Google
This is a digital copy of a book thaï was prcscrvod for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's bocks discoverablc online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other maiginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journcy from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prcvcnt abuse by commercial parties, including placing lechnical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain fivm automated querying Do nol send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a laige amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attributionTht GoogX'S "watermark" you see on each file is essential for informingpcoplcabout this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are lesponsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countiies. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can'l offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liabili^ can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps rcaders
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full icxi of ihis book on the web
at|http: //books. google .com/l
Google
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en maige du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages apparienani au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l'attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère.
A propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adressefhttp: //book s .google . coïrïl
».'.**
• •
^•.
/ ^/
•^ r
'\
\ •
/'
J > T
«.-
(
r
• /
/
•/ " ^'^
J
,'S
•"^
/ /:
\. ^'
y
S
.».rf*'--'^'. - ■•• ..^ > ■• •/.
i»' ii»^ ' »^^^^«^^«^^^^^^«^ w w* ^^^^^^^
aiP'T' OB'
GEORGE G. MAHON, Esq.,
TO THE LIBRARY OF THE
UNIVERSITY OF MICHIGAN.
^*^ir*-i ^— ^— B-"*^ — " — _^_^_^i_
^^m^^n^^^^m^^^^'^^^^^^^^0^
"t I ■ ■ ^
M I .mu
4
I
- S
■ .L=f3
z' ♦
A y**
\
\
J
m^M^^yu
Lf^éU.
TABLEAU MÉTHODIQUE
DES
MINÉ RAIES.
^^
^'' >^ %^ *^^
'■ ' \ X
Jk <'
^^
C
■•
DE LllIPEIMEBIE ra L. HAUSSUâNN , rne ac la Hirpe , n. 8«.
^m
•mm
«HMl
y ^iiv^y^yi\r.
TABLEAU MÉTHODIQUE
DES
ESPÈCES MINÉRALES,
SECONDE PARTIE
GoHTCHAiiT : la Distribution métlioclique des Espïc^
minérales , extraite du Tableau cristallographique pcH
Uië par M. Haiiy en iSog» leurs Synonymies Française»
Allemande, Italienne, Espagnole et Anglaise, avec Tin**
dication de leurs Gisemens ^ auxquelles on a joint la
Description abrégée de la G>llection de Minéraux da
Muséum d'Histoire naturelle et celle des Espèces et ôiêB
yariétés obsenrées depuis 1806 jusqu'en 18 û»
Par J^W^LUCAS',.
Adjoint )i son Père y Garde des Galeries da Mus4am d'Hîstoiiv
naturelle et Agent de Tlnstitut Impérial de France ; Membre de
plusieurs Sociétés seyantes.
tnntmi ATBO L^ÀPraoBATiov de l'assevbl^i ADMiinrraAtxTa
«SI rsors$scvM du MusiOK d'hutoub vAtuaiiiUb.
PARIS,
P'B AUT£L| .Libraire , rue jde la HarpCi^ n^. im^
;i8i3.
#,
\
'"■-•• ' • • ; - - Il
MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE.
£zTBAiT du Registre des Délibérations de l^ Assenthlée-AdmiÀiS'^
trmiîfe des Prx^fessefirs du Muséum d^ Histoire naturelle.
Séance du 3o frimaire an XIV.
(il décembre i8o5. )
Le Professe ut de Minéralog;îe présente à F Assemblée , au nom d«
M. Luc4s fils , adjoint à son Père Garde des Galerieà d'Histoire
natnielle , la première partie d'un ouvrsjge ayant pour titre : Ta^
èleau méthodique des Espèces minérales , présentant la Série com-
plète de leurs caractères et la nomenclature dé leurs Variétés , en-
trait du Traité de Minéralogie de M. Haiiy , et augmenté des nou-^
velles découvertes; auquel on a joint Tlndication des Gisem.ens de
chaque espèce et la Description abrégée de la Collection de Miné-*
iranx du Muséum d'Histoiire naturelle ; imprimé avec lapprobation
de TAssemblée-'Administrative des Professeurs du Muséum d'His-
toire naturelle. Ce Professeur donne en même temps l'analyse de cet
ouvrage et en rend un compte très-satisfaisant.
L' Assemblée reçoit cet hommage avec l'intérêt qu'inspire là pre-
mière production littéraire d*un enfant du Muséum , que la plupart
des Professeurs de cet Établissement niettent au rang de leurs élèves ,
et qui s'annonce par dés talens distingués. £lle l'engage à faire jouir
2e Public , sans retard, de la seconde partie de son ouvrage et le
t«mercie de son présent qui sera déposé à la Bibliothèque.
Pour copie conforme ,
A. THOUIN, Secrétaire.
, Séance du 16 décembre 181 A,
Le Professeur de Minéralogie présente le second Volume du
Tableau méthodique des Espèces minérales , par M. LtrcAs fils.
• Cet ouvrage , dit-il , offre l'ensemble de toutes les connois-
c ^Avce» relatives à l'état actuel de la minéralogie que M. Lucas
• a recttçillies dans difTértai oui»a|ii et dans les eonn pnblics de
• cette partie.
(t Ce dernier -volume, rédigé atec autant d'e^ctitade que de soin,
(t sera d'autant plus utile , que Ton y trouve l'indication des minéraux
« qui composent la Colle^.tion du Myséum , çt que ceux qui l'auront
« à la main> pourrpnt Miiv^ avec fî^uit l'ordre qui y est établi. »
L'Assemblée accepte rhomma|;e que lui fait K. Lucas ; elle voit
avec plaisir que ce second volume justifie les espérances que le pre-
mier -avoit fait concevoir. Elle arrête qu'il sera déposé à la Biblio-
thèque et qu'il sera adressé des remercîmens à l'Auteur.
Pour copie conforme *
L AUGI^iJl , Secréeain.
L ■ -^ ' ■■■-,-- ^
INTRODUCTION
La ]bi€ttveillaiice avec laquelle le JPublîc a reçu
la première partie de cet ouvrage , m'imposoit
l'obligation de redoubler de zèle et de soins dans
la rédaction de la seconde ^ et de m'eiltourer dé
toute» led ressource^ que m'ofFroit ma position.
J'ai Renouveau senti l'avantage d'appartenir à des
Ëtablîssemen& célèbres, où se trouvent reunis
les hommes les plus distingués de la France dans
ies sciences, les lettres et les arts. Je dois à la place
queî'ofîcutpe, d'être toujours h portée dé suivre les
savames leçons de M, Hàûy ^ et d'avoir pu profiter
de l'expérience et d« himièrés de M. Tondi ,^uî
a bien vaulu revoir moïip travail et m'éclairer de
«es consens. ^
Cette seconde partie contient :
1,** La Disposition de fa Collection de IVUnéraux
du Muséum d'Histoire naturelle^
2«^ La Distribution. méthodâr(|ue des Espèces
minérales , extraite du Tableau cristallogra-
pfaiqme publié par M; Haûy, en i8og.
3.** La Traduction en allemand , en italien ^ en
• espagnol, en anglais et en latin àt^ noms
donnes par ce Savant aux Espèces miné-
rales.
( iv )
L'avantage que l'adoption d'une nomenclature
uniforme a procuré à la chimie, m'a suggéré
ridée d'offrir aux Minéralogistes de tous les pay»
un moyen dé faire cesser la confusion qui existe
dans les nomenclatures minéralogiques , en leur
présentant^ dans leur propre langue j une imi-
tation de la nomenclature raisonnée que M. Haùy
a introduit^ dans la science. J'ai eu recours pour
l'exécuiion de ce projet à plusieurs savans étran-
gers auxquels la cOnnoissance des minéraux est
également familière..
M. Pog^ y député au Corps législatif par le
département du Taro , a bien voulu me permettre
de publier la nomenclature italienne qu'il a
adoptée pour la traduction; du Traité de miné-
ralogie de Mé Brongniart ^ dont il a été chargé
par le Gouvernement du royaume d'Italie , et à
laquelle il a ajouté des notes très-intéressantes.
La nomenclature anglaise est Fouvrage de
M. W. Russell, docteur en médecine de l'université
d'Edimbourg, qui a suivi pendant plusieurs années
ks cours du Muséum, et qui possède de grandes
connoissances en miuéràlogie.
Quant k la nomenclature latine, elle est en
partie extraite de l'ouvrage que MM. Hericart et
Houry ont j)publié en i8o5 , sous le titre de
Minéralogie synoptique.
Les auteurs des traductions allemande et espa-
gnole ne m'ont pas permis de les nommer. Plusieurs
d^ noms allemands sont empruntés des Tableaux
de Chimie de Trominsdorff , dont M. Leschevim
a donne la traduction;
4*^. Les Synonymies française , allemande , ita-
lienne y espagnole et anglaise.
J'ai choisi pour point de départ dans les miné-
ralogies anciennes , la Cristallographie de Rome >
de risle , publiée en lySS, comme étant Tou-
vrage qui présent oit le làhleau le plus complet des
connoissances acquises sur les minéraux à cette
époque»
J'ai également rapporté tes noms français don-
nés aux substances minérales par Daubenton ^
Mongez , De Born ^ Sage et Delamétherie , et
ceux qui Ont été adoptés par MM. Brochant et
Bro ngnîart.
La synonymie allemande , sans contredit la
plus importante de toutes , est à-peu-près la même
que celle que M. Haûy a donnée dans son Tableau
comparatif ^ d'après les Tables min éralogiques de
ELarsten et la Minéralogie de Reuss. Cette syno-
nymie qui a été soigneusement revue par M.
Tondi diffère très -peu de celle de M, .Brochant.
Oh sait qu'avant la publication du Traité de ce
minéralogiste, nous n'avions en France que dés
notions très -incomplètes, des travaux des Alle-
mands, et en particulier de ceux deM. Wemer,
à qui la science a tant d'obligations.
La synonymie italienne est extraite du Cabinet
I
I
mirféralogiçue de Petrim et de^ Élémens de
Minéralogie de Napione. . ^
La traduction espagnole qu Herrghen a donnée
de VQreognosie [de Tf^idenman , m'a fourni la
synonymie espagnole.
Enfin, la synonymie anglaise est tirée du Sys-
tème de chimie de Thomson, dont nous devons
une excellente traduction à M. Riffault, Fun des
administrateurs des poudres et salpêtres.
5.*^ Les Caractères nouveaux offerts par les Es-
pèces minérales déjà décrites" dans la pre-
mière partie de ce travail, et les résultats des
analyses que MM. Klaproth , Vauquelin ,
Laugier, Bucholz, etc., ont faites de plu^
sieurs d'entre elles.
6.0 L'Indication des gisemens des Espèces. '
Lès Traités de Minérsdogie de MM. Haûy, Bro-*
chant et Brongniart m^nt fourni la matière d'un
grand nombre de ces articles. J'en ai aussi em-
prunté plusieurs à la Minéralogie topographie
que et au Répertoire annuel de Minéralogie de
M. Leonhard (,i).
J'ai puisé dans les Collections académiques ^
dans les Voyages et dans les Journaux scientifiques, :
~—^-^~-—^^^-~- ■ — - ■■- « Il I
( I j Cet habile Minéralogiste , auquel la Collection du Muséum
est redevable d'une suite fort intéressante de minéraux du Graud-
puché de Francfort, s'occupe en |^ moment d'un nouvel ouvragé ,
^ii'il publiB en commun avec M. Sblb , sous le titre d]I*.eudes mine-
if^op(fue9 : Le premier volume à paru il y a quelcjues mois.
. ( ^i )
une grande qpanlite de notes que j'dl placées a la
suite des articles génëraux , et qui tendent à les
rendre à-la -fois plus complets et plus utiles.
J'ai eu souvent redours au Journal des Mines,
qui offre une suite nombreuse de mémoires im-^
^ortans sur la minéralogie en général et sur celle,
de la France en particulier^ et qui sont dus$^
pour la plupart^ à MM. les Ingénieurs des Mines
de l'Empire. La permission que plusieurs savans
qui m'honorent de leur amitié , m'ont donnée
de publier les notes , qu'ils m'avpient commu- *
niquées sur divers minéraux , ajoute un grand in-
térêt à cette partie de mon travail. Je prie M. le pro-
fesseur Faujas-Saint-Pond et MM. Selb , Héricar t de
Thury , Menard-la-Groye, Rosière , Cocq, Payssé \
Lacoste de Plaisance ^ Hersart et Aug. Mabru ^ de
vouloir bien agréer Texpression publique de
ma reconnoissance.
C'est ici sur-tout que les conseils de M. Tondi,
à qui quatorze années d'études et de voyages dans
les contrées de l'Europe les plus renommées par
l'exploitation de leurs mines ^ donnent tant d'ba^
bileté danslaconnoissance de la structure du globe,,
m'ont été d'un grand secours.
7.** La Description abrégée de la Collection de
Minéraux du Muséum d'Histoire naturelle et
celle des Espèces et des Variétés observées
depuis la publication de la première partie
de ce Tableau jusqu à la fin de i8i2«.
\ k
^lll )
8.^ Enfin ^ la Distribution des Roches ^ donnée
par M. Toi^di dans son dernier cours partie
culier de 1811.
l/ouvrage est termine par trois tables, dont les
^deux premières présentent les noms français et
allemands sous lesquels les mine'rauz ont été dé-
crits « et la troisième fournit le moyen de trouver
sur-le-champ chacune des Espèces dans la CoUec-
uon du Muséum.
J'ai cherché dans ce nouveau travail « à mériter
les suffrages des hommes distingués qui m'hono-
rent de leur bienveillance, et je m'estimerai heu-
reux si le Savant célèbre à qui cet ouvrage est dé-
dié^en accueille la seconde partie avec l'indulgence
et la bonté qui ont dicté le jugement qu'il a bien
voulu porter de la première.
t^ammk
f
i
DISPOSITION
DE LA
COLLECTION DE MINÉRAUX
DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE.
J^À Coilection de Minëraax du Muséum d^Histoire na-
turelle , malgré les augmentations quelle avoit reçues
depuis plusieurs années , le cédoit encore en richesse,
aux Collections de Zoologie , de Botanique et d* Anato-
mie, quand la muoificence de S. M. l^Empekevret
Roi est ^enue la rendre digne du bel Etablissement
où elle est déposée. C'est par son ordre et sur le rapport
de M. Chaptal (t), comte de Cbanteloup, alors Mi-
( 1 ) Ce savant , à qui les Arts chimiques et les Manufactures qui
7 ont rapport avoient déjà tant d'obligations , leur a rendu de nou-
Teanx services dans le poste éminent où Tavoit placé la confianc*.
du SotrvBRAiN , et d*où il n*est sorti que pour entrer dans le Sénat
Conservateur, dont il est Trésorier. Le Muséum d'Histoire natu-
relle lui doit une partie des embellissemens qu'il a reçus dans ces
derniers temps. Ci'est sous son Ministère qu'ont été disposés et plan-
tés [es Jardins de la Ménegerie des animaux paisibles, et que la
Ménagerie destinée alors à recevoir les animaux féroces a été com«
mencée. D'autres parties du Jardin lui doivent aussi des accroisse-
mens et des améliorations.
LL. Ëxceli. M. le Duc de Cadore, et M. le Comte de Champ-
mol , appelés successivement au Ministère de l'Intérieur, ont hérité
de l'amour que M. le Comte de Chanteloup portoit à lŒtablisse-
ment. Son Excellence M. le Comte de Montalivet , le protège cons-
tamment et veut l'embellir encore. C'est par ses soins que le bâti«
ment des Galeries d'Histoire naturelle a été considérablement aug-
menté et qu'un grand nombre d^objets précieux ODt pu être exposés
aux regards du Public.
^ 4
nistre de Vlntérîeur , que la Collection de M. Weis» y,
fruit de plus de vingt ans de trstvstux et de soins , a
été acquise^ en Tan X sis 1602, et placée dans les
Galeries du Muséum , dont elle fait un dea princi-
paui omemeas.
Cette précieuse collection a rempli la plus grande
partie dea lacases qui existoient dans la collection géné-
rale f en même temps qu'elle a fourni des écliantilloni
plus beanx d^un grand noml>re d'espèces^ parmi les-
quelles il s^èn trouve de très-rares. Elle étoit composée
d^eiiviron dix-sept cents morceaux , presque tous re-
ittarquables par leur volume et par leur belle conserva-
tion. Ceux d^entte eux qui appartiennent aux espèces
Chaux carbonatécy Baryte sulfatée, Soude muriatée,
Silice âuatée alumineuse ou Topaze , Quarz^ Eme-
raude, Stilbite, Or, Cuivre carbonate, vert et bleu ,^
Etain oxydé , Antimoine sulfuré , etc. , etc. , sont parti*
culièrement faits pour attirer les regards de l'observa-
teur et du curieux.
La partie des Galeries d'Histoire naturelle desti-
née à la Minéralogie, est composée des seconde, troi*
isième et quatrième Salles du premier étage. Les
armoires qui les occupent sqnt fermées de portes garnies
de glaces à un ou deux battans. Afin d'éviter toute
espèce d'embarras dans lés indications, nous considé-
rons chaque division verticale de ces mêmes armoires ^
comme formant à elle seule une armoire entière et;
dans tou4e la hauteur.
Les aTBioîres qui présentent la suite des moreeanx
relatià aux espèces proprement dites , outre qu'elles
sont divisées en 'tablettes^ comme toutes les autres, ren-
ferment un gradin qui porte les échantillona dont 1^
< ^j y
Bai te entière fgrme ce qu'on nomme la Collection SÉ"-
tude. Ce gradin est placé à 1 3 décimètres (4 pieds ) de
haut 5 il a 3 décimètres ( i pied) de hauteur ^ et est
composée de quatre marches ou degrés. Les échantil-
lons qui le garnissent sont disposés sur aatant de rangs ,
h partir du degré inférieur qui est le premier et le plus
près de la glace. On voit par-là qu'en passant d'une
arnooire à l'autre , ou d'une division d'une armoire à
l'autre, ce qui est la même chose , comme nous en som-
mes convenus , le premier échantillon du degré inférieur,
suix immédiatement le dernier échantillon du qua-
trième degré dans l'armoire précédente.
Les morceaux de la Collection d* Etude , laquelle
est destinée à offrir la série non interrompue Ses miné-
raux distribués par Classes , Ordres /Genres /Espèces et
Variétés,, sont fixés avec 4c la cire sur autant de socles^
particuliers. Les noms des différentes divisions supé-
rieures aux variétés, sont relatés sur des étiquettes de
différentes dimensions, portées sur des montans de
hauteurs subordonnées aux divisions elles-mêmes. Les
épithètes indicatives des variétés sont appliquées sur les
socles et précédées d'un trait ( - ) , qui dispense de
répéter chaque fois le nom de l'Espèce à laquelle cette ^
variété appartient. . ^
Au-dessus et au-dessous du gradin qui porte la Col-
lection d'Etude , et sur des tablettes qui arrivent à
l'affleurement des glaces, sont déposés, en relation avec
les espèces du gradin , les morceaux destinés à complé-
ter l'instruction , en offrant aux Elèves des moyens nom-
breux d'appliquef les connoissances qu'ils ont pubées
dans les ouvrages ou dans les cours. Seulement le pro-»
fesseur a trouvé convenable que l'ordre des variétés uo
( "j )
fax pa$ rigoareusementlemèmey afin de pouvoir aussi,
tout en s'occupant essentiellement de l'instruction , ac-
corder quelque chose à Toeil et k ragrément.
Les quatre-vingt-dix-ueuf armoires qui garnissent les
trois salles de Minéralogie portent chacune! ear numéro.
L'a première de ces salles en renferme trente et une;
elle est consacrée aux Substances aciâifères , aux Subs-
tances terreuses et aux Substances peu connues ;
La Seconde 9 qui en contient vingt-neuf, présente les
Substances combustibles et les Substances métalliques ,
la série complète des Modèles de cristaux (1)5 et les
Instrumens employés en Minéralogie ;
. La troisième enfin renferme les Roches et les Pro-
duits des volcans ^ une belle suite de Frases et autres
o ^jets d^omement , en Jade , en Lapis , en Cristal de
roche, en Améthiste, en Sucçin, etc.; les Pierres
gemmes taillées et une grande quantité de Plaques
polies de Quarz-agathe, Quarz-jaspe, etc.; àes Mar-
bres de divers pays au nombre de plus de trois cents
( 1 ) M. Belosvf , demeurant au Muséum d*Histoire naturelle ,
•lécute avec la plus grande précision possible , les modèles en bois
des différentes variétés de formes ^cristallines , d'après les mesures
des angles données par M. Haily, Le nombre des formes décrites
dans le Traité du même Auteur, est de cinq^cent trente-ci^q) aux-
quelles il faut en ajouter trois cent cinquante , qui ont été détermi-
nées depuis Timpressiop du Traité.
On trouvera aussi chez lui vingt modèles , représentant la marché
des décroissemens relatifs à diverses Ibrmes secondaires.
L* prix de chaque modèle simple , est de 1 franc; et celui de la
totalité des modèles de décroissemens , est de 1 90 francs. On peut
•e bornvr à prendre telle partie que Ton jugera à propo« de Itdite
Collection.
( xwj )
et la magnifique Collection des Hoches de Vile de
Corse , donnée par S. M. l'Empereur et Roi.
La*Golleciion du Muséum d'Histoire naturelle rea«
ferme toutes les espèces qui ont été décrites par M. Haiij
dans sou Traité au dans ses Cours , et la plupart des
Substances encore peu connues. Quoique une partie
des variétés manque encore ^ on en peut déjà trouve^
un grand nombre, dont beaucoup sont fort rares. Cha-
que jour voit disparoitre quelques vides par Tempres-
sèment des Naturalistes de tous les pays , à coticoarir
avec le Professeur de Minéralogie (i) à compléter là
Collection d'Etude, comme à en accroître les richesses ,
par l'abandon généreux de morceaux tif es de leurs col-
lections particulières.
Le nom des personnes à qui l'Etablissement est rede*
vable d'objets d'Histoire naturelle, porté sur lés éti--
quettes qui servent à les dénommer, offre aux yeux de
tous le témoignage authentique de*la reconuoissance
des Professeurs, pour des hommes qui contribuent si
noblement à l'avancement de la science^ et fournissent
des moyens nouveaux d'ajouter aux connoissances de
ceux qui suivent les Cours et fréquentent les Galeries.
( I ) La sollicitude de M. Haiiy pour rendre de plus en plus com-
plète la série des variétés que présenteat les minéraux , est telle qu«
la Collection du Muséum offre aujourd'hui plusieurs objets intéres-
sans qui n*y ont été placés que depuis Timpression de cette seconds
partie. Tels sont en particulier la Sodalite, TApophyllite laminair»
blanchâtre de Fassa , le Tuf siliceux du Geyser , la Chaux pho»*
l^hat^ laminaire , etc.
DISTRIBUTION MÉTHODIQUE .
DpS
ESPÈCES MINÉRALES,
ABOPTÉE vMiJSfl H4UY, €a iSog^
mm CûUE& de ]Miiii^'Ka}ogie de la même année , sous
le titre de :
Xableatt comparatif des 'résultats de la Cristallograpliie et de
r Analyse cbimique , relativement à la classification des Espèces
minérales ; x vol. in-8<* , avec 4 planches.
\
V
* L'ait^sque indique )eê Substances nouvelles, ou dont la des-
cription a paru depuis IHmpression du Traité de Minéralogie de M.
Haûy , en 1^1 , soit dans de« mémoires particviiers, soit dans la
premrere partie de ce Tableau méthodique des Espèces minérales ,
publiée en 1806: La seconde contient la description des Espèces
découvertes depuis cette époque jusqu'en 18 1 2.
Le numéro qui précède le nom de chaque Espèce minérale a rap-.
port aux Traductions allemande , italienne , espagnole , anglaise et
latine des noms spécifiques de Mf Hatî/^ qui îbat suite k la présenta
£>istFibution méthodique.
DISTRIBUTION MÉTHODtQUE
DES .
ESPÈCES MINÉRALES,
DÉTERMINÉES PRINCIPALEMENT
A L'AIDE DE LA CRISTALLOGRAPHIE.
PREMIÈRE CLASSE.
SUBSTANCES ACIDIFERES.
* PREMIER ORDRE.
* " ■
Substances acidifères libres^
1. * I«. ESPECE, Acide SDlfariqae*>
». * II«. ' ■ Acide boraciqae.
SECOND ORDRE.
Substances acidifèr^es terreuses.
-j- A BASS SIHFI.E.
PREMIER GENRE.
CHAUX.
3, r. ESPÈCE. Chaàx carbonate,
* I. Chaux c9Lrhon^tée /errifèr^.^
* II. Chaux cai'bonatée manganèsifère rose,
nu Chaux caihonatée Jerro-manganèsifère.
lY. Chaux carhonatée quarzifère,
T. Chaux carhonatée magnés ifêre,
* VI. C haux carhonatée nacrée.
Tii. Chaux carb9natéey<^iF<£{e.
VIII. Chaux carbonatée bituminifère.
(
I
V
(xviij)
i^, ♦ 1I«. Arrag^nite.
5* IIP. — — — Chaux phosphatée.
/ * Chaux phiosphatée quarùfèrB*
6. IV*." I i ■' Chaux fluatée.
Chaux iluatée ât/ommî/è/v.
7» V*. -^ ■ ■ ■ Chaux sulfatëe.
Ctiaux sulfatée calcarifère,
8. VL. — — — — Chaux anhydro»sulfatëe.
I. Chaux anhydro-sulfatëe muriatifère.
II. Chaux anliydro-sulfatée quanUfère»
m. Chaux sulfatée épigènc.
g. VII*. -**—*-, Chaux nitratée.
10» VIIK ■ Chaux arseniat<Se.
SECOND GENRE.
\ BARYTE.
1 1 . K ESPÈCE. Baryte aulfatëe.
Baryte sulfatée /dïiJc. «
22. IK Barjte carbonatëe.
TROISIÈME GENRE.
»
STRONTIANE.
i3. !•. ESPÈCE. Stroutiane sulfatée.
3lrouiiaDe sulfatée calcarifcrê»
14. IK ■ Strontiane carbonatëe.
^tJATRIBME QENRE*
MAGNÉSIE.
] 5. K ESPÈCE. Magnésie anifatée.
* I. Magnésie sulfatée ^rri/2rc.
II. Magnésie sulfatée coboUifère*
i6. IK — .-^— i-^ Magnésie boratée.
Bftagnésie boratéc calcarifère.
17. * III*. — .—• .** Magnésie carbonatée.
^ Maguésie carhonatée sUic^r§,
A
(xix)
•^-{- ▲ B ▲ s B DO V B X. B«
• C I N Q U I E M £ GENRE.
CHAUX iEJT SJLfCS.
i8. *^ ESPÈCE. Chaux bor atée siliceuse.
» SIXIEME GENRE.
SILICE 1ET ALUMINE,
19* ^ ESPÈCE. Silice floatée «lammeiuâe <»< Top.aze«
TROISIEME OâDRE.
Substances aoidifères alkaUnes.
PREMISa GEKRE.
POT:ASSE.
^o. ESPÈCE. Potasse iiitrat^e.
I
SEC ONJD .$;i£NR£.
SOUDE.
«1. ♦ r, ESPÈCE. Soude aplfot^e.
aa. H". *— — Sonde DiurÂat^e*
ii3. IIK Sonde boratée.
a4« iV«. Soude, «arbonai^e»
TaOISIEM'E geithe.
AMM0N1A,QUE.
«5. * K ESPECE. Âinmoaia;(|ae ,9ul&uée«.^
a6. n*. Ammoniaqoevinuciatie*
QU A T R I F/ME ; O RDH E.
Substances acUUfèresMÏkcAmO'terreuses»
GENRE TJNIQUK
ALlîmiNE,
37. V. ESPÈCE. Alumiue solfat^ ■•!]>•»»«,
(a)
%i. n*. ESPÈCE. Âlnmiiie flaat^e alkalints.
APPENDICE.
29. ^ ESPÈCE. Glanberite.
SECONDE CLASSE.
StTBS TANCES TEfiREUSES.
* ■-
3o. K ESPÈCE. Qnarà.
I. QuÂrZ'hjraUn,
II. Quarz-a^atAe.
m. Quarz-r^finite.
IV. Qui^-Jaspe,
T. Quaiz-pseudomorphiqut»
3i. IK — — Zîrcon*
3a. * Ul*. Corindon.
II. Conndon-harmophanô .
m. Coritidon -graRU^îre*
33. I V«. Cymophanc.
34. V«. Spînelle.
35. VK Émeraudc.
36. VIK -; Eaclasc.
Sj. VIIK ^ Grenat,
Grenat ferrifdre.
38. IX». Ainpkigène.
39. X*. — Idocraac.
40. XI*. — Meïonite.
41. XII«. Feld-spath.
* I. Fèld-spath tenace.
II. 'Selà-'-B^aLth décomposé. ^
4a. * Xni«.^ Apophyllite.
43. * XI V«. Triphâiie.' '
44. XV*. ^— A^înite.
\ -
( xxf )
XVI.——— Toarmaline.
l'ourmaline apyrt.
46. XVn*. Amphibole.
47. XVni^ Pyroxèn*.
48. * XIX». Yenite.
49* XX«. Stanrotide.
5o. XXI«. Épidole.
Epidote manganèsifèr^^
5i. ♦ XXn«. Hypemiènc.
Sa. XXIHe. Wcrnerile.
53. ♦ XXIV«. Paranthinea
54. XXV». Diaïlage.
55. XXVK Gadolinite.
66. XXVne. Lazulite.
57. XXVin«. — M^sotype.
Mësoiype aUérét*
58. XXIX». Siilbîtc.
5^ * XXX». Lanmonite, *
60. XXXI». Prehnite.
61. XXXII».- Chabasîe.
6a. XXXm»; — Analcîme. .
* AntUcimc euho octaèdrf.?-
63. XXXrV». — N^phelÎDe.
64. XXXV».— — Harmotome.
65. XXXVI». — Vèrïàot.
Péridot décomposa.
66. XXXVII». — Mica.
6«3. * XXXVIII».— Pinîtc.
68. XXXIX». — Disthène.
6g» XL». Dipyre. '
70. XLI». ~ — Asbeste.
71* XLH». Talc.
Talc pseudomorphiquê»
7a. XUII». Tffacîc.
. '
( ^^] )
APPENDICE.
SuBSTjtircEè dont les Caractères ne sont pas tissez
connus potur permettre de leur assigner des places dan»
la Méthode.
I. * AUochroïtû^
3. * Alumine pure,
3. Amianthoïdem
4- * AnthophyllUe,
. 5. Aplome,
6. * Btrgmanniie* ^
7. Diaspore,
8. Feld-êpath apjrre ?
9. "^ FeltUspath bUu^
to. * FîbroliOie.
II. * Gabbronit*
j3, * loUthe.
i4- * KaneeitUm.
i5. * Zocu/fti <r« Wemet.
16. * LatialUhe*
17. LépidoUth^
18. * MéUUih».
19. * iVâtro/tcA«9
ao. ♦ Pierre-grmse.
ai^ ^ Pseudo-sommité.
sa. * f/yatA c/t taèUs.
a3. ^ Spinetiane*
34. * iS)vme/fo zinêifèMà
a5. Spinûiérû»
a6. • rofc?
MM
( ^2uj7 )
TROISIEME CLASSE.
SUBSTuàNCSS COMBUSTIÉLES.s
PREMIER ORDRE.
Substances combustibles simples»
73. h. ESPÈCE. Soufre.
74* II"- — Diamant.
75. m». Anthracite.
• SECOND ORDRE.
Substances, combustibles composées.
76. ♦ h. ESPJèCE. Graphite.
77. n». — Bitume.
78. me. Hpoille.
79. rVe.— — - Jv^et.
80 • V®. — — — — Sn^cin.
81. Vie. Mellite.
'^^mmmmmtt
QUATRIÈME CLASSE.
SVBSTjiNÇES MÉTALLIQUES.
PREMIER ORDRE.
Non oayydables immédiatement , si ce nèst à un
feu très- uiolenty et réductibles immédiatement.
PREMIER GENRE.
PLATINE.
8a. £SPÉCE. Platine itAiitJerrifèr^.
SECOND GENRE.
OR.
85. ~ ESPÈCE. Ornati^
( ss»v ) .
TROISIEME GENRE.
ARGENT.
84. K ESPÈCE. Argent natif.
85. II«, — — Argent antimonial.
Argent antimonial ye/ro-ar^eRj^re.
86. IIIc. — : ;- Argent sulfuré.
87. ly*. Argent antimonié sulfaré.
Argent antimonié sulfuré noîK
88. * V«. — — Argent carbonate..
89. VI®. ^ — '• Argent mnrîatë.
SECOND ORDRE.
Oxydables et réductibles immédiatem&iU
♦ ■ . <
GENRE UNIQUE.
MERCURE.
90. h. ESPÈCE. Mercure natif.
91. II». -T Mercure argentaL
92. III*. — Mercure sulfuré.
^ Mercure sulfuré bituminifèr^»
93. IV«. Mercure mnriaté.
TROISIEME ORDRE.
OxydableSyinaisnon réductibles immédiateinenté
PREMIER GENRE.
PLOMB.
94. I^ ESPECE. Plomb ntiiiî volcanique»
95. II*. — Plomb sufure'.
I. Plomb sulfuré antimon^ère,
II. Plomb sulfuré antimonio^rsunifàre^
96 * nK — — — — Plomb o%jài roage,^
97. IV«^— .— — . Plomb «rseui^.
( XXV )
gS- V^ -^— — — Plomb chroma të.
99. VI^ Plomb carbonate.
* I. Plomb carbonate noir.
* II. Flonab carbonate cuprifère.
100. Vn*». Plomb phosphate.
[ * I. Plomb phosphaté arsenifère,
II. Plomb sulfuré épigène.
ICI. Vin«.-1 Plomb moljbdatë.
loa. IX«. Plomb sulfaté.
SECOND GENRE.
ISIKEL.
io3. K ESPÈCE. * Nickel natif.
104. n®, — . — Nickel arsenical.
* Nickel arsenical argentifère.
io5. ni«. Nickel oxydé.
TROISIEME GENRE.
CVIFRE.
106. K ESPÈCE. Cnivre natif.
107. II«. — — Goiyre pyriteux.
Gniyre pyriteux hépatique.
108. m®. — — — — Cuivre gris.
* I. Cuivre gris arsenifèré.
* II. Cuivre gris antîmonifcre.
* III. Cuivre gris platinifère.
log. IV*.— — — — Cuivre snlfurë.
Cuivre sulfuré hépatique,
110. V*4 — ■— M ■* Cuivre oxydnlé.
Cuivre oxydulé anènifère,
111. VI®.— — — — Cuivre muriatë.
lia. Vn«. — — .— Cuivre carbonate bien.
•Cuivre carbonate vert épigêne.
11 3. VnK -->*—— Cuivre earbonatë vert.
1 14. IX*. — i— — Cuivre arseniaté.
^ I, Cuivre arseniaté altéré.
^ ji. Cuivre arseniaté yerri/er#.
\
( xxvj )
ii5. * X». CiiÎTre dioptase.
ii6. * Xle. ,. — Cnirre phosphate,
117. Xlle. Cuîvre sulfaté.
QUATRIEME GENRE.
FEU.
ii8. * K ESPÈCE. Fer natif.
* I. Fer natif foleanigue.
* 11. Acier riSLtïî^f^seudO'tfolcaniq^tei
* III. Fer natif météorique.
119. H». — Fer oxydalé.
* Fer oxydttlé titanifère.
lao. me. — ^ Fer ©ligiate.
121. IV». arsenical.
^ Fer arsenical argentifère»
laa. Vs Fersulforé.
* I., Fer oxyde épigène.
H. Fer «uîfuré /c/ri^^rc,
m. Fer sulfuré aurifère,
* IV. Fer sulfuré titanifère.
123. VK-^ — - Fer oaiydii.
* I. Fer oxydé noir vitreux^.
II. Fer oxydé résinite.
III. Fer oxydé carbonate.
ia4. * VII«. Fcf phosphate'.
ia5. VIII«. — : Fer chromaté.
I a6. * IX. Fer arseniatj.
•127.. X*. — Ferfinlfaté. .
CINQUIEME GENRE.
E TAIN.
128. K ESPÈCE, Elain oxydé.
129. II». — — : Etaiu sulfuré.
SIXIEMECENRE. \
ZINC,
xlo. le. ESPÈCE. Zincoxjdi.
¥
¥
( xxvîj )
l3i. * n«. •^' ' * ■ Zinc carbonate.
* Zinc cairhonàXé pseudomorphique ^
i32. m®. — -———:> zinc ajiUusé.^
i33. IV*. Zinc snlfat^.
NON BUCTI/LBS.
4
s E B T I JE? ]» E G É ir Br r.
BISMUTH.
i34. I«. ESPÈCE. BisiiuiUi.aatif.
i35. n<>. — — — -^ Bismuth snlfor^,
* Bismuth sulfuré filumbiy cuprifère.
l36. in«.— — — — Bismuth 03Ejdë.
HUITI£M£L GENRE.
COBALT.
\Zj. h. ESPECE. Cobalt ^rscnicaT.
i38. n«. Cobalt gris,
1 39. IIK — Cobalt oxydé noin
i4o, IV, r- Cobalt arseniaté.
Cobalt aneoiaté terreux argentifère,
^ N £ TJ TLEME. GENRE.
JtR&ENlC.
l4i* !•• ESPÈCE» ArMuiÛB «atif.
j4*» ÏÏ*' "~" Arsenic oxjdé.
143, III«.— — — — Ars€Uffc sulfuré,
n Arsenic sulfuré rouge,
ii« Jlrsenic sulfuré jaune.
DIXIEME GENRE.
MANGANÈSE.
l44* '*• ESPÈCE, Manganèse oxydé.
U Mangauiiie oxydé notrdtre èarytifêre,
* II. Manganjàse oxydé earkonaté».
145. ** !!•• — — — — • Manganèse snlTuré.
146. ^ IIK-^.-*-»*!»» Manganèse pIiosphaté^rrLi^^«<^
r^
( xxviij )
ONZIEME GENRE.
ANTIMOINE.
147. K ESPÈCE, Antimoine naûf.
Antimoine natif anen^re.
i48. IK ' ■■ ■■ Antimoine suUar^..
I. Antimoine Bviiarf ^urgentiftrôk
* II. Antimoine oxydé épigéne.
* m. Antimoine oxjdé sulfuré é^igène.
149» III®.— — -— — Antimoine oxjdé»
i5o, IV».— —— — Antimoine oxjdé snlfaré*
DOUZIEME G £ N E E«
URANE.
i5i. K ESPÈCE. Urane oxydnU.
i5a* IK -^— — — Urane oxyde»
TREIZIEME GENRE.
MOLYBDÈNE. '
ï53. E&PÈCE. Molybdène «nlfnre^
QUATORZIEME GENRE.
TITANE.
1S4. I^ ESPÈCE. Titane orydë.
* I. Titane oxydé chromifèrûk
II» Titane oxydé Jerri/ère»
i55. * IK — -— — — Titane anatase^
i5j5. IIK Titane siliceo-çalcaire.
QUINZIEME GENRES
SCHÈELIN.
iSy. I*. ESPECE* Schëelin ferrnginë.
iâ8« IK ——<~— ScWelin calcaire, .
( xxix )
SEIZIEME GENRJE.
, I^ELLURE.
l5g. ESPÈCE. Tellure natif.
I. Tellure natif aitro-firrifère»
II. Tellure natif auro-argetaifère»
m. Tellure uaûî aura^plumbjfêrô»
•DIX-SEPTIEME GENRE.
TA NT jâ LE.
i6o, ♦ ESPÈCE. Tantale oxjdé.
* I. Tantale onjAé ferro*manganèê\fèrf»
* II. Tantale oxydé jrttrifère.
« DIX-HUITIEME G£;NR£.
CERIUM.
x6u * ESPÈCE. Cërinm oxyde silicifère.
DIX-NElZrviEME GENEE.
CHROME.
{ xxs ) <
AGRIÊGATS DE DIFFÉRENS MINERAUX
I
ET ^
PRODUITS DES VOLCANS.
I
M. fiimj^ regardant toujours comme provisoire la c1aa«>
sification^cfs agrëgats de différentes substances minérales
qu'il a donnée dans son Traite de Minéralogie, se propose .
d'en publier bientôt une autre. Voici de quelle manière le
savant professeur du Mosëam considère cette portion sî ii|-
tëressanle des. Minéraux.
» J*ai conçu depuis long-temps , dit-^il , par rapport à cette se»
coiïde méthode ^ un plan d'après lequel elle forméroit un tableau
qui ponrrôît servir comme de pendant à celui que présente la mé-
thode minéralogique. Il ne s^agiroit, pour exécuter ce plan , que de
prendre d'abord successivement les diverses substances simples
qui entrent dans la composition des roches , pour bases d'autant '
de grandes divisions, dont les sous-divisions oITriroient la sub-
stance principale , soit -seule , &oi^ ak^Ociée à d'autres substances.
Ainsi le feld-spath étant considéré comme base d'une des grandes
divisions dont j'ai parlé , on auroit cette série de sous-divisions ;
feld-spath avec quartz et mica^ sous forme de grains entrelacés ,
Granité ; i'eld-spath avec quartz et mica , sous une apparence feuil-
letée , Gneiss; feld-spath et amphibole , 1 un et l'autre avec un tissu
laminaire , Siénite , etc. Le féld-spath considéré seul sous le nom
de Feld-spath compacte , seroit placé sur la même ligae. Dans
l'arrangement des termes de chaque série , on auroit égard à la
succession des époques relatives à leur, formation , telles que l'in-
diquent les observatfons. Ainsi la série qui auroit pour base la
chaux carbonatée , présenteroit , en premier lieu , celle qu'on ap-
pelle ^r//n/£iVe , sOit seule, soit servant d'enveloppe à d'autres mi-
néraux , comme à l'amphibole ; puis la chaux carbonatée , dite de
transition , ensuite celle qu'on appelle secondaire , et le dernier
anneau de cette chaîne seroit le ttifcaltaire,
n Une autre série seroit formée des matières nommées Schistes
argileux , argiles , Glaises, etc. : ici la base ne seroit plus , comme
dans le cas précédent , une dès espèces qui déjà occupent un rang
à part dans la méthode minéralogique , mais un agrégat d'apparence
homogène ; et l'on aura un motif sufiisont pour disposer sur une
( m] )
inéme ligne les divarses matières dont je \ien$ de parler, 91 Ton
considère que leur partie dominante est la silice , avec un mélange
d'alumine , de fer ou autres ingrédiens.
« Les Substances volcaniques seroient décrites dans un ordre à
parc y qui feroit suite à la même classification ....
» Dans la méthode dont je me suis borné à donner ici une lé-
gère idée , on supprimeroit la considération de ces rapports de po-
sition que peut avoir une même rocEe avec d'autres auxquelles on
dit qu elle est subordonnée, La méthode dont il s'agit ne seroit des-
tinée qu à donner une idée exacte des substances que considère la
géologie . . • . (Tableau comparatif, pag. xxix à xxxj. ) ( 1 )>
Cette méthode étant essentiellement n&înéralogiqite , et
la considéra tiôn de Tancienneté relative des Roches^ on de
lenrs formations , ne devant y être envisagée que comme
im accessoire^ tandis que, an contraire , la partie fonda-
ménttfle d'un système de géologie consiste è déterminer le
rôle que joue chaque masse dans la coïnposijiîon du globe ,
nous croyons faire une chose agréable au Public, on lut
présentant l'esquisse du système géologique de M; Tondi ,
dans lequel les Roches sont; disposées suivant l'ordre ide leur
formation, et qui renferme toutes les grandes divisions
admises par le célèbre Werner.
Lia classification de M. Tondi se trouve à la fin de cet
oQTrage , auquel elle ne peut manquer d'ajouter nn grand
intérêt.
( j ) La Collection de Roches du Muséum d'Histoire natu-
telle a été rangée Tannée dernière, par M. Tondi, d'après une pre-
mière ébauche de cette méthode à laquelle M. Haiiy met la
dernière main.
',-' * /
m
, Les num^s qui pr^âdent les ntms des Espèces âânê les di0!ê>^
rentes Iracliictions correspondent aiix numéros plac^ devant
les noms français dans la Distribution méthodique rapportée plu»
haut y p. xvij À xiix.
i
( xxxîîj )
THADUCTION ALLEMANDE
O ES
NOMS SPECIFIQUES DE M. HAUY,
pAk M. *^ ** ' .
1^
à.
5.
6.
8.
II.
19.
i3.
l5.
16.
3o.
3i.
351.
â3.
34.
35.
36.
38.
4a.
41.
£KSt£ K.LASSË.
1
6tWefelsatiir<. Thomsd. 1^. Ko]ilenstoffutii«Tal)£«»dc;9<
Boraxsaure. T« Borsktir^è ' t6. BôraXiaur«rkiese)arfîgerKjilk«
Kohlenstofisanrex ELaIk% T» 19* Flu{sMU^e1]K>oerdige^<^^,
jtragomÈ/ 'Wwmn. , K.ieaelerd?. . , .^...^
Pho^jbptMl^er Kalk. t* -fto. Salpetersatire» IU)i(Potascke)»
ai. Scbwtfelsaures {{[atrum. T*
od. SdlweMiaiire 5od»v
!a9. Sa]taaur?s Natrum. T»^
a3. BoraxsaureB Natrimi, T«
i4> KoMenitoffiiiuirea NaJMnim^;
ï$. SckwefeUaare» AnitnoiiiaH^ *!r«
Ï16. Salssaurea ^motiiak.îT.. ,
K.ollleiisl»f]Eiaiirer Baryt. T. ^7» Sckwefelaaiirè .fdkaliicl^
SchwefelsatirerStroniiati. Tb Hidnetde.
Kohlensèofikaùrcr Strontiaii. ti8. FlûfssaiirfeaikdiBclieTliçiiefilei
SckwefeUaiire Talkerde. T. ^^. Giauberit.
BoraiLaaure Talkérdte/I^: '
JZrWEttË/kLÀSSfi.
Quart.
Zirkon* KarcteIT*
Corindon.
flufinaurer Kalk. f.
SchwefelsanrQr Kalk. 't.
Waai^os^sckweffisatifei*
Kalk.
SalpeterMnret Kalk. 1*.
Alraetiikiattrer Kalk. T.
Sckwefelaatirer Baryt. 1^.
Cymopluiii.
Spiii«ll.W.et&.
Sniani^d.
EiiUaa. W. itiKi
Granat.
Ampliigefi.
Idocraa.
Mèloiiit. W. et K.
Feld-tpatlw
43. ApophyliijU: . . ,
43. Triphan.
44. Axinit. w.ai;,,;.,,.:
45. Tttrmiditf.
46» Amphiboli .
47. Pyroteil/ ' ' "' '' ''
48. Jenil* ' \ .^
4^. Staurblrtii." tf. tt %é]
So, Epidoh'
$1. Hyperfttheii. fc. '
éa. Wcrnerit;
55. Paranthiffi
' . . - • \
^4. Dialla^.
^5. Gadolinit. W. et K.
66. Lftzursteiu. W. et K.
5y K^ejDifp. .
58, Siilbit. K.
59. Lomooit. W. et K»
^o. Prehnit. W. et K.
61. Chabasin. R.
t6a. Analcym.
64. HâiHhiotoitk ^
65. Peridot,
66. Glimmer.
67. Pink. W. etlL
68. DistheD.
' I89. Bi^r. K.
70. Asbest. K.
71. Talk.
' 77.- iftaatïtéiii*
I. AUUhrdh.ïï'Ëtiiliiiikik.* • • 14.' Qmeth^in. W.etltt
a. Reine ThSH^^kk, i5. Z^zuÏi^itôA WmiVbH.'
9. Aptoth. K. '
6. Bèr^Miitinit Stii\yk.
7. /)iûii)^'dr.
"g; ÉUttiét^ëtll-'spàth,
joî-Fèroiifkllk.
12. J<i<^«.
^9. fl^ft*;*.Jét1t;
18. 'MeUUtk. '
19. J^f/^i/rA.'W. eè'R.
20. Feitstein. W.
a I . Péeuâo-iommit, '" ■ '
a a.. Tafelsptkh: K'i f -
a3. •ifnntl{on,*9wiÊ: » v ■
24. Zinkhékigët SpimU.
oi.^'Splhihér, '
16. ^2it?
f J
DRITTÈ KL^A^SSE,
.^^4 ijiteinkpUe*
79. Gagath.
80. Berostein*
81. Mellif.
7I. ScWefel.
74< Diamant.
75. Anthracit. Ki'
76. Graphit. W. efKJ
77. Bitam^/^
•VIK'Rir.E KLASSE.
i .. :. .' .■ f \
92. Gediegenes Platin., , .89. Saizsaurég Silbcr.
83. Gediegenes Gold. . t
B4* Ge^ieg^nff Silher«, .
85. Spiefsglafssilber.-. . \
86. Schwefej^ilber.- <■ i
• ••
r>
r • » •
r
.'^.
» r^
90. Gediegenes Qnecksilbfr.^
91. Silberquecksilber. ., ,) .
9'j. SchwefelqtiecksUber, ,
93. Saizsaures Quecksilbf^f»
87. SpiefsglafsScbwcfektl^er*- 94. Gediegenes vulwnJWi^sQlfy.
2$8. £.ohlcuftoffsaurff,âiUifr.^ - 95. Scbwefelbley. , /;
.«
J
97-
98.
99-
loo.
loi.
102.
!io3.
lo4*
io5.
106.
107.
308.
109.
210.
311.
.113.
II 3.
Il4-
ii5.
ii7«
3 18.
319.
I30.
121.
122.
ia3.
124.
laS.
126.
127.
Oxydittes vollibley.
Oxydirtcg ars«iiikbteif. *
Chromiumsaare^ Blej.
Kohlenstoffsaures BleT.
Phosplionaures BJçy.
Mdljkdàensaures Bley.
Sc}iwef«lsaares Blçj.
Gkdîegener Nickel.
Arseniknickel. ^ .
Oxjdirter Nickel.
Gediegenes Kupfer.
Kiesartiges Kopferh
Graiik«^pf0r.
Schwefeikiipfer.
Oxjdulirte* Kupler^
Salz^nre* K.upfer.
jKx>l»l«iuilQ(ffsAares Blan^
kupfer.
KoUentitof&avrssGiHia» .
kupfer. ' '..'»
Arsenikskai es Kiipfer.
Dioptoè»K.apfcr.
Pkospkoraaure* KupAïf .
SchwiieftlMnres K.ttp£Bf »
Credtegenes Ei^n* . .■.\^
Oxyduliî^es Eisea.
Oligiat-Eisen. , ^
Anenikeisen.
SchwefeleiseD:
Oxydirtes Eiien.. . . < i . T
PhosphorsauresJÊSien. A
CbroiuiinxiïauMS ^Entmi
Arseniksaures Eised» ; /-
Schwefelsaures £i«cb#. i
( %i%Y
128.
)
Oxydirtes Zinn.
. 1 29. 'S<^w«f<elzian. '. >'
i3o. Oxydlrter Zinck.
iSi» KoM«nsto{r8attrer Zinck.
, i32.. 3çliw«feî^wcifr- .
1 33. ocbwefelaaurer Ëlnck.
. l34* Gedifigener Wismoth.
1^5. Sphwefeiwismuth.
. k36, OxydiiterWismuth.
137. Ar^eoikkobalt.
l3à. Grauer Kobah.
.139. Oxydirter «dsmrwTMrfiob^ilr;
. i4o. Arseniksauvei^Kokâifti/' ■
. 141. Gedie^peoer-ArMnik/ '■
142. Oxydirter AraaMk. . «^ ••
. 143. Schwefe)ccs6iiik;i : • » .y
^i44- Ox*ydirter:B«aotttfWftt; * > '
14s. Scbwefelbvaiiérttiii;^ • -) '.'
146. PkospbomMierfBrâttbséeifli':
147. GediegeiMtf Spitefsgiatii. ' i
14s. SchwefeUpiefcgliafs.î
149. Oxydittés SpiéAfgMii;» • .
1 50 . Oxy dirtM Scbw«£erapiai%lafi.
161. Oxydalipteft'XJyaiiittii». '
. iSa. Oxydirt«tt 1ii^a«ittiii: ^
i53. Scb^fV>efelmolyl>diia. ^ . . '
l54* Oxydirte» Titanium.
Î55. Anatas-Tilanium.
. 1* ' 1 56. Kieselerdiges kalk*Tilaa3bnrv
.^•157. Eisenscheelittm. • • * . ".
.> i58. Kalkacheelium. - ' ''
« 159. Gediegenes TelhMniQMb- ' «'^^
.' 160. Oxydirtes TantAiiitoi ^ •; •
; il 61 . Oxydirtes Cerervuiteir»
ii)i.i
I
1^
>;p ,*.■ if h
... ï
S . ) / » » . ;. 1
< . ■ .*
;^
( XXXt) )
TRADDCTION ITALIENNE
D ES
NOMS SPÉCIFIQUES DE iCl. HAUT,
Par m. POGGI.
PRIMA CLASSA.
'l. Atido Bolforico.
a. Acidobo/ico.
3. Calcc csrbonicaUu
4* jUragotiite.
5. Caice fatforicftta.
6. Calceiloorieàu.'
7. Ca1c0 toUbricata.
9k ^Ice anidN^-solforicaUU
9. CaLce nttr'ieata.
10. Calce ars«nicata.
1 1. Basile sol£»rtcata.
;ia.< dtirite' carbdnicau.
i3. SiroBtiaiia'EolforicaU.
i4* Strontiana carboaioata. •
l5. MagQ«aiR«.z6lfori€ate.
SECOND
km * i • *
3âi Quavio. •
3i. Circone.
3a. Coriindo.
33» Cimoftuaùk
34. SpiniJAa.
35. SmeralUo»
36. Eadàsia.
37. Granàto.
38. Anfigeno.
39. Idrocràsia*
^o. MeionUé.
41. FeUpato. PiTfturi
i6. Magnesîa boricata.
17. Magoesia carbonicata»
. 1 8. Calce boricaia ailicea.
19* Silice fluoricata aDimiiiiosa* ■
20. AJcalia (Potassa) nitricata.
2tc. Calia (Soda) solibricata*
- 33« Calia muriatieata.
a3. Calia boricata.
24* Calia carbonicata»^ ^
35. Ammoniaca solfiirioata.
36* Ammoniaca invriatiçaCa. •"
37. AUmnina zolforicata dlcalioait»
a8. Àllumina fluoricataaicaliaa»'
39. GlauberiU.
A C L A S S A.
4^. Apofilhte.
43. Tri&oo.
.44* Ascianile.
45. Tarmalino. Psift.
46* Anfibolo.
47* Piroaaeno» i
48. leoUe.
49. Staurbide.
V 5o. Epidbsia.
5i. Iperstèno.
5a. Wernerite*
$Z» Paraotino* ^
54* Dlàllage.
55. Gadelin^tfr*
56. Lizzolo.
57. Mesotipo.
58. StUbhe.
5g. LaumonUe»
60. Prehiih^.
61 • CaiiàsU.
63. Analcimo.
€3. NefeAno.
( xxxvij )
64. Armotomok.
65. PirAdbto.
66. ICica.
67 • Pînite.
6B. DistènOk
69. D^piro.
70. Asbesto.
71. Talco.
7 a. LozaDgite*
APPENDICE.
1. AUoûrùïu.
3. AUumina pwNiu
3. Amiantdide,
4. AntoJiUïte.
5. Aplàme.
6. Sergmannïte,
7. Diêspara.
8. Eelspato apiro,
^. FeUpato azturinùé
Xo. Fibràlito.
XX. Gahbronite,
xa. Igiddeu
l3. /^A'to,
i4« Cinruanite,
i5. Lazulïte di TFernw.
16^. Laziàlito Houina*
17. ZiCpidùUtQ.
18. MelUitQ.
. 19. JVatràlito,
ao. Pietra grassa,
> ài . Pseudosommitef
' aa. Spato in tavolc^
a3. Spinellaao.
34* Spinella x,mcifora*
a5. SpintèfQ,
a6. Ttf/co?
73. ZûUb.
74. Diamante»
75. ÂntracUe»
76. Graftte.
77. Bstimi«,
TERZA CLASSA.
78. Antr&ce,
79. Gàgate.
80. Succino.
61. Mehte.
QUARTA CLASSA,
8a- Flatiiio aatiTO.
83. Oro nativo.
84> Argento nativo.
85. Argento antimoniale.
^. Argento zolforato*
87* Argenio antimoni-zoIfQrttOi
88* Argento carbonicato.
8o* Argento muriaticato^
90. Mercurio (Idrargiro) nativ<^
91. M^rcnrio argentale.
9a. Mercurio zolforato.
93. Mercurio muriatiçato.
( xxxvtij )
94 • Piombo aatiT» TokaDÀco. i a8. Stagne ossîdatOf-
95. Piombo zolforato.
96. Piombo ossidato roMO.
97. Piombo arseniato.
98. Piombo cromicatô»
99. Piombo carbonicato.
100. Piombo fosioricato.
161. Piombo molidicato.
J02. Piombo zolforicafio.
io3. Nichelio nativo.
129. Stagno zolfor4i|c^
i3o. Zinco ossidato.
l3i. ZîQco carbonîçalOit
xSaï. Zinco zolforato.
i33. Zinco zolforiçM»,
134. Bismuto nativo.
135. Btsmulo zolfora^*
i36. Bismuto ossidato*
137. Cobalto arseniale (affsmeale)^
104. Nichelio arseniale ^tsenlçale).! 36. Cobalto bigio.
io5. Nichelio ossidato.
106. Uame nativo.
107. Raniie piritoso.
X08. Rame bigio.
109. Rame zoUoralo.
I to. Rame OMÎdulatO.
m. Rame muriaticatô.
1 39. Cobalto ossidato nero.
i4o. Cobalto arsenâeaki»
141. Arsenio. (Arsenieo) BMtiTOb
142. Arsenio osaiiUlo.
143. Arsenio zolfonto.
l44* Manganesio ossidftt^*
145* Manganesio solforata.
X j a. Rame carbontcato aszttfriiio. 1 4^* Manganesio fosforicftUl.
Il 3. Rame carbonicato terda. 1^7. Antimonio (Stibio) sathro.
Ii4« Rame àrsenicato. 148. Antimonio solforato.
II 5. Rame-dioptasîo. i49- Antimonio ossJdat6.
J16. Rame fosforicato. i5o. Antimonio ouido^tolforato.
317. Rame zolforicaio. i5i. Uranio ossidulato*
118. Ferro nativo. i5a. Uratiio ossidato.
1 19. Ferro ossidulato. ]53. Molidenio zolforato.
lao. Ferro oligisto. x54> Tltaaio ossidato.
131. Ferro arseniale (arsenicale). i55. Titanio^anatasio.
laa. Ferro zolforato. i56, Titanio silici-calcareo.
ia3. Ferro ossidato. i5'j. Scbelio ferru^ineo.
sa4« Ferro fosforicato. i58. Schelio calcareo.
125. Ferro croiaicato. %5g. Tellurio native.
126. Ferro arsenicate^ 160. Tantalio ossidato.
lay. Ferrl zolforicato. i6z. Cererio oasidAto.
J
( xxxh )
TRADUCTION ESPAGNOXK
ÏTOMS SPÉCIFIQUES DE M. HATjY,
ÏAa M*»^
\
■ ■ r
PRIMERA CLAS£«
I. Acido snlfurico.
S. Acido borico,
3. Cal carbonaUdji.
5. Cal forfiitadir.
6. Cal fluatada.
7. Cal sulfatada.
8. Cal anbidro-sulMadâ;
9. Cal nitratadà»
10. Cal arseôiatada.
11. Barita 'siblf^tada.
la. Bariu carbonalada. ^'
l3. Eslroncîana tdtfiiiada'.
24* Estronciana carbonàtada.^
15. MagnesU solfatada.
16, Maamesia boratada.
SEGÙNDA CL
18.
>9-
ao.
ai.
aa.
aS.
a4'
a5.
26.
a8.
a9-
'MfgQesia carboiiatada«
Cal boratada sUiceoaa.
Silice fluatada almaiMliu
Folaia DÎtsatadf .
Sosa sulfatada. - •
Sosa muriatada^ •
Sosa boratada. .'
Sosa carbonalQitda; . ;.
Amoniaco siilfatodo* •
o Amoniac^ s«Kata4a«
AiDoniaco murialad^ii. >\
o Anioniaca mnrialadâ«
Alumina sulfatada aloaUna*
Alumina fluatada alcatina*
LASE.
3o. Quarzo.
3i. Circoii.
5a. Corindon*
B3. Cimo£uia,
34- EspineL
35. £sincralda«
36. Euclasi^,r
37. Granate* ,
39- Idocrasi^, ,.
40. MeSoiutfjji,,
4"- ^•"SWÎ?^
» r.""»-
tu
r»
.')
f f
. i.
- '\
'*:-.
'4a-
43.
44.
45.
46.
Î7!
48.
Il (
.49.
So,
' Si.
•5a.
'53.
-«■«.«
Apofilîto.
TrifauQ.
Axtniia.
Tormalina,
Aafibolo* ^
YeniU.
EstaurotidaV
Epi(?oto-
Hiperste^O,
WerneritOt
faianlino.
* . *• » » j
Il l< J V >
K • • t
»"• r* /_
(^)
54- Blalage.
i$4> H«niioteaio«
55, GadolioiU.
,
65. Peridolo,
56. Lazulito.
66. Mica«
57. Mesotipa.
67. Piniu:
58. F.HilhiU.
68. Oisteao,
59- Laumonita»
69. Dipiro.
60. Prehnita.
70. Asbesto.
61. Chabaaia.
71. Talco.
C'A, AnalcimOt
72 Macla.
63. Nefelina.
APEJVDJCE.
1. AUeroyta^
, 14. CamelUo.
a. Alumina-punk,
i5* IjeundUo de W.eniÊj\
3. Amiantoydê»
j6« LaciaUto. Hmyna»
4. AntofiUta.
^
17. LepidoUta.
5. Aplomo,
. x8. MeliUta.
'6. Berg^umiito,
1
19* JVafroliia, ,
7. Duuporù.
r
90. Piedra untuosom
8. FeldapoÈo apiro.
(»
au Pseudih-sammitai
9. Feldspatô asul.
•
sa. Espato en lamu^fu^
10. Fibrùlitm,
It
ft3< Espineiano.
II, 'Gubronito,
1
' a4« Espinel Mt^^ero, .
12. Jo^e.
'TJS. Espintero*
î3. /o/»£o.
« '
a6. To^o?
X
Ç)5LCERA CI' A SE.
n3. Azufre,
. 78. JuIIa. (Carbon dePiedra«^)
^4* Diamante*
.(
79. Azabache.
1^5. Aotracito.
' ' «
, 8o. SaceÎBo.
76. Grafito.
• 'M Hl'^<
; -81. Meltto.
77. Betumen.
II
QUARTA CLASE.
82. Flatina natÎTa. .
r
1 f.
<■
* 88. Flata rjrbonauda.
83. Oro nativo.
,•» <
89. Plau mnriaUda. '
84, PlaU nativa.
j t t
90. Mercurio 0 Azogne niliito,.
85. Plau antimoiiial.
91. Mercurio agentat.
66, Piau tulfurada.
1 ^ '
^ . AS. Mercurio sulfurado:
87^ PUu antimomo-iulrarada. ^3. Mercurio inarifttaflo. '
\
94* Giorno nattro TolcamcD« 128.
95, Plomo sulfarado. lao.
96. Plomo oxlikdo rçnot s3o.
97 Plomo arsenicado. i3i.
]^3. Plomo cromatado* . i3a.
^. Plomo carboDétado* i33.
100. Plomo fosfaUdo. l34.
loi. Plomo molibdatado. . i35.
10a. Plomo BuIfaUdo. i36.
io3. Nikdio (Nicolo) nattTO. 137.
104. Nikelio aneoical, i38.
105. Nikelio oxtdado, 139.
106. Cobre nativo. i4^
107« Cobre pii'iloio. 141 •
208. Cobre grif. i42*
109. Cobre suUurado. i43.
210. Cobre oxidulado. . •.i44*
111. Cobre muriatado. ]45.
lia. Cobre carbonatado azuL 1^6.
1 1 3. Cobre carbonatado yerde* 1 47 •
11 4* Cobre aneniaU^. 148.
Ii5. Cobre^ioptasio. 149*
116. Cobre fosUtado. i5o.
117. Cobre sulfaudo* 1 5 1 .
J18, Hierro nativo» i5a«
119. Hierro oxtdulado. l53,
120. Hierro bligiato. i54*
lai. Hierro arsenical. i55.
12a. Hierro anlfurado. i56.
)23. Hierro oxtdftdo* 157.
ia4< Hierro, fosfaUdo. i58.
}a5. Hierro cromatado. 159.
U6. Hierro arseniatado* 160.
n^t Hierro solfiiUdo. 161.
EflUno oxldado.
Estailo sulfurado; "
Zinc oxtdado»
Zinc carbonatado»
Zinc sulfiirado*
Zinc Bulfatado.
Biamuto natiro.
Bismuto f nlfurado.
Bismuto oxtdado.
Colbalto arsenical.
Cob^ltb gtia«
Cobalto oxtdado ntfpoi
Cobalto aneniatado*
Arsénico nativo^
Ârsénico oxtdado. ,
Arsénico sulfarado.
Manganesid oxîdadoa
Manganesio sulfurado»
Manganesio fos&lado.
Antimonio (Stibio) native.
Antimonio sulfarado.
Antimonio oxtdado.
Antimonio oxt-sulfurado.
Uranio oxtdulado.
Uranio oltdado*
Molibdenio sulfarado,
Titanio oxtdado.
Titanio-anatasio.
Titanio ailicee-icalizoï.;
Scbeelio férruginoso.
Scheelio caliso.
Telurio nativo*
Tantalio oxtdado.
Gererio osîdado.
y
'm^
TRADUCTION ANGLAISE
DSS
NOMS ÔPECIPIQUES DE M. HAU Y^
Fa% m. ftXJSSELL.
I. SuIphnrÎG
9. BoFÎc scmI.
3. Lime earlMHMted.
4* J^ragonite*
5. Lime p4o«p9Mte^.
6. Liint fiuated.
fj. Lime sulpliatedl.
8- Lime anhydrô-tolÊited.
Q. Lime nif rated[.
io>' Lime ^rteai^led.-
II. Barbes snlphated»
la. Barytes Ciii'konatedb-
l3. Stroitiian sulphatcd.
24. Strontiancar^onated. •
]5. Ma^neûa tttlpfaated.
FmST CLASS.
16. Magnesia boratedL
17. MagDesia carlM>BaC«£t..
18* Lime-ftili€eflHÎ>oraled.
19. Silice-a! iimino^fljiated^
, ao. Potath nitrated.
ai. Soda sulphate4»
>22. Soda rauriated.
a 3. Soda b^rated.
• 24- &^bàii ^irbouated.
25. Ammoniae 8u)pbatedk
26; Ammoaiac moriated.
37. Alumiaa alkali avlpliated.
28. Alumiaa alkali flualed.
29. Glaubente»
, I (..
3o. Quarz.
Si. Zicoom Twia^K.
3a. Conuida|B. K.t«wA«.
33. Cymoplunxa*
34* Spinell. •
35. Emerald.
36. Éuclase. Iakbmv,
37* Garnet.
38. Amphigene,
39.^ Jdocrase.
4o. Meiooite.
'41. Felspar. Kirw^
42. Apopbyllitc.
SECOND CLASS.
4^* Triphaae»
44* Axinite. THoMt.
45. Tourmalise. K.iaw<
46. Amphibola.
47. Pyrox«ne* •
48. f enite.
49. Storotide. ( SuuKoUu. Tfl,)
50. Epidote.
5i. Hypersthene.
„ 52. W^rnerite. Jahes. THoMt.
53. Paranthine.
54. Diallage.
55. Gadolinite. JiK. Tbok.
(rfij)
56. Luulite. Tmom.
65. P«ri4ot.
57. Mesotjpe.
66. Mica.
58. Stilbite.
67. Pinite. Tntm^ . :,
59. liomonite.
. 68. Disthene. ,
60. Fréhnite. Kiiyr«
69. Dipyre. Tbomk
61. ChabaMe. THOMi.
70. Asbestua.
6a. Analcime. Taon*
71. Talc.
65. N«pheli»e.
7a. Hacle,
64. Harmotome,
. •• • . :.<. .
AJ^PENDIX.
1
I. Mloeroïte,
]4> C^M/itfmon-ffone. IThoms.
2. Native jilumina*
^ i5u LaxuUte o/* WerïtÉÎi.
3. Anûantoide.
16. Latia^ite. Ha,uyne,
4' Anthophjrtlite,'
,17. LepidoUte, SLiRwAK.
5. Jplome,
• • 18. JÈeUtite.
6. Bergmannite,
19. Na^ôtUe. James. Tho^u.
7. DiaspotcHHoui,
90. Fatstone,
' 8. Felspar apyre.
SI. Pseudo'sommiie*
9. Btue Febpar.
39. Schalstone , JTames.
ïo. Fihrolite. Boumioir. a 3. Spinellan,
11. Gabbronit.
34. SpineU zinci/er.
U. Jaife. KiRvr.
35. Spinther'.
i3. Fo^tAc.
a6. JWc.J»
THIRP CLASS.
75. dulphar.
78. Coal.
7{. tKauond.
79. Jet. KiKW.
75. Anthracite»
80. Amber* SoccâniMi.
76. Graphite,
81. MelUte.
77. Bitnmen.
-
FOURTH CLASS.
82. Native plattnum. Thoms.
83. Native gold.
84. Nadve silver.
85. Silyer antimonial.
86. Silver sulphured.
89* Silver muriated.
90. Natiye mercury.
91. Mercury silveral ( silvered ).
9a. Mercury aulphured*
93. Mercury muriated.
87. Silver antimonio-aulphured. 94* Natiye yolcanic Lead.
8S. SiWer carlMaated. 95. L«ad suphnred.
\
(
xKv)
^. Lead oxydaled red.
l3o. Zinc oxydaiedf.
97* Lead arseniceous.
i3i. Zinc carbonate^» ^
98. Lead çhromated. .
1 3a. Zinc solphured.
99. Lead carboDated.
i33. Zinc sulphated.
soo. Lead phospha^ed.
134. Native Bismuth.
loi. Lead moljbdated.
i35. Bismuth 8ulphur«d«>
loa. Lead lulphated*
i36. Bismuth oxydated.
lo3. Native Nickel.
137. Cobalt arsenical.
X04. Nickel arsenical.
l38. Grey cobalt.
lo5. Nitkel oxydated.
139. Cobalt oxidated black»
106. Native Copper.
- i4o. Cobalt arseniated.
107. Copper pyriteouav
141. Native Arsenic.
Jo8* Grey Gopper.
142. Arsenic oxydated.
109. Copper iulphured»
143. Arsenic sttlpbured.
110. Côpper oxydulated.
l44- Manganèse oxydated.
Xfi. Copper muriated.
245. Manganèse sulphured*
112. Copper cai'bonated blue*
1^6. Manganèse phosphated. -
1 1 5* Copper carbonated green,
147. Native Antimony.
11 4* Copper arseniated.
i48. Antimony sulphured*
zx5. Copper-Dioptase.
i49* Antimony oxydated.
XI6. Copper phosphaied.
i5o. Antimony oxydo-sulphared.
J17. Copper sulphated.
x5i. Uranium oxydulatedé
S 18. Native IroD.
i52. Uranium oxydated.
119. Iron oxydulaled.
l53. Molybdenium sulphured.
Xao. IroB oligiste.
i54* Titaniùm oxydated.
131. Iron arsenical» ,
l55. Titaniùm- Anatase.
129» Iron ftûlphared.
, z56. Titaniùm siUceo-Umed.
xa3. Iron oiydated.
157. Scheelium (Tnngsten) fer*
X34. Iron pboapbated.
rugineous.
135. Iron cbromated.
i58. Scheelium (tungsten) linied.
Xa6. Iron arteniated.
159. Native Tellurinm.
137.- Iron sulphated.
x6o. Tautalium oxydated.
laS.JTin oxydated.
161. Cererium oxydated.
139. Tin sulphuied. /
*
(xir)'
TRADUCTION LATINS
DE 3
NOMS SPÉCIFIQUES DE M- HAÛT^
CLASSJS PRIMA.
I. Acidum sulphuricniiit
3. Acidura boricum.
3. Caix carboiiatea*
4* Arngonites*
5. Calx phospbatea*
6. Calx fliiatea.
7. Calxaulphatea.
8. Calx anhydroosulphatea*
9. Calx nitratea.
10. Calx arseniatea.
11. Barytes sulphatea.
13. Barytes carbonatea.
l3i Strodtîana sulphatea.
l4* Slrontiana carbonatea.
l5. Maginesia sulpbfttea.
16. Magnesia boratea.
17. Magnesia carbonatea*
18. Calx boratea silicea.
19. Silicîa fluatea alutmnota.
ao. Potassa nitratea.
ai. Soda sulphatea.
32. Soda muriàtea.
q3« Soda boratea.
a4> Soda carbonatea.
35. Amtnoniaca sulphatea.
a6. Aramoniaca rhiiriatea.
a^. Alumina sulphatea 'a1calraa«
a8. Alumina fluatea alcalina.
39. Glauberites,
GLASSIS SECUNDA.
3o. QaaTznm.
3i. Circonius. Gm buit.
3s. Corundum. Fokstbr.
33. Cyniophanes. Her. et Houx.
34. Spinellus. Wàll. la av. .
35. Smaragduf.
36. Euclasia.
37. Granatus.
38. Anfphigen«t. H. H.
39. Idocmsia.
40. Meîotoites.
41. PclspatliMa (F«UI«pat1iiini}«
4a. Apophyliitet. •
43. Triphanet.
44* Aflcianites. PoGOl.
45. Tnrmalinus. WalU LiMT.
46. Amphibolus. H. H«
4.7. Pyroxenus.
48. Yenites.
49. Stau|^idef.
50. Epidosia.
5i. Hypersthenanu " '
5a. Wernerites.
55. Paranthinua. .
■54. Diallaga.
$B. Cadolifiitef, H. H,
56. LaznlUes. (Laznlus. ScoPOLi}. 65. Piradotus. GitoÂHt»;
57. Mesotjr]^oft,|[«fi.
58. Stilbites.
Sg» Laumonitei.
6o« Prehnites*
6a. Analcimus ^ H. H.
63. Nephelinas.
64. Harmotomus , H. H.
66. Itfîca.
67. Finîtes.
"68» Disthennm.
69. Dipynim.
70. Asbestns.
71. Talcum.
7a. Rhombiles. Foggi.
APP E NV IX.
ï. jiUochroiteê,
S, jikatiina pura.
3. jimiantoïdes , H. H,
4« AnihophyUites.
5. Aplomusé
6. SergmanniteS'
7. Diesparus , Poggi.
8. Feld'-spailiWTi apyrum,
9. Feld^spathum ccoruUuni*
10. FibrolUhûs,
21. Gabr4>nnUes, .
i a. Jadium , H. »H.
33. lolithus.
i4* Cmnamites.
i5, Lazulites-WerneriL
16. Latialitkus» Hauina.
17. Lepidolithus, H. H.
18. Melilifhus, ,,
19. IVatroUthus*
20. Lapis pinguis,
ai. Pseudo'Sommites*
a a. Spathum uAulore:
a3. Spinellanes.
a4> Spineilus iincjferus
,25. Spintker.
26. To/cum ?
y « ' '
CLASSIS TERTIA.
78. Âtithrax.
79. Gagas.
80. Succiii.!fflai. (BleGinun,)
81. Melliiet. Gms];*!*^
jjS. Sulphur.
74. Adamas.
75.' Anthracite*, H. H«
76. ^MTHJlllitff. XxMSUH»
77' BitumA. : . ; -, f-
CL ASSIS' QtrAR'TA.
82. Platinum natiT.wa|, , 88: Argeotum cfarbojia^uiti.
83. Auruni'natWum. .1 •89- Ar^ntum muriaiewn, :>
84» Argentum.ffdtoT^um. . : 1 90. Ùjârat^i^m. nikùfwm» (
85. Argentum antwwniffU» • '9I« Hydrarg jrum argeot^^. \ .
86. Argeotum 8ti]|pJMM'eiHQ.}{. S* 9a. Hydrargyrum sQlp^Ni>'rili|iiT.
87. Argeotum antiiuowa* < 93. Hjff^iiii^rlfm imMftatf il9^ .
suljplilâi'iBaiDih • '94- Plumbum nal^iitsu. • \
\
( slvij )
95. Plumbum sulplmrettni. H. H.
ig/S, Plumbum oxydatumrubrttm.
97. Plumbum arseoiatum.
98. Plumbum chromateum.
99 Plumbum rarbooateum.
100. Plumbum phospbateura.
loi. Plumbum molybdateum.
102. PInrabum sulpbatcum.
ao3« I^ichelium (Kicooiuiii)
oativum.
zo4> Nicbelium arsenicale.
Xo5. Nichelium oxy<latum.
106. Cuprum uatÎTum.
107. Cupram pyritosum.
108. Cuprum griseum.
109. Cuprum 8ul)ihureum. H. H.
110. Cuprum oxidulalum.
111. Cuprum muriateum.
Il9. Cuprum carl)onaLeum
caeruleum.
113. Cuprum cârbonateumyiride.
114. Cuprum arseniat«um.
11 5. Cuprum-dioptasium.
116. Cuprum phosphateum.
117. Cuprum sulphaleum.
118. Ferrum nativum.
119. Ferrum oxydulatum,
120. Ferrum oligistum. H. H.
lai. Ferrum arsenicale.
1 aa. Ferrum sulpliureum* H. H.
ia3. Ferruni ox.ydatum.
S ^4 . Ferrum phospliateum*
125. Ferruni chromateum.
126. Ferrum arseniateum.
ja^. Ferrum sulpbateum.
a8. Sunniim dxydattim*
39. Stanuam sulphureum^
30. Zincum oxydatum.
3 1 . Zincum càrbonatenm.
32. Zincum sulphureum. H.H.
33. Zincum sulphateum.
34. "Wismuthum nativum.
35. 'Wismutbum aulphurenngu
36. Wismutbum oxydatum.
37. Cobaltum arsenicale.
58. Cobaltum griseum.
39. Cobaltum oxydatum nigrJDOl*
40. Cobaltum arseniateum.
4i. Arsenicum nativum.
4a. Arsenicum oxidatum.
43. Arsenicum bulphureum H.H«
44* Manganesiuni oxydatum*
45. Manganesium sulpbureum.
46. Manganesiuni phosphateum.
47. Stibium (An timon ium ) nati*-
48. Stibium sulphureuQi* vum*
49. Stibîum oxydatum.
50. Stibium oxydato-sulpliurem&«
5i. Uranium oxydulatum.
5a. Uranium oxydatum.
53. Molybdenium sulpbureum.
54., Titanium oxydatum.
55. Titaniuni>anatasium«
56. Titanium siliceo-calcarettm*
57. Scheelium ferrugineum.
58. Scheelium calcareum.
59. Telhirium nativum.
60. Tantalium oxvdatum.^
61 . Cererium oxydatum.
i\
\
> )
' ESPÈCES
'*
,1 . » o*
-«-■•*ii»iip
\'i
,i '
, i
.,.. .,v. î
Ai «^
PREMIE;REi CLASSE, i
SÎ7ÊSTANCES J'èlDIFÈRES,
PREMIER MORDRE,
I". EsèicE. ACïï>£''SULiEMJRIQ'tJï:!
^ ( Première pa):Ue y p. a40; )
, Xdeum -vkrioli, glaciaig.. mamhalç , xÂci|le( viltiofiqûe n'âturèS^*
ment pur ^. concret et non cofubbté ; BÂi.DiJfAiii.-'— Acide vitrio-
lique natif ^ Ds Romà de l'IsIiB» r^^id., Monoez/>^>- .j^'cidoiig^
triolico natit^ j Petrini.— /i/. H£aa^o^nf^AçidQ«^))|î|j}k[j^gi4t^^ /
Db BoRK/ Id. DeIiAMÉTHEJ^IB. . . , • • ->/ ;. t' .'if:
l>es reclierches de MM. Kirwan, Richter, Bùchblt'et iSîà-
prolb'v qui toute» «'accordent 'entre eues /"fixent le» prinèipés cons-.
titiians dô l'acide sulfuriqne, supposé sec etsâttséau, à 421 <fe
souib et 58 d oxigène , pour loo.' • ( Afin, dfe Ch. , t. 58 , p. làâ*.^
L'acide sulfurique concentré des laboratoires', marquant 76" à .
raTeofflètre, contient encore nn quart. de 86ii*pdids"d'efeu." Quatre
parties dé cet acide^ mêlées a^ec^ne partie d'tsati ^ alla températui^e
de ie« , produisent {psqn'à 140» degtés de'chaleuf. . . -
Il est décomposé par tous les combustibles/
AIfIÏOT4TIOXÏS.
L'acide sulfurique n'a encore é^éti'onvé quedans le vt>in^
nage des volcana ou des Iteàx' l^ditf aff^a par dea fetix s«*rèr^
raina. Baldasaarî ^ profes^eu^ -de pfaysiqae àSfehniè , à'^ai
l'on en doit la découverte , l^a observé , pour la' première
fois, en 1776 àana Itf principale grotte' du' Zpcààlino>
l
■m t <g^^i»
2)-
aii«4fi.ssi|B ^s^iabM 9^ S»-QJ)îli^e , ey Totcai^f ^.<I} jr existe,
foneltt lorÂé ^ ^lit^/afigkiUes d'u&« folaticfateiir ëclalanle , ^
«dhérentes àla surface, des concrétions de chaux anifatée qni
tapÎAsent les parois de CCTTT! grotte.' Xe même savant Ta ren-
contré aussi à Sant-AIbino^ dans le vpîsinage 4® Monte-Pnl-
cîano , et a«k 4atw <dé ^TfàvaW. f J. dte Ph. , t. vît, p. 896 à
4oo. ) — Tournefort avoll^ déjà trouvé cet acide à l'état de
liberfj dS(~né niiè caverne dé llle de Milo , voisine dé celle
d'où il a rapporta S^^^"^ ^ ^^ pfume, ( Voyage an Levant ,
t. I , p. 167. ) — Dolomien en a également vu dans nne -
grotte de VSXà^ â'fi^V iW V^koll éutrèfoiè du soufre. —
M. Piciet en a j'ecneillîflHns une caverne où çoiHe l'eau des
•onrces thermales d'Aix, département du Mont->Blanc. — •
Les eanx acidulés de M'oïfetta , près de Latera , pays de Na-
flktMy doiv«iit «rcfite |K6prîétéiÀ iWdé sslfanfue i^n'eHrs
reiifem«iit ^ «inat q«€ Fa rtcwirnu M. Breyslack, •<-« Lea' eatijc
«kenlsalèa «nlfvreiifes , 'i»enfef%^ée8 , déposent sur les parois
3e^lèicâ<iiiMHMkMd -de f actde snllfurique concentrll^ et préci-
pitent du soufre , quoiqù'en sortant de la source elles ne
contiennent que du gaa hyàtég^tte sulfuré. (F'auquelin »
Coiirjï d^ CUii^ic de i8o4 )r
M. le^^tpn.de .Çuifibql^lts . Associé étran^r de rjnitîtfic da
Fr^nc^ , i|QU3 appijend ^'JjlAR^puve sur lei.haiftteurê du volcan de
Pura^é , flf^nf le Pqpay^B ', ^n jrwsfteaii dent Tfau cot taUsneat
chçgrgée diacide sul£ur>qi|e q«e les liabita«s du pays rappellent Rio^
vina^e^. r|!U^s^ii<4e«^n#Agr^^ . l*'9f^ 9» tsouve de poissons ni daiis
.,ce ruisseau , ;i^ d^ns £eliiL4^.Âio-eiiaMi on CaincQ , dai^Silequel il
se jette , qu'à sk payrtam^tr^f i4 liguas.) Au ij^ôuat 6ù leivs eaux se
confondent. ( J. de Ph. , t. iSa ,.p* 64.) '^
Depuis lors M. Leschenault de la Tour, Tun des savans embar-
qués à bord de rexpédîtîon de* découvertes aux Terres-Australes ,
«. mppbaté du beau verjra^^ i(ù*il a 'fait ('a 800 à iftè^) aux îles de
. Jav«L ^ M^ùra ^ • Sidi «t JB(ii«rfillie:-V'avihipil"4es •ile^^der.la Sonds ^
entr*autres objets app^te^iam. aH.jr^gm» iiuii^i)^,. plt^iHirs fioles .
d'une eau acjde puisse, par li^i dans jfn iacqui occupa le cratère du
Mont-Idienne. ancien volcan de iS'Jp <)l Java , changé aigourd'hul ^
^ en soIfatarrè/Cétte eau , d'après les ^xpi^riences dé M. Vauquelin ,
CM
^t èÉ akftbli»!>i»ii tiïie tiiébé gi^iide ({riantitl 9*acîdë sii1fuH(|tie ;
arécmipetttl'acklô^nlfurfeii* ét^*alcîdeiilurjâriqiïe ,<ïa soufre et des
tiilârtes de pbtassé , d'alutnîhe et de ht, ( J. de Ph. t. 65 , fi. 406. )
II». .E«?èciE. ACIp£ BORACIQtJE.
( ï*remièie partie , p. 240* )
Sel sédatiÈ, Hombero. •— Saie sedatiço natwale, Sel sédatif
natif, HoEFER. — Id. B. D.. — Id. Mono. — - Salesedtuiyo con»
cretOy Mascaoni.^ — Acido boracino nativo ^ Peth. — Sassàlin^
Kaastbn. -— Acido boracico o sèdatwo^ Herao. —-Acide bora*
ciqae, De B.
CARACTERES.
PesahJteur spécifique de lacide boracîqlie subliAié 0,8129; —
fondu o, 8o3 ; -^ efÛeuri d, 4sl^ Haisenf\ratSi,
Cassure , inégale , translucide.
Electricité. Les globule» d'acide boracique fondu acquièrent
Fétectricité réflinettsé , par le £^6dèmfeii^ , iaûé àvbîr besoin d'être
ittlé» anpeniTaiit. HuOj^^ il^.
>. «^
A N A L T s s.
La composition de Facide boracique n est plus un problème
grâce aux ingénieuses recherches de MM. Gay-Lussac et Thénard ,!
qui so&t parvenus à le décomposer et à le recomposer à volonté ( 1 )•
Ils n'oiitpt)tnt enCôf è déter/nirié le rapport dans lequel' le radical,
on le Bore, se ttoute titii k Toî^y'^éûe poUr former Tacide auquel on
êûit aojonrd'htif donnet le nom de borique:
(1) Voici le procédé qn 'il» indi^jnent : '
On prend parties égales de métal de la pètasi» ou' potassium et
d acide borac^ue .vitreux , bien pur, que Ton introdiiit dâAtf un'
tnbe de cuivre, auquel est adapté un tube àe verre tecourbé. Le tube
de enivre passe à travers un fourneau , et l'extrémité du tube de.
verre est engagée dans un flacon rempli de mercure. On chauffe àt
manière à faire rougir légèrement le tube qui contient le m^Iangjs.
A^ès Tavoir mi)ifrt3nti dans cet état pendant quelques minutes , on
fe retire du f^u JBt on le laisse refroidir ; la d^omposition de
l'acide est complète. La matière renfermée dans le fubé ^réséntfe les
caractère» auivans : sa conlétir ejt le bVun-v«rdàtré ; elle est fixé et
insoluble dans l'eau, sans saveikr ; n'a d^açtiOn Ai silf k tèiiAtfré de
tournesol , ni sur le sirop.dè ^okttes. Pfôji^féè àsjiàvtia créu?éff '
\ ■
(4),
totigi , elle brûle înstaotancm^t et le produit de sa •combustion est
de Tacide boracique. Si l'on fait cette expérience sur le mercure et
dans le gaz oxygène , la combustion est des plus vives, et le mercure
remonte dans la cloche avec une grande rapidité. Traitée par Tacide
nitrique , elle lé décompose promptemeht , même à froid, etc. ètc.
Les auteurs de cette belle découverte terminent leur mémoire ,
dont nous ne présentons ici qu'un extrait , en gisant : « Il résulte
lie toutes ces expériences que Tacide boracique est réellement com-
posé d'oxigène et d'un corps combustible. Tout nous prouve que ce
combustible que nous proposons d'appeler Bore est d'une nature
particulière , et qu'on peut le placer à côté du charbon , du phos-
phore et du soufre : et nous sommés portés à croire que pour passer
à l'état d'acide, il exige une grande quantité d'oxygène ; mais qu'a-
vant d'arriver à cet état , il passe à celui d'oxyde noir. » Ann. de
Ch. t. 68 , p. 169 à 174 ou J. de Ph. t. 67 , p. 693 à 396.
ANNOTATIONS.
L'acide borique se trouve en dis^olnlion dans les eanx àt
différentes lacunes du territoire de Sienne , et notamment
dans celles de Cherchiajo , près de Monte-Rotondo , on 11 a
été reconnu pour la première fois , en 1776 , par M. Hoefer.
Il a'été observé depuis sons la forme de petites lames , dans
les fissures qui existent sur les bords des mêmes lagunes par
M. Mascagui (i). llparoit que ces lames 4'&cide borique ont
été déposées par les gaz^ soit acide carbonique , soit hydro-
gène sulfuré , qui s'échappent en abondance et quelquefois
avec sifflement de ces mêmes fissures^ d'o^ se dégage en
xnéme-tempst une chaleur égale à «ya^» du thermomètre dé
Béaumur. Les eaux de ces laganes renferment dîfFérens bo-^
rates et des sulfatés d'alumine et d'ammoniaque» — On le
trouve aussi à l'état concret et mêlé avec une terre argileuse
de couleur cendrée aux lagunes de Castel-Nuovo^ de Monte-
Rotondo « et à cell^es de l'édifice dit de Benîfei, au SasSo ^
à Lustignano et à Sezazzanô. (^3ror^gniart^ Dict. des Se.
Bat. , t. I , p, aii^. )
(1) M. Giobert a publié dans la Bibliothèijue italienne .^ t. 1 ,
p. 1^4 à 14^.) ^X%' ^1 P* %^ 77 f l^analyse de quatre mémoires
donnés par. M, Mgscagni, sur cet acide.
(S)
Addition an Pbbmieb Ordrk.
Substances acidifèrès libres tiixAeidiBSi
M. Haiiy n'a pas. eneorenâmi^-dans mt métlinile les acidie»
carbonique^ sulfareusi et msriatiqnie^ni'se 'tDonTent ao6si
dans la oatnreà l'état de liberté. M# Brongniart les a places
dans la sienne , et il en a fait nnedasse pariicoHèr», à Vexem*
pledeM. Delamétheri0«
Nous allons indiquer ict les principaux caractères et les
giseueBS de c^a trois acides; *
' * ■ « - •
m«. E«Fèc.E. ACIDE CARBONIQUE.
^ '
( £n allemand , Kohienstqffiiqure ; en,: italien'. 91: ^n espagnal
'Jcido earbonico; en anglais, Carboniç acijd i. en latin, uicidujïi
tarùonicum. )
SpîrUus lêtkalis des Ajnct£S(s,^^Spirttus sylvestris , Pabace^e et
VAS-H£LMOHT.-^Air fixe. ^*- Acide méphitique , Bewly. — Acide
crayeux, Bitcqitbt. — Acide aérien , Beh6. — Acido aereo , Pçtr.
— Id, Hb&ao. -^ Acide chai'boneux, Lavomier';' et enfin , Acide
carbonique.
( Fourcroy , Syn. des ConA'oisâ. cli'. , t. 2, p. 33 et suiv.)
A l'état de gaz , sa pesanteur spécifique est o, 0018 ^ s^Çia, ^rg*
nan, 'environ le dout^Ie de celle ^e Tair. Il a une odeur piquante eC
particulière ; c'est celle que Ton sent au«dessus deà cuves où i'er«
mentent le raisin et la bière. Il est dissôlùble dans Teau, qui en ab-
sorbe un volume égal au sieii , à la température de v&°\ • Les oorps
enflammés^ fifpngés dans son atmospÊèr^, s'y éteignent aussitôt. H
asphyxie et ^ue avec plu^ ou moins de rapidité les animaux exposés
k son acdop 4i^létére. Soumis à l'action d un froid de quelque» de-
grés ou., à upe chaleur de plus de âpo , le gaz acide carbonique se
dégage de i'çan dans laquelle il étoit dissous.
Cent partiea <çontieiinent .carbiDne ^ slS , oxy g^e , 7 A-* '
(6.)
AlINOTATIOMS.
L'acidç carbonique paroit être le plus abondamment ré-
pandu de tpfia les i^ci4<$.» ^ ai aucun d'eux , dit Foiircroy y
ponyoit mériter ce nom » il devroit être préférablement 9ii^
péïé Acide universel^ li entre pour un ioo« environ dan»
la composition de l'a;ir que nous respirons. On le trouve dis-
ons dans beaucoup d'eaux minérales. Il occupe les galeries
d'un grand nombre de mines , notamment celles des exploi-
tations de bouille. Différentes excavations des pays volca-
niques le renferment à l'éta} de gi^^ ; ^ pJui; (^lèiure d^
toutes est la grotte du chien, pires ç|^ Ngples. l^Q.fs(«iott
nommée parce que les chiens sont ordinairement les animaux
qu'on introduit dans cette grotte pour faire eonnoltreses ef-
fets (i). — DqnPeilro de ^Tolède ^, vice-roi dç Naples ^eut la
cruauté d'y faire périr deux esclaves , qu'il j fit traîner la
tête baissée contre terre. Charles VIII , roi de France , j ^t *
entrer de la même manière une àne^se qui j périt aussi,
«Sâgé, Analyse cbimiqne, et Concordance des trois règnes.»
t. ^2, p. 278. — On peut encore citer l'ai^tre dç Typbou>
en Çiliciç ; la uioufette de Perrault, aux envirojiâ de Mont-
pellier ; la grotte d'Anbenas, dans l'Ardécbe ;rËstoufB^cave
de Mont-Joli , près de Clei-mont-Perrand , etc. — M. Ti-
' moléon-Calmelct 9 ii^génieui: des mines. , en^ observé uno
nouvelle sur les bords du lac de Tancienne abbaye de Laach^
département de Rhin et Moselle,; elle ^^t creusée dans une
hauteur qui pprte le nom de Lajpcelot, 1,'^n ^e$ pr4mx de I^
Table-Ronde. J. des( M. , t. 2$ , p. 3iq,
(1) i^ grima delCane est située, pèç du^ lac d'Agnano, au S. £. ;
k peu de dif tance de son rivage. Sa profondeur est d'gnviroh quatre
niètre$ ( i;^ pieds) , sa hauteur et ta largeur de la moîtiê ou à-peu-
près. La hauteur moyenne de la moufette est dé 2 décimètres ( 7 à
^. poucet.)* Suivant Brsyslack , cité par ^mUanzani , e^e est com-
posée , sur 100 parties, ds 10 d'^ygène et de do d'axote , mMéea
de- 40 d'acidft carbonii^. Voyages d«jM les DeUx«$xcile$ , t. 1 ^
p. 1U7 de la Trad. Franc.
(I)
Air acide .vitriolU|uèk -^JS^PÎJAl^tfb ^fPifn^ --riÀ^ièd âslfureux
( En atlexn. , St^^ifiigf^ ^à^ue^ ; <^n-ital^ ^tn mpa^.jêêido
sol/brico; en an^. , Suiphwffm ^i^S et Qv^laf. « Ainénm »»lpkw^
rosutn.
( fbiii'cMf , Syit des ContiûissT ci. , t, li , p. 7 i et suiv^ )
A l'état de gaz il pèse i>o9,' I*air p'eàant 6,4^. Son odeuf est
tttffo€|«nttBlté et acre'; c'est celle dû' soufre cjui brûjé en blanc , et
cLoiine tiSé^ cet acide. Sa savetit'est àigré. Il rougit les couleurs
^leCMsf^géCaMs, et- détruit lepkis grknd nombi^é d*entre elleé. Ex-
posé ft-in^ frêid de'29 4^ré^ an^essus de '^ro ,^ il devient liquide.
Véktk l'àbs^Wttës^faC^ment;! £ 4 bu S^^'^e' cBalei^i^ elle eu peut
prendre fe^tié^ àé son*pk>idS ;' iF f^en diégage à'ik' ië^mp'érature do
PeM.botfirkAite. ■ ' " ' •->'*^^"^ ••"-;; • ' ^*' :.: • . '••■•■
Suivant le sénateur comte Bértnc^let , 5^ partie^ d'oxygène suf-
lisent potir en faire passer iqo de soufre \ Xk\9X. 4'AÇÎ4e ^uIfu(jBux«
3.. dePh. jt. 68,p. ^7.
'11. I * »
> -
-J '-
r I»
L^acjide snlfàrenx t^hoii^p an milieu des Volcans eii activité.
LeVeW^e! f'Èlna , le Pic î'n ïenëriflFe , le mont Hëcla , le
Chimboraço et lea atrtr'e^^iAâîftâfgitë^ ignivomes des diverses
pM^Avi-flo^ai feui;msiM«%uaiégr^ad|i:^anlitépnia4nt
1«H«6 ^ri^|i«ti%:>fi •« tflOATe'igiilcôièiKl^ïdapsUtatèàâfiitn'cefl:,
eaiiiN¥lft;4€l Kapleft, Anifi^ao^dbàli > ^ènm» là .apufiriàwï de Ift
GiWchlfeifMi; \ rîW4» Bdurjian» >à caBoidch Jan» , ^e*o. y et
partollirjl «Itjiii djB^'.phi» |tfnsaitÂ- «gfios, deJa détoii^osw
tj«fe|^ joa.Iaveti. U.<xklè,:eMorf?(!«l8ii^r(phiaîeorB'gfé«Cea^ai
dans le pays de Sienne et.'44i»*V^<AèMîlo»:
'' •» 'f • I
ro
r\ •
.•c
;/. L «i^i^^ . '
[;ï:i.
1
, t • > I
(8)
Ve. Êstèck. ACIDE IffURIÀTIQUE.
t i
.-: (En allem» ^^StdzàUre ; ea ital. et en espagn. , 'jicîâo mûria-^
tico ; en angl. , Muriatio tiûGlt y et en lat. .,.Ac£dum mt/ri3lîcum. ) '
' Acide, du sel marin. — Acide marin. -^ Acide muriatiqtie^ -r«
Acida.muriatico , Peia. -^ Âà Herro.
C A Rj A q,T j^^R s 8.
( FourcroY , Syst. des Connoiss. cbim. , t. 2, p. 101 et snîv* )
A. Tétat de gaz, sa pesanteur spéct£iqye,est de 0,66 , T^ir pesant
0,46. Son odeur est forte , piquante et acide ; elle a quel.<{ue aua-«
logie avec celle des pommes de rainette ou du safran. Sa saveur est;
aigre et très*Xo.rte. \{ change en rotige.un grand nombre de couleurs^
bleues végétales, ot av^ve -celles, ^uiopt cette. _nugncQ.. SQUQiis> à,
4 Faction du fi^u daqs un ;tube de po^elaine ,ûl nlépr^pmy^.stucunek
altération. Soi^ ^tjtr^ction popr -Teau est trèsfConsiolécablç. rr. î^'a-^
cide muria tique liouide concentré pèse 1,1^6, reau^pe^^nç i,^y>Q..
Il précipite largent de ses d^soli^ipns sous la forme d*un. précipita
blanc , insoluble ,.4"^ noircit promptement à Pair, çtc. .
MM. Gay-Lus'sa6 et Théiiard on^ observé récemment ^ùele ga%
âtidb mtiri^tiqiié'cbntiént un' quart de* son poids d*èan , ,et «jucl
dans cette quantité > il y a assez d*oxygèaé pour oxyder autant de
métal que Tacide , peut pa dissoudre. Ils se sont assurés de plus qua
cp s.^^ ne peut pas. être qbienu , seul sans Teau qui ç$t absolument
nécessaire a son état gazeux. ( JVouv. J3uli. des pc. .^. i, p« ^.o^. ) ,
• : L1«eMlé:ÎMuriatiqtifl^.;.;dû« Petinni:^ se tro<ltlB>^Keh|a«fol«'
^bra ett«il'>étiitUe!piiT&:té;dam.les'êii4raiUe» delti terre ; cer^
tailla 9KM9c^ dd*8el gemme ( soîtde? MuriaUe) brisées exfa**
ktit Tordenr qnî lé caractérise ; '«t'M.' Thonyekel'notfs «r ^as-
anré eâ-^y^: recueilli beaucoup des TÔlcana brûlaosda V^-r
suve et dèTEtna ( Gahirmtto.nê^areno 9 ti ty p. 45l) *-
• > Il existe ;di8|ioii8dan»'reâii de* eevtailfa lace de la Noiivelie^.
Ëspa^gtie;(a)étiida«s Us minéadètsebde) Wieticaka (^. Ouïe
troave également en. Auvergne (S*).' * . , ■ -^
(i) Depuis le lac de Cusco , qui est chargé de muriate de soude,'
et ^ui exhale de ^lydrogène sulfuré , jysqw'à la yille deValladoUdi^
(9)
cnr un0 étendue de terrain de ao myriamètres eai'rés^ (environ
40 lieuefi carrées ) il y a une graûde (quantité de- souiS:e8 chaudes
qui ne xpntiennent .généralement que de l'acide namiàtique , sans
vestiges de sulfates terreux ou de sels knétalliques. Telles sont les
eaux tliei:nuJes de Chucandiro , de Guincfae , de San-Sehastien et
de^n-Juan-de-Tararamco. {Humboldt^ J. dePh., t. 6^,p.i55.)
(2) M. Schultes , qui a visité avec beaucoup d'attention les miàes
de sel de Wieliczka , a observé , au second étage de ces mines ^ un
fimas d*eau d*où s*exliâle une odeur trés^forte d*acide muriatique.
Le gaz qui s'en dégage précipite la dissolution nitrique d*argent«
L'<au de ce lac contient près d'un quart de son poids depuriatede
soude et en outre de l'acide sulfurique libre. J. des M. t. ^3 , p. 87.
(5) La présence de cet acide a été reconnue , par M. Y auquelin y
dans une substance pierreuse , friable , découverte au sommet du
Pay de Sarcouy , l'une des intumescences volcaniques de la chaîne
des Monts-Domes , par M. Moçsier , dont la minéralogie et la so-w
ciété déplorent également là perte. Cette substance a une couleur
jaune , elle exhale une odeur analogue à celle de l'acide nitro^mu*;
ria tique J et renferme envirop 5 parties d'acide muriatique, sur 91
.de silice et â-peu-près 3 de fer | d'alumine et de magnésie. ( Ann«
du Mus. 4 t. 6 , p. 98 et suiv. ) " ^
Spallan^âxii dit en avoir retiré de la lave vitreuse tigrée 'de XA-^
pari et de |a lave ampl|igènique du Vésuve.
SECOND ORDRE.
r
Substances acidifères terreuses.
-}• A BASE SIBtPIiE.
PREMIER GENRE. ^
CHAUX.
le. EspicE. CHAUX CARBONATÉE.
( Première partie , p. 3 et 241.)
Chaux aérée , Bero. — Id. De B. — Calce aerata ^ Petr. —
Çalok cambined wUh fixed air. Kir w. -*Carbonate/de chauvi: 9
^ouv. Cn.-'— Carbànato de cal , Herr©.— Spath calcaire, Terres,
pierres et Concré^oÀs calcaires > Marbres ; dé& Airç* Mue. — C^-
Cham earbûciat^ criHailisée. — Spath cakaiv» de» Avreens, -«
Kalkspath , W. ; Spalhàg/er Kalkstein , Karst.— 6Jpa£o calcareap,
VvtK, --^ Piedra caliza Jolmdar crisudizada , E^uua cali2o„
Hkrro. -*- Calcanaus Spar , Common Spar , Kiiiw* — Calcaii#
criaultisé , Dalak» -^ Chaux carbooatée pure apathique , Bboho»
C c. Primitive, — Spath calcaire rhomboîdal ; Spath d'IslancMÎ--
Dcffpehspatk, DcppeUsiein des âlless. — CtistaUo(PIdanda,VKËti*'
C. c. Iru^ene, Spath calcaire muriatique ou secondaire , R. D,
C. c. Mètastatiqme» — Spath calcaire à dent de cochon ou à dent
itechien« — Spath calcaire pyramidal, GuYTOM.
C. c. Cuhoîde^ — i Spath calcaire cubique^
C. c. Dodécaèdre-raccauytie, — Spath calcaire en tête de clou. .
C. G. j4nalogUfufi'héuUtrope^ — Spath calcaire en cœur.
C. e. Lenticulaire^ Spath calcaire en crêtes de coq ou en i^oses»
C. c. Bacillaire -/àscicuïée. Madréporite. ^-« Madreporsuin y.
Rarst. — jinthrakonU , dict. de Béurard.
C. c. Fibreuse, — Spath calcaire fibreux.— Common^^rq^ffL^me*
Stone ^ KiRw.
C. c' Laminaire^ — ^Spath calcaire ii^forme lan^elleux , De B.— -
Spathiger Katkstein, Karst. — BlâUriger Kdkstein \ la pierre
''calçair^ lamelleuse ; Broch. •— » Foliated ^ime-Stone , Kirw*
Qm C. Lamellaire et— Sacca^-oïde, — Marbre statu£^ire de Paro$
et Marbre de Carrare ; Marbre salin. — ^Variétés du Kôrniger Kalk^
êtein^ W. et K^.'-^Piedra c^!$a sialitfa , Mafmol salino , Herr.— <
Granular foliated Lime-Scone , Kirw*
C. C. Compacte» — ^Pierre calcaire compacte, Marbre de Hesse.-—
Dichter Kalkstein , W. et K.— Piedra câlina compacta, Hjbrr.
— Compact Lime-Stone , Kirw.
C. C. Compacte - glohuliforme. — OoViih; '^ Rogenstein , W.—
Tu/b oolitico , Napionb. — Qolita, Herro. — ; Roestone ,Tnous*
C. C. Gro55i^rtf.— ^Pierre calcaire commune, Pierre à bâtir de«^
Parisiens. — Pietra da calce o All^erese , Petr.
C. c. Crayeuse, — Terre calcaire compacta, Daub- —Craie.
Kreide, W. et K. — Creta, Petr. Id. Herr. — Oitfik , Kirw.
C. c. Spongieuse, — ^Terre caîcaire spongieuse , Moelle de pierre ,
Daitb. — Agaric minéral. — Bêrgrhilch , W. et K. — Lèche di
Montana , H«rro. — • Rok Milk , Kirw.
C. c. Pulvérulentes •- Terre caleaire en poudré , Farme fossile {
/
£iVB. — Craie farineuse,' De B. — Var. du BêrgftiiîlchS^ , èttL.
"^-^Farimajbssile calcaria^'PvrA.
' C. c. c. Conctétîonhée , JUtalaù'e , Hratijorme et tuberadeusè.
Stalactite^ et Stalagmites calcaires ; Albâtre calcaire. — Kalksin- '
ier, W. , — Sîhuiger Kùik'6tèîn , KàKt. -^ Fairiger K'alsktein ,
la Stalactite calcaire, BbocB. -^ Strahligeh K'alkslein, -K. — - Es-
ialactUa ealiza, Hsrh. — Calcsînter, Kiaw. -^ Stalattitiy Sia-
hanmiti, jilabastrî, Fetr. -^ Inolite, (jxiÀÀtw.
G. c. c» Gtohuli/brihe'ièstàcéè» Stalactite globuleuse , De]i« —
Pisolithes , Ammités , Dragées de Tivoli , Orobites , Méconitéé, etc.
— Erhsenstein , W. ; ErbsJhKrniger Kedkstein, KiA^. ^— y/j^î
miti^ PièoliH, Petr. — Pea-Stofie, Kikw. ^^ La Pisolitlié où laf
Pierre de pois , BaoèH.
C. c. c. Incru3tanie. •— OstèocoIIe ou Pierre des os rompue. —
BiWiolite, etc. ^ Kalktuff, W. — TuJfiirtigerKaîksteîh, Karst. ,
Tanahf calcareo, Pitti. -^ t^c^ff, Kiaw.
C. c. c. Sédimentairè. ^ Tàf calciiifë. ^ Var. du Kàlktujf, W.
— Tranfertino des Italiens. — Travertin.
r •
caractèbbs. '
DtmhU ré/ractiàn» Quand on regarde un point ou une ligné à
travers une face perpendiculaire' à Taxe du rhomboïde primitif,
ce point ou cette ligne paroît simple ; il en est de méqae à travers
4enx faces opposées d^ua prisme hexaèdre de €«baux Catbonatée.
(ffûûx, iSoS.)
Forme jwimiiivB. Suivant M. Wollaston qui a mesuré de non*
veau les andes dujrhejnliDÎde de la Chaux carbônatée limpide , dite
Spath d'Islande ^ et suivant M. Mains qui. a £ait de la même
substance le sujet de. recherclies>^rès-intéressantes , le. grand angle
du rhomboïde primitif est de loS*^ 6^ et non pas de io4" aS^ comme
yi. Haûy Tavoit admis, sur Tautorité^de la Hire.
Voyex la note première du Tableau comparatif , dans laquelle
les conséquences qui peuvent être déduites de l'admission de ce
résultat sont examinées et discutées avec cette sagacité et cette fjnef^e
qui caractérisent le géomètre habile et le cristallographe profonù^
"Là nombre des variéiéè de Chanx caroonarée offi^ant des formes
Tégnfiii'e^"^?sti^«éptibleà d'iWe'déternririées' gl-ûiétHmiemëut.» est
/
( M ) \
flctuéllèmeai: C9n8idéra.ble. Rom ^ de Tlsle a décrit ^îngt^aix de ce»
formes dans la nouvelle, édition de sa Cristallographie publiée en.
lySS ; M. Haûy^, djansson Traité de Minéralogie, donné en 1801. ,
a porté ce nombre à quarantÇ'^ept ^ et Ta augmenté depuis de
treize autres que no^s atons indiquées dans la première partie de
cet ouvrage , p. ^41 à •2^'S , ce qui iaisoit alors , en 1 806 , soixante^
variétés bien connues. Les nouvelles observations de M. Haiij élè-
vent aujourd'hui (1810) ce nombre à celui de cent-douze.
La description et le développement des lois.de la structure de
quelques-unes de ces nouvelles variétés , auxquelles ce Savant a
donne les , jQOms de ii/^Tn^rz^/e > de trihexaèdre^ à* ambiguë , de
8ténono77ie et d'eutkeii^ue, se trouvent dans le J. des M. t. 18 ^
p^ 299 à 3o6, t. a3 , p. 49 à 64 , et t. ^5, p. S à ao ; et dans le»
Ann. d'Hist. Ngt. t. 11 , p. 66 à 70. . . , . , >
1.^ Chaux carbon^tée numm^iKe;
Le rhomboïde équjaxe dont les sirborids.ieCérieun sont rejospla*-
ces chacun par un biseau à deux facettes. J. des M. t. 1 8.
3. Chaux carbonatée trîfiexaèdrf ;
^ Prisme hexaèdre régulier terminé par deux pyramides à six
facesr L'inclinaison de Tune des faces de la pyramide sur le pan
adjacent du prisme erst de 1 SS"" , et non pas de 141° comme -dans le
qtiarz prisme. J. des M.t sZ ou Aan. d'Hist. Nat. t. 1 1. ' •
, 3. Chaux carbonatée am^2|r»«/
Cristal dodécaèdie semblable an métastatique, quoique produit
par une autre loi de décroissement que lui , dont les angles sôlidéis
obtus sont remplacés par des facettes et dont les sommets appar-
tiennent à la variété inverse J. dès M. t. s5 ou An« d'Uist. N. ti » t •
4- Chaux carbonatée sténonome i
Xi€L variété soustractive modifiée par de nouvelles facettes situéei
•or le» sommets. J. des M. t. aS pu Ann. d*Hist. Nat. t. 1 1.
5. Chaux carbdnatée euthétique;
Antre modifîcaiion de la variété soustractive dans laquelle Ica
six faces c deviennent des rhombçs , par TadcHtion de douze nou-
velles faces tfîangulaires , placées deux à deux , à ïa jqnction des
deux pyramides opposées base à base. J. Aés M.t. 25 , p. 9*
Nous bornerons à ces cinq variétét es ' l'indication des nouvelles
niodifications de formes de respèce Chaux- carbonatée , une^ plus
longue &)umération de noms , auxquels ne le rapporterpient aucun
( i5 )
si^e représentatif; ïii aucune Bgure, ne pourroic être que Fasti*
dieufe et seroit complètement inutile. D'ailleurs les minéralogistes
îouiront probablement bientôt de la secondé édition du Traité de
Minéralogie , où tes variétés et un grand nombre d'autres nou-
velles , dans différentes espèces , seront décrites et figurées.
ANNOTATIONS.
a La Chaux carbonatée est la «nbstance minérale la plna
abondante de tontes celles qui existent à la surface du
globe. Elle appartient à tontes les ëpoqnes , et occupe des
domaines dans tontes les espèces de sols. Lff nature l'a tra-
TuUée , l'a modifiée dans tous les temps , et continué de la
faire concourir à une fonle'de ses opérations actuelles. Dans
Tnncien sol on sol. primordial y non-seulement elle entre
parmi les principes constitnans des substances qui produis
sent les roches | mais encore elle se présente solitairement
en masses on en bancs immenses , dont le caractère parti-
culier est d'aToir nue contexture lamellaire on écaillense ,
qui annonce une cristallisation confuse. Elle domine encore
davantage dans le sol secondaire , dont plus de la moitié lui
doit son existence. Elle se trouve dans les terrains tertiaires,
associée avec l'argile, et y constitue les marnes. Elle tend
^ remplir une infinité de grottes , où elle est amenée par l'in-
filtration. Elle incruste souvent l'intérieur des canaux qui
seryent à conduire les eaux. Elle est en cailloux roulés et en
Lr^cbe dans le sol de transport , et on la retrouve dans Iç
jBol volcanique, ou elle a été mise à découvert par les agens
qai ont produit les explosions. — La chaux carbonatée cris-
tallisjée occupe les cavités des masses calcaires cfe tontes
les époques. Elle existe dans presque tous les filous. Les di-
Terses contrées semblent se l'approprier à l'envi l'une de
l'antre. La Saxe, l'Angleterre, ainsi que l'Espagne, Tltalie
et la France, ont meublé les cabinets des amateurs '[de su-
perbes cristaux solitaires on groupés de chaux carbonatée ,
dite Spath calcaire; et il seroit aussi dilKicile de. citer des
contrées on elle ne se trouve pas , que de faire l'énuméra-
iion de tous les lieux où elle se tronye.
( i6 ) -
Il a également trouvé dans les eiiTirons de cette ville les iùAiiéÉ
jnétastaiique -, contrastante , mixte , cuùoîdè et dodécaèdre et plu-'
sieurs autres appartenant aux formes indéterminables ou imita tives*.
(Trav.de la Soc- d*Émulation de Poitiers , 2'^. anp. , p; ^5 etsuiv. )
5. Chaux carbonatée mètastique ;
— Grisâtre , sur la C. c. luminaire bleu>grisàtre ; de CaSiîéton
dans le Derbyshire. (C. du M. ) .
5. a, C. c. ntétasiatiqu&'transposée , jaune pâle , transparente ;
d*£cton en Staffordsbire (C. du Mus. )
— Blanchâtre , dans le fer oxydé hématite , Huttemberg en Ca-
jCinthie. (Id.) — des Chalanches. {Héricart.) — d'Offenbanya.
( C de M. Neergaard ). — Nous en avons recueilli d'assez johV
échantillons dans les cavités de la pierre calcaire de Berteville sût*
l'Aise , département du Calvados.
6. Chau jt carbonatée cuboïde ;
— Translucide , en cristaux groupés , dont plusieurs ont jusqu'à
6 centimètres ( plus de 2 pouces ) d'épaisseur ; leurs faces sont par-
semées de petits points brilkns de fer sulfuré ; de Fatzbay en Tran-
sylvanie. (C. du M. ) — des Chalanches. — dans là C. c. globuli-
Xorme des environs de Chauvigny et de S.-Martiu-la-Riviére , prés
de Poitiers. ( Desvaux. ) — vert-clair , dans les laves du Vicentin ;
d'après le comte Marzary Pencati. Dolomieu et M. Fleuriau de Bel-
levue y aVoient déjà observé cette variété à laquelle ils donnoient
le nom de spath calcaire cubique, ( Petrini, 't. i ^p. 129.) — blanc-
jaunâtre , dans les cavités d'un monticule calcaire , nommé le
Poujet, au S. du Puy de Corent , près du village d'Authezat , à 2
xnyriamètres ( environ 4 lieues ) au sud de Clermont ; elle y accom- ,
pagne une autre variété nommée làogone , par M. Haiiy ; la collec-
tion possède txa trè^beau morceau de cette nouvelle modification
de forme ; elle le doit à M. Aug. Mabru.
7. Chaux carbonatée binaire , blanchâtre et blanc-grisâtre , avec
quarz-hyalin prisme, chlorité ; de Maromme « département de
l'Isère. Quelques cristaux du beau Hoc de la Coll. du Mus. ont
jusqu'à 16 centimètres (6 pouces); leur surface e^st un peu rabo-
teuse. '• — Dans lin autre morceau le quarz-hyalin est enfumé et le»
cristaux calcaires sont jaunâtres.
S. Chaux carbonatée prismatiefue , blanchâtre , sur^'taut à l'ex-
uéiuiié 4es pâsmes^ sur la C. c laminaire , mélaxigéede plomb
c^iV
tttliîiré ; d'Andreasberg au Hartz. Cette variété qaï se trouve com-
mua^ment dans les cabinets , abonde dans la Coll. du Mus»
' B. a. C. c. prUmatique'ohernajue , de Schemnitz en Hongrie.
— des Chalanches.
8. ù. C. c. prUnuuique^lamdliJbrme , du Hartm. (Coliv du Miis. )
£Ue se trouve également en Saxe et en Hongrie.
9. Chaux carbonatée dodécaèdre ; ,
C'est encore une des plus communes. -^ Cristal isolé de la va-:
riêté d. raccourcie , blancbàire , ayant prés de 16 ceutimètret de
largeur , sur une épaisseur de 3 centimètres environ ; du Hartz.
10» Chaux carbonatée Ifisalternerprisméty encroûtée de cuivrejCar*
bonaté vert ; de Falkenstcin en. TyroL ( C. de Neergaard. )
11. Chaux carbonatée diltuée ; ^ortioa de cristal remarquable
par son volume et par les stries dont les trois faces de sa pyramide
sont chargées , accident qui sert à indiquer la marche des décrois»
lemens i de Laponie. ( C. du M. )
« la. Chaux carbonatée zonaire et C. c. divergente * , en cristaux
limpides, dans le manganèse oxydé brun , friable ; deTransilvanie.
(Cdû M.) Cette variété est une de celles dont M. Haiiy n'a pas
encore publié la description.
i3. Chaux carbonatée é^phane , blanchâtre et blanc-mat y . sur
du quarz feuilleté ; du Hartz. Certains cristaux de la collection res-
semblent asseE à des octaèdres pour qu'on put leur attribuer cette
forme , si M. Haiiy n*avoit prouvé qu'elle ne peut se rencontrer
dam cette substance ; elle est due à l'accroissement des faces
0, o. Traité , t. 5 , pi. 24 , fig. i5.
14* Chaux carbonatée- bibinaire y aur le fer oxydulé ; de Nor*
wège. ( C. de M. Neergaard. )
i5. Chaux carbonatée quimijbrme (prem. part. p. 343. ) , en
cristaux groupés , les uns comprimés , les autres lamelliformes ; d^
Hartz. ( Coll. du Mus. )
16. Chaux carbonatée tfuadri'rhomhotdede ( p. 243. ) jaunâtre ,
trandiicide ; cristal isolé et d'une forme très-nette , donné par
H. Bourdet l'alné , de Nevera. (C. du M. ) Il vient de Matlokbatfa ,
près de Castleton , daps le Derbyshire.
17. Chaux carbonatée binoséruUre , découverte au Simplon par
M. Champeaux , qui en a donné â la collection du Muséum*
( >8 )
18. Chaeix carboElat^ coàrdoiïnée , ^pî^Alre ; an iPott-Segtiut ^
départemexit de la Vienne , découverte par M. Çressac , ijugiénieiir
des Mines , qui Ta décrite et figurée. J. des M. t. ia« p. 14.
19. Chailkôârbonatie li-oii^iz^ru^», Uancbe ;dij Sàinte^Marie
aux Mines , départemetit dti Hâot-Rbin. (G>11. dii M.)
30 , 21 et 22. Les variétés diàdttwé , tndodécaèâre et ^uddrir^
dodécaèdre ( pi^ikl* pArtv p; 14^) viennetit dés ûûtiet de plotiib du
Derbyafaire»'
aS. OBatii^ carBonaléé mimêrique * ; découverte par M. Auguste
Mabru» cbna uncrG. é. eèesiptîbké ptéû , ï' là' base du Ay de Saint-
Bomain , M^BaêCnSê ^s^Iàrti&rbi db S.-Msrufice, â 4 IieHei' S. Ë.
de CIerinont>iFeifrand'. ( G de M.Ha^jr* )
24» Chkbx ù^hoûétié' crihexdSdre'* ; trouvée par M. Héricart
de Thury, aux envii^oÂs deOrenobîe.( Coll. du même. )
25. Cbaux carbonatée amùigué *. ( C. du même. )
Cette nouvelle variété a été rapportée de Tlnde par André-Mi-
cb^nx, Correspondant du Muséum , mort à Madagascar en no-
vètà\)fe 1^02 , victime de son amour pour les découvertes en bis-
toîre naturelle. Les collections botaniques et les jardins du Muséum
lui doivent Une fotilë <!le Viâgétatix intéressans pôiir nos nrts et nos
manufactutes. M. DeleUze â payé à la mémoire de ce voyageur
célèbre un jt^ste tribut d'éloges, par la T^otice qu'il'a donnée de ses
travaux daiis lé tiroisième Vôluihé de» Annales du Muséum dliis-
tbire nitturellè'. Andi^é-Mi<&a(iX a laissé tin £l1s qui marcbe digne-
ment sur ses traces.
L'adminisifration dd MU^tin) séûtnm h prix àhUsétvïcéi^^l^n-
dré'Michiuix a rendus aux sciences naturelles , et' en particulier à
cet établissepaent , a arrêté que sOu buste serait placé sur la façade
de la serre tempérée , avec.pQux de Ctymmersort, de Damùty «t dee
autres voyageurs qui ont enrichi ses collections.
Le Gi^din sur lequel sont plates hs échantillona de la CôUéttion
d* étude offre déjà une grande partie des Variétés nouveHèment ob^
•ervées par M. Haiiy , et dont la description n'est pas encore pu-
bliée. La plupart d'entr 'elles vieniient des mines do Hai^x on d^
celles du Dersbyshire,
X. Chaux carbonatée/if/>fi|)ri^^e>i|TJkff ; duDerbyAirt. (C, du af.)
(19)
% Cbaux carbonatée acic'ulaire-radiée ;
Les intervalles que laissent entre elles les couches, de pierre cal-
caire qui composent les montagnes de Gaële sont souvent remplis
par des cWstallisatioiis dé spath calcaire et àortout de radiées.
[Breysiack , Voyages dans là Cartipanie", t; i , p. 5. )
5. Chaux carbonatée fibreusçcQnjt>inte , blanche , ayant l'éclat
delà soie, avec fer sulfuré disséminé en veines ; donnée par
M. lAkyre , minéralogiste atiglàîs. EDe se trotiTe en petites couche»
dans les mines de fer spathi^ue , avec le ftr bîigiste kmimfotme ,
à Aîston-Môre , dans le Cumbériand. {Note de Ml Bmâset.)
4. CBaux carbonatée lamellaire , incarnate. Elle accompag|ie
rapopbyïlîte et Famphibole , dans la mîijie de fer oxydulé de Uton
en Sttdermanie. "^
4 «• Chaux carbonatée lamçllaîre , blanche ; Marbre de Paros.
Êlle'est également commune à Naxie et à Tine : les plus anciennes
carrières du pays sont à 5 milles du château , au-dessùa du moulin
du monastère de Saint-Minas. iTournefort, t. i , p.^ioo.)
5. Chaux carbon^ée cQmpaçte , blanc-rougeâire ,. rpnferimmt
.à» petites masses lamcilleases 4.amphibole verdâtre, de Tile d,e
Tjrie, à 5 myriam^tres ( ip lieues ) et à Touest de File de MuU ,
IW d9s Hébrides ; .elle prend un très-bçau poli ; l'on en fait des
tables et des chambranles de cheminée.
• *
5. tu Chaux carbonatée compacte , blanc jaunâtre , dans laquelle
sont disséminés de petits cristaux de feld-«path ; de la montagne du
Bon-Homme , aux environ^ de Moustîers , Mom-Blanc : donnée par
M. Charles Hersart de la Y illemarqué , ancien ingénieur des Mines,
auquel nous sommes redevables d'une suite de roches du même dé-
partement et de notes curieuses sur ses productions minérales.
Cette chaux carbonatée se trouve en blocs épars à la surface du '
terrain, sa cassure. ett Goacboîde , compacte; elle renferme des
cristaux de quarz , parmi ceux de feld-spath , et ses fentes ou
veines contiennent quelquefois des cristaux calcaires dont les faces
rhomboîdales sont striées. ( Note de M, Hersart. )
5. h. Chaux carbonatée compacte f blanche ; des environs de
Grasse, département du Var : elle renferme souvent dés empreintes
de coquilles. Donnée, par M. Menard de Lagroye. (C. du M.)
La colonne élevée à la gloire deTEMPBRJSUR daiis le camp de Bou-
logne eu en partie construite a?ec une chaux carbonatée compacte,
y
griae , renfermant des veinules de C. c. blanche , découverte par
M. Piron , aux environs de Saint-Omer : on lui a donné nom le
de Marbbb napoléon.
5. c. Chaux carbonatée compacte , écailleuse , (Spliuriger Kalk"
êtein ) ,] violette , renfermant des fragmens de C. c. compacte
blanche ; de la carrière de brèche calcaire de Villette , département
du Mont-Blanc ; donnée par M. Hersart. ( Col. du Mus. )
5. d. Chaux carbonatée compacte' globuliformé^ brun-rougeâtre ;
de Huttenrode au Uartz. ( Coll. du Mus. )
...» * > . ' ,
6. e. Chaux carbonatée compacte pseudomorphique conchylioïde,
modelée en nummulites ; àe^ environs de Sellet , entre Banols et
Olet , dans la principauté de Catalogne ; rapportée d*£spagne et
donnée par M. l'ondi. ( Coll. du Mus^ )
S,/". Chaux «arbonatée compaciç , jaune rougeàtre,.à cassure
conchoîde , renfermant des débris de madrépores , des environs de
Messine. Tout le granité qui environne le monastère du Saint-Es-
prit y dit Spallanzani , est recouvert d*une croûte de carbonate cal-
caire , d^inégale épaisseur , pétrie pour ainsi dire de madrépores
qui pénètrent dans le granité-, mais n*ont rien de commun avec
lui. Cette croûte a quelquefois 2 ou 5 pieds j elle s'étend sur beau-
' coup d'autres collines granitiques des environs. Les Messtnois la
polissent et l'emploient dans leurs édifices. ( Voyages , t. 5 , p. 6. )
6. Chayx carbonatée grossière , renfermant des coquilles. — Les
cavernes à dssemens d'animaux les plus célèbres , sont la ôaverne
de Bauman , à 3 myriamètres (6 lieues ) à l'est deGoslar , pays de
Brunswick , et celle de Gailenreuth , dans le pays de Bareith. — La
pierre calcaire la plus riche en coquilles , dit M. Schultes , dans 9ei
Observations minéralogiqiies sur la Gallicie , se trouve dans la forêt
aituée entre Bartaloiv et Léopol ; nulle part on ne pourra se pro-
curer ailssi facilement ime collection précieuse d'ammonites > do
tellines , de pectinites, etc. etc. ( J. des M. t. 23, p. 109.}
'''7. Chaux carbonatée pulvérulente /
M. Hyacinthe Caréna a trouvé dans la grotte dite la Balma del
Kio Martino , au pied du mont Yiso , dans la vallée du P6 , en
Piémont , des bancs de cette variété {farine fossile) ; elle recouvre
fréquemment le lit du ruisseau. Mag. encycl. , 18089 1. 4f p* i^5.
*~- Quand elle est délayée par l'eau , on la. nomme vulgairement LaU
de lune. P. Barrère, Hist. nat. de la France équinoxiale , p. ai4 ,
(21)
rapporte qu*à Cajenne Ton s en sert pour blanchir les maisons.
I. Chaux carbonatée concrétionnée , fibreuse , à fibres radi)§es ,
du Nantrd*Or , près de Hâve , sous-préfecture de Moustiers ,. et
C. c. incrustante , du même pays , données par M. Hersart.
— Botryoîde , blanc jaunâtre ; de la grotte de Caumont près de
la Bouille , à 2 myriamétres et demi ( 5 lieues ) de Kouen , départe-
ment de la Seine-Inférieure. (Coll. du M. )
M. Houel , peintre , avantageusement connu par ses voyages en
Sicile et à Malte , a publié dans le 1 14^ N°. du Journal des Arts ,
une description pittoresque de cette même grolte.
On doit placer au premier rang parmi les grottes les plus renom-
mées par leur étendue et par la variété de leurs concrétions, la
grotte d*^iitiparos , dans F Archipel. Cet endroit admirable ,- dit
Tonmefort, qui nous a en a laissé une description fort intéressante,
est à 4 milles du village , à près d'un mille et demi de la mer , à
la Tue des ile^ de Nio , de Sikino et de Polycandro , qui n*en sont
qti a 35 ou 40 milles. 1^ i , p. 187 à 1 94* Viennent ensuite les grottes
d'Auxelle , département ^du Doubs ; de la Balme , k 7 lieues de
Lyon ; d'Arcy-sur-Cure , près de Vermanton , que Buffon a décrite
et où Daubenton a composé son mémoire sur la formation des aU
bàtres; celles de Bedrillac , département de TArriègo , de Monte*
Cal\o , près de Nicfe , etc^ Les cavernes du Mont-Salève et.dOrjo»
bet , dans les Alpes , sont ouvertes par le haut et vers leur partie
inférieure (Voussure). — Les cavernes sont très-com mimes dans les
pays calcaires. M. Cordier en a compté une vingtaine dans le
seul département du Lot, dont la plus remarquable est celle de
Martillac, entre Figea c et Cahors. J. des M. tt 21 , p. 468. — La
grotte de Devils-arse , dans le Derbyshire , en est regardée comme
vue des merveOles. M. Faujas en a fait une description , très-agréa-
ble, dans son voyage en Angleterre,^. '2 , p. 36 f et suiv.
I. a. Chaux carbonatée concrétionnée , à cx)uches ondulées et de
différentes couleurs , nommée communément Albâtre,
Le pins bel albâtre oriental, vient d*£gypte ; on. le tire des mon-
tagnes situées à l'occident de la Mer-Rouge. (Jîozière,) — Les en-
Tirons de Grenade sont renommés par les albâtres et les marbres
«jn'ils fournissent. ( Bowles, ) — Il s'en trouve de très-belles variétés
dans différentes parties de Tltalie , et notamment dans lés carrières
dsSaicidano , en Sardaigne. Cette île renferme également das cou-
cbes nombreuses de beaux marbres statuaires et autres. Atimi le»
indique dans sou histoire de Sardaigne , t. A , p. 358. • — On en u
trouvé aussi à Montmartre u&e variété , de cotfleur jaune de miel et
roussârre , qui prend untrès4>eau poli,
a. Chaux carbonatée concrétlonnée glohuliforme^eestacée , en
très-petits globules ; du département de la Sartfae.
Cette variété abonde en divers cantons de ce département où
elle se trouve sous deux états différens. Dans les environs de la ville
«le M amers elle est disposée par couches considérables «pri sent ex*
ploitées comme pierre à bfttir ; tandis «qu'auprès de Coniie „ cona»
mune de Cures , elle est en grains mobiles et forme à& grands aoisia
d'un véritable sable calcaire. ( Extrait d'une note de M. Ménmrd
de Lagroye. }
2. a Chaux carbonatée concrétionnée ^ globuUforme et cylia«
«Iroîde , blanche et grise ; de Bohème. • — Les incrustatiena d^oséea
par les eaux thermales de Carlsbad , en Bohème , sont composée^
en même-temps de boules et de cylindres testacés , dont les concbek
fie couleurs variées font un effet très^gréable à t^jeil. La pâte eH
est très-fine et d'une dureté considérable. M. Goete a observé qu6
ces incrustations s<Snt d'un rouge-obscur quand elles âe forment à
l'air libre, et blanches quand elles se déposent dans des tan but
où l'air n'a pas d'accès. Les phis beaux morceaux ont été treuyé»
dans les fonoatiens de l'église , etc. ( J. des M. t. a3 , p. 466. ) Let
divers accidens de formes et de couleurs qu'elles présentent sd&t
rassemblés , au nombre de :a54 , dans l'ouvrage du bénédictin Uibe«
îaker , un vol. in«folio, orné de beaucoup de planches. Il y en a
un exemplaire dans la bibliothèque du Conseil des Mines. -^ Lu
eource d'eau chaude de Chaudes^ Aiguës ^ département du Cantal y
dépose aussi beauroup de carbonate calcaire.
5. Chaux carbonatée incrustante , sur des roseauik; ^es bords de
la rivière de Louette , aux environs d'Etampes , département de
Seine et Marne. (Coll. du Mus. } Ce morceau a été découvert par
Guettard , qui^en a donné la description dans les Mémoiresde l'Aca-^
-demie des Sciences > année i ^54 , p* ^69. — La fontaiiw inctus*
tante de Bougival , près de Marlyb.la**Machine , aux environs de
Paris , et celle d'Arson , dans le bois de Salency , près de î^^oyon , J
clépoynt du carbonate de châuix sur les plantes qu'elles arkoseat.
( Coup^, J. de Ph. t. 5a, p. 5y5.)
4> Chaux carbiMiatée sédiinentmre'hhxL^ , des' bains de Sainte
^
P)ii|i^ , en Toscane , ©ITrant lepojrtrtît de Galilée. (C. du M»J
•^ grisâtre , modelée sur une planche de sapin servant de conduite
d'eau ; des environs de Besançon. ( Id. ) — incrustante , j unâtre ^
tur an nid d'oiseau. — brun-rougcâtre , jsur des feuilles , etc. ( Id. )
' La coljbction du Af^séum ^Hsimre natjir^le 991 tr^s-riche en
morceaux de cbaiix carboqat^ ; (mçjtqye^-nns d'entr'cux appar*
tiennent à des variétés )[ie for oies çi^U^r^ixuenc nouvelles. Fresque tou*
lent remarquables par leur yoiuxpe et leur bellç çoo^ervBtion : il«
loat au noi»bre de ïrois<^^fs p^ ji^pcsu-pr^s , jnon compris les
échantillons de la Collection cl*étude composée de cent morceaux ,
parmi lesquels une partie dé ceux qui offrent des formes détermi-
nables ont été domiés par M. Jlaity*
A^ypiïDICB.
Cmavx çjkMMOiTATis , unie par voie de mélange y à
différentes puhstfincfis.
( PrefDÎM'e 'partie , p. a4^* )
Spath fusibb , variété 6 ; H. P.-*- VmriéUdeta Chaux carbonates
brunissante , Bromoniart.
La chsMix cas^onatée fejrjfôre se t^ourç f^n Eepsf^^ne et
.jaiisks tJ^y\tp^\% de St^l^ODi^f!^. Se3 crifianx , ordioairemeni
tria-netf, nofit engages. ^9P 9 Qne çilifi.nx «nlfatép granulaire,
dont'Ia couleur varie , jdu U^ne au ^x\^ et au roufçeâtre.
Rome de l'Isle en a confondu les cristaux avec ceux de la chaux
flnatée, voyez aa CristalV^g^^p)'!^ ^r^-'^^i^*;^' et.pl. .3, fig. 9.
Un des échantillons d#ce minéral qije possède la collection du
Muséum avoit été envoyé à M. Hniij par M. le baron de Moll ; c'est
le plus petit ; il renferme, un peu de soufre.
II^ CHAUX CAKBOIVATSE MANGANESIPiRE E(OSE.
Qiaux carbonate ffirrormiuttganésifère , rose,. P. p., p. 34^.— -
Chaux carbonatée brunissante , rose-foncé ; BR04i9. — Variété du
Braunspath des Allem.
C ARA£Till.l^S«
Catta lubsiappe ^c prdJÎAaireinent d*uBe belle coiileiir rose, quel-
/
^nefois légèrement nuancée de violet ; elle ressemble beaueonp à.Ia
chaux carbonatée ferro-manganèsiière, et se présente comme elle
sous la forme de rhomboïdes contournés ; mais elle en est distin-
guée chimiquement par Tabsence du fer.
M. Klaproth a retiré de loo parties, carbonate de ^hauz, i5;
carbonate de manganèse , 34 ; quarz , 64* H est probable y dit
H. Haûy qui rapporte cette analyse , quie si on choisîssoit des cria*
taux par préf^nce aux morceaux amorphes pour les analyser , la
quantité de chaux carbonatée s^roit domii^nte. ( Tableau , p« laj, )
VARIBTBS BB VORMBS.
* 1. Chaux carbonatée manganésilère/inmÛMfe;
£n très-petits cristaux trans|ucides et dont la teinte de rose est ex*
trémement foible. ( Coll. de M. Tondi. )
A. Chaux carbonatée manganèsifère priTmiiçe^contOMméê. Ha&y.
ANNOTATIONS,
La chanx carbonatée manganèsifère rose sert de gangue
an tellure natif janne deNagjag. {Haûy ^ oavrage cité. )
IIP* CilAUX CARBONATEE FERRO -MANGANESIFERE.
( Première partie , p. 7. )
Spath sélénîteux rhomboïdal , dit Spath perlé , K. D. — Chaux
manganèsiée , De B. — Espcito mangaTtesiado ^ Herr. — Spath
'perlé , Delam. ■ — Braunspath^ W. et K. — Brunispato , Naf. —
Sidero caicite , KiRw. — Chaux carbonatée brunissante et Chaux
carbonatée perlée , Brono.
CABACTERBS- BT VARliT^S.
(ffaiijr^ Tableau comparatif, pag. 5 et 138.)
La chaux carbonatée considérée dans son état primitif ^ où elle
est blanche , peut être ainsi caractérisée :
Pesanteur spécifique , au-dessous de 3, 000.
Dureté. Rayant la chaux carbonatée ordinaire.
udsp^ct , souvent perlé.
Jaunissant aux endroits où Ton a versé de Tacide nitrique.
Soluble avec une lente effervescence dans le même acide.
Noircissant par Faction du feu : devenant attirableau chalumeau.
Les altérations ijtte êuhh cette substance , par tnccetsion de temps ,
font passer sa couleur , au faune , au brun et au noirâtre. Lorsque
raltération a eu lieu à un certain degr^ , un fragment présenté à
la simple flamme d'une bougie , devient susceptible d*agir sensi-
blement sur Taiguille aimantée.
I. Cbaux carbonatée ferro-manganèsifére , liicrtism/tftf /
Cette variété modifie une multitude de cristaux en rbomboïde in-
nterse , en dodécaèdre méiastique , etc. dont Tintérieur est de chaux
carbonatéc^ ordinaire , et qui sont recouverts d une croûte composée
de cristaux squammiFormes de G. c ferro-manganésifère perlée ,
blanche ou grise , jaune , brune, etc.
* 2k. Chaux carbonatée ferro-manganèsifère aciculaire-'ra4iée ;
* 3. Chaux carbonatée ferro-manganèsiFére globuli/brme-fibreuae /
Ces deux variétés que De Bom 'a décrites ( Catalogué de Raab ^
%. I , p. 33i à 333) se trouvent commtmément ensemble, soit réu-
nies , soit séparées , dans les filons des mines d'argent , et notam-
ment avec Targent sulfuré , à Schemnitz et k Kremnitz , en Hon-
grie , où les mineurs les nomment Erzmuueri Mère des minerais*
La collection du Muséum en renferme une suite très-intéressante
de morceaux , à aiguilles , ou à fibres plus ou moins déliées , et en
globules fibreux blanchâtres à la surface, dont l'intérieur est
agréablement nuancé de rose«
ANXfOTATIOnS.
La Chaux carbonatée ferro-manganèsifere se rencontre
également dansles terrains primitifs et dans les terrains secon-
daires; il eat pea de filons qui n'en con tiennent. ^SrocAiznf.)
On la trottve dans les veines métalliques avec beaucoup de
•iibatances différentes; ellej est ordinairement accompagnée
de qnarz, dechanx carbonatée pure ou fluatée , de .baryte
sulfatée , de fer spathiqne (i), de cuivre gris , de plomb , de
zinc et de fer snlfuréa; Elle abonde dans une multitude de
lienx , et notamment à Baygorrj et à Sainte-^Marie-aux-
•Alines, en France ; au Hartz, en Bohême , en Hongrie, eu
Suède , etc. , dans certains endroits , particulièrement en
Saxe, elle constitue des filonspnissans trèa-riches en métaux*
fi) Tout nous porte à croire, dit M. Hatîy, qu'il existe dans 1*
( a6 )
nature , depuis la chaux carbonatée , sans ter et sa n9 man|;anès^ ^
)vsc|u'au fer spatbique privé de chaux carbonatée, une succession dç
|>assages intermédiaires , qui présentent dans des proportions va^-
liées la réunion des deux substances. A quel terme £uit la chaux
carbonatée et finit le fer spatbique ? La chimie elle-même n*a en sa
puissance aucun moyen d'assigner avec précision la limite dont it
ê'agit. « . . (Tableau comparatif, p. 278. }
M. Bigot de Moroguesa observé dans les fissures d*an grès à gros
grains qui forme le mur des mines de houille de Montrelaix , dé-
partement de la Loire-Inférieure , de la C. c. fe^ro-manganésifàre
primitive , équiaxe et inverse , en cristaux transparens et en massats-
globuleuses , composées de rayons ou d^aiguilles divergentes dont
les sommets sont quelquefois terminés. ( J. des M. t. 2i , p. '35i.^
C. c. ièrro-manganèsif^e incrustante ; — brun-jaunâtre, perlée ,
sur des cristaux de C. c. métastatique , avec chaux iluatée cubiqu»
«t baryta si^f^tée crêtée ; de Saxe. ( C» du M. ) — grisâtre, perlée,
mr la Ç. C c^mtrastante , blanche ; de Transylvanie. ( Id» )
IV'. CHAUX CAIVBOr^ATÉE QUARZIFÈRE.
( Première partie , p. 8. }
Grès calcareo-quartieux , grès calcaire ; R. D. — Spath caîcarco-
^artzeux , Sage« — Grès cristallisé y Daub. — KHstallizirter
Sandstein , des Aixem. — Cristalli di Pietra arenaria , Petk. —
Piedra arenisca cristalizada ^ .He&r. — Calcareous^Sandstone
criscalized, Kibw. — f^idg. Grès cristallisé de Fontainebleau.
La Chaux carbonatée qnarzifère, çrlstallUée r^gulièremenfe,
soua 1(1 forme dn rhomboïde inverse , ei» criataiix aolitaires
on groupés ^ se trouye en France , dans lea carrièrea de gréa
jt payer de la forêt de Fontaîoeblean et dans les anvir^ma de
Nennonrs , département de Seine ««et-Marne. La variété con-
cretîonnée et la variété amorphe s'y rencontrent également 2
maia on les a observées aussi dans d^autres eudroita,
M. de Lassonne , de l'Académie royale des Sciences , a donn^
ime très-bonne description du gisement de cette substance dans lea
«némoires de cette illustre société , années 1774 ^t 1 77^ , dpnt noua
. xapporteronsici quelques passages :
II. Lis Grès crÎAtallifté de f ontainebleAu a été décrit poi^ la pre-
( 27 )
mi ère fois par Rome de l'Isle , dans le catalogue du cabinet der
M. Varenne de Beost, eivi773 ; il fait observer que c'est au spath
calcaire que ce minéral doit sa forme.
« La Betie^Cmix , où Ton trouve les groupes de cristaux est ui\.
oanton de la forêt tout hérissé de grés ; en général les blocs y sont
iBoiiis ^olés y et paroissent former <les chaînes ou des bancs plus
réguliers. Ces cristaux jont formés dans une seule do ces carrières
que les ouvriers appellent le Rocher-Germain,
9 Au-dessous de la terve végétale doiK répaisseur est dVAviron
iS pouces < 5o centimètres } , .se trouve une couche de près de
4 pieds ( iS3 centimètres )^e sable màlé de terre calcaire , «ous le*
quel on trouve k banc de grès , dLont la surface , par£ûtemeiit hori*
sontale , #st toute bosselée -et ne paroît composée que de -corps
«rrondis^, tm fonne de boules <le diâérentes grosseurs , depuis un
demi-pouce , jusqu'à 3 ou 4 ponces de diamètre ; il y a aussi de
vraies stalagmites «ableuses ; la couche de ce giès mélangée s'est
pas également épaisse partant. Loisqu'on en aépan daa morceaux
en exploitant le rocher , on y découvre en plusieurs endroits diffé-
rentes cavités*, ordinairement remplies d*un sable pulvérulent , et
dont les parois sont garnies de cristallisations pierreuses. Quand
il se rencontre quelque cavité plus grande , on, y trouve quelquefois
au milieu du sable désuni , des groupes de cristaux qui en sont «n»
tourés de toutes parts, et tellement isolés ^ que leur adhéreaco
ou leur connexion avec les parois paroit nulle (elle Teitep effet. ) li
s y rencontre aussi des boules sableuses.
» Près de la ville de Nemours il y a des grès qui doivent être re«»
gardés comme une continuation de ceux de Fontainebleau. M. Be-
zout y a trouvé des blocs et même des bancs entiers de ce m^me
g;rès rristallisé.''» ( Mémoires cités. )
Les ouvriers qui taillent le grès destiné au pavjé de Fans , dans
la forêt de Fontainebleau , en distinguent trois sortes , d'après leurf
différons degrés de dureté. La première est le grès pif, c'est le pluy
dur , il fait ressauter le marteau ; la seconde , le grès pqf, dont la
dureté est moyenne et qui se laisse tailler Tacitement ; et. la troi-
sième , le grès pouf^ que le choc du marteau réduit en poudre*
( Daubenton , Leçons de minéralogie. )
)« Chaux carbonatée quar^ifèrct W0He; bbuus'y grisâtre. L«
mor^ea» le plus intéressait* parmi les groupes ie cette au^tanoe,
f Ucésdaiu Us galexiet du Muféun , fut/Q^liii ^vi ofik» «no conolif
~f
( 28 )
de cristaux ^n partie calcaires et en partie quarzeuz. Obvient de la
forêt de Fontainebleau.
2. Chaux carbonacée qùarzirère , œncréUonnée'boèryoïde ;
Des environs d'£tampes , département de Seine et Oise, où il et
été recueilli par Guettard. ( C. du M. > — De Bom cite un grés
f talactique , à grains ronds agglutinés par un ciment calcaire , dd
Purkersdorf en Autriche , qui se rapporte à cette variété, (t. 1 , p. 4o3')
3. Qiaux carbonatée quarzifére amorphe ;
Suivant M. George Santi ( Voyage au Montamiata , 1. 1 , p. 96. )
la- colline sur laquelle est bâtie Monte-Giovi , ainsi que celle de
Pigitello , près de Piano , dans le Siennois , sont composées de
grés abondant en particules calcaires. — ^ Les géodes de gré>> calcaire
de Couson , près de Lyon , renferment de beaux cristaux de chaux
carbonatée inverse. ( Rome de Flsle*}
Chaux carbonatée quarzifére (Af/ffe/«/e//t des Allem.) lamellaire^
blanche ; des environs de Moustiers. Donnée par M. Ch. Hersart.
APPENDICE.
I. Ckw, Kirw: Chàvx ciiBoHATés calp , Brong,
M. Brongaîart a fait dans sa minéralogie , diaprés Kirwan , une
sous-espèce particulière d'une chaux carbonatée compacte , gris*
bleuâtre , mélangée de silice et d'alumine , eiùployée comme pierre
à bâtir à Dublin , en Irlande , et qui étant exposée à Faction du
feu y jaunit et se délite en feuillets , mais ne donne pas de chaux
vive. Sa pesanteur spécifique est 2,68. ( Miner, t. i , p. 233. )
II. pLATRB-ÇIMElfT.
Cette substance , qui est aussi un mélange naturel de chaux
«arbonatée et de silice , est , pour M. Brongniart , une variété de
Calp. £lle en diffère cependant , comme il Tobserve lui-même , par
la propriété qu elle a de donner de bonne chaux , à Taide de la cal-
cination.
Suivant M. Lesage , ingénieur militaire , qui a fait beaucoup
d'expériences sur ce mélange y le placre-cimeru réduit en poudre
et gâché , après avoir été calciné auparavant , donne , sans addi*
tion , un excellent mortier qui peut s'employer comme le plâtre, et
qui acquiert en peu de temps, soit à l'air , soit dans l'eau , une ex~
tréme solidité. C'est à cette propriété qu'il doit son nom. Cette
pierre se trouve partout en masse dans les environs de Boulogne ec
/
parmi les galets de la côte ; elle fait effervescence avec les acides
«t étincelle sous le choc du briquet. On la nomme dans le pays
fauX'grèa et faux-marbre, ( J. d^s M. t. i iz , p. 459 à 496. )
V*. CHAUX CARBONATÉE MAGNESIFERE.
( Première partie , p. 6, 9 et a45. )
Chaux cathonat^e aluminifhrt et C. c. magnésifère , du Traité.
— Chaux carbonatée lente, Brong. — Muricalcite , Kirw.
C. c. magnés, cristallisée ou laminaire , blanche. ■ — C. c^ magné''
m/ère du Traité. — Spath composé, Woulfe. — Chaux magué-
•iée , De B.— Spath magnésien , Dklav. Id. Brocb. — iBitterspath »
Rautenspath , W. — Kristallizirler Dolomit , Kakst. Talk^
spath , £sTNEH. — Spato calcario magnesiaco , Spaio composta
o amaro , Pbtr. — Espato magnesiano , HEARa. — Crfstallized
muricalcite , Compound Spar , Kirw. — Picrites , Blithbxtbach.
— C. c. lente picrite , Broitg.
c. c. magnés, granulaire, — Ce. aluthini/^re du Traité. — Do*
lomie, Saussure. —Id.DKLAM. — Gemeiner Dolomit, Karst.
— Variété du Kôrni^er Kalkstein , Pierre calcaire grenue ,
Broch. ~- Variété delà PM^fra^a/carefl cristallina, NaMonb. —
Common Dolomit , Kirw. — C. c. lente dolomie , Brong.
C. c. cristallisée , verdâtre. — Miémite de Thomson, — Miemit^
Bxuss. — C. c. lente miémite , Broito.
G A R A CT à R B 8«
Pesanteur spécifique de la variété laminaire, ^,9; Haûj.
JEolat^ très-vif.
Transparence. Certains rhomboïdes sont assez transparens pour
permettre d'observer la double réfraction. ( Haûj , 1806. )
La chaux carbonatée magnésifère de Suède contient depuis 52
jusqu'à 75 pour 100 de carbonate de chaux.
ANNOTATIONS.
La Chaux carbonatée mag^nésifère granulairei appartient
anx terrains priniiitirs dans lesquels on la trouve répandue
par conehes on formant des montagnes. Elle renferme assez
fiouvent différentes espèces de pierres et quelques suh-
(3o)
stances métalliques : les ptns commones sont le mica , I^am*
pbiboie blauchÂtre on gris^ître , le enivre gris et l'arsenic
«nlfuré rouge. £lle compose des montagnes entières de
l'Italie f dîB la Suisse et dn Tjrol. — Qnelqdefois elle est
mëtallifère , ; comme à Nertschinck , en Sibérie , où elle ren-
ferme un filon de plomb sulfuré (Patrin. ) La variétë lami*
ilkirè e^t engagée dans le talc et dans différentes roches
magnéàieniies , du pays de Sats^boufg et de la Suède.
1. Chaux 'carbonatée magnésifére lamellaire y blanch&rre; da
2illerthal , en Tyrol. ( C. du Mus. )
a. Chaux carbon'atée magnésifére unitaire , verdâtre , semblable
à celle de Miémo en Toscane , découverte par M. Louis Lînz aux
environs de Trêves , et donnée par lui au Muséum.
3. ChaifX carbonatée magnésifére granulaire , blanche , ayec zinc
aulfuré jaune , cuivre gris et fer sulfuré granulaire , disséminés ; de
la vallée de JBine , dans le Valais. (Coll. du Mus. )
Antre morceau du même lieu renfermant de la G c. magoéfiJCère
Uuninairfi , et des cristaux d'arsemc sulfuré rouge.
Ils ont été, donnés tous deux par M. J. Cordier , ingénieur de
première daisf? y attaché eux travaux duSimplon, anquel .la col-
lection du Muséum est redevable de plusieurs autres beaux échan-*
tillons que nous indiquerons à leur place.
YI% CHAUX .<;AftBONAT£B rfACREE,
( ^euilève ptiftie » p. %lfi, }
Spath schisteux et Écume de terre , du Traité.' — Apkrit , Karst^
C. c. nacrée primidçe et testacéig. — Schie/krsfiâth , W^ A^er-
Jtàrteter jipftrie , Kakst. — Spath sthisfeut , BRotâ. —Pierre cal-
caire testa«ée , du même ; Schaulêtëiny^, — Sckutëiffuti^ , Kap.
^~ Espato pizzaroso , l^XBhia^'^Jtï^émkie^ KiAW.'««- C. c« nacrJéQ
argentine^ Brono.
C. c. nacrée lamellaire, — Schaiimerde , W. — Sckafonkalk ,
Lenz. — Zerreiblicher Aphrit ,' Karst. — Agarico minerais
tquammoio , Talcù terrôsù di Gerà; T^kP. — Écume de terfe,
Brocb: — C. c. nacrée taiquettse , Bnoito.
La Chftnx cftïboiiarée ir&erée xtstt9icét se tronte à Befms-
(3i)
grûn , près de ScWarzemberg en Saxe ^ dans nne couche de
pierre calcaire où elle est accompagnée de plomb sulfnrë la^
jnellaîre et de zinc sulfure brun. On en trouve aussi à Konsr
i)erç, en Norwège et en Sardai^ne. La variété lamellaire
Tient de Géra en Misnie, et d'Ëisleben en Thnrînge.; elle
8^ trouve dans des montagnes de pierre calcaire stratiforme
qne Ton a appelée dans le pays Rauchipacke, ( Brochant,
nînéralogie, t. i 9 p. 558 ot ÔSg.)
"vii*. tôÀux carbonateè fétide.
( Première partie , p. 10. }
Spath calcaire î%t\^ê l nothmé Pierre de porc ou Pierre puante ,
Saoè. — l'tl. R. D. — ' CShalix aérée bituminfeUvSe , Berg. — Piçrrê
calcaire puante béjiatî^e, JDÈtAM- — Une partie de la chaux bi-
tumineuse , de De B. —^ S^inkstetn , W. et Karst. -^ Vietra cal"
careafetente , Pietra di P^wdà o fétiâa , jf a*. -^ Vietra puzzo^
Unie , Petk. — Piedra hhdiùhda o de pueYco , e hituminosa, HsR&o.
— Swinéatone , Kiaw.'
La fhanx carbofkatée Altidé se rencontre à la fois dans
les montagnes anciennes et dans les montagneis II concbes ^
tandis qne la sons-espèce suivante, avec laquelle on l'a son-
Tent confondue , apps^rtie^t exclusivement à ces dernières»
Chaux rarbonatée- (éti4ô lamellaire , bleuâtre , de Tâe de Paros ^
dans FArchipel. ( Goll, du Mus. )
M. Tondi a observé cette -propriéifé d'être fétide sur des échan«
tillons de la variété de cbaux carbonatée saocharoîde , bleuâtre | >
^ite Marbre Bleu Ti4.rqi4^ -.
YIIP. CHAUX CARBONATEE BITUMINIFÈRE.
^ (Première partie, p; 10.)
Spath et pierres csjcaires , mêlés d'AsjîhHhepu de Pétrole , R- D.
— Chaux bitumineuse , De B. — Variété du Snnkstein^ W. ef
ICarst» — Pierre calcaire puante , bitumineuse ; Delam. — Calc^
aerata bituminosa, doElfl. — Bitumenous Mà^lite^ KiRW. —
G. c. bitumineuse , BRonsrb.
La .Chaax carbonatée bitaminifère se trouve dans les mon-
( 3a )
tagoes Sk couches , et plus particalièrement dans celles dont
la formation est contemporaine de la chanx snlfatëe strati«
forme et de la soude muriatëe. Elle abonde en France , dans
les dëpartemens du Nord^ oii elle sert de matrice à la houille
et à divers métaux, (i) On en trouve également en Irlande et
en Wcstrogothie. Cette pierre contient quelquefois assez
de bitnme pour être employée comme combnsttlile.
(i) M. Omalius-d'Halloy a donné dans le 24 ''•volume du Jtoumai
des Mines , une suite de mémoires très-intéressans , qu'il a intitulée
modestement Essai sur la géologie du nord de la France , et dans
laquelle on peut puiser une foule de renseignemens curieux sur les
productions minérales de cette belle partie de TËmpire , et en par-*
ticulier sur la substance dont nQus parlons. Ce naturaliste a fait don
à la collection de difFérens morceaux que nous citerons lorsque
nous en serons aux espèces auxquelles ils appartiennent.
Chaux carbonates bituminifére aciculaire-radiée , noire ; de Vïhé
de Bomnholm , en Danemarck, où elle se trouve engagée sous-
la forme de masses globuleuses , dans une.C c. bituminifére corn*
pacte , renfermant des coquilles. ( Coll. de M. Neergaard. )
IK EsFics. ARRAGONITE. ^
(Première partie^ p. 192 et 33a.)
Spath calcaire en prismes hexagones , isolés , verdâtres , d'Es-
pagne, R. D. — Cristalli spathosasy hexagonœ, truncatœ, Crons—
TBDT. — Spath calcaire prismatique des limites entre l'Arragon et
Valence , en Espagne , De B.^—Arragonic , W. — Arragon , Karst.
— Excentricher Kalksuin, Rsuss. — Arragon Spar , Kïaw, -^
Arragonite , Tbobkson. — Apatite des Pyrénées , Nonnuli»
«— L'Arragonite , BaocH*— > Carbonate dé chaux dur , BbuaNoir. — ^
C. c. arragonite , Broitg.
CABACTifiBS BT VARIBTBS.
(Houy y Notes manuscrites du Cours de Miaéralogie de 1809. }
CARACTERE £ S S B IT T I E L.
Divisible par des plans parallèles à Taxe des cristaux^ et qui font
entr'eux des angles d'environ 116* et64d*
Solufale avec effervescence dans Tacide nitrique.
(55)
* ' ■ • • .•
CARÂCTiRB PHTSIQUK.
Pesanteur spécifique 3,9267 .. . 3^9465 , plus fbrteijue cellâ'd» .
la chaux carbonatée dans le rapport de i5 à 14* ^ v
Dureté , rayant fortement la chaux carbonatée ; il raye m$œe
<{uelquefois légèrement le verre.
Réfraction , simple à travers deux faces parallèles aux joints; na-
turels ; double à travers deux faces inclinées Tune sur Fautré : c^e
de la chaux carbonatée est double dans le premier cas et simplt
dans le second.
Edat , plus vif que celui de la chaux carbonatée.
CAKACTÂRB O&OMéTRXQUÉ.
Forme primitive. Octaèdre rectangulaire dans lequel Tincidenoa
deMsur Ulest de ii5* 56', et celle de P sur P de 109*1 28'. Il
se soudivise parallèlement à un plan mené par les arêtes C , G.
(Tableau comparatif, fig. 3. )
Cassure, Transversale, vitreuse et un peu conchoïde, éclatante,,
a^^nt laspect du quar^.
CARACTÀRB CBlMiqUB.
jiaiondu/eu. Un petit fragment présenté à la flamme d*une
bougie , sans Tintermède du chalumeau , se divise , au bout d'un
instant, en parcelles blanches qui se dispersent autour de là flamme.
Cet effet a lieu surtout pour les fragmens de cristaux trànspareoè.
Ceax des masses > fibreuses blanchissent seulement et deviennent
friables. Les fragmens de chaux carbonatée restent intactes dans le
même cas. '
Action des acides. Soluble en entier , avee effervescence , dans
l'acide nitrique et dans 1-acide muriatique. %
FORMES dâtbrmiuablbs.
a. Cristaux solitaires,
i
I . Arragonite unitaire ;
Prisme hexaèdre , à sommets dièdres , de la mine de S.*Marcel ,
département de la Doire.
b. Cristaux groupés,
3. Arragonite sj'métrùjue ;
Prisme hexaèdre , ayant quatre angles de 116^ et deujc de i38<^ ;
( 34 )
rta^tê prismatique du Traité, t. 49.P' 33^- ^ yvsot d*£<pagiltt.
3. Arra^onhé iruégrijorme ;
«"Pris Aie rbomboîdal à sômmeta dièdres ; d'Espagne.
4' Arragônite cunéolaire;
> Composé dWtaèdres cunéiformes ; il est décrit daas le Traité.
5. Arragônite apotome ;
Dedécttéâre composé de deux pyramides , à six faces très-alloa*
^ées.' Variété de la chaux carbônàtée dure de Bournon , et probable-
ment de la substance nommée triait par les minéralogistes' allemands.
( Les cristaux , décrits sous ce nom par M. de Bournon , venoienc
de Carinihie , deTransilvanie et d'Ecosse. M. le sénateur BertboUet
en a rapporté' de Cascastel, département de l'Aude. J. des M.>
t. 1 8 , p. 64 et 7 1 . ) ' j
6. Arragônite co/i^Mtf/zf ;
En prisme semblable à celui de la variété symétrique , composé
d'octaèdres cunéiformes , dont les son;imet8 se réunissent et se pé*
nétrent en partie. C'est la forme la plus ordinaire de l'A^agonite du
département du Puy-de<-Dôme.
£n tout treize variétés.
FORMES IITDÂTERHINABL B^S.
1; Arragônite acidulaire*radié ; de la ci-devant Auvergne.
(M. Cordier a découvert cette variété en aiguilles déliées , d«
couleur vert-bleuâtre , dans le départeinent du l'arn. )
2. Arrd^fganxVB fibreux; Faèriger Kalkstein , W. Une partie de la
chauxcarbonatéeyî^reu^tfde M. Brongniart.
3. Arragônite coralloîde ; a. lisse ; b, hérissé. C. c. coraiioîde du
Traité. — Kalksinter, W. — Vulgairement Flos-Ferri.
4. Amgonite compacte,
ANnOTATIOns.
» On tronye l'Arragonite en Espagne , entre les rojanmcs
d'Arragon et de Valence | en cristaux disséminés dans une
argile ferrugineuse et accompagnes de chanx sulfatée ; en
France j à Vertaison , département da Puy-de-Dôme y ses
cristaux j occupent les fissures d'un hasalte ; dans le paya
de Salzbonrg , dans la Carintbie » la Transylvanie | ^tc.
» Les plos habiles chimistes ont trouvé dam rarragooîle
les mêmes qoantit^ relatives de chaax et d'acide' carbonique
^ne celles qui existent dans la chaux carbonatée ordinaire ,
et n'ont pu y reconnoitre la présence d'ancnn autre principe.
Cependant^ on ne peut s'empêcher d'en faire une espèce dis-
tinguée de chaux carbonatée, lorsque l'on considère qu'il
est beaucoup plus dur , que sa pesanteur spécifique est
pins grande , qu'il agit autrement sur la lumière , qu'il résiste
beaucoup moins à ^'action de la chaleur , et qu'enfin sa forme
primitive , qui est l'octaèdre rectangulaire , est incompatible^
dans un même système de cristallisation , avec celle de la
chaux carbonatée qui est un rhomboïde. » ( Hauy ^ Cours
^e Minéralogie de 1809. )
M. Hauy a publié dans les Annales du Muséum, (t. 11, p. 241
à 266 et t. i3, p. 241 à nSZ) et dans le Journal des Mines,
(t. a3, p. 24^ ^ 27a, et t. 26, p. 241 à 256 ) deux mémoires
dans lesquels il discute les différentes opinions des Minéralogistes
et des Chimistes sur cette substance ( 1 ) , et fait voir qu*elle
est bien réellement ime espèce distinguée de toutes les autres et de
la cbaux carbonatée elle-même. H y examine aussi les diverses hy-
pothèses dont la forme de sa molécule a été la cause , et si, comme
le pensait M. Bernhardi , elle ne pourroit pas erre ramenée à celle
de la chaux carbonatée , etc. , etc. Comme M. Haiiy a donné lui-
même le résumé de ses travaux sur larragonite dans la note 8 de
«on Tableau comparatif , nous y renvoyons.
(1) Analyse. comparée de TArragonite et dn ^>ath d'Islande , par
liM. Fourcroy et Vauquelin , Ann. du Mus. , t. 4 f P* 4^^ ^' ^^^^*
Observations sur une nouvelle espèce de Carbonate de chaux dur,
par M. De Boiumon, J. des M* 1 t. 18 , p. 5g et suiv. — Analyse
comparée de TArragonite et du Carbonate dé Chaux rhomboïdal ^
par MM. Thénard et Biot , Nouv. Bull, des Se. , t. t , p. 3i à 35.
Le même minéral a fourni à M. Delamétherie le sujet d'im mé-
moire. J. de Ph. t. 63.
I. Arragonite symétrique , mi-violet ; d'Espagne.
Cette variété est la plus commime ; la collection du Muséum en
possède de beaux échantillons, soit isolés , soit engagés dans la
chaux sulfatée granulaire rougeâtre.
( 56 ) ,
A. Arragonifê confluent ^ blanchâtre, translucide ; cle Vertaifton,'
à 4 lieues < a myriamètres ) à l'est de Clermont-Ferrand.
M^acoste de Plaisance , ci-devant professeur d'histoire natur
relie à Técole centrale du département du Puy-de-Dôme , a enri-
chi la Coll. du Mus. de plusieurs blocs d'An'agonlte en aiguilles qui
offrent cette variété. Nous saisissons avec empressement Toccfsian
qui se présente d'acquitter envers ce naturaliste estimable la dette
de notre reconnoissance particulière pour les bons offices qu'il
nous a rendus lors de notre voyage en Auvergne , et pour les dons
qu'il nous a faits. Nous devons dire aussi que M. Lacoste est un
des hommes les plus passionnés pour l'étude de la nature , et que
•on zèle ardent pour s'y livrer lui fait braver toutes les fatigues et
supporter toutes les privations. Jl a publié, sur l'Auvergne qu'il a
parcourue dans tous les sens , plusieurs ouvrages où l'on trouve
beaucoup de faits et d'observations.
3. Arragonite 'varié * , grisàtke ; de Basténes , prés de Dax ,
département des Landes. Donné par M. Constant-Prévost.
U est souillé d'argile-glaise , rougeâtre. ( Coll. du Mus. )
4. Arragonite aciculaire-radié ^ïAsLnc-yerdktre^ en aigiiilles dis-
posées en houppes sur la C. c. compacte grise , avec du cuivre car-
bonate vert et du cuivre sulfuré ; de Schwarz en TyruL ( C. du M. )
5. Am^omte fibreux , blanc ; d'Auvergne. (Id. )
Les masses fibreuses de chaux carbonatée roussàtre , ou jaune
de miel , de Montmartre^ , appartiennent à la Chaux carbonatée
ordinaire, et non pas à l' Arragonite , comme le croit M. Brongniart.
< Hauj , 1808. )
6. Arragonite coraUoîde-hériasé ^ blanc ; d'Ëisenerz , en Styrie.
C'est lefloS'ferri des anciens minéralogistes ; lé Câb. du Mus.
en renferme de très-beaux morceaux. M. Cordier et M. de Boumon
ont reconnu , chacun de leur côt<é , que ce minéral étoit une va-
riété d' Arragonite.
y. Arragonite compacte à grains fins ; du même pays.
Cette nouvçUe variété à été observée pat M. Godon de Saint -
Memin , àrMont-Peyrou, sur les bords de l'Allier. Elle accompagne
les masses de cristaux et les aiguilles d' Arragonite , auxquelles
elle sert de support. Une des masses fibreuses de la Coll. du Hus.
offre r Arragonite compacte. ,
Cette même collection renferme environ cinquante morceaux
( 57 )
d'Ârragoviite en eomprenant d«iis ce nombre les quinze échantîllene
placés sur le gradin d'étude y où ilt représentent les diverses Yariétes
de formes de cette substance. Huit de ces derniers appartiennent
tox formée déterminables.
j4ddition aux Annotatious*
Rome de Tlsle connoissoit une partie des variées d'Arragonite
qui se présentent sous la forme prismaticpie. Il les a décrites ^à la
suite des spaths calcaires , dans le catalogue dé la collection de
Da?ila , publié en 1777 , t. 2 , p. 5o , n»' 5, 6 et 7 , et p. 62 ,
n<^* 6 , 7 et 8. Wallériusen parle dans sa Minéralogie , 2% édition ,
t. 1 , p. 14S. Ils avoient déjà été observés , en deux endroits de !'£$->
pagne , par Bowles , dans son Introduction à l'Histoire naturelle
et à la géograpbie physique de FFjpagne, traduite de FËspagnol,
par le vicomte de Flavigny , Paris , 1776. La troisième édition ori-
gtnale de cet excellent ouvrage a paru à Madrid en 1 789. « A une
demi-lieue du village de Mingranilla , royaume de Valence , dit
Bowles , dans le grand banc de pierre à plâtre , on trouve quelquea
feuilles cristallines et transparentes ( chaux sulfatée laminaire) et
beaucoup d'hyacinthes (quar^prismé hématoîde) qui y sont en-
caissés. Il y a aussi des morceaux de cristal £^os comme des œufs de
pigeon , qui sont calcaires et aplatis aux deux extréirités commei
des émeraudes du Pérou. (Trad. franc, p. 166. ) — PrésdeMolina ,
en Arragon , sur la rive jnéridionale du fleuve , il y a une colline ,
tu sommet de laquelle ou trouve des rochers de marbre en mor«
ceauxqui posent sur des bancs' de pierre à plâtre en couches rousses
et blanches. . . . tout le penchant de la coIUne est cultivé. ... en re-
muant cette terre , on trouve des colonnes de cristal de six surfkcea
égales , il y en a d'un pouce de long ; elles sont calcaires , etc. n
(Ouvrage cité , p. 196 et 197-")
Oa a rencontré depuis ce minéral dans beaucoup d'autres pays ;
il en vient de Bohème et de Saxe. H abonde en France , et iiotam-
ment dans la ci-devant Auvergne. •— Nous en avons vu des glo-^
bules dans le basalte noir le plus dur de la montagne de Gergovia ^
prés de Clermont-Ferrand. — M. Jolyclerc en a observé des masses
l^obuleuses radiées dans une sorte de brèche ou tuf basaltique «
uaJogue à celui de Vertaison , à une demi-lieue de TuU , sur le
chemin de Brive-la-Gaillarde ^ département de la Corrèie.-— Les
livesde la terre d^ Diénien et des îles environnante»-^ en renferment
N.
(58)
d'après les obserrations de MM. Depacfa et Dapnis.— Xla le trouve
également dans celles de Tîle de Bourbon , où il remplit les cavités
d*ime lave ^rise , qm forme en |;ninde partie les galets de la Rivière
du Mit et de la rivière des Remparts , ainsi que ceoz de la Ravine
des Avirons. ( Bory de Saiiu-Kincent , "So^^l^ aux trois îles d*A-
friqne , etc. t. 2 , p. 33. ) — M. Faujas en a recueilli de beaux
écbantillons dans la rocbe serpentinense ^ mélangée de fer sulfuré ,
du Monte-Ramaiso , dans le ci-devant Piémont. — U existe en ai-
guilles dans la mine de fer de Framont. — Certains cristaux isolés
octaèdres irréguliers , d*mie couleur )aune-pAIe , envoyés dans les
différentes collections par des marchands de minéraux de Prague »
sont fabriqués avec des portions de cristaux d'Arragonite. ( Tort'
ncUier , J. des M. t. ai , p. Ssi. )
Ille. EspicB CHAUX PHOSPHATÉE.
( Première partie , p. 1 1 et 246. )
Chaux phosphorée y De B. — Id. Dblam . ~« Calce /ôs/ôraia ^
Pet». — Fosfato di caUe , Nap. — Foafato de eal^ Hsiuia. —
Calx combined wUh the phoaphoric acid , Pkosphorite; Kirw. -
Cristaux terminés par un plan perpendiculaire à Taxe.— Améthyste '
basaltine , Sage. — Id- R. D. — jlpatit , W. et KAmsr. — Apatite
cristallisé , Delam. — Apatite » Db B. — Id. Thoms. — jfpatUo ,
Herrg. — Phosphorite ^ Kmw. — Apatite commune , Brocb. —
C. pb. apatite, Broho.
Cristaux péridodécaèdres bleuAtres. — Béril de Saxe. — jtffutU ,
Reuss. — Variété de laQ^ pb* apatite , Broro.
Cristaux terminés en pointe , à Texception do ceux de Norwège.
— Chrysolitbe ordinaire ou proprement dite , R. D. — ChrysolitiiA
d'Espagne , De B. ~ Id. Dbx.am. — SpargeUiein^ W. — Variété
de VApatity Karst. — Asparaçolithy Abiij>oaaao. — Cnsoiiio ,
Nap.' — Id. Herrg, — Asparagus-Sione , Thoms. — ^Pierre d^asperge,
Broc^. — C. pb. rbrysolitbe , £rono.
Cristaux de Norwège , bleu-verdAtres ou gris*bleiifttres ou brana.
— Moroxite. — MoroxU , Ravss. — Variété de VApacUy Ka4ut.
c. fih»> laminaire* — MusMiger Aptuit , des Allem.
C. pb. terreuse, — Phosphorit , W. et KàWin.-^ Erdtger ApatU ,
TApatite terreuse , Brocb. — Apatite mélangé , Delak. — Fas*
' for lie udcarea compaua , Nap. — Apatito tfrroo^ Hxrro.
(%)
Cham pbospharie ptdvéndente, — Terre de Mamiarosili. -»-
MrdigBT phosphorit ^Yi^hVAT.
Analyse de YAddt phosphoriqtte.
Suivant M. Rose y cent parties diacide phospborîqtie sont com-
posées de 46>5 de phospbore et de 53,5 d'oxygène ; ou autrement ^
1 oo parties de ce combustible n'absorbent , pour brûler complète^
ment , qu*environ 1 1 5 d*oxygène , et non pas i5o comme Lavoisier
le croyoit Nouv. Bull, des Sç. t. i , p. 52.
TABliTÉS DB TORJiSS.
Déterminab΀9,
1. Chaux phosphatée doMante ; limpide. Tableau comparatif,
p. 8 et pi. 21 , fig. 2i3.
loL variété progressive , décrite et figurée J. des M. T. 1 2 , p. 99 V
xnodifiée par de nouvelles faqetres trapézoïdales. Elle a été décou-
verte au Saint-Gothard , par M. Camper , fils de Tillustre anatomiste
de ce nom. On l'y trouve , avec la variété doublante , associée à
des cristaux de feld-spath , dit adulaire , et de mica d'un gris nié-
tallique , dans une roche chloriteuse , dont il est facile de les dé-
gager pour les isoler, ( J. des M. cité. )
Indéterminables.
1. Chaux phosphatée laminaire ; jaune-pâle , translucide , dans le
talc laminaire blanc-verdAtre ; du pays de Salzbourg (ffaiijr^ 1806.)
— Celle qui vient d'Arendal est verd&tre ; il y eu a aussi de rou-
geâtre ; elle est presque transparente. ( Id, )
a. Chaux phoa/phsiXèefiùreuse-conjQinte ; de Saxe.
3. Chaux phosphatée guUulaire. Arrondie en forme de goutte ;
luisante ; d'Arendal. Sa couleur e&t le bleti-verdAtre ; c'est une va-
tiété du M^roxie des Allemands. Haûjr.
4. Chaux phosphatée granulaire ; égaleoittit d*Arendal , où elle
accompagne le 1er oxydulé. /(/.
6. Chaux phosphatée compacte* Id,
6. Chaux phosphatée pult^éntlente. Id. '
ANNOTATIONS. .
La Chaux phosphatée «e rencontre également dans les
Icmiiiij d'ancienne formation j et dans cens qni lear sont
(4o)
poitMenrf ; on la tronve dan» beaucoup de ptji , mus nulle
part en anaaî grande abondance qn'en Espagne. c^En sor-
tant , dit Bowlea , dn rillage de Logrojan , aitné an pied
d*nne chaîne de montagnea, qni s'étend dn levant an coa-
cbant j et qni s'appelle la Sierra de Guadalupe^ on ren-
contre nne Teine de pierre phosphoriq'ne (Cb. pb. terreuse )
qni traverse obliquement le gjrand chemin du nord au sud »
( Trad. franc, p. 84 )• Les filons d'étain de la Bohème et de
la Saxe en renferment des cristaux. Les mines de fer des en<-
Tirons d'Arendal en offrent aussi plusieurs variétés. It en
existe en Angleterre et dans le pays de Satebonrg , en
France, etc.
1 . Chaux phosphatée primitive , violette , avec mica gris, et tafc
chlorite y sur des cristaux de chaux fluatée ; d^Ehrenfriedersdorf y
en Saxe. (Coll. du M. )
Cette variété est très-rare ; X Annulaire i{và, Ve%i encore davantage »
oianque à la collection d'étude.
Rome de Tlsle a confondu plusieurs des cristaux de cette sub-
stance avec des variétés de TËm^eraude. Voyez sa Cristallographie, ,
t' 2 j p. 254*
a. Chaux phosphatée péridodécaèdre , bleue ( Agustite ) ; dans
le feld-spath rougeàtre , renfermant ausû du quarz , des grenats ec
du mica vert; de Saxe. ( Coll. du Mus. >
2. a. C. ph. péridodécaèdre , blanchâtre , sur des cristaux de
quarz blanc-mat ; de Schlakenwald en Bohème. ( Id. )
3. Chaux phosphatée pjramidée , jaunàtre-y translucide , du
cap de Gates.'
3. à. Chaux phosphatée pjrranUdée , verdâtre , dans le feld-spatb
laminaire , grisâtre , avec des cristaux de titane silicéo-calcaire ; dé
Langoe , prés d*Arendali (C.idu M; ) ^ -
M. Neergaard possède de beaux cristaux de laC. pb. verdfttre ;
de Norwége. L'un d*eux , en prisme hexaèdre , a près de 19 cen-
timètres ( environ 6 pouces^ ) de long , sur 5 cent, (près de % po. >
d*épaisseur. Il est engagé dans le pyroxène eu masse granulaire y
mélangé de grenats et dé mica.
Z.b,C» ph. pyramxdée , bleu-grisâtre , sur le fdd-spath lami<^
minairef blanchâtre», souillé d'oxyde de fer \ de la carrière degm-
( 40
nite du Four au Diable , aux environs de Nantes. Découverte et
éoimêe par M. Dubuisson , conservateur du Cabinet d'histoire
natnrelle du département de la Loire-Inférieure.
Lea recherches que ce naturaliste zélé ne cesse de faire , pour^
rassembler toutes les substances minérales de son département , ont
enrichi les collections du Muséum d^histoire naturelle et du Conseil
des Mines d'un assea grand nombre de minéraux , dont plusieurs
n*avoient pas encore été trouvés en France» et dont les autres ne s y
rencontroient que rarement. Voyez les articles Émeraude , Feld«
spath , Grammatite , Pyrite magnétique et Titane siliceo-calcaire.
Nous lui sommes particulièrement redevable d*une suite intéressante ^
de minéraux du même pays.
4. Qiaux phosphatée annulaire , bleuâtre , nuancée de verdàtre,
dans la lithomarge friable , sur la chaux ûuatée avec des cristaux
d'étain oxydé ; d'£hreinfriedersorf en Saxe. ( C. du M. )
5. Chaux phosphatée unibinaire^ grisâtre, en trés*petits cristaux «
ilans les cavités d'un talc lamellaire jaunâtre , renfermant aussi
des grains de chaux ûuatée violette ; de Hud*Gorland y comté de
Comouailles , en Angleterre. ( Id. ]
G. Chaux phosphatée progresàiçe ^ limpide, accompagnant des
cristaitt blanchâtres de feld-spath binaire , dans une gangue chlo-
riteuse ^ du Saint-Gothard. ( Coll. du Mus. )
7. Chaux phosphatée laminaire^ en masse, jaunâtre et jaune-ver*
dâtre , ( 3pargelstein ) translucide ; de los cerricos negros , dans la
ferme de Sellia , aux environs de Jumilla, royaume de Murcie. (Id. )
7« a* Qi. ph. laminaire , yert-bleuâtre , pâle ; de la mine de
Marboë , près d'Arendal.
8. Chaux phosphatée fiôreuse-^ionjoinie , blânc*rosée , de Saxe ;
donnée par M. Tondi.
9. Chaux phosphatée jaune , légèrement nuancée de vert , trans-
parente , disséminée par petites 'masses ou en gros grains dans le
talc laminaire , blanc-verdâtre ; du Zillerthal. ( C. du M. )
M. Faujas a reconnu cette substance dans le basalte de Mont-
ferrier , département de THérault. On l'avoit d'abord confondu
avec le péridot granuliforme.
10. Chaux phosphatée terreuse , blanc- jaunâtre ; des environs du
^ageide Logrosan , juridiction de Truxillo, dans rj&atramadure.
V-
Bapportée d'Espagne et donnée par M. Thiband ^ trésorier de S. Mw
le Roi d'Espagne. .
Les cristaux de chanx phosphate étant en général rares dans left
Collections , nous avons décrit en détail les morceaux du Muséum
^i en oiFrent les diverses variétés.
APPENDICE,
CHAUX PHOSPHATÉE QUAAZIFERE»
( Première partie , p. 2iJ7' )
CABACTSRSS.
Elle est en masse poreuse et comme cariée. Sa cassure est terreuse
ou grenue : elle a aussi la texture un peu lamelleuse à lames entre-
lacées : elle est rude au toucher , et donne des étincelles sous le choc
du briquet ; ses couleurs sont le gris sale nuancé de \iolet. Jetée sur .
im fer chaud , elJe répand une lumière phosphorique très-vive et
d un jaune doré. ( Brongniart , t. i , p, a4a. )
L^échantillon du Muséum renferme une portion de cristal de
quar^hyalin. Il a été douiié par M. Tondi.
AIÎirOTATIOXf ••
La Chanx phosphatée qnarzîfère ae troaye à âcblacLen-^
wald en Bohême , oa elle fsiit partie de la gangoe dea mine*
i'étain. ( Ihndi. ) /
IV«. flspiGi. CHAUX FLUATÉE.
( Première partie , p. la et a47> ) .
Spath fusible ou vitreux , dit aussi Spath phosphorique et Fluor
apathique , B. D. — Chaux fluorée , Bbro. — Id. De B.^ Fluor
minéral et Spath fluor , Moi7g. — Spiotoflut^re ofosjhnco , Pbtb.
-T Fluate de chaux , Nouv. Ch. '■^Fluorite , Nap. — Fluor y Fluato
de Cal , HsRRo. — Fluor ^ Ki&tv.
C. û. cristallisée et laminaire, -— Spath fluor. — Fluss Spath , W.
— Spàthiger Fîufs ^ Karst. — Fluorite lameUare, ^Aif.T'Fspata
Fluor , Herr. — - Foliated Fluor, Sparry Fluor ^TLocn* —Chaux
fiuatée spathique , Brono.
C. fl. concrétionnée. — Albâtre vitreux , R. D.
C fl. compacte^ -— Fluor compacte , B^ocx* ^- Dkhur Fluêê >
( 43 )
W. et l^»^^Flnoriu compatta , Nap. — Pluor çompaelo , Hs^tiO^
— Compact Fluor , Kmw. ^
C. fl. terreuse. — Erdiger Flusa ^ K. — Flusserde, le Fluor terreux,
Broccu — FluorUe terrea, Nap. — Fluor terreo, Hbr&o. -— Sandy
FIuss , Earthy Fluss , Kirw.
G. fl. -violette , fausse améthyste ou Prime <l*am4Stfay8te.«- -oiere^ ^
fausse écneraude ou prime d*émeraude ; — rose , faux rubis ; — ^
jaune , fausse topaze ; etc.
VARléTBSDB FÔrMSS.
1 . Cbaux fluatée primitiçe-conpexe (Var. Spkéroîdale du Traité) ,' ^
blancbâtre ou verdàtre , sur du quarz ; des environs d'Autun.
