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Full text of "Tableau méthodique des espèces minérales"

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aiP'T'  OB' 


GEORGE  G.  MAHON,  Esq., 


TO  THE  LIBRARY  OF  THE 


UNIVERSITY  OF  MICHIGAN. 


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TABLEAU  MÉTHODIQUE 


DES 


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DE  LllIPEIMEBIE  ra  L.  HAUSSUâNN ,  rne  ac  la  Hirpe ,  n.  8«. 


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TABLEAU  MÉTHODIQUE 

DES 

ESPÈCES  MINÉRALES, 

SECONDE  PARTIE 

GoHTCHAiiT  :  la  Distribution  métlioclique  des  Espïc^ 
minérales ,  extraite  du  Tableau  cristallographique  pcH 
Uië  par  M.  Haiiy  en  iSog»  leurs  Synonymies  Française» 
Allemande,  Italienne,  Espagnole  et  Anglaise,  avec  Tin** 
dication  de  leurs  Gisemens  ^  auxquelles  on  a  joint  la 
Description  abrégée  de  la  G>llection  de  Minéraux  da 
Muséum  d'Histoire  naturelle  et  celle  des  Espèces  et  ôiêB 
yariétés  obsenrées  depuis  1806  jusqu'en  18  û» 

Par  J^W^LUCAS',. 

Adjoint  )i  son  Père  y  Garde  des  Galeries  da  Mus4am  d'Hîstoiiv 
naturelle  et  Agent  de  Tlnstitut  Impérial  de  France  ;  Membre  de 
plusieurs  Sociétés  seyantes. 

tnntmi  ATBO  L^ÀPraoBATiov  de  l'assevbl^i  ADMiinrraAtxTa 
«SI  rsors$scvM  du  MusiOK  d'hutoub  vAtuaiiiUb. 


PARIS, 

P'B  AUT£L|  .Libraire ,  rue  jde  la  HarpCi^  n^.  im^ 

;i8i3. 


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MUSEUM  D'HISTOIRE  NATURELLE. 

£zTBAiT  du  Registre  des  Délibérations  de  l^ Assenthlée-AdmiÀiS'^ 
trmiîfe  des  Prx^fessefirs  du  Muséum  d^ Histoire  naturelle. 

Séance  du  3o  frimaire  an  XIV. 
(il  décembre  i8o5.  ) 

Le  Professe  ut  de  Minéralog;îe  présente  à  F  Assemblée ,  au  nom  d« 
M.  Luc4s  fils ,  adjoint  à  son  Père  Garde  des  Galerieà  d'Histoire 
natnielle ,  la  première  partie  d'un  ouvrsjge  ayant  pour  titre  :  Ta^ 
èleau  méthodique  des  Espèces  minérales ,  présentant  la  Série  com- 
plète de  leurs  caractères  et  la  nomenclature  dé  leurs  Variétés ,  en- 
trait du  Traité  de  Minéralogie  de  M.  Haiiy  ,  et  augmenté  des  nou-^ 
velles  découvertes;  auquel  on  a  joint  Tlndication  des  Gisem.ens  de 
chaque  espèce  et  la  Description  abrégée  de  la  Collection  de  Miné-* 
iranx  du  Muséum  d'Histoiire  naturelle  ;  imprimé  avec  lapprobation 
de  TAssemblée-'Administrative  des  Professeurs  du  Muséum  d'His- 
toire naturelle.  Ce  Professeur  donne  en  même  temps  l'analyse  de  cet 
ouvrage  et  en  rend  un  compte  très-satisfaisant. 

L' Assemblée  reçoit  cet  hommage  avec  l'intérêt  qu'inspire  là  pre- 
mière production  littéraire  d*un  enfant  du  Muséum ,  que  la  plupart 
des  Professeurs  de  cet  Établissement  niettent  au  rang  de  leurs  élèves , 
et  qui  s'annonce  par  dés  talens  distingués.  £lle  l'engage  à  faire  jouir 
2e  Public  ,  sans  retard,  de  la  seconde  partie  de  son  ouvrage  et  le 
t«mercie  de  son  présent  qui  sera  déposé  à  la  Bibliothèque. 

Pour  copie  conforme , 

A.  THOUIN,  Secrétaire. 

,  Séance  du  16  décembre  181  A, 

Le  Professeur  de  Minéralogie  présente  le  second  Volume  du 
Tableau  méthodique  des  Espèces  minérales  ,  par  M.  LtrcAs   fils. 

•  Cet  ouvrage  ,  dit-il ,  offre  l'ensemble  de  toutes  les  connois- 
c  ^Avce»  relatives  à  l'état  actuel  de  la  minéralogie  que  M.  Lucas 


•  a  recttçillies  dans  difTértai  oui»a|ii  et  dans  les  eonn  pnblics  de 

•  cette  partie. 

(t  Ce  dernier  -volume,  rédigé  atec  autant  d'e^ctitade  que  de  soin, 
(t  sera  d'autant  plus  utile ,  que  Ton  y  trouve  l'indication  des  minéraux 
«  qui  composent  la  Colle^.tion  du  Myséum ,  çt  que  ceux  qui  l'auront 
«  à  la  main>  pourrpnt  Miiv^  avec  fî^uit  l'ordre  qui  y  est  établi.  » 

L'Assemblée  accepte  rhomma|;e  que  lui  fait  K.  Lucas  ;  elle  voit 
avec  plaisir  que  ce  second  volume  justifie  les  espérances  que  le  pre- 
mier -avoit  fait  concevoir.  Elle  arrête  qu'il  sera  déposé  à  la  Biblio- 
thèque et  qu'il  sera  adressé  des  remercîmens  à  l'Auteur. 


Pour  copie  conforme  * 


L  AUGI^iJl ,  Secréeain. 


L  ■    -^         ' ■■■-,--  ^ 


INTRODUCTION 


La  ]bi€ttveillaiice  avec  laquelle  le  JPublîc  a  reçu 
la  première  partie  de  cet  ouvrage ,  m'imposoit 
l'obligation  de  redoubler  de  zèle  et  de  soins  dans 
la  rédaction  de  la  seconde  ^  et  de  m'eiltourer  dé 
toute»  led  ressource^  que  m'ofFroit  ma  position. 
J'ai  Renouveau  senti  l'avantage  d'appartenir  à  des 
Ëtablîssemen&  célèbres,  où  se  trouvent  reunis 
les  hommes  les  plus  distingués  de  la  France  dans 
ies  sciences,  les  lettres  et  les  arts.  Je  dois  à  la  place 
queî'ofîcutpe,  d'être  toujours  h  portée  dé  suivre  les 
savames  leçons  de  M,  Hàûy  ^  et  d'avoir  pu  profiter 
de  l'expérience  et  d«  himièrés  de  M.  Tondi  ,^uî 
a  bien  vaulu  revoir  moïip  travail  et  m'éclairer  de 
«es  consens.  ^ 

Cette  seconde  partie  contient  : 

1,**  La  Disposition  de  fa  Collection  de  IVUnéraux 
du  Muséum  d'Histoire  naturelle^ 

2«^  La  Distribution.  méthodâr(|ue  des  Espèces 
minérales ,  extraite  du  Tableau  cristallogra- 
pfaiqme  publié  par  M;  Haûy,  en  i8og. 

3.**  La  Traduction  en  allemand ,  en  italien  ^  en 
•  espagnol,  en  anglais  et  en  latin    àt^  noms 
donnes  par   ce  Savant  aux  Espèces  miné- 
rales. 


(  iv  ) 

L'avantage  que  l'adoption  d'une  nomenclature 
uniforme  a  procuré  à  la  chimie,  m'a  suggéré 
ridée  d'offrir  aux  Minéralogistes  de  tous  les  pay» 
un  moyen  dé  faire  cesser  la  confusion  qui  existe 
dans  les  nomenclatures  minéralogiques ,  en  leur 
présentant^  dans  leur  propre  langue  j  une  imi- 
tation de  la  nomenclature  raisonnée  que  M.  Haùy 
a  introduit^  dans  la  science.  J'ai  eu  recours  pour 
l'exécuiion  de  ce  projet  à  plusieurs  savans  étran- 
gers auxquels  la  cOnnoissance  des  minéraux  est 
également  familière.. 

M.  Pog^  y  député  au  Corps  législatif  par  le 
département  du  Taro ,  a  bien  voulu  me  permettre 
de  publier  la  nomenclature  italienne  qu'il  a 
adoptée  pour  la  traduction; du  Traité  de  miné- 
ralogie de  Mé  Brongniart  ^  dont  il  a  été  chargé 
par  le  Gouvernement  du  royaume  d'Italie ,  et  à 
laquelle  il  a  ajouté  des  notes  très-intéressantes. 

La  nomenclature  anglaise  est  Fouvrage  de 
M.  W.  Russell,  docteur  en  médecine  de  l'université 
d'Edimbourg,  qui  a  suivi  pendant  plusieurs  années 
ks  cours  du  Muséum,  et  qui  possède  de  grandes 
connoissances  en  miuéràlogie. 

Quant  k  la  nomenclature  latine,  elle  est  en 
partie  extraite  de  l'ouvrage  que  MM.  Hericart  et 
Houry  ont  j)publié  en  i8o5 ,  sous  le  titre  de 
Minéralogie  synoptique. 

Les  auteurs  des  traductions  allemande  et  espa- 
gnole ne  m'ont  pas  permis  de  les  nommer.  Plusieurs 
d^  noms  allemands  sont  empruntés  des  Tableaux 


de  Chimie  de  Trominsdorff ,  dont  M.  Leschevim 
a  donne  la  traduction; 

4*^.  Les  Synonymies  française ,  allemande ,  ita- 
lienne y  espagnole  et  anglaise. 

J'ai  choisi  pour  point  de  départ  dans  les  miné- 
ralogies  anciennes  ,  la  Cristallographie  de  Rome  > 
de  risle  ,  publiée  en  lySS,  comme  étant  Tou- 
vrage  qui  présent  oit  le  làhleau  le  plus  complet  des 
connoissances  acquises  sur  les  minéraux  à  cette 
époque» 

J'ai  également  rapporté  tes  noms  français  don- 
nés aux  substances  minérales  par  Daubenton  ^ 
Mongez  ,  De  Born  ^  Sage  et  Delamétherie  ,  et 
ceux  qui  Ont  été  adoptés  par  MM.  Brochant  et 
Bro  ngnîart. 

La  synonymie  allemande ,  sans  contredit  la 
plus  importante  de  toutes ,  est  à-peu-près  la  même 
que  celle  que  M.  Haûy  a  donnée  dans  son  Tableau 
comparatif  ^  d'après  les  Tables  min éralogiques  de 
ELarsten  et  la  Minéralogie  de  Reuss.  Cette  syno- 
nymie qui  a  été  soigneusement  revue  par  M. 
Tondi  diffère  très -peu  de  celle  de  M,  .Brochant. 
Oh  sait  qu'avant  la  publication  du  Traité  de  ce 
minéralogiste,  nous  n'avions  en  France  que  dés 
notions  très -incomplètes,  des  travaux  des  Alle- 
mands, et  en  particulier  de  ceux  deM.  Wemer, 
à  qui  la  science  a  tant  d'obligations. 

La  synonymie  italienne  est  extraite  du  Cabinet 


I 

I 


mirféralogiçue  de  Petrim  et  de^  Élémens  de 
Minéralogie  de  Napione.     .  ^ 

La  traduction  espagnole  qu  Herrghen  a  donnée 
de  VQreognosie  [de  Tf^idenman ,  m'a  fourni  la 
synonymie  espagnole. 

Enfin,  la  synonymie  anglaise  est  tirée  du  Sys- 
tème de  chimie  de  Thomson,  dont  nous  devons 
une  excellente  traduction  à  M.  Riffault,  Fun  des 
administrateurs  des  poudres  et  salpêtres. 

5.*^  Les  Caractères  nouveaux  offerts  par  les  Es- 
pèces minérales  déjà  décrites" dans  la  pre- 
mière partie  de  ce  travail,  et  les  résultats  des 
analyses  que  MM.  Klaproth  ,  Vauquelin  , 
Laugier,  Bucholz,  etc.,  ont  faites  de  plu^ 
sieurs  d'entre  elles. 

6.0  L'Indication  des  gisemens  des  Espèces.  ' 

Lès  Traités  de  Minérsdogie  de  MM.  Haûy,  Bro-* 
chant  et  Brongniart  m^nt  fourni  la  matière  d'un 
grand  nombre  de  ces  articles.  J'en  ai  aussi  em- 
prunté plusieurs  à  la  Minéralogie  topographie 
que  et  au  Répertoire  annuel  de  Minéralogie  de 
M.  Leonhard  (,i). 

J'ai  puisé  dans  les  Collections  académiques  ^ 

dans  les  Voyages  et  dans  les  Journaux  scientifiques,  : 

~—^-^~-—^^^-~-  ■    — -  ■■-  «  Il      I 

(  I  j  Cet  habile  Minéralogiste ,  auquel  la  Collection  du  Muséum 
est  redevable  d'une  suite  fort  intéressante  de  minéraux  du  Graud- 
puché  de  Francfort,  s'occupe  en  |^  moment  d'un  nouvel  ouvragé , 
^ii'il  publiB  en  commun  avec  M.  Sblb  ,  sous  le  titre  d]I*.eudes  mine- 
if^op(fue9  :  Le  premier  volume  à  paru  il  y  a  quelcjues  mois. 


.      (  ^i  ) 

une  grande  qpanlite  de  notes  que  j'dl  placées  a  la 
suite  des  articles  génëraux ,  et  qui  tendent  à  les 
rendre  à-la -fois  plus  complets  et  plus  utiles. 
J'ai  eu  souvent  redours  au  Journal  des  Mines, 
qui  offre  une  suite  nombreuse  de  mémoires  im-^ 
^ortans  sur  la  minéralogie  en  général  et  sur  celle, 
de  la  France  en  particulier^  et  qui  sont  dus$^ 
pour  la  plupart^  à  MM.  les  Ingénieurs  des  Mines 
de  l'Empire.  La  permission  que  plusieurs  savans 
qui  m'honorent  de  leur  amitié ,  m'ont  donnée 
de  publier  les  notes  ,  qu'ils  m'avpient  commu-  * 
niquées  sur  divers  minéraux ,  ajoute  un  grand  in- 
térêt à  cette  partie  de  mon  travail.  Je  prie  M.  le  pro- 
fesseur Faujas-Saint-Pond  et  MM.  Selb ,  Héricar t  de 
Thury , Menard-la-Groye,  Rosière  ,  Cocq,  Payssé \ 
Lacoste  de  Plaisance  ^  Hersart  et  Aug.  Mabru  ^  de 
vouloir  bien  agréer  Texpression  publique  de 
ma  reconnoissance. 

C'est  ici  sur-tout  que  les  conseils  de  M.  Tondi, 
à  qui  quatorze  années  d'études  et  de  voyages  dans 
les  contrées  de  l'Europe  les  plus  renommées  par 
l'exploitation  de  leurs  mines  ^  donnent  tant  d'ba^ 
bileté  danslaconnoissance  de  la  structure  du  globe,, 
m'ont  été  d'un  grand  secours. 

7.**  La  Description  abrégée  de  la  Collection  de 
Minéraux  du  Muséum  d'Histoire  naturelle  et 
celle  des  Espèces  et  des  Variétés  observées 
depuis  la  publication  de  la  première  partie 
de  ce  Tableau  jusqu à  la  fin  de  i8i2«. 


\  k 


^lll  ) 

8.^  Enfin  ^  la  Distribution  des  Roches  ^  donnée 
par  M.  Toi^di  dans  son  dernier  cours  partie 
culier  de  1811. 

l/ouvrage  est  termine  par  trois  tables,  dont  les 
^deux  premières  présentent  les  noms  français  et 
allemands  sous  lesquels  les  mine'rauz  ont  été  dé- 
crits «  et  la  troisième  fournit  le  moyen  de  trouver 
sur-le-champ  chacune  des  Espèces  dans  la  CoUec- 
uon  du  Muséum. 

J'ai  cherché  dans  ce  nouveau  travail  «  à  mériter 
les  suffrages  des  hommes  distingués  qui  m'hono- 
rent de  leur  bienveillance,  et  je  m'estimerai  heu- 
reux si  le  Savant  célèbre  à  qui  cet  ouvrage  est  dé- 
dié^en  accueille  la  seconde  partie  avec  l'indulgence 
et  la  bonté  qui  ont  dicté  le  jugement  qu'il  a  bien 
voulu  porter  de  la  première. 


t^ammk 


f 


i 


DISPOSITION 

DE    LA 

COLLECTION  DE  MINÉRAUX 

DU  MUSEUM  D'HISTOIRE  NATURELLE. 

J^À  Coilection  de  Minëraax  du  Muséum  d^Histoire  na- 
turelle ,  malgré  les  augmentations  quelle  avoit  reçues 
depuis  plusieurs  années ,  le  cédoit  encore  en  richesse, 
aux  Collections  de  Zoologie  ,  de  Botanique  et  d* Anato- 
mie,  quand  la  muoificence  de  S.  M.  l^Empekevret 
Roi  est  ^enue  la  rendre  digne  du  bel  Etablissement 
où  elle  est  déposée.  C'est  par  son  ordre  et  sur  le  rapport 
de  M.  Chaptal  (t),  comte  de  Cbanteloup,  alors  Mi- 

(  1  )  Ce  savant ,  à  qui  les  Arts  chimiques  et  les  Manufactures  qui 
7  ont  rapport  avoient  déjà  tant  d'obligations ,  leur  a  rendu  de  nou- 
Teanx  services  dans  le  poste  éminent  où  Tavoit  placé  la  confianc*. 
du  SotrvBRAiN ,  et  d*où  il  n*est  sorti  que  pour  entrer  dans  le  Sénat 
Conservateur,  dont  il  est  Trésorier.  Le  Muséum  d'Histoire  natu- 
relle lui  doit  une  partie  des  embellissemens  qu'il  a  reçus  dans  ces 
derniers  temps.  Ci'est  sous  son  Ministère  qu'ont  été  disposés  et  plan- 
tés [es  Jardins  de  la  Ménegerie  des  animaux  paisibles,  et  que  la 
Ménagerie  destinée  alors  à  recevoir  les  animaux  féroces  a  été  com« 
mencée.  D'autres  parties  du  Jardin  lui  doivent  aussi  des  accroisse- 
mens  et  des  améliorations. 

LL.  Ëxceli.  M.  le  Duc  de  Cadore,  et  M.  le  Comte  de  Champ- 
mol  ,  appelés  successivement  au  Ministère  de  l'Intérieur,  ont  hérité 
de  l'amour  que  M.  le  Comte  de  Chanteloup  portoit  à  lŒtablisse- 
ment.  Son  Excellence  M.  le  Comte  de  Montalivet ,  le  protège  cons- 
tamment et  veut  l'embellir  encore.  C'est  par  ses  soins  que  le  bâti« 
ment  des  Galeries  d'Histoire  naturelle  a  été  considérablement  aug- 
menté et  qu'un  grand  nombre  d^objets  précieux  ODt  pu  être  exposés 
aux  regards  du  Public. 


^  4 


nistre  de  Vlntérîeur  ,  que  la  Collection  de  M.  Weis»  y, 
fruit  de  plus  de  vingt  ans  de  trstvstux  et  de  soins ,  a 
été  acquise^  en  Tan  X  sis  1602,  et  placée  dans  les 
Galeries  du  Muséum ,  dont  elle  fait  un  dea  princi- 
paui  omemeas. 

Cette  précieuse  collection  a  rempli  la  plus  grande 
partie  dea  lacases  qui  existoient  dans  la  collection  géné- 
rale f  en  même  temps  qu'elle  a  fourni  des  écliantilloni 
plus  beanx  d^un  grand  noml>re  d'espèces^  parmi  les- 
quelles il  s^èn  trouve  de  très-rares.  Elle  étoit  composée 
d^eiiviron  dix-sept  cents  morceaux  ,  presque  tous  re- 
ittarquables  par  leur  volume  et  par  leur  belle  conserva- 
tion. Ceux  d^entte  eux  qui  appartiennent  aux  espèces 
Chaux  carbonatécy  Baryte  sulfatée,  Soude  muriatée, 
Silice  âuatée  alumineuse  ou  Topaze ,  Quarz^  Eme- 
raude,  Stilbite,  Or,  Cuivre  carbonate,  vert  et  bleu  ,^ 
Etain  oxydé ,  Antimoine  sulfuré ,  etc. ,  etc. ,  sont  parti* 
culièrement  faits  pour  attirer  les  regards  de  l'observa- 
teur et  du  curieux. 

La  partie  des  Galeries  d'Histoire  naturelle  desti- 
née à  la  Minéralogie,  est  composée  des  seconde,  troi* 
isième  et  quatrième  Salles  du  premier  étage.  Les 
armoires  qui  les  occupent  sqnt  fermées  de  portes  garnies 
de  glaces  à  un  ou  deux  battans.  Afin  d'éviter  toute 
espèce  d'embarras  dans  lés  indications,  nous  considé- 
rons chaque  division  verticale  de  ces  mêmes  armoires  ^ 
comme  formant  à  elle  seule  une  armoire  entière  et; 
dans  tou4e  la  hauteur. 

Les  aTBioîres  qui  présentent  la  suite  des  moreeanx 
relatià  aux  espèces  proprement  dites ,  outre  qu'elles 
sont  divisées  en 'tablettes^  comme  toutes  les  autres,  ren- 
ferment un  gradin  qui  porte  les  échantillona  dont  1^ 


<  ^j  y 

Bai  te  entière  fgrme  ce  qu'on  nomme  la  Collection  SÉ"- 
tude.  Ce  gradin  est  placé  à  1 3  décimètres  (4  pieds  )  de 
haut  5  il  a  3  décimètres  (  i  pied)  de  hauteur  ^  et  est 
composée  de  quatre  marches  ou  degrés.  Les  échantil- 
lons qui  le  garnissent  sont  disposés  sur  aatant  de  rangs , 
h  partir  du  degré  inférieur  qui  est  le  premier  et  le  plus 
près  de  la  glace.  On  voit  par-là  qu'en  passant  d'une 
arnooire  à  l'autre ,  ou  d'une  division  d'une  armoire  à 
l'autre,  ce  qui  est  la  même  chose ,  comme  nous  en  som- 
mes convenus ,  le  premier  échantillon  du  degré  inférieur, 
suix  immédiatement  le  dernier  échantillon  du  qua- 
trième degré  dans  l'armoire  précédente. 

Les  morceaux  de  la  Collection  d* Etude ,  laquelle 
est  destinée  à  offrir  la  série  non  interrompue  Ses  miné- 
raux distribués  par  Classes ,  Ordres  /Genres  /Espèces  et 
Variétés,,  sont  fixés  avec  4c  la  cire  sur  autant  de  socles^ 
particuliers.  Les  noms  des  différentes  divisions  supé- 
rieures aux  variétés,  sont  relatés  sur  des  étiquettes  de 
différentes  dimensions,  portées  sur  des  montans  de 
hauteurs  subordonnées  aux  divisions  elles-mêmes.  Les 
épithètes  indicatives  des  variétés  sont  appliquées  sur  les 
socles  et  précédées  d'un  trait  (  -  ) ,  qui  dispense  de 
répéter  chaque  fois  le  nom  de  l'Espèce  à  laquelle  cette  ^ 
variété  appartient.  .     ^ 

Au-dessus  et  au-dessous  du  gradin  qui  porte  la  Col- 
lection d'Etude ,  et  sur  des  tablettes  qui  arrivent  à 
l'affleurement  des  glaces,  sont  déposés,  en  relation  avec 
les  espèces  du  gradin ,  les  morceaux  destinés  à  complé- 
ter l'instruction ,  en  offrant  aux  Elèves  des  moyens  nom- 
breux d'appliquef  les  connoissances  qu'ils  ont  pubées 
dans  les  ouvrages  ou  dans  les  cours.  Seulement  le  pro-» 
fesseur  a  trouvé  convenable  que  l'ordre  des  variétés  uo 


(  "j  ) 

fax  pa$  rigoareusementlemèmey  afin  de  pouvoir  aussi, 
tout  en  s'occupant  essentiellement  de  l'instruction ,  ac- 
corder quelque  chose  à  Toeil  et  k  ragrément. 

Les  quatre-vingt-dix-ueuf  armoires  qui  garnissent  les 
trois  salles  de  Minéralogie  portent  chacune!  ear  numéro. 

L'a  première  de  ces  salles  en  renferme  trente  et  une; 
elle  est  consacrée  aux  Substances  aciâifères ,  aux  Subs- 
tances  terreuses  et  aux  Substances  peu  connues  ; 

La  Seconde  9  qui  en  contient  vingt-neuf,  présente  les 
Substances  combustibles  et  les  Substances  métalliques , 
la  série  complète  des  Modèles  de  cristaux  (1)5  et  les 
Instrumens  employés  en  Minéralogie  ; 
.  La  troisième  enfin  renferme  les  Roches  et  les  Pro- 
duits des  volcans  ^  une  belle  suite  de  Frases  et  autres 
o  ^jets  d^omement ,  en  Jade ,  en  Lapis ,  en  Cristal  de 
roche,  en  Améthiste,  en  Sucçin,  etc.;  les  Pierres 
gemmes  taillées  et  une  grande  quantité  de  Plaques 
polies  de  Quarz-agathe,  Quarz-jaspe,  etc.;  àes  Mar- 
bres de  divers  pays  au  nombre  de  plus  de  trois  cents 


(  1  )  M.  Belosvf  ,  demeurant  au  Muséum  d*Histoire  naturelle , 
•lécute  avec  la  plus  grande  précision  possible ,  les  modèles  en  bois 
des  différentes  variétés  de  formes  ^cristallines ,  d'après  les  mesures 
des  angles  données  par  M.  Haily,  Le  nombre  des  formes  décrites 
dans  le  Traité  du  même  Auteur,  est  de  cinq^cent  trente-ci^q) aux- 
quelles il  faut  en  ajouter  trois  cent  cinquante ,  qui  ont  été  détermi- 
nées depuis  Timpressiop  du  Traité. 

On  trouvera  aussi  chez  lui  vingt  modèles ,  représentant  la  marché 
des  décroissemens  relatifs  à  diverses  Ibrmes  secondaires. 

L*  prix  de  chaque  modèle  simple ,  est  de  1  franc;  et  celui  de  la 
totalité  des  modèles  de  décroissemens ,  est  de  1 90  francs.  On  peut 
•e  bornvr  à  prendre  telle  partie  que  Ton  jugera  à  propo«  de  Itdite 
Collection. 


(  xwj  ) 
et  la  magnifique  Collection  des  Hoches  de  Vile  de 
Corse ,  donnée  par  S.  M.  l'Empereur  et  Roi. 

La*Golleciion  du  Muséum  d'Histoire  naturelle  rea« 
ferme  toutes  les  espèces  qui  ont  été  décrites  par  M.  Haiij 
dans  sou  Traité  au  dans  ses  Cours ,  et  la  plupart  des 
Substances  encore  peu  connues.  Quoique  une  partie 
des  variétés  manque  encore  ^  on  en  peut  déjà  trouve^ 
un  grand  nombre,  dont  beaucoup  sont  fort  rares.  Cha- 
que jour  voit  disparoitre  quelques  vides  par  Tempres- 
sèment  des  Naturalistes  de  tous  les  pays ,  à  coticoarir 
avec  le  Professeur  de  Minéralogie  (i)  à  compléter  là 
Collection  d'Etude,  comme  à  en  accroître  les  richesses , 
par  l'abandon  généreux  de  morceaux  tif  es  de  leurs  col- 
lections particulières. 

Le  nom  des  personnes  à  qui  l'Etablissement  est  rede* 
vable  d'objets  d'Histoire  naturelle,  porté  sur  lés  éti-- 
quettes  qui  servent  à  les  dénommer,  offre  aux  yeux  de 
tous  le  témoignage  authentique  de*la  reconuoissance 
des  Professeurs,  pour  des  hommes  qui  contribuent  si 
noblement  à  l'avancement  de  la  science^  et  fournissent 
des  moyens  nouveaux  d'ajouter  aux  connoissances  de 
ceux  qui  suivent  les  Cours  et  fréquentent  les  Galeries. 


(  I  )  La  sollicitude  de  M.  Haiiy  pour  rendre  de  plus  en  plus  com- 
plète la  série  des  variétés  que  présenteat  les  minéraux ,  est  telle  qu« 
la  Collection  du  Muséum  offre  aujourd'hui  plusieurs  objets  intéres- 
sans  qui  n*y  ont  été  placés  que  depuis  Timpression  de  cette  seconds 
partie.  Tels  sont  en  particulier  la  Sodalite,  TApophyllite  laminair» 
blanchâtre  de  Fassa ,  le  Tuf  siliceux  du  Geyser ,  la  Chaux  pho»* 
l^hat^  laminaire ,  etc. 


DISTRIBUTION  MÉTHODIQUE  . 


DpS 


ESPÈCES  MINÉRALES, 


ABOPTÉE  vMiJSfl  H4UY,  €a  iSog^ 

mm  CûUE&  de  ]Miiii^'Ka}ogie  de  la  même  année  ,  sous 
le  titre  de  : 

Xableatt  comparatif  des  'résultats  de  la  Cristallograpliie  et  de 
r Analyse  cbimique  ,  relativement  à  la  classification  des  Espèces 
minérales  ;   x  vol.  in-8<* ,   avec  4  planches. 


\ 


V 


*  L'ait^sque  indique  )eê  Substances  nouvelles,  ou  dont  la  des- 
cription a  paru  depuis  IHmpression  du  Traité  de  Minéralogie  de  M. 
Haûy ,  en  1^1 ,  soit  dans  de«  mémoires  particviiers,  soit  dans  la 
premrere  partie  de  ce  Tableau  méthodique  des  Espèces  minérales  , 
publiée  en  1806:  La  seconde  contient  la  description  des  Espèces 
découvertes  depuis  cette  époque  jusqu'en  18 1 2. 

Le  numéro  qui  précède  le  nom  de  chaque  Espèce  minérale  a  rap-. 
port  aux  Traductions  allemande ,  italienne ,  espagnole ,  anglaise  et 
latine  des  noms  spécifiques  de  Mf  Hatî/^  qui  îbat  suite  k  la  présenta 
£>istFibution  méthodique. 


DISTRIBUTION    MÉTHODtQUE 

DES    . 

ESPÈCES   MINÉRALES, 

DÉTERMINÉES    PRINCIPALEMENT 
A   L'AIDE   DE   LA   CRISTALLOGRAPHIE. 


PREMIÈRE    CLASSE. 

SUBSTANCES    ACIDIFERES. 

*  PREMIER   ORDRE. 

*   "  ■ 

Substances  acidifères  libres^ 

1.  *  I«.    ESPECE,  Acide  SDlfariqae*> 
».  *  II«.  '    ■       Acide  boraciqae. 

SECOND    ORDRE. 

Substances  acidifèr^es  terreuses. 

-j-    A    BASS    SIHFI.E. 

PREMIER    GENRE. 
CHAUX. 

3,       r.   ESPÈCE.  Chaàx  carbonate, 

*  I.  Chaux  c9Lrhon^tée /errifèr^.^ 

*  II.  Chaux  cai'bonatée  manganèsifère  rose, 
nu  Chaux  caihonatée Jerro-manganèsifère. 
lY.  Chaux  carhonatée  quarzifère, 

T.     Chaux  carhonatée  magnés ifêre, 

*  VI.    C  haux  carhonatée  nacrée. 
Tii.  Chaux  carb9natéey<^iF<£{e. 

VIII.  Chaux  carbonatée  bituminifère. 


( 


I 


V 


(xviij) 

i^,  ♦  1I«.       Arrag^nite. 

5*      IIP.    — — —  Chaux  phosphatée. 

/  *  Chaux  phiosphatée  quarùfèrB* 

6.      IV*."       I     i  ■'  Chaux  fluatée. 

Chaux  iluatée  ât/ommî/è/v. 

7»       V*.  -^    ■     ■    ■  Chaux  sulfatëe. 

Ctiaux  sulfatée  calcarifère, 
8.       VL.  — — — —  Chaux  anhydro»sulfatëe. 

I.  Chaux  anhydro-sulfatëe  muriatifère. 

II.  Chaux  anliydro-sulfatée  quanUfère» 
m.  Chaux  sulfatée  épigènc. 

g.       VII*.  -**—*-,  Chaux  nitratée. 

10»       VIIK     ■  Chaux  arseniat<Se. 

SECOND    GENRE. 

\   BARYTE. 

1 1 .       K  ESPÈCE.  Baryte  aulfatëe. 

Baryte  sulfatée /dïiJc.  « 

22.       IK Barjte  carbonatëe. 

TROISIÈME    GENRE. 

» 

STRONTIANE. 

i3.       !•.  ESPÈCE.  Stroutiane  sulfatée. 

3lrouiiaDe  sulfatée  calcarifcrê» 
14.       IK  ■  Strontiane  carbonatëe. 

^tJATRIBME    QENRE* 

MAGNÉSIE. 

]  5.      K  ESPÈCE.  Magnésie  anifatée. 

*  I.    Magnésie  sulfatée ^rri/2rc. 
II.  Magnésie  sulfatée  coboUifère* 

i6.       IK  — .-^— i-^  Magnésie  boratée. 

Bftagnésie  boratéc  calcarifère. 

17.  *  III*.    — .—• .**  Magnésie  carbonatée. 

^  Maguésie  carhonatée  sUic^r§, 


A 


(xix) 

•^-{-      ▲      B  ▲  s  B      DO  V  B  X.  B« 

•    C  I  N  Q  U  I  E  M  £    GENRE. 

CHAUX  iEJT  SJLfCS. 
i8.  *^  ESPÈCE.   Chaux  bor atée  siliceuse. 

»  SIXIEME    GENRE. 

SILICE    1ET    ALUMINE, 
19*  ^  ESPÈCE.  Silice  floatée  «lammeiuâe  <»<  Top.aze« 

TROISIEME   OâDRE. 

Substances  aoidifères  alkaUnes. 

PREMISa    GEKRE. 

POT:ASSE. 

^o.     ESPÈCE.     Potasse  iiitrat^e. 

I 

SEC  ONJD  .$;i£NR£. 

SOUDE. 

«1.  ♦  r,  ESPÈCE.  Soude  aplfot^e. 

aa.       H". *— —  Sonde  DiurÂat^e* 

ii3.      IIK Sonde  boratée. 

a4«      iV«. Soude,  «arbonai^e» 

TaOISIEM'E    geithe. 

AMM0N1A,QUE. 

«5.  *  K  ESPECE.  Âinmoaia;(|ae  ,9ul&uée«.^ 
a6.       n*. Ammoniaqoevinuciatie* 

QU A T R I F/ME ;  O RDH E. 

Substances  acUUfèresMÏkcAmO'terreuses» 

GENRE    TJNIQUK 
ALlîmiNE, 
37.       V.  ESPÈCE.  Alumiue  solfat^ ■•!]>•»»«, 


(a) 

%i.      n*.  ESPÈCE.  Âlnmiiie  flaat^e  alkalints. 

APPENDICE. 
29.  ^    ESPÈCE.       Glanberite. 


SECONDE   CLASSE. 

StTBS  TANCES    TEfiREUSES. 

*      ■- 

3o.      K  ESPÈCE.   Qnarà. 

I.  QuÂrZ'hjraUn, 

II.  Quarz-a^atAe. 
m.  Quarz-r^finite. 
IV.   Qui^-Jaspe, 

T.    Quaiz-pseudomorphiqut» 

3i.       IK — —  Zîrcon* 

3a.  *  Ul*. Corindon. 

II.    Conndon-harmophanô . 
m.  Coritidon -graRU^îre* 

33.  I  V«. Cymophanc. 

34.  V«. Spînelle. 

35.  VK Émeraudc. 

36.  VIK  -; Eaclasc. 

Sj.  VIIK ^  Grenat, 

Grenat  ferrifdre. 

38.  IX». Ainpkigène. 

39.  X*. —  Idocraac. 

40.  XI*.    — Meïonite. 

41.  XII«. Feld-spath. 

*  I.    Fèld-spath  tenace. 
II.  'Selà-'-B^aLth  décomposé.     ^ 

4a.  *  Xni«.^ Apophyllite. 

43.  *  XI V«. Triphâiie.'    ' 

44.  XV*. ^—  A^înite. 


\  - 


(  xxf  ) 

XVI.———  Toarmaline. 

l'ourmaline  apyrt. 

46.  XVn*. Amphibole. 

47.  XVni^ Pyroxèn*. 

48.  *  XIX». Yenite. 

49*       XX«. Stanrotide. 

5o.       XXI«. Épidole. 

Epidote  manganèsifèr^^ 

5i.  ♦  XXn«. Hypemiènc. 

Sa.      XXIHe. Wcrnerile. 

53.  ♦  XXIV«. Paranthinea 

54.  XXV». Diaïlage. 

55.  XXVK Gadolinite. 

66.      XXVne. Lazulite. 

57.  XXVin«.  —  M^sotype. 

Mësoiype  aUérét* 

58.  XXIX». Siilbîtc. 

5^  *  XXX». Lanmonite,  * 

60.  XXXI». Prehnite. 

61.  XXXII».- Chabasîe. 

6a.      XXXm»;  —  Analcîme. . 

*  AntUcimc  euho  octaèdrf.?- 

63.  XXXrV».  —  N^phelÎDe. 

64.  XXXV».— —  Harmotome. 

65.  XXXVI».   —  Vèrïàot. 

Péridot  décomposa. 

66.  XXXVII».  —  Mica. 
6«3.  *  XXXVIII».—  Pinîtc. 
68.      XXXIX».  —  Disthène. 

6g»      XL». Dipyre.  ' 

70.       XLI».  ~ —  Asbeste. 

71*       XLH». Talc. 

Talc  pseudomorphiquê» 

7a.      XUII». Tffacîc. 


.  ' 


(  ^^]  ) 

APPENDICE. 

SuBSTjtircEè  dont  les  Caractères  ne  sont  pas  tissez 
connus  potur  permettre  de  leur  assigner  des  places  dan» 
la  Méthode. 

I.  *  AUochroïtû^ 

3.  *  Alumine  pure, 

3.  Amianthoïdem 

4-  *  AnthophyllUe, 

.  5.  Aplome, 

6.  *  Btrgmanniie*  ^ 

7.  Diaspore, 

8.  Feld-êpath  apjrre  ? 

9.  "^  FeltUspath  bUu^ 
to.  *  FîbroliOie. 

II.  *  Gabbronit* 

j3,  *  loUthe. 

i4-  *  KaneeitUm. 

i5.  *  Zocu/fti  <r«  Wemet. 

16.  *  LatialUhe* 

17.  LépidoUth^ 

18.  *  MéUUih». 

19.  *  iVâtro/tcA«9 
ao.  ♦  Pierre-grmse. 
ai^  ^  Pseudo-sommité. 
sa.  *  f/yatA  c/t  taèUs. 
a3.  ^  Spinetiane* 

34.  *  iS)vme/fo  zinêifèMà 
a5.      Spinûiérû» 
a6.  •  rofc? 


MM 


(  ^2uj7  ) 

TROISIEME    CLASSE. 

SUBSTuàNCSS    COMBUSTIÉLES.s 
PREMIER    ORDRE. 

Substances  combustibles  simples» 

73.       h.  ESPÈCE.  Soufre. 
74*       II"-  — Diamant. 

75.  m». Anthracite. 

•    SECOND    ORDRE. 

Substances,  combustibles  composées. 

76.  ♦  h.  ESPJèCE.  Graphite. 

77.  n». —  Bitume. 

78.  me. Hpoille. 

79.  rVe.— — -  Jv^et. 

80  •  V®.  — — — —  Sn^cin. 

81.  Vie. Mellite. 


'^^mmmmmtt 


QUATRIÈME    CLASSE. 

SVBSTjiNÇES    MÉTALLIQUES. 
PREMIER     ORDRE. 

Non  oayydables  immédiatement ,  si  ce  nèst  à  un 
feu  très-  uiolenty  et  réductibles  immédiatement. 

PREMIER    GENRE. 
PLATINE. 
8a.  £SPÉCE.  Platine  itAiitJerrifèr^. 

SECOND    GENRE. 
OR. 
85.  ~  ESPÈCE.  Ornati^ 


(  ss»v  )         . 

TROISIEME    GENRE. 
ARGENT. 

84.  K  ESPÈCE.  Argent  natif. 

85.  II«, — —  Argent  antimonial. 

Argent  antimonial  ye/ro-ar^eRj^re. 

86.  IIIc.    — : ;-  Argent  sulfuré. 

87.  ly*. Argent  antimonié  sulfaré. 

Argent  antimonié  sulfuré  noîK 

88.  *  V«.  — — Argent  carbonate.. 

89.  VI®. ^ — '• Argent  mnrîatë. 

SECOND     ORDRE. 

Oxydables  et  réductibles  immédiatem&iU 

♦  ■         .  < 

GENRE    UNIQUE. 

MERCURE. 

90.  h.  ESPÈCE.  Mercure  natif. 

91.  II».  -T Mercure  argentaL 

92.  III*. —  Mercure  sulfuré. 

^  Mercure  sulfuré  bituminifèr^» 

93.  IV«. Mercure  mnriaté. 

TROISIEME     ORDRE. 

OxydableSyinaisnon  réductibles  immédiateinenté 

PREMIER    GENRE. 
PLOMB. 

94.  I^  ESPECE.  Plomb  ntiiiî  volcanique» 

95.  II*.  — Plomb  sufure'. 

I.  Plomb  sulfuré  antimon^ère, 

II.  Plomb  sulfuré  antimonio^rsunifàre^ 

96  *  nK  — — — —  Plomb  o%jài  roage,^ 
97.      IV«^— .— — .  Plomb  «rseui^. 


(  XXV  ) 

gS-       V^  -^— — —  Plomb  chroma të. 
99.       VI^ Plomb  carbonate. 

*  I.    Plomb  carbonate  noir. 

*  II.  Flonab  carbonate  cuprifère. 
100.       Vn*». Plomb  phosphate. 

[  *  I.    Plomb  phosphaté  arsenifère, 

II.  Plomb  sulfuré  épigène. 

ICI.       Vin«.-1 Plomb  moljbdatë. 

loa.       IX«. Plomb  sulfaté. 

SECOND    GENRE. 

ISIKEL. 

io3.       K  ESPÈCE.  *  Nickel  natif. 
104.       n®,  — . —  Nickel  arsenical. 

*  Nickel  arsenical  argentifère. 
io5.       ni«. Nickel  oxydé. 

TROISIEME    GENRE. 

CVIFRE. 

106.  K  ESPÈCE.  Cnivre  natif. 

107.  II«.  — —  Goiyre  pyriteux. 

Gniyre  pyriteux  hépatique. 

108.  m®. — — — —  Cuivre  gris. 

*  I.     Cuivre  gris  arsenifèré. 

*  II.  Cuivre  gris  antîmonifcre. 

*  III.  Cuivre  gris  platinifère. 

log.       IV*.— — — —  Cuivre  snlfurë. 

Cuivre  sulfuré  hépatique, 

110.  V*4 — ■—  M  ■*  Cuivre  oxydnlé. 

Cuivre  oxydulé  anènifère, 

111.  VI®.— — — —  Cuivre  muriatë. 

lia.        Vn«.  — — .—  Cuivre  carbonate  bien. 

•Cuivre  carbonate  vert  épigêne. 

11 3.  VnK -->*——  Cuivre  earbonatë  vert. 

1 14.  IX*.    — i— —  Cuivre  arseniaté. 

^  I,    Cuivre  arseniaté  altéré. 
^  ji.  Cuivre  arseniaté yerri/er#. 


\ 


(  xxvj  ) 

ii5.  *  X». CiiÎTre  dioptase. 

ii6.  *  Xle. ,. —  Cnirre  phosphate, 

117.       Xlle. Cuîvre  sulfaté. 

QUATRIEME    GENRE. 

FEU. 

ii8.  *  K  ESPÈCE.  Fer  natif. 

*  I.     Fer  natif  foleanigue. 

*  11.  Acier  riSLtïî^f^seudO'tfolcaniq^tei 

*  III.  Fer  natif  météorique. 
119.       H».  — Fer  oxydalé. 

*  Fer  oxydttlé  titanifère. 
lao.       me. — ^  Fer  ©ligiate. 

121.      IV». arsenical. 

^  Fer  arsenical  argentifère» 

laa.      Vs Fersulforé. 

*  I.,    Fer  oxyde  épigène. 
H.  Fer  «uîfuré /c/ri^^rc, 
m.  Fer  sulfuré  aurifère, 

*  IV.  Fer  sulfuré  titanifère. 

123.       VK-^ — -  Fer  oaiydii. 

*  I.    Fer  oxydé  noir  vitreux^. 

II.  Fer  oxydé  résinite. 

III.  Fer  oxydé  carbonate. 

ia4.  *  VII«. Fcf  phosphate'. 

ia5.       VIII«.  — : Fer  chromaté. 

I  a6.  *  IX. Fer  arseniatj. 

•127..     X*.  — Ferfinlfaté.      . 

CINQUIEME    GENRE. 

E  TAIN. 

128.  K   ESPÈCE,  Elain  oxydé. 

129.  II».  — — : Etaiu  sulfuré. 

SIXIEMECENRE.  \ 

ZINC, 
xlo.      le.  ESPÈCE.  Zincoxjdi. 


¥ 
¥ 


(  xxvîj  ) 

l3i.  *  n«.  •^'    '    *  ■     Zinc  carbonate. 

*  Zinc  cairhonàXé  pseudomorphique  ^ 
i32.       m®. — -———:>  zinc  ajiUusé.^ 

i33.       IV*. Zinc  snlfat^. 

NON       BUCTI/LBS. 

4 

s  E  B  T  I  JE?  ]»  E    G  É  ir  Br  r. 
BISMUTH. 

i34.       I«.  ESPÈCE.  BisiiuiUi.aatif. 
i35.      n<>.  — — — -^  Bismuth  snlfor^, 

*  Bismuth  sulfuré  filumbiy  cuprifère. 
l36.       in«.— — — —  Bismuth  03Ejdë. 

HUITI£M£L    GENRE. 

COBALT. 

\Zj.       h.  ESPECE.  Cobalt  ^rscnicaT. 

i38.       n«. Cobalt  gris, 

1 39.       IIK —  Cobalt  oxydé  noin 

i4o,       IV, r- Cobalt  arseniaté. 

Cobalt  aneoiaté  terreux  argentifère, 

^     N  £  TJ  TLEME.    GENRE. 
JtR&ENlC. 
l4i*       !••  ESPÈCE»  ArMuiÛB  «atif. 

j4*»        ÏÏ*' "~"  Arsenic  oxjdé. 

143,       III«.— — — —  Ars€Uffc  sulfuré, 

n    Arsenic  sulfuré  rouge, 
ii«  Jlrsenic  sulfuré  jaune. 

DIXIEME    GENRE. 

MANGANÈSE. 

l44*       '*•  ESPÈCE,  Manganèse  oxydé. 

U  Mangauiiie  oxydé  notrdtre  èarytifêre, 

*  II.  Manganjàse  oxydé  earkonaté». 

145.  **  !!••  — — — — •  Manganèse  snlTuré. 

146.  ^  IIK-^.-*-»*!»»  Manganèse  pIiosphaté^rrLi^^«<^ 


r^ 


(  xxviij  ) 

ONZIEME    GENRE. 
ANTIMOINE. 

147.      K  ESPÈCE,  Antimoine  naûf. 

Antimoine  natif  anen^re. 
i48.      IK        '    ■■  ■■  Antimoine  suUar^.. 

I.    Antimoine  Bviiarf ^urgentiftrôk 

*  II.   Antimoine  oxydé  épigéne. 

*  m.  Antimoine  oxjdé  sulfuré  é^igène. 

149»       III®.— — -— —  Antimoine  oxjdé» 

i5o,      IV».— —— —  Antimoine  oxjdé  snlfaré* 

DOUZIEME    G  £  N  E  E« 
URANE. 

i5i.      K  ESPÈCE.  Urane  oxydnU. 
i5a*       IK  -^— — —  Urane  oxyde» 

TREIZIEME    GENRE. 

MOLYBDÈNE.  ' 

ï53.  E&PÈCE.  Molybdène  «nlfnre^ 

QUATORZIEME    GENRE. 

TITANE. 

1S4.      I^  ESPÈCE.  Titane  orydë. 

*  I.    Titane  oxydé  chromifèrûk 
II»  Titane  oxydé  Jerri/ère» 

i55.  *  IK  — -— — —  Titane  anatase^ 

i5j5.       IIK Titane  siliceo-çalcaire. 

QUINZIEME     GENRES 

SCHÈELIN. 

iSy.      I*.  ESPECE*  Schëelin  ferrnginë. 
iâ8«      IK ——<~— ScWelin  calcaire,  . 


(  xxix  ) 

SEIZIEME    GENRJE. 
,     I^ELLURE. 

l5g.  ESPÈCE.  Tellure  natif. 

I.  Tellure  natif  aitro-firrifère» 

II.  Tellure  natif  auro-argetaifère» 
m.  Tellure  uaûî  aura^plumbjfêrô» 

•DIX-SEPTIEME    GENRE. 
TA  NT  jâ  LE. 

i6o,         ♦  ESPÈCE.  Tantale  oxjdé. 

*  I.    Tantale  onjAé  ferro*manganèê\fèrf» 

*  II.  Tantale  oxydé  jrttrifère. 

«     DIX-HUITIEME    G£;NR£. 

CERIUM. 
x6u  *  ESPÈCE.  Cërinm  oxyde  silicifère. 

DIX-NElZrviEME    GENEE. 
CHROME. 


{  xxs  )  < 

AGRIÊGATS  DE  DIFFÉRENS  MINERAUX 

I 

ET  ^ 

PRODUITS    DES    VOLCANS. 

I 

M.  fiimj^  regardant  toujours  comme  provisoire  la  c1aa«> 
sification^cfs  agrëgats  de  différentes  substances  minérales 
qu'il  a  donnée  dans  son  Traite  de  Minéralogie,  se  propose  . 
d'en  publier  bientôt  une  autre.  Voici  de  quelle  manière  le 
savant  professeur  du  Mosëam  considère  cette  portion  sî  ii|- 
tëressanle  des.  Minéraux. 

»  J*ai  conçu  depuis  long-temps  ,  dit-^il ,  par  rapport  à  cette  se» 
coiïde  méthode  ^  un  plan  d'après  lequel  elle  forméroit  un  tableau 
qui  ponrrôît  servir  comme  de  pendant  à  celui  que  présente  la  mé- 
thode minéralogique.  Il  ne  s^agiroit,  pour  exécuter  ce  plan ,  que  de 
prendre  d'abord  successivement  les  diverses  substances  simples 
qui  entrent  dans  la  composition  des  roches  ,  pour  bases  d'autant  ' 
de  grandes  divisions,  dont  les  sous-divisions  oITriroient  la  sub- 
stance principale  ,  soit  -seule  ,  &oi^  ak^Ociée  à  d'autres  substances. 
Ainsi  le  feld-spath  étant  considéré  comme  base  d'une  des  grandes 
divisions  dont  j'ai  parlé ,  on  auroit  cette  série  de  sous-divisions  ; 
feld-spath  avec  quartz  et  mica^  sous  forme  de  grains  entrelacés  , 
Granité  ;  i'eld-spath  avec  quartz  et  mica  ,  sous  une  apparence  feuil- 
letée ,  Gneiss;  feld-spath  et  amphibole  ,  1  un  et  l'autre  avec  un  tissu 
laminaire ,  Siénite ,  etc.  Le  féld-spath  considéré  seul  sous  le  nom 
de  Feld-spath  compacte  ,  seroit  placé  sur  la  même  ligae.  Dans 
l'arrangement  des  termes  de  chaque  série ,  on  auroit  égard  à  la 
succession  des  époques  relatives  à  leur,  formation  ,  telles  que  l'in- 
diquent les  observatfons.  Ainsi  la  série  qui  auroit  pour  base  la 
chaux  carbonatée  ,  présenteroit ,  en  premier  lieu  ,  celle  qu'on  ap- 
pelle ^r//n/£iVe ,  sOit  seule,  soit  servant  d'enveloppe  à  d'autres  mi- 
néraux ,  comme  à  l'amphibole  ;  puis  la  chaux  carbonatée ,  dite  de 
transition ,  ensuite  celle  qu'on  appelle  secondaire ,  et  le  dernier 
anneau  de  cette  chaîne  seroit  le  ttifcaltaire, 

n  Une  autre  série  seroit  formée  des  matières  nommées  Schistes 
argileux  ,  argiles ,  Glaises,  etc.  :  ici  la  base  ne  seroit  plus ,  comme 
dans  le  cas  précédent ,  une  dès  espèces  qui  déjà  occupent  un  rang 
à  part  dans  la  méthode  minéralogique ,  mais  un  agrégat  d'apparence 
homogène  ;  et  l'on  aura  un  motif  sufiisont  pour  disposer  sur  une 


(  m]  ) 

inéme  ligne  les  divarses  matières  dont  je  \ien$  de  parler,  91  Ton 
considère  que  leur  partie  dominante  est  la  silice ,  avec  un  mélange 
d'alumine ,  de  fer  ou  autres  ingrédiens. 

«  Les  Substances  volcaniques  seroient  décrites  dans  un  ordre  à 
parc  y  qui  feroit  suite  à  la  même  classification .... 

»  Dans  la  méthode  dont  je  me  suis  borné  à  donner  ici  une  lé- 
gère idée ,  on  supprimeroit  la  considération  de  ces  rapports  de  po- 
sition que  peut  avoir  une  même  rocEe  avec  d'autres  auxquelles  on 
dit  qu  elle  est  subordonnée,  La  méthode  dont  il  s'agit  ne  seroit  des- 
tinée qu  à  donner  une  idée  exacte  des  substances  que  considère  la 
géologie  . .  • .  (Tableau  comparatif,  pag.  xxix  à  xxxj.  )  (  1  )> 

Cette  méthode  étant  essentiellement  n&înéralogiqite ,  et 
la  considéra tiôn  de  Tancienneté  relative  des  Roches^  on  de 
lenrs  formations  ,  ne  devant  y  être  envisagée  que  comme 
im  accessoire^  tandis  que,  an  contraire  ,  la  partie  fonda- 
ménttfle  d'un  système  de  géologie  consiste  è  déterminer  le 
rôle  que  joue  chaque  masse  dans  la  coïnposijiîon  du  globe , 
nous  croyons  faire  une  chose  agréable  au  Public,  on  lut 
présentant  l'esquisse  du  système  géologique  de  M;  Tondi  , 
dans  lequel  les  Roches  sont;  disposées  suivant  l'ordre  ide  leur 
formation,  et  qui  renferme  toutes  les  grandes  divisions 
admises  par  le  célèbre  Werner. 

Lia  classification  de  M.  Tondi  se  trouve  à  la  fin  de  cet 
oQTrage  ,  auquel  elle  ne  peut  manquer  d'ajouter  nn  grand 
intérêt. 


(  j  )  La  Collection  de  Roches  du  Muséum  d'Histoire  natu- 
telle  a  été  rangée  Tannée  dernière,  par  M.  Tondi,  d'après  une  pre- 
mière ébauche  de  cette  méthode  à  laquelle  M.  Haiiy  met  la 
dernière  main. 


',-'  *     / 


m 


,  Les  num^s  qui  pr^âdent  les  ntms  des  Espèces  âânê  les  di0!ê>^ 
rentes  Iracliictions  correspondent  aiix  numéros  plac^  devant 
les  noms  français  dans  la  Distribution  méthodique  rapportée  plu» 
haut  y  p.  xvij  À  xiix. 


i 


(  xxxîîj  ) 

THADUCTION    ALLEMANDE 


O  ES 


NOMS   SPECIFIQUES  DE  M.  HAUY, 

pAk    M.    *^  **  '     . 


1^ 

à. 

5. 
6. 

8. 
II. 

19. 

i3. 

l5. 
16. 


3o. 
3i. 
351. 
â3. 

34. 
35. 

36. 

38. 

4a. 
41. 


£KSt£    K.LASSË. 

1  

6tWefelsatiir<.  Thomsd.         1^.  Ko]ilenstoffutii«Tal)£«»dc;9< 
Boraxsaure.  T«  Borsktir^è  '    t6.  BôraXiaur«rkiese)arfîgerKjilk« 
Kohlenstofisanrex  ELaIk%  T»     19*  Flu{sMU^e1]K>oerdige^<^^, 
jtragomÈ/ 'Wwmn.  ,  K.ieaelerd?.  .   ,  .^...^ 

Pho^jbptMl^er  Kalk.  t*      -fto.  Salpetersatire»  IU)i(Potascke)» 

ai.  Scbwtfelsaures    {{[atrum.   T* 

od.  SdlweMiaiire  5od»v 
!a9.  Sa]taaur?s  Natrum.  T»^ 
a3.  BoraxsaureB  Natrimi,  T« 
i4>  KoMenitoffiiiuirea  NaJMnim^; 
ï$.  SckwefeUaare»  AnitnoiiiaH^  *!r« 
Ï16.  Salssaurea  ^motiiak.îT..  , 
K.ollleiisl»f]Eiaiirer  Baryt.  T.    ^7»  Sckwefelaaiirè  .fdkaliicl^ 
SchwefelsatirerStroniiati.  Tb  Hidnetde. 

Kohlensèofikaùrcr  Strontiaii.  ti8.  FlûfssaiirfeaikdiBclieTliçiiefilei 
SckwefeUaiire  Talkerde.  T.    ^^.  Giauberit. 
BoraiLaaure  Talkérdte/I^:  ' 

JZrWEttË/kLÀSSfi. 

Quart. 

Zirkon*  KarcteIT* 
Corindon. 


flufinaurer  Kalk.  f. 
SchwefelsanrQr  Kalk.  't. 
Waai^os^sckweffisatifei* 

Kalk. 
SalpeterMnret  Kalk.  1*. 
Alraetiikiattrer  Kalk.  T. 
Sckwefelaatirer  Baryt.  1^. 


Cymopluiii. 

Spiii«ll.W.et&. 

Sniani^d. 

EiiUaa.  W.  itiKi 

Granat. 

Ampliigefi. 

Idocraa. 

Mèloiiit.  W.  et  K. 

Feld-tpatlw 


43.  ApophyliijU:    .  .  , 
43.  Triphan. 

44.  Axinit.  w.ai;,,;.,,.: 

45.  Tttrmiditf. 
46»  Amphiboli  . 

47.  Pyroteil/  '  '  "'      ''    '' 

48.  Jenil*         '  \        .^ 
4^.  Staurblrtii."  tf.  tt  %é] 
So,  Epidoh' 

$1.  Hyperfttheii.  fc.   ' 

éa.  Wcrnerit; 

55.  Paranthiffi 


' .  .  -  •  \ 


^4.  Dialla^. 

^5.  Gadolinit.  W.  et  K. 

66.  Lftzursteiu.   W.  et  K. 
5y  K^ejDifp.       . 

58,  Siilbit.   K. 

59.  Lomooit.   W.  et  K» 
^o.  Prehnit.  W.  et  K. 
61.  Chabasin.  R. 

t6a.  Analcym. 


64.  HâiHhiotoitk  ^ 

65.  Peridot, 

66.  Glimmer. 

67.  Pink.  W.  etlL 

68.  DistheD. 
'      I89.  Bi^r.   K. 

70.  Asbest.   K. 

71.  Talk. 
'   77.-  iftaatïtéiii* 


I.  AUUhrdh.ïï'Ëtiiliiiikik.*   •  •   14.'  Qmeth^in.  W.etltt 
a.  Reine  ThSH^^kk,  i5.  Z^zuÏi^itôA  WmiVbH.' 


9.  Aptoth.  K.  ' 

6.  Bèr^Miitinit  Stii\yk. 

7.  /)iûii)^'dr. 

"g;  ÉUttiét^ëtll-'spàth, 
joî-Fèroiifkllk. 

12.  J<i<^«. 

^9.  fl^ft*;*.Jét1t; 


18.  'MeUUtk.       ' 

19.  J^f/^i/rA.'W.  eè'R. 

20.  Feitstein.  W. 

a  I .  Péeuâo-iommit,  '"  ■  ' 
a  a..  Tafelsptkh:  K'i   f      - 
a3.  •ifnntl{on,*9wiÊ:  »  v  ■ 
24.  Zinkhékigët  SpimU. 
oi.^'Splhihér,         ' 

16.  ^2it? 


f     J 


DRITTÈ    KL^A^SSE, 


.^^4  ijiteinkpUe* 

79.  Gagath. 

80.  Berostein* 

81.  Mellif. 


7I.  ScWefel. 
74<  Diamant. 

75.  Anthracit.  Ki' 

76.  Graphit.  W.  efKJ 

77.  Bitam^/^ 

•VIK'Rir.E    KLASSE. 

i   ..  :.     .'   .■  f  \ 

92.  Gediegenes  Platin.,  ,  .89.  Saizsaurég  Silbcr. 

83.  Gediegenes  Gold. .  t 

B4*  Ge^ieg^nff  Silher«,  . 

85.  Spiefsglafssilber.-.  .  \ 

86.  Schwefej^ilber.-  <■  i 


•  •• 


r> 


r  •  »       • 


r 


.'^. 


»         r^ 


90.  Gediegenes  Qnecksilbfr.^ 

91.  Silberquecksilber. .,     ,)     . 
9'j.  SchwefelqtiecksUber,  , 


93.  Saizsaures  Quecksilbf^f» 
87.  SpiefsglafsScbwcfektl^er*-     94.  Gediegenes  vulwnJWi^sQlfy. 
2$8.  £.ohlcuftoffsaurff,âiUifr.^  -     95.  Scbwefelbley.  ,  /; 


.« 


J 


97- 
98. 

99- 
loo. 

loi. 

102. 

!io3. 

lo4* 
io5. 
106. 
107. 
308. 
109. 
210. 

311. 
.113. 

II 3. 

Il4- 

ii5. 

ii7« 
3 18. 
319. 

I30. 
121. 
122. 

ia3. 
124. 
laS. 
126. 
127. 


Oxydittes  vollibley. 
Oxydirtcg  ars«iiikbteif.  * 
Chromiumsaare^  Blej. 
Kohlenstoffsaures  BleT. 
Phosplionaures  BJçy. 
Mdljkdàensaures  Bley. 
Sc}iwef«lsaares  Blçj. 
Gkdîegener  Nickel. 
Arseniknickel.  ^    . 

Oxjdirter  Nickel. 
Gediegenes  Kupfer. 
Kiesartiges  Kopferh 
Graiik«^pf0r. 
Schwefeikiipfer. 
Oxjdulirte*  Kupler^ 
Salz^nre*  K.upfer. 
jKx>l»l«iuilQ(ffsAares  Blan^ 

kupfer. 
KoUentitof&avrssGiHia»  . 

kupfer.  '  '..'» 

Arsenikskai  es  Kiipfer. 
Dioptoè»K.apfcr. 
Pkospkoraaure*  KupAïf . 
SchwiieftlMnres  K.ttp£Bf » 
Credtegenes  Ei^n*  .  .■.\^ 
Oxyduliî^es  Eisea. 
Oligiat-Eisen.  ,    ^ 

Anenikeisen. 
SchwefeleiseD: 
Oxydirtes  Eiien.. .  .  <  i .  T 
PhosphorsauresJÊSien.  A 
CbroiuiinxiïauMS  ^Entmi 
Arseniksaures  Eised»  ;  /- 
Schwefelsaures  £i«cb#.  i 


(  %i%Y 

128. 


) 

Oxydirtes  Zinn. 
.  1 29. 'S<^w«f<elzian.    '.    >' 
i3o.  Oxydlrter  Zinck. 
iSi»  KoM«nsto{r8attrer  Zinck. 

,    i32..  3çliw«feî^wcifr-     . 

1 33.  ocbwefelaaurer  Ëlnck. 
.    l34*  Gedifigener  Wismoth. 

1^5.  Sphwefeiwismuth. 
.   k36,  OxydiiterWismuth. 
137.  Ar^eoikkobalt. 
l3à.  Grauer  Kobah. 
.139.  Oxydirter  «dsmrwTMrfiob^ilr; 
.  i4o.  Arseniksauvei^Kokâifti/'    ■ 
.  141.  Gedie^peoer-ArMnik/  '■ 
142.  Oxydirter  AraaMk. .     «^   •• 
.    143.  Schwefe)ccs6iiik;i  :    •     »  .y 
^i44-  Ox*ydirter:B«aotttfWftt;  *  >  ' 
14s.  Scbwefelbvaiiérttiii;^  •  -)     '.' 

146.  PkospbomMierfBrâttbséeifli': 

147.  GediegeiMtf  Spitefsgiatii.  '    i 
14s.  SchwefeUpiefcgliafs.î 

149.  Oxydittés  SpiéAfgMii;»  •   . 

1 50 .  Oxy  dirtM  Scbw«£erapiai%lafi. 
161.  Oxydalipteft'XJyaiiittii».  ' 

.    iSa.  Oxydirt«tt  1ii^a«ittiii:      ^ 
i53.  Scb^fV>efelmolyl>diia.  ^     .  .    ' 
l54*  Oxydirte»  Titanium. 
Î55.  Anatas-Tilanium. 

.  1*  '  1 56.  Kieselerdiges  kalk*Tilaa3bnrv 

.^•157.  Eisenscheelittm.  •    •         *  .   ". 

.>   i58.  Kalkacheelium.       -     '    '' 
«    159.  Gediegenes  TelhMniQMb-  '  «'^^ 

.'    160.  Oxydirtes  TantAiiitoi  ^    •;   • 
;  il  61 .  Oxydirtes  Cerervuiteir» 


ii)i.i 


I 


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...    ï 


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(  XXXt)   ) 

TRADDCTION    ITALIENNE 

D  ES 

NOMS  SPÉCIFIQUES  DE  iCl.   HAUT, 

Par    m.    POGGI. 


PRIMA    CLASSA. 


'l.  Atido  Bolforico. 
a.  Acidobo/ico. 
3.  Calcc  csrbonicaUu 
4*  jUragotiite. 

5.  Caice  fatforicftta. 

6.  Calceiloorieàu.' 

7.  Ca1c0  toUbricata. 

9k  ^Ice  anidN^-solforicaUU 
9.  CaLce  nttr'ieata. 

10.  Calce  ars«nicata. 

1 1.  Basile  sol£»rtcata. 
;ia.<  dtirite' carbdnicau. 
i3.  SiroBtiaiia'EolforicaU. 
i4*  Strontiana  carboaioata.  • 
l5.  MagQ«aiR«.z6lfori€ate. 

SECOND 


km   *  i  • * 


3âi  Quavio.  • 

3i.  Circone. 
3a.  Coriindo. 
33»  Cimoftuaùk 

34.  SpiniJAa. 

35.  SmeralUo» 

36.  Eadàsia. 

37.  Granàto. 

38.  Anfigeno. 

39.  Idrocràsia* 
^o.  MeionUé. 

41.  FeUpato.  PiTfturi 


i6.  Magnesîa  boricata. 
17.  Magoesia  carbonicata» 

.  1 8.  Calce  boricaia  ailicea. 
19*  Silice  fluoricata  aDimiiiiosa*   ■ 
20.  AJcalia  (Potassa)  nitricata. 
2tc.  Calia  (Soda)  solibricata* 

-  33«  Calia  muriatieata. 
a3.  Calia  boricata. 
24*  Calia  carbonicata»^    ^ 
35.  Ammoniaca  solfiirioata. 
36*  Ammoniaca  invriatiçaCa.  •" 
37.  AUmnina  zolforicata  dlcalioait» 
a8.  Àllumina  fluoricataaicaliaa»' 
39.  GlauberiU. 

A    C  L  A  S  S  A. 

4^.  Apofilhte. 
43.  Tri&oo. 
.44*  Ascianile. 
45.  Tarmalino.  Psift. 
46*  Anfibolo. 
47*  Piroaaeno»  i 

48.  leoUe. 

49.  Staurbide. 
V  5o.  Epidbsia. 

5i.  Iperstèno. 
5a.  Wernerite* 
$Z»  Paraotino*  ^ 


54*  Dlàllage. 

55.  Gadelin^tfr* 

56.  Lizzolo. 

57.  Mesotipo. 

58.  StUbhe. 
5g.  LaumonUe» 
60.  Prehiih^. 
61  •  CaiiàsU. 

63.  Analcimo. 
€3.  NefeAno. 


(  xxxvij  ) 

64.  Armotomok. 

65.  PirAdbto. 

66.  ICica. 
67  •  Pînite. 
6B.  DistènOk 

69.  D^piro. 

70.  Asbesto. 

71.  Talco. 

7  a.  LozaDgite* 

APPENDICE. 


1.  AUoûrùïu. 

3.  AUumina  pwNiu 

3.  Amiantdide, 

4.  AntoJiUïte. 

5.  Aplàme. 

6.  Sergmannïte, 

7.  Diêspara. 

8.  Eelspato  apiro, 
^.  FeUpato  azturinùé 

Xo.  Fibràlito. 
XX.   Gahbronite, 
xa.  Igiddeu 
l3.  /^A'to, 


i4«  Cinruanite, 

i5.  Lazulïte  di  TFernw. 

16^.   Laziàlito  Houina* 

17.  ZiCpidùUtQ. 

18.  MelUitQ. 

.  19.  JVatràlito, 

ao.  Pietra  grassa, 
>  ài .  Pseudosommitef 
'  aa.  Spato  in  tavolc^ 
a3.  Spinellaao. 

34*  Spinella  x,mcifora* 
a5.  SpintèfQ, 
a6.  Ttf/co? 


73.  ZûUb. 

74.  Diamante» 

75.  ÂntracUe» 

76.  Graftte. 

77.  Bstimi«, 


TERZA    CLASSA. 

78.  Antr&ce, 

79.  Gàgate. 

80.  Succino. 
61.  Mehte. 

QUARTA    CLASSA, 


8a-  Flatiiio  aatiTO. 

83.  Oro  nativo. 

84>  Argento  nativo. 

85.  Argento  antimoniale. 

^.  Argento  zolforato* 

87*  Argenio  antimoni-zoIfQrttOi 


88*  Argento  carbonicato. 
8o*  Argento  muriaticato^ 

90.  Mercurio  (Idrargiro)  nativ<^ 

91.  M^rcnrio  argentale. 
9a.  Mercurio  zolforato. 
93.  Mercurio  muriatiçato. 


(  xxxvtij  ) 

94  •  Piombo  aatiT»  TokaDÀco.       i  a8.  Stagne  ossîdatOf- 
95.  Piombo  zolforato. 


96.  Piombo  ossidato  roMO. 

97.  Piombo  arseniato. 

98.  Piombo  cromicatô» 

99.  Piombo  carbonicato. 
100.  Piombo  fosioricato. 
161.  Piombo  molidicato. 
J02.  Piombo  zolforicafio. 
io3.  Nichelio  nativo. 


129.  Stagno  zolfor4i|c^ 
i3o.  Zinco  ossidato. 
l3i.  ZîQco  carbonîçalOit 
xSaï.  Zinco  zolforato. 
i33.  Zinco  zolforiçM», 

134.  Bismuto  nativo. 

135.  Btsmulo  zolfora^* 
i36.  Bismuto  ossidato* 

137.  Cobalto  arseniale  (affsmeale)^ 


104.  Nichelio arseniale  ^tsenlçale).! 36.  Cobalto  bigio. 


io5.  Nichelio  ossidato. 

106.  Uame  nativo. 

107.  Raniie  piritoso. 
X08.  Rame  bigio. 
109.  Rame  zoUoralo. 

I  to.  Rame  OMÎdulatO. 
m.  Rame  muriaticatô. 


1 39.  Cobalto  ossidato  nero. 
i4o.  Cobalto  arsenâeaki» 

141.  Arsenio. (Arsenieo)  BMtiTOb 

142.  Arsenio  osaiiUlo. 

143.  Arsenio  zolfonto. 
l44*  Manganesio  ossidftt^* 
145*  Manganesio  solforata. 


X  j  a.  Rame  carbontcato  aszttfriiio.  1 4^*  Manganesio  fosforicftUl. 

Il 3.  Rame  carbonicato terda.  1^7.  Antimonio (Stibio) sathro. 

Ii4«  Rame  àrsenicato.  148.  Antimonio  solforato. 

II 5.  Rame-dioptasîo.  i49-  Antimonio  ossJdat6. 

J16.  Rame  fosforicato.  i5o.  Antimonio  ouido^tolforato. 

317.  Rame  zolforicaio.  i5i.  Uranio  ossidulato* 

118.  Ferro  nativo.  i5a.  Uratiio  ossidato. 

1 19.  Ferro  ossidulato.  ]53.  Molidenio  zolforato. 
lao.  Ferro  oligisto.  x54>  Tltaaio  ossidato. 
131.  Ferro  arseniale  (arsenicale).  i55.  Titanio^anatasio. 
laa.  Ferro  zolforato.  i56,  Titanio  silici-calcareo. 
ia3.  Ferro  ossidato.  i5'j.  Scbelio  ferru^ineo. 
sa4«  Ferro  fosforicato.  i58.  Schelio  calcareo. 

125.  Ferro  croiaicato.  %5g.  Tellurio  native. 

126.  Ferro  arsenicate^  160.  Tantalio  ossidato. 
lay.  Ferrl  zolforicato.  i6z.  Cererio  oasidAto. 


J 


(  xxxh  ) 


TRADUCTION    ESPAGNOXK 
ÏTOMS  SPÉCIFIQUES  DE  M.  HATjY, 


ÏAa    M*»^ 


\ 

■  ■  r 


PRIMERA    CLAS£« 


I.  Acido  snlfurico. 
S.  Acido  borico, 
3.  Cal  carbonaUdji. 

5.  Cal  forfiitadir. 

6.  Cal  fluatada. 

7.  Cal  sulfatada. 

8.  Cal  anbidro-sulMadâ; 

9.  Cal  nitratadà» 

10.  Cal  arseôiatada. 

11.  Barita 'siblf^tada. 
la.  Bariu  carbonalada.         ^' 
l3.  Eslroncîana  tdtfiiiada'. 
24*  Estronciana  carbonàtada.^ 

15.  MagnesU  solfatada. 

16,  Maamesia  boratada. 

SEGÙNDA    CL 


18. 

>9- 
ao. 

ai. 

aa. 

aS. 

a4' 
a5. 

26. 


a8. 
a9- 


'MfgQesia  carboiiatada« 
Cal  boratada  sUiceoaa. 

Silice  fluatada  almaiMliu 
Folaia  DÎtsatadf . 
Sosa  sulfatada.  -  • 
Sosa  muriatada^  • 
Sosa  boratada.    .' 
Sosa  carbonalQitda; .  ;. 
Amoniaco  siilfatodo*  • 
o  Amoniac^  s«Kata4a« 
AiDoniaco  murialad^ii.  >\ 
o  Anioniaca  mnrialadâ« 
Alumina  sulfatada  aloaUna* 
Alumina  fluatada  alcatina* 


LASE. 


3o.  Quarzo. 
3i.  Circoii. 
5a.  Corindon* 
B3.  Cimo£uia, 
34-  EspineL 

35.  £sincralda« 

36.  Euclasi^,r 

37.  Granate*  , 

39-  Idocrasi^, ,. 
40.  MeSoiutfjji,, 

4"-  ^•"SWÎ?^ 


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48. 

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.49. 

So, 

'   Si. 

•5a. 

'53. 


-«■«.« 


Apofilîto. 
TrifauQ. 
Axtniia. 
Tormalina, 
Aafibolo*  ^ 

YeniU. 
EstaurotidaV 
Epi(?oto- 
Hiperste^O, 
WerneritOt 

faianlino. 


* .  *• »  »  j 


Il     l<  J  V  > 


K  •  •  t 


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(^) 

54-  Blalage. 

i$4>  H«niioteaio« 

55,  GadolioiU. 

, 

65.  Peridolo, 

56.  Lazulito. 

66.  Mica« 

57.  Mesotipa. 

67.  Piniu: 

58.  F.HilhiU. 

68.  Oisteao, 

59-  Laumonita» 

69.  Dipiro. 

60.  Prehnita. 

70.  Asbesto. 

61.  Chabaaia. 

71.  Talco. 

C'A,  AnalcimOt 

72   Macla. 

63.  Nefelina. 

APEJVDJCE. 

1.  AUeroyta^ 

,     14.  CamelUo. 

a.  Alumina-punk, 

i5*  IjeundUo  de  W.eniÊj\ 

3.  Amiantoydê» 

j6«  LaciaUto.  Hmyna» 

4.  AntofiUta. 

^ 

17.  LepidoUta. 

5.  Aplomo, 

.     x8.  MeliUta. 

'6.  Berg^umiito, 

1 

19*  JVafroliia, , 

7.  Duuporù. 

r 

90.  Piedra  untuosom 

8.  FeldapoÈo  apiro. 

(» 

au  Pseudih-sammitai 

9.  Feldspatô  asul. 

• 

sa.  Espato  en  lamu^fu^ 

10.  Fibrùlitm, 

It 

ft3<  Espineiano. 

II,  'Gubronito, 

1 

'    a4«  Espinel  Mt^^ero,    . 

12.  Jo^e. 

'TJS.  Espintero* 

î3.  /o/»£o. 

«  ' 

a6.  To^o? 

X 

Ç)5LCERA    CI' A  SE. 

n3.  Azufre, 

.    78.  JuIIa.  (Carbon  dePiedra«^) 

^4*  Diamante* 

.( 

79.  Azabache. 

1^5.  Aotracito. 

'      '  « 

,  8o.  SaceÎBo. 

76.  Grafito. 

•    'M  Hl'^< 

;  -81.  Meltto. 

77.  Betumen. 

II 

QUARTA    CLASE. 

82.  Flatina  natÎTa.  . 

r 
1    f. 

<■ 

*     88.  Flata  rjrbonauda. 

83.  Oro  nativo. 

,•»              < 

89.  Plau  mnriaUda.  ' 

84,  PlaU  nativa. 

j              t      t 

90.  Mercurio  0  Azogne  niliito,. 

85.  Plau  antimoiiial. 

91.  Mercurio  agentat. 

66,  Piau  tulfurada. 

1    ^  ' 

^  .  AS.  Mercurio  sulfurado: 

87^  PUu  antimomo-iulrarada.     ^3.  Mercurio  inarifttaflo.    ' 


\ 


94*  Giorno  nattro  TolcamcD«  128. 

95,  Plomo  sulfarado.  lao. 

96.  Plomo  oxlikdo  rçnot  s3o. 
97  Plomo  arsenicado.  i3i. 
]^3.  Plomo  cromatado*  .  i3a. 
^.  Plomo  carboDétado*  i33. 

100.  Plomo  fosfaUdo.  l34. 

loi.  Plomo  molibdatado.    .  i35. 

10a.  Plomo  BuIfaUdo.  i36. 

io3.  Nikdio  (Nicolo)  nattTO.  137. 

104.  Nikelio  aneoical,  i38. 

105.  Nikelio  oxtdado,  139. 

106.  Cobre  nativo.  i4^ 
107«  Cobre  pii'iloio.  141  • 
208.  Cobre  grif.  i42* 
109.  Cobre  suUurado.  i43. 
210.  Cobre  oxidulado.  .  •.i44* 
111.  Cobre  muriatado.  ]45. 
lia.  Cobre  carbonatado  azuL  1^6. 
1 1 3.  Cobre  carbonatado  yerde*  1 47  • 
11 4*  Cobre  aneniaU^.  148. 
Ii5.  Cobre^ioptasio.  149* 

116.  Cobre  fosUtado.  i5o. 

117.  Cobre  sulfaudo*  1 5 1 . 
J18,  Hierro  nativo»  i5a« 

119.  Hierro  oxtdulado.  l53, 

120.  Hierro  bligiato.  i54* 
lai.  Hierro  arsenical.  i55. 
12a.  Hierro  anlfurado.  i56. 
)23.  Hierro  oxtdftdo*  157. 
ia4<  Hierro,  fosfaUdo.  i58. 
}a5.  Hierro  cromatado.  159. 
U6.  Hierro  arseniatado*  160. 
n^t  Hierro  solfiiUdo.  161. 


EflUno  oxldado. 
Estailo  sulfurado;  " 
Zinc  oxtdado» 
Zinc  carbonatado» 
Zinc  sulfiirado* 
Zinc  Bulfatado. 
Biamuto  natiro. 
Bismuto  f nlfurado. 
Bismuto  oxtdado. 
Colbalto  arsenical. 
Cob^ltb  gtia« 
Cobalto  oxtdado  ntfpoi 
Cobalto  aneniatado* 
Arsénico  nativo^ 
Ârsénico  oxtdado.        , 
Arsénico  sulfarado. 
Manganesid  oxîdadoa 
Manganesio  sulfurado» 
Manganesio  fos&lado. 
Antimonio  (Stibio)  native. 
Antimonio  sulfarado. 
Antimonio  oxtdado. 
Antimonio  oxt-sulfurado. 
Uranio  oxtdulado. 
Uranio  oltdado* 
Molibdenio  sulfarado, 
Titanio  oxtdado. 
Titanio-anatasio. 
Titanio  ailicee-icalizoï.; 
Scbeelio  férruginoso. 
Scheelio  caliso. 
Telurio  nativo* 
Tantalio  oxtdado. 
Gererio  osîdado. 


y 


'm^ 


TRADUCTION    ANGLAISE 


DSS 


NOMS  ÔPECIPIQUES  DE  M.  HAU  Y^ 


Fa%    m.    ftXJSSELL. 


I.  SuIphnrÎG 

9.  BoFÎc  scmI. 

3.  Lime  earlMHMted. 

4*  J^ragonite* 

5.  Lime  p4o«p9Mte^. 

6.  Liint  fiuated. 
fj.  Lime  sulpliatedl. 
8-  Lime  anhydrô-tolÊited. 
Q.  Lime  nif  rated[. 

io>'  Lime  ^rteai^led.- 
II.  Barbes  snlphated» 
la.  Barytes  Ciii'konatedb- 
l3.  Stroitiian  sulphatcd. 
24.  Strontiancar^onated.    • 
]5.  Ma^neûa  tttlpfaated. 


FmST    CLASS. 

16.  Magnesia  boratedL 

17.  MagDesia  carlM>BaC«£t.. 
18*  Lime-ftili€eflHÎ>oraled. 
19.  Silice-a! iimino^fljiated^ 

,    ao.  Potath  nitrated. 

ai.  Soda  sulphate4» 
>22.  Soda  rauriated. 

a  3.  Soda  b^rated. 
•  24-  &^bàii  ^irbouated. 

25.  Ammoniae  8u)pbatedk 

26;  Ammoaiac  moriated. 

37.  Alumiaa  alkali  avlpliated. 

28.  Alumiaa  alkali  flualed. 

29.  Glaubente» 


,  I   (.. 


3o.  Quarz. 

Si.  Zicoom  Twia^K. 
3a.  Conuida|B.  K.t«wA«. 
33.  Cymoplunxa* 
34*  Spinell.  • 

35.  Emerald. 

36.  Éuclase.  Iakbmv, 
37*  Garnet. 
38.  Amphigene, 
39.^  Jdocrase. 
4o.  Meiooite. 

'41.  Felspar.  Kirw^ 
42.  Apopbyllitc. 


SECOND    CLASS. 

4^*  Triphaae» 

44*  Axinite.  THoMt. 

45.  Tourmalise.  K.iaw< 

46.  Amphibola. 

47.  Pyrox«ne*    • 

48.  f  enite. 

49.  Storotide.  (  SuuKoUu.  Tfl,) 

50.  Epidote. 
5i.  Hypersthene. 

„  52.  W^rnerite.  Jahes.  THoMt. 


53.  Paranthine. 

54.  Diallage. 

55.  Gadolinite.  JiK.  Tbok. 


(rfij) 

56.  Luulite.  Tmom. 

65.  P«ri4ot. 

57.  Mesotjpe. 

66.  Mica. 

58.  Stilbite. 

67.  Pinite.  Tntm^       .    :, 

59.  liomonite. 

.    68.  Disthene.                       , 

60.  Fréhnite.  Kiiyr« 

69.  Dipyre.  Tbomk 

61.  ChabaMe.  THOMi. 

70.  Asbestua. 

6a.  Analcime.  Taon* 

71.  Talc. 

65.  N«pheli»e. 

7a.  Hacle, 

64.  Harmotome, 

.  ••  •    .     :.<.  . 

AJ^PENDIX. 

1 

I.  Mloeroïte, 

]4>  C^M/itfmon-ffone.  IThoms. 

2.  Native  jilumina* 

^  i5u  LaxuUte  o/*  WerïtÉÎi. 

3.  Anûantoide. 

16.  Latia^ite.  Ha,uyne, 

4'  Anthophjrtlite,' 

,17.  LepidoUte,  SLiRwAK. 

5.  Jplome, 

•  •     18.  JÈeUtite. 

6.  Bergmannite, 

19.  Na^ôtUe.  James.  Tho^u. 

7.  DiaspotcHHoui, 

90.  Fatstone, 

'  8.  Felspar  apyre. 

SI.  Pseudo'sommiie* 

9.  Btue  Febpar. 

39.  Schalstone  ,  JTames. 

ïo.  Fihrolite.  Boumioir.                  a 3.  Spinellan, 

11.  Gabbronit. 

34.  SpineU  zinci/er. 

U.  Jaife.  KiRvr. 

35.  Spinther'. 

i3.  Fo^tAc. 

a6.  JWc.J» 

THIRP    CLASS. 

75.  dulphar. 

78.  Coal. 

7{.  tKauond. 

79.  Jet.  KiKW. 

75.  Anthracite» 

80.  Amber*  SoccâniMi. 

76.  Graphite, 

81.  MelUte. 

77.  Bitnmen. 

- 

FOURTH    CLASS. 


82.  Native  plattnum.  Thoms. 

83.  Native  gold. 

84.  Nadve  silver. 

85.  Silyer  antimonial. 

86.  Silver  sulphured. 


89*  Silver  muriated. 

90.  Natiye  mercury. 

91.  Mercury  silveral  (  silvered  ). 
9a.  Mercury  aulphured* 

93.  Mercury  muriated. 


87.  Silver  antimonio-aulphured.    94*  Natiye  yolcanic  Lead. 
8S.  SiWer  carlMaated.  95.  L«ad  suphnred. 


\ 


( 

xKv) 

^.  Lead  oxydaled  red. 

l3o.  Zinc  oxydaiedf. 

97*  Lead  arseniceous. 

i3i.  Zinc  carbonate^»                    ^ 

98.  Lead  çhromated.  . 

1 3a.  Zinc  solphured. 

99.  Lead  carboDated. 

i33.  Zinc  sulphated. 

soo.  Lead  phospha^ed. 

134.  Native  Bismuth. 

loi.  Lead  moljbdated. 

i35.  Bismuth  8ulphur«d«> 

loa.  Lead  lulphated* 

i36.  Bismuth  oxydated. 

lo3.  Native  Nickel. 

137.  Cobalt  arsenical. 

X04.  Nickel  arsenical. 

l38.  Grey  cobalt. 

lo5.  Nitkel  oxydated. 

139.  Cobalt  oxidated  black» 

106.  Native  Copper. 

-    i4o.  Cobalt  arseniated. 

107.  Copper  pyriteouav 

141.  Native  Arsenic. 

Jo8*  Grey  Gopper. 

142.  Arsenic  oxydated. 

109.  Copper  iulphured» 

143.  Arsenic  sttlpbured. 

110.  Côpper  oxydulated. 

l44-  Manganèse  oxydated. 

Xfi.  Copper  muriated. 

245.  Manganèse  sulphured* 

112.  Copper  cai'bonated  blue* 

1^6.  Manganèse  phosphated.   - 

1 1 5*  Copper  carbonated  green, 

147.  Native  Antimony. 

11 4*  Copper  arseniated. 

i48.  Antimony  sulphured* 

zx5.  Copper-Dioptase. 

i49*  Antimony  oxydated. 

XI6.  Copper  phosphaied. 

i5o.  Antimony  oxydo-sulphared. 

J17.  Copper  sulphated. 

x5i.  Uranium  oxydulatedé 

S 18.  Native  IroD. 

i52.  Uranium  oxydated. 

119.  Iron  oxydulaled. 

l53.  Molybdenium  sulphured. 

Xao.  IroB  oligiste. 

i54*  Titaniùm  oxydated. 

131.  Iron  arsenical» , 

l55.  Titaniùm- Anatase. 

129»  Iron  ftûlphared. 

,  z56.  Titaniùm  siUceo-Umed. 

xa3.  Iron  oiydated. 

157.  Scheelium  (Tnngsten)    fer* 

X34.  Iron  pboapbated. 

rugineous. 

135.  Iron  cbromated. 

i58.  Scheelium  (tungsten)  linied. 

Xa6.  Iron  arteniated. 

159.  Native Tellurinm. 

137.-  Iron  sulphated. 

x6o.  Tautalium  oxydated. 

laS.JTin  oxydated. 

161.  Cererium  oxydated. 

139.  Tin  sulphuied.              / 

* 

(xir)' 

TRADUCTION    LATINS 


DE  3 


NOMS  SPÉCIFIQUES  DE  M-   HAÛT^ 


CLASSJS    PRIMA. 


I.  Acidum  sulphuricniiit 
3.  Acidura  boricum. 
3.  Caix  carboiiatea* 
4*  Arngonites* 

5.  Calx  phospbatea* 

6.  Calx  fliiatea. 

7.  Calxaulphatea. 

8.  Calx  anhydroosulphatea* 

9.  Calx  nitratea. 

10.  Calx  arseniatea. 

11.  Barytes  sulphatea. 
13.  Barytes  carbonatea. 
l3i  Strodtîana  sulphatea. 
l4*  Slrontiana  carbonatea. 
l5.  Maginesia  sulpbfttea. 


16.  Magnesia  boratea. 

17.  Magnesia  carbonatea* 

18.  Calx  boratea  silicea. 

19.  Silicîa  fluatea  alutmnota. 
ao.  Potassa  nitratea. 

ai.  Soda  sulphatea. 
32.  Soda  muriàtea. 
q3«  Soda  boratea. 
a4>  Soda  carbonatea. 
35.  Amtnoniaca  sulphatea. 
a6.  Aramoniaca  rhiiriatea. 
a^.  Alumina  sulphatea 'a1calraa« 
a8.  Alumina  fluatea  alcalina. 
39.  Glauberites, 


GLASSIS    SECUNDA. 


3o.  QaaTznm. 

3i.  Circonius.  Gm buit. 

3s.  Corundum.   Fokstbr. 

33.  Cyniophanes.  Her.  et  Houx. 

34.  Spinellus.  Wàll.  la  av.  . 

35.  Smaragduf. 

36.  Euclasia. 

37.  Granatus. 

38.  Anfphigen«t.  H.  H. 

39.  Idocmsia. 

40.  Meîotoites. 

41.  PclspatliMa  (F«UI«pat1iiini}« 
4a.  Apophyliitet.  • 


43.  Triphanet. 

44*  Aflcianites.  PoGOl. 

45.  Tnrmalinus.  WalU  LiMT. 

46.  Amphibolus.  H.  H« 
4.7.  Pyroxenus. 

48.  Yenites. 

49.  Stau|^idef. 

50.  Epidosia. 

5i.  Hypersthenanu  "  ' 
5a.  Wernerites. 
55.  Paranthinua.     . 
■54.  Diallaga. 
$B.  Cadolifiitef,  H.  H, 


56.  LaznlUes.  (Laznlus.  ScoPOLi}.  65.  Piradotus.  GitoÂHt»; 


57.  Mesotjr]^oft,|[«fi. 

58.  Stilbites. 
Sg»  Laumonitei. 
6o«  Prehnites* 

6a.  Analcimus  ^  H.  H. 

63.  Nephelinas. 

64.  Harmotomus  ,  H.  H. 


66.  Itfîca. 

67.  Finîtes. 
"68»  Disthennm. 

69.  Dipynim. 

70.  Asbestns. 

71.  Talcum. 

7a.  Rhombiles.  Foggi. 


APP  E  NV  IX. 


ï.  jiUochroiteê, 
S,  jikatiina  pura. 
3.  jimiantoïdes  ,  H.  H, 
4«  AnihophyUites. 

5.  Aplomusé 

6.  SergmanniteS' 

7.  Diesparus ,  Poggi. 

8.  Feld'-spailiWTi  apyrum, 

9.  Feld^spathum  ccoruUuni* 
10.  FibrolUhûs, 
21.  Gabr4>nnUes,  . 
i  a.  Jadium ,  H.  »H. 
33.  lolithus. 


i4*  Cmnamites. 

i5,  Lazulites-WerneriL 

16.  Latialitkus»  Hauina. 

17.  Lepidolithus,  H.  H. 

18.  Melilifhus,  ,, 

19.  IVatroUthus* 

20.  Lapis  pinguis, 
ai.  Pseudo'Sommites* 
a  a.  Spathum  uAulore: 
a3.  Spinellanes. 
a4>  Spineilus  iincjferus 

,25.  Spintker. 
26.  To/cum  ? 


y  «  '      ' 


CLASSIS    TERTIA. 


78.  Âtithrax. 

79.  Gagas. 

80.  Succiii.!fflai.  (BleGinun,) 

81.  Melliiet.  Gms];*!*^ 


jjS.  Sulphur. 
74.  Adamas. 
75.' Anthracite*,  H.  H« 

76.   ^MTHJlllitff.  XxMSUH» 

77'  BitumA.  :     .  ;   -,                             f- 

CL  ASSIS'    QtrAR'TA. 

82.  Platinum  natiT.wa|,  ,  88:  Argeotum  cfarbojia^uiti. 

83.  Auruni'natWum.            .1  •89-  Ar^ntum  muriaiewn,   :> 
84»  Argentum.ffdtoT^um.  .     :  1   90.  Ùjârat^i^m.  nikùfwm»  ( 

85.  Argentum  antwwniffU»  •  '9I«  Hydrarg jrum argeot^^.   \  . 

86.  Argeotum  8ti]|pJMM'eiHQ.}{.  S*  9a.  Hydrargyrum  sQlp^Ni>'rili|iiT. 

87.  Argeotum  antiiuowa*     <  93.  Hjff^iiii^rlfm  imMftatf il9^  . 

suljplilâi'iBaiDih                •  '94-  Plumbum  nal^iitsu.  •     \ 


\ 


(  slvij  ) 


95.  Plumbum  sulplmrettni.  H.  H. 
ig/S,  Plumbum  oxydatumrubrttm. 

97.  Plumbum  arseoiatum. 

98.  Plumbum  chromateum. 
99    Plumbum  rarbooateum. 

100.  Plumbum  phospbateura. 
loi.  Plumbum  molybdateum. 
102.  PInrabum  sulpbatcum. 
ao3«  I^ichelium  (Kicooiuiii) 

oativum. 
zo4>  Nicbelium  arsenicale. 
Xo5.  Nichelium  oxy<latum. 

106.  Cuprum  uatÎTum. 

107.  Cupram  pyritosum. 

108.  Cuprum  griseum. 

109.  Cuprum  8ul)ihureum.  H.  H. 

110.  Cuprum  oxidulalum. 

111.  Cuprum  muriateum. 
Il9.  Cuprum  carl)onaLeum 

caeruleum. 

113.  Cuprum  cârbonateumyiride. 

114.  Cuprum  arseniat«um. 

11 5.  Cuprum-dioptasium. 

116.  Cuprum  phosphateum. 

117.  Cuprum  sulphaleum. 

118.  Ferrum  nativum. 

119.  Ferrum  oxydulatum, 

120.  Ferrum  oligistum.  H.  H. 
lai.  Ferrum  arsenicale. 

1  aa.  Ferrum  sulpliureum*  H.  H. 
ia3.   Ferruni  ox.ydatum. 
S  ^4 .  Ferrum  phospliateum* 

125.  Ferruni  chromateum. 

126.  Ferrum  arseniateum. 
ja^.  Ferrum  sulpbateum. 


a8.  Sunniim  dxydattim* 
39.  Stanuam  sulphureum^ 

30.  Zincum  oxydatum. 

3 1 .  Zincum  càrbonatenm. 

32.  Zincum  sulphureum.  H.H. 

33.  Zincum  sulphateum. 

34.  "Wismuthum  nativum. 

35.  'Wismutbum  aulphurenngu 

36.  Wismutbum  oxydatum. 

37.  Cobaltum  arsenicale. 
58.  Cobaltum  griseum. 

39.  Cobaltum  oxydatum  nigrJDOl* 

40.  Cobaltum  arseniateum. 
4i.  Arsenicum  nativum. 
4a.  Arsenicum  oxidatum. 

43.  Arsenicum bulphureum  H.H« 
44*  Manganesiuni  oxydatum* 

45.  Manganesium  sulpbureum. 

46.  Manganesiuni  phosphateum. 

47.  Stibium  (An timon ium )  nati*- 

48.  Stibium  sulphureuQi*     vum* 

49.  Stibîum  oxydatum. 

50.  Stibium  oxydato-sulpliurem&« 
5i.  Uranium  oxydulatum. 

5a.  Uranium  oxydatum. 

53.  Molybdenium  sulpbureum. 

54.,  Titanium  oxydatum. 

55.  Titaniuni>anatasium« 

56.  Titanium  siliceo-calcarettm* 

57.  Scheelium  ferrugineum. 

58.  Scheelium  calcareum. 

59.  Telhirium  nativum. 

60.  Tantalium  oxvdatum.^ 

61 .  Cererium  oxydatum. 


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'     ESPÈCES 


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Ai   «^ 


PREMIE;REi    CLASSE,    i 

SÎ7ÊSTANCES    J'èlDIFÈRES, 
PREMIER  MORDRE, 

I".    EsèicE.     ACïï>£''SULiEMJRIQ'tJï:! 
^  (  Première  pa):Ue  y  p.  a40;  ) 

,  Xdeum  -vkrioli,  glaciaig..  mamhalç ,  xÂci|le(  viltiofiqûe  n'âturèS^* 
ment  pur  ^. concret  et  non  cofubbté  ;  BÂi.DiJfAiii.-'—  Acide  vitrio- 
lique  natif  ^  Ds  Romà  de  l'IsIiB»  r^^id.,  Monoez/>^>-  .j^'cidoiig^ 
triolico natit^  j  Petrini.— /i/.  H£aa^o^nf^AçidQ«^))|î|j}k[j^gi4t^^    / 

Db  BoRK/ Id.    DeIiAMÉTHEJ^IB.  .      .  ,         •    •     ->/        ;.   t'    .'if: 

l>es  reclierches  de  MM.  Kirwan,    Richter,  Bùchblt'et  iSîà- 
prolb'v  qui  toute»  «'accordent 'entre  eues  /"fixent  le»  prinèipés  cons-. 
titiians  dô  l'acide  sulfuriqne,    supposé  sec  etsâttséau,   à  421  <fe 
souib  et  58  d  oxigène ,  pour  loo.'  •  (  Afin,  dfe  Ch. ,  t.  58 ,  p.  làâ*.^ 

L'acide  sulfurique  concentré  des  laboratoires',  marquant  76"  à    . 
raTeofflètre,  contient  encore  nn  quart. de  86ii*pdids"d'efeu."  Quatre 
parties  dé  cet  acide^  mêlées  a^ec^ne partie  d'tsati  ^  alla  températui^e 
de  ie« ,  produisent  {psqn'à  140»  degtés  de'chaleuf.  .    .         - 

Il  est  décomposé  par  tous  les  combustibles/ 


AIfIÏOT4TIOXÏS. 


L'acide  sulfurique  n'a  encore  é^éti'onvé  quedans  le  vt>in^ 
nage  des  volcana  ou  des  Iteàx'  l^ditf aff^a  par  dea  fetix  s«*rèr^ 
raina.  Baldasaarî  ^  profes^eu^ -de  pfaysiqae  àSfehniè  ,  à'^ai 
l'on  en  doit  la  découverte  ,  l^a  observé ,  pour  la'  première 
fois,   en    1776  àana  Itf  principale  grotte' du' Zpcààlino> 

l 


■m        t  <g^^i» 


2)- 

aii«4fi.ssi|B  ^s^iabM  9^  S»-QJ)îli^e ,  ey  Totcai^f ^.<I}  jr  existe, 
foneltt  lorÂé  ^  ^lit^/afigkiUes  d'u&«  folaticfateiir  ëclalanle  ,    ^ 
«dhérentes  àla  surface,  des  concrétions  de  chaux  anifatée  qni 
tapÎAsent  les  parois  de  CCTTT!  grotte.'  Xe  même  savant  Ta  ren- 
contré aussi  à  Sant-AIbino^  dans  le  vpîsinage  4®  Monte-Pnl- 
cîano ,  et  a«k  4atw  <dé  ^TfàvaW.  f  J.  dte  Ph.  ,  t.  vît,  p.  896  à 
4oo.  )  —  Tournefort  avoll^  déjà  trouvé  cet  acide  à  l'état  de 
liberfj  dS(~né  niiè  caverne  dé  llle  de  Milo  ,  voisine  dé  celle 
d'où  il  a   rapporta  S^^^"^  ^  ^^  pfume,  (  Voyage  an  Levant , 
t.   I  ,  p.  167.  ) — Dolomien  en   a   également  vu  dans   nne    - 
grotte  de  VSXà^  â'fi^V  iW  V^koll  éutrèfoiè  du  soufre.  — 
M.  Piciet  en  a  j'ecneillîflHns  une  caverne  où  çoiHe  l'eau  des 
•onrces  thermales  d'Aix,  département  du  Mont->Blanc.  — • 
Les  eanx  acidulés  de  M'oïfetta  ,  près  de  Latera  ,  pays  de  Na- 
flktMy  doiv«iit  «rcfite  |K6prîétéiÀ  iWdé  sslfanfue  i^n'eHrs 
reiifem«iit  ^  «inat  q«€  Fa  rtcwirnu  M.  Breyslack,  •<-«  Lea'  eatijc 
«kenlsalèa  «nlfvreiifes  ,  'i»enfef%^ée8 ,  déposent  sur  les  parois 
3e^lèicâ<iiiMHMkMd  -de  f actde  snllfurique  concentrll^  et  préci- 
pitent du   soufre  ,  quoiqù'en  sortant  de  la  source  elles  ne 
contiennent  que  du  gaa  hyàtég^tte  sulfuré.  (F'auquelin  » 

Coiirjï  d^  CUii^ic  de  i8o4  )r 

M.  le^^tpn.de  .Çuifibql^lts  .  Associé  étran^r  de  rjnitîtfic  da 
Fr^nc^  ,  i|QU3  appijend  ^'JjlAR^puve  sur  lei.haiftteurê  du  volcan  de 
Pura^é  ,  flf^nf  le  Pqpay^B ',  ^n jrwsfteaii  dent  Tfau  cot  taUsneat 
chçgrgée  diacide  sul£ur>qi|e  q«e  les  liabita«s  du  pays  rappellent  Rio^ 
vina^e^.  r|!U^s^ii<4e«^n#Agr^^ .  l*'9f^  9»  tsouve  de  poissons  ni  daiis 
.,ce  ruisseau ,  ;i^  d^ns  £eliiL4^.Âio-eiiaMi  on  CaincQ ,  dai^Silequel  il 
se  jette  ,  qu'à  sk  payrtam^tr^f  i4  liguas.)  Au  ij^ôuat  6ù  leivs  eaux  se 
confondent.  (  J.  de  Ph. ,  t.  iSa  ,.p*  64.)  '^ 

Depuis  lors  M.  Leschenault  de  la  Tour,  Tun  des  savans  embar- 
qués à  bord  de  rexpédîtîon  de*  découvertes  aux  Terres-Australes , 
«.  mppbaté  du  beau  verjra^^  i(ù*il  a 'fait  ('a  800  à  iftè^)  aux  îles  de 
.  Jav«L  ^  M^ùra  ^  •  Sidi  «t  JB(ii«rfillie:-V'avihipil"4es  •ile^^der.la  Sonds  ^ 
entr*autres  objets  app^te^iam.  aH.jr^gm»  iiuii^i)^,.  plt^iHirs  fioles  . 
d'une  eau  acjde  puisse,  par  li^i  dans  jfn  iacqui  occupa  le  cratère  du 
Mont-Idienne.  ancien  volcan  de  iS'Jp  <)l  Java ,  changé  aigourd'hul  ^ 
^  en  soIfatarrè/Cétte  eau  ,  d'après  les  ^xpi^riences  dé  M.  Vauquelin  , 


CM 

^t  èÉ  akftbli»!>i»ii  tiïie  tiiébé  gi^iide  ({riantitl  9*acîdë  sii1fuH(|tie  ; 
arécmipetttl'acklô^nlfurfeii*  ét^*alcîdeiilurjâriqiïe  ,<ïa  soufre  et  des 
tiilârtes  de  pbtassé ,  d'alutnîhe  et  de  ht,  (  J.  de  Ph.  t.  65 ,  fi.  406.  ) 

II».   .E«?èciE.    ACIp£    BORACIQtJE. 

(  ï*remièie  partie  ,  p.  240*  ) 

Sel  sédatiÈ,  Hombero.  •—  Saie  sedatiço  natwale,  Sel  sédatif 
natif,  HoEFER.  —  Id.  B.  D.. —  Id.  Mono.  — -  Salesedtuiyo  con» 
cretOy  Mascaoni.^ — Acido  boracino  nativo  ^  Peth.  —  Sassàlin^ 
Kaastbn.  -—  Acido  boracico  o  sèdatwo^  Herao.  —-Acide  bora* 
ciqae,  De  B. 


CARACTERES. 


PesahJteur  spécifique  de  lacide  boracîqlie  subliAié  0,8129;  — 
fondu  o,  8o3  ;  -^  efÛeuri  d,  4sl^  Haisenf\ratSi, 

Cassure  ,  inégale  ,  translucide. 

Electricité.  Les  globule»  d'acide  boracique  fondu  acquièrent 
Fétectricité  réflinettsé ,  par  le  £^6dèmfeii^ ,  iaûé  àvbîr  besoin  d'être 
ittlé»  anpeniTaiit.  HuOj^^  il^. 


>.     «^ 


A  N  A  L  T  s  s. 

La  composition  de  Facide  boracique  n  est  plus  un  problème 
grâce  aux  ingénieuses  recherches  de  MM.  Gay-Lussac  et  Thénard  ,! 
qui  so&t  parvenus  à  le  décomposer  et  à  le  recomposer  à  volonté  (  1  )• 
Ils  n'oiitpt)tnt  enCôf è  déter/nirié  le  rapport  dans  lequel' le  radical, 
on  le  Bore,  se  ttoute  titii  k  Toî^y'^éûe  poUr  former  Tacide  auquel  on 
êûit  aojonrd'htif  donnet  le  nom  de  borique: 

(1)  Voici  le  procédé  qn 'il»  indi^jnent  :       ' 

On  prend  parties  égales  de  métal  de  la  pètasi»  ou'  potassium  et 
d  acide  borac^ue  .vitreux ,  bien  pur,  que  Ton  introdiiit  dâAtf  un' 
tnbe  de  cuivre,  auquel  est  adapté  un  tube  àe  verre  tecourbé.  Le  tube 
de  enivre  passe  à  travers  un  fourneau  ,  et  l'extrémité  du  tube  de. 
verre  est  engagée  dans  un  flacon  rempli  de  mercure.  On  chauffe  àt 
manière  à  faire  rougir  légèrement  le  tube  qui  contient  le  m^Iangjs. 
A^ès  Tavoir  mi)ifrt3nti  dans  cet  état  pendant  quelques  minutes  ,  on 
fe  retire  du  f^u  JBt  on  le  laisse  refroidir  ;  la  d^omposition  de 
l'acide  est  complète.  La  matière  renfermée  dans  le  fubé  ^réséntfe  les 
caractère»  auivans  :  sa  conlétir  ejt  le  bVun-v«rdàtré  ;  elle  est  fixé  et 
insoluble  dans  l'eau,  sans  saveikr  ;  n'a  d^açtiOn  Ai  silf  k  tèiiAtfré  de 
tournesol ,  ni  sur  le  sirop.dè  ^okttes.    Pfôji^féè  àsjiàvtia  créu?éff  ' 


\  ■ 


(4), 

totigi ,  elle  brûle  înstaotancm^t  et  le  produit  de  sa  •combustion  est 
de  Tacide  boracique.  Si  l'on  fait  cette  expérience  sur  le  mercure  et 
dans  le  gaz  oxygène  ,  la  combustion  est  des  plus  vives,  et  le  mercure 
remonte  dans  la  cloche  avec  une  grande  rapidité.  Traitée  par  Tacide 
nitrique  ,  elle  lé  décompose  promptemeht ,  même  à  froid,  etc.  ètc. 
Les  auteurs  de  cette  belle  découverte  terminent  leur  mémoire  , 
dont  nous  ne  présentons  ici  qu'un  extrait ,  en  gisant  :  «  Il  résulte 
lie  toutes  ces  expériences  que  Tacide  boracique  est  réellement  com- 
posé d'oxigène  et  d'un  corps  combustible.  Tout  nous  prouve  que  ce 
combustible  que  nous  proposons  d'appeler  Bore  est  d'une  nature 
particulière  ,  et  qu'on  peut  le  placer  à  côté  du  charbon ,  du  phos- 
phore et  du  soufre  :  et  nous  sommés  portés  à  croire  que  pour  passer 
à  l'état  d'acide,  il  exige  une  grande  quantité  d'oxygène  ;  mais  qu'a- 
vant d'arriver  à  cet  état ,  il  passe  à  celui  d'oxyde  noir.  »  Ann.  de 
Ch.  t.  68  ,  p.  169  à  174  ou  J.  de  Ph.  t.  67  ,  p.  693  à  396. 

ANNOTATIONS. 

L'acide  borique  se  trouve  en  dis^olnlion  dans  les  eanx  àt 
différentes  lacunes  du  territoire  de  Sienne ,  et  notamment 
dans  celles  de  Cherchiajo  ,  près  de  Monte-Rotondo ,  on  11  a 
été  reconnu  pour  la  première  fois  ,  en  1776  ,  par  M.  Hoefer. 
Il  a'été  observé  depuis  sons  la  forme  de  petites  lames  ,  dans 
les  fissures  qui  existent  sur  les  bords  des  mêmes  lagunes  par 
M.  Mascagui  (i).  llparoit  que  ces  lames  4'&cide  borique  ont 
été  déposées  par  les  gaz^  soit  acide  carbonique ,  soit  hydro- 
gène sulfuré  ,  qui  s'échappent  en  abondance  et  quelquefois 
avec  sifflement  de  ces  mêmes  fissures^  d'o^  se  dégage  en 
xnéme-tempst  une  chaleur  égale  à  «ya^»  du  thermomètre  dé 
Béaumur.  Les  eaux  de  ces  laganes  renferment  dîfFérens  bo-^ 
rates  et  des  sulfatés  d'alumine  et  d'ammoniaque»  —  On  le 
trouve  aussi  à  l'état  concret  et  mêlé  avec  une  terre  argileuse 
de  couleur  cendrée  aux  lagunes  de  Castel-Nuovo^  de  Monte- 
Rotondo  «  et  à  cell^es  de  l'édifice  dit  de  Benîfei,  au  SasSo  ^ 
à  Lustignano  et  à  Sezazzanô.  (^3ror^gniart^  Dict.  des  Se. 
Bat. ,  t.  I  ,  p,  aii^.  ) 

(1)  M.  Giobert  a  publié  dans  la  Bibliothèijue  italienne  .^  t.  1  , 
p.  1^4  à  14^.)  ^X%'  ^1  P*  %^  77  f  l^analyse  de  quatre  mémoires 
donnés  par. M,  Mgscagni,  sur  cet  acide. 


(S) 

Addition  an  Pbbmieb  Ordrk. 

Substances  acidifèrès  libres  tiixAeidiBSi 

M.  Haiiy  n'a  pas.  eneorenâmi^-dans  mt  métlinile  les  acidie» 
carbonique^  sulfareusi  et  msriatiqnie^ni'se 'tDonTent  ao6si 
dans  la  oatnreà  l'état  de  liberté.  M#  Brongniart  les  a  places 
dans  la  sienne  ,  et  il  en  a  fait  nnedasse  pariicoHèr»,  à  Vexem* 
pledeM.  Delamétheri0« 

Nous  allons  indiquer  ict  les  principaux  caractères  et  les 
giseueBS  de  c^a  trois  acides;  * 

'  *        ■  «  -  • 

m«.    E«Fèc.E.    ACIDE   CARBONIQUE. 


^  ' 


(  £n  allemand  ,  Kohienstqffiiqure  ;  en,:  italien'.  91:  ^n  espagnal 
'Jcido  earbonico;  en  anglais,  Carboniç  acijd  i.  en  latin,  uicidujïi 
tarùonicum.  ) 

SpîrUus  lêtkalis  des  Ajnct£S(s,^^Spirttus  sylvestris ,  Pabace^e  et 
VAS-H£LMOHT.-^Air  fixe.  ^*- Acide  méphitique  ,  Bewly.  —  Acide 
crayeux,  Bitcqitbt.  —  Acide  aérien  ,  Beh6. — Acido  aereo ,  Pçtr. 
—  Id,  Hb&ao.  -^  Acide  chai'boneux,  Lavomier';'  et  enfin  ,  Acide 
carbonique. 

(  Fourcroy  ,  Syn.  des  ConA'oisâ.  cli'.  ,  t.  2,  p.  33  et  suiv.) 

A  l'état  de  gaz  ,  sa  pesanteur  spécifique  est  o,  0018  ^  s^Çia,  ^rg* 
nan, 'environ  le  dout^Ie  de  celle  ^e  Tair.  Il  a  une  odeur  piquante  eC 
particulière  ;  c'est  celle  que  Ton  sent  au«dessus  deà  cuves  où  i'er« 
mentent  le  raisin  et  la  bière.  Il  est  dissôlùble  dans  Teau,  qui  en  ab- 
sorbe un  volume  égal  au  sieii ,  à  la  température  de  v&°\  •  Les  oorps 
enflammés^  fifpngés  dans  son  atmospÊèr^,  s'y  éteignent  aussitôt.  H 
asphyxie  et  ^ue  avec  plu^  ou  moins  de  rapidité  les  animaux  exposés 
k  son  acdop  4i^létére.  Soumis  à  l'action  d  un  froid  de  quelque»  de- 
grés ou., à  upe  chaleur  de  plus  de  âpo ,  le  gaz  acide  carbonique  se 
dégage  de  i'çan  dans  laquelle  il  étoit  dissous. 

Cent  partiea  <çontieiinent  .carbiDne ^  slS  ,  oxy g^e  ,  7 A-*  ' 


(6.) 

AlINOTATIOMS. 

L'acidç  carbonique  paroit  être  le  plus  abondamment  ré- 
pandu de  tpfia  les  i^ci4<$.»  ^  ai  aucun  d'eux  ,  dit  Foiircroy  y 
ponyoit  mériter  ce  nom  »  il  devroit  être  préférablement  9ii^ 
péïé  Acide  universel^  li  entre  pour  un  ioo«  environ  dan» 
la  composition  de  l'a;ir  que  nous  respirons.  On  le  trouve  dis- 
ons dans  beaucoup  d'eaux  minérales.  Il  occupe  les  galeries 
d'un  grand  nombre  de  mines ,  notamment  celles  des  exploi- 
tations de  bouille.   Différentes  excavations  des  pays  volca- 
niques le  renferment  à  l'éta}   de  gi^^  ;   ^  pJui;  (^lèiure  d^ 
toutes  est  la  grotte  du  chien,  pires  ç|^  Ngples.  l^Q.fs(«iott 
nommée  parce  que  les  chiens  sont  ordinairement  les  animaux 
qu'on  introduit  dans  cette  grotte  pour  faire  eonnoltreses  ef- 
fets (i). — DqnPeilro  de  ^Tolède ^,  vice-roi  dç  Naples  ^eut  la 
cruauté  d'y  faire  périr  deux  esclaves ,  qu'il  j  fit  traîner  la 
tête  baissée  contre  terre.  Charles  VIII ,  roi  de  France  ,  j  ^t  * 
entrer  de  la  même  manière   une  àne^se   qui  j  périt  aussi, 
«Sâgé, Analyse  cbimiqne,  et  Concordance  des  trois  règnes.» 
t. ^2,  p.  278.  — On  peut  encore  citer  l'ai^tre  dç  Typbou> 
en  Çiliciç  ;  la  uioufette  de  Perrault,  aux  envirojiâ  de  Mont- 
pellier ;  la  grotte  d'Anbenas,  dans  l'Ardécbe  ;rËstoufB^cave 
de  Mont-Joli  ,  près  de  Clei-mont-Perrand ,  etc.  —  M.  Ti- 
'  moléon-Calmelct  9  ii^génieui:  des  mines. ,  en^  observé  uno 
nouvelle  sur  les  bords  du  lac  de  Tancienne  abbaye  de  Laach^ 
département  de  Rhin  et  Moselle,;  elle  ^^t  creusée  dans  une 
hauteur  qui  pprte  le  nom  de  Lajpcelot,  1,'^n  ^e$  pr4mx  de  I^ 
Table-Ronde.  J.  des(  M. ,  t.  2$ ,  p.  3iq, 

(1)  i^  grima  delCane  est  située,  pèç  du^  lac  d'Agnano,  au  S.  £.  ; 
k  peu  de  dif tance  de  son  rivage.  Sa  profondeur  est  d'gnviroh  quatre 
niètre$  (  i;^  pieds)  ,  sa  hauteur  et  ta  largeur  de  la  moîtiê  ou  à-peu- 
près.  La  hauteur  moyenne  de  la  moufette  est  dé  2  décimètres  (  7  à 
^.  poucet.)*  Suivant  Brsyslack  ,  cité  par  ^mUanzani ,  e^e  est  com- 
posée ,  sur  100  parties,  ds  10  d'^ygène  et  de  do  d'axote ,  mMéea 
de- 40  d'acidft  carbonii^.  Voyages  d«jM  les  DeUx«$xcile$  ,  t.  1  ^ 
p.  1U7  de  la  Trad.  Franc. 


(I) 


Air  acide  .vitriolU|uèk  -^JS^PÎJAl^tfb  ^fPifn^  --riÀ^ièd  âslfureux 

(  En  atlexn. ,  St^^ifiigf^  ^à^ue^  ;  <^n-ital^  ^tn  mpa^.jêêido 
sol/brico;  en  an^.  ,  Suiphwffm  ^i^S  et  Qv^laf.  «  Ainénm  »»lpkw^ 
rosutn. 

(  fbiii'cMf ,  Syit  des  ContiûissT  ci. ,  t,  li ,  p.  7 i  et  suiv^  ) 

A  l'état  de  gaz  il  pèse  i>o9,'  I*air  p'eàant  6,4^.  Son  odeuf  est 
tttffo€|«nttBlté  et  acre';  c'est  celle  dû' soufre  cjui  brûjé  en  blanc  ,  et 
cLoiine  tiSé^  cet  acide.  Sa  savetit'est  àigré.  Il  rougit  les  couleurs 
^leCMsf^géCaMs,  et- détruit  lepkis  grknd  nombi^é  d*entre  elleé.  Ex- 
posé ft-in^  frêid  de'29  4^ré^  an^essus  de  '^ro  ,^  il  devient  liquide. 
Véktk l'àbs^Wttës^faC^ment;!  £  4 bu  S^^'^e' cBalei^i^  elle  eu  peut 
prendre  fe^tié^  àé  son*pk>idS  ;'  iF  f^en  diégage  à'ik'  ië^mp'érature  do 
PeM.botfirkAite.       ■     '  "  '  •->'*^^"^ ••"-;;  •  '  ^*'  :.:     •  .  '••■•■ 

Suivant  le  sénateur  comte  Bértnc^let ,  5^  partie^  d'oxygène  suf- 
lisent  potir  en  faire  passer  iqo  de  soufre  \  Xk\9X.  4'AÇÎ4e  ^uIfu(jBux« 
3..  dePh.  jt.  68,p.  ^7. 


'11.  I  *  » 


>  - 


-J  '- 


r     I» 


L^acjide  snlfàrenx  t^hoii^p  an  milieu  des  Volcans  eii  activité. 
LeVeW^e!  f'Èlna  ,  le  Pic  î'n  ïenëriflFe  ,  le  mont  Hëcla ,  le 
Chimboraço  et  lea  atrtr'e^^iAâîftâfgitë^  ignivomes  des  diverses 
pM^Avi-flo^ai  feui;msiM«%uaiégr^ad|i:^anlitépnia4nt 
1«H«6  ^ri^|i«ti%:>fi  •«  tflOATe'igiilcôièiKl^ïdapsUtatèàâfiitn'cefl:, 

eaiiiN¥lft;4€l  Kapleft,  Anifi^ao^dbàli  >  ^ènm»  là  .apufiriàwï  de  Ift 
GiWchlfeifMi;  \  rîW4»  Bdurjian»  >à  caBoidch  Jan» ,  ^e*o.  y  et 
partollirjl  «Itjiii  djB^'.phi»  |tfnsaitÂ-  «gfios,  deJa  détoii^osw 
tj«fe|^  joa.Iaveti.  U.<xklè,:eMorf?(!«l8ii^r(phiaîeorB'gfé«Cea^ai 

dans  le  pays  de  Sienne  et.'44i»*V^<AèMîlo»: 


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(8) 

Ve.   Êstèck.    ACIDE  IffURIÀTIQUE. 

t  i 

.-:  (En  allem»  ^^StdzàUre  ;   ea  ital.  et  en  espagn. ,  'jicîâo  mûria-^ 
tico ;  en  angl. ,  Muriatio  tiûGlt  y  et  en  lat.  .,.Ac£dum  mt/ri3lîcum.  )  ' 

'  Acide,  du  sel  marin.  —  Acide  marin.  -^  Acide  muriatiqtie^  -r« 
Acida.muriatico  ,  Peia.  -^  Âà  Herro. 

C  A  Rj  A  q,T  j^^R  s  8. 

(  FourcroY  ,  Syst.  des  Connoiss.  cbim. ,  t.  2,  p.  101  et  snîv*  ) 

A.  Tétat  de  gaz,  sa  pesanteur  spéct£iqye,est  de  0,66  ,  T^ir  pesant 
0,46.  Son  odeur  est  forte  ,  piquante  et  acide  ;  elle  a  quel.<{ue  aua-« 
logie  avec  celle  des  pommes  de  rainette  ou  du  safran.  Sa  saveur  est; 
aigre  et  très*Xo.rte.  \{  change  en  rotige.un  grand  nombre  de  couleurs^ 
bleues  végétales,  ot  av^ve  -celles,  ^uiopt  cette. _nugncQ..  SQUQiis>  à, 
4  Faction  du  fi^u  daqs  un  ;tube  de  po^elaine  ,ûl  nlépr^pmy^.stucunek 
altération.  Soi^  ^tjtr^ction  popr -Teau  est  trèsfConsiolécablç.  rr.  î^'a-^ 
cide  muria tique  liouide  concentré  pèse  1,1^6,  reau^pe^^nç  i,^y>Q.. 
Il  précipite  largent  de  ses  d^soli^ipns  sous  la  forme  d*un. précipita 
blanc  ,  insoluble  ,.4"^  noircit  promptement  à  Pair,  çtc. . 

MM.  Gay-Lus'sa6  et  Théiiard  on^  observé  récemment  ^ùele  ga% 
âtidb  mtiri^tiqiié'cbntiént  un' quart  de*  son  poids  d*èan  ,  ,et  «jucl 
dans  cette  quantité  >  il  y  a  assez  d*oxygèaé  pour  oxyder  autant  de 
métal  que  Tacide ,  peut  pa  dissoudre.  Ils  se  sont  assurés  de  plus  qua 
cp  s.^^  ne  peut  pas.  être  qbienu  ,  seul  sans  Teau  qui  ç$t  absolument 
nécessaire  a  son  état  gazeux.  (  JVouv.  J3uli.  des  pc.  .^.  i,  p«  ^.o^.  )  , 

•  :  L1«eMlé:ÎMuriatiqtifl^.;.;dû«  Petinni:^  se  tro<ltlB>^Keh|a«fol«' 
^bra  ett«il'>étiitUe!piiT&:té;dam.les'êii4raiUe»  delti  terre  ;  cer^ 
tailla  9KM9c^  dd*8el  gemme  (  soîtde?  MuriaUe)  brisées  exfa** 
ktit  Tordenr  qnî  lé  caractérise  ;  '«t'M.'  Thonyekel'notfs  «r  ^as- 
anré  eâ-^y^:  recueilli  beaucoup  des  TÔlcana  brûlaosda  V^-r 
suve  et  dèTEtna  (  Gahirmtto.nê^areno  9  ti  ty  p.  45l)  *- 

•  > Il  existe ;di8|ioii8dan»'reâii  de*  eevtailfa  lace  de  la  Noiivelie^. 
Ëspa^gtie;(a)étiida«s  Us  minéadètsebde)  Wieticaka  (^.  Ouïe 
troave  également  en.  Auvergne  (S*).'  *  .  ,  ■     -^ 

(i)  Depuis  le  lac  de  Cusco ,  qui  est  chargé  de  muriate  de  soude,' 
et  ^ui  exhale  de  ^lydrogène  sulfuré  ,  jysqw'à  la  yille  deValladoUdi^ 


(9) 

cnr  un0  étendue  de  terrain  de  ao  myriamètres  eai'rés^  (environ 
40  lieuefi  carrées  )  il  y  a  une  graûde  (quantité  de-  souiS:e8  chaudes 
qui  ne xpntiennent  .généralement  que  de  l'acide  namiàtique ,  sans 
vestiges  de  sulfates  terreux  ou  de  sels  knétalliques.  Telles  sont  les 
eaux  tliei:nuJes  de  Chucandiro ,  de  Guincfae  ,  de  San-Sehastien  et 
de^n-Juan-de-Tararamco.  {Humboldt^  J.  dePh.,  t.  6^,p.i55.) 

(2)  M.  Schultes ,  qui  a  visité  avec  beaucoup  d'attention  les  miàes 
de  sel  de  Wieliczka  ,  a  observé  ,  au  second  étage  de  ces  mines  ^  un 
fimas  d*eau  d*où  s*exliâle  une  odeur  trés^forte  d*acide  muriatique. 
Le  gaz  qui  s'en  dégage  précipite  la  dissolution  nitrique  d*argent« 
L'<au  de  ce  lac  contient  près  d'un  quart  de  son  poids  depuriatede 
soude  et  en  outre  de  l'acide  sulfurique  libre.  J.  des  M.  t.  ^3 ,  p.  87. 

(5)  La  présence  de  cet  acide  a  été  reconnue ,  par  M.  Y auquelin  y 
dans  une  substance  pierreuse  ,  friable ,  découverte  au  sommet  du 
Pay  de  Sarcouy  ,  l'une  des  intumescences  volcaniques  de  la  chaîne 
des  Monts-Domes  ,  par  M.  Moçsier ,  dont  la  minéralogie  et  la  so-w 
ciété  déplorent  également  là  perte.  Cette  substance  a  une  couleur 
jaune  ,  elle  exhale  une  odeur  analogue  à  celle  de  l'acide  nitro^mu*; 
ria  tique  J  et  renferme  envirop  5  parties  d'acide  muriatique,  sur  91 
.de  silice  et  â-peu-près  3  de  fer  |  d'alumine  et  de  magnésie.  (  Ann« 
du  Mus.  4  t.  6  ,  p.  98  et  suiv.  )  "  ^ 

Spallan^âxii  dit  en  avoir  retiré  de  la  lave  vitreuse  tigrée 'de  XA-^ 
pari  et  de  |a  lave  ampl|igènique  du  Vésuve. 

SECOND    ORDRE. 

r 

Substances  acidifères  terreuses. 

-}•     A     BASE    SIBtPIiE. 

PREMIER     GENRE.  ^ 

CHAUX. 
le.    EspicE.    CHAUX    CARBONATÉE. 

(  Première  partie  ,  p.  3  et  241.) 

Chaux  aérée  ,  Bero.  —  Id.  De  B.  —  Calce  aerata ^  Petr. — 
Çalok  cambined  wUh  fixed  air.  Kir w. -*Carbonate/de  chauvi:  9 
^ouv.  Cn.-'— Carbànato  de  cal ,  Herr©.— Spath  calcaire, Terres, 
pierres  et  Concré^oÀs  calcaires  >  Marbres  ;  dé&  Airç*  Mue.  —  C^- 


Cham  earbûciat^  criHailisée.  — Spath  cakaiv»  de»  Avreens,  -« 
Kalkspath  ,  W.  ;  Spalhàg/er  Kalkstein ,  Karst.—  6Jpa£o  calcareap, 
VvtK, --^  Piedra  caliza  Jolmdar  crisudizada ,  E^uua  cali2o„ 
Hkrro.  -*-  Calcanaus  Spar ,  Common  Spar  ,  Kiiiw*  —  Calcaii# 
criaultisé ,  Dalak»  -^  Chaux  carbooatée  pure  apathique  ,  Bboho» 

C  c.  Primitive, — Spath  calcaire  rhomboîdal  ;  Spath  d'IslancMÎ-- 
Dcffpehspatk,  DcppeUsiein  des  âlless. —  CtistaUo(PIdanda,VKËti*' 

C.  c.  Iru^ene,  Spath  calcaire  muriatique  ou  secondaire ,  R.  D, 

C.  c.  Mètastatiqme» —  Spath  calcaire  à  dent  de  cochon  ou  à  dent 
itechien«  — Spath  calcaire  pyramidal,  GuYTOM. 

C.  c.   Cuhoîde^  — i  Spath  calcaire  cubique^ 

C.  c.  Dodécaèdre-raccauytie,  —  Spath  calcaire  en  tête  de  clou.  . 

C.  G.  j4nalogUfufi'héuUtrope^  —  Spath  calcaire  en  cœur. 

C.  e.  Lenticulaire^  Spath  calcaire  en  crêtes  de  coq  ou  en  i^oses» 

C.  c.  Bacillaire -/àscicuïée.  Madréporite.  ^-«  Madreporsuin  y. 
Rarst.  —  jinthrakonU ,  dict.  de  Béurard. 

C.  c.  Fibreuse, — Spath  calcaire  fibreux.— Common^^rq^ffL^me* 
Stone  ^  KiRw. 

C.  c'  Laminaire^ — ^Spath  calcaire  ii^forme  lan^elleux  ,  De  B.— - 
Spathiger  Katkstein,  Karst.  —  BlâUriger  Kdkstein  \  la  pierre 
''calçair^  lamelleuse  ;  Broch.  •— »  Foliated  ^ime-Stone ,  Kirw* 

Qm  C.  Lamellaire  et—  Sacca^-oïde, — Marbre  statu£^ire  de  Paro$ 
et  Marbre  de  Carrare  ;  Marbre  salin. — ^Variétés  du  Kôrniger  Kalk^ 
êtein^  W.  et  K^.'-^Piedra  c^!$a  sialitfa  ,  Mafmol  salino  ,  Herr.— < 
Granular foliated  Lime-Scone ,  Kirw* 

C.  C.  Compacte» — ^Pierre  calcaire  compacte,  Marbre  de  Hesse.-— 
Dichter  Kalkstein  ,  W.  et  K.—  Piedra  câlina  compacta,  Hjbrr. 
—  Compact  Lime-Stone ,  Kirw. 