Cette variété et la suivante ont été découvertes par M. Cham*
peaux , Ingénieur en chef des Mines , dont les recherches savantes
ont augmenté le Catalogue des Minéraux de T^mpire de plusieurs
«ubstances qui n*avoient pas encore été observées en place , commo '
rUrane oxydulé , TËmeraude , le Plomb arséniés , etc.
2. Chaux ûuatée testacêe ; des environs d'Autun.
3. Chaux fluatée demi-compacte ; de Sibérie.
AJTirOTATIONS.
La Chanx floatée se rencontre presque tonjonrs dans des
filons, quelquefois cependant, mais plus rarement en couches.
( Brochant, ) Elle forme aussi à elle seule des montagnes
entières , subordonnées au granité et au schiste micacé , dans
lesquels on la retrouve en lits entiers ; comme on le voit à
Steinbach , en Thuringe , où elle forme le Flussberg et le
Franenberg, et au Dreckselberg , près de Meffersdorffydans
la Silésie ( Tondi). Les substances qui l'accompagnent le
plus souvent dans les mines de l'Allemagne , de l'Angleterre
et de la France^ sont^ : le, quarz , la chaux fluatée, la baryte
sulfatée, le fer spathique, le mica , le enivre gris , le plomb,
le zinc , et le fer sulfurés , etc. On a trouvé récemment des
cristaux de chanx fluatée dans le terrain calcaire coquillier des
environs de Paris.
1. Chaux fluatée /ir/mzVfV^ , verte; envoyée de Californie par
Fabbé Chappe-d*Hauteroche , de FAcadémie royale des Sciences.
(Coll. du Mus. )
(44)
I. tf. G. A, primitive , verte , ^vec chaux carbonatée laminaire es
cristaux de cuivre pyriteux , sur le schiste argileux ; de Saxe.
Cette variété, qui est très-rare , se trouve aussi en Auver^e.
A. Chaux fluatée cubique , violette ; en gros cristaux groupés ,
chacun d^environ lo centimètres ( près de 4 pouces ) d épaisseur ,
dont la surface est recouverte en partie de petits cristaux de quars
limpide; de Allenheads , dans le Northumberland. (Coll. du M. )
Si, a, C. fl. cubique, jaune , transparente ; de Gersdorf , en Saxe.
' a. ^. C. £[. cubique, d'un beau vert ; xie Schlangenberg ouZ^meof^
en Sibérie. (Id.)
' La variété cubique est la plus commune de toutes; aussi elle
abonde dans les collections.
Sk, c. C. fl. cubique , en très-petits cristaux blanchâtres , associét
à la C. c. inverse ou granulaire , et an quarz prisme, dans la C. c.
grossière grise , que les ouvriers des carrières des environs de Paris
nomment Plaquette»
Elle a été trouvée d*abord , par M. Xiambotin , dans les déblais
d'une excavation faite momentanément au Marché aux Chevaux , à
Palis. (J. des M. t* 25 , p. 169. ) On Fa reconnue depuis parmi les
cristaux calcaires de NeuîUy , banlieue de la même ville.
Nous nous faisons un plaisir de transcrire ici une note que MM.
les rédacteurs du J. des M. ont placée à la suite du mémoire de
M. Lambotin, sur ce nouveau gisement de la chaux fluatée , desi<-
ranc qu'elle lui devienne utile. ^
« M. Lambotin , rue Jacob , n». 16 , fait le commerce d'objets
d'histoire naturelle , principalement de Minéraux. Les connois-
sauces qu'il a acquises sur les productions du Règne minéral | en
suivant les coiu-s publics du Muséum d'histoire naturelle et de
l'Ëcole des Mines , Tout inîs dans le cas de faire avec beaucoup
d'intelligence des suites entières d'espèces , d'après la méthode de
M. Haiiy , et qu'il livre à un prix modéré aux amateurs de la Miné*
ralogie. C'est Je même qui exécute , avec une 'grande précision ,
des modèles de cristaux en biscuit de porcelaine , qui sont d'un
grand secours pour l'étude de la cristallographie. » ( J. des M. )
L'on ne trouve guères que chez lui des échantillons des Pierres mé^
téoriques , tombées à l'Aigle , département de l'Orne, le, 6 floréal
wiXI(26avrili8o3. )
3. Chaux fluatée bordée , limpide ; du Derby«faircu (C du M. )
(45)
MM. Mossier , Delaizet et Gocq , ont trouvé cette variété sur utl
gnmite porphyrîtique dans les ruines du cirque de Néris, département
de r Allier ; et à un quart de lieue de ce village , dans un champ qui
avoisine le hameau des Chorles , de la chaux iluarée en masse , de
diverses; conleurs et agréablement veinée : eHe est engagée dans le
quarz. ( J. desM. 1. 19 , p. 418. ) >
4. Chaux fluatée hexeuetraèdre . limpide , avec des cristaux de
quarz « sur une portion de roche mélangée de serpentine et de gre-
nats ; du Derby shire. ( Coll. du Mus. )
5 et 6. Chaux fluatée primiUçe-sphéroîdale et G fl. testcLcée*
Ces variétés manquent encore à la collection du Muséum.
7* Chaux fluatée laminaire , violette , disséminée dans la C c«
hu&inaire ,: blanchâtre ; d'Angers. ( Coll. du Mus. )
Ce beau morceau est un de ceux dont M. Ménard de Lagroye a
fait don au Muséum.
8. Chaux fluatée demi-compacte , violette , disséminée dans le
mica lamellaire , jaunâtre et le quarz ; de Strasberg au Hartz.
( Coll. du Mus. )
8. a, C. fl. demi-compacte , verdâtre ; de Odontschelon , dans le
pays de Nertschinskoi , en Sibérie. ( Id. )
£lle est luisante et médiocrement phosphorescente. La Chloro^
phane appartient à cette modification.
9. Chaux fluatée compacte , blanc-bleuâtfe et rougeâtre 9 ayant
Tapparence de la cire ; deStôUberg , auHartz. (Id.)
10. Chaux fluatée concréeipnnée , à couches alternativement
blanche et bleu foncé ^ légèrement nuancé de violet ; du Derbyshire*
Morceau poli, donné par M. Fustier. ( Coll. du Mui. )
Suite de plaques de la même substance offrant des teintes très»
variées ; la plupart viennent d'Angleterre.
11. Chaux fluatée terreuse , très-friable , de couleur lie de vin ,
veinée de blanc et souillée d'oxide de fer ; d'Angleterre.
1 2. La variété pulçénderue , pr. part* p. 347 9 vient de Kcmsbergr
C'est M. Ësmark qui Ta fait conuoître.
Quatre-vingt morceaux bruts et vingt plaques polies composent
la suite relative à la Chaux fluatée dans la Collection du Muséum.
II faut y ajouter les douze échantillons du gradin d'étude qui en
offrent les diverses variétés de forme*.
(46)
APP£HDICB.
CHAUX l^LUATÉE ALUMINIFÈRE.
(Première partie^ p, J2. )
La Chaux «olfatëe alomiuifère se trouve en Angleterre ^
dans les environs de Bniton. ( Macie* )
' U y en a un échantillon sur le gradin d'étude.
V. EspàcB. CHAUX SULFATÉE.
( Première partie , p. i3 et 347* )
Gypse ou Pierre à plâtre , R. I). — Chaux vitriolée , Gypse et
Sélénite, Bbiio. — Id. De B. ; Delam. , etc.— Gtp^ , W. etKAK&T.
-— Gesao , Petr. — Sulfate de Chaux , New. Ch. — Yeso , suU»
fato de Cal; Hbrrg. — Gypsum, Kirw. -r Le Gypse , Broch:
C. suif, cristallisée, — Sélénite, de K. D. et de tous les Auteurs.
'^Spàthi'ger Gtps , W. et l^.^Selenite, Petr.-— Ge5«o lainellare ,
JUav, — Yesofolicularcristalizado o Esptuico , Selenita, Herrg*
— Broad foliated Gjpsum^ KiRw.— Frai/eneù, laSéléaite , Baoca.
•— C. sul. sélénite , Brono.
C. sul. miJctiligne, — Sélénite basaltine , Dbmestb.
C. sul. lenticulaire. — Sélénite lenticulaire , ou en crête de Coq^
'Sél. cunéiforme , R. D. — Gypse en rose , «n forme de flèche , en
fer de lance. — Pierre spérulaire , Talc de Montmartre , etc. yulg.
liiroir d*âne et Pierre à Jésus , Glaee de Marie , etc.
C sul. laminaire* — Fratteneis (Miroir de femme) , W. —
Blattriger GipSyle G. lamelleux , Brocu -^ C. s. gypse laminaire ^
Brono.
C. sùl. aciculàire. — Spath gypseux en plume , Bohàrb.
C. svX.fibreuse^conjointe. — Gypse, fibreux ou strié , G. soyeux ,
R.,D. — Fasriger Cips , W. et K. — Gessofibroso , Nap.— Yeso
JLbroso , HpRRG. — Fiùrçus , or Striated Gipsum , Kuiw. — C. s.
gypse fibreux, Brono.
C. sul. compacte, '^AXhkiTfi gypseux, Alabastrite, des Anc.
Min. — Dichter Gips , W. et !&.. — Gesso compauo > Nap. —
AlaJbasaro Gessoso^ Petr. — H'eso compacta ^ Alabauro^ Herro.
Compact Gjrpsum , Kirw. — C. s. gypse compacte , Brono*
C. ^ul. terreuse* — Farine fossile , Monois. — Gipierde , W.—
(47)
Mrdiger GipSy Kjlr«t. -^Cesso terroso^ Fariha fo9sih aelenitica
o miracolosa , Petr. — Yeso terreo , Harina del Cielo; Herro.
Farinaceous Gjrpsum , KiRw. — G. terreux , Broch. — C. §• g.
terreux, Brono.
C, sul. nivifarme, — Guhr $ypteux , R. B» •— Var. du Gifh'
Merde i W. ; etc.
ANNOTATIONS*
La Ghaox snlfatëe se trauTc dans les roontagnies primor-
diales (i); mais elle abonde surtoot dans les terrains secon-
daires , on elle forme des conches et quelquefois des mon-
tagnes parti calières« Elle j est contemporaine de la formation
de la sondp mnriatée qui l'accompagne souvent. On la re-
trouve encore dans les terrains les plus rëcens ; le sol calcaire
des environs de Paris en offre l'exemple. Elle existe aassi
dans le voisinage des volcans. Cette substance est très-rare
dans les veines métallifères. Elle renferme diverses snb-^
stances; des cristaux de quarz , de Tarragonite, de la magnésie
boratëe^de la strontiane sulfatée » du soufre , de l'argile
calcarifère , et quelquefois des ossemens foésiles. C'est pl^s
particulièrement la chaux sulfatée calcarifère qui offre cet
accident. M. Brongniart pense que cette sons-espèce doit
être considérée comme apparjtenant à une formation parti-
culière de chaux sulfatée* On trouve des masses plus ou
moins considérables ^ et des cristaux de chaux sulfatée ,^dans
beaucoup de provinces de l'Allemagne , de Tltalie , de l'An-
gleterre et de la France. Elle est très-abondante en Ljbie et
dans l'Arabie Pétrée ( Rozièrè. )
(i) Les observations faites par Pallas , en Sibérie , et par
M. Freysleben , dans la partie méridionale du Saint*Gothard , éta-
blissoient déjà ce fait. Les observations plus récentes de MM, Bau-
buisson et Cordier le rendent incontestable.
Le premier de ces savans a donné dans le sa^'. volume du X. des
M. p. 161 et suiv. , la description d'une chaux sulfatée compacte ,
à grains très-fins , renfermant des lames et de petites masses fibreuses
de talc vert , qu'il a observéeen couches dans la partie supérieure
^*une montagne de schiste micacé | distante de la villa d'Aoste
(48)
d^enviroB i5,ooo or êtres. «. On voit dans cet endroit , dit-il, et âe
la manière la pins distincte , que le scliiste est superposé au gypse :
l'un et Tautresont stratifiés ; les strates sont parfaitement parallèles,'
et inclinées seulement de cpielques degrés irers le sud. Celles de gypse'
ont quelques centimètres d'épaisseur , et sont souvent séparées les
unes des autres par un enduit talqueux et verdàtre. » p. i6a.
M. Cordjer en a vu de grandes masses appartenant à la même
époque dans .les roches au milieu desquelles est ouverte la nouvelle
route du Mont-Cénis. « On y voit , dit>il, d'immenses couches do
gypse qui alternent avec les roches schisteuses micacées , et corn*
poséht à-peu-près la vingtième partie de la ^ masse des montagnes y
et se mo:<trent égalerrient dans les parties les plus basses comme
dans les plus élevées. Saussure avoit cru ce^gypse superposé ; je me
suis facilement assuré qu*il est bien réellement intercalé. ^ (7/ des
M. t. 26 , p. 259. )
1. Chaux sulfatée trapézienne ^ limpide; cristal isolé ayant 8
centimèties ( 3 pouces ) de longueur : des montagnes de G . sulfatée,
.situées entre Cracovie et Brusko, en Pologrie. (C. du M.)
I . a. C. suif, crapézienne-alongée , blanchâtre , translucide , en
cristaux groupés sur du quarz chargé de petits rhomboïdes inverses
de C. c. ferro-mangaiiésifère , perlée ; de Hongrie. ( Id, )
i a.C. suif, équiçalente ^ translucide, en cristaux entrelacés sur
quarz amorphe , drusique en quelques endroits , et dont la surface
est sduillée par le fer oxydé bjrun-jaunAtre ; de Kremnitz en
Hongrie. (Id.)
a. a. Plusieurs antres morceaux i of^nt la même variété de
forme , viennent d'Ischel en Haute-Autriche. ( Id. )
5 et 4* Chaux sulfatée ^r/siR<z£o?^/tf et C. s. mixtiligne ^ jaunâtre «
transparente ; en cristaux , soit isolés , soit groupés ; de Montmartre.
6. Chaux sulfatée lenticulaire , jaunâtre op brune à Textérieur ,
engagée dans la Marne ; des collines de C. s. calcarifère des envi-
rons de paris. (Coll. du Mus. )
Quelques-unes de ces lentilles ont plus de 4 décimètres ( 1 pied )
de largeur. Elles sont quelquefois solitaires , et plus communément
réunies. C'est aux fragmens détachés de l'assemblage de deux de
ces lentilles qu'on a donné les noms de Cjrpse en fer de lance ,
Taie de Montmartre , etc. - -
(49)
I ïf. Breysiftck a trouvé dès groupes de C. s. lentîailatre dans vmû
marne tendre, près de Mola-di-Gaeta , au pied d'une colline calcaire,^
dans le lieu nommé Mont-des-Fossés. II existe là une carrière de
C. s. où cette substance et la marne sont disposées par lits si unî^
> formes , qu'il n'y a pas deux millimètres de diflérence dans leur
I épaisseur. Voyages , t. i , p. 6.
6. Chaux sulfatée laminaire , blanche y nacrée , renfermant du
soufre ; de Sicile. ( Coll. du Mus. )
6. a. C. s. laminaire , limpide ; du bois Champion , à uneheu^e
de Moustiers ( Mont-Blanc) , sur la rive gauche du Doron de Bosel :
donnée par M. Ch. Hérsart. On la trouve dans un« C . s. terreuse
«jui recouvre des montagnes calcaires. ( Note de M, ffersart. )
7. C. s. laminaire , hématoïde , encroûtée' d'argile glaise ; de
Montob'er , près* de Tourment , sur la route de JDôle à Poligny.
( C» du M. ) Elle a été décrite par M. Guytoii-Morveau , dans le J. de
Ph. t. 16 ) p. 443. Elle forme unts veine de j\ k 5 pouces ( r i à 1 5
centimètres d'épaisseur ) daps une couche de G. s. grossière , noi-
râtre, de 19 pieds ( plus de 3 mètres) d'épaisseur et située à loâ
, pieds (35 m. ) de profondeur.
7. a. C. s. laminaire , rouge, renfermant dans sa masse et pré-
sentant à sa surface des cristaux prismes de quarz hématoïde ; de
Saint Jacques de Compostelle , en Galice. ( Coll. du Mus. )
8. Chaux sulfatée aticulaire , blanchâtre ou rougeâtre , en
aiguilles entrelacées , de différentes grosseuifs ;' d'Espagne.
I 9. CliauX suiïstxèe fibreuse^conjointe , blanche, à fibres droites et
I serrées , ayant l'éclat de la plus belle soie , joint à un reflet naèré ;
I de Moravie. ( Coll. du Mus. )
10. Chaux sulfatée compacte , blanc-rougeàtre , de Châlons-sur«
i Sa6ne. Deux morceaux donnés par M. Brard, aide-naturaliste^
au Muséum. Ce ne sont pas les seuls dont il ait augmenté la riche
I collection de cet établissement.
Cette variété , que l'on nomme vulgairement Albâtre , est ordi-
nairement d'un beau blan(^. Elle abonde en Italie. On en trouve
aussi à Lagny , département -de Seine et Marne , qui est d'im grain
très-fin.
Le lac Inderskoï^ dit Pallas, est entouré de montagnes de gypse,
d'où ruissellent de tons c6tés beiàucoup de sources salées; aussi est-"
il très-abondant en sel. . . . Il existe, près de Gourief , une colline
( 5o )
gypseusf , située également au milieu d'un lac trè»-sal^. . . Oa vmt
dans le pays de Tcbernoï-Jar , deux.rQcher» dp gypse pour lesqu^
les Kalmoucks ont une grande vénération , etc, ( Voyages , trad.
fr^nç* t. I , p. 634 ^^ 667. )
M. Seipti a observé, sur ks bords du torrent de TAstroncello^ au
nord de Monte-Pulciano' , dans le Siennois , des roches immense*
^ gypse, blanc-çrisàtre ou veiné de noir et de blanc^. T« %^ pt494-
Les montagnes de Chaux sulfatée renferment aus^i des c^veri^es «
telle est celle nommée le Labyrinthe de Kougour, décrite par
Jfi\, Pi^trin. Elle est située sur les frontières del^i Sibérie , et creusée
dans les collines gypseuses cju'arrose la Sylva. Les aafraçti;ip$ité.s 4<e '
ses souterrains ont été formées par de petits rui$sçau]( que prp4uit
la fonte des neiges , etc. Nouv. Dict. d'Hist. nat. t. ^i P* 44^*
10. a- C s. compacte ^ rose , dans laquelle ^ont disséminés dçfS
cristaux limpides de quarz prisme; de Thuringç. j[Co)l, du Mus- )
11. Çhay.x sulfatée ferreuse et C. s. nU^ifortn^ , d9ns Targilç çaXr
çarifère ou sur des portions de cristaux lçntiçulair«i de C. f . trftltfr
parente , de Montmartre. ( ^ )
13. Chaux sulfatée incrustante^,
Doiomieuet Spallaniani ont fait différentes observations, sur la
C* s. qui se trouve *dans les grottes volcaniques de Lipari ; nommées
les Etu^'çs, Il en résulte que cette substance y esc prod^uite par la ~
^écompçi/sitio^ dçs, laves , et qu'elle forme , ^ leur surface , pne
croûte plu§ ou moins épaisse coçaposée dç I^mçs parallèles ^ très*
minces , et fortement unies entr 'elles , offrant différentes nuances
de rose , de violet ou d'orangée £lle se présente, aussi sous l'ap-
parence d'aiguilJes où de Hlamens , tantôt parallèles et tantôt di-
vergens. ( Spallanzani , t. 3 , p. 35 et suiv. )
La même variété a été observée par M, Bory de Saint-Vincent
sur les stalactites de lave qui pendent de la voûte de la grotte de
Kosemon^ , dans l'île de Bourbon. Elle les recouvre d*un enduit
blanc-éclatant , épais de 2 à 3 lignes, et cristallisé en forme de
crête de coq. ( Voyage dans les quatre principales îles dés mers
d'Afrique, t. 3, p. 60.)
La suite des morceaux relatifs à la chaux sulfatée , dans la col-
lection du Muséum , est d'environ cent morcefiux , indip.«J*da0A-
menj: df^ quinze éjçhdntill^ns placii» tur le gradin dl'étyd««
(5ï)
APPBNDICB,
CHAUX SULl^ATÉE /CALCARIFÈRE.
( Première partie , p. a^i. }
La Chaux sulfatëe calcartfère , oa pierre àpUttre-^ est un
minéral assez rare et qui n^ se trouve en tuasses que dans uu
petit nombre d'endroits. Aucun pajs ne la fournit en aussi
grande abondance que les environs de Paris# an uord duquel
sont situées les collines qui la renferment. £lle j forme àe%
bancs de différentes épaisseurs , dont quelques-uns se déli-
tent en prismes, comme Ta observé le premier M Desma<-
reat (i). Ces bancs alternent avec des concbes d'une marne
compacte et quelquefois feuilletée dans laquelle sont engagés
dea cristaux de chaux sulfatée , et on l'on trouve aussi des
nasses arrondies de strontiane sulfatée et du quarz résinite.
— Suivant M. Bosc , les montagnes de pierre à plâtre des
environs de Palençia et de la vallée voisine de Burgos , en
Espagne , sont parfaitement semblables à celles des environs
de Paris, si ce n'est que les cristaux lenticulaires se trouvent
en égale quantité dans les bancs supérieurs et inférieurs de
la marne superposée à la masse. ( Mag. Encycl. , 6«. année ^
t. 1, 448.) ^— La collinede pierre à plâitre de la ville d'Aix, dé-
partement des Bouches du Rhône (!2), paroit être delà même
formation que les buttes de Montmartre , de Ménil-Montant ^
dn Mont-Valérien , etc. Ces carrières, si souvent décrites,
présententencoi^e chaque jour des objets înléressans et nou-
veaux y aux recherches des naturalistes (3).
(i) M. Desmarasta publié la description de ces prismes que les
ouvriers des carrières nomment Hauts-Piliers^ dans les mémok-es de
l'Académie des Sciences , année 1778, Il a repris depuis ce travail ,
auquel il a ajouté la description des couches , ' soit marneuses , soit
gypseuses , de la colline de Montmartre et des autres collines qui
loi conespondent. Voyez les t. 4 et 5 des mémoires de Tlnstitut.
Ce dénier mémoire est accompagné de planches qui présentent la
coupe , des masses et la différents épaisseur des bancs , avec la
dénomination particulière qu'ils ont reçue des ouvriers. MM. Des-
jnarest iils , et Consunt-Prevost , ont encore ajouté à ce beau tra-
vail par leurs intéressantes recherches Ils en ont consigné les ré-
sultats dans le J. des M. , t. 25 , p. 21 5 à 23o.
(a) Cette colline, dit M. DeRamatuelle, doit être comptée parmi
les plâtriéres les plus intéressantes de la France. On peut la regarder
comme un dépôt précieux des êtres organisés de Tantiqite nature.
Elle est peut-être plus riche que celle de Montmartre.... £lle est
située au N. O. de la ville. Son sommet est entre le chemin de
Puyricard et d* Avignon. Sa hauteur totale est d'environ i5o toises
( à-peu-près 3oo mètres) au-dessus du niveau de la mer.... C'est
immédiatement au-dessus du premier banc exploité , à environ
joo pieds de profondeur ^qu'on rencontre les poissons fossiles
Le banc inférieur fournit des huîtres , etc. ( Journal d*Hist. Naû
t. a, p. 3oi et suiv. )
(3) C'est de ces mêmes carrières que M. Cuvier a fait sortir pour
leur donner , en quelque sorte , une nouvelle vie , les cadavres enfouis
depuis si longtemps de ces animaux auxquels il a donné le nom
de Patcœtherium , à* Anoplotherium , etc. La masse entière de cea
collines a fait aussi le sujet de ses savantes méditations. Yoy. l'Essai
sur la Géographie minéralogique des environs de Paris , publié en.
i commun par MM. Cuvier et Brongaîart, Anu. d'Hist. Nat., t. 1 1 ^
p. agS et suiv.
VP. Espèce. CHAUX ANHYDRO-SULFATÉE.
CfJAUX SULFATÉE ANHYDRE , du Traité.
( Première partie , p. 198 et 333. }
Muriacite. — Wûrfehp€Uh , Muriacit; W. — Le spath cubique ^
/Brocb. — Cube Spar, Jameson. — Chaux sulJfatine , Brono.
CARACTERES ET TARI^TBtf.
( Hauy , Tableau comparatif , p 10 et i38. ")
Rèfraaion , double à un haut degré.
Forme primitive. Prisme droit à bases rectangles , divisible dtago-
nalement par des plans qui font entr'eux des angles de 100^ 8^ e^
79<i 56^ , et dans lequel le rapport entre les côtés de la base est &-
peu-près oelui de 16 & i3. Sa hauteur est indéterminée.
\
(53).
1* Chaux 9nhyàresvlhté& primieiçe,
SL CLaux anhydro-sulfatëe périoctaèdre.
5. Chanx anhydro-sulfatée /a/wj/ia/re. TVurfehpatk ^ "^ ,
4. Chaux anhydro-sulfatée lamellaire^ Anhydrû , W.
5- Chaux anh}dro-sulfat.e contournée ; vulg. Pierre de Tripes:
Sa pesanteur spécifique est ^2,9,
ANNOTATIONS.' ^
Xfft Chaux anhjdro-sulfatée se troitve en conches snhor'»
doDoécsou en veines,, da lia les montagnes âtraiiformes, avec
la chaux snifatëe et la soude muriatëe. On la rencontre aussi
dans les veines métallifères. Les salines dn Tyrol et de la
Haate-Aatriche y i^insi que celles de la Suisse, nous four-
nissent des exemples du premier de ses gîseroens , et les
montagnes al^iines des environs de Moustiers du second.
La chaux ^nhydro-snlfatée cristallisée ou laminaire est
presque toujours imprégnée de sonde liiuriatée.
i. Chaux anhydro-sulfatée ( muriatifère ) primitive , rosée; dans
la C. anh. suif, laminaire ;des salines de Hall en Tyrol.
2. La variété périoctaèdre , décrite par M. de Bournon , ( J. êtes
M. t. i3 , p. 346. ) manque à la Coll. du Mus.
3. Chaux anhydro-sulfatée ( muriatifère ) laminaire , violette ;
des salines de Bex , en Suisse ; donnée par M. Jurine.
4* Chaux anhydro-sulfatée lamellaire^ hlanc rosée , engagée
dans un quarz amorphe , blanchâtre , dont la surface présente des
lames de talc et du fer sulfuré granuliforme ; de Pesay , département
an Mont-Blanc. ( Coll. du Mus. )
Ce morceau a été donné par M. Héricart de Thury.
^. a, C. enh.-sulf. lamellaire^ blanche, renfermant un peu de
soufre ; de Pesay : donnée par M. Hersart. Autre du même lieu qui
contient de Targile calcariière.
m Cette substance , dit M. H<*rsart , existe en plusieurs endroits
de Farrondissement de Moustiers. On la trouve en rognons dans la
C. suif, ordinaire , à une heure de la ville , sur la gauche de la
grande route qui conduit au bourg Saint-Maurice. La mine de
Pesay en tenfermq de^ couleur violette et de limpide. Celle qui
( 54 )
contient du soufre se trouve près de Pesay , et aux gkciart d< Ge-
bruLatz , commune des Allues , à 5 heures de Moustiers* Dans ce *
dernier endroit elle est lamellaire et de couleur rougeâtre , blaucho
ou grise , et engagée dans une C. suif, qui contient du soufre et
des rognons deC. c. fétide compacte, brune. [Note de M, ffersart.y
6. Chaux anbydro*sulfatée^dro-/<2mi/z/i/re , dans la G. anh. suif.
compacte , ( Anhydrit) bleu-céleste ; de Suis, sur le Necker, danft
le royaume de Wurtemberg.
Cet échantillon , et deux plaques polies de la même substance ^
ont été envoyés au Cabinet du Muséum, par S. M. le Koi de Wiîr-
temberg , quelques jours après la visite dont il honora rétablisse*
sèment , au commencement de cette même année i8îo.
Un autre mM*ceau de la C. anh. suif, compacte' , blett-céleste ^
de Sulz # a été donné par M. Sick.
^6. a. C- anh suif, compacte , bleu*céleste , à6$ salines dlschei^'
en Hdute-Autriche.
Suivant M. Haiiy , la vraie Célestine des Allemands est de la
Chaux anhydro*suIfatée en couche mince et à tc:ictuse presque
£breusç. {Brongularc , t. i , p. i85. )
€. Ch<iux auhydro-sulfatée concrétionnée-coruournée, blanche r à»
Wielicaka , Grand-.DucBé de Pologne.
Les mineurs donneut à cette variété , qui devient r^re , le nom
de Gehrôsstein , Pie&e d'Intestins ou de Tripes C'eaft la baryt«
compacte , stalaccitique , tortillée eii sig-z g de De Bom.
APPBNDIGS.
I. CHAUX ANHYnao-StJLPATÉE MURIATIPERÉ.
Soude muriatée gypsifere , du Traitée — Chaux sulfatée anhydi»
muriatifère ; Prem part. p. 334. — Muriadi , W.
n. CHAlfX ANHYDRO SULFATÉE QUARZIFÈRE.
Chaux sulfatée quarziière , du Traitée
( Première partie^ p. 1^3.)
Pierre de Vulpino, Flburiau x>b^£ellsvi7b« —- Marbre batdigliÀ
de Bergame. — Chaux sulfatine quarziière , Brovq.
On ne conactit pas son gUememt partitufi^.
(55)
Illé CHAUX SULFATÉE EPIGENB. »
* Epigène , c. à. d. produite commfi après coup. J'appelle ainsi j^
eH général , dit M. Haûy , les produits des altérations spontanées ,
â l'aide des<|ueHes cettaines substance^ passent à lin- nouvel état, et
je donne à ce passage le nom d'JEpigénie. Le plomE phosphaté
prismatique , converti en plomb sulfuré j le fer sulfuré qui par la
perte de soiî soufre est devenu pyrite hépatique^ sont des corps épi-
gènes, 't'ableàu comparatif , p. ii.
Sa pesanteur spécifique est de 2,3i4^. Elle est plus tendre que la
cliaux anbycircf-suiratéd ^ et donne du plàtte par ta calcination.
ffaiiy , buVragè cité,
1. Cliaux sulfatée 'épîgêne sultessulaîré ^ blanchâtre.
£lle est ditisible en|)atallélifrîpéiles rectangles.
Ifotls Tâtons indiquée , prem. paift. p. ^47 ^ sdtiè le nma. dm
Chaox sulfatée subtesiukirOé
a. ChâtiJi Mli^tée épigène m^^àtmlaM, ,
ANNOTATIONS^
r
La Chaux sulfatée épigéne se trouve dans !«' mine de
Pesaj. M, Cùtâiet ^'eSt àssatë que fcette snbstfltite n'est
qu'une âltëi-aiioti de la chaux anbjdro-snlfatéé.
1. Chaux sulfatée épigéne subtessulaîre , blanche ; de la mine de
Pesay. Beau morceau donné par M. Gillet-Laumont", Membre du
Conseil des Mines et Usines de V£mpire. (Coll. du Mus. )
viK Es#èCÉ. Chaux NitAATÉE.
( Première partie , p. ]4* ) «
Nitre à base calcaire, B. D, — Chaux nitrée , nitre calcaire 5
De B.'-Nitrocalcareo, Calcè Hîiràta , Pe te. -^Nitrate de Chaux,'
Norv. Ch. — Nitrate calcaire , Delam — jNitro calizo , Hbrro.
— Nûrated Chlx , NUfous Selèrtitê , Ki«w.
a La Chaux iiitratéft se forme journellement ^ en méme-
telDps qae la potasse nîtrat<^e , snr les parois des mnrs , et
dans les caves , les étables , etc. La lessive des tîenx pMtrâs
éik foamit tii^ci grande quântîtë. On l'a frouTee aussi dans
«l^nes eanx minérales. » {Haûy ^ t. a^jp. 292.)
(56)
Vni'. EspècE. CHAUX ARSENIATEE.
(Premièfe partie, p. i4' }
Pharmacolithe — Pharmacolith , Kaast. — Araenikblûthe , W.
La CbaDX arseniaUe a éié trouvée d'abord à Wittichen j
dans la principauté de Fnrstemberg , aujourd'hui Grand»
Duché de Bade, sur un granité à gros grains , dans un filon
de la mine de Sainte-Sophie. Ellç est accompagnée* de barjte
sulfatée et de cobalt arseniaté. C'e^t à ce dernier qu'elle
doit la teinte de rose que ses mamelons présentent eommuF-
ment» — On l'a rencontrée depuis sur une brèche argileuse
grise , à Bieber en Hanan , sous la forme de petits mamelons
blanc-soyeux y composés d'aiguilles extrêmement déliées.
1 . M. Selb , directeur et conseiller des Mines du grand-duch^
de Bade , à qui l'on doit la découverte de la chaux arseniatée y re-
connoît trois variétés de ce minéraL
Il nomme la première, Pharmacolite vUreuse; la seconde, P.
fibreuse , et la troisième , P terreuse. -
On peut les observer réunies sur un très-beau morceau de la
mine de Sainte-Sophie que ce savant a adressé au Muséum.
2. M. Pasquay , de Strasbourg , a également donné à la collec-
tion un Jbeau morceau de chaux arseniatée mamelonnée et capil-
laire , coloré en rose , dont la gangue granitique renferme du
cobalt arsenical.
Les deiix échantillons du gradin d*étude présentent les variétés
mamelonnée et capillaire.
SECOND GENRE.
BARYTE.
P. EsPàcB. BARYTE SULFATÉE*
^ ( Première partie , p. î5 et 247. )
Spath pesant ou séléniteux , R. D. — Terre pesante vitriolée ,
Spath pesant ordinaire , B&RO — Gypse pesant, D*Arcet. --Spath
fusible , BucQDET -- Baryte vitriolée , Sulfate de Baryte , De B.
— Schwerspatk , W. — Baryt, Karst.— Spalfi ponderoso , Pbt&.
(57)
^^ Barite -vitriolata, Solfato diBarite; "NAif.-^Sui/ato de Barîtes ,
E^spato baricico , Herro. — Baroseleniee , Kirw. — Ponderùu»
Spar ; — Barytite , Dblam. — Le Spath pesant ^ Broch.
B, suif, cristallisée et B. s. laminaire* —^ Spath pesant. —^ Baryte
spathique f^De B. — Gemeiner Barjt, Karst.-^ Bar* ^vit. lamel^
lare *, Nap. — £sp. bar. foliadar , Herrg. — Foliated Barose^
lenite , Kirw« — Geradschaliger Schwersptuh , le Sp. p6s. testacé
à lames droites ou le Sp. pes. commun ; Broch.
B. s. crétée. — Spath séléniteuz lenticulaire ou en crêtes de coq ,
B.. D- — Sp, pond, lenticolare , in cresta di gallo ; Petr.
B. s. bacillaire,^ — Stangenspath pW . — Stànglicher Baryt^l^ÂXiST*
^-Columnar Baroselenite , James .< — Le Sp. pesant en barres. Baûc*
B. s. radiée. — F'ulg, Pierre de Bologne. — Bologneser Spath, "W»
'^Strahliger Barjt , Kaast. — Espato de Éelonia^ Herrg.^7—
Bolognese Baroselenite , James- — Litheosphore , Delam. — I^e
Spath ou la Pierre ue Cologne , Broch.
B. s. granulaire. — K'ôrniger Sckweripath, W. — Kornlger
Barjt ; Karst. — Graniilar Baroselenite , Jambson. — Le Spath
pea. grenu , Broch. — B. s. grenue , Broitg.
B. 8. compacte — Albâtre pesant , R. "D^^^Dichter Sàkwerspatky
W. — Dichter Bcuyt, Kar-st. — Le Sp. pes. compacte ^ Broch.
— Compact Baroselenite , Kirw.
B. s. terreuse. — Sch-werspath Erde, le Sp-^es. terreux, Broch.—
Bar. -vit» terrea , Nap. — Barites terrea ; Herrg. — Eartj Boro^
êelenite, Kirw.
VARIBTSS DE FORMES.
La baryte sulfatée semble vouloir rivaliser pour Tabondance des
formes avec la chaux carbonatée. « Le nombre des formes cristal*
lines connues de cette substance , qui n'étoit que de treize à Tépoque
où j*ai publié mon Traité , dit M. Haiiy , s*est accru jusqu'au-delà
de soixante. Cette extension est due en grande partie aux savantes
observations de M. Mabru ,. sur les cristaux de Baryte sulfatée qui
abondent dans les départemens du Fuy-de-Dome et du Cantal. »
( Tableau comparatif , p. 141 • )
Peu M. Delaizer a également contribué par ses recherches k
augmenter la série des variétés de Baryte sulfatée. (
Nous dûnneron^ plus bas l'extrait d'une lettre de M. Mabru | ou
( 58 )
idQt eènfigAÂM lés indications exactes des ^ifFérens endroits dd
l'Atttergne qui ojK fourni ces <^ivers cristaux.
Une grande partie des nouvelles variétés se présente sous Tappa—
fence de prismes rbomboldaux déliés , çomoxe le sont commune"
ment les cristaux de strontiane sulfatée.
La plus compliquée de ces nouvelles formes est la variété disais
mitairè.EAle est le. résultat de l'action simultanée de dix lois d*
décroissemens. Le nom^bre de ses faces est de 4^. {ffaûj- , 1808. )
1. Baryte sulfatée laminaire^ bleuâtre. Cette variété « qui res«
semble beaucoup à la strontiane sulfatée , par sa couleur , a été-
trouvée dans le département du Lot , par M. de Saint- '.mans : elle
est engagée dans une marne compacte, blanche. {Haiiy* )
2. Baryte sulfatée concrétionnée-Jihreu^e ; de Chaud-Fontaine ,'
près de Liège , département de TOurthe.
3. Baryte sulfatée terreuse , grisâtre ^ d'Amberg , <îans|o ro^yaume
de Bavière. ( Coll. de M. Hauy.) On en trouve aussi en Angleterre.
A IV K Q^ AT I O N S.
La Baryte snlfatée, qitoiqne répandoe assez abondam-»
meni ^ ne forme point de montagnes.» et ne se iroUte gae
trèd^rarement en couches ( Brongniart,) C'est une de9 snlr-'
stances que l'en rencontre le plus communément dans le»
▼eînes métalliques où elll est associée an qnarz , à la ehanx
éarbonatée ou âuatée y an plomb ^ au zinc ^ an citivre, a<t
fer y à l'antimoine snlfnrés , an cuivre gris , etc. On la trouve
aussi seule en filons ou en veines dans des roches de pre-
mière formation , comme en Âitrergne (1} et anx environ^
àz Nantes (3)» D'antrefois elle est engagée dans l'ârgUe^ete.
•— La France , l'AUeniagne , l'Angleterre, et en général toi»^
ioGs les pays à mines ^ renferment des cristaux on des masse»
de cette stabstance. Les plus limpides viennent delà Saxe;
<*ecrx d'Ativergne sont communément jaunâtres. — La B.
snlf. se tronve en Egypte , dans le Mokattan. On la rencontre
également dans les déserts de la Lybîe* {Rozière. )
(i) I^es premiers cristaux de baryte reconntis dans ce pa^^a Imresc
(5<))
découverts f ily a eliviron 45 ans, par M. Mossief , ëH Puy-de-
Chaté , au-dessus du yillage de Hoyat , près de QeroioBt-Ferraiid.
On en a trouvé depuis peu en différens endroits , notamment atix
eaux minérales du Tambour ^tuées à TË. et au pied du Puy 60
Corent , sur le bord même de TAIlier. — Sur la montagne de la
Courtade , à une lieué S. de Vic^le-Comte. — Dans les environs do
Champeix , à cinq lieues de Clermont. — Au pont de Pérache , à
un quart de liéue du village de Coude , distant de Clermont d'en-
viron '4 lieues. Cette dernière localité a fourni seule à M. Haiiy
io nouvelles variétés de formes. — Ce minéral se trouve encore dans
d'autres parties de la province. ( Extrait des JN'otes de M. Mabru. )
« Avant d'arriver à Laroy , paroisse de • Saint-Hilaire ,. on ren-
contre , dans le granité sur la droite de la grande route , de la ba-
- ryte sulfatée cristallisée. £lle s'y trouve dans des veixtes irrégulières
qui parcourent le granité en tous sens ; et là , comme dans toute
}* Auvergne , la baryte sulfatée avoisine un filon de granit porphy-
rique , dans lequel le quarts affecte des formes cristallines , et*
conserve tout son éclat , tandis que le féld-spath , quoique cristallisé ,
liasse & Fétat de décomposition , soit dans le filon , soit dans le
reste de la montagne. » ( (kyuj^ J. des M. t. 19 , p. ^lù, )
{Tt) M. Dubnisson a reconnu la présence de la B. s. dans un filon
dé quarz qui traverse une montagne granitique, à l'extrémité du
cpiartier de la ville de Nantes , nommé La<^FoSse.
1. Baryte saïîatie primiuçe , blanchâtre , translucide, avec cris*
taux de ^ara* prisme # sur une bréclie calcaire; de Cxarles eA
Transilvanie. (-Coll. du Mus. )
1. a. B. s. ptimùivê^ jaimâtte/ ti»nsparente ; de Nagy^anya,
danv le même pays. ( Id. )
3. Baryte sulfatée «pD^v^oics , blanchtoe , en gros eristatfx gr<Mi-
pés, sur du quarz reniérmant du fer et de Tarsenic sulfurés; dé
Kapoich en Transilvanie. (Coll. du Mus. )
Ce morceau faisoit partie d'une belle suite de minéraux de 1a
Hongrie et de la Transilvanie , envoyée en 1 784 > à Buffon , pour
le Cabinet du Roi , par Joseph II.
M. Tondi possède un joli groupe de cristaux de B. s. offrant,
réunies , les variétés primitiviLet apophane , et dont chaque cristal
est encadré par une couche mince d'arsenic sulfuré rouge. U viaiiC
aussi de Kapnick.
( 6o )
. 5. Baryte 8ulfat«e rétrêcie , blanchâtre , iris^ à la «urface sur
un quarz carié, mélangé de fer sulfuré ; de Freyberg. (C. du M. )
4* Baryte sulfatée raccourcie , ayant l'apparence de simples
lames , sur des cristaux de^ quarz prisme ; de Hongrie. (Id. )
5» -baryte sulfatée trapezieitne et B. s. époiruée ^ ayant pour
gangue le fer oxydé brun ; de Saxe.
6. Baryte sulfatée époiruée^ olivâtre; du Puy-de-Chaté, au-dessus
de Boyat , département du Puy-de-Dôme. Ce cristal d*un beau vo-
lume et d'une forme très-nette a été donné y avec plusieurs autres
du même lieu , par M. Lacoste de Plaisance.
7. Baryte sulfatée cr^r^'e, lamelliforme, blanchâtre et gris-'au-
nâtre, à bords découpés , sur le quarz drusique, avecle fer suliuié;
de Gersdorf , en Saxe. ( Coll. du Mus. \
8. Baryte sulfatée bacillaire ^ blanchâtre et comme soyeuse, sur
du quai-z pseudoinorphique , modelé en cubes et coloré en j.aune-
rougeâtre par Toxyde de fer ; de «.< mine de LorenzGegenthrumm,
près de Freyberg , en Saxe.
La collection renferme six morceaux de cette intéressante variété
«t du même pays.
9. Baryte sulfatée radiée , grisâtre , trahsiucide , en masses ar-
rondies y encroûtées d*argi)e glaise ; de Monte- P^terno , près de
Bologne , d ns le royaume d'Italie (Coll. du Mus. )
10. Baryte sulfatée concrctionnéefibreuse ^ en masses tubercu-
leuses, souillées extérieàremeut par de Toxyde jaune de fer,
brunes et luisantes dans leur cassure ; de Chaud-FontainJé , dépar-
tement de rOurthe. (Coll. du Mus.)
Deux morceaux donnés par M Hersart de la Villemarquév
1 1 . Baryte sulfatée 'granulaire , blanche , avec plomb sulRirf
lamellaire , disséminé,; de Pesay, départeaieat du Mont-Blanc»
Donnée par. M. Gillet-Lau mont. (Id.)
12. Baryte sulfatée compacte , grisâtre, translucide; de Ram-
Welsberg , au Hartz. ( Id. )
Le nombre des morceaux et des échantillons relatifs à la Baryte
sulfatée , dans la Coll. du Mus., est de cent-trente environ , sans
compter les cinquante échantillons du gradin d'étude , dont trente*
huit appartiennent aux formes détérminables. Parmi ceux-ci , le
département du Puy-de-Dôme en a fourni seul plus de trente ; les
autres sont deSaxe ou de Transilvanie.
( 6t )
APPENDICE*
BARYTE SULFATÉE FETIDE.
Leherstein (Pierre puatite ) ^ Cronstedt. — Id.' W. — Baryte
hépatique , De B. — Hepatû , KâRST. — Pietra Epaticà , PetR.
— Barite epaUca , Nap. — Piedra kepatica , Herrg. — Liuer-
itone, KiRw.
La Baryte ftolfat^e fëlide constitue des filons enJtiers dans
les Alpes. M. Hëricart de Thary en a trouva de lamellaire
et de granulaire , blanche et blaRc--g;risâtre , renfermant da
plomb snlfnré , sur la montagne du labyrinthe , dans lei
travaox faits par les Romains an pied du mont Saint^Ber-
nard. — On en trouve aussi à Kopsberg en Norwège, et à
Lnbh'n en Gallicie. Cette derrière est quelquefois mélangée
ae son fre. (De ^or«.)
He. Espèce. BARYTE CARBONATÉE.
( Première partie , p. 16 et 248. )
Baryte aérée , De B. — Spath pesant aéré, Witbérite, Delasc.
— Witheric , W. et K. — Barke aerata , Petr . — Carhonato di
barite , Witerite ; Nap. — Carbonato de Barites, TVhiterita^ Herr.
— BarolUe or uierated Barytes , Kirw. — JVitherite , Jam^s. —
La Witbérite, Broch. On la nomme vulgairement en Angleterre
Pierre contre les Ratsi
La Baryte carbonatée a été trouvée d'abord en Angle**
terre , à Anglesarck , près de Qhorlet , d^ans le Lancashire ,.
où elle occupe la partie supérieure d'un filon d'une moli'*
^goe composée de couches,. degrés ^ de schiste argileux et
de houille. Elle y est accompagnée de Baryte sulfatée, de
{^omb sulfuré, de zinc oxydé et de zinc sulfuré. ( Watt ,
Ann. de Ch. t. 11 , p. 32i. ) — M. Patrin en a rapporté un
^hantiilon de la mine d'or de Zmeof en Sibérie. On en a
rencontré depuis dans le fer spathique de la mine de Stcin.
haoer , près de Nenberg, dans la Haute-Styrie. M. Napione
l'a observée aussi dans un filon de plomb snlfnrë , à Saint-
(62)
Asaph dansée paya de Gfk\lt9,( Brochant.'^ — Nous en pos-
sédons nn échantillon qui nous a été donne comme Tenant
d*Arkendale , dans l'Yorkshîre.
I et a. Les variétés prismée et annulaire décrifies dans la prem.
part. p. 348 , sont d'Angleterre, ( Coll. du Mus. ) '
La Collection renferme en outre un bel échantillon de la B. c-
fibro-laminaire de Styrie , et deux morceaux de la variété compaCtt'
fibreuse d'Angleterre.
TROISIÈME GENRE.
STBONTIANE. ^ ,
1% Espace. STRONTIANE SULFATÉE.
( Première partie, p. 17 et %tfié )
Spath séléniteux d^ Sicile, U, {). — Strontiane , Dik)0a.«— Ce/tf««
tin , W. et Kakst. — - Schiitzit, RscsSé — Celestine, Jambs. — L4
Cœlestine , Broch. — Id. Delam.
S. s. cnstalUsée et laminaire, — Schiîtzit. — BléUtriger Celestin,
W. etK. — La Cœlestine lamelleuse, Broch.
S. ê. fibreuse-conjointCm — Fasri^er CeUstin , W. et KARST.-
LaCoelesrine fibreuse , BrocR.
S* 91 fibro-laminaire, — Strahliger Cclestin, W. et K*
bAaAGTSRSS.
Electricité. La Strontiane sulfatée trap^arente et lisse acquiert
rélectricité vitrée par le frottement ; il en est de méoM pour la
Baryte sulfatée. ( Haûy. )
'On peut adopter, suivant M. Haûy , comme caractères distinctifs
secondaires , entre la Baryte sulfatée et la Strontiane sulfatée , que
les cristaux de celle-ci sont , en général , plus petits et transparena ;
que leurs pans sont ordinairement ondulés au lien d'être striés ; ec
que leur «ouXsur est plut6t bleu&trs que jaunAtre ; qu*elle est aussi
un peu moins dure ; enfin , que ses cristaux sont plus rareo^ent
d'une forme applatie et que ses masses fibreuses ont leurs fibres
conjointes au lieu de les avoir radiées. ( Notes recueillies aux Coups
de Minéralogie de 1807 et de 1808.}
VARIETES DB FORMES*
1. Strontiane sulfatée apotome;
\ ^
( 63 )
IVisfiie rHpmboîdal ««mblable à celui de la vari^tl unitaire ; ter*-
mine par des pyr^iinides k quatre faces et trèsraiguës. L'angle d'in«
cidence des faces de cba<{ue pyramide sur les> pans adjacens , est
de 161* 16'.
Cette nouvelle variété a été trouvée par MM. Cuvier et Broi»-
gniart , dans une géode de chaux carbonatée compacte , coquillère ,
à Bougival, près de'Marly, au-dessus de la masse de Craie. (J. ^ê
M. , t. 23, p. 43i. )
2. Strontiane sulfatée laminaire , bleuâtre ; de Monteccbio-
liajote , dans le Vicentin.
Elle y occupe les cavités d'une amygdalolde 4|ui renferme aussi
' dçs cristaux d'analcime et de la cbabaçie.
ANNOTATIONS.
La Strontiane sulfatée se tronye avec le soufre et 1%
chaux sulfatée dans les Tais de Noto et de Mazzara en
Sîcileyet en Espagne. Ce sont ces dènx pays qui fournissent
les cristaux les plus limpides. Elle forme de petites cotiches
dans l'argile , à Bonvron , près de Tonl , département de la
Menrtbe. Il en yient de laminaire de Prankstown en Pensyl-
Tftiiie , de Bristol en Angleterre, et de Blejberg eu Carin-
tWe. La variété fibro-laminaire a été rapportée d'Egypte par
M»B^rib* Celle qne l'on trouve à Montmartre est mélangée
d« chaux carbonalée.
' Suivant M. le professeur Gîobert ( Mém. de TAcad* de Turin,'
ap. i3o.5« p. cxv.) la 6. sulfatée se trouve^ sous la forme d'ai-
guilles , dans des mas6#$ irréguliires de Baryte sulfatée , dans lea
collines de Montferrat.. On indique en particulier Alfîanow^
I. Strontiane sulfatée dodécaèdre et épointée , en cristaux lim-
pides , avec soufre amorphe , de Sicile.
Ce morceau , remarquable par son volume , est un présent de
Dolomieu. Il pèse environ 10 kilogrames (20 livres ).
1. tf. S. s. ^yjorn/^e , blancbâtre , sur la S. f. calcarifère compacte;
de la colline de Montmartre. (Coll. du Mus. )
Les deux morceaux que renferme cette collection lui ont été don-
nés par MM. Menard et Lavaux qui les avoient recueillis dans
une do leurs courses lithologiques.
N
(64)
A. s. s. anamorphique y bleuâtre, en cristaux groupés , sut la C^
c. lenticulaire blanche , dans la Baryte sulfatée lamellaire et le zinc
iulfuré verdàtre , niélangé de plomb sulfuré. ( Col. du Mus. ) *
Nous ignorons de quel pays provient ce beau morceau que
M. Haiiy a décrit , sous le nom de Spath pesant sphalloïde , dans les
Ann. de Ch. de Janvier 1 792^.
5. Les variétés émotissée, bis-unUaire , entourée et apotome , ne
•ont point encore dans la Collection du Muséum. ,
4. Strontiane sulfatée fibreuse-conjointe , blanc-bleuâtre ; de
Bouvron , département de la Meurthe. ( C. du M. )
5. Strontiane sulfatée aciculaire, blanche ; dans les cavités de
la S. s. calcarifère terreuse de Montmartre. (Id. )
6. Strontiane sulfatée compacte ^ blanche , à fibres radiées , ren-
fermant un peu de soufre; de Sicile. ( Ici. }
/
t
APP£?(DIGE«
STRONTIANE SULFATEE CALCARIFERE.
( Première partie , p. a 49. )
Strontiane sulfatée amorphe , du Traité. •» Cœlestine terreuse,
Broch. — S. s. terreuse , Brogn.
La Strontiaue dnlfatée calcarifère se trouTe à Montmartre
dans les carrières sîtuéed du côté du village de Clignancourt.
Elle se présente ordinairement sous la forme de masses ar-
rondies ou comprimées , de différentes' g^rosseurs , auxquelles
les ouvriers donnent^ suivant leur volume, les noms d^QËufs ,
de Têtes de Moines et de Miches de quatorze sous. Leur in-
térieur est souvent cloisonné. C'est. dans la marne qui re-
couvre les bancs de pierre à plâtre de la basse masse qu'on
les rencontre.
II«. Espèce. STRONTIANE CARBONATÉE.
( Première partie y p. 18.)
Strqntianite , Delam. — Strontian , W. et Karst. — Strontianit ,
Reuss. — Strontionite y Schmeisser. — StrorUte^ Hops. — Stron^
(65) . - •
iîariite , Kirw. — Id. , Dblam> — ^^ y, Nai*. — ^trontianitô ,
Herao. — La Strontianite ,^ Baoch. %
La ^trontinne carbonatée a été trouvée d'abord au cap
Strantiti^ en Ecosse ^ dans im filon de plomb sulfuré traver-*
8aot QDe montagne de gneiss ^ avec la baryte sulfatée et la
chlax carbonalée.Depnis lors on Ta retrouvée à Leadbills ,
dans le même pays et à Brannsdorf en Saxe. — M. de Hum-»
boldt en a rap'porté de Pisope^ près de Popayan au Pérou,
une variété blaucbe, translucide et rayonnée (^Brongniart)^
1. Strontiane carbonatée prismatique , blanchâtre ^ dazis Ja S. c.
amorphe y blanc-verdâtre , mélangée d'un peu de plpmb sulfuré et
de baryte sulfatée lamelliforme , blanc-^mat ; du cap Strontin.
2. Strontiane carbonatée aciculaire-édatanté , en aiguilles dé-
lits, entrelacées et tenfermant de petites lames dé cuivre pyriteux ,
irisé; de Braunsdorf, en Saxe.
Cet échantillon faisoit partie d*un morceau de la mêmie subsiaiice
envoyé à M. Haiiy , par M. Petersen. On la regardoit à Freyberg
comme étant une variété d'Arragonite.' ( HaGy , Pfouv. 3uiL des
6c. tom. I, p. 89. )
QUATRIÈME GIeNRE.
MAGNÉSJfi.
!/• EsïicE. MAGNÉSIE SULFATÉE.
( Première partie , p. 19. )
Vitriol de magnésie, R. D» J^ulg. Sel d* Angleterre , seld^EpSoitiy
sel de Sedlitz , Sel amer. — Magnésie vitriolée, sulfate de Magnésie ;
Bb B. — £psônite , Delam. — Bittersalz , R. — Natûrliches Bit-
ienalz , W. — Magnesia "vitriolàta , Sale d^Epsom ; Petr. — S al
amargâ. Sol de los Alpes , o de Gletscher; Herho. — Epsom Sait $
KiKw. — Sulfate of Magnesia , Thoms. — Le Sel amer natif o/«
Sel dTpsom natif, Bàoch.
La Magnésie sulfatée existe en dissolution dans les eaux
minérales de beaucoup de pays, et notamment dans cclJea^
^'Epsom en Angleterre^ de Sedlitz et d^Egra en Bohcuie..
1
^ ■/ '
If
I
Elfe se Crouvc anâsi en effiorescence ( i ) à la surface de âiWe^
rentes sortes dç roches , soit primitives , soit secondairea ,
comme des porphyres , des gneiss , des pierres calcaires et
des grés. Quelquefois encore on la rencontre en petites iuaa<«
tes déposées par les eaux 'dans certaines caTités. Elle aceom*
pa^ne anssi la soude sulfatée et la soude mnriatée. »->» Lea
eanx du lac Baïkal en contiennent. -^ On en trouve dan»
Var^ile calcarifère des bancs de pierre à ^)1l!rtre de la Tille d'Aix
et de Menil-le-Montant, ( Brongniart» )
(i) <« Tous les déserts de la Sibérie sont couverts, chacpie année ^
d'ef ûoreficencès de sel d'£psonr. Pendant les chaleurs courte , mais
vives , qu'on éprouve dans ces climats , ces efflorescences sont par**
fois tellement abondantes , qu'on croiroit marcher dans la nei|;e^
Chaque année ]es pluies et la fonte des neiges entraînent, dans les
ruisseaux et dans les rivières , tout ce sel magnésien , et chaque
année voit paroître de nouvelles efflorescences aussi abondantes que
les précédentes. » {^Patrin , Minéralogie , 1. 1 , p. 18. )
(1 Le sulfate de magnésie , dit M. Lelivec , se rencontre presque
à chaque pas , en efÛorescence blanche , à la surface des rocsschis^
teux ou gypseux , dans l'arrondissement de Moustiers. On trouve
par exen>ple sur les bords du torreiit de Charbonnel , commune de
Mont-Valaisan sur Bellentre ^ des schistes magnésiens qui , après une
légère calcination, rendent par la lixiviatiou, jusqu'à 20 pour loo
de sulfate de magnésie très-pur. » ( J. des M. t. X!2$l, p. 492. )
Le même sel est également mêlé à la chaux sulfatée', dans le •
"Teufelshohle , prés de Jena, ( Reuss, )
i . Magnésie sulfatée ffyramidée , blanche*
2. Magnésie svXîsitèefibceuse , blanche , à Hbres conjointes , sur
ai^gile souillée de fer o^ydé Jaune ^ de la mine de houille de Litry ,
département du Calvados ; donnée par M . Héricari de Xhury , ingé- à
nieur en chef des mines de TEmpire et inspecteur général àes car-^
rières et travaux souterrains du département de la Seine.
3. Magaésie sulfatée capillaire , en efflorescence à la surface de
}'argile calcarifère schistoïde (Schiste hs^i^^nt-Klebschiefer ^ W.)->
de MenlMe-^MontsiDrt.
\
(.6?)
A PP.Ëpr D ICÊ.
î. MAGNÉSIE SULFATiE FERRIFERE*
(Alumine sulfatée ferrifére, Prem. part. p. 254* )
^tdotrichum, Scopoli. — Haarsaîz , W. etK.ARST. — S al capilar,
IIerrg. — Càpillary Allunt , KtRw.
La Magnésie sulfatée ferrifère a été décrite , peur la pre-
mière fuis ^ par Scopoiî qui en fit la déconferte dans la mine
de mercure d'Ydria. ^- On en a trouvé sous la forme d'ai*
gnillcs fines et d'un pied de longueur environ , sur nue siir*^
face de ^o a 5o pieds carrés ,' dans une mine d^Alua A^% en-
tiron de Glascavr en Ecosse (. Bibl. Britan. t. 36 , p. in8 )*
M. Tondi l'a observée sous le même état dans la mine de
plomb de Pakerstollen , près de Scbemnitz , en Hongrie*
II. MAGNÉSip SUI^FATtE. COBALX^FÈRE.
La Magnésie sulfatée cobaltjfère.sfî Up^n^e à iierrc^ngrui;i4
en Hongrie , dan^ les inipes de xnivrcgris et de cfiivre pjri-
tenx y on elle est accompagnée de quarz et de chaux sulfatée,
EUe.est'd'an robge de rose pâle, {^tiaiiy. )
^.^E^^^iècB. MA.G>N:ÉSI£ iBORATÉ£.
(Première partie , p. ao et"'249. )
Chaul boriaciijue j.iDsB. — Spa«b boracique , Boracite ; Delam*
— Quarx cubique. -»- Bbràta îUdgiiiSaîo-calcaire. — Wûrfehtein i
WcsTasTiiB. — BoracU , "W. et 'Ji^A^st* -^ Borace calcario , Spato
horacmo, Quarzo.cuéico ; Petr. ■ — Boracite, Spato sedativo ; Nap*
-- BorofiitOf ilsÀR. — J^or^ited, Càlàt , Boracite; Kirw, — La
Bot;a€ite,.£jlDCB«^ . ..*..•■■
carAëtIeres éï varikt]Is.
Electricité. Certains cristauix* bîfaft(5h'âtres , et dont la surface sern-
Ue corrodée / cessant d'être électrîtjuefs jpâè-^k chaleur : cela^arriye
particulièrement k ceux , qui rppfer/îïjeijt . d^ • la chaux carbonatée.
{Haûj^ iSo6.) ,::
(68)
Cassure , vitreuse et conchoïde à petites évasures' , dans les en*»
taux transpareDs. {Haûjt 1807. )
' 1 . Magnésie boratée plagièdre ;
La variété quadriduodécimale , décrite dans la première partie,'
png. 249 , augmentée de 4 nouvelles facettes , situées de biais , sur
chacun des angles solides composés de 4 plans. {Haii/ , 1807.)
ANNOTATIONS..
La Magnésie boratée se trouve dans la cliaax sulfatée jDom-
paclé d'une montagne des environs de Lunebourg ^ en Basse-
Sa^c , appelée le Kalkberg. Elle est toujours cristallisée.
M. Tondi a observé sur le lien même que certaines masses
de cette charix sulfatée étoîent imprégnées de soude nuiria-
tée. — On en a rencontré depuis peu. d'années dans une ro-
che semblable à Segeberg dans le Holstein.
La collection du Muséum ne possède que de très-petits échantil-
lons de Magnésie boratée dans sa gangue et seulement trois cristaux
isolés. Ces derniers offrent les variétés «^ue M. Haiiy nomme défeç-
nve , distincte et surabondante,
III.« Espèce. MAGNÉSIE CÀRÊONATÉE.
Reine 7tf//ferrf<?— Magnésie native; Kar^tew. ,
M. Karsten a donné dans le Magasin des Scrutateurs de la nature
de Berlia , tom..I , p. a54 , la description d'une Magnésie carbona-
tée qui se trouve à Gulfen^ près de Kraubat , -dans la Styrie supé-
rieure , où elle est engagée dans la serpentine avec la diallage mé-
talloïde. Cette substance doftt M. Klaproth.a faut l'analyse, ren-
ferme sur joo parties, Magnifie 4^ > Acide carbonique 49-, Eau 5.
Ses caractères extérieurs sont iu-peu-près les mâmes que ceux de la
Magnésie carbonatee silicifcre de Moravie et.duvPiémoht, dont elle
(est distinguée principalement, par la propriété ^e se di^oudre en
entier dans les acides. Elle devra donc être considérée comme- 1»
type de Tespèce. . , ,. ..^ . , .. ' '.
APP»,NPIC«.
- > , .' ,1.1'^ ■ ■
MAGNES.Iï;..,€ARBÛNATÉE QCJAaZiFÈRE. ^
( Première partie , p a5o. ")
I iVoubschite et Baudisserite , Delam. — Magnésie nAtive-Jieîn^
( 69) ■
7'dkerde , W. — Magnesit, Karst. — Terra da poreelleêna dt
BaudisserOj Argilla pura\ Nap. — Notice Magnesia, Thoms. —
"Natûrliche Talkerde - la Magnésie native , Brocb. — Maguesite
de Mictchel et M. plastique^ Brong.
CARACTERES ET VARIETES.
On a cru pendant long-temps que la terre à porcelaine de Bau-
dissero étoit une argile. Macquer et Baume eux-mêmes ont accré-
dité cette erreur , et Napione dans sa Minéralogie > t. I , p. 247 ,
assure que d'après les expériences du docteur Gioanetti , la terre à
porcelaine de Baudissero doit être considérée comme de la terre ar-
gileuse tiés-pure. Mais il ii*y a pas de doute aujourd'hui qu'elle ne
«oit de la Magnésie combinée avec \un€( quantité plus ou moins
grande d'acide carbonique et mélangée de silice.
Electricité* ¥r ottée sur une étoffe de laine elle acquîçrt l'électri-
dté vitreuse. {^Hidierle et Bucholz).
M. Haiiy distingue deux variétés de cette substance , la MagnésîA
carbooatée quarzifère compacte et la M. c. q. sub-granulaire ; elles
se trouvent souvent ensemble. ' "
ANNOTATIONS.
La Magnésie carbonatée quarzifère découverte par le doc-
teur Mittchel à Hrubscbîtz près de Rosena , en Moravie^ s'y
tronve en morceaux arrondis qui ont quelquefois la grosseur
de la tcte et un aspect terreux. Elle est accompaj^^nce de talc
commun , d'écutne de mer et de chaux carbonatée magnési-
fôre, dans une roche de serpentine en décomposition. Les
Jits SDpérIenrs de cette même serpentine altérée ^ renferment
delà calcédoine verte et de Topale (^Jtaberle et Buchoîz ,
Ajjd. de Ch. t. 74 » P-* 68 et «j i ). — La M. c. de Baudissero et
celle de Castellamonte , département delà Doire, sont éga-
lement engagées dans des roches stéatiteusek M. Giobert ,
de l'Académie impériale de Turin , les a examinées dans le
plos grand détail. (J. des M. t. ao , p. 291 à 3 10 et p. 4»!
à 404.)
I. Magnésie carbonatée quarzifère compacte , blanche ; de Gas-
tdlamonte , département de la Doire.^
J' ^
( 7» )
a. Magnésie carbon. quarzifère suif-granulaire; du mèmepajs.
Ces morceaux' faisotent partie d\me suite fort intéressante de mi-
néraux dii Piémont , adressée au Muséum, en i8o5, par M. le
docteur Bonvoisîn , de FAcadémie Impériale de Turin et Député
au Corps-Législatif.
j^ J^ BASB BOU1II.E.
CINQUIÈME GENRE.
CHAVX ET SILICE.
EsBècE vmqjjE. CHAUX BORATÉE SIUCEUSE.
Datholite, Esmark. — Id. Delam. — DatholU^ W. etK. —
Chaux datholite, Baong.
CAAACTEBES.
( Haûy , J. des M. t. 19 , p. 36a ; Klaproth , I(^ p. 473 ; /^oa-
qifelin , Annal, du Mus. 1. 1 1 , p. 89. }
GAnAéTBBB FHTSIQU£«
Pesanteur spécifique 2,980. Klaproth,
Dureté, Rayant la chaux fluâtée et quelquefois le verre. F'att'
quelin. '
CARACTÈRE GlBO MÉ T RIQUE.-
Forme primitive. Prisme droit à bases rhombes de 109^ 38' et
no ^ 32' dans lequel le côté B de la base est à la hauteur G ou H , à
peu prés -comme i5 est à 16. Les joints naturels ne sont sensibles
, qu'à une vive lumière. {^Haûjr ^ Tableau comparatif , p. 17. ) %
CARACTÈRE CHIMIQUE.
Cassure , vitreuse , imparfaitement conchoîde , à petites évasures.
Action du Jeu, Exposée au feu du chalii^meau sur un charbon »
elle commence par se boursouffler en devenant opaque et £nît par
donner un globule vitreux transparent. ( f^auifuelin, )
Ses fragmens exposés à la simple flamme d'une bougie deviennent
dW blanc mat et faciles à pulvériser entre les doigts. ( HaAj, ) -
Action des acides. Elle est facilement attaquée par les acides ,
iliême étendus d*eau , qui la convertissent en une masse gélatineuse,
transparente ( F'aïufuelin ). Sa dissolution évaporée se sicciié laisse
un résidu qui , délayé dans l'alcool , iui communique la propriété
de brûler avec line flamme. verte. (Kiaproth^.
( 7» )
•Analyse compaTée da Datbolhe. .
Kîûprdth, f^cuujueîin,
Snice ....... 56,5 ' . . . 37,66.
Acide boracique. . . . :â4,o. • 21,67.
Chaux. ....... 35,5. ....... 34, o.
Eau 4,0 5,^0.
Perte ... , >, . . . 1,0 1,17.
o.^
100,0. 100,00.
▼ ARIBTBS DE FORMEé»
1 . Chaux bora^ée siliceuse séxâécimale ;
Prisme droit décaèdre ^ dont deux angles solides opposés sur le
contour de chaque base sont remplacés par des facettes. ( Uaûv ,
J. des M. tom. 19 , p. 362. )
2. Cbaia boratée -siliceuse concrétionnéeimamelonnèe ;
Formée par couches concentriques ; rougeâtre à Textérieur , grise
JL Tintérieur. Cassure écailleuse. Le tissu est quelquefois iibreuz,
à fibres trés-déliées : Htmjr , Tabl. comp. p. 17-.
Elle a été décrite sous le nom de Botriolit par M. Leonhard dan«
son Manuel de Minéralogie, tom. III, p. ii3, et par M. le comte
de Dunin Borkowski , J. des M. t. 35 , p. 317,
On la trouve dans la mine de Kienlie , près d'Aréndal , avec le
quarz , le pyroxéde , la chaiix carbonatée , le fer sulfuré et la pyrite
magnétique. ,
D'après Tanalyse dé Kîaproth elle contient, sur 1 00 parties :
Slice, 56; Chaux , ^9,5 ; Fer oxydé , i ; Acide boracique^, i3,5 ;
Eau, 6,5.
3. Chaux boratée siliceuse amorphe.
Couleurs.
Ordinairement blanchâtre ou blanc-verdâtre , translucide ; la va-*
riété concrétionnée est rougeâtre et opaque.
ANNOTATIONS.
La Chaax boratée silicense se tronve sons la forme dé
maséies compactes ou granulaires dans nnegangaç talqueuse
Terdâtre ^ aux environs d'Aréndal en Norvvège. C'est an sa-
vant M. Esmark qne la découverte de cette intéréâsante snb*
itaDce est due* Elle date de i8o6«
' 1^
( 70
t. Chaux boratée siliceuse sexdccimale , en petits crista^ux blax»-
cbàrres , clans la C. b. s. amorphe recouverte de talc écailleux »
jaune-verdâtre,
st. Chaux boratée siliceuse amorphe ^ blanche.
J^es échantillons de ce minéral sont encore rares dans les collec-
tions de la capitale , surtout ceux qui renferment des cristaux. CW
dans le précieux cabinet de M. Bruun-Neergaard que se trouvent
les plus beaux que nous connoissions.
SIXIÈME GENRE.
SILJCE ET ALUMIJ^E.
Espèce unique. SILICE FLUATÉE ALUMINEU5E.
Topaze et Fycnitk , du Traité.
( Première partie , pag. 43 et a5f ^ et p. ^8 et 283. ]
Topaze , Rubis , Saphir , du Brésil ; Topaze de Saxe ; R. D. —
Topaze occidentale ou du Brésil, T» de Saxe; Mong.— Topaza
du Brésil , T. de Saxe et T. de Sibérie; Delam* — Id. De B. —
Topazy W. et K. — Topazio., Petr. — Id. Naf. — Topacio ,
Herhg. — Occidental Topaz\ Kirw. • — 'Topaz, Thoms. — La
Topaze, Broch. — Id. Brong.
Topaze cjlindroide. — Pycnite cylindroïde du Traité. —
Scborl blanc prismatique , R. D. — Schorl l>Ianchàtre , Leuco-
lithe d'Altemberg ; Delam. ^- Sch'àrlartiger Bei^ll, W. '—^Stan-
genstein , R. — Schorlit , Klaproth. — Pycnit , Karst. — Schor-^
larti^er Topaz , Bernharoi. —Sorlo bianco d* Altemberg , Nap.
— Berilo schorîaceo , Chorlo estriado , Chorlito ,• Herrg. — Schor^
lite , Thoms. — Le Beril.schorliforme, Broch. — Pycnite, Brono.
T. jt?r/5mûroiWe.— Pyrophysalithe, Hisinoer etBsRZBUus.
T. laminaire , limpide. — Miischliger Feld-sptuh , Link.
T. jaune. — Chrysoprase d^Orient , Baiixou. — Topaze chryso-
béril, Delam.
ST. jaime-safranée. — Topase d7nde , Nonnull.
T. jaune-rougeâtre. — Rubicelle ou Rubacelle , Nonn.
T. orangée» — Hyacinthe occidentale ou de Portugal , R,. D^
y. jaunç'verddtre. — Chrysolithe de Saxe , R. D*
(75) ,
-T. bleu'Verddtre. — Aiguë marine orientale, Brissow. —Saphir
du Brésil , R. P.
T. rougfi* — Rubis du Brésil, R. D. — Id. des Lapidaire.
<àAEACT£RES.
Electricité, Les Topazes de Saxe sont éminemment électriques à
1 aide du frottement ; elles s'électrisent aussi par la chaleur , mais
foiblement. ( Haiij , 1 806. )
Forme primitive * Octaèdre rectangulaire dans lequel l'incidence
de P sur V est de 8a'^ a/ , et celle de M sur M' de i aa* 4a' Cet
octaèdre se soudivise très-nettement dans le sens du rectangle CD.
(Tableau comparatif, p. 17 et iîg. 8. )
La poussière des Topazes verdit le syrop de violettes. Vauqueliiu
£lle est phosphorescente sur des charbons ardens.
VARIÉTÉS DE FORMES.
M. Haiiy .en compte actuellement dix appartenant aux formes
détermina bl es. Il a donné la descri]ition des plus nouvelles dans les
Ann. d'Hist. Nat. t. 1 , p. 346 et suiv. , et dans son Tableau com-
paratif , p. 17 et 18. Les anciennes variétés citées dans ce dernier ■
ouvrage sont accompagnées de lei|rs nouveaux signes et portent aussi
des noms nouveaux. Ces' changemens ont été nécessités par la subs-
titution de Toctaèdre rectangulaire au prisme droit rhomboïdal ,
comme forme primitive de lespèce.
fORMES DÉTERMINABLES.
a. A deux sommets,
1. Topaze dihexahdre ; du Brésil.
Prisme ^ çix pans , terminé par deux pyramides , Tune à deinc
etTautre à quatre faces. (Tabl. comp. p. 17 et iig. aS.)
a. Topaze octO'Sexdécimale ; du Brésil. Frem. part. p. a5i.
Prisme à huit pans , avec deux sommets pyramidaux dont Tun est
à huit faces et l'autre à dix. (Ann. d'Hist. ly'at. 1. 1 , p. Zéfi,
^ h. ^ un seul som,m.et.
3. Topaze septi-Jiexagonale ; ( Pycnite. ) d'Alteraberg,
Prisme à six pans , sommet à sept faces dont une hexaèdre sîtué«
perpendiculairement à Taxe. (Ann. du Mus. t. 1 1 , ]p. 64 ou J. des
M. t, a3 , p. 46. )
1
• , ' ( 74 )
4 »l 9' Les variétés quadrioctonale , sexoctonaîe , septioctonale ^
septiduodécimale , tredécioctorude , et quindécioctonale , correspon-
dent aux anciennes variétés dloctaèdre , soustractiçe y jnonostique ^
soitdouble , distique et dissimilaire. <«
INDÉTERlCiNABLES.
1. Topaze cylindroide ; d'Altemberg. (Pycnite. )
2. Topaze laminaire , limpide ; du Brésil.
3. Topaze prismatoîd-^ ; de Suède. (Pyrophjrsalith» )
4. Topaze roulée ; Traité , p. 609.
- ANNOTATIONS.
La SîHee ûuetiée àlaminease appartient aux terrains d^an-
cienne formation. On la tronve en Bohême avec l'étaiaoxjdé,
dans les veines des montagnes granitiques. — Elle existe
également dans les fentes du granit enDaonrie, anx environs
de Nertsehinsk , snr la frontière de la Chine et dans la partie
desMonts-Ouralsqui traverse la Sloboda deMonrsinsk (i)»
— fin Saxe , elle entre sons la forme de grains ^ avec le
qiiarz , la tourmaline et la lithomarge y dans la composition
d'one roche particulière nommée Topas/eh , Roche à topaze.
Les .cavités de cette roche sont fréquemment remplies de
cristaux de topaze, de quar^et quelquefois de tourmaline (a).
— On la^ rencontre aussi dans les terrains d'alluvion pirove*
nant de «la décomposition des roches anciennes , en Saxe ^ et
sur les bords du lac de Kondravi, province d'Isetsk , en Si-
bérie , il'après Rallas.
(i) Hermann , Academ. imp. de S. Pétersbourg , Nova acta ^
t. I A, p. 34* Suivant M. Patrin qui a visité ie% mêmes contrées en
1785 et 1786 , la roche qui sert de gangue aux topazes de Sibérie e^t
le granité graphique. ( Minéralogie , t. 2, p. 10 et suiv.)
(2) Henckel est le premier qui en ait donné la description : a Cette
pierre , dit-il , se tire d'une montagne appelée Schnekenberg , prés
de la vaUée de Tanneberg , à deux milles d'Auerbac. Du sommet
de cette montagne dont la pente^ est assez douce , s*élève , comme
une tour , un rocher entouré de toutes parts de frâgmens qui s*en
,. ' , ( 75 )
sont détachés. Il a à-peu-près 80 pieds ( 26 mètres) dé haut, trois
fois autant de large à sa partie inférieure. ... Il paro't être de la
raéine nature quç la.topaze II est percé d'une infinité de petites
cavités qui contiennent des cristaux , etc. , etc. » ( P/ritologie ^
traduet* franc, p. 5oo. )
1 . Topaze (juadrioctonale ( Dioctaèdre du Traité ) rouge , trans-
parente, engagée dans un cristal limpide <le qiiarz-hyalih rhombi-
fère ; du J^résil.
.Ce beau morceau^ qui fournit le premier indice que l'on ait eu
jusqu'ici de la gangue des Topazes du Brésil a été rapporté de Lis-
bonne, en 1808 ,.par M. le chevalier Geoffroy-Saint-Hilairç , Tun
des Professeurs-^Administrateurs du Muséum , et donné par lui
à la collection.
, i» a. Cristaux isolés des varié<és quadrioctonale et sexoctonede ,
jaunes et rouges ; du même pays.
2. Topaze sexoctonale ( soustracti^e du Traité ) blanc-jaunâtre ,
en cristaux groupés , sur d*autres cristaux de quarz-haylin noir-
grisitre , avec cbaux iluaté« primitive-convexe , blanc-verdâtre ;-
d'Odontscheîon, dans le Kolyvan , en Sibérie.
2. fl. Autre morceau appartenant à la même variété dont le«
cristaux ont 5 centiml ( près de 2. pouces) de longueur , sur 3 cen-
timètres ( 12 a i3 lignes"») d'épaisseur : il vient aussi de Sibéiie.
3. Topaze monosii^ue du Traité et T. sexoctonale , blanchâtres ,
avec cristaux de quarz enfume et émeraudes blanc-verdâtres , ea
partie souillés par de Toxyde de fer; de Sibérie.
3. a. Trois autres morceaux offrant les mêmes variété^ de formes ,
mais de différentes nuances, blanchâtre, jaunâtre et bleu-verdâtre,
avec le quarz-hyaKn , l'éméraude, le talcchlorite et le fer oxydé; du-
m^me pays*
Les bijoutiers rtisses donnent à leur topaze le nom de pierre pe-
sante ( Tiagelowesnoj'kamen ). Elle est très-recherchée quand elle
est pure. On la taiUe à Catherinebourg et ailleurs, et on en fait des
bagues qui sont payées bien plus chères que l'Améthîste , le Beifil ,
ou la Chrysolithe de la Sibérie ( Hermann , Mém. cité >
Les Tartar^s appellent Dents de cheval les cristaux blanc-mats,
ou jaunâtres et opaques. {Patrin, )
4. i:o^i iredééioct^nUle (Distique du Traité,) bleue, trans-
r
(76)
parente, ayant 35 millimètres (16 lignes^ de diamètre et 3S miHiai»
(i5 lignes) de hauteur et du poids de i3 décagrammes 'ènviroa
(4 onces, i gros, 66 grains). C^est le même cristal qui a été dé-
crit par Brisson , dans sa pesanteur spécifique des corps, sous le
nom à* Aigtie-marine orientale ; p» 78, n.* ^33 ; il vient très-pro-
bablement de Sibérie.
5. Topaze soudouùle et T. dissimilaire ^ blancbÀtres , aveccpiarz-
liyalin prisme limpide, et lithomarge jaunâtre, sur* la roche d»
Topaze -, de Schnecl^enstein , près d'Auerbach en Saxe ;
5. a. Trois autres morceaux*
6« Toipaue limpide , ^en petits cristaux disséminés dans la litho-
marge blanche , friable, avec chaux fluatée violette, cuivre pyri-
teux, zinc et plomb sulfurés '; de Schlakenwald en Bohême.
«
7. Topaze jaune-roussâtre , en prisme octogone, sans pyramides,
ayant plus de 4 centimètres (18 lignes ) de hauteur y sur à>peu-près
5 centim. ( 1 pouce) d*épaisseur ; du Brésil.
S. Topaze cylindroîde , blanchâtre , disséminée par petites masses^
ou en aiguilles conjointes et comme fasciculées , dans une roche. es-
sentiellement composée de quarz et de mica que les Allemands nom-
ment Greisen ; d*Altemberg en Saxe.
lia collection du Muséum en possède plusieurs morceaux.
9. Topaze prismxuoïde , blanchâtre on blanc-verdâtre ; de Suède.
Cette variété à laquelle MM. Hisihger et Berzelius ont donné le
nom de Pjrrophysalithe ^ n^est point encore* dans la collection. Elle
a été découverte par M. J.'G. Gahn, à Finbo, près de Fahlun en
Suède , à trois quarts de lieue Ouest de la ville , sur la route de Sun-
born. Ses rognons sont implantés ^ans un granit à grandes masse»
composé de quarz blanc , de feldspath , et de mica argentin rhom-
boîdal et en prismes hexagones. Ils sont séparés de la roche par des
lamelles de mica et recouverts par une substance talqueuse de cou-
leur jaune-verdâtre Ann, de Ck. t. 58 , p. 1 15.
10 et 1 1 . Topaze rùidée limpide , et T. limpide^ taillée en forme
de brillant coupé ; du Brésil : données par M. le chevalier Geoffroy
Saint-Hilaire.
Cette variété que les lapidaires portugais nomment goutte d'eau,
et pierre de la nouvelle- mine a un éclat très-vif et est d'une limpi-
dité parfaite ; c'est le Mûschliger Feldspath de M. Link. Le plu*
i
l
{11 ) ,
1)el ^cliantillon que nous connoissions est dans la collection Au
M. Tondi. Il est de forme allongée et applati , et pèse euvirda
3 hectogrammes,
la. Topaze nacrée * ; àe Sibérie..
M. Hermann , directeur des mines d^Ëkatherinbourg , est Iç pre-
mier qui ait décrit cette variété qu'il compare à. TAdulaire pour le
reflet. ( Mém. cité. )
Le nombre des morceaux qui dépendent de l'espèce Topaze « dans
la collection du Muséum^ est de 0;/;^^ /indépendamment d'une suitcT
assez nombreuse de cristaux isolés de ta même substance , venant
du Brésil et de la Saxe ; et les fragmens taillés relatifs aux variétés
de couleurs qui sont au nombre de 36 environ.
Les variétés dihexaèdre , octosexdécimale et septihexagonale
n'existent pas dans la collection.
TROISIÈME ORDRE.
Substances acidifères alkalyaes.
La Potasse et la Soude , considérées naguères comme des subs^
tances simples, sont regardées aujourd'hui comme les oxydes de deux
métaux particuliers, auxquels on a donné Içs noms de Potassium eC
de Sodium. C'est à M. Davy, chimiste anglais, qu^est due ceuetim-
portante découverte. Diverses opinions ont été émises par les physi-
ciens sur la nature des globules légers , combustibles et d'apparence
métallique , qui se rassemblent au pôle négatif de la pile à l'ac-
tion de laquelle on soumet les alkalls fixes : les uns les regardent •
comme des hydrures, les autres comme de Véritables métaux.
Nous ne les suivrons pas dans cette discuission qui est entièrement
du ressort de la chimie, et nous renvoyons le lecteur à l'ouvrage que
MM. Gay^-Lussac et Thénard viennent de publier (1) , et dans le-
quel ils ont consigné , entre autres travaux , les belles expériences
qu'ils ont faites sur la potasse' et la soude , dans la vue d'obtenir lo
Potassium et le Sodium. , dont ils décrivent en détail , les propriétés
et un grand nombre de combinaisons.
M. D'Arcetavoit déjà, prouvé que la potasse et ]a sonde purifiées à
(1) Recherches ph}'sico-chimiques , faites à l'occision de la
grande batterie voltaîque, donnée par S. M. Impériale et Royale
àFiiiCole polytechnique y 2 vol. in-8'% av^ 6 planches; iSii.
(8o)
lo pieds-33 clécîmetrei de haut. On trouve le iiitre dans les grandeiT
grottes vers la mer, à l'O. et au N. O. , entre la pierre calcaire , en
petites couches , souvent d'un demi-pouce d'épaisseur. Ces couches
sont ordinairement horizontales comme leur matrice; mais il en
part d'autres qui la traversent perpendiculairement. Ou voit encore
le nitre former des couches pliis minces irrégulièrement cristallisées y
et des efflorcscences plus ou moins épaisses. Le pulo reproduit assen
pTomptement le nitre qu'on lui enlève ; y à 8 semaines en hiver et
seulement 4 en été suffisent pour cela. Lorsqu'on aujgmente la sur-
face de la pierre elle le fournit en plus grande abondance. Il en
pourroit donner unuellement jusqu'à 900 cantari, près de 900 quin-
taux métriques. — Le pulo de Molfetta n'est pas Ja seule nitrière de
la Pouille; il y après d'Altamura, Gravina, Miner vino, Bari,
Montrone , Massaira , Matera et de Ginosa des nitrières dont quel-
ques-unes sont assez riches. Celle d'Altamura est considérable et
forme, un creux semblable à celui de Molfetta , mais d'un mille,
de circonférence et de aoo palmes de profondeur; elle est également
divisée en grottes. La nitrière de Graviua qui n'est éloignée de celle-
ci que de 4 milles , pourroit rendre plus de âoo cantari ou 40,000 li-
vres, environ 20,000 kilogrammes, si elle éloit bien traitée, etc.
— Dolomieu a observé que toutes les pierres calcxiires employées à
la construction dès édifices , à Malthe , lorsqu'elles étoient touchées
par l'eau de la mer se recouvroient d'une croûte saline , composée
de sel marin et de nitre à base calcaire et alcaline , et qu'elles se rédui-
soient ensuite en poudre avec la plus grande facilité et finissoient
même par se détruire entièrement. (Mémoire cité, p. 1 16 ^.ll a ob-
servé depuis le même phénomène en Egypte. — Des échantillons delà
pierre calcaire de Molfetta conservés dans les collections de D. Ciro
Minervino et de feu M, l'abbé Tata , à l^aples , et que l'on avoitsoin
de brosser de temps en temps , pour enlever la croûte saline qui se
formoit à leur surface , ont fini par se convertir entièrement en
nitre. ( Note de M, Tondi ).
Les nitrières de Syracuse, en Sicile, sont établies dans le sein des
fameuses latômies de Denys le tyran qui o^t été creusées dans un
roc calcaire à force de bras, et offrent souvent des salles de
$0 pieds et plus de longueur. {De Borch^ Minéralogie Sicilienne,
pag. 176).
I. Potasse nitrateé basée , In' cristaux groupés et entassés en re-
traite les uns sur les autres.
, ( Si ) '
À. Potasse nîtrat^e eptàîwxaèdre , blanche ; portion de cristal isoU
'•c terminé d^un seul côté.
L«s autres variétés de formes déterminables manquent.
3. Potasse nitratée infundlbùliforme *^ donnée par M. Drappi«c
cité plus hautk , . \
4- Potasse nitratée granulaire ou saccaroîde , blanche.
XjeB diverses variétés ont été obtenues dans les raffineries df
Salpêtre.
6. Potasse nitratée fiùreuse , blanchâtre, recueillie sur les mursi
d*uae cour étioite et hun^ide y dans le voisinage du ,Muséua^
SKPOND GENRE.
SOUD^.
I." EspÈcjE. SOUDE SULFATÉE. .
\ ( Prepiièrc partie , p. 253. )
Sel admirable f Gi.A9d£|i. — Alkali minéral vitriolé , Sulfate dff
Soude , Sel de Giaubçr ;Bsrgm.^^ Id. De B. —Vitriol de Soude.
— Naturlickes Glaubersalz , W. — Glauber Salz , Kabst. —
jilkali minérale vkriolato , iSale-di Glauber; Vetr, — Salmila"
grosa nativa^ Sdl de Glauber; "Hebro. — Glauber* s Sait, Kmir.
—-Sulpfuue ofSoda^ Thoms. — Le Sel de Glauber natif , Broch.
CARACTÈRES.
Pesanteur spécifique i ,44^7 > Hassenfratz.
JForme primitive. Octaèûre rectangulaire ( Prem. part. Rg, 8),
dans lequel l'incidence de P sur P^ est de loo"* : Komé dé l^Isle,
M. Haiiy admet cette détermination.
Cassure , conchoîde , éclatante.
YARIBTÉS DK FORMES.
I Soude sulfatée /»r*7nzf«Vc / Haûy, à S. s. basée; Id,
Suivant Rome de l'Isle les variétés de ce sel sont trés-nombreu-
tes. 11 rapporte celles qu'il a eu occasion d'observer, à htàtr princi-
pales ( Cristallographie^ t. i , p. Soi à 3o4;' Plusieurs d'entre elles
•ont de simples des modifications d'une même vàiiéré.
1. S. s. aciculaire; 3 S. s. Incrustante ;
a- — concrétionnée; 4» "-^ pulvéraUrite*
-- .6
»
/
(92)
Couleurs»
1^ Limpide, a. BlaacHe. 5. Blanc-rougeâtre.
AlfNOT^TlOJN^.
La Soude sulfatée, ditDç Barn^ n'est pas rare dans ht
nature. J^mW^ iio«oa l*offre dans Teaci 4e i« mer et dans un grand
nombre d'eanx minérales. On la trouve surtout dans les ex-*
cavatiods abandonnëes des salines delà Haute-^A^utriclie , o^
il se forme « aorès quelque temps, nne quantité surprenant^
de ce sel , en g^ros et beaux eristaniE , transparens , prisma*
tiques , qui par le contact de Vair se ternissent et se rédui-
sent bientôt en poudre ( MUiéraiogie » tom. 2, p. sB^). Le»
salines du pays de Salzbonrg en fournissent également. — '
Elle existe aiissi dans les mines de sel gemme de Wié-
liczka y et à Kemerwal , près de Ofen, ou Bude, sons la
forme 4^ concrétions. ^^ Dans plasieurs Autre» «ndreits de la
Hongrie èUe est' est efflorescente sur des terrains maréca^
geux ( Reuss ). — En dissolution dans plusieurs eaux miné-
rales de la Bohême, en Sibériç^en Çsp9gne , ei^ Egypte, etc.
M. De Saivç, apothicaire k l^ilège, 4 iwa-s^eulemeiic trouvé oe
sel en efflorescence dans certaines bouilles ; mais il a de plus re^
marqué que les cendres de ces houille» fournissoient une grande
quantité âe ce même se}, lprs/}u*ûn les lessivott. ( Pemesie^ cité par
R. jp. Cristall. t. \ , p 5o4, ) — M, Hofme^^ter e» a r^cuçilli des
llocons sur une arg;ile rou^eâtre qui );apisse Les par<^is 4Vne grotfsff.
nommée Zuergues-Hotel ( Grotte lïaine ][, \^ auelque ^i^tanç^ d'Hil-
desbeim , prés de Marienbonrg en ^^i^e. he «nonticnle iont çUe
fait partie est de calcaire strateux, on le nomme Galgen-Berg»
( Ann. de Ch. t. 8 , p. Z21, )
1. Soude sulfatée concrécionnée , blanc-rougeâtre, renFermanf
de la chaux anhydrosulfatée piimitiye j de Hgllein en Bavimt
envoi 4© M.Marcel de Serres.
2. Soude sulfatée granulaire , en masse ; du n^èi^e pays>
3. Soude sulfatée efflore¢ç , mélangée de magnésie sulfatée et
de soude muriatée , sur chaux sulfurée granulaire; de Hallein« •
Ces divers morceaux faisoient partie du même envoie ,
I
I
■ ■ (85)
îî.« EspicE. SOUDE MURI AXÉE.
( Pieniicre pai-tic , p. 22, )
Àlkaiî minéral muriatique , Sel' manu fossile et Sel gemmé ;
Bergm. — Id. , R. D. — Id. et Muriate de soudé ; De B. — Soude
muriatée , Sel gemme et Sel marin } Delam. — Sel commun , etc.
Steinaalz , W. çt Kapst- — Sal comune , Sal marino. Sol gemma;
Petb. — Sal^omun , Sàl geinm.Q, ; Hearo. ■•— Common Sait , Sal
gem ? KiRw. — Muriate of Soda , Thoms. — Nattirliches Koch*
8alz-\e Sel de cuisine ou le Muriate de Soude iiatfii"^ Broch.
S. m. cristallisée , où laminaire et S. m. lamellaire. — Blàttriges
Steinsalz^ W. etRARsi*. — t>^mcltar cofnmon Sait, Kiiw.
S. m fibreuse-conjointe. — Faseriges Steinsalz , KarsT. -— Fù*
brous common Sait y Kirw.
S. in. granulijorme y des lacs. — Seesatz^ W#\ — Korniges Stein*
salz , Karst. > '
GARA0TJsn^8^TVA|lliT3Sé
Pesanteur 9p$c\fiqne 2,âoo i . { Ijassenfraiz^ )
I. Soude muriatée capillaire ; d'Auçsée ett ^XjpVà.Haûy»
a. Soudé muriatée rjfiorescente ; '
M. Dûbuiston de Nantes a observé cette variété sur un Gneiss en
décomposition, au N. £. de Nantes, et au«delà du mont Gohier ,
SUT la route de Rennes.
ANKOTATIONS*
IsSk Soude muriatée forme des ttiasses plus ou moins consi-
dérables dans les terrains secondaires. a nxqnels elle appar-
tient et oh on la trouve répandue par couches. Elle est con-
temporaine de la première formation de la chaux sulfatée
«ira tepse dont les couches alternent avec les siennes et avec
la pha«|t carbonatén fétide et l'arg^île« Ses mines fournissent
abondamment des corps organisés* fossiles ^ tels que des
eoqaîlles , des madrépores , du bois bitumineux et des os-
semetia de grands quadrupèdes , dit soufre^ dn bitume^
des cailloux roulés, etc. — Les mines Jes plus célèbres de
ceCfe substance sont cj^lles de WicHczka (i), Grand-Duché
da Pologne. L'Autriche (2) , la Bavière (3), l'Espagne (4)>
( 84 )
k Srcile(5),^rAnglclerre (6), l'Amérique (7), la Pewc (8) ,
etc. en possèdent également. — Les eaux de la mer et de
quelques lacs en tiennent en dissolntion^ On la trouve en-
core sous le oiéme état dans certaines sources où elle existe
presqne seule (q) , et unie à d'antres sels dans les eaux mi-
nérales de platieurs pays, et notamment en France, à'Bour-
boniie-Ies-Bains , Balariic , Chsiudcsaîgnes , etdl — Les vofr
cans eux-mêmes nous présentent aussi la soude mnriatée ',
quelquefois en assez grande abondance , en concrétions oa
en petites mass&s , après leurs éruptions (10).
(1) L'une des plus intéressantes descriptions qui ait été faite de
cette importante saline, qui produit annuellement 120,000 quintaux
de sel , est celle de Guettard , insérée dans les mémoires de TAça-
demie des sciences pour Tannée 1 762 J nous y renvoyons.
(2) Les mines de sel gemme de la Hongrie et de la Transylvanie
scmt aussi très-abondantes. Des deux côtés de la chaîne des Kra-
packs, ditTownson , le pays est farci de sel. Au sud il commence
depuis Epecies , à Test, jusqu^à* Croustadt, à travers le comté de
Marmarosch et la Transylvanie. ( P^ojage^ t. 3, p, 35 etsuiv.}
(5) Le royaume de B^ière possède aujourd'hui les salines du pays
de Salzbourg qui sont principalement alimentées par des sources sa-
lées et qui renferment aussi du sel gemme , etc.
(4) Il y a beaucoup de salines dans la juridiction de Mlngranillay
dit Bowles* Anne demi-lieue de^ce village, au-dessous de Ja cou-
che de plâtre , on trouve un banc solide de sel gemme parallèle à
cette couche ; il a plus de 5o toises ( 1 00 mètres ) d'épaisseur. Le
gypse, qui le recouvre contient des cristaux de quarz prisme héma^
toîde et d*Arrogonite (p. 164 ). — Dans la partie la plus élevée d'une
chaîne de collines , en partie calcaires et en partie gypseuses , qui
borde l'Ebre, de Test à loucst , se trouve le village de Valtien-a. Il est
situé sur une, côte vers le milieu de laquelle existe une mine d^ sel
gemme. La couche saline a 6 pieds d'épaisseur > etsciit exactement
l'inclinaison du coteau , quoique sa pente 'soit considérable , des-
cend dans le vallon et passe à la colline qui est vis-à-vis (p. 174). La
plus célèbre des mines de sel de l'Espagne est celle de Cardona à
ï6 lieue*8 de Barcelone , près de Mont Serrât et des Pyrénées. C'est
uu bloc de sel massif qui s'élève de terre d'environ 4 à 5oo pieds y
(-85)
iânft^ crevasses , sans fentes et sans coucbes ; il a environ ime tioiie
de circuit : on ne trouve pas de gypse dans ses environs. La rivière
de Cardonero qui baigne son pied est salée et le devient encore da-
vantage lorsqu'il pleut. Les poissons y meurent ; mais cet incon-
vénient ne s'étend pas au-klelà de trois lieues. ( p. 406. )
(5) Jugeant par Tabondance du sel gemme que produit la Sicile,
dit de Borch , on diroit que presque toute l'île a pour base un banc
de ce minéral , contenu et seulement recouvert par la terre ; voici les
principaux endroits où on le trouve r Castro-Giovanni , Cammarata ,
Giltai^isetra y Regal-Mnto, la Catolica. Les mines de Castro-Gio-
vanni sont les plus abondantes ; le sel qui eh provient est limpide ,
ses bancs sont immenses et s'éclatent en cubes , etc. ( Minéralogie
sicilienne , p. 1 7a ]•
(6) A Northwicb , dans \p comté de Chester.
(y) (1 ... . Le cbarbon de terre et le sel gemme , dit M. de
Humboldt, abondent à l'ouest de la Sierra. Verde , près du lac de
Timpanogos ; dans la Haute-Louisiane , et dans ces vastes régions
lioréales contenues entre les montagnes rocheuses {Ston^^moutains)
de Mackensie et de la baie de Hudson.
Dans toute la partie habitée de la Nouvelle-Espagne , il n'existe
pas de mine de sel gemme semblable à celle de Zipaquira , dans le
rojauAie de Santa-Fe , ou de Vieliczka en Pologne. Le Muriate de
Soude ne s'y trouve nulle part réuni en bancs ou çn masses d'un
volume considérable ; il n'y est que disséminé daS des terrains ar-
gileux qui couvrent le dos des Cordilières. Les plateaux du Mexique
ressemblent , sous ce. rapport , à ceux du Thibet et de la Tartarie.
La mine de sel la plus abondante du Mexique est le lac du Penon
hlanco , dans Fintendance de San-Luis-Potosi , dont le fond offre
une couche d'argile qui renferme la à i3 pour 100 de Muriate de
Soude. » ( Humboldt , Essai politique sur la Nouvelle-Espagne ,
in-^.o t. a , pag. 694 et fitgflr. )
Les Lidiens . qui habitent les cavernes dti rocher porphyritique
appelé Penon de les Banos , dans la vallée de Ténochtitlau , lessi-
vent des terres imprégnées de muriate de soude. Cette argile lessi-
vée donne à la fois du muriate de soude et de chaux, du nitrate de
. potasse et de chaux, et du carbonate de soude. {Id, , p. 695. )
(8) A 3 on 4 lieues des trois églises , sur le chemin de Téflis et à
la base du mont Ararat dans Jl' Arménie , il y a des carrières de sel
^
C 86 )
fossile, qui sans être épuisées en fourniroieot suffisamnwnt à toute
la Perse {Tournefort^ t. a, p. 337.) — A a journées de marche
(l^^ngora, en venant de Tocat, on marche pendant 9 heures dana
un pays assez plat , peu cultivé , sans bois ni brossailJes^, et relevé de
quelques buttes remplies de sel fossile. Ce sel qui se cristallise daiia
les fonds où Teau de la pluie croupit , fait produire à la terre des
plantes qui aiment le bord de la mer, comme sont les espèces de
soude et de limonium, La même chose arrive sur la montagne de
sel de Cardone, en Catalogne {Id. tom. a , pag. 441 ).
La Mer-Morte est connue chez les Arabes sous le nom de
Bahhéiret-Lûth eu Bahbàret-Lùth ou Birket-Lûth. Son eau est
claire et limpide, mais aussi salée qu une eau-mére de salines. Le
sel qu*ort en retire est d'excellente qualité , et se produit sur toute
la c6te orientale , en gros morceaux souvent d'un pied d'épaisseur.
Cette production a lieu dans les endroits inondés par la Mer-Morte
au temps des pluies... Sur la limite du pays de Dschebal et de
r Arabie peirée , au delà de la petite rivière de d'Al Karahly , en
allant vers Fouest , on traverse pendant quelques heures une plaine
de sel qui n^oflre aucune trace de végétation. £n continuant le
chemin vers Touest , et laissant la Mer-Morte à droite ou, au pord;
on a devant soi une montagne, assez considérable, composée d'un
. grand nombre de couches dé sel gemme. Cette montagne qui peut
avoir 3 lieues de long , est cause du goût saumàtte des eaul de la
Mer-Morte. En avançant toujours à Touest on trouve des mon-
tagnes calcaires. ( Setien^ Y^y^g^ sur les confina de l'Arabie et de la
Palestine; Moniteur du 3 juin 1810).
(9) Il n'yti point de tnines de sel gemme en France; mais on y
compte un grand nombre de sources salées. Les principales sont
dans les déf)artemens du Jura , dé la Meurthe , ( \e% seules sources
salées de Dieuse , de Moyenvic et de Château-Salins , dept. de la
Meurthe, peuvent fournir par an, près de i,5oo,ooo quintaux
de sel, suivant le rapport de M» le chevalier Loysel , maître des
comptes, etc. ) des Basses-Pyrénées , du Mont-Blanc , etc. M. Corr
dier a donné dans le J. des M. t. A7, p. 337 ^ ^44 ) ^^ description
de trois sources salées qu'il a découvertes aux environs de Bobbio ,
dans la vallée de la Trebie , département de Gênes. Cette découverte
est d'autant plus importante que , comme M. Cordîer Tobserve lui* •
même , le sel est un des produits minéraux qui manqueht à l'Italie,
et que ce royauxùe et les département de TEmpire formés du Pié- ■
/ /
(87)
snont «t de la Ligurîe tont plus particulièrement dépourvus de «cs-
ftouTces pour se procurer cette denrée. Ces, sources sortent d*un ter-
Tain argilo-calcairé de seconde forzpation , à couches schisteuses
iliclîfiées et fcoiitotittaee*, et seiiibkblèàtotis\égardsàcelui qui com-
|)Ose les irontagnes environnantes. ( Mémoire cité , p. SSg* )
{io) Otiéi froutê, etpirès des ét^Uptiods du Mont Bécla , du sel en
^ grande «juantité , qu'il y en avoit de quoi charger nombre de che-
vaux, ce qui n& comtihùe pas peu à* ocWÇitrter la cOiiriéxioii proba-
ble entre la mer et les VoJoan^. ( Glafsen et iP&sfehen , Voyage en
Islande , t. 5 , p. 54* ) — M* Berth , officier de marine -et Tirn des
t^orrespondans du Muséum , a observé que plusieurs endi'Oits de la
«Drface de la lave , vomie pendant leruption du volcan de l'î/e de
Bonrbon^ qui eut lieu en 1791» et principalement les crevasses de
.^ette méfûe lave, qui avoit empiété sûr' la mer, étoient recouvertes
de sel marin en état de cristal minéral, — Féu Thompson rapporte ,
dans la reladon qu'il a donnée de l'éruption du Vésuve du 4 août
ï8o5 , qu'en cherchant à pénétrer dans une crevassé de/la lave de
3 à 4 pi^dà de large , il en fut repoussé , ainsi que MM/^e Hum-
MëretGay-I^ti8sa0, par une chaleur insupportable , et ^ue les parois
de cette ci^Vàé^ë étoient tapissées d'une croûte de mtiriate de soud^
de 2 à 3 pouces d'^p^sseur ite même courant offroit sur
plusieurs de ses rameaux dti miitiaté -«f ammoniaque et dans quel-
ques crevasse* du muriace de cuivre. ( Bibliotk* irUau. t. XXX ,
p- 25a et suiv. ) '
1. Soude VDXLtÏBXàQprimiti^^ ,. bl^urWigo^ sur la cbaus sulfatée
lamellaire , gris-noirâtre f de Ischd en Haute-Autriche.
1. a, S. m. primitive ^ limpide, en cristaux groiippés, sut.iuss
«clat de bois ; de Wieliczka.
1. h, S sn^ primitUfe ^ limpide, avee^îhaux «ulfatée^trapézienne
iimpide , sur l'argile grisâtre; de ïîalle en Tyrol.
2, Soude muriatée laminaire^ limpide^ façonnée^ pa«irlléllpt>«
pède ; de Cardona en Catalogne : rapportée d'Espagne, en 1809 «
'et donnée , avec plusieurs autres variétés de la mélne substance^
«n morceaux d'un beau vol^me, par M. Tondi.
1, a, S. m. laminaire , limpide , en masse ; de Wieliczka.
a. b. La même variété , en morceaux de différentes grosseurs ^
^8 «alines du Tyrol : envoi de M. JVlarcel de Sexres.
;
( 88 )
o Soude muYiaiée grano'lamellaire , veinle de roiige-încgmat^
de blanc et de gris , de Cardona ; donnée par M. Tondi.
3. a. S. m. lamellaire , rouge-foncé , d& Torda en Transjl'*
vanie.
4' Soude muriatée fibreu&e'Conjeinte ^ à fibres droites , nuancé*
de violet ; du même pays.
4* O' S. m.fibtreuse conjointe , h fibres courbes ; leL
4* à. Les mêmes variétés ; de Halleîn en Bavière.
5. Soude muriatée concr^nb/W^, blancbe, deCardoqa; donnée
• par M. Tôndi.
5. a. La même de Iscbel dans la Haute-Autricbe.
6. Soude muriatée /f'm^/Je, renfermant une portioQ de caryo^
phillite; de Wielirzka.
La collection préseiiYe une belle suite de morceau?: de soude mu-»
riatée ; leur nombre est d environ soijcante (une partie d'entre eux
sont placés parmi les rocbes ). Elle renferme en outre des morceau^
travaillés en forme de tabatières , de salières, de livres, etc., une
partie de ces derniers vient de Pologne et a été donnée , en 1804^
par H. Matakouski f les autres sont d^Ëspagne.
AFPBZrD^CX.
«SOUDE MURIATEE CUP R IF È'RE.
La Sonde morlatée cuprifère a dté recneiliîe sons la forme
de concréiioos verdftlres lors de IVrnption da Vésuve de
i8o5. Elle est quelquefois mélangée de fer olîgisteen petites
lames et de fer oxjdé rouge luisant.
Soude muriatée cuprifère , concrétionnée-tnamelonnée , blanc-
jaunâtre et verdâtre ; du Vésuve. ( Coll. du Mus. )
M. ' Tondi possède une suite très-intéressante de morceaux do
cette sou$«es|'èce.
IIP. Espèce. SOUDE BORATÉE.
( Première partie , p. a3,)
Borax , Bei\6.m. — ,Id. , H. D.-^Id. , Delam. — Tirikal^ Karsv*,*
• •— Boracc , Petr. — Borax natii^o d yttincar , Herro. — Borax ^
J'inkal ; KÎRw. — Le Tinkal ou Boraiç natif , Broch.
^
(89)
La Sonde. borat^e appartient aux terrains d^ailavîon ma-»
r^cageiix. On la trouve avec la Sonde muriatée , dans cer-
tains lacs da Thibet. Le pins renommé d'entre enx est situ^
\ quinze jonrnées de marche et an nord de* Tissnlumbnb. Il
a environ vingt mil^es de circonférence ; des rochers et des
l^ollines Tentourent de tontes parts:. On ne voit ni rivières,
ni ruisseaux dans son voisinage ; mais plusieurs sources sa-
lées lui donnent leurs eaux. Le b< fax se dépose ou se forme
sor le fond du lac ^ d'où on l'enlève en masses considéra-
bles. Le volume de ses eaux est à peu près le mémo en tout
t<*mps , et il est gèle une grande partie de l'année , ordinai-
rement dès le mois d^octobre. ( Saunders , Ann. de Cbim.
t. a , p. 299. ) — Dans d'autres endroits du Thibet , qui sans
doute sont des fonds d'ancien^ lacs comblés par des allu-
vions , on rencontre la sonde boratée sous la forme d^une-
couche cristalline, en creusant à la profondeur d'une toise
( 2 mètres). Reuss, — Il en vient aussi de la province de -
Ynn-nan^ en Chine , et de plusieurs endroits delà Perse. —
Elle existe également en Amérique (1) où elle a été décou-
verte par M. Ant. Carrère, médecin.
(1) Les mines de Viquintipa , celles qu'ori trouve dans les envi-
rons d*£scapa, au Potosi , nous offrent ce sel em abondance. Les
gens du pays le font servir dans la fonte des mines de cuivre , assez
nombreuses dans ces parages. Ils remploient tel 'qùMl sort de la
terre et l'appellent vulgairement Quemason. J. de Ph. t. 3o , p. 595.'
1. Soudé boratee émoussée , blanche , petit cristal obtenu dans
]e Uboratoirç de M. le chevalier Vauquelin.
3 Soude boratée sexdécimale , blanc-verdâtre , translucide, en
partie effleurie ; du Thibet.
3. Soude boratée , en masse arrondie ; du mêiiie pays. V
4. Soude boratée , en petits fragmcns encroûtés d*une matière
£raste de couleur brune ; de la Chine.
C 90 ) - .
IV'. EsrècB. SOUDE CARSÔNAtÊÉ.
( Première partie , p. 24 ^^ ^^^* )
WitriB ou Natron.derf JuBïciwis. — : Natroim , AjîdReosst. — Al-
kali minéral aéré , BeApjï. — Natron, Carbonate de Soud« ; DbB.
— Aikali fixe minéral , Natron ou Soude blanche d'Egypte ; R. D.
— NatiirUches minerai aikali , W. — NaLron^ Kabst. — Aikali
minérale nativo , Soda , Natro , Nitrum ; Petr. — Aikali mine^
rai ncuiuo , Hebrô. — Natron , Minerai Alhali ; KiRW. — UAl*
cali minéral ou le Cai'bonate' dé Soude natif , BBOCtt.
La Soude carbonatée ^e trouve dans les terrains formés
par des alluyions. Elle existe en grande abondance en Egypte ,
on on la recueille pendant l'été sur les bords de plosîeara
lacs dout le fond est calcaire et qnî sont alors desséchés (i)«
— Les environs de Breizen en Hongrie (jj^) en fonrnisseKt
aussi une grande quantité. On la rencontre encore en efQo*
rescence à la surface j dn sol dans d'autres pays (3) et en
dissolution dans quelques eaux minérales. ««Les sahatances
Tolcaniques des environs de Naples , suivant Breyslack,
sont chargées de; Carbonate de soude. Dolomiea en a rap-
porté de l'Etna et M, Bory- Saint -Vincent dn volcan de
TénériflFe. »
(1)0 LefilacsdeNatroun oojntpremient une étendue d^environsix
lieues de longueur sur -six cents à. huit cents mètres de largeur, d*un
bord du bassin à Tautre ; ils sont séparés par des sables arides. • • •
Les eaux de ces lacs contiennent des sels qui différent , même dans
les parties d'un même lac qui ont peu de communication entre elles ;
c'est toujours du muriate de soude , du carbonate de éoùde , et uil ,
1^ de sulfaté de, soude rlé carbonate de souda démine dans lés nns
et le muriate de soude dans les autres. » Andrèoà^ ^ Sc9eÉi()tiintd«
TEgjpte, toiù. 1 , p. a8i et 0^.
(2) « Derrière Offen ou Bude se trouve la fameuse lande nom-
mée Kerkuniter , dont le fond est couvert d*un Serbie mêlé avec des
Iragmens de coquilles. . . . Cette lande nourrit pendant 5o lieues
de longueur j, sur autant dé largeur , une grande quantité de trou-
peaux. C'est dans ce même terrain et près de Brei^ien que se trouve
. »
(9^)
^ans des lieux maréca^z > le sel alkali minéral mêlé avec de la
terre argileuse. On fabrique depuis long-temps avec ce sel le beau
sayoa de Breizen que Ton transporte dans toute la Hongrie, « (Z>«
j5br«. Voyage minéralogique, etc. p. 6.)
(3) M. de Humboldt rapporte que dans plusieurs endroits du
Mexique « dans la vallée du Mexico et autres lieux, jusqu'à 2000
et 25oo mètres de hauteur, , on trouve une terre argileuse appelée
par les naturels Toijaesquetli , laquelle est accompagné? d'unetrès-
grande quantité de carbonate et de mufiate de soude qu'on en
retire. M. Gorcés , ajoute-t-il , a prouvé qu'en perfectionnant les
moyens qu'on emploie pour extraire ces sels, on pourroit donner le
quintal de carbonate de soude à moins de trente sous tournois.
( J. de Ph. t. 74, p. aiiu)
I . et 2. Soude carbonatée primitiçe et 5. c. ùasce , en très-petits
cristaux , dans les cavités de la S. c. granulaire j blanche , nlélée de
ioude muriatée ; d'£gypte.
TROISIÈME GENRE.
I«. EspàcB. AMMONIAQUE SULFATÉE.
( Première partie , p. a54- ) '
Sel aramoniacal secret de Glauber , R. 1>. — Alkali volaftH
vitriolé , Beugm. -^Vitriol àmmoniac^al , Moaveau. — Màécaptin ^
Rarst. — ' Sale ammomacale vitriolato , Pxtr. — Sol ammoniaca
têcreta^ Hbrro.. — VUriolic Ammoniac , IÇiRW.
L'Amitioniâqae «olfatée se rencontre sonsla formé décrit*
crétions permi \eê produit» TC^Icaniqaes àvt Y^sdve et de
TEtna et à la Solfatarre prè» Penzsokâ. Elle e«t souvent unie
à l'ammoniaque mnrîatëe (i). On la trouve aussi en dissolu-
tion dans les lagunes du pays de Sienne en Toses^ne , et
dans une source thermale du département de l'Isère» -7- Kir-
Tan dit qu'elle a, été trouvée en efflorescence à la surface d«
la terre, daas les environs 4^ Tarin.
(1) Dolomiéu a remarqué que ce sel*rendoit les masses d ammo-
niaque muriatée auxquelles il se trouve mêlé , plus susceptibles d'at-
tirer rbumidité d« Pair et plus sujettes à tomber en deliquinm. (Ca-
talogue des produits de T^tna» p. ZjS , n<*r 4. }
(90
1. Ammoniaque sulfatée concretionnée-fibreuae ^ blanc-jaunâtré^
mêlée d'ammoniaque muriatée.et souiUée par de Tozyde de fcar;
de la Solfatarre de Pouzzoles.
2. A. s. concretionnée , jaune-roussâtre ; du Vésuve.
IP. Espèce. AMMONIAQUE MURIATÉE.
( Première partie , p. 25. )
Alkali volatil muriatique , Sel ammoniac commua, Bbbgic.-—
Sel ammoniac natif, R. D. — Id. De B. — Nalûrlicher Salmiàk ,
W. — Salmiak , Kabst. — Sale ammoniaco , Petr. — Sol ammo"
nîaca nativa , Herro. — Soi ammoniac , Kirw. — Muriate of Am-
moniac, Thoms. — Le Sel ammoniac natif, Brocr.
~ L'Ammunîaqne murialée se trouve parmi les produits des
volcans', au Vésuve (i)> à TEtna , dans les ties de Liparî^ à 1*
Solfatarre , etc. , et près des psendo-volcans qui doivent leur
origine à des houillères enflammées . comme en Frante, dans
le pays de Liège et en Angleterre près de Ncwcastle. — Lea
eaux des lagunes du Siennois eu tiennent en dissolution.
(]) Lors de l'éruption de i8o5 , le courant de lave ampliigénique
vomi par ce volcan fut couvert d'une quantité immense d'ammo^
niaque muriatée. ( Thompson , déjà cité p. 87. )
1 . Ammoniaque muriatée cubique , blanche , sur l'A. m. fibreuse y
obtenue par la sublimation dans la fabrique de Sel ammoniac de
M. Bouvier; donnée par feu M. Miliière, aide-naturaliste ai^ Muséum*
a. Amcnoniaqilé muriatée concretionnée; du Vésuve.
QUATRIÈME ORDRE.
Substances acidif ères alkaUno- terreuses,
GENRE UNIQUE.
ALUMINE
r* EsFècE. ALUMINE SULFATÉE ALKALINE.
( Première partie ^ p. 26 et^a54* }
Argile vitriolée , Alun , Bero. — Alpn natif, R. D. — Id. De B.
«— Id. Delà M. — Alaun , Karst. — Allume , Petr. -7- Alumbrt
. ( 95 )
nativo , Herro* — - ^lum ou Allume^ YivKyr.^^jilum^ Thoms^
— L^Âlun natif , Broch;^ \
A\, suif, fibreuse» — Aluinen plumeum verum , Lbmery, —
Alun de plume ou Alun scissile ^ VaLmoNt db Bomarb. •— Id. ,
TouRRBFORT. — Federsolz, Karst.
L'^Al. suif, souillée d^oxyde de fer , ou peut-être mélangée de fer
sulfaté , a été nommée par les Allemands , BergbuUer — Beurre de
montagne. On en a trouvé en Saxe et en Sibérie.
VARléTés DE FORMES.
1 . Alumine sulfatée prinUtiçe éçidée ; de la Tolfa.
Les cristaux qui présentent cette variété ne sont en quelque sorte
que des carcasses d octaèdres dont les arêtes seules sont solides et
dont les faces sont évidées 'intérieurement en forme de tremis trian-
gulaires. Demeste les a très-bien décrits dans ses lettres au docteur
Bernard en 1779 , ouvrage qui même aujourd'hui n*est pas sans in-
térêt pour la cristallographie , ni pour la minéralogie ) 1. 1 , p. 232.
ANNOTATIOIÏ8.
L'Alumine solfàtée alkaline se trouve le plus ordinairement
en efHorescence à la surface de certains scfaisles argileux qui
en contiennent les ëlémeus et que pour cette raib'on on a
appelé schistes alumineux (i) ; et quelquefois sor la houille ,
comme à Goltwig en Autriche ( Reuss). Les terrains d'alln-
▼ion la présentent encore sons cet élat (3). — On la rencon-
tre aussi en concrétions et en petites masses dans le 'voisi-
nage de plusieurs houillères enflammées , et notamment en
Prance , à Duttweiler , département de la Sarre ^ et à Aubin ,
département de TAvcjron (3). Elle existe tonte formée dans
le voisinage de quelques volcans , comme à Monte^Nuovo ,
près de Naples, a la Soifatnrre de Pouzzoles , dans quelques
grottes de File de Milo ^ dans l'Archipel , etc. (4)
(1) Les pays où ils font l'objet d'une exploitation régulière sont le
Haut-Palatinat, le pays de Salzbourg, la Bohême, la Saxe, TAn-
gleterre., la France, etc. ' '
On retire encore Taiun par la lixiviation des cendres du charbon
terreux brun a luilèie {^Alaunerde des Allemands} , comme à
(94)
Scllwemsale çn Sale et k Negrenitz , $ur les bords de TÈger , «M
Bohême. (Tondi.)
(a) La colline de Putxberg , derrière le village de Friedsdorf, dans
]e dsépartemeat de la Moselle, est recouverte de couches épaisses d'al-
luvion , composées de terre ahimineuse et bitumineuse , mêlée d'c*
clats plus ou moins gros de bois fossile , c'est-à-dire , renfermant les
principaux éiémens de Talun et du fer sulfaté. Les habitans du pays
l'exploitent pour leur chauffage.... Oa trouve d'autres dépôts dit
cette terre alumineuse à Rammelshoren et à Rettekoven , mairie
d'QËdekoven , et sur la rive droite de Hahneubach , au-dessus du
bourg^e Kirn , dans le roême département. {'TimoUon Calmelet ,
J. des W' t' ^5* P- 3^9 et suiv.)
La mine d'AlcagniE en Aragon , ati i^apport de Bowles , se trouve
dans un terrain bas , fangeux et noirâtre.. .<. Elle est três-riche. (Hist.
nat. de l^Espagne , p. S88. )
« On sait que Talun étoit autrefois une partie considérable des
exportations de TEgypte ; celui qu'on y emploie aujourd*huj vienc
de l'intérieur des déserts au sud^^uest de la première cataracte.
Les habitans de Goubanieh , viHage à 4 lieues de chemin de
Syéne , sur la rive gauche du Nil , réunis avec quelques Arabes
Ababdéfa , forment une caravane composée de 3o à 4^ individus et
et de 5o chameaux, qui' part une ibis toas les ans de Goubanieh
pour aller chercher l'Alun. Cette caravane marche pendant six jours
d^QS des mont^gaes de grés. £lle reacontre alors une plaiae de sable
dans laquelle e)le prolonge encore sa route pendant quatre jours en
descendant un peu vers le lieu où l'altin se trouve. Il est disposé ea
une seule couche qui varie d'épaisseur de 2 à i5 pouces (6 à 4^ cen-
timètres. ) £lle est recouverte d'un lit de sable d'un demi-pied en-
viron de hauteur , formant la surface du sol. Ce sable est sec et
pulvérulent , tandis que celui sur lequel repose la couche d'alun
est humide étala mém« saveur que ce sel qui est également humide
au moment de son extraction. On le casse en morceaux ; et après
l'avoir fait sécher au soleil pendant dix ou douze heures , on ren-
ferme dans des sacs de feuilles de palmier qui servent à le trans-
porter à Goubanieh. C'est dans ce village qu'on vient le chercher de
tous les endroits d'Egj'pteoù il est employé. » [Girard , Décade égyp-
tienne, t. 3 , p. 84 et suiv.)
(5) Parmi les exploitations incendiées du pays d* Aubin , celles
(ô5)
dites de Laft«alle 9 de Fontaines , de la Buègnc et de BourlJionefé i
sont les seules remarquables, soit à cau&e de Tintensité du lieu et
de rétendue qu^il occupe , soit à raison du bouleversement et de la
tofitefactîonHiu terrain jusqu'à la surface , soit-enfin parce qu'il se
produit journellement une quantité considérable de sels alumineux
an milieu des rocbés torréfiées: » (jCordier ^J ^ des M. , t. St6, p. 406.)
»...
. (4) Suivant de Borch (Min. sicilienne 9 p> 177)» on trouve uns
quantité étonnante d'alun naturel pr^ de Monte-i^QMO et de Petra-
Çlia, à Gampigliari et dans les iles de Itipari., Vulcano et Strom^
boli. •— A Segario en Sardai^ne , il y a une montagne qui a des ca-
ternes peu profondes dans sies, deux faces , au nord et au midi , où
Ton trouve de Talun natif cristallisé. ( Jizuni^ Hist. de Sardaigne,
t. 2, p. 56i.) "^ ^^^ principales minear d^alun de Tile de Milo, dit
Tournefort , sont à une demi<*lieue de la ville du côté de Sainte*
\ iVénérande. . • . Les parois des ^er,içs ancienneoient pratiquée^
•ont incrustées de couches de ce sej ju^qu f( Tépaissf ur d'envijron ua
pouce* "iJAlun de plume s'y trouve ai|5si ; mai$ i| est beaucoup plus
abondant à 4 milles de la ville vers le sufl , où. tout au bord de la
mer , dans un lieu fort escarpé , se voit une grotte , de 1 5 pas de pro«
fondeur sur 1 5 à a'o pieds de baut , qui est toute incrustée d'alui|^
sublimé. ( Voyages , etc. , t, i , p. 164 et 1 65. ]
Z. Alumine sulfatée primitiçe , en beaux cristaux groupés , demi'^'
transparens ; de la fabrique d%lun de M. Guraudeau , qui en a fait
don au Muséum. »
3. Alumine wMàlk^ fibreuse , blanche, en beaux fila mens soyeux
denvir<^ $ ceAtimètres ( prés de 3 poncés ).dsJo9gueur ; rapportée
de nie de Milo par Tournefort , en 1 70a ou~ 1 703.
3. Alumine sulfatée . concrètionnée , blanche et blanc-jaunâtre
en quelques eudfoits ;. d'Aubin , déparlem^U' de l'Avayro» : don^
née par M. L. Cordifr , Iiifpi^teu« divisiounaire d«a l^nes do
l'£mpire. - . . ,. , ^
Les variétés décrites par M. Haûy , d^n^son Traité -> sont placéee
sur le gradin d'étude ; plusieurs d'entre elles et la cubique en parti-
culier ont été obtenues par fèu liC Blanc , qui possédait à un haut
degré le talent de faire cristalliser le$ sels. 11 a publié sur ce suj^
tm mémoire trés-intéressant intitulé : De la Cristalloteçhme , etc. ,
broch. in-8° , de 88 pages ^ arvec 3 pi. , Paris, 1 802.
/
)
(96)
U*. EsrècÈ. ALUMINE FLUATÉE ÀLKALÎNÊ.
( Première partie , p. 27. ) *
Cryolithe d'ABU.DOAARD. — Cbriolite, Delam. «^ KryolUh ,
W. et K. — Chriolite , Thoms.
[.'Alnmine fioalëe aikallne^se trouve au Groenland dVft
<^Uc a été rapportée à Copenhag^ne par nti ini^âionnaire. —
Plusieurs des morceaux que Ton a envoyés depuis de la
même contrée sont mêlés de beancoyp d^oxjde de fer^ de
fer spatliiqne, de cuivre pyrîteux, de plotnb sulfuré et de
quarz. D'après cfila il n'est pas douteux que la cryolithe ne
soit une substance de filon. De Bournon y Journal dea
Miues^ t. 29, p. 159.
M. Bruun-Neergàard a publié tout récemment une notice très-
intéressante sur l'espace qui' nous occupe. Elle est insérée dans le
Zo'' volume du J. des M. p.' 383 à 389. - .
1. Alumine ûuatée alkaliae laminaire , blanchâtre.
Les deux seuls échantillons de cette rare substance que renferme
la collection lui ont été donnés par M. Haiiy.
Les plus beaux morceaux de ce minéral qui nous soient connus
sont dans les cabinets de MM. Neergaard et Tondi.
APPENDICE A LA PREMIERE CLASSE.
XXXIX". Es^^cjB. OLAUBÉRITE. {my.
(Glaubérite, Brôngniabt, J. des M. t. 23 , p. 5 à' 20. )
CARACTERES.
CARACTjkRB ESSENTIEL.
Divisible parallèlement aux pans et aux bases d*un prisme obli*
que. Acquérant dans Teau une couleur d*un blanc laiteux.
CARACTÀIIB PHYSiqiTB.
Pesanteur spécifique 2*73.
Dureté- Rayant la Chaux sulfatée. .
Réfraction , simple , même à travers une des baser et une face
artificielle inclinée à cette base. ( Hauy, )
Electricité , résineuse , par ' le frottement ; plus forte quand le
cristal est isolé. ( HaUj-. )
( 97 )
Couleur , jaune pâle , nuancé de rougeittie.
CARACTÈHE OÀOMÂTRiqUS. .
Korme primitive. Prisme obli(|Tie à bases rhçmbes de 75* 5a' at
io4<i28', dont \t% pans font avec les bases des angle* ««nsible^
ment égaux aux prérédens (Tabi. comp. p. 23. )
Cassure, , vitreuse.
CARACTÈRE CHlmqnB.
Jccion du Jeu, 'Exposé au feu brusquement , le Glaubérite 8«
fendille , décrépite et se fond en un émail blanc.
Action de l^eau Mis dans l'eau ou simplement mouillé sa sur-^
face ne tarde pas à devenir d un blanc laiteux, U .est soluble en par-
tie Sa poussière ne verdit point le syrop de violettes. *"
Aoal^'se. •
Chaux sulfatée anhydre. ..,•., 1 . 40
Soude sulfatée anhydre .,,..,,.. 5i
100
, VARIÉTÉS DE FORMI^. "^
Glaubérite quaternaire ; {Hat'iy. )
Prisme oblique, très-applati , dont les bases sont inclinées aup
les pans de 142 et 38 degrés.
Cette forme rappelle celle des critaux d'Axinite.
ANNOTATIONS,
•
Le Glaubérite ne s'est trouve qa'en Espagne y à VîHarn-
bia, près d'Oçan^t dans la Noiivelle-Castille II est disse*-
miné dans des masses de sel gemme. Les parties de sel qui
en contiennent, sont souillées d'argile qpi pénètre dans les
stries dn Glaubérite^ mais rarement dans sa substance. La
forme à peu près Jenticulaire et presque rbomboïdale des
cristanx de Glanbérite, leur couleur jaunâtre et leur gise-
ment les ont fait prendre d'abord pour du gypse. Ce miné-
ral a été rapporté d'Espagne , en 1807 , par M. Duniéril.
{Brongniarij Mém. cité. )
1. Glaubérite quaternaire , jaune«roussâtre , engagé en partie dans
]a soude muriatée laminaire !^d'£spagne.
Ce morceau et un cristal isolé de la mhmê substance ont été
dopnés par M. Duméril.
: 7 •
( 98 )
SEGOWDE CLASSE.
I
SUBSTANCES TERREUSES.
Première espèce. QUARZ.
I. (^UABZ-HYALIN.
( Première partie , p. 3i et 255. )
. T. . ; *
. Qi^artz. ou Cristal de roche de^ Anc. Min. — Quarz , W- eC
Karst. — Çuarzo^ Petr.~ Id. Herro. — Quartz, Kirw. — "Lm
Quartz , Broch.
Quai-a*H):alm criHaliifié. — QiKirtz pyramidal , Mpng. -^Cristal
de roche, -^J3ei:gkri8£al^ W]. — 7 Cristallo di morue, P^tr. — Cris^
toi de rfica , IIerho. — Mountain or Rock Cristal, Kirw. — Lo
Cristal de roche , BaocB.
Q.-H. dodécaèdre ou prisme llmj^ide y en petits cristaux i&olés. —
iFaux diamans-; Diamausd^ Canada, de Bristol, deHoogrie,de
Bohême, de Siiésie , de Tartarie, de Baffa , des Asturies , de Ga-
lice, du Dauphiné, etc. •— /W,5»' ddi^piftnti , PsTR* — Id» Nap.
Q.-H. dodécaèdre ou prisme hémaloïd^ , rooge-vïf. — Hyacin-
the de Compostelle ou Fausse hyacinthe. — Q. rubigineux sinople «
Brong. — Falsi giacinti , oisia di Compostella, Nap.
Q.-H. dodécaèdre ou prièrrté , brun. — Diamant d'AIcBçoo.
Q.-H. laminiforme. — Quarti lamelleux ou fendillé, R. D. — ^
Quàr'z haché- Gekummt ; Ket^ss.
Q.-H. laminaire, — Quattï gras ,* De B. — Milch Quarz , W. et
K/iRst. — Quàrzo informe fragile , PcTa,
Q.-H. flcfc///ai>e-r«(/#e.— Qoartz zéoîitifome, Faitjas. — Quarts
étoile , RËNob. -^ Quartz cristallisé en roses , R. D.— Quartz eom-
hi'urï Bbrenx et ttjMé « Menaivd. — ^Quanz.en barres « DrI'Àm*
^ il.'
Ç^.'H. fibreux, — Dick/aseriger AnieehyH , W.-*^^iwer Qt^érZy
Karst. — Fiùrous Quartz, &x^^.
Q.-H granulaire, ]autte-»veTditte}--^€éuUa!it,^AfiKC-
Q.-H. amorphe, — Quartz comnîùn ou informe , 0ëB. -*-* Geàieî-
utiT Qûarz , W. — Quarzo informe solido , t^ETtt. — Qnarzo oowun •
( 99 )
mn masa, Hebeo, — Amorphous Qriartz, KiRw. — L« Quart»
commun, BrocH:
Q.-H. roulé, limpide.— CaiHou du Rliio , de Cayenne , du
Gabian , de Médoc , d*Art , de Royan , de 3rouage ^ de Vichy , etc.
Q.-H. arenarj — Sable quartzeux pur , Quartz en poussière et
Sabion, R. D. — Gravier, gabion stérile, S. mouvant, Bomabe.
— Quartz sableux , Deiûah. — - Qugrzo arenoso^ Arena, Peth.
Q.-H. concrétionné, — Verre de Francfort ou Hyalithe. — Cal*
cëdoine volcanique, Nonndljl.. — Gufar siliceux, Klatroth. —
Hjalit^ W. et Kabst — Mulhr Glass ^ Lapa Glass, Perl^
artiger Kieêelsititer ; Karst. — f^idrio d^i MuUer , He|ir&. -^
Hjalite , Kirw.
Q.-H. limpide, — VfjIgaireiDent Cristal da roche.
Q,-H. violet, — Améthiste. ^ Améthyste W. -?- /imethyitr.
Çuarz , Karst. -^ Q. violetto o Amatista , Nab.— Id, , Herro.
— Ametkyst , Kirw. — L*Aa^éthiste , Brock.
Q.-H. bleu. — Cristal bleu. Faux saphir, Saphir «d'eau.. Saphir
occidental. — Falso zaffiro, Plasma di zaffiro ^ Nap. — Q-rH»
Saphirin, Bbokd.
Q.-H. ro*e. Var. du Milch-rQunrz ^ W. et Karst. — Rosy red
Çuarz , Kirw. — he Quarts laiteux ou Quartz rose, Broch.
Q.-H. jaune» — Cristal jaune oucitrin , Fausse topaze , Topaze
de Bohême.— Q. citrino, NA^.'^Zifrinq^ IIebRO. — Occidental
■ ITopaz, KjRw.
Q.-Jî. enfumé, —Cristal enfumé. Topaze enfuijQée. -— Ranchr
topas des Aix."-^ Cristallo o Topazio eiffumicat&, Na^. *-« Topa-
cio ahumado , Herrg. — SmokfMl Topaz^ Kirw*
Q.-H. vert-obscur. — Prime d'éoaéraiide , R. i). — Prase , Des-
liAM. — Prasemt'Quarz , Karst. — Q. v^rde d'Oliça , Prase ,
Praaio ; Nap. — Ç. verde pardo obscuro o P rasent , Herro. —
Prasium , Kirw. — Quart?i prase , Bronq.
Q.-H. hématoîde\ rouge foncp. — Sinople ouZinopel^R. D. —
Id. , ÛEi^M. — Eisenhiesel, W. — Q. rubigineux sjnople, Brong*
Q.*p. rubigineux , jaunâtre ou brun. — Var. de Y Eisenhiesel
de W. — Quartz rubigineux jaune, Brono.
Q.-H. laiteux, — Quartz laiteux , R. D. — Id, Davb. — Mihk
Quarz , W. et R.. -- fiosy red Qufirtz^ KiBw.
f*
• • •
J
( 100 )
Q.-H. noir, — Cristal noir , R. D.
Q.-H. gras» — Quartz gras , R. D. — Qoartz informe gras , D«
B. — Quarzo pingue , Petr. — Quarzo graso , Herrg.
Q.-HJ açeiUuriné. — Aventurine naturelle ou Quartz aventuriné ,
B. D. — Pseudo-aventurine quartzeuse, DsJ^ku» •— j^çeràurinstein ,
des Allbm. — Pieira 'uenturina ^ Petr. — Id» Herr6. — Q.
gramiloTy jiventurine ^ Kirw.
p. •'H. irisé. — Iris des joailliers. — Iris par fêlures , R, D. — Be--
i genùogenstein , des Aluim. — - Iride , Naf.
Q.-H. pêeadomàrphiifue , modelé en Chaux sulfatée Uhiiculaire.
— Quartz en crêtes de coq , R. D.
VARléxés DE FORMES.
é
1 . Qnarz-hyalin éjnarginé ; d^Oberstein.
La variété prismée dont les arêtes des pyramides sont remplacées
par des^ facettes trés-étroites. ( Tondi,- 1806. \
2. Qnarz-hyalin pentahexaèdre ; de Tlsère.
La variété prismée dans laquelle les six arêtes au contour de clia>
que base sont remplacées par des facettes. ( Haiiy , 1807. )
3. Quarz-byalin laminifonne ; du Harz.
4' QyiAxz pulvérulent \
Certains Quarz-aga thés pyromaques renferment une poudre bl an*
che qui n'est que de la silice pure , comme s*eu est assuré M. Roard y
directeur des teintures à la manufacture Impériale de tapisseries dea
Gobelins. L*on en trouve a^sez communément dans les départemens
de rOise et de la Seine-inférieure.
6. Quarz compacte ; de la Tarentaise.
M. Brochant qui a décrit ce quarz , dans son beau mémoire aor.
lés terrains de transition de quelques parties des Alpes , ( J. des M.
• t. a3, p. 3ai à 38o ) le caractérise ainsi : « Il est absolument oaat
et opaque et n'a pas la cassure conchoîde du quartz. Considéré mi-
néralogiquBment il diffère tout-à-fait du quartz-hyalin amorphe de
Mi Haiiy , e.t du quartz commun en masse de M. Wemer ; il est au
quartz-hyalin en masse ce que la chaux carbonatée com^cte est à
ia chaux carbonatée lamelleuse en masse ». (Mém. c^lé,p. 335. )
6 (^iiatz-pseudomorphi^ue»
' • • •
-y^ .. I
1. lk« Q. ps. modelé en Chaux carlÀinatté primitiçe ; de TOisaûS.
{ Cx>Ilection de la Direction des Mines. )
2. b. Q. ps. modelé en Cb. carb. Tnêtastatique \ de Montbrison ,'
département de la s Loire , où il a été observé par M. IÇia verrière ,
ingénieur en chef des mines de TEmpire.
5. Q. ps. modelé en Gb. carb. dodécaèdre; du même pays. ^
Ces pseudo-cristaux ont quelquefois plus d*un pied de longueur ,'
et sont creux pour la plupart. ( ^oumo/i , Traité de minéralogie,
t. 1 , p. 297. ) .X
4- et 5. Q. ps. modela en Chaux fluatée primitive , simple ou
convexe , et en Cb. fl. cubique; dit département de Saône et Loire.
On trouve les mêmes modifications de formes à Beeralston en
Devonshire. ( j9o2«rm>/i \ ouvrage cité , p. 297. )
6 à 11. Q. ps. modelé en Baryte sulfatée ;yrimi!nV0) trapézierme y
époiraèe , laminàilre, concrétionnée , et radiée ;
Ces pseudomorphoses ont été recueillies dans les communes de
l.abonlaye, canton de Houssillon , de la petite Verrière^ départe-
ment de Saône et Loire ; et dans celles de Cbilde , département de
la Nièvre. ( Tonnellier,^J, des M. t. 20 , p. |58. } On peut les voir
dans la collection de la Direction des Mines.
•
12. Q. ps. modelé en Fer oM^ste primiti/'', de Saxe.
ANNOTATIONS.
Le Qnarz-Hjalin est nne des substances qui dominent
dans la compositîou du Globe. 11 appartient aux terrains de
toutes les époques et.d^ tous les modes de formation; 11 fait
partie intégrante du Granité, du Gneiss , da Schiste micacé;
de qnelqoes Sjenit^s , et de plusieurs Porphyres. Il cons-*
titue des lits entiers dans les montagnes primordiales , et
quelquefois dans celles ^e transition. *— On le trouve en
cristaux dans les cavités de certaines amjdaloïdes et dans
celles des roches anciennes , soit senl, soit avec d'autres
iDatières. — Dans le sol secondaire èes grains agglutinés for»
anent des montagnes entières ; c'est le grès* — On le re-*
trouve encore sons la forme de fragmens roulés 4a ns les lits
«l«f torrens et d^s rivières , ou déposés en^aacs quelquefois
C l'o2 )
fcDtisîderatiles clans les terraiiiA d'alJ avion. Les déserta inA^»
I.1I1S de PAfriqne sont coUTerts de grains de qnarz pros-^
qne 'pulvérulens et mobiles an gr^ des Tents. — £nfiil
les 6lons , mëtalliqnes ou stériles , en sont le pins ordi>
nalrement remplis. ^ Les pays qui fonrnis sent les Tarif^^
tes cristallisées les pins parfaites sont la Snisse ^ la Boliéme ^
la Hongrie , la Sibérie , Ttle de Madagascar , la France ^
rttalie , etc.
t. Quarz-hyaîîfl primitifs en petits cristanx limpides, groupés
sur un qnar%-agatfaé grossier ( fforrtstein) , noir^grisAtre j de Chaude
fim.'\ine, département de l'Ourtbe : donné par M. le chevalief
' Vauquelin , de Tlnstitu^ Impérial et Tuu des Professe tn^- Ad mi-
iiîstrateuirs du Mnsétim dliistoite liatarellé.
3. Qnarz-hyalin dodécaèdre^ blano jaunâtre , disséminé dans un
porphyre à base de Feldspath compacte , gris bleuâtre ; rapporté dé
TénérilTe par feu Mangé, aide-^naturaliste au Muséum,
Cet homme estimable auquel les collections du Muséum éto:ent
déjà redevables de beaucoup d'objets nouveaux , motirut de la dyè'^
^enterie à Vi\e Maria , le A ventôse an X (ài février 1802), « uni<*
versellement regretté sut les deux vaisseaux , cBc Pérou , et bien
digne par son caractère et son dévoûment ad succès de Fexpédition ,
des sentimens de regrets que sa perte inspira. » {Voyage de décou*
' vertes , efc. ^ 807 , t. 1 , p. ^77. )
Quand rhistorien de ce voyage pàyôit à la mémoire de Mangé ce
)nste tribut d*éloges , on étoît loin de penser qn*&.la flemr de son
âge il pérîroit bientôt Iili-méme , sans atoîr eu le tempsde terminef
l'ouvrage dont il avoit amassé les immensps «atériaux , 'nA dépens
de tant de privations et de dangers. II résulte de la notice stur Vex*
pédition à la Nouvelle^Hollande donné par M. de Jussien ^ que le
voyage de découvertes au succès duquel MM. Pérou et le Sueur ont
^tant contribué, du moins quant à la partie zoologique, a fourni aux
collections de toologie du Muséum 18414 individus appartenant à
$87^ espèces , parmi lesquelles 354^ sont entièrement nouvelles , et
que près de 1000 peintures ou dessins de M. Le Sueâr attestent pins
particulièrement son zèle et son activité, ( Ann. du Mas. , t. 5 , p. t
à 11.) François Péron est mort dans les bras de M. Le Sueur , son
eom^î Rgnon de voyage et son digne ami , à Cérilly , département
(105)
iifeV Allier, ΀?i4 décembïe 1810/ II. y <5toit né le aa août î'^75.
M. Dtlenz^» publié dans le t. XVII' deg Annales du" Muséum
d*hi«toire naturelle , une notice plpiae d'jnt^i'êt sur U vie el lés oiv-
vrages <ie ce naturaliste.
st. a Q^-'M. dodécaèdre, hémûtfnàû^ ^em. petits cristaux très-neté
et df*uh ro^i^eWîf , d*£^^agne ; o^'oéf le» troifve comnantmémsut di»»^
•éminés dans la cfaaux sulfatée granulaire avec dds cristatrx à^At^
sdgoaice. M. Toadi «q a obs&rvé datn» la pierre $abloDèut^ ^ à Bu-
^ols ^ dânis le xayapoiede VaJenÉe#
M. George Santi a trouvé la même rsrriété d^ formé ^eik cfistaux
limpides , ou bnin-noirÂtres, ou rougeâtres v aux eiiviro9S da Pi^no
et de Sa^Si^lvadore.^ daoé le Sie^oisk. Ils e^^istent en gtand/s aboa-^'
dance avec la variété prismée , ta.ot à la.s^rf^cje.du solV.qu^ dans la
cbaux sulfatée compacte , blanche ou grise , employée comme pierre
es nom^ale pierre can^
cornue , piètre dicone ^ dfu mercati et àUridi nere d'ell atdobrandL
.\Voy,a^e au Montunùflta , etc.,,. t. 1 ^ p. 192 , aSg et 3o/| ; et t. i ,
P- 406. ) ' ...
3r. Cristal ooÈmplèt de Qiwis«'b}»li|i pr$sm4 , limpide «, d^nt les
arêtes sont un peu émonssées et la siiitiflee, dépolie , ayaj3it ^.déc^i-
mèi(e& (18 polices de longueur), et ^.ce4tim«tre8.(plus de 5 pouces
d'épaisseur f de Madagascar , où il a été rctcueilU , en 1776 , pa#
H. Rochon , de l'Académie i^oyale des Sciences , aujourd'hui mem-
bre de rinstitut Impérial de France»
3. «. Q.-H. prUmi^ ^ gTi5*cepdré.;.xri6tal isolé de.}€ Q^tina^ùtres
(^6 pouices ) de longueiir sur 11 centinitètrefi (4 pduces 4 epMssc^ur) s
de i^^iilnwBld eu Bobémcf. ., .
3. ^, Autre cristal de Q.'H. prismé-comprimé , brutt-aoîtâere ,
tiftaillucide , égâleiment complet et d'un volume plus; considérable.
encore, s^^m3£ centimètres (.19 pouces) de long, et i3oçnf3im^|)^eft
( 5 pouces^ dans sa plus grande épaisseur; de Sibérie*
5. c. Groupe de; cristaux de.Qr-H,.;im«|i^, limpide, remarqua-
bles parleur volume et leur belle con»efvatlon (chacun d'eux ayja.nt
près de 5 décimètres ) ;et formant une masse d'environ i(Jo , kilo-
grammes ( 526 livres ) ; de Fischbach -en Valais , actuellement
département du Simplon.
3. d. Le Muséum possède une pyràmide'héxaêdre de Q -H. trans-
J
\
r
{sarfenr, que Yénormuâ Ae son poids joint à son graiid voittme, li 'olWt
pas permis de placer dans les galeries. Elle vient également dU
Valais d'où elle a été rapportée en 1 an V — 1797 , p«r les ordres
de S. M. rEM^EBEVA ET Bot. Ce beau raofceau a figuré parmi lès
objets de sciences- et d'arts recueillis en Italie et pdrtés en triootpfae
«u Cbaiitp>de*^Mers dans les journées des 9 et 10 tbermidoran V. -r-
a6 et 27 juillet 1797-
3. d. Q.-H. prCsnié , blailcfaâtre , avec chaux fluaree cubique , vio-
lette et plomb sulfuré cubo-octaôdre ; de Allehheads , dans le Nor»
thumbei'laJQd , en Angleterre.
Ce beau morceau fait partie d'une suite nombreuse et bien choisie
de minéYâujt d'Angleterre, donnée au Muséum en décembre 1810,
par M. Heuland , minéralogiste allemand.
3. e. Q.-ti. prisme , violet , en cristaux groupés , tapissant Tint^
rieur d^une gepde de^quari-agathe d'environ 3 décimètres ; rapporté
'du Gallienberg , département de la Sarre , et donné par M. Brard ^
avec plusieurs morceaux de quart-agathe dans leur gangue et da
même pays.
3.yr Q.-H. prisme / viojet , surtout à Texti^éfiiité des py^mides ;
* de Katherinebouf g ten Sibérie. '
3. g. Q.-H. prisiné , violet, recouvert fn partie de chaux carbô-
ndiée fei'ro-maganésifère fibreuse , jaune-olivâtre ; de Schenmitz en
Hongrie.
3. h, ÇÎ--H. prisme , enfumé ; du département de l'îsère.
3. i. Q.>H. prisme^ blanc- jaunâtre,' transparent , eA Cristaux
groupés , renfermant de la baryte sulfatée lamelliforme , blanche \
de la Gardette , département de de l'Isère : donné par M. Hericarc
. de Thury»
3. h. Q.-H. prîsmé-'ComprimA y limpide, avec cristaux d*épîdote
entrelacés ; de l'Armeùtières en Isère : donné par le même.
3. /. Q.-H. prisme , limpide , dans l'intérieur duquel on aperçoit
-une pyramide hexaèdre de talc chlorite f du Brésil : donné pur M. Id
chevalier GeoffrOy-Saîrit-Hilaîre.
4. Quarz-hyaliuj rAom^i/^rc , limpide ; dil départemédt àf. Fl&ère :
deux écliantillons donnés par M. Haûy- " ...
5. Quarz-hyalin/7/fl^^/rtf, limpide ; Id,
( io5 >
/ $. a. Croupe de cristaux ào Q.-H. limpide, ofTrant réu&ies \é%
Variétés prismée , priamée-contpriméB , rhombifere et plagièdre^ éga-*
iement de Tlsère.
6. Q}i?irï'hy2]\n pentakexiièdrè *, grisâtre , translucide >, termina
d*un seul coté et mélangé dans sa partie fracturée de feldspath Iami«
flaire et de mica gris-métalloïde ; donné par M. Hauy.
7, 8 et 9. Les variétés coordonnée'^ i unibibinaire'*' , èmarginée* et
unomalc * u*exist«nt point encore dans la collection.
10. Qaarz-byalia lanitmjôrme*^ plusieurs morceîTux dont les uns
sont bJancMtres , les autres biaBC*jaiuiàtres ou bruns ; du Harz :
envoi du Duc de Trévise.
1 1 . Quarz-byalin, blanc-grisàtre, naturellement poli ;'du Simplon :
donné par M. Polonceau , ingénieur des ponts et chaussées.
11. a. et 11.^. Q.-H. blanc-mat et Q.-H. noirâtre , polis natu-*
tellement ; du grand Saint-Bernard : donnés par M. Hersart de la
Villemarquè.
1 a. Quarz-hyalin laminaire , rose ; des environs de Chabanols ,
département de la Lozère.
M. Cocq , commissaire des poudres et salpêtres , à qui Fon doit
la découverte en France de cette intéressante variété , l'a rencontrée .
en blocs d'un assez grand volume dans la plaine granitique qui règne
vntre Marnejols et Saint«Cbely \ et bpécialement auprès de Planés
et deCbabanols , même département. Le Muséum lui est redevable
des deux beaux échantillons qu*il possède.
IX a, Q.-H. laminaire , rose ; de Rabenstein en Bavière.
■
12. h, Q.-H.' laminaire , rouge de rose, laiteux et cornm^ on*
dulé, à Cassure plus Vitreuse qUe les précédons \ morceau d'un
beau volume, du Kolyvan en Sibérie. •
M. le conseiller aulique Andisé de Nartow , a donné dans let. X
des iVbi^a ac^0 de TAcad. imp. de St.-Pérersbourg, la description
d'un qual% rose ^Ui Se trouve au5c environs de la forteresse Neyscb-
lott , en Finlande. Il se rencontre , dlt^l , dans un feldspath gri^
sâtre , quelquefois strié avec Une rendance à se cristalliser ; mais en
grosses masses , et mêlé avec des masses de homeblende noire (^m'-
phibole), asseï dur«, feuilletée et luisante , quelquefois friable et
terreuse. L s môme roche renferme du graplrite , etc. ( Mém. cité w
p. ae8. )
\
( ro6 )
1 S. Qùarfc-byiiUn adadairej'adié , blanc-jaunâtre et blanc-nMH
geAtre , eif boules groupes , cojoiposées de rayons divergena à som-*
mets hexaèdres; de Chavaignes , département de Maine et Loire :
donné par M. Menard de Lagroye , qui Ta décrit sous le nom d«
Quartz commun , fibreux et radié , J. des M. t. 27 , p. 67.
^ Cette variété de qtiarz se trouve particulièrement en France ,
dans le département de Maine et Loire ^ sur le territoire des com-
munes de Chavaignes et de Martigné-Briant , à 6 lieues environ de
la ville d* Angers. Il y en a des masses de toutes grosseurs , de petits
/ blocs marnes , tous épars entre une multitude de débris dis même
nature et sur un terrain schisteux. On le rencontre aussi aux etfvt-*'
Irons de Nantes , dans le granité qu*on exploite pour le pavage de la
ville, au coteau de Miséri, vers lextrémité de la Fosse. Ses glo-
bules y sOQl associés à la baryte sulfatée , crétée ou mamelonnée. I.«8
départemens du Cantal , de la Haute-Loire et delà Coirèze en four-
nissent aussir Debom et Gmelin ont décrit ceux de la Hongrie et
de la Saxe ; M. Pini , celui de la vallée de Brosso en Italie , et feu
_ *
Macquart celui de Sibérie. {Mémoire cité.)
i^.Qu^rz-hydWn fibreux^ blanchâtre \ à fibres conjointes {^Dîck-
Ji'aseriger Amethy$t, K'arsï-) , de.Pacherstolïen, près deSchemnit;t
en Hongrie : donné par M. Tondi.
lô. Quar2-hyalin amorphe^ yert- obscur, {Prasem, W. )^lui:-
sant , eil partie souillé d*oxyde ja^ue de -fer ; de Bréitenbrun près
de Schwarzemberg en Saxe. ^ . ,
i6. Quarz-hyalin rM^i^fne«x, en partie massif et en {larti^oril-
tallisé , coloré par Toxyde jaune de fer ; de Saxe. -
17. Quarz-hyalin concr^f/on/z<?-?nâ/ne/onn^, blanc«iaun4tre, trans-
parent , sur une amygdaloïde brune, à base de Wacke ; delà oar-
ïière de Schwartz-stein-kant, près de .Kockenbeim , à une lieue «
demie de Francfort sur le Mem : trois -morceaux rapportés et don-
nés par M. Brard. ^ .
On trouve du quarz concrétionné d'un blanc nacra, .assez sem-
blable à la Fiorite de Thompson , sur les laves qui bordent le mis*
seau d*£xpailly , aux environs du Puy , département de la ,Haui^-
. Loire. {Note dâ J^M.. Brard et^Laisné»)
M. Bucholz regarde l'Hyalithe de Francfort qui contient 6,32»
d*eau et ()i de silice pour loo et l'Opale noble qui en renferme 10,
^ comme des Hydrates de silice ( Ann. de Ch. t. 73, p. 328 > Une
f
I^ticretioii q«âr*éiise<îé V)\e dfeFràrtce , atialysié put TNÏ/Klaprcïth ,
lui a donnée 7» de s?iHce et lii deaii, at^éc ^,5o d\iîuiïiiiie et 2^0
de fer oxydé. ^
17. â. Q.-H. dùneréHartfté - niatnêtûfiitS i iimjiide , rittatioé de
biecrâtre, sttr un |)orph)'rB argileux brun-^aotrÀtre; de SchemaiiK.
1 7. A. <J^H. côftùtéttonrté-Jlsttzlmré , Maâchàtré et opaqne , dé
Santa-Fiora , eii Toscane : donné par M. Jam^6 Brucé , l*rofe^seiit
18. Quarz-hyaliâ ri)idé , en fragmen» âtrdndifll de dtfféreme»
Iprosseurs , radiasses dans le RfaÎD atl-deatotis d^ Stra's3>ourg.
n lly & dans la t-i^iire d'Hénarâs« dit Bowlef, ufie aussi glrandé
tfuantîté de csillmix roulas que dans le B.kin ; ils ontdepiiis la gros-
seur d'utie noisette jusqu'à celle du poing. Au pa6sa]ge de la^rivière>
d'Hénarès , à Saiiit-Fernand , situé à denz lieues de Madrid , or en
trettve de très^groe. . . le terrain est de gypse. ( p. 467. >
"1 9. Quar»-hyalin ondulé , blanchâtre , un peu laiteux et légère*
flie»t opiiîn , IbndiM ; dû Graûatille près dcNijair ,' cap de Gates :
M. Tondî y a trouvé c'ette variété de t^arz ^ qtf i n'eât qu'une opalô
sans cotilear, disséitainée pat petites masses dan j tin' Grtinstéin
micacé rempli de Grenats.
ao. Quarz-hyalin gras , d'un beatt Uanc de lait.
20. a. Q. H. ^ras , bleu-grisâtre, souillé d*oxyde jaune de fer et
mélangé de chaux carbonatée,; dit pays de Sulzbourg.
AI. Quarz-byalJ9 ht^encunné , à points jaunes sur un fond de
touIeuT rougeâtre ; d'Espagne.
Cette variété se trouvé en morceaux roulés dans lei environs de
Nantes , départemedt de la tioire-inférîeure , et enBôhl^me dans le
RsesMigebik-ge. M* Frimoûis Ceupik , lapidaire et marchand de aii^
taéraux à Prague y tf déicotttert , en 1804^ dans Je «tième pays , une|
variété d'^f^enïvrjfifel? -eo^Ieur d'or , susceptible de prendre im très*
beau poli et auissi dure que celle d'Espagne dont elle a la valeur.
( Magas. Eiicyci. de Juin , i8c5.)
22. Quarz-hyalin limpide , iti&é intékrieurem,ent , [^ésentant de
beaux reflets d'iris ; morceau taillé et poli.
22. a, Q.-H, jaunâtre irisé*
23. Quarz-hyalin limpide^ renferiàan,t des aiguilles déliées de
Titane oxydé brun 5 dé Madagascar» ^
( K)8 )
ftS. a. Q.-H limpide ; trayersé p^r des aiguilles et de4>etite8 cou«
^lies très-minces de titane oxydé d'un rouge vif de Madagascar,
tt On trouve beaucoup de cristal de roche limpide à Ceylan , ainsi
que du cristal jaune et du cristal brun. » ( Robert Perdval, )
34* Quart-fayalin pseMidomorphique , mpdelé en Chaux carbona**
tée métastatique ; du département des C6tes-du-Nord : donné par
par M. de la Fruglaie.
34. 0' Q-H. pseudomorphique , n^odelé en Fer oligiste primitif ;
de Framont, département des Vosges. .
24< bo Q.-H. pseudômorphùjue , modeléen Chaux Sulfatée lenti-
culaire ; dePassy aux environs de Paris : donnépar M.Pelletau, fils*
â5. Suite nombreuse de morceaux taillés en forme de brillaus
ou en cabochons , de différentes' grosseurs , présentant les diverses
teintes de couleurs du Quarz-hyalin , limpide , violet , bleu , jaune ,
orangé et enfumé; Vases , Tabatières et autres objets ^ en Quarz-
hyalin limpide. ^ ^
Les morceaux bruts qui ont rapport au Quarz-hyalin dans la col-
lection du Muséum sont au nombre de plus de deux cents ; indé*
pendamment des trente-six échantillons de la Collection d'étude et
de beaucoup de cristaux isolés.
APPEirOlCSi. .
QtTARZ-HYÀLIN FETIDE.
( Quartz fétide , Alutaud , Journ. de Ph. t. 65 , p. 97 & 1 00 ; Id. V
Bigot db Morooues , J. des M. t. âi , p. 532 et suiv.)
CARACTERES.
Pesanteur spécifique de celui de Nantes a^ôSg.
"Pureté. Facile à briser. Donnant une odeur fétide par le choc et
quelquefois par lé simple frottement contre un corps dur.
Tissu ; plus lamelleux que celui du quarz ordinaire.
Couleur. Le blanc grisâtre , joint à un aspect un peu gras.
Action du feu. Au chalumeau il perd sa couleur et sa fétidité
et dévient d'un beau blanc laiteux.
VARIÉTÉS.
\ . Laminaire ; des environs de Nantes et de Chanteloube.
a. Concrétionné-cellulaire i de Vile d*£lbe«
(^09)
ANNOTAT lOR si
Le QoRrz*l]jalm fétide a été découvert en France ^par
M. Allitaud , à Chanteloube, département de la Corrèze ;
et par M. Bigot de Morognes aux environs de Nantes. Dans
Je premier de ces endroits le quarz fétide se tronve avec
l'éméraude, snr la pente septentrionale delà colline qui
domine le ruisseau de Barat. 11 est encaissé dans le gneiss , t
entre une couche de feldspath laminaire^, d'un beau rose, '
et une antre couche de mica foliacé ( yilluaud ). Dans le
second il existe en lits distincts dans le gneiss ou comme
partie constituante du granité. Il est quelquefois , niais
rarement accompagné de fer arsenical amorphe ( Bigot de
Jâorogues ). La variété* cellulaire a été rapportée de 1 îU
d'Elbe par M, Lelievre.
1. Quarz -hyalin fétide laminaire / blanc-grisàtre , avec feld--
spath laminaire blanchâtre et fer arsenical disséminé ; de la carrière
de granité de la Salle-verte, aux environs de Nantes : donné par,
H. Diibuisson , de Nantes^
n. QUARZ-A6ATHE.
( Première partie , p. 3a et %56. }
Quartz en Stalactites et Agathes « E* D. — Agathe ou Caillou
demi-transparent , Mono. — Agathe , De B Id. Delaw. — Van
du Gemeïner Kalzédon , W. — jigata, Petr. — Var.' de la CW-
cedonia^ Nap. — /J. , Herro. — Silex Agathe , Brovo.
Q.-A. primitif. -^ Calcédoine cristallisée , De B,
Q.-A. concretionné. — Q. A. stalactite du Traité.
.Q.-A. géodique» — Q.-A. $phéroidal du Traité. — Géodes oi|
Boules 4*agathes , K. D. — Agathe en géode , De B.
Q.-A. roulé , en très-petits fragmens lenticulaires ou arrondis.
— Pierres d'Hirondelle ou de Sassenage. — Agathe jaspée en
petits grains , De B.
Q.-A. Calcédoine» — Calcédoine , R. D. — Id. , De B. , etc. —
Ceimener Kalzédon , W. — G. Chalcedon , Karst. — Calcedonio ,
Petr. — Calcedonia , Nap. — ^ Calcedonia comun , Herro. —
Common Calcedony \ Kirw. — La Calcédoine commui^i BRocjif.
>i— r iSilex Galcedoine , BrohQt.
/ '
I
(no)
Q.'A. Calcédoine bl^u. — Calcédoine saphirine , De B.
Q.-A. Calcédoine vert-ohscur. — Plasma de Wemer.
Q.-A. Cornaline. — Cornaline dea Auteurs. — Calcédoine ro^igie
on Cornaline , De B, — Karniol ^"W, — Kçrneol, Karst. — Cor*
nioloy Peta. — Id. , Nap. • — Camiola, Herrg. — Carnelian, KiRif.
i — La Cornaline , Broch. — Silex cornaline , Brono.
Q.-A. Sardoine. — SarcjLoine. — Var. du Karniol, W. — Sordo^
nica^ PetR — Id. Nap. — Id. Herrg. — Var. du Çalcedonjr^Kuaw.
, Variété de la Cornaline , Broch. — Silex sardoine , Brong.
Q.-A. Prase. — Prase ou Chrysoprase , R. D. — Cl^rysoprase «
Delam. — Agathe vert-pomme, De B. — Mère d^émeraude,
îfoî^NrLL. — Krj8opras,yV. — Crysopras, Karst. —^Prasio , Cri"
foprasio, PiiTR- — Crisdprasia, Herrg. — Chr/soprasium ^ Kiaw.
—La Clir}'soprase , Brocr. — Id. , Croko*
Q.-A* chatoyant. — Ommailouros ou 0£il de chat* Cbatoyante
Ugathin ; Dei.ai£, — Chatoyante dea lapidaires et OËil de chat. ^
Yar. du l:''eldspath inforuie chatoyant, gris ou jaune , OËil de chat;
De B. — Katzenauge , W. — Schiller Quarz^ , Karst. — Pieira
cangîarue, Oçchio dl gatto, Petr. — Id.^ Na?. — Cat's Eje^ Kirw.
.— L'OEil de chat , Broch. — Q.-H. amiante , Cordier. — Q.-H.
chatoyant , Bronq.
Q.-A. pjromaque:—^ Silex ou Caillou grossier, Pierre à fusil ;R. D.
— Id. , DeLam. — Pierre à feu , De B. •^-' Feuerstein , W. — Selqg ,
Pietrafocaja , Petr. — Id. , Nap. — Pedernal , Hbrrg* — FUmt^
KiRw. — La Pierre à feu ou- Pierre à -fusil, Brocv. — Silex pyio-
maque, Brono. *
Q.-A. pYromaqiie ~ stratijorme, — Petrosilex ou Caillou de
roche ^h^.'D.
Q.-A. molaire^ — Quartz carié, pierre meulière , R. D. — Silex
ineuliére cellulaire , Brong. — Molarite , Delam.
Q.-A. grossier. — Neopétre , De Saussure. — Petrosilex , De B.
•— Kératite , Delam. — Splittriger Homstein, W. et Kars<. — Var.
de la P ietra foccqa , Petr. — Roca cornea^ HjiRRG. ^^ Hornstpne t
^iRNv. — Pierre de oorne infrjsible , Broch. — Silex corné , Brong.
Q-^A. onyx ^ translucide. — Agathe onyx ou rubannée , Agathe
«cillée, Cornaline onyx , jSardouix, etc. B. D.
^ Qj-A. onjx , opaque — jVulg. Caillou d'Egypte. '■^AB^yptUchew
( ï" )
J^tutpis , W. et Karst. — Diaspro comune Selce d*EgUto , Nap,
-—Jaspe de Egipto , Herrg.-» AEgyptian Pebble , Kib w. — Jasp«
«gyptien , Broxtg. ' ' ^ ^
Q.-A. panaché. — Agadie panachée , veinée ou tachée , 'Daxjj^
Q.-A. ponctué^ h. points rouges sur un fond vert. — 'Jaspe sanguin,
R. D. , etc. ~ Heliotrop , W. et Karst; -j— Diaapro sanguigno ,
9vT^.-^ Eliotropio^l^i kt — Heliotropio è jaspe oriental, Herrcï^
— UelUxtropium > Kirw, — Silex héliotrope , Brono.
Q -A. ponctué^ à points rouges sur un fond de Q.-A. calcedoîno
. ideuâtre. — Gemme de Saint*£tienne ., ï>2. B. — Agathe sacrée , eic«
Q.-A. deridricùiue* — Q.-À. oiéorUé du Trait^. •— Agathe her-»
borisiée, H. D. — Id. Dejlav* — Pierre de Moka , Pr B. — Ag^»
^ê mousseuse , etc. — Moos Achat , W,
Q.-A. nectique. — Levisilex , Pei4.sk» — - Sçhwimmstein , Karst*
— Vulg. Pierre légère.
Q.-A. Cacholong. •=— Calcédoine .altérée où Cacholong , R. D. — •
Calcédoine blanche opaque , De B. — Perlmuttér Opal, Karst.—»
Cachelonio^ Petr. — Id, "Nap. — Cachalong, Herrq. — C^Ao*
/o;^, KiRw. -— Silex cacholong, Brong.
Q.-A. silicifère. — Silici-calce , De Saussure. — Petrosilex qid
fait ffffervescence avec des acides , De B.
Q,-Â. concrcUonné^thermogène. — Gemeiner Kieselsinter, Karts/
Geyerite , Delam^ — GuLr siliceux , Klaproth.
Q.-A. grossier pseudomorphique^ modelé enXI!hauxcarbonatée,etc»
^Petrosilex cristallisé, Ûe B.
Q.-A. jaspé ; mélange de Quarz-agathe et de Quarz- jaspe.
Q.-A. xyloîde. — Vulg. Bois pétrifia, -r ffo/z^/^//» ,, W.— Hold^
^irti£er Hor^stein , I^arst.
AKirOTATlONS.
Le Qnarz-agathe à pâle fine (Calcédoine \ Cornaline ^
Sardoine , Héliotrope ) tapisse les cavités qui existent dans
4le4 Totbes amygdaloïdes oii l'argile semble dominer (i)*!!
sert en quelque sorte de support anx cristaux, de QuarZf
lijalin, de Chaiiasicy-de Stiibite, etc. , que ces roches ren^
£eriaent communément , comme à Obersicin (z), d<?|iarie-
«ueiit de la Sarre , à Hle de Feroe , en Irlande » et ailleurs.
y
( "2")
On le rencontre également en niasses arrondies par le froit»*
mepi dans les terrrains de transport. Ses diffërentes variétés
ae tronvent en Sardaigne (9) , en Toscane (3), en Ecosse,
en Sibërie (4) ) en Islande > (5), enËgjpte, dans Oie do
Ceylan, etc. — Le Q.-A. pjromaque se tronve ordinaire-
ment en couches composées de masses tnberciiienses si^pa-
rées , dans la Chs^nx carbonatée crayeuse ou entre les lits de
la C. c. coquillère , et en fragmehs ëpars sur le sol d'allu**
^\on formé par les débris de Ces montagnes , en France , en
Pologne et en Angleterre , etc. — Le Q.-A. grossier forme
des veines dans quelques montagnes anciennes » et quelque-
fois aussi de petite» couchies dans certaines montagnes à
charbon. La Tariété nommée Prase (6) ^ est en veines dans la
serpentine , à Kosemûtz en Silésie. — Le Q.-A* therhto-
gène se tronve en Islande , sur les bords delà source jaillis-
sante d'eau bouillante du Geyser»
Yi) Le Q.-A. calcédoine a été observé sous la forme de veine ^
dans un granité', à une demi-lieue de la yille de Vienne, dans le
ci'devant Dauphiné. Il écoit mélangé de fer sulfuré blanc. De SauS"
sure , Voyages, etc. , §. i634 et i635.
(t) TjQ gisement et l»s associations du Quarz-agathe d'Oberstein
ayant été parfaitement décrits par M. CoUini ( Journal d un Voyage,
ptc. Manbeim, 1776), et par M. Faujas (Ann. du Mus., t. 6.)
nous y renvoyons le lecteur qui y trouvera déplus des renseîgnemens
curieux sur la manière de travailler cette substance qui a fait long-
temps un objet de, commerce assez important.
(3) La Sardaigne est riche en pierres dures. On trouve dans plu-
sieurs endroits de cette île un grand nombre de ces pierres gravées
en creux par les anciens ; mais Ton ignore d'où ils les tiroient pré-
4;isément* • • • ^ '
Les cornalines , les calcédoines , les agathes et les jaspes existent
en abondance dans divers endroits de la même île , principalement
dans le comté de Sindia , où les morceaux d*agathe et de cornaline
aont entassés presque à la surface de la terre. Du côté de Castel^
sardOf on trouve -souvent des stalactites de cornalines assez volu*-
saioeuses , mais impures. Il y a aussi dans ces endroits des agatb^s
J
( ,i5)
arborisées et de ponctuées. On en recueille également de Mont^-^
Perro , prés d^Iglesîas , dans la vallée d'Ôvida , territoire de Founi ,
et dans la Planargia ; elle est quelquefois bydropbane. ( Azuni , Hist,
de Sardaigne , t. 2 , p. 254> )
Les agatbes de plusieurs couleurs se trouvent en Sicile à peu près
dans les mêmes endroits que les jaspes , surtout à Giulàno , mais
aussi à Adragno , Montréal , Cefalu , Galtabutitro , etc. ( De Borch ,
Min. sicil. , pag. 83 et suiv. Q Cet auteur en décrit 117 variétés.
(5) « On voit , dit M. Santi , dans le territoire de San-oQuirico ,
diocèse de J(M[ont-Aldno , Grand-Jucbé de Toscane , des bancs fort
élevés de terre argileuse , tantôt compacte et consolidée en brècbe ,
tantôt désunie et séparée. £lle renferme des cailloux d*agatbe , de
calcédoine et de jaspe : ils ne sont pas gros ; mais ils sont souvent
très-beaux et dignes d'être recueillis pour lusage des arts. (Voyage
au Montamiata , t. 2 , p. 3o5* ^
(4) Les ravines et les rivages de la Samara , surtout près de soq
embouchure dans le Volga ^ sont couverts de cailloux roulés et. do
fragmens de pierre à fusil , parmi lesquels on voit des agatbes d'un
jeu très-vif. {Pallas , t. i , p. 23 1. ) On en trouve également dans
les cbamps près du village d'Askoulo et dans les environs de Broa->
siana. (Id., p. 246 et 283).
M. Renault , professeur d'bistoire naturelle à Alençon , départei
xnent de l'Orne , a découvert aux environs de cette ville plusieurs
T3riétés de quarz-agathe à pâté fine et susceptibles de prendre un
beau poli. (Journal de Paris , du 2 novembre i8o8, )
(5) On trouve sur les côtes du Cap-Nord de très-belles agatbes
arborisées. On y découvre aussi, de même que près des iles de
Breedefiord, des calcédoines également très-belles, des onyx, des
cpiarz et des zéolites ( Voy. en IsLmde^ t. 2 , p. 3yo. ) A Tindastol ,
autrefois Ëylifs-Fiell , près du golfe de Skagafiordur , on trouve des
cristaux de quarz , des calcédoines et des druses qu/irzeux renfer->
mantdes cristaux de zéolite et de spath calcaire. (Id. > t. 4? P* 7^*)
(6) « Les montagnes dans lesquelles se trouve la Cbrysoprase
(Q.-a. prase, Haûj)^ ^àt situées près de Nimpth, par delà Bres^
law , principauté de Munsterberg en Haute-rSilésie , derrière le vil-
lages de Kosemûtz. Elles paroissent être le commencement des mon^
tagnes de Tradas, qui s'ét^endent jusqu'à une demiJieue de Giatz.
sues prennent successivement les tigms de Wenmiidelberg , 4f
8^
( "4)
Glasendorf et de Schrœpfdorf.... Ces montagnes sont généralement
formées de substances magnésiennes ( serpentines , talcs ,-» asbesteaf
et amiantes ) , traversées de petits filons de quarz , de hôrustetn\
de calcédoine et d'opale commune. Tantôt on la trouvé immédia-
lement sous la teiTe végétale ou à quelques pieds de profondeur ,
enveloppée d*argile ou d'une terre stéatiteuse [Pimélice de Kar-
^ten ) colorée en vert, et tantôt à la profondeur de 7 à 8 toires....
Elle est quelquefois enveloppée d'une ocre rouge qui attire le bareau
aimanté.... En général, la chrysopra se transparente et d'un beau
vert s'est trouvée en plus grande abondance dans la montagne de
Glasendorf que dans celle de Kosemiitz, où elle varie à l'infini
pour sa dureté et pour sa couleur. Souvent ce n'est que le poli qui
décèle ses défauts, car l'Opale verdâtre ressemble parfaitement à la
chrysoprase , lorsqu'elle est brute ; mais elle ne prend au poli aucun
éclat. {Lehmanriy Aiin. de Chimie , t. 1 , p. i4Aetsuîv.)
1. Quarz -agathe calcédoine primitifs bleuâtre, translucide
{ Calcédoine cristallisée , De B. ) ; de Madgyar Lapos , près de
Kapnick , en Transylvanie.
1. a» ^,-h.. primiiif ^ blanc-grisâtre, sur Q.-A. grossier, {^Horn-
stein) ; de la mine de Fiirstenvertrag , àSchneeberg en Saxe.
2. Quarz-agathe calcédoine àçncrétionné^cylindri/^ue , blanciiâ-
tre ; de File de Ferôe. «
«
3. Quarz-agathe concrétionné-conûjue , blanchâtre ;
Géode de Quarz-agathe bleu-grisâtre , soidllée extérieurement
• d'oxyde jaune de fer et tapissée de cristaux de Quarz-hyalin recou-
verts d'une croûte mince de Q.-A. calcédoine gris-rdcrlin, de laquelle
pendent de petites stalactites coniques de calcédoine blanchâtre ; du
département de la Sarrp.
4* Quai^-a^athe concrétiotmé-mamelonné , calcédoine blanchâ-
tre , sur un tuf grisâtre, ( Tuf balsatique de Werner - Tuf volcaiii-
£[ue de Faujas ) ; de l'île de Ferôe.
4. a. Plusieurs morceaux de la même variété et du même pays.
4. b» Q.-A. concrétionné^mamelonnè , Cornaline jaune-raugeâ-
tre , en fragment roulés ; de Sibérie.
5. Quarz'a^Siihe conjcrétionné'géodiifue ^ solide-, d'un grand vo-
lume, composé de couches minces de Q -A. onyx, bleuâtre, blan^
«bâtre et rougeàtre, d'une couche assez épaisse de Q.-A: calcédoine
r
bïanclie et rempli de Q.-hyalin cristallisé, limpide et violet;
d'Obertein ^ département de la Sarre.
"Ce superbe morceau a été envoyé à Buffon, en 1766, par M.
Oilbriu, marchand d'agathes et aubergiste à Oberstein.
6. a. Suite de niorceaux polis de Q.-A. géodique^solide offrant
les diverses variétés de mélanges et de couleurs auxquelles on a
donné le^ noms èi Agathe rubannée , nuagée , à bandes en zig-
ou à fortifications , panachée , etc. (^Brochant ^ t. 2 , p. 276. ) ; de
Saxe et de France.
6. Quart z-agathe concrétionné-géodique citeux, rempli en partie
de cristaux de quar^ sur lesquels se trouvent des cristaux de chaux
carbonatée dilatée , brun- jaunâtre et opaque ; d'Obersteia.
6. fl.Q.-A. géodiifue^creux ^ tapissé de cristaux prismes de Q.-H. '
violet, demi-transparent; recueilli au Gallienberg , près d'Ober-
ttein, et donné par M. Brard, avec plusieurs autres morceaux de
Q.-A. géodique-solide, encore engagés dans lamygdaloîde grise,
^ base de wacke.
7. Quarz'Qgaithe géodùfiie-enhj^dre ^ blandïâtre; de Monte-Be-
rico , prés de Montecchio-Maggiore, dans k Vicenti : deux jolis
échantillons donnés par M. Tondi.
On trouve ces cnhydres dans une amygdaloïde à base de wacke.
IFougeroux de Bondaroy dit que Ton rencontre de l'obsidienne dans
le voisinage. Acad. des Sciences, 1776.
8. Quarz-agathe concrétionnéstratiforme ^ calcédoine, à couches
blanchâtres et blanc-bleuâtres; de Feroe.
8. a. Q.-A. çoncrètionné^stratijhrme ^ calcédoine ^ à couches blan»
châtres et blanc-verdâtres •; du même pays. ^
9. Quan-agathe concretiqnné-tuberculeux , calcédoine , blanc
«t blanc-bleuâtre , sur le tuf balsatique grisâtre imprégné de bitume ,
<IuPont-du-Château, près de Clermont, département du Puy-de-
l>^me : donné par M. Lacoste de Plaisance.
On trouve dans le même endroit des groupes de cristaux de quarz-
hyalîn prisme, disposés en roses, quelquefois limpides et le plus
sauvent encroûtés de Q.-A: calcédoine , blanc-bleuâtre.
1 o et j I . Quarz-agathe calcédoine , bleuâtre , .dit calcédoine sa-
phir ine ^ et Q.-A. calcédoine, 'blanc-laiteux : plusieurs morceaux
\
( "6) .
polis, des enviions de Neusohl en Hongrie et de Kapnik eu Traif-
S)'lvauie.
12. Quarz-agathe cornaline , ronge-vif, dit Cornaline de iHeilUf
roche : i'ragmens polis.
12. a. Q.-Â. cornaline , jaune-miellé , sans mélange de brun.
i3. Quarz-agathe 5art/o//ze , jaunâtre plus ou moins nuancé de
fauve, de brun ou de noirâtre : plaques polies. Les lapidaires
donnent à cetta-Tartété le nom d^agatke léontine ou de panthère»
Valmont de Bomare , dans sa Minéralogie , et Dutens , dans son
Traité des pierres précieuèes , ont décrit les nombreuses variérésde
Quarz^agathe employées dans les arts ^ et rapporté les noms quelles
ont reçu dans le commerce.
14* Quarz-agatbe ^ro^e , vert-clair, nuancé de blanchâtres; àe»
montagnes de serpentine des environs de Gunberg , près de Kose-
miitz , en Silésie.
Dix morceaux tant bruts que polis présentent les diverses teintes
de vert , de blanchâtre et de rougeâtre de cette variété , et indi-
quent évidemment son passage auQ.-A. grossier dit Hornstein.
1 5. Quatz-agathe ^vert-obscur ; de la Chine ?
16. Quarz-agathe chatoyant , à reflets soyeux en partie jaunes et
en partie bleuâtres et bruns ; de Ceylan.
17. Quarz-agathe pyromaque ^ strati Forme , gris-noirâtre; des
environs de Rotien , département de la Seine-Inférieure : donné
par M. Thillaye , docteur en médecine.
Cette variété se trouve en couches non-interrbmpues de 3 à 4
centimètres d'épaisseur entre les bancs de la chaux carbonatée co-
quilière , exploitée comme pierre à bâtir dans le pays. Elle se ren-
contre dans les mêmes circonstances dans les carrières des envi-
rons de Beauvais , départeme9t de TOise.
17. a, Q.-A. pyromaque-^traliforme , à couches alternative-
ment blanches , et gris-noiràtres ou blondes \ de Champigny, dépar—
tement de Seine et Marne.
Cette variété de Q.-A. prend un beau poli et ce travaille très4>iea
au touret. Le parallélisme assez' eràct de ses couches permet d*eu
faire des camées d'un volume remarquable. M. Jeuffroy , de Tins.
jitut Impérial, et le premier de nos graveurs en pierres fines , l'a.
«niployée pour Icportrait do S. A. £m. le Grund-Duc de Franc«-
("7)
Ibrt, et pour celui de S. A. ]a princesse Charlotte àe Benevent. Ce
dernier de Forme ovale a 5 centiniétres de haut sur A delnrse.
\ Tu
17. h. Q.-A. pyromoefue-tuberculeux , gris ou gris^noirâtre ; de
la masse de craie de Bougival^ près de Mari) -la- machine.
Les environs de Madrid sont pleins de carrières de pierre à fusil ,
disposées par couches. ( Bowles,/p. 5. )
Les meilleures pierres à fusil se tirent des environs de Saint^
Aignan , département de Loir et Cher , et de la Roche-Guyon
{Dolomieu , Mém* sur Tart de tailler les pierres à fusil. Mém. de
rinst. t. 3, an IX, p. 348 à S69. )
1 7. c, Q. -A. pyromaque'géodùjue , renfermant un noyau calcaire
mobile ; des environs de Gisbrs, département deFËure.
18. Quarz-agathe molaire^ blanchâtre, en partie massif et en
partie carié ; des carrièrres de Pierre meulière de la Ferré-sous-
Jouarre , département de Seine et Marne : Modèle de meule donné
par feu M. Brongniart , Professeur de Chimie ^pliquée aux arts
dans le Muséum.
19. Quarz-agathe grossier^ blanc-jaunâtre, translucide , à cassure
écailleuse et un peu grasse ( Spliuriger Honutein ) , dans la Grau-
wacke ( Psammite , Haûj- ) > servant de gangue à Tor natif ; de
Vôraspatack ^ en IVansylvanie.
ao. Quarz-agathe grossier pseudomorphi^ue <, brun-jaunâtre, mo-
delé en Chaux carbonatée dodécaèdre raccourcie , sur le quarz gra-
nuleux ; de Schneeberg en Saxe : deux morceaux.
Debom a décrit cette variété sous le nom de Petrosilex cristal-
litéj brun , dont la forme répond à celle du Spath calcaire lenticu-
laire. (Minéralogie, t. i , p. i3a. )
30. a* Q.-A. ffOBsiev pseudomorphique , bleuâtre nuancé de rou-
geâtre , modelé enCh. carh. prisnuuiçueyalternance , sur le Q.-A,
grossier ; du même endroit*
30- h* Q.-A. pseudomorphique , xyloîde ou ligniforme , brun-
noir Atre , nuancé de violet, recouvert en partie de (Cristaux .de
qnarz liyalin dodécaèdre, noirâtre ^ donné par M. Desmarquoy ,
tnédecin. de l'armée des Côtes-du-Nord. ^ ^ -
ao- c. Morceaux de Bois pétrifiés de difTérente« couleurs ; de
France , d'Allemagne, de Sibérie, etc. On en rencontre dans tous
le% déserts voisins de l'Egypte et vers la cataracte du Nil. ( Rozière,)
7)
(-ii8)
A quel^^t distancé du pont de VEger , dans les environs ée Les-
èavL , Ton trouve du bois pétrifié de couleur bleuâtre ou d*un gris*
clair, parsemé de cristaux d*Amétbiste, et dont les cavités sonc
remplies de calcédoine. ( Gotte , J. des M. ». 25 , p. 4^4- )
i^o. d. Q.-A. ps. modelé en Oursin ; des falaises de craie du dé-
partement de la Seine-inférieure.
21. Quarz-agathe ore/'ar-fraws/wciVc , coinposé d'une couche à^
cornaline orangée , sur une couche de calcédoine laiteuse*
m. a, Q.-A. onyx; mélange de q.-a. prase et q.-a. calcédoine
blanche ; de Silésie.
22. Quarz-agathe on/X'opaçue , à couches àvpeu près concentri-
ques , nuancées de jaunâtre et de brun et dendritique ; de Tisthme
de Suez et dans les déserts des environs. ( Rozière, ) Suite de mor-
ceaux bruts et de plaques polies.