C.  C.  Compacte  -  glohuliforme. — OoViih; '^  Rogenstein  ,  W.— 
Tu/b  oolitico  ,  Napionb. — Qolita,  Herro.  — ;  Roestone  ,Tnous* 

C.  C.  Gro55i^rtf.— ^Pierre  calcaire  commune,  Pierre  à  bâtir  de«^ 
Parisiens.  —  Pietra  da  calce  o  All^erese ,  Petr. 

C.  c.  Crayeuse, —  Terre  calcaire  compacta,  Daub-  —Craie. 
Kreide,  W.  et  K.  —  Creta,  Petr.  Id.  Herr.  —  Oitfik  ,  Kirw. 

C.  c.  Spongieuse, — ^Terre  caîcaire  spongieuse ,  Moelle  de  pierre  , 
Daitb.  —  Agaric  minéral.  —  Bêrgrhilch  ,  W.  et  K.  —  Lèche  di 
Montana ,  H«rro.  — •  Rok  Milk  ,  Kirw. 

C.  c.  Pulvérulentes  •- Terre  caleaire  en  poudré  ,  Farme  fossile  { 


/ 


£iVB.  —  Craie  farineuse,' De  B.  —  Var.  du  BêrgftiiîlchS^ , èttL. 
"^-^Farimajbssile  calcaria^'PvrA. 

'  C.  c.  c.  Conctétîonhée ,  JUtalaù'e ,  Hratijorme  et  tuberadeusè. 
Stalactite^  et  Stalagmites  calcaires  ;  Albâtre  calcaire.  —  Kalksin-  ' 
ier,  W. ,  —  Sîhuiger  Kùik'6tèîn ,  KàKt.  -^  Fairiger  K'alsktein  , 
la  Stalactite  calcaire,  BbocB.  -^  Strahligeh  K'alkslein,  -K.  — -  Es- 
ialactUa  ealiza,  Hsrh.  —  Calcsînter,  Kiaw.  -^  Stalattitiy  Sia- 
hanmiti,  jilabastrî,  Fetr.  -^  Inolite,  (jxiÀÀtw. 

G.  c.  c»  Gtohuli/brihe'ièstàcéè»  Stalactite  globuleuse ,  De]i«  — 
Pisolithes ,  Ammités ,  Dragées  de  Tivoli ,  Orobites ,  Méconitéé,  etc. 

—  Erhsenstein ,  W.  ;  ErbsJhKrniger  Kedkstein,  KiA^.  ^—  y/j^î 
miti^  PièoliH,  Petr.  —  Pea-Stofie,  Kikw.  ^^  La  Pisolitlié  où  laf 
Pierre  de  pois ,  BaoèH. 

C.  c.  c.  Incru3tanie.  •—  OstèocoIIe  ou  Pierre  des  os  rompue.  — 
BiWiolite,  etc.  ^  Kalktuff,  W.  —  TuJfiirtigerKaîksteîh,  Karst.  , 
Tanahf  calcareo,  Pitti.  -^  t^c^ff,  Kiaw. 

C.  c.  c.  Sédimentairè.  ^  Tàf  calciiifë.  ^  Var.  du  Kàlktujf,  W. 

—  Tranfertino  des  Italiens.  —  Travertin. 

r  • 

caractèbbs.  ' 

DtmhU  ré/ractiàn»  Quand  on  regarde  un  point  ou  une  ligné  à 

travers  une  face  perpendiculaire'  à  Taxe  du  rhomboïde  primitif, 

ce  point  ou  cette  ligne  paroît  simple  ;  il  en  est  de  méqae  à  travers 

4enx  faces  opposées  d^ua  prisme  hexaèdre  de  €«baux  Catbonatée. 

(ffûûx,  iSoS.) 

Forme  jwimiiivB.  Suivant  M.  Wollaston  qui  a  mesuré  de  non* 
veau  les  andes  dujrhejnliDÎde  de  la  Chaux  carbônatée  limpide ,  dite 
Spath  d'Islande ^  et  suivant  M.  Mains  qui. a  £ait  de  la  même 
substance  le  sujet  de.  recherclies>^rès-intéressantes  ,  le. grand  angle 
du  rhomboïde  primitif  est  de  loS*^  6^  et  non  pas  de  io4"  aS^  comme 
yi.  Haûy  Tavoit  admis,  sur  Tautorité^de  la  Hire. 

Voyex  la  note  première  du  Tableau  comparatif ,  dans  laquelle 
les  conséquences  qui  peuvent  être  déduites  de  l'admission  de  ce 
résultat  sont  examinées  et  discutées  avec  cette  sagacité  et  cette  fjnef^e 
qui  caractérisent  le  géomètre  habile  et  le  cristallographe  profonù^ 

"Là  nombre  des  variéiéè  de  Chanx  caroonarée  offi^ant  des  formes 
Tégnfiii'e^"^?sti^«éptibleà  d'iWe'déternririées'  gl-ûiétHmiemëut.»  est 

/ 


(  M  )  \ 

flctuéllèmeai:  C9n8idéra.ble.  Rom ^  de  Tlsle  a  décrit  ^îngt^aix  de  ce» 
formes  dans  la  nouvelle,  édition  de  sa  Cristallographie  publiée  en. 
lySS  ;  M.  Haûy^,  djansson  Traité  de  Minéralogie,  donné  en  1801. , 
a  porté  ce  nombre  à  quarantÇ'^ept  ^  et  Ta  augmenté  depuis  de 
treize  autres  que  no^s  atons  indiquées  dans  la  première  partie  de 
cet  ouvrage  ,  p.  ^41  à  •2^'S ,  ce  qui  iaisoit  alors ,  en  1 806 ,  soixante^ 
variétés  bien  connues.  Les  nouvelles  observations  de  M.  Haiij  élè- 
vent aujourd'hui  (1810)  ce  nombre  à  celui  de  cent-douze. 

La  description  et  le  développement  des  lois.de  la  structure  de 
quelques-unes  de  ces  nouvelles  variétés  ,  auxquelles  ce  Savant  a 
donne  les  ,  jQOms  de  ii/^Tn^rz^/e  >  de  trihexaèdre^  à* ambiguë ,  de 
8ténono77ie  et  d'eutkeii^ue,  se  trouvent  dans  le  J.  des  M.  t.  18  ^ 
p^  299  à  3o6,  t.  a3 ,  p.  49  à  64 ,  et  t.  ^5,  p.  S  à  ao  ;  et  dans  le» 
Ann.  d'Hist.  Ngt.  t.  11  ,  p.  66  à  70.    .    .         ,  .     ,     > 

1.^  Chaux  carbon^tée  numm^iKe; 

Le  rhomboïde  équjaxe  dont  les  sirborids.ieCérieun  sont  rejospla*- 
ces  chacun  par  un  biseau  à  deux  facettes.  J.  des  M.  t.  1 8. 

3.  Chaux  carbonatée  trîfiexaèdrf  ; 
^     Prisme   hexaèdre  régulier    terminé  par  deux  pyramides  à  six 
facesr  L'inclinaison  de   Tune  des  faces  de   la  pyramide  sur  le  pan 
adjacent  du  prisme  erst  de  1 SS"" ,  et  non  pas  de  141°  comme  -dans  le 
qtiarz  prisme.  J.  des  M.t  sZ  ou  Aan.  d'Hist.  Nat.  t.  1 1.  '  • 

,     3.  Chaux  carbonatée  am^2|r»«/ 

Cristal  dodécaèdie  semblable  an  métastatique,  quoique  produit 
par  une  autre  loi  de  décroissement  que  lui ,  dont  les  angles  sôlidéis 
obtus  sont  remplacés  par  des  facettes  et  dont  les  sommets  appar- 
tiennent à  la  variété  inverse  J.  dès  M.  t.  s5  ou  An«  d'Uist.  N.  ti  »  t  • 

4-  Chaux  carbonatée  sténonome  i 

Xi€L  variété  soustractive  modifiée  par  de  nouvelles  facettes  situéei 
•or  le»  sommets.  J.  des  M.  t.  aS  pu  Ann.  d*Hist.  Nat.  t.  1 1. 

5.   Chaux  carbdnatée  euthétique; 

Antre  modifîcaiion  de  la  variété  soustractive  dans  laquelle  Ica 
six  faces  c  deviennent  des  rhombçs ,  par  TadcHtion  de  douze  nou- 
velles faces  tfîangulaires  ,  placées  deux  à  deux  ,  à  ïa  jqnction  des 
deux  pyramides  opposées  base  à  base.  J.  Aés  M.t.  25  ,  p.  9* 

Nous  bornerons  à  ces  cinq  variétét es  '  l'indication  des  nouvelles 
niodifications  de  formes  de  respèce  Chaux- carbonatée  ,  une^  plus 
longue  &)umération  de  noms ,  auxquels  ne  le  rapporterpient  aucun 


(  i5  ) 

si^e  représentatif;  ïii  aucune  Bgure,  ne  pourroic  être  que  Fasti* 
dieufe  et  seroit  complètement  inutile.  D'ailleurs  les  minéralogistes 
îouiront  probablement  bientôt  de  la  secondé  édition  du  Traité  de 
Minéralogie ,  où  tes  variétés  et  un  grand  nombre  d'autres  nou- 
velles ,  dans  différentes  espèces ,   seront  décrites  et  figurées. 

ANNOTATIONS. 

a  La  Chaux  carbonatée  est  la  «nbstance  minérale  la  plna 
abondante  de  tontes  celles  qui  existent  à  la  surface  du 
globe.  Elle  appartient  à  tontes  les  ëpoqnes  ,  et  occupe  des 
domaines  dans  tontes  les  espèces  de  sols.  Lff  nature  l'a  tra- 
TuUée  ,  l'a  modifiée  dans  tous  les  temps  ,  et  continué  de  la 
faire  concourir  à  une  fonle'de  ses  opérations  actuelles.  Dans 
Tnncien  sol  on  sol. primordial  y  non-seulement  elle  entre 
parmi  les  principes  constitnans  des  substances  qui  produis 
sent  les  roches  |  mais  encore  elle  se  présente  solitairement 
en  masses  on  en  bancs  immenses  ,  dont  le  caractère  parti- 
culier est  d'aToir  nue  contexture  lamellaire  on  écaillense  , 
qui  annonce  une  cristallisation  confuse.  Elle  domine  encore 
davantage  dans  le  sol  secondaire ,  dont  plus  de  la  moitié  lui 
doit  son  existence.  Elle  se  trouve  dans  les  terrains  tertiaires, 
associée  avec  l'argile,  et  y  constitue  les  marnes.  Elle  tend 
^  remplir  une  infinité  de  grottes  ,  où  elle  est  amenée  par  l'in- 
filtration. Elle  incruste  souvent  l'intérieur  des  canaux  qui 
seryent  à  conduire  les  eaux.  Elle  est  en  cailloux  roulés  et  en 
Lr^cbe  dans  le  sol  de  transport ,  et  on  la  retrouve  dans  Iç 
jBol  volcanique,  ou  elle  a  été  mise  à  découvert  par  les  agens 
qai  ont  produit  les  explosions.  —  La  chaux  carbonatée  cris- 
tallisjée  occupe  les  cavités  des  masses  calcaires  cfe  tontes 
les  époques.  Elle  existe  dans  presque  tous  les  filous.  Les  di- 
Terses  contrées  semblent  se  l'approprier  à  l'envi  l'une  de 
l'antre.  La  Saxe,  l'Angleterre,  ainsi  que  l'Espagne,  Tltalie 
et  la  France,  ont  meublé  les  cabinets  des  amateurs '[de  su- 
perbes cristaux  solitaires  on  groupés  de  chaux  carbonatée  , 
dite  Spath  calcaire;  et  il  seroit  aussi  dilKicile  de.  citer  des 
contrées  on  elle  ne  se  trouve  pas  ,  que  de  faire  l'énuméra- 
iion  de  tous  les  lieux  où  elle  se  tronye. 


(  i6  )         - 

Il  a  également  trouvé  dans  les  eiiTirons  de  cette  ville  les  iùAiiéÉ 
jnétastaiique  -,  contrastante  ,  mixte  ,  cuùoîdè  et  dodécaèdre  et  plu-' 
sieurs  autres  appartenant  aux  formes  indéterminables  ou  imita tives*. 
(Trav.de  la  Soc-  d*Émulation  de  Poitiers  ,  2'^.  anp. ,  p;  ^5  etsuiv.  ) 

5.  Chaux  carbonatée  mètastique  ; 

—  Grisâtre ,  sur  la  C.  c.  luminaire  bleu>grisàtre  ;  de  CaSiîéton 
dans  le  Derbyshire.  (C.  du  M.  )  . 

5.  a,  C.  c.  ntétasiatiqu&'transposée ,  jaune  pâle  ,  transparente  ; 
d*£cton  en  Staffordsbire  (C.  du  Mus.  ) 

—  Blanchâtre  ,  dans  le  fer  oxydé  hématite ,  Huttemberg  en  Ca- 
jCinthie.  (Id.)  —  des  Chalanches.   {Héricart.) —  d'Offenbanya. 
(  C  de  M.  Neergaard  ).   —  Nous  en   avons   recueilli  d'assez  johV 
échantillons  dans  les  cavités  de  la  pierre  calcaire  de  Berteville  sût* 
l'Aise ,  département  du  Calvados. 

6.  Chau jt  carbonatée  cuboïde  ; 

—  Translucide  ,  en  cristaux  groupés  ,  dont  plusieurs  ont  jusqu'à 
6  centimètres  (  plus  de  2  pouces  )  d'épaisseur  ;  leurs  faces  sont  par- 
semées de  petits  points  brilkns  de  fer  sulfuré  ;  de  Fatzbay  en  Tran- 
sylvanie. (C.  du  M.  )  —  des  Chalanches.  —  dans  là  C.  c.  globuli- 
Xorme  des  environs  de  Chauvigny  et  de  S.-Martiu-la-Riviére  ,  prés 
de  Poitiers.  (  Desvaux.  )  —  vert-clair  ,  dans  les  laves  du  Vicentin  ; 
d'après  le  comte  Marzary  Pencati.  Dolomieu  et  M.  Fleuriau  de  Bel- 
levue  y  aVoient  déjà  observé  cette  variété  à  laquelle  ils  donnoient 
le  nom  de  spath  calcaire  cubique,  (  Petrini,  't.  i  ^p.  129.)  —  blanc- 
jaunâtre  ,  dans  les  cavités  d'un  monticule  calcaire  ,  nommé  le 
Poujet,  au  S.  du  Puy  de  Corent ,  près  du  village  d'Authezat  ,  à  2 
xnyriamètres  (  environ  4  lieues  )  au  sud  de  Clermont  ;  elle  y  accom- , 
pagne  une  autre  variété  nommée  làogone ,  par  M.  Haiiy  ;  la  collec- 
tion possède  txa  trè^beau  morceau  de  cette  nouvelle  modification 
de  forme  ;  elle  le  doit  à  M.  Aug.  Mabru. 

7.  Chaux  carbonatée  binaire  ,  blanchâtre  et  blanc-grisâtre ,  avec 
quarz-hyalin  prisme,  chlorité  ;  de  Maromme  «  département  de 
l'Isère.  Quelques  cristaux  du  beau  Hoc  de  la  Coll.  du  Mus.  ont 
jusqu'à  16 centimètres  (6  pouces);  leur  surface  e^st  un  peu  rabo- 
teuse. '• —  Dans  lin  autre  morceau  le  quarz-hyalin  est  enfumé  et  le» 
cristaux  calcaires  sont  jaunâtres. 

S.  Chaux  carbonatée  prismatiefue ,  blanchâtre  ,  sur^'taut  à  l'ex- 
uéiuiié  4es  pâsmes^  sur  la  C.  c  laminaire  ,  mélaxigéede  plomb 


c^iV 


tttliîiré  ;  d'Andreasberg  au  Hartz.  Cette  variété  qaï  se  trouve  com- 
mua^ment  dans  les  cabinets  ,  abonde  dans  la  Coll.  du  Mus» 

'  B.  a.  C.  c.  prUmatique'ohernajue  ,  de  Schemnitz  en  Hongrie. 
—  des  Chalanches. 

8.  ù.  C.  c.  prUnuuique^lamdliJbrme  ,  du  Hartm.  (Coliv  du  Miis.  ) 
£Ue  se  trouve  également  en  Saxe  et  en  Hongrie. 

9.  Chaux  carbonatée  dodécaèdre  ;    , 

C'est  encore  une  des  plus  communes.  -^  Cristal  isolé  de  la  va-: 
riêté  d.  raccourcie  ,  blancbàire  ,  ayant  prés  de  16  ceutimètret  de 
largeur  ,  sur  une  épaisseur  de  3  centimètres  environ  ;  du  Hartz. 

10»  Chaux  carbonatée  Ifisalternerprisméty  encroûtée  de  cuivrejCar* 
bonaté  vert  ;  de  Falkenstcin  en.  TyroL  (  C.  de  Neergaard.  ) 

11.  Chaux  carbonatée  diltuée  ; ^ortioa  de  cristal  remarquable 
par  son  volume  et  par  les  stries  dont  les  trois  faces  de  sa  pyramide 
sont  chargées  ,  accident  qui  sert  à  indiquer  la  marche  des  décrois» 
lemens  i  de  Laponie.  (  C.  du  M.  ) 

«  la.  Chaux  carbonatée  zonaire  et  C.  c.  divergente  * ,  en  cristaux 
limpides,  dans  le  manganèse  oxydé  brun ,  friable  ;  deTransilvanie. 
(Cdû  M.)  Cette  variété  est  une  de  celles  dont  M.  Haiiy  n'a  pas 
encore  publié  la  description. 

i3.  Chaux  carbonatée  é^phane ,  blanchâtre  et  blanc-mat  y .  sur 
du  quarz  feuilleté  ;  du  Hartz.  Certains  cristaux  de  la  collection  res- 
semblent asseE  à  des  octaèdres  pour  qu'on  put  leur  attribuer  cette 
forme ,  si  M.  Haiiy  n*avoit  prouvé  qu'elle  ne  peut  se  rencontrer 
dam  cette  substance  ;  elle  est  due  à  l'accroissement  des  faces 
0,  o.  Traité  ,  t.  5 ,  pi.  24  ,  fig.  i5. 

14*  Chaux  carbonatée-  bibinaire  y  aur  le  fer  oxydulé  ;  de  Nor* 
wège.  (  C.  de  M.  Neergaard.  ) 

i5.  Chaux  carbonatée  quimijbrme  (prem.  part.  p.  343.  )  ,  en 
cristaux  groupés ,  les  uns  comprimés ,  les  autres  lamelliformes  ;  d^ 
Hartz.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

16.  Chaux  carbonatée  tfuadri'rhomhotdede  (  p.  243.  )  jaunâtre  , 
trandiicide  ;  cristal  isolé  et  d'une  forme  très-nette  ,  donné  par 
H.  Bourdet  l'alné ,  de  Nevera.  (C.  du  M.  )  Il  vient  de  Matlokbatfa , 
près  de  Castleton ,  daps  le  Derbyshire. 

17.  Chaux  carbonatée  binoséruUre  ,  découverte  au  Simplon  par 
M.  Champeaux  ,  qui  en  a  donné  â  la  collection  du  Muséum* 


(  >8  ) 

18.  Chaeix  carboElat^  coàrdoiïnée  ,  ^pî^Alre  ;  an  iPott-Segtiut  ^ 
départemexit  de  la  Vienne  ,  découverte  par  M.  Çressac ,  ijugiénieiir 
des  Mines  ,  qui  Ta  décrite  et  figurée.  J.  des  M.  t.  ia«  p.  14. 

19.  Chailkôârbonatie li-oii^iz^ru^»,  Uancbe  ;dij  Sàinte^Marie 
aux  Mines  ,  départemetit  dti  Hâot-Rbin.  (G>11.  dii  M.) 

30  ,  21  et  22.  Les  variétés  diàdttwé  ,    tndodécaèâre  et  ^uddrir^ 
dodécaèdre  (  pi^ikl*  pArtv  p;  14^)  viennetit  dés  ûûtiet  de  plotiib  du 
Derbyafaire»' 

aS.  OBatii^  carBonaléé  mimêrique  *  ;  découverte  par  M.  Auguste 
Mabru»  cbna  uncrG.  é.  eèesiptîbké  ptéû ,  ï' là' base  du  Ay  de  Saint- 
Bomain  ,  M^BaêCnSê  ^s^Iàrti&rbi  db  S.-Msrufice,  â  4  IieHei'  S.  Ë. 
de  CIerinont>iFeifrand'.   (  G  de  M.Ha^jr*  ) 

24»  Chkbx  ù^hoûétié' crihexdSdre'*  ;  trouvée  par  M.  Héricart 
de  Thury,  aux  envii^oÂs  deOrenobîe.(  Coll.  du  même.  ) 

25.  Cbaux  carbonatée  amùigué  *.  (  C.  du  même.  ) 

Cette  nouvelle  variété  a  été  rapportée  de  Tlnde  par  André-Mi- 
cb^nx,  Correspondant  du  Muséum  ,  mort  à  Madagascar  en  no- 
vètà\)fe  1^02  ,  victime  de  son  amour  pour  les  découvertes  en  bis- 
toîre  naturelle.  Les  collections  botaniques  et  les  jardins  du  Muséum 
lui  doivent  Une  fotilë  <!le  Viâgétatix  intéressans  pôiir  nos  nrts  et  nos 
manufactutes.  M.  DeleUze  â  payé  à  la  mémoire  de  ce  voyageur 
célèbre  un  jt^ste  tribut  d'éloges,  par  la  T^otice  qu'il'a  donnée  de  ses 
travaux  daiis  lé  tiroisième  Vôluihé  de»  Annales  du  Muséum  dliis- 
tbire  nitturellè'.  Andi^é-Mi<&a(iX  a  laissé  tin  £l1s  qui  marcbe  digne- 
ment sur  ses  traces. 

L'adminisifration  dd  MU^tin)  séûtnm  h  prix  àhUsétvïcéi^^l^n- 
dré'Michiuix  a  rendus  aux  sciences  naturelles  ,  et' en  particulier  à 
cet  établissepaent ,  a  arrêté  que  sOu  buste  serait  placé  sur  la  façade 
de  la  serre  tempérée  ,  avec.pQux  de  Ctymmersort,  de  Damùty  «t  dee 
autres  voyageurs  qui  ont  enrichi  ses  collections. 

Le  Gi^din  sur  lequel  sont  plates  hs  échantillona  de  la  CôUéttion 
d* étude  offre  déjà  une  grande  partie  des  Variétés  nouveHèment  ob^ 
•ervées  par  M.  Haiiy  ,  et  dont  la  description  n'est  pas  encore  pu- 
bliée. La  plupart  d'entr 'elles  vieniient  des  mines  do  Hai^x  on  d^ 
celles  du  Dersbyshire, 

X.  Chaux  carbonatée/if/>fi|)ri^^e>i|TJkff  ;  duDerbyAirt.  (C,  du  af.) 


(19) 

%  Cbaux  carbonatée  acic'ulaire-radiée  ; 

Les  intervalles  que  laissent  entre  elles  les  couches,  de  pierre  cal- 
caire qui  composent  les  montagnes  de  Gaële  sont  souvent  remplis 
par  des  cWstallisatioiis  dé  spath  calcaire  et  àortout  de  radiées. 
[Breysiack  ,  Voyages  dans  là  Cartipanie",  t;  i ,  p.  5.  ) 

5.  Chaux  carbonatée  fibreusçcQnjt>inte ,  blanche ,  ayant  l'éclat 
delà  soie,  avec  fer  sulfuré  disséminé  en  veines  ;  donnée  par 
M.  lAkyre  ,  minéralogiste  atiglàîs.  EDe  se  trotiTe  en  petites  couche» 
dans  les  mines  de  fer  spathi^ue  ,  avec  le  ftr  bîigiste  kmimfotme  , 
à  Aîston-Môre ,  dans  le  Cumbériand.  {Note  de  Ml  Bmâset.) 

4.  CBaux  carbonatée  lamellaire  ,  incarnate.  Elle  accompag|ie 
rapopbyïlîte  et  Famphibole ,  dans  la  mîijie  de  fer  oxydulé  de  Uton 
en  Sttdermanie.  "^ 

4  «•  Chaux  carbonatée  lamçllaîre ,  blanche  ;  Marbre  de  Paros. 
Êlle'est  également  commune  à  Naxie  et  à  Tine  :  les  plus  anciennes 
carrières  du  pays  sont  à  5  milles  du  château  ,  au-dessùa  du  moulin 
du  monastère  de  Saint-Minas.  iTournefort,  t.  i ,  p.^ioo.) 

5.  Chaux  carbon^ée  cQmpaçte ,  blanc-rougeâire  ,.  rpnferimmt 
.à»  petites  masses   lamcilleases  4.amphibole  verdâtre,   de  Tile  d,e 

Tjrie,  à  5  myriam^tres  (  ip  lieues  )  et  à  Touest  de  File  de  MuU  , 
IW  d9s  Hébrides  ;  .elle  prend  un  très-bçau  poli  ;  l'on  en  fait  des 
tables  et  des  chambranles  de  cheminée. 

•  * 

5.  tu  Chaux  carbonatée  compacte  ,  blanc  jaunâtre ,  dans  laquelle 
sont  disséminés  de  petits  cristaux  de  feld-«path  ;  de  la  montagne  du 
Bon-Homme ,  aux  environ^  de  Moustîers ,  Mom-Blanc  :  donnée  par 
M.  Charles  Hersart  de  la  Y illemarqué  ,  ancien  ingénieur  des  Mines, 
auquel  nous  sommes  redevables  d'une  suite  de  roches  du  même  dé- 
partement et  de  notes  curieuses  sur  ses  productions  minérales. 

Cette  chaux  carbonatée  se  trouve  en  blocs  épars  à  la  surface  du  ' 
terrain,  sa  cassure. ett  Goacboîde  ,  compacte;  elle  renferme  des 
cristaux  de  quarz ,  parmi  ceux  de  feld-spath  ,    et   ses  fentes  ou 
veines  contiennent  quelquefois  des  cristaux  calcaires  dont  les  faces 
rhomboîdales  sont  striées.  (  Note  de  M,  Hersart.  ) 

5.  h.  Chaux  carbonatée  compacte  f  blanche  ;  des  environs  de 
Grasse,  département  du  Var  :  elle  renferme  souvent  dés  empreintes 
de  coquilles.  Donnée,  par  M.  Menard  de  Lagroye.    (C.  du  M.) 

La  colonne  élevée  à  la  gloire  deTEMPBRJSUR  daiis  le  camp  de  Bou- 
logne eu  en  partie  construite  a?ec  une  chaux  carbonatée  compacte, 


y 


griae  ,  renfermant  des  veinules  de  C.  c.  blanche  ,  découverte  par 
M.  Piron ,  aux  environs  de  Saint-Omer  :  on  lui  a  donné  nom  le 
de  Marbbb  napoléon. 

5.  c.  Chaux  carbonatée  compacte  ,  écailleuse  ,  (Spliuriger  Kalk" 
êtein  ) ,]  violette ,  renfermant  des  fragmens  de  C.  c.  compacte 
blanche  ;  de  la  carrière  de  brèche  calcaire  de  Villette  ,  département 
du  Mont-Blanc  ;  donnée  par  M.  Hersart.  (  Col.  du  Mus.  ) 

5.  d.  Chaux  carbonatée  compacte' globuliformé^  brun-rougeâtre  ; 

de  Huttenrode  au  Uartz.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

...»  *  >  .  '  , 

6.  e.  Chaux  carbonatée  compacte  pseudomorphique  conchylioïde, 
modelée  en  nummulites  ;  àe^  environs  de  Sellet ,  entre  Banols  et 
Olet ,  dans  la  principauté  de  Catalogne  ;  rapportée  d*£spagne  et 
donnée  par  M.  l'ondi.  (  Coll.  du  Mus^  ) 

S,/".  Chaux  «arbonatée  compaciç  ,  jaune  rougeàtre,.à  cassure 
conchoîde  ,  renfermant  des  débris  de  madrépores ,  des  environs  de 
Messine.  Tout  le  granité  qui  environne  le  monastère  du  Saint-Es- 
prit y  dit  Spallanzani ,  est  recouvert  d*une  croûte  de  carbonate  cal- 
caire ,  d^inégale  épaisseur ,  pétrie  pour  ainsi  dire  de  madrépores 
qui  pénètrent  dans  le  granité-,  mais  n*ont  rien  de  commun  avec 
lui.  Cette  croûte  a  quelquefois  2  ou  5  pieds  j  elle  s'étend  sur  beau- 
'  coup  d'autres  collines  granitiques  des  environs.  Les  Messtnois  la 
polissent  et  l'emploient  dans  leurs  édifices.  (  Voyages  ,  t.  5  ,  p.  6.  ) 

6.  Chayx  carbonatée  grossière ,  renfermant  des  coquilles.  —  Les 
cavernes  à  dssemens  d'animaux  les  plus  célèbres  ,  sont  la  ôaverne 
de  Bauman ,  à  3  myriamètres  (6  lieues  )  à  l'est  deGoslar  ,  pays  de 
Brunswick ,  et  celle  de  Gailenreuth ,  dans  le  pays  de  Bareith.  —  La 
pierre  calcaire  la  plus  riche  en  coquilles  ,  dit  M.  Schultes ,  dans  9ei 
Observations  minéralogiqiies  sur  la  Gallicie ,  se  trouve  dans  la  forêt 
aituée  entre  Bartaloiv  et  Léopol  ;  nulle  part  on  ne  pourra  se  pro- 
curer ailssi  facilement  ime  collection  précieuse  d'ammonites  >  do 
tellines  ,  de  pectinites,  etc.  etc.  (  J.  des  M.  t.  23,  p.  109.} 

'''7.  Chaux  carbonatée  pulvérulente  / 

M.  Hyacinthe  Caréna  a  trouvé  dans  la  grotte  dite  la  Balma  del 
Kio  Martino ,  au  pied  du  mont  Yiso  ,  dans  la  vallée  du  P6  ,  en 
Piémont ,  des  bancs  de  cette  variété  {farine  fossile)  ;  elle  recouvre 
fréquemment  le  lit  du  ruisseau.  Mag.  encycl.  ,  18089 1.  4f  p*  i^5. 
*~-  Quand  elle  est  délayée  par  l'eau ,  on  la.  nomme  vulgairement  LaU 
de  lune.  P.  Barrère,  Hist.  nat.  de  la  France  équinoxiale  ,  p.  ai4  , 


(21) 

rapporte  qu*à  Cajenne  Ton  s  en  sert  pour  blanchir  les  maisons. 

I.  Chaux  carbonatée  concrétionnée  ,  fibreuse ,  à  fibres  radi)§es , 
du  Nantrd*Or  ,  près  de  Hâve ,  sous-préfecture  de  Moustiers ,.  et 
C.  c.  incrustante ,  du  même  pays  ,  données  par  M.  Hersart. 

—  Botryoîde ,  blanc  jaunâtre  ;  de  la  grotte  de  Caumont  près  de 
la  Bouille  ,  à  2  myriamétres  et  demi  (  5  lieues  )  de  Kouen  ,  départe- 
ment de  la  Seine-Inférieure.  (Coll.  du  M.  ) 

M.  Houel ,  peintre ,  avantageusement  connu  par  ses  voyages  en 
Sicile  et  à  Malte ,  a  publié  dans  le  1 14^  N°.  du  Journal  des  Arts  , 
une  description  pittoresque  de  cette  même  grolte. 

On  doit  placer  au  premier  rang  parmi  les  grottes  les  plus  renom- 
mées par  leur  étendue  et  par  la  variété  de  leurs  concrétions,  la 
grotte  d*^iitiparos ,  dans  F  Archipel.  Cet  endroit  admirable  ,- dit 
Tonmefort,  qui  nous  a  en  a  laissé  une  description  fort  intéressante, 
est  à  4  milles  du  village ,  à  près  d'un  mille  et  demi  de  la  mer ,  à 
la  Tue  des  ile^  de  Nio  ,  de  Sikino  et  de  Polycandro ,  qui  n*en  sont 
qti  a  35  ou  40  milles.  1^  i ,  p.  187  à  1 94* Viennent  ensuite  les  grottes 
d'Auxelle ,  département  ^du  Doubs  ;  de  la  Balme ,  k  7  lieues  de 
Lyon  ;  d'Arcy-sur-Cure ,  près  de  Vermanton ,  que  Buffon  a  décrite 
et  où  Daubenton  a  composé  son  mémoire  sur  la  formation  des  aU 
bàtres;  celles  de  Bedrillac  ,  département  de  TArriègo  ,  de  Monte* 
Cal\o  ,  près  de  Nicfe  ,  etc^  Les  cavernes  du  Mont-Salève  et.dOrjo» 
bet ,  dans  les  Alpes  ,  sont  ouvertes  par  le  haut  et  vers  leur  partie 
inférieure  (Voussure).  —  Les  cavernes  sont  très-com mimes  dans  les 
pays  calcaires.  M.  Cordier  en  a  compté  une  vingtaine  dans  le 
seul  département  du  Lot,  dont  la  plus  remarquable  est  celle  de 
Martillac,  entre  Figea  c  et  Cahors.  J.  des  M.  tt  21 ,  p.  468.  —  La 
grotte  de  Devils-arse  ,  dans  le  Derbyshire  ,  en  est  regardée  comme 
vue  des  merveOles.  M.  Faujas  en  a  fait  une  description ,  très-agréa- 
ble,  dans  son  voyage  en  Angleterre,^. '2  ,  p.  36 f  et  suiv. 

I.  a.  Chaux  carbonatée  concrétionnée  ,  à  cx)uches  ondulées  et  de 
différentes  couleurs  ,  nommée  communément  Albâtre, 

Le  pins  bel  albâtre  oriental,  vient  d*£gypte  ;  on.  le  tire  des  mon- 
tagnes situées  à  l'occident  de  la  Mer-Rouge.  (Jîozière,)  —  Les  en- 
Tirons  de  Grenade  sont  renommés  par  les  albâtres  et  les  marbres 
«jn'ils  fournissent.  (  Bowles,  )  —  Il  s'en  trouve  de  très-belles  variétés 
dans  différentes  parties  de  Tltalie  ,  et  notamment  dans  lés  carrières 
dsSaicidano  ,  en  Sardaigne.  Cette  île  renferme  également  das  cou- 


cbes  nombreuses  de  beaux  marbres  statuaires  et  autres.  Atimi  le» 
indique  dans  sou  histoire  de  Sardaigne ,  t.  A  ,  p.  358.  • —  On  en  u 
trouvé  aussi  à  Montmartre  u&e  variété  ,  de  cotfleur  jaune  de  miel  et 
roussârre  ,  qui  prend  untrès4>eau  poli, 

a.  Chaux  carbonatée  concrétlonnée  glohuliforme^eestacée  ,  en 
très-petits  globules  ;  du  département  de  la  Sartfae. 

Cette  variété  abonde  en  divers  cantons  de  ce  département  où 
elle  se  trouve  sous  deux  états  différens.  Dans  les  environs  de  la  ville 
«le  M  amers  elle  est  disposée  par  couches  considérables  «pri  sent  ex* 
ploitées  comme  pierre  à  bfttir  ;  tandis  «qu'auprès  de  Coniie  „  cona» 
mune  de  Cures ,  elle  est  en  grains  mobiles  et  forme  à&  grands  aoisia 
d'un  véritable  sable  calcaire.  (  Extrait  d'une  note  de  M.  Ménmrd 
de  Lagroye.  } 

2.  a  Chaux  carbonatée  concrétionnée  ^  globuUforme  et  cylia« 
«Iroîde ,  blanche  et  grise  ;  de  Bohème.  • — Les  incrustatiena  d^oséea 
par  les  eaux  thermales  de  Carlsbad  ,  en  Bohème  ,  sont  composée^ 
en  même-temps  de  boules  et  de  cylindres  testacés  ,  dont  les  concbek 
fie  couleurs  variées  font  un  effet  très^gréable  à  t^jeil.  La  pâte  eH 
est  très-fine  et  d'une  dureté  considérable.  M.  Goete  a  observé  qu6 
ces  incrustations  s<Snt  d'un  rouge-obscur  quand  elles  âe  forment  à 
l'air  libre,  et  blanches  quand  elles  se  déposent  dans  des  tan  but 
où  l'air  n'a  pas  d'accès.  Les  phis  beaux  morceaux  ont  été  treuyé» 
dans  les  fonoatiens  de  l'église ,  etc.  (  J.  des  M.  t.  a3  ,  p.  466.  )  Let 
divers  accidens  de  formes  et  de  couleurs  qu'elles  présentent  sd&t 
rassemblés  ,  au  nombre  de  :a54 ,  dans  l'ouvrage  du  bénédictin  Uibe« 
îaker  ,  un  vol.  in«folio,  orné  de  beaucoup  de  planches.  Il  y  en  a 
un  exemplaire  dans  la  bibliothèque  du  Conseil  des  Mines.  -^  Lu 
eource  d'eau  chaude  de  Chaudes^ Aiguës  ^  département  du  Cantal  y 
dépose  aussi  beauroup  de  carbonate  calcaire. 

5.  Chaux  carbonatée  incrustante  ,  sur  des  roseauik;  ^es  bords  de 
la  rivière  de  Louette ,  aux  environs  d'Etampes ,  département  de 
Seine  et  Marne.  (Coll.  du  Mus. }  Ce  morceau  a  été  découvert  par 
Guettard ,  qui^en  a  donné  la  description  dans  les  Mémoiresde  l'Aca-^ 
-demie  des  Sciences  >  année  i  ^54  ,  p*  ^69.  —  La  fontaiiw  inctus* 
tante  de  Bougival ,  près  de  Marlyb.la**Machine ,  aux  environs  de 
Paris  ,  et  celle  d'Arson ,  dans  le  bois  de  Salency  ,  près  de  î^^oyon  ,  J 
clépoynt  du  carbonate  de  châuix  sur  les  plantes  qu'elles  arkoseat. 
(  Coup^,  J.  de  Ph.  t.  5a,  p.  5y5.) 

4>  Chaux  carbiMiatée  sédiinentmre'hhxL^ ,  des'  bains  de  Sainte 


^ 


P)ii|i^  ,  en  Toscane  ,  ©ITrant  lepojrtrtît  de  Galilée.  (C.  du  M»J 
•^  grisâtre ,  modelée  sur  une  planche  de  sapin  servant  de  conduite 
d'eau  ;  des  environs  de  Besançon.  (  Id.  )  —  incrustante ,  j  unâtre  ^ 
tur  an  nid  d'oiseau.  —  brun-rougcâtre  ,  jsur  des  feuilles  ,  etc.  (  Id.  ) 

'  La  coljbction  du  Af^séum  ^Hsimre  natjir^le  991  tr^s-riche  en 
morceaux  de  cbaiix  carboqat^  ;  (mçjtqye^-nns  d'entr'cux  appar* 
tiennent  à  des  variétés  )[ie  for  oies  çi^U^r^ixuenc  nouvelles.  Fresque  tou* 
lent  remarquables  par  leur  yoiuxpe  et  leur  bellç  çoo^ervBtion  :  il« 
loat  au  noi»bre  de  ïrois<^^fs  p^  ji^pcsu-pr^s ,  jnon  compris  les 
échantillons  de  la  Collection  cl*étude  composée  de  cent  morceaux  , 
parmi  lesquels  une  partie  dé  ceux  qui  offrent  des  formes  détermi- 
nables  ont  été  domiés  par  M.  Jlaity* 

A^ypiïDICB. 

Cmavx  çjkMMOiTATis ,  unie  par  voie  de  mélange  y  à 

différentes  puhstfincfis. 

(  PrefDÎM'e  'partie  ,  p.  a4^*  ) 

Spath  fusibb ,  variété  6  ;  H.  P.-*-  VmriéUdeta  Chaux  carbonates 
brunissante ,  Bromoniart. 

La  chsMix  cas^onatée  fejrjfôre  se  t^ourç  f^n  Eepsf^^ne  et 
.jaiisks  tJ^y\tp^\%  de  St^l^ODi^f!^.  Se3  crifianx  ,  ordioairemeni 
tria-netf,  nofit  engages. ^9P 9  Qne  çilifi.nx  «nlfatép  granulaire, 
dont'Ia  couleur  varie ,  jdu  U^ne  au  ^x\^  et  au  roufçeâtre. 

Rome  de  l'Isle  en  a  confondu  les  cristaux  avec  ceux  de  la  chaux 
flnatée,  voyez  aa  CristalV^g^^p)'!^  ^r^-'^^i^*;^'  et.pl.  .3,  fig.  9. 

Un  des  échantillons  d#ce  minéral  qije  possède  la  collection  du 
Muséum  avoit  été  envoyé  à  M.  Hniij  par  M.  le  baron  de  Moll  ;  c'est 
le  plus  petit  ;  il  renferme,  un  peu  de  soufre. 

II^    CHAUX    CAKBOIVATSE    MANGANESIPiRE    E(OSE. 

Qiaux  carbonate  ffirrormiuttganésifère ,  rose,. P.  p.,  p.  34^.— - 
Chaux  carbonatée  brunissante  ,  rose-foncé  ;  BR04i9.  —  Variété  du 
Braunspath  des  Allem. 

C  ARA£Till.l^S« 

Catta  lubsiappe  ^c  prdJÎAaireinent  d*uBe  belle  coiileiir  rose,  quel- 


/ 


^nefois  légèrement  nuancée  de  violet  ;  elle  ressemble  beaueonp  à.Ia 
chaux  carbonatée  ferro-manganèsiière,  et  se  présente  comme  elle 
sous  la  forme  de  rhomboïdes  contournés  ;  mais  elle  en  est  distin- 
guée chimiquement  par  Tabsence  du  fer. 

M.  Klaproth  a  retiré  de  loo  parties,  carbonate  de  ^hauz,  i5; 
carbonate  de  manganèse  ,  34  ;  quarz  ,  64*  H  est  probable  y  dit 
H.  Haûy  qui  rapporte  cette  analyse ,  quie  si  on  choisîssoit  des  cria* 
taux  par  préf^nce  aux  morceaux  amorphes  pour  les  analyser  ,  la 
quantité  de  chaux  carbonatée  s^roit  domii^nte.  (  Tableau ,  p«  laj,  ) 

VARIBTBS     BB     VORMBS. 

*  1.  Chaux  carbonatée  manganésilère/inmÛMfe; 
£n  très-petits  cristaux  trans|ucides  et  dont  la  teinte  de  rose  est  ex* 
trémement  foible.    (  Coll.  de  M.  Tondi.  ) 

A.  Chaux  carbonatée  manganèsifère  priTmiiçe^contOMméê.  Ha&y. 

ANNOTATIONS, 

La  chanx  carbonatée  manganèsifère  rose  sert  de  gangue 
an  tellure  natif  janne  deNagjag.  {Haûy  ^  oavrage  cité.  ) 

IIP*    CilAUX    CARBONATEE    FERRO -MANGANESIFERE. 

(  Première  partie  ,  p.  7.  ) 

Spath  sélénîteux  rhomboïdal ,  dit  Spath  perlé ,  K.  D.  —  Chaux 
manganèsiée  ,  De  B.  — Espcito  mangaTtesiado  ^  Herr.  —  Spath 
'perlé  ,  Delam.  ■ —  Braunspath^  W.  et  K.  —  Brunispato  ,  Naf.  — 
Sidero  caicite  ,  KiRw.  —  Chaux  carbonatée  brunissante  et  Chaux 
carbonatée  perlée ,  Brono. 

CABACTERBS-    BT     VARliT^S. 

(ffaiijr^  Tableau  comparatif,  pag.  5  et  138.) 

La  chaux  carbonatée  considérée  dans  son  état  primitif  ^  où  elle 
est  blanche  ,  peut  être  ainsi  caractérisée  : 

Pesanteur  spécifique  ,  au-dessous  de  3, 000. 

Dureté.  Rayant  la  chaux  carbonatée  ordinaire. 

udsp^ct ,  souvent  perlé. 

Jaunissant  aux  endroits  où  Ton  a  versé  de  Tacide  nitrique. 

Soluble  avec  une  lente  effervescence  dans  le  même  acide. 

Noircissant  par  Faction  du  feu  :  devenant  attirableau  chalumeau. 


Les  altérations  ijtte  êuhh  cette  substance ,  par  tnccetsion  de  temps , 
font  passer  sa  couleur ,  au  faune  ,  au  brun  et  au  noirâtre.  Lorsque 
raltération  a  eu  lieu  à  un  certain  degr^  ,  un  fragment  présenté  à 
la  simple  flamme  d'une  bougie  ,  devient  susceptible  d*agir  sensi- 
blement sur  Taiguille  aimantée. 

I.  Cbaux  carbonatée  ferro-manganèsifére ,  liicrtism/tftf  / 
Cette  variété  modifie  une  multitude  de  cristaux  en  rbomboïde  in- 
nterse ,  en  dodécaèdre  méiastique  ,  etc.  dont  Tintérieur  est  de  chaux 
carbonatéc^  ordinaire ,  et  qui  sont  recouverts  d  une  croûte  composée 
de  cristaux  squammiFormes  de  G.  c  ferro-manganésifère  perlée  , 
blanche  ou  grise ,  jaune  ,  brune,  etc. 

*  2k.  Chaux  carbonatée  ferro-manganèsifère  aciculaire-'ra4iée  ; 

*  3.  Chaux  carbonatée  ferro-manganèsiFére  globuli/brme-fibreuae  / 

Ces  deux  variétés  que  De  Bom  'a  décrites  (  Catalogué  de  Raab  ^ 
%.  I  ,  p.  33i  à  333)  se  trouvent  commtmément  ensemble,  soit  réu- 
nies ,  soit  séparées  ,  dans  les  filons  des  mines  d'argent ,  et  notam- 
ment avec  Targent  sulfuré ,  à  Schemnitz  et  k  Kremnitz ,  en  Hon- 
grie ,  où  les  mineurs  les  nomment  Erzmuueri  Mère  des  minerais* 

La  collection  du  Muséum  en  renferme  une  suite  très-intéressante 
de  morceaux ,  à  aiguilles  ,  ou  à  fibres  plus  ou  moins  déliées  ,  et  en 
globules  fibreux  blanchâtres  à  la  surface,  dont  l'intérieur  est 
agréablement  nuancé  de  rose« 

ANXfOTATIOnS. 

La  Chaux  carbonatée  ferro-manganèsifere  se  rencontre 
également  dansles  terrains  primitifs  et  dans  les  terrains  secon- 
daires; il  eat  pea  de  filons  qui  n'en  con tiennent. ^SrocAiznf.) 
On  la  trottve  dans  les  veines  métalliques  avec  beaucoup  de 
•iibatances  différentes;  ellej  est  ordinairement  accompagnée 
de  qnarz,  dechanx  carbonatée  pure  ou  fluatée  ,  de  .baryte 
sulfatée  ,  de  fer  spathiqne  (i),  de  cuivre  gris ,  de  plomb  ,  de 
zinc  et  de  fer  snlfuréa;  Elle  abonde  dans  une  multitude  de 
lienx ,  et  notamment  à  Baygorrj  et  à  Sainte-^Marie-aux- 
•Alines,  en  France  ;  au  Hartz,  en  Bohême  ,  en  Hongrie,  eu 
Suède ,  etc.  ,  dans  certains  endroits ,  particulièrement  en 
Saxe,  elle  constitue  des  filonspnissans  trèa-riches  en  métaux* 

fi)  Tout  nous  porte  à  croire,  dit  M.  Hatîy,  qu'il  existe  dans  1* 


(  a6  ) 

nature ,  depuis  la  chaux  carbonatée  ,  sans  ter  et  sa n9  man|;anès^  ^ 
)vsc|u'au  fer  spatbique  privé  de  chaux  carbonatée,  une  succession  dç 
|>assages  intermédiaires  ,  qui  présentent  dans  des  proportions  va^- 
liées  la  réunion  des  deux  substances.  A  quel  terme  £uit  la  chaux 
carbonatée  et  finit  le  fer  spatbique  ?  La  chimie  elle-même  n*a  en  sa 
puissance  aucun  moyen  d'assigner  avec  précision  la  limite  dont  it 
ê'agit.  « . .  (Tableau  comparatif,  p.  278.  } 

M.  Bigot  de  Moroguesa  observé  dans  les  fissures  d*an  grès  à  gros 
grains  qui  forme  le  mur  des  mines  de  houille  de  Montrelaix  ,  dé- 
partement de  la  Loire-Inférieure ,  de  la  C.  c.  fe^ro-manganésifàre 
primitive  ,  équiaxe  et  inverse  ,  en  cristaux  transparens  et  en  massats- 
globuleuses ,  composées  de  rayons  ou  d^aiguilles  divergentes  dont 
les  sommets  sont  quelquefois  terminés.  (  J.  des  M.  t.  2i ,  p.  '35i.^ 

C.  c.  ièrro-manganèsif^e  incrustante  ;  —  brun-jaunâtre,  perlée , 
sur  des  cristaux  de  C.  c.  métastatique  ,  avec  chaux  iluatée  cubiqu» 
«t  baryta  si^f^tée  crêtée  ;  de  Saxe.  (  C»  du  M.  )  —  grisâtre,  perlée, 
mr  la  Ç.  C  c^mtrastante ,  blanche  ;  de  Transylvanie.  (  Id»  ) 

IV'.    CHAUX   CAIVBOr^ATÉE   QUARZIFÈRE. 
(  Première  partie ,  p.  8. } 

Grès  calcareo-quartieux ,  grès  calcaire  ;  R.  D.  —  Spath  caîcarco- 
^artzeux  ,  Sage«  —  Grès  cristallisé  y  Daub.  —  KHstallizirter 
Sandstein  ,  des  Aixem.  —  Cristalli  di  Pietra  arenaria  ,  Petk.  — 
Piedra  arenisca  cristalizada  ^  .He&r.  —  Calcareous^Sandstone 
criscalized,  Kibw. — f^idg.  Grès  cristallisé  de  Fontainebleau. 

La  Chaux  carbonatée  qnarzifère,  çrlstallUée  r^gulièremenfe, 
soua  1(1  forme  dn  rhomboïde  inverse  ,  ei»  criataiix  aolitaires 
on  groupés  ^  se  trouye  en  France ,  dans  lea  carrièrea  de  gréa 
jt  payer  de  la  forêt  de  Fontaîoeblean  et  dans  les  anvir^ma  de 
Nennonrs  ,  département  de  Seine ««et-Marne.  La  variété  con- 
cretîonnée  et  la  variété  amorphe  s'y  rencontrent  également  2 
maia  on  les  a  observées  aussi  dans  d^autres  eudroita, 

M.  de  Lassonne ,  de  l'Académie  royale  des  Sciences ,  a  donn^ 
ime  très-bonne  description  du  gisement  de  cette  substance  dans  lea 
«némoires  de  cette  illustre  société ,  années  1774  ^t  1 77^ ,  dpnt  noua 
.  xapporteronsici  quelques  passages  : 

II. Lis  Grès  crÎAtallifté  de  f  ontainebleAu  a  été  décrit  poi^  la  pre- 


(  27  ) 

mi  ère  fois  par  Rome  de  l'Isle ,  dans  le  catalogue  du  cabinet  der 
M.  Varenne  de  Beost,  eivi773  ;  il  fait  observer  que  c'est  au  spath 
calcaire  que  ce  minéral  doit  sa  forme. 

«  La  Betie^Cmix ,  où  Ton  trouve  les  groupes  de  cristaux  est  ui\. 
oanton  de  la  forêt  tout  hérissé  de  grés  ;  en  général  les  blocs  y  sont 
iBoiiis  ^olés  y  et  paroissent  former  <les  chaînes  ou  des  bancs  plus 
réguliers.  Ces  cristaux  jont  formés  dans  une  seule  do  ces  carrières 
que  les  ouvriers  appellent  le  Rocher-Germain, 

9  Au-dessous  de  la  terve  végétale  doiK  répaisseur  est  dVAviron 
iS  pouces  <  5o  centimètres }  ,  .se  trouve  une  couche  de  près  de 
4  pieds  (  iS3  centimètres  )^e  sable  màlé  de  terre  calcaire  ,  «ous  le* 
quel  on  trouve  k  banc  de  grès ,  dLont  la  surface ,  par£ûtemeiit  hori* 
sontale ,  #st  toute  bosselée  -et  ne  paroît  composée  que  de  -corps 
«rrondis^,  tm  fonne  de  boules  <le  diâérentes  grosseurs  ,  depuis  un 
demi-pouce  ,  jusqu'à  3  ou  4  ponces  de  diamètre  ;  il  y  a  aussi  de 
vraies  stalagmites  «ableuses  ;  la  couche  de  ce  giès  mélangée  s'est 
pas  également  épaisse  partant.  Loisqu'on  en  aépan  daa  morceaux 
en  exploitant  le  rocher  ,  on  y  découvre  en  plusieurs  endroits  diffé- 
rentes cavités*,  ordinairement  remplies  d*un  sable  pulvérulent ,  et 
dont  les  parois  sont  garnies  de  cristallisations  pierreuses.  Quand 
il  se  rencontre  quelque  cavité  plus  grande ,  on, y  trouve  quelquefois 
au  milieu  du  sable  désuni ,  des  groupes  de  cristaux  qui  en  sont  «n» 
tourés  de  toutes  parts,  et  tellement  isolés ^  que  leur  adhéreaco 
ou  leur  connexion  avec  les  parois  paroit  nulle  (elle  Teitep  effet.  )  li 
s  y  rencontre  aussi  des  boules  sableuses. 

»  Près  de  la  ville  de  Nemours  il  y  a  des  grès  qui  doivent  être  re«» 
gardés  comme  une  continuation  de  ceux  de  Fontainebleau.  M.  Be- 
zout  y  a  trouvé  des  blocs  et  même  des  bancs  entiers  de  ce  m^me 
g;rès  rristallisé.''»  (  Mémoires  cités.  ) 

Les  ouvriers  qui  taillent  le  grès  destiné  au  pavjé  de  Fans ,  dans 
la  forêt  de  Fontainebleau  ,  en  distinguent  trois  sortes ,  d'après  leurf 
différons  degrés  de  dureté.  La  première  est  le  grès  pif,  c'est  le  pluy 
dur ,  il  fait  ressauter  le  marteau  ;  la  seconde ,  le  grès  pqf,  dont  la 
dureté  est  moyenne  et  qui  se  laisse  tailler  Tacitement  ;  et.  la  troi- 
sième ,  le  grès  pouf^  que  le  choc  du  marteau  réduit  en  poudre* 
(  Daubenton ,  Leçons  de  minéralogie.  ) 

)«  Chaux  carbonatée  quar^ifèrct  W0He;  bbuus'y  grisâtre.  L« 
mor^ea»  le  plus  intéressait*  parmi  les  groupes  ie  cette  au^tanoe, 
f Ucésdaiu  Us  galexiet  du  Muféun ,  fut/Q^liii  ^vi  ofik»  «no  conolif 


~f 


(  28  ) 

de  cristaux ^n  partie  calcaires  et  en  partie  quarzeuz.  Obvient  de  la 
forêt  de  Fontainebleau. 

2.  Chaux  carbonacée  qùarzirère ,  œncréUonnée'boèryoïde  ; 
Des  environs  d'£tampes  ,   département  de  Seine  et  Oise,  où  il  et 

été  recueilli  par  Guettard.  (  C.  du  M.  >  —  De  Bom  cite  un  grés 
f  talactique ,  à  grains  ronds  agglutinés  par  un  ciment  calcaire  ,  dd 
Purkersdorf  en  Autriche ,  qui  se  rapporte  à  cette  variété,  (t.  1 ,  p.  4o3') 

3.  Qiaux  carbonatée  quarzifére  amorphe  ; 

Suivant  M.  George  Santi  (  Voyage  au  Montamiata ,  1. 1 ,  p.  96.  ) 
la-  colline  sur  laquelle  est  bâtie  Monte-Giovi ,  ainsi  que  celle  de 
Pigitello  ,  près  de  Piano  ,  dans  le  Siennois  ,  sont  composées  de 
grés  abondant  en  particules  calcaires.  — ^  Les  géodes  de  gré>>  calcaire 
de  Couson  ,  près  de  Lyon  ,  renferment  de  beaux  cristaux  de  chaux 
carbonatée  inverse.  (  Rome  de  Flsle*} 

Chaux  carbonatée  quarzifére  (Af/ffe/«/e//t  des  Allem.)  lamellaire^ 
blanche  ;  des  environs  de  Moustiers.  Donnée  par  M. Ch.  Hersart. 

APPENDICE. 

I.  Ckw,  Kirw:  Chàvx  ciiBoHATés  calp  ,  Brong, 

M.  Brongaîart  a  fait  dans  sa  minéralogie ,  diaprés  Kirwan  ,  une 
sous-espèce  particulière  d'une  chaux  carbonatée  compacte  ,  gris* 
bleuâtre ,  mélangée  de  silice  et  d'alumine ,  eiùployée  comme  pierre 
à  bâtir  à  Dublin ,  en  Irlande  ,  et  qui  étant  exposée  à  Faction  du 
feu  y  jaunit  et  se  délite  en  feuillets  ,  mais  ne  donne  pas  de  chaux 
vive.  Sa  pesanteur  spécifique  est  2,68.  (  Miner,  t.  i  ,  p.  233.  ) 

II.    pLATRB-ÇIMElfT. 

Cette  substance ,  qui  est  aussi  un  mélange  naturel  de  chaux 
«arbonatée  et  de  silice  ,  est ,  pour  M.  Brongniart ,  une  variété  de 
Calp.  £lle  en  diffère  cependant ,  comme  il  Tobserve  lui-même ,  par 
la  propriété  qu  elle  a  de  donner  de  bonne  chaux ,  à  Taide  de  la  cal- 
cination. 

Suivant  M.  Lesage ,  ingénieur  militaire  ,  qui  a  fait  beaucoup 
d'expériences  sur  ce  mélange  y  le  placre-cimeru  réduit  en  poudre 
et  gâché  ,  après  avoir  été  calciné  auparavant ,  donne  ,  sans  addi* 
tion  ,  un  excellent  mortier  qui  peut  s'employer  comme  le  plâtre,  et 
qui  acquiert  en  peu  de  temps,  soit  à  l'air  ,  soit  dans  l'eau ,  une  ex~ 
tréme  solidité.  C'est  à  cette  propriété  qu'il  doit  son  nom.  Cette 
pierre  se  trouve  partout  en  masse  dans  les  environs  de  Boulogne  ec 


/ 


parmi  les  galets  de  la  côte  ;  elle  fait  effervescence  avec  les  acides 
«t étincelle  sous  le  choc  du  briquet.  On  la  nomme  dans  le  pays 
fauX'grèa  et  faux-marbre,  (  J.  d^s  M.  t.  i  iz ,  p.  459  à  496.  ) 

V*.    CHAUX   CARBONATÉE    MAGNESIFERE. 

(  Première  partie  ,  p.  6,  9  et  a45.  ) 

Chaux  cathonat^e  aluminifhrt  et  C.  c.  magnésifère  ,  du  Traité. 
— Chaux  carbonatée  lente,  Brong.  —  Muricalcite  ,  Kirw. 

C.  c.  magnés,  cristallisée  ou  laminaire  ,  blanche.  ■ —  C.  c^  magné'' 
m/ère  du  Traité.  —  Spath  composé,  Woulfe.  —  Chaux  magué- 
•iée ,  De  B.— Spath  magnésien  ,  Dklav.  Id.  Brocb.  —  iBitterspath  » 

Rautenspath  ,   W.  —  Kristallizirler  Dolomit ,  Kakst.  Talk^ 

spath ,  £sTNEH.  —  Spato  calcario  magnesiaco ,  Spaio  composta 
o  amaro  ,  Pbtr.  —  Espato  magnesiano ,  HEARa.  —  Crfstallized 
muricalcite ,    Compound  Spar  ,  Kirw.  —  Picrites  ,  Blithbxtbach. 

—  C.  c.  lente  picrite  ,  Broitg. 

c.  c.  magnés,  granulaire,  —  Ce.  aluthini/^re  du  Traité.  —  Do* 
lomie,   Saussure. —Id.DKLAM.  —  Gemeiner  Dolomit,  Karst. 

—  Variété  du  Kôrni^er  Kalkstein  ,  Pierre  calcaire  grenue  , 
Broch.  ~- Variété  delà  PM^fra^a/carefl  cristallina,  NaMonb. — 

Common  Dolomit ,  Kirw.  —  C.  c.  lente  dolomie  ,  Brong. 

C.  c.  cristallisée  ,  verdâtre.  —  Miémite  de  Thomson,  —  Miemit^ 
Bxuss.  —  C.  c.  lente  miémite ,  Broito. 


G  A  R  A  CT  à  R  B  8« 


Pesanteur  spécifique  de  la  variété  laminaire,  ^,9;  Haûj. 
JEolat^  très-vif. 

Transparence.  Certains  rhomboïdes  sont  assez  transparens  pour 
permettre  d'observer  la  double  réfraction.  (  Haûj ,  1806.  ) 

La  chaux  carbonatée  magnésifère  de  Suède  contient  depuis  52 
jusqu'à  75  pour  100  de  carbonate  de  chaux. 

ANNOTATIONS. 

La  Chaux  carbonatée  mag^nésifère  granulairei  appartient 
anx  terrains  priniiitirs  dans  lesquels  on  la  trouve  répandue 
par  conehes  on  formant  des  montagnes.  Elle  renferme  assez 
fiouvent   différentes  espèces   de  pierres  et   quelques  suh- 


(3o) 

stances  métalliques  :  les  ptns  commones  sont  le  mica ,  I^am* 
pbiboie  blauchÂtre  on  gris^ître ,  le  enivre  gris  et  l'arsenic 
«nlfuré  rouge.  £lle  compose  des  montagnes  entières  de 
l'Italie  f  dîB  la  Suisse  et  dn  Tjrol.  —  Qnelqdefois  elle  est 
mëtallifère ,  ;  comme  à  Nertschinck ,  en  Sibérie ,  où  elle  ren- 
ferme un  filon  de  plomb  sulfuré  (Patrin.  )  La  variétë  lami* 
ilkirè  e^t  engagée  dans  le  talc  et  dans  différentes  roches 
magnéàieniies  ,  du  pays  de  Sats^boufg  et  de  la  Suède. 

1.  Chaux 'carbonatée  magnésifére  lamellaire  y  blanch&rre;  da 
2illerthal ,  en  Tyrol.  (  C.  du  Mus.  ) 

a.  Chaux  carbon'atée  magnésifére  unitaire  ,  verdâtre ,  semblable 
à  celle  de  Miémo  en  Toscane  ,  découverte  par  M.  Louis  Lînz  aux 
environs  de  Trêves  ,  et  donnée  par  lui  au  Muséum. 

3.  ChaifX  carbonatée  magnésifére  granulaire ,  blanche ,  ayec  zinc 
aulfuré  jaune ,  cuivre  gris  et  fer  sulfuré  granulaire  ,  disséminés  ;  de 
la  vallée  de  JBine  ,  dans  le  Valais.  (Coll.  du  Mus.  ) 

Antre  morceau  du  même  lieu  renfermant  de  la  G  c.  magoéfiJCère 
Uuninairfi  ,  et  des  cristaux  d'arsemc  sulfuré  rouge. 

Ils  ont  été,  donnés  tous  deux  par  M.  J.  Cordier  ,  ingénieur  de 
première  daisf?  y  attaché  eux  travaux  duSimplon,  anquel  .la  col- 
lection du  Muséum  est  redevable  de  plusieurs  autres  beaux  échan-* 
tillons  que  nous  indiquerons  à  leur  place. 

YI%   CHAUX  .<;AftBONAT£B   rfACREE, 

(  ^euilève  ptiftie  »  p.  %lfi,  } 

Spath  schisteux  et  Écume  de  terre ,  du  Traité.' — Apkrit ,  Karst^ 

C.  c.  nacrée  primidçe  et  testacéig.  —  Schie/krsfiâth ,  W^  A^er- 
Jtàrteter  jipftrie ,  Kakst.  — Spath  sthisfeut ,  BRotâ.  —Pierre  cal- 
caire testa«ée  ,  du  même  ;  Schaulêtëiny^, —  Sckutëiffuti^  ,  Kap. 
^~  Espato  pizzaroso ,  l^XBhia^'^Jtï^émkie^  KiAW.'««-  C.  c«  nacrJéQ 
argentine^  Brono. 

C.  c.  nacrée  lamellaire,  —  Schaiimerde  ,  W.  —  Sckafonkalk  , 
Lenz.  —  Zerreiblicher  Aphrit ,'  Karst.  —  Agarico  minerais 
tquammoio  ,  Talcù  terrôsù  di  Gerà;  T^kP.  —  Écume  de  terfe, 
Brocb: — C.  c.  nacrée  taiquettse  ,  Bnoito. 

La  Chftnx  cftïboiiarée  ir&erée  xtstt9icét  se  tronte  à  Befms- 


(3i) 

grûn  ,  près  de  ScWarzemberg  en  Saxe  ^  dans  nne  couche  de 
pierre  calcaire  où  elle  est  accompagnée  de  plomb  sulfnrë  la^ 
jnellaîre  et  de  zinc  sulfure  brun.  On  en  trouve  aussi  à  Konsr 
i)erç,  en  Norwège  et  en  Sardai^ne.  La  variété  lamellaire 
Tient  de  Géra  en  Misnie,  et  d'Ëisleben  en  Thnrînge.;  elle 
8^  trouve  dans  des  montagnes  de  pierre  calcaire  stratiforme 
qne  Ton  a  appelée  dans  le  pays  Rauchipacke,  (  Brochant, 
nînéralogie,  t.  i  9  p.  558  ot  ÔSg.) 

"vii*.  tôÀux  carbonateè  fétide. 

(  Première  partie  ,  p.  10.  } 

Spath  calcaire  î%t\^ê  l  nothmé  Pierre  de  porc  ou  Pierre  puante  , 
Saoè.  —  l'tl.  R.  D.  — '  CShalix  aérée  bituminfeUvSe  ,  Berg.  —  Piçrrê 
calcaire  puante  béjiatî^e,  JDÈtAM-  —  Une  partie  de  la  chaux  bi- 
tumineuse ,  de  De  B.  —^  S^inkstetn  ,  W.  et  Karst.  -^  Vietra  cal" 
careafetente ,  Pietra  di  P^wdà  o  fétiâa  ,  jf  a*.  -^  Vietra  puzzo^ 
Unie ,  Petk. — Piedra  hhdiùhda  o  de  pueYco ,  e  hituminosa,  HsR&o. 

—  Swinéatone  ,  Kiaw.' 

La  fhanx  carbofkatée  Altidé  se  rencontre  à  la  fois  dans 
les  montagnes  anciennes  et  dans  les  montagneis  II  concbes  ^ 
tandis  qne  la  sons-espèce  suivante,  avec  laquelle  on  l'a  son- 
Tent  confondue  ,  apps^rtie^t  exclusivement  à  ces  dernières» 

Chaux  rarbonatée-  (éti4ô  lamellaire  ,  bleuâtre  ,  de  Tâe  de  Paros  ^ 
dans  FArchipel.  (  Goll,  du  Mus.  ) 

M.  Tondi  a  observé  cette  -propriéifé  d'être  fétide  sur  des  échan« 
tillons  de  la  variété  de  cbaux  carbonatée  saocharoîde  ,  bleuâtre  |  > 
^ite  Marbre  Bleu  Ti4.rqi4^  -. 

YIIP.    CHAUX    CARBONATEE    BITUMINIFÈRE. 
^  (Première  partie,  p;  10.) 

Spath  et  pierres  csjcaires ,  mêlés  d'AsjîhHhepu  de  Pétrole  ,  R-  D. 

—  Chaux  bitumineuse  ,  De  B.  — Variété  du  Snnkstein^  W.  ef 
ICarst»  —  Pierre  calcaire  puante  ,  bitumineuse  ;  Delam.  —  Calc^ 
aerata  bituminosa,  doElfl.  —  Bitumenous  Mà^lite^  KiRW.  — 
G.  c.  bitumineuse  ,  BRonsrb. 

La  .Chaax  carbonatée  bitaminifère  se  trouve  dans  les  mon- 


(  3a  ) 

tagoes  Sk  couches  ,  et  plus  particalièrement  dans  celles  dont 
la  formation  est  contemporaine  de  la  chanx  snlfatëe  strati« 
forme  et  de  la  soude  muriatëe.  Elle  abonde  en  France ,  dans 
les  dëpartemens  du  Nord^  oii  elle  sert  de  matrice  à  la  houille 
et  à  divers  métaux,  (i)  On  en  trouve  également  en  Irlande  et 
en  Wcstrogothie.  Cette  pierre  contient  quelquefois  assez 
de  bitnme  pour  être  employée  comme  combnsttlile. 

(i)  M.  Omalius-d'Halloy  a  donné  dans  le  24 ''•volume  du  Jtoumai 
des  Mines  ,  une  suite  de  mémoires  très-intéressans ,  qu'il  a  intitulée 
modestement  Essai  sur  la  géologie  du  nord  de  la  France ,  et  dans 
laquelle  on  peut  puiser  une  foule  de  renseignemens  curieux  sur  les 
productions  minérales  de  cette  belle  partie  de  TËmpire  ,  et  en  par-* 
ticulier  sur  la  substance  dont  nQus  parlons.  Ce  naturaliste  a  fait  don 
à  la  collection  de  difFérens  morceaux  que  nous  citerons  lorsque 
nous  en  serons  aux  espèces  auxquelles  ils  appartiennent. 

Chaux  carbonates  bituminifére  aciculaire-radiée  ,  noire  ;  de  Vïhé 
de  Bomnholm  ,  en  Danemarck,   où  elle  se  trouve  engagée  sous- 
la  forme  de  masses  globuleuses  ,  dans  une.C  c.  bituminifére  corn* 
pacte  ,  renfermant  des  coquilles.  (  Coll.  de  M.  Neergaard.  ) 

IK    EsFics.    ARRAGONITE.    ^ 

(Première  partie^  p.  192 et 33a.) 

Spath  calcaire  en  prismes  hexagones  ,  isolés  ,  verdâtres  ,  d'Es- 
pagne, R.  D.  —  Cristalli  spathosasy  hexagonœ,  truncatœ,  Crons— 
TBDT.  —  Spath  calcaire  prismatique  des  limites  entre  l'Arragon  et 
Valence ,  en  Espagne ,  De  B.^—Arragonic  ,  W. — Arragon ,  Karst. 
—  Excentricher  Kalksuin,  Rsuss.  — Arragon  Spar ,  Kïaw, -^ 
Arragonite ,  Tbobkson.  —  Apatite  des  Pyrénées  ,  Nonnuli» 
«— L'Arragonite  ,  BaocH*— >  Carbonate  dé  chaux  dur ,  BbuaNoir.  — ^ 
C.  c.  arragonite  ,  Broitg. 

CABACTifiBS     BT     VARIBTBS. 
(Houy  y  Notes  manuscrites  du  Cours  de  Miaéralogie  de  1809.  } 

CARACTERE      £  S  S  B  IT  T  I  E  L. 

Divisible  par  des  plans  parallèles  à  Taxe  des  cristaux^  et  qui  font 
entr'eux  des  angles  d'environ  116*  et64d* 
Solufale  avec  effervescence  dans  Tacide  nitrique. 


(55) 

*  '  ■    •  •       .• 

CARÂCTiRB      PHTSIQUK. 

Pesanteur  spécifique  3,9267  .. .  3^9465  ,  plus  fbrteijue  cellâ'd»  . 
la  chaux  carbonatée  dans  le  rapport  de  i5  à  14*  ^      v 

Dureté ,  rayant  fortement  la  chaux  carbonatée  ;  il  raye  m$œe 
<{uelquefois  légèrement  le  verre. 

Réfraction ,  simple  à  travers  deux  faces  parallèles  aux  joints;  na- 
turels ;  double  à  travers  deux  faces  inclinées  Tune  sur  Fautré  :  c^e 
de  la  chaux  carbonatée  est  double  dans  le  premier  cas  et  simplt 
dans  le  second. 

Edat ,  plus  vif  que  celui  de  la  chaux  carbonatée. 

CAKACTÂRB      O&OMéTRXQUÉ. 

Forme  primitive.  Octaèdre  rectangulaire  dans  lequel  Tincidenoa 
deMsur  Ulest  de  ii5*  56',  et  celle  de  P  sur  P  de  109*1  28'.  Il 
se  soudivise  parallèlement  à  un  plan  mené  par  les  arêtes  C  ,  G. 
(Tableau  comparatif,  fig.  3.  ) 

Cassure,  Transversale,  vitreuse  et  un  peu  conchoïde,  éclatante,, 
a^^nt  laspect  du  quar^. 

CARACTÀRB      CBlMiqUB. 

jiaiondu/eu.  Un  petit  fragment  présenté  à  la  flamme  d*une 
bougie ,  sans  Tintermède  du  chalumeau  ,  se  divise ,  au  bout  d'un 
instant,  en  parcelles  blanches  qui  se  dispersent  autour  de  là  flamme. 
Cet  effet  a  lieu  surtout  pour  les  fragmens  de  cristaux  trànspareoè. 
Ceax  des  masses  >  fibreuses  blanchissent  seulement  et  deviennent 
friables.  Les  fragmens  de  chaux  carbonatée  restent  intactes  dans  le 
même  cas.  ' 

Action  des  acides.  Soluble  en  entier ,  avee  effervescence ,  dans 
l'acide  nitrique  et  dans  1-acide  muriatique.         % 

FORMES     dâtbrmiuablbs. 
a.    Cristaux  solitaires, 

i 

I .  Arragonite  unitaire  ; 

Prisme  hexaèdre  ,  à  sommets  dièdres ,  de  la  mine  de  S.*Marcel , 
département  de  la  Doire. 

b.   Cristaux  groupés, 

3.  Arragonite  sj'métrùjue  ; 

Prisme  hexaèdre ,  ayant  quatre  angles  de  116^  et  deujc  de  i38<^  ; 


(  34  ) 

rta^tê  prismatique  du  Traité,  t.  49.P'  33^-  ^  yvsot  d*£<pagiltt. 

3.  Arra^onhé  iruégrijorme  ; 
«"Pris Aie  rbomboîdal  à  sômmeta  dièdres  ;  d'Espagne. 

4'  Arragônite  cunéolaire; 
>    Composé  dWtaèdres  cunéiformes  ;  il  est  décrit  daas  le  Traité. 

5.  Arragônite  apotome  ; 

Dedécttéâre  composé  de  deux  pyramides ,  à  six  faces  très-alloa* 
^ées.'  Variété  de  la  chaux  carbônàtée  dure  de  Bournon ,  et  probable- 
ment de  la  substance  nommée  triait  par  les  minéralogistes'  allemands. 

(  Les  cristaux  ,  décrits  sous  ce  nom  par  M.  de  Bournon ,  venoienc 
de  Carinihie ,  deTransilvanie  et  d'Ecosse.  M.  le  sénateur  BertboUet 
en  a  rapporté' de  Cascastel,  département  de  l'Aude.  J.  des  M.> 
t.  1 8 ,  p.  64  et  7 1 .  )  '     j 

6.  Arragônite  co/i^Mtf/zf  ; 

En  prisme  semblable  à  celui  de  la  variété  symétrique  ,  composé 
d'octaèdres  cunéiformes  ,  dont  les  son;imet8  se  réunissent  et  se  pé* 
nétrent  en  partie.  C'est  la  forme  la  plus  ordinaire  de  l'A^agonite  du 
département  du  Puy-de<-Dôme. 

£n  tout  treize  variétés. 

FORMES      IITDÂTERHINABL  B^S. 

1;  Arragônite  acidulaire*radié  ;  de  la  ci-devant  Auvergne. 
(M.  Cordier  a  découvert  cette  variété  en  aiguilles  déliées  ,  d« 
couleur  vert-bleuâtre  ,  dans  le  départeinent  du  l'arn.  ) 

2.  Arrd^fganxVB fibreux;  Faèriger  Kalkstein ,  W.  Une  partie  de  la 
chauxcarbonatéeyî^reu^tfde  M.  Brongniart. 

3.  Arragônite  coralloîde  ;  a.  lisse  ;  b,  hérissé.  C.  c.  coraiioîde  du 
Traité.  — Kalksinter,  W.  —  Vulgairement  Flos-Ferri. 

4.  Amgonite  compacte, 

ANnOTATIOns. 

»  On  tronye  l'Arragonite  en  Espagne ,  entre  les  rojanmcs 
d'Arragon  et  de  Valence  |  en  cristaux  disséminés  dans  une 
argile  ferrugineuse  et  accompagnes  de  chanx  sulfatée  ;  en 
France  j  à  Vertaison  ,  département  da  Puy-de-Dôme  y  ses 
cristaux  j  occupent  les  fissures  d'un  hasalte  ;  dans  le  paya 
de  Salzbonrg ,  dans  la  Carintbie  »  la  Transylvanie  |  ^tc. 


»  Les  plos  habiles  chimistes  ont  trouvé  dam  rarragooîle 
les  mêmes  qoantit^  relatives  de  chaax  et  d'acide'  carbonique 
^ne  celles  qui  existent  dans  la  chaux  carbonatée  ordinaire  , 
et  n'ont  pu  y  reconnoitre  la  présence  d'ancnn  autre  principe. 
Cependant^  on  ne  peut  s'empêcher  d'en  faire  une  espèce  dis- 
tinguée de  chaux  carbonatée,  lorsque  l'on  considère  qu'il 
est  beaucoup  plus  dur  ,  que  sa  pesanteur  spécifique  est 
pins  grande  ,  qu'il  agit  autrement  sur  la  lumière ,  qu'il  résiste 
beaucoup  moins  à  ^'action  de  la  chaleur ,  et  qu'enfin  sa  forme 
primitive  ,  qui  est  l'octaèdre  rectangulaire  ,  est  incompatible^ 
dans  un  même  système  de  cristallisation  ,  avec  celle  de  la 
chaux  carbonatée  qui  est  un  rhomboïde.  »  (  Hauy  ^  Cours 
^e  Minéralogie  de  1809.  ) 

M.  Hauy  a  publié  dans  les  Annales  du  Muséum,  (t.  11,  p.  241 
à  266  et  t.  i3,  p.  241  à  nSZ)  et  dans  le  Journal  des  Mines, 
(t.  a3,  p.  24^  ^  27a,  et  t.  26,  p.  241  à  256  )  deux  mémoires 
dans  lesquels  il  discute  les  différentes  opinions  des  Minéralogistes 
et  des  Chimistes  sur  cette  substance  (  1  )  ,  et  fait  voir  qu*elle 
est  bien  réellement  ime  espèce  distinguée  de  toutes  les  autres  et  de 
la  cbaux  carbonatée  elle-même.  H  y  examine  aussi  les  diverses  hy- 
pothèses dont  la  forme  de  sa  molécule  a  été  la  cause  ,  et  si,  comme 
le  pensait  M.  Bernhardi ,  elle  ne  pourroit  pas  erre  ramenée  à  celle 
de  la  chaux  carbonatée  ,  etc. ,  etc.  Comme  M.  Haiiy  a  donné  lui- 
même  le  résumé  de  ses  travaux  sur  larragonite  dans  la  note  8  de 
«on  Tableau  comparatif ,  nous  y  renvoyons. 

(1)  Analyse. comparée  de  TArragonite  et  dn  ^>ath  d'Islande  ,  par 
liM.  Fourcroy  et  Vauquelin ,  Ann.  du  Mus. ,  t.  4  f  P*  4^^  ^'  ^^^^* 
Observations  sur  une  nouvelle  espèce  de  Carbonate  de  chaux  dur, 
par  M.  De  Boiumon,  J.  des  M*  1  t.  18  ,  p.  5g  et  suiv.  —  Analyse 
comparée  de  TArragonite  et  du  Carbonate  dé  Chaux  rhomboïdal  ^ 
par  MM.  Thénard  et  Biot ,  Nouv.  Bull,  des  Se. ,  t.  t  ,  p.  3i  à  35. 

Le  même  minéral  a  fourni  à  M.  Delamétherie  le  sujet  d'im  mé- 
moire. J.  de  Ph.  t.  63. 

I.  Arragonite  symétrique  ,  mi-violet  ;  d'Espagne. 

Cette  variété  est  la  plus  commime  ;  la  collection  du  Muséum  en 
possède  de  beaux  échantillons,  soit  isolés ,  soit  engagés  dans  la 
chaux  sulfatée  granulaire  rougeâtre. 


(  56  )   , 

A.  Arragonifê  confluent  ^  blanchâtre,  translucide  ;  cle  Vertaifton,' 
à  4  lieues  <  a  myriamètres  )  à  l'est  de  Clermont-Ferrand. 

M^acoste  de  Plaisance  ,  ci-devant  professeur  d'histoire  natur 
relie  à  Técole  centrale  du  département  du  Puy-de-Dôme  ,  a  enri- 
chi la  Coll.  du  Mus.  de  plusieurs  blocs  d'An'agonlte  en  aiguilles  qui 
offrent  cette  variété.  Nous  saisissons  avec  empressement  Toccfsian 
qui  se  présente  d'acquitter  envers  ce  naturaliste  estimable  la  dette 
de  notre  reconnoissance  particulière  pour  les  bons  offices  qu'il 
nous  a  rendus  lors  de  notre  voyage  en  Auvergne  ,  et  pour  les  dons 
qu'il  nous  a  faits.  Nous  devons  dire  aussi  que  M.  Lacoste  est  un 
des  hommes  les  plus  passionnés  pour  l'étude  de  la  nature ,  et  que 
•on  zèle  ardent  pour  s'y  livrer  lui  fait  braver  toutes  les  fatigues  et 
supporter  toutes  les  privations.  Jl  a  publié,  sur  l'Auvergne  qu'il  a 
parcourue  dans  tous  les  sens ,  plusieurs  ouvrages  où  l'on  trouve 
beaucoup  de  faits  et  d'observations. 

3.  Arragonite  'varié  *  ,  grisàtke  ;  de  Basténes  ,  prés  de  Dax , 
département  des  Landes.  Donné  par  M.  Constant-Prévost. 

U  est  souillé  d'argile-glaise  ,  rougeâtre.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

4.  Arragonite  aciculaire-radié  ^ïAsLnc-yerdktre^  en  aigiiilles  dis- 
posées en  houppes  sur  la  C.  c.  compacte  grise ,  avec  du  cuivre  car- 
bonate vert  et  du  cuivre  sulfuré  ;  de  Schwarz  en  TyruL  (  C.  du  M.  ) 

5.  Am^omte  fibreux  ,  blanc  ;  d'Auvergne.  (Id.  ) 

Les  masses  fibreuses  de  chaux  carbonatée  roussàtre  ,  ou  jaune 
de  miel ,  de  Montmartre^  ,  appartiennent  à  la  Chaux  carbonatée 
ordinaire,  et  non  pas  à  l' Arragonite ,  comme  le  croit  M.  Brongniart. 
<  Hauj  ,   1808.  ) 

6.  Arragonite  coraUoîde-hériasé  ^  blanc  ;  d'Ëisenerz ,  en  Styrie. 
C'est  lefloS'ferri  des  anciens   minéralogistes  ;  lé  Câb.   du  Mus. 

en  renferme  de  très-beaux  morceaux.  M.  Cordier  et  M.  de  Boumon 
ont  reconnu  ,  chacun  de  leur  côt<é  ,  que  ce  minéral  étoit  une  va- 
riété  d' Arragonite. 

y.  Arragonite  compacte  à  grains  fins  ;  du  même  pays. 

Cette  nouvçUe  variété  à  été  observée  pat  M.  Godon  de  Saint - 
Memin ,  àrMont-Peyrou,  sur  les  bords  de  l'Allier.  Elle  accompagne 
les  masses  de  cristaux  et  les  aiguilles  d' Arragonite ,  auxquelles 
elle  sert  de  support.  Une  des  masses  fibreuses  de  la  Coll.  du  Hus. 
offre  r Arragonite  compacte.  , 

Cette  même  collection  renferme  environ  cinquante  morceaux 


(  57  ) 

d'Ârragoviite  en  eomprenant  d«iis  ce  nombre  les  quinze  échantîllene 
placés  sur  le  gradin  d'étude  y  où  ilt  représentent  les  diverses  Yariétes 
de  formes  de  cette  substance.  Huit  de  ces  derniers  appartiennent 
tox  formée  déterminables. 

j4ddition  aux  Annotatious* 

Rome  de  Tlsle  connoissoit  une  partie  des  variées  d'Arragonite 
qui  se  présentent  sous  la  forme  prismaticpie.  Il  les  a  décrites ^à  la 
suite  des  spaths  calcaires ,  dans  le  catalogue  dé  la  collection  de 
Da?ila  ,  publié  en  1777  ,  t.  2  ,  p.  5o  ,  n»'  5,  6  et  7  ,  et  p.  62  , 
n<^*  6 ,  7  et  8.  Wallériusen  parle  dans  sa  Minéralogie ,  2%  édition , 
t.  1 ,  p.  14S.  Ils  avoient  déjà  été  observés ,  en  deux  endroits  de  !'£$-> 
pagne  ,  par  Bowles ,  dans  son  Introduction  à  l'Histoire  naturelle 
et  à  la  géograpbie  physique  de  FFjpagne,  traduite  de  FËspagnol, 
par  le  vicomte  de  Flavigny ,  Paris  ,  1776.  La  troisième  édition  ori- 
gtnale  de  cet  excellent  ouvrage  a  paru  à  Madrid  en  1 789.  «  A  une 
demi-lieue  du  village  de  Mingranilla ,  royaume  de  Valence  ,  dit 
Bowles ,  dans  le  grand  banc  de  pierre  à  plâtre ,  on  trouve  quelquea 
feuilles  cristallines  et  transparentes  (  chaux  sulfatée  laminaire)  et 
beaucoup  d'hyacinthes  (quar^prismé  hématoîde)  qui  y  sont  en- 
caissés. Il  y  a  aussi  des  morceaux  de  cristal  £^os  comme  des  œufs  de 
pigeon ,  qui  sont  calcaires  et  aplatis  aux  deux  extréirités  commei 
des  émeraudes  du  Pérou.  (Trad.  franc,  p.  166.  )  — PrésdeMolina  , 
en  Arragon ,  sur  la  rive  jnéridionale  du  fleuve ,  il  y  a  une  colline  , 
tu  sommet  de  laquelle  ou  trouve  des  rochers  de  marbre  en  mor« 
ceauxqui  posent  sur  des  bancs' de  pierre  à  plâtre  en  couches  rousses 
et  blanches. . . .  tout  le  penchant  de  la  coIUne  est  cultivé. ...  en  re- 
muant cette  terre  ,  on  trouve  des  colonnes  de  cristal  de  six  surfkcea 
égales ,  il  y  en  a  d'un  pouce  de  long  ;  elles  sont  calcaires  ,  etc.  n 
(Ouvrage  cité  ,  p.  196  et  197-") 

Oa  a  rencontré  depuis  ce  minéral  dans  beaucoup  d'autres  pays  ; 
il  en  vient  de  Bohème  et  de  Saxe.  H  abonde  en  France ,  et  iiotam- 
ment  dans  la  ci-devant  Auvergne.  •—  Nous  en  avons  vu  des  glo-^ 
bules  dans  le  basalte  noir  le  plus  dur  de  la  montagne  de  Gergovia  ^ 
prés  de  Clermont-Ferrand.  —  M.  Jolyclerc  en  a  observé  des  masses 
l^obuleuses  radiées  dans  une  sorte  de  brèche  ou  tuf  basaltique  « 
uaJogue  à  celui  de  Vertaison  ,  à  une  demi-lieue  de  TuU ,  sur  le 
chemin  de  Brive-la-Gaillarde  ^  département  de  la  Corrèie.-— Les 
livesde  la  terre  d^  Diénien  et  des  îles  environnante»-^  en  renferment 


N. 


(58) 

d'après  les  obserrations  de  MM.  Depacfa  et  Dapnis.— Xla  le  trouve 
également  dans  celles  de  Tîle  de  Bourbon  ,  où  il  remplit  les  cavités 
d*ime  lave  ^rise ,  qm  forme  en  |;ninde  partie  les  galets  de  la  Rivière 
du  Mit  et  de  la  rivière  des  Remparts ,  ainsi  que  ceoz  de  la  Ravine 
des  Avirons.  (  Bory  de  Saiiu-Kincent ,  "So^^l^  aux  trois  îles  d*A- 
friqne ,  etc.  t.  2 ,  p.  33.  )  —  M.  Faujas  en  a  recueilli  de  beaux 
écbantillons  dans  la  rocbe  serpentinense  ^  mélangée  de  fer  sulfuré , 
du  Monte-Ramaiso ,  dans  le  ci-devant  Piémont.  —  U  existe  en  ai- 
guilles dans  la  mine  de  fer  de  Framont.  —  Certains  cristaux  isolés 
octaèdres  irréguliers ,  d*mie  couleur  )aune-pAIe ,  envoyés  dans  les 
différentes  collections  par  des  marchands  de  minéraux  de  Prague  » 
sont  fabriqués  avec  des  portions  de  cristaux  d'Arragonite.  (  Tort' 
ncUier  ,  J.  des  M.  t.  ai ,  p.  Ssi. ) 

Ille.    EspicB    CHAUX    PHOSPHATÉE. 
(  Première  partie ,  p.  1 1  et  246.  ) 

Chaux  phosphorée  y  De  B.  —  Id.  Dblam .  ~«  Calce  /ôs/ôraia  ^ 
Pet».  —  Fosfato  di  caUe ,  Nap.  —  Foafato  de  eal^  Hsiuia.  — 
Calx  combined  wUh  the  phoaphoric  acid ,  Pkosphorite;  Kirw.  - 

Cristaux  terminés  par  un  plan  perpendiculaire  à  Taxe.— Améthyste  ' 
basaltine ,  Sage.  —  Id-  R.  D. —  jlpatit ,  W.  et  KAmsr. — Apatite 
cristallisé ,  Delam.  —  Apatite  »  Db  B.  —  Id.  Thoms.  —  jfpatUo  , 
Herrg.  —  Phosphorite  ^  Kmw.  —  Apatite  commune  ,  Brocb.  — 
C.  pb.  apatite,  Broho. 

Cristaux  péridodécaèdres  bleuAtres.  —  Béril  de  Saxe.  —  jtffutU  , 
Reuss.  —  Variété  de  laQ^  pb*  apatite ,  Broro. 

Cristaux  terminés  en  pointe ,  à  Texception  do  ceux  de  Norwège. 

—  Chrysolitbe  ordinaire  ou  proprement  dite ,  R.  D.  —  ChrysolitiiA 
d'Espagne ,  De  B.  ~  Id.  Dbx.am.  —  SpargeUiein^  W.  —  Variété 
de  VApatity  Karst.  —  Asparaçolithy  Abiij>oaaao.  — Cnsoiiio  , 
Nap.' — Id.  Herrg, — Asparagus-Sione ,  Thoms. — ^Pierre d^asperge, 
Broc^.  —  C.  pb.  rbrysolitbe  ,  £rono. 

Cristaux  de  Norwège ,  bleu-verdAtres  ou  gris*bleiifttres  ou  brana. 

—  Moroxite.  —  MoroxU ,  Ravss.  —  Variété  de  VApacUy  Ka4ut. 

c.  fih»>  laminaire*  —  MusMiger  Aptuit ,  des  Allem. 

C.  pb.  terreuse,  —  Phosphorit ,  W.  et  KàWin.-^  Erdtger  ApatU  , 
TApatite  terreuse ,  Brocb.  —  Apatite  mélangé ,  Delak.  —  Fas* 
'  for  lie  udcarea  compaua ,  Nap.  —  Apatito  tfrroo^  Hxrro. 


(%) 

Cham  pbospharie  ptdvéndente,  —  Terre  de  Mamiarosili.  -»- 
MrdigBT  phosphorit  ^Yi^hVAT. 

Analyse  de  YAddt  phosphoriqtte. 

Suivant  M.  Rose  y  cent  parties  diacide  phospborîqtie  sont  com- 
posées de  46>5  de  phospbore  et  de  53,5  d'oxygène  ;  ou  autrement  ^ 
1  oo  parties  de  ce  combustible  n'absorbent ,  pour  brûler  complète^ 
ment ,  qu*environ  1 1 5  d*oxygène ,  et  non  pas  i5o  comme  Lavoisier 
le  croyoit  Nouv.  Bull,  des  Sç.  t.  i ,  p.  52. 


TABliTÉS      DB     TORJiSS. 


Déterminab΀9, 

1.  Chaux  phosphatée  doMante  ;  limpide.  Tableau  comparatif, 
p.  8  et  pi.  21 ,  fig.  2i3. 

loL  variété  progressive  ,  décrite  et  figurée  J.  des  M.  T.  1 2 ,  p.  99  V 
xnodifiée  par  de  nouvelles  faqetres  trapézoïdales.  Elle  a  été  décou- 
verte au  Saint-Gothard ,  par  M.  Camper ,  fils  de  Tillustre  anatomiste 
de  ce  nom.  On  l'y  trouve  ,  avec  la  variété  doublante  ,  associée  à 
des  cristaux  de  feld-spath  ,  dit  adulaire  ,  et  de  mica  d'un  gris  nié- 
tallique  ,  dans  une  roche  chloriteuse  ,  dont  il  est  facile  de  les  dé- 
gager pour  les  isoler,  (  J.  des  M.  cité.  ) 

Indéterminables. 

1.  Chaux  phosphatée  laminaire  ;  jaune-pâle ,  translucide ,  dans  le 
talc  laminaire  blanc-verdAtre  ;  du  pays  de  Salzbourg  (ffaiijr^  1806.) 
—  Celle  qui  vient  d'Arendal  est  verd&tre  ;  il  y  eu  a  aussi  de  rou- 
geâtre  ;  elle  est  presque  transparente.  (  Id,  ) 

a.  Chaux  phoa/phsiXèefiùreuse-conjQinte  ;  de  Saxe. 

3.  Chaux  phosphatée  guUulaire.  Arrondie  en  forme  de  goutte  ; 
luisante  ;  d'Arendal.  Sa  couleur  e&t  le  bleti-verdAtre  ;  c'est  une  va- 
tiété  du  M^roxie  des  Allemands.  Haûjr. 

4.  Chaux  phosphatée  granulaire  ;  égaleoittit  d*Arendal ,  où  elle 
accompagne  le  1er  oxydulé.  /(/. 

6.  Chaux  phosphatée  compacte*  Id, 

6.  Chaux  phosphatée  pult^éntlente.  Id.  ' 

ANNOTATIONS.   . 

La  Chaux  phosphatée  «e  rencontre  également  dans  les 
Icmiiiij  d'ancienne  formation  j  et  dans  cens  qni  lear  sont 


(4o) 

poitMenrf  ;  on  la  tronve  dan»  beaucoup  de  ptji ,  mus  nulle 
part  en  anaaî  grande  abondance  qn'en  Espagne.  c^En  sor- 
tant ,  dit  Bowlea ,  dn  rillage  de  Logrojan ,  aitné  an  pied 
d*nne  chaîne  de  montagnea,  qni  s'étend  dn  levant  an  coa- 
cbant  j  et  qni  s'appelle  la  Sierra  de  Guadalupe^  on  ren- 
contre nne  Teine  de  pierre  phosphoriq'ne  (Cb.  pb.  terreuse  ) 
qni  traverse  obliquement  le  gjrand  chemin  du  nord  au  sud  » 
(  Trad.  franc,  p.  84  )•  Les  filons  d'étain  de  la  Bohème  et  de 
la  Saxe  en  renferment  des  cristaux.  Les  mines  de  fer  des  en<- 
Tirons  d'Arendal  en  offrent  aussi  plusieurs  variétés.  It  en 
existe  en  Angleterre  et  dans  le  pays  de  Satebonrg  ,  en 
France,  etc. 

1 .  Chaux  phosphatée  primitive ,  violette ,  avec  mica  gris,  et  tafc 
chlorite  y  sur  des  cristaux  de  chaux  fluatée  ;  d^Ehrenfriedersdorf  y 
en  Saxe.  (Coll.  du  M.  ) 

Cette  variété  est  très-rare  ;  X  Annulaire  i{và,  Ve%i  encore  davantage  » 
oianque  à  la  collection  d'étude. 

Rome  de  Tlsle  a  confondu  plusieurs  des  cristaux  de  cette  sub- 
stance avec  des  variétés  de  TËm^eraude.  Voyez  sa  Cristallographie, , 
t'  2  j  p.  254* 

a.  Chaux  phosphatée  péridodécaèdre ,  bleue  (  Agustite  )  ;  dans 
le  feld-spath  rougeàtre ,  renfermant  ausû  du  quarz  ,  des  grenats  ec 
du  mica  vert;  de  Saxe.  (  Coll.  du  Mus.  > 

2.  a.  C.  ph.  péridodécaèdre  ,  blanchâtre ,  sur  des  cristaux  de 
quarz  blanc-mat  ;  de  Schlakenwald  en  Bohème.  (  Id.  ) 

3.  Chaux  phosphatée  pjramidée  ,  jaunàtre-y  translucide ,  du 
cap  de  Gates.' 

3.  à.  Chaux  phosphatée  pjrranUdée  ,  verdâtre ,  dans  le  feld-spatb 
laminaire  ,  grisâtre ,  avec  des  cristaux  de  titane  silicéo-calcaire  ;  dé 
Langoe  ,  prés  d*Arendali  (C.idu  M;  )  ^    - 

M.  Neergaard  possède  de  beaux  cristaux  de  laC.  pb.  verdfttre  ; 
de  Norwége.  L'un  d*eux  ,  en  prisme  hexaèdre ,  a  près  de  19  cen- 
timètres (  environ  6  pouces^ )  de  long ,  sur  5  cent,  (près de  %  po.  > 
d*épaisseur.  Il  est  engagé  dans  le  pyroxène  eu  masse  granulaire  y 
mélangé  de  grenats  et  dé  mica. 

Z.b,C»  ph.  pyramxdée ,  bleu-grisâtre ,   sur  le  fdd-spath  lami<^ 
minairef  blanchâtre»,  souillé  d'oxyde  de  fer  \  de  la  carrière  degm- 


(  40 

nite  du  Four  au  Diable ,  aux  environs  de  Nantes.  Découverte  et 
éoimêe  par  M.  Dubuisson  ,  conservateur  du  Cabinet  d'histoire 
natnrelle  du  département  de  la  Loire-Inférieure. 

Lea  recherches  que  ce  naturaliste  zélé  ne  cesse  de  faire  ,  pour^ 
rassembler  toutes  les  substances  minérales  de  son  département ,  ont 
enrichi  les  collections  du  Muséum  d^histoire  naturelle  et  du  Conseil 
des  Mines  d'un  assea  grand  nombre  de  minéraux  ,  dont  plusieurs 
n*avoient  pas  encore  été  trouvés  en  France»  et  dont  les  autres  ne  s  y 
rencontroient  que  rarement.  Voyez  les  articles  Émeraude ,  Feld« 
spath  ,  Grammatite  ,  Pyrite  magnétique  et  Titane  siliceo-calcaire. 
Nous  lui  sommes  particulièrement  redevable  d*une  suite  intéressante  ^ 
de  minéraux  du  même  pays. 

4.  Qiaux  phosphatée  annulaire ,  bleuâtre  ,  nuancée  de  verdàtre, 
dans  la  lithomarge  friable  ,  sur  la  chaux  ûuatée  avec  des  cristaux 
d'étain  oxydé  ;  d'£hreinfriedersorf  en  Saxe.  (  C.  du  M.  ) 

5.  Chaux  phosphatée  unibinaire^  grisâtre,  en  trés*petits  cristaux  « 
ilans  les  cavités  d'un  talc  lamellaire  jaunâtre ,  renfermant  aussi 
des  grains  de  chaux  ûuatée  violette  ;  de  Hud*Gorland  y  comté  de 
Comouailles  ,  en  Angleterre.  (  Id.  ] 

G.  Chaux  phosphatée  progresàiçe  ^  limpide,  accompagnant  des 
cristaitt  blanchâtres  de  feld-spath  binaire ,  dans  une  gangue  chlo- 
riteuse  ^  du  Saint-Gothard.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

7.  Chaux  phosphatée  laminaire^  en  masse,  jaunâtre  et  jaune-ver* 
dâtre  ,  (  3pargelstein  )  translucide  ;  de  los  cerricos  negros  ,  dans  la 
ferme  de  Sellia  ,  aux  environs  de  Jumilla,  royaume  de  Murcie.  (Id.  ) 

7«  a*  Qi.  ph.  laminaire  ,  yert-bleuâtre ,  pâle  ;  de  la  mine  de 
Marboë  ,  près  d'Arendal. 

8.  Chaux  phosphatée  fiôreuse-^ionjoinie ,  blânc*rosée ,  de  Saxe  ; 
donnée  par  M.  Tondi. 

9.  Chaux  phosphatée  jaune  ,  légèrement  nuancée  de  vert ,  trans- 
parente ,  disséminée  par  petites 'masses  ou  en  gros  grains  dans  le 
talc  laminaire  ,  blanc-verdâtre  ;  du  Zillerthal.  (  C.  du  M.  ) 

M.  Faujas  a  reconnu  cette  substance  dans  le  basalte  de  Mont- 
ferrier ,  département  de  THérault.  On  l'avoit  d'abord  confondu 
avec  le  péridot  granuliforme. 

10.  Chaux  phosphatée  terreuse  ,  blanc- jaunâtre  ;  des  environs  du 
^ageide  Logrosan  ,  juridiction  de  Truxillo,  dans  rj&atramadure. 


V- 


Bapportée  d'Espagne  et  donnée  par  M.  Thiband  ^  trésorier  de  S.  Mw 
le  Roi  d'Espagne.    . 

Les  cristaux  de  chanx  phosphate  étant  en  général  rares  dans  left 
Collections  ,  nous  avons  décrit  en  détail  les  morceaux  du  Muséum 
^i  en  oiFrent  les  diverses  variétés. 

APPENDICE, 
CHAUX  PHOSPHATÉE   QUAAZIFERE» 
(  Première  partie ,  p.  2iJ7'  ) 
CABACTSRSS. 

Elle  est  en  masse  poreuse  et  comme  cariée.  Sa  cassure  est  terreuse 
ou  grenue  :  elle  a  aussi  la  texture  un  peu  lamelleuse  à  lames  entre- 
lacées :  elle  est  rude  au  toucher ,  et  donne  des  étincelles  sous  le  choc 
du  briquet  ;  ses  couleurs  sont  le  gris  sale  nuancé  de  \iolet.  Jetée  sur  . 
im  fer  chaud ,  elJe  répand  une  lumière  phosphorique  très-vive  et 
d  un  jaune  doré.  (  Brongniart ,  t.  i  ,  p,  a4a.  ) 

L^échantillon  du  Muséum  renferme  une  portion  de  cristal  de 
quar^hyalin.  Il  a  été  douiié  par  M.  Tondi. 

AIÎirOTATIOXf  •• 

La  Chanx  phosphatée  qnarzîfère  ae  troaye  à  âcblacLen-^ 
wald  en  Bohême  ,  oa  elle  fsiit  partie  de  la  gangoe  dea  mine* 
i'étain.  (  Ihndi.  )  / 

IV«.    flspiGi.    CHAUX    FLUATÉE. 

(  Première  partie ,  p.  la  et  a47>  )  . 

Spath  fusible  ou  vitreux  ,  dit  aussi  Spath  phosphorique  et  Fluor 
apathique  ,  B.  D.  —  Chaux  fluorée  ,  Bbro.  —  Id.  De  B.^  Fluor 
minéral  et  Spath  fluor ,  Moi7g.  —  Spiotoflut^re  ofosjhnco ,  Pbtb. 
-T  Fluate  de  chaux  ,  Nouv.  Ch.  '■^Fluorite ,  Nap. — Fluor  y  Fluato 
de  Cal ,  HsRRo.  —  Fluor ^  Ki&tv. 

C.  û.  cristallisée  et  laminaire,  -—  Spath  fluor. — Fluss  Spath ,  W. 
—  Spàthiger  Fîufs  ^  Karst.  — Fluorite  lameUare,  ^Aif.T'Fspata 
Fluor ,  Herr.  — -  Foliated  Fluor,  Sparry  Fluor ^TLocn*  —Chaux 
fiuatée  spathique ,  Brono. 

C.  fl.  concrétionnée.  — Albâtre  vitreux ,  R.  D. 

C  fl.  compacte^  -—  Fluor  compacte ,  B^ocx*  ^-  Dkhur  Fluêê  > 


(  43  ) 

W.  et  l^»^^Flnoriu  compatta  ,  Nap.  —  Pluor  çompaelo ,  Hs^tiO^ 
—  Compact  Fluor  ,  Kmw.  ^ 

C.  fl.  terreuse. — Erdiger  Flusa  ^  K. — Flusserde,  le  Fluor  terreux, 
Broccu  — FluorUe  terrea,  Nap.  — Fluor  terreo,  Hbr&o.  -—  Sandy 
FIuss ,  Earthy  Fluss  ,  Kirw. 

G.  fl.  -violette  ,  fausse  améthyste  ou  Prime  <l*am4Stfay8te.«- -oiere^  ^ 
fausse  écneraude  ou  prime  d*émeraude  ;  —  rose  ,  faux  rubis  ;  — ^ 
jaune  ,  fausse  topaze  ;  etc. 


VARléTBSDB      FÔrMSS. 


1 .  Cbaux  fluatée  primitiçe-conpexe  (Var.  Spkéroîdale  du  Traité)  ,'  ^ 
blancbâtre  ou  verdàtre ,  sur  du  quarz  ;  des  environs  d'Autun. 

Cette  variété  et  la  suivante  ont  été  découvertes  par  M.  Cham* 
peaux  ,  Ingénieur  en  chef  des  Mines  ,  dont  les  recherches  savantes 
ont  augmenté  le  Catalogue  des  Minéraux  de  T^mpire  de  plusieurs 
«ubstances  qui  n*avoient  pas  encore  été  observées  en  place  ,  commo  ' 
rUrane  oxydulé ,  TËmeraude  ,  le  Plomb  arséniés  ,  etc. 

2.  Chaux  ûuatée  testacêe  ;  des  environs  d'Autun. 

3.  Chaux  fluatée  demi-compacte  ;  de  Sibérie. 

AJTirOTATIONS. 

La  Chanx  floatée  se  rencontre  presque  tonjonrs  dans  des 
filons, quelquefois  cependant,  mais  plus  rarement  en  couches. 
(  Brochant,  )  Elle  forme  aussi  à  elle  seule  des  montagnes 
entières ,  subordonnées  au  granité  et  au  schiste  micacé ,  dans 
lesquels  on  la  retrouve  en  lits  entiers  ;  comme  on  le  voit  à 
Steinbach  ,  en  Thuringe ,  où  elle  forme  le  Flussberg  et  le 
Franenberg,  et  au  Dreckselberg  ,  près  de  Meffersdorffydans 
la  Silésie  (  Tondi).  Les  substances  qui  l'accompagnent  le 
plus  souvent  dans  les  mines  de  l'Allemagne ,  de  l'Angleterre 
et  de  la  France^  sont^  :  le,  quarz  ,  la  chaux  fluatée,  la  baryte 
sulfatée, le  fer  spathique,  le  mica  ,  le  enivre  gris  ,  le  plomb, 
le  zinc  ,  et  le  fer  sulfurés ,  etc.  On  a  trouvé  récemment  des 
cristaux  de  chanx  fluatée  dans  le  terrain  calcaire  coquillier  des 
environs  de  Paris. 

1.  Chaux  fluatée /ir/mzVfV^ ,  verte;  envoyée  de  Californie  par 
Fabbé  Chappe-d*Hauteroche  ,  de  FAcadémie  royale  des  Sciences. 
(Coll.  du  Mus.  ) 


(44) 

I.  tf.  G.  A,  primitive  ,  verte ,  ^vec  chaux  carbonatée laminaire  es 
cristaux  de  cuivre  pyriteux  ,  sur  le  schiste  argileux  ;  de  Saxe. 
Cette  variété,  qui  est  très-rare ,  se  trouve  aussi  en  Auver^e. 

A.  Chaux  fluatée  cubique  ,  violette  ;  en  gros  cristaux  groupés , 
chacun  d^environ  lo  centimètres  (  près  de  4  pouces  )  d  épaisseur  , 
dont  la  surface  est  recouverte  en  partie  de  petits  cristaux  de  quars 
limpide;  de  Allenheads ,  dans  le  Northumberland.  (Coll.  du  M.  ) 

Si,  a,  C.  fl.  cubique,  jaune  ,  transparente  ;  de  Gersdorf ,  en  Saxe. 

'    a.  ^.  C.  £[.  cubique,  d'un  beau  vert  ;  xie  Schlangenberg  ouZ^meof^ 
en  Sibérie.  (Id.) 

'    La   variété  cubique  est  la  plus  commune  de  toutes;  aussi  elle 
abonde  dans  les  collections. 

Sk,  c.  C.  fl.  cubique  ,  en  très-petits  cristaux  blanchâtres  ,  associét 
à  la  C.  c.  inverse  ou  granulaire  ,  et  an  quarz  prisme,  dans  la  C.  c. 
grossière  grise ,  que  les  ouvriers  des  carrières  des  environs  de  Paris 
nomment  Plaquette» 

Elle  a  été  trouvée  d*abord ,  par  M.  Xiambotin ,  dans  les  déblais 
d'une  excavation  faite  momentanément  au  Marché  aux  Chevaux ,  à 
Palis.  (J.  des  M.  t*  25  ,  p.  169.  )  On  Fa  reconnue  depuis  parmi  les 
cristaux  calcaires  de  NeuîUy  ,  banlieue  de  la  même  ville. 

Nous  nous  faisons  un  plaisir  de  transcrire  ici  une  note  que  MM. 
les  rédacteurs  du  J.  des  M.  ont  placée  à  la  suite  du  mémoire  de 
M.  Lambotin,  sur  ce  nouveau  gisement  de  la  chaux  fluatée  ,  desi<- 
ranc  qu'elle  lui  devienne  utile.  ^ 

«  M.  Lambotin  ,  rue  Jacob  ,  n».  16  ,  fait  le  commerce  d'objets 
d'histoire  naturelle  ,  principalement  de  Minéraux.  Les  connois- 
sauces  qu'il  a  acquises  sur  les  productions  du  Règne  minéral  |  en 
suivant  les  coiu-s  publics  du  Muséum  d'histoire  naturelle  et  de 
l'Ëcole  des  Mines  ,  Tout  inîs  dans  le  cas  de  faire  avec  beaucoup 
d'intelligence  des  suites  entières  d'espèces  ,  d'après  la  méthode  de 
M.  Haiiy  ,  et  qu'il  livre  à  un  prix  modéré  aux  amateurs  de  la  Miné* 
ralogie.  C'est  Je  même  qui  exécute  ,  avec  une 'grande  précision  , 
des  modèles  de  cristaux  en  biscuit  de  porcelaine ,  qui  sont  d'un 
grand  secours  pour  l'étude  de  la  cristallographie.  »  (  J.  des  M.  ) 
L'on  ne  trouve  guères  que  chez  lui  des  échantillons  des  Pierres  mé^ 
téoriques  ,  tombées  à  l'Aigle ,  département  de  l'Orne,  le,  6  floréal 
wiXI(26avrili8o3.  ) 

3.  Chaux  fluatée  bordée ,  limpide  ;  du  Derby«faircu  (C  du  M.  ) 


(45) 

MM.  Mossier  ,  Delaizet  et  Gocq ,  ont  trouvé  cette  variété  sur  utl 
gnmite  porphyrîtique  dans  les  ruines  du  cirque  de  Néris,  département 
de  r Allier  ;  et  à  un  quart  de  lieue  de  ce  village ,  dans  un  champ  qui 
avoisine  le  hameau  des  Chorles ,  de  la  chaux  iluarée  en  masse  ,  de 
diverses;  conleurs  et  agréablement  veinée  :  eHe  est  engagée  dans  le 
quarz.  (  J.  desM.  1. 19  ,  p.  418.  )  > 

4.  Chaux  fluatée  hexeuetraèdre  .  limpide ,  avec  des  cristaux  de 
quarz  «  sur  une  portion  de  roche  mélangée  de  serpentine  et  de  gre- 
nats ;  du  Derby shire.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

5  et  6.  Chaux  fluatée  primiUçe-sphéroîdale  et  G  fl.  testcLcée* 

Ces  variétés  manquent  encore  à  la  collection  du  Muséum. 

7*  Chaux  fluatée  laminaire  ,  violette  ,  disséminée  dans  la  C  c« 
hu&inaire  ,:  blanchâtre  ;   d'Angers.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

Ce  beau  morceau  est  un  de  ceux  dont  M.  Ménard  de  Lagroye  a 
fait  don  au  Muséum. 

8.  Chaux  fluatée  demi-compacte  ,  violette  ,  disséminée  dans  le 
mica  lamellaire  ,  jaunâtre  et  le  quarz  ;  de  Strasberg  au  Hartz. 
(  Coll.  du  Mus.  ) 

8.  a,  C.  fl.  demi-compacte ,  verdâtre  ;  de  Odontschelon ,  dans  le 
pays  de  Nertschinskoi ,  en  Sibérie.  (  Id.  ) 

£lle  est  luisante  et  médiocrement  phosphorescente.  La  Chloro^ 
phane  appartient  à  cette  modification. 

9.  Chaux  fluatée  compacte  ,  blanc-bleuâtfe  et  rougeâtre  9  ayant 
Tapparence  de  la  cire  ;  deStôUberg  ,  auHartz.  (Id.) 

10.  Chaux  fluatée  concréeipnnée ,  à  couches  alternativement 
blanche  et  bleu  foncé  ^  légèrement  nuancé  de  violet  ;  du  Derbyshire* 
Morceau  poli,  donné  par  M.  Fustier.  (  Coll.  du  Mui.  ) 

Suite  de  plaques  de  la  même  substance  offrant  des  teintes  très» 
variées  ;  la  plupart  viennent  d'Angleterre. 

11.  Chaux  fluatée  terreuse  ,  très-friable  ,  de  couleur  lie  de  vin , 
veinée  de  blanc  et  souillée  d'oxide  de  fer  ;  d'Angleterre. 

1 2.  La  variété  pulçénderue  ,  pr.  part*  p.  347  9  vient  de  Kcmsbergr 
C'est  M.  Ësmark  qui  Ta  fait  conuoître. 

Quatre-vingt  morceaux  bruts  et  vingt  plaques  polies  composent 
la  suite  relative  à  la  Chaux  fluatée  dans  la  Collection  du  Muséum. 
II  faut  y  ajouter  les  douze  échantillons  du  gradin  d'étude  qui  en 
offrent  les  diverses  variétés  de  forme*. 


(46) 

APP£HDICB. 

CHAUX   l^LUATÉE   ALUMINIFÈRE. 
(Première  partie^  p,  J2.  ) 

La  Chaux  «olfatëe  alomiuifère  se  trouve  en  Angleterre  ^ 
dans  les  environs  de  Bniton.  (  Macie*  ) 
'  U  y  en  a  un  échantillon  sur  le  gradin  d'étude. 

V.    EspàcB.   CHAUX   SULFATÉE. 

(  Première  partie ,  p.  i3  et  347*  ) 

Gypse  ou  Pierre  à  plâtre  ,  R.  I).  —  Chaux  vitriolée ,  Gypse  et 
Sélénite,  Bbiio. — Id.  De  B.  ;  Delam.  ,  etc.— Gtp^ ,  W.  etKAK&T. 
-—  Gesao  ,  Petr.  —  Sulfate  de  Chaux  ,  New.  Ch.  —  Yeso  ,  suU» 
fato  de  Cal;  Hbrrg.  —  Gypsum,  Kirw.  -r  Le  Gypse  ,  Broch: 

C.  suif,  cristallisée,  —  Sélénite,  de  K.  D.  et  de  tous  les  Auteurs. 
'^Spàthi'ger  Gtps  ,  W.  et  l^.^Selenite,  Petr.-— Ge5«o  lainellare  , 
JUav, —  Yesofolicularcristalizado  o  Esptuico  ,  Selenita,  Herrg* 
—  Broad  foliated  Gjpsum^  KiRw.— Frai/eneù,  laSéléaite  ,  Baoca. 
•—  C.  sul.  sélénite  ,  Brono. 

C.  sul.  miJctiligne,  —  Sélénite  basaltine ,  Dbmestb. 

C.  sul.  lenticulaire.  —  Sélénite  lenticulaire  ,  ou  en  crête  de  Coq^ 
'Sél.  cunéiforme ,  R.  D.  —  Gypse  en  rose ,  «n  forme  de  flèche ,  en 
fer  de  lance. —  Pierre  spérulaire  ,  Talc  de  Montmartre ,  etc.  yulg. 
liiroir  d*âne  et  Pierre  à  Jésus  ,  Glaee  de  Marie  ,  etc. 

C  sul.  laminaire*  —  Fratteneis  (Miroir  de  femme)  ,  W.  — 
Blattriger  GipSyle  G.  lamelleux ,  Brocu  -^  C. s.  gypse  laminaire ^ 
Brono. 

C.  sùl.  aciculàire.  —  Spath  gypseux  en  plume ,  Bohàrb. 

C.  svX.fibreuse^conjointe.  —  Gypse,  fibreux  ou  strié ,  G.  soyeux  , 
R.,D.  —  Fasriger  Cips ,  W.  et  K.  —  Gessofibroso ,  Nap.—  Yeso 
JLbroso ,  HpRRG.  —  Fiùrçus  ,  or  Striated  Gipsum  ,  Kuiw.  —  C.  s. 
gypse  fibreux,  Brono. 

C.  sul.  compacte, '^AXhkiTfi  gypseux,  Alabastrite,  des  Anc. 
Min.  —  Dichter  Gips ,  W.  et  !&..  —  Gesso  compauo  >  Nap.  — 
AlaJbasaro  Gessoso^  Petr.  —  H'eso  compacta  ^  Alabauro^  Herro. 
Compact  Gjrpsum ,  Kirw.  —  C.  s.  gypse  compacte ,  Brono* 

C.  ^ul.  terreuse*  —  Farine  fossile ,  Monois.  —  Gipierde  ,  W.— 


(47) 

Mrdiger  GipSy  Kjlr«t.  -^Cesso  terroso^  Fariha  fo9sih  aelenitica 

o  miracolosa  ,  Petr.  — Yeso  terreo  ,  Harina  del  Cielo;  Herro. 

Farinaceous   Gjrpsum  ,  KiRw.  —  G.  terreux ,  Broch.  —  C.  §•  g. 
terreux,  Brono. 

C,  sul.  nivifarme,  —  Guhr  $ypteux  ,  R.  B»  •—  Var.  du  Gifh' 
Merde  i  W.  ;  etc. 

ANNOTATIONS* 

La  Ghaox  snlfatëe  se  trauTc  dans  les  roontagnies  primor- 
diales (i);  mais  elle  abonde  surtoot  dans  les  terrains  secon- 
daires ,  on  elle  forme  des  conches  et  quelquefois  des  mon- 
tagnes parti calières«  Elle  j  est  contemporaine  de  la  formation 
de  la  sondp  mnriatée  qui  l'accompagne  souvent.  On  la  re- 
trouve encore  dans  les  terrains  les  plus  rëcens  ;  le  sol  calcaire 
des  environs  de  Paris  en  offre  l'exemple.  Elle  existe  aassi 
dans  le  voisinage  des  volcans.  Cette  substance  est  très-rare 
dans  les  veines    métallifères.  Elle   renferme  diverses  snb-^ 
stances;  des  cristaux  de  quarz ,  de  Tarragonite,  de  la  magnésie 
boratëe^de  la  strontiane  sulfatée  »  du  soufre ,   de  l'argile 
calcarifère  ,  et  quelquefois  des  ossemens  foésiles.  C'est  pl^s 
particulièrement  la  chaux  sulfatée  calcarifère  qui  offre  cet 
accident.  M.  Brongniart  pense  que  cette  sons-espèce  doit 
être  considérée  comme  apparjtenant  à  une  formation  parti- 
culière de  chaux  sulfatée*   On  trouve   des  masses  plus  ou 
moins  considérables  ^  et  des  cristaux  de  chaux  sulfatée ,^dans 
beaucoup  de  provinces  de  l'Allemagne  ,  de  Tltalie  ,  de  l'An- 
gleterre et  de  la  France.  Elle  est  très-abondante  en  Ljbie  et 
dans  l'Arabie  Pétrée  (  Rozièrè.  ) 

(i)  Les  observations  faites  par  Pallas  ,  en  Sibérie ,  et  par 
M.  Freysleben ,  dans  la  partie  méridionale  du  Saint*Gothard  ,  éta- 
blissoient  déjà  ce  fait.  Les  observations  plus  récentes  de  MM,  Bau- 
buisson  et  Cordier  le  rendent   incontestable. 

Le  premier  de  ces  savans  a  donné  dans  le  sa^'.  volume  du  X.  des 
M.  p.  161  et  suiv.  ,  la  description  d'une  chaux  sulfatée  compacte  , 
à  grains  très-fins ,  renfermant  des  lames  et  de  petites  masses  fibreuses 
de  talc  vert ,  qu'il  a  observéeen  couches  dans  la  partie  supérieure 
^*une  montagne  de  schiste  micacé  |  distante  de  la  villa  d'Aoste 


(48) 

d^enviroB  i5,ooo  or  êtres.  «.  On  voit  dans  cet  endroit ,  dit-il,  et  âe 
la  manière  la  pins  distincte  ,  que  le  scliiste  est  superposé  au  gypse  : 
l'un  et  Tautresont  stratifiés  ;  les  strates  sont  parfaitement  parallèles,' 
et  inclinées  seulement  de  cpielques  degrés  irers  le  sud.  Celles  de  gypse' 
ont  quelques  centimètres  d'épaisseur ,  et  sont  souvent  séparées  les 
unes  des  autres  par  un  enduit  talqueux  et  verdàtre.  »  p.  i6a. 

M.  Cordjer  en  a  vu  de  grandes  masses  appartenant  à  la  même 
époque  dans  .les  roches  au  milieu  desquelles  est  ouverte  la  nouvelle 
route  du  Mont-Cénis.  «  On  y  voit ,  dit>il,  d'immenses  couches  do 
gypse  qui  alternent  avec  les  roches  schisteuses  micacées  ,  et  corn* 
poséht  à-peu-près  la  vingtième  partie  de  la ^ masse  des  montagnes  y 
et  se  mo:<trent  égalerrient  dans  les  parties  les  plus  basses  comme 
dans  les  plus  élevées.  Saussure  avoit  cru  ce^gypse  superposé  ;  je  me 
suis  facilement  assuré  qu*il  est  bien  réellement  intercalé.  ^  (7/ des 
M.  t.  26 ,  p.  259.  ) 

1.  Chaux  sulfatée  trapézienne  ^  limpide;  cristal  isolé  ayant  8 
centimèties  (  3  pouces  )  de  longueur  :  des  montagnes  de  G .  sulfatée, 
.situées  entre  Cracovie  et  Brusko,  en  Pologrie.  (C.  du  M.) 

I .  a.  C.  suif,  crapézienne-alongée  ,  blanchâtre ,  translucide  ,  en 
cristaux  groupés  sur  du  quarz  chargé  de  petits  rhomboïdes  inverses 
de  C.  c.  ferro-mangaiiésifère  ,  perlée  ;  de  Hongrie.  (  Id,  ) 

i  a.C.  suif,  équiçalente  ^  translucide,  en  cristaux  entrelacés  sur 
quarz  amorphe ,  drusique  en  quelques  endroits  ,  et  dont  la  surface 
est  sduillée  par  le  fer  oxydé  bjrun-jaunAtre  ;  de  Kremnitz  en 
Hongrie.  (Id.) 

a.  a.  Plusieurs  antres  morceaux  i  of^nt  la  même  variété  de 
forme  ,  viennent  d'Ischel  en  Haute-Autriche.  (  Id.  ) 

5  et  4*  Chaux  sulfatée  ^r/siR<z£o?^/tf  et  C.  s.  mixtiligne  ^  jaunâtre  « 
transparente  ;  en  cristaux ,  soit  isolés ,  soit  groupés  ;  de  Montmartre. 

6.  Chaux  sulfatée  lenticulaire  ,  jaunâtre  op  brune  à  Textérieur  , 
engagée  dans  la  Marne  ;  des  collines  de  C.  s.  calcarifère  des  envi- 
rons de  paris.  (Coll.  du  Mus.  ) 

Quelques-unes  de  ces  lentilles  ont  plus  de  4  décimètres  (  1  pied  ) 
de  largeur.  Elles  sont  quelquefois  solitaires  ,  et  plus  communément 
réunies.  C'est  aux  fragmens  détachés  de  l'assemblage  de  deux  de 
ces  lentilles  qu'on  a  donné  les  noms  de  Cjrpse  en  fer  de  lance  , 
Taie  de  Montmartre  ,  etc.  -  - 


(49) 

I  ïf.  Breysiftck  a  trouvé  dès  groupes  de  C.  s.  lentîailatre  dans  vmû 

marne  tendre,  près  de  Mola-di-Gaeta ,  au  pied  d'une  colline  calcaire,^ 
dans  le  lieu  nommé  Mont-des-Fossés.  II  existe  là  une  carrière  de 
C.  s.  où  cette  substance  et  la  marne  sont  disposées  par  lits  si  unî^ 

>  formes  ,  qu'il  n'y  a  pas  deux  millimètres  de  diflérence  dans  leur 

I  épaisseur.  Voyages ,  t.  i  ,  p.  6. 

6.  Chaux  sulfatée  laminaire  ,  blanche  y  nacrée ,  renfermant  du 
soufre  ;  de  Sicile.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

6.  a.  C.  s.  laminaire  ,  limpide  ;  du  bois  Champion  ,  à  uneheu^e 
de  Moustiers  (  Mont-Blanc)  ,  sur  la  rive  gauche  du  Doron  de  Bosel  : 
donnée  par  M.  Ch.  Hérsart.  On  la  trouve  dans  un«  C .  s.  terreuse 
«jui  recouvre  des  montagnes  calcaires.  (  Note  de  M,  ffersart.  ) 

7.  C.  s.  laminaire ,  hématoïde  ,  encroûtée'  d'argile  glaise  ;  de 
Montob'er ,  près*  de  Tourment ,  sur  la  route  de  JDôle  à  Poligny. 
(  C»  du  M.  )  Elle  a  été  décrite  par  M.  Guytoii-Morveau ,  dans  le  J.  de 
Ph.  t.  16  )  p.  443.  Elle  forme  unts  veine  de  j\  k  5  pouces  (  r  i  à  1 5 
centimètres  d'épaisseur  )  daps  une  couche  de  G.  s.  grossière  ,  noi- 
râtre, de  19  pieds  (  plus  de  3  mètres)  d'épaisseur  et  située  à  loâ 

,  pieds  (35  m.  )  de  profondeur. 

7.  a.  C.  s.  laminaire  ,  rouge,  renfermant  dans  sa  masse  et  pré- 
sentant à  sa  surface  des  cristaux  prismes  de  quarz  hématoïde  ;  de 
Saint  Jacques  de  Compostelle  ,  en  Galice.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

8.  Chaux   sulfatée  aticulaire  ,    blanchâtre   ou   rougeâtre  ,    en 
aiguilles  entrelacées  ,  de  différentes  grosseuifs  ;' d'Espagne. 

I  9.  CliauX  suiïstxèe  fibreuse^conjointe  ,  blanche,  à  fibres  droites  et 

I  serrées ,  ayant  l'éclat  de  la  plus  belle  soie  ,  joint  à  un  reflet  naèré  ; 

I  de  Moravie.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

10.  Chaux  sulfatée  compacte  ,  blanc-rougeàtre ,  de  Châlons-sur« 
i  Sa6ne. Deux   morceaux  donnés   par  M.  Brard,   aide-naturaliste^ 

au  Muséum.  Ce  ne  sont  pas  les  seuls  dont  il  ait  augmenté  la  riche 
I  collection  de  cet  établissement. 

Cette  variété  ,  que  l'on  nomme  vulgairement  Albâtre  ,  est  ordi- 
nairement d'un  beau  blan(^.  Elle  abonde  en  Italie.  On  en  trouve 
aussi  à  Lagny  ,  département -de  Seine  et  Marne  ,  qui  est  d'im  grain 
très-fin. 

Le  lac  Inderskoï^  dit  Pallas,  est  entouré  de  montagnes  de  gypse, 
d'où  ruissellent  de  tons  c6tés  beiàucoup  de  sources  salées;  aussi  est-" 
il  très-abondant  en  sel.  . .  .   Il  existe,  près  de  Gourief ,  une  colline 


(  5o  ) 

gypseusf  ,  située  également  au  milieu  d'un  lac  trè»-sal^.  . .  Oa  vmt 
dans  le  pays  de  Tcbernoï-Jar  ,  deux.rQcher»  dp  gypse  pour  lesqu^ 
les  Kalmoucks  ont  une  grande  vénération ,  etc,  (  Voyages  ,  trad. 
fr^nç*  t.  I ,  p.  634  ^^  667.  ) 

M.  Seipti  a  observé,  sur  ks  bords  du  torrent  de  TAstroncello^  au 
nord  de  Monte-Pulciano' ,  dans  le  Siennois ,  des  roches  immense* 
^  gypse,  blanc-çrisàtre  ou  veiné  de  noir  et  de  blanc^.  T«  %^  pt494- 

Les  montagnes  de  Chaux  sulfatée  renferment  aus^i  des  c^veri^es  « 
telle  est  celle  nommée  le  Labyrinthe  de  Kougour,  décrite  par 
Jfi\,  Pi^trin.  Elle  est  située  sur  les  frontières  del^i  Sibérie  ,  et  creusée 
dans  les  collines  gypseuses  cju'arrose  la  Sylva.  Les  aafraçti;ip$ité.s  4<e  ' 
ses  souterrains  ont  été  formées  par  de  petits  rui$sçau](  que  prp4uit 
la  fonte  des  neiges  ,  etc.  Nouv.  Dict.  d'Hist.  nat.  t.  ^i  P*  44^* 

10.  a-  C  s.  compacte  ^  rose  ,  dans  laquelle  ^ont  disséminés  dçfS 
cristaux  limpides  de  quarz  prisme;  de  Thuringç.  j[Co)l,  du  Mus-  ) 

11.  Çhay.x  sulfatée  ferreuse  et  C.  s.  nU^ifortn^ ,  d9ns  Targilç  çaXr 
çarifère  ou  sur  des  portions  de  cristaux  lçntiçulair«i  de  C.  f .  trftltfr 
parente  ,  de  Montmartre.  (  ^  ) 

13.  Chaux  sulfatée  incrustante^, 

Doiomieuet  Spallaniani  ont  fait  différentes  observations,  sur  la 
C*  s.  qui  se  trouve *dans  les  grottes  volcaniques  de  Lipari  ;  nommées 
les  Etu^'çs,  Il  en  résulte  que  cette  substance  y  esc  prod^uite  par  la  ~ 
^écompçi/sitio^  dçs,  laves  ,  et  qu'elle  forme  ,  ^  leur  surface ,  pne 
croûte  plu§  ou  moins  épaisse  coçaposée  dç  I^mçs  parallèles  ^  très* 
minces ,  et  fortement  unies  entr 'elles  ,  offrant  différentes  nuances 
de  rose  ,  de  violet  ou  d'orangée  £lle  se  présente,  aussi  sous  l'ap- 
parence d'aiguilJes  où  de  Hlamens  ,  tantôt  parallèles  et  tantôt  di- 
vergens.  (  Spallanzani  ,  t.  3  ,  p.  35  et  suiv.  ) 

La  même  variété  a  été  observée  par  M,  Bory  de  Saint-Vincent 
sur  les  stalactites  de  lave  qui  pendent  de  la  voûte  de  la  grotte  de 
Kosemon^  ,  dans  l'île  de  Bourbon.  Elle  les  recouvre  d*un  enduit 
blanc-éclatant ,  épais  de  2  à  3  lignes,  et  cristallisé  en  forme  de 
crête  de  coq.  (  Voyage  dans  les  quatre  principales  îles  dés  mers 
d'Afrique,  t.  3,  p.  60.) 

La  suite  des  morceaux  relatifs  à  la  chaux  sulfatée  ,  dans  la  col- 
lection du  Muséum  ,  est  d'environ  cent  morcefiux  ,  indip.«J*da0A- 
menj:  df^  quinze  éjçhdntill^ns  placii»  tur  le  gradin  dl'étyd«« 


(5ï) 

APPBNDICB, 

CHAUX   SULl^ATÉE /CALCARIFÈRE. 
(  Première  partie  ,  p.  a^i.  } 

La  Chaux  sulfatëe  calcartfère  ,  oa  pierre  àpUttre-^  est  un 
minéral  assez  rare  et  qui  n^  se  trouve  en  tuasses  que  dans  uu 
petit  nombre  d'endroits.    Aucun  pajs  ne  la  fournit  en  aussi 
grande  abondance  que  les  environs  de  Paris#  an  uord  duquel 
sont  situées  les  collines  qui  la  renferment.  £lle  j  forme  àe% 
bancs  de  différentes  épaisseurs  ,  dont  quelques-uns  se  déli- 
tent en  prismes,  comme  Ta  observé  le  premier  M  Desma<- 
reat  (i).  Ces  bancs  alternent  avec  des  concbes  d'une  marne 
compacte  et  quelquefois  feuilletée  dans  laquelle  sont  engagés 
dea  cristaux  de  chaux  sulfatée ,  et  on  l'on  trouve  aussi  des 
nasses  arrondies  de  strontiane  sulfatée  et  du  quarz  résinite. 
—  Suivant  M.  Bosc  ,  les  montagnes  de  pierre  à  plâtre   des 
environs  de  Palençia  et  de  la  vallée  voisine  de  Burgos  ,  en 
Espagne  ,  sont  parfaitement  semblables  à  celles  des  environs 
de  Paris,  si  ce  n'est  que  les  cristaux  lenticulaires  se  trouvent 
en  égale  quantité  dans  les  bancs  supérieurs  et  inférieurs  de 
la  marne  superposée  à  la  masse.  (  Mag.  Encycl. ,  6«.  année  ^ 
t.  1, 448.)  ^— La  collinede  pierre  à  plâitre  de  la  ville  d'Aix,  dé- 
partement des  Bouches  du  Rhône  (!2),  paroit  être  delà  même 
formation  que  les  buttes  de  Montmartre ,  de  Ménil-Montant  ^ 
dn  Mont-Valérien  ,  etc.  Ces  carrières,  si  souvent  décrites, 
présententencoi^e  chaque  jour  des  objets  înléressans  et  nou- 
veaux y  aux  recherches  des  naturalistes  (3). 

(i)  M.  Desmarasta  publié  la  description  de  ces  prismes  que  les 
ouvriers  des  carrières  nomment  Hauts-Piliers^  dans  les  mémok-es  de 
l'Académie  des  Sciences  ,  année  1778,  Il  a  repris  depuis  ce  travail , 
auquel  il  a  ajouté  la  description  des  couches  ,  '  soit  marneuses  ,  soit 
gypseuses  ,  de  la  colline  de  Montmartre  et  des  autres  collines  qui 
loi  conespondent.  Voyez  les  t.  4  et  5  des  mémoires  de  Tlnstitut. 
Ce  dénier  mémoire  est  accompagné  de  planches  qui  présentent  la 
coupe ,  des  masses  et  la  différents  épaisseur  des  bancs  ,   avec  la 


dénomination  particulière  qu'ils  ont  reçue  des  ouvriers.  MM.  Des- 
jnarest  iils ,  et  Consunt-Prevost ,  ont  encore  ajouté  à  ce  beau  tra- 
vail par  leurs  intéressantes  recherches  Ils  en  ont  consigné  les  ré- 
sultats dans  le  J.  des  M.  ,  t.  25  ,  p.  21 5  à  23o. 

(a)  Cette  colline,  dit  M.  DeRamatuelle,  doit  être  comptée  parmi 
les  plâtriéres  les  plus  intéressantes  de  la  France.  On  peut  la  regarder 
comme  un  dépôt  précieux  des  êtres  organisés  de  Tantiqite  nature. 
Elle  est  peut-être  plus  riche  que  celle  de  Montmartre....  £lle  est 
située  au  N.  O.  de  la  ville.  Son  sommet  est  entre  le  chemin  de 
Puyricard  et  d* Avignon.  Sa  hauteur  totale  est  d'environ  i5o  toises 
(  à-peu-près  3oo  mètres)  au-dessus  du  niveau  de  la  mer....  C'est 
immédiatement  au-dessus  du  premier  banc  exploité ,   à   environ 

joo  pieds  de  profondeur  ^qu'on  rencontre  les  poissons   fossiles 

Le  banc  inférieur  fournit  des  huîtres ,  etc.  (  Journal  d*Hist.  Naû 
t.  a,   p.  3oi  et suiv.  ) 

(3)  C'est  de  ces  mêmes  carrières  que  M.  Cuvier  a  fait  sortir  pour 
leur  donner ,  en  quelque  sorte ,  une  nouvelle  vie ,  les  cadavres  enfouis 
depuis  si  longtemps  de  ces  animaux  auxquels  il  a  donné  le  nom 
de  Patcœtherium  ,  à* Anoplotherium  ,  etc.  La  masse  entière  de  cea 
collines  a  fait  aussi  le  sujet  de  ses  savantes  méditations.  Yoy.  l'Essai 
sur  la  Géographie  minéralogique  des  environs  de  Paris ,  publié  en. 
i  commun  par  MM.  Cuvier  et  Brongaîart,  Anu.  d'Hist.  Nat.,  t.  1 1  ^ 
p.  agS  et  suiv. 

VP.    Espèce.     CHAUX  ANHYDRO-SULFATÉE. 

CfJAUX  SULFATÉE  ANHYDRE  ,  du  Traité. 

(  Première  partie  ,  p.  198  et  333. } 

Muriacite. — Wûrfehp€Uh  ,  Muriacit;  W.  —  Le  spath  cubique  ^ 
/Brocb. — Cube  Spar,  Jameson.  —  Chaux  sulJfatine ,  Brono. 

CARACTERES     ET     TARI^TBtf. 

(  Hauy  ,  Tableau  comparatif  ,  p    10  et  i38.  ") 

Rèfraaion  ,  double  à  un  haut  degré. 

Forme  primitive.  Prisme  droit  à  bases  rectangles  ,  divisible  dtago- 
nalement  par  des  plans  qui  font  entr'eux  des  angles  de  100^  8^  e^ 
79<i  56^ ,  et  dans  lequel  le  rapport  entre  les  côtés  de  la  base  est  &- 
peu-près  oelui  de  16  &  i3.  Sa  hauteur  est  indéterminée. 


\ 


(53). 

1*  Chaux  9nhyàresvlhté&  primieiçe, 

SL  CLaux  anhydro-sulfatëe  périoctaèdre. 

5.  Chanx  anhydro-sulfatée /a/wj/ia/re.  TVurfehpatk  ^  "^ , 

4.  Chaux  anhydro-sulfatée  lamellaire^  Anhydrû  ,  W. 

5-  Chaux  anh}dro-sulfat.e  contournée  ;  vulg.  Pierre  de  Tripes: 
Sa  pesanteur  spécifique  est  ^2,9, 

ANNOTATIONS.'  ^ 

Xfft  Chaux  anhjdro-sulfatée  se  troitve  en  conches  snhor'» 
doDoécsou  en  veines,,  da  lia  les  montagnes  âtraiiformes,  avec 
la  chaux  snifatëe  et  la  soude  muriatëe.  On  la  rencontre  aussi 
dans  les  veines  métallifères.  Les  salines  dn  Tyrol  et  de  la 
Haate-Aatriche  y  i^insi  que  celles  de  la  Suisse,  nous  four- 
nissent des  exemples  du  premier  de  ses  gîseroens  ,  et  les 
montagnes  al^iines  des  environs  de  Moustiers  du  second. 

La  chaux  ^nhydro-snlfatée  cristallisée  ou  laminaire  est 
presque  toujours  imprégnée  de  sonde  liiuriatée. 

i.  Chaux  anhydro-sulfatée  (  muriatifère  ) primitive  ,  rosée;  dans 
la  C.  anh.  suif,  laminaire  ;des  salines  de  Hall  en  Tyrol. 

2.  La  variété  périoctaèdre  ,  décrite  par  M.  de  Bournon ,  (  J.  êtes 
M.  t.  i3  ,  p.  346.  )  manque  à  la  Coll.  du  Mus. 

3.  Chaux  anhydro-sulfatée  (  muriatifère  )  laminaire  ,  violette  ; 
des  salines  de  Bex ,  en  Suisse  ;  donnée  par  M.  Jurine. 

4*  Chaux  anhydro-sulfatée  lamellaire^  hlanc  rosée  ,  engagée 
dans  un  quarz  amorphe  ,  blanchâtre  ,  dont  la  surface  présente  des 
lames  de  talc  et  du  fer  sulfuré  granuliforme  ;  de  Pesay ,  département 
an  Mont-Blanc.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

Ce  morceau  a  été  donné  par  M.  Héricart  de  Thury. 

^.  a,  C.  enh.-sulf.  lamellaire^  blanche,  renfermant  un  peu  de 
soufre  ;  de  Pesay  :  donnée  par  M.  Hersart.  Autre  du  même  lieu  qui 
contient  de  Targile  calcariière. 

m  Cette  substance  ,  dit  M.  H<*rsart ,  existe  en  plusieurs  endroits 
de  Farrondissement  de  Moustiers.  On  la  trouve  en  rognons  dans  la 
C.  suif,  ordinaire  ,  à  une  heure  de  la  ville  ,  sur  la  gauche  de  la 
grande  route  qui  conduit  au  bourg  Saint-Maurice.  La  mine  de 
Pesay   en  tenfermq  de^  couleur  violette  et  de  limpide.  Celle  qui 


(  54  ) 

contient  du  soufre  se  trouve  près  de  Pesay ,  et  aux  gkciart  d<  Ge- 
bruLatz  ,  commune  des  Allues  ,   à  5  heures  de  Moustiers*  Dans  ce  * 
dernier  endroit  elle  est  lamellaire  et  de  couleur  rougeâtre  ,  blaucho 
ou  grise ,  et  engagée  dans  une  C.  suif,  qui  contient  du  soufre  et 
des  rognons  deC.  c.  fétide  compacte,  brune.  [Note de  M,  ffersart.y 

6.  Chaux  anbydro*sulfatée^dro-/<2mi/z/i/re  ,  dans  la  G.  anh.  suif. 
compacte  ,  (  Anhydrit)  bleu-céleste  ;  de  Suis,  sur  le  Necker,  danft 
le  royaume  de  Wurtemberg. 

Cet  échantillon ,  et  deux  plaques  polies  de  la  même  substance  ^ 
ont  été  envoyés  au  Cabinet  du  Muséum,  par  S.  M.  le  Koi  de  Wiîr- 
temberg ,  quelques  jours  après  la  visite  dont  il  honora  rétablisse* 
sèment ,  au  commencement  de  cette  même  année  i8îo. 

Un  autre  mM*ceau  de  la  C.  anh.  suif,  compacte' ,  blett-céleste  ^ 
de  Sulz  #  a  été  donné  par  M.  Sick. 

^6.  a.  C-  anh  suif,  compacte  ,  bleu*céleste ,  à6$  salines  dlschei^' 
en  Hdute-Autriche. 

Suivant  M.  Haiiy ,  la  vraie  Célestine  des  Allemands  est  de  la 
Chaux  anhydro*suIfatée  en  couche  mince  et  à  tc:ictuse  presque 
£breusç.  {Brongularc ,  t.  i  ,  p.  i85.  ) 

€.  Ch<iux  auhydro-sulfatée  concrétionnée-coruournée,  blanche  r  à» 
Wielicaka  ,  Grand-.DucBé  de  Pologne. 

Les  mineurs  donneut  à  cette  variété  ,  qui  devient  r^re  ,  le  nom 
de  Gehrôsstein  ,  Pie&e  d'Intestins  ou  de  Tripes  C'eaft  la  baryt« 
compacte  ,  stalaccitique ,  tortillée  eii  sig-z  g  de  De  Bom. 

APPBNDIGS. 

I.  CHAUX    ANHYnao-StJLPATÉE  MURIATIPERÉ. 

Soude  muriatée  gypsifere  ,  du  Traitée  —  Chaux  sulfatée  anhydi» 
muriatifère  ;  Prem  part.  p.  334.  —  Muriadi  ,  W. 

n.   CHAlfX   ANHYDRO  SULFATÉE   QUARZIFÈRE. 

Chaux  sulfatée  quarziière  ,  du  Traitée 
(  Première  partie^  p.  1^3.) 

Pierre  de  Vulpino,  Flburiau  x>b^£ellsvi7b«  —- Marbre  batdigliÀ 
de  Bergame.  —  Chaux  sulfatine  quarziière ,  Brovq. 

On  ne  conactit  pas  son  gUememt  partitufi^. 


(55) 

Illé    CHAUX   SULFATÉE   EPIGENB.   » 

*  Epigène  ,  c.  à.  d.  produite  commfi  après  coup.  J'appelle  ainsi  j^ 
eH  général ,  dit  M.  Haûy ,  les  produits  des  altérations  spontanées  , 
â  l'aide  des<|ueHes  cettaines  substance^  passent  à  lin- nouvel  état,  et 
je  donne  à  ce  passage  le  nom  d'JEpigénie.  Le  plomE  phosphaté 
prismatique  ,  converti  en  plomb  sulfuré  j  le  fer  sulfuré  qui  par  la 
perte  de  soiî  soufre  est  devenu  pyrite  hépatique^ sont  des  corps  épi- 
gènes,  't'ableàu  comparatif ,  p.  ii. 

Sa  pesanteur  spécifique  est  de  2,3i4^.  Elle  est  plus  tendre  que  la 
cliaux  anbycircf-suiratéd  ^  et  donne  du  plàtte  par  ta  calcination. 
ffaiiy ,  buVragè  cité, 

1.  Cliaux  sulfatée 'épîgêne  sultessulaîré  ^  blanchâtre. 
£lle  est  ditisible  en|)atallélifrîpéiles  rectangles. 
Ifotls  Tâtons  indiquée ,  prem.  paift.  p.  ^47  ^  sdtiè  le  nma.  dm 
Chaox  sulfatée  subtesiukirOé 

a.  ChâtiJi  Mli^tée  épigène  m^^àtmlaM, , 

ANNOTATIONS^ 

r 

La  Chaux  sulfatée  épigéne  se  trouve  dans  !«'  mine  de 
Pesaj.  M,  Cùtâiet  ^'eSt  àssatë  que  fcette  snbstfltite  n'est 
qu'une  âltëi-aiioti  de  la  chaux  anbjdro-snlfatéé. 

1.  Chaux  sulfatée  épigéne  subtessulaîre ,  blanche  ;  de  la  mine  de 
Pesay.  Beau  morceau  donné  par  M.  Gillet-Laumont",  Membre  du 
Conseil  des  Mines  et  Usines  de  V£mpire.  (Coll.  du  Mus.  ) 

viK  Es#èCÉ.  Chaux  NitAATÉE. 

(  Première  partie  ,  p.  ]4*  )  « 

Nitre  à  base  calcaire,  B.  D,  — Chaux  nitrée  ,  nitre  calcaire  5 
De  B.'-Nitrocalcareo,  Calcè  Hîiràta ,  Pe  te. -^Nitrate  de  Chaux,' 
Norv.  Ch.  —  Nitrate  calcaire  ,  Delam  —  jNitro  calizo ,  Hbrro. 
—  Nûrated  Chlx  ,  NUfous  Selèrtitê  ,  Ki«w. 

a  La  Chaux  iiitratéft  se  forme  journellement  ^  en  méme- 
telDps  qae  la  potasse  nîtrat<^e  ,  snr  les  parois  des  mnrs ,  et 
dans  les  caves  ,  les  étables  ,  etc.  La  lessive  des  tîenx  pMtrâs 
éik  foamit  tii^ci  grande  quântîtë.  On  l'a  frouTee  aussi  dans 

«l^nes  eanx  minérales.  »  {Haûy  ^  t.  a^jp.  292.) 


(56) 

Vni'.  EspècE.  CHAUX  ARSENIATEE. 

(Premièfe  partie,  p.  i4'  } 
Pharmacolithe  —  Pharmacolith ,  Kaast.  —  Araenikblûthe  ,  W. 

La  CbaDX  arseniaUe  a  éié  trouvée  d'abord  à  Wittichen  j 
dans  la  principauté  de  Fnrstemberg ,  aujourd'hui  Grand» 
Duché  de  Bade,  sur  un  granité  à  gros  grains  ,  dans  un  filon 
de  la  mine  de  Sainte-Sophie.  Ellç  est  accompagnée* de  barjte 
sulfatée  et  de  cobalt  arseniaté.  C'e^t  à  ce  dernier  qu'elle 
doit  la  teinte  de  rose  que  ses  mamelons  présentent  eommuF- 
ment»  — On  l'a  rencontrée  depuis  sur  une  brèche  argileuse 
grise ,  à  Bieber  en  Hanan  ,  sous  la  forme  de  petits  mamelons 
blanc-soyeux  y  composés  d'aiguilles  extrêmement  déliées. 

1 .  M.  Selb  ,  directeur  et  conseiller  des  Mines  du  grand-duch^ 
de  Bade ,  à  qui  l'on  doit  la  découverte  de  la  chaux  arseniatée  y  re- 
connoît  trois  variétés  de  ce  minéraL 

Il  nomme  la  première,  Pharmacolite  vUreuse;  la  seconde,  P. 
fibreuse  ,  et  la  troisième ,  P  terreuse.  - 

On  peut  les  observer  réunies  sur  un  très-beau  morceau  de  la 
mine  de  Sainte-Sophie  que  ce  savant  a  adressé  au  Muséum. 

2.  M.  Pasquay ,  de  Strasbourg  ,  a  également  donné  à  la  collec- 
tion un  Jbeau  morceau  de  chaux  arseniatée  mamelonnée  et  capil- 
laire ,  coloré  en  rose ,  dont  la  gangue  granitique  renferme  du 
cobalt  arsenical. 

Les  deiix  échantillons  du  gradin  d*étude  présentent  les  variétés 
mamelonnée  et  capillaire. 

SECOND    GENRE. 
BARYTE. 

P.    EsPàcB.    BARYTE   SULFATÉE* 

^  (  Première  partie  ,  p.  î5  et  247.  ) 

Spath  pesant  ou  séléniteux  ,  R.  D.  —  Terre  pesante  vitriolée  , 
Spath  pesant  ordinaire  ,  B&RO  — Gypse  pesant,  D*Arcet. --Spath 
fusible  ,  BucQDET  --  Baryte  vitriolée  ,  Sulfate  de  Baryte ,  De  B. 
—  Schwerspatk ,  W.  —  Baryt,  Karst.—  Spalfi ponderoso ,  Pbt&. 


(57) 

^^  Barite  -vitriolata,  Solfato  diBarite;  "NAif.-^Sui/ato  de  Barîtes , 
E^spato  baricico ,  Herro.  —  Baroseleniee  ,  Kirw.  —  Ponderùu» 
Spar  ;  —  Barytite  ,  Dblam.  —  Le  Spath  pesant  ^  Broch. 

B,  suif,  cristallisée  et  B.  s.  laminaire*  —^  Spath  pesant. —^  Baryte 
spathique  f^De  B.  —  Gemeiner  Barjt,  Karst.-^  Bar*  ^vit.  lamel^ 
lare  *,  Nap.  —  £sp.  bar.  foliadar ,  Herrg.  —  Foliated  Barose^ 
lenite  ,  Kirw«  —  Geradschaliger  Schwersptuh  ,  le  Sp.  p6s.  testacé 
à  lames  droites  ou  le  Sp.  pes.  commun  ;  Broch. 

B.  s.  crétée.  —  Spath  séléniteuz  lenticulaire  ou  en  crêtes  de  coq  , 
B..  D-  —  Sp,  pond,  lenticolare ,  in  cresta  di  gallo  ;  Petr. 

B.  s.  bacillaire,^ — Stangenspath pW . — Stànglicher  Baryt^l^ÂXiST* 
^-Columnar  Baroselenite  ,  James .< — Le  Sp.  pesant  en  barres.  Baûc* 

B.  s.  radiée. — F'ulg,  Pierre  de  Bologne. — Bologneser  Spath,  "W» 
'^Strahliger  Barjt  ,  Kaast.  —  Espato  de  Éelonia^  Herrg.^7— 
Bolognese  Baroselenite  ,  James-  —  Litheosphore ,  Delam.  —  I^e 
Spath  ou  la  Pierre  ue  Cologne ,   Broch. 

B.  s.  granulaire.  — K'ôrniger  Sckweripath,  W. — Kornlger 
Barjt  ;  Karst.  —  Graniilar  Baroselenite  ,  Jambson. —  Le  Spath 
pea.  grenu  ,  Broch.  —  B.  s.  grenue ,  Broitg. 

B.  8.  compacte — Albâtre  pesant ,  R.  "D^^^Dichter  Sàkwerspatky 
W.  —  Dichter  Bcuyt,  Kar-st.  —  Le  Sp.  pes.  compacte  ^  Broch. 
—  Compact  Baroselenite ,  Kirw. 

B.  s.  terreuse. — Sch-werspath  Erde,  le  Sp-^es.  terreux,  Broch.— 
Bar.  -vit»  terrea  ,  Nap.  —  Barites  terrea  ;  Herrg.  —  Eartj  Boro^ 
êelenite,  Kirw. 

VARIBTSS     DE     FORMES. 

La  baryte  sulfatée  semble  vouloir  rivaliser  pour  Tabondance  des 
formes  avec  la  chaux  carbonatée.  «  Le  nombre  des  formes  cristal* 
lines  connues  de  cette  substance ,  qui  n'étoit  que  de  treize  à  Tépoque 
où  j*ai  publié  mon  Traité ,  dit  M.  Haiiy  ,  s*est  accru  jusqu'au-delà 
de  soixante.  Cette  extension  est  due  en  grande  partie  aux  savantes 
observations  de  M.  Mabru  ,.  sur  les  cristaux  de  Baryte  sulfatée  qui 
abondent  dans  les  départemens  du  Fuy-de-Dome  et  du  Cantal.  » 
(  Tableau  comparatif  ,  p.  141  •  ) 

Peu  M.  Delaizer  a  également  contribué  par  ses  recherches  k 
augmenter  la  série  des  variétés  de  Baryte  sulfatée.  ( 

Nous  dûnneron^  plus  bas  l'extrait  d'une  lettre  de  M.  Mabru  |  ou 


(  58  ) 

idQt  eènfigAÂM  lés  indications  exactes  des  ^ifFérens  endroits  dd 
l'Atttergne  qui  ojK  fourni  ces  <^ivers  cristaux. 

Une  grande  partie  des  nouvelles  variétés  se  présente  sous  Tappa— 
fence  de  prismes  rbomboldaux  déliés  ,  çomoxe  le  sont  commune" 
ment  les  cristaux  de  strontiane  sulfatée. 

La  plus  compliquée  de  ces  nouvelles  formes  est  la  variété  disais 
mitairè.EAle  est  le. résultat  de  l'action  simultanée  de  dix  lois  d* 
décroissemens.  Le  nom^bre  de  ses  faces  est  de  4^.  {ffaûj- ,  1808.  ) 

1.  Baryte  sulfatée  laminaire^  bleuâtre.  Cette  variété  «  qui  res« 
semble  beaucoup  à  la  strontiane  sulfatée  ,  par  sa  couleur ,  a  été- 
trouvée  dans  le  département  du  Lot  ,  par  M.  de  Saint-  '.mans  :  elle 
est  engagée  dans  une  marne  compacte,  blanche.  {Haiiy*  ) 

2.  Baryte  sulfatée  concrétionnée-Jihreu^e  ;  de  Chaud-Fontaine  ,' 
près  de  Liège ,  département  de  TOurthe. 

3.  Baryte  sulfatée  terreuse ,  grisâtre  ^  d'Amberg  ,  <îans|o  ro^yaume 
de  Bavière.  (  Coll.  de  M.  Hauy.)  On  en  trouve  aussi  en  Angleterre. 

A  IV  K  Q^  AT  I  O  N  S. 

La  Baryte  snlfatée,  qitoiqne  répandoe  assez  abondam-» 
meni  ^  ne  forme  point  de  montagnes.»  et  ne  se  iroUte  gae 
trèd^rarement  en  couches  (  Brongniart,)  C'est  une  de9  snlr-' 
stances  que  l'en  rencontre  le  plus  communément  dans  le» 
▼eînes  métalliques  où  elll  est  associée  an  qnarz ,  à  la  ehanx 
éarbonatée  ou  âuatée  y  an  plomb  ^  au  zinc  ^  an  citivre,  a<t 
fer  y  à  l'antimoine  snlfnrés ,  an  cuivre  gris ,  etc.  On  la  trouve 
aussi  seule  en  filons  ou  en  veines  dans  des  roches  de  pre- 
mière formation  ,  comme  en  Âitrergne  (1}  et  anx  environ^ 
àz  Nantes  (3)»  D'antrefois  elle  est  engagée  dans  l'ârgUe^ete. 
•—  La  France ,  l'AUeniagne  ,  l'Angleterre,  et  en  général  toi»^ 
ioGs  les  pays  à  mines  ^  renferment  des  cristaux  on  des  masse» 
de  cette  stabstance.  Les  plus  limpides  viennent  delà  Saxe; 
<*ecrx  d'Ativergne  sont  communément  jaunâtres.  —  La  B. 
snlf.  se  tronve  en  Egypte ,  dans  le  Mokattan.  On  la  rencontre 
également  dans  les  déserts  de  la  Lybîe*  {Rozière.  ) 

(i)  I^es  premiers  cristaux  de  baryte  reconntis  dans  ce  pa^^a  Imresc 


(5<)) 

découverts  f  ily  a  eliviron  45  ans,  par  M.  Mossief ,  ëH  Puy-de- 
Chaté  ,  au-dessus  du  yillage  de  Hoyat ,  près  de  QeroioBt-Ferraiid. 
On  en  a  trouvé  depuis  peu  en  différens  endroits  ,  notamment  atix 
eaux  minérales  du  Tambour  ^tuées  à  TË.  et  au  pied  du  Puy  60 
Corent ,  sur  le  bord  même  de  TAIlier.  —  Sur  la  montagne  de  la 
Courtade  ,  à  une  lieué  S.  de  Vic^le-Comte.  — Dans  les  environs  do 
Champeix ,  à  cinq  lieues  de  Clermont.  —  Au  pont  de  Pérache ,  à 
un  quart  de  liéue  du  village  de  Coude ,  distant  de  Clermont  d'en- 
viron '4  lieues.  Cette  dernière  localité  a  fourni  seule  à  M.  Haiiy 
io  nouvelles  variétés  de  formes.  —  Ce  minéral  se  trouve  encore  dans 
d'autres  parties  de  la  province.  (  Extrait  des  JN'otes  de  M.  Mabru.  ) 

«  Avant  d'arriver  à  Laroy  ,  paroisse  de  •  Saint-Hilaire  ,.  on  ren- 
contre ,  dans  le  granité  sur  la  droite  de  la  grande  route  ,  de  la  ba- 
-  ryte  sulfatée  cristallisée.  £lle  s'y  trouve  dans  des  veixtes  irrégulières 
qui  parcourent  le  granité  en  tous  sens  ;  et  là  ,  comme  dans  toute 
}* Auvergne ,  la  baryte  sulfatée  avoisine  un  filon  de  granit  porphy- 
rique  ,  dans  lequel  le  quarts  affecte  des  formes  cristallines ,  et* 
conserve  tout  son  éclat ,  tandis  que  le  féld-spath  ,  quoique  cristallisé , 
liasse  &  Fétat  de  décomposition  ,  soit  dans  le  filon ,  soit  dans  le 
reste  de  la  montagne.  »  (  (kyuj^  J.  des  M.  t.  19 ,  p.  ^lù,  ) 

{Tt)  M.  Dubnisson  a  reconnu  la  présence  de  la  B.  s.  dans  un  filon 
dé  quarz  qui  traverse  une  montagne  granitique,  à  l'extrémité  du 
cpiartier  de  la  ville  de  Nantes  ,  nommé  La<^FoSse. 

1.  Baryte  saïîatie primiuçe  ,  blanchâtre  ,  translucide,  avec  cris* 
taux  de  ^ara* prisme #  sur  une  bréclie  calcaire;  de  Cxarles  eA 
Transilvanie.  (-Coll.  du  Mus.  ) 

1.  a.  B.  s.  ptimùivê^  jaimâtte/  ti»nsparente  ;  de  Nagy^anya, 
danv  le  même  pays.  (  Id.  ) 

3.  Baryte  sulfatée  «pD^v^oics ,  blanchtoe  ,  en  gros  eristatfx  gr<Mi- 
pés,  sur  du  quarz  reniérmant  du  fer  et  de  Tarsenic  sulfurés;  dé 
Kapoich  en  Transilvanie.  (Coll.  du  Mus.  ) 

Ce  morceau  faisoit  partie  d'une  belle  suite  de  minéraux  de  1a 
Hongrie  et  de  la  Transilvanie  ,  envoyée  en  1 784  >  à  Buffon  ,  pour 
le  Cabinet  du  Roi ,  par  Joseph  II. 

M.  Tondi  possède  un  joli  groupe  de  cristaux  de  B.  s.  offrant, 
réunies  ,  les  variétés  primitiviLet  apophane ,  et  dont  chaque  cristal 
est  encadré  par  une  couche  mince  d'arsenic  sulfuré  rouge.  U  viaiiC 
aussi  de  Kapnick. 


(  6o  ) 

.  5.  Baryte  8ulfat«e  rétrêcie ,  blanchâtre  ,  iris^  à  la  «urface  sur 
un  quarz  carié,  mélangé  de  fer  sulfuré  ;  de  Freyberg.  (C.  du  M.  ) 

4*  Baryte  sulfatée  raccourcie  ,  ayant  l'apparence  de  simples 
lames ,  sur  des  cristaux  de^  quarz  prisme  ;  de  Hongrie.  (Id.  ) 

5» -baryte  sulfatée  trapezieitne  et  B.   s.  époiruée  ^   ayant  pour 
gangue  le  fer  oxydé  brun  ;  de  Saxe. 

6.  Baryte  sulfatée  époiruée^  olivâtre;  du  Puy-de-Chaté,  au-dessus 
de  Boyat  ,  département  du  Puy-de-Dôme.  Ce  cristal  d*un  beau  vo- 
lume et  d'une  forme  très-nette  a  été  donné  y  avec  plusieurs  autres 
du  même  lieu  ,  par  M.  Lacoste  de  Plaisance. 

7.  Baryte  sulfatée  cr^r^'e,  lamelliforme,  blanchâtre  et  gris-'au- 
nâtre,  à  bords  découpés ,  sur  le  quarz  drusique,  avecle  fer  suliuié; 
de  Gersdorf ,  en  Saxe.  (  Coll.  du  Mus.  \ 

8.  Baryte  sulfatée  bacillaire  ^  blanchâtre  et  comme  soyeuse,  sur 
du  quai-z  pseudoinorphique  ,  modelé  en  cubes  et  coloré  en  j.aune- 
rougeâtre  par  Toxyde  de  fer  ;  de  «.<  mine  de  LorenzGegenthrumm, 
près  de  Freyberg ,  en  Saxe. 

La  collection  renferme  six  morceaux  de  cette  intéressante  variété 
«t  du  même  pays. 

9.  Baryte  sulfatée  radiée  ,  grisâtre  ,  trahsiucide  ,  en  masses  ar- 
rondies y  encroûtées  d*argi)e  glaise  ;  de  Monte- P^terno ,  près  de 
Bologne  ,  d  ns  le  royaume  d'Italie   (Coll.  du  Mus.  ) 

10.  Baryte  sulfatée  concrctionnéefibreuse  ^  en  masses  tubercu- 
leuses, souillées  extérieàremeut  par  de  Toxyde  jaune  de  fer, 
brunes  et  luisantes  dans  leur  cassure  ;  de  Chaud-FontainJé ,  dépar- 
tement de  rOurthe.  (Coll.  du  Mus.) 

Deux  morceaux  donnés  par  M  Hersart  de  la  Villemarquév 

1 1 .  Baryte  sulfatée  'granulaire  ,  blanche ,  avec  plomb  sulRirf 
lamellaire  ,  disséminé,;  de  Pesay,  départeaieat  du  Mont-Blanc» 
Donnée  par. M.  Gillet-Lau mont.  (Id.) 

12.  Baryte  sulfatée  compacte ,  grisâtre,  translucide;  de  Ram- 
Welsberg  ,  au  Hartz.  (  Id.  ) 

Le  nombre  des  morceaux  et  des  échantillons  relatifs  à  la  Baryte 
sulfatée  ,  dans  la  Coll.  du  Mus.,  est  de  cent-trente  environ  ,  sans 
compter  les  cinquante  échantillons  du  gradin  d'étude ,  dont  trente* 
huit  appartiennent  aux  formes  détérminables.  Parmi  ceux-ci ,  le 
département  du  Puy-de-Dôme  en  a  fourni  seul  plus  de  trente  ;  les 
autres  sont  deSaxe  ou  de  Transilvanie. 


(  6t  ) 

APPENDICE* 

BARYTE  SULFATÉE  FETIDE. 

Leherstein  (Pierre  puatite  )  ^  Cronstedt.  —  Id.'  W.  —  Baryte 
hépatique  ,  De  B.  —  Hepatû  ,  KâRST.  —  Pietra  Epaticà  ,  PetR. 

—  Barite  epaUca ,  Nap.  —  Piedra  kepatica ,  Herrg.  —  Liuer- 
itone,  KiRw. 

La  Baryte  ftolfat^e  fëlide  constitue  des  filons  enJtiers  dans 
les  Alpes.  M.  Hëricart  de  Thary  en  a  trouva  de  lamellaire 
et  de  granulaire  ,  blanche  et  blaRc--g;risâtre  ,  renfermant  da 
plomb  snlfnré  ,  sur  la  montagne  du  labyrinthe ,  dans  lei 
travaox  faits  par  les  Romains  an  pied  du  mont  Saint^Ber- 
nard.  —  On  en  trouve  aussi  à  Kopsberg  en  Norwège,  et  à 
Lnbh'n  en  Gallicie.  Cette  derrière  est  quelquefois  mélangée 
ae  son fre.  (De  ^or«.) 

He.    Espèce.    BARYTE   CARBONATÉE. 
(  Première  partie  ,  p.  16  et  248.  ) 

Baryte  aérée  ,  De  B.  —  Spath  pesant  aéré,  Witbérite,  Delasc. 

—  Witheric ,  W.  et  K.  —  Barke  aerata  ,  Petr  .  —  Carhonato  di 
barite  ,  Witerite  ;  Nap.  —  Carbonato  de  Barites,  TVhiterita^  Herr. 

—  BarolUe  or  uierated  Barytes  ,  Kirw.  —  JVitherite  ,  Jam^s.  — 
La  Witbérite,  Broch.  On  la  nomme  vulgairement  en  Angleterre 
Pierre  contre  les  Ratsi 

La  Baryte  carbonatée  a  été  trouvée  d'abord  en  Angle** 
terre  ,  à  Anglesarck  ,  près  de  Qhorlet ,  d^ans  le  Lancashire  ,. 
où  elle  occupe  la  partie  supérieure  d'un  filon  d'une  moli'* 
^goe  composée  de  couches,. degrés  ^  de  schiste  argileux  et 
de  houille.  Elle  y  est  accompagnée  de  Baryte  sulfatée,  de 
{^omb  sulfuré,  de  zinc  oxydé  et  de  zinc  sulfuré.  (  Watt , 
Ann.  de  Ch.  t.  11  ,  p.  32i.  )  —  M.  Patrin  en  a  rapporté  un 
^hantiilon  de  la  mine  d'or  de  Zmeof  en  Sibérie.  On  en  a 
rencontré  depuis  dans  le  fer  spathique  de  la  mine  de  Stcin. 
haoer ,  près  de  Nenberg,  dans  la  Haute-Styrie.  M.  Napione 
l'a  observée  aussi  dans  un  filon  de  plomb  snlfnrë  ,  à  Saint- 


(62) 
Asaph  dansée  paya  de  Gfk\lt9,( Brochant.'^ — Nous  en  pos- 
sédons nn  échantillon  qui  nous  a  été  donne  comme  Tenant 
d*Arkendale ,  dans  l'Yorkshîre. 

I  et  a.  Les  variétés  prismée  et  annulaire  décrifies  dans  la  prem. 
part.  p.  348  ,  sont  d'Angleterre,  (  Coll.  du  Mus.  )     ' 

La  Collection  renferme  en  outre  un  bel  échantillon  de  la  B.  c- 
fibro-laminaire  de  Styrie ,  et  deux  morceaux  de  la  variété  compaCtt' 
fibreuse  d'Angleterre. 

TROISIÈME    GENRE. 

STBONTIANE.  ^     , 

1%    Espace.    STRONTIANE   SULFATÉE. 

(  Première  partie,  p.  17  et  %tfié  ) 

Spath  séléniteux  d^  Sicile,  U,  {).  —  Strontiane ,  Dik)0a.«— Ce/tf«« 
tin  ,  W.  et  Kakst.  — -  Schiitzit,  RscsSé  —  Celestine,  Jambs.  — L4 
Cœlestine  ,  Broch.  —  Id.  Delam. 

S.  s.  cnstalUsée  et  laminaire,  —  Schiîtzit.  —  BléUtriger  Celestin, 
W.  etK. — La  Cœlestine  lamelleuse,  Broch. 

S.  ê.  fibreuse-conjointCm  —  Fasri^er  CeUstin  ,  W.  et  KARST.- 
LaCoelesrine  fibreuse ,  BrocR. 

S*  91  fibro-laminaire,  —  Strahliger  Cclestin,  W.  et  K* 

bAaAGTSRSS. 

Electricité.  La  Strontiane  sulfatée  trap^arente  et  lisse  acquiert 
rélectricité  vitrée  par  le  frottement  ;  il  en  est  de  méoM  pour  la 
Baryte  sulfatée.  (  Haûy.  ) 

'On  peut  adopter,  suivant  M.  Haûy ,  comme  caractères  distinctifs 
secondaires  ,  entre  la  Baryte  sulfatée  et  la  Strontiane  sulfatée ,  que 
les  cristaux  de  celle-ci  sont ,  en  général ,  plus  petits  et  transparena  ; 
que  leurs  pans  sont  ordinairement  ondulés  au  lien  d'être  striés  ;  ec 
que  leur  «ouXsur  est  plut6t  bleu&trs  que  jaunAtre  ;  qu*elle  est  aussi 
un  peu  moins  dure  ;  enfin ,  que  ses  cristaux  sont  plus  rareo^ent 
d'une  forme  applatie  et  que  ses  masses  fibreuses  ont  leurs  fibres 
conjointes  au  lieu  de  les  avoir  radiées.  (  Notes  recueillies  aux  Coups 
de  Minéralogie  de  1807  et  de  1808.} 

VARIETES     DB     FORMES* 

1.  Strontiane  sulfatée  apotome; 


\  ^ 


(  63  ) 

IVisfiie  rHpmboîdal  ««mblable  à  celui  de  la  vari^tl  unitaire  ;  ter*- 
mine  par  des  pyr^iinides  k  quatre  faces  et  trèsraiguës.  L'angle  d'in« 
cidence  des  faces  de  cba<{ue  pyramide  sur  les>  pans  adjacens  ,  est 
de  161*  16'. 

Cette  nouvelle  variété  a  été  trouvée  par  MM.  Cuvier  et  Broi»- 
gniart ,  dans  une  géode  de  chaux  carbonatée  compacte  ,  coquillère  , 
à  Bougival,  près  de'Marly,  au-dessus  de  la  masse  de  Craie.  (J.  ^ê 
M. ,  t.  23,  p.  43i.  ) 

2.  Strontiane  sulfatée  laminaire ,    bleuâtre  ;  de  Monteccbio- 
liajote  ,  dans  le  Vicentin. 

Elle  y  occupe  les  cavités  d'une  amygdalolde  4|ui  renferme  aussi 
'  dçs  cristaux  d'analcime  et  de  la  cbabaçie. 

ANNOTATIONS. 

La  Strontiane  sulfatée  se  tronye  avec  le  soufre  et  1% 
chaux  sulfatée  dans  les  Tais  de  Noto  et  de  Mazzara  en 
Sîcileyet  en  Espagne.  Ce  sont  ces  dènx  pays  qui  fournissent 
les  cristaux  les  plus  limpides.  Elle  forme  de  petites  cotiches 
dans  l'argile  ,  à  Bonvron  ,  près  de  Tonl ,  département  de  la 
Menrtbe.  Il  en  yient  de  laminaire  de  Prankstown  en  Pensyl- 
Tftiiie  ,  de  Bristol  en  Angleterre,  et  de  Blejberg  eu  Carin- 
tWe.  La  variété  fibro-laminaire  a  été  rapportée  d'Egypte  par 
M»B^rib*  Celle  qne  l'on  trouve  à  Montmartre  est  mélangée 
d«  chaux  carbonalée. 

'  Suivant  M.  le  professeur  Gîobert  (  Mém.  de  TAcad*  de  Turin,' 
ap.  i3o.5«  p.  cxv.)  la  6.  sulfatée  se  trouve^  sous  la  forme  d'ai- 
guilles ,  dans  des  mas6#$  irréguliires  de  Baryte  sulfatée  ,  dans  lea 
collines  de  Montferrat..  On  indique  en  particulier  Alfîanow^ 

I.  Strontiane  sulfatée  dodécaèdre  et  épointée  ,  en  cristaux  lim- 
pides ,  avec  soufre  amorphe ,  de  Sicile. 

Ce  morceau ,  remarquable  par  son  volume  ,  est  un  présent  de 
Dolomieu.  Il  pèse  environ  10  kilogrames  (20  livres  ). 

1.  tf.  S.  s.  ^yjorn/^e ,  blancbâtre ,  sur  la  S.  f.  calcarifère  compacte; 
de  la  colline  de  Montmartre.  (Coll.  du  Mus.  ) 

Les  deux  morceaux  que  renferme  cette  collection  lui  ont  été  don- 
nés par  MM.  Menard  et  Lavaux  qui  les  avoient  recueillis  dans 
une  do  leurs  courses  lithologiques. 


N 


(64) 

A.  s.  s.  anamorphique y  bleuâtre,  en  cristaux  groupés  ,  sut  la  C^ 
c.  lenticulaire  blanche ,  dans  la  Baryte  sulfatée  lamellaire  et  le  zinc 
iulfuré  verdàtre  ,  niélangé  de  plomb  sulfuré.  (  Col.  du  Mus.  )    * 

Nous  ignorons  de  quel  pays  provient  ce  beau  morceau  que 
M.  Haiiy  a  décrit ,  sous  le  nom  de  Spath  pesant  sphalloïde ,  dans  les 
Ann.  de  Ch.  de  Janvier  1 792^. 

5.  Les  variétés  émotissée,  bis-unUaire ,  entourée  et  apotome  ,  ne 
•ont  point  encore  dans  la  Collection  du  Muséum.  , 

4.  Strontiane  sulfatée  fibreuse-conjointe  ,  blanc-bleuâtre  ;  de 
Bouvron ,  département  de  la  Meurthe.  (  C.  du  M.  ) 

5.  Strontiane  sulfatée  aciculaire,  blanche  ;  dans  les  cavités  de 
la  S.  s.  calcarifère  terreuse  de  Montmartre.  (Id.  ) 

6.  Strontiane  sulfatée  compacte  ^  blanche  ,  à  fibres  radiées  ,  ren- 
fermant un  peu  de  soufre;  de  Sicile.  (  Ici. } 

/ 
t 

APP£?(DIGE« 

STRONTIANE   SULFATEE    CALCARIFERE. 

(  Première  partie ,  p.  a 49.  ) 

Strontiane  sulfatée  amorphe ,  du  Traité.  •»  Cœlestine  terreuse, 
Broch.  —  S.  s.  terreuse ,  Brogn. 

La  Strontiaue  dnlfatée  calcarifère  se  trouTe  à  Montmartre 
dans  les  carrières  sîtuéed  du  côté  du  village  de  Clignancourt. 
Elle  se  présente  ordinairement  sous  la  forme  de  masses  ar- 
rondies ou  comprimées  ,  de  différentes' g^rosseurs ,  auxquelles 
les  ouvriers  donnent^  suivant  leur  volume,  les  noms  d^QËufs , 
de  Têtes  de  Moines  et  de  Miches  de  quatorze  sous.  Leur  in- 
térieur est  souvent  cloisonné.  C'est. dans  la  marne  qui  re- 
couvre les  bancs  de  pierre  à  plâtre  de  la  basse  masse  qu'on 
les  rencontre. 

II«.    Espèce.    STRONTIANE   CARBONATÉE. 

(  Première  partie  y  p.  18.) 

Strqntianite ,  Delam.  — Strontian  ,  W.  et  Karst. — Strontianit , 
Reuss.  —  Strontionite  y  Schmeisser.  — StrorUte^  Hops.  —  Stron^ 


(65)  .    -       • 

iîariite ,  Kirw.  —  Id.  ,   Dblam>  —  ^^  y,  Nai*.  —  ^trontianitô  , 
Herao.  —  La  Strontianite  ,^  Baoch.  % 

La  ^trontinne  carbonatée  a  été  trouvée  d'abord  au  cap 
Strantiti^  en  Ecosse  ^  dans  im  filon  de  plomb  sulfuré  traver-* 
8aot  QDe  montagne  de  gneiss  ^  avec  la  baryte  sulfatée  et  la 
chlax  carbonalée.Depnis  lors  on  Ta  retrouvée  à  Leadbills  , 
dans  le  même  pays  et  à  Brannsdorf  en  Saxe.  —  M.  de  Hum-» 
boldt  en  a  rap'porté  de  Pisope^  près  de  Popayan  au  Pérou, 
une  variété  blaucbe,  translucide  et  rayonnée  (^Brongniart)^ 

1.  Strontiane  carbonatée  prismatique  ,  blanchâtre  ^  dazis  Ja  S.  c. 
amorphe  y  blanc-verdâtre  ,  mélangée  d'un  peu  de  plpmb  sulfuré  et 
de  baryte  sulfatée  lamelliforme ,  blanc-^mat  ;  du  cap  Strontin. 

2.  Strontiane  carbonatée  aciculaire-édatanté  ,  en  aiguilles  dé- 
lits,  entrelacées  et  tenfermant  de  petites  lames  dé  cuivre  pyriteux , 
irisé;  de  Braunsdorf,  en  Saxe. 

Cet  échantillon  faisoit  partie  d*un  morceau  de  la  mêmie  subsiaiice 
envoyé  à  M.  Haiiy ,  par  M.  Petersen.  On  la  regardoit  à  Freyberg 
comme  étant  une  variété  d'Arragonite.'  (  HaGy  ,  Pfouv.  3uiL  des 
6c.  tom.  I,  p.  89.  ) 

QUATRIÈME    GIeNRE. 

MAGNÉSJfi. 

!/•    EsïicE.    MAGNÉSIE   SULFATÉE. 

(  Première  partie  ,  p.  19.  ) 

Vitriol  de  magnésie,  R.  D»  J^ulg.  Sel  d* Angleterre ,  seld^EpSoitiy 
sel  de Sedlitz ,  Sel  amer. — Magnésie  vitriolée,  sulfate  de  Magnésie  ; 
Bb  B.  —  £psônite  ,  Delam.  —  Bittersalz  ,  R.  —  Natûrliches  Bit- 
ienalz ,  W.  —  Magnesia  "vitriolàta ,  Sale  d^Epsom  ;  Petr.  —  S  al 
amargâ.  Sol  de  los  Alpes ,  o  de  Gletscher;  Herho. — Epsom  Sait  $ 
KiKw.  —  Sulfate  of  Magnesia  ,  Thoms.  —  Le  Sel  amer  natif  o/« 
Sel  dTpsom  natif,  Bàoch. 

La  Magnésie  sulfatée  existe  en  dissolution  dans  les  eaux 
minérales  de  beaucoup  de  pays,  et  notamment  dans  cclJea^ 
^'Epsom  en  Angleterre^  de  Sedlitz  et  d^Egra  en  Bohcuie.. 

1 


^    ■/  ' 


If 

I 


Elfe  se  Crouvc  anâsi  en  effiorescence  (  i  )  à  la  surface  de  âiWe^ 
rentes  sortes  dç  roches  ,  soit  primitives  ,  soit  secondairea  , 
comme  des  porphyres ,  des  gneiss  ,  des  pierres  calcaires  et 
des  grés.  Quelquefois  encore  on  la  rencontre  en  petites  iuaa<« 
tes  déposées  par  les  eaux  'dans  certaines  caTités.  Elle  aceom* 
pa^ne  anssi  la  soude  sulfatée  et  la  soude  mnriatée.  »->»  Lea 
eanx  du  lac  Baïkal  en  contiennent.  -^  On  en  trouve  dan» 
Var^ile  calcarifère  des  bancs  de  pierre  à  ^)1l!rtre  de  la  Tille  d'Aix 
et  de  Menil-le-Montant,  (  Brongniart»  ) 

(i)  <«  Tous  les  déserts  de  la  Sibérie  sont  couverts,  chacpie  année ^ 
d'ef ûoreficencès  de  sel  d'£psonr.  Pendant  les  chaleurs  courte ,  mais 
vives  ,  qu'on  éprouve  dans  ces  climats  ,  ces  efflorescences  sont  par** 
fois  tellement  abondantes  ,  qu'on  croiroit  marcher  dans  la  nei|;e^ 
Chaque  année  ]es  pluies  et  la  fonte  des  neiges  entraînent,  dans  les 
ruisseaux  et  dans  les  rivières  ,  tout  ce  sel  magnésien  ,  et  chaque 
année  voit  paroître  de  nouvelles  efflorescences  aussi  abondantes  que 
les  précédentes.  »  {^Patrin ,  Minéralogie ,  1. 1 ,  p.  18.  ) 

(1  Le  sulfate  de  magnésie  ,  dit  M.  Lelivec ,  se  rencontre  presque 
à  chaque  pas  ,  en  efÛorescence  blanche  ,  à  la  surface  des  rocsschis^ 
teux  ou  gypseux ,  dans  l'arrondissement  de  Moustiers.  On  trouve 
par  exen>ple  sur  les  bords  du  torreiit  de  Charbonnel ,  commune  de 
Mont-Valaisan  sur  Bellentre  ^  des  schistes  magnésiens  qui ,  après  une 
légère  calcination,  rendent  par  la  lixiviatiou,  jusqu'à  20  pour  loo 
de  sulfate  de  magnésie  très-pur.  »  (  J.  des  M.  t.  X!2$l,  p.  492.  ) 

Le  même  sel  est  également  mêlé    à  la  chaux  sulfatée',  dans  le  • 
"Teufelshohle ,  prés  de  Jena,    (  Reuss,  ) 

i .  Magnésie  sulfatée  ffyramidée  ,  blanche* 

2.  Magnésie  svXîsitèefibceuse ,  blanche ,  à  Hbres  conjointes  ,  sur 
ai^gile  souillée  de  fer  o^ydé  Jaune  ^  de  la  mine  de  houille  de  Litry  , 
département  du  Calvados  ;  donnée  par  M .  Héricari  de  Xhury ,  ingé-     à 
nieur  en  chef  des  mines  de  TEmpire  et  inspecteur  général  àes  car-^ 
rières  et  travaux  souterrains  du  département  de  la  Seine. 


3.  Magaésie  sulfatée  capillaire  ,  en  efflorescence  à  la  surface  de 
}'argile  calcarifère  schistoïde  (Schiste  hs^i^^nt-Klebschiefer ^  W.)-> 
de  MenlMe-^MontsiDrt. 


\ 


(.6?) 

A  PP.Ëpr  D  ICÊ. 

î.    MAGNÉSIE    SULFATiE    FERRIFERE* 

(Alumine  sulfatée  ferrifére,  Prem.  part.  p.  254*  ) 

^tdotrichum,  Scopoli.  —  Haarsaîz ,  W.  etK.ARST. —  S  al  capilar, 
IIerrg.  —  Càpillary  Allunt ,  KtRw. 

La  Magnésie  sulfatée  ferrifère  a  été  décrite  ,  peur  la  pre- 
mière fuis  ^  par  Scopoiî  qui  en  fit  la  déconferte  dans  la  mine 
de  mercure  d'Ydria.  ^-  On  en  a  trouvé  sous  la  forme  d'ai* 
gnillcs  fines  et  d'un  pied  de  longueur  environ  ,  sur  nue  siir*^ 
face  de  ^o  a  5o  pieds  carrés ,'  dans  une  mine  d^Alua  A^%  en- 
tiron  de  Glascavr  en  Ecosse  (.  Bibl.  Britan.  t.  36  ,  p.  in8  )* 
M.  Tondi  l'a  observée  sous  le  même  état  dans  la  mine  de 
plomb  de  Pakerstollen  ,  près  de  Scbemnitz ,  en  Hongrie* 

II.    MAGNÉSip    SUI^FATtE.  COBALX^FÈRE. 

La  Magnésie  sulfatée  cobaltjfère.sfî  Up^n^e  à  iierrc^ngrui;i4 
en  Hongrie ,  dan^  les  inipes  de  xnivrcgris  et  de  cfiivre  pjri- 
tenx  y  on  elle  est  accompagnée  de  quarz  et  de  chaux  sulfatée, 
EUe.est'd'an  robge  de  rose  pâle,  {^tiaiiy.  ) 

^.^E^^^iècB.  MA.G>N:ÉSI£  iBORATÉ£. 
(Première  partie  ,  p.  ao  et"'249.  ) 

Chaul  boriaciijue  j.iDsB.  — Spa«b  boracique  ,  Boracite  ;  Delam* 
— Quarx  cubique.  -»-  Bbràta  îUdgiiiSaîo-calcaire.  —  Wûrfehtein  i 
WcsTasTiiB.  —  BoracU ,  "W.  et  'Ji^A^st*  -^  Borace  calcario ,  Spato 
horacmo,  Quarzo.cuéico  ; Petr. ■ —  Boracite,  Spato sedativo ;  Nap* 
--  BorofiitOf  ilsÀR.  — J^or^ited,  Càlàt ,  Boracite;  Kirw, — La 
Bot;a€ite,.£jlDCB«^  .         ..*..•■■ 

carAëtIeres  éï  varikt]Is. 

Electricité.  Certains  cristauix*  bîfaft(5h'âtres  ,  et  dont  la  surface  sern- 
Ue  corrodée  /  cessant  d'être  électrîtjuefs  jpâè-^k  chaleur  :  cela^arriye 
particulièrement  k  ceux  , qui  rppfer/îïjeijt .  d^  •  la  chaux  carbonatée. 
{Haûj^  iSo6.)  ,:: 


(68) 

Cassure  ,   vitreuse  et  conchoïde  à  petites  évasures' ,  dans  les  en*» 
taux  transpareDs.  {Haûjt  1807.  ) 
'  1 .  Magnésie  boratée  plagièdre  ; 

La  variété  quadriduodécimale  ,  décrite  dans  la  première  partie,' 
png.  249  ,  augmentée  de  4  nouvelles  facettes  ,  situées  de  biais  ,  sur 
chacun  des  angles  solides  composés  de  4  plans.  {Haii/ ,  1807.) 

ANNOTATIONS.. 

La  Magnésie  boratée  se  trouve  dans  la  cliaax  sulfatée  jDom- 
paclé  d'une  montagne  des  environs  de  Lunebourg  ^  en  Basse- 
Sa^c  ,  appelée  le  Kalkberg.  Elle  est  toujours  cristallisée. 
M.  Tondi  a  observé  sur  le  lien  même  que  certaines  masses 
de  cette  charix  sulfatée  étoîent  imprégnées  de  soude  nuiria- 
tée.  —  On  en  a  rencontré  depuis  peu. d'années  dans  une  ro- 
che semblable  à  Segeberg  dans  le  Holstein. 

La  collection  du  Muséum  ne  possède  que  de  très-petits  échantil- 
lons de  Magnésie  boratée  dans  sa  gangue  et  seulement  trois  cristaux 
isolés.  Ces  derniers  offrent  les  variétés  «^ue  M.  Haiiy  nomme  défeç- 
nve ,  distincte  et  surabondante, 

III.«  Espèce.  MAGNÉSIE  CÀRÊONATÉE. 

Reine  7tf//ferrf<?— Magnésie  native;  Kar^tew.     , 
M.  Karsten  a  donné  dans  le  Magasin  des  Scrutateurs  de  la  nature 
de  Berlia ,  tom..I ,  p.  a54 ,  la  description  d'une  Magnésie  carbona- 
tée  qui  se  trouve  à  Gulfen^   près  de  Kraubat ,  -dans  la  Styrie  supé- 
rieure ,  où  elle  est  engagée  dans  la  serpentine  avec  la  diallage  mé- 
talloïde. Cette  substance  doftt  M.  Klaproth.a  faut  l'analyse,  ren- 
ferme sur  joo  parties,  Magnifie 4^ >  Acide  carbonique  49-,  Eau  5. 
Ses  caractères  extérieurs  sont  iu-peu-près  les  mâmes  que  ceux  de  la 
Magnésie  carbonatee  silicifcre  de  Moravie  et.duvPiémoht,  dont  elle 
(est  distinguée  principalement,  par  la  propriété ^e  se  di^oudre  en 
entier  dans  les  acides.  Elle  devra  donc  être  considérée  comme-  1» 
type  de  Tespèce.  .      ,    ,.  ..^   .   ,        ..    '    '. 

APP»,NPIC«. 

-     >  ,  .'         ,1.1'^  ■     ■ 

MAGNES.Iï;..,€ARBÛNATÉE    QCJAaZiFÈRE.      ^ 
(  Première  partie  ,   p   a5o.  ") 
I     iVoubschite  et  Baudisserite ,  Delam.  —  Magnésie  nAtive-Jieîn^ 


(  69)       ■ 

7'dkerde ,  W.  —  Magnesit,  Karst.  —  Terra  da  poreelleêna  dt 
BaudisserOj  Argilla pura\  Nap.  —  Notice  Magnesia,  Thoms. — 
"Natûrliche  Talkerde  -  la  Magnésie  native  ,  Brocb.  —  Maguesite 
de  Mictchel  et  M.  plastique^   Brong. 

CARACTERES   ET   VARIETES. 

On  a  cru  pendant  long-temps  que  la  terre  à  porcelaine  de  Bau- 
dissero  étoit  une  argile.  Macquer  et  Baume  eux-mêmes  ont  accré- 
dité cette  erreur  ,  et  Napione  dans  sa  Minéralogie  >  t.  I ,  p.  247  , 
assure  que  d'après  les  expériences  du  docteur  Gioanetti ,  la  terre  à 
porcelaine  de  Baudissero  doit  être  considérée  comme  de  la  terre  ar- 
gileuse tiés-pure.  Mais  il  ii*y  a  pas  de  doute  aujourd'hui  qu'elle  ne 
«oit  de  la  Magnésie  combinée  avec  \un€(  quantité  plus  ou  moins 
grande  d'acide  carbonique  et  mélangée  de  silice. 

Electricité*  ¥r  ottée  sur  une  étoffe  de  laine  elle  acquîçrt  l'électri- 
dté  vitreuse.  {^Hidierle  et  Bucholz). 

M.  Haiiy  distingue  deux  variétés  de  cette  substance ,  la  MagnésîA 
carbooatée  quarzifère  compacte  et  la  M.  c.  q.  sub-granulaire  ;  elles 
se  trouvent  souvent  ensemble.  '  " 

ANNOTATIONS. 

La  Magnésie  carbonatée  quarzifère  découverte  par  le  doc- 
teur Mittchel  à  Hrubscbîtz  près  de  Rosena  ,  en  Moravie^  s'y 
tronve  en  morceaux  arrondis  qui  ont  quelquefois  la  grosseur 
de  la  tcte  et  un  aspect  terreux.  Elle  est  accompaj^^nce  de  talc 
commun  ,  d'écutne  de  mer  et  de  chaux  carbonatée  magnési- 
fôre,  dans  une  roche  de  serpentine  en  décomposition.  Les 
Jits  SDpérIenrs  de  cette  même  serpentine  altérée  ^  renferment 
delà  calcédoine  verte  et  de  Topale  (^Jtaberle  et  Buchoîz  , 
Ajjd.  de  Ch.  t.  74  »  P-*  68  et  «j  i  ).  —  La  M.  c.  de  Baudissero  et 
celle  de  Castellamonte ,  département  delà  Doire,  sont  éga- 
lement engagées  dans  des  roches  stéatiteusek  M.  Giobert , 
de  l'Académie  impériale  de  Turin  ,  les  a  examinées  dans  le 
plos  grand  détail.  (J.  des  M.  t.  ao  ,  p.  291  à  3 10  et  p.  4»! 
à  404.) 

I.  Magnésie  carbonatée  quarzifère  compacte  ,  blanche  ;  de  Gas- 
tdlamonte ,  département  de  la  Doire.^ 


J'       ^ 


(  7»  ) 

a.  Magnésie  carbon.  quarzifère  suif-granulaire;  du  mèmepajs. 

Ces  morceaux'  faisotent  partie  d\me  suite  fort  intéressante  de  mi- 
néraux dii  Piémont ,  adressée  au  Muséum,  en  i8o5,  par  M.  le 
docteur  Bonvoisîn ,  de  FAcadémie  Impériale  de  Turin  et  Député 
au  Corps-Législatif. 

j^      J^      BASB      BOU1II.E. 

CINQUIÈME    GENRE. 

CHAVX    ET    SILICE. 

EsBècE  vmqjjE.  CHAUX  BORATÉE  SIUCEUSE. 

Datholite,  Esmark.  —  Id.  Delam.  —  DatholU^   W.  etK.  — 
Chaux  datholite,  Baong. 

CAAACTEBES. 

(  Haûy  ,  J.  des  M.  t.  19 ,  p.  36a  ;  Klaproth  ,  I(^  p.  473  ;  /^oa- 
qifelin  ,  Annal,  du  Mus.  1. 1 1 ,  p.  89. } 

GAnAéTBBB   FHTSIQU£« 

Pesanteur  spécifique  2,980.  Klaproth, 

Dureté,  Rayant  la  chaux  fluâtée  et  quelquefois  le  verre.  F'att' 
quelin.  ' 

CARACTÈRE    GlBO  MÉ  T  RIQUE.- 

Forme  primitive.  Prisme  droit  à  bases  rhombes  de  109^  38'  et 
no  ^  32'  dans  lequel  le  côté  B  de  la  base  est  à  la  hauteur  G  ou  H  ,  à 
peu  prés -comme  i5  est  à  16.  Les  joints  naturels  ne  sont  sensibles 
,  qu'à  une  vive  lumière.  {^Haûjr  ^  Tableau  comparatif ,  p.  17.  )  % 

CARACTÈRE   CHIMIQUE. 

Cassure ,  vitreuse ,  imparfaitement  conchoîde ,  à  petites  évasures. 

Action  du  Jeu,  Exposée  au  feu  du  chalii^meau  sur  un  charbon  » 
elle  commence  par  se  boursouffler  en  devenant  opaque  et  £nît  par 
donner  un  globule  vitreux  transparent.    (  f^auifuelin,  ) 

Ses  fragmens  exposés  à  la  simple  flamme  d'une  bougie  deviennent 
dW  blanc  mat  et  faciles  à  pulvériser  entre  les  doigts.  (  HaAj,  )    - 

Action  des  acides.  Elle  est  facilement  attaquée  par  les  acides  , 
iliême  étendus  d*eau ,  qui  la  convertissent  en  une  masse  gélatineuse, 
transparente  (  F'aïufuelin  ).  Sa  dissolution  évaporée  se  sicciié  laisse 
un  résidu  qui ,  délayé  dans  l'alcool ,  iui  communique  la  propriété 
de  brûler  avec  line  flamme. verte.  (Kiaproth^. 


(  7»  ) 

•Analyse  compaTée  da  Datbolhe. . 

Kîûprdth,  f^cuujueîin, 

Snice    .......     56,5 '   .     .     .  37,66. 

Acide  boracique.     .     .     .     :â4,o.     • 21,67. 

Chaux.      .......  35,5.     .......  34,  o. 

Eau 4,0 5,^0. 

Perte  ...     ,  >,     .     .     .       1,0 1,17. 


o.^ 


100,0.  100,00. 

▼  ARIBTBS    DE    FORMEé» 

1 .  Chaux  bora^ée  siliceuse  séxâécimale  ; 

Prisme  droit  décaèdre  ^  dont  deux  angles  solides  opposés  sur  le 
contour  de  chaque  base  sont  remplacés  par  des  facettes.  (  Uaûv  , 
J.  des  M.  tom.  19 ,  p.  362.  ) 

2.  Cbaia  boratée  -siliceuse  concrétionnéeimamelonnèe  ; 
Formée  par  couches  concentriques  ;  rougeâtre  à  Textérieur ,  grise 

JL  Tintérieur.  Cassure  écailleuse.  Le  tissu  est  quelquefois  iibreuz, 
à  fibres  trés-déliées  :  Htmjr  ,   Tabl.  comp.  p.  17-. 

Elle  a  été  décrite  sous  le  nom  de  Botriolit  par  M.  Leonhard  dan« 
son  Manuel  de  Minéralogie,  tom.  III,  p.  ii3,  et  par  M.  le  comte 
de  Dunin  Borkowski  ,  J.  des  M.  t.  35 ,  p.  317, 

On  la  trouve  dans  la  mine  de  Kienlie ,  près  d'Aréndal ,  avec  le 
quarz ,  le  pyroxéde  ,  la  chaiix  carbonatée ,  le  fer  sulfuré  et  la  pyrite 
magnétique.  , 

D'après  Tanalyse  dé  Kîaproth  elle  contient,  sur  1 00  parties  : 
Slice,  56;  Chaux ,  ^9,5  ;  Fer  oxydé  ,  i  ;  Acide  boracique^,  i3,5  ; 
Eau,  6,5. 

3.  Chaux  boratée  siliceuse  amorphe. 

Couleurs. 

Ordinairement  blanchâtre  ou  blanc-verdâtre ,  translucide  ;  la  va-* 
riété  concrétionnée  est  rougeâtre  et  opaque. 

ANNOTATIONS. 

La  Chaax  boratée  silicense  se  tronve  sons  la  forme  dé 
maséies  compactes  ou  granulaires  dans  nnegangaç  talqueuse 
Terdâtre  ^  aux  environs  d'Aréndal  en  Norvvège.  C'est  an  sa- 
vant M.  Esmark  qne  la  découverte  de  cette  intéréâsante  snb* 
itaDce  est  due*  Elle  date  de  i8o6« 


'  1^ 

(  70 

t.  Chaux  boratée  siliceuse  sexdccimale  ,  en  petits  crista^ux  blax»- 
cbàrres ,  clans  la  C.  b.  s.  amorphe  recouverte  de  talc  écailleux  » 
jaune-verdâtre, 

st.  Chaux  boratée  siliceuse  amorphe  ^  blanche. 

J^es  échantillons  de  ce  minéral  sont  encore  rares  dans  les  collec- 
tions de  la  capitale  ,  surtout  ceux  qui  renferment  des  cristaux.  CW 
dans  le  précieux  cabinet  de  M.  Bruun-Neergaard  que  se  trouvent 
les  plus  beaux  que  nous  connoissions. 

SIXIÈME     GENRE. 

SILJCE  ET  ALUMIJ^E. 

Espèce  unique.  SILICE  FLUATÉE  ALUMINEU5E. 

Topaze  et  Fycnitk  ,    du  Traité. 

(  Première  partie  ,  pag.  43  et  a5f  ^  et  p.  ^8  et  283.  ] 

Topaze  ,  Rubis  ,  Saphir  ,  du  Brésil  ;  Topaze  de  Saxe  ;  R.  D.  — 
Topaze  occidentale  ou  du  Brésil,  T»  de  Saxe;  Mong.— Topaza 
du  Brésil ,  T.  de  Saxe  et  T.  de  Sibérie;  Delam*  —  Id.  De  B.  — 
Topazy  W.  et  K.  —  Topazio.,  Petr.  —  Id.  Naf.  —  Topacio  , 
Herhg.  —  Occidental  Topaz\  Kirw.  • — 'Topaz,  Thoms.  —  La 
Topaze,  Broch.  — Id.  Brong. 

Topaze  cjlindroide.  —  Pycnite  cylindroïde  du  Traité.  — 
Scborl  blanc  prismatique ,  R.  D.  —  Schorl  l>Ianchàtre ,  Leuco- 
lithe  d'Altemberg  ;  Delam.  ^-  Sch'àrlartiger  Bei^ll,  W.  '—^Stan- 
genstein  ,  R.  —  Schorlit ,  Klaproth.  —  Pycnit ,  Karst.  —  Schor-^ 
larti^er  Topaz  ,  Bernharoi.  —Sorlo  bianco  d* Altemberg ,  Nap. 
—  Berilo  schorîaceo ,  Chorlo  estriado ,  Chorlito  ,•  Herrg.  — Schor^ 
lite ,  Thoms.  —  Le  Beril.schorliforme,  Broch. —  Pycnite,  Brono. 

T.  jt?r/5mûroiWe.— Pyrophysalithe,  Hisinoer  etBsRZBUus. 

T.  laminaire  ,  limpide.  — Miischliger  Feld-sptuh ,  Link. 

T.  jaune.  —  Chrysoprase  d^Orient ,  Baiixou.  —  Topaze  chryso- 
béril,  Delam. 

ST.  jaime-safranée.  —  Topase  d7nde ,  Nonnull. 

T.  jaune-rougeâtre.  —  Rubicelle  ou  Rubacelle  ,  Nonn. 

T.  orangée»  —  Hyacinthe  occidentale  ou  de  Portugal ,  R,.  D^ 

y.  jaunç'verddtre.  —  Chrysolithe  de  Saxe  ,  R.  D* 


(75)  , 

-T.  bleu'Verddtre.  —  Aiguë  marine  orientale,  Brissow.  —Saphir 
du  Brésil ,  R.  P. 

T.  rougfi*  —  Rubis  du  Brésil,  R.  D.  —  Id.  des  Lapidaire. 

<àAEACT£RES. 

Electricité,  Les  Topazes  de  Saxe  sont  éminemment  électriques  à 
1  aide  du  frottement  ;  elles  s'électrisent  aussi  par  la  chaleur ,  mais 
foiblement.  (  Haiij  ,    1 806.  ) 

Forme  primitive  *  Octaèdre  rectangulaire  dans  lequel  l'incidence 
de  P  sur  V  est  de  8a'^  a/  ,  et  celle  de  M  sur  M'  de  i  aa*  4a'  Cet 
octaèdre  se  soudivise  très-nettement  dans  le  sens  du  rectangle  CD. 
(Tableau  comparatif,  p.  17  et  iîg.  8.  ) 

La  poussière  des  Topazes  verdit  le  syrop  de  violettes.  Vauqueliiu 
£lle  est  phosphorescente  sur  des  charbons  ardens. 

VARIÉTÉS   DE    FORMES. 

M.  Haiiy  .en  compte  actuellement  dix  appartenant  aux  formes 
détermina bl es.  Il  a  donné  la  descri]ition  des  plus  nouvelles  dans  les 
Ann.  d'Hist.  Nat.  t.  1  ,  p.  346  et  suiv.  ,  et  dans  son  Tableau  com- 
paratif ,  p.  17  et  18.  Les  anciennes  variétés  citées  dans  ce  dernier  ■ 
ouvrage  sont  accompagnées  de  lei|rs  nouveaux  signes  et  portent  aussi 
des  noms  nouveaux.  Ces'  changemens  ont  été  nécessités  par  la  subs- 
titution de  Toctaèdre  rectangulaire  au  prisme  droit  rhomboïdal , 
comme  forme  primitive  de  lespèce. 

fORMES      DÉTERMINABLES. 

a.  A  deux  sommets, 

1.  Topaze  dihexahdre  ;  du  Brésil. 

Prisme  ^  çix  pans  ,  terminé  par  deux  pyramides  ,  Tune  à  deinc 
etTautre  à  quatre  faces.  (Tabl.  comp.  p.  17  et  iig.  aS.) 

a.  Topaze  octO'Sexdécimale  ;  du  Brésil.  Frem.  part.  p.  a5i. 

Prisme  à  huit  pans ,  avec  deux  sommets  pyramidaux  dont  Tun  est 
à  huit  faces  et  l'autre  à  dix.  (Ann.  d'Hist.  ly'at.  1. 1  ,  p.  Zéfi, 

^       h.  ^  un  seul  som,m.et. 

3.  Topaze  septi-Jiexagonale  ;  (  Pycnite.  )  d'Alteraberg, 

Prisme  à  six  pans  ,  sommet  à  sept  faces  dont  une  hexaèdre  sîtué« 

perpendiculairement  à  Taxe.  (Ann.  du  Mus.  t.  1 1  ,  ]p.  64  ou  J.  des 

M.  t,  a3  ,  p.  46.  ) 


1 


•      ,  '    (  74  ) 

4  »l  9'  Les  variétés  quadrioctonale  ,  sexoctonaîe ,  septioctonale  ^ 
septiduodécimale  ,  tredécioctorude  ,  et  quindécioctonale ,  correspon- 
dent aux  anciennes  variétés  dloctaèdre ,  soustractiçe  y  jnonostique  ^ 
soitdouble ,  distique  et  dissimilaire.  <« 

INDÉTERlCiNABLES. 

1.  Topaze  cylindroide  ;  d'Altemberg.  (Pycnite.  ) 

2.  Topaze  laminaire  ,  limpide  ;  du  Brésil. 

3.  Topaze  prismatoîd-^  ;  de  Suède.  (Pyrophjrsalith»  ) 

4.  Topaze  roulée  ;  Traité  ,  p.  609. 

-  ANNOTATIONS. 

La  SîHee  ûuetiée  àlaminease  appartient  aux  terrains  d^an- 
cienne  formation.  On  la  tronve  en  Bohême  avec  l'étaiaoxjdé, 
dans  les  veines  des  montagnes  granitiques.  — Elle  existe 
également  dans  les  fentes  du  granit  enDaonrie,  anx  environs 
de  Nertsehinsk ,  snr  la  frontière  de  la  Chine  et  dans  la  partie 
desMonts-Ouralsqui  traverse  la  Sloboda  deMonrsinsk  (i)» 

—  fin  Saxe ,  elle  entre  sons  la  forme  de  grains  ^  avec  le 
qiiarz ,  la  tourmaline  et  la  lithomarge  y  dans  la  composition 
d'one  roche  particulière  nommée  Topas/eh ,  Roche  à  topaze. 
Les  .cavités  de  cette  roche  sont  fréquemment  remplies  de 
cristaux  de  topaze,  de  quar^et  quelquefois  de  tourmaline  (a). 

—  On  la^  rencontre  aussi  dans  les  terrains  d'alluvion  pirove* 
nant  de  «la  décomposition  des  roches  anciennes ,  en  Saxe  ^  et 
sur  les  bords  du  lac  de  Kondravi,  province  d'Isetsk ,  en  Si- 
bérie ,  il'après  Rallas. 

(i)  Hermann  ,  Academ.  imp.  de  S.  Pétersbourg ,  Nova  acta  ^ 
t.  I  A,  p.  34*  Suivant  M.  Patrin  qui  a  visité  ie%  mêmes  contrées  en 
1785  et  1786  ,  la  roche  qui  sert  de  gangue  aux  topazes  de  Sibérie  e^t 
le  granité  graphique.  (  Minéralogie  ,  t.  2,  p.  10  et  suiv.) 

(2)  Henckel  est  le  premier  qui  en  ait  donné  la  description  :  a  Cette 
pierre  ,  dit-il ,  se  tire  d'une  montagne  appelée  Schnekenberg ,  prés 
de  la  vaUée  de  Tanneberg  ,  à  deux  milles  d'Auerbac.  Du  sommet 
de  cette  montagne  dont  la  pente^  est  assez  douce ,  s*élève ,  comme 
une  tour ,  un  rocher  entouré  de  toutes  parts  de  frâgmens  qui  s*en 


,.      '  ,  (  75  ) 

sont  détachés.  Il  a  à-peu-près  80  pieds  (  26  mètres)  dé  haut,  trois 
fois  autant  de  large  à  sa  partie  inférieure.  ...  Il  paro't  être  de  la 
raéine  nature  quç  la.topaze  II  est  percé  d'une  infinité  de  petites 
cavités  qui  contiennent  des  cristaux  ,  etc. ,  etc.  »  (  P/ritologie  ^ 
traduet*  franc,  p.  5oo.  ) 

1 .  Topaze  (juadrioctonale  (  Dioctaèdre  du  Traité  )  rouge ,  trans- 
parente, engagée  dans  un  cristal  limpide  <le  qiiarz-hyalih  rhombi- 
fère  ;  du  J^résil. 

.Ce  beau  morceau^ qui  fournit  le  premier  indice  que  l'on  ait  eu 
jusqu'ici  de  la  gangue  des  Topazes  du  Brésil  a  été  rapporté  de  Lis- 
bonne, en  1808  ,.par  M.  le  chevalier  Geoffroy-Saint-Hilairç ,  Tun 
des  Professeurs-^Administrateurs  du  Muséum ,  et  donné  par  lui 
à  la  collection. 

,  i»  a.  Cristaux  isolés  des  varié<és  quadrioctonale  et  sexoctonede , 
jaunes  et  rouges  ;  du  même  pays. 

2.  Topaze  sexoctonale  (  soustracti^e  du  Traité  )  blanc-jaunâtre  , 
en  cristaux  groupés  ,  sur  d*autres  cristaux  de  quarz-haylin  noir- 
grisitre  ,  avec  cbaux  iluaté«  primitive-convexe  ,  blanc-verdâtre  ;- 
d'Odontscheîon,  dans  le  Kolyvan  ,  en  Sibérie. 

2.  fl.  Autre  morceau  appartenant  à  la  même  variété  dont  le« 
cristaux  ont  5  centiml  (  près  de  2. pouces)  de  longueur  ,  sur  3  cen- 
timètres (  12  a  i3  lignes"»)  d'épaisseur  :  il  vient  aussi  de  Sibéiie. 

3.  Topaze  monosii^ue  du  Traité  et  T.  sexoctonale ,  blanchâtres , 
avec  cristaux  de  quarz  enfume  et  émeraudes  blanc-verdâtres ,  ea 
partie  souillés  par  de  Toxyde  de  fer;  de  Sibérie. 

3.  a.  Trois  autres  morceaux  offrant  les  mêmes  variété^  de  formes , 
mais  de  différentes  nuances,  blanchâtre,  jaunâtre  et  bleu-verdâtre, 
avec  le  quarz-hyaKn  ,  l'éméraude,  le  talcchlorite  et  le  fer  oxydé;  du- 
m^me  pays* 

Les  bijoutiers  rtisses  donnent  à  leur  topaze  le  nom  de  pierre  pe- 
sante (  Tiagelowesnoj'kamen  ).  Elle  est  très-recherchée  quand  elle 
est  pure.  On  la  taiUe  à  Catherinebourg  et  ailleurs,  et  on  en  fait  des 
bagues  qui  sont  payées  bien  plus  chères  que  l'Améthîste ,  le  Beifil , 
ou  la  Chrysolithe  de  la  Sibérie  (  Hermann  ,  Mém.  cité  > 

Les  Tartar^s  appellent  Dents  de  cheval  les  cristaux  blanc-mats, 
ou  jaunâtres  et  opaques.  {Patrin,  ) 

4.  i:o^i  iredééioct^nUle  (Distique  du  Traité,)  bleue,  trans- 


r 


(76) 

parente,  ayant  35  millimètres  (16  lignes^  de  diamètre  et  3S  miHiai» 
(i5 lignes)  de  hauteur  et  du  poids  de  i3  décagrammes  'ènviroa 
(4  onces,  i  gros,  66  grains).  C^est  le  même  cristal  qui  a  été  dé- 
crit par  Brisson  ,  dans  sa  pesanteur  spécifique  des  corps,  sous  le 
nom  à* Aigtie-marine  orientale  ;  p»  78,  n.*  ^33  ;  il  vient  très-pro- 
bablement de  Sibérie. 

5.  Topaze  soudouùle  et  T.  dissimilaire  ^  blancbÀtres ,  aveccpiarz- 
liyalin  prisme  limpide,  et  lithomarge  jaunâtre,  sur*  la  roche  d» 
Topaze  -,  de  Schnecl^enstein ,  près  d'Auerbach  en  Saxe  ; 

5.  a.  Trois  autres  morceaux* 

6«  Toipaue  limpide ,  ^en  petits  cristaux  disséminés  dans  la  litho- 
marge  blanche ,  friable,  avec  chaux  fluatée  violette,  cuivre pyri- 
teux,  zinc  et  plomb  sulfurés ';  de  Schlakenwald  en  Bohême. 

« 

7.  Topaze  jaune-roussâtre ,  en  prisme  octogone,  sans  pyramides, 
ayant  plus  de  4  centimètres  (18  lignes  )  de  hauteur  y  sur  à>peu-près 
5  centim.  (  1  pouce)  d*épaisseur  ;  du  Brésil. 

S.  Topaze  cylindroîde ,  blanchâtre ,  disséminée  par  petites  masses^ 
ou  en  aiguilles  conjointes  et  comme fasciculées  ,  dans  une  roche. es- 
sentiellement composée  de  quarz  et  de  mica  que  les  Allemands  nom- 
ment Greisen  ;   d*Altemberg  en  Saxe. 

lia  collection  du  Muséum  en  possède  plusieurs  morceaux. 

9.  Topaze  prismxuoïde ,  blanchâtre  on  blanc-verdâtre  ;  de  Suède. 

Cette  variété  à  laquelle  MM.  Hisihger  et  Berzelius  ont  donné  le 
nom  de  Pjrrophysalithe  ^  n^est  point  encore*  dans  la  collection.  Elle 
a  été  découverte  par  M.  J.'G.  Gahn,  à  Finbo,  près  de  Fahlun  en 
Suède ,  à  trois  quarts  de  lieue  Ouest  de  la  ville ,  sur  la  route  de  Sun- 
born.  Ses  rognons  sont  implantés  ^ans  un  granit  à  grandes  masse» 
composé  de  quarz  blanc ,  de  feldspath  ,  et  de  mica  argentin  rhom- 
boîdal  et  en  prismes  hexagones.  Ils  sont  séparés  de  la  roche  par  des 
lamelles  de  mica  et  recouverts  par  une  substance  talqueuse  de  cou- 
leur jaune-verdâtre  Ann,  de  Ck.  t.  58 ,  p.  1 15. 

10  et  1 1 .  Topaze  rùidée  limpide  ,  et  T.  limpide^  taillée  en  forme 
de  brillant  coupé  ;  du  Brésil  :  données  par  M.  le  chevalier  Geoffroy 
Saint-Hilaire. 

Cette  variété  que  les  lapidaires  portugais  nomment  goutte  d'eau, 
et  pierre  de  la  nouvelle-  mine  a  un  éclat  très-vif  et  est  d'une  limpi- 
dité parfaite  ;   c'est  le  Mûschliger  Feldspath  de  M.  Link.   Le  plu* 


i 


l 


{11  )    , 

1)el  ^cliantillon  que  nous  connoissions  est  dans  la  collection  Au 
M.  Tondi.  Il  est  de  forme  allongée  et  applati ,  et  pèse  euvirda 
3  hectogrammes, 

la.  Topaze  nacrée  *  ;  àe  Sibérie.. 

M.  Hermann  ,  directeur  des  mines  d^Ëkatherinbourg  ,  est  Iç  pre- 
mier qui  ait  décrit  cette  variété  qu'il  compare  à.  TAdulaire  pour  le 
reflet.  (  Mém.  cité.  ) 

Le  nombre  des  morceaux  qui  dépendent  de  l'espèce  Topaze  «  dans 
la  collection  du  Muséum^  est  de  0;/;^^ /indépendamment  d'une  suitcT 
assez  nombreuse  de  cristaux  isolés  de  ta  même  substance  ,  venant 
du  Brésil  et  de  la  Saxe  ;  et  les  fragmens  taillés  relatifs  aux  variétés 
de  couleurs  qui  sont  au  nombre  de  36  environ. 

Les  variétés  dihexaèdre  ,  octosexdécimale  et  septihexagonale 
n'existent  pas  dans  la  collection. 

TROISIÈME    ORDRE. 
Substances  acidifères  alkalyaes. 

La  Potasse  et  la  Soude ,  considérées  naguères  comme  des  subs^ 
tances  simples,  sont  regardées  aujourd'hui  comme  les  oxydes  de  deux 
métaux  particuliers,  auxquels  on  a  donné  Içs  noms  de  Potassium  eC 
de  Sodium.  C'est  à  M.  Davy,  chimiste  anglais,  qu^est  due  ceuetim- 
portante  découverte.  Diverses  opinions  ont  été  émises  par  les  physi- 
ciens sur  la  nature  des  globules  légers ,  combustibles  et  d'apparence 
métallique ,  qui  se  rassemblent  au  pôle  négatif  de  la  pile  à  l'ac- 
tion de  laquelle  on  soumet  les  alkalls  fixes  :  les  uns  les  regardent  • 
comme  des   hydrures,  les  autres  comme  de  Véritables  métaux. 
Nous  ne  les  suivrons  pas  dans  cette  discuission  qui  est  entièrement 
du  ressort  de  la  chimie,  et  nous  renvoyons  le  lecteur  à  l'ouvrage  que 
MM.  Gay^-Lussac  et  Thénard  viennent  de  publier  (1) ,  et  dans  le- 
quel ils  ont  consigné ,  entre  autres  travaux ,  les  belles  expériences 
qu'ils  ont  faites  sur  la  potasse'  et  la  soude ,  dans  la  vue  d'obtenir  lo 
Potassium  et  le  Sodium. ,  dont  ils  décrivent  en  détail ,   les  propriétés 
et  un  grand  nombre  de  combinaisons. 

M.  D'Arcetavoit  déjà,  prouvé  que  la  potasse  et  ]a  sonde  purifiées  à 


(1)  Recherches  ph}'sico-chimiques  ,  faites  à  l'occision  de  la 
grande  batterie  voltaîque,  donnée  par  S.  M.  Impériale  et  Royale 
àFiiiCole  polytechnique  y  2  vol.  in-8'%  av^  6  planches;  iSii. 


(8o) 

lo  pieds-33  clécîmetrei  de  haut.  On  trouve  le  iiitre  dans  les  grandeiT 
grottes  vers  la  mer,  à  l'O.  et  au  N.  O. ,  entre  la  pierre  calcaire ,  en 
petites  couches ,  souvent  d'un  demi-pouce  d'épaisseur.  Ces  couches 
sont  ordinairement  horizontales  comme  leur  matrice;  mais  il  en 
part  d'autres  qui  la  traversent  perpendiculairement.  Ou  voit  encore 
le  nitre  former  des  couches  pliis  minces  irrégulièrement  cristallisées  y 
et  des  efflorcscences  plus  ou  moins  épaisses.  Le  pulo  reproduit  assen 
pTomptement  le  nitre  qu'on  lui  enlève  ;  y  à  8  semaines  en  hiver  et 
seulement  4  en  été  suffisent  pour  cela.  Lorsqu'on  aujgmente  la  sur- 
face de  la  pierre  elle  le  fournit  en  plus  grande  abondance.  Il  en 
pourroit  donner  unuellement  jusqu'à  900  cantari,  près  de  900  quin- 
taux métriques.  —  Le  pulo  de  Molfetta  n'est  pas  Ja  seule  nitrière  de 
la  Pouille;  il  y  après  d'Altamura,  Gravina,  Miner vino,  Bari, 
Montrone ,  Massaira ,  Matera  et  de  Ginosa  des  nitrières  dont  quel- 
ques-unes sont  assez  riches.  Celle  d'Altamura  est  considérable  et 
forme,  un  creux  semblable  à  celui  de  Molfetta ,  mais  d'un  mille, 
de  circonférence  et  de  aoo  palmes  de  profondeur;  elle  est  également 
divisée  en  grottes.  La  nitrière  de  Graviua  qui  n'est  éloignée  de  celle- 
ci  que  de  4  milles ,  pourroit  rendre  plus  de  âoo  cantari  ou  40,000  li- 
vres, environ  20,000  kilogrammes,  si  elle  éloit  bien  traitée,  etc. 
—  Dolomieu  a  observé  que  toutes  les  pierres  calcxiires  employées  à 
la  construction  dès  édifices  ,  à  Malthe ,  lorsqu'elles  étoient  touchées 
par  l'eau  de  la  mer  se  recouvroient  d'une  croûte  saline ,  composée 
de  sel  marin  et  de  nitre  à  base  calcaire  et  alcaline ,  et  qu'elles  se  rédui- 
soient  ensuite  en  poudre  avec  la  plus  grande  facilité  et  finissoient 
même  par  se  détruire  entièrement.  (Mémoire  cité,  p.  1 16 ^.ll  a  ob- 
servé depuis  le  même  phénomène  en  Egypte. — Des  échantillons  delà 
pierre  calcaire  de  Molfetta  conservés  dans  les  collections  de  D.  Ciro 
Minervino  et  de  feu  M,  l'abbé  Tata ,  à  l^aples ,  et  que  l'on  avoitsoin 
de  brosser  de  temps  en  temps ,  pour  enlever  la  croûte  saline  qui  se 
formoit  à  leur  surface ,  ont  fini  par  se  convertir  entièrement  en 
nitre.   (  Note  de  M,  Tondi  ). 

Les  nitrières  de  Syracuse,  en  Sicile,  sont  établies  dans  le  sein  des 
fameuses  latômies  de  Denys  le  tyran  qui  o^t  été  creusées  dans  un 
roc  calcaire  à  force  de  bras,  et  offrent  souvent  des  salles  de 
$0  pieds  et  plus  de  longueur.  {De  Borch^  Minéralogie  Sicilienne, 
pag.  176). 

I.  Potasse  nitrateé  basée  ,  In' cristaux  groupés  et  entassés  en  re- 
traite les  uns  sur  les  autres. 


,        (  Si  )    ' 

À.  Potasse  nîtrat^e  eptàîwxaèdre ,  blanche  ;  portion  de  cristal  isoU 
'•c  terminé  d^un  seul  côté. 

L«s  autres  variétés  de  formes  déterminables  manquent. 

3.  Potasse  nitratée  infundlbùliforme  *^  donnée  par  M.  Drappi«c 
cité  plus  hautk        ,      .  \ 

4-  Potasse  nitratée  granulaire  ou  saccaroîde ,  blanche. 
XjeB  diverses  variétés  ont  été  obtenues  dans  les  raffineries  df 
Salpêtre. 

6.  Potasse  nitratée  fiùreuse  ,  blanchâtre,  recueillie  sur  les  mursi 
d*uae  cour  étioite  et  hun^ide  y  dans  le  voisinage  du  ,Muséua^ 

SKPOND    GENRE. 
SOUD^. 
I."  EspÈcjE.  SOUDE  SULFATÉE.    . 

\  (  Prepiièrc  partie  ,  p.  253.  ) 

Sel  admirable  f  Gi.A9d£|i.  —  Alkali  minéral  vitriolé  ,  Sulfate  dff 
Soude ,  Sel  de  Giaubçr  ;Bsrgm.^^  Id.  De  B.  —Vitriol  de  Soude. 
—  Naturlickes  Glaubersalz  ,  W.  —  Glauber  Salz  ,  Kabst.  — 
jilkali  minérale  vkriolato  ,  iSale-di  Glauber;  Vetr,  —  Salmila" 
grosa  nativa^  Sdl  de  Glauber;  "Hebro.  —  Glauber* s  Sait,  Kmir. 
—-Sulpfuue  ofSoda^  Thoms.  —  Le  Sel  de  Glauber  natif ,  Broch. 

CARACTÈRES. 

Pesanteur  spécifique  i  ,44^7  >  Hassenfratz. 
JForme primitive.  Octaèûre  rectangulaire  (  Prem.  part.  Rg,  8), 
dans  lequel  l'incidence  de  P  sur  P^  est  de  loo"*  :  Komé  dé  l^Isle, 
M.  Haiiy  admet  cette  détermination. 
Cassure ,  conchoîde  ,  éclatante. 

YARIBTÉS    DK   FORMES. 

I     Soude  sulfatée /»r*7nzf«Vc  /  Haûy,      à   S.  s.  basée;  Id, 
Suivant  Rome  de  l'Isle  les  variétés  de  ce  sel  sont  trés-nombreu- 
tes.  11  rapporte  celles  qu'il  a  eu  occasion  d'observer,  à  htàtr  princi- 
pales (  Cristallographie^  t.  i  ,  p.  Soi  à  3o4;'  Plusieurs  d'entre  elles 
•ont  de  simples  des  modifications  d'une  même  vàiiéré. 

1.    S.  s.  aciculaire;  3    S.  s.  Incrustante  ; 

a-      —   concrétionnée;  4»  "-^  pulvéraUrite* 

--  .6 


» 


/ 


(92) 

Couleurs» 
1^  Limpide,     a.  BlaacHe.     5.  Blanc-rougeâtre. 

AlfNOT^TlOJN^. 

La  Soude  sulfatée,  ditDç  Barn^  n'est  pas  rare  dans  ht 
nature.  J^mW^  iio«oa  l*offre  dans  Teaci  4e  i«  mer  et  dans  un  grand 
nombre d'eanx  minérales.  On  la  trouve  surtout  dans  les  ex-* 
cavatiods  abandonnëes  des  salines  delà  Haute-^A^utriclie  ,  o^ 
il  se  forme  «  aorès  quelque  temps,  nne  quantité  surprenant^ 
de  ce  sel ,  en  g^ros  et  beaux  eristaniE ,  transparens  ,  prisma* 
tiques  ,  qui  par  le  contact  de  Vair  se  ternissent  et  se  rédui- 
sent bientôt  en  poudre  (  MUiéraiogie  »  tom.  2,  p.  sB^).  Le» 
salines  du  pays  de  Salzbonrg  en  fournissent  également.  — ' 
Elle  existe  aiissi  dans  les  mines  de  sel  gemme  de  Wié- 
liczka  y  et  à  Kemerwal ,  près  de  Ofen,  ou  Bude,  sons  la 
forme  4^  concrétions.  ^^  Dans  plasieurs  Autre»  «ndreits  de  la 
Hongrie  èUe  est' est  efflorescente  sur  des  terrains  maréca^ 
geux  (  Reuss  ).  —  En  dissolution  dans  plusieurs  eaux  miné- 
rales de  la  Bohême,  en  Sibériç^en  Çsp9gne , ei^ Egypte,  etc. 

M.  De  Saivç,  apothicaire  k  l^ilège,  4  iwa-s^eulemeiic  trouvé  oe 
sel  en  efflorescence  dans  certaines  bouilles  ;  mais  il  a  de  plus  re^ 
marqué  que  les  cendres  de  ces  houille»  fournissoient  une  grande 
quantité  âe  ce  même  se},  lprs/}u*ûn  les lessivott.  (  Pemesie^  cité  par 
R.  jp.  Cristall.  t.  \ ,  p  5o4,  )  —  M,  Hofme^^ter  e»  a  r^cuçilli  des 
llocons  sur  une  arg;ile  rou^eâtre  qui  );apisse  Les  par<^is  4Vne  grotfsff. 
nommée  Zuergues-Hotel  (  Grotte  lïaine  ][,  \^  auelque  ^i^tanç^  d'Hil- 
desbeim ,  prés  de  Marienbonrg  en  ^^i^e.  he  «nonticnle  iont  çUe 
fait  partie  est  de  calcaire  strateux,  on  le  nomme  Galgen-Berg» 
(  Ann.  de  Ch.  t.  8  ,   p.  Z21,  ) 

1.  Soude  sulfatée  concrécionnée ,  blanc-rougeâtre,  renFermanf 
de  la  chaux  anhydrosulfatée  piimitiye  j  de  Hgllein  en  Bavimt 
envoi  4©  M.Marcel  de  Serres. 

2.  Soude  sulfatée  granulaire  ,  en  masse  ;  du  n^èi^e  pays> 

3.  Soude  sulfatée  efflore&centç  ,  mélangée  de  magnésie  sulfatée  et 
de  soude  muriatée  ,  sur  chaux  sulfurée  granulaire;  de  Hallein«  • 

Ces  divers  morceaux  faisoient  partie  du  même  envoie     , 


I 


I 


■  ■  (85) 

îî.«  EspicE.  SOUDE  MURI  AXÉE. 

(  Pieniicre  pai-tic  ,  p.  22,  ) 

Àlkaiî  minéral  muriatique  ,  Sel'  manu  fossile  et  Sel  gemmé  ; 
Bergm.  — Id. ,  R.  D.  —  Id.  et  Muriate  de  soudé  ;  De  B.  —  Soude 
muriatée  ,  Sel  gemme  et  Sel  marin  }  Delam.  —  Sel  commun ,  etc. 
Steinaalz ,  W.  çt  Kapst-  —  Sal  comune ,  Sal  marino.  Sol  gemma; 
Petb.  —  Sal^omun  ,  Sàl  geinm.Q,  ;  Hearo.  ■•—  Common  Sait ,  Sal 
gem  ?  KiRw.  —  Muriate  of  Soda ,  Thoms.  —  Nattirliches  Koch* 
8alz-\e  Sel  de  cuisine  ou  le  Muriate  de  Soude  iiatfii"^  Broch. 

S.  m.  cristallisée ,  où  laminaire  et  S.  m.  lamellaire.  —  Blàttriges 
Steinsalz^  W.  etRARsi*. —  t>^mcltar  cofnmon  Sait,  Kiiw. 

S.  m  fibreuse-conjointe.  —  Faseriges  Steinsalz ,  KarsT.  -—  Fù* 
brous  common  Sait  y   Kirw. 

S.  in.  granulijorme  y  des  lacs.  —  Seesatz^  W#\ —  Korniges  Stein* 
salz  ,  Karst.    >    ' 

GARA0TJsn^8^TVA|lliT3Sé 
Pesanteur  9p$c\fiqne  2,âoo  i .  { Ijassenfraiz^  ) 
I.  Soude  muriatée  capillaire  ;  d'Auçsée  ett  ^XjpVà.Haûy» 

a.  Soudé  muriatée  rjfiorescente  ;   ' 

M.  Dûbuiston  de  Nantes  a  observé  cette  variété  sur  un  Gneiss  en 
décomposition,  au  N.  £.  de  Nantes,  et  au«delà  du  mont  Gohier , 
SUT  la  route  de  Rennes. 

ANKOTATIONS* 

IsSk  Soude  muriatée  forme  des  ttiasses  plus  ou  moins  consi- 
dérables dans  les  terrains  secondaires. a nxqnels  elle  appar- 
tient et  oh  on  la  trouve  répandue  par  couches.  Elle  est  con- 
temporaine de  la  première  formation  de  la  chaux  sulfatée 
«ira tepse  dont  les  couches  alternent  avec  les  siennes  et  avec 
la  pha«|t  carbonatén  fétide  et  l'arg^île«  Ses  mines  fournissent 
abondamment  des  corps  organisés*  fossiles ^  tels  que  des 
eoqaîlles  ,  des  madrépores  ,  du  bois  bitumineux  et  des  os- 
semetia  de  grands  quadrupèdes  ,  dit  soufre^  dn  bitume^ 
des  cailloux  roulés,  etc.  —  Les  mines  Jes  plus  célèbres  de 
ceCfe  substance  sont  cj^lles  de  WicHczka  (i),  Grand-Duché 
da  Pologne.  L'Autriche  (2)  ,  la  Bavière  (3),  l'Espagne  (4)> 


(  84  ) 

k  Srcile(5),^rAnglclerre  (6),  l'Amérique  (7),  la  Pewc  (8)  , 
etc.  en  possèdent  également.  —  Les  eaux  de  la  mer  et  de 
quelques  lacs  en  tiennent  en  dissolntion^  On  la  trouve  en- 
core sous  le  oiéme  état  dans  certaines  sources  où  elle  existe 
presqne  seule  (q)  ,  et  unie  à  d'antres  sels  dans  les  eaux  mi- 
nérales de  platieurs  pays, et  notamment  en  France,  à'Bour- 
boniie-Ies-Bains  ,  Balariic ,  Chsiudcsaîgnes  ,  etdl  —  Les  vofr 
cans  eux-mêmes  nous  présentent  aussi  la  soude  mnriatée ', 
quelquefois  en  assez  grande  abondance  ,  en  concrétions  oa 
en  petites  mass&s  ,  après  leurs  éruptions  (10). 

(1)  L'une  des  plus  intéressantes  descriptions  qui  ait  été  faite  de 
cette  importante  saline,  qui  produit  annuellement  120,000  quintaux 
de  sel ,  est  celle  de  Guettard ,  insérée  dans  les  mémoires  de  TAça- 
demie  des  sciences  pour  Tannée  1 762  J  nous  y  renvoyons. 

(2)  Les  mines  de  sel  gemme  de  la  Hongrie  et  de  la  Transylvanie 
scmt  aussi  très-abondantes.  Des  deux  côtés  de  la  chaîne  des  Kra- 
packs,  ditTownson  ,  le  pays  est  farci  de  sel.  Au  sud  il  commence 
depuis  Epecies ,  à  Test,  jusqu^à*  Croustadt,  à  travers  le  comté  de 
Marmarosch  et  la  Transylvanie.  (  P^ojage^  t.  3,  p,  35  etsuiv.} 

(5)  Le  royaume  de  B^ière  possède  aujourd'hui  les  salines  du  pays 
de  Salzbourg  qui  sont  principalement  alimentées  par  des  sources  sa- 
lées et  qui  renferment  aussi  du  sel  gemme  ,  etc. 

(4)  Il  y  a  beaucoup  de  salines  dans  la  juridiction  de  Mlngranillay 
dit  Bowles*  Anne  demi-lieue  de^ce  village,  au-dessous  de  Ja  cou- 
che de  plâtre ,  on  trouve  un  banc  solide  de  sel  gemme  parallèle  à 
cette  couche  ;  il  a  plus  de  5o  toises  (  1 00  mètres  )  d'épaisseur.  Le 
gypse,  qui  le  recouvre  contient  des  cristaux  de  quarz  prisme  héma^ 
toîde  et  d*Arrogonite  (p.  164  ).  —  Dans  la  partie  la  plus  élevée  d'une 
chaîne  de  collines ,  en  partie  calcaires  et  en  partie  gypseuses  ,  qui 
borde  l'Ebre,  de  Test  à  loucst ,  se  trouve  le  village  de  Valtien-a.  Il  est 
situé  sur  une, côte  vers  le  milieu  de  laquelle  existe  une  mine  d^  sel 
gemme.  La  couche  saline  a  6  pieds  d'épaisseur  >  etsciit  exactement 
l'inclinaison  du  coteau ,  quoique  sa  pente 'soit  considérable ,  des- 
cend dans  le  vallon  et  passe  à  la  colline  qui  est  vis-à-vis  (p.  174).  La 
plus  célèbre  des  mines  de  sel  de  l'Espagne  est  celle  de  Cardona  à 
ï6  lieue*8  de  Barcelone  ,  près  de  Mont  Serrât  et  des  Pyrénées.  C'est 
uu  bloc  de  sel  massif  qui  s'élève  de  terre  d'environ  4  à  5oo  pieds  y 


(-85) 

iânft^  crevasses  ,  sans  fentes  et  sans  coucbes  ;  il  a  environ  ime  tioiie 
de  circuit  :  on  ne  trouve  pas  de  gypse  dans  ses  environs.  La  rivière 
de  Cardonero  qui  baigne  son  pied  est  salée  et  le  devient  encore  da- 
vantage lorsqu'il  pleut.  Les  poissons  y  meurent  ;  mais  cet  incon- 
vénient ne  s'étend  pas  au-klelà  de  trois  lieues.  (  p.  406.  ) 

(5)  Jugeant  par  Tabondance  du  sel  gemme  que  produit  la  Sicile, 
dit  de  Borch ,  on  diroit  que  presque  toute  l'île  a  pour  base  un  banc 
de  ce  minéral ,  contenu  et  seulement  recouvert  par  la  terre  ;  voici  les 
principaux  endroits  où  on  le  trouve  r  Castro-Giovanni ,  Cammarata  , 
Giltai^isetra  y  Regal-Mnto,  la  Catolica.  Les  mines  de  Castro-Gio- 
vanni sont  les  plus  abondantes  ;  le  sel  qui  eh  provient  est  limpide , 
ses  bancs  sont  immenses  et  s'éclatent  en  cubes ,  etc.  (  Minéralogie 
sicilienne ,    p.    1 7a  ]• 

(6)  A  Northwicb  ,  dans  \p  comté  de  Chester. 

(y)  (1  ...  .  Le  cbarbon  de  terre  et  le  sel  gemme  ,  dit  M.  de 
Humboldt,  abondent  à  l'ouest  de  la  Sierra.  Verde  ,  près  du  lac  de 
Timpanogos  ;  dans  la  Haute-Louisiane  ,  et  dans  ces  vastes  régions 
lioréales  contenues  entre  les  montagnes  rocheuses  {Ston^^moutains) 
de  Mackensie  et  de  la  baie  de  Hudson. 

Dans  toute  la  partie  habitée  de  la  Nouvelle-Espagne  ,  il  n'existe 
pas  de  mine  de  sel  gemme  semblable  à  celle  de  Zipaquira ,  dans  le 
rojauAie  de  Santa-Fe ,  ou  de  Vieliczka  en  Pologne.  Le  Muriate  de 
Soude  ne  s'y  trouve  nulle  part  réuni  en  bancs  ou  çn  masses  d'un 
volume  considérable  ;  il  n'y  est  que  disséminé  daS  des  terrains  ar- 
gileux qui  couvrent  le  dos  des  Cordilières.  Les  plateaux  du  Mexique 
ressemblent ,  sous  ce.  rapport ,  à  ceux  du  Thibet  et  de  la  Tartarie. 
La  mine  de  sel  la  plus  abondante  du  Mexique  est  le  lac  du  Penon 
hlanco ,  dans  Fintendance  de  San-Luis-Potosi  ,  dont  le  fond  offre 
une  couche  d'argile  qui  renferme  la  à  i3  pour  100  de  Muriate  de 
Soude.  »  (  Humboldt ,  Essai  politique  sur  la  Nouvelle-Espagne , 
in-^.o  t.  a ,  pag.  694  et  fitgflr.  ) 

Les  Lidiens .  qui  habitent  les  cavernes  dti  rocher  porphyritique 
appelé  Penon  de  les  Banos  ,  dans  la  vallée  de  Ténochtitlau  ,  lessi- 
vent des  terres  imprégnées  de  muriate  de  soude.  Cette  argile  lessi- 
vée donne  à  la  fois  du  muriate  de  soude  et  de  chaux,  du  nitrate  de 
.  potasse  et  de  chaux,  et  du  carbonate  de  soude.  {Id, ,  p.  695.  ) 

(8)  A  3  on  4  lieues  des  trois  églises ,  sur  le  chemin  de  Téflis  et  à 
la  base  du  mont  Ararat  dans Jl' Arménie ,  il  y  a  des  carrières  de  sel 


^ 


C  86  ) 

fossile,  qui  sans  être  épuisées  en  fourniroieot  suffisamnwnt  à  toute 
la  Perse  {Tournefort^  t.  a,  p.  337.) — A  a  journées  de  marche 
(l^^ngora,  en  venant  de  Tocat,  on  marche  pendant  9  heures  dana 
un  pays  assez  plat ,  peu  cultivé ,  sans  bois  ni  brossailJes^,  et  relevé  de 
quelques  buttes  remplies  de  sel  fossile.  Ce  sel  qui  se  cristallise  daiia 
les  fonds  où  Teau  de  la  pluie  croupit ,  fait  produire  à  la  terre  des 
plantes  qui  aiment  le  bord  de  la  mer,  comme  sont  les  espèces  de 
soude  et  de  limonium,  La  même  chose  arrive  sur  la  montagne  de 
sel  de  Cardone,  en  Catalogne  {Id.  tom.  a ,  pag.  441  ). 

La  Mer-Morte  est  connue  chez  les  Arabes  sous  le  nom  de 
Bahhéiret-Lûth  eu  Bahbàret-Lùth  ou  Birket-Lûth.  Son  eau  est 
claire  et  limpide,  mais  aussi  salée  qu  une  eau-mére  de  salines.  Le 
sel  qu*ort  en  retire  est  d'excellente  qualité ,  et  se  produit  sur  toute 
la  c6te  orientale ,  en  gros  morceaux  souvent  d'un  pied  d'épaisseur. 
Cette  production  a  lieu  dans  les  endroits  inondés  par  la  Mer-Morte 
au  temps  des  pluies...  Sur  la  limite  du  pays  de  Dschebal  et  de 
r Arabie  peirée ,  au  delà  de  la  petite  rivière  de  d'Al  Karahly ,  en 
allant  vers  Fouest ,  on  traverse  pendant  quelques  heures  une  plaine 
de  sel  qui  n^oflre  aucune  trace  de  végétation.  £n  continuant  le 
chemin  vers  Touest ,  et  laissant  la  Mer-Morte  à  droite  ou,  au  pord; 
on  a  devant  soi  une  montagne, assez  considérable,  composée  d'un 
.  grand  nombre  de  couches  dé  sel  gemme.  Cette  montagne  qui  peut 
avoir  3  lieues  de  long ,  est  cause  du  goût  saumàtte  des  eaul  de  la 
Mer-Morte.  En  avançant  toujours  à  Touest  on  trouve  des  mon- 
tagnes calcaires.  (  Setien^  Y^y^g^  sur  les  confina  de  l'Arabie  et  de  la 
Palestine;  Moniteur  du  3  juin  1810). 

(9)  Il  n'yti  point  de  tnines  de  sel  gemme  en  France;  mais  on  y 
compte  un  grand  nombre  de  sources  salées.  Les  principales  sont 
dans  les  déf)artemens  du  Jura ,  dé  la  Meurthe ,  (  \e%  seules  sources 
salées  de  Dieuse ,  de  Moyenvic  et  de  Château-Salins ,  dept.  de  la 
Meurthe,  peuvent  fournir  par  an,  près  de  i,5oo,ooo  quintaux 
de  sel,  suivant  le  rapport  de  M»  le  chevalier  Loysel ,  maître  des 
comptes,  etc.  )  des  Basses-Pyrénées  ,  du  Mont-Blanc ,  etc.  M.  Corr 
dier  a  donné  dans  le  J.  des  M.  t.  A7,  p.  337  ^  ^44  )  ^^  description 
de  trois  sources  salées  qu'il  a  découvertes  aux  environs  de  Bobbio  , 
dans  la  vallée  de  la  Trebie ,  département  de  Gênes.  Cette  découverte 
est  d'autant  plus  importante  que ,  comme  M.  Cordîer  Tobserve  lui*  • 
même ,  le  sel  est  un  des  produits  minéraux  qui  manqueht  à  l'Italie, 
et  que  ce  royauxùe  et  les  département  de  TEmpire  formés  du  Pié-   ■ 


/  / 


(87) 

snont  «t  de  la  Ligurîe  tont  plus  particulièrement  dépourvus  de  «cs- 
ftouTces  pour  se  procurer  cette  denrée.  Ces,  sources  sortent  d*un  ter- 
Tain  argilo-calcairé  de  seconde  forzpation ,  à  couches  schisteuses 
iliclîfiées  et  fcoiitotittaee*,  et  seiiibkblèàtotis\égardsàcelui  qui  com- 
|)Ose  les  irontagnes  environnantes.  (  Mémoire  cité  ,  p.  SSg*  ) 

{io)  Otiéi  froutê,  etpirès  des  ét^Uptiods  du  Mont  Bécla  ,  du  sel  en 
^  grande  «juantité ,  qu'il  y  en  avoit  de  quoi  charger  nombre  de  che- 
vaux, ce  qui  n&  comtihùe  pas  peu  à*  ocWÇitrter  la  cOiiriéxioii  proba- 
ble entre  la  mer  et  les  VoJoan^.  (  Glafsen  et  iP&sfehen ,  Voyage  en 
Islande ,  t.  5 ,  p.  54*  )  —  M*  Berth ,  officier  de  marine  -et  Tirn  des 
t^orrespondans  du  Muséum  ,  a  observé  que  plusieurs  endi'Oits  de  la 
«Drface  de  la  lave ,  vomie  pendant  leruption  du  volcan  de  l'î/e  de 
Bonrbon^  qui  eut  lieu  en  1791»   et  principalement  les  crevasses  de 
.^ette  méfûe  lave,  qui  avoit  empiété  sûr' la  mer,  étoient  recouvertes 
de  sel  marin  en  état  de  cristal  minéral,  — Féu  Thompson  rapporte  , 
dans  la  reladon  qu'il  a  donnée  de  l'éruption  du  Vésuve  du  4  août 
ï8o5 ,  qu'en  cherchant  à  pénétrer  dans  une  crevassé  de/la  lave  de 
3  à  4  pi^dà  de  large  ,  il  en  fut  repoussé ,  ainsi  que  MM/^e  Hum- 
MëretGay-I^ti8sa0,  par  une  chaleur  insupportable ,  et  ^ue  les  parois 
de  cette  ci^Vàé^ë  étoient  tapissées  d'une  croûte  de  mtiriate  de  soud^ 

de  2  à  3  pouces  d'^p^sseur ite  même  courant  offroit  sur 

plusieurs  de  ses  rameaux  dti  miitiaté  -«f  ammoniaque  et  dans  quel- 
ques crevasse*  du  muriace  de  cuivre.  (  Bibliotk*  irUau.  t.  XXX  , 
p-  25a  et  suiv.  )  ' 

1.  Soude  VDXLtÏBXàQprimiti^^  ,.  bl^urWigo^  sur  la  cbaus  sulfatée 
lamellaire ,  gris-noirâtre  f  de  Ischd  en  Haute-Autriche. 

1.  a,  S.  m.  primitive ^  limpide,  en  cristaux  groiippés,  sut.iuss 
«clat  de  bois  ;  de  Wieliczka. 

1.  h,  S  sn^ primitUfe  ^  limpide,  avee^îhaux  «ulfatée^trapézienne 
iimpide  ,  sur  l'argile  grisâtre;  de  ïîalle  en  Tyrol. 

2,  Soude  muriatée  laminaire^  limpide^  façonnée^  pa«irlléllpt>« 
pède  ;  de  Cardona  en  Catalogne  :  rapportée  d'Espagne,  en  1809  « 
'et  donnée ,  avec  plusieurs  autres  variétés  de  la  mélne  substance^ 
«n  morceaux  d'un  beau  vol^me,  par  M.  Tondi. 

1,  a,  S.  m.  laminaire  ,  limpide  ,  en  masse  ;  de  Wieliczka. 
a.  b.  La  même  variété ,   en  morceaux  de  différentes  grosseurs  ^ 
^8  «alines  du  Tyrol  :  envoi  de  M.  JVlarcel  de  Sexres. 


; 


(  88  ) 

o    Soude  muYiaiée  grano'lamellaire  ,  veinle  de  roiige-încgmat^ 
de  blanc  et  de  gris  ,   de  Cardona  ;  donnée  par  M.  Tondi. 

3.  a.  S.  m.  lamellaire ,  rouge-foncé ,  d&  Torda  en  Transjl'* 
vanie. 

4'  Soude  muriatée  fibreu&e'Conjeinte  ^  à  fibres  droites  ,  nuancé* 
de  violet  ;  du  même  pays. 

4*  O'  S.  m.fibtreuse  conjointe  ,  h  fibres  courbes  ;   leL 

4*  à.  Les  mêmes  variétés  ;  de  Halleîn  en  Bavière. 

5.  Soude  muriatée  concr^nb/W^,  blancbe,  deCardoqa;  donnée 

•  par  M.  Tôndi. 

5.  a.  La  même  de  Iscbel  dans  la  Haute-Autricbe. 

6.  Soude  muriatée /f'm^/Je,  renfermant  une  portioQ  de  caryo^ 
phillite;  de  Wielirzka. 

La  collection  préseiiYe  une  belle  suite  de  morceau?:  de  soude  mu-» 
riatée  ;  leur  nombre  est  d  environ  soijcante  (une  partie  d'entre  eux 
sont  placés  parmi  les  rocbes  ).  Elle  renferme  en  outre  des  morceau^ 
travaillés  en  forme  de  tabatières  ,  de  salières,  de  livres,  etc.,  une 
partie  de  ces  derniers  vient  de  Pologne  et  a  été  donnée ,  en  1804^ 
par  H.  Matakouski  f  les  autres  sont  d^Ëspagne. 

AFPBZrD^CX. 
«SOUDE   MURIATEE    CUP  R  IF  È'RE. 

La  Sonde  morlatée  cuprifère  a  dté  recneiliîe  sons  la  forme 
de  concréiioos  verdftlres  lors  de  IVrnption  da  Vésuve  de 
i8o5.  Elle  est  quelquefois  mélangée  de  fer  olîgisteen  petites 
lames  et  de  fer  oxjdé  rouge  luisant. 

Soude  muriatée  cuprifère ,  concrétionnée-tnamelonnée  ,  blanc- 
jaunâtre  et  verdâtre  ;  du  Vésuve.  (  Coll.  du  Mus.  ) 

M.  '  Tondi  possède  une  suite  très-intéressante  de  morceaux  do 
cette  sou$«es|'èce. 

IIP.    Espèce.    SOUDE    BORATÉE. 
(  Première  partie ,  p.  a3,) 

Borax ,  Bei\6.m.  — ,Id. ,  H.  D.-^Id. ,  Delam. —  Tirikal^  Karsv*,* 

•  •—  Boracc ,  Petr.  —  Borax  natii^o  d  yttincar ,  Herro.  —  Borax  ^ 
J'inkal  ;  KÎRw.  — Le  Tinkal  ou  Boraiç  natif ,  Broch. 


^ 


(89) 

La  Sonde. borat^e  appartient  aux  terrains  d^ailavîon  ma-» 
r^cageiix.  On  la  trouve  avec  la  Sonde  muriatée  ,  dans  cer- 
tains lacs  da  Thibet.  Le  pins  renommé  d'entre  enx  est  situ^ 
\  quinze  jonrnées  de  marche  et  an  nord  de*  Tissnlumbnb.  Il 
a  environ  vingt  mil^es  de  circonférence  ;  des  rochers  et  des 
l^ollines  Tentourent  de  tontes  parts:.  On  ne  voit  ni  rivières, 
ni  ruisseaux  dans  son  voisinage  ;  mais  plusieurs  sources  sa- 
lées lui  donnent  leurs  eaux.  Le  b<  fax  se  dépose  ou  se  forme 
sor  le  fond  du  lac  ^  d'où  on  l'enlève  en  masses  considéra- 
bles. Le  volume  de  ses  eaux  est  à  peu  près  le  mémo  en  tout 
t<*mps  ,  et  il  est  gèle  une  grande  partie  de  l'année ,  ordinai- 
rement dès  le  mois  d^octobre.  (  Saunders  ,  Ann.  de  Cbim. 
t.  a ,  p.  299.  )  —  Dans  d'autres  endroits  du  Thibet ,  qui  sans 
doute  sont  des  fonds  d'ancien^  lacs  comblés  par  des  allu- 
vions  ,  on  rencontre  la  sonde  boratée  sous  la  forme  d^une- 
couche  cristalline,  en  creusant  à  la  profondeur  d'une  toise 
(  2  mètres).  Reuss,  —  Il  en  vient  aussi  de  la  province  de  - 
Ynn-nan^  en  Chine  ,  et  de  plusieurs  endroits  delà  Perse. — 
Elle  existe  également  en  Amérique  (1)  où  elle  a  été  décou- 
verte par  M.  Ant.  Carrère,  médecin. 

(1)  Les  mines  de  Viquintipa ,  celles  qu'ori  trouve  dans  les  envi- 
rons d*£scapa,  au  Potosi ,  nous  offrent  ce  sel  em  abondance.  Les 
gens  du  pays  le  font  servir  dans  la  fonte  des  mines  de  cuivre ,  assez 
nombreuses  dans  ces  parages.  Ils  remploient  tel  'qùMl  sort  de  la 
terre  et  l'appellent  vulgairement  Quemason.  J.  de  Ph.  t.  3o ,  p.  595.' 

1.  Soudé  boratee  émoussée  ,  blanche  ,  petit  cristal  obtenu  dans 
]e  Uboratoirç  de  M.  le  chevalier  Vauquelin. 

3  Soude  boratée  sexdécimale  ,  blanc-verdâtre  ,  translucide,  en 
partie  effleurie  ;  du  Thibet. 

3.  Soude  boratée ,  en  masse  arrondie  ;  du  mêiiie  pays.  V 

4.  Soude  boratée  ,  en  petits  fragmcns  encroûtés  d*une  matière 
£raste  de  couleur  brune  ;  de  la  Chine. 


C  90  )  -         . 

IV'.   EsrècB.    SOUDE  CARSÔNAtÊÉ. 

(  Première  partie  ,  p.  24  ^^  ^^^*  ) 

WitriB  ou  Natron.derf  JuBïciwis.  — :  Natroim ,  AjîdReosst.  —  Al- 
kali  minéral  aéré  ,  BeApjï.  — Natron,  Carbonate  de  Soud«  ;  DbB. 

—  Aikali  fixe  minéral ,  Natron  ou  Soude  blanche  d'Egypte  ;  R.  D. 

—  NatiirUches  minerai  aikali  ,  W.  —  NaLron^  Kabst.  —  Aikali 
minérale  nativo  ,  Soda  ,  Natro ,  Nitrum  ;  Petr.  —  Aikali  mine^ 
rai  ncuiuo  ,  Hebrô.  —  Natron  ,  Minerai  Alhali  ;  KiRW.  — UAl* 
cali  minéral  ou  le  Cai'bonate'  dé  Soude  natif ,  BBOCtt. 

La  Soude  carbonatée  ^e  trouve  dans  les  terrains  formés 
par  des  alluyions.  Elle  existe  en  grande  abondance  en  Egypte  , 
on  on  la  recueille  pendant  l'été  sur  les  bords  de  plosîeara 
lacs  dout  le  fond  est  calcaire  et  qnî  sont  alors  desséchés  (i)« 

—  Les  environs  de  Breizen  en  Hongrie  (jj^)  en  fonrnisseKt 
aussi  une  grande  quantité.  On  la  rencontre  encore  en  efQo* 
rescence  à  la  surface j  dn  sol  dans  d'autres  pays  (3)  et  en 
dissolution  dans  quelques  eaux  minérales.  ««Les  sahatances 
Tolcaniques  des  environs  de  Naples ,  suivant  Breyslack, 
sont  chargées  de;  Carbonate  de  soude.  Dolomiea  en  a  rap- 
porté de  l'Etna  et  M,  Bory- Saint -Vincent  dn  volcan  de 
TénériflFe.  » 

(1)0  LefilacsdeNatroun  oojntpremient  une  étendue  d^environsix 
lieues  de  longueur  sur -six  cents  à.  huit  cents  mètres  de  largeur,  d*un 
bord  du  bassin  à  Tautre  ;  ils  sont  séparés  par  des  sables  arides.  •  •  • 
Les  eaux  de  ces  lacs  contiennent  des  sels  qui  différent ,  même  dans 
les  parties  d'un  même  lac  qui  ont  peu  de  communication  entre  elles  ; 
c'est  toujours  du  muriate  de  soude ,  du  carbonate  de  éoùde ,  et  uil , 
1^  de  sulfaté  de, soude  rlé  carbonate  de  souda  démine  dans  lés  nns 
et  le  muriate  de  soude  dans  les  autres.  »  Andrèoà^  ^  Sc9eÉi()tiintd« 
TEgjpte,  toiù.  1 ,  p.  a8i  et  0^. 

(2)  «  Derrière  Offen  ou  Bude  se  trouve  la  fameuse  lande  nom- 
mée Kerkuniter ,  dont  le  fond  est  couvert  d*un  Serbie  mêlé  avec  des 
Iragmens  de  coquilles.  .  .  .  Cette  lande  nourrit  pendant  5o  lieues 
de  longueur  j,  sur  autant  dé  largeur  ,  une  grande  quantité  de  trou- 
peaux. C'est  dans  ce  même  terrain  et  près  de  Brei^ien  que  se  trouve 


.    » 


(9^) 

^ans  des  lieux  maréca^z  >  le  sel  alkali  minéral  mêlé  avec  de  la 
terre  argileuse.  On  fabrique  depuis  long-temps  avec  ce  sel  le  beau 
sayoa  de  Breizen  que  Ton  transporte  dans  toute  la  Hongrie,  «  (Z>« 
j5br«.  Voyage  minéralogique,  etc. p.  6.) 

(3)  M.  de  Humboldt  rapporte  que  dans  plusieurs  endroits  du 
Mexique  «  dans  la  vallée  du  Mexico  et  autres  lieux,  jusqu'à  2000 
et  25oo  mètres  de  hauteur, ,  on  trouve  une  terre  argileuse  appelée 
par  les  naturels  Toijaesquetli ,  laquelle  est  accompagné?  d'unetrès- 
grande  quantité  de  carbonate  et  de  mufiate  de  soude  qu'on  en 
retire.  M.  Gorcés ,  ajoute-t-il ,  a  prouvé  qu'en  perfectionnant  les 
moyens  qu'on  emploie  pour  extraire  ces  sels,  on  pourroit  donner  le 
quintal  de  carbonate  de  soude  à  moins  de  trente  sous  tournois. 
(  J.  de  Ph.  t.  74,    p.  aiiu) 

I .  et  2.  Soude  carbonatée  primitiçe  et  5.  c.  ùasce ,  en  très-petits 
cristaux ,  dans  les  cavités  de  la  S.  c.  granulaire  j  blanche ,  nlélée  de 
ioude  muriatée  ;  d'£gypte. 

TROISIÈME     GENRE. 

I«.  EspàcB.  AMMONIAQUE  SULFATÉE. 

(  Première  partie  ,  p.  a54-  )    ' 

Sel  aramoniacal  secret  de  Glauber  ,  R.  1>.  —  Alkali  volaftH 
vitriolé  , Beugm. -^Vitriol  àmmoniac^al ,  Moaveau. —  Màécaptin  ^ 
Rarst.  — '  Sale  ammomacale  vitriolato ,  Pxtr.  —  Sol  ammoniaca 
têcreta^  Hbrro..  —  VUriolic  Ammoniac  ,  IÇiRW. 

L'Amitioniâqae  «olfatée  se  rencontre  sonsla  formé  décrit* 
crétions  permi  \eê  produit»  TC^Icaniqaes  àvt  Y^sdve  et  de 
TEtna  et  à  la  Solfatarre  prè»  Penzsokâ.  Elle  e«t  souvent  unie 
à  l'ammoniaque  mnrîatëe  (i).  On  la  trouve  aussi  en  dissolu- 
tion dans  les  lagunes  du  pays  de  Sienne  en  Toses^ne ,  et 
dans  une  source  thermale  du  département  de  l'Isère»  -7-  Kir- 
Tan  dit  qu'elle  a, été  trouvée  en  efflorescence  à  la  surface  d« 
la  terre,  daas  les  environs  4^  Tarin. 

(1)  Dolomiéu  a  remarqué  que  ce  sel*rendoit  les  masses  d  ammo- 
niaque muriatée  auxquelles  il  se  trouve  mêlé ,  plus  susceptibles  d'at- 
tirer rbumidité  d«  Pair  et  plus  sujettes  à  tomber  en  deliquinm.  (Ca- 
talogue des  produits  de  T^tna»  p.  ZjS  ,  n<*r  4. } 


(90 

1.  Ammoniaque  sulfatée  concretionnée-fibreuae  ^  blanc-jaunâtré^ 
mêlée  d'ammoniaque  muriatée.et  souiUée  par  de  Tozyde  de  fcar; 
de  la  Solfatarre  de  Pouzzoles. 

2.  A.  s.  concretionnée  ,  jaune-roussâtre  ;  du  Vésuve. 

IP.  Espèce.  AMMONIAQUE  MURIATÉE. 

(  Première  partie  ,  p.  25.  ) 

Alkali  volatil  muriatique ,  Sel  ammoniac  commua,  Bbbgic.-— 
Sel  ammoniac  natif,  R.  D.  —  Id.  De  B.  —  Nalûrlicher  Salmiàk , 
W.  —  Salmiak ,  Kabst.  —  Sale  ammoniaco  ,  Petr.  —  Sol  ammo" 
nîaca  nativa ,  Herro.  —  Soi  ammoniac ,  Kirw.  —  Muriate  of  Am- 
moniac,  Thoms.  —  Le  Sel  ammoniac  natif,  Brocr. 

~  L'Ammunîaqne  murialée  se  trouve  parmi  les  produits  des 
volcans',  au  Vésuve  (i)>  à  TEtna ,  dans  les  ties  de  Liparî^  à  1* 
Solfatarre  ,  etc. ,  et  près  des  psendo-volcans  qui  doivent  leur 
origine  à  des  houillères  enflammées .  comme  en  Frante,  dans 
le  pays  de  Liège  et  en  Angleterre  près  de  Ncwcastle.  —  Lea 
eaux  des  lagunes  du  Siennois  eu  tiennent  en  dissolution. 

(])  Lors  de  l'éruption  de  i8o5  ,  le  courant  de  lave  ampliigénique 
vomi  par  ce  volcan  fut  couvert  d'une  quantité  immense  d'ammo^ 
niaque  muriatée.  (  Thompson ,  déjà  cité  p.  87.  ) 

1 .  Ammoniaque  muriatée  cubique ,  blanche ,  sur  l'A.  m. fibreuse  y 
obtenue  par  la  sublimation  dans  la  fabrique  de  Sel  ammoniac  de 
M.  Bouvier;  donnée  par  feu  M.  Miliière,  aide-naturaliste  ai^  Muséum* 

a.  Amcnoniaqilé  muriatée  concretionnée;  du  Vésuve. 

QUATRIÈME     ORDRE. 

Substances  acidif ères  alkaUno- terreuses, 

GENRE    UNIQUE. 

ALUMINE 

r*  EsFècE.  ALUMINE  SULFATÉE  ALKALINE. 