22. a» Q.-A. onyx opaque y à fond rouge et entouré d'un cercle
de couleur jaune ; de Badendurlach > pays de Weimar.
23. Quarz-agathe ^fl/ïflcÀé?; d'Oberstein.
24* Quarz-agathe ponctué , à points rouges $px un fond de corna*
line bleuâtre , demi-transpm-ente ; d'Oberstein..
24- a, Q.-A. ponctué ,' points rouges ou taches. delà mémet^ott'^
leur sur un fond vert , tantôt opaque et tantos translucide.
sa. Quat2>^athe dendrititfw! ^ à dendrites rou^s sur un fond do
calcédoine d'un beau blanc de lait .( Agatus caràUine ^ du com»
merce) ; deux échantillons.
25. a. dendriticfue ^ à dendrites noires, Sur un fond de calcédoine
blanc-blenâtre : Suite de morceaux. ^^
26. Quarz nectique^ en masses tuberculeuses, gris- jaunâtre , qui
étant cassées présentent quelquefois dans leur intérieur du quar»
sub-résinite blond ; de Menil-le-Montant , aux environs de Paris.
La même variété se trouve assez communément dans une mar-
niêre de Pruillé à environ 6 kilomètres S. O, du JVIans ,' et dans le
voisinage d'un Q. sub-résinite analogue à celui de Menil-Iè-Montant.
(Note de M. Menard de la Groye. )
27. Qaarz-agathe cocAo/o«^ , blanc-mat ou subluis^iit , sur le
Q.-A, calcédoine : de l'île de Feroe.
27. Q.-A. a, cacholong ^ blanc -jaunâtre, sur le q.-a. calcédoine
V ( »^9)
l>leu&tpe <)U rougeÂtre , incrustant et quelquefois dendritique , sur le
§er spathique brun, cristallisé ; de Huttenberg en Carintbie.
a8. Quarz-agatbe calcifère , blanc-^i^âtre ; du Maiis.
25. Quart-agatlie concrètionnè - thentiogène , blanc-jaonâtre et
opaque ; ^e Saxita 'Fix)ra , GraDd-Dncbé de Toscane : donné par
M. Jaoïie» Brttce^ professeur de Minéralidgie à N^ew-Yorck.
La Collection du Muséum ne fenferme pas d'échantillon du Tuf
siliceux q«ie la source d'eau bouilkinte du Geyser en Idlandç dépose
tant sur ses botds que sur le fond des canaux qui contiennent les
eaux qu'elle lance pendant setf éruptions. Cette source est située
diins le voisinage de l!évècbé de Skalbolt , près de, Tbabitation apr
pelée Hankadal et en face de la montagne de Longafell dont ses
élancemens atteignent quelquefois la hauteur, c'est-à-dire, 60 à 70
toises. ( Poi^elsen , t. 5 , p. 76 et suiv. ) On en trouve également
sur les bords du Strok , autre source jaillissante voisine dti Geyser /
dont nous devons une description très-curieuse à M, Ohlsen ^ ofBcier
danois. M, Neergaardl'a traduite et publiée dans le 3i^ volume- du
J. des M. £lle a él4^ insérése aus^ dans le Moniteur du 4 j^iii 1812.
3o. Coupes , tasses , tabatières et plaques de Quavz^agatbe pré-
sentant les diverses variétés de cette sous-espféce*
La réunion d'une grande partie de ces objet* dans cinq armoires
consacrées aux minéraux employés dans les arts d'Ornement, offre
un coup-d'œil trés-agréable ; les autres plaques sont fixées entre
deux verres sur les croisées ou placées parmi les morceaux bruts :
le nombre de ces derniers est de cent environ..
(M. Fourcroy , ancien courtier de bijouterie , possède une suite
considérable de plaqujes d'agathes de différentes formes* çt 4e„^u-
lear« très- variées , parmi lesquelles il s'eti trouve d'une rareté ex-
Ir^oie. Cette collection dont le propriétaire désire se défaire mérite
d'occuper nne place dans le cabinjet ti'u.n riche amateur. Ij^en^ei^re
à Paria , rue de la Vieille-Draperie , n . • 4. )
APPfiWDr«CE-.
QUARZ-AGATHE SCHISTOÏDE.
Gemeiner-KieseUchiefer et LjdischçrrKieselschkfir , "VV. —
^his^ siliceux et Pierre lydienne , Broch. — Jaspe schisteux ©ç
Cornéenne lydienne, Brong. — Quarz argilifère schistoide
^
6u Phtanite , tÎA&r; — Schiste jaspoide 7 ©t Lydîènild DittÀÏt^
, Le Schiste siliceux commun de M. Wemer est un (p\an plus ovL
knoins souillé d argile^ La Pierre lydieùné ait mèrtie auteur , qui
h'enest qu^uae Variété h c<a&sure con(:hoïde subluisa^te et lisse, ren-*
fermé en outre une certaine quantité de carbone auquel elle doit sa,
couleur noire. Elle est aussi communément traversée de petites
veines de quarz blanc.
Le Qniir2>agathe schisioîde se trouve , en lîu fiiibordon-*
née et en forme de monticnlea isolés, dans les montagnes
d'ancienne formation et dans celles de transition , en Bohême^
en Siiésie; dans la Hante-Saxe près de Frankenberg, en Si-^
lésie; en France, dans les Pyrénées , dans les départemena
du Nord (i) , à la Guyane française , etc. — fl se rencontre
aussi dans les mines de bonille sous la forme de masses pins
ou moins considérables selon Voigt. -^ Les terrains de trans-
port le fouriissent également.
(i) M. Omalius d'HalIoy qui a observé avec beaucoup de soin les
diverses manières d'être de cette substance , dans les départemen» de
rOurthe , de Sambre et Meuse et de /emmapes, dit ■ quMl existe
une série de passages qui conduit imperceptiblement du quarz-jaspe
ou Kieselschief'er à cassure terne, au quarz-agathe ou Kieselschiefer
içn rognons à cassure éclatante et de là au quarz-hyaUn à cassure
vitreuse, w ( J. des M. t^ zZ ^ p. 406 ),
III. QUARZ-RÉSINIfBé
( Première partie , p. 36. )
■Quai z résiilite hydropkane. -^ Ocuîus mûndi , Lapis rmUabilis ;
fetc. — Hydrophane , R. D. — Id. , Delam. — Halb-Opal , Kàrst«
^ Piètra idrofana, pEtR. -^ Piedra'hidrbfana ^ HeRRO.^ //y*
dropkane , Kirw. — Var. de l'Opale commune , Baoch. *— Silex
hydrophane , Brono.
Q.-R. opalin, — Opale, — • Edler-Opal^ W. et Karst. — Opalp ,
.Petr. — Id, , Hebro. — Opaly Kirw. — L'Opale noble , Brock*
»— Silex opale , Broi^g.
Q.-R. girasoL — Girasol , R. î). ^— Opale bleuâtre , Girasol ,
Delam. — Var. du Cemeiner Opal , W. — Silex girasol , BRolirOf
Q.-R. commun. — Pechstein ou Pierre de poix infuêible, Do*
( Î2I )
ioMTBtT. — î>Î6rre do poîx iii Forme, De B. — Pîssîfe, Delam. —
Var. (lu Gemeiner-Opal , Halbopal et OpalJaspis ^ W. —-Semi'
9palo , Nap. — Pitchstone , Kirw, — S, résinite , Baono.
Q.-R. subluisant, — Pechstein de Menil-le-Montant. — MeniliCi
"W. — Leber Opal, Karsï. — Pestene del Menil- Montant y V^Tfi.
Q.-R.. pseudomorphUjue'Xyloîde ou ligniforme, — XilopaJe ,"
DeLam. — ^ùlz-Opal, W.etKAAsT. — Ligniforme Opal , Kirw.
VARléTÉS.
1 . Q.-R. commun pseudomorphique , modelé en Cbaux sulfatée
tnixtiligne ; des environs du Mans. ( Menard de la Croie, )
3. Q.-R. commun pseudotnorphique ^ modelé et en Ch. sulfê
ientitulaire ; du mén^e pays (M. de L. )
i^If NOTATIONS.
Le Qaarz-r^sîntte se troilTe le plas com m nn ornent diss^
mîiié en nids tet en Veine» dans les porphyres argîlenx, com-
me en plnsieups endroits de la Hongrie et de la Sibérie (i).
Il existe en lits dans le noéme porphyre et dans la pierre de
de poix fnsible à Kosemûtz en Silesie. On le rencontre en
pièces disséminées dans le gneiss en Carifithie ( 2'ondi), — -
Dans les montagnes à concbesde formation récente, comme
dans le schiste happant ( Klebschiefer ) , entre les conches
an gypse , auprès de Paris , et dans la pierre calcaire mar-
nense , à Gergovia , département dn Puy-de-Dôme.
(i) L'endroit de la Sibérie le plus abondant en Pierres de poix
tQ. résinite, ffauy) , est celui de la minière de Niçolaefsk, riche
en plomb argentifère, située dans les Monts-Ourals, près de la rivière
d'Ouba , et dans les environs de laquelle on ne rencontre que des
granits et des porphyres. La couleur de ces pissites est le jaune dé
paille demi-transparent , Je rouge et le brun opaque ;la demi-rrans^
parente est la plus dure. Elle n'est certainement pas volcanique.
On en trouve lo variétés dans les Monts-Ourals , aux environs
du village de Moursinsk , fameux par la grande quantité de belles
amethistes qui s'exploitent dans son voi^nage ; elles sont en veines
«le I à 2 pouces d'épaisseur dans une roche qui res.^emble beaucoup
an gneiss compacte.
Le second endroit est aux monts d'Altaî, aux environs de la ri-
( 133 )
vière Tscharîsch , sur la montagpe où se trouve l'ancienne mine dfi^
cuivre de Moursinskaya. ( « La partie de cette montagne qui coif-
tient le minerai , consiste en une masse de grenat compajcte jauna
et brunâtrg., qui n'est guères cristallisée que. dans ks fentes et aux
cavités. Sur cette masse grenatique sont adossées des roches primi-
tives et secondaires-, comme du sienite^ de la pierre calcaire com-
pacte et de la brèche-silicetise. » p.. 401.) Leur couleur est le gris y
le brun ou le rouge. Elles exhalent toutes , plus ou moins , Todeur
argileuse. ( ffermann , Aceid, Petersb. , Nova acta, t. XII, p. ^99
et suiv. 1801.)
I • Quarz-résinite kydrophane , blanc-jaunâtre , en veine dans im.
porphyre argileux rougeâtre ; de Saxe.
On en trouve aussi à Bieber en Hanau. ( Leonkard. )
2. a. Q.^R. opalin, répandant de beaux reflets d*iris; morceau
poli ovoïde irrégulier ( baroque) , remarquable par son volume et par
son éclat , mais traversé de nombreuses fêlures ; de Hongrie.
2. ^. Suite 4c fragmens polis de Q.-R. opalin, blanchâtre ou
jaunâtre , à divers reflets, de la grosseur d*une am^ndp et au-dessous ;
du même pays. \
M. Delrio a découvert dans les filons de Zimapan , au Mexique ,
un Q.-K. opalin, jaune de miel, transparent, à cassure conchoide
parfaite et à beaux reflets verts-pommes on rouges de carmin dans
les endroits clairs. Il se trouve dans mie .montagne dont la masse
principale est im Homstein à cassure écailleuse fine et d*un rouge
brunâtre. Sa pesJspect est a, 120. M. Klaproth en a fait Tanal/se.
Il est composé de silice, 9a j eau , 7,76 ; fer oxydé, o,a5. Beytrage^
t. IV, p. i56.
2. Quarz-résinite opalin , blanc- bleuâtre et blanc-jaunâtre ,, à
reflets éclatans , en petites veines et en couchés minces , dans le
porphyre argileux , en partie décomposé ; de Czerwenitzâ , près d*E-
peries , dans la Haute-Hongrie : quatre beau:t morceaux.
3. Quarz-résini te ^iV^Mo/, blanchâtre et demi-transparent , à reflet
jaunâtre : plusieurs morceaux polis.
4. Quarz-résinite commun^ jaune de miel, dans le porphyre ar-
gileux ; de Telkobanya en Transylvanie.
On en trouve de semblable en Hongrie aux environs de Tockai.
4. <z..Q.-R. commun^ blanchâtre et blanc-jaunâtre, translucide ;
^
( '25 )
«apporté de la valJée de Ciboulette, et donné, en 1739, par
M. Tabbé NoUet.
4. ^. Q.-R. commun^ opaque, marbré de gris-brunâtre et de brun-
noirâtre ; de la montagne entre St. -Pierre Aynac, et le hameau do
Monac , Puy-de-Dôme ; donné par M. Nampon.
y Nops ayons recueilli des masses tuberculeuses de Q.-R. commun,
blanc-jaunâxre , entre les couches du calcaire marneux de la monta-
ge de Gergovia , près de Clermont-Ferrand. On en trouve d*à peu
près semblable aux environs d'Orléans, dans le dépastement du
lioiret ; et près de la ville du Mans.
4» c Q.-R. commun^ opaque ou foiblement translucide, de Hon-
grie : suite de morceaux de différentes couleurs. .
5. Quara-résinite suùf^luis^nt , bjcunàtre , en petites masses' tuber-
culeuses, sphistpïdes, da^s l'argile schisteuse^, blanc-jaunâtre et
happant avec ibrce à lajangue ; deM«nil-le-Montant.
M. Meoard de la Croie a observé la même variété de Q*-R* dans
les marnières de la commime ie Pruillé-Ie-Chetif > à i5 kilomèt es
environ du Mans, et dans une autre marnière située à 4 kilomètres
au nord de la même ville, sur la grande route d'Aîençon, à gauche.
6. Quarz-résinite psèudomorphique ^ xyloïde oy ligniforme, mo-
delé en palmier; morceau poli de 35 centimètres (i pied) de diamè-
tre environ sur 1 3 centimètres ( 5 pouces) d'épaisseur* ; de Hongrie.
6. A Q.-R. //^«{/orme, jVunâtre-brtinâtre, veiné de noirâtre ; des
environs, de Saint-Bonnet , dépt. dn Puy-de-Pôme : découvert et
.cU>nii4, paxi ^* 1® docteur D^larbrè.
6. b. Q.-rB' lignifùmifi , de différentes couleurs ; de D64tschlittau
en ïIo9^ie: suite die morceaux. -
On trouve beaucoup de bois pétififié en Hongrie , et particulière-
«lent de çstte belle variété nominée Sfçlaopal par les AUem^nds.
i^L Hacquiet., de Len»li)erg. en Gallicie , dit qu'aux environs de Mol«-
idoko, situé, )e crois , dans le district de Fecl^in, on trçuva il y a
40 ou 5o an» , un arbre entier de c^tte sorte , qui avoit 96 pieds
(3i mètres) de longueur. ( Townson, Voyages , etc., tw 3, p. 104 )
IV. QkUARZ- JASPE.
(Première partie, p. 37»)
Jaspe , R. D. — Id. , Delam. , De B. , etc. — Gemeiner Ja^is ,
Vf. et Kahst. 'T'Diaspro^ Pbtr. — Diaspro commune , Nap. —
Jaspe comun, Hbriio. ^-^Common Jasper, Kmve* — Le Ja#p«
çommiin , Bhocb. -— Id. , Bhono.
Q.-J. unicolore , rouge , vert , violet , jaune , noir , etc. — Jaspa
rouge , vert ou Pierre à lancettes , violet , etc.
Q.-J. onyx, — Jaspe rubaxmé , R. D. — J. onyx , Diim. —
jBand-Jaspis , W. et Karst. — Jaspe listado , Hbrro. — ^triped
Jasper , KiHw. — Le J. rubanné , Broch. -* Id. , Brono.
Q.-J. panaché. -^^JasTpe fleuri on panaché , Jaspe universel, Jaspe
agathé et Agathe jaspée , R. D. — Diaspro fiorito , Pktr*
ANNOTATIONS.
Le Qnarz-jaspe se tronve le pins sonrent en veines et quel-
quefois anssi en conches entières dans les montap^nes d«
transition. Il exiifte en veines dans le porphyre sjénitiqne snr
lequel repose le basalte da Calvariberg , près de Schemnitz
en Hong^rie ; et en conches entières dans la Granwacke à Sei-
fersdorf en Saxe ( Tondi). — D'autrefois îl accompagne le
fer, te bismnth et d'antres métanx dan^vles filons qui les^ ren-
ferment. Il se rencontre encore dans les amygdaloîdes et en
morceaux roulés dans les terrains d'allnvion. — Les variétés
de Qnarz-jaspe abondent surtout en Sicile (i) , en Bohême »
en Saxe | en Islande {pL) , en Sibérie (3).
(i) « L'abondance des Jaspes, en Sicile , dit dé Borch, est consi-
déral^Ie. Lp rouge , le jaune , le vert et le noir se trouvent à Giu<i»
lano, ainsi que d'autres variétés de jaspe fleuri,.... Le Jaspe-agathe ,
moitié opaque colorié , moitié transparexit, de différentes couleurs y
et les Jaspes de plusieurs couleurs , le Jaspe sanguin en particulier ,
s y trouvent aussi. Giulano en produit le plus grand nombre ; vien^
nent ensuite Camerata , Montréal , S.-Stephano , S.-Cfaristine ,'
Misilmeri, etc.. Pans ce pays , le jaspe se fait voir par couches de
plusieurs pieds de longueur, etc. ( Minéralogie sicilienne « p. 70 et
suiv..) L'auteur indique 14 variétés d*une seule couleur, 6 de jaspe
fleuri et qj tant de jaspe agathe que de jaspe onyx.
Le grand duché de Toscane fournit aussi de beaux jaspes unico-
loresi M. George Santi en a trouvé de rouge dans les champs délia
Caccierella prés de San-Stephano , et de vert à la Piaggia del Pis-
( 125 ) -
pùio, dans le voiAÎaage'du même endroit. Il en a reconnu une autre
! variété rouge- veinée de blanc parmi les Fragmensde rocbe épars sur
le riyace , près de Talamone , montagne de la Maremme , qui est
1 composée de cailloux < roulés en grande partie calcaires ; mais aussi
i «ilicés. (p. i8o et aSo. )
i * • ,
(i) Le Jaspe rouge se trouve en couches régulières dans la partie
supérieure de la montagne de Flibthom, canton de Ulfsdal, ainsi
que le Jaspe onyx lougeâtre ^ veiné de calcédoine verdàtre et blan-
châtre , que Ton trouve aussi dans le canton de Svarfadardal avec le
Jaspe vert. La calcédoine demi-transparente grise , à bandes laiteu-
, «es , et d'autres variétés de la même pierre , entr autres Tonyx bleu-
pâle , se rencontrent également dans cette montagne dont le porphyre
argileux rouge ( j^mygdaloîde porphirique ) fait la base ( Olafsen ec
Povehen , t< 4 f p' 7^ et suiv.) Les golfes orientaux de l'Islande sont
bordés de montagnes d'où l'on peut tirer de beaux échantillons de
Jaspes, de calcédoines, d'onyx, etc. La montagne appelée Alpterigs-
lind , beaucoup plus riche en variétés de quarz que celle de Tin-
dastol, renferme du jaspe vert, des géodes de quarz-agathe et des
variétés de zéolite^. ( Id, , p. 35o« )
(3) Presque tous les jaspes de Sibérie , dit Patrin , sont primitifs :
les plus beaux se trouvent dans les collines, qui bordent du côté de
de l'est la partie méridionale de la grande chaîne des Monts-Ourals.
Ces collines sont à 100 ou i5o lieues au nord de la mer Caspienne ,
aux environs de la forteresse d'Orskaïa , p. 12,6/^. C'est dans la Daou-
rie et sur la rive gauche de l'Argounn , l'une des branches du fleuve
Amour , que se trouve la fameuse montagne de jaspe , dont plu-
sieurs écrivains ont parlé. Elle est en effet couverte de jaspe vert
d'une très-belle pâte, mais ce ne sont que des rocailles, et il es^
très-difficile de s'en procurer des fragmens grands comme la main.
Ces fragmens proviennent d*une couche de 3 à 4 pieds d'épaisseur,
<[ui couvre une partie de la face méridionale de cette colline , qui
est en total composée de différentes espèces de schistes communs.
(Minéralogie , t. 2, p. 264 et 269. ) Tout ce que le savant obser-
vateur rapporte au sujet de-s jaspes primitifs de la Sibérie , de l'irré-
gularité de leur cassure , de la difficulté de s'en procurer de grandes
pièces et de leur gisement parmi des roches anciennes , font prér-
sumer que les jaspes rubanués de ce pays sont des variétés du schiste
siliceux {Kieselschiefer) de première formation. C'est aussi i <^^H*
( 126 )
nion de M. Delametherie. ( Leçons de Minéralogie , t. a, p. 175.)
On trouve également en Sibérie plusieurs variétés de jaspe com-
niun , unicolore ou onyx.
Le Quarz-jaspe forme la masse principale de la montagne de
Montencro , prés de la Rochetta , canton de ViUa-Franca , départe-
ment des Apennins, laquelle renferme une couche puissante de
manganèse oxydé. « Le jaspe de Montenero, dit M. Cordier à qui
Ton en doit la découverte, est tantôt en couches minces rouges ,
vertes , violettes ou brunes , ou tantôt en couches épaisses ordinai-
rement rubanées des couleurs précédentes. Les premières sont d*une
«eule couleur , les unes et les autres sont séparées par des feuillets
minces de schistes argileux , diversement colorés comme lo jaspe. »
^( J. deé Min, , t. 3o , p. 108.) On trouve à la tête des couches , et
au milieu des déblais qui couvrent les pentes de la montagne , des
blocs très-sains , d'un ou plusieurs mètres cubes , ce qui est 4u plui
heureux présage , et ce qui su£6roit pour motiver une exploitation
ordinaire. » Id, , p. 129. n
i. Quan-Jaspe rouge; du Calvary-Berg en Hongrie.
â. Q.-J. vert; des Monts-Ourals en Sibérie. \
2. a, Q.-J. ^ert bleuâtre; du même pays.
3. Q*J* Gris-dair, dendritique; de Genanslein en Saxe.
4. Q.-J. Jaune'rougedtre ; de Falsa en Tyrol»
4. a. Q,-S , jaundtte ^ à dendrites serrées et profohdes; du'Bal-
moder près d'Oberstein : donné par M. Brard.
5. Quarz-jaspe onyx y veiné de rouge, de vert et de brun, par
couches alternatives , disposées parallèlement et d*une épaisseur va-
riable ( Polizonîte ou Schiste rubané de Sibérie , Delam. } ; des
environs de la forteresse d'Orskaïa , dans la partie méridionale des
Monts-Ourals , en Sibérie.
Ce beau morceau est un de ceux que llmpératrice de Russie ,
Catherine-la- Grande, a envoyés à Buffon vers 17*85.
5. a, Q.-J. on/2f , rubanné de blanc et de violet ; de Sibérie.
6. Quarz-jaspe panaché de blanc , de rouge et de brun , et quel-
quefois de jaune et de vert ; de Sicile.
6. a. Une suite de plus de cent petites plaques venant de ce pays
présente la plupart des variétés de couleurs de la 80us-«sp«cc
Quarz-jaspe et ses différent mélanges.
( 127 )
Le nombre clea morceaux de Quarz-jaspe de la collection mé ho-^
dique est d'environ cinquante. Les vases et plaques de quarz-jaspe ,
de couleur uniforme ou de diverses couleurs , sont placés dans des
armoires à part , avec les autres variétés de Quarz que travaillent
les lapidaires.
V. QTJARZ-PSEUDOMORPHIQUE.
Le Quarz-pseudomorphique ne forme pas une sous -espèce de
Quarz , il ne doit être considéré que comme la réunion des pseu*
domorphoses offertes par le Quarz-hyalin , le Quarz-agathe , et le
Quarz-résinite. Nous avons indiqué, à chacun de ces articles (p. io8 ,
1117 et 125. ) les différentes variétés de formes empruntées que ces
sous-espèces présentent^ et nous y renvoyons.
IP. EsiçÈcB. ZIRCON.
( Première partie , p. Bg. )
/ ■ )
Hyacinthe et Jargon de Ceylan , R. D. — Id. , De B. — Id. ^
Delam. etc. '-•^ Zircon et Hyacinthe W. — Zirkon^ Karst. —
Giaclntoet Ginrgone , Pbtr. '— Id, , Nit. — Jacinto et Gef^oUy
Hbrag. — Hyadnth ; J-ar^n ou Zircon ; Kxrw. — Le. Zircon et
rHyacinthe , Brocb. < — Zircon Jargon et Z. Hyacinthe , Bao^o.
Z. soustractify de Nqrwege. — Zirconit^ Schumacher.
Z. transparenù^ blanc-jaunâtre. -~ Diamant brut et Jargon de
Ceylan , K. D. — Jargon de Diamant ^ De B.
Z. orangé-^runatre , ou brun. — Hyacinthe*
. Z. rougedcrcy ^v^rdâtrç , gris on jaunâtre, — Jargon de Ce}!^*
VARZBTBS.
1. TÀvcon quadrisexdécimal ; Haûy* '
La variété prismée dont les arêtes au contour de chaque base sont
remplacées par une facette.
M. Launoy a observé que le* Zircon orangé exposé à l'airy brunit,
et que renfermé pendant un certain temps il reprend sa conleux.
[Haiij'j 1809. ) '
ANNOTATIONS.
^ Le Zircon se rencontre à la fois dans les roches prîroi-
' tives (i) , et dans celles de plus nonvelU formation; On le
( Ï28 )
troUTe en Norwège dans une sjéniie , et en France dans le
basalte (2). Il abonde sartoot dans le sol de transport qni
provient de la décomposition des montagnes trappéennes ,
en Bohême, en Italie et en France ; il est très-probable qu«
celui de l'île de Cejlan est dans le même cas.
(i) M. Conrad y de Philodelpbie, a recueilli auprès deTrenton .
dans le New- Jersey , une variété de granité dans lequel ou observe
de petits cristaux de Zircôn. ( J. de Ph. t. ya, p-sig.
Le Zircon des Circars du nord , dans les Ipdes orientales , res-
se'mble beaucoup à celui de Norwège , suivant Klaprotb. Il paroic
provenir des mêmes rcicbes primitives qui renferment les Conndons
dans cette contrée.
« M. Mossier possède depuis long>temps un morceau de granité
dans lequel il y a des Zircons cristallisés, H Ta ramassé sur le haut
de la chaîne orientale du département (Puy-de-Dôme ),- loin 4^
toute bouche volcanique ( Delaizer , Lettre sur la constitution àa
sol de rAuvergne , J. des M. t. ^3 , p. 4'i* *
(a) M. Faujas a dans sa belle collection un morceau de basalte
noir prismatique , des orgues dT.xpailly , dans lequel est enchassf
un cristal de Zircon orangé.
1 . Zircon primitif orangé ; du nûsseau d'Ezpailly , département
de la Haute-Loire : cette variété est extrêmement rare.
Parmi les cristaux de Zircon qui accoriipagnent les cristaux régu-
liers de G>rindon , retirés des sables de la rivière de Kirtoa , an
district d*£llore dans la partie septentrionale du gouvernement de
Madras , il y en a en octaèdres bbtus ( Z. primitif) dont les faces
x>nt plus de six lignes de long. Quelquefois on trouve avec le co-
rindon des Grenats arrondis, d*un rouge foncé et transparens.
( De Bournon , J. des M« t. 14 , p. 92. )
2 à 7* Zircon dodécaèdre et dodécaèdre-symétrique , Z. prisme,
Z. dioctaèdre , Z. unibinaire et Z. plagièdre ; du même endroit.
Le Zircon des Circars a offert la variété dodécaèdre.
8 et 9. Zircon équivalent et Z. quadrisexdécimal * ; ces deux
variétés ne sont pas dans la collection du Muséum.
10. Zircon soustractif^ brun-)aunàtre , translucide , dans la
Syénite i^Zircùn-ryenit-^, de transition, suiv. Haussmnnn et De
Buiih.^j de Friedrischwern eu Norwège; donné par M. de Lasteyrie
r
( 129)
• 1. ZiTCongranulifornu,, rougeâtre , verjitre et iaimâtre .„
grains arrondis; de riJe de Ceylan. • , ' " J*"°«'»' •«
zi.a. Z granuU/orme , orangé, en cristaux «„ pen d^for,^
dans e sabfe du IUou.p„,ouiiou ; ruisseau du vil^rdSpaa,; '
mué lu.-a,ême au pied d'une montagne basaltique nfuunX&
sue. à 3 heues envirà^s de k ville du P„,, et dlntle sablel t com.
pos^ de grams de basalte xnélang.& de criAaux de Corindon hvalir
de fer oxydulé titanifère , de grenats , etc. ^ '
M.Fa„jas a d^it .a dét^ïl les maW&e. qui con,pose„t le sabl,
decenusseauetla manière dont les habitaus du pays procèdent à
k «cherche de, cristaux ^.'U renferme. ( Volcans éteins , p 84!
« Minéralogie des Volcans, p. â2a.) ^ ^^'
.a. Suite de fragmens, tailles de Zircons de divewe, forme, et de
afférentes couleurs iHruciruA.s.ec Jargon du commence ^«1"!
ffl^ dftûs des yerrcs de montre. / > *«*^
in«. EspècE. CORIHDON.
( Prcmim p*yiie , p. 40, 5i et 144 ; et p. aS;. )
l'iiiâiB , ComiKDow et Eméhil du Tiaité.
i
I. CORINDON-HYALIN,
Cofindw.- ^^«//^ ~ ^"''"■*' •*" T-"^-'- Gemme orientale ;
(»»bi. . Saphir , Topaie et Amethiste d'Orient > ; R. D — Id
^B^-Pierr. orientale, D^ub. ^ Saphir , D.lxm. - Sapki^[
<fr/W A,Aù, Orienua Ttpaz , Oriental Saphire; K,aw._
^ Saphur, Broch. — Corindon télésie, Brono.
C-H. limpide. - Saphir blanc - Rubis blanc , R. D.
C.^, rouge. ^ Rubis d'Orient. ~ Rubis oriental rouge- vif '
Escarboucle , BoMABK. "S^ vi',
CH. roi^e-^ror^. ^ Vermeille orientale , Buffow. — Hva-
i^uitlie orientale , R. D.
C..H.ya«;ft.._Xopâje d'Orient. ^ ' .
C.-H. bleu, — Saphir oriental ou Saphir.
C -H. indigo, — Saphir indigo. ^ Saphir mAIe , Nowi^ll.
C.-H. ^erf. -.Saphir-émeraude, R. D. - Émeraude orientale.
1»
r
( i3o )
C.-H. bUu-verddlrâ* — Saphir aigue-'inariiie ou Aigue-mana«
«rientale des lapidaires. ^
C.-H. violet. — ^iiiéthiste orientale et Rubis violet, R.D.
C.-H. mi-parti de ùleu et de rouge , de jaune et de bleu ou da
jaune et de rouge. — Saphir-rubis ou Nila- Candi des Indiens ^
Saphir-topaze et Rubis-topa2« des lapidaires. _
. C.'H., girasol. — Girasol oriental , Buffon. •
C.-H. chatoyant. — Saphir œil de chat, Nonnuix. — Chatoyante
orientale. -^Zajfiro opaUzzante , Petb.
C.-H. astérie , bleu ou .rouge. ^— Asterie-saphir et Asterie-rubiw
•— Piedra solarà estrellar , Asteria; Hearg.
II. CORINDON-HARMOPHANE.
'Goimàon'Harmophane '^Corindon duTmtê — Diamant spathi-
que , Spath adamantin ; Db B. — 'Corindon , DsiiAM. — Var. de
i^'eldspath , de Boubn ov. — - Korund et Diamant - Sjuuh , W. et
Kabst. — Demant-Spath ^ Emmerlino. — 6/7afo adamarkino ^
Fetb^ — S, diamantino , Nap. — Espato adàmantino, Herbg.
•*— Adamantine ^ar , Kjrw. — Conmdum^ Thoms. — Le Spath
adamantin , Broch. — Corindon adamantin Bbong.
y III. CORINDON-GRANULAIRE.
Corindon-Crflntt/ûiVc. — Fer oxydé quarztifère | du Traité. —
Emeril , R. D.* — Id. , Delam. — De B. , etc. — Sckmùrgel, W»
et Kabst. — Smeriglio , Petb. — Esmeril, Hbbbg. -^ Emery ;
XiRw. — UEmeril, Bbocb, ■— Id. , Brong.
ANltOTATIOir s.
Le Corindon-Hjalla n'a encore été tronvé que dans les
pays d^allaTioB , et nptamroent dans ceux qiil proTÎennent de
la décomposition des basaltes , comme an Vuy , départe-
ment de la Hante-Loire, aa Péga et à l*tle de Ceylan.
Le Corindon-Uarmophane appartient anx montagnes d^ân*
cienne formation. Il est en cristaux dans le granité, à la
Chine et an Malabar; dans le schiste micacé, en Italie (1)5 et
dans le fer oxydulé, en Soède.
Le Corindon-GranaViire existe également dans des roches
anciennes dans Tite de Naxos , en Sate , ejtc.
{i) Le savant Broclii, professeur d'histoire naturelle à Brescia j"
ti découvert ^ eu 1 8o4 » dans la vallée dmenica , département" du
Sério , royaume d'Italie , une variété de Spath-adamantin ( Corin-
don-harmophane )^ d'une belle couleur rouge et translucide. Il «st
clisséminé pgr petite» masses dans le schiste micacé. (iVw, J. d«
Ph. , t. 59 , p. 373. ) \
Nous devons à M. Lelievre , de l'Institut Impérîaf , et lun des
Inspecteurs généraux de» Mines de l'Empire , la connoissance à'una
variété de Corindon à tissu presque compacte qui se trouve dissé-
minée dans le granité près de Mozzo , arrondissement de Bielle,^
département de la Sésia. Elle a été envoyée à ,1a Direction des
mines par M. Muthuon , ingénieur en chef. « Le terrain dans lequel
se rencontre la roche du Piémont reiifermant le corindon , est prin-
cipalement composé d'Ophire , Granitelîo ou Grtinstein porphyriti-
que en assises ^ de troisième formation^ et de la méine roche en.
strates compactes, en couches de la même formation. ... les
nombreuses cimes de Grunstein en assises- qui sont découvertes sont
la plupart décomposées jusqu'à une profondeur de 3 à,4 mètres , ec
souvent davantage* . .. . Dans cette terre décomposée , on trouve
des veinules , des nids , et par fois des blocs de mica , de feldspath
simple et de feldspath avec corindon^ etc. » (J. des M, t. 3i , p. 148 )
.1. XOaiNDOH-'HYALIN»
1 et 2. Ck>rindon-hyaiin ternaire ( Télésie mixte du Traité) , et
C*"!^. assorti (T* unitaire y ^ blanchâtres; du PégU4
3 et 4- Corindon-hyalin prismatique Ç*T* priniitive ) et C.-H. octo^^
duodécimal (T. ùisalteme) ; du même pays.
s
5. Gorindon-l»yalin roulé ^ blanc-bleuâtre , bleu-veidâtre etblanc^
en petites colojones ou en prismes déformés \ du ruisseau d'Elpailly ,
aux environs du Puy , département de la Haute-Loire.
6 à 9. Corindons-hyalixirs , transparens , jaunes , rouges, bleus et
violets : suite de fragmens taillés offrant les diverses variétés de cou'
leurs nommées Topaze , Bubis , Saphir et Améthiste d'Orient.
Le Muséum possède plusieurs Corindons-hyalina transparens ,'
taillés, d'un grand prix, et dont la description peut figurer avec
avantage à cÀté de celle des morceaux marquans de sa collectioA
minéralogique y ils sont au nombre de^jois.
Le premier est un C -H. ^/eii( Saphir oriental ) , de forme rhom-
y
( i30
•boïdale , un peu émoussée sur Tun de Bes angles aîgus. Sa couleur
est belle ; Tune de ses extrémités est cependant un peu plus haute
en couleur que Tautre. Il pèse 27a décigrammes (5ii,5 grains }.
Le second un C-H jaune d'or (Topaze orientale), de forme
ovale j dans le milieu de cette pierre sont deux glaces légèrement
apparentes et une plus considérable sur le côté- Sa couleur est très-
belle et uniforme. Elle pèse 107 décigrammes (200 grains).
£c le troisième un C. -13.. Jaune et tfleu { Pierre orientale 9 Sapbir
et Topaze) , de forme bvàle, taillée bHllantée en dessus, et à de-
erés en dessous. Le milieu de la pierre est d'un beau jaune et les
Vdeux extrémités d'un bleu bien prononcé. Cet accident est fort rare-
file pèse 40 décigrammes ( 76 grains )\
L'accident que présente ce corindon et qui se rencontre sur plu-
sieurs cristaux de la même espèce qui offrent la réunion 2 à 2 ou
même 3 à 3 des couleurs bleue , jaune et rduge , qu'on observe
isolément dans la plupart des cristaux de cette substance , prouve
évidemment le vice des méthodes qui plaçoient sous autant d'espèces
distinctes ti^is variétés de couleurs d'une même espèce. '
10. Corindon-byalin étoile ; portion de prisme hexaèdre dont la
base offre des hexagones concentriques et des rayons divergens au
nombre de six qui vont du centre commun sur le milieu des c6tés
AvL prisme : lès rayons s'ont blanchâtrdB sur un fond bleu. Il vient
du ruiss^u d'ExpailIy.. : \ . ^
1 1 . Corindon-hyalin bleudirê , à reflets nacrés , dit Sc^Mr calcé-
donieux ; fragmens taillés en cabochons et polis.
12. Corindon-hyalin ckatojant , à reflets dorés sur un fond
brun.
M. de Dréé possède une suit« très-curieuse de Corindons cka^
toyans ou étoiles de différentes couleurs,, parmi lesquels on en doit
surtout distinguer un à fond brun, chatoyant en jaimed'or, qui
prfcente plusieurs hexagones concentriques. Il en a'doniié la des-
cription dans le catalogue de son Musée minéralogitfue ^ p. 120
et 12 r. Il est également possesseur d'un Rubis étoile ; accident ttès-
rare. Nous aurons plus d'une fois encore l'occasion de citer cet ou-
vrage dans lequel les pierres gemmes sont traitées avec un grand
soin et de noter des morceaux de cette magnifique cellection.
II. COriNDON-HARMOPHANE.
I. Corîndon-harmopliane basé ^ blanchâtre, en petits cristaux
/'
\
• ■ C i55 )
disséminés dans le fer oxydé granulaire ; de Gellivera kn Su&le r
découvert et donné par M. S^denstiema , directeur des fonderie»
de fer du même pays.
2. Gorindon-harmophane/7mm^/^«e, blanc-jaunàtre : portion
d'un prisme hexaèdre ayant 4 centimètres ( 18 lignes ) d'épaisseur^
sur 5 centimètres de hauteur, à la surface duquel adhèrent quelque»
parcelles de mica argentin; de k Chine : donné par M. Faujas-
Saint-Fond , Tan des Professeurs- Adminitrateurs- du Muséum.
3 et 4- Gorindon-harmophane bis^akeme^ et G.-harm.. additif ^
rouge de rose ;. de Vîle de Ceylan.
5. Gorindon-harmophane unîternaire , rose npancé de violet %.
cristal isolé d'un volume remarquable : du même pays.
i
6. Gorindon-faarmophane^sf^rme , brun ; du Garnate.
La variée primitif a'est pas dan» la Collection.
III. CORINDON-GRANULAIRE.
I. Coriiidoii-granuIaire^us//ete% ^s-noiràtre , mélangé de fer
' oxydulé et de lamelles de mica ; du cap Ëméril dans l'île de Naxos»
Ce morceau faisoit partie d'un prisme hexaèdre dont les pans-
étoientt pe« prononcés.
a. Goriudon-granulaire moss//*, gris-bleuàtre , avec talc- lami-
naire gris-jaunâtre et çalc laminairp blanc-verdâtre ; de Oeh^enkopf f.
prés de Srhwarzemberg en Saxe. ' ^ ^
IV/. Espèce. GYMOPHANE,^
( Première partie , p. 4i- )
Chrysolithe orieiatale , R. D. — Id. « De B. -— Chrysopale y
DeXiAm. •— Chrysolithe opalisante ou chatoyante, Nomnuix. -^
Chrysoberill , W. et Karst. — Crisoberlllo, Nap— Crisoberilla,
Berilo de oro ; Hbrag. -7- Cbrysoberyll , Kir-w". — Le Chryso-
béril , Broch.
\ YARI«TJB8 »E FOBllS8«
Cyxnophane dioctaèdre , du Gonnecticut ;
Prisme à huit pans terminé par des sommets, à quatre faces
{Ilaisf, 1811 ).
Ces cristaux ont fourni à M. Haiiy la matière d*un mémoire très-
important et dans lequel.il fait voir de nouveau la supériorité dds
earactères qu^il a si habilement employés à la détermination des es-*
pèees minérales, sur ceux qui sont empruntés des caractères exté-
rieur». Il est inséré dans les Annales du Muséum , tom. i8 , p* Sy
à 69 ; et dans le J. des M. t. 5o , p. 32i à 334* _
ANNOTATIONS.
La Cymoplianç se troave dans les terrains d'allnvion an
Pégu , au Brésil et à Tile de Ceylan. Elle a été observée anssi
en place dans les moatagnes aDciennes'(i) , anx environs de
Pfew-Yorck , dans rAmériqne septentrionale»
(1) M. James Bruce , Professeur de Minéralogie à New-Yorck ,'
a adressé à M. Haiiy un échantillon de feldspath laminaire blan-
châtre , qui renferme en même temps du quarz gris et des lamelles de
talc argentin, avec des grenats émarginés et des cristaux de Cymo-
phane vert-jaunâtre. Leur ressemblance extérieure, avec le corindon-
harmophane et lanalyse elle-même les avoient fait prendre d*abord
pour une variété de cette substance ; mais M.Haliy s'est assuré que
ces cristaux appartiennent bien réellement à la Cymophane, seu-
lement leur tissu est plus sensiblement lamelleux que celui des
cristaux du Brésil.
1 à 3. Cymophane annulaire , CétsogonetetC. octovigésimale,
jaime-verdâtres , à reflet nacré ; du Pégu ou de Tîle de Ceylan. ,
4> Cymophane roulées , informes ou présentant de légers indi •
ces de cristallisation ; du Brésil : données 'par M. le chevalier
Geoffroy Saint-Hilaire , de l'Institut ImpériaL '
' Les Yàriétés anamorphique et dioctaèdre ne sont pas dans la^
Collection* - ^
V\ Espèce. SPINELLE.
SFiNSLiiB £T Pleonastb du Traité.
( Première partie ^ p. 4^ , 5a et 263. )
Spinelle rouge, — Bubis spinelle octaèdre , B. D* — Rubis balais
et Rubis spinelle octaédre&,^Ds B, — Rubis , Delam* «^ Spinell ,
W. et Karst. — Rubino spinello o occidentale , Petr. • — HMibi «-
pinela et R, balage , Herrq. — Spinell et Balass Rubies, K-ir-^.
—-Le Spinel , Broch. — Le Spinelle rubis , Bbono.
Spinelle noi>. — Ceylanite, Delà m. — Pléonastç, Haut. -^
Zejrlojiiti^ W. — Zeylanity Kai^st. — CeUanith^ Reitss. — Cejfla^
( «35 )
mte , Thoks. — Le Pléonaste , Brocb. — Le Spînelle préûnatte ;
CARACTEBES.
Le Spinelle ronge réduit en poudre colore en rouge Tacide nitri-
que , ce qui ne font ni le Corindon rouge , ni le Grenat traités de
ANI9OTATI0KS*
Le Spinelle roage se tronre à Tîle de Cejlan (i) , dans 1«
même terrain d'iEdluvion qnî nous fournît dea cristanx de
corindon et des zîi'cons , mais nous ne conooîssons pas la
roche qui les renfermoit originairement. Il est cependant
probable que c'est la basalte. -—Le Spinelle noir a été ren-
contré d'abord a^rec le Sp. rongea Geylan; mais on le trouve
aussi au VésnTe , avec le pjroxène granulaire , le mica , la
meîonite , la chaux carbonatée , etc. On l'a également observa
en France (2), dans le département deTUéranlt.
(i) Le Spinelle de Tlnde a pour gangue deux substances de na-
ture différente. ... la première est un spath calcaire grano-lamel-
laire renfermant de petits prismes de mica , jaune de topaze et trans-
pareàt ; de petites masses d'une substance métallique, g^i^^i nuan-
k;ée de rougeâtre , attirant à Faimaut , qui a été analysée par M.
CbeueTÎx , et ne renferme que du fer et du soufre , et des cristaux en
prismes hexaèdres verdàtres qui paroissent être de la chaux carbo-
. natée. La seconde est un feldspath qui a beaucoup d'analogie avec
# l'adulaîre et renferme aussi le même fer sulfuré magnétique , du
talc stéatite verdâtre et un peu de chaux carbonatée. * ^
Les cristaux de spinelle sont plus rares-dans cette dernière gangue,
ils sont octaèdres et rouge-pourpre pâle. M. de Bouriion a observé^
plusieurs variétés nouvelles dans le sable de Ceylan. ( J*. des Mines ,
(2) Feu Drapamaud , professeur à TÉcole de médecine de Mont-
pellier , a découvert cette variété de spinelle , en cristaux octaèdres ,
dans une sorte de brèche qui se trouve à la base et au sud-est de là
colline de Montferrier à une lieue au N. de Montpellier , sur la
rive droite de la rivière du Lez , et dans un banc de grès à une pe-
tite distance de la même ville ^ près ds la rive gauche du Le». Let
L
V.
( ï56 )
brècbe de Montferrîer renferme aussi des cristaux d^ampliibole et
des noyaux calcareo- argileux qui contiennent des fragmens d*am-
phiboW , et une terre d'un vert de serin très-agréable. Le spmmet
de la colline est de basalte compacte renfermant des noyaux de pe^
ridot granuliforme. ( J. Draparnaud, Bulletin de la Soc. des Se. , etc.
de Montpellier , t. i , p. 353 et suiv.
Le Spinelle noir a. été observée depuis dans le même lîteu, par M,
Marcel de Sernes ,, sous des formes très-vatiées. Indépendamment
des variétés primitive , dodécaèdre , émarginéc et uaibinaire ( Dra-
parnand ne cite que la primitive ) ; il en a découvert deux autres
qui lui paroissent nouvelles et qu'il nomme Sp. tronqué et Sp. basé»
Il a trouvé également cette substance , en cristaux primitifs ou tron-
qués , à Valmabargues , à une lieue au N. de Montpellier ,' à !*£•
du chemin de Grabels et 'à :2ooo -toises ( 3896 mètres } à l'ouest de
la colline basaltique de Montferrier. ( Bull, des Se. dé Montpellier,
t. 4) p* 61 et 81. ) Ce mémoire renferme des observations curieu-
ses sur les volcans éteints du département de l'Hérault. U ei^ a paru
un extrait dans le J. des M. t. 24 , p. â3i à236.
1 et 2. Spinelle primitif et Sp. primitiJ'-'Cunéî/orme , en pétitt
cristaux d'un rouge-vif ; de Ceylan.
3 . Spinelle émarginé , rose pâle ; du même pays.
5. a. Sp. émarginé , noir et opaque ; de Ceylan. *
4* Spinelle unibinaire , noir éclatant, aur le péridot granulaire ;
vert-jaunâtre ; du Vésuve.
• 5. Spinelle foulé , noir ; de Ceylan.
6. Spinelles roulés , plus ou moins déformés , de différemes
teintes ^e rouge ou nuancés de violet , etc. de Ceylan.
La variété dodécaèdre et les variétés de couleurs bleue , verte et
purpurine manquent à la Golkctioa.
VP. Espèce. ÉMERAUDE. .
( Première part. p. 44 ^^ ^^4* )
Emeraude, Aigue-^ marine etBéril, des Anc. mut* — Béril, Do*
Z.0I&IEU. — Id. , Broito. — Smaragd , Karst.
Cristaux d'un ^vert pur. — Emeraude proprement dite , Emeraude
du Pérou , R. D. — Id. , De B. — - Id. , De B., — Id. , D^am , etc.
'^Schmaragd, W. — Clatter Smaragd , Kabst. — Smeraldo ,
«
•PfiTR. — îd.. , Nap. — Esmeralda, Herrg. — Emerald ^ Kirw.
— LXmeraude, Bboch. — Béril éméraude , Bhong,' '
' Cristaux bleudtrts , Dert-jaunâtres , ùffinchacres , etc. — Aiguë-
marine et Béril , R. D. — Id. , Delam. — Béril schorlâcé de Sibérie^
Berom. — Chrysolite du Brésil ^ K. D. — Beryll^ W. — Geistrefter
Smaragd , Karst. — Smeraldo turchino verdiccio o Acqua ma'
rina , Petr. — Berillo , Nap. — Berilo comun, Agua marina ,
Herro. — Beryll ,' Kirw. — Le Beril , Broch. — Beril aiguë-
marine, Brong»
VARIBTÉSDEF0RMB8.
£meraude isogone ; ,
Prisme à 1 2 pans , dont > les arêtes au contour de chaque base
et les angles solides sont remplaces par une facette. Elle diffère
de la. variété rhombifère par son prisme qui est dodécaèdre et inter^
rompt le rhombe par sa partie inférieure. {Hauy , 181 j . )
ANNOTATIONS.
L'Êinerande appartient aax terrains d'ancienne formation
oii on la tronve tantôt en yeines dans le* schiste argileux
comme au Pérou , et tantôt disséminée dans le granité (1)
comme en Sibérie , à Gironda en Galice , à Sv^iacl en Ba-
vière, à New-Jersey , dans l'Âmériqne septentrionale, et en
France dans les dcpariemens de la Corrèze , de la Loire**
inférieore , de la Côlê-d'Or , de Tlsère , etc. (a) — * On en a
trouvé anssi dans le sol de transport à Santa -Fé de Boj^
gota, au Féron , et dans le lit de quelques torrens de l'A-
mérique méridionale yoisins des montagnes d'où se tirent
les émeraudes de cette partie du monde ( Botné de l'Isle ).
— Les émeraudes travaillées par les anciens venoîent d'E-
gjpte ; on ne connoît plus aujourd'hui les lieux d'oiv ils les
tiroient^, seulement on en tronve quelquefois dans les ruines
des villes. ( Rozière. )
(1) Le granité dans lequel ses cristaux sont engagés est presque
toujours le Granité graphite (Pegmatite, ffaiiy), di| moins cela
est aio&i pour les émeraudes de la Sibérie, comme Ta observé
M. Patrin , et pour celles d'Amérique d'après M. Maclure. Oa
\
« ^
\
( i38 )
trouve également du granité graphique à Ma r magne où M. Cbam-
peaux a découvert des Emeraudes ( Delametherie , J, de Vh. »
t.^9,p. ai4. ) ^
(i] J'ai vu, ditM.^Hericart, dans la belle collection de Minéraux
appartenant à M. Schreiber , directeur de TËcole pratique, de Fezai ,
'de petits cristaux hexaèdres , blanc-verdàtres , transparens , asso-
ciés avec le quarz , Tanatase , le feldspath , le titane et la chlorite ,
qui m'ont présenté les variétés d'Ëmeraude primitwe, peridodè^
£aèdre et épointée. Ils avoient été trouvés par M. Schreiber , près
de la cascade de TEnversin , commune de Vaujany , au-dessus d'Ai»
lemont. ( JYo^e de M. Héricart. )
I . Emeraude prin%Uiçe , vert-pur , avec chaux carbonatée lami-
naire et fer sulfuré disséminé ^' sur le schiste argileux , ncnr-bleuâtre : .
deux morceaux rapportés du ^rou , par Dombey.
M. de Drée possède dans sa magnifique collection , un morceau
du même pays , dans lequel TEmeraude primitive , d'un beau
vert , est associée à la chaux carbonatée laminaire et cristallisée , et
«t au pJomb carbonate cristallisé, sur le schiste argileux noir-bleuâ-
tre» ( Note de M, Lehman, )
I . a. £. primitwe , blanc-verdàtre , dans le granité ; des environs
«le Nerschinsk en SibÀrie.
1 . b» Gristaux prismatiques d'Emeraude vert-jaunâtre et vert-
blenàtre, au nombre de cinq et de différentes grosseurs intermé-
diaires entre huit centimètres '( 3 pouces de longueur- sur 24 milli-
mètres ( 1 o lignes ) d'épaisseur , pour le plus petit d'entr'eux et a
décimètres ( plus de 7 pouces) de long , sur 5 centimètres ( près d»
a pouces) d'épaisseur, pour le plus grand : de Sibérie.
1. «. Plusieurs morceaux venant de Odontschelon offrent la
même variété associée à des cristaux de quan-hyalin enfiimé,
fouillés d'oxyde de fer , des topazes , etc.
I. </• £. primitive t blanc verdâtre , dans le mica schistoîde^ gris>
brunâtre , métalloïde , de Hcubachthal , dans le Pinzgau , pays de
Salzbeurg : envoi de M. Marcel de Séries.
I. «. E primiiiife, blanchâtre, dans le granité ; de la carrière du
Four au Diable , aux environs de Nantes : donné par M» Dubuissoa
qui Ta découverte.
• ( iSq )
a. Emeraude pèrîdoàêcaèdre , vert-pur ; cristal isolé : rapporté
par'Dombey , du Pérou.
2. a. E. péridodécaàdre , bleue , en cristaux groupés, avec Eme-
raudes cylindroïdes ; de Odontschelon , entre les rivières Ornon et
Omonborza , en Sibérie,
3. Emeraude épointèe , verte ; du Pérou. ,
V^. Emeraude rhombifere ^ vert-jaunâtre pâle et transparente ;
cristal très-net et de forme déliée ; de Sibérie.
5. Emeraude prismaJtïque ^ bleuâtre et blanc-bleuâtre, à peine
translucide , e^i gros prismes de 5 décimètres environ (14 pouces )
de longueur sur 1 décim. d'épaisseur , avec quarz-hyalin araorpb«
gris , feldspath laminaire et mica ; d'Odontschelon.
Ce morceau pèse plus de 40 kilogrammes ( 80 livres. )
5. «. E. prismcuùjue , blanc-jaunâtre et blanc verdâtre ; portion
d'un très-grand prisme , de la colline de JBarat , aux environs d»
Limogés ; donnée avec plusieurs autres morceaux pins petits , par M.
Alluaudy directeur de la manufacture de porcelaine de Limoges.
6. Emeraude cyJindroîde , miellée ; de Sibérie.
6. a. E. cylindroïde , bleu^ ; du même pays.
Les variétés annulaire , Unibinaire et soustractwe ne sont paf
dans la collection.
7. Emeraudes vertes et Em. vert-bleuâtres de différentes teintes ,
taillées et polies ; de Sibérie.
8. Emeraudes vertes de Tancien Continent , de forme baroque et
perrées. Elles sont remplies de défauts (nuages et glaces) et ont-
jOrdinairemerit un aspect chatoyant*
La Collection du Muséum est riche en riiorceaux et en cristaux
d*£meraude. Elle en renfermé environ quarante, parmi lesquels
sont compris seize cristaux isolés de cette "Substance. Le^ Emeraudes
taillées ou en cabochon sont au nombre de vingt environ.
VIL* Espèce. EUCLASE.
( Première partie , p. i{S. )
Ënclase, Hatjy. ^^ Id. , Daub. — Euklas , W. et Kaest. -^
Enclose , Jamesoit. — Euclase , Broch.
L'EncIase a été rapportée du Péron par Dombey en 1785.
On en a trouvé depuis an Brésil dans \ea mmes appelées
L
/
/
( i4o )
|réneralc8 ( Minas geraes)^ comme nous Tapprend M. G* H.
LangsdorfT. ( Haûy ^ i8o5. )
C'est la pins rare des substances minérales.
1. ËQclase suroomposée^ vert-bleuàtre , transparente; du Pérou.
Ce cristal faisoit partie d*une suite précieuse. de minéraux re-
cueillis dans les deux Amériques par Dombey , médecin et voya-
geur célèbre dont la vie toute entière fut consacrée à être utile aux
sciences et à servir l'humanité. Les jardins et les cabinets d'histoire
naturelle jpLe sont pas les seuls établissemens de la capitale qui aient
été enrichie par ses voyages. Le Cabinet des Antiques de la Biblio«
thèque Impériale a reçu de lui des vases trouvés dans les tombeaux
des Incas et divers monumens curieux des anciens Péruviens.
La pluoie éloquente de M. DeleUze a retracé dans une notice
pleine d'intérêt {Anr^.du Mus. , t. 4 « p* i36 à 169) , les principaux
événemens qui ont agité la vie de cet homitie généreux et'payé à sa
inémoire le juste tribut d'éloges qu elle réciamoit.
VHP. Espèce. GRENAT.
( Première partie , pag. 46 et 265. ]
Grenat , R. D. — Id. , De B. — Id. , Delak , etc. — • Granat ,
des AlIm. — Granato , Petr. — Granate^ HerHo. — Gamet , KiRw.
— Le Grenat , Broch.
G. primitif' convexe ou grarudijorine , jaune. •— Succinite ,
BONVOISIN.
G. émarginé, noit. ^^Melariit , Ki^aproth. — Id. , Vf.-^SMa»
ckiger Gtanat , Karst. ^- La Mélanite , Broch; — Grenat mêla*
ni te , Broitg.
G. granuli/brme , rouge de feu. — Grenat oriental, R. D. — Escar-
boude des Anciens , Karfiinckel , Reuss. '^Pyrop ,' W. et Karst.
— Oriental Gamet , KiRw, — Le Pyrope', Brocb. •— Grenat
pyrope , Brong. » ' , n
G. rouge- violet, w- Grenat syrien , R. D. — Edler Granat , W.
^^jâlmatidin. Karst. — Le Grenat noble , Broch. — Id, , Brono.
0. brun^ ou rougedcre^ ou -verdatre , translucide ou opaque. —
Grenat ordinaire. — Gemeiner Granat, W. et Karst. —Le Grenat
commun , Broch. — •' Id. , Bboitg.
■ ' . ■ ( i4i )
O, jaunâtre ou orangé^runâcre , du Piémont/ — TôpazoIit« y
BONVOISIN.
G. vert-^ilçe, -^ Grossularia , W. ;
G. résinite ou resinoîde , brun-jaunâtre , ou brun noirâtre. —
Colophonite. — Colophonit , Reuss. ^-Pèch-Granat , Karst.
ANNOTATIONS.
Le Grenat se trouve , soit en cristaax , soit en grains , dans
dans les montagnes primitives telles qàe le Graorte , le
Gneiss, le schiste mîcacë, la chaux carbonatée, l^serpen*
tine et le Grnnstein micacé (i). —«À Schmiedefetd en Thn-
ringe , il est en veine dans nn porphyre ( Leonharpi \ -^ La
Bohême, la Saxe« le Tyrol , la Suède , la France^ Tltaiie ,
rË9pagne , etc. , nons offrent des exemples nombreux des
diverses manières d'être de cette snbstance. On la retrouve
en grande abondance dans les terrains d'allnvion provenant
. de la décomposition des roches anciennes dans les pajs indj^-
qués et dans les terrains d'allnvion qui doîventleur origine
a la décomposition des basaltes , en Bohême , en France ^ en
Portugal (2) , en Italie , etc.
(1) Au Granatillo , prés de Nijar , non loin d*Alméria et du C^p
de Gates, en Espagne, on trouve dans un enfoncement du terrain
produit par la décomposition cornplète de la, roche (de grunstein
mxcditjk vert-grisâtre , peu consistant et d'apparence argileuse , ren-
fermant des Grenats ) une si grande abondance de cristaux ou de
grains de ce minéral , que le sol paroît en être entièrement formé*
Les eaux des torrens lavent ces grenats et les entraînent plus loin.
Leur belle coulei^r rouge les faijt; rechercher pour la bijouterio.
(7bm//j Voyage en Espagne, resté manuscrit, 1808. )
(2) M. Haûy possède un échantillon de basalte, venant de Béllos,
à 2 lieues de Lisbonne , qui renferme des Grenats. >
Suivant l'observation de M. Stâïis , le basalte qui forme le sommet
d*une monticule de Kresovice, Grand-duché de Pologne, sur lequel
est bâti le château de Terrezin , contient beaucoup de cristaux de
hornblende basaltique (pyroxène)et des Mélànites noires dodé-
caèdres ( Grenats primitifs ,^ noirs- ) La masse de cette colline est d»
( '42 )
grauwacke et de grauwacke-schiteuse : elle repose sur un terraîii
rempli de houillères. (J* de Ph. , t. 64* p* ^^4*)
I. Grenat primiùif , brun rougeâtre, en cristaux trds-nets , en-*
gagés eu partie dans le schiste micacé; de la montagne de Dernidorf
en Sibérie.
i. a. Suite de cristaux isolés de Grenat primitif, brun^Ltres, traus-*.
lucides ou opaques , encroûtés de talc chlorite scl^stoîde.
Plusieurs d^entr'eux sont remarquables par leur v()lume ; on en
a poli quelques-uns : ils viennent de Styrie. ^ ^
1. ^. G. primitif' convexe , jaune, dans la serpentine verdàtre ;
de la vallée d'Ala en Piémont. ' ^
1. c. Gr. primitif, en très-petits cristaux bruns, dans la chaux
carbonatée granulaire , blanc-grisâtre ; du Pic d'£res-lids prés Ba-
rège , dans les monts Pyrénées : donné par le baron de Dietrich.
2. Grenats trapézoïdaux , verts , translucides , dans un talc
steatite gris-bleuâtre , recouvert en partie de talc granulaire ; du
fleuve Lena , près de la mer Glaciale, eu Sibérie.
a. b», G., trapézoïdal y brun-verdâtre , dans le plomb sulfuré
lamellaire ; de Suède. \^ ,
M. Haiiy possède des Grenats trapézoïdaux, de près d'un pouc«
de grosseur , dont les faces sont chargées de stries saillantes qui per»
mettent de suivre la marche des décroissemens comme sur les mo-
dèles en bois. Ils viennent de Finlande, oi'i ils «ont engagés dans
le schiste micacé , et ont été découverts par M. Fourman. [^ffaity y
1811.) Ces cristaux ont fourni à M. L. P. <le Jussieu, aide-natura-
liste au Muséum , la matière d'un Mémoire intéressant pour la
théorie de la s^ucture des cristaux./ II est inséré dans les Annales
du Muséum^ t. 18 , p* oaa à 33a. . . - '* .
3. Grenat émarginé brunâtre et brun-rougeâtre , suif le quarts et
le cuivre pyriteux irisé , le fer sulfuré et la pyrite magnétique : suit»
de morceaux de Dognatzka dans 4e Bannat. • ^
^ 3. a. Grenats émarginés , noirs ; des environs de Fras cati.
Cette variété se trouve en cristaux isolés , brillans, dans un tuf
volcanique , on répandus sur le sol , dans les environs de Monte,-
Albano et de Frascati. M. Breyslack la aussi rencontrée à la Somma,,
dans les fragmens de roche calcaire l'e jetés intacts par le Vç^uvo*
(Voyages en Campanie, t. 1 ,,p. iSg. )
T
. ' ( 145 ) -
4. Grenat triémarginé , vert-jaunâtre ^ dan» le grenat en masse ,
avec fer oxydulé ; du même pays. .
Les Grenats vert- olivâtres en masse du Teufelstein à Schwarzem-
l>erg en Saxe , contiennent ii5 livres de fer par quintal , suivant
Werner ; ce qui leur a fait donner le nom de miné de fer verte par
I quelques minéralogistes. ( Wîe^leb ^ Ann. deCh. , t. 1 , p. '^3i«)
4* 0* G. criémarginé , orangé; du Dissentis.
5. Grenat granuliforme , rouge-vif, dans la serpentine vért-noi-
râtre : de Zeblitz en Bohême.
6. Grenat ffttntdaire' massifs gris-verdâtre > avec chaux carbc-
natée laminaire bleuâtre , disséminée ; deux morceaux envojjés du
• Tyrol , en 1809 , p(ar M. Marcel de Serres.
7. Grenat résinite , brun-rougeàtre ; d*Arendal.
Il en vient également de Ceylan où on le trouve aux environs des
villages de Mankadelle et de Mankavitte à Matura. ( Boumon )
La collection renferme environ cirujfuante - morceaux relatifs à
cette espèce , non compris les seize échantillons du. gradin d'étude-,
d étude , et beaucoup dé cristaux et de grains de Grenat ; des frag-
mens taillés ou simplement polis de diverses teintes , etc.
E
APP£1«DIGK.
î. GRENAT JFERRIFÈRB.
Cette sons-espèce li'est qu'un Grenat primitif , décomposé en
partie , brun-jaunâtre , et agissant fortement sur le barreau aimanté,
à cause du fer Qxydulé qu'il renferme, propriété qui d'ailleurs lui
tsï commune avec beaucoup de grenats même ^transparen», La
grosseur de ses cristaux varie depuis i jusqu'à 2 pouces et demie
de diamètre. (5 à 6 centimètres.)
On doit rapporta" à cette sous^spéce les Grenats décrits par
W. Bigot de Morogues , dans le t. XXVfdu Journal des Mines ,
p 58o et suiv. , soùs les noms de Per grenatique micacé , et de Mine
de fer granatîfortfie. — Ces Grenats ferrifèrcs se trouvent dans un©
roche micacée au Qap-Couse , départeinent du Finistère.
II. GRENAT MANGANÉSIFÈRE.
£raunsteinkiesel et Cranatformiges Praunsteinerz , Rbuss. *—
Manganèse graliatiforme , Bkoch. — Grenat manganésié , Brono.
Ce Grenat y dit M, BroDgniart|«st d*un rouge d*hyajcinthe fojicé ,
(t44)
légèrement translucide sut les bordé , et cristallisé en solije à ^4^
facettes trapézoïdales. Il communique au verre de borax une couleur
violette , lorsqu'on y ajoute un peu de niitre , ce qui indique la pré-
sence du manganèse que M. Klaprotfa y a reconnu dans la propor-
tion de 35 pour ^oo. Il a été trouvé dans la forêt de Spessart près .
d'Aschaffen bourg eu Franconie , dans uue roche composée de feld-
spath rouge, de quarz-grif , de mica et d*ampfaibole. ( Minéralogie ,
t. 1 , p. 597. )
M. Brochant avoit déjà reconnu cette substance pour un Grenat
pénétré de beaucoup d*oyde de manganèse. ( T. A , p. 4^^- )
•>.
IX% EspécB. AMPHIOÈNE.
( Première partie , p. 47* )
Cristaux de Schorl blanc en forme de grenats ; Grenats blancs ;
Ferbea. — Grenats blancs caldinés y Grenats décolorés du Vésuve ,
de Pompela, Fàujas. — Grenats d'un blanc mat, décolorés , à 34
facettes, De B. — Grenat blanc, Leucite, Delam. — Grenatite^
Davb. — Leuzie^ W. — "LeucU , Karst. — fetrocelse argilloso ,
communemente Grenato bianco del yesuvio , Petr. — Leucolite ,
Nap. — Grenato bianco 6 volcànico , Leucito ; Herrg. — Vesu-
çian ou Wkhe Granet of Ve&uvius, Kirw. — Leucùe , Thoms^
— La Leucite , Brock. )
^ ANNOTATIONS.
L'Amphîgène se tronve le plus ordinairement en'cnstanx
disséminés et d'nne forme très-nette dans les basaltes de
PËtat Romain , et souvent en assez grande quantité pour
lenr donner iine apparence porphyriqae« Mais c'est surtout
dans les terrains d'allnvîon qui proviennent de la décompo*'
ftitîon de ces mêmes basaltes , qu'on peut les recueillir en
grande abondance (i). — Les laves porenses da Vésuve en
contiennent souvent , Taction dn fen les a rendus opaques
et qnelqnefois même terrenx. On le rencontre également
dans les roches primordiales à Fridischwern en Norwège stir
le feldspath j et en Ecosse dans le pyroxène.
(1) « Leur quantité est immense , dit Breyslack , dans les monta-
l^nes d' Albano , de Tivoli , de Caprarola , Viterbe , Aquapendeiito ,
- ( 145)
Cmta^OaéTeHana et feôi-ghetto. ... Le terrain delà VilIa«Conti à
Frascati en est rempli. . . . On l*a trouvé plusieurs fois cristallisé
dans les roches calcaires du Somma. (Voyages^ t. a , p. 5.)
M. George Santi en a également obsery^ , à Pielra lata et aui
environs de Pitigliano , dans le pays de Sienne , dans des terrains '
' d'alluvion où ils sont mélén de fragmens de feldspath , de pyrozènes,
de paillettes de fer oligiste, ett. Ils sont transparens et très-durs*
( Voyage , etc. t. 2 , p J^i. )
Enfin Spallanzanr rapporte qu'il eiciste soUs difPérens états d'alté^
ration dans une lave gris^noiràtre répandue en- morceaux sur le
chemin qui conduit de la ville , aux Etuvés , dans Tiie de Lipari.
(Voyages, t. 3 , p. ai. )
1 . Amphig«ne t^apêioîdûl ^ gris-jaunàtrë , translucide ; dé Bor-
ghetto^: cristal isolé , de près de 3 centimètres ( environ Un pouce }
d^épaisseur , donné , avec un morceau de- lave du Vésuve renfer-*
mant des cristauï: d'amphigène beaucfoup plus petits , par M. Le che-
valier Bontemps, aide-de-camp de S. A. S. le maréchal prince dd
Kéufchâtel et de Wagram.
% Cristaux d'Amphigène trapézoïdal , blanc-grîsàtres bu légère^
ment nuancés de fougeâtre , translticides ou opatjues ; des environà
de Naples. n , •
3. AmphigânéB idtéréi , blanc-mat , en criàtauSt déformés , fria '.
blés , libres ou engagés dans la lave ; du Vésuve : on a donné à cei
morceaux les noms de P. terre, de Capraroh «t âHOeil de perdrix^
X'. EsïèCE. IDOCftASB.
( Premièie partie , p^ 4^* )
Hyacinthe volcanique , Demeste. -7 Hyacinthe brune des vol-
cans , Hyacinthe du Vésuve ; R, D» — Wilouïte , Sewejrg Yif e. —
Hyacinthine , Delam. — Schorl vert du Vésuve , Nonnull. ■ — P^c
tuçian , W". et Karsît. — P'esuçiano , Nap. — Crisotito de^ Vid-*
tani^ PtTA. — Charlô ^Vùlcanico', IÏeAR<>. — P^esuvian, Thoms.
— La Vésuvienné , Broch.
Idocrase jaunâtre oû n>erdâ(re , transparente. — »- CkrysoUte dcâ
lapidaires napolitains»
Idocrese rottssdtré , transparente. ■»— GeMnie du P'ësttçe et ffya -.
mmhe des mêmes.
ÎO
( t4d )
îdoqrase *ven-jau^dtre , translucide , du Piémont. — Péridot*
Idocraae , Bonvoisin. /
yARIBTÉS DE FORMES.
Hauy;, Cours de Minéralogie de 1806 et de 1807).
Idocrase primitive , brun-jaunâtre clair , en petits prismes qna^
ârangulaires de 2 à S millimètres d'épaisseur , dans une roche tait
queuse , mélangée de fer dzydulé dodécaèdre ; du Vésuve : donnée
A JjkJ[. Haûy par M. Tuputti.
2. .Idocrase perioctaèdre , gris-brunâtre ; des Pyrénées.
5. Idocrase ocfosext'jf^^^im/z/f, vert-jaunâtre, translucide; delà
va]iée d*Ala , départepient du P6.
La variété unibinaire du Traité (pL zlvii, £g« 70. ) , augmentée
de deux facettes trapézoïdales s^ s^ placées au-dessus des arêtes Si.
4. Idocrase isomèride , brun-jaunâtre ; du Pô.
La même que la précédente , avec deux facettes longitudinales e«
rectangulaires de chaque cdté de la fac& M : les deux facettes « , s ,
^deviennent ici des pentagones. ( Tableau comparatif ,' pag. 34 et
pi. II, fig. 3i.)
5. Idocrase cyUndroide , vert-jaunâtre ; de la vallée d^Ala.
£Ue ressemble à certaines variétés d'£pidote de TOisans.
Ces nouvelles variétés de formes n^elistent pas dans la coUection
du JVluséum.
AMBroTATXORS. *
L'idocrase se trouve en cristaux disséminés dans la aer-
pcntine , au Kamscbatka et dans une Chaux carbonaiée
sub-grannlaire, bleuâtre, avec des grenats dans les Hantes*»
Pyrénées , suivant l'observation de M. Cordîer. Elle existe
en Veines dans le gneiss, an Mont-Rose , vallée de Sain t-Ni«
colas. Les cristaux les plus anciennement connus viennent
du Vésuve oii on les rencontre parmi les substances reietées
intactes par ce volcan , et notamment avec le Mica Tcrt , le
Grenat ëmarginé orangé ,. laMcionite, etc.
M. Bonvoisin Fa découverte dans le département du P6. Elle s^
trouve encore en Toscane, d'après M. Santi , dans les champs qui
dominent la Madona del Gradone ( territoire de Pitigliano ^ sur
là rive gaûctie du Jïe«ve Fiora ) , et à la ferme, du l^amâno , à
Ma mille et demi de Pitigliano ^ avec des cristaux de grenat qui
' ont l'aspect Itiisant et la couleur de la colophane. ( Voyage, t. a ,
p. 44, 45 et 49. )
1 et ^. Idtfcrase ufâbinairê et îd. soustrMcUvé ^ brUn-verdâtres ^
4c]âtatantes ; cristailjt îwriés d'tin beau volume : du Vésure.
1. a. La même variété, en cristaux groupés avec des grenats
orangés et dû mica vert | du même endroit.
1. è. Id» nnihinaire , verrai ve fonciS, dans Un talc stéatite; du
confluent de TAchraV-achta avecle Wilui, en Sibérie : donnée pat
M, Weiss , avec tiiï ci'îstal isolé de là même variété.
La décoti verte 4le l'idocrase en Sibérie est due à M. le Conseiller
de collège Laxmann. Les «cristaux les plus volumineux pèsent envi<>>
ton ï onces ec ont 18 ligues de long sur 8 d'épaisseur. II y en a qui
Aianqiient de pyiramides et n'ont point les arêtes , ni les angles tron^
xjaès et sont de véritables parallelipipèdei rëguli^s.'(Id. ^r/mêrA'e-)
3L.eur pesanteul* spécifique est SjSga. .( Lowitz > Nova acta petjropo-
litana , tom. XII , pag. Soo. } '
5. Idocirase sous-sfxtiqfle , brune y. datis lé mica lamellaire , ver-
dÂtre ; du Vésuve. «^
lies variétés encadrée et etitiéacontaètire , décrites dans le Traité ^
manquent, ainsi que les nouvelles variétés indiquées plus haut.
4. Idocrase isatnéride ^ vert-jaunâtre , translucide ; de la valléjf»
d'^la , département du P6.
5. Idocrase massive , vert-jaunàtrë ; du glacier de Simien , au
Mont-Rose : donnée par 'M. Champeauï , ingénieur en chef des
3Iiiies.
XK EspÀct. MÉÏONITE.
( î'remière partie , p. 49- )
Hyacinthe de la Somma , fe. ,D. — Hyacinthine de la Somma |
Dez-am. — MeîonU, W. etK.ARst. — La Méïouite, Bàoch.
La Méionîte n^a encore été trouvée qu'au Vésuve parmi
Aies matière^s rejetées intactes par ce volcan»
I. Méionite , Jtocf/iè^A-é blanchâtre , avec M. granulaire , py-
xoxène vert , mica lamelliforme et Chaux carbonatée ; du "Vésuve -f
donnée par M. Ha4iy.
( i48 )
XIK EspicB. FELDSPATH ou ORTHOSE.
( Première partie , p. 5o et ^65. ]
Feldspath cristallisé ou laminaire. — Feldspîitli , R. D. ^— Id. ,
PÈ B. — Id. , Dbla.m > etc. — SpatH" fusible , O'Aucst. — Spatb
étincelant , Daub. ^^ Feldspath ^ W. atK^^yr» -r: FeUpato, Pjexr.
■— Feldispato comune , Nap. — Fcldspi^o^ Herrg. — Common
Felsspar y Kinw. — Le Feldspath ou Spath des cl^mps^ commun ,
Baoch. — Feldspath commun , Brong.
F. laminaire. —^Petunzé des Chinois. — Petunzé, Brono.
F. compacte* — Dichter Feldspath , W. et Karst.
— a. céroide. — Pétrosilez agathoide du Traiié. — Pétrosilex ,
MoNGEZ. — Id. Delam. — Palaïopetre , De Saussure — Horrt-
9tein fusible des Allemands. ^^-^HeUeJlintaàes Suédois» — Petroselix
commune , Petr. — Homstone , KiRw. — Spliltricher Hornstein , le
Homstein écailleuz, Broch. — Pétrosilex, Brong. -
F. ^ert. — Pierre des Amazones , De B. — ^d. , Delam.
F. nacré. — Adularia , Piwr, — Id. , Nâp. — Id. , Herr. .*-.
• Adular , W. — Opalisirender Feldspath, Karst. — Adulaire^ Ob-
liAM. — Vulg. Pierre de Lune. '—Moonstone , Kirw.
F. opalin. — Vulg. Pierre de Labrador. — Labrador , "W. — .
Labrador Feldspath , Karst. — Labradorite , Delam. — Labra-
dore Stone , KiRw.
F. ût;e/iriir*/ie.— 'Aventurine, Daurentoit. — Aventnrine vraie ,
Aventurine feldspRuique ; Delam.
TARIBTBS DB FORMBS.
I. Feldspath primitif,
3 FeldsTpAÙLijiuadrihexagonal , d'Auvergne;
La variété unitaire augmentée de trois faces triangulaires sur
chaque base.
M. Haiiy compte aujourd'hui ai variétés de formes déter minables
dans lespéce du Feldspath.
ANNOTATIoiïS.
Le Feldspath est la substance la plus abondamment ré-
pandue dansles terrains primitifs. 11 se rciicoBtre aussi dans
ceux des époques postérieures ; mais il y est en moindre
< »49 )
, ^nantitc. Il entre dans la composition du Granité , da
Gneiss, de Fa Syénile et dn Qriinstein( Diorite, Haûy) dea
tdsfférentfs fori^iiitiana. Il forme à lai seul le Weissten ( Lep-
tvnite, H. )et sert de base à certains porphyres. Le Kling;-
stein des Allemands paroît en être entièrement composé. On
Le retrouve encore; en cristaux disséminés 4^0,^ la masse de
la plupart de5 porpUyres et en grains roulés dans leapaj%^
d'allnvion. Les terrains volcaniques en présentent aussi àcs
cristaux plus ou moins altérés. i .
Les roches èsim la composition desquelles lé Feispath 'est entra
ont fourni aux anciens lés matériaux. les plus dui^^bles de leurs mo*
numens — Elles aboitdent en Egypte , dans* les déserts compris
entre le Nil et la Mer <r Kôuge , aux environs de la cataracte , à
S\ eue , à Eléphamine , et dans la partie de la Nubie immédiate-
ment au dessus. ( Rozière. ) .
Le.Peldspath ne se. trouve pas seulement en cristaux^ mais en-
core en grandes lûasses lamelleuses approchant de radulaire dana
- les environs de Carisbad, en Bohême , an lieu nommé Dorotheen
-Aue , où il forn^e une. veine dans la roche. ( Goete^ J. des Mines ,
L 23 , p. 460. 5
« 1-es récifs qui bordent les côtes des îles de Tyrie et de CoU ,
( deux des Hébrides ) sont formés de roches de gneiss , traver-:
sées par d'énormes veines de Feldspath , tantôt rouge , tantôt bien
ou violet , qui souvent mélangé de quan^ et de mica noir de plu-
sieurs pouces carrés de surface forment un. granité à élémens re**
jnârquablement grands ( L. A. Necker , Bib. brit. t>42,'
p. 68. ) la partie méridionale de Tile de Mull est un fort beau gra-,
nite à Feldspath d'un rouge de sang ( Id. , p. 63. )
Les roches à base de Felspath compacte schistoîde ou Phonolite
( Klingstein des Allemands ) abondent en plusieurs lieux de la
Bohême et de Ja Saxe , en France dans Jes départemens du Puy-de-
Dôoie et de là Hauté-Loire , au Mexique , etc. , etc.
Le Samdin.de M. Nose est un Feldspath à tissu plus vitreux que
Je feldspath ordinaire ,, qui se jtrquve en cristaux disséminés dans le
porphyre argileux de Drachenfels. -..
1 . Feldspath unitaire , grisâtre ; de 1» caScade de la Dogno y
i
fi5o)
âti^Hessus du village dès Bains du Mont-Dor, déparfement du Pnjr,*
3. Feldspath binaire , souille de talc chlbrîte , §ris-Terdàtre ; d*
l'-Oisaos.
3. Feldspath biMnaire y en cristaux blanc-jaunitres, de » cen-
tlmèfTes environ ( 5 pouces ) d'épaisseur, dans le graijite, avec mica
gris hexagonal et qùarz-hyalin enfumé pentahexaèdre ; de Sibérie.
4. Feldspath qnadridécimal , blanc- jaunâtre , nacré, avec mica
gris métalloïde hexagonal ; du Saint-Gothard.
:4. a: F. qmidrïdèéimal , en trèï^petits cristaux Wancbiire» , avec
iwbaste flfexïble, épidote aciculaire et quar* prisme , sur le schiste
dlamphibole ; de l'Oisans.
>. On trouve la même variété de forme à la cascade de k Dognc.
" 5 et 6. Feldspath dlhexaèdre et ¥, sexdécimal , blanchâtres ^
souillés d'oxyde jaune de fer ; de Sibérie.
- L'un des morceaux de Feldspath de vert , de Sibérie , que ren-
ferme k collection, mais dont la forme n'est pas très-nette , paroît
se rapporter à la pretoièi'è de ces variétés.
* 7, 8 et 9. Feldspath dècioctonal^ F. dèddodéeaèdre ^ et F.
progressifs blanchâtres/ cristaux isolés provenant de la décompo-
sition de la Syénite porphyrique de la montagne de Four-Labroiix ;
à une lieuefflkilom. ) S. de Vic-le-(>)mte , département du Puy-
ebD^me ; envoyés par M. Auguste Mabru.
- Oir. en trouve dans Id même endroit qui Ont trae couleur ros©
. trcs iigréaBIe.
j ô. Feldspath àpophane , nacré , en crîistaux simples et en cris ■
taux groupés , entassés en retrait les uns sur les autres de manier»
à représenter la 'coupe d'une escalier ; du mont Saint-Gothard.
Ces morceaux faisoient partie d'une suite très-belle de cristaux de
iPeldspaih envoyée au Muséum par le savant Pini^ inspectejir gé-
néral des Mines du royaume d'Italie , qui a enrichi la minéralogie
de plusieurs substances intéressantes et qui a rendu des services no»
jnoins essentiels à la métallurgie et à la géologie par ses ouvragés.
Son traité De F'ennrum metallicarum excoctione est particulière-
ment remarquable par l'exactitude des procédés métallurgiques qui
y sont proposés et par l'élégance, du style.
(i5x)
lî. Fêld«{Jàth kèmitrope ^ incarûat; de Baveno.^
Suite de ciristâux envoyée par M; Pini.
11. a. La même variété avec le taïc nacré , et la cliaux'cartlbna-
tée souillée dé fer oxydé, dans lef gtariite altéré; de fiaWoJ
On trouve des FeldspatHs héinltropes en Auvergne dans des ()or-
phyres altérés et parmi les produits volcaniques ; aux environs' de
Carlibad en Bohême , et d'abs tiiiè foule d*autMS endroits'. '
12. Feldspath laminaire, vert, à reflet nacré , daris'le^ftràmte ;
desenviroJisdd'îschet'bacteîenSiBérte.' '•• . . .
Deiix morceaux d'un grand vdlùme^ont un. présente à sa sur-
face des dehdrit«8 noirâtres de manganèse oxydé, et Tautre^ïi
été poli. ,»,.,., '
12. a, F. /am//w/re, têftvnSeï^; lardé de cristaux de Quarz-
hyalin grisâtre ,. qui lui donnent Taspect du Granité graphique
( Pegmatite de HaiiY ) ; du même pays. , .
i3. Feldspath /awii/zaïVe:,, nacré : du Saint-Gothard.
Morceaux bruts. et plaques polijsa,. y,
il }^* ^^^>^P?*^.y^'?^^.'^f vPpaJin^i'f^ rçflets de différettf^ cou-
leur^ . uniformes ou mélangés : de Vile de Saint-Pauî sur la , côte
au liâbrador,
Cette variété se trouve également à* Frîdischwern en Nbirwègé, et
dans w Tartârié russe , sur les bordsdu ïàc Baïtal: "' ' ' '
i5. FeTdspatn lamellaire ^tismc -^ de Saint- Yrieix, près ie Li-
' mo^és, (Haute- Vienne) : donné' par feu d'Arééè, sénateur et
membre dé TÊùaftitut de Fràhce , dont les travaux ehinlîcjues ont
puissamment contribué à la perfeetiom de Tact de fabriquer la
porcelaine, en France. , .;.,.?
i6 Feldsjiatb granulaire*, blanc, avec Titane siîicéo-calcaire
difetraêdi^ë , dans le gi*unstein' schistdîde ; de la carrière' de- là Chat-
terie à deux lieues environ de Nantes : découvert et' dôntid par
M. Dubuisson.
7. Feldspath â'/o^eiiA: ..blanc- iaunât;re et roussâtre . en. globes
iisséminés dans le feldspatn compacte ;. du vallon qui con(!uil| de. la
Montagne-du-Niole. ai la &iUa-Maria-îa-Stella , dans l'île jde Gorse :
découvert et donné par M. ïlarapasse, ancien officier d'infanterie
légère corse, qui lui a donné le nom def^oRPHYRK NAPOLÉON.
17, a Autre morceau de la mémo Variété, doiit la couleur tire
( i52 )
sur le jRune-vercUtre ; donné par S. £xc. M. le comte àeh^cipède:}
Grand-Chancelier de la Légion-d*Honneur e,t Tiin des Pxofeeâews-
Administrateurs du Muséum d'Histoire naturelle.
ij8.. ^Feldspath compacte-céroîde , rouge , de Sahlberg en Suède.
1 8. a. F compacte-céroîde , veiné de blanc-verdàtce et de noir ;
du même pays.
19. Feldspath compact&'fasp&ide , blanc-jaunâtre ; des Vosges*
30. Feldspath cùmpax:te''Schistoîde , brun-grisâtre ; du Gerbiçr de
Jonc, près de la source de la Loii^e , d^t- de. la Hauteoluoire.
Le nombre des morceaux relâtfis aux différentes variétés de felds-
patfa^ est d'environ cimpiante , non compris les échantillons du
gradin d'étude. ,
I. FELDSPATH TENACE. ',
Jaàe tenace , du Traité — Jade , De Saussure. — Pierre mti-
riaticpie ou Magnelithe, Hoepfker.' — Lehmanite,DELAM. — Saus-
surite , Théod. De Saussure. — ^ Sàhsaurit , Karst*
Le Felspfith tenace , diaprés Toplnion delVT. Tondi , est un
mélangé intime de Feldspath compacte et de diallage. Qnand
.cette dernière surabonde elle-se distribue dans la masse sons
la forme de lames vertç^ , grises on métalloïdes. Il pense en
outre qne cette sorte de roçlie.est subordonnée à la serpen-
tine..On la trouve sur les borcjs dnlacde Genève, en Corse ^
au Hartz , dans l'i|e de Tjrie , en Finlande^ et ailleurs.
i.< Feldspath tenace , blsnc-»grisâ.tre , nuancé de violet ^ avec diaU
lage métalloïde gris-verdâtre ; du Léman.
M. Haiij donne à cette roche le. nom à! Euphotide.
9> F. tenace, blanc, avec diallage verte , satinée, disséminée ; moiw
ceau^ brufs et polis : de Corse..
II. FELDSPATH DECOMPOSA.'
Feldspath argiliforme dn Traité. — Terre à porcelaine. — Kaolia
des Chinois. — ^^rgilla da Porcellana, Nap.. — Aufgeldster Ge-
meiner Feldspath \ "W. — Porcelain Clay , Kirw; — Porzellanerde
•— La terre k porcelaine , Brocb.
Le Feldspath décompose est une altération particulière da
I
r
( i53 ) '
feldspath laminaire. On le tronve dans beanconp de lieux ,
«t notaknment en France dan9 Ifi^ environs de Limoges et
dans la commaoe des Pieux , département de la Manche ,^ en
Saxe près de Frejbcrg , ^n Espagne anx environs de la
^Gorogne, etc.
1. Feldspath décomposé , à dîFférens degrés d'altération ; en partie
laminaire et en partie tcrteuj^ ; dfe Saint- Yrieix près dé Lilnogës ;
plusieurs morceaux donnés par M. Darcet.
* XIII*. Espèce. APOPHYLLITE (m).
( Première partie , p. a66. )
^ Zeolîthe d'Hellesta , Rinmann. — Ichthyophthal mite, d'Andr ade,
Id. , Thoi^isoit. — Fischaugenstein ,W. — Ichthjrophthalm, Kabst.
Idbt}'ophtalme , Broch. — Id. , Dêlam.
• ■ . 1 • • • ■
CARAGTKRBS.
[Haûy, J. des M. , t. aS; p. 385 à 3^.)
Dureté, rayant légèrement la Chaux fluatée et très-sensiblement
la Chaux ràrbonatée. '
Électricité , vitrée; facile à exciter par le frottement.
Coiiure , conchoïde , médiocrement éclatante.
AKI^OTATIOns.
L'ApophjlIlte se trouve à Uton , en Sudermanie , dans les
^ines de fer ^ avec la chanx carbonatée , l'amphibole et le
fer oxjdnlé ; et à Hellesta,' en Ostrogothie.
i et 2. Apophyllite époirué , hlanc-jaunàtre , translucide et Ap.
laminaire , sur la chaux carbonatée blanchâtre et sur TAmphibolé
lamellaire vert-noirâtre, mélangé de feroxydulé; deUtôn en Suède.
Ce morceau est un des plus beaux que nous connoissions.
a. Apophyllite laminaire , blanchâtre nuancé de rougeâtre , sur
la chaux carbonatée lamellaire rouge ç renfermant des cristaux
d'amphibole verdâtre ; de Suède.
2. a. Ap. laminaire ^ blanchâtre , avec fer oligiste laminaire «t
fer oxydulé granuleux dans l'amphibole lamellaire , avec feldspjiih
ronge compacte disséminé ; du même pays.
( ,54 )
• 5. b. La même variété mélangée de Ginvre-pyriteux.
La collection de M. Keergaatxl renferme une suite très-belfe cto
morceaux relatifs à cette substance.
* XIV^ Espic*. TiifPHÀNÈ. (m).
/ '( Première partie y p. 209 et 268. }
Schori Sp^theux et l^jeelitç de Sjiède. 7— Spodumène , D*AiroRADB.
— Id. , Delam. — Id. , Broch. — Spotbimeriy W. et Karst.
Le Trîphane n'a encore ét« ironvé i^qe dans la mme de
Uton , dans le Sk'àrrgârde , à pea de distance de Dalcro y
en Suède ^ avec le quairz , ïe féldspatH faminaire , le fer oxy-
dulé, le tnica,' etc. ' .
1. Triphane /<izmf /latre , blanc-verdàtre , dans le quarz-hya^m
amorphe ; de Uton : deux morceaux.
Ces deux beaux échantillons fâisbîedt partie d^une suite très-inté-
ressante de xùinefaûx de Suède envoyée eh 1 774 P*^ ^ roi Gustave
III au prince, dç Condé pour son cabinet de Chajatilly. Ils ^toient
étiquetés Schori spatheux verdâtre , avec quarz blanc , de Uton ^
province de Sôdermanland.
2. Triphane^^ro-/fl7»«/wi're. , blanc soyeux , avec talc laminaire ^ ,
blanc-verdâtre.
M. Néergaard possède une suite très-précieuse de morceaux de
Triphane, dont la couleur varie du blanc-verdâtre au vert pur-, et
qui offre en même temps les associations diverses de cette pierre.
XV*. Es^'ic^/AXINlfÉ.
f Première partie , jl. 53 et iiBg. )
Schori transparent lenticulaire, R. t). — Schori vîoîèt , Mongéz.
— Fer de hache \ Àxinite , Daub. — Yaiiolithe, Delam. — Thit-
menuirit AE'mmerliwg. — GlasS'Sch'àrl où Glass'Stein,^iDEiXia.xJ!€»
— Axinit , W. et Karst. — Scorlo leriticotare e S. viotètto , PIitr.
' . <
— Tumite , Nap. — Scorlo vidriôso o Piedra vîdriosa , HerRG-.
— Thumer&toiic , Y^YSiYf , — Axinite, Thoms. — La Pierre do
Thiim, Broch.
L'Axiniiese trouve dans des rocher primitives, qtiélqrie-
fois sbiis la forme de petîtcà veines , et plus conimnàéinènt
vrîstalHà^e , sôit avipc dès crisiaàt de 'qifÂrz ^ de feldspath
BTaticriâ'tre , d'epidute et d^asbesté fîlaii^éiiteux , comme d'ans
FOlsans ( I ) et dans les Pyrénëes.— ^ Ronsberg, en Norwèp^e,.
avec la chan^ càrhtnt^iie lamèllâîré $ mél^e d'anthracite ,
d'arg^ent natif et dé.p^oAtb sqirliré.— A Thum en Saxe et
dans 4e Fi'elber^hal^.iivee la change c^rbonatée et la cblorite
dans une montagne çle schiste micacé. ; .. .
(l) Artofét-ne^ âh cnôîtitfdéLairij en Oisaiw', à-I'-entr^deia gorgé
de k Kômahcbe Yprè^ du pont dé Sfelât-Gtiillerrre ^'©it trouve raxi-
nite violette et la variété y'éfdâtre, ûvèé à\ï feldspath et de Toxyde
de fer. -^ Au# roches de, PAfmeritières , sui-^ la' rivé droite de la-
Kotùanehe , vîàr-^-VîS lé botiri^ d*Oisrfn's , dàiii un Heù aujourd'hui
uiaccessible , Pûîdrrirô viôl^ttfe otr vérdâtre est ààSoCiée aveo 1«
quarz , le f efdspath et 1 epidofê : la irtcÀitagrie est une roche feJd-
spathique. L'axihite y est en filons ou dansées pophes. AluBalma
d^Auris , en Oisans , à peu de distance des l\ampes , elle se trouve
dans 1 asbeste , avec le feldspath. ( Noies de M, Héricart de Thury. )
4. Axînite éffiiyiihftte ^\'lù\etté et Ax. S^kii^alente , verdârre , mé-
langée du talc.chl<^r\te; cristaux isplés : de i^Arj^ieatières , départe-
ment de Tlsére.
1. <z. La même, en cristaux éclatans, groupés avec de ramian-
tnoide jàùné-roQssâtre et dii feldspath blanchâtre, sur le schiste
d^amphibole ; du même pays.
a. Axinite flm;?ArAè^a?<?ré, nil-panie Viôlétife et mi-partie. ver-
dâtrë : cristal isole ; des Pjrcéùééà. ' - .
am a, A. amphikexaèdre^ -^iolette , avec épidote aactilairé , vért-
jftiinâtre, sur le quniV : rapj[M)rtéé de Barbarie, et donnée par
JA- Desfontaiii^, dié r 1 Ihstitnt Impérial èt4ua des Pfofessei^rs^
Administrateurs' du Musénnh
5. Axkiïte' éttHét^ublë ^ violette, wcr roèhe- amphibôlique ; d»
rOisans. "'^
4- Axinite imàussié ^ violette, avec épidote aciculaire blanc-ver-
dkrre , sur le Gr'uiistèîn schisteux' ; de l^i^méntières : donnée par
M. Héricart de Thury,
4- «. Autre nlorcea\i d'A'. érhoussée , donné par M. Tondi.
5. Axînite lamelli/orme-^rUrelàcée '^, grise nuancée de violet ; en
( i56)
criftaux lamelliformes disposés .cellulaîremepc et renfermant dan»
]eurs cavités du fer arsenical -granuleux : cette nouvelle variété vieni
d'£hrenfriedersdorf en Saxe. {Haiiy ^ Cours de 1807,)
XVI«. EspàcB. TOURMALINE.
'^ > ' . ( Première partie , p. 54 et ^69. )
Turmalin, Wau^. — Tourmaline ou Basalte transparent, Sdliorl
transparent rhomboîdal, die Tourmaline et Peridot du Brésil et-
Peridoc de C^ylatf', K* •D.t— Sclf^^orl cristallisé transparent électri-
que , DbB,-^ Tourmaline, Barqm, — Id. , Dbi<am, etc. — Schârlf
W. et KaRst. — JSfectrischer et Sckwarzer Schorl. AËKMERiJirG.
-r- EUctriâcher Stfingemchorl, Lbwi..— Turmalin,. Karst. — 2wr-
mallnqj Pbtr. — i ^orlo nero elettrico ^.$orlo Brasiliano ^ "Nav. — .
Chorlo negro esiriado ^ Turmalina del Brasil ^ Herrg." — Toitr^
nutline , KiRw. — Shorl , Thoms Le Schorl , BRocHé ^
' T, Tionoduodécimale , noÏTe. — jéprizie ', n^AifDfiATiZ.
T. alerte, — Emeraude du Brésil dés Lapidaires. — Tourmaline
émeraudine , Érono.
T. Bieu'i^erdtitre, — Saphir du Brésil.* — 'T. sapfayrine , Broj^g.
T. 'vert'jaunAtre et *T, miellée, — Péridot de Ceylan.
T. indigo. — Indicolithe de d*Andrade. — T. indicolite, Brokg.^
T. noire, — Schorl de Madagascar. — Gemeiner Schorl^ W. et
Karst. — . Le Schorl noir , Broch. — T. schorl , Bkoko.
VABIETÉS DB F0|llfE8<
I. Tourmaline sexdécimale (Tableau compftracif, p. 38 et
pLi II, fig« Sa.-). ...
Prisme à 6 pans, terminé par dès sommets l'un à 6 faces «t Tau- '
tre à 4* Celle de ces derniers qui est perpendiculaire à Taxe , acquière
quelquefois une telle étendue que le prisme paroît tsonqué net.
.j2.. Tourmaline nonoaeptimale', noire ; de la Ourderie, aux envi-
rons de Nantes. {Haûy , Cours de 1808.)
Pi'isme à 9 pans ; sommets à 3 et à 4 faces : trois des faces de
chacun d'eux appartiennent à la forme primitive , l'autre est pêr-«
pendiculaire à l'axe.
Z. 'l'o\\rmsX\nequinquevigésimale,{Haiijr , \^\\,^
prisme à 1 a pans , terminé d'un côté par 6 faces «ituées CQmm»
(»5n
datte la vBiTiété' isogone /et de Tautre pai* 7 ^ dont une perpendicu-
laire à Taxe e clés aiitrès'très-snrbaisisées. " •
M. Haûy compte aujouri nui 1 7 variétés de formes déterminables.
4. Tourmaline glob'uliforme radiée, noire'; dli département du
Puy-de-Dôme, (-^flii^, 1808.)
i «■
ANNOTATIONS.
La Tourmaline n'a encore été trou^^e qu^en cnstanz oa
en aiguilles. £Ile «ntrc , comme partie sccideifrelle , dans la
composition de plusieurs roches simples on composées , et
notamment dans celle de certjiifis granités, de quelques gneiss
(l) et de plusieurs schistes micacés. Elle est.encore disséminée
dans la roche de Topaze , le qnarz, le talc chlorite , et dans la
chaux carbonatée raagnésifère. On la trouve aussi dans les
fiions on elle accompagne quelquefois Tétaîil pxy4é«Le sol de
transport en contient deà^ cristaux plus ou moins déformés ,
comme à Cejlan. — v On en trouve au Groenland d'un grand
▼olome et qui sont très-sensiblement électriques ; e|i Sibérie ^
en Saxe , en Espagne , en Noirwège, en J^rauce, an Brésil ,
à l'île de Madagascar et dans beaucoup d'autres lieux.
(1) M. J. Godon-Saint-Memin Ta trouvée "sous la forme d'aiguilles,
dans un gneiss qui traverse la rivière Potomak , à quelque distance
de Georgetown , dans réi;at de Maryland. La même roche renferme
aussi des grenats primitifs et de petits cubes de fer sulfuré magaé-
' tiqueé (J. de Ph. , t. 66, p. 2âi. )
I- Tourmaline isogone'^ noire ; cristal isolé de 10 centimètres
:( environ 4 pouces) -sur près de 6 centim. (2 pouces) d'épaisseur ; du
Groenland : donné par M. Yahl , botaniste suédois.
1 à 7. Tourmalines isogone , équii>alente, équidifférentef impaire,
sousùractiçe , convergente, et trigésimale , noires ; de Madagascar.
8. Tourmaline /;ro5<5«»eW</re , vert-jaunâtre ; du Brésil. ,
3. Tourmaline nonoduodécimale ^ noïxe; de Langsoé, près de
K>rageroe en Norwège : cristal isolé# ^
9. a, La même dans le fer oxydulé mélangé de quarz-hyalin ; du
même pays : donnée par M. Haiiy.
\
tD. Twitmi9Îkn0 amîénne^tèdre , noise, ^ncrktau^'grpupe5,6i|t' If
quarfi-hyalin dodécaèdre , blapclfàtre , aQui(I4 ÇO p^rtîe d'oxyde rougf
de fer ; du pays de Saisbourg : envoi de M. Marcel de Serres.
11 et 12. Tourmaline CQnçergence et T. H,nitngésimale ^ noires;
de l'île- de Ceylan.
i3. Tourmaline c/-/iWrof^« , bleu-Verdâtre , transparente , en-
gfigée dans le quare^byalin dodécaèdre limpide ^ aveq mica argentin
prismatique; du Brésil : rapportée de Ui^onve .en ,i8o^ et' donnée
avec pluçiettrsviautres Tourmalii^es verdàtras ov bleuâtres, par M. 10
^evalier Gcoproy^Saiut-Hilairfi , déjà cité , P; 'jS et xZ/^*
i3. a. T. cyUndroîde , brtine /transparente; d'Espagne.
i5. b» T. cjlindroîcie ^ noire , dans le quarz-hyalin amprphe ; de
Hôrlberg en Bavière.
Oh en trouve également à Swisel dans le mèmç pays«
1 5. c. T. cjlindroîdc , noire , dans le quarz-byalin dodécaèdre ,
blanc-grisâtre ; du Saint-Gqtbard.
i3. /£. T. cylindroîdè^ noire, en aiguilles entrelacées, souillées de
fer oxydé rouge luisant et mélangées de mica ; de Platten en Bohême.
^3. e. Plusieurs morceaux de la même variété dans le talc ollairô
de Sibérie et du Tyrolr.
14. Toutïnf^aline tic(çul{^e, noirp, avec fer oiçydé , sut 1® quarz«
liyalin amorpjbe ; de S93f£.
14. <t. T. aci-cuhujce , indtgp , dans le qi^art mélangé de patceU^
d« talc argentin ; de Uton en Suède : deux morceaux dont Vun e$(
bleu p.^le et l'autre bleu très-foncé. Us étoient anciennement dans Ifi
l^oUectlon de Chantilly, citée plus haut, p. \ô^.
M. James Bruce a découvert la même variété de couleur dans un
granité de Goshen , province de Massachusset , qui renferme aussi
des Tourmalines vert-jaunâtres. {Haiiy , 181a. )
ï 5. Tpurmaline gloèullfifrme'radiée* , noire ; dans le granité ; de
Menât, département du Puy-de.Dôme : découverte et donnée par
M. Lacoste de Plaisance:
Les variétés progressive , sexdécintale , aiireomposée et peripoly"
gone du Traité, ainsi que les variétés nouvellement déterminées
par M. Haiiy , manquent
La collection dn Muséum renferme vingt^deux morceaux de cert»
( '5o)
«nbstàdce, parmi lesquels ne sont pas compris les ct'iSlaûx isolés et
les T*cylindroïdes, au nombre de /^tn^f environ. •
APPENDICE.
TOURMALINE APTBB.
(Première partie , p. ao8 et %6g )
Çchorl rouge de Sibérie , Hermawn. — Daourite , Delam. — Si*
hérite , l'HbAmIna. — Rnbeilit , Karst. — B,ubellite , Kirw. • —
Var, du Schorl électrique, Broch. — Tourmaline rubèlliie, Iîrokg*
T. Ap. cylindroîde^ de Hosena. — Var. du Stangenstein , Beuss.
La Tourmaline ronge se trouve en cristaux isolés on en
•ig^uilles radiées y avec la Tourmaline noire, dans le Granité
en Sibérie ( i ) , et dans la lepitolithc et le quarz , à Roscna en
Moravie. —^ Elle existe également an rojanme d^Ava et à
Cejlao (a) , Bournon , J. des M. , lom.> i4., p. 102.
(1) Le schorl rouge, ditHermann, se rencontre dans le gouverne-
L ment de Ferme , au cercle d'Alapaëfk , \i verstes ( 3 lieues ) de la
slobode de Moursinsk , aux environs du village de Sarapoulskoi , sur
la pente orientale d^une montagne isolée qui ne surpasse pas 5o
toises as Rtissi.e ( 100 mètres) d,e haut... Elle est composée d'un
granit à grain assez fiu>.. Le feldspatb prédomine dans les filons ;
il est quelquefois nacré. . . Le quarz est pu cristallisé ou forme le
granité grapbiquç. — Le scborl noir (Tourmaline) , y •est dis-
persé irrégulièrement, tantôt en groupes , tantôt en colonnes isolées.
{1 se trouve quelquefois avec le schorl rouge danç le même endroit*
Ses cristaux sont disséminés dans une couche argileuse rpugçâtre ,
renfermant des fragmens de quarz , de feldspath et de mica. ( Mé- ■
moires de l'Académie de Pétersbourg , 1 7q3 , p. 3o2--i'2. )
(2) Les beaux morceaux des cabinets de M. Greville et de sir John
$aint-Aubin , décrits par At. de Boprnon dans son Mémqire sur la
nature de la Gangue du Corindon , et de celle d|9$ principales subs*
tances qui l'accompagnent , (J. des M. , t. 14, p» ^? * *o5), prou-
vent que la substance dont il s'agît , n'esj qu'une simple variété de
couleur de l'espèce Tourmaline.
Nous nous sommes assurés que la Tourmaline violette de Sibérie
n'est point apyre. Elle se décolore avec la plus grande facilité au
premier coup de feu, et reste transparente. Si l'on continue de
souffler , elle finit par se fondre en un émail gris.
1
\
(i6o)
!■ 6t â. Touirnialiae nonodêcifnale et T. nonoditotUeimale > rûu*
geâtres , translucides ; de Sibérie.
Ces deux cristaux ont été donnés par M. Haûy. <
L*Emeraude rose de M. Delametherie (prepi» part. p. 26}. ) ^t
une très -grande portion d^uii prisme court de Tourmaline de Sibérie ,
comme il Ta reconnu lui-même. ( J. de Ph.t* 64 f p* 69. }
5. Tourmaline aciculatre-radiee ^ rouge-cramoisi , en rayons ter-
miaés par des facettes qui paroissent appartenir à la variété »o«
gone : morceau de la grosseur du poing ; ' de Sibérie.
La Tourmaline de Sibérie est quelquefois chatoyante. Les bijou-
tiers russes la taillent alors en cabochon et la montent en bague.
4. Tourmaline apyre aciculaire, rose pâle , dans le quan*hyalin
mélangé de lepidolithe ; de Hradisko , près de Rosena en Moravie*
La variété trédédmale nVst pas dans la collection.
«
XVIL« Espèce. AMPHIBOLE {m\
Amphibole ,. Aotinote et Grâmmatite , du Traite.
( Première partie , p. 55, ^^ et 57 5 et p. 372 et aôa. )
Cristaux noirs ou d*un noir brun&tre. '
Amphibole du Traité. — Schorl opaque rhomboîdal , R. D. ^-i
Sfihorl cristallisé opaque , De B. — Hornblende , Dèlam. — - Ba^-
saltiscke Hornblende , W. et Kaast. — Scorlo cristallisato , Pb»r.
— f- 'Orniblenda basaUica , Nap. — Blenda cornea bàsaltica |
Herrg. -^ Basaltine et BasaUicHorrJflende ^ KtRw. — La'Hom-
l^leiide basaltique , Broc^h. -« Amphibole schorlique cristallisé et
A. s. basaltique , Brono.
Cristaux translucide^ , d*un vert foncé où d*an blanc-verdàtre.
Actinote du Traité. — Rayonnante , De Saussure. -^Schorl vert
duZilIerthal ou Zillerthite , Delam. — Strahlacein, W.^t Karst.
— Stralite comune , 'NkV.-'^Piedra radiada comun. Herrg. . ^3*
besCinite,Schorlaceouset Lamellar y^ctinoljrte,K.iKw,^—Id, , Tttoics*
— La Rayonnante commune , Broch. — Ampfa. actinote , B]\ôirG*
Amphibole comprimé , verdàtre. — Actinote étalé du Traita.
Amphibole laminaire noir et A. lamellaire , noir ou noir-verdâ-
tre. — Schorl lamelleux et Schorl spathique, R. D. — Gabbro, Des-
MAREST. — Var. du Hornblende , W. et Karst. — Amph. Horn-.
l^Iende lamellaire , Brono.
I
/.
1 < ï6i )
Àfflpli. hamèllaire ^ vert. — Actînotç iamelliaiire an Trait<2. «-*
/ Schorl apathique vert — Gemeine Hornblende , W. et Kai^st. —
Omiàlenda conume , Naf. — Blenda'Comea ùomun^ Hbrrg.
Âmpfa. iaminaire , vert - noirâtre ) de Carintfaie. — Blattriger
•Au^ , W. et K^BST. V
Cristaux blancs , blancs-jaûnàtres ou d*on gris-cendré. — Gramr
tnatite du Traita. — ^'rèmolithe , Ï^ini. — Id. JS^eI^am. — Var. da
Tremohth, Vf. et KaRs*. — Treniolite , Na^. — îd,, Tmoiïs.—
jEspato estr^îlûr o Tremolita^ HeRRo. — Grammatite , Bron&.
Ampliibole adculaire , iioîr. — Schorl en gerbes ou en aiguilles;
— Var. du Strahktein, W. «t Ka&sic .
Ampb. ùciculaire , blanchâtre. — Grammatite acicuhaire da
Traité. — Var. du TremolUh > W. et Kaast. — Tremolite asbeati-
forme , Brono.
Am^h.fiùreux , gris-verdàtre. — Atimo\eJîifreuai du Traité.-—
ùlasartiger Strahlstein., W. et Karst. — ^ Asbestoîde , DsZiAM.—
AmianLkinite , Metalliforme Asbestoîde , et Lamellar Aiitinôlyce ^
KiRw. — La Rayonnante asbestrfbrme , BïiocH%
Aaphk tBclcukUre , blanc-jaunAtre , groupé confusément. * — £ai^
halit , Ç.ARST. — Soborl l^nc , du lac Baïkal ; J^brmann.
Amphibole ^(r«M:ci, blaiÉc-joyeuX. — tjra«nm. fibreux^ da
Traité. — AsùestarUgerTremolith,, K.a&st. — - La'TvémoUte asbes'^
tîibrme , Brocb. -— Id. , BtvoRG.
(Tableau comparatif, p. % et 4o » et pi- H ♦ ^g ^^ et 54- )
1. Amphibole bUunitaire , blanch&tre ; du Saint-Gothard.
Ancienne Grammatite bitunitaire. Prisme à 6 pans ^ sommets à
U faces , terminées en biseau «ur une arête oblique.
2. Amphibole dihexaèdre;
Prisme à 6 pans , sommets à 3 faces : variété observée dans Tarn»
pbiboler vert-noirAtre d*Arendaî , et dabs l'amphibok blanc cU
^aint-Gothard.
■£n tout 9 variéiës de formes détermiû'able's»
ÀNlSOtATÏONS,
.L*Ampbibole se rencontre dans tontes les sortes ii^ier^
r«ÎD8, Il abonde surioat dans Iç9 mouta^He* jl^iciennes oà il
II
C i62 )
e^çîste , soit eri Ht s eivliers , soît comme partie comptisaiite
du GrniSstciu et de la Syénite , soit enfin dis8éiMin(^ dans U
Gneiss , îe Schiste micacé ,' le Porphyre, le Talc dnrcî , la
Chaux carbonatée magnésifcre^ etc. Il entre encore d'ans
la composition dn Grnnstein de transition et dans celle du
Grunstein des montagnes à couches et' de plusieurs antres
l^oches de la même époque. <— Le sol de transport en four-
nit des crrstaux quelquefois parfaitement conservés * tels sont
ceux qui se trouvent aux environs de Carboneira , près le
cap de Gates; ils proviennent de la décomposition d'un Por-
phyre argileux. ( T^andi ^ Voj. en Espagne. ) On le rencon-
tre également. dans le voisinage des volcans; mais beaucoup
plus rarement que l'espèce suivante (pyroxène) avec laquelle
il a été souvent confondu.
Les variétés d'uii beau vert, ainsi que les variétés blanches
et grises se trouvent plus communément dans des roches magné-
siennes et calcareo-magnésiennes : les montagnes des Alpes piémon-
t* aises , lombardes et tyroliennes , ainsi que celles, di^ la JJJorwègè et
de la Sibérie en renferment en grande quantité.
On trouve aussi de Tamphibole blanc- en Pensylvanie ( Jamei
Bruce) ; aux environs de Nantes ( Duàuisson) , et en Egypte ; ce
dernier est coloré en vert par le cuivre (Rozlère); deTAmph. rbom-
boïdal blanc-verdâtre passant au Vert-noirâtre dans le talc schisteux
verdâtre , en. Carinthie ( ffaiïf ) ; aux environs du village de Kos-
eolino, à 4 verstes-i lieue environ de Càtherinebourg et auprès
du lac Bai'kal» ( Severgiiiné* )
1 , 2 et 3. Amphibole dodécaèdre , A. èquidifférent et A. onde'
' çimal , noirs , en petits cristaux isolés et d^une forme très-nette ;
des environs de Carboneira.
4. Amphibole ditétraèdre^ blanc ; du Saiut-Gothard.
5. Amiphihoie prismali^ue-rhomboîdal y vert-foncé , dans létale
durci , blauc-jau^àtre ; du Zillerthal.
6. Amphibole prismatique-hexaèdre , vert-foncé, et A, p. vert-
clair , dans la même roche.
6. a. Suite de morceaux du même pays et de la Sibérie.
y. Amphibole comprimé y blanchâtre , et A. comprimé , grisâtre ,
/
I
I
j«
( i65 )
^j,;' 4ans la cliavx cai'bonatée magnésifêre granulaire , , blanche on /
J gfiw-, sclû^toîde; du Saint-Gothard.
; i! $% Amphibole laminaire , noir ; d'Auvergne.
\^ 8. a. A. laminaire^ vert-noiràtre , avec disthêne laminaire, bleu-
j^ variîitreet Disthêne blanc > quars^hyalin et grenats orangés , disse'
pHods ; de Sau-Alpe en Carinthi«.
Cette variété d^amphibole placée parmi les pyroxènes par Ml^.
WetneE et Karsten , a fourni à M. Hauy'< Ann. du Mus. , t. 14 ,
p. 290 à 3oo)^, le sujet d^une nouvelle application des lois d«^ la
structure à la classification des minérauxi
i- 8. b. A. laminaire, noir-verdâtre , avec feldspath compacte et fev
x- «uliîiré granulaire disséminé ; des bords du lac d^Aid^ , départe-
ment du Puy-de-Dôme.
9. Amphibole lamellaire i noir, renleroisuit un peu de, feldspath
compacte rouge ; de Sahlberg en Suède.
9. a. A. lamellaire , vert-blancbàtre ; du mont des Pèlerin , gla-
cier voisin de Chasiouny : donné par M, €haile» Hersàrt de Ift
Villemarqué , ancien ingénieur dés mines.
10. Amphibole aciculaire, noir^ k fibres i>adiées- et comme fasci-
culées , dans le schiste micacé ; du Saint-Gothard.
la. a. La même variété , avec des grenats , dans le gneiss ; dd
Dognatzka dans le Bannat.
10. b. A. aciculaire, verdàtre , dans le tak ; du Tyrol«
10. c. Av aciculaire, vert-blancbâtro ;de Tile d'Slbe.
10. d, k. aciculaire y grisâtre et gris^verdâtre , avec fèr oxyduJé
disséminé ; de Suéde.
10. e« A. aciculaire , blanc-jaunâtre , à tissu compatcte \ des envi«
tons du lue BaîkaL .,
M. Basile Sewerguine avoit déjà reconnu depuis long -temps ^
(179^), <|iie cette substance nommée d'abord Schorl blanc , puis
Baïkalite , ne devoitétre considérée cjue comme une variété d'Hor-
neblende ( A^cftd, de Pétersboui^ / Napa act»^ t. 9^ , p< ^07. )
11. Amphibole ^^r^M'r-c0«/o//ie , blanc-verdure^ de Taberget
près de Philipstadt en Suède.
11. a. A, ^breux-mdié , Manc et sbyeui , dans la: chani carbo-
natée magnésifére grisâitre : morceau d'un* grand voltmie et d'une
iOQoscgrvaâon parfaite , donné par M. Tizard; OKtrchatid de minéraux*
( t64) '
11.^. Snite de morceaux de la même variété*
On XTOuve au Chili de TAmphiboIe fibreux-radié, iioir->bruiiâLCre , à
tissu très-serré et à fibres très-fines , qui ne se distingue de certaines
Tourmalines fibreuses que par le défaut d'électricité, (^ffaiijr^ 1811. )
M. Charles Hersart a rapporté de la mine de Traversella , dépar-
tement de la Doire , une variété fibreuse bL ue , nuancée de violet ,
sur le manganèse<-oxydé métalloïde. ( Collection de M. TondL )
12. Amphibole globuli/brme , noir , à fibres radiées , dans It
quarz blanchâtre ; de Schemnitz en Basse-Hongrie
Les variétés d* Amphibole sexdécimale , surcomposée , dihexaèdre
et bisunUaire , manquent.
' Le nombre des morceaux relatifs aux (J^érentes variétés d*am-
phibole noir , vert ou blanc , est de soixante environ , en y compre-
mant les cristaux isolés et les échantillons dè^ia collection d*étude.
XVIII*. Espace. PYROXÈNE.
p¥aoxàif& , CoccouTHE et Ma^acouthe , du Traité ; Diopsidb ;
J. des M. , t. :>o , p 65.
( Première partie , p. 57. j 194 et 90 1 ; p« a^a et 338. )
Cristaux noirs ou d'un noir verdâtre , des terrains volcaniques ;
^!Arendal , etc-
Pyroxène du Traité. — Schorl noir en prisme octaèdre. De B.
- — Schorl volcanique , Fav J-AS. — Volcanite ou Schorl des volcans ^'
Augite et Virescite, Delam. ^^Augit, W. — Xremeiner Auglt ^
K.ARST. — Omiùlenda cristedlizata del l^esuvio, Nap. — Octuke"
dral Basaltine , Kirw. — Augit , Tboms. ^- L'Augit, £aocB. — •
Pjroxèoe Augite , Broiï«.
Cristaux gris-verdàtres , transparens ; formes très-prononcées ; du
département du P6.
Pyroxène octoçigésimal , etc. — Var. du Diopside , HaîIt. — «
Alalite^ JBonvoisin.
Cristaux gris-verdâtres , ou blancs-^is&tres , ofAraiit la forme pri-
mitive peu prononcée , du département du P6.
Pyroxène primitif. — Var. du Diopside , H. — Mussite , Bonv^
-Cristaux gris-verdàtres ou d*un vert-obscur , de la variété périoe*
laèdre , quelquefoi<; modifiée par des facettes obliques.
Molacolithe d'AfiiLDOAjjaD et du Traité. — Sahlite, D'AsuRAxtE^
l . - ■ ■ ■ ■ . '
I ■ ■ ■ . ■
f
C '6^ )
\ — Id. , Thoms. — Sahlit, W. et Rahst. — MalacdiÉHe /Brocv.
j ^Id. , Broito. ^
Pyroxene oflindrôîde ^ P. comprimé, él V, fibro^grofudaire;
gris , opaques on tramlucides. — Variétés de la Mussite.
Vyrtxthne laminaire ^ et P. grano-tamellaire ; gris-verdâtres. —
Tar. de la Sahlite.
"Pyroxènegranulifirme, — Coccolithe de D'Andrade et du Tjraité.
--Kokkolith, W , ^^ Kornigér^ugit, Karst. — Ckfceoliùhe , Thoh9^
H. , Brocr; — • Id. , BroNg..
Pyrozène résinitB , — SchlaMges Augit , Rlaproth.^
CARACTERES ET VARIETES.
Iffaûj" , Cours de minéralogie de 1 808 à 1 81 1 . )
Pesameur spècifitfue du PyrozeBe noir du Vésuve , S^S^jS ; d«
& Mussite , 3,3374 ; de FAlalite , 3,3i*
Réfraction , double ; obseirvée^dans TAlalite.
Magnétisme ; quelquefois sensible , mais sans polarité.
Forme primitive. Prisme rbomboidal oblique (Prem. part., fîg. 16).
dans lequel Fincidence de M sur M est de 87*^ 4^' > ^^ celle de P sur
l'arête H , de 106^ 6'. ( TabL comp. « p. 41 ^t pi. 1, fig. 16.)
Aspect, Les Pyrozênes des divers pays diffèrent beaucoup entra
eux par Faspect , le tissu , la transparence ^ etc. : ceux du Piémont
sont les plus purs. Certains pyrozênes d'Arendal. cassés ressem*
Blent à' dii mica prfsmatique.
VARIÉTÉS DB FORMES*
I
2 ^ V froxkn» primitif, blanc-verdâtre ( Mussite) , dti Piémont*'
3. Pyrozène dihex^aèdre , noir , d'Auvergne ;
La variété triunitaire du Traité , dont Faréte du sommet est
vemplacée par une facette parallèle à la base de la fof me primitive.
3. Pyrozène ambigu^ noirâtre , du Cap de Gates ;
Prisme à 8 pans , terminé par une face perpendiculaire à Faze.
4. Pyrozène octouig^imal ,. blanc- verdàtre , translucide , du.Pié^
Eiont. ( Alalite* )
Priisme à 8 pans ; sommets à 10 faces*
5. Pyrozène équivalent;
Prisme à 2Z pans , terminé par une* face oblique;
^ »
/
( i66)
.6. IPyroxine inactûnal ^ vert-Boirâtre, 'dellEtau4Jm8'|f
Prisme à 8 pans ; sommets à 8 faces.
Ces trois derrières' variétés ont été d^rîtes et figurées par
H. Haîiy , dans son Mémoire sur l'Analogie du Dicpside açec le
Pj roxème^ inséré dans k tome XX des Annales da Muséum et dans
le aS** du Journal des Mines.
y. Pyrosène sténonôme^ Ter t- jaunâtre ,«de la vallée de Brosô en
Piémont ; il ressemble à s*y méprendre à certaines variétés d*épidote
venant d'Arendal.
On trouve dans son voisinage de beaux cristaux d*Idocrase noire ,
avec des grenats et de la cbaux carbonatée. (tloliections de MM.
I^rgaard et De Drée. )
8. V^ro'iiïxe fibreux , verdàtre , de l'ile de Corse , où il accom-
pagne rienite bacillaire. ( Haûy , i8i i. )
Q. l?yro\hne résinile , noir;- .
Cette variété se trouve ' en 'Sicile où elle est engagée dans une
chaux carbonatée lamellaire. ^ ff^X » i8ij. )
ANNOTATIONS.
Le Tjroxène se trouve dans les montagnes primitivea ;
miiîs ii €N)t plas abondamment rëpanda dans les montagnes
atratenses et dans les terrains d^alfuvion qui en dépendent.
Il se rencontre aussi parmi les produits des volcans. Le sol -
ancien des vallées d'Ala et de )a Mossa nous offre cette snbs.
tance dans son pins grand degré de pureté (i)« On le trouve à
Arendal en Norvrège pai*mi les lits du fer oxjdulé et à Safala
en Suède avec* 1& plomb , le enivre et le fer snKarés. «— Il
est en cristanx disséminés dans le Basalte, le KUngstein
porphyre , la Wacke y etc. Le tuf basaltique en contient
quelquefois. Il nous est également offert sous la forme de
cristaux bien prononcés par le sol volcanique de beauconp
de pays. Les matières rejetées par le Vésuve (3), TEtna,
le pic de Ténériffe , le volcan de VAe de Bourbon et les
volcans éteints du midi d^ la France (3) , en renferment onc
grande quantité. '^
(i67)
(i) Dans la partie supérieure de la vallée de ]tjaii$, appelée ht
Plaine ou TAlpe de la Mussa, et vers leibnd occidental de la même
plaine , se trouve une montagne de roche serpentineuse , de 25 à 3o
toises de haut, nommée la Roche noire. Elle est traversée presque
horizontalement k la hauteur de 8 à i o toises par un lit de Mussite
granulaire , grise , dans les fentes duquel se montrent les cristaux
de Mussite. . . • L^Alalite vient de la montagne de Ciarmetta ,
vallée d'Ala. ( Bençoisin, J. de Ph. t. 62 , p. 289 et suiv. )
La variété ùommée Diopside se trQuve aussi en G>r8e De Drée ,
Catalogue , p. 16.
U est disséminé e^ petits cristaux , passant dfi vert-clair au vert*-
foncé, dans un Grunstein primitif des environs de Ueiiigerblut au
(Glocknpn. {JBemardi^ J. des M. , t. ^5 , p. i58.)
(2) II a été observé en quantité immense après certaines éruptions
du. Vésuve a Mont-Kosso. ( Deluc et Breyslack, )
(3) Le courant du volcan de Murol contiant une grande quantité^
de pyroxènes dans sa masse. On en trouve des cristaux isolés sur le»
bords de son cratère qui est trés-J)ien conservé. Ils sont également
abondansàChampeix et à Verrière ; et sur les cori^iches du Puy. de
^ontsinaire et de celui de la Rode, volcans éteints du département
du Puy-de«D6me. ( Delaizer , Lettre sur la constitution du sol de
rAuvergue , J. des M. t. 23 , p. 408 et 410. )
On en trouve «ncore dans le-mème département d'isolés et d'une
forme très-nette aux puys de la Vache et de Gorent. Ceux de ce
denûer endroit ont jusqu'à 22 millimètres de haut sur i5 millimè-
tres de largeur : ils appartiennent aux variétés triumteUre et kémi^
trope* H en existe aussi de très-beaux au Puy de Mont-chal ou
Mont-ché , chaîne des Monts-Dome. ( Note de M. AuguUeMabru,}
M. Coriès a trouvé des Pyroxènes agglomérés ayant subi divers
degr^ de fusion , parmi les matières volcanisées de la Guadeloupe.
( J. de Ph. t. 70, p. i33. )
1. Vyroxhne perihexaèdre ^ vert-noirâtre, sur pyroxène granu-
laire^, mélangé de fer oxydulé; des mines de fer d'Hellesta , dans le
fiudermauland , en Suède.
a. PvTOxène périœtaèdre , grîs-verdàtre , sur pyroxène grano*-
lamellaire de la môme couleur, avec fer oxydulé ; de Buoen, près
d'Arendal en Norwège.
\ 168)
3. Pyroxène Sisitnitaîre,' Hoir.; du Vésuve.
, JLa même variété se trouve aussi à Arendal.
4) 5 et 6. Pyroxène triunitaire ^ P. soustractifetV - dîhexaêdre*^
noirs ; rapportés de TénérifTe par Maugé : quelques-uu5 de ce»
cristaux ont prés de 3o millim. ( plus d'un pouce ) de grosseur.
^. Pyroxène sexoctonal , noir-verdâtre ; d* Arendal.
8. Pyroxène ambigu* , noir-grisâtre , des environs du cap de
Gates, d*où il a été rapporté par M; Le(unoy, fils.
9- Pyroxène octoçigésimal ^ blânc-verdàtre , translucide , avec
<Trenat triémarginé , orangé , et talc rerdàtre ; de la vallée d'Ala ^
départeiiient du Pô.
ic. Pyroxènes A^/niVo/76«, noirs, d'Auvergne, du Vésuve , du
pic de TénérjfFe , etc.
11. Vyroiène comprimé , vert-clair, translucide, avec P. com-
primé , blanc-verdâtre ^ dans le P. granulaire massif; de la Mussa r
donné avec plusieurs autres morceaux appartenant aux diverses
variétés <Ie. MussHe et dUAlalUe , par M. le docteur Bonvoisin ^
déjà cité, p. 70.
la. Pyroxène cflindroïdcfasciculé^ blanc-verdàtre ^ avec fer
oxydulé dodécaèdre ; dé la Mussa.
1 2. a. P. cjrlindroîde , blanchâtre , mélangé de mica argentin ^
«vec Quarz-byalin et de Titane oxydé disséminé ; du Simplon :
donné par M. J. Cordiçr , déjà cité, p^ 3o.
i5 et 14. Pyroxène laminaire\ gris-verdâtre et P. IcaneUaire ^
verdâtre ; de Buoen.
i4« «• P- lamellaire , verdâtre, renfermant du cuivre pyritenx ;-
de la mine de Sabla , en Suède.
i5. Pyroxène grarmli/orme , vert-jaunâtre, translucide dans U
Cbaui carbonatée laminaire, blanche; de Ulvegrube, aux envi-
rons d'Arendal.
i5. a. P. gianuliforme , noirâtre ; avec fer oxydulé disséminé ,
du même pays. ^
16. Pyroxène y^^ro-^ra/tu/a/re , blanchâtfe et blanc-verdâtre , de
la Mussa ; plusieurs niOTceaux , dont un est chargé de petits cris-
taux de grenats primitifs , jaunes, transpareui : de l'envoi de Mv
de Bonvoisin. '
. ( ^69 )
Les variétés bisunUaire , octoduodécimale et dioctahdre du Traita
et la plupart des variétés nouvellement décrites par M. Haûy, eC
indiquées plus hi^ut , p. i65 , ne sont pas dans la Collection.
P^ingt morceaux et autant de cristaux isolés composent avec les
c[uinze échantillons du gradin d'étude la suite relative au Pyroxèn^
* XIX«, Espèce. IÉNITE (/).
Yénite, Lelibvrb. -^ Id. , Hàuy.— Id. Brong. — Id. ,Dblak.
CARACtÈrbs et VAHlÉTîés.
{ Lelièçre et Cordier^ J. des M. t. ai , p. 65 à 74 ; ffauy , Note»
du Cours de minéralogie de 1807 et Tableau comparatif , p. 4^
et j8a. )
CARACTÈRE BSSEITTIEL.
Divisible en octaèdre dont les deux pyramides ont poinr base com-
mune un rectangle. Rayant fortement le verre.
CARACTÈR,^ PHYSIQUE.
Pesanteur spécifique y 3,823 4'^^^*'
Dureté, Rayant fortement le verre; étincelant par le èhoc du
briquet.
Cassure inégale , ayant un éclat gras.
Couleur , noire , tirant quelquefois sur le brun : sa poussière pré-
sente la même couleur.
Transparence, nulle.
CARACTÈRE oéOMÂTRIQUB.
Octaèdre rectangulaire dans lequel Tincidence <de M sur M ( prem.
part. fig. 8. ) est de 1 la* 36' ; et celle de P sur P', de 66* 58'. Cet
octaèdre se soudivise parallèlement à un plan qui passe par les an-^
gles I , et par le milieu des arêtes B. ( Tabl. comp. p. 40 et ^g* 1 7*)
CARACTÈRE CBIMK^UE.
diction du feu» Exposée à la simple calcination , Tlénite devient
attirable à Taimant , passe du noir , à un brun-rougeâtre très-obs<-
cur , et perd environ a pour 100 fie son poids.
Aisément fusible au chalumeau , sans bouillonnement sensible ,
en un bouton opaque , noir, très-attirable , ayant un aspect «étal-?
lique.
( »7o )
Donnant avec le verre de Borax, un verrç tronspaxent de couleur
vert-jaunàtre. '
Action de^ acides. Soluble par les acides sulfurique ^ nitri^e et
muriatique ; plus iÎEicilemenC par ce dernier.
Analyses.
F'oitijuelin. Descotih,
Silice. . . •
Chaux . . .
Oxyde de fer. .
— de Manganèse
Aluniiae. .
Perte, . .
^9-
Bse. J
G.
1.
lOO.
3o. :
ia,5 .
»
57,5.
o. .
o. .
100,0
2$
ta'
56
3
0,6
100,0
VA&IÂTÉSDEFOHMES.
Déeemiiruiblea.
Les variétés de formes de Tlénite ont été déterminées d*abord par
M. Cordier qui en a décrit et Hguré (inq II av«it adopté pova Forme
primitiçjç , un prisme, droit à bases rhonibes dont les diagonales ae-
roient entre elles comme 2 est à 3 , et la hautein^ du prisme à la
petite diagonale dans le rapport de 4 à i/ 7. M. Haiiy est arrivé
aux mêmes valeurs pour les incidences des faces des cristaux de
cette substance en adoptant Toctaèdre rectangulaire pour la forme
du noyau. Il a imposé des noms à ces mêmes variétés.
1 . lénite primitive-cundiforme ;
L^angle I est remplacé par un arête parallèle à F. (Tablf comp»
fig. 17 , ou Première partie , fig- 8. )
3. lénite quadrioctonale ;
'Prisme à 4 P^^s terminé par deux pyramides à 4 faces placées
siur les bords : Cordier^ Var. 1 ,-fig. 2 , ou Tabl. comp. plane. II ,
Ug. 35.
3. lénite queUernaire ;
Prisme tétraèdre , presque rectangulaire , terminé par à faces en
biseau placées sur les angles obtus : Gordier^ Var. 2, fîg. 3.
4> lénite quàdriduodécimale ;
La variété précédente augmentée de .2 facettes triangulaires sur
clia«pe angle aigu du biseau : Cordier , Var. 3 , fîg. 4.
q
- -^p
. S, lénitt erioceomde;
Prisme à 8 pans , terminé par vm sommet surliaissé à 8 fiicet ;
•dont 4 «ont placées smr les angles et 4 sur les bords : Cardier, Var.
A> %. 5.
6. lénite monosti^ue ;
La variété précédente portant de plus au sommet une facette pa-
•raliéle>^ia base du prime : Cordier, Var. 5 , fig. 6.
Indéterminables.
7* lénite bacillaire , 8. — acicuiaire ; et 9. — amorphe»
ANNOTÂT ION S,
L'Iénîte se trooTe dans deux endroits dîfférens de l'île
d'Elbe , où elle a été découverte par M. Lelièvre^ eu 1801 ;
Mvoir à Rio-la-Marlne et au cap Calamité.
Dans le premier de ces endroits elle fait partie d'une masse
ou eouiïiie très - épaisse , superposée à un calcaire primitif
mêlé de talc ( espèce de marbre Cipolin ). Elle y est engagée
dans une substance verte , tantôt en prismes et tantôt en
aiguilles plus ou moins déliées. La couche qni contient l'Ié-
nîte renferme aussi de l'Ëpidote vert-jaunâtre, du qutfrz/
quelques cristaux de fer arsenical et du fer oxjdulé amor«
pbe. — Au cap Calamité^ elle se trouve encore dans la
même substance, mais qui est ici d'une copieur plus grise et
d'un aspect semblable à celui de certains Actinotes asbesti-
formes : elle y est accompagnée de fer oxjdulé , de Grenata
et de Quarz-bjalin. (Zie/z^v^re , Méip. cité, p. 71 et 72. )
Ce minéral existoit depuis long-temps dans la collection de Borné
de risle> acquise par M. Gillet-Laumont , et dans celle de M.
Fleuriau de Bellevue qui en avbit rapporté des échantillons du cap
Calamité , en 1797 ; mais on neTavoit pas examiné dans Tintauf-
tion d*en établir les caractères. C'est donc bien réellement à M. Le*
lièvre que la découverte en est due puisque c'est lui qui , en 1 806 ^
nous en a fait connoître les caractères et a prouvé ainsi qu'elle doit
occuper une place distincte parmi les espèces minérales. ( Hauy »
Cours de 1 808. ) *
La substance verte dans laquelle les crittaux et les aiguille^
( »72 )
dléntte se trouvent engagés est un pyroxène fibreux , vçrt-obscar ,
qui a beaucoup de ressemblance avec- certaines variétés d*Amplii^
bole vert, et en particulier avec celui de Cbamouny. (Cours de Mi-
néralogie de 1 81 1 . ) ^
!• La Collection du Muséum ne possède qu'un seul morceau dm
ce tt& substance. £lle le doit à M. Leiiévre, Tun des inspecteurs gé-
néraux des Mines de TEmpire. Il appartient à la, variété trioctonale^
et a potir gangue un pyroxène fibreux , vert obscur , friable et souillé
d'oxyde jaune de fer , avec un peu de Quarz-byalin ; il vient
du cap Calamité, s
Sx.' EspicE. STAUROTIDE (/).
V ( Première partie y p: 58. )
Schorl cruciforme ou Pierre de croix , R. D. — Id. , De B. —
Croisette , Daub. — • Stdurolithe ou Pierre de croix , Dblam. —
Grenatite , Dbsaussure. -^ Staurolith , W. et KaAst. — CrûtalU
crucifomU di BrUgruda ou SumrolUi^ Nap. — Grenatite , BaocH.
^^ Staurotide croisette , B&ong.
Cristaux du Saint- Gotbard.
Grenatite , Desussurb. — Granatit , Reuss. — • GranatUe , Nap.
•— Jd. Thohs* — Staurotide grenatite , BaoNG.
La Stanrotîde appartient exclusivement anx montagnes
de première formation oh on la rencontre disséminée , tan-
tôt en cristaux fi*.nples et tantôt en cristaux croisés , dans le
schiste micacé ou lé schiste argileux , comme à Saint- Jac-
ques de Compostclle en Galice , et en France dans la cî-de*
vantprorince de Bretagne (i), et dans le département da
iVar (2) ; et en Amérique (3). Les cristaux isolés d^ane forme
très-nette se trouvent pins particulièrement dans les ravines n
crensécs par les eaux dans ce même schiste arg^lenx en dé-
composition. -«- Au Saint Gothard , les cristaux de Stau-
rotide sont engagés , soit seuls dans le schiste micacé , soit
avec le disthène dans le schiste talqoenx.
( i) « I»a roche de schiste micacé qui renferme les Staurotides en
Bretagne , forme une petite chaîne de collii^es peu élevées , qui 8*é-
tend de Test à Touest depuis le Tellené jusquVuprès de Quimper ,
( «75 )
«n passant près de Baud ; de Scaïr , de Coadrîx et de Corraix. Elle*
abondent surtout dans le voisinage du moulin à eau appelé le 7e/-
lené^ proche la route qui conduit dei Lominé à Baud, à peu près à
égale distance de ces deux bourgs. ( Bigot de Morogues^ J. des'
M. t. a6 , p. 456. )
(a) m. Menardde Lagroye a trouvé des Staurotides peribexaôdres
dans un schiste micacé entre Cavalière et Gavalaize , sur lia route
d'Hiêres à Saint Tropez , département du Var;
(3) En cristaux croisés rectangulaires ou obliquangles semblables
à ceux de Bretagne , dans un schiste micacé du district du Maine y
état de Massassuchet ( W. Maclure^ J. de Ph. , t. 69, p. 314.)
M. Peales de Philadelphie a envoyé à M. Haiiy des cristaux uni-
binaires de la même substance qui se trouvent associés au grenat ec
au disthène, dans un schiste micacé, blanc^jaunfttre , des environs
de G^rmanstown , proche de la ville de Philadelphie.
1 , A et 3. SiavLTOliàe prtmitwe, S. périhexaèdre et S. unUfinairey
séparées de leur gangue ; de Bretagne.
3< a, St' uhibiruUre , brun-rougeâtre , foiblement translucide ,'
avec disthène fasciolé, dans le talc schisteux ; du SaintrOothard.
3. ^. La même seule dans le schiste micacé.
4- Staurotide périhexaèdre , brune , en cristaux croisés rectangu-
laîresde 55 millim. (a pouces de hauteur), sur 3ô mill. (16 lignes)
d^épaissenr , encroûtés de mica jaune ; de Saint-Jacques de Com-
postelle en Galice , royaume d*£spagne.
4. a, Fragmens de cristaux de la même variée^ i rapportés de U
Guyane par M. le chevalier du Puget.
5. Suite de cristai\x croisés rectangulaires o\x obliquangles ;
de Bretagne.
6 . 7 et 8. Staurotide unibinaire , rectangulaire ou obliquangle ,
et St. cernée , obliquangle ou mixte ; du même pays.
XXP. EsPàcs. ÉPIDOTE (m).
( Première partie , p. Sg et a^S. )
Cristaux verts, en prismes oràinairement déliés, du départemem
de risère ; de Chamouni , etc.
Schorl vert du Dauphiné, R. Dj — Schorl aigue-marine du
^int-Gothard , Delphinite , De SAus^as. — - Thallite , Delam- — •
('74) .
Piuazity W — Cenuiner Thallit, KiLRsr. — Glasiger Strahîstein,
•AEmmbA£ino. — Stralite vetrosa , Nap. — Piedra radiada vir
idriosa^ Herrg.-^ Olassjr Actynoljrte , Kirw. — PiatazUe^, Thoms^
— La Rayonnante vitreuse y Brock. — Epidote stralite , Brong.
Cristaux verts oa vert-noirltres , d'un volume plus ou meios
considérable , d*Arendal en Norwège.
Akanticone , D'Andrâdb.^* Akanticonite. -^ArendalU , lUirss^.
— Var. du Pistazit, W. --^ Spliuriger Thallit, Kaast.
Cristaux d*un gris-éclatant y ou bruns , ou d*un brun-jaunâo^ ,
ordinairement incomplets à leurs extrémités , du Valais , de la Ca->
linthie , des environs de Salzboin'g, , etc.
Epidote gris-éclatant, du Valais. — f'rehnite grise , confusément
cristallisée } Db Saussure. — Zoîsic , W. et Karst. — Id. , Delam-
>— Id. , Broho.
Ep. arénacé, — Skorza, prem. part. , p. SSg. — -Id. , Dei«am« —
Sandige^ Thallit, Karst.
L*Epidote se trouve en cristaux dissémioes ,. de coaletfr
grise , dans !« Granitc à Hoff dans fce pajfs de Bareith, ^ à
Layjb^ch y pays d6 Salzboorg; à< Sa«a]p^^ e» Càiintliîe j^
etc., et en cristaux verts-jaunâtres , d^nn beaa volume dans
les mines de fer ,. en Snède et en Norvrège (i) IL se .reocon->
trç encore soos Im forme d'aiguilles on de cristaux déUé#
d'an heaarert on jaanàires^, eu France èkxk» le département
de risère (2) et dans la vallée 4e/Chamoinij ; es PiémonI »
eii Corse, an Saiat-Golhard, aux environs de Francfort (3) ,
à Konsberg , en Norwège, dans la Ghaiix carbonatée lami-
naire avec Fargent natif; dans l^Inde, l'Arabie Pétr^ (4') >
la Caroline, etc., etc. — ]Ën grains très-fins, dans le sol
de transport d|ins le lit de FAranyoschs^ en Transylvanie.
(i) L' Akanticone se trouve en Suède dans les mines de fer dm
persberg , de Langbansbytta et de Norberg. On en trouve encord
de très-belle dans la mine de fer de Kustad à Hergoland ; et à
Arendal en Norwège , dans les mines de fer de Tornbiomsbo y
Utrille, etc. { IfAndrade , J. de Ph. , t. 5i , p. aSg. )
On a nommé Sidéro^itane , une variété d^Epidote, noir-brunâti-e^'
4'ArendaL ( Manthej, )
(^75)
(a) Cette substance est très-répandtie ^ans TOisans ; tantôt elle
y constitue des roches et tantôt elle est en filons. Dans le premiet
cas elle est en niasse ou cristallisée , comme les autres élémens du
granité dont elle fait partie. Je Tai également rrouvée dans les roches
Goméenne^ amygdaloïdes appelées Variolitea du Drac, associée aux
globules calcaires. Les plus belles roches épidotiques sont celles d'^U
lemont , de Livet et de la cascade de bâton. Dans les filons elle
se trouve avec le quarz, le feldspath , Tamiante , la prehnite , l'a-
ziatase, la chlorite , etc. Les échantillons les plus remarquables
proviennent de TArmentières , de Vaujany , d'AUemont , de Livet ^
du mont de Lans, etc. ( Note de M. Héricart de Thury.)
(3) Les veines de quarz-hyalin qui coupent les couches horizon-
tales du schiste' argileux, gris-verdâire , qui constitue la colline du
Geisberg, au nord-est de Francfort , sur la route de Coblentz , ren-
ferment de répidote, d'un vert'^lair. Il est le plu» souvent sous la
lorme de cinstaux aciculaires et rarement en petites masses. ( Leou"
hard, J. des M. , t. 22 , p. iSq.)
(4) M. Bozîère Ta trouvé en Egypte et dans presque toutes les
montagnes de l'Arabie pétrée.
I ^t 2. Epidote sexquadridécimal et £p« subdistiqufi , vprt-jau-
nàtres , en cristaux terminés d*im seul côté ; de TOisans.
3. Ëpidote amphihexaèdre , vert-Jaunâtre, avec Pyroxène perîoc-
taèdre , noir-verdâtre , sur amphibole lamellaire ; de la mine de fer
de Tombiornsbo , près d'Arendal. ^
4. Epidote dodécanome^ .vert nuancé de jaunâtre et dont la
surface est comme nacrée ; d'Arendal : donné par M. Haûy.
5. Epidote vert-jaunâtre, en prismes octogones, à sommets frac-
turés , avec le quarz-hyalin et Ic^fer oxydulé ; du même pays.
6. Epidote adculaire , olivâtre , éclatant , en aiguilles entrelacées,'
avec quarz-hyalin ; de la cascade de Bâton , département de l'Isère ,
où il forme une veine dans une. roche amphibolique ; donné par
M. Héricart de TThury.
6. a» Plusieurs autres morceaux de la même variété , associée à
diverses substances ; du même départemèi^f .
7. Epidote bacillaire , gris- éclatant , dans le granité ; du Fichteî-
eebiirge , dans le Bareith : donné par M. le docteur Schneider.
7. a. La mêmç variété ; du TyroL •
( iyô )
On en trouve de la même couleur en Carinthie , et dans la vallétf
de Saint-Nicolas , voisine du Mont-Rose y avec le grenat orangé f
de jaunâtre, en Tyrol , et à San-Giglo ; et de brunâtre-translucide
dans le quars , près de Bieber en Hanau.
8. Epidote granulaire^massif^ vert , dans le quart ; des environs
du bourg d'Oisans.
La collection n'est pas riche en cristaux d'épidote ; tes variétés
bUunUtUre, moiiostiquè , dissimilaire et ^uadridécimale , manquent ,'
ainsi que les trois variétés nouvellement connues de M. Hatiy : TE*
pidote arenacé et VEp. terreux ne' B*y trouvent pas non plus.
APPENDICE.
KPIDOTE MANGANESIFERE.
. ( Première partie , p. 274. ) . .
Manganèse oxydé violet sUicifère du Traité'— Mine de manga-
nèse violette et manganèse violet du Piémont , Nap. — Id. , BaocB.
— Ëpidote violet , Brong.
. L'Ëpidote manganèsifère se trouve è Saînt-Marcel en
Piémont ( Vtfl d'Aoste ) , dans une montagne de Gneiss. Il
accompagne le manganèse oxydé métalloïde compacte, et lai
sert de gangne conjointement avec TÂsbeste , le Qoarz et le
Calcaire spalhiqne. ( Cordiçr ^ J.desM. 1. 13, p. i35. ^
I et 2. Epidete maganèsifère , bacillaire , et £p. m. acictdaire ^
violets ; de Saint-Marcel : plusieurs moit^eaux donnés par M.
Gbarles Hersart de la Villemarqué.
t XXir. Espèce. HYPERSTHÈNE (m).
( Première partie, p. a74* )
Labradorische Horneblende , 'W. — Hypersten , Kaast. — Id. ^
X^&xn, — Ormhlenda fahradorica^ Nap# — Blenda comea labra^
dor, Herro. — Labradore Horneblende , Kirw, — La Hornblend*
du Labrador , Brocb.
L'Hypersthène n*a encore été troavé qq*aa Labrador oit il
accompagne le feldspath opalin. >
M. de Drée en possède un morceau rouie, de près de 7 centimè-
tres (:ï pouces 6 lignes ) de diamètre. ' ■
{ 177 >
t. Hyperstfaène laniirtaîrè , gris-brunâtre , à reÛets d*uù rotiga
cuivreux ; donné par M. Haiiy.
'' ' ■ ■* _
Addition aux caractères.
(Klaproth, Ann. de Ch. , t. 65 , p< 341 et suiv.)
Action du Jeu, — Au chadnmean , il est infusible ; réclat demi*
foétallique passe au uoirtoe. ''
Béduit en poussière, il a une couleur gris de iD^ndr* foncé. Si^çn
le fait rougir, il prend une couleur brun-rouge et perd 1 pour 100
de son poids*
Cette substance condont , sur 100 parties : Silice S^^nG , magné-
aie 14 1 alumine 3,36 , chaux i,5o , oxyô^ de hr a4)5o , «au ,1 ^
oxyde de manganèjte o,a5 ; perte 2,a5.
», ■ -
XXIÏL* EspèC'K. WERNÉRÏTE.
( Première partie , p. 6ï.. )
WernéritedeD^ANDRADE et de tous les Min^alo^îstes.— - ^r^rccik
on ^rA^wV du seul Wern^.
Le "Weriiérite ae tro.nve en crîjsianx di9i8eB»ia^^R en pi^
.t.îte9 masses, dans les mines de fer de Noriho et d'Ulrica ,
en* Snède; et à;iBonen , près d'Arendai, en^ Norwèg«. --*
A Ca Ditpo-Loogior^ dans le- Yal l<e?aiithie suivant Stinve.
M. Pétersen regarde ce dernier comme un Corindon verdâtre.
i et 2* 'Wernéritè dioctaèdre^ et W, amorphe^ Tert-bleuàtres ^.
dans le Parantbine semi-compacte ; de JBupen : dovné|)ar M. Haiîy.
*XXIV'. EsPèct. PARAKTHIlirE (m).
MzcARfiiAB et ScAPOUTB, du /Traité.
( Première partie , p. 20a , âo5 eVa77,)
ParantWnecrw£w//iWet çyUndroîde.^ RapidoUtbe(Rliabdiïlithe)V
ABiLDGAtiRD. — ScapoUte , D'Andhaoe. — ^ Id. , Delam. — Id. »
Broch. — Id j Thoms. . — Dichteret Strahli^et Sc^polith , I^arst.
P. atHculaire.'-^ Nfidelfôrmiger Scapoln, 'K.tLMrc.
P. JewlleU , blanc-métalloïde ; semblable au mica aTgentin. ->•
JficaxeUe , Abkldgaaao. -^ Var« du StraMiger-Scapalith , Karst.
-1
^
( '78 5
P. vitreux, bkne-grisâtre. — Wemérite blanc des Allemande j|
diaprés M. de Monteiro.
P. ijert, subnacré , dans la cbaux carbonatée mêlée d'ampbibole
et de fer oxydulé ; d'Arendal. Hailjt i8ii. — Tcdkartiger Scapo-r
lith, Karst.
GÂRAGTBRX3«
Pesanteur spécifique du Paranthine vitreux, 2,74*4* Haûy ,
Ann. du Mus. , t. 10 , p. 47^*
ANNOTAT 10 If 3.
Le Papanthîne vient anssi de Norwèg« qîi on le troàve
dans les n»ines de fer voisines d^ArendàF , soit en niasses
vitreuses y soit en prisme^, avec le qnarz^ le grenat, le mica «
dont il semble gaelquefois pénétré , la Chanx carbonatée ,
l'Ëpidote, l'AmpbiboIe, le feldspath, le titane silicéo—
calcaire, le fer oxjdulé, etc.
M. de Drée cite dans son Catalogue , p. 16, de gros cristanx de
Paranthine sur une gangue d^amphibolè et de zircon mélangés.
Il est très^probable que le Wemérite n*est qu^une simple variété
du Parantbiiia; du- moins c'est l'opinion à laquelle a été conduis
M. de Moateito^àUflUitederexamen qu'il a fait de tous les écbap^
tiilon^ qui existent da^iijles collecttbns 4^ la. capitale, et spéciale*
ment dans la belle collection de M. Neergaard , sous les noms de
Paranthine , de Scapolite ou de Wernérite ; il a consigné le détail
de se» observations dans un méînoire très-intéressant , publié ea
180^ (J. de P!h , t. 68, p. 176 à 199 ) qu'il termine ainsi :
Si les Minérajpgistes viejinent jamais à admettre la rémiion du
Wernérîte et du Parantbine, ils conviendroient facilement de con-
server le premier nom pour désfgner l'espace qui en proviendra.
L'empressement avec lequel ils l'ont unanimement adopté , lorsque
M. D'Andrade le donna au minéral qui Ta porté jusqu'ici , en prou-
vant que ce Savant ne fit qu'exprimer le premier le vœu- général ,
tu 'est un sûr garant qu'on ne voudra pas faire disparoître ce sign«
de vénération pour le savant illustre à qui il fut consacré.
Vo)ez encore sur l'anologîe du Paraotbine et da Weméritew
4^aK>,Tabl. cpmp.^ pag. 187 et suîv.
] . Parantiline dioctaèdre, blanc mat , légèrement nuancé de vert^
\
C t79 )
krec titane 6ilice<ocalcaîre ditecraèdre , brun, et Pyroxèoe péribeïai*
^re^ verdâtre , sur Pyrozène granulaire ; de Langsoëgrube , près
d*Arendal' ^ n
2. Paranthine périoceaèdre , rougeâtre , en cristaux groupés, aveo
funphibole prismatique , sur amphibole lamellaire ; du même pays.
3 à 5. Paranthine péHtétraèdre ,P. tylindroïde et P. aciculaire ^,
blanc-grisàtres : 3 léchantillons.
6. Paranthine 5u^-/â7n/;ta«/-0^blancluisaut, vitreux, tenfermanc
des grains de pyroxène noir-verdâtre.
Cette variété nommée Paranthine 'vitreux et Wernérlte hlant
renferme quelquefois des cristaux de Wernérîte vert,
y à lo. Vareoithme gris-ntétalioide , P. klànc-jaundtre et P^rouga.
de briqùè : fragmens de cristaux à tissu compacte.
XXV. Espèce. DIALLAGE {/).
DtiLLAOE et Spath cbatoyâhï , du Traité.
( Première partie , p. 6i , 20© et 276. )
JDiallage t)ene, — Smaragdite , db Sitïss.— i- Id. , Delà». -^ Feld*
«path vert , R. D. — Schori feuilleté, De B. — Emeraudite , Daub*
' — Var. du Strahhtein , W. — Smaragdite , Kaast. •*-• Lotalalite,
SBWEHOTiiirK. — Smaragdite , Thoms.
Diallage 'verte , dans le Jade tenace. — P^erde di Corsica duro , dei
ÏTAiiiEVs. ^- Euphotide , HAiir.
Diallage métaltoîde. Spath chatoyant du Traité. — • Id. , Baocr*'
•»- Schori lamelleux chatoyant , couleur d'or , Miroitante ; Delam* '
• — Schillerstone , Thoms. — Schillerstein , W. — Éronzit, Karsi?.
— Schillemde Hornblende , Keuss. — SchilUrspath, — Labrado-
rische Hornblende , Aëumerl. -^Diallage chatoyante et D. métal-»
loxde , BtioNa.
I>. Métallo!de^^ro-/â7it/r2a{>tf . — Vulg. Bronzice.^-ld. , Delam.
La Diallage appartient aux montagnes de première ori<*
gînCj et partîcnllèrement'à certeinea serpentines et au Feld*>«
spath tenace (Jade de Saassore ) dans lesquels on la trouve
disaé minée par petites niasses lamellenses, ordînairement
métalloïdes (i). La variété d'nn beau vert de Corse, et celle
da IMusinet , près de Tarin | sont dans le jade tenfict*
\
(i8o)
Cette substance abonde surtout anHartzet eu Angleterre ,
dans le pays de Goruonaiiles : on en trouve aussi en Italie |
en France (2) , en Stjrié , en Hongrie , etc.
(1) On la trouve également dans les terrains d alluvion , pro-
venant de 'Ja décomposition des montagnes anciennes , sur les bords
du lac de Genève et sur ceux de la mer Bl^nchcv
< (2) A une distance d*un mille environ de Vol tri , en allant de
Menton à Nice, on trouve une roche stéatitique de 300 pieds
environ de hauteur y nommée Collectif près~de laquelle on Voit des
lilocs isolés , dont quelques-uns pèsent plus de 2000 livres , d*une
roche feldspathiqiTe blanche , dure , lardée de toutes parts d*une
belle diallage d'un vert d'herbe , pur et brillant. Cette smaragdite
est plus belle que celle d'Qrezza en Corse. ( Fàujas, Ann. du Mus. ,
%. XI , p. 224* }
M. Viviani a découvert sur les bords du torrent de la CraVagna y
vis^k-^s de la Rochetta , dans les Appennins de la ci-devant Ligurie,
«me roche de serpentine , blanc de lait; légèrement nuancée de ver-
dàtre , qui renferme à-la-fois des noyaux de diallage laminaire mé-
talloïde , des globules de chaux carbonatée saccaroïde , d'un rouge-
vif, etdes-veines de chaux carbonatée ordinaire. Il propose de donner
■à cette roche qui est susceptible d'être employée dans les arts , le
nom de Granile serpentineux* ( J. de Ph. , t. 65 , p. 299. )
La substance verte décrite par M. de Sewerguine sous le nom de
Lotafalke ou Lotalite (Acad. de Pétersbourg , t. T^V, p. 4^3 ;
1 806) , nous paroît n'être qu'une variété de diallage. EUe est engagea
par petites.masses d'un beau vert dans un granité composé de felds-
path laminaire rougeâtre , de quarz-gris et de mica-noir , qui se
trouve, à 18 verstes vers le. sud de la forteresse Davydoff , situéo
entre Willmanstrand et Fridrischsham et à 3 verstes d*an petit viU
lage nommé Lotala* M. Sewerguine a retrouvé la même' substance
dans une roche semblable, qui a servi à la confection des colonnea
dont est décorée la nouvelle église cathédrale dd la Sainte-Vierge
de Cazan , à Saint-Pétersbourg. La carrière d*où côs colonnes ont
été tirées se trouve dans une île d'un verste de Ipng sur un demi de
large. Cette île se nomme Raab, et est située à 800 verstes des fron*^
titres russe , suédoise et danoise , au 63<^ de latitude dans le gofe de
IWabourg. On y voit des lits de près de 4 archices - 7 à $ mètres
\
(,80 :
d'épaisseur ( Mémoire cité. ) Les côtes de la mer Blanche en offrent
des blocs roulés.
1 . Dîallage laminaire , verte , satinée ^ dans le feldspath compacte
tenace , gris-bleuâtre ; de Corse : plusieurs morceaux de diverses
teintes vertes et grisâtres :
M.^Haûy donne à cette roche le nom à^Euphotide. C'est le V^rde
di Corsica dttro Aes marbriers Italiens. ^
i. u. D. laminaire , gris-verdâtre , métalloïde , associée au feld-
spath compacte , blanchâtre , dans la serpentine noir-verdâtre ; de»
montagnes entre Brano et Metanara , sur la route de Gènes à la
Spezzia, département, des Appennins ; rapportée et donnée par
M. Menard de Lagroje.
1 . b. D. lamin(iire , gris-noirâtre , dans le feldspath compacte »
blanc-verdâtre ; du même pays : donnée par M. Tondi.
I . c D. laminaire , jaune-métalloïde , dans la serpentine ;, de
Harzburger Peste , au Hartz : plusieurs morceaux.
I. d. La même dans la roche de serpentine , \ vert - noirâtre ;
du comté de Coniouailles.
a. Diallage fibro- laminaire , verte , avec feldspath rouge et am-
phibole ; de Styrie.
a. a. "D.fiùro-laminairej jaunâtre métalloïde, engagée dans la
serpentine ; de Kestendorff dans le Pochengebirge en Bassse-Styrie.
M. Haiiy possède un morceau du même pays qui offre Je passage
de la Diallage ^erte satinée à la Diallage métalloïde grise éclatante.
3. Diallage compacte-bacillaire^ ve^t-pomme, dans le quarz.
hyalin blanc , mélangé de talc laminaire nacré , et de chaux car^
bonatée magnésifère % du pays de Salzbourg.
4* Diallage sub-métalloîde , lamellaire ; de Kraubat.
XXVr. EspicE. GADOLINITE {/).
. ( Première parUe, p. 65.)'
Ytterbite, «*— Zéolite noire , Geyer. '— CadoUnite , £ckebbr<ï»
— Id. , BaocE(. — Id, Thoms. — Gadolinit , W. et Kabst.
CAKAGTBIlEr.
Pesanteur spécifùfue , é^,22!5 ; Klaprotk.
Electricité , résineuse par le frottement , étant isolée. Haû^.
/
(.82)
Magnétisme^ très-sensible dans la plupart des morceaux; mai»
, non pas de tous* Id.
Forme primitive. Cristallisation susceptible d^étre ramenée à un
prisme rhomboidal oblique (fîg. i6) dans lequel l'incidence de M
fiur M est d «nviron iio*^, et celle de P sur Taréte H d'enyiroii
iiSô**. ( Tabl. comp. p. 47* )
Quatit aux propriétés chim^i^ues de TYttria ou Gadolme ; Yoye»
^yanquelin , Ann. de Ch. t. 56 , p. 1 45 et suiv^
ANIIOTATIONS.
La Gadolinîte , dont Id dëcouTerte est due à M. Arr)ie«
nias j se trouve à Ytterby en Suède , avec rYttrotaatale ,
dans nn feldspath pur conpë verticalement par de grands
filons de roica^ et surtout dans le voisinage du point d'inter-
section de ces deux snbstances ; quelquefois aussi en petits
grains dissémines dans le Feldspatli. ( Eckeberg , J'. des M.
t. 13 , p. :26o. ) .
1. Gadolinite amorphe^ noir - brunâtre , dans le fddspath ^
blanc-rougeâtre ; d'Ytterby.
I. 0. G. amorphe ^ noir parfait; du même pays : «cbantillont
donné par M. Haiiy.
XXV^^ EsrAcE. LAZULtTE (m).
{ Première partie , p. 66 et 276. )
Lapis-lazuli , R. D. — Zeolite bleue , Lapis lazuli et Pierre d^az|ir.
pE B. — Lazulite , Dbjulh. -*• Lapis oriental , Nonn. — j- Lazur-t
9tein , yi, et Kabst. — Zeolite turchina o Lapis Lazzoli , Petr*
— Lapis lazidi^ Herrg. — Id. , Kirw. -— Lazulite, Thoms. — La
Pierre dazui' , Broch. — Lazulitc outremer ^ Brong.
■
Le Lazûlite se trouve en veines on disséminévdans les ro-«
ches ^anciennes : il est en ve(ne dans le Granité aax Monta* '
Altaïs , et sur Icfs bords du lec Baïkal en Sibérie ; disséminé
dans la Chanx carbonatée laminaire micacée , en Perse et a«
Tbibct y et dans le qoarz, au CliilL Jl en vient cgaleioeat
ÛVL nord de la Chine,
Les échantillons de Lazulite cristallisé sont fort rares. Nous ai^OAJi,
V
^,
JL, L.
^^ans la
/
( i83 Y
4^m, prem. part. p. 276, celui du cabinet de M. le baropi O'uy-
ton-Morveau. M. de Drée en possède également un.
I. Lazulite amorphe t bleu d*azur , dans le granité , de Rultuk,'
«u sud du lac JBaïkal , eà Sibérie.
Le plus beau morceaiu de Lazulite en masse ^ue nous coanoîs-
sioDs appartient à M/ de Drée. Il est d'une belle couleur , et pèse
1 3 kilogrammes (27 livres ). ^ "^
i;. L. amorphe f bleupâlo , avec fer sulfuré granulaire disséminé ,
chaux carbonatée ; plusieurs m orçeaux venant de la petite
Bucbarie.
3. L. amorphe f bleu-pourpré ; de la Chine. ^
4. L. amorphe, bleu-pàle , nuancé de violet; de Sibérie.
5. Vase , Plaques polies, et Socles en Lazulite compacte de
diverses teintes. . '
Ces objets sont placés dans les-armoires consacrées aux minéraux
travaillés dans la Colleotion* du Muséum, troi^ièsie «aile, ^u
Sidle des Hoches. ...
XXVIir. E s p à c É. M É s O T Y PE ( /).
( Première partie , p. 67. )
r
Zeolithe de Cronstedt, et de tous les Minéralogistes. — Zeoli-
the eu aiguilles prismatiques ou pyramidales , K. D. — Faser Zeo-
lith , W, et Karst. — Faseriger Zeolit , Reuss. — Gemeiner Zco-
lit h, WiDENMAJf. — Zeolite coinune , Petr. — Id. , Nap. — Zeo-
lUa comun^ Herrg. — Radiated Zeolite , Thoms. — Zeolithe
rayonnée et Z. fibreuse , Broch. — Zeolite ou Mésotype , Delam.
— Mésotype Zeolithe , Brong.
Mésotype cristallisée. — Zeolite en aiguilles prismatiques ou pyira-
midales, R. D. — Nadelstein, ^. — Prismatischer Zeolithe
Karst. *— Needle Stone , Tho^is. ' *
M. acîculaire'-radiée o\x fibreuse-radiêe, — Zeotithe en stalactites
ou en globules à rayons divergens , R. D. '
M. compacte^ t-^ Albâtre zéolitique , R. D. -^ Dickter Zeolièk >
Karst. • ^ ;»
"M., gldbïdijbrme-compacte , rouf/d, -^Cvoc^ilG.
M. altérée, — Mehlzeolith, W. et Karst. — Mealjr Zeolite >
Tkoms. — Z. farineuse, Broch.
/
\
r
; (i84)
CAEACTÈRES BT TARliTéi*
\
( Hauy , Cours de Minéralogie de 1 807 et de 181 1. )
Electricité. Les cristaux de Mésotype d'Auvergne ne sont pas 01»
^ue très-difficilement électriques par la chaleur. '
I. Mésotype ^ni7»ViVe> de Feri)e.
3. Mésotype octoduodécimale ;
La variété épointée du Traité ( pi. LVIII, fîg. 176. ) , dont le
prisme a huit pans au lieu de quatre.
Observée sur la Mésotype quarzifère concrétionnée ( AEdelite ) ,
drusique , dans les cavités d'un basalte gris ; de Ferôe.
5« Mésotype dédduodécimale , de Feroe ;
Prisme à 1 2 pans , terminé par des sommets à 5 faces 9 comme
dans la variété précédente.
4* Mésotype^ capillaire^ de Ferôe» ■
5. 'M.ésotype floconneuse , blanche ; deNorwège.
£n mam melons d^un beau blanc , composés d*aiguilles eztrém»»
ment ^nes et ressemblant à du coton pressé*
6. Mésotype compacte^ blan'c-gnat.
La NatfoUthe de Klaproth est une Mésotype eo/z«r^et07iii^-ma-
melQnnée , jaunâtre et jaune rougeâtre , à tissu fibreux et serré.
ANNOTATIONS.
' La Mésotype se rencontre ordinairement dans les monta»
gnes à couches indépendantes ( Flôizârapp ) on on la
trouve sons la forme de masses fibreuses radiées » de cristaux
ou de globules , ^emplissant les cavités des amjgdaloïdes à
base de wacke pu de basalte. ( Roches que plusieurs minéra-
logistes regardent avec Dolomieu , Faujas , etc. , comme d'an-
ciennes laves. ) Elle y est quelquefois seule ; maïs le plaa
aowent accompagnée de cristaux dechabasie^ de stiibîte,
de quarz , de chaux carbonatée, de talc zographiqne^ etc.
Elle abonde surtout en Islande (v) et dans l'île d« Ferôe.
l^n Angleterre, dans les Hébrides (2); eki Italie aux iles Cj-»
dopes voisines de Catane^ et à Lipari^cn Sicile (2}j| eu
r
( ï'ss ) ,
France, ààns les dëpafi>em«n8 da Vnj^èe^Dàme (4), et de
de l'Ârdèch^ ; an-x îles de Boarbon , la Guadeloupe, etc.
(i) La Zeolite -se trouve tantôt par fragaiéns détachés , et plus
souvent en masses radiées que les Islandais nomment Stiemsiern»
Pierre à étoiles , dans lès rochers qui bordent là Imer près de Dyr-
fbrd, situé dans risèr^ord, vers le nord : -elles y sont très-belles'
( Olafsen et Pwelsen , Voy. en Islande , t. 2^ p. 365. > . . .La
baie de Rodevig en fournit éga|ei;nent. ?'pm. 4tP« 7^ • • • Ils*en
trouve aussi de belles variétés au glacie,r de ^ornefiord , district de
Hule et de Skaftefield et dans les ^les de Malmôe et de Orangôe ,
aunordderîîe. (T. 4, p. 355. ) . , .
(a) On trouve en abondance dans les wackes.^et le^ basaltes irré-
guliers dont la partie septentrionale de Tile d'Arran est composée ,'
des zeolithes d'une grande beauté ; ce sont en général des Mésotypes
et des Stilbiles de Hàiiy ( L. A. Neckèr, Bibl. Brit. t. 4a , p. 65).
Dans File de Muii , le basalte éh colbnnes , en tablés^ en escaliers.
Cite, alterne avec de la wackeet des amygdàloîdes basaltiques , qui
conriennent de petites zeolites et de petits nodules d^agathe. (JLe
mémet p. 65. ) ,, • >
(3) £n Sicile , Gentorbi et le fleuve Niso fournissent de la zeoli-
tfae sous la forme de masses arrondies soit dans les roches , soit rou-
lées par les eaux. {De Bàrck, Min. SîclL p. 128).
(4) C'est dans le basalte en décomposition du Puy de Marmant ,
à trois ii'eues au sud de Glermont - Ferrand et- un peu au-dessus du'
hourg de Veyre , que se trouvent les plus beaux groupes de cris-
taux de Mésotype .; ils appartiennent à la variété pyramidée. Les
niasses cristallisées occupent des cavités qui ont quelquefois jusqu'à
I décimètre et plus de diamètre. La cristallisation n'est développée
que dans les parties qui ne sont pas en contact avec la roche les-
quelles sont fibreuses. La plus grande épaisseur des prismes est
d'environ 5 millimétrés ( a lignes ). On trouve encore de la Méso-
type dans le basalte prismatique , compacte et trèsfdur , de Ger*
govia et de Saint-Sandoux ; mais seulement en globules radiés, très-
petits. ( Extrait d'une lettre de M. Auguste Mabru. )
I. Mésotype primieiçe ,' blanc-mat, avec M. globuliforme ; sur la
wacke grise amygdalo^de ; de l'île de Feroe.
Le centre des prismes es( limpidç et les 4ia|;on^les suivant les--
( «86 )
V
ijUelles ils se soudivisentsoni très-nettement marquées aur les bases.
jl. Mèsotype époiniée ^ blanche; du même pays!.
3. Mésotype pyramidée , limpide , sur le basalte décomposé ; dn
Puy-de-Marmant : donnée par feu M. Mossier , de Clermont-Fer-
rand, déjà cité, prem. part. pag. a56 et 307.
, ;4< yihotypt «uiicttiair&'raJiée , blanche; dePeorëe.
Suite de mOtceauz de différens volumes;
4< a M. ttciculaire-'radiée y blanche, légèrement nuancée de
Tougeàtre ; de ^assa en Tyrol : envoi de M. Marcel de S'érres.
6, Mèsotype Jibreuse-r^iée , blanche , à fibres plus ou moins d^
liées ; d'Islaiide ou de Ferôe.
' 6. Mésorypé diôaàèdre-capillaire " ; du ttlêrtie pays.
7. Mésotype compacte , blanc- mat.
7. a, M. compacte , rotigeàtre , (Crocalite y dans une amygdaloTde
yerdâtre (à base' de talc zographique ou do >gnmstein attépué ) ,
de la vallée des Zuccanti , dans le Tyrol : donnée par M. Fauja&r
Sâiht-Fond. < ,
Le nombre des morceaux de Mésotype est de -vingjt'y ^ eh y com,-^
prenant les échantillons du gradin d^étude : la plupart appartiennent
. aux variétés aciculaire et fibreuse , radiées.
Les variétés ocbodkiodécimale , déciduodédmale et/toconneuse »
indiquées plus haut manque|it.
XXIX*.. EspècB. STILBITE (/).
( Première partie j p. 6S et 78.)
Zeolite feuilletée et Z. nacrée , Stilbite ; Delam. -^ Strahl^Zeo^
ht h et BUtter-Zeolitk, W. — Stilbitj Karst- — Var. de Zeolitt
cornu ne, Nap. — Id. , Heivi^g. — Foliated Zeolite ,Tuoit8. — La
Z^olithe lamelleuse.^ £rocb. — Stilbite blanche, Bron»»
Sfiijbite laminaire ^ rouge ^ de Fasse. — - Fétssiûit , Lbxtz. --^Z^olfta
roiïge duTyrol^FAUJAS.-r- Zeolke rosM d^QEdelfirs y Pbtr. —
Stilbite Orangée , Brokq.
La Stilbite se tt^buv); daivs les awyf^daloidea comme la M^^*
f}j>type , soit sente, soit avec cette Même ««betance; notam^
uicnt à Tîle de Feroe , 'd'oxL.noiis vteDnettt lea plus beaox mor-
ceaux ; àttït f Irlande > 4Êt à f'aaaa tu Tyi-oUEH^ existe aussi
; C »87 )
âans les veines métallifères dn Harz« avec la chaux carbona-
tée , le plomb siilfnr^, Targeot antimdnic snifnrë,- l'arse«
nie natif , l'iiarmutome , etc.; dans le département de TI*
aère (i), en France; au cap Strontin en Ecosse, à Arendal
en Norwège j en Amérique , etc.
(i) La Stilbite, dit M. Héricart , se trouve au sommet des glaciers
de la gorge de la Selle , à plus d'un myriamètre de Saint-Christophe ,
en Oisans , dans un endroit très -périlleux , et où l'un ne parvient
qu'après les plus grandes difficultés. Le sommet de cette gorge est
bordé de rochers primitifs , pétrôsîliceux ou granitiques , coupés
par des filons dont les. fissures sont tapissées de cristaux arrondis (]é
cette substance , dont la couleur varie du blanc-nacré , au jaune et
au roussâtre. ( Noet de-M. Héncari, )
(a) M. Maclure Ta trouvée en petits cristaux sur le Grunstein à
tîftwbaven , dans le Connecticut. ( Delanietherie , J. de Ph. t. 69 ,
pag iSl4. )
1 . Stil bi te /?riOTiV«Ve * translucide , sur des fragmens de gneiss dé-
composé ; dn cap Strontin en Ecosse : donnée par M.Tondi.
Elle a été trouvée dans un filon de plomb sulfuré, qui renferme
aussi de la baryfe sulfutée et carbonatée,
a. Stilbite dodécaèdre , blanr-nacré , en cristaux simples ou eu
cristaux groupés en éventail ou réunis en gerbes , dont plusieurs ont
jusqu'à 6 centimètres ( plus de a pouces ) d'épaisseur , dans la vacke
amygdaloïde ; de l'île de Feroe. ->
. 3. a Plusieurs autres morceaux de la même varié'é.
2. b. S. dodccaùdre^lamelliforme , translucide , sur la chaux car-
bjiiatée prismi^tique, blanchâtre, avec chaux carbonatée laminaire,
grise , mélangée de plomb sulfuré ^ d'Andreasberg au Hartz : envoi
du maréchal duc de Trévise.
«
2 c, S. dodécaèdre , blanche , en petits cristaux soyeux , enca-
drant des cristaux de chaux carbonates, équiaxe d'un beau volume ;
du même envoi.
3. Stilbite époiruée , blanc-nacré } de Feroë.
3. a. S. épointée , brun rougeâire , métalloïde ; de Norwège^
C'est la ZéolUe bronzée des Minéralogistes Danois.
4 Stilbite aaamorphûjue^ en cristaux très-nt ts , les uns limpides.
' ( i88 > ,
las autres nacrés, sur la wacke grise fit la wacke brune amygdaloïdr,
renfermant des globules de stilbite laminaire et de talc zographique ^
de Feroë : suite de morceaux.
6. Stilbite orrom;?^, blancbe, avec Frebnite et Feldspath blan-
châtre ; des environs du bourg d'Oisans : donnée par M. Héricart^
de Thury.
5. a. Stilbite' en masses arrondies , d'un blanc -jaun^tre^ à cassure
rayonnée , et dont les rayons se terminent en cristaux Qial pronon-
cés ; de File de Feroe.
6. Stilbite laminaire, rouge-mordoré , nacrée, engagée par petite»
masses dans la Crocaîite rouge de cbair, ayant pour gangue une amyg-
daloîde verdàtre ; de la vallée de Zuccanti.
Stilbite /ame//a/rtf * blanc-nacré, de Konsberg {HaUy^ 1812.}
-^St. granulaire * , de Feroë ( Collection de M. Tondi ).
Le nombre des morceaux de Stilbite est de vingt environ* 11»^
sont ppur la plupart d'un beau volume et tous parfaitement con-
servés : la variété oaoduodécimale manque.
La collection de M. Neergaard, que nous avons déjà citée plu-
sieurs fois , renferme la suite la plus nombreuse et la plus belle i|Ue
nous connoissions de morceaux de Mesotype etdeZéolite deFeroé.^
*XXX^ Espèce. LAUMONIf E (Werseu).
ZiEOUTHE SFFX/>B£SCEITTE , du Traité^
( Première partie , pag. >io. )
Zeolithe de Bretagne ou Zeolithe efflorescente , Gillet-Laumou r;.
— Id. , Haut. — Id. , Brock. — Lomonit, W. et Karst. — iLo-
monite y Tboms. -^ Laumoni'te , Delam. — Mesotype Laumoaite ^
Brong.
tARAGTSRBS ET VARIBTBS.
( Brochant , Minéralogie , t. 2 , p. 53o ; Haiiy , Tableau compa*^
ratif , p. 49 et 196 ; et pi. 3 , iig. 39 et 40 : et F'ogel, J« de Pfa. ^
t. 71, p. 64. )
Electricité y résineuse, par le frottement , après avoTr été isolée*
Haûy , 181 1.
Forme primitive. Octaèdre rectangulaire (Tabl. comp. , fîg^. Sg)^
dans lequel Tincidence de M siu* M est de 98*^ la', et celle de P mr
P) de lai^ 34^ Cet octaèdre se soiidivise suivant deux plans, dont
Tun passe par les aréres C , G , et l'autre par les angles £ ) £\
parallèlement à G ( Hauy , ouvrage cité. )
Action de l'air. Les cristaux exposés au contact ^ Tair se fen-
dillent et se divisent très-promptement en une multitude de lamelles
£breuse$, d'un blanc nacré.
Action du feu; fusible au chalumeau, sans boursouflement, en
un-émail blanc. Brochant,
Action des acides, Soluble à froid , avec effervescence, dans Tacide
nitrique et dans Tacide muriatique , et formant avec eux presque au
même instant une masse gélatineuse transparente. Solub]e égale-
ment dans l'acide muriatique , mais à l'aide de la chaleur , et don«-
nant alors une gelée blanche opaque : Vogel,
s
Cent grains de Laumonite effleurie , tenue pendant deux heures
à une chaleur rouge , dans un creuset de platine , ont donné un
émail blanc > assez dur pour rayer fortement le verre : cet émail ne
pesoit que 80 grains. Vogel,
La Laumonite contient, suivant M. Vogel, sur 100 parties : Si-
lice 49 9 alumine 22 , chaux 9, eau i7,5o , acide carbonique d,5o*
VARIÂTES DE FORMES.
"ï . Laumomte bisunitaire ; Tabl . comp. , p. 49«
Prisme octogone à sommets dièdres»
21. Laumonite bacillaire , Id»
ANNOTATIOHS.
La Lanroonîte , déconvctte en 1785, par M Gîllet-Lan-
mont, l'on des trois in8pecteurs-g;énéraux des Mim^s de
l'Empire, se trouve sur ni^ schiste argileux noir-hlenâlre ,
avec la chaux carbonatée laminaire ou dodécaèdre , dans la
mine de plomb d'Huelgoet, département du Finistère, dans
l'Empire Français. — On en a rencontré depuis avec la stil-
bîte , à nie de Feroë; avec la stilbite et l'analcirae , an comté
d'Antnm en Irlande ; et sur le schiste argileux , en Chine
et dansTétat de Venise. ( De Bournon. )
x^ Laumonite bisunitaire , blanche , sur schiste argileux noir.
/
( ï9o )
a. Lfliimontte bacillaire , blanche , avec chaux cârhcnatée laiûi*
nalre , dans le même schiste argileux d'Huelgoet : trois beaux xnor»
ceaux donnés , en 1810 , par M. Gillet-Laiimont.
; On parvient à préserver les cristaux^de cette substance de l'alté»
ration spontanée à laquelle ils sont sujets, en les plongeant pendant
une heure on deux , dans une forte dissolution de gomme arabique
ou de gomme adriigante, après quoi on les retire et on |es laisse sé-
cher. Les morceaux de la collection ont subi cette préparation*.
XXX«. Espèce. PR EH NI TE. '
pREBKiTE, KoupHOLiTB et Zeolite R4lDiée JAUNATRE , du Traité*
(Première partie^ p. 69, 198, 210 et 279. )
Prehnite, De B. — Id., Delam. — Prehnit^ W. et Karst. —
yarietà di Zeolite , Prenite ; Nap. — Prehnita , Herro. — Prek*
Ttiie , KiRw. — td. , Xhoms. — La Prehnite , Broch. — Id., Broko.
Prehnite primitiçe. — P. rhomboîdak , du Traité.
f^.- primitixfe'laTnelli/orme. — K^ouphoUto , PicoT-LAp£TRonSB.<"«
I.J. , Haut. ^- Broch. — Delaia* — P. Koupholite , Brono.
V.'conchoîde. — P. /labelli/orinfi duTràiié. — Schorlea gerbes ,
ScHREiBER. — Prehnite de France.
P. gloùuleuse-radiée. — Zeolite radiée- jaunâtre du Traité. — *
Zeolithe rayonnée du duché de Deux-Ponts , De B. — Prehnite
compacte , Brong.
p. entrelacée , verte , du Cap. — Emeraude du Cap , RocHOir. —
Crysolithe du Cap , Saoe. — Prase cristallisée , Hacquet. — 2^ôlite
vitreuse verdâtre , du Cap , De B. -^Crisolào, Crisoprasio del
Capo ; Petr. — Halbzeolith d'OEstner ^ suivant Napione. — P. cris-
tallisée , du Cap ; Brono.
La Prehnite se trouve en masses fibreoses et en crîstanx
dans les amjgdaloîdes à base de vracke , avec la chaux car--
bonatée , la chabasie , le enivre natif, le qnarz-bjalin , etc«
à Rheicbenbacb , près d'Oberstein, département delà Sarre.
— A Passa , en Tyrol , dans nn Gronstein atténué et arçi-.
lenx. — A Dnmbarton , en Ecosse dans la wackc. — Klle
se rencontre également dans les veines ^ comme aux environs
r
- ( ^91 >
<ln bonrg cL^Oisans (1) , et dans les Pyrénées « en France; et
en Pf orwège STec le feldspath compsaète céroîd^.
(i) La Prehnite de France a été découverte en 17^3, par M. Schrei^
ber , près de Hivoire enOisans, dans une roche steatiteuse dont les
couches alternent avec trn amphibole en masse. Je lai trouvée de*
puis dan» les clapis ou moraines d& la gorge de la Selle , à Saint*
Christophe, même pays 4 et à FArnientièrés , en lames minces et
irréguhéres^dans ks fissures du granité .* elle est souvent associée à
TAiinite. (Noue de M- Hérieart. ) '
1. Prehnite ;E>rz7re£V2Ve, blanchâtre , ^translucide » avec Axinite vio-
lette; de rAfmentièresien.Oisans.
On trouve k méufte variété à S'assa , d^ns le Tjrol y avec la var.
bacUlairç''radiéç ; celle-ci est nouvelle, >
i,a. P^priffiitiife-iau^lll/ormé, blanchf , ayeçépi^te açiculaire ,
jaune-verdàtre et asbeste soyeux , blanc-ja|màtre , sur une roche
argileuse ; du Mont-Crelitz , près de Saint-Sauyeur , vallée de Bar-
rages, département des Hautes-Pyrénées.
2. Prehnite hexagonale, blanc-jaunA>tre , sur la chaux cfgrhor
natée laminaire ; de TQisans.
2. a. P« kexé^onale^IamelU/brrnfi g, blanqhe i de Crelits.
%. b* P. hema^nah * blanc-ierdàtre , translucide , souillée ^per-
ficieljemem d'QX>4e jai^ae de feti, mx le Grunatein altéré gris-ver-
d&tre , amygdi^oade ^ d^ Fa^sa , en Tytol : denx morceaux envoyés
par M. Marcel de Serres. * . ,
3. Flrehnite pçtpgoaale , transloçide^ del'0i4A«s<
5. a. P. octogonale^lamelli/brme , hlanche ; de Crelitz.
4* Prenite conchoïde , verdâtre , avec épidote apiculaire , asbeste
' /lexibtè et amianthoïde , dans une roche amphiboHtjue schisteuse j
de» avirons du bourg d'Oisans ; dpnné^ par M. Héricart de Thury.
6. Prehnite entrelacée, vert-pomme ; du Cap.
Cet échantillon a éférapporté du Cap de Bonne-Espérance , en
1774, et donné par M. I^chon, de riastitttt Impérial , à qui Ton
doit la 4écouveTte 4e cette substance.
6. Vvehmtè gMuleusc-nuiiée , jaunâtre , à^fibres très-fines et à
tissu très-serr4 , mélangée de cuivre natif, dans une amygdaloïde
porphy rique , brune , rapportée de Rekhenbach , et donnée ^ par
M. Brard , déjà cité , p. 106 et ia6.
/
( 192 )
La Prelmîte fihreuse-^conjointe ', blanc-jauiiàtrè 7 <le Dumbartori
«n Ecosse^ n est pas dans la Collection.
XXXr. Espèce. CHAB ASIE.
( Première partie , p. 70. )
Zéolite cristallisée en cubes , R. D. -— Id. , Favjas. — > Zeolite
cubique , Cbab^ssie , DeIiAM. — Chabasie y Bosc d*Antic. — Scha* .
bazU, W. -^Chabasin^ Kabst Var. du Wûrfel Zeolith ,
IVeuss. — Zeoliie cuùicay Fstr. — Chaàasie , Thoms. •— ZéoUt»
cubiqiie, Broch.
La Chabasie sg trouve cristallisée daiis les amjgdaloîdes
à base de wacke on de basalte comme la Stilbite. Les géodes
de Qnarz-agatbé d'Oberstein en fournissent de très-beaax
échantillons. 11 en vient aussi de l'île de Ferôe et de celle
de Bourbon.
1. Chabasie primitive , blanc* mat , en cristaux t^ès-nets , donc
plusieurs ont prés de 16 millimètres (6 lignes) d'épaisseur , sur la
iracke grise ; de l'île de Feroë.
1. a. Ch. primitiue , translucide, avec stilbite dodécaèdre eÇ
mesotype gl9buleu8e radiée , dans la -wacke grise ; d'Islande. -
\, b. Ch. primitwe, blanchâtre , sur le quarz-hyalin violet et Ift
chaux carbonatée laminaire , dans ime géode de quarz-agathe ; des^
amygdaloïdes de la rive gauche de la Nahe , en allant d'Oberstein
à Idar : département de la Sarre.
1. c Ch. primUwe , sur la chaux carbonatée laminaire , dans Isi
wacke brune ; du même pays.
Ces deux morceaux ont été donnés par M. Brard.
i. d, Ch. primitive j dans le baisalte>, de l'île de Bourbon : rap»^
portée et donnée par M. Bailly , l'un des naturalistes de l'expédition
aux Terres-Australes.
d. Chabasie tri-rhomùoidale , blanchâtre , sur quarz- hyalin dru-*
sique , dans le quarz-agathe geodique renfermant aussi de la .Ch.
carb. laminaire ; d'Oberstein : donnée par M. Beurard , agent du
gouvernemjent sur les mines de mercure du ci-devant Palatinat.
a. a. Morceau analogue au précédent , donné {>ar feu M. Lelivec
de Trezurin , ingénieur en chef des Mines.
3. Chabasie disjointe , blanchâtre ; d'Oberstein.
\
. ( Ï95 ) -
XXXÛK EïPicB. ANALGIMÈ (m).
( Première part. p« ^i* ) '
, !£|k)lite duire , Dolom^eu. — Kubîzît, W. — Anaîcim , Kars*.
— \ar. du Viirfel Zeolith , Beuss. -^ !2eoIire ctrbique , Analcime >
DsLAk. — AnaJcime, Tiïoms. — Zeolite cubique, Brock. [
I L'Analcime «e trooFC en cristaux dans les cayhës des laves
prîâinatiqués ( Basaltes ) des îles Cyclopes , voisines de Ca-*
tane , et dans celles d'une argile grise (Wacke) abondante
en coquilles fossiles qui les reconyre ( Doîomieu }. On le
rcfico^ttre dans les ?ic|ès des àmygdaloîdes , avec d'autres
cristaux , dans le Vicentin et aux environs de Glascow , en
Ecosse. — Dans le J)asalte a Elva^ en Ecosse ( Tondi ). Ce
savant possède un échantillon de Grnnstein de^ montagnes
strateuses qui renferme des cristaux d'Analciiue.
On cite des cristaux de la^mé/ne substance venant des mine» d'A-
rendai et du Grand-duçbé de Bade.
1. Analcime 1:/Te)70in^^ , limpide, dans le basalte noir^grisàtre ;
des îles Cyclopes : rapporté par Doîomieu.
2. Analcime trapézoïdal^ blancbàtre, translucide , dans une amyg»
daloîde grise, qui renferme en même temps des globules de ^aaeso-*
type et de la chaux carbonatée ; de Montecchio-Ma^iore , dans le
!Vicentin : donUé par M. Fauj as-Saint-Fond.
a. a. A. trapézoïdal , incarnat, opaque ; de Dumbarton en
Ecosse : donné par M. Haûy. ' i ^
APPENDICE.
ANALCIME CUBO.-OCTAÈDRE?
Sarcolithe de Thobcson. (HaâXt Tabl. comparatif, p. 199.)
• FeuM.Thompson^ minéralogiste anglais établi à Naples, adonné
le nom de Sarpolitke à 4es cristaux cubo-octaédres , d*un rouge de
chair, trouvés par lui à la montagne de Somma, dont le Vésuve
fait partie. M. Haiiy les ayant examinés > a cru , diaprés leur tissu
vitreux et leur dureté (ils rayent le verre ) , pouvoir les rapprocher.
del'Analcinie.
D'une autre part, M. Faujas a donné le nom de Sarcolithe du
yiceiuin, à luie substance qui se trouve engagée, pr petites masses »
. i3
V
( 194 )
d^un rouge ÎBcarnat ,' -dans ht wacke , à Montecchto-Ma^ore et à
Castel , à 5 milles de Vicence , où elle accompagne de« cristaux
d'Analcime blanchâtre , minéral duquel on la voit ae rapprocher
par son tissu , par ses formes et même par sa dureté. Plueieurs de
ces petites masses ^ont cependant plus tendres que TAnalcime , et
d'un tissu plus mat. Forment-elles pour cela une substance difTé-
rente de TAnalcime ? Le résultat des analyses ne le démontre pas.
Il est trés-probaUe , dit M. Haiîy , que la Sarcolithe doit être asse-
ciée à TAnalcime ; mais quand des observations ultérieures démon-
treroient un jour le contraire , il ne pourroit en résulter aucime ob-
jection fondée contre la Cristallographie , puisque la forme cubique
est susceptible d'appartenir à des minéraux de diverses natures^
((Xhrrage cité, p. aoo.)
XXXIV*. £8piGB. NÉPH£LIN£.
( Première partie , p« 7a. ) '
Scfaorl Uânc hexagonal du Vésuve, Ferber.-— Sommité ^ Delam.
r-Sommit , I^aast. — Feldspato in prismi esagoni compresai, etc. {
Gioxin. — Sommité^ Tkoms. — Népheline', Baoctt. — Nefelin^
LbonbâRD.
La NépheHne ii^a eneore été trouvée qu'ao Vésuve , bit on
la rencontre parmi des cristaux dMdocrase et de Grenat ,
ihins (fes roches calcaires on tàlquensea arrachée» da tfol
primordial et lancées par les agens volcaniques.
1 . ÎQ'épheliBe primitive , blanc mat, avec idocraae vert-jaunâcre^
dans la chaux carbonatée blanc-verdâtre , grenue.
s. Képheline péridodécaèdre , blanc-mat , sur des cristaux d*ido«
crase brune , dans k chaux carbonatée , mélangée de talc lamelli-
forme, blanc-verdâtfe.
3. Népheline granulaire, hbnche , dazis le grenat orangé massif.
XXXV». EspicE. HARMOTOME {m).
( Première partie., p 73.)'
Hyacinthe blanche cruciforme « R. D. — Andreasbergoltthe et
Andréolithe, Drlam. — Id. , Daub. — Kreuatein', W. et Kabst.
— Krcimu , Nap. — Piedra crUciJorme , Nbrro. — SuiuroUic j,
KiRw. — Id. , Thoms. —La PiwTe cruciforme , BirocB.
L^âamiotoine se trouve dans les teîues m^ttdiifères , treè
M chaux carbonatëe laminaire , le p]oinj> soi fa ré , l'argent
intimonié sulfuré, etCi à ABdreasberg au HarUE , dans le
êcbi&te argileux de transilioa ; ei dana un filou ^de plomb s«l-
faré trairersapt une montagne de gneiss , 4iu cap- Sirontin en
Ecosse^ avec le plomb su)furë etla Stroniiane carbonatée.
Ses cristaux accompagnent quelquefois la Cbabasie dans les
cavités des amygdaloïdes d'Uberstoin. ^-* Il eit Tient aussi
de Kofisberg en Norwège.
1. Harmotome dodécaèdre ^ bUocBàtre , sur dmix Carbonatée
laminaire , dans Tamygdalolde , d'Ober»l,ein j donn^^r M. £rard«
a. ^àrmotome partiel , blanc j et H* dodécaèdre , dan» une chaux
carbonatée granulaire , n^ugee d» cuiyre pyriteux et de^ talc vcr-
dàtre ; chi Cap Strontin. . ^
3. Harmotoàie cnM7//^;'m« , bianchètre ^ translucide, en cristaux
groupés et d'une forme très-nette , sur la cbaux carbonatée lami-
oaire ou cristallisée en prisâmes bex^gOiiea^ de la mine de Samson ,
i Audre^aberg au Hart«. /
I^s beaux naoïveaux qui ont rapport à cette rafiété Faisoient partie
4? /envoi de minéraux du Hartï f&H au Muséum , en 1804 y par S.
£x€. le msfécbal duc de Txévise.
XXXVI». EspàcE. PÉRIDOT (i»>
( première partie , p* 74* )
ï^ttidoi crisuUHsé', — Peridot, Daub. — Chrysolice ordinaire^ R. D.
^Kr/solU , W. — Crysolith, Karst.— Crholito nobile , Nap. —
Crûal|^«^H«xuaG. -p-CAr/Wiie^, Kibw. — La Chrysblithe, Brqck.
■* Veridot Cfaiysolitbe , Broho.
,Pi gramdi/brme. — Chrysolithe des Volcans , Faujas. — Chryso-
li?e en garains irréguliers , R. D. — Id. , De B. — Olivine , Pçi.am*
Oiinn , W. «t K. ablst. — Crisolito commune , ou Oliçina , Nap. *—
HOlwino , Hbrro. — Oliçiti , Km^. — L'Olivine, Biioea. -r-
i^'doc OliTÛae , Baoko.
Le Péridot appartient à la formation des montagnes 8tra«>
teases indépendantes... On le trouve en cristaux disséminés
dans le basalte à Gmeu^ dans le HûhuerMppe en Bobtoe
( Ï96 )
(i); en masses granuleuses d Ans, d'autres basaltes do même
royaume ; et dans ceux d'Unkel, pays de Cologne; de Carls«
berg près de Cassel , à Bnleoreit , en Bavière ; en Italie (s) ,
à l^ile de Bourbon (3) et dans beaucoup de lieux diffërens j
du midi de l'Empire (4)* Le sol de transport protenant de
la décomposition dés basaltes en^ fournit aussi des grains
ronlés p1nsn,n m9Îns plus attt^nués. — Les Péridbts taillés
du commerce venofent anciennement du Levant. -« 11 en
vient aussi du Brésil ( Fetersen),
(i) M. Tondi a vu dans la collection de feu M. le docteur Mayer ^
à Prague , des morceaux dé Péridot transparent de forme ovoïde
d*environ un pouce , et de deux pouces dans leur plus grand dia-
mètre : ils provenoient des basaltes du pays.
(2) Les Olivines si abondantes dans beaucoup de laves du Vésuve
te trouvent aussi dans les rocbes calcaires micacées du Somma*
{Bre^slack , t. 1 , p. ^5o.) ^
« Au-dessus de la Madona délie Grazie, bâtie sur la montagne
qui domine Radicofani , Grand-ducbé de Toscane , on trouve des
colonnes de basalte et des amas de laves scorifiées qui renferment
des masses de cbrysolite. {Santi, Voyage au Montamiata, t. a, p. 471 •)
Le Peridot en masses granuleuses existe égilement dans l^ ba-
salte , àl'ile. de Lipari , dans le voisinage des £tuves. ( SpaUanzanip
Voyages, t. 3 , p. 2a. )
On trouve cette substance en grains isolés et même en cristaux
prismatiques dans les sables de TEtna, autour du Montpelliero.
( Dolomîeu ^ Catal. de TEtna , p. 354> }
(3) La Chryêolite est dWe abondance extraordinaire dans toutes
]es laves dé Tile de Bourbon , et particulièrement dans des masses
balsatiques informes , d'une couleur d*ardoise fonc^ et très-dures ^
ctepuis Saint-Benoit jusqu'à la plage des Orangers. Le sable de cette
même plage en est tellement fourni 4|u*il en est coloré en jaune.
( Bory-^airU^Vincent^ t. A, p. 4 33, ) Entre la rivière des Rocbes et
Saint- Benoît , dans la même île , on trouve une masse basaltique
nommée la pointé du Bourbier , au pied de laquelle sont de nom-
breux de galets de basalte tous remplis de cbrysolite jaune-verdàtre.
(Zie fw^me^ p. ia3 ^
<4} Les laves moilernes , di^M. Gordter , sont peu nombreuses an
( ^97)
Mczin ;/toutes sont formées de basalte porpbyrique à beaux ctis-
taux de Péridot et de Pyroxèpe , mêlé de nœuds de Péridot grasa- .
lenx. On retrouve les mêmes nœuds et les mêm^es cristaux dans le»
scories qui composent les cratères d'où c«s laves sont sorties. ( J. des
M., t. a6, p. a4o.)
I. Peridot monostitjue , vert-jaunâtre; du Pégu»
3. Peridot con^/zw , vert-brunâtre ; cristal isolé , séparé des masses
granuleuses de Peridot que renferment les basaltes de l'île de Bour-
bon : donné par M. Bèrtb.
5 et 4. Peridot subdmiqjm et P. donblanc , vert-jauoâtres ; des
Indes-Orientales.
Les variétés iriunitaire et £iua4ruplante , manquent. ^
5. Peridot granuliforme-agrégé , vert-jaunâtre et jaune^verdâtre ,.
dans une wacke ou basalte altéré ; de Styrie.
5. a. P. Granuliforme- agrégé , vert \ du département de TArdé-
cbe ; donné par M. Faujas-Saint-Fond. -
5. b. Le même , dans le basalte ;. de Pile de Bourbon.
6. Peridots taillés transparens ,- d*nne belle couleur et de diverses
formes , dont un de forme ovale, à facettes en dessus et en dessous ,
a 28 mill. ( i3 lignes ) de longueur ^ sur aimili. (10 lignes ) de hx^
geur , avec ane épaisseur moyenne.
APPENDICE.
PERIDOT DE'COMPOSE.
Le Pérîdot décomposé se trouve dans les mêmes roches
qaî renferment le Péridot granuliforme. Il est engagé sous
la ïormt de petites masses on de grains dont la couleur vs^rie
do jaunâtre^ an ronge et an brun ^ d'autrefois il ^st simple*
* ment irisé «t presque désagrégé.
I. Peridpt décomposé gramdiforme'agrégé ^ rouge , dans le 'ba**
ttlte ; de la Bastide , département de l'Ardèçhè : recueilli et donn^
par M. Brard.
Oo u-ouve au Puy de Sâran , département du Puy-de-DAme , de»'
masses de Peridot rouge et ^e ?. jaune-verdâtre qui ont des formes-
polyédriques irréguliéres, et dont les surfaces sont unies. {J}e Laizer,.
J. des M» , t. 23 , p. 41 1 . )
( »98 )
.^ a. Feridot décomposé gmnuli/orme , jaunâtre ( Limèilite) , <!î«»
fiéminé dan» le basalte , avec cristaux de pyroxène ; des environ»
du Vieux -Brissao^ dans le Kayserstliul : donné par M. Brard.
Ce Minéralogiste regarde la- Limhilite et la Chiisite de Saussaie^
comme des variétés de Peridot altéré -
XXXVIP. EspàcÈ. MICA.
( Première partie , p. 75. )
Mica ; R. Di — Id. , De Born. — Id , Delàm , etc. etc. —Talc,
Davb. — Glimmer , W. et Karst. — Mica, Fetr. — Id, , Na*.
— Id, , Herrg. — Id. , Kinw. — Le Mica , Broch.
Mica/oliaeé, — ^Talc en grandes lames, Verre ou Talc de Moscovi©.
> *■
M. iesiacé» — Muaehlicher Glimmer^ Haussmaww.
M. /flme//airc. "— Mica proprement dit.
M, jaùne-d^or et M. blanc-argejujin. — Vulg. Or de chat, Argent
de chat.
Le Mica entre ^ comme partie essentielle ^ dlms la coinpo* j
fiitiondu Granité et du Greisen , et dans celle da Gneiss el ,
dn Sehisle micacé qui Ini doivent leur texture feniUetée. On
le trouve quelquefois disséminé dans le Lepijnîte do M*
Haiiy ( TVeisS'Stein , W. ) , dans le quarz et dans la
chaux carbonatée d'ancienne formation. Il existe aussi » mais
plus rarement dans la granvracke, la pierre sablonneuse , Is'
chaux carbonatéecompaGte(i), le basalte, etc.Lesol de trans-
port et les terrains voleaniqnes en fournissent également.
(1) J'ai observé, dit M. Tondi , au Cerricos Negros, près de
^umilla , daiis la ferme de la Sellia , royaume de Murcie , des frag-
mens d'un basalte rempli de Mica , jaune de bronae , ^que Joi-
gnoient immédiatement une chaux carbonatée compaote, trapécnnef
blanc-jaunâtre et difficile à briser , laquelle renfermoit des lames '
de mica métalloïde , brun de tombac , rondes, du diamètre dexios
pièces de deux sous. Cette roche offroit dans sa cassure ua aspect
Xrks-SiffeMe. (^Voyage en Espagne , \^o^,) 1
1 . Mica primUif-conçease , gris métalloïde ^ dans lé granité ; ds 1
Finbo près de Falhun en Suède.
\
' ^ (^99)
M. Haûy possède un échantillon de Dolomie granulaire dn Saint-
Gotfaard , qui Tenferme la même variété , disséminée dans sa masse
en peitites lames de couleur d*or.
pt. Mica prisfuatique , grisÀtre-métalloîde , dans le quarz-byalin
enfumé ; rapporté de Madagascar, et donné par M. Rochqn.
On trouve à Machren , en Moravie , des prismes hexaèdres de
mica qui ressemblent beaucoup à la Pinite et dont on leur a donné
le nom. (^<aiï/, 1806). - \
M. Picot de la Peyrouse a recueilti des laines hexagones de «nica
de 1 6 centimètres (6 po«ces) de diamètve , également implantéee
dans le quarz, à Arignac, sur la rive gauche de TOriège, dans les
Hautes-Pyrénées ( Acad. de Toulouse, t. 3, p. 393 .)
Cette variété existe, aussi en beaux cristaux à Vile de la Marti-
nique , tant dans les laves que dans les tufs argileux provenant de
leur décomposition. (Cortez, J. de Ph. t. 70 , p. i33. )
3. a. "M., prismatique' lamelli/brme ^ argentin, souillé en partie
d'oxyde jaune de fer •; du Saint-Gothard.
3 hlica. ùinaire ^ transpalrenC.
4* Mica annulaire , noir-verdàtre ^ de Sibérie.
Ces deux- critaux sont placés sur le gradin d*étude.
5. Mica Joliacé , transparent , en grandes lames ; àM monta-
gnes granitiques voisines de Irkopstk , sur les bords, du lac
Baïkal : douué'par M. Meares.
5 oi V^. foliacé ^ transparent, des granités des environs de la
ville de la providence , entre Boston et Niewport , dans l'Améri-
que septentrionale , où Ton s'en sert au lieu de corne pour la gar-
niture des lanternes : donné par M. François Thébaut , officier
de sauté.
5. b, ti^ybliacé, noir-verdâtre , en grandes lames qui , vues par
transparence , sont verdàtres , des granités des bords du lac llmen ,
en Sibérie.
-6 et 7. Miea lamelliforme et M. éoailleux , métalloïdes , jaunes ,
l^lanes et brans : «uite de movceaux de divers pays.
8. Mica spiciforme , argentin, dans un granité des environs
d' Alençon , département de TOrne ^ donné par M. Desmarëst , de
rinstitut Impérial.
La Collection du Muséum ^doit encore au même savant de super
y
( 20Ù )
bes exemplaires des basaltes prisniatiques de la Tour-d* Auvergne et
de Saint-Sandoux, département du Puy-de-Dome.
9. Mica ptdvéndent , jaune d*or ou argentin.
10. Les variétés Mica ustacé et "Hi.. filamenteux manquent.
* XXXVIir. Espèce. PINITE (/).
( Première partie ^ p. 204 et aScf. )
Pimt y W. et Karst. — Pinite, Brôch. — Id, Haut ; BaoFG. ;
Delam ; etc. — Micarelle ^ Kirw. — Piniter, Thoms.
YAftlBTÉS DE FOBKBS.
Pinite cruciforme , d'Auvergne.
La variété peridodécaêJre , soit simple , soit semi-alteme, en
cristaux croisés rectangulaires ou croisés obliquangîes. Haiïjr,. 181 1*
ANNOTATION s.
La Pinite se trouve dans les montagnes d'ancienne forma-
tÎQn. — Dans le granité en Saxe où elle à été observée d'a-
bord » et dans an porphyre Sjénitiqne en Auvergne on elle a
été découverte par M. Cocq (1), alors commissaire des pou-
dres et salpêtres, à Clermont-Ferrand.
(1) C*est au printemps de 1802 qu*il en trouva le premier échan-
tillon parmi les fragmens de rochers granitiques employés à ferrer
la route, aux environs de Saiut-Avit^' village éloigné de Clermdnt
de I o lieue». II Ta retrouvée depuis en place , en 1 804 t dans les
granités de Saint- A vit, de Pontgibaud, de Menât, de Saint-Pardoux
et de Mansat , dans le même département. • On a tout lieu de
croire , dit-il, que cette substance existe dans la totalité de la chaîne
granitique surlaquelle reposent les pics volcaniques du Pny-de-Dome ni
Cette conjecture de M. Cecq se trouve vérifiée par les observations
de M. Cordiet qui écrivoit en 1 809 , au Conseil des Mines. « Tout le
système du Meain ( Haute-Loire ) repose sur un nouveau genre de
granité dans lequel la pinite entre pour un vingtième , un dixième
et n>éme un tiers. Cette roche occupe un espace de plus de ^o
lieues carrées , et se prolonge jusque dans le ci - devant Forez , où
elle sert de matrice à cette substance qu*on avoit prise pour de
rémeraude , et qui n*est que la Pinite translucide : Je taetï suis
assuré sur las lieux ». ( J. des M. t. 26 > p< ^40 }•
^
C 301 )
M. Menard de la Groye l'a retrouvée , depuis , dans les. granités
îdes bords de la Sarthe où elle est dissenjinée en grains et en cristaux.
Elle a été observée aussi par M. CLampeaux, danj le département
^,de la Cète-d'Or. ( Lesckevin, J. des M t. 27 , p. 246).
Enfin , M. Hauy possède un échantillon de pinite gris-verdâtre ,
dans «n porpbîipe Hr^ileux gris noirâtre , du pays de Salzbourg, qui
lui a été envoyé par M. le baron de Moll.
1 . Pinite peridodêcaèdre , gris^ brunâtre , en cristaux disséminés
dans le porphyre argileux, jaunâtre, des environs de Menât, ^é*>
part* du Pny-de-Dome : deux morceaux donnés par M. Cocq.
1 . fl. Cristaux isolés de V • péridodécaèdre , grisâtre , d'Auvergne ;
donnés par M. Lacoste de Plaisance.
2. * Pinite èmarginée ; du même pays. ,
I. A. P. péridodécaè4re , brun-rougeâtre, dans le gravite; du Pi-
nistoUen, près deSchneeberg, en Saxe.
heu variétés primitive et cruciforme * manquent.
XXXIX% Espèce. DISTHÈNE.
^ ( Première partie , p. 76 et 282. )
Talc bleuetBéril feuilleté, Sage. -^ SchorI bleu et Gyanite,'
Delam. — Sappare, Db Saussure. — KfaniCy W. — Cfanît\
^ATiST. ^^ Sorlo ceruleo , Petiu — CmmVo, HsaRo. — Sappare,
KiBw. i — Çyanite , Thoms. — La Cyanite , Brock. /
YARIETB8 DE FX)BMBa.
(H/w/y, Tableau comparatif, p. 64 et 2o5. }
1. DisthéneyvM'ocfa^^/r^/ du Saint-Gothard.
Prisme à 8 paijs ; bases obliques : Tàb, oomp. fîg. 45. ^
3. Disthéne triunicaire ; du même pays.
Prisme octogone ; bases horizontales : Id. , fig. 4^-
3. Dis^ëne Dioccaèdre;Xd.^. ao5.
Prisme à 8 pans ; terminé par deux pyramides à 4 faces.
C'est ce cristal qui a mis M. Haiiy à mênye de déterminer rigou-
' Teusement les dimensions de la molécule.
ANNQTATION 8.
Le Dîsthène se rencontre ordinairement sons la forme de
cristaux prismatiques , rarement tergiinés , dans des roches
\
( 2oa ) '
«le première formation , et notamment dans le acHîàte tal»
quenx on on le tronve en cristanx quelquefois accolés à
des prismes de stanrotide brune , et avec ram.phibole et des
grenats, comme au Saint-Gothard , an Mont Grelner dan»
le Zillerthai ^ près de Bnjtrago, en Espagne ; en Russie {i\^
etc. — Il existe en lits dans le schiste micacé y avec le qnaix
et le grenat , dans lé pays de Bai^eith. Ceini de San-Alpe ca
CarÎAthie renferme de l'amphibole lamiaaire , «en««iive , et
des grenats.
(i) Ce minéral se trouve- en Russie mélangé au quafx ou entre« '
inèié de mica argentia : lé premier vient de la rive gauche de la rivière
Broussii^nka et le second des envirous du village Bronssianskaja , à
Touest des Monts-Ourals et à 47 rerstes-ia lieues de Catherinebonrg.
( B, Sc^ergi/u , Acad. de Pétersb. 1797 , p. a5o. )
1. TAsihene perioctaèdre ^ bIanc*bleuAtre> avec staurotide uni-
binaire , brune , dans le talc schistolde , blanc-nacré ; du pays de
Salzbourg. * ^ .
I» 0. La même variété de couleur bleue \ du Saint-Gothard.
a. Disthène laminaire , bleu et fasciolé , avec quarz-hyalin gra-
xndaire ; dans le schiite talqueux , bnin-jaunâCM , avec lames de
mica , dn même pays : plusieurs morceaux.
2. al D. laminaire, bleu, engagé dans tm mica scnistoïde ; da
. département du Var : donné par M. Boyer Fonscolombe.
2. ^. D laminaire, blanc- Yerdàtre , snrlequarz, dans une roche
composée de Disthène vert et blanc , d^amphibole laminaire , de
quarz et de grenats ( Eclo§ite , H. ) ; du Sau-Alpe.
a. c. D. lamiMéUre limpide \ blanc.-}aunâtre et roussAtre , dans
le quarz ; du Tyrol.
XL*. EsPECB. DIPYRE (jii).
( Première partie , p. 79. )
l4enGolit}te de Mauleon, Dipyi»; Delâm. -^ Schmehatein , W»
^—-Dipyr^ Karst. — Dipjrre^ Thojss. — Id., Bbqcb.
CARACTERES ET VARIETES.
.( HaÂjr , Tableau comparatif , p. ^', ) |
Wenne pritmHi>e, Xoints naturels parallè'^, lés uns anxfacea la-:
/
, ( 203 )
^ral«s d'un prisme rectangulaire, et les autres à des fetes qui «ou*
diviseroient ce prisme diagonalement.
1 . Dipyre nctanguîaSre ; Ua&y ,1813.
3. Dipyre pçrioctogone ; * ^
£n prismes déliés à commets fracturés.
3. Dipyre açimlaire-CQnjoinL, ^ D- fascicule , du Traita.
▲ N NOTATION s.
Le Dipyre a ^té troav^ en 1786, par MM. Lelîètrc et
Gillet-Laumont , emr la rive droite d a Gave de Matilëon •
« environ 2 kilomètres et demi de cette commnne ( Haptes-
Pyrénées). Les fascicules de ses eristanx Ploient engagés
dans on e terre stëatitévse, ordiDaireinent blanche et qneU
qutfoià avec nue naance de rougeâtre. D'antres morceaux de
la gangne ëloient noirs et mélangés de fer sulfuré. ( Hauy$
Trftité, t. 3, p. 2440
1 . Dipyre perîoctogone , blanc , dans une argile jaunâtre , ren-
lermant des parcelles de mica.
^ Dip^Te acicuîaïre- conjoint ^ blancliâtre, disséminé dans une
argile gris- verdâtre , avec talc cidorite. .
Ces deux échantillons de Dipyre ont été donnés au Muséum par
IVf M. Leliévre et GiHet-Laumont , Inspecteurs-généraux des Mines
et XTsines de l'Empiré. . •
XLP. Espèce. ASBESTE.
( Première partie , p. 80 et lît, )
AshesiteJIexible. —Amiante et Asbeste mûr des Anc. Miw. — Lin
Fossile ou incombustible , Asbeste cotonneuse^, etc. — Amianth ,
"W. — Biegsftmer Asbest , Karst.-*-* Uno fossile , Amianto , Pete.
— Id, , Nap* — Lino de Piedra , Amianto ; Hbrro. — Amian-'
thus , Kihw. — Id. , Thoms. — L'^Amiantbe , Broch. — Asbeste
amianthe , Brono.
Asbeste dur.*^ Asbeste nonmùr ou simplement Asbeste. — ^ Oe^
meiner Asbest , W. et Karst. '^^Asbestû , Pbtr* -^^Asù. comuner
Nap. — Asbesto comim, Herro* — r Asbe$tu3^ Kiaw. -^ CorniMm
uésbestus , T9011S. — L* Asbeste commune , Baoca.
, ( 304 )
Asbeste tressé. — Lilge , papier , chair et cuir fossiles ,' on cT^
teontagne ; des Awc Miw. - — Bergkork , W. — Sckwiitimende^
uisbest , Karst' — Sughero montano , Came montano ; Petr. —
Id., Naf — Corcho demoruana, Papel de piedra , Carmen, Cu-
ero de nu}tifana , Herrg. — Sidfer moruanum, Corium monta-
num ; Kirw. — Elastic ^sbèstus , Rock-Cork , Thoms. — Le Liég«
de montagne , Broch^— ^ Asbeste subériforme , Bbouyï.
Asbeste lignijbrme. — Bergholz , W. — Holz Asbest , Karst.
r— Legno montano * Nap. — Asbeuo lenoso , Herr&. — Ligni*
form Asbestua , Kirw. ^^Id. ^ et Rock'fFood^ Thoms..— Le Boir
de montagne, Broch. '
L^Âsbeste abonde dans les terrains primordîaox oà ses
dîfiFérentes variétés occupent des fentes ou gémissent des
cavités an milien de certaines roches talqnelises ou dans la
serpentine, -v- Il se rencontre également dans les veines de
l'Amphibole schisteux , avec la Prehnite, Paxinite, le feld-
spath, répidote, etc. à Saint-Gristophe en Ois/^ns ; et dans
les filons des Ghalanches avec l'argeqt natif ( H^ricar/). Dans
d'autres lieux il est accompagné de plomb sulfuré ou de fer
oxjdulé comme en Suède. On trouve l'a sbes te dans beaucoui^
d'endroitsi diiFérens de la Saxe , de la Bj>héme , de la Hon-
grie, d£ l'Espagne , de l'Italie , delà France,. etc.
Le cuir fossile et le liège fossile sont d'autant plus remarquables
en Islande , qu'on ne les y trouve que dans la montagne de la côte
d'Ulfsdâl , à Test de Fliothorn , en petites couches dans les fentes
dés rochers. (Voyage en Islande , t. 2 , p. 78) , et aux îles de Malmoe
et de Drangoë , au nord de la même île.
z,. Ashe&tejléxible , en longs filamens soyeux ; de CcM'se.
C'est de cette île et de la vallée de Sainte-B'oix , au pied du Mont-
Valaisan et du Col du Mont, dans la Tarentaise, que vient le
plus bel amianthe.
1. 0. A.JleJdiùle, disséminé dans la chaux carbonatée laminaire,
Uanc- verdir re ; de la Tarentaise.
1. h. A, flexible , en filamens en partie libres et en partie engagés
dans le quartz-hyalin dodécaèdre, avec éptdote e^ciculaire ; de Saint-
Christophe en Oisans.
( 205 )
I . <e. A,j^xiùîè , en filamens soyeux d*un jaune-rongeàtre , r^i-
fermaat <lu quarz-byalîn ; des Indes-Orientales
1. «f. A.^ea;/^/e, en filamens courts et serrés , disposés par petits
lits dans la serpentine.
t,e, A. ttexible^ à très-petits fila mens sOyeux et ondulés , dans
une. serpentine noble , vert-jaunâtre; du comté de Cornouailles. l
On en trouve de semblable à Newbury , district de Ninety-Siz^^
dans la Caroline du Siid ( James Brute, )
%, Asbeste dur, verdàtre, dans la cbauz carbonatée lamellaire J
de Lai^zzara entre Gènes et le coji de la Bpcbetta : Donné par
M. Menard de la Groie. ^
2. a. Asbeste dur, blanc-yerdÀtre , avec plomb sulfuré, dissé-
miné ; de Norwége. ^
A. b. Le même , avec fer ozydulé ; du même pays.
3. Asbeste tressé-^mou , jaune-blancbàtref de Landsend, comta
de Cornouailles.
5^ a. A. tressé^mou , d*un beau blanc , d'Idria en Frioul.
3. b, Asheste tressé dur, en coucbes blanc-grisàtres , d'un tissu
très-serré ( Cuir de Montagne ) ; du Tyrol.
4* Asbeste ligniforme^ brun-jaunâtre ou gris-brunâtre, en mor-
ceaux d'un beau volume , de Scbneeberg près de Clausen , dans !•
M. Hersart a trouvé la même variété d' Asbeste dans la mine de
xn anganèse de Traversella , département de la Doire.
lia collection du Muséum n*est pa^ rîcbe en morceaux d' Asbeste;
le nombre de ceux qu'elle renferme est de vingt environ.
M. de Drée possède une très-belle suite de morceaux d^asbeste ,
^ns laquelle on voit, dit-il, tous les passages d'une part à Tarn*
pfaibole et de l'autre au talc. On distingue dans cette suite, une
Uimianthe noire des I^rénées. ( Cettalogue » pvi^* )
XUr. EsPBCB TALC (m).
( Première partie ., p. 8a ,, 83 et 84* )
Talc ou Steatite , R. D.—Talc et Steatite, DbB. — Id., Monoes.
^— .- Id 4 ^Delam. ^ etc.
Tê\c hexaganalt — ^ Talc cristallisa en pismeà bexaèdres , De B.
1
( 2o6 )
-^ Steatite en lames hexagones , R. D. — Miea sieaÛMUX , "ÙsLkÉU
— T. laminaire. -^ Talc de Venue, R.D —Talc schisteux et Taie
^écailleuz fatanc,.de Venise» Steatite lamellease* Dzi^xu. — Talc
^illeux, blanc, verdâtre , etc. — Var. du Cetneiner Taik , W-
et Karst. — Talco di Venezia^ PvTA. -^ Tidço compaito^ Nap«
Talco comun , Herkg. — Common Talc , oii Vtnetian Talc, Kniw.
—Le Talc commun , Brocb.
Talc écailleux. . — Talc ou Craie de Briançoa , ^ Bn D* — Id. ^
Dei#a.k. — Steatite gris«jaun4tre , compacte , tapdre , Db B. — Var.
<lu Gemeiner Talk^ W. et K^est. -^ Sfeatitc cfeta di JSlmançtm^
Pbtr -—Steatite cômpatta et S. schistosa^ Nàp. -7- Creia de Bria--
con^ HeRRG. — Semi-indurated Steatites^ Kirw. -r-Yar. du Talc
• endurci , Broch. *- là. , Brong.
Talc radié, — Id., Dr Saussurx. -«Talc strié , DthAu.
T. steatite.— Stoatite blanche écailleuse, Craie d'Espagne , B» D«
— Steatite, Dslam. — Speckatein^ W. et Karst. -^ Steatite f
Pbtr. — Esteatita^ Hrrro. — Steatites ^ Kirw, —Steatite, Thoms.
—La Steatite commune, Broch. — Id. , Brong.
T. ollaire. — Pierre ollaire ou de Coldbrine , R. D. — TaIc
schisteux ou Pierre ollaire , Db B. ^— Oliaire , Dei«am. — TapJ^
etein^ W. et KarstI — 'Steatite .^ Pietra ollare < Pbtr. — Var. du
^u Schieto clorite , î?Ar. -^ Talco endurecido ou Piedra oUar «
Herro< — Potstone , Kirw. — La Pierre ollaire , Brocb. — > Ser-
pentine ollaire , Brong. .
T. Chlorite , terreux. — Chlorite, Terre verte, Delam. — Chlo'
riurde^ W. — Erdiger Chlorit , Karst. — Clorite terrosa , Nàp.
— Chlorito terreoy Hbrrg. — Chlorite, Kirw. — Chlorite Eart,
Tb»mm, <<- La Chlorite terreuse , Broch. -^ Chlorite commune ,
JBAOva.
T. chlorite^ fissile. — Talc schisteux, gris-verd^tre , Db B. —
Chloritschiefer , W. — ScfUeJriger Chlorit , Révss. — Sc/iisto Cfo-
ritey ou S. Cloritico, Nap.-^ Chlorito pizarroso ^ Herrg.— ChU^
rite Slate , Thoms. — Chl. schisteuse Broch. — Id , Brono.
T. chlorue, compacte. — Chlorite indurita, Nap.
T. zt^raphiipie. Talc chlorite zographique , du Traita. — Vufg.
Terre de VéroAe, — JBaldogée, Db Saitss. — Argile martiale , Tert.
ioncé , Terre de Vérone , I^ B. — CrOaerde , W. et Karît.?^
( 207 )
terra verde ai Verona , Petr. — Ar^illa verdé di monte Baldo,
"NiT, — Tierra verde, Herrg. — Green Earth , Kirw. — Id. j
li'BOUS. — La-Terre verte , B&och. — Chîorite bal^ogée , Brono.
. T. puluéruleut , silicifère *. — Farine fossile de Fabronx. —Farine
yolcranique, Dblam. — Bergmehl , IL xfiST»
Le Taïc Btëfrthé et le Talc oliaire appartiennent ans mon-
tagnes ancienites dans lesquelles ils se troayent en lits subor-^
donnes , dans le granité , le gneiss on le schiste argileux.
Les substances qu'ils renferment ordinairement sont le fer
oxydulé , le fer sulfure j l'amphibole , la tourmaline , le
disthène, la chaux carbonat^e magnésifère y etc. — La^a-
riétë ^ographique forme de petites couches dans le basalte
ou remplit des cellules dans Tes cavitës des amjgdaloïdea
de formation trappëenne, — Le Talc chîorite colore en rei^
le qaarz « le feldspath , Taxlnite , le titane siliçëo^calcaire ,
€tc. Il renferme du fer oxjdolé , do cuivre pyri-teu^ des gre«
nats ) etc. (i) Les diverseé variëtés de Talc répandues aree
profusion dans la nature existent davs «b grand nombre
de lieux , ei notamûient dans les montagnes de la Suisse ,
du Valais, da Tjrol ^ en Ëspagfte, en Sibérie» etc. , etc.
(i) « Le Talc , ainsi que Ton sait, se charge souvent de fer (pro^
toxydé ) , et pasâe ain^ ft la chîorite. De là les couches de Schiste
«^ilovite qu'on voit dans plusieurs endroits du départeineut.
£lles contiennent quelquefois des grenats gros comme des pois ,'
et en assez grande quantité pour qu'on puisse les enïplôyer cemuie
pierres meulières. Les meules dp tous les moulins de la haute valléft
«i'Aoste sont faites avec les cJdorites fff^Madfirts de Saint-Marcel
et de Fenis. » {^D* Aubuisson , J. des M. > t. 89, p* 5^3 ; Stati&ttqn»
du département de la i3Qire. )
I. Talc hexagonal ^ verdâtre , avec grenat en fiasse j ^es^ envi-^
xocrs du Saint-Gothard.
l^a mèoie variété se trou^ en Corse et dans le TyroL
s. Talc iiim AzaiVe , l>lanc7verd&tVe , à reflet nacré; du ZilIerthaL
s. a. Le même , de Tlsere : donné par M. Héricai:t deThurjr. .
9. i^. T. laminaire , vert-obscur , reu(erms»î du >^«a«i*h|[«&n ec
du Fer suUuré ; d'Arendal en Norwège»
\
•» > '
-/
( 208 )
3. Talc écMlleux , blanc^Iatant ; du Brésil ; rapporté de Li^
bonne et donné par M. le chevalier Geoffroy-Saint-Hilaire.
5. a. T. écaillemx ,.hleinc-\eTàitrG pâle , des environs ide Briançoo:^
département des Hautes-Alpes.
4. Talc radié , blanc-grisâtre 5 du Tyrol.
4* H' Talc fiùreux-cdnjoint * , blanc- verdAtre , à Hbres courbes V
et comine ondulées , nacrées , avec chaux carbonatée nuignésifèr»
brune , disséminée j du Tyrol.
5. Talc steatUe , blanc-rougeâtre , veiné de bleuâtre ; de Saxe.
5. a. T. steatite , vert^jaunàtre , translucide , à cassure écailleuse
(Serpentine noble ) ; du Val d*Aoste , département de la Doire :
donné par M. Thomas , de Bex.
5. ^. T. steatite j gris-bleuâtre; de Sibérie.
On trouve aux environs du Gap de Bonne-£spérance une steatite
compacte , d'un beau vert-pré. Haàjr ,1811.
^ M. Hersart a donné au Muséum des morceaux d^un schiste ar^
§ileux de la Tarentaise , qui renferme de petites masses de Talc
^teatite vert, qui ont pour noyau du feldspath laminaire rouge.
6. Talc ollaire , grisâtre ; des environs du lac de Côme.
Cette substance abonde dans les montagnes voisinai de Gène^
^*'
7» Talc chlorite^terreux , sur le quarz , avec cristaux d^épidote-
et de feldspath ; de TOisans. ^
Cette variété se trouve associée au qnarz-hyalin dans un schiste
brun de la butte d'Oigny , pré^ de Sillé-Ie-Gutllaumé^ sur la route
du Mans. ( Note de M. Menard - Lagroye. )
7. a, T. âiX, fissile, verdâtre , avec cristaux de fer oxydulé pri-
mitif , disséminés j de Corse.
7. ^. T. chL fissile , verdâtre, renfermant du cuivre pyriteux »
de Fahlun en Suéde. *
7. c. T. chl. fissile ^ avec Tourmaline , de Sibérie.
y» d. T. chl. compacte., du ci*devant Dauphiné.
8. Tak zographique , terreux-massif > de Moote-Hamaau» , dé*
-pendance de Monte-Baldo , dans les Appenins de la Ligurie : plu-
éieurs morceaux donnés par. M. Faujas - Saint-Foiid en j 809.
L'espèce du Talc est encore une de celles dont la Collection dti
Muséum ne présente pas de suite nombreuse*
( ^09 )
APPENDICE.
ÏALC PSEUDOMORPHIQUÈ.
( Prenaièpe partie , p. 284. )
Steatite cristallisée, De B. — Id. , Delam* — Id. , Broch.
Le Talc psendomorpbiqne (1) a M tronvë d*abord, anx
environs deBareîtb, en Franconie , dans un Talc stéatite
qai renferme quelquefois des cristaux de qnarz-hyalin ; et
depuis , à Carlsbad en Bobéme , dans un |>^ranite \ an Mont-
Rose, vallée de Biel , dans une serpentine , par M. Ckam-
peaux % en Saxe et ailleurs*
(0 Voyez au'isujet des pseudomorplioses que présentent le Talc
stéatite et plusieurs autres substances minérales*, un Mémoire do
M. Tonnellier , inséré dans le J. des M., t. 2to, p. i55 à 16a , et la
Tableau comparatif de M. Haiiy , p. 209 à 212.
Ce savant possède un échantillon de Talc pseudomorphique ver-
dâtre, modelé en pyroxène. triurutaire, dans un porphyre argileux ,
gris ; de Fassa en Tyrol.
1 . Talc pseudomorphique , modelé en quarz-hyalin prisme ^ dans
te Talc stéatite , blanfc- jaunâtre ; du pays de Bareith.
2. T. pseudomorphique , modelé en Cbaux carbonatèe primitive >
dans la' même gangue et du même pays<^
Ces deux échantillons ont été donnés par M. Hatty.
XLUP. E«PECE. MAGLE (/).
( Première partie ; p. 85. )
Macle basaltique ou Schorl en prismes quadrangnlaires rhomboî-
uaux, aussi nommé Pierre de Croix ^ R. D. — Crucite , JDsjlaw*;
— Hohlspath , W. — Chinstolith , Karst -^ffollow Spar, Tucms,
•^La Macle , Broch.
GARAGTBREd.
Forme primitive. Octaèdre rectangulaire , dans lequel Tincidence
^ M sur M est de 84* 48' et celle de P aur P , de 1 20^ à peu près.
^t octaèdre se soudivise suivant trois plans , etc. ( ffatïy , Tableau
«omp. , p. 5y et fig. 3. ) ' ,
14
\
( 210 )
ÀKHOTATIONê.
La Macle est toujenrs crisuUîf ëe et disséminée dans le
schiste argilenx blcn-noirâtre d^ancienne formation. C'est
ainsi qn'on la truQYe à Saint-Jacqnes de Compostelle, en
Espagne ; en France, dans la ci»d«vint Bretagne , notan-
ment an lien nommé les salles de Rohan (i) ; a Gefrees , près
de Hoff , dans le pays de Bareith ; et an plateaa de Troa^r
inonse , dans le département des llantes*Py renées.
(i ) « Dans le Duché de Rohan , il y a un étang nommé Tétang
des Salles de Kohan , dont les cailloux étant cassés , représentent
dans le milieu des Macles , appelés dans le pays Lurdona , qui sont
les armes de cette maison. On trouve encore de ces pierres madées
dans une carrière de moellons, de couleur rougeàtre, ouverte dans
le hois de Bintin , près de la ville de Montfort-la-Canne ^ éloigné
de cinq lieues de Rennes. Il s^y rencontre aussi des Amethistes. »
( lyArgemfiUe , Oryctologie , p. 409-)
M. Bigot de Morogues a soigneusement décrit le gisement des
Macles de Bretagne et les diverses variétés de formes qu^elles pré-
sentent. ( J. des M. t. â8 , p. 44 ®t suiv. ) '
1. JAtLcXe prismatùgue-^etragiramme ^ engagée dans ie schiste,ar*
gileux , hleu-noirâtre ; de Bretagne.
]. a.. Cristaux isolés de la même variété*
3. et 3. Macle pismatique pentarhomhiqtte et M. priamaUque
poljgramme , sciées transversalement et polies j de Saint-Jacques
de Compostelle , en G«lice.
4. Macle circontcrUe , blanchâtre , dans le schiste argileux , du
plateau deXroumouse (Hautes-Pyrénées); donnée par M. le baron
Ramond, de Tlnstitut Impérial , préfet du d%>t. du Puy-de-Dème ,
à qui Ton en doit la découverte.
Ce savant naturaliste a décrit le gisement de cette Made dans la
belle relation de ses Voyages au Mont-Perdu, publiée en 1601 ,
pag. 240.
5. Macle quatâmée , blanchâtre ; des Ppénées.
6. Macles cyliniroîde» ; de Bretagne.
( ait )
APPENDICE A LA SECONDE CLASSE.
StJBSTANCBs donù les Caractère^ ne sont pas assez connus
pour permettre de leur assister des places dans la
Méthode*
^fiDEUTE (/). ^
(Première partie , p. 3û9 )• i
ïeolite siliceuse , Beromàit. — ^délite , Kirw. — Id. , Biioxfo.
Il est très-probable que cette substance rangée parmi lés Zecjiti^s
par J^ergman est une Mésotype qaarzifire.
l. ALLOCHROÏTE (/).
( Première partie , p. 33o )
Allochfoïte , D^AxDftADfi. — Id. , Brpch. — 14. 9 D^iiAtt.-^ i^./«^
triger Granat, Karst. — Id. , Brono.
1. Allochroiii^ ma$sii*e , blanc-Terdâtre et opaque; deDrammen
en Norwège.
2» Grenat massi/', jaunâtre ( AUpchr^fe ) , renlèrmant de la
cbaux carbonatée laminaire et du fer oxjdulé granulairp \ du
Bannat de Temeswar.
UAUodwoite n*est qu'un grenat ; les échaniifi^Bs <b Ift <tf>Uec«
non de M. Tondi k démontrent.
n. ALU»rtNE PUÎIE.
« ( Première partie, p. 33i )
'AîuminU, Kaasi?. — Reine Tkonerdfi , W. -*- ^ingill^ j^wata
d^acido aereo, PbtR» — AtgUla pura, Na^. — 'Tierrçk .^trcjJi^jAfi'
pura, HsRRO. — Notice argiit ^ Kirw. -^ Alumine hydratée , Haï-
lite , Delam. •>- L'alumine pure , Broch. — Argilenative , Brong.
Pesanteur spécifique , 1 ,669 , Schreiher,
I. Alumine pure , concrétionnée'TndTnelonnée , blancbe ; dé Hall
en Saxe : donnée par M. Haiîy.
'V Alumine pure de ScbemnitK , dont M. Klaproth nous a donné
la description et l'analyse ( Mém* de Chimie , etc. t. 1 , p, 2k34 ) ,
a beaucoup de rapports avec celle de Hs^lU Elle renferme , sur 1 00
parties , aluinine 45 , eau 41 9 silice 14* M. Delamétheiie la nomm^
Hydrargilite de SchemnitK. , ,
(212)
. m. AM I AN T H O I D E (/).
( Première partie 9 p* 191 • )
. Amianthoîde , Delam. — Byssolite , Db Saussure.
<t M. Cordier conjecture que cette substance n*est autre chose
qu'un amphibole capillaire. Les résultats de l'analyse s^accordenc
assez bien avec l'opinion de ce savant minéralogiste, au moins si
Ton s'en tient à celui que M. Laugier a obtenu, savoir : silice, 4^ ;
chaux 9,8; magnésie 10,9; alumine ^, 69 ; oxyde de fer 22 ,
69; oxyde de manganèse 1 ^ i5 ; eau i , 92 ; perte 3 , 85. » {Hailj ,
Tabl. comp. p. 214.)
it Amianthoïde capillaire , en longs filamens blanc-verdâtres ,
sur la chaux carbonatée laminaire ; de l'Oisans : donnée par M.
Héricart de Thury.
1 . a. A. capillaire , en filamens courts , de couleur rousse, ^ec
feldspath et amphibole ; du même pays.
*IV. ANTHOPHYLLITE (/).
4 ( Première partie , p. 332. )
Anthophyllit , ScHuuAjOHEK. — Id, , W. et^ Karst. — Ici. ;
'D^AM.
CARAGTBBES.
¥onne primiciçe» Joints naturels situés parallèlement aux pans .
d'un prisme rectangulaire, dont deux très- éclatans et beaucoup
plus faciles à obtenir, que les deux autres. En faisant tourner les
fragmens à une vive lumière , on en aperçoit deux nouveaux qui
soudivisent le prisme diagonalement. {ffaiif » Tabl. comp. p. 58. )
Couleur. Le gris-verdâtre nacré , ou le brun clair , joint k uk
aspect demi-métallique.
L'ÂnthophjUite n'a. encore été troavée qu*à Konsberg
en Norwè^e.
1. AnthophyWitQ brun^rougedcre clair, en aiguilles entrelacées;
de Koûsberg en Norwège : donnée par M. Haiiy.
V. APLOME (m).
( Première partie, p. 191 et 332'. ) •" V «
Aplome, Broch. — Id. , Brong. — Grenat d'ûn'bran verdâtre
'foncé ^ Aplome; Dei.am*
y
i, h^Xome dodécaèdre^ tért-jaubatre , avee eliau^ carbonate^
laminaire; de Schwarzemberg en Saxe.
1, a. Api. dodécaèdre^ brun-^jaunâtre*; du Bannat.
• M. Neergaard possède une très-belle suite de morceaux d'a-
plome , en cristaux de différentes grosseurs et de diverses teintes de
jaune pâle ,, de verdâtre et de brun.
* VI. BERGMANNITE (m). / ^
( Première partie , p. SS'S. )
CARACTERES.
( Haûy , Tableau comparatif, p. 69. )
Odeur argileuse , par l'injection de Tbaleine.
Action du feu. Un petit fragment présenté à la flamme d^ube
bougie , ou placé sur un charbon ardent , blanchit et devient friable.
Tt^sù, Composé de fibres ou de petites aiguilles , d'un gris-foncé^
groupées confusément. Parmi ces aiguilles on en distingue quelques-
'UDes , qui sont lamelliformes , et ont leur surface assez éclatante ;
mais elles sont en général étroitement serrées les unes contre les
autres, et tellement confondues à certains endroits , qu'elles y for-
ment des masses qui apprechent d'être compactes et n'ont qu un
foible éclat. ^
Le fiergmannîte se trouve en Norwège.
' 1. Bergmannite gris-blanchatrc , à fibres entarelacécs et radiées ,
avec feldspath laminaire blanchâtre et Fettstein , rouge de chair>
pâle ; de Norwège : donné par M. Haiiy.
* CÉRÉOLITE.
( De Drée , Musée minéralogique , p. 18. )
Substance peu connue , venant de Lisbonne , de Provence , de
Corse , du Dauphiné , des bords du Rhin €|t dala Saxe. Elle tire sou
nom de sa ressemblance avec la cire , dont elle a souvent la mollesse.
La variété qui se trouve dans les ^laves a été regardéç malrà-pi»-
pos comme de la Stéatite. ( Ouvr. cité.)
♦CHUSITE.
Chusite , De Saussure. — Id. , Bboch. — Id., BrWg. — Id. ,
l
l
Cette silbnidii^é à laquelle M. De Sat^èO^é a êotmè lé nom de
Chusite , à cause de sa fusibiHt^ , se trdùve disséminée en trêè^pêtxtr
mamelons d un jaiuie dé cire ^àle ou verdâtres , dans le» f»ores d'un
basalte porpbyrique, brtm-noirâti'e , de la côUine de Limbonrg. Elle
€8t translucide, facile à casser , tendre. Sa cassure est \}»9t^ avec un
éclat un peu gras. £Ile f<^nd au chalumeau en émail blanc-iamltie ;
les acides ne la dissolvent point, etc. {De Saussure , J. de Ph: de
'794 » ï- 1 » P- 340. )
Nous avons vu plus haut, pag. 100, que M« Brard regarde cette
substance et la Limbilite dont nous parlerons plus bas comme des
tariëtés de Péridot altéré.
* CONITE {m).
( Première partie , p. 334* )
Var. du Siiici-calœ de Saittstire* — ^Ce^ite , IfÈikàHi^
1 . Conice grtismdmre^massif^ bléno-grisàtre , à grains trés-fiits. ;
de Suéde : donné par M. Haûj*
*CROCALITE (m).
( Première partie , p 534 » et seconde partie , p. 186» )
^DESMÏNÈ.
( Journal des Mines, t. a5, p. Z\%. )
M. Nose dûnne le nom de Desminé à âne subseânce criaCâlliaée
en petites boupes soyeuses qui accompagne son SpineUéine ( Voye»
ce mot ) dans les laves des volcans éieintfe des bords du fUkin.
YII. DIASPORE (m).
( Première partie, p. \^5, )
Vltl. FELDSPATH APYRE (m).
( Première parlée , p. 197. )
Spatb aViamantin d'un rot3ge>violet , De Bouànon . — Feldspad)
du Forez, Guyton. — Andalousire , Db^am. -*^ïd., Bkoïtg. —
^ndalusit , W. et Karst. j— . Stanzait x Flurl, — hlikaphyUU ,
BRUNNEa. — Andalusit^ Thoms. — - Feldspath apyre , Broch.
Le Feldspath, apyre a été trouré d'abord par M. dç Bavr-
( 2x5 )
non dans^Ies roches granîtiqaes da ci-^derant Forez oh il
occdpoit nn filon de feldspath ordinaire. On en a rencontré
depuis en Espagne dans leroyanme de Castille; en Bavière^
aux environs de Kalkeith , dans la montagne de Stanza ou
Stanzin ^ et en France , à la Molle , près de la yille d'Aix ; il
est toujours engage dans le granité.
1. Feldspath apyre prismatique^ lilas obscur, dans le quarz-
hyalin mélangé de raica ; des granités du département de la Loire.
2. Feldspath apyre bacillaire , violet , disséminé dans le Feld-
spath blanchâtre , avec mica argentin ; de Lahm en Bavière : donné
en i8o5 par M. le colonel Auguste Riccy.
*IX. FELDSPATâ BLEU.
Feldspath bleu céleste , De B. — Splîttriger Lazulit, »Karst. —
Var. du Dicter Feldspath, W. — Var. de la Tyrolite , Diblàm. —
Feldispato compatto ceruléo, Nap. — Felsite, Kiaw. — Var. dii
Feldspath compacte , Broch.
* CARAGTB^RES.
( Hauy , Tableau comparatif, p. 6o et 218. }
Pesanteur spécifique ^3,6.
"Dureté, Rayant le verre ; étincelant par le choc du briquet.
Tissu* Le plus ordinairement compacte ; quelquefois sub-lami-
naire. ^
DU>ision mécanique. Certains morceaux qui se prêtent à la divi-
sion mécanique offrent deux joints n^urels sensiblement perpendi-
culaires^ntre eux ; Tun continu, facile à apercevoir : l'autre appa-
rent à une vive lumière : dans ce dernier cas , on en distingue un
troisième , beaucoup plus foible que les précédons , avec lesquels il-
fait des angles obtus.
Couleur , bleue.
Le Feldspath bien se trouve dans le granité à Krieglach
en Styrie. On dit qu'il existe des cristaux très-prononcés de
cette substance.
Le Lazulith de Sàlzbourg, indépendamment du Feldspath ordi-
naire pourra fournir un terme de comparaison avec le Feldspatli
bleu de Stjrie ( Hauf , ouvr. cité. )
( 2l6 )
1. Feldspath hleu compacte , avec quarz-hy^Iin amorpbé et tak
argentin; de Miirthal près de Krieglach , en Stjrie : beau morceau
donné par feu M. Tabbé Le Blond, administrateur de la Bibliothè-
que Mazarine et membre de Tlnstitut.
2. Autres morceaux de la même substance ; du même pa>fs.
*X. BOURNONITE. (FIBROLITE. )
( Première partie , p. 335. )
Fibiolite , De Bourwon. — Id. , Haiîy. — Id. , Delàm. — Id.,
Thoms. — FibrolU^ Kakst.
ElectricUé. Acquérant«une électricité résineuse très-sensible par
le frottement , lorsque le morceau est isolé. ( Haûy. )
On ne peut guère douter , . dit M. Haiij , que les obserratioDS
qui se feront dans la suite sur cette substance, si elle devient plus
commune , ne confirment Topinion de M. ue Bournon , qui la con-
sidère comme une espèce à part. ( Tabl. comp. p/sig. y
Nous proposons de substituer au nom de Fibrolite , emprunté
d*une modification! de cette substance qui peut être commune à des
minéraux très-différens , celui de Bournonite , du nom du Savant
distingué qui nous l'a fait connoître le premier et à qui d'ailleurs, la
minéralogie a tant d'autres obligations.
La Bournonite vient des Indes orientales.. ^
1 . Bournonite aciculaire-radiée , blanchâtre ; du Carnate : deux
échantillons donnés par M.Haiiy.
* FOSSILE VERT.
{Leonhardy Manuel de minéralogie de 1809 )
On a donné en Allemagne le nom de Griïnesfossily à un minéral
de couleur verte , assez analogue au Quarz granuleux vert-jaunâtre,
du Cantal , décrit prem. part. p. 266. ( Cantalit de Karzten ). Il se
trouve dans la Forêt de Spessart en Franconie. •
"FREISLEBEN.
Freisleben ( du noin du Minéralogiste qui en a donné la descrip-
tion ) , De M0X.L , Aanales de Minéralogie , t. 3 , p. 364. -^
Xdt , Hèricart çt HouRY, Minéralogie synoptique , p. 148.
• ( 2»7 >
Cette substance , dont nous n'avons eu occasion de voir aucuxi
échantillon , a présenté les caractères suivans : Sa couleur est le gris-
lîleuâtre ou le bleu ; elle est fragile , tendre , ne rayant pas ou que
très-légèrement la Chaux c^bonatée; sa cassure est lamelleuse et
son éclat assez vif ; elle est douce au toucher et insoluble dans l'eau.
( Hèricart et Hoiwjr , Ouvr. cité. )
* XI. GABBRONITE(m).
GahbronU, Schithacher. «^ Gabronite, Delàk.
CARACTERES ET ANNOTATIONS.
(Haiïyy Tableau comp., p. 6i et 320.
Dureté. Rayant le verre , étincelant difficilement sous le choc
du briquet. .
Cassure , en général écailleuse.
Tissu très-serré ; translucide «ur les bords.
Couleur grise, avec différentes nuances de bleuâtre ou de rougeâtre.
Fusibilité, Fusible au chalumeau , avec difficulté , en un glpbule
blanc opaque.
Le Gabbronilc se trouve en Norwège , ou il est accom-
pagné de fer olîgîste, de Feldspath compacte incarnat ,
d'Amphibole verdâtre et de taie.
M. Reuss penche à croire que cette substance , regardée par quel-
ques Minéralogistes comme ' une varfété de feldspath compacte ,
pourroit être associée au Feldspath tenace , Néphrite maigre des
-Allemands.
* HYDROLITÈ (/).
• (De Drée , Musée minéralôgique , p. 18.)
M. de Drée donne le nom èiHydrolite à la substance nommée
par M. Faujas-Saint-Fond Sarcolite du Viceruin, M. Tonnellier et
M. Haiiy la regardent comme une variété d'Analcime. ( J. des M. ,
t. 22, p. 148 et Tableau comparatif, p. 199. )
Hlle est composée , sur 100 parties, de silice 5o, alumine, 20,^
tthaux 4,5 , soude 4,5, eau 21. ( Vauqueliriy Ann. du Mus. , t. 9,
p. 249.)
(3,8)
XII. JADE (m),
1. JADE-N]ÊPHK£TIQU£»
(Première partie , p. 197 et 336.)
Jacîe, B. D. — Id. , De B. — Id. , DBZ.Atf. — Viilg. Jade orien-
tal , Pierre néphrétique ou Pierre des Reins, Pierre des Amazones,
Pierre divine, etc.— Takourave , Pierre verte , Jade ; P. BianàRRE.
— Var. du Gemsiner NephrU y W» ^Nephritj KaAst.— Gifltf/#,
PxTB. — Pietra nephrUica , Nap. — Pietra nephritica o de Ri^
nones, Jmde , Herro* — Jade, Kxrw. — Le Néphrite commun ,
Broch. — Jad4 Néphrite , Bro«6.
tjt Sûàe niphréïîqnt se ttotivt ea Chîiie et dans Flnde
d'oA on en a rapporte beadconp de morceaux travaillés ;
mais on ne connoît pas son gisement, tl eit Tie»t é^çalenent
du pays des Amazones (i), dans FAmériqm méridioBaU ;
il est en i}»orceânx roulés.
(i)On trouve communément les Pierres vertes che» lesTapouyes,
nation indienne qui hahite prés Tembouchure du fleuve des Ama-
2oaes; elles sont fort «estimées de tous les sauvi^es de ïa Gtiyaiie :
les Galibis n*ont rien de plus précieux, ils lesnomo^ent Takouraves^
et les prisent plus que nous ne faisons Tor et les diamans. ( P. Bar-
rèrrcj'^ Hîst. Nat. de la France équinoxiale, 1743 , p. 176. )
1 . Jade roulé, bl^c-verdâtre ; morceau d*un beau volume, rap-
porté de la Guyane et donné par feu M. le chevalier du Pujet , avec
plusieurs autres morceaux.
M. Le Blond , médecin , correspondant de Tfnstitut Impérial ,
en a également rapporté de ce pays.
2. Jade olipdtre^^ poli ; de la Chine.
5. Vases ; amulettes et plaques polies de Jade néphrétique , blan-
ehàtre , blanc-verdâtre , vert-olive et olîyàtre-fonc^ ; de la Chine
et de rinde.
Ces objets sont placés dans la troisiésne sàlle de Minéralogie, avec
les objets travailla.
* II. JADB-ASCIEN.
Vulg Pierre de Hache ou de Grcoucision , Céraunite , Casse-
1
I
( 3»9 )
lêtes , etc. — PuHàmu ^ephrit , Aêtî^s. — Beihtein , EflTMÉfiLliYG.
— La Pierre de Hache , Broch. — Jâdé âxiriiea , Baonô.
CARACTERES.
Très-dur ; cassure écailleuse , susceptible d*uii beav f(À\ ; evklétaï^
d'un vert foncé ou d*uii vert'olivâtpe. (ffauy, Tabl. comp. , p. 6t.)
Le Jade WKÀen se troare à Tatai-Puiiaiiia , i\t m^ridioiiale
de la NouTclle-Zëlande.
V. Casse-tétes et Pierres de hach'e,éii Jade a«6ien de éi^éns^
couleurs ; des îles de la Mer du Sud.
*XIU. CORDIERITE (/). (lOLITHE (m)). -
lolUh ^ W. et Karst.— Dichroîte, Corôièr. — Id., Ï)élAm.
CARACTERES ET VARIETES.
( Cordier^ J. des M. , t. a5 , p. 1-39 à \Z% ou J. de Ph. , t< 6S^'
pr 2|^8 à 3o4 j HaUy t Tableau comparatif, p. 61 et 221. }
CARAOTÈRB S.&SRKTISL.
Divisible parallèlement aux faces d*un prisme liexaèdre régulier ^
susceptible d'être sôudivisé par des coupes longitudinales perpen-
diculaires aux faces latérales.
CiRACTàHE FBirSIQUE.
D/<m<^,>ayai^t fortement lô Véwe'ét légèrement le qnarz; facile
à casset. '
Cassure , vitreuse , inégale , offrant quelquefois des indices de
lames très-sensibles , ou ;4mparfaiteme&t conchoîde.
Poussière , d*un gris-bleuâtre , âpre au toilcber.
Eclat e^uériêur ^ ordinairemenfi terne.
- Couleur, bleu-violet, tiram au noivàtre.
Transparerite , translucide , ordinairement opà<}ue.
Les cristaux translucides offrent un phénomène qu'on peut appeler
celui de la double couleur par réfraction*
CARACTÈRX OéOHÂTRK^UE.
Forme primitiçe : Le prismç hexaèdre' réguliei»."
( 220 )
Molécule intégrante : Le prisme triangulaire dont les bases sont,
^es triangles rectangles scalèùes
Les formes secondaires observées ne présentant pas de facettes
inclinées obliquement à Taxe , il n'a pas été possible de déterminer
la hauteur du prisme.
'. CARACTÈKE CBIM'IQUE.
' Action du feu : Fusible au cbalumeau ; mais avec difficulté , en
un émail gris-verdâtre, très-clair.
t Action des acides ; nulle.
VARIÉTÉS DE FORMES.
<
I. lyidni'oïte primitif ; ' ' . m« '
Le prism« Lexaèdre régulier.
a. Dichroïte péridodècaèdre ;
Prisme droit à 1 2 pans inclinés Tun sur Fautre de 1 So^,
5. Dichroïte grannlijbrmc ; * . •• .
En gros grains irréguliers présentant des rudimens de cristalli-
sation, ou eu petites masses irréguiiènes -formées de très-gros grains
confusément, agrégés. ,
ACCIDEN6 DE JUUMIÈRE.
Transparence ; translucide ou opaque.
Couleurs; violet ou jaune-binnâtre et bleu d'indigo tout à la fois.
Les cristaux translucides vus par réflexion paroissent violets f
xuais si on regarde à jt^ravers parallèlement à Taxe du prisme , la cou-
leur est bleue : elle est jaune-brunâtre quand le rayon visuel est
perpendiculaire à ce même axe.
A 3r ?î O T A T I O N S*
Le Dlcbroïie se trouve, en. JËspagne^ daus le royaume
de Grenade , en deux endroits diff^reus , savoir : . au Gra-
iiatillo , près de Nijar, ou il a pour gangue uue maiièî'e arr
gilcusc bleuâtre^, a l*état de décomposition ^ enclavée dans
un Grunstein altéré, qui contient, aboadainment du mica
et des Grenats ( Tondi ) ; et au pied des montagnes qui
entourent la baie de San-Pedro, dans une immense assise
horizontale de brèche volcanique suivant M. Cordier (1).
I
f
- . ( ^21 )
, C'est de la baie de San-Pedro que proviennent le* échantillons
sur lesquels M. Cordier a établi les caractères du Dicliroîte, dont 4
indique la place dans la méthode à côté de Teméraude avec laquelle
en effet il a de l'analogie par &a forme, par sa pesanteur ispécifî que
et par sa dureté. Il nous reste à coiînoître les dimensions de sa mo^
lécule et les principes dont il est composé, avant de le regarder
• comme une véritable espèce. Dans ce dernier cas , nous proposons
de nommer ce minéral Cofdierite , du nom du savant qui le pre-
mier en a bien fait connoître les Caractères , celui àilolithe , signi-
fiant seulement une Pierre 'violette , et cçlui de DichroUe , c'est-à-
dire double couleur ^ faisant allusion à un phénomène qui n*est pas
^particulier à cette substance.
M. Haiiy'nous montre dans ses Cours, et nous possédons nous-
méouB des cristaux cubiques de Chaux fluatée , qui , vus par ré-
flexion , paroissent d*un bleu-violet , et qui , vus par réfraction ,
sont d'un vert-clair 5 la Tourmaline de Sibérie offre aussi, dans les
mêmes circonstances , deux couleurs diverses , etc.
• (1) « Cette brèche est'composée de détritus de toute espèce , mail
notamment de fragmens et de blocs de scorie noire ou rouge par*
' faitement conservée , de lave vitreuse noire et de lave lithoïde , soie
basaltique , soit pétrosilicense. C'est dans les blocs de cette dernière
$orte qu'on rencontre spécialement le Dichroïte. Il s'y présente
tantôt sous» la forme de grains disséminés , tantôt sous la forme de
cristaux groupés et comme empâtés dans la lave. On le trouve aussi
non-seulement dans le tulTa gris ou blanchâtre qui sert de base à la
brèche , mais encore dans quelques-uns des fragmens de granité
feuilleté qu'elle renferme. Ces fragmens ont visiblement subi l'action
de la chaleur , et la couche primitive dont ils ont été détachés 9 est
très-probablement la matrice originaire du dichroïte : ils offrent
effectivement dans leur composition des lames de mica noir et des
grenats rouges trapézoïdaux semblables à ceux qu'on voit contenus,
dans les masses, et même dans l'intérieur des cristaux de ce mi-
néral ; ce qui indique une formation contemporaine. La lave pétro-
siliceuse qui sert plus, communement.de gangue, est plutôt grenue
que compacte : elle est de même nature que celle des îles Ponces ^
ou celle du Puy-de-Dôme et de la cascade du Mont-Dor en France ,
c'est-à-dire, composée de grains très-fins de feldspath. Le feu a
laissé quelques traces de son action sur les cristaux et les masses de
( 222 )
Dîclirolcs; la pli^rt des masses se montrent comme corrodées en
différesi» endroits , etc. » ( Cordier , Mémoire cité , p. i55 et i36. )
1 . Dichroîte granuli/brme , violet , arec mica noir et grenats
rouges , disséminés , dans nne matière argileuse ^ris-bleuàtre ; des
'enTirons dn Cap de Gates.
*XJV. KANELSTEIN<m}.
Kdneelstein , W. et Kabst.
CABACTâfiES.
{Karsten, J. des M., t. 23 , p. 170 ; Hoûy , Tableau comparatif.
p. 6a et 223. )
Pesanteur spèdfiqite, 3,6 suivant Haiày ; 3,53o d'après KJaproth^
Réfraction, simple; Haûjr^ 1811.
Dureté, rayant le Quarz , quoiqu avec difficulté.
Cassure, en général conchoîie , à petites cavités.
Forme primitive. Joints naturels parallèles aux pans d'un prisme
^ rbomboldal de 100 et quelques degrés, avec des indices de joints
obliques à l'axe et parallèles à dès faces qm naîtroient sor Iw arêtes
longitudinales les plus pillantes.
Action du fou. Au chalumeau sur le charbon , il s'arrendit peu
à peu et tranquillement, en une p«rle vitreuse lisse, d*i|n grisr
verdâtre foncé à l'extérieur.
Rougi dans le creuset de platine, il y devient plus p&le.
Mclat, vitreux , un peu gras.
Couleurs ; jaune de miel , rouge d^hyacinthe ou orangé.
Transparence , ordinairement translucide.
Analyse par K-laprodi.
Silice 38,8o
Alumine. #..•.. s],ao
Obaux. ....... 3] ,25
Oxyde de ftr 6y5o
Perte a,2â
100,00
ANNOTATIONS.
Le Kanelsiein a été rapporté de Ceylan soas la forme à^s
\
(
1
\
\
( 22S )
crains anguLeux on de petitet nta^tes granalaires de couleur
orangée. On Igoore «on gisement.
On trouve dans le comoMrce des Kanelateths taiiJiSs qui se vsn^
dent sous le nom d'hyacinthes, {ffauy, 1811.)
Celte substance n'est point un Zircon , comme on Tavoit d'abord
présumé. £lle n*est pas non plus une ïdocrase et diffère également
du Grenat , minerainc dont on avoit cru pouvoir la rapprocher d'a-
près une analyse et quelques ressemblances extérieures. U parok
que c'est une espèce bien distincte, cpmme le croit M* Wemer.
(ffaii/. Cours de Minéralogie de 1811.)
1 . KflneUteifl! gramtli/orme , orangé ; de Cef lan •
* KEFFEKILITHE.
M. Fischer , ci-<levant bibliothécaire et proFeaseur il'histoire na-
turelle à Mayence , aujourd'hui professeur àrUniverskéde Mqsçow,
adonné le nom de KeJ[jfèkilithe ^ k un minéral trouvé en Crimée t
entre Sebastopol et Backtschisarai , non loin du village de Tschpr*
gouna. C'est une pierre argileuse ou lithomarge eadurcie. {Leoi^hard,
Manuel de Minéralogie de 1809, p. 134.)
KOLLYRITE (it^.
( PrcAii^e partie , p. 336. )
* XV. LASULIT DE WERNER.
Getneiner Lazulit , Kajisx. •— Blauapath^ W^ — A^urite^ Thoms.
— Faux Lapis, Stutz. — Tyrolite et Vorauliie, Delam. — Le
Laiulithe de Klaproth , Brong.— -Kiaprothite^ Ds Daés.
CARACTERES ET VARIETES.
{Hauy , Tableau comparatif, p. 6a. )
Ct)u/e»r « bleue.
Dureté ; rayant le verre.
DwUion méc4mi4fue. IHvisible en prismes qui paroissenx légère-
ment rhomboîdaux , avec des indices de joints obliques à l'axe , et
qui naissent sur les arêtes longitudinales les plus saillantes.
Analyse , par Klaproth , du Lazulià de Flachau.
Alumine 66 , magnésie 18, silice 10 , chaux 2 , £er oxydé a , 5.
(
( 22^ )
VA R I é T Â 8.
' I . Lasulit aciculaire prismatique ; du Salzbour^.
3. Lasulit nuuaif; de Vorau en Autriche.
ANlrOTATIONS.
Le Lasalit se tronve aux environs de Flachan , pajs de
Salzbourg, avec leqaarz, dans un schiste argileux; et à
yoran, en Sljrie.
Ce minéral , considéré d^abord comme une simple variété du
Lazulite ordinaire , Lazurstein des Allemands , par M. Klaprotti
et par Mi Stutz , doit en être séparé. Il s^éloigne également du Feld-
spath bleu de Styrie , an({uel M.. Karsten Ta réuni. (Hmiy , ouvrage
cité, p. a44-)
I. Lasulit mû5s/^, bleu-foncé , avec quarz-hyalin amorphe, blan-
châtre , dans le schiste argileux gris-verdâtre , des environs de Fla«
chau : beau morceau donné par M. le baron Lezay-Marnesia ,
Préfet du département du Bas-Rhin.
A. Lasulit massif y bleu , dans le quarz-blanchâtre , avec talc
écaiUeux argentin et fer oligiste lamelliforme ; de Vorau.
* XVL HAÛYNE (/). (LATIALITE {m),)
Latialite, Gismondi. — Lazulithe de Somma, Breyslack.'—
Hsttiyne, Bruuw-Nekroaard. -^ Haiijrn, Karst.
CARactÈabs bt variâtes.
(Neergaard , J. des M. , t. ai , p. 365 à 38o ; HàUy , Tableau
comparatif , p. 63 et 2'i5. }
Pesanteur spécifique , 3,i • . . . 3,333
Dureté : Fragile ; rayant sensiblement le verre.
Electricité y résim^usey par le frottement, étant isolée. Elle est éga-'.
lement électrique par communication.
Cassure , vitreuse, inégale , médiocrement luisante.
Quelques fragmens offrent des indices sensibles de joints naturels.
Couleur , bleue , dans les grains opaques et d*un vert-bleuâtro
dans les grains translucides.
Action du feu. Infusible seule au chalumeau ; mais donnant avec
le borax un verre jaune-verdàtre.
r
/■
(225) ,
'Aâdon âes , acides. Soltible en gelée blancîie et traiiSpareiïW
da^s les acides , stilfurique , nitrique et muriatîque.
Analyjlè, par Vauqtielin, delà Haijyne dujacNémi.
Silice. . . . . . . ' / 3o,o
\ Alumine. ...«.*, i5,o
'Sulfate de chaux . * . . 2o,5 /
Chaux 5,0 ^
Potasse « * 1 1 ,0
Fer oxydé ...... 1,0
Hydrogène sulfuré. . . .•
Perte, . 17,0 *.
ioo,o ^
VA Alex es.
I Haûyiie crystcdlisée ;
£n cristaux trop petits pour que la forme en puisse en être dé-
terminée avec exactitude.
2. Haiiyne massive,
3. Haûyne gmnuliforme.
Suivant M. déDrée les cristaux verts ou bleus du Vésuve auxquels
ont a donné le nom de Spinelles appartiennent h- l'espèce .Hauiyne.
( Musée jHinéralogiéjue , p.i 1,2. } ^.
ANNOTATiaWS.
LaHaâjnea cté découverte par M. l'abbé Gî^mondî, dan^
les environs du lac Némi , et dans ceux d'AIbano et de
Frascati, oîi elle est accompagnée de uiica et de pjroxène
vert. On la trouve aussi an Vésuve d^ns les fragméns de
roches calcaires rejetées intactes par ce volcan , en asso-
ciation avec l'idocrase , l'àmphigène, la meïonite ^ etc.
APPBNDIC£.
I. LatiaHte dodécaèdre ?
C'est le dodécaèdre rhomboïdal.symétriqiJer.
Cette substance qui se trouve à Andernach, parmi les produite
volcaniques a été regardée d'abord comme un Spinelle bleu , pal*
.M* Cor-dier. ÇHaii/ , Tabl. comp, , p. 630
\ !
N
/
\
\
i '
(i26) , •
9. Latialite granidiforme»
M. Nose a donné l^ nom de Saphifin à ce minéral qu'il a
trouvé sur les bords du lac de Laach , département de Rhin et Mo-
selle , dans une roche principalement composée de grains et de
petits cristaux de feldspath ayant un tissu vitreux. (Hauy, Tableau
' comparatif , p. 63. ]
Ce même Feldspath que M» Nose nomme Sanidin , renferme
aussi des cristaux et des grains d*autres substances qu'il nomme
Spinellane , SpineUine ,. Desmine , etc.
L'on a donné récemment le nom à* Y lin , àun porphyre argileux
gris , des bords du Rhin , appelé dVbord Grauseein. ( Leonhard^
Manuel de minéralogie de 1809. ) ^
M. le docteur Weiss , de Leipsick ^ et M. Grasset , de Mauriac,
ont trouvé des cristaux bleus , qui ont beaucoup de rapports avec la
Hauyne, dans une phonolite porphyrique du.départemeat du CantaL*
feu M. Delaizer en avoit recueilli de semblables sur la croupe orien-
tale ^c& Monts-Dor. Us ont été observés aussi dans le Klingsteia de
la roche Sanadoire (J. des M. t. 23 , p. 3o8 et suiv.) par M. Weiss ,"
d'une part , et de l'autre , par feu M. Héricart-de-Saint-Vast, jeune
homme d'une grande espérance enlevé trop tôt aux sciences et à
l'amitié.
Le Muséum ne possède pas d'échantillons de HaUyne du Latium*
I . Latialite granulifùrme , bleu ; dans la lave des environs d'An-
dernach sur les bords du Rhin,
a. Latialite granuliforme , bleu-clair et bleu-verdàtre , disséminé
dans la Phonolite porphyrique , gris-verdâtre ; des environs du
village de Falgoux , département du Cantal : donné par M. Grasset
de Mauriac «y en 1 808.
XVIL LEPIDOLITHE (/;.
( Première partie , p. 199 «t 33^. )
Pierre à plâtre ou Gypse violet , à petites écailles lOisantes , etc. ;
de Rosena ; De Bork. — LUalit , Poda. ^ LepidolUh , Kla-
PRotH. — - Id, , W. et Krast. — Lepidolite^ Nap. — Id,, Kirw.
— Lepidolita, Herro. — La Lepidolithe, Broch. — Id. , Delah.
La Lepidolithe a été trouvée d'abord par M. Tabbé Poda ,
aor la montagne de Hradisko , près de Rosens en Moravie,
X 22? ) •
hh. elle est en masses dans le Granité. Depuis Iqrs on )*a ren-
conirile en BoLéme (i) , en Saèd« ; et en France, aux envi-
rons de Limoges et à Tile d'Elbe.
(i).M. François C^pik , lapidaire et marchand de minéraux à
Prague , a découvert d^nâ le Riesengebûrge la LepidQlithe jaune-^
citron^ en grands morceaux, dans le quarz. (Magasin encyclopé*
diipie , t. 3 , p. 406 ; 1 8o5. )
M. de Drée en possède de blanche qui vient d'Uton , en 6uéde , où
./On la nommoitP^^â/fVe. (Catalogue , p« 19») • "
I . Lepidolithe squamiforme , violette ; de Hradisko : beau mor*
cean donné par M. le baron Le'za\-Mamésia , déjà cité , p. 224.
a.- L. squamiforme; ^ blanc-violàtre , avtc Tourmaline aciculaire V
rose , dans le quarz ; du même pays.
~ ' ■ ..
* LHEUZOLITE. (/>.
{Delamétherie ^ Théorie de la Terre, t. 2 , p. 2$i ou Leçons da
Minéralogie , t. à , p. ao6. )
M. Delàmetheriedonnelenom de/iAcerzo/iVe à un minéral tr6uv4
par M. Leiièvre dans les Pyrénées , prés de Tétang du Lhets, où il
est engagé dans une Serpentine. Il lui assigne les caractères suivans :
Sa couleur est le vert d'émeraude ; «a pesanteur spécifique 5,545 ;
sa dureté peu considérable et sa cassure lamelleuse- : W est de plus
translucide et f\isible au chaluoieai^ en un verre incolore.
Peur-étr^ cette substance , dit M. Delametherie , est-t-elle une
yariété de Smaragdlte(DialIage). ( Leçons , t. a , p. 267. )
* LIMBILITE (/) De Saussure.
Limbilite, De Saussurie. — Id.>,BRobH. — Id., Baoi«*.*^Id. ^
Dblam. — Péridot altéré, Brard.
Cette substance est encore une de celles que De Saussure a obser*
Tées dans les cavitél du basalte porphyrique de Limbourg , qui
renferme la Chusite et le Sideroolepte, Elle est fusible comn^e la.
première; mais en émail noir. Ses grains sont anguleux, d^^ne
coiuleur brune ou jaune de miel foncé ; leur cassure est assez unie ,
. un peu conchoïde ; quelquefois leur surface est irisée : les acides
' né les attaquent point , etc. ( De Saussure , Journal de Fh de 1794 ,
%. 1 ,p.54i.)
( 228 )
leuttritè,
( Première partie,- p. Sî^. )
* MAGNÉSIE PURE ou M. HYDRATÉE.
Guhr magnésien, Magnésie hydratée ; Delam. -7- Magnésie na-
tive , James Bhucb.
CABACTERBS.
'( James Bruce , J. des M. t. 5o, p. 78.)
Pesanteur spécifique , 'i , 1 3.
Dureté* Tendre , un peu élastique sous le choc.
Texture , feuilletée ; les lames sont souvent disposées en rayons.
Les feuillets séparés ^ont transparens. Après avoir été exposés à
1 action de Tair ils d^ienne^t opaqiKS.
Elle' happe légèrement à la langue.
Sa raclure est parfaitement blanche.
Couleur ^ blanche ou d'un gris blanchâtre^ avec éclat perle.
Action <Zuy^i£. Exposée au chalumeau y elle- devient opaque ee
friable et perd quelque chose de son pQÏds.
uictiondes acides. Solnble en entier dans les acides sulfurique',
nitrique et muriatique. :
Analyse, Elle est uniquement composée de terre magnésienne et
d'eau ; 70 de la première et 3o de la seconde.
ANNOTATIONS.
La Magné^i^ pare forme des veinés dont Fépaîsseur varie,
depuis quelques lignes jusqu'à on pouce , dans ane roche
de serpentine , et ces veines parconréfit la rothe dans toutes
les directions. ( James Bruce, )
L*^article que l'on vient de lire est extrait du Journal Minera--
logique Américain , rédigé J)ar M. Bruce , professeur de minéralo-
gie à l'Université de l'État de New-Yoïck. Cet ouvrage est principa-
lement destiné à donner une connoissance exacte de tout ce qui a
rapport à la minéralogie et à la géologie dansr les Etats-Unis ; le pre-
TOÎer cahier qui a paru en avril 1810 renferme des mémoires très-
intéressans de MM. Bruce , Mittchill , Gibbs , Godon , etc. ^ 1«
( 229)
Journal des Mines de l'Empire les fera successivement cqnnoîtrc.
* XVni. MÉLILITEv
V - - • • i > ( t f
Mélijite. , FXiEuajAU. *— j 14^ , Bboch. -7- f d. ^ BjkONo,,
C Aii ACTBRES. -
Couleur, le plus communément jaunâtre ; quelquefois jaune-,
verdâtre ou rouge-orangé*
Dureté ; étincelante par le choc du briquet ; mais très-foiblementr;
Electricité et phosphorescence , par la chaleur , nulles.
Cassure , très-{)eu sensiblement lamelleuse. - <
I Formes» En cubes ou en parallélîpipèdes rectangles àe 2 kZ mil-
limètres ( environ 1 ligne ) d^épaisseur, ou en octaèdres rectangulai-
res sou^^nt cunéiformes. ' .
Les cristaux sont souvent recouverts d'une sorte' d*ocre rouge qui
les feroit prendre quelquefois pour des pyrites décomposées : il y
en a aussi de dorés et de chatoyahs. '
»
^ Action du feu. Au feu du chalumeau la mélilite résisté un peu
plus que le grenat et fond ensuite , sans ^)Oûilionner , ' en un Verre
transparent , de couleur verdâtre.
Ac$iondes acides. Réduite en poudre et proi«ti§e dans Facide
nitrique elle forme avec lui une belle gelée transparente* $i au con-
traire on ïy jette en gros fragmens , elle deyiebv bla^cfae , poreuse
et plus difficile à fondre. ^ : / . / y
ANNOTATIONS* ' ' / '
La Mélilite fait. partie de la masse de la lave de Capo dî
bove, à la surface de laquelle on la trouve en cristaux ;
elle la pénètre du moins jusqu'à une certaine p^'ofondcur ,
et dans, ce cas elle affecte toujours la même couleur qu^eux.
S<;8 cristaux tapissent ordinairement les parois ù^fi fentes
qui divisent cette lave ( FieMriau de Bel/eyue , Méni. cité ,
pag.457.)
Suivant M. De thée , dont la collection renferme de beaux iiA)r-r
ceaux de cette substance , la Mélilite a beaucoup de rapports avec
Hdocrase. (^ Musée min. p. ai.)
C 25o )
*XIX\ »A.TROLITHE (/).MESOTYPE.
( Première partie , p. 338. ) -
Zeolîte jaune de Schaffouse , Fleuriait db Bellbtub. — Hœ-^
gaûit, Sei^b. — Nàtrolith , Kx^aprotk. — Id, , W. et Karst.—
Zeotite juune et Natrolithe , Delàm. — NatrolUe , Thoms. — Id- ,
^Aono. — Mésotype coiicrétionnée-mametonnée , jamUtre , et jaune»
^ougeàtre , à tissu fibreux et serré ; Haîît.
VARIÉTÉS Dit FOKMB8.
, t . NatroHibe quadrioctonale ;
£i^ prismes déliés rectangulaires terminés par des pyramides à
'4 Faces Qbservée par MM. Brard et Lai né , dans la collection, dft
M. Sèlb, directeur des Mines du Grand,- duché de Bade.
a. Narrolitbe aciailaire :
£n [.etiteS aiguiiles dé'.iées blanchâtres, dans les cavités de la Na-
trolithe mamelonnée jaunàrre ou blancbàrre nu.^ncé de rougeàtro.
Il étoit déjà très-probable ir:i|)rès Tobservation dç MM. Brard e^
Laine , ra'p^oitée plus haut , et à laquelle s*en' joint une du mémo
genre de M. Delcr >8 , que l.i Natrolire n*étoii qu^une variété de Me-
fiotype. L'analyse (|ue vient de faire de ce dernier minéral M.
Smirhson ne permet plus d*en douter.
M L. P. de Jus^ieii ^y 'ot donné Thistoire de cette réunion dans
•on mém are sur la réimiou de la Natrolithe avec la Mésotype, in-
séré dans le J. des M. , t 3i p soi à ao6 ; nous y renvo}'Ous.
Analyse de la Mé:^orype pyraroidée d'Auvergne, par*M. Smitb-
ion > comparée à celle dô la Natrolito, par M. Klaproth.
^ Mésotj pe, Natrolithe,
Silice. .... 49,0a i 4^iOo>
j^Iuniine. • . . 27,00 24, a5.
S-^ude 17,00 .•«... i6,5o.
F.au. . . • • . 9,00 . • • « • • 9iOo*
Oxydddefer. . . 0,00 ...... i,75.
Perte. 0,00 o,5o.
^ I I * «•—
102,00., ' 100,06.
' ANNOTilTIONS.
I
La Natrolitlie se trauve eu petite» veines ou en mamelon^^
( 25l ) .
'dans nne lave porpliyroicle k basé d^ feldspath compacte el h
cristaax de feldspath limpide dont est formé iè pic de Hoen-
Twiel , ( montagive conique , isoîëe , d'environ 5oo pieds-
166 mètres de hauteur, au pied de laquelle est bâtie la
petite Tille de Sangen , ( h une* lieue et demie environ de
Zell et de Tcxtrëmité occidentale du lac de Constance )• I^es
antres lieux indiqués dans les minéralogies publiées jusqu'à
ce jonr sent faux on inexactement écrits. ( Srard, Ânii.dii
Mus. t. 1 4, p* 369.)
Cette substance avoit été observée anciennement dans le mémo
endroit par M. Fleuiiau de Bellevve ; et par M. Selb. — £lle a ét&
rencontrée depuis dans des roches trappéennes à couches , derrièro
Burntisland. ( Thomson^ J. des M. t. 3o, p. iSy. )
I . Nanrolithe mamelonnée , à fibres «très-serrées , d*un beau
)aune , dans la phonolite pcM'phyrique, ^isàtre; de Hœnt-'Wiei :
morceau poli d'un côté et dua beau volume , donn4par M. Pas^^
quay , de Strasbourg , cité plus haut, p. 56. /
s. NatrbHthe mamelonnée j jaune, dans la même roche altérée ;
de Hoent-wiel.
* XX. PIERRE GRASSE.
Feusteîn , W. - — ElaeoUth , KLâpaoTH. — Ljrtkrodes , aussi
nommée ^Natrolùe dé Suède et tVetnérite compacte^
CARAGTKBBS.
DuninrBorkousAij J. des M., t» ^5, p. Zij ; ffauy y Tableau
comparatif, p. 65 et âa8. )
Pesanteur spécifique , 2,61 58. Haûjr .... 2,790. Thomson*
Dureté '. Rayant le verre ; donnant des étincelles par le choc
du briquet.
Division m^écanique. Divisible parallèlement aux faces -d'un ,
prisme droit rhomboïdal qui se soudivise dans le sens des petites
diagonales des^bases : cette coupe et celle qui est parallâle à. la base,
sont les plus nettes. Haûy,
Cassure inégale , dans le sens de la grande diagonale^.
Edat gras , Joint à un léger chatoiement. '
( 252 )
Couleur y gris-Terdâtre foncé, bleuâtre on incarnat ; translucide.
jiction dufeu*- Fusible au cbalumeau en émail blanc.
Analyse par Vauquelin.
Silice 44) Alumine 34, Chaux o,i a , Potasse et Soude iD,â , plus
de soude que de potasse , Fer oxydé 4 9 perte i ,3S.
AN If OT^ATf ONS.
La pierre crasse de conlenr ron^eâtre se tronve enclaTce
danà le qnarz commun, avec le Titane ailicéo^calcaire et le
Bergmannîte, et à Stavern , en Norwège. Les variétés gris-
▼erdftvre et bleuâtre, opalines, sont disséminées dans la
Sjénite , à Lervigen dans le même pajs. ( Tondi. )
* XX, PSEUDO-SOMMITE.
Var. de la Sommité , Delam. — Pseudo-sommite ou Pseudo-
Népbeline , E<.ei7Riau-Beli*evit£. '
Cette substance diffère principalement de la Népheline , suivant
M. Fleuriau , en ce que celle-ci réduite en poudre et projetée dans
Tacide nitrique à froid , ne forme pas de gelée avec lui. (J. de Ph. ,
t. 61 , p. 458. )Les variétés de forme et les autres caractères len-
«lent à les rapprocher*, et nous croyons avec M. Neergard , que la
Pseudo-sommite n'est qu'une variété Népheline.
La Népheline est également soluble en gelèd dans Tacide nitrique
à chaud. ( Haiiy , iSia.)
La Pscndo-sommite se tronve avec la mélilite , à Capo-di
Bore aux environs de Rome/ dans nue lare compacte dont
la ville de Rome est pavée, et qnc Ton nomme danslepaj«
Selce romano. ( Fleuriau Bellevue. )
Cette lave ou ce basalte contient des cristaux .de pjroxène , de
xnelilithe , de. pseudo-sommite, d'amphigène et des cristaux dodé-
caèdres d'un noir mat, très-attirables àTaimant, insolubles dans
Tacide nitrique et fusibles en verre noir , avec beaucoup de dilHculté.
( Le même , p. 460. )
I. Pseudo-sommite cristallisée, dans le Selce rowuwïo de Capo di
Bove : très-petit échantillon.
^ ( 255 )
*SA;PHrR D'EAU.
Saphir d'eau des Joaillers , Db Drèe — Id. , Dsi^am. — «• Var.
ide Cristal de Boahe bleu, NoNNULL.
GABAGTEItES.
(De Drée , Musée minéralogique , p. io4* )
Pesanteur spécifique, a,555 à 2,670.
Dureté ; rayé par le quarz, rayant à peine le feldspatli et TobaJ-
diennç , mais fortement le verre.
Cassure , lamelleuse.
Couleur ; Le bleu-indigo très-pàk , avec transparence.
Action du Jeu» Fusible au chalumeau , avec bouillonnement 011
tm verre écumeux.
^ ANNOTATIONS.
- Le Saphir d^eau vient de l'Inde et «e trouve dans le corn-
tnerce sous la forme de graius de la grosseur d'une amande ^
ordinairement perc^. Leur volume est petit et ifs sont son-
vent remplis dé gerçures. La taille rend sa teinte bleue plus
iontéfi, ( De Drée. ) '
L'on voit par ce qui précède que ce minéral ne peut, être ni un
Corindon ni un Quarz. M. Pe Drée penchç à croire qu'il se rap-
proche de la Haiiyne. ( Ouvrage cité , p. io5. ) ;
*jsid'eroclepte.
Ce minéral qui se trouve avec la Limbiîite et la CJiuzite , dans la
basalte porphyrique de la colline de Limbourg , a beaucoup de.
rapports avec cette dernière ; mais il en diffère par son infusibilité
«ur la pointe du verre , et en ce qu'un fragment ^yiè sur la pointe
d'un filet de Sappare ( Disthène ) et chauffé , donne un émail blanc
tacbeté de points noirs. [De Saussure, J, dePh. de 1 794, t. i , p. 344-)
* SODAI.ITE (/) de Thomson.
CARACTÈRES.
( Thomson , J. des M. , t. 3o , p. 140. Y
m
Pesanteur spécifique, 2^378 à peu preiT,
V.
(254) ^
Dureté . égale à celle du feldspath ; «e laissant rayer difficilenlenC
par le fer : cassant , facile à briser.
Casiure transversale , conchoîde ; les fragmens indéterminés k
bords ordinairement aigus.
' Structumt lamelheuse avec un douMe clivage an moins.
Ssi/orme primitive , qu'on obtient facilement par le clivage ^ est le
'dodécaèore à plans rbombes. {Bournon, J. des M. , t. 39 , p. i^g.)
EeUu extérieur y scintillant , tremblotant ; celui de Tintérieur esc
éclataxkt , ayant Féclat du Terre dans une direction et celni de la
résine daiis Vautre.
Transparence ;• seulement translucid^
Couleur , d*un vert qui tient le milieu entre le vert céladon et le
ivert de montagne , et qui varie en intensité. * ~
Action du Jeu. Irifusible au feu du chalumeau*
GhaufFée au rouge , elle ne décrépite point, et ne tombe pas en
poussière, mais passe du vert au gris-foncé , ^en perdant 2 pour 100
de son poids.
Analyses de la Sodalite par MM. Thomson et Ekeberg.
Thomson.' Ekeberg.
Silice 38,*5a •.....» 36^oo
Alumine 27^4^ 52,oo
Chaux 3,70 ..•..••■ oQ,bo .
Oxyde de fer. . . . i,qo ....... oo,2S
Soude. . . ... . a3,5o 26,00
Acide muriatique • «^ 3,3o ....... 6,^5 .
Matière volatile. . • 2,10 0,0
rerte ...... 1,70 / 0,0
^ j 00,00
ANNOTATIONS.
100,00
. La Sodalîte se troQve dans des roches primitives da Groen-
land, .qui renferment de r Amphibole , da Pjroxène et des
Grenats , en association avec une antre sabstancé qni a tons
leaicaractères da Fettstein^ et que Ton a nommé Natrolith&
de ouède. Elle a bien Taspect extérieur du Fettstein ; mai»
elle nVn a pome les formes cristallines et ses principes.
V
/
( ;î55 )
eonstitnans son^ dîff^reiis* Elle a ^té prise ao premier abord
pour nn feldspath , et elle a en effet beaucoup de reasem-
blaoce arec certàînes vàriëtëa de cette substance , etc.
( Thomson « ^ëmoire cite. ) ^
.1
SCORZA,
(Premiire partie^ p. 339, ^' seconde paitie., p. 339. )
* SPATH DE GLACÉ.
Eisptuh , W.
Cette substance vient du Vésuve , où elle est mélangée avec la
Népheline : ce n*est peut-étro qu'tm feldspath en lames minces et
entrecroisées. . ( De Drée , Musée minéralogique , p. 2 x . )
V * XXII. SPATH EN TABLES.
TafeUpaih , Stutz. — Id. , Karst. — Schaalstein , W. — Sckal^.
9tone y Thoms. — Talelspatb ^ Baocb. — Spath en table , Baoxro»
— Id. , Delam.
f cabagt£b£*s.
( Haûy , Tableau comparatif , p. 66 et 229. }
J^esanteUr spéciflijue , 2 ,86.
Dureté, tendre et friable.
Phosphorescence ; elle a lieu dans l'obscurité en le gratumt avec
une pointe de fer. - '
Structure^ Joints naturels très-sensibles parallèment aux pans
d'un prisme qui paroît rhomboïdal, et qui offre des indices de
lames dans le sens des deux diagonales ^e sa coupe transversale.
En iaisant mouvoir les fragmens à une vive lumièref on entre*
voit d*autres joints obliques a Taxe , qui nàisssent sur deux arêtes
longitudinales opposées.
Formes on a cité des rnstaux de ce minéral en prismes hexa*
édres. U est ordinairement en petites masses lamelleuses.
Cou/eur, le blanc-grisâtre. * _^
Action des acides. Mis dans Tacide nitrique, il y fait efferves-
cence pendant un instant, et ensuite il s y divise en grains qui restent
au fond de la liqueur.
( 236 )
ANNOTATIONS.
k
Le Tafelspalh se troove à Dognatzka dans le Bannatoà îl
a pour gangue une cbauz carbonatée lansilnaîre bleuâtre, qni
coniieut aiusi des grenats. — * Il doit probablenietit former
une espèce particulière , Haûy > i8i i.
1. Spath ea tMe prismatùpês , en petites masses fascicnlées, blan-
châtres , dans la chaux carbonatée laminaire, bleuâtre , avec grenats,
brun-verdâtres ; der Dognatzka î plusieurs morceaux provenant de
renvoi de Joseph II.
* XXm. SPINÊLLANE {m).
Spinellane , Noss , Minéralogie des bords du Khin.
<:AB A CTÈrB s ET ANNOTATIONS.
[Haiiy, Tableau comparatif, p. 66 et 32g. J
Dureté ; i^Ayant le verre.
Forme primitive. Rhomboïde obtus dans lequel Tincidence de P
sur P est de 117* aS', et celle de P sur V de 6a i Sy'. Cette détermi-
nation n'est pas définitive.
Ce rhomboïde se soudivise en six tétraèdres , par des coupes qui
coïncident avec les bords supérieurs et avec les diagonales obliques.
Action du Jeu. Blanchissant au chahimean et s*y fondant avec
facilité en un émail blanc , très-buUeùx. ( Cordien )
, Couleur, le brun-noirâtre.
▼ ARliTÉS DE FORMES.
Spinellane sexdnodécimal ; Tabl. comp. , /îg. 47 •
Prisme à 6 pans , terminé par des pyramides à 6 faces , dont 3
sont des rhombes et 3 des hexagones alongés , et sont tournées vers
les arêtes du prisme.
ANNOTATIONS.
Le Spinellane se troare sur les bords da lac de Laach ,
département de Rhin et Moselle , dans nde roche principa-
lement composée de grains et de petits cristaux de feldspath»
dont le tissu est vitreux ( Sanidin , Noss ) , avec mélange
de la substance elle-même , de quarz , d'amphibole , de
\
1
\ •
.* (2^7)
tnîca noir, et âe fer oxydulé en grains. et en très^petits oc-
taèdres primitifs , de Sappliirin , de Spînelline , de Des-
mine, etc, {Nose.)
Il est vraisemblable que quand ce minéral sera mieux connu,
il occupera un rang à part dàjis la inéthode. ( Hany ,^ Tableau
comparatif , p. 2Z0, )
1. et a. Spinellane sexduotiécimal etSp^ granuliforme , dans le
Peldspath vitreux ; de Laach : donné par M. Haiiy.
On en trouve également près du Cap de Gates.
* XXIV. SPJNpLLE ZINCIFÈRE? '
Corindon zincifére , Hisinoeb. — Autom^îite, ËckE^feBo. — 13.',
Delam. — Aiuomalit et Fahlunit^ Karst. -^ Gfl/t/wV , HisiwgeB.
etBsAzELius. — Id. , De Moll. — Zriiic gabnite , \Baoivg. '
CARACTERES ET ANNOTATIONS. ,
'■1
( Eckeberg , Annales de Cbimie , t. 58 , p. 298 ; Hmy^ Tableau
comparatif ; p. 67 et aSo. ) '
Petanteur spécifique , 4)^^^ * * • • 4)^9^9»
Dureté ;jrayaiit le quarz.
Forme pnrnUive : l'Octaèdre régulier.
Cassure transversale inégale, en partie conchoïde luisante et ^
partie' terne : elle est lissie dans le sens des facesé
Poussière , vert-grisâtre. '. ' -
action "du feu. Iiifusible au chalumeau sans addition : avec le
phosphate de soude , il donne un globule vitieux incolore.
Action des réactifs,. Ce minéral est très -difficilement attaqué
par \e& réactifs , le zinc y existe à Tétat de sulfure. ( F'au^uelin ,
Aim. du JVluséum , t.* 6, p. 167. )
TABlKTis DE FOn M ES.
1. Spinelle zinci^re primitif,
2. SpinéUe ziocifère./r<znj/;oW.
5. SpirKÏÏle zincïfhre segmini/ô^ine. • ' ,' '
Couleur, le noir-verdâtre qui, dans certains endroits , présentfl;
un édat métallique. ^
- 1
Traiisparenjêe : les cristaux entiers sont dpsqaes ; aûâ» U$ frs^
Bieas sont TerdÂtres et translucides sur les bordt.
/
AUrtCOfATIONS. .
Le Spînelle zîncîfère se tronve en cristftux diss^mirtës,
d'nne à cinq lignes d'ëpaisseur ^ dans le Talc chlorite ^ quel*
qaefois atec la Litfaomarge , à Fahlnn en Suède.
« On trouve aussi en Suède des cristaux Lleuàtres en octaèdres
réguliers , ayant poiur gangue une chaux carbonatée qui se mêle à
leur substance. M. Suedenstiemà , IJirecteui' des mines de Suède ,
et dont les connoissances embrassent toutes les parties de^ la miné-
ralogie, soupçonne que ces cristaux sont des spinelles. J'ai trouvé
qu^ffectivement ils se rapprochent de cette substance .par leur
dureté ; mais je n*ai pu étendre la comparaison aux autres carac-
tères. » (Hauy p ouvrage cité, p. sSi, )
i' Spinelle zincifère primitifs verdàtre ; cristal isolé.
XXV. SPINTHÈRE (m).
( Première partie^ p. 207 et 34o. }
Le Splnth^re se trouve à Maromme , département de ri"
sère , en petits cristaux décaèdres (i) gris*verdâtres , sur
la Ghaox carbonatée binaire , sonillée de Talc cblurite çra«
nnlenx verdàtre ( Collection de M* Delamstherie. )
(i)Les cristaux de spinrbère sont décaèdres et non pas dodé-
caèdres, comme il est dit dans le traité, t. lY , p. 398 ; Haûy y
Cours de Minéralogie de 1809. ''
. Suivant M. Delametherie , ce minéral doit être regardé comme
une variété du Sphène , qui est lui-même une variété de Tita&e sili-
ceo-calcaire. ( J. de Ph» , t. 72 , p. 496. J
XXVL TALC.
M. Haiîy a retiré de son espèce Talc, deux substances qui y
étoient comprises sous les noms de Talc granuleux et de 7Wc glor-
pkique pour les mettre ici , pour ainsi dire en réserve et attendre
que de nouvelles observations aient indiqué la vraie place qu'elles
doivent occuper dans la iréthode. Il y a été conduicprincipalemenx
4
par le résultat ^e leur analyse. Voyez la Note xoo de son Tableau
comparatif, p. 23 1. .
I. TALC GRANULEUX.
\
(
( Première partie , p. 284. )
Talc granuleux du Traité. — Chîorite blanche. — ' Erdiger
Talk^ W. et Karst. — Tdlkerde > I^iiz. — Talco terroso , Nap..
— Talco terreo, Herrg. •^~ Talcite , TKLïrw. — Le Talc terreux,!
Broch. — Nacrîte , Brong. — Id. , Dejlam.
CARACf EUBS.
Très-Friable , d'un gris perlé ; humecté et pressé entre les doigts
il 8*y attache sous la forme dVn enduit nacré : il durcit quand oa
lezpose à la flamme d'une bougie ( Haiiy)* L'eau dans laquelle a
macéré la variété nommée Chlorite blanche devient alkaline et ver»
dit' fortement le syrop de violettes. (Fauquelin,)
ANIÏÔT ATIONS.
Le Talc granuleux se trouve à Sylva^es Piémont, auprès
de Frejberg en Saxe et à Meronitz /en Bohème. {Brochant,)
i. Talc granuleux, blanc-nacré; de rOisans.
n. TALC GLAPHIQUE.
( Première partie , p. a8a eta83. )
Talc gZ/îpAï^MC du Traité. — Vulg. Pierre à magots, Pierre de
lard. — Koreîte, DeLaiA. .^ — Bildstein , W. — Agalmatholith ,
Klaproth. — ld> , Karst. — Lardite^ Pbtr. — Pagodite , Nap.
— Esteatiia de la China , Herrg. — Indurated Steatite», Kirw. —
Figitre Stdne, Thoms. -7 La Pierre à sculpture , Broch.- — Steatit»
pagodite , Browg.
CARACTERES*
Sa pesanteur spécifique est de 2,5834 ; son tissu ;tïès-serré ; sg,
cassure terne , inégaje et ecailleuse : surface et poussière très-onc-
tueuse au toucher. Communiquant à^la cire d'Espagne rélectricit^
résineuse , à faide du frottement ( Hatix , Tabl. comp. p. 68. ) ^
II est compacte ou fissile.
Se9 couleurs sont : le gris , le jaunâtre ou le jaune-brunâtre.
N
(24g)
ÀNHOTATIONS*
Le Talc glaphlqae se trouvé en CLine d*oà on no a s Tapw
porté aoas la forme de petites fig^nresL grotesques nomin^et»
▼algairement magots, de Vases, etc. en un mot tonjoor»
trayaillé. On ignore son jgiaem ont qaoîqu'il |fasnisse devoir
être analogue à celui i y ^| ^ oâ de cette famille.
1. Talc glaphiqueT^^^ti ovi schistoïde j jaunâtre; de la Chine:
donné par M. Tondi qui a le premier indiqué cette variété.
â. Magots , vases et autres objets travaillés en Talc glaphi^ue do
difTérentes teintes de blanchâtre , de blanc- verdâtre et de rouget
* TRIKLASIT. .
{^Leoukard , Manuel de minéralogie de 1809, p. i5i*)
M. Wallmann a donné le nom de Triklasit à une substance qu'il
a trouvée ,à Fahlun en Suède dans une mine de cuivre. N'est-€«
pas une/ variété de Pyroxéne ?
** WAVELLITE.(m).
Wavollite , Babington. — Id. , Klaproth. — Id. , Bronc. —
Hydrargillite , Davy. — Hydrate d| Alumine, Klaproth. — Wa*
i/elic, Ka&st. — Id. , Delam.
GARACTBRBS ET AU NO TAT^IOK 8> .
I
(Z>acy , Adh. de Ch. t. 60 , p^ 997 ^ ^09 ; Klaproth , J. des M4
t. ay , p. 439 , ou Brongniart , t. 1 , p. 434« )
Pesanteur apéciJUjue ^ environ 2,70.
Dureté : rayant le Quarz-agathe.
Edat, soyeux*
Couleur , le blanc tirant sur le gris ou le vert ; le jaune quand il
commence à sa décomposer.
T'exture, lamello-fibreuse et rayonnée. ^
Transparefice ; opaque ou foiblement translucide,
'Electricité et phosphorescence ^ nulles , par la chaleur* /^
Action du feu. Il devient opaque et perd sa dureté, par l'actioi*
( û40 ,
du cbalumeau , sans décrépiter , ni se fondre : dans cet état il bappo
fortement à la langue.
action des réactifs, éoluble à Taide de ïa chaleur dans les acides
minéraux et dans les alkalis fixeS) sans effervescence sensible et en
laissant très-peu de résidu.
Analyse. ^
Composé d'environ 70 parties d* Alumine et 3o d eau.
ANNOTATIONS.
Le Wavcllite a été découvert par M. le docteur Wavel ,
dans xme carrière voisine de Barnstaple en Devonshire. Il
s*y trouve aobs la forme de cristaux on d'aiguilles réunis
en boules dont la structure est rayunnée et qui remplissent
des cavités dans nn schiste argileux tendre. On le prit d'a-
bord ponr une Zâolite. ( Hunipàry Da^y , Transactions
philosophiques , vol. de i8û5. )
Depnis lors le révérend William Gregof a examiné un minéral
trouvé dansuafifon avec i'étain et le cuivre sulfurés , à Saint- Austle
en CoTiioùailles , dont les caractères ont la plus grande analogie,
avec celm de Barnstaple. Sa pes. spécif. est 2»àd «... a,ô5 ; et il
est composé comme lui d'environ 60 parties d'alumine et de 3o
parties d*eau , pour 1 00 , avec un pieu de silice^ ( Ann. de Ch. , Mé-
moire cité. )
Plus récemïnent encore , M. de Hnmboidi a rapporté des mines
de Hualga joc , dans T Amérique méridionale , où on la trouve avec
le cuivre gris ( Fahlerz ) , une substance analogue au Wavellite , ec
qui, analysée par M. Klaproth , lui a donné pour loo parties alu«
mine 68 , eau 26,60 , silice 4,5o , oxyde de fer 1. ( J.des M. t. ^7,1
MM. Davy et KÎaproth regardent le Wavellite comme un véri*
table Hydrate ^k* alumine. M. D'Aubuisson lui associe le Diaspcjre,
{Ann, de Ch. , t. 76, p. 255. )
]6
^ ( M^ ) *
TROISIÈME CLASSE.
SUBSTANCES COMBUSTIBLES.
PREMIER ORDRE.
Substances combustibles simples.
I«. EsPècB. SOUFRE.
9 ( Première partie , pag. 89 et a85. }
Sel vitriolique inflammable à baae de phlogistique. < — Soufre , -
R. D. — Id. , Bergm ) etc. — Soufre natif, DbB. — Schwefel, W»
et Kazvst. — Solpho^VKTK. — Azufre nativa, Herro. •— iVof/^e
Sulphur , KiRiy, — Le Soufre natif ^ Broch.
Soufre pulvérulent, ^— Fleurs de Soufre des xolcans , R. D.
Le Soufre se rencontre dans toutes les espèces de ter-
rains. On le trouve dissémine dans les lits des montagnes
d'ancienne formation , et notamment dans cenx do schiste-
micacé (1), en Bohême et ou Pérou ; il forme des couches
dans les montagnes stratenses calcarifères, anxq^nelles il
appartient essentiellement , comme aux Vais de Nota et de
Mazzara en Sicile (2) , et à Hellin dans le royaume de Mnr-
cie , en Espagne (3) ; en Pologne (4); en Islande (5), etc.
Il est en rognons dans la Chaux sulfatée , à Conilla près de
Cadix ; et disséminé dans la pierre sablonneuse à Bnodo-*
shegj en Transylvanie ; dans le bsrsalte ahiygdaloîde (6 )<, à
Tile de Boufbpn , etc. On le rencontre également dans des.
Teines ; mais il abonde sur^'tout parmi les produits des vol-
cans y à l'Etna y au Vésuve , à File de Liparî , à la Guade-
Tonpe , dans l^le de Java , etc. Certaines eaux thermales en
tfonpenuent en dissolution ; et notamment celles d'Aix-la-
Chapelle et d'Aix en Savoie, de Balaruc , etc.
(i ) De Born cite du soufre natif en petits grains luisans , adhérant
AU schiste micacé ;^de Glashiitte^ près de Schemnitz en Hongrie.
( Catalogue , ^tc, , t. 2 , p..94' )
*•«
(243)
Tel est encore celui que M. de Humboldt a envoyé à Tlnstittit ^
avec la note suivante :
a N" i5, Soufie natif dans une coucbe de qtiarz, qui passe à la
pierre de corne; de la grande, montagne de soufra de la province
de Quito y entre Âlausi et Ticsan, élevée de !2^S.2 mètres.
Ce soufre qui en Europe se trouve constamment dans des mon-
tagnes secondaires , surtout avec du gypse , forme ici avec le quarz ,
une couche danS une montagne primitive , dans du schiste micacé.
VoiL\ sans doute tun phénomène bien rare en géologie !
Nous publierons deux autres soufrières de la province de Quito y
toutes deux dans du porphyre primitif; FAzufral à Toccident de
Quesaca ^-près la. ville de Ibarra, et au volcan de TAntisana , au
Machay de Saint^imon, à plus de ^^SSo mètres d'élévation. » Anh..
du Mus. , t. 3 , p. 4^^*
' M. Cortez a trouvé dans IVle de la Guadeloupe un Quarz-âgith^
, grossier (Homsteîn) , dont les' cavités sont remplies soit de soufre ^
soit de cristaux de quarz. ( J. de Ph. , t. 70, p. iSa. )
(2) Le soufre - vierge est extrêmement abondant au fief d'ell*.
Occhio : il s*y trouve en lames assez épaisses , très-pures et ordinai*
rement recouvertes de cristaux scléniteux , sur le schiste sablon*
neux. • . . Celui de Cataldo est iaune-rougeàtre , compacte et dia-
phane. On le rencontre en petits groupes de deux pouces au plus
d'épaisseur et de forme mamelonnée que. Ton nomme dans le paya
Occhi di Zolfo , Yeux de soufre. Il doit sa couleur rouge au
reafgar , dont on trouve quelquefois dans le même endroit de petits
morceaux épars. • . Il en existe d'analogue à celui de Cataldo , à
MiUoca , Riesi , Fiume , Salato et Capo d'Arso. . . Lé soufre de Noto
est toujours cristallisé. Cette substance abonde surtout à Licata ^
où elle forme des bancs assez considérables dans un sable siliceux
et quelque peu pyriteux. On trouve dans ces carrières beaucoup de,
gypse. Il est dans le même, état à Agrigente , Bivona^ Falconara ,
Mazzarino, Summatino , etc. {De Borch , Min. Sicil., p. 202 etsuiv.)
(3) Il se trouve en différens endroits de l'Espagne en assez grauder
quaxLtité pour suffire à la consommation de ce pays ; il abunde par-
ticulièrement en Aragon et en Murcie. ( J. de Ph. , t. 65 , p 466. )
Dans le premier de ces royaumes , il forme des couches entières
de répaisseur de 3 à 4 pouces environ ( 9 à is centim. ) , dans un^
ini.ont^gne composée de couches alternatives de ch<Ctix carbonatée
, ( 244 )
af g'difère • (Marne } compacte , à%. cliaulc sulfatée et «l^argile
schisteuse. Tondi, )
(4) Les mines de soufre de Swarzomcé , aux environs fle Craco-
Tie , étoient déjà connues du temps des invasions suédoises. Ce
Minéral y existe disséminé en rognons dans, l'a marne. (^Schultea ,
J. des M. , t. a3p. io5. )
(5) Cest surtout à Husavik, au nord de iMe , et à Krysevik au
sud , que 'sont situées les mines de soufre qui s appellent Namer ,
dans le pays II y est très-abondant. {^De Troîl , Lettres sur l'Is-
lande , p. 33$. ) Les soufrières les plus importantes de cette ile
occupent une vaste colline d'une lieue de long sur un quart de
Latge aux environs du lac Myvatn , dans le district de Thingore.
Il y en a de moins considérables dans le voisinage, comme celles
de Krabla et de Seyrbnukr. Ces mines sont distinguées en vivantes
et en mortes : les mines vivantes sont celles où le sol est échauffé
par le feu souterrain , et les mortes celles où il ne se fait plus sentir.
Le soufre dans ces mines est dans Targiie sablonneuse , la chaux
sulfatée et ses couches ont Jusqu'à a pieds d'épaisseur. (^Olq/sen
et Poçelsen , t. 4^ p* '97 à. 200 )
(6) On trouve quelquefois sur la plage de la baie de St. -Benoit ^
parmi les galets qui se rencontrent à l'embouchure de la rivière des
Marsouins, des fragoiens de basalte roulés, qui contiennent du
«oufre {BorV'-Saint'P'incent , t. 3, p. laG. ) Les. blocs de lave basai-
tique renfermant du soufre sont beaucoiq) plus communs sur le»
bords de la rivière des Galets. » On en ■ trouve dai^s la plupart ààè
pierres roulées qu'on casse , et il y est disposé comme la chrysolite
dont les laves sont aussi remplies. ( Id* , ibid. ; p, a3i.)
1. Soufre primitifs j aune-ci trin , translucide, sur la chaux car-
bonatée compacte ; de Bevieux , canton de Berne , en Suisse:
3. Soufre ^volcanique , en très-petite cristaux ., éclatans , soit pri"
mitif simple , soit primitif cunéiforme , ou prisme , sur le soufre
Atrié; de la solfatarre de Pouzzoles , aux environs de Naples.
Les bords desl soupiraux du volcan de l'iledeTénériffe sont orné»
de beaux cristaux ou d'aiguilles de soufre. Lcdtillardi^re , t. i,p. aa.
3. Magnifique morceau offrant à sa surface une grande qtrantité
de cristaux de soufre jaune-citrin , translucide , ayant rapport aux
variétés de formes basée , Qctodécimale et éqiiimlente , et qui ont
\
pour gangue des cristaux de chaux carbonatéeMnécastatique , recou*
vrant une brèche argileuse grise ; de ConiJla prés de Cadix.
3. 4i, Autre morceau plus petit « dont les cristaux présentent les
mèoies variétés ^ et ont une gangue semblable : rapporté de la Cali'» |
fornie, en 1771 , par feu M. labbé Ghappe d*Auteroche, de T Aca-
démie royale di^s Sciences , et remis à Buffon «vec une belle suite
de minéraux de la Sibérie.
4* Soufre octodécimal , de Bevieux.
- S* Soufre ^^fiiVa/e/t^ ^, jaime-citrin^ translucide; (cristal d en-
viron 5 centimètres ( a pouces ) de longueur et 4 centim. (18 lignes)
d'épaisseur , sur la chaux c^arbûnatée ; de Conilla.
6. Soufre strié , jaune-citrin , légèrement nuancé de verdàtre, sur
des matières argileuses altérées de la Solfatarre.
La même variété se ,ti!ouve k l'Etna en Sicile ; au Pic de Téné»*
riffe , à i'ile de Bourbon , etc.
7. Soufre concretionn^-fistulaire^ translucide, de Vulcano ;
donné par feu Tabbé Lazzaro Spallanzani, qui en a observé des stu-^
lactites de 3 pieds de long sur 3 pouces de grosseur , dans une grotte
formée. dans les parois du cratère de ce volcan. ( Voyages , etc,. y
t. a , p. iSa. ) '
Le Muséum est redevable à ce savant célèbre d'une suite nom-
breuse de morceaux choisis des productions minérales des iles
AËoliennes qu'il a si habilement décrites.
8. Soufre amorphe , jaune-roussâtre , disséminé dans la chaux
sulfatée lenticulaire ^ grisâtre ; de Sicile.
^8. A. 5. u^morffhe, jauno-roussâtre , disséminé dans la chaux-
sulfatée laminaire ^ ^nacré ; de Bévieux en Suisse.
On le trouve également en masse dans la chaux sulfatée , près
des glaciers de Pesay et de Gebrulatz , département du Mont-Blanc ;'
dans rOisans , etc. Sur les bords du Kiouvert , dans le Qneiras ^
il est en rognons transparens , d'un beau jaune citrin , dans la
chaux sulfatée limpide. 11 est encore disséminé dans la chaux sul^
fat^ anhydre des environs de Pesay. (Note de M, Héricart, )
9. Soufre puhérulent , blanc- jaunâtre , dans le quarz-agathe-py-
romaque , géodique ; des environs de l'abbaye de la Cbaritç et du
village de Neuville , département du Douba : donné par M. Nicque
en 1753.
4
L
(Me)
10. Soufre eoncréttonné'thermogèhe y fibreux, blanc'jaunlitre 9.
znat ; des eaux thermales «l'Aix-la-Chapelle.
Ce beau morceau a été rapporté par M. Le Noir , ingénieur des
Mines , et donné par feu M. le comte Fourcroy , de Tlnstitut Itel--
pénal et professeur de Chimie générale' au Muséum.
Les morceaux relatifs à Tespèce Soufre sont au nombre d*environ
^naranee ; la plupart 4*9ntre eux sont d*un beau volume et d*une
conservation parfaite.
"Les variétés unUaire, émoussée , dioctaèdre et unibinaire , mm*
quen^ encore.
^^ EsFàcB. DIAMANT (m).
( Première partie > p. 91 et^ ^85. )
Piao&ant de tous les Minéralogistes.
Diamant, W. et Karst. — Detnaru, AE^uxEi^V ^^DiamanU »
Petr. — Id. , Herivg. ,— ' Dia^mond , Kirw. — Çarbonp pur ?
Plama^t , Tond^.
YAKlàris DB FOPMBa*
j. Diamant adfûfue; prem. part. p. !&8.
"S^ Diamant émarginé ;
3 Diamant dodécaèdre ;
L'octaèdre émarginé , c*est-à-rdire dont les i^ arêtes sont rempla«
cées par autant de facettes. ( De Drèe, ) ^
4* TAdkVûXiiW sphèroîdal'Comprimé hémitjrope ;
L'observation de cet accident parmi les cristaux de cette subs«*
tance , est due à M. le Baron Guyton-Morveau <}ui en a fait voir
un beau cristal à la classe des Sciences physiques et mathématiques
de l'Institut Impérial} , dont il est membre , en janvier 1809.
M. De Drée- possède une suite très-précieuse de diamans cristal*
Hsés , très*gros et très- nets , parmi lesquels se trouvent ces quatre
nouvelles variétés; Ses diamans taillés, limpides et de diverses cou-
leurs, sont aussi d^un grand prix. U les a décrits dans son Musée,
p. ii5 , et suiv.
ANNOTATIONS*
Le Diamant se trouve, en cristaux disséminés, dans des
terrains d^alluvion de diflFérens*lienx 4^e l'Asie ^ qui paroîsaene
pipoTenir de 1^ déco/nposition dç cei^tains grès , d«ns lea
1
(247)
veines desquels on en rencontre quelquefois (i). A Serro do
Frio, dons le Brésil^ ils sont engagés dans une brèche à
base de sabloft ferrugineux ou répandus à la surface du sol (2)*
Le gisement de ce minerai est encore très-peu connu.
M. Warner pense que les Diamans que Ton trouve au pied des
Monts Orixa , dans l'Inde, ont été formés primitivement dans Tinr
térieur de ces montagnes qui appartiennent à la formation des
trapps , et qu ils en ont été détachés d^ns la suite. ( Brongniart ^
t. 2 , p. 60. )
(1) La première mine du pays de Visapaur est appelée Raol-
conda ; elle est distante de cinq journées de Golconde et de huit k
neuf de Visapour. « Tout autour vdu lieu où se trouvent les î)ià^
mans, la terre est sablonneuse et pfeine de roches ^et de taillis, à»
peu près comme aux environs de Fontainebleau. U y a dans ces ro-
ches plusieurs veines , tantôt d'un demi doigt de large , et tantôt
d'un doigt entier , et les mineurs ont de petits fers crqchns par le
bout , lesquels ils fourrent dans ces veines pour en tirer le sable ou
la terre qu'iU mettent dans des vaisseaux , et c'est ensuite parmi
cette terre qu'on trouve les Diamans. » ( Tai^mier , Voyages des
Lides , t. 3 , p. !^gS , édit. de^ 1776. )
On trouve aussi des diamans dans le royaume dé Bengala , aux
environs de Soumelpour , dans le sable de la rivière de Gouel ; et
dans celui de la rivière de Succadan , dans l'île de Bornéo. ( Z^
même , p. 3.i 1 . )
Suivant le catalogue raisonné des mines de diamans présenté en
176.8 y à. la Société royale de Londres , par le Grand-maréchal
d'Angleterre , il existoit alors vingt-trois mines dans le royaume de
Golconde. et quinze dans celui de Visapour.
(a) Les diamans du Brésil n'ont été découverts que dans le com-
mencement du siècle dernier dans le district de Serro-do-Frio ou
montagne du froid , par les Paulistes ou habitans de l'ancienne capi-
tainerie de Saint-Vincent , à qui l'on doitja connoissanco de toutes
les mines de ces contrées , etc. M. de D'Andrade a publié dans ,
le premier volume des Actes de la Société d'Histoire naturelle de
Paris, une relation très-intéressante de la découverte de ces mines^et
de la manière de les exploiter ; nous' y renvoyons.
« Le phis gios diamant connu est celui que possède le roi de Por-
tugal ; il pèse ji «onces , 5 gros, 24 grains ( 1680 carats ) ; il esc
(^48)
«l^une belle eau ; sa forme est octaèdre un peu arrondie , comme me
Va confirmé M. Je marquis de 'Marialva qui a vu ce diamant. Il a
été évalué par les Anglais deux ceut vingt-quatre millions de livres
fiterlings (cinq milliards de francs )• » (5. Sage», lustitntioas'de Phy-
sique, t. 3 , p. loo ; i8i 1.) Il provient des mines de Serro-do-Frio.
Bomé de Tlsle qui a égilement cité ce diamant dit que , « quel-
ques-uns prétendent que c'est une Topaze blanche ( Cristallogra-
phie, t. 2, p. 2o8). MM. Patrin et Brard partagent cette opinion
à Laquelle nous oj^posons le témoignage de M. le marquis de Mariai va
qui a vu cette pierre extraordinaire.
Les diamans les plus remarquables , diaprés Dutens , Traité des
Pierres précieuses , p. 17 et suiv. , sont :
i<». Le Diamant du Grand Mogol, décric par Tavernier. Il pèse
^79 carats 9 seizièmes II est d'une eau parfaite, de bonne forme,
et n a pour tout défaut qu'une petite glace qui est à l'arête du tran-
chant , au bas de la pierre. Il est taillé en rose et pesoit brut 900
carats. Tavernier Testime , en mettant le premier carat à i5o liv. ,
1 1,723,278 livres.
1**. Le diamant de l'Empereur de Russie, dont le poids est de
779 grains ou 196 carats , suivant Patrin , et non pas 779 carats ,
comme Dutens et Rome de Tlsle l'ont rapporté.- Il est d'une belle
eau , fort net , de l.i grosseur d'un oeuf de pigeon et de forme ovale
applatie. L'Impératrice de Russie, Catherine II, qui en fitTacqui-
sitioii ti\ payé 2 25o,o 'O livres comptant et 100,000 livres de pen-
sion viagère ;iil vaut beaucoup/plps selon Dutens. Il est placé an haut
du sceptre de TEmpereiir , au-dessous de l'aigle.
3'. Le diiimant de l'Empereur d'Autriche qui appartenoit autre-
fois au Grand-Dnc de Toscane. Il ['èse 139 carats et demi : Il est
net et de be!Ie forme , taillé e tous les côtés à facettes ; mais
comme l'eau tire un peu sur la couleur de citron , Tavernier ne met
le premier carat qu'à 1 35 livres , et sur ce pied ce diamant doit va-
loir 2,608,535 livres.
4^. Le Régent^ de i3Q carats trois quarts. Il est taillé en brillant;
sa forme et son eau sont sans défauts j aussi peut-il être regardé ,
quanta sa ()erfection , comme le plus .beau diamant du monde. Il a
coûté 2,5oo.ooo liv., et vaut le double. S. M. TEMPsasuB et Roi
le j)orre au pommeau de son épée.
5". ^niiTiyleSancy, qui pèse 55 carat^. Il a été payé 600,000 liv. ;
mais vaut beaucoup davantage suivant Dutens.
r
~\
i
( 249 )
I à 5. Le gradin d'étude j)réseiite la série complète des variétés
de formes du diamant, décrites dans Je Traité de M. Huiiy, elles y
soBt offertes en cristaux d'un assez beau volume , au milieu des-
jquels on distingue surtout k variété sphéroîdale.
6. La première tablette au-dessous du gradii} d'Etude offre encore
43es diamsns bruts, avec des dîamans taillés, limpides et de diffé-
rentes couleurs arrangés comme il suit :
Huit dîamans bruts dont sept appartenant à la vaticté Sphéroî-^
d aie et k ses sous-variétés S»'Sextuplée , S. -conjointe et S 'com'
primée ; Tun d'eux à un ^oint noir au centre : le dernier est Pian-
connexe.
^euf diaœansiaillés dont deux limpides ^ deux fleurs' de pêcher/
deux verts et trots jaunes.
Six piutrcs diamans taillés limpides , présentent les différentes
sortes de formes adoptées par les lapidaires pour la taille de cette
prêcheuse substance, et auxquelles ils ont donné les noms de Pierre
épaisse, Pierre Jbible , Brillant, Brillonet , Rose et Poire : il»
sont ]>lacés parmi les objets employés dans les arts.
Le Muséum possède en outre un Diamant dont la description ne
sera pas déplacée ici :
Diamant yat^ne , transparent, forme carré long-, taillé à croix de
cbévaîier dessus et dessous, la table très-élevée et étroite : sa cou-
leur est fort belle et uniforme. Il pèse 19 décigram. (Sy grains). .
m^ EspàcE. ANTHRACITE (m).
( Première partie , p. 91 et 286. )
Charbon fossile incombustible , OtrvTOW. — Plombagine cbar-
t)onneuse ou Anthracite , De B. — * Anthracite , Dolomibu. — Houil-
Jif e , Dad^. — Houille sèche. • — Olanzkokle , "W^ — j4nthracit ,
^k^sx."^ Blenda carbonosa, Heeuo. -^-Native minerai Carbone,
Ki^w. — Gl^nce Coal , Tsoiss. -r- l,a Blende charbonneuse ou b
Kolilenblende, Brocb.— Carbone oxyduléoi/ Geanthrace,ToNni.
AtLÙa^ciieJeuUleté, "^Schieferige Glanzkohle , W. — Gemei"
ner Amhracit , Karst. — Slatjr Glance Coal , Aruhracit^ Kih-
kenny Coal , Thoms.
A Compile, — Mu&cJUiche ^ Glanzkohle , W. — Schlahigcr
\As^^braciL, Karsx. ^^ Coij^iaïdal Glance Coal, Tho^s.
( aSo )
▼ ARliT^S DE rORMBS.
'Anthracite trisudlùé, ou plutôt présentant une ébauche de cris-
tallisar i qui donneroit un octaèdre plus aigu que le régulier ;
trouvé r':n$ les mines de houille du pays de Berg , près de la R6ë( ,
«ur les bords du Ahin. Il est noir , luisant et' strié transversalement.
{/faûjF, cours de 1806. }
ANNOTATIONS.
L'Anthracite se trouve dans les terrains primitifs, mais
non pas exclusivement , il y est an contraire fort rare, et sob
existence dans ces sortes de terrains parait même donteose
à qnelqnes naturalistes. On en cite cependant en lits dans le
rneiss à Chandoline (i) , aa-delà de TOrvo et vis-à-vis de
'Sioo« en Snisse. Il est en couches dans la Granwake, à
Lischwitz près de Géra en Saxe et dansées terrains de tran-
sition de la Tarentaise (2) ( Héricartet Brochant)» On le
rencontre aussi dans le^ veines avjec le plomb sulfura à
Clansthal au Hartz., et à Konsberg en INTorwège avec Targuent
natif. Il existe enfin dans les couches des montagnes stra-
teoses carbonifères , avec plusienrs variétés de HojQille y
comme à Brandau en Bohême, à Tîle d^Arran en Ecosse y
an Mont Meissner dans la Hesse , dans des montaf^nes trap-
-péennes ^ et ailleurs. — £n Espagne (3) , en Amérique , etc.
(1) M. Brochant révoque en doute l'existence de TAnirhacite dans
les terrains primitifs proprement dits , et notamment à la Chando-
^ .line. ( J. des M. , t. ^3 , p. Syo. )
Ce Mémoire de M, Brochant renferme une foule d'observations
in éressantes sur les Terrains de irons ition de la Tarantaise et de
quelques autres parties de la chaîne des Alpes , qui prouvent les
grandes connoissances de Fauteur , et font désirer ardemment la
• publication du Traité des Roches qui doit former le complément
.de son Traité de Minéralogie.
(a) « L'Anthracite se montre en beaucoup d'endroits de la Taren-
sise ; mais nous ndiis bornerons , dit M. Brochant, à citer cinq de
ces gisenicris principaux , qui sont sitiiés â'Moûticrs , à Macot } k
/
( 25i )
Landry , au petit Saint-Bemad et à Montagnyé C^eét dans cm deux
derniers que j'ai le mieux observé les circonstances géol($giquês qui
caractérisent le terrain de transition. A Montagny , FAnthracite
forme tantôt des amas irréguliers parallélos aux couchées, asses
épais, mais peu étendus, tantôt des couches déterminées. II est
souvent entrecou|)é de veines de qoars-^anc, et il en renferme
quelquefois àfis rognons : il est aussi toujours mélangé de pyrites-
H est encaissé dans un schiste noi^ bitumineux , qui est lui-même
accompagné d'un schiste micacé gris à petites paillettes et à feuillets
non brillans qui renferme quelquefois de petites veinules d'Anthra-
cite granuleux. Ces caractères et cette association se rencontrent
également dans les autres gîtes d'Anthracite; mais à Montagnyle
schiste micacé adhère immédiatement à des poudingues quarzeux à
pâte de schiste micacé et de fragmens de roches primitives dont il
est impossible de ne pas reconnoître la structure arénacée. . . • Le -
schiste bitumineux qui accompagne les couches d'Anthracite du
.petit Saint- Bernard, présente des empreintes végétales qu'il ^st im-
possible de révoquer en doute. ... A Villarlurin , près de Moustiers,
et à Landry on en trouve de semblables , etc. » ( J. des M. , t. *23 ,
P* 5^7 et suiv. Ces empreintes avoient déjà été observées aux
Chalanches par M. Héricart de Thury , dans scut 'Mémoire sur
l'Anthracite , cité prem. part. , p. a86.
(3) On a découvert en Espagne , tout près du monastère d'Harhas,
situé à peu de distance de la gorge qui conduit à Oviédo par le dé-
licieux vallon de Campomanes , un bel Anthracite qui donne des
traces sensibles d'acide prussique.il avoit donc appartenu dans l'ori-
gine , dit M. Proust, aux charbons de terre. ( J. dePh. , t. 70, p. 33a )
M. Lacoste de Plaisance nous a écrit e(n juin 1806, qu'il avoit
trouvé FAnthracite dans une roche granitique du dépt. du Gantai.
1. Anthracite laminaire o\x feuilleté , /noir-bleuâtre , éclatant ; de
Fresne , près de Valenciennes , département du Nord : plusieurs
morceaux donnés par M. Tondi en 1812.
1, d. K. feuilleté^ noir-bronzé , offrant dans sa cassure die% taches
d'un ijoir mat ; de Kilkenny en Irlande.
Les habitans voisins dés exploitations de houille l'emploient comme
combustible. Il a été donné, avec plusieurs autres échantillons de
minéraux d'An^ierre , en mai i8o3 , par M. Jean Pinkerton, géo*
graphe et minéralogiste anglais.
( a5a )
t. ù* A» JèuilletS , noir- bleuâtre, en couche mince ^ sur un»
^gile micacée , gns«ver4^tre ; de Bohême.
2. Anthracite compacte , noir-bronzé , très^édatant i des envi«
rons de Fh^tadelphie : donné par M. Féales.
2. a. A. compacte^ noir-blanchâtre, en petites conches dans le
schiste argileux à empreintes végétales ; du Valjouffrey , dépt. de
l'Isère: donné en mai iSn, par M.Héricart de Thnry , avec
plusieurs atitres morceaux d*Anthracite compacte, métalloïde ; de
"Venosc en Oisans , du Mon>Genèvre , et d'autres parties des
Kautes-Aipes.
9i ù, A. compacte, en rognons dans la chaux carbonatée bitumi-
«ifére , en partie laminaire et en partie compacte , blanc-grisâtre ,
d'une carrière sitfiée sur ieé bords de la Afeuse , entre Visé et At-
genteau, à 14 kilomètrfas de Uége y département de^TOurthe : donné
par M. I. J. Omalins d'Halloy , en juin 1806.
5. Anthracite ^ohuleux , à cassure écailleuse et luisante , d'un
beau noir , dans Isi chatix carbonatée laminaire blanche ^ avec argent
natif; de Konsberg en Norwêge,
4* Anthracite caverneux ^ noir mat; du plateau du Troomouse ,
dans les Hautes-Pyrénées.
5. Anthracite compacte , irisé ; du Creusot , département de
Saône et Loire. ' '
SECOND ORDRE:
Substances combustibles composées*
I« EspBc». GRAPHITE (jw).
Fer cABBURé , du Traité. ^
(Première partie, p. i4o. )
Plombagine, R. D, — Id., DfL B. — Id. DsI'âm. , etc.— Carbure
de fer , Nouv. Ch. — Fer carburé , Haut. — Vulg. Crayon noir
et Mine de plomb. — Plombagine , pEtii, — Graphito ou Pi^dra
de «crl^/r, H^RRo. — P lumbago^ Kirw. — Le Graphite, Brqch.
-^ Id. , Thoms. — Id. , Brono. — Carbone o:|p'dulé ferrvgîné ^
^OWDI.
yT
I
4
L
G. granutaire. - Schuppiget Graphie , W. et lUâw. - Bàdy
Graphite , Thoms.
Le GrapLîte appartient ans montagnes anciennes dam
lesquelles il se rencontre soit en lits , soit disséminé. — Il
est en lits dans le Granité à Langsdorf en Bavière, et près
de Gerace , en Calabre nhërienre ; et dans la serpentine
jcommane à la montagne de la Mora , près de Marbella en
Andalousie ( Tondi). 11 est également en lita dans le schiste
argilenx à Barowdale , près de Kesvi^g, daiis^ le Cnmber-
land. — Il est dissémine dans le Granité, an Groenland ,
et dans le schiste micacé, près de Monte-Rosso , dans U
Calabre ultérienre ( Tondi ), On eh trouve aossi in France
dans les départeraens dn Mont-Blant; , dte l'Arrîège , daPd ,
delà Stnra , etc. ; en Espafl^ne, etc.
M. le docteur Bonvoisin a découvert cette ^substance en deux
endroits différens du ci*devant PJémout : l'un dans le déiparteinent
de la Stura, dans la montagne Cogni-d'Orgial , et Tautre dans le
département du P6 , vallée de Lucerne ou de Pellis , arrondissement
de Pignerol. Dans ce lieu , le Graphite est pur et massif, et a environ
3 pieds ( 1 mètre ) d'épaisseur. Il est dans une roche feuilletée grar
niteuse. (Acad. de Turin , i8o5 , p. i75 et suiv. )
1 et a. Graphite primitif, et Gi lamelU/ormê , sur le feldspath
laminaire , incarnat ; de Krageroe en Norvège.
M. Haiiy possède un échantillon de G primitif, qui lui a été
envoyé de New-Yorck , par M. James Bruce. Il est quel(|uefois
annulaire. Sa gangue est une syenite.
3. Grsi^Ute granulaire^ à tissu feuilleté ; de Griasbach en. Bavière.
3. fl. Le même, *de Schôupikel, prè^ de Glocknitz , dans k
même pays.
' 3. h. Plusieurs autres morceaux souillés d'oxyde de fer ; de France.
4. Graphite granulaire-compacte ou à grains extrémeqffent fins »
d'un noir mat dans sa cassure , extrêmement luisant, noir de fer.^
de Barrowdale en Angleterre.
C'est de cet endroit que provient le Graphite le plus pur et lôr
plus estimé pour la fabrication des cfayons dits de JB^rie deplorrd»»
(354)
• '5. Grapliitd uhUtoXde ; du grand-ducHé de Francfort : donn^
par M. Leonhard , à qui le Muséum est redevable en outre d'une
suite nombreuse de roches du 'même pays que ce savant lai a
adressée en janvier 1812.
n/ EspicE. BITUME.
( Première partie , p. 9$ et 287. )
Bitume ou Carbone pbytogène hydrogéné, Tondu
Bitume liquide, blanchâtre. — Naphte, R. D. — .Id.,BEaoM.^
Delam. , etc. — Pétrole fluide trés-pur, Naphte, De B. — Erdôlj
W. — Liquides Bergôl , Kahst.— Nafia, Pbtr. — NapJua, Bal-
êamo de ntontana , Hbrrg. — Naphta , Kinw. — L'Huile miné*
raie , Naphte , Broch. — Bitume Naphte , Baono.
B. liquide , brun ou noirâtre. — Huile de Gabiau , du corn-
'^erce. — Pétrole, R. D. , etc. — Pétrole gras , brun , De B. —
J^erdictes Bbrgôl , Karst. — Petrolto, Petr. — Aceyte de piedra ,
Petroleo ^ Hbr^o, — Petrol, KiRw. —1- L'Huile minérale com*
«nune ou le Pétrole , Broch. — B. Pétrole , Broitg.
Bitume glutineux. — Poix minérale ou Malthe , R. D. -— <* Id. ;
Bbrgh. — Pétrole. tenace, Maltha , De B. — Pisseaphalie , Daub.
Id. , Mono. — Zakes Erdpech » Rarst — Bergtheer ^ Aëmmeri..
— Malta ^ Vbtcb.. — Petroleo espeso, Herro — Minerai Tar ^
Barbadora Tar^ Cokœsiçe minerai Pitch, Kzrw. — Le Goudron
minéral , Broch. — B. malthe , Bruno.
Bitume solide , luisant. — Asphalte ou Bitume de Judée , aussi
nommé Gomme des funérailles et Karabé de Sodome , etc. , R. O.
Pétrole solide , cassant , luisant , Asphalte , De B. — Id. , Delam. ,
etc. — Schlakiges Erdpech , W. et Karst. — Seifo minerai , o Bi^
iume Giudaico, Asfaho , Petr. — Asphalto, Moka , Herrg —
Compas minerai Picht^ Asphalt^ Kirw. -^ La Poix minérale
scoriacée , Broch. — B. Asphalte , Brong.
B. soUde , terreux. — ^ Erdigea Erdpech , W. — Thonartiger
Erdpech, Karst. — Semi compact minerai Pitch , Kirtv. — La
Poix minérale terreuse , Broch.
Bitume élastique. — Cahout-chou fossile , Delam. — Elasticlies
Erdpech , W. et Karst. — Minerai Cahoutchou , Kirw. — La
Poix minérale élastique , Broc^:. ~ B. élastique , Brong.
( 355 )
Le Bitnme se rencontre ordinairement dans les monta-
gnes à couches; il j existe sous plusieurs états très-diffé->
rens. 11 abonde dans les pay§, volcaniques ; son odeur se fait
fortement sentir pendant les éruptions de Vésuve. — Li-
quide ^ il coule des masses pierreuses qui en sont irapré«
gnées on s'élève à la surface des eaux. 11 surnage en mor-
ceaux d'une grosseur quelquefois considérables à la surface
du lac Aspbaltiqne. L'action de l'air le fait passer à l'état de
bitume glntineux et de bitume solide. Il est.très-abondanten
Perse, an- Japon , à File de Java , en Amérique, à la Tri-»
nité , en Italie (i) , eh France (2) , etc. — Solide et écla-^'
tant on le trouve en conches , an val Travers près de Nenf-
çbâtel en Suisse , et en veines dans le. grès marneux entre
Hérissa a et Teufen , canton d'Appenzel. Il se rencontre
également dans les veines de la Grauwake près de Grund
au Hartz ; mais il n'est pas éclatant, — ^ La variété élastique
n'a encore été trouvée que dans les veines , aux environs
deCastleton, dans le Derbyshire. >^
(i) Le NapKteest plus abondant en Sicile que le Pétrole. On en
trouve en plusieurs endroits , et principalement à Leonforte , à Bi-
vona sur une fontaine, aux environs de Girgenti , dans le fleuve
Sjmète, àPolizzietà Canalotto. Le Pétrole se trouve dans les
deux petraglies , à la superficie de plusieurs pierres qui le renferment
ou en goutelettes surnageant l'eau. {De J?orcÂ, Min. sicil. , p. 181.)
Les fontaines de Pétrole du mont Zibio sont situées au fon^ d'un-
vallon, à environ un demi-mille de distance' de la salse de Sassuolo.
f On nomme Salse dans le Modénois des tertres en forme de cônes ,
dont le sommet pirésente une sorte de cratère d'où jaillit une fange
demi- fluide et salée qui retombant sur les flancs du c6ne, en aug-
mente aussi les dimensions. ) L'une d'elles s'appelle le /foiri blanc ,
Pautre le bain noir, de la couleur du Naphte ou du Pétrole qui en
déconle , et dont la quantité est d'environ 12 onces ( 67 décag. )
par jour en été et de la moitié en biver. Quand la salse de Sassuolo
éprouve ^e violentes convulsions , la quantité dé pétrole qui co^le
«yec Teau de ces fontaines diminue , etc. ( Spallanzani , t. 5,
p, a63 et suiv. ) \
/
( 256 )
L« Bitume liquide d*AmiaDo , dans TEtat de Gènes , est eoi*
Jplo^sé aujourd'hui à la place de Thuile pour Féclairage de cette ville^
(2) La source de Pétrole , située à 16 hectomètres de Gabian^ et
à 1 2 hilometres de Pezenas , département de THérault , est une
"des plus intéressantes de ce genre. Découverte en 1618, elle a
fourni pendant 80 ans jusqu'à 36 quintaux de Pétrole chaque
année; mais depuis 1776, elle n'en fournit plus que quatre quin-
taux. ( Marcel de Serres , J. des M., t. 24 , p« a32. )
Celle du Puy de la Pège, aux environs de Clermond^Ferrand ^
est aussi très-curieuse , quoique beaucoup moins abondante. Elle
sort d^un tuf basaltique analogue à celui du Puy de Crouelle et du
Font du Château', dans îe même pays.
1. Bitume liquide^ jaune ^e vin ; de Monte-Chiaro , dans le Mis*
denois, en Italie.
1. a. B. liqijùle, brun , de Gabian, département de FHérault.
I . ^. Le même , du Puy de la Poix , noma.é Pège dans le pays ,'
aux environs de Clermont-Ferrand.
1. c. Sable imprégné de Bitume d'où on le retire par Ja distilla-
t;ion ; de Gaujac , près d'Acqs , département des Landes : donne
par M. Poodensky. ,
\. d.B. liquide » brun, recueilH à la sur&ce de Tecm d'une fon«^
taine située dans la partis orientale de Pile de Java , à 3 lîenes ( 1 1
kilomètres ) vers l'iiitérieinr de Sourabaya , par M* Willaumes ^ et
donné par li» an Muséum.
3. Bitume glutineux , iioir-bnifiàtre , à la surface d*une brèche
calcareo-bitumineiMe , avec crbtaux de quara-hyalin , limpides »
groupés en rese; du P<yiHHiu^Oldtea«f dépavtem^t du Puy-de«
!D6nM : donné par M. Nampon.
2. a, Autre morceàti de la même Toche , regardé comme un Tuf
volcanique par' Iss uns , et par les autres comme un Tufïrappéen
( JSasak-*T»f, W. ) avec là poix , et dont lea cristaux de quarz-
hyaUn sont eneroà;fés de quarz-a^he câleedoiae. U a été donné
jKir M. Gocq.
3. Bitume solide, noir, sur du quars et du tak-cUorîte , avec
jfer oxydulé ; de fiitsberg , province Dalaroe , en Suède.
3. a. Autre morceau avtc cristaxtx de quarz , sur du gaeiss ; de
Orange, même pays.
( ^5? )
5. b. B. soîiâè , luisant , d'un beau noir ; du Val-Ttavert.
3. c. Le même ; du lac Asphaltique , en Palestine.
5. d. B. solide , noirâtre , sur le quarz-agathe , dans une amyg*
daloïde , à base de wacke grise y de Sibérie.
4. Bitume élastique , brun-jaunâtre ; de Odin près de Mamtor ,
dans le Derbyshire : beau morceau donné par M. Bourgoing , rece-
veur dans les Droits-réunis.
4. a. B^ élastique , brun-noirâtre , . sur chaux fli^atéô gris-cen*
drée , avec plomb sulfuré laminaire ; du même pays : donné par
M. Mawe, anglais, auteur d'une minéralogie du Dcrbysbire, yn-*
primée à Londres en 1802, et marchand de minéraux.
4. ^.,B. élastique , brun-verdâtre , ayec fer sulfuré disséminé r
deux échantillons.
APPENDICE. ,
I. DAPECHE. BITUME ÉLASTIQUE?
( J. de Ph. t. 67 ,7). 76 et 77. )
M. de Humboldt a rapporté de PAmérique méridionale, une
substance élastique, spongieuse et assez semblable à un champigpon
desséché , qui- offre la plupart des propriétés du Caout^Chouc ou
gomme élastique.
Elle brûle comme lui à la flamme d'une bougie ; efface les traits
de la plombagine et communique au papier que Ton en a frotté Té-
lectricité résineuse. ,
M. W. Allen , de la Société royale de Londres , en a fait Pana^»
lyse compai^tive.
L'acide nitrique , simplement chauffé, dissout presque en entier
les deux substances : cette dissolution est limpide et doime par l'ad-
dition de Peau , un précipité de la moitié du poids de la résine 4^^"
soute. Cent parties de Pu^e et de Pâutre distillées séparément dans
une cornue de verre ont donné :
Dapécke. Caout-Chouc,
Huile empyreumatique. . . So ^2
Eau acidulé 2 ...**. . o
Hydrogène carboné. ... â . . . . . a
Késidu carbonîïeux . . ... 16 . .. • . 6
I 00 1 00
11 XL Y a point eu d'indices d'Ammoniaque.
17
\
«
( 258 )
Cette stjbstance a été trouvée à 2 ou 3 pieJa seulemeot soi» la
surface du sol.
II. RETINASPHALTE.
( CA. HatcheU^ Bibliothèque britannique , t. 3i , p. 140 et sui?.)
M. Charles Hatchétt a donné , dans son intéressant mémoire sur
le changement des priiicipes prochains des végétaux en bitume , le
nom de Rètinasphalte à une subsunce combustible ^*il regarde
comme un mélange natiurel de résine et de bitume , et qui se trouve
en petites masses disséminées dans le Bois bitumineux (^Boçey*
ComI) à Bovey , dans le Devonshire, en Angleterre.
La plupart de ses* caractères la rapprochent de certaines variétés
de succin opaque; mais M. Hatchétt dit expressément, p. 342,
qu'on u'a pu obtenir diacide succiiiique de cette substance par au-
cun des procédés connus.
Il regarde comme étant analogue à son Rètinasphalte la substance
combustible trouvée près d^Helbra , dans le comté de Mansfeld ,
dont M* Voigt a donné la description dans son savant traité sur la
Houille et le Bois bitumineux ( J. des M. t. 27. ] 9 ^ous le nom de
Terre végétale bitumineuse , grise. ^
Cette dernière substance n*a encore été trouvée qu*à Alsdorff et
à Helbra , comté de Mansfeld , dans des Couches de hois bitumi-
neux : elle y forme des couches minces erde'pèud^étenduedans la
terre végétale bitumineuse brune , au milieu de laquelle les morceaux
les plus purs et les plus légers se trouvent en rognons gros comme
le poing. £n sortant de la miue elle est molle et visqueuse : elle se
^erce en séchant et dans ce dernier état elle est friable sous les
doigts. £lle prend feu à la simple flamme d*une bougie et souvent le
bitume qu'elle coi^ent tombe goutte à goutte pendant la combus-
tion. L'odeur qu'elle répand en bifû]à!nt n'est point désagréable.
,( p^oigc , J. des M. t. 27 , p. 1 3a. )
m." EspàiîK.. ROUILLE.
( Première partie , p. -94 et 2QQ. )
Houille ou Charbon de terre , B. JD. — Pétrole uni à Tar^Ie V
Charbon de terre , Bergm. — Id. , De B. , etc. — Charbon de
|)ierre , Nonnul — Sckwarz Kohle , W, — Steinkohle , Kaast. — ^
Carbon fossile , Antrace , LitarUrace , Petb. — Carbon âé jAèdra ,
HfiRRo. — Minerai Carbon impregnated with Bitumen , Kiaw. — -
( 259 )
'BIm^ Coal, Thoms. —Le Charbon de terre ou la Houtlîe, BaoctC.
— Houille, Browg. — Carbone zoo-phytogène hydrogéné ou Zoo-
pfaytanthrace , Tondi.
H. feuilUtée. — Schieferkohle , W. et Karst. — Slate-Coal ,
Thoms. — La Houille schisteuse , Broch. —'Van de la Hoiiilk
grasse , Brono.
H, bacillaire*. — Stangenkohle , W. et Karst. -^ Columnar
Coal, Thoms. — • Houille scapiforme , Broch. — Yar. du Lignite ,
Brono.
H, compacte, — Kannelkohle, W. — /C«wrec/.^o/i/c , Karst.— •
Minerai Cétrbonimpregnqied'withMaltlia, Cannel-OQtd , Kirw.
— H. compacte , Brong.
•H. papfracée *. — Terre bitumineuse •feuilletée , Bomarb» —
Terre foliée bitumineuse de J^ellili. -•-* Merda di Dia^^olo , des
Siciliens. -^ Dusodile ou Dysodile, Cordi£R. — Tourbe papyraeee^'
ToNDI.
IS., fuligineuse *. — Russ-Kohle , des Allemands. — Ciod-Coai
des Anglais. — Houille pulvérulente semblable à la suie , J. des M;
CARAGTERKS BT VARIÉTÉS.
/
La Houille feuilletée est susceptible comme TAnthraci te feuilleté^
de se diviser mécaniquement en prismes droits rhomboïdau): d en-
Tiron gô degrés. ( Haiif , 1806. )
I. Houille bacillaire;
£n masses divisées en petits barreaux qui ont ordinairement de
quelques lignes à i pouce d'épaisseur : ils sont souvent coutourné$
et le nombre de leurs faces varie.
Cette variéré de Houille est tendre et très*fragile , légère ; sa cas^
ture est conchoïde et èon éclat tirant sur le métallique. Elle se
trouve avec le Glanzkoble ( Anthracite ) , à )a partie supérieure de
la couche de Pechkohle ( Jayet) du Mont-Mcisner. ( f^oigc , J. des
M., t. 27, p. i34. )
2. Homïïe /uligineuse ;
Ordinairement pulvérulente , quelquefois en masses terreuses
légères, très-friables , fortement tachantes et d*un gris-noirâtre trùs-
foncé, presque noir parfait , mat ; expOvsée au feu , elle y brûle par-
firîtefBent (la Houille schisteuse altérée et en poussière brûle atv
( 26o )
contraire avec difEcalte ) , et y ezbale Todenr d^ bitume qui est
propre à la Houille.
Son gisement est exactement le même ^ue celui de la Houille
schisteuse dans les propres couches de laquelle elle se trouve coin-
munément, comme à Cammerbach et à Mannebach , Grand-ducbé
de Weimar : en certains endroits , comme à Stokfaeim , dans le
pays de Bamberg , elle forme à elle seule des couches assez puis*
santés , dans lesquelles on ne trouve que rarement de la Houille
schisteuse. £n Angleterre et dans les environs de Valdenberg en
Silésie , on carbonise cette Houille : pendant Topératîon , elle se
prend toute en une masse que l'on coupe ensuite en morceaux de
grosseur conveaable , etc. ( Voig^^ mém. cité , p. 67 , 69 et 6i. )
3. Houille papy racée ;
Cette substance, que* M. Gordter considère comme une espèce
particulière , lui a présenté les caractères suiyans : £lle est en masses
d*un gris-verdAire ou jaunâtre , à tissu compacte et feuilleté tout-à-
la-lois. Elle est tendre, cassante, exhale Foieur argileuse par Fin-
su flation de Fhaleine, pèse 1,146. Son caractère le plus remar-
quable est de brûler en répandant une odeur d'une fétidité insup-
portable , et de laisser un résidu qui forme plus du tien de s^a
poids. Macérée dans Feau , elle y devient translucide , et ses feuillets
acquièrent de la flexibilité.
On la trouve à Melili , près de Syracuse en Sicile , où elle forme
tme couche peu épaisse entre les bancs de pierre calcaire secondaire.
( Cordier , i, des M. , t. aS , p. 271 et suiv. , ou J. de Ph. , t. 6y ,
p. 377 et suiv. )
Elle avoit déjà été indiquée par Valmont de Bomare ( Minéra-
logie , t. 2, p. 97 ; 1774) ) comme uue simple variété de Terre
tourbe bitumineuse.
ANNOTATIONS.
La Houille appartient aux terrains secondaires on posté-
rieurs à l'existence des élres organisés. On la trouve ordi-
nairement dans les parties basses du globe où elle forme des
couches plus ou moins épaisses qui alternent avec la pierre
sablonneuse micacée y Fargile schisteuse, la marne, le fer
oxydé argilenx, etc. dont la réunion constitue les montagnes
:s cot^ches carbonifères qui doivent être considcrces comiuc
. ( 201 ) V
une formation particulière de montagnes stratenses. On la
trouve anssi maïs moins commnnément dans léa mpntagnes
stratenses calcarifères et p)as rarement encore dans les
montagnes basaltiques^ comme au Mont-Meissncr> dans le
Hesse, à Wehran dans la Lnsace et dai)s la montagne de
CaKarina , dans le Vicentin. Les pajiS d^alluTiou en renfer-
ment aussi ; maïs en très-petite quantité. — La quantité
considérable de corps organisés ayant appartenu ou à de»
animaux on à des plantes , les portions de bois simplement
fossile ou déjà bituminisé, que renferment communément
les couches de houille, rendent certaine Torigine végétale
de cette substance. — Les pays qui fournissent ce combus-
tible en plus grande abondance sont : Newcastle et Withe-
haven , en Angleterre (l) , et en France, les département
de la Sarre , de Jemmapes , de TOurthe , du Nord , de la
Hante-Loire , dn Calvados (2) , etc. , etc. Il abonde égale-
ment en Suède et en Allemagne. On en trouve aussi en Si-
bérie (3) , eu Espagne , c^tc.
Les bornes de ce Tableau ne nous permettant pas d'entrer dans
de grands détails sur les divers gisemens de cette précieuse subs-^
tance et sur ses diverses variétés connues dans les arts sous les
noms de charbon gi^as , charbon sec , charbon terreux , etc. , nous^
renvoyons aux ouvrages^ qui ont traité de la Houille ex-professo y
tels sont : r^rt d'exploiter les mines de Charbon de terre , par
Morand , 3 vol. in-folio , 1 776 ; le Mémoire de M. Guyot Duhamel,
Inspecteur divisionnaire des Mines , inséré par extrait dans le t. 2
dn J. des M. , p. 33 à 80 , avec 1 pi. ; et surtout le Traité , de la-
Houille et du Bois bitumineux de M. J. Ch. G. Voigt , Conseiller
des Mines dans le duché de Weimar , etc. , dont on a publié une-
traduction dans le ay* volume du même Journal , p. 5 à 66 et p. 8i
à j4o. « L'excellent ouvrage qui fait le sujet de la traduction que-
nous offrons ici, disent les Rédacteurs, a été couronné par la société
rojale des Sciences de Gottingue , en 1 802 ; les notes ajoutées ont
^té rédigées en i8o4< «
"Le Journal des Mines renferme en outre des Mémoires d'un:
^and intérêt sur ce combustible, et qui sont dus à MM. Hassen-
( 262 )
fratz , d' Aubuisson , Cordier , de fionnard , Gallois , Calmelet , ete.
Voyez encore , sur Texploitation et Temploi de la Houille , les
Voyages métallurgiques de MM, J^rs ; et au sujet de son origine, la
Mémoire de M* Proust sur le Charbon de terre et les Bitumes»
( J. de Fh. , t. 63 , p. 3ao à 338 ) ; et les Essais de Géologie de
M. Faujas-Saiut-Fond.
Pourra-t-on désormais parler de cette substance , sans avoir pré-
sent à la mémoire , le dévouement sublime de cet Hubert Golfîn qui,
surpris a\'ec soixante et dix de ses compagnons par une inondation,
subite, au fond d'une houillère , et pouvant échapper à une mort
qui paroissoit inévitable , s^enfonce dans Tabîme et s'écrie : Je veux
les sauver tous ou périr avec eux. Son fils , jeune enfant , a partagé
ses d :n<^ers et sa gloire. Leur généreuse résolution a été couronnée
du plus heureux succès ; ils ont rendu à Ja vie tous leurs compa-
gnons.
S. M. rpMPEREUR ET Roi , qui ne laisse jamais une belle action
«ans récompense , a décoré Hubert Goffin de Fétoil^ de la Légion-
d'honneur.
Vovez Tintéressante relation des événemens mémorables arrivés
dans Texploitéition de Houille de Beaujonc , près de Liège , le a8
février 1812 , par M. le Baron de Micoud , préfet du déj^artement
de rOurthe ; le Journal de l'Empire des 7 , 8 , 9 et 10 mars 181 a et
le rapport de MM. les Ingénieurs des Mines inséré dans le Monireur
du même mois.
La classe de la langue et de la littérature françaises de Tlnstitut
Impérial a fait du récit de cet événement le sujet d*un prix d® poésie.
(r) L'exploitation de la Houille est pour l'Angleterre , dit
, M. Hérun de Villefosse , dans son Traité de la Richesse miné*
~~rale , etc. , l'a me de tous les genres d'industrie : cent mille hommes
y sont employés. En France , ce même travail occupe 70 mille
hommes , et fait vivre 3oo mille individus. Cet empire qui en i 789
n'obtenoit de ses houillères que 5 millions de quintaux de houille ,
en liie aujourd'hui cent millions : vingt-sept de ses départeoaens
fournissent les trois-quarts de cette quantité.
M. Lefevre-d'Heliancouït , l'un des Inspecteurs-généraux des
Mincs.de l'Empire , a publié dans le t. 12 du J. des M. , un Mé-
moire très-important sur les mines de Houille exploitées en France^
avec une c^rte qiii permet de suivre l'indication des moyens de
circulation qui existent entre" les diverses provinces ou ceux <iiîe
( 263 )
Yauteur propose d'étaUir. A l'époque de la publfcaiion de ce Uér
moire (1802}, il existoit des exploitations de Houille dans qua-
rante-scpt département de ^E^lpire, et seize autres ofiroient l'espoir
dV découvrir ce combustible minéral. ( M4moire cité, p. 457. )
Le département des Apennins, renferme Une raine de Houille que
îe voisinage de la mer et du Grand-ducbé de Toscane peuvent
rendre d'une grande importance, notamment pour les établissement
maritimes de la Spezzia. Elle est située près du château de Cani-
parola , commune de Sarzanô ( Cordier , Statistique minéralogique
des Apennins , J. des M. , t. 3o^ p 94 et suiv. )
(3) Les seuls endroits de la Sibérie où se trouvent des couches de
ce combutible sont : les environs de la rivierç d'Argonne, district
de Nertscbinsk ; ceux de la rivière de Tome , au cercle de Kous-
netsk dans le Kolyvan ; et enfin les bords de l'Innée , près de»
villages de Karakanskaja , Meretzskaya et Konovalova , dans le
voisinage de la riche mine d'argent de Salairak , et ^e pseudo-vol-
cans qui fournissent du jaspe porcelaine. Ces dernières couches de
houille sont dans des collines de pierre sablonneuse : leur décou-
verte est due à M. Hermann. ( Académie de Pétersb. No^a Afita 9
t. XI, p. 184. )
I. ^oxrdie Jèuilletee ^ éclatante, d'un. beau noir ; des houillère»
d'Anzin , département du Nord.
1 . a. feuilletée renfermait des coquilles fossiles ; de Vorrèpe ,
départ, de l'Isère : donnée par M. Héricart de Thury, en 1811.
I. ^. VL. Jeuilletée ,- commune ( E[ouille grossièrc'Globkohle ,
W. ) ; des houillères des environs de Valenciennes , département
du Nord.
Suite de morceaux de la même substance , de Lytry , départ, du
Calvados , et du départ, de ITsère , donnés par le même.
1 . c. H. feuilletée^ avec Charbon végétal fibreux ( F oser Koklè-
d'Lstner ) , en couche à sa surface ; des houillères des environs
de Lille , département du Notd.
2. Houille compacte , noir-grisâtre , peu éclatante ( CanneUcoal
des Anglais) ; de Wigan , dans le Lancashire , en Angleterre : plu-
sieurs morceaux , dont un a été donné par M. Mawe.
2. Houille papy racée , gris-verdâtre , en feuillets minces , oîh-
• ( 264 )
dulés , applicpiés les uns sur les antres et peu adfaérens ; de Mellîlî ,
en Sicile.
Ce morceau proTÎent de la collection du Statbouder , arrivée au
Muséum , par suite des victoires de F Armée du Nord, en 1794-'
4. Houille commune, imee : plusieurs morceaux; les uns de
France , les autres de Styrîe.
La colîertion du Muséum renferme avec les échantillons des di-
verses vr.riéiés de ce combustible , d*aufres morceaux , ayant rapport
à son histoire I comme des bois bituminisés, des empreinte^ de
planies sur des scbistes argileux , des coquilles fossiles , etc.
Les vafTiéiés bacillaire * eifuliginetise * manquent.
■
IV. EspàcK. JAYET.
( Première partie, p. qS et 289. )
Jayet , R D •— Ici. , Bergm. — Id. , Delam. — Pétrole compacte^
susceptible d'un be^u poli ; Jayet , Jais , Db B. — Succin noir ?
Pech'iohle , W. et Karst. — Gagate , Pitr. — Gagato^ Ukrrg.
Jet , KiHw. — Pitch Coal^ Jet; Thoms. — La Houille piciforme ,
Br' ch — 1 ignite jayet , Brong.
( \e Cannel-Coal des Anglais est un Jayet , et le Kilkenny-Coal
un Antbriïcite. }
Le Jayet accompag^ne la honille dans tontes ses forma--
tiens. On le trouve aussi seul en 4)ancs de pen dVpaissejDr ^
dans le calcaire marneux on coqnillier , et dans les terrains
d^allnvion. Il renferme quelquefois des grains ou de petites
masses de succin. Son tissn lignçux est souvent reconnois-
sable , et notamment dans les morceaux qui viennent du
«"Wiiriefiiberg et dn Lincolnsbire. On en trouve en Saxe ,
en Silésie^ en France , dans les dépa-rtcraens de TAude et de
PArdèche j en Sibérie, en Islande (i), en Sicile (2); —
à Almajçré en Murcie , et à Daroca, e«l Arajçon , dans le
royaume d'Espagne {Bondes).
( 1 ) C'est sur les côtes du cap Nord , et sur celles du district d'Ise-
fiord qu'il est le plus commun et où on le voit à découvert sur let
sol. Il s'en trouve aussi dans le district de Mule , les Islandais le
noitimcnt Kafntinnœ. ( Voyage en Islande , t. 2, p. ^o\.)
( 265 ) '
(2) On trouve du Jayet aux environs de TEtna et dans les deuic
Petraglies , à Bronte , à Gampîglieri » et à Paterno ( De Borch ,
pag. iê6.)
1 . Jayet compacte , noir luisant ; de la Palestine.
I. a. J. compacte^ noir-Iuisant , dont les petites masses /en^
dillées par l'effet du retrait sont liées entre elles par un ciment d^
chaux carbonatée lamellaire blanche et engagées dans une chaux
carb. compacte bituminilère, de couleur grise : deux morceaux
polis , de Sibérie.
1 . b. J. compacte , à tissu ligneux trés-reconnoissable ; du comt^
d« Lincoln , en Angleterre^
â. Morceaux travaillés delà même substance , venant du déparie*
ment de TAude , où Tdn'faisoit autrefois ua assez grand commerçai
de cette substance pour la fabrication d'ornemens de deuil.
APPENDICE.
9
I. BOIS BITUMINEUX.
( Première partie , p. ^89. )
Bois bituminisé , Bois fossile de couleur noire , Suturhrand des
Islandais ; R. D. — Charbon de terre bruti , De B. — Bituminàses
Holz et Bituminose Holzerde , W. et Karst. — Legno bitumi-
fioso , Petk. — Lena hitum.inosaJosil, Herro. — Lignijorme et
Compact Carbonate d Wood, Bovey Coal; Kirw. — Èrown Coal,
JSUuminous PTood , Thoms. — Le Bois bitumineux , Broch. —
Lignite fibreux et Lignite terreux, Vulg. Terre de Cologne et im-
proprement Terre d^Ombre; Brong.
Le Bois bîtnmineirx appartient entièrement an aol ,de
transport ou on le tronve en couches, soit dans les ter-
rains d^allnvion argileux , soit dans les terrains d'allnvion
xDarcca£^eux. Il abonde surtout en Islande (i), en Allemagne,
en France (2) , en Angletrre (i), an Groenland , etc.
(1} On trouve le lignumfomle que les Islandais nomment Stur-
tarbrandur ou Surtarbrand^ dans beaucoup de lieux différens de
rislande. Il en existe des couches de deux pieds d*épaisseur et
d'une grande étendue dans trois endroit.s'du district de Borgarfîord',
quartieroccidental.de Vtie (^OUiffen et Powelsen , t. i , p. 234.) , et
( 266 )
dansi 1^ montagoe de Drjaapeblid , dajpis le district de Sneefiôelds.
Mais Voa.n'en: rencontre nulle part autant que près du We$t£ord.
Cest dans les rochers qui avoisinentLack, dansIeBardstrand, quo^
ly découvre en plus grande quantité , principalement dai^ une
caverne qui existe dans une montagne composée de couches d^argtle
et de sable entremêlées , renfermant aussi une sorte de tourbe. Les
couches de bois ont 3 à 4 pieds d'épaisseur et l'^^G pieds de long.
Elles sopt séparées par des feuillets d'argile schisteuse à empreintes
Tégétalcs de bouleau , de chêne et de saule ( t. 2 , p 588. ) On en
trouve encore dans une autre grotte au-delà de la montagne , près
d^ArnarRord , dans Iç Forsihal. A Skaalevig , dans Tlngiad-Sand ,
les morceaux sont si gros qu'on s'en sert pour les toitures des mai-
9<|j|]â ( Id , p 5c)3). Le bois fossi!e brun , aboodanc au promontoire
de Roedegunp , au sud d'isefîord , dans le £«e)megevig , existe au
8o!eil et à l'air sans se fen.di^è; mais n'est pas si dur que le Bois
fossile noir. Les habitans du pays brûlent tous les ans de ce Sutur-
brand pour en faire du charbon , etc. (T. 2 , p. Zg5 et SgG. )
(2) M. Faujas-Saint-Fond a décrit dans le J. des M. , (t. 6, p. 895
^914)9 et dans les Ann. du Mus. (t. i, p. 44^ ^ 4^^) 1 ^^^ immenses
dépôts de Bois bitumineux terreux qui existent dans les environs
de Bruhl et de Liblar , dans le ci-devant pays de Cologne.
Il eh existe une couche qui mérite d*être exploitée ,dans les envi-
rons de SanvLazaro , et près de la route qui conduit à Carrare , dans
le département des Apennins, a Le terrain ou elle se trouve , dit
M. Cordier , est une plaine immense couverte de couches tertiaires
horizontales et formées d'argiles , de sables et de cailloux roulés
quarzeux et granitiques. . . Ce bois fossile est parfaitement miné-
ralisé ; on reconnoît les traces certaines de son origine seulement à
la surface des mor(^eaux. Il y en a deu^ variétés ; la première se
trouve à l'état de Jayet , et est susceptible d'être travaillée Siur le
tour où elle reçoit un beau poli. La minéralisation est. plus avancée
dans la seconde : celle-ci est plus fragile et à cassure plus luisante ;
exposée k l'action de l'air , elle se gerce , se fendille et se réduit en
iragniens qu'on prenjroit presque pour de la Houille très-pure. L'une
et l'autre variétés brûlent avec vivacité, en donnant une flamme
très-claire et une chaleur un peu moins intense que celle de la bouillo
ordinaire de bonne qualité : sa fumée répand une odeur qui n'est
point trop désagréable; la braire s'{îicinèrèpron]pteiii9nt.OnobtienV
V
• •
( 267 )
àpcuprès le dcm!)Ie de cendre que par la combustion dun égal vo*
lume de bois ordinaire. » ( Çordier, J. des M. , t. io3 et 1 o5.) Nous
avon$ rapporté tout au long les caractères de ces variétés, parce
qu'ils conviennent en général à tous les bois bitumineux.
.Plusieurs départemens de TEmpire renferment .des couches plus
ou moins étendues de ce combustible à tissu ligneux encore recon-
noissable ou à Tétat terreux ; tels sont les départemens de la Sarre ^
de Rhin et Moselle , de TOise , etc.
La collection du Muséum possède une belle suite de morrenux de
bois bitumineux parmi lesquels on distingue surtout les plèbes de
Bois fossile brun et de Bois fossile noir d'ébène , d'Isl.mde : les au-
tres sont du département de la Roër, de ce!ui de lu Somme, des
ei^viroos du M^ns , etc. Us sont placés dans la S^Ue des Roches et
dans celle des Corps orgai)isés fossiles.
(3j M,. Ch. Hatchett a publié dans 1^ volume des Transactions
philosophiques de 1 804 , des observations sur le changement des
principes prochains des végétaux en bitume , dans lesquelles il ser
propose principalement d'ajouter aux preuves qu'on a déjà que lea.
substances bitumineuses en général et la houille en particulier, pro-
viennent des deux règnes organiques et notamment du règne végétal.
Il cite sans quitter le sol de l'Angleterre ^ trois exemples propres à
montrer suivant lui la gradation de la carbonisation. Le premier est
celui de la forêt sous-marine /de Sutton (si bien décrite par le savant
M. Corréa de Serra ) , sur la cô'te du Lincolnshire , dont le bois
n'a éprouvé aucun changement dans ses caractères végétaux ; le
second , les couches de bois bitumineux qu'on trouve à Bovey dans
le Devonshire , et qui présentent toutes les nuances possibles , de-
puis la texture ligneuse parfaite , jusqu'à une substance qui ressem-
ble tout-à-fait à la houi^e ; et le troisième, les variétés de houille,
si abondantes çn Angleterre , dans lesquelles on ne retrouve plus
d'indices d'une origine végétale. La 'Houille de Bovey ressembla
presque en tous points , dit l'auteur , au Sutùrbrand d'Islande.
Ce Mémoire a été traduit en français et inséré dans le 3i' volume
de la^Bibliothèque britannique, et dans le ao" volume du Journal
des Mines. .
II. TERRE ALUMINEUSE.
Terre alumineuse brune , Bomare. — Aluminite pyrito-bitumi-
ueux , DeXiAic. — Altiunerde, W. et KàHst. — Tierra aluminosa^
(268) .
Herrg. — Aluét Eart^ Thoms. — La Terre alumineuse , Brogjs.
*— Phytanthrace terreux aluniière, Towdi.
La Terre alnniineuse se trouve dans les montagnes à
cooches carbonifères , avec l'Antbracite , lé Jajet et la
lionille. On la rencontre également dans les terrains d'alln-
TÎon argileux , qoeiqnefois en bancs assez étendus , avec
le bois bitaminenx doilt elle se rapproche beaucoup. La
Bohême, la Saxe, les départemens de l'Aveyron ^ de TArdè-
che, de rOis« , etc. en France, Tltalie, la Sicile, etc. en
renferment ordinairement.
Cette substance, exposée à Faction du feu, brûle avec flamme ;
exposée à Taction de l'air et de Thumidité , elle s'éçbaufTe et s'en-
ilamme spontanément. £lle joue un grand rôle dans les incendies
des mine^ de bouille.
m. TOURBE.
Terre tourbe bitumineuse ou Tourbe des anciens minéralogistes.
— Torf^ W. et Kabst. — Torba , PetR. —r Turba' ^ Herro. —
Turf, KiRw. — Tourbe , Brono. ^
La Tourbe qui n^est ordinairement qn'nn amas de débris
Tegétanx entrelacés , pins on moins reconnoissables , altérés
et pénétrés de matières terrenses , se trouve comme le bois
bitumineux , en bancs très-étendos , dans les terrains d'allu-
Tion marécageux , de beaucoup de pays.
On distingue plusieurs variétés de cette substance d'après son
tissu fibreux ou compacte. Cette dernière se rapproche de'certaines
yariétés de Bois bitumineux.
M. Poiret a publié plusieurs mémoires dans le Journal de Phy-
sique sur les Tourbes pjriteuses du département de TAisne et sur
}a formation des Tourbes en général. Nous nous contentons de les
indiquer à cause de leur étendue. ( J. de Ih. , t. ^9. )
La Collection de Roches du Muséum offre une suite intéressante
de morceaux de Tourbe fibreuse ou terreuse , venant de Hollande.
V. Espèce. SUCCIN (m).
( Première partie , p. 96 el 289. )
Succin , K. D. — Id. / Berc^. — Jd. , Dblam. etc. — Succin,
/
. (^69)
^ vÂmbre jaune , Karabé, Db B. — Bernstein^ W. et Kakst. — AmbrtL
gialla, Vetr — Succino^ Herrg. — Amber , Kirw. — LeSuccin ,
Broch. — Carbone phytogèae hydrogeno-succiné ou Suce la, Tondu
Le Soccin appartient à la formation des confbustibles desi
terrains d'allavion. Il abonde en Pomëranie , depuis Dant»*
zick jusqu'à l'île de Rngen; et surtout en Prusse, dans le
pays appelé Sambie depuis Nevetiff jusqu'à Wrantz-Vrngt :
Il y accompagne des cailloux roulés et difiPérentes substances,
surtout du bois fossile. On en trouve aussi en Allemagne ,
en Suède , en France , disposé par petites *masses sons le
sable on dans l'argile^ ou entre des lits de matières pyri-
tenses , on parmi des mines de houille comme a Saiut-Sym<^
phorien , département de la Loire, ou avec le jayet comme
à Saint-Paulet, département du Gard (i), et en Espagne
(2) ; à Coboalles , village de l'cvéché d'Oviedo dans les Âstu-
ries ; en Sicile (3), en Sibérie (4), en Pologne (5), etc.>
(i) M. Alexandre Gérard, directeur des contributions dans le dépt.
du Mont-Blanc , a trouvé du Succin transparent d'un beau jaune ,
dans les cducbes du bois bitumineux terreux , à Villers-en-Prayer^
dépt. de TAisne II en a adressé des échantillons au Muséum en
180 , avec des os fossiles de ruminans et des rognons de fer sulfuré
provenant de la même fouille.
. M. Menard de la Groye en a trouvé dans le dépt. de la Sarthe.
(â) Il est en morceaux parmi des coquilles fossiles au-dessus de
ia mine de cinabre d'Aiicante , BqwIcs , p. 65.
(3) Le Succin ou ambre jaune de Sicile renferme souvent des
insectes ; il est aussi d'une belle couleur. On en trouve de petits
morceaux d'un beau jaune , sur le fleuve Symète ou Saint-Paul , à
Kadusa et à Girgenti ; de blanchâtre , à Licata et à Capo d'Arso et
. de brun-rougeâtre à Licata et Terra-Nuova. (De Borch^ p, i85.)
(4) M. le capitaine en chef des Mines Hermann a envoyé à TAca-
demie des Sciences de Saint-Pétersbourg , en 180a , des échantillons
<£ ua bois transformé en charbon brun , trouvé en couches sur les
bords de l'Iset, près de Kaltschedauskoy-Ostrog , à 18 verstes
(euviroix 4 Ueues } de la fonderie de canons de Kamensk. Ce bois
( ayo )
bitumliieux renferme des morceaux de Succîn et du fer solfuré at
décomposition. ( Acad. de Pérersb. 1806 , p. 70. )
(5; II 8*en trouve aussi en Pologne dans des bois fossiles enfouis
parmi des blocs de granilse , de porphyre et de grès , arec des débrif
de \'égécaux et d'animaux. ( Stazie , J . de Fh. , t. 65 , p. 1 26. )
I. Succin compacte , transparent, d*un beau jaune de miel j des
bords de la Baltique.
i.a. S. compacte^ transparent, jaune pâle, renfermant des iiH
«ectes ; du même pays : donné par M. le ilocteur Friedknder.