(  Première  partie  ^    p.  26  et^a54* } 

Argile  vitriolée  ,  Alun  ,  Bero.  —  Alpn  natif,  R.  D.  —  Id.  De  B. 
«—  Id.  Delà  M.  —  Alaun ,  Karst.  —  Allume ,  Petr.  -7-  Alumbrt 


.      (  95  ) 

nativo  ,  Herro*  — -  ^lum  ou  Allume^  YivKyr.^^jilum^  Thoms^ 
—  L^Âlun  natif  ,   Broch;^  \ 

A\,  suif,  fibreuse»  —  Aluinen  plumeum  verum  ,  Lbmery,  — 
Alun  de  plume  ou  Alun  scissile  ^  VaLmoNt  db  Bomarb.  •—  Id.  , 
TouRRBFORT.  —  Federsolz,  Karst. 

L'^Al.  suif,  souillée  d^oxyde  de  fer ,  ou  peut-être  mélangée  de  fer 
sulfaté ,  a  été  nommée  par  les  Allemands ,  BergbuUer  —  Beurre  de 
montagne.  On  en  a  trouvé  en  Saxe  et  en  Sibérie. 

VARléTés   DE   FORMES. 

1 .  Alumine  sulfatée  prinUtiçe  éçidée  ;  de  la  Tolfa. 

Les  cristaux  qui  présentent  cette  variété  ne  sont  en  quelque  sorte 
que  des  carcasses  d  octaèdres  dont  les  arêtes  seules  sont  solides  et 
dont  les  faces  sont  évidées  'intérieurement  en  forme  de  tremis  trian- 
gulaires. Demeste  les  a  très-bien  décrits  dans  ses  lettres  au  docteur 
Bernard  en  1779 ,  ouvrage  qui  même  aujourd'hui  n*est  pas  sans  in- 
térêt pour  la  cristallographie ,  ni  pour  la  minéralogie  )  1. 1 ,  p.  232. 

ANNOTATIOIÏ8. 

L'Alumine  solfàtée  alkaline  se  trouve  le  plus  ordinairement 
en  efHorescence  à  la  surface  de  certains  scfaisles  argileux  qui 
en  contiennent  les  ëlémeus  et  que  pour  cette  raib'on  on  a 
appelé  schistes  alumineux  (i)  ;  et  quelquefois  sor  la  houille  , 
comme  à  Goltwig  en  Autriche  (  Reuss).  Les  terrains  d'alln- 
▼ion  la  présentent  encore  sons  cet  élat  (3).  —  On  la  rencon- 
tre aussi  en  concrétions  et  en  petites  masses  dans  le  'voisi- 
nage de  plusieurs  houillères  enflammées ,  et  notamment  en 
Prance ,  à  Duttweiler ,  département  de  la  Sarre  ^  et  à  Aubin , 
département  de TAvcjron  (3).  Elle  existe  tonte  formée  dans 
le  voisinage  de  quelques  volcans ,  comme  à  Monte^Nuovo  , 
près  de  Naples,  a  la  Soifatnrre  de  Pouzzoles ,  dans  quelques 
grottes  de  File  de  Milo  ^  dans  l'Archipel ,  etc.  (4) 

(1)  Les  pays  où  ils  font  l'objet  d'une  exploitation  régulière  sont  le 
Haut-Palatinat,  le  pays  de  Salzbourg,  la  Bohême,  la  Saxe,  TAn- 
gleterre.,  la  France,  etc.  '  ' 

On  retire  encore  Taiun  par  la  lixiviation  des  cendres  du  charbon 
terreux  brun  a  luilèie   {^Alaunerde  des  Allemands}  ,   comme  à 


(94) 

Scllwemsale  çn  Sale  et  k  Negrenitz  ,  $ur  les  bords  de  TÈger  ,  «M 
Bohême.  (Tondi.) 

(a)  La  colline  de  Putxberg ,  derrière  le  village  de  Friedsdorf,  dans 
]e  dsépartemeat  de  la  Moselle,  est  recouverte  de  couches  épaisses  d'al- 
luvion  ,  composées  de  terre  ahimineuse  et  bitumineuse  ,  mêlée  d'c* 
clats  plus  ou  moins  gros  de  bois  fossile  ,  c'est-à-dire ,  renfermant  les 
principaux  éiémens  de  Talun  et  du  fer  sulfaté.  Les  habitans  du  pays 
l'exploitent  pour  leur  chauffage....  Oa  trouve  d'autres  dépôts  dit 
cette  terre  alumineuse  à  Rammelshoren  et  à  Rettekoven ,  mairie 
d'QËdekoven ,  et  sur  la  rive  droite  de  Hahneubach  ,  au-dessus  du 
bourg^e  Kirn  ,  dans  le  roême  département.  {'TimoUon  Calmelet , 
J.  des  W'  t'  ^5*  P-  3^9  et  suiv.) 

La  mine  d'AlcagniE  en  Aragon ,  ati  i^apport  de  Bowles ,  se  trouve 
dans  un  terrain  bas ,  fangeux  et  noirâtre..  .<.  Elle  est  três-riche.  (Hist. 
nat.  de  l^Espagne  ,  p.  S88.  ) 

«  On  sait  que  Talun  étoit  autrefois  une  partie  considérable  des 
exportations  de  TEgypte  ;  celui  qu'on  y  emploie  aujourd*huj  vienc 
de  l'intérieur  des  déserts  au  sud^^uest  de  la  première  cataracte. 
Les  habitans  de  Goubanieh ,  viHage  à  4  lieues  de  chemin  de 
Syéne ,  sur  la  rive  gauche  du  Nil ,  réunis  avec  quelques  Arabes 
Ababdéfa ,  forment  une  caravane  composée  de  3o  à  4^  individus  et 
et  de  5o  chameaux,  qui' part  une  ibis  toas  les  ans  de  Goubanieh 
pour  aller  chercher  l'Alun.  Cette  caravane  marche  pendant  six  jours 
d^QS  des  mont^gaes  de  grés.  £lle  reacontre  alors  une  plaiae  de  sable 
dans  laquelle  e)le  prolonge  encore  sa  route  pendant  quatre  jours  en 
descendant  un  peu  vers  le  lieu  où  l'altin  se  trouve.  Il  est  disposé  ea 
une  seule  couche  qui  varie  d'épaisseur  de  2  à  i5  pouces  (6  à  4^  cen- 
timètres. )  £lle  est  recouverte  d'un  lit  de  sable  d'un  demi-pied  en- 
viron de  hauteur ,  formant  la  surface  du  sol.  Ce  sable  est  sec  et 
pulvérulent ,  tandis  que  celui  sur  lequel  repose  la  couche  d'alun 
est  humide  étala  mém«  saveur  que  ce  sel  qui  est  également  humide 
au  moment  de  son  extraction.  On  le  casse  en  morceaux  ;  et  après 
l'avoir  fait  sécher  au  soleil  pendant  dix  ou  douze  heures ,  on  ren- 
ferme dans  des  sacs  de  feuilles  de  palmier  qui  servent  à  le  trans- 
porter à  Goubanieh.  C'est  dans  ce  village  qu'on  vient  le  chercher  de 
tous  les  endroits  d'Egj'pteoù  il  est  employé.  »  [Girard ,  Décade  égyp- 
tienne, t.  3 ,  p.  84  et  suiv.) 

(5)  Parmi  les  exploitations  incendiées  du  pays  d* Aubin  ,  celles 


(ô5) 

dites  de  Laft«alle  9  de  Fontaines ,  de  la  Buègnc  et  de  BourlJionefé  i 
sont  les  seules  remarquables,  soit  à  cau&e  de  Tintensité  du  lieu  et 
de  rétendue  qu^il  occupe ,  soit  à  raison  du  bouleversement  et  de  la 
tofitefactîonHiu  terrain  jusqu'à  la  surface  ,  soit-enfin  parce  qu'il  se 
produit  journellement  une  quantité  considérable  de  sels  alumineux 

an  milieu  des  rocbés  torréfiées:  »  (jCordier  ^J ^  des  M. ,  t.  St6,  p.  406.) 

»... 

.  (4)  Suivant  de  Borch  (Min.  sicilienne  9  p>  177)»  on  trouve  uns 
quantité  étonnante  d'alun  naturel  pr^  de  Monte-i^QMO  et  de  Petra- 
Çlia,  à  Gampigliari  et  dans  les  iles  de  Itipari.,  Vulcano  et  Strom^ 
boli.  •—  A  Segario  en  Sardai^ne  ,  il  y  a  une  montagne  qui  a  des  ca- 
ternes  peu  profondes  dans  sies,  deux  faces  ,  au  nord  et  au  midi ,  où 
Ton  trouve  de  Talun  natif  cristallisé.  (  Jizuni^  Hist.  de  Sardaigne, 
t.  2,  p.  56i.)  "^  ^^^  principales  minear  d^alun  de  Tile  de  Milo,  dit 
Tournefort ,  sont  à  une  demi<*lieue  de  la  ville  du  côté  de  Sainte* 
\  iVénérande.  .  •  .  Les  parois  des  ^er,içs  ancienneoient  pratiquée^ 

•ont  incrustées  de  couches  de  ce  sej  ju^qu  f(  Tépaissf  ur  d'envijron  ua 
pouce*  "iJAlun  de  plume  s'y  trouve  ai|5si  ;  mai$  i|  est  beaucoup  plus 
abondant  à  4  milles  de  la  ville  vers  le  sufl ,  où.  tout  au  bord  de  la 
mer ,  dans  un  lieu  fort  escarpé ,  se  voit  une  grotte ,  de  1 5  pas  de  pro« 
fondeur  sur  1 5  à  a'o  pieds  de  baut ,  qui  est  toute  incrustée  d'alui|^ 
sublimé.  (  Voyages ,  etc. ,  t,  i ,  p.  164  et  1 65.  ] 

Z.  Alumine  sulfatée  primitiçe  ,  en  beaux  cristaux  groupés ,  demi'^' 
transparens  ;  de  la  fabrique  d%lun  de  M.  Guraudeau ,  qui  en  a  fait 
don  au  Muséum.  » 

3.  Alumine  wMàlk^  fibreuse ,  blanche,  en  beaux  fila  mens  soyeux 
denvir<^  $  ceAtimètres  (  prés  de  3  poncés  ).dsJo9gueur  ;  rapportée 
de  nie  de  Milo  par  Tournefort ,  en  1 70a  ou~  1 703. 

3.  Alumine  sulfatée .  concrètionnée  ,  blanche  et  blanc-jaunâtre 
en  quelques  eudfoits  ;.  d'Aubin ,  déparlem^U'  de  l'Avayro»  :  don^ 
née  par  M.  L.  Cordifr ,  Iiifpi^teu«  divisiounaire  d«a  l^nes  do 
l'£mpire.    -  .    .  ,.  ,         ^ 

Les  variétés  décrites  par  M.  Haûy ,  d^n^son  Traité  ->  sont  placéee 
sur  le  gradin  d'étude  ;  plusieurs  d'entre  elles  et  la  cubique  en  parti- 
culier ont  été  obtenues  par  fèu  liC  Blanc  ,  qui  possédait  à  un  haut 
degré  le  talent  de  faire  cristalliser  le$  sels.  11  a  publié  sur  ce  suj^ 
tm  mémoire  trés-intéressant  intitulé  :  De  la  Cristalloteçhme ,  etc. , 
broch.  in-8° ,  de  88  pages ^  arvec  3 pi. ,  Paris,  1 802. 


/ 

) 


(96) 

U*.  EsrècÈ.  ALUMINE  FLUATÉE  ÀLKALÎNÊ. 

(  Première  partie  ,   p.  27.  )  * 

Cryolithe  d'ABU.DOAARD.  —  Cbriolite,  Delam.  «^  KryolUh , 
W.  et  K.  —  Chriolite ,  Thoms. 

[.'Alnmine  fioalëe  aikallne^se  trouve  au  Groenland  dVft 
<^Uc  a  été  rapportée  à  Copenhag^ne  par  nti  ini^âionnaire.  — 
Plusieurs  des  morceaux  que  Ton  a  envoyés  depuis  de  la 
même  contrée  sont  mêlés  de  beancoyp  d^oxjde  de  fer^  de 
fer  spatliiqne,  de  cuivre  pyrîteux,  de  plotnb  sulfuré  et  de 
quarz.  D'après  cfila  il  n'est  pas  douteux  que  la  cryolithe  ne 
soit  une  substance  de  filon.  De  Bournon  y  Journal  dea 
Miues^  t.  29,  p.  159. 

M.  Bruun-Neergàard  a  publié  tout  récemment  une  notice  très- 
intéressante  sur  l'espace  qui' nous  occupe.  Elle  est  insérée  dans  le 
Zo''  volume  du  J.  des  M.  p.' 383  à  389.  -      . 

1.  Alumine  ûuatée  alkaliae  laminaire  ,  blanchâtre. 

Les  deux  seuls  échantillons  de  cette  rare  substance  que  renferme 
la  collection  lui  ont  été  donnés  par  M.  Haiiy. 

Les  plus  beaux  morceaux  de  ce  minéral  qui  nous  soient  connus 
sont  dans  les  cabinets  de  MM.  Neergaard  et  Tondi. 

APPENDICE  A  LA  PREMIERE  CLASSE. 

XXXIX".  Es^^cjB.  OLAUBÉRITE.  {my. 
(Glaubérite,  Brôngniabt,   J.  des  M.  t.  23  ,  p.  5  à' 20.  ) 

CARACTERES. 
CARACTjkRB    ESSENTIEL. 

Divisible  parallèlement  aux  pans  et  aux  bases  d*un  prisme  obli* 
que.  Acquérant  dans  Teau  une  couleur  d*un  blanc  laiteux. 

CARACTÀIIB      PHYSiqiTB. 

Pesanteur  spécifique  2*73. 

Dureté-  Rayant  la  Chaux  sulfatée.    . 

Réfraction  ,  simple  ,  même  à  travers  une  des  baser  et  une  face 
artificielle  inclinée  à  cette  base.  (  Hauy,  ) 

Electricité ,  résineuse ,  par  '  le  frottement  ;  plus  forte  quand  le 
cristal  est  isolé.  (  HaUj-.  ) 


(  97  ) 

Couleur ,  jaune  pâle  ,  nuancé  de  rougeittie. 

CARACTÈHE       OÀOMÂTRiqUS.     . 

Korme  primitive.  Prisme  obli(|Tie  à  bases  rhçmbes  de  75*  5a'  at 
io4<i28',  dont  \t%  pans  font  avec  les  bases  des  angle*  ««nsible^ 
ment  égaux  aux  prérédens   (Tabi.  comp.  p.  23.  ) 

Cassure,  ,    vitreuse. 

CARACTÈRE      CHlmqnB. 

Jccion  du  Jeu,  'Exposé  au  feu  brusquement ,  le  Glaubérite  8« 
fendille  ,   décrépite  et  se  fond  en  un  émail  blanc. 

Action  de  l^eau  Mis  dans  l'eau  ou  simplement  mouillé  sa  sur-^ 
face  ne  tarde  pas  à  devenir  d  un  blanc  laiteux,  U  .est  soluble  en  par- 
tie Sa  poussière  ne  verdit  point  le  syrop  de  violettes.  *" 

Aoal^'se.  • 
Chaux  sulfatée  anhydre.     ..,•.,     1     .     40 
Soude  sulfatée  anhydre  .,,..,,..    5i 


100 


,      VARIÉTÉS   DE    FORMI^.  "^ 

Glaubérite  quaternaire  ;  {Hat'iy.  ) 

Prisme  oblique,   très-applati ,  dont  les  bases  sont  inclinées  aup 
les  pans  de  142  et  38  degrés. 
Cette  forme  rappelle  celle  des  critaux  d'Axinite. 

ANNOTATIONS, 

• 

Le  Glaubérite  ne  s'est  trouve  qa'en  Espagne  y  à  VîHarn- 
bia,  près  d'Oçan^t  dans  la  Noiivelle-Castille  II  est  disse*- 
miné  dans  des  masses  de  sel  gemme.  Les  parties  de  sel  qui 
en  contiennent,  sont  souillées  d'argile  qpi  pénètre  dans  les 
stries dn  Glaubérite^  mais  rarement  dans  sa  substance.  La 
forme  à  peu  près  Jenticulaire  et  presque  rbomboïdale  des 
cristanx  de  Glanbérite,  leur  couleur  jaunâtre  et  leur  gise- 
ment les  ont  fait  prendre  d'abord  pour  du  gypse.  Ce  miné- 
ral a  été  rapporté  d'Espagne  ,  en  1807  ,  par  M.  Duniéril. 
{Brongniarij  Mém.  cité.  ) 

1.  Glaubérite  quaternaire ,  jaune«roussâtre ,  engagé  en  partie  dans 
]a  soude  muriatée  laminaire  !^d'£spagne. 

Ce  morceau  et  un  cristal  isolé  de  la  mhmê  substance  ont  été 
dopnés  par  M.  Duméril. 

:  7  • 


(  98  ) 
SEGOWDE    CLASSE. 

I 

SUBSTANCES     TERREUSES. 

Première  espèce.  QUARZ. 

I.    (^UABZ-HYALIN. 

(  Première  partie  ,   p.  3i  et  255.  ) 

.    T.  .  ;  * 

.  Qi^artz.  ou  Cristal  de  roche  de^  Anc.  Min.  —  Quarz  ,  W-  eC 
Karst.  —  Çuarzo^  Petr.~  Id.  Herro.  —  Quartz,  Kirw.  —  "Lm 
Quartz  ,  Broch. 

Quai-a*H):alm  criHaliifié.  —  QiKirtz  pyramidal ,  Mpng.  -^Cristal 
de  roche, -^J3ei:gkri8£al^  W].  — 7  Cristallo  di  morue,  P^tr.  —  Cris^ 
toi  de  rfica  ,  IIerho.  —  Mountain  or  Rock  Cristal,  Kirw.  —  Lo 
Cristal  de  roche  ,  BaocB. 

Q.-H.  dodécaèdre  ou  prisme  llmj^ide  y  en  petits  cristaux  i&olés. — 
iFaux  diamans-;  Diamausd^  Canada,  de  Bristol,  deHoogrie,de 
Bohême,  de  Siiésie ,  de  Tartarie,  de  Baffa  ,  des  Asturies ,  de  Ga- 
lice, du  Dauphiné,  etc.  •— /W,5»'  ddi^piftnti ,  PsTR*  —  Id»  Nap. 

Q.-H.  dodécaèdre  ou  prisme  hémaloïd^ ,  rooge-vïf.  —  Hyacin- 
the de  Compostelle  ou  Fausse  hyacinthe.  —  Q.  rubigineux  sinople  « 
Brong.  — Falsi  giacinti  ,   oisia  di  Compostella,  Nap. 

Q.-H.  dodécaèdre  ou  prièrrté ,  brun.  —  Diamant  d'AIcBçoo. 

Q.-H.  laminiforme.  —  Quarti  lamelleux  ou  fendillé,  R.  D.  — ^ 
Quàr'z  haché-  Gekummt ;  Ket^ss. 

Q.-H.  laminaire,  —  Quattï  gras  ,*  De  B.  —  Milch  Quarz ,  W.  et 
K/iRst.  —  Quàrzo  informe  fragile  ,  PcTa, 

Q.-H.  flcfc///ai>e-r«(/#e.— Qoartz  zéoîitifome,  Faitjas.  —  Quarts 
étoile ,  RËNob.  -^ Quartz  cristallisé  en  roses  ,  R.  D.—  Quartz  eom- 
hi'urï  Bbrenx  et  ttjMé  «  Menaivd.  — ^Quanz.en  barres  «  DrI'Àm* 

^  il.' 

Ç^.'H.  fibreux,  —  Dick/aseriger  AnieehyH ,  W.-*^^iwer  Qt^érZy 
Karst.  —  Fiùrous  Quartz,  &x^^. 

Q.-H  granulaire,  ]autte-»veTditte}--^€éuUa!it,^AfiKC- 
Q.-H.  amorphe, —  Quartz  comnîùn  ou  informe ,  0ëB.  -*-*  Geàieî- 
utiT  Qûarz ,  W.  —  Quarzo  informe  solido ,  t^ETtt.  —  Qnarzo  oowun  • 


(  99  ) 

mn  masa,  Hebeo,  —  Amorphous  Qriartz,  KiRw.  —  L«  Quart» 
commun,  BrocH: 

Q.-H.  roulé,  limpide.—  CaiHou  du  Rliio  ,  de  Cayenne  ,  du 
Gabian ,  de  Médoc  ,  d*Art ,  de  Royan ,  de  3rouage  ^  de  Vichy  ,  etc. 

Q.-H.  arenarj  —  Sable  quartzeux  pur ,  Quartz  en  poussière  et 
Sabion,  R.  D.  — Gravier,  gabion  stérile,  S.  mouvant,   Bomabe. 

—  Quartz  sableux  ,  Deiûah.  — -  Qugrzo  arenoso^  Arena,  Peth. 

Q.-H.  concrétionné,  —  Verre  de  Francfort  ou  Hyalithe.  —  Cal* 
cëdoine  volcanique,  Nonndljl..  —  Gufar  siliceux,  Klatroth. — 
Hjalit^  W.  et  Kabst  —  Mulhr  Glass  ^  Lapa  Glass,  Perl^ 
artiger  Kieêelsititer  ;  Karst.  —  f^idrio  d^i  MuUer ,  He|ir&.  -^ 
Hjalite  ,  Kirw. 

Q.-H.  limpide,  —  VfjIgaireiDent  Cristal  da  roche. 

Q,-H.  violet,  —  Améthiste.  ^  Améthyste  W.  -?-  /imethyitr. 
Çuarz ,  Karst.  -^  Q.  violetto  o  Amatista  ,  Nab.—  Id, ,  Herro. 

—  Ametkyst ,  Kirw. — L*Aa^éthiste  ,  Brock. 

Q.-H.  bleu.  —  Cristal  bleu.  Faux  saphir,  Saphir  «d'eau..  Saphir 
occidental.  — Falso  zaffiro,  Plasma  di  zaffiro  ^  Nap.  —  Q-rH» 
Saphirin,  Bbokd. 

Q.-H.  ro*e.  Var.  du  Milch-rQunrz ^  W.  et  Karst.  —  Rosy  red 
Çuarz ,  Kirw.  — he  Quarts  laiteux  ou  Quartz  rose,  Broch. 

Q.-H.  jaune»  —  Cristal  jaune  oucitrin  ,  Fausse  topaze ,  Topaze 
de  Bohême.—  Q.  citrino,  NA^.'^Zifrinq^  IIebRO.  —  Occidental 
■  ITopaz,  KjRw. 

Q.-Jî.  enfumé,  —Cristal  enfumé.  Topaze  enfuijQée.  -—  Ranchr 
topas  des  Aix."-^  Cristallo  o  Topazio  eiffumicat&,  Na^.  *-«  Topa- 
cio  ahumado ,  Herrg.  —  SmokfMl  Topaz^  Kirw* 

Q.-H.  vert-obscur.  —  Prime  d'éoaéraiide ,  R.  i).  —  Prase  ,  Des- 
liAM.  —  Prasemt'Quarz ,  Karst.  —  Q.  v^rde  d'Oliça ,  Prase , 
Praaio  ;  Nap.  —  Ç.  verde  pardo  obscuro  o  P rasent ,  Herro.  — 
Prasium  ,  Kirw.  —  Quart?i  prase ,  Bronq. 

Q.-H.  hématoîde\  rouge  foncp.  —  Sinople  ouZinopel^R.  D.  — 
Id. ,  ÛEi^M.  —  Eisenhiesel,  W.  — Q.  rubigineux  sjnople,  Brong* 

Q.*p.  rubigineux  ,  jaunâtre  ou  brun.  —  Var.  de  Y  Eisenhiesel 
de  W.  —  Quartz  rubigineux  jaune,  Brono. 

Q.-H.  laiteux,  —  Quartz  laiteux ,  R.  D. —  Id,  Davb.  —  Mihk 
Quarz ,  W.  et  R..  --  fiosy  red  Qufirtz^  KiBw. 


f* 


•  •  • 


J 


(    100   ) 
Q.-H.  noir,  —  Cristal  noir ,  R.  D. 

Q.-H.  gras»  —  Quartz  gras  ,  R.  D.  —  Qoartz  informe  gras ,  D« 
B.  —  Quarzo  pingue ,  Petr.  —  Quarzo  graso ,  Herrg. 

Q.-HJ  açeiUuriné. —  Aventurine  naturelle  ou  Quartz  aventuriné  , 
B.  D. —  Pseudo-aventurine  quartzeuse,  DsJ^ku»  •— j^çeràurinstein  , 
des  Allbm.  —  Pieira  'uenturina  ^  Petr.  —  Id»  Herr6.  —  Q. 
gramiloTy  jiventurine  ^  Kirw. 

p. •'H.  irisé.  —  Iris  des  joailliers.  —  Iris  par  fêlures ,  R,  D. —  Be-- 
i  genùogenstein ,  des  Aluim.  — -  Iride ,  Naf. 

Q.-H.  pêeadomàrphiifue ,  modelé  en  Chaux  sulfatée  Uhiiculaire. 
—  Quartz  en  crêtes  de  coq  ,  R.  D. 

VARléxés   DE   FORMES. 

é 

1 .  Qnarz-hyalin  éjnarginé  ;  d^Oberstein. 

La  variété  prismée  dont  les  arêtes  des  pyramides  sont  remplacées 
par  des^ facettes  trés-étroites.  (  Tondi,-  1806.  \ 

2.  Qnarz-hyalin  pentahexaèdre  ;  de  Tlsère. 

La  variété  prismée  dans  laquelle  les  six  arêtes  au  contour  de  clia> 
que  base  sont  remplacées  par  des  facettes.  (  Haiiy  ,  1807.  ) 

3.  Quarz-byalin  laminifonne  ;  du  Harz. 

4'  QyiAxz  pulvérulent  \ 

Certains  Quarz-aga thés  pyromaques  renferment  une  poudre  bl an* 
che  qui  n'est  que  de  la  silice  pure  ,  comme  s*eu  est  assuré  M.  Roard  y 
directeur  des  teintures  à  la  manufacture  Impériale  de  tapisseries  dea 
Gobelins.  L*on  en  trouve  a^sez  communément  dans  les  départemens 
de  rOise  et  de  la  Seine-inférieure. 

6.  Quarz  compacte  ;  de  la  Tarentaise. 

M.  Brochant  qui  a  décrit  ce  quarz  ,  dans  son  beau  mémoire  aor. 
lés  terrains  de  transition  de  quelques  parties  des  Alpes  ,  (  J.  des  M. 
•  t.  a3,  p.  3ai  à  38o )  le  caractérise  ainsi  :  «  Il  est  absolument  oaat 
et  opaque  et  n'a  pas  la  cassure  conchoîde  du  quartz.  Considéré  mi- 
néralogiquBment  il  diffère  tout-à-fait  du  quartz-hyalin  amorphe  de 
Mi  Haiiy ,  e.t  du  quartz  commun  en  masse  de  M.  Wemer  ;  il  est  au 
quartz-hyalin  en  masse  ce  que  la  chaux  carbonatée  com^cte  est  à 
ia  chaux  carbonatée  lamelleuse  en  masse  ».  (Mém.  c^lé,p.  335.  ) 

6    (^iiatz-pseudomorphi^ue» 


'  •  •    • 


-y^ ..     I 


1.  lk«  Q.  ps.  modelé  en  Chaux  carlÀinatté  primitiçe ;  de  TOisaûS. 
{  Cx>Ilection  de  la  Direction  des  Mines.  ) 

2.  b.  Q.  ps.  modelé  en  Cb.  carb.  Tnêtastatique  \  de  Montbrison  ,' 
département  de  la  s  Loire ,  où  il  a  été  observé  par  M.  IÇia verrière  , 
ingénieur  en  chef  des  mines  de  TEmpire. 

5.  Q.  ps.  modelé  en  Gb.  carb.  dodécaèdre;  du  même  pays.  ^ 

Ces  pseudo-cristaux  ont  quelquefois  plus  d*un  pied  de  longueur ,' 
et  sont  creux  pour  la  plupart. (  ^oumo/i ,  Traité  de  minéralogie, 

t.     1      ,     p.    297.    )  .X 

4-  et  5.  Q.  ps.  modela  en  Chaux  fluatée  primitive  ,  simple  ou 
convexe ,  et  en  Cb.  fl.  cubique;  dit  département  de  Saône  et  Loire. 

On  trouve  les  mêmes  modifications  de  formes  à  Beeralston  en 
Devonshire.  (  j9o2«rm>/i  \   ouvrage  cité  ,  p.  297.  ) 

6  à  11.  Q. ps. modelé  en  Baryte  sulfatée ;yrimi!nV0)  trapézierme y 
époiraèe  ,  laminàilre,  concrétionnée  ,  et  radiée  ; 

Ces  pseudomorphoses  ont  été  recueillies  dans  les  communes  de 
l.abonlaye,  canton  de  Houssillon  ,  de  la  petite  Verrière^  départe- 
ment de  Saône  et  Loire  ;  et  dans  celles  de  Cbilde ,  département  de 
la  Nièvre.  (  Tonnellier,^J,  des  M.  t.  20 ,  p.  |58. }  On  peut  les  voir 

dans  la  collection  de  la  Direction  des  Mines. 

• 

12.  Q.  ps.  modelé  en  Fer  oM^ste  primiti/'',  de  Saxe. 

ANNOTATIONS. 

Le  Qnarz-Hjalin  est  nne  des  substances  qui  dominent 
dans  la  compositîou  du  Globe.  11  appartient  aux  terrains  de 
toutes  les  époques  et.d^  tous  les  modes  de  formation;  11  fait 
partie  intégrante  du  Granité,  du  Gneiss  ,  da  Schiste  micacé; 
de  qnelqoes  Sjenit^s  ,  et  de  plusieurs  Porphyres.  Il  cons-* 
titue  des  lits  entiers  dans  les  montagnes  primordiales ,  et 
quelquefois  dans  celles  ^e  transition.  *—  On  le  trouve  en 
cristaux  dans  les  cavités  de  certaines  amjdaloïdes  et  dans 
celles  des  roches  anciennes  ,  soit  senl,  soit  avec  d'autres 
iDatières.  — Dans  le  sol  secondaire  èes  grains  agglutinés  for» 
anent  des  montagnes  entières  ;  c'est  le  grès*  —  On  le  re-* 
trouve  encore  sons  la  forme  de  fragmens  roulés  4a ns  les  lits 
«l«f  torrens  et  d^s  rivières  ,  ou  déposés  en^aacs  quelquefois 


C   l'o2   ) 

fcDtisîderatiles  clans  les  terraiiiA  d'alJ avion.  Les  déserta  inA^» 
I.1I1S  de  PAfriqne  sont  coUTerts  de  grains  de  qnarz  pros-^ 
qne 'pulvérulens  et  mobiles  an  gr^  des  Tents.  —  £nfiil 
les  6lons ,  mëtalliqnes  ou  stériles ,  en  sont  le  pins  ordi> 
nalrement  remplis.  ^  Les  pays  qui  fonrnis  sent  les  Tarif^^ 
tes  cristallisées  les  pins  parfaites  sont  la  Snisse  ^  la  Boliéme  ^ 
la  Hongrie  ,  la  Sibérie ,  Ttle  de  Madagascar ,  la  France  ^ 
rttalie ,   etc. 

t.  Quarz-hyaîîfl  primitifs  en  petits  cristanx  limpides,  groupés 

sur  un  qnar%-agatfaé  grossier  (  fforrtstein)  ,  noir^grisAtre  j  de  Chaude 

fim.'\ine,  département  de  l'Ourtbe  :  donné  par  M.  le  chevalief 

'  Vauquelin  ,    de  Tlnstitu^  Impérial  et  Tuu    des  Professe  tn^- Ad  mi- 

iiîstrateuirs  du  Mnsétim  dliistoite  liatarellé. 

3.  Qnarz-hyalin  dodécaèdre^  blano jaunâtre ,  disséminé  dans  un 
porphyre  à  base  de  Feldspath  compacte ,  gris  bleuâtre  ;  rapporté  dé 
TénérilTe  par  feu  Mangé,  aide-^naturaliste  au  Muséum, 

Cet  homme  estimable  auquel  les  collections  du  Muséum  éto:ent 
déjà  redevables  de  beaucoup  d'objets  nouveaux  ,  motirut  de  la  dyè'^ 
^enterie  à  Vi\e  Maria ,  le  A  ventôse  an  X  (ài  février  1802),  «  uni<* 
versellement  regretté  sut  les  deux  vaisseaux  ,  cBc  Pérou ,  et  bien 
digne  par  son  caractère  et  son  dévoûment  ad  succès  de  Fexpédition , 
des  sentimens  de  regrets  que  sa  perte  inspira.  »  {Voyage  de  décou* 
'  vertes ,  efc.  ^  807  ,  t.  1  ,  p.  ^77.  ) 

Quand  rhistorien  de  ce  voyage  pàyôit  à  la  mémoire  de  Mangé  ce 
)nste  tribut  d*éloges  ,  on  étoît  loin  de  penser  qn*&.la  flemr  de  son 
âge  il  pérîroit  bientôt  Iili-méme  ,  sans  atoîr  eu  le  tempsde  terminef 
l'ouvrage  dont  il  avoit  amassé  les  immensps  «atériaux ,  'nA  dépens 
de  tant  de  privations  et  de  dangers.  II  résulte  de  la  notice  stur  Vex* 
pédition  à  la  Nouvelle^Hollande  donné  par  M.  de  Jussien  ^  que  le 
voyage  de  découvertes  au  succès  duquel  MM.  Pérou  et  le  Sueur  ont 
^tant  contribué,  du  moins  quant  à  la  partie  zoologique,  a  fourni  aux 
collections  de  toologie  du  Muséum  18414  individus  appartenant  à 
$87^  espèces  ,  parmi  lesquelles  354^  sont  entièrement  nouvelles  ,  et 
que  près  de  1000  peintures  ou  dessins  de  M.  Le  Sueâr  attestent  pins 
particulièrement  son  zèle  et  son  activité,  (  Ann.  du  Mas. ,  t.  5 ,  p.  t 
à  11.)  François  Péron  est  mort  dans  les  bras  de  M.  Le  Sueur ,  son 
eom^î  Rgnon  de  voyage  et  son  digne  ami ,  à  Cérilly  ,  département 


(105) 

iifeV  Allier,  ΀?i4  décembïe  1810/ II. y  <5toit  né  le  aa  août  î'^75. 
M.  Dtlenz^»  publié  dans  le  t.  XVII'  deg  Annales  du"  Muséum 
d*hi«toire  naturelle , une  notice  plpiae  d'jnt^i'êt  sur  U  vie  el  lés  oiv- 
vrages  <ie  ce  naturaliste. 

st.  a  Q^-'M.  dodécaèdre,  hémûtfnàû^  ^em.  petits  cristaux  très-neté 
et  df*uh  ro^i^eWîf ,  d*£^^agne  ;  o^'oéf  le»  troifve  comnantmémsut  di»»^ 
•éminés  dans  la  cfaaux  sulfatée  granulaire  avec  dds  cristatrx  à^At^ 
sdgoaice.  M.  Toadi  «q  a  obs&rvé  datn»  la  pierre  $abloDèut^  ^  à  Bu- 
^ols  ^  dânis  le  xayapoiede  VaJenÉe# 

M.  George  Santi  a  trouvé  la  même  rsrriété  d^  formé  ^eik  cfistaux 
limpides ,  ou  bnin-noirÂtres,  ou  rougeâtres  v  aux  eiiviro9S  da  Pi^no 
et  de  Sa^Si^lvadore.^  daoé  le  Sie^oisk.  Ils  e^^istent  en  gtand/s  aboa-^' 
dance  avec  la  variété  prismée  ,  ta.ot  à  la.s^rf^cje.du  solV.qu^  dans  la 
cbaux  sulfatée  compacte ,  blanche  ou  grise ,  employée  comme  pierre 

es  nom^ale  pierre  can^ 
cornue ,  piètre  dicone  ^  dfu  mercati  et  àUridi  nere  d'ell  atdobrandL 
.\Voy,a^e  au  Montunùflta ,  etc.,,. t.  1  ^  p.  192  ,  aSg  et  3o/|  ;  et  t.  i , 
P-  406. )  '  ... 

3r.  Cristal  ooÈmplèt  de  Qiwis«'b}»li|i  pr$sm4 ,  limpide  «,  d^nt  les 
arêtes  sont  un  peu  émonssées  et  la  siiitiflee,  dépolie  ,  ayaj3it  ^.déc^i- 
mèi(e&  (18  polices  de  longueur), et  ^.ce4tim«tre8.(plus  de  5  pouces 
d'épaisseur  f  de  Madagascar  ,  où  il  a  été  rctcueilU ,  en  1776  ,  pa# 
H.  Rochon  ,  de  l'Académie  i^oyale  des  Sciences  ,  aujourd'hui  mem- 
bre de  rinstitut  Impérial  de  France» 

3.  «.  Q.-H.  prUmi^  ^  gTi5*cepdré.;.xri6tal  isolé  de.}€  Q^tina^ùtres 
(^6 pouices )  de longueiir  sur  11  centinitètrefi  (4  pduces  4 epMssc^ur)  s 
de  i^^iilnwBld  eu  Bobémcf.  .,    . 

3.  ^,  Autre  cristal  de  Q.'H.  prismé-comprimé ,  brutt-aoîtâere , 
tiftaillucide ,  égâleiment  complet  et  d'un  volume  plus;  considérable. 
encore,  s^^m3£  centimètres  (.19  pouces)  de  long, et  i3oçnf3im^|)^eft 
(  5  pouces^  dans  sa  plus  grande  épaisseur;  de  Sibérie* 

5.  c.  Groupe  de;  cristaux  de.Qr-H,.;im«|i^,  limpide,  remarqua- 
bles parleur  volume  et  leur  belle  con»efvatlon  (chacun  d'eux ayja.nt 
près  de  5  décimètres  )  ;et  formant  une  masse  d'environ  i(Jo  , kilo- 
grammes (  526  livres  )  ;  de  Fischbach  -en  Valais  ,  actuellement 
département  du  Simplon. 

3.  d.  Le  Muséum  possède  une  pyràmide'héxaêdre  de  Q  -H.  trans- 


J 


\ 


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{sarfenr,  que  Yénormuâ  Ae  son  poids  joint  à  son  graiid  voittme,  li 'olWt 
pas  permis  de  placer  dans  les  galeries.  Elle  vient  également  dU 
Valais  d'où  elle  a  été  rapportée  en  1  an  V  — 1797  ,  p«r  les  ordres 
de  S.  M.  rEM^EBEVA  ET  Bot.  Ce  beau  raofceau  a  figuré  parmi  lès 
objets  de  sciences-  et  d'arts  recueillis  en  Italie  et  pdrtés  en  triootpfae 
«u  Cbaiitp>de*^Mers  dans  les  journées  des  9  et  10  tbermidoran  V.  -r- 
a6  et  27  juillet  1797- 

3.  d.  Q.-H.  prCsnié ,  blailcfaâtre ,  avec  chaux  fluaree  cubique ,  vio- 
lette et  plomb  sulfuré  cubo-octaôdre  ;  de  Allehheads ,  dans  le  Nor» 
thumbei'laJQd ,  en  Angleterre. 

Ce  beau  morceau  fait  partie  d'une  suite  nombreuse  et  bien  choisie 
de  minéYâujt  d'Angleterre,  donnée  au  Muséum  en  décembre  1810, 
par  M.  Heuland ,  minéralogiste  allemand. 

3.  e.  Q.-ti.  prisme  ,  violet ,  en  cristaux  groupés ,  tapissant  Tint^ 

rieur  d^une  gepde  de^quari-agathe  d'environ  3  décimètres  ;  rapporté 

'du  Gallienberg ,  département  de  la  Sarre  ,  et  donné  par  M.  Brard  ^ 

avec  plusieurs  morceaux  de  quart-agathe  dans  leur  gangue  et  da 

même  pays. 

3.yr  Q.-H.  prisme  /  viojet ,  surtout  à  Texti^éfiiité  des  py^mides  ; 
*  de  Katherinebouf  g  ten  Sibérie.  ' 

3.  g.  Q.-H. prisiné  ,  violet,  recouvert  fn  partie  de  chaux  carbô- 
ndiée  fei'ro-maganésifère  fibreuse  ,  jaune-olivâtre  ;  de  Schenmitz  en 
Hongrie. 

3.  h,  ÇÎ--H.  prisme ,  enfumé  ;  du  département  de  l'îsère. 

3.  i.  Q.>H.  prisme^  blanc- jaunâtre,'  transparent ,  eA  Cristaux 
groupés ,  renfermant  de  la  baryte  sulfatée  lamelliforme  ,  blanche  \ 
de  la  Gardette ,  département  de  de  l'Isère  :  donné  par  M.  Hericarc 
.  de  Thury» 

3.  h.  Q.-H.  prîsmé-'ComprimA y  limpide,  avec  cristaux  d*épîdote 
entrelacés  ;  de  l'Armeùtières  en  Isère  :  donné  par  le  même. 

3.  /.  Q.-H.  prisme ,  limpide  ,  dans  l'intérieur  duquel  on  aperçoit 
-une  pyramide  hexaèdre  de  talc  chlorite  f  du  Brésil  :  donné  pur  M.  Id 
chevalier  GeoffrOy-Saîrit-Hilaîre. 

4.  Quarz-hyaliuj  rAom^i/^rc ,  limpide  ;  dil  départemédt  àf.  Fl&ère  : 
deux  écliantillons  donnés  par  M.  Haûy-       "  ... 

5.  Quarz-hyalin/7/fl^^/rtf,  limpide  ;  Id, 


(  io5  > 

/  $.  a.  Croupe  de  cristaux  ào  Q.-H.  limpide,  ofTrant  réu&ies  \é% 
Variétés  prismée ,  priamée-contpriméB ,  rhombifere  et  plagièdre^  éga-* 
iement  de  Tlsère. 

6.  Q}i?irï'hy2]\n  pentakexiièdrè  *,  grisâtre  ,  translucide >,  termina 
d*un  seul  coté  et  mélangé  dans  sa  partie  fracturée  de  feldspath  Iami« 
flaire  et  de  mica  gris-métalloïde  ;  donné  par  M.  Hauy. 

7,  8  et  9.  Les  variétés  coordonnée'^ i  unibibinaire'*' ,  èmarginée*  et 
unomalc  *  u*exist«nt  point  encore  dans  la  collection. 

10.  Qaarz-byalia  lanitmjôrme*^  plusieurs  morceîTux  dont  les  uns 
sont  bJancMtres  ,  les  autres  biaBC*jaiuiàtres  ou  bruns  ;  du  Harz  : 
envoi  du  Duc  de  Trévise. 

1 1 .  Quarz-byalin,  blanc-grisàtre,  naturellement  poli  ;'du  Simplon  : 
donné  par  M.  Polonceau ,  ingénieur  des  ponts  et  chaussées. 

11.  a.  et  11.^.  Q.-H.  blanc-mat  et  Q.-H.  noirâtre ,  polis  natu-* 
tellement  ;  du  grand  Saint-Bernard  :  donnés  par  M.  Hersart  de  la 
Villemarquè. 

1  a.  Quarz-hyalin  laminaire ,  rose  ;  des  environs  de  Chabanols  , 
département  de  la  Lozère. 

M.  Cocq  ,  commissaire  des  poudres  et  salpêtres ,  à  qui  Fon  doit 
la  découverte  en  France  de  cette  intéressante  variété ,  l'a  rencontrée  . 
en  blocs  d'un  assez  grand  volume  dans  la  plaine  granitique  qui  règne 
vntre  Marnejols  et  Saint«Cbely  \  et  bpécialement  auprès  de  Planés 
et  deCbabanols  ,  même  département.  Le  Muséum  lui  est  redevable 
des  deux  beaux  échantillons  qu*il  possède. 

IX  a,  Q.-H.  laminaire ,  rose  ;  de  Rabenstein  en  Bavière. 

■ 

12.  h,  Q.-H.'  laminaire ,  rouge  de  rose,  laiteux  et  cornm^  on* 
dulé,  à  Cassure  plus  Vitreuse  qUe  les  précédons  \  morceau  d'un 
beau  volume,  du  Kolyvan  en  Sibérie.  • 

M.  le  conseiller  aulique  Andisé  de  Nartow ,  a  donné  dans  let.  X 
des  iVbi^a  ac^0  de  TAcad.  imp.  de  St.-Pérersbourg,  la  description 
d'un  qual%  rose  ^Ui  Se  trouve  au5c  environs  de  la  forteresse  Neyscb- 
lott ,  en  Finlande.  Il  se  rencontre  ,  dlt^l ,  dans  un  feldspath  gri^ 
sâtre ,  quelquefois  strié  avec  Une  rendance  à  se  cristalliser  ;  mais  en 
grosses  masses ,  et  mêlé  avec  des  masses  de  homeblende  noire  (^m'- 
phibole),  asseï  dur«,  feuilletée  et  luisante  ,  quelquefois  friable  et 
terreuse.  L  s  môme  roche  renferme  du  graplrite  ,  etc.  (  Mém.  cité  w 
p.  ae8.  ) 


\ 


(  ro6  ) 

1  S.  Qùarfc-byiiUn  adadairej'adié ,  blanc-jaunâtre  et  blanc-nMH 
geAtre  ,  eif  boules  groupes ,  cojoiposées  de  rayons  divergena  à  som-* 
mets  hexaèdres;  de  Chavaignes  ,  département  de  Maine  et  Loire  : 
donné  par  M.  Menard  de  Lagroye ,  qui  Ta  décrit  sous  le  nom  d« 
Quartz  commun ,  fibreux  et  radié ,  J.  des  M.  t.  27  ,  p.  67. 
^  Cette  variété  de  qtiarz  se  trouve  particulièrement  en  France  , 
dans  le  département  de  Maine  et  Loire  ^  sur  le  territoire  des  com- 
munes de  Chavaignes  et  de  Martigné-Briant ,  à  6  lieues  environ  de 
la  ville  d* Angers.  Il  y  en  a  des  masses  de  toutes  grosseurs ,  de  petits 
/  blocs  marnes ,  tous  épars  entre  une  multitude  de  débris  dis  même 
nature  et  sur  un  terrain  schisteux.  On  le  rencontre  aussi  aux  etfvt-*' 
Irons  de  Nantes ,  dans  le  granité  qu*on  exploite  pour  le  pavage  de  la 
ville,  au  coteau  de  Miséri,  vers  lextrémité  de  la  Fosse.  Ses  glo- 
bules y  sOQl  associés  à  la  baryte  sulfatée ,  crétée  ou  mamelonnée.  I.«8 
départemens  du  Cantal ,  de  la  Haute-Loire  et  delà  Coirèze  en  four- 
nissent aussir  Debom  et  Gmelin  ont  décrit  ceux  de  la  Hongrie  et 
de  la  Saxe  ;  M.  Pini ,  celui  de  la  vallée  de  Brosso  en  Italie ,  et  feu 

_  * 

Macquart  celui  de  Sibérie.  {Mémoire  cité.) 

i^.Qu^rz-hydWn  fibreux^  blanchâtre  \  à  fibres  conjointes  {^Dîck- 
Ji'aseriger  Amethy$t,  K'arsï-)  ,  de.Pacherstolïen,  près  deSchemnit;t 
en  Hongrie  :  donné  par  M.  Tondi. 

lô.  Quar2-hyalin  amorphe^  yert- obscur,  {Prasem,  W.  )^lui:- 
sant ,  eil  partie  souillé  d*oxyde  ja^ue  de -fer  ;  de  Bréitenbrun  près 
de  Schwarzemberg  en  Saxe.  ^  .  , 

i6.  Quarz-hyalin  rM^i^fne«x,  en  partie  massif  et  en  {larti^oril- 
tallisé ,  coloré  par  Toxyde  jaune  de  fer  ;  de  Saxe.  - 

17.  Quarz-hyalin  concr^f/on/z<?-?nâ/ne/onn^,  blanc«iaun4tre, trans- 
parent ,  sur  une  amygdaloïde  brune,  à  base  de Wacke  ;  delà  oar- 
ïière  de  Schwartz-stein-kant,  près  de  .Kockenbeim ,  à  une  lieue  « 
demie  de  Francfort  sur  le  Mem  :  trois  -morceaux  rapportés  et  don- 
nés par  M.  Brard.  ^       . 

On  trouve  du  quarz  concrétionné  d'un  blanc  nacra,  .assez  sem- 
blable à  la  Fiorite  de  Thompson  ,  sur  les  laves  qui  bordent  le  mis* 
seau  d*£xpailly ,  aux  environs  du  Puy ,  département  de  la  ,Haui^- 
.  Loire.  {Note  dâ  J^M.. Brard  et^Laisné») 

M.  Bucholz  regarde  l'Hyalithe  de  Francfort  qui  contient  6,32» 

d*eau  et  ()i  de  silice  pour  loo  et  l'Opale  noble  qui  en  renferme  10, 

^  comme  des  Hydrates  de  silice  (  Ann.  de  Ch.  t.  73,  p.  328  >  Une 


f 


I^ticretioii  q«âr*éiise<îé  V)\e  dfeFràrtce ,  atialysié  put  TNÏ/Klaprcïth , 
lui  a  donnée  7»  de  s?iHce  et  lii  deaii,  at^éc  ^,5o  d\iîuiïiiiie  et  2^0 
de  fer  oxydé.  ^ 

17.  â.  Q.-H.    dùneréHartfté -  niatnêtûfiitS i  iimjiide  ,  rittatioé  de 
biecrâtre,  sttr un |)orph)'rB  argileux  brun-^aotrÀtre;  de  SchemaiiK. 

1 7.  A.  <J^H.  côftùtéttonrté-Jlsttzlmré  ,  Maâchàtré  et  opaqne  ,  dé 
Santa-Fiora ,  eii  Toscane  :  donné  par  M.  Jam^6  Brucé ,  l*rofe^seiit 

18.  Quarz-hyaliâ  ri)idé  ,  en  fragmen»  âtrdndifll  de  dtfféreme» 
Iprosseurs  ,  radiasses  dans  le  RfaÎD  atl-deatotis  d^  Stra's3>ourg. 

n  lly  &  dans  la  t-i^iire  d'Hénarâs«  dit  Bowlef,  ufie  aussi  glrandé 
tfuantîté  de  csillmix  roulas  que  dans  le  B.kin  ;  ils  ontdepiiis  la  gros- 
seur d'utie  noisette  jusqu'à  celle  du  poing.  Au  pa6sa]ge  de  la^rivière> 
d'Hénarès ,  à  Saiiit-Fernand ,  situé  à  denz  lieues  de  Madrid ,  or  en 
trettve  de  très^groe. . .  le  terrain  est  de  gypse.  (  p.  467.  > 

"1 9.  Quar»-hyalin  ondulé ,  blanchâtre ,  un  peu  laiteux  et  légère* 
flie»t  opiiîn ,  IbndiM  ;  dû  Graûatille  près  dcNijair ,'  cap  de  Gates  : 
M.  Tondî  y  a  trouvé  c'ette  variété  de  t^arz  ^  qtf i  n'eât  qu'une  opalô 
sans  cotilear,  disséitainée  pat  petites  masses  dan j  tin'  Grtinstéin 
micacé  rempli  de  Grenats. 

ao.  Quarz-hyalin  gras  ,  d'un  beatt  Uanc  de  lait. 

20.  a.  Q.  H.  ^ras ,  bleu-grisâtre,  souillé  d*oxyde  jaune  de  fer  et 
mélangé  de  chaux  carbonatée,;   dit  pays  de  Sulzbourg. 

AI.  Quarz-byalJ9  ht^encunné ,  à  points  jaunes  sur  un  fond  de 
touIeuT  rougeâtre  ;  d'Espagne. 

Cette  variété  se  trouvé  en  morceaux  roulés  dans  lei  environs  de 
Nantes ,  départemedt  de  la  tioire-inférîeure ,  et  enBôhl^me  dans  le 
RsesMigebik-ge.  M*  Frimoûis  Ceupik ,  lapidaire  et  marchand  de  aii^ 
taéraux  à  Prague  y  tf  déicotttert ,  en  1804^  dans  Je  «tième  pays ,  une| 
variété  d'^f^enïvrjfifel? -eo^Ieur  d'or ,  susceptible  de  prendre  im  très* 
beau  poli  et  auissi  dure  que  celle  d'Espagne  dont  elle  a  la  valeur. 
(  Magas.  Eiicyci.  de  Juin ,  i8c5.) 

22.  Quarz-hyalin  limpide ,  iti&é  intékrieurem,ent ,  [^ésentant  de 
beaux  reflets  d'iris  ;  morceau  taillé  et  poli. 

22.  a,  Q.-H,  jaunâtre  irisé* 

23.  Quarz-hyalin  limpide^  renferiàan,t  des  aiguilles  déliées  de 
Titane  oxydé  brun  5  dé  Madagascar»  ^ 


(    K)8  ) 

ftS.  a.  Q.-H  limpide  ;  trayersé  p^r  des  aiguilles  et  de4>etite8  cou« 
^lies  très-minces  de  titane  oxydé  d'un  rouge  vif  de  Madagascar, 

tt  On  trouve  beaucoup  de  cristal  de  roche  limpide  à  Ceylan ,  ainsi 
que  du  cristal  jaune  et  du  cristal  brun.  »  (  Robert  Perdval,  ) 

34*  Quart-fayalin  pseMidomorphique  ,  mpdelé  en  Chaux  carbona** 
tée  métastatique  ;  du  département  des  C6tes-du-Nord  :  donné  par 
par  M.  de  la  Fruglaie. 

34.  0'  Q-H.  pseudomorphique ,  n^odelé  en  Fer  oligiste  primitif  ; 
de  Framont,  département  des  Vosges.    . 

24<  bo  Q.-H.  pseudômorphùjue ,  modeléen Chaux  Sulfatée  lenti- 
culaire ;  dePassy  aux  environs  de  Paris  :  donnépar  M.Pelletau,  fils* 

â5.  Suite  nombreuse  de  morceaux  taillés  en  forme  de  brillaus 
ou  en  cabochons  ,  de  différentes'  grosseurs ,  présentant  les  diverses 
teintes  de  couleurs  du  Quarz-hyalin ,  limpide ,  violet ,  bleu ,  jaune  , 
orangé  et  enfumé;  Vases  ,  Tabatières  et  autres  objets ^  en  Quarz- 
hyalin  limpide.     ^  ^ 

Les  morceaux  bruts  qui  ont  rapport  au  Quarz-hyalin  dans  la  col- 
lection du  Muséum  sont  au  nombre  de  plus  de  deux  cents  ;  indé* 
pendamment  des  trente-six  échantillons  de  la  Collection  d'étude  et 
de  beaucoup  de  cristaux  isolés. 

APPEirOlCSi.  . 

QtTARZ-HYÀLIN    FETIDE. 

(  Quartz  fétide ,  Alutaud  ,  Journ.  de  Ph.  t.  65  ,  p.  97  &  1 00  ;  Id. V 
Bigot  db  Morooues  ,  J.  des  M.  t.  âi  ,  p.  532  et  suiv.) 

CARACTERES. 

Pesanteur  spécifique  de  celui  de  Nantes  a^ôSg. 

"Pureté.  Facile  à  briser.  Donnant  une  odeur  fétide  par  le  choc  et 
quelquefois  par  lé  simple  frottement  contre  un  corps  dur. 

Tissu  ;  plus  lamelleux  que  celui  du  quarz  ordinaire. 

Couleur.  Le  blanc  grisâtre  ,  joint  à  un  aspect  un  peu  gras. 

Action  du  feu.  Au  chalumeau  il  perd  sa  couleur  et  sa  fétidité 
et  dévient  d'un  beau  blanc  laiteux. 

VARIÉTÉS. 

\ .  Laminaire  ;  des  environs  de  Nantes  et  de  Chanteloube. 
a.  Concrétionné-cellulaire  i  de  Vile  d*£lbe« 


(^09) 

ANNOTAT  lOR  si 

Le  QoRrz*l]jalm  fétide  a  été  découvert  en  France  ^par 
M.  Allitaud ,  à  Chanteloube,  département  de  la  Corrèze  ; 
et  par  M.  Bigot  de  Morognes  aux  environs  de  Nantes.  Dans 
Je  premier  de  ces  endroits  le  quarz  fétide  se  tronve  avec 
l'éméraude,  snr  la  pente  septentrionale  delà  colline  qui 
domine  le  ruisseau  de  Barat.  11  est  encaissé  dans  le  gneiss  ,  t 
entre  une  couche  de  feldspath  laminaire^,  d'un  beau  rose,  ' 
et  une  antre  couche  de  mica  foliacé  (  yilluaud  ).  Dans  le 
second  il  existe  en  lits  distincts  dans  le  gneiss  ou  comme 
partie  constituante  du  granité.  Il  est  quelquefois  ,  niais 
rarement  accompagné  de  fer  arsenical  amorphe  (  Bigot  de 
Jâorogues  ).  La  variété*  cellulaire  a  été  rapportée  de  1  îU 
d'Elbe  par  M,  Lelievre. 

1.  Quarz -hyalin  fétide  laminaire  /  blanc-grisàtre  ,  avec  feld-- 
spath  laminaire  blanchâtre  et  fer  arsenical  disséminé  ;  de  la  carrière 
de  granité  de  la  Salle-verte,  aux  environs  de  Nantes  :  donné  par, 
H.  Diibuisson  ,  de  Nantes^ 

n.     QUARZ-A6ATHE. 

(  Première  partie  ,  p.  3a  et  %56. } 

Quartz  en  Stalactites  et  Agathes  «  E*  D.  —  Agathe  ou  Caillou 

demi-transparent ,  Mono.  —  Agathe ,  De  B Id.  Delaw.  —  Van 

du  Gemeïner  Kalzédon ,  W.  —  jigata,  Petr.  —  Var.'  de  la  CW- 
cedonia^  Nap.  — /J.  ,  Herro.  —  Silex  Agathe  ,  Brovo. 

Q.-A.  primitif.  -^  Calcédoine  cristallisée  ,  De  B, 

Q.-A.  concretionné.  —  Q.  A.  stalactite  du  Traité. 

.Q.-A.  géodique»  —  Q.-A.  $phéroidal  du  Traité.  —  Géodes  oi| 
Boules  4*agathes ,  K.  D.  —  Agathe  en  géode  ,  De  B. 

Q.-A.  roulé ,  en  très-petits  fragmens  lenticulaires  ou  arrondis. 
—  Pierres  d'Hirondelle  ou  de  Sassenage.  —  Agathe  jaspée  en 
petits  grains ,  De  B. 

Q.-A.  Calcédoine»  —  Calcédoine  ,  R.  D.  —  Id. ,  De  B. ,  etc.  — 

Ceimener  Kalzédon ,  W.  —  G.  Chalcedon ,  Karst.  —  Calcedonio , 

Petr.  —  Calcedonia ,   Nap.  — ^   Calcedonia  comun ,  Herro.  — 

Common  Calcedony  \  Kirw.  — La  Calcédoine  commui^i  BRocjif. 

>i— r  iSilex  Galcedoine ,  BrohQt. 


/  ' 

I 


(no) 

Q.'A.  Calcédoine  bl^u.  — Calcédoine  saphirine ,  De  B. 

Q.-A.  Calcédoine  vert-ohscur.  —  Plasma  de  Wemer. 

Q.-A.  Cornaline. — Cornaline  dea  Auteurs. —  Calcédoine  ro^igie 
on  Cornaline  ,  De  B,  —  Karniol  ^"W,  —  Kçrneol,  Karst.  —  Cor* 
nioloy  Peta. —  Id. ,  Nap.  • —  Camiola,  Herrg. —  Carnelian,  KiRif. 
i —  La  Cornaline  ,  Broch.  —  Silex  cornaline  ,  Brono. 

Q.-A.  Sardoine.  —  SarcjLoine. —  Var.  du  Karniol,  W.  —  Sordo^ 
nica^  PetR  —  Id.  Nap. —  Id.  Herrg.  —  Var.  du  Çalcedonjr^Kuaw. 
,  Variété  de  la  Cornaline ,  Broch.  —  Silex  sardoine ,  Brong. 

Q.-A.  Prase.  —  Prase  ou  Chrysoprase  ,  R.  D.  —  Cl^rysoprase  « 
Delam.  —  Agathe  vert-pomme,  De  B.  —  Mère  d^émeraude, 
îfoî^NrLL.  — Krj8opras,yV. —  Crysopras,  Karst.  —^Prasio ,  Cri" 
foprasio,  PiiTR-  — Crisdprasia,  Herrg.  —  Chr/soprasium  ^  Kiaw. 
—La  Clir}'soprase  ,  Brocr.  —  Id.  ,  Croko* 

Q.-A*  chatoyant.  —  Ommailouros  ou  0£il  de  chat*  Cbatoyante 
Ugathin  ;  Dei.ai£,  —  Chatoyante  dea  lapidaires  et  OËil  de  chat.  ^ 
Yar.  du  l:''eldspath  inforuie  chatoyant,  gris  ou  jaune  ,  OËil  de  chat; 
De  B.  —  Katzenauge ,  W.  —  Schiller  Quarz^ ,  Karst.  —  Pieira 
cangîarue,  Oçchio  dl  gatto,  Petr.  —  Id.^  Na?.  —  Cat's  Eje^  Kirw. 
.—  L'OEil  de  chat ,  Broch.  —  Q.-H.  amiante ,  Cordier.  —  Q.-H. 
chatoyant ,  Bronq. 

Q.-A.  pjromaque:—^  Silex  ou  Caillou  grossier,  Pierre  à  fusil  ;R.  D. 
—  Id.  ,  DeLam.  —  Pierre  à  feu ,  De  B.  •^-' Feuerstein ,  W.  —  Selqg  , 
Pietrafocaja ,  Petr.  —  Id. ,  Nap.  — Pedernal ,  Hbrrg*  —  FUmt^ 
KiRw.  — La  Pierre  à  feu  ou-  Pierre  à -fusil,  Brocv.  — Silex  pyio- 
maque,  Brono.  * 

Q.-A.  pYromaqiie  ~  stratijorme,  — Petrosilex  ou  Caillou  de 
roche  ^h^.'D. 

Q.-A.  molaire^  —  Quartz  carié,  pierre  meulière  ,  R.  D. —  Silex 
ineuliére  cellulaire  ,  Brong.  —  Molarite  ,  Delam. 

Q.-A.  grossier.  —  Neopétre ,  De  Saussure.  —  Petrosilex ,  De  B. 
•—  Kératite ,  Delam.  —  Splittriger  Homstein,  W.  et  Kars<. — Var. 
de  la  P ietra  foccqa ,  Petr.  —  Roca  cornea^  HjiRRG.  ^^  Hornstpne  t 
^iRNv.  —  Pierre  de  oorne  infrjsible ,  Broch.  —  Silex  corné ,  Brong. 

Q-^A.  onyx  ^  translucide.  — Agathe  onyx  ou  rubannée ,  Agathe 
«cillée,  Cornaline  onyx  ,  jSardouix,  etc.  B.  D. 

^    Qj-A.  onjx ,  opaque — jVulg.  Caillou  d'Egypte.  '■^AB^yptUchew 


(  ï"  ) 

J^tutpis  ,  W.  et  Karst.  —  Diaspro  comune  Selce  d*EgUto ,  Nap, 
-—Jaspe  de  Egipto  ,  Herrg.-»  AEgyptian  Pebble ,  Kib w.  —  Jasp« 
«gyptien  ,  Broxtg.       '      '  ^  ^ 

Q.-A.  panaché.  —  Agadie  panachée  ,  veinée  ou  tachée ,  'Daxjj^ 

Q.-A.  ponctué^  h.  points  rouges  sur  un  fond  vert. — 'Jaspe  sanguin, 
R.  D. ,  etc.  ~  Heliotrop ,  W.  et  Karst;  -j—  Diaapro  sanguigno  , 
9vT^.-^  Eliotropio^l^i kt  —  Heliotropio  è  jaspe  oriental,  Herrcï^ 

—  UelUxtropium  >  Kirw,  —  Silex  héliotrope  ,  Brono. 

Q  -A.  ponctué^  à  points  rouges  sur  un  fond  de  Q.-A.  calcedoîno 
.  ideuâtre.  —  Gemme  de  Saint*£tienne .,  ï>2.  B.  — Agathe  sacrée  ,  eic« 

Q.-A.  deridricùiue*  —  Q.-À.  oiéorUé  du  Trait^.  •—  Agathe  her-» 
borisiée,  H.  D.  —  Id.  Dejlav*  — Pierre  de  Moka  ,  Pr  B.  —  Ag^» 
^ê  mousseuse ,  etc.  —  Moos  Achat ,  W, 

Q.-A.  nectique.  —  Levisilex ,  Pei4.sk»  — -  Sçhwimmstein ,  Karst* 

—  Vulg.  Pierre  légère. 

Q.-A.  Cacholong.  •=—  Calcédoine  .altérée  où  Cacholong ,  R.  D.  — • 
Calcédoine  blanche  opaque ,  De  B.  —  Perlmuttér  Opal,  Karst.—» 
Cachelonio^  Petr. —  Id,  "Nap.  —  Cachalong,  Herrq.  —  C^Ao* 
/o;^,  KiRw. -— Silex  cacholong,  Brong. 

Q.-A.  silicifère.  —  Silici-calce ,  De  Saussure.  —  Petrosilex  qid 
fait  ffffervescence  avec  des  acides  ,  De  B. 

Q,-Â.  concrcUonné^thermogène. —  Gemeiner  Kieselsinter,  Karts/ 
Geyerite  ,  Delam^  —  GuLr  siliceux ,  Klaproth. 

Q.-A.  grossier pseudomorphique^  modelé  enXI!hauxcarbonatée,etc» 
^Petrosilex  cristallisé,  Ûe  B. 

Q.-A.  jaspé  ;  mélange  de  Quarz-agathe  et  de  Quarz- jaspe. 

Q.-A.  xyloîde. —  Vulg.  Bois  pétrifia,  -r  ffo/z^/^//» ,,  W.—  Hold^ 
^irti£er  Hor^stein ,  I^arst. 

AKirOTATlONS. 

Le  Qnarz-agathe  à  pâle  fine  (Calcédoine  \  Cornaline  ^ 
Sardoine  ,  Héliotrope  )  tapisse  les  cavités  qui  existent  dans 
4le4  Totbes  amygdaloïdes  oii  l'argile  semble  dominer  (i)*!! 
sert  en  quelque  sorte  de  support  anx  cristaux,  de  QuarZf 
lijalin,  de  Chaiiasicy-de  Stiibite,  etc. ,  que  ces  roches  ren^ 
£eriaent  communément ,  comme  à  Obersicin  (z),  d<?|iarie- 
«ueiit  de  la  Sarre  ,  à  Hle  de  Feroe ,  en  Irlande  »   et  ailleurs. 


y 


(  "2") 
On  le  rencontre  également  en  niasses  arrondies  par  le  froit»* 
mepi  dans  les  terrrains  de  transport.  Ses  diffërentes  variétés 
ae  tronvent  en  Sardaigne  (9)  ,  en  Toscane  (3),  en  Ecosse, 
en  Sibërie  (4)  )  en  Islande  >  (5),  enËgjpte,  dans  Oie  do 
Ceylan,  etc.  —  Le  Q.-A.  pjromaque  se  tronve  ordinaire- 
ment en  couches  composées  de  masses  tnberciiienses  si^pa- 
rées ,  dans  la  Chs^nx  carbonatée  crayeuse  ou  entre  les  lits  de 
la  C.  c.  coquillère ,  et  en  fragmehs  ëpars  sur  le  sol  d'allu** 
^\on  formé  par  les  débris  de  Ces  montagnes ,  en  France ,  en 
Pologne  et  en  Angleterre  ,  etc.  —  Le  Q.-A.  grossier  forme 
des  veines  dans  quelques  montagnes  anciennes  »  et  quelque- 
fois  aussi  de  petite»  couchies  dans  certaines  montagnes  à 
charbon.  La  Tariété  nommée  Prase  (6)  ^  est  en  veines  dans  la 
serpentine ,  à  Kosemûtz  en  Silésie.  —  Le  Q.-A*  therhto- 
gène  se  tronve  en  Islande ,  sur  les  bords  delà  source  jaillis- 
sante d'eau  bouillante  du  Geyser» 

Yi)  Le  Q.-A.  calcédoine  a  été  observé  sous  la  forme  de  veine  ^ 
dans  un  granité',  à  une  demi-lieue  de  la  yille  de  Vienne,  dans  le 
ci'devant  Dauphiné.  Il  écoit  mélangé  de  fer  sulfuré  blanc.  De  SauS" 
sure ,  Voyages,  etc. ,  §.  i634  et  i635. 

(t)  TjQ  gisement  et  l»s  associations  du  Quarz-agathe  d'Oberstein 
ayant  été  parfaitement  décrits  par  M.  CoUini  (  Journal  d  un  Voyage, 
ptc.  Manbeim,  1776),  et  par  M.  Faujas  (Ann.  du  Mus.,  t.  6.) 
nous  y  renvoyons  le  lecteur  qui  y  trouvera  déplus  des  renseîgnemens 
curieux  sur  la  manière  de  travailler  cette  substance  qui  a  fait  long- 
temps un  objet  de,  commerce  assez  important. 

(3)  La  Sardaigne  est  riche  en  pierres  dures.  On  trouve  dans  plu- 
sieurs endroits  de  cette  île  un  grand  nombre  de  ces  pierres  gravées 
en  creux  par  les  anciens  ;  mais  Ton  ignore  d'où  ils  les  tiroient  pré- 
4;isément*  •  •  •  ^         ' 

Les  cornalines ,  les  calcédoines ,  les  agathes  et  les  jaspes  existent 
en  abondance  dans  divers  endroits  de  la  même  île ,  principalement 
dans  le  comté  de  Sindia ,  où  les  morceaux  d*agathe  et  de  cornaline 
aont  entassés  presque  à  la  surface  de  la  terre.  Du  côté  de  Castel^ 
sardOf  on  trouve -souvent  des  stalactites  de  cornalines  assez  volu*- 
saioeuses ,  mais  impures.  Il  y  a  aussi  dans  ces  endroits  des  agatb^s 


J 


(  ,i5) 

arborisées  et  de  ponctuées.  On  en  recueille  également  de  Mont^-^ 
Perro ,  prés  d^Iglesîas ,  dans  la  vallée  d'Ôvida  ,  territoire  de  Founi , 
et  dans  la  Planargia  ;  elle  est  quelquefois  bydropbane.  (  Azuni ,  Hist, 
de  Sardaigne ,  t.  2  ,  p.  254>  ) 

Les  agatbes  de  plusieurs  couleurs  se  trouvent  en  Sicile  à  peu  près 
dans  les  mêmes  endroits  que  les  jaspes ,  surtout  à  Giulàno  ,  mais 
aussi  à  Adragno ,  Montréal ,  Cefalu ,  Galtabutitro ,  etc.  (  De  Borch , 
Min.  sicil. ,  pag.  83  et  suiv.  Q  Cet  auteur  en  décrit  117  variétés. 

(5)  «  On  voit ,  dit  M.  Santi ,  dans  le  territoire  de  San-oQuirico , 
diocèse  de  J(M[ont-Aldno ,  Grand-Jucbé  de  Toscane ,  des  bancs  fort 
élevés  de  terre  argileuse ,  tantôt  compacte  et  consolidée  en  brècbe , 
tantôt  désunie  et  séparée.  £lle  renferme  des  cailloux  d*agatbe ,  de 
calcédoine  et  de  jaspe  :  ils  ne  sont  pas  gros  ;  mais  ils  sont  souvent 
très-beaux  et  dignes  d'être  recueillis  pour  lusage  des  arts.  (Voyage 
au  Montamiata ,  t.  2 ,  p.  3o5*  ^ 

(4)  Les  ravines  et  les  rivages  de  la  Samara  ,  surtout  près  de  soq 
embouchure  dans  le  Volga  ^  sont  couverts  de  cailloux  roulés  et.  do 
fragmens  de  pierre  à  fusil ,  parmi  lesquels  on  voit  des  agatbes  d'un 
jeu  très-vif.  {Pallas ,  t.  i  ,  p.  23 1.  )  On  en  trouve  également  dans 
les  cbamps  près  du  village  d'Askoulo  et  dans  les  environs  de  Broa-> 
siana.  (Id.,  p.  246  et  283). 

M.  Renault ,  professeur  d'bistoire  naturelle  à  Alençon ,  départei 
xnent  de  l'Orne ,  a  découvert  aux  environs  de  cette  ville  plusieurs 
T3riétés  de  quarz-agathe  à  pâté  fine  et  susceptibles  de  prendre  un 
beau  poli.  (Journal  de  Paris  ,  du  2  novembre  i8o8,  ) 

(5)  On  trouve  sur  les  côtes  du  Cap-Nord  de  très-belles  agatbes 
arborisées.  On  y  découvre  aussi,  de  même  que  près  des  iles  de 
Breedefiord,  des  calcédoines  également  très-belles,  des  onyx,  des 
cpiarz  et  des  zéolites  (  Voy.  en  IsLmde^  t.  2 ,  p.  3yo.  )  A  Tindastol , 
autrefois  Ëylifs-Fiell ,  près  du  golfe  de  Skagafiordur ,  on  trouve  des 
cristaux  de  quarz  ,  des  calcédoines  et  des  druses  qu/irzeux  renfer-> 
mantdes  cristaux  de  zéolite  et  de  spath  calcaire.  (Id.  >  t.  4?  P*  7^*) 

(6)  «  Les  montagnes  dans  lesquelles  se  trouve  la  Cbrysoprase 
(Q.-a.  prase,  Haûj)^  ^àt  situées  près  de  Nimpth,  par  delà  Bres^ 
law  ,  principauté  de  Munsterberg  en  Haute-rSilésie ,  derrière  le  vil- 
lages de  Kosemûtz.  Elles  paroissent  être  le  commencement  des  mon^ 
tagnes  de  Tradas,  qui  s'ét^endent  jusqu'à  une  demiJieue  de  Giatz. 
sues  prennent  successivement  les  tigms  de  Wenmiidelberg ,  4f 

8^ 


(  "4) 

Glasendorf  et  de  Schrœpfdorf....  Ces  montagnes  sont  généralement 
formées  de  substances  magnésiennes  (  serpentines ,  talcs ,-»  asbesteaf 
et  amiantes  ) ,  traversées  de  petits  filons  de  quarz ,  de  hôrustetn\ 
de  calcédoine  et  d'opale  commune.  Tantôt  on  la  trouvé  immédia- 
lement  sous  la  teiTe  végétale  ou  à  quelques  pieds  de  profondeur , 
enveloppée  d*argile  ou  d'une  terre  stéatiteuse  [Pimélice  de  Kar- 
^ten  )  colorée  en  vert,  et  tantôt  à  la  profondeur  de  7  à  8  toires.... 
Elle  est  quelquefois  enveloppée  d'une  ocre  rouge  qui  attire  le  bareau 
aimanté....  En  général,  la  chrysopra  se  transparente  et  d'un  beau 
vert  s'est  trouvée  en  plus  grande  abondance  dans  la  montagne  de 
Glasendorf  que  dans  celle  de  Kosemiitz,  où  elle  varie  à  l'infini 
pour  sa  dureté  et  pour  sa  couleur.  Souvent  ce  n'est  que  le  poli  qui 
décèle  ses  défauts,  car  l'Opale  verdâtre ressemble  parfaitement  à  la 
chrysoprase ,  lorsqu'elle  est  brute  ;  mais  elle  ne  prend  au  poli  aucun 
éclat.  {Lehmanriy  Aiin.  de  Chimie  ,  t.  1 ,  p.  i4Aetsuîv.) 

1.  Quarz -agathe  calcédoine  primitifs  bleuâtre,  translucide 
{  Calcédoine  cristallisée  ,  De  B.  )  ;  de  Madgyar  Lapos  ,  près  de 
Kapnick ,  en  Transylvanie. 

1.  a»  ^,-h.. primiiif  ^  blanc-grisâtre,  sur  Q.-A.  grossier,  {^Horn- 
stein)  ;  de  la  mine  de  Fiirstenvertrag ,  àSchneeberg  en  Saxe. 

2.  Quarz-agathe  calcédoine  àçncrétionné^cylindri/^ue  ,  blanciiâ- 

tre  ;  de  File  de  Ferôe.  « 

« 

3.  Quarz-agathe  concrétionné-conûjue  ,  blanchâtre  ; 

Géode  de  Quarz-agathe   bleu-grisâtre ,   soidllée  extérieurement 
•  d'oxyde  jaune  de  fer  et  tapissée  de  cristaux  de  Quarz-hyalin  recou- 
verts d'une  croûte  mince  de Q.-A.  calcédoine  gris-rdcrlin,  de  laquelle 
pendent  de  petites  stalactites  coniques  de  calcédoine  blanchâtre  ;  du 
département  de  la  Sarrp. 

4*  Quai^-a^athe  concrétiotmé-mamelonné ,  calcédoine  blanchâ- 
tre ,  sur  un  tuf  grisâtre,  (  Tuf  balsatique  de  Werner  -  Tuf  volcaiii- 
£[ue  de  Faujas  )  ;   de  l'île  de  Ferôe. 

4.  a.  Plusieurs  morceaux  de  la  même  variété  et  du  même  pays. 

4.  b»  Q.-A.  concrétionné^mamelonnè  ,  Cornaline  jaune-raugeâ- 
tre  ,   en  fragment  roulés  ;  de  Sibérie. 

5.  Quarz'a^Siihe  conjcrétionné'géodiifue ^  solide-,  d'un  grand  vo- 
lume, composé  de  couches  minces  de  Q  -A.  onyx,  bleuâtre,  blan^ 
«bâtre  et  rougeàtre,  d'une  couche  assez  épaisse  de  Q.-A:  calcédoine 


r 


bïanclie   et    rempli  de   Q.-hyalin  cristallisé,  limpide    et  violet; 
d'Obertein  ^  département  de  la  Sarre. 

"Ce  superbe  morceau  a  été  envoyé  à  Buffon,  en  1766,  par  M. 
Oilbriu,  marchand  d'agathes  et  aubergiste  à  Oberstein. 

6.  a.  Suite  de  niorceaux  polis  de  Q.-A.  géodique^solide  offrant 
les  diverses  variétés  de  mélanges  et  de  couleurs  auxquelles  on  a 
donné  le^  noms  èi  Agathe  rubannée ,  nuagée  ,  à  bandes  en  zig- 
ou  à  fortifications  ,  panachée ,  etc.  (^Brochant ^  t.  2 ,  p.  276.  )  ;  de 
Saxe  et  de  France. 

6.  Quart  z-agathe  concrétionné-géodique  citeux,  rempli  en  partie 
de  cristaux  de  quar^  sur  lesquels  se  trouvent  des  cristaux  de  chaux 
carbonatée  dilatée ,  brun- jaunâtre  et  opaque  ;  d'Obersteia. 

6.  fl.Q.-A.  géodiifue^creux  ^  tapissé  de  cristaux  prismes  de  Q.-H.   ' 
violet,   demi-transparent;  recueilli  au  Gallienberg  ,  près  d'Ober- 
ttein,   et  donné  par  M.  Brard,  avec  plusieurs  autres  morceaux  de 
Q.-A.  géodique-solide,  encore  engagés  dans  lamygdaloîde  grise, 
^  base  de  wacke. 

7.  Quarz'Qgaithe  géodùfiie-enhj^dre  ^  blandïâtre;  de  Monte-Be- 
rico  ,  prés  de  Montecchio-Maggiore,  dans  k  Vicenti  :  deux  jolis 
échantillons  donnés  par  M.  Tondi. 

On  trouve  ces  cnhydres  dans  une  amygdaloïde  à  base  de  wacke. 
IFougeroux  de  Bondaroy  dit  que  Ton  rencontre  de  l'obsidienne  dans 
le  voisinage.  Acad.  des  Sciences,  1776. 

8.  Quarz-agathe  concrétionnéstratiforme  ^  calcédoine,  à  couches 
blanchâtres  et  blanc-bleuâtres;  de  Feroe. 

8.  a.  Q.-A.  çoncrètionné^stratijhrme  ^  calcédoine  ^  à  couches  blan» 
châtres  et  blanc-verdâtres  •;  du  même  pays.      ^ 

9.  Quan-agathe  concretiqnné-tuberculeux ,  calcédoine ,  blanc 
«t  blanc-bleuâtre ,  sur  le  tuf  balsatique  grisâtre  imprégné  de  bitume , 
<IuPont-du-Château,  près  de  Clermont,  département  du  Puy-de- 
l>^me  :  donné  par  M.  Lacoste  de  Plaisance. 

On  trouve  dans  le  même  endroit  des  groupes  de  cristaux  de  quarz- 
hyalîn  prisme,  disposés  en  roses,  quelquefois  limpides  et  le  plus 
sauvent  encroûtés  de  Q.-A:  calcédoine ,  blanc-bleuâtre. 

1  o  et  j  I .  Quarz-agathe  calcédoine  ,  bleuâtre ,  .dit  calcédoine  sa- 
phir ine  ^  et  Q.-A.  calcédoine, 'blanc-laiteux  :  plusieurs  morceaux 


\ 


(  "6)     . 

polis,  des  enviions  de  Neusohl  en  Hongrie  et  de  Kapnik  eu  Traif- 
S)'lvauie. 

12.  Quarz-agathe  cornaline  ,  ronge-vif,  dit  Cornaline  de  iHeilUf 
roche  :  i'ragmens  polis. 

12.  a.  Q.-Â.  cornaline ,  jaune-miellé  ,   sans  mélange  de  brun. 

i3.  Quarz-agathe  5art/o//ze ,  jaunâtre  plus  ou  moins  nuancé  de 
fauve,  de  brun  ou  de  noirâtre  :  plaques  polies.  Les  lapidaires 
donnent  à  cetta-Tartété  le  nom  d^agatke  léontine  ou  de  panthère» 

Valmont  de  Bomare ,  dans  sa  Minéralogie  ,  et  Dutens ,  dans  son 
Traité  des  pierres  précieuèes  ,  ont  décrit  les  nombreuses  variérésde 
Quarz^agathe  employées  dans  les  arts  ^  et  rapporté  les  noms  quelles 
ont  reçu  dans  le  commerce. 

14*  Quarz-agatbe ^ro^e  ,  vert-clair,  nuancé  de  blanchâtres;  àe» 
montagnes  de  serpentine  des  environs  de  Gunberg ,  près  de  Kose- 
miitz ,  en  Silésie. 

Dix  morceaux  tant  bruts  que  polis  présentent  les  diverses  teintes 
de  vert ,  de  blanchâtre  et  de  rougeâtre  de  cette  variété ,  et  indi- 
quent  évidemment  son  passage  auQ.-A.  grossier  dit  Hornstein. 

1 5.  Quatz-agathe  ^vert-obscur  ;  de  la  Chine  ? 

16.  Quarz-agathe  chatoyant ,  à  reflets  soyeux  en  partie  jaunes  et 
en  partie  bleuâtres  et  bruns  ;  de  Ceylan. 

17.  Quarz-agathe  pyromaque  ^  strati  Forme  ,  gris-noirâtre;  des 
environs  de  Rotien ,  département  de  la  Seine-Inférieure  :  donné 
par  M.  Thillaye  ,  docteur  en  médecine. 

Cette  variété  se  trouve  en  couches  non-interrbmpues  de  3  à  4 
centimètres  d'épaisseur  entre  les  bancs  de  la  chaux  carbonatée  co- 
quilière  ,  exploitée  comme  pierre  à  bâtir  dans  le  pays.  Elle  se  ren- 
contre dans  les  mêmes  circonstances  dans  les  carrières  des  envi- 
rons de  Beauvais ,  départeme9t  de  TOise. 

17.  a,  Q.-A.  pyromaque-^traliforme  ,  à  couches  alternative- 
ment blanches  ,  et  gris-noiràtres  ou  blondes  \  de  Champigny,  dépar— 
tement  de  Seine  et  Marne. 

Cette  variété  de  Q.-A.  prend  un  beau  poli  et  ce  travaille  très4>iea 
au  touret.  Le  parallélisme  assez'  eràct  de  ses  couches  permet  d*eu 
faire  des  camées  d'un  volume  remarquable.  M.  Jeuffroy ,  de  Tins. 
jitut  Impérial,  et  le  premier  de  nos  graveurs  en  pierres  fines  ,  l'a. 
«niployée  pour  Icportrait  do  S.  A.  £m.  le  Grund-Duc  de  Franc«- 


("7) 

Ibrt,  et  pour  celui  de  S.  A.  ]a  princesse  Charlotte  àe  Benevent.  Ce 
dernier  de  Forme  ovale  a  5  centiniétres  de  haut  sur  A  delnrse. 

\  Tu 

17.  h.  Q.-A.  pyromoefue-tuberculeux ,  gris  ou  gris^noirâtre  ;  de 
la  masse  de  craie  de  Bougival^  près  de  Mari) -la- machine. 

Les  environs  de  Madrid  sont  pleins  de  carrières  de  pierre  à  fusil , 
disposées  par  couches.  (  Bowles,/p.  5.  ) 

Les  meilleures  pierres  à  fusil  se  tirent  des  environs  de  Saint^ 
Aignan ,  département  de  Loir  et  Cher ,  et  de  la  Roche-Guyon 
{Dolomieu  ,  Mém*  sur  Tart  de  tailler  les  pierres  à  fusil.  Mém.  de 
rinst.  t.  3,  an  IX,  p.  348  à  S69.  ) 

1 7.  c,  Q.  -A.  pyromaque'géodùjue ,  renfermant  un  noyau  calcaire 
mobile  ;  des  environs  de  Gisbrs,  département  deFËure. 

18.  Quarz-agathe  molaire^  blanchâtre,  en  partie  massif  et  en 
partie  carié  ;  des  carrièrres  de  Pierre  meulière  de  la  Ferré-sous- 
Jouarre ,  département  de  Seine  et  Marne  :  Modèle  de  meule  donné 
par  feu  M.  Brongniart ,  Professeur  de  Chimie  ^pliquée  aux  arts 
dans  le  Muséum. 

19.  Quarz-agathe  grossier^  blanc-jaunâtre,  translucide ,  à  cassure 
écailleuse  et  un  peu  grasse  (  Spliuriger  Honutein  ) ,  dans  la  Grau- 
wacke  (  Psammite ,  Haûj-  )  >  servant  de  gangue  à  Tor  natif  ;  de 
Vôraspatack  ^  en  IVansylvanie. 

ao.  Quarz-agathe  grossier pseudomorphi^ue <,  brun-jaunâtre,  mo- 
delé en  Chaux  carbonatée  dodécaèdre  raccourcie  ,  sur  le  quarz  gra- 
nuleux ;  de  Schneeberg  en  Saxe  :  deux  morceaux. 

Debom  a  décrit  cette  variété  sous  le  nom  de  Petrosilex  cristal- 
litéj  brun ,  dont  la  forme  répond  à  celle  du  Spath  calcaire  lenticu- 
laire. (Minéralogie,  t.  i ,  p.  i3a.  ) 

30.  a*  Q.-A.  ffOBsiev  pseudomorphique ,  bleuâtre  nuancé  de  rou- 
geâtre ,  modelé  enCh.  carh.  prisnuuiçueyalternance  ,  sur  le  Q.-A, 
grossier  ;  du  même  endroit* 

30-  h*  Q.-A.  pseudomorphique ,  xyloîde  ou  ligniforme ,  brun- 
noir  Atre  ,  nuancé  de  violet,  recouvert  en  partie  de  (Cristaux  .de 
qnarz  liyalin  dodécaèdre,  noirâtre  ^  donné  par  M.  Desmarquoy  , 
tnédecin.  de  l'armée  des  Côtes-du-Nord.        ^  ^        - 

ao-  c.  Morceaux  de  Bois  pétrifiés  de  difTérente«  couleurs  ;  de 
France  ,  d'Allemagne,  de  Sibérie,  etc.  On  en  rencontre  dans  tous 
le%  déserts  voisins  de  l'Egypte  et  vers  la  cataracte  du  Nil.  (  Rozière,) 


7) 


(-ii8) 

A  quel^^t  distancé  du  pont  de  VEger  ,  dans  les  environs  ée  Les- 
èavL ,  Ton  trouve  du  bois  pétrifié  de  couleur  bleuâtre  ou  d*un  gris* 
clair,  parsemé  de  cristaux  d*Amétbiste,  et  dont  les  cavités  sonc 
remplies  de  calcédoine.  (  Gotte  ,  J.  des  M.  ».  25 ,  p.  4^4-  ) 

i^o.  d.  Q.-A.  ps.  modelé  en  Oursin  ;  des  falaises  de  craie  du  dé- 
partement de  la  Seine-inférieure. 

21.  Quarz-agathe  ore/'ar-fraws/wciVc  ,  coinposé  d'une  couche  à^ 
cornaline  orangée ,  sur  une  couche  de  calcédoine  laiteuse* 

m.  a,  Q.-A.  onyx;  mélange  de  q.-a.  prase  et  q.-a.  calcédoine 
blanche  ;   de  Silésie. 

22.  Quarz-agathe  on/X'opaçue ,  à  couches  àvpeu  près  concentri- 
ques ,  nuancées  de  jaunâtre  et  de  brun  et  dendritique  ;  de  Tisthme 
de  Suez  et  dans  les  déserts  des  environs.  (  Rozière,  )  Suite  de  mor- 
ceaux bruts  et  de  plaques  polies. 

22.  a»  Q.-A.  onyx  opaque  y  à  fond  rouge  et  entouré  d'un  cercle 
de  couleur  jaune  ;  de  Badendurlach  >    pays  de  Weimar. 

23.  Quarz-agathe  ^fl/ïflcÀé?;  d'Oberstein. 

24*  Quarz-agathe  ponctué ,  à  points  rouges  $px  un  fond  de  corna* 
line  bleuâtre ,  demi-transpm-ente  ;  d'Oberstein.. 

24-  a,  Q.-A.  ponctué ,'  points  rouges  ou  taches. delà  mémet^ott'^ 
leur  sur  un  fond  vert ,  tantôt  opaque  et  tantos  translucide. 

sa.  Quat2>^athe  dendrititfw!  ^  à  dendrites  rou^s  sur  un  fond  do 
calcédoine  d'un  beau  blanc  de  lait  .(  Agatus  caràUine  ^  du  com» 
merce)  ;  deux  échantillons. 

25.  a.  dendriticfue  ^  à  dendrites  noires,  Sur  un  fond  de  calcédoine 
blanc-blenâtre  :  Suite  de  morceaux.  ^^ 

26.  Quarz  nectique^  en  masses  tuberculeuses,  gris- jaunâtre ,  qui 
étant  cassées  présentent  quelquefois  dans  leur  intérieur  du  quar» 
sub-résinite  blond  ;  de  Menil-le-Montant ,  aux  environs  de  Paris. 

La  même  variété  se  trouve  assez  communément  dans  une  mar- 
niêre  de  Pruillé  à  environ  6  kilomètres  S.  O,  du  JVIans  ,'  et  dans  le 
voisinage  d'un  Q.  sub-résinite  analogue  à  celui  de  Menil-Iè-Montant. 
(Note  de  M.  Menard  de  la  Groye.  ) 

27.  Qaarz-agathe  cocAo/o«^ ,  blanc-mat  ou  subluis^iit  ,  sur  le 
Q.-A,  calcédoine  :  de  l'île  de  Feroe. 

27.  Q.-A.  a,  cacholong  ^  blanc -jaunâtre,  sur  le  q.-a.  calcédoine 


V        (  »^9) 

l>leu&tpe  <)U  rougeÂtre ,  incrustant  et  quelquefois  dendritique ,  sur  le 
§er  spathique  brun,  cristallisé  ;  de  Huttenberg  en  Carintbie. 

a8.  Quarz-agatbe  calcifère  ,   blanc-^i^âtre  ;  du  Maiis. 

25.  Quart-agatlie  concrètionnè  -  thentiogène  ,  blanc-jaonâtre  et 
opaque  ;  ^e  Saxita 'Fix)ra ,  GraDd-Dncbé  de  Toscane  :  donné  par 
M.  Jaoïie»  Brttce^  professeur  de  Minéralidgie  à  N^ew-Yorck. 

La  Collection  du  Muséum  ne  fenferme  pas  d'échantillon  du  Tuf 
siliceux  q«ie  la  source  d'eau  bouilkinte  du  Geyser  en  Idlandç  dépose 
tant  sur  ses  botds  que  sur  le  fond  des  canaux  qui  contiennent  les 
eaux  qu'elle  lance  pendant  setf  éruptions.  Cette  source  est  située 
diins  le  voisinage  de  l!évècbé  de  Skalbolt ,  près  de,  Tbabitation  apr 
pelée  Hankadal  et  en  face  de  la  montagne  de  Longafell  dont  ses 
élancemens  atteignent  quelquefois  la  hauteur,  c'est-à-dire,  60  à  70 
toises.  (  Poi^elsen  ,  t.  5  ,  p.  76  et  suiv.  )  On  en  trouve  également 
sur  les  bords  du  Strok ,  autre  source  jaillissante  voisine  dti  Geyser  / 
dont  nous  devons  une  description  très-curieuse  à  M,  Ohlsen  ^  ofBcier 
danois.  M,  Neergaardl'a  traduite  et  publiée  dans  le  3i^  volume- du 
J.  des  M.  £lle  a  él4^  insérése  aus^  dans  le  Moniteur  du  4  j^iii  1812. 

3o.  Coupes ,  tasses  ,  tabatières  et  plaques  de  Quavz^agatbe  pré- 
sentant les  diverses  variétés  de  cette  sous-espféce* 

La  réunion  d'une  grande  partie  de  ces  objet*  dans  cinq  armoires 
consacrées  aux  minéraux  employés  dans  les  arts  d'Ornement,  offre 
un  coup-d'œil  trés-agréable  ;  les  autres  plaques  sont  fixées  entre 
deux  verres  sur  les  croisées  ou  placées  parmi  les  morceaux  bruts  : 
le  nombre  de  ces  derniers  est  de  cent  environ.. 

(M.  Fourcroy ,  ancien  courtier  de  bijouterie  ,  possède  une  suite 
considérable  de  plaqujes  d'agathes  de  différentes  formes*  çt  4e„^u- 
lear«  très- variées ,  parmi  lesquelles  il  s'eti  trouve  d'une  rareté  ex- 
Ir^oie.  Cette  collection  dont  le  propriétaire  désire  se  défaire  mérite 
d'occuper  nne  place  dans  le  cabinjet  ti'u.n  riche  amateur.  Ij^en^ei^re 
à  Paria ,  rue  de  la  Vieille-Draperie ,  n .  •  4.  ) 

APPfiWDr«CE-. 

QUARZ-AGATHE    SCHISTOÏDE. 

Gemeiner-KieseUchiefer  et  LjdischçrrKieselschkfir  ,  "VV. — 
^his^  siliceux  et  Pierre  lydienne ,  Broch.  —  Jaspe  schisteux  ©ç 
Cornéenne    lydienne,    Brong.    —    Quarz    argilifère    schistoide 


^ 


6u   Phtanite  ,    tÎA&r;  —    Schiste  jaspoide  7  ©t  Lydîènild  DittÀÏt^ 

,  Le  Schiste  siliceux  commun  de  M.  Wemer  est  un  (p\an  plus  ovL 
knoins  souillé  d  argile^  La  Pierre  lydieùné  ait  mèrtie  auteur ,  qui 
h'enest  qu^uae  Variété  h  c<a&sure  con(:hoïde  subluisa^te  et  lisse,  ren-* 
fermé  en  outre  une  certaine  quantité  de  carbone  auquel  elle  doit  sa, 
couleur  noire.  Elle  est  aussi  communément  traversée  de  petites 
veines  de  quarz  blanc. 

Le  Qniir2>agathe  schisioîde  se  trouve  ,  en  lîu  fiiibordon-* 
née  et  en  forme  de  monticnlea  isolés,  dans  les  montagnes 
d'ancienne  formation  et  dans  celles  de  transition ,  en  Bohême^ 
en  Siiésie;  dans  la  Hante-Saxe  près  de  Frankenberg,  en  Si-^ 
lésie;  en  France,  dans  les  Pyrénées  ,  dans  les  départemena 
du  Nord  (i) ,  à  la  Guyane  française ,  etc.  —  fl  se  rencontre 
aussi  dans  les  mines  de  bonille  sous  la  forme  de  masses  pins 
ou  moins  considérables  selon  Voigt.  -^  Les  terrains  de  trans- 
port le  fouriissent  également. 

(i)  M.  Omalius  d'HalIoy  qui  a  observé  avec  beaucoup  de  soin  les 
diverses  manières  d'être  de  cette  substance ,  dans  les  départemen»  de 
rOurthe  ,  de  Sambre  et  Meuse  et  de  /emmapes,  dit  ■  quMl  existe 
une  série  de  passages  qui  conduit  imperceptiblement  du  quarz-jaspe 
ou  Kieselschief'er  à  cassure  terne,  au  quarz-agathe  ou  Kieselschiefer 
içn  rognons  à  cassure  éclatante  et  de  là  au  quarz-hyaUn  à  cassure 
vitreuse,  w  (  J.  des  M.  t^  zZ  ^  p.  406  ), 

III.  QUARZ-RÉSINIfBé 
(  Première  partie  ,  p.  36.  ) 
■Quai  z  résiilite  hydropkane.  -^  Ocuîus  mûndi ,  Lapis  rmUabilis  ; 
fetc.  — Hydrophane ,  R.  D.  — Id. ,  Delam.  —  Halb-Opal ,  Kàrst« 
^  Piètra  idrofana,  pEtR.  -^  Piedra'hidrbfana  ^  HeRRO.^  //y* 
dropkane  ,  Kirw.  —  Var.  de  l'Opale  commune ,  Baoch.  *—  Silex 
hydrophane ,  Brono. 

Q.-R.  opalin, —  Opale,  — •  Edler-Opal^  W.  et  Karst.  —  Opalp  , 
.Petr.  —  Id, ,  Hebro.  —  Opaly  Kirw.  —  L'Opale  noble ,  Brock* 
»—  Silex  opale  ,  Broi^g. 

Q.-R.  girasoL  — Girasol ,  R.  î).  ^—  Opale  bleuâtre ,  Girasol , 
Delam. — Var.  du  Cemeiner  Opal ,  W.  —  Silex  girasol ,  BRolirOf 

Q.-R.  commun.  —  Pechstein  ou  Pierre  de  poix  infuêible,  Do* 


(    Î2I    ) 

ioMTBtT.  —  î>Î6rre  do  poîx  iii Forme,  De  B.  —  Pîssîfe,  Delam.  — 
Var.  (lu  Gemeiner-Opal ,  Halbopal  et  OpalJaspis  ^  W.  —-Semi' 
9palo  ,  Nap.  —  Pitchstone  ,  Kirw,  —  S,  résinite  ,  Baono. 

Q.-R.  subluisant,  —  Pechstein  de  Menil-le-Montant.  —  MeniliCi 
"W.  —  Leber  Opal,  Karsï.  —  Pestene  del Menil- Montant  y  V^Tfi. 

Q.-R..  pseudomorphUjue'Xyloîde  ou  ligniforme,  —  XilopaJe  ," 
DeLam. —  ^ùlz-Opal,  W.etKAAsT.  —  Ligniforme  Opal ,  Kirw. 

VARléTÉS. 

1 .  Q.-R.  commun  pseudomorphique  ,  modelé  en  Cbaux  sulfatée 
tnixtiligne  ;  des  environs  du  Mans.  (  Menard  de  la  Croie,  ) 

3.  Q.-R.  commun  pseudotnorphique ^  modelé  et  en  Ch.  sulfê 
ientitulaire  ;   du  mén^e  pays  (M.  de  L.  ) 

i^If  NOTATIONS. 

Le  Qaarz-r^sîntte  se  troilTe  le  plas  com m nn ornent  diss^ 
mîiié  en  nids  tet  en  Veine»  dans  les  porphyres  argîlenx,  com- 
me en  plnsieups  endroits  de  la  Hongrie  et  de  la  Sibérie  (i). 
Il  existe  en  lits  dans  le  noéme  porphyre  et  dans  la  pierre  de 
de  poix  fnsible  à  Kosemûtz  en  Silesie.  On  le  rencontre  en 
pièces  disséminées  dans  le  gneiss  en  Carifithie  (  2'ondi),  — - 
Dans  les  montagnes  à  concbesde  formation  récente,  comme 
dans  le  schiste  happant  (  Klebschiefer  ) ,  entre  les  conches 
an  gypse  ,  auprès  de  Paris  ,  et  dans  la  pierre  calcaire  mar- 
nense  ,  à  Gergovia  ,  département  dn  Puy-de-Dôme. 

(i)  L'endroit  de  la  Sibérie  le  plus  abondant  en  Pierres  de  poix 
tQ.  résinite,  ffauy) ,  est  celui  de  la  minière  de  Niçolaefsk,  riche 
en  plomb  argentifère,  située  dans  les  Monts-Ourals,  près  de  la  rivière 
d'Ouba ,  et  dans  les  environs  de  laquelle  on  ne  rencontre  que  des 
granits  et  des  porphyres.  La  couleur  de  ces  pissites  est  le  jaune  dé 
paille  demi-transparent ,  Je  rouge  et  le  brun  opaque  ;la  demi-rrans^ 
parente  est  la  plus  dure.  Elle  n'est  certainement  pas  volcanique. 

On  en  trouve  lo  variétés  dans  les  Monts-Ourals ,  aux  environs 
du  village  de  Moursinsk ,  fameux  par  la  grande  quantité  de  belles 
amethistes  qui  s'exploitent  dans  son  voi^nage  ;  elles  sont  en  veines 
«le  I  à  2  pouces  d'épaisseur  dans  une  roche  qui  res.^emble  beaucoup 
an  gneiss  compacte. 

Le  second  endroit  est  aux  monts  d'Altaî,  aux  environs  de  la  ri- 


(    133   ) 

vière  Tscharîsch ,  sur  la  montagpe  où  se  trouve  l'ancienne  mine  dfi^ 
cuivre  de  Moursinskaya.  (  «  La  partie  de  cette  montagne  qui  coif- 
tient  le  minerai ,  consiste  en  une  masse  de  grenat  compajcte  jauna 
et  brunâtrg.,  qui  n'est  guères  cristallisée  que.  dans  ks  fentes  et  aux 
cavités.  Sur  cette  masse  grenatique  sont  adossées  des  roches  primi- 
tives et  secondaires-,  comme  du  sienite^  de  la  pierre  calcaire  com- 
pacte et  de  la  brèche-silicetise.  »  p..  401.)  Leur  couleur  est  le  gris  y 
le  brun  ou  le  rouge.  Elles  exhalent  toutes  ,  plus  ou  moins ,  Todeur 
argileuse.  (  ffermann ,  Aceid,  Petersb.  ,  Nova  acta,  t.  XII,  p.  ^99 
et  suiv.  1801.) 

I  •  Quarz-résinite  kydrophane ,  blanc-jaunâtre ,  en  veine  dans  im. 
porphyre  argileux  rougeâtre  ;  de  Saxe. 

On  en  trouve  aussi  à  Bieber  en  Hanau.  (  Leonkard.  ) 

2.  a.  Q.^R.  opalin,  répandant  de  beaux  reflets  d*iris;  morceau 
poli  ovoïde  irrégulier  (  baroque) ,  remarquable  par  son  volume  et  par 
son  éclat ,  mais  traversé  de  nombreuses  fêlures  ;  de  Hongrie. 

2.  ^.  Suite  4c  fragmens  polis  de  Q.-R.  opalin,  blanchâtre  ou 
jaunâtre ,  à  divers  reflets,  de  la  grosseur  d*une  am^ndp  et  au-dessous  ; 
du  même  pays.  \ 

M.  Delrio  a  découvert  dans  les  filons  de  Zimapan ,  au  Mexique , 
un  Q.-K.  opalin,  jaune  de  miel,  transparent,  à  cassure  conchoide 
parfaite  et  à  beaux  reflets  verts-pommes  on  rouges  de  carmin  dans 
les  endroits  clairs.  Il  se  trouve  dans  mie  .montagne  dont  la  masse 
principale  est  im  Homstein  à  cassure  écailleuse  fine  et  d*un  rouge 
brunâtre.  Sa  pesJspect  est  a,  120.  M.  Klaproth  en  a  fait  Tanal/se. 
Il  est  composé  de  silice,  9a  j  eau ,  7,76  ;  fer  oxydé,  o,a5.  Beytrage^ 
t.  IV,  p.  i56. 

2.  Quarz-résinite  opalin ,  blanc- bleuâtre  et  blanc-jaunâtre  ,,  à 
reflets  éclatans ,  en  petites  veines  et  en  couchés  minces ,  dans  le 
porphyre  argileux ,  en  partie  décomposé  ;  de  Czerwenitzâ ,  près  d*E- 
peries ,  dans  la  Haute-Hongrie  :  quatre  beau:t  morceaux. 

3.  Quarz-résini te ^iV^Mo/, blanchâtre  et  demi-transparent ,  à  reflet 
jaunâtre  :  plusieurs  morceaux  polis. 

4.  Quarz-résinite  commun^  jaune  de  miel,  dans  le  porphyre  ar- 
gileux ;  de  Telkobanya  en  Transylvanie. 

On  en  trouve  de  semblable  en  Hongrie  aux  environs  de  Tockai. 

4.  <z..Q.-R.  commun^  blanchâtre  et  blanc-jaunâtre,  translucide  ; 


^ 


(  '25  ) 

«apporté  de  la  valJée  de  Ciboulette,  et  donné,  en  1739,  par 
M.  Tabbé  NoUet. 

4.  ^.  Q.-R.  commun^  opaque,  marbré  de  gris-brunâtre  et  de  brun- 
noirâtre  ;  de  la  montagne  entre  St. -Pierre  Aynac,  et  le  hameau  do 
Monac  ,  Puy-de-Dôme  ;  donné  par  M.  Nampon. 

y  Nops  ayons  recueilli  des  masses  tuberculeuses  de  Q.-R.  commun, 

blanc-jaunâxre ,  entre  les  couches  du  calcaire  marneux  de  la  monta- 
ge de  Gergovia ,  près  de  Clermont-Ferrand.  On  en  trouve  d*à  peu 
près  semblable  aux  environs  d'Orléans,  dans  le  dépastement  du 
lioiret  ;  et  près  de  la  ville  du  Mans. 

4»  c  Q.-R.  commun^  opaque  ou  foiblement  translucide,  de  Hon- 
grie :  suite  de  morceaux  de  différentes  couleurs. . 

5.  Quara-résinite  suùf^luis^nt ,  bjcunàtre ,  en  petites  masses'  tuber- 
culeuses, sphistpïdes,  da^s  l'argile  schisteuse^,  blanc-jaunâtre  et 
happant  avec  ibrce  à  lajangue  ;  deM«nil-le-Montant. 

M.  Meoard  de  la  Croie  a  observé  la  même  variété  de  Q*-R*  dans 
les  marnières  de  la  commime  ie  Pruillé-Ie-Chetif  >  à  i5  kilomèt  es 
environ  du  Mans,  et  dans  une  autre  marnière  située  à  4  kilomètres 
au  nord  de  la  même  ville,  sur  la  grande  route  d'Aîençon,  à  gauche. 

6.  Quarz-résinite  psèudomorphique ^  xyloïde  oy  ligniforme,  mo- 
delé en  palmier;  morceau  poli  de  35  centimètres  (i  pied)  de  diamè- 
tre environ  sur  1 3 centimètres  (  5  pouces)  d'épaisseur*  ;  de  Hongrie. 

6.  A  Q.-R.  //^«{/orme,  jVunâtre-brtinâtre,  veiné  de  noirâtre  ;  des 
environs,  de  Saint-Bonnet ,  dépt.  dn  Puy-de-Pôme  :  découvert  et 
.cU>nii4,  paxi  ^*  1®  docteur  D^larbrè. 

6.  b.  Q.-rB'  lignifùmifi ,  de  différentes  couleurs  ;  de  D64tschlittau 
en  ïIo9^ie:  suite  die  morceaux.  - 

On  trouve  beaucoup  de  bois  pétififié  en  Hongrie ,  et  particulière- 
«lent  de  çstte  belle  variété  nominée  Sfçlaopal  par  les  AUem^nds. 
i^L  Hacquiet.,  de  Len»li)erg.  en  Gallicie ,  dit  qu'aux  environs  de  Mol«- 
idoko,  situé,  )e  crois ,  dans  le  district  de  Fecl^in,  on  trçuva  il  y  a 
40  ou  5o  an» ,  un  arbre  entier  de  c^tte  sorte ,  qui  avoit  96  pieds 
(3i  mètres)  de  longueur.  (  Townson,  Voyages  ,  etc.,  tw  3,  p.  104  ) 

IV.    QkUARZ- JASPE. 
(Première  partie,   p.  37») 
Jaspe ,  R.  D.  —  Id. ,  Delam.  ,  De  B.  ,  etc.  —  Gemeiner  Ja^is  , 
Vf.  et  Kahst.  'T'Diaspro^  Pbtr.  —  Diaspro  commune  ,  Nap.  — 


Jaspe  comun,  Hbriio.  ^-^Common  Jasper,  Kmve*  —  Le  Ja#p« 
çommiin ,  Bhocb.  -—  Id. ,  Bhono. 

Q.-J.  unicolore ,  rouge ,  vert ,  violet ,  jaune ,  noir ,  etc.  —  Jaspa 
rouge ,  vert  ou  Pierre  à  lancettes ,  violet ,  etc. 

Q.-J.  onyx,  —  Jaspe  rubaxmé ,  R.  D.  —  J.  onyx  ,  Diim.  — 
jBand-Jaspis ,  W.  et  Karst.  —  Jaspe  listado ,  Hbrro.  —  ^triped 
Jasper ,  KiHw.  —  Le  J.  rubanné ,  Broch.  -*  Id. ,  Brono. 

Q.-J.  panaché. -^^JasTpe  fleuri  on  panaché ,  Jaspe  universel,  Jaspe 
agathé  et  Agathe  jaspée  ,  R.  D.  —  Diaspro  fiorito ,  Pktr* 


ANNOTATIONS. 


Le  Qnarz-jaspe  se  tronve  le  pins  sonrent  en  veines  et  quel- 
quefois anssi  en  conches  entières  dans  les  montap^nes  d« 
transition.  Il  exiifte  en  veines  dans  le  porphyre  sjénitiqne  snr 
lequel  repose  le  basalte  da  Calvariberg  ,  près  de  Schemnitz 
en  Hong^rie  ;  et  en  conches  entières  dans  la  Granwacke  à  Sei- 
fersdorf  en  Saxe  (  Tondi).  — D'autrefois  îl  accompagne  le 
fer,  te  bismnth  et  d'antres  métanx  dan^vles  filons  qui  les^ ren- 
ferment. Il  se  rencontre  encore  dans  les  amygdaloîdes  et  en 
morceaux  roulés  dans  les  terrains  d'allnvion.  —  Les  variétés 
de  Qnarz-jaspe  abondent  surtout  en  Sicile  (i)  ,  en  Bohême  » 
en  Saxe  |  en  Islande  {pL)  ,  en  Sibérie  (3). 

(i)  «  L'abondance  des  Jaspes,  en  Sicile ,  dit  dé  Borch,  est  consi- 
déral^Ie.  Lp  rouge  ,  le  jaune  ,  le  vert  et  le  noir  se  trouvent  à  Giu<i» 
lano,  ainsi  que  d'autres  variétés  de  jaspe  fleuri,....  Le  Jaspe-agathe  , 
moitié  opaque  colorié ,  moitié  transparexit,  de  différentes  couleurs  y 
et  les  Jaspes  de  plusieurs  couleurs  ,  le  Jaspe  sanguin  en  particulier , 
s  y  trouvent  aussi.  Giulano  en  produit  le  plus  grand  nombre  ;  vien^ 
nent  ensuite  Camerata  ,  Montréal ,  S.-Stephano  ,  S.-Cfaristine  ,' 
Misilmeri,  etc..  Pans  ce  pays ,  le  jaspe  se  fait  voir  par  couches  de 
plusieurs  pieds  de  longueur,  etc.  (  Minéralogie  sicilienne  «  p.  70  et 
suiv..)  L'auteur  indique  14  variétés  d*une  seule  couleur, 6  de  jaspe 
fleuri  et  qj  tant  de  jaspe  agathe  que  de  jaspe  onyx. 

Le  grand  duché  de  Toscane  fournit  aussi  de  beaux  jaspes  unico- 
loresi  M.  George  Santi  en  a  trouvé  de  rouge  dans  les  champs  délia 
Caccierella  prés  de  San-Stephano ,  et  de  vert  à  la  Piaggia  del  Pis- 


(   125  )        - 

pùio,  dans  le  voiAÎaage'du  même  endroit.  Il  en  a  reconnu  une  autre 
!  variété  rouge- veinée  de  blanc  parmi  les  Fragmensde  rocbe  épars  sur 

le  riyace ,  près  de  Talamone ,  montagne  de  la  Maremme  ,  qui  est 

1  composée  de  cailloux  <  roulés  en  grande  partie  calcaires  ;  mais  aussi 

i  «ilicés.  (p.  i8o  et  aSo. ) 

i  *  •  , 

(i)  Le  Jaspe  rouge  se  trouve  en  couches  régulières  dans  la  partie 

supérieure  de  la  montagne  de  Flibthom,  canton  de  Ulfsdal,  ainsi 
que  le  Jaspe  onyx  lougeâtre  ^  veiné  de  calcédoine  verdàtre  et  blan- 
châtre ,  que  Ton  trouve  aussi  dans  le  canton  de  Svarfadardal  avec  le 
Jaspe  vert.  La  calcédoine  demi-transparente  grise ,  à  bandes  laiteu- 
,  «es ,  et  d'autres  variétés  de  la  même  pierre ,  entr  autres  Tonyx  bleu- 
pâle  ,  se  rencontrent  également  dans  cette  montagne  dont  le  porphyre 
argileux  rouge  (  j^mygdaloîde  porphirique  )  fait  la  base  (  Olafsen  ec 
Povehen ,  t<  4  f  p'  7^  et  suiv.)  Les  golfes  orientaux  de  l'Islande  sont 
bordés  de  montagnes  d'où  l'on  peut  tirer  de  beaux  échantillons  de 
Jaspes,  de  calcédoines,  d'onyx,  etc.  La  montagne  appelée  Alpterigs- 
lind ,  beaucoup  plus  riche  en  variétés  de  quarz  que  celle  de  Tin- 
dastol,  renferme  du  jaspe  vert,  des  géodes  de  quarz-agathe  et  des 
variétés  de  zéolite^.  (  Id, ,  p.  35o«  ) 

(3)  Presque  tous  les  jaspes  de  Sibérie ,  dit  Patrin ,  sont  primitifs  : 
les  plus  beaux  se  trouvent  dans  les  collines, qui  bordent  du  côté  de 
de  l'est  la  partie  méridionale  de  la  grande  chaîne  des  Monts-Ourals. 
Ces  collines  sont  à  100  ou  i5o  lieues  au  nord  de  la  mer  Caspienne  , 
aux  environs  de  la  forteresse  d'Orskaïa ,  p.  12,6/^.  C'est  dans  la  Daou- 
rie  et  sur  la  rive  gauche  de  l'Argounn ,  l'une  des  branches  du  fleuve 
Amour ,  que  se  trouve  la  fameuse  montagne  de  jaspe ,  dont  plu- 
sieurs écrivains  ont  parlé.  Elle  est  en  effet  couverte  de  jaspe  vert 
d'une  très-belle  pâte,  mais  ce  ne  sont  que  des  rocailles,  et  il  es^ 
très-difficile  de  s'en  procurer  des  fragmens  grands  comme  la  main. 
Ces  fragmens  proviennent  d*une  couche  de  3  à  4  pieds  d'épaisseur, 
<[ui  couvre  une  partie  de  la  face  méridionale  de  cette  colline ,  qui 
est  en  total  composée  de  différentes  espèces  de  schistes  communs. 
(Minéralogie  ,  t.  2,  p.  264  et  269.  )  Tout  ce  que  le  savant  obser- 
vateur rapporte  au  sujet  de-s  jaspes  primitifs  de  la  Sibérie ,  de  l'irré- 
gularité  de  leur  cassure ,  de  la  difficulté  de  s'en  procurer  de  grandes 
pièces  et  de  leur  gisement  parmi  des  roches  anciennes ,  font  prér- 
sumer  que  les  jaspes  rubanués  de  ce  pays  sont  des  variétés  du  schiste 
siliceux  {Kieselschiefer)  de  première  formation.  C'est  aussi  i  <^^H* 


(    126   ) 

nion  de  M.  Delametherie.  (  Leçons  de  Minéralogie ,  t.  a,  p.  175.) 
On  trouve  également  en  Sibérie  plusieurs  variétés  de  jaspe  com- 
niun ,  unicolore  ou  onyx. 

Le  Quarz-jaspe  forme  la  masse  principale  de  la  montagne  de 
Montencro ,  prés  de  la  Rochetta ,  canton  de  ViUa-Franca ,  départe- 
ment des  Apennins,  laquelle  renferme  une  couche  puissante  de 
manganèse  oxydé.  «  Le  jaspe  de  Montenero,  dit  M.  Cordier  à  qui 
Ton  en  doit  la  découverte,  est  tantôt  en  couches  minces  rouges , 
vertes  ,  violettes  ou  brunes  ,  ou  tantôt  en  couches  épaisses  ordinai- 
rement rubanées  des  couleurs  précédentes.  Les  premières  sont  d*une 
«eule  couleur  ,  les  unes  et  les  autres  sont  séparées  par  des  feuillets 
minces  de  schistes  argileux ,  diversement  colorés  comme  lo  jaspe.  » 
^(  J.  deé  Min, ,  t.  3o  ,  p.  108.)  On  trouve  à  la  tête  des  couches  ,  et 
au  milieu  des  déblais  qui  couvrent  les  pentes  de  la  montagne  ,  des 
blocs  très-sains  ,  d'un  ou  plusieurs  mètres  cubes ,  ce  qui  est  4u  plui 
heureux  présage ,  et  ce  qui  su£6roit  pour  motiver  une  exploitation 
ordinaire.  »  Id,  ,  p.  129.  n 

i.  Quan-Jaspe  rouge;  du  Calvary-Berg  en  Hongrie. 

â.  Q.-J.  vert;  des  Monts-Ourals  en  Sibérie.  \ 

2.  a,  Q.-J.  ^ert  bleuâtre;  du  même  pays. 

3.  Q*J*  Gris-dair,  dendritique;  de  Genanslein  en  Saxe. 

4.  Q.-J.  Jaune'rougedtre  ;  de  Falsa  en  Tyrol» 

4.  a.  Q,-S ,  jaundtte  ^  à  dendrites  serrées  et  profohdes;  du'Bal- 
moder  près  d'Oberstein  :  donné  par  M.  Brard. 

5.  Quarz-jaspe  onyx  y  veiné  de  rouge,  de  vert  et  de  brun,  par 
couches  alternatives ,  disposées  parallèlement  et  d*une  épaisseur  va- 
riable (  Polizonîte  ou  Schiste  rubané  de  Sibérie  ,  Delam.  }  ;  des 
environs  de  la  forteresse  d'Orskaïa ,  dans  la  partie  méridionale  des 
Monts-Ourals ,  en  Sibérie. 

Ce  beau  morceau  est  un  de  ceux  que  llmpératrice  de  Russie  , 
Catherine-la- Grande,  a  envoyés  à  Buffon  vers  17*85. 

5.  a,  Q.-J.  on/2f ,   rubanné  de  blanc  et  de  violet  ;  de  Sibérie. 

6.  Quarz-jaspe  panaché  de  blanc ,  de  rouge  et  de  brun  ,  et  quel- 
quefois de  jaune  et  de  vert  ;   de  Sicile. 

6.  a.  Une  suite  de  plus  de  cent  petites  plaques  venant  de  ce  pays 
présente  la  plupart  des  variétés  de  couleurs  de  la  80us-«sp«cc 
Quarz-jaspe  et  ses  différent  mélanges. 


(  127  ) 
Le  nombre  clea  morceaux  de  Quarz-jaspe  de  la  collection  mé  ho-^ 
dique  est  d'environ  cinquante.  Les  vases  et  plaques  de  quarz-jaspe , 
de  couleur  uniforme  ou  de  diverses  couleurs ,  sont  placés  dans  des 
armoires  à  part ,  avec  les  autres  variétés  de  Quarz  que  travaillent 
les  lapidaires. 

V.    QTJARZ-PSEUDOMORPHIQUE. 

Le  Quarz-pseudomorphique  ne  forme  pas  une  sous  -espèce  de 
Quarz ,  il  ne  doit  être  considéré  que  comme  la  réunion  des  pseu* 
domorphoses  offertes  par  le  Quarz-hyalin  ,  le  Quarz-agathe ,  et  le 
Quarz-résinite.  Nous  avons  indiqué,  à  chacun  de  ces  articles  (p.  io8  , 
1117  et  125.  )  les  différentes  variétés  de  formes  empruntées  que  ces 
sous-espèces  présentent^  et  nous  y  renvoyons. 

IP.  EsiçÈcB.  ZIRCON. 

(  Première  partie ,  p.  Bg.  ) 

/  ■  ) 

Hyacinthe  et  Jargon  de  Ceylan  ,  R.  D.   —  Id. ,  De  B.  —  Id.  ^ 

Delam.  etc.  '-•^  Zircon  et  Hyacinthe  W.  —  Zirkon^  Karst.  — 

Giaclntoet  Ginrgone  ,  Pbtr.  '—  Id, ,  Nit.  —  Jacinto  et  Gef^oUy 

Hbrag.  —  Hyadnth  ;  J-ar^n  ou  Zircon  ;  Kxrw.  —  Le.  Zircon  et 

rHyacinthe  ,  Brocb.  < — Zircon  Jargon  et  Z.  Hyacinthe  ,  Bao^o. 

Z.  soustractify  de  Nqrwege.  —  Zirconit^  Schumacher. 

Z.  transparenù^  blanc-jaunâtre. -~  Diamant  brut  et  Jargon  de 
Ceylan ,  K.  D.  —  Jargon  de  Diamant  ^  De  B. 

Z.  orangé-^runatre  ,    ou  brun.  —  Hyacinthe* 

.  Z.  rougedcrcy  ^v^rdâtrç  ,  gris  on  jaunâtre,  —  Jargon  de  Ce}!^* 

VARZBTBS. 

1.  TÀvcon  quadrisexdécimal  ;  Haûy*  ' 

La  variété  prismée  dont  les  arêtes  au  contour  de  chaque  base  sont 
remplacées  par  une  facette. 

M.  Launoy  a  observé  que  le*  Zircon  orangé  exposé  à  l'airy  brunit, 
et  que  renfermé  pendant  un  certain  temps  il  reprend  sa  conleux. 
[Haiij'j  1809.  )  ' 

ANNOTATIONS. 

^    Le  Zircon  se  rencontre  à  la  fois  dans  les  roches  prîroi- 
'  tives  (i)  ,  et  dans  celles  de  plus  nonvelU  formation;  On  le 


(  Ï28  ) 

troUTe  en  Norwège  dans  une  sjéniie  ,  et  en  France  dans  le 
basalte  (2).  Il  abonde  sartoot  dans  le  sol  de  transport  qni 
provient  de  la  décomposition  des  montagnes  trappéennes  , 
en  Bohême,  en  Italie  et  en  France  ;  il  est  très-probable  qu« 
celui  de  l'île  de  Cejlan  est  dans  le  même  cas. 

(i)  M.  Conrad  y  de  Philodelpbie,  a  recueilli  auprès  deTrenton  . 
dans  le  New- Jersey  ,  une  variété  de  granité  dans  lequel  ou  observe 
de  petits  cristaux  de  Zircôn.  (  J.  de  Ph.  t.  ya,  p-sig. 

Le  Zircon  des  Circars  du  nord  ,  dans  les  Ipdes  orientales ,  res- 
se'mble  beaucoup  à  celui  de  Norwège ,  suivant  Klaprotb.  Il  paroic 
provenir  des  mêmes  rcicbes  primitives  qui  renferment  les  Conndons 
dans  cette  contrée. 

«  M.  Mossier  possède  depuis  long>temps  un  morceau  de  granité 
dans  lequel  il  y  a  des  Zircons  cristallisés,  H  Ta  ramassé  sur  le  haut 
de  la  chaîne  orientale  du  département  (Puy-de-Dôme ),- loin  4^ 
toute  bouche  volcanique  (  Delaizer ,  Lettre  sur  la  constitution  àa 
sol  de  rAuvergne ,  J.  des  M.  t.  ^3  ,  p.  4'i*  * 

(a)  M.  Faujas  a  dans  sa  belle  collection  un  morceau  de  basalte 
noir  prismatique  ,  des  orgues  dT.xpailly  ,  dans  lequel  est  enchassf 
un  cristal  de  Zircon  orangé. 

1 .  Zircon  primitif  orangé  ;  du  nûsseau  d'Ezpailly  ,  département 
de  la  Haute-Loire  :  cette  variété  est  extrêmement  rare. 

Parmi  les  cristaux  de  Zircon  qui  accoriipagnent  les  cristaux  régu- 
liers de  G>rindon  ,  retirés  des  sables  de  la  rivière  de  Kirtoa ,  an 
district  d*£llore  dans  la  partie  septentrionale  du  gouvernement  de 
Madras ,  il  y  en  a  en  octaèdres  bbtus  (  Z.  primitif)  dont  les  faces 
x>nt  plus  de  six  lignes  de  long.  Quelquefois  on  trouve  avec  le  co- 
rindon des  Grenats  arrondis,  d*un  rouge  foncé  et  transparens. 
(  De  Bournon ,  J.  des  M«  t.  14 ,  p.  92.  ) 

2  à  7*  Zircon  dodécaèdre  et  dodécaèdre-symétrique ,  Z.  prisme, 
Z.  dioctaèdre  ,  Z.  unibinaire  et  Z.  plagièdre  ;  du  même  endroit. 
Le  Zircon  des  Circars  a  offert  la  variété  dodécaèdre. 

8  et  9.  Zircon  équivalent  et  Z.  quadrisexdécimal  *  ;  ces  deux 
variétés  ne  sont  pas  dans  la  collection  du  Muséum. 

10.  Zircon  soustractif^  brun-)aunàtre  ,  translucide  ,  dans  la 
Syénite  i^Zircùn-ryenit-^,  de  transition,  suiv.  Haussmnnn  et  De 
Buiih.^j  de  Friedrischwern  eu  Norwège;  donné  par  M.  de  Lasteyrie 


r 


(  129) 

•  1.  ZiTCongranulifornu,,  rougeâtre  ,  verjitre  et  iaimâtre  .„ 
grains  arrondis;  de  riJe  de  Ceylan.     •  ,    '   "  J*"°«'»' •« 

zi.a.  Z  granuU/orme ,  orangé,  en  cristaux  «„  pen  d^for,^ 
dans  e  sabfe  du  IUou.p„,ouiiou  ;  ruisseau  du  vil^rdSpaa,;  ' 
mué  lu.-a,ême  au  pied  d'une  montagne  basaltique  nfuunX& 
sue.  à  3  heues  envirà^s  de  k ville  du P„,,  et  dlntle  sablel  t  com. 
pos^  de  grams  de  basalte  xnélang.&  de  criAaux  de  Corindon  hvalir 
de  fer  oxydulé  titanifère ,  de  grenats ,  etc.  ^       ' 

M.Fa„jas  a  d^it  .a  dét^ïl  les  maW&e.  qui  con,pose„t  le  sabl, 
decenusseauetla  manière  dont  les  habitaus  du  pays  procèdent  à 
k  «cherche  de,  cristaux  ^.'U  renferme.  (  Volcans  éteins  ,  p  84! 
«  Minéralogie  des  Volcans,  p.  â2a.)  ^     ^^' 

.a.  Suite  de  fragmens,  tailles  de  Zircons  de  divewe,  forme,  et  de 
afférentes  couleurs  iHruciruA.s.ec  Jargon  du  commence  ^«1"! 
ffl^  dftûs  des  yerrcs  de  montre.  /  >        *«*^ 

in«.   EspècE.   CORIHDON. 
(  Prcmim  p*yiie ,  p.  40,  5i  et  144  ;  et  p.  aS;.  ) 

l'iiiâiB ,  ComiKDow  et  Eméhil  du  Tiaité. 

i 

I.    CORINDON-HYALIN, 

Cofindw.- ^^«//^  ~  ^"''"■*'  •*"  T-"^-'-  Gemme  orientale  ; 
(»»bi. .  Saphir ,  Topaie  et  Amethiste  d'Orient  >  ;  R.  D  —  Id 
^B^-Pierr. orientale,  D^ub.  ^  Saphir ,  D.lxm.  -  Sapki^[ 

<fr/W  A,Aù,  Orienua   Ttpaz  ,  Oriental  Saphire;  K,aw._ 
^  Saphur,  Broch.  —  Corindon  télésie,  Brono. 
C-H.  limpide.  -  Saphir  blanc  -  Rubis  blanc ,  R.  D. 

C.^,  rouge.  ^  Rubis  d'Orient.  ~  Rubis  oriental  rouge-  vif  ' 
Escarboucle ,  BoMABK.  "S^    vi', 

CH.  roi^e-^ror^.  ^  Vermeille  orientale ,  Buffow.  —  Hva- 
i^uitlie  orientale  ,  R.  D. 

C..H.ya«;ft.._Xopâje  d'Orient.        ^        '    . 

C.-H.  bleu,  —  Saphir  oriental  ou  Saphir. 

C  -H.  indigo,  —  Saphir  indigo.  ^  Saphir  mAIe ,  Nowi^ll. 

C.-H.  ^erf.  -.Saphir-émeraude,  R.  D.  -  Émeraude  orientale. 


1» 


r 


(  i3o  ) 

C.-H.  bUu-verddlrâ*  —  Saphir  aigue-'inariiie  ou  Aigue-mana« 
«rientale  des  lapidaires.  ^ 

C.-H.  violet.  —  ^iiiéthiste  orientale  et  Rubis  violet,  R.D. 

C.-H.  mi-parti  de  ùleu  et  de  rouge  ,  de  jaune  et  de  bleu  ou  da 
jaune  et  de  rouge.  —  Saphir-rubis  ou  Nila- Candi  des  Indiens  ^ 
Saphir-topaze  et  Rubis-topa2«  des  lapidaires.    _ 
.    C.'H.,  girasol.  —  Girasol  oriental ,  Buffon.  • 

C.-H.  chatoyant.  —  Saphir  œil  de  chat,  Nonnuix.  — Chatoyante 
orientale.  -^Zajfiro  opaUzzante  ,  Petb. 

C.-H.  astérie  ,  bleu  ou  .rouge.  ^—  Asterie-saphir  et  Asterie-rubiw 
•—  Piedra  solarà  estrellar  ,  Asteria;  Hearg. 

II.    CORINDON-HARMOPHANE. 

'Goimàon'Harmophane  '^Corindon  duTmtê — Diamant  spathi- 
que ,  Spath  adamantin  ;  Db  B.  — 'Corindon  ,  DsiiAM.  —  Var.  de 
i^'eldspath ,  de  Boubn ov.  — -  Korund  et  Diamant  -  Sjuuh ,  W.  et 
Kabst.  —  Demant-Spath  ^  Emmerlino.  —  6/7afo  adamarkino  ^ 
Fetb^  —  S,  diamantino  ,  Nap.  —  Espato  adàmantino,  Herbg. 
•*—  Adamantine  ^ar ,  Kjrw.  —  Conmdum^  Thoms.  —  Le  Spath 
adamantin  ,  Broch.  —  Corindon  adamantin  Bbong. 

y  III.    CORINDON-GRANULAIRE. 