\, l/. S. compacte , translucide , vert-jaunâtre , veiné de bkn^
châtre et de brun-olivâtre, par couches alternatives : morceau d'ua
crand volume ; de Prusse.
1 . c. S* compacta , jaunâtre , en^masse ovoïde applatie , percée
par des coquillages du genre des tarets.
I. ^. S. compacte^ blanc-jaunàtre , opaque; d'Oslavan. en Mo-
ravie , où il se trouve en fragmens arrondis dans la bouille.
1. e. S. compacte , jaune de miel ; du département deTAisne :
liomié par M. Alexandre Gérard , cité plus haut. ^
a; SuCcin ccmtretionné , jaune de miel, engagé dans un bots fos-
tWe qiii paitrft avoir- appartenu à la Emilie èe^ conifîèires , et qui a
cOMervé son-écorce. Ce précieux morceau 'a éré envoyé de Prusse
en 1806, par M. te comte -Daru, Ministte-Sectétaire d^Ëtat , avec
une suite très-nombreuse de morceaux et 'd*écbantiIIohs de la même
substance , les uns transparensypurs du^ renfermant dés insectes , les
autres opaques et de différentes teintes , depuis le jaune pâle jusqu'au
brun-no iràtre.
a. a. S. concrétionné ^ blanc-jaunâtre, opaque veiné de brun V
dans la marne bitumineuse ; de Saint-Paulet , département du Gardt
donné par M. Brard.
On trouve au-dessous de cette couche marneuse une couche de
rharbon fossile .( jayet ) compacte et terreux renfermant de petites
écailles et de petits grains (j^e Succin jaune et transparent. ( Faujas ,
Anii. du Mus*, t. 14, p. $14. )
5. ^tciti Jeuilieié , jaune*brunârre , transparent , encroàté de
Snccttt jaunâtre opaque , de Coboalles , évéché dX)viédo , dans les
Aatttries , royaume d^Espagne.
S^ «. S /èttiUeté y jaune-isabetle , opa([ue , en {tetices masses fea«
j
(271 )
dilJées ^t comme prismatiques , dans Targile feuilletée ; des mon-
tagnes de.Lure, prés de Fprcalquier, 6èp, des Bassés-Alpcs : donné
par M. Saqui-Destourrette , ancien officier de mariné.
4* Succin granuliforme , jaunâtre daxts la houille des marais*,
iMoorkohle) noire \ du Groenland : dônii^ par M. Vdhl , botaniste
suédois , dont les sciences déplorent la përt^.
Le Succin granuliforme àe Saint-Paulét'se trbdVe dans uiïe subs»
tance entièrement semblable.
Le nombre des morceaux de Succin , bruts et taillés que la col-
lection renferme est de plus de deux cents : beaucoup d'entre eux
sont remarquables par leur volume , les accidens qu'ils présentent
( les uns renferment ■ des insectes , les autres sont percés par des
tarets ou' adbèrent à des plantes marines , etc , etc. ) et leurs diffé-
rentes couleurs.
5. Ck>llier , coffret , plaques et autres objets travaillés , en Succin
compacte y tranèparent ou blâncbâtrei
VP. EspècB. MELLITE (irt),
( Première partie , p. 97 et 289. ) \
Succin cristallisé , De B. — Pierre de Miel. — Honigstein , W.
•t Karst. — Piedra melada , Herrg. — Mellilite , Kirw. — Ho-
nejstone ^ Mellate of Alumina\ Thoms. — La Pierre de miel owle
MelJite, Brocu. — Alumine, mellaiée, Dèl^m* -^ Id. ,,Tondi.
Le Mellitp a été tronvéà Artern , en Tliunnge, dans de^
conchei) de Bois bituminei4X {Moorkohle ^ W^.) en cristaux
disséminés , le plus souvent isolés et quel<|uefois grouppcs
et en^ao^és le^ uns dans les antres. — On dit qu'il de rencon-
tre aussi en Suisse , avec l'asphalte.
D'après les expériences de Klaproth, cette substance est un sel
résultant de la combinaison d'un acide particulier av^c Talumine
et doit appartenir à la classe des Substances acidiféres.
1 et 2. Mellite primitif et M. époirué , jaune de miel , en cr-istaui;
très-nets-; de Thuringe.
Lia variété dodécaèdre n'est pas dans là G>lIectioa.
( 272 )
Les corps Ae la classe des Substances combustibles , le Diamant ;
le Soufire , le Graphite et TAnthracite exceptés , n^appartiennent
pas à la Minéralogie proprement dite, et .ne peuvent être considérés
que comme des espèces géologiques. Ce soiit évidemment des débris
d*étres organisés , surtout végétaux , enfouis dans les dépôts les
plus récens du globe. Nous croyons avec M. Tondi qu'ils doivent
être placés dans un appendice a la suite du genre Ca&bone. -
Voici de quelle manière ce Savant à divisé ce genre dans les EU-
mens de Minéralogie qu'il a composés pour ses leçons particulières
•t dont la publication seroit un véritable service rendu à la science.
P'. Espace. Carbone pur? ou Diamant.
II''. EspàcB. Carbone oxydulâ ou Oeanthrace.
I. G. métalloïde. ( Antbracite, HaIiy. }
a. Laminaire.
b. Schisteux, ( Schieferige Glanzkokle , Werner. )
c» Gloùeux. (^Muschliche Glanzkokle, W. )
d. Massif. ( Mmchliche G.,W.)
e. Bacillaire,
a. G. subrésinoîde.
a. Bacillaire, (Houille bacillaire, H. — Stangenkohle ^Yl .)
IIP. Espèce. Carbone oxydulâ perruoinb ou Grapsitb.
( Graphite , H. — GraphU , W. )
a. Laminaire et en Formes régulières •
b. Lamelli/orme .
c. GranO' lamellaire,
d. Granulaire.
e. Schisteux.
APPENDICES AU GENRE GARDONS.
* !■.*''■ appendice.
Carbone phytogène ou Pbytanthrace ,
C*est-à-dire /7roi;e/ta/i^ des Végétaux.
1. Fibreux. ( Mineralische Holzkohle , W.)
A. Ligniforme.
a. Fibreux, {Bituminôses Holz^ W. )
b. Subschiscéux.iGemeine Braunkohle , W.
( 275 ) -
5. Compacte/
a. Résinoîde. ( Jayet, H. — Pechkohte , W. )
b. Suhréùnoide. ( Homïle compacte , H. — Kannelkohle , W. )
4- Terreux.
a. Brun. ( Erdkohle , W^ )
b. Gris. ( Analysé par Klaproth. )
5. Marécageux. {Moorkokle, W. ) *-
Appendice aii Phytanthàace.
Phytanthrace terreux alunijere, [Alaunerde , W.)
^'^^ a." j4ppBndice,
CaUBOITE FHTTOOàNB HYDROOBIïÉ OU BlTUMB*
(Bitume , H.)
1. Liquide. [ Erdol , W.)
a. Transparent. ( B. liquide blanchâtre, Naphte, H.)
b. Opaque, ( B. liquide brun où noirâtre, Pétrole H. )
a. Glutineux. ( B. glutineux , H. — Bergtheer > W> )
3. Elastique. ( B. élastique, H. — Elastisches Erdpech^*)
a. Brun-verdâtre, h. G ris- noirâtre.
4* Bésinoïde. (B. solide luisaiit , H. — Schlakiges Erdpéch , Vf* )
~^ ^** 3.* Appendice,
Carbone phyopogène HYDRooENO-svccmé ou Succm.
{ Succin, H. — Bernstein, W. )
a. Granuîiforme, b. Massif i
Appendice au Succm.
Retislasphalte d-'Hatcbett.
■kifii-k /j e Appendice.
Carbone ZOO-THYTOOèWE hydrogéné ou Zoo-PHYTANl-HRACE-y
C'est-à-dire provenant des Végétaux et des Animaux.
a. Laminaire, {Blàtterkohle , W. )
b. Schisteux. (Houille feuilletée, H. — Schieferkolde , W. )
c. Grossier, (Groùkohle, W.) r .
Nota, Le Mellite est placé parmi les Substances acidifères sou»
le nom dH Alumine mellatée , à la suite de rAlumiae fluatée ; il
forxne.la troisième espèce du genre Alumine.
i8
/
I
V
-a
(M)
QUATRIÈME CLASSE.
SVBSTANQES METALLIQUES
PREMIER' ORDRE.
Substances métalliques non- oxydables immé^
diatement^ si ce ri est à un feu très- violent y
et réductibles immédiatement.
PRE-MIER GENRE.
PLATINE.
EspàcÉ. PLATINE NATIF FERRIFÈRE.
I
( Première partie ^ p. loi et 293; )
Platine ou Or blanc , R. D. — Platine , Mowg. — Id. , Delam.
etc. — Platine martial , Db B. — Platine natif, Daub. — Gediegen
P latin , W. et Kabst. — Platino , Pbtb. — Plaiina natwa , Oro
hlanco; Herbg. — Platina^ Kirw. — Le Platine natif, Baoch.
Le Platine natif se trouve an Clioco , l'ane des proyinces
do royaume de la Nouvelle- Grenade , et près des côtes de
la mer du Sud , dans la province de Barbacoas , entre les
^*. et 6*. degrés de latitude boréale (i)«Il est propre à des
terrains d'allnvion qui occupent une surface de 600 lîepes
carrées. Les Lavaderos ( lavages ) qui donnent aojonrd'haî
le plus de Platine , sont ceux de Condoto, de Santa Rita
on Viroviro et de Santa Lucia, comme aussi le ravin d'Iro,
entre les villages de Novita et du Taddo. Il existe an Choc»
plusieurs lavages d'or qù les Arpailleurs ne trouvent au-
cune trace tie Platine , tels sont ccnx des districts de Saint-
Augustin et de Guaicama. ( Humboldt , Essai polit, sor la
Nouvelle-Espagne , t. 3 , p. 5o5. ) — L'île de Saint-Domin-
gue (!2) fournit aussi du platif natif granuliforme. U s'en
trouve également an Brésil (3) , à Matlo-grosso.
( 1) « U est remarquable, dit M. deHuiipboIdt , que le platine ne sb
trouve guère dan^ la vallée de Cauca , ou à l*est de la branche océî-'
dentale des And^él, mais tiniqnement dans le Choco et à Barbacoasy
à Touest des montagnes de grès qui s'élèvent sur la rive occidentale»
du Oauca. L'on a creusé près du village de Lloro^ ,' dans le Cbooo ,
un puits dans un terrain aurifère pour examiner lé* C0tucb«s infé-*
rieures , et Ton, a découvert à s\x mètres (18 pieds ) de profondeur
de grands troncs de bois pétrifié , entourés de fragmens de lOches
tra})éennes et de paillette^ d'Or et de Platine ( Id. , p^ 627* ) »
Le platine est presque toujours en très-petits grains et ceux qui
surpassent la grosseur» d'une lentille passent déjà pour três-beaui,
M. Haiiy a cité celui que possède M. Gîllet-Laumdnt , et* qui pifee
31 décigram. ( 40 grains). Le plus gros connjjL est celui que M. dei
Hnmboldt a rapporté de la Nouvelle-Espagne et donné au Cabinet
d«s laines de Berlin. Il pèse 1088,8 grains, et sa pesanteur spé»
cifîque est d'après M. Trallès, 18,947. { Karslen , Tables mmé-^
ralogiques , p* 96, note 91 , édit. de 1808. )
{p,j M. Dubizi , Chirurgien-major dans l'Armée française à Saint-
Domingue, a rapporté de celte île en i8o9du Platine natif en grains.
Il Pavoit trouvé dans le lit de là rivière d'Iaky , aux pieds des mofi-
tagnes du Sibao , à environ 40 lieue« de 3anto- Domingo. Cette ri-' .
"vière charrie également de Por et du sable ferrugineux en assez
grande quantité- L'analyse que M. le chev. Vauquelin a faite de t&
platine démontre qu'il est entièrement semblable à celui du Choco i<
, ( Ann. du Mys. , t. i5 , p. 317. )
(3} Il a été envoyé récemment au chevî^îier de Souza Gontiho ^
ambassadeur du prince du Brésil à Londres , des minôs' d'or du
Brésil, du platine .en grains, mélè de grains d'Iridium natif. Ld
platine du Brésil a cela de particulier, dit M. Wollastou , qu'il„n'est
point poli ; la plupart.de 3es grains soiit comme spongieux, etc^
( JBiùL ùric. t. 44 1 P* ^^^' )
lae sable dans lequel se trouve le platine , au Choco , contient
aussi des cristaux orangés qui soumis à différentes épreuves par MM^
Wollaston et Tennant, ont été reconnus pour appartenir au Zirçon.
( Humboldt et Wollaslon. )
Nons renvoyons à la fin de la classe des Substances métalliques
] exposé des connoissances acquises sur les métaux nouvellement
«Lécouverts dans le Platine brut.
( ^76 )
1. Tl&tine TiAtiî granuli/brme ,, entrains arrondis et applatvs ;
brillan» , dont plusieurs pèsent jusqnà 9ldécigrain4aies (17 grains) ,
du Choco.
2. tlatine nSiiyï granuliforrrie , en très-petits grains, mêlé d«
paillettes d'or et d^ fer oxyduU arenacé j du mêoiie pays.
Le sable platinifère du Choco contient en outre dis«éminés , des
grains de quarz, de zircon, de fer «oxydulfi, de fer sulfuré, de fer
chroma té , de cuivre pyriteux , de titane oxydé ferrifère , des pail-
lettes d'or et des grains d'Iridium. ( Fourcroy , Ann. du Mus. ,
t. 3 , p. i58. )
2. a Pi §ranulijhrme , dans le sable aurifère de Matto-Grosso ^
au Brésil : rapporté de Lisbonne en i$o8 et donné par M. le che-.
valier Geoffroy-Saint-Hilaire.
SECOND GENRE.
OR.
1^\ Espèce. OR NATIF.
( Première partie , p. 102 et 294. )
Or natif de tous les Minéralogistes.
Gediegen Gold , W. et Karst. — Oro natiço , Petr. — Id. ^
Ubbro. — Naiii^e Gold , ¥i.Jtiw,
Or natif jaune pur. — Goldgclbes Gediegen Gold , W. et
Karst. — O. n. color amarillento de oro, Herrg. -^ Pure Gold,
Thoms. — L'O. n. jaune d'or, Broch.
O. n. argenùière /aune^çerd)a£re. -^ MâssingeJbes , G.G,,, W. et
Karst. — O. n. amarillo de laton, Herbg. — Brass Yellow, N.
G. , Thoms. — L'O. n. d*un jaune de laiton , Broch.
O. n. platinif ère OK palladifère, Jaune-grisaûre.-^ Or .^is\ De B.
— Graugelùes , G. G. , W. et Karst. — Grejish Yellow iV". G.,
Thoms. — L'O. n. d'un jaune grisâtre , Broch.
• L'Or natif est très-rarement pur, comme le prouvent les essais
de Réaumur , de Tillet, de d'Arcet, de Kirwan et de Fabroni. Il
est au contraire presque toujours allié d'Argent. Quand la propor-
tion (le ce métal est un peu considérable la belle couleur jaune de
l'or, tire sur le verdâtre. Delà les sous-espèces d'Or uaiiï jaune
d'or , jauhe -de laiton, etc. des Minéralogistes étrangers. Les anciens
nommoient Electnun l'or qui reniermoit un cinquième d'argent»
J
( 277 )
L'or est eiicore allié au Cnivfe et quelquefois au Palladium comme
Ta prouvé récemment M. J. Cloùd ,' directeur des travaux chimi-
ques à la monnoie des Etats-Unis. (Ann. de Ch. t. 74, p. 99; iBio.)
Ce dernier provenoit des mines du Brésil. ;
• • • . '. .
L'Or natif se trouve dans î«9 terrains de tontes îes forma-
lions. Il est dissémine dans les lits des montagnes âucîénnés ,
et notamment dans le qua^rz, au Pérou , ii ae rencûntre anssi
^dans M^. vein.e* dn .^ichisite .argile.ux .dan^ ce, ifi^/^ic.pajs .et
dans celles du .gra^iite, au Gai^ein;! p(^y^ de,rSa.l«b«nrg. Jles.t
lëgulcment^diasémibo- et^«a Veines datis IseJ moiU^gaQs de
,tr*nsitfo'u , en Transylvanie , avec Uk Grauwaokv, L195 ^inmita*-
gnes à cbucliea de-^rcrfé sabIottneti)sie 'diY'miea»o paj« eti ren«'
ferment de petit*es veines. 11 ^abonde sà'Ho*âi'd<)ns le sol de
transport oîi it est répandu souis la forme de grains et'quel-
quefois de masses assez considérables nom^e((^ Pepi/és (i)l.
Les raines d'or le# plus riches i]ne l'on connoissc sont celles
dn ^Mexique et du Pérou* Il en existe d'un produit' assuz
considérable en Transylvanie et dan% la Sijsérie; L'Asie \z)
et l'Afrique renferment missi de riches roiiics de ce meta].
Oo en a également découvert une eh France; près de la
Gardette (3) , X q^i^elques lîeues d'Aliemotrt, dans le gneiss ;
mais elle est pefi importante. Plusienrs'fleuvcs de l'Alléma-
gtte et de la France, tels que rAranyosclis, îc Rhîn,^le
Khône , l'Arrlège, TOrco (4)5 la Seine j etc. roulent des
paillettes d'or.
(1} Reaumur et Daubenton en citent une du poids de 66 marfcs
(enviroif \6 kilogrammes) : celle qUe possédait rAfcadémiC royale
des Sciences pesoit 21 marcs ; elle étoit au titre de -aS carats 26
trente- deuxième», suivant d'Arcet.
On a trouvé ]()lusieurs morceaux d*or roulés , dans un terrain de
transport du comté de' Wiclow , en Irlande , en déracinant un arbre.
I^^tm deux pesoit 22 onces. Cet or natif contenoit'nn neuvième de
'son poids d'argent ; il avoit eu le quarz blanc pour gangue. {G. A,-
Deluc, J. de-Bh. t. 52, p. 2o5.) -
( 378 )
(5) a L'or mexicain provient, pour la plus grande partie, de tcN
raina d'^JJuvioti dpnt on Textrait par des lavages. Ces terrains sont
fréquens dans la province de la Sonora , qui peut être considérée
comme le C.hocode l'Amérique sej^,Jtentrionc:le. On a recueilli beau-
coup d*or disséminé dans le s sables qui remplissent le fond de la
vallée du Rio Hiaqui , à Test des missions- de Tarahumara. Plus au
nord,, dans Ja Fime^ria alra . sous les Si^ de latitude , on a trouvé
des grains (^r^/V<?.s) d'or natif du poids de 5 à 6 livres. »
« Une autre partie de l'or mexicain est extraite des filons qui tra-
versent les montagnes de roches primitives- C'est dans la province
d'Oaxaca que les filons (î'or nAtif sont le plus firéquens, soit dans le
jgirefssv sort dwns le schiste mit^i^cé ' La dernière roclie est «urtout
très-riche 'en o'r dans hê min^ss 'célèbre» du Rio Sao^ Antonio. Ces
filons 'dont la gangue est idû.quari laiteux ont plus d'un demi-mètre
<ré[>ai$seur ,.mais'Ijçuv rit:besse est ibrt ictégale. ... Le même me-
tal se présente, so,it |.ur., soitméZénux nuuér§is d'argent , dans la
plupart des filons qui sont exploitée? au Mexique. A peine y exisie-
t-il une. raine d^argent qui ne soit aurifère. On reconnoît souvent de
l'or natif cristallise en octaèdies, ou en lames, ou sous forme /«*-
cotée , dans les rainerais d'argent des mines de Villalpando et de
R.a)oS, près dé Guanaxuato, dans celles du Sombrero (intendance
de Vr.riadolid ), de Guafisamey, à l'ouest de Durango et du Mea-
fjuital Ce dernier est regardé comme lepîuspur , c'est-à-dire comme
celui qui est le nioins allié d'esgr>nt, de ier et de cuivre. A Villal-
pando', dans la qxuie de $anta Çruz, x[ue j'ai «visitée au mois de
septembre 3o3 , le filon principal est traverse par un grand nom-
bre de petits.Jilons pourris {kilos del de$posorio) qui sont d'une ri-
chesse exti ême. Le limon argileux dont res filons sont remplis , con-
tient une si grande quantité d'or disséininé e'n parcelles impalpa-
bles , que l'on force les mineurs , lorqu'ils sortent presque nuds de
la mii^e, de^e baigner dans de grandes' cuves , pour les empêcher
d'emporter la^giie aurifie qui s'attache à leurs* corps.-^ ,Hi*m^o/<&,
t. 2 , p. 6.o4- )
« L'Or péruvien provient en partie des provinces de Pataz et de
Hua lias ,. où oa le retire des filons de quarz qui traversent des roches
priniitivea,ot eu p^rt^e des lavagps établis sur les rives de l'Alto
^lariignon, d^is le l'asiido du Chachapayas. m (/</. , t. a, p. 604. )
« Tout l'or qï.e fournit la Nouvelle«>Grenade est le produit det
J^vages établis d*ni de\ terrains detraqsport, Oa CQnflOÎr. des filotj*
( 279 )
d'or dans les montagnes de Guamoco et d*Antioqnia ; mais leur
exploitation est presque entièrement négligée : les plus grandes ri-
chesses en or de lavage' sont déposées à^Fouest de la Cordillère cen-
trale , dans les provinces d'Antioquia et du Choco ., dans la vallée
du Rio Cauca ^ et sur les côtes de la mer du Sud , dans le Partido
de Barbacoas. . • . les terrains qui renfernient le plus d*or en pail-
lettes et en grains disséminés entre des fragm^ns de Grûnstein et de
Porpkyrschiejèr y s'étendent depuis la Cordillère occidentale jusque
Ters les bords du Grand Océan. ...»
tt La province d'Antioquia , dans laquelle on ne peut entrer qu'à
pied, ou T^Tté à dos d'homme , présente des .filons d'or dftns le
scbiste micacé , à Buritoc^ , à San Pedro, et près d'Armas ; mais ce»
£lons ne sont pas travaillés faute de bras. L'or est recueilli en grande
abondance dans les terrains d'alluvion de Santa Rosa , du Valle de
los Orsos et de celui de la Trioidad. L'or le plus fin de la Nouvelle-
jSspague et peut. être de l'Amérique entière est celui de Giron dont
le titre , à ce qu'on assure , est de 23 carats et trois quarts de grain*.
Ou recueille à Marmato , à l'ouest . de la rivière de Cauca , an or
blanchâtre qui ne dépasse pas le -titre de 12 à i3 carats de fin , et qui
est mêlé d' .argent : c'est le véritable Electmm des anciens.
a Au. Choco , la rivière la plus riche en or est le Rio Andageda^
qui forme , avec les r/vières de Quito et de Zitara , le grand Rio
Atrato. Le morceau d'or le plus grand qui ait été trouvé au Choco
pesoit 25 livres. « (Id. , ibid: t. 2 , p^ 627 , 628 et 629. )
«r Les colonies espagnoles fournissent annuellement près de 4^)00o
marcs d'or, et le Brésil 3o,ooo. ( Jd- , t. 2 , p 634» )
Nous espérons qu'on nous saura gré de l'étendue dés détails. dans
lesquels nous sommes entrés à cause de leur importance, et surtout
en faveur de la source où nous les avons puises.
(3). Suivant M. Rocl^on , les mines d'or sont très-àbondontca
dans la Cochinchine. Les plus fameuses sont celles des provinces
de Cham et de Naulang , dans un endroit nommé Phunraé,, où ce
métal se trouve ordinairement en paillettes et quelquefois en mor-
ceaux roulés qui pèsent jusqu'à deux onces. ( Fojages à Mada^as^
car , etc. , t/i , p. 297. ) .
(4) L'Or natif se prouve au hameau delà Gardette, au-dessus du
"bourg d'Oisans , département de l'Itère. Le filon qui le recèle est le
filon le mieux réglé qui existe : il est de qvari souvent cristallisé ,
)
( 28o )
encaissé dans une montagne de gneiss. Ce métal j est en lames ei;
en ramifications. Ses associations sont i^ le plomb sialfilré qui est
fréquemment pénétré de rameaux d'or natif, 2'' le cuivre gris , 3® le
manganèse oxydé , 4" ^ baryte sulfatée , et 5° une substance peu
connue qui renferiAe peut-être du tellure. ( Hericart de Thury ^
Mémoire sur les mincs^ dW^u département de Tlsére , J\ des M. ,
t. 2o , p. 1 oi à 1 1 & )
(5) On trouve des paillettes d'or en Piémont, dans lès environs
de Saint-Georg'^s , et depuis Pont jusqu'à rembouchure de TOrco
<Jt du Mallon , dans le Pô ; et depuis Valperga et Rivara jusqu'il
Alié et Saint-Georges. Il s'en rencontre également dans les environs
de Challant, vallée d*Aoste et dans la vallée de Brozzo.' {^Giulio ^
J» des M. , t. ao , p. 164. ) /
1. Or nati£ ^ octa^dre~cuneï/orme , jSLune de laiton, en cristiàux
cssez nets , goupés sur des cristaux de quarz-byalin drusique^ souillés
d'oxyde de fer , sur le Psammite (Grauwacke) ; morceau d'un grand
.volume ; de Vorôspatack en Transylvanie,
2. Or nsLÙî trapeioïdal , jaune-vevdâtre « en cristaux amoncelés ,
de la grosseur des grains de millet, avec or natif ramoleux et quarz ;
sur lu même^ rocbe et du même pays. .^
2. a. Autre morceau de la même variété, aviec O. n. octaèdre,
alongé ; égalomeiit de Transylvanie,
' 3. Or nsLt\£ CNÙo-^ctaèdre , jaune pur ; de Matto- Grosso , dans
le Brésil.
Ces deux cristaux , remarquables par leur volume et par la pureté
de leur forme , ont été donués au Muséum par M. le sénateur comte
Guébéneuc , avec six autres dont les faces sont moins nettes.
3 «. o n. cuho-octaèdre aloniié, jaune d'or; du même pays:
cristal «sole , donné avec deux autres cristaux eu bo- octaèdres régu-
liers , d'un becui voKime , par M. le cbevalier Geoffroy- Sûînt-Hilaire.
AI. Haîjy jjossède un cri<?tal de cette variété qui est engagé entre
des crist..ux de quarz-yalin prisme sur* un Psainmite rougeâtre , à
griïins fins ( Grauwadve ou Pierre ^ablonnetfse ]^ venant aussi du
Brë-iil. Il en est redevable au iiiêiue savant.
4. Oc natif lamcllt/onne , jaune-verdàire , en grandes lame$
éclatantes et courfme lrangées,sur le quarz-densique , encroûtant
des cristaux de zinc sulfuré^ dans la grauwacke; <ie Transylvanie.
i
V
4. €Z. ÏM même variété mélangée de fer sulfuré M'anc , en partie
décomposé ; sur quarz-agatlie gjrossier ( lïortistein ) dans la même
Toche : d»ux mc>rceaux d'un beau voltime 5 d' Abrudbanya , du
même pays.
4* ^- Or II. lamelliforme , jaune d'or , sur le quarz; au Tyrol.
4» c. O. n. lamelliform,e , en petites lames d'un jaune pur, a,vec
plomb chromaté superficiel et bismuth sulfuré aciculaire {N€idelerz\
dissémiïié'daïis le quàrz-hyalin blanc-laiteux j de Bérésof en Sibérie.
4. d. Plusieurs autres morceaux du même pays offsî^nt cette "va-
riété d'or, associée au cuivre carbonaflé bleu , ai^ zinc .sulfuré , au
fer sulfuré décomposé., etc.
5. Or tigtif ramideux , jaime-verdâtre , en filets-eutrelàcés , com-
posés d'octaèdres implantés les uns dans les autres^ et 'disposés >, «oit
par touffes, soit en réseaux^ à la surface ou dans les veines du Psam-
mite ; de Transylvanie.
&,r a» O. n. ramuleuay , jaune de laiton , en lames dendroïdes , à
• bords arrondis , sur quarz commun souillé d'oxyde roisge de fer ; du
du Brésil : donné par M. le cl^evfllier Geoffroy-Saint-Hilaire.
5. b. O. n. ramuleu4c , jaunç d'or , dans le ;^quâi¥t-hyalin gras ;
du Pérou.
5. c. O. n. ranmleux , jaune d'or , da^s un quarz-gras , d'un
blanc laiteux , renfermant des cristaux cubiques de fer sulfuré dé-
composé ; du Brésil : donné par M. Geoffroy-Saint-Hilaire.
6. Or natif filiforme , jaune de laiton , sur la grauwacke 9 du
mont Kirnik à Vôrdspatack.
7. Or natif capillaire , sur des cristaux de baryte sulfatée crêtée ,
avec fer sulfuré granuliforme et quarz ; du même pays.
7» a. O. n. capillaire , jaune d'or ; du Brésil.
7; ù. O. n.' capillaire , en petites . touffes d'un blanc -verdftre
( Elektnim de Klaproth) , sur argent muriaté brun , incrustant Je
quarz \ de Scblangenberg ou Zmeof en Sibérie,
S. Or TLdXiï granuliforme , jaune de laitort, en grains ovoïdes ou
applatis , irréguliers , noirâtres à leur surface; dç jVIatto-Grosso «
dans le Brésil. '^
'' 8. a. Paillettes d'or , d'un beau jaune , mélangées de petits graina
de platine j du même pays*'
( 284 )
2inc Wfitrés. On )e tf<niTe encort; nvec l'ÂnthrâcHe, le Nî*
ckei «raenicai , le Cobialt et le Bi-smiiih/Il abonde surtout aa
P^ron et au Mexiqne (i), et «n Sibérie (2). 11' existe en Eu-
rope qiielqtiei) mines de ce n>^tal , parm^i lesquelles on dis-
tûi^tie cfclU* df Kunsbcrg ,«» N«rwège et «elles deFreybcrg
^'de Joh^nn-Georgvn-^tadt , en Saxe, etc. Aliemont et
Sainte-Marie aux Mines/ en France, funrnissent aussi de
l'Argent natif; roaia leur, produit n'e^t pas considérable.
(i)ftL*aigeirt que fournissent les filons dd Mexique, est tiré d*une>
grande variété de minerais, qui , par la nature de leur mélange , sont
enalogues à ceux qu^oilrent le's giùcs métallifères de la S^xe , du
Hartz et de la Hongrie.
a Au Pérou , la majeure (>ar{ie de Targent extrait du sein de la
terre est fourni par les Pacos , minerais d'apparence terreuse, qui
consistent dans un mélange intime de parcelles presque impcrdep-
tibles d'Argent ntitif avec rox}'de brun de fer Au Mexique , au con-
traire, la plus grande quantité de largent qui est mise annuellement
en circulation , est due à ces mêmes minerais que le mineur Saxon
désigne par le nom de Diirre Erse ou minerais maigres , surtout à.
l'argent sulfuré, an cuivre gris, à l'argent rmuriaté et à l'argent
rouge , etc. (HttmBolde, Nouvelle-Espagne, t. 2, p. 5o6. )
« Ce l'er oxydé terreux argentilèie est l'objet d'une exploitation
considérable dans les mines d' Angangueo , dans l'intendance de Val-
lodolid, de même qu'à Yxtepexî, dans la province d'Oaxaca ; situées-
dans le Mexique. »,
A II est réuni à l'argent sulfuré dans les ricbes mines de Sombre-
rete , Rahias , Tlapujaba , etc. On reconnoît aussi de temps en
temps de petits rameaux ou des /ilamens cylindriques d'argent natif
dans le célèbre filtm de Guanaxuato, mais ces ■ nûa5s€s^*ont jamais
ilé si considérables que celles que Ton a tirées anciennement de la
mine ilel Enmno , près de Facbuca et de Tosco, où l'argent natif
TîSt renfermé quelquefois dans des fcuillet-s d^ sélenijte. A Sierra de
Pinos, près de Zacatecas, ca métal est constamment accompagne
de cuivre bleu rayonné, cristallisé eu petits prismes à quatre fa^
ces. » (Id. , t. Q , p. 509, )
« Les mines de Huantaiava, dans le Pérou, entourées de cou^
cbes de sel gemm'», sont surtout célèbres à cause des grandes masses
d'argput natif r-.t'clles re^nferment dnns-uiië *gtnguc décomposée :
( 285 )
fA\e9 foarQÎflâ€3it annuellement 70, à 80,000 marcs d'argent. Lemuî
ïiate d'argent concboïde , l!'argenr sulfuré , la g ilène à petits grains,
le quarz éc le carbunatée de chaux y accomjjagneiit Targent natif".
£n ijôS et 1789 ,' on découvrit dans la mine du. Coronel^ deux
pépites d'argent massii , l'une de huit, l'autre c!« deux Quintaux de
paids. » {Humboldt , t. a, p. 608.)
L -argent natif, be.iuc6up moins «bondant en Amérique qu'on ne
le suppose génëraleraent, s'est trouvé en masses considérables, quel-
quefois du poids de 9oo kilogrammes , dans les filons de Batopilas ,
situés dans la Nouvelle-Biscaye. (Id. ^ t. a, p. 609. )
Les mines de Gual^ayoc , presque aussi importantes qae celles
de Yauricocha, sont situées dans l'intendance de 'l'ruxillo , à 5^
milles de cette ville et à 95 au p^ord de Lima. Elles se trouvent
dans une région élevée, selon M. deHumboldt, de ia,ooo piedst*
au-dessus du niveau de la mer. A cette hauteur, on rencontre encore
4es coquilles pétrifiées : l'argent s'y trouve en grandes masses.
M. Helms pense que les Cordilliéfes fourniroient à des mineilrs ^
même médiocrement instruits , une masse de métaux qui y mise en
circulation, bouleverseroit tout notre système industriel et com-
mercial , en rendant l'Argent aussi commun que le cuivre et le
. fer. {Motte- Brun, Annales des Voyages, t. 3 , p. i5. )
.(a) M. Hermann a donné dans les Mémoires de l'Académie
impériale de Saint Pétersbourg de iSoa , {Noça acba, t. i3 , p. ayS
à3o4) , une description très-déiaillée , et accompagnée de planches;
de la célèbre mine d'argent de Zraéof ou, Zméïnoçorsk , à laquelle
2ës Allemands donnent le nom de Schlangenberg ou montagne
des serpens , à cause de la grande quantité de ces aninîaux qui y a
èiè trouvée. Elle est située aux pieds des Monts-Altaïs , dans le
Kolyvaa , en Sibérie. La masse du fiJdn consiste principalement en
spath pesant. ( Mémoire cité. ) , •
1. Argent natif aihiifue^ en cristaux a5Se2 nets , en^ésjes uns sur
Us autres, avec d'autres cristaux d'argent natif, cubo-octaédre , dis*
posés en rameaux et engagés dans la Chaux carbonatée lan^inaire ;
de Konsberg en Norwège.
2. Argeilt natif cubo-octaèdre , dont les cristaux sont également
disposés en rameaux, dans la Chaux carbonatée laminaire,, mé-
langée de Chaux fluatée ^Hoktte , sut le schiste argileux noir ; di*
fliéme pays.
.( 286 )
3. Argent natif ramuleux-dwergerU^ en rameaux roMpostes
•d'octaèdres implantés les uns dans les autres, et formant une touITa
arrondie ; du Potosi.
3. a. Portion d'un filon très-riche en argent, et qui renferme
cette substance sous la forme de rameaux divergens et entrelacés /
dendrittques, dans la Chaux carbonatée laminaire blanchâtre, entre
deux couches de quarz. ^
Ce beau, morceau a é^é rapporté du Mexique par Dombey ^ il pèse
environ 20 kilogrammes ( 40 livres}.
5. ù. Argent noXiï ramuleux , dans le quarz-agathe grossier trans-
lucide , nuancé de bleuâtre et de rougeâtre \ de Transylvanie : deux
échantillons polis.
3. c. Arg. n^t. en partie ranudeux , et en partie lamelliforme ^
engagé avec Tanthracité globuleux , dans la chaux carbonatée lami-
naire, blanche i de Kohsberg.
3. d. Arg. nat. ramuleux-dwergent , dans la baryte sulfatée lami-
naire, rougeâtre ; de Himmelsrûrst, près de Freyberg, en Saxe.
3. e. Arg. nat. ramuletix-JUiciforme , engagé dans , le quarz ;
des minf^s du Mexique.
3. y Arg. nat. ramideux^réticulé , dans la baryte sulfatée lami-
naire, rougeàtl'e; de Himmelsfiirt, près de Freyberg, en Saxe.
4. Argent natif laminiformç , lame épaisse coloriée superficiel*
lement en jaune rougeâtre et en bleu , sur le quarz ; de Konsberg^
en Norvège.
4. a. La même variété en lames plus minces dans les fissures et à
la surface du quarz-hyalin amorphe gris ; du même pays.
5. Argent nsiûï lamelliforme , en petites lames , à 1 1 surface du
cuivre pyriteux altéré ( puntkupfererz^yV.) , sur amphibole Bchis-
toïde ; de Sibérie.
6. Argent ïïblùÎ filiforme , ayant Tapparence d'un gros anneaux
élevé sur un support et qui seroit formé par la réunios de grosses
fibres. Sa base offre des iragmens de Chaux carbonatée retenus par
des filets d'argent natif. Il vient de Konsberg en Norwège d'où il
a été envoyé à BuiTon , en 1 774 , par le roi de Dannemarck.
6. a. Autre beau morceau d'Arg. nax. filiforme , sur des cristaux
raccourcis de Chaux carbonatée prismatique alterne , translucide ^
( a87 ) . ; ,
•yant pour gangue la Chaux carbonatée grise , en lames : du
même pays.
7. Argent natif capillaire , avec Arg. antîmorrié sulfuré métaV
Ipîde et 1er si^lfuré^ disséminé , sur le quarz ; du Mexique : échan-
tillon donné par M. Auguste Lambert, en 1804.
7. a, La même variété sur l'Argent sulfuré massif j de Bohêm»
et de Saxe. c .
8. b. Argent natif massifs avec fer sulfuré , dans la Chaux car-
bonatée laminaire \ de Konsberg.
Le nombre des morceaux d'Argent natif est de cinquante , non
compris les échantillons du gradin d'étude. La plupart d'entr'eux -
sont d*un beau volume et bien conservés ; ils viennent presque tous
des mines du Mexique ou de celles de Norwège.
ir. EsPècE. ARGENT AN TIMONIAL.
( Première, partie , p. io4 et 2{)4» }
Mine d'argent blanche antimoniale, *Sage. —Argent arsenical de
Wittichen , De B. — Mine d'argent antimoniale , Daub. — Argent
antimonial^DELAM. — Spiesglanzsillfer ^ W. etKARST. — ^rgento
. atuimonial , V-etk» ^-Plaia nativa ant imonial , HEft^o — ^» :
timoniated Notice Siher., Rirw./ — Antimohial Siher Ore ,
Thoms. — Argent antimouial , Broch.
.1 » ■
L'argent antîmonial a étë tronvë dans une veine ^ dans le
granité, à Altwolfach , Grand-duché de Bade, avec la
Chaax carbonaî^e , la baryte sulfatée, le spath brunissant ,
la chaux fldatée , le plomb sulfuré, Targuent rouge ^ etc.-—
Ou inaique enrore le pajs de Salzbourg , Konsberg en Nor-
w^ège , Casalla près de Gnadalcanal en Espagne , Andréas^
berg ai^ Hariz et Allehiont en France.
1 et 2. Argent antimonial /?mwzaf«^Mc et Arg. ant. cylindroïde î
dans là Ghaux carbonutée laminaire , blanche ; de Saint- Jacob en
IVauchenthàl , prés de Sainte-Marie-aux-Mines , départ, du Haut-
IVhîn , dans l'Empire français. -
3, Argent antimonial granulaire , dans la Chaux carbonatée ;
de la mine de Saint-Venteslas , près d' Altwolfach , dans le Grand*
duché de Bade.
1
f.
( a8'8 )
4- Argent aatimonial amorphe , dian» la baryte sulfatée lami-
naire , blanchâtre ; du même endroit.
4. a. Le même dans la Cbaux carbonatée ferro«maiiganésif?>rc
lamellaire , roaée ; de Kathnansberg , pays de Salzbourg.
APPENDICE.
ARGEIST A^^TIMO^'IAL FÊRRO-ARSENIFERE.
Argent arsenical , D. B. — Id. , Pelam. — Arsenik Siïber , W.l
— Silber Arsenik , Karst. — Araenikalisch - Gediegen - Situer ,
WiDEiCMAN. — Argento mineralizzato d/a dose grande d'Arsenico,
Petr. — Plaça Jtatwa arsenical , Herrg. — Atsenicated naiiv»
Silçer, Kiaw. — Arseniad Sil\fer ùfe^ Thoms. — L'Argent arse-
nical , Broch. — Id. , BaoKo»
L'Argent antimonîal fcrro*arsenifère' se trouve au Hartz,
dans les veines , avec le plomb sulfuré, la chaux carbonatée|
Fargent ronge, l'arsenic natif ^ etc. — Dans le pays de
Furstemberg , avec l'Argent antimonîal; et à Guadalcanal
en Espagne, suivant Monnet. ( Minéralogie ^]^^ 283. )
^i. Argent antimonîal ferro-arsenifère , concretionné - ôotrjroîdé
ou en forme de grappe, avec argent antimonié sulfure rouge- Nombre
et fer sulfuré; delà minedeSamson près d'Andreasberg auHjirtz ;
envoi du maréchal duc de Trevise.
nP. Espèce. ARGENT SULFURÉ.
*
( Première partie , p. io5, er^94* )
Mine d'argent vitreuse , R. D. — Id. , Bergm. — Argent vitreicr,'
Argent sulfuré , De B. — -. Id. , DsLku» — Argent minéralisé parla
\ soufre , Daub. — Glaserz ^ W, — Glanzerz , Karst. — Argenio
mineralizzato dalsol/o^ miniera d'Argento ^itrea, Argentovitreo,
Petr. — Mina de plaça vidriosa , Hbrrg. — SulphuraCed Silber
Ore, KiRw. — Cominon Sulphurec ofSiher , Tboms. — L'Argent
vitreux , Broch.
YARliTÉS DB FORMES.
Argent sulfuré Crapezoidal; de Nene Morgenstern', prés deFrey-
berg en Saxe : ^aiiiT-, 1811.
AlVNOTATIONSw
L^Ârgent snlfarë se trouve également dans tes mdiltagttèé
•Dcîennes y dans celles de transûîon et dans les montagnes
à coDches. Il est dans le granité à Âltwolfach» en Sonabe;
dans le gneiss , en Saxe ; et dans la sj^nite porphyrk|ae , à
Schemnitz en Hongrie. »-Il est en veiifes dans le porphyre
argilenx-, an Mexique (i); et dans la Gninvi^acke,au Harlz. — -
On le rencontre encore avec la Chaux carbonat^e à Schian—
genberg , en Sibérie ; à Annaberg , dans la Basse-Autricheî
d à Konsberg^ en Norvrègè. Les substances dont il est le
plus ordinairement accompagné sont là chaux carbonatée ^
le qnarz , la baryte snlfatée^ l'Argent antîmonié sc^lfuré^
l'Argent natif, le ptomb sulfuré , le cuivre pyrîteux , le
zinc et le fer sulfurés. C'est une des mines d'argent que l'on
exploite le plus communément.
(i) L'Argent sulfuré et l'Argent noir prismatique sônt^très-con|A
iBuns dans les filons de Guanaxuato et de Zacatecas , de même que
dans la Veta fiiscaina de Real del Monte. {Huniboldt ,u 21 , p. 607.)
« L'argent suIRiré accompagne constamment l'argent natif dans
les filons du Mexique comme dans ceux des montagnes d'Europe.
On trouve ces deux minéraux fréquemment réunis dans les mines
extrêmement riches de Sombrereie , de Madrono , de Ramos , de
Zacatecas , de Tlapnjahua et de Sierra de l^inos , ( /û?. t. a , p. 609.)
Suivant M. Azuni , les mines d'Argent qui se trouvent près di^
▼illage de Sarabus , en Sardaigne , méritent une grande considéra*
tion. Le minerai consiste en mine d^argent 'vitreuse , avec laquelle
on a trouvé 4e la mine d'argent cornée et de l'Argent natif. ( Hist*
nat. de Sardaigne ^^t. a, p. 34o. ]
1 . Argent sulfiiré cubique ; et A, s. cubo^octaèdre , en petits cris^
taux éclatans , sur lequar», avec plomb sulfuré lamellaire et cuivre
pyriteuz disséminés ; dé Johann-Georgen^tadt , en Suxe.
\» a. Argent sulfuré cubique ^ noirâtre à la surface et mêlé de
grains de fer sulfuré , sur argent sulfuré incrustant, dans lequel sont
engagés deux cristaux de quarz-hyalin prismé-alterne , rose-pâle 5
de Schemnitz en Hongrie*
A. Argent sulfuré çubo^etaèdre ^ gris de plomb; gros cristal
19
( ^90 )
cLargé de cristaux plus petits , de la même substance et de la mèm« '
forme, avec chaux carbonatée disjointe et lamellaire, dans le
schiste micacé renfermant des grenats ; de Bohême.
2. a. A. s. crtbo-ocù€ièdre , avec chaux carbonatée ferrifère con-
tournée , jaunâtre , sur du quarz ; de la mine Rosa de Jéricho » à
Joachimstal en Bohème.
3. Argent sulfuré octaèdre , en cristaux très-nets , sur le quan ;
de Schemnitz en Hongrie.
4* Argent sulfuré lamelliforme, avec cristaux de quarz-hyalîn V.
dans le quarz-commun ; de Bohême.
4« a* La même variété sur la chaux carbonatée lamellaire blan-*
che ; des Monts-Ourals.
5. Argent sulfuré ramuleux , avec chaux fTuatée violette ; de
Guadalcanal en Espagne.
6. Argent sulfuré amx}t^he, peu éclatant, dont les masses pré^
sentent des ébauches de cristallisation , et sont engagées dans la
chaux carbonatée laminaire blanche , avec un peu de fer sulfuré et
de chaux fiuatée verte et violette , sur le schiste argileux noir ; do
Joachimstal en Bohême.
6. a» A. s. Am.orphe , en partie recouvert de cuivre pyriteux in-
crustant j de Schemnitz.
6. b. Plusieurs autres morceaux d'A. s. amorphe dans diverses
gangues , de Kongsberg en Norwége , de Zmeof e& Sibérie , de
Bohême et du Hartz.
Les morceaux d'Argent sulfuré sont au nombre de vingt.
Les variétés dodécaèdre , trapézoïdale el filiforme ^ manquent.
IV. EsBicK ARGENT ANTIMONIÉ SULFURÉ.
(Première partie^ p. io6 et 294* )
Mine d'argent rouge, R. D. — Id. , Bbrom. — Id. , De B. , etc.
— Argent rouge sulfuré antimonié , Delam. — ^ Rothgiiltigerg, W.
et Kârst. -r- Miniera di argento rossa , Petr. — Mina de Piatai
Toxa , Hehro. — Red Silver Ore , Kirw . — Mine rouge riche ots
l'Argent rouge , Broch. — L'Argent rouge , Browg.
A. a. s. ronge-vifi.—' Argent rouge clair. — Lichtes Rothgûhigerx^
Yf. et Karst. — ^. r. di colore cremisi • rossigno , Pbtb. '^ Minet
Tosbizà , H£RR«^ ^-^ Light ^ed Silçer Ore , KiRw. -^ L'A. fOUgÔ
clair, Broch.
A. a. s. rouge obscur oU métalloïde. — A. r. obaciir. — Dunkléi
JHothguhigerz , W. pt Karst. — ^. r. grigio o nerognôlo , Pétr*
— P. rqxù-obscura ^ Herrg. — Z^orA: /î. «S. O. ^ Kirw. ^-^.L'A.
i^uge foncé ^ Broch.
GARAtTERËS £T VARIETES.
KlectricUé , résineuse J>ar le frottement étant isole. Tiaûy^ i$o6»
jiction du feu ; réductible à la simple flamme d'ime bougie , Id%\
1. Argent antimonié sulfuré primitif. ^
M. Fasquay de Strasbourg possède un groupe dé cristaux d'argent
rouge, en rhomboïdes obtus, qu'il assure appartenir à la variété pri<«
mitive qui n'a pas encore été observée Jusqu'ici.
Les travaux des chimistes sur X Argent rouge ont donné lieu à
quelques-uns de penser que cette mine contenoit au moins quel-
quefois de l'arsenic. Telle a été l'opinion de M. Sage , re,connue
par M. Vauquelin et admise par M. Proust. Suivant cet habile chi-
miste, qui a fait sur les mines d'argent rouge un travail tres-étendu ,
• Il existe des mines d'argent rouge antimoniales ; il y eii a d'ar-
senicales ; et par ce que M. Vauquelin a déjà entrevu, il y eu aura
d'ârsenico-antimoniales ; mais dans toutes ces minéralisations ,; leà
métaux sont sulfurés à saturation , et à l'état métallique. » ( J. de
Ph. , t. 49 , p. 40 . )
Voyez encore au sujet|dece minéral, un mémoire de M. Thenai*d^'
inséré dans le même Journal , t. 5t , p. 68 et la note 1 13 du Ta-»
bleau comparatif de M. Haûy, p. 240 et suiv.
ANNOTATIONS-
« j
L'Argent antimonié sulfiiiré se trouve avec l'argent sulfuré
et dans les mêmes circonstances géologiques > en Bohème»
an Hartz , an Mexique (i), en Nôrwcge, etc.
(i)La mine d'Argent rouge fait une partie principale des richesses
de Sombrerete , de Cosala et de Zoaîga, près de Viîalta, dans la
province d'Oaxaca. C'est de ce minerai qu'on a extrait dans la fa-
meuse mine de Veta Negra , près dé Sombrerete , plus' de 700,000
marcs d'argent , dans l'espacé de cinq à six mois. ( Uumboldt ,
f. 2, p. 5o8. )
( aga >
1 . Argent antimonié sulfuré prismatique , rouge sombre , avec
argent sul/uré lamelliforme , sur une roche quarzeuze mélangée de
fer sulfuré en décomposition ; de Bohême.
2. Argent antimonié sulfuré sexduodécimal , métalloïde , gris
d'atier éclatant , sur A. a. s. amorphe , arec cristaux prismatîqnes-
alternes de chaux carbonatée et plomb sulfuré lamellaire ; du Hartz.
2. a* plusieurs échantillons de la même variété.
3. Argent antimonié sulfuré apophane^ métalloïde, en gros cris-
tanx éclatons , groupés et tapissant une cavité dans la cfiaux*carbo-
natée laminaire, grisé, renfermant une veine d'A. a. s. rouge
sombrent du plomb sulfuré ; du même pays.
3. a. Deux autres morceaux analogues au précédent, et remar-
quables comme lui par leur volume et leur fraîcheur : envoi du '
dur de Trévise.
4. Argent antimonié êuUuré binotemaire , rouge-sombre , sur
chaux carbonatée cristallisée , recouverte de stilbite dodécaèdre la-
melliforme et mélangée de plomb sulfuré; d'Andreasberg auHartsu
4. a- Echantillons de la même variété.
5 et 6. Argent antimonié sulfuré métalloïde , éclatait , dottt les
cristaux présentent à la fois les variétés tridadécaédre et soustrac"
Ui>e , sur plomb sulfuré cubo-octaèdre et chaux carbonatée en petites
lames ; du même pays.
y. Argent antimonié sulfuré aexoctodécimal ^ r<W]ge-vif, sur '
A. a. s* massif de la même couleur . dan^ la chaux carbonatée lami-
naire mélangée de quarz ;de Sainte-Marie-aux- Mines, département
du Haut-Rhin.
8. Argent antimonié sulfuré dendritiforme , métalloïde, en lames
ramuleuses , éclatantes , appliquées à la surface d'une couche mince
/de quarz, sur le schiste argileux de transition ; d'Andreasberg au
Hartz : très-beau morceau de Tenvoi du duc de Trévise.
9. Argent antimonié sulfuré gramiUJorme , d'un rouge*8<5mbre V
accompagnant des cristaux de cuivre gris , incrustés de enivre py-
riteux , sur une roche quarzeuse ; du Finsterart , près de SchemnitB
en Hongrie.
10. Argent antimonié sulfuré massif, rouge -vif, de Sa,inte<>
Marie-aux- Mines.
10 a. A. a. s. massifs rouge-somhre, et métalloïde > passazU à
(293)
Targetit noir ; de Kremnit^ eh Hongrie s donné par M; Tondu
lo. ii A. a. s. rougC'Sombr^et métùllotde , du Hartz : plnsiettrs
morceaux* ^
Les mort^aux relatifs à Targent antimonié sulfuré sout au nom-
Ire de cinquante : la plus grande partie vient du Hartz ; la Bohème ,
la Saxe et la Hongrie en ont aussi fourni quelques-uns»
/ AJ^PENDICE.
ARGENT ANTIMONIÉ SULFURE NOIR.
Mine d'argent noire, R. D. — Id-, Bbroh; , J)AtrB. ,'etc. —
'Argent fragile , De B. — Argent noir , Delà m. — Sprôdglaserz ,
W, — Sprodglanzerz , Karst. — Roschgewach des Hongrois. —
Mimera ifi argento nera, pETk. — Mina de Plata negra, HerKo.
— Antimônicted Sii\>er Ore , Kmw. — Antintonial stdphùret ^
Britde Siher Ore , Thoms. — L'Argent vitreux aigre , Broch*
A* n. terreux. — Siièerschwà'rze des Allemands , Argent noir ,
Broch. — SootySiliferJDre, KiRYr, . . ' .■>
, .L'ArgçHt iipir se trouve avec l'argent aDtîmoQÎé sulfuré
dont il paroît n'être qu'une mpdiflcation partiiiulière. M. de
Humboldl' en a rapporté ie la mine de Facateraa au Mexique.
.1. Argent noir prismatiifùe , en cristaux groupé«*,'**ûékiDgi^y de*^
fer sulfuré en décomposition et de quelques grains d'A: a. s. , rouge-
sombre ; de Schemuitz en Hongrie. > .- .
2. Argent no\r gramdi/brrnei, massif, à grains^fins et brillans , sur
le'quarz ; du même pays. ' . -
5. Argent noir terreux , en masses friables de couleur noire , sur
argile ferrugineuse ; de Saxe.
* Y\ EsïècE. ARGENT CARBONATE.
( Première partie , p. 296. ) , .
Liiftsaures Silber , Widewmanh. — Plata aeraia , Herrg - —
Calcifi>rme Siher Ore , Kirw, — Carbonate of Silçer ,^Tii0M8.' —
L'Argent carbonate, Brôch. — Id. , Haiiy.
C2ARACTÂRES.
{Selh , note manuscrite envoyée en iSoyi)
Couleur, le gris de cendre ^ ■ passant en' partie an n^ir- grisâtre
et au noir de fer.
\
(294)
On 1« trouve en masse et disséminé.
U est mat et en partie foiblement brillant ; mais par la raclure il
obtient un éclat métallique vif.
Sa cassure est inégalé à petits grains et passe d*une part à la caa«
sure hamiforme et de Tautre à la terreuse.
Il est tendre', plus doux qu*aigre.
Extra ordinaire ment pes£int. '
Facile \ reduiie par raction du chalumeau ; faisant effervescence
avec r^cide nitrique , pendant un instant.
ANNOTATIONS.
t
L'Argent carbonate n'a été trouve qu'âne seule fois , par
M..Selb ^directeur et conseiller des niines da Grand-daché
de B.ade , jlans la naine d'argent de Saint- Venceslas , près
d'Ahyvoifacb. Il étoit mélange d'argent natif, d'argent snl-*
fnré et de cuivre gris , dans la baryte aplfatée. ( Selb. )
Il n*existe d'échantillons de cette rare substance que dans quatre
col îer trous'; savoir : la collection du Grand-duc de Bade, celle de
MV'^elb^ celle de M. Pasquay , son ami , et celle de M. Haûy dana
la^u^Ue j'ai eu la satisfaction de la placer moi-même.
"'*'VP. EspicB. ARGENT MURIATÉ,
'♦*'«' i ( Première partie^ p:; loS )
Mine d'argent cornée , R. D. — Id. Bebgm. , Daub.', etc. «^.Ar^
gent corné , Muriate d argent natif , De B. — Argent muriaté ,
Dexah. — Hornerz , W. et Karst.— Miniera d'argerUo cornea^
Pet». — plut a çornea ,' Her&g . — Corneous Siher Ore , Kirw. —
Muriate of Silçer , Horn Ore , Thohs. — L'Argent corné ou
muriaté , Broch.
£/cc^r/ci^c"résineuse , par le frottement, après avoir été isolé.
Hauj- , 1806.
L'Argent muriaté se rencontre tonjonrs dalis le voîsînag^e
des autres espèces d^ ce genre. On le U.ou?e dans le gneiss ^
près de Frejberg en §axe ; avez, l'argent snlfarë dans la sjé^
niie porphjrique 2 à Scbcmnii» en Hongrie; dans le Por-«
c 395 )
pbyre argileux an Mexique ; en Sibërie , ayec Targent sul-
furé , l'argent ronge, et quelquefois l'or natif; et dans la
Granwacke, au Hartz. Il abonde plus particulièrement an
Pérou et au Mexique (i) où il est engagé dans la Cbaux car-
bonatée ou sur l'argent natif.
(1) « L'Argent muriaté qui se' présente si rarement dans les filons
en Europe , est au contraire très-abpndant dans les mines de Ca-
torce , FrcSjpillo et du Cerro de San-Pedro , près de Sans Luis Potosi.
Celui de Fresnillo est d'un vert d'olive qui passe au vert-poireau.
Dans les'Hlons de Catorce , il est accompagné de plomb m^olybdaté
et de plomb phosphaté. ( Humboldt , t. 3 ,, p. 607. )
Il est quelquefois disséminé dans l'argile. M. Klâproth qui a faie
l'analyse de celui qui se trouve au Hartz , en fait une sous-espèce
d'argent muriatée sous le nom d' A. muriaté terreux. — ErcligesHor^
nerz. On l'a nommé aussi BikUermUclierz, {Brochant^ t. 2 , p. r3o. )
1. Argent muriaté cubique ( parai lelipipède ) , gris cendré, opa-
que , sur fer oxydé rubigineux, brun ; de Johann-Georgen-Stadt ^
en Saxe.
a. Argent muriaté mamelonné , gris de perle , translucide , dans,
l'argent muriaté amorphe de la même couleur ; très-beau morceau y
de Cuexnabaca au Mexique , d'où il a été rapporté par Dombey.
3. Argent muxiîwè incrustant ^ brun, avec Or natif argentif ère'
( j^/^^/r/zw? ) lamelliForme, blanchâtre j sur la Grauwacke; de
Schlangenberg , en Sibérie.
3. a. A. m. incrustant y gris-brunâtre , en croûte mince , sur
argile ferrugineuse jauné-roussâtre ; de Saxe.
4. Argent muriaté amorphe , massif, gris-cendré ; auquel adhère
lin peu de Chaux carbonatée laminaire ; du même pays.'
Le poids de ce morceau est de 6 kilogrammes (la livres ) envi-
ron. On le doit également à Dombey.
4, a, A. m. amorphe^ grisâtre , sur l'argent natif; du Pérou.
4. b, A. m, amorphe^ gris-brunâtre, avec cuivre carbonate vert
et cuivre carbonate bleu , dans la Chaux carbonatée; de Sibérie.
4. c. A. m. ofnorphe, incrustant, de diverses teintes de gris, de
'verdâtre et de violet , sur la Chaux carbonatée compacte : trois
morceaux, du même pays.
( 296 )
SECOND ORDRE.
Suhsùances métalUques oxydables et réductibles
immédiatement.
GENRE UNIQUE,
MERCURE.
*
V\ EspàcB. MERCURE NATIF. '
( Première partie , p. 109 )
Mercure vierge ou M. coulant , R. D. — Mercure natif, De B.
— - 14. t Bebcïh. — Id. , Daub. , etc. — GediegenQuecksUbcr ^ W.
et Karst. — Mêrcufio natwo o vergùte , Peth. — Azogue natwo *
Hsa&&. — Native Mercury , KiRW. -«-Le Mercure natif, Beoch.
Le Mercure natif se trcaye avec toutes les antres espèces
de ce genre, et notamment avec le Mercure sulfuré ^ dans
les- montagnes carbonifères a la formation desquelles il ap-
partient. Ses gangues itont : le Mercure sulfure ou des oxydes
de fer qui en sont imprègnes, le schiste argileux, le quarz ^
la pierre sablonneuse et quelquefois le fer snlfuré , la baryte
sulfatée , etc. II y est disséminé sous la forme de globules
brillans et dans certains endroits il coule à travers les fis-*
sures des roches qui le renferment. Les pays qui le fonrais*
sent en pins grande quantité , sont les mêmes ou abonde le
Mercure sulfuré, et particulièrement Almaden , en Espagne
(1), Ydria dans le Frioul^ Guancavelica an Pérou, etc. (a).
(i) B )wle& a trouvé du mercure natif dans une argile blanofaedi»»
environs delà ville de Saintr Philippe ,• dans le royaume de Valence,
et dans, la coticbc d'argile cendrée qui traverse tojutelavilie de Va-
lence d'orient en occident. ( Hist. nat de TEspagne , p. 65 et 66- )
(2) On en trouve également en Sicile , dans un schiste argileux
grisàtie , près de Paterne et dans une terre calcaire blanche à Maiv*
$ala et à l^ntini. {De Borch , p. 19^ )
a U a éié oi)sei^'é à Tétat natif à Oristani en Sardaigne, dans une
couche d'argile. M. Belly le prit d'abord pour un dépôt enfoui ; U
( 397 )
'vît à trois pieds de profondeur , du Mercure vierge , divisa en glor
bules brillans et qui sortoient miucea comme de' la pluie, lorsqu'on
^rasoit la glaise avec laquelle il étoit mêlé. On fouilla encore deux
pieds plus bas ; mais en vain. La couche s*étend soua la ville. »
( Azuni , Hist. nat. de Sardaigne , t. a , p. 349. )
Ce métal s'est rencontré à Allemont dan^ un filon à gangue cal**
Caire qui cOntenoit de Targent natif, du manganèse oxydé et de
Tasbeste soyeux. ( Héricart. )
1 . Mercure natif lUjuide^ de la mine de mercure d*Ydria ;' donna
par M.Haiiy.
3. Mercure natiî gMuliJbnne , dans la baryte sulfatée laminaire,
^vec fer oxydé brun-jaunâtre , sur la pierre sablonneuse micacée; do
Hfoschellandsberg , département du Mont-Tonnerre.
2. a. M. n. globuiiforme , avec mercure sulfuré superficiel su^
^arz*agathe grossier, gris ; d'Ydria*
3. Mercure natif liquide , dont les globules brillans occupent des
'eavités tapissées de chaux carbonatée ferrifère , blanc- verdfttre , en
partie-fibireuse et en partie concrétionnée , dans-rargile ferrugineuse
endurcie, brun-jaunâtre; de la mine dite Wnerfraunougnotc à
Moschellandsberg. .
Ce- morceau a été donné en i8o3, par M. Beurard, agent du -
gouvemement pour l'exploitation des mines de M^cnre des ci^e-
v^nt pays de Deux-Ponts et du Paletinat, aujourd'hui départ^mens
de la Sarrè et du^Mont-Tonnerre, auquel rétablissement est rede«
vable d'une suite de dix-huit morceaux , provenant des mines de
mercure des mêmes pays, et qui offrent des exemples desquatr»
espèces de combinaisons sous lesquelles ce métal existe dans 1»
nature.
Ce minéralogiste a publié, en 1809, un très - bon Dictionnaire
allemand-français des termes usités dans Fart des Mines ; r volume
inS\ Ses rapports sur les mines de mercure du Palatinat , insérés
^lans les tom. 7 et 14 du Journal des Mines, Tavoient déjà fait con*
noitre d'une nianière avantageuse , et sont fort intéressans.
4* Mercure natif liquide sur diverses gangues; des mines de
^nercure d'Almaden et de celles d'Ydria : suite de morceaux, at%
nombre de vingt.
( ^98 )
^^ EstèCE. MERCURE ARGENTAL.
( Première partie , p. iio et 296.)
Amalgame natif d'argent , R. D. — Meréure uni à IVgcnt 7
Bbrgm. — Ama'^ame natif , Te B. — Argent amalgamé, Mercure
nrgental, Delam. — JSeUurliches Amalgam, W, — yémalgamy
Karst — Amalgama d^argento , Petr. — Amalgama natiCa de
Plata, Herbg. — Natural Amalgama , Kiaw.^ — Native Amal'
^am , Thoms. — L'Am.ilgame natif, Broch.
M. a primitif, — M. a. dodécaèdre du Traité.
M. a. unitaire. M. a. émarginé du même.
Le Mercure argental n'a encore été trouvé que dans lei
milles de Mercure du Palalîpat, à Salilber^ en Suède, et à
Rosenar en Hante-Hongrie , et toujours en petite quantité.
Le filon du Directoire , à AUemont a fourni du mercure argen-
tal. ( Note de M.Héricart )
] . Mercure argental tri/orme, «ur Chaux carbonatée ferro-man-
ganésiière et fer oxvdé; de Moscbellandsberg : donné par M. Haiij.
3. Mercure argental sexti/hrme, avec M. a. greinulijorme , mé-
langé de mercure liquide , sur le quarz souillé d'oxyde de fer ; du
même endroit^
3. Mercure argent;il . en cristaux arrondis , dans les carités d'un
Cuivre gris antimonifère compacte « qui forme des veines dans le
Psammite ; de Moscbellandsberg ; envoi de M. Beurard.
3« a, M. a granuliforme ; et M. a. lamelliforme parmi des cris-
taux de baryte sulfatée ; sur mercure sulfuré granulaire , avec ar-
gile litbomarge brun-rowgpâire ; de S'alhberg : du même envoi.
4* Mercure argental lamelliforme , sur argile litbomarge de dif-
férentes couleurs : plusieurs morceaux venant d*Âlmaden et de
Moscbellaudsberç.
5. Mercure argental amorphe , blanc-d'étaîn , en petite masse
fracturée , à cassure concboïde éclatante , dans l'argile imprégnée de
mercure sulfuré ; de Deux-Ponts • envoi de M. Beurard.
Le nombre des morceaux ou échantillons qui ont rapport à cette
fltibstaace est de quinze , y compris les variétés du gradin d'étude.
Les variétés M. a primitif et M, a* unitaire manquent.
i
(^99)
Iir. Espace. MERCURE SÙLFUHE,
( Première partie , p. m et 297. }
Mine de mercure sulfureuse , Cinabre natif ; R. D. — Mercnre
minéralisé par le soufre y Bergm . — Oxyde de Mercure snlfuré rouge.
De B. — Cinabre, Delam. — Zinnober, W* etKAiisT.-— Çinabro
natiçorf Petr. — Cinabrio , HERîaG; — Natiye CinAdbar, Kirw*
— Le Cinnabre , Broch.
M. s. pulçérulent. -— Cinabre en poussière , Vermillon natif f
Fleurs de Cinabre., R. D.
M. s. rouge^vifi — Hochroter Zinnober, W. — Zerreiblicher
Zinnober , Karst. — Cinabrio clarô , Herro. — Brigt Red Cinna-
har , Thoms. — Le C. d'un rouge vif om le C. fibreux , Broch.
M. s. ronge foncé et M. s. métalloïde, — Dunkelrôther Zinnober,
"W. — Gemeiner Zinnober, Karst. — C roxo-o^4c«ro , Herrg. —
Dark Red Cinnahar , Thoms. — Le C. d'un fouge foncé ou le C.
-commun , Broch.
Le Mercure sulfuré, la plas commune des espèces de ce
genre est aussi la seule que son abondance permette d'ex-
ploiter comme mine de ce métal. Il appartient, comice nons
i'avona déjà dit en traitant du mercure ntftif, à la formation
des montagnes à conches carbonifères. — Les mines de
mercure les plus importantes sont situées près de la* yîHe
^'Aimaden, dans la province delà Manche, en Espagne, et.
a Almadenejos, Guadalperal et Las-Cuebas , qui en dépen-
dent. On en trouve encoi^c abondamment à Ydria , .dans le
Frîont, et en^France dans les départeroens de la Sarre et
du Mont-Tonnerre (1) , oiil^ plupart des exploitations pré-
sentent, des indices de l^oiiiile, avec da bitume et de 1^
-chaox carbonatée ( Beurardy cité pins haut ). La Bohême , la
Hongrie et la Transylvanie en renferment aussi quelqnes-
mies ; mais lenr produit est pen considérable. Il existe en-
core près d'Âlicante , en Espagne, dans diverses parties de
l'Italie (2), an Portugal (3) , au Japon , etc.
r .7 t
M Les mines de mercure du Mexique sont de formations très-
43jr£êrente$ : les uns se trouvent en couches daxis des terrains secon->
C 5oo )
daires ; les autres sur des filons qui traversent des porpliyres trap*
péens. Au Durasno, entre Tierra-Nueva et San Luis de-la Paz,
le cinabre mêlé de beaucoup de globules de mercure natif, forme
wie couche horlKontale (ma/tfo) qui repose sur du pérpfayre. Cù
mantean qu'on a percé par des puits de 6 à 6 mètres ( 16 à 18 pieds)
de profondeur, est recouvert de couches d'argile schisteuse qui
renferine du Bois fossile et de la houille , etc. ... Le filon de cina-
bre de San- Juan de la Qiica a a ou 5 , quelquefois 6 mètres de
puissance. Il -se trouve, et ce fait géologique est très-remarquable ,
non dans le grès ou dans le schiste , mais dans un véritable Peck-
stein'porphj^r divisé en boules à couclies concentriques , dont Tinter
rieur est tapissé d^Hj alite mamelonnée.... Le cinabre qu*ona retiié
des filons de la montagne du Fraile , près de la Pailla de San Felipe,
se trouve dans un porphyre à base.de Homstein qui, traversé par
des filons d'étain, est indubitablement plus ancien que le Pechstein*
porphyr de la Chica. {HûmbolJt , Statistique de Li^~ouvell^£spa-
gne , t. 3 , p. 684 et 5S5. )
« Dans le royaume de la Nouvelle-Grenade , on connoît le mer-
cure sulfuré dans trois endroits diiTérens, savoir: dans la province
d*Antioquia , dans le voile de Santa-Rosa , ii Test du Rio-Cauca ;
dané la montègne de Quinditt , au passage de la Cordillère centrale,
entre Ibague et Carthago , à rextrémité du ravin du Vermellon ;
enfin , entre /• village dHAzogue et de Cuença , dans la province de
Quito. La mine de merctire sulfuré ne se trouve pas seulement en
iragmens arrondis mêlés à des paillettes d'or , dans le tenain de
transport qui remplit le ravin de Vermellon, au pied de VermeUon,
DU pied du plateau d^Iùague-yicjo i on connoît aussi le filon duquel
Itchoc des eaux paroît avoir détaché ces Iragmens. Près du village
d' Azogue , au nord-ouest de Cuenca , le mercure se trouve comme
dans le département du Mont-Tonnerre, dans une formation de
»rès quarieux à ciment argileux : ce grès a près de 1400 mètres
( plus de 4300 pieds : 700 tcàses ) d*épaissear, et renferme du bois
fossile et de i asphalte. « ( Id. ., onvr.. cité , p. 586. }
t Au Pcrott , le cinabre se tionve près de . Vuldivui , daas la
province de Pataz , entre la rive orientale du Maragnon et les mis-
sions de Guailillas » an pied dn grand Nevado de Pelagato , dans
ità province de Conchucos , à Test de Santa ; aux bains de Jésvs ,
dans la province de Guamalies , au sud-est de Guacarachuco ;
ptès de Huaticavélica , dans Tintendattce de ce nom ; et près de
J
( 3oi )
Guâraz , dans la proviace de Guailas...'. La Fameuse mine de Huarr-
cavélica , sur Fétat de laquelle on a répandu tpnt de fausses notions,
se trouve dans la montagne de Santa-Barbara , au sud et à la dis-
tance de 277s varasi (23ig mètres ) de la ville de Huancavélica ;
elle est élevée de 44^^ mètres au-dessus du niveau de la mer. Le
cinabre se trouve dans les environs de cette ville , en couches et en
filons. Dans la grande mine de Santa-Barbara il est renfermé dans
une coucbe de grès quarzeux , qui a près de 400 mètres d'épais-
seur. Ce grès , analogue à celui des environs de Paris , et des mon-
tagnes d'Aroraa et de Cascas , au Pérou ^ ressemble à dû quarz
pur. La masse de la montagne est de pierre calcaire Alpine , et on
y a trouvé des coquilles à la liauteyr de plus de 4^(30 mèires , 800
mètres plus haut tpie le banc de nummulites trouvé par M. Kamond
il la cime du Mont-Perdu, li se trouve aussi du cinabre dans cette
partie des Cordillères , surtout près de Sillacasa , sur de petits filons
.qui traversent la même pierre calcaire. Ces filons qui sont souvent
remplis de calcédoine , se croisent et se trament fréquemment et
forment des nids ou amas métalliques. Ce sont ces filons qui foui'*'
Dissent aujourd'hui, tout le mercure du Pérou. La mine de Huanca-
velica a fourni année /commune de 4a 5 mille quintaux de mercure. »
(Id. , t. 2 , p. 589 et 691 . )
M. de Humboldt pense que l'Amérique ne peut pas être long-
temps ti'ibutaire de l'Europe , quant à la fourniture de ce métal ,•
puisqu'indépendamment des mines , déjà en exploitation , peu de
contrées en offrent autant d'indices que le plateau des Cordillères ,
depuisles 19» jusqu'au aa** de latitude boréale : dans les intendances
de Guanaxuato et de Mexico , on en trouve presque par-*tout où l'on
perce des puits , etc. "•
(i) Plusieurs autres parties de l'Empire ont offert des indication»
de cette substance, comme à Meniklot, département de la Manche ;
Éiux environs de Montpellier , aux Chalanches , etc.
Les minerais des filons d'Aile mont contiennent une grande quan-
tité de mercure sulfuré pulvérulent, de couleur noirâtre, associé aur
fer et au manganèse oxydé. M. Schreiber a même remarqué que le$.
minerais colorés par ces trois métaux , étoient communément riches
«îi argent, au point que souvent on en a retiré jusqu'à i5 et 20
poiir 100. On trouve également du mercure sulfuré à Pellançon»
près de Saint-Arcy , sous la Mure , département de l'Isère. ( iVoto
^Is M» Nériçoit,)
/
\
( 302 )
(a) On trouve du mercure sulfuré à Selvena, dans le Grand-ducbé
de Toscane , où il est en veines dans Targile. (Santi^u i , p. i^S.}
Il se rencontre en Sicile , à Paterno et Assoro : dans le premier de
ces deux endroits il est pulvérulent , et dans le second^ en petites
masses compactes, pures ou mélangées de pyrites. {De Borch, p. 194-)
(3) Les mines de mercure de ce pays sont situées dans les envi»
Tons de Conna : ce sont avec les houlières de Figuiera , les seules
mines que Ton exploite. (Link , Voy. en Portugal, t. a, p. 76.)
La mine de mercure de Terbitz, près deNenmarckt ouTersetschv
en Haute-Camiole, est particulièrement remarquable pour la beauté
des échantillons de Cinabre d*un rouge de cochenille vif qu'on en
retire. ( Klaproth, J. des M. , t. 19 9 p* 325. )
I . Mercure sulfuré bibisalteme , brun-rougeàtre , éclatant , en
petits cristaux parsemés de points brillans de mercure liquide , sur
Mercure sulfuré compacte ; d*Almaden*
1 . a. M. s. bibis'akeme , sur la pierre sablonneuse renfermant do
petites veines de Mercure sulfuré et du Mercure natif liquide ; du
département du Mont-Tonnerre.
a. M. s. cristallisé , brun-métalloîde , avec chaux carbonatée et
argile lithomarge blanc-verdâtre ; du Moschellandsberg : donné par
3ll. lieurard.
9. a. M; s. cristallisé, avec cristaux de quarz-hyalin prisme ,
blanchAtre, sur argile schistoïde, mélangé de grains de quartz et d«
Mercure sulfuré ; d* Ydria.
3. Mercure sulfuré curviligne , sûr des cristaux de chaux carbo-
featée primitive, translucide , ayant pour gangue la pierre sabloz»-
neuse et Targile schisteuse , avec fer sulfuré; d'Ydria»
4. Mercure sulfuré laminaire^ rouge-foncé ; d'Ydria.
4. a. M. s. laminaire^ rouge*vif , translucide , en petites lame»
groupées sous la forme d'étoiles, à la surface du quarz souillé d'oxyde
de fer , avec chaux carbonatée laminaire ; d'Udekanskj , près de
Terentuy , en Sibérie, suivant le Catalogue de Weiss.
4* b. Mercure sulfuré lamiiu^re , en petites masses on en grains
d*im tissu très-lamelleux , de couleur rouge-fonpé ; du Japon.
4. c. Suite de morceaux offrant la même variété de forme dans
les fissures du quarz-agatbe grossier « ou sur le schiste argileux
(3o5)
prégné de bitume , le Mercure sulfuré bituminifère , la pierre sablons
neuse , etc.
5. Mercure 'sulfuré granulaire^ rouge-sombre , mélangé de fer
sulfuré; de Dombrava en Transj^lvanie.
5. a* M« 8. granulaire ,' en très-petits grains d'un rouge-vif, sur
des cristaux baryte sulfatée ; des mines de Stablberg : envoi de
M. Beurard.
5* b. La même variété , en grains d*un violet-noirâtre , sur baryte
sulfatée épointée , grisâtre ; d*Almaden. *
6. Mercure sul furé niassij^compacte , d'un rouge de cocbenille
dans sa cassure récente , à grain extrêmement fin ; d*Aimaden.
6. a, IVÏ. s. massif, engagé par veines , avec cuivre gris et fer
6ulfuré granulaire , dans la cbaux carbonatée laminaire, sur une
rocbe talqueuse , renfermant des cristaux de cbaux carbonatée ma-
gnésifère ; de JBetbIar en Haute-Hongrie.
6. ù, M. s. massif, dansée quarz, avec plonlb sulfuré lamel^
laire et fer sulfuré ; de la mine du roi Mathias , à Kremnitz en,
Hongrie.
6. Mercure ''sulfuré pulçérulent , d'un beau rouge de carmin , en
à tissu fibreux , dans les cavités du fer oxydé rubigineux concre-^
tienne ; de la mine de Théodore Erzlutz , à Wolfstein, département
du Mont-Tonnerre : deux beaux morceaux.
6. a. La même variété d'Almàden.
7. Mercure sulfuré terreux , rouge de brique et brun-rougeâtre j
touiUé d'oxyde de fer , et mélangé de fragmens de quarz et d'un
peu de cuivre carbonate vert terreux ; trois morceaux d'un beaa
-volume , rapportés de la mine de la Croix , près d'Almaden , et
donnés par M. Thibaud , déjà cité , t. 1 , p. 3o4.
8. Mercure sulfuré roug^-vif, mélangé de fer sulfuré blanc, en
partie effleuri, et de houille, sur l'argile, de la mine dite Drey-
kcenigszug au Potzberg, département du Mont-Tonnerre : envoi
de M. Beurard.
"Les morceaux de M. suif, sont au nombre de plus de eent*
Là variété concretionnée - mamelonnée , compacte , du Val
d^Azogue près d'Almaden, indiquée prem. part. , 297, n'est pas
dans la coliec1!ion.
M. HaiJy en possède deux échantillons , dont l'un a le P^ammitr
c
1
(5o4)
pour gangue , etTâutre est mélangé de bitume résinoide noir: il
viennent tou4 deux d*Almaden.
APPENDICE.
I. MERCURE SULFURE BITUMINIFSRE.
Première partie ^ p. 1 1 1 et 298. )
Mine hépatique de Mercure^ Mine de Mercure sulfuré feuilletée,
Dblàm. — Quecksilber-Leberert ,yf , — Lebererz , Karst. — Mina
de Azogue hepaeico^ Herbo. — Hepatic mercurial Ore, KiAw.—
Jd. , Troms. — Le Mercure hépatique, Broch. — Mercure eulforé
hé, atique , Brono.
M. 8* h.fiuilleté. *- Sckiefiriges Q, JL. W*— A. h, pizarroso ,
Hbrro. — Slot/ H. O. , KiRw. — - Le M. hépatique schbteuZf
Broch.
M. 8- b. iestacé. — ^ KoralUnerz.
M. 8. b. compacte. — Dichtes Q. L. , W. -^A. h. compacta,
Hbrro. — Compact if, O. , 'Kirw. •— Le M. h. compacte , Broico»
Le Mercni^ salfaré hîtnminifôre ae trouve à Ydrîa, en
couches considérables , très - riches en mercure , avec le
Schiste inflammable ( Brandschiefer , W. ) > la pierre sa-
blonneuse, etc.
1 . Mercure sulfuré bituminifâre7^tf///e/^« brun-rouge4tre , draaB
•ut le violet ; des mines de mercure d*Tdria : six morceaux d*ini
grand volume.
a. Mercure sulfuré bituminifére testacé, rougcAtre , brun-noi-*
ràtre ou noir ; des mêmes mines :^siz morceaux d'un volume pa-
iement remarquable.
5. Mercure sulfuré bituminifére globuleux, brun*vioUtre, en
masses arrondies d*eiiviron 14 décim. (5 pouces) de diamèo«;
du même pays.
^4. Mercure sulfuré bituminifére oompocfe « d*nnbrun-^rongeâtre;
plusieurs beaux morceaux et échantillons.
5. Mercure sulfuré bituminifére pseudomorphùfUB , brunnsoirâ*
tre , modelé en poissons, sur le schiste argileux mélanj^ de bitume
{Brandsc/iie/vr) et renfermant aussi des empreintes de plantes;
de Sprtiit, vis-à-vis de Munster-Appel, département du Mont'^
Tonnerre.
(5o5)
Ces deux morceaux bnt été envoyés au Muséum par M. Betttai'd ^
c[uî â donné dans le 14^ volume du J. des M. , notice détaiUée de
leur gisement. Il parle dans le même Mémoire d^un minerai àû
Mercure qui rend à la distillation une grande quantité de pétrole.
( J. des M., t. 14 9 P* 4<^9- )
La Collection du Muséum d'tpstoire naturelle est redevable de la
magnifique suite de morceaux de Mercure sulfuré bituminifère quelle
renferme, à M. le Conseiller d'£tat Comte I^auchy. Ils proviennent
des importantes mines d^Ydria , qui sont aujourd'hui un des apa«
sages de la Couronne.
* H. MERCURE SULFURÉ, FERRIFÈRË.
( ffaûj- , Cours de Minéralogie de 1 81 â. )
Attirablè à l'aimant , après avoir été exposé à la simple ilamme
d^une bougie.
Le Mercnre sulfuré ferrifère se trouve en petits cristaux ^
d'an gris d'acier éclatant, sur la pierre sablonneuse , à Mes-*
chellandsberg dépt. du Mont-Tonnerre, ( Haiiy.)
IV. EspàcE. MERCURE MURIATÉ.
( Première partie , p. 112.)
Mine de Mercure cornée volatile ou Mercure doux natif, B.. D^i
•^'^ Mercure minéralisé par Tacide muriatique , BeAgm. — Id. , Davis-.'
— Mercure corné, De B. — Id. , Dei.ab^. — Sol marino di Mer'*
curio , PbtR. — Mina de Azogue corneo , Rerrg. — Mercury
TnineralizcUed h y the Vitriolons and Marine Acids, Kir^. — Cor*
■neoits Mercury , Thoms. — La Mine de Mercure cornée ou I0
JVfercure muriaté , Broch.
VARIÉTÉS DE FORMES.
t
Mercure muriaté trioctonal ; de Moschellandsberg.
Dodécaèdre du même genre que celui du Zircpn , dont les arêtes
soit verticales , soit coutigues aux sommets , . sont remplacées par
des facettes. (Haây, Tabl. comp. , p. 79.)
ANNOTATIONS^
L,e Mercure mariaté accompagne les, autres eàpèces de ce
métal 9 et en particolier le Mercure natif et le Mercnre ar^
20
C 3o6 )
çenul. dans les eaTÎtés d'oae ar^Ie fermgîneiiae âorcîe, aux
paroU de laquelle ses crîscao^x se trooTent attaches. Il a été
iroBTé d abord par Woolf dans les mines de Moschelland-
sber^ , et depuis à Âlmaden , en Espagne , et à Horsowitz
en Bohême.
I. Mercure mnriatc cristallisé » en très-petits cristaux gris de
perle , briJlans , sur brèche quaneuse, souillée d*oxjde de fer et en-
croûtée d'argile lithomarge ; de la minje dite Backofen , an Lands-
berg : donné par M. Beurard.
1 . a. M. m. cristallisé, avec spath brunissant et M. argental , dans
le- M. suif, compacte , mélangé de cuivre gris antimonifèrei renfier-
mant du mercure; de Moschellandsberg : envoi cité.
I . è, ËÉbantiUon de la même variété ; d*Tdria.
s. Mercnre muriaté conaneiioané , gris de perle , sur 1er oxjdé
bnm-rongeâtre , avec cuivre carbonate vert et cuivre caibonaié
bleu; du Landsberg.
a. a. M. m. concretionné , avec mercure natif liquide sur nna
gangue ferrugineuse mélangée de M. sulluré ; du même pa/s.
a. ^. La même variété dans un argile f ^nginense ; d^Almaden.
TROISIEME ORDRE. ^
Substances métalliques ojydables y mais non
réductibles immédiaiemenL
-|- SF.B s IB^I. EU BIT T DUCTILES.
PREMIER GENRE.
PLOMB.
V\ EspicB. PLOMB NATIF.
( Première partie , p. 1 1 3 et 39S. ) *
Le Plomb natif a été tronvé parmi des prodnctîoBS vok»
caniqnes , dans Itle de Madère, par M. Ratké , savant Da-
nois, n est en petites masses contowiiées engagées dams bb*
lare Uadre. ( ZTiz»/ , Traité, t. 3, p. 4^2.)
F
/
(307)
L existence du plomb natif, admise par quelques minéralogistes
et révoquée en doute par le plus grand nombre , paroît aujourd'hui
bien coustatée« Il en e&t ainsi du moins pour celui que M. Katké a
découvert.
M. Lescbevîn, Commissaire des Poudtes et saFpêtres à Dijon , a
donné dans sa traduction des Tableaux de Chimie de Tromms-
dorff , Ja description d'un morceau qui lui a présenté tous les carac-
tères du plomb pur , et qu'il regairde comme du plon^b natif ; nous
la rapportons ici.
« Le plomb y est en globules, dont quelques-uns sont gros,
comme dea pois, et s'enchâssent les uns dans les autres; ces glo*
bules ont des facettes, mais les angles en sont tellement obtus
qu'il n'est pas possible de les déterminer exactement. Le métal
- est encore disséminé en grains très*fins dans une gangue tenant^, s
aVec des .pyrites , du fer spathique. Les globules sont poreux sur
quelques facettes , et pleins sur d*autres ; ces pores leur donnent
un aspect scoriacé, doiit la gangue n'est pas même exempte, et qui
pourroit faire penser que ce morceau est un produit volcanique, si
cette gangue n'étô^t pas enchâssée dans deux pjetites salbandes de
quarz, farcies de pyrites, qui donnent au morceau l'air d'un petit
filon. (Ouvrage cité, Pn^cé, p. 1 4) '
1. Plomb natif volcanique amorphe) de Madère; deux petits
fehan'tillons : donnés par M. Katké à qui l'on en doit ht découverte.
IL« Espèce. PLOMB SULFURÉ.
( Première partie , p. 1 14 et 298. )
/ Galène ou Mine de Plomb sulfureuse , R. D. — Plomb minéralisé z
parle soufre , Galène , Bbbom. " — Id. , et Sulfure de Plomb , De B. ^
— Galène , Plomb sulfuré, Delam. — Bleiglanz, W. et Karst. —
Galena , Petr. — Id» , Hbrrg. — Id.^ Kirw. — La Galène , Broch.
PL s. cristallisé,— lamellaire^ et — laminaire, — Galène cristallisée,
Mine de plomb tessulaire, G. à grandes facettes, et G. à petites
facettes , R. D. — Id. , De B. , Delam. , etc. -^ G. crislallizata ,
Pbtr. — G. comun, Herro. — Common Galena, Kirw. — Le^
O. commune, Broch.-— Alquifoux ou Mine de vernis, des Potiers,
PI. s. crété. — G. en crêtes «ie coq , R. D. — là^ , Delam.
PI- i. granulaire, — G. à petits points brillans , R. D. — M. à4
( 3o8 ) '
plomb grainelée OU G. en grains, ou brillans ou chatoyans, Boma&b.
— G. écailleuse testulaire ou G. chatoyante. De B.
PI. s. strié. — G. striée , G. palmée et G. radiée , R. D. ^ — G. écaii*
leuse striée et G. palmée , De B.
Pi. s. compacte, — G, compacte , R. D. — M. * de plomb com-
pacte, molle, sulfureuse, Bohare. —-.G. compacte, DeB. —
Blcischweif ^ W. et Karst. — G. compacta , Herao. — Compact
G , KiRw.* — La G. compacte , Broch.
Pi. s. spéculaire. — G. spéculaire , R. D. — Plomb hydrogéné-
pbospburé spéculaire , Delam. — Slickenside , des Mineurs du
Derbysbire.
VARIÉTÂS DE FORMES.
Plomb sulfuré unisénaire ;
La forme du Pl s. cubo-octaèdre dont les six faces carrées sont
surmontées de pyramides k quatre faces très-surbaissées , à peu
ptès comme dans la chaux ûuatéehexatétraédre.^Ta/î^, i8i i.
ANNOTATIONS.
i :^ ... . . ,
\ Le Plomb sulfuré ^ la seule des mines de ce genre qui soît
Fobjet direct d'une exploitation , se rencontre à la fois dans
toutes les sortes de terrains. Il existe en très^grande abon-
dance sons la forme de veines dans les montagnes anciennes ,
notammept en Transylvanie , et dans les montagnes a coa«
ches. Il se trouve aussi en lits danâ les montagnes primor-
diales ; mais très-rarement : il est dans le schiste micacé en
Silésie. On le rencontre anssi en conches dans les monta-
gnes strateuses y avec le zinc oxydé ^ comme an Derbj-
shire (i) en Angleterre* dans le département du Lot , en
France ; et même dans des terrains d'ail nvion , comme à Tar-
nomtz (12) en Silésie ( Daubuisspn ) , et dans les environs de
Dottel , Kaldenick et Peterhied , département de la Roer.
( ly Artigues , J. des M. t. 22 , p. 34i )• Les substance^
qui raccompagnant sont : la chan:;^ carbonatée pnre on fer-
rifère, la chaux il uatée ^ la baryte fluatée, le qoarz, elles
grenats, l'argent snlfnré, l'argent rouge, la plupart des
«utr.es inin.es de plomb auxquelles il sert de gangue, le ciii<*
C 5o9 )
vre pyriténx , le fer anlFarë , le zinc snlfarë , l'antîmoîne
snlfaré , le bismuth natif, le tellure^ etc. Ce minorai qui
abonde en nue multitude de lieux de l'Allemagne, de la
Suède, de l'Angleterre, de l'Espagne (3), etc., est son-
Tent traite comme mine argentifère. La France en possède
des mines très-importantes ; la première est celle de Pesaj
(4) 9 département dn Mont-Blanc ; viennent ensuite celles
de Pompean , de Ponllaoen etd'Hoelgoet , dans la ci-devant
Bretagne, de Vedrin , près delï'amnr , de Pleiberg^ dép. de
la Roer , etc. , etc. C'est une des substances minérales les plus
communes, on la trouve presque partout. — M. Rozière
en a reconnu d'anciennes exploitations en Egypte.
Le plomb sulfuré est presque toujours mélangé d'une petite quan-
tité d*argent ou de sulfure d'argent ; quelquefois même ce métal s^
trouve en proportion assez considérable, pour dédommager seul de$
Irais d'exploitation.
Le plomb, assez rare dans TAsie-Boréale , abonde dans les mon*
tagnes de formation calcaire que renferme la partie nord-est de la
Nouvelle-Espagne- , surtout dans le district de Zimapan , près du
Beal del Cardonal et dé Lomo del X^i'o > dans le royaume du Nou-
veau-Léon , près de Lina^ès ; et dans la province du Nouyeau-
Santander, près de Saint-Nicolas de Croix. {Humboldt^ t. 2^ p. 583.)
« Une très-grande partie de l'argent que fournit annuellement
l*£urope , dit M. de Humboldt , est due au Plomb sulfuré argen-
tifère {jSilberhaldger Bleiglanz ) , qui se trouve tantôt sur lés filons
qui traversent les montagnes primitives et de transition , tantôt sur
des coucbes particulières ( Erzfioze)^ dans des ro<^bes de formation
secondaire. D>ans le royaume de la Nouvelle-Espagne , la plupart
^es filons offrent aussi un peu de Galène argentifère ; mais il n'y a
qu'un très-petit non^bce de mines dans lesquelles les minerais de
plomb soient robjet particulier de l'exploitation. On ne peut compter
parmi ces derniers que les mines des districts de Zimapan , du Par-
ral et de San-Nicolas de Croix. ( Essai sur la Nouvelle-Espagne ,
t. 2 , p. 3io. }
(j) M. Tonnellier , Garde des Collections minéral ogiques de la
I>irection générale des Mines de l'Empire , dont noua avons eu Toc-
C5io)
ciksion de citer plusieurs fois les iatéressans travaux , a dokmé* dans
le lyi la du J. des M. (p. loo à lao), d'après louvrage de Maw»
sur la Minéralogie du Derbysbire , la description des mines de
plomb de cette partie de TAogleterre. Le plomb sulfuré s*y trouve
soit en couches , dans des montagnes calcaires coquillières , soit en
▼eines , dons d*autres montagnes strateuses composées de couches
calcaires et de couches d'une roche amygdaloîde que les Anglais
nomment Toadstone, Ckannel et Cartdin, Un phénomène bien
remarquable que ces mêmes veines présentent , c'est qu'elles se
suivent dans les bancs calcaires qu'elles traversent^ sans quil
existe de tiaces de leur passage dans les bancs de Tamygdaloide
qui séparent les bancs calcaires. Ces montagnes renferment lieau-
Goup de grottes.
(s) La couche de Galène des environs de Tamowitz repose sur
un calcaire ccquillier compacte imprégné de bitume et est recouverte
par une marne calcaire compacte dont les cavités renferment des
cristaux calcaires et du zinc oxidé ; au-dessus de ce banc est une
autre marne imprégnée d'ocre de fer , quelquefois en assez grande
quantité pour être exploitée comme mine de ce métal , etc. Cette
couche produit annuellement environ 1 5, ooo quintaux de plooib
et 2000 maj^cs d'argent. ( J. des M. , t. 17 , p. 3^5 et suiv.)
(3; Les mines de plomb renfermant de Targent sont tiès-com-
mnnes en Espagne , et particulièrement dans la Sierra-Moxena. La
mine de Linarès dans le royaume de Jaen est en filons. Oa y trouva
de mon temps , dit Bowles , un bloc de Galène de 60 pieds d'épais-
seur , sur tous sens. (Hist nat. de FJEspagne , 1 776 ,*p. 4 > ^ )
Le Journal des Mines renferme une foule de Mémoires sur les
inines de plomb exploitées dans les divers départemens de l'Em-
pire , et sur celles qui pourroient T^tre avec avantage , qui sont dus
k MM. Baillet , Leuoir , Cordier , Brochant. Héricart de Thury ,
D'Aobuîssoa, Calmelet , Bouesnel, Descotilsi etc., auxquels nous
renvoyons.
M. Héron de Yillefosse a publié dans la même collection (t. 1 7,
p. 81 à 133 et p. i65 à aoa) » un Traité^ sur la préparation des mi-
nerais de plomb, contenant les divers procédés employés au Uartz
pour cet objet , qnî est d une grande importance pour la métallorgif;
et qui renferme en même temps des oiMervadons curieuses sur !•
gisement du plomb sulfuié dans cetn
i
i
• - ( 5ii Y
, (4) Lç dimanche 1 6. février 1 806 , le Conseil des Mine* a présent^
à S. M. une médaille offrant d un côté leffigie de TEmper^ur , et
de l'autre le Mont-Blanc , caractérisé par un géant accroupi sur des
rochers, médaille exécutée d après les idée* de M. le chevalier
- Denon. L'Argent dont elle a été fabriquée prôveâoit des mines de
Pesay. (P. A. FtfATi^iwr/, Annuaire du dép. des Hautes-Alpes de i8o6.>
1 . Plomb sulfu^ primitif, grjsrlivide , en cristaux d'un beau
volume , l'un d'eux ayant près de 4 centimètres (17 lignes) d épais-
seur ; d'Anna berg en Saxe.
1. a. V, s, primitif, avec chaux fluatée cubique limpide, mé-
langée de cuivre p) ri feux,' sur la baryte sulfatée concrétionnéé ,
terreuse ; du Derbyshire : donné par M. Heuland. , '
2. Plomb &u\£wcé cubo- octaèdre , gris-livide , recouvert en partie
de chaux carbonatée ferro-manganésifère perlée , avec cristaux de
cuivre gris cubo-octaédre , encroûté de cuivre pyriteux, sur la grau-
wacke ; deClausthal au Hartz : envoi du maréchal duc de Trévise.
2. a. P. s. cubo-octaèdre , gris-cendré , avec zinc sulfuré biforme
et fer sulfuré cubique , dans le grenat en masse , jaune-verdâtxe ; de
Dognatzka dans le Bannat. ^
2. a, P. s. cubo-octaèdre aîongé , dont les cristaux éclatans et
d'une forncie très-nette., sont entremêlés de cristaux de quarz-hyalin
prisme alterne , de zinc sulfuré brun, et de fer suli'uré ; de la minQ
de Saint- Antoine , à Dognatza*
2. c. P. s. cuboroctaèdr^ , sur chjaux fluatée bordée, violette, et
cristaux de quarz-hyalin dodécaèdre , avec spath brunissant et fer
• sulfuré ; de Allehheads dans le Nortnumbeiland : beau morceau
donné par M. Heuland, avec deux autres appartenant à la même
variété et venant de £jam et de Castleton , dans le Derbyshir^e.
a. d» Ma^e cuboïde de plonîb sidfuré , gris-livide , formée par
la réunion de beaucoup de cristaux cubo-octaédres ^ arrangés de
telle sorte que Tassemblage total présente encore la Egure à peu prè»
régulière de cette même variété : de Saxe.
V a. e. Suite de morceaux relatifs à la variété cubo-oçtaèdre , la
plus commune des formes propres à cette espèce , sûr diversesgan-
gués et de différens pays.
5 Plomb sulfuré octaèdre , ea cristaux porxi^ dont la surface
est chargée de trèsrpetits critcauz de plomb car^^qaté) avac chaux
( Sl2 )
fiuatée cubique , sur zinc sulfuré iainellaire , brun - rougeâtre ;
d'Angleterre.
3. a. Echantillon de la même variété , etc.
4. Plomb sulfuré triforme , en cristaux groupés , remarquables par
leur volume et surtout par le vif éclat de leurs faces , avec cbaux
carbonatée dodécaèdre , jaune pâle , sur zinc sulfuré brun , mélangé
de cuivre pyriteux ; de Scbemnitz en Hongrie.
4. a. Autre beau morceau de la même variété sur le quarz ^ avec
ftinc et fer sulfurés ; de Freyberg en Saxe.
5 et 6. Plomb sulfuré unihinaire et PL s. octotrigésimal , écla-
tans : deux petits cristaux isolés.
7. Plomb sulfuré crété * en grandes lames arrondies , minces et
sonores , éclatantes , imitant la chaux sulfatée crétée , et renfer-
mant entre elles du Cer sulfiuré concrétionné , sur^ le zinc »ulfuré
laminaire brun , mélangé de PL suif. lamellaire ; du Pacherstolln
à Schemnits.
5. Plomb sulfuré laminaire, irisé superficiellement, avec FI. s.
lamellaire et granuleux , et cuivre pyriteux ; de Bleystadt en Bohème.
8w tt. La même variété de PouUaoen , département du Finistère.
9. Plomb sutftiré iameUairgy engagé sous la forme de petites
couches pamlièles , dans la chaux carbonatée laminaire ; dn Der-
bjshire : donné par M. llawe.
10. Plomb sullnré granulaire , à grains très-fins , érJaians , avea
baryte sulfatée compac e disséminée ; dn Hars.
10 «• I^usiears antres motceaux de la même Taiiété.
1 1 . Plomb sulfuré strié , avec ièr spadiique laminaire , et plomb
sulfuré lamdlaire ; de Pegau en Styrie.
is. Plomb saUnrécoii^NicCe; dn Barbara ScoQn, danslepaysde
SaUourg.
la. âu Le même de Tymitx , en Basse-Auindie.
i5. Plomb sulfure qtèrmtaire^ sur la chaux carbonatée bitomiai-
lere « mélanj^ de sine sulfuré; de Keyberg eu Caiinthie : deux
beaux morceaux.
On troure cette variété dans le Deibysliiic sur la baijte salEaiée
compacte, hlanrhàtre^
r
( 5i3 )
Le nombre des morceaux de Plomb sulfuré est d'environ cène, en
y comprenant les échantillons placés sur le gradin d'étude.
Les variétés PL s. pantogène , pentacontaèdre et unUénaire * ,
inaB(]uent encore.
APPBITDICB.
I» PLOMB SULFURÉ ANTIMONIFERE.
Spiesglanzblei , Karst. — Antinwnial Sulpkuret Lead Ore ,
'Bournonite ; I'homs. : — Plomb antimonié sulfuré , Bbono. — Ga-
lène antimoniale , Djslam.
CARACTBBBS BT TARIETés.
( Hmij , Cours de Minéralogie de ^8i i. )
Exposé à Faction du feu du chalumeau , il décrépite et colore en
blanc le bout de la< pince.
M. Thomson qui Ta décrit, d'après MM. de Bournon pt Hatchett ,
dit, qu'il se trouve cristallisé et en masse dont la couleur est le gris
de plomb foncé tirant sur le noir.
Il contient d'après l'analyse de M. Hatcbett , plomb 42,62 , anti-
moine 24» a3^, cuivre 18,80 , soufre 1,7, fer 1 ,20 , perje 2, t5. ( Thom-^
lo/z. Système de Chimie, trad. franc, par M. Hiffault , t. 7 , p. 4^^* )
VARIÂTES DE FORMES.
1 . Plomb sulfuré antimonifère lacunaire ;
Composé de petits cristaux cubo-ootaèdres alongés | brillan^ ,
qui laissent entr*eux des interstices.
2. Plomb sulfuré antimonifère y»R^rmtf,«
Formé de l'assemblage de beaucoup de cristaux alongés et entre-
lacés, en forme de cordelettes.
AKNOTATIOira.
V
Le Plomb snlfnré antimonifère se trouve , en Angleterre ,
dans le comté de Cornonailles, et à Clanathal an Hartz.
( Thomson, ) ^
1 . Plomb sulfuré antimonifère lacunaire , éclatant dans certai-
nes parties, miroitant, sur le quarz-hyalin dodécaèdre , chargé de
cristaux de plomb sulfuré cubo-octaèdre , irisés , s^ins ou corrodés
et d'autres cristaux de zinc sulfuré brun-noirâtre , avec spath perlé ^
blaxic-jaunfttre ; d'Angleterre.
/
( 3i4 )
a. La même variété, avec chaux carbonatée analogique et chaux
fluatée cubique ; du méjne pays.
Ces deux beaux morceaux ont été donnés par M. Heuland.
II. PLOMB SULFURÉ ANTIMONIFERE ET ARGENTIFÈRE.
Argent blanc, de Freyberg. — l^eissgfdtigerz ^ W. et Karst.
— La Mine blanche riche fi»i le Weissgultigerz , Brock. — Plumbi*
Jerôtts Amimoniated Silver Ore, Kirw. — ff'itke Silçer On ,
Tkoms. — Mina de Pla^a blarica , Heuiio. — Miniera di jirgento
bianca , Petr. —Argent blanc, Brono. — Argent et plomb sul-
furés , Argent blanc ; Delam.
Sa couleur est le gris de plomb , et sa cassure est unie à grain
tièsofin.
L*Argent blanc se tronve à Frejberg en Saxe , dans la
luine d'Himmelafiirt où il est accompagné de plomb snlfarc
lamellaire, de zinc anlfurë. d'argent rouge , etc. sur le qaan
. et la baryte sulfatée. ^ Il se trouve aussi an Mexique (i)..
(i) La véritable mine à^ argent blanc , est très-rare au Mexique.
Sa variéié blanc^risdtre , très-riche en plomb , se trpuve cependant
dans Tintendance de la Sonora , dans les Rions de Cosala , où elle
est accompagnée de galène argeutirèie, dWgent rouge, de blende
brune et de baryte sulfatée. {Humboldt, t. a , p. 5o8. }
* in«. ËspicB. PLOMB OXYDÉ ROUGE.
Native Minium - Minium natif, SHiTHSOir. — Id. , Dblàm.
( Haûy , Tablean comparatif , p. 80 et 247. )
CouIetiT, le rouge écarlate.
Adion du Jeu i facilement réductible an chalumeau, sur le
charbon. - '
Le Plomb oxydé ronge se trouve disséminé en petites
masses dans un carbonate de zinc compacte, à Langcnheck,
pays de Uesse-Cassel (i), ( Smiihson , J. de Ph. t. 65 ,
p. 365. } — On en Ironve és^lemeni j^ Scfalangenberg en
Sibérie ( 1) . arec le ploo.L^snlfiiré lamellaire.
( )« C^ Minium motif y ^t M. Sflaitbsiw > «« puok toc le pn^
]
r
(3,5)
duit de Taltération d'une galène que je soupçonne elle-même une
production secondaire du carbonate de Piomb métallisé par le gaz
hépatique. Certaines masses de ce minium renferment un noyau de
galène intacte. ( Mém. cité.)
(2) Suivant M. Herman le Plomb oxydé rouge deZméof doit son
origine à Ta Itération de la galène produite par un embrasement qui
eut lieu dans cette mine vers 1790* ( Acad. de Saint-Pétersbourg ,
vol. de i8oa , p. 297. ) *
1. Vlomh oxydé, graniflaire-massif, rouge écarlate, en masse
composée de petits grains brillans , renfermant du plomb sulfuré
sulfuré lamellaire ; de Zméof en Sibérie.
2. Plomb oxydé rouge terreux-incrusCant , Tou^^iaun^tre y sur
baryte sulfatée lai^ inaire ; du même pays.
'5. La même variété sur matrice argileuse d\m gris-brunatre.
IV. Espèce. PLOMB ARSÉNIÉ. '
( Première partie , p. 1 1 5 et 7gS» )
Massicot natif, des Académiciens de Dijon. — Flokkenerz j'K.arst-,
Le Plomb arsénié a été trouve d^abord en veines avec le
plomb snlfnré , la cbanx iinatée et le qnarz, à environ 4
kilomètres ( près d'nne liene} nord*oaest de la commune
de Saint-Prix-sons-fieuvray» département de Saône et Loire,
par M. Champeaux. ( J. des M. t. 10 , p. 543et8uiv. )
M. HëricarLcle Thury la observé diepuis à 1 état terreux et pul-
vérulent dans le filon de .plomb salfuré de la montagne de THerpie ,
en Oisans. Ce filon renferme en même temps du plomb carbonate
cristallisé , du plomb carb. terreux /très-ricbe en argent, du cuivre
gris argentifère , du cuivre carbonate vert ou bleu , de^Fargile et
du quarz. (J, des M. , t. aa , p. 5o8. )
T . Plomb zrsénièjllamenieux , jaune eitrin , daiis la chSvoL ûuatés
blanchâtre mélangée de plomb carbcmaté noir i de Saint-Prix.
2. Plomb arsénié terreux , jaune , sur la cbaux fluatée concré-
tionnée , violette ; de Saint-Prix : donné par M. de Cbampeaux ,
.Ingénieur en cbef dans le Corps Impérial d^s Mines , à qui Ton eii
doit la découverte.
1
( 3,6 )
11 se trouve encore , dit-on, à Champallement , à. une lieue de .
Neyers , en petites masses concrétionnées , de couleur jaune.
V. EspàcB. PLOMB CHROMATÉ.
( Première partie, -p. ii6 et 399. )
Plomb spathique rouge , Pallas. — Id. , Lehmakn. — Plomb
rouge , Oxyde ou Chaux de plomb rouge , Macquart. — Oxyde de
plomb spathique rouge , Dx B. — Plomb minéralisé par Tair pur ,
Plomb rouge , Plomb chromaté , Delam. ^— Chromate de plomb ,
Vauqûelin. — Rotk Bleierz , W. et Karst. — Spato di piombo
rosso , Pbtr. — Mina de plomo roxo , P. roxo e&patico , Herro.
'-^ Red Lead Spar , Kirw. — Chromate ofLead; Red Lead Ore
ùf Siberia , Thoms. -~ La mine de Plomb rpuge ou le Plomb
rouge , Broch.
Forme primiciçe. Prisme oblique à bases rhombes , dont la coupe
transversale est un carré , et dans lequel l'incidence de P sur H est
de loa^ 5i'. ( Haiiy , Tabl. comp. , p. 81 et fig ^S. )
Le Plomb chromaté se trouve , en Sibérie , dans nn des
filons de la mine d'or de Bérésof , à 3 lienes ao nord de Ca-
therÎDebonrg^<( snr le talc granulaire darci et le quarz gras ,
avec le fer snlfaré décomposé aurifère.— Il est accompagné
quelquefois de cristaux bron-^Terdâtres que M. Vanquelia
regarde comme une combinaison d'oxyde de plomb et d'oxyde
de chrome. ( J. des M. t. 6, p. <j6o. )
M. CoUet-Descotils ayant analysé un échantillon de Mine de
plomb brune , rapporté d^Zimapan au Mexique , par M. de Hum-
boldt, y a reconnu la présence du chrome, dans la proportion da
1 6 parties , sur 69 de plomb à Tétat métallique ( Delametherie , J. de
Pb. , t. 62, p. 38, ou Leçons , t. 1 , p. 220. )
1. Plomb chromeité i^fiadrioctonal ^ rouge-aurore, en cristaux
groupés , dans le quarz gras , souillé d'oxyde brun de fer.
1 . a. P. c. pjrramidé sur une roche talqueuse jaunâtre.
X. ^. P. c. pjrramidé^ portion de cristal isolé.
2. Plomb chromaté dioctaèdre , sur le quara gras , chargé de
petits mamelons , bruns , luisans , dont la raclure est jauna ver-
dàtre. ( Plomb chromé. )
3. (L P. e. diocraèdre : deux cristaux incomplets y isolés*
3r Plomb chroma té lamelliforme' , en lames éclatantes d'an beat!
rouge-aurore , sur le talc granulaire scbistoïde blanc-jaunâtre , ren-
fermant de petits cubes de fer sulfuré décomposé, trigljphe ,'
brun : morceau d'un beau volume.
3. a. La même variété , dont les, lames sont disposées en étoile ,'
avec cristaux Tamelliformes bruns et à raclure jaune-verdâtre , sur
une gangue semblable à la précédente.
Cette rocbe que nous appelons talc granulaire , d*après M. Tondi V
a été regardée comme un Gneiss par quelques minéralogistes et par
d'autres comme une Pierre sablonneuse ; Pallas en fait un grès. Sa
structure est granulaire et elle contient dés grains de quartz disr
•eminés ; mais la matière du Talc y domine. ,
Tous ces morceaux , la plupart d'un grand volume , viennent de
la mine de Beresof : ils sont au nombre de douze.
Les cristaux déterminables de cette substance sont extrême- *
ment rares. , '
yp. EspàcE. PLOMB CARBONATE.
( Première partie , p> 117 299. )
Mine de plomb blanc)^e , R. D. — Plomb minéralisé par Tacide
aérien ou méphitique , Bergm. — Oxyde de plomb combiné avec
Tacide carbonique , Plomb spathique blanc. De B. — IVeîss Bleierz,
W. et Karst. -^Cerussa natii>a , Spato di piombà bianco; Petr.
— Mina de Plomo . bianco , P, espatico , Vidrio de p. vativo ,
Herro. — White Lead Ore , Kirw. — La Mine de plomb blanch*
bu le Plomb blanc , Broch. ^ v
PI. c. terreux, — Mine de plomb terreuse blanche, Céruse native^'
R. D. — Plomb terreux blanc , De B. — Bleierde , W. et Karst.
^^Cerussa natiça , Petr. — Plomo terreo , Herro. — Eartky
Lead Ore , Kirw. — Le Plomb terreux , Brocb. — Plomb oxydé
terreux , Broko.
Le Plomb carbonate est communément "associé sons la
forme de cristaux nettement prononcés , d^aiguilles ou de
concrétions et en masses terreases à plusieurs des espèces
de ce genre , notamment an Plomb sulfuré , dont il partage
les gisémens. Il se rencontre dans les yeines avec la chaux
V
C Si8 )
icarbonatee , le quarz, le enivre carbonate, le fer 8nlfnré|
la chaux fliiatëe , etc. Les mines de Gaztmonr en Sibérie
fournissent les pins beanz cristaux cônnns de cette subs-
tance ^ Tiennent ensuite celles de ^ellei^eld an Hartz, de
Tzibram en Bohême, de Lacroix et d'Huelgoet^ en France.
1. Vlomh carhonsiîé octaèdre blanc-jaunàtre , translucide , dans
les cavités d'une masse terreuse de Fer oxydé jaune ; de Sibérie.
On Trouve la même variéié de forme à Huelgoec.
a Plomb carbonate ^'pyramidal y dans une gangue semblable
«t du mém^ pays.
3. Plpmb carbonate trihe^aèdre j,*<la>méme endroit.
4* Plomb carbonate teisactùnal , -liifapide , sur P. sulf. cnbi4|Uf
et barj'te sulfatée terreuse ,* d'An^^leterre.
4. a. Morceau d*ua beau volume présentant réunies les variétés
sexoctonale et sexduod/dmale , en cristaux simples et en cristaux
maclés^ sur le fer oxydé brun-rougeâtre , incrustant le plomb sul-
furé lamellaire ; de Pouilaoen , ;département du Finistère.
5. Plomb carbonate sexvigésimal j en cristaux croisés oblitjuan-
gles , souillés d'oxyde jaune de fer , avec Plomb carbonate amor-
phe ; de Sibérie. •
5, a. La même variété en cristaux métalloïdes , associés à de
très-petits cristaux de spath perlé jaunâtre sur plomb sulfuré lamel-
laire , adhérant au gneiss ; de la Croix dans les Vosges.
6. Plomb carbonate fiémitràpe , blanchâtre-, avec plomb sulfure
cubique , fer sulfuré et quarz , sur P. s. laminaire ; de Mies en
Bohême. * '^
7* Plomb carbonate limpide , en lames et en aiguilles , dans le
quarz-agathe grossier , grisiltre ; du Hoferstolln , près de Schemnitx
en Hongrie.
8. Plomb carbonate laminaire , translucide ; portion de cristal
d'un grand volume , pesant environ S hectogrammes ( plus d'une
livre ] ; de la mine d'IIdekanski , près de Terentuy , en Sibérie.
■ 9. Plomb carbonate bacillaire , blanchâtre . en baguettes striées
profondément , cannelées , croisées dans difB&rens sens ; de Le&dhils
en Ecosse.
10. Plomb carbonate aciculmre , en aiguilles fines et déliées \ d'un
I
I
\ (5i9)
lîlanc soyeux éclatant , entrelacées les unes dans les autres ; â%
Zellerfeld au Hartz.
Ce charmant morceau faisoit partie d'une collection de miné-
raux, remise, à Buffoa^, pour le Cabinet du Roi, par les MM.
Jars , en 1770. ^ . ,
10'. a. P. G. aciculeUre , sur le fer oxydé rub^ineux , cloisonné ,
brun-noirâtre ; du Glucksrade au Harz : envoi du duc de IVévbe.
10. ^. P. c. àcicidiUre , blanc-soyeux , avec cuivre carbonate verd
terreaux et C. c. bleu-lamelliforme ; du Hartz : suite de morceaux.
1 1 . Plomb carbonate concréHonné-miKsif , en mamelons blancs*
jaunâtres ; de Sibérie.
1 1'. a. PI. concrétionné , blanc-jaunàtre , en masse arrodie , tu-
berculeuse , à csrssure terreuse , colorée superHciellement et par
places , en rouge de lie de vin ; d'Angleterre.
\%, Plomb carbonate massif, blanc- jaunâtre ; du même pays.
On le trouve quelquefois en petites couches séparées par des cou*
ches minces de plomb sulfuré lamellaire.
la. ^. PI. œncrétionné'terreux , gris et gris-noirâtre ( Verhâne^
greuie Bleierde, Karst. ) , avec PI. carb. noir et PI. sulfuré iàtti*
oaire; de Nertschinskoi en Sibérie.
Le nombre des morceaux de Plomb dolrbonaté est d^enviroti
soixante : douze d'entre eux appartiennent aux formes détermina-»
blés ; les autres offrent les variétés baciikiire , aciculaire , concret
tionnée et terreuse.
Les variétés annulaire ,quadrisénaire et octoyigésimale ne sont
pas dans la Collection. ^
▲ PPEI7DICB.
I. PLOMB CARBONATE NOIR.
' Sckxvarz Bleierz , W. — Dunkleis Bleispath , Karst. — Calce di
J^lomho nera, Petr. — Mina de Plombo negro , Herro. — - La
iZMCine de Plomb noire , Broch.
JLe Plomb "nûir du Traité de M. Haûy est placé aujourd'hui *à la
•uitedu Ploînb phosphaté sous le nom dé Pi. sulfuré épigène , pris-
jx»a tique : c'est lé Flofnh hleu des Allemands.
Xi'e'Plomb carbonate noir se trouve avec le plomb carbo«
'nat^ orditiaire dont il n'est qa'nnc modification , à Freybèr^»'
( 320 )
ctaTshopau, en Saxe'; en Angleterre, eh Transylvanie ^
en France , etc. , etc.
1. Plomb carbonate noir amorphe , avec Pi. carb. ordinaire et
• Plomb phosphaté vert-jaunâtre ; du Brisgaw.
** II. PLOMB CARBONATE CtJPRIFBRE.
Le Plomb carbonat^e cnprifère a ctë d&oavert, par M.
Angnlo, dans la mine de plomb de Lacroix , près deLinarez,
en Andaloasie. 11 est en petites masses laminaires éclatantes
d'ane belle couleor blene qu'il doit an enivre carbonate blea
dont il est pënëtrë. {Hauy ^ Cours de Minéralogie de 1808.)
\ÎV. Espace. PLOMB PHOSPHATÉ.
( Première partie y p. 1 »8. )
Mine de plomb verte , K. D. — - Plomb minéralisé par Tacide phos-
pliorique , Bergm. — Oxyde de plomb spatbique vert , Phosphate
^e plomb , De B. — Mine dé plomb vert phosphorique de Fribo.urg
et Mine de P. ph. noirâtre de Huelgoet, Plomb phosphaté ; DEiiAM.
'^^ Broun Bleierz et Griin^Bleierz ^ W. — - Gemeines Phosphor-
^/6»\K.AnsT. — Piombo mineralizzato dalV acido fosforico , Petr.
"-^Mina de plomo verde et M. de p.- par do , Hbrro. — PkoS"
phated Lead Ore^ Green et Brown Lead Ore , Ki&w. — La Mine
de Plomb^verte et la Mine de Plomb brune , Broch.
PL ph. muacoîde. — Plomb phosphaté brioïde , Brong.
Le Plomb phosphaté se trouve dans les Tcines avec le
plomb sulfuré, le plomb carbonate, le qnarz et le fer oxydé
dont il tapis.se des cavités. On le rencontre assez souvent en
cristaux réguliers; mais pins communément encore sons la
forme^d'aiguilles et sous celle de concrétions , à la surface
du qnarz amorphe on cristallisé, sur Je plomb sulfnré , la
baryte sulfatée, etc. Les morceaux de plomb phosphaté
d*une belle couleur verte viennent plus particulièrement de
Fribourg en Brisgaw, de Clausthal an Hartz, de Tschopan
en Saxe , et de la mine de Lacroix , dans les Vosges ; ceux de
d'une leinte brune oa rougefttre des mines de Bohême, de
r
( 3.t )
î^onllaoeki et d^Hnelgoet, département da Pihîstère. — M.
de Hamboldt en a trouve de, cette dernière couleur à
Zîroapan an Mexiqne.
!• Plomb phosphaté prismatique , vert'-jattnâtre , çtt petits cris-
taux luisans^, assez nets, sur le quarsi commun , souillé d oxyde
brun de ièr f de Clausthal , au Hartz : envoi du duc de Trévise,
I. a Pi. ph. prismatique , vert , avec P. p. aciculaire, delà même
' couleur, dans les cavités du quarz carié j de Hofsgrund, près de
Fribourg , en Brisgaw.
\. h* Pi. ph. prismatique, vert-jaunàtre, en cristaux entrelacés
et souillés d*oxyde jaune de fer ^ sur la baryte sulfatée crêtée ; de
Tschopau en Saxe.
!• c. PI. ph. ^mm«t/^K6 , véTt«-grîsAtre et vert^jaunAtre , sur le
talc granulaire ; de Bérésof en Sibérie.
1 . i/. La même variété , sur le quarz souillé d*oxyde de fer et sur
le fer oxydé compacte brun ; du même endroit. *
1. e. Pl.ph. prismatique et aciculaire, brun<^rougeâtre , éclatant,
8ur du quara blanchâtre , renfermant du fer et du zinc sulfurés ; du
Hoferstolln près de Schemnirz.
On trouve du PI. ph. prismatique de couleur gris-brunàtre à
lUieinbretenbach ci^levant pays de Cîologne.
1. y! La même variété^ en cristaux prismatiques iistidaires et en
Aiguilles , dont la couleur varie du blanc- jaunâtre au brun , spr du fer
stj Ifuré blanc roncrétionné , compacte ; de Poullaoen , prés de
Carhaix , départ, du Finistère.
•8. Vlomh ^hosiphaiXé péridodécàédre , en cristaux très-nets^ d'na
beau volume, gris nuancé de rougeâtre ou encroûtés d'oxyde noir
de fer ; du même endroit : plusieurs morceaux.
S et 4* plomb phosphaté triheœaèdre et PI. ph. annulaire p verts :
deux cristaux isolés , du Brisgaw.
X>a var. annulaire , verte , se trouve aUssi dans la mine de
j^^^sfy£ ea Sihétie* ffttUf , iSià,
^^ Plomb phosphaté aciculaire > vert , sur le quarz , du Brisgaw :
plusieurs morceaux,
^. égm W. ph. aciculaire, brun, en aiguilles entrelacées plus ou
4[Iéliées , éclatantes ) ou en concrétions composées d'aiguilles
N
^
tr^s-lraës , sur ]e plomb sulfuré , le fer sulfuré , etc. ; d'Huelgoet :
plusieurs mon eaux donnés par M, le chev. Geoffroy St. Hilaire.
5. b. Pi ph. aciculaire , brun; de Hongrie.
6. Plomb phospliaté 7nnsrcoz</& , vert, en petites masses sembla-
bles à de lit mousse , sur le quarz carié j du Brisgaw : donné par
M. Heuland.
6. a. Suite de morceaux de la même variété , d*un beau voluxnf
et parfaitement conservés.
6. b. PI pb. concréiionné , vert-jauaâtre, en croûte mince , sur
le plomb sulfuré laminaire ; de la Croix.
I.e nombre «les morcenux de Plomb phosphaté est de cinquante;
parmi lesquels quarante ou à peu près présentent la couleur verte»
!• PLOMB PHOSPHATÉ ARSENIFERE.
plomb phosphaté arsénié , du Traité.
* Mine de plomb verte minéralisée par Tacide arsenical , Pboust.
— . Miue de plomb verte de Roziers, Foïjkcroy. — Plomb phos-
phaté etarseniaté, Dblam. — Plomb arseniaté , Mohr. — Muich*
liches Phosphorblei , Karst. — Tranbenerz , Karst. et K).laprotb.
— Mina de plomo arsenical , Herrg. — Aneniate ofLead,
Thoms. — Arsenico-phosphorated Lead , Kiaw. — Plomb phos-
phaté arseniaté, Broch. — Id. Brono.
Les analyses de M. Laugier ont prouvé que le minéral apporté de
Saxe , par M. Mohr , Bous le nom de Plomb arseniaté , est bien réel-
lement un Plomb phosphaté mélangé d*acide arsenique. (Annales
du Muséum, t. 6 , p. i63 et t. 7 , p. SgS. )
yâribtÉs de formes»
1 , 2t et 3. Plomb phosphaté arsenifére priamaUtfue , trihexaèdre
et annulaire , jaunâtres ; de Saxe.
Les mêmes que les variétés de Plomb phosphaté , vert ou brun ,
qui portent ces noms.
4. Pi. ph. ars. progressif, de Saxe.
Le prisme à 1 2 pans de la var. péridodécaèdre , combiné avec les
faces de Taunulaire : Haii r , 1 8 r 1 .
5. Pi. ph. ars. isogone ; de Saxe : Haiiy , 181 a.
Prisme à 6 pans , terminé par des pyramides aiguës , à 6 face$ :
les faces du prisme sont presque linédires.
r
o. PI. pli. ats. curviligne ;
La variété trihexnèdre dont les Faces sont bombées ; dé Sa te et
des environs de Pontgibaud ; Haûy t i8il»
7. Pl. ph. ars. sublentii^ulnire , de Saxe. '
8; Pl. ph. ai*s. voncrêUohr^'mamelonné.
ANNOTATIONS.
Le t^lomb pbosphaté asénifère cristallisé dé coulienr jan^*
taâtre se tironve à Johan-Geor^en-Stadt , en Saxe , sur le
qharz ^ dans urie veine , qn» fournît de l'argent sulfuré, de
l'argenl ronge , etc. — La variété concrétiotinée d'nn vert»
V jaunâtre viekit d^nn filon de plomb sulfuré de Rotiers , près
Pont-Gibaud , dépàrtiement du Puy-de-Dôme î ce filou
traverse nhc hionlagnede gneiss. — MM. Rrotast et Aiigulo
(i) l'ont observé en Andalousie. ( J. de Ph; 1787, t. 3o ,
p. 394. ) — H se trouvé aussi dans lie Brisgavr (2) et en
Angleterre (3).
(l) Le lîlorab arseûîral dé l'Andalonsié , est en pérîtes masses
conrrétionnées, botrioîdes, dalis le quarz et dan* la baryte sulfatée
laminaii*e. Sa couleur descend par n'urinres du vert-pré au jaimè de
\tL cire dont elle a la niiance et le reflet graisseux* ( Mém. cité )
(a) "Le Plomb arseniaté s^ rencontre aussi dans ta mine de Haus*
beden , sur la montagne deBlauenbtrg , entre Badènwei 1er et Baie.
II &*y ] résente sous la forme de petites masses mamelonnées , bifil-
lantesét d'un jaune de cire très-vif 11 est associé au Plomb sulfuré
pur ou à l'état de plomb noir, et au Plomb carbonnté en masse ou
crisrallisé : lequarz , la baryte sulfatée, et la chaux fluatée de di-
verses couleurs lui servent de gangue. ( Note de M. Brard, )
(5^ M. Villiam Gregor a décrit sou^ le nom ^ArsenîcUe de plomb
nati/', lin minéral trouxé dans la mine de Huel-^ inty-Ûnity , pa-
roisse de Xjwnusap , comté de G>rriOuaiIled , qui nOus pâroît être
é^^^lement un Plomb pb«»sphaté arseniiére. 11 est jauiiitre comme
celui de Saxe et cristallisé en prismes à 6 pans, ou simples ou ter-
minés par des pyramides à 6 faces ; il a aussi le quarz pour gan-
gue. Mais suivant Tanafyse il contient : oxyde de plomb 69, 76,
acide arsenique 26 , 40, et acide muriatique 1 > 58» (Nouv. 3uU.
pbilofnathique, t. a, p. 146. ) '
(324)
Noas plaçons ici en quelque sorte par appendice nn antre raine-
ra) de plomb trouvé dans les mines da Derbjshire, et que doqs
avons déjà décrit d'après M. Brochant ( prem. part. p. 5oo) » sons
le nom de Plomb muriaté. D'après les analyses de MM Chenevix et
Kiaproth qui s'accordent parfaitement entr 'elles , il est composé de
85 parties d'oxyde de plomb , sur 8 d'acide muriatique et 6 d'acide
carbonique. M. Thomson le nomme Murio-carhonate de Plomb»
( Système de Chimie, trad; franc. , t. y , p. <46i. )
T. Plomb phosphaté arsenifère «u^/tfiirictt/ixir^ , blanc-jamiàtre ,
sur le quarz ; de Saxe.
Plomb phosphaté arsemfere mamelonné, vert-jaunàtre ( Traube-
nerz , Karst. ) en concrétions à tissu fibreux , sur le quarz ; du filon
de plomb sulfuré de Roziers : donné par M. Lacoste. .
a. a. P. p. a. concrétionné ^ jaune , fréquemment nuancé de
verdâtre , sur la baryte sulfatée laminaire , de Badenweiler.
La collection ne possède pas d'échantillons des variétés de
formes détermiuables du Plomb phosphaté arsenifère de Saxe.
II. PLOMB SULFURÉ ÉPIGÈNB^ PHISMATIQUE.
I Plomb noir , du Traité.
Plomb bleu. — Blau^Bleienf , W.-
Le Plomb snlfaré épigène prismatîqoe , se trouve avec U
plomb phosphaté brun et le plomb snlfaré dans la mine
d'Huelgoeten France. — Â Tschopaa en Saxe, il est avec
la chaux floatée , la baryte sulfatée , le plomb carbonate
ordinaire ou noir, et le enivre carbonate. ( Brochant,
t. 2 ^ p. 4o4- )
1 . Plomb sulfuré épig^ne prismatique , en cristaux déliés et en
aiguilles , dont la surface est d'un beau noir et la cassure brillante ,
sur le plomb sulfaté ordinaire et le quarz; de Poullaoen.
a. PL suif, épigène cylindroîde , en prismes arrondis de diffé-
rentes grosseurs , avec plomb phosphaté brun , zinc et plomb sul-
furés ; du même endroit.
VIIL* Espèce. PLOMB MOLYBDATÉ.
( Première partie , p. lao et 3oo. )
Mine de plomb jaune , B.D. —Oxyde de plomb spathique jaune ^
J
( 525 )
De B. — Plomb minéralisé par Tacide tunstique ou molybdique y
Plomb jaune , Plomb molybdaté ; Delâm. — Gelb-Bleierz , W. et
Kabst — Mina de Plomo amarillo , Hehro. — Yellow molybde
nated Lead-^Ore , Yellow Lead Spar , Kirw. —La Mine de plomb
jaune ou le Plomb jaune , Broch.
LePiomb moljbdatë a été trooTé d'abord à Blejbergp, en
Carlnthie, dans une veine de plomb solforé, où il a pour
gangue la chaax carbonatée compacte. On Ta rencontré de-
puis en Hongrie, en Transylvanie, et à Leadbils en Ecosse.
— - M. de Hnmboldt en a rapporté de Zimapan an Mexi-
que, on il est également snr la chaux carbonatée com-
pacte.
I. Plomb molybdaté bis-unitaire , jaune-pâle, en cristaux très-
nets , sur plomb molybdaté concrétionné en masse , avec plomb
sulfuré laminaire , disséminé ; beau morceau du poids de 4 kilogr.
environ (plus de 8 livres) ; de Bleyberg/en Carinthie.
1. a» PI. m. bis-unitaire , jaunâtre, sur chaux carbonatée com-
pacte blanchâtre , nuancée de rougeâtre; du même pays.
2. Plomb molybdaté épointé , avec P. m. Ins-'unitaire et argile
lithomarge , sur une gangue semblable ; du même pays.
3. P)omb 'molybdaté basé , orangé , en petits cristaux éclataùs ,
avec plomb carbonate hemitrope et cuivre carbonate vert concré-
tionnéf dans les cavités d'une argile rougeâtre ; de la mine de Saint-
Antoine , à Koresbanya en Transylvanie.
4. Plomb molybdaté biforme , de la même couleur et dans une
gangue semblable ; du même endroit.
4. a, La même variété sur la chaux carbonatée ; de Bleyberg.
6. Homb molybdaté décioctonal, jaunâtre , sur calcaire com-
pacte ; de Bleyberg.
6. Plomb molybdaté laminaire , jaune, nuancéde verdâtre, trans-
Jucide, en grandes lames éclatantes et entrelacées , dont les inters-
tices sont remplis de Pi. m^ lamelliforme et d'argile lithomarge jau-
nâtre ; morceau d*un beau volume ; de Bleyberg.
y. Plomb molybdaté lamelliforme , jaune pâle , sur la chaux car-
bonatée compacte f de Bleyberg : plusieurs beaux morceaux et
«charitillons.
y
C 526 )
8. Plomb niolybdaté massif, jaunâtre , à caasure luisante , cbargâ
de cristaux lamelliformes de la même substance ; du même pays.
La suite relative au plomb moljbdaté est particulièrement remar-
quable par le volume et la fraîcb^ur des morceaux qui la compo-
sent ; ils sont au nombre de dix^huit , non compris les échantillons
^u Gradin d*£tude.
l^a variété P. m. primitifs manque.
iX^ EspècB. PLOMB SULFATÉ.
( Première partie , p. iQi et 3oo. )
Vitriol de plomb natif, Witperinq. — Plomb sulfaté, Sulfate
de plomb, Delà M. — Natûrlicker Blewitriol , W. — Blewitriol^
Karst — Pioinbo mineralizzato d'ail acido 'vitriolico , Petr. —
F'itriolo de plomo natiço , Herbo — Natwe Vitriol ofLeaà, ^
Sulfate ofLeadt Taons. -—Le Vitriol de plomb natifs Brocb.
CARACTERES^
Pesanteur spécifique , 6,3oo , suivant Klaprotb.
Forme primitiçe. Octaèdre rectangulaire , dans lequel Tincidence
de P sur P est de 109J iS' et cçUe de P'' sur P^ , de 5S^ 3.8'. ( Htaiyy
TabL' comp. , p. 83. )
ANNOTATION».
Le Plomb 'Sulfaté a été troové d'abord, par M. Witbe-
ring , dans l'île d'Ânglesej , sons la forme de petits cristaux
dans les cavités d'an fer oxydé bron, mélangé de coirre
pjriteux et de enivre sulfuré. — MM, Proust et Angnlo Tont
rencontré ansiii, tantôt en cristanx dans le plomb snlforé
carié , et tantôt en croule à sa surface , dans les mines de
plomb de l'Andalousie. ( J. de Ph. 1787, t. 3o , p. 394-) —
Il existe en lames demi-transparentes et d'un éclat très-vif a
Wanlock-Head près de Leadhils en Ecosse. ( Kloproth^ Mé-
moires de Chimie , trad. franc, t. 2 , p, 322« )
I* Plomb sulfaté /'rzmifi/', blanchâtre , translucide , dans le fer
oxydé rubigineux , irisé dans quelques endroits et mélangé àe ^^
oxydé terreux jaune ; d*Anglesey : donné par M. Mawç«
\, ^ PI. suif. primit//-cunéîjhrm9*
C 527 )
a et 3. Plomb sulfaté semi-prismé et P. s. trihexaèdre ; ftur une
§ angue semblable et du même 4)ays.
SEGOND GENRE.
NICKEL. V
P^ EspècE. NICKEL NATIF. .
Haarhies , W. — Gediegen Nikkel , KLAPaoTB. — Id. , Karst.
— La Pyrite capillaire , Broch.
CARACTERES.
Le Nickel natif , d'après les expériences de M. Lelièvre , se dis-
«put complètement dans Tacide sullurique et n'éprouve aucun
changement dans l'acide nitrique, f xjjosé à l'action du feu du cba-
lumeau , au bout d'une f^ince de platine , il devient noirâtre sans se
fondre et sans répandie d'odeur d'arsenic , ni d'acide sulfureux \ il
colore légèrement en bJeu le verre de borax. ( Tonnellier , J. des
M. , t. 22 , p. 521. )
M. Klaproth a rendu un nouveau service à la minéralogie, en
* prouvant que cette substance dont on avoit fait successivement un
fer sulfuré capillaire et une variété de Bismuth sulfuré , est du
Nickel , mêlé d'un peu de cobalt et d'arsenic. C'est sans doute la
présence de ce dernier qui empêche ici le Nickel de manifester sa
vertu magnétique. {Haûy fOowrs de Minéralogie de i8o8et Tabl.
comp., p. 25a. )
ANNOTATIONS.
Le Nickel natif se trouve à Annaberg^ , Schnéeberp^ et
Johann- Georg;cn*Stadt, en Saxe, dans les yeines de mon-
tagnes |>rimitives ; et dans celles de montagnes de transition
à Andréasberg au Hartz.
I. Nickel nnùî capillaire , jaune de laiton , sur le quarz-agathe
grossier , nuancé de rouge , hématoïde et drusique ; de Johann-
Oeorgen-Stadt , en Saxe*
a. Nickel n&ù( capillaire , en très-petits filets entrelacés, dans
)es cavités d'un fer sulfuré mélangé de plomb sulfuré j d'Andreasberg
- AU Hartz : deux beaux morceaux.
(3.8)
. IP. EspicE. NICKEL ARSENICAL.
( Première partie , p. i a3 et 3oi • )
Mine de cobalt arsenicale rougeâtre, Saob. — Mine de cobalt
tenant cuivre, etc., ou Kupfernickel, R. D Nickel combiné avec
le fer , Tarsenic et le soufre , Db B. — Nickel avec fer , cobalt et
arsenic minéralisé par le soufre , Bbrgm. — Kupfernickel , Nickel
arsenical , Delam. — Kupfernikkel, W. et Karst. •— Nickel mi-
neralizzato dal soî/o , e dalF arsenico , con/erro e cobàLto; Kup^
fernickel, Vetk. -^ JVicolo de co^re, Hbrrg Snlphurated Nickel,
' KiRw Copper Nickel^ Thoms. — Le Kupfernickel , Broch.
Le Nickel arsenical se trouve ordinairement stcc les mines
de cobalt , dans les reines des montagnes anciennes , comme
à Schneeber^ et à Xohann-Georgen-Stadt, en Saxe ; à Joa-
.cbimslal, en Bohême j à Scbladminpf, en Hàote-Stjric ; à
Allemont , eli France 5 etc. On Ta rencontré en lit , avec Tar-
gent natif, dans nne sjéuite porpbjroïde , à Orawicza dâos
le Bannat. Il existe également dans les montagnes ^e tran-
sition , a Andreasberg au Hartz , et en petite quantité dans
les montagnes à couches du Mansfeld , dans le schiste mar-
no-bitumineux* Les substances qui Taccompagnent le plas
communément sont : la chaux carbonatée pure on ferrifere ^
te qnarz, la baryte sulfatée, le nickel oxydé et le cobalt
arsenical dont il est toujours mélangé , quelquefois Tarse*
nie , le cuivre et l'argent natife.
M. Hatiy possède un écbantiUon de Nickel arsenical^ venant de
Bieber en Hanau , dans lequel ceKe substance est associée an cobalt
arsenical et au cuivre natif, sur la baryte sulfatée laminaire»
I . Nickel arsenical massifs disséminé par veines et en petites
niasses , dans le cobalt arsenical , à grain lin , sur quarz et chaux
carbonatée ; de Scbladmind en Haute-Styrie : deux beaux morceaux.
A. N. a. concrétionné , recouvert en partie de Nickel oxydé »
blanc-verdâtre ; d'AIlemont : donné par M. Brard.
3. Plusieurs autres morceaux et échantillons de la même subs-
tance , provenant soit du même endroit , «oit de Saxe et du paya
de Nassau-Siegcn.
( ^^9 )
IIK EsPECB. NICKEL OXYDÉ^
.(Pi;emière partie, p. ia3 ).
Nickel terreux , Ocre ou Oxyde de Nickel, Db B Nickel oxydé
verdâtre , Delam. — Carbonate de Nickel, Daub. ^ Nikkelokker ,
W. et Karst. — Calce natiça di Nickel , Petr. — Ocre de nicolo
de cobre , Herro. ^ Nickel Ochre , KiRw. ■— L*Ocre de Nickel ,'
Brocu.
Le Nickel oxy^^ de trouve avec le Nickel arsenical qu'il
recouvre souvent d'une espèce de croûte ou d'une pous-
sière plus on moins verte. Il est quelquefois mëlangë de
cobalt arseniatë pulvérulent , de cobalt oxydé noir terreux ,
d'argent sulfuré et; d'argent natif capillaire^ comme à Schem-
sitz en Hongrie et à Allemont en France (i). Les mineurs
Hongrois donnent à ce mélange le nom de mine d'argent
jnerde-iToie. - Gœnsekœtiges Silber, ^
(i) Certains filons de Nickel arsenical des cbalancfaes renferment
du Nickel oxydé en petites veines blanc-verdàtres ou vertes , de
plus d'un centimètre d'épaisseur. ( Hérioart, )
I Nickel oxydé pulvérulent ^ vert-blancfaàtre , sur Nickel arseni-
cal , dans la chaux carbonatée laminaire ; de Riemau , vallée de
Barège : donné par le baron de Dietrich.
1 . a. La même variété , avec le Bismuth oxydé jaune , otr du
quarz ; de Bohême.
2. Echantillons de Nickel oxydé fndçérulerUy sur le Nickel arse-
nical mélangé de cobalt arsenical ; d' Allemont.]
Les morceaux qui ont rapport aux espèces Nickel arsenical e(
2<ïickel oxydé sont au nombre de quinze,
TROISIÈME GENRE.
CUIVRE^
V\ Espace- CUIVRE NATIF.
( Première partie , p. i24et3oi»)
Cuivre natif de tous les Minéralogistes.
CediegenrKupfer , W. et Karst. — Rame natisfo, Petr. —
Cobre muiço, Hsrro. — Ncuiçe Copper^ Kirw.
' C 53o )
Le CiiÎTre natif se trouve ordinairement en veines, dans
les montagnes primordiales et dans celles de transition. 11
est en veines dans le granité , dans le comté de Cornoiiailles ,
en Angleterre; — • dans le gneiss, à Anuaberg et à Mariem-
berg , en Saxe ; — dans la chanx carbonatée granulaire , en
Sibérie, -— dans le schiste argileux à Mitterag, pays de
Salzbourg. Il est également en veines , mais en petite quan-
tité dans Tamas cuivreux que renferme le schiste argileux
de transition du Rammelsberg, an Hartz ; et disséminé
dans certaines amjgdaloïdcs de la même époque , comme
à Reichenbach , près d'Oberstein, où il accompagne la
prehnite. On le rencontre aussi dans les- couches du
schiste marno-bitnmineux , à Bolteradorflf , en Thuringe.
Les pays d'allnvion Tout offert également, en morccanx
roulés d'un poids quelquefois considérable; le Canada ,
le Brésil (i) en fournissent des exemples. -— Ce métal se
tronve dans beaucoup dVndroits différens de la Hongrie
et de la Transylvanie , en Sibérie (2) , à Fahlun en Suède,
dans le comté de Cornonailles en Angleterre, à Saint-Bel,
près de Lyon, en France; au Japon, au Chili , an Mexi-
que (3), en Asie et en Afrique. 11 est ordinairement accom-
pagoé des autres espèces de ce genre et notamment de cui-
vre pyriteux et de enivre carbonate vert.
(i) Le morceau de mine de cuivre vierge que Ton conserve dans
le cabinet d'Ajuda, près de Lisbonne, a* été trouvé dans un vallon
à deux lieues de Cuchoeira et à quatorze de Baja^ au Brésil. Il pèse
d*après Vandelly 52616 livres. Il a dans sa plus grande longueur 3
pieds 2 pouces , sur 2 pieds^i pouce de large et i o pouces d'épais^
seur. Sa surface qui est raboteuse est recouverte en quelques parties
de Malachite et d'oxyde de fer. ( Link , Voyage en Portugal , t. i ,
p. 298, ) '
(a) Le Cuivre natif abonde en Sibérie et principalement dans les
trois mines appelées Tourinski , du nom de la rivière Touria , à ceot
et quelques lieues au nord do Catherinebourg ; et dans celles de
Goumechefski , à douze ou quinze lieues sud-ouest de la même ville ;
où le cuivre pyriteux au contraire est extrêmement rare. Ce métal
\
( 33r )
y est renfermé dans un filon de rorlie calcaire dont les cavités sont
rem, lies dVrg'le et qui nous en j/iésente des rristaux groupés, de*
lames et n.énie dis mosses d'un ).o:ds quelqrëlois considérable ,
avec du cuivre ex. <lulé , du cuivre sullu:é ei du cuivre carbonate
vert conqréjîvnné {Palrin^ ^iinéri^Iogie, t. 5 , p. g6 et suiv. )
♦
'(3) « Le cuivre se trouve à l'érat natif/ et sous les formes de cni-
Tre vitieux et de cuivre oxvdulé , dans les raines de I Ingaran, un
peu .lu su(i du volcan de Jv)rullo, à San Juan Gretamo , dans rin-
tendance de Valiadolid er dans la province du Nouveau Mexique. »
iHumùolcit , t. a, p 5 Si.. ) ,
1. Cuivre nàX\ï cristallisé , en prismes rbomboïdaux ou à un plus
grand nimibre de pans, terminés par des sommets pyramidaux ai-
^is, dentiformes, avec cuivre n :tif , ramuleux , dans la chaux car-
bondiée lamellaire ; de Frolowski en Sibérie,
2. Cuivre natif ramuleux , recouvert en partie de cristaux pri-
mitifs de cuivre oxydulé , avec qnarz-^iyalin disséminé , de Huel-
gorland , comté <fe Comou.illes , en Angleterre : très- beau mor-
ceau donné pai* Sir Jobh Saiut-Aubyu, en i8io.
2. a» G. n. ramuleux , dans la chaux carbonatée lamellaire; du
Pochadascji à Frolowski , en Sibérie ; deux morceaux d*uu beau
volume et [dusieurs échantillons.
a. b. C. n. ramuleux, avec cuivre ^oxjdulé octaèdre et cuivre
sulfuré amorphe , disbéminés , sur le quarz ; de Turtschaninowski ,
en Sibérie.
2. c. La même variété, encroûtée de cuivre carbonatée vert com-
pacte résinoïde ( Schlackiges Eisenschilssiges Kppjèrgrun , Wé ) ,
dans la chaux carbonatée laminaire ; du même endroit.
3. Cuivre nat\£ Jllamerueux , en fils entrelacés et contournés,
dans le quari ; du Bannat.
4. Guivre nati£ laminaire y en grandes lames frangées et comme
découpées , dendrûïdes , isolées ou sur la chaux carbonatée; de
Tourinski dans les Mojits-Ourals, en Sibérie : plusieurs beaux
échantillons.
5. Cuivre neit\£ lamelliforme , disséminé entre les feuillets du
schiste micacé ferrugineux ; de la mine du père Abraham à Ma-
ri^mberg , en Saxe.
/
( 332 )
5. a. C. n. lamelUforme , sur qnarz-hyalin gras , dans le talc
chlorite schistoîde ; de Schmelnitz en Hongrie.
6» b. Le même sur fer oxydé compacte ; de Gonhozerk , dans
le gouvernement d'Archangel.
6. Cuivre nBtiî granulifortne , avec G. il. filamenteux muscoîde^
et cuivre oxydulé , sur fer oxydé ; de Sibérie.
7. Cuivre natif capillaire , en très-petits filamens contournés 1
sur le quarz ; du Bannat.
7. a. C. n. concrétionné , en masses arrondies ou tuberculeuses ,
renfermant dans leurs interstices des lames de chaux carbonatée,
encroûtées, soit de cuivre oxydulé^ soit de cuivre carbonate vert,
compacte ; des mines de cuivre de Sibérie.
7. b. C. n» concrétionné ; de Montalto , dans le Grand-duché
de Toscane.
8. Cuivre uAtiE eoncrétionné^mamelonné , mélangé de chaux car-
bonatée laminaire : masse arrondie tuberculeuse , sciée et polie ; de
l'ile de Timor.
9. Cuivre de cémentation , concrétionné-botrydide , sur des écor-
ces d*arbres ; de Herrengrund en Hongrie : deux beaux morceaux.
10. Cuivre natif massifs roulé du Canada; morceau arrondi
pesant environ 3o kilogrammes ( près de 60 livres. )
La Collectionne renferme pas d'échantillons de Cuivre natif cris-
tallisé régulièrement. Les morceaux qui en présentent les autres
variétés' sont au nombre de quarante environ^ ^
IP. Espèce. CUIVRE PYRITEUX.
( Premik'e partie , p. 1 aST et 3oa. ) -
Mine jaune de cuivre , R. D. — Cuivre avec beaucoup de fer ,
minéralisé par le soufre ; Pyrite cuivreuse , Berg. .— Id-> Daub. —
Cuivre pyriteux, Pyrite cuivreuse , Mine de cuivre jaune; Db B. —
Cuivre pyriteux jaune ou Pyrite cuivreuse ; Cuivre ferrugino-sulfuré
jaune, Delam. — Kupferkies , W. et Karst. — Miniera di rame
gialla, Pirite glalla, Petr. '*— Mina de cobre umarillo , Pirita
decçbre, Herrg. — Yellow Copper Ore, Copper Pyrites; KiRW.
— La Pyrite cuivreuse, Broch. — Cuivre ferro-sulfuré, Tondi.
C. p. irisé. -^ Mine de cuivre gorge de pigeon ou couleur queue
de paon , ' R. D.
J
1
( 335 )
Suivant M. Proust, le Cuivre pyiiteuz est un assemblage çle deux
sidfares , Tun de cuivre, Tautre de fer ; et M. Gruéniveau regarde ce
sentiment comme très-probable , quoiqu^on ne puisse pas encore
assurer , ajoute-t-il , que le sulfure de fer y est dans le même état
de combinaison qui constitue la pyrite de fer naturelle. . • . . Lès
proportions de cuivre , de fer et de soufre sont dans les échantillons
de divers pays dans un rapport assez constant et sensiblement le
même. ( Guémveau , J. des M. t. 71 , p. 1 17. )
« Les résultats des analyses , dit M Haûy , si on devoit les regar*
der comme définitifs , meneroient plutôt à cette conséquence que le
cuivre pyriteux est une triple combinaison de cuivre, de fer et.de
soufre. ( Tabl. compar. p. 243. ) Cette opinion est aussi celle de
M. Tondi.
▼ ARIETK8.
Cuivre pyriteux spéculaire ;
Cette variété analogue à celle que présente le plomb sulfuré a été
observée, par M. Duhamel fi)s, à la montagne de Balensac, dépar-
tenHï^t de T Aude , où sont les mines de fer de Cascastel. ( Nouveau
Bulletin philomatique 9 1. 1 ,. p. 97. )
▲ NNOTATIONa.
Le Cuivre pyriteux 9 la plus commune des mines de ce
genre, se trouve , soit en veines, soit en lits, dans les mon^*
tagnes anciennes. Il est en veines dans le granité à Schau-
dan , en Saxe ; — dans le gneiss , à Schwarzwald , en lïonabe ;
— et dans le schiste micacé à Bieber , en Hanan. il forme
des lits dans l'ampliibole lamellaire, an Knpferberg , en
Bohême ^ *— dans les montagnes de schiste argileux de tran»
sition , an Rammelsberg , au Harz ; — et dans le schiste
marno-bitntnineox des montagnes à couches da M ansfeld et
de la Thnringc. — Les substances auxquelles il est le plus
communément associé sont : tontes les espèces du genre
enivre , le plomb sulfuré, le fer spathique* le zinc sulfuré ,
la chaux fluatée, la baryte sulfatée, la chaux carbonatée
pure on ferrifôre , le quari, le talc chlorite , l'amphibole, le
grenat ^ etc. ^ etc. Les mines les plus fameuses de cuivré py-
riteux sont celles dn comté de Cornonaitles > en Angle*
(554)
terre* de Sasko , dans le Bantiat ; et on RammeUber^ ëH
Hartz. I.a France en renferme aussi d'assez importantes, et
notamment civiles de Baygorry , ert Baase-Navarr/e* de Saint-
Bel , anx environs d& Lyon; de Giroinapf*y , dans le-» Vc^s■a
ges-, etc* On en trouve étçalemeni en Suède, en Norwège^
en Sardaigne (i) , telc. H est Irès-rare en Sibéi ie.
(i) Il n'y a pas que je sache en S.irdaigne de mines de cuivre ex-
ploitées ; mais tout pi es d'Arsani , surl.i côte «lu Levant, on a der-
aièrement découvert une courbe de pyrite^ cuivreuses , mê ees avec
de la blende et de la mine de plomb , qui donne les plus grandes espé-
rances, etc. Ou a eu des indices de la même substance au tenritoire
de Nnzzi ; à Serenti et Numminis ; à Monterobbio à Sinuï ,
dans l'euHroit dit Conio di Cervo. {Azuni^ Hist. nat. de Surdaigne,
t. 2, p. 344 ) •
.1 . Cuivre pyritevx primitif , en^ristauX d*un beau volume , noirs-
bleuâtres à la surface , avec quarz-b\alin prisme violacé , sur qu<<rz-
h^ialin massif ^ mélangé de fer sulfuré cubique et granuliforme j de
Hongrie.
1. a. C p. primitifs sur plomb'sulfuré laminaire et quart dodé^
caèdre , blanchâtre ; d'Angleterre.
2. Cuivre pyritèui épointè-réguller ^ sur quarï-hyalin dclécaè-
dre , bhmchàtre , avec spath brunissant équiuïe , brun-jaunâtre ; àà
Bohême. /
3. Cuivre pyritetiît mixte * , avec cristaux de quarz , sur C-'p*
massif ; d'Angleterre.
4. Cuivre pyriteux transposé; du même payS.
5. Cuivre pyriteux cristallisé , en cristaux groupés confusément,
dont plusieurs appartiennent à la v.iriéré épointée , sur baryte sul-
.fatée concretionnée- terreuse, enveloppant de la éhaux carbonatée
laminaire ; de Cornouailles.
5. a, C p. cristallisé , en tetr.ièjres évidés ou modifiés par des
facettes ; mais tropinégnliérement pour êtrerap;]orié$à des variérés
déterminables , avec cristaux de quarz ; du même pays : plusieurs
morceaux. /
5. b. C. p. cristallisé , incrustant , en très-petits cristaux irisés,
«ur la chaux carbonate^ en rhomboïdes très-aigus ; de Stafford , dans
1
( 355 )
le comté de'CornouallIeS': beau morceau donné par M. HeuIaÉtJ/
5* c. Suite de morceaux de la môme variété , d'un beau volumer
et de ceuleurs très -variées , sur ki baryte sulfatée et la chaux car-
bonatée j du même pays.
6. Cuivre pyritfeux concretionné-^mamelonné , compacte j d'An-
gleterre.
7. Cuivre pyriteux dendritiforme , disséminé dans le spath bru-
nissant lamellaire , blanc-jaunàtre , sur le schiste argileux de tran-
sition ; du Hartz : c'est \si Mine de cuivre tigrée des anciens Miné* .
ralogistes.
8. Cuivre pyriteux amorphe , avec cHaux carbonatée laminaire ,
inr le quarz ; de Vile d'Anglesey.
8. a. C p. amorphe , irisé superficiellement, avec plomb sulfuré
laminaire et zinc sulfuré br/un, dans le grenat jaune-verdàtre , en
masse et cristallisé; de la mine de Simon et Judas, à Dognatzka
dans le Bannat.
8. ù. C. p. amorphe , mélangé d'pn peu de plomb sulfuré, dans
le talc chlorite schistoïde ; de Leogand , pays de Salzbourg : envoi
de M. Marcel de Serres.
8. c. C. p. amorpfie^ irisé , sur le quarz ; de Herrengrund 6z(
Basse-Hongrie.
8. d. Le même dans la chaux fluatée; d'Angleterre.
8. e. C. p. irise ^ avec quarz-hyalin , dans le t-lc -chlorite; delà
mine de Saint-Joseph, à Schmelnitz , en Hongrie.
Le nombre des morceaux de Cuivre pyriteux est de cinquante en-
viron, non compris les échantillons du gradin d'étude. ,u
Les variétés cubo-tetraèdre , dodécaèdre et spéculaire manquent.'
APPBNDIcrs.
CUIVRE PYRITEUX HEPATIQUE.
Mine de cuivre hépatique ou violette ëzurée , R. D. — Cuivre
avec un peu de fer minéralisé par le soufre, Bergm. — Cuivre sul-
furé violet , Dr B. — BurU Kupfererz , W. et Karst. — Miniera
di ram^ azzurina , Petr, — Mina ' de cobre color de violeta ^
HfiRRG. — Purple Copper Ore » Kirw. — Variegated , C. O, y
ThoAis. -^ La Mine de cuivre panachée Ou violette , Broch. -^
Cuivre pyriteux panaché , Baojvo.
( 536 )
Le CnÎTre pjrîteox hëpatiqoe se ironTe avec le cniTre
pjriteax ordioaîre ; mais beaaconp plqs rarement , en Saxe ^
en Behéme, an Hartz, dans le Derbjsbîre, en France, etc.
1. Cuivre pyriteuz hépatique amorphe, violet-rougeàtre , dissé-
miné par petites masses , dans le quarz , de Dognatzka.
2. Cuivre pjnriteux hépatique , amorphe on massifs panaché de
bleu et de riolet , avec plomb sulfuré disséminé , dans le quarz-
gris ; du même pays.
3. a. G. p. b. massif, panaché , dans le quarz-blanc ;de Leogang :
envoi de M. Marcel de Serres.
3. ^. Le même, daûs Tamphibole scbistoide; de Konsberg en
Norwège.
m^ EspicE. CUIVRE GRIS.
( Première partie , p. 1 36 et 3os. )
Mine de Cuivre arsenicale et mine de Cuivre antimoniale , Sage;
— Mine de Cuivie grise tenant argent ; Fahlerz : mine d'argent
grise , R. D. -— Mine d'argent grise , Mong. — Mine de cuîviè
grise , Mine de cuivre antimoniale , Db B. — Cuivre gris , Db B. -^
Argent gris. Cuivre gris. Mine de enivre. blanche ars&iicale ,'
Delam. — Fahlerz et Graugûltigerz , Karst. '-^Fahlerz et
Schwarzgiiltigerz , W. — Miniera di argento grigia , Peth. — Mina
de cobre gris, Hearg. — Grejr Copper Ore , Kirw. — Fahl Ore
et Graugûltigerz, Thoms. —Mine d'une couleur fauve, ou le
Cuivre gris ou le Fabien , la Mine d'argent grise ou la Mine d'argent
noire , riches ; Mine de cuivre blanche , BaocK. -^ Cuivre gris ar-
sénié et C. g. antimonié , Baoïro.— Cuivre ferro-snlfuré arsenifîère
et 61 f. s. antimonifère , Toirsi.
CAEACTànXS.
Cuivre gris arsenifire. ( Fahlerz y K. )
Couleur d'tm gris d'acier clair. Un fragment exposé à la simple
flamme d'une bougie , répand des vapeurs, sans éprouver de fusion
proprement dite. ( Hoûy^ Tabl. comp., p. 87. )
Cuivre gris antimoni/îire. ( Graugûltigerz , K.)
Coaleur tirant sur le noir de ^r. Un fragment exposé à la flamme
d*une bougie , répand des Tapeurs et finit par se fondre en un gk>*
bule méullique éclatant. (/J. , ibid. }
\
j
Il n'est pas évident que le Cuivre gris et le Cuivre pyritenx soient
^ux espèces différentes. Rome de l'Isfe regardoit le premier comme
une Pyrite cuivreuse dans la composition de laquelle il étoit entré de
•2'argeiit , de Tarsenic , etc. dans des proportions pJus ou moins consi-
dérables (■ Cristallographie , t. 3 , p. 3r5 ). La forme primitive de ces
deux minéraux est en effet la même. M. Haijy partage cette opi-
nion, qui est aussi celle de M. Tonili; mais il se contente de re-
noncer. Ce qu'il affirme plus positivement c'e§t que le Fahlerz et
\e Grangûltigerz des Allemands ne sont pas des espèces distinctes
«t se rapportent évidemment à son Cuivre gris. Voye* à ce sujet la
-acte 109 de. son Tableau compar^if ,/p. 254 et suiv.
VARIÉTÉS DÉ FORMES.
I. Cuivre gris ijfuinti/brme^ de Giromagny,
La variété identique du Traité (H. 71 , Bg, 89), dans 'laquelle
les arêtes de la forme primitive sont remplacées chacun» par une
il^cette. (HaUjr y Cours de 1811.)
Le Cuivre gris («r^enifère ou autiinontfère ) se trouve em
lits subordonnés aa schiste micacé à Schmelnitz en Hongrie ^
où il est accompagné 4e quarz; et dans le porphyre à Gablan
es Silésie. Il se Tencontreplus commiinément dans les veines,
Boît des montagnes primordiales , soit de celtes de transi-
tion. Il est en veines dans le gneiss , à Hochberg , âans le
Grand-dnché de Bade ; dans la chaux carbonatée grauDlair«
à Offenbanj^en Transylvanie; dans la Granwake, à Claus-
thaï au Harz ; et dans la chanx carbonatée compacte , à
Falkeiistein en TjroL 11 est ordinairement; associé au cuivre
pyriteux, an plomb sulfuré^ an zinc sulfuré, au quarz et à
la cbaox carbonatée ferrifère^y à la chaux iiaat'ée , an manga'*
nèse oxyde; silici^ère > etc. — Il abonde plus particnlièrement
à Schmelnitz et à Kremnitz, en Hon^grie ; à Kapuik en Tran-
sylvanie ; à Hnalgayocaa Péroii(T); dans le comté de Cor-
noaailles , en Angleterre ; et dans l'Empire Français , à Bai-
gorrj ci k Sainte-M arie^-anx-Mines. ;
([1) Lies mines de Cuivre gris argentifère deHualgayoc , dans les
Andes du Pérou, sont élevées de aio65 toises au-dessus du niveau
22
I
/
( 558 )
de la mer. Elles fournissent à TEspagne un million de piastres paf
an, plus de 5 millions de francs (Hnmboldc , Annal, du Mus. ,
t. :i , p. 178. J ' '
1. Cuivre gris arsenifère primiiif , en cristaux groupés, sur
quarz-hyalin drusique^; de Kapnick en Transylvanie.
2. Cuivre gris arsenifère épointé , avec quarz-hyalin prisme, sur
quarz-agathe grossier j du même pays.
3. Cuivre gris antimonifère encadré, en cristaux d'un beau vo-
lume , recouverts d'une croûte mince de ci;ivre pyritenx , avec
chaux carbonifère ferro-manganésifère contournée blanche, surli.
Grauwacke mélangée de plomb sulfuré lamellaire ; de Clausihalau
Hartz : envoi du maréchal duc de Trévise.
4 Cuivre gris arsenifère antimonifère apophane , en cristaux
cclatans , groupés avec d'autres cristaux de zinc sulfuré partiel , brun-
rougeAtre et de quarz-hyalin, sur Je quarz carié; de Kapnick: Uti-
beau morceau donné par M. Heuland.
5. Cuivre gris dodécaèdre , sur le quarz; du même pays.
"6 Cufvre gris progressifs avec cristaux de quarz , fer sulfuré do-
décaèdre , cuivre pyriteux , zinc et plomb sulfurés , disséminés ; du
même endroit. -^
7. Cuivre gris amorphe, massif, dans le fer spathique laminaire ,
jaimâtre \ de Stolonizka en Haute-pHqngrie.
7. a. C. ^: amorphe f dans la chaux carbonatée laminaire , 1)Iaa-
che ; de Thierberg près de Bitzbiichel eu Tyrol.
7. b, C. g. amorphe, en veine -dans le schiste micacé j du
Thiiringegi'ube , à ScJialdmindéu en Styrie.
7. c. Le jiiéme ,* dans le talc chlorite scûistoide , mélangé de fer
lulfuré, avec quarz-hyalin diasaŒiiné ; deSchaldminden.
7. à. G. g. amorphe, disséminé dans la chaux iluatée laminaire,
avec ch. fl. cubique verte ; de Gersdorf en Saxe.
7. c. C. g- antimonifère amorphe , gris*noirâtre ^ en couche mince
sur la chaux sulfatée 'grc^ulàire massive; de Herrengrund près de
Weusobl en Hongrie»
7, f. C. g. arsenifère , tdts^éminé dans le manganèse oxydé silici-
fère , rose ; de Kapnick.
$. Morceaux de Cuivre gris inassify dans diverses gangues, quar-
( 53^ ) /
Iteiaes , calcaires^ eXtr v ^vec cuivre pyriteux , Fer sulFiiré , zinc sul-
furé , etc. ; d'Angleteicre , du Hartai , de Hongrie et de Ftance.
Les morceaux relatifs à celte espèce sont au nombre de trente ,
«n y comprenant les six échantillons du gtàdin d'étude.
Les variétés^cuùo^técraèdre , triépointé, mixte ^ ^quiçalente , i?i'
fere , identique et quintiforme * , manquent*
APPENDICE.
CUIVRE GRIS PLATIÎ^IFÈRE.
( VoÀiqueUn , ^f^.^* f^^ ^b- 1* ^i p« 3i 7 et /. de Fh. t. 7? , p. 4 1 2. )
Nfi Cette. QSpèee de mine, dit M-. Vaxiquelin, est grise ; elle a assez
de ressemblance ji^y^Qlcçlle/c^ue aous connoissons sous le nom d'Ar-
gent gjris ( CuM^re ^ri^,iç Haiiy ; 'F^l»rz des Allemands ) ; elle con-
tient du cuivre ^ du ^Ipmb , .dis rantlix^olae-^ dn fer , du soufre, de
l'argent, du platine, et quelquefois de l!arsçnic. Sa gangue est k
plus souvent ^Formée de carbonate de chaux , auquel se joignent du
sulfate de'baryte et du quarz. u
Certain;^ échanti^jlçi^» on% dotuîé 10 pcmr ^1 00 de platine , tandis
^ae d^autrea en ont à peine offert des traces. La proportion d'argent
contenu dââs cette mine est également trés-variablo.
AIi7(OTATIOIV9.,
Le Cjç[ivrje gjçist platiniCère se trouve à Gnadalcanal en fis-
tramadure, dans le rojaame d'Espagne, on H est accoin*
pagne dVgeiitftii-tiaiOnié sulfuré a rsenifère. ( Vaucjùelin. )
X.a CoHectioit liu Muséum n'en possède pas d'échantillon.
IV^ Espèce. CUIV.Jli: SULFURÉ.
->^ { Première partie , p. 127 , et 3o2. )
C/uivre minéralisé .psv le soufre , Beroh. — Cuivre sulfuré, Sul*
fiire de Gttivre , Miae de Cuivre vitreuse j De B, — Cuivre sulfuré
gri«, JPe3Lam^ — Kupfergias, W. — J^upferglanz , Karst. —^ Mi-
wtiera di rameyitrea o solforata , Petr. — Cobre 'i)idrioso , Heuro.
— p^itreous Copper Ore , Kirw. — CommonSulphurel , Copper
4^lartce , Thoms.' — Le Cuivre vitreux , Bbl^ch.
C s. spiciforme, — Cuivre gris spiciforme, dt^ Traité. — Argent
en épis — Kornçekrenerz des mineurs Hessoi^.
Cuivre sulfuré et le Cuivi* oxydulé ont été souvent confondus
(34o)
iiotis la dénomination de Cuivre 'vitreux , et qoelqueFois sous céllei
de Cuivre gris et de Cùiçrt noir, ( Haujr et Brochant. )
Le Cuîrre sulfaré est peo abondant dans la nature et ne
se trouve nulle part en aussi grande quantité qu'en Sibérie.
Il existe en veines dans le g^ranite, avec le cuivre pjrileax;
dans le comté de Cornouaillcs , en Angleterre, et dans la
chaux carbonalée granulaire à Saska 9 dans le Bannat et en
«Sibcric. 11 est également disséminé dans les veines qui tra-
t er;»ent les couches de chaux carbonatée compacte , de schiste
inarno-bitumîneux et de pierre sablonneuse dans le Mens-
feld , et dans la pierre sablonneuse en Sibérie. -— Il est or-
dinairement accompagné de cuivre carbonatée vert on bleo,
de cuivre pyriteuT, de feroxjdé cuprifôre, de cobalt arse-
niaté et de cobalt arsenical , de qnarz y de chaux carbonatée»
de baryte sulfatée laminaire, etc.
i . Cuivre sulfuré primitif; d'Angleterre : donné par M. Haûj.
2. Cuivre sulfuré annylaire , avec quarz-byalin prisme; dumèma
pays. .
3. Cuivre sulfuré compacte , recouvert en partie de cuivre carbo-
nate' bleu et souillé d^oxyde de fer jaune j du Anâsitâsigrube y pès
de Saska , dans le Bannat. , . . : ,
3. a. C. s. compacte , noir de fer , bleuâtre et irisé à la -surface ,
sur quarz cristallisé; du ci.'devant comté de Valdexiz, département
dé la Sarre.
3. h. C. a. compacte,' dans le cuivre carbonate vert terreux ; dt
Moldava, dans le Bannat.
Ces deux beaux morceaux faisoient partie de .Fenvoi de minéraux
des Etats Autricbiens fait àBuffon , par Joseph II , en 1784.
3. c. C. 6. compacte, dans le quarz fibreux radié, avec cuivre
pyriteux et chaux carbonatée dodécaèdre raccourèie;' dèr'Hongrie.
3. d. G, s. compacte , avec cuivre carbonate vert soyeux et C. c.
blûli lamelliforme , superficiels; du Pocbadjasch, près de Turia, en
Sibérie : plusieurs beaux morceaux. «
3. e. C. s. compacte, recouvert de C. c. verc soyeux ; de ScbvfâU
«o Tyrol : env^i de Joseph XI.
I
'* .
(540
4* Cuivre sulfuré pseudomorphiefue-xyloîde , dans îa pierre sa-
blonneuse mélangée de C. c. bleu et de C. c. vert terreux ; du gou- '
vernement d'Orembourg , en Sibérie.
4« <ï. C. s, pseudomorphi(ji4e ' spiciforme^ souillé d'argile de
Frankemberg en Hesse.
APPENDICE*
CUIVRE SULFURÉ HÉPATIQUE»
(^flfï;', Tableau comparatif, p. 88. J
« Semblable au cuivre pyriteux bépatique. On le reconnoît à ce
qu'il accompagne le Cuivre sulfuré ordinaire. »
V. EspècE. CUIVRE OXYDUIvÉ;
( Première partie ^ p. isS et 3o3. } '
CuivBE oxYDé ROUGE, du Traita.
Mine de Cuivre vitreuse cpuge , R. D/— r Chaux, de cuivre ter-
reuse rouge , Ochre de cuivre rouge \. Moh©. ^Cuivre oxydé rouge ,
Carbonate de cuivre rouge i De B. — Oxyde rouge de cuivre , De-
XrAM. — Cuivre oxydé au minimum , Proust. — Rothkupfererz , W.
et Karst. — Miniera di rame calq^forme rossa , Ocra M rame ; .
Petr. — Mina de cobre 'vidrioso roxo , Herrg. -r- Flarid or Ca-
chineal Red Copper Ore , Kirw. — Red Copper Ore ^ Thoms. —
Hline de cuivre oxydé rouge ou le Cuivre oxydé' rouge , Broch.
C. o. capillaire. — Fleurs de cuivre rouge et Mine de cuivre vi-
treuse en plumes rouges; R. D. -^ Haar/ormiges Roth Kupfererz ,
W. etKAAST. — Kupferblûtke , Wideitm. — ^. de C roxo capi^
lar -, Herrg. — Capillary R, C»0. ; Tkoms^
CL o. massif. — Cuivre rouge vitreux en^masse , R. D. •^Dfchces
Ji. K , Yf, et Karst. — M, di R, epatica rossa ^ Petr. — Compact
Ji. O. O, , Thoms. — Le C. o. r. compacte , Broch.
C o. terreux, — Cuivre tuile. — Ziegelerz , W. et Karst. -^M.
^e O color de tija , Herrg. — Brick Red. C O. , Kirw.. — Tilc
Orc, Thoms. — Mine de cuivre couleur de briq^ue ou le Ziegelerz ,
Hw^ocs.. — Cuivre oxydulé ferrifère , Brong.
l^e Cuivre oTtydnlé se trouve ordinairement avee le cuivre-
natif dans les uiontap^nes anciennes. 11 est en veines dans le
granit* > au ctjmté de Curiiouailles , et dans la chaux cac—
( 34.2 )
bonatée granulaire , en Sibérie. On Te rencontre aossl âm
les montagnes de transitîbn : il est dans la Granwacke scbis-
teose.^ an Knpferkante près de Gosenbacb, dans le pays de
Nassau-Siegen , et dans le qnarz à Stîrkenberg, près d^£n-
siedel en Hongrie. II est prcqne toujours accompagné de cai-
Tre natif et de C. carbonate Tert compacte^ et souTent Àt
C. oxjdolé ferrifère , de qnarz , de lithomarge , etc. Cette
substance abonde surtout en Angleterre , dans le Bannat et
en Sibérie. — On en trouve également au Chili : TondL
M. Godon Saint-Memin à envoyé à M. Haiiy un énliantillon dn
Cuivre oxydulé mamelonné-compacte de Cornerai, en Pensylvanie,
DÛ il est en veines dans une masse de mine de fer magnétique , avec
le Cuivre carb. vert compacte. ( Cours de i8ia. )
1 . Cuivre oxydulé primitifs en cristaux isolés , d'une forme très-
nette , recouverts de^ enivre darbonaré vert ; de la mine de Nico-
laefski , prés de Tlitlsch en Sibérie.
' ï. fl. C. o. /7r/miV(/*,brun-rougeâtre, en cristaux éclatans, grou-
pés, sur le cuivre natif ramuleux et le quarz ; de Wheal-Virgin,, près
de Kedrutb , comté de Cornouàilles : plusieurs de ces cristaux &ODt
cunéiformes.
' UL. CuivTe oxyàjAè cubique ^ sur C. o. compacte; de Moldava,'
dans le Bannat de Temeswar , en Hongrie.
-5. Cuivre oxydulé cuko^ctaàdre , dans les cavités du cuivre oxy-
dulé con^pacte , avec C c. vert terreux et fer oxydulé ; de Sibérie :
plusieurs beaux morceaux.
4. Cuivre oxydulé ^ri^nwe , avec C. o. cnbcHOctàédre, sur le
quarz,; d'Angleterre.
5. Cuivre oxyà\}\è laminaire , dans le C. carbonate concrétiomie
fibreux , vert ; de Turtschaninowski en Sibérie.'
5. a, C. o. laminaire, avec C. natif capillaire et granuli forme ^
dans le C. o. terreux, rouge- brunâtre , mélangé de fer oxydé ter-
reux , brun , et d'un peu de quarz ; de Stirkenberge , prés d'Ensie-
ilel , à Schraelnirz en Hongrie.
G. Cuivre oxyduîé lamellaire, stir Cuivre natif concrétionnc-
botryoïde , avec quarz cristallisé ; d'Angleterre.
\
(343) ' -
7. Cuivre oxydulé capillaire, en aiguilles d'un beau rouge^, sûr
le quarz commun; de Rheinbretenbach , ci-devanc comté de Nas-
sau : plusieurs beaux morceaux.
La même variété se trouve en Sibérie sur le Cuivre i^atif concré-
tionné-mamelonpé.
8. Cuivre oxydulé massif, avec cuivre natif ramuleux disséminé ^
C. carbonate vert compacte ( Cuivre scoriacé ) , etc. ; de Sibérie :
suite de morceaux.
8. a. C. o. massifs avec C, o*. laminaire et C. n. capillaire; d#
la montagne de Florimund , près de Moldava.
g. Cuivre oxydulé terreux'friable , sur le cuivre natif lamelli-
forme; de Rudnobanya en Hongrie.
9. a, La même variété de Oravitza dans le Bannat.
9. h. C. o. terreux \ avec cuivre carbonate vert soyeux ; de
Frolowski en Sibérie.
9» c. Le même sur le cuivre sulfuré ; de Moldava .
10. Cuivre oxydulé ferrewj:-com;7ûc^c , en petites masses arron-
dies , mamelonnées , avec cuivra natif disséminé ;■ de Sibérie.
La Collection renferme une belle suite de morceaux relatifs à cette ^
substance. Leur nombre est d'environ soixante; six d'entre eux
' appartiennent à la variété capillaire, quinze à la variété terréasf ;
le reste aux- variétés déterminables ou compacte.
VK Espèce. CUIVRE MURIATÉ.
(Première partie, p. 129 et 3o4. )
Cuivre muriaté pulçérulent. — Sable vert du Pérou , Dombet. —
Cuivre minéralisé par l'acide marin, Fair pur et l'eau; Cuivre mu-
tisLté du Pérou , forme sableuse, Del am. — Cuivre sur-oxygpné vert.
— ^tacamite. — Sandi^es Salzkupfir , Karst. — Arena 'verde del
Peru , HerRG. — Green Sand ofPeru , Kirw,.
C. m. cristallisé ou compacte. — Cuivre muriaté du Cliili , Ata-
camite, Delam. — Salzh/pjèr , W , et Karst. — Muriato de
cobre, Herro. — Copper mineralized by the Muriàted Acid , KiRw.
— ]Vluriate of Copper , Thoms. — Cuivre muriaté , Broch.
CARACTERES E T^V A R I £ T E S.
i^Haiiy , Cours de Minéralogie et Tabl. comp. , p. 89 et 261 .)
P'^rme primitlife ; octiièdre rectangulaire dont l'incidence do*
«• V (
••
1
H, /
'\
(544) .
Facés paroît étred'iin càxé d|enviroA loo*, et deTautre dVpéo?
près ii6. Hatij , 180.8.
VARléTÊa DE FORMES.
1. Cuiyr^ tavoiaté octaédre-cun^î/bnne ;
2. Cuivre muriaté quadrihexagonal i
L^octaèdre ciinéiforaie dans lequel Tarète dti sommet cunéiforme
est remplacée par une facette rectangulaire.
3 Cuivre muriaté lamelliforme j
En lames trttnslucides , d*un beau vert d'émeraude, sur le quar^
l'ubigineux jaunâtre. £râi2^> i8ia.
4* Cuivre muriaté aciculaire ;-
5. . Cuivre muriaté lamellaire ;
Ces cinq variétés viennent du Chili.
6. Cuivre muriaté arénacê ou. pulyérulerU ; du Pérou.
y. Cuivre muriaté compacte;
En petites masses concrétionnées , vert-pomme mélangées dVr«.
gent sulfuré et d'argent muriaté , sur la chaujç carbonate» lami-
naire ; du Pérou. HaUj" , iSi^.
8, Cuivre munsiié concrétionné ;
En petits mamelons d'un beau vert , sur la lave ou associé à la
soude muriatée ; du courant du Vésuve de i8p5. '•
▲ NKOTATIONa.
* , * ^
Le Caîvre mnrîal<$ se trouve en veines, pariQÎ d'anlret
espèces dn genre enivre , à Remolinos an Cliilî (i) ; mais
on ignore dans quelle sorte de r.oche. Il est accompagne de
qnarzhj^alin et de qnarz-agatlie calcédoine , de fer oxydé
brqn , de cuivre oxydulë , de enivre carbonate vert et de
chaux snlfatée. —-La variété avénacée, la plus anciennement
connue, appartient aux terrains d'allovion. Elle a été décoa-
yerte par Dombey , dans le lit de la rivière de Lipès , à aoo.
lienes an- delà de Copiapu , dans le dçsert 4*Atacama qui
sépare le Chili du Pérou. — On Ta trouvé aussi parnii les
productions volcaniques du Vésuve : il étott très-abondant
sur les laves de 1804 et de i8o5. ( Thompson , déjà cité.)
' (1} Il a été envoyé du Chili en Espagne, par M. Heuland, neyçji
I
\
\
(345)
de ForsTer, et marcband de minéraux comme lui, vers Taunëe
'797* ** ^^ trouve au centre de plusieurs morceaux de ce muriate
de cuivre des noyaux de Mine grise , composée des^trois sulfures de
fer , de cuivre et d'antimoine. Il semble que des âgens extérieurs
aient oxydé et transformé la superficie de ce falilerz en muriate. »
Proust, J. de Ph. , t. 63 , p. 373. ) (
1. Cuivre muriate octaèdre-cunéiforme , vert-pré, en très-petits
cristaux isolés , extraits du sable vert du Pérou.
a. Cuivre muriate aciculaire^ vert-foncé noirâtre, sur le fer
oxydé mélangé de C. oxydulé terreux , avec C. m. lamelliforme ; du
ipême pays : donné par M. Tbibaud, déjà cité, prem. part. , p. 3o4.
3. Cuivre muriate laminaire , vert-foncé , en couche^mince sur
le fer oxydé brun-jaunâtre , avec quarz-hyalin j du Chili.
4. Cuivre muriate laminairc^ompacte , avec C. m. aticulaire
et chaux sulfaté laminaire ; de Bemolinos.
' »
5. Cuivre muriate arenàcé ou pulvérulent , en très-petits girains
parmi lesquels on trouve quelquefois des cristaux octaèdres cunéi-
formes ; rapporté du Pérou par Dombey.
La variété concretionnée du Vésuve n'est pas dans la Collection.
VU*. Espèce. CUIVRE CARBONATE BLEU.
( Première partie , p. i3i. )
Azur de cuivre ou Fleurs de cuivré bleues , R. D. — ChrysocoHe
l^l^ue , BtrcQUET. -r Chaux de cuivre bleue., Mokg. — Cuivre oxydé
bleu , Azur de cuivre, etc. , De B. — Azur de cuivre , Cuivre car-
bonate bleu, Delam. — Kupferlaznr, W. et Kabst. — Rame mi-,
^eralizzato d'ail acido aereo turchino ; jizzuro di montagna ,
Petr. — ' jizul de Cobre, Herro. — Blue calciform.e , Copper
Ore , KïRw. — Blue Carbonate of Copper , Thoms. — L'Azur de
cuivre , Broch. -r Cuivre azuré , Brong.
C. c. b. cristallisé ou radié. — Azur de cuivre crisiaîlisé , A. de C
étoile , R. b. — Kupferlazur , W. et Karst. — - Azul de cobre
radiado , Herrq. — Striated blue ^Copper ore , Kirw. — Radlated
b.. C O. , Thoms. — L'Azur de cuivre rayonné, Broch.
C. c. b. terreux. — Bleu de montagne , aussi nommé Pjerr€
^^uérménie. — Arménile , Delam. — Krdige Kupferlazur , W. —5
(S46)
Gemeîne K. , Karst. — Azziiro di montagna , Petr. — jd^. de t*
e^rreOylÎRRHO.-^Earty bine CopperOre , Mountain Blue , KiBw.r—
Xi*A. de c. terreux , Broch.
v^aribtés de formes.
Cuivre carbonate bien dioctaèdre ; de Sibérie.
Prisme à 8 pans , terminé par des sommets à 4 faces : 4 faces du
prisme sont des hexagones alongés et 4 ^^^ trapèzes; les Faces des
sommets sont des pentagones. Ç^Haity ^ 1812.)
ANNOTATIONS,
Le Cnivre carbonate bien se trouve dans les veines avccle
enivre carbonate vert et la plnpart des autres espèces de ce
genre. Il est très-peu abondant. Les mines decoivre daBan-
iiat ont fourni les plus beaux échantillons, yoyez Cuios
PYRITEDX.
L'arrondissemenr de Villefranche , département* de TAveyron ,
renferme deï minerais cuivreux. Au Bousquet , atrondissement de
Bhodez, dans le même département , il existe une mine de cuivre
dont le minerai est un oxyde de cuivre carbonate bîeu ou vert ,
dans un argile siliceuse , et qui sert quelquefois d'enveloppe à un
cuivre gris schisteux. -5/flwer, J.'. des M. t. 19, p. 5o. '
] . Cuivf"e carbonate bleu cristallisé , sur baryte sulfatée lami-
naire 5 de Thuringe.
I. a. C. c* b. cristallisé ( dioctaèdrel)^ dans lequarz carié, avec
C. c. vert ; de Sibérie.
I. ù, C. c. b. cristallisé , avec plomb carbonate acTcuîaire, dans
la chaux carbonatée mélangée dé cuivre carbonate veft terreux ;
de Hongrie.
i. Cuivre carbonate T)îeu , en. cristaux lamelliformes , avec C
c. vert soyeux et fér oxydé jaune roussâtre , sur le fer oxydé cupri-
fère ( Kisenpecherz , "W. ) , concretionné brun-jaunâtre ; du Ben-
jamin Grube , à Moldava dans le Bannat.