Corindon-Crflntt/ûiVc.  —  Fer  oxydé  quarztifère  |  du  Traité.  — 
Emeril ,  R.  D.* —  Id.  ,  Delam.  —  De  B. ,  etc.  —  Sckmùrgel,  W» 
et  Kabst.  — Smeriglio ,  Petb.  —  Esmeril,  Hbbbg.  -^  Emery  ; 
XiRw.  —  UEmeril,  Bbocb,  ■—  Id. ,  Brong. 

ANltOTATIOir  s. 

Le  Corindon-Hjalla  n'a  encore  été  tronvé  que  dans  les 
pays  d^allaTioB  ,  et  nptamroent  dans  ceux  qiil  proTÎennent  de 
la  décomposition  des  basaltes ,  comme  an  Vuy  ,  départe- 
ment de  la  Hante-Loire,  aa  Péga  et  à  l*tle  de  Ceylan. 

Le  Corindon-Uarmophane  appartient  anx  montagnes  d^ân* 
cienne  formation.  Il  est  en  cristaux  dans  le  granité,  à  la 
Chine  et  an  Malabar;  dans  le  schiste  micacé,  en  Italie  (1)5  et 
dans  le  fer  oxydulé,  en  Soède. 

Le  Corindon-GranaViire  existe  également  dans  des  roches 
anciennes  dans  Tite  de  Naxos ,  en  Sate ,  ejtc. 


{i)  Le  savant  Broclii,  professeur  d'histoire  naturelle  à  Brescia  j" 
ti  découvert  ^  eu  1 8o4  »  dans  la  vallée  dmenica ,  département"  du 
Sério  ,  royaume  d'Italie  ,  une  variété  de  Spath-adamantin  (  Corin- 
don-harmophane  )^  d'une  belle  couleur  rouge  et  translucide.  Il  «st 
clisséminé  pgr  petite»  masses  dans  le  schiste  micacé.  (iVw,  J.  d« 
Ph. ,  t.  59 ,  p.  373.  )  \ 

Nous  devons  à  M.  Lelievre  ,  de  l'Institut  Impérîaf ,  et  lun  des 
Inspecteurs  généraux  de»  Mines  de  l'Empire ,  la  connoissance  à'una 
variété  de  Corindon  à  tissu  presque  compacte  qui  se  trouve  dissé- 
minée dans  le  granité  près  de  Mozzo  ,  arrondissement  de  Bielle,^ 
département  de  la  Sésia.  Elle  a  été  envoyée  à  ,1a  Direction  des 
mines  par  M.  Muthuon ,  ingénieur  en  chef.  «  Le  terrain  dans  lequel 
se  rencontre  la  roche  du  Piémont  reiifermant  le  corindon ,  est  prin- 
cipalement composé  d'Ophire ,  Granitelîo  ou  Grtinstein  porphyriti- 
que  en  assises  ^  de  troisième  formation^  et  de  la  méine  roche  en. 
strates  compactes,  en  couches  de  la  même  formation.  ...  les 
nombreuses  cimes  de  Grunstein  en  assises- qui  sont  découvertes  sont 
la  plupart  décomposées  jusqu'à  une  profondeur  de  3  à,4  mètres ,  ec 
souvent  davantage*  . ..  .  Dans  cette  terre  décomposée  ,  on  trouve 
des  veinules ,  des  nids  ,  et  par  fois  des  blocs  de  mica ,  de  feldspath 
simple  et  de  feldspath  avec  corindon^  etc.  »  (J.  des  M,  t.  3i ,  p.  148  ) 

.1.  XOaiNDOH-'HYALIN» 

1  et  2.  Ck>rindon-hyaiin  ternaire  (  Télésie  mixte  du  Traité)  ,  et 
C*"!^.  assorti  (T*  unitaire  y ^  blanchâtres;  du  PégU4 

3  et  4-  Corindon-hyalin  prismatique  Ç*T*  priniitive  )  et  C.-H.  octo^^ 
duodécimal  (T.  ùisalteme)  ;  du  même  pays. 

s 

5.  Gorindon-l»yalin  roulé  ^  blanc-bleuâtre ,  bleu-veidâtre  etblanc^ 
en  petites  colojones  ou  en  prismes  déformés  \  du  ruisseau  d'Elpailly , 
aux  environs  du  Puy ,  département  de  la  Haute-Loire. 

6  à  9.  Corindons-hyalixirs ,  transparens  ,  jaunes ,  rouges,  bleus  et 
violets  :  suite  de  fragmens  taillés  offrant  les  diverses  variétés  de  cou' 
leurs  nommées  Topaze ,  Bubis  ,  Saphir  et  Améthiste  d'Orient. 

Le  Muséum  possède  plusieurs  Corindons-hyalina  transparens  ,' 
taillés,  d'un  grand  prix,  et  dont  la  description  peut  figurer  avec 
avantage  à  cÀté  de  celle  des  morceaux  marquans  de  sa  collectioA 
minéralogique  y  ils  sont  au  nombre  de^jois. 

Le  premier  est  un  C  -H.  ^/eii(  Saphir  oriental  ) ,  de  forme  rhom- 


y 


(  i30 

•boïdale ,  un  peu  émoussée  sur  Tun  de  Bes  angles  aîgus.  Sa  couleur 
est  belle  ;  Tune  de  ses  extrémités  est  cependant  un  peu  plus  haute 
en  couleur  que  Tautre.  Il  pèse  27a  décigrammes  (5ii,5  grains  }. 

Le  second  un  C-H  jaune  d'or  (Topaze  orientale),  de  forme 
ovale  j  dans  le  milieu  de  cette  pierre  sont  deux  glaces  légèrement 
apparentes  et  une  plus  considérable  sur  le  côté-  Sa  couleur  est  très- 
belle  et  uniforme.  Elle  pèse  107  décigrammes  (200  grains). 

£c  le  troisième  un  C. -13..  Jaune  et  tfleu  {  Pierre  orientale  9  Sapbir 
et  Topaze) ,  de  forme  bvàle,   taillée  bHllantée  en  dessus,  et  à  de- 
erés  en  dessous.  Le  milieu  de  la  pierre  est  d'un  beau  jaune  et  les 
Vdeux  extrémités  d'un  bleu  bien  prononcé.  Cet  accident  est  fort  rare- 
file  pèse  40  décigrammes  (  76  grains  )\ 

L'accident  que  présente  ce  corindon  et  qui  se  rencontre  sur  plu- 
sieurs cristaux  de  la  même  espèce  qui  offrent  la  réunion  2  à  2  ou 
même  3  à  3  des  couleurs  bleue  ,  jaune  et  rduge  ,  qu'on  observe 
isolément  dans  la  plupart  des  cristaux  de  cette  substance ,  prouve 
évidemment  le  vice  des  méthodes  qui  plaçoient  sous  autant  d'espèces 
distinctes  ti^is  variétés  de  couleurs  d'une  même  espèce.  ' 

10.  Corindon-byalin  étoile  ;  portion  de  prisme  hexaèdre  dont  la 
base  offre  des  hexagones  concentriques  et  des  rayons  divergens  au 
nombre  de  six  qui  vont  du  centre  commun  sur  le  milieu  des  c6tés 
AvL  prisme  :  lès  rayons  s'ont  blanchâtrdB  sur  un  fond  bleu.  Il  vient 
du  ruiss^u  d'ExpailIy..    :  \     .  ^ 

1 1 .  Corindon-hyalin  bleudirê ,  à  reflets  nacrés ,  dit  Sc^Mr  calcé- 
donieux  ;  fragmens  taillés  en  cabochons  et  polis. 

12.  Corindon-hyalin  ckatojant ,  à  reflets  dorés  sur  un  fond 
brun. 

M.  de  Dréé  possède  une  suit«  très-curieuse  de  Corindons  cka^ 
toyans  ou  étoiles  de  différentes  couleurs,,  parmi  lesquels  on  en  doit 
surtout  distinguer  un  à  fond  brun,  chatoyant  en  jaimed'or,  qui 
prfcente  plusieurs  hexagones  concentriques.  Il  en  a'doniié  la  des- 
cription dans  le  catalogue  de  son  Musée  minéralogitfue  ^  p.  120 
et  12 r.  Il  est  également  possesseur  d'un  Rubis  étoile  ;  accident  ttès- 
rare.  Nous  aurons  plus  d'une  fois  encore  l'occasion  de  citer  cet  ou- 
vrage dans  lequel  les  pierres  gemmes  sont  traitées  avec  un  grand 
soin  et  de  noter  des  morceaux  de  cette  magnifique  cellection. 

II.    COriNDON-HARMOPHANE. 
I.  Corîndon-harmopliane  basé  ^  blanchâtre,    en  petits  cristaux 


/' 


\ 


•      ■  C  i55  ) 

disséminés  dans  le  fer  oxydé  granulaire  ;  de  Gellivera  kn  Su&le  r 
découvert  et  donné  par  M.  S^denstiema  ,  directeur  des  fonderie» 
de  fer  du  même  pays. 

2.  Gorindon-harmophane/7mm^/^«e,  blanc-jaunàtre  :  portion 
d'un  prisme  hexaèdre  ayant  4  centimètres  (  18  lignes  )  d'épaisseur^ 
sur  5  centimètres  de  hauteur,  à  la  surface  duquel  adhèrent  quelque» 
parcelles  de  mica  argentin;  de  k  Chine  :  donné  par  M.  Faujas- 
Saint-Fond  ,  Tan  des  Professeurs- Adminitrateurs- du  Muséum. 

3  et  4-  Gorindon-harmophane  bis^akeme^  et  G.-harm..  additif  ^ 
rouge  de  rose  ;.  de  Vîle  de  Ceylan. 

5.  Gorindon-harmophane  unîternaire ,  rose  npancé  de  violet  %. 
cristal  isolé  d'un  volume  remarquable  :  du  même  pays. 

i 

6.  Gorindon-faarmophane^sf^rme ,  brun  ;  du  Garnate. 
La  variée  primitif  a'est  pas  dan»  la  Collection. 

III.    CORINDON-GRANULAIRE. 

I.  Coriiidoii-granuIaire^us//ete%  ^s-noiràtre ,  mélangé  de  fer 
'  oxydulé  et  de  lamelles  de  mica  ;  du  cap  Ëméril  dans  l'île  de  Naxos» 
Ce  morceau  faisoit  partie  d'un  prisme  hexaèdre  dont  les  pans- 
étoientt  pe«  prononcés. 

a.  Goriudon-granulaire  moss//*,  gris-bleuàtre ,  avec  talc-  lami- 
naire gris-jaunâtre  et  çalc  laminairp  blanc-verdâtre  ;  de  Oeh^enkopf  f. 
prés  de  Srhwarzemberg  en  Saxe.  '  ^     ^ 

IV/. Espèce.  GYMOPHANE,^ 

(  Première  partie  ,  p.  4i-  ) 

Chrysolithe  orieiatale ,  R.  D.  —  Id.  «  De  B.  -—  Chrysopale  y 
DeXiAm.  •—  Chrysolithe  opalisante  ou  chatoyante,  Nomnuix.  -^ 
Chrysoberill  ,  W.  et  Karst.  —  Crisoberlllo,  Nap—  Crisoberilla, 
Berilo  de  oro  ;  Hbrag.  -7-  Cbrysoberyll ,  Kir-w".  —  Le  Chryso- 
béril ,  Broch. 

\  YARI«TJB8   »E   FOBllS8« 

Cyxnophane  dioctaèdre ,  du  Gonnecticut  ; 

Prisme  à  huit  pans  terminé  par  des  sommets,  à  quatre  faces 
{Ilaisf,    1811  ). 

Ces  cristaux  ont  fourni  à  M.  Haiiy  la  matière  d*un  mémoire  très- 
important  et  dans  lequel.il  fait  voir  de  nouveau  la  supériorité  dds 


earactères  qu^il  a  si  habilement  employés  à  la  détermination  des  es-* 
pèees  minérales,  sur  ceux  qui  sont  empruntés  des  caractères  exté- 
rieur».  Il  est  inséré  dans  les  Annales  du  Muséum  ,  tom.  i8  ,  p*  Sy 
à  69  ;  et  dans  le  J.  des  M.  t.  5o ,  p.  32i  à  334*  _ 

ANNOTATIONS. 

La  Cymoplianç  se  troave  dans  les  terrains  d'allnvion  an 
Pégu  ,  au  Brésil  et  à  Tile  de  Ceylan.  Elle  a  été  observée  anssi 
en  place  dans  les  moatagnes  aDciennes'(i) ,  anx  environs  de 
Pfew-Yorck  ,  dans  rAmériqne  septentrionale» 

(1)  M.  James  Bruce ,  Professeur  de  Minéralogie  à  New-Yorck ,' 
a  adressé  à  M.  Haiiy  un  échantillon  de  feldspath  laminaire  blan- 
châtre ,  qui  renferme  en  même  temps  du  quarz  gris  et  des  lamelles  de 
talc  argentin,  avec  des  grenats  émarginés  et  des  cristaux  de  Cymo- 
phane  vert-jaunâtre.  Leur  ressemblance  extérieure,  avec  le  corindon- 
harmophane  et  lanalyse  elle-même  les  avoient  fait  prendre  d*abord 
pour  une  variété  de  cette  substance  ;  mais  M.Haliy  s'est  assuré  que 
ces  cristaux  appartiennent  bien  réellement  à  la  Cymophane,  seu- 
lement leur  tissu  est  plus  sensiblement  lamelleux  que  celui  des 
cristaux  du  Brésil. 

1  à  3.  Cymophane  annulaire ,  CétsogonetetC.  octovigésimale, 
jaime-verdâtres ,  à  reflet  nacré  ;  du  Pégu  ou  de  Tîle  de  Ceylan.         , 

4>  Cymophane  roulées  ,  informes  ou  présentant  de  légers  indi  • 
ces  de  cristallisation  ;  du  Brésil  :  données  'par  M.  le  chevalier 
Geoffroy  Saint-Hilaire ,  de  l'Institut  ImpériaL  ' 

'  Les  Yàriétés  anamorphique  et  dioctaèdre  ne  sont  pas  dans  la^ 
Collection*  -  ^ 

V\  Espèce.  SPINELLE. 

SFiNSLiiB  £T  Pleonastb  du  Traité. 

(  Première  partie  ^  p.  4^  ,  5a  et  263.  ) 

Spinelle  rouge,  —  Bubis  spinelle  octaèdre ,  B.  D* —  Rubis  balais 
et  Rubis  spinelle  octaédre&,^Ds  B,  —  Rubis  ,  Delam*  «^  Spinell  , 
W.  et  Karst.  —  Rubino  spinello  o  occidentale ,  Petr.  • —  HMibi  «- 
pinela  et  R,  balage  ,  Herrq.  —  Spinell  et  Balass  Rubies,  K-ir-^. 
—-Le  Spinel ,  Broch.  —  Le  Spinelle  rubis  ,  Bbono. 

Spinelle  noi>.  —  Ceylanite,  Delà  m.  —  Pléonastç,  Haut.  -^ 
Zejrlojiiti^  W. —  Zeylanity  Kai^st. —  CeUanith^  Reitss.  —  Cejfla^ 


(  «35  ) 

mte ,  Thoks.  —  Le  Pléonaste  ,  Brocb.  —  Le  Spînelle  préûnatte  ; 


CARACTEBES. 

Le  Spinelle  ronge  réduit  en  poudre  colore  en  rouge  Tacide  nitri- 
que ,  ce  qui  ne  font  ni  le  Corindon  rouge  ,  ni  le  Grenat  traités  de 

ANI9OTATI0KS* 

Le  Spinelle  roage  se  tronre  à  Tîle  de  Cejlan  (i) ,  dans  1« 
même  terrain  d'iEdluvion  qnî  nous  fournît  dea  cristanx  de 
corindon  et  des  zîi'cons  ,  mais  nous  ne  conooîssons  pas  la 
roche  qui  les  renfermoit  originairement.  Il  est  cependant 
probable  que  c'est  la  basalte.  -—Le  Spinelle  noir  a  été  ren- 
contré d'abord  a^rec  le  Sp.  rongea  Geylan;  mais  on  le  trouve 
aussi  au  VésnTe ,  avec  le  pjroxène  granulaire  ,  le  mica  ,  la 
meîonite ,  la  chaux  carbonatée ,  etc.  On  l'a  également  observa 
en  France  (2),  dans  le  département  deTUéranlt. 

(i)  Le  Spinelle  de  Tlnde  a  pour  gangue  deux  substances  de  na- 
ture différente.  ...  la  première  est  un  spath  calcaire  grano-lamel- 
laire  renfermant  de  petits  prismes  de  mica ,  jaune  de  topaze  et  trans- 
pareàt  ;  de  petites  masses  d'une  substance  métallique,  g^i^^i  nuan- 
k;ée  de  rougeâtre  ,  attirant  à  Faimaut ,  qui  a  été  analysée  par  M. 
CbeueTÎx ,  et  ne  renferme  que  du  fer  et  du  soufre ,  et  des  cristaux  en 
prismes  hexaèdres  verdàtres  qui  paroissent  être  de  la  chaux  carbo- 
.  natée.  La  seconde  est  un  feldspath  qui  a  beaucoup  d'analogie  avec 
#  l'adulaîre  et  renferme  aussi  le  même  fer  sulfuré  magnétique ,  du 
talc  stéatite  verdâtre  et  un  peu  de  chaux  carbonatée.   *  ^ 

Les  cristaux  de  spinelle  sont  plus  rares-dans  cette  dernière  gangue, 
ils  sont  octaèdres  et  rouge-pourpre  pâle.  M.  de  Bouriion  a  observé^ 
plusieurs  variétés  nouvelles  dans  le  sable  de  Ceylan.  (  J*.  des  Mines , 

(2)  Feu  Drapamaud ,  professeur  à  TÉcole  de  médecine  de  Mont- 
pellier ,  a  découvert  cette  variété  de  spinelle ,  en  cristaux  octaèdres , 
dans  une  sorte  de  brèche  qui  se  trouve  à  la  base  et  au  sud-est  de  là 
colline  de  Montferrier  à  une  lieue  au  N.  de  Montpellier ,  sur  la 
rive  droite  de  la  rivière  du  Lez ,  et  dans  un  banc  de  grès  à  une  pe- 
tite distance  de  la  même  ville  ^  près  ds  la  rive  gauche  du  Le».  Let 


L 


V. 


(  ï56  ) 

brècbe  de  Montferrîer  renferme  aussi  des  cristaux  d^ampliibole  et 
des  noyaux  calcareo- argileux  qui  contiennent  des  fragmens  d*am- 
phiboW ,  et  une  terre  d'un  vert  de  serin  très-agréable.  Le  spmmet 
de  la  colline  est  de  basalte  compacte  renfermant  des  noyaux  de  pe^ 
ridot  granuliforme.  (  J.  Draparnaud,  Bulletin  de  la  Soc.  des  Se. ,  etc. 
de  Montpellier  ,  t.  i  ,  p.  353  et  suiv. 

Le  Spinelle  noir  a. été  observée  depuis  dans  le  même  lîteu,  par  M, 
Marcel  de  Sernes ,,  sous  des  formes  très-vatiées.  Indépendamment 
des  variétés  primitive ,  dodécaèdre ,  émarginéc  et  uaibinaire  (  Dra- 
parnand  ne  cite  que  la  primitive  )  ;  il  en  a  découvert  deux  autres 
qui  lui  paroissent  nouvelles  et  qu'il  nomme  Sp.  tronqué  et  Sp.  basé» 
Il  a  trouvé  également  cette  substance  ,  en  cristaux  primitifs  ou  tron- 
qués ,  à  Valmabargues  ,  à  une  lieue  au  N.  de  Montpellier ,'  à  !*£• 
du  chemin  de  Grabels  et 'à  :2ooo -toises  (  3896  mètres  }  à  l'ouest  de 
la  colline  basaltique  de  Montferrier.  (  Bull,  des  Se.  dé  Montpellier, 
t.  4)  p*  61  et  81.  )  Ce  mémoire  renferme  des  observations  curieu- 
ses sur  les  volcans  éteints  du  département  de  l'Hérault.  U  ei^  a  paru 
un  extrait  dans  le  J.  des  M.  t.  24 ,  p.  â3i  à236. 

1  et  2.  Spinelle  primitif  et  Sp.  primitiJ'-'Cunéî/orme ,  en  pétitt 
cristaux  d'un  rouge-vif  ;  de  Ceylan. 

3 .  Spinelle  émarginé ,  rose  pâle  ;   du  même  pays. 

5.  a.  Sp.  émarginé  ,  noir  et  opaque  ;  de  Ceylan.    * 

4*  Spinelle  unibinaire ,  noir  éclatant,  aur  le  péridot  granulaire  ; 
vert-jaunâtre  ;  du  Vésuve. 

•    5.  Spinelle  foulé  ,  noir  ;  de  Ceylan. 

6.  Spinelles  roulés  ,  plus  ou  moins  déformés ,  de  différemes 
teintes  ^e  rouge  ou  nuancés  de  violet ,   etc.  de  Ceylan. 

La  variété  dodécaèdre  et  les  variétés  de  couleurs  bleue ,  verte  et 
purpurine  manquent  à  la  Golkctioa. 

VP.  Espèce.  ÉMERAUDE.    . 
(  Première  part.  p.  44  ^^  ^^4*  ) 

Emeraude,  Aigue-^ marine  etBéril,  des  Anc.  mut*  —  Béril,  Do* 
Z.0I&IEU.  —  Id. ,  Broito.  —  Smaragd ,  Karst. 

Cristaux  d'un  ^vert  pur.  —  Emeraude  proprement  dite ,  Emeraude 
du  Pérou ,  R.  D.  —  Id. ,  De  B.  — -  Id. ,  De  B.,  —  Id. ,  D^am  ,  etc. 
'^Schmaragd,  W.  —  Clatter  Smaragd ,  Kabst.  —  Smeraldo , 


« 


•PfiTR.  —  îd.. ,  Nap.  —  Esmeralda,  Herrg.  — Emerald  ^  Kirw. 
—  LXmeraude,  Bboch. — Béril  éméraude ,  Bhong,' ' 

'  Cristaux  bleudtrts  ,  Dert-jaunâtres ,  ùffinchacres  ,  etc.  —  Aiguë- 
marine  et  Béril ,  R.  D.  — Id. ,  Delam.  —  Béril  schorlâcé  de  Sibérie^ 
Berom.  —  Chrysolite  du  Brésil  ^  K.  D.  —  Beryll^  W.  —  Geistrefter 
Smaragd ,  Karst.  —  Smeraldo  turchino  verdiccio  o  Acqua  ma' 
rina  ,  Petr.  —  Berillo  ,  Nap.  —  Berilo  comun,  Agua  marina  , 
Herro.  —  Beryll ,'  Kirw.  —  Le  Beril ,  Broch.  —  Beril  aiguë- 
marine,  Brong» 

VARIBTÉSDEF0RMB8. 

£meraude  isogone  ;      , 

Prisme  à  1 2  pans ,  dont  >  les  arêtes  au  contour  de  chaque  base 
et  les  angles  solides  sont  remplaces  par  une  facette.  Elle  diffère 
de  la. variété  rhombifère  par  son  prisme  qui  est  dodécaèdre  et  inter^ 
rompt  le  rhombe  par  sa  partie  inférieure.  {Hauy ,  181  j  .  ) 

ANNOTATIONS. 

L'Êinerande  appartient  aax  terrains  d'ancienne  formation 
oii  on  la  tronve  tantôt  en  yeines  dans   le*  schiste  argileux 
comme  au  Pérou  ,   et  tantôt  disséminée  dans  le  granité  (1) 
comme  en  Sibérie  ,  à  Gironda  en  Galice ,   à  Sv^iacl  en  Ba- 
vière, à  New-Jersey  ,  dans  l'Âmériqne  septentrionale,  et  en 
France  dans  les  dcpariemens  de  la  Corrèze ,  de  la  Loire** 
inférieore  ,  de  la  Côlê-d'Or  ,  de  Tlsère ,  etc.  (a)  — *  On  en  a 
trouvé  anssi  dans  le  sol  de  transport  à  Santa -Fé  de  Boj^ 
gota,  au  Féron ,  et  dans  le  lit  de  quelques  torrens  de  l'A- 
mérique méridionale  yoisins  des  montagnes  d'où  se  tirent 
les  émeraudes  de  cette  partie  du  monde  (  Botné  de  l'Isle  ). 
—  Les  émeraudes  travaillées  par  les  anciens  venoîent  d'E- 
gjpte  ;   on  ne  connoît  plus  aujourd'hui  les  lieux  d'oiv  ils  les 
tiroient^,  seulement  on  en  tronve  quelquefois  dans  les  ruines 
des  villes.  (  Rozière.  ) 

(1)  Le  granité  dans  lequel  ses  cristaux  sont  engagés  est  presque 
toujours  le  Granité  graphite  (Pegmatite,  ffaiiy),  di|  moins  cela 
est  aio&i  pour  les  émeraudes  de  la  Sibérie,  comme  Ta  observé 
M.  Patrin ,  et  pour  celles  d'Amérique  d'après  M.  Maclure.   Oa 


\ 


«     ^ 


\ 


(  i38  ) 

trouve  également  du  granité  graphique  à  Ma r magne  où  M.  Cbam- 
peaux  a  découvert  des  Emeraudes  (  Delametherie  ,  J,  de  Vh.  » 
t.^9,p.  ai4.  )  ^ 

(i]  J'ai  vu,  ditM.^Hericart,  dans  la  belle  collection  de  Minéraux 
appartenant  à  M.  Schreiber ,  directeur  de  TËcole  pratique,  de  Fezai , 
'de  petits  cristaux  hexaèdres ,  blanc-verdàtres  ,  transparens ,  asso- 
ciés avec  le  quarz ,  Tanatase ,  le  feldspath ,  le  titane  et  la  chlorite  , 
qui  m'ont  présenté  les  variétés  d'Ëmeraude  primitwe,  peridodè^ 
£aèdre  et  épointée.  Ils  avoient  été  trouvés  par  M.  Schreiber ,  près 
de  la  cascade  de  TEnversin ,  commune  de  Vaujany ,  au-dessus  d'Ai» 
lemont.  (  JYo^e  de  M.  Héricart.  ) 

I .  Emeraude  prin%Uiçe  ,  vert-pur ,  avec  chaux  carbonatée  lami- 
naire et  fer  sulfuré  disséminé  ^'  sur  le  schiste  argileux ,  ncnr-bleuâtre  : . 
deux  morceaux  rapportés  du  ^rou  ,  par  Dombey. 

M.  de  Drée  possède  dans  sa  magnifique  collection  ,  un  morceau 
du  même  pays ,  dans  lequel  TEmeraude  primitive ,  d'un  beau 
vert ,  est  associée  à  la  chaux  carbonatée  laminaire  et  cristallisée ,  et 
«t  au  pJomb  carbonate  cristallisé,  sur  le  schiste  argileux  noir-bleuâ- 
tre» (  Note  de  M,  Lehman,  ) 

I .  a.  £.  primitwe ,  blanc-verdàtre ,  dans  le  granité  ;  des  environs 
«le  Nerschinsk  en  SibÀrie. 

1 .  b»  Gristaux  prismatiques  d'Emeraude  vert-jaunâtre  et  vert- 
blenàtre,  au  nombre  de  cinq  et  de  différentes  grosseurs  intermé- 
diaires entre  huit  centimètres  '(  3  pouces  de  longueur- sur  24  milli- 
mètres (  1  o  lignes  )  d'épaisseur ,  pour  le  plus  petit  d'entr'eux  et  a 
décimètres  (  plus  de  7  pouces)  de  long ,  sur  5  centimètres  (  près  d» 
a  pouces)  d'épaisseur,  pour  le  plus  grand  :  de  Sibérie. 

1.  «.  Plusieurs  morceaux  venant  de  Odontschelon  offrent  la 
même  variété  associée  à  des  cristaux  de  quan-hyalin  enfiimé, 
fouillés  d'oxyde  de  fer ,  des  topazes ,  etc. 

I.  </•  £.  primitive t  blanc  verdâtre  ,  dans  le  mica  schistoîde^  gris> 
brunâtre ,  métalloïde ,  de  Hcubachthal ,  dans  le  Pinzgau ,  pays  de 
Salzbeurg  :  envoi  de  M.  Marcel  de  Séries. 

I.  «.  E  primiiiife,  blanchâtre,  dans  le  granité  ;  de  la  carrière  du 
Four  au  Diable ,  aux  environs  de  Nantes  :  donné  par  M»  Dubuissoa 
qui  Ta  découverte. 


•  (  iSq  ) 

a.  Emeraude  pèrîdoàêcaèdre ,  vert-pur  ;  cristal  isolé  :  rapporté 
par'Dombey  ,  du  Pérou. 

2.  a.  E.  péridodécaàdre ,  bleue  ,  en  cristaux  groupés,  avec  Eme- 
raudes  cylindroïdes  ;  de  Odontschelon ,  entre  les  rivières  Ornon  et 
Omonborza ,  en  Sibérie, 

3.  Emeraude  épointèe  ,  verte  ;  du  Pérou.  , 

V^.  Emeraude  rhombifere  ^  vert-jaunâtre  pâle  et  transparente  ; 
cristal  très-net  et  de  forme  déliée  ;  de  Sibérie. 

5.  Emeraude  prismaJtïque ^  bleuâtre  et  blanc-bleuâtre,  à  peine 
translucide  ,  e^i  gros  prismes  de  5  décimètres  environ  (14  pouces  ) 
de  longueur  sur  1  décim.  d'épaisseur  ,  avec  quarz-hyalin  araorpb« 
gris  ,  feldspath  laminaire  et  mica  ;  d'Odontschelon. 

Ce  morceau  pèse  plus  de  40  kilogrammes  (  80  livres.  ) 

5.  «.  E.  prismcuùjue  ,  blanc-jaunâtre  et  blanc  verdâtre  ;  portion 
d'un  très-grand  prisme ,  de  la  colline  de  JBarat ,   aux  environs  d» 
Limogés  ;  donnée  avec  plusieurs  autres  morceaux  pins  petits ,  par  M. 
Alluaudy  directeur  de  la  manufacture  de  porcelaine  de  Limoges. 

6.  Emeraude  cyJindroîde ,  miellée  ;  de  Sibérie. 

6.  a.  E.  cylindroïde  ,  bleu^  ;  du  même  pays. 

Les  variétés  annulaire ,  Unibinaire  et  soustractwe  ne  sont  paf 
dans  la  collection. 

7.  Emeraudes  vertes  et  Em.  vert-bleuâtres  de  différentes  teintes , 
taillées  et  polies  ;  de  Sibérie. 

8.  Emeraudes  vertes  de  Tancien  Continent ,  de  forme  baroque  et 
perrées.  Elles  sont  remplies  de  défauts  (nuages  et  glaces)  et  ont- 
jOrdinairemerit  un  aspect  chatoyant* 

La  Collection  du  Muséum  est  riche  en  riiorceaux  et  en  cristaux 
d*£meraude.  Elle  en  renfermé  environ  quarante,  parmi  lesquels 
sont  compris  seize  cristaux  isolés  de  cette  "Substance.  Le^  Emeraudes 
taillées  ou  en  cabochon  sont  au  nombre  de  vingt  environ. 

VIL*  Espèce.  EUCLASE. 
(  Première  partie  ,  p.  i{S.  ) 

Ënclase,  Hatjy.  ^^  Id. ,  Daub.  —  Euklas ,  W.  et  Kaest. -^ 
Enclose  ,  Jamesoit.  —  Euclase ,  Broch. 

L'EncIase  a  été  rapportée  du  Péron  par  Dombey  en  1785. 
On  en  a  trouvé  depuis  an  Brésil  dans  \ea  mmes  appelées 


L 


/ 
/ 


(  i4o  ) 

|réneralc8  (  Minas geraes)^  comme  nous Tapprend  M.  G*  H. 
LangsdorfT.  (  Haûy  ^  i8o5.  ) 

C'est  la  pins  rare  des  substances  minérales. 

1.  ËQclase  suroomposée^  vert-bleuàtre  ,  transparente;  du  Pérou. 

Ce  cristal  faisoit  partie  d*une  suite  précieuse. de  minéraux  re- 
cueillis dans  les  deux  Amériques  par  Dombey  ,  médecin  et  voya- 
geur célèbre  dont  la  vie  toute  entière  fut  consacrée  à  être  utile  aux 
sciences  et  à  servir  l'humanité.  Les  jardins  et  les  cabinets  d'histoire 
naturelle  jpLe  sont  pas  les  seuls  établissemens  de  la  capitale  qui  aient 
été  enrichie  par  ses  voyages.  Le  Cabinet  des  Antiques  de  la  Biblio« 
thèque  Impériale  a  reçu  de  lui  des  vases  trouvés  dans  les  tombeaux 
des  Incas  et  divers  monumens  curieux  des  anciens  Péruviens. 

La  pluoie  éloquente  de  M.  DeleUze  a  retracé  dans  une  notice 
pleine  d'intérêt  {Anr^.du  Mus. ,  t.  4  «  p*  i36  à  169) ,  les  principaux 
événemens  qui  ont  agité  la  vie  de  cet  homitie  généreux  et'payé  à  sa 
inémoire  le  juste  tribut  d'éloges  qu  elle  réciamoit. 

VHP.  Espèce.  GRENAT. 

(  Première  partie  ,  pag.  46  et  265.  ] 

Grenat ,  R.  D.  —  Id. ,  De  B.  —  Id. ,  Delak  ,  etc.  — •  Granat , 
des  AlIm.  —  Granato ,  Petr.  —  Granate^  HerHo. —  Gamet ,  KiRw. 

—  Le  Grenat ,  Broch. 

G.  primitif'  convexe  ou  grarudijorine ,  jaune.  •—  Succinite  , 

BONVOISIN. 

G.  émarginé,  noit.  ^^Melariit ,  Ki^aproth.  —  Id. ,  Vf.-^SMa» 
ckiger  Gtanat ,  Karst.  ^-  La  Mélanite ,  Broch;  —  Grenat  mêla* 
ni  te ,  Broitg. 

G.  granuli/brme ,  rouge  de  feu.  —  Grenat  oriental,  R.  D.  —  Escar- 
boude  des  Anciens ,  Karfiinckel ,  Reuss.  '^Pyrop ,'  W.  et  Karst. 

—  Oriental  Gamet ,   KiRw,  —  Le  Pyrope',  Brocb.  •—  Grenat 
pyrope ,  Brong.  »  ' ,         n 

G.  rouge- violet,  w-  Grenat  syrien  ,  R.  D.  —  Edler  Granat ,  W. 
^^jâlmatidin.  Karst.  —  Le  Grenat  noble ,  Broch.  —  Id, ,  Brono. 

0.  brun^  ou  rougedcre^  ou  -verdatre  ,  translucide  ou  opaque.  — 
Grenat  ordinaire.  —  Gemeiner  Granat,  W.  et  Karst.  —Le  Grenat 
commun  ,  Broch.  — •'  Id. ,  Bboitg. 


■  '  .        ■         (  i4i  ) 

O,  jaunâtre   ou  orangé^runâcre  ,   du  Piémont/ —  TôpazoIit«  y 

BONVOISIN. 

G.  vert-^ilçe,  -^  Grossularia  ,  W.  ; 

G.  résinite  ou  resinoîde ,    brun-jaunâtre ,  ou  brun  noirâtre.  — 
Colophonite.  —  Colophonit ,  Reuss.  ^-Pèch-Granat ,  Karst. 

ANNOTATIONS. 

Le  Grenat  se  trouve ,  soit  en  cristaax ,  soit  en  grains ,  dans 

dans  les  montagnes  primitives    telles   qàe  le   Graorte  ,  le 

Gneiss,  le  schiste  mîcacë,   la  chaux  carbonatée,  l^serpen* 

tine  et  le  Grnnstein  micacé  (i).  —«À  Schmiedefetd  en  Thn- 

ringe ,  il  est  en  veine  dans  nn  porphyre  (  Leonharpi  \  -^  La 

Bohême,  la  Saxe«  le  Tyrol ,  la  Suède ,   la  France^  Tltaiie  , 

rË9pagne ,  etc. ,  nons  offrent  des  exemples  nombreux  des 

diverses  manières  d'être  de  cette  snbstance.  On  la  retrouve 

en  grande  abondance  dans  les  terrains  d'allnvion  provenant 

.  de  la  décomposition  des  roches  anciennes  dans  les  pajs  indj^- 

qués  et  dans  les  terrains  d'allnvion  qui  doîventleur  origine 

a  la  décomposition  des  basaltes ,  en  Bohême ,  en  France ^  en 

Portugal  (2) ,  en  Italie ,  etc. 

(1)  Au  Granatillo ,  prés  de  Nijar ,  non  loin  d*Alméria  et  du  C^p 
de  Gates,  en  Espagne,  on  trouve  dans  un  enfoncement  du  terrain 
produit  par  la  décomposition  cornplète  de  la,  roche  (de  grunstein 
mxcditjk  vert-grisâtre  ,  peu  consistant  et  d'apparence  argileuse ,  ren- 
fermant des  Grenats  )  une  si  grande  abondance  de  cristaux  ou  de 
grains  de  ce  minéral ,  que  le  sol  paroît  en  être  entièrement  formé* 
Les  eaux  des  torrens  lavent  ces  grenats  et  les  entraînent  plus  loin. 
Leur  belle  coulei^r  rouge  les  faijt;  rechercher  pour  la  bijouterio. 
(7bm//j  Voyage  en  Espagne,  resté  manuscrit,  1808.  ) 

(2)  M.  Haûy possède  un  échantillon  de  basalte,  venant  de  Béllos, 
à  2  lieues  de  Lisbonne  ,  qui  renferme  des  Grenats.  > 

Suivant  l'observation  de  M.  Stâïis ,  le  basalte  qui  forme  le  sommet 
d*une  monticule  de  Kresovice,  Grand-duché  de  Pologne,  sur  lequel 
est  bâti  le  château  de  Terrezin  ,  contient  beaucoup  de  cristaux  de 
hornblende  basaltique  (pyroxène)et  des  Mélànites  noires  dodé- 
caèdres (  Grenats  primitifs  ,^  noirs-  )  La  masse  de  cette  colline  est  d» 


(    '42    ) 

grauwacke  et  de  grauwacke-schiteuse  :  elle  repose  sur  un  terraîii 
rempli  de  houillères.  (J*  de  Ph.  ,  t.  64*  p*  ^^4*) 

I.  Grenat  primiùif ,  brun  rougeâtre,  en  cristaux  trds-nets  ,  en-* 
gagés  eu  partie  dans  le  schiste  micacé; de  la  montagne  de  Dernidorf 
en  Sibérie. 

i.  a.  Suite  de  cristaux  isolés  de  Grenat  primitif,  brun^Ltres,  traus-*. 
lucides  ou  opaques ,  encroûtés  de  talc  chlorite  scl^stoîde. 

Plusieurs  d^entr'eux  sont  remarquables  par  leur  v()lume  ;  on  en 
a  poli  quelques-uns  :  ils  viennent  de  Styrie.  ^  ^ 

1.  ^.  G.  primitif' convexe  ,  jaune,  dans  la  serpentine  verdàtre  ; 
de  la  vallée  d'Ala  en  Piémont.      '  ^ 

1.  c.  Gr.  primitif,  en  très-petits  cristaux  bruns,  dans  la  chaux 
carbonatée  granulaire ,  blanc-grisâtre  ;  du  Pic  d'£res-lids  prés  Ba- 
rège ,  dans  les  monts  Pyrénées  :  donné  par  le  baron  de  Dietrich. 

2.  Grenats  trapézoïdaux ,  verts ,  translucides ,  dans  un  talc 
steatite  gris-bleuâtre ,  recouvert  en  partie  de  talc  granulaire  ;  du 
fleuve  Lena  ,  près  de  la  mer  Glaciale,  eu  Sibérie. 

a.  b»,  G.,  trapézoïdal  y  brun-verdâtre ,  dans  le  plomb  sulfuré 
lamellaire  ;  de  Suède.  \^ , 

M.  Haiiy  possède  des  Grenats  trapézoïdaux,  de  près  d'un  pouc« 
de  grosseur ,  dont  les  faces  sont  chargées  de  stries  saillantes  qui  per» 
mettent  de  suivre  la  marche  des  décroissemens  comme  sur  les  mo- 
dèles en  bois.  Ils  viennent  de  Finlande,  oi'i  ils  «ont  engagés  dans 
le  schiste  micacé  ,  et  ont  été  découverts  par  M.  Fourman.  [^ffaity  y 
1811.)  Ces  cristaux  ont  fourni  à  M.  L.  P.  <le  Jussieu,  aide-natura- 
liste au  Muséum ,  la  matière  d'un  Mémoire  intéressant  pour  la 
théorie  de  la  s^ucture  des  cristaux./  II  est  inséré  dans  les  Annales 
du  Muséum^  t.  18  ,  p*  oaa  à  33a.         .    . -    '*    . 

3.  Grenat  émarginé  brunâtre  et  brun-rougeâtre ,  suif  le  quarts  et 
le  cuivre  pyriteux  irisé ,  le  fer  sulfuré  et  la  pyrite  magnétique  :  suit» 
de  morceaux  de  Dognatzka  dans  4e  Bannat.  •     ^ 

^   3.  a.  Grenats  émarginés ,  noirs  ;  des  environs  de  Fras  cati. 

Cette  variété  se  trouve  en  cristaux  isolés  ,  brillans,  dans  un  tuf 
volcanique ,  on  répandus  sur  le  sol ,  dans  les  environs  de  Monte,- 
Albano  et  de  Frascati.  M.  Breyslack  la  aussi  rencontrée  à  la  Somma,, 
dans  les  fragmens  de  roche  calcaire  l'e jetés  intacts  par  le  Vç^uvo* 
(Voyages  en  Campanie,  t.  1  ,,p.  iSg.  ) 


T 


.       '        (  145  )      - 

4.  Grenat  triémarginé ,  vert-jaunâtre  ^  dan»  le  grenat  en  masse , 
avec  fer  oxydulé  ;  du  même  pays. . 

Les  Grenats  vert- olivâtres  en  masse  du  Teufelstein  à  Schwarzem- 
l>erg  en  Saxe ,  contiennent  ii5  livres  de  fer  par  quintal ,  suivant 
Werner  ;  ce  qui  leur  a  fait  donner  le  nom  de  miné  de  fer  verte  par 
I  quelques  minéralogistes.  (  Wîe^leb  ^  Ann.  deCh. ,  t.  1 ,  p.  '^3i«) 

4*  0*  G.  criémarginé ,  orangé;  du  Dissentis. 

5.  Grenat  granuliforme ,  rouge-vif,  dans  la  serpentine  vért-noi- 
râtre  :  de  Zeblitz  en  Bohême. 

6.  Grenat  ffttntdaire' massifs  gris-verdâtre >  avec  chaux  carbc- 
natée  laminaire  bleuâtre ,  disséminée  ;  deux  morceaux  envojjés  du 

•  Tyrol ,  en  1809 ,  p(ar  M.  Marcel  de  Serres. 

7.  Grenat  résinite ,  brun-rougeàtre  ;  d*Arendal. 
Il  en  vient  également  de  Ceylan  où  on  le  trouve  aux  environs  des 

villages  de  Mankadelle  et  de  Mankavitte  à  Matura.  (  Boumon  ) 

La  collection  renferme  environ  cirujfuante  -  morceaux  relatifs  à 
cette  espèce  ,  non  compris  les  seize  échantillons  du.  gradin  d'étude-, 
d  étude ,  et  beaucoup  dé  cristaux  et  de  grains  de  Grenat  ;  des  frag- 
mens   taillés  ou  simplement  polis  de  diverses  teintes ,  etc. 


E 


APP£1«DIGK. 
î.    GRENAT    JFERRIFÈRB. 

Cette  sons-espèce  li'est  qu'un  Grenat  primitif ,  décomposé  en 
partie ,  brun-jaunâtre ,  et  agissant  fortement  sur  le  barreau  aimanté, 
à  cause  du  fer  Qxydulé  qu'il  renferme,  propriété  qui  d'ailleurs  lui 
tsï  commune  avec  beaucoup  de  grenats  même  ^transparen»,  La 
grosseur  de  ses  cristaux  varie  depuis  i  jusqu'à  2  pouces  et  demie 
de  diamètre.  (5  à  6  centimètres.) 

On  doit  rapporta"  à  cette  sous^spéce  les  Grenats  décrits  par 
W.  Bigot  de  Morogues ,  dans  le  t.  XXVfdu  Journal  des  Mines  , 
p  58o  et  suiv. ,  soùs  les  noms  de  Per  grenatique  micacé ,  et  de  Mine 
de  fer  granatîfortfie.  —  Ces  Grenats  ferrifèrcs  se  trouvent  dans  un© 
roche  micacée  au  Qap-Couse ,  départeinent  du  Finistère. 

II.    GRENAT   MANGANÉSIFÈRE. 

£raunsteinkiesel  et  Cranatformiges   Praunsteinerz  ,   Rbuss.  *— 
Manganèse  graliatiforme ,  Bkoch.  —  Grenat  manganésié ,  Brono. 

Ce  Grenat  y  dit  M,  BroDgniart|«st  d*un  rouge  d*hyajcinthe  fojicé , 


(t44) 

légèrement  translucide  sut  les  bordé ,  et  cristallisé  en  solije  à  ^4^ 
facettes  trapézoïdales.  Il  communique  au  verre  de  borax  une  couleur 
violette  ,  lorsqu'on  y  ajoute  un  peu  de  niitre  ,  ce  qui  indique  la  pré- 
sence du  manganèse  que  M.  Klaprotfa  y  a  reconnu  dans  la  propor- 
tion de  35  pour  ^oo.  Il  a  été  trouvé  dans  la  forêt  de  Spessart  près  . 
d'Aschaffen bourg  eu  Franconie ,  dans  uue  roche  composée  de  feld- 
spath rouge,  de  quarz-grif  ,  de  mica  et  d*ampfaibole.  (  Minéralogie  , 
t.  1  ,  p.  597.  ) 
M.  Brochant  avoit  déjà  reconnu  cette  substance  pour  un  Grenat 

pénétré  de  beaucoup  d*oyde  de  manganèse.  (  T.  A ,  p.  4^^-  ) 

•>. 

IX%  EspécB.  AMPHIOÈNE. 
(  Première  partie  ,  p.  47*  ) 

Cristaux  de  Schorl  blanc  en  forme  de  grenats  ;  Grenats  blancs  ; 
Ferbea.  —  Grenats  blancs  caldinés  y  Grenats  décolorés  du  Vésuve  , 
de  Pompela,  Fàujas.  —  Grenats  d'un  blanc  mat,  décolorés  ,  à  34 
facettes,  De  B.  —  Grenat  blanc,  Leucite,  Delam.  —  Grenatite^ 
Davb.  —  Leuzie^  W.  —  "LeucU ,  Karst.  — fetrocelse  argilloso  , 
communemente  Grenato  bianco  del  yesuvio ,  Petr.  —  Leucolite  , 
Nap.  —  Grenato  bianco  6  volcànico ,  Leucito  ;  Herrg.  —  Vesu- 
çian  ou  Wkhe  Granet  of  Ve&uvius,  Kirw.  —  Leucùe ,  Thoms^ 
—  La  Leucite  ,  Brock.  ) 

^  ANNOTATIONS. 

L'Amphîgène  se  tronve  le  plus  ordinairement  en'cnstanx 
disséminés  et  d'nne  forme  très-nette  dans  les  basaltes  de 
PËtat  Romain  ,  et  souvent  en  assez  grande  quantité  pour 
lenr  donner  iine  apparence  porphyriqae«  Mais  c'est  surtout 
dans  les  terrains  d'allnvîon  qui  proviennent  de  la  décompo*' 
ftitîon  de  ces  mêmes  basaltes  , qu'on  peut  les  recueillir  en 
grande  abondance  (i).  —  Les  laves  porenses  da  Vésuve  en 
contiennent  souvent ,  Taction  dn  fen  les  a  rendus  opaques 
et  qnelqnefois  même  terrenx.  On  le  rencontre  également 
dans  les  roches  primordiales  à  Fridischwern  en  Norwège  stir 
le  feldspath  j  et  en  Ecosse  dans  le  pyroxène. 

(1)  «  Leur  quantité  est  immense  ,  dit  Breyslack  ,  dans  les  monta- 
l^nes  d' Albano ,  de  Tivoli ,  de  Caprarola ,  Viterbe ,  Aquapendeiito , 


-         (  145) 

Cmta^OaéTeHana  et  feôi-ghetto.  ...  Le  terrain  delà  VilIa«Conti  à 
Frascati  en  est  rempli. . . .  On  l*a  trouvé  plusieurs  fois  cristallisé 
dans  les  roches  calcaires  du  Somma.  (Voyages^  t.  a  ,  p.  5.) 

M.  George  Santi  en  a  également  obsery^  ,  à  Pielra  lata  et  aui 
environs  de  Pitigliano  ,  dans  le  pays  de  Sienne ,  dans  des  terrains  ' 
'  d'alluvion  où  ils  sont  mélén  de  fragmens  de  feldspath ,  de  pyrozènes, 
de  paillettes  de  fer  oligiste,  ett.  Ils  sont  transparens  et  très-durs* 
(  Voyage ,  etc.  t.  2  ,  p  J^i.  ) 

Enfin  Spallanzanr  rapporte  qu'il  eiciste  soUs  difPérens  états  d'alté^ 
ration  dans  une  lave  gris^noiràtre  répandue  en-  morceaux  sur  le 
chemin  qui  conduit  de  la  ville ,  aux  Etuvés  ,  dans  Tiie  de  Lipari. 
(Voyages,  t.  3  ,  p.  ai.  ) 

1 .  Amphig«ne  t^apêioîdûl  ^  gris-jaunàtrë ,  translucide  ;  dé  Bor- 
ghetto^:  cristal  isolé ,  de  près  de  3  centimètres  (  environ  Un  pouce  } 
d^épaisseur  ,  donné  ,  avec  un  morceau  de-  lave  du  Vésuve  renfer-* 
mant  des  cristauï:  d'amphigène  beaucfoup  plus  petits ,  par  M.  Le  che- 
valier Bontemps,  aide-de-camp  de  S.  A.  S.  le  maréchal  prince  dd 
Kéufchâtel  et  de  Wagram. 

%  Cristaux  d'Amphigène  trapézoïdal ,  blanc-grîsàtres  bu  légère^ 
ment  nuancés  de  fougeâtre  ,  translticides  ou  opatjues  ;  des  environà 
de  Naples.  n      ,  • 

3.  AmphigânéB  idtéréi ,  blanc-mat ,  en  criàtauSt  déformés ,  fria  '. 
blés  ,  libres  ou  engagés  dans  la  lave  ;  du  Vésuve  :  on  a  donné  à  cei 
morceaux  les  noms  de  P.  terre,  de  Capraroh  «t  âHOeil  de  perdrix^ 

X'.  EsïèCE.  IDOCftASB. 

(  Premièie  partie  ,    p^  4^*  ) 

Hyacinthe  volcanique  ,  Demeste.  -7  Hyacinthe  brune  des  vol- 
cans ,  Hyacinthe  du  Vésuve  ;  R,  D»  —  Wilouïte ,  Sewejrg Yif  e.  — 
Hyacinthine ,  Delam.  —  Schorl  vert  du  Vésuve ,  Nonnull.  ■ —  P^c 
tuçian  ,  W".  et  Karsît.  —  P'esuçiano  ,  Nap.  —  Crisotito  de^  Vid-* 
tani^  PtTA.  —  Charlô  ^Vùlcanico',  IÏeAR<>.  —  P^esuvian,  Thoms. 
—  La  Vésuvienné  ,  Broch. 

Idocrase  jaunâtre  oû  n>erdâ(re ,  transparente.  — »-  CkrysoUte  dcâ 
lapidaires  napolitains» 

Idocrese  rottssdtré ,  transparente.  ■»—  GeMnie  du  P'ësttçe  et  ffya  -. 
mmhe  des  mêmes. 

ÎO 


(  t4d  ) 

îdoqrase  *ven-jau^dtre ,  translucide  ,  du  Piémont.  —  Péridot* 
Idocraae  ,  Bonvoisin.  / 

yARIBTÉS   DE   FORMES. 

Hauy;,  Cours  de  Minéralogie  de  1806  et  de  1807). 

Idocrase  primitive ,  brun-jaunâtre  clair  ,  en  petits  prismes  qna^ 
ârangulaires  de  2  à  S  millimètres  d'épaisseur ,  dans  une  roche  tait 
queuse ,  mélangée  de  fer  dzydulé  dodécaèdre  ;  du  Vésuve  :  donnée 
A  JjkJ[.  Haûy  par  M.  Tuputti. 

2.  .Idocrase  perioctaèdre  ,  gris-brunâtre  ;  des  Pyrénées. 

5.  Idocrase ocfosext'jf^^^im/z/f,  vert-jaunâtre,  translucide;  delà 
va]iée  d*Ala ,   départepient  du  P6. 

La  variété  unibinaire  du  Traité  (pL  zlvii,  £g«  70.  )  ,  augmentée 
de  deux  facettes  trapézoïdales  s^  s^  placées  au-dessus  des  arêtes  Si. 

4.  Idocrase  isomèride ,  brun-jaunâtre  ;  du  Pô. 

La  même  que  la  précédente ,  avec  deux  facettes  longitudinales  e« 
rectangulaires  de  chaque  cdté  de  la  fac&  M  :  les  deux  facettes  « ,  s  , 
^deviennent  ici  des  pentagones.  (  Tableau  comparatif ,'  pag.  34  et 
pi.  II,  fig.  3i.) 

5.  Idocrase  cyUndroide  ,   vert-jaunâtre  ;  de  la  vallée  d^Ala. 
£Ue  ressemble  à  certaines  variétés  d'£pidote  de  TOisans. 

Ces  nouvelles  variétés  de  formes  n^elistent  pas  dans  la  coUection 
du  JVluséum. 

AMBroTATXORS.       * 

L'idocrase  se  trouve  en  cristaux  disséminés  dans  la  aer- 
pcntine  ,  au  Kamscbatka  et  dans  une  Chaux  carbonaiée 
sub-grannlaire,  bleuâtre,  avec  des  grenats  dans  les  Hantes*» 
Pyrénées ,  suivant  l'observation  de  M.  Cordîer.  Elle  existe 
en  Veines  dans  le  gneiss,  an  Mont-Rose  ,  vallée  de  Sain t-Ni« 
colas.  Les  cristaux  les  plus  anciennement  connus  viennent 
du  Vésuve  oii  on  les  rencontre  parmi  les  substances  reietées 
intactes  par  ce  volcan  ,  et  notamment  avec  le  Mica  Tcrt ,  le 
Grenat  ëmarginé  orangé  ,.  laMcionite,  etc. 

M.  Bonvoisin  Fa  découverte  dans  le  département  du  P6.  Elle  s^ 
trouve  encore  en  Toscane,  d'après  M.  Santi ,  dans  les  champs  qui 
dominent  la  Madona  del  Gradone  (  territoire  de   Pitigliano  ^  sur 


là  rive   gaûctie   du  Jïe«ve  Fiora  )  ,  et  à  la  ferme,  du  l^amâno ,    à 
Ma  mille   et  demi  de   Pitigliano  ^  avec  des  cristaux  de  grenat  qui 
'     ont  l'aspect  Itiisant  et  la  couleur  de  la  colophane.  (  Voyage,  t.  a  , 
p.  44,  45  et  49.  ) 

1  et  ^.  Idtfcrase  ufâbinairê  et  îd.  soustrMcUvé  ^  brUn-verdâtres  ^ 
4c]âtatantes  ;   cristailjt  îwriés  d'tin  beau  volume  :  du  Vésure. 

1.  a.  La  même  variété,  en  cristaux  groupés  avec  des  grenats 
orangés  et  dû  mica  vert  |  du  même  endroit. 

1.  è.  Id»  nnihinaire  ,  verrai ve  fonciS,  dans  Un  talc  stéatite;  du 
confluent  de  TAchraV-achta  avecle  Wilui,  en  Sibérie  :  donnée  pat 
M,  Weiss  ,  avec  tiiï  ci'îstal  isolé  de  là  même  variété. 

La  décoti verte  4le  l'idocrase  en  Sibérie  est  due  à  M.  le  Conseiller 
de  collège  Laxmann.  Les  «cristaux  les  plus  volumineux  pèsent  envi<>> 
ton  ï  onces  ec  ont  18  ligues  de  long  sur  8  d'épaisseur.  II  y  en  a  qui 
Aianqiient  de  pyiramides  et  n'ont  point  les  arêtes ,  ni  les  angles  tron^ 
xjaès  et  sont  de  véritables  parallelipipèdei  rëguli^s.'(Id.  ^r/mêrA'e-) 
3L.eur  pesanteul*  spécifique  est  SjSga. .(  Lowitz  >  Nova  acta  petjropo- 
litana ,  tom.  XII ,  pag.  Soo. }         ' 

5.  Idocirase  sous-sfxtiqfle  ,  brune  y.  datis  lé  mica  lamellaire ,  ver- 
dÂtre  ;    du  Vésuve.  «^ 

lies  variétés  encadrée  et  etitiéacontaètire ,  décrites  dans  le  Traité  ^ 
manquent,  ainsi  que  les  nouvelles  variétés  indiquées  plus  haut. 

4.  Idocrase  isatnéride  ^  vert-jaunâtre  ,  translucide  ;  de  la  valléjf» 
d'^la ,  département  du  P6. 

5.  Idocrase  massive  ,  vert-jaunàtrë  ;  du  glacier  de  Simien  ,  au 
Mont-Rose  :  donnée  par 'M.  Champeauï  ,  ingénieur  en  chef  des 
3Iiiies. 

XK    EspÀct.    MÉÏONITE. 

(  î'remière  partie  ,   p.  49-  ) 

Hyacinthe  de  la  Somma  ,   fe.  ,D.  —  Hyacinthine  de  la  Somma  | 
Dez-am.  —  MeîonU,  W.  etK.ARst.  —  La  Méïouite,   Bàoch. 

La  Méionîte  n^a  encore  été  trouvée  qu'au  Vésuve  parmi 

Aies  matière^s  rejetées  intactes  par  ce  volcan» 

I.  Méionite  ,  Jtocf/iè^A-é  blanchâtre ,  avec  M.  granulaire ,  py- 
xoxène  vert ,  mica  lamelliforme  et  Chaux  carbonatée  ;  du  "Vésuve  -f 
donnée  par  M.  Ha4iy. 


(  i48  ) 

XIK  EspicB.  FELDSPATH   ou  ORTHOSE. 

(  Première  partie  ,  p.  5o  et  ^65.  ] 

Feldspath  cristallisé  ou  laminaire.  —  Feldspîitli ,  R.  D.  ^—  Id.  , 
PÈ  B.  — Id.  ,  Dbla.m  >  etc.  — SpatH"  fusible ,  O'Aucst.  — Spatb 
étincelant ,  Daub.  ^^  Feldspath  ^  W.  atK^^yr»  -r:  FeUpato,  Pjexr. 
■—  Feldispato  comune ,  Nap.  —  Fcldspi^o^  Herrg.  —  Common 
Felsspar  y  Kinw.  — Le  Feldspath  ou  Spath  des  cl^mps^  commun  , 
Baoch.  —  Feldspath  commun ,  Brong. 

F.  laminaire.  —^Petunzé  des  Chinois.  —  Petunzé,  Brono. 

F.  compacte*  —  Dichter  Feldspath  ,  W.  et  Karst. 

—  a.  céroide.  —  Pétrosilez  agathoide  du  Traiié.  —  Pétrosilex  , 
MoNGEZ.  —  Id.  Delam.  —  Palaïopetre  ,  De  Saussure  —  Horrt- 
9tein  fusible  des  Allemands.  ^^-^HeUeJlintaàes  Suédois» — Petroselix 
commune  ,  Petr.  —  Homstone ,  KiRw.  —  Spliltricher  Hornstein  ,  le 
Homstein  écailleuz,  Broch. —  Pétrosilex,  Brong.  - 

F.  ^ert.  —  Pierre  des  Amazones ,  De  B.  —  ^d. ,  Delam. 

F.  nacré.  — Adularia  ,  Piwr,  —  Id. ,   Nâp.  —  Id. ,  Herr.   .*-. 
•  Adular ,  W.  —  Opalisirender  Feldspath,  Karst.  —  Adulaire^  Ob- 
liAM.  —  Vulg.  Pierre  de  Lune.  '—Moonstone  ,  Kirw. 

F.  opalin.  —  Vulg.  Pierre  de  Labrador.  —  Labrador ,  "W.  — . 
Labrador  Feldspath  ,  Karst.  —  Labradorite ,  Delam.  —  Labra- 
dore  Stone ,  KiRw. 

F.  ût;e/iriir*/ie.— 'Aventurine,  Daurentoit.  —  Aventnrine  vraie  , 
Aventurine  feldspRuique  ;  Delam. 

TARIBTBS   DB   FORMBS. 

I.  Feldspath  primitif, 

3  FeldsTpAÙLijiuadrihexagonal ,  d'Auvergne; 

La  variété  unitaire  augmentée  de  trois  faces  triangulaires  sur 
chaque  base. 

M.  Haiiy  compte  aujourd'hui  ai  variétés  de  formes  déter minables 
dans  lespéce  du  Feldspath. 

ANNOTATIoiïS. 

Le  Feldspath  est  la  substance  la  plus  abondamment  ré- 
pandue dansles  terrains  primitifs.  11  se  rciicoBtre  aussi  dans 
ceux  des  époques  postérieures  ;  mais  il  y  est  en  moindre 


<  »49  ) 

,  ^nantitc.  Il  entre  dans  la  composition  du  Granité ,  da 
Gneiss,  de  Fa  Syénile  et  dn  Qriinstein(  Diorite,  Haûy)  dea 
tdsfférentfs  fori^iiitiana.  Il  forme  à  lai  seul  le  Weissten  (  Lep- 
tvnite,  H.  )et  sert  de  base  à  certains  porphyres.  Le  Kling;- 
stein  des  Allemands  paroît  en  être  entièrement  composé.  On 
Le  retrouve  encore; en  cristaux  disséminés  4^0,^  la  masse  de 
la  plupart  de5  porpUyres  et  en  grains  roulés  dans  leapaj%^ 
d'allnvion.  Les  terrains  volcaniques  en  présentent  aussi  àcs 
cristaux  plus  ou  moins  altérés.  i  . 

Les  roches  èsim  la  composition  desquelles  lé  Feispath  'est  entra 
ont  fourni  aux  anciens  lés  matériaux. les  plus  dui^^bles  de  leurs  mo* 
numens  —  Elles  aboitdent  en  Egypte  ,  dans*  les  déserts  compris 
entre  le  Nil  et  la  Mer  <r  Kôuge  ,  aux  environs  de  la  cataracte  ,  à 
S\  eue ,  à  Eléphamine ,  et  dans  la  partie  de  la  Nubie  immédiate- 
ment au  dessus.  (  Rozière.  )  . 

Le.Peldspath  ne  se.  trouve  pas  seulement  en  cristaux^  mais  en- 
core en  grandes  lûasses  lamelleuses  approchant  de  radulaire  dana 
-  les  environs  de  Carisbad,  en  Bohême  ,  an  lieu  nommé  Dorotheen 
-Aue ,  où  il  forn^e  une. veine  dans  la  roche.  (  Goete^  J.  des  Mines  , 
L  23  ,  p.  460.  5 

«  1-es  récifs  qui  bordent  les  côtes  des  îles  de  Tyrie  et  de  CoU  , 
(  deux  des  Hébrides  )  sont  formés  de  roches  de  gneiss ,  traver-: 
sées  par  d'énormes  veines  de  Feldspath ,  tantôt  rouge ,  tantôt  bien 
ou  violet ,  qui  souvent  mélangé  de  quan^  et  de  mica  noir  de  plu- 
sieurs pouces  carrés  de  surface  forment  un.  granité  à  élémens  re** 

jnârquablement  grands (  L.  A.  Necker  ,    Bib.  brit.  t>42,' 

p.  68.  )   la  partie  méridionale  de  Tile  de  Mull  est  un  fort  beau  gra-, 
nite  à  Feldspath  d'un  rouge  de  sang  (  Id. ,  p.  63.  ) 

Les  roches  à  base  de  Felspath  compacte  schistoîde  ou  Phonolite 
(  Klingstein  des  Allemands  )  abondent  en  plusieurs  lieux  de  la 
Bohême  et  de  Ja  Saxe ,  en  France  dans  Jes  départemens  du  Puy-de- 
Dôoie  et  de  là  Hauté-Loire ,   au  Mexique ,  etc.  ,  etc. 

Le  Samdin.de  M.  Nose  est  un  Feldspath  à  tissu  plus  vitreux  que 
Je  feldspath  ordinaire  ,,  qui  se  jtrquve  en  cristaux  disséminés  dans  le 
porphyre  argileux  de  Drachenfels.  -.. 

1 .  Feldspath  unitaire  ,  grisâtre  ;    de  1»  caScade  de  la  Dogno  y 


i 


fi5o) 

âti^Hessus  du  village  dès  Bains  du  Mont-Dor,  déparfement  du  Pnjr,* 

3.  Feldspath  binaire  ,  souille  de  talc  chlbrîte ,  §ris-Terdàtre  ;  d* 
l'-Oisaos. 

3.  Feldspath  biMnaire  y  en  cristaux  blanc-jaunitres,  de  »  cen- 
tlmèfTes  environ  (  5  pouces  )  d'épaisseur,  dans  le  graijite,  avec  mica 
gris  hexagonal  et  qùarz-hyalin  enfumé  pentahexaèdre  ;  de  Sibérie. 

4.  Feldspath  qnadridécimal ,  blanc- jaunâtre ,  nacré,  avec  mica 
gris  métalloïde  hexagonal  ;  du  Saint-Gothard. 

:4.  a:  F.  qmidrïdèéimal ,  en  trèï^petits  cristaux  Wancbiire» ,  avec 
iwbaste  flfexïble,   épidote  aciculaire  et  quar*  prisme ,  sur  le  schiste 
dlamphibole  ;  de  l'Oisans. 
>.  On  trouve  la  même  variété  de  forme  à  la  cascade  de  k  Dognc. 

"  5  et  6.  Feldspath  dlhexaèdre  et  ¥,  sexdécimal  ,  blanchâtres  ^ 
souillés  d'oxyde  jaune  de  fer  ;    de  Sibérie. 

-  L'un  des  morceaux  de  Feldspath  de  vert ,  de  Sibérie ,  que  ren- 
ferme k  collection,  mais  dont  la  forme  n'est  pas  très-nette ,  paroît 
se  rapporter  à  la  pretoièi'è  de  ces  variétés. 

*    7,  8  et  9.  Feldspath   dècioctonal^    F.  dèddodéeaèdre  ^    et  F. 
progressifs  blanchâtres/  cristaux  isolés  provenant  de  la  décompo- 
sition de  la  Syénite  porphyrique  de  la  montagne  de  Four-Labroiix  ; 
à  une  lieuefflkilom.  )  S.  de  Vic-le-(>)mte  ,  département  du  Puy- 
ebD^me  ;  envoyés  par  M.  Auguste  Mabru. 

-  Oir.  en  trouve  dans  Id  même  endroit  qui  Ont  trae  couleur  ros© 
.  trcs  iigréaBIe. 

j  ô.  Feldspath  àpophane  ,  nacré ,  en  crîistaux  simples  et  en  cris  ■ 
taux  groupés  ,  entassés  en  retrait  les  uns  sur  les  autres  de  manier» 
à  représenter  la  'coupe  d'une  escalier  ;  du  mont  Saint-Gothard. 

Ces  morceaux  faisoient  partie  d'une  suite  très-belle  de  cristaux  de 
iPeldspaih  envoyée  au  Muséum  par  le  savant  Pini^  inspectejir  gé- 
néral des  Mines  du  royaume  d'Italie ,  qui  a  enrichi  la  minéralogie 
de  plusieurs  substances  intéressantes  et  qui  a  rendu  des  services  no» 
jnoins  essentiels  à  la  métallurgie  et  à  la  géologie  par  ses  ouvragés. 
Son  traité  De  F'ennrum  metallicarum  excoctione  est  particulière- 
ment remarquable  par  l'exactitude  des  procédés  métallurgiques  qui 
y  sont  proposés  et  par  l'élégance, du  style. 


(i5x) 

lî.  Fêld«{Jàth  kèmitrope  ^  incarûat;  de  Baveno.^ 
Suite  de  ciristâux  envoyée  par  M;  Pini. 

11.  a.  La  même  variété  avec  le  taïc  nacré ,  et  la  cliaux'cartlbna- 
tée  souillée  dé  fer  oxydé,    dans  lef  gtariite  altéré;  de  fiaWoJ 

On  trouve  des  FeldspatHs  héinltropes  en  Auvergne  dans  des  ()or- 
phyres  altérés  et  parmi  les  produits  volcaniques  ;  aux  environs'  de 
Carlibad  en  Bohême ,  et  d'abs  tiiiè  foule  d*autMS  endroits'.  ' 

12.  Feldspath  laminaire,  vert,  à  reflet  nacré ,  daris'le^ftràmte  ; 
desenviroJisdd'îschet'bacteîenSiBérte.'  '••  .  .    . 

Deiix  morceaux  d'un  grand  vdlùme^ont  un.  présente  à  sa  sur- 
face des  dehdrit«8  noirâtres  de  manganèse  oxydé,  et  Tautre^ïi 
été  poli.  ,»,.,.,  ' 

12.  a,  F.  /am//w/re,  têftvnSeï^;  lardé  de  cristaux  de  Quarz- 
hyalin  grisâtre ,.  qui  lui  donnent  Taspect  du  Granité  graphique 
(  Pegmatite  de  HaiiY  )  ;  du  même  pays.  ,    . 

i3.  Feldspath /awii/zaïVe:,,  nacré  :  du  Saint-Gothard. 
Morceaux  bruts. et  plaques  polijsa,.     y, 

il  }^*  ^^^>^P?*^.y^'?^^.'^f  vPpaJin^i'f^  rçflets  de  différettf^  cou- 
leur^ .  uniformes  ou  mélangés  :  de  Vile  de  Saint-Pauî  sur  la ,  côte 
au  liâbrador, 

Cette  variété  se  trouve  également  à*  Frîdischwern  en  Nbirwègé,  et 
dans  w Tartârié  russe  ,  sur  les  bordsdu  ïàc  Baïtal:  "'     '  '  ' 

i5.  FeTdspatn  lamellaire ^tismc  -^  de  Saint- Yrieix,  près  ie Li- 

'  mo^és,  (Haute- Vienne)  :   donné'  par  feu  d'Arééè,  sénateur  et 

membre  dé    TÊùaftitut  de  Fràhce ,  dont  les  travaux  ehinlîcjues  ont 

puissamment  contribué  à  la  perfeetiom   de  Tact  de  fabriquer  la 

porcelaine,  en  France.  ,  .;.,.? 

i6  Feldsjiatb  granulaire*,  blanc,  avec  Titane  siîicéo-calcaire 
difetraêdi^ë ,  dans  le  gi*unstein' schistdîde  ;  de  la  carrière' de- là  Chat- 
terie à  deux  lieues  environ  de  Nantes  :  découvert  et'  dôntid  par 
M.  Dubuisson. 

7.  Feldspath  â'/o^eiiA:  ..blanc- iaunât;re  et  roussâtre  .  en.  globes 


iisséminés  dans  le  feldspatn  compacte  ;.  du  vallon  qui  con(!uil|  de.  la 
Montagne-du-Niole.  ai  la  &iUa-Maria-îa-Stella ,  dans  l'île  jde  Gorse  : 
découvert  et  donné  par  M.  ïlarapasse,  ancien  officier  d'infanterie 
légère  corse,  qui  lui  a  donné  le  nom  def^oRPHYRK  NAPOLÉON. 

17,  a  Autre  morceau  de  la  mémo  Variété,  doiit  la  couleur  tire 


(  i52  ) 

sur  le  jRune-vercUtre  ;  donné  par  S.  £xc.  M.  le  comte  àeh^cipède:} 
Grand-Chancelier  de  la  Légion-d*Honneur  e,t  Tiin  des  Pxofeeâews- 
Administrateurs  du  Muséum  d'Histoire  naturelle. 

ij8..  ^Feldspath  compacte-céroîde  ,  rouge ,  de  Sahlberg  en  Suède. 

1 8.  a.  F  compacte-céroîde ,  veiné  de  blanc-verdàtce  et  de  noir  ; 
du  même  pays. 

19.  Feldspath  compact&'fasp&ide  ,  blanc-jaunâtre  ;  des  Vosges* 
30.  Feldspath  cùmpax:te''Schistoîde ,  brun-grisâtre  ;  du  Gerbiçr  de 

Jonc,  près  de  la  source  de  la  Loii^e  ,  d^t-  de. la  Hauteoluoire. 

Le  nombre  des  morceaux  relâtfis  aux  différentes  variétés  de  felds- 
patfa^  est  d'environ  cimpiante  ,  non  compris  les  échantillons  du 
gradin  d'étude.  , 

I.    FELDSPATH    TENACE.        ', 

Jaàe  tenace  ,  du  Traité  —  Jade  ,  De  Saussure.  —  Pierre  mti- 
riaticpie  ou  Magnelithe,  Hoepfker.'  — Lehmanite,DELAM.  — Saus- 
surite ,  Théod.  De  Saussure.  — ^  Sàhsaurit ,  Karst* 

Le  Felspfith  tenace  ,  diaprés  Toplnion  delVT.  Tondi ,  est  un 
mélangé  intime  de  Feldspath  compacte  et  de  diallage.  Qnand 
.cette  dernière  surabonde  elle-se  distribue  dans  la  masse  sons 
la  forme  de  lames  vertç^  ,  grises  on  métalloïdes.  Il  pense  en 
outre  qne  cette  sorte  de  roçlie.est  subordonnée  à  la  serpen- 
tine..On  la  trouve  sur  les  borcjs  dnlacde  Genève,  en  Corse  ^ 
au  Hartz ,  dans  l'i|e  de  Tjrie  ,  en  Finlande^  et  ailleurs. 

i.<  Feldspath  tenace ,  blsnc-»grisâ.tre ,  nuancé  de  violet  ^  avec  diaU 
lage  métalloïde  gris-verdâtre  ;  du  Léman. 

M.  Haiij  donne  à  cette  roche  le. nom  à! Euphotide. 

9>  F.  tenace,  blanc,  avec  diallage  verte ,  satinée,  disséminée  ;  moiw 
ceau^  brufs  et  polis  :  de  Corse.. 

II.    FELDSPATH    DECOMPOSA.' 

Feldspath  argiliforme  dn  Traité. — Terre  à  porcelaine.  — Kaolia 
des  Chinois.  —  ^^rgilla  da  Porcellana,  Nap.. —  Aufgeldster  Ge- 
meiner  Feldspath  \  "W.  —  Porcelain  Clay ,  Kirw;  —  Porzellanerde 
•—  La  terre  k  porcelaine ,  Brocb. 

Le  Feldspath  décompose  est  une  altération  particulière  da 


I 


r 


(  i53  )        ' 

feldspath  laminaire.  On  le  tronve  dans  beanconp  de  lieux  , 
«t  notaknment  en  France  dan9  Ifi^  environs  de  Limoges  et 
dans  la  commaoe  des  Pieux ,  département  de  la  Manche  ,^  en 
Saxe  près  de  Frejbcrg ,  ^n  Espagne  anx  environs  de  la 
^Gorogne,   etc. 

1.  Feldspath  décomposé ,  à  dîFférens  degrés  d'altération  ;  en  partie 
laminaire  et  en  partie  tcrteuj^  ;  dfe  Saint- Yrieix  près  dé  Lilnogës  ; 
plusieurs  morceaux  donnés  par  M.  Darcet. 

*    XIII*.    Espèce.    APOPHYLLITE  (m). 

(  Première  partie ,  p.  a66.  ) 

^   Zeolîthe  d'Hellesta , Rinmann. —  Ichthyophthal mite,  d'Andr ade, 
Id. ,  Thoi^isoit.  —  Fischaugenstein  ,W. —  Ichthjrophthalm,  Kabst. 

Idbt}'ophtalme ,  Broch.  —  Id. ,  Dêlam. 

•      ■  .    1  •  •         •      ■ 

CARAGTKRBS. 

[Haûy,  J.  des  M. ,  t.  aS;  p.  385  à  3^.) 

Dureté,  rayant  légèrement  la  Chaux  fluatée  et  très-sensiblement 
la  Chaux  ràrbonatée.  ' 

Électricité ,  vitrée;  facile  à  exciter  par  le  frottement. 
Coiiure  ,  conchoïde  ,  médiocrement  éclatante. 

AKI^OTATIOns. 

L'ApophjlIlte  se  trouve  à  Uton  ,  en  Sudermanie ,  dans  les 
^ines  de  fer  ^  avec  la  chanx  carbonatée  ,  l'amphibole  et  le 
fer  oxjdnlé  ;  et  à  Hellesta,'  en  Ostrogothie. 

i  et  2.  Apophyllite  époirué  ,  hlanc-jaunàtre ,  translucide  et  Ap. 
laminaire ,  sur  la  chaux  carbonatée  blanchâtre  et  sur  TAmphibolé 
lamellaire  vert-noirâtre,  mélangé  de  feroxydulé;  deUtôn  en  Suède. 

Ce  morceau  est  un  des  plus  beaux  que  nous  connoissions. 

a.  Apophyllite  laminaire  ,  blanchâtre  nuancé  de  rougeâtre  ,  sur 
la  chaux  carbonatée  lamellaire  rouge  ç  renfermant  des  cristaux 
d'amphibole  verdâtre  ;  de  Suède. 

2.  a.  Ap.  laminaire  ^  blanchâtre  ,  avec  fer  oligiste  laminaire  «t 
fer  oxydulé  granuleux  dans  l'amphibole  lamellaire  ,  avec  feldspjiih 
ronge  compacte  disséminé  ;  du  même  pays. 


(  ,54  ) 

•    5.  b.  La  même  variété  mélangée  de  Ginvre-pyriteux. 

La  collection  de  M.  Keergaatxl  renferme  une  suite  très-belfe  cto 
morceaux  relatifs  à  cette  substance. 

*  XIV^  Espic*.  TiifPHÀNÈ.  (m). 
/  '(  Première  partie  y   p.  209  et  268.  } 

Schori  Sp^theux  et  l^jeelitç  de  Sjiède.  7— Spodumène ,  D*AiroRADB. 

—  Id. ,  Delam.  —  Id. ,  Broch.  — Spotbimeriy  W.  et  Karst. 

Le  Trîphane  n'a  encore  ét«  ironvé  i^qe  dans  la  mme  de 
Uton  ,  dans  le  Sk'àrrgârde  ,  à  pea  de  distance  de  Dalcro  y 
en  Suède  ^  avec  le  quairz  ,  ïe  féldspatH  faminaire ,  le  fer  oxy- 
dulé,  le  tnica,'  etc.  '  . 

1.  Triphane  /<izmf /latre ,  blanc-verdàtre ,  dans  le  quarz-hya^m 
amorphe  ;  de  Uton  :  deux  morceaux. 

Ces  deux  beaux  échantillons  fâisbîedt  partie  d^une  suite  très-inté- 
ressante de  xùinefaûx  de  Suède  envoyée  eh  1 774  P*^  ^  roi  Gustave 
III  au  prince,  dç  Condé  pour  son  cabinet  de  Chajatilly.  Ils  ^toient 
étiquetés  Schori  spatheux  verdâtre ,  avec  quarz  blanc ,   de  Uton  ^ 
province  de  Sôdermanland. 

2.  Triphane^^ro-/fl7»«/wi're. ,  blanc  soyeux  ,  avec  talc  laminaire  ^  , 
blanc-verdâtre. 

M.  Néergaard  possède  une  suite  très-précieuse  de  morceaux  de 
Triphane,  dont  la  couleur  varie  du  blanc-verdâtre  au  vert  pur-,  et 
qui  offre  en  même  temps  les  associations  diverses  de  cette  pierre. 

XV*.  Es^'ic^/AXINlfÉ. 
f  Première  partie  ,   jl.  53  et  iiBg.  ) 

Schori  transparent  lenticulaire,    R.  t).  —  Schori  vîoîèt ,  Mongéz. 

—  Fer  de  hache  \  Àxinite  ,  Daub.  —  Yaiiolithe,  Delam.  —  Thit- 
menuirit  AE'mmerliwg. —  GlasS'Sch'àrl  où  Glass'Stein,^iDEiXia.xJ!€» 

—  Axinit ,  W.  et  Karst.  — Scorlo  leriticotare  e  S.  viotètto  ,  PIitr. 

'       .        < 

—  Tumite  ,  Nap.  —  Scorlo  vidriôso  o  Piedra  vîdriosa  ,  HerRG-. 

—  Thumer&toiic ,  Y^YSiYf ,   —   Axinite,   Thoms.  — La  Pierre    do 
Thiim,  Broch. 

L'Axiniiese  trouve  dans  des  rocher  primitives,  qtiélqrie- 
fois  sbiis  la  forme  de  petîtcà  veines ,  et  plus   conimnàéinènt 


vrîstalHà^e ,  sôit  avipc  dès  crisiaàt  de  'qifÂrz  ^  de  feldspath 
BTaticriâ'tre  ,  d'epidute  et  d^asbesté  fîlaii^éiiteux  ,  comme  d'ans 
FOlsans  (  I  )  et  dans  les  Pyrénëes.— ^  Ronsberg,  en  Norwèp^e,. 
avec  la  chan^  càrhtnt^iie  lamèllâîré  $  mél^e  d'anthracite , 
d'arg^ent  natif  et  dé.p^oAtb  sqirliré.—  A  Thum  en  Saxe  et 
dans  4e  Fi'elber^hal^.iivee  la  change  c^rbonatée  et  la  cblorite 
dans  une  montagne  çle  schiste  micacé.  ;  ..       . 

(l)  Artofét-ne^  âh  cnôîtitfdéLairij  en  Oisaiw',  à-I'-entr^deia  gorgé 
de  k  Kômahcbe  Yprè^  du  pont  dé  Sfelât-Gtiillerrre  ^'©it  trouve  raxi- 
nite  violette  et  la  variété  y'éfdâtre,  ûvèé  à\ï  feldspath  et  de  Toxyde 
de  fer.  -^  Au#  roches  de,  PAfmeritières ,  sui-^  la'  rivé  droite  de  la- 
Kotùanehe ,  vîàr-^-VîS  lé  botiri^  d*Oisrfn's ,  dàiii  un  Heù  aujourd'hui 
uiaccessible ,  Pûîdrrirô  viôl^ttfe  otr  vérdâtre  est  ààSoCiée  aveo  1« 
quarz  ,  le  f  efdspath  et  1  epidofê  :  la  irtcÀitagrie  est  une  roche  feJd- 
spathique.  L'axihite  y  est  en  filons  ou  dansées  pophes.  AluBalma 
d^Auris ,  en  Oisans ,  à  peu  de  distance  des  l\ampes ,  elle  se  trouve 
dans  1  asbeste ,  avec  le  feldspath.  (  Noies  de  M,  Héricart  de  Thury.  ) 

4.  Axînite  éffiiyiihftte  ^\'lù\etté  et  Ax.  S^kii^alente ,  verdârre ,  mé- 
langée  du  talc.chl<^r\te;  cristaux  isplés  :  de  i^Arj^ieatières ,  départe- 
ment  de  Tlsére. 

1.  <z.  La  même,  en  cristaux  éclatans,  groupés  avec  de  ramian- 
tnoide  jàùné-roQssâtre  et  dii  feldspath  blanchâtre,  sur  le  schiste 
d^amphibole  ;  du  même  pays. 

a.  Axinite  flm;?ArAè^a?<?ré,  nil-panie  Viôlétife et  mi-partie. ver- 
dâtrë  :  cristal  isole  ;  des  Pjrcéùééà.  '     -  . 

am  a,  A.  amphikexaèdre^  -^iolette ,  avec  épidote  aactilairé ,  vért- 
jftiinâtre,  sur  le  quniV  :  rapj[M)rtéé  de  Barbarie,  et  donnée  par 
JA-  Desfontaiii^,  dié  r  1  Ihstitnt  Impérial  èt4ua  des  Pfofessei^rs^ 
Administrateurs' du  Musénnh 

5.  Axkiïte'  éttHét^ublë ^  violette,  wcr  roèhe- amphibôlique  ;  d» 
rOisans.  "'^ 

4-  Axinite  imàussié  ^  violette,  avec  épidote  aciculaire  blanc-ver- 
dkrre ,  sur  le  Gr'uiistèîn  schisteux'  ;  de  l^i^méntières  :  donnée  par 
M.  Héricart  de  Thury, 

4-  «.  Autre  nlorcea\i  d'A'.  érhoussée ,  donné  par  M.  Tondi. 

5.  Axînite  lamelli/orme-^rUrelàcée  '^,  grise  nuancée  de  violet  ;  en 


(  i56) 

criftaux  lamelliformes  disposés  .cellulaîremepc  et  renfermant  dan» 
]eurs  cavités  du  fer  arsenical  -granuleux  :  cette  nouvelle  variété  vieni 
d'£hrenfriedersdorf  en  Saxe.  {Haiiy  ^  Cours  de  1807,) 

XVI«.  EspàcB.  TOURMALINE. 

'^      >       '    .  (  Première  partie  ,  p.  54  et  ^69.  ) 

Turmalin,  Wau^.  — Tourmaline  ou  Basalte  transparent,  Sdliorl 
transparent  rhomboîdal,  die  Tourmaline  et  Peridot  du  Brésil  et- 
Peridoc  de  C^ylatf',  K* •D.t— Sclf^^orl  cristallisé  transparent  électri- 
que ,  DbB,-^ Tourmaline,  Barqm,  — Id.  ,  Dbi<am,  etc.  —  Schârlf 
W.  et  KaRst.  —  JSfectrischer  et  Sckwarzer  Schorl.  AËKMERiJirG. 
-r- EUctriâcher  Stfingemchorl,  Lbwi..—  Turmalin,. Karst.  —  2wr- 
mallnqj  Pbtr.  — i  ^orlo  nero  elettrico  ^.$orlo  Brasiliano  ^  "Nav.  — . 
Chorlo  negro  esiriado  ^  Turmalina  del  Brasil  ^  Herrg." —  Toitr^ 
nutline ,  KiRw.  —  Shorl ,  Thoms Le  Schorl ,  BRocHé  ^ 

'  T,  Tionoduodécimale ,  noÏTe. — jéprizie ',  n^AifDfiATiZ. 

T.  alerte,  —  Emeraude  du  Brésil  dés  Lapidaires.  —  Tourmaline 
émeraudine ,  Érono. 

T.  Bieu'i^erdtitre,  —  Saphir  du  Brésil.* — 'T.  sapfayrine ,  Broj^g. 

T.  'vert'jaunAtre  et  *T, miellée,  —  Péridot  de  Ceylan. 

T.  indigo.  —  Indicolithe  de  d*Andrade.  —  T.  indicolite, Brokg.^ 

T.  noire,  —  Schorl  de  Madagascar.  —  Gemeiner  Schorl^  W.  et 
Karst.  — .  Le  Schorl  noir  ,  Broch.  —  T.  schorl ,  Bkoko. 


VABIETÉS    DB   F0|llfE8< 


I.  Tourmaline  sexdécimale  (Tableau  compftracif,  p.  38  et 
pLi  II,  fig«  Sa.-).  ... 

Prisme  à  6  pans,  terminé  par  dès  sommets  l'un  à  6  faces  «t  Tau-  ' 
tre  à  4*  Celle  de  ces  derniers  qui  est  perpendiculaire  à  Taxe ,  acquière 
quelquefois  une  telle  étendue  que  le  prisme  paroît  tsonqué  net. 

.j2.. Tourmaline  nonoaeptimale',  noire  ;  de  la  Ourderie,  aux  envi- 
rons de  Nantes.  {Haûy ,  Cours  de  1808.) 

Pi'isme  à  9  pans  ;  sommets  à  3  et  à  4  faces  :  trois  des  faces  de 
chacun  d'eux  appartiennent  à  la  forme  primitive ,  l'autre  est  pêr-« 
pendiculaire  à  l'axe. 

Z.  'l'o\\rmsX\nequinquevigésimale,{Haiijr  ,  \^\\,^ 

prisme  à  1  a  pans ,  terminé  d'un  côté  par  6  faces  «ituées  CQmm» 


(»5n 

datte  la  vBiTiété' isogone  /et  de  Tautre  pai*  7  ^  dont  une  perpendicu- 
laire à  Taxe  e  clés  aiitrès'très-snrbaisisées.    "  • 

M.  Haûy  compte  aujouri  nui  1 7  variétés  de  formes  déterminables. 

4.  Tourmaline  glob'uliforme  radiée,  noire';  dli  département  du 

Puy-de-Dôme,  (-^flii^,  1808.) 

i  «■ 

ANNOTATIONS. 

La  Tourmaline  n'a  encore  été  trou^^e  qu^en  cnstanz  oa 
en  aiguilles.  £Ile  «ntrc  ,  comme  partie  sccideifrelle ,  dans  la 
composition  de  plusieurs  roches  simples  on  composées ,  et 
notamment  dans  celle  de  certjiifis  granités,  de  quelques  gneiss 
(l)  et  de  plusieurs  schistes  micacés.  Elle  est.encore  disséminée 
dans  la  roche  de  Topaze ,  le  qnarz,  le  talc  chlorite ,  et  dans  la 
chaux  carbonatée  raagnésifère.  On  la  trouve  aussi  dans  les 
fiions  on  elle  accompagne  quelquefois  Tétaîil  pxy4é«Le  sol  de 
transport  en  contient  deà^  cristaux  plus  ou  moins  déformés , 
comme  à  Cejlan.  — v  On  en  trouve  au  Groenland  d'un  grand 
▼olome  et  qui  sont  très-sensiblement  électriques  ;  e|i  Sibérie  ^ 
en  Saxe ,  en  Espagne  ,  en  Noirwège,  en  J^rauce,  an  Brésil , 
à  l'île  de  Madagascar  et  dans  beaucoup  d'autres  lieux. 

(1)  M.  J.  Godon-Saint-Memin  Ta  trouvée  "sous  la  forme  d'aiguilles, 

dans  un  gneiss  qui  traverse  la  rivière  Potomak ,  à  quelque  distance 

de  Georgetown ,  dans  réi;at  de  Maryland.  La  même  roche  renferme 

aussi  des  grenats  primitifs  et  de  petits  cubes  de  fer  sulfuré  magaé- 

'  tiqueé  (J.  de  Ph.  ,  t.  66,  p.  2âi.  ) 

I-  Tourmaline  isogone'^  noire  ;  cristal  isolé  de  10  centimètres 
:(  environ  4  pouces) -sur  près  de  6  centim.  (2  pouces)  d'épaisseur  ;  du 
Groenland  :  donné  par  M.  Yahl ,  botaniste  suédois. 

1  à  7.  Tourmalines  isogone ,  équii>alente,  équidifférentef  impaire, 
sousùractiçe ,  convergente,  et  trigésimale ,  noires  ;  de  Madagascar. 

8.  Tourmaline /;ro5<5«»eW</re  ,  vert-jaunâtre  ;  du  Brésil.        , 

3.  Tourmaline  nonoduodécimale  ^  noïxe;  de  Langsoé,  près  de 
K>rageroe  en  Norwège  :  cristal  isolé#     ^ 

9.  a,  La  même  dans  le  fer  oxydulé  mélangé  de  quarz-hyalin  ;  du 
même  pays  :  donnée  par  M.  Haiiy. 


\ 


tD.  Twitmi9Îkn0  amîénne^tèdre ,  noise,  ^ncrktau^'grpupe5,6i|t' If 
quarfi-hyalin  dodécaèdre ,  blapclfàtre ,  aQui(I4  ÇO  p^rtîe  d'oxyde  rougf 
de  fer  ;  du  pays  de  Saisbourg  :  envoi  de  M.  Marcel  de  Serres. 

11  et  12.  Tourmaline  CQnçergence  et  T.  H,nitngésimale ^  noires; 
de  l'île- de  Ceylan. 

i3.  Tourmaline  c/-/iWrof^«  ,  bleu-Verdâtre  ,  transparente ,  en- 
gfigée  dans  le  quare^byalin  dodécaèdre  limpide  ^  aveq  mica  argentin 
prismatique;  du  Brésil  :  rapportée  de  Ui^onve .en ,i8o^ et'  donnée 
avec  pluçiettrsviautres  Tourmalii^es  verdàtras  ov  bleuâtres,  par  M.  10 
^evalier  Gcoproy^Saiut-Hilairfi ,  déjà  cité  ,  P;  'jS  et  xZ/^* 

i3.  a.  T.  cyUndroîde ,  brtine  /transparente;  d'Espagne. 

i5.  b»  T.  cjlindroîcie  ^  noire ,  dans  le  quarz-hyalin  amprphe  ;  de 
Hôrlberg  en  Bavière. 

Oh  en  trouve  également  à  Swisel  dans  le  mèmç  pays« 

1 5.  c.  T.  cjlindroîdc ,  noire ,  dans  le  quarz-byalin  dodécaèdre  , 
blanc-grisâtre  ;  du  Saint-Gqtbard. 

i3.  /£.  T.  cylindroîdè^  noire,  en  aiguilles  entrelacées,  souillées  de 
fer  oxydé  rouge  luisant  et  mélangées  de  mica  ;  de  Platten  en  Bohême. 

^3.  e.  Plusieurs  morceaux  de  la  même  variété  dans  le  talc  ollairô 
de  Sibérie  et  du  Tyrolr. 

14.  Toutïnf^aline  tic(çul{^e,  noirp,  avec  fer  oiçydé ,  sut  1®  quarz« 
liyalin  amorpjbe  ;  de  S93f£. 

14.  <t.  T.  aci-cuhujce  ,  indtgp  ,  dans  le  qi^art  mélangé  de  patceU^ 
d«  talc  argentin  ;  de  Uton  en  Suède  :  deux  morceaux  dont  Vun  e$( 
bleu  p.^le  et  l'autre  bleu  très-foncé.  Us  étoient  anciennement  dans  Ifi 
l^oUectlon  de  Chantilly,  citée  plus  haut,  p.  \ô^. 

M.  James  Bruce  a  découvert  la  même  variété  de  couleur  dans  un 
granité  de  Goshen ,  province  de  Massachusset ,  qui  renferme  aussi 
des  Tourmalines  vert-jaunâtres.  {Haiiy  ,  181a.  ) 

ï  5.  Tpurmaline  gloèullfifrme'radiée* ,  noire  ;  dans  le  granité  ;  de 
Menât,  département  du  Puy-de.Dôme  :  découverte  et  donnée  par 
M.  Lacoste  de  Plaisance: 

Les  variétés  progressive ,  sexdécintale  ,  aiireomposée  et  peripoly" 
gone  du  Traité,  ainsi  que  les  variétés  nouvellement  déterminées 
par  M.  Haiiy ,  manquent 

La  collection  dn  Muséum  renferme  vingt^deux  morceaux  de  cert» 


(  '5o) 

«nbstàdce,  parmi  lesquels  ne  sont  pas  compris  les  ct'iSlaûx  isolés  et 
les  T*cylindroïdes,  au  nombre  de  /^tn^f  environ.  • 

APPENDICE. 

TOURMALINE    APTBB. 

(Première  partie  ,  p.  ao8  et  %6g  ) 

Çchorl  rouge  de  Sibérie  ,  Hermawn.  —  Daourite ,  Delam.  —  Si* 
hérite  ,  l'HbAmIna.  —  Rnbeilit ,  Karst.  —  B,ubellite  ,  Kirw.  • — 
Var,  du  Schorl  électrique,  Broch.  —  Tourmaline  rubèlliie,  Iîrokg* 

T.  Ap.  cylindroîde^  de  Hosena.  —  Var.  du  Stangenstein ,  Beuss. 

La  Tourmaline  ronge  se  trouve  en  cristaux  isolés  on  en 
•ig^uilles  radiées  y  avec  la  Tourmaline  noire,  dans  le  Granité 
en  Sibérie  (  i  ) ,  et  dans  la  lepitolithc  et  le  quarz ,  à  Roscna  en 
Moravie.  —^  Elle  existe  également  an  rojanme  d^Ava  et  à 
Cejlao  (a)  ,  Bournon ,  J.  des  M. ,  lom.>  i4.,  p.  102. 

(1)  Le  schorl  rouge,  ditHermann,  se  rencontre  dans  le  gouverne- 
L          ment  de  Ferme  ,  au  cercle  d'Alapaëfk ,  \i  verstes  (  3  lieues  )  de  la 

slobode  de  Moursinsk ,  aux  environs  du  village  de  Sarapoulskoi ,  sur 
la  pente  orientale  d^une  montagne  isolée  qui  ne  surpasse  pas  5o 
toises  as  Rtissi.e  (  100  mètres)  d,e  haut...  Elle  est  composée  d'un 
granit  à  grain  assez  fiu>..  Le  feldspatb  prédomine  dans  les  filons  ; 
il  est  quelquefois  nacré. . .  Le  quarz  est  pu  cristallisé  ou  forme  le 
granité  grapbiquç.  —  Le  scborl  noir  (Tourmaline)  ,  y  •est  dis- 
persé irrégulièrement,  tantôt  en  groupes ,  tantôt  en  colonnes  isolées. 
{1  se  trouve  quelquefois  avec  le  schorl  rouge  danç  le  même  endroit* 
Ses  cristaux  sont  disséminés  dans  une  couche  argileuse  rpugçâtre  , 
renfermant  des  fragmens  de  quarz ,  de  feldspath  et  de  mica.  (  Mé-  ■ 
moires  de  l'Académie  de  Pétersbourg ,  1  7q3  ,  p.  3o2--i'2.  ) 

(2)  Les  beaux  morceaux  des  cabinets  de  M.  Greville  et  de  sir  John 
$aint-Aubin  ,  décrits  par  At.  de  Boprnon  dans  son  Mémqire  sur  la 
nature  de  la  Gangue  du  Corindon  ,  et  de  celle  d|9$  principales  subs* 
tances  qui  l'accompagnent ,  (J.  des  M. ,  t.  14,  p»  ^?  *  *o5),  prou- 
vent que  la  substance  dont  il  s'agît ,  n'esj  qu'une  simple  variété  de 
couleur  de  l'espèce  Tourmaline. 

Nous  nous  sommes  assurés  que  la  Tourmaline  violette  de  Sibérie 
n'est  point  apyre.  Elle  se  décolore  avec  la  plus  grande  facilité  au 
premier  coup  de  feu,  et  reste  transparente.  Si  l'on  continue  de 
souffler ,  elle  finit  par  se  fondre  en  un  émail  gris. 


1 


\ 


(i6o) 

!■  6t  â.  Touirnialiae  nonodêcifnale  et  T.  nonoditotUeimale  >  rûu* 
geâtres ,  translucides  ;  de  Sibérie. 
Ces  deux  cristaux  ont  été  donnés  par  M.  Haûy.      < 
L*Emeraude  rose  de  M.  Delametherie  (prepi»  part.  p.  26}.  )  ^t 
une  très -grande  portion  d^uii  prisme  court  de  Tourmaline  de  Sibérie , 
comme  il  Ta  reconnu  lui-même.  (  J.  de  Ph.t*  64  f  p*  69.  } 

5.  Tourmaline  aciculatre-radiee ^  rouge-cramoisi ,  en  rayons  ter- 
miaés  par  des  facettes  qui  paroissent  appartenir  à  la  variété  »o« 
gone  :  morceau  de  la  grosseur  du  poing  ;  '  de  Sibérie. 

La  Tourmaline  de  Sibérie  est  quelquefois  chatoyante.  Les  bijou- 
tiers russes  la  taillent  alors  en  cabochon  et  la  montent  en  bague. 

4.  Tourmaline  apyre  aciculaire,  rose  pâle  ,  dans  le  quan*hyalin 
mélangé  de  lepidolithe  ;  de  Hradisko ,  près  de  Rosena  en  Moravie* 

La  variété  trédédmale  nVst  pas  dans  la  collection. 

« 

XVIL«  Espèce.  AMPHIBOLE  {m\ 
Amphibole  ,.  Aotinote  et  Grâmmatite  ,   du  Traite. 
(  Première  partie  ,   p.  55,  ^^  et  57  5   et  p.  372  et  aôa.  ) 

Cristaux  noirs  ou  d*un  noir  brun&tre.     ' 

Amphibole  du  Traité.  —  Schorl  opaque  rhomboîdal ,  R.  D.  ^-i 
Sfihorl  cristallisé  opaque ,  De  B.  —  Hornblende ,  Dèlam.  — -  Ba^- 
saltiscke  Hornblende  ,  W.  et  Kaast.  —  Scorlo  cristallisato  ,  Pb»r. 
— f-  'Orniblenda  basaUica ,  Nap.  —  Blenda  cornea  bàsaltica  | 
Herrg.  -^  Basaltine  et  BasaUicHorrJflende  ^  KtRw.  —  La'Hom- 
l^leiide  basaltique  ,  Broc^h.  -«  Amphibole  schorlique  cristallisé  et 
A.  s.  basaltique  ,  Brono. 

Cristaux  translucide^  ,   d*un  vert  foncé  où  d*an  blanc-verdàtre. 

Actinote  du  Traité.  — Rayonnante ,  De  Saussure. -^Schorl  vert 
duZilIerthal  ou  Zillerthite ,  Delam. —  Strahlacein,  W.^t  Karst. 

— Stralite  comune ,  'NkV.-'^Piedra  radiada  comun.  Herrg. .  ^3* 

besCinite,Schorlaceouset Lamellar y^ctinoljrte,K.iKw,^—Id, ,  Tttoics* 
—  La  Rayonnante  commune  ,  Broch.  —  Ampfa.  actinote ,  B]\ôirG* 

Amphibole  comprimé ,  verdàtre.  —  Actinote  étalé  du  Traita. 

Amphibole  laminaire  noir  et  A.  lamellaire  ,  noir  ou  noir-verdâ- 
tre.  —  Schorl  lamelleux  et  Schorl  spathique,  R.  D. —  Gabbro,  Des- 
MAREST.  —  Var.  du  Hornblende  ,  W.  et  Karst.  —  Amph.  Horn-. 
l^Iende  lamellaire ,  Brono. 


I 


/. 


1  <  ï6i  ) 

Àfflpli.  hamèllaire  ^  vert.  —  Actînotç  iamelliaiire  an  Trait<2.  «-* 
/   Schorl  apathique  vert  —  Gemeine  Hornblende  ,  W.  et  Kai^st.  — 
Omiàlenda  conume ,  Naf.  — Blenda'Comea  ùomun^  Hbrrg. 

Âmpfa.  iaminaire  ,  vert  -  noirâtre  )  de  Carintfaie.  —  Blattriger 
•Au^  ,  W.  et  K^BST.  V 

Cristaux  blancs  ,  blancs-jaûnàtres  ou  d*on  gris-cendré.  —  Gramr 
tnatite  du  Traita.  —  ^'rèmolithe  ,  Ï^ini.  —  Id.  JS^eI^am.  —  Var.  da 
Tremohth,  Vf.  et  KaRs*.  —  Treniolite ,  Na^.  —  îd,,  Tmoiïs.— 
jEspato  estr^îlûr  o  Tremolita^  HeRRo.  —  Grammatite  ,  Bron&. 

Ampliibole  adculaire ,  iioîr.  —  Schorl  en  gerbes  ou  en  aiguilles; 
—  Var.  du  Strahktein,  W.  «t  Ka&sic . 

Ampb.  ùciculaire ,  blanchâtre.  — Grammatite  acicuhaire  da 
Traité.  —  Var.  du  TremolUh  >  W.  et  Kaast.  —  Tremolite  asbeati- 
forme ,  Brono. 

Am^h.fiùreux  ,  gris-verdàtre.  —  Atimo\eJîifreuai  du  Traité.-— 
ùlasartiger  Strahlstein.,  W.  et  Karst.  — ^  Asbestoîde  ,  DsZiAM.— 
AmianLkinite  ,  Metalliforme  Asbestoîde ,  et  Lamellar  Aiitinôlyce  ^ 
KiRw.  —  La  Rayonnante  asbestrfbrme  ,  BïiocH% 

Aaphk  tBclcukUre  ,  blanc-jaunAtre  ,  groupé  confusément.  * —  £ai^ 
halit ,  Ç.ARST.  —  Soborl  l^nc ,  du  lac  Baïkal  ;  J^brmann. 

Amphibole  ^(r«M:ci,  blaiÉc-joyeuX.  —  tjra«nm.  fibreux^  da 
Traité.  —  AsùestarUgerTremolith,,  K.a&st.  — -  La'TvémoUte  asbes'^ 
tîibrme ,  Brocb.  -—  Id. ,  BtvoRG. 

(Tableau  comparatif,  p.  %  et  4o »  et  pi-  H  ♦  ^g  ^^  et  54-  ) 

1.  Amphibole  bUunitaire ,  blanch&tre  ;  du  Saint-Gothard. 
Ancienne  Grammatite  bitunitaire.  Prisme  à  6  pans  ^  sommets  à 

U  faces  ,  terminées  en  biseau  «ur  une  arête  oblique. 

2.  Amphibole  dihexaèdre; 

Prisme  à  6  pans ,  sommets  à  3  faces  :  variété  observée  dans  Tarn» 
pbiboler  vert-noirAtre  d*Arendaî ,  et  dabs   l'amphibok    blanc  cU 
^aint-Gothard. 
■£n  tout  9  variéiës  de  formes  détermiû'able's» 

ÀNlSOtATÏONS, 

.L*Ampbibole  se  rencontre  dans  tontes  les  sortes  ii^ier^ 
r«ÎD8,  Il  abonde  surioat  dans  Iç9  mouta^He*  jl^iciennes  oà  il 

II 


C  i62  ) 

e^çîste  ,  soit  eri  Ht  s  eivliers  ,  soît  comme  partie  comptisaiite 
du  GrniSstciu  et  de  la  Syénite ,  soit  enfin  dis8éiMin(^  dans  U 
Gneiss  ,  îe  Schiste  micacé  ,'  le  Porphyre,  le  Talc  dnrcî ,  la 
Chaux  carbonatée  magnésifcre^  etc.  Il  entre  encore  d'ans 
la  composition  dn  Grnnstein  de  transition  et  dans  celle  du 
Grunstein  des  montagnes  à  couches  et'  de  plusieurs  antres 
l^oches  de  la  même  époque.  <—  Le  sol  de  transport  en  four- 
nit des  crrstaux  quelquefois  parfaitement  conservés  *  tels  sont 
ceux  qui  se  trouvent  aux  environs  de  Carboneira ,  près  le 
cap  de  Gates;  ils  proviennent  de  la  décomposition  d'un  Por- 
phyre argileux.  (  T^andi  ^  Voj.  en  Espagne.  )  On  le  rencon- 
tre également. dans  le  voisinage  des  volcans;  mais  beaucoup 
plus  rarement  que  l'espèce  suivante  (pyroxène)  avec  laquelle 
il  a  été  souvent  confondu. 

Les  variétés  d'uii  beau  vert,  ainsi  que  les  variétés  blanches 
et  grises  se  trouvent  plus  communément  dans  des  roches  magné- 
siennes et  calcareo-magnésiennes  :  les  montagnes  des  Alpes  piémon- 
t* aises  ,  lombardes  et  tyroliennes ,  ainsi  que  celles,  di^  la  JJJorwègè  et 
de  la  Sibérie  en  renferment  en  grande  quantité. 

On  trouve  aussi  de  Tamphibole  blanc-  en  Pensylvanie  (  Jamei 
Bruce)  ;  aux  environs  de  Nantes  (  Duàuisson) ,  et  en  Egypte  ;  ce 
dernier  est  coloré  en  vert  par  le  cuivre  (Rozlère);  deTAmph.  rbom- 
boïdal  blanc-verdâtre  passant  au  Vert-noirâtre  dans  le  talc  schisteux 
verdâtre ,  en.  Carinthie  (  ffaiïf  )  ;  aux  environs  du  village  de  Kos- 
eolino,  à  4  verstes-i  lieue  environ  de  Càtherinebourg  et  auprès 
du  lac  Bai'kal»  (  Severgiiiné*  ) 

1 ,  2  et  3.  Amphibole  dodécaèdre ,  A.  èquidifférent  et  A.  onde' 
'  çimal ,  noirs  ,  en  petits  cristaux  isolés  et  d^une  forme  très-nette  ; 
des  environs  de  Carboneira. 

4.  Amphibole  ditétraèdre^  blanc  ;  du  Saiut-Gothard. 

5.  Amiphihoie  prismali^ue-rhomboîdal  y  vert-foncé  ,  dans  létale 
durci ,  blauc-jau^àtre  ;  du  Zillerthal. 

6.  Amphibole  prismatique-hexaèdre  ,  vert-foncé,  et  A,  p.  vert- 
clair  ,  dans  la  même  roche. 

6.  a.  Suite  de  morceaux  du  même  pays  et  de  la  Sibérie. 

y.  Amphibole  comprimé  y  blanchâtre ,  et  A.  comprimé ,  grisâtre , 


/ 


I 


I 


j« 


(  i65  ) 

^j,;'     4ans  la  cliavx  cai'bonatée  magnésifêre  granulaire , ,  blanche  on     / 
J     gfiw-,  sclû^toîde;  du  Saint-Gothard. 

;  i!        $%  Amphibole  laminaire ,  noir  ;  d'Auvergne. 

\^         8.  a.  A.  laminaire^  vert-noiràtre  ,  avec  disthêne  laminaire,  bleu- 
j^      variîitreet  Disthêne  blanc >  quars^hyalin  et  grenats  orangés ,  disse' 

pHods  ;  de  Sau-Alpe  en  Carinthi«. 
Cette  variété  d^amphibole  placée  parmi  les  pyroxènes  par  Ml^. 

WetneE  et  Karsten  ,  a  fourni  à  M.  Hauy'<  Ann.  du  Mus. ,  t.  14  , 

p.  290  à  3oo)^,  le  sujet  d^une  nouvelle  application  des  lois  d«^  la 

structure  à  la  classification  des  minérauxi 

i-  8.  b.  A.  laminaire,  noir-verdâtre  ,  avec  feldspath  compacte  et  fev 

x-       «uliîiré  granulaire  disséminé  ;  des  bords  du  lac    d^Aid^ ,  départe- 
ment du  Puy-de-Dôme. 

9.  Amphibole  lamellaire i  noir,  renleroisuit  un  peu  de, feldspath 
compacte  rouge  ;  de  Sahlberg  en  Suède. 

9.  a.  A.  lamellaire ,  vert-blancbàtre  ;  du  mont  des  Pèlerin ,  gla- 
cier voisin  de  Chasiouny  :  donné  par  M,  €haile»  Hersàrt  de  Ift 
Villemarqué  ,  ancien  ingénieur  dés  mines. 

10.  Amphibole  aciculaire,  noir^  k  fibres  i>adiées-  et  comme  fasci- 
culées  ,  dans  le  schiste  micacé  ;  du  Saint-Gothard. 

la.  a.  La  même  variété  ,  avec  des  grenats  ,  dans  le  gneiss  ;  dd 
Dognatzka  dans  le  Bannat. 

10.  b.  A.  aciculaire,  verdàtre ,  dans  le  tak  ;  du  Tyrol« 
10.  c.  Av  aciculaire,  vert-blancbâtro  ;de  Tile  d'Slbe. 
10.  d,  k.  aciculaire  y  grisâtre  et  gris^verdâtre ,  avec  fèr  oxyduJé 
disséminé  ;  de  Suéde. 

10.  e«  A.  aciculaire ,  blanc-jaunâtre  ,  à  tissu  compatcte  \  des  envi« 
tons  du  lue  BaîkaL  ., 

M.  Basile  Sewerguine  avoit   déjà  reconnu  depuis  long -temps  ^ 
(179^),  <|iie  cette  substance  nommée  d'abord  Schorl  blanc  ,  puis 
Baïkalite ,  ne  devoitétre  considérée  cjue  comme  une  variété  d'Hor- 
neblende  (  A^cftd,  de  Pétersboui^  /  Napa  act»^  t.  9^ ,  p<  ^07.  ) 

11.  Amphibole  ^^r^M'r-c0«/o//ie  ,  blanc-verdure^  de  Taberget 
près  de  Philipstadt  en  Suède. 

11.  a.  A,  ^breux-mdié ,  Manc  et  sbyeui  ,  dans  la:  chani  carbo- 
natée  magnésifére  grisâitre  :  morceau  d'un*  grand  voltmie  et  d'une 
iOQoscgrvaâon  parfaite ,  donné  par  M.  Tizard;  OKtrchatid  de  minéraux* 


(  t64)  ' 

11.^.  Snite  de  morceaux  de  la  même  variété* 

On  XTOuve  au  Chili  de  TAmphiboIe  fibreux-radié,  iioir->bruiiâLCre ,  à 
tissu  très-serré  et  à  fibres  très-fines ,  qui  ne  se  distingue  de  certaines 
Tourmalines  fibreuses  que  par  le  défaut  d'électricité,  (^ffaiijr^  1811.  ) 

M.  Charles  Hersart  a  rapporté  de  la  mine  de  Traversella ,  dépar- 
tement de  la  Doire ,  une  variété  fibreuse  bL  ue ,  nuancée  de  violet , 
sur  le  manganèse<-oxydé  métalloïde.  (  Collection  de  M.  TondL  ) 

12.  Amphibole  globuli/brme ,  noir ,  à  fibres  radiées  ,  dans  It 
quarz  blanchâtre  ;  de  Schemnitz  en  Basse-Hongrie 

Les  variétés  d* Amphibole  sexdécimale ,  surcomposée ,  dihexaèdre 
et  bisunUaire  ,    manquent. 

'  Le  nombre  des  morceaux  relatifs  aux  (J^érentes  variétés  d*am- 
phibole  noir ,  vert  ou  blanc ,  est  de  soixante  environ ,  en  y  compre- 
mant  les  cristaux  isolés  et  les  échantillons  dè^ia  collection  d*étude. 

XVIII*.  Espace.  PYROXÈNE. 

p¥aoxàif& ,  CoccouTHE  et  Ma^acouthe  ,  du  Traité  ;  Diopsidb  ; 

J.  des  M. ,  t.  :>o  ,  p  65. 

(  Première  partie  ,  p.  57. j  194  et  90 1  ;  p«  a^a  et  338.  ) 

Cristaux  noirs  ou  d'un  noir  verdâtre  ,  des  terrains  volcaniques  ; 
^!Arendal ,  etc- 

Pyroxène  du  Traité.  —  Schorl  noir  en  prisme  octaèdre.  De  B. 
- —  Schorl  volcanique ,  Fav J-AS.  —  Volcanite  ou  Schorl  des  volcans  ^' 
Augite  et  Virescite,  Delam.  ^^Augit,  W. — Xremeiner  Auglt  ^ 
K.ARST. — Omiùlenda  cristedlizata  del  l^esuvio,  Nap.  — Octuke" 
dral  Basaltine  ,  Kirw.  —  Augit ,  Tboms.  ^-  L'Augit,  £aocB.  — • 
Pjroxèoe  Augite  ,  Broiï«. 

Cristaux  gris-verdàtres ,  transparens  ;  formes  très-prononcées  ;  du 
département  du  P6. 

Pyroxène  octoçigésimal ,  etc.  —   Var.  du  Diopside ,  HaîIt.  — « 
Alalite^  JBonvoisin. 

Cristaux  gris-verdâtres ,  ou  blancs-^is&tres ,  ofAraiit  la  forme  pri- 
mitive peu  prononcée  ,  du  département  du  P6. 
Pyroxène  primitif.  —  Var.  du  Diopside ,  H.  —  Mussite ,  Bonv^ 

-Cristaux  gris-verdàtres  ou  d*un  vert-obscur  ,  de  la  variété  périoe* 
laèdre ,  quelquefoi<;  modifiée  par  des  facettes  obliques. 
Molacolithe  d'AfiiLDOAjjaD  et  du  Traité.  —  Sahlite,  D'AsuRAxtE^ 


l     .         -  ■     ■     ■  ■     .    ' 

I  ■  ■  ■       .      ■ 

f 

C  '6^  ) 

\        —  Id. ,  Thoms.  —  Sahlit,  W.  et  Rahst.  —  MalacdiÉHe  /Brocv. 
j         ^Id. ,  Broito.  ^ 

Pyroxene  oflindrôîde  ^  P.  comprimé,  él  V,  fibro^grofudaire; 
gris ,  opaques  on  tramlucides.  — Variétés  de  la  Mussite. 

Vyrtxthne  laminaire  ^  et  P.  grano-tamellaire  ;  gris-verdâtres. — 
Tar.  de  la  Sahlite. 

"Pyroxènegranulifirme,  —  Coccolithe  de  D'Andrade  et  du  Tjraité. 
--Kokkolith,  W ,  ^^  Kornigér^ugit,  Karst.  — Ckfceoliùhe ,  Thoh9^ 
H. ,  Brocr;  — •  Id.  ,  BroNg.. 

Pyrozène  résinitB ,  —  SchlaMges  Augit ,  Rlaproth.^ 

CARACTERES   ET   VARIETES. 

Iffaûj" ,  Cours  de  minéralogie  de  1 808  à  1 81 1 .  ) 

Pesameur  spècifitfue  du  PyrozeBe  noir  du  Vésuve  ,  S^S^jS  ;  d« 
&  Mussite ,  3,3374  ;  de  FAlalite  ,  3,3i* 

Réfraction ,  double  ;  obseirvée^dans  TAlalite. 

Magnétisme  ;  quelquefois  sensible ,  mais  sans  polarité. 

Forme  primitive.  Prisme  rbomboidal  oblique  (Prem.  part.,  fîg.  16). 
dans  lequel  Fincidence  de  M  sur  M  est  de  87*^  4^'  >  ^^  celle  de  P  sur 
l'arête  H  ,  de  106^  6'.  (  TabL  comp.  «  p.  41  ^t  pi.  1,  fig.  16.) 

Aspect,  Les  Pyrozênes  des  divers  pays  diffèrent  beaucoup  entra 
eux  par  Faspect ,  le  tissu ,  la  transparence  ^  etc.  :  ceux  du  Piémont 
sont  les  plus  purs.  Certains  pyrozênes  d'Arendal.  cassés  ressem* 
Blent  à'  dii  mica  prfsmatique. 

VARIÉTÉS   DB    FORMES* 

I 

2  ^  V froxkn» primitif,  blanc-verdâtre  ( Mussite) ,  dti  Piémont*' 

3.  Pyrozène  dihex^aèdre ,  noir ,  d'Auvergne  ; 
La  variété  triunitaire  du  Traité  ,  dont  Faréte  du  sommet  est 
vemplacée  par  une  facette  parallèle  à  la  base  de  la  fof  me  primitive. 

3.  Pyrozène  ambigu^  noirâtre ,  du  Cap  de  Gates  ; 
Prisme  à  8  pans  ,  terminé  par  une  face  perpendiculaire  à  Faze. 

4.  Pyrozène  octouig^imal ,.  blanc- verdàtre ,  translucide  ,  du.Pié^ 
Eiont.  (  Alalite*  ) 

Priisme  à  8  pans  ;  sommets  à  10  faces* 

5.  Pyrozène  équivalent; 
Prisme  à  2Z  pans ,  terminé  par  une*  face  oblique; 


^  » 


/ 


(  i66) 

.6.  IPyroxine  inactûnal  ^   vert-Boirâtre, 'dellEtau4Jm8'|f 
Prisme  à  8  pans  ;  sommets  à  8  faces. 

Ces  trois  derrières'  variétés  ont  été  d^rîtes  et  figurées  par 
H.  Haîiy  ,  dans  son  Mémoire  sur  l'Analogie  du  Dicpside  açec  le 
Pj  roxème^  inséré  dans  k  tome  XX  des  Annales  da  Muséum  et  dans 
le  aS**  du  Journal  des  Mines. 

y.  Pyrosène  sténonôme^  Ter t- jaunâtre  ,«de  la  vallée  de  Brosô  en 
Piémont  ;  il  ressemble  à  s*y  méprendre  à  certaines  variétés  d*épidote 
venant  d'Arendal. 

On  trouve  dans  son  voisinage  de  beaux  cristaux  d*Idocrase  noire  , 
avec  des  grenats  et  de  la  cbaux  carbonatée.  (tloliections  de  MM. 
I^rgaard  et  De  Drée.  ) 

8.  V^ro'iiïxe  fibreux ,  verdàtre  ,  de  l'ile  de  Corse ,  où  il  accom- 
pagne rienite  bacillaire.  (  Haûy ,  i8i  i.  ) 

Q.  l?yro\hne  résinile ,  noir;-    . 

Cette  variété  se  trouve  '  en  'Sicile  où  elle  est  engagée  dans  une 
chaux  carbonatée  lamellaire.  ^  ff^X  »  i8ij.  ) 

ANNOTATIONS. 

Le  Tjroxène  se  trouve  dans  les  montagnes  primitivea  ; 
miiîs  ii  €N)t  plas  abondamment  rëpanda  dans  les  montagnes 
atratenses  et  dans  les  terrains  d^alfuvion  qui  en  dépendent. 
Il  se  rencontre  aussi  parmi  les  produits  des  volcans.  Le  sol  - 
ancien  des  vallées  d'Ala  et  de  )a  Mossa  nous  offre  cette  snbs. 
tance  dans  son  pins  grand  degré  de  pureté  (i)«  On  le  trouve  à 
Arendal  en  Norvrège  pai*mi  les  lits  du  fer  oxjdulé  et  à  Safala 
en  Suède  avec*  1&  plomb  ,  le  enivre  et  le  fer  snKarés.  «—  Il 
est  en  cristanx  disséminés  dans  le  Basalte,  le  KUngstein 
porphyre  ,  la  Wacke  y  etc.  Le  tuf  basaltique  en  contient 
quelquefois.  Il  nous  est  également  offert  sous  la  forme  de 
cristaux  bien  prononcés  par  le  sol  volcanique  de  beauconp 
de  pays.  Les  matières  rejetées  par  le  Vésuve  (3),  TEtna, 
le  pic  de  Ténériffe  ,  le  volcan  de  VAe  de  Bourbon  et  les 
volcans  éteints  du  midi  d^  la  France  (3) ,  en  renferment  onc 
grande  quantité.  '^ 


(i67) 

(i)  Dans  la  partie  supérieure  de  la  vallée  de  ]tjaii$,  appelée  ht 
Plaine  ou  TAlpe  de  la  Mussa,  et  vers  leibnd  occidental  de  la  même 
plaine ,  se  trouve  une  montagne  de  roche  serpentineuse ,  de  25  à  3o 
toises  de  haut,  nommée  la  Roche  noire.  Elle  est  traversée  presque 
horizontalement  k  la  hauteur  de  8  à  i  o  toises  par  un  lit  de  Mussite 
granulaire ,  grise ,  dans  les  fentes  duquel  se  montrent  les  cristaux 
de  Mussite.  .  .  •  L^Alalite  vient  de  la  montagne  de  Ciarmetta  , 
vallée  d'Ala.  (  Bençoisin,  J.  de  Ph.  t.  62 ,  p.  289  et  suiv.  ) 

La  variété  ùommée  Diopside  se  trQuve  aussi  en  G>r8e  De  Drée , 
Catalogue ,  p.  16. 

U  est  disséminé  e^  petits  cristaux  ,  passant  dfi  vert-clair  au  vert*- 
foncé,  dans  un  Grunstein  primitif  des  environs  de  Ueiiigerblut  au 
(Glocknpn.  {JBemardi^  J.  des  M. ,  t.  ^5  ,  p.  i58.) 

(2)  II  a  été  observé  en  quantité  immense  après  certaines  éruptions 
du.  Vésuve  a  Mont-Kosso.  (  Deluc  et  Breyslack,  ) 

(3)  Le  courant  du  volcan  de  Murol  contiant  une  grande  quantité^ 
de  pyroxènes  dans  sa  masse.  On  en  trouve  des  cristaux  isolés  sur  le» 
bords  de  son  cratère  qui  est  trés-J)ien  conservé.  Ils  sont  également 
abondansàChampeix  et  à  Verrière  ;  et  sur  les  cori^iches  du  Puy.  de 
^ontsinaire  et  de  celui  de  la  Rode,  volcans  éteints  du  département 
du  Puy-de«D6me.  (  Delaizer ,  Lettre  sur  la  constitution  du  sol  de 
rAuvergue ,  J.  des  M.  t.  23 ,  p.  408  et  410.  ) 

On  en  trouve  «ncore  dans  le-mème  département  d'isolés  et  d'une 
forme  très-nette  aux  puys  de  la  Vache  et  de  Gorent.  Ceux  de  ce 
denûer  endroit  ont  jusqu'à  22  millimètres  de  haut  sur  i5  millimè- 
tres de  largeur  :  ils  appartiennent  aux  variétés  triumteUre  et  kémi^ 
trope*  H  en  existe  aussi  de  très-beaux  au  Puy  de  Mont-chal  ou 
Mont-ché ,  chaîne  des  Monts-Dome.  (  Note  de  M.  AuguUeMabru,} 

M.  Coriès  a  trouvé  des  Pyroxènes  agglomérés  ayant  subi  divers 
degr^  de  fusion ,  parmi  les  matières  volcanisées  de  la  Guadeloupe. 
(  J.  de  Ph.  t.  70,  p.  i33.  ) 

1.  Vyroxhne  perihexaèdre ^  vert-noirâtre,  sur  pyroxène  granu- 
laire^, mélangé  de  fer  oxydulé;  des  mines  de  fer  d'Hellesta ,  dans  le 
fiudermauland ,  en  Suède. 

a.  PvTOxène  périœtaèdre  ,  grîs-verdàtre  ,  sur  pyroxène  grano*- 
lamellaire  de  la  môme  couleur,  avec  fer  oxydulé  ;  de  Buoen,  près 
d'Arendal  en  Norwège. 


\  168) 

3.  Pyroxène  Sisitnitaîre,' Hoir.;  du  Vésuve. 
,     JLa  même  variété  se  trouve  aussi  à  Arendal. 

4)  5  et 6.  Pyroxène  triunitaire ^  P.  soustractifetV -  dîhexaêdre*^ 
noirs  ;  rapportés  de  TénérifTe  par  Maugé  :  quelques-uu5  de  ce» 
cristaux  ont  prés  de  3o  millim.  (  plus  d'un  pouce  )  de  grosseur. 

^.  Pyroxène  sexoctonal ,  noir-verdâtre  ;  d* Arendal. 

8.  Pyroxène  ambigu*  ,  noir-grisâtre  ,  des  environs  du  cap  de 
Gates,  d*où  il  a  été  rapporté  par  M; Le(unoy,  fils. 

9-  Pyroxène  octoçigésimal  ^  blânc-verdàtre  ,  translucide ,  avec 
<Trenat  triémarginé  ,  orangé  ,  et  talc  rerdàtre  ;  de  la  vallée  d'Ala  ^ 
départeiiient  du  Pô. 

ic.  Pyroxènes  A^/niVo/76«,  noirs,  d'Auvergne,  du  Vésuve  ,  du 
pic  de  TénérjfFe  ,  etc. 

11.  Vyroiène  comprimé  ,  vert-clair,  translucide,  avec  P.  com- 
primé ,  blanc-verdâtre  ^  dans  le  P.  granulaire  massif;  de  la  Mussa  r 
donné  avec  plusieurs  autres  morceaux  appartenant  aux  diverses 
variétés  <Ie.  MussHe  et  dUAlalUe ,  par  M.  le  docteur  Bonvoisin  ^ 
déjà  cité,  p.  70. 

la.  Pyroxène  cflindroïdcfasciculé^  blanc-verdàtre  ^  avec  fer 
oxydulé  dodécaèdre  ;  dé  la  Mussa. 

1 2.  a.  P.  cjrlindroîde  ,  blanchâtre  ,  mélangé  de  mica  argentin  ^ 
«vec  Quarz-byalin  et  de  Titane  oxydé  disséminé  ;  du  Simplon  : 
donné  par  M.  J.  Cordiçr  ,  déjà  cité,  p^  3o. 

i5  et  14.  Pyroxène  laminaire\  gris-verdâtre  et  P.  IcaneUaire  ^ 
verdâtre  ;  de  Buoen. 

i4«  «•  P-  lamellaire  ,  verdâtre,  renfermant  du  cuivre  pyritenx  ;- 
de  la  mine  de  Sabla  ,  en  Suède. 

i5.  Pyroxène  grarmli/orme ,  vert-jaunâtre,  translucide  dans  U 
Cbaui  carbonatée  laminaire,  blanche;  de  Ulvegrube,  aux  envi- 
rons d'Arendal. 

i5.  a.  P.  gianuliforme  ,  noirâtre  ;  avec  fer  oxydulé  disséminé  , 
du  même  pays.  ^ 

16.  Pyroxène y^^ro-^ra/tu/a/re ,  blanchâtfe  et  blanc-verdâtre ,  de 
la  Mussa  ;  plusieurs  niOTceaux  ,  dont  un  est  chargé  de  petits  cris- 
taux de  grenats  primitifs ,  jaunes,  transpareui  :  de  l'envoi  de  Mv 
de  Bonvoisin.  ' 


.  (  ^69  ) 

Les  variétés  bisunUaire ,  octoduodécimale  et  dioctahdre  du  Traita 
et  la  plupart  des  variétés  nouvellement  décrites  par  M.  Haûy,  eC 
indiquées  plus  hi^ut ,  p.  i65  ,  ne  sont  pas  dans  la  Collection. 

P^ingt  morceaux  et  autant  de  cristaux  isolés  composent  avec  les 
c[uinze  échantillons  du  gradin  d'étude  la  suite  relative  au  Pyroxèn^ 

*  XIX«,  Espèce.  IÉNITE  (/). 
Yénite,  Lelibvrb.  -^  Id. ,  Hàuy.— Id.  Brong.  —  Id.  ,Dblak. 

CARACtÈrbs   et  VAHlÉTîés. 

{  Lelièçre  et  Cordier^  J.  des  M.  t.  ai ,  p.  65  à  74  ;  ffauy ,  Note» 
du  Cours  de  minéralogie  de  1807  et  Tableau  comparatif ,  p.  4^ 
et  j8a.  ) 

CARACTÈRE    BSSEITTIEL. 

Divisible  en  octaèdre  dont  les  deux  pyramides  ont  poinr  base  com- 
mune un  rectangle.  Rayant  fortement  le  verre. 

CARACTÈR,^      PHYSIQUE. 

Pesanteur  spécifique  y   3,823 4'^^^*' 

Dureté,  Rayant  fortement  le  verre;  étincelant  par  le  èhoc  du 
briquet. 

Cassure  inégale ,  ayant  un  éclat  gras. 

Couleur ,  noire ,  tirant  quelquefois  sur  le  brun  :  sa  poussière  pré- 
sente la  même  couleur. 

Transparence,  nulle. 

CARACTÈRE      oéOMÂTRIQUB. 

Octaèdre  rectangulaire  dans  lequel  Tincidence  <de  M  sur  M  (  prem. 
part.  fig.  8.  )  est  de  1  la*  36'  ;  et  celle  de  P  sur  P',  de  66*  58'.  Cet 
octaèdre  se  soudivise  parallèlement  à  un  plan  qui  passe  par  les  an-^ 
gles  I ,  et  par  le  milieu  des  arêtes  B.  (  Tabl.  comp.  p.  40  et  ^g*  1 7*) 

CARACTÈRE      CBIMK^UE. 

diction  du  feu»  Exposée  à  la  simple  calcination  ,  Tlénite  devient 
attirable  à  Taimant ,  passe  du  noir ,  à  un  brun-rougeâtre  très-obs<- 
cur ,  et  perd  environ  a  pour  100  fie  son  poids. 

Aisément  fusible  au  chalumeau  ,  sans  bouillonnement  sensible  , 
en  un  bouton  opaque ,  noir,  très-attirable ,  ayant  un  aspect  «étal-? 
lique. 


(  »7o  ) 

Donnant  avec  le  verre  de  Borax,  un  verrç  tronspaxent  de  couleur 
vert-jaunàtre.     ' 

Action  de^  acides.  Soluble  par  les  acides  sulfurique  ^  nitri^e  et 
muriatique  ;  plus  iÎEicilemenC  par  ce  dernier. 

Analyses. 
F'oitijuelin.  Descotih, 


Silice.     .     .     • 
Chaux    .     .     . 

Oxyde  de  fer.  . 

—    de  Manganèse 
Aluniiae.     . 
Perte,     .     . 


^9- 


Bse.   J 


G. 
1. 


lOO. 


3o.     : 

ia,5  . 

» 

57,5. 

o.     . 
o.     . 

100,0 


2$ 
ta' 
56 

3 

0,6 

100,0 


VA&IÂTÉSDEFOHMES. 

Déeemiiruiblea. 

Les  variétés  de  formes  de  Tlénite  ont  été  déterminées  d*abord  par 
M.  Cordier  qui  en  a  décrit  et  Hguré  (inq  II  av«it  adopté  pova  Forme 
primitiçjç  ,  un  prisme,  droit  à  bases  rhonibes  dont  les  diagonales  ae- 
roient  entre  elles  comme  2  est  à  3 ,  et  la  hautein^  du  prisme  à  la 
petite  diagonale  dans  le  rapport  de  4  à  i/  7.  M.  Haiiy  est  arrivé 
aux  mêmes  valeurs  pour  les  incidences  des  faces  des  cristaux  de 
cette  substance  en  adoptant  Toctaèdre  rectangulaire  pour  la  forme 
du  noyau.  Il  a  imposé  des  noms  à  ces  mêmes  variétés. 

1 .  lénite  primitive-cundiforme  ; 

L^angle  I  est  remplacé  par  un  arête  parallèle  à  F.  (Tablf  comp» 
fig.  17 ,  ou  Première  partie ,  fig-  8.  ) 

3.  lénite  quadrioctonale  ; 

'Prisme  à  4  P^^s  terminé  par  deux  pyramides  à  4  faces  placées 
siur  les  bords  :  Cordier^  Var.  1  ,-fig.  2 ,  ou  Tabl.  comp.  plane.  II  , 
Ug.  35. 

3.  lénite  queUernaire  ; 

Prisme  tétraèdre ,  presque  rectangulaire  ,  terminé  par  à  faces  en 
biseau  placées  sur  les  angles  obtus  :  Gordier^  Var.  2,  fîg.  3. 

4>  lénite  quàdriduodécimale  ; 

La  variété  précédente  augmentée  de  .2  facettes  triangulaires  sur 
clia«pe  angle  aigu  du  biseau  :  Cordier ,  Var.  3 ,  fîg.  4. 


q 


-  -^p 


.    S,  lénitt  erioceomde; 

Prisme  à  8  pans ,  terminé  par  vm  sommet  surliaissé  à  8  fiicet  ; 
•dont  4  «ont  placées  smr  les  angles  et  4  sur  les  bords  :  Cardier,  Var. 
A>  %.  5. 

6.  lénite  monosti^ue  ; 

La  variété  précédente  portant  de  plus  au  sommet  une  facette  pa- 
•raliéle>^ia  base  du  prime  :  Cordier,  Var.  5  ,  fig.  6. 

Indéterminables. 
7*  lénite  bacillaire  ,    8.  —  acicuiaire  ;  et  9.  —  amorphe» 

ANNOTÂT  ION  S, 

L'Iénîte  se  trooTe  dans  deux  endroits  dîfférens  de  l'île 
d'Elbe ,  où  elle  a  été  découverte  par  M.  Lelièvre^  eu  1801  ; 
Mvoir  à  Rio-la-Marlne  et  au  cap  Calamité. 

Dans  le  premier  de  ces  endroits  elle  fait  partie  d'une  masse 
ou  eouiïiie  très  -  épaisse ,  superposée  à  un  calcaire  primitif 
mêlé  de  talc  (  espèce  de  marbre  Cipolin  ).  Elle  y  est  engagée 
dans  une  substance  verte ,  tantôt  en  prismes  et  tantôt  en 
aiguilles  plus  ou  moins  déliées.  La  couche  qni  contient  l'Ié- 
nîte  renferme  aussi  de  l'Ëpidote  vert-jaunâtre,  du  qutfrz/ 
quelques  cristaux  de  fer  arsenical  et  du  fer  oxjdulé  amor« 
pbe.  —  Au  cap  Calamité^  elle  se  trouve  encore  dans  la 
même  substance,  mais  qui  est  ici  d'une  copieur  plus  grise  et 
d'un  aspect  semblable  à  celui  de  certains  Actinotes  asbesti- 
formes  :  elle  y  est  accompagnée  de  fer  oxjdulé  ,  de  Grenata 
et  de  Quarz-bjalin.  (Zie/z^v^re ,  Méip.  cité,  p.  71  et  72.  ) 

Ce  minéral  existoit  depuis  long-temps  dans  la  collection  de  Borné 
de  risle>  acquise  par  M.  Gillet-Laumont ,  et  dans  celle  de  M. 
Fleuriau  de  Bellevue  qui  en  avbit  rapporté  des  échantillons  du  cap 
Calamité  ,  en  1797  ;  mais  on  neTavoit  pas  examiné  dans  Tintauf- 
tion  d*en  établir  les  caractères.  C'est  donc  bien  réellement  à  M.  Le* 
lièvre  que  la  découverte  en  est  due  puisque  c'est  lui  qui ,  en  1 806  ^ 
nous  en  a  fait  connoître  les  caractères  et  a  prouvé  ainsi  qu'elle  doit 
occuper  une  place  distincte  parmi  les  espèces  minérales.  (  Hauy  » 
Cours  de  1 808.  )  * 

La  substance  verte  dans  laquelle  les  crittaux  et  les  aiguille^ 


(    »72   ) 
dléntte  se  trouvent  engagés  est  un  pyroxène  fibreux  ,  vçrt-obscar  , 
qui  a  beaucoup  de  ressemblance  avec-  certaines  variétés  d*Amplii^ 
bole  vert,  et  en  particulier  avec  celui  de  Cbamouny.  (Cours  de  Mi- 
néralogie de  1 81 1 . )  ^ 

!•  La  Collection  du  Muséum  ne  possède  qu'un  seul  morceau  dm 
ce tt&  substance.  £lle  le  doit  à  M.  Leiiévre,  Tun  des  inspecteurs  gé- 
néraux des  Mines  de  TEmpire.  Il  appartient  à  la,  variété  trioctonale^ 
et  a  potir  gangue  un  pyroxène  fibreux ,  vert  obscur ,  friable  et  souillé 
d'oxyde  jaune  de  fer  ,  avec  un  peu  de  Quarz-byalin  ;  il  vient 
du  cap  Calamité,  s 

Sx.'    EspicE.  STAUROTIDE  (/). 
V  (  Première  partie  y  p:  58.  ) 

Schorl  cruciforme  ou  Pierre  de  croix ,  R.  D.  —  Id. ,  De  B.  — 
Croisette ,  Daub.  — •  Stdurolithe  ou  Pierre  de  croix ,  Dblam.  — 
Grenatite ,  Dbsaussure.  -^  Staurolith  ,  W.  et  KaAst.  —  CrûtalU 
crucifomU  di  BrUgruda  ou  SumrolUi^  Nap.  —  Grenatite ,  BaocH. 
^^  Staurotide  croisette ,   B&ong. 

Cristaux  du  Saint- Gotbard. 

Grenatite ,  Desussurb.  —  Granatit ,  Reuss.  — •  GranatUe ,  Nap. 
•—  Jd.  Thohs*  —  Staurotide  grenatite ,  BaoNG. 

La  Stanrotîde  appartient  exclusivement  anx  montagnes 
de  première  formation  oh  on  la  rencontre  disséminée ,  tan- 
tôt  en  cristaux  fi*.nples  et  tantôt  en  cristaux  croisés ,  dans  le 
schiste  micacé  ou  lé  schiste  argileux  ,  comme  à  Saint- Jac- 
ques de  Compostclle  en  Galice ,  et  en  France  dans  la  cî-de* 
vantprorince  de  Bretagne  (i),  et  dans  le  département  da 
iVar  (2)  ;  et  en  Amérique  (3).  Les  cristaux  isolés  d^ane  forme 
très-nette  se  trouvent  pins  particulièrement  dans  les  ravines  n 
crensécs  par  les  eaux  dans  ce  même  schiste  arg^lenx  en  dé- 
composition. -«-  Au  Saint  Gothard  ,  les  cristaux  de  Stau- 
rotide sont  engagés  ,  soit  seuls  dans  le  schiste  micacé ,  soit 
avec  le  disthène  dans  le  schiste  talqoenx. 

(  i)  «  I»a  roche  de  schiste  micacé  qui  renferme  les  Staurotides  en 
Bretagne  ,  forme  une  petite  chaîne  de  collii^es  peu  élevées ,  qui  8*é- 
tend  de  Test  à  Touest  depuis  le  Tellené  jusquVuprès  de  Quimper  , 


(  «75  ) 

«n  passant  près  de  Baud  ;  de  Scaïr ,  de  Coadrîx  et  de  Corraix.  Elle* 
abondent  surtout  dans  le  voisinage  du  moulin  à  eau  appelé  le  7e/- 
lené^  proche  la  route  qui  conduit  dei  Lominé  à  Baud,  à  peu  près  à 
égale  distance  de  ces  deux  bourgs.  (  Bigot  de  Morogues^  J.  des' 
M.  t.  a6 ,  p.  456.  ) 

(a)  m.  Menardde  Lagroye  a  trouvé  des  Staurotides  peribexaôdres 
dans  un  schiste  micacé  entre  Cavalière  et  Gavalaize ,  sur  lia  route 
d'Hiêres  à  Saint  Tropez  ,  département  du  Var; 

(3)  En  cristaux  croisés  rectangulaires  ou  obliquangles  semblables 
à  ceux  de  Bretagne  ,  dans  un  schiste  micacé  du  district  du  Maine  y 
état  de  Massassuchet  (  W.  Maclure^  J.  de  Ph. ,  t.  69,  p.  314.) 

M.  Peales  de  Philadelphie  a  envoyé  à  M.  Haiiy  des  cristaux  uni- 
binaires  de  la  même  substance  qui  se  trouvent  associés  au  grenat  ec 
au  disthène,  dans  un  schiste  micacé,  blanc^jaunfttre ,  des  environs 
de  G^rmanstown ,  proche  de  la  ville  de  Philadelphie. 

1  ,  A  et  3.  SiavLTOliàe  prtmitwe,  S.  périhexaèdre  et  S.  unUfinairey 
séparées  de  leur  gangue  ;  de  Bretagne. 

3<  a,  St'  uhibiruUre ,  brun-rougeâtre ,  foiblement  translucide ,' 
avec  disthène  fasciolé,  dans  le  talc  schisteux  ;  du  SaintrOothard. 

3.  ^.  La  même  seule  dans  le  schiste  micacé. 

4-  Staurotide  périhexaèdre ,  brune ,  en  cristaux  croisés  rectangu- 
laîresde  55  millim.  (a  pouces  de  hauteur),  sur  3ô  mill.  (16  lignes) 
d^épaissenr ,  encroûtés  de  mica  jaune  ;  de  Saint-Jacques  de  Com- 
postelle  en  Galice ,  royaume  d*£spagne. 

4.  a,  Fragmens  de  cristaux  de  la  même  variée^  i  rapportés  de  U 
Guyane  par  M.  le  chevalier  du  Puget. 

5.  Suite  de  cristai\x  croisés  rectangulaires  o\x  obliquangles  ; 
de  Bretagne. 

6 .  7  et  8.  Staurotide  unibinaire  ,  rectangulaire  ou  obliquangle , 
et  St.  cernée  ,  obliquangle  ou  mixte  ;  du  même  pays. 

XXP.  EsPàcs.   ÉPIDOTE    (m). 
(  Première  partie  ,  p.  Sg  et  a^S.  ) 

Cristaux  verts,  en  prismes  oràinairement  déliés,  du  départemem 
de  risère  ;  de  Chamouni ,  etc. 

Schorl  vert  du  Dauphiné,  R.  Dj  —  Schorl  aigue-marine  du 
^int-Gothard ,  Delphinite  ,  De  SAus^as.  — -  Thallite ,  Delam-  — • 


('74)         . 

Piuazity  W  —  Cenuiner  Thallit,  KiLRsr.  —  Glasiger  Strahîstein, 
•AEmmbA£ino.  —  Stralite  vetrosa ,  Nap.  —  Piedra  radiada  vir 
idriosa^  Herrg.-^  Olassjr  Actynoljrte ,  Kirw.  — PiatazUe^,  Thoms^ 
— La  Rayonnante  vitreuse  y  Brock.  —  Epidote  stralite  ,  Brong. 

Cristaux  verts  oa  vert-noirltres ,  d'un  volume  plus  ou  meios 
considérable ,  d*Arendal  en  Norwège. 

Akanticone ,  D'Andrâdb.^*  Akanticonite.  -^ArendalU ,  lUirss^. 
—  Var.  du  Pistazit,  W.  --^  Spliuriger  Thallit,  Kaast. 

Cristaux  d*un  gris-éclatant  y  ou  bruns  ,  ou  d*un  brun-jaunâo^  , 
ordinairement  incomplets  à  leurs  extrémités ,  du  Valais  ,  de  la  Ca-> 
linthie  ,  des  environs  de  Salzboin'g, ,  etc. 

Epidote  gris-éclatant,  du  Valais.  — f'rehnite  grise ,  confusément 
cristallisée }  Db  Saussure. —  Zoîsic ,  W.  et  Karst.  —  Id. ,  Delam- 
>—  Id. ,  Broho. 

Ep.  arénacé,  —  Skorza,  prem.  part.  ,  p.  SSg.  — -Id. ,  Dei«am«  — 
Sandige^  Thallit,  Karst. 

L*Epidote  se  trouve  en  cristaux  dissémioes ,.  de  coaletfr 
grise ,  dans  !«  Granitc  à  Hoff  dans  fce  pajfs  de  Bareith,  ^  à 
Layjb^ch  y  pays  d6  Salzboorg;  à<  Sa«a]p^^  e»  Càiintliîe  j^ 
etc.,  et  en  cristaux  verts-jaunâtres ,  d^nn  beaa  volume  dans 
les  mines  de  fer ,.  en  Snède  et  en  Norvrège  (i)  IL  se  .reocon-> 
trç  encore  soos  Im  forme  d'aiguilles  on  de  cristaux  déUé# 
d'an  heaarert  on  jaanàires^,  eu  France  èkxk»  le  département 
de  risère  (2)  et  dans  la  vallée  4e/Chamoinij  ;  es  PiémonI  » 
eii  Corse,  an  Saiat-Golhard,  aux  environs  de  Francfort (3)  , 
à  Konsberg  ,  en  Norwège,  dans  la  Ghaiix  carbonatée  lami- 
naire avec  Fargent  natif;  dans  l^Inde,  l'Arabie  Pétr^  (4')  > 
la  Caroline,  etc.,  etc.  —  ]Ën  grains  très-fins,  dans  le  sol 
de  transport  d|ins  le  lit  de  FAranyoschs^  en  Transylvanie. 

(i)  L' Akanticone  se  trouve  en  Suède  dans  les  mines  de  fer  dm 
persberg ,  de  Langbansbytta  et  de  Norberg.  On  en  trouve  encord 
de  très-belle  dans  la  mine  de  fer  de  Kustad  à  Hergoland  ;  et  à 
Arendal  en  Norwège  ,  dans  les  mines  de  fer  de  Tornbiomsbo  y 
Utrille,  etc.  { IfAndrade  ,  J.  de  Ph. ,  t.  5i ,  p.  aSg.  ) 

On  a  nommé  Sidéro^itane ,  une  variété  d^Epidote,  noir-brunâti-e^' 
4'ArendaL  (  Manthej,  ) 


(^75) 

(a)  Cette  substance  est  très-répandtie  ^ans  TOisans  ;  tantôt  elle 
y  constitue  des  roches  et  tantôt  elle  est  en  filons.  Dans  le  premiet 
cas  elle  est  en  niasse  ou  cristallisée ,  comme  les  autres  élémens  du 
granité  dont  elle  fait  partie.  Je  Tai  également  rrouvée  dans  les  roches 
Goméenne^  amygdaloïdes  appelées  Variolitea  du  Drac,  associée  aux 
globules  calcaires.  Les  plus  belles  roches  épidotiques  sont  celles  d'^U 
lemont ,  de  Livet  et  de  la  cascade  de  bâton.  Dans  les  filons  elle 
se  trouve  avec  le  quarz,  le  feldspath ,  Tamiante  ,  la  prehnite ,  l'a- 
ziatase,  la  chlorite  ,  etc.  Les  échantillons  les  plus  remarquables 
proviennent  de  TArmentières ,  de  Vaujany  ,  d'AUemont ,  de  Livet  ^ 
du  mont  de  Lans,  etc.  (  Note  de  M.  Héricart  de  Thury.) 

(3)  Les  veines  de  quarz-hyalin  qui  coupent  les  couches  horizon- 
tales du  schiste' argileux,  gris-verdâire  ,  qui  constitue  la  colline  du 
Geisberg,  au  nord-est  de  Francfort ,  sur  la  route  de  Coblentz ,  ren- 
ferment de  répidote,  d'un  vert'^lair.  Il  est  le  plu»  souvent  sous  la 
lorme  de  cinstaux  aciculaires  et  rarement  en  petites  masses.  (  Leou" 
hard,  J.  des  M.  ,  t.  22  ,  p.  iSq.) 

(4)  M.  Bozîère  Ta  trouvé  en  Egypte  et  dans  presque  toutes  les 
montagnes  de  l'Arabie  pétrée. 

I  ^t  2.  Epidote  sexquadridécimal  et  £p«  subdistiqufi  ,  vprt-jau- 
nàtres ,  en  cristaux  terminés  d*im  seul  côté  ;  de  TOisans. 

3.  Ëpidote  amphihexaèdre ,  vert-Jaunâtre,  avec  Pyroxène  perîoc- 
taèdre  ,  noir-verdâtre  ,  sur  amphibole  lamellaire  ;  de  la  mine  de  fer 
de  Tombiornsbo ,  près  d'Arendal.  ^ 

4.  Epidote  dodécanome^  .vert  nuancé  de  jaunâtre  et  dont  la 
surface  est  comme  nacrée  ;  d'Arendal  :  donné  par  M.  Haûy. 

5.  Epidote  vert-jaunâtre, en  prismes  octogones,  à  sommets  frac- 
turés ,  avec  le  quarz-hyalin  et  Ic^fer  oxydulé  ;  du  même  pays. 

6.  Epidote  adculaire ,  olivâtre ,  éclatant ,  en  aiguilles  entrelacées,' 
avec  quarz-hyalin  ;  de  la  cascade  de  Bâton  ,  département  de  l'Isère  , 
où  il  forme  une  veine  dans  une.  roche  amphibolique  ;  donné  par 
M.  Héricart  de  TThury. 

6.  a»  Plusieurs  autres  morceaux  de  la  même  variété ,  associée  à 
diverses  substances  ;  du  même  départemèi^f . 

7.  Epidote  bacillaire ,  gris- éclatant ,  dans  le  granité  ;  du  Fichteî- 
eebiirge  ,  dans  le  Bareith  :  donné  par  M.  le  docteur  Schneider. 

7.  a.  La  mêmç  variété  ;  du  TyroL  • 


(  iyô  ) 

On  en  trouve  de  la  même  couleur  en  Carinthie  ,  et  dans  la  vallétf 
de  Saint-Nicolas  ,  voisine  du  Mont-Rose  y  avec  le  grenat  orangé  f 
de  jaunâtre,  en  Tyrol ,  et  à  San-Giglo  ;  et  de  brunâtre-translucide 
dans  le  quars  ,  près  de  Bieber  en  Hanau. 

8.  Epidote  granulaire^massif^  vert ,  dans  le  quart  ;  des  environs 
du  bourg  d'Oisans. 

La  collection  n'est  pas  riche  en  cristaux  d'épidote  ;  tes  variétés 
bUunUtUre,  moiiostiquè ,  dissimilaire  et  ^uadridécimale ,  manquent ,' 
ainsi  que  les  trois  variétés  nouvellement  connues  de  M.  Hatiy  :  TE* 
pidote  arenacé  et  VEp.  terreux  ne'  B*y  trouvent  pas  non  plus. 

APPENDICE. 

KPIDOTE     MANGANESIFERE. 
.  (  Première  partie ,  p.  274.  ) .    . 
Manganèse  oxydé  violet  sUicifère  du  Traité'—  Mine  de  manga- 
nèse violette  et  manganèse  violet  du  Piémont ,  Nap.  —  Id. ,  BaocB. 
—  Ëpidote  violet ,  Brong. 

.  L'Ëpidote  manganèsifère   se    trouve  è  Saînt-Marcel  en 

Piémont  (  Vtfl  d'Aoste  ) ,  dans  une  montagne  de  Gneiss.  Il 

accompagne  le  manganèse  oxydé  métalloïde  compacte,  et  lai 

sert  de  gangne  conjointement  avec  TÂsbeste ,  le  Qoarz  et  le 

Calcaire  spalhiqne.  (  Cordiçr  ^  J.desM.  1. 13,  p.  i35.  ^ 

I  et  2.  Epidete  maganèsifère  ,  bacillaire ,  et  £p.  m.  acictdaire  ^ 
violets  ;  de  Saint-Marcel  :  plusieurs  moit^eaux  donnés  par  M. 
Gbarles  Hersart  de  la  Villemarqué. 

t  XXir.  Espèce.  HYPERSTHÈNE  (m). 
(  Première  partie,  p.  a74*  ) 

Labradorische  Horneblende ,  'W.  —  Hypersten ,  Kaast.  —  Id.  ^ 
X^&xn,  —  Ormhlenda  fahradorica^  Nap#  —  Blenda  comea  labra^ 
dor,  Herro.  —  Labradore  Horneblende ,  Kirw,  —  La  Hornblend* 
du  Labrador  ,  Brocb. 

L'Hypersthène  n*a  encore  été  troavé  qq*aa  Labrador  oit  il 
accompagne  le  feldspath  opalin.     > 

M.  de  Drée  en  possède  un  morceau  rouie,  de  près  de  7  centimè- 
tres (:ï  pouces  6  lignes  )  de  diamètre.  '  ■ 


{  177  > 

t.  Hyperstfaène  laniirtaîrè ,  gris-brunâtre  ,  à  reÛets  d*uù  rotiga 

cuivreux  ;  donné  par  M.  Haiiy. 

''  '  ■  ■*        _ 

Addition  aux  caractères. 

(Klaproth,  Ann.  de  Ch.  ,  t.  65  ,  p<  341  et  suiv.) 

Action  du  Jeu,  —  Au  chadnmean  ,  il  est  infusible  ;  réclat  demi* 
foétallique  passe  au  uoirtoe.  '' 

Béduit  en  poussière,  il  a  une  couleur  gris  de  iD^ndr*  foncé.  Si^çn 
le  fait  rougir,  il  prend  une  couleur  brun-rouge  et  perd  1  pour  100 
de  son  poids* 

Cette  substance  condont ,  sur  100  parties  :  Silice  S^^nG  ,  magné- 
aie  14 1  alumine  3,36 ,  chaux  i,5o  ,  oxyô^  de  hr  a4)5o ,  «au  ,1  ^ 

oxyde  de  manganèjte  o,a5  ;  perte  2,a5. 

»,  ■  - 

XXIÏL*  EspèC'K.  WERNÉRÏTE. 

(  Première  partie  ,  p.  6ï..  ) 

WernéritedeD^ANDRADE  et  de  tous  les  Min^alo^îstes.— -  ^r^rccik 
on  ^rA^wV  du  seul  Wern^. 

Le  "Weriiérite  ae  tro.nve  en  crîjsianx  di9i8eB»ia^^R  en  pi^ 
.t.îte9  masses,  dans  les  mines  de  fer  de  Noriho  et  d'Ulrica  , 
en*  Snède;  et  à;iBonen  ,  près  d'Arendai,  en^  Norwèg«.  --* 
A  Ca Ditpo-Loogior^  dans  le-  Yal  l<e?aiithie  suivant  Stinve. 

M.  Pétersen  regarde  ce  dernier  comme  un  Corindon  verdâtre. 

i  et  2*  'Wernéritè  dioctaèdre^  et  W,  amorphe^  Tert-bleuàtres  ^. 
dans  le  Parantbine  semi-compacte  ;  de  JBupen  :  dovné|)ar  M.  Haiîy. 

*XXIV'.  EsPèct.  PARAKTHIlirE  (m). 

MzcARfiiAB  et  ScAPOUTB,  du  /Traité. 

(  Première  partie  ,  p.  20a  ,  âo5  eVa77,) 

ParantWnecrw£w//iWet  çyUndroîde.^  RapidoUtbe(Rliabdiïlithe)V 
ABiLDGAtiRD.  —  ScapoUte  ,  D'Andhaoe.  — ^  Id. ,  Delam.  —  Id.  » 
Broch.  —  Id  j  Thoms.  . —  Dichteret  Strahli^et  Sc^polith ,  I^arst. 

P.  atHculaire.'-^  Nfidelfôrmiger  Scapoln, 'K.tLMrc. 

P.  JewlleU ,  blanc-métalloïde  ;  semblable  au  mica  aTgentin.  ->• 
JficaxeUe  ,  Abkldgaaao.  -^  Var«  du  StraMiger-Scapalith ,  Karst. 


-1 


^ 


(  '78  5 

P.  vitreux,  bkne-grisâtre.  — Wemérite  blanc  des  Allemande  j| 
diaprés  M.  de  Monteiro. 

P.  ijert,  subnacré ,  dans  la  cbaux  carbonatée  mêlée  d'ampbibole 
et  de  fer  oxydulé  ;  d'Arendal.  Hailjt  i8ii.  —  Tcdkartiger  Scapo-r 
lith,  Karst. 

GÂRAGTBRX3« 

Pesanteur  spécifique  du  Paranthine  vitreux,  2,74*4*  Haûy , 
Ann.  du  Mus. ,  t.  10  ,  p.  47^* 

ANNOTAT  10  If  3. 

Le  Papanthîne  vient  anssi  de  Norwèg«  qîi  on  le  troàve 
dans  les  n»ines  de  fer  voisines  d^ArendàF  ,  soit  en  niasses 
vitreuses  y  soit  en  prisme^,  avec  le  qnarz^  le  grenat,  le  mica  « 
dont  il  semble  gaelquefois  pénétré ,  la  Chanx  carbonatée  , 
l'Ëpidote,  l'AmpbiboIe,  le  feldspath,  le  titane  silicéo— 
calcaire,  le  fer  oxjdulé,   etc. 

M.  de  Drée  cite  dans  son  Catalogue ,  p.  16,  de  gros  cristanx  de 
Paranthine  sur  une  gangue  d^amphibolè  et  de  zircon  mélangés. 

Il  est  très^probable  que  le  Wemérite  n*est  qu^une  simple  variété 
du  Parantbiiia;  du-  moins  c'est  l'opinion  à  laquelle  a  été  conduis 
M.  de  Moateito^àUflUitederexamen  qu'il  a  fait  de  tous  les  écbap^ 
tiilon^  qui  existent  da^iijles  collecttbns  4^  la. capitale,  et  spéciale* 
ment  dans  la  belle  collection  de  M.  Neergaard ,  sous  les  noms  de 
Paranthine  ,  de  Scapolite  ou  de  Wernérite  ;  il  a  consigné  le  détail 
de  se»  observations  dans  un  méînoire  très-intéressant ,  publié  ea 
180^  (J.  de  P!h ,  t.  68,  p.  176  à  199  )  qu'il  termine  ainsi  : 

Si  les  Minérajpgistes  viejinent  jamais  à  admettre  la  rémiion  du 
Wernérîte  et  du  Parantbine,  ils  conviendroient  facilement  de  con- 
server le  premier  nom  pour  désfgner  l'espace  qui  en  proviendra. 
L'empressement  avec  lequel  ils  l'ont  unanimement  adopté  ,  lorsque 
M.  D'Andrade  le  donna  au  minéral  qui  Ta  porté  jusqu'ici ,  en  prou- 
vant que  ce  Savant  ne  fit  qu'exprimer  le  premier  le  vœu- général , 
tu 'est  un  sûr  garant  qu'on  ne  voudra  pas  faire  disparoître  ce  sign« 
de  vénération  pour  le  savant  illustre  à  qui  il  fut  consacré. 

Vo)ez  encore  sur  l'anologîe  du  Paraotbine  et  da  Weméritew 
4^aK>,Tabl.  cpmp.^  pag.  187  et  suîv. 

] .  Parantiline  dioctaèdre,  blanc  mat ,  légèrement  nuancé  de  vert^ 


\ 
C  t79  ) 

krec  titane  6ilice<ocalcaîre  ditecraèdre ,  brun,  et  Pyroxèoe  péribeïai* 
^re^  verdâtre  ,  sur  Pyrozène  granulaire  ;  de  Langsoëgrube ,  près 
d*Arendal'      ^  n 

2.  Paranthine  périoceaèdre  ,  rougeâtre ,  en  cristaux  groupés,  aveo 
funphibole  prismatique ,  sur  amphibole  lamellaire  ;  du  même  pays. 

3  à  5.  Paranthine  péHtétraèdre  ,P.  tylindroïde  et  P.  aciculaire  ^, 
blanc-grisàtres  :  3  léchantillons. 

6.  Paranthine  5u^-/â7n/;ta«/-0^blancluisaut,  vitreux,  tenfermanc 
des  grains  de  pyroxène  noir-verdâtre. 

Cette  variété  nommée  Paranthine  'vitreux  et  Wernérlte  hlant 
renferme  quelquefois  des  cristaux  de  Wernérîte  vert, 

y  à  lo.  Vareoithme gris-ntétalioide  ,  P.  klànc-jaundtre  et  P^rouga. 
de  briqùè  :  fragmens  de  cristaux  à  tissu  compacte. 

XXV.  Espèce.    DIALLAGE  {/). 

DtiLLAOE  et  Spath  cbatoyâhï  ,   du  Traité. 

(  Première  partie  ,  p.  6i ,  20©  et  276.  ) 

JDiallage  t)ene,  —  Smaragdite ,  db  Sitïss.— i-  Id. ,  Delà».  -^ Feld* 
«path  vert ,  R.  D.  —  Schori  feuilleté,  De  B. —  Emeraudite ,  Daub* 
' —  Var.  du  Strahhtein ,  W.  —  Smaragdite ,  Kaast.  •*-•  Lotalalite, 
SBWEHOTiiirK.  —  Smaragdite ,  Thoms. 

Diallage  'verte ,  dans  le  Jade  tenace. —  P^erde  di  Corsica  duro ,  dei 
ÏTAiiiEVs.  ^-  Euphotide  ,  HAiir. 

Diallage  métaltoîde.  Spath  chatoyant  du  Traité.  — •  Id. ,  Baocr*' 
•»- Schori  lamelleux  chatoyant ,  couleur  d'or  ,  Miroitante  ;  Delam*  ' 
• —  Schillerstone  ,  Thoms. —  Schillerstein ,  W.  —  Éronzit,  Karsi?. 
—  Schillemde  Hornblende ,  Keuss.  — SchilUrspath,  —  Labrado- 
rische Hornblende ,  Aëumerl.  -^Diallage  chatoyante  et  D.  métal-» 
loxde  ,  BtioNa. 

I>.  Métallo!de^^ro-/â7it/r2a{>tf .  —  Vulg.  Bronzice.^-ld.  ,  Delam. 

La  Diallage  appartient  aux  montagnes  de  première  ori<* 
gînCj  et  partîcnllèrement'à  certeinea  serpentines  et  au  Feld*>« 
spath  tenace  (Jade  de  Saassore  )  dans  lesquels  on  la  trouve 
disaé  minée  par  petites  niasses  lamellenses,  ordînairement 
métalloïdes  (i).  La  variété  d'nn  beau  vert  de  Corse,  et  celle 
da  IMusinet ,  près   de  Tarin  |  sont  dans  le  jade  tenfict* 


\ 


(i8o) 

Cette  substance  abonde  surtout  anHartzet  eu  Angleterre  , 
dans  le  pays  de  Goruonaiiles  :  on  en  trouve  aussi  en  Italie  | 
en  France  (2) ,  en  Stjrié ,  en  Hongrie ,  etc. 

(1)  On  la  trouve  également  dans  les  terrains  d  alluvion ,  pro- 
venant de  'Ja  décomposition  des  montagnes  anciennes  ,  sur  les  bords 
du  lac  de  Genève  et  sur  ceux  de  la  mer  Bl^nchcv 

<  (2)  A  une  distance  d*un  mille  environ  de  Vol  tri ,  en  allant  de 
Menton  à  Nice,  on  trouve  une  roche  stéatitique  de  300  pieds 
environ  de  hauteur  y  nommée  Collectif  près~de  laquelle  on  Voit  des 
lilocs  isolés  ,  dont  quelques-uns  pèsent  plus  de  2000  livres ,  d*une 
roche  feldspathiqiTe  blanche  ,  dure ,  lardée  de  toutes  parts  d*une 
belle  diallage  d'un  vert  d'herbe  ,  pur  et  brillant.  Cette  smaragdite 
est  plus  belle  que  celle  d'Qrezza  en  Corse.  (  Fàujas,  Ann.  du  Mus. , 
%.  XI ,  p.  224* } 

M.  Viviani  a  découvert  sur  les  bords  du  torrent  de  la  CraVagna  y 
vis^k-^s  de  la  Rochetta ,  dans  les  Appennins  de  la  ci-devant  Ligurie, 
«me  roche  de  serpentine ,  blanc  de  lait;  légèrement  nuancée  de  ver- 
dàtre ,  qui  renferme  à-la-fois  des  noyaux  de  diallage  laminaire  mé- 
talloïde ,  des  globules  de  chaux  carbonatée  saccaroïde ,  d'un  rouge- 
vif,  etdes-veines  de  chaux  carbonatée  ordinaire.  Il  propose  de  donner 
■à  cette  roche  qui  est  susceptible  d'être  employée  dans  les  arts ,  le 
nom  de  Granile  serpentineux*  (  J.  de  Ph. ,  t.  65  ,  p.  299.  ) 

La  substance  verte  décrite  par  M.  de  Sewerguine  sous  le  nom  de 
Lotafalke  ou  Lotalite  (Acad.  de  Pétersbourg ,  t.  T^V,  p.  4^3  ; 
1 806) ,  nous  paroît  n'être  qu'une  variété  de  diallage.  EUe  est  engagea 
par  petites.masses  d'un  beau  vert  dans  un  granité  composé  de  felds- 
path laminaire  rougeâtre  ,  de  quarz-gris  et  de  mica-noir ,  qui  se 
trouve,  à  18  verstes  vers  le. sud  de  la  forteresse  Davydoff ,  situéo 
entre  Willmanstrand  et  Fridrischsham  et  à  3  verstes  d*an  petit  viU 
lage  nommé  Lotala*  M.  Sewerguine  a  retrouvé  la  même' substance 
dans  une  roche  semblable,  qui  a  servi  à  la  confection  des  colonnea 
dont  est  décorée  la  nouvelle  église  cathédrale  dd  la  Sainte-Vierge 
de  Cazan ,  à  Saint-Pétersbourg.  La  carrière  d*où  côs  colonnes  ont 
été  tirées  se  trouve  dans  une  île  d'un  verste  de  Ipng  sur  un  demi  de 
large.  Cette  île  se  nomme  Raab,  et  est  située  à  800  verstes  des  fron*^ 
titres  russe  ,  suédoise  et  danoise ,  au  63<^  de  latitude  dans  le  gofe  de 
IWabourg.  On  y  voit  des  lits  de  près  de  4  archices  -  7  à  $  mètres 


\ 


(,80      : 

d'épaisseur  (  Mémoire  cité.  )  Les  côtes  de  la  mer  Blanche  en  offrent 
des  blocs  roulés. 

1 .  Dîallage  laminaire  ,  verte  ,  satinée  ^  dans  le  feldspath  compacte 
tenace ,  gris-bleuâtre  ;  de  Corse  :  plusieurs  morceaux  de  diverses 
teintes  vertes  et  grisâtres  : 

M.^Haûy  donne  à  cette  roche  le  nom  à^Euphotide.  C'est  le  V^rde 
di  Corsica  dttro  Aes  marbriers  Italiens.  ^ 

i.  u.  D.  laminaire  ,  gris-verdâtre ,  métalloïde ,  associée  au  feld- 
spath compacte ,  blanchâtre ,  dans  la  serpentine  noir-verdâtre  ;  de» 
montagnes  entre  Brano  et  Metanara  ,  sur  la  route  de  Gènes  à  la 
Spezzia,  département,  des  Appennins  ;  rapportée  et  donnée  par 
M.  Menard  de  Lagroje. 

1 .  b.  D.  lamin(iire ,  gris-noirâtre  ,  dans  le  feldspath  compacte  » 
blanc-verdâtre  ;  du  même  pays  :  donnée  par  M.  Tondi. 

I .  c  D.  laminaire ,  jaune-métalloïde ,  dans  la  serpentine  ;,  de 
Harzburger  Peste ,  au  Hartz  :  plusieurs  morceaux. 

I.  d.  La  même  dans  la  roche  de  serpentine ,  \  vert  -  noirâtre  ; 
du  comté  de  Coniouailles. 

a.  Diallage  fibro- laminaire ,  verte ,  avec  feldspath  rouge  et  am- 
phibole ;  de  Styrie. 

a.  a.  "D.fiùro-laminairej  jaunâtre  métalloïde,  engagée  dans  la 
serpentine  ;  de  Kestendorff  dans  le  Pochengebirge  en  Bassse-Styrie. 

M.  Haiiy  possède  un  morceau  du  même  pays  qui  offre  Je  passage 
de  la  Diallage  ^erte  satinée  à  la  Diallage  métalloïde  grise  éclatante. 

3.  Diallage  compacte-bacillaire^  ve^t-pomme,  dans  le  quarz. 
hyalin  blanc ,  mélangé  de  talc  laminaire  nacré ,  et  de  chaux  car^ 
bonatée  magnésifère  %  du  pays  de  Salzbourg. 

4*  Diallage  sub-métalloîde ,  lamellaire  ;  de  Kraubat. 

XXVr.  EspicE.  GADOLINITE  {/). 

.    (  Première parUe,  p.  65.)' 

Ytterbite,  «*—  Zéolite  noire ,  Geyer.  '—  CadoUnite  ,  £ckebbr<ï» 
—  Id. ,  BaocE(.  —  Id,  Thoms.  —  Gadolinit ,  W.  et  Kabst. 

CAKAGTBIlEr. 

Pesanteur  spécifùfue ,  é^,22!5  ;   Klaprotk. 

Electricité ,  résineuse  par  le  frottement ,  étant  isolée.  Haû^. 


/ 


(.82) 

Magnétisme^  très-sensible  dans  la  plupart  des  morceaux;  mai» 
,  non  pas  de  tous*  Id. 

Forme  primitive.  Cristallisation  susceptible  d^étre  ramenée  à  un 
prisme  rhomboidal  oblique  (fîg.  i6)  dans  lequel  l'incidence  de  M 
fiur  M  est  d  «nviron  iio*^,  et  celle  de  P  sur  Taréte  H  d'enyiroii 
iiSô**.  (  Tabl.  comp.  p.  47*  ) 

Quatit  aux  propriétés  chim^i^ues  de  TYttria  ou  Gadolme  ;  Yoye» 
^yanquelin ,  Ann.  de  Ch.  t.  56 ,  p.  1 45  et  suiv^ 

ANIIOTATIONS. 

La  Gadolinîte ,  dont  Id  dëcouTerte  est  due  à  M.  Arr)ie« 
nias  j  se  trouve  à  Ytterby  en  Suède ,  avec  rYttrotaatale  , 
dans  nn  feldspath  pur  conpë  verticalement  par  de  grands 
filons  de  roica^  et  surtout  dans  le  voisinage  du  point  d'inter- 
section de  ces  deux  snbstances  ;  quelquefois  aussi  en  petits 
grains  dissémines  dans  le  Feldspatli.  (  Eckeberg ,  J'.  des  M. 
t.  13  ,  p.  :26o.  )  . 

1.  Gadolinite  amorphe^  noir  -  brunâtre ,  dans  le  fddspath  ^ 
blanc-rougeâtre  ;   d'Ytterby. 

I.  0.  G.  amorphe ^  noir  parfait;  du  même  pays  :  «cbantillont 
donné  par  M.  Haiiy. 

XXV^^  EsrAcE.  LAZULtTE  (m). 

{  Première  partie  ,  p.  66  et  276.  ) 

Lapis-lazuli ,  R.  D.  — Zeolite  bleue ,  Lapis  lazuli  et  Pierre  d^az|ir. 
pE  B.  —  Lazulite ,  Dbjulh.  -*•  Lapis  oriental ,  Nonn.  — j-  Lazur-t 
9tein  ,  yi,  et  Kabst.  —  Zeolite  turchina  o  Lapis  Lazzoli  ,  Petr* 
—  Lapis  lazidi^  Herrg.  —  Id. ,  Kirw.  -—  Lazulite,  Thoms.  — La 
Pierre  dazui' ,  Broch.  —  Lazulitc  outremer  ^  Brong. 

■ 

Le  Lazûlite  se  trouve  en  veines  on  disséminévdans  les  ro-« 
ches ^anciennes  :  il  est  en  ve(ne  dans  le  Granité  aax  Monta*  ' 
Altaïs  ,  et  sur  Icfs  bords  du  lec  Baïkal  en  Sibérie  ;  disséminé 
dans  la  Chanx  carbonatée laminaire  micacée ,  en  Perse  et  a« 
Tbibct  y  et  dans  le  qoarz,  au  CliilL  Jl  en  vient  cgaleioeat 
ÛVL  nord  de  la  Chine, 

Les  échantillons  de  Lazulite  cristallisé  sont  fort  rares.  Nous  ai^OAJi, 


V 


^, 


JL,   L. 

^^ans  la 


/ 

(  i83  Y 

4^m,  prem.  part.  p.  276,  celui  du  cabinet  de  M.  le  baropi  O'uy- 
ton-Morveau.  M.  de  Drée  en  possède  également  un. 

I.  Lazulite  amorphe  t  bleu  d*azur  ,  dans  le  granité  ,  de  Rultuk,' 
«u  sud  du  lac  JBaïkal ,  eà  Sibérie. 

Le  plus  beau  morceaiu  de  Lazulite  en  masse  ^ue  nous  coanoîs- 
sioDs  appartient  à  M/  de  Drée.  Il  est  d'une  belle  couleur ,  et  pèse 
1 3  kilogrammes  (27  livres  ).        ^  "^ 

i;.  L.  amorphe  f  bleupâlo  ,  avec  fer  sulfuré  granulaire  disséminé , 
chaux  carbonatée  ;  plusieurs  m  orçeaux  venant  de  la  petite 
Bucbarie. 

3.  L.  amorphe  f  bleu-pourpré  ;  de  la  Chine.  ^ 

4.  L.  amorphe,  bleu-pàle  ,  nuancé  de  violet;  de  Sibérie. 

5.  Vase  ,  Plaques  polies,  et  Socles  en  Lazulite  compacte  de 
diverses  teintes.  .  ' 

Ces  objets  sont  placés  dans  les-armoires  consacrées  aux  minéraux 
travaillés  dans  la  Colleotion*  du  Muséum,  troi^ièsie  «aile,  ^u 
Sidle  des  Hoches.  ... 

XXVIir.  E  s  p  à  c  É.  M  É  s  O  T  Y  PE  (  /). 
(  Première  partie ,  p.  67.  ) 

r 

Zeolithe  de  Cronstedt,  et  de  tous  les  Minéralogistes.  —  Zeoli- 
the  eu  aiguilles  prismatiques  ou  pyramidales ,  K.  D.  —  Faser  Zeo- 
lith ,  W,  et  Karst.  —  Faseriger  Zeolit ,  Reuss.  —  Gemeiner  Zco- 
lit  h,  WiDENMAJf.  —  Zeolite  coinune  ,  Petr.  —  Id. ,  Nap.  — Zeo- 
lUa  comun^  Herrg.  —  Radiated  Zeolite  ,  Thoms.  —  Zeolithe 
rayonnée  et  Z.  fibreuse  ,  Broch.  —  Zeolite  ou  Mésotype  ,  Delam. 
—  Mésotype  Zeolithe ,  Brong. 

Mésotype  cristallisée.  — Zeolite  en  aiguilles  prismatiques  ou  pyira- 
midales,  R.  D.  —  Nadelstein,  ^.  —  Prismatischer  Zeolithe 
Karst.  *—  Needle  Stone ,  Tho^is.  '  * 

M.  acîculaire'-radiée  o\x  fibreuse-radiêe,  —  Zeotithe  en  stalactites 
ou  en  globules  à  rayons  divergens ,  R.  D.    ' 

M.  compacte^  t-^  Albâtre  zéolitique ,  R.  D.  -^  Dickter  Zeolièk  > 
Karst.  •  ^  ;» 

"M.,  gldbïdijbrme-compacte ,  rouf/d, -^Cvoc^ilG. 

M.  altérée, — Mehlzeolith,  W.  et  Karst.  —  Mealjr  Zeolite  > 
Tkoms. —  Z.  farineuse,  Broch. 


/ 


\ 


r 


;  (i84) 

CAEACTÈRES   BT   TARliTéi* 

\ 

(  Hauy  ,  Cours  de  Minéralogie  de  1 807  et  de  181 1.  ) 

Electricité.  Les  cristaux  de  Mésotype  d'Auvergne  ne  sont  pas  01» 
^ue  très-difficilement  électriques  par  la  chaleur.    ' 

I.  Mésotype  ^ni7»ViVe>  de  Feri)e. 

3.  Mésotype  octoduodécimale  ; 

La  variété  épointée  du  Traité  (  pi.  LVIII,  fîg.  176.  )  ,  dont  le 
prisme  a  huit  pans  au  lieu  de  quatre. 

Observée  sur  la  Mésotype  quarzifère  concrétionnée  (  AEdelite  )  , 
drusique ,  dans  les  cavités  d'un  basalte  gris  ;  de  Ferôe. 

5«  Mésotype  dédduodécimale ,    de  Feroe  ; 
Prisme  à  1 2  pans ,  terminé  par  des  sommets  à  5  faces  9   comme 
dans  la  variété  précédente. 

4*  Mésotype^  capillaire^  de  Ferôe»  ■ 

5.  'M.ésotype  floconneuse  ,  blanche  ;  deNorwège. 

£n  mam melons  d^un  beau  blanc ,  composés  d*aiguilles  eztrém»» 
ment  ^nes  et  ressemblant  à  du  coton  pressé* 

6.  Mésotype  compacte^  blan'c-gnat. 

La  NatfoUthe  de  Klaproth  est  une  Mésotype  eo/z«r^et07iii^-ma- 
melQnnée  ,  jaunâtre  et  jaune  rougeâtre ,  à  tissu  fibreux  et  serré. 

ANNOTATIONS. 

'  La  Mésotype  se  rencontre  ordinairement  dans  les  monta» 
gnes  à  couches  indépendantes  (  Flôizârapp  )  on  on  la 
trouve  sons  la  forme  de  masses  fibreuses  radiées  »  de  cristaux 
ou  de  globules  ,  ^emplissant  les  cavités  des  amjgdaloïdes  à 
base  de  wacke  pu  de  basalte.  (  Roches  que  plusieurs  minéra- 
logistes regardent  avec  Dolomieu ,  Faujas ,  etc. ,  comme  d'an- 
ciennes laves.  )  Elle  y  est  quelquefois  seule  ;  maïs  le  plaa 
aowent  accompagnée  de  cristaux  dechabasie^  de  stiibîte, 
de  quarz  ,  de  chaux  carbonatée,  de  talc  zographiqne^  etc. 
Elle  abonde  surtout  en  Islande  (v)  et  dans  l'île  d«  Ferôe. 
l^n  Angleterre,  dans  les  Hébrides  (2);  eki  Italie  aux  iles  Cj-» 
dopes  voisines  de  Catane^  et  à  Lipari^cn  Sicile  (2}j|  eu 


r 

(  ï'ss  )      , 

France,  ààns  les  dëpafi>em«n8  da  Vnj^èe^Dàme  (4),  et  de 
de  l'Ârdèch^  ;  an-x  îles  de  Boarbon  ,  la  Guadeloupe,  etc. 

(i)  La  Zeolite -se  trouve  tantôt  par  fragaiéns  détachés ,  et  plus 
souvent  en  masses  radiées  que  les  Islandais  nomment  Stiemsiern» 
Pierre  à  étoiles ,  dans  lès  rochers  qui  bordent  là  Imer  près  de  Dyr- 
fbrd,  situé  dans  risèr^ord,  vers  le  nord  :  -elles  y  sont  très-belles' 
(  Olafsen  et  Pwelsen  ,  Voy.  en  Islande  ,  t.  2^  p.  365.  >  .  .  .La 
baie  de  Rodevig  en  fournit  éga|ei;nent.  ?'pm.  4tP«  7^  •  •  •  Ils*en 
trouve  aussi  de  belles  variétés  au  glacie,r  de  ^ornefiord  ,  district  de 
Hule  et  de  Skaftefield  et  dans  les  ^les  de  Malmôe  et  de  Orangôe  , 
aunordderîîe.  (T.  4,  p.  355.  )  .   ,       . 

(a)  On  trouve  en  abondance  dans  les  wackes.^et  le^  basaltes  irré- 
guliers dont  la  partie  septentrionale  de  Tile  d'Arran  est  composée  ,' 
des  zeolithes  d'une  grande  beauté  ;  ce  sont  en  général  des  Mésotypes 
et  des  Stilbiles  de  Hàiiy  (  L.  A.  Neckèr,  Bibl.  Brit.  t.  4a  ,  p.  65). 
Dans  File  de  Muii ,  le  basalte  éh  colbnnes ,  en  tablés^  en  escaliers. 
Cite,  alterne  avec  de  la  wackeet  des  amygdàloîdes  basaltiques ,  qui 
conriennent  de  petites  zeolites  et  de  petits  nodules  d^agathe.  (JLe 
mémet  p.  65.  )  ,,         •  > 

(3)  £n  Sicile ,  Gentorbi  et  le  fleuve  Niso  fournissent  de  la  zeoli- 
tfae  sous  la  forme  de  masses  arrondies  soit  dans  les  roches ,  soit  rou- 
lées par  les  eaux.  {De  Bàrck,  Min.  SîclL  p.  128). 

(4)  C'est  dans  le  basalte  en  décomposition  du  Puy  de  Marmant , 
à  trois  ii'eues  au  sud  de  Glermont  -  Ferrand  et-  un  peu  au-dessus  du' 
hourg  de  Veyre ,  que  se  trouvent  les  plus  beaux  groupes  de  cris- 
taux de  Mésotype .;  ils  appartiennent  à  la  variété  pyramidée.  Les 
niasses  cristallisées  occupent  des  cavités  qui  ont  quelquefois  jusqu'à 
I  décimètre  et  plus  de  diamètre.  La  cristallisation  n'est  développée 
que  dans  les  parties  qui  ne  sont  pas  en  contact  avec  la  roche  les- 
quelles sont  fibreuses.  La  plus  grande  épaisseur  des  prismes  est 
d'environ  5  millimétrés  (  a  lignes  ).  On  trouve  encore  de  la  Méso- 
type dans  le  basalte  prismatique  ,  compacte  et  trèsfdur  ,  de  Ger* 
govia  et  de  Saint-Sandoux  ;  mais  seulement  en  globules  radiés,  très- 
petits.  (  Extrait  d'une  lettre  de  M.  Auguste  Mabru.  ) 

I.  Mésotype  primieiçe ,' blanc-mat,  avec  M.  globuliforme  ;  sur  la 
wacke  grise  amygdalo^de  ;  de  l'île  de  Feroe. 
Le  centre  des  prismes  es(  limpidç  et  les  4ia|;on^les  suivant  les-- 


(  «86  ) 


V 


ijUelles  ils  se  soudivisentsoni  très-nettement  marquées  aur  les  bases. 

jl.  Mèsotype  époiniée  ^  blanche;   du  même  pays!. 

3.  Mésotype  pyramidée ,  limpide  ,  sur  le  basalte  décomposé  ;  dn 
Puy-de-Marmant  :  donnée  par  feu  M.  Mossier ,  de  Clermont-Fer- 
rand,  déjà  cité,  prem.  part.  pag.  a56  et  307. 

,  ;4<  yihotypt  «uiicttiair&'raJiée  ,  blanche;  dePeorëe. 
Suite  de  mOtceauz  de  différens  volumes; 

4<  a  M.  ttciculaire-'radiée  y  blanche,  légèrement  nuancée  de 
Tougeàtre  ;  de  ^assa  en  Tyrol  :  envoi  de  M.  Marcel  de  S'érres. 

6,  Mèsotype  Jibreuse-r^iée ,  blanche ,  à  fibres  plus  ou  moins  d^ 
liées  ;  d'Islaiide  ou  de  Ferôe. 

'  6.  Mésorypé  diôaàèdre-capillaire  "  ;  du  ttlêrtie  pays. 

7.  Mésotype  compacte ,  blanc- mat. 

7.  a,  M.  compacte ,  rotigeàtre ,  (Crocalite  y  dans  une  amygdaloTde 
yerdâtre  (à  base' de  talc  zographique  ou  do  >gnmstein  attépué  )  , 
de  la  vallée  des  Zuccanti ,  dans  le  Tyrol  :  donnée  par  M.  Fauja&r 
Sâiht-Fond.         <  , 

Le  nombre  des  morceaux  de  Mésotype  est  de  -vingjt'y  ^  eh  y  com,-^ 
prenant  les  échantillons  du  gradin  d^étude  :  la  plupart  appartiennent 
.  aux  variétés  aciculaire  et  fibreuse ,  radiées. 

Les  variétés  ocbodkiodécimale  ,  déciduodédmale  et/toconneuse  » 
indiquées  plus  haut  manque|it. 

XXIX*..  EspècB.  STILBITE  (/). 
(  Première  partie  j  p.  6S  et  78.) 

Zeolite  feuilletée  et  Z.  nacrée ,  Stilbite  ;  Delam.  -^  Strahl^Zeo^ 
ht  h  et  BUtter-Zeolitk,  W.  — Stilbitj  Karst-  —  Var.  de  Zeolitt 
cornu  ne,  Nap.  —  Id. ,  Heivi^g.  — Foliated  Zeolite  ,Tuoit8.  — La 
Z^olithe  lamelleuse.^  £rocb.  — Stilbite  blanche,  Bron»» 

Sfiijbite  laminaire  ^  rouge  ^  de  Fasse.  — -  Fétssiûit ,  Lbxtz.  --^Z^olfta 
roiïge  duTyrol^FAUJAS.-r-  Zeolke  rosM  d^QEdelfirs  y  Pbtr.  — 
Stilbite  Orangée ,  Brokq. 

La  Stilbite  se  tt^buv);  daivs  les  awyf^daloidea  comme  la  M^^* 
f}j>type  ,  soit  sente,  soit  avec  cette  Même  ««betance;  notam^ 
uicnt  à  Tîle  de  Feroe  ,  'd'oxL.noiis  vteDnettt  lea  plus  beaox  mor- 
ceaux ;  àttït  f Irlande  >  4Êt  à  f'aaaa  tu  Tyi-oUEH^  existe  aussi 


;  C  »87  ) 

âans  les  veines  métallifères  dn  Harz«  avec  la  chaux  carbona- 
tée  ,  le  plomb  siilfnr^,  Targeot  antimdnic  snifnrë,- l'arse« 
nie  natif ,  l'iiarmutome  ,  etc.;  dans  le  département  de  TI* 
aère  (i),  en  France;  au  cap  Strontin  en  Ecosse, à  Arendal 
en  Norwège  j  en  Amérique ,  etc. 

(i)  La  Stilbite,  dit  M.  Héricart ,  se  trouve  au  sommet  des  glaciers 
de  la  gorge  de  la  Selle ,  à  plus  d'un  myriamètre  de  Saint-Christophe , 
en  Oisans ,  dans  un  endroit  très -périlleux  ,  et  où  l'un  ne  parvient 
qu'après  les  plus  grandes  difficultés.  Le  sommet  de  cette  gorge  est 
bordé  de  rochers  primitifs  ,  pétrôsîliceux  ou  granitiques  ,  coupés 
par  des  filons  dont  les. fissures  sont  tapissées  de  cristaux  arrondis  (]é 
cette  substance  ,  dont  la  couleur  varie  du  blanc-nacré ,  au  jaune  et 
au  roussâtre.  (  Noet  de-M.  Héncari,  ) 

(a)  M.  Maclure  Ta  trouvée  en  petits  cristaux  sur  le  Grunstein  à 
tîftwbaven ,  dans  le  Connecticut.  (  Delanietherie ,  J.  de  Ph.  t.  69 , 
pag  iSl4.  ) 

1 .  Stil bi te /?riOTiV«Ve  *  translucide  ,  sur  des  fragmens  de  gneiss  dé- 
composé ;  dn  cap  Strontin  en  Ecosse  :  donnée  par  M.Tondi. 

Elle  a  été  trouvée  dans  un  filon  de  plomb  sulfuré,  qui  renferme 
aussi  de  la  baryfe  sulfutée  et  carbonatée, 

a.  Stilbite  dodécaèdre  ,  blanr-nacré  ,  en  cristaux  simples  ou  eu 
cristaux  groupés  en  éventail  ou  réunis  en  gerbes  ,  dont  plusieurs  ont 
jusqu'à  6  centimètres  (  plus  de  a  pouces  )  d'épaisseur  ,  dans  la  vacke 
amygdaloïde  ;  de  l'île  de  Feroe.  -> 

.  3.  a  Plusieurs  autres  morceaux  de  la  même  varié'é. 

2.  b.  S.  dodccaùdre^lamelliforme ,  translucide ,  sur  la  chaux  car- 
bjiiatée  prismi^tique,  blanchâtre,  avec  chaux  carbonatée  laminaire, 
grise ,  mélangée  de  plomb  sulfuré  ^  d'Andreasberg  au  Hartz  :  envoi 

du  maréchal  duc  de  Trévise. 
« 

2  c,  S.  dodécaèdre ,  blanche  ,  en  petits  cristaux  soyeux  ,  enca- 
drant des  cristaux  de  chaux  carbonates,  équiaxe  d'un  beau  volume  ; 
du  même  envoi. 

3.  Stilbite  époiruée  ,  blanc-nacré }  de  Feroë. 

3.  a.  S.  épointée  ,  brun  rougeâire  ,  métalloïde  ;  de  Norwège^ 
C'est  la  ZéolUe  bronzée  des  Minéralogistes  Danois. 

4  Stilbite  aaamorphûjue^  en  cristaux  très-nt ts ,  les  uns  limpides. 


'       (  i88  >     , 

las  autres  nacrés,  sur  la  wacke  grise  fit  la  wacke  brune  amygdaloïdr, 
renfermant  des  globules  de  stilbite  laminaire  et  de  talc  zographique  ^ 
de  Feroë  :  suite  de  morceaux. 

6.  Stilbite  orrom;?^,  blancbe,  avec  Frebnite  et  Feldspath  blan- 
châtre ;  des  environs  du  bourg  d'Oisans  :  donnée  par  M.  Héricart^ 
de  Thury. 

5.  a.  Stilbite' en  masses  arrondies ,  d'un  blanc -jaun^tre^  à  cassure 
rayonnée ,  et  dont  les  rayons  se  terminent  en  cristaux  Qial  pronon- 
cés ;  de  File  de  Feroe. 

6.  Stilbite  laminaire,  rouge-mordoré  ,  nacrée,  engagée  par  petite» 
masses  dans  la  Crocaîite  rouge  de  cbair,  ayant  pour  gangue  une  amyg- 
daloîde  verdàtre  ;  de  la  vallée  de  Zuccanti. 

Stilbite /ame//a/rtf  *  blanc-nacré,  de  Konsberg  {HaUy^  1812.} 
-^St.  granulaire  * ,  de  Feroë  (  Collection  de  M.  Tondi  ). 

Le  nombre  des  morceaux  de  Stilbite  est  de  vingt  environ*  11»^ 
sont  ppur  la  plupart  d'un  beau  volume  et  tous  parfaitement  con- 
servés :  la  variété  oaoduodécimale  manque. 

La  collection  de  M.  Neergaard,  que  nous  avons  déjà  citée  plu- 
sieurs fois ,  renferme  la  suite  la  plus  nombreuse  et  la  plus  belle  i|Ue 
nous  connoissions  de  morceaux  de  Mesotype  etdeZéolite  deFeroé.^ 

*XXX^  Espèce.  LAUMONIf  E  (Werseu). 

ZiEOUTHE  SFFX/>B£SCEITTE  ,  du  Traité^ 

(  Première  partie  ,  pag.  >io.  ) 

Zeolithe  de  Bretagne  ou  Zeolithe  efflorescente ,  Gillet-Laumou r;. 
— Id. ,  Haut.  —  Id. ,  Brock.  —  Lomonit,  W.  et  Karst.  —  iLo- 
monite  y  Tboms.  -^  Laumoni'te  ,  Delam.  —  Mesotype  Laumoaite  ^ 
Brong. 

tARAGTSRBS  ET   VARIBTBS. 

(  Brochant ,  Minéralogie  ,  t.  2 ,  p.  53o  ;  Haiiy ,  Tableau  compa*^ 
ratif ,  p.  49  et  196  ;  et  pi.  3  ,  iig.  39  et  40  :  et  F'ogel,  J«  de  Pfa.  ^ 
t.  71,  p.  64.  ) 

Electricité  y  résineuse,  par  le  frottement ,  après  avoTr  été  isolée* 
Haûy ,  181 1. 

Forme  primitive.  Octaèdre  rectangulaire  (Tabl.  comp. ,  fîg^.  Sg)^ 
dans  lequel  Tincidence  de  M  siu*  M  est  de  98*^  la',  et  celle  de  P  mr 


P)  de  lai^  34^  Cet  octaèdre  se  soiidivise suivant  deux  plans,  dont 
Tun  passe  par  les  aréres  C ,  G  ,  et  l'autre  par  les  angles  £  )  £\ 
parallèlement  à  G  (  Hauy ,  ouvrage  cité.  ) 

Action  de  l'air.  Les  cristaux  exposés  au  contact  ^  Tair  se  fen- 
dillent et  se  divisent  très-promptement  en  une  multitude  de  lamelles 
£breuse$,  d'un  blanc  nacré. 

Action  du  feu;  fusible  au  chalumeau,  sans  boursouflement,  en 
un-émail  blanc.  Brochant, 

Action  des  acides,  Soluble  à  froid ,  avec  effervescence,  dans  Tacide 
nitrique  et  dans  Tacide  muriatique ,  et  formant  avec  eux  presque  au 
même  instant  une  masse  gélatineuse  transparente.  Solub]e  égale- 
ment dans  l'acide  muriatique ,  mais  à  l'aide  de  la  chaleur ,  et  don«- 
nant  alors  une  gelée  blanche  opaque  :  Vogel, 

s 

Cent  grains  de  Laumonite  effleurie ,  tenue  pendant  deux  heures 
à  une  chaleur  rouge  ,  dans  un  creuset  de  platine  ,  ont  donné  un 
émail  blanc  >  assez  dur  pour  rayer  fortement  le  verre  :  cet  émail  ne 
pesoit  que  80  grains.   Vogel, 

La  Laumonite  contient,  suivant  M.  Vogel,  sur  100  parties  :  Si- 
lice 49  9  alumine  22 ,  chaux  9,  eau  i7,5o  ,  acide  carbonique  d,5o* 

VARIÂTES    DE    FORMES. 

"ï .  Laumomte  bisunitaire  ;  Tabl .  comp. ,  p.  49« 
Prisme  octogone  à  sommets  dièdres» 

21.  Laumonite  bacillaire ,  Id» 

ANNOTATIOHS. 

La  Lanroonîte  ,  déconvctte  en  1785,  par  M  Gîllet-Lan- 
mont,  l'on  des  trois  in8pecteurs-g;énéraux  des  Mim^s  de 
l'Empire,  se  trouve  sur  ni^  schiste  argileux  noir-hlenâlre , 
avec  la  chaux  carbonatée  laminaire  ou  dodécaèdre  ,  dans  la 
mine  de  plomb  d'Huelgoet,  département  du  Finistère,  dans 
l'Empire  Français.  —  On  en  a  rencontré  depuis  avec  la  stil- 
bîte  ,  à  nie  de  Feroë;  avec  la  stilbite  et  l'analcirae ,  an  comté 
d'Antnm  en  Irlande  ;  et  sur  le  schiste  argileux  ,  en  Chine 
et  dansTétat  de  Venise.  (  De  Bournon.  ) 

x^  Laumonite  bisunitaire  ,  blanche  ,  sur  schiste  argileux  noir. 


/ 


(  ï9o  ) 

a.  Lfliimontte  bacillaire ,  blanche  ,  avec  chaux  cârhcnatée  laiûi* 
nalre ,  dans  le  même  schiste  argileux  d'Huelgoet  :  trois  beaux  xnor» 
ceaux  donnés  ,  en  1810 ,  par  M.  Gillet-Laiimont. 

;  On  parvient  à  préserver  les  cristaux^de  cette  substance  de  l'alté» 
ration  spontanée  à  laquelle  ils  sont  sujets,  en  les  plongeant  pendant 
une  heure  on  deux  ,  dans  une  forte  dissolution  de  gomme  arabique 
ou  de  gomme  adriigante,  après  quoi  on  les  retire  et  on  |es  laisse  sé- 
cher. Les  morceaux  de  la  collection  ont  subi  cette  préparation*. 

XXX«.  Espèce.  PR EH  NI  TE.  ' 

pREBKiTE,  KoupHOLiTB  et  Zeolite  R4lDiée  JAUNATRE ,  du  Traité* 

(Première  partie^  p.  69,  198,  210  et  279.  ) 

Prehnite,  De  B.  —  Id.,  Delam.  —  Prehnit^  W.  et  Karst.  — 
yarietà  di  Zeolite ,  Prenite  ;  Nap.  —  Prehnita  ,  Herro.  — Prek* 
Ttiie ,  KiRw.  —  td. ,  Xhoms.  —  La  Prehnite ,  Broch.  — Id.,  Broko. 

Prehnite  primitiçe.  —  P.  rhomboîdak  ,  du  Traité. 

f^.-  primitixfe'laTnelli/orme.  —  K^ouphoUto ,  PicoT-LAp£TRonSB.<"« 
I.J. ,  Haut.  ^-  Broch.  —  Delaia*  —  P.  Koupholite ,  Brono. 

V.'conchoîde. —  P.  /labelli/orinfi  duTràiié. — Schorlea  gerbes  , 
ScHREiBER.  —  Prehnite  de  France. 

P.  gloùuleuse-radiée.  —  Zeolite  radiée- jaunâtre  du  Traité.  — * 
Zeolithe  rayonnée  du  duché  de  Deux-Ponts ,  De  B.  —  Prehnite 
compacte  ,  Brong. 

p.  entrelacée  ,  verte ,  du  Cap.  —  Emeraude  du  Cap ,  RocHOir.  — 
Crysolithe  du  Cap ,  Saoe.  — Prase  cristallisée ,  Hacquet.  —  2^ôlite 
vitreuse  verdâtre  ,  du  Cap  ,  De  B.  -^Crisolào,  Crisoprasio  del 
Capo  ;  Petr. —  Halbzeolith  d'OEstner  ^  suivant  Napione. —  P.  cris- 
tallisée ,  du  Cap  ;  Brono. 

La  Prehnite  se  trouve  en  masses  fibreoses  et  en  crîstanx 
dans  les  amjgdaloîdes  à  base  de  vracke ,  avec  la  chaux  car-- 
bonatée ,  la  chabasie  ,  le  enivre  natif,  le  qnarz-bjalin ,  etc« 
à  Rheicbenbacb ,  près  d'Oberstein,  département  delà  Sarre. 
—  A  Passa  ,  en  Tyrol ,  dans  nn  Gronstein  atténué  et  arçi-. 
lenx.  —  A  Dnmbarton  ,  en  Ecosse  dans  la  wackc.  —  Klle 
se  rencontre  également  dans  les  veines  ^  comme  aux  environs 


r 


-    (  ^91  > 

<ln  bonrg  cL^Oisans (1) ,  et  dans  les  Pyrénées  «  en  France;  et 
en  Pf  orwège  STec  le  feldspath  compsaète  céroîd^. 

(i)  La  Prehnite  de  France  a  été  découverte  en  17^3,  par  M.  Schrei^ 
ber ,  près  de  Hivoire  enOisans,  dans  une  roche  steatiteuse  dont  les 
couches  alternent  avec  trn  amphibole  en  masse.  Je  lai  trouvée  de* 
puis  dan»  les  clapis  ou  moraines  d&  la  gorge  de  la  Selle ,  à  Saint* 
Christophe,  même  pays 4  et  à  FArnientièrés ,  en  lames  minces  et 
irréguhéres^dans  ks  fissures  du  granité  .*  elle  est  souvent  associée  à 
TAiinite.  (Noue  de  M-  Hérieart.  )     ' 

1.  Prehnite  ;E>rz7re£V2Ve,  blanchâtre , ^translucide  »  avec  Axinite  vio- 
lette; de  rAfmentièresien.Oisans. 

On  trouve  k  méufte  variété  à  S'assa  ,  d^ns  le  Tjrol  y  avec  la  var. 
bacUlairç''radiéç  ;  celle-ci  est  nouvelle,  > 

i,a.  P^priffiitiife-iau^lll/ormé,  blanchf  ,  ayeçépi^te  açiculaire  , 
jaune-verdàtre  et  asbeste  soyeux  ,  blanc-ja|màtre ,  sur  une  roche 
argileuse  ;  du  Mont-Crelitz  ,  près  de  Saint-Sauyeur ,  vallée  de  Bar- 
rages, département  des  Hautes-Pyrénées. 

2.  Prehnite  hexagonale,  blanc-jaunA>tre ,  sur  la  chaux  cfgrhor 
natée  laminaire  ;  de  TQisans. 

2.  a.  P«  kexé^onale^IamelU/brrnfi  g,  blanqhe  i  de  Crelits. 

%.  b*  P.  hema^nah  *  blanc-ierdàtre ,  translucide ,  souillée  ^per- 
ficieljemem  d'QX>4e  jai^ae  de  feti,  mx  le  Grunatein  altéré  gris-ver- 
d&tre  ,  amygdi^oade  ^  d^  Fa^sa  ,  en  Tytol  :  denx  morceaux  envoyés 
par  M.  Marcel  de  Serres.  *    .      , 

3.  Flrehnite  pçtpgoaale ,  transloçide^  del'0i4A«s< 

5.  a.  P.  octogonale^lamelli/brme  ,  hlanche  ;  de  Crelitz. 

4*  Prenite  conchoïde  ,  verdâtre ,  avec  épidote  apiculaire ,  asbeste 

'  /lexibtè  et  amianthoïde  ,  dans  une  roche  amphiboHtjue  schisteuse  j 

de»  avirons  du  bourg  d'Oisans  ;  dpnné^  par  M.  Héricart  de  Thury. 

6.  Prehnite  entrelacée,  vert-pomme  ;  du  Cap. 

Cet  échantillon  a  éférapporté  du  Cap  de  Bonne-Espérance  ,  en 
1774,  et  donné  par  M.  I^chon,  de  riastitttt  Impérial ,  à  qui  Ton 
doit  la  4écouveTte  4e  cette  substance. 

6.  Vvehmtè  gMuleusc-nuiiée  ,  jaunâtre  ,  à^fibres  très-fines  et  à 
tissu  très-serr4 ,  mélangée  de  cuivre  natif,  dans  une  amygdaloïde 
porphy rique  ,  brune  ,  rapportée  de  Rekhenbach  ,  et  donnée  ^  par 
M.  Brard  ,  déjà  cité  ,  p.  106  et  ia6. 


/ 


(  192  ) 

La  Prelmîte  fihreuse-^conjointe  ',  blanc-jauiiàtrè  7  <le  Dumbartori 
«n  Ecosse^  n  est  pas  dans  la  Collection. 

XXXr.  Espèce.  CHAB ASIE. 

(  Première  partie  ,  p.  70.  ) 

Zéolite  cristallisée  en  cubes ,  R.  D.  -—  Id. ,  Favjas.  — >  Zeolite 
cubique ,  Cbab^ssie  ,  DeIiAM. — Chabasie  y  Bosc  d*Antic.  —  Scha* . 

bazU,    W.  -^Chabasin^  Kabst Var.   du   Wûrfel  Zeolith  , 

IVeuss.  —  Zeoliie  cuùicay  Fstr.  —  Chaàasie  ,  Thoms.  •—  ZéoUt» 
cubiqiie,  Broch. 

La  Chabasie  sg  trouve  cristallisée  daiis  les  amjgdaloîdes 
à  base  de  wacke  on  de  basalte  comme  la  Stilbite.  Les  géodes 
de  Qnarz-agatbé  d'Oberstein  en  fournissent  de  très-beaax 
échantillons.  11  en  vient  aussi  de  l'île  de  Ferôe  et  de  celle 
de  Bourbon. 

1.  Chabasie  primitive  ,  blanc*  mat ,  en  cristaux  t^ès-nets  ,  donc 
plusieurs  ont  prés  de  16  millimètres  (6  lignes)  d'épaisseur  ,  sur  la 
iracke  grise  ;  de  l'île  de  Feroë. 

1.  a.  Ch.  primitiue ,  translucide,  avec  stilbite  dodécaèdre  eÇ 
mesotype  gl9buleu8e  radiée ,  dans  la  -wacke  grise  ;  d'Islande.  - 

\,  b.  Ch.  primitwe,  blanchâtre  ,  sur  le  quarz-hyalin  violet  et  Ift 
chaux  carbonatée  laminaire  ,  dans  ime  géode  de  quarz-agathe  ;  des^ 
amygdaloïdes  de  la  rive  gauche  de  la  Nahe ,  en  allant  d'Oberstein 
à  Idar  :  département  de  la  Sarre. 

1.  c  Ch.  primUwe ,  sur  la  chaux  carbonatée  laminaire ,  dans  Isi 
wacke  brune  ;  du  même  pays. 
Ces  deux  morceaux  ont  été  donnés  par  M.  Brard. 

i.  d,  Ch.  primitive  j  dans  le  baisalte>,  de  l'île  de  Bourbon  :  rap»^ 
portée  et  donnée  par  M.  Bailly ,  l'un  des  naturalistes  de  l'expédition 
aux  Terres-Australes. 

d.  Chabasie  tri-rhomùoidale ,  blanchâtre ,  sur  quarz- hyalin  dru-* 
sique ,  dans  le  quarz-agathe  geodique  renfermant  aussi  de  la  .Ch. 
carb.  laminaire  ;  d'Oberstein  :  donnée  par  M.  Beurard ,  agent  du 
gouvernemjent  sur  les  mines  de  mercure  du  ci-devant  Palatinat. 

a.  a.  Morceau  analogue  au  précédent ,  donné  {>ar  feu  M.  Lelivec 
de  Trezurin ,  ingénieur  en  chef  des  Mines. 

3.  Chabasie  disjointe ,  blanchâtre  ;  d'Oberstein. 


\ 


.       (  Ï95  )       - 

XXXÛK  EïPicB.  ANALGIMÈ  (m). 
(  Première  part.  p«  ^i*  )    ' 

,  !£|k)lite  duire  ,  Dolom^eu.  —  Kubîzît,  W.  —  Anaîcim ,  Kars*. 
—  \ar.  du  Viirfel  Zeolith ,  Beuss.  -^  !2eoIire  ctrbique ,  Analcime  > 
DsLAk.  —  AnaJcime,  Tiïoms.  —  Zeolite  cubique,  Brock.    [ 

I  L'Analcime  «e  trooFC  en  cristaux  dans  les  cayhës  des  laves 
prîâinatiqués  (  Basaltes  )  des  îles  Cyclopes ,  voisines  de  Ca-* 
tane ,  et  dans  celles  d'une  argile  grise  (Wacke)  abondante 
en  coquilles  fossiles  qui  les  reconyre  (  Doîomieu  }.  On  le 
rcfico^ttre  dans  les  ?ic|ès  des  àmygdaloîdes ,  avec  d'autres 
cristaux ,  dans  le  Vicentin  et  aux  environs  de  Glascow ,  en 
Ecosse.  —  Dans  le  J)asalte  a  Elva^  en  Ecosse  (  Tondi  ).  Ce 
savant  possède  un  échantillon  de  Grnnstein  de^  montagnes 
strateuses  qui  renferme  des  cristaux  d'Analciiue. 

On  cite  des  cristaux  de  la^mé/ne  substance  venant  des  mine»  d'A- 
rendai  et  du  Grand-duçbé  de  Bade. 

1.  Analcime  1:/Te)70in^^  ,  limpide,  dans  le  basalte  noir^grisàtre ; 
des  îles  Cyclopes  :  rapporté  par  Doîomieu. 

2.  Analcime  trapézoïdal^  blancbàtre,  translucide ,  dans  une  amyg» 
daloîde  grise,  qui  renferme  en  même  temps  des  globules  de  ^aaeso-* 
type  et  de  la  chaux  carbonatée  ;  de  Montecchio-Ma^iore ,  dans  le 
!Vicentin  :  donUé  par  M.  Fauj as-Saint-Fond. 

a.  a.  A.  trapézoïdal  ,  incarnat,  opaque  ;  de  Dumbarton  en 
Ecosse  :  donné  par  M.  Haûy.  '         i  ^ 

APPENDICE. 

ANALCIME    CUBO.-OCTAÈDRE? 

Sarcolithe de  Thobcson.  (HaâXt  Tabl.  comparatif,  p.  199.) 

•  FeuM.Thompson^  minéralogiste  anglais  établi  à Naples,  adonné 
le  nom  de  Sarpolitke  à  4es  cristaux  cubo-octaédres  ,  d*un  rouge  de 
chair,  trouvés  par  lui  à  la  montagne  de  Somma,  dont  le  Vésuve 
fait  partie.  M.  Haiiy  les  ayant  examinés  >  a  cru ,  diaprés  leur  tissu 
vitreux  et  leur  dureté  (ils  rayent  le  verre  ) ,  pouvoir  les  rapprocher. 
del'Analcinie. 

D'une  autre  part,  M.  Faujas  a  donné  le  nom  de  Sarcolithe  du 
yiceiuin,  à  luie  substance  qui  se  trouve  engagée,  pr  petites  masses  » 

.        i3 


V 


(  194  ) 

d^un  rouge  ÎBcarnat ,'  -dans  ht  wacke ,  à  Montecchto-Ma^ore  et  à 
Castel ,  à  5  milles  de  Vicence  ,  où  elle  accompagne  de«  cristaux 
d'Analcime  blanchâtre ,  minéral  duquel  on  la  voit  ae  rapprocher 
par  son  tissu ,  par  ses  formes  et  même  par  sa  dureté.  Plueieurs  de 
ces  petites  masses  ^ont  cependant  plus  tendres  que  TAnalcime ,  et 
d'un  tissu  plus  mat.  Forment-elles  pour  cela  une  substance  difTé- 
rente  de  TAnalcime  ?  Le  résultat  des  analyses  ne  le  démontre  pas. 
Il  est  trés-probaUe ,  dit  M.  Haiîy  ,  que  la  Sarcolithe  doit  être  asse- 
ciée  à  TAnalcime  ;  mais  quand  des  observations  ultérieures  démon- 
treroient  un  jour  le  contraire ,  il  ne  pourroit  en  résulter  aucime  ob- 
jection fondée  contre  la  Cristallographie ,  puisque  la  forme  cubique 
est  susceptible  d'appartenir  à  des  minéraux  de  diverses  natures^ 
((Xhrrage  cité,  p.  aoo.) 

XXXIV*.  £8piGB.   NÉPH£LIN£. 

(  Première  partie ,   p«  7a.  )    ' 

Scfaorl  Uânc  hexagonal  du  Vésuve,  Ferber.-—  Sommité  ^  Delam. 
r-Sommit ,  I^aast.  —  Feldspato  in  prismi  esagoni  compresai,  etc.  { 
Gioxin.  —  Sommité^  Tkoms.  —  Népheline',  Baoctt.  —  Nefelin^ 
LbonbâRD. 

La  NépheHne  ii^a  eneore  été  trouvée  qu'ao  Vésuve ,  bit  on 
la  rencontre  parmi  des  cristaux  dMdocrase  et  de  Grenat , 
ihins  (fes  roches  calcaires  on  tàlquensea  arrachée»  da  tfol 
primordial  et  lancées  par  les  agens  volcaniques. 

1 .  ÎQ'épheliBe  primitive  ,  blanc  mat,  avec  idocraae  vert-jaunâcre^ 
dans  la  chaux  carbonatée  blanc-verdâtre ,  grenue. 

s.  Képheline  péridodécaèdre ,  blanc-mat ,  sur  des  cristaux  d*ido« 
crase  brune ,  dans  k  chaux  carbonatée ,  mélangée  de  talc  lamelli- 
forme, blanc-verdâtfe. 

3.  Népheline  granulaire,  hbnche ,  dazis  le  grenat  orangé  massif. 

XXXV».  EspicE.  HARMOTOME  {m). 
(  Première  partie.,   p  73.)' 

Hyacinthe  blanche  cruciforme  «  R.  D.  —  Andreasbergoltthe  et 
Andréolithe,  Drlam.  —  Id.  ,  Daub.  —  Kreuatein',  W.  et  Kabst. 
—  Krcimu ,  Nap.  —  Piedra  crUciJorme  ,  Nbrro.  —  SuiuroUic  j, 
KiRw.  —  Id. ,  Thoms.  —La  PiwTe  cruciforme  ,  BirocB. 


L^âamiotoine  se  trouve  dans  les  teîues  m^ttdiifères  ,  treè 
M  chaux  carbonatëe  laminaire  ,  le  p]oinj>  soi  fa  ré  ,  l'argent 
intimonié  sulfuré,  etCi  à  ABdreasberg  au  HarUE ,  dans  le 
êcbi&te  argileux  de  transilioa  ;  ei  dana  un  filou ^de  plomb  s«l- 
faré  trairersapt  une  montagne  de  gneiss  ,  4iu  cap-  Sirontin  en 
Ecosse^  avec  le  plomb  su)furë  etla  Stroniiane  carbonatée. 
Ses  cristaux  accompagnent  quelquefois  la  Cbabasie  dans  les 
cavités  des  amygdaloïdes  d'Uberstoin.  ^-*  Il  eit  Tient  aussi 
de  Kofisberg  en  Norwège. 

1.  Harmotome  dodécaèdre  ^  bUocBàtre  ,  sur  dmix  Carbonatée 
laminaire ,  dans  Tamygdalolde ,  d'Ober»l,ein  j  donn^^r  M.  £rard« 

a.  ^àrmotome  partiel ,  blanc  j  et  H*  dodécaèdre ,  dan»  une  chaux 
carbonatée  granulaire  ,  n^ugee  d»  cuiyre  pyriteux  et  de^  talc  vcr- 
dàtre  ;  chi  Cap  Strontin. .  ^ 

3.  Harmotoàie  cnM7//^;'m« ,  bianchètre  ^  translucide,  en  cristaux 
groupés  et  d'une  forme  très-nette  ,  sur  la  cbaux  carbonatée  lami- 
oaire  ou  cristallisée  en  prisâmes  bex^gOiiea^  de  la  mine  de  Samson  , 
i  Audre^aberg  au  Hart«.  / 

I^s  beaux  naoïveaux  qui  ont  rapport  à  cette  rafiété  Faisoient  partie 
4? /envoi  de  minéraux  du  Hartï  f&H  au  Muséum ,  en  1804  y  par  S. 
£x€.  le  msfécbal  duc  de  Txévise. 

XXXVI».  EspàcE.  PÉRIDOT  (i»> 

(  première  partie ,  p*  74*  ) 

ï^ttidoi  crisuUHsé', — Peridot,  Daub. —  Chrysolice  ordinaire^ R.  D. 
^Kr/solU ,  W.  —  Crysolith,  Karst.—  Crholito  nobile ,  Nap.  — 
Crûal|^«^H«xuaG. -p-CAr/Wiie^,  Kibw.  — La  Chrysblithe,  Brqck. 
■*  Veridot  Cfaiysolitbe ,  Broho. 

,Pi  gramdi/brme.  —  Chrysolithe  des  Volcans ,  Faujas.  —  Chryso- 

li?e  en  garains  irréguliers ,  R.  D.  —  Id. ,  De  B.  —  Olivine ,  Pçi.am* 

Oiinn ,  W.  «t  K. ablst.  —  Crisolito  commune ,  ou  Oliçina ,  Nap.  *— 

HOlwino  ,  Hbrro.  —  Oliçiti ,  Km^.  —  L'Olivine,  Biioea.  -r- 

i^'doc  OliTÛae ,  Baoko. 

Le  Péridot  appartient  à  la  formation  des  montagnes  8tra«> 
teases  indépendantes...  On  le  trouve  en  cristaux  disséminés 
dans  le  basalte  à  Gmeu^  dans  le  HûhuerMppe  en  Bobtoe 


(  Ï96  ) 

(i);  en  masses  granuleuses  d Ans,  d'autres  basaltes  do  même 
royaume  ;  et  dans  ceux  d'Unkel,  pays  de  Cologne;  de  Carls« 
berg  près  de  Cassel ,  à  Bnleoreit ,  en  Bavière  ;  en  Italie  (s) , 
à  l^ile  de  Bourbon  (3)  et  dans  beaucoup  de  lieux  diffërens  j 
du  midi  de  l'Empire  (4)*  Le  sol  de  transport  protenant  de 
la  décomposition  dés  basaltes  en^  fournit  aussi  des  grains 
ronlés  p1nsn,n  m9Îns  plus  attt^nués. —  Les  Péridbts  taillés 
du  commerce  venofent  anciennement  du  Levant.  -«  11  en 
vient  aussi  du  Brésil  (  Fetersen), 

(i)  M.  Tondi  a  vu  dans  la  collection  de  feu  M.  le  docteur  Mayer  ^ 
à  Prague  ,  des  morceaux  dé  Péridot  transparent  de  forme  ovoïde 
d*environ  un  pouce ,  et  de  deux  pouces  dans  leur  plus  grand  dia- 
mètre :  ils  provenoient  des  basaltes  du  pays. 

(2)  Les  Olivines  si  abondantes  dans  beaucoup  de  laves  du  Vésuve 
te  trouvent  aussi  dans  les  rocbes  calcaires  micacées  du  Somma* 

{Bre^slack ,  t.  1  ,  p.  ^5o.)     ^ 

«  Au-dessus  de  la  Madona  délie  Grazie,  bâtie  sur  la  montagne 
qui  domine  Radicofani ,  Grand-ducbé  de  Toscane  ,  on  trouve  des 
colonnes  de  basalte  et  des  amas  de  laves  scorifiées  qui  renferment 
des  masses  de  cbrysolite.  {Santi,  Voyage  au  Montamiata,  t.  a,  p.  471  •) 

Le  Peridot  en  masses  granuleuses  existe  égilement  dans  l^  ba- 
salte ,  àl'ile.  de  Lipari ,  dans  le  voisinage  des  £tuves.  (  SpaUanzanip 
Voyages,  t.  3  ,  p.  2a.  ) 

On  trouve  cette  substance  en  grains  isolés  et  même  en  cristaux 
prismatiques  dans  les  sables  de  TEtna,  autour  du  Montpelliero. 
(  Dolomîeu  ^  Catal.  de  TEtna ,  p.  354> } 

(3)  La  Chryêolite  est  dWe  abondance  extraordinaire  dans  toutes 
]es  laves  dé  Tile  de  Bourbon ,  et  particulièrement  dans  des  masses 
balsatiques  informes  ,  d'une  couleur  d*ardoise  fonc^  et  très-dures  ^ 
ctepuis  Saint-Benoit  jusqu'à  la  plage  des  Orangers.  Le  sable  de  cette 
même  plage  en  est  tellement  fourni  4|u*il  en  est  coloré  en  jaune. 
(  Bory-^airU^Vincent^  t.  A,  p.  4  33,  )  Entre  la  rivière  des  Rocbes  et 
Saint- Benoît ,  dans  la  même  île ,  on  trouve  une  masse  basaltique 
nommée  la  pointé  du  Bourbier  ,  au  pied  de  laquelle  sont  de  nom- 
breux de  galets  de  basalte  tous  remplis  de  cbrysolite  jaune-verdàtre. 
(Zie  fw^me^  p.  ia3  ^ 

<4}  Les  laves  moilernes ,  di^M.  Gordter ,  sont  peu  nombreuses  an 


(  ^97) 

Mczin  ;/toutes  sont  formées  de  basalte  porpbyrique  à  beaux  ctis- 
taux  de  Péridot  et  de  Pyroxèpe ,  mêlé  de  nœuds  de  Péridot  grasa- . 
lenx.  On  retrouve  les  mêmes  nœuds  et  les  mêm^es  cristaux  dans  le» 
scories  qui  composent  les  cratères  d'où  c«s  laves  sont  sorties.  (  J.  des 
M.,  t.  a6,  p.  a4o.) 

I.  Peridot  monostitjue ,  vert-jaunâtre;  du  Pégu» 

3.  Peridot  con^/zw ,  vert-brunâtre  ;  cristal  isolé ,  séparé  des  masses 
granuleuses  de  Peridot  que  renferment  les  basaltes  de  l'île  de  Bour- 
bon :  donné  par  M.  Bèrtb. 

5  et  4.  Peridot  subdmiqjm  et  P.  donblanc ,  vert-jauoâtres  ;    des 
Indes-Orientales. 
Les  variétés  iriunitaire  et  £iua4ruplante ,  manquent.  ^ 

5.  Peridot  granuliforme-agrégé  ,  vert-jaunâtre  et  jaune^verdâtre  ,. 
dans  une  wacke  ou  basalte  altéré  ;  de  Styrie. 

5.  a.  P.  Granuliforme- agrégé  ,  vert  \  du  département  de  TArdé- 
cbe  ;  donné  par  M.  Faujas-Saint-Fond.  - 

5.  b.  Le  même  ,  dans  le  basalte  ;.  de  Pile  de  Bourbon. 

6.  Peridots  taillés  transparens ,-  d*nne  belle  couleur  et  de  diverses 
formes ,  dont  un  de  forme  ovale,  à  facettes  en  dessus  et  en  dessous , 
a  28  mill.  (  i3  lignes  )  de  longueur  ^  sur  aimili.  (10  lignes  )  de  hx^ 
geur ,  avec  ane  épaisseur  moyenne. 


APPENDICE. 


PERIDOT     DE'COMPOSE. 


Le  Pérîdot  décomposé  se  trouve  dans  les  mêmes  roches 
qaî  renferment  le  Péridot  granuliforme.  Il  est  engagé  sous 
la  ïormt  de  petites  masses  on  de  grains  dont  la  couleur  vs^rie 
do  jaunâtre^  an  ronge  et  an  brun  ^  d'autrefois  il  ^st  simple* 
*    ment  irisé  «t  presque  désagrégé. 

I.  Peridpt  décomposé  gramdiforme'agrégé  ^  rouge  ,  dans  le  'ba** 
ttlte  ;  de  la  Bastide  ,  département  de  l'Ardèçhè  :  recueilli  et  donn^ 
par  M.  Brard. 

Oo  u-ouve  au  Puy  de  Sâran  ,  département  du  Puy-de-DAme  ,  de»' 
masses  de  Peridot  rouge  et  ^e  ?.  jaune-verdâtre  qui  ont  des  formes- 
polyédriques  irréguliéres,  et  dont  les  surfaces  sont  unies.  {J}e  Laizer,. 
J.  des  M» ,  t.  23 ,  p.  41 1 .  ) 


(  »98  ) 

.^  a.  Feridot  décomposé gmnuli/orme ,  jaunâtre  (  Limèilite)  ,  <!î«» 
fiéminé  dan»  le  basalte  ,  avec  cristaux  de  pyroxène  ;  des  environ» 
du  Vieux -Brissao^  dans  le  Kayserstliul  :  donné  par  M.  Brard. 

Ce  Minéralogiste  regarde  la- Limhilite  et  la  Chiisite  de  Saussaie^ 
comme  des  variétés  de  Peridot  altéré - 

XXXVIP.  EspàcÈ.  MICA. 

(  Première  partie  ,  p.  75.  ) 

Mica  ;  R.  Di  — Id. ,  De  Born.  —  Id  ,  Delàm  ,  etc.  etc.  —Talc, 
Davb.  —  Glimmer ,  W.  et  Karst.  —  Mica,  Fetr.  —  Id, ,  Na*. 
—  Id, ,  Herrg.  — Id. ,  Kinw.  —  Le  Mica ,  Broch. 

Mica/oliaeé, — ^Talc  en  grandes  lames,  Verre  ou  Talc  de  Moscovi©. 

>  *■ 

M.  iesiacé»  —  Muaehlicher  Glimmer^  Haussmaww. 

M. /flme//airc.  "— Mica  proprement  dit. 

M,  jaùne-d^or  et  M.  blanc-argejujin.  —  Vulg.  Or  de  chat,  Argent 
de  chat. 

Le  Mica  entre  ^  comme  partie  essentielle ^  dlms  la  coinpo*  j 
fiitiondu  Granité  et  du  Greisen  ,  et  dans  celle  da  Gneiss  el  , 
dn  Sehisle  micacé  qui  Ini  doivent  leur  texture  feniUetée.  On 
le  trouve  quelquefois  disséminé  dans  le  Lepijnîte  do  M* 
Haiiy  (  TVeisS'Stein ,  W.  )  ,  dans  le  quarz  et  dans  la 
chaux  carbonatée  d'ancienne  formation.  Il  existe  aussi  »  mais 
plus  rarement  dans  la  granvracke,  la  pierre  sablonneuse ,  Is' 
chaux  carbonatéecompaGte(i),  le  basalte,  etc.Lesol  de  trans- 
port et  les  terrains  voleaniqnes  en  fournissent  également. 

(1)  J'ai  observé,  dit  M.  Tondi ,  au  Cerricos  Negros,  près  de 
^umilla  ,  daiis  la  ferme  de  la  Sellia ,  royaume  de  Murcie ,  des  frag- 
mens  d'un  basalte  rempli  de  Mica ,  jaune  de  bronae ,  ^que  Joi- 
gnoient  immédiatement  une  chaux  carbonatée  compaote,  trapécnnef 
blanc-jaunâtre  et  difficile  à  briser  ,  laquelle  renfermoit  des  lames  ' 
de  mica  métalloïde  ,  brun  de  tombac  ,  rondes,  du  diamètre  dexios 
pièces  de  deux  sous.  Cette  roche  offroit  dans  sa  cassure  ua  aspect 
Xrks-SiffeMe.  (^Voyage  en  Espagne ,  \^o^,)  1 

1 .  Mica  primUif-conçease ,  gris  métalloïde  ^  dans  lé  granité  ;  ds    1 
Finbo  près  de  Falhun  en  Suède. 


\ 


'  ^  (^99) 

M.  Haûy  possède  un  échantillon  de  Dolomie  granulaire dn  Saint- 
Gotfaard ,  qui  Tenferme  la  même  variété  ,  disséminée  dans  sa  masse 
en  peitites  lames  de  couleur  d*or. 

pt.  Mica  prisfuatique  ,  grisÀtre-métalloîde ,  dans  le  quarz-byalin 
enfumé  ;  rapporté  de  Madagascar,  et  donné  par  M.  Rochqn. 

On  trouve  à  Machren ,  en  Moravie ,  des  prismes  hexaèdres  de 
mica  qui  ressemblent  beaucoup  à  la  Pinite  et  dont  on  leur  a  donné 
le  nom.  (^<aiï/,  1806).    -  \ 

M.  Picot  de  la  Peyrouse  a  recueilti  des  laines  hexagones  de  «nica 
de  1 6  centimètres  (6  po«ces)  de  diamètve ,  également  implantéee 
dans  le  quarz,  à  Arignac,  sur  la  rive  gauche  de  TOriège,  dans  les 
Hautes-Pyrénées  (  Acad.  de  Toulouse,  t.  3,  p.  393  .) 

Cette  variété  existe,  aussi  en  beaux  cristaux  à  Vile  de  la  Marti- 
nique ,  tant  dans  les  laves  que  dans  les  tufs  argileux  provenant  de 
leur  décomposition.  (Cortez,  J.  de  Ph.  t.  70  ,  p.  i33.  ) 

3.  a.  "M.,  prismatique' lamelli/brme  ^  argentin,  souillé  en  partie 
d'oxyde  jaune  de  fer  •;  du  Saint-Gothard. 

3   hlica.  ùinaire  ^  transpalrenC. 

4*  Mica  annulaire ,  noir-verdàtre  ^   de  Sibérie. 

Ces  deux-  critaux  sont  placés  sur  le  gradin  d*étude. 

5.  Mica  Joliacé  ,  transparent ,  en  grandes  lames  ;   àM  monta- 
gnes  granitiques   voisines     de    Irkopstk  ,   sur  les  bords,  du   lac 
Baïkal    :  douué'par  M.  Meares. 

5  oi  V^.  foliacé ^  transparent,  des  granités  des  environs  de  la 
ville  de  la  providence  ,  entre  Boston  et  Niewport ,  dans  l'Améri- 
que septentrionale  ,  où  Ton  s'en  sert  au  lieu  de  corne  pour  la  gar- 
niture des  lanternes  :  donné  par  M.  François  Thébaut ,  officier 
de  sauté. 

5.  b,  ti^ybliacé,  noir-verdâtre ,  en  grandes  lames  qui ,  vues  par 
transparence ,  sont  verdàtres ,  des  granités  des  bords  du  lac  llmen , 
en  Sibérie. 

-6  et  7.  Miea  lamelliforme  et  M.  éoailleux ,  métalloïdes ,  jaunes , 
l^lanes  et  brans  :  «uite  de  movceaux  de  divers  pays. 

8.  Mica  spiciforme  ,  argentin,  dans  un  granité  des  environs 
d' Alençon ,  département  de  TOrne  ^  donné  par  M.  Desmarëst ,  de 
rinstitut  Impérial. 

La  Collection  du  Muséum  ^doit  encore  au  même  savant  de  super 


y 


(    20Ù   ) 

bes  exemplaires  des  basaltes  prisniatiques  de  la  Tour-d* Auvergne  et 
de  Saint-Sandoux,  département  du  Puy-de-Dome. 

9.  Mica  ptdvéndent ,   jaune  d*or  ou  argentin. 

10.  Les  variétés  Mica  ustacé  et  "Hi..  filamenteux  manquent. 

*  XXXVIir.  Espèce.   PINITE  (/). 

(  Première  partie  ^  p.  204  et  aScf.  ) 

Pimt  y  W.  et  Karst.  —  Pinite,  Brôch.  —  Id,  Haut  ;  BaoFG.  ; 
Delam  ;  etc.  —  Micarelle  ^  Kirw.  —  Piniter,  Thoms. 

YAftlBTÉS   DE    FOBKBS. 

Pinite  cruciforme ,  d'Auvergne. 

La  variété  peridodécaêJre  ,  soit  simple  ,  soit  semi-alteme,  en 
cristaux  croisés  rectangulaires  ou  croisés obliquangîes.  Haiïjr,.  181 1* 

ANNOTATION  s. 

La  Pinite  se  trouve  dans  les  montagnes  d'ancienne  forma- 
tÎQn.  —  Dans  le  granité  en  Saxe  où  elle  à  été  observée  d'a- 
bord »  et  dans  an  porphyre  Sjénitiqne  en  Auvergne  on  elle  a 
été  découverte  par  M.  Cocq  (1),  alors  commissaire  des  pou- 
dres et  salpêtres,  à  Clermont-Ferrand. 

(1)  C*est  au  printemps  de  1802  qu*il  en  trouva  le  premier  échan- 
tillon parmi  les  fragmens  de  rochers  granitiques  employés  à  ferrer 
la  route,  aux  environs  de  Saiut-Avit^' village  éloigné  de  Clermdnt 
de  I  o  lieue».  II  Ta  retrouvée  depuis  en  place ,  en  1 804  t  dans  les 
granités  de  Saint- A  vit,  de  Pontgibaud,  de  Menât,  de  Saint-Pardoux 
et  de  Mansat ,  dans  le  même  département.  •  On  a  tout  lieu  de 
croire ,  dit-il,  que  cette  substance  existe  dans  la  totalité  de  la  chaîne 
granitique  surlaquelle  reposent  les  pics  volcaniques  du  Pny-de-Dome  ni 
Cette  conjecture  de  M.  Cecq  se  trouve  vérifiée  par  les  observations 
de  M.  Cordiet  qui  écrivoit  en  1 809 ,  au  Conseil  des  Mines.  «  Tout  le 
système  du  Meain  (  Haute-Loire  )  repose  sur  un  nouveau  genre  de 
granité  dans  lequel  la  pinite  entre  pour  un  vingtième  ,  un  dixième 
et  n>éme  un  tiers.  Cette  roche  occupe  un  espace  de  plus  de  ^o 
lieues  carrées ,  et  se  prolonge  jusque  dans  le  ci  -  devant  Forez ,  où 
elle  sert  de  matrice  à  cette  substance  qu*on  avoit  prise  pour  de 
rémeraude ,  et  qui  n*est  que  la  Pinite  translucide  :  Je  taetï  suis 
assuré  sur  las  lieux  ».  (  J.  des  M.  t.  26  >  p<  ^40  }• 


^ 


C  301    ) 

M.  Menard  de  la  Groye  l'a  retrouvée ,  depuis ,  dans  les.  granités 
îdes  bords  de  la  Sarthe  où  elle  est  dissenjinée  en  grains  et  en  cristaux. 

Elle  a  été  observée  aussi  par  M.  CLampeaux,  danj  le  département 
^,de  la  Cète-d'Or.  (  Lesckevin,  J.  des  M  t.  27 ,  p.  246). 

Enfin ,  M.  Hauy  possède  un  échantillon  de  pinite  gris-verdâtre  , 
dans  «n  porpbîipe  Hr^ileux  gris  noirâtre  ,  du  pays  de  Salzbourg,  qui 
lui  a  été  envoyé  par  M.  le  baron  de  Moll. 

1 .  Pinite  peridodêcaèdre ,  gris^  brunâtre ,  en  cristaux  disséminés 
dans  le  porphyre  argileux,  jaunâtre,  des  environs  de  Menât,  ^é*> 
part*  du  Pny-de-Dome  :  deux  morceaux  donnés  par  M.  Cocq. 

1 .  fl.  Cristaux  isolés  de  V •  péridodécaèdre ,  grisâtre ,  d'Auvergne  ; 
donnés  par  M.  Lacoste  de  Plaisance. 

2.  *  Pinite  èmarginée  ;  du  même  pays. , 

I.  A.  P.  péridodécaè4re ,  brun-rougeâtre,  dans  le  gravite;  du  Pi- 
nistoUen,  près  deSchneeberg,  en  Saxe. 
heu  variétés  primitive  et  cruciforme  *  manquent. 

XXXIX%  Espèce.  DISTHÈNE. 

^  (  Première  partie  ,  p.  76  et  282.  ) 

Talc  bleuetBéril  feuilleté,  Sage.  -^  SchorI  bleu  et  Gyanite,' 
Delam.  —  Sappare,  Db  Saussure.  —  KfaniCy  W.  —  Cfanît\ 
^ATiST.  ^^  Sorlo  ceruleo ,  Petiu  —  CmmVo,  HsaRo.  —  Sappare, 
KiBw.  i —  Çyanite ,  Thoms.  —  La  Cyanite ,  Brock.  / 

YARIETB8  DE    FX)BMBa. 

(H/w/y,  Tableau  comparatif,    p.  64  et  2o5.  } 
1.  DisthéneyvM'ocfa^^/r^/ du  Saint-Gothard. 
Prisme  à  8  paijs  ;  bases  obliques  :  Tàb,  oomp.  fîg.  45.        ^ 

3.  Disthéne  triunicaire  ;  du  même  pays. 

Prisme  octogone  ;  bases  horizontales  :  Id. ,  fig.  4^- 

3.  Dis^ëne  Dioccaèdre;Xd.^.  ao5. 
Prisme  à  8  pans  ;  terminé  par  deux  pyramides  à  4  faces. 
C'est  ce  cristal  qui  a  mis  M.  Haiiy  à  mênye  de  déterminer  rigou- 
'  Teusement  les  dimensions  de  la  molécule. 

ANNQTATION  8. 

Le  Dîsthène  se  rencontre  ordinairement  sons  la  forme  de 
cristaux  prismatiques ,  rarement  tergiinés  ,  dans  des  roches 


\ 


(  2oa  )        ' 

«le  première  formation ,  et  notamment  dans  le  acHîàte  tal» 
quenx  on  on  le  tronve  en  cristanx  quelquefois  accolés  à 
des  prismes  de  stanrotide  brune  ,  et  avec  ram.phibole  et  des 
grenats,  comme  au  Saint-Gothard  ,  an  Mont  Grelner  dan» 
le  Zillerthai  ^  près  de  Bnjtrago,  en  Espagne  ;  en  Russie  {i\^ 
etc.  —  Il  existe  en  lits  dans  le  schiste  micacé  y  avec  le  qnaix 
et  le  grenat ,  dans  lé  pays  de  Bai^eith.  Ceini  de  San-Alpe  ca 
CarÎAthie  renferme  de  l'amphibole  lamiaaire ,  «en««iive  ,  et 
des  grenats. 

(i)  Ce  minéral  se  trouve-  en  Russie  mélangé  au  quafx  ou  entre«  ' 

inèié  de  mica  argentia  :  lé  premier  vient  de  la  rive  gauche  de  la  rivière 
Broussii^nka  et  le  second  des  envirous  du  village  Bronssianskaja ,  à 
Touest  des  Monts-Ourals  et  à  47  rerstes-ia  lieues  de  Catherinebonrg. 
(  B,  Sc^ergi/u ,  Acad.  de  Pétersb.  1797 ,  p.  a5o.  ) 

1.  TAsihene  perioctaèdre  ^  bIanc*bleuAtre>  avec  staurotide  uni- 
binaire  ,  brune ,  dans  le  talc  schistolde ,  blanc-nacré  ;  du  pays  de 
Salzbourg.  *  ^    . 

I»  0.  La  même  variété  de  couleur  bleue  \  du  Saint-Gothard. 

a.  Disthène  laminaire ,  bleu  et  fasciolé ,  avec  quarz-hyalin  gra- 
xndaire  ;  dans  le  schiite  talqueux ,  bnin-jaunâCM  ,  avec  lames  de 
mica ,  dn  même  pays  :  plusieurs  morceaux. 

2.  al  D.  laminaire,  bleu,  engagé  dans  tm  mica  scnistoïde ;  da 
.  département  du  Var  :  donné  par  M.  Boyer  Fonscolombe. 

2.  ^.  D  laminaire,  blanc- Yerdàtre ,  snrlequarz,  dans  une  roche 
composée  de  Disthène  vert  et  blanc ,  d^amphibole  laminaire  ,  de 
quarz  et  de  grenats  (  Eclo§ite ,  H.  )  ;  du  Sau-Alpe. 

a.  c.  D.  lamiMéUre  limpide  \  blanc.-}aunâtre  et  roussAtre  ,  dans 
le  quarz  ;  du  Tyrol. 

XL*.  EsPECB.  DIPYRE  (jii). 

(  Première  partie  ,   p.  79.  ) 

l4enGolit}te  de  Mauleon,  Dipyi»;  Delâm.  -^  Schmehatein ,  W» 
^—-Dipyr^  Karst. —  Dipjrre^  Thojss.  —  Id.,  Bbqcb. 

CARACTERES   ET   VARIETES. 

.(  HaÂjr  ,  Tableau  comparatif  ,  p.  ^',  )  | 

Wenne  pritmHi>e,  Xoints  naturels  parallè'^,  lés  uns  anxfacea  la-: 


/ 


,         (   203   ) 

^ral«s  d'un  prisme  rectangulaire,  et  les  autres  à  des  fetes  qui  «ou* 
diviseroient  ce  prisme  diagonalement. 

1 .  Dipyre  nctanguîaSre  ;  Ua&y  ,1813. 

3.  Dipyre  pçrioctogone  ;  *  ^ 

£n  prismes  déliés  à  commets  fracturés. 

3.  Dipyre  açimlaire-CQnjoinL,  ^  D-  fascicule ,  du  Traita. 

▲  N  NOTATION  s. 

Le  Dipyre  a  ^té  troav^  en  1786,  par  MM.  Lelîètrc  et 
Gillet-Laumont ,  emr  la  rive  droite  d a  Gave  de  Matilëon  • 
«  environ  2  kilomètres  et  demi  de  cette  commnne  (  Haptes- 
Pyrénées).  Les  fascicules  de  ses  eristanx  Ploient  engagés 
dans  on e  terre  stëatitévse,  ordiDaireinent  blanche  et  qneU 
qutfoià  avec  nue  naance  de  rougeâtre.  D'antres  morceaux  de 
la  gangne  ëloient  noirs  et  mélangés  de  fer  sulfuré.  (  Hauy$ 
Trftité,  t. 3,  p.  2440 

1 .  Dipyre  perîoctogone ,  blanc ,  dans  une  argile  jaunâtre ,  ren- 
lermant  des  parcelles  de  mica. 

^  Dip^Te  acicuîaïre- conjoint  ^  blancliâtre,  disséminé  dans  une 
argile  gris- verdâtre ,  avec  talc  cidorite.  . 

Ces  deux  échantillons  de  Dipyre  ont  été  donnés  au  Muséum  par 
IVf  M.  Leliévre  et  GiHet-Laumont ,  Inspecteurs-généraux  des  Mines 
et  XTsines  de  l'Empiré.  .  • 

XLP.  Espèce.  ASBESTE. 

(  Première  partie  ,   p.  80  et  lît,  ) 

AshesiteJIexible.  —Amiante  et  Asbeste  mûr  des  Anc.  Miw.  —  Lin 
Fossile  ou  incombustible ,  Asbeste  cotonneuse^,  etc.  —  Amianth  , 
"W.  — Biegsftmer  Asbest ,  Karst.-*-*  Uno  fossile ,  Amianto  ,  Pete. 
—  Id, ,  Nap*  —  Lino  de  Piedra ,  Amianto  ;  Hbrro.  —  Amian-' 
thus  ,  Kihw.  —  Id. ,  Thoms.  —  L'^Amiantbe  ,  Broch.  —  Asbeste 
amianthe  ,   Brono. 

Asbeste  dur.*^  Asbeste  nonmùr  ou  simplement  Asbeste.  — ^  Oe^ 
meiner  Asbest  ,  W.  et  Karst.  '^^Asbestû  ,  Pbtr*  -^^Asù.  comuner 
Nap.  —  Asbesto  comim,  Herro*  — r  Asbe$tu3^  Kiaw.  -^  CorniMm 
uésbestus ,  T9011S.  —  L* Asbeste  commune ,  Baoca. 


,  (    304  ) 

Asbeste  tressé.  —  Lilge ,  papier  ,  chair  et  cuir  fossiles ,'  on  cT^ 
teontagne  ;  des  Awc  Miw.  - —  Bergkork ,  W.  —  Sckwiitimende^ 
uisbest ,  Karst'  —  Sughero  montano  ,  Came  montano  ;  Petr.  — 
Id.,  Naf  —  Corcho  demoruana,  Papel  de  piedra  ,  Carmen,  Cu- 
ero  de  nu}tifana ,  Herrg.  —  Sidfer  moruanum,  Corium  monta- 
num  ;  Kirw.  —  Elastic  ^sbèstus ,  Rock-Cork ,  Thoms.  —  Le  Liég« 
de  montagne  ,    Broch^— ^  Asbeste  subériforme ,  Bbouyï. 

Asbeste  lignijbrme.  —  Bergholz  ,  W.  —  Holz  Asbest ,  Karst. 
r—  Legno  montano  *    Nap.  —  Asbeuo  lenoso  ,  Herr&.  —  Ligni* 
form  Asbestua ,  Kirw.  ^^Id.  ^  et  Rock'fFood^  Thoms..— Le Boir 
de  montagne,  Broch.  ' 

L^Âsbeste  abonde  dans  les  terrains  primordîaox  oà  ses 
dîfiFérentes  variétés  occupent  des  fentes  ou  gémissent  des 
cavités  an  milien  de  certaines  roches  talqnelises  ou  dans  la 
serpentine,  -v-  Il  se  rencontre  également  dans  les  veines  de 
l'Amphibole  schisteux  ,  avec  la  Prehnite,  Paxinite,  le  feld- 
spath, répidote,  etc.  à  Saint-Gristophe  en  Ois/^ns  ;  et  dans 
les  filons  des  Ghalanches  avec  l'argeqt  natif  (  H^ricar/).  Dans 
d'autres  lieux  il  est  accompagné  de  plomb  sulfuré  ou  de  fer 
oxjdulé  comme  en  Suède.  On  trouve  l'a sbes te  dans  beaucoui^ 
d'endroitsi  diiFérens  de  la  Saxe  ,  de  la  Bj>héme ,  de  la  Hon- 
grie,  d£  l'Espagne  ,  de  l'Italie ,  delà  France,. etc. 

Le  cuir  fossile  et  le  liège  fossile  sont  d'autant  plus  remarquables 
en  Islande ,  qu'on  ne  les  y  trouve  que  dans  la  montagne  de  la  côte 
d'Ulfsdâl ,  à  Test  de  Fliothorn  ,  en  petites  couches  dans  les  fentes 
dés  rochers.  (Voyage  en  Islande  ,  t.  2 ,  p.  78) ,  et  aux  îles  de  Malmoe 
et  de  Drangoë  ,  au  nord  de  la  même  île. 

z,.  Ashe&tejléxible ,  en  longs  filamens  soyeux  ;  de  CcM'se. 

C'est  de  cette  île  et  de  la  vallée  de  Sainte-B'oix ,  au  pied  du  Mont- 
Valaisan  et  du  Col  du  Mont,  dans  la  Tarentaise,  que  vient  le 
plus  bel  amianthe. 

1.  0.  A.JleJdiùle,  disséminé  dans  la  chaux  carbonatée  laminaire, 
Uanc- verdir re  ;  de  la  Tarentaise. 

1.  h.  A,  flexible ,  en  filamens  en  partie  libres  et  en  partie  engagés 
dans  le  quartz-hyalin  dodécaèdre,  avec  éptdote  e^ciculaire  ;  de  Saint- 
Christophe  en  Oisans. 


(  205  ) 

I .  <e.  A,j^xiùîè ,  en  filamens  soyeux  d*un  jaune-rongeàtre ,  r^i- 
fermaat  <lu  quarz-byalîn ;  des  Indes-Orientales 

1.  «f.  A.^ea;/^/e,  en  filamens  courts  et  serrés , disposés  par  petits 
lits  dans  la  serpentine. 

t,e,  A.  ttexible^  à  très-petits  fila  mens  sOyeux  et  ondulés ,  dans 
une. serpentine  noble ,  vert-jaunâtre;  du  comté  de  Cornouailles.    l 

On  en  trouve  de  semblable  à  Newbury  ,  district  de  Ninety-Siz^^ 
dans  la  Caroline  du  Siid  (  James  Brute,  ) 

%,  Asbeste  dur,  verdàtre,  dans  la  cbauz  carbonatée  lamellaire J 
de  Lai^zzara  entre  Gènes  et  le  coji  de  la  Bpcbetta  :  Donné  par 
M.  Menard  de  la  Groie.  ^ 

2.  a.  Asbeste  dur,  blanc-yerdÀtre ,  avec  plomb  sulfuré,  dissé- 
miné ;  de  Norwége.  ^ 

A.  b.  Le  même ,  avec  fer  ozydulé  ;  du  même  pays. 

3.  Asbeste  tressé-^mou ,  jaune-blancbàtref  de  Landsend,  comta 
de  Cornouailles. 

5^  a.  A.  tressé^mou ,  d*un  beau  blanc ,  d'Idria  en  Frioul. 

3.  b,  Asheste  tressé  dur,  en  coucbes  blanc-grisàtres ,  d'un  tissu 
très-serré  (  Cuir  de  Montagne  )  ;  du  Tyrol. 

4*  Asbeste  ligniforme^  brun-jaunâtre  ou  gris-brunâtre,  en  mor- 
ceaux d'un  beau  volume  ,  de  Scbneeberg  près  de  Clausen ,  dans  !• 

M.  Hersart  a  trouvé  la  même  variété  d' Asbeste  dans  la  mine  de 
xn  anganèse  de  Traversella ,  département  de  la  Doire. 

lia  collection  du  Muséum  n*est  pa^  rîcbe  en  morceaux  d' Asbeste; 
le  nombre  de  ceux  qu'elle  renferme  est  de  vingt  environ. 

M.  de  Drée  possède  une  très-belle  suite  de  morceaux  d^asbeste  , 
^ns  laquelle  on  voit,  dit-il,  tous  les  passages  d'une  part  à  Tarn* 
pfaibole  et  de  l'autre  au  talc.  On  distingue  dans  cette  suite,  une 
Uimianthe  noire  des  I^rénées.  (  Cettalogue  »  pvi^*  ) 

XUr.  EsPBCB  TALC  (m). 

(  Première  partie .,  p.  8a  ,,  83  et  84*  ) 

Talc  ou  Steatite ,  R.  D.—Talc  et  Steatite,  DbB.  — Id.,  Monoes. 
^— .-  Id  4  ^Delam.  ^  etc. 

Tê\c  hexaganalt  — ^  Talc  cristallisa  en  pismeà  bexaèdres ,  De  B. 


1 


(  2o6  ) 

-^  Steatite  en  lames  hexagones ,  R.  D.  —  Miea  sieaÛMUX ,  "ÙsLkÉU 

—  T.  laminaire.  -^  Talc  de  Venue,  R.D  —Talc  schisteux  et  Taie 
^écailleuz  fatanc,.de  Venise»  Steatite  lamellease*  Dzi^xu.  —  Talc 
^illeux,  blanc,  verdâtre ,  etc.  —  Var.  du  Cetneiner  Taik  ,  W- 
et  Karst.  —  Talco  di  Venezia^  PvTA.  -^  Tidço  compaito^  Nap« 
Talco  comun ,  Herkg.  — Common  Talc ,  oii  Vtnetian  Talc,  Kniw. 
—Le  Talc  commun  ,  Brocb. 

Talc  écailleux. .  —  Talc  ou  Craie  de  Briançoa ,  ^  Bn  D*  —  Id.  ^ 
Dei#a.k.  —  Steatite  gris«jaun4tre ,  compacte ,  tapdre ,  Db  B.  —  Var. 
<lu  Gemeiner  Talk^  W.  et  K^est.  -^  Sfeatitc  cfeta  di  JSlmançtm^ 
Pbtr  -—Steatite  cômpatta  et  S.  schistosa^  Nàp.  -7-  Creia  de  Bria-- 
con^  HeRRG.  —  Semi-indurated  Steatites^  Kirw.  -r-Yar.  du  Talc 
•  endurci ,  Broch.  *-  là. ,  Brong. 

Talc  radié,  — Id.,  Dr Saussurx.  -«Talc  strié  ,  DthAu. 

T.  steatite.— Stoatite  blanche  écailleuse,  Craie  d'Espagne ,  B»  D« 

—  Steatite,  Dslam.  — Speckatein^  W.  et  Karst.  -^  Steatite f 
Pbtr.  —  Esteatita^  Hrrro. — Steatites  ^  Kirw, —Steatite,  Thoms. 
—La  Steatite  commune,  Broch.  —  Id. ,  Brong. 

T.  ollaire.  —  Pierre  ollaire  ou  de  Coldbrine  ,  R.  D.  —  TaIc 
schisteux  ou  Pierre  ollaire ,  Db  B.  ^—  Oliaire ,  Dei«am.  —  TapJ^ 
etein^  W.  et  KarstI  — 'Steatite  .^  Pietra  ollare  <  Pbtr.  —  Var.  du 
^u  Schieto  clorite ,  î?Ar.  -^  Talco  endurecido  ou  Piedra  oUar  « 
Herro<  —  Potstone ,  Kirw.  —  La  Pierre  ollaire ,  Brocb.  — >  Ser- 
pentine ollaire ,  Brong.  . 

T.  Chlorite  ,  terreux.  —  Chlorite,  Terre  verte,  Delam.  —  Chlo' 
riurde^  W.  —  Erdiger  Chlorit ,  Karst.  —  Clorite  terrosa  ,  Nàp. 

—  Chlorito  terreoy  Hbrrg.  —  Chlorite,  Kirw.  —  Chlorite  Eart, 
Tb»mm,  <<-  La  Chlorite  terreuse  ,  Broch.  -^  Chlorite  commune , 
JBAOva. 

T.  chlorite^  fissile.  —  Talc  schisteux,  gris-verd^tre ,  Db  B.  — 
Chloritschiefer ,  W.  —  ScfUeJriger  Chlorit ,  Révss.  —  Sc/iisto  Cfo- 
ritey  ou  S.  Cloritico,  Nap.-^  Chlorito  pizarroso  ^  Herrg.—  ChU^ 
rite  Slate ,  Thoms.  — Chl.  schisteuse   Broch.  —  Id  ,  Brono. 

T.  chlorue,  compacte.  —  Chlorite  indurita,  Nap. 

T.  zt^raphiipie.  Talc  chlorite  zographique  ,  du  Traita.  —  Vufg. 
Terre  de  VéroAe,  —  JBaldogée,  Db  Saitss.  —  Argile  martiale ,  Tert. 
ioncé ,  Terre  de  Vérone ,  I^  B.  —  CrOaerde ,  W.  et  Karît.?^ 


(  207  ) 

terra  verde  ai  Verona  ,  Petr.  —  Ar^illa  verdé  di  monte  Baldo, 
"NiT,  —  Tierra  verde,  Herrg.  —  Green  Earth ,  Kirw.  —  Id.  j 
li'BOUS.  —  La-Terre  verte ,  B&och.  —  Chîorite  bal^ogée  ,  Brono. 

.  T.  puluéruleut ,  silicifère  *.  —  Farine  fossile  de  Fabronx.  —Farine 
yolcranique,  Dblam. — Bergmehl ,  IL xfiST» 

Le  Taïc  Btëfrthé  et  le  Talc  oliaire  appartiennent  ans  mon- 
tagnes ancienites  dans  lesquelles  ils  se  troayent  en  lits  subor-^ 
donnes ,   dans  le  granité ,  le  gneiss  on  le  schiste  argileux. 
Les  substances  qu'ils  renferment  ordinairement  sont  le  fer 
oxydulé ,  le  fer  sulfure  j  l'amphibole  ,    la  tourmaline ,  le 
disthène,  la  chaux  carbonat^e  magnésifère  y  etc.  —  La^a- 
riétë  ^ographique  forme  de  petites  couches  dans  le  basalte 
ou  remplit  des  cellules  dans  Tes  cavitës  des  amjgdaloïdea 
de  formation  trappëenne,  —  Le  Talc  chîorite  colore  en  rei^ 
le  qaarz  «  le  feldspath  ,  Taxlnite ,  le  titane  siliçëo^calcaire  , 
€tc.  Il  renferme  du  fer  oxjdolé  ,  do  cuivre  pyri-teu^  des  gre« 
nats  )  etc.  (i)  Les  diverseé  variëtés  de  Talc  répandues  aree 
profusion  dans  la  nature  existent  davs  «b  grand  nombre 
de  lieux  ,  ei  notamûient  dans  les  montagnes  de  la  Suisse  , 
du  Valais,  da  Tjrol  ^  en  Ëspagfte,  en  Sibérie»  etc. ,  etc. 

(i)  «  Le  Talc ,  ainsi  que  Ton  sait,  se  charge  souvent  de  fer  (pro^ 
toxydé  )  ,  et  pasâe  ain^  ft  la  chîorite.  De  là  les  couches  de  Schiste 
«^ilovite  qu'on  voit  dans  plusieurs  endroits  du  départeineut. 
£lles  contiennent  quelquefois  des  grenats  gros  comme  des  pois  ,' 
et  en  assez  grande  quantité  pour  qu'on  puisse  les  enïplôyer  cemuie 
pierres  meulières.  Les  meules  dp  tous  les  moulins  de  la  haute  valléft 
«i'Aoste  sont  faites  avec  les  cJdorites  fff^Madfirts  de  Saint-Marcel 
et  de  Fenis.  »  {^D* Aubuisson  ,  J.  des  M.  >  t.  89,  p*  5^3  ;  Stati&ttqn» 
du  département  de  la  i3Qire.  ) 

I.  Talc  hexagonal  ^  verdâtre ,  avec  grenat  en  fiasse  j  ^es^  envi-^ 
xocrs  du  Saint-Gothard. 

l^a  mèoie  variété  se  trou^  en  Corse  et  dans  le  TyroL 

s. Talc  iiim AzaiVe  ,  l>lanc7verd&tVe  ,  à  reflet  nacré;  du  ZilIerthaL 

s.  a.  Le  même ,  de  Tlsere  :  donné  par  M.  Héricai:t  deThurjr. . 

9.  i^.  T.  laminaire  ,  vert-obscur  ,  reu(erms»î  du  >^«a«i*h|[«&n  ec 
du  Fer  suUuré  ;  d'Arendal  en  Norwège» 


\ 


•»    >    ' 


-/ 


(   208   ) 

3.  Talc  écMlleux ,  blanc^Iatant  ;  du  Brésil  ;  rapporté  de  Li^ 
bonne  et  donné  par  M.  le  chevalier  Geoffroy-Saint-Hilaire. 

5.  a.  T.  écaillemx  ,.hleinc-\eTàitrG  pâle  ,  des  environs  ide  Briançoo:^ 
département  des  Hautes-Alpes. 

4.  Talc  radié ,  blanc-grisâtre  5  du  Tyrol. 

4*  H'  Talc  fiùreux-cdnjoint  * ,  blanc- verdAtre ,  à  Hbres  courbes  V 
et  comine  ondulées ,  nacrées ,  avec  chaux  carbonatée  nuignésifèr» 
brune  ,  disséminée  j  du  Tyrol. 

5.  Talc  steatUe  ,  blanc-rougeâtre ,  veiné  de  bleuâtre  ;  de  Saxe. 

5.  a.  T.  steatite ,  vert^jaunàtre ,  translucide  ,  à  cassure  écailleuse 
(Serpentine  noble  )  ;  du  Val  d*Aoste ,  département  de  la  Doire  : 
donné  par  M.  Thomas ,  de  Bex. 

5.  ^.  T.  steatite  j  gris-bleuâtre;  de  Sibérie. 

On  trouve  aux  environs  du  Gap  de  Bonne-£spérance  une  steatite 
compacte ,  d'un  beau  vert-pré.  Haàjr  ,1811. 
^  M.  Hersart  a  donné  au  Muséum  des  morceaux  d^un  schiste  ar^ 
§ileux  de  la  Tarentaise ,  qui  renferme  de  petites  masses  de  Talc 
^teatite  vert,  qui  ont  pour  noyau  du  feldspath  laminaire  rouge. 

6.  Talc  ollaire  ,  grisâtre  ;  des  environs  du  lac  de  Côme. 
Cette  substance  abonde  dans  les  montagnes  voisinai  de  Gène^ 

^*' 
7»  Talc  chlorite^terreux  ,  sur  le  quarz ,  avec  cristaux  d^épidote- 

et  de  feldspath  ;  de  TOisans.  ^ 

Cette  variété  se  trouve  associée  au  qnarz-hyalin  dans  un  schiste 

brun  de  la  butte  d'Oigny ,  pré^  de  Sillé-Ie-Gutllaumé^  sur  la  route 

du  Mans.  (  Note  de  M.  Menard  -  Lagroye.  ) 

7.  a,  T.  âiX,  fissile,  verdâtre  ,  avec  cristaux  de  fer  oxydulé  pri- 
mitif ,  disséminés  j  de  Corse. 

7.  ^.  T.  chL  fissile  ,  verdâtre,  renfermant  du  cuivre  pyriteux  » 
de  Fahlun  en  Suéde.   * 

7.  c.  T.  chl.  fissile  ^  avec  Tourmaline ,  de  Sibérie. 
y»  d.  T.  chl.  compacte.,  du  ci*devant  Dauphiné. 

8.  Tak  zographique ,  terreux-massif  >  de  Moote-Hamaau» ,  dé* 
-pendance  de  Monte-Baldo ,  dans  les  Appenins  de  la  Ligurie  :  plu- 
éieurs  morceaux  donnés  par.  M.  Faujas  -  Saint-Foiid  en  j  809. 

L'espèce  du  Talc  est  encore  une  de  celles  dont  la  Collection  dti 
Muséum  ne  présente  pas  de  suite  nombreuse* 


(  ^09  ) 

APPENDICE. 
ÏALC   PSEUDOMORPHIQUÈ. 
(  Prenaièpe  partie  ,   p.  284.  ) 
Steatite  cristallisée,  De  B.  —  Id. ,  Delam*  — Id. ,  Broch. 

Le  Talc  psendomorpbiqne  (1)  a  M  tronvë  d*abord,  anx 
environs  deBareîtb,  en  Franconie  ,  dans  un  Talc  stéatite 
qai  renferme  quelquefois  des  cristaux  de  qnarz-hyalin  ;  et 
depuis  ,  à  Carlsbad  en  Bobéme ,  dans  un  |>^ranite  \  an  Mont- 
Rose,  vallée  de  Biel ,  dans  une  serpentine ,  par  M.  Ckam- 
peaux  %  en  Saxe  et  ailleurs* 

(0  Voyez  au'isujet  des  pseudomorplioses  que  présentent  le  Talc 
stéatite  et  plusieurs  autres  substances  minérales*,  un  Mémoire  do 
M.  Tonnellier ,  inséré  dans  le  J.  des  M.,  t.  2to,  p.  i55  à  16a  ,  et  la 
Tableau  comparatif  de  M.  Haiiy ,  p.  209  à  212. 