3. Cuivre carbonate bleu lamelliforniç , en petites masses semées
sur un fond de C. c. vert soyeux, dans les cavités du-C. c vert
concretionné cotnpacte; du même pays.,
5. a. La même variété en petites lames, mais plus abondantes ,
', (-547) '.^
avec C. c. vert pulvérulent , sur le fer oxydé cuprifcre ; du même
\ pays :^morceau d'un grand volume et d'un aspect très ngrçable.
3. b. Suite de morceaux de C. c. b. lamelliforme ; du Bannat.
4* Cuivre carbonate bleu aciculuire-radié , dans le quarz-hyalin
amorphe ; du Bannat.
5. Cuivre carbonates bleu concretionné-cylindrique compacte, re-
couvert de C. c. bleu drusillaire : plusieurs stalactites sont envelop-
pées en partie de C. p. vert concrétionné compacte y tandis que
d'autres^ ont leur axe formé de cette dernière substance : leur base
est souillée d'oxyde jaune de fer et leurs cavités sont tapissées d»
cristaux lamelliformes de C. c. bleu.
Ce beau morceau vient également de Moldava.
5. a» Autye morceau plus petit de Ja même variété C. c^ bleu
concretionné-fistulaire , du même pays.
5. b, C. c. bleu concretionnc-mamelonné, à cassure fibreuse, avec
cristaux lai^elliformes de la même substance, Ce c. vert et fer
oxydé ; de Sibérie.
5. c. C. c. b. concretionnS^mamelonnS , dont la surface des ma-,
melons est recouverte de cristaux curvilignes , avec plomb carbonate
amorphe disséminé , sur baryte sulfatée laminaire.
5. d. Suite de beaux morceaux de la même Variété; des mines de
cuivre de Hongrie et de celles de Sibérie.
6. Cuivre carbonate bleu globnlijbrme , en petites masses arron-
dies , radiées dans leur cassuire ; de Hongrie.
7. Cuivre carbonate bleu terreux^ avec C. r. vert pulvérulent ,
superficiel et fer oxydé, dans la chaux carbonatée; de Moldavo.
7. a. C. c. b. terreux , en masse , dans les cavités duquel sont
engagés des cristaux de chaux sulfatée trapeziépne alongée , lim-
pide ; du m^me pays*
7. b, C. c. b. terreux , en masses plus ou moins friables, fivoe
chaux carbonatée , fer oxydé, etc. ; de Sibérie. >
7. c. La même variété dans la chaux carbonatée ; de Saint-Sau-
veur près de Luz , vallée de Barèges,
Les morceaux qui ont rapport à cette substance sont au nomlir»»
d'environ soixante. Un grand nombre d'entr'eux sont remarquables
par lewr fraîcheur : dix appartiennent à la variété lamelliforme ; !«
reste aux variétés concretionnée et ferreuse.
(548) ,
APPENDICE. '
I
* CUIVRE CABONATÉ BLEU ÉPIGÉNE^
{Haity , Tabl. comp. 7 p. 90. )
Ordinairement cristallisé.
y
Le CnÎTre carbonate Tert épîgène se tronve en Sibérie.
I. Cuivre carbonate xert épîgène , en cristaux prismatiques rhom»
boîdaux , à sommets cunéiformes , sur lé quarz-byàlin biancliâtre ^
cristallisé, dans les cavités du quarz commun.
a. C' G. V, épîgène , en cristaux prismatiques rbomboïdaux, ter-
minés par des sommets très-surbaissés , en partie bleus et en partie
verts , avec plomb carbonate amorphe , dans le quarz carié.
3. Ce. v'. épîgène^ d'un très- beau vert, velouté , en prismes à
six pans , terminés par des sommets à quatre laces avec un arête
parallèle à la base , dans le quarz-hyalin blanchâtre, partie amorphe
et partie cristallisé, avec fer oxydé rubigineux concretionné.
Ces trois beaux morceaux viennent de Zmeof en Sibérie.
Vlir. Espèce. CUIVRE CARBONATE VERT.
Première partie ^ p. 1 33 et3o4.)
Fleurs de cuivre vertes, Malachite, R. D. — Cuivre rainéfalisé
par Tacide aérien , Malachite , Bergh — Chaux de cuivre verte,
MoKG. - Cuivre oxydé vert , De B. — Oxyde vert de cuivre, Cuivre
vert carbonate , Delam.
C. c. V. acîculaîre- soyeux. — Mine de cuivre soyeuse ou satinée^
R. D. — C. ox. vert £breux , De B. — Fasrîger Malachit, W. et
Karst. ■ — Mala^uîta fibrosa , Herrg. — Capîllary Malachîte ,
KiRw. — ^ La M. fibreuse , Broch. — C m. soyeux , Brong.
C. c. V. concretîonné,-^ Malachite de tous les minéralogistes. —
Malachît et KupfergrVin , W. et Karst. — Malachîte , Petr. —
Malaqiiita , Herrg. — Green calciforme Copper Ore, Malachittt ,
KiRw. — La Malachite , Broch. — Cuivre malachite , Brong.
C. c. v. compacte. — Dîchter Malachît , W. et KaRst.
C. c« V. résînoïde'compacte. — Schlakîges Eisenschussigcs Kup-^
Jèrgrîin, W. et Karst. — Kfde C. /crn/giaoso în Escortas , HerRû»
— Cuivre hydraté , Delam.
' • (549)
XI. c. V. terreux, — Vert de moptagne, R. D. — Ici. , Delam.'
— C. terreux, De B. — Kup/ergnïn , W. et KAk^BT. — p^erde di
triontagna, Petjr. — Verdé de cobrc , HerRG. — Mountain Grceti ,
KiRw.. — Le Vert de cuivre oulà. Chrysocolle, Broch.— C. m. chry-
«ocolle , Brokg. ,
Le Cuivre carbonal(^ vert partage les gîsemens des an*
1res mines de ce hi état , et notamment cenx dn enivre sul-
furé et du cuivre pyritenx. Il abondé surtout eii Sibérie et,
dans le Bannat. On en trouve également dans le Ty roi. Les
antres parties de l'Europe qui renferment des mines de cui-
vre le présentent aussi; mais seulement eu très - petite
4juantité^
Dans diffêrentes provinces de l'Espagne , il y a des minés de
cuivre vert et bleu , comme dans FEstramadui^e , dans la Sierra-
Moréaa, dans la montagne de Ségura aux environs d,'AIcobeudas ;
^ans les montagnes entre Saint- Ander et B.eynosa , à Molina ; à
Rio-Tinto dans rAadalou&ie et dans beaucoup d'autres parties.,
(Bo-wles , Hist. nat. de l'Espagne, p. 22. )
1. Cuivre carbonate vert ^zc/cM/tfiV^-sox^z/j? , en petites aiguilles
-éclatantes , d'un beau vert d'émeraude , réunies par petites bouppes
dans les cavités <iu fer oxydé cuprifJère ( Eiseripecherz ) , brun-
jaunâire ; de Moldava dans le Bannat.
I. a.C c. V. aclculairc'Soyeux , en masse concretionnée , toute
.-composée de mamelons Hbreux à fibres divergentes et comme ou-
duiées j de la Chine.
.1. ^. Ce V. Acicidaire'soyeux , superficiel^ sur^ le fer oxydé
':>compacte ou massif ; de Sibérie.
i-c. C. c. V. aciculaire-fibreiix , en niamelons d'un ^eau vert
^'emerau^e , dans les cavités du cuivre pyriteux hépatique ; des
JdontS'Ourals en Sibérie.
z . e£. La même variété , sur le quarz-fayalin dodécaèdre , blan-
.cltâtTe , dans le cuivre hépatique i .du même pays.
' 1 • fi. lia même sur le cuivré sulfuré massif, avec C. c bleu lamel«
1 if orme et fer oxydé ; de Sibérie.
>jt. Cuivre carbonate vert concreUonné'-cylindrique , soyeux à Ja
( 55o )
surface , sur le fer ozyiié rubigineux terreifx ; de la mine de Saint*
Jeun-]Xépomucèn/3, près de Moldava.
a. a. C. c« yericoncreLionné-fibreux , en gros mamelons noirâtres
à la surface et verts dans leur cassure ; de Tourtcheninowen Sibérie.
ZL. b. Plusieurs beaux morceaux , les uns bruts , les autres sciés et
polis, de la même variété et du même pays.
2.. c. Ce. V. concrétionné'CompacLe , recouvert de mangauèso
oxydé noir dendritique j de Sibérie.
3. Cuivre carbonate vert concretionné-compacte , vert-céladon ,
en masses tuberculeuses , de difiérens volumes ; de Sibérie.
3. a. C. c. V. concret ionné''mamelonné ^ à cassure compacte et à
structure testacée , vert nuancé de blanchâtre ; de Falkenstein en
Tvrol.
•H
m
3. ^. C. C. V. concret ionne-fibreux , avec plomb carbonate acicn-
1 lire , sur le quarz j du Hartz.
3. c. C. c. V. concretionné'Compacte , à petits tubercules', recou-
vert de cuivre hépatique brun-jaunâire ; du Pochadasch en Sibérie*
3. d. Ce. V. concretionnézcompactc , a\ec deadrites superHcielies
de manganèse oxydé ; du même endroit.
3. e. Suite très-belle de morceaux polis de C c. v. concretionné j
de différentes teintes et de diverses grosseurs des mines de Klopinski.
ilaus les Monts- Altaïs , Gumischewskoi , Trolowski , etc.
4 Cuivre carbonate vert compacte-résinoidé , vert d'émeraude ,
sur argile feiTugineuse ; de Sibérie.
/). a. Le même , renfermant dans ses cavités de petits mamelons
tiunsliicides, brillans, d^unbeau vert, sur le quarz ^ du même pays.
4. b, C c. V. compacte , vert-blenâtre et vert-blanchâtre, à cas-"
sure conchoïde terne, sur le cuivre pyriteux, passé presque entiè-
rement à réta't de cuivre hépatique, avec fer oxydé cuprifère ;
du Banuat.
5. Cuivre carbonate vert ferrewj: , vert-blanchâtre , sur le C. c. v.
concretionné j de Falkenstein. ^
5. a. C. c. V. terreux , ferrugineux , vert-jaunâtre , avec C. c. v.
compacte et C. c. bleu , dans la baryte sulfatée laminaire j de Saal-
içld en 'l'huringe. ^
La suite des morceaux qui ont rapport à cette substance est par-
( 55i ) -
ticulièrement remarquable par le volume des morceaux qui la com-
posent et par leur belle conservation. Lçur nombre est de plus de
cent. Les deux tiers environ appartiennent à la variété connue dans
le commerce sous le nom de MalachitCv
IX^ Espèce. CUIVRE ARSENIATÉ.
( Première partie , p. i33 et 3o5. ) . ^
Cuivre oxydé vert arsenical , De B. — Mine de cuivre arsénié ou
Arseniate de cuivre, Cuivre arseniaié, Delam. — Arseniato de
cobre , Herrg. — Oliçe Copper Ore , Kir w.. — Arseniate of Copper,
De Bournon. — Cuivre arseniaté , Broch.
C. a./?r//72fV//^, leespècedeBournon.' — LinzenerZj'W. et J^arst, .^ "^
C. a. hamellifqrme , a® espèce d^ Bournon. — Kupferglimm^r ,
W. et Karst.
C. a. octaèdre-aigu , simple ou cunéiforme , ou acicidaire, —
5* espèce de Bournon. -i— Oliçernerz , W. — Dic/it€€ et Fasriges ^
Oliçenerz , Karst.
C. a. prismatique-triangulaire,"^ 4^ espèce de Bournon.
C. a. mamelonué-JUtreujp, — 5^ espèce de Bournon.
C. a. terreux , jaune-verdâtre. — Pharmacochalzit , Leonhabd.
Le Cuivre arseniaté a été ironvc d'abord, en Aiiglelerre,
dans les mines de cuivre du comté de Cornouailles, et no-
tamment dans celles de Huelgorland, de Tincroft , et de
Karrarach , avec le cuivre pyrileux ^le fer o\yàé. , le quarz
etc. On en a rencontré depuis sur le fer oxjfdé. compacte ,
à Mitlelberg , dans le voisinage d'Allern - KircUen paj's
de Nassau-ITs8iujg;eii. ^ »
1, Cuivre arseniaté primitifi en.cri&tanx grou|iéS) verts bleuâtres,
d'un beau volume et dune forme très»|iette,, sur des cris^iMX de
Cjuarz-hyalin blancbâtte ; de .{Juel-Virgin en Cor^apuailles.
1 . a. Echantillon de la.mÀme variété ^ de coideur blmie , dans le
cuivre pyriteux passé en grande; partie k l'état d^ cuivre llépatique;
du même pays.
a. Cuivre arseniaté îarneîlijbrme ^ verr-pur , dans les cavités du
cuivre oxydulé massif, av^c fer arsenical disséminé^ de Tincroft ,
^pç4* de Redruth ; beau morceau. . >
( 352 )
3. Cuivre arseùiaté oclaédre^aigu , vert-noirâtre , en" tres-petità
cristaux éclatans , avec C a. terreux , jaune-verdâtre , sur le qaarz.
4. Cuivre arsenialé prismatitjue - triangulaire , ( ociaèdre'Cunéi-
forme , H. ) verdàtre , tirant au noirâtre, avec fer arsenical et
fer hépatique , dans le quarz ; de Tincroft.
5. Cuivre arseniaté aciculaire , vert-olive , sur le quarz.
6. Cuivre arseniaté manf,elonné-fibreux , olivâtre , dans le quara-
Iiyalin blanchâtre , avec fer arsenical disséminé.
APPENDICE.
I, CUIVRE ARSENIATÉ MAMELONNE ALTERE.
Var. de la 5" espèce de Bournon.
C a. m. altéré , ayant subi un relâchement de ses fibres , qui les
rend susceptibles de céder à une légère pression : pendaht cette
altération, la couleur passe du vert-olivâtre à diftârentes teintes de
jaune , qui se terminent par un gris-blanchâtre satiné. ( Haiij t
Tabl. comp. , p- 91- )
1. Cuivre arseniaté mamelonné-altéré , soyeux , gris-verdatre et
jaunâtre , avec Ce. v. terreux , sut le quarz ; de Cornouoilles.
il. CUIVRE ARSENIATÉ FERRIFÈRB. .
Cupreous Arseniaté of Iron ^ Bournon. — C a. ferrifèrc , Bhoch.
— C. a. ferrugineux , Delam.
C. a. ferrifère dodécaèdre ; ' i
En prisme rhombo'idal terminé par des sommets à quatre trian-
gles scaiènes. ( Haûjr , Ouv. cité, p. 91. ) •
M. de Cressac , ingénieur en chef des Mines ^ a trouvé la même
variété sur le fer arsenical , dans le quarz commun , à Saint-J^eon-
, faard, dépatt» de la Haute-Vienne. (iTâiS/.)
1. Cuivre arseniaté ferrifère mamelonné ^ drusillaire ^ blanc-
verdâtre , brillant , dans le cuivre pyriteux ,* avec C. a. terreux ,
jaune-verdatre : de Carrarach en Cornouailles.
X«. EspàcK. CUIVRE DIOPTASE.
( Première partie , p. ^4* )
/ Emeraude de Sibérie , FEaBBR. — • Acbârite ou Aschirite , Sewer-
ciNK. — EnierauJiue , Delam.*— Dioptase,>HAiiT. — Id. , Broch.
i
/
' (353 )
^ Kupferschmtiragâ , W. — Dioptas, Karst — Crisialtizirtffê
Kupfergriïn^ Estner. -^ Çopper Ertierald, Thoms.
, CABAGTERSS ET ANNOTATIONS. ' ^,
(Herviann^ Acâd.. de Péter^sbourg, i Çoa , t. r3 , p. 349* } '
Au p;-emier coup de Feu, il décrépite et sa couleur verte se changji
en un beau bleu ^ après: quoi il se foad assez facilement et doi|n«
une espèce de niatte dont on peut séparer le cuivre. ^
Il contient diaprés l'analyse de M. Lowitz : •
• Oxyde de cuivre. 55
, Eau. ......... ia
Siîîcé : : . . /. V . 33
ICO
Il est- insoluble dans lacide nitrique. ( Haâj » 1 8i ;2. )
Ce minéral vu poiir la première fois , en Sibérie , il y ft
25 ans , fat apporté à Saint-Pétersbourg par le généjral
Bogdanof qui le tenoît d*Acbir Mahmed , marchand boaca-
rien, à qui l'on en doit la découverte. Suivant son rapport
on trouve ce minéral à 5oo verstes ( i25 lieues) ao-dclà de
l'Irtidche , dans les déserts des Kîrguises , en allant de la for-
teresse de Semipalatna vers le midi. Ses cristaux Aont accom-
pagnés de Malachite rayonnée et sont ordinairement sur dtt
vert de montagne cèmpacte; qnelqn^fois aussi avec le-spath
calcaire et la pierre calcaire compacte. (M^m* cité^ p. 3440
I Cuivre idioptase dbdécaèdre , translucide , d'un beau vert
d^émeraude : cristal isolé. *
Ce minéral est extrêmement rare.
XP. Espèce. CUIVRE PHOSPHATÉ.
Mine de cuivre phosphore et antiihonial , Saos. — Cuivre phos«*
pfaoréf Cuivre phosphaté, Delam. — Pkospkorsaure Kupjèr,
ILar^x- -^ Phosphor-Kupfor , W. etKA«ST, -^Phosphate ofCùp^
fera Kiiiw. — Cuivre phosphaté, BrOch. — Id. , Brow©.
CARACTERES ET VARIETES.
1 f _> , . • -
l Henart de la Fillemarqué, J. detja. t. a4 , p. 33i et «niv. },
( 554 )
CABACTi&SS.
Quelle que soit sa forme, il est d'un vert noir on foncé à la sur-
face ; et à Tintérieur d'un beau yert d'émeraude, brillant et écla«
tant ou mêlé de reflets noirs.
Soluble, sans.efTenrescence, dans l'acide nitrique ^'il colore «:i
bleu de ciel. Il colore de même l'ammoniaque.
CAHACTiRB P B T S 1 Q U B. ^
Pesanteur épéàfi^ue ^ /^O'joSi,
Dureté, Facile à gratter avec un couteau ; rayant la chaux caibo-
natée pure : rayé par le verre commun.
Cassure , lamellaire dans les cristaux ; fibreuse dans le^ échantil-
lons mamelonnés.
Couleur de la masse , vert-noiràtre à la surface ; d'un beau vert
d'émeraude , brillant ou soyeux , à l'intérieur.
Couleur de la poussière ; d'un vert plus pâle que la masse.
\Transparenqg ; les fragmens minces sont translucides.
CAaACTàaB chimi^vb. ^
^ Action des acides, Soluble sans effervescence dans l'acide nitri-
que , qu'il colore en bleu du ciel.
Action du feu* Facilement , fusible au feu du chalumeau» en un
gfobùle cassant , terne et d'une couleur cendrée ou noirâtre, sans
répandre de vapeurs arsenicales. Si on continue de chauffer ce glo-
bèlé sur un support de charf>on, et en y ajoutant un corp^ gras , on
obtient xtù. petit bbuton de cuivre rouge ; mais il reste une partie à
l'état de scorie noirâtre.
.Fondu avec le borax , on obtient un verte d'un rouge vif.
(Le cuivre phosphaté contient sur loo parties : oxyde de cuivre
63}i3; acide phosphorique 3o,95 $ perte 0,9a. KU^roth. y
VAaiBTis DE FORMSa* ^
I. Cuivre phosphaté octaèdre; de Schemnitz. {ifaûjr, 181 a. )
a. Cuivre phosphaté rAom^oû/a/ ;
£npetitscrfsuux groupé», OU solitaire» , dont la forme parbîc étr»
tin prisme rhomboïdal, < '
5. Cuivre pho9ph»té lamellaire ;
En petites lames superposé^ et ixiplinées eu différens sens.
>« ■«
(• 355 )}
' 4« Cuivre pïio^liaté;yî^e»3c ;
£ti jmâisses cènc^rétionnéés i imameloxai^s à l^extérieur ou tapU*
•anréftcaviféèî'
ANNOTASSIONS.'
Le CniTr^ phosphaté ^Ê trouve en veines avec le qqarz^
hjalin , le qn^rz-agathe càkédoine , , le cuivre pjrlteux et le
' cuivre carbonate , verî et blen^, lé ctiïVre natif et fe cuivre
oxydirlté capillaire , dans la* GranVâcke.'Le ii^on* qui le reU-
ferme se nomme Venusberg ou Joséphbërg ^ iï est situe à {
peu de distance de RbeinWriertfiaidhV'sbr la rive droite du Rhin,
Grand-duché • de Berg. Ç^H&rstîrt; Mémoire cité. )
Ce minéral a été trouvé d|5puis:à Scbemnitz en Hongrie où il a
également le quarz pour, gaqgue. Oa la pris successivemeUt pour ua
cuivre muriaté et pour un cuivre, arseniaté ; mais IMT. fiucholz l'ayant
analysé y a tecpnnu la présence de Tacide phospbori<^ue. ( ilttûj^ , ..
Cours de Minéralogie de i8ia ) ^
1 . Cuivre php^pbaté mamelurmérfihfeuç^ , avec fer oxydé rubigi*
neux terreux» sur le quarz ; de Firnberg, ,pré& de Rbeinbreitbach ;,,
échantillon donné par M. Hiersart. ■ . ^ ^
Xn.« Espèce. CirîVKE SULFATÉ.
( Première partie , p. 1 34 )
Vitriol de Cuivre ou Vitriol hlteU '; aiissi nommé Vitriol de ^yptû
et Couperose bleue : R. D. — » "Vitriol de Cuivre y Cuivre vitriolé ,
Sulfate de cuivre ; De.B. — Id. , Delam. — Kupjfèr vitriol, Karst.
— yUriolo di ram» , Copparosa turfikina , Petr. — VUriol de -
CoBre, Herro. Vitriol ofCoppety Ç^iecyt. •— Sulphate o£4^pper ,
Thoks. — Var. dii Vitriol natif, Brocb. ,
iiéfrtiction \ double^, suivant M. Prieur, de la C6terd*0r* (Axin*
de Cb. t. 66. p. 187. )
Le Cuivre sulfaté, prodnili de TaUération des antres e^p^
ces de ce genre et plus pi^rticuliéfement de celle du> Cuivre
nyr\tenx% se trouve assez abpndair4ment au Ramelsberg près
de Groslar au Hartz^ d^ns le siçbiste argileux de transition,; •
à VVîclow en Irlande; à Fabluu en Suède ^ à Herrengrpdd
près de Néusobl en Haute-Hongrie \ et d«ns, l'Empire p à
Saint-Bel ^ département du Rbôn^.
C556X:
Il est souvent mélangé de fer sulfata et quelquefois de une sidfat^.
Le jsulfate.de cuivre soluble estrû abondant eu .Espagne , aux
mines du Bio«tinto que les eaux qui les traversent ex|j5ont infectées.
{Proust y J. dePh. t. 5^, p. S43. ) . ., .
I , 9 et 3. Cuivre sulfaté périoçpaèdrf j — péridécaèdre; et -—
complexe; «n cristaux isolés obtenus nar Fart. .
4* Cuivre sulfaté concrétionné , hl^jt^ ; ,fie Saint-6el.
4* a* Ç. s. concrétionné , sur le gneiss; du pays de Sa|ztK>ur5:
envoi de M. Marcel de Serres.-
. . .. , • • . •- • •
. / . ......
CUIVRE SUtrATJ, TERREUX.
.( Première partie,' p. 3o6 }
Sulfate de cuivre natif insoluble , Pkocst.
%
I - . . . , ^
Ce minéral qui a été rapporté dû Pérou , en Espagne , dés le temps
de la conquête , ressemble à' certains morceaux de C. c. vert ferru-
gineux compacte. M. Proust qui en a examiné plusieurs échantillons
y a reconnu la présence de l'acide sulfiarique , à peu près dans la
même proportion que dans le cuivre sulfaté bleu. L*eau bouillante ,
dit-il , n'en dissout pas un atome ; mais Tacide nitrique trés-délayé
le dissout avec cbaleur , quoique sans f ff^rv<escence , et en sépare àm
SLj'k 28 centièmes de sable. ( J. de Ph; t. 69 , p. Z/^^. }
QUATRIÈME GENRE.
' i* * «
FER.
. " Vf. EsfkcE. FER NATIF.
*' * ( Première partie , p. 307. ) / » v
Fer nialléable natif ,.R. D. — Fer natif, Db B. — Id. , Delàm.
«— Gediegen-Eisen , W. et Kàbst. — Tellureisen , Karst. — Ferro
nativo , Petr. 7— Hierro natwo, Herro. — iV<ïtzVe Iron, Kirw. —
Le Fer natif , BrocH.
Le Fer n^tif a été tronvé dans plusieurs endroits , et no-
tamment à Kamsdorff en Saxe et à la montagne d'Oalle ,
département, de l'Isère , en Franoé. II eàt en petites masses
enveloppées comninnéinent de fer ôxjrdéy etc.'Vbjéz prein.
purt. p. 307. C*est nn minéral très-rare.
\
-(557) ■■ V , ' .
ï)ietrich rapporte dans une de ses notés sur les lettres dç FerKey ,
(p. 19. ) , que M. Margraff possédoit un morceau de Fer natif tiî4
d'£ibeHStock en Saxe , et que ce métal étoit renfermé dans une
matrice composée de cristaux d'étain oxydé.
1;. Fer naùE amorphe ; de Kamsdorff en Sâxe : bel échantillon dtx
poids de 16 hectogrammes environ ( à peu près 5 onces ).
On a aussi trouvé des morceaux de Fer natif, à Miedxiana-Gora '
an Pologne ; d^'après M. Tabbé Stazzie. ( J. de Pb. , t. 65 , p. 12S. )
AfPBNDIGB*
î. FER NATIF VOLCANIQUE,
Le Ffer natif Tolcanique a été déconrert par M* Mossieri
vers 1770, dans le fond d'an ravin^ creusé par les pluies snr
' la face méridionale de la montagne de Gravencire» à travers
les lavies scorifiées dont elle ^est composée eu grande partie»
Cette montagne estdistant^e de Clermont-Ferrand d'environ
nne licae an sud^cst. La masse de fer, après avoir été dé-
pouillée d'une croûte d'pxjde rouge de plusieurs pouces d'é-^
paisseur, pcsoit encore 8 livres et quelques onces. Elle est
cellulaire comme la lave la plus scorifiée. (^ Mxtraii d'une
lettre de M. Mossier. )
M. J. B. Rocb, ancien cbirurgien-major de légion à Tlsle-de*
France , auquel nous devons la^ connplssance du Fer pbosphaté de
cette même île, nous^ apprend , daias une note^ que Ton' trouve des
morceaux de Fer malléable dans File de Madagascar , notamment
. dans le pays des Avas et des Amboilambes , et que les naturels le»
ibrgent et en fabriquent des fers pour les noirs. Il tient ce fait de
3tf . Majeur , ancien officier de la compagnie de Binowski à Mada-
gascar, qui a fait pendant a6 ans de nombreux voyages dans Tinté-
rieur de Tîle où il alloit en traite cbez les Avas et les Amboilambés.
Les parties de Tîle où se trouve ce Fer malléable paroissent avoir
été volcanisées.
n. ^CiÈVi NATIF PSEtJDO-VOLCANIQÛB.
T s •
( Première partie , p. 807 et 3o8.)
Acîer natif, Mossibr et GoDO»-SAK¥T-Msaok. — • Id. , Belakh
( 558 )
, L'aoier natif psendo-volcaniqne se tronve dans le urri-
toire do TiUage de la Booîche , à Test et très- près da i:b«->
tean des Fojrges» et à une lieue etxiemie de Neiy, départe*
ment de TAllier. La découverte en est due ^ M. Mpssier qoi
Fa observé ^ pour, la première fois , en 177B , sons la fonne
de petits globales dftns les matières scorifiéos par lefen^ d'une
bonillère autrefois embrasée. Il eq a trouvé depuis des messeii
assez considérables. La dernière recueillie vers 1800 pesoît
x6 livres 6 onces, c'est celle qui « fourni les échantillons dorit
M« Godon a fait l'analyse. L'argile schisteuse qui recouvre la
houille de la Bouiche renferme du fer oxjdé en grains dont
la grosseur varie depuis le volutne d'une iroisMte jusqn t
celui d'un gros melon. ( Extrait iTune noie de M, dossier,)
M. Cocq a décrit très-soigneusement dans le t. r^ du J. des M. ,
p. 4^8 À 4^4 » 1®^ produits tant pseudo-vpicaniques que naturels du
territoire de la Bouiche. .
La Collection du Muséum ne possède pas d'échantillon de cette
substance. ^ - ^ *
lu FBR NATIF METEORIQUE.
MeUùreîsèn^ Kakst.
Le Fer natif météorique est disséminé dans les masses
pierreuse»^ nommées CérauniteSi Pierres de tonnerre^
jièrolithes^ Bolides ^ MétéoroHies ^ etc. qui tombent de
temps en temps de l'atmosphère et proviennent d'un globe
enflammé dont l'apparition a précédé leur chute. Plusieurs
aavans , è lé tête desquels on doit placer le célèbre Chladni ,
rangent' parmi les Hërolithes , la masse de fer Ironvée en
Sibérie , dont Pallas a parlé le premier , et celle qui a été
observée dans l'Amérique méridionale, par dom Michel
Rubin de Celis. ( Haûy , Tabl. compar. p. 269* )
« Cest dans les environs de Durango ou Guadiana ( Nouvelle-^
Biscaye ) , que se trouve isolée dans la plaine , cette énorme massa
de fer malléable et de nickel , .qui dans sa composition est identique
avec Taërolithe tombé en 17S1 à Hrascbina» prÀ$ d'Agram ea
(359)
Hongrie. Qa assure que cette masse de Dîirango pèse près de l'QOO
myri^graitimes , ce qui est 400 de plus que l'aërolitfae découvert à
Olumpa danrle Tucuman , par M. Rubin de Çelis. Un minéralo-
giste distingué , M. Sonnenschmidt , qui a parcouru une bien plut
grande partie (Ju Mexique que woi , a aussi recoiïnu en 1 yqa , dan»^
i'intérieàr de la vUle de Zacatecas , une mas$e de fer malléable d*un
poids de 97 myriagrammes. Il Ta trouvée dans ses caractères exté-
rieurs et physiques entièrement analogue au fer malléabk décrit
|>ar le célèbre Pallas. » ( Humboldt, t. 1 , p. ^qS.)
CARAGTSRB8 GENERAUX DSf ASROLITBBa.
Pesanteur spécifique. 3, 43 , à 3, 70.
'(Le poids absolu des masses varie depuis quelques décagrammef
tXx gros jusqu^à plusieurs quintaux.)
Dureté ; faciles à casser , s*égrenant en se pulvérisant facilement ,
tendres ; la croûte seule raie légèrement le verre et donne-quelque»
étincelles par le choc du briquet.
Formes, très-variables^, ordinairement arrondies , quelquefois pris-
mdtoîdçs , mai» dont les angles et les arêtes sont toujours émou^sés*
Tissu granulaire , analogue à celui de certains grès.
Aspect terreux , après avoir été cassés , à l'exception de quelque*
points brillans de fer météorique ou de fer sulfuré disséminés , que
le poli rend très-sensibles.
(£a général, ces pierres se ressemblent tontet. Il faut exceptés
^ celles qui sont tombées près d'Alais, département du Gard ; celles-ci
sont très-légères et ont Tapparence de masses charbonneuses. )
Magnétisme : Agissant fortement sur le barreau aimanté.
Couleur à Textérieur , le gris-noir&tre on le noir>brunâtre, ordi-
nairement terne ; quelquefois le noir brillant : ceux de Moravie
•ont dans ce cas.
Lies aerolithes nouvellement cassés sont d*un gris-cendré clair ,
qui devient communément plus foncé par^ le contact de Tair et est
assez souvent sali par de petites taches de rouille.
Action dis Jeu : Les fragmens d*aëroIithes , exposés à l'action
du chalumeau-^ s*y recouvrent d'une ci*oÛTe noire et vernissée , il^
peu près semblable à celte que présentent ces pierres dans leur étav
natvcel ; les angles des fragmens se fondent en émail noir.
^
(36o)
Cbm/^OMV/oTil La «nasse '.principale des Aërolitlies est composée
de silice eii assez grande quantité , de magnésie , de* chaux et d'alu»
iQine , reu^f^^iuviut des grains de fer allié de nickel , du fer sulfuré ,
du chrome et du manganèse. Ceux d*Al'ais renferment de plus
deux centièmes de carbone.
Les grains dé fer disséminés dans ces masses sont ordinaitement
très-petits , de couiéur blanche et très-malié ibles.
( Cet «rticle sur les cirdCtères des Aërolithes est extrait en partie
dun ru|)(or( fiit par JM S:get, seciétaire de la Société desSciences
du département de la Un ute-Ga tonne, pour constater les faits
relatils a lu rbùt^ de pierres météon(|ues qui a eu lieu à Toulouse le
lo avili «Si a Ce mémoire est inséré dans le t. 5o de la Biblio-
thèque bntann q^e , p. i5g à .72» )
A3ÎKOTATIONS.
(Izarn, Lithologie atmosphérique; Hauy , Cottrs de Minéralogie
de i8u8 et de 18^2. )
f L« phénomène de la chute des pierres , long-temps rangé dans la
classe des préjugés populaires , est trop bien prouvé aujourd'hui
pour être révoqué en doute. Ces masses pierreuses avoient été regar-
dées par les anciens, suivant le témoignage de Pline, comme réel-
lement toml ées «du ciel. Mais l^s hommes les plus éclairés des
temps modrrnes', parmi lesquels on compte Freret et Bernard de
Jussieii , les ont confondues avec les pierres de fasche ou de cir**
concisi^^n , les pyiites globuleuses radiées , nommées aussi pierres de
. foudre , etc. , ou regardées comme des produits de volcan. Lavoi-
sier lui-même dit qu'elles ne sont autre chose qu'un grès pyriteuz
frap[ é'de k foudre ( J. de Ph. 1771 , t. 2 , p. '/54. } On ne s'occupoit
, plus de cet objet quand les ouvr.iges de MM. Cbladni, King, Ho-
"i^ard^etc. , ont attiré de nouveau sur lui Tatiention des savans.
Telle étoit cependant l'incrédulité sur ces sortes de phénomènes
qu*il fallut , dit M. Iznrn , p. 5 , une sorte de courage à M. Pictet
pour en f^ire le sujet d'un mémoire lu à la Classe des Sciences de
rinstitnt en Van i8o3. Enfin, un fait bien public arrivé àPAigle^
département del'Ornie , le 26 avril i8o5 , etdontM. Biot a cojistaté
l'authenticité^ et décrit les circonstances^ est venu lever totts les
doutes. Le mléme événement s'est répétié plii^ieurs fois depuis , er
, (S6i ) ■
tout récemment encore Iff lo avril de cette ann^e 1812, aux envi-
rons de Toulouse. L'on a remarqué que ces chutes de pierres avoient
toujours lieu par un temps serein et à la suite de l'explosion d'un
globe de feu, avec un bruit asseï semblable à celui que font une
décharge de mousqueterie , un coup de canon , le roulement des
tambours, etc. '
L'existence de ces pierres une fois admise , îe^ chimistes les plus
distingués se sont occupés d'en examiner la composition. MM. Ho-
ward , Fourcroy et Vauquelin ( Ami, du Muis. ,t. 3,p. loiàiia),
y ont ti^ouvé de la silice , en grande quantité ,.<!" fer imi au nickel , •
du fer sulfuré et quelques cWtién^es de magnésie de chaux et d'alu-
mine. M. Laugier ( Ann. du Mus. , t* 7 , p. 092 à Sgy ) , y a tc-
connu" depuis la présence du chrome, et M. Proust celle du manga-
nèse. M. Sage y a trouvé Talumine en quantité assez notable : M.
Thenarcl ( J. de Phys. , t. 63, p. 56 et 67 ) a retiré deux centièmes
de charbon des Aërolithes , de couleur noire , tombés prés d'Alais ,
en 1806 , et a observé de plus que les métaux qu'ils reufermôient
-étoient à l'état d'oxyde. On voit par là que les pierres atmosphériques
ne ressemblent point k celles qui font partie de la masse du globe.
Leur origine enfin a été le çujet d'une 'foule d'hypothése$*
M. Ghiadni (J. des M. ,t, i5, p, 4^9 )< est le premier qui leur ait^
attribué une origine commune , qu'il regarde eu même temps com-
me céleste. On en a fait aussi des débris de planètes. Lès explica-
tions chimiques de leur formatipn.ne sont pas satisfaisantes. Suivant
une hypothèse émise par M. le comte Laplace , avec une sage ré-
serve, et dévelopjiée à l'aide du calcul , par MM, Biot et Poisson,
(Bull, de la Sor^. philomat. , t. 3, p. 68 et 180 ), ces corps pour-
voient provenir de la lun« , d'où ils auroient été lancés par les vol-
cans de cette planète. La vîtesîe initiale dont ils auroient besoin
pour vaincre l'attraçrion que la masse de la lune exerce sur eux se-
roit quatre fois et dçmi celle d'un boulet de 24 livres , chassé de
Ja pièce par 1 2 livres de poudre , force qui leur feroit parcourir
'd5i4 mètres par seconde, en faisant abstraction de la résistance de«
l^ir. Le corps mettroit dans ce cas deux jour^ et demi à tomber sur
la terre et soninfknsmation seroît produite par le frottement contre
les molécules de l'Érir. Cette hypothèse sert à prouver que la chute
des pierres météoriques n'est pas physiquement impossible, et qu'il
l^ut y avoir aussi dans les espaces planétaires de petits corps errant
^ui, après avoir parcouru des ellipses-, sont enfin tombés sur la
/^
(562)
terre. Mais d*un autfie^c^té, M. Arago, peme qae les irra^ationi
lumineiues de la lune que Vpn a prises pour des feux volcaniques
sont des effets dus à la réflexion de' la lumière cendrée à s^urface; '
il n'y aura donc plus que l'analogie pour croire à l'existence des voK
cans lunaires. Une autre hypothèse due à M; le comte La'grange,'
explique comment la matière de ces' Aërolithes auroit pu faire
originairement partie de la masse du, globe et y retomber ensuite;
etc. , etc. ( Journal de Physique , t. 74 f p* 32^8 à a35. )
L'Histoire des Pierres tombées du ciel a fait le sujet d'un ouvrage
très-curieux de M. J,, Izam , dans lequel ce physicien rapporte en
détail et discute avec soin les différentes' qyiestions qui ont rapporta
ce phénomène dont il a cherché à donner l'explication. 0. a pour
titre : Lithologie atmosphérique et a paru en i8o3 ; i vol. in«8**.
Les rédacteurs de la Bibliothèque britannique ont mséré dans
cet intéressant recueil les nombreux mémoires publiés- par les phy-
siciens et les chimistes des diverses/parties de r£urope (sur le phé-
nomène de la chute des pierres et sur leur analyse.
'Voyez encore au sujet>de ces mésmes corps, une brochure de M'
G. A» Maréchal , intitulée : JHon opinion sur lajomiiuion des uiè-
rolithes ; in-S*». Pafis , Dentu , 1812.
Catalogue , par ordre c/ironologzgue y des Météores à
la suke desquels des Pierres eu des Masses de fer sont
tombées ; par E. F. F. Chlabki.
( Journal des M. t. a5 , p. 75 à 78 , et t. 26 , p. 7$ et 79 ou Noav*
bullet. des Sciences , t. i ^^p. Sao à 324«)
( Les citations que dous avons ajoutées a celles que M. Chladai a
données dans son Catalogue sont placées eutie deux parenthèses.)
-/- •
« Les Catalogues qu'on a donnés jusqu'à présent des chntês de
pierres ou de masses de fer , sont trop peu complets ; on y a aussi
inséré quelquefois des événemens d'une autre nature ; par exemple ^
une grêle ou une chute de matières enlevées par le vent : il ne sera
donc pas inutile de rassembler ici , autant qu'il est possible^ toutes
les notices de ces météores. - ^
M. Biot , dans un mémoire lu à la Société phUomatique y a prouva
que la mère des dieux , transportée de Phrygie à Rome , dutems d«^
Scipion Nasica , étoit un météqrolithe.
/
«
(365)
^Sx^ sini Avaïii notre «re, une gr&ade pierre. est tombée ptes
d*A£gos Potamos , selon Plu£ar^ue, in Vilk'Lyssaidxij elPUne^
JHm..Natjur,.II, 58.
A*peu-près 56 an$ ayant nqtre ère , eaLucanie, du fer spcmgietix*
Pline , Hist. Nat.. II, SS. ,
Pline dft a\is$i qu'il a vu une pierre, tombée pr«8 (de Yaiven ( in
VocODtiorum agro). Hist, Nat, II , 58. , .
L'an 452, de notre ère, trois grandes pierrfs en Tbrace. Ammitut.
MarcelUn, Ghron.
Sous le pape. Jean XIII , une pierre en Italie. Platina ,- in Vit.
Pontif.
Açicenne parle dune nia«5e de Jer très-4ure , de 5o liv. , tombée
à Lorge (Ijurgea ).
* ( Lan.<)5r^ une pierre tombée près d'Ausbourg lors d'une en«
trevue qui eut lieu, après Pâques, entre Bérenger et Othon-le*
Grand. A^W* SchUgel , Bibl. brit. , t. 46, p. 409 , i^iii )
998 , à Mdgdebourg , deux grandes pierres. Spangenberg. Ghron.
.saxonne.
1 i 36 , à Oldislpben en Thuringe, une pierre de la grandeur d'une
tète humaine. Spangenberg^Chron» sax.
1 164 , à la fète'de Pentecôte , une pluie.de fer en-Misnie. Ceorg,
Fahric. Rer. Misnic. lib. I, pag. 5a.
1249^ le. jour de Sainte-Anna, aux environs de Quedlinhourg ,
Ballenstadt , Blankenbourg , d^ pierres. iS/>a/i^eR^er^. Ghron. sax.
/i3o4, le jour de Saint-Remi , beaucoup de pierres qui ont causé
des dégâts considérables près. <de Friedlang , selon Krdnz^ Saxo- '
ma , et autres. Mais lorsque ces auteurs dirent : Vredeland ( Fried-
land') in Vandalià , on ne pourra pas déterminer l'endroit, parce
qu'il y a plusieurs villes et villages du même nom. Spangenberg ^
, Chron. saxon, y dit : Friedberg,-près laSaale.
1433, des pierres spongieuses près de Roa, non loin devBurgos
ctn Espagne. {Proust * Journ. de Phys. t. 60, p: 186. )
1492 , le 4 novembre , à Ensisheim en Alsace , une grande pienp*
assez connue.
1496, le 28 janvier, trois pierres sont tombées entre Gesena et
3ertonori ; d'aprjès Marc. Ant* Sabellicus , Historia ab urbe conditâ
lEnneas X , lib. IX. éd. Paris , i5 1 3 , t. II , fpl. 341 ; éd. Lugduff-
p/fiSq. Chladniy Supplément.
' 1 5 1 o , près lie Crema , non loin de la rivière Adda en Italie , une
/ N
f
(364)
grande piluie de pierres. Ccardanus, de Variét. lib* i4i cap. 72 ; et
^o<//»t\ Theatr. Nat. lib. IL ,
X)an8 la première moitiç du même siècle , une grande masse de
ier est tombée dans une forêt près de Neubof, entre Leipzig et
Grimme , suivant Albini , Meisnische Berg*Cbronik , p/ 1 S9. Quel-
les autres auteurs , par exemple , JohnstQn et Alberti , ont cor-,
rompu le nom de Tendroit ^n Neubolem.
1643 , le 6 noveYnbre , à Mansfeld en Thuringe, une masse noi-
râtre. Spangenberg ^ Cbron. saxon.
i552 , le 19 mai , aux environs de Scfaleusingen enTburinge , une
pluie de pierres qui ont fait beaucoup de dégâts , selon SpangenBerg^
jChron. saxon. Ce n*étoit pas une grêle , parce que Spangenberg a
apporté de ces pierres à Ëisleben.
1559 , près de Miskoz en Transylvanie, cinq pierres ou masses de
fer. Nie. Isthuànfii , Hist. Hungar. 1. XX , fol. 394.
1664, le i •*' mars , une pluie de pierres entre Malines etBruxelIe»}
Annal, de 0//^erf , XXII, 3.
i58i , le 26 juillet, en Thuringe une masse de 59 Wv^Binhard^
Cbron. tburing. p. 193.
i585, en Italie , une pierre ^e 3o liy. Vranc. Imperiui,
,1691 , le 9 juin, prés Kunersdorf , de grandes pierres. Angélus ,
Annal. Marcbiae. x . *
i6o3, dans le royaume de Valence en Espagne, une pierre qui
. contenoif des veines métalliques , selon les remarques des Jésuites
de Coimbre , sur la météorologie d*Aristo.te.
1617, le 27 novembre, une pierre de 69 liv. sur la montagne
Yaisien en Provence. GmsenJi,
i635, le J21 juin , à Vago eu Italie , une grande luette, Franceico
CarlL
i63&, le 6 mars, entre Sagan et Dubrow en Silésie , une granda
pierre. Lucas , Chron. Siles. p. 2228. Cluçer, Gëogr.-p. 238.-
1647 > ^^^^ le baillage de Stoizenau eoi Westphalie , des pierret.
Ann. de Gilbert, XXIX , 2.
i65o, le 6 août, à Dordrecbt , une pierre. Arnold Senguerd*
cxercitat. pbys. p. 1 88.
' ]652 , à 100 milles au S. £. de Lahore aux Indes , une niasse de
fèr de 5 liv. Boumon , Journ. de pbys. t. 5Q , p. 3o3.
1654 , le 3 mars , dans Tile de Fiinie , en Danemarck, une pîni*
de pierres. Thom, Bartbolin. Hkt, mot. cent IV, p. 557»
.(365)
1667 » ^ ScHiras'en Tet^e , des pierres , selpn le Gazophylacium
linguaB Persarum , du Père ^nge dé Se, Joseph, La relation est ac-
compagnée de circonstances peu vraisemblables. .
167a , près Vérone , deux pierres de 300 et 3oo liv. Conversations
tirées de l'Académie de M. Bonrdelot, contenant diverses recher-
ches çt observations physiques , par Le' Gallois Paris , 1 672 , obs. 5.
1674, le 6 octobre, dans le canton de. Glariis en Suisse , dcux'
grandes pierres , selon Scheuchzer,
1677 , leaS mai, près d'ErmendOrf ^ non loin de Grossenhayn ed
Saxe , beaucoup de notasses. Balduinus in IMiscell. Nat. curios. 1697.
append. p. 247* Selon son analyse chimique , on pourroit croire
qu'elles -contenoient du cuivre.
i683 , le 12 janvier, prèsl de Castrovillari en Calabre, une masse
de pierre ou de fer. Mercaii, Metallotheca Vaticana, cap. 1 9. p. 248.
i683., le 3 mars, en Piémont, une pierre. Idem,
1697 , le i3 janvier , des pierres semblables aux autres sont tom«
bées prés de Sienne , dans un endroit nommé Pentolina. Çhladni^
Supplément. '
Quelques années avant 1700 , une pierre tomba sur un bâtiment
de pécheurs , à une demi-lieue de Copinsha , l'une èj&& Orçades ., .
suivant Jam, ÎVallace , Account of the Islands of Orkney , London
1700, cfaap* I f p* 3. (Chladni, Supplément.)
1698 , dans le canton de Berne , une pierre. Scheuchzer* s , INT^-
turgeschichte der Schweitz, p. ii. ad ^nn. 1706. p. 76. /
1706, près Larissa en Grèce, une pierre de 72 livres. Voyage do
Peiul Ldicas, tom. I.
1723, le 22 juin, près dç Plescowitz en 'Bohème, une pluie de
pierres. Stepling, de Pluviâ lapideà. p. 1754«
1743 , près de Liboschitz en Bohème , des pierres. Idem*
.1 760 , lé jour de Saint-Pierre , près de Nicor en Normandie , uiïe
grande pierre. Lalande^ Journ. de phys> t. 55 , p. 4^^*
1 761 , le 26 mai , près d'Agram en Croatie , deux masses de fer
de 71 et de 16 liy. , sans mélange. de matières pierreuse. :Stûcz en a
donné la notice dans le tom. L du journ, Bergbauk^nde. KhaprotK
à analysé ce fer , qui contient du nickel. La plus grande de ces
masses se trouve dans le Cabinet impérial, de Vienne , où je l'ai vue
Avec le procès-verbal dressé par le Consistoire épiscopal d'Agram.
1751. Le mercure de janvier 1761 , parle d'une piçrre tombée en
Allemagne , près de Constance. Chladn(y Supplément, .'
( 366 )
^ 1753, le SjiÂlIet , pluie de pierre^' près' dé Tabor àt BoHêitiè,
•elon Steplinget autres.
1753 y au mois de. septembre , près de' Lapon&s' e^ BVesse ^ détir
pierres. Lcdande , Joum. de Py8.LV.45i»
1765, au milieu de juillet, à Alboreto près dé Modène, uiœ
pierre. Tfoili^ ragionamento délia caduta di uu sasso , et P^tmidit
letcere fisico-meteorologiche , p. 1 20*
1766, la pierre tombée pr^s de NoveUara, le i5 août, est peut'
être du même météore, si Ton n'a pas remarqué exacteinetA Je jour
et le mois;
1768, le i3 septembre;, près de Lucé en Maine , une pierre de
7liv. et demie, ime près d'Aire en Artois , et une en Cûteiitin,
tombées dà itième météore. Bachelay , Mém. de TAcâd. de Paris.
Introduction au Joum. dePhys. t. 2, p. 25 1 ;i^i77a.. )
1 76^ , le 20 novembre , près de Màtn*kircben en Bavièie , une
pieite de 38-liv. qui se trouve dans le cabinet de rAcadéinie de
Munich. L'analyse faite par Maxhrtus Inthof se' trouve d^s le
Magasin de Voigt , VIL 3. et dans les Annat. de Gilbert,
1773, le Ï7 novembre., près de Sigend en Aragon, une pierre.
Proust^ J. de Pk^ , t. 60 , p. 186 et suiv.
177^^, le 19 septembre, près de Rodach, dans la priâcipauté de
Cobourg , une pierre qui se trouve à Cobourg, dans le cabinet d'bis-
*toire naturelle. Annal, de Gilben, XXIII. 1.
1776 ou 1777 , en janvier ou février, grande chute de pieites
près dé. Fabrîaào, dans le territoire de Sa<it-.^iatogtia , anciea
Ducbé de Camerino. Chladini , Supplément.
1779 , à Peftrié'vrood'eu Irlande , des pierres. Gientlentan*s Maga-
zine , sept. 1796. ^^
1785 , le tg^féirricr , dans la principauté d*£3ciistaédt, des pierm*
L^ Varon dé Mtdl ' eft a donné des notices -dans ses Anaàkot der
Bei'g. und Hiittenkilâde. lit. a.
179^ I te >4 jtâllec ,- à' Barbotait, Jnliac , etc., daits IXmpire
fr^nçaiif'graiidêphiie dé pierres.
179^'f le 17 ïâei, ded pierres qui resseml^lentatix autres, tom-
bèrent prê^eCastél^BèrardedgfteflTo^aiie. Cklad/ù, Suppléme&t.
1794 { le t6 jûiu , près- de Sîentie , beaucoup de pieire^.
1795,1e ï 3. décembre , prè» W^ldcottage en Yorfcshire , une
pierre dé 5& liW
1796, le 19 lévrier, en Portugal , une Pierre. Soudkey, ^y«g*«
^
\
» ♦,
(367j .
1798 , le 17 mars , à ViUefrancbie, dans le département du Rhône,
une pierre de 20 liv. Lelièvre, Drée , etc. v ^
Une pierre tombée dans la Russie méridionale', près dé Bialdc- • '
serkiew , dont iTorfwi» fait mention dans le Magasin à^Voigt^ . |
VUL I. L'an et le jour ne sont pas mentionna* j
1798, le 19 décembre, à Bénarès en Bengale, des pierres'; de * I
poids variable entre 4 onces et 10 livres. (Bib. brit. , t. 46 , p. 92^. ) - j
. * ( £n 1891 , il tomba des pierres de la mème^ nature que celles
de l'Aigle, sur File aux Tonneliers réunie à risle->de^France par
une chaussée. Bory-SaiTU'p^inceru , Voyage aux trois principales
iles d'Afrique , t. 3 , p. 264.)
i8o3 , le 26 avril , aux environs de F Aigle , dans le 'département ^ ^
deTOrne, grande pluie de pierres, ^/of^.
i8o3 , le 8 octobre , près d'Àpt en Provence , une pierre de 7 liv.
i8o3 , le i3 décembre), non loin d*£ggenfôM en Baviéi^, une
pierre de 3 liv. tm quart , analysée par Inhofi An^al. de Gilbert et
Magasin de /^o/^^»
1804 , le 5 avril , prés de Glascow en£cosse ^ nne pierre. Annal.'
de Cabert, XXIV. 369. . "^
i8o5f le |5 mar8\ près de Doronihs)^, npn l6in de la rivière
Indoga , dans le gouvemem^ent dlrkutsk en^béiie , une pierre.
t8o5, en juKu^ à Constantinople , des p&ri^èsrJ. des M., févr.
1808 , p. 140.
1806, le i5 mars , près d'Alais et 4^ Valence, dans le départe*
ment datjard , des pierres' qui contiennent du carbone. ( Thenard ,
J. de Ph. , t. 65, p. 56. ) •
1807 , le 27 juiix, prés de Timochin , dans le gouvernement de
Sxnolensk en Russie , une pierre de 160 liv.
1807 , le 14 décembre , à Weston, dans le Connedcut en Amé-
rique , beaucoup de pierres : ^es plus grosses pesoiçnt 36 livres.
( J. de Ph. , t. 66 , p. 379. )
1808, le 19 avril, près de Pieve-di-Casignano , danâ le départe-
ment dn Taro , des pierres.
X 808 , le 22 mai , prés de Stànnern en Moravie , beaucoup de
pierres» (BibL brit< , t. 38-, p. iqS.) / • *
1 808 « le 3 septembre , près de Lissa éh Bohème , des pierres ,
seïopb^tè gazettes allemandes^. (Leur chute a été accompagnée des
phénomènes ordinaires : Tune d'elles pesoit 6 llvrîe'é 9 onces> Rems
et'JC/<i)rro(&i Ann. de Ch.^ t« 74) p. 84 )
N
(368)
Ici appartiennent aussi quelques autres mas!ies de fer qui cou-
tiennent du nickel , comme la masse trouvée par Pallas en Sibérie ,
celles trouvées au Sénégal , à St. Yago , dans le Tucuman ; au
Pérou ; à Toloca dans le Mexique. {Brongnian , Minéralogie , t. II ,
p. 146), et au Cap de Bonne-Espérance..— Il paroît qu'on dok
également ranger parmi les massés dont il s'agit , celle d^un fer
malléable du poids de 97 myriagramme^ (environ !tooo liv. } , trou-
vée par M. Sonnenscbmidt , dans la ville de Zacateeas , dans la
Nouvelle-Espagne. Chladni , Supplément.
Les anciens historiens chinois rapportent an^si plusieurs exemples
de pierres tombées en Chine , mentiomiés dans le Voyage à Pékin,
par de Guignes, 1. 1. Ils sont antérieurs à notre ère.
L'an 644 • vivant notre ère ^ cinq pierres sont tombées à Yong: le
bruit s*est fait entendre à 40 lieues f le ciel étoit serein. L'an 3S t
•ix pierres dans le. paya de Leang. L'an 29, quatre pierres à Fa,
et deux dans le territpire de Tsching-ting-fou. L'an 22 , huit pierres.
L'an 19 , trois pierres. L'an 13 , une pierre à Tou-kou-an. L'an 9 ,
deux pierres. L'ai^ 6 ^ 'Seize piertes dans le pay^ de Ning-tschou , et
deux à You.
Le mémoire dani lequel f(ti démontré le premier ,
J^ Que les relatiod;; antérieures de pierres tombées à la suite d'un
météore igné , n'é|:oient pas des fictions ou des illusions , mais des
observations d'un phénomène réel ;
2° Que ces pierres ou masses de fer étoient des corps étrangers à
notre globe et à son athmosphère, arrivés du dehors ;
A paru à Leipzig en 1794. Le Journal des Mines (t. i5 , p. aSB
à 3a o et p. 44^ ^ 4^^) ^ d- contient une traduction française faite
par M. Eugène Coquebert : Çhladni , Supplément.
SvpvLàumT nu Catalogue de M, Chladni.
1809, le 17 juin , une pierre du poids de 6 onces tomba en mer
sur un vaisseau. américain allant de.Block-Island à Saint-Ba'rt. II ea
est tombé d'autres a bas-bord dans la mer. Ce bâtiment étoit alors
par les 3o^ 58' de latitmi^ au nord et 70^ a 5' de longitude à l'ouest.
Le capitaine Behfiet P. Catewad a certifié Je rapport. ( Af. ATPU>^
Cet, Bibl. brit. t. Jfi^y f- J6a. )
1810, en janvie,r r une pierre pesant 3 livres , dans la Caroline
septentrionale , Jd, ibid.
loio^ le aS novembre 9 entre midi ^t une heurs , trois pien€i
à
/
(569)
tout tombifes à Charsoxi'^îlle, aux eavirons d*0r1Jaxls> département
du Loiret ; l'une d'elles pesoî^ 20 livres. (Bibl. brit. , t. 46 p. 397, et
t. 46, p. 94.)
181 1 , le 1**' mars, une pierre du poids de i5 livres est tombée
dans le village de Kouleghowsky , domaine du prince Golowkin ,
dépendant de la ville de Komén , dans le gouvernement de Tscher*
aigofF. ( Gacette de France du {eudi 1 8 juillet t8i 1 . ) x
18x1 f le 8 juillet, à 8 heures du soir , à la suite de Tapparition
d'un globe de feu y etc. , des pierres tombèrent près du village de
Berlanguillas , sur la route d'Âranda à Roa en Catalogne : Tune de
ces pierres pesoif 1 7 bectogram^mes (5 livres 4 onces); elle a été
adressée à la Classe des Sciences de rinstitutimpérial pegr M. le comte
Dorsenne ( G, Cuvier , Compte rendu des travaux de la Classe dea
Sciences , etc. , pendant Tannée 181 1 ou Bib. brit. , t. 48, p. 163. }
181a 9 le 10 avril, à 8 heures et un quart du soir , il tomba des
pierres dans là commune de Bergau , département de la Haute-Ga-
ronne , et dans celle de Savenès , département de Tarn et Garonne ,
à 6 lieues environ de Toulouse. ( Journal de TËmpire , du jeudi 7
mai 1812 et Bib. brit. , t. 5o , p.. lôq et suîv. )-
i8ia , le i5 avril , à 4 heures du soir , on entendit à Halmstadt,
Mdgdebourg, Ërxleben, etc., ^and-duché de Bade, une explosion
comme, un fort coup de canon , et Ton trouva une pierre de la gros*
S€|UX de la tête d'un enfant , différant peu de celles connues jusqu à
ce jour. (Moniteur du lundi' 1 juin]i8i2.)
Aërolithes de la Collection du Muséum,
K**. I* Portion d'Aérplit^e pesant 9,74 kilogrammes ( 29 livres) ,
détachée d'une masse pierreuse, tombée à £ixiisheim près de CoU
mar, département du Haut-Rbin , le 5 novembre 1492^ « et qui pe*
•oit 127,27 kilogrammes (.2^0 liv, }; . .
Ce beau morceau a été envoyé par M. ]p baron J^elix Desportes. ^
préfet dn Haut-Kbin , à M. le comte Fourcroy. , alors directeur du
Muséum , qui Fa fait placer dans la Cplleçtion. , ,
Sf^. 2. Fragment d'une, pijerre météprique toml^ée le 1 7 novembre
1 773 , près de Sigçna en, ^re^^m ; rapport ^']S^pa^^^ pt donné pt
M- X>e Lasteyrie , déjà, cité p. 1 28. *• .
^dC. Fr0U9t en a fait l'analyse ; \oy. Jour^, de Ph>tv 60, p. i.85*
^•^3t« Horc«au dupi Aërolitbetpmbéàliosse, «Kpart. des Lan*
"M"
/
/
^ tieiy en 1^90 : donné en 180a par MM, Bodrigueset Gûetlials .
directeurs du Muséum d'instruction publique de Bordeaux.
Suivant les rédacteurs dti Bulletin polymatbique de Bordeaux ,
/ ( t. 1 , p. 39 , janvier 1 8b3 ) , en mai 1 790 , on aperçut dans la corn-
muoe de Roquefort , départ, des Landes, vers 10 heures du soir ^
par lin temps très»serein , un corps lumineux qui se dirigeoit du
midi au nord. Il éclata à Losse à sl lieues de Roquefort. On trouva
le lendemain dans une étendue de terrain d'environ une demi-lieue ,
plusieurs pierres parfaitement semblables et de différentes gros*-
aeurs , dont une pesoit environ So livres. On remarqua que dans
Tendroit où Ion en trouvoit , il 8*étoit fait dans la terre des ouvert
tures de forme conique , qui différoient entr'elles par la grandeur et
par la profondeur, à raison du volume de la. pierre. M. Darlès , phar-
itaacien à Bordeaux , les a très-bien décrites. ( Ouvrage cité. )
N*. 4*. Petit frag/nent d'une des pierres tombées à Benarès dans
les Indes orientales, le 19 décembre J798 (1799 selon les rédac-
teurs de la Bibliothèque britannique ) : adressé au Muséum par
'M. Howard en i8o3.
N<*. 5. Autre petit fragment d'une des pierres tombées le i3 dé-
cembre 1795, près de Woldcottage en Yorkshire; donné par le
/ même savant.
N°. 6* Collection d'Aërolithes entiers et de fragmens d'Aëro*
lithes tombés aux environs de l'Aigle , département de l'Orne , le 36
avril 1 8o3 , dont la grosseur varie depuis celle d'nne noisette jus-
qu'à celle du poing et au-delà ; recueillie sur les lieux par M. Biot ,
de l'Institut Impérial , et donnée par lui au Muséun^.
N"» 2. Aërolithe tombé le 19 avril 1808, près de Pieve-di-Casi-
gnano , départ, du Taro , presque entièrement revêtu de sa croûte
ferrugineuse noire , et dont les grains de fer stilfuré sont très-appa-
rens et rougeâtre : il pèse une livre.
N«. 8. Pierre du poids de 3,36 kilogrammes ( 7 livres) tombée
le 8 octobre i-8o3 , près d'Apt , département de Vaucluse ; envoyée
au Muséum par M; le sénateur Chaptal, comte de Ghanteloup,'
alors Ministre de l'Intérieur* "
N°. 9. Portion d'une des massés terreuses' noirâtres et friables
tombées le i5 mari 1806, près d'Alais et de Saint-Etienne , dans
Je département du Gard.
N®. 10. Aërolithe à tissu très-compacte , pesant encore 5,44kilo«
grammes ( 11 Mvret } tombé à Charsonville, départ, du honetj à
rs
VAiVitoû f lîeiws d'Orliaiî's ;" adresse au Musium par SofaÈiè. M. lé
cikche de 'Mô'ntàiivet , Ministre de llntérieur.
" ^^o. iiJ',î^ieVredu|)oîdsde 17 hectogramities (Slivi-es) tombée
àTBérlân^uîllaà , en Catalôgrfe,' le 8 juillet 1 8 1 1 ; donnée paf la Classe
des Sciences de l'Institut Impérial.
N*>. lû. Aërolithe tombé sur le toit d'un bâtii^ent à- t^iB^mejean ,
aux environs de Toulouse, le 10 avril 1812. Il est ainsi que le pré-
cédent semblable à ceux de T Aigle. et revêtu presque entièrement d«
' sacraût^ iioite.:! il pèse iS décagrammes (3 onces )• II a été adressé
par M. le baron Desmousseaux , Préfet de la .Haute-Garonne k Son
£xoeIlen€eJe Ministre de Tlnt^eur qui l'a envoyé au Muséum.
'Ber natif raniuleux , brun^ criblé de pores comma une éponge
grossière et renfermant des grains d'une matière vitreux , jaune
légèrement nuancé de verdàtre , regardée par quelques-uns. cpmme
aaalogue.au péridot, auquel elle resseipble en effet beaucoup ; du pays
de Krasnojarsk, dans la Sibéi^ie méridionale ; deux morceaux.
Ces deux bea<ux morceaux pjçoviennent de la masse découverte en
^760, pi^r feu Pallas , associé étra^^er. de l'Ihstitujt Impérial de
France ) sur la cime d'une haute montagne , entre. l'Oubéï et le
Sisim f laquelle renferme une mine de fer cpmpacte. Cette masse
de fer que les Tartares regardent comme étant tombée du ciel , pe*
soit près de 40 ponds ou 1600 livres russes ( environ 700 kilogram-*
mes ). On en a détacbé différens morceaux , et lé reste a été placé
dans le cabinet de Saint-Pétcrboiirg.(P/i//as , Vo;;^af^é8 en Bufcsie ,
édit. franc. in-^S.*» , t. 6 , p. 546 et Suiv. ) • . ;! . . •
Vbye» encore au sujet du Fet natif àe Sibéifie le ibémàire dé'^Bf*
Gbladni ; cité plus haut (J. dé^ M. t.- i5 /p'. 469) ," et deaxai^iyes
mémoires tiès-étendus , l'un de. M. .Daluc ( J< des M* t. ii «t ]^«} |
l'autre de M < Thomson (BibLbrit. t. 47); et pour celui de l'Amé-
rique méridionale , décrit par M* Rubin de Celis (Annales 4^ Ch«
t. 5, P'i49-) r . ' .
. • IL EspicK. FER OXYDULÉ.:
( Première partie , p. 1 36 et 3o8» ) ■- • •
Fer à Vétat métallique non-malléable , ou Ethiops mtfrtial natif ^
Fer nbiràtlfe phlogistiqué ; AînAant .* R. D. — Fer jouissant de la
propriété d'attirer un autre faï* ; AilonaDt ; Bbrok. — Id. ^ Moko. — ^
Fer noir ^ Ethiops martial uatif , Fer phlogistiqué ; Ds £ llioe
^
è» Fer noirâtre attiraUeà Faimânt , Fer oxydéaoiriiiapldçie;; Fet
^ozydé an minimum ; DMM.È:M.'--'Magnei'Eùemiem^ W. etKàMtt^
— Mimera di ferro nera, Pbtr. — il/ma de hierro mafftetico «
Bbahg. — Common magnetic Iron Sione , Kimw. — La Mine de f»
magnétique o» le Fer magnétique , Baoch«
Fer oxydulé amorphe, r- ^««^^ Mine d'Aimant.
▼ AMIKTBS DB FOBMJIS.
1. Fer oxyàuli tfuadri^poimé ;
loL variété primitive dont chaque sommet est remplacé par «ne
petite pyramide ii 4 faces.
En cristaux engagés les uns dans les autres et formant ilne^ooa«
dbe mince dans un basalte brun , d*£isenach en Thuringe, d'o&
il a été envoyé à M. Haûj par H. Lconhard. (Gonrs de 1 ai i. >
^. Fer oxydulé terreux ;
Bruniaoirârre , légèrement caverneux : magnétisme pekîre of^
dinairement très-énergique. ( TaM^ compçr. p. g4» )
5. Fer oxyAn\è fuligineux ; {Eisen Schfçarze de Reuss).
Très-friable; noir-bleuàtre ; tachant les doigts : raclure- terne:
Â^ouvé dans les mines de Nassau^^egen, enFrancenie, par H.
tuchi. (Id. , Ibid. )
AVmoTATÎOJXB.
Le Fer oxydnU se trouve en lits entiers dans les monta-
gnes d'ancienne formation ; — • dans le schiste micacé k
Nenstadt en Botiéme et dans l'amphibole lamellaire , avec le
grenat, le cuivre pyrîteax et le fer sulfuré magnétii|ne , an
Kngferberg' non loin de Prespitz,, dans Le même pays. -—11
est' erl Ihs subordonnés à la serpentine » entre les canchea
dte schiste micAeé à Cogne (1), département de la Doire,
ci-dévant Piémont ( D'Atéuisson ) ; et enire le gneiss et la
chanx carbonatée à Orpez dans le même' pays. -*-ll forme
aussi des montagries entières on indépendante» ; telle est en
Saède le Taberg, aux Monts-Onrals, le Blagodatski et le
Keskanar, (PaZ//7^, Voyages en Russie, t. 3, p. 2261 et
327.) ; an Pérou (a) le Mont Tuchamauche^ etc. — Il se
rencontre également dans les montagnes primordiales »
eiHnmeàTœpUtz en Bohême ; et en crialAiii disaéaliB^s dans
(375)
le Ulc cMorite schisteux y en Corse ^ eh Sqètdeiet alHenrs ;
dans la chaux snlfatéc en Espagne ; dans les fragmens déro-
ches rejettes intactes par leV^save, etc. Celte espèce abonde
surtout en Suède et euNorWège où elle est Tobjet d'exploi*
tations très-importantes. Les mines de fer de Dannemora ^
les plus riches de l'Europe, sont en Roslagie» province
d'UpIand , à II lieues environ d'Upsal; celles d'Arendal oc«
cupent le second rang, ( Jars , Voyages métallurgiques. } —
Il en existe encore en Chine;, à Siam ; aux îles Philippines ;
dans l'Amérique du Nord^ etc.^ etc»
(i)>La^in«itagne d« schiste micac^de Cogne , à^tSsooo mètres en*
tItoii au sud de la ville d'Aoste , renferme de puissantes couches de
serpentine : c'est dans une de ces dernières que se trouve la fameusf
xnine de Cogne. Cette mine , peut être la plus riche de TiiniveM )|
.présente Timage dune carrière de fer qu'on exploite à ciel ouvei^t.
Xe nsinérai est du fer oxydulé entièremeiit pur k quelques endroits :
il y est à très-petits grains ^ quelquefois entièrement compacte. U y
' forme 'une masse qui m-a paru être une couche courte et fort épaisse ;
elle a plus de 2Ô mètres ( j5 pieds ) de puissance daUiS Fendroit où
-estrexploitation. Cette sorte de gîte déminerai est désignée p^r les
.Allemands. sous le nom de I^gètuiés Sùoc^tBIoc couché, {D^Au-^
kuisêon , J. des M. t. 22 , p. i€3*..)lia pactie supérieure de la mon-^
ta^e renferme une couche de chaux sulfatée primitWe eutremélée
de lames et de noyaux de taie d*un beau vert : ce gypse e^t partie
constituante delà montagne. (/«^* ) IHd- ).
(2) Le fer magnétique fibreux se trouve conjointement avec la
pyrite magnétique dans, les filons qui traversent le . gneiss dans le
. voyaume d'Oaxaca , Nouvelle-£spago6. ( Humboldt ,1.2, p. â8a. )
(3) Près de Teulada , en. Sardaigne», on trouve dans une monta-^
gne porphyritique , au bord de la mer , de îa mine de fer magnéti-^
^ue. A peu de distance d*Arsa)cia , également sur le bord de la mer,
T^ existe une mass» d*excellente mine de fer niagnctiqu& qui pour^
. roit alimenter plusieurs hauts Jumeaux. 11 s'en rencontre aussi sur
la montagne de Monteferro , dans le territoire de 8eneghe ^ une cou-
ebe très-étendue que les Espagnols ont exploitée autrefois. ( Asuni,
lu :», p. 345 et suiv. }
N.
(574)
1 . Fer oxyàvlê primitif, en cristaux.iso]^s , trè&-imts et d'un beau
volume , encroûtés de talc cblorite ; de Suède.
i« a» ¥,» o, primicif'CunéîJbrme ; du même ^JS»
1. B. F. o. en cristaux isolés , primitifs simples et prim. cuné!*
formes, bruns, éclatans; du Brésil : donné$ par M. le^ cbevalier
, .•..>. • II...
Geoffroy-Saint-p ilaire.
I. c. F. o^ primitif ^ ^n cristaux noirâtres de 5 millîni. (3 lignes
environ ) d'épaisseur, sur le talc cblorite écailleùx ; de Katscfata-
narski , en biberie.
a. Fer oxydulé //o^/^ctf^</re ; de Suède,
Cette variété a été observée dans un talc blanc-vérdàtre de Tra-
versella , d^artement de la Doive t<par M. Hersart,iea> 1.807. '
5. Fer oxydulé émarginé', sur fer oxydulé granulaire; du même
M. Godon de Saint-Memin a trouvé la même variété auprès de
BrùnswiQk , district du Maine , dans les Etats-Unis } elle est encroû-
*tée de talc verdâtre. ^ f • ,.,...
4- Fer oxydulé larfiellaire , . avec feldspath lamiq^lire, rouge de
cbair , disséminé ; de Taberg en Suède. .
5. , Fer oxydulé granulaire , avec épidote , pjrroxène blanc-vci^
dàtre'( Malacoiithe) , chaux carbonatée, etc.; de Sahlberg , dans
'le- Westermanland en Suède.
5 a. Suite de morceaux de la même variété , depuis le F. o.
granntaire i à gros grains peu adbérens, juscpi'au F. o. massif, à
grain d*acier{ de Dannemora, de Salhberg et de Taberget, près de
PliilipstadC} eu Suède. -. . . *
5. B. F. a, granulaire; du Magnetberg, en Sibérie.
6. Fer oxydulé massif, en veines* croisées , datia la chaux €arbo«
^atçe laminaire , avec talc prismati(]ue hexagonal ^ blanc*verdâtre ;
du même pays.
... 6 a* F. o. massif, brun-noir-itre et noir ; de Suède, de Sibérie »
_. etc. : suite de morceaux*
Le nombre dea morceaux de Fer oxydulé est de plus de soixanie,
. non compris ]es échantillons dU gradin d'étude.
Les variésés urr9U9e et/idigineuse maz>quen(«
S
.1
(575)
APPENDICE.
PBR OXYDULÉ TITANIFERE.
Sable ferrugineux des volcans , Faitjas. — Mine de fer en sable
volcanique, Delam. — Fer titane ^ Cobloier- — Eisensand , W..—
Sandiger Magne t EisenHein, Karst. — Arena de Hierro magne'-
tico, Herro. — Magnetic Sand, Kirw. — Iron Sand, Thoms.— •
Le Fer magnétique sablonneux , Broch. — Id. , Broxtg.
M. Cordier a fait de ce minéral Tobjet d*un travail particulier et
d*un grand intérêt pour Tbistoire des terrains volcaniques dans
lesquels il joue un trcs-grand rôle. J. des M.' t. ai et ^3.
Il est composé d^environ 8o parties d*oxyde de fer , i5 d'oxyde de
titane , avec tm peu de manganèse et d*alumine. ( Cordier, J. des
M. t. ai , p. a56. )
Le Fer oxjdnlé tîtanîfère se troave disséminé en cristaux
et en grains dans les basaltes, et dans les terrains d'allnvlon
qni proviennent de la décomposition des mêmes rocbes ,
en beaucoup d'endroits diflPérena delà Saxe, de la Bohême ,
de la France (i) , de l'Italie (2) et de l'Espagne. On en ren-
contre également à Saint-Domingne (3) y à Gayenne {é^ y
aux Terpes-Ansirales, dans l'ile de Gejlan , etc. * etc.
(i) Le sable magnétjque noir , brillant , trés-pesant , semblable à
de la limaille d'acier, se tire d'un lieu nommé la grève de Saint-
Quay , dans la paroisse du même nom à 3 lieues de Saint -Brieux.
(lyArgewilte , Oryctologie, p. 41a. )
(a) Il abonde sur le rivage au pied du Mont Zaro , dans Tîle d'is-^
cbia. Il est très-commun aussrïur les bords de la mer à Pouzzoles*
{ Spallanzani > t. a , p. 1 9a. )
(3j II existe en quantité considérable, mais réduit en poudre-,
parmi les sables de la'baie d'Açcul > île de Saint-Domingue , plain»
du nord. ( Girod-Chanjtram. )
(4) Auprès de la ville de Cayenne , sur le chemin de la montagne
des Tigres. {Barrère, Hist. nat. de la France équinoxiale, p« aïo. }
I. Fer oxydulé titanifère granulij'orme ; du ruisseau d'£xpailly,
aux environs du Puy , département de la Haute-Loire.
a. Fer oxydulé titanifère arenacé\ d|e Cayenne : donné par M. le
chevalier Du Pujet,
( 576 )
III«. EsvicB. FER OLIGISTE.
( Première partie , p. 1 87 et 3o8. ) ^
Fer olîgiste cristallisé , — laminaire , et — granulmire , gris
4*acier , éclatant. — Mine de fer grise ou spéculaire légèrement atr
jtirable par IVimant , R.D. — Fer sublimé des volcans, Fàuja.s.—
Mine de chaux de fer cristallisée , Mine de fer de TiIed'Elbe ; Mohg.
-—Mine de fer spéculaire , Db B. — Fer de Tîle d^lbe , Fer spécn*
laire de Framont et Fer spéculaire volcanique ; Var. du Fer oxydé
au w axi mum ; Delau . — Eisenglanz « W . et Ka&st . '-— Mimera di
yicciajo , Petr. — Hierro especular comun, He&ro* — Specular
Iron Ore, KiRW. — Iron Glance, Tboms. — Le Fer spéculaire,
B&ocH. — Fer oxydé , TowDi.
F. cl. écailleux. —Mine de Fer micacée grise, R. D. —Fer mi-
cacé , MoNC. — Id. , De B. , Delam , etc. — EisengUmmer , W.
•'^ Sclwppiger Eisenglanz , Karst. — Hierro micaceo , Hebrg.—
Mieaceous Iron Qroj Kxbw. -^ Le Fer micacé, B&oca.
F. ol. luisant, ~- Fer oxydé rouge luisant, du Traité. — Héma-
Ûte friable , en paillettes ou à petits points brillais , R. D. — Mine
de fer micacée rougeAtre , Moif6. —-Hématite rouge écailleuse , Dtr
IiiK. '— Fer micacé rouge, DAtiB. •— Rother Èisenrahm, W. —
Schuppiger Hotkeîsenstein , Kabst« •— M. di Fer nucaceo rossa «
Pfera. — Eisenrahm roxù^ Hbbrg. — RedScaljr Iron Ore , Iron
Froth » KiBw. -— ' L*£isenrahm ronge, Bbocb.
F. "dI. concrétionnè. — Fer oxydé hématite rouge , du Traité. •>-
ïîématite rôuge ,'R, D. — Id , De B. , Id. , Delaii. ; etc. — Rother
Glaskopft^ W. — Fasriger Rotheisenstein , Kabst. — Ameuita ,
Pbtb. —, Hématites roxa , Af. de H.Ji&rosa roxo g Hbbbg. — iieif
Haematites, Kiaw.
F. ol. compacte , rouge terne. — Fer oxydé rouge grossier , du
Traité. — Die/tter Rotheisenstein , W. et Karst. — M. de H.
roxo compacta , Hsrrg. — Hématite compacte rouge , De B. —
Compact Red Iron Stone y Kibw. — LaMiiie.de fer rouge com-
pacte , Brocr.
F. ol. terreux» — Fer oxydé rouge, du Traité. -7- Ocre de fer
Touge foncé , Safran de mars astringent natif ; De B. — OcJirigér
Rotheisenstein, Karst. — Rothe JË^istnokker j, W. — (kr€ dû
/
( 377 )
hierro roxo, HseinG. Red Ùchre , Kirw L'Ocre de fer rouge ^
BrSch. — Fer oxydé ocreux , BtioNG.
*
F. cl. argilifère compacte, rouge. — Argile ocreuse rouge graphi-
que , du Traité. — Argile martiale rouge, Sanguine ou Crayon rouge ;
i>E B. — Ochrigér Tkoneistein , Karst. — Rôthet , W. — Redle^
Red Chalk , Thohs. — Le Crayon rouge , Broch. — Id. , Brono.
F. oL argilifère globulijbrme'comprimé ou lentictdaire , massif y
rouge. — Limenfàrmig - Kômiger ^honeisenstem , W. — Kôrni"
ger Tkoneisenstein , Karst. —^ M- de II, arcilloso granujiento ,
HsRRO. — Acinose Iran Ore , Kirw. — Lenticjilar Claylron Stone ;
Tbous.— Le Fer argileux grenu ou lenticulaire, Broch.
F. ol. argilifére baciUaire-conjoint , rouge terne ou brun. — Fer
oxydé rouge bacilkire, du Traité. — Fer limoneux en prismes, De
B, — Stù'ngliclier Tkoneisenstein , \y. et Karst. — * M. de ff^.
arcilloso acanalado , HerAg. «- Columnar ou Scapi/brme Iran Ore,
Kirw. — Le Fer argileux scapiforme , Baocfi. -7 Fer terreux argi*
leux bacillaire , Brong.
F. ol. argilo-calcarifère terreux. Argile ocreuse rouge, du Traité»
— Ocre de fer rouge commune. — Ochre rouge friable , Bouge d«
montagne , Ocre de fer mêlé d'argile et de terre calcaire , etc- ; B<>-
MA»». — Var. de l'Ocre rouge , BaoKo.
\
▼ ARIBTBS D.B T0AXE8»
X. Fer oligiste unisénaire, de Langbanshytta en Suéde ;
La variété basée dont les six angles solides latéraux^portent éba*
«un deux facettes triangulaires scalènea. ( ^a»^ , 1806. }
A. Fer oligiste imitatif;
£n petits cristaux octaèdres , dont les axes ont environ 4 ^ ^ niil*
limét. ( 2 à 3 lignes ), sur une lave altérée , blanchâtre ; du Mont*
I>or : la découverte de cette nouvelle variété est due à MM. Mabru
ex Monestier , de Clermont-Ferrand. ( Hauy ,1811.) *
3. Fer oligiste Ayp/c{/&rinéf ;
£n petites houpes soyeuses , brun- jaunâtres ; libres ou engagées
dans le c^uarz-hyalin, soit limpide , soit violet , dans des masses de
l«r oxydé ; de Volkostroffenen Sibérie : on la pris pour du manga-
nèse et pour du Titane. Haûy > i8ia.
4' ^^^ oligiste globuliformeHerreux , toti|p3 \
i
,' . (578)
Eb grains disséminés dans un bois bitumineux , avec des lames-
de chaux sulfatée grisâtre ; de Bohème. IiL ibid,
ANNOTATIONS.
Le Fer oliglste métalloïde ( Eisenglunz , W. ) se rencon-
tre çn lits subordonnes sT ceux dn schiste micacé à Jawernik
f
en Silésie. Il forme aussi des montagnes particDlières, comme
a Tile d*Elbe où il recouvre le granité (i). Il se trouve aassi
dans les veines, à Irgang <^n Bohème. Il accpmpagne le fer
apathique et le titane oxydé fibrenx , à Pesay, Le qaarz et
)a chaux carbonatée sont les substances auxquelles il est la
plus communément associé. Il est fréquemment en cristaux
delà plus grande beauté avec l'anatase et le feldspath , à la
^orge de la Selle près de Saint- Christophe en Oisans. ( Héri-
carL )Se8 différentes variétés appartiennent pour la plupart
aux montagnes anciennes. On le trouve dans la ISTonvelIe-
Espagne (2) , en Norwcg'e, en Suède , en Espagne (S), en
Sardaigne (4)t en France (5) , etc. , etc. Il existe encore soos
la forme de cristaux et de lames parmi les prodoits volcanî-
qnes et notamment an Stromboli (6), et en France, dans
le département do Puy-de-Dôme. — Le fer oligiste ronge
( Rotheisejistein , W. ), soit massif, soit concrétionné, se
trouve en beaucoup d^endruits de la Saxe et delà Bohême^
au Haru , dans la Hesse , en Sibérie , en France , etc. ; tan-
tôt dans les filons, et tantôt dans des couches ; ordinaire-
meut dans des terrains primitifs ( notumment dans le schiste
micacé , Tondl), Il est quelquefois accompagné de fer oli-
giste écailleux et très-communément de fer oligiste terreux.
{Brochant , t, II, p, 253 , a56 et 257). — Le Fer oligiste argw
lifére, compacte on glob 11 li forme , appartient aux montagnes
stratiformes dans lesquelles il se trouvé en couches dans Te
schisme argileux de cette époque, avecPocre de fer, et qnel-
quefois avec le plomb sulfnré , le zinc oxyde , etc. ( Id, »
ibid, , p. 278.) — La variété bacillaire existe dans le voi-
sinage du jaspe porcelaine et de l'argile brûlée ,eaBohém#y
eV'à Dottweiler , département de la Sarre«
■(379)
0) ^0* mu^ 1m plus ÛEif ort^ntes de cette espèce sont celles de
TiJe d*£lbe , d«nt le savant père Pini noua a donné la description
dans un ouvrage publié en italien sous le titre à^Obterçations mini'
.^ogiques sur la mine deferdeRio , etc. Milan, 1777* M. deVialis,
en a donné i|ne traduction dans le J. de Phys. de 1778, t. la ,
p. 4i3{à*458.
.fa) La pente occidentale de Mechoacan abonde en mine de fer
rouge compacte et en hématite brune. On a aussi observé les pre-
mières dans l'intendance de San-Luis-Potosi, près de Catorce, dans
le Mexique. J'ai vu du fer micacé cristallisé remplissant des filons ^
près du village de Santa-Cruz , à Test de Celaya, sur le plateau fertile
qui s'étend de Querérato à Guanazuato. Le Cerro del Mercado ,
situé près de la ville de Durango , contient un apias énorme do
mines de ^r brun , magnétique et micacé, (ffumùoldt, t. a, p. 58jv)
(5) La mine de fer de Sommorostro en Biscaye est un composé
de lames ou de petites écailles plus minces que le papier, appliquées
les unes siir les autres et formant une couche interrompue dont l'é-
paisseur varie depuis 5 pieds jusqu'à 10. Cette couche est recouverte
d'une couche de roche calcaire blanchâtre de 2 à 6 pieds d^épais**
seur. ( Bowles^ p« 33o« et sutv. ) •
(4)' Entre Oristan et Bosa , en Sardaigne, il existe un filon de
fer micacé à la portée des bois ; et dans l'ile de Saint-Pierre , du
• c^té'de Cala-Vinagra , l'on trouve un filon cle fer très-considérable
suivant les apparences. {Azuni^ t. a , p. 346 et 347* )
(5) Le feroligiste accompagbe ordinairement la steatite et le mica
dans les filons quarzeux des ardoises. A -Viel^Sam, département de
i'Ourthe, on le trouve très-bien cristallisé sous la forme basée ; il
y est en parties assez considérables , d'un gris d'acier très-briliant,
qui rappelle les beaux échantillons de Suède. A Bthin , canton de
HoufPaliz^ , départ, des Forêts , , il est en masses laminaires. (/•/*.
Omalïas d*Halloy , J. des M. t. ^4 , p. 36o. )
M. Bozière a trouvé du fer qligiste écailleux dans la vallée de
Cosseyr et dans l'Arabie pétrée. U abonde sur les rives du Nil , et il
en existe des mines en Nubie.
(6) Les plus grandes lames de fer spéculaire de StromboU ont un
peu plus de 4 pouces de longueur sur 3 et demi de largeur ; mais
il jr en a un nombre vo&s£\ au-dessous. £lles sont attachées aux
X
( 58o ^
parois des fentes de rochers dt lave, qui feordemt U utr «u mSL
SpàliaUzani^ t. a, p. 7 3 et suiy.) ^
1 . Fer oligiste ùasé , de Stromboli.
M. Godon-Saint-Memin a adressé à M. Haây un éobantilloa d»
' la m éme variété venant d'Andower y dans le New-Jersey ; die a un
quarz hématoïde pour gangue.
2. Fer oligiste binaire; sur le fer oligiste massif, de Vue d*£lbet
plusieurs morceaux.
5. Fer oligiste ùirbomhoîdal , noir de fer éclatant ; du même pays.
<4. Fer oligiste binotémaire, en gros criitaux irisés à leur surface
et réunis en groupe , dont les interstices sont tapissée de petits cris«^
' taux de 4|Uarz4>yalin prisme , blanchâtre ; de Rio,
4* A> Suite nombreuse de m<Mrceattif de la mémo variété ^ la pins
commune de cette substance , en cristaux groupés , plm ou moins
nets , noirs de fer ou irisés ; du même pays*
'5. Fer oligiste imikuij* , en petits cristaux groupés sur la lave
-Uancbàtresde la cascade delà Dogne au-dessus du village au
bains du Mont-d*Or : donné par M. Hauy.
€. et 7. Fer oligiste irapezien et F. o. umientaùv » en très-pedta
cristaux , dans les cavités du fer oligiste massif-granulaire « à grains
extrêmement fins ; de Framont dans les Vosges. #
6. a. F. o. trapesien , en très-petits cristaux irisés , avec bafyta
sulfatée laminaire , dans le F. o. massif; du même pays.
8. Fer oïigiste' progressif ^ avec cristaux de feldspath quadridé-
cimal et.quBrz-byalin , sur feldspath lamellaire ; de TOisans.
- 9« * Fer oligiste équivalent et F* ck leuUeulaiire , avec quars-hyalin
dodécaèdre ; de l'ile d'£Hie.
10. Fer oligiste viiâeirai>^ */ gris d*acier, en gros cristaux âtâss
'nets V eng^s'en partie dans la chaux carbonetée laminaire , avec
grenats primitifs bruns et amphibole laminaire , sur le fer oligiste
lamintïire ; de Langbansfa) tta, pi;és de Fembodans le Wermanland
• en Snétle.
f I . Fer oligiste lenticulaire , gris d'âeier et noir de fer , en belles
' IflBBkes écltktantesf crétées, èur le^/p* en masse f de Tile d'£H>e.
il. a. Morceaux offrant la même variété ,'en lames plus petites «
"avec le qnan-hyalin , ie fbr ttûftif é ,' Pargile ^ etc. ; -du mime pay9»
I
(S8i)
On Ift tfCnxm {galameat avec des cristsuz de (pm et de cîhaïkx
carbonâtée ferro-manganésifère dans la valUe de Broso ^ dépar-'
fument de la Doîre. ( Hiatijr ,1811.)
la. Fer oligiste laminaire^ gris d'acier éclatant , dans lequarz-
fa)ralîn amorphe ; de Westmanland en Saède.
is. a. F. o. laminaire , avec chaux carbonatée laminaire et
grenats trapézoïdaux ; de Langhanshytta.
ta, b*V, o. laminaire , dans le fer spathique ^ méfangé de graiiia
^ fer sulfuré ; de Thurmgrahen , près de Flaschau : envoi de
Jft. Marcel de Serres.
la. c. F. o. en grandes lames ou cristaux lamelliformes m,îroi«
tans ; de Stroftiboli : donnés par feu Tabbé Spallanzani à qui Ton
en doit la découverte.
\±,d» Autres des environs du Mont-d'Or.
i3. Fer oligiste lamelliforme, gris métalliqu/e , en grandes lame»
appliquées les unes sur les autres , plissées et comme ondulées ; dur
^j% des Tartares Contays : envoi, de Tabbé Chappe d*Âûteroche.
i3. a. La même variété , sur le fer oligiste granulaire ; de Suède.
i5. h, "F: Qf lamelliforme^ en lames minces et contournées, d'un,
iiQÎr brillant ; de Ehi^enberg , prés de Waldheim en Saxe.
i3. c. F. o, Uwtelli/brme , luisais ,. avec fer sulfuré aiiioTphev
l^lanc.9 sur le schiste argile^x ; deFiIe d'Ëlbe ; plusieurs morceaux
dans lesquelles cette variété passe à I^ variété écaillcuse.
i3. //. F. o. lamelliforme, en lames grouppées d'un rougewvif ,.
translucides , sur le fer oxydé, compacte ,. hnin-jannàtre ; du pays
■ de Nassau, Grandoduché de Francfort.
14* Fer oligiste granulaire ^ un peu irisé, avec F* o. laflie]li£>rme
contourné^ de Suède.
1 5. Fer oligisie éeailleux,, -en- •lainM' ondulées , avec cuivre car-
bonate vert pulvérulent et fer oligiste luisant ,. rouge ; du Qnli ?
beau morceau donné par M.'Thibau^ f déjà cité y p. 3o5<
' i5. a. F. o. écaiUeux , du Brésil: donné par M. le chevalier
Geoffroy-Saînt-Hilaire.
i5. ^. La même variété dé Suède et de Sibérie.
16. Fer oîigiste /i//5an( , rouge, en masse composée de jpetîtes
lames luisaiUM , avec Fer oligista écfiUaux ; de Bohême.'
\
f
17. Fet oligiste coneretionné' mamelonné. , [k cttstive* xièîki ^
rouge-briuiàtre 5 d'Irgang pu Bohême. .:: 1 r" •; ^ .
17. a. F. ol. concredortné-teuact^ i recouvert de^P. oJédiftiHeux,
dans la chaux carbonatée laminaire ; du.méme.pjs^y;;», ;r.^ . ■'
ly.ù, F. o. concretionné'jfibreUx , brun«-rotfgeAlre ^ enveloppant
du fer oxydé rubigineux fibreux ^ brun-jaunâtre , ayant pour noyau
du fer oxydé ]aspoïde , jaune-roussàtre j de Bohème,
17. c« F. o. concretionné-mamelonné « à texture fibreuse oi^dulée
et comme moirée; de Stolberg , ^département de la Boër : doimé
par M. Tondi. , '
18.. Fer oligiste compacte , ou à grains extrêmement fins,
gris .d*acier , dans les cavités auquel sont engagés dç petits cristaux
trapeziens ou lamelliformes , ordinairement irisés ou bleu d^acier
trempé , verts , rouges , etc. , avec la baryte sulfaté , le quarz , etc. ;
de la mine de fer de Framont.
19. a. F*, ol. àbntpacte , ou à grains extrêmement Hn4 ;.de Daigne-
mora , en Suèae. ,
18. b. F. o. compacte, avec F. o. écailleux ; de Saint-Domingue.'
18. c. F. o. compacte , magnétique, en grains agglutinés par un
dment àt îist oxydé ; des environs de la ferme du grand iTiron ,
près de la^ille'de Saint-Calais , ' à Textrémité orientale du départe-
ment de Itt Sarthe : donné par M. Menard de la Groie.
iS'. d. F. o: compacte , bruii«rôûgeÀtre , avec chaux carbonatée
et Ter écailleux en niasse arrondie à cassure lamelleuse radiée ; de
Bohême. ' '"' " ' ''''''' ^ •''•' " " .••■"'•*''•'•"-
19. Fer oligiste spéculaire , s^r le ^.'0. tièrreux, avec F.'o..'JLui-
tant ; du même pays.
30. Fer oligiste ferreMX-compacfe , rouge ; de Bohême.'
ai . Fer oligiste ai^gilifère. çampàote» l'Swguâu ou (To^roft/tM^e) j
I >
de France.
Cette substance doinne lieu 'à^juHe br.ânche importante de.coQk-
merce ; on l'exploite en grande quantité à^Tholey, can^iondç Saint-
Vendel, dépt. de la Sarre. (Duhamel , J. des M. , t. iS^p, S.!^* } \
22. Fer oligiste globidiformfi'Comprimé'{ lenticulaire) t^Linsenr-
formiges Tkoneisenstein , W. ) , rouge-mat ; de Boh^ême»
sa. a. La même variété eà grain» plus gros ; de Ja Hetse.
1
à
( 583 )
a5. I?ier bligi&tê terreux, rouge , de Fràiûont, en France.
34. Fer oligiste bacillaire-conjoint , en baguet|ej prismatique»
contournées , d'un rouge-brunâtre j des environs de Kloster*Esscy
en Bohême : trois morceaux.
a 5. Fer oligiste argilo-calcariiere terreux. , rouge , brun-rougeâ-
tre , etc. ; du ri-dey ant Berry.
Le nombre des morceaux relatifs ^ux diverses variétés de Feif
oligiste est d'environ cent-ciiufuante , uon comprisses trente échan-
tillons d'étude : la^moitié oii à peu prks vient de File d'£lbe.
Les variétés primitive et souètractiçe , manquent.
IV. EspÈCB. FER ARSENICAL.
( Première partie , p. i38 et 309. ) /
Mine d'arsenic. blanche, nommée aussi Pyrite blanche arsenicale v
. Misp^ickel et Mii^e de fer arsenicale , R. D. — Fer natif mêlé d'ar-
senic ,-Mispickel , Bergm. — Arsenic pyriteux , Pyritç arsenicale , ~
De B. — Arsenic avep fer , minéralisé par le soufre ^ Mispickel j
Fer sulfuré arsénié on Fer arsenical , Delam. r-^", Arsenic ferro-sul-
fUré , TowDi. — Gemeine'r Arsenikkies , W. et K-arst. -<- Pirite
ifianco , Marcassita^ Mispickel; Pbtr. — Birita ^enenosa; Pirita
arsenical comun, Hsrro. — Arsenical Pyrites^ Marcaasite , KiRW.
— ^La Pyrite arsenicale commune , BrocR.
'CARACTERES ET VARIBTB s.
{Hmiy , Ann. du Mus., t. 1 a , p. .3o4 à ,309 et pi. 28 ; ou J. des
M. , t. 24 , p. 261 à :i&^.) .
- Forme primitiye. Prisme droit rhomboïdal, dont les bfl8?S ojit
leurs angles de 1 1 1 "^ 1 8' et 68<^.4^^ > P^ 4p°^ lequel le c6té de la bas*
«9t à peu près égal à la hauteur.
... Variétés déterminahleu. ^
t ji» Fer arsttiical primitif, fig. i.
. * à. Fer arsenical unitaire , fig. 2.
La variété primitive donc chaque basé est remplacée par un
«ommet dièdre aigu j ce qui lui donne l'apparence d'un ^ctaèdr«f
cunéiforme.. , r. , -' . " ' • .* . .
" 5. Ferarsenical <//^e^flé^re/fig. 3. .:*♦.' / î
^
(584)
DilTére de la variété précédente en ee qjoe le tommet dièdre ^
remplace chaque Imse de la forme primitive , est obtus.
* 4* ^^^ arsenical unibinaire ; fig 5.
La variété unitaire dans Id quelle les arèteé terminales sont reob-
placées chacune par deux facettes.
5. Fer arsenical ifuadrioctonal; fig. 6.
Cehe variété offre la réunion des faces terminales de la var. di'^
tétraèdre avec celles de Tunitaire.
»
Ces diverses variétés se trouvent à Freyberg en Saxe^
yarUtéi indéterminabU9.
6, 7 et 8. F. ars. baçiHaire^ — nciculaire , et '•^massif.
Analyse du Fer arsenical , par Chevreul , comparée à ceUes de
Vauquelin, de Lampadius et de Thomson ;
Chevreul. F'mtquelin* Lampadius, Tkomsotu
Arsenic. . . 4^,4^^ • * • 38,ooo . . • 43t*oo
Fer 34i9^S • - * '9^7^^ • • * ^7*9^^
Soufre • . . 2o,i5s -• • . i5,3oo . . • o,o
Silice # . . -. o,o • '• ^ iQ,ooo . • • o,o
'Perte • • '. . o,5ia • • • o,o . • '.' o,o
. • 489I00
. . 36,5oo
. . î 5,400
• • 0,0
• . o,5i2
10O3O00 100,000 100,000 100,000
M. Chevreul penche à croire i\\\e le Mispickel est une combî^
naison d*Arsenic et de Sulfure de fer au minimum* (Ann. du Mqs. ,
t. 19 , p. 166. )'
ANNOTATIONS.
Le Fer arsenical se trouve en lits dans la serpentine, \
Reîcbersdorf en Silésîe ; et dans differens lîenx de la Bobé-
ifeie , dans le gneisa, le schiste micacé, le talc chlorîte, etc.
Il est dans le granité , anx environ*) de Boston, province de
Massassncbets ( Warden ). En Sibérie il accompagne le
beril. On le rencontre aussi dnna les veinea des mont«|pef
primitives , avec l'étain oxydé • le scheelin ferroginé:, le
plomb solfnré , le zinc solfaré, le fer spatbiqQe , te fer aol-
fnré ordinaire , etc. coçime à J.oachi matai en Bohème et à
Jobangeorgenstadt en Saxe. A Freyberg , dans le méoie
pays , %ts cristaux sont engagés dans nn talc terreux. Il
• *
(585)
• tn tronre ^e/^alein'eBt dans le qaarz^ à Saînt-L«oiifaard,
«iépartement de la Haiite-Vienue , avec le soliéeltii ferrugiiié;
«vec réaieraude y eii Sibérie , etc. ^
i. Fer arseuical primitifs avec qtiarz-^'alin prisme, zinc sulfuré
laminaire , brun^ et chaux carbonatée ferro-maguésii'èie , encroûtée^
<le fer sulfuré ; de Stjrie.
:2 Fer arsenical unitaire , en gros cristaux groupés , dans les ca-
vités du F. a. attit)rphe ; de Niclasberg en Bohême.
5. Fer arsenical ditétraèdre , en cristaux déliés, ^*une forme
tres-nette , entremêlés de petites aiguilles de quarz-prismé , aveè
2inc sulfuré brun , sur le quarz mélangé de fer sulfuré j de Schlad*
ming en Styrie.
4- ^^^ arsenical tonckoicle ^ , en liasses' flabelliformes qui pa-
roissent dériver cro la variété ditétraédre arrondie , dans la Chaux
carbonatée ; d^Altemberg en Saxe.
5. Fer arsenical amorphe *ou moisif^ présentant des ébauches de
cristallisation , disséminé dans le quaiz-gras ; des environs de Fia-
viac, départ, de TArdèche : donné pi r M« FaujaS'^Saiyt-Fond.
5. a. Morceau semblable donné par M. Brard.
lies variétés bacillaire et aciculaire manquent.
Cette dernière se trouve au Bannat , dana une chaux car|)Oiiatét
laminaire un peu nacrée. (Coll. de M. Haiiy. )
^l^PEMDICB.
FER ARSENICAL ARGENTIFÈRB.
Petite blanche arsenicale argentifère , R. D. -— Mine d'argent
blanche arsenicale ou Pyrite d'argent , Bomabe- — Argent avec fer .
et arsenic , minéralisés par le soufre ; Berom. -— Pyrite arsenical*
tenant at;gent , De B. — Jf'eisserz , "W. "^^Edler Arsenikkies y
K.AB.aT. — Miniera d* Argento arsenico^marziale , Vetk, — Mina
arsenical blancs , Herko. — Argeruiferous Arsenical Pyrite* ,
KLxRW. — La Pyrite arsenicale argentifère , Broch.
. Le Fer arsenical argentifère se trouye en yeine à Frej-
berg et à Braunsdorf, en Saxe, ou il est exploité commti
mine d^argent, 11 çst communément accompagné de fer arae:^
25
( 336 )
Tiîcal ordinaire, cVargcnt rouge , de plomb snlfuré, de eoitre
pyriteux ^ de quarz., €tc^( Brochant ^ t. 2 , p. 44^- )
I. Fer arsenical argentifère amorphe, avec cuivre pyriteuz di«s^
minéi du Gotiesgab-Glemeuti-Stolln , ea Bol^èiue.
V. EspàcE. FER SULFURÉ.
(Première partie , p- 1^9 et 309.)
Pyrites martiales, Marcassites ; R. D. «-< Fer minéralisé par It
•oufre , Pyrite ; Beagm. — Mine> sulfureuse de fer , Mong. *— Py-
rite sulfureuse, Sulfure de Fer ; Ce B. — Il , Daub. — Pyrite
ferrugineuse , Pyrite ou Fer sulfuré , Fer sulfuré ^u maximum,
Delam. — ùemeinerSchwefelkhs , W. et Kaust, '•^ Pirite nutr^
ziale, Pet». — Pirita de Azufre , TIejrro. > — Martial Pyrites,
KiRW.' — Iron Pyrites , Cominon Pyrites ; Thoms. — La Pyrite sul-
fureuse ou Pyrite martiale , Brcch. v
Fer sulfuré concrétioniié^radié. — Var.de la Pyrite martiale eh^
«lobules , à surface lisse ou tuberculeuse, R. D. — Une partie des
Pyrites figurées stalactitiques , ou globuleuses, ou coniques, etc.;
DeB. — Pyrites pyramidales, ou Pierres de foudre et Pierres de ton-
nerre , BoMAR«. -^ Var. du Gemeiner et du Strahliger Schwefel-*
kieaàè Karst — Var. de la Pvrite sulfureuse de Brock.
F. suif, amorphe ou massif. — Pyrite facile à se décomposer à
l'air libre , Pyrite solide , Pierre à feu métallique , Pierre d'Arqué-»
busjdeou de Carabine ; Bomare. — Pyrite ou Miroir des Incas.
, Cette synonymie est commune au ïer sulfuré ordinaire et au Fer
sulfuré blauc , en masse.
VARIBTÉS DK FORMES.
I. Fer sulfure ( aurifère ) parallélique ; de Petorka au Pérou.
C'est la pins composée de toutes les formes cristallines ebjeryées
jusqu'à présent. Elle résulte de Faction simultanée de sept lois de
dicroisfinment , lesquelles donnent ( 38 facettes , qui jointes aux 6
faces primitives forment un tot;al de i34 faces. {Haiiy ^ TabL com-
paratif , p. 96 et fig 60. )
a. Fer sulfuré bacillaire-conjoint ;
En .prismes accolés , dont plusieurs présentent des sommets qui
«ppartiennent à la variété dodécaé.lie : ils sont d'un beau jaune de
bronze et leur cassure est concliokle.
\
\
(387)
Nou» ignorons d*où provient cette vàriéie qui est engagée dani
le schiste argileux , avec un peu de quarz.
Les analyses faites par M.Hattchet de différenies variétés cristal-
lisées de fer sulfuré ordinaire donnent pour la composition de ce
minéral Je rapport de 47 à. 53 environ pour celui du fer ai^ soufre.
Celle que le même chimiste a faite delà Pyrite magnétique (Fer sul-
furé ferrifére, Haûy ) établit le rapport de 63 à 36. ( HatcheUy
J, de ph. t. 61 , p. 462 ; Haiijr^ Tabl. comp. p, ayS. )
.. AKNOTATiOPÎâ.
Le Fer sulfuré ordinaire est un des oiinvranx liîs pins
conimpns; il se rencontre dans tontes les sortes de terrains.
On le trouve en lits avec le grertat et^Ie fer pxydnlé, en
Bohême ; et à Geyer , Eybienstock et Marienberg , en Saxe ,
aussi en lits dans le gneiss. Il n'y a peut être pas de veines
diétalliques qui i/en renferme. Il est dissémine dans la plu-
part des masses-qui composent le ^loLe , dans les basaltes (i)
€t jusque parmi les produits des volcans.
(i) a J'ai trouvé à l*île de Staffa , dit M. Faujas , de la pyrite
martiale dans une lavé compacte noire. La montague volcanique dô
K^inouU, prés dn Perth en Ecosse , si remarquable par les Agates
et auti'es corps étrangers adhei^ns aux laves qu'on y peut recueillir
€n si grande abdndatice ^^f^^e quelques laves prismatiques dans les-
quelles j'ai remarqué des pyrites brillantes ferrugineuses et en mémQ
temps un peu arsenicales, (/^o^tt^s de Spallanzani ^ èxc t. i ,p 97.)
« Près de la montagne appelée Cornu de Boi , d/-ns Je territoire
àe Founi, il y a une montagne qui est presque toute composée de
niarcassites suifureuses. i^Azujii, Hist. nat. deSardaigne, tom> 2^
p. 34a)
1. Fer sulfuré primitif, à cassure conchoïde lisie, jaune da
Bronze : cristal isolé de près de 5 centimètres (enviison 32 lignes) ^
d'épaisseur et dont la surface lisse est formée d'une croûte minces
de fer-hépatique , brun-noirâtre ; de l'île d'Elbe.
I . a. Autre cristal primitif-alongé ( parallélipipède ) , d'un beaij
volume , avec d'autres cristaux' également isolés, mais de plus pe-
tites dimensions ; de difféf ens pays.
X. h, F, s. primitif, éclatant , avec cuivre pyriteux irisé et^quarz-
(388)
hyalin prisme , sur le/quarz méUngé de ulc chlorite; de Bohême.
I. c. F. B. primitif , dans la chaux carbooatée laminaire; dt
Miihrwinkel , dans le Lungau , en Bavière : envoi de M.. Marcel
de Serres.
I. d. La même variété, en cristaux disséminés dans le schiste
airgileux pri«nitif', gris-verditre ; des Hautes- Alpes.
3. Fer sull'uré octaèdre : petit cristal isolé.
3. Fer sulfuré ctibo-octaèdre ; de Tîle d*£lbe : cristal isolé , il'um
beau volume et d*une forme trés-nette , donné par M. le chevalier
Lotnet , adjudant-commandant.
5. a» Petits cristaux isolés de la même variéré.
3. ^. F s. aUfp^octaèdre ^ aloogé, engagé dans la chaux carbo*
natée lamellaire ; de la mine de Traversella , départemeat de k
ï)oire : donné par M. Htersart de la. Villemarqué.
On trouve dans le même lieu des cristaux très-nets de F. s. pri»
mitif , cnbo-octaèdre , cubo-dodécaèdreettriacontaèdre*
3. c. F. s. cubo-octaidre , en cristaux groui^és^ eu^^F. s. amor-
phe ; de Nagybanya en Transylvanie.
3. d. Suite de morceaux delà même variété , Tune des plus com-
munes de cette substancfe , deFreyberg en Saxe , de IJoggatikadani
le Banne t , de l'île d*£lbe , etc.
4. Fer sulfuré dodécaèdre^ en cristaux croisés.
S» Fer sulfuré trigljrphe (cubique)
5. a. F. s. èriglr^he ( dodéeaédre ) ^os cristal iaolé , encroAté k
ea surface de fer hépatique.
6. ù. Le mène , sur le quarz ; de Freyberg en Saxe.
6. Fer suUuré bi/ère * , en cristaux très-sets , parmi des cristaux
deCh. carb. ferro^manganésifère primitive et de qnarz-hyalin , dans
k Ch. carb. laminaire ; beau morceafi , de K.remnitz en Hongrie.
7 , 8 , 9 et 10 F-er sulfuré cubo^odécaèdre , -— icosaèdra, — ^rûi«>
çontaèdre , et — quadriépoinié ; en cristaux isolés.
I I . Fer sulfuré pantogène , avec fer oligistebinotemaire et quart-
hyalin prisme ; de Tile d'Ëlbe.
il. a. Le même sur le quarz ; de Transylvanie,
la. Fer sulfuré iouUractif, stir F. s, uoiorplie et'quan-]i}ri^liB }
du même pays.
(%)
iS. Fer sulftnré aeleuIaîre-radU ^ jaune de bronze, sur Je cuivra
pyriteux, partie amorphe et. partie cristallisé ^ dans le 1er spathique
«t le quarz ; d*Ândreasbcrg au Hartz.
i4* Fer sulfuré concrétionné^radié , jaune de bronze , en masses
globuleuses ou cylindriques, à cassure concboïde et dont les rayons
sont terminés par des faces appartenant au cube ou à des variétés de
formes qui en dérivent*
Cette variété est beaucoup plus rare que celle qui lui est analogue
dans 1& nouvelle espùce Fer sulfuré blanc»
l&. Fer sulfuré amorphe eu massif, jaune de bronze ^ tiraftt a^ir
^tê d'acier ( inétaagé deF. s« blane ?} , avec fer oligiste écailleux ;
deTiled^Ëlbe : plusiearsc4^aarcmuz. ,
. 16^ Fer sulfuré pseudomorphùfue , tnaâBÏê en coquillea £bi |^re
des Ammonites ^ en Poissons , en Bois , etc. , .en partie décomposé,
et passé à Titat soit de £er oxydé, soit de fer ^ulfa^é.
Cette variété se rencontre communément dans Ts^gile^ef pour<^
roit bien appartenir au Fer sulfm'é blanc ?. . . .. \
Les variétés IVapezoïdàle , Cuio-^icosaidre ^ Paralléliftie * ,
et Bacillaire-Conjointe manquent.
APPENDICE^
I».FER OXYDS EPIGÈNE.
Fet sulfuré, décompose i du- Traité — Mirie de fer brune ou bépa^
tique, R.,D. — Pyrite brune martiale, 'BomABb. — Ferbépatique ^
De B. — Leberkies j W. et Kabst. — Pirite éruna^ M, di
Jèrro epacica ^. Vkt'R. ^-^ Pirita hepatica^ Hebbo. — Uepatio.
Pyrites, KiBw. r— La Pyrite hépatique, Baocs. — Fer sulfuré
hépatique , BBoire. , <
I
(Cette synonymie est commune «u. Ter oxydé , provenant de
Taltération du Fer sulfuré ordinaire, et à celui qiii tire son origine
du Fer sulfuré blanc dont nous parlerons plus bas. Cette altération
est qiielquefors complète , très-souvent aussi elle n'est que partielle
ou même superficielle; les masses^- globuleuses sqrtout sent dans
ce dernier cas y
CARACTERES.
Les Caractères du Fer oxydé, épigène sont les mêmes que ceux dit*.
Jt€T oxydé ordinaire.
C 590' y
ANNOTATION».
Le Fer oxjiîc cpîgène originaire dn fer sulforë commua^
se tronve en cristaux d^une forme très-nette dans beaoconp
4e lieux. dijOTérens de la Bohème, delà Saxe, de la Hongrie,
de la Silësie, deTAngleierre, de Flialie , de la France, etc.
Celui de Bérésof , eu Sibérie , est associé au qoarz, aa fer
^ oxjdé terreux brnn et an plomb roo^«^ i( est exploité pour
For qu'il renfernie. Il en ei^if(e..de toot à fait seoiblabie an
Brésil. CroHSLedt , citcp^r Bonié de l'île ( t. 3 , p. s^o^. ) ,
piirle d'nn Fer KépAtiqoe at^enfcifère de Konsberg en Nor^
wège. Ce minéral se rencontra égftienient sous la forme de
concrétions* li.est aussi ipsendomorplitqne on mod«lé en co-
qoi'lles (i), en madrépores', -en bois,* etc. Les cî-dct^ant
proTinces de la Bonrgot^ne , âc la Franche-Comté, de l'Al-
sace el^de-Ia (^4iaropagne en fonrnt^âent ireancônp d'exem-
ples. QaelqnefokS même il est entièr'em^t tei^reax (2) comme
en Sibérie. - * - - ^
aUW.
(i) Il existe auprès de îa fontaine publique du bourg de Sampru-
gnano en Toscane une grande quantité* de coquilles fossiles , et d»
sulfures de fer stalactitiiormes , brnnâ , ethicelans virement : ce sout
des noyaux 4e corps marins et spécialemeiït de zoophytes rameiiSL ,
etc. ( San^ ^ Voyage au Moatanûata , t. 1 , p. 3a.
(2} M. Nîcblïîs Ozertskovsky a décrit une mine de fer de dépôt
d'uA lac du gouvernement d'Oionetz , en Sibérie , qui provient d»
la décomposition dés pyrites que renferment les schistes argileux d»
ses bords. {Acad. de Pétersb. Nova acla , t. 8 , p. Syo. )
1 . Fer oxydé épigène primitif, en j:rîstau* isolés ; des environs
de Montbard y départ, de la Côte-d Or.
On en trouve de semblables aux environs de Rennes, etc.
2.JFer oxydé épigène aurifère m^/;y9//«j en. gros cristaux groupés ,
d^un brun jaunâtre , dans le quarz; de la mine d*or deBérésof , en.
Sibérie : plusieurs morceaux.
»
3. Fer oxydé épigène aSo-octaèdre , en cristaux trèannets, lui*
sans , d'un beau brun v du départ, de rArdècbe.
it Fer oxydé épîgène ttodécaèdre. ^lomé de l'Isle remarque
c[ii*on a pris quelquefois ces cristaux pour des grençits.
6. Fer oxydé épigéne concrétionné , en masses tuberculeuses lisses
et en boules Lérissées de cristaux plus ou moins déformés ; de i»
Picardie et de la Chainpgne. . ^ '
6. Fer ox} de pseutîomorphique , modelé en Goquilîes \ des envi-
rons de iVIézièies, déjiart. des Ardenues.
* ÏI. FER SULFUIVJÉ FER.RIFÈRB.
Magnetliies , W. et Karst. — Pmfa de hicrro magnetico ^
Herrg. — Magnetic Pyrites ; Kirw. — La Pyrite magnétique ,
£jL0CH. — l'er sulfuré magnétique, BaoNO«
GARACTKREd.
Pesanteur spécifique 4> â- S.
Couleur , le jaune de laiton tirant sur le rouge de cuivre.
Il est ordinairement amorplie ; mais on le trouve quelquefois cri»»
tallisé en cubes. ( Coll. de M. Tondi. )
Il est susceptible de Manifester la vertu polaire.
M. JËatcbett ayant analysé le Fer sulluré ferri£ère du Carnarwoa-
shire fa trouvé composé silr loo parties', d'environ 36 de soufre ,
sur 64 de fer , d'où il a conclu que ce minéral est un Fer sulfuré
an minimum. La Pyrite cubique ordinaire renferme suivant le même
chimiste environ 63 de soufre et 47 de ler. ( Journal de Ph. r. 61 ,
p. 467 et suiv.) M. Haiiv regarde re minéral comme «un Fer sul-*-
itiré Ordinaire contenant du fer à Tétat métalliq^ue..
ANNOTilTIOIVS.
'Le Fer sulfuré ferrifère paroîl appartenir exclusivement
aux montagnes primordiales. On le trouve en Hta , avec le
1er sulfuré ordinaire , dans le schiste micacé à BÔhmlch-
JVeustadt en Bohême. 11 est dans le talc schisteux renfer*
Niant des cristaux cuhic^ues de fer sulfuré ordinaire , au Car-
jiarwonshire en Angleterre ( Halckett). Il est disséminé
dans dififércntes roches et notamment dans le Grunstein an-
cien ( Diorile , H. ) , an!f environs de Nantes eii France / à
Gejerz , Meffersdorf et Breitcnbrun ^ en Saxe^ à Bodexf
nais en Bavière", en Sîlésie^en Amérique (t) , en Norwèg;»
ti aillear^,
(i) M. Hauy possède un écoaiuillon de ce mioeral qui renferaiQ
de» cristaux de Chaux phosphatée (Apatite) , d'ua brun-vevdâtre ^
aasen senibldbles.au pren^ier caup*d*œil à certains grenats. U vient
des environs de New-Yorck où il a éié recueilli par M. Bruce.
1. Fer sulfuré magnétique amorphe , brun de tombac, disséminé-
par petites masses avec le Feldspath compacte, dans le Grunsteia
achistoîde ; des environs de Nantes^ : découvert et doiusé par M.
Dubuisson de i^antes.
3. Fer sulfuré mngnétique amorphe , brun-rougeâtre , mélangé
de cuivre pyriteux et de Ziinc sulfuré i dans la chaux carbonaiée ]a->
miuaire ; de Koosberg en Norwége.
3. Autre morceau du même pays , dans lequel le F. s. ferri l'ère
esc associé au quar$, au pyroxène gris* verdàtre ^ au talc et au
enivre pyriteux-
ni. F£R SUI^PUBi ARSENIFÈRS.
Fer arsenical Pyriteux et F. s. arsenical, du Traité. — Pyrite arsc^
nical , NoNMULL. — Mine d*arsenic grise et Pyrite d'orpiment , &.
D. — Pyrite martiale mélangée d^arsenic , £rocb.
Odeur d'ail très-marquée par Taction du feu du chalumeau.
Le Fev anlfaré arsevifère &e trouve aMezcommunëfiieai «li
Suède , sartout à Loefasan en Dalécarlie et à Sablberg eà
.'WestniaDie. ( Rome de Clsle , t. 3, p. 3a. )
ly. FER SULFURE AURIFERB*^
Mine d*or ferrugineuse , Pyrite aurifère ; Monnet. — Pyri^te-
•ulfureiise aurifère , R. D. — Or pyriteux et Pyrite aurifère , De Ifc
»» Ootdkieâ des Allemand!»»
eARACTERRS.
ï-es mêmes <|ue reux du Fer sulfuré ordiipîre, seulement il es»
en général d*un jaune plus clair et plus brillant. Sa structure est
aussi plus compacte et il n est point sujet à s'effleurir spontané»
iwenr ( Monnet , Exposition des MSofis , p. 57. ^ 1
I
( 393 )
A M« O T A T l OK8.
Lo Frr snlfm é aiirifôrr se trouve en cristanx cl dissémîtié,
clans un s^ranrl nombre dVndroîts. ï\ est exploite en Hon«;no
et en Transylvanie. On le rencontre a nssi an Péron et dans
la TÎeiils E.^pagne , en Suisse^ en France ( i)« en Norwège ,
elc. , etc.
(i) Les mines du Molard , d'Aîlemont^'d^AIIevard et de Misoan,
dans le départ, de l'Isère, éonriennent iréqueninient-dn fer sulfuré
trèî-riche en or. Celui de la gardeiteest d*un beau jaune de bronze^
à cassure conclioïde lisse , et disséminé dans ie qu.rrz. ( Hcncart }
* IV bis. FER SULFURj; ARGENT If tas»
Sïlkerhies , Stuts. — Pyrite argentifère, Humboldt.
'1.0 Fer s ni fîirë argentifère se trouve en Saxe, dan* lei
veines avec l'argent -sulfurd , Targent ronge , etc. Il abont^e
danâ la ]VonveU>Espag;ne. On en a trouve dans la vallée de
Mexico, à Fcfll-del-Monte, snrie fîlon de la Biscniua y près
du puits de Sau-Pedra^ dont le quîntabcontcnoit jujtqu'si
3 marcs d'arp^ent. ( Humboldi , t. 2 , p, 5io et 5431 )
-VOiiyU F£R SULFURÉ TITAMFERI!:.
Le Fer aiflfuré titanifère a ete trouvé an Saînt-Golliard
où i^ e^t engagé par petites masses , de couleur brnne, daiift
un talc scHistnVde, avec la cbaux carbonatée laminaire et la
Ch. carb. magnésifère. {Hauy , iBiîi. ) /
* IV/ EspàcE Lis, FER SULFURÉ BLANC
Fer sulfuré blanc primitif- dentelé et F* s. bl. péritome, — Fer suN
îurè dentelé et F. s. surbaissé , du Traité. — Pyrites martifdcs etj
prismes crénelés ; P. m. lamelléuses et en crête de coq; R. P.
( Les Pyrites on Marcassit&s rkemtjoidaies de Rome de Tlsle , et
plusieurs autres variétés qu'il a décrites comme des modifications. <le^
l^o4taèdre , appartiennent aussi à Tespèce Fer sulfuré blanc. )
F. s. bl. radié, — Une partie du Fer sulfuré radié , dii Traité. — ^
l«a plupart des Pyrites martiales globuleuses des ^mciens minéralo*
^tes '^Scrahlfiies, W. — Strahl/ger Scht^efclhies ^ Karst. —
^
(594)
Pirita radiada , Herro. ^^ S triated Pyrites^ %XBiJf. -^BadioLtâ
iVriVcs, Thoms. — I>a Pyrite rayonnée, Brogh.
CARACTÈRES isT ANNOTATIONS*
( Hany^ Cours de Minéralogie de 1811 et de 1812 ; Z, P-DeJut*
sieu^ J. des M. t. 3o , p- 241 à 253 , avec i pi. )
CARACTERES*
Couleur de In cassure récente : le blanc un peu jaunâtre , On le
gris d'acier tirnnt au jnune de brbnaie.
Celle de la suiTace des cristaux ou des, masses, est tantèt le jaune
de bronze et tantôt le gris-jaunâtre ou le jaune-verdâtre.
Forme primitive. Prisme droit rbomboïdal dont les bases font des
angles de 106'^ 36' et yS* 64' ? Haiiy^
Action des aciàes. Solubld dans Pacide nitriqueàcbaud, en lais-
sant un déi^ôt blanchâtre.
. . . '
Altérabilité, Les cristaux de cette substance, ainsi que ceux du
fer sulfuré ordinaire, sont susceptibles de passer à Pétat de ier
oxydé ou fer lé^^atique ; mais le plus souvent ils se décomposent
en fer sulfaté , squs la forme de fila mens capillaires , ou d une ma^
tière pulvérulente , *et ce genre d'altération paroit leur être parti-
culier.
(Les caractères empnmtés delà pesanteur spécifique, delà dureté^
de la couleur de la poussière et de la manière de se comporter au
feu du chalumeau , lui sont communs avec le F. s. ordinaire. Il est
aussi com[)o$é des mêmes principes et dans les mêmes propordons»^
Ce minéral n'en est pas moins, d'après les belles observations
de M. HaÏTy, une Espèce disiincte, soit du Per arsenical avec lequel
il a de l'analogie par sa forme , soit du Fer sulfuré; xe qui a fait
dire à ce Savant qu'il pouvoit être considéré parmi les Substances»
iuétâUiques comme le pendant de PArragonite. )
VARiJ&Tés DE FORMES.
1. Fer sulfuré blanc prim,itif; ^
Prisme droit rbomboïdal de • 06' 36^ et yS^ 64/.
a. Fer sulfuré blanc bisnnitaire ; '
Octaèdre épointé ou dont les angles solides sont remplacés par
des facettes ; quatre d'entr'elles sont rhomboïdales et les deux au-
tres sont des carrés : ces dernières sont Mtuées daps le «ens d»êhaH9'
«Le la foripe primitive*
(395). ' ■'
., 3. Fer Sjulfiiré blanc équiçaleht ;
.Octaèdre dans lequel les arêtes sont remplacées par des facettes
et deux des angles solides opposés tronqués net.
4* Fer suif uré blanc /^t-ViVo/Tz^ ;
"En cristaux applatis , ressemblant à des lentilles à contour bexai-
dre et échançrées dans la direction des rayons de rhexagone,
5. Fer sulfuré blanc radié.
6. Fer sulfuré blanc concréiionné-cowpaçce.
A WISOT ATIONS. '
«( Le Fer sulfuré hlanc ( cristaliisé )^ beauconp moins com-
mnn que le fer sulfuré ordinaire y n'a été encore oBserT^
c)u'en*six endroits, savoir: prè«. de Freyberg^, où Voh troBTC-
les variétés équivalente et péritome f à Joachimstal en Bo-
lictiie, en cristaux dont les uns appartiennent an priniiirf ,
d'antres ait- hisunitaire et d'antre» an péritome* dans le
comté de Cornonailles et an Devbyshire en Angleterre»
sons les formes du primitif dentelé, tiu péritome et de quel-
ques antres variétés ^ en France; entre Montrcnil et Bon-
logne 5 sur là c6te de Tingry et près dé Dieppe , où on les
trouve engaî;;é8 dans une gangue àrgiîexise. J'ai vu dans'Ia
collection Àc M. Haiiy de très^beanx échantillons de ces
différentes localités. ( P. X. De Jussieu . Mém. cité, ) »
Le Fer sulfuré concrélionné-rpdié se tronve pins partî-
cnlièrement dnns l'argile , ou dans des schistes roarno-bitn-
mineux , dans la clianx earbonatée crayeuse; le bois bitu--
minenx terreux, etc., où il est disséminé en i\ognons épars.
ji est aussi trcs-communémeut pseudomorphique.
Les cristaux de fer sulfuré blanc et ceux de fer sulfuré ordinaire
se trouvent assez Fréquemment ensemble ; mais Ton n'a point encore
trouvé réunis sur le même groupe de* cristaux de fer arsenical et
lie fer sulfuré blanc. ( Haiif , i8i2.)
( La ligne de démarcation entre les cristaux de Fer sulfuré blanc
«t ceux de Fer sulfuré ordinaire est nettement tracée et M. Haiiv
a fait voir <]ue leurs lormes ne pouvoient point, appartenir au même
t^stême de cristallisation ;. mais celle qui sépare Jès masses concr^
(596)
tionoées, ou fibreuses , ou amorpbe» , nW pas aussi nette. Il paroit
même que les deux es[ièces se mélesnt eiitr*elles dans dinérentes pro-
portions. Dans ce cas, le voisinage des cristaux et la manière de se
décomposer , si toutefois elle est en eiTet particulière au Fer sulfuré
Uanc , serriiont d'indices. }
1. Fer sulfuré blanc primiiif-denuU , brun de tombac à la sur-
face , avec spatb \ erlé jaimâtre , sur le plomb sulfuré cnbo-octaèdre
et la cbaux Ouatée cubique ; du Derbysbire.
a. Fer sulRiré blanc étfui^dleiUt en cristaux grooppés janne-Ter-
dàtre et en partie décomposés ; de Schemnitx en Hongrie.
■5. Fer sulfuré blanc quaternaire ( analogue au Fer arsenical dite-
taèdre ) « en cristaux lamelliformes, groupés, aur le sine sulfuré
brun et la Chaux fluatée cubique ; du Derbyshîre : donné par M.
Heuland.
4* ^^^^ sulfuré blanc odaèdre, en très-petits cristaux, snrquarz*
concrétionné et syénite porphyriqoe ( Saxiun metoUifortun om.
Crausuin. ) du Pacberstoll , à Scfaemnitz en Hongrie.
5. Fer sulfuré blanc en lames hexaèdres , assez épaisses • empi->
lées irrégulièrement et dont la surface est chargée d*aspérité$ , avec
plomb et zinc sulfurés ^ sur le qparz-hyalin prisme ; de Hongrie.
6. Fer sulfuré blanc radié , ea masses concréti<mnées , cylindri-
ques ou tuberculeuses , à sur£ice hérissée de pyramides , on lisse ,.
brunes à Textérieur ou souillées d'oxyde jaune de fer , et dont
l'intérieur est quelquefois changé en fer^ sulfaté ; de France : suite
de morceaux.
7. Fer sulfuré blanc a>ncrétiùnné''Compacte , avec plonri» phos-
phaté brun et plomb sulfuré^pigèue \ de Poullaoen.
7. a. F. s. bl. concrétionnè-jibreux , avec crbtaux de baryte sul-
fatée sur B. s. laminaire; de Hongrie.
y. h, F. s. bl. concrêtionné-mamelonné y jaune-terdiitre, sur la
baryte sulfatée crétée , encroûtée de fer sulfuré ordinaire jaune de
bronle ; d'Angleterre.
Cette ymètè se rencontre assez communément dans les veines
métallifères et notamment avecrargent rouge au Hartz, en Hongrie ^
en Saxe , etc. Elle est la cause de Taltération que lot morceanx à^
cette substance éprouregoit dans nos collections.
(597 )
J
8. Fer sulfuré blanc spêculaire , sur F. s. bl. massif ; du Raa%*
melsberg au Hartz. ^
9. Fer sulfuré blanc mmsif-fibreux ^ en partie décoknposé.
10. Fer sulfuré Miojox:. pieudomorphique , moà^^ii en ammonite et
irisé superficiellement ; de Karakova près de Moscou.
APPBVDICB.
FER OXYDE ipiGENE.
La Mine de fer hépatique en crête de coq de fiomé de Tlsle , et
Ja plupart des ipariéfés de la même substance décrites par ce Savant
( Crùtallographie , t. 3 , p. 273 et suiv. ), comme des modifications ^
•oit de Toctaèdre , soit du rhomboïde , appartiennent au Fer sulfuié
blanc passé à Tétat de Fer ox^dé.
CABACTEBB8.
Les même» que <:eux du Fer oxydé ordinaire.
ANNOTATIOKS.
Le Fer oxjdé ^pigène cristallisé , originaire du F. s. blanc^
se tronte en Bohême et en Angleterre (i), dans les mêmes
endroîtcqne le fer sulfaré blanc intact. Il en est de même
pour les masses globnleases radiées qni sont rarement dé-
composées en entier*
(i) « La mine d'Hop^Dail en Staffordshire , et quelques aiitres
du Derbjshire et du comté de Nottingham , nous ont procuré de
très-beaux échantillons de cette mine de fer hépatique en lames^
dentelées ou en'cristaux cunéiformes , semblables à la couleur près ,
«uz pyrites martiales en crêtes de coq qui se rencontrent dans le$
mêmes mines. De ces groupes y les uns sont entièrement à Tétat de
fer hépatique , les autres sont encore pyriteux vers le centre Ae%^
lames qui les composent ; ceux enfin dont l'altération est la plu§
complète, se trouvent, pour ainsi dire , revêtus d'une croûte plus
ou moins épaisse d'ocre martiale jaunâtre : de plus une partie de lu
galène qui souvent accompagne ces morceaux , s'y trouve plus ou
moins décomposée , et même remplacée par de petits cristaux de
mine de plomb blanche , nés de sa décomposition. {Rome de l'hle,
t. 3 , p. 375. )
i.'Fer oxydé épigène primûif dentelé , brun-jaunâtre, surfer'
oxydé maisif) rubigineia; de Bohême.
(598)
I. m. Lj inAme Tariété sur le spatfa pesant ; de Hon^ne.
a. Feroz^dé é^.-îgèae coitcnrfi9fii7é-r(a^i<*,l>;un Inisaxit, et dont
la surface présente des pyramides tétraèdres trcMiqoée> appartenant
' à la Tariété équiraleote ; d'£sragne.
Oii en trouve de semblable en différens lieux de la France.
3. a. Morceau analogue an précédent , donné par M. Troost , Fun
4c$ Corres]it>ndans du Mnséum.
\V. £sP£CB. FER OXYDÉ.
( Première partie, p. l^\ et 3io. )
Hj.drate de fer, Bebthxer. — Fer hydraté, D'Aubuissos — Fer
Lyperozjrdé, Tondi-
Fer oxyAè hématite. — Hématite on Terre martiale en stalactites,
R. D. — Hématite noire en boule a cassure tlbreuse , De 6. —
Ibline de chaux de fer en hématite. Fer fajdraié £brenx , Hématite
brune et H. janne ; Delaji . -— Brauner Glaskopf, W. — Fasriger
Brauneîaenstein , Kabst. — Amatita , Peta. — Hématites pardo ,
Heabg. — Brofvn Hœmatites , Rikw. — L*Hématite brune, B&ocH.
— Fer oxjdé brun fibreux , Bron&.
F. ox., géoditfue. — F. ox. rubigineux géodique , du Traité. —
Mine de fer terreuse ou limoneuse , en géodes nommées ALtites et
Pierres d'aigle ; R. D. — Var. du Fer limoneux , Aétites; De. B,
— Var. de Fer limoneux hydraté', Delam. — Eisenniere , W. —
Schaaliger Thoneisenstein , Karst. — Kodular, Kidr»ei''/ôrm Ar-
çillaceoiis Iron Sione , Kirav. — Kidnejrjorm, Clajr Iron^Stone ,
Thoms. — Le Fer réuiformc , Broch. — F. ox. brun aetite , Bkoro.
F. ox. globuliforme. — M. de f. limoneuse , en grains , en pois ,
en amandes , en oolites, etc. R. D. — Fer limoneux. Phosphate
de fer , F.lim. en glubules solitaires, enooliîhes brunes coLéientes ,
etc. , De B. F. lira, globuleux ou pissiforme , F. ox. globuli-
forme; Delà M. — Bohncrz ^ W. — KugUcher Thoneisenstein,
Karst. — Mina de hierro pisiforme , Herrg. — Pisiform ou Gra."
nulariron Ore, Kirw. — Pisiform Iron Sione , Thohs. — Le Fer
jûsiforme, Broch. — F. ox. brun granuleux , Brokg.
F. ox. massif. — Hématite compacte brune , De B. — Dicluer
Brauneisenstein , W. ~ Gemeincr B. , Karst. — M. de h. pardo
'compaao^ Herrg. — Compact Browh I. S., Kirw. — La Mine
de fer brune compacte , Brocu. — F. ox. brun compacte , BaoRf^fr.
( 399 ) .
F, oi. terreux y^ brn^. — Ocre martiale brune, R. D. — IJ. , Dr
B. — Id. ; DfiiiAM. — Braune eisenokker , /W» — • Ochriger Braun-
€isenstein , Karst — M. dif, ocracea , Petr. — Ocre de hierro
pardo , Heaao. — Brown Iron Ochre , Kirw. — Ochry Brown
Iron Stone , Thoms. — L'Ocre de fer brune ^ Broch. — F. ox. brun
ocreux , Brono. .
F. ox. cloisonhé, — "Var. du- Fer limoneux , R. D. , etc. -7- F,
]im. cellulaire , De B.
F. ox. terreux ^ jaune verdâtre. •— Grîine^Eisenerde , W. et
Karst. — ff. tem-eo 'v&rde , 'B.ERtiO^'^Grun Martial £artk,f Km#.
•— Le Fer terreux vert , Brocs.
F. ox. argililère massif. — F. px rubigineux massif, ^du Traité.
— Mine de fer limoneuse en rocbe , R D. — Fer argileux massif.
Gemeiner Thoneisenstein , W. et KARS-y. — M- diferro limosa ,
Petr. — ikf. de H. arcilloso comun^ Herro. — Common Argilla-'
ceousiron Ore, KiRur. — Le Fer argileux commun, Broch. — Fer
terreux argileux commun , [Bronq.
F. ox. argilo-bituminifère, — Eisenbrànderz des Allemands.
F. ox. cirrographique , c'est-à-dire, qui peint eu roux, — Ochre
brune ou Brun de montagne , Terre d'Ombre ; Bomare. — . Argile
martiale jaune , Terre d'Ombre ^ De B. — Umbra, Umbererde ;
des 'Allemands. — Ocre brun , Brono. — Fer hyp. argililère ,
zographique , Tondi.
F. ox. argilifère terreuX'^Jriahle , jaune. — Vu7g. Ocre jaune.
Fer oxydé des lacs , — des marais , et — des prairies. — . Var. du
F. 01. rubigineux massif ,. du Traité — Variétés de la Mine de
fer limoneuse des Anc. Min. — Mines de fer limoneuses phospha*
tées au miniikum, M. de fer des marais , — deà tourbières, Delam.
-— Raaseneisenstein , Karst.' — M. de h, fosforico , Herrg. ^-^
jLowlandlron Ore , Kirw. — Bog Iron Ore , Thoms. — La Mine
de fer de gazon ou le Fer limoneux , Broch. •— Fer terreux lime»
neux , Brono.
F. ox. des lac». — Morasterz , W. — Zerreiblichcr Raasenei-
tensteîn , Karst. — M de h, de lodo ,^ Herrg. — Morassi Iran
Ore , Kirw. — Moraàs Ore , TjaoMS. — La ^ine des marais ou le
Morasterz , Broch.
F. DX* de» XAtkt»xi*'^Sump/erf , W.— Verharteter R , Karst.
1
( 4oo )
^- A/, de k. tenugoio^ Herrg. — iSwam/?* Uon Ofê^ KiAw,
"^SwampOre t I'moms. — La Mine des Jieux bourbeux, ouié
Suiupfere , Broch.
F. ox. des prairies. — WietenerZ , W- — MusMic/terR. , KaR8^«
— Mj de A. de prado , Her&g. — Meadow L O. , Kirw. — mia^
dow O , 1 HOMS. — La Mine des prairies ou le W ieseners y Broch.
.GARACTÈfilsa.
On savoit depuis long^temps qu*une partie des mines de fer
ox)'dé contenoirut de leau. M. Sage a voit observé dès 17771
que V Hématite brime distillée ta foumissoit un huitième de son
poids , e^ que V Ocre jaune du Berri c^ dounoit un dixième. L'aua*
J^se que M. Berthier , ingénieur des mines de l'Empire , a faite en
iSio, d*une suite de miuérais de Fit ox)'dé des Arques, départe*
ment du Lot, lui ayant démontré que Teau s y rencontroit cons*
tamment dans la proportfon de la à i5 centièmes, il en a conclu
que ) dans toutes les mines de îtr qui donnent une poussière jau*
nâtre par la trituration , Teau n'est point un principe accidentel 9
mais un élément nécessaire, comme elie Test à tous les Hydrates.
(J* des Min. , t. ?.7 , p. 211 ). Il rappelle en même temps que
M. Proust est Je premier ^ui ait attiré l'attention des cLimistcs fiur
ce génie de combinaisoiis qui l'orme des espèces distinctes:^
^. D*Aubuissou a publié vers le même temps , dans le 7S*
\rolume des Annales de Chimie, un Mémoire très-é tendu, dans
lequel , après avoir rnpporté un grnuvl nombre d'expériences &itet
sur différentes variétés île Fer oxydé de divers pays , et qui routes
tendent à confirmer les résultats que nous venons de rapporter, il
établit l'espèce Fer hydraté. Ce Mémoire renferme en outre la divi-
sion de l'espèce dont il s'agit , et les caractères des variétés doat elle
*e compose.
M. Haiiy n'ayant pas encore prononcé sur la dénomination pro-
posée pour cette espèce, qui est d'ailleurs bien caractérisés, nous
continuerons d'en décrire les variétés sous le nom de Fer oxydé.'
11 résulte , en'r'autres choses , du grand travail que M. Yauquelln
a fait sur les mines de fer de la Bourgogne et de la Franche-Comté
(Ann. du Mus. , t, 8 , p. 4^5 à 4^0) , que lés mines de ce genre ex-
ploitées à Drambon et à Cbâi:iIIon-sur-6eine , département do la
Côte-d'Or, et à Chairipfort et Grosbois, département de la Haute-
Saône , contiennent , outre le fer , du manganèse , de l'acide phot-
lîWlqué, duobrè'àie, de la nragnésié , de là sîlidê, de IWûmirië
tft de la chaux ; .qu'il est vraisemblable que les mêmes mines de$
.«lutres pays renferment les jnêmes substances , etc. , p. 448.
M. Le^cbevin a reconnu depuis dans les mêmes minerais traités
en grand ( J^ des M. ^ t., 3i , p. 43 à 54 ) , h présence du iinc et du
pK>mb. FJusicurs maîtres de fprges pensent que ce dernier métal ,
ien s'allia'dt au fer , lui donne plus de nerf et de ducpHté. Quant aVi
teinc , ou Je retrouve 'en concrétions sur les parois des bauts fourneaux.
Buffon a voit déjà consigné cette observation dans l'article Zinc âe
«son Histoire naturelle des Minérausc , t. 5 , p. 5x>3 , édit. ia*4<>
ANNOTAI? ION s.
Le Fer oxydé appartient à la foi^ aux montagnes ancfen-
^es et ànx terrains de la plus nouvelle formation;. C'est uhb
des ni(îne8 de fer lés plos abondatites et le plus.' eommuoé*
înent e!tploitëes. - — Le Fer oxjdé compacte se trouve en Hls
entre le g^rauite et le porpbyre dans les fnoUiagues de ^
Forêt noire ( Tvndi y, 11 est ordinairement accbnipàgn« de
f*éf bémalire (i) et dé Fer oxydé rerreux(à), anî^quels il sert
àe gangue, de Ferspàtbique , de qnarz , de tbaux carbO-
Hatée ) de fer sulfuré , etc. Il est en couches subordonnées à
la cbaux carbonatée compacte /de première fof*niatk>n , en
Styrie ; et en reines dans 1« même roche à Glucksteîif ^
daios le Henneberg en Frauconie; Il est également en veineB
dans le gneiss-, à Àrticol ,' département de Tlsère ( Bron»
^/arf ). On l'exploite a)s8e2 fréqljemiueiit en Allemagne;
la Saxe, la Hongrie^ k Souàbé^ le Tyi'oi^ la Hesse > le
Hàrtz^ la Sibérie, l'Espagne , l'Angleterre' et la France eu
renfei-raent des mines. — Le Fer oxydé atgilifère, soit ma#<^
BÎf (3), 8oitgéodiqtie(4)oii en globules (5) ^ forme des baUcs ^
plus on luoins considi^rables , on remplit des. veittety dans le^r
montagnes à couches , et hotamiuent dans là pierre sablon-
tieosie de seconde formation , là pierre calcaire coqnillèrè' g
l'argile,, etc. tl se i*ei^contre aussi. dans certaines formations
carbonifères , surtout en Angleterre (6) ; dans It^s montagnes
trappéeiinefi et dans les terrains d'ail nvion on il cxistç en
1
( 402 )
très-grande abondance. Plusieurs endroits de la Boli^ine
et de la Suxe , la Westphalie-, la Pologne, la Prusse, la
Russie, ritalie et la France (7) , tirent de ces sortes de ter-<
rains nue grande partie de leur fer. -— Le Fer oxydé est aossi
psendomorpbique (8) ,ott modelé ea bois , en madrépores ,
en coquilles, etc. Il sert encore de gangue à plusieurs snbs*
tances métalliques et en particulier an plomb sulfuré (9);
à l'argent natif, comme au Pérou etc.
( I ) Le fer oxydé hématite se trouve en abondance dans les mines
de fer des environs de.Bilbaoec de Sommo-KostrO'en Biscaye, qui
en fournissent des morceaux de formes très-variées (^otv/03, p. i56).
U en existe aussi un grand nombre de variétés dans les mines de
Rancié et de Vicdessos dont M. Picot de la Peyrouse a donné la des-
cription dans son Traité sur les mines de fer et les forges du comté
d&Foix, publié An 1786^ Lés mines de fer du ci-devant Palutinat
et du comté de Nassau en fournissent aussi beaucoup , etc., etc.
(a) M. G>rdier a décrit sous le nom de Terre brune , dans sa sta-
tistique des Apennins ( J« des M. , t. 3o , p. 1 1 a ) , nn fer oxydé ter-
reux dont la découverte est due à M. Tabbé Angelo Vinciguerra , qui
Ta observé sur la montagne de jaspe et de schiste argileux de Mon**
tenero , dans le voisinage de la mine de manganèse de la Rocbetta.
« Cette terre , dit M. Cordter , se rencontre principalement vers le
sommet de la montagne , en afOeurement sur la tète de plusieurs
bancs de jaspe , ayant a à f> décimètres d'épaisseur; il paroît qii*el]a
s'enfonce à plusieurs mètres de profondeur et finit là où la dérom-
|)08ition n*a po pénétrer. Elle est extrêmement fine et donce au tou-
cher. £lla forme des masses compactes , légères , friables et tachan-
tes. Sa couleur e^t d'un brun jaunâtre trèi-riche et très-éclatant.
Elle est de la même qualité que la terre d'Italie. •
(5) Le fer oxydé géodique est assea commun dans quelques par-
les des déserts qui avoisinent VEgypte. Le fer oxydé rubigineux en.
petites masses se trouve dans 1^ fentes des montagnes calcaires dn
même pays et dans les grès. ( Rosière }.
On trouve fréquemment dans les rauches calcaires desenvirons da
Bettoie , de Torrita et de Monte Follonico , dans le Siennôis , dit
Fer limoneux en couches feuilletées et en masses arrondies h noyau
Hiobile , particulièrement dans un giand précipica de tuf, sur la .
neii appelé rôrbègne et vers le fosso dél Âcqiià , tiù il eèt èri ^oé
tiiôrceauic artohdis que le vnlgairte iiôfnme Pains du diable, Pani
iiel Diavolo, ( Safiti , Voyage au Moûtamiata , t. A , p. SyS et 579.)
La montagne noire aux environs de Ëastëlnaudary renféritie une
immense quaûdté dé rognons de minerai dé fer calciforme dont les
lits , sur 8 ^ 9 et 10 pieds de puiséabcë , suivent rigotiretisement lé
|)ara!rélismé dés péiites légèreitièQt inclinées. ( Doduh , J. dé Ph«
ï. 60 , p. 23. }
(4) M. Meiiard de la Groie a trouvé dans les mines dés Bériohs ^
bommùne die Mbntreuil-le-ChétiF, dans la partie N. O. du départ.
' de la Sarthe , une variété très-intéressante de fér oxydé géodiquç.
£lle est en bouleé libres de 6 à 10 lignes de diamètre sur un épai*^
seur de 1 à 2 Ivgues seulement, et leur cavité est remplie de Fer oxydé
terréuic jaune. Il a 'également observé dans le même département
une couche peu épaisse d'é fér oxydé globulifOrme , en très-petits
grains arrondis et téunis par un ciment argilo-ferrugineux brun-
verdâtre. Elle est située sous la terre végétale près du chemin qui
passe entre les bobrgs de Miïessè et d'Aigné à 7 kilomètres environ
et au N. O. du Mans. '
Il existe près de Trévou^c , en Dombes ^ dépaftement de TAin )
'Un banc entier à^ pierres cr aigle, doût les unes renferment deTeaU
et les atitres ont un noyau mobile ob ^idhérent , tandis que d'autréi
sont , oii remplies de rerre fextugineùse , ou entièrement vidés* ( J.
dePh. 17571 , p. iji. )
(5) La variété de Fer ai^ileux globuli Formé des teHniii^ calcaires
de nouvelle formation abonde en France , et plus particulièrement
dans les ci-devant pVovin'ces de la Normaildie , de la Bourgogne el
du Berty. ^ On trouvé fréquemment dans lés aihas de fer granuleux
de ces terrains des coquilles fossiles très-nombreuses qui sont péné»
trées d oxyde de fer, et même entièrement i^mplies de petits glo«
btile^ de fer oxydé. . . • (Sfôhgniart, t 2, p. 171. )
(6) Les milles de fet* de TAn^leterre sont dé deux espèces : les
unes appartiennent aux terrains primitifs et sont ou du Fer oxyd^
brun , où du Fer spathique : Oncles nommé Mines d^ acier; elles se
trouvent principalement dans lé Ciimberland. Les autres acèompa^
gnent constamment la HoUilIé ; ce sont des variétés dé Fer argileux,
£lFes sont sous la forme de rognons assez volumineux dans les cou-
ches d'argile schisteuse siir fésquellës reposent les couches de houille.
y
( .
(4o4)
Ces rognons sont souvent rendillés et leurs fissures^ renferment quel^
€|uefQis des sulfures de zinc et de plomb , du fer sulfuré et de la
chaux- carbonatée, quelquefois du bitume. On trouve aussi ce mi-
nerai de fer en couches de 6 à 5o centimètres C a à 1 8 pouces ) de-
paisseur, divisés^par des fentes perpendiculaires en fragmens pris-
matiques. Telle est la disposition des minei des comtés de Glaumor-
gan etde Montmouth , de celles dii Staffordshire , du Shropshire , et
de celles de Carron, près de'Falkirck, en Ecosse. { Brpngniart ,
Minéralogie^ t« 2, p^ 186. ) Ces mines de fer et de houille sont ré-
pandues sur une surface de terrain de plus de 100 milles anglais de
longueur, sur une largeur moyenne de 18 à 20 milles, dans les
comtés de Montmouth , Glanmorgan , Gaermarthen et une partie ^
de celui de Brecknpck , et de 5 à 5 milles seulement dans le, comté
de Pembrock. ( Edouard Martin , Transactions philosophiques dt
1806.) >^
(y) M. Brongniart a également indiqué dans son Traité de miné-
ralogie, ( t. a, p. 184 et 1 85 ) les principaux lieux de TEmpire »
où se tirouvént les minerais de fer oxydé exploités comme mine d«
ce métal, d*où il résulte que les mines dites d'ail uvion sont beau-
coup plus communes que celles des terrains primitifs ou de transi-
tion. Les. département de la Nièvre, de la Cote-d'Or , de la Haute-
S^ône , d^ la Moselle , de Sambre et Meuse , de TEure , de TOrne,
ôfc, renferment les première, et les départemens de l'Arriége, de
l'Ardèche, de l'Isère, du Mont-Blanc, les secondes. Ces différen-
tes mii>es ont fourni le îujet tl'un grand nombre de mémoires, ^in-
sérés dans le Journal d«s Mines de l'Empire, et qui sont dus à AfAf.
Faujas, Hassenfraiz , Baillet, Héron de Villefosse , Bouesnel, Ber-
thier , d'Aubuisson , Blavier , Descotils , Guéniveau , Hersart,etc^ ,- '
etc. ; nous y renvoyons.
L'ouvrage que M. Hassenfratz vient de publier en 4 volumes in-4®.
sous le titre de Siderotechnié~ou. Art d'extraire la Fonte , le Fer et
l'Acier des Minerais qui les contiennent, nous dispense d'entrer
dans de plus grands détails sur le gisement dli fer^ Cet habile mé-
tallurgiste ayant rassemblé dans soa important ouvrage tout ce qui
conceKne ce métal , considéré soit dans ia nature, soit sous le raj -
port de son exploitation , de la manière de le fondre , de le puri-
fier , etc. , etc. on est bien certain qu'il a traité avec le plus grand,
c#in l'hittoir^ des mioe& de fer de la Franc*.
\ ■
(4o5)
■ L'ouvrage de M. Hassenfratz , disent les CoRiroissaires de là
Classe des Sciences de l'Institut ( LelièvVe, Monge et Vautjuelin ) en
terminant leur rapport , est assurément le plus coniplet , le plut
riche à tous égards , qui ait jamais été fait en ce ^enre : on peut le
regarder comme le répertoire général de tout ce qui est ceûnu ,
•oit par des écrits , soit par la tradition , sur le Fer. »
(8) On exploite en Sibérie près de Kibenskoï , entre Oudinsk ef
Krasnoîk , une mine qui est entièrement composée de bois fossile
ferrugineux. On y ^trouve des troncs d'arbres entiers enfouis dans
un terrain sablonneux et ;»rgileux {Pallas , cité parM.Brongniart,
dans sa minéralogie , t. 2 , p. 188 ; et Faujas, Essai de géologie ,'
t. 1 , p. 4.04 ^ et t. a , p. 33s. )v
M. Berthier a donné dans le Journ. des M. (t. 27 , p. 477 ) la
description et l'analyse d'un fer oxydé iigniforme , à tissu fibreux ,
qui se trouve aux environs du village de Saint-Vincent , départ, du
Cantal ; il y est également en masses isolées dans un terrain d'airua-
▼ion -: il fond très-bien et donne 40 pour 100 de fer.
(9) « La gangue d*ocre jaune des filons de plomb de Vedrin , dé-
partement de Sambre et Meuse , dit M. Bouesncl , est un véritable
hydrate, de niéme que tout le fer oxydé qui se trouve en filons.
Mais ce qu'il y a de très-remarquable , c'est qu'il se trouve dan»
cette ocre une matière végétale de la nature de Fextractif , en sorte
qu'il sembleroit que dès végétaux décomposés anroient été amenés
atec l'ocre dans le gîte. » ( J. des M. t. 29, p. 218.)
I. Fer oxydé primièify en cubes lisses et éclatons , & cassure con-
choïde brillante et d'tm noir de fer, dont la grosseur varie depuis
2 jusqu'à i5 millimètres ( i à 5 lignes ), et qui sont engagés avec dh
fer oxydé terreux, jaune-brunâtre , dans le quarz-hyalin blanchâtre ,
partie amorphe et partie radié ; du pays des Tartares Nogays on
Contays , en Russie : envoi de Catherine II. <■
AI. de MoBteiro a observé la même varier é , en cubes très-petits ,
sur un éctiantillo^ de cuivre carbonate vert drusillaire 9 de Remoli-
nos , qui fait partie de la collection de M. Haiiy.
a. Fer oxydé hématiu concrétionné-mamelonné , fibreux , d'un.
beau noir luisant à sa surface et brun «lans sa cassure ; de Hiitten-
berg en Carinthie;
â. 0. Morcea;ax de la même variété, sur le fer oxydé massif,, avec
1
{ 4o6 )
le manganèse oxydé concrétionoé noir^bran&trcf , le mang.in^
ai^entin, etc. ; du jnème pnys.
a. ù F. ox. hénuuUe , concrétionné-Kîylîndriqne , bfun^jaunâtre j
de la mine de Josias , en Hongrie.
a. c. F. ox. hématite , en mamelons d^un beau noir ; de Scbrou
teberg près de Gosenbach , pays de Nassau-Siegen.
2 </. Le même , en stalactites plus déliées et séparées ] de Dobs^.
cbau en Hongrie.
2, e. F. ox. hématite , concrérîonné-mamelonné , avec cuivre
carbonate vert compacte ; de Sibérie.
a- ft Suite de morceaux d^bématite brune ou d*un brun noirâtre,
des' mines de fer du département de rArriège , de Framont ; de ^-^
bérie ^ deBrïinlasberg en Saxe; de Hongrie ; du Harts , fctc.
3. Fer oxydé concrétionné — résinoîde , noir , irisé superficiel-»
lement ,^ant les cavités d*un F. ox* massif, brun , sur le quartz ;
de Robnitft en Hongrie.
4* Fer oxydé compacte » concrétionné , irise , sur le fer oxydé
massif ; de Huttenberg en Carintbie.
4« a. Autre semblable , âXisenbaob ^ dans le même pays^
' 4. h, F. ox. irisé , sur le fer oxydé massif caverneux et mél&n|^
de quarts ; de Framont dans les Vosges.
5. Fer o±ydé compacte concrétionné, )aune-brun&tre , en stahc
tites fistniaires et solides, souilléeside fer oxydé jaune pulvérulents
de Natan en Serry : donné par M. le comte d^Herbille.
6. a- F. ox. compacte brun , dont les cavités sont tapissées de
F. ox. irisé ; de Huttenberg.
5. h Mordeau du même endroit encroûté de quam-agatlie calc^
doine bla&c-bleuâtre , recouvert de dendrites de manganèse oxydé
terreux, noirâtre.
5. c- F ox. compacte , brun , avec manganèse oxydé métalloïde ;
du pays de Nassau : donné par M. Heuland.
5. d. Suite de morceaux de F. ox. massi/*, avec le F. ox. béma-
dte , le manganèse , métalloïde ou terreux , le fer spatbique, le fer
sulfuré, le fer oxyd^ terreux ; de la Hongrie , de la Carintbie et df
la France. *"
6. Fer oxydé terreux ^ brun^ a?ec F. ox, compacte.
r
C 4'^7 )
7. Fer oxydé massif, brun , à cassure résinoïde ^ des enrironf
du Mans , où il se trouve, en morceaux arrondis, avec des fragmens
de silex : donne par M. Menard de la Groye.
Cetre variété nous paroft avoir les plus grands rapports 9vec la
mine de fer, brune , que M. Leoubard a décrite ( J. des ^. t. 21 ,
p. i35) sous le nom de Pecheisenstein , et qui se rencontre aussi
en morceaux roulés , parmi des galets de quarz , au Kalc-Wasser ,
«lans la vallée du Mein.
8. Fer oxydé géodique , jaune^brun^tre , à noyau mobile ; des
•nvirons'de Trévoux , départ, de l'Ain.
8. a. F. ox. géodique ^ brun, revêtu intérieurement dkme coucbe
•nince de fer oxydé bématite.
8. b, F. géodique , dont la partie intérieure est divisée eu prismes.
8. c. F. ox. géodique , renfermant un noyau de fer oxydé jauoA«
tre , presque pulvérulent.
9. Fer oxydé globuliforme ^ en grains arrondis testacés dans une
marne terreuse^; de Bohème.
9. a. Vf ox. globuliforme , en globules testacés , bruns et à cas-
sure résinoïde, agglomérés par un ciment terrugineux compacte ;
de la ci*devant Bourgpgne.
^ 9. ù. F. ox. globuliforme , en très*petits grains disséminés dans
les cloisons d*une ammonite changée en F. ox. argiHfère : donné
par M. Tondi.
9. c. F. ox* globuli/ôrme f en grains libres , les uns compactes ,
les autres testacés , de différentes grosseurs ; des terrains calcaire^
dé la Bourgogne , de la Lorraine et de la Franche-Comté.
On en trouve également en Bavière , en Virginie , aux environs
du Mans , etc.
10. Fer oxydé argilifère compacte ^ en masses arrondies strati-
formes , d*un jaune grisâtre à Textérieur et brunes à l'intérieur ^
^solides ou cloisonnées : plusieurs morceaux.
1 1. Fer oxydé argilo-biturainifére compacte ^ brun-grisâtre, avec
bitume glutineux ; d^Ecosse.
la. Fer oxydé puhérulent , jaune et jaune -roussâtre, dans les
•avités du fer oxydé brun ou en masses terreuses friables; des pay*
ci-dessus énoncés , et du départ, de Tlndre : suite de morceaux.
UOcre jaune %% trouve dans le Berry en bancs de l'épaisseur d«-
V
■^
(4o8) "
4 il 8 pouces et qui peuvent être fouillés jusqn^à i5o et même aod
pieds de profondeur , entre des bancs de sablon c^uarzeux blanc «C
de terre argileuse jaunâtre. (Bomare , Minéralogie , 1. 1 , p. 117. >
1 5. Fer oxydé terreux , janne^rou^sràtre , serrant de ciment à de»
grains de quarz ( Eisensanderz , W. ) , et formant des espèces de
tuyaux comprimés de plusieurs pouces de diamètres ; des environs
du Mans : -donné par M. Menard de~ la Groye^
De Born a décrit dans sa minéralogie ( t. 2 , p. 2B±) des mor«
ceaux semblables venant d'Espagne, '
On rencontre assez communément dans les bancs de sablon qui
recouvrent les coucbes d'argile commun?, et dans les ^ès friables ,'
en Picardie , et dans beaucoup d'autres lieux des masses concrér
tionnées ou informes de fer oxydé sablonneux que les ouvriert
nomment Roussier,
14. l^er oxydé pseudomorpkique compacte , {aune - roussatre l
xnodelé en madrépore du genre des caryophyllies et souillé de ht
oxydé terreux de la même couleur; de Sibérie. '
i5. Fer. oxydé des terrains marécageux ) en masses plus ou moiM
compactes , ou cariées , ou presque entièrement terreuses , jaunes 1,'
jaùne-roussÀtres et rougefttres ; de France , de Bohème et de Russie»
une partie de ces masses sont placés parmi les rocbes.
Le nombre des morceaux de fer^oxydé est d'environ eeru^itaran^ :
)a moitié d'entr'eux appartient au fer oxydé fibreux ou copipactej^
èrun ; le reste aux variétés globuliformes ou terreuses.
Xift variété Fer oxydé terreux , jaune>verdl^tre , manque.
AfPBKDICB.
* U FIR QXYPÉ I^OIH YITRIiUX^
Schwarz-Eiserutein de Wemer ?
CARACTERES ET ANNOTATIONS.
( ffaujr , Tableau comparatif, p. 98 et 274. )
pesanteur spécifique^ 3,2.
Dureté: Rayant légèrement le verre : poussière jauite.
M^gnétismeSExposé k la flan^mè d*une bougie , il devient na-«
0nétique sans se fondre.
Il est composé, d'après l'analyse d# Vauquclin, de fer oxjH4
$% :95| eau i5 et sUice 3, 75u
( 4o9 )
« Cette varîëté à ^t^ dë^ooTerte aqx environs de SouTz^
département da Bas-Rhin, par M. Delcros^ ingénieur ^éo«'
graphe du département de la guerre. Elle y est adhérente ' '
à un fer oxydé brun, et provient du passage de celui-ci 9
une nouvelle modification occasionnée par la présence d'une
certaine quantité d'eau. »
* II'. FER OXYDE RlÉSINlTE,
Eisenpecherz ou Fer piciforme , Fe|\ber. — - Id. ,^ Kabst. — Fer
sulfaté avec excès de base , Gillet-Laumont. -^ Pecherz ferrugi-
neux, Dblam,
GAIIACTBRES. ^
(Haûy^ Cours de Minéralogie de 1808. )
Jaune-brunâtre , ayant Tapparence de la résine ; facile à écraser.
£xposé brusquement à la flamme d'une bougie , il décrépite ;;mais
avec précaution il se fond , et devient magnétique. Pesant, spécifi.
. a , 3. Mis dans l'eau ses fragmens s'y divisent. Isolé et frotté , il
acquiert l'électricité résineuse.
M. Klaprotb y a trouvé fer oxydé 77 , eau 26 , et acide sulfurî-
que sec 8.
Le Fer oxydé résinite , analysé par M. Rlaproth , pro-
Tenoît d'après- l'indication de Ferber de lamine de Kust
Beschnrung , près de Freyberg. Ce minéral a beaucoup de
rapports a^ec une substance trouvée en 1786 , par M. Gillec
Laumont, dans la mine de plomb d'IInelgoet, départ, du
Finistère , «t désignée par lui sous^ le nom de Sel acide
phosphorique martial » laquelle contient aussi de l'acide
snifnrique , comme M. Descotils s^en est assuré. ( Cillef"
jMumont , J. des M. t. 23 , p. 22 1 et suiv. )
. III. FER OXYDE CARBONATE.
( Première partie , p. 7. )
tJne grande partie de la Ckauap carbonàtée /errijèfe , du Traité.
'^ Mine de fer spatbique , R. D. — Fer spatbique et Mine de fer
blanche , BeRgm. — Id. , De B. — - Fer spatbique et Mine d'acier ,
. Fçy «rbonaté j Delam. — Spàthi^erçis^nHein ^ AV, — Spàckeiseu^
v/
( 4io )
tein, K.AR8T. —M. dif. bianca o spatiça , Ferro aeraté ; Petr. —
M. de h: espatico , Piedra de acero ; Herbo. ^- Calcareous ou
Sparry Iron Ore , Kirw. — Sparry I, O. et Carbonate ofiron,
Thoms. — La Mine de fer spathique ou le Fer spathique , Brocs»
-»I(1. , Brong.
y observations ^
( Haûy , Tableau comparatif , p. 276 à 2S1. }
A Tout nous porte à croire , dit M. Haiiy , qu'il existe dan» Ir
nature , depuis la Chaux carbonatée sans fer et sans manganèse ,
jusqu au Fer spathique privé de chaux carbonatée , une succession
de passages intermédiaires , qui présentent dans 'des proportions
variées, la réunion des deux substances. C*est la conséquence à la-
^ quelle conduisent les résultats obtenus par les chimistes, mais il ne
paroît pas rigoureusement démontré qu'il existe une combinaison
directe de fer et d acide carbonique , dont la molécule soit sembla-
ble à celle de la chaux carbonatée. Plusieurs minéralogistes , et en-
tr autres Borné de Tlsle ( Cristallograpkie , t. 3 , p. a33 ) , ont pensé
que la chaux carbonatée se transformoit peu à peu en f elr carbona-
te , par une substitution des molécuies ferrugineuses aux molé-
cules calcaires qui leur cédoient leur acide carbonique. Cette trans-
formation laissoit subsister le mécanisme de la structure , à peu
près comme dans le bois agathifié on retrouve tous les linéamens
de l'organisation primitive , en sorte que les molécules quarzenses ,
en remplaçant uo^ à une celles du bois , ont ptis fidetement Yem'
preinte du tissu végétal. On sait que le fer spathique copie , pour
ainsi dire , exactement toutes les modifications de la cfaaux carbo-
natée , etc. p. 278. » '
« S'il étoit prouvé que le fer spathique est formé par remplace-
ment , il ne seroit plus alors une espèce proprement dite , mais il
faudroit le considérer comme une pseudomorphose , soit complète,
soit plus ou moins avancée , et il seroit dans la nature des choses
qu*il n*y eût aucune limite entre ce^ même minéral et la chaux car-
bonatée. Si au contraire il £St un jour bien prouvé que le fer spa-
thique consiste dans une combinaison directe de fer et d*acide car-
bonique , o^ sera toujom's forcé d*en séparer la chaux carbonates
qui ne renferme qu'une certaine quantité de fer , et la difficulté de
déterminer la ligné de démarcation entre les deux espèteé , ne pourra
^tie reprochée k personne. » p« 281.
(4")
« U seroit démontré d'ailleurs que tes deux espèces ont une forme
primitive semblable que la méthode n*en seroit point ébranlée, puis*-
qu'elle ne repose pas sur le principe qu'une même moléciile ne peut
appartenir à des minéraux différons ; mais bien sur celui que 1©
xnéme minéral ne peut pas offrir deux fotmes de molécules c^ffé?»
rentes (Cours de Minéralogie ,,1812.)
Les mémoires et les notes publiés sur ce minéral par MM. Drapn
pier , Hassenfrat^ , Bucbol^, Descotils et Tbenard , sont insérés
dans le i8.* et le 21", volufnes du Journal des Mines. M. Descotils
fi eu principalement pour but de prouver que le Fer spathique ^arie
beaucoup dans sa composition et que k résistance qu'il oppose quelf
quefois à la fusion est due k la présence de la magnésie.
ANNOTATIONS,
Le Fer oxydé carbonate ae trouye en veines dans, les
montagnes anciennes et notamment dans le gneiss , en France
et en Styirîe. Il est ordinairement associé au fer oxydé brun ,
à la cbanx carbonatée , pare on brnnissante , an quarz, an
fer snlfnré, etc. On le rencontre aussi en couches dans la
cbanx carbonatée compacte de première formation à Henné-
jberg en Franconie. Ses cristanx tapissent quelquefois des
cavités dans le basalte ( Hauy }. Ce minéral abonde en dif«
; férens lieux de FAatr^cbe , de la Bohême , de la Saxe et
^e l'Espagne ; il existe également en grande qnantitéa Allé-
▼ard et à Vizille , départ, de Tlzère. U est exploité comme
mine de fer et^se convertit très -facilement en acier»
M. Haiiy possède un échantillon de basalte giis-noirâtre de Stein-
beim » Grand-'Ducbé de Francfort , dc^t une cavité renferme du
fer spathique concrétionné-mamelonné , à lames courbes et comme
testaçées , d'une couleur jaune^brunâtre.
1 • Fer spathique primitif, translucide , en gros cristaux groupét
et encroûtés de fer oxydé , jaune - roussâtre ; de Hiittenberg en
Carinthie. *
i. aV, s. primitif y noirâtre, encroûté de manganèse oxyd4
terreux 4 du même pays.
). ^. La même variété | recpuvertp d'u|ie crojùite même de quarat-
^
agatbe calcédoine , bleuâtre , avec dendrites de maganêse , sur hr
oxydé compacte ; également de Huttenber g
II. c. F. 8. primi^f, avec fer sulfuré et quarzr-hyalin prisme ; de
Kremnitz en Hongrie.
On en trouve aussi de très-beaux' cristaux à Freyberg en- Saxe.
1 , d. Suite de morceaux de la même variété , de difTérentes cou-
leurs et à divers degrés d'altération ; de Huttenberg en Carintbie. .
â. Fer spathique équiaxe ^ brun, avec F, oxydé terreux, > jaune-
rouseâtre ; du départ, de TAude.
3. Fer spathique contractant^ brun rougeâtre, en petits cristaux «
recouverts'' en partie de mamelons de chaux carbonatée ^avec aiguil-
les de quarz , sur quarz conqrétionné \ de Hongrie : échantillon
€k)nné par M. Haliy.
^ 4* Fer spathique dihexaèdre / gnsktre ^ engagé dans la chaux
tulfatée granulaire saccharoîde ; d'Espagne : donné par le même.
5. Ter spâitïnque lenticulaire , jaune isabelle , en belles lentilles
grouppées , sur le fer spathique lamellaire et chargées de cristaux
de cuivre gris ; de Kremnitz , en Hongrie : beau morceau donné
par M. Heuiand.
5. ai Autres morceaux de la même variété avec cristaux de
quarz , cuivre gris et cuivre pyriteux ; de Baygorry , en France.
5. b, La même variété , de couleur brun-rougeàtre,^ans le schiste
argileux gris*bleuâtre.
fi. Fer spathique laminaire , blanc-jaunâtre ; d*Allevard.
6.- a. F. s. laminaire , brun jaunâtre avec quarz-hyalin concré-
tienne fibreux , recouvert de quarz-agathe calcédoine mamelonné et
de Gacholong ; de Hiktenberg.
6. ù. F. s. laminaire, blanchâtre «t jaune-roussâtre , avec fer
oligiste laminaire et titane oxydé fibreux ; des environs de Mous-
tiers : donné par M. Hersart de la Villemarqué.
6.' c. Suite de morceaux de la même variété , mélangée de Cb.
carb. laminaire pure , de spatli brunissant, de fer oxydé brun, de
quarz , de fer sulfuré, etc. de divers pays.
^. Fer spathique /ame//a£>^> avec cliaux carbonatée ferro-maii'
ganésifère contournée , et quarz-hyalin ; de C la us thaï au Hurtz..
. (4t5)
7* a. Morceauit dé la même variété de couleur brune ^ ou tOH"
geâtre ou noirâtre ; de Saxe , d* Ai^leterre , etc.
8. Fer oxydi carbonaté^^rcwa; , brun-jaunâtre et brun ,* en
niasse légère et comme spongieuse , à grands pore» ; deSchemnitz;
en Hongrie. » ' . ■
9. Fer oxydé carbonate pseudomorphiijue et inenistarUf d'un
brun - rongeâtre , modelé en chaux cârbonatée m^tastatique ; du
même pays# ^
Le nombre des morceaux relatifs au Fer oxydé carbonate e)C
d'environ cent. . ' ■
Les variétés inverse et ùaaée manquent , ainsi que la . variét^^
compacte , blanc^jatiaàtre , d'£isenerz en .Styrie , * dont M. Tondi
possède un bel échantillon.
^ *^ Vn«. EspÀcB. FER PHOSPHATÉ.
( Première partie, p. 3 10.)
Fer phosphaté cns^allisé ou laminaire, — Bleu martial fossile
cristallisé , aussi Schorl bleu de Sibérie ; $aoe. — Schorl bleu de
Sibérie , Macquart. -r-Fer phosphaté au maximum , DfiLAnt. — F.
ph. laminaire , Brono.
T^^h,>terreux. — Fer azuré , du Traité. — Ocre martiale bleue ^
Bleu de Prusse natif ; R. D. — » Prussiate de fer natif, Da B. — Id,
et Fer azuré , Delam. — Èlaue-Eisenerde , W. et Karst. — Tïif^
chino di Prussia natiço , Petr. — Hierro terreo azul, Herro. —
Blue Maniai Earth , Kirw. — Blue*Iron-Earth , Native Prussian
Blue^^ Thoiks. — Le Fer terreux bleu , Brocb. — Fer phosphate
azuré) Brong.
. VARI STBS X>£ (FORMES*
( HaViy , Cours de Minéralogie de 181 1 et de' 1812. )
1. Fer phosphaté quadrioctonal; de la Bouiche.
Prisme à 8 pans terminé par des pyramides à 4 quatre faces.
3. Fer phosphaté aciculaire;
£n aiguilles déliées appliquées à la surface de la Pyrite magnéti-
que , de Badenmaïs , en Bavière , d*où il a été rapporté par M.;
JPetersen. (Haûy 1812. )
^, IPer ^hoaphaiiéterreuX'Compacte^
1
( 4-6 )
VHP. EsFicE. FER CHROMATÉ.
- !( Première partie , p.i47et3is.}
m
Cbromate de fer , Tassaert. — Chrome oxydé fetrifère, GoDôiC-
SaInt-Memin. — ï'er chromé, LaugiIla. — Eisen Chrom , Karsi^.
• — ChronuUe ofifon, Thoms. — Mina cithica , Herro. — Fer
cliromaté, Baoch. — ^Id. , Delam.
CABACTERBS ET VARIÉTÉS* /
(Haûjr, Cours de minéralogie de 1812. )
Forme primitiçe. L'octaèdre régulier.
I et 2. Fer chromaté /7rini«/</*et F. ch.'/Am/miire ) des envirom
de Baltimore , dans le Maryland , aux Etats-Unis.
li est en petites masses sub^métalloïdes de couleur noire, à tissil
^en partie lamelleux et en partie conchoïde , entremêlées de lames
de talc nacré , coloré , par Tacide chromique , en rose nuancé dt
violet. ^
AK ALYSS.
L'analyse qtie M. Laugier a faite du Fer chromaté de Sibérie ( Ann.
tlti Mus. t. 6 , p. 33o. ) , lui a donné Oxyde de chrome 53 , Oxyde
de fer 34, alumine 11 , silice x , résultat analogue à celui de M.
Lowitz qui l'a également analysé , et à celui que M. Klaproth^a ob-
tenu pour le Fer chromaté de Styrie.
M. Godon->Saint-Memin et M. Laugier sont portés à croire que I*
chrome existe à l'état d'oxyde dans cette combinaison*
ANNOTATIONS. '.
Le Fer chromaté a été décoaTcrt , en France ^ à la bastide
de la Carrade , près de Gassin , département da Var , par
M. Pontier. Il y existe en Iit9 dans la serpentine cominone»
On le trouve en couches entre le-porphjre argileox et la
wacLe , en Sibérie , dans la partie S. O., des Monts- Garais
{^Leonhard f Handbach , etc. 1 1. 3 ^ p. 4o )• H est disséminé
dans an talc schisteux: dans la partie boréale des mêmes*
montagnes. Celai de Krieglach en Styrie est dans une roclie
semblable. Le même minéral à été tronvé depois aax enyi'-
-rons de Nantes, dan» ane serpentine qui renferme aasti dt
la diallage, ( PwiwwjOTi. ")
• , (417) ;
iw Per chrbiiiaté mhlaminaire , noir de fer ; de Silîérîe.
Q. Fer chromate granulaires-massif, engagé dans la serpentine
commune noir-grisâtre ; du département du Var ï donné par M» '
Boyer Fonscolombe. /
IX^ EspècE. FER ARSENIATÉ.
( Fiemière partie , p. 148. )
Arseniaf^ de fer, De Bournon. -^J^firfelerZfVr. ettiAksT.-^
Jérseniate 0/ Iron , Cube Ore ; Thoms. — Fèr arseniaté , BnocH.
-^ Id. y Dblam. ! .
Le Fer arseniaté se tronvc eu veines , dans le granité avec
le coivre arseniaté, le fer arsenical, le qnarz, le enivre py-
ritenx , le fer oxydé , etc. , dans les mines de.Tincroft et
deKarraracb, ainsi que dans celles de Muttrel , dans le
comté de Cornouailles-, en Angleterre { Boitrnon ^ J. des
M. t. 1 1 , p. 67 ). Il a été observé depnii^^ par M. de Cressac ^
ingcnienr ert chef des Mines de FEiiïpîre , à Saint-LeonVard *
• départ, de la Hante-Vienne. On Ta tronvé aussi dans le
comté de Nassau- Usingen. Il est toujours cristallisé.
M. Tbonason considère comme deux espèces à pari^ les ,cristau3È
de fer arseniaté d'un vert olive et ceux qui sont d'un brun jaunâ*»
tre; les premiers sous îe nom ^arseniaie de fer , et les seconds sou$
celui dHoX'arseniate de fer. ( Hdvy , iSiii. )
Cette distinction avoit déjà été faite par M. Protist ( J. de Ph. t.'
63 , p. 437. ) , qui regarde le premier comme un Arseniaté au mi-^
nimum. Ce savant a observé de plus que le fer arseniaté se trouva
sous la forme d'une poussière blanche , an Viana , en Galice et dans
la Manche en Espagne , ainsi qu'au. Chili. Cet ar^niate exposé à
tine chaleur rouge , dans un tube de porcelaine , reste inaltérable.
( Mémoire cité. )
1 . Fer arseniaté primitif, vert olivâtre ; de la mine de Muttrel î
en Cornouailles.
1, a La même variété sur le cuivre arseniaté ferrifère concré-
tîonné-drusillaire ( Arseniaté cupro^martial de Bournou ) bleuâtre ,
dans les cavités du quara - hyalin j de Firnberg , comté dtf
NassaufUsingea.
* 37
. ( 4i8 )
1. b. F. a. primitif t bran-jaunatve «t bnm-noiràtre , duuU
fer oxydé compacte, jaane-roussâurei d'Aogletefre.
IX*'. Espace. FER SULFATÉ-
( Première partie , p. i4^ ]•
Vitriol martial natif , aussi nommé Vitriol vert et Coaperosa
verte ; R. D. — Fer vitriolé, Bkhgh. — Vitriol de fer. Sulfate de
fer , De B. — Id. et For sulfaté , Delak. — Var. du Natûrîidur
W. — EUerwitriol, Kabst. — Ka&it. — yUriolo dimmrUy Cop-
parosa^erde, Petr. — y. naliifO de hierro, Hea&g. — f^itriol
oflrorij KiRw. ^ Var. du Vitriol natif, Broch.
Le Fer sulfaté, prodoU de raltération do fer solfaré, t€
troQve , floua U forme de concrétions et sons celle de filamciu
ou d'une aîraple poussière » dans plusieurs son es de roches
et notamment dans les schistes argileux , les grès , Targile ,
etc. Il abonde à Fahlun en Suède , à Schemnitz en Hongrie, à
Bammeslberg au llartz, à Bilbao en Espagne^ eu France ; etc.
1. Fer suUatè JibreuX'Conjôint , blanchAtre bt blanc-îaunàtre-, ^
soyeux, sur Targile schistoîde durcie ; de^epvirtnsdeUeiseoheimi
départ, de la Sarre. *
On en trouve de semblable dans le Adam-Heber , près de Sçhnee-
berg en Saxe.
s. Fer sulfaté concrétionnè , vert-blanchâtre ; du* Hart^
M. Dubuisson a observé cette variété sur un gneiss en décomposi-
tion, dans les environs de Nantes.
APPENDICE AU GENBEFER.
FER RIURIAT^.
Pyrodmalùh , Haussmann.
( P^rodmàlitke , c'est-à-dire , odorant par Inaction dti fiiu. )
M. Haussraann a décrit sous le nom de Pjrrodmalithe ( Ephémé-
rides du bar6n de MoU , t. 4 « P- ^9^ )) un minéral découvert par
M.^Gahn dans la miae de ier de Nordmarck, près de Philipst«dt ,
dans le Wermanland, en Suède , oi!i il est disséminé sous la formt
de cristaux prismatiques hexaèdres d'un gris-verdâtre , dans uns
chaux carbonatée lamidaire , mélangée d'amphibole cristallisé. Ces
fjrismes se divisent très-nettemenc d^os le sens de leur bftse. Ur
( 4,^9 ) '
, fragment de la même substance exposé au feu du , cbalumeau , ré-
pand une odeur très-forte diacide murialique oxigene, et se réduit
en tiue matière brune qui est du fer oxydé. Il vcst iofinimenc
probable que ce minéral mieux connu cons tituef à' une nouvel! ô
«spèce du genre Fer. (Haïi/ /Cents de 1812. )
Voyez au sujet du même minéral le 'Manuel de Minéralogie de
M. Lèonhard pour TaAn'ée i^Sogj t. 3, -p. 142 et 143.
CINQUIÈME GEIN'RE.
r«. EspècE. ÊTÂÏN OXYDÉ.
( Piemière parlic, p. i5o.,)
Etain oxydé cristallisé. — Cristaux d'étain , R, D. •— Etaîn ri-
treux cristallisé , De^B. — Mine d'étain commune", Etaîh ôxydé au
inaxixnum ; Dej^aii. -^'Zirmstein, W.^tK'AHST. -^ Zinngraupen ,
d<ss mineurs Allemands'-!— Mimerai i'stagno opuca^bruna , o nerà.
pBTR. — Ustano com\i^ à 'vi4riQso , Heiiro. —i- Common Tin
Stone , KiRW. -- La Pierre 4'étain 4>ii 4a Mine d'ét««i commune ,
E. ô^. cop,crétiohné, -r-Mine d^étain l^ameloqDée oiji.en stalac-*
titeS , R. D.'— Erain lîij^oneux , De B. — Et linet^fer Qjcy^dés , Hé-
matite d*étaia , Mine d'étaïii lei'nigïnevx ; Delam. — Kornisckei
-Zinnerzt W. -^ Holzzinrièrz , Karst. — Holz-Zinn, Widenmaw.
^-» ilf . di S» in granctti, Stagna legno ; ' etr. — EsLano lenoso >
Hp^KO. . — Fi^rous Tin Stone, Wbodtin Ore ,' KiRw. — La Mine
^'étaîfi g[renue £)M l'Etain grenii , iîRocH. .......
E. ox. ^rfl;itf/««>e disséminé da|i8 différentes tôches* ^ Z/*/î«-
^ ^:fintcerdes Allemands. r ' - '
E. ox. massif. — Etaia irkiieux: informe j D& B. *— Pîôrré d'étain*
^^^*£2W5itç»n des Mineurs. i. „, . .v>'
JR. 9X. jgrfinulijhrme^ -^ Sablé d'étaiu , R. D. -* Mine d'étaln* en
sable Qi^ dç tr^nSjjOrt ., ' BOma^P. ^*-* ^imtsand 011 Seifen'tinn' des
Allemands. -—'Étain' vitreux informe en grains — Strcain Ti^ lea
Aîrgiàid 5 De B. -» . • . ? ^
CARACTÈRES ET y ARI BTÉ8. .,,...
( Hfliï/, Tableau .cpqïparatif» p. 101 • ) • .
forme primiU^e* Octaç^re irisrsur baissé , compo^é^e deu* pj-
(4ao)
i-amides dont la base commune est un carré et les faces des trUa-
gles isocèles : et dans lequel rincidence de P suy P est de 67* 4a'.
Les anciennes variétés de formes déterminables citées dans le
Tableau comparatif sont accompagnées de leur nouveau signe ; plu-
sieurs d'enir elles portent aussi des noms nouveaux : ces change-
mens ont été nécessités par la substitution de Toctaédre à base r*-
rée au cube , comme forme primitive de l'espèce £tain oxydé. Voy,
la note i5a de cet ouvrage , p. 284*
Les variétés qiiadrioctonah > octosexdécimale et bissexdécimalçy
correspondent aux anciennes variétés pyranUdée , étjuwalente eC
touscratiçe , du Traité.
ANNOTATIONS.