Ce  savant  possède  un  échantillon  de  Talc  pseudomorphique  ver- 
dâtre,  modelé  en  pyroxène.  triurutaire,  dans  un  porphyre  argileux , 
gris  ;  de  Fassa  en  Tyrol. 

1 .  Talc  pseudomorphique ,  modelé  en  quarz-hyalin  prisme  ^  dans 
te  Talc  stéatite ,  blanfc- jaunâtre  ;  du  pays  de  Bareith. 

2.  T.  pseudomorphique  ,  modelé  en  Cbaux  carbonatèe  primitive > 
dans  la' même  gangue  et  du  même  pays<^ 

Ces  deux  échantillons  ont  été  donnés  par  M.  Hatty. 

XLUP.  E«PECE.  MAGLE  (/). 

(  Première  partie  ;   p.  85.  ) 

Macle  basaltique  ou  Schorl  en  prismes  quadrangnlaires  rhomboî- 
uaux,  aussi  nommé  Pierre  de  Croix  ^  R.  D.  —  Crucite  ,  JDsjlaw*; 
—  Hohlspath ,  W.  —  Chinstolith ,  Karst  -^ffollow  Spar, Tucms, 
•^La  Macle ,  Broch. 

GARAGTBREd. 

Forme  primitive.  Octaèdre  rectangulaire ,  dans  lequel  Tincidence 
^  M  sur  M  est  de  84*  48'  et  celle  de  P  aur  P ,  de  1 20^  à  peu  près. 
^t  octaèdre  se  soudivise  suivant  trois  plans ,  etc.  (  ffatïy ,  Tableau 
«omp. ,  p.  5y  et  fig.  3.  )  '     , 

14 


\ 


(   210  ) 

ÀKHOTATIONê. 

La  Macle  est  toujenrs  crisuUîf  ëe  et  disséminée  dans  le 
schiste  argilenx  blcn-noirâtre  d^ancienne  formation.  C'est 
ainsi  qn'on  la  truQYe  à  Saint-Jacqnes  de  Compostelle,  en 
Espagne  ;  en  France,  dans  la  ci»d«vint  Bretagne  ,  notan- 
ment  an  lien  nommé  les  salles  de  Rohan  (i)  ;  a  Gefrees ,  près 
de  Hoff ,  dans  le  pays  de  Bareith  ;  et  an  plateaa  de  Troa^r 
inonse ,  dans  le  département  des  llantes*Py renées. 

(i  )  «  Dans  le  Duché  de  Rohan  ,  il  y  a  un  étang  nommé  Tétang 
des  Salles  de  Kohan ,  dont  les  cailloux  étant  cassés  ,  représentent 
dans  le  milieu  des  Macles  ,  appelés  dans  le  pays  Lurdona ,  qui  sont 
les  armes  de  cette  maison.  On  trouve  encore  de  ces  pierres  madées 
dans  une  carrière  de  moellons,  de  couleur  rougeàtre,  ouverte  dans 
le  hois  de  Bintin  ,  près  de  la  ville  de  Montfort-la-Canne  ^  éloigné 
de  cinq  lieues  de  Rennes.  Il  s^y  rencontre  aussi  des  Amethistes.  » 
(  lyArgemfiUe ,  Oryctologie ,  p.  409-) 

M.  Bigot  de  Morogues  a  soigneusement  décrit  le  gisement  des 
Macles  de  Bretagne  et  les  diverses  variétés  de  formes  qu^elles  pré- 
sentent. (  J.  des  M.  t.  â8 ,  p.  44  ®t  suiv.  )        ' 

1.  JAtLcXe  prismatùgue-^etragiramme  ^  engagée  dans  ie  schiste,ar* 
gileux ,  hleu-noirâtre  ;  de  Bretagne. 

].  a.. Cristaux  isolés  de  la  même  variété* 

3.  et  3.  Macle  pismatique  pentarhomhiqtte  et  M.  priamaUque 
poljgramme ,  sciées  transversalement  et  polies  j  de  Saint-Jacques 
de  Compostelle ,  en  G«lice. 

4.  Macle  circontcrUe ,  blanchâtre ,  dans  le  schiste  argileux ,  du 
plateau  deXroumouse  (Hautes-Pyrénées);  donnée  par  M. le  baron 
Ramond,  de  Tlnstitut  Impérial ,  préfet  du  d%>t.  du  Puy-de-Dème , 
à  qui  Ton  en  doit  la  découverte. 

Ce  savant  naturaliste  a  décrit  le  gisement  de  cette  Made  dans  la 
belle  relation  de  ses  Voyages  au  Mont-Perdu,  publiée  en  1601  , 
pag.  240. 

5.  Macle  quatâmée  ,  blanchâtre  ;  des  Ppénées. 

6.  Macles  cyliniroîde»  ;  de  Bretagne. 


(  ait  ) 

APPENDICE  A  LA  SECONDE  CLASSE. 

StJBSTANCBs  donù  les  Caractère^  ne  sont  pas  assez  connus 
pour  permettre  de  leur  assister  des  places  dans  la 
Méthode* 

^fiDEUTE   (/).  ^ 

(Première  partie ,  p.  3û9  )•  i 

ïeolite  siliceuse ,  Beromàit.  —  ^délite ,  Kirw.  — Id. ,  Biioxfo. 

Il  est  très-probable  que  cette  substance  rangée  parmi  lés  Zecjiti^s 
par  J^ergman  est  une  Mésotype  qaarzifire. 

l.  ALLOCHROÏTE  (/). 

(  Première  partie ,  p.  33o  ) 

Allochfoïte  ,  D^AxDftADfi.  —  Id. ,  Brpch.  — 14. 9  D^iiAtt.-^  i^./«^ 
triger  Granat,  Karst.  —  Id. ,  Brono. 

1.  Allochroiii^  ma$sii*e  ,  blanc-Terdâtre  et  opaque;  deDrammen 
en  Norwège. 

2»  Grenat  massi/',  jaunâtre  (  AUpchr^fe  ) ,  renlèrmant  de  la 
cbaux  carbonatée  laminaire  et  du  fer  oxjdulé  granulairp  \  du 
Bannat  de  Temeswar. 

UAUodwoite  n*est  qu'un  grenat  ;  les  échaniifi^Bs  <b  Ift  <tf>Uec« 
non  de  M.  Tondi  k  démontrent. 

n.  ALU»rtNE  PUÎIE. 

«  (  Première  partie,  p.  33i  ) 

'AîuminU,  Kaasi?.  —  Reine  Tkonerdfi  ,  W.  -*-  ^ingill^  j^wata 
d^acido  aereo,  PbtR»  —  AtgUla  pura,  Na^.  — 'Tierrçk  .^trcjJi^jAfi' 
pura,  HsRRO.  —  Notice  argiit  ^  Kirw.  -^  Alumine  hydratée ,  Haï- 
lite  ,  Delam.  •>- L'alumine  pure  ,  Broch.  —  Argilenative ,  Brong. 

Pesanteur  spécifique ,  1 ,669  ,   Schreiher, 

I.  Alumine  pure  ,  concrétionnée'TndTnelonnée ,  blancbe  ;  dé  Hall 
en  Saxe  :  donnée  par  M.  Haiîy. 

'V Alumine  pure  de  ScbemnitK  ,  dont  M.  Klaproth  nous  a  donné 
la  description  et  l'analyse  (  Mém*  de  Chimie ,  etc.  t.  1 ,  p,  2k34  )  , 
a  beaucoup  de  rapports  avec  celle  de  Hs^lU  Elle  renferme  ,  sur  1 00 
parties ,  aluinine  45 ,  eau  41 9  silice  14*  M.  Delamétheiie  la  nomm^ 
Hydrargilite  de  SchemnitK.  ,     , 


(212) 
.     m.  AM I  AN  T  H  O  I D  E  (/). 
(  Première  partie  9  p*  191  •  ) 
.   Amianthoîde  ,  Delam.  —  Byssolite ,  Db  Saussure. 

<t  M.  Cordier  conjecture  que  cette  substance  n*est  autre  chose 
qu'un  amphibole  capillaire.  Les  résultats  de  l'analyse  s^accordenc 
assez  bien  avec  l'opinion  de  ce  savant  minéralogiste,  au  moins  si 
Ton  s'en  tient  à  celui  que  M.  Laugier  a  obtenu,  savoir  :  silice,  4^  ; 
chaux  9,8;  magnésie  10,9;  alumine  ^,  69  ;  oxyde  de  fer  22  , 
69;  oxyde  de  manganèse  1  ^  i5  ;  eau  i ,  92  ;  perte  3 ,  85.  »  {Hailj , 
Tabl.  comp.  p.  214.) 

it  Amianthoïde  capillaire  ,  en  longs  filamens  blanc-verdâtres , 
sur  la  chaux  carbonatée  laminaire  ;  de  l'Oisans  :  donnée  par  M. 
Héricart  de  Thury. 

1 .  a.  A.  capillaire  ,  en  filamens  courts ,  de  couleur  rousse,  ^ec 
feldspath  et  amphibole  ;   du  même  pays. 

*IV.  ANTHOPHYLLITE  (/). 

4  (  Première  partie  ,  p.  332.  ) 

Anthophyllit ,   ScHuuAjOHEK.  —  Id,  ,  W.  et^  Karst.  —  Ici.  ; 

'D^AM. 

CARAGTBBES. 

¥onne  primiciçe»  Joints  naturels  situés  parallèlement  aux  pans . 
d'un  prisme  rectangulaire,   dont  deux  très- éclatans  et  beaucoup 
plus  faciles  à  obtenir,  que  les  deux  autres.  En  faisant  tourner  les 
fragmens  à  une  vive  lumière ,  on  en  aperçoit  deux  nouveaux  qui 
soudivisent  le  prisme  diagonalement.  {ffaiif  »  Tabl.  comp.  p.  58.  ) 

Couleur.  Le  gris-verdâtre  nacré ,  ou  le  brun  clair ,  joint  k  uk 
aspect  demi-métallique. 

L'ÂnthophjUite  n'a.  encore  été  troavée  qu*à  Konsberg 
en  Norwè^e. 

1.  AnthophyWitQ  brun^rougedcre  clair,  en  aiguilles  entrelacées; 
de  Koûsberg  en  Norwège  :  donnée  par  M.  Haiiy. 

V.  APLOME  (m). 
(  Première  partie,  p.  191  et  332'.  )     •"   V  « 

Aplome,  Broch.  — Id. ,  Brong.  — Grenat  d'ûn'bran  verdâtre 
'foncé  ^  Aplome;   Dei.am* 


y 


i,  h^Xome  dodécaèdre^  tért-jaubatre ,   avee  eliau^  carbonate^ 
laminaire;  de  Schwarzemberg  en  Saxe. 

1,  a.  Api.  dodécaèdre^  brun-^jaunâtre*;  du  Bannat. 
•  M.  Neergaard  possède  une  très-belle   suite   de   morceaux  d'a- 
plome  ,  en  cristaux  de  différentes  grosseurs  et  de  diverses  teintes  de 
jaune  pâle  ,,  de  verdâtre  et  de  brun. 

*  VI.  BERGMANNITE  (m).     /  ^ 

(  Première  partie ,  p.  SS'S.  ) 

CARACTERES. 

(  Haûy ,  Tableau  comparatif,   p.  69.  ) 

Odeur  argileuse  ,  par  l'injection  de  Tbaleine. 

Action  du  feu.  Un  petit  fragment  présenté  à  la  flamme   d^ube 
bougie ,  ou  placé  sur  un  charbon  ardent ,  blanchit  et  devient  friable. 

Tt^sù,  Composé  de  fibres  ou  de  petites  aiguilles ,  d'un  gris-foncé^ 
groupées  confusément.  Parmi  ces  aiguilles  on  en  distingue  quelques- 
'UDes ,  qui  sont  lamelliformes  ,  et  ont  leur  surface  assez  éclatante  ; 
mais  elles  sont  en  général  étroitement  serrées  les  unes  contre  les 
autres,  et  tellement  confondues  à  certains  endroits ,  qu'elles  y  for- 
ment des  masses  qui  apprechent  d'être  compactes  et  n'ont  qu  un 
foible  éclat.  ^ 

Le  fiergmannîte  se  trouve  en  Norwège. 

'  1.  Bergmannite  gris-blanchatrc  ,  à  fibres  entarelacécs  et  radiées  , 
avec  feldspath  laminaire  blanchâtre  et  Fettstein  ,  rouge  de  chair> 
pâle  ;  de  Norwège  :  donné  par  M.  Haiiy. 

*  CÉRÉOLITE. 
(  De  Drée  ,  Musée  minéralogique ,  p.  18.  ) 
Substance  peu  connue  ,  venant  de  Lisbonne  ,  de  Provence ,  de 
Corse ,  du  Dauphiné ,  des  bords  du  Rhin  €|t  dala  Saxe.  Elle  tire  sou 
nom  de  sa  ressemblance  avec  la  cire ,  dont  elle  a  souvent  la  mollesse. 
La  variété  qui  se  trouve  dans  les  ^laves  a  été  regardéç  malrà-pi»- 
pos  comme  de  la  Stéatite.  (  Ouvr.  cité.) 

♦CHUSITE. 

Chusite  ,  De  Saussure.  —  Id. ,  Bboch.  —  Id.,  BrWg.  —  Id. , 


l 


l 


Cette  silbnidii^é  à  laquelle  M.  De  Sat^èO^é  a  êotmè  lé  nom  de 
Chusite ,  à  cause  de  sa  fusibiHt^ ,  se  trdùve  disséminée  en  trêè^pêtxtr 
mamelons  d  un  jaiuie  dé  cire  ^àle  ou  verdâtres ,  dans  le»  f»ores  d'un 
basalte  porpbyrique,  brtm-noirâti'e ,  de  la  côUine  de  Limbonrg.  Elle 
€8t  translucide,  facile  à  casser ,  tendre.  Sa  cassure  est  \}»9t^  avec  un 
éclat  un  peu  gras.  £Ile  f<^nd  au  chalumeau  en  émail  blanc-iamltie  ; 
les  acides  ne  la  dissolvent  point,  etc.  {De  Saussure  ,  J.  de  Ph:  de 
'794  »  ï-  1  »  P-  340.  ) 

Nous  avons  vu  plus  haut,  pag.  100,  que  M«  Brard  regarde  cette 
substance  et  la  Limbilite  dont  nous  parlerons  plus  bas  comme  des 
tariëtés  de  Péridot  altéré. 

*  CONITE  {m). 

(  Première  partie  ,  p.  334*  ) 

Var.  du  Siiici-calœ  de  Saittstire*  — ^Ce^ite ,  IfÈikàHi^ 

1 .  Conice  grtismdmre^massif^  bléno-grisàtre  ,  à  grains  trés-fiits.  ; 
de  Suéde  :  donné  par  M.  Haûj* 

*CROCALITE  (m). 

(  Première  partie  ,  p  534  »  et  seconde  partie  ,  p.  186»  ) 

^DESMÏNÈ. 

(  Journal  des  Mines,  t.  a5,  p.  Z\%.  ) 

M.  Nose  dûnne  le  nom  de  Desminé  à  âne  subseânce  criaCâlliaée 
en  petites  boupes  soyeuses  qui  accompagne  son  SpineUéine  (  Voye» 
ce  mot  )  dans  les  laves  des  volcans  éieintfe  des  bords  du  fUkin. 

YII.  DIASPORE  (m). 
(  Première  partie,  p.  \^5,  ) 

Vltl.  FELDSPATH  APYRE  (m). 

(  Première  parlée  ,  p.  197.  ) 

Spatb  aViamantin  d'un  rot3ge>violet ,  De  Bouànon .  —  Feldspad) 
du  Forez,  Guyton.  —  Andalousire  ,  Db^am. -*^ïd.,  Bkoïtg. — 
^ndalusit ,  W.  et  Karst.  j— .  Stanzait  x  Flurl,  —  hlikaphyUU  , 
BRUNNEa.  —  Andalusit^  Thoms.  — -  Feldspath  apyre ,  Broch. 

Le  Feldspath, apyre  a  été  trouré  d'abord  par  M.  dç  Bavr- 


(  2x5  ) 

non  dans^Ies  roches  granîtiqaes  da  ci-^derant  Forez  oh  il 
occdpoit  nn  filon  de  feldspath  ordinaire.  On  en  a  rencontré 
depuis  en  Espagne  dans  leroyanme  de  Castille;  en  Bavière^ 
aux  environs  de  Kalkeith  ,  dans  la  montagne  de  Stanza  ou 
Stanzin  ^  et  en  France ,  à  la  Molle  ,  près  de  la  yille  d'Aix  ;  il 
est  toujours  engage  dans  le  granité. 

1.  Feldspath  apyre  prismatique^  lilas  obscur,  dans  le  quarz- 
hyalin  mélangé  de  raica  ;  des  granités  du  département  de  la  Loire. 

2.  Feldspath  apyre  bacillaire ,  violet ,  disséminé  dans  le  Feld- 
spath  blanchâtre  ,  avec  mica  argentin  ;  de  Lahm  en  Bavière  :  donné 
en  i8o5  par  M.  le  colonel  Auguste  Riccy. 

*IX.  FELDSPATâ  BLEU. 

Feldspath  bleu  céleste  ,  De  B.  —  Splîttriger  Lazulit,  »Karst.  — 
Var.  du  Dicter  Feldspath,  W.  —  Var.  de  la  Tyrolite ,  Diblàm.  — 
Feldispato  compatto  ceruléo,  Nap.  —  Felsite,  Kiaw.  —  Var.  dii 
Feldspath  compacte ,  Broch. 

*  CARAGTB^RES. 

(  Hauy  ,  Tableau  comparatif,  p.  6o  et  218. } 

Pesanteur  spécifique  ^3,6. 

"Dureté,  Rayant  le  verre  ;  étincelant  par  le  choc  du  briquet. 

Tissu*  Le  plus  ordinairement  compacte  ;  quelquefois  sub-lami- 
naire.  ^ 

DU>ision  mécanique.  Certains  morceaux  qui  se  prêtent  à  la  divi- 
sion mécanique  offrent  deux  joints  n^urels  sensiblement  perpendi- 
culaires^ntre  eux  ;  Tun  continu,  facile  à  apercevoir  :  l'autre  appa- 
rent à  une  vive  lumière  :  dans  ce  dernier  cas ,  on  en  distingue  un 
troisième ,  beaucoup  plus  foible  que  les  précédons ,  avec  lesquels  il- 
fait  des  angles  obtus. 

Couleur ,  bleue. 

Le  Feldspath  bien  se  trouve  dans  le  granité  à  Krieglach 
en  Styrie.  On  dit  qu'il  existe  des  cristaux  très-prononcés  de 
cette  substance. 

Le  Lazulith  de  Sàlzbourg,  indépendamment  du  Feldspath  ordi- 
naire pourra  fournir  un  terme  de  comparaison  avec  le  Feldspatli 
bleu  de  Stjrie   (  Hauf  ,  ouvr.  cité.  ) 


(   2l6   ) 

1.  Feldspath  hleu  compacte ,  avec  quarz-hy^Iin  amorpbé  et  tak 
argentin;  de  Miirthal  près  de  Krieglach  ,  en  Stjrie  :  beau  morceau 
donné  par  feu  M.  Tabbé  Le  Blond,  administrateur  de  la  Bibliothè- 
que Mazarine  et  membre  de  Tlnstitut. 

2.  Autres  morceaux  de  la  même  substance  ;  du  même  pa>fs. 

*X.  BOURNONITE.  (FIBROLITE.    ) 

(  Première  partie  ,  p.  335.  ) 

Fibiolite  ,  De  Bourwon.  —  Id. ,  Haiîy.  —  Id. ,  Delàm. — Id., 
Thoms.  —  FibrolU^  Kakst. 

ElectricUé.  Acquérant«une  électricité  résineuse  très-sensible  par 
le  frottement  ,  lorsque  le  morceau  est  isolé.  (  Haûy.  ) 

On  ne  peut  guère  douter  , .  dit  M.  Haiij ,  que  les  obserratioDS 
qui  se  feront  dans  la  suite  sur  cette  substance,  si  elle  devient  plus 
commune ,  ne  confirment  Topinion  de  M.  ue  Bournon ,  qui  la  con- 
sidère comme  une  espèce  à  part.  (  Tabl.  comp.  p/sig.  y 

Nous  proposons  de  substituer  au  nom  de  Fibrolite ,  emprunté 
d*une  modification!  de  cette  substance  qui  peut  être  commune  à  des 
minéraux  très-différens  ,  celui  de  Bournonite ,  du  nom  du  Savant 
distingué  qui  nous  l'a  fait  connoître  le  premier  et  à  qui  d'ailleurs,  la 
minéralogie  a  tant  d'autres  obligations. 

La  Bournonite  vient  des  Indes  orientales..  ^ 

1 .  Bournonite  aciculaire-radiée ,  blanchâtre  ;  du  Carnate  :  deux 
échantillons  donnés  par  M.Haiiy. 

*  FOSSILE   VERT. 

{Leonhardy  Manuel  de  minéralogie  de  1809  ) 

On  a  donné  en  Allemagne  le  nom  de  Griïnesfossily  à  un  minéral 
de  couleur  verte ,  assez  analogue  au  Quarz  granuleux  vert-jaunâtre, 
du  Cantal ,  décrit  prem.  part.  p.  266.  (  Cantalit  de  Karzten  ).  Il  se 
trouve  dans  la  Forêt  de  Spessart  en  Franconie.  • 

"FREISLEBEN. 

Freisleben  (  du  noin  du  Minéralogiste  qui  en  a  donné  la  descrip- 
tion ) ,  De  M0X.L ,  Aanales  de  Minéralogie ,  t.  3  ,  p.  364.  -^ 
Xdt  ,  Hèricart  çt  HouRY,  Minéralogie  synoptique ,  p.  148. 


•         (   2»7   > 

Cette  substance ,  dont  nous  n'avons  eu  occasion  de  voir  aucuxi 
échantillon ,  a  présenté  les  caractères  suivans  :  Sa  couleur  est  le  gris- 
lîleuâtre  ou  le  bleu  ;  elle  est  fragile ,  tendre  ,  ne  rayant  pas  ou  que 
très-légèrement  la  Chaux  c^bonatée;  sa  cassure  est  lamelleuse  et 
son  éclat  assez  vif  ;  elle  est  douce  au  toucher  et  insoluble  dans  l'eau. 
(  Hèricart  et  Hoiwjr ,  Ouvr.  cité.  ) 

*  XI.  GABBRONITE(m). 

GahbronU,  Schithacher.  «^  Gabronite,  Delàk. 

CARACTERES  ET  ANNOTATIONS. 

(Haiïyy  Tableau  comp.,  p.  6i  et  320. 

Dureté.  Rayant  le  verre ,  étincelant  difficilement  sous  le  choc 
du  briquet.  . 

Cassure  ,  en  général  écailleuse. 
Tissu  très-serré  ;  translucide  «ur  les  bords. 
Couleur  grise,  avec  différentes  nuances  de  bleuâtre  ou  de  rougeâtre. 
Fusibilité,  Fusible  au  chalumeau ,  avec  difficulté  ,  en  un  glpbule 
blanc  opaque. 

Le  Gabbronilc  se  trouve  en  Norwège ,  ou  il  est  accom- 
pagné de  fer  olîgîste,  de  Feldspath  compacte  incarnat  , 
d'Amphibole  verdâtre  et  de  taie. 

M.  Reuss  penche  à  croire  que  cette  substance ,  regardée  par  quel- 
ques Minéralogistes  comme  '  une  varfété  de  feldspath  compacte , 
pourroit  être  associée  au  Feldspath  tenace ,  Néphrite  maigre  des 
-Allemands. 

*  HYDROLITÈ  (/). 

•  (De  Drée ,  Musée  minéralôgique  ,  p.  18.) 

M.  de  Drée  donne  le  nom  èiHydrolite  à  la  substance  nommée 
par  M.  Faujas-Saint-Fond  Sarcolite  du  Viceruin,  M.  Tonnellier  et 
M.  Haiiy  la  regardent  comme  une  variété  d'Analcime.  (  J.  des  M. , 
t.  22,  p.  148  et  Tableau  comparatif,  p.  199.  ) 

Hlle  est  composée  ,  sur  100  parties,  de  silice  5o,  alumine,  20,^ 
tthaux  4,5 ,  soude  4,5,  eau  21.  (  Vauqueliriy  Ann.  du  Mus.  ,  t.  9, 
p.  249.) 


(3,8) 

XII.  JADE  (m), 
1.    JADE-N]ÊPHK£TIQU£» 

(Première  partie  ,  p.  197  et  336.) 

Jacîe,  B.  D.  —  Id. ,  De  B.  —  Id. ,  DBZ.Atf.  — Viilg.  Jade  orien- 
tal ,  Pierre  néphrétique  ou  Pierre  des  Reins,  Pierre  des  Amazones, 
Pierre  divine,  etc.— Takourave ,  Pierre  verte  ,  Jade  ;  P.  BianàRRE. 
—  Var.  du  Gemsiner  NephrU  y  W»  ^Nephritj  KaAst.— Gifltf/#, 
PxTB.  —  Pietra  nephrUica  ,  Nap.  —  Pietra  nephritica  o  de  Ri^ 
nones,  Jmde  ,  Herro*  —  Jade,  Kxrw.  —  Le  Néphrite  commun  , 
Broch.  —  Jad4  Néphrite  ,  Bro«6. 

tjt  Sûàe  niphréïîqnt  se  ttotivt  ea  Chîiie  et  dans  Flnde 
d'oA  on  en  a  rapporte  beadconp  de  morceaux  travaillés  ; 
mais  on  ne  connoît  pas  son  gisement,  tl  eit  Tie»t  é^çalenent 
du  pays  des  Amazones  (i),  dans  FAmériqm  méridioBaU  ; 
il  est  en  i}»orceânx  roulés. 

(i)On  trouve  communément  les  Pierres  vertes  che»  lesTapouyes, 
nation  indienne  qui  hahite  prés  Tembouchure  du  fleuve  des  Ama- 
2oaes;  elles  sont  fort  «estimées  de  tous  les  sauvi^es  de  ïa  Gtiyaiie  : 
les  Galibis  n*ont  rien  de  plus  précieux,  ils  lesnomo^ent  Takouraves^ 
et  les  prisent  plus  que  nous  ne  faisons  Tor  et  les  diamans.  (  P.  Bar- 
rèrrcj'^  Hîst.  Nat.  de  la  France  équinoxiale,  1743  ,  p.  176.  ) 

1 .  Jade  roulé,  bl^c-verdâtre  ;  morceau  d*un  beau  volume,  rap- 
porté de  la  Guyane  et  donné  par  feu  M.  le  chevalier  du  Pujet ,  avec 
plusieurs  autres  morceaux. 

M.  Le  Blond ,  médecin  ,  correspondant  de  Tfnstitut  Impérial , 
en  a  également  rapporté  de  ce  pays. 

2.  Jade  olipdtre^^  poli  ;  de  la  Chine. 

5.  Vases  ;  amulettes  et  plaques  polies  de  Jade  néphrétique  ,  blan- 
ehàtre ,  blanc-verdâtre ,  vert-olive  et  olîyàtre-fonc^  ;  de  la  Chine 
et  de  rinde. 

Ces  objets  sont  placés  dans  la  troisiésne  sàlle  de  Minéralogie,  avec 
les  objets  travailla. 

*   II.    JADB-ASCIEN. 

Vulg    Pierre  de  Hache  ou  de  Grcoucision ,  Céraunite ,  Casse- 


1 

I 


(   3»9  ) 

lêtes ,  etc.  —  PuHàmu  ^ephrit ,  Aêtî^s.  —  Beihtein ,  EflTMÉfiLliYG. 
—  La  Pierre  de  Hache  ,  Broch.  — Jâdé  âxiriiea ,  Baonô. 


CARACTERES. 


Très-dur  ;  cassure  écailleuse ,  susceptible  d*uii  beav  f(À\  ;  evklétaï^ 
d'un  vert  foncé  ou  d*uii  vert'olivâtpe.  (ffauy,  Tabl.  comp. ,  p.  6t.) 

Le  Jade  WKÀen  se  troare  à  Tatai-Puiiaiiia  ,  i\t  m^ridioiiale 

de  la  NouTclle-Zëlande. 

V.  Casse-tétes  et  Pierres  de  hach'e,éii  Jade  a«6ien  de  éi^éns^ 
couleurs  ;  des  îles  de  la  Mer  du  Sud. 

*XIU.  CORDIERITE  (/).  (lOLITHE  (m)).     - 

lolUh  ^  W.  et  Karst.—  Dichroîte,  Corôièr.  —  Id.,  Ï)élAm. 

CARACTERES    ET   VARIETES. 

(  Cordier^  J.  des  M. ,  t.  a5  ,  p.  1-39  à  \Z%  ou  J.  de  Ph. ,  t<  6S^' 
pr  2|^8  à  3o4  j  HaUy  t  Tableau  comparatif,  p.  61  et  221.  } 

CARAOTÈRB    S.&SRKTISL. 

Divisible  parallèlement  aux  faces  d*un  prisme  liexaèdre  régulier  ^ 
susceptible  d'être  sôudivisé  par  des  coupes  longitudinales  perpen- 
diculaires aux  faces  latérales. 

CiRACTàHE  FBirSIQUE. 

D/<m<^,>ayai^t  fortement  lô  Véwe'ét  légèrement  le  qnarz;  facile 
à  casset.  ' 

Cassure ,  vitreuse ,  inégale ,  offrant  quelquefois  des  indices  de 
lames  très-sensibles  ,  ou  ;4mparfaiteme&t  conchoîde. 

Poussière  ,  d*un  gris-bleuâtre  ,  âpre  au  toilcber. 

Eclat  e^uériêur  ^  ordinairemenfi  terne. 
-  Couleur,  bleu-violet,  tiram  au  noivàtre. 

Transparerite  ,  translucide ,  ordinairement  opà<}ue. 

Les  cristaux  translucides  offrent  un  phénomène  qu'on  peut  appeler 
celui  de  la  double  couleur  par  réfraction* 

CARACTÈRX   OéOHÂTRK^UE. 

Forme  primitiçe  :  Le  prismç  hexaèdre' réguliei»." 


(    220   ) 

Molécule  intégrante  :  Le  prisme  triangulaire  dont  les  bases  sont, 
^es  triangles  rectangles  scalèùes 

Les  formes  secondaires  observées  ne  présentant  pas  de  facettes 
inclinées  obliquement  à  Taxe  ,  il  n'a  pas  été  possible  de  déterminer 
la  hauteur  du  prisme. 

'.  CARACTÈKE    CBIM'IQUE. 

'  Action  du  feu  :  Fusible  au  cbalumeau  ;  mais  avec  difficulté ,  en 
un  émail  gris-verdâtre,  très-clair. 
t  Action  des  acides  ;  nulle. 

VARIÉTÉS    DE   FORMES. 

< 

I.  lyidni'oïte  primitif  ;  '  '  .     m«  ' 

Le  prism«  Lexaèdre  régulier. 

a.  Dichroïte  péridodècaèdre  ; 

Prisme  droit  à  1 2  pans  inclinés  Tun  sur  Fautre  de  1  So^, 

5.  Dichroïte  grannlijbrmc  ;  *  .  ••  . 

En  gros  grains  irréguliers  présentant  des  rudimens  de  cristalli- 
sation, ou  eu  petites  masses  irréguiiènes -formées  de  très-gros  grains 
confusément,  agrégés.  , 

ACCIDEN6   DE  JUUMIÈRE. 

Transparence  ;  translucide  ou  opaque. 

Couleurs;  violet  ou  jaune-binnâtre  et  bleu  d'indigo  tout  à  la  fois. 

Les  cristaux  translucides  vus  par  réflexion  paroissent  violets  f 
xuais  si  on  regarde  à  jt^ravers  parallèlement  à  Taxe  du  prisme ,  la  cou- 
leur est  bleue  :  elle  est  jaune-brunâtre  quand  le  rayon  visuel  est 
perpendiculaire  à  ce  même  axe. 

A  3r  ?î  O  T  A  T I  O  N  S* 

Le  Dlcbroïie  se  trouve,  en.  JËspagne^  daus  le  royaume 
de  Grenade  ,  en  deux  endroits  diff^reus  ,  savoir  : .  au  Gra- 
iiatillo  ,  près  de  Nijar,  ou  il  a  pour  gangue  uue  maiièî'e  arr 
gilcusc  bleuâtre^,  a  l*état  de  décomposition  ^  enclavée  dans 
un  Grunstein  altéré,  qui  contient, aboadainment  du  mica 
et  des  Grenats  (  Tondi  )  ;  et  au  pied  des  montagnes  qui 
entourent  la  baie  de  San-Pedro,  dans  une  immense  assise 
horizontale  de  brèche  volcanique  suivant  M.  Cordier  (1). 


I 

f 


-     .  (    ^21    ) 

,  C'est  de  la  baie  de  San-Pedro  que  proviennent  le*  échantillons 
sur  lesquels  M.  Cordier  a  établi  les  caractères  du  Dicliroîte,  dont  4 
indique  la  place  dans  la  méthode  à  côté  de  Teméraude  avec  laquelle 
en  effet  il  a  de  l'analogie  par  &a  forme,  par  sa  pesanteur ispécifî que 
et  par  sa  dureté.  Il  nous  reste  à  coiînoître  les  dimensions  de  sa  mo^ 
lécule  et  les  principes  dont  il  est  composé,  avant  de  le  regarder 
•  comme  une  véritable  espèce.  Dans  ce  dernier  cas  ,  nous  proposons 
de  nommer  ce  minéral  Cofdierite ,  du  nom  du  savant  qui  le  pre- 
mier en  a  bien  fait  connoître  les  Caractères  ,  celui  àilolithe ,  signi- 
fiant seulement  une  Pierre  'violette ,  et  cçlui  de  DichroUe  ,  c'est-à- 
dire  double  couleur  ^  faisant  allusion  à  un  phénomène  qui  n*est  pas 
^particulier  à  cette  substance. 

M.  Haiiy'nous  montre  dans  ses  Cours,  et  nous  possédons  nous- 
méouB  des  cristaux  cubiques  de  Chaux  fluatée  ,  qui ,  vus  par  ré- 
flexion ,  paroissent  d*un  bleu-violet ,  et  qui ,  vus  par  réfraction  , 
sont  d'un  vert-clair  5  la  Tourmaline  de  Sibérie  offre  aussi,  dans  les 
mêmes  circonstances  ,  deux  couleurs  diverses ,  etc. 

•  (1)  «  Cette  brèche  est'composée  de  détritus  de  toute  espèce ,  mail 
notamment  de  fragmens  et  de  blocs  de  scorie  noire  ou  rouge  par* 
'  faitement  conservée ,  de  lave  vitreuse  noire  et  de  lave  lithoïde ,  soie 
basaltique ,  soit  pétrosilicense.  C'est  dans  les  blocs  de  cette  dernière 
$orte  qu'on  rencontre  spécialement  le  Dichroïte.  Il  s'y  présente 
tantôt  sous»  la  forme  de  grains  disséminés  ,  tantôt  sous  la  forme  de 
cristaux  groupés  et  comme  empâtés  dans  la  lave.  On  le  trouve  aussi 
non-seulement  dans  le  tulTa  gris  ou  blanchâtre  qui  sert  de  base  à  la 
brèche ,  mais  encore  dans  quelques-uns  des  fragmens  de  granité 
feuilleté  qu'elle  renferme.  Ces  fragmens  ont  visiblement  subi  l'action 
de  la  chaleur ,  et  la  couche  primitive  dont  ils  ont  été  détachés  9  est 
très-probablement  la  matrice  originaire  du  dichroïte  :  ils  offrent 
effectivement  dans  leur  composition  des  lames  de  mica  noir  et  des 
grenats  rouges  trapézoïdaux  semblables  à  ceux  qu'on  voit  contenus, 
dans  les  masses,  et  même  dans  l'intérieur  des  cristaux  de  ce  mi- 
néral ;  ce  qui  indique  une  formation  contemporaine.  La  lave  pétro- 
siliceuse  qui  sert  plus, communement.de  gangue,  est  plutôt  grenue 
que  compacte  :  elle  est  de  même  nature  que  celle  des  îles  Ponces  ^ 
ou  celle  du  Puy-de-Dôme  et  de  la  cascade  du  Mont-Dor  en  France , 
c'est-à-dire,  composée  de  grains  très-fins  de  feldspath.  Le  feu  a 
laissé  quelques  traces  de  son  action  sur  les  cristaux  et  les  masses  de 


(   222   ) 

Dîclirolcs;  la  pli^rt  des  masses  se  montrent  comme  corrodées  en 
différesi»  endroits ,  etc.  »  (  Cordier  ,  Mémoire  cité  ,  p.  i55  et  i36.  ) 

1 .  Dichroîte  granuli/brme ,  violet ,  arec  mica  noir  et  grenats 
rouges  ,  disséminés ,  dans  nne  matière  argileuse  ^ris-bleuàtre  ;  des 
'enTirons  dn  Cap  de  Gates. 

*XJV.  KANELSTEIN<m}. 

Kdneelstein ,  W.  et  Kabst. 

CABACTâfiES. 

{Karsten,  J.  des  M.,  t.  23 ,  p.  170 ;  Hoûy ,  Tableau  comparatif. 

p.  6a  et  223.  ) 

Pesanteur  spèdfiqite,  3,6  suivant  Haiày  ;  3,53o  d'après  KJaproth^ 

Réfraction,  simple;  Haûjr^  1811. 

Dureté,  rayant  le  Quarz ,  quoiqu  avec  difficulté. 

Cassure,  en  général  conchoîie ,  à  petites  cavités. 

Forme  primitive.  Joints  naturels  parallèles  aux  pans  d'un  prisme 
^ rbomboldal  de  100  et  quelques  degrés,  avec  des  indices  de  joints 
obliques  à  l'axe  et  parallèles  à  dès  faces  qm  naîtroient  sor  Iw  arêtes 
longitudinales  les  plus  pillantes. 

Action  du  fou.  Au  chalumeau  sur  le  charbon ,  il  s'arrendit  peu 
à  peu  et  tranquillement,  en  une  p«rle  vitreuse  lisse,  d*i|n  grisr 
verdâtre  foncé  à  l'extérieur. 

Rougi  dans  le  creuset  de  platine,  il  y  devient  plus  p&le. 

Mclat,  vitreux ,  un  peu  gras. 

Couleurs  ;  jaune  de  miel ,  rouge  d^hyacinthe  ou  orangé. 
Transparence ,  ordinairement  translucide. 
Analyse  par  K-laprodi. 

Silice 38,8o 

Alumine.    #..•..     s],ao 

Obaux.  .......    3]  ,25 

Oxyde  de  ftr 6y5o 

Perte a,2â 


100,00 


ANNOTATIONS. 

Le  Kanelsiein  a  été  rapporté  de  Ceylan  soas  la  forme  à^s 


\ 


( 

1 

\ 


\ 


(  22S  ) 

crains  anguLeux  on  de  petitet  nta^tes  granalaires  de  couleur 
orangée.  On  Igoore  «on  gisement. 

On  trouve  dans  le  comoMrce  des  Kanelateths  taiiJiSs  qui  se  vsn^ 
dent  sous  le  nom  d'hyacinthes,  {ffauy,  1811.) 

Celte  substance  n'est  point  un  Zircon  ,  comme  on  Tavoit  d'abord 
présumé.  £lle  n*est  pas  non  plus  une  ïdocrase  et  diffère  également 
du  Grenat ,  minerainc  dont  on  avoit  cru  pouvoir  la  rapprocher  d'a- 
près une  analyse  et  quelques  ressemblances  extérieures.  U  parok 
que  c'est  une  espèce  bien  distincte,  cpmme  le  croit  M*  Wemer. 
(ffaii/.  Cours  de  Minéralogie  de  1811.) 

1 .  KflneUteifl!  gramtli/orme ,  orangé  ;  de  Cef  lan  • 

*  KEFFEKILITHE. 

M.  Fischer ,  ci-<levant  bibliothécaire  et  proFeaseur  il'histoire  na- 
turelle à  Mayence ,  aujourd'hui  professeur  àrUniverskéde  Mqsçow, 
adonné  le  nom  de KeJ[jfèkilithe ^  k  un  minéral  trouvé  en  Crimée t 
entre  Sebastopol  et  Backtschisarai ,  non  loin  du  village  de  Tschpr* 
gouna.  C'est  une  pierre  argileuse  ou  lithomarge  eadurcie.  {Leoi^hard, 
Manuel  de  Minéralogie  de  1809,  p.  134.) 

KOLLYRITE  (it^. 
(  PrcAii^e  partie  ,   p.  336.  ) 

*  XV.  LASULIT  DE  WERNER. 

Getneiner  Lazulit ,  Kajisx.  •—  Blauapath^  W^  —  A^urite^  Thoms. 
—  Faux  Lapis,  Stutz.  — Tyrolite  et  Vorauliie,  Delam.  — Le 
Laiulithe  de  Klaproth  ,  Brong.— -Kiaprothite^  Ds  Daés. 

CARACTERES   ET    VARIETES. 

{Hauy ,  Tableau  comparatif,  p.  6a.  ) 
Ct)u/e»r  «  bleue. 

Dureté  ;  rayant  le  verre. 

DwUion  méc4mi4fue.  IHvisible  en  prismes  qui  paroissenx  légère- 
ment rhomboîdaux ,  avec  des  indices  de  joints  obliques  à  l'axe ,  et 
qui  naissent  sur  les  arêtes  longitudinales  les  plus  saillantes. 
Analyse ,  par  Klaproth  ,  du  Lazulià  de  Flachau. 

Alumine  66  ,  magnésie  18,  silice  10  ,  chaux  2 ,  £er  oxydé  a ,  5. 


( 


(   22^  ) 

VA  R  I  é  T  Â  8. 

'  I .  Lasulit  aciculaire  prismatique  ;  du  Salzbour^. 
3.  Lasulit  nuuaif;  de  Vorau  en  Autriche. 

ANlrOTATIONS. 

Le  Lasalit  se  tronve  aux  environs  de  Flachan  ,  pajs  de 
Salzbourg,  avec  leqaarz,  dans  un  schiste  argileux;  et  à 
yoran,  en  Sljrie. 

Ce  minéral ,  considéré  d^abord  comme  une  simple  variété  du 
Lazulite  ordinaire ,  Lazurstein  des  Allemands ,  par  M.  Klaprotti 
et  par  Mi  Stutz ,  doit  en  être  séparé.  Il  s^éloigne  également  du  Feld- 
spath bleu  de  Styrie  ,  an({uel  M..  Karsten  Ta  réuni.  (Hmiy ,  ouvrage 
cité,  p.  a44-) 

I.  Lasulit  mû5s/^,  bleu-foncé ,  avec  quarz-hyalin  amorphe,  blan- 
châtre ,  dans  le  schiste  argileux  gris-verdâtre ,  des  environs  de  Fla« 
chau  :  beau  morceau  donné  par  M.  le  baron  Lezay-Marnesia , 
Préfet  du  département  du  Bas-Rhin. 

A.  Lasulit  massif  y  bleu  ,  dans  le  quarz-blanchâtre ,  avec  talc 
écaiUeux  argentin  et  fer  oligiste  lamelliforme  ;  de  Vorau. 

*  XVL  HAÛYNE  (/).  (LATIALITE  {m),) 

Latialite,  Gismondi. — Lazulithe  de   Somma,  Breyslack.'— 
Hsttiyne,  Bruuw-Nekroaard. -^  Haiijrn,  Karst. 

CARactÈabs  bt  variâtes. 

(Neergaard ,  J.  des  M. ,  t.  ai  ,  p.  365  à  38o  ;  HàUy ,  Tableau 

comparatif ,  p.  63  et  2'i5. } 

Pesanteur  spécifique  ,  3,i  • .  .  .  3,333 

Dureté  :  Fragile  ;  rayant  sensiblement  le  verre. 

Electricité  y  résim^usey  par  le  frottement,  étant  isolée.  Elle  est  éga-'. 
lement  électrique  par  communication. 

Cassure  ,  vitreuse,  inégale ,  médiocrement  luisante. 

Quelques  fragmens  offrent  des  indices  sensibles  de  joints  naturels. 

Couleur ,  bleue ,  dans  les  grains  opaques  et  d*un  vert-bleuâtro 
dans  les  grains  translucides. 

Action  du  feu.  Infusible  seule  au  chalumeau  ;  mais  donnant  avec 
le  borax  un  verre  jaune-verdàtre. 


r 


/■ 


(225)  , 

'Aâdon  âes  ,  acides.  Soltible  en  gelée  blancîie  et  traiiSpareiïW 
da^s  les  acides ,   stilfurique  ,  nitrique  et  muriatîque. 

Analyjlè,   par  Vauqtielin,   delà  Haijyne  dujacNémi. 

Silice.     .     .     .     .     .     .  '  /  3o,o 

\  Alumine.     ...«.*,  i5,o 

'Sulfate  de  chaux  .     *     .     .  2o,5                             / 

Chaux 5,0                  ^ 

Potasse «     *  1 1 ,0 

Fer  oxydé   ......  1,0 

Hydrogène  sulfuré.    .     .     .• 

Perte,     . 17,0      *. 

ioo,o  ^ 

VA  Alex  es. 

I  Haûyiie  crystcdlisée  ; 

£n  cristaux  trop  petits  pour  que  la  forme  en  puisse  en  être  dé- 
terminée avec  exactitude. 

2.  Haiiyne  massive, 

3.  Haûyne  gmnuliforme. 

Suivant  M.  déDrée  les  cristaux  verts  ou  bleus  du  Vésuve  auxquels 
ont  a  donné  le  nom  de  Spinelles  appartiennent  h-  l'espèce  .Hauiyne. 
(  Musée  jHinéralogiéjue ,  p.i  1,2.  }       ^. 

ANNOTATiaWS. 

LaHaâjnea  cté  découverte  par  M.  l'abbé  Gî^mondî,  dan^ 
les  environs  du  lac  Némi ,  et  dans  ceux  d'AIbano  et  de 
Frascati,  oîi  elle  est  accompagnée  de  uiica  et  de  pjroxène 
vert.  On  la  trouve  aussi  an  Vésuve  d^ns  les  fragméns  de 
roches  calcaires  rejetées  intactes  par  ce  volcan  ,  en  asso- 
ciation avec  l'idocrase  ,  l'àmphigène,  la  meïonite  ^  etc. 

APPBNDIC£. 

I.  LatiaHte  dodécaèdre  ? 
C'est  le  dodécaèdre  rhomboïdal.symétriqiJer. 
Cette  substance  qui  se  trouve  à  Andernach,  parmi  les  produite 
volcaniques  a  été  regardée  d'abord  comme  un  Spinelle  bleu  ,  pal* 
.M*  Cor-dier.  ÇHaii/  ,  Tabl.  comp, ,  p.  630 


\  ! 


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i     ' 


(i26)        ,   • 

9.  Latialite  granidiforme» 

M.  Nose  a  donné  l^  nom  de  Saphifin  à  ce  minéral  qu'il  a 
trouvé  sur  les  bords  du  lac  de  Laach ,  département  de  Rhin  et  Mo- 
selle ,  dans  une  roche  principalement  composée  de  grains  et  de 
petits  cristaux  de  feldspath  ayant  un  tissu  vitreux.  (Hauy,  Tableau 
'  comparatif ,  p.  63.  ] 

Ce  même  Feldspath  que  M»  Nose  nomme  Sanidin ,  renferme 
aussi  des  cristaux  et  des  grains  d*autres  substances  qu'il  nomme 
Spinellane ,  SpineUine  ,.  Desmine ,  etc. 

L'on  a  donné  récemment  le  nom  à*  Y  lin  ,  àun  porphyre  argileux 
gris ,  des  bords  du  Rhin  ,  appelé  dVbord  Grauseein.  (  Leonhard^ 
Manuel  de  minéralogie  de  1809.  )  ^ 

M.  le  docteur  Weiss  ,  de  Leipsick  ^  et  M.  Grasset ,  de  Mauriac, 
ont  trouvé  des  cristaux  bleus ,  qui  ont  beaucoup  de  rapports  avec  la 
Hauyne,  dans  une  phonolite  porphyrique  du.départemeat  du  CantaL* 
feu  M.  Delaizer  en  avoit  recueilli  de  semblables  sur  la  croupe  orien- 
tale ^c&  Monts-Dor.  Us  ont  été  observés  aussi  dans  le  Klingsteia  de 
la  roche  Sanadoire  (J.  des  M.  t.  23 ,  p.  3o8  et  suiv.)  par  M.  Weiss ," 
d'une  part ,  et  de  l'autre ,  par  feu  M.  Héricart-de-Saint-Vast,  jeune 
homme  d'une  grande  espérance  enlevé  trop  tôt  aux  sciences  et  à 
l'amitié. 

Le  Muséum  ne  possède  pas  d'échantillons  de  HaUyne  du  Latium* 

I .  Latialite  granulifùrme ,  bleu  ;  dans  la  lave  des  environs  d'An- 
dernach  sur  les  bords  du  Rhin, 

a.  Latialite  granuliforme  ,  bleu-clair  et  bleu-verdàtre ,  disséminé 
dans  la  Phonolite  porphyrique  ,  gris-verdâtre  ;  des  environs  du 
village  de  Falgoux ,  département  du  Cantal  :  donné  par  M.  Grasset 
de  Mauriac  «y  en  1 808. 

XVIL  LEPIDOLITHE  (/;. 
(  Première  partie  ,  p.  199  «t  33^.  ) 

Pierre  à  plâtre  ou  Gypse  violet ,  à  petites  écailles  lOisantes  ,  etc.  ; 
de  Rosena  ;  De  Bork.  —  LUalit ,  Poda.  ^  LepidolUh  ,  Kla- 
PRotH.  — -  Id, ,  W.  et  Krast.  —  Lepidolite^  Nap.  —  Id,,  Kirw. 
—  Lepidolita,  Herro.  —  La  Lepidolithe,  Broch. —  Id. ,  Delah. 

La  Lepidolithe  a  été  trouvée  d'abord  par  M.  Tabbé  Poda  , 
aor  la  montagne  de  Hradisko  ,  près  de  Rosens  en  Moravie, 


X  22?   )  • 

hh.  elle  est  en  masses  dans  le  Granité.  Depuis  Iqrs  on  )*a  ren- 
conirile  en  BoLéme  (i) ,  en  Saèd«  ;  et  en  France,  aux  envi- 
rons de  Limoges  et  à  Tile  d'Elbe. 

(i).M.  François  C^pik  ,  lapidaire  et  marchand  de  minéraux  à 
Prague ,  a  découvert  d^nâ  le  Riesengebûrge  la  LepidQlithe  jaune-^ 
citron^  en  grands  morceaux,  dans  le  quarz.  (Magasin  encyclopé* 
diipie  ,  t.  3 ,  p.  406  ;  1 8o5.  ) 

M.  de  Drée  en  possède  de  blanche  qui  vient  d'Uton ,  en  6uéde ,  où 
./On  la  nommoitP^^â/fVe.  (Catalogue  ,   p«  19»)    •  " 

I .  Lepidolithe  squamiforme  ,  violette  ;  de  Hradisko  :  beau  mor* 
cean  donné  par  M.  le  baron  Le'za\-Mamésia ,  déjà  cité  ,  p.  224. 

a.-  L.  squamiforme; ^  blanc-violàtre ,  avtc  Tourmaline  aciculaire  V 
rose ,  dans  le  quarz  ;  du  même  pays. 

~       '  ■        .. 

*  LHEUZOLITE.  (/>. 

{Delamétherie ^  Théorie  de  la  Terre,  t.  2  ,  p.  2$i  ou  Leçons  da 

Minéralogie ,  t.  à  ,   p.  ao6.  ) 

M.  Delàmetheriedonnelenom  de/iAcerzo/iVe  à  un  minéral  tr6uv4 
par  M.  Leiièvre  dans  les  Pyrénées ,  prés  de  Tétang  du  Lhets,  où  il 
est  engagé  dans  une  Serpentine.  Il  lui  assigne  les  caractères  suivans  : 
Sa  couleur  est  le  vert  d'émeraude  ;  «a  pesanteur  spécifique  5,545  ; 
sa  dureté  peu  considérable  et  sa  cassure  lamelleuse-  :  W  est  de  plus 
translucide  et  f\isible  au  chaluoieai^  en  un  verre  incolore. 

Peur-étr^  cette  substance  ,  dit  M.  Delametherie ,  est-t-elle  une 
yariété  de  Smaragdlte(DialIage).  (  Leçons  ,  t.  a ,  p.  267.  ) 

*  LIMBILITE  (/)  De  Saussure. 

Limbilite,  De  Saussurie.  —  Id.>,BRobH.  — Id.,  Baoi«*.*^Id.  ^ 
Dblam. —  Péridot  altéré,  Brard. 

Cette  substance  est  encore  une  de  celles  que  De  Saussure  a  obser* 
Tées  dans  les  cavitél  du  basalte  porphyrique  de  Limbourg ,  qui 
renferme  la  Chusite  et  le  Sideroolepte,  Elle  est  fusible  comn^e  la. 
première;  mais  en  émail  noir.  Ses  grains  sont  anguleux,  d^^ne 
coiuleur  brune  ou  jaune  de  miel  foncé  ;  leur  cassure  est  assez  unie , 
.  un  peu  conchoïde  ;  quelquefois  leur  surface  est  irisée  :  les  acides 
'  né  les  attaquent  point ,  etc.  (  De  Saussure ,  Journal  de  Fh  de  1794 , 

%.  1  ,p.54i.) 


(   228   ) 

leuttritè, 

( Première  partie,-  p.  Sî^.  ) 

*  MAGNÉSIE  PURE  ou  M.  HYDRATÉE. 

Guhr  magnésien,  Magnésie  hydratée  ;  Delam.  -7-  Magnésie  na- 
tive ,  James  Bhucb. 

CABACTERBS. 

'(  James  Bruce ,  J.  des  M.  t.  5o,  p.  78.) 

Pesanteur  spécifique  ,  'i ,  1 3. 

Dureté*  Tendre  ,  un  peu  élastique  sous  le  choc. 

Texture ,  feuilletée  ;  les  lames  sont  souvent  disposées  en  rayons. 
Les  feuillets  séparés  ^ont  transparens.  Après  avoir  été  exposés  à 
1  action  de  Tair  ils  d^ienne^t  opaqiKS. 

Elle'  happe  légèrement  à  la  langue. 

Sa  raclure  est  parfaitement  blanche. 

Couleur  ^  blanche  ou  d'un  gris  blanchâtre^  avec  éclat  perle. 

Action  <Zuy^i£.  Exposée  au  chalumeau  y  elle- devient  opaque  ee 
friable  et  perd  quelque  chose  de  son  pQÏds. 

uictiondes  acides.  Solnble  en  entier  dans  les  acides  sulfurique', 
nitrique  et  muriatique.  : 

Analyse,  Elle  est  uniquement  composée  de  terre  magnésienne  et 
d'eau  ;   70  de  la  première  et  3o  de  la  seconde. 

ANNOTATIONS. 

La  Magné^i^  pare  forme  des  veinés  dont  Fépaîsseur  varie, 
depuis  quelques  lignes  jusqu'à  on  pouce ,  dans  ane  roche 
de  serpentine  ,  et  ces  veines  parconréfit  la  rothe  dans  toutes 
les  directions.  (  James  Bruce,  ) 

L*^article  que  l'on  vient  de  lire  est  extrait  du  Journal  Minera-- 
logique  Américain ,  rédigé  J)ar  M.  Bruce ,  professeur  de  minéralo- 
gie à  l'Université  de  l'État  de  New-Yoïck.  Cet  ouvrage  est  principa- 
lement destiné  à  donner  une  connoissance  exacte  de  tout  ce  qui  a 
rapport  à  la  minéralogie  et  à  la  géologie  dansr  les  Etats-Unis  ;  le  pre- 
TOÎer  cahier  qui  a  paru  en  avril  1810  renferme  des  mémoires  très- 
intéressans  de  MM.  Bruce ,   Mittchill ,  Gibbs ,  Godon ,  etc.  ^  1« 


(    229) 

Journal  des  Mines  de  l'Empire  les  fera  successivement  cqnnoîtrc. 

*  XVni.  MÉLILITEv 

V    -      -      •  •  i  >  (  t  f 

Mélijite. ,  FXiEuajAU.  *— j  14^ ,  Bboch.  -7-  f  d.  ^  BjkONo,, 

C  Aii  ACTBRES.  - 

Couleur,  le  plus  communément  jaunâtre  ;  quelquefois  jaune-, 
verdâtre  ou  rouge-orangé* 

Dureté  ;  étincelante  par  le  choc  du  briquet  ;  mais  très-foiblementr; 

Electricité  et  phosphorescence  ,  par  la  chaleur ,  nulles. 

Cassure ,  très-{)eu  sensiblement  lamelleuse.  -   < 

I  Formes»  En  cubes  ou  en  parallélîpipèdes  rectangles  àe  2  kZ  mil- 
limètres (  environ  1  ligne  )  d^épaisseur,  ou  en  octaèdres  rectangulai- 
res sou^^nt  cunéiformes.  '  . 

Les  cristaux  sont  souvent  recouverts  d'une  sorte'  d*ocre  rouge  qui 
les  feroit  prendre  quelquefois  pour  des  pyrites  décomposées  :  il  y 
en  a  aussi  de  dorés  et  de  chatoyahs.  ' 

» 

^  Action  du  feu.  Au  feu  du  chalumeau  la  mélilite  résisté  un  peu 
plus  que  le  grenat  et  fond  ensuite  ,  sans  ^)Oûilionner ,  '  en  un  Verre 
transparent ,  de  couleur  verdâtre. 

Ac$iondes  acides.  Réduite  en  poudre  et  proi«ti§e  dans  Facide 
nitrique  elle  forme  avec  lui  une  belle  gelée  transparente*  $i  au  con- 
traire on  ïy  jette  en  gros  fragmens ,  elle  deyiebv  bla^cfae ,  poreuse 
et  plus  difficile  à  fondre.  ^  :  /       .  /  y 

ANNOTATIONS*        '  '  /  ' 

La  Mélilite  fait. partie  de  la  masse  de  la  lave  de  Capo  dî 
bove,  à  la  surface  de  laquelle  on  la  trouve  en  cristaux  ; 
elle  la  pénètre  du  moins  jusqu'à  une  certaine  p^'ofondcur  , 
et  dans,  ce  cas  elle  affecte  toujours  la  même  couleur  qu^eux. 
S<;8  cristaux  tapissent  ordinairement  les  parois  ù^fi  fentes 
qui  divisent  cette  lave  (  FieMriau  de  Bel/eyue  ,  Méni.  cité  , 
pag.457.) 

Suivant  M.  De  thée  ,  dont  la  collection  renferme  de  beaux  iiA)r-r 
ceaux  de  cette  substance ,  la  Mélilite  a  beaucoup  de  rapports  avec 
Hdocrase.  (^ Musée  min.  p.  ai.) 


C  25o  ) 

*XIX\  »A.TROLITHE  (/).MESOTYPE. 

(  Première  partie ,  p.  338.  )    - 

Zeolîte  jaune  de  Schaffouse ,  Fleuriait  db  Bellbtub.  — Hœ-^ 
gaûit,  Sei^b.  —  Nàtrolith  ,  Kx^aprotk.  —  Id,  ,  W.  et  Karst.— 
Zeotite  juune  et  Natrolithe ,  Delàm.  —  NatrolUe  ,  Thoms.  —  Id-  , 
^Aono. —  Mésotype  coiicrétionnée-mametonnée ,  jamUtre ,  et  jaune» 
^ougeàtre ,  à  tissu  fibreux  et  serré  ;  Haîît. 

VARIÉTÉS    Dit   FOKMB8. 

,  t .  NatroHibe  quadrioctonale  ; 

£i^  prismes  déliés  rectangulaires  terminés  par  des  pyramides  à 
'4  Faces  Qbservée  par  MM.  Brard  et  Lai  né  ,  dans  la  collection,  dft 
M.  Sèlb,  directeur  des  Mines  du  Grand,- duché  de  Bade. 

a.  Narrolitbe  aciailaire  : 

£n  [.etiteS  aiguiiles  dé'.iées  blanchâtres,  dans  les  cavités  de  la  Na- 
trolithe mamelonnée  jaunàrre  ou  blancbàrre  nu.^ncé  de  rougeàtro. 

Il  étoit  déjà  très-probable  ir:i|)rès  Tobservation  dç  MM.  Brard  e^ 
Laine  ,  ra'p^oitée  plus  haut ,  et  à  laquelle  s*en' joint  une  du  mémo 
genre  de  M.  Delcr  >8 ,  que  l.i  Natrolire  n*étoii  qu^une  variété  de  Me- 
fiotype.  L'analyse  (|ue  vient  de  faire  de  ce  dernier  minéral  M. 
Smirhson  ne  permet  plus  d*en  douter. 

M  L.  P.  de  Jus^ieii  ^y 'ot  donné  Thistoire  de  cette  réunion  dans 
•on  mém  are  sur  la  réimiou  de  la  Natrolithe  avec  la  Mésotype,  in- 
séré dans  le  J.  des  M. ,  t  3i     p  soi  à  ao6  ;  nous  y  renvo}'Ous. 

Analyse  de  la  Mé:^orype  pyraroidée  d'Auvergne,  par*M.  Smitb- 
ion  >  comparée  à  celle  dô  la  Natrolito,  par  M.  Klaproth. 

^  Mésotj  pe,  Natrolithe, 

Silice.     ....  49,0a  i 4^iOo> 

j^Iuniine.    •     .     .  27,00 24,  a5. 

S-^ude 17,00  .•«...     i6,5o. 

F.au.       .     .    •     • .  9,00  .    •     •    «     •    •      9iOo* 

Oxydddefer.  .     .  0,00  ......       i,75. 

Perte. 0,00 o,5o. 


^  I      I      *  «•— 


102,00.,  '  100,06. 

'      ANNOTilTIONS. 

I 

La  Natrolitlie  se  trauve  eu  petite»  veines  ou  en  mamelon^^ 


(   25l    ) . 

'dans  nne  lave  porpliyroicle  k  basé  d^  feldspath  compacte  el  h 
cristaax  de  feldspath  limpide  dont  est  formé  iè  pic  de  Hoen- 
Twiel ,  (  montagive  conique  ,  isoîëe  ,  d'environ  5oo  pieds- 
166  mètres  de  hauteur,  au  pied  de  laquelle  est  bâtie  la 
petite  Tille  de  Sangen  ,  (  h  une*  lieue  et  demie  environ  de 
Zell  et  de  Tcxtrëmité  occidentale  du  lac  de  Constance  )•  I^es 
antres  lieux  indiqués  dans  les  minéralogies  publiées  jusqu'à 
ce  jonr  sent  faux  on  inexactement  écrits.  (  Srard,  Ânii.dii 
Mus.  t.  1 4,  p*  369.) 

Cette  substance  avoit  été  observée  anciennement  dans  le  mémo 
endroit  par  M.  Fleuiiau  de  Bellevve  ;  et  par  M.  Selb.  —  £lle  a  ét& 
rencontrée  depuis  dans  des  roches  trappéennes  à  couches ,  derrièro 
Burntisland.  (  Thomson^  J.  des  M.  t.  3o,  p.  iSy.  ) 

I .  Nanrolithe  mamelonnée ,  à  fibres  «très-serrées ,  d*un  beau 
)aune  ,  dans  la  phonolite  pcM'phyrique,  ^isàtre;  de  Hœnt-'Wiei  : 
morceau  poli  d'un  côté  et  dua  beau  volume  ,  donn4par  M.  Pas^^ 
quay  ,  de  Strasbourg  ,  cité  plus  haut,   p.  56.  / 

s.  NatrbHthe  mamelonnée  j  jaune,  dans  la  même  roche  altérée  ; 
de  Hoent-wiel. 

*  XX.  PIERRE  GRASSE. 

Feusteîn ,  W.  - —  ElaeoUth ,  KLâpaoTH.  —  Ljrtkrodes  ,  aussi 
nommée  ^Natrolùe  dé  Suède  et  tVetnérite  compacte^ 

CARAGTKBBS. 

DuninrBorkousAij  J.  des  M.,  t»  ^5,  p.  Zij  ;  ffauy  y  Tableau 

comparatif,  p.  65  et  âa8.  ) 

Pesanteur  spécifique  ,  2,61 58.  Haûjr  ....  2,790.  Thomson* 

Dureté  '.  Rayant  le  verre  ;  donnant  des  étincelles  par  le  choc 
du  briquet. 

Division    m^écanique.    Divisible   parallèlement  aux  faces   -d'un  , 
prisme  droit  rhomboïdal  qui  se  soudivise  dans  le  sens  des  petites 
diagonales  des^bases  :  cette  coupe  et  celle  qui  est  parallâle  à.  la  base, 
sont  les  plus  nettes.  Haûy, 

Cassure  inégale ,  dans  le  sens  de  la  grande  diagonale^. 

Edat  gras ,  Joint  à  un  léger  chatoiement.  ' 


(    252    ) 
Couleur  y  gris-Terdâtre  foncé,  bleuâtre  on  incarnat  ;  translucide. 
jiction  dufeu*-  Fusible  au  cbalumeau  en  émail  blanc. 

Analyse  par  Vauquelin. 

Silice  44)  Alumine  34,  Chaux  o,i a ,  Potasse  et  Soude  iD,â ,  plus 
de  soude  que  de  potasse ,  Fer  oxydé  4  9  perte  i  ,3S. 

AN  If  OT^ATf  ONS. 

La  pierre  crasse  de  conlenr  ron^eâtre  se  tronve  enclaTce 
danà  le  qnarz  commun,  avec  le  Titane  ailicéo^calcaire  et  le 
Bergmannîte,  et  à  Stavern  ,  en  Norwège.  Les  variétés  gris- 
▼erdftvre  et  bleuâtre,  opalines,  sont  disséminées  dans  la 
Sjénite  ,  à  Lervigen  dans  le  même  pajs.  (  Tondi.  ) 

*  XX,  PSEUDO-SOMMITE. 

Var.  de  la  Sommité ,  Delam.  —  Pseudo-sommite  ou  Pseudo- 
Népbeline ,  E<.ei7Riau-Beli*evit£.  ' 

Cette  substance  diffère  principalement  de  la  Népheline  ,  suivant 
M.  Fleuriau ,  en  ce  que  celle-ci  réduite  en  poudre  et  projetée  dans 
Tacide  nitrique  à  froid  ,  ne  forme  pas  de  gelée  avec  lui.  (J.  de  Ph. , 
t.  61  ,  p.  458.  )Les  variétés  de  forme  et  les  autres  caractères  len- 
«lent  à  les  rapprocher*,  et  nous  croyons  avec  M.  Neergard ,  que  la 
Pseudo-sommite  n'est  qu'une  variété  Népheline. 

La  Népheline  est  également  soluble  en  gelèd  dans  Tacide  nitrique 
à  chaud.  (  Haiiy  ,  iSia.) 

La  Pscndo-sommite  se  tronve  avec  la  mélilite  ,  à  Capo-di 
Bore  aux  environs  de  Rome/  dans  nue  lare  compacte  dont 
la  ville  de  Rome  est  pavée,  et  qnc  Ton  nomme  danslepaj« 
Selce  romano.  (  Fleuriau  Bellevue.  ) 

Cette  lave  ou  ce  basalte  contient  des  cristaux  .de  pjroxène  ,  de 
xnelilithe ,  de. pseudo-sommite,  d'amphigène  et  des  cristaux  dodé- 
caèdres d'un  noir  mat,  très-attirables  àTaimant,  insolubles  dans 
Tacide  nitrique  et  fusibles  en  verre  noir ,  avec  beaucoup  de  dilHculté. 
(  Le  même  ,  p.  460.  ) 

I.  Pseudo-sommite  cristallisée,  dans  le  Selce  rowuwïo de Capo  di 
Bove  :  très-petit  échantillon. 


^  (  255  ) 

*SA;PHrR  D'EAU. 

Saphir  d'eau  des  Joaillers ,  Db  Drèe  —  Id. ,  Dsi^am.  — «•  Var. 
ide  Cristal  de  Boahe  bleu,  NoNNULL. 

GABAGTEItES. 

(De  Drée  ,  Musée  minéralogique  ,  p.  io4*  ) 

Pesanteur  spécifique,  a,555  à  2,670. 

Dureté  ;  rayé  par  le  quarz,  rayant  à  peine  le  feldspatli  et  TobaJ- 
diennç  ,  mais  fortement  le  verre. 

Cassure ,  lamelleuse. 

Couleur  ;  Le  bleu-indigo  très-pàk ,  avec  transparence. 

Action  du  Jeu»  Fusible  au  chalumeau ,  avec  bouillonnement  011 
tm  verre  écumeux. 

^  ANNOTATIONS. 

-  Le  Saphir  d^eau  vient  de  l'Inde  et  «e  trouve  dans  le  corn- 
tnerce  sous  la  forme  de  graius  de  la  grosseur  d'une  amande  ^ 
ordinairement  perc^.  Leur  volume  est  petit  et  ifs  sont  son- 
vent  remplis  dé  gerçures.  La  taille  rend  sa  teinte  bleue  plus 
iontéfi,  (  De  Drée.  )  ' 

L'on  voit  par  ce  qui  précède  que  ce  minéral  ne  peut,  être  ni  un 
Corindon  ni  un  Quarz.  M.  Pe  Drée  penchç  à  croire  qu'il  se  rap- 
proche de  la  Haiiyne.  (  Ouvrage  cité  ,  p.  io5.  )  ; 

*jsid'eroclepte. 

Ce  minéral  qui  se  trouve  avec  la  Limbiîite  et  la  CJiuzite ,  dans  la 
basalte  porphyrique  de  la  colline  de  Limbourg ,  a  beaucoup  de. 
rapports  avec  cette  dernière  ;  mais  il  en  diffère  par  son  infusibilité 
«ur  la  pointe  du  verre ,  et  en  ce  qu'un  fragment  ^yiè  sur  la  pointe 
d'un  filet  de  Sappare  (  Disthène  )  et  chauffé ,  donne  un  émail  blanc 
tacbeté  de  points  noirs.  [De  Saussure,  J,  dePh.  de  1 794,  t.  i ,  p.  344-) 

*  SODAI.ITE  (/)  de  Thomson. 

CARACTÈRES. 

(  Thomson ,  J.  des  M. ,  t.  3o  ,  p.  140.  Y 

m 

Pesanteur  spécifique,  2^378  à  peu  preiT, 


V. 


(254)    ^ 

Dureté .  égale  à  celle  du  feldspath  ;  «e  laissant  rayer  difficilenlenC 
par  le  fer  :  cassant ,  facile  à  briser. 

Casiure  transversale ,  conchoîde  ;  les  fragmens  indéterminés  k 
bords  ordinairement  aigus. 

'     Structumt  lamelheuse  avec  un  douMe  clivage  an  moins. 

Ssi/orme  primitive ,  qu'on  obtient  facilement  par  le  clivage  ^  est  le 
'dodécaèore  à  plans  rbombes.  {Bournon,  J.  des  M. ,  t.  39 ,  p.  i^g.) 

EeUu  extérieur  y  scintillant ,  tremblotant  ;  celui  de  Tintérieur  esc 
éclataxkt ,  ayant  Féclat  du  Terre  dans  une  direction  et  celni  de  la 
résine  daiis  Vautre. 

Transparence  ;•  seulement  translucid^ 

Couleur ,  d*un  vert  qui  tient  le  milieu  entre  le  vert  céladon  et  le 
ivert  de  montagne ,  et  qui  varie  en  intensité.  *     ~ 

Action  du  Jeu.  Irifusible  au  feu  du  chalumeau* 

GhaufFée  au  rouge ,  elle  ne  décrépite  point,  et  ne  tombe  pas  en 
poussière,  mais  passe  du  vert  au  gris-foncé ,  ^en  perdant  2  pour  100 
de  son  poids. 

Analyses  de  la  Sodalite  par  MM.  Thomson  et  Ekeberg. 
Thomson.'  Ekeberg. 

Silice 38,*5a  •.....»    36^oo 

Alumine 27^4^ 52,oo 

Chaux 3,70  ..•..••■    oQ,bo . 

Oxyde  de  fer.    .    .     .       i,qo  .......     oo,2S 

Soude.     .    .    ...     .    a3,5o 26,00 

Acide  muriatique  •     «^     3,3o  .......      6,^5  . 

Matière  volatile.    .     •      2,10 0,0 

rerte  ......      1,70 /      0,0 


^      j  00,00 
ANNOTATIONS. 


100,00 


.  La  Sodalîte  se  troQve  dans  des  roches  primitives  da  Groen- 
land, .qui  renferment  de  r Amphibole ,   da  Pjroxène  et  des 
Grenats  ,  en  association  avec  une  antre  sabstancé  qni  a  tons 
leaicaractères  da  Fettstein^  et  que  Ton  a  nommé  Natrolith& 
de  ouède.  Elle  a  bien  Taspect  extérieur  du  Fettstein  ;  mai» 
elle  nVn  a  pome  les  formes    cristallines   et   ses  principes. 


V 


/ 


(  ;î55  ) 

eonstitnans  son^  dîff^reiis*  Elle  a  ^té  prise  ao  premier  abord 
pour  nn  feldspath ,  et  elle  a  en  effet  beaucoup  de  reasem- 
blaoce   arec  certàînes   vàriëtëa  de    cette  substance ,   etc. 

(  Thomson  «  ^ëmoire  cite.  )  ^ 

.1 

SCORZA, 

(Premiire  partie^  p.  339,  ^'  seconde  paitie.,  p.  339.  ) 

*  SPATH  DE  GLACÉ. 

Eisptuh ,  W. 

Cette  substance  vient  du  Vésuve  ,  où  elle  est  mélangée  avec  la 
Népheline  :  ce  n*est  peut-étro  qu'tm  feldspath  en  lames  minces  et 
entrecroisées. .  (  De  Drée ,  Musée  minéralogique ,  p.  2  x .  ) 

V    *  XXII.  SPATH  EN  TABLES. 

TafeUpaih  ,  Stutz.  —  Id.  ,  Karst.  —  Schaalstein ,  W.  —  Sckal^. 
9tone  y  Thoms.  —  Talelspatb  ^  Baocb.  —  Spath  en  table  ,  Baoxro» 
—  Id. ,  Delam. 

f  cabagt£b£*s. 

(  Haûy  ,  Tableau  comparatif ,  p.  66  et  229. } 
J^esanteUr  spéciflijue ,  2 ,86. 
Dureté,  tendre  et  friable. 

Phosphorescence  ;  elle  a  lieu  dans  l'obscurité  en  le  gratumt  avec 
une  pointe  de  fer.  -  ' 

Structure^  Joints  naturels  très-sensibles  parallèment  aux  pans 
d'un  prisme  qui  paroît  rhomboïdal,  et  qui  offre  des  indices  de 
lames  dans  le  sens  des  deux  diagonales  ^e  sa  coupe  transversale. 

En  iaisant  mouvoir  les  fragmens  à  une  vive  lumièref  on  entre* 
voit  d*autres  joints  obliques  a  Taxe ,  qui  nàisssent  sur  deux  arêtes 
longitudinales  opposées. 

Formes  on  a  cité  des  rnstaux  de  ce  minéral  en  prismes  hexa* 
édres.  U  est  ordinairement  en  petites  masses  lamelleuses. 

Cou/eur,  le  blanc-grisâtre.  *  _^ 

Action  des  acides.  Mis  dans  Tacide  nitrique,  il  y  fait  efferves- 
cence pendant  un  instant,  et  ensuite  il  s  y  divise  en  grains  qui  restent 
au  fond  de  la  liqueur. 


(  236  ) 

ANNOTATIONS. 

k  

Le  Tafelspalh  se  troove  à  Dognatzka  dans  le  Bannatoà  îl 
a  pour  gangue  une  cbauz  carbonatée  lansilnaîre  bleuâtre,  qni 
coniieut  aiusi  des  grenats.  — *  Il  doit  probablenietit  former 
une  espèce  particulière ,  Haûy  >  i8i  i. 

1.  Spath  ea  tMe prismatùpês ,  en  petites  masses  fascicnlées,  blan- 
châtres ,  dans  la  chaux  carbonatée  laminaire,  bleuâtre  ,  avec  grenats, 
brun-verdâtres  ;  der  Dognatzka  î  plusieurs  morceaux  provenant  de 
renvoi  de  Joseph  II. 

*  XXm.  SPINÊLLANE  {m). 
Spinellane  ,  Noss  ,  Minéralogie  des  bords  du  Khin. 

<:AB  A  CTÈrB  s   ET    ANNOTATIONS. 

[Haiiy,  Tableau  comparatif,  p.  66  et  32g.  J 

Dureté  ;   i^Ayant  le  verre. 

Forme  primitive.  Rhomboïde  obtus  dans  lequel  Tincidence  de  P 
sur  P  est  de  117*  aS',  et  celle  de  P  sur  V  de  6a  i  Sy'.  Cette  détermi- 
nation n'est  pas  définitive. 

Ce  rhomboïde  se  soudivise  en  six  tétraèdres ,  par  des  coupes  qui 
coïncident  avec  les  bords  supérieurs  et  avec  les  diagonales  obliques. 

Action  du  Jeu.  Blanchissant  au  chahimean  et  s*y  fondant  avec 
facilité  en  un  émail  blanc  ,  très-buUeùx.  (  Cordien  ) 

,  Couleur,  le  brun-noirâtre. 


▼  ARliTÉS   DE   FORMES. 


Spinellane  sexdnodécimal  ;  Tabl.  comp. ,  /îg.  47  • 

Prisme  à  6  pans ,  terminé  par  des  pyramides  à  6  faces  ,  dont  3 

sont  des  rhombes  et  3  des  hexagones  alongés  ,  et  sont  tournées  vers 

les  arêtes  du  prisme. 

ANNOTATIONS. 

Le  Spinellane  se  troare  sur  les  bords  da  lac  de  Laach  , 
département  de  Rhin  et  Moselle ,  dans  nde  roche  principa- 
lement composée  de  grains  et  de  petits  cristaux  de  feldspath» 
dont  le  tissu  est  vitreux  (  Sanidin  ,  Noss  ) ,  avec  mélange 
de  la  substance  elle-même ,  de   quarz ,  d'amphibole  ,  de 


\ 

1 

\    • 


.*  (2^7) 

tnîca  noir,  et  âe  fer  oxydulé  en  grains. et  en  très^petits  oc- 
taèdres primitifs ,  de  Sappliirin  ,  de  Spînelline  ,  de  Des- 
mine,  etc,  {Nose.) 

Il  est  vraisemblable  que  quand  ce  minéral  sera  mieux  connu, 
il  occupera  un  rang  à  part  dàjis  la  inéthode.  (  Hany  ,^  Tableau 
comparatif ,  p.  2Z0,  ) 

1.  et  a.  Spinellane  sexduotiécimal  etSp^  granuliforme  ,  dans  le 
Peldspath  vitreux  ;  de  Laach  :  donné  par  M.  Haiiy. 

On  en  trouve  également  près  du  Cap  de  Gates. 

*  XXIV.  SPJNpLLE  ZINCIFÈRE?  ' 

Corindon  zincifére  ,  Hisinoeb.  —  Autom^îite,  ËckE^feBo.  — 13.', 
Delam.  —  Aiuomalit  et  Fahlunit^  Karst.  -^  Gfl/t/wV ,  HisiwgeB. 
etBsAzELius. —  Id. ,  De  Moll.  —  Zriiic  gabnite  , \Baoivg.  ' 

CARACTERES  ET  ANNOTATIONS.  , 

'■1 

(  Eckeberg ,  Annales  de  Cbimie  ,  t.  58  ,  p.  298  ;  Hmy^  Tableau 

comparatif  ;  p.  67  et  aSo.  )     ' 

Petanteur  spécifique ,  4)^^^  *  *  •  •  4)^9^9» 

Dureté  ;jrayaiit  le  quarz. 

Forme  pnrnUive  :  l'Octaèdre  régulier. 

Cassure  transversale  inégale,  en  partie  conchoïde  luisante  et  ^ 
partie' terne  :  elle  est  lissie  dans  le  sens  des  facesé 

Poussière  ,  vert-grisâtre.  '.  '  - 

action  "du  feu.  Iiifusible  au  chalumeau  sans  addition  :  avec  le 
phosphate  de  soude ,  il  donne  un  globule  vitieux  incolore. 

Action  des  réactifs,.  Ce  minéral  est  très -difficilement  attaqué 
par  \e&  réactifs ,  le  zinc  y  existe  à  Tétat  de  sulfure.  (  F'au^uelin  , 
Aim.  du  JVluséum  ,  t.* 6,  p.  167.  ) 

TABlKTis    DE   FOn  M  ES. 

1.  Spinelle  zinci^re  primitif, 

2.  SpinéUe  ziocifère./r<znj/;oW. 

5.  SpirKÏÏle  zincïfhre  segmini/ô^ine.  •  '      ,'     ' 

Couleur,  le  noir-verdâtre  qui,  dans  certains  endroits  ,  présentfl; 
un  édat  métallique.       ^ 


-    1 


Traiisparenjêe  :  les  cristaux  entiers  sont  dpsqaes  ;  aûâ»  U$  frs^ 

Bieas  sont  TerdÂtres  et  translucides  sur  les  bordt. 

/ 

AUrtCOfATIONS.      . 

Le  Spînelle  zîncîfère  se  tronve  en  cristftux  diss^mirtës, 
d'nne  à  cinq  lignes  d'ëpaisseur  ^  dans  le  Talc  chlorite  ^  quel* 
qaefois  atec  la  Litfaomarge  ,  à  Fahlnn  en  Suède. 

«  On  trouve  aussi  en  Suède  des  cristaux  Lleuàtres  en  octaèdres 
réguliers  ,  ayant  poiur  gangue  une  chaux  carbonatée  qui  se  mêle  à 
leur  substance.  M.  Suedenstiemà ,  IJirecteui'  des  mines  de  Suède , 
et  dont  les  connoissances  embrassent  toutes  les  parties  de^  la  miné- 
ralogie, soupçonne  que  ces  cristaux  sont  des  spinelles.  J'ai  trouvé 
qu^ffectivement  ils  se  rapprochent  de  cette  substance  .par  leur 
dureté  ;  mais  je  n*ai  pu  étendre  la  comparaison  aux  autres  carac- 
tères. »  (Hauy  p  ouvrage  cité,  p.  sSi,  ) 

i'  Spinelle  zincifère  primitifs  verdàtre  ;  cristal  isolé. 

XXV.  SPINTHÈRE  (m). 

(  Première  partie^    p.  207  et  34o.  } 

Le  Splnth^re  se  trouve  à  Maromme ,  département  de  ri" 
sère  ,  en  petits  cristaux  décaèdres  (i)  gris*verdâtres ,  sur 
la  Ghaox  carbonatée  binaire ,  sonillée  de  Talc  cblurite  çra« 
nnlenx  verdàtre  (  Collection  de  M*  Delamstherie.  ) 

(i)Les  cristaux  de  spinrbère  sont  décaèdres  et  non  pas  dodé- 
caèdres, comme  il  est  dit  dans  le  traité,  t.  lY  ,  p.  398  ;  Haûy  y 
Cours  de  Minéralogie  de  1809.  '' 

.  Suivant  M.  Delametherie  ,  ce  minéral  doit  être  regardé  comme 
une  variété  du  Sphène ,  qui  est  lui-même  une  variété  de  Tita&e  sili- 
ceo-calcaire.  (  J.  de  Ph» ,  t.  72 ,  p.  496.  J 

XXVL  TALC. 

M.  Haiîy  a  retiré  de  son  espèce  Talc,  deux  substances  qui  y 
étoient  comprises  sous  les  noms  de  Talc  granuleux  et  de  7Wc  glor- 
pkique  pour  les  mettre  ici ,  pour  ainsi  dire  en  réserve  et  attendre 
que  de  nouvelles  observations  aient  indiqué  la  vraie  place  qu'elles 
doivent  occuper  dans  la  iréthode.  Il  y  a  été  conduicprincipalemenx 


4 


par  le  résultat  ^e  leur  analyse.  Voyez  la  Note  xoo  de  son  Tableau 
comparatif,  p.  23 1. . 

I.    TALC    GRANULEUX. 

\ 
( 

(  Première  partie  ,   p.  284.  ) 

Talc  granuleux  du  Traité.  —  Chîorite  blanche.  — '  Erdiger 
Talk^  W.  et  Karst.  —  Tdlkerde  >  I^iiz.  —  Talco  terroso  ,  Nap.. 

—  Talco  terreo,  Herrg.  •^~  Talcite  ,  TKLïrw.  —  Le  Talc  terreux,! 
Broch.  —  Nacrîte ,  Brong.  —  Id. ,  Dejlam. 

CARACf  EUBS. 

Très-Friable ,  d'un  gris  perlé  ;  humecté  et  pressé  entre  les  doigts 
il  8*y  attache  sous  la  forme  dVn  enduit  nacré  :  il  durcit  quand  oa 
lezpose  à  la  flamme  d'une  bougie  (  Haiiy)*  L'eau  dans  laquelle  a 
macéré  la  variété  nommée  Chlorite  blanche  devient  alkaline  et  ver» 
dit' fortement  le  syrop  de  violettes.  (Fauquelin,) 

ANIÏÔT  ATIONS. 

Le  Talc  granuleux  se  trouve  à  Sylva^es  Piémont,  auprès 
de  Frejberg  en  Saxe  et  à  Meronitz  /en  Bohème.  {Brochant,) 

i.  Talc  granuleux,  blanc-nacré;  de  rOisans. 

n.    TALC    GLAPHIQUE. 
(  Première  partie  ,   p.  a8a  eta83.  ) 

Talc  gZ/îpAï^MC  du  Traité.  —  Vulg.  Pierre  à  magots,  Pierre  de 
lard.  —  Koreîte,  DeLaiA.  .^ —  Bildstein ,  W.  — Agalmatholith , 
Klaproth.  —  ld> ,  Karst.  —  Lardite^  Pbtr.  —  Pagodite  ,  Nap. 

—  Esteatiia  de  la  China ,  Herrg. —  Indurated  Steatite»,  Kirw. — 
Figitre  Stdne,  Thoms.  -7  La  Pierre  à  sculpture ,  Broch.-  —  Steatit» 
pagodite ,  Browg. 

CARACTERES* 

Sa  pesanteur  spécifique  est  de  2,5834  ;  son  tissu  ;tïès-serré  ;  sg, 
cassure  terne  ,  inégaje  et  ecailleuse  :  surface  et  poussière  très-onc- 
tueuse  au  toucher.  Communiquant  à^la  cire  d'Espagne  rélectricit^ 
résineuse  ,  à  faide  du  frottement  (  Hatix  ,  Tabl.  comp.  p.  68.  )  ^ 

II  est  compacte  ou  fissile. 

Se9  couleurs  sont  :  le  gris ,  le  jaunâtre  ou  le  jaune-brunâtre. 


N 


(24g) 

ÀNHOTATIONS* 

Le  Talc  glaphlqae  se  trouvé  en  CLine  d*oà  on  no  a  s  Tapw 
porté  aoas  la  forme  de  petites  fig^nresL grotesques  nomin^et» 
▼algairement  magots,  de  Vases,  etc.  en  un  mot  tonjoor» 
trayaillé.  On  ignore  son jgiaem ont  qaoîqu'il  |fasnisse  devoir 
être  analogue  à  celui  i  y  ^|  ^    oâ  de  cette  famille. 

1.  Talc  glaphiqueT^^^ti  ovi  schistoïde  j  jaunâtre;  de  la  Chine: 
donné  par  M.  Tondi  qui  a  le  premier  indiqué  cette  variété. 

â.  Magots  ,  vases  et  autres  objets  travaillés  en  Talc  glaphi^ue  do 
difTérentes  teintes  de  blanchâtre  ,  de  blanc- verdâtre  et  de  rouget 

*  TRIKLASIT.       . 
{^Leoukard ,  Manuel  de  minéralogie  de  1809,  p.  i5i*) 

M.  Wallmann  a  donné  le  nom  de  Triklasit  à  une  substance  qu'il 
a  trouvée  ,à  Fahlun  en  Suède  dans  une  mine  de  cuivre.  N'est-€« 
pas  une/  variété  de  Pyroxéne  ? 

**  WAVELLITE.(m). 

Wavollite  ,  Babington.  —  Id. ,  Klaproth.  —  Id. ,  Bronc.  — 
Hydrargillite ,  Davy.  —  Hydrate  d| Alumine,  Klaproth.  —  Wa* 
i/elic,  Ka&st.  —  Id. ,  Delam. 

GARACTBRBS   ET    AU  NO  TAT^IOK  8> . 

I 

(Z>acy ,  Adh.  de  Ch.  t.  60 ,  p^  997  ^  ^09  ;  Klaproth ,  J.  des  M4 
t.  ay ,  p.  439  ,  ou  Brongniart ,  t.  1 ,  p.  434«  ) 

Pesanteur  apéciJUjue  ^  environ  2,70. 

Dureté  :  rayant  le  Quarz-agathe. 

Edat,  soyeux* 

Couleur  ,  le  blanc  tirant  sur  le  gris  ou  le  vert  ;  le  jaune  quand  il 
commence  à  sa  décomposer. 

T'exture,  lamello-fibreuse  et  rayonnée.  ^ 

Transparefice  ;  opaque  ou  foiblement  translucide, 

'Electricité  et  phosphorescence  ^  nulles  ,  par  la  chaleur*      /^ 

Action  du  feu.  Il  devient  opaque  et  perd  sa  dureté,  par  l'actioi* 


(  û40   , 

du  cbalumeau ,  sans  décrépiter ,  ni  se  fondre  :  dans  cet  état  il  bappo 
fortement  à  la  langue. 

action  des  réactifs,  éoluble  à  Taide  de  ïa  chaleur  dans  les  acides 
minéraux  et  dans  les  alkalis  fixeS)  sans  effervescence  sensible  et  en 
laissant  très-peu  de  résidu. 

Analyse.  ^ 

Composé  d'environ  70  parties  d* Alumine  et  3o  d  eau. 

ANNOTATIONS. 

Le  Wavcllite  a  été  découvert  par  M.  le  docteur  Wavel  , 

dans  xme  carrière  voisine  de  Barnstaple  en  Devonshire.  Il 

s*y  trouve  aobs  la  forme  de  cristaux  on   d'aiguilles  réunis 

en  boules  dont  la  structure  est  rayunnée  et  qui  remplissent 

des  cavités  dans  nn   schiste  argileux  tendre.  On  le  prit  d'a- 
bord  ponr  une   Zâolite.  (  Hunipàry  Da^y  ,  Transactions 

philosophiques ,  vol.  de  i8û5.  ) 

Depnis  lors  le  révérend  William  Gregof  a  examiné  un  minéral 
trouvé  dansuafifon  avec  i'étain  et  le  cuivre  sulfurés ,  à  Saint- Austle 
en  CoTiioùailles ,  dont  les  caractères  ont  la  plus  grande  analogie, 
avec  celm  de  Barnstaple.  Sa  pes.  spécif.  est  2»àd  «...  a,ô5  ;  et  il 
est  composé  comme  lui  d'environ  60  parties  d'alumine  et  de  3o 
parties  d*eau ,  pour  1 00 ,  avec  un  pieu  de  silice^  (  Ann.  de  Ch. ,  Mé- 
moire cité.  ) 

Plus  récemïnent  encore ,  M.  de  Hnmboidi  a  rapporté  des  mines 
de  Hualga joc ,  dans  T Amérique  méridionale ,  où  on  la  trouve  avec 
le  cuivre  gris  (  Fahlerz  )  ,  une  substance  analogue  au  Wavellite  ,  ec 
qui,  analysée  par  M.  Klaproth  ,  lui  a  donné  pour  loo  parties  alu« 
mine  68  ,  eau  26,60 ,  silice  4,5o ,  oxyde  de  fer  1.  (  J.des  M.  t.  ^7,1 

MM.  Davy  et  KÎaproth  regardent  le  Wavellite  comme  un  véri* 
table  Hydrate ^k* alumine.  M.  D'Aubuisson  lui  associe  le  Diaspcjre, 
{Ann,  de  Ch. ,  t.  76,  p.  255.  ) 


]6 


^  (  M^  )  * 

TROISIÈME    CLASSE. 

SUBSTANCES     COMBUSTIBLES. 

PREMIER    ORDRE. 

Substances  combustibles  simples. 

I«.  EsPècB.  SOUFRE. 

9  (  Première  partie  ,  pag.  89  et  a85.  } 

Sel  vitriolique  inflammable  à  baae  de  phlogistique.  < —  Soufre  ,  - 
R.  D.  —  Id. ,  Bergm  )  etc.  —  Soufre  natif,  DbB.  —  Schwefel,  W» 
et  Kazvst.  — Solpho^VKTK. —  Azufre  nativa,  Herro.  •— iVof/^e 
Sulphur ,  KiRiy,  —  Le  Soufre  natif  ^  Broch. 

Soufre  pulvérulent,  ^—  Fleurs  de  Soufre  des  xolcans ,  R.  D. 

Le  Soufre  se  rencontre  dans  toutes  les  espèces  de  ter- 
rains. On  le  trouve  dissémine  dans  les  lits  des  montagnes 
d'ancienne  formation ,  et  notamment  dans  cenx  do  schiste- 
micacé  (1),  en  Bohême  et  ou  Pérou  ;  il  forme  des  couches 
dans  les  montagnes  stratenses   calcarifères,   anxq^nelles  il 
appartient  essentiellement ,  comme  aux  Vais  de  Nota  et  de 
Mazzara  en  Sicile  (2)  ,   et  à  Hellin  dans  le  royaume  de  Mnr- 
cie  ,  en  Espagne  (3)  ;  en  Pologne  (4);  en  Islande  (5),  etc. 
Il  est  en  rognons  dans  la  Chaux  sulfatée  ,  à  Conilla  près  de 
Cadix  ;  et  disséminé  dans  la  pierre  sablonneuse  à  Bnodo-* 
shegj  en  Transylvanie  ;  dans  le  bsrsalte  ahiygdaloîde  (6  )<,  à 
Tile  de  Boufbpn  ,  etc.  On  le  rencontre  également  dans  des. 
Teines  ;  mais  il  abonde  sur^'tout  parmi  les  produits  des  vol- 
cans y  à  l'Etna  y  au  Vésuve  ,  à  File  de  Liparî ,  à  la  Guade- 
Tonpe  ,  dans  l^le  de  Java  ,  etc.  Certaines  eaux  thermales  en 
tfonpenuent  en  dissolution  ;  et  notamment  celles  d'Aix-la- 
Chapelle  et  d'Aix  en  Savoie,  de  Balaruc ,  etc. 

(i  )  De  Born  cite  du  soufre  natif  en  petits  grains  luisans ,  adhérant 
AU  schiste  micacé  ;^de  Glashiitte^  près  de  Schemnitz  en  Hongrie. 
(  Catalogue ,  ^tc, ,  t.  2 ,  p..94'  ) 


*•« 


(243) 

Tel  est  encore  celui  que  M.  de  Humboldt  a  envoyé  à  Tlnstittit  ^ 
avec  la  note  suivante  : 

a  N"  i5,  Soufie  natif  dans  une  coucbe  de  qtiarz,  qui  passe  à  la 
pierre  de  corne;  de  la  grande,  montagne  de  soufra  de  la  province 
de  Quito  y  entre  Âlausi  et  Ticsan,  élevée  de  !2^S.2  mètres. 

Ce  soufre  qui  en  Europe  se  trouve  constamment  dans  des  mon- 
tagnes secondaires ,  surtout  avec  du  gypse ,  forme  ici  avec  le  quarz , 
une  couche  danS  une  montagne  primitive ,  dans  du  schiste  micacé. 
VoiL\  sans  doute  tun  phénomène  bien  rare  en  géologie  ! 

Nous  publierons  deux  autres  soufrières  de  la  province  de  Quito  y 
toutes  deux  dans  du  porphyre  primitif;  FAzufral  à Toccident  de 
Quesaca  ^-près  la.  ville  de  Ibarra,  et  au  volcan  de  TAntisana ,  au 
Machay  de  Saint^imon,  à  plus  de  ^^SSo  mètres  d'élévation.  »  Anh.. 
du  Mus. ,  t.  3 ,  p.  4^^* 

'  M.  Cortez  a  trouvé  dans  IVle  de  la  Guadeloupe  un  Quarz-âgith^ 
,  grossier  (Homsteîn) ,  dont  les' cavités  sont  remplies  soit  de  soufre  ^ 
soit  de  cristaux  de  quarz.  (  J.  de  Ph. ,  t.  70,  p.  iSa.  ) 

(2)  Le  soufre  -  vierge  est  extrêmement  abondant  au  fief  d'ell*. 
Occhio  :  il  s*y  trouve  en  lames  assez  épaisses ,  très-pures  et  ordinai* 
rement  recouvertes  de  cristaux  scléniteux ,  sur  le  schiste  sablon* 
neux.  • . .  Celui  de  Cataldo  est  iaune-rougeàtre  ,  compacte  et  dia- 
phane. On  le  rencontre  en  petits  groupes  de  deux  pouces  au  plus 
d'épaisseur  et  de  forme  mamelonnée  que.  Ton  nomme  dans  le  paya 
Occhi  di  Zolfo ,   Yeux  de  soufre.  Il  doit  sa  couleur  rouge   au 
reafgar ,  dont  on  trouve  quelquefois  dans  le  même  endroit  de  petits 
morceaux  épars.  •  .  Il  en  existe  d'analogue  à  celui  de  Cataldo  ,  à 
MiUoca ,  Riesi ,  Fiume ,  Salato  et  Capo  d'Arso. . .  Lé  soufre  de  Noto 
est  toujours  cristallisé.  Cette  substance  abonde  surtout  à  Licata  ^ 
où  elle  forme  des  bancs  assez  considérables  dans  un  sable  siliceux 
et  quelque  peu  pyriteux.  On  trouve  dans  ces  carrières  beaucoup  de, 
gypse.  Il  est  dans  le  même,  état  à  Agrigente  ,  Bivona^  Falconara  , 
Mazzarino,  Summatino , etc.  {De  Borch ,  Min.  Sicil.,  p.  202  etsuiv.) 

(3)  Il  se  trouve  en  différens  endroits  de  l'Espagne  en  assez  grauder 
quaxLtité  pour  suffire  à  la  consommation  de  ce  pays  ;  il  abunde  par- 
ticulièrement en  Aragon  et  en  Murcie.  (  J.  de  Ph. ,  t.  65  ,  p   466.  ) 

Dans  le  premier  de  ces  royaumes  ,  il  forme  des  couches  entières 
de  répaisseur  de  3  à  4  pouces  environ  (  9  à  is  centim.  )  ,  dans  un^ 
ini.ont^gne  composée  de  couches  alternatives  de  ch<Ctix  carbonatée 


,  (  244  ) 

af g'difère  •  (Marne }  compacte  ,    à%.  cliaulc  sulfatée    et  «l^argile 
schisteuse.  Tondi,  ) 

(4)  Les  mines  de  soufre  de  Swarzomcé ,  aux  environs  fle  Craco- 
Tie ,  étoient  déjà  connues  du  temps  des  invasions  suédoises.  Ce 
Minéral  y  existe  disséminé  en  rognons  dans,  l'a  marne.  (^Schultea , 
J.  des  M. ,  t.  a3p.  io5.  ) 

(5)  Cest  surtout  à  Husavik,  au  nord  de  iMe  ,  et  à  Krysevik  au 
sud ,  que 'sont  situées  les  mines  de  soufre  qui  s  appellent  Namer  , 
dans  le  pays  II  y  est  très-abondant.  {^De  Troîl ,  Lettres  sur  l'Is- 
lande ,  p.  33$.  )  Les  soufrières  les  plus  importantes  de  cette  ile 
occupent  une  vaste  colline  d'une  lieue  de  long  sur  un  quart  de 
Latge  aux  environs  du  lac  Myvatn ,  dans  le  district  de  Thingore. 
Il  y  en  a  de  moins  considérables  dans  le  voisinage,  comme  celles 
de  Krabla  et  de  Seyrbnukr.  Ces  mines  sont  distinguées  en  vivantes 
et  en  mortes  :  les  mines  vivantes  sont  celles  où  le  sol  est  échauffé 
par  le  feu  souterrain ,  et  les  mortes  celles  où  il  ne  se  fait  plus  sentir. 
Le  soufre  dans  ces  mines  est  dans  Targiie  sablonneuse ,  la  chaux 
sulfatée  et  ses  couches  ont  Jusqu'à  a  pieds  d'épaisseur.  (^Olq/sen 
et  Poçelsen ,  t.  4^  p*  '97  à.  200  ) 

(6)  On  trouve  quelquefois  sur  la  plage  de  la  baie  de  St. -Benoit  ^ 
parmi  les  galets  qui  se  rencontrent  à  l'embouchure  de  la  rivière  des 
Marsouins,  des  fragoiens  de  basalte  roulés,  qui  contiennent  du 
«oufre  {BorV'-Saint'P'incent ,  t.  3,  p.  laG.  )  Les. blocs  de  lave  basai- 
tique  renfermant  du  soufre  sont  beaucoiq)  plus  communs  sur  le» 
bords  de  la  rivière  des  Galets.  »  On  en  ■  trouve  dai^s  la  plupart  ààè 
pierres  roulées  qu'on  casse ,  et  il  y  est  disposé  comme  la  chrysolite 
dont  les  laves  sont  aussi  remplies.  (  Id* ,  ibid.  ;  p,  a3i.) 

1.  Soufre  primitifs  j  aune-ci  trin ,  translucide,  sur  la  chaux  car- 
bonatée  compacte  ;  de  Bevieux ,  canton  de  Berne ,  en  Suisse: 

3.  Soufre  ^volcanique ,  en  très-petite  cristaux .,  éclatans  ,  soit  pri" 
mitif  simple ,  soit  primitif  cunéiforme  ,  ou  prisme ,  sur  le  soufre 
Atrié;  de  la  solfatarre  de  Pouzzoles  ,  aux  environs  de  Naples. 

Les  bords  desl  soupiraux  du  volcan  de  l'iledeTénériffe  sont  orné» 
de  beaux  cristaux  ou  d'aiguilles  de  soufre.  Lcdtillardi^re ,  t.  i,p.  aa. 

3.  Magnifique  morceau  offrant  à  sa  surface  une  grande  qtrantité 
de  cristaux  de  soufre  jaune-citrin  ,  translucide ,  ayant  rapport  aux 
variétés  de  formes  basée ,  Qctodécimale  et  éqiiimlente ,  et  qui   ont 


\ 


pour  gangue  des  cristaux  de  chaux  carbonatéeMnécastatique ,  recou* 
vrant  une  brèche  argileuse  grise  ;  de  ConiJla  prés  de  Cadix. 

3.  4i,  Autre  morceau  plus  petit  «  dont  les  cristaux  présentent  les 
mèoies  variétés  ^  et  ont  une  gangue  semblable  :  rapporté  de  la  Cali'»  | 
fornie,  en  1771  ,  par  feu  M.  labbé  Ghappe  d*Auteroche,  de  T  Aca- 
démie royale  di^s  Sciences ,  et  remis  à  Buffon  «vec  une  belle  suite 
de  minéraux  de  la  Sibérie. 

4*  Soufre  octodécimal ,  de  Bevieux. 

-  S*  Soufre ^^fiiVa/e/t^  ^,  jaime-citrin^  translucide;  (cristal  d en- 
viron 5  centimètres  (  a  pouces  )  de  longueur  et  4  centim.  (18  lignes) 
d'épaisseur ,  sur  la  chaux  c^arbûnatée  ;  de  Conilla. 

6.  Soufre  strié  ,  jaune-citrin ,  légèrement  nuancé  de  verdàtre,  sur 
des  matières  argileuses  altérées  de  la  Solfatarre. 

La  même  variété  se  ,ti!ouve  k  l'Etna  en  Sicile  ;  au  Pic  de  Téné»* 
riffe ,  à  i'ile  de  Bourbon ,  etc. 

7.  Soufre  concretionn^-fistulaire^  translucide,  de  Vulcano  ; 
donné  par  feu  Tabbé  Lazzaro  Spallanzani,  qui  en  a  observé  des  stu-^ 
lactites  de  3  pieds  de  long  sur  3  pouces  de  grosseur ,  dans  une  grotte 
formée. dans  les  parois  du  cratère  de  ce  volcan.  (  Voyages  ,  etc,.  y 
t.  a  ,  p.  iSa.  )         ' 

Le  Muséum  est  redevable  à  ce  savant  célèbre  d'une  suite  nom- 
breuse  de  morceaux  choisis  des  productions  minérales  des  iles 
AËoliennes  qu'il  a  si  habilement  décrites. 

8.  Soufre  amorphe ,  jaune-roussâtre  ,  disséminé  dans  la  chaux 
sulfatée  lenticulaire  ^  grisâtre  ;  de  Sicile. 

^8.  A.  5.  u^morffhe,  jauno-roussâtre ,  disséminé  dans  la  chaux- 
sulfatée  laminaire  ^  ^nacré  ;  de  Bévieux  en  Suisse. 

On  le  trouve  également  en  masse  dans  la  chaux  sulfatée ,  près 
des  glaciers  de  Pesay  et  de  Gebrulatz ,  département  du  Mont-Blanc  ;' 
dans  rOisans  ,  etc.  Sur  les  bords  du  Kiouvert  ,  dans  le  Qneiras  ^ 
il  est  en  rognons  transparens  ,  d'un  beau  jaune  citrin  ,  dans  la 
chaux  sulfatée  limpide.  11  est  encore  disséminé  dans  la  chaux  sul^ 
fat^  anhydre  des  environs  de  Pesay.  (Note  de  M,  Héricart,  ) 

9.  Soufre  puhérulent ,  blanc- jaunâtre ,  dans  le  quarz-agathe-py- 
romaque ,  géodique  ;  des  environs  de  l'abbaye  de  la  Cbaritç  et  du 
village  de  Neuville ,  département  du  Douba  :  donné  par  M.  Nicque 
en  1753. 


4 


L 


(Me) 

10.  Soufre  eoncréttonné'thermogèhe y  fibreux,  blanc'jaunlitre 9. 
znat  ;  des  eaux  thermales  «l'Aix-la-Chapelle. 

Ce  beau  morceau  a  été  rapporté  par  M.  Le  Noir  ,  ingénieur  des 
Mines  ,  et  donné  par  feu  M.  le  comte  Fourcroy ,  de  Tlnstitut  Itel-- 
pénal  et  professeur  de  Chimie  générale' au  Muséum. 

Les  morceaux  relatifs  à  Tespèce  Soufre  sont  au  nombre  d*environ 
^naranee  ;  la  plupart  4*9ntre  eux  sont  d*un  beau  volume  et  d*une 
conservation  parfaite. 

"Les  variétés  unUaire,  émoussée ,  dioctaèdre  et  unibinaire  ,  mm* 
quen^  encore. 

^^  EsFàcB.   DIAMANT  (m). 

(  Première  partie  >  p.  91  et^  ^85.  ) 

Piao&ant  de  tous  les  Minéralogistes. 

Diamant,  W.  et  Karst. — Detnaru,  AE^uxEi^V  ^^DiamanU  » 
Petr.  —  Id. ,  Herivg.  ,— '  Dia^mond ,  Kirw.  —  Çarbonp  pur  ? 
Plama^t ,  Tond^. 


YAKlàris  DB   FOPMBa* 


j.  Diamant  adfûfue;  prem.  part.  p.  !&8. 

"S^  Diamant  émarginé  ; 

3    Diamant  dodécaèdre  ; 

L'octaèdre  émarginé  ,  c*est-à-rdire  dont  les  i^  arêtes  sont  rempla« 
cées  par  autant  de  facettes.  (  De  Drèe,  )  ^ 

4*  TAdkVûXiiW  sphèroîdal'Comprimé  hémitjrope ; 

L'observation  de  cet  accident  parmi  les  cristaux  de  cette  subs«* 
tance ,  est  due  à  M.  le  Baron  Guyton-Morveau  <}ui  en  a  fait  voir 
un  beau  cristal  à  la  classe  des  Sciences  physiques  et  mathématiques 
de  l'Institut  Impérial}  ,  dont  il  est  membre ,  en  janvier  1809. 

M.  De  Drée-  possède  une  suite  très-précieuse  de  diamans  cristal* 
Hsés  ,  très*gros  et  très- nets ,  parmi  lesquels  se  trouvent  ces  quatre 
nouvelles  variétés;  Ses  diamans  taillés,  limpides  et  de  diverses  cou- 
leurs, sont  aussi  d^un  grand  prix.  U  les  a  décrits  dans  son  Musée, 
p.  ii5  ,   et  suiv. 

ANNOTATIONS* 

Le  Diamant  se  trouve,  en  cristaux  disséminés,  dans  des 
terrains  d^alluvion  de  diflFérens*lienx  4^e  l'Asie  ^  qui  paroîsaene 
pipoTenir  de  1^  déco/nposition   dç  cei^tains  grès  ,  d«ns  lea 


1 


(247) 

veines  desquels  on  en  rencontre  quelquefois  (i).  A  Serro  do 

Frio,    dons  le  Brésil^  ils  sont  engagés  dans  une  brèche  à 

base  de  sabloft  ferrugineux  ou  répandus  à  la  surface  du  sol  (2)* 

Le  gisement  de  ce  minerai  est  encore  très-peu  connu. 

M.  Warner  pense  que  les  Diamans  que  Ton  trouve  au  pied  des 
Monts  Orixa ,  dans  l'Inde,  ont  été  formés  primitivement  dans  Tinr 
térieur  de  ces  montagnes  qui  appartiennent  à  la  formation  des 
trapps  ,  et  qu  ils  en  ont  été  détachés  d^ns  la  suite.  (  Brongniart  ^ 
t.  2  ,  p.  60.  ) 

(1)  La  première  mine  du  pays  de  Visapaur  est  appelée  Raol- 
conda  ;  elle  est  distante  de  cinq  journées  de  Golconde  et  de  huit  k 
neuf  de  Visapour.  «  Tout  autour vdu  lieu  où  se  trouvent  les  î)ià^ 
mans,  la  terre  est  sablonneuse  et  pfeine  de  roches ^et  de  taillis,  à» 
peu  près  comme  aux  environs  de  Fontainebleau.  U  y  a  dans  ces  ro- 
ches plusieurs  veines ,  tantôt  d'un  demi  doigt  de  large  ,  et  tantôt 
d'un  doigt  entier ,  et  les  mineurs  ont  de  petits  fers  crqchns  par  le 
bout ,  lesquels  ils  fourrent  dans  ces  veines  pour  en  tirer  le  sable  ou 
la  terre  qu'iU  mettent  dans  des  vaisseaux  ,  et  c'est  ensuite  parmi 
cette  terre  qu'on  trouve  les  Diamans.  »  (  Tai^mier  ,  Voyages  des 
Lides ,  t.  3 ,  p.  !^gS ,  édit.  de^  1776.  ) 

On  trouve  aussi  des  diamans  dans  le  royaume  dé  Bengala  ,  aux 
environs  de  Soumelpour ,  dans  le  sable  de  la  rivière  de  Gouel  ;  et 
dans  celui  de  la  rivière  de  Succadan  ,  dans  l'île  de  Bornéo.  (  Z^ 
même ,  p.  3.i  1 .  ) 

Suivant  le  catalogue  raisonné  des  mines  de  diamans  présenté  en 
176.8  y  à.  la  Société  royale  de  Londres  ,  par  le  Grand-maréchal 
d'Angleterre  ,  il  existoit  alors  vingt-trois  mines  dans  le  royaume  de 
Golconde. et  quinze  dans  celui  de  Visapour. 

(a)  Les  diamans  du  Brésil  n'ont  été  découverts  que  dans  le  com- 
mencement du  siècle  dernier  dans  le  district  de  Serro-do-Frio  ou 
montagne  du  froid ,  par  les  Paulistes  ou  habitans  de  l'ancienne  capi- 
tainerie de  Saint-Vincent ,  à  qui  l'on  doitja  connoissanco  de  toutes 
les  mines  de  ces  contrées  ,  etc.  M.  de  D'Andrade  a  publié  dans  , 
le  premier  volume  des  Actes  de  la  Société  d'Histoire  naturelle  de 
Paris,  une  relation  très-intéressante  de  la  découverte  de  ces  mines^et 
de  la  manière  de  les  exploiter  ;  nous'  y  renvoyons. 

«  Le  phis  gios  diamant  connu  est  celui  que  possède  le  roi  de  Por- 
tugal ;  il  pèse  ji «onces  ,  5  gros,   24  grains  (  1680  carats  )  ;  il  esc 


(^48) 

«l^une  belle  eau  ;  sa  forme  est  octaèdre  un  peu  arrondie ,  comme  me 
Va  confirmé  M.  Je  marquis  de  'Marialva  qui  a  vu  ce  diamant.  Il  a 
été  évalué  par  les  Anglais  deux  ceut  vingt-quatre  millions  de  livres 
fiterlings  (cinq  milliards  de  francs  )•  »  (5.  Sage»,  lustitntioas'de  Phy- 
sique, t.  3  ,  p.  loo  ;  i8i  1.)  Il  provient  des  mines  de  Serro-do-Frio. 
Bomé  de  Tlsle  qui  a  égilement  cité  ce  diamant  dit  que ,  «  quel- 
ques-uns prétendent  que  c'est  une  Topaze  blanche  (  Cristallogra- 
phie, t.  2,  p.  2o8).  MM.  Patrin  et  Brard  partagent  cette  opinion 
à  Laquelle  nous  oj^posons  le  témoignage  de  M.  le  marquis  de  Mariai  va 
qui  a  vu  cette  pierre  extraordinaire. 

Les  diamans  les  plus  remarquables  ,  diaprés  Dutens ,  Traité  des 
Pierres  précieuses ,  p.  17  et  suiv. ,  sont  : 

i<».  Le  Diamant  du  Grand  Mogol,  décric  par  Tavernier.  Il  pèse 
^79  carats  9  seizièmes  II  est  d'une  eau  parfaite,  de  bonne  forme, 
et  n  a  pour  tout  défaut  qu'une  petite  glace  qui  est  à  l'arête  du  tran- 
chant ,  au  bas  de  la  pierre.  Il  est  taillé  en  rose  et  pesoit  brut  900 
carats.  Tavernier  Testime ,  en  mettant  le  premier  carat  à  i5o  liv. , 
1 1,723,278  livres. 

1**.  Le  diamant  de  l'Empereur  de  Russie,  dont  le  poids  est  de 
779  grains  ou  196  carats  ,  suivant  Patrin ,  et  non  pas  779  carats  , 
comme  Dutens  et  Rome  de  Tlsle  l'ont  rapporté.- Il  est  d'une  belle 
eau ,  fort  net ,  de  l.i  grosseur  d'un  oeuf  de  pigeon  et  de  forme  ovale 
applatie.  L'Impératrice  de  Russie,  Catherine  II,  qui  en  fitTacqui- 
sitioii  ti\  payé  2  25o,o  'O  livres  comptant  et  100,000  livres  de  pen- 
sion viagère  ;iil  vaut  beaucoup/plps  selon  Dutens.  Il  est  placé  an  haut 
du  sceptre  de  TEmpereiir ,  au-dessous  de  l'aigle. 

3'.  Le  diiimant  de  l'Empereur  d'Autriche  qui  appartenoit  autre- 
fois au  Grand-Dnc  de  Toscane.  Il  ['èse  139  carats  et  demi  :  Il  est 
net  et  de  be!Ie  forme ,  taillé  e  tous  les  côtés  à  facettes  ;  mais 
comme  l'eau  tire  un  peu  sur  la  couleur  de  citron ,  Tavernier  ne  met 
le  premier  carat  qu'à  1 35  livres ,  et  sur  ce  pied  ce  diamant  doit  va- 
loir 2,608,535  livres. 

4^.  Le  Régent^  de  i3Q  carats  trois  quarts.  Il  est  taillé  en  brillant; 
sa  forme  et  son  eau  sont  sans  défauts  j  aussi  peut-il  être  regardé  , 
quanta  sa  ()erfection ,  comme  le  plus  .beau  diamant  du  monde.  Il  a 
coûté  2,5oo.ooo  liv.,  et  vaut  le  double.  S.  M.  TEMPsasuB  et  Roi 
le  j)orre  au  pommeau  de  son  épée. 

5".  ^niiTiyleSancy,  qui  pèse  55 carat^.  Il  a  été  payé 600,000  liv.  ; 
mais  vaut  beaucoup  davantage  suivant  Dutens. 


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(  249  ) 

I  à  5.  Le  gradin  d'étude  j)réseiite  la  série  complète  des  variétés 
de  formes  du  diamant,  décrites  dans  Je  Traité  de  M.  Huiiy,  elles  y 
soBt  offertes  en  cristaux  d'un  assez  beau  volume  ,  au  milieu  des- 
jquels  on  distingue  surtout  k  variété  sphéroîdale. 

6.  La  première  tablette  au-dessous  du  gradii}  d'Etude  offre  encore 
43es  diamsns  bruts,  avec  des  dîamans  taillés,  limpides  et  de  diffé- 
rentes couleurs  arrangés  comme  il  suit  : 

Huit  dîamans  bruts  dont  sept  appartenant  à  la  vaticté  Sphéroî-^ 
d aie  et  k  ses  sous-variétés  S»'Sextuplée ,  S. -conjointe  et  S 'com' 
primée  ;  Tun  d'eux  à  un  ^oint  noir  au  centre  :  le  dernier  est  Pian- 
connexe. 

^euf  diaœansiaillés  dont  deux  limpides  ^  deux  fleurs' de  pêcher/ 
deux  verts  et  trots  jaunes. 

Six  piutrcs  diamans  taillés  limpides  ,  présentent  les  différentes 
sortes  de  formes  adoptées  par  les  lapidaires  pour  la  taille  de  cette 
prêcheuse  substance,  et  auxquelles  ils  ont  donné  les  noms  de  Pierre 
épaisse,  Pierre Jbible ,  Brillant,  Brillonet ,  Rose  et  Poire  :  il» 
sont  ]>lacés  parmi  les  objets  employés  dans  les  arts. 

Le  Muséum  possède  en  outre  un  Diamant  dont  la  description  ne 
sera  pas  déplacée  ici  : 

Diamant  yat^ne  ,  transparent,  forme  carré  long-,  taillé  à  croix  de 
cbévaîier  dessus  et  dessous,  la  table  très-élevée  et  étroite  :  sa  cou- 
leur est  fort  belle  et  uniforme.  Il  pèse  19  décigram.  (Sy  grains).  . 

m^  EspàcE.   ANTHRACITE    (m). 

(  Première  partie  ,  p.  91  et  286.  ) 

Charbon  fossile  incombustible ,  OtrvTOW.  —  Plombagine  cbar- 
t)onneuse  ou  Anthracite ,  De  B.  — *  Anthracite ,  Dolomibu.  —  Houil- 
Jif  e ,  Dad^.  —  Houille  sèche.  • —  Olanzkokle ,  "W^  —  j4nthracit , 
^k^sx."^  Blenda  carbonosa,  Heeuo.  -^-Native  minerai  Carbone, 
Ki^w.  —  Gl^nce  Coal ,  Tsoiss.  -r-  l,a  Blende  charbonneuse  ou  b 
Kolilenblende,  Brocb.— Carbone  oxyduléoi/  Geanthrace,ToNni. 

AtLÙa^ciieJeuUleté,  "^Schieferige  Glanzkohle ,  W.  —  Gemei" 
ner  Amhracit ,  Karst.  —  Slatjr  Glance  Coal ,  Aruhracit^  Kih- 
kenny  Coal ,  Thoms. 

A  Compile,  —  Mu&cJUiche  ^  Glanzkohle ,  W.  —  Schlahigcr 
\As^^braciL,  Karsx.  ^^ Coij^iaïdal  Glance  Coal,  Tho^s. 


(  aSo  ) 

▼  ARliT^S   DE    rORMBS. 

'Anthracite  trisudlùé,  ou  plutôt  présentant  une  ébauche  de  cris- 
tallisar  i  qui  donneroit  un  octaèdre  plus  aigu  que  le  régulier  ; 
trouvé  r':n$  les  mines  de  houille  du  pays  de  Berg  ,  près  de  la  R6ë( , 
«ur  les  bords  du  Ahin.  Il  est  noir ,  luisant  et' strié  transversalement. 
{/faûjF,  cours  de  1806.  } 

ANNOTATIONS. 

L'Anthracite  se  trouve  dans  les  terrains  primitifs,  mais 
non  pas  exclusivement ,  il  y  est  an  contraire  fort  rare,  et  sob 
existence  dans  ces  sortes  de  terrains  parait  même  donteose 
à  qnelqnes  naturalistes.  On  en  cite  cependant  en  lits  dans  le 
rneiss  à  Chandoline  (i) ,  aa-delà   de  TOrvo  et  vis-à-vis  de 
'Sioo«  en  Snisse.   Il   est    en  couches  dans  la  Granwake,   à 
Lischwitz  près  de  Géra  en  Saxe  et  dansées  terrains  de  tran- 
sition de  la  Tarentaise  (2)  (  Héricartet  Brochant)»  On  le 
rencontre  aussi  dans  le^  veines  avjec  le  plomb   sulfura  à 
Clansthal  au  Hartz.,  et  à  Konsberg  en  INTorwège  avec  Targuent 
natif.  Il  existe  enfin  dans  les  couches  des  montagnes  stra- 
teoses   carbonifères ,  avec   plusienrs    variétés  de  HojQille  y 
comme  à  Brandau  en  Bohême,   à  Tîle  d^Arran  en  Ecosse  y 
an  Mont  Meissner  dans  la  Hesse ,  dans  des  montaf^nes  trap- 
-péennes  ^  et  ailleurs.  —  £n  Espagne  (3) ,  en  Amérique ,  etc. 

(1)  M.  Brochant  révoque  en  doute  l'existence  de  TAnirhacite  dans 
les  terrains  primitifs  proprement  dits ,  et  notamment  à  la  Chando- 
^  .line.  (  J.  des  M. ,  t.  ^3  ,  p.  Syo.  ) 

Ce  Mémoire  de  M,  Brochant  renferme  une  foule  d'observations 

in  éressantes  sur  les  Terrains  de  irons ition  de  la  Tarantaise   et  de 

quelques  autres  parties  de  la  chaîne  des  Alpes ,  qui  prouvent  les 

grandes  connoissances  de  Fauteur ,  et  font  désirer  ardemment  la 

•  publication  du  Traité  des  Roches  qui  doit  former  le  complément 
.de  son  Traité  de  Minéralogie. 

(a)  «  L'Anthracite  se  montre  en  beaucoup  d'endroits  de  la  Taren- 
sise  ;  mais  nous  ndiis  bornerons  ,  dit  M.  Brochant,  à  citer  cinq  de 
ces  gisenicris  principaux  ,  qui  sont  sitiiés  â'Moûticrs  ,  à  Macot }  k 


/ 


(  25i  ) 

Landry ,  au  petit  Saint-Bemad  et  à  Montagnyé  C^eét  dans  cm  deux 
derniers  que  j'ai  le  mieux  observé  les  circonstances  géol($giquês  qui 
caractérisent  le  terrain  de  transition.  A  Montagny ,  FAnthracite 
forme  tantôt   des  amas  irréguliers  parallélos  aux  couchées,  asses 
épais,  mais  peu  étendus,  tantôt  des   couches  déterminées.  II  est 
souvent  entrecou|)é  de  veines  de  qoars-^anc,  et  il  en  renferme 
quelquefois  àfis  rognons  :  il  est  aussi  toujours  mélangé  de  pyrites- 
H  est  encaissé  dans  un  schiste  noi^  bitumineux  ,  qui  est  lui-même 
accompagné  d'un  schiste  micacé  gris  à  petites  paillettes  et  à  feuillets 
non  brillans  qui  renferme  quelquefois  de  petites  veinules  d'Anthra- 
cite granuleux.  Ces  caractères  et  cette  association  se  rencontrent 
également  dans  les  autres  gîtes  d'Anthracite;  mais  à  Montagnyle 
schiste  micacé  adhère  immédiatement  à  des  poudingues  quarzeux  à 
pâte  de  schiste  micacé  et  de  fragmens  de  roches  primitives  dont  il 
est  impossible  de  ne  pas  reconnoître  la  structure  arénacée. .  .  •  Le  - 
schiste   bitumineux  qui  accompagne  les  couches  d'Anthracite  du 
.petit  Saint- Bernard,  présente  des  empreintes  végétales  qu'il ^st  im- 
possible de  révoquer  en  doute.  ...  A  Villarlurin ,  près  de  Moustiers, 
et  à  Landry  on  en  trouve  de  semblables  ,  etc.  »  (  J.  des  M. ,  t.  *23 , 
P*  5^7   et  suiv.  Ces  empreintes  avoient  déjà  été  observées  aux 
Chalanches  par  M.   Héricart  de  Thury ,  dans  scut  'Mémoire  sur 
l'Anthracite  ,  cité  prem.  part. ,  p.  a86. 

(3)  On  a  découvert  en  Espagne  ,  tout  près  du  monastère  d'Harhas, 
situé  à  peu  de  distance  de  la  gorge  qui  conduit  à  Oviédo  par  le  dé- 
licieux vallon  de  Campomanes  ,  un  bel  Anthracite  qui  donne  des 
traces  sensibles  d'acide  prussique.il  avoit  donc  appartenu  dans  l'ori- 
gine ,  dit  M.  Proust,  aux  charbons  de  terre.  (  J.  dePh. ,  t.  70,  p.  33a  ) 

M.  Lacoste  de  Plaisance  nous  a  écrit  e(n  juin  1806,  qu'il  avoit 
trouvé  FAnthracite  dans  une  roche  granitique  du  dépt.  du  Gantai. 

1.  Anthracite  laminaire  o\x  feuilleté , /noir-bleuâtre ,  éclatant  ;  de 
Fresne  ,  près  de  Valenciennes ,  département  du  Nord  :  plusieurs 
morceaux  donnés  par  M.  Tondi  en  1812. 

1,  d.  K.  feuilleté^  noir-bronzé ,  offrant  dans  sa  cassure  die%  taches 
d'un  ijoir  mat  ;  de  Kilkenny  en  Irlande. 

Les  habitans  voisins  dés  exploitations  de  houille  l'emploient  comme 
combustible.  Il  a  été  donné,  avec  plusieurs  autres  échantillons  de 
minéraux  d'An^ierre ,  en  mai  i8o3 ,  par  M.  Jean  Pinkerton,  géo* 
graphe  et  minéralogiste  anglais. 


(  a5a  ) 

t.  ù*  A»  JèuilletS ,   noir- bleuâtre,  en  couche  mince  ^  sur  un» 
^gile  micacée ,  gns«ver4^tre  ;  de  Bohême. 

2.  Anthracite  compacte  ,  noir-bronzé  ,  très^édatant  i  des  envi« 
rons  de  Fh^tadelphie  :  donné  par  M.  Féales. 

2.  a.  A.  compacte^  noir-blanchâtre,  en  petites  conches  dans  le 
schiste  argileux  à  empreintes  végétales  ;  du  Valjouffrey ,  dépt.  de 
l'Isère:  donné  en  mai  iSn,  par  M.Héricart  de  Thnry  ,  avec 
plusieurs  atitres  morceaux  d*Anthracite  compacte,  métalloïde  ;  de 
"Venosc  en  Oisans ,  du  Mon>Genèvre ,  et  d'autres  parties  des 
Kautes-Aipes. 

9i  ù,  A.  compacte,  en  rognons  dans  la  chaux  carbonatée  bitumi- 
«ifére ,  en  partie  laminaire  et  en  partie  compacte ,  blanc-grisâtre , 
d'une  carrière  sitfiée  sur  ieé  bords  de  la  Afeuse  ,  entre  Visé  et  At- 
genteau,  à  14  kilomètrfas  de  Uége  y  département  de^TOurthe  :  donné 
par  M.  I.  J.  Omalins  d'Halloy  ,  en  juin  1806. 

5.  Anthracite  ^ohuleux  ,  à  cassure  écailleuse  et  luisante  ,  d'un 
beau  noir ,  dans  Isi  chatix  carbonatée  laminaire  blanche  ^  avec  argent 
natif;  de  Konsberg  en  Norwêge, 

4*  Anthracite  caverneux ^  noir  mat;  du  plateau  du  Troomouse  , 
dans  les  Hautes-Pyrénées. 

5.  Anthracite  compacte ,  irisé  ;  du  Creusot ,  département  de 
Saône  et  Loire.  '    ' 

SECOND     ORDRE: 

Substances  combustibles  composées* 

I«    EspBc».  GRAPHITE  (jw). 

Fer  cABBURé ,  du  Traité.  ^ 

(Première  partie,  p.  i4o.  ) 

Plombagine,  R.  D,  — Id.,  DfL  B.  —  Id.  DsI'âm.  ,  etc.— Carbure 
de  fer  ,  Nouv.  Ch.  —  Fer  carburé  ,  Haut.  —  Vulg.  Crayon  noir 
et  Mine  de  plomb.  —  Plombagine ,  pEtii,  —  Graphito  ou  Pi^dra 
de  «crl^/r, H^RRo.  —  P lumbago^  Kirw.  —  Le  Graphite,  Brqch. 
-^  Id. ,  Thoms.  —  Id. ,  Brono.  —  Carbone  o:|p'dulé  ferrvgîné  ^ 

^OWDI. 


yT 


I 

4 


L 


G.  granutaire.  -  Schuppiget  Graphie ,  W.  et  lUâw.  -  Bàdy 
Graphite  ,  Thoms. 

Le  GrapLîte  appartient  ans  montagnes  anciennes  dam 
lesquelles  il  se  rencontre  soit  en  lits ,  soit  disséminé.  —  Il 
est  en  lits  dans  le  Granité  à  Langsdorf  en  Bavière,  et  près 
de  Gerace  ,  en  Calabre  nhërienre  ;  et  dans  la  serpentine 
jcommane  à  la  montagne  de  la  Mora  ,  près  de  Marbella  en 
Andalousie  (  Tondi).  11  est  également  en  lita  dans  le  schiste 
argilenx  à  Barowdale  ,  près  de  Kesvi^g,  daiis^  le  Cnmber- 
land.  —  Il  est  dissémine  dans  le  Granité,  an  Groenland  , 
et  dans  le  schiste  micacé,  près  de  Monte-Rosso  ,  dans  U 
Calabre  ultérienre  (  Tondi  ),  On  eh  trouve  aossi  in  France 
dans  les  départeraens  dn  Mont-Blant; ,  dte  l'Arrîège  ,  daPd  , 
delà  Stnra  ,  etc.  ;  en Espafl^ne,  etc. 

M.  le  docteur  Bonvoisin  a  découvert  cette  ^substance  en  deux 
endroits  différens  du  ci*devant  PJémout  :  l'un  dans  le  déiparteinent 
de  la  Stura,  dans  la  montagne  Cogni-d'Orgial  ,  et  Tautre  dans  le 
département  du  P6 ,  vallée  de  Lucerne  ou  de  Pellis ,  arrondissement 
de  Pignerol.  Dans  ce  lieu ,  le  Graphite  est  pur  et  massif,  et  a  environ 
3  pieds  (  1  mètre  )  d'épaisseur.  Il  est  dans  une  roche  feuilletée  grar 
niteuse.  (Acad.  de  Turin  ,  i8o5  ,  p.  i75  et  suiv.  ) 

1  et  a.  Graphite  primitif,  et  Gi  lamelU/ormê ,  sur  le  feldspath 
laminaire ,  incarnat  ;  de  Krageroe  en  Norvège. 