L'Etarîn Oixydé appartient, aux montagnes primitives cl
aux terrains d'alluvion provenant de leur décomposition. Il
est en lits dans le schiste mica'cc à Monte-Rey en Galice,
dans le royame d^Espagne ; et en veines dans le granité et
dans \t gneiss , en Bohême et en Saxe. Il est également ea
veines dans la syénîte et dans le schiste argileux , an comté
de Cornonailles (1) , cti Angleterre. Le qnarz, le mica , la
litbomarge , la cliaux phosphatée on flnatée, le schéelin fer-
ruginé, le fer arsenical , \é schéelin calcaire , etc. raccom-
pagnent ordinairement. On le re;ncontre encore et même eik
assez grande quantité dans les terrains d'allovion , an comté
de Cornonailles, dans la paroisse de Saint-Denis , et aa
Mexiqtie (2)j ^Lins Tintendanoe de Guanaxnato.
La France (3) ne possède pas encore de mines de ce métal
4};ni.n'es^ exploité que dans an petit nombre de lienx da
globe. Il eu existe de très-ii|iportantes à Banca et à Malaca ,
dansl'Jnde. D y en a en Chine dans la province de Kiah-fa>
}k 5 jonméeè de Nankin; {Sage, J. dePh. t. 54, p* 1 13. )
(i) M. de Bonnard , ingénieur en chef et secrétaire du Conseâ des
Mines de TEmpire, a donné sur le gisemept, Texploitation et le*
traitement de l^étain , dans le Cornouaillcs , • une notice très-intc-
i^ssaute. Voyei'ïe J. des M. t. i4i P- 44^ ©t suiv.
(â) 41 L'écain mexicain est reth'é , par le lavage , des terraias d'A-.
( 421 )
luvion^de Tintendance de Gaanaxuato, près ^e Oigantç ^- San Fe-
lipe , Robledal ei; San Miguel el Grande , de même que dans Tin-
. tendance de Zacatecas , entre les villes de Xcrèset de Villa Nueva.
Une des mines d etain les plus communes de la NouvêlIe-Ëspagne
est rétain ojcydé concrétionué , ou le Wood^Un des minéralogistes
anglais. Il paroît que ce minerai se trouve originairement dans des
filous qui traversent des porphyres trappéens ; mais les indigènes
au lieu d^attaquer ces filons , préfèrent d'extraire' Tétain dés terrains
de rapport qui remplissent les ravins. L'intendanc^e de Guadalaxkra
produisit , en 1 802 , à peu près gaoô aroùas de cuivre et 400 d'&-
tain. ( Humboldt, t. â,. p;* 58'i . ) v
(3) L'existence de Tétain oxydé en France vient d'être constatée
<ie la manière la plus positive par M. de Cressac , ingénieur en chef
des Mides de TEmpire ^' qui a trouvé des cristaux et des grains de
cette substance dans un filon qui traverse un monticule granitique
nomcné le Puy-les- Vignes , aux environs de Saint •^Leç'nfasrc^, dé-
partement de la Haute- Vienne. Ce filon renferme du schéeHn fer-
xuginé ou Wolfram en .abondance , du fer arseMcal , du. fer ar-
seniaté , du cuivi^ arseniaté ferrifère , etc.
L'histoire de cette importante 'découverte se trouve consignée
dans le Nouveau bulletin des Sciences , publié par la Société philo>
znatique , tom. 2, p. 108 et 109.
X. Etain oxydé qua^drioctonal ("E. ox. pjrramidé , du Traité. ),
brun-noirâtre, sur le quarz-hyalin prisme» blanchâtre j de Schla-
ckenwald , en Bohême.
1. 0. £• ox. ijuadriocLonal et octosexdêcimal (£. ox. éifuîçalent^
duTiaité), avec chaux fiuatée bordée, violette, et fer sulfuré
blanc concrétîouné , sur du quarz ; du comté de Cbrnouaiilès :
donné par M. Maw'e.» ' .
a. Etain oxydé dioctaèdre ', brun-rougeâtre V petit cristal isolé :
du même pays.
3. Etain oxydé octosexdécimal ( E. ox. équivalent , du Traité ). ,
noir, en eristaux groupés, dWe forme très-nette, sur le gneiss;
de Schlackenvald.
5. a, La même variété en cristaux plus petits et de couleur brun-^
rougeatre ; du même pays.
4. £tain oxydé bù-'sexdécïmal ( E. ox. souatractify du Traité }>.
avec cristaux de quars ; de Bohême.
( 423 ) ,
" 6. Etaîn oxjdé distUfue , briinàtre ; portion à^ cristal isole :
d'Angleterre.
6. £tain oxydé hémitrope , noir , avec mica argentin hexagonal
et quarz-hjalîn prisme, blanchâtre ; deSchlakkenwaldfènBohêine.
6. a. Suite de morceaux de la même variété, la plus commune
de cette espèce avec argile lithomarge , topaze , chaux phosphatée^
fer arsenical , etc. ; du même pays*
r • • • I
6* h, Antnes morceaux de la même variété sur le quarz , le
gneiss , <etc. .; des. mines de la Saxe.
6. c Portion de cristaux hémittopés indiquée pour venir du pays
des Tartares Xongouses ?"
y, £tuin .o!ïydé coricrétionn^''mamelohné , Tongektre j eA partie
fibreux ,. et. en. partie testacé ; rapporté du Mexique par Dombey.
Ce morceau., qui a.trèsopeu soufTert dû frottement , a environ 4
centih-ères ( \6 lignés) de hauteur sur 5 ceutim. ( 14 lig* } d'épais*
seur et pèse environ 10 décagramines ( plus de 5 onces ).
7. a.-K ox. concretionné-fibreux ^ jaunâtre et brunâtre j en irag-
mens roi]lés ; du Cornou^illéj.
8. Etain oxydé grnnnlaire-massif , fcruh-nbirâtrc , dàiis le quars
et le micà* de Platteri en Bohême. .
9« Etain oxydé sublaminaire ou amorphe» brun; d'Alteinberg
en Saxe.
1 o, Etain oxydé granrtlijorme , en grains anguleux , plus on
moins déformés, de couleur brune ou blaïichâtre ; dès terrains d al-
luvion deCoîombe ou de Saint-Denis , dans lè Comouaillés.
'Isie a rapporté des Indes-Orientales un s^ble d^éta^
noir , ti'ouvé dans les montagnes d'Ophis , à .quinze journées do
Malaca. {Cristallographie, t. 3, p. 4^1 •)
Le nombre des morceaux relatifs k rÊtâin^xydé est d'environ
soixante , non compris les cYistaux simples ou maclés, et les échaiH
tillons du gradin d'étude : il y en à vîiigfc'de ces dwaiërs,
ir. Espèce. Ïî:TA1N SULFURÉ.
( rreniiere pa tie , p. i5i. )
Or m»nssif natif,. De B. ,r- Etstiu. çuhfuré , Djei«am. — Zinnkies ,
W, et Kar^t . — S:.agno soljonuo i p^iXR. -r Pirit4i de Eu^utOt
( 423 )
HiARG. — Tin Pyrites, Kirw. — La Pyrite d*étain ou PEtain py-»
liteuz , Broch. — Id. , Baono. ,
L'Etaln snlfurë n'a enoore é\é trbfivë qu^à Wheat-Rock/
comt^ de-CornO/nailles en Angleterre, dans nn filon composé
principalement de enivre pyriteax et de quart.
1 . Ëtaln sulfuré amorphe , gris-noirâtre : petit échantillon , très«
pur, donné par M. Haiiy.
â. Etain sulfuré amorphe ou massif, gris-d'acier mélangé de eui-*
yre pyritauz et de quarz-hyalin disséminés y sur le quarz commun ;
de TV^heal-Rock. .. ,'
La collection de M. De Drée renferme deux beaux morceaux
de cette substance et deux échantillons d'Etain prétendu natif , ve»
nant ^ Tun de Comouailles , Tautredes Pieux , départ, de la Manche*.
La plus grande partie des Minéralogistes s'accordent à révoquer
en doute l'existence de V Etain natif. Rome de Tisle et Kirwaa
•nt admis comme tel celui de Comouailles.
SIXIÈME GENRE.
ZINC.
V\ EspicE. ZINC OXYDÉ.
( Première partie , p. i53 et 3ia. )
M. Smithson ayant prouvé, dans son important mémoire sur les
Calariiines (Transactions philosophiques de 1 8o3 ou J. des M. t. 28 ,
p. 541 à 362 } , que les substances désignées sous ce nom dans les-
onvrages'des minéralogistes étoient communément des mélanges de
«carbonate et d'oxyde de linc j avec ou sans eau , et que ces com-
binaisons se trouvoient aussi isolées et avOient des caractères très*
diiTérens, M. Haiiy a introduit dans sa méthode l'espèce du Zinc
carbonate^ comme nous l'avons déjà v« dans la première partie de
cet oi^vrage , Additiom, p. 3i3.
Il n'en est pas moins très-difficile d'établir une synonymie exacte-
pour le linc oxydé dont les différentes variétés ont été regardées
par les minéralogistes , tantôt comme un oxyde et tantôt comme un
carbonate de Zinc. Ainsi , par exemple , De Born ,- décrit sous le-
nom de Zinc spathique ou de carbonate de aine , le zinc oxydé silici-
fàre du Brisgaw , taudis que son oxyde de zinc en stalactiques , trèsr
\
1
( 4»4 )
Uâne , à surface lisse ', est une yariétë de zinc carlionaté. Pins ré-
cemment M. Kacsten donne comme des sous-eipeces dn nnc car-
bonaié de M^ Haûj la Calamine commune et ht, Calamine lameU
leuse de Werner , eta , etc.
Nous avertissons donc ici que quelques-unes des T^étés décrites
par^ plusieurs des auteurs cités, comme du Zinc oxydé , appar-
tieaneut aus5i an Zinc carbonate.
Calamine ou Pierre calaminaire, aussi Spath de zinc et Mine ds
zinc ¥1 tri forme ; R. D. — Zinc en chaux , Bebgh. — Calanûoe ,
Chaux ou Oxyde de zinc , Zinc spathique et Carbonate de zinc ;
De B. — Zinc oxydé, Dklam. — ZinÂglasers , Karst. — Gai-
TfUfy , W. -^ Spato di zlnco , Gialhamina; Pkt«. — ZincespadcOj
Calamina; Herrg. — Compact et Striated Calamine , Ki&w. — La
Calamine , Brocb. — Zinc calamine , Bbohg. — Oxjde de zine
' filicifère , Smithson. -^ là. , Berthier.
Z. ox. terreux , mélangé de fer oxydé* — Calamines bnmes oa
tongeàtres , terreuses. — Zinkocker, Kabst.
CABA€TiBE8.
Les cristaux de Zinc oxydé sont éminement électriques par k
chaleur et se dissolvent , sans effçrvesce ce , dans Facide nitrique
«vec lequel ils forment une gelée : les masses concrétionnécs font
la même chose.
Un cristal ou un fragment de zinc oxydé esqtosé an. fea du eha-
Inmeau devient terne et friable, san.s se fondre , et sans répandre de
Cocons blanchâtres.
SBÎv.iDt MM. Smithson et Bérthier ce minéral est essentifillem«at
composé d'oxyde de zinc et de silice ; et en effet les cristaux les plus
nett en contiennent le quart de leur&poids (Mémoire cité ,p. 344}»
il renferme aussi un peu d*euu.
ANKOTATIOHS.
Le Zînc oxydé forme à loi senl des canchea d'une asaa
grande étendue dans les mon tagines calcariierea. Il est ordi<*>
nairement associé an plomb sulfure et à plusieurs antres mines
do même g^re. Très- souvent aussi il est mélange de fer
oxydé et quelquefois de chaux carbonatée. On le trouve en
couches^ eo Pologne dans les enviroas de Cracovie ^ dans tes
(4^5)
comtes de Derbj et deSommerset , ,eii Angleterre; a Raibel
en Caritichie; à AlçaVas en Espagne, et en France dana lea
dépâriemens de la Roër (i) , de l'Ourthe , du Lot (p,)^.eic^
II est également en reines dana les mêmes montagnes on il
accompagne très-souvent le plomb sulfnrë et le fer oxydé
comme à Taïna en Daourie (3) , dans le Flintshire en Angle-
terre , à Fribourg en Brisgaw , à Saint-Sanvenr et à Anlus-,
en France, etc. Ce sont les veines qui nous fonrnissent les
cristaux et les masses concrétionnées les plus pures de cette
même substance. Les terrains les plus récens offrent aussi
^Q zinc oxjda en masses terreuses, souillées d'argile el
d'oxjde de fer, de différentes couleurs.
(i) Le gisement de la calamine du ci-devant pays de Juliers,'
aujourd'hui département de la Roër , a été décrit avec beaucoup de
soin par M. Duhamel âls' ( J. des M. t. 1 1 , p. 194 ^ ^^^ ) « 4"i ^
observé que ce minéral forme une couche distincte entre deux au-
tres couches , riiue de îéx oxydé et Tatitre de plomb sulfuré , enve-
loppée^ toutes trois dans une couche sablonneuse et reposant sur
un calcaire compacte. U a reconnu cette disposition sur une assez
grande étendue de terrain. Les couches de calamine de ce dépar^"
tement se prolongent sur environ 5 myriamètres de longueur jus-
dedans celui del'Ourthe, où elles sont mêmes plus puissantes et
de meilleure qualité. Les endroits du département de la Roër où
]'on exploite le plus abondamment la calamine , sontv* la montagne
de Mausbach , à 1 a hectomètres , et à Touest de Groesenich , et
celle de Busbaeh , k 3 kilomètres environ , à Touest , de StoUberg ,
•ur la gauche de la Dente. ( Mémoire cité- )
Ce mémoire renferme en outre des <^étHils sur le mode d'exploi-
tation et le produit de ces mêmes mines , qui sont étrangers à notre
j^bjet et que nous, regrettons de ne pouvoir même indiquer*
La masse calaminaire de Limbourg , département de l'Ourthe,
^st compacte », grenue et jaunâtre ; c'est un mélange dô 71 parties
cl*oxyde de zinc siliciière et de 28, parties de carbonate de zipc , a^vec
Yin-peu d*oxyde de fer. ( Berthiçr , J. des M. t. 38 , p. 35l. )
(2) Il existe une couche de zinc oxydé compacte sur le revers
pccidental d'une montagne calcaire à sommet arrondi, dans le do-
jxiaino de Combecave à 2 kilomètres IM. O. de Figeac, déparcemeat
( 426 ) ;
du Lot. ft -Cette couche , dit M. Cordier , est compos^ presque en
entier de zinc oxydé compacte , au milieu duquel on trouve du
plomb sulfuré et de la barytë^ sulfatée dissémiaés. Cette calamine
est d'un brun jaunâtre ^ et se divise en masses irrégulières , poreu-
ses et criblées de cavités. On la casse assez difficilement quand elle
est ■ è lie. £lle s*imbibe facilement dlmmidité et devient alors pres-
que friable. Le plomb sulfuré qu*elle renferme est sous la forme de
grains, de rognons et de veinules dont la cassure est constamment
à grandes facettes brillantes. Certains rognons pèsent jusqu'à quatre '
livres. (Statistique du départ, du Lot, J. des M. t. 2a, p. 27. }
(3) Le zinc oxydé se trouve dans les mines de plomb de Taïna
en Daourie ,'sous la forme de grains arrondis , tantôt isolés et tantôt
réunis deux à deux , et en masses concrétionnées transliicides (plu-
sieurs de ces concrétions appartiennent alissi au zinc carbonate , ^
comme nous le verrons plus loin ) , de diverses teintes de blanc , de
jaunâtre et de verdâtre. M. Patrin les a parfaitement décrites dax|s
le tome 4*- ^^ ^on histoire naturelle des minéraux ( p. aoo etsuiv. )•
La mine de plomb argentifère de Klitcka , dans le même pajs , a
offert à ce savant une autre variécé de calamine qu'il décrit Comme
il suit : « elle est en masses orbiculaires applaties de 6 à 7 pouces
de diamètre , sur i à 2 pouces d'épaisseur à lepr centre , d'une
couleur blanchâtre extérieurement , un peu jaunâtre à Tinténeur.
Elles sont composées de lames verticales qui ont différentes direc-
tions et dont l'extrémité forme des stries à leur surface supérieure
( p. 204 )• — Cette structure rappelle celle de la variété de baryte
sulfatée nommée Pierre de Bologns*
1 . 2anc oxydé trapézien , blanc-jaunàtrè , à^BEki transparent, for-*
niant des masses concrétionnées , toutes chargées de cristaux; de
Raibel en Càrinthie : plusieurs morceaux.
i. Z. ox. trapézien, eà^cristaux lamelliformes , avec argile litho-
marge blanc-verdàtre et cuivré carbonate vert , dans le fer oXydi
cuprifère ; de Nertschtnskoi en ^bérîe.
1. ^. Z. ox trapézien, en boules radiées blanchâtres ifenfèrmant
dans leurs insterslices des prismes hexaèdres dé plomb carbonate
jaune , souillés en dessus de fet o^Tydé terreux jaune roussatre ;
de Zmeof en Sibérie.
. a. Zinc oxydé cristallisé , derai-*^transpArc9it , toùge&trè à la siut
&ce , sur Z. ox. "massifs de Sibérie.
r
, 5. Ziac oxydé ( silicifère ) lamelUJorme, blanchâtre , stir fer oxydi
«ompâcte concrétionné , avec Fer oz. terreux^, jaune ; de Uofgruiid
près de Fribourg , en Brisgaw.
4. Zinc oxydé corlcrétionné-manulonné , drùsiquéà la nirface et
blanchâtre , sur le talc «chisteux, blanc -verdâtre; de Sibérie.
6* Zinc oxydé compacte , jaunâtre , en masses caverneuses ; de
Limbourg , départemejat de TOurthe.
6. Zinc oxydé terreux , méiangé de fer oxydé jaime-rovssâtré éè
brun;- des divers pays.
Suite de xtiorceaux de zinc oxydé ou carbonate , concrétionhi^
compacte^ blanchâtre , blanc-verdâtre, etc. sur le fer oxydé coin-«
pacte, avec cuivre carbonate bleu et c» c. vert , fer sulfuré , fer oxydé
terreux , etc» ; d'XIdekanski et Semenowski , en Sibérie.
A^^ÈNDICB.
* ZINC 07ÇYDE F^RRIFÈRE.
y/ ( Hauy , Cours de Minéralogie dé 1 8 1 2. )
Cette sous-espêcO'de %\nc ôxyTlé se trouve sous la foriHe d£ petites
lames trânshicîdes , d'un rouge -brunâtre , dans une chaux carbonate'
laminaire, qiii rênferm* aussi des giains de fer oligiste^ aux en*
'viroîis de New-Jfersey dans l'Arriérique ieptcntrionale.
Elle contient sur joo parties : oxyde de zinc 5o, oxyde de fer
45 , oxyde dt manganèse 5. { Vautjuclin, J de Ph. t. 74 , p. 20 )
La .Collection du Muséum en possède un beau morceau dont ell*
est redevable à M. W. Machire fjui m a lait la découverte , dans
un terrain qu il regarde comme cran^ de première formation.
* IL Espèce ZINC CAUBONÀTÉ.
( Premtère partie , p. 3 «3.)
Miné de zinc terreuse , en masses transpurçntes , de Daourie ;
Sage , J. de Th t. S6 , p. Sad. — Zinc ccrbonaté , Smithson. — .
Id. , BncKG. — IJ. , Delam. — Spùthigsr Galitnel, Karst.
( Une partie des Var. du Zinc spathiqtie et de la Calamine det
Anciens minéralogistes appartiennent à cette espèce. )
C A R A C T i; R £ â.
Cette espèce diflèie de la précédente en ce que Ses cristaux na
(4^8)
•ont point électriqties pax' la chaleur et se dissolvent en ender dant
les acides , avec une viyeefTervesceace , sans y former de gelée. Les
masses concrétionnées se comportent avec eux de la même manière.
(Smhkson et Berthier^ J. des M. t. 28 , p. 348 et suiv. )
Ëile nest pas non plus combustible au feu de chalumeau.
Ces masses ont, en général, Taspect du quarz-agathe calcédoine
et une dureté ass^ grande : elles se laissent cependant entamer par
le couteau qui en détaphe une poudre blanche.
( Sa forme primitive est un rhomboïde obtus. Hatijr.
Voyez au sujet de la même espèce la note i55 du Tableau com-
paratif de M. Haiîy.
Ce minéiTitl est essentiellement composé d*oxyde de zinc et d'a-
cide carbonique , comme le démontrent les analyses de MM. Smith-
son et Berthier. Il renferme aussi une certaine quantité d*eau , ec
quelquefois du fer et du manganèse.
C*est encore à M. Sage qu*est due la première observation de la
présencQ de Teau et de Tacide carbonique dans certaines variétés de
calamine. Ce savant ayant soumis k la distillation dans un appareil
, propre k recueillir les gaz, une variété de calamine concrétionné»
' translucide de la Daoiirie , en a retiré à peu près la moitié de son
poids d*eau et d* acide carbonique. Voyez son mémoire inséré dans
le J. de Ph. t. 56 , p. 325 et suiv. ; mai 1790.
^ ANNOTATIONS.
Le Zinc carbonate se trouve avec le zinc oxjd^ en masse
dans leqnel ses cristaaz occupent des cavités , en Ângle-
terrej en Allemagne et en France (i). On le rencontre amsi
8OQ8 la forme de concrétions et de staUccitcs dans les veines^
avec le plomb snlfaré ; an Dcrbjshire en Angleterre et à
Taïna en Daoarie.
(1) A Aulns, dans les Pyrénées , à Saint-Sauveur , départ, de la
Manche , et dans%le pays de Galles , il y a des filons qui renfermenc
du zinc carbonate, en masses concrétionnées , contournées et cri-
blées de cavités. Ces masses sont translucides et ont ordinaire-
ment pour gangue une roche argilo-ferrugineuse ; leur cassure est
grenue , incolore ou grise. {Berthier, J. des M. t. 28, p. 35o. )
1. Zinc carbonate rkomùqjidal , très-aigu , en petits cristaux
groupés , tapissant des cavités dans le zinc oxydé compacte j de la
(429)
mine de )a vieille montagne près Je Limbourg ^ département de
rOurthe.
1. a. La même variété colorée superficiellement en brun-noirâr
tre , par de Toxyde de fer ; du même pays. '
2. Zinc carbonate concréUonné — compacte , blano jaunâtre ^^
translucide des mines de plomb de la Daourie : suite de morceauj:*
s. Z. c. concréUonné — testacé , blanc - luisant ^ avec plomb
sulfuré laminaire et fer oxydé jaune terreux ; de KabelenCarint}iie«i
5. Zinc carbo^até terreux , blanc-mat , en concrétions , snr le
lînc oxydé concrétionné mamelonné ; du même pays.
' ' Z. a, La même variété formant une croûte épaisse sur la cbaux
carbonatée concrétionnée-testacée { de JTaucben en Carinthie.
4. Zinc Carbonate pseudomorphique , modelé en cbau]t carbona*
toe métastatique ; du Derbyshire.
Les morceaux relatifs au Zinc oxydé et au. Zinc carbonate sont
flu nombre de soixarue environ , non compris les échantillons du
gradin d'étude. V
APPEir DXCK.
* ZINC CARBÔNATié HYDREUX.
Zinc carbonate hydreux, SMiTHSOicet BERTBxnK,'-^ Zink&luthe ,
Kakst. — Zinc hydraté , Delam.
MM. Smitbson et Berthier i^gardent comm« devant former une
espèce particulière , une variété de Zinc carbonate de Bleyberg qui
renferme de 1 5 à co parties d'eim. Ils la nomment Zinc carbonate
hydreux. MM. Karsten et Delametherie Tont admise dans leu^s
systèmes minéralogiques.
Les caractères qi\i distinguent ce carbonate hydreux du carbo-
natp anhydre , sont , d'après M. Berthier , d'être tendre , beaucoup
plus léger et de se dissoudre avec une plus grande facilité. ( J; des
M.t. à8, p. 356. ) '
IIKEspècE. ZINC SULFURÉ.
' ( Première partie , p, i54,et; 3i3, ).
Blende ou Mine de zioc sulfureuse , B. D. — Id. , Bbrok. — Id^'
De B. , etc. — Sulfure de zinc, Nouv. Ch. — Blende, W. et
KaAst. — Blenda, Pseudogalena; Petr. — • Blenda ^ Herao. —
Blende , Kxaw. ** La Blende , BRoc:qç.
1
( 45o )
( Werner et tous lei minérulogist(S9 de son école panftgfnt cette
iMpène en trois sous-espèces , la Blende jaune , la brune et la noire :
M. Karsten en ajoute une quatrième sous le nom de Schaalenblende
ou Blende teatacce, La première est un zioc sulfuçé presque pur , U
deuxième et la troisième un ziuc suliuré mélangé de fer , et la qua-
trième un zinc sulfuré renfermant , d*après l'analyse de M* Hecfat
fils (X. des M. t. 9 , p. ai.) du plomb et du fer. £lle avolt été trou-
vée d^ns un filon de plomb du comté de Creroldteck en Brissaw.
CARAeTEEBS.
M. Proust 1 ayant cbauffé au rouge cent parties de soufre et i oq
parties de blende jaune , transparente , ropératipn finie , la matièro
n*avoit pas augmenté d'un seul grain ni changé de couleur. Ën^uit^
ayant cbauiTé au rouge pendant une heure un mélange de blende
{aune transparente*, et de charbon de pin , il ne s^est pas 'dégagé
un soupçon^'acide sulfureux. Il en a conclu i*^. que dans la blende
ie métal est saturé de Bouire , et s'*. qu*il y est sans oxygèod.
Le sulfure de zinc d(yît ses différentes couleurs à des mélange^
d^ozydeset de sulfures étrangers. Vojez J. de Ph. t. 64 , p. i5o.
ANNOTATIONa.
Le Ztnc sulfure ise tronve en veines dans les montag;net de
tontes les formations, où il accompagne sous la forme de
cristaux , on de masses laminaires et de concrétions , diffé-
rentes substances mécalliqnes, et notamment le plomb sal-
forê, le cuivre pyriteux , le enivre J^rls, etc. j quelquefois
avec l'argent sulfuré. II est aussi très-communement associe
à la cfaanx fluatée , an quarz, à la chaux carbonatée.
etc. On le rencontre- aussi .en Jit? dans le .schi/tte micacé \
Gjr^en , eu Silcsie , avec le fer arsenical , je fer âolfaré et
iç grenat en masse ( Tondi ). Il est également en lits dao9
un talc stéatite de la baie de Perkiomi ^ à 26 milles de
distance de Philadelphie. {Haiiy, i8ia. ) Ce minéral
abonde dans une fonle de lîenx et notamment en'An<rle-
terre ^ dans les mines dn Derbyshire et dans celles d'Alston-
Moore , dans le Gamberlapd ; |i Scbemjiitz en IJoogrie t ea
\ >
X
( 45i )
Saxe ; en Transylvanie ; au Hartz ; en Espagne ; à Baïgorrjr
«t à Vizîlle en France ; en Norvrège y etc. , etc.
1 . Zinc sulfuré primitif, brun , avec quarz-liyalin prisme alterne,
blanchâtre ; de K.apnick en Transylvanie.
I. a. Z. s. primitif ,\x\mé verdâtre, avec baryte sulfatée rac-
courcie , bfancbàtre sur le quarz-hyalin concrétionné et cristallisé \
du même pays.
a. Zinc sulfuré tétraèdre , noir-grisâtre , en cristaux très-nets /
^vec plomb sulfuré cubo-octaèdre , sur Ch. û. cubique , mélangé*,
de grains de fer sulfuré ;, d'Alston-Moore , dans lé Cumjberland|,
en Angleterre : beau morceau donné par M. Heuland.
3. Zinc sulfuré ùi/hrme , jaune- verdâtre : cristal isolé.
4* Zinc sulfuré triforme, brun-jaunâtre', snr le quarz cristallisé;
de Transylvanie.
3. Zinc sulfuré transposé , sur le fer spathique équiaze , blanc-:
jaunâtre ; de Kapnick.
5. a. La même variété en gros cristaux jaune-verdâtres , demi-
transparens , dans le quarz cristallisé ; du même endroit.
5. ^. Z. s. transposé , noir-grisâtre ; de Alston-Moore. dans la
Cumberland* ^ ^
& Zinc suliuré partiel , métalloïde-jaunâtre , bronzé , avec cni-
▼re gris disséminé, dans le quarz ; de Kapnick.
6. 4Z. X, s. partiel^ en gros cristauîTbruns, avec plomb sulfuré
cubo-octaèdre, spath brunissant - jaune-roussàtre , fer sulfuré ^ et
baryte sulfatée ; de Felsobaùya près de Nagybania , en Haute
Hongrie.
7. Suite de morceaux de zinc sulfuré cristallisé, sur la chaux flua-
tée , leqiiarz cristallisé, la cbaux carbonatée métastatique , simple
ou transposée , ou bisaltcrne ; dès mines de plomb d'Angleterre :
donnée par M. Heuland.
8. Zinc sulfuré laminaire, brun noirâtre , avec cuivre pyriteux ,
fer sulfuré. et fer oxydé carbonate disséminés ; de Tlapujahua prés
jde Quanaxuato dans le Mexique. /
8^ A. Morceaux de la même variété de Saxe ,. de Hongrie et de
Transylvanie.
8. 6. Le même , ayec quar:^ cristallisé; de Pompéan en Bretagne.
1
(452)
9. Zinc sulfuré /âmW/diVé, janiie-rotigeâtr* , avec plomb slilfnfc
dissémiaé ; de Scharfénberg en, Misnie.
o. û. Z. 8. lamellaire , Brun, avec cuivre pyrîteux disséminé et
cliaux carbonatée contractée , blanr-vcrdàrre , sur chaux carbona«-
tée laaiinaire ; du Gottbelfscbal à Jobaun Georgen Stadt en Saxe.
1 o. Zinc sulfuré laminiforme - ramuteux-, sur le fer oxydé argi-
lifére massif ; des environs de Metz , et non pas de coux d'Ârras \
comme nous l'avons dit ( prem. partie , p. 3.3;: donné par M.
Payssé , cité plus haut , p. 78*
II. Zinc sulfuré concrétionné''inajn€lonné ^ compacte gris-|au>
narre , testacé , recouvrant du plomb sulfuré lamellaire, sur la chaur
carbonatée compacte ; de Aaibel en Carintbie.
On le trouve égilement en Saxe suivant M. Basset.
Les morceaux de Zinc sulfuré de la Collection sont au nombrt
4'enviEon cintjnante.
Les variétés octaèdre et cuLo-dodécaèdre manquent.
IV«. EspicE. ZINC SULFATÉ.
( Première partie, p. x55. )
Vitriol de xinc , R. D. — Ziâc vitriolé , Berom. — Id. , et Sulfata
de zinc, DbB. — "Vitriol blanc, Couperose blaucbe. — ■, Var. du
Natûrlicher P'itriol.y^. — P^itriolo de zinco , ou /^. di Goslar ;
Têtu. "^ y Uriol de zinc^ HtR^o. — yUriol of Zinc , Kxrw.—
,Var. du Vitriol natif , Baoch.
Pesanteur spécifique 1,327a; suivant âàssenfratz^
Le Zînc sulfaté se trouve ordinairement sous la forme de
concrétions on d'aiguilles^ sur les parois des galerie.^ de
mines renfermant du zînc «ulfnré, comme au RammeUberg
près de Goslar ; à Rnden près de Schemnitz en Hongrie ;
dans le département de TAveyron , eu France^ dans Ke
comté de Cornonaillcs, etc.
« Le zinc sulfaté tout formé , dit M. Blavier , se trouve en
grande masse entre Gr nd-Vabre et Sainr-Fortliens , anondisse-
juent de Villefrancbe , départ, de TAveyron. Cette ^ubstunre dont
la cassure Ebreuse et sojeuse présente des aiguilles en faisceaux
plus ou moins alongés , a pour gisement les fentes d^ua schiste mi*
' \
( 455 )
cacé , qui constitue en général la chaîne des mbniiagnes des deux
rives du Lot , dans tout le cours de cette rivière , depuis son entrée
dans rAvejron à Saint-Laurent , jusques à Capdciyic , un peu au-
dessous du vallon calcaire dq la Diège. » ( Statistique du départ, de
TAveyron , J. des M. t. x^^ p. :i55. )
JLa Collection ne renferme qu*an seul morceau de Zi^ic sulfata
concréUonné j il vient de Goslar.
"W HOir HUCtlLBS.
S £ P T I E M E G £ N R £;
*
BISMUT
/
V\ EspicE. BISMUTH NATIF.
(Première partie , p. i56l et 3i4* )
Bismuth natif de tons les minéralogistes. — * Cêdiegen WiiffuUh \
Vf. et Karst. — : Sitmut muivo, Pbtr. — BkmutonaUço^ Bsabo.
-« Native Bismuth , Kuiir.
VARIÉTÉS DB FORMES.
( ffaiîjr , Ann. du Mus. ^ t, 13, p. 198 et suiv. )
1. Bismuth ;?r/mzVi^, ( octaèdre régulier) ;
Cette forme a été observée par M. Fourcroy sur un morceau de
bismuth natif de Bastnaes , en Suède , qai faisoit partie de la col-
lection de Bucquet.
a. Bismuth cubique ; ^
£n cubes très -< petits ; d*après Gronstedt , Wallerius et Em-*
merling.
3. Bismuth rhomboïdal; de Bieber en Hanau.
En rhomboïdes aigus de &c^ et 120*^.
La surface de ces cristaux dont les plus gros ont environ 1 A mil"
li mètres ( alignes), dans le sens de leur axe, est d'un gris cendré.
Ils sont entremêlés de cristaux de bar j te sulfatée, et se trouvent à
Keber , en Hanau , d*où in ont été envoyés par M. Leonhard..
Ils offrent une modification de Foctaèdre Végulier dont on ne con-
noissoit encore aucun exemple , et qui présente la forme de la mo-
lécule soustractive de cette espèce. Jusqu'ici la cristallisation n'avoit
produit une forme semblable à la molécule soustractive que dans le
a8
/
(434)
cas où cette molëcule représentoit la foriiie primitive , qui alors étoit
clîe-même un parallélipipècie. C'est la première fois qu'elle nous
offre un corps semblable à la mojécule soustractlve , dans un des
cas où Gelle-ci diffère du noyau . ( Haiïy , mémoire cité. )
AM^ïOTATXO.JTS.
Le Bîsmnth natif, la pla» commune des mines de ce
genre, accompagne ordinairement les mines de cobalt et en
particulier celles de cobalt arsenical , dans des filous de
montagnes primordiales. Il y est associé à plusieurs autres
substances métalliques , .telles que le nickel arsenical , Tar-
senrc , quelquefois le plomb et le zinc sulfurés , et plus
/arement l'argent natif. La chaux carbonatée, la baryte sul-
fatée y lequarz, commun on jaspotde ^lui servent de gangues.
Ou trouve ce minéral, qui est assez rare dans la natnre, en
assez grande quantité à Joachimstai en Bohême , et à Schnee*
berg eu Saxe. Il y en a aussi en France, à Saini-Sauveur,
dans les Pyrénées et dans la ci-devant Bretagne; en Suède,
en Transylvanie et ailleurs.
1 . Bismuth natif rhomboîdal , en cristaux groupés de couleur
grise , dans la baryte sulfatée laminaire blanche ; de Bieber en Ha-
nàu : échantilloïi donné'par M- H^iiy.
2. Bismuth natif lamellaire , avec cobalt arsenical massif et
nickel oxyBé pulvérulent ; de Schneeberg en Saace.
a. 0. B. jx, lamellaire , ian^ le quarz ; de Bohême.
a. b. La même variété dans le quarz-grossier ( Hornstein), avec
le^plomb et le zinc sulfurés i de la mine de Bosenkranz , aux envi-
Tons de Freyberg.
a. Cé B. n. lamellaire ^^ dans un schiste argileux grisâtre, mé*
langé de quarz ; de Modum en Norwège.
3. d. Echantillons de la même variété , en petites lames irisées
superficiellement, dans le qnaxz , tantôt amorphe et tantôt cris*
talHsé) de Saxe et de Bohème.
3, Bismuth natif ramuleux , disséminé dans un quarz-jaspe ,
rouge-brunâtre ; de Schneeberg : deux morceaux bruts et deux mor«
ceaux polis, ^
(435)
ir. Espàc». BISMUTH sulfur|:<
' ( Première partie , p. i Sa )
b
Mine de Lîsmuth sulfureuse * II. D. -— Bismuth minéralisé par I«
«oufre , Bergm. — Bismuth sulfuré , De B. — I4>^ JDelam. —
Wismiuhglanz, — W. et Karst. — Bismut mineralizzaùo dal
iolfo i PÈTR^ — Éismtuo èspecular, Herro. — - Sulphurated Bù"
jnuth , JCiRw. — Common Sulphureù Bismuth Orè , Thoms. — La
Galène de bismuth ou le Bismuth sulfuré , Brocb.
{Le Bismuth sulfureux est un Bismuth natif qui contient laçci-*
dentellement un peu àé soufre : Haûjr. ) ,
Le Bismnth snlforé se trouve avec le Bismuth natif, à
Schneeberg et à Johann - Oeorgen • Stadt , en Saxe ; et à
Joaçhimstal , en Bohême. Il a ordinairement le quarz pour
gangae. — 11 accompagne le C^rinm oxjAé silicîfère dans la
mine de Bastnaés , à Ryddarhyttan en Suède ; et la mine de
fer apathique blanche , à Bieber, en Hesse ( Rome de Tlsle).
C'est un minéral très- rare.
1 . Bismuth sulfuré lamellaire , en petites lame^ disposées en ra-
meaux sur un quarz grossier , avec baryte sulfatée laminaire ; do
Schneeberg en Saxe.
2. Bismuth sulfuré aciculaire , gris-jaunlitre , en aiguilles entre-
lacées , avec cuivre pyriteux disséminé , dans le quarz-hyalin $ du
même pays.
Ces^deux échantillons , les seuls que possède la Collection , sons
placés sur le gradin d*étùde.
APPBITDICE.
* I. BISMUTH SULFURE PI«UMBO-CUPRIfÈRB.
Nadderz , W. et Kàrst» — • Id. , Bslasi. — J^eedh Orê J
^Karsunet John; Ann. de ch. t. 67 , p. 278 à 29? ou J. dos M.
t. 24 , p. 227 à 23o. }
Pesanteur spécifique 6,1 a 5.
y
C 436 )
Couleur de la cassure récente : le gris dVcier tirant au jaune et
quelquefois au rouge de cuivre.
La surface des^aiguilles est d'une couleur grisé ou recouverte d'un
•nduit jaune ou verd^tre.
GMSMrtf longitudinale , feuilletée et très - brillante ; la cassure
transversale est inégale. '
jictioH du Jeu, Fusible au chalumeau en donnant une petite
flamme et avec bouillonnement , eo un globule métallique d*un gris
d*acier. Si Ton continue le feu , il se volatilise en partie , en recou-
Trant le charbon d'un oxyde jaunAtre ; il reste à la fin un globule
d'un rouge de rubis qui renferipie un petit bouton de plomb métal-.
lîque.
action des aciWes.Soluble avec une vive effervescence et avec
dégagement de vapeun rouges , dans l'acide nitrique ^ l'acide suliii-
rique l'attaque peu.
Composé sur loo parties , en regardant l'or qu'il renferme quel-
quefois et le quars , cpmme mélangés accidjentellemenc :
de Bismuth. • / 43,ao.
Plomb a4,3a.
4 Cuivre. • • • 13,10.
Nickel 1,58.
Tellure , i,5a*
Soufre ii,68«
Perte. (Soufre oxygéné?). . 5,90.
100,00.
VARlÂTSf.
I . Bismuth sulfuré plumbo-cuprif^re prismatique ;^
£n aiguilles qui paroissent être des prismes à 6 pans.,
a. B. s. plumbo-cuprifère aciadjaire ;
£n aiguilles plus ou moins déliées , droites et entrelacées ; qael<«
quefois recourbées et articulées ; mais toujours implantées.
A2ÏKOTATIONS.
Le Bismuth »alfaré plambo-cnprîfîère se trouve dans les
mines de Pjschininskoï et de Klîntzefskoï près de B^rësof,
dans le district de Catherineboarg ea Sibérie « oà il a le
5|narz pour gangue. (Mémoire cit^.)
.1
(437)
Ce mméral que M. Patrfn avoit reconnu sur lé lieu mé^me , en
s 786, pour un sulfure de bismuth, étoit regardé en Russie , avant la
publication du mémoire de M.' John, comme un nickel aurifire ,
et par plusieurs minéralogistes au nombre desquels sent MM. Reus»
et Jameson , comme une mine de chrome*
I. Bismuth sulfuré plumbo^uprifére ^adeulaire'^rismtUfque ,
avec cuivre carbonate vert et C. c. bleu superficiels , pulvérulens, ec
or natif, dan» le quarz^yalin gras , blanchâtre; de Rudnick , prêt
de Bé'ésof en Sibérie.
3. Autre beau morceau de la même variété dans lequel le quars
est cristallisé , mais qui ne contient pas d'or natif; du même pays*
L'échantillon placé sur le gradin d'étude reoferme du fer sulfuré.
* II. B.ISMtJTH SULFURE CUPRIFERE.
Kupfer Tf^ismuth, Karst -— Bismuth et cuivre sulfurés, Db-.
t«AM. -* Cupreous Sulphuret Bismuth Ore, Tboms.
CARAGTKABS*
( Klaproth , Dictionnaire de Chimie , traduction française , t* r ;
p. 406. )
La couleur de ce minéral récemment cassé est le gris d*acier ;.
lùais l'action de l'air le colore promptement en rougeàtre ou en
bleuâtre. Il est tendre , semi-ductilé ^traitabte ). Sa cassure est iné-
gale et à petits grains.
Uest composé , sur 100 parties , de, bismuth 47»34;.cuifie 34|66;.
eoufre 1 a , 58.
AKNGTATIONSw
Le Bismuth sulfuré cuprifère n'a encore été Woiivé que
dans le pays de Furstemberg , où il a été di^convert^ par
]U. Selb , dans la mine de cobalt de Nenglnck. Il y forme
un petit filon d'environ g décimètres ( près de 3 pieds ) da
louguenr.
Le Muséum ne possède pas d échantillon de cette substance*
m% Espèce. BISMUTH OXYDÉ.
( Première partie , p. i58. )
de bismuth calciforme « Ochre ou Chaux de>bisinut!rBa-
\
(458)
tivev; R. D. — Oxyde de bismuth , De B. •— Bismuth oxydé , pE-
x.iM. — WUmuthocher , W. et Karst. — Calce nativa di bisnuu,
Petr. — Ocre de ùismtuo , Herrg. '^Bismuth Ochre^ KiRw..—
L'Ocre de bismuth , Brocb.
Le BisiiKith Qxyàé , la plns'nre des mines de ce genre ^ se
reneontre ordinairement avec les autr^ mines de ce métal ,
jsons la forme d'nn eudnit pal?ëroIeat de coiilenr jaone o«
jaune nuancé de verdâtre , et en petites masses terrease».
C'est ainsi qu'on le trouve près de Schneeber^ en Saxe et
à Joacliimstal en Bohême. Il existe aussi» sons ce dernier
état à Loos , en Suède, d'après Wallerius.
Il a été souvent confondu avec le fer oxydé terreux jaune ^er-
dâtre ( notamment avec celui qui se trouve à Bieber en Hanau , sur
le bismuth natif) ; mais Testai au chalumeau sufHt ^our les dis*
tinguer. {Brochant*)
I. Bismuth oxydé puhérulent , jaune verdàtre , sur quarz-hyalin
drusique ; *de Schneeberg en Saxe.
' huitième: <iENRE.
COBALT.
r% EspàcE. COBALT ARSENICAL.
_ ( Première partie , p. iSq et 3*4* )
Cette espèce et la suivante sont du petit nombre de celles dont il
est très-difficile de donner une synonymie exacte. Les minéraux qui
les composent ont été réunis danà, une m4me espèce par plusieurs
minéralogistes et i:egardés par d'autres coxpme devant former trois
et jusqu'à quatre espèces distinctes. Elles ont ai^ssi porté toutes deux
les noms de Cobalt arsenical , Cobalt sulfureux. Cobalt gris, Cobalt
blanc, Cobalt éclatant , Cobalt spécïilaire , etc.
M. Brochant qui a cherché à éclaircir Tobscurité qui règne à cet
égard dans les auteurs, observe^que les différentes manières dont les
minéralogistes ont partagé ces espèces prouvent qu'elles ont. entr elles
de grands rapports. ( Voyez son Traité de Minéralogie , tom. a,
p. 387 et 394. ) Il pense que le Cobalt blanc de Werner pourroit
être réuni au Cobalt éclatant du même savant, tout en avouant que
« M. Haûy a Hxé des distinctions assez essentielles entre soà Cobcdè
( 459 )
itrsenical et son Cobalt gris. « Cette réunion a été effectuée par
MM Kirwtin et Delamétberio daos leurs minéralogies.
Comme on ne sait pas précisément en quoi ces deux mines de
cobalt différent^ et qu'elles ont d'ailleurs àe% caractères distincts y
du moins quant à leur tissu , M. Hdiiy continue d*en faire deux
espèces. Seulement , et pi^r une sorte de condescendance pour Irs
opinions des sa vans étrangers , il soudivise son Cubait orsenicai ^ d*a>
près la couleur , en Cobalt arsenical argentin et en Cobalt arsenical
gris.
Cobalt arsenical argentin, — Mine de cobalt arsenical , B. D. — '
Cobalt uni & Tarsenic, Berom. — Cobalt arsenical , Cobalt sulfuré
et une partie du Cobalt blanc de De B. —Cobalt blanc , Daub. —
Une partie du Cobalt arsenical de DeiiAh. — ff-^eisserspeisskobalt ,
W.' et Karst* — Var des Miniera di eobaho grigia et M, di G
arsenicale de Pbtr. — Codalto blanco metalieo , Hbbro. ■!— Var.
du Brighte JVhite Cobalt Ore , KiR^. -—•IVkUe C O,, Tboms.
— Le Cobalt blanc , Broch.
Cobalt arsenical gris-noirdtre , snblursant. — Mine df cobalt d'u»
gris cendré , Walleriits. — Id. , BoicAiiB, — Graucrspeisskôbalt y
W. et Karst. — Cobalt gris metalico , Hkrrg. — Dull Grey Co-
balt Oré , KiRW. — Crey C O. ,^Thoms.. — Le Cobalt gris ^^
Broch. — Cobalt arsenical ferrifère , To»pi.
(Une partie des variétés du Cobalt éclatant de M. Brocbant, et
certaines variétés de son Cobalt gris nous paxoissent appartenir
encore au Cobalt arsenical. )
Le Cobalt arsenical appartient à îa fpia aux terrains prî*
mîtifs et à ceux de seconde formation ; mais il est moins-
commun dans ces derniers. II est en Tcilnesdans le gneiss ,
.«n Bohême , en Saxe , et à Allemont en France. Les con-
cbes de schiste marno-hitnminenx du Mansfeld en renfer*
ment également. On le trauve fréquemment a ve«; le nickel
arsenical» dont il partage les gisemens , k bismath et les
autres mines de cobalt. Il accompagne encore doas les
veines différentes mines , et notamtnent l'argent natif, l'ar-
gent sulfuré , l'argent ronge , l'arsenic tiatif , U enivre pjri-
teux , le fer sulfuré , etc. : le quarz ,'la chanx çarhonatée ^
la barjie sulfatée > lui servant de gatigaes. — JLe cohall arst-
(440)
nîeal compacte , grîs , moins commun que le précédent ,
dont il est presque tonjonrs accompagné , est fréquemment
Associé au cobalt arsenical terreux, et au nickel oxydé. 11
est quelquefois mélangé de mines d'argent ( Brochant ^ t. 2 >
p. 390. ) On le trouve à Schneeberg en Saxe dans le
schiste argileox avec l'argent rouge. ( 7b^«f^) ; à Witti-
chen en Sonabe ^ dans le granité , et à Loos en Suède. 1— 11
existe des minés de cobalt , au Haru , en Espagne , en
France (1) et en Angleterre * mais il abonde plus particuliè-
rement en Bohême, en Saxe et en Suède.
(a ) Les filons [d*Allemout et du prieuré fournissent de beaux
cristaux de Cobalt arsenical. U se trouve souvent en grandes masses
dans les filons ; il contient quelquefois dei argent. ( Note de M.
Hériçart de Tkury. )
1 . Cobalt arsenical primitif, en cristaux très-nets , avec quarz^
liyalin prisA^é , dans les cavités du quarz-agatbe' grossier , blanc-
rougêâtre \ du Gluckaufstollen , près de Saaifeld en Thuringe.
1 • 0. Autre morceau de la même variété , avec bismuth dissé-
miné et C. a. massif, dans le quarz ; de Joacbimstal en Bohème.
2. Cobalt arsenical cubo-octaèdre <^ avec quarz-byalin concré-
tienne drusillàire et cobalt arsenical massif , dans le Hornsteiu y
de Wittichen , dans le Furtemberg ^ en Souabe.
Cette variété st trouve aussi à AUemont. ( Hériçart, }
2. a- Le mème> avec quarz cristallisé; du Schneeberg.
5. Cobalt arsenical concrétionné , en mamelons composés de
cristaux plus eu moins déformés ou tout à fait arrondis . avec co-
balt arsenical massif et cristaux de quars , sur le quarz agathe gros*
BÎer ; de Saxe.
4. Cobalt arsenical ramnhux-dendrttiqne ( C. tricoté ) dans la
baryte sulfatée laminaire , blanc-rongeâtre ; de Schneeberg en Saxe.
4. tf. C. a. dendritUfue ^ avec chaux carbonatée disséminée^ à»
Joachimstal en Bohème.
4. b, La même variété , dans le quarz ; de Saxe.
5. Cobalt arsenical aiiior/7A«^ ou massif gris f avec cuivre gri» |.
disséminé, de Çehladmind , en Havte-Styrie^
/
C44i ) ^
5. a. Le même avec nickel arsenical , ^du mèmû p^ys*
5. ù, C. a. amorphe, gris, recouvert de nickel oxydé pulvé-
rulent , vert ; d'AlJemont.
5. c. Morceaux de la variété avec cobalt arseniaté , etc. ; d*Anna-
berg et de Scbneeberg^ en Saxe.
5. d, G. c. massif, gris-noirâtre , dans la baryte sulfatée lami-.
naire , rouge de chair ; de Schneeberg en Saxe.
6. Cobalt arsenical ramuleu^, argen^n ou blanc éclatant , dans
le quarz-hyalin ; de Scbladmind en S^yrie. (
7. Cobalt qïsenical massif, argentin , avec cristaux de cobalt ar-
senical cubo-octaèdre , chaux carbox^atée , et fer apathique disse-
.minés ; du même pays*
8. Gobult arsenical spéatlaire , sur C. ars. massif et cristallisé ,
dans la baryte sulfatée laminaire , blanche ; de Styrie.
Le nombre des morceaux de cobalt arsenical est de trente envi-
ron ; y compris les échantillons du gradin d'étude.
Les variétés octaèdre et trifpnne manquent : cette dernière 8«
trouve en ^ohéme et à Bieber en Hanau , sur la baryte sulfatée
laminaire.
IL* EspàcE. COBALT GRIS.
(Première partie ^ p. .160 et 3i4* )
Cobalt arsenical , à ticsu lamelleux ; Cobalt gris. ^- Mine deco^
balt arseniço-sulfureuse , R. D. --« M. de cobalt blanche ou d*un gris
blanc et Cobalt crista^isé de Tunaberg , Nonnuxjl. — Var. du Co-
balt blanc de De B. — Cobalt arsenical , DxuBEirroif. — Var. du
Cobalt gris ou Cobalt arsenical de Dblaii. — Glanzkoùalt , W. et
Kabst. — Coàalto especular, Herrg. — Var, du Brigkt ÎVhite
Cobalt Ore de KiRw. *- Glance Cobalt, Thoms. -~ Le Cobalt
éclatant , Broch.
( Voyez les observations qui précédent la synonymie du Cobalt
arsenical , ci-dessus p. J^ZS. )
Le Cobalt gris se préseote ordinairement en cristaux bien
prononcés , affectant des modifications de formes dn fer
sulfuré. On le trouve en Snède où il est engage dans une
chanx carbonatée laminaire , qui renferme aussi du cuivre
pyritenxet est elle-même encaissée dans le talc scbistenx»
/
I
( 440
1 et a. Cohalc gris primitif et C. g. octaèdre , en crisuuz isolés ;
de Timaber^ en Suède.
*
5. Cristaux isolés de Cobalt gris cu^o-odaèdre , de différentes
«rosseurs ; du même pays.
^. C ' a't gris icosaèdre , avec cuivre pyriteux amorphe ', dans le
i^arz gris-verdÀtre ; de Tunaberg. . ^
4> A* Cristal isolé offrant la même variété de forme.
lies yariétés C. g. dodécaèdre et C. g- paHiel manquent.
nr. EspècE. COBALT OXYDÉ NOIR.
( Première partie , p. i6i. )
Chaux de cobalt noire, R. D. — Id. , Blrok. — CobaJt pur
oxygéné , Oxyde de cobalt noir ; De B. — Id. , et Cobalt oxydé
noir; Dblàm. — Schwarzer Erdkobah , W. — Erdkobalt , KiiiST.
— Cobalto mineralizzato daW acide aereo ^ Pktr- — Cobalto
terreo negro, Herro. — Black Cobalt Ore ou B. C, Ochre , Kirw.
<^Le Cobalt terreux noir , Broch. — Var. du Cobalt oxydé de
C. ox. n. mamelonné ou vitreux, — M. de cobalt vitreuse noire ,'
ou semblable à des scories , R. D. — Id. , Db B. — P^erhdrteter
.£•£,, W. et K^RST. — M. di C. vUrea , Peth. — C. t, », cndu"
recido , Herro. — Indurated B. C. 0. , Kirw. — Le C. t. n. en-
durci , Broch.
C. ox. n. terreuse-friable ou /idigineux. — M. de C. a. friable ,
epongieuse , aussi Fleurs de cobalt ; R. D. — Schwarzer Kobalt
Mulm , W. — ZerreiUùdie^ £. , Karst. — Ocra di Cobalto
nera y Petr* — C t, n. ddeznable , Herro. — Loose B, C* 0« ,
Kirw. — Earthy B, C* O.^ Thoks. — Le C t. n. friable, Broch.
' I
\
Le Cobalt oxydé noir se trouve avec le cobalt arseni-
cal et le cobalt arseuiaté , dont il partafçe les p^isemeus el
les associations.il est en veines dans le schiste arjj^ileux, avee
le qnârz , eu Bavière ; et dans le granité , sur la baryte saU
fatée , à Wîttichen en Souabe. Il abonde à Allemont o»
on le rencontre dans les filons les plus riches j tl y est asso-
cié à l'argent, ( Héricart. )
(445)
1 . Cobalt oxydé noir mamelonné , sur C. o. n. terreux-compacte
et quarz ; de 'Saaifeld'en 6axe.
1. a. Le même eii mamelons testacés terreux ; du même pays.
2. CohdXtoxy^ènovcMrreux , durci; 4e Saxe.
a*, a. C. o. n. terfiëux , dans le quarz *, de Gejcrberg dans le Tyrol.
2. b. Morceaux de la même variété , mélangée de cobalt arseniaté
pulvérulent, de nickel oxydé et d'argent natif j d^AUemont dépar—
tendent de Tlsère. ;
2. c. Autres semblables des mines de Scbemnitz en Hongrie.
APPENDICE.
* COBALT OKYDG FBRRIFERE.
.s
'Brauner et Gelùer Erdkobalt ,'W, — Cobalto terreo pardo et C,
i»amarillo, Hebrg. — ^rowwet Yello0 Cobalt Ochre , Kirw. —
Le Cobalt terreux.brun et le Ç. t. jaune , Bboch. — Cobalt oxydé
brun et C ox. jaune , Bkono.
CARACTÈRES,
£zposé au fjBu du chalumeau il devient attirable : fondu, avec le
▼erre de borax il le colore en bleu.
Il est ordiiiatremenc en masses terreuses ou disséminé, et qud-
quefbls superficiel.
Sa couleur vari£ du blanc-jaunâtre au brun foncé Tet au noirâtre.
ANKOTATIOHB.
Al
Le Cobalt oxydé fArrifère bran ae trouve, en assez «grande
qnantit^,, a Saaifeld en Xbaringe et à. liamsdorf en Saxe y
dans dea filons de montagnes su^tiforioes ; et à Alpîrspaeh
dans le Wirteml^erg., da,n9 des ^monUgne^ primitives : il y
est accompagné d'à a très etipèces de cobalt terreux, surtaut
,da ronge et du noir. ( Broclianù^ t. 2, p. 4<^o. ) — Le Co--
I^alt Qx. jabne y qix^ l'on a noitimé a^ssi Cobalù blanc ^ se
troDve dans les m^ti^ea lieux que }e C, ox. brun \ mais il est
beaucoup plus rare. ( Id* , p. l{02, )
Le Cobalt 'vert-, indiqué par quelques minéralogistes , est un
xnélange de Vert de cuivre terreux ou de Kickel oxydé avec nu peu
d^Oxyde de cobalt. (^Brochant, )
(444)
IV'. JE«picB. COBALT ARSENIATÉ.
( Première partie , p. i6i, }
^ Mine de cobalt en efflorescence or« Fleurs de cobak , Rw D« —
Cobait minéralisé pur lacide arseoical, BunoM. — Oxyde de cobalc
combiné avec Tacide arsenique. Oxyde de cobalt rouge ; De. B. —
Cobalt arseniaté , Delam. r-^ Rocher ErdkobaU W. — KobaUblû^
the , Karst. — C min. dall* acido vitriolico , o dall* acîdo art^
nicale , Petr. — Cobalto terreo roxo , HfiRRO. — Red Cobalt Ore^
KiRw. — Id. , et Arseniaté oj Cokah , Thoms. -— Le Cobalt ter*
reux rouge, Brocb.
C. a. aciculaire, — Fleurs rouget de cobalt étoilées j R. D. —
Ox. de C. rouge cristallisé , Ds B. — Kobaltblûthe W. ^ Straklige
X. , Karst. — Ocra rossa di cobalto cristallizata y PetR. ' — Flar
de cobalto y Herrc: — Cobahic Germinations y flowers of Cobalt
ofsome^ KiRw. — Cobalt Bloom^ Radiated Red C. Q., Thoms.
*~ Fleurs de cobalt ou C. terreux rayonné rouge , Broch<
C. a. puhén*lent, — FI. rouges de cobnit pulvérulentes. -^ Ox. de
C. r. en efflorescence , De B. — Kobaltbeachlag , W. — Gemeiner
Kobaltblûthe , Karst. -^ C^ t. r, superficial, Herrg. — Cobaldc
Incrustations , Kirw. ->- Le C. t. r. ptdvéruleût , Brocb.
M. Bucbolz ayant analysé une variéré de Cobalt arseniaté acicu-
laire , y a trouvé, sur loo parties , oxyde de cobalt 39 , acide arsenî*
que 38 et eau 35. ( J. des M. t« 26 , p. 168. )
ANNOTATIONS.
Le Colbat ara^niaté se trouve commanément ^li surface
oa dans le yoîsinag^e des antres ntinea de cobalt^ 8OD8 la
forme de masses terreqses on d*nne simple ponasière; et
aonvent aussi avec le nickel arsenical on oxydé , le bis-
math « le enivre carbonate vert terrenx , etc. Il colore en
TÎolet on en rose le c(narz et la baryte anlfatée à la anrface
desquels on le rencontre aussi, en criataax acicnlairea on en
graines brillana.
^ 1. Cobalt arseniaté aciculaire, rouge violet^ translucide, dans les
cavités du quarz-byalin granulaire et drusique ; .de Schneeberg en
Saxe : deux morceauXi
^
\ t
(445)
T. 0. C. a. atlculaire, touge-violet , avec fer spathîqne primitif V
sur le cuivre gris amorphe ; du même pays,
1 . ^. La même variété en petites étoiles sur le cpiàxz \ de Witti«
chen dans le Fustemberg.
a. Cobalt arseniaté concnkionni^eneux , rouge violet et rouge de
rose , avec cobalt oxydé noir , sur le granité ; de AVittichen.
3. Cobalt 9iTsemaxé terreux-massif ^ rose, sur le G. ox. noir ter-
reux argentifère ; d*AlIemont.
- S. a. G. a. terreux-pulsférulent , avec G. a. aciculaire, sur le cui«
vre gris ^mélangé de cuivre carbonate vert ferrifère et de C. c. bleu«
avec baryte sulfatée ; de Saalfeld. -
5. b. Morceaux de la même variété sur je cobalt arsenical coii-|
crétionné , le quarz y etc. ; de Saxe.
* I. COBAL*r ARSENIATÉ TERRE0X ARGENTIFERE.
F'iilg, Mine d'argent merde d*oie - Gànsekôtiges Silber , Rsvss*
-^Cobalt merdoie, Broxto. •
Ce mélangée 9 dont nous avons déjà parlé à Tarticle du
Nickel oxydé (p. 52g ), existe en quantité assez consîdéra-
)>Ie , dans les filons argentifères de plusieurs mines delà Saxe
et de la Hongrie , et dans cenx d'ÂlIemont , départ, de l'I-*
aère. Il est quelquefois très-friche en argent.
La Collection du Muséum renferme de beaux morceaux du Cobalt
oxydé terreux argentilère d*A]lemont , et de celui de Schemnita.
APPENDICE AU GENRE COBALT.
COBALT SULFATi.
De Born a décrit dam sa Minéralogie ( t. a , p- 4^ ) >0U8 le nom
de Cobalt vitriolé ou de Sulfate de cobalt , une substance salLpe
qui se trouve à Neusolh en Hongrie , sous la forme de concrétiona
de couleur rose et dans laquelle M. Klaproth a reconnu la présence
du cobalt. C'est la Magnésie sulfatée cobaUi/ère de M. Hafiy , t. a ,'
p. 336. MM. Brochant , Brongniart et Delametherie ont continué
vie la décrire sous le nom de Cobalt stdfaté.
Cette dénomination paroît devoir beaucoup mieux convenir à un
minéral découvert récemment à Bieber , dans le Hanau , et dont
^. le docteur S^opp a publié la description et l'analyse dans le
( 446 )
Minuelde miaértdogi» de M. de Leonbard , pour Tannée 1807 t
( 1. 1 , p. 104 et t. 5 , p. aoi . )
'Nous einpriiatoas an Joitmal de Fliysique de janvier 1810 ( c.
70 , p. a6 ) > ia note suivante.
(Je œin^al dont la couleur têt le ronge de cbair , a une saveur
ttiptique. Il est tendre ^ ec pta pesant, sans forme déterminée. Sa
cassure est terreuse* Il contient oxyde de cobalt 38,71 , acide sulfîi-
rique 17^74 » ®î*" 4'i^^*
Il a été trouvé le sur cobalt oxydé terreux et sur la baryte snl-
latée laminaire.
NEUVIEMB GENRE.
ARSENIC.
1^. EsFàcK. ARSENIC NATIF.
(Première partie , p. 162. )
Arsenic natif de tous les minér|ilogistes.
Gediegen Arsenik , W. et Karst. — Anenico natwo, Phts. — ■
/</. , HEAUa.— iVa/fVrf Arsenic ^KiKw.
( L*A. n. tttberculeux'testacé a été jiommé aussi Cobalt testacé* )
VABIÉTÉS DK 70RVB5.
1. Arsenic natif ^A£i7iâ/r^p fTa^x*
En prismes accolés et répnis longitudinalemenc
a. Arsenic natiî aciculaire-radié ou palmé ; Id*
Analogue à la variété de plomb sulfuré qui porte ce nom.
3« Arsenic natif spêcuîàifé ; Btongniart.
En couches minces à la si^faee de différentes pierres qui forment
des salbandes de filons.
L'AfâCnîc natif se fronce communément en veines dans
les mo^ntagnes anciennes et plue rarement dans celles de tran-
sition. Il est en veines avec l'argent ronge dans le scbiste
micacé à Joachimstal en Bobéme ^ et avec la même snbs*
lance , dans le gneiss y à Frejberg en Saxe et à Satnte-Marîe
aux Milles , en France. Il est très-fréqoetnmeDt associa aux
minerais d'argent , au eobah et à l'antimoine , comme dans
( 447 ) '
les filons d'ÂlIemont , où il se trouve anssî en rognons , et
à Andreasberg an Hartz. M. Patrin Ta observe en niasses
énormes dans le fond de la mine d'argent de Zmeof en Si-
bérie. On le tronye aussi en grande quantité dans les mines
d'étain d'Angleterre, et en concrétions ou en masses granu-
leuses, dans ha chaux carbonatée ou la baryte sulfatée, en
Bobéme , en Saxe , en Norwège , en Hongrie , en Espagne ,
en France , au Chili , et dans beaucoup d'antres pays.
I • Arsenic natif tuberculeux-testacé , à cassure à grains très-fins ;
du Chili : beau morceau donné par M. Thibaud.
1 . a. Morceaux de la même variété , du Hartz et de la mine de
Galilée , en Saxe,
1. b, A. n. concrétionné'Corrodé ; de Joachimstal en Bohème.
3. c. Morceaux de la même variété avec chaux carbonatée lami-
naire, quarz-hyc'ilin et fragmens de schiste micacé; de Ste. Marie
aux Mines , dans TËmpire français , et de Saxe.
2. Arsenic natif bacillaire *, dans la chaux carbonatée lameU
laire blanche de Bieber en Hanau : échantillon donné par M. Haiiy*
3. Arsenic natif lamellaire y avec A. n. concrétionné a petites
écailles et chaux carbonatée disséminée; de Orawitzka dans le
Bannat.
On trouve la même variété à Kapnick en Transylvanie , dans une
chaux carbonatée manganésif ère rose* (^Tom;^, iSiâ.J
. 4. Arsenic natif amorphe , compacte ou à grains extrêmement
Bas , avec cuivre gris disséminé et quarz-hyaiin ; de Wittichea en
Souabe.
4. a. La même variété avec TArsenic testacé et l'Argent anûmo-
* nié sulfuré , du même pays.
n*. Espèce. ARSENIC OXYDÉ.
(Première partie, p. 162. )
Arsenic blanc cristallin natif et Chaux native d'arsenic , R. D. —
Arsenic oxydé, DbB.— Id. , DeIsKU,^' ^rsenikbliithe ^ Karst. —
Mimera d'arsenico calci/brme , Petr. — Cal nativa de arsenico ,
Herro. — "AflfiVe Cidx of Arsenic, Kirw. — L*Arsenic oxydé
xiatif , Brcck.
>-y
( 448 )
TARIBTis DE FOnMBS,
t. Arsenic oxydé primitif ;
l/Octttidre réguliei^ ; Hafiy.^ Tabl. comp. p. io8.
a. Arsenic oxydé concrétionné'fibr^ux ; \
En petits mamelons, partie fibreux et partie grenus , sur Targile,'
de Bieber en Hanau ^ où cette variété a été regardée comme de la
Chaux arseniatée. ( Haûy, 1808. ) '
5. Arsenic oxydé bacillaire-conjoinù ;
£n aiguilles prismatiques réunies longitudinalement , de couleur
blanc-jaunâtre et rouge de cbair ^ tfur ime matrice argilo-ferrugi-
neuse qui parole avoir éprouvé Taction du feu ; de Tlle de la Gua-
deloupe ?
AITMOTÀTIOITS.
L'Arsenic oxjdé se tronve à la sarface on dans le voisi-
nage de certaines mines arsenieales « et notamment de celles
de cobalt , sonà la forme d^aîgnîlles déliées divergentes et
ptns ordinairement sons celle d'nne simple poussière blan-
che. Il accompagne souvent le nickel oxjdé, quelquefois
Tàrgent ronge , comme à Joacbimstal en Bohén^e , et le
tellure auro-plumbifère à Nagyag. On l'a observe également
sur l'arsenic testacé, h Andreasberg au H^rtz, et sur d'an-
tres gangues 9 à Gistan dans les Pyrénées et à Sainte-Marie
aux Mines, dans l'Empire.
1. Arsenic oxydé (natif? ) primitifs en beaux cristaux translu-
cides , évidés en partie , groupés sur une gangue argilo-ferrugi-
neuse, âpre et fri$ible; de Kapnick en Transylvanie.
2. Arsenic oxydé puMndent , sur le cobalt arsenical , ou m»^
langé de nickel oxydé et de cobalt arseniaté ; de Saxe, de Bohémo
et de France.
* IIL« EspècE. ARSENIC SULFURÉ.
Rauschgelb, W. et Karst^ — Arsenico mineralizzato dal soU
yb , Petr. — Oropimente , Herro. — Mineralized bi Sulfur Arsc"
nie Ore ; Kirw. — Orpiment, Thoks. — Le Realgar , Brocb. — *
Arsenic stdfuré , Broxco. \
(449)
CARACTEBES.
(ffaûjr, Ann. du Mus. t, 16, p 19 à 34; 1810. )
Forme primitii^e Prisme oblique a bases rbo/nbes, dont les pant
sont inclinés entrVux de 72 ' 8' et de » ©7 ^ 4^ ^ rincidence de P sur
11 est îo3* 56' et celle de P sur H 1 14'^ 6'.
Les observations que M Hauy a faites sur les cristaux d'Arsenic
sulfuré rouge de Kapnick et sur un morceau d'Arsenic sulfuré jaune
cristallisé dont les formes sont analogues , ne lui permettent plus
de douter que ïes raolé( u'es intégrantes du Reaîgar et de l'Orpiment
ne soient semblables. D'où il résulte , dit-il , que l'Arsenic sulfuré
constitue une espère unique très-distinguéel du Soufre , et qui doit
être seulement divisée en deux sous espèces, d'après la diversité
des couleurs qu'offrent alternativement ses individus. ( p. 3a. )
l2a variation des analyses ne doit pas, suivant le même savant ,
être un obstacle à leui" rapproebement, M. Proust ayant prouvé
qu'à une cbalenr suffisante , TOrpiment se fond sans émission d'au-
cun g. z et qu'en se refroidissant il prend l'apparence du Realgar.
C'est à M. de Monteiro , minéralogiste portugais d'un mérite
distingué, que nous sommes redevables, dit M. Haiiy , des observa**
tions qui ont donné naissance à ces résultats Ce savant ayant exa«
miné avec beaucoup d'attention des cristaux d'Arsenic sulfure
rouge de Kapnick , décot^vrit dans l'aspect, de leurs formes i'em-
, preinte évidente d'un prisme rbomboïdal oblique , du genre de ceux
qui offrent les formes- primitives du Pyroxène et de l'Amphibole.
Idém. cité , p. 26. •
Vovez au sujet des deux sous-espéces. d'Arsenic sulfuré, le mé-
moire de M. Tbenard, inséré dans le Sg*. volume des Annales de
Cbimie , p. 284 à 292 , et une note de M. Proust, J. de Ph. t. 49 ,
p. 4^1 et 4^^*
I. ARSENIC SULFURÉ ROUGE.
( Premijèrepartie , p. i63. )
Rubîne d'arsenic , Renlgar natif et Soufre roupie des volcans ;
^. D. — Id. , et SandHrac , Oxvde d'arsenic sulfuré rouge , Db B.
— Reidçr natif, Arsenic sulfuré au minimum , Dclam. — Rothes
Kai^schgelb , W. -^Dichùes Rauschgeîb , Karst. — jirsenieo rosso ,
fi/ffolgar ; VvsUL^'^OropjmcTWB roxa , Hj^rq* — Realgar, Kirw.
. 39
( 45o )
— Red Orpiment, TflOMS. — LeRealgar rouge, Baoch. — A. suU
realgar, Brono. ,
.« VABIBT£8 DE FORMES.
1 . Arsenic sulfuré rouge prin^itif; de Kapnick. \
Cette variété a été ('bservée par M. de Mouteîro, dana la beilft
collection de M. Bruun-Neergaard.
3. Arsenic sulfuré rouge octo décimal \ Id^
Prime k 8 pans, sommets 5 faces : la plus grande de ces faces est
située parallèlement à la base de la forme primitive ; les 4 autres
sont placées deux à deux sur les angles solides aigus.
3. Arsenic sulfuré rouge bis-décim^d ; Id.
Prisme à lo pans ; sommets à 5 faces, comme dans la Tariétc
précédente. *
MM. Haijy et de Monteiro ont observé trois 'autres variétés distin-
guées des prérédentes par des facettes additionnelles ; mais qui sont
trop étroites pour se prêter aux applications de la théorie.
Le premier de ces savans s*est assuré en outre c[ue les cristaux pro«
duits par la sublimation, dans les Volcans, se rapprocboient des
variétés 2 et 3 par leurs formes , quoique leur prisme fût beaucoup
plus alongé , et qu'ils offroient aussi la même division mécanique.
Analyse du Realgar ^ par Kiaproth, compar^àceljedelaméai*
substance par M. llieuard.
iClaproth, Thenard,
Arsenic. 61 • . ^5
Soufre 33 . . 25 ,
Perte 1 . . : o
1 00 I 00
ANNOTATIONS.
.L'Arsenic snlfaré ronge se rencontre ordînaîrement dans
des velues de terrains primitifs , et notamment dans le schiste
argilenx ^ à Schneeberg en Saxe^ 11 accompagne difFcrentes
fiobstances , comme l'arsenic natif. Ta rgeot antimonié sal«
furê y le plomb , lé fer et le zinc sulfurés , ie quarz , la ba-
ryte snifatée , le chaux carbonatée , etc. ( Brockanù ). Les
mines de Kapnick en Transylvanie, de Jaachim«tal en
(451 )
Bohème et celles àe Brauosdorff et de Marîemb'èrg en Saxe ,
«n ffiuriiUsefit de beaux efi^tëit^. Il est dissëminép^rpetiteft
Qfiasiies oo en grains dans la Dolomie , au Saint-Guthard ,
avec le cuivre gris et le fer snlifirrë. On le trouve ansâi , mais
pl«s i-arement dans )«fs terrains secondaires , avec rarsenic
snlfurëjatane. Il existe encore en cristaux parmi les produits
dn Vésuve , à la Solfatarre de Pouzzoles , et dans d'antres
Toléans : tel est le .soufre rougç de la Gna.deIou^ et le
Keagar en stalactites d'un rouge yif , du volcan de la pro»«
vincede Bango dans l'ile deXiuio au Japon. ( jj?. -de Vlsle, )
On en trouve de grandes masses 4^ns la mine d'étain de K-iaiitu ,
à cinq journées de Nankin rM-^le^Camus en a eu un mcrceau qui
pesoit 28 livres ( 1 3 kilogrammes ). Ce même naturaliste a du realgar
travaillé au centre duquel est une vejne de spath calcaire. ( Sage ^
J. de Ph. t. 54, p. 3i3. )
1. Arsenic sulfuré rouge cristallisé , avec A. s. r> amorphe, sur
(|uarz-hyalin concrétionné ; de Felsobanya en TramyWâmiei ♦' '
I . a. A. s. cristallisé , altéré , - sur Hornsiein gris ; de *Ste. Marie'
flux Mines 9 département du Haiit-Rhin» . •« • .....
a. Arsenic sulfuré rouge prismatique ^ en 'argtiilles à sommets
Êracturéa , d'un beau rouge orangé , à là surface d*uAe couche de zinc*
sulfuré mélangé de cuivre gris , et incrustant des cristaux de quarz-
hyahn radié; de Kapnickeja.Trans vivante» * • .
3. Arsenic sulfuré rouge en orist^ux gFanulifQcaxes^.sur la. lave
altérée ; de la soufrière de la GuadcJoupe>? ... 'f
4. Arsenic sulfuré rouge amorphe oj» iiiriws/^,' sur.,le ^quarz; de
Transylvanie. ,:•..'.
4. a. La même variété disséniinée dans l'A. s. jaune laminaire ;
4e' CMilapian, dans le même pays.
■' ' ' ' ' V
II. ARSENIC SULFURE JAUNE.
( Première partie', p. 164. )
Orpiment natif, Orpin ou Arsenic jaune fossile; R.D. — Orpi-
ment, Oxyde d'ar^jéttic «ulfiÉré jauue; Dr. B. — Id. , et Arsenic sul-
furé au maximum; DBr.AH'—OelùesB:auéchgelùy W. — BLttrï-
^es Kausckgelb , K.AasT. — Jlrsenico giallo , Orpimemo ; Petu.
(450
— Oropimeme snîorillo » Heuko. -^ Orplmâm , Kiaw*— Y^lm^
Orpiment, Tbous, — Le Realgar jaune\ BaocH. — A. $. oirpi*
ment , Broko-
CÂBAGTEEES*
Cetre sous-espèce diffère principalemeitt de celle qui- pr^ède/
par sa cpuleur et par la flexibilité de ses lames. Nous avons vu plus
haut ( p* 449 ) 4u'e^^c esc susceptible d'offrir des formes analogues
aux siennes.
Analyse de TOrpiment , par Klaprotb , comparée à celle du mém«
minéral par Tbenard.
Klaprotk, Tkenard,
Arsenic 68,0 . . . • t . . 57
Soufre 5o,5 ....... 45
Pert« 1 ,5 • o
100,0 100*
AKNOTATiaift.
UArsenîc snlfor^ jauoe appartient principalement aiiK
montagnes secondaires, dans les veines desquelles il ae
tronve ordinairement , en masses feuilletées et quelquefois
en concrétions on en masses compactes, avec la chaax car-
bona^tée compacte , le quarz , le fer sulfuré, le cuivre pjri-
tenx , etc. 11 accompagne l'argent rouge superficiel à Wit-
ticlien , en Souabe , dans le granité ( Tondi )• Il est très-
communément engagé dans Targile , comme à Moldava et à
Saska dans le Bannat. On le trouve aussi à Nagjag et à
Ohlal^pos ; eu Transvlvauie, h Felsobanya en Hongrie, ca
r^atoliè, au Hartz , à Zimapan au Mexique, etc.
I. Arsenic stilfaré jaune laminaire, en masses entièrement com-
posées de lames séparables striées et transparentes ^ de Moldava
dans le Bannat*
•
I. a, K. s. jaune laminaire , avec A. s. rouge granuliforme , dii-»^
séminé ; dé Transylvanie.
I. ^. A. s. jaune, en masses, sur le quars, avec fer sulfuré blaac
granulaire, disséminé , etc.; du même pays.
ii. Arsenic sulfuré jixuae. lamellaire*
(455)
3. Arsenic lulfnré jaune concrétionhê ^ jaune-verdâtre ; de Mol-
«Uva dans le fiannat : échantillon donné par M. Haiiy.
4« Arsenic sulfuré jaune sub»schistoîde ou compacte, jaune ; du
Tfa'^ta^ pays.
DIXIÈME GENRE.
MANGANESE.
MANGANÈSE NATIF ?
. Mine de manganèse native ; De t*. Petrouse , Mémoires de TA-
cadémie de Toulouse de 178a, t. i , p. a56 et 257.
M. De la Peyrouse , Correspondant de Tlnstitut Impérial, a dé-
crit sous le nom de Mine de manganèse native un minéral trouvé
par lui sur la montagne de Rancié', vallée de Yicdessos , dans le«
JPyrénées-Orientales , parmi d'autres variétés de manganèse, « uu
^and nombre de minéralogistes et de chimistes , dit M. John qui
rapporte ce fait , ont contesté la vérité de celte découverte , fondant
leur opinion sur la facilité ^vec laquelle le manganèse artificielle-»
jnent préparé tombe en poussière à fair. Je crois cependant qu'il
peut se présenter du manganèse natif, pourvu qu-*il soit uni à
d'autres métaux ; car j'ai observé que si par hasard , il se rombinoi^
cil manganèse une petite quantité tle fer provenant de la poussière
de houille ^vec laquelle le creuset est brasqué , le culot n'éprouvoit
aucune altération à Tair , et pouvoit être conservé sans risque dans
un flacon bouché. Dans cet état il possède une certaine malléabi-
lité et est attiré par Taimant. « {John ^ de Berlin y sur le Manga-
nèse , J. de M. JE. 22. , p. 264> )
Le Manganèse natif de la mine de Sem , vallée de Vic-
dessos , étoit en bontons un pen appliaijs , salissant les doigts,^
xnallcables jusqu'à on certain point , siyant le tissu lamellenx
et la couleur du manganè.<6 métallique. Il n'étoit point atti-
rable à l'aimant. ( De la Peyrousé ^ Acad. deTonlouse , t. »,
p. a56 , ou J. de Ph. t. a8 , p. 6&. )
^^ Espèce. MANGANÈ^SE OXYDÉ.
( Première partie , p> 166 et suiv. }
' Mangaxïèie oxydé métalloïde gris ,, cristallisé ou aciculair». -<^
( 454 )
Ox. de m. rrisrallisé et Ox. de m. fibreux, dun éclat métallique;
DeB. Manganaise cristallisée et M, eii,aiguilles, R. D. — Blà'hr-
ériges et Strahliges Granbraunstçinerz , W. — S. Graumanganerz ,
Karst. — Manganèse cristallizato , Petr. — Manganesa radiada,
HerAo. — Striated ou Fibrous Manganèse Ore , Grej Ore of
Manganeie , KiKw. — Radiaèed etFoliated Grey Ore of Manga-
nèse , Thoms. — Le MaDganèse gris rayonné et le M. g. lamelleuz ,
CnocH. — M. métalloïde chalybin , Broito.
M. ox. ni,' compacte \ concrétionné ou amorphe. — Ox. de m.
compacte , infirme , d'une casf>u^ luisante , etc. O&JB* — Dicktes
G. B. , W. — Var. di^ SchwarzeisfnfUin, du même. — Dicktes G.
M. y Karst — Manganesa negra, Heri^o. — Compact Grey Ore^
Thoms. -—Le M. g. compacte , et le M. noir de Baoco.
M. ox. argentin» — Chaux de manganèse argentin, De.i^a Pet-
bouse. — ^ ulg. Fleurs, de manganèse. -^ Manganschanm , Karst.
— Brannstèinsckaum, -r- Espuma de moiiganesa , Harbo. -— H«
m. argentin, Brqkg.
M. ox. noirr-ùrùadtre , concrétionné ou en masses terreuses. —
Manganaûe en cbaux noire ou brune , en efflorescence , etc. R D.
— Oxyde' de manganèse friable tL>B B. — Zerreibliches et Verhary
têtes Sckwarzmanganerz , Karst. *^ Vor. du Brauner Eisenrahm
de W. — Min. di M. nere e brune , Pxtr« — Oere de Manganesa ,
Herr<^. "^ Earthy Ockre of Manganèse , KiRir. — Var. du M.
-gris terreux de Broch. -^ M. terne. terreux , Brokg.
M <JX. ^ôrrtfwa? bituminifère. — fP^ad, Karst. — Sckwarzer
PTad, WïmBNMAWN.— Sruznndliches Brannsteinerz—'M.aiBganèse
inflammable , Beurard. — Blackwad de» Anglais. — Var. du M.
terne terreux de Brong. ' ^
Le Mang'anèse oxydé appartient principalement «nx mon-
tagnes primitive $ mais il s« rencontre anssi aill^tirs. On le
trouve tantôt en filons et tantôt en masses^ dans le gneiss
on le granité y comme à Saint.. Marcel , dans la vaD^e d'Aosie,
en Piémont, et à la Romanèche près de iVlâcon , départ,
de Saône et Loire fl est quelquefois déposé en concliea
dans la pierr<; calcaire compacte; et c'est ainsi qu'il se
niohlre à Saint- Giiigmipli , sur les bords du lac de GcncTe,
(.455)
près ,dès iiochers de Meillerie , et à Vongy , département
de la Loire : il^ est dans le jaspe à Monteuero, département
des Apennins. Ce minéral accompagi^e souvent les mines
de fer et en particulier le fer oxydé brun, compacte ou fi*
brenx. Il forme d^s dendrites dans les fissnres des roches
ou il est renferme. Celles-ci le présentent rarement sons des
formes cristallines bien nettes , mais pins communément en
aiguilles. brillantes , quelquefois en ipasses terreuses légères
et comme spongieuses , mélangées de fer oxydé , et eu mas-
ses compactes mêlées de matières terreuses. Cette subs*
tance est exploitée dans une multitude dVndroits delà Saxe,
de la Bohême , de Ja Hongrie , de la Transylvanie , du Hartz y
de r Angleterre et de la France (i) où les départemens de
la Moselle et de la-Sarre en coffrent d'intéressantes exploi-
tations. On en trouve aussi en Toseane , en Espagne, au
Mexique (2) , à l'île de Cuba , etc. , etc.
(i) MM. Cordier et Beaunier ont publié dans le t. 10 , du J. des
M. un mémoire très^importaut survies Manganèses oxydés suscepti-
bles d^étre employés dans les arts, et en ^particulier sur ceux, que
renferme le sol de la France > d'où il résulte que notre pays n*a
rien à envier sous ce rapport à aucun autre et qu'il renferme des
manganèses oxydés txès-'purs , propres à être employés dans les
verreries , et d'autres qui le sont moins; mais qui peuvent servir à.
Ja confection de l'acide muriatique oxygéné dont M, le . sénateur
comte BerthoUet a fait une application si ingénieuse au blan-
chiment des toiles et des cotons. Les premiers viennent ,de Tboley ,
département de la Moselle et' de la Komanèche , près de Mâcon ^
départ, de Saône et Loire, et les seconds de St. Micaud , même dé-
partement , de Suquet , départ, de la Dordogne , et de Laveline
près de St Diez , départ* des Vosges.
Ce minéral auquel on dcmnetlansle commerce les noms de Mine
éle maTiganaise , Magnésie noire , Pierre de Périgucux , Saçon des
^verriers , se trouve dans beaucoup de lieux différens de la France»
La Pierre de Périgueux , que l'on nomme dans le pays pierre de
couleur^ ne se trouve pas dans les environs de cette ^ille ; mais à
8 lieues vers Saint-Jean-de-Colle , dans le district d'Exideuil , caa-
(456)
on Se Thiviers , départ de la Dordogne. Elle est particulièrement
abondante au bumeau de Saquet , ou Suquet , dépendant de la com-
mune de Saint-Martin de Fresseingas , en morceaux épurs à la sur-
face du terrain et à quelques pieds de profondeur dans une terre
argileuse jaunâtre , mêlée de beaucoup de jaspe jaune tendre , à
Tétat de Pechstein , quelquefois parsemé de dendrites noires élé-
gantes , formées par le manganèse Ou Vy trouve en rognons à peu
près de même que les mines de fer de transjtort. M. Giilet y a ren-
contré une m sse de Pechstein jaunâtre , enveloppant un beau
groupe de m lîg mèse en stalactite mamelonné et tendre. II en a
rap,>orté quelques morceaux qui oiTrent le velouté le plus agréable;
Il s'en trouve du poids de plusieurs livres. Le lieu où se trouve cette
^iue de manganèse , est^ élevé et situé au passage du calcaire aa
' gneiss qui touche au granité. Tout ce qui Tenvironne du côté dn
nord et du couchant est de gneiss : le terrain calcaire le borne au
midi. ( Bulletin philomatique y t. i , p. 72 et jZ. )
M. De la Peyrouse a fuit connoître dans le tom. i5, du J. de Pli.
p. 67 à 74 ) et dans «un Traité des mines de fer du comté de Foix ^
les nombreuses variétés de manganèse oxvdé que fournissent les
ritbes mines d^fer de la montagne de Rancié , près le village de Sem ^
vallée de Vicdessos, déjiart. de l'Arriège , et celks de Lapineuse
près d'Arles , départ, des Pyrénées-Orientales II nomme Manga^
nèse satinée , une variété de M. ox. concrétionné-fîbreux dont le
tissu est absolument' le même que celui de certaines hématites.
« Il se trouve en abondance et s'exploite avantageusement à Bre-
tennich, prèsDachstuhle, départ, de la Sarre II y est presque lou-
eurs en aiguilles brillante? prismatiques se croisant en tous sens*
'Il offre des morceaux très - intéressa ns pour les minéralogistes*
i^Ditkamel fils , J. des M t. ^5 , p 326. )
M. Delametherie a découycrt à D} o , proche l'ancienne abbaye
de Sept-Fonds, département de l'Allier , du manginèse oxydé ea
rognons , parmi les débl.us d'une carrière de marbre en morceaux
propres à faire du moellon. Le filon est situé presque sur le bord
même de la rivière du coté de Dyo. Sa«profondeur est peu consi-
liérable et sa largeur de 4 à 5 pieds. ( J. de Ph. t 60 , p. 47^ )
Il existe une mine du même minéral sur la mobtagne de jaêpe de
Jtlontenerp qui domine à l'est le village do la Rocbetta et à 2 myria-
mètres nu nord de sa métiiterranée et de la ville, de L Spezzia. L«
minerai consiste en un oxyde compacte , tantôt presque pur , tan^
(45?)
Xbt mêlé intimement de matiére^quarzeuse. Il est disposé par veinct
ou eri rognons dans une couche de jaspe à très-grandes taclies jaunes j
rouges , violettes ou noiiâties On trouve aussi sur Jes blocs super-
ficiels de cet amas , quelques traces de cuivre carbonate vert. On
trouve des indices de mniignnèsc oxydé au milieu des montagnet
qui soni entre Levant o et Borghetto , dans le lit du petit torrent
de Vaï d'Anna , à ^5o mètres de distance de Fagiona , arrondisse-
ment de Sarzane, dans le même dépo^tejnent. ( Cordier^ J. des M.
t. 36 , p. 108 et suiv.
M. Faujas-Saiut-Fond a trouvé dans le voisinage de la riche min«
de fer oligiste compacte de là Voulte ( Ardèche ) dont on lui doit la
découverte , une variété de Manganèse ox)jié, d'un brun-jàunâtre,-
analogue au l^ad de Karsten , qui est associée au l)icume et a pour
gangue le fer spathique»
(2) Le Mangmèse que M. Ramirei a découvert récemment à
"l'île de Cuba me paruit en général , dit iM. de Humboldt, beaucoup
moins abondant dans rAmêiiqnep^c|uinoxiale que sous les climats
tempérés de l'ancien contient. A rbuest de la ville de Cuenca , dans
le royaume de Qutto , il existe du mwng «nèse gris terreux , qui
forme une couche dans lé grès. ( Statistique de la Nouvejle-Ëspa-
i;ne , t. a « p. 583. )
I, MA^!GA^VBSB OXYDÉ METALLOÏDE GRIS.
1. Manganèse oxydé métalloïde gris ijim^rioctonfll , en cristaux
groupés , dans les cavités du M. ox. m. aciculaire-rddié ; de Ilfeld
au Hartz : donné pnr M. Haiiy.
2. Ma nganèe ox> dé métalloïde dioctaèdre , petit cristal isolé;
du même pays. '
3. Manganèse oxydé métalloïde prismatique ou bacillaire , avec
baryte snll'até^^ laminaire, sur M ox m. Irimdlaire et M, ox. noir
bleuâtre concrérionné »fibreux; de Ilfeld au Hartz.
3. a Morceaux de la même variété , en aiguilles entrelacées, de
différentes grosseurs ; du même pays ; l'un d eux a été donné par
feu !Vf Brongniart, Professeur de Chimi^ appliquée aux arts au
jBliIuséum. •
4. Manganèse oxydé mèisMoiàe.aciculaire-' radié, en aiguilles de
diflférentes grosseurs , avec baryte suW'aiée ; du Hartz : suite de
morceaux.
-\
1
(458)
4. a. M, ox. m, aciculaire-entrelacé ^ dans les cavités du M. ox^
m. granulaire-compacte ; du même pays.
4. b. La même variété en petits cristaux lamelliformes trés-bril-
lans, sur le fer oxydé hématite concrétionné- fibreux ; de Schmalkade
pavs LÎe IXassau,
5 Manganèse oxydé Jîbro-grannlair&, gris, sub-métalloïde , avec
fer sulfuré disséminé ; du pays de Nassau.
6. Manganèse oxydé métalloïde granulaire'-massif ^ avec M. ox.
m. aciculaire ; du Hartz : envoi du maréchal duc de Trévise.
. 7. Manganèse oxydé sub-métalloîde co;?cr«e^i072ni^-r/î^rettj:, dont
les cylindres sont recouverts de M ox terreux, noir-^brunàtre ; de
Schmalkade dans le llenneberg, en Franconie.
7. a. Autre morceau de la même variété , de couleur brunâtre V
dont les cylindres sont enveloppés d'une croûte de M. oxydé noif
bleuâtre compacte et un peu mamelonné ; du comté de Says
Wilgenstein. •
8. !\Iangfinèse oxvdé sub-métalIoide conerotionfU-^compacte , d'un
noir-bleiiâtre ; du Henneberg : morceau donné par Mv Heuland.
.8. a. Le même en stalactites déliées ; de Hongrie.
8. b, M. ox. concré donné -botryoî de , noir-bleuâtre , et bmn à
la surface ; de Ëisenzeche , comté de Nassau-Siegen.
9. Manganèse oxydé compacte , noir-hleuatre , recouvert de ma-
melons ou de tubercules lisses à la surface de M. ox. compacte ; de
' Schmalkade : donné par M. Heuland.
II. MANGANfSÏÏ OXYDÉ METALLOÏDE ARGENTIN.
1 . Manganèse oxydé rnétalloîde-argentin. , en couches minces k la
surface^du fer oxydé hématite concrétionné fibreux, dans le Fer ox.
massif ; de Huttenberg en Çarinthie : plusieurs morceaux\
2. La jmème variété , avec lé M. ox. brun luisant , sur un gangue
semblable ; du pays de Nassau.
III. MANGANESE OXYDE TERREUX.
1. Manganèse oxydé brun lexr eux psendo'prisnuuiqtip , de Saint-
Jean de Gardonennue daçs les Cévennes : découvC|:i' et donné par
M. le comte de Chanteîoup. /
r'
/
( 459 )
a. Mangaii^e oxy àè concrétïon^é'filfteua; , brun, en masse tfés-
friable , légère et extrêmement tacbante , avec cbaux carhonatée
disséminé ; de limenau dans la principauté de Henneberg en Fran**
conie : envoi de Joseph II.
3. Manganèse oxydé rarmileuijc , noir-brunâtre , sur quarz ferru-
gineux ; de âcheibenberg en Saxe.
3. a. M. ox. ramuleuXj deiîdritif orme , brun, sur quarz-lami-
niforme ~ bacbé , avec fer oxyué jaune-roussàtre ; de ïlmeoau en
ïhuringe.
5/^*'M: oz. ramuleux', noirâtre à la surface du quarz gras;
de Sibérie. * - ,
I
Le feMsptirh vert du inèràe |iays présente aussi des dendrîtes^ de
mang?inèse oxydé terreux. Vby.'pi i5i.
4- Manganèse oxydé testadê, brtin , en croûtes plus ou moins
épaisses ,' fibreuses dan^ leur cassure et trèsdégères ; de Huttenberg
en Carintbie.
5 MBiigViKkèséoxyàe/iiligineux î brun, encove un peu fibreux ;
masse artrèmement légère , dé. ScbiBalkade dans le Henûebe,rg.
6. Manganèse oxydé pulvérulent ou Juligineux , brun-noirâtre ,
•a masse et incrustant ; des pays ci-dessus énoncés. .
y. Manganèse oxydé noivkvcidterrçux^ renfermant des veinule»
de quarz; de Tîle de Cuba ; donné en i8o4 pai^ M. Auguste Lam-
bert , déjà cité , p. 387.
Le nombre des. morceaux . relatifs aux différentes variétés da
Manganèse \ oxydé , soit métalloïde , soit terreux , est d'environ
min^uante ; non compris les échantillons du gradin d'étude.
PREMIER APPENDICE.
MAKGAI^ÈSE OXYDÉ NOIRATRE BARYTIFERE.
( Première partie, p. 168 )
Manganèse oxydulée , Dolomibu.
Ce minéral qui a été. décrit dd|is le plus grand détail par JOoIo-
mieu ( J. des M. t. 4 1 p- ^2 et suiv. ), est en masses ordinaîreoient
cellulaires, et quelquefois compactes , noires à l'extérieur, et d'un
gris-bleuâtre dans lieur cassure , qui est gnmulaire à grains très-fins
et sub-mét'alloïde.
( 46o )
' Il contient , suivant Tanalyse que M. Vatiqtrelîn en a faîte , Oxyde
Uanc de manganèse 3,37 , Baryte 1,47 > Silice o, i3y Carbone o,o4f
Oxygène 3,37.
ANNOTATIONS.
Le Manpranèse oxydé barytifère constitue la masse pria-
eipale djs la mine de Romanèche. Dans sa pins grande parti*
îl est exempt de tont mélange ; ce n*est que rarement qa'on
le tromre comme empâté de spath fluor teint par lai d*on#
coolenr violette très -foncée : mais ses cavernosités et
ses fis.sures contiennent nne argile ^ris-rongeâtre, très-fine
et très-dnctile. La surface delà mém« mine présente des mas-
ses de manganèse oxydé terreux noir qui renferment queK
qnefois des noyaux de la variété compacte. L'amas en forme
de bande qui forme cçtte.mine repose immédiatement sur
le granité et occupe une partie de l'emplacement da village
, de Bomanèche , à environ 16 kilomètres ( 8 lieues ) au sud
de Mâcou 9 département de Saône et Loire. ( DolonUeu ,
Mémoire cité. )
1. Manganèse oxydé noirâtre compacte ; de la Komaneche pr^
de Micon , départ, de Saône et Loire.
SE C O ir nWk P P B ND XC E.
* MANGANÈSE OXYDE CARBONATE.
Manganèse minéralisé par Tacide aérien , Croitstedt. — Id.
Berguan. — ' Id. KiRw.
M. ox. c. rouge de rose. — M. ox. r. siliciferé amorphe, du
Traité. — Var. du Manganèse blanc , Ox. de M. couleur de rose ,
De B. — Roth Braunsteinerz , W.— • Roth Manganerz , Karst. —
Manganesa roxa , Herrg. — Red Ore of Manganèse , Kirw. —
Carbonate of Manganèse , Thoms. — Le Manganèse rouge ,
Brocb. ^» M. lithoîde rouge , Brono. — Manganè&e carbonate ,
Leubvre. — Id. , Dëlam.
M. ox. c. blanc. —7 M. ox. bl. silicifère amorphe, du Traité. —
Manganèse blanc , De B. — M. lithoïde blanc , Brong.
M. ox. c. brunâtre. — M. c. ferrifère y Lelievrs^
( 46i )
' CABACTKBES.
Tous les minéralogistes sont aujourd'hui d'accord sur Texistencd
du Manganèse carbonate , admise de{)uis long-temps par Crohstedt , -
Bergman et Kirwan, et reconnue depuis par M. Proust dans la
gangue du tellure de Nagyàg ; mais il est très-diffîcilf de circons-
crire nettement les individus qui appartiennent à cette espèce.
M. Lelièvre ayant soumis à diverses épreuves la gangue du tel-
lure de Nagyag et le manganèse rose de Sibérie ( Mémoires de l'Ins-
titut de 1807 ' P* 9^ ) î * trouvé qu'ils se fondoient tous deux etk
Verre ou en émail violet, et cependant M. Lampadius qui les a ana-
lysés n'a point trouvé d'acide carbonique dans celui de Sibérie. On
a aussi donné pour Manganèse carbonate, comme le remarque M*
Lelièvre, le Braunspath rose de Kapnick, qui est infusible au cha-
lumeau , etc. Le minéral qui fait plus particulièrement l'objet du
mémoire de ce savant a l'apparence d'un fer spathique gris-brunâ-
tre. Il est aussi infusible , devient noir et attirable, et communique
une couleur purpurine au verre de borax qui le dissout. Il est com-
posé , d'après l'analyse de M. Descotils 9 d'oxyde de manganèse 53 ,'
oxyde de fer 8 , chaux a, 4 r résidu insoluble composé de silice et de
)fer arsenical 4 1 perte par le feu ( acide carbonique et eau } 35-, 6.
( Mémoire cité, p. 91. )
M. Lelièvre ayant promis de suivre son travail sur cette espèce y
nous attendrons pour assigner des caractères plus précis à ces di-
verses variétés que de nouvelles observations soient venues éclaircir
cette question , sur laquelle il invite les chimistes jet les minéralo-
gistes à porter leur attention.
Il seroit aussi utile d'examiner quel r6]e joue l*eau qui entre dana
la composition de certaines variétés de manganèse terreux brun ,1
et no^mment dans celle que M Karsten désigne sous le nom de
"Wad, laquelle en renferme 17 parties ( Mineralogische TabeUen ,
p. 72) ; si elle est essentielle à sa composition , et ne coustitueroil ■
pas une nouvelle espèce qui seroit alors le Manganèse hydraté ?,
ANNOTATIONS*
Le Manganèse carbonate ro^e se tronve à Kapnick et à
P9^a^ag^ en Transylvanie , où il fait partie de la gangae du
«£linre« On l'a rencontré également à Orlez en Sibérie. — -
( 4G2 )
Le Manganèse carbonatée blanc ^îent aussi de Transylvaulc.
•^— Le M. carb. brnn , décrit parM^ Lelièvre, Ini aroit été
dquné comme étant de Bohême.
1. Manganèse oxydé carbonate concrétiofmé-'gloùuli/ôrme ^ ktism
lamellaire, rouge de rose, sur des cristaux de quarz-hyalin , avec
cuivre gris disséminé, dans le quarz grossier coloré en rose par
Toxydc de manganèse ; de Kapnick en 'Transylvanie.
2. Manginèse oxydé carbonate concrétionnè , blanc-rosé, sur
quarz-byalin drus^que , avec zinc sulfuré lamelldirei, cuivre gris,
etc. ; de Kapnick en Tranylvanie.
3. Manganèse oxydé carbonate amorphe, rouge de rose , avec
Mangan. oxydévuoir disséminé , dendritique ; d'Orlez en Sibérie.
( Kôrniges Rothbrauruteinerz* )
* IV. Espèce. MANGANÈSE SULFURÉ. ^
( Première partie , p. 3i 5. )
Sulfure de mangakièM , Pboitst. — Id. , Delam. -— Mangarh-
glanz^ Ka&st..— Manganèse sulBiré, Babiro.
CAR A'CTÈRBS.
Electricité résineuse par le frottement , quand le fragment est
isolé : HaUjTj i8o6. ,"
Forme primitive. Divisible en prisme rhomboîdal , qui se soudi-
vise dans le sens des diagonales de sa coupe transversale : liL Tabl.
comp. p* 1 1 !•
Action-det acides. Traité par Tacide nitrique affoibli , il ÎMt une
vive effervescence , en dégageant du gaz hydrogène sulfuré : F'au^
ifuelin. , Ann. du Mus» t. 6 , p. 401 et suiv.
Action du Jeu* Il ne perd rien par la cbalenr : Id, , ibid.
/ Il est composé , d'après l'analyse de M. Vauqueiin , de 85 par-
ties, de Mang.in«se au minimum et de \S de Soufre.
( L'analyse rapportée par M. Thomson hu Manganèse noirC Sjst.
de Gh trad. franc, t. 7 , p. 6a3 ) , est celle du Manganèse sulfuré
de Transylvanie. )
ANNO TATI0N8.
Le Mano^anèse sulfuré se trouve à Nagyag, en Transjlva*
nie, où il est disséminé par petites masses, dans le manga-
( 465 )
nèse carbonate rose et le qaarz qui servent de gangue an
lellare aurifère et plnnibifèrtf.:— • Leméme minerai existe aa
Mexique oit il a été découvert par M. del Rio. (Proust, J»
de Ph. t. 6i , p. 372, )
1. Manganèse .sulfuré lamellaire y noir - brunâtre , disssémîné
dans le mangaaèse oxydé carbonaié blanc rosé , avec chaux
carb. ferro-iuaganésifére fibreuse , blanche; de Nagyag en Trun-
sylvanie.
A. Manganèse sulfuré com/»>cfe> noir-brunâtre, avec fer sulfuré
et cuivre gris disséminés , dans le manganèse oxydé carbbuaté, rose
pâle et le qnarz ; de Nagyag en 'Transylvanie.
3. Manganèse sulfuré terreux , en veines qui renferment de petites
cavités tapissées de concrétions de manganèse oxydé carbonate rose y
dans le saxum metalliferum ; de Nagyag.
Ces trois beaux morceaux faisoient partie de l'envoi d§ Joseph IL
*IIIe. Espèce. MANGANÈSE PHOSPHATÉ.
( FFemière partie , p. 169 et 3 16. }
Fer phosphaté , Broch. — Phospkormangan , Kirst. — Man*
. ganèse phosphaté, Brong. — Phosphate oflron and Manganèse ^
Pitchy- IronOre, Thoms. — Manganèse et fer phosphatés , Delaji.
Le Manganèse phosphaté se trouve en masses dissémi-
nées entre les lits du granité, aux environs de Limoges , dé-
partement de la Haute- Vienne , dans la même' colline de
Barat où Témeraude existe en veines. Il 7 a été découvert
par M. Allnaud l'aîné , cité plus haut , p. 109 et iSg.
M. Brochant a décrit cette substance sous le.iiom de Fer phos-
phaté ( Minéralogie , t. a , p 533 ) , en avertissant toutefois que Ton
pouvoit aussi la regarder comme un Manganèse phosphaté ^ puis-
que , dit-il , ce métal y est le plus abondant.
1. Manganèse phosphaté ferrifère sublarhinaire , brun-noirâtre ;
de la colline de Barat , aux environs de Limoges : morceau d'un
beau volume , donné par M. Alluaud.
a. Echantillons de la même espèce , Tun subtaminaire , Tautre
mojnpact9.
( 464 )
ONZIÈME GENRE.
ANTIMOINE.
1^. EspicE. ANTIMOINE NATIF.
( Première partie , p. 171.)
Antimoine vierg*? , Bomare. — Antimoine i^atif, De B. — Id. ^
Dblam. —t ld««i BnocH. , etc. — Gedîegen Spiesglas , "W. — G.
Spieêsglanz, Kabst. — Antimonio ntuivo , Petk. — Id, , HEiuia*
— - Native Antimony , Kikw.
L'Ântimoioe natif a ët^ tronvë d'abord à SaTilberg, en
Suède , par M. Shan-; il ëtoit en rognons dans la cbanx
caroonatée laminaire. M. Scbreiber l'a observe depuis dans
les filttns de la montagne de ofneiss des Cbalancbes (i ) , on il
est associé au qnarz et à diverses traînes de cobalt et d'an-
timoine. — 11 est aussi disséminé en petite quantité dans les
Teines argentifères qui traversent le schiste argileux , aa
Hartz et à Cueocamé dans le Mexique. ( Leonhard* )
(i) Les masses de ce métal y sont.quelqnefois très-pures. J'en ai
TU des ffiorceaux polis de pîus de a décimé reç ' 7 pouces) de lon-
gueur, sur i5 centimètres de largeur. ( Hèricart. )
1. Antimoine na.t\î lamellaire , dans la chaux carbonatée larni^
naire , blanche ; de Carlsfiord près de Sablberg , duiis le Wester-
nanland , en Suède.
a. Antimoine natif lamellaire, dans le quarz-hyalin , avec fer
oxydé résinoïde brun , incrustant ; d' Allemunt départ, de l'Isère t
donné par M. Haiiy.
APPENDICE.
ANTIMOINE NAXIF A RSENIFIS R E. .
Mine d'antimoine blanche ou arsenicale , R D.' — Antimoine
arsenical, Ds 3 --^ A ntimonio arsenicale , Petr — Régule d" an-
timoine natif arsenical , Scbreiber. — Antimoine natif testacé ,
Brocb. — • A. arsenical , Delam.
Certains morceaux de ce minéral analysés par M.. Sage lui ont
^onoé jusqu'à 1.6 parties d'arsenic , «ur 100. D autres échantillons
n'en renier ment presque pas.
L'Antimoine natif arsenifère se trouve à Allemoni , av^
I
f
(465)
l'antîmoine natif. Il y est aussi accompagne d'antimoîne sdI»
fnré aciculaire et d'aiitimùine ùxydé , etc. Sa dëcoaverte est
due À M. Schreiber.
1» Antimoine natif arsenifère concr^tionnà-tescacé , sur Ânt. nat»
laminaire; ^'Allemont, de^tdrt. de 1 Isère.
a. Antimoine natit arsenifère /fl/n^//airc; du même pays.
Ces deuxvirhantillons ont été donnés pat M. HaUy.
IK Espèce. ANTIMOINE SULFURÉ.
( Première partie , p. l^aetSiô. )
Mine d'antimoine grise ou sulfureuse , R. D. — Antimoîiie Sul-
fureux, MoNGFz. -r Antimoine sulfuré, De B. — Id., Delam.
'^ Grau'Spiesglaserz i \y * -^ Crauspiessglanzerz ^ Kabst — He^
£olo mineralizzcuo âal sol/b , yéntimonio , Petr. • — Mina de aniP-
monio gris , Herrg- — Sulphuratpd uintipiony , Kirw, — Grey
Ore of Antimony , Tboms. — ^ L'Antimoine gris , Brocs. — Ant-
• suif, ptir , Brong. .
Ant. suif, cristallisé, cylùidrotde , acictdaire tt laminaire, -^
liflin. d*a. g en {)rismes,'eu cyKndres et en aiguilles ; R. D. — Id ^
De B. — Mine d'ant. striée . MonCï. -^ Bluttriges et Strahliges G.
S, , W. et Karst. — Ant. cristç^llfzzato , Calena antimoniale et
Ant.'fibroso ; Petr. — M de A. gris radiado , Herro. — Folia*
ted et StriaCed S. A, ^ Kirw. — Foliaied et Radiated G* O. >
Thoms. — L'A. g lamelleux et l'A. g. rayonné. Broc h.
Ant. suif, capillaire. — Mine d'antimoine en plumes grises , aussi
non^mée Mine d'argent en plumes ; R. D. — Id. , De B.— ^ Id. , e^
M. d'argent anti moniale, Mongez. — Federerz,, W. — Haarfàr-
miges G. «S. /W. et Karst. — M. di argento in^iurna Ant ar*
èenicale , Fetr. — M. de ant. plumoso , Herrg. — Plnmose An-*
tlnonial Ore , Kirw . — Id, , Tîioms. — L'Ant. en plumes , Broch*
Ant. suif, compacte. •^— M. d Ant. solide et compacte, Bomare.
Id, , R. D. — A. s. compacte gris , De B — '- Dlchtns G. »S , W. eï,
KaRst. — Ant, solido, Petîi — M. de a. g compacto , Herrg*
f-r- Compact S. A,, Rirw. — Id. , Thvms. —L'Ant g compact?)
Bboch.
caractère a.
' Forme primitive. Octaèdre légèremejit tbomboïdal ^ à ttianglea
: 5o
(466)
•calèacs , dans lequel Tangle formé par deux des arétei de U taM
esc de 17'^ 5a'; et dont les incidences des laces adjacentes Fune sur
l'autre sont : 109*^ a4' , 107* 27' et 110^ 58'. (Haîijr, Cours dm
Minéralogie de 1812 )
VARIETES DE FORMES.
1 . Antimoine sulfuré octoduodécimal ;
Prisme à 10 pans , sommets à quatre faces.
Cette variété se trouye sur le quarz , à Stollberg-Hoslar , en TBiir
TÏn^e. Haiijr , 181 au
2, Antimoine sulfuré compacte /
En masses d'un g> is de plomb dont la cassure est granulaire à
grains très-lins , sub-métailoïde ou terne.
Cette variété est beaucoup plus rare que les antres Elle se ren-
contre ordinairement dans leur voisin, ge : on la trouvée à Braun^
dorf en Saxe , à Goldk.ron<ick , dans la princi|[>auté de Bareith , à
Mnjiirka en Hongrie , en Auvergne, etc. : elle est souvent accom-
pagnée de quarz et de fer spathique. {Brochant, t. q, p. 373.)
AKNOTATIOMS.
L'Antimoine sulfuré , la' plus commune des mines de ce
genre, est aussi la seule exploitée pour en retirer ce mXtaL
41. appartient principalement aux terrains de première for-
mation ; mais on le rencontre aussi qnelqQefoîs^ dans cent
qui leur sont pistën'eurs , notamment an Hartz et en Tran<«
aylvanicé 11 est en veines dans le gneiss, à Masslac et à
-!Langie , dans la ci-devant Auvergne , et dans le sciiiste ar-
gileux, en Haute-Hongrie. Il est tantôt seul dans les veines
Cl tantôt avec différentes substances. Le quarz et la baryte
sulfatée sont ses gangnes les plus ordinaires : la chaux caro-
bonatée ferro-mangancsifère , le fer snlfnré , le zine sulfuré^
la chaux flnatéc, l'accompagnent encore. Il est associé an
tellure graphique et an enivre gris ^ dans la mine d'or de
Nagja|;. Les autres espèces de ce genre existent dans aon
voisinage et même à sa surface. Ce minéral se tronve abon-
damment à Braunsdorf en Saxe , à Kreranîtz et à Schemnitz
en Hongrie y à StoUberg an Hartz | en Sonabe , en Tran-
(46?)
•3^1yaiiî«, etc* La Sib^rie^ IftSaxe^rAn^Iet^rre, ^Espagne,
et en France les d^partemehs en Gard , delà Hante^Loire y
delà Hanle- Vienne, de ïa Corse , etc. (i) en renferment
également. On en trouve anssî en Toscane (a) , en Satrdai-
" gne (3) , en Sicile (4) , an Mexique (5) , etc.
(i) M. Gesnouln, pharmacien de la Marine, à Brest , a décoii-^
vert en 1 8 1 o un filon de ce minéral au pied du mont Frugi ,. dans le
département du^Finistère. On est maintenant, dit- il, occupé de la
fouille méthodique pour chercher derrière Quimper , près la Tour*
bie , la platenre indiquée par plusieurs veines correspondaâtea.
d une houille écailleuse et de très-bonne qualité. ( Bulletin des
Sciences médicales de i8iô. )
(a) A peu de distance du château de Selvena , dans le Siennois ^
auprès d'un torrent appelé la Canala , se trouvent des morceaux
isolés d'antimoine, quelquefois cristaMsés à gros prismes réunis
ensemble. ( Saruiy Voyage au Montamiata , t- i , p. 1 75* )
(5) Près de Banlado , on trouve , dans un terrain de labour , au
pied d*une montagne de gros morceaux é;)ars de mine d*antimoine«
( jttuni, Hist. de Sardaigne ,. t. 2 , p. 55o. )
(4) L*antimoine e%t très-abondacit en Sicile : celui de Niso est 1«
plus pur. Il est en afguilies sur le quarz blanc Ceux de Novarrâ et
de Roccalumiera sontà tissu g^anultire et compacte ; le premier
qui contient du plomb et de Targent , mais en fc>ible quantité ,
forme deS bancs assez étendns , environnés de couches de terre cal-
caire jann&tre et de marne argileuse sèche. (De Borch , Min. sici-
lienne , p. 197 et «uiv. ) ,
(5) L'antimoine est commun à Cato)^ce et à los FoKuislos , près
de Cuencamé {HumLol^t^ t. a, p. 585 )
i et a. Antimoine sulfuré quadrioctonal et Ant. suif. séXùc-'
fonal ; cristaux isolés.
a, a. A s. aexoctonal, avec baryte sulfatée primitive lamelli*
forme , surquarz-liyalin corrodé ; de Transylvanie.
' a b\ La même variété dans le quarai-hyalin amorphe \ des mines
de Massiac , en Auvergne.
On la trouve également en Corse suivant flomé de Tlsle.
/
(468)
5. Antimoine tyAhaiprUmatique . en prismes à sommet, fractu-
rés et sillonnés par des canelures plus ou moins profonde, compri-
„.és et divergen. ; de Felsobanya en Transylvanie : su.te de mor-
3. a Autres morcenux delà même variété des mines de MaMiac,
il» sont souvent encroûtés en partie de quar^gatbe-calcedom.
conciétionné blanchâtre.
3 6 A s c.v/.W«)ïi/«,incrustéd'antimoine oxydé sulfuré reuge-,
mordoré et de petits cri.taux de soufre ; de Pereta en Toscane. ^
3. c. Portions de prisme! divisés dans le sens de leur axe et pra-
«entant une surface miroitante j des mêmes pays.
Le, anciens minéralogistes en ont fait une var.ete P«t.cul.ere
.ou, le nom -^ Antimoine spéculair.. Voyex Bamare , Rome de
risle , etc.
4. Antimoine sulfuré iciculaire-radié . en aiguilles entrelacée,
et en petits prisme, terminés en pointe , sur le quarz-hyal"» dode-.
caèdre , dans lé quar» carié ; de Felsobanya en 1 ransylvame.
X a A s. aciadvre-radié . en grandes aiguille» recouverte.
dW croûte mince de quarz-agathe calcédoine blanchâtre et «n-
fermant de beaux cristaux de baryte suUatée raccourcie Uanchâtre,
de"Hou«rie : envoi de Joseph IL
A b Autwtrès-beau morceau de la même variété, avecdegro.
crilux de baryte sulf^.ée se^décimale ; du même pays.
4, c. A. s aciculaire. en aiguilles déliées, ,ur le Br,nnspath con^
crétionné blanc-j.unâ,re, recouvrant )e qaarz-hyalm concrét.on.ié
rZiHue, deKremai-z en Hongrie : c'est un des morceaux le.
plus remarquables de la Collection.
Ad. A. suif, aciculaire^- radié . étoUé , avec or natif lameU.^
forme, sur quarz concré.iùiné drusiqué, adhérant à la psammite
TZLcU) ; de Offenbanya 'en Transylvanie : donne par feu
M. Weiss , marchand de minéraux. -
4 « A. s. aciculaire . irisé . avec baryte sulfatée et fer sulfur,
granuliforme , en décomposition ; du même pays.
A f Suite de morceoux de la même variété , en aiguilles plu. or,
„,luf délié -s , éclatantes ou grises ou, bleuâtres ou irisée. , sur le
fluarz; du mérae^'uys.
5, Antimoine sulfuré capaiaire , gri, - Weuitre , sur cristaux
( 469 ) ^
de quarz-hyalîn et de feldspath limpide , sur le quàrz ; du départ,
de risère : donné par M. Héricart de Thurj.
5. a. capillaire , bleu d^acier trempé , en couche mince renfer-
mant de très-petits cristaux de quarz-hjalin prisme , disséminés, sur
une croûte mince de quarz; de Felsobanja en Haute-Hongrie.
Si h. Autre morceau de la même variété irisée , formant une
enveloppe épaisse et serrée , comme une sorte de leurre , sur le
Hornstein carié , mélangé de zinc sulfuré ; du même pays.
5. c. A. s^ capillaire irisé , avec A. s. laminaire, dans le quàrz*
hyalin ; de Schemnitz en Hongrie.
. 6. Antimoine ' sulfuré laminaire, en masses à tissu lamelleux ^'
miroitant ; , dir Chili.
6. ^ a. Le même , avec antimoine oxydé terreux , jaunâtre ; du
même pays*
7. Antimoine sulfuré granulaire - massif, avec A, s. laminaire'
radié , dans le quârz-hyalin i de Magurska en Hongrie.
6. Antimoine sulfuré compacte; du même pays. •
Les morceaux, relatifs à TAntimoine sulfuré sont au nombre de
'^quarante environ.
PREMIsa APVBKDICB.
I, ANTIMOINE SULFURÉ ARGENTIFERE.
Mine d*antimoine grise tenant argent , dite Mine d'argent gris*
antimoniale , K. D*
L'Antimoine snlfurë argentifôre se trouve à Fre^'bera^ ^
dans la mine d'Himmelsfarst , en cristaux fort «^clatans ,
prismatiques hexaèdres» terminés par des sommets dièdres.
Ils sont entremêles de mine de fer spathîqnc en petite cris-
taux lenticulaires et de petits cristaux de roche , sur une gan-
gue qaarzeuse, avec blende, galène et gneiss. (iZo/n^ «/!^
tisle. ) Il en vient aussi du Mexique de très-beaux groupes «
*( Waùy, t. 4 , p. 273.) Il se rencontre également à Him*-
nielsfnrsi , en petites masses compactes, avec [e enivre gris
et le fer spathiqne. {JHauy , 18 la. )
On trouve aussi à Magurska, dans la Basse-Hongi-ie , une mine-
d''antimoine grise solide, à petites écailles luisantes, qui contient dm
l'or. disséminé. ( Rome de l^Jde^ , t. 3 , p, 55. )
, ( 470 )
I
* lï^ ANTIMOINE SULFURE CUPRIFiaB.
{Heuiy , Coms de Mméralogie de i8ia. )- ^
Mine de cuivre grise antirooniale , Sage. — Id, , R. D% — Id. ,'
CARACTÈRES»
( Sagif, Analyse chimique, t. 3, p. lao et suiv,)
Ce minéral , qi4 a les plus grands rappcgrts avec certaines variété»
de Cuivre gris, est en masses inforptes , très-fragiles , h, cassure con^
choïde lissé' et éclatante*
Sa couleur est le gris , tirant au noir de fer et quelquefois au
Tougeàtre.
Il est extrêmement fusible , en répandant dea vapeurs blanclies ;
mais ne se réduit pas ^ans addition.
L*acide nitrique le dissout en partie , avec ime vive afTervescence
et en laissant un résidu blanchâtre très-abondant.
Un échantillon *de cette substance venant des Pyrénéea conte-
noit : Antimoine 70, Cuivre Qo , Soufre 9, Arsenic i.
Suivant M. de la Cbabeaussière , cité par Monges, Sciagraphie,
t. A, p 145» celui de Baigorry , ne renferme que 14 pour 100 de
cuivre. , ,
Nous avons de la peine à croire que le minéral dont il s*agit soit
un Antimoine sulfuré contenant du cuivre. La grande quantité à^ajir^
timoine qu'il renferme peut bien le faire considérer comme une
mine de ce met»! ; mais la proportion de soufre est trop petite pouT
, que c'en soit un vsuliure. Ses caractères le rapprochent davantage
4e certains Graugûltigerz des Allemands ; il contient aussi comme
euic quelijuefois de l'argent, d'après Tobservation de M. Sage , et
siccom|tugne constamment les mines de cuivre. S'il nous étoit per-
mis d'émettre une opinion k e^té de celle de notre illustre maître ^
nous dirions que ce minerai est probablement ime combinaisoi^
triple d'Antimoine , de Cuivre et de Soufre.
ANNOTATIONS.
UAnlîmoîne cupro sulfuré est souvent recouvert de coî-*
¥ro carbonate vert-blancbfttre pulférolcnt^ Qn 1« . tjronv»
/
V
1
(47/ )
aYec dîffêrentes roînes de enivre , et ndtanmietit «Tec le
C. c. tert terrenx, le C. c. bleu et la baryte snlfatée lami-
naire , dans les Pyrénées , au comté de Sayn , dans la prlp-
cipaiité de Nassan-Usingen et àBaigorry, dans l'Empire
français. ( Sage^ Ori^rage cité). Il en vient également de
Sibérie. liaUy » 181 2. ^
* III, AKTlMaiNE StTLFURjÊ NICltELIFERE.
(Haiiy, Cours de Minéralogie de 181a»)
CARACTIBRES.
( yauijuelin , Ami. du Mus. t. 19, p. 62 )
Ce minéral est composé en partie de larges lames parallèles d-^tm
blanc éclatant, à peu près semblable à celui de F Antimoine, et en
partie d'une matière compacte , légèrement luisante , dont la cou-
leur tire sur le gris de plomb ; il est recouvert d'une légère cou-
cbe jaunâtre , qui a Tapparence de l'oxyde de fer.
Sa pesanteur spécifique est de 5,65.
Sa dureté est plus grande que celle/ du sulfure d* Antimoine.
Exposé au feu du chalumeau , il se fond et répond des vapeurs
blanches qui ont Todeur de Tar^enic, et dont une portion ^nèe sur
le charbon lui donne une couleur jaune. A mesure qu'il exhale ainsi
des vapeurs , sa fusibilité diminue, il arrive même un moment où
la chaleur produite par le chalumeau est insuffisante pour le tenir
en fusion : il reste un petit bouton blanc et fragile , ce qui prouva
qu*il entre au moins deux métaux dans la composition de cette
snioe.
Soluble en partie dans Tacide nitrique auquel il communique une
couleur verte , en laissant déposeï* une poudre blanche.
L*acide muriatique le dissout presque en entier.
U est composé i<*. d* Antimoiiie , s<>. de Nickel^ 3^ d'Arsenic ,
4*. de Fer, 5». de Plomb, et 6». de Soufre.
M. Ullman est' le premier qui en ait fait l'analyse , et son résul-
tat a été confirmé depuis par M. Klaprotb qui a retiré du minéral
dont il s'agit environ 4 huitièmes d'AndmoÎBe , 2 huitièûies de
!Nickel , 1 huitième de Fer et 1 huitième de Soufre.
« Quoique je n'aie pas déterminé exactemeat , dit M. Vau^eli&^
1
( 470
les ({uantitéft absolues de< ces substances , ce qui auroit été très-difE"
le , j,e puis au moiiis indiquer leurs, rapports : c^est rantiaaoine qui
est le plus abondant , il fait , à peu prés , la moitié de la mine , le
nickel tient le second rang , Tarsenic le troisième , le soufre le
quatrième , le fer le cinquième et le plomb ny est qu'çn très-petito
quantité.
« Mais comment et par quel mode de combinaison toute» ces
substances se ti^ouvent-eUes réunies ? c'est une question assez diffn
cile à résoudre. Ce^tendant, d'après^ce que nous connoissons , on
•pourroit supposer avec quelque vraisemblance que Tantimoine et le
soulre forpent une combinaison particulièie , que Tarsenic et le
ni> kel en comj^osent une autre qui est mêlée mécaniquement à la
première , que le plomb e le fer sont probablement àusjii unis, an
soufre. ( Mémoire cité , p. 58. )
ANliOTATlONS,
L'Antimoine sul^fnré nickelifère a été trooTe dans une
mine récemfiient ouverte près de Trensbourg , dans le ci-
devant comté de Savn-Ahenàircben , an pays dejX^assao,
d'où it a été envoje à M. Haiîy , par M. Horel , Cxinseilter*.
d'Etat de S. M. le Roi de WeatphaKc. M. Horel observe »
dans sa lettre à ce savant , que ce mîuérat n'^est pas seule*
ment remarquahje pafr sa, composition qui présente la réu-
nion encore inconnue de l'antimoine erdunickel, mais en-^
core par la nature de sa ganp^ne qui e&t un fer spathi'qne ,
dans lequel sont cn^ag^ées des masses dé plomb snlfaré et de
€ni%re pyriteux, «ans anrnn indice de cobalt, quoique le
l^ickel se trouve presque toujours dans le voîsiaage de ce
dernier métal. ( y'auquelin ^ Menu cité^ p, Si^
SECOND APPENDICE.
* I. ANTIMOINE OXYDi ÉPIGÈNE JAUNE.
(^Tflf/^Kr Tablea,u comparatif, p 1,1 3 et 398.)
GARA ITÈRES.
Les mêmes que ceux de TAntimoine ex vdé^ ordinaire, Seulement
iil renferme quelquefois encore un peu de ^ufre.
D est oKdinai.re.Jiient ^erreia» Wflis, on h rencontre aii^si sQiu la,
{ 473 )
> ■ * ■
fcrme d'aigiiilles radiées et sous celle de masses cojppadteB , à tiss«
laminaire ou fibreux.
' ANNOTATIONS.
L'Afitlinoîne oxydé épîgène se tronye à la surface ou
dans le voisinage de l'antimoine sulfuré^ à Cervantes en
Galice , en Hongrie , en France , eic< Il accompagne quel-
quefois rAnitimoine oxydé sulfuré épigèue ronge, comme à
Malaczka en Hongrie.
M. le baron Guyton^!Morveau a publié en 1802 dans le 4-* volume
du Journal dé rEcole Impériale polytechnique , p. 3o8 et.suiv. , un
ntémoire sur rAntimoine oxydé épigène da Cervantes en Galice. Il
a reconnu qu'il provenoit d'un mode d'altération particulier du
aulfure d'antimoine, dont ce même oxyde a conservé le tissu , et
dont il renferme encore de petites masses brillantes qui n'ont poinc
éprouvé de changement. Ce savant a fait voir en outre que cette
altération étoit analogue i^ celle du fer sulfuré de Bérésof. Il pense
que ce pbénOmène qu'il a vainement essayé de reproduire , par les
0gens chimiques ordinaires , pourroit bien être dû à l'électricité gal-
■vanique. Voyez son mémoire. , -
1 . Antimoine oxydé épigéne laminaire et compacte , blanc-jau-
xiâtre etroussâtre, avec ant. suif, laminaire éclatant , disséminé ; da
Cervantes en Galice : donné par M. Haiiy»
2. Antimoitie oxydé é^'igèue aciculaire , blanc ; d'Allemont.
3. Antimoine oxydé épigcne incrustant, jauâàtre, sûr ant. sulf^
Stciculaire^-radié ; de Hongrie ou de Transylvanie.
I •
* II, . ANTIMOINE OXYDÉ SULFURE ÉPIGÈ^E.
( ÏJaiij y Tableau comparatif ,/ p. vi5 et 299. )
CARACTÈRES.
Les mêmes que ceux de l'Antimoine oxydé sulfuré ordinaire.
ANNOTATIONS.
" L^\ntimoîn« oxydé sulfuré épigène se trouve avec J'anti-*
moine sulfuré qu'il recouvre d'un enduit rouge -> mordoré.
C'est ainsi qu'on le trouve aux environs de Pereta, dam
( 474 )
ie Grand-dncLë de Toscane. — On ^voit deê dî^oîlles d'an-
timoine sulfarë dont nne partie a conservé Tëclat metallî-
qne natorel à cette inîne , tandis que Tautre sVst ensparée
d'nne certaine quantité d'oxjgène qui l'a convertie en anti-
moine ronge. ( Haûy , Tabl. comp, p. ^^fi, )
1. Antimoine oxydé sulfuré épigène aciculaîr^ , rouge- mordoré;
de Malaczka en Hongrie. •
3. Antimoine oxydé sulfuré épigène terreux-imeruttant , rouge-
mordoré et rouge -brunâtre , avec cristaux de soufre sur TAnt. s.
€) lindroîde j de Pereta dans la Marcmme de Sienne , Grand-duché
de Toscane.
m. £spÀc«. ANTIMOINE OXYDt.
(Première partie , p. >93«}
Muriate d'antioioine , De B. «-* Chaux d'ancimoîiie native j
HovoBZ. — Ant. oxydé blanc , Oblam. '— fVeiasspiMêgianzerz et
Spiéssglans^cher ^ W. et Kahst. — « Calce d'antimonio natwa ,
Fetr. •— M. de A» hlancQ et Ocre de aniimonio, Hsnn.G. — Mu-^
riated ArUimony , White ArU. Ore , AiUimonùd Ochre et Sup^
posed Phosphorated Antimonj , Kirw. — L*Ant. blanc > TAj^t.
[aune et TOcre d*antimoine de BaocH.
L'Antimoine oxydé ori^tallieé se tronre à Prxtbram , en
Bohême , ovi ses leaaes rectan^latrea , isolées on /i^roopécs ,
octnpent des ctTtiés dans le plo^nb anifnré lameUaire.il se
rencontre sons la forme d'aigfnille s radiées , s«r l'antimolBe
natif y dans la mine d'AItem'ont , département de l'Isère^
et snr Tantimoine sulfaré, en,H'>ngric. Ce dernier poprroit
Lien appartenir à ) 'antimoine oxydé épigène.
I . Antimoine oxydé lamelliforme'recum^idaire , blanc-nacré ^
«vec cuivre pyriteux concrétionné j sur plomb sulfuré cubo-octaédra
et liminaire; de Pizibr^m en Bohème.
1 . a. A. ox. lamelliforme ,^ en lames alongées , avec cuivre pyri-
teux , sur cristaux de qnârz-hyalin , dans le plomb sulfuré lamel*
laire , mélangé de zinc sulfuré brun fibreux , sur le gneiss \ du roèm.»
pays.
C 475 )
-, I . h. Autre morcean de ]a même variété dans les cavités d*iiB
^uarz-gro68ier ; |du même pajs. ! •
2. Antimoine oxjdé aciculaire'radiê , blanc , avec ant. oxydé
sul/uré Acîcu)aire , roiige->moTdoré , sur letquarx mélangé d'antimoine
sulfuré ; de Malaczka en Hongrie.
3 Antimoine oxydé urreux-incrvMCarU , blanc- jaunâtre ou jaune
▼erdÀtre , «ur Tant, sulfuré aciculaire j de Hongrie et de Transyl-
vanie : plusieurs morceaux.
AppEVDIiCB.
* ANTIMOINE OXYDE FEBRO-PLIIMBÎFÈRE.
Minerai de plomb jaune antimonial et ièrrugineux , liEUvsc ,'
J. des M. t. 2€ , p. 465-
Nous rapportons à l'espèce de l'Antknoine oxydé un mélange de
<x minéral avec le fer et le plomb oxydés , auquel feu M. Lelivec
a consacré un article dans son beau travail sur les mines et usines
du département du Mont-Blanc.
Voici cet article :^ *
Sur le revers dés montagnes de la commune de Saint-Paul don-
nant du c6té de Notre-Dame des Miliières, on trouve un petit filon
d'une matière jaune , ocracée ,.assçK pesQnte. M. Teillier , proprié-
taire ^es forges d'AIbine , en a extrait une certain^e quantité. II l'a
fondue facilement au feu de forge, en un culot m:étalliqve qui a
été pris pour de l'étain par plusieurs personnes ; mais d'après l'ana-
lyse faite au laboratoire de Moûtiers, par M. Gueniveau , ce miné-
ral contient : o,34 d'antimoine, 0,2^. de fer, 0,13 de plomb, 0,16
d'oxigène , 0.14 de silice, 0,0a de soufre. On pourroit en tirer un
alliage très-propre à la confection des caractères d'imprimerie. «
( Ouvrage cité. )
Ce mélangé nous paroît être le même que celui dont M. Sage a
doimé l'anal} se dans les mémoires de l'Académie royale des Scien-
ces pour l'année 1784 (p ^9' ^' ^9^) '^o^^ ^^ i^^"^ ^® Mine de
plomb terreuse jaunâtre jçntinwniale et martiale. Il éloit en masse
formée de diff'érisns lits et se trouvoit par Hlons , à Bonviliars en
Savoie , à 6 lieues de Cbambery , sur la route du Piémont. Ce sr-
vant en a retiré environ 10 parties d'eau et y à reconnu en outre la
présence d'une petite quantité d'arsenic
(476)
• ■
IV. Espèce. ANTIMOINE OXYDK SULFURE.
•s
( Première partie , p, 174}*
Antimoine hydacsulfuré , du Traité.
ViT:e d': ntimoine rouge granuleuse ; Kermès miDeral natif et
M. d'à, en plumes rouges ; Soufre doré natif strié ; B.. D. — Anti-
moine coloré rouge en aiguilles , Kermès minéral natif «t OïL^'de
d'à ut. sulfuré rouge ; De B. - — M, d'ant. fibreuse rouge et A. hy-
drosulfu.é , Delam. — Roth Spiesglazerz , W. — Roth Spiessglan'
zerz , KXrst. — Mina de antimonio roxo , Herrg. — Hed And*
montai Ore , Kirw, — L'Antimoine rouge, Broch. — Ant. hydro-
•ulfuré, Brong.
( Cette synonymie est commune à rAntîmoîi^e oxydé sulfuré pro-
duit immédiatemeot par la nature, s'il existe , et à celui qui est
le résultat d'une altération de l'Antimoiae sulfuré. }
Ce minéral a été regardé d'abord comme une combinaison d'a-
cide arsenique et d'oxyde d'antimoine unis]|au soufre ; puis ensuite
comme une combinaison d'oxyde d'antia)oine , de soufre et d'by-
drogène. M. Klaproth qui Fa analysé de nouveau n'y a point trouva
ce dernier principe.
Suivant de Born (^ Catalogue de Raab ^ t. 2, p. i5o } l'Oxyde
d'antimoine sulfuré rouge est produit par l'altération qu'éprouve
dans le sein de la terre l'Antimoine sulfuré.
ÀNI^OTATIONS.
L' Antimoine oxjdé sulfuré se trouve avec l'antimoine sul-
faré on à sa surface, suit en aiguilles déliées divergentes ,
«oit en masses granuleuses , d'un rouge-mordoré pins on
moins vif, dans plusieurs lieux de la Saxe , de la Hongrie et
de la Transylvanie. On le trouve aussi en France ^ à Allé-
mont , sur l'antimoine natif , Jet ei;i ^Toscane*
1 . Antimoine oxydé sulfuré aclculaire'^adié , rouge-mordoré , en
belles houpes soyeuses, avec fer oxydé carbonate équiaxe, sur
jnatrice dZaxitimoine sulfuré scbistoïde^ gris-noiràtre ; de Malaczka
en Hongrie : 4eux beaux morceaux.
1. <z. Lft même variété tapissant avec des aiguilles d'Ant. si2l£.
( 477 ) '
«rdinaire les cavités dVn quarz drusique ; du même pays : deut
morceaux. .
1, b. Autre morceau de cette variété , en aiguilles déliées , sur ~
des cristaux de cb.iux carbonaiée équioxe, bliincliâtre , avec ant.
ox> dé blanc aciculaire et antim. sulfuré en petits mamelons fibreux ,
sur le quarz \ du même pays.
2. -antimoine ox/dé sulfuré ( é] igène ?} ferrcMXi-iTzcriisfûn^ , roug€^
mordoré j de Pereta en Toscane : \'oy. p. 474*
D O XJ Z I È M ^E G J:. N R E.
• ^ URANE.
pe. EspicE. URANE OXYDULÉ.
(Piertiière partie, p. 176. )
Blende informe compacte , noire, d une cassure luisante ; Pecli<
blende : De B. — Urane uni à un peu d'cxjgène , Klaproth. — »
Uranit minéralisé par le soufre , appelé faussement Pedhblende ou
Mine de fer en poix; Urane sulfuré brun ; Delam. — Pecherz ,
W et Kab-st. — SckwarZ'Uranerz y Emmebl. - — Eisenblende. —^
Var.de VUranite de Petr. — Blenda picea ^ Herrg. — Sulphw
rated Uranit , Kirw. — Protoxide of Uranium , Pitch Ore oil
Pecfiblende , Thoms. — \»e Pecherz ou T Urane noir , Broch.
* - ■
M. Sage ayant analysé une variété d'Urane oxyduîé,, de couleur
bruu-jaunàtre ; venant d'Eibenstock en Saxe , y a trouvé, 78 d^urane,
20 de f«r et 2 de soufre. ( J. des M. t. i3 , p. 78.)
ANNO.TATÏONS.
L'Urane oxydnlë appartient aux terrains prîmordianx ,
dans les veines desquels il^ se tronve , soit en masses in-
formes , soit en rognons , avec l'urane oxydé qui l'accOmpa-^
gue très-Jiionvent , la baryte sulfatée , le fer oxydé et sul-
furé , l'arçile, le quarz , le plomb siiîfurë; le cuivre pyrî-
tenx , l'arpent sulfuré , et quelquefois le cobalt arsenical
ou arseniaté. Il est en veines daris le>chi8te micacé h Joliann-
Georgen-Stadt en Saxe, et ^a"» ^e granité à Joacliim»tal en
Bohême , et en Bavière. — On en a aussi trouvé à Konsberg
«a Norv^ège. ( Leonhard> )
(478)
i . Urane okydulé àublaminaire et amorphe , noît de fer , luisant,
renfermant des veinules de quars ; de la mine de Géorgwagsf'ort ,
près de Johann-Georgen-Stadt , en Saxe : beau morceau du poids
d*un kilogramme ( 3 livres \ .
a. Urane oxyduié amorp/^e , disséminé dans le quarz, avec un
peu de plomb et de fer sulfurés . de ïer arsenical et de cobalt arse-
niaté i de la mine Hobe^^Tanne, près de Joachimstal en Bohème.
a. a. Petit échantillon de la même variété ; de Saxe.
▲ PPENDICIE.
* URANE OXYDULE àlI^ICIFBRE?
M. Delametherie a décrit dans ses leçons de Minéralogie, t. i ,
p. Si 6, sous le nom d^Urànit ou de Mine d*urane siliceuse, un
minéral d'un brun-Hoirâtre , facile à briser , et à cassure conrhoïde
et brillante , qui a été trouvé à Sieben1«th y près de Freyberg , où.
îl est engagé dans un Grunstein.
Cette sub$*a :ce contient , suivant ^analyse de Lampadius qu*il
rapporte, urane Sit, fer 7,5o, silice 56, alumine 3,5o; perte i.
II*. Espèce. URANE OXYDÉ.
( Première partie , p. i^7< )
Spath pesant vert, Saoe , Analyse chimique, etc. t. 3, p. 127.
•—-Cuivre corné ou Muriate de cuivre ; Ozide de bismuth micacé et
cristallisé ; Db B. — ■ Uranite apathique et Uranite terreux , Kla-
IPROTK — Mica vert, Mongfs. ^^ Uraoît mêlé au cuivra minéra-
lisé par Tacide aérien , Cbaux jaune d'uranit ; Urane oxydé vert
et U. ox. jaune ;Delam. — Oxyde d*urane, Chahpeaux — 62^/-
koiieh, W. — Urdh^limmer et Uranocher, "W, et Kabst. — Yat,
de VUranits et Gù/nmer verde di Sassoma , Petr — Mina de
uranUo lietdt et Ocre de uranito , Herro. — Micaceous Uranitic
Oe et Uramitic Ochre, Kiaw. — Uran Mica^' Green mica , Chai-
folUe , et Uran Ochre ; Thoms. — L*Urane micacé et l'Ocre
d'urane , Broch.
I^s deux espèces du genre Urane but fait le sujet dVn mémoire
frès-intéressant de M. Lelièvre , inséré dans le t. S des Mémoires
de l'Institut , p. 383 à 392.
ANNOTAT ION s.
L'Uraue oxydé est communcmeiit associe à Furane oxj-»
/
( 479 )
dnl^, daiM les luémes mines de la Saxe et de la Bohême
qui noos offrent cette substance, dont il reconvre les masses
de cristaux on de lames, d'une conlcar yerte , on d'une sim-^ '
pie poussière jaunâtre : il y a aussi pour gangues lé quar2>
le jaspe rouge et l'argile ferrugineuse. On le trouve encore
senl^ en petites masses flabelliformes , dans les veines d'ua,
granité alt^r«^, à Saint-Symphorien (l), près d'Autnn , dé-
partement de Saône et Loire^ où il a été découvert par
M. Ciiampeanx« 11 est en lames ou eti ponsstère , sur une
roche analogue , à Saint-Yrieix , près de Limoges , suivant
l'observation ide MM', de Créssac et Âlfuaud. ( J. de Ph.
/ ^
t. 60 , p. 63 et suîv. )
(i) Voyez son mémoire inséré dans le t. 10*., du Journal des
Sflînes , p/529 à 54a-
M. InescbeYm Ta observé réremment au lieu dit YOuche d*Iau ,
dans la même commune. J. des M. t. 27., p. 546.
1, Urane oxydé primitij-lamellifonne et laminaire, d'un beau
vert , sur jaspe rouge terreux passant au Hornstein et encroûté de
quarz-hyalin drusique ; très-^au morceau , de la mine de Yags^
fort, piès de Joîjann-Georgen-Stadt., ,
a. Autre beau morceau' d'Urane oxydé priTnitiy^ avec U. ox ira-'
pézien, en cristaux lamelliformes , d^un. beaiî vert brillant, sur jaspe
rouge terreux sinople ; du même endroit.
3. Urane oxydé flabelliforme , jaune verdâire ; de St. Sympho-
fien de Marmagne : donné par M. de Cbampeaux , ingénieur en
. chef àe^ Mines.
4. Urane oxydé lamelliforme , verdàtre, avec U. ox. terreux ;
jaune , sur le fer oxydé argileux , brun-rougeâtre , dans le granité
décomposé; de» environs de Limoges , département de la Hflute-
jVienne : deux beaux morceaux donnés par M. Alluaud à qui Ton
' en doit la découverte.
I
6. Urane oxydé aquamiforme , vert , sur le quarz souillé de fer
oxydé jaunâtre ; de Saxe*
6. Urane oxydé terreux ^ jaune, dans le fer oxydé brun; du
. snéme^ays.
Oa trouve aussi cette variété aux environs de Limoges.
( 48o )
TREIZIÈME G E N R É,
MOLYBDENE.
EspicB uKiQUB. MOLYBDÈNE SULFURÉ.
(Première partie, p< 179 )
Molybdène, Bb&om. — Id. , Mowg. — Moîybdèfie sulfuré, sul-
fur» de molybdène , Db B -«» Pyrire de molyclène , MoL sulfuré ,
Delam. — ff'asserblei^ W. — Afo/ » kdun-Glanz , Kàrst. — iWo-
Uddeno , Pbtr. — Plomo de agua , Hbrro. — Mofybdena , KiRir.
Common Sulplmret of Moljbdenum , Tboms. — Le Molybdène
sulfuré, Brocu.
( On Ta aussi nommé Poteloc et Plombagine , en le confondant
avec le Graphite.) ^ '.
Le Molybdène sulfuré appartient anx montagnes primi-
tives , dans lesquelles il se trouve , sons la forme de lames
hexagonales on irrégalières , adhérant an qnarz on an feld-
spath des granités ,* et par petites masses , dans des cavités
de veines qaarzeiises. Il y est quelquefois recouvert d'une
matière pnlvérnlente , d'an jaune vif ^ regardée par plnsicnrs
minéralogistes comme dn Molybdène oxydé-J^^ Molybdàn
Ocker , Karst. ) : tels sont ceux de Sibérie et de Suède.
On le rencontre aussi très-souvent dans le voisinage .de l'é-
iain oxydé, avec le schéelin calcaire, le fer arsenical , etc.
Ce minéral existe assez a]>ondamment en Sibérie, à Altem-
herg en Saxe, Zinnwald en Bohême, Norberg et QEdel-
fors en Suède, a Paysan en Bavière, en Islande, et en
France (1) , où il est disséminé dans plusieurs roches grani-
tiques des Âlpcs et des Vosges , etc.
(i) M. Héricart de Thury a découvert cefte sîjlisran(^ dans une
syénite porphyrique , près de la mine de cuivre dé Cbessy , départ,
du Rhône.
I. Molybdène sulfuré laminaire , avec Molybdène oxvdé janao
stiperfièiel , sur le qiidrz-hyaiin blanc-grisâtre , gras ; de Giaohta en
Sibérie : deux beaux morceaux.
\
,(48i)
I. à. M. 8, luminaire, sur le qnarz écailleux, rôugeâtre ;
S^ixmwald en Bohême.
1. b. Morceaux de la même variété, dans le quara commun {
d'AItemberg en Saxe. \
I. c. M.'«. laminaire^ disséminé dans une.syénîte porphyrique;
deChessy, département du Rhène : donné par M. Hersatc de la
VilJemarqué.
. a. Molybdène sulfuré lamellaire, en veines dans lequarz ; dé
.K"orberg, dans le Westermanland, en Suéde.
On le trouve cristallisé , dans lé feldspath laminaire , à AEdcl-
fors dans 1« même pays.
Les variétés prismaUcfue et trihexaèûre manquent.
QUATORZIEME GENRE.
TITANE. ^
t^. Espèce. TITANE OXYDÉ»
( l^remière partie , p. i8o et 317. )
4 9. ' '
T. ox. cristallisé, cjlindroîde et aciculaire. — Scborî pourpré
en aiguilles , dé Madagascar , et Sch. pourp. en prismes solitaires ,
d'Eèpagne^ B. D.^Scliorl cristallisé opaque, rouge, de Hongrie-^
DeB. — Spath adamantin brun-rougeâtre^, du Poitou; Guytôjï*.'
iMoRVEAU. — . Schorl rouge, Oxyde rouge de Titanium , Ruthil ;
J^ELAM,"^ Huchil , Vf.-^Riuill, IvARst. — 5or/o ro^w , N APiONs'
— aiorlajoxo, Hebro. -^'TUanite, Kirw. — ButhiU , Red
Schorl, Thoms. — Nadelstein.^ Le Ruthile , Broch. — Titane
ruthile , Brono.
T. ox^ rédculaire, — Sagénite , De Saussure, — Crispite ou
Ruthil en.réseau , Delam. — Sorto capillare reticolare, Nap.
VARIETES DE formes.
X* T\X9Xie oxyàè ocèoèdre-rectangidaire ; ffaUy ^ j8o6.
Petit cristal d'un brun-rougeâtre» trouvé par M, le docteur W.
Russell, parmi des cristaux de fer.oxydulé venant de Syède. ^
. s* Titane oxydé di^ctaàdre ;
Prisme à, huit pans terminé par des sommets à quatre face»
trapesoïdales.
5i
(48a)
Cette variété se trouve au Saint-Gothard , tor des cristaux de fer
oligiste qui ont eux-mêmes Je quarz pour gao^e. Sa découverte est
due à M. Dekro«. H^jr , Tabl. eomp. p. 3oi .
3. Titane oxydé granulaire ;
Il est engagé par petites masses , dans le ifuarv, aux environs
de New- Jersey, dans les Etats-Unis. Hauy , iftiA.
ANKOTATIOJÏS.
Le Titane oxydé , soU en eristaux | soit en masses , est
engagé dans des veines de dnarz qui traversent des monta-
gnes primordiales', notamment dans (e gneiss , I Boinîck en
Hante-Hongrle (i), ou lia été rencontre d'abdrd, â Ca-
jnelo» près de Bujtrago dans Iir fionvellè- Cas tille, et dtfns
l'arrondisseiÂent de Charolles {i) , département de Saône
et Loire. Il est quelquefois en aignilles fasciculées dans le
qnarz limpide , comme à Madagascar, en Hongrie , en Sibérie
et an Brésil. On le trouve en cristaux arrondis à la surface
de la terrç , aux environs de Saint-Yrieix , département de
la Haute-Vienne et dans cenx de CharoIIes. Plosieurs de
ces fragmens offrent des portions de la gangue qnarzense
à laquelle ils adbéroient primitivement. Il forme des espèces
de réseaux qui s'étendent à Ia^ s«rfac« dn gneiss , do oiiai,
du feldspath oada^arz, aa Mont Saint - Gotkartl, au
Simplon(i), ei dans ki vallée doRauris^ pays de Sais-
bourg. La variété acicnlaire , d'iiti jaune ronssâtre vif, a été
découverte par M. Héricart de Tbnty , dans une veine com<-
posée principalement de cbanx earbonatée , de fer spalbîque
et de quarz, à Saint-Jean 4e Belleville, au-dessous du ha-
meau de Lescbaux , départ, dn Mont-Blanc (4). Ce miné-
ral a été trouvé anssi en Âm^ique (5) , enFranconie, etc.
(]) n 7 est ordinairement engagé dans le quarz; mais on le
trouve aussi en aignilles ou en prismes , dans le mica , suivant Tob-
servation de M. Lefevre d'HeUancoiitt , qui a visité ce gisement et
en a donné la description dans le'J. des M. t. a, p. 5i etsuiv.
(a) C'est encore à M. de Champenux qu*est due la découverte dn
Titane oxydé dans ce département qui lui avoit^déjà fourni tant
( 485 >
â^objets intéressans. Il j existe en cristaux assez gros , Semblables
À ceux de Saint-Yrieix > épars à la surface du sol , et en place , dans
une montagne de gneiss , dont les veines de quarz renferment aussi
du mica noir et des cristaux de tourmaline. Cette montagne est
située à environ looo mètres au nord du village de Gourdon , et à
iSoo du hanieau de Mont-Bretagne , arrondissement de Charolles.
( J. des M. t. 1 8, p. 107. ) Le même minéralogiste a trouvé I0
Titane oxydé en prismes et en réseau , sur le quarz , dans la partie
la plus élevée de la vallée de Gauther , vers le passage du Simplon.
(Mém. cité, p. iio. )
(3) M. le docteur Bonvoisîn a découvert ce minéral dans plusieurs
endroits des Alpes piémontaises. 1°. Dans la vallée d'Aoste , der-
rière Je village de Saint-Martin , en prismes de couleur rouge , en-
clavés dans le quarz ^ a^. dans du talc , sur la montagne de la No-
varde , commune de Lemmie , vallée de Viù ; et 3^. «dans la val-
lée de Pélis, M. Pérotti en a trouvé aussi dans le quarz de la mon-
tagne qui est au-dessus de la Cordonera ^ vallée de Soana. ( Mém»
de l'Académie de Turin , i8o5-i8o8 , Introduction , p. 60 )
U est engagé dans le quarz , avec du mica prismatique , }aunâtre ,
dans la vallé^ de Biallèse ^ départ, de la Sésia. Haùjr , 1812.
' M. J^ Cordier , ingénieur en chef des Ponts et Chaussées ( cité
plus haut , p. 3o et 1 68 } , nous a adressé des échantillons^ de ce
xninéral , en cristaux géaiculés, tfès^nets, ^ui étoient associés au
pjroxène aciculaire , blanc-verdâti'e ou Mussite. Ils proyenoient des
jnontagnes que traverse la route du Simploù.
(4) La montagne dont ce filon coupe tes couches est composée
de schistes talqueux verdâtres ou blanchâtres , semblables aux ro-
ches appelées intermédiaires ou de transition par les Allemands.
( Héricart, J. des M. t. i5 , p. 406. )
(5) Le Titane oxydé en prismes et en dendrites a été découvert
par M. de Humboldt à la cime de la Silla de Caracas ou Sierra de
Avila , à i3i6 toises de hauteur. (Annales de Ch. tom. 35 , p. 102
et suiv. )
M. Smithson a observé ce minéral dans une sj'éuite de File de
SIull, en Ecosse. j^âi/^> i8i2.
I . Titane oxydé géniculé , dans le quarz-hyaljn granuleux ; d«
JBuytrago , dans la Nouvélle-Castille , en Espagne.
X
(484)
2. Titane oxydé cyîindroîde , rouge-brmiâtre , avec un enduit
léger dé mica ; du même endroit. . ,
3. a. La même variété Jes environs de Limoges.
3 b. T. ox. cylindroïde , avec mica , dans le quara-hyalin blan-
châtre, adhérant au schiste micacé ; de Rhonitz en Hongrie ; plu-
«ienrs morceaux.
2. c. Fragmens de prismes déliés de Titane oxydé rouge ^ du
Brésil : donnés par M. le chevalier Geoffroy Saint-Hilaire.
~ 3. Titane oxydé acicidaire, en longs fîiamens jamie-brunitres et
bruns , avec T. ox. rouge, tapissatit des fissures , dans le quarr-hyalin
limpide; de Madagascar : plusieurs beaux morceaux donnes par
M. Rochon, déjà cité p. io3 , 191 et 199.
3 a T. ox. aciculaire, jaune-brunâtre clair, en aiguilles fasci-
culées et croisées , dans le quarz-hyaUn ; du Saint-Gothard : beau
morceau poli.
3. b, La même variété dans le quarz enfumé ; de Sibérie.
3. c. T. ox. aciculalre , brun-noirâtre , dans le quarz-hy^lin
limpide ; du Brésil : beau morceau poli donné par M. le chevalier
Geoffroy Saint-Hilairè.
' 3. A La même variété, de couleur roussâtre, sur le quarz grenu j
du Salzbourg : rapportée par M. Marcel de Serres.
Il se trouve en aiguilles déliées , sur le Quarz-hyalin amethiste ;
d'ans rîle de Kija , sur le lac Onega , en Russie. ( Acad. de
P^fcr^. i8oa, p. 396. )
^ Titane oxydé ref/c«/«ire, avec talc chlorite granuleux, vert-
grisâtre , et feldspath amphihexaèdre , blanchâtre , sur un mélange
de chlorite et de feldspath granulaire ; du Saint Gothard.
4. tf . L'Echantillon du gradin d'étude est de la même variété de
forme et du même pays, sur un talc gris-verdâtre , cristallisé et
comme flabelliformç.
5. Titane oxydé /î^re«A? * , jaune-roussâtre , , avec quarz-hyalia
prisme , sur des cristaux primitifs de fer oxydé carbonate , brun-
noirâtre; de Huttemb^rg en Carinthie : très-beau morceau.
5. a. Autre morceau de la même variété, sur le quarz-cmtallîsé i
4n même endroit.
5. b.T.ox, fibreux, jaune-rou«sâtre , dans les cavités du f«r
(485) (
fer oxydé cartsonaté jaunâtre et blancliàtre ; de Salins près d<»
Moustiers : donné par M. Gillet-Laumont, .'
5* c. Morceau semblable au précédent ^ donné par M. Hersar^.
APPENDICE.
* I. TITANE OXYDÉ CHROMIFERE.
( Haûr 9 ; Tableau comparatif , p. 1 1 6. )
Titane cbromaté , Ekebero. — Var. de Titane , Vauquelik.
Ce minéral, dont les caractères extérieurs se rapportent à ceux du *
Titane oxydé ordinaire , renferme du chrome , comme M, Ëkeberg
Ta reconnu le premier ; mais en très-petite q^uantité , puisque ce
métal n'y existe que dans la proportion de trois centièmes , d*aprèt
l'analyse de M. VauqueJîn. ( Ann. du Mus, t. 6, p. 97.)
Le Titane oxyde cbromifère se trotive engagé par veinea
dans nue roche talqnense Terdâtre,à Fembo, |^rès de Sahla »
en Westmanie. L'échantillon analysé par M. Vanqnelin ,!•
présentoit associé an qnârz « à la tonruialine et an talc«
. II. TITANE OXYDÉ FERKIFÈrE.
( Preiniii'e partie, p. x8o. }
SideroUtaniuni et Titanosidentm de Klafroth. — Titaneîsen
et Nigrin de Kahst. •^-ikfôwûAaTi et herinrùn même. — Titane et
ibr oxydés, Titane ferrugineux, Nigrin; Menakanite ou Sable fer-
rugineux titane ; Delam. •— ^ Nigrine , Menachanite et Iserine de
Thoms. — Le Menakanite et Tlscrine de Broch. — Titane mena-
kanite , Brong.
(L'on a désigné dans plusieurs ouvrages par le nom de Purette^
un Sable métallique (jui est tantôt du Fer oxydé titanifère, et tan-«
tôt du Titane oxydé ferrifère. Voyez la Minéralogie et le Diction:-
naire d'Histoire naturelle de Valmont de Bomare. )
> Le Titane oxydé ferrifère , en niasses pins on moins
considérables ^ se trouve à Spessart , près d'Aschaffenbonrg
en Franconie , on il a été découvert par le prince Dimîtri
cle Gallitzin, à Qhlapian en Transylvanie,. et à Gnmoec
eu «Norwègel La variété granuliforme de la vallée de M^-^
1
(486)
Hâclian ^ comte de Cornotiailles , a ét^ observée d^abord par
M. W. Gregor. On l'a trouve depala daiM Tile de la Provi-
dence et à Botaoj.Bay. ( Thomson. ) Elle existe également
et en qnalitë notable sur le bord de la mer, aox environs
de Gènes (i) , dans le Ht de Tlser , en Bohême , et sur les
bords de la D^Te , dans l'Âberdéensbire , en Ecosse (2) ,
parmi d'autres grains de quarz, de feldspath et de mica.
(i) M. Viviani , professeur de Botanique et d'Histoira naturelle
à VAc^àédiie impériale de Qdnes, ayant observé que le Sable noir
( Turette , Bomarb ) , que Toii trouve au bord de la mer entre Pegli
et Sestri , à une lieue et demie de Gènes , paroissoit surtout après de
grands orages qui balayoient les montagnes environnantes , il en-
treprit de le retrouver en place. Après beaucoup de recherches in-
fructeuses dans les lits des torrens voisins , il le trouva enfin dans
le bosquet Grimaldi , où il remplissoit des cavités dans une monta-
gne de schiste micacé d*un gris argentin. Cette montagne est située
au-dessus de Pegli , et à droite de la Varenna , à un kilomètre en-
viron d'élévation au-dessus du niveau de la mer et k peu près à 100
mètres de distance de Tendroit où on trouve ordinairement la mé-
nakanite. <t II faut donc , dit-il , établir le gisement de ce minéral ,
le T. ox. granuliforme , comme un des plus anciens parmi les subs-
tances métalliques ». ( J. de Ph. t. 69, p. 319. )
(3) I^e sable de cette rivière contient à peu près le quart de son
poids de grains de Fer oxydulé titanifère ayant une pesanteur spé-
cifique de 4176- M. Thomson npmme Iseri^e la partie de ce même
sable qui n*est point attirable à Taimant et qui est composée, sui-
vant lui , de Titane 41,1, Fer Sg , 4 , Urane 3,4, Silice et Alu-
mine ao. Sa couleur est le noir-brunâtre , et sa pesanteur spécifique
4,49. La présence deTUrane evoit déjà été indiquée par M. Jame-
son , dans un sable d*une nature semblable. ( }\fouv, £ulL polym.
t. a, p. i3i«)
1 . Titane oxydé ferrifère , sublaminaire , luisant , noir de fer
( pseudo-prismatfque ) ; de Norwège.
a. Titane oxydé ferrifère granuli/orme , (arenacé) ; de Mena*
chan , dans le comté de Comouailles.
S. fl- T. ox. arenacé, mélangé de petits grains de Péridot ; de
Tile de Bambou.
( 48? )
b, ]l>a mêoie rariété en grains très-fins , presque pul^émlens ;
de Botany-Bay , aux Terres- australes : envoyée par Depucb, l'un
des infortunés rompajgnons de Pérou , et pioissonné comme lui à
la fleur de son Age, sans avoir pu recueillir la récompense due à
•es travaux et à son dévoilement au succès de 1 expédition.
II.** Espèce. TlTANp ANATASE.
.( Freiuièt-e partie y p. 63. )
Anatase du Traité. — Schorl d'une couleur bleue indigo et
Scborl octaèdre rectangulaire; De Bourkon. —Schorl bleu , R. D.
— Octaèdme s De Sawss. — Otsamt« ^ Delam. — OkeaedrU , W. —
uinatas , Kaast. t— Ocuthedrite, ^natase^ T«[oi«<. -.-Titane'
oxydé ? Anatase . Brocb. — Titanp anatase , Brong.
• Le Tii«ne ftnafuse * iié tront^ à'abord en France, dans
1« ci-'deraHt Daophiné (i) y où «es cristaux, ordiiiaireiuént
très-petilB, tapissent des cavités dans difféi entes veines feld-
spathîqnes et qnarzenses traversant des roches granitoïdes.
IMl. Lannoy l'a rapporté depuis de la Noavelte-Castille où il
existe eh petits çrlstanx y d'un bleu noirâtre , sur le mica
argentin ^ dans on granîte«
(i) Les premiers échantillons de cette substance ont été recueillis
pat M» Scbreiberlsur la rive gauche du ruisseau du Flumet ^ près
du. hameau de la Yillette, coqsmune de Vaujany en Oisans , au^
dessus d'AIlemont. L'anatase associé au quarz, au feld^th et à là
chlorite, formoit une veinédanspn^n^ontagnejibasiepetrosiliceusè
' Terdàtre , avec cristaux de feldspath rose , faisant partie de la cbaîn^
des Petites-Rousses. On en a trouvé depuis dans la gorge de fa Selle ,
au-d«ssus du Pont^lu-Diable , commune de Saânt^Ghristophe en
Oisans y dans des filons de quarx et de feldspath , encaissés dans ul^
granité gris ; et dans la dernière moraine ou clapis qui est à la
base de la montagne. Ses cristaux sont ordinairement d'un l)léu
tendre, il y en aussi de jaunes et de noirâtres. ( Noce de M* Héri*
cart de Thury. )
1. Titane anatase primitif, jaune-brunâLtre et bleu&tre, en cris-
taux d'une forme . très-nette , avec feldspath blanchâtre, sur le
feldspath lamellaire ; de Saint-Christophe en Oisans.
/
>
1
C488) .,
a. Tirane anatase ha&è , avec cristaux de c[aAn ^ sur iu gangue
semblable ; du même pays.
2. âu Morceau de la même variété donné par M. Gastelin.
3. Titane anatase dioctaèdre , du même endroit.
Ces trois beaux échantillons ont été donnés par M. Hauy«
La variété prominule et la variété lameltifon^e manquent.
nK Espèce. TITANE SILICEO-.CALCAIRE.
( Première partie , p. i8i et 31^, )
Titans siLicBO-cALCAïaB bt SpHàRB du Traité.
TUanit , KlVfroth. .^Titanium avec cbau^ et siHce , llcanît ;
Sphène , Pictite et Sémélîne ; Var. de Titanit : Delâm. — Gemei^
Her et Sçhualiger Spken^ Kar^t. — Bnéi/m et GelU ManakeKS ,
W. — TitanUic SiUceous Oro , l^Rw. — Brown Ore^ TUamtfi ^
Spbene et Riuilitç , T^oitçs. -»- Le| Nigrine, i^i^iocH. — T.nigrine^
Brono.
T. s. G. canalicidé^ — 'Sphène canalieuléy du Traita — Bayoïir
nante en gouttière ^ Db Sa^^ssurb* — Nouveau schorl yiolet «
NoNNULL. '
Le Spinelline de M. Nose appartient aussi au Thaxîe siliceo*
C^alcaire. . ,
M. HaiÂy a donné dms son Tableau comparatif, p. 117, 1er
Bouveaux signes des variétés de cette espèce dont la Forme primi-
tive est un Octaèdre rhomboïdal et non pas un prismè^droit rhom-
boïdal. Voyez prem. p^rt. p. Sij , et Tabl. comp. p. 3o4.
Le Titaoe sinceo-calcaice, en crtstanxl^rana, a été trouvé
d'abord à Paas^w ep Bayière ,. par M. le Professenr Hùnger.
^n eki % rencontré depuis de blanchâtres dans lo mémo
endroit. Ils y ont également ponr gaiignc une rocl^e feid-
spalhiqoe d'un gris-verdâtre , qni contient aussi de l'am-
phibole, da qtiarZy du mica et de la stéatite ( Klaprotk )•
I^es crîstanx de Tromoc et d'Addel , en Norwège , offrent les
mêmes conleiirs et sottt disséminé.^ dans le feMspatli ron-
geâtre d'nne syeniie , dans l'épidbte et dans le paràuthîne.
(,çs brous sont communément fercifères. M, DiibiiissoijL %
. (489) '
cl^doiirért cette sobstasce dans un Grnnâteîn açhîatoide deé
environs de Nantes, et M. Allaaud , dans une roche analo-
gue ,près d'Uzerche, département de la Corrèze. Elle existe
également dans les roches amphibolicjaes des Chalanches et
dans les granités de la Grave , ae la Vallonîse , et de la
vallëe de Beanfort, départ, de l'Isère ( Héricart, ). Le gra-
liite gris antique d'Ëgjpte. et le^. granités veines de Perroe-
naz , an pied dn Mont-Blanc j en renferment , aussi d'apre^
Fobservatîon de M. Cordier / J. des M. t. i3 , p. 74* ^^ ^^^
encore en cristaux disséminés dans la sjenite , aux environs
de New-Vorck • daps la phonolite de la roche sanadoire ,
départ, du Puy-de-Dôme ; dans les volcans éteints dés bords
du Rhiu^ etc. ^ — Les variétés connues anciennement sons le
nom de Sphène viennent du Dissentis, près du Saint-
Gothard^ et du pays de Salzbourg. On le retrouve enfin
jnsques dans les terrains d'alluvion comme à Laach , dépar-
tement de Bhin et Moselle , ou il est en très-petits cris-*
taux, dans un sable volcanique.
I . Titane siliceo-calcaire ditétraèdre , brunâtre , avec épidote
laminaire , dans le parabtbine sublaminaire , blanchâtre ; de Voxu
dans Tîle de TreqEiol en Norwège. , '
I . a. La même variété dan^ le feldspath laminaire , blanc-verdâ-
tre ; du même pays.
a. Titane siliceo - calcaire dioctaèdre , brun-rougeàtre ; cristal
isolé : donné par M. Haiîy. ,
3. a. T. s. c. dioctaèdre blanchâtre , disséminé dans . le . feld-
spath granulaire , sur le Grunsteiu schisteux ; de' la Chaterie , à
/i lieue et demie de Nantes , route de Brest ; donné par .M. Dubyis-
80n , à qui Ton en doit la découverte.
5. Titane siliceo-calcaire canaliculc, jaunâtre, avec feldspath
blanchâtre , sur talc chlorite schistoïde; du Saint-Gothard.
4» Titane siliceo-calcaire crwp^rmc , bïanc-verdâtre," souillé de
talc granuleux ; du même endi-oit. • ■
ô. Titane siliceo-calcaire /^o/^c^r/lyMc , jaunâtre ,- aVec T. ox. re-
tknlé, rougeâtre, et cristaù^'de' fèldépatSi blaùebâtfe, sur un
1
\ (490)
mâaage d« feMtpadi et de talc verdàtre en lames; du Saint*
GotharA
La variété Titane siliceo-calcaire émtmné manque.
QUINZIEME GENRE.
SCHÉELIN.
I". EsFècE. SCHÉELIN FERRUGINÉ, ,
( Première partie , p. 182. )
Spuma lupi et Spuma jovis , àes Ajtc. min. — ÎVoI/ratn au
Allemands et de tous les minéralo|^stes. — Mine de fer arsenicale ,
BucQUET. — Mine de fer basaltique , Demestb. — Tungstate man-
ganésié , De B. -— Tungstène minéralisé par le fer , Tungstate fer-
rugineux y Delam.
( Ce minéral a été regardé successivement par Hunckel comme une
mine d'antimoine et comme une mine d'étain arsenicale ei/êrrugi"
neusf : parCronstedt et par Walletius , (fomme un manganèse mêlé
de fer et d*éfain{ par M. Sa^ et par Rome de Tlsle , comme une
combinaison àe/er et de schorl ; et enfin , par MM» d'Elhuyar ,
comme celle d'«« nouçeau métal avec le fer. Voyea leur mémojre
inséré dans le recueil de T^cadémie de Toulousç, t* 2,9 p* i4>
à 168; 1784.)
VABliTis PE rOBMBS.
i^Haiiy , Cours de Minéralogie de 181 A- ^
Scbéelin ferruginé triplant ; de Bohème*
Prisme à 10 pans , avec des sommets à 12 faces, dont dix ré-
pondent aux pans et deux aux arêtes longitudinales les plus sail-
lantes. '
ANNOTATIONS.
Le Schéelin ferruginc appartient aox terrain» prîmor-^
dîaux dfns lesquels il se tropye, ordinaireme;nt en veines ,
dans le qnarz on dissén^ln^. Il accompfigpe rétai|i oxydé
dans les mines de la S.aze, de la BoIiém<e et de TAi^gUterre.
Il est disposé en veines dans te qnarz, dans une m^ntogne
nommée le Pnjyles-Vignfs f • environ trois quarts de liene
de Saint-Leonhard , dép^rlei^snt de U HautçnVieiiipe, oii
( 49^ )
ii a été observé d'abord par M. Alliiatid ( J. des M. t. 4 •
p. 6). Il existe anssi en grande quantité à Kaëtanos en Basse-
Bi^etagne , snkant M. Sage. On le tronve en Suède dans
le granité , et à Odontschelon , en Daonric , avec l'éme-
raade et la topaze ( Patrin ). Ii f st encore avec le cjuarz
a la Martiniqne. ( Cortez , J« de Pfa. t. 70 , p. iB3. )
' I et a. Scbéelin f erruginé épointé , et Spb. fer. uuibinaire , noir
de fer ; de Bohême : portions de cristaux données par M. Haiiy.
3. Scbéelin ferruginé octododécaèdre , noir de féf , avec mica gris
et quarz-byalin ; 4® Scblakkenwald m Bohémfl'
4> Scbéelin ferrugilié laminaire , dans le quarz-byalin , avec
mica , adhérant au schiste micacé ; ■ du même pays : plusieurs
beaux morceaux et échantillons. ^
4* a. Sch. fer. laminaire , dans le quarz; de Foldice , comté de
Comouailles.
4* ^> Suite nombreuse de morceaux de la même variété , dans le
quarz-byalin amorphe ; du puits de recherche creusé à Puy-les-
mines près de Saint-Leonhard , départ, de la Haute- Vienne.
Elle est due à M. deCressac , ingénieur en chef des mines chargé
de suivre les travaux de lexploitation pour la découverte de Tb^tain.
iVoj. ci-dessus p. 421*
5. .Scbéelin ferruginé massif-aultlaminaire , avec mica et quarz ,
dans le granité ; de Wermanlaud en Suède.
Les variétés primitive et progrestipe manquent.
IP. Espèce. SCBÉELIN CALCAIRE.
( Première partie , p. 1^51 et 3 1^. ]
Wolfram de couleur blanche , confondu avec la Mine d'éiain
blanche , et nommé aussi Fer pesant ; H* D> — Tunstène minéra-
lisé par, la te/re calcaire , Tunstène blanc, Spath tunstique et Tung-
stène; Dei-aii. —Tungstate calcaire , Jiline d'éçain blanche; Dk
B. — Sch'vversteinQw Tunguein , Wi. — Sçheelerz , Karst. — Tus-
tene , Petr. — Tungstena blança et Mina, sçheelia , Herrg. —
White or Grej et Brown Tungsten, Kirw. — Tungstate of Lime ^
Thoms. — La Pierre pesante qi^ le Tungstène , Broch.
( 490
tabibtbs de ronuE9»
{De Boumon^ J. des M. t. i3, p. i6i et soir. ; fftitfy^ Tableau
comparatif, p. 1 1 9 et 5o6 }
. I. Schéelin calcaire /irimjV^,-
Observé par M. De Boumon , JMémoire cité , p. 167 , fig. i.
Octaèdre à triangles isocèles égaux et semblables ^iidans lequel l'in-
cidence de P sur P' est de i3o* ai'. Haiiy , Tabl. comp. pi. 4 »
fig. 67.
a. Schéelin calcaire unittiire ; ( Sch. cale, octaèdre du Traité. )
Octaèdre rectangulaire dans lequel Tincidence de deux faces voi.-
sines, sur une même pyramide, est de loy^J^ et celles de deux
faces adjacentes opposées est de 11 3^ 36'. ffai'i/, £g. èS ; Bour^
non, fig. 4. ^
3» Scbéelin calcaire dioctaèdre ;
La variété précédente augmentée de 8 facettes triangulairea
appartenant à la forme primitive , placées sur les arêtes des pyra-
mides , et interceptant les angles solides de leur base commune
qui sont remplacées par une arête. \ Bournon j B§, 5 ^ Haây ,.
ANNOTATIONS.
Le Scbéelin calcaire , minéral jasqu^ici fort rare , avoi-
sine ordinairement l'ëtain oxjdé. Ses cristaux ont poàr
gangue le qnarz éristallisé on le miea ; quelquefois ils gar-
nissent des cavités dans le scbéelin ferrnginé. On le tronve
a Marienberg et h Âltemberg j en Saxe ; à Schoofeld et à
Zinnwald , en Bobéme ; à Ryddarbjttan et à Bisberg , en
Suède ^ eu Angleterre, et en France. (i) à Saint-Leonbard. -
(1) M. De Bournon cite un cristal de Scbéelin calcaire ayant
près d*un pouce de long ( 3 centimètres ) , et qui a été trouvé en sa
présence dans les exploitations de la montagne du Puy , près de
Saint-Christopbe ^ en Oisans. H offre une nouvelle modification d»
forme de cette même substance, indiquée prem. part. p. 169. Vojr.^
son mémoire. J. des M. t. i5 , p. i65.
1 . Scbéelin calcaire unitaire ( octaèdre cunéiforme ) blanc- jaunÂ*^
Vce y portion de cristal de a pouces ( 6 centimètres } de long suip
^ I
- I
(495)
environ i8 lignes ( 4 centimètres ) d'épaisseur ; de Schônfeld , prés
tie Schlakkenwald en Bohême. ' '
I. 0. Autre portion de cristal Octaèdre , moins nette et d'un plus
petit volume.
1. b, Schéelin calcaire , en très-petits cristaux unitaires , de cou-
leur jaunâtre , sur le quarz prisme blanchâtre et le mica lamelli-
forme, gris; du même pays. «
a. Schéelin calcaire amorphe ; plusieurs petits échantillons.
M. de Cressac en a trouvé de semblables sur le Schéelin ferra*
giné , à Saint-Leonhard , départ, de la Haute- Vienne.
ha. yariété dioctaèdre , manque.
S £ I Z I £ M £ G £ N R E.
TELLURE.
Espèct UWÎQ0K. TELLURE NATIF.
( Première partie ^ p. i85, 186 et 330. )
I. TELLtJRE NATIF AURO-fEilBIFERE.
Or blanc écailleux , informe , de Pacebay ; De^H. — Or para-
doxal ou problématique ; aussi Or blanc. — Antimoine natif auri-
fère ? £sMARK» — Tellure natif, Delam. -^ Gediegen Sylçoii ,
IV. — Gediegen Tellur , Karst. — Sylçanite^ Kirw. — Native
lellurium , Thoms. — Le Silvane natif, Broch. — Tellure natif
ferrifère, Brong.
Le Tellnre natiCanro-ferrifère d\i encore été trouvé qu'à
Fatzebay en Transylvanie, dà ii est devenu trcs-rare , dans
les mines dites de Maria-Loretto , deMaria-Hiilf et de Sigis«
mond. Il s'y rencontre ( avec le quarz et le fer sulfuré au-
rifère ) en filons dans une montagne de formation intermé-
diaire on de transition, composée principalement de coa«-
ches de Granwacke et de calcaire de transition. {Esmark ^
cité par BrocJiant , t. 2 , p. 481. )
I . Tellure natif auro- ferrifère lamelliforme , blanc-jaunatre ^
dans le manganèse oxydé carbonate rose concrétionné , avec petits
cristaux de quarz-hyalin prisme , rosés ; de Fatzebay.
(494)
a. Tellure natif auro-ferrifére granulaire « avec quan : beau ttun»
rean du même endroit.
a, a. Echantillon de la même variété.
II. TELLURE NATIF AURO-AROElTriFÈRE.
Or blanc dendritique , etc. , d^Offenbanya ; Or graphique , Di
B. — Tellure allié à Tor et à Targent , Or graphique ; Delam. —
Schrifterz , W. et Kaast. — Mina de Oro graphico , He&rg.—
Graphie Ore , Autant Graphicmn , TttOMS. — Le Silvane graphi*
que , Brocb. —-Tell. nat. graphique , B&oiri».
Le Tellure natif an ro- argentifère se trouve à Offenbànja
en Transylvanie , ou il est dissémiiié dans la pierre sablon-
neuse qui forme la matrice d'une veine dans le porphyre
argileux ( Tondi), Il y est accompagné ordinairement de
quarz , de chaux carbonatée , de fer sulfuré j de enivre gris
et de zinc sulfuré.
m
I . Tellure natif anro-argentifére graphique , en belles dendrites
éclatantes et entrelacées , sur une couche mince de quarz adhérant
av porphyre argUeilx , avec fer sulfuré concrétionné , applati ;
d'Ofîenbanya en Transylvanie : tràs*bean morcean.
I . a. Beau morceau de la même variété , sur une gangue sembla-
ble et du même pays : donné par M. Weiss , déjà cité p. 147 et
468 , et auquel le morceau précédent a appartenu.
JU. TELLURE NATIF AURO-PLUMBIFSRS.
Or gris , Mine aurifère de Nagyag ^ Db B. — > Mine jaunâtre de
tellure et Mine de tellure plombique on Or feuilleté de Nagjac ;
Dexâm. — ff'eiss Syhanerz et Nagjrakerz de W. — Gelùerx et
BlàUerent de Karst. — Oro di Nagjag , Fbth. — Id. , Hanmc.
-^ fVhite on Yellow Ore et Foliaied ou Black Ore ; Tboms. — Le
Sâmne blanc et la Mine de Nagyac ou Silvane lamelleuz; Bboch.
— > Tell. nat. plombifère , Baoho.
CARACTBaBS.
Forme primiiii^* L^Octaèdre régulier. HaSjr , Tableau compar.
M. Haûy a été conduit k ce résultat par Tobservation qu'il a faite
N
(495)
de cristaux de la variété auro-plumbifère qui se présentent sous It
forme de lames hexaèdres et qui sont des segmens d'octaèdre.
ANNOTATIONS.
Le Tellure natif anro-planibifôre se rencontre en Telnet
dans le porphyre argileux» à Nagjagen Transylvanie ,
avec le mangauèse carbonate rose , le zinc sulfuré , le cuivre
gris, le plomb salfiuré , le fer spatbique, le manganèse
sulfuré j etc.
» ' I
Cette sous-espèce de^ Tellure natif a été considérée anciennement
comme une mine d'or minéralisée peir le soufre, l'antimoine, le
zincet-l'af^enlc, par M. Hàcquet, qui a donné Une description
de ses différentes variétés et de leurs associations , dans le «T. de
NPb. , t. 2^ , p* ^o et suiv. La Mine de Nagyag ou de Sékeremb est
située sel<)n lux dans ua ancien eratôre de vokeiî. Yojez son
mémoire.
Le Journal dey Mines (t. 7, p. ilfik r5o ) r<îiiferû»e un extrait
du mémoire de M. Kkprotb siir le Tellure y ses propriétés et l'ana-
lyse de 8e^ difTérentes mines.
t et 2. Tellure natif auro-pTumbifère hexagonal , avec Tell nat.
au. pi. laminaire , sur des cristaux de quarz , dans le manganèse
oxydé carbonate rose concrétionné ; de Nagyag.
2. a, T. n. aur. ^h laminaire , avec T. n. aur^ pi. lamelliforme ,
dans le manganèse oxydé concirétionné , avec zinc salAiré , etborn-»
stein dont les cavités renferment de petites aiguilles de chaux sul-
fatée : morceau très- intéressant donné aussi par M. %yei8S*
^. h-^ PlusieuFfr autres morceaux de la même variété.
La variété de Tellure auro-pIUmbifère compacte manque.
La suite relative au Tellure natif est remarquable par le volume
des morceaux qui la- composent et pai^ leur belle conservation :
plusieurs d'entre eux faisoient partie de l'envoi de Joseph II,
cité déjà p. 59, 2 36, 34o, 469, 46^ et 468; envoi qui a si puis^
samment contiibué à Tornement de la CoHectiOB.
1
(496)
♦DIX-SEPTIEME GENRE*
TANTJILE.
EsFica UHiqw. TANTALE OXYDÉ.
I. TANTALE OXYDE FERR0-]>ÏANGANÉSIFÈRE.
Taxïtalitb , prem. part. p. 3a2.
TantalU, Exbbbrg. — Id., Kàrst. — Tanealice , Taous. —'
Tantale oxydé ferrugineux , Tantalite ; Dblam. — Tantale tanta-*
lire , Brono.
M* Wollaston ayant soumis aux mêmes épreuves le Tantalite et
le Columbite en a conclu que Le Tantalium de M. Ekeberg et le
Columbium de IVI. Hatch^tt sont un même métal. La seule difTé-
rence qui existe , dit-il , entre les deux minéraux qui le fonrnisseot
est celle de leur pesanteur spécifique , qui est de 7,965 pour le pre-
mier, e;tde 5,918 pour le second. (Ann.deCh. t. 'fi , p. 87 e^suiv.)
Nous avons indiqué dans la première partie de cet ouvrage (pag?
525 et 326 ) les caractères que M. Hatcfaett assigne au minéral du
Massassuchets et à son qx^ de. Ce minéral , d'après une note de
M. Valentin , docteur en médecine , se trouve dans la ville de la.
Nouvelle-Londres , près d'une fontaine auprès de laquelle est bâtie
la maison où résidoit le gouverneur Winthrop , à environ trois
milles de la 'mer et à la tète du port, dans l'état de Connecticut,
et non pas dans celui de Massassuchets. ( Magasin encyclopédique
de i8o5 , t. 6,p. 388. )
Il résulte des expériences de M. Klaproth , sur le Tantalite , que
ce minéral n'a aucune espèce de propriétés chimiques qui puisse le
faire considérer comme un oxyde métallique : il est plus raisonna-
ble , dit-il , de le regarder comme une terre simple que Ton nom-
jnera Terre de Tantale ou Tantalea, et le fossile lui-même en. pas-
sant dans la Ciasss des pierres conservera son nom de Tantalite. Il
est composé de Terre de tantale 88, Fer oxydulé 10 et Oxyde de
ii)anganèse a. ( Beitrage 1 1. 5 , p. 5. )
Le Tantalite n'a encore été trouvé qn'en Finlande , près
de Brok'àen dans le gooTernement d'Abo. Voyez prem,
part, p. 322.
( 497 )
* . Tantale <Xfydé ferro-manganésilere amorphe , làusï'nokktte ,
en très-petits fragmens ; de Kymito. v
II, TANTALE OXYDE YTTRIFERE. *
yTTRo-TANTAUTB , preoi. part. p..3aa.
Yurotarualit , £kebero — Yuro-Tantal , Karst. — Tttwotan*
Colite ^ Thoms. — Tantale oxydé bombiné avec rifttria, Yttro-
Tantale î Dai^Mk — Tantale yttrifère, Bïvong.
L'Yttro-tantalite se trouve en Siiède , avec la Gadolmile.
{Preni, part. p. 322 où pins haut, p. i8a. )'
I. Tantale oxydé yttrifère amorphe, noir, dans le feldspath la^
taiinaire , blanc-rougeAtre , avec mica noir-verdàtre , subschistoïdê ;
d'Ytterby en Suède : donné par M. Haiiy.
a. Petit échantillon de la mêmd variété ; du même pays.
"DIX-HUITIEME GENRE.
CERIUM.
Espèce uKiquB. CÉRIl^MpXYiDÉ,
ï. CERIUM OXYDE SIUCIFÈRE ROUGE*
(Première partie, p. 324 )•
• • • '
l^xngstène de Bastnaes de Cronstbdt. — Tnngstato calcaire
itïugeàtre , etc. , de JBaestnas ; De B. — Ttàtene roêsa o di Bast-^
naes^ Peth. — Ked Tungaten ofRyUershutte , FerricaJMces; Kirw.
-^ Cerity HtsiNOER et Berzelius '— Cererit^ Klaprotr. Id, ,
Karst. — Cerke , Thoms. — Cérium oxydé rouge ou Cérite , De-
Z.AM. -^ Cérium cérite , Brong.
Le Gériuth ûixydé silicifèrê rouge atquiert l'électricité résineuse
{mrle frottement, quand il est isolé; ^Tai^^. '•
• • «... • é *■ '/ "
Le Cérium oxydé silicifèrê se trouve en Suède. ( Vojca
prem. part. p. Ss^. )
1. Gerium oxydé silicifèrê amorphe^ rougeâktre nuancé de violetJ
avec amphibole aciculaire - radié , vert , disséminé : de la- mine
de Bastnaes, près de Biddarhyttau , dans {a Westn^anland -, en
1
<498)
Suède : morceau d*un beau volume donn^ par M. le clieTallet
.Vauquelin.
* II. ciRIDM OXYDÉ SILICIPÈRE IH>IR. ^
^ Cérium - alkuiite , D^lam. •*- ^Uamte , TBOH8<»r.
CAAACTill&8.
( 77i. Thomson., J. dça tfi.u^, p. 2.91 et sum )
J^esarUeur spcci^ue 3 ^ 5^Z. . • . . 4f^^'*
Dureté , facile à brUer ;, ra,yfmt Taiopl^ibole «t le verre.
Çi^ssur^ n cohchoîde petite ; fra£[men9 indéterminé) , k bord»
ai|^8 ou tranchons.
Couleur de la masse ^ 1^ iiQÎr->bT\initxe éclatant.
Couleur de la poussière ^ le gris*Terdàtre foncé*
jiction dafeu. Exposé au feu du chalumeau il se fritte, el9i&ïim\
imparfaitement ea vue scoHe btnne. A une fente cbaleer rouge ,
il perd 3,98 pour 100 de son poids.
Action des acides ; il forme une ^lée avec Tacide nitri^e^
( M. HaiijT révo(|ue en doute l'existence de cette propriété )
▲ KJkLVaB.
Silice. ....... 35., 4
Chaux ••••••. 9v>
'JkluoiMie. ..:•.. 4i^
^ O^yde de céeium. . . . 33,^
Oxyde de f^r ^^94
liadére w^attle. • • • « 4,0
r ^ ■' .' ij. 'T
Cette au^mematiep de 1 a paoie» est 4ue priodpalepivt k Facide
carbonique combiné avec Tef }rdl9. de Cffinm ; de^ Ift ctuilew' a»
rouge no Fa pas compl^meat débarrassé.
VARtÂTÂSDBFORMXa*
1. Prisme oblique à quatre pans , avee des incidences de 117^
et 65*.
a. Prisme à 6 pans surmonté' de pyramides quadrangulaires iioioX
les faces tont situées i«r deux pans continus oppesés»
AKN0TATI OLÎCS.
lDe minéral consîdiéré d'abofd comme tïné vatrétrc de XjH*
^olînite , par MM. Allan et Oe Boat^on , Be trouve au
'Groenland. 11 est en magae et disséminé , amorphe, mélangé
de mica noir et de feldspath (i) , ^t cristallisé. Sa composi^
tion chimique le, rapprocha beaucoup dn Cérite. ( Thomp^
son , Méitioire cité. .) M. le doctear Thompson auquel nous
-«▼ons emprunté ^s caractères de cette substance rappor-
tés plus haut , lui a donné le nom À^Alianùe en Thonnenr
de M. Âlian à qui Ion en doit la découverte.
(i) M. De Drée en possède un échantillon qui présente cette asso-
'ciation. Musée Mihértdogique , p. 29.
M. Hisinger a découvert , en 181 1 , une nouvelle combinaison de
Tox^de du Gérium avec la silice, la chaux et Toxyde de fer, àla
iqueile il donne ie nom de Cerin. Il paroît très-probable, diaprés
Topinion de M. Beraelius adoptée par M. Bmun-Neergaard, que
>ce minéral est lé même que M. Thomson a décrit sous le nom d'^/-
'Vanité, et dopt nous venons de rapporter les 'caractères. Il accoxn-
pagae le Gérite dans la mine de Bastnaes.
Le mémoire dans lequel M. Bmun-Neergaard a décrit cette
nouvelle substapce contient en même temps Thistoire du Gérium
-oxydé silicifere fou^e. Il est inséré dans le t. 75-. du J. de Ph. pag.
a39 à 344. .'
DIX-NEUVIEME GENRE.
CHROME,
M. Leschevin séduit peut-être par l'idée de voir le genre Chrême
Irepresentêdans la mérhode minéralogique a donné le nom de Chrome
x>xydé natif k une substance terreuse colorée en vert par ce métal.,
qû*il a découverte dans le département de Saêne et Loire où elle
^existe en veines , dans une brèche ancienne. Il en a donné la des-.
eript΀« et rapporté les analyses en même temps qu*il en a soigneu-
«^ment Êiit connoître les rapports geognostiques dans le t. 27 du
Journal des liAives , et dans le /. de Ph. t. 70 , p. Sya à 398.
Nous allons indiquei d*apfès lui les caractères communs aux di-
verses variétés^ de ce minéral et leurs gUemensi
/ ' \
( 6oo )
* EspàcE? CHROME OXYDÉ.
CARÀCTÈBB8.
' (Leschepin, J. des M. t. 27 , p. 545 à 370. )
Couleur. Le vert-pomme plus ou moins foncé , quelquefois le Ter£-
poireau ou le vert de serin.
Pesanteur spécifique 2,6067 à 2,6126.
Dureté. Rude au toucher , ordinairement friable et facile à racler
avec le couteau.
Cassure , terreuse , inégale et raboteuse.
P.oussière d*un vert-grisâtre pâle.
action des acides. Insoluble dans Tacidp nitrique •
action du feu. Il communique au verre de borax une superbe
couleur vert-émeraude.
Analyse par Drappiet , de Lille , des variétés de Chrome ox'^dÂ
A et B.
Var.A. Var.B.
■ Silice 64 . . ... 52.
Alumine 23 27.
Oxyde de chr(VQe . . • io,5 i5.
Oxyde de fer . • . • • 2.
Chaux ......... \ .. , 4,5.
Chaux et magnésie. «. . 2,5 . • • . ' . . .
Perte ,,5.
100,0. 100,0.
La variété C n*a donné à M. Bescotils que 2,5 â'os^de de
chrome , sur 84 de silice , 4,5 d^ajiumine et i de fer : il y a eu 8
' de perte.
ANNOTATIONS.
Le chrome oxydé d'an beau vert se trouve en coache»
iBÎaces d'une demie à 3 lignes ( 1 à 7 millimètres ) de pai».
lancr, dans un grès grisâtre , à grains fins, véritable brèche
çompoêëe de feldspath d'an rouge pâle et de quarz gri»,
( 5oi )
«▼ec qnciqnea parcelles de mica noîr. Cette brèche forme le
sommet de la pente sud de la montag^ne des Ëconchets ,
entre le Greazot et Couches. Il se rencontre encore en par-
celles friables dans nn quarz.laitenx qni traverse les grès , en
Teînes épaisses de 2 à 3 ponces snr la pente est. Les varié-
tes'd'un vert sombre se rencontrent sur cette même pente,
en couches placées verticalement , dans jun grès roogeâtre
décomposé, friable, à gros grains feldspathiqnes et qnar-
zenx , gisement le plus abondant de Toxyde à différens états.
Les morceaux de ponddings dans lesquels se trouvent des
fragmens roulés de 2 à 3 ponces sont extrêmement rares.
( Leschevin^ mémoire cité , p. 362 à 364» )
M. Lescbevia donne le nom de Quarz-hyalin chrotnifire à une
variété de quarz-hyàlin colorée en vert par le chrome qui forme
des veines dans les mêmes brèches. Ce quarz accompagne encore en
bandes de 2 à 12 lignes fl'épaiss«ur des couches de quarz-hyalin
bématoîde massif, vcritahle Sinople , donc la couleur varie du rouge-
brunâtre , au rouge clair jaunâtre , et qui forme une partie de cette
montagne. ( p. 365 et 368. ;
La montagne rfes Ecouchets fait partie d*une chaîne qui borde
au N. O. la vallée de la d*Hune , et fait la limite du terrain pri-
mitif au terrain secondaire , etc. Voyez le mémoire dont M. Bron-
gniart a donné un extrait dans le Bull, polym. t. a , p. 107 et 108.
1. Chrome oxydé terreux, disséminé par petites masses, ou
formant des veines , dans une Brèche à fre grains de roches primi-
tives ( Anagénite , H. ) ,- et notamment de granité , avec quarz- grenu
dqloré en vert-pàle par le mélange du chrome oxydé ; du bois de
Ran près du hameau des £co.uchets , départ, de Saône et Loire?
Ce beau morceau a été donné par MM. Brard et Laine, avec
cinq autres morceaux de la même brèche renfermant tous un peu
d'oxyde de chrome.
a. Echantillon de la variété de quarz agathe coloré en vert , à
laquelle on a donné le nom de Calcédoine du Creuzot ; du Creuzot :
donné par M. Leschevin à qui Ton.doit la découverte du Chroma
oxydé terreux.
}
(502)
* MÉTAUX DU PLATIWE.
( Premièi-e partie , p. 3a6 el 327. }
( L'article qui va euivre et dans lequel sont expotées leapropn^li»
principales deé quatre métaux existans (|ans le Hatiae brat est es-^
trait d'un mémoire de MM. Fourcroy et Vuuquelin y. in^e dans 1»
tome septième des Annales du Muséum , p. 401 it4o9« Nous y ayons
seulement ajouté des not^s relatives à la découverte qui a été fait»
plus récemment ^u Palladium et de X iridium , isolés et à l'étafe
iratif , dans le sable de Platine. )
L Iripium.
L'Iridium qui a rdçu ce nom de^ M. TennaifC , parce qtr^l a 7ar
propriétéule teindre ses dissoliition« de beaucoup de couleurs diffé- '
entes, est un métal d'un blanc d'argeot , trés-dur, difficile àfoa--^
dre , fixe au feu et cassant. Il «est inattaquable parles acides simple»
et très-peu attaqué par Tacide nirro-muriatique, s'il n'a pas âtô
préalablement très-4ivisé. Il est oxydable et soluble par les t^sK»
£xes , auxquels il donne tantôt une couleur rottge,^ tantÂt une cou-»
leur bleue*
Une fois oxydé par les alkfilis , il se dissout dan» les acides qu'il
colore en bleu , en vert, eu rouge* brun ou en violet selon l'état
d*oxydacion où il se trouve. Ses dissolutions sont sur le champ dé>^
colorées par une petite quantité de £er ou de toute autre substance
combustible très-divisée.
Les dissolutions rouges de ce métal Ibvraiasenr des 9à^ de la
xpême coulei^r , niais si intense qu'elle paeoib uefire , ee dont une
partie suffit pour colorer d'une manière- tiié.s-sénisibi!e«bm nuUe pub-
lies d'eau. Ces sels rouges se combinent à ;ceux du platîjie et lerir
communiquent leur nuance.
»
Iridium watîf.
Mine d*Iridium , Wolla.ston , Transactions philosophiques de
i8o5 ou Ann. de Ch- 1. 61 , p. 8(^ çt suiv.
L'Iridium natif se trouve au Chooo , où il a-ccompegnt
le platine granuliforme avec lequel il a une {^*ande ressem-
blance. Ses grains sont toutefois beaucoup plus durs que
les siens, uullement malléables ç et paroissent composés de
. j
( 5o^ )
Ufbti ifni «lit uh édttt partictilitr. lU se éièttii^Oéiit tri 6n^
trc de cêax in Ptdtltie par lâtff îtièolhhiHté dAn$ Tàcide hitro-
ihuriatiqaè et par leur pliis grâode pesanteur spécifique quj
est de 19,5) celle des grains de platine étant i'],'].Se8 grains
ne contiennent point de platine et semblent être entièrement
composés d'Iridium ti A^Oitàïûkà, X Pf^llaston , Mémoire
cité. ) ..':.-.
CVst k'toti ilfitfi*6<Hm kYonh inàiqaêU 3^résil.com«j1e (biffnissant
de riridiy in natif; C'e9t du Balladhii^ qu'il Vagit dai;is h mémt>ifi9
de M. Wollaston cité plus haut , p. 275.
1 1. O s M I U B<.
L^Ostnimi y aitimticrnim^ptr M. Tfe»HMt pûTc^cpo&koàoTiyàe
répand. UB0 flidaar ttèâ-foïte^^fmhït'métsA qti'oii m'k couan encore
<fae sous forme dé piiuvsièx^i'tiieireiv ijfm eét trèd^toltftil , tthê-osj'-
âaUe , et àoni Vh'xyAe tvè^tisîbte ^ exHéiiiement ^olatii , . se dis»'
eoDt •dans i eair^ s -élève atéoàlh*&i Tapeurs et Jui doM» utte'odeûr
>éc tjae 'saveur «iès^foftVi- -»' •^- •"'• > "•
. Les^ eavaitttkee prijfcïpà<inl dtf 'IfT Assàltftibn d'Osorinm Soiit de se
colorer en très-beau bleu pa^Jkr ]du8>petite qiiadtité: d'infnaioit de
noix de ^IW; ^ polorer en- np^i; ^toptes les subst^np^s organiques
d*une manière indélébile ; enfin de se précipiter de ses dissolution»
sous forme de poudre noire , au moyen du zinc et d*un peu d acide
itauriatique. - .'f/ T'"* •
III. Rhodium.
.' .».
Le Rhodium, , que M. WoUaston a, nommé ainsi à cause de la
couleur rôié qViî communique à ses dissolutions dans lés acides,,
est u^ n^étal a une couleur gHse , facilement réductible , fixe, au fèu
et infusîbte , i]i6ht toxjde jaune colore en beau rose les combinrf}-
éfôns' avec tes àciiles , et qui est précipité en jaune par les alcaïîé. Ses
sels forment avec la soude des sefs triplée insolubles daiis ràlcôol. Q
n^est pas précipité de ses dissolutions par le prussiate de potasse.
Ses dissolutions prennent une couleur extrêmement foncée par le
muriate d'étain.
IV. Palladium.
Le Palladium enfin est un métal blanc, ductile, plus pesant que
( 5ô4 )
Tardent , solul>Ie dans l'acide nitrique , donnant à aes dîssolutîoni
une belle couleur rouge , précipitable à Tétat métallique par le sul-
fate de fer , et en vert salé p^tr le prussiate de potasse , formant avee
la soude un sel triple soluble dans Talcool , et derenant très-fusibW
par son union avec le soufre. ' .
•• • '«i ■ . ) .
WoLLÀSTOZf , Transactions philosophiques de 1809.
Le 'Palladium natif a étè^roufé an BrësM 6^ i\ est Mdocié
■Q platine qui accompagne l'or natif en grains dans certains
terrains de lavage de ce pays. ( TVollaston , Bibl. britan.
t. 44 9 P' ^^^ ^^ soîv. )
M. J. Cloud, directeur .d^s tyaDaux chimiques à la monnoie des
Etats-Unis a trouvé parmi 4^3 Jiagpts d'or poinçonnés aux armes
du Portugal et venant du Brésil , deux lingots d'une couleur parti-
•culiéue, . composés d'un alliage d'Or et de PalladiufHy comme il
s'en^-e^t Asanré par des expériences faites comparativement sur le
métal aUi^ à l'or dans ces lingots et sur du Palladium retiré de la.
mine de Platine ordinaire* (. Nouv. bulletin polymatique ^ t. a ,
pk Ai3 ou.Ann. de Ghi t. 74v p. 9^. )
' 'Cette oKservation vient à l'appui de celle de M. Wollaston que
noua' venons de rapporter.
■>n V
NICCOLANUM.
( Première partie , p. 32S )
MM. Hisineer et Gehlen ont re;connu , chacun de leur cÀté, que
la siibstanre que M. Richter avo.it appelée Niccolane^ et qu'il re«
gntoit comme un métal particulier, est un composé de Nickel
et de Cobalt, avec une trace de fer et d'arsenic. ( J. des M« t. aA,
p. j2 , ou J. de Pb. t. 68 , p. 2q.)
ADDITIONS ET CORRECTIONS
' Trois années s'éiaht écoulées depuis l'impression des soixante^
quatre premières pages de cette seconde partie, nous n^ avons
pas pu indiquer à leur place différens Ouvrages ou Mémoires ,
publiés durant cet intervalle, et relatifs aux Substances dont il
est parlé dans cette portion de notre ouvrage i ni décrire les
morceaux nouvellement arrivés au Muséum qui y' ont rapport.
Nous nous empressons de remplie dette lacune ,' et nous profitons
de cette occasion pour r épater quelques omissions et pour ajou^
ter plusieurs notes sur divers minéraux.
■■ 1 1- 1 ■ I III I. I .111 I I , I I ■ p^
. ,,VcHAuk ÇARBONATÉE., -.
* • * '"( Seconde pattie , p. ii.) •
GJLRACT.£££S. . •
\ I
Double réfraction* La véritable loi dé la réfractîoiB âans la Chaux
carbonatée limpide , àÀ\%'Spath d^ Islande , est celle qû'avoit admise
Huygbens , comme le démontrent ' les nouvelles observMîons de
M. Malus. {Haiiy^, Couïi de Minéralogie deiSii.»} • •
VARIETES DE FORMES.
L'important ouvrage que M. De Bournou a publié à Londrp^,
en i8o8 , sous, le titre de Traité complet de la Chauxi carbonatée
et de l* Arragonite {S. vol. inr4^,, dont un; de planches ) , n'axapC
été connu à Paris que dans le couranp .de i^^i t nops n*ay^Qs pas
pu en profiter pour celte partie de notte ouvrage dont les articles qui
concernent les genres Chaux , B^rjFte et Strontiane étoient içaprimés
à cett^ époque. Nous nous contenterons de dire ici que le nombre
des Variétés de formes relatives à la Chaux carbon.atée qui y sont
décrites est de six cents quarante-deux. Une grande partie d'entre
elles , il est vrai , sont de simples modifications d'une même forme
cristalline. L'auteur a employé pour déterminer ces variétés et
'pour les décrire une méthode différente de celle de M. Haiiy. Le
'célèbre professeur du Muséum a fait de l'examen de cette méthode
partiddiéreTobjet d'un mémoire du* plus grand intérêt, oh se troi:-
1
( 5o6 )
vent Aiisn décrites àê nouveUeé vafiétéè de foriheâ de Cbdut cârho^
natée. Il est inséré dans le tome 18/ des Annales d'Histoire'^ naui-
relie, p. 169 à 2o5. Le premier ydome de Tôtivrage de M. De Bour*
non renferme' une introduction dans laquelle sont exposés- en dé-
tail les caractères qui doive|pt servir à la détermination dea Espèces
minérales, des remarques sur leur nomenclature , etc. L'ouvra ge Im-
mense n*est que le commencement d'un Traité de Minéralogie
conçu d après un plan extrêmement vaste. H. Delametkerie en a-
donne un extrait dans le J. de Pb. , t. 71 , p. 222 à 241.
Le nombre des variétés ^e formes déterminées géométriquement
par M. Haiîy , à Tépoque de spn dernier cours de Minéralogie ( mai
iSia), étoit de plus de cent cinquante, .v . .
Morceaux db la Collection du Musâum.
Nous n'avons pas pu indiquer parmi les morceaux marquans re-
latifs à la Chaux carboùatéè, debeatfs giroc^pes' de cristaux de cette
substance , dont la collection du Muséum, est redevable à M Heu-
land , et qui faisoient partie d'une suite nombreuse et bien choisie
de minéraux d'Angletet're doûC il a fait présent au Muséum. Ils
•ppéttieiineiit «ut variétés mèemètaUqne ^ dodécaèdre ,pris)fAati^e ,
biaoUenke , awèstracti^e , biLindire'^ ùi^homùoïdsle , ùittoèenuùre
et hùumkinaiee : plusieurs de oe». variétés sont nouvelles^
Il en a été de lAéine pour plusieurs morceaux et échantillotis
que M. Marcel de Serres a envoyés du Tyrql. Tel est entre au-
tres . un morceau de Chaux carbonatée laminaire , blanc-grisâtre ^
caillé en rhôrtkbes et divisible dans h sens de la g^an^dé dla^femde ,
€OBime l'indiquent les'stWes nombreuses qif'il présente* U vient' d»
Rafbaiftsberg , près dtf Gasteiii , pays de SalthùHtg,-
Là Collection renferme eri outfe , totùihe nous l'avons &è\k êât^
plusieurs variétés déterminables nouvelles, jj^ànaîeptt'ifue et la desiê-
nie sont de ce ùombre. La première , qui est accompagnée de éffs-
isiulc cubiques de Cfaaùx fiuatéevéfte*, se trouve eii Sibéfié^, et h,
Secondé au Hai^z.
M. Desmarest fils a fait don au IVtuséiim de plusieurs morceaux
d'une variété de Chaux carbonatée aciculaire-confointê , découverte
anciennement par son père ,[âux environs de Montmirail et de Me-
lun , département de Seine et Marne , où eue se trouve , en masses
arrondies , dans largile commune qui recouvre dans jccs endroits
le quarz-ngathe molaire.
C 5o7 )
CHAUX CARBONATÉE FERRIFERE,
( Seconde partie , p. aS. } ^
Chaitt Carbonate BBrrîfôire laminaire , noif-grisàtre , h relier
nacré; et San-Alpe en TjtxÀ. (Coll. de M. Haûy. ) Elle est légère*
remettt bltuminifèrô ( Hauy^ Court de Minéralogie de 1 81 1 . )
CHAUX CARBONATEE MANGA^'ÉSIF£RE ROSE.
( Seconde parlie, p. jb3. ) .
CLaux carbonatée manganésifere rose laminaire ^ avec Quar* ^
Manganèse oxydé métalloïde et Épidote violet , acicuîaire'; de là,
mine de Traversella , départ, de la Doire. (CoIl.de M. Haiiy. ).
CHAUX CARBONATJÉB FERRO-MANOAHisifÈRB.
( Seconde partie , p. 3^. )
I. Chaux carbonatée ferro - manganésifère primitive, perlée^
blancbe , avçc Ch. carb. dodécaèdre et l'^JoAib slulfurié antimonifere
lacunaire et comme corrodé ; du Derbysbîre.
ja. Autre morceau de la même variété , d'un jaune grillant , sur
la Cb. carb. ferro-manganésifére lamellaire , blanchâtre.
3. Chaux carbonaisée ferrof manganésifére prlmitiçe'contoumée »
}auue-roussâtre, en criatanx grouppés et associés à la Chaux ûuatée
cubique, "verdAtre; du même pays.
Ces trois beaux morceaux ont été donnés par le même M«
Heuland.
>
CHAUX CARBONATEE QÙARZIFERE.
( S^rObde j^artie / p. a6. }
M. JDe Drée possède des cristaux inverses de Chaux carbonatée
quarzifère qui viennent de* Bourges , département duCher.il cite
des eristaun ctlbiiques ( cuboïdes) dek inèsfae ^bfttànce trouvés aux
•ovironf de Stuttgard. (Musée minérmlogitfue , p. 7. }
CHAUX CARBONATÉE M AO ïï É S IF ERE.
( Seconde partie , pv af)* )
I. Chaux carbonatée magpiésifère komonome; de Toscane.
La variété prisïnée augmentée de nouvelles facettes STtnées sur ïes
bords inférieurs du rhomboïde, (ffauy^ 181?. )
1
( 5o8 )
a. Chaux carbonatée mSLgnés\£ère grano-lamellaire , blancbàtre}
translucide ; des ruines du temple de Jupiter Sérapis , k Pouzzoles.
La découverte de cette nouvelle et intéreissante variété est due à
M. De Cubières Faîne , correspondant de l'Institut Impérial , qui la
nommé Marbre grec magnésien. Ce aavant en a consigné la des-
cription et Tanalyse dans 1q J. dePh. t. 71 ,p. 3«4â3 o, ce Marb»
supérieur en dureté à celui de Paros , auquel il ressemble beaucoup ,
a été emplo) é comme ce dernier par les anciens à la confection des
statues qui ornoient leurs édifices. Le MtJsiE NAPOLÉON et
celui du Vatican en renferment plusieurs. Le Muséum en possède
un beau morceau quHl doit à M. De Cubières.
M. James Bruce en a trouvé une variété à peu prés semblaH©
aux environs de New - Yorck. Elle contient de Famphibole blan-
châtre , en aiguilles.
3. Chaux carbonatée magnésifere compacte;
M. Karsten , dont la minéralogie dé^jlore ehaque jour la perte ,'
a donné le nom de Giirhosian à cette variété. C'est un mélange de
Chaux carbonatée et de Magnésie carbonatée , en masses compactes ^
k cassure conchoïde,, qui se trouve entré Aggsbach et Gurhos ,
en Basse-Autriche, dans iine roche serpentlneusè. Sa pesanteur spé-
• cifique est de 2,760 , et sa couleur le blanc de neige. Elle renferme
«uivant Klajiroth , Chaux carbonatée 70,5 et Magnésie carbonatée
^9,5. ( J. des M. t. a7 , p. 438.
Les variétés prismée , uniternaire, lenticulaire et compacte ne
•ont pas dans la Collection.
CHAUX PHOSPHATÉE.
( Seconde partie , p. ^o. )
La Chaux phosphatée se trouve aux environs de Limoges , en
masses Jamello-granulaires, engcigées dans un quarz^hyalin gris-noi-
râtre , mélangé de mica noir, et dans la partie orientale du G«r«
xnantown, à six milles de Philadelphie, dans le gneiss , où elle accom-
pagne assez souvent le Béril. fille y est quelquefois cristallisée.
( Godon , J. des M^ t. 3o, p. Siq. ) — La même substance existe
30US la formé d aiguilles pyramidées , blanchâtres , dans les masses
de pyroxèue granulaire et de mica que Ton rencontre auprès d'Al*
(5o9) ,
\3eA0 , dans ia campagne de IVome , au rapport de M. Gismondî.
2 èis. Chaux phosphatée annulaire , hlanchàtre;
3 bis. Chaux phosphatée didodààaèdre , jaune verdàtre , en cris-
taux^ isolés d'une forme très-nette ; du royaume de Murcie.
Ces différens cristaux ont été donnés par M. Haiiy , en 1812.
Les variétés émarginée \ doublante , gultulaire , compacte et
pîd\féttdente man(pient encore.
CHAUX FLUATÉE.
A
( Seconde partie, p. 43. )
CARACTERES.
La Chaux fluatée raye quelquefois le verre ; mais très -légèrement»
£lle n^est fusible au chalumeau , en verre transparent , que sur la
pointe d'un' filet de Disthène ( Sappare, De Saussure. ) un fragment
de Chaux fluatée exposé au feu du chalumeau , au bout d'une pince
d'acier , perd son éclat et sa' limpidité , et bientôt après se convertit
en un émail blanc qui , poussé au feu , se boursouffle et se. couvre de
petites éminences d'un beau blanc de neige, semblables à de petits'
choux fleurs ; mais ne se fond pas en verre.
Ces observations sont dues à M. de Monteiroqui les a consignées
dans un mémoire très-intéressant ( Ann. du Mns. t. 19, p. 36 à
5o) , où il décrit tme variété de ce minéral qui se trouve au Vésuve^
parmi les matières rejetées intactes parce volcan. Les échantillons
de la collection de M. Haiiy le présentent en association avec Tido-
crase brune, l'amphibole et la népheline. Le mémoire de M. de
Monteiro renferme en outre ddls réflexions très-judicieuses sur Tim-^
portance des caractères fournis par la cristallographie.
On a trouvé de la Chaux fluatée dans plusieurs endroits de l'A-
jnêrique septentrionale. CeL'edeFranklin-fornace, comté deSussex,
est de couleur pourpre et disséminée dans/ une pierre calcaire , avec
du mica cristallisé et du carbure de iér. A Middietown , dans le
Connectiçut , elle est en veines et cristallisée en cubes de différen--
tes couleurs , qui sont accompagnés de quarz, de chaux carbonatée ,
de plomb , de fer et de zinc à Tétat de sulfures. ( J. des M. t. 3o ,
p. 400. )
'M Heuland a enrichi la Collection du Muséum de plusieurs
ixiorceaux de cette substance également remarquables par leur vo-
\
1
' <
(5io)
luttxe , la diversité de leurs couleurs et leur parfaite cobsertatitth.
Ils oii( rapport à 1^ variété cuMque , et vieiuieBt d'Angleterre.
CHAUX SULFATÉE.
( Secuû de -partie» p. 47« )
1 . Chaux sulfatée additive; de Horten. , prés de Bàle^
!La variété trapécienne augmentée de quatre facettes situées s%ur \%t
ijaatre arêtes obtuses qui entourent la face P. ( HaûjTy 1812.)
a. Chaux sulfatée lamiiiaire'^radiée , gris-verdâtre ; des bords dd
Volga (/^.i^*W.)
3. Chaux sulfatée compacte^ ou à ^aim extrêmement fins , d'uit
beau blanc de neige ; de TAcadie , dans la Nouvelle-Ecosse : dé-
couverte -par M. Prales. Elle est presse aussi compacte que celte dé
Volterra, dans le Grand-Duclié de Toscane, dont on fait dçs vases ,
'des figures, etc. [Id, , ibid, )
On trouve de beaux échantillons d6 I41 variété trape^ienne à
Prouleroi , département de TOise- C ^ûwjr. )
M. Marcel de Serres a adressé au Muséum plusieurs morceau)^
tristaliisés et compactes venani dés salines du Tyrol.
CHAUX ANHYDRO»^SULFATÉK
» . • •.
" (Seconde partie, p. 53.. )
Chauxanhydro-sulfatée laminàire^nadièû , rougèdeehair , mélam
Ifée de soude muriatée et souillée d'argile ; d<^ pays de Saliebourg :
envoyée par M. Mareel de Serres, avec piusieura autres morceaux
de la même espèce appartenant à la variété lamiilaire.
2. Chaux aohydrO'Sulfatée^^rpi^je ^ à fibres conjointes, rouge dé
chair , avec Chaux sulfatée ordinaire ; d'Espagne.
La CoUe<^tion en possède tm petit écbantillaii dont elle est rede*
Vûble à M. Haiiy.
BARYTE SULFATÉE.
«
( Seconde partie , p. 58t }
Le nombre des variétés de formes déterminables ctan^ Tespece
Baryte sulfatée est aujourd'hui de plus de soixance^di^. ( ffaujr j,
Cours de 181a, )
Baryte sulfatée bituminifère compacte-schkc^fd^ , à feuillets min»
"V.
/
(5ir)
«es et fortement adliérens ^ de oouleqr Aoire ; de Rîècîiersdorf , en
Westphalie : découverte par il. Haussmann. ( ffafijr , 181IS. )
Baryte sulfatée acicàtaire-radié > blanc-jaunâtre , en rayons éta*
les , 9t formant une espèce de gloire à ]a suriace d'une argile cal-
carifÂve compacte , grise ; de Sheppy , eemté de Kent , en Angle*
terre 2 deux beaux morceaux dont un a été donné par M. Laine ,
cit^ plus Jbaut, p. 106 , a3o etùoi,
STRONTIANE SULFATÉE.
( Seconde partie > p. 63.)
»
Strontiane su^ratée laminaire , blanche , à reflet nacré , dans une
«aarne endurcie , cloisonnée , gfise , assez semblable à celle de
Dumbarton en Ecosse ; des environs d'Arau , dans TArgovie , en
Suisse : donnée par M. Pcteroep*
On trouve la même yariété , dans une roche semblable, à Fassa^
dans le Tyrol. /
M. Stromeyr Ta observée dans une chaux carbonatée coquillère
faisant partie d'un terrain l^ouillier , dans les couches de I9 monta**
gne de Suntel, entre Hameler et Hanover. ( Hatix , i8xa. )
MAGNÉSIE CARBON'ATÉE.
( Sccondepartie , p. 69. )
Magnésie carbonatée silicifére spongieuse,
M. Haiiy a donné ce nom à la substance connue vulgairement
sous le nom d'Ecuifie de'meri-M^erschaum des Allemands.
Cette variété se trouve en divers endroits de la Natolie et not^m^
ment dans les montagnes *d'£sekisphehir , derrière Pruse , d'où on
Tcxpédie soit en grosses masses , soit en morceaux propres à faire
des pipes qui sont très-recherchées dans le Levant , ainsi qu'en Hol-
lande et en Russie, a Cette terre , dit M. Ignatz de Brenner , est aa
sortir de la carrière , molle et pesante ; mais après avoir été expo-
sée anx impressions de Fair , elle devient dure et d'une légèreté sur*
prenante. Elle prend le poli et reçoit toutes les formes que le ciseau
ou le tour veulent lui donaer. Si on lui fait subir l'action du feu ,
elle prend une dureté considérable , et sa légèreté augmente. L'ex-
plûitaticm de cette terre fait vivre 6 ou 700 ouvriers , et produit à
la vill^ d'Esekischebir untrevenu annuel de'35o,ooo fr. au moins ;
«te. ( Magasin encyclopédique de 1808, «• 5 , p. 192. )
( 5l2 ) "* ■'
TOPAZE.
I
(Seconde partie , p*740
M. De Drée cite dans le caulogue de sa collection un échantilloii
de Topaze venant du comté de Cornouailless dont il est redevable
à M. de Boiirnon ; et un cristal de la même substance apporté de
Sibérie , ayant i décimètre ( 3 pQUces ) de diamètre. Ç^Musée miné*,
ralogique ^ p. i a. )
POTASSIITM ET SODIUM.
«
( Seconde partie , p. 77. )
HM. Thenard etGay-Lussac regardent la Baryte, la Strontiane
et la Chaux comme des oxydes métalliques.
QUARZ-RÉSINITE.
(Seconde partie , p. lai. )
Quarz-résinite bleu-grisdtre , du pays de Salzbourg.
Cette variété à laquelle MM. Bernhardi et Trommsdorff ont
donné le nom de Sidérite a été aussi confondue avec le Lazulite.
Elle est ordinairement souillée de fer oxydé terretix , jaune roussâ-
tre , et se trouve aux environs de Goliing , dans un gypse grenu.
( J. des M. t. ay, p. 447» )
La Collection du Muséum en possède un morceau.
TOURMALINE.
( Seconde partie , p. zSq. )
Tourmaline sublamellaire , noire , avec fer oxydé jaune ; de
Palaniberg , près de Vilach en Carinthie. ( Hailjr , 181a. )
TALC.
( Seconde partie , p. 207. )
Talc siiicifère pulçérulerU ; des environs de Castel del Piano y
Grand-Duché de Toscane.
C'est la même substance que celle que M. le chevalier Fabroni ^
anciennement Directeur du Musée de Florence, et aujourd'hui
Maître des Requêtes et Inspecteur-général des Ponts et Chaussée» ,'
au-delà des Alpes , a décrite sous le nom de Farine fissile, f J. des
M. t. 2; p. 6a à 64') ^ savant en 9, fabriqué des briqaes assez
( S'il* >
Ugdres pour mnuger Teau.af ottiit pou^iidbt être employées comme
il le propose , sur les^vaû^afll ou à la .(ionstsiiction de certaines
voûtes. Chacune de ces briques pesoit x4 onces un quart; et avoit
ka mèmes^ diiaeta4ioiifi4|ae>ktibiji{K»Ml otdûlllil'e«*qul' S'iivi^s
^ onces trois quarts.
Ce talc terreux est empknc^ dsos U ftfê pour polir Targeat.
àVojez le mémoire.
• souftiê: ' "•■
If. NicoIarMigent a publié' dans Vpremier vottime Jés Iran- .
actions de la Société' géologique de tondres une jiotice trè^-c.u«,
riétistf'sur' k Soufrière de Montserrat iSine ^es îl'es de T Archipel'
occidental.
« La plus grande partie dii abirdéjdedà île , dit-il, est composée
de ce porphyre , que quelques géologues rapporteroient à la der-
nière formation an Jtoetz^trapp , et que d^aùtres ne regarderoieno
que comme une variM de liftve-. G^est^ une roche' âti^piéuse compacte
et très-dure , de couleur grise , et. toute s.emée de cristaux grands
et réguliers de feldspath blanc et de hornblende no^r^- Il coule, de
la monta|[ne où est située la Soufrière deux ruisseaux , lun d*eau
Froidè'et Tautre d^eau bouillante , à«très*peu de distance Tun de Tau*
tre a. p., i5o. On trouve sur le bord des crevasses et en vérité pres-
que partout dans cet endroit les pitis belle» cristallisations de sou-*
Fre , aussi parfaites dan» leur genre que celle' du Vésuve. Toute la
masse de la roche décomposée dans le voisinage est de m6me péné«
iTéë'de'Soafrêi Je ne vis point des pyrites dans lés environs; mais
wealèxaent délit morceau^ dé mine de fer argileuse roulée. L'altéra-
tion* dit porphyre est due aux vapeurs acidp-sulfureuses. P* i56....
Presque- toutes les îles de 1- Archipel occidental', et surtout celles
dènr les terres sont' celles de Nevis , St. Kitt , la Guadeloupe , la
JDominique , la Martinique , Sainte-Lucieet St. Vinceht. Il n'existe
point de volcans proprement dit à Montserrat; mais bien à la
Guadeloupe, à Sainte-Lucie et à Saint- Vincent. P. j5j. ( BibUo-
thétjtte britanmifue , t. 5o, p. i5i et suiv. ) j
Jja superbe collection de M. De D^-ée renferme de très-rares mor-
ceaux de Soufre natif, soit fibreux, soir compacte , et le plus beau
cristal de la même substance que nous connoissions ; il a près
de 1 5 centimèaes (plus de 5 pouces ) d^ longueur*
33
(5i4)
DIAMANT.
( Seconde partie , p. '2^6. )
■j
^ là dMcriptiôn de vanité plaok. coiu le m* S (p. 246), doit
'rétre iOiM le n.* a.
ANtHRACITE.
( Seconde ptrtie, p.^ a5o* )
« Les mines de charbon du Mont Meûsner, que j ai vitit^ tvee^
•oin , ne aont pas dans le trfipp ; nuis recouveites de véritables layès
basaltiques. Le cbarbon j conserve, presque toujours son caractère
ligneux , et ne s^y présente pas sous forme d* Anthracite. ( Note éU
Af. dû PaujasF^^irU'fondn ) *"
houille:
I
( Seconde partie , p. a6o» >
Houille ^d^j^rnc^e (Diuodile de Cordier. }
M On trouve une substance absolument semblable au DusodileV
Jl Gbiteauneuf , département du Rb6ne , en face de Viviers.
Elle est disposée en couches dans un schiste calcaire bitumineux.
liNotê de M. Faujoê'Sçin^ond.'i
BOIS FOSSILE*
( Seconde partie , p. a65. )
.« U 7 a dans la baie de Sainte-Anne (département de h Man*>
che ) , près d'un ruisseau sur TEstran , un banc noir entièrement
.jcomposé d'arbres couchés et agglutinés les uns sur les autres , et
dans un tel état de mollesse, qu'on peut y enfoiicer le doigt en
plusieurs endroits } inais ce bois étant séché , prend de la consis*
tance , et ressemble alors à du bois qui a été flotté pendant long-
temps.
« Dans presque tout le Ootentin , on trouve au fond des marais
des bois entiers , en partie minéralisés ; on e&c si. sffr d'en rencon-
trer , disent-MM. Duhamel , que lonsque des particuliers ont be*
. soin d'une poutre , il leur suffit de sonder ^dans les marais pour ob-
tenir infailliblement ce qu'ils cherchent » ( J, des M. t a« n;^ 8^
( 5i5 )
SUCCIN. ,
( Seconde partie , p. 269.)
• Iff • Faujas - Saint-Fond possède d«ax beaux morcèatnt de la
pierre calcaire bituminifère «ompaCte , schistoïde , de Monte-Bcjca ^^
dans le Véronais , qui renferme dû Succiu eompacre , translupide , ^^H
d*«n brim-verdàtrej ^ '
Cette pierre est absolument de la même ùafUre que celle dans la-
melle on trouTe des empreintes de poissons et de végétaux. L^
SAusënnt possède une magnifique collection de c09 empreintes qui
appartenoit autrefois à M» le comte de'Gazola : il en est redevable
•àJa munificence de S. M. x.*£mpereua et Roi.
MERCURE SULFURÉ,
( Seconde |»artie, p. 3t>4')
'^.PajssA, directeur des trava^ix des mines de-mercure d^Ydrîa^
nous ayant mis k même de rectifier Terreur que nous avons com«
zaise -, avec tous les minéralogistes , au sujet dn Lebererz des Alle*-
mands que nous avons regardé comme an Mercure sulfuré ùitumi'
-ni/ère , nous nous empressons de publier que cette variété est sim-
plement un Mercure sulfuré compacte , schistoïde , de couleur
brune^ -qui ne renferme point de bitume. Ce qui a pu faire croiTe
qu'elle en contenoit , c*est qu elle accompagne très*fréquemment
une autre mine du même métal que nous* allons faire conno^e
«l*^rès M. PajAsé qui la décrit en ces tern>es :
MERCURE OXYDÉ BITUMINEUX, /
(l^ercure inflammable-i^nz/z^Terz des mineurs d*Fdria» )
Le Mereure oxydé bitumineux«st d'une couleur brune nuancée d«
rougeâtre , ou noirâtre, ou grfs. Il est en masses légères, |H-ésen-
sentant une cassure tantôt feuilletée , tantôt grenue ou coacboïde.
%je poids des masses de ce minéral dépasse rarement celui de deux
livres. Leur surîace est ordinairement terne et quelquefois luisante
"et striée. Il bvàle avec une flamme vive , ^ répandant une odeur
bitumineuse agréable et des vapeurs blanches mercHrielles , sane
odeur sensible de soufre. Le mercure s y trouve dans une propor<'
tien variable de puis 4 , jusqu^à 40 livres par qnintal
Cette espèce de minsrai très -rare dans l^s mines d^Ydria, accom<:
#
( 5i(5, )
pagne le plus «ouvent le Lebererz* Oi^ la trouve remplissant les in^
tervalles qui séparent deux couches de cette dernière substance ,
«ur laquelle elle se moiila^ £l}e est surtout remarquable par sa
g]can4^ l^pr.eii ej^ p^r. la, pr/9f i^iété. q^'e}Iqa dq seU({vé£i9r et de^^on^
l^.çoi^iff^ de la ci^e d^ns. des vaisiiseiauj^ oà^elle. niQ peut s'enflam-
mer. Si on la distille dpi^.imq cofi^u^.de veire) eU^laisy^ Sjubllmer-
mie matière jaune en lames brillantes et comme micacéea, qui se
fofi^ent k une. chaleur douce, et^ brûlent avec flamme en sépam-
à^i i^e odeni* iv^lfiçin^iqi^^ Le ré^id» de I0 distillation est iin«ima*j
tièi;e cl^rbpnneu#f; , opir&^e , cavecneipet> qu'on, ne peut ineinéiser '
q}^. très-difficilement , «^ qui forme euviroaU cinquième» de la
masse. Le bitume en compose oçdiirâr^nent les deux cinquièmes ,
quelquefois plus , quelquefois moins.
Les minéralogistes , dit encore M. Payssé , ont décrit le Mer-
cure hépatique comme u^dçs, ipinéra^s.lesv plus abondans et les plus
i-icbes d'Ydria , et cependant c'est im des, plus pauTrçs puisqitil
feurnît seulement de 3 à 5 on à 7 livres de mercure par quintal.
On ne trouve à Ydria uj i^^cm;e, ^JQ^X^^ nj.iïiçi^ip'ea^.iîitéfc
AÉROLlTHESi
(Secondeparlie.jp, 3.6;i.),
^qute^. H lA|li«t$,das,ouyii8{âs.ouLde8 mémoires qui ont pant suv
leA AflVQlitHns : •
, I,eSi Çonj^ctMei sur Us Rierres tombées de l'atmosphère; par
M. Eusèbc Sal verte insérées dane les Annales de Chimie, t. 45,
p. 62 à 73 : et l'ouvrage pubhé.tout rieceqpment par M. Bigot de
Morogues , sous le titre de Mémoire historique et physique sur le*
Chutes dfs pierres, etc. j Orléans, i vol. in-8®.
COBALT S.ULFtlRÉ.
' ( Secoade partie , p. 442. ) ' '
CARACTERES BT AN NO T AT I OZCl*
( Hi&inger, A^u- de Ch, t. ^ , p. Sag et luiv. ) •
Couleur, le gris blanchâtre ou lé gris d'acier clair.
Tissu. Il est compacte et en grappes qui ont, quelquefois, 4c^ faqe^
brillantes , indices d'une cristallisation Confuse.
Cassure inégale , à grains à\m éclat métallique. Avant d'être rougi
il n*est point attiré par Taimant. .
action du Jeu. Traité au chalumeau on sent le soufre, âan»
éprouver d'odeur sensible d'arsenic. Le fragment devient d'un gris
foncé et fond en un globule fragile gris-noirâtre en dehors brillanc
et gris-blanchâtre en dedans.
Apres la calcination il donne avec le borax vu verre d'un bleu
foncé et un régulé blanc qui est attirable à l'aimant après avoir
ilé rougi.
jiciion des acides^ Soluble avec dégagement de gaz vitreux , en
laissant un résidu blanchâtre dans la liqueur qui est d'abord rosée
et ensuite brune.
11 est composé comme il suit :
Cobalt. . . ■• • . • . • 4^)3^
Cuivre *^ . . . i4>4o
Fer. ......... 3,55
Soufre. ...•••«.- 38, âo
Gangue. . .^ . . . : . • o,33
Perte <>t 4
1 oo,oo.
ANNOTATIONS,
Le Cobalt sulfuré est rare; ou le trouve a Nja-Bastnaes^
on dans les mines de Saint-Goeraos , près de RiddarLjttau
en Snède , dans la pyrite rayonnée ( Grunen slrahtkies )
et dans le cuivre pyritenx jaune-verdâlre,
Les expériences faites sur ce minéral prouvent que le Cobalt 7
ainsi que le Cuivre et le Fer sont combinés avec le Soufre. On a
confirmé de plus l'absence toàile de l'Arsenic. ( Mémoire cité ,'
page 332. )
1
r ■ *
TABLEAU SYNOPTIQUE
D'OREOGNOSIE,
OU
t
Connoîssance des Montagnes ou Roches^,
Donné par M. TONDI,
Dans son dernier Cours particulier , en lâi i.
4
I •
^ ) :-
**
n
OREOGNOSIE^
ou
r t
^jConnoissance ^Les MonUt^ne^ ,qi$ Moches.
», ■ • ■ ■ .
I." particOREOGÈNèsE,
OU
JFbtmaiion^es Montagnes o« Moches.
1. MoVTAGNBS A MASSE,
3. Montagnes 4. lits.
FoRJUTIOjr D»S<. ^' ^O^TA<>NES DE TBANSITIÔN.
( 4» Montagnes à couches.
5. Montagnes d'alluvion.
6. Montagnes voLCANK^uEs.
IL* pattîe. OREOTECl'ONlQUE.
OU «
Structure des Montagne^ où Rocher.
■ÏÈh Montagves a. iats«
^AVCTVEB DES < »,
4i MoXTÂêiXfE» A «09CHE8«
5. 'Mokta^nb* DVift.t^ï?^«^'. '
6. Montagnes vo1jca?n*<joë*.
Des BÉâEAYOïiis des FoséiLES tititÈli.
III.' partie. 0 R E <5d I A Ç R I T I Q UE,
OU
Distribution des Montagnes ou Roches.
> • ■ ■
Obser cations.
M. Tondr adopte le nom de Roche pour désigner toute substance
minérale , soit terreuse , soit saline , soit combustible ou métalli-
que, d*apparence homogène ou évidemment composée de minéraux
simples , qui existe en grande masse dans le Globe et fait patrie
constituante des montagnes. Ainsi le Quare , la Soude muriatée , le
Soofre , la Houille , le Fer oxydé , TEtain oxydé , etc. sont des
roches commo le Granité* le Porphyre, les différons Schistes, T Ar-
gile, le Basalte, etc. •
La plupart des Substances qui ont servi à la composition des
diverses sortes de terrains se .trouvent de^ nouveau dans les veines
quis*y sont formées postérieurement et qui peuvent être considérées
.comme un des Réservoirs les plus ordinaires des Minéraux.
La présente distribution des Koches fait connoître dans un petit
nombre de pages toutes les relations géognostiqués d*ùnè substance
et indique en même temps la place que le plus grand nombre de«
Espèces minérales occupent dans le sein de U terré. Plusieurs de
ces dernières se rencontrent dans toutes les sortes de terrains , et
jusque dans les volcans i les autres existent ^lilement dans les veines
des montagnes ou sont disséminés dans leur masse.
Cette Mme esquisse montre en outre d*un coup-d*œil comment
la Nature , avec les mêmes matériaux , mais d^ns des circonstances
diverses, a produit des s'ubstances qui diffèrent si peu entre elles,
quand on les considère en série, et qui au •contraire présentent des
différences si marquées dans leur tissn enn*<al>sêrvant que les termes
extrêmes. La .Chaux carbonatée des terrains primordiaux et le Tuf
calcaire des terrains d'ailuvion en offrent l'exemple le plus mar-
quant. Le Schiste argileux des montagnes anciennes et TArgile schis-
teuse des montagnes à charbon » les Grunstein des diverses forma- '
tiona en fournissent d'autres exemples également remarquables.
M. Haiîy ayant adopté ou créé plusieurs noms nouveaux pour
certaines substances / désignées par M* Tondi sous des noms diffé-
rens , nous croyons Caire yne chose utile de les ajouter ici , d'autant
plus que M. Haiiy les a employés dans ses leçons publiques ea
i8ia , et que plusieurriavant en ont fait usage dans ^% mémoire»
publiés récemment.
DISTRIBUTION DEvS ROCFfES.
PREIV^IERE CLASSE. ,
montj^gnes a masse.
I. Granité de première formation. « Feldspatli lami-
naire, Quàrz et Mica : texture granulaire*
SECONDE CLASSE.
MONTAGNES A LITS.
I». Granité de seconde formation. « Feldspath lamr-
iKiire ou. compacte, Quarz et Mic^ : texture
granulaire. (Granit.^
Roches subordonnées aa Granité de 3/ formation.
1. Greisem. «Quariet Mica : texture granulaire.
s. Feldspath LAMiirÀiKB porphyroîde. « Feldspath latnU
naire, avec Quarz-hyalin disséminé imitant des carac-
tères hébraïques ; souvent avec des Limc& de Mica.
(Gr. graphique.) ( Schrijh Granit. ) ( Pegooatite, H )
3. Mica. (Glimmer,)
4* Fe]J)5path compacte. {Dichter Feldspath. }
S. Talc 8TEATITE. (Speckstein,)
a. WBissTisiN. «Feldspath granulaire, avec Grenat, ou
Mica , ouDisthène , ou Amphibole , dissémine^.
( WelsS'Stein.) ( Leptynite , H. )
a. Massif. b. Schisteux.
■
RocHBs subordonnées an Granité et an Wei^sieîn.
1. Gneiss. (Gneiiss* }
A. Stbnitx. « Feldspath laminaire avec Amphibole : cc»^
ture granulaire. (iS;^cmV.)
( 5^4 )
3. Gnbiss. « Feldspath laminaire , Qaatz^ Mica. : léi*
ture schisteuse et granulaire. (^Gneiiss.')
Roches subordonnées an Granité et an Gneiss.
1. pELDSPAtv x.AifnrAi&& ( Gemeiner Felâspath.)
RocHBS Aubordonnëes au W^iastein 61 ato Gtîeiss.
1. Amphibole LAMEiXAniK. {Gemeine Hornblende.^
Roches subordonnées an Gneiss.
1. Lepidolithe. ( Lepidolith. }
4* Schiste micacé. « Mica , Tnrdinairement abondant ,
avec des grains de Quarz : texture schisteuse.
( Gtimmersckiefer. ) ( Mica schîsioïde , H. )
Roches subordonnées ah Granîle et an Schiste micacé,
1. Chaux pLUATis. ( Fluss, )
a. Laminaire {Biatteriger FIusb )
ù. Compacte ( Dichter Flusê. )
Roches subordonnées an Gnei$8 et an Schiste micacé.
1. Porphyre feldspatrique. « Feldspath compacte ^
avec cristaux ciKsséminés de Feldspath ou de Quan»
( Feldspathporphjrr.) (F. cOitij). pôrphyriquè , H.)
a. Grenat. ( Granat. )
Z. G'runstein MJCAcé. « Amphibole abondant et Feld-
spath compacte , intimement mêlés , avec Mica diiaé--
miné. ( PorphyràhrUichertrapp. )
4- Carbone oxtdulb MixALLOipE ou GBAHTisaÀCir
( Anthracite. )
0. Schisteux. ( Schiefirige GlantkohJU* )
5. Fer oxtdulâ. ( Magneteisensteid. )
6. Fer suLPHRé. [Schwefelkies )
7« Fer sulforâ PERRipiuELE. ( Magnetkie$, )
Roches subordonnées au Schiste micacé*
1. Chaux SULFATÉE ancienne. {Vrgips,}
d. DuTKÀNE. ( Kjanii, )
a* Lamellaiiéi^ ■" •
b. Compacte.
/
( 525 )
5. Fer oxyde. ( Fer oligiste , H. ) J
a. Fibreux ( Tasèriger Rotheisensteirif )
Jf. Compacte. ( Dichter RotheUénstein.y *
4- FbR ÀRSEKicAii. ( Arsemkkîes. }
5. Et AIN oxTDé. ( Zinnstein. y
j ' . .#v^»^«lÀi«RKs {Biende.}.' 1
5. Schiste argilsitic ( TkonscHcefèn ) ( Sôîiis*e , H. )
RickiiHa^ flivbordoiin^^s au GTanite, an Gneiss, an
I. QUÂRZ-HTALIN.
1 . Commun ( Geirnener Quarz* )
"a. 'Rose {Milch Quarz.)
]QEeq^iV% 9j4)pcdaivi($^9r. !9f9 QrAffiA^». an^ Çneùa et an
Scliiste argîleox.
1. Grunstein. « Amphibole lâXQdl£^1^Q cit,FQld8patli com-
pacte : texture, granulairQ.,( Grunstein.) ( Diorite, H. )
a. Commun {Gemeiner Grunstein.)
h. Porpbyroîde. « Grunstein commun , avec cristaux
de Feldspath , presque compacte , disséminés.
I. A grains distincts. {Porphyrartiger Grunstein. )
3. Subgranulaire. ( Grûnsteinporphyr, )
€. Variolcqx. « Gmn$teia avec globules de Feldspath
compacte disséminés. ( Karioîiu )
d. Globuleux, n Grunstein avec des globes testacés de
Feldspath et d'Amphibole. ( de Corse.)
. %4 PoR^PBTRS viBRT. « Grunstein compacte , vert foncé ^
avec cristaux de Feldspath compacte disséminés.
{^.Grûnporphyr») (Aphoiiite porphyrique, H. )
^oche;3 subordonnées an Gneiss ^ an Schiste micacé
et an Schiste areileux» ,
I. Chaux cARsoirATiB ancienne, (t Tjranslucide : texture
lamellaire ou granulaire plus ou moins fine. ( Ur-
kalkstein* }
( 526 )
' a» Granulaire. (Dolomit, )
1. Massive.
8. Schisteuse.
S. TaZ« ORAinTLAIBS.
( Cest la Roche dans les Yainei de laquelle te ioronre la
Plomb chromaté, à Béréséf en Sibérie. }
4- Talq sckistbuz. ( Talktchie/hr, )
S. CmvAB FBAao-suLFiTiLi. (C. pyriteiix.) (Kuff/èrkiea.)
RocHBS fubordoiim^ aa Graaite et an Schiste
argileox.
1. Tbrkk ▲ FOACBX.AiirB. < PorceUonerie. ) (Kaolin. )
RÔGBB8 snbordonnéea an Gneiss et an Schiste argileaz.
1 . Talc ollaibb ou Scristb OLLinii. ( Topfstein, }
RocHBs anbordonnëes an Schiste micacé et an Schiste
argileux.
1. Talc crloritb.
a. Schisteux. {Chloritschiefir, )
A. Schiste aluminbuz- ( Alauruchiefir, } ,
6. Mat ( Gemeùier Ahmruchiefer, )
b. Métalloïde ou Geanthracifére. ( Gldnzendêr^
Alaunschiefer. }
BoGHBS stibordonnécs an Schiste argileux. ^
» 1. ScHXSTB zfovActTLAXEB. ( îVetztchiefifr,)
a. Schiste oaAPBK^UB. ( Zeichçnsfhiefer, }
5. Schiste silicbuz. ( Kieselschiefer, ) ( Phtanite , H. )
a. Commua ( Gemeiner KieseUchUfir. )
b, {aspoîde. {Jaspisartiger KieseUchieJèr,)
6. Roche a topâzb. « Quarz , Tourmaline , Topaze
et Limotharge : texture granulaire av:ec ten-
dance a la texture schisteuse.
( TopasfeU. ) (Topazogjne^H. )
.(5^7)
7. Chaux garbonâtee ancibnnb indépendante*
( TJrkaUcstein. )
8. Chaux CARBONATiis magnesifère indépendante. .
, a. Granulaire (Dolomlù,)
RocMBS snbordonhées an Gnetss , au Schiste micacé et
« la Chaax carbonatée ancienne,
t. Anpaiaoïs ecHiSTEVZ (ffarnblendschie/èr, )
RocBBs snbordoiMiéea an Schiste micacé^ an Schiste
argileux euà la Chaux carbonatée ancienne.
|. SEXiVEXTJÇWE xroBiiB. ( Edler Serpentin, }
a. Compacte.
k. Schisteuse. ~
■
.9. ScHiSTJB siLiGBUx ( Klcselschiefer) indépendant.
( Phtanite, H. )
a* CommvLn i Gemeiner Kleselschie/èr).
b. Jaspoïde ( Jasplsartiger Klesebchiefery
10. Serpentine COMMUNE. ( Gemeiner Serpentin.)
Roches subordonnées au Granité^ an Schiste argilenX
et à la Serpentine commune.
i4 Carbonb oJTDULi FBRBUOiNÂ. (Graphite) ( Grapkii}fi
R0CHB8 subordonnées à la Serpentine commune.
1. Nif HKiTB. ( Nepkric. j
a. Jadb ascibn. (Pierre de hache. ) ( Punamu Nephrk* j
3. DiALLAOB. '
4* £cwE DE mbB. (Meerschaum. )
6. Feldspath. TBiTAc^ ( Jade de Saussure. }
( Feispath tenace , avec Diallage dissémina ; Eupho-
tide, Hauy. )
RICHES subordonnées au Schiste ialqneux et k la Ser-
pentine commune.
u Cbbomb ïEKRveiïci^. ( Fer chromaté ) ( EUenchrçm* )
1
( 5a8. )
11. GRtTNSTBiK ( Griiasùein. ) indiépeocbat.
12. FxROXYDULB ( Magn^uUensùc'ui.yîfïAéç&kàaLnx.
i3. Fer oxtds metalloîdx ( Fer otjâ;{sie. ) ( Eisefn^
glanj. ) iudépeiidaii>i.
i4f DiSTHENE {Kyaa'U. ) iudépendi^At.
«f 5. Porphyre {Porpkijr.) iodépenéantsi» Masse prin-
cipale SKupte et compacte 9 avec, erâstaux dis*
séniinés de Ffildspadbi^ o» ds Quapz, ou de
Mica:, oa d^Ampliiboleu
Roches qui constituent la Pormatîoti des Porphjrres
indëpeodans.
1 . Porphyre fbldspathique , ou à base de Feldspath
compacte. (^Feldspatl^orphjr.)
a. Porphyre quarzeux , ou à base de. QufkfZohjfalin.
( Quarzporphjyn )
S. Pierre argileuse. ( Thons tein, )
4- Porphyre ARGILEUX, ou à base de Pîerre argileuse.
( Thonpoqfhyr. ) ( Argile durci© porpbyroïde , H. )
5. Pierre de poix. ( Pechstein. ) fBeldspa^ résinite ,H.)
a. Compacte. ^. Schisteuse.
6. Porphyre à base de tierre de poix. ( Pechstein-
porphyr. )
a» Compacte.
b. Schisteux. *
7. Peauteut. ( Persùein. ) ( Perlaire , H. )
8. Peblstein puMiciFORME. (Némate? tt )
9. Porphyre à base de Pedsteia. ( Perhuinporphyr. }
10. Tuf de Perlstein.
11. OasiDiENNE. ( Obsidian.)
22. Porphyre à base à^Ohiiàienne. [Qbsidianporphyr,)
( Obsidienne résinire pôrphyrique, H. )
i3 Qc^RsT fragile résinoïde. ( Quarz hydraté ? ){Quarz
résinire. )
a, "^Vansîucide. ( UalbopaL )
y
(529)
1U(. Bni^csB PORPBTRf Qus. ,<! Fragiii€ii8 de porpîiyre , réu-
nis par un ciment porphyrique. ( Trûmmerporphyr. )
■ |5« Tuf roltPRYiitf. « Masse argileuse , provenant de la
« décomposition des Porphyres , avec Amphibole , Mica
et autres composans non-altèrés des mêmes roches.-
l6. Stenitb. à Feldspath laminairf et Amphibole : texture
granulaire. ' ■ - '
> a. Comtaune (Syrenk, ) .
t. Granitique. « Sienite avec Quarz et Micsa ? tenture
granulaire. { Granité oriental ou dXgypte. )
c* Potphyroîde. « Sienite , k grains extrêmement fins »
avec cristaux de Feldspath/^ ou de Quarz , ou de
Mica , ou d* Amphibole disséminés. (Sienieporphyj;)
d. Schisteuse. « feldspath grano-Iame^llaire et Amphi*
bûle, disséminés par bandes : texture schisteuse.
( Sy'enUschieJer^ )
ïy.^FBa dTPÈRoxTDi. (Ftroxydé, H.)
a. Fibreux ( Fasenger BrauneUerutein. )
b. Compacte. ( -Dickter Bratm^i^fiBUin, )
JHocaÈs sobordoiMiéts «« Seiiiste itticadé et aa
Porphjre. .
1. CfnvAB FËRRÔ-SVLFURÂ.
t
a. Anttmooifère ( Cuivfe gris antimoniférei ) ( Craii'
gûltigerz, )
h. Arseniiere. (G. gris arsenifère. } (Fahlerz. )
Roches anbordonnées an Gneiss et è là Sienite.
1. GfiVjKffâeBÊ santvtteoit. «Feldspath compacte et Am-
phibole , disposés par htdtdes : feiîtiite ' Schisteuse.
( Grumteinaéùejèr* ) (Diorite schistoîde , H. )
l6. Gr^nstein amygdaloïde. « Granstein reaferiQant
d^s cellules ratâplies de diverses. S«ii)^«tatices.
f ■»'
1
(55o)
TROISIEME CLASSE.
MONTAGNES DE TRANSITION.
i
I. Gkauwacke. « Grains -roulés de Quarz, de Schiste
siliceux^ de Schiste argileux , de Feldspath
laminaire et quelquefois de Mica , mécanique-
ment agglutinés pat oB; ciment de Schiste argi-
• leux, plus ou nioifilB visible î texture grauu*
\ti\v^'{'Grauwacke.y( Psammite , H. )
KocHES sahordoAîiees à la Grauwaçke.
1. Chaux CARBONAiis de ' transition. { Vebergangi
Kalfrstein, )
3. QuARz-HTALiN. ( Getfuiner Qt/arz. )
S. .QuARz-JAsi?E. ( Gemeiuer JaspU. ,'^
4* Grauwaçke schisteuse. ( Graiiwackenschiefer,)
I 6é Carbone oxrouLé ifé^LLoÎDs ou Geanti^ace.
a Schisteux. ( Schief érige Glanzkohle. ).
B. Gr auwackb'schisteuse géanthracifère ( Glanzschiefer.)
j. Schiste- ALVMUiiiJXidè. transition. ( Uebergangsalaun-
schiefer. )
S. Chaux suLpATés de transitipn. ( Uebergangs Gips, )
9. Schiste argileux de transition. ( UeUergangs TAon^
schie/èr. )
10. Schiste CALCiRiFiR^. « Scbiste argileux de transition ^ .
' intimement mêlé à la' 'Chaux" carbonatée : uxton
êcfaSstesse. <. »^''.î • '♦•
.11. ScBfSTS CALpABfOrG^AinrHRAClvàRS.
' ^2. Fur oxToé ARoiu^imB. {Bother Thoneisensteitu"^
a, Cha0x carbonatëb dé . transitioti ^ indépendante,
( Uebecgarigs KalAstem^) / .1 '
.RocBM soherdonn^es à la Granwacke et à la Chaux
carbonatëe de transition. ^
I. Schiste silicsux de transition. ( Uebergangs Kiesel^
êchie/èn ) ' ""
1B. Commun ( Gemeiner Uehergangs Kieiehchiefer, )
h, Jaspoïde. {Jaspisartiger U, K.)
Roches sabordonnëes à la Chaox carboiiat^e de tran-
sîtîoo* ;»
1. Fbr otYvk ARGiLiFàRB leBticulaîre. ( Linsenfôrmig
Kômiger Tkoneistein. )
3. Grunstein de transition. « Texture granulaire et
moins cristalline que celle du Grunstein ancien
( Uebergtings Grunstein. ) ( Diorite , H. )
a. Commun ^ Gemeiner TJeberg. Grilnstein ).
b. Globuleux : texture globuleuse et testacée.
{Kuffel/èls).
c. Vorphytoiàe (^Porphj/mrtigfer Ueber^. Grilns,)
4* Amtgdaxoïdb de transition. « Grunstein résous et
argileux^ ou Argile ferrugineuse rougeàtre ,
avec des cellules vides en partie et en partie
remplies de fossiles de différentes nature.
If Uebergarigs Mandélstein. )
d. Commune ( Cfemeiner XJebérg. Mandelst, ).
A. Porphyroïde. « Am.c.ommune avec cristsaux
de Feldspath disséminés. ( Porphyrartiger
XJeb. Mandelstein\ ' .
5. ScHistî! SILICEUX de transition , indépendant.
{^Uepergangs Kieselrschiefer. ) ( Phtanite , H, )
a^ Commun ( Gemeiner TJeberq. Kiesels, ).
b. Jaspoïde {^Jaspisartiger Ueberg* Kiesels.').
6. QuAKz-jAsçE rubané ( Banàja^spls )•
,y.. Fer o^XYi^i 'argxlifbèe. {Rother Thoneisensteîn. )
8. SiBÏîil'fe * de transition. « Sienite commune avec
^ Zircons àmémiàés (^Zir/const/eniù).
f
n
(55a).
9. PoRPHYAB FïLDSPATHK^UB * {teldspatkporphyr)à^
transition.
10. GRA^^ITS * ( Granit ) de transition.
11. Pierre sabloiineuss * (Sandstéin)ae transition.
* Hàussmann 1 Magasin deir Berlîner Gesell. Naturf. Freonde^'
II. 1 57. tt. ; et L. Von Suçh , Keise durch Norwegen uni
LAplând ; I. Theil.
QUATRIÈME CLASSE.
MONTAGNES A COUCHES.
* CALCARIFÈRESw
i. BiiBCHE ANCIENNE. « Fragmens de Roclies, kmasse
ou à lits , réunis par un ciment quelconque*
( TJrfeLs Conglomérat.^ (Anagénite^ H.)
'%. Pierre SABLONNEUSE strateusè de première formation.
« Grains roulés de Quarz et de Schiste siliceux,
de toutes grosseuris , réunis par un ciment
rouge-brunàtre. {Rot/ie Tode Liegende*){GTès
r udimentaire rouge , H. )
3. Schiste marno-bitumiKeux. (Bltuminôser Mergel'*
schlefàr. )
4^ Arôile cALCARiFiRE (Marné) compacte. (^Ferhâr-
teter MergeL )
5. Chaux caronatée compacte , de première forma-*
tion. {Zecksùsm ) ( Alpen Kalkstein. )
BoGHK» ftàbor^onn^efi à la Gliaax carboilatée dompacle
de première formation on GBanx çtrbooatée alpine.
1. Gkavx cAiiKoiiiATiiR WTUfAimvhSiE, (Sùtinkstein.)
a. Chaux cARBOKATis rixiDB. {Steinksfein. )
( 533 ) V
S. Fer oxtdâ cABBoiTATs ou Fer spaïkiqn^. ( Spatk
JEfsenstein. )
4. Fek HYPERoxYDé ( Fer oxyJ^) ( Broun Eisénstein,)
«. fibreux ( Brauner GiasÂop/),
h. Compacte {V>ichter BrmneUemtein)*
5. Chaux carbonatiïP AUGXUïiRB ( Marne ) terreuse.
( Erdiger MergeL >
Vv
X
6. Chaux cARBowATéi compacte , de seconde forma-
tion. ( Chaux carbonatée compacte poreuse)
( Rauchwac/ce. MehLbatj. Jurç. Kalksteln ).
7. Chaux CAi^BOKATiE AMTnGDAtoïDE, « Chaux carbo-
natée cOi?apacte , avec cellules remplies de Félr
oxydé ou hjTjperôxydé globuliforme-
8. pfAV^ «VWAïi» «TOAWiïlH, 4e première forma-
tion. {Flots Glps. )
a. Laimmniré/( Biâùter^er Gips y
^. Granulaire ( Kornyer G'ps. )
c. Compap^o ( JDiçh^r Gips )•
Bpc^li^ «|iif)ordoniii£e9 \ In Chunx sulfatée stratense dô.
première formation.
f. Argt^jp >ciMA*iFàRii ( Marne) schisteuse ( Mergeî
a. STRotrrîAKB solfatIs ( Çolestin ). ,
fl. Fibreuse ( Faseriger Colesiin ).
5. Soufra ( Schwefety,
9. Sodium muriatë ( Soude muriatée ) (Stelnsa/f ).
a» léammeiive { Biàùterlçes Steinsa/s}»
b^^ Grano-lamellaire*
^ - . '
c. T^MivevcyL^Fasertges Stemsals).
Bo^^Et^.j^iiWrctojipé^s ji la Chaux sulfatée stratense
de première formation et au Sodium muriaté* «
\ ,
\
\
(554)
X. Chattx CARBON atée compacts. '
a. 3itnnàni[ère (S tinkstein)*
b. Fétide {^Stinkstein),
RocHKS siibordonnëe^ aa Sodîmn mnrîtté.
1. Cbu7x ANHTD&o-siTLFATiB. ( AnhydHt. )
a. Laminaire ( WûrfeUpath* }
^. Lamellaire ( /'^«/^«/M>).,
c. Fibreuse ( Faserigtr Anhyârit \. '
d. Compacte { Dichter ^nkydrk )»
i,. Argua uvÈiATivkjÊiE' (Salzt^on,)
lo. Pierre sablonneuse , de seconde formation ( Grès
* cotoro,ou bigarré ) ( Bunter Sandsteln).
r
Roches subordQnaëes à la Pierre sablonneuse de se-
conde formalion.
f 1. Fer HYïERoxYDè ARMUFiEB lenticulaire (Kêrmgei^
TkoTi'Eisenstein),
a. Chaux cAnàoirATâB globuliforme compacte ( Hoo^e»-
stein ). ^ , .
3. ScHisTB sABXiONirEUX. «Pierre sablonneuse avec Mica S
texture schisteuse {Sandstein SMefer ).
2;i. OsAux SULFATÉE strateuse de 'seconde formation»
a. Laminaire {Fraueneis ) (Bliùteriger G'ifS >
b. GranvlsLire {Kôrniger Gips )•
c. Fibreuse ( Faserùçer Glps ). ,
3. Compacte ( DLchter Gips ).
12» Chaux carbônat^b compacte , de troisième for-*
* maiion. ( Chaux carbonatée coquillère )
( Musckel/calk).,
Roches subordonnées âi la Cbanx carbonatée com-
pacte , de troisième formation • '
2. Chaux cabbonaiâs compacte schùteuse ( Kaikuein
Schiffer y
I
/
, C 555- )
3. FiEi^RB ALUMINEUSR. [Alounstein^ )
5. i^ UARZ-AOATHE pyromaQub ( FcuerstêifU )
4. CHAUx'pARBOirA'BiE A»oiurè»B. ( Mautô ) ( Mergef» )
fl. Terreuse ( ^rdi^r Mer^el ).
^. Schi5tcua6(M«r^e/«Sc/«>/èr. ). .
* . serMergely ■[ } . '
6. ZOO-PHYTANTHBACR àVDllOOEWB ( Houillc ) (^Sieith*
'7. ScHisTSJÙ[iiMivBWt< ^tfimicAiV^/^* •
8. Carbone PHYTOGè NE HYDROGÉNÉ (Bitume).
-n, ^ésinoïde^i B. solide luisant ) ( SMakiges Erdpech ;«<
' ■/
i3. Zinc oxyde ( Galniei ). > »! - .
14. Chaux carbonatkb GÉpissiÈRE, ou Chaux carbo-i
natée de quatrième formation. ! .
i5. Chaux sx^lfatéb calcarifèrb eu Gypse de- 3.« for-
mation. ( Pierre à plâtre de Montmai;irtî. )
Roches sabordonn^es à la Charox sulfatée' calcarifèrci
oo 'Gypse de troisième formation. '
1. Cbaux suLïATÎtB LAftiNAiRE. ( Frauctteis).
a. ARGILE cALCARiriRÊ ( Maine) compacta iP^erkari
teter Mergel )•
3. Argile DURCiB ( Verkarteter T'Ao»*).
4, ScBiSTls HAPPANT ( Klebickiefen)^
,■ 6. QUARZ FRAGILE 'sUB-R'AsiWéÏDE.
6. STRQNTliNE SULPATâs CALCARlpi*^-
a. Granulaire'. h Compacta.
7. Arqilb cOMMUirB ( Gêmeiner Thon}. • n
^6.. Pierre SABLONNEUSE , de troisième forma tiôni
( Grès ordinaire. ) ( ÇUadersùeln ).
Rqchbs stibordonnées à la Pierre sablonneuse de troi-
sième formation.
I . Phi thantr ACE terreux ALtrwiFèRE ( Alaunerdù) .
{Houille Inrime terreuse alunifère y H. )
\
\
( 536 V
3. Zoo-pSTTAirnE&AcB HTDAOGBRi ( SUùiÂôhle ) (HoniSi
grasM).
5. Fbb btpbroxtoA TEHaimc ( OckrigerBrauneùeruieiu)»
4. Tebub a rQiri.oH ( WMerde }.
5. BrAchb pyKOM aqub ( Poudding ) ( Pudding ).
6» FlBARB sABi^oiinKUsB argUo-calcatiÛre (Marne •abloii<!
neiue ) ( Sand^Mergely ) *"
17. Chaux gaebonatei graphiçite (Craie )(J?/vtd6 )
** CAkBONIFÈHES.
* .*.
18. Gmnthracb (Anthracite )( Glanf-
kohle^W.)'
a. Métalloïde.
I. Massif { Muschliche GLK. )
b. Sub-métailoïde.
1. I^aminaîre.
2* Bacillaire.
3. Compacte*
19. Phytanthracb.
a. l'ibreux < MineraUsche Hotf-
kohle).
b* Compacte*
I. Résinoïdé ( Jâyet ) Pech-
kohle. ' > .
, a. Sub-résinoïde ( Houille com-
pacte ) ( Kannelkokle ).
'€• Terreux alunifère {Alaunerde).
20. Zoo - PâYTANTHRACB HTDROQBNb"
( Houille )•
a. Lamipaire ( Blàtterkohle \
b. Schisteux ( SchLeferkohle ).
c. Grossier (Grobkohle y»
Première
^formation
caféonneuse*
« • ^a
j
^ #. I
,',(?57) .
21, Pierre SABX.ONj«Ejp«xji»DRE(ilfar/vriS'aAi9j^<?//2').
a. Commune (Me Uxite,' H. ) v
,'b* Schisteuse.
Rochas snbordonn<Ses à la Pierre s&blonnense tendre,;
1^ BuiLcnn^ Conglomérat).
a. Ancienne ( Urfels Conglomeraf),
b. Siliceuse. « Pièces roulées de Ouarz et de Schiste sili-
ceux^ et queiquefoif aussi de Feldspatti laminaire ^
agglutinés par un ciment quarseuic.
2&2* Schiste âjlvwh^vk {^AUtunscklefer^*
33. Argile SCHISTEUSE ( iScA/g^/- 2%ori ).
24» Schiste carboneux (Sch. inflammable ) ( Brànd-*
schie/èr, ) ( Schiste bituraînîfère , H.)
îi5. Mercure siJlfuré (2'mAio6tfr).
!a6. Fer oxydé argilifers jaspoïdb ( Jaspisartiger
Ttiorieisensteiri ). s ,
a^. Fer hypbroxydé ARGiLiFÈRi ( thon Eisensteiny ,
a8. Argu]|, Qo^mvinn ( Gemelnçr Thon ).
29. PsBRRB ARqiLStfôiE ( Thonsêcin).
3oi Porphyre argileux ( Thonporphijr ). ( ArgiU
dardeporpkyriqùe.H.)
%U QuARz AGATriÈ GROSSIER ( Homsteûi ).
3a. LiTHOMARGS (Stçlnniark).
33. Argile CA^cA»i]FiRJç ( M^rnip) cppapaçte ( Verhàr^
teter MergeL ). * ^
34- Chaux carbonatée^ goicpacts ( Dichter Kalk*
stein )•
35. Tripoli ( rirj/7^0- , ' . ^
> ( 558 )
" *** Indépendantes.
( Flëtztrappgebirg'j ').
A. RocHBs particulières à cette Jbrmatlon^
36- Basalte ( Basait ). ^
a, CommDQ.
é^. Porphyriquc, « Tîasalte commun , avec cris-
taux de FelAspath disséminés ( B ^Siiltporphj/r)»
c. Approchant du Grunstein ( GrilnsteiahasiU)*
Sy. Grunstein sTHATEtrx. « Apparence moins cristal-
line et plus argileuse que celle des Gruiisteins
des autres classes.
I
38. Pc RPHYEfi ARGILEUX ( 7%0/2/70r/7Ay A").
39. Wacke ( fVacke ). *
40, Talc zographiqub ( Ter'-e verte ) ( Grlinerde )*
4t. Terre jaune ( Gelherde ). ( Argile ocreuse, H.)
42* Graustetn. « Feldspatk comy acte blanc et Am-
phibole no'r, intimement unis : couleur grise
uniforme ( Grausteln ). ( Mimose , H. )
43. Phgnomthb ( Pierre sopore ) {KLirigsteiriy.
a* Commune.
b, Porphyrjqiïe. a /PhonoUthe commune, avec
cristaux de Feldspa^th laminaire ou d'Amphi-
' . bole, disséminés : texture schisteuse (iC/mjf*
stelaporphyr ) f Porphyrscklefer )•
44» Amygdaloïde ( Koi^marhàeUtôirh ).
a. A base de Basalte.
b. à ba^e de Grunstein*.
c. à base de Wacke.
d. à base d'Argile»
>.
^ j
(559.).'
e^ k base de Talc zographi que*
j^ à base de^Fer oxydé argilifère. '
, a Avec des cellules remplies de Fossiles diverse ^
tels que Prehnite , Talc zographique ^ )VIeso-
type , Siilbite , Quarz-hyalin, Quarz-agathe ,
Chaux carbonatée laminaire , Chabasiç , Har-
motome\^ Arragonite , Aualcime , Strx>ntiane
sulfatée , etc^ >
45. 'Tuf des montagnes strateuses indépendantes*
a Fragmens des Roches de cette formation*,
agglutines par un cimeût argileux* ( Basalù
Tuf){TrappTuf).
B. ^ocBVLS- appartenant à la formation strateuse indé^
pendante pt communes à d'autres formations^
46. Pierre de poix ( Pechstein ).
47- Obsidibniœ ( Obsidùan).
48. QuARz fragile resinoïde*
a-. Translucide ( HaLbopal )•
49- Sable quarzeux ( S and )• ,
5o«, Pierre SABLO^'lS£us£ quarzeuse (Sandsteir^)*
5i. Argile schisteuse {JSchieferthon).
Sa. Argile coMMu^'£ ( Gem^elner Thon ).
53. Chaux carbonatjeb co^vxvt^ \ Dickter Kalk-»
steln ). . .,^, -,.
54* Argile calcarifère ( Marne argileuse ) ( Ver'
hârteter MergeL).
55. Fer HYPBROXYDÉ ARGILIFERE ( Gemeiner Thon"
eisenstein). "
s
(540)
56. Chrohs FBAAUÔmi (Fer chromaté y H. ) (EUen^
chrom ).
Sy. GjiàivTHRACs ou Caeboioi oxtDuii.
( Anthracite. )
a. Métalloïde.
!• Bacillaire.
%, Massif ( Mu^chliche Glang^
kohle ).
Â. Sob-résinoïde.
I. Bacillaire (Houille bacillaire)
( Sùanffeakohle ). /
58. Phytanthrack ou Carbotœ phtto-\ ^*'^"^f
a. lâgniforme ( BituminôsesHolf).
( Bois bitumineux. )
6. Sub-^histeux ( Gemeine Braun^
kpkle ).
c. Compacte.
I. Résînoïde ( Jayet) ( Pech-
fcohle )•
3, Terreux.
I. Brun (Efdkohle).
y/ormoHon
J
mm
\
. ;
(54i ) ,.
CINQUIÈME CLASSE.
MONTAGNES & ALJLV VlOIt*
* Bancs d*alluvion des parties élevées dA
Globe.
r. Terrains bs latagb. « Bancs composes de Sable ,
^ de Cailloux roulés , de Limon , etc. , avec des
Pierres précieuses et dès Grains de Substances
métalliques que Pon obtient par un lavage par**
ûcuWev {Ssifengebirge^*
Brèche ( Na.gelfiuJu )
€h Polygone. « Composé» lie frftgiBitas de Roches de
toutes formations.
b* Calcairet
c. Quarzeu^e. z
** * Bancs dalluyion des .partîe& liasses du
Globe.
IL Terrains sabloknsux.
Bamcs subordonnée «nx Terruiils eaUoniiemx.
z* Sabx*. • '
0. Granitique* « ConUfaosé deOvftiiie libi«s ,/plas on
moins roulés, di^JFeldspatb , de QiiarUet de Mica.
h^ Quarzeux. ( Quarz4iyalin areDacé,-H )
c* Argilo-calcarifère. «Composé de-(^ain8 deQuarzef
dé Ma^ne terreuse ( Sable mâmemc). .
21. AnGiLB couw&in ^Genuiner Thon)y ...
IIL Terrains^argileu^ *
Bakcs snbordonn^e^ anx Terrains argilénx*
i. Aaoilb coMMimK (Gémeiner Thon).
V A* AaGiiiB SABLoiixrfiÛsÉ ( Lekm ).
_y
/
/"
( 542 )
5. SàXLEiSaïuI).
4< Tauc FABiVEtJZ {B€rgmekl).
6. Fer sitlfvbA ( SchwefelJdes ).
6. Fia arPEftoxyixB ARciLiGiRS.'
a. Geodique ( Eisenniere )•
b. Zograpbiqne ( Terre d^ombre ) ( XJmbra ). ( Fcf
ozjdé cirrogràpfaique , H. )
7» CaBBOKS PBTTOOillB OU PHTTAIf*
THRACB.
4
a. Ligniforme ( BUmainôiet Htdz )
b. Sub-schisteuz ( Cemein^ Broun- \ 'troisième
c Terreux* \
1. Alunifére ( Terre abuniseuse }
carboneuf^
IV. Terrains calcaires.
Bakcs aobordoniK^s aux Terrains calcaires.
-
: Ï..Tûï.CALCAlBB(iCaMto/).
^- Terrains marécageux ( TMoorlinà ).
Banc8 8abordoDD& aox Terrains marëcagenx.
' â. jàAGULE ( Gemeiner Thon\
. .3.!;F«BHTPKBOXTl3é.
' '41. Des kc« (Morasterz ).
; '^. Des marais ( Sumpfer» ) '
«. ï>es prairies f'Wivsbntrz ).'
d* Terreux ( Ôckriger Brôàneisenstein ).
a. Lignifornïe ( fiolzsttùi ). ( Bois {Pétrifié.)
^. , Sodium, f^'^S^i ^^^l ( TiP^h • -: • ^
6. Sodium mubiaté. ,
tf. Des Ucs ( Scesah),
i > ^
\
X
ï 545 )
7. ?HYTàNTflaACE
a. Fibreux {Mineraîi&ché Ifolzkohle)*
b. Ligniforme _ Bitnminôses Holz },
c. Terreux ( H brune terreuse , H. )
I . Brun ' Erdkohle ).
d. Marécageux ou bourbeux ( M<}9r^
hohle) Ho«ille limoneuse , H.) V Q"^^^^
I formation
8. ToiJBBE ( Torf), I carboneme.
a. Piciforme OM résînoïJe (_Pechtorf).\
b» Bourbeuse ou fangeuse f Moortorf),
c^ Muqueuse {^Baggertorf),
d. Papyr.irée ( Dysodile de ' Cordier J
{Papiertorf). .
SIXIEME CLASSÉ.
MONTAGNES VOLCANIQUES.
•PSEUDO-VOLCANS ( Faux yolcan» ).
■. . . ■ . . . » t
Produits des Pseudo- volcans. /
I. Scories t.Erdschlacken) '
â. ArGILB BRULiR. V
a. Commune ( Gebranler Thori")*
b. Schisteuse. ^ / .v . V .. 1 .
c. Jaspoïde ( Porzellan-Jaspis )• ( Tbermaj^tide jas*
poïde , H. ; ( Jaspe porcelaine. )
5. Tr poli schistrux ( Polierschiefer ). ( Thermantîd*
tripoiéeune ^ H. )
I
4* Fer oxYDéARGiupà^B.
a, ^dit\\\à)xe {Stan^icherTh^neUenatein),
b. Massif. ' . . '
6. Frb cARBONiFàRE (Acier natîf).
1
6. Produits de la distillation des Substahces carbonëust I-
a. C»rb- ne pbjtogëne hydrogéné ( Bitume )»
1*. Liuuide (£r^ô/ }•
i
\
t
t
\
/
(544) '. .
ma. Transparent (Naphta) (Naphte* ) '
" èù. Opaque ( Pétrole].
m. Glutineux ( Bergtheer ).
7* Eaux TKERXAUts. «
8. SoDfftB |[riyiiooBmFft&B( Sonfrvtfatrmogène}^
9. Tuf stucEVX { Kieadûmer ).
!•. SovvAB ( Schwefil ).
II. AHKOlIlAQUBXItrRIAfrÂB.
** v;aLCANS.
Produits des Volcans.
I. Substances NON-ALTiaESS re|etée$ par les Volcans^
1. Ptaox&hb {AugUy
a. Grbnat (Grannf).
. S. Idogaaib ( yesuvian }.
4* Mbiozcitb ( Meionit ).
6. AumioàRB (X«»«i> ).
6. NiPHÂuJfB ( Nephêlin ) ( Sommit }.
7. Csàuz caabonatAb MAGirtoràAB. '
a. Granulaire ( Dolomit )4 , /
8. Mica ( GUmiïïief()é
9. Fsa MàTioia<iv% (Mefeor'-Eùfen)*
10. EAtT,
, . .
II. SuBaTA^GES FONDUES. ^
1. Lavb {Laça).
a. VitreuM ( Gl4èig$ Lwa ).
Jt. S^oriac^ ( Sckiackige La^m)^
%, Compacte.
fi. PorêUta.
5. Cellulaire.
4. Fibreuse ( Ponce ) ( Simueiti )*
€, Arenarée ( PuzBoUma ).
d. Pulvérulente ( ff^ulkaniicht A9ck9 )•
\
!
(545)
s.TcTf voLcAHiQUE* « Laves atténuées et ensuite a^glu« |
tiaées par les £aux. { Wulhanische Tuf) . r " "j
3. MoJk (de ffnmùoidt),
III. Substances sublimées.
1 . Sodium MURiATjâ ( Koch Salz ).
a. Ammoniaque suLFATès (7lf<a5c/z^m*).
S. Ammoniaque muriatâe. ( Salmiak )^
4' ^'^^ oxTDé ( Fer oligiste , H. ).
^ û. Métalloïde lamellifoiErie ( jEwe/i^/tfnz).
^. Subluisant ( A^r/ter £i«e/zrâÀm. ) . ^
5- Fer muriatâ oxYGSNé.
6. CuiVaE MURIATâ.
7. Arsenic oxydj6.
8. Arsenic suleurâ rouoe ( Rotkes Rauschgelk )•
9. Soufre volcanique ( Wulkanische Schwe/el ).
^ 35
TABLES
DE LA SECONDE PARTIE*
NOMS FRANÇAIS.
A.
Acide aérien.
— boracique ou borique.
— carbonique.
*— charbonneux,.
— crayeux ou méphitique*
— ^ muriatique ou maria.
— • sulfureux.
— - sulfurique.
— TÎlriolique natif.
— - — phlogistiqué. '
Acier nat»f. ^ " .
Achirite ou Aschirite.
Actinote.
Adulaire.
^délite.
Aërolithes ou Bolides,
otites.
Agalmatolithe.
A§aric minéral.
Agathes.
— 'arborisés i mousseuses , oeiflées,
onyces , rubannées , etc. i lo ^
m et iio
Agathe jaspée. 109,121
«—co rallia e. 118
•— leontine. 116
— sacrée. m
Agustite. 38
Aigue-mariae. i36
page S
3
5
5
5
8
7
I
1
. .7
357
352
160
i48
184 >2lt
358 , 5i6
398
a39
10
109 à 119
Aigue-marine orientale.
Aimant.
Air fixe.
— acide vitriolique.
Âkanticone.^
Akanliconite.
Alabasiûte.
Alalite.
Albâtre Calcaire.
— gypseux.
— oriental. .
— pesant.
' — yitreux.
— zéolitique.
Alkali minéi-al aéré*
~ — • muriatique. '
— — vitriolé.
— végétal nitré.
— volatil muriatique.
■— — • vitriolé.
Allochroïte.
Alquifoux.
Aluoiïine,
— flùatée alkaline.
— hydratée.
— meilatée.
— pure. ^
— - sulfatée.
73
371
7
7
174
174
46
164
I j[
46
ar
4îi
x83
90
8î
Sx
78
9^
91
307
9»
96
211
271
211
9^*95
Alumioite pyrite -bitumineux. 267
Alun natif, ^
— déplume. $3, 95
Alun scissile.
Amalgame natif.
Ambre jaune.
Amclhjstc.
-^ basaltiiie.
— £au«se..
— orientale.
Amiante ou Amianlbc»
Amianllioide.
Ammites.
Ammoniaque.
— > muriatée
—• sulfatée •
Amphibole.
. — lamellaire.
'».. scbisteux.
Ampîiigène.
Amygdaloïde.
— de transition.
— - Étratiformé.
Anagttnite.
Aaalcime.
— cubo-octaèdre.
, Anatase.
Andalousite.
• Andreolrtbe.
Andreasbergolilbr.
Anhydrite , K. Chaux anhydro-
sulfatée
Authopbyllitç.
Anthracite
.— ancien.
1— de iraiisition.
.— stratiformè.
Antimoine.
— . arsenical.
»— blanc.
.— coloré rouge. ^
— . en plumes grises.
»* en plun^es rouges.
.-i gris ou sulfureui.
^-, «-, argentifère.
29»
369
99
38.
4^
129
ao3
^ Il
91
iGo
624
i44 , 544
53i et 538
53i
538
532
19^
193
487
2l4
' 194
. >94
(54» }
93 Antimoine bydio sulfuré.
.— jaune.
a49
536
r2l2
5a4
53o
,540
'464
4^4 , 474.
476
465
4:6
465
.4^9
— muriaté.
— • natif.
... ..i. arsenifère.
..^ . — lesiacé.
— oxydé.
.— — épigêne jaune.
.^ ferro-plumbifère.
-.-. — sulfuré;
— — sulfuré épigeae.
— rouge.
.— spéculaire.
. -.— sulfuré.
... .— argentifère.
... — cuprifère.
. nickelilere."
— vierge.
Apalile.
— des Pyrénées.
Apbanite porphyricpie,
Aphrizite.
Aplome.
.ApOphylliie.
Arendalite.
Argent.
•— amalgamé.
— antimonial.
ferro-arsenifire.
— antimonié sulfuré.
-— arsenical. 28;
— bismutbifère , prerp. part.
— • blanc' ^
-~- -— arsenical.
— carbonate.
-^ de chat*
— corné.
— en épis.
— fragile.
— gris.
.— — . antimonial.
— merde d*oie.N
476
4H
474
464
464
464
474
472
475
475
473
476
468
469
470
471
464
38
3a
. 5^4
i56
21S
i53
•>74
283
£98
287
388
290^
,a88
açp
3i4
385
2^3
198
294
33u
293
336
469
445
'y
'(
( 549 )
^Tgent muriaté.
'
î»94
Arsenic sulfuré.
448
' -^ natif.
28^3
— ^- jaune.
45i
— Doir
293
— — rouge.
449, 545
— en pinmel.
465
Asbesie.
2o3 à 2o5
.— rouge.
290
— mûr où Amiante.
203
^ sullui é.
288
— flexible.
203
— — • noir.
293
— tiebsé.
204
— vierge.
283
— ligniforme.
2o4
— vitreux.
288
Asbestoïde.
l6l
-^ — aigre..
■
293
Asphalte.
254
Argentine. (Chaux carbonatée) 3o
Astérie rubis.
i3o
Argileé
-
— saphir.
i3o
^biûJée.
543
Atacamite. ^
343
— - calcarifèrè. 532 ,
533,
535,
Augite.
' 164
/
537
, 539
Automalite.
237
— : commune. 535,
537,
539 ,
AvenlurJue.
107, 148
» ■•
54»
, 5/i*
— feldspathi(^ae ou vraie. 1 48
— dtircie.
535
— naturelle.
100
— — porpliyroïdc.
528
Axinite. ,
154
— — martiale rouge.
337
Azur de cuivre.
,345
verjt-foncé.
306
•
-— myriatifère.
/
534
B.
— native.
211
«
—— ocf euse rouge.
377
Baïkalite.
16c
^— -— jaune.
538^
Baldogéè.
,206
-— sablonneuse.
541
Baryte.
56
— - schisteuse.
, 537
,539
— aérée. -
1
6)
— vitriolée ^ Alun.
-
92
— carbonatée.
61
Arménile.
345
— hépatit|ue.
6i
Arragonile. . "
32
— sulfatée.
56 , 5i 1"
Arseniate de cuivre.
35 1
— — fétide.
6t
— cupro-martial.
352
— vitriolée.
56
-— de cobalt.
444
Barylîte..
4 57
-^ de fer. \,
417
Basalte commuv^ \
538
«^^ de plomb natif.
323
— grunsteinoïde.
538
Arsenic.
446
— porphyrique.
538
— blanc.
383,
,447
Baudissérite.
68
— jaune fossile.
45 1
Bergmannite.
^i5
— ferro- sulfuré.
383.
Béril.
i36
..^ natif.
•
446
— feuilleté.
201
— ^ oxydé.
447,
545
— • de Saxe.
38
— . pyritcur.
383
•«- ficho^lacé de Sibérie.
- .137
( 55o )
\
B^ril fchorliforme.
7»
Brèche qoarzeu^e.
•
541
Beurre de moatagoe.
9î
-— siliceuse.
.
557
Bibliolue.
1 f
Bronzite.
179
Bismuth.
4S3
Bjrun de montagne.
399
— $t cuivre lulfurés.
437
Byssolite.
212
— natif.
'433
— oxydé.
437
C.
-^ sulfuré.
435
,
— — cuprifère.
437
Cacholong.
>
III
— — • plumbo-cuprifire.
435
1
Caillou.
109
— sulfureux.
435
"« demi" transparent.
■
109
Bitume.
a54
.543
— d'Egypte.
110
-— élastique.
a54.
257
•— gross^er.
uo
o» glutineux.
a54
— de Médoc , du Uhxn
, etc.
,99
— deJivdée.
1
a54
•— de roche.
110
--^ liquide.
254
Calamine.
4*4.
427
— solide. . '
254
Calcaire primitif, de
transition ,
Blende.
43o
coquillicr , etc. J^oj\ Chaux
•— brune, ianne, noire.
43o
carboDatée ancienne,
etc.
-«- charbonneuse.
. a49
Calcédoine^ ^
109
— informe , luisante.
477
— bleue ou sapKyrme.
110
i^^ tesUcée.
.
43o
— du Creuzot.
50£
Bleu martial fossile.
4i3
' — cristallisée.
109
— de montagne.
345
'- — rouge. , Corualine.
11
— de Prusse natif.
4.3
— volcanique.
99
Bois bitumineux.
a65,
, 540
Calp. ( Chaux carbonatée }
28
^__ ^^_ k^i*r^iiv
266
5i4
Caout-CLouc fossile.
Catbonate de chaux.
254
9
— fossile.
— >- de montagne.
-
ao4
—^ — dfir.
3a
— pétrifié.
m,
542
-7- de nickel.
329
Bolides ou Aérolithes.
358
— ^ de soude natif.
-90
Boracite.
67
— de stronliane.
64
Borate magnésîo-calcaire.
67
Carbone-oxydulë.
249
Borax , Borax natif.
B8,
»54a
— — - ferruginé.
a52
p 527
Boules d'agathes.
109
— pur ? Diamant.
■
246
Boumonite.
3l6
— phytogène hydrogéné. 254
,535
Brèche.
— - — hydrogeno - succiné ou
-«- ancienne^
532 ,
537
Succin.
~
269
— calcaire.
541
— zoo-phytogène hydrogéné.
254
— polygè»c.
541
Casse-tétes.
218
— : porphyrique.
•
529
Céraunite
ai 8
,358
— pyromaque.
„
536
Céréolite.
2l3
V
CeriiK
Céi'ite.
C^ium ou Cérerioui.
— alUnite.
— oxydé.
— i-— silicifère noir.
— — — rouge.
Céfose native.
tSeyIanite. ,
Chabasie.
Chair fossile.
(550
Cbarbmi de pierre ou CJbarLon
499
497
497
497
49S
497
3*7
l^
19a
204
de terre.
— T^étal fibreux
— brun.
-^ fossile incombustible.
Chatoyante agathine.
— ' drientale* ,
Chaux.
— aérée.
-— > aérée bitamineuse.
• — anhydro-sulfatée. 5^, 5ie |
— ;— muriatifère.
— — quarzifèr««
— arseniatée. " '^
— d^arsenic.
•— bitumineuse.
-^ boracique.
— boratée s^iceuse.
-J^ carbouatée.
aluminifère.
— — •— argilifère.
«. — argilo-bitumîaifère.
— «> — amygdaloîde.
-— • — ancienne.
-.— »- bituminifère.
-— — brunissante*
— . — calp.
— • — de transition.
— — ^^— compacte. 532, 533^ 534 >
537 , 539
— - — couipacte schisteuse. 534
fi5$
• 263
265
249
i3o
9
3i
534
54
56
447
3i
' 67
70
9, 5o5
' 29
533 , 535
535
. 533
524^ 527
Si , 53a
a3
28
53o
Chaux carbonatée co^uillér^. 534
— — ferrifère. a3 , 5o7
— — ferro*raànganésifère ou
Spath brunissant. 24 y ^^^
fétide. • 3i, 5Ha
globuliformc. 534
•^ — — graphique. 536
— —-grossière. '" io^535
— — lente. 2^
— — m^ignésifère. 29, 507, 5a6»
527 et 544
•— — magnésiée. 29
— -— manganési'ée. 24
-— «~ nianganésifère rbse. 23
— — nacrée oiji argentine* . 3Qf
'- — pure ou spathique* 9
— — quarzîfère* a6 , 507
— ^ fluatée. 4^, 5o9» 5ai^
— — - aluminifère. 4^
— fluorée. 4*
— nîtratée. 55
'— nitrée. !55
— phosphatée. 38 , 5o$
— ~ quarziière. 4^
'— phosphorée. 38
—i sulfatée. ' 46^ 5io
— — ^'ancienne» '' " 524,
-^ .— calcarifère. ^I • 535
épig^ne. 55
— -« — de transition. . ' 53o
-7— -i— strateuse. 533^^ ^^4; 535
— — anhydre. 15a
— — muriatifère. 54
— ; -.» quaizifère. 54
— • vitriolée. 4^
Chaux métalliques.
— » d^antimoine natiye. 47,4
— de bismuth. 4*^7
<— dç cobalt noire* 44^
•— de cuivre bleue. 345
— de cuivre rouge.
— de cuivre verte. 348
\
\,
Clinin nalive d'arsenic*
CMoiite.
■ — i>Ianchc.
— granatifère.
— schisteuse.
CKIorophane.
Chromaie de fer.
• — de plomb.
Chrome.
— ferruginé.
— oxydé.
— oxydé ferrifèrc*
Chrysoberill,
ChryHocoîIe.
— bleue.
Çbiysolithe dii Brésil.
;— dti Cap.
— chatoyante ou cpalisaote.
■— d^Espagne.
• — ordinaire.
-— orientale.
— de Saxe.
— des volcans.
— du Vésuve. V, Idocrase.
Chrysopale,
Chrysoprase.
— - «rOrient.
Chusile. igS ^
Cinabre natif.
Cipoliu. V. Marbre.
Cobalt.
— arseniaté.
leneux argentifère*
— arsenical.
•— — ferrifère.
ixîugeAtre.
■7- arsenico-sulfureux,
— blanc.
~ éclatant.
474
206
ao7
206,526
45
416
3i6
449
527, 540
5oo
' 416
i33
345
137
190
i33
38
58, 195
i33
Z95
145
i33
IIO
3l3
299
438
444
445
— gris, j
— mecdoie.
— oxydé noir.
438,44;
438
328
44<
439, 441
44.
438 et 441
445
44a
( 55a )
Cobalt oxydé ferrifire. ~
•^ sulfaté.
"'^ sulfuré.
-— lestacé.
— terreux noir.
— — brun.
• ronge*
— de Tunaberg.
— vert.
— vitreux noir.
Coccolithe.
Cœlesline.
Colophonite.
Coliimbium et Columbite.
Conite
Cordierite.
Corindon.
— granulaire.
— barmophane.
— hyalin. >
— zincifère.
Cornaline.
Coruéenne.
Couperose blanche.
— bleue.
-^ verte.
Craie.
•— de Briançon.
— d'Espagne.
' — farineuse.
Crayon noir,
^r- i"OUge.
Crispite.
Crisul bleu, C. citrin , C.
enfumé , etc.
— de roche.
Crocalite.
Croise tte.
Crucite.
Cryolitbe.
Cuir fossile,
CiÙTre.
i83,i88;
44Î
44s
5i6
446
44>
443
444
44t
443
44»
i65
6s
i4>
49«
ai4
319
i3o
i3o
"9
^3^
110
>»9
x43a
355
418
10
ao#
MO
11
a5«
377
48ft
99
98
ai4«
17*
209
pS
204
329
V.
( 553 )
I —
Cuiyre anlimonial, t . . 33g
Cuivre vitreux. 339
*-*- arsefijaté. ' 35r
i—^— rouge. 341
*-^— -fenifère. /' 35a
— vitriolé. ' 355
— r arsenical. ^ 336
s Cyanite. - soi
'— azuré. 345
Gymophane. i33
— >'carbpnaté bleu. 345
^ '
W- — — épî^hne, 348
D.
^— carbonate vert. 348
•
— • corné. 478
Daourile. i59
— dioptase. .^ 352
Dapéche. Bitume élastique ? . 257
•— ferro-sulfuré. 332, SaÔ, 629'
Datholite. 70
Delphinite. , - m 73
Desmine. 2f
Dents de cheval. F". Topazes
— gris. 336 , 340
— - — antimonifère. 336
de Sibérie , p. 75.
— — f arsenifère. 336
Diallage. 179» 52:7
— — platinifère. 339
Diamans d'AIençon , du Canada ,
— - hépatique. — 335
deBrJ&tol, etc. 98
— hydraté. \ 348
Diamant brut , jargon. 127
— - jaune. 332
— spathique. i3o
*— malachite. 343
Diaspore, 2 1 4
A— muriaté* 343 ^ 545
Dichroïte. ^. Cordiérile. 219
-^ natif. 329
Diopside. 164
— noir: 34o
Dioptase. . 352
•—oxydé bien. 345
Diorite. $24
*-— — rouge, 341
— schistoïde. « 629
yen. 348
Dipyre. 202
— . arsenical. fi; 35i
Disthène. '201,-524 9 528
i— oxydnlé. 34i
Dolomie. 29
-« panaché. $35
Draj^ées de Tivoli.* 1 1
A— phosphaté. ' 353
Dusodile . on Dysodile. 259 , 5i 4 »
— phosphore et antimonîal. 353
, . 543
— T^pyriteux. 332
/
— — hépatique. 335
E.
— sulfaté. • 355
— — terreux. 3S6
Eaq. 544
— • sulfuré. 339
Eaux thermales. 544
. — —hépatique, • 34 1
Ecume de mer. 5i 1 , 527
violet. 335
— de terre. ' 3o
— ^ soyeux ou satiné. . 348
Eisenrahm rouge. . 3^6
— sur-oxygéné t^rt. . - 343
Elecjlrum. / 275 > 279
— tuile. 34 1
Smeraude. . i36
1
EmcranJe du Brésil.
— dii Cap.
•— fautte*
--0 orienule.
— du Pérou.
— > de Sibérie.
Emeraudine,
£meraudite.
£meril»
Enbydres.
Bpidote.
•"• maDgauésiftre.
— atrahlite.
Epsonite.
Eacarboucle. > ^9 »
Esprit de soufre.
Euîn.
—» blaor.
— conuiun.
-^ ferrugineux,
— de France.
— grenu,
— Umoneax,.
— oxjdé. 429,
-— pyriteas.
— sulfuré. ^
— Titreux 00 spatbique.
Etbiops martiftl natif*
Euclase.
Eupboiide. 181 ,
F.
(554)'
l56 FauX'ina^re.
•— rubis. ■
— sapbir.
Feldspatb ou Ortbose*
— apjre.
— - trgiliiforme.
•—bleu.
«— compacte.
— décompose.
— du Forez.
— laminaire.
— resihite*
— teoace.
— vert.
Fer.
•» argileux.
— -— lenticulaire.
-*. — . commua.
— arseniaté.
— - arsenical.
'— — argentifère.
— azuré.
-— basaltique.
•— blanc.
•- brun.
190
45
129
i36
35a
35a
i3o
if5
173
176
174
65
i4o
7
4»9
4g 1
419
419
4"
4<9
419
5a4
4a3
4aa
4' 9
371
i39
5^7
Fabien.
Farine fossile.
— Tolcaniq'ue
Fausse amélbiste.
-« èmeraude,
— topaze.
Faux diamans.
— g: es.
— JrfptS.
336
46, 307 ^ 5ia
ao7
43
43
45
9»
*9
233
43
99
i48
2U4
i'5a
ai5
523
i5a
ai4
5^3, 5a4
5aS
i5!i, 527
»5, 17g
356
3771^99*543
534
399
383 , 490 , 5a4
38
41S
490
409
398
— brun ou hépatique. 389
— carbonate. 4^> ^33
<•« carbonifère. 543
— > cbromaté. 4^^ 9 5a7 , 540
— cbromé. 4*^
— gris ou spécuUire. 376
-^débâche. i54
— bépatîque. 389
— hydraté. 398,400
— hyperoxydé.* 398, 5*9, 53$
— -^aiigUifère. 534 , 537 » ^^ » 54»
— — terreux. 536, 54a
— de nie d'Elbe. 876
— limoneux. 377 , 398 , 399
— magnétique. 37 a
— mmm sablonnenx. 37S
— malléable nat-f. 35^
( 555 ) '
Fer météorique. 544
Fer sulfuré titanifère.
393
—> micacé ou écailleùx. 3j6
-^titane.
375
rouge^ 376
— > terreux bleu.
399
— muriaté. - *' /^iS , 5\i
— • — vert.
4i3
— natif. 356/371
— yitriolé.
418
— — — météorique. . 358
Fettstein ou pi«rre grasse.
23l
<. — — . Tôlcanique. 35^ , 544
Fibrolite. f^. Bournouite.
— lïoir. 371
Fiorite ou Amiatite.
106
- — • oligiste. 376, 524 > 528 , 545
Fleuis d'arsenic.
447
' — r— argilifère. 377 , 53o, 53 1
— de cinabre. ^
-r- de cobalt.
.^99
• — — argilo-caIcar|fère. . 377
44^.
— ■ ^— argilo-bituminifère. 399
— de cuivre bleue. \
345
— oxydé.* , 376 , 3^ , 529
'*— — rouges.
341
— • -—argilifère. 53 1 , 537 , 543
-T- — vertes.
1 ' .
348
— — ^ arg. jaspoïde. 537
— de it)ang,anèse.
454
— de soufre des volcans.
24^
— •' — cirrographique^ 399, 542
Fios ferri.
34
Fluate d'alumiue.
96
épigèn.e. ,309, 397
• — de chaux.
42
métalloïde. 528
Fluor minéral dU spathique.
42
— — • quariifèrè. 1 3o
Fossile trert.
216
— — - oqir vitreux. 4^^
Freblehen.
2j6
— —, résinite. 4<>9
t
rouge. 376
G,
-— — des lact , des marais, des
prairies , etc. ^99 9 4^^ > ^4^
Gabbro.
160
— oxydulé. 3 7 1 ^ 52 4 , 5q8
Cahbronite.
217
— — titanifère. 375
Gadolini^.
i8f
— «-pesant. 49*
— phosphaté.. n 4*^» 4^^
Gahnite.
23(5
Galène. ^
307
— phlogisliqujé. 371
'— antimoniale.
3i3
— spathique. 4^9» ^^^
— argentifère.
3o9
— ■ spéculuiue. 376
— de bismuth.
435
—^sulfaté. 4'^
Gemme orientale.
129
avec excès de hase. 4^9
-— de Saint-Etienne.
111
— sulfuré. 386,524, 542
— du Vésuve.
145
— — argentifère. 3cf3
Géodes.
109
— — arsenifère. 392
Geyerite.
211
— — aurifère. 392
Girasol*
120
blanc. • 393
Glace de Marie.
46
— • ,^^ feriifère. 391
Glauber^te.
96
^^ ,m^ magnétique. 394
Gneiss. 533 .
, 524
^
• ^
( 556 )
Goudron minerai. 254
Gomme des funérailies* 254
Gnmmaiiie. 160, 161
Granité. 523
— globuleiHL de Corse. $24
— graphique. 5^3
— oriental on d'£gjpte. Sig
— primordial. 5a 3
— • serpeatineux. 180
— de transition* 532
Graustevn. 538
Graphite. 252, 527
Grauwacke. 53o
— schisteuse. 53o
— — géanthracifère. 53o
Gravier. qq
Greisen. 523
Grenat. 1 40 , 5a4 9 ^44
— blanc.
— ferrifcre.
— mauganésifère.
— - en masse.
— noble ou oriental.
— c/ésinite.
— syrien.
— du VésuTe.
Grenatiie.
Grès ordinaire.
• — bigarré 00 coloré.
— calcareo-quartzeux.
144
143
143
i4o
143
i4o
144
144, 172
535
534
26
— calcaire , ou G. cristallisé. 26
' — paf, G. pif et G. pouf,
— rudimentaire rouge.
Grunstein.
n~ amjgdaloîde.
— ancien.
— commun.
— globuleux.
— micacé.
— - porphyroïde.
— schistfîux.
— straleux.
524,
524,
^7
532
529
525
528
'524
524
524
.5219
Ô38
Grunstein de transition.
' — yarioleux.
Guhr calcaire.
— gypseux.
«— magnésien.
— siliceux;
GurhosiaQ.
Gypse;
— pesant.
53i
5i4
10
47
328
99 et iir
5o«
46
56
— yiolet. f^. Lépidolitlie.
H.
Hallite.
Hai*molome.
Hauts-piliers.
Haûyne.
Héliotrope. ( Qaarz
Hématite brune. '
— noire.
— rouge.
Hornblende.
— basaltique.
•»— du Labrador.
•— scbîsteuse.
Hornstein.
— fusible.
Houille.
—• brune aluniiere.
— compacte.
— éclatante.
— fibreuse.
— fuligineuse.
— grasse.
— grossière.
«— limoneuse.
— papyracée.
— piciforme.
• — sèche.
Houillite. .
Huile' de Gabian.
-^ minérale.
21c
«94
22|
agathe ) 1 1 1
398 , 4oo
376
160
160
176
527
110
lis
q5S,5i4,535
536
q63
259
259, 536
263
543
360
264
«49
254
s 54
Hyacinthe.
•» — l>IaDche cruciforme.
>. «— brune.
*- delà Somma.
*— de Compos telle;
— occidentale ou de Portugal.
— orientale.
4 - — des Tolcans.
— du Vésuve.
Hyacintliine de la Somma.
Hyalithe.
Hydrargillite.
Hydrate d^alumine.
— de fer,'
— de silice.
» Hydrolite.
Hydrophanc.
Hypersthène.
I.
Ichtyophtalme.
Icbtyophtlialmite.
iénite*
Idocv^se.
IndicoliteJ
Inolite,^
lolilbe. V. Gordiërite.
Iridium.
'— natifs
Iris.
Iserine.
Jargon de Geylaq.
•V— de diamant.
Jaspe. (Quarz-)
1— agathé.
— commun.
— égyptien.
— fleuri, J. panaché, J. uni-
yersel , etc. .
— ' porcelaine.
—- rubanné , rouge y vert*
-— sanguin.
•— schisteux.
Jayet ou Jais. .
f«7
i45
^7
72
129
145
145
}À1.
240
240
398
106
217
120
176
.264, 53&.,
127
^37
ia3
134
ia4
m
ia4
543
m
540
K.
145,
Kapelstein,
ILaolin.. j
Karabé.
— de Sodome.
Keffekilithe.
i53 Kéi^tite.
io3 Kermès minéral natif..
169 . Klaprothite.
o44 Kohlenblende.
i56 KoUyrite*
1 1 Koréïte.
Ç..oppho]ite.
Kupfernickel.
>5ji.,
2>.9.
5oa
do2
V
100
4.85
L.
— ascien.
— néphrétique.
— oriental.
— ^'de Saussure.
•— tenace.
Jai»; V. Jayel.
x52 ,
\
Labradorite.^
Lait de lune.
«
Lapis-lazuli.
218 Lapis oriental.
52J Laumonite.
218 ; Lare.
ai 8 — arénacée^ pulvérulente y
$27 scoriacée^ vitreuse.
\^% I liazulithe.
;- outremer.
â32
269
254
223;
J 10-
476
223
249
223
»39
190
32a
t4S
20
182
x88
544
544
.182
183
P
( 558 )
Lazul^^he de Somma.
\
3a4
Malacolithe.
i65
-* de Wefner.
^
aaS
Malthe.
354
LaUalilc. ^. Haiàyne.
Bianganaîse en aiguilles
454
Lehmanîte.
l53
~- en chaux noire.
454
Lepidolithe.
3^6;
► 524
Manganèse.
455
Lfptynite.
^«
533
— aéré.
460
Leucitc.
i44
— argentin.
454
Leucofîte d'AUember^.
7a
-t- blanc.
460
— de Ma\i1éoii.
303
-~ carbonate.
. 460
Levisilex.
111
— — silicifère.
460
Lherzoltte.
337
— granatiforme.
143
Iteuttrite.
\
228
-^ gris.
454
liiège fossile ou de montagne.
204
— hydraté ?
461
Lignite.
a 59
— inflammable.
454
— jayet.
264
— natif ?
453
— fibreux.
365
— oxydé.
453
— terreux .
165
— — bary,tifère.
459
Limbilite*
198.
, 227 ^
— • — - bituminifère.
454
Xfithébsphore,
57
-— - — violet.
• •
176
Lilhomarge.
537
— oxydulée.
459
Lotalalite.
»79
-*- phosphaté.
463
Lydienne.
120
— rouge.
-^ aplfuiçé.
460
462
M.
Marbre.
•
— Bardiglio de Bergame, 54
Macit».
309
^- de Carrare.
10
Madréporite.
10
— grec magnésien.
5o8
Magnélithe.
l53
— de Hesse.
10
Magnésie.
•
65
— Napoléoic .
30
•— boratée.
•
67.
— r de Paros.
10
— caibouatée.
68
— - salin.
10 , 527
^-— quaisifère.
68
, 5ii
Mareassites.
386
— hydratée.
23'8
— rhomboïdales.
393
— * natWc.
C8
,228'
Marne.
532
— noire.
455
— argileuse.
539
— pure.
238
— bitc^minifire.
535
— sulfatée.
65
— compacte.
,533 , 53;
— — - coballifère.
67
— sablonneuse. "
1 «^ • » y
535
— — ferriftre.
^67
— schisteuse.
533 , 535
•— vitriolée.
65,
— terreuse.
533 , 555
Magnesite.
69
Mascagnin , prem. part.
254
Malachite.
«
34B
Massicot natif.
3i5
•i
I •
*
(55$)
»
1
M^Êonitet,
1 1
Minium natif.
3i4
H'éionite.
ï47>
544
Moelle de pierre.
lO
MéUpite.
z4o
Mol^ite.
110
IVI^Iilite.
i^&9
Molybdène.
480 .et 481
Mellite.
1
271
— oxydé.
480
teénakanite.
485
— sulfuré.
480
Ménilide.
t
121
Moroxite.
58
Mercnre.
^9^
Moriaie d'amraoniaq
ue. 9a
•>- arg^enul.
298
^>— d'argent natif .
^94
— coroé.
3o5
—-d'antimoine.
474
—— coulant.
296
— de cuivre.
47«
-«- doux natif.
3o5
« de soude.
83
— hépatique.
3o4
Muriacite.
5ft
— ' inflammable.
5i5
MurJo-cairbonate de
plomb. 324
— \nuriaté.
3o5
Mussite.
i65
^— naèlf.
296
— - oxydé bitumineux.
5i5
N.
——sulfuré. 299 3
5i5
,537
*— — bituminifère.
*
3o4
Nu cri Le.
a39
— — ferrifère.
3o5
Naphte,
544
— TÎerge.
296
Natrolite.
184, 23o
^ésotype.
j83
, 23o
— de Suède.
23r
Mélaxyte.
537
Natron.
9»
|déteoroUtes.
358
Némate.
5a8
Mica. 198 ,
'5a3,
544
Néopetre.
110
-— schistoïde.
524
Nepbéline.
' 194 , 544
— steatitenx.
206.
Néphrite. ( Jade )
218 , 527
— vert.
478
Nickel.
327
liicapbyllile.
•
214
-— >arseuical.
328
Micarelle.
177
— — argentifère.
3oi-
Miches de 14 sols.
63
— natif.
3ô7
Miémité.
«9
— oxydé.
339
Ifiniose.
•
538
— terreux.
3^9
Mine d'acier.
4o3,
f 409
Niccolanum.
V
5o4
— de manganaise*
455'
Nigrine.
48^, 488
— deNagyag.
494
Nitrate de chaux.
5S.
.«— 4e ^lomh*
a52
-«- de potasse.
78, 9o\
•— de plomb sulfureuse.
3o7
Nitre.
78
JAiroir d'âne.
46
— • natif.
"S
-— des Incas,
386
— k base calcaire.
55
Miroitante,
»79
-— de Houssage.
78
Mispickcl.
383
o.
399
377
478
487
21 l'
IIO
Obsiclienne. 5s8 , -SSq
— porphyrique. 528
Ocre d^anlimoine. 4y4
— de bismuth. 488
— brun. 399
-— de cuivre rouge. 34 1
Ocre de fer^ouge. - 376 , 377
— jaune. 399, 407
•— martiale bleue. 41 3
— " — brune.
— de Dickel.
— rouge.
— ^d'urane.
Octaédrite.
OEdelite.
0£il de chat.
■— de perdrix.
— de poiisont V. Âdulaîre.
V)Euf». 64
Oisanite. 4^7
Olivinc. 195
Ollaire. ' ao6
Omx. { Quarz>agathe ] • 110
OoUthe. ' '• 10
Opale orientale. ' 120
-««commune. xsm>
Or. «76-
•— argental. 28ft
-— blanc.
— — de chat.
•— graphique.
— gria.
— - mufsif iintif.
— de Nagyag..
— natii\
— argentifère.
(56o) "
Orpîn. t^\'
Orobites. n
Orthose ou Feldspath. 1 48'
Osmium. " 5o3-
.Osteocolle. ïI-
Ox^t-seniate de fer. 4^7
Oxyde d'antimoine. 474
— d^arsenic sulfuré jatine. 4^^
-— d'arsenic sulfuré rouge. 4^9
.— de bismuth. 4^^
-— de manganèse gris. 4H
— — rose. 4^
-r- de mercure sulfuré rougc. 2<)9
— rouge de tiianium. 4^'
— d'uranë. 4;^
— ■ de zinc. k%\
•^ — siliciiere. 4^4
274 , 493
i9«v
. 276
— — — platinilcreou paîlatlifcre. 370 ■
— paradoxal. 49^
— problématique. ' • 49^
Oi'jâmeut. 4^^
P.
j
^Palairipètre.
Palladium.
— natif.
Papier fossile*
Paran|.liitirk ""
Pechblende ou Pecherz;
Pechstein.
•— de Ménil-montant.
—'fusible.
Pegmatite.
Pépites d'or.
Péri dot.
— du Brésil,
-—de Geylnn.
— id oc rase.
Perla ire.
Perlstein.
— pumiciforme;
Pétalite. prem. part.
Pétrole.
-^ compacte,
— liquide , terreux , etc.
m'
\\%
5o3
275, ^à^
2Ô4
177
'477'
126
12^1
523
277
195 àigS
i58
i56
146
528
' 578
5^8
339
a54,544
264
- ?5|
( 56i )
Ktrosilex.
110, 148
Pierre dÎTÎue.
!li8
*^ ogathoîde.
i48
-— à étoiles.
ï8S
■^ cri»talljsé.
•
III
— À feu o\i à fusil.
■
IIO
— ^ efferveicent.
111
.— de foudre.
386
Petunzé.
•
14^
— gr;|ise.
a3i
Pharmacolithe.
m
•— de hache.
a 1-8, 5a7
FhoDoIlthe commufie.
538
— df Labrador.
•
i48
•— porphyrique.
538
— de lard. '
a39
Phosphate de cuivre 1
353
— légère.
111
— de fer.
398
-— de lune.
•
i48
— de plomb:
•
3ao
-— lycnenoe.
119
Phosphorite.
38
— > à magots.
a39
PfaUQite. 1 va ,
526,
,527, 53i
— nieulière.
110
Pfaytaothrace. 5^6^
540
, 54^ , 543 '
— • de miel.
■
^171
— compacte.
536, Sjo
— de Moka.
-
m
— fibreux.
536,
549, 543
— muiia tique.
, I5:i
^•— ligniforme.
540 ) 54^
' -— néphrétique.
di8
^— marécageux. '
54s,
— ellaire.
^06
<— sub schisteux.
540, 54a
•— orientahe.
•
«>9
— terreux.
540 , 543
— des os rompus.
t
II'
— • — ahmifëre. 368, 532
S 536, 542
— de Périgueux.
455
Picrite. ( Chaux carboDAiée ) 39 .
— - pesante.
49*
Ptctite.
488
— à plâtre.
5i , 535
pierre d*aigle.
398 , 4o3
— -^ violette, V,
Lépldolilho,
•» alumineuse.
S35
•— de poix fusible.
5a8 , 539
— des Amaaoues.
•
748, 8 18
•— *— i4i fusible.
121
— - argileuse'.
5si«, 537
*— ponce.
544
*-.-> d'Armétiie«
345
-^ puante ou de porc.
3i,6c
.—- d^asperge.
38
— des reins.
\
sfB
— d'axur.
s8a
— contre les rats.
61
^ à bAiir de Parit
10
r- sablonneuse, de traosition. 53^
.— de Bologoe.
57
•— - sti'atiforme.
53a
, 534 , 535
«M- calamioaire.
4a4
536,
r 557 , 539
.— calcaire.
10
— « sculpture.
a39
.«- — te(itacée>.
ft
3o
— sonore.
•
53$
»-> de caprarole.
745
•— lipéculaire.
46
»— -de circoncisioa.
31«
— de Thum.
154
— de colubrine»
V
« . ao6
— de tounerie,
358, 386
«ta» de corue.
110
— de trippef.
54
«— de couleur.
455
^^ de Vulpino.
54
de croix.
572, »o9
Pierres d^hiroadelle ou
de
-« cruciforme.
. 194
Sassenage.
109
56
Pierre) Tcrtet.
a<g
Fimelite.
114
Pioite.
300
Pisolichei:
1
11
Piftiite.
IXI
Plasma.
110
Platine.
1 •
374
Platine ( MéUuz du-)
5oa
Pktine natif. ^
«74
Plfttre-cimeu^.
aa
Pléonaste.
.134
Plomb.
SoG
•— antimonié sulfuré.
3i^
— arseniaté.
331
-•« arseni)^..
3i5.
•- blanc.
3.7
--« blcu«
334
«*• brun.
3aa,
— carbonate.
317
— — cuprifère.
320
— ^ «— noir.
3 «9
<*— chromaté.
3i6
.— chromé.
3i6
-—jaune.
3a5
— — autimoniiil et ferrugi-
seux.
475
— . moljbdaté. .
334
— moriaté.
334
Jt natif.
3o6
*— noir. 819
,3a4
*— oxydé roit|;e.
3i4
•~- phosphaté.
3ao
»^— arsenifere.
332
-^ rouge.
3^6
— spathiqae blanc.
317
— • —jaune.
B34
•j- --• rquge.
3iG
— -~ vert.
330
«-r sulfaté. . />
3i*6
»— sulfuré. 307 .
, 5a4
— — antimonifère
3i3
k^.-^anttm. et ar<^<Htifàte.
314
( 56a )
Plomb tnlfiiré ^pigine
•*— terreux.
— tetsttlaire..
— vert.
•— vert arsenicaL
Plombagine.
•»— charbonneiMc»
f oix minérale.
Ponce.
Porphyre.
•— argileux*
-i« feldspathique.
'->* -« de transitioA*
->— Vapouêoji.
•^ quarzeux.
■!— veit.
Potasse nitratée*
Potassium.
Poudding.
Pouzzolajie.
Prase.
— cristallisée.
Prehnite.
Prime d*anielhiste.-
Prtme d'émeraude.
Prussiate de fer nAtitl
Plsamnaite.
Pseudo-aventurîne qiuas«iiM»
Pseodo-nepheline*
Pseudo -sommité.
Purctle.
Pycnite.
Pyrite,
r-* d^argent.
— ^ argentifère.
^^ arsenii^alr. ,
— — argentifère.
— brune martiale*.
•— capillaire.
— cuivreuse.
-r- d'étain. '
-^ ferrugineuse.
3.J
Soj
320
3a3
35a
a49
354
544
53d , S37 , 538
534, Ssa
53a
i5i
. 5ar
534
7«
77
536
544
.59^110
i^
43
43,99
4i3
53o
100
s3a
&3at
4dS
336
385
395
383
385
3«9
5»7
333
433
3«6
\
Ff rîte hépatique. •
-— de molybdèiKf.
*^ magnétique.
— martiale. ^
••— d'orpiment.
•— folJde.
^* aulfar^use.
Pyrites pyraaidalei.
ï*yrope (Grenat).
P^ophy»alile.
\ 4^
3<>ft
. 386
386
i4o
7a, 76
164,544
(565 )
SiS^ Qilarz ceolltiforme.
98, 106
<Qilars. '98
— — agathe. I09
——-— grossier. 5^7
— — -^ pseudomorpbiqve. ' 54^
.... ... pyroodaque. « 535
.L— — - argilifère schistoidc. 119
— aventuriné. 100
—^ commun. 99
— compacte, 100
«— cubique. 6^
^- fragile ré«mciîde. 5a8, 589
^_ — sub-réinno'îjle. 555
— gM». 99
— hyalin. 9^» 5^4 , 53o
—* ' — chromifère. 5oc
: fétide, lot
•— hydraté. 5a8
— jaspe. 1^3 t 53o 9 534
^^ laiteux. 99
^— en poussière , Sâbloa. 99
•-— pseudomorphique. lOi ,1211
•—pyramidal. 98
— - résinite.
j^ — opalin,
— •' rose.
^^ rubigineux.
.— sableux.
<u- en sulactitos.
t'à9
. zaa
97, io5, 5^5
99
99
, »«9
K.
Rapidolithe. F', Rhabdolite.
llayonnaute. j6o
— <«• en gouttière. 488
'— - vitreuse. j nj^
Realgar natif* 44 9
— ^ jaune. 463
— rouge. 45<>
Rétinaspbahe. a58
Reusiin. prem. part. ^ a5Î
Rhabdolithe. X77
Rhodium. 5o3
iRoche à topaze. 74>526
Roches ( Distribution des- •
d'après M. Tondi. .} 533 à 5^5
primitives.
•— de trausitioM,
— stratiforraeSf
'— • d'alluvion.
"— volcaniques.
Roubschiie.
Rouge de montagne.
Rubacelle , RubVelie.
|RubellJte,
Rubinc d'arsenic.
Rubis. ^
-—balais.
•— du Brésil.
— oriental.
— - spinelle.
Ruihile.
S. •
5a3
53o
538
341
543
68
7*
159
.449
189, *H
134
7a
1*9
i34
48t
Sable. 539^541,542
•— argilô- calcariière. 541
;— . d'étain. ,4*9
»- ferrugineux titane. 485
«-* ; — des TolcAos. 3^5
Sable granitique.
gabion stérile , Sabloa mouvant. 99
(564)
54ï Schiste jafpoîd«
Sa&an de mars oalir.
SagénitQi
Sahlite.
Salpêtre.
Salse.
SanUarac.
Sanidin.
gaaguine ou Crayon rouge
Saphir. (Corindon bleu)
m^ du Brésil*
•^ d'eau.
riM> éuieraude.
^^ faax.
.-» m^le.
tm^ oriental.
*-* rubis , S. topaze»
Saphiriiv,'
• Sapparc.
Sarcolitlie.
Sardoinc.
Sassolin.
Savon des reniera.
Saussurite.
Scapoliie.
Scheeliu.
—"calcaire,
i— férniginé.
Schiste,
p.*. alumineux. ^
^^ . geanlliiacifèrc
^.^ de transition.
-- argileux, ancien.
,«. , dfi transition.
— bituminifëre.
— calcarifère.
*^ calcai-e6-^caTithracif«r«.
a— carbonea:^^
i— graphique.
— 'happant.
i^ îaÂanimablc.
376
481
164
78
355
449,
36&
. 377
129
72, i56
î33
139
99
129
139
i3o
226
201
193,317
iio
3
455
l53
49®
49Ï
490
524
526 , 535
' 526
53ô, 53 1
5^4 , 536
o3o
537
53o
53o
537
526
535
537
marno-bituiniûCtt*»
.« micacé* '
«-> noTacnlaire.
^* ollaire.
— sablonneux.
*— siliceux.
..L. — de transUion.
Scories.
Schorl.
^ blanc du Ba'ikaL
.. _ hei^gonal.
..^ ..-. prismatique.
— bleu. aoi
— cristallisé opaque.
— cruciforme.
— électrique.
... feuilleté.
•— en gerbes.
— lamelleux.
I chatoyant."
* .— de Madagascar.
— noir.
-.. octaèdre.
— opaque rhomboïdal.
— pourpre en aiguilles.
..— roug9 de Hongrie.
.^ — . de Sibérie.
~* spatheux.
jL« spathique.
-— transparent lenticulaire.
-^ •— rhomboïdal.
-^ vert du ZiUerthal.
-^ — I du Dauphtné.
.^ violet.
.— volcanique.
Sel. ^
— * admirable.
■>— amer ou d'Angleterre.
«»« ammoniac natif.
-— ammoniacal aecret.
— commun 091 de coltine.
190
533
534
536
536
534
119, 537
53i
343
1S6
i63
«94
7*
487
160
17»
i56
179"
190
i5o .
159
j55
i56
487
160
481
481
i59
i54
160'
i54
i56
160
173
i54
i64
81
65
9^
9»
83
83
3
46
Sel d^Epsom , dé Sedlits , etc. 65
— gemme. 83
— de Glauber. 8i
—-marin £o8tiIe.
-«- flédatif natif.
Sëlénlte* ^
Sémélioe.
^'Ser^entinc commiuie.
-— noble.
'•-• oll^iie.
Sibérite.
Sidérite.
Sidéroclepte.
Silex.
Silice flûatée aluminêiise.
'Silici-calce.
Sihrane blanc.
.— graphique.
'>-» lamelleux.
— Inatif.
Sinot»le bu 'Zinopel.
'Skorza.
5*7
a66
5ia
233
169
5ia
Smaragdite.
Sodalite.
Sodium.
'-» borate.
— mnriatë.
Sommité.
Soude.
— blanfche d^Egjpte.
^— " Boratëe.
«—>' càrb'onatée.
111
494
494
-494
493
99 > Soi
174 , 235
179
233
77
542
533,542,545
194, 33ti
90
88
90
-^ muriatée, 83 , 533 , 5^^ y 545
— • — cuprifère. 88
— ' «— gjpsifère. 54
— sulfatée. 8x
$oafr«. 242 ) 5i 3 , 533 , 544 > ^4^
— doré «trie. ^ 4?^
•— «bydio^enif^e. • *544
—.natif. a4»^533
— rouge des Tolcaos. 449
«-^ Tolcaniqu«. - 545
C 565 ) .
Spatlr adamimtia t • .
— •— du Forez.
— boraciqne.
•— brunissant. .-%
— > calcaire.
— — fétide*
— — > prismatiqti« d*Sspagn^
— calcareo-quar^evi. . ^
»- chatoyant.
• — cubique.
— de glace.
— fluor ou fusible*
— gypseux.
-*- magnésien.
.:— d^Islande.
— perlé,
«-—pesant.
— — aéi é. - ' \
— — verl.
~ schisteux.
—X séléniteux. .' >-
— i — ihomboj'dah '
.— •« (îe Sicile,
•—en tables.
— Txlreux.
— '• de zinc
Sphèue. "-
Spinellane.
Spinelle.
•— zincifère,
Spinelline. ^
Spinthère.
Spodumène.
Stalactite calcaire.
Stalagmite calcaire.
Staurolite.
Staurotide.
Steatite. . ^
•^ cristallisée.
Stilbite.
SU'Ontiane. .
«» caii»OBttée*
.'ï
24
au
dm
»-99
. 5a
235
42 ,^56
46
*9
a4
Si
478
3o
..55
24
6a
Â35
4^
AH
488
236
i34
a37
488
238
154
21
hi
2«5
20^
186
62
1
fkroBt. tnlfat^.
^>«* calcariftre.
Scrontitiiite.
Sticcin*
^^ crisUi|li*é.
— noir.
0i]ccmit<. ( 6rf iMt )
Sulfate de bftrjt««
f^ de cobalt.
«— > de chaux.
— de cuivre.
— ' de fer.
-* de roagnëtie»
^- de ploAib.
— i' de soude.
»-• de sine.
Snlfnre dTantimoine.
— de bismutli.
— • de cuWre.
^— de fer.
•-»- de mavgenèse.
— de niolybdèod .
-^ de plomb.
-M de zinc.
■Syéaite.
g>r^ ^anitique;
•«»• porfihjrique.
-— schisteuse. <
—• de transitioa.
X.
( 568)
€n,(iif, 5>S Taie de }lhùtfP9ritt»
•-* de MoscoYÎe.
'•*-« ollaire.
«^ pseudomorphîqjèe»
.— pulTernleDt ou teirev^-
64, 6U
64
5i5
' 471
{fc64
i4e
56
44«
• 4^
355
4i9
65
3*6
8«
43*
465
435,437
339
386
46a
480
307
4*0
5^3, 5^
529
5^9
539
$3x
' l'afelspath. V, Spath eu ubles*
^Cahourayes.
Xalc.
— ♦ cbloritf •
'-M écailleux.
••— endurci.
*^ farineux.
>— > glaphique.
«t- granulaire de Sibérie.
-«- graBule^!
9o5,
S06 ,
216
5ia
5sS
ao6
206
543
a59
fi«6
a59
526
Si}
5a3
•— sehistenx.
— steatite.
*~ de TentsSff. &q6
TajiUle. . igfi
«*- oxydé. 49'^'
-^ — ferro-maoganésifere. 49^
— — yitrifère. 497
TanUlite. 49^
-'Taifue9quUU. 9c
XeJesie. 17^
Tellure natif. ^fi
••V — aiiro-argentifire» 494
-*• — auro-ferriftre, 4d^
•^ -— auro-piumbifere. • 4(^4
Terre alunainenle* 9^7 , 53Ç, 54»
-<— biiumiDeuae feuilletée,. ^^
«— broue. 4^
— calcaire , compaicte y &ppfH
gieose ^ etc. 10
— de Cologne. a6S
.<*— à. foidou* 5^
-**jaai|e, 536
—, de Marmarosch. ^
— * pesante TÎUiolée. ^
--<- 4 porcelaine. x54> %^6
»— végétale bitaminetise grif e. î56
-r- do VérQqe ou T^rte*
Téies de moines.
Thallite.
Theroiantide jaspoide.
— \rip^éflll|e..
.T*hkal.
Xilaoe.
(W> chroma té, ,
( ->^ ferriièrc.
2c6
64
173
543
543
88
481
487
485
*
( 667 r
^*
STîlane fernigiDen^.
485
u.
-r oxydé. '
481
— — chroinifb«.
,405
Urane.
kn
-— .— ferriftre.
485
— micacé.
473
r— silicco«€alc4iret
488
— noir.
477
TitaDÎte.
488
. — oxydé.
47B
Topaze. . 7a j
5l2
•— oxydulé*
477
^ du Brésil.
. 7^
— - — silicifère
478
. — Cllirysobéril.
.ya
— - sulfuré.
477
•-* enfumée»
99
tira oit aëré.
478
— jDccidentale»
78
-^ siliceux.
478
— orientale.
ï«^
Uranite spatbique.
478
Topazogyne.
526
— .terreux. ^
438
Tôpazolite.
,41
' ' •
h a
Tourbe. 268
,543
X.
,<— bourbeuse 6b fangeuse.
543
.
.*-*- m«<][ueuse*
543
."Vairiorite de la Durante.
54
r— piciforme ou résÎQOÎde.
543
Vaurolite.
223
»--> papyracée. 2^0^ 5i4
.543
Ve.rmeine orientale.
129
Tourmaline. % 50
, 5i^
Termillon natif.
^m
— - apyre.
i59
Verre de Francfort.
^
— - émeraudine*
/SG
— de MoBcovie.
198
Tjtiverlin.
II
Vert de cuivre ou de montagne
>
Tremolithe.
.161
ou Chrysocolle.
349
,T.rikla8ite.
240
"V^csuvienne.
145
,Triphane.
i54
Vif -argent. V, JM^ercure.
Tripoli.
537
Vircscite.
164
r- «chisleux.
543
Vitriol ammoniacal
9?
Tuf basaltique.
53^
— blanc.
Àh
.p^ calcaire. . . .11
. 54?
—-bleu ou Vitriol de cuivre ,
•-^ de peristeint
.5^8
et Vitriol de Chypre. .
'355
.— porpbyie.
529
— de cuivre.
355
— siliceux.
544
— de fer.
418
— volcanique. 1
545
— de magnésie. .
^s
Tungstate calcaire.
^49''
— martial uatif.
418
> — ferrugineux.
*49o
— natif. 355
4
,418
.-.- manganésié.
490
-— de plomb natif.
326
Tungstène.
491
— de sonde.
81
— de Bastnaes.
497
— vert.
418
— blanc.
49»
.i— de zinc.
432
— rouge.
497
Volcanite.
164
Tyrolite. 2i5,
, 223
•
■
rsw )
W.
•
Zeolithe ^'Hellefta»
•
i53
#
jaaa e de Schaffouse.
a38
WâclM.
538
^ nacrée.
186
WaveUite.
•4o
-— noire.
i8i
tVeitsten.
5a.3
— > radiée jaunâtre.
> 190
Weimerltt.
177
, 33l
— rayoDoée.
i83
Wilouîte,
145
*- rouge tl'^Eldelfors. p.
P-
340
Withérito.
.
61
— — du Tyrol.
186
Wolfram.
*
490 >
4^1
— * TÎtreuse do Cap»
— — de Suède.
Zillerthite.
Zinc.
»9<>
i54
160
425
XUopiJt.
>ai
•^ carbonate.
— carbonate bydreoiK.
4â7
4*9
Y.
'
-* en cbaux.
— hydraté.
/
4?4
439
TanoUlhe.
t54
-^ oxydé.
4»3
,5^
Truite, r. léni
te.
— — ferrifôre.
427
Yeux de soufre
*.
•
s43
>_ spathi<{ue.
M.
4^
Ttterbite.
1
181
— sulfaté.
43%
Tilro»taBUlite.
•
497
— sulfuré.
4>9.
54
\
Z.
— terreux transparent.
.^ iritrsforme. '
427
4>4
9
*
— vitriolé.
4^^
Zeolitlie.
i83
Zircon.
1*7
— - bleoe.
183
Zoo* pbytan ibrace.
,
259
— > Krons^.
187
— hydrogéné.
5S5
*- cnbiqao.
»9a>
. 193
— — grossier.
536
— dure.
193
•— •.— lansioaire»
53$
*- efflorescente.
188
— — scbisiewi.
536
"«- feniUelée oa
lameHeus*.
ib6
Zoysite.
lis
9SË
TABLE DES NOMS ALLEMANDS.
A.
Arcticit on Arktizit. . 177
Aragon. ' 3a
Adiilar.
P««<
^ t48
Arragonit.
3a
AgalmatliolilL.
a39
Aisenik. ( Gediegen-)
446
Agustit.
3?
Arsenikaliscfae gediegen ailber
.388
Akantikonit.
1
M
AraeDikblàlb^a 56,
.447
Alavn. (Natûriicher* ) '
9a
Atseiiikkies. 383,
5û5
AlavDerde. a6^ ,
,535,
536,
54i
Edler-
385
Alaunscliiefer*
SaÔ,
535:
,537
Gcmeioer-
383
Geitieiner-
5a6
' Ars^ikflilber.
a88
GlaoKander-
«>
ê
5a6
Asbest
ITbergangt-
53o
Biegsamer-
3o3
Alauoslein*
535
Gemeiner-
!2o3
AlmancliQ.
9
i4o
Holz'
3o4
Aluminit» *
•
an
Scb wimineB der-
304
Amalgam. ( Natûrlichet- )
3<)8
Ascbe. ( Wulkanische- )
544
Ametbyst.
99
Aventurinstein. '
100
Dickfaseriger*
«
98
Augit. .^^ 164;
,544
Amethyst. qoa»»
99
Blattriger-
161
Amiatith.
ao3
Oeraeioer-
x64
Analcini.
193
Kôrniger-
i65
Anatas.
*
4«^
Scblackiges-
i65
Andalutit*
^H
Antomalit.
337
Anhydrit.
55, 534
Azinit,
154
Dichler-
•
534
1
^
Faseriger-
•
534
B.
Antbraciu
349
-
Gcmeiner-,
349
Baggertorf.
543
Scblakiger-
»
«49
Baikalit.
t6i
Anthophylljtb. .
aia
Band-Jaspit. \ 124
.bit
Anthrakooit.
10
Barjt.
56
Apattt.
s
38
Dicbler-
57
Muschliger et Erdiger
-
38
Gemein«r-
«?
Apbrit Yai . du Schieferspath*
3o
Rôrniger-
«7
Verhârteter-
36
Staoglicber-
57
ZerreibUcker--
3o
3trabliger.
59
Apbrizit.
rm
Basait.
«38
Aplom.
9ia
GrÙDStein-
538
Arendaliu
•
J74
Basaltporpbyr*
sa
n
• * *
(57o)r - •
•1
•
Basilt-Tof.
956 , 539
Borfcit^ ,
«7
ftig
Bottiolk.
7'
Beigbutter.
93
Bi-anders.
5i5
Bergholx«
ao4
Brandachièfer.
' 537
Bergkork.
ao4
Braun-Bieierz.
3io
Bcrgkiyttal.
9»
Braun-Eia^Dsteia.
'B^pnaaniU
ai3
Dicbtèr- ^398
1 5)9» Sl%
Bi&rgraeU.
.307 > 54»
Fascriger-
398 , 599
Bergmilch*
10
♦Gemeioer-
39*
Bergôl. .
( • r
Ocbriger-- _ ^99
,536,541
Liquides- •
»54
Br«uiik|»b]«w • .
Verdietet-
?54
Gemaina^
540 , 54z
3ergtHeer.
.54, 544
Braunapatb.
»3.»4
Bemstein,
369
]$r«Daal«iDerz.
BerylK
i57
Eatzundlicbes-
454
Schôrlartiger»
. .r^a
. Granatfdrmige»-
14^
Bîldvtein.
^39
Koth-
460
^imstein. ,
m
Pr^unii^iDkiesel »
'43
Bitterialz. ( Natuiliche»^ ) 65
Braunste^q^U' •
454
Bitterapath.
aO
Bronzit. ^
»7^
Blattercn.
494
Bpntkopfercrz.
335
Bl^tterkohle.
536
t , '
Blatter.Zeolitb.
j86
d.
BUu-Bleierz.
î3a4
Biei. (Spicaglanz-)
3i3
*
CaotaliK.
98
Bleicrde.
5i7
,C«i)znith.
»H
Verliaitete Grau»
319
C^Iestin ou Côlestin.
6a
B]<>iglanz.
3o7 , 5a5
Blâltriger-
6z
Silberhaltiger-
• 309
Fa^«riger-
62,533
Bleierz .
Strabliger-
6>
Br^un*-
33p
Gererium , Cerium.
497
Peib-
32?
Cererit,Geril.
497
4 OruBf
3w>
C^ej-iu.
499
Roth-
.. BtÇ
Qhabasin.
i9«
.Schwarï-
. ?«9
Ghalcedon. ( Gemeioer-
) Ï09
W«i8S-
317
Cfaaikolitb.
478
Bleiichvfeif-
^08
.Çhiasiolilh.
aQ9
j^teiiipath. ( Diinklei:. ] .
. i.?ï9
X^blorit.
306
J^eiTitriol. ( Matùrlicher
.). i^6
Erdiger-
S06
31|nide.
4^9» 5?^
^çbiefjriger-
ao6
^olinerx.
. . M
jCbloriterde.
306
IMogneser-Spath. .
-.57'
jpifloriUcbiefer.
Â06» 536
Chfjiçibé^M. i33
Cbrytolitli. igS
Çhrysopras. no
ÇobaU. f^, Kobalt.
Colopbonit. li|l
Coo^lomerat. (Urfels-) 533, i5Î7
( 57? )
D.
a«4
70
a46
i3o
353
Z)finant ou Diamant*
Demant ou Diam|pt*£lpatb.
Dioptas. *
pipyr. '
Dolomit. 29 , 526 , 5»7 , $44
Geioeiifér- so
K'istâliizirter- . 9q
.Hboftiboëdriscber ou Bautea- -
»patb. j|5
Dopp«Ifpatb 09 Doppelstem. 10
^
3E.
jSisen ( Gedicgeu- )
Kisenblende.
Sisenbranderz.
£isen-cbroni.
Sitenerde
Biaue-
Griine-
lEisengbnz,
Schuppiger-
nitenglimmer. '
£isenkiesel.
JEUçenniere.
ISisenpecherz.
^seniahm
Brauner-
Kotbcr-
Elsenokker.
350
477
399
4i6, 5:^7,54©
41 3
399
376 , 53S , 545
376
376
99
398, 54a
409
454
' 370,54$
. prati|ie-
Kothc- .
£i9ensfiDd,
EiKenjsanderz.
^seoschwarze.
£isenftein.
. Biauner'
Botbpr-
Eisfinyilfiol»
Çispatb.
HIaeolîth.
Elektruin.
Srfosenstein.
Erdkobalt.
> Braunei^*
Gelbçr-
Roiher-
. Scbwarzer-
* Vcrbàrtetcr,
krdôl.
Erdkoble.
^dpech.
Elaftisches-
Erdiges-
Schiackiges-
. Tbooartiges •
Êrdscblakken.
Eukla«,
Erzmùtter. .
^ahlerz.
Fablunit.
Façeikobles.
Faser-Quarz.
Faser-ZecUtb.
Faisait.
Federen.
Federaalz.
Ffldspath.
F.
^^99
376
408
. . .37a
533
' 4i^
a35
ûH
%t
- 44»
• 443
443
444
44a
Ut
?5I4,.54I
54p, 54>-
354
254
254» 535
a54
. 54?
25
336, 5«)^
. .... »3y
s|63
. 9»
., J«3
. 465
193
1
( 57a )
t^khler' 148 »
fti5,5a3
K.ômiger''
533 , 534
▲ufgeiôster f^emeiner-
l52 '
Spithi{;er'*
46
Gemcinei»
5a4
TTbergaDgs«
53o
Mntcbliger-i
72, 76
Gipserde.
46, 47
^ Opalisirender-
^48
GUnserz 00 Glasera.
a88
Feldspathpoqilijr. 5l4>
5a8, 53a
Glanskobalt.
44>
Fetuteio.
a3i
, Glanskoble.
949>536
Feuerttein.
110, 535
Muscblicbe- 249
, 536 , 540
FibrolU.
ai6 ^
Schieferige- 949 *
5»4,^3q
PischaugensUw.
i5à
GJanzicbicfer. .
53o
Flokkenerz.
3i5
GUskopf.
Fldu-Mandeltteîn.
538
BrauDer-
390, 533
Flôlx-Trapp.
5i3
Rotber^
376
Hum.
42
Glâss-Scbôrl. % ^
i54
Blattrigcr-
524
Glassstein.
154
Dickuir-
4», 524
GUqber-Sak. ( Naturiîdies- ) 81
43
Glimmer. ' 198
,523,544
Spitkiger- ^'
42
Mutfblicber-
198
FIoMerde. /
43
Gliinmencbiefer.
524
FJnis-Spath. '
1
4»
Gneûss.
5a^, 5!fc4
Fniueaeis. 46, 534 > ^35
Goid. ( Gediegen- )
^76
FreUlebcD.
216
Gold-gelbs* G. G.
276
Graugelbes- G. G.
^76
G.
If essingdbea- G. G.
276
Goldkies.
39»
.Gabbronit
217
1 Granat. i4o
, 5«4 , 544
Gadolinit.
181
Edler-
xlfi
Gabnit,
237
Gemeiner*
i4o
GaUmei.
424 , 535
Scblackiger-
i4o
Spathiger-
427
SplitCrigeiv n
ail
Gansekotiget^ilbtr.
445
Grauatit.
•
172
Gckamint.
98
Granit.
523 , 532
Gekrosestem.
54
Grapbit.
252 , 527
Celb-Bleierz.
323
Dicbter.
!i5a
Crelberde.
538
Scbuppiger-
253
Gelberz.
494
Graubraunsteinerz.
<^I».
46
Blattriget.
454
'BlaUriger- «6,
533 , 534
Dicbtea-
454
Dicbter- 46 ,
535 , 534 <
Erdiget- ««
454
Erdiger»
'47
Strabligct-
454
Fascriger-
46,534
Graugiittigerz.
336, ^9
Flôu.
533, 534
GrauQiaDgantn.
«
( 575 )
BicliUs-
StlraKligei- ' *
Grau-spiesgUnzerz. V*
gUnzerz.
Graostein.
Grrauwacke.
Grauwackensdûeferf
Greisen. ^
GrobkohIe«
Grossalarla*
Grtûn-Bleierz.
Orûnerde.
Grûneifossil.
GriÎDporphyr.
GrûnsteÎQ.
Gemeiner-
Porphyrartiger-
tJbergangs-'
Gnins teinbasalt*
Gril iisteinporphyr.
Grilnsteinschiefer.
Gurhosian.
Gjps. V, Gip».
H. '
454
Spiés-
326 , 538
53o
53o
5a3
s63^ 536-
i4o
Bao
ao6 , 538
ai6
^%^
5a5 , 528
5a5
525
53 1
538
525
529
5o8
120, 52^8
Haarkies.
Haarsalz.
Hal)>opaI.
ÏTalbzeoHth.
Halothricum*
Haûjn.
fieliotrop.
Hepatil.
HoegaùiL
Holz.
iiituiiÛDoses- 265, 54o, 54^ > 543
Holzerde. ( Bitaminôse- ) 265
Holzkoble.
MioeraliscHe- 536 , 543
Hoizspatb. ' 209
Holz-Asbest. 204
327
.67
539
190
67
2-24
1 II
6x
a3o
Holz-OpaL
Holzsteîn.
Holzzinnerz.
Honigsteim.
Hornblende.
Basàltische-
Gemeine«
Labradoriscke-
Schillernde-
Horoblendeschiefer.
Hornerz.
Hornstein»
Holzàrtiger-
Spliltriger-
Hyalit.
Hyaziutli.
Hypersteoi.
«M
•
110
110
121
54a
419
371
160
524
179
Î79
527
agi
537
IlLI
117
99
127
'176
Icbtkyopbtlialin.
ïgloït. Yar. d^ArrAgonik
Indicolit.
lolitk.
Ifteria. ^
i53
34
i56
219
48S
J.
Jaspii*
.^gyptUcher'
Gemeiner-
, Porzellan'
laS,
110
53o
543
Kalksinter.
Kalkspath.
Kalkstein.
Alpen- • \
Blattriger*
Dichter-
Erbsfôrmiger-
II
, 34
10
53a
I©, 537/539
II
Exceolrischer-
Faseriger-
Jura-
Xôriiiger<«
Sintrîger-<
Spathiger-
K.afksteiDschiefer»
Kafkciifif.
(574)
3»
10 , 1 1 ,' 34
533
10, 29
11
lO
11
53a
534
1 i , S4x
Kaizedon. ( Gemeioer- ) 1 09
KaneéTsCein. X'ia,
JLionelkohle. 2^9 , 536
Karfuockel. i4o
K.a^neol. ^ i ra
Kaf niol. t ro
Kaueoaage. .110
Kentielkolkle. ' ^5g
Kieseischiefer. 596
Gemeiner-
Jaupisartiger-
Lydischer-
tJbergangs-
Baeselsinter.
Gemeiner*
Perlartiger-«
Rlebschiefer.
Klingsteib.
Rfiagstei aporphyr
^obalt-Beachlag.
Éobalt-Blùthe.
Gemeine- '
119, 526, 527
52O, Si']
53o, 53 1
544
m
d9
535
149,5^3^
538
444
4,44
444
Strahlige- 444
Kebalt-mulm. ( Schwancr- ) 4ia.
KobaUvilriol. 67, 445
Kor.hiaU.(NaluiUche».) 83 , 5/|4
Koblenblcnde. "^ "^
K.oblen&toffsaure.
Kokkolkh.
IÇoialleiierz. 3o4
Kornaekreiierz. 339
a49
5
i65
Koruod. (Gemeiner-) .13»
iCneide. 10. 536
K-reusteid. 194
JBLiyolitb. 96
Krysolit. 195
Krysopras. Iio
(obizit. 193
tLupfen
Gediegea- 30^
Phofpborsaare- 35S
K^pferblûthe. 34*
Kupfererz V. Rotbknpferen.
t^upferglaok ou Kupferglas. 339
Kupf'^'glimmer. 35x
KupTergrua. ' 34$, 5^9
ScfaUckigea Eisenchûssiges- 3^8
CrisuUiziriei- 353
Ë.afperkie8. SSa^ 5^
Ku^perlazur. 34S 1
Erdige- 345
Gemeioe- 346
K.apferDikkel. 3a8
Kupfer&chnuragd. S53
KopCeiTiiriol. * 355
Kupferwiamutb» 4^7
Kyanit. 20 1 , 5a4 » 5^8
L.
tiabrador.
Labrador -Fcldspalb.
Lava.
Glasige-
Scblackige-
XjXva Glass. '
LazulU ou Lasuîii.
Genieiner^ ai3
Splittriger. 2 1 5^
Lazurstein. 181
Lebererz ( Quecksilber- ) 3o4 , 5i5
Leberkies. 389
Leber-Opal. lai
^4^
i48
544
544
544
99
( 575 )
Itebertteia.
6,
YerhârtetBT- %
,535^537.53^
Lchm oa Leim.
541
MergeUchiefer.
533, 53S
ItepidoUlK. ,,
aif6 , 5a4
Bitumiodser-
539
Leitcit çu Leusit.
144
M^Cepreisen.
3^8,544
Xâlalit.
ft96
Miemit.
^9
liiozenerz.
35i
MikaphylUtb.
si-4^
Itomonit.
18a
Milch>Qaarz.
!>^
Z«jihrode8.
a3i
Mweralalkali. ( Natarlitbe»^) 90
•
•
Nûpickcl.
363
M.
Mitielstein.
98
Molybdanglanz.
4to
Madreporstein.
10
MolybdaDOcker.-
480
Blagneiit.
5^
Moorkoble.
371 , 5i3^
J^tagnet-Eisenstein .
37.^,5a4,5â8
Moortorf.
543
Sandiger'
375
tto^-Acbat.
m
Blagnetlc-Samd. .,
375
Morasterz.
399* 54«
MagDetkies.
i,5îi4
lEUtoroxU.
38,39
Makckit.
S4a
MûUei^lAM.
99
Dichtev-
34d
Muriacit.
5», 5*
. Fai«riger^
34B
534
Halacolith.
164
'•
•
Maftaluni.
465
N.
f
Mandelstein.
^
•
Plôlî-
536
Nad«]crz.
435
Porphjrrartigcr-
53i
Nadelstein.
i83
,X31>ergangs •
53 1
Nagelflah.
54k
MaAgaoglanz.
46a
Wagyagerz.
494
MaBgan&chaum .
454
Napbu.
4 544
Itfa&cagDin.
91 , 545
Natrolith.
b3o
Meerscbaum.
II, 5a7
Natroti.
90
Meklbaltz.
533
Nepbelio*
544
MehlzeoUth.
i83
Nqphrit.
iii 8,597
Melonit.
147,544
Gemeiner-
ai8, 527
Mdanit.
i4o
Ptinama"
419, 257
Menakan.
485
Nigtio.
485
Mcuakerz.
Nikkel ou Nickel.
^
Braua-
488
Gediegen •
327
. Gelb-
, 488
Nikkflokker.
329
ISenilit.
121
Hergel.
t
0.
Bitaminôser-
535
Erdigçr-
533 , 535
Obfidiaa.
5a8, 53p
- n
1
->
(576)
^
ObstdUnpor phyr.
•
53$
Porzellanjaspif*
M» ' •
Oktaedfit.
487
Porphyr.
5s8
Oiiyenerz.
Porphyrahnllcbeiicapp*
524
Dichtn-
35 r
Porphyfscbiefer.
538
Fateri^cf-
35i
Prasera.
ao6
OlÎTin.
195
Praseni Quarz.
99
Opal.
Prebnit
»90
£clIoi»>
lao
Pudding.
536
Gcmeiner-
IftO
,121
Puaa/nu Nepbrtft.
ai9
Perlmûtter- '
'm
Pu7Zotaua.
544
OpaWaspi**
lai
Pycnit
7*
•
Pyrodinalith.
4is
P.
Pyrop.
i4o
•
•
Pyi-opbyi«lil,
7(5
Papiertorf.
543
\
Pechblende.
1 ^
477
Q.
Pecheisensleio.
407
"
Pecherz.
477
Qoadersteio.
535
PccK-Granat.
i4t
Quarz.
^
Pechstein.
538
,539
Gemeiner- 98,
5^5 , 53o
Pechsteinporphyr*
3oo
,528
Faser-
98
Pechkofale. a64 ,
536,
540
Milcji.
39,595
Pechtorf.
543
Rosy Red*
Quarzporpbyr.
99
PerlmùUer-Opal.
•,
111
528
Peristein.
528
Quecksilber. ( Gediegen-
) ^96
Perlsteinporpbyr.
528
Quecksilber-Horoerz.
3o5
Pharmakolitb.
•
56
Quebksiiber-Leberei x.
3o4
Pbarmakcfchalkit.
35i
Dichtes-
3o4
Phospborblei.
«
»
Scbieferiges.
3o4
Gemeioes-
320
MnscfalJches- < •
3aa
^•
PKosphorit.
»■
Geraeiner-
58
Raaseneisênsteî D.
%9
ïlrdiger-
39
Mttscblkher-
400
Posphorkupfer.
353
Verbàrtetcr-
399
FfaosphormaDgao.
463
Zerreîblicber- ,
599
Pitiit.
200
Rapidolith.
177
PisUzU.
174
Raucbtopas.
99
Plnsnla.
110
Raucbwacke.
533
PlatÎD. ( Gedtegen- )
274
Rauschgelb.
448
PoUerscbiefer.
543
BlàttrigèS'
451
Porzcllanerdc.
i5a'
» 526
Dicbtes-
449
y^
(577)
Celb«»-
45i
Santistein.
532,
539
iRoihes*
449 > 545
BuDter-
539
RauteDspalh.
29
Krista]IlziTter*>
(
a6
Regenbogeostein.
100
Miiiber-
537
Keine-^Talkerde.
68,69
Sa n dsteinschiefer^
5134
Reusiin , picm. part»
Ti53
Saphir.
f
129
Roogensteiii.
12,534*
Saphirim
1
^20
Rosehgewach.
193
Sassolin.
J
Roth-Bleierz.
3i6
Saossurit*
f-52
Rotheisensteio.
Scapolit.
1^7
Dichter-
376,521
Dicliter-
17^
Fasriger-
3^6, 5^5
Nadeltormiger'^
177
Ochriger-
376
Talkartiger-
\
178
Schappiger*
376
^•trabliger»
177
Rôthel.
377
Scbaalenblende^
43o
Rolh-Tocle-Lieg en de.
533
Sdpaalstein,
Ti3S
Rothgàltigen.
«90
Schabazit.
19a
Dunklea-
1191
Schaumerde*
3o
Ltchtes>
'a9o
Scbaumkalk.
>
3o
Rothkupfererz»
340
Scheelerz.
49r
Dichtes-
340
Sch'ieferkohle.
«59
,536
Haarfôrmiges*
% S4o
Schieferspatb^
3o
Rolbnianganei'Z.
{fio
SckieferlhoD.
537
, 539
Rothapiessglanzerz.
476^
Scbillei'-Quarz.
r
no
Rnbellit.
ï59
Scbillerspathv
"70
RubLo , prem. part.
a6t
àScbilIersteJn.
17&
Rnstkolûe.
a59
ScKmaragd. /^. Smaragd.
^ibaouRuiil.
481
3cbmelzsteiu.
Schmirgel.
i3o
S.
Schôrl.
i56
Edier oa Electrischer*
i56
SmhYit.
65
ftemeiner-
•
i56
Sakniak (Natârlicber-)
9^9 ^45
Schwarzcr-
i5S
Salpeter (Naturlitber- )
78
Scfaorlit.
1^
Salzkupfvr.
• 343
Schrifterz.
494
Gemeines-
343
Schciftgranit.
S!i3
San«|iges*
S43
SchûUit.
•
6â
S«lx«aur&.
8
Schwarz Bleîers.
3i9
jSalztbon.
534
Schwarz-Ëiseinstein ?
408
Sana.
539 , 542
Scbwarz Ëisenfttefn
i(Var.du).454
San'idin.
149, ia6
'Schwarzeiz , prem.
. part.
3i6
â«iid-Mergel.
536
Schwarzkhole.
/
251
•
37
Schwarzgulti^erz.
ScbwarzmangaDers*
Verhârtetes-
Zerreiblichet-
Schwefel. ' 7
Walkanische-
Schwefelkies.
Gemeiner-
Strabliger-
Schwer-Spalh.
Dichter-
£rdiger-
Geradschaaliger-
Kôrtiiger-
Scliwerstein .
Schwimmstein.
See Salz.
Seifengcbirge.
Seîfenzinn.
Serpentin.
Edler-
GenDeiner-
• SiderotiUnium.
Silber.
Gediegen-
Ltiftsaures*
Silber-Â.rsenik,
Silbeikics.
Silbersch warze .
SUvan. ^, Sjlvan.
Skapolith. f^. Scapo)
3korza.
Smaragd.
Glalter-
* GeistreiCter-
Smaragdit.
«Sommit.
Sparçelstein.
Spatbeisenstein.
SpatbigcretseasteiQ,
j^ecksteio.
(578)
33G
454
454
42 , 533; 544
545
386
5)4» 542
366, 895
56
57
57
57
57
49'
lit
54a
541
4>9
5a7
5a 7
5^7
485
a83
288
393
5193
ith.
174
i36
i36
i36
'79
194, 5?44
38
410,553
4io
2d6, 5a3
«39
4M
Speiskobal^ ou Speiskobolfc.
Grauer-
Weisscr-
Spben.
Gemciner-
Schaaliger- .
SpîesagUoz ou Spîesglas.
Gediegen-
Spi^ssglanz blei.
Spiessglanzerz (Grau-^)
I\oth-
.Blaltriges-'
- Dicbtes-
Haarformigei-
jStrahligeft-
Weiss-
Spiessglanz-Silber.
Spiessglanz ocher.
Spinell. \
Spodumen,
Sprddg!»Dgerz , Sprôdglaten. 393
Stangenkohie
Stangenspatb
46i
3i}
465
465
4fi5
46S
• 34
i54
Stangenstein»
Stauzait,
StauroTith.
Steinkoble.
Sleinmark.
Stein-Salz.
BUitlrigés-
Faseriges-
A-Oroiges-
Sticcnfttem d«s Islandais.
Stilbit.
Stiukstein.
Strabikies.
StrahIsteiD.
^ Glasarliger*
Glasiger.
Stnibl-Zeolitb.
Strontiao.
StcoBtianit^
«59,540
5?
"4
258^535,536
^- 537
83 , 533
S3, 533
83 , 533
83
i85
31,533,534
160, 161, 179
161
M
64
64
- {^79)
Sumpferz» * 899, 5^a
TJcbergangi-
- 53o
Sjpnit. 523, 5 39
' Thonstein.
SaS, 537
SyenilporpKyr. 529
'l^humersteiq.
'54
Sy«nytschiefer. * Sa^"
Tiukal.
8'8, 54a
Sylvan. ( Geiliegen - ) ' 49^
'Titaneîsen. .
^
Sjlvanei-E ( VVeisi- ). ' 494
Tilanit.
488
^itanosidemm .
485
T.
Topas (Schôrlartiger-)
. . '7^
> — k
Topasfels. ' "
5z6
Tafelspatb. s35
Topfsteia,
206 , S'iS
•Trflk.
Torf.
•
û68 , 543
Erdiger- • * 289
Trapp-Tuf.
539
Gemeîncr- 20^
TraubeDerz.
3^2
Taikercie. a39
Treniolilh.
i6i
< BeiiK-Talkerde. 68 , 6g
Asbestartiger'-
i6i
'T«lkschiefer. 536
Triklasit.
4
. .1,^40
Tulk spath. 29
Tçjpoli ou Tripcl.
Ttuulit. 4^
Trunimerporphyr.
509
Tellur ( Gedicgen ). 49?
TuDgsteia.
49*
*TelIift^ersen. 356
Turbialîn.
i56
'TtalHt.
' 1
• <iemciiier- ^ ^74
V. \
Sandiger- .'74
s
•Spliitiiger-. 174
tJmbererde, timbra.
379 , 54a
TBon. 535
Uranerz (Sthwarz^).
in
' Gemeiiier- 537 > ^^9> ^4* > ^4^
Uranglimmer.
■; 478
OéhWknter- 543
TJranit.
478
Verliârleier- 535
TJranocber.
. 478
Thouei«enstei n.* ' "53"7
TJrgips.
• 5a4
'Gemeiner- "^99» ^^9
Urkalksteiii.
S25f 527
laspisavtiger- 537
-Kôroiger- 37^ , 534
V.
Kiiglicher- 398
Linsenformiger Kôrniger-
VarioHt.
5251
T. E. 377 , 534
Vesurian.
145
Ochriîçer- 3^7
Vitriol.
-
Schaaiiger- 898
Natiirlicher- 355
, 4t8,43a
/ Rotber- Ô3o, 53 1
Yulpinit.
534
Slnnglîcfaer- 377 , 543
-
Thonerde (Reine-). <' an
W.
Thonporphyr. ' 5a8 , 537 , 538
;
Thanschief«f. 525
Wackf.
538
(58o)
MTtd. •
454 >
.457
Z;
^
Walkerde.
536
lYsAserLlei.
480
ZecliiteÎD.
53i
Wayclit.
a4o
Zeichentchîefcr*
5a6
'WeÎM-BJelen.
317
Blatter-
iK
Weisfers.
385
Dichler-
1»
VTeissgûItigenu
3i4
Zeolidi.
'Weits-Steiq.
5a3
Faseriger-
iS3
lYeroeriu
177
Gemeinêr- ^
183
Weuschiefer.
5a6
i83
'WieteDçrs.
400-
,54a
Wûrfcl-
«9* » »9Î
'Witmoth (Gediegen-)
433
Ztylanit.
i34
.WitmuihglanU.
435
Zeylonit.
i34
;lYiftmutocher.
438
Ziegelen.
341
^itherit. ,
6e
Zinkhiiitlie.
k^
^Wolfram.
W*
Zinkglasen.
4^
.WulkaDifche-Âsçbe.
544
Zinkodier.
4>4
WulkanUcIie-Tlif.
545
' Zinoerz ( Kônilfclictf- ).
4-9
' Wûrfelerc.
4»7
Zinnkiea.
42a
'WurfeUpalh. 5a
,53
,534
ZioDober.
»99.5a7
"Wûrfelftein.
67
Dunkelrothcr-
399
.Worfcl-Zeolilli.
19»
,193
Gotneiner*
999
-
HocbroUierw
a99
T.
i
Zerreiblickep-
»99
0 •
Ziongraupen-
419
Tewt.
«69
ZinnsaBd.
4>9
Yttio-TftnUliU
497
Zinnsteio.
419» 5aS
yim.
aa6
Zinoswitter.
419
YtttrbiU
181
Zircon ou ZirkoB.
Ziikonit.
ï>7
"7
T
Zirkousyenit*
53s
«74
«■
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES
SUBSTANCES MINÉRALES,
OFFRANT^ à coté du nom de chacune belles , tindz'»
cation de l^ Armoire où sont reff'fermés > les Echan'^
Hllons eu les Morceaux ^ui la représentent^ dans
la Collection de Minéraux du Muséum ^Histoire
naturelle.
Â.
/
r
Antimoine oxydé sulfuré.
58
Antimoine sulfuré.
58
Acide boracique ou bori<{ue.
o
Aplome.
3i
Acide sulfiirique. '
o
Apophyllite.
26
Acier natif.
o
Argent antimonial.,
36
Actinote. y. Amphibole.
Argent antimonié sulfuré.
57
AEdelite. f '
^9
— noir ou Argent noir. 3?
Aérolitfaes.
47
Argent c^bonaté.
0
Alalite. V, Pyroxène.
Argent muriaté*
37
Allocbroîte.
3i
Argent natif.
36
Alumine fluatée alkaline.
'7
Argent sulfuré*
57
Alumine pure.
3i
Arragonite.
6
Alumine sulfatée alkaline.
>7
Arsenic natif.
56
Amianthoïde.
3i
Arsenic oxydé.
56
Ammoniaque muriâtée.
'7
Arsenic sulfuré.
57
Ammoniaque sulfata*
17
: — — jaune.
57
Amphibole.
^7
— — rouge.
57
Amphigène* '
:l5
Asbeste.
3o
Analcime.
^9
Axinite. ^
26
Anarase. V. Titane.
Anthophyllite.
5i
B.
Anthracite.
53
Antimoine natif.
58
Baryte carbonatée.
i3
Antimoine oxydé.
58
Baryte sulfatée. 1 1
et lA
Bergmannite;
Bismuth natif»
Bismuth oxydé.
Bismuth sulfuré.
— — -^ plumbo-cuprifère.
Bitume.
Bolides. V. ikérolithes.
BouTDonite.
Céréolite.
Ceriuxn oxydé.
•«- — silîcifére noir.
— <— — rouge.
Chabasie.
Chaux anhydro-sulfatée.
— — — muriatilere.
— — — quarzifère.
Chaux arseniatée.
Chaux boratée siliceuse.
Chaux carbonatée.
— ^- bitumiuifère*
— — ferrifère.
— — ferro-mauganésifêre.
— ■— fétide.
•^ "^ jnaguésifére.
— — nacrée.
-*— — quarzifère.
Chaux ûuatée.
— ■* — aluminifôre.
Chaux nitratée.
Chaux phosphatée.
•^ — siiicilere.
. Chaux sulfatée,
i — — épigène.
Chrome oxydé ?
Chusite.
Cobalt arse&iàté.
( 582 )
3i Cobah anemcaL
56 Cobah griy.
56 Cobalt ox}*dé noir.
^ — sulfuré.
56 Cdulte.
53 Cordiérite.
Corindon.
3i — granuleux.
•^ harmophane.
-^ hvaliu.
Crocalite. V, Mésotype,
o Cuivre arseniaté.
59 Cuivre carbonate bleu.
o vert.
5^9 ~- — bleu épigèbe.
^9 Cuivre dioptase.
10 Cuivre gris.
10 «— — arsenifère.
10 — — antimonifére.
11 — — platiniiere.
1 5' Cuivre muriaté.
I à 4 Cuivre natif.
5 Cuivre oxydulé.
5 arsenifère.
5 Cuivre phosphaté.
5 Cuivre p'.riteux.
5 hépatique.
5 Cuivre sulfaté.
r
5 — r — terreux.
8 et 9 ' Cuivre sulfuré.
9 — — hépatique. '
Cymophane.
II
6 et 7
7
9
II
D.
Desmiue.
56
56
56
o
o
3i
kl
45 «46
46 et 47
47
44
44
44
o
45
43
45
45
47
43
45
47
47
44 et 45
45
a5
"âq DiaUage.
o Diamant.
56 Diaspoie.
33
(585 )
Dîchroïte. V. 0»diérite.
Dîoptase^ V» Cuivre.
Pipyre.
Disthène.
> £meratide.
l^idote.
-^ loangaiifsifère.
Etain oxydé.
Etain sulfuré.
Euclase.
F.
Feldspath ou Qrthose.
— apyre.
— bleu.
— décomposé.
— tenace.
Fer arseniaté/
Fer arsenical.
Ferchromaté.
Fer natif.
— — - météorique.
.— — volcanique.
Fer oligiste.
Fer oxydé. 5i',
— — carbonate.
— — épigène.
3o
3o
a8
54
' — — résinite.
Fer oxydulé.
— — titanifère.
Fer phosphaté.
Fer sulfaté.
Fer sulfuré.
— — ^ argentifère.
-^ — arsenifire.
5t6
3i
Si
26
26
55
5o
63
47
, 47
o-
49 et 5o
$2, et 53
52 et 53
52
o
48
48
53
53
5oet 5i
o
ôi
F«r sulfuré auri&re.
— — blanc.
-^ — épigène.
—• — ferrifère.
mJ. — titanifère.
Fibrolite. F^» Bournonite*
Fossile vert.
Frçisleben.
I G. . _
Gabbronite.
Gadolinite»
Glaubérite.
Graphite.
Grammatite. p^. Amphibie*
Grenat.
— ' ferrifère.
— manganésifère*
— résinite.
H.
Harmotome.
Haiiyne.
Houille.
Hydrolite.
Hvpersthène.
5o
5r
5c
S*
48
o
Ù
o
»7
33
24
25
o
*4
29
3i
34
28
Idocrase. ^5
lénite. 27 et 38
Instrumens du Minéralogiste. 3a
lolithe. «/^. Cordiérite.
«
Iridium natif. o
/
( 584 )
J.
' Jade«
Si
— néphrétique.
Zi
-— ascien.
3i
Jayet.
. 34
K.
•
Kannelstein.
5i
Kollynte.
Keflekilithe.
0
0
L. .
Man ganise sulfure. 58
Manganèse oxydé carbonate. 58
Meïonite. 25
Melilite. 3r
Mellite. 34
Marbres de divers pajs* 89 à 94
Mercure argental. 38
Mercure muriaté. Sg
Mercure natif. • 38
Mercure oxydé bîtnminifère. 3^
. Me. curé sulfuré 38 et 39
— — ferrifère. o
Mesotype. 29
, — altérée* o
Mica. So
Latialitke. /^. Haûyne.
Mica relie, y. Paranthine.
Laiulithe.
*9
Modèles de Cristaux. I à VU
Lasulite de Wemer.
3i
Molybdène sulfuré. 58
Lanmoziite.
^9
Mussite. /^. Pyroxêne.
Lépidolithe.
3i
' . •
Leuttrite.
0
N.
Lherzolite.
0
■
Limbilitc ^
3o
Natrolite. 5i
Néphéline. 29
M.
Nickel arsenical. 43
argentifère. 0
Macle.
5o
Nickel oxydé. 4^
Madréportte. (Chaux carb.)
4
Nickel natif. 4^
Magnésie boratée.
14
\
-* — calcarifère.
14
0.
Magnésie carbonatée.
0
— — silicif&re.
'4
Or natif. 35 et 36
Magnésie pure ou hydratée.
0
— — argentifère. 36
Magnésie sulfatée.
U
— — palladifère. •
coballil'ére.
0
'
— -^ ferrifère.
0
P.
Malacolithe. /^. Pyroxêne.
1
Manganèse oxydéi ôj et 58
Palladiumjiatifi " 0
Manganèse phosphaté.
58
Paranthine. 28 et 29
( 585 )
»
BeridoL
3o Qtiarz-hyalin.
18 et 19
-^ altéré.
5o Quarz-jaspe.
21
l^etalite.
0 Quarz-nectique. '
/
ao
Pierres tombées du ciel.
47 Quarz pseudomorphique. ai
Pierre grasse.
3i Quarz-résinite.
at
'
Pinite.
3o^
»
PlatinQ natif.
35 R.
Pbonaste. V» Spinelk.
(
^
Flomb arsénié.
40 Rhabdolithe. V, Paranthlne.
Plomb carbonate.
4^ Roches.
61 à 83
' cuprifère»
0 Roches de Vile de
Corse
— — noir.
41 données par S. M» l'EjA^R"
Plomb cfaromatév
40 R£Ua BT B.6U
95à99
Homb chromé.
4P
Plomb moljbdaté.
4a * S.
Plomb natif volcanique.
40
•
Plomb phosphaté.
43 Saphir d*eau.
St
•-^ — arsenifère.
4a Sahlite. p^, Pyroxène.
Plomb oxydé rouge.
40 Sarcolithe.
«»
plomb sulfaté.
43 Scapolite. F", Paranthinè.
Plomb sulfnr^.
40 Schéelin calcaire.
59
— — antimonifère.
40 Schéelin ferruginé.
h
— — argentifère.
40 Scorza.
p
— — épigène.
4a Semeline.
•
j^
— — antira. et argentifère 40 Sidéroclepte.
© '
jt.
Potasse nitratée.
i5 Silice fluatée alumineuie. iS
\
Pk^hnite.
39 Sodalite.
5i
Pseudo-uéphéline ou Psendo* Soude boratée.
16
Sommité.
3i Soude carbonate».
16
Produits des volcans.'
76 et 77 Soude muriatée.
i6 et 16
Pycnite. V, Topaze.
Soude sulfatée.
j5
Pyrophysalithe. V, Topaze. Soufre natif.
.35
•
Pyroxène.
aj Spath en tables.
3i
/
Spinellàne.
' 3i
Q.
Spinelte.
aZ et 24
V
Spinelle zincifèipe.
3(
Quarz.
18 à aa Spinelline.
Q
Quarz-agathe.
ao et Al Spinthère.
0
— — calcifère.
0 Staurotide.
1
s8
•— — 6aeholong
ai 'Stilbite.
09
^
( 586 )
^
Su-ontîane carbonatie.
14
Triklasit.
«
Strontiane sulfatée.
i3 et 14
Tripbane.
s6
•— ^-. calcarifere.
'4
Tourmaline.
27
Structure dei Cristaux,
I
— apyre.
«
*7
Substances acidifôret.
1 à 17
— - combustibles.
33 et 34
U. '
— métalliques.
35 à 59
— peu connues.
3i
Urane oxydé.
5S
— terreuses.
fjkSo
Uiane ozjdulé.
5S
Saccin.
34
V
Succinito. /^. Grenat.
V.
f^-ases et taures ooje^s
d'omemenu
^k%%
Talc.
5o
Talc glapbique.
3i
w
Talc granuleux.
5i
-
,
Talc pseudomorphique.
3o
W^vellite ou HydraingiHt».
0
Tantale oxydé.
Wernérite.
ft8
fenro-mai^a&éitfeie.
59
1
yttrifere.
59
Y. '
Tellure natif.
,
,
— — auro-argentifere.
«9
IPénite. y. lénîte.
•; auro-ferrifere.
«9
auro-plumbifese»
«9
Z.
Titane anatase.
«9
Titane oxydé.
«9
2kic carbonate.
£«
cbromifere»
0
—— — pseàdomoiplîiijac
•
Si ^
— — fenrifere.
69
Zitic oxyde.
Ô4
«55 '
Titane siliceo-caleaire*
«9
ZinCMtHaté.
55
'Tppaze.
>5
Zinc sulfuré.
55
Topazolithe. K. Grenat.
1
ZirçoiK .
ss
FIN DES TABLES ET DE L'OUVIUGE.
(. 587 )
■»«iiMi
FAUTES A CORRIGER DANS LA SECONDE PARTIE.
Page 5, ligne 5; Bewlt, lisezSjiG^,
*" 7, — i5; au-dessus , //££rz au-déissom.
-— 14 » —16; une couche , lisez un^ veine.
— 40, — 27 ; Cap de Gates , lisez Cer'ricos Negros.
— 45 » ""■ ï^ » Plomb arséniés , lisez Pjomb arsénié.
— ^^ — 16; veine, lisez petite couche.
— 91 , — 17 , après troisièmb genrb, ajoutez AMMONIAQUE.
— 93, — i3; tremiSf lisez trémies.
— 7 i35, — 12 ; la basalte , lisez le basalte. ^
•"^ id, , — ai; attirant, /wez attirable.
— 1 56 , — 1 5 ; Jéprizic , lisez Aphrizic»
— 160 , — - 17 ■; 56 et 57 , lisez SQ et 77.
— 161 , — ai ; blanc-joyeux, lisez blanc-soyeux,
•*" *79 » *~" ï 9 » Smaragdite , lisez SmaragdiC»
— l83 , — i3 ; île d*Arran , lisez ile de Staffa.
— 195, — 25 ; Crysolitk , lisez Chrysolith^
— a35, — 6 ; p. 339 , lisez p. 174»
— a54 9 — 1,3 ; Gabidu , lisez Gabian.
— a65 , — 25; Globkolde, lisez Grobkokle»
— 275 , — 27 ; Iridium , lisez Palladium.
— 3 19 , — '^9 ; Dunkleis , lisez Dunkler.
— 346, — 3o ; Eisenpechf-rz , rayez ce mot.
•— 357 , — 6 ; hectogrammes ,' lisez décagrammes.
— 364» — 26; 1617 , lisez 1627.
— 400 , — 1 ; Swampi , lisez Swampy.
— 4*^1 — 35 ; croûte même , lisez croîite mince^
— 444 » — 1 8 > Gemeiner , lisez Gemeine,
— 5o5 , — 27 ; une grande partie d'entre elles , il est yrai, lisez
plusieurs d'entre elles.
-«— 55i , 2*" colonne , lig. 4^ 9 -" de cuivre rouge , lisez — de cuivre
rouge , 34 ( >
— * 552 j I** colonne, lig. 5; 206, 52. lisez aoS^ 526.
•— 553 , 2* colonne , lig. 11 ; Desmine 21 , lisez Desmine 2t4*
— 55i, i'* colonne, lig. 24; —^ oxydé 429 , lisez — oxydé 4 '9*
^-- id. a* colonne, lig< 14; — vert. i5 , 179 , lisez i5i , 179.