M.  Haiiy  possède  un  échantillon  de  G  primitif,  qui  lui  a  été 
envoyé  de  New-Yorck  ,  par  M.  James  Bruce.  Il  est  quel(|uefois 
annulaire.  Sa  gangue  est  une  syenite. 

3.  Grsi^Ute  granulaire^  à  tissu  feuilleté  ;  de  Griasbach  en.  Bavière. 

3.  fl.  Le  même,  *de  Schôupikel,  prè^  de  Glocknitz  ,  dans  k 
même  pays. 

'  3.  h.  Plusieurs  autres  morceaux  souillés  d'oxyde  de  fer  ;  de  France. 

4.  Graphite  granulaire-compacte  ou  à  grains  extrémeqffent  fins  » 
d'un  noir  mat  dans  sa  cassure  ,  extrêmement  luisant,  noir  de  fer.^ 
de  Barrowdale  en  Angleterre. 

C'est  de  cet  endroit  que  provient  le  Graphite  le  plus  pur  et  lôr 
plus  estimé  pour  la  fabrication  des  cfayons  dits  de  JB^rie  deplorrd»» 


(354) 

•  '5.  Grapliitd  uhUtoXde  ;  du  grand-ducHé  de  Francfort  :  donn^ 
par  M.  Leonhard  ,  à  qui  le  Muséum  est  redevable  en  outre  d'une 
suite  nombreuse  de  roches  du 'même  pays  que  ce  savant  lai  a 
adressée  en  janvier  1812. 

n/    EspicE.  BITUME. 

(  Première  partie ,  p.  9$  et  287.  ) 

Bitume  ou  Carbone  pbytogène  hydrogéné,  Tondu 
Bitume  liquide,  blanchâtre.  — Naphte,  R.  D.  — .Id.,BEaoM.^ 
Delam.  ,  etc.  —  Pétrole  fluide  trés-pur,  Naphte,  De  B.  —  Erdôlj 
W. — Liquides  Bergôl ,  Kahst.—  Nafia,  Pbtr. —  NapJua,  Bal- 
êamo  de  ntontana  ,  Hbrrg.  —  Naphta ,  Kinw.  —  L'Huile  miné* 
raie ,  Naphte  ,  Broch.  —  Bitume  Naphte ,  Baono. 

B.   liquide ,  brun  ou  noirâtre.  —  Huile  de  Gabiau ,  du  corn- 

'^erce.  —  Pétrole,   R.   D. ,   etc.  —  Pétrole  gras ,  brun  ,  De  B.  — 

J^erdictes  Bbrgôl ,  Karst.  —  Petrolto,  Petr.  —  Aceyte  de  piedra  , 

Petroleo  ^  Hbr^o,  —   Petrol,  KiRw. —1- L'Huile   minérale  com* 

«nune  ou  le  Pétrole  ,  Broch.  —  B.  Pétrole ,  Broitg. 

Bitume  glutineux.  —  Poix  minérale  ou  Malthe ,  R.  D.  -— <*  Id.  ; 
Bbrgh.  —  Pétrole. tenace,  Maltha  ,  De  B.  —  Pisseaphalie ,  Daub. 
Id. ,  Mono.  —  Zakes  Erdpech  »  Rarst  —  Bergtheer  ^  Aëmmeri.. 
—  Malta  ^  Vbtcb..  —  Petroleo  espeso,  Herro  —  Minerai  Tar  ^ 
Barbadora  Tar^  Cokœsiçe  minerai  Pitch,  Kzrw.  —  Le  Goudron 
minéral ,  Broch.  —  B.  malthe  ,  Bruno. 

Bitume  solide  ,  luisant.  —  Asphalte  ou  Bitume  de  Judée ,  aussi 
nommé  Gomme  des  funérailles  et  Karabé  de  Sodome ,  etc. ,  R.  O. 
Pétrole  solide  ,  cassant ,  luisant ,  Asphalte ,  De  B.  —  Id. ,  Delam.  , 
etc.  —  Schlakiges  Erdpech ,  W.  et  Karst. —  Seifo  minerai ,  o  Bi^ 
iume  Giudaico,  Asfaho ,  Petr.  —  Asphalto,  Moka ,  Herrg  — 
Compas  minerai  Picht^  Asphalt^  Kirw.  -^  La  Poix  minérale 
scoriacée  ,  Broch.  —  B.  Asphalte ,  Brong. 

B.  soUde  ,  terreux.  — ^  Erdigea  Erdpech  ,  W.  —  Thonartiger 
Erdpech,  Karst.  —  Semi  compact  minerai  Pitch  ,  Kirtv.  —  La 
Poix  minérale  terreuse ,  Broch. 

Bitume  élastique.  —  Cahout-chou  fossile ,  Delam.  —  Elasticlies 
Erdpech  ,  W.  et  Karst.  —  Minerai  Cahoutchou ,  Kirw.  —  La 
Poix  minérale  élastique ,  Broc^:.  ~  B.  élastique ,  Brong. 


(  355  ) 

Le  Bitnme  se  rencontre  ordinairement  dans  les  monta- 
gnes à  couches;  il  j  existe  sous  plusieurs  états  très-diffé-> 
rens.  11  abonde  dans  les  pay§,  volcaniques  ;  son  odeur  se  fait 
fortement  sentir  pendant  les  éruptions  de  Vésuve.  —  Li- 
quide ^  il  coule  des  masses  pierreuses  qui  en  sont  irapré« 
gnées  on  s'élève  à  la  surface  des  eaux.  11  surnage  en  mor- 
ceaux d'une  grosseur  quelquefois  considérables  à  la  surface 
du  lac  Aspbaltiqne.  L'action  de  l'air  le  fait  passer  à  l'état  de 
bitume  glntineux  et  de  bitume  solide.  Il  est.très-abondanten 
Perse,  an- Japon  ,    à  File  de  Java  ,   en  Amérique,  à  la  Tri-» 
nité  ,  en  Italie  (i)  ,   eh  France  (2)  ,  etc.  —  Solide  et  écla-^' 
tant  on  le  trouve  en  conches  ,   an  val  Travers  près  de  Nenf- 
çbâtel  en  Suisse  ,  et  en  veines  dans  le. grès   marneux  entre 
Hérissa  a  et  Teufen  ,   canton    d'Appenzel.  Il  se  rencontre 
également  dans  les  veines  de  la  Grauwake  près  de  Grund 
au  Hartz  ;  mais  il  n'est  pas  éclatant,  — ^  La  variété  élastique 
n'a  encore  été  trouvée  que  dans   les  veines ,  aux  environs 
deCastleton,  dans  le  Derbyshire.  >^ 

(i)  Le  NapKteest  plus  abondant  en  Sicile  que  le  Pétrole.  On  en 
trouve  en  plusieurs  endroits ,  et  principalement  à  Leonforte  ,  à  Bi- 
vona  sur  une  fontaine,  aux  environs  de  Girgenti ,  dans  le  fleuve 
Sjmète,  àPolizzietà  Canalotto.  Le  Pétrole  se  trouve  dans  les 
deux  petraglies ,  à  la  superficie  de  plusieurs  pierres  qui  le  renferment 
ou  en  goutelettes  surnageant  l'eau.  {De  J?orcÂ,  Min.  sicil. ,  p.  181.) 

Les  fontaines  de  Pétrole  du  mont  Zibio  sont  situées  au  fon^  d'un- 
vallon,  à  environ  un  demi-mille  de  distance' de  la  salse  de  Sassuolo. 
f  On  nomme  Salse  dans  le  Modénois  des  tertres  en  forme  de  cônes , 
dont  le  sommet  pirésente  une  sorte  de  cratère  d'où  jaillit  une  fange 
demi- fluide  et  salée  qui  retombant  sur  les  flancs  du  c6ne,  en  aug- 
mente aussi  les  dimensions.  )  L'une  d'elles  s'appelle  le  /foiri  blanc  , 
Pautre   le  bain  noir,  de  la  couleur  du  Naphte  ou  du  Pétrole  qui  en 
déconle  ,  et  dont  la  quantité  est  d'environ  12  onces   (  67  décag.  ) 
par  jour  en  été  et  de  la  moitié  en  biver.  Quand  la  salse  de  Sassuolo 
éprouve  ^e  violentes  convulsions ,  la  quantité  dé  pétrole  qui  co^le 
«yec   Teau  de  ces  fontaines  diminue  ,  etc.  (  Spallanzani ,  t.  5, 
p,  a63  et  suiv.  )  \ 


/ 


(  256  ) 

L«  Bitume  liquide  d*AmiaDo  ,  dans  TEtat  de  Gènes  ,  est  eoi* 
Jplo^sé  aujourd'hui  à  la  place  de  Thuile  pour  Féclairage  de  cette  ville^ 

(2)  La  source  de  Pétrole  ,  située  à  16  hectomètres  de  Gabian^  et 
à  1 2  hilometres  de  Pezenas  ,  département  de  THérault ,  est  une 
"des  plus  intéressantes  de  ce  genre.  Découverte  en  1618,  elle  a 
fourni  pendant  80  ans  jusqu'à  36  quintaux  de  Pétrole  chaque 
année;  mais  depuis  1776,  elle  n'en  fournit  plus  que  quatre  quin- 
taux. (  Marcel  de  Serres ,  J.  des  M.,  t.  24 ,  p«  a32.  ) 

Celle  du  Puy  de  la  Pège,  aux  environs  de  Clermond^Ferrand ^ 
est  aussi  très-curieuse ,  quoique  beaucoup  moins  abondante.  Elle 
sort  d^un  tuf  basaltique  analogue  à  celui  du  Puy  de  Crouelle  et  du 
Font  du  Château',  dans  îe  même  pays. 

1.  Bitume  liquide^  jaune ^e  vin  ;  de  Monte-Chiaro ,  dans  le  Mis* 
denois,  en  Italie. 

1.  a.  B.  liqijùle,  brun  ,  de  Gabian,  département  de  FHérault. 

I .  ^.  Le  même ,  du  Puy  de  la  Poix ,  noma.é  Pège  dans  le  pays  ,' 
aux  environs  de  Clermont-Ferrand. 

1.  c.  Sable  imprégné  de  Bitume  d'où  on  le  retire  par  Ja  distilla- 
t;ion  ;  de  Gaujac ,  près  d'Acqs ,  département  des  Landes  :  donne 
par  M.  Poodensky.  , 

\.  d.B.  liquide  »  brun,  recueilH  à  la  sur&ce  de  Tecm  d'une  fon«^ 
taine  située  dans  la  partis  orientale  de  Pile  de  Java  ,  à  3  lîenes  (  1 1 
kilomètres  )  vers  l'iiitérieinr  de  Sourabaya ,  par  M*  Willaumes  ^  et 
donné  par  li»  an  Muséum. 

3.  Bitume  glutineux ,  iioir-bnifiàtre  ,  à  la  surface  d*une  brèche 
calcareo-bitumineiMe ,  avec  crbtaux  de  quara-hyalin  ,  limpides  » 
groupés  en  rese;  du  P<yiHHiu^Oldtea«f  dépavtem^t  du  Puy-de« 
!D6nM  :  donné  par  M.  Nampon. 

2.  a,  Autre  morceàti  de  la  même  Toche ,  regardé  comme  un  Tuf 
volcanique  par'  Iss  uns ,  et  par  les  autres  comme  un  Tufïrappéen 
(  JSasak-*T»f,  W.  )  avec  là  poix ,  et  dont  lea  cristaux  de  quarz- 
hyaUn  sont  eneroà;fés  de  quarz-a^he  câleedoiae.  U  a  été  donné 
jKir  M.  Gocq. 

3.  Bitume  solide,  noir,  sur  du  quars  et  du  tak-cUorîte  ,  avec 
jfer  oxydulé  ;  de  fiitsberg ,  province  Dalaroe ,  en  Suède. 

3.  a.  Autre  morceau  avtc  cristaxtx  de  quarz  ,  sur  du  gaeiss  ;  de 
Orange,  même  pays. 


(  ^5?  ) 

5.  b.  B.  soîiâè ,  luisant ,  d'un  beau  noir  ;  du  Val-Ttavert. 

3.  c.  Le  même  ;  du  lac  Asphaltique ,  en  Palestine. 

5.  d.  B.  solide  ,  noirâtre ,  sur  le  quarz-agathe ,  dans  une  amyg* 
daloïde ,  à  base  de  wacke  grise  y  de  Sibérie. 

4.  Bitume  élastique  ,  brun-jaunâtre  ;  de  Odin  près  de  Mamtor , 
dans  le  Derbyshire  :  beau  morceau  donné  par  M.  Bourgoing  ,  rece- 
veur dans  les  Droits-réunis. 

4.  a.  B^  élastique  ,  brun-noirâtre  ,  .  sur  chaux  fli^atéô  gris-cen* 
drée  ,  avec  plomb  sulfuré  laminaire  ;  du  même  pays  :  donné  par 
M.  Mawe,  anglais,  auteur  d'une  minéralogie  du  Dcrbysbire,  yn-* 
primée  à  Londres  en  1802,  et  marchand  de  minéraux. 

4.  ^.,B.  élastique ,  brun-verdâtre  ,  ayec  fer  sulfuré  disséminé  r 
deux  échantillons. 

APPENDICE.       , 

I.    DAPECHE. BITUME     ÉLASTIQUE? 

(  J.  de  Ph.  t.  67  ,7).  76  et  77.  ) 
M.  de  Humboldt  a  rapporté  de  PAmérique  méridionale,   une 
substance  élastique,  spongieuse  et  assez  semblable  à  un  champigpon 
desséché ,  qui-  offre  la  plupart  des  propriétés  du  Caout^Chouc  ou 
gomme  élastique. 

Elle  brûle  comme  lui  à  la  flamme  d'une  bougie  ;  efface  les  traits 
de  la  plombagine  et  communique  au  papier  que  Ton  en  a  frotté  Té- 
lectricité  résineuse.  , 

M.  W.  Allen ,  de  la  Société  royale  de  Londres ,  en  a  fait  Pana^» 
lyse  compai^tive. 

L'acide  nitrique ,  simplement  chauffé,  dissout  presque  en  entier 
les  deux  substances  :  cette  dissolution  est  limpide  et  doime  par  l'ad- 
dition de  Peau ,  un  précipité  de  la  moitié  du  poids  de  la  résine  4^^" 
soute.  Cent  parties  de  Pu^e  et  de  Pâutre  distillées  séparément  dans 
une  cornue  de  verre  ont  donné  : 

Dapécke.  Caout-Chouc, 

Huile  empyreumatique.     .     .     So ^2 

Eau  acidulé 2     ...**.     .       o 

Hydrogène  carboné.     ...       â     .     .     .      .     .       a 
Késidu  carbonîïeux .     .     ...     16     .     ..     •     .      6 


I 00  1 00 


11  XL  Y  a  point  eu  d'indices  d'Ammoniaque. 

17 


\ 


« 


(  258  ) 

Cette  stjbstance  a  été  trouvée  à  2  ou  3  pieJa  seulemeot  soi»  la 
surface  du  sol. 

II.    RETINASPHALTE. 

(  CA.  HatcheU^  Bibliothèque  britannique ,  t.  3i ,  p.  140  et  sui?.) 

M.  Charles  Hatchétt  a  donné ,  dans  son  intéressant  mémoire  sur 
le  changement  des  priiicipes  prochains  des  végétaux  en  bitume ,  le 
nom  de  Rètinasphalte  à  une  subsunce  combustible  ^*il  regarde 
comme  un  mélange  natiurel  de  résine  et  de  bitume ,  et  qui  se  trouve 
en  petites  masses  disséminées  dans  le  Bois  bitumineux  (^Boçey* 
ComI)  à  Bovey  ,  dans  le  Devonshire,   en  Angleterre. 

La  plupart  de  ses*  caractères  la  rapprochent  de  certaines  variétés 
de  succin  opaque;  mais  M.  Hatchétt  dit  expressément,  p.  342, 
qu'on  u'a  pu  obtenir  diacide  succiiiique  de  cette  substance  par  au- 
cun des  procédés  connus. 

Il  regarde  comme  étant  analogue  à  son  Rètinasphalte  la  substance 
combustible  trouvée  près  d^Helbra ,  dans  le  comté  de  Mansfeld  , 
dont  M*  Voigt  a  donné  la  description  dans  son  savant  traité  sur  la 
Houille  et  le  Bois  bitumineux  (  J.  des  M.  t.  27.  ]  9  ^ous  le  nom  de 
Terre  végétale  bitumineuse ,  grise.  ^ 

Cette  dernière  substance  n*a  encore  été  trouvée  qu*à  Alsdorff  et 
à  Helbra  ,  comté  de  Mansfeld ,  dans  des  Couches  de  hois  bitumi- 
neux :  elle  y  forme  des  couches  minces  erde'pèud^étenduedans  la 
terre  végétale  bitumineuse  brune ,  au  milieu  de  laquelle  les  morceaux 
les  plus  purs  et  les  plus  légers  se  trouvent  en  rognons  gros  comme 
le  poing.  £n  sortant  de  la  miue  elle  est  molle  et  visqueuse  :  elle  se 
^erce  en  séchant  et  dans  ce  dernier  état  elle  est  friable  sous  les 
doigts.  £lle  prend  feu  à  la  simple  flamme  d*une  bougie  et  souvent  le 
bitume  qu'elle  coi^ent  tombe  goutte  à  goutte  pendant  la  combus- 
tion. L'odeur  qu'elle  répand  en  bifû]à!nt  n'est  point  désagréable. 
,(  p^oigc ,  J.  des  M.  t.  27  ,  p.  1 3a.  ) 

m."  EspàiîK.. ROUILLE. 
(  Première  partie  ,  p.  -94  et  2QQ.  ) 

Houille  ou  Charbon  de  terre ,  B.  JD.  —  Pétrole  uni  à  Tar^Ie  V 

Charbon   de  terre  ,   Bergm.  —  Id.  ,  De  B.  ,  etc.   —  Charbon  de 

|)ierre  ,  Nonnul  —  Sckwarz  Kohle ,  W,  —  Steinkohle  ,  Kaast.  — ^ 

Carbon  fossile  ,  Antrace  ,  LitarUrace ,  Petb.  —  Carbon  âé  jAèdra  , 

HfiRRo.  —  Minerai  Carbon  impregnated  with  Bitumen ,  Kiaw.  — - 


(  259  ) 

'BIm^  Coal,  Thoms.  —Le  Charbon  de  terre  ou  la  Houtlîe,  BaoctC. 

—  Houille,  Browg.  —  Carbone  zoo-phytogène  hydrogéné  ou  Zoo- 
pfaytanthrace ,  Tondi. 

H.  feuilUtée.  —  Schieferkohle ,  W.  et  Karst.  —  Slate-Coal , 
Thoms.  —  La  Houille  schisteuse ,  Broch.  —'Van  de  la  Hoiiilk 
grasse  ,  Brono. 

H,  bacillaire*.  —  Stangenkohle ,  W.  et  Karst.  -^  Columnar 
Coal,  Thoms.  — •  Houille  scapiforme ,  Broch.  —  Yar.  du  Lignite  , 
Brono. 

H,  compacte,  —  Kannelkohle,  W.  — /C«wrec/.^o/i/c ,  Karst.— • 
Minerai  Cétrbonimpregnqied'withMaltlia,  Cannel-OQtd ,  Kirw. 

—  H.  compacte  ,  Brong. 

•H.  papfracée  *.  —  Terre  bitumineuse  •feuilletée  ,  Bomarb»  — 
Terre  foliée  bitumineuse  de  J^ellili.  -•-*  Merda  di  Dia^^olo  ,  des 
Siciliens.  -^  Dusodile  ou  Dysodile,  Cordi£R.  —  Tourbe  papyraeee^' 

ToNDI. 

IS.,  fuligineuse  *.  —  Russ-Kohle  ,  des  Allemands.  —  Ciod-Coai 
des  Anglais.  —  Houille  pulvérulente  semblable  à  la  suie  ,  J.  des  M; 


CARAGTERKS   BT    VARIÉTÉS. 


/ 


La  Houille  feuilletée  est  susceptible  comme  TAnthraci te  feuilleté^ 
de  se  diviser  mécaniquement  en  prismes  droits  rhomboïdau):  d  en- 
Tiron  gô  degrés.  (  Haiif  ,  1806.  ) 

I.  Houille  bacillaire; 

£n  masses  divisées  en  petits  barreaux  qui  ont  ordinairement  de 
quelques  lignes  à  i  pouce  d'épaisseur  :  ils  sont  souvent  coutourné$ 
et  le  nombre  de  leurs  faces  varie. 

Cette  variéré  de  Houille  est  tendre  et  très*fragile  ,  légère  ;  sa  cas^ 
ture  est  conchoïde  et  èon  éclat  tirant  sur  le  métallique.  Elle  se 
trouve  avec  le  Glanzkoble  (  Anthracite  ) ,  à  )a  partie  supérieure  de 
la  couche  de  Pechkohle  (  Jayet)  du  Mont-Mcisner.  (  f^oigc ,  J.  des 
M.,  t. 27,  p.  i34.  ) 

2.  Homïïe /uligineuse  ; 

Ordinairement  pulvérulente ,  quelquefois  en  masses  terreuses 
légères,  très-friables  ,  fortement  tachantes  et  d*un  gris-noirâtre  trùs- 
foncé,  presque  noir  parfait ,  mat  ;  expOvsée  au  feu ,  elle  y  brûle  par- 
firîtefBent  (la  Houille  schisteuse  altérée  et  en  poussière  brûle  atv 


(  26o  ) 

contraire  avec  difEcalte  ) ,  et  y  ezbale  Todenr  d^  bitume  qui  est 
propre  à  la  Houille. 

Son  gisement  est  exactement  le  même  ^ue  celui  de  la  Houille 
schisteuse  dans  les  propres  couches  de  laquelle  elle  se  trouve  coin- 
munément,  comme  à  Cammerbach  et  à  Mannebach ,  Grand-ducbé 
de  Weimar  :  en  certains  endroits  ,  comme  à  Stokfaeim  ,  dans  le 
pays  de  Bamberg ,  elle  forme  à  elle  seule  des  couches  assez  puis* 
santés ,  dans  lesquelles  on  ne  trouve  que  rarement  de  la  Houille 
schisteuse.  £n  Angleterre  et  dans  les  environs  de  Valdenberg  en 
Silésie ,  on  carbonise  cette  Houille  :  pendant  Topératîon ,  elle  se 
prend  toute  en  une  masse  que  l'on  coupe  ensuite  en  morceaux  de 
grosseur  conveaable  ,  etc.  (  Voig^^  mém.  cité ,  p.  67  ,  69  et  6i.  ) 

3.  Houille  papy  racée  ; 

Cette  substance,  que*  M.  Gordter  considère  comme  une  espèce 
particulière ,  lui  a  présenté  les  caractères  suiyans  :  £lle  est  en  masses 
d*un  gris-verdAire  ou  jaunâtre  ,  à  tissu  compacte  et  feuilleté  tout-à- 
la-lois.  Elle  est  tendre,  cassante,  exhale  Foieur  argileuse  par  Fin- 
su  flation  de  Fhaleine,  pèse  1,146.  Son  caractère  le  plus  remar- 
quable est  de  brûler  en  répandant  une  odeur  d'une  fétidité  insup- 
portable ,  et  de  laisser  un  résidu  qui  forme  plus  du  tien  de  s^a 
poids.  Macérée  dans  Feau ,  elle  y  devient  translucide ,  et  ses  feuillets 
acquièrent  de  la  flexibilité. 

On  la  trouve  à  Melili ,  près  de  Syracuse  en  Sicile  ,  où  elle  forme 
tme  couche  peu  épaisse  entre  les  bancs  de  pierre  calcaire  secondaire. 
(  Cordier ,  i,  des  M. ,  t.  aS  ,  p.  271  et  suiv. ,  ou  J.  de  Ph. ,  t.  6y  , 
p.  377  et  suiv.  ) 

Elle  avoit  déjà  été  indiquée  par  Valmont  de  Bomare  (  Minéra- 
logie ,  t.  2,  p.  97  ;  1774)  )  comme  uue  simple  variété  de  Terre 
tourbe  bitumineuse. 

ANNOTATIONS. 

La  Houille  appartient  aux  terrains  secondaires  on  posté- 
rieurs à  l'existence  des  élres  organisés.  On  la  trouve  ordi- 
nairement dans  les  parties  basses  du  globe  où  elle  forme  des 
couches  plus  ou  moins  épaisses  qui  alternent  avec  la  pierre 
sablonneuse  micacée  y  Fargile  schisteuse,  la  marne,  le  fer 
oxydé  argilenx,  etc.  dont  la  réunion  constitue  les  montagnes 
:s  cot^ches  carbonifères  qui  doivent  être  considcrces  comiuc 


.  (    201    )  V 

une  formation  particulière  de  montagnes  stratenses.  On  la 
trouve  anssi  maïs  moins  commnnément  dans  léa  mpntagnes 
stratenses  calcarifères  et  p)as  rarement  encore  dans  les 
montagnes  basaltiques^  comme  au  Mont-Meissncr>  dans  le 
Hesse,  à  Wehran  dans  la  Lnsace  et  dai)s  la  montagne  de 
CaKarina ,  dans  le  Vicentin.  Les  pajiS  d^alluTiou  en  renfer- 
ment aussi  ;  maïs  en  très-petite  quantité.  —  La  quantité 
considérable  de  corps  organisés  ayant  appartenu  ou  à  de» 
animaux  on  à  des  plantes  ,  les  portions  de  bois  simplement 
fossile  ou  déjà  bituminisé,  que  renferment  communément 
les  couches  de  houille,  rendent  certaine  Torigine  végétale 
de  cette  substance.  —  Les  pays  qui  fournissent  ce  combus- 
tible en  plus  grande  abondance  sont  :  Newcastle  et  Withe- 
haven ,  en  Angleterre  (l)  ,  et  en  France,  les  département 
de  la  Sarre  ,  de  Jemmapes  ,  de  TOurthe ,  du  Nord  ,  de  la 
Hante-Loire  ,  dn  Calvados  (2) ,  etc. ,  etc.  Il  abonde  égale- 
ment en  Suède  et  en  Allemagne.  On  en  trouve  aussi  en  Si- 
bérie (3) ,  eu  Espagne  ,  c^tc. 

Les  bornes  de  ce  Tableau  ne  nous  permettant  pas  d'entrer  dans 
de  grands   détails   sur  les  divers  gisemens  de  cette  précieuse  subs-^ 
tance  et  sur  ses  diverses  variétés  connues  dans  les  arts  sous  les 
noms  de  charbon  gi^as  ,  charbon  sec ,  charbon  terreux  ,  etc. ,  nous^ 
renvoyons  aux  ouvrages^  qui  ont  traité  de  la  Houille  ex-professo  y 
tels  sont  :  r^rt  d'exploiter  les  mines  de  Charbon  de  terre  ,  par 
Morand ,  3  vol.  in-folio ,  1 776  ;  le  Mémoire  de  M.  Guyot  Duhamel, 
Inspecteur  divisionnaire  des  Mines  ,  inséré  par  extrait  dans  le  t.  2 
dn  J.  des  M.  ,  p.  33  à  80  ,  avec  1   pi.  ;  et  surtout  le  Traité , de  la- 
Houille  et  du  Bois  bitumineux  de  M.  J.  Ch.  G.  Voigt ,  Conseiller 
des  Mines  dans  le  duché  de  Weimar  ,  etc. ,  dont  on   a  publié  une- 
traduction  dans  le  ay*  volume  du  même  Journal ,  p.  5  à  66  et  p.  8i 
à  j4o.  «  L'excellent  ouvrage  qui  fait  le  sujet  de  la  traduction  que- 
nous  offrons  ici,  disent  les  Rédacteurs,  a  été  couronné  par  la  société 
rojale  des  Sciences  de  Gottingue ,  en  1 802  ;  les  notes  ajoutées  ont 
^té  rédigées  en  i8o4<  « 

"Le  Journal  des  Mines   renferme  en  outre  des  Mémoires  d'un: 
^and  intérêt  sur  ce  combustible,  et  qui  sont  dus  à  MM.  Hassen- 


(  262  ) 

fratz ,  d' Aubuisson  ,  Cordier  ,  de  fionnard ,  Gallois  ,  Calmelet ,  ete. 
Voyez  encore  ,  sur  Texploitation  et  Temploi  de  la  Houille ,  les 
Voyages  métallurgiques  de  MM,  J^rs  ;  et  au  sujet  de  son  origine,  la 
Mémoire  de  M*  Proust  sur  le  Charbon  de  terre  et  les  Bitumes» 
(  J.  de  Fh.  ,  t.  63 ,  p.  3ao  à  338  )  ;  et  les  Essais  de  Géologie  de 
M.  Faujas-Saiut-Fond. 

Pourra-t-on  désormais  parler  de  cette  substance  ,  sans  avoir  pré- 
sent à  la  mémoire  ,  le  dévouement  sublime  de  cet  Hubert  Golfîn  qui, 
surpris  a\'ec  soixante  et  dix  de  ses  compagnons  par  une  inondation, 
subite,  au  fond  d'une  houillère ,  et  pouvant  échapper  à  une  mort 
qui  paroissoit  inévitable ,  s^enfonce  dans  Tabîme  et  s'écrie  :  Je  veux 
les  sauver  tous  ou  périr  avec  eux.  Son  fils ,  jeune  enfant ,  a  partagé 
ses  d  :n<^ers  et  sa  gloire.  Leur  généreuse  résolution  a  été  couronnée 
du  plus  heureux  succès  ;  ils  ont  rendu  à  Ja  vie  tous  leurs  compa- 
gnons. 

S.  M.  rpMPEREUR  ET  Roi ,  qui  ne  laisse  jamais  une  belle  action 
«ans  récompense ,  a  décoré  Hubert  Goffin  de  Fétoil^  de  la  Légion- 
d'honneur. 

Vovez  Tintéressante  relation  des  événemens  mémorables  arrivés 
dans  Texploitéition  de  Houille  de  Beaujonc ,  près  de  Liège  ,  le  a8 
février  1812  ,  par  M.  le  Baron  de  Micoud ,  préfet  du  déj^artement 
de  rOurthe  ;  le  Journal  de  l'Empire  des  7 ,  8 ,  9  et  10  mars  181  a  et 
le  rapport  de  MM.  les  Ingénieurs  des  Mines  inséré  dans  le  Monireur 
du  même  mois. 

La  classe  de  la  langue  et  de  la  littérature  françaises  de  Tlnstitut 
Impérial  a  fait  du  récit  de  cet  événement  le  sujet  d*un  prix  d® poésie. 

(r)  L'exploitation  de  la  Houille  est  pour  l'Angleterre  ,  dit 
,  M.  Hérun  de  Villefosse ,  dans  son  Traité  de  la  Richesse  miné* 
~~rale ,  etc. ,  l'a  me  de  tous  les  genres  d'industrie  :  cent  mille  hommes 
y  sont  employés.  En  France  ,  ce  même  travail  occupe  70  mille 
hommes  ,  et  fait  vivre  3oo  mille  individus.  Cet  empire  qui  en  i  789 
n'obtenoit  de  ses  houillères  que  5  millions  de  quintaux  de  houille , 
en  liie  aujourd'hui  cent  millions  :  vingt-sept  de  ses  départeoaens 
fournissent  les  trois-quarts  de  cette  quantité. 

M.   Lefevre-d'Heliancouït ,   l'un  des  Inspecteurs-généraux    des 
Mincs.de  l'Empire  ,  a  publié  dans  le  t.  12  du  J.  des  M. ,  un  Mé- 
moire très-important  sur  les  mines  de  Houille  exploitées  en  France^ 
avec  une  c^rte  qiii  permet  de  suivre  l'indication  des  moyens    de 
circulation  qui  existent  entre"  les  diverses  provinces  ou  ceux   <iiîe 


(  263  ) 

Yauteur  propose  d'étaUir.  A  l'époque  de  la  publfcaiion  de  ce  Uér 
moire  (1802},  il  existoit  des  exploitations  de  Houille  dans  qua- 
rante-scpt  département  de  ^E^lpire,  et  seize  autres  ofiroient  l'espoir 
dV  découvrir  ce  combustible  minéral.  (  M4moire  cité,  p.  457.  ) 

Le  département  des  Apennins,  renferme  Une  raine  de  Houille  que 
îe  voisinage  de  la  mer  et  du  Grand-ducbé  de  Toscane  peuvent 
rendre  d'une  grande  importance,  notamment  pour  les  établissement 
maritimes  de  la  Spezzia.  Elle  est  située  près  du  château  de  Cani- 
parola  ,  commune  de  Sarzanô  (  Cordier ,  Statistique  minéralogique 
des  Apennins ,  J.  des  M. ,  t.  3o^  p  94  et  suiv.  ) 

(3)  Les  seuls  endroits  de  la  Sibérie  où  se  trouvent  des  couches  de 
ce  combutible  sont  :  les  environs  de  la  rivierç  d'Argonne,  district 
de  Nertscbinsk  ;  ceux  de  la  rivière  de  Tome ,  au  cercle  de  Kous- 
netsk  dans  le  Kolyvan  ;  et  enfin  les  bords  de  l'Innée  ,  près  de» 
villages  de  Karakanskaja  ,  Meretzskaya  et  Konovalova  ,  dans  le 
voisinage  de  la  riche  mine  d'argent  de  Salairak  ,  et  ^e  pseudo-vol- 
cans qui  fournissent  du  jaspe  porcelaine.  Ces  dernières  couches  de 
houille  sont  dans  des  collines  de  pierre  sablonneuse  :  leur  décou- 
verte est  due  à  M.  Hermann.  (  Académie  de  Pétersb.  No^a  Afita  9 
t.  XI,  p.  184.  ) 

I.  ^oxrdie Jèuilletee ^  éclatante,  d'un. beau  noir  ;  des  houillère» 
d'Anzin  ,  département  du  Nord. 

1 .  a.  feuilletée  renfermait  des  coquilles  fossiles  ;  de  Vorrèpe  , 
départ,  de  l'Isère   :  donnée  par  M.  Héricart  de  Thury,  en  1811. 

I.  ^.  VL.  Jeuilletée  ,-  commune  (  E[ouille  grossièrc'Globkohle  , 
W.  )  ;  des  houillères  des  environs  de  Valenciennes  ,  département 
du  Nord. 

Suite  de  morceaux  de  la  même  substance ,  de  Lytry  ,  départ,  du 
Calvados ,  et  du  départ,  de  ITsère  ,  donnés  par  le  même. 

1 .  c.  H.  feuilletée^  avec  Charbon  végétal  fibreux  (  F  oser  Koklè- 
d'Lstner  ) ,  en  couche  à  sa  surface  ;  des  houillères  des  environs 
de  Lille  ,    département  du  Notd. 

2.  Houille  compacte ,  noir-grisâtre ,  peu  éclatante  (  CanneUcoal 
des  Anglais)  ;  de  Wigan ,  dans  le  Lancashire  ,  en  Angleterre  :  plu- 
sieurs morceaux  ,  dont  un  a  été  donné  par  M.  Mawe. 

2.  Houille  papy  racée  ,  gris-verdâtre ,    en   feuillets  minces  ,  oîh- 


•         (  264  ) 

dulés  ,  applicpiés  les  uns  sur  les  antres  et  peu  adfaérens  ;  de  Mellîlî  , 
en  Sicile. 

Ce  morceau  proTÎent  de  la  collection  du  Statbouder  ,  arrivée  au 
Muséum  ,  par  suite  des  victoires  de  F  Armée  du  Nord,  en  1794-' 

4.  Houille  commune,  imee  :  plusieurs  morceaux;  les  uns  de 
France  ,  les  autres  de  Styrîe. 

La  colîertion  du  Muséum  renferme  avec  les  échantillons  des  di- 
verses vr.riéiés  de  ce  combustible ,  d*aufres  morceaux  ,  ayant  rapport 
à  son  histoire  I  comme  des  bois  bituminisés,  des  empreinte^  de 
planies  sur  des  scbistes  argileux  ,  des  coquilles  fossiles  ,  etc. 

Les  vafTiéiés  bacillaire  *  eifuliginetise  *  manquent. 

■ 

IV.  EspàcK.  JAYET. 

(  Première  partie,  p.  qS  et  289.  ) 

Jayet ,  R  D  •—  Ici. ,  Bergm. —  Id. ,  Delam.  —  Pétrole  compacte^ 
susceptible  d'un  be^u  poli  ;  Jayet ,  Jais  ,  Db  B.  —  Succin  noir  ? 
Pech'iohle  ,  W.  et  Karst.  —  Gagate  ,  Pitr. —  Gagato^  Ukrrg. 
Jet ,  KiHw.  —  Pitch  Coal^  Jet;  Thoms.  —  La  Houille  piciforme  , 
Br'  ch  —  1  ignite  jayet ,  Brong. 

(  \e  Cannel-Coal  des  Anglais  est  un  Jayet ,  et  le  Kilkenny-Coal 
un  Antbriïcite. } 

Le  Jayet  accompag^ne  la  honille  dans  tontes  ses  forma-- 
tiens.  On  le  trouve  aussi  seul  en  4)ancs  de  pen  dVpaissejDr  ^ 
dans  le  calcaire  marneux  on  coqnillier  ,  et  dans  les  terrains 
d^allnvion.  Il  renferme  quelquefois  des  grains  ou  de  petites 
masses  de  succin.  Son  tissn  lignçux  est  souvent  reconnois- 
sable  ,  et  notamment  dans  les  morceaux  qui  viennent  du 
«"Wiiriefiiberg  et  dn  Lincolnsbire.  On  en  trouve  en  Saxe  , 
en  Silésie^  en  France  ,  dans  les  dépa-rtcraens  de  TAude  et  de 
PArdèche  j  en  Sibérie,  en  Islande  (i),  en  Sicile  (2);  — 
à  Almajçré  en  Murcie  ,  et  à  Daroca,  e«l  Arajçon  ,  dans  le 
royaume  d'Espagne  {Bondes). 

(  1  )  C'est  sur  les  côtes  du  cap  Nord ,  et  sur  celles  du  district  d'Ise- 
fiord  qu'il  est  le  plus  commun  et  où  on  le  voit  à  découvert  sur  let 
sol.  Il  s'en  trouve  aussi  dans  le  district  de  Mule ,  les  Islandais  le 
noitimcnt  Kafntinnœ.  (  Voyage  en  Islande  ,  t.  2,  p.  ^o\.) 


(  265  )      ' 

(2)  On  trouve  du  Jayet  aux  environs  de  TEtna  et  dans  les  deuic 
Petraglies  ,  à  Bronte ,  à  Gampîglieri  »  et  à  Paterno  (  De  Borch  , 
pag.  iê6.) 

1 .  Jayet  compacte  ,  noir  luisant  ;  de  la  Palestine. 

I.  a.  J.  compacte^  noir-Iuisant ,  dont  les  petites  masses  /en^ 
dillées  par  l'effet  du  retrait  sont  liées  entre  elles  par  un  ciment  d^ 
chaux  carbonatée  lamellaire  blanche  et  engagées  dans  une  chaux 
carb.  compacte  bituminilère,  de  couleur  grise  :  deux  morceaux 
polis ,  de  Sibérie. 

1 .  b.  J.  compacte ,  à  tissu  ligneux  trés-reconnoissable  ;  du  comt^ 
d«  Lincoln ,  en  Angleterre^ 

â.  Morceaux  travaillés  delà  même  substance ,  venant  du  déparie* 
ment  de  TAude  ,  où  Tdn'faisoit  autrefois  ua  assez  grand  commerçai 
de  cette  substance  pour  la  fabrication  d'ornemens  de  deuil. 

APPENDICE. 

9 

I.    BOIS    BITUMINEUX. 

(  Première  partie  ,  p. ^89.  ) 

Bois  bituminisé  ,  Bois  fossile  de  couleur  noire  ,  Suturhrand  des 
Islandais  ;  R.  D.  —  Charbon  de  terre  bruti ,  De  B.  — Bituminàses 
Holz  et  Bituminose  Holzerde  ,  W.  et  Karst.  —  Legno  bitumi- 
fioso ,  Petk.  —  Lena  hitum.inosaJosil,  Herro.  —  Lignijorme  et 
Compact  Carbonate  d  Wood,  Bovey  Coal;  Kirw.  —  Èrown  Coal, 
JSUuminous  PTood ,  Thoms.  —  Le  Bois  bitumineux  ,  Broch.  — 
Lignite  fibreux  et  Lignite  terreux,  Vulg.  Terre  de  Cologne  et  im- 
proprement Terre  d^Ombre;  Brong. 

Le  Bois  bîtnmineirx  appartient  entièrement  an  aol  ,de 
transport  ou  on  le  tronve  en  couches,  soit  dans  les  ter- 
rains d^allnvion  argileux ,  soit  dans  les  terrains  d'allnvion 
xDarcca£^eux.  Il  abonde  surtout  en  Islande  (i),  en  Allemagne, 
en  France  (2)  ,    en  Angletrre  (i),  an  Groenland  ,  etc. 

(1}  On  trouve  le  lignumfomle  que  les  Islandais  nomment  Stur- 

tarbrandur  ou  Surtarbrand^  dans  beaucoup  de  lieux  différens  de 

rislande.  Il  en  existe  des   couches  de  deux  pieds  d*épaisseur  et 

d'une  grande  étendue  dans  trois  endroit.s'du  district  de  Borgarfîord', 

quartieroccidental.de  Vtie  (^OUiffen  et  Powelsen ,  t.  i  ,  p.  234.) ,  et 


(  266  ) 

dansi  1^  montagoe  de  Drjaapeblid ,  dajpis  le  district  de  Sneefiôelds. 
Mais  Voa.n'en:  rencontre  nulle  part  autant  que  près  du  We$t£ord. 
Cest  dans  les  rochers  qui  avoisinentLack,  dansIeBardstrand,  quo^ 
ly  découvre  en  plus  grande  quantité ,  principalement  dai^  une 
caverne  qui  existe  dans  une  montagne  composée  de  couches  d^argtle 
et  de  sable  entremêlées  ,  renfermant  aussi  une  sorte  de  tourbe.  Les 
couches  de  bois  ont  3  à  4  pieds  d'épaisseur  et  l'^^G  pieds  de  long. 
Elles  sopt  séparées  par  des  feuillets  d'argile  schisteuse  à  empreintes 
Tégétalcs  de  bouleau ,  de  chêne  et  de  saule  (  t.  2  ,  p  588.  )  On  en 
trouve  encore  dans  une  autre  grotte  au-delà  de  la  montagne  ,  près 
d^ArnarRord  ,  dans  Iç  Forsihal.  A  Skaalevig  ,  dans  Tlngiad-Sand , 
les  morceaux  sont  si  gros  qu'on  s'en  sert  pour  les  toitures  des  mai- 
9<|j|]â  (  Id  ,  p  5c)3).  Le  bois  fossi!e  brun  ,  aboodanc  au  promontoire 
de  Roedegunp  ,  au  sud  d'isefîord  ,  dans  le  £«e)megevig  ,  existe  au 
8o!eil  et  à  l'air  sans  se  fen.di^è;  mais  n'est  pas  si  dur  que  le  Bois 
fossile  noir.  Les  habitans  du  pays  brûlent  tous  les  ans  de  ce  Sutur- 
brand  pour  en  faire  du  charbon  ,  etc.  (T.  2 ,  p.  Zg5  et  SgG.  ) 

(2)  M.  Faujas-Saint-Fond  a  décrit  dans  le  J.  des  M.  ,  (t.  6,  p.  895 
^914)9  et  dans  les  Ann.  du  Mus.  (t.  i,  p.  44^  ^  4^^)  1  ^^^  immenses 
dépôts  de  Bois  bitumineux  terreux  qui  existent  dans  les  environs 
de  Bruhl  et  de  Liblar  ,  dans  le  ci-devant  pays  de  Cologne. 

Il  eh  existe  une  couche  qui  mérite  d*être  exploitée  ,dans  les  envi- 
rons de  SanvLazaro ,  et  près  de  la  route  qui  conduit  à  Carrare ,  dans 
le  département  des  Apennins,  a  Le  terrain  ou  elle  se  trouve ,  dit 
M.  Cordier  ,  est  une  plaine  immense  couverte  de  couches  tertiaires 
horizontales  et  formées  d'argiles  ,  de  sables  et  de  cailloux  roulés 
quarzeux  et  granitiques. .  .  Ce  bois  fossile  est  parfaitement  miné- 
ralisé ;  on  reconnoît  les  traces  certaines  de  son  origine  seulement  à 
la  surface  des  mor(^eaux.  Il  y  en  a  deu^  variétés  ;  la  première  se 
trouve  à  l'état  de  Jayet ,  et  est  susceptible  d'être  travaillée  Siur  le 
tour  où  elle  reçoit  un  beau  poli.  La  minéralisation  est. plus  avancée 
dans  la  seconde  :  celle-ci  est  plus  fragile  et  à  cassure  plus  luisante  ; 
exposée  k  l'action  de  l'air ,  elle  se  gerce  ,  se  fendille  et  se  réduit  en 
iragniens  qu'on  prenjroit  presque  pour  de  la  Houille  très-pure.  L'une 
et  l'autre  variétés  brûlent  avec  vivacité,  en  donnant  une  flamme 
très-claire  et  une  chaleur  un  peu  moins  intense  que  celle  de  la  bouillo 
ordinaire  de  bonne  qualité  :  sa  fumée  répand  une  odeur  qui  n'est 
point  trop  désagréable;  la  braire  s'{îicinèrèpron]pteiii9nt.OnobtienV 


V 


•     • 


(  267  ) 

àpcuprès  le  dcm!)Ie  de  cendre  que  par  la  combustion  dun  égal  vo* 
lume  de  bois  ordinaire.  »  (  Çordier,  J.  des  M. ,  t.  io3  et  1  o5.)  Nous 
avon$  rapporté  tout  au  long  les  caractères  de  ces  variétés,  parce 
qu'ils  conviennent  en  général  à  tous  les  bois  bitumineux. 

.Plusieurs  départemens  de  TEmpire  renferment  .des  couches  plus 
ou  moins  étendues  de  ce  combustible  à  tissu  ligneux  encore  recon- 
noissable  ou  à  Tétat  terreux  ;  tels  sont  les  départemens  de  la  Sarre  ^ 
de  Rhin  et  Moselle ,  de  TOise ,  etc. 

La  collection  du  Muséum  possède  une  belle  suite  de  morrenux  de 
bois  bitumineux  parmi  lesquels  on  distingue  surtout  les  plèbes  de 
Bois  fossile  brun  et  de  Bois  fossile  noir  d'ébène ,  d'Isl.mde  :  les  au- 
tres sont  du  département  de  la  Roër,  de  ce!ui  de  lu  Somme,  des 
ei^viroos  du  M^ns ,  etc.  Us  sont  placés  dans  la  S^Ue  des  Roches  et 
dans  celle  des  Corps  orgai)isés  fossiles. 

(3j   M,.  Ch.  Hatchett  a  publié  dans  1^  volume  des  Transactions 
philosophiques  de  1 804 ,  des  observations  sur  le  changement  des 
principes  prochains  des  végétaux  en  bitume ,  dans  lesquelles  il  ser 
propose  principalement  d'ajouter  aux  preuves  qu'on  a  déjà  que  lea. 
substances  bitumineuses  en  général  et  la  houille  en  particulier,  pro- 
viennent des  deux  règnes  organiques  et  notamment  du  règne  végétal. 
Il  cite  sans  quitter  le  sol  de  l'Angleterre  ^  trois  exemples  propres  à 
montrer  suivant  lui  la  gradation  de  la  carbonisation.  Le  premier  est 
celui  de  la  forêt  sous-marine /de  Sutton  (si  bien  décrite  par  le  savant 
M.   Corréa  de  Serra  ) ,  sur  la  cô'te  du  Lincolnshire ,    dont  le  bois 
n'a  éprouvé  aucun  changement  dans  ses   caractères  végétaux  ;  le 
second ,  les  couches  de  bois  bitumineux  qu'on  trouve  à  Bovey  dans 
le  Devonshire  ,  et  qui  présentent  toutes  les  nuances  possibles  ,  de- 
puis la  texture  ligneuse  parfaite  ,  jusqu'à  une  substance  qui  ressem- 
ble tout-à-fait  à  la  houi^e  ;  et  le  troisième,  les  variétés  de  houille, 
si  abondantes  çn  Angleterre ,  dans  lesquelles  on  ne  retrouve  plus 
d'indices  d'une   origine  végétale.   La 'Houille  de  Bovey  ressembla 
presque  en  tous  points ,  dit  l'auteur  ,  au  Sutùrbrand  d'Islande. 

Ce  Mémoire  a  été  traduit  en  français  et  inséré  dans  le  3i'  volume 
de  la^Bibliothèque  britannique,  et  dans  le  ao"  volume  du  Journal 
des  Mines.  . 

II.    TERRE    ALUMINEUSE. 

Terre  alumineuse  brune  ,  Bomare.  —  Aluminite  pyrito-bitumi- 
ueux ,  DeXiAic.  —  Altiunerde,  W.  et  KàHst.  —  Tierra  aluminosa^ 


(268)  . 

Herrg.  —  Aluét  Eart^  Thoms.  —  La  Terre  alumineuse ,  Brogjs. 
*— Phytanthrace  terreux  aluniière,  Towdi. 

La  Terre  alnniineuse  se  trouve  dans  les  montagnes  à 
cooches  carbonifères ,  avec  l'Antbracite  ,  lé  Jajet  et  la 
lionille.  On  la  rencontre  également  dans  les  terrains  d'alln- 
TÎon  argileux ,  qoeiqnefois  en  bancs  assez  étendus  ,  avec 
le  bois  bitaminenx  doilt  elle  se  rapproche  beaucoup.  La 
Bohême,  la  Saxe,  les  départemens  de  l'Aveyron  ^  de  TArdè- 
che,  de  rOis«  ,  etc.  en  France,  Tltalie,  la  Sicile,  etc.  en 
renferment  ordinairement. 

Cette  substance,  exposée  à  Faction  du  feu,  brûle  avec  flamme  ; 
exposée  à  Taction  de  l'air  et  de  Thumidité  ,  elle  s'éçbaufTe  et  s'en- 
ilamme  spontanément.  £lle  joue  un  grand  rôle  dans  les  incendies 
des  mine^  de  bouille. 

m.    TOURBE. 

Terre  tourbe  bitumineuse  ou  Tourbe  des  anciens  minéralogistes. 
—  Torf^  W.  et  Kabst.  —  Torba ,  PetR.  —r  Turba' ^  Herro.  — 
Turf,  KiRw.  —  Tourbe ,  Brono.  ^ 

La  Tourbe  qui  n^est  ordinairement  qn'nn  amas  de  débris 
Tegétanx  entrelacés  ,  pins  on  moins  reconnoissables ,  altérés 
et  pénétrés  de  matières  terrenses  ,  se  trouve  comme  le  bois 
bitumineux ,  en  bancs  très-étendos ,  dans  les  terrains  d'allu- 
Tion  marécageux ,  de  beaucoup  de  pays. 

On  distingue  plusieurs  variétés  de  cette  substance  d'après  son 
tissu  fibreux  ou  compacte.  Cette  dernière  se  rapproche  de'certaines 
yariétés  de  Bois  bitumineux. 

M.  Poiret  a  publié  plusieurs  mémoires  dans  le  Journal  de  Phy- 
sique sur  les  Tourbes  pjriteuses  du  département  de  TAisne  et  sur 
}a  formation  des  Tourbes  en  général.  Nous  nous  contentons  de  les 
indiquer  à  cause  de  leur  étendue.  (  J.  de  Ih. ,  t.  ^9.  ) 

La  Collection  de  Roches  du  Muséum  offre  une  suite  intéressante 
de  morceaux  de  Tourbe  fibreuse  ou  terreuse ,  venant  de  Hollande. 

V.  Espèce.  SUCCIN  (m). 
(  Première  partie ,   p.  96  el  289.  ) 
Succin  ,  K.  D.  —  Id.  /  Berc^. —  Jd. ,  Dblam.  etc.  —  Succin, 


/ 


.  (^69) 

^  vÂmbre  jaune ,  Karabé, Db  B.  —  Bernstein^  W.  et  Kakst. —  AmbrtL 
gialla,  Vetr  — Succino^  Herrg.  —  Amber ,  Kirw.  —  LeSuccin  , 
Broch. — Carbone  phytogèae  hydrogeno-succiné  ou  Suce  la,  Tondu 

Le  Soccin  appartient  à  la  formation  des  confbustibles  desi 
terrains  d'allavion.  Il  abonde  en  Pomëranie  ,  depuis  Dant»* 
zick  jusqu'à  l'île  de  Rngen;    et  surtout   en  Prusse,  dans  le 
pays  appelé  Sambie  depuis  Nevetiff  jusqu'à  Wrantz-Vrngt  : 
Il  y  accompagne  des  cailloux  roulés  et  difiPérentes  substances, 
surtout  du  bois  fossile.  On  en  trouve  aussi  en  Allemagne  , 
en  Suède ,  en  France ,  disposé  par  petites  *masses  sons  le 
sable  on  dans  l'argile^  ou  entre  des  lits   de  matières  pyri- 
tenses ,  on  parmi  des  mines  de  houille  comme  a  Saiut-Sym<^ 
phorien  ,  département  de  la  Loire,  ou  avec  le  jayet  comme 
à  Saint-Paulet,  département  du  Gard  (i),  et   en    Espagne 
(2)  ;  à  Coboalles ,  village  de  l'cvéché  d'Oviedo  dans  les  Âstu- 
ries  ;   en  Sicile  (3),  en  Sibérie  (4),  en  Pologne  (5),  etc.> 

(i)  M.  Alexandre  Gérard,  directeur  des  contributions  dans  le  dépt. 
du  Mont-Blanc  ,  a  trouvé  du  Succin  transparent  d'un  beau  jaune , 
dans  les  cducbes  du  bois  bitumineux  terreux  ,  à  Villers-en-Prayer^ 
dépt.  de  TAisne  II  en  a  adressé  des  échantillons  au  Muséum  en 
180  ,  avec  des  os  fossiles  de  ruminans  et  des  rognons  de  fer  sulfuré 
provenant  de  la  même  fouille. 

.    M.  Menard  de  la  Groye  en  a  trouvé  dans  le  dépt.  de  la  Sarthe. 

(â)  Il  est  en  morceaux  parmi  des  coquilles  fossiles  au-dessus  de 
ia  mine  de  cinabre  d'Aiicante  ,  BqwIcs  ,  p.  65. 

(3)  Le  Succin  ou  ambre  jaune  de  Sicile  renferme  souvent   des 

insectes  ;  il  est  aussi  d'une  belle  couleur.  On  en  trouve  de  petits 

morceaux  d'un  beau  jaune  ,  sur  le  fleuve  Symète  ou  Saint-Paul ,  à 

Kadusa  et  à  Girgenti  ;  de  blanchâtre ,  à  Licata  et  à  Capo  d'Arso  et 

.  de  brun-rougeâtre  à  Licata  et  Terra-Nuova.  (De  Borch^  p,  i85.) 

(4)  M.  le  capitaine  en  chef  des  Mines  Hermann  a  envoyé  à  TAca- 

demie  des  Sciences  de  Saint-Pétersbourg  ,  en  180a ,  des  échantillons 

<£  ua  bois  transformé  en  charbon  brun ,  trouvé  en  couches  sur  les 

bords    de  l'Iset,   près  de   Kaltschedauskoy-Ostrog ,  à    18   verstes 

(euviroix  4  Ueues }  de  la  fonderie  de  canons  de  Kamensk.  Ce  bois 


(  ayo  ) 

bitumliieux  renferme  des  morceaux  de  Succîn  et  du  fer  solfuré  at 
décomposition.  (  Acad.  de  Pérersb.  1806  ,  p.  70.  ) 

(5;  II  8*en  trouve  aussi  en  Pologne  dans  des  bois  fossiles  enfouis 
parmi  des  blocs  de  granilse ,  de  porphyre  et  de  grès ,  arec  des  débrif 
de  \'égécaux  et  d'animaux.  (  Stazie ,  J .  de  Fh. ,  t.  65 ,  p.  1 26.  ) 

I.  Succin  compacte ,  transparent,  d*un  beau  jaune  de  miel  j  des 
bords  de  la  Baltique. 

i.a.  S.  compacte^  transparent,  jaune  pâle,  renfermant  des  iiH 
«ectes  ;  du  même  pays  :  donné  par  M.  le  ilocteur  Friedknder. 

\,  l/.  S.  compacte ,  translucide ,  vert-jaunâtre ,  veiné  de  bkn^ 
châtre  et  de  brun-olivâtre,  par  couches  alternatives  :  morceau d'ua 
crand  volume  ;  de  Prusse. 

1 .  c.  S*  compacta ,  jaunâtre  ,  en^masse  ovoïde  applatie  ,  percée 
par  des  coquillages  du  genre  des  tarets. 

I.  ^.  S.  compacte^  blanc-jaunàtre  ,  opaque;  d'Oslavan.  en  Mo- 
ravie ,  où  il  se  trouve  en  fragmens  arrondis  dans  la  bouille. 

1.  e.  S.  compacte  ,  jaune  de  miel  ;  du  département  deTAisne  : 
liomié  par  M.  Alexandre  Gérard ,  cité  plus  haut.  ^ 

a;  SuCcin  ccmtretionné ,  jaune  de  miel,  engagé  dans  un  bots  fos- 
tWe  qiii  paitrft  avoir-  appartenu  à  la  Emilie  èe^  conifîèires  ,  et  qui  a 
cOMervé  son-écorce.  Ce  précieux  morceau 'a  éré  envoyé  de  Prusse 
en  1806,  par  M.  te  comte -Daru,  Ministte-Sectétaire  d^Ëtat ,  avec 
une  suite  très-nombreuse  de  morceaux  et 'd*écbantiIIohs  de  la  même 
substance ,  les  uns  transparensypurs  du^  renfermant  dés  insectes ,  les 
autres  opaques  et  de  différentes  teintes ,  depuis  le  jaune  pâle  jusqu'au 
brun-no  iràtre. 

a.  a.  S.  concrétionné  ^  blanc-jaunâtre,  opaque  veiné  de  brun  V 
dans  la  marne  bitumineuse  ;  de  Saint-Paulet ,  département  du  Gardt 
donné  par  M.  Brard. 

On  trouve  au-dessous  de  cette  couche  marneuse  une  couche  de 
rharbon  fossile  .(  jayet  )  compacte  et  terreux  renfermant  de  petites 
écailles  et  de  petits  grains  (j^e  Succin  jaune  et  transparent.  (  Faujas  , 
Anii.  du  Mus*,  t.  14,  p.  $14. ) 

5.  ^tciti  Jeuilieié ,  jaune*brunârre  ,  transparent ,  encroàté  de 
Snccttt  jaunâtre  opaque ,  de  Coboalles  ,  évéché  dX)viédo  ,  dans  les 
Aatttries  ,  royaume  d^Espagne. 

S^  «.  S  /èttiUeté  y  jaune-isabetle ,  opa([ue ,  en  {tetices  masses  fea« 


j 


(271    ) 
dilJées  ^t  comme  prismatiques ,  dans  Targile  feuilletée  ;  des  mon- 
tagnes de.Lure,  prés  de  Fprcalquier,  6èp,  des  Bassés-Alpcs  :  donné 
par  M.  Saqui-Destourrette ,  ancien  officier  de  mariné. 

4*  Succin  granuliforme ,  jaunâtre  daxts  la  houille  des  marais*, 
iMoorkohle)  noire \  du  Groenland  :  dônii^  par  M.  Vdhl ,  botaniste 
suédois ,  dont  les  sciences  déplorent  la  përt^. 

Le  Succin  granuliforme  àe  Saint-Paulét'se  trbdVe  dans  uiïe  subs» 
tance  entièrement  semblable. 

Le  nombre  des  morceaux  de  Succin  ,  bruts  et  taillés  que  la  col- 
lection renferme  est  de  plus  de  deux  cents  :  beaucoup  d'entre  eux 
sont  remarquables  par  leur  volume  ,  les  accidens  qu'ils  présentent 
(  les  uns  renferment  ■  des  insectes ,  les  autres  sont  percés  par  des 
tarets  ou'  adbèrent  à  des  plantes  marines  ,  etc  ,  etc.  )  et  leurs  diffé- 
rentes couleurs. 

5.  Ck>llier ,  coffret ,  plaques  et  autres  objets  travaillés ,  en  Succin 
compacte  y  tranèparent  ou  blâncbâtrei 

VP.  EspècB.  MELLITE  (irt), 
(  Première  partie  ,  p.  97  et  289.  )  \ 

Succin  cristallisé  ,  De  B.  —  Pierre  de  Miel.  —  Honigstein  ,  W. 
•t  Karst.  —  Piedra  melada  ,  Herrg.  —  Mellilite ,  Kirw. —  Ho- 
nejstone  ^  Mellate  of  Alumina\  Thoms.  —  La  Pierre  de  miel  owle 
MelJite,   Brocu.  —  Alumine,  mellaiée,  Dèl^m*  -^  Id.  ,,Tondi. 

Le  Mellitp  a  été  tronvéà  Artern ,  en  Tliunnge,  dans  de^ 
conchei)  de  Bois bituminei4X  {Moorkohle  ^  W^.)  en  cristaux 
disséminés  ,  le  plus  souvent  isolés  et  quel<|uefois  grouppcs 
et  en^ao^és  le^  uns  dans  les  antres.  —  On  dit  qu'il  de  rencon- 
tre aussi  en  Suisse  ,  avec  l'asphalte. 

D'après  les  expériences  de  Klaproth,  cette  substance  est  un  sel 
résultant  de  la  combinaison  d'un  acide  particulier  av^c  Talumine 
et  doit  appartenir  à  la  classe  des  Substances  acidiféres. 

1  et  2.  Mellite  primitif  et  M.  époirué ,  jaune  de  miel ,  en  cr-istaui; 
très-nets-;  de  Thuringe. 

Lia  variété  dodécaèdre  n'est  pas  dans  là  G>lIectioa. 


(   272   ) 

Les  corps  Ae  la  classe  des  Substances  combustibles ,  le  Diamant  ; 
le  Soufire ,  le  Graphite  et  TAnthracite  exceptés  ,  n^appartiennent 
pas  à  la  Minéralogie  proprement  dite,  et  .ne  peuvent  être  considérés 
que  comme  des  espèces  géologiques.  Ce  soiit  évidemment  des  débris 
d*étres  organisés ,  surtout  végétaux ,  enfouis  dans  les  dépôts  les 
plus  récens  du  globe.  Nous  croyons  avec  M.  Tondi  qu'ils  doivent 
être  placés  dans  un  appendice  a  la  suite  du  genre  Ca&bone.  - 

Voici  de  quelle  manière  ce  Savant  à  divisé  ce  genre  dans  les  EU- 
mens  de  Minéralogie  qu'il  a  composés  pour  ses  leçons  particulières 
•t  dont  la  publication  seroit  un  véritable  service  rendu  à  la  science. 

P'.  Espace.  Carbone  pur?  ou  Diamant. 
II''.  EspàcB.  Carbone  oxydulâ  ou  Oeanthrace. 

I.  G.  métalloïde.  (  Antbracite,  HaIiy.  } 

a.  Laminaire. 

b.  Schisteux,  (  Schieferige  Glanzkokle  ,  Werner.  ) 
c»  Gloùeux.  (^Muschliche  Glanzkokle,  W. ) 

d.  Massif.  (  Mmchliche  G.,W.) 

e.  Bacillaire, 

a.  G.  subrésinoîde. 

a.  Bacillaire,  (Houille  bacillaire,  H. — Stangenkohle ^Yl .) 

IIP.  Espèce.  Carbone  oxydulâ  perruoinb  ou  Grapsitb. 

(  Graphite ,  H.  —  GraphU  ,  W.  ) 

a.  Laminaire  et  en  Formes  régulières  • 

b.  Lamelli/orme . 

c.  GranO' lamellaire, 

d.  Granulaire. 

e.  Schisteux. 

APPENDICES   AU    GENRE    GARDONS. 
*     !■.*''■  appendice. 
Carbone  phytogène  ou  Pbytanthrace  , 
C*est-à-dire /7roi;e/ta/i^  des  Végétaux. 
1.  Fibreux.  (  Mineralische  Holzkohle  ,  W.) 
A.  Ligniforme. 

a.  Fibreux,  {Bituminôses  Holz^  W.  ) 

b.  Subschiscéux.iGemeine  Braunkohle ,  W. 


(  275  )  - 

5.  Compacte/ 

a.  Résinoîde.  (  Jayet,  H.  —  Pechkohte  ,  W.  ) 

b.  Suhréùnoide.  (  Homïle  compacte ,  H.  —  Kannelkohle ,  W.  ) 
4-  Terreux. 

a.  Brun.  (  Erdkohle ,  W^  ) 

b.  Gris.  (  Analysé  par  Klaproth.  ) 

5.  Marécageux.  {Moorkokle,  W.  )  *- 

Appendice  aii  Phytanthàace. 
Phytanthrace  terreux  alunijere,  [Alaunerde ,  W.) 

^'^^     a."  j4ppBndice, 

CaUBOITE   FHTTOOàNB    HYDROOBIïÉ    OU   BlTUMB* 

(Bitume  ,  H.) 

1.  Liquide.  [  Erdol ,  W.) 

a.  Transparent.  (  B.  liquide  blanchâtre,  Naphte,  H.) 

b.  Opaque,  (  B.  liquide  brun  où  noirâtre,  Pétrole  H.  ) 

a.   Glutineux.  (  B.  glutineux ,  H.  —  Bergtheer  >  W>  ) 
3.  Elastique.  (  B.  élastique,  H.  —  Elastisches  Erdpech^*) 
a.  Brun-verdâtre,  h.  G  ris- noirâtre. 

4*  Bésinoïde.  (B.  solide  luisaiit ,  H.  —  Schlakiges  Erdpéch ,  Vf* ) 
~^  ^**  3.*  Appendice, 

Carbone  phyopogène  HYDRooENO-svccmé  ou  Succm. 
{  Succin,  H.  —  Bernstein,  W.  ) 
a.  Granuîiforme,  b.  Massif i 

Appendice  au  Succm. 
Retislasphalte  d-'Hatcbett. 

■kifii-k    /j  e  Appendice. 

Carbone   ZOO-THYTOOèWE   hydrogéné  ou  Zoo-PHYTANl-HRACE-y 

C'est-à-dire  provenant  des  Végétaux  et  des  Animaux. 

a.  Laminaire,  {Blàtterkohle  ,    W.  ) 

b.  Schisteux.  (Houille  feuilletée,  H.  — Schieferkolde ,  W.  ) 

c.  Grossier,  (Groùkohle,  W.)  r  . 

Nota,  Le  Mellite  est  placé  parmi  les  Substances  acidifères  sou» 
le  nom  dH Alumine  mellatée ,  à  la  suite  de  rAlumiae  fluatée  ;  il 
forxne.la  troisième  espèce  du  genre  Alumine. 

i8 


/ 


I 

V 


-a 


(M) 

QUATRIÈME    CLASSE. 

SVBSTANQES    METALLIQUES 
PREMIER'    ORDRE. 

Substances  métalliques  non- oxydables  immé^ 
diatement^  si  ce  ri  est  à  un  feu  très- violent  y 
et  réductibles  immédiatement. 

PRE-MIER    GENRE. 

PLATINE. 
EspàcÉ.  PLATINE  NATIF  FERRIFÈRE. 

I 

(  Première  partie  ^  p.  loi  et  293;  ) 

Platine  ou  Or  blanc  ,  R.  D.  —  Platine ,  Mowg.  —  Id. ,  Delam. 
etc.  —  Platine  martial ,  Db  B.  —  Platine  natif,  Daub.  —  Gediegen 
P latin ,  W.  et  Kabst.  —  Platino  ,  Pbtb.  —  Plaiina  natwa ,  Oro 
hlanco;  Herbg.  —  Platina^  Kirw.  —  Le  Platine  natif,  Baoch. 

Le  Platine  natif  se  trouve  an  Clioco  ,  l'ane  des  proyinces 
do  royaume  de  la  Nouvelle- Grenade  ,   et  près  des  côtes  de 
la  mer  du  Sud ,  dans  la  province  de  Barbacoas  ,  entre  les 
^*.  et  6*.  degrés  de  latitude  boréale  (i)«Il  est  propre  à  des 
terrains  d'allnvion  qui  occupent  une  surface  de  600  lîepes 
carrées.  Les  Lavaderos  (  lavages  )  qui  donnent  aojonrd'haî 
le  plus  de  Platine  ,   sont  ceux  de  Condoto,  de  Santa  Rita 
on  Viroviro  et  de  Santa  Lucia,  comme  aussi  le  ravin  d'Iro, 
entre  les  villages  de  Novita  et  du  Taddo.  Il  existe  an  Choc» 
plusieurs  lavages  d'or  qù  les  Arpailleurs  ne  trouvent  au- 
cune trace  tie  Platine  ,  tels  sont  ccnx  des  districts  de  Saint- 
Augustin  et  de  Guaicama.  (  Humboldt ,  Essai  polit,  sor  la 
Nouvelle-Espagne ,  t.  3  ,  p.  5o5.  )  —  L'île  de  Saint-Domin- 
gue (!2)  fournit  aussi    du   platif  natif  granuliforme.   U   s'en 
trouve    également  an    Brésil  (3) ,   à  Matlo-grosso. 

(  1)  «  U  est  remarquable,  dit  M.  deHuiipboIdt ,  que  le  platine  ne  sb 


trouve  guère  dan^  la  vallée  de  Cauca  ,  ou  à  l*est  de  la  branche  océî-' 
dentale  des  And^él,  mais  tiniqnement  dans  le  Choco  et  à  Barbacoasy 
à  Touest  des  montagnes  de  grès  qui  s'élèvent  sur  la  rive  occidentale» 
du  Oauca.  L'on  a  creusé  près  du  village  de  Lloro^ ,'  dans  le  Cbooo  , 
un  puits  dans  un  terrain  aurifère  pour  examiner  lé*  C0tucb«s  infé-* 
rieures ,  et  Ton,  a  découvert  à  s\x  mètres  (18  pieds  )  de  profondeur 
de  grands  troncs  de  bois  pétrifié  ,  entourés  de  fragmens  de  lOches 
tra})éennes  et  de  paillette^  d'Or  et  de  Platine  (  Id.  ,  p^  627*  )  » 

Le  platine  est  presque  toujours  en  très-petits  grains  et  ceux  qui 
surpassent  la  grosseur»  d'une  lentille  passent  déjà  pour  três-beaui, 
M.  Haiiy  a  cité  celui  que  possède  M.  Gîllet-Laumdnt ,  et*  qui  pifee 
31  décigram.  (  40  grains).  Le  plus  gros  connjjL  est  celui  que  M.  dei 
Hnmboldt  a  rapporté  de  la  Nouvelle-Espagne  et  donné  au  Cabinet 
d«s  laines  de  Berlin.  Il  pèse  1088,8  grains,  et  sa  pesanteur  spé» 
cifîque  est  d'après  M.  Trallès,  18,947.  { Karslen ,  Tables  mmé-^ 
ralogiques  ,  p*  96,  note  91  ,  édit.  de  1808.  ) 

{p,j  M.  Dubizi ,  Chirurgien-major  dans  l'Armée  française  à  Saint- 
Domingue,  a  rapporté  de  celte  île  en  i8o9du  Platine  natif  en  grains. 
Il  Pavoit  trouvé  dans  le  lit  de  là  rivière  d'Iaky  ,  aux  pieds  des  mofi- 
tagnes  du  Sibao  ,  à  environ  40  lieue«  de  3anto- Domingo.  Cette  ri-' . 
"vière  charrie  également  de  Por  et  du  sable  ferrugineux  en  assez 
grande  quantité-  L'analyse  que  M.  le  chev.  Vauquelin  a  faite  de  t& 
platine  démontre  qu'il  est  entièrement  semblable  à  celui  du  Choco i< 
,  (  Ann.  du  Mys.  ,  t.  i5  ,  p.  317.  ) 

(3}  Il  a  été  envoyé  récemment  au  chevî^îier  de  Souza  Gontiho  ^ 
ambassadeur  du  prince  du  Brésil  à  Londres  ,  des  minôs'  d'or  du 
Brésil,  du  platine  .en  grains,  mélè  de  grains  d'Iridium  natif.  Ld 
platine  du  Brésil  a  cela  de  particulier,  dit  M.  Wollastou ,  qu'il„n'est 
point  poli  ;  la  plupart.de  3es  grains  soiit  comme  spongieux,  etc^ 
(  JBiùL  ùric.  t.  44 1  P*  ^^^'  ) 

lae  sable  dans  lequel  se  trouve  le  platine ,  au  Choco  ,  contient 
aussi  des  cristaux  orangés  qui  soumis  à  différentes  épreuves  par  MM^ 
Wollaston  et  Tennant,  ont  été  reconnus  pour  appartenir  au  Zirçon. 
(  Humboldt  et  Wollaslon.  ) 

Nons  renvoyons  à  la  fin  de  la  classe  des  Substances  métalliques 
]  exposé  des  connoissances  acquises  sur  les  métaux  nouvellement 
«Lécouverts  dans  le  Platine  brut. 


(  ^76  ) 

1.  Tl&tine  TiAtiî  granuli/brme ,,  entrains  arrondis  et  applatvs  ; 
brillan» ,  dont  plusieurs  pèsent  jusqnà  9ldécigrain4aies  (17  grains) , 
du  Choco. 

2.  tlatine  nSiiyï  granuliforrrie ,  en  très-petits  grains,  mêlé  d« 
paillettes  d'or  et  d^  fer  oxyduU  arenacé  j  du  mêoiie  pays. 

Le  sable  platinifère  du  Choco  contient  en  outre  dis«éminés ,  des 
grains  de  quarz,  de  zircon,  de  fer  «oxydulfi,  de  fer  sulfuré,  de  fer 
chroma  té  ,  de  cuivre  pyriteux ,  de  titane  oxydé  ferrifère ,  des  pail- 
lettes d'or  et  des  grains  d'Iridium.  (  Fourcroy ,  Ann.  du  Mus. , 
t.  3  ,  p.  i58.  ) 

2.  a  Pi  §ranulijhrme  ,  dans  le  sable  aurifère  de  Matto-Grosso  ^ 
au  Brésil  :  rapporté  de  Lisbonne  en  i$o8  et  donné  par  M.  le  che-. 
valier  Geoffroy-Saint-Hilaire. 

SECOND    GENRE. 

OR. 

1^\  Espèce.  OR  NATIF. 
(  Première  partie  ,  p.  102  et  294.  ) 
Or  natif  de  tous  les  Minéralogistes. 

Gediegen  Gold ,  W.  et  Karst.  —  Oro  natiço ,  Petr.  —  Id.  ^ 
Ubbro. — Naiii^e  Gold ,  ¥i.Jtiw, 

Or  natif  jaune  pur.  —  Goldgclbes  Gediegen  Gold ,  W.  et 
Karst.  —  O.  n.  color  amarillento  de  oro,  Herrg.  -^  Pure  Gold, 
Thoms.  —  L'O.  n.  jaune  d'or,  Broch. 

O.  n.  argenùière /aune^çerd)a£re.  -^  MâssingeJbes ,  G.G,,,  W.  et 
Karst.  — O.  n.  amarillo  de  laton,  Herbg.  —  Brass  Yellow,  N. 
G.  ,  Thoms.  —  L'O.  n.  d*un  jaune  de  laiton ,  Broch. 

O.  n.  platinif  ère  OK  palladifère,  Jaune-grisaûre.-^  Or .^is\  De  B. 
—  Graugelùes ,  G.  G. ,  W.  et  Karst.  — Grejish  Yellow  iV".  G., 
Thoms.  —  L'O.  n.  d'un  jaune  grisâtre ,  Broch. 

•  L'Or  natif  est  très-rarement  pur,  comme  le  prouvent  les  essais 
de  Réaumur  ,  de  Tillet,  de  d'Arcet,  de  Kirwan  et  de  Fabroni.  Il 
est  au  contraire  presque  toujours  allié  d'Argent.  Quand  la  propor- 
tion (le  ce  métal  est  un  peu  considérable  la  belle  couleur  jaune  de 
l'or,  tire  sur  le  verdâtre.  Delà  les  sous-espèces  d'Or  uaiiï  jaune 
d'or ,  jauhe  -de  laiton,  etc.  des  Minéralogistes  étrangers.  Les  anciens 
nommoient  Electnun  l'or  qui  reniermoit  un  cinquième  d'argent» 


J 


(   277    ) 
L'or  est  eiicore  allié  au  Cnivfe  et  quelquefois  au  Palladium  comme 
Ta  prouvé  récemment  M.  J.  Cloùd ,'  directeur  des  travaux  chimi- 
ques à  la  monnoie  des  Etats-Unis.  (Ann.  de  Ch.  t.  74,  p.  99;  iBio.) 

Ce  dernier  provenoit  des  mines  du  Brésil.  ; 

•  •  •  .     '.  . 

L'Or  natif  se  trouve  dans  î«9  terrains  de  tontes  îes  forma- 
lions.  Il  est  dissémine  dans  les  lits  des  montagnes  âucîénnés  , 
et  notamment  dans  le  qua^rz,  au  Pérou  ,  ii  ae  rencûntre  anssi 
^dans  M^.  vein.e*  dn  .^ichisite .argile.ux  .dan^  ce,  ifi^/^ic.pajs .et 
dans  celles  du  .gra^iite,  au  Gai^ein;!  p(^y^  de,rSa.l«b«nrg.  Jles.t 
lëgulcment^diasémibo- et^«a  Veines  datis  IseJ  moiU^gaQs  de 
,tr*nsitfo'u  ,  en  Transylvanie ,  avec  Uk  Grauwaokv,  L195  ^inmita*- 
gnes  à  cbucliea  de-^rcrfé  sabIottneti)sie  'diY'miea»o  paj«  eti  ren«' 
ferment  de  petit*es  veines.  11  ^abonde  sà'Ho*âi'd<)ns  le  sol  de 
transport  oîi  it  est  répandu  souis  la  forme  de  grains  et'quel- 
quefois  de  masses  assez  considérables  nom^e((^  Pepi/és  (i)l. 
Les  raines  d'or  le#  plus  riches  i]ne  l'on  connoissc  sont  celles 
dn  ^Mexique  et  du  Pérou*  Il  en  existe  d'un  produit' assuz 
considérable  en  Transylvanie  et  dan%  la  Sijsérie;  L'Asie  \z) 
et  l'Afrique  renferment  missi  de  riches  roiiics  de  ce  meta]. 
Oo  en  a  également  découvert  une  eh  France;  près  de  la 
Gardette  (3)  ,  X  q^i^elques  lîeues  d'Aliemotrt,  dans  le  gneiss  ; 
mais  elle  est  pefi  importante.  Plusienrs'fleuvcs  de  l'Alléma- 
gtte  et  de  la  France,  tels  que  rAranyosclis,  îc  Rhîn,^le 
Khône  ,  l'Arrlège,  TOrco  (4)5  la  Seine  j  etc.  roulent  des 
paillettes  d'or. 

(1}  Reaumur  et  Daubenton  en  citent  une  du  poids  de  66  marfcs 
(enviroif  \6  kilogrammes)  :  celle  qUe  possédait  rAfcadémiC  royale 
des  Sciences  pesoit  21  marcs  ;  elle  étoit  au  titre  de  -aS  carats  26 
trente- deuxième»,  suivant  d'Arcet. 

On  a  trouvé  ]()lusieurs  morceaux  d*or  roulés ,  dans  un  terrain  de 
transport  du  comté  de' Wiclow  ,  en  Irlande  ,  en  déracinant  un  arbre. 
I^^tm  deux  pesoit  22  onces.  Cet  or  natif  contenoit'nn  neuvième  de 
'son  poids  d'argent  ;   il  avoit  eu  le  quarz  blanc  pour  gangue.  {G.  A,- 
Deluc,  J.  de-Bh.  t.  52,  p.  2o5.)  - 


(  378  ) 

(5)  a  L'or  mexicain  provient,  pour  la  plus  grande  partie,  de  tcN 
raina  d'^JJuvioti  dpnt  on  Textrait  par  des  lavages.  Ces  terrains  sont 
fréquens  dans  la  province  de  la  Sonora  ,  qui  peut  être  considérée 
comme  le  C.hocode  l'Amérique  sej^,Jtentrionc:le.  On  a  recueilli  beau- 
coup d*or  disséminé  dans  le  s  sables  qui  remplissent  le  fond  de  la 
vallée  du  Rio  Hiaqui ,  à  Test  des  missions- de  Tarahumara.  Plus  au 
nord,,  dans  Ja  Fime^ria  alra  .  sous  les  Si^  de  latitude  ,  on  a  trouvé 
des  grains  (^r^/V<?.s)  d'or  natif  du  poids  de  5  à  6  livres.  » 

«  Une  autre  partie  de  l'or  mexicain  est  extraite  des  filons  qui  tra- 
versent les  montagnes  de  roches  primitives-  C'est  dans  la  province 
d'Oaxaca  que  les  filons  (î'or  nAtif  sont  le  plus  firéquens,  soit  dans  le 
jgirefssv  sort  dwns  le  schiste  mit^i^cé  '  La  dernière  roclie  est  «urtout 
très-riche  'en  o'r  dans  hê  min^ss  'célèbre»  du  Rio  Sao^  Antonio.  Ces 
filons 'dont  la  gangue  est  idû.quari  laiteux  ont  plus  d'un  demi-mètre 
<ré[>ai$seur  ,.mais'Ijçuv  rit:besse  est  ibrt  ictégale.  ...  Le  même  me- 
tal  se  présente,  so,it  |.ur.,  soitméZénux  nuuér§is d'argent ,  dans  la 
plupart  des  filons  qui  sont  exploitée?  au  Mexique.  A  peine  y  exisie- 
t-il  une.  raine  d^argent  qui  ne  soit  aurifère.  On  reconnoît  souvent  de 
l'or  natif  cristallise  en  octaèdies,  ou  en  lames,  ou  sous  forme /«*- 
cotée ,  dans  les  rainerais  d'argent  des  mines  de  Villalpando  et  de 
R.a)oS,  près  dé  Guanaxuato,  dans  celles  du  Sombrero  (intendance 
de  Vr.riadolid  ),  de  Guafisamey,  à  l'ouest  de  Durango  et  du  Mea- 
fjuital  Ce  dernier  est  regardé  comme  lepîuspur ,  c'est-à-dire  comme 
celui  qui  est  le  nioins  allié  d'esgr>nt,  de  ier  et  de  cuivre.  A  Villal- 
pando', dans  la  qxuie  de  $anta  Çruz,  x[ue  j'ai  «visitée  au  mois  de 
septembre  3o3  ,  le  filon  principal  est  traverse  par  un  grand  nom- 
bre de  petits.Jilons  pourris  {kilos  del  de$posorio)  qui  sont  d'une  ri- 
chesse exti  ême.  Le  limon  argileux  dont  res  filons  sont  remplis ,  con- 
tient une  si  grande  quantité  d'or  disséininé  e'n  parcelles  impalpa- 
bles ,  que  l'on  force  les  mineurs ,  lorqu'ils  sortent  presque  nuds  de 
la  mii^e,  de^e  baigner  dans  de  grandes' cuves  ,  pour  les  empêcher 
d'emporter  la^giie  aurifie  qui  s'attache  à  leurs*  corps.-^  ,Hi*m^o/<&, 
t.  2 ,  p.  6.o4-  ) 

«  L'Or  péruvien  provient  en  partie  des  provinces  de  Pataz  et  de 
Hua  lias ,.  où  oa  le  retire  des  filons  de  quarz  qui  traversent  des  roches 
priniitivea,ot  eu  p^rt^e  des  lavagps  établis  sur  les  rives  de  l'Alto 
^lariignon,  d^is  le  l'asiido  du  Chachapayas.  m  (/</. ,  t.  a,  p.  604.  ) 

«  Tout  l'or  qï.e  fournit  la  Nouvelle«>Grenade  est  le  produit  det 
J^vages  établis  d*ni  de\  terrains  detraqsport,  Oa  CQnflOÎr.  des  filotj* 


(  279  ) 

d'or  dans  les  montagnes  de  Guamoco  et  d*Antioqnia  ;  mais  leur 
exploitation  est  presque  entièrement  négligée  :  les  plus  grandes  ri- 
chesses en  or  de  lavage' sont  déposées  à^Fouest  de  la  Cordillère  cen- 
trale ,  dans  les  provinces  d'Antioquia  et  du  Choco .,  dans  la  vallée 
du  Rio  Cauca  ^  et  sur  les  côtes  de  la  mer  du  Sud ,  dans  le  Partido 
de  Barbacoas.  .  •  .  les  terrains  qui  renfernient  le  plus  d*or  en  pail- 
lettes et  en  grains  disséminés  entre  des  fragm^ns  de  Grûnstein  et  de 
Porpkyrschiejèr  y  s'étendent  depuis  la  Cordillère  occidentale  jusque 
Ters  les  bords  du  Grand  Océan.  ...» 

tt  La  province  d'Antioquia ,  dans  laquelle  on  ne  peut  entrer  qu'à 
pied,  ou  T^Tté  à  dos  d'homme  ,  présente  des  .filons  d'or  dftns  le 
scbiste  micacé ,  à  Buritoc^  ,  à  San  Pedro,  et  près  d'Armas  ;  mais  ce» 
£lons  ne  sont  pas  travaillés  faute  de  bras.  L'or  est  recueilli  en  grande 
abondance  dans  les  terrains  d'alluvion  de  Santa  Rosa  ,  du  Valle  de 
los  Orsos  et  de  celui  de  la  Trioidad.  L'or  le  plus  fin  de  la  Nouvelle- 
jSspague  et  peut. être  de  l'Amérique  entière  est  celui  de  Giron  dont 
le  titre  ,  à  ce  qu'on  assure  ,  est  de  23  carats  et  trois  quarts  de  grain*. 
Ou  recueille  à  Marmato ,  à  l'ouest  .  de  la  rivière  de  Cauca ,  an  or 
blanchâtre  qui  ne  dépasse  pas  le  -titre  de  12  à  i3  carats  de  fin ,  et  qui 
est  mêlé  d' .argent  :  c'est  le  véritable  Electmm  des  anciens. 

a  Au. Choco ,  la  rivière  la  plus  riche  en  or  est  le  Rio  Andageda^ 
qui  forme ,  avec  les  r/vières  de  Quito  et  de  Zitara  ,  le  grand  Rio 
Atrato.  Le  morceau  d'or  le  plus  grand  qui  ait  été  trouvé  au  Choco 
pesoit  25  livres.  «  (Id. ,  ibid:  t.  2 ,  p^  627  ,  628  et  629.  ) 

«r  Les  colonies  espagnoles  fournissent  annuellement  près  de  4^)00o 
marcs  d'or,  et  le  Brésil  3o,ooo.  (  Jd- ,  t.  2  ,  p  634»  ) 

Nous  espérons  qu'on  nous  saura  gré  de  l'étendue  dés  détails. dans 
lesquels  nous  sommes  entrés  à  cause  de  leur  importance,  et  surtout 
en  faveur  de  la  source  où  nous  les  avons  puises. 

(3).  Suivant  M.  Rocl^on  ,  les  mines  d'or  sont  très-àbondontca 
dans  la  Cochinchine.  Les  plus  fameuses  sont  celles  des  provinces 
de  Cham  et  de  Naulang  ,  dans  un  endroit  nommé  Phunraé,,  où  ce 
métal  se  trouve  ordinairement  en  paillettes  et  quelquefois  en  mor- 
ceaux roulés  qui  pèsent  jusqu'à  deux  onces.  (  Fojages  à  Mada^as^ 
car ,  etc. ,  t/i  ,  p.  297.  )  . 

(4)  L'Or  natif  se  prouve  au  hameau  delà  Gardette,  au-dessus  du 
"bourg  d'Oisans ,  département  de  l'Itère.  Le  filon  qui  le  recèle  est  le 
filon  le  mieux  réglé  qui  existe  :  il  est  de  qvari  souvent  cristallisé , 


) 

(  28o  ) 

encaissé  dans  une  montagne  de  gneiss.  Ce  métal  j  est  en  lames  ei; 
en  ramifications.  Ses  associations  sont  i^  le  plomb  sialfilré  qui  est 
fréquemment  pénétré  de  rameaux  d'or  natif,  2''  le  cuivre  gris ,  3®  le 
manganèse  oxydé ,  4"  ^  baryte  sulfatée ,  et  5°  une  substance  peu 
connue  qui  renferiAe  peut-être  du  tellure.  (  Hericart  de  Thury  ^ 
Mémoire  sur  les  mincs^  dW^u  département  de  Tlsére ,  J\  des  M. , 
t.  2o ,  p.  1  oi  à  1 1  &  ) 

(5)  On  trouve  des  paillettes  d'or  en  Piémont,  dans  lès  environs 
de  Saint-Georg'^s ,  et  depuis  Pont  jusqu'à  rembouchure  de  TOrco 
<Jt  du  Mallon  ,  dans  le  Pô  ;  et  depuis  Valperga  et  Rivara  jusqu'il 
Alié  et  Saint-Georges.  Il  s'en  rencontre  également  dans  les  environs 
de  Challant,  vallée  d*Aoste  et  dans  la  vallée  de  Brozzo.'  {^Giulio  ^ 
J»  des  M. ,  t.  ao ,  p.  164.  )  / 

1.  Or  nati£ ^  octa^dre~cuneï/orme ,  jSLune  de  laiton,  en  cristiàux 
cssez  nets ,  goupés  sur  des  cristaux  de  quarz-byalin  drusique^  souillés 
d'oxyde  de  fer ,  sur  le  Psammite  (Grauwacke)  ;  morceau  d'un  grand 
.volume  ;  de  Vorôspatack  en  Transylvanie, 

2.  Or  nsLÙî  trapeioïdal ,  jaune-vevdâtre  «  en  cristaux  amoncelés  , 
de  la  grosseur  des  grains  de  millet,  avec  or  natif  ramoleux  et  quarz  ; 
sur  lu  même^  rocbe  et  du  même  pays.  .^ 

2.  a.  Autre  morceau  de  la  même  variété,  aviec  O.  n.  octaèdre, 
alongé  ;  égalomeiit  de  Transylvanie, 

'    3.  Or  nsLt\£  CNÙo-^ctaèdre  ,  jaune  pur  ;  de  Matto- Grosso  ,    dans 
le  Brésil. 

Ces  deux  cristaux ,  remarquables  par  leur  volume  et  par  la  pureté 
de  leur  forme ,  ont  été  donués  au  Muséum  par  M.  le  sénateur  comte 
Guébéneuc ,  avec  six  autres  dont  les  faces  sont  moins  nettes. 

3  «.  o  n.  cuho-octaèdre  aloniié,  jaune  d'or;  du  même  pays: 
cristal  «sole ,  donné  avec  deux  autres  cristaux  eu bo- octaèdres  régu- 
liers ,  d'un  becui  voKime ,  par  M.  le  cbevalier  Geoffroy- Sûînt-Hilaire. 

AI.  Haîjy  jjossède  un  cri<?tal  de  cette  variété  qui  est  engagé  entre 
des  crist..ux  de  quarz-yalin  prisme  sur*  un  Psainmite  rougeâtre ,  à 
griïins  fins  (  Grauwadve  ou  Pierre  ^ablonnetfse  ]^  venant  aussi  du 
Brë-iil.  Il  en  est  redevable  au  iiiêiue  savant. 

4.  Oc  natif  lamcllt/onne ,  jaune-verdàire  ,  en  grandes  lame$ 
éclatantes  et  courfme  lrangées,sur  le  quarz-densique ,  encroûtant 
des  cristaux  de  zinc  sulfuré^  dans  la  grauwacke;  <ie  Transylvanie. 


i 


V 


4.  €Z.  ÏM  même  variété  mélangée  de  fer  sulfuré  M'anc ,  en  partie 
décomposé  ;  sur  quarz-agatlie  gjrossier  (  lïortistein  )  dans  la  même 
Toche  :  d»ux  mc>rceaux  d'un  beau  voltime  5  d' Abrudbanya ,  du 
même  pays. 

4*  ^-  Or  II.  lamelliforme ,  jaune  d'or  ,  sur  le  quarz;  au  Tyrol. 

4»  c.  O.  n.  lamelliform,e ,  en  petites  lames  d'un  jaune  pur,  a,vec 
plomb  chromaté  superficiel  et  bismuth  sulfuré  aciculaire  {N€idelerz\ 
dissémiïié'daïis  le  quàrz-hyalin  blanc-laiteux  j  de  Bérésof  en  Sibérie. 

4.  d.  Plusieurs  autres  morceaux  du  même  pays  offsî^nt  cette  "va- 
riété d'or,  associée  au  cuivre  carbonaflé  bleu  ,  ai^  zinc  .sulfuré ,  au 
fer  sulfuré  décomposé.,  etc. 

5.  Or  tigtif  ramideux ,  jaime-verdâtre ,  en  filets-eutrelàcés ,  com- 
posés d'octaèdres  implantés  les  uns  dans  les  autres^  et 'disposés  >,  «oit 
par  touffes,  soit  en  réseaux^  à  la  surface  ou  dans  les  veines  du  Psam- 
mite  ;  de  Transylvanie. 

&,r  a»  O.  n.  ramuleuay ,  jaune  de  laiton ,  en  lames  dendroïdes ,  à 
•  bords  arrondis ,  sur  quarz  commun  souillé  d'oxyde  roisge  de  fer  ;  du 
du  Brésil  :  donné  par  M.  le  cl^evfllier  Geoffroy-Saint-Hilaire. 

5.  b.  O.  n.  ramuleu4c  ,  jaunç  d'or ,  dans  le  ;^quâi¥t-hyalin  gras  ; 
du  Pérou. 

5.  c.  O.  n.  ranmleux ,  jaune  d'or  ,  da^s  un  quarz-gras ,  d'un 
blanc  laiteux  ,  renfermant  des  cristaux  cubiques  de  fer  sulfuré  dé- 
composé ;  du  Brésil  :  donné  par  M.  Geoffroy-Saint-Hilaire. 

6.  Or  natif  filiforme ,  jaune  de  laiton  ,  sur  la  grauwacke  9  du 
mont  Kirnik  à  Vôrdspatack. 

7.  Or  natif  capillaire ,  sur  des  cristaux  de  baryte  sulfatée  crêtée , 
avec  fer  sulfuré  granuliforme  et  quarz  ;  du  même  pays. 

7»  a.  O.  n.  capillaire ,  jaune  d'or  ;  du  Brésil. 

7;  ù.  O.  n.'  capillaire  ,  en  petites .  touffes  d'un  blanc -verdftre 
(  Elektnim  de  Klaproth)  ,  sur  argent  muriaté  brun  ,  incrustant  Je 
quarz  \  de  Scblangenberg  ou  Zmeof  en  Sibérie, 

S.   Or  TLdXiï  granuliforme  ,  jaune  de  laitort,  en  grains  ovoïdes  ou 
applatis  ,  irréguliers  ,  noirâtres  à  leur  surface;  dç  jVIatto-Grosso « 
dans  le  Brésil.  '^ 

''    8.  a.  Paillettes  d'or ,  d'un  beau  jaune ,  mélangées  de  petits  graina 
de  platine  j  du  même  pays*' 


(  284  ) 

2inc  Wfitrés.  On  )e  tf<niTe  encort;  nvec  l'ÂnthrâcHe,  le  Nî* 
ckei  «raenicai ,  le  Cobialt  et  le  Bi-smiiih/Il  abonde  surtout  aa 
P^ron  et  au  Mexiqne  (i),  et  «n  Sibérie  (2).  11' existe  en  Eu- 
rope qiielqtiei)  mines  de  ce  n>^tal ,  parm^i  lesquelles  on  dis- 
tûi^tie  cfclU*  df  Kunsbcrg  ,«»  N«rwège  et  «elles  deFreybcrg 
^'de  Joh^nn-Georgvn-^tadt ,  en  Saxe,  etc.  Aliemont  et 
Sainte-Marie  aux  Mines/ en  France,  funrnissent  aussi  de 
l'Argent  natif;   roaia  leur,  produit  n'e^t  pas  considérable. 

(i)ftL*aigeirt  que  fournissent  les  filons dd  Mexique,  est  tiré  d*une> 
grande  variété  de  minerais,  qui ,  par  la  nature  de  leur  mélange ,  sont 
enalogues  à  ceux  qu^oilrent  le's  giùcs  métallifères  de  la  S^xe ,  du 
Hartz  et  de  la  Hongrie. 

a  Au  Pérou  ,  la  majeure  (>ar{ie  de  Targent  extrait  du  sein  de  la 
terre  est  fourni  par  les  Pacos ,  minerais  d'apparence  terreuse,  qui 
consistent  dans  un  mélange  intime  de  parcelles  presque  impcrdep- 
tibles  d'Argent  ntitif  avec  rox}'de  brun  de  fer  Au  Mexique  ,  au  con- 
traire, la  plus  grande  quantité  de  largent  qui  est  mise  annuellement 
en  circulation ,  est  due  à  ces  mêmes  minerais  que  le  mineur  Saxon 
désigne  par  le  nom  de  Diirre  Erse  ou  minerais  maigres  ,  surtout  à. 
l'argent  sulfuré,  an  cuivre  gris,  à  l'argent rmuriaté  et  à  l'argent 
rouge ,  etc.  (HttmBolde,  Nouvelle-Espagne,  t.  2,  p.  5o6.  ) 

«  Ce  l'er  oxydé  terreux  argentilèie  est  l'objet  d'une  exploitation 
considérable  dans  les  mines  d' Angangueo  ,  dans  l'intendance  de  Val- 
lodolid,  de  même  qu'à  Yxtepexî,  dans  la  province  d'Oaxaca  ;  situées- 
dans  le  Mexique.  », 

A  II  est  réuni  à  l'argent  sulfuré  dans  les  ricbes  mines  de  Sombre- 
rete ,  Rahias ,  Tlapujaba  ,  etc.  On  reconnoît  aussi  de  temps  en 
temps  de  petits  rameaux  ou  des  /ilamens  cylindriques  d'argent  natif 
dans  le  célèbre  filtm  de  Guanaxuato,  mais  ces  ■  nûa5s€s^*ont  jamais 
ilé  si  considérables  que  celles  que  Ton  a  tirées  anciennement  de  la 
mine  ilel  Enmno  ,  près  de  Facbuca  et  de  Tosco,  où  l'argent  natif 
TîSt  renfermé  quelquefois  dans  des  fcuillet-s  d^  sélenijte.  A  Sierra  de 
Pinos,  près  de  Zacatecas,  ca  métal  est  constamment  accompagne 
de  cuivre  bleu  rayonné,  cristallisé  eu  petits  prismes  à  quatre  fa^ 
ces.  »  (Id.  ,  t.  Q  ,  p.  509,  ) 

«  Les  mines  de  Huantaiava,  dans  le  Pérou,  entourées  de  cou^ 
cbes  de  sel  gemm'»,  sont  surtout  célèbres  à  cause  des  grandes  masses 
d'argput  natif  r-.t'clles  re^nferment  dnns-uiië  *gtnguc  décomposée  : 


(  285  ) 

fA\e9  foarQÎflâ€3it  annuellement  70,  à  80,000  marcs  d'argent.  Lemuî 
ïiate  d'argent  concboïde ,  l!'argenr  sulfuré ,  la  g  ilène  à  petits  grains, 
le  quarz  éc  le  carbunatée  de  chaux  y  accomjjagneiit  Targent  natif". 
£n  ijôS  et  1789  ,'  on  découvrit  dans  la  mine  du.  Coronel^  deux 
pépites  d'argent  massii ,  l'une  de  huit,  l'autre  c!«  deux  Quintaux  de 
paids.  »  {Humboldt ,  t.  a,  p.  608.) 

L -argent  natif,  be.iuc6up  moins  «bondant  en  Amérique  qu'on  ne 
le  suppose  génëraleraent,  s'est  trouvé  en  masses  considérables,  quel- 
quefois du  poids  de  9oo  kilogrammes  ,  dans  les  filons  de  Batopilas , 
situés  dans  la  Nouvelle-Biscaye.  (Id.  ^  t.  a,  p.  609.  ) 

Les  mines  de  Gual^ayoc ,  presque  aussi  importantes  qae  celles 
de  Yauricocha,  sont  situées  dans  l'intendance  de  'l'ruxillo  ,  à  5^ 
milles  de  cette  ville  et  à  95  au  p^ord  de  Lima.  Elles  se  trouvent 
dans  une  région  élevée,  selon  M.  deHumboldt,  de  ia,ooo  piedst* 
au-dessus  du  niveau  de  la  mer.  A  cette  hauteur,  on  rencontre  encore 
4es  coquilles  pétrifiées  :  l'argent  s'y  trouve  en  grandes  masses. 
M.  Helms  pense  que  les  Cordilliéfes  fourniroient  à  des  mineilrs  ^ 
même  médiocrement  instruits  ,  une  masse  de  métaux  qui  y  mise  en 
circulation,  bouleverseroit  tout  notre  système  industriel  et  com- 
mercial ,  en  rendant  l'Argent  aussi  commun  que  le  cuivre  et  le 
.  fer.  {Motte- Brun,  Annales  des  Voyages,  t.  3 ,  p.  i5.  ) 

.(a)  M.  Hermann  a  donné  dans  les  Mémoires  de  l'Académie 
impériale  de  Saint  Pétersbourg  de  iSoa ,  {Noça  acba,  t.  i3 ,  p.  ayS 
à3o4) ,  une  description  très-déiaillée ,  et  accompagnée  de  planches; 
de  la  célèbre  mine  d'argent  de  Zraéof  ou,  Zméïnoçorsk ,  à  laquelle 
2ës  Allemands  donnent  le  nom  de  Schlangenberg  ou  montagne 
des  serpens ,  à  cause  de  la  grande  quantité  de  ces  aninîaux  qui  y  a 
èiè  trouvée.  Elle  est  située  aux  pieds  des  Monts-Altaïs ,  dans  le 
Kolyvaa ,  en  Sibérie.  La  masse  du  fiJdn  consiste  principalement  en 
spath  pesant.  (  Mémoire  cité.  )  ,    • 

1.  Argent  natif  aihiifue^  en  cristaux  a5Se2  nets ,  en^ésjes  uns  sur 
Us  autres,  avec  d'autres  cristaux  d'argent  natif,  cubo-octaédre ,  dis* 
posés  en  rameaux  et  engagés  dans  la  Chaux  carbonatée  lan^inaire  ; 
de  Konsberg  en  Norwège. 

2.  Argeilt  natif  cubo-octaèdre  ,  dont  les  cristaux  sont  également 
disposés  en  rameaux,  dans  la  Chaux  carbonatée  laminaire,,  mé- 
langée de  Chaux  fluatée  ^Hoktte  ,  sut  le  schiste  argileux  noir  ;  di* 
fliéme  pays. 


.(  286  ) 

3.  Argent  natif  ramuleux-dwergerU^  en  rameaux  roMpostes 
•d'octaèdres  implantés  les  uns  dans  les  autres,  et  formant  une  touITa 
arrondie  ;   du  Potosi. 

3.  a.  Portion  d'un  filon  très-riche  en  argent,  et  qui  renferme 
cette  substance  sous  la  forme  de  rameaux  divergens  et  entrelacés  / 
dendrittques,  dans  la  Chaux  carbonatée  laminaire  blanchâtre,  entre 
deux  couches  de  quarz.  ^ 

Ce  beau,  morceau  a  é^é  rapporté  du  Mexique  par  Dombey  ^  il  pèse 
environ  20  kilogrammes  (  40  livres}. 

5.  ù.  Argent  noXiï  ramuleux ,  dans  le  quarz-agathe  grossier  trans- 
lucide ,  nuancé  de  bleuâtre  et  de  rougeâtre  \  de  Transylvanie  :  deux 
échantillons  polis. 

3.  c.  Arg.  n^t.  en  partie  ranudeux ,  et  en  partie  lamelliforme  ^ 
engagé  avec  Tanthracité  globuleux ,  dans  la  chaux  carbonatée  lami- 
naire,  blanche  i  de  Kohsberg. 

3.  d.  Arg.  nat.  ramuleux-dwergent ,  dans  la  baryte  sulfatée  lami- 
naire, rougeâtre  ;  de  Himmelsrûrst,  près  de  Freyberg,  en  Saxe. 

3.  e.  Arg.  nat.  ramuletix-JUiciforme  ,  engagé  dans ,  le  quarz  ; 
des  minf^s  du  Mexique. 

3.  y  Arg.  nat.  ramideux^réticulé ,  dans  la  baryte  sulfatée  lami- 
naire, rougeàtl'e;   de  Himmelsfiirt,  près  de  Freyberg,  en  Saxe. 

4.  Argent  natif  laminiformç ,  lame  épaisse  coloriée  superficiel* 
lement  en  jaune  rougeâtre  et  en  bleu ,  sur  le  quarz  ;  de  Konsberg^ 

en  Norvège. 

4.  a.  La  même  variété  en  lames  plus  minces  dans  les  fissures  et  à 
la  surface  du  quarz-hyalin  amorphe  gris  ;  du  même  pays. 

5.  Argent  nsiûï  lamelliforme  ,  en  petites  lames  ,  à  1 1  surface  du 
cuivre  pyriteux altéré  (  puntkupfererz^yV.) ,  sur  amphibole  Bchis- 
toïde  ;  de  Sibérie. 

6.  Argent  ïïblùÎ filiforme ,  ayant  Tapparence  d'un  gros  anneaux 
élevé  sur  un  support  et  qui  seroit  formé  par  la  réunios  de  grosses 
fibres.  Sa  base  offre  des  iragmens  de  Chaux  carbonatée  retenus  par 
des  filets  d'argent  natif.  Il  vient  de  Konsberg  en  Norwège  d'où  il 
a  été  envoyé  à  BuiTon ,   en  1 774  ,  par  le  roi  de  Dannemarck. 

6.  a.  Autre  beau  morceau  d'Arg.  nax.  filiforme ,  sur  des  cristaux 
raccourcis  de  Chaux  carbonatée  prismatique  alterne ,  translucide  ^ 


(  a87  )  .  ;     , 

•yant  pour  gangue  la  Chaux  carbonatée   grise  ,   en  lames  :  du 
même  pays. 

7.  Argent  natif  capillaire ,  avec  Arg.  antîmorrié  sulfuré  métaV 
Ipîde  et  1er  si^lfuré^ disséminé  ,  sur  le  quarz  ;  du  Mexique  :  échan- 
tillon donné  par  M.  Auguste  Lambert,  en  1804. 

7.  a,  La  même  variété  sur  l'Argent  sulfuré  massif  j  de  Bohêm» 
et  de  Saxe.  c  . 

8.  b.  Argent  natif  massifs  avec  fer  sulfuré  ,  dans  la  Chaux  car- 
bonatée  laminaire  \  de  Konsberg. 

Le  nombre  des  morceaux  d'Argent  natif  est  de  cinquante  ,   non 
compris  les  échantillons  du  gradin   d'étude.  La  plupart   d'entr'eux  - 
sont  d*un  beau  volume  et  bien  conservés  ;  ils  viennent  presque  tous 
des  mines  du  Mexique  ou  de  celles  de  Norwège. 

ir.  EsPècE.  ARGENT  AN TIMONIAL. 

(  Première,  partie  ,   p.  io4  et  2{)4»  } 

Mine  d'argent  blanche  antimoniale, *Sage.  —Argent arsenical  de 

Wittichen ,  De  B.  —  Mine  d'argent  antimoniale  ,  Daub.  —  Argent 

antimonial^DELAM.  —  Spiesglanzsillfer  ^  W.  etKARST.  —  ^rgento 

.  atuimonial ,   V-etk»  ^-Plaia  nativa   ant imonial ,  HEft^o    —  ^»  : 

timoniated  Notice    Siher.,     Rirw./ —  Antimohial    Siher  Ore  , 

Thoms.  —  Argent  antimouial ,  Broch. 

.1  »  ■ 

L'argent  antîmonial  a  étë  tronvë  dans  une  veine  ^  dans  le 
granité,  à  Altwolfach ,  Grand-duché  de  Bade,  avec  la 
Chaax  carbonaî^e  ,  la  baryte  sulfatée,  le  spath  brunissant  , 
la  chaux  fldatée  ,  le  plomb  sulfuré,  Targuent  rouge  ^  etc.-— 
Ou  inaique  enrore  le  pajs  de  Salzbourg  ,  Konsberg  en  Nor- 
w^ège ,  Casalla  près  de  Gnadalcanal  en  Espagne  ,  Andréas^ 
berg  ai^  Hariz  et  Allehiont  en  France. 

1  et  2.  Argent  antimonial /?mwzaf«^Mc  et  Arg.  ant.  cylindroïde  î 
dans  là  Ghaux  carbonutée  laminaire  ,  blanche  ;  de  Saint- Jacob  en 
IVauchenthàl ,  prés  de  Sainte-Marie-aux-Mines  ,  départ,  du  Haut- 
IVhîn  ,  dans  l'Empire  français.  - 

3,  Argent  antimonial  granulaire  ,  dans  la  Chaux  carbonatée  ; 
de  la  mine  de  Saint-Venteslas ,  près  d' Altwolfach  ,  dans  le  Grand* 
duché  de  Bade. 


1 


f. 


(  a8'8  ) 

4-  Argent  aatimonial  amorphe ,  dian»  la  baryte  sulfatée  lami- 
naire ,  blanchâtre  ;   du  même  endroit. 

4.  a.  Le  même  dans  la  Cbaux  carbonatée  ferro«maiiganésif?>rc 
lamellaire ,  roaée  ;  de  Kathnansberg ,  pays  de  Salzbourg. 

APPENDICE. 
ARGEIST    A^^TIMO^'IAL    FÊRRO-ARSENIFERE. 

Argent  arsenical ,  D.  B.  —  Id. ,  Pelam.  — Arsenik  Siïber ,  W.l 
—  Silber  Arsenik  ,  Karst.  —  Araenikalisch  -  Gediegen  -  Situer , 
WiDEiCMAN.  —  Argento  mineralizzato  d/a  dose  grande  d'Arsenico, 
Petr.  —  Plaça  Jtatwa  arsenical ,  Herrg.  —  Atsenicated  naiiv» 
Silçer,  Kiaw.  —  Arseniad  Sil\fer  ùfe^  Thoms.  —  L'Argent  arse- 
nical ,  Broch.  —  Id. ,  BaoKo» 

L'Argent  antimonîal  fcrro*arsenifère'  se  trouve  au  Hartz, 
dans  les  veines ,  avec  le  plomb  sulfuré,  la  chaux  carbonatée| 
Fargent  ronge,  l'arsenic  natif ^  etc.  —  Dans  le  pays  de 
Furstemberg  ,  avec  l'Argent  antimonîal;  et  à  Guadalcanal 
en  Espagne,  suivant  Monnet.  (  Minéralogie ^]^^  283.  ) 

^i.  Argent  antimonîal  ferro-arsenifère ,  concretionné  -  ôotrjroîdé 
ou  en  forme  de  grappe,  avec  argent  antimonié  sulfure  rouge- Nombre 
et  fer  sulfuré;  delà  minedeSamson  près  d'Andreasberg  auHjirtz  ; 
envoi  du  maréchal  duc  de  Trevise. 

nP.   Espèce.   ARGENT  SULFURÉ. 

* 

(  Première  partie  ,  p.  io5,  er^94*  ) 

Mine  d'argent  vitreuse  ,  R.  D.  —  Id. ,  Bergm.  —  Argent  vitreicr,' 
Argent  sulfuré  ,  De  B.  — -. Id. ,  DsLku»  —  Argent  minéralisé  parla 
\  soufre  ,  Daub.  —  Glaserz  ^  W,  —  Glanzerz ,  Karst.  —  Argenio 
mineralizzato  dalsol/o^  miniera  d'Argento  ^itrea,  Argentovitreo, 
Petr.  —  Mina  de  plaça  vidriosa  ,  Hbrrg.  —  SulphuraCed  Silber 
Ore,  KiRw.  —  Cominon  Sulphurec  ofSiher  ,  Tboms.  —  L'Argent 
vitreux ,  Broch. 

YARliTÉS  DB    FORMES. 

Argent  sulfuré  Crapezoidal;  de  Nene  Morgenstern',  prés  deFrey- 
berg  en  Saxe  :  ^aiiiT-,  1811. 


AlVNOTATIONSw 

L^Ârgent  snlfarë  se  trouve  également  dans  tes  mdiltagttèé 
•Dcîennes  y  dans  celles  de  transûîon  et  dans  les  montagnes 
à  coDches.  Il  est  dans  le  granité  à  Âltwolfach»  en  Sonabe; 
dans  le  gneiss  ,  en  Saxe  ;  et  dans  la  sj^nite  porphyrk|ae  ,  à 
Schemnitz  en  Hongrie.  »-Il  est  en  veiifes  dans  le  porphyre 
argilenx-,  an  Mexique  (i);  et  dans  la  Gninvi^acke,au  Harlz. — - 
On  le  rencontre  encore  avec  la  Chaux  carbonat^e  à  Schian— 
genberg  ,  en  Sibérie  ;  à  Annaberg  ,  dans  la  Basse-Autricheî 
d  à  Konsberg^  en  Norvrègè.  Les  substances  dont  il  est  le 
plus  ordinairement  accompagné  sont  là  chaux  carbonatée  ^ 
le  qnarz  ,  la  baryte  snlfatée^  l'Argent  antîmonié  sc^lfuré^ 
l'Argent  natif,  le  ptomb  sulfuré ,  le  cuivre  pyrîteux  ,  le 
zinc  et  le  fer  sulfurés.  C'est  une  des  mines  d'argent  que  l'on 
exploite  le  plus  communément. 

(i)  L'Argent  sulfuré  et  l'Argent  noir  prismatique  sônt^très-con|A 
iBuns  dans  les  filons  de  Guanaxuato  et  de  Zacatecas ,  de  même  que 
dans  la  Veta  fiiscaina  de  Real  del  Monte.  {Huniboldt  ,u  21 ,  p.  607.) 

«  L'argent  suIRiré  accompagne  constamment  l'argent  natif  dans 
les  filons  du  Mexique  comme  dans  ceux  des  montagnes  d'Europe. 
On  trouve  ces  deux  minéraux  fréquemment  réunis  dans  les  mines 
extrêmement  riches  de  Sombrereie ,  de  Madrono  ,  de  Ramos ,  de 
Zacatecas ,  de  Tlapnjahua  et  de  Sierra  de  l^inos  ,  (  /û?.  t.  a  ,  p.  609.) 

Suivant  M.  Azuni ,  les  mines  d'Argent  qui  se  trouvent  près  di^ 
▼illage  de  Sarabus ,  en  Sardaigne ,  méritent  une  grande  considéra* 
tion.  Le  minerai  consiste  en  mine  d^argent  'vitreuse ,  avec  laquelle 
on  a  trouvé  4e  la  mine  d'argent  cornée  et  de  l'Argent  natif.  (  Hist* 
nat.  de  Sardaigne ^^t.  a,  p.  34o.  ] 

1 .  Argent  sulfiiré  cubique  ;  et  A,  s.  cubo^octaèdre ,  en  petits  cris^ 
taux  éclatans ,  sur  lequar»,  avec  plomb  sulfuré  lamellaire  et  cuivre 
pyriteuz  disséminés  ;  dé  Johann-Georgen^tadt ,  en  Suxe. 

\»  a.  Argent  sulfuré  cubique  ^  noirâtre  à  la  surface  et  mêlé  de 
grains  de  fer  sulfuré ,  sur  argent  sulfuré  incrustant,  dans  lequel  sont 
engagés  deux  cristaux  de  quarz-hyalin  prismé-alterne  ,  rose-pâle  5 
de  Schemnitz  en  Hongrie* 

A.  Argent  sulfuré  çubo^etaèdre ^  gris  de  plomb;  gros  cristal 

19 


(  ^90  ) 

cLargé  de  cristaux  plus  petits ,  de  la  même  substance  et  de  la  mèm«  ' 
forme,  avec  chaux  carbonatée   disjointe  et  lamellaire,  dans    le 
schiste  micacé  renfermant  des  grenats  ;  de  Bohême. 

2.  a.  A.  s.  crtbo-ocù€ièdre ,  avec  chaux  carbonatée  ferrifère  con- 
tournée ,  jaunâtre ,  sur  du  quarz  ;  de  la  mine  Rosa  de  Jéricho  »  à 
Joachimstal  en  Bohème. 

3.  Argent  sulfuré  octaèdre  ,  en  cristaux  très-nets  ,  sur  le  quan  ; 
de  Schemnitz  en  Hongrie. 

4*  Argent  sulfuré  lamelliforme,  avec  cristaux  de  quarz-hyalîn  V. 
dans  le  quarz-commun  ;  de  Bohême. 

4«  a*  La  même  variété  sur  la  chaux  carbonatée  lamellaire  blan-* 
che  ;  des  Monts-Ourals. 

5.  Argent  sulfuré  ramuleux ,  avec  chaux  fTuatée  violette  ;  de 
Guadalcanal  en  Espagne. 

6.  Argent  sulfuré  amx}t^he,  peu  éclatant,  dont  les  masses  pré^ 
sentent  des  ébauches  de  cristallisation ,  et  sont  engagées  dans  la 
chaux  carbonatée  laminaire  blanche  ,  avec  un  peu  de  fer  sulfuré  et 
de  chaux  fiuatée  verte  et  violette  ,  sur  le  schiste  argileux  noir  ;  do 
Joachimstal  en  Bohême. 

6.  a»  A.  s.  Am.orphe ,  en  partie  recouvert  de  cuivre  pyriteux  in- 
crustant j  de  Schemnitz. 

6.  b.  Plusieurs  autres  morceaux  d'A.  s.  amorphe  dans  diverses 
gangues ,  de  Kongsberg  en  Norwége  ,  de  Zmeof  e&  Sibérie ,  de 
Bohême  et  du  Hartz. 

Les  morceaux  d'Argent  sulfuré  sont  au  nombre  de  vingt. 

Les  variétés  dodécaèdre ,  trapézoïdale  el  filiforme  ^  manquent. 

IV.  EsBicK  ARGENT  ANTIMONIÉ  SULFURÉ. 

(Première  partie^   p.  io6  et  294*  ) 

Mine  d'argent  rouge,  R.  D.  —  Id. ,  Bbrom.  —  Id.  ,  De  B.  ,  etc. 
—  Argent  rouge  sulfuré  antimonié  ,  Delam.  — ^  Rothgiiltigerg,  W. 
et  Kârst.  -r-  Miniera  di  argento  rossa ,  Petr.  —  Mina  de  Piatai 
Toxa  ,  Hehro.  —  Red  Silver  Ore ,  Kirw .  —  Mine  rouge  riche  ots 
l'Argent  rouge ,  Broch.  —  L'Argent  rouge  ,  Browg. 

A.  a.  s.  ronge-vifi.—'  Argent  rouge  clair. — Lichtes  Rothgûhigerx^ 
Yf.  et  Karst.  —  ^.  r.  di  colore  cremisi  •  rossigno ,  Pbtb.  '^ Minet 


Tosbizà ,   H£RR«^  ^-^  Light  ^ed  Silçer  Ore ,  KiRw.  -^  L'A.  fOUgÔ 
clair,  Broch. 

A.  a.  s.  rouge  obscur  oU  métalloïde.  —  A.  r.  obaciir.  —  Dunkléi 
JHothguhigerz ,  W.  pt  Karst.  —  ^.  r.  grigio  o  nerognôlo  ,  Pétr* 
—  P.  rqxù-obscura  ^  Herrg.  —  Z^orA:  /î.  «S.  O.  ^  Kirw.  ^-^.L'A. 
i^uge  foncé  ^  Broch. 

GARAtTERËS   £T   VARIETES. 

KlectricUé ,  résineuse  J>ar  le  frottement  étant  isole.  Tiaûy^  i$o6» 

jiction  du  feu  ;  réductible  à  la  simple  flamme  d'ime  bougie  ,  Id%\ 

1.  Argent  antimonié  sulfuré  primitif.  ^ 

M.  Fasquay  de  Strasbourg  possède  un  groupe  dé  cristaux  d'argent 

rouge,  en  rhomboïdes  obtus,  qu'il  assure  appartenir  à  la  variété  pri<« 

mitive  qui  n'a  pas  encore  été  observée  Jusqu'ici. 

Les  travaux  des  chimistes  sur  X Argent  rouge  ont  donné  lieu  à 
quelques-uns  de  penser  que  cette  mine  contenoit  au  moins  quel- 
quefois de  l'arsenic.  Telle  a  été  l'opinion  de  M.  Sage ,  re,connue 
par  M.  Vauquelin  et  admise  par  M.  Proust.  Suivant  cet  habile  chi- 
miste, qui  a  fait  sur  les  mines  d'argent  rouge  un  travail  tres-étendu  , 
•  Il  existe  des  mines  d'argent  rouge  antimoniales  ;  il  y  eii  a  d'ar- 
senicales ;  et  par  ce  que  M.  Vauquelin  a  déjà  entrevu,  il  y  eu  aura 
d'ârsenico-antimoniales  ;  mais  dans  toutes  ces  minéralisations  ,;  leà 
métaux  sont  sulfurés  à  saturation  ,  et  à  l'état  métallique.  »  (  J.  de 
Ph.  ,  t.  49  ,  p.  40  .  ) 

Voyez  encore  au  sujet|dece  minéral,  un  mémoire  de  M.  Thenai*d^' 
inséré  dans  le  même  Journal ,  t.  5t ,  p.  68  et  la  note  1 13  du  Ta-» 
bleau  comparatif  de  M.  Haûy,  p.  240  et  suiv. 

ANNOTATIONS- 

«    j 

L'Argent  antimonié  sulfiiiré  se  trouve  avec  l'argent  sulfuré 
et  dans  les  mêmes  circonstances  géologiques >  en  Bohème» 
an  Hartz ,  an  Mexique  (i),  en  Nôrwcge,  etc. 

(i)La  mine  d'Argent  rouge  fait  une  partie  principale  des  richesses 
de  Sombrerete ,  de  Cosala  et  de  Zoaîga,  près  de  Viîalta,  dans  la 
province  d'Oaxaca.  C'est  de  ce  minerai  qu'on  a  extrait  dans  la  fa- 
meuse mine  de  Veta  Negra  ,  près  dé  Sombrerete ,  plus'  de  700,000 
marcs  d'argent ,  dans  l'espacé  de  cinq  à  six  mois.  (  Uumboldt , 
f.  2,  p.  5o8.  ) 


(  aga  > 

1 .  Argent  antimonié  sulfuré  prismatique  ,  rouge  sombre  ,  avec 
argent  sul/uré  lamelliforme ,  sur  une  roche  quarzeuze  mélangée  de 
fer  sulfuré  en  décomposition  ;  de  Bohême. 

2.  Argent  antimonié  sulfuré  sexduodécimal ,  métalloïde ,  gris 
d'atier  éclatant ,  sur  A.  a.  s.  amorphe  ,  arec  cristaux  prismatîqnes- 
alternes  de  chaux  carbonatée  et  plomb  sulfuré  lamellaire  ;  du  Hartz. 

2.  a*  plusieurs  échantillons  de  la  même  variété. 

3.  Argent  antimonié  sulfuré  apophane^  métalloïde,  en  gros  cris- 
tanx  éclatons  ,  groupés  et  tapissant  une  cavité  dans  la  cfiaux*carbo- 
natée  laminaire,  grisé,  renfermant  une  veine  d'A.  a.  s.  rouge 
sombrent  du  plomb  sulfuré  ;  du  même  pays. 

3.  a.  Deux  autres  morceaux  analogues  au  précédent,  et  remar- 
quables comme  lui  par  leur  volume  et  leur  fraîcheur  :  envoi  du    ' 
dur  de  Trévise. 

4.  Argent  antimonié  êuUuré  binotemaire  ,  rouge-sombre  ,  sur 
chaux  carbonatée  cristallisée  ,  recouverte  de  stilbite  dodécaèdre  la- 
melliforme et  mélangée  de  plomb  sulfuré;  d'Andreasberg  auHartsu 

4.  a-  Echantillons  de  la  même  variété. 

5  et  6.  Argent  antimonié  sulfuré  métalloïde  ,  éclatait ,  dottt  les 
cristaux  présentent  à  la  fois  les  variétés  tridadécaédre  et  soustrac" 
Ui>e  ,  sur  plomb  sulfuré  cubo-octaèdre  et  chaux  carbonatée  en  petites 
lames  ;  du  même  pays. 

y.  Argent  antimonié  sulfuré  aexoctodécimal  ^  r<W]ge-vif,  sur   ' 
A.  a.  s*  massif  de  la  même  couleur .  dan^  la  chaux  carbonatée  lami- 
naire mélangée  de  quarz  ;de  Sainte-Marie-aux- Mines,  département 
du  Haut-Rhin. 

8.  Argent  antimonié  sulfuré  dendritiforme ,  métalloïde,  en  lames 
ramuleuses ,  éclatantes ,  appliquées  à  la  surface  d'une  couche  mince 

/de  quarz,  sur  le  schiste  argileux  de  transition  ;  d'Andreasberg  au 
Hartz  :  très-beau  morceau  de  Tenvoi  du  duc  de  Trévise. 

9.  Argent  antimonié  sulfuré  gramiUJorme  ,  d'un  rouge*8<5mbre  V 
accompagnant  des  cristaux  de  cuivre  gris ,  incrustés  de  enivre  py- 
riteux  ,  sur  une  roche  quarzeuse  ;  du  Finsterart ,  près  de  SchemnitB 
en  Hongrie. 

10.  Argent  antimonié  sulfuré  massif,  rouge -vif,  de  Sa,inte<> 
Marie-aux- Mines. 

10  a.  A.  a.  s.   massifs  rouge-somhre,  et  métalloïde  >  passazU  à 


(293) 

Targetit  noir  ;  de  Kremnit^  eh  Hongrie  s  donné  par  M;  Tondu 

lo.  ii  A.  a.  s.  rougC'Sombr^et  métùllotde ,  du  Hartz  :  plnsiettrs 
morceaux*  ^ 

Les  mort^aux  relatifs  à  Targent  antimonié  sulfuré  sout  au  nom- 
Ire  de  cinquante  :  la  plus  grande  partie  vient  du  Hartz  ;  la  Bohème , 
la  Saxe  et  la  Hongrie  en  ont  aussi  fourni  quelques-uns» 

/  AJ^PENDICE. 

ARGENT    ANTIMONIÉ    SULFURE   NOIR. 

Mine  d'argent  noire,  R.  D.  —  Id-,  Bbroh;  ,  J)AtrB.  ,'etc. — 
'Argent  fragile  ,  De  B.  —  Argent  noir  ,  Delà  m.  —  Sprôdglaserz  , 
W,  —  Sprodglanzerz  ,  Karst.  —  Roschgewach  des  Hongrois.  — 
Mimera  ifi  argento  nera,  pETk.  — Mina  de  Plata  negra,  HerKo. 
—  Antimônicted  Sii\>er  Ore ,  Kmw.  —  Antintonial  stdphùret  ^ 
Britde  Siher  Ore  ,  Thoms.  —  L'Argent  vitreux  aigre  ,  Broch* 

A*  n.  terreux.  —  Siièerschwà'rze  des  Allemands  ,  Argent  noir  , 
Broch.  —  SootySiliferJDre,  KiRYr,  .    .        '    .■> 

,  .L'ArgçHt  iipir  se  trouve  avec  l'argent  aDtîmoQÎé  sulfuré 
dont  il  paroît  n'être  qu'une  mpdiflcation  partiiiulière.  M.  de 
Humboldl'  en  a  rapporté  ie  la  mine  de  Facateraa  au  Mexique. 

.1.  Argent  noir  prismatiifùe ,  en  cristaux  groupé«*,'**ûékiDgi^y  de*^ 
fer  sulfuré  en  décomposition  et  de  quelques  grains  d'A:  a.  s. ,  rouge- 
sombre  ;  de  Schemuitz  en  Hongrie.  >  .-        . 

2.  Argent  no\r  gramdi/brrnei,  massif,  à  grains^fins  et  brillans  ,  sur 
le'quarz  ;  du  même  pays.    '       .     - 

5.  Argent  noir  terreux ,  en  masses  friables  de  couleur  noire ,  sur 
argile  ferrugineuse  ;  de  Saxe. 

*  Y\  EsïècE.  ARGENT  CARBONATE. 

(  Première  partie  ,   p.  296.  )  , . 

Liiftsaures  Silber ,  Widewmanh.  —  Plata  aeraia ,  Herrg  - — 
Calcifi>rme  Siher  Ore ,  Kirw,  —  Carbonate  of  Silçer  ,^Tii0M8.' — 
L'Argent  carbonate,  Brôch.  —  Id. ,  Haiiy. 

C2ARACTÂRES. 

{Selh ,  note  manuscrite  envoyée  en  iSoyi) 
Couleur,  le  gris  de  cendre  ^  ■  passant  en' partie  an  n^ir- grisâtre 
et  au  noir  de  fer. 


\ 


(294) 

On  1«  trouve  en  masse  et  disséminé. 

U  est  mat  et  en  partie  foiblement  brillant  ;  mais  par  la  raclure  il 
obtient  un  éclat  métallique  vif. 

Sa  cassure  est  inégalé  à  petits  grains  et  passe  d*une  part  à  la  caa« 
sure  hamiforme  et  de  Tautre  à  la  terreuse. 

Il  est  tendre',  plus  doux  qu*aigre. 

Extra  ordinaire  ment  pes£int.  ' 

Facile  \  reduiie  par  raction  du  chalumeau  ;  faisant  effervescence 
avec  r^cide  nitrique ,  pendant  un  instant. 

ANNOTATIONS. 

t 

L'Argent  carbonate  n'a  été  trouve  qu'âne  seule  fois  ,  par 
M..Selb  ^directeur  et  conseiller  des  niines  da  Grand-daché 
de  B.ade  ,  jlans  la  naine  d'argent  de  Saint- Venceslas  ,  près 
d'Ahyvoifacb.  Il  étoit  mélange  d'argent  natif,  d'argent  snl-* 
fnré  et  de  cuivre  gris  ,  dans  la  baryte  aplfatée.  (  Selb.  ) 

Il  n*existe  d'échantillons  de  cette  rare  substance  que  dans  quatre 
col îer trous';  savoir  :  la  collection  du  Grand-duc  de  Bade,  celle  de 
MV'^elb^  celle  de  M.  Pasquay ,  son  ami  ,  et  celle  de  M.  Haûy  dana 
la^u^Ue  j'ai  eu  la  satisfaction  de  la  placer  moi-même. 

"'*'VP.  EspicB.  ARGENT  MURIATÉ, 

'♦*'«'  i  (  Première  partie^  p:;  loS  ) 

Mine  d'argent  cornée ,  R.  D.  —  Id.  Bebgm.  ,  Daub.',  etc.  «^.Ar^ 
gent  corné ,  Muriate  d  argent  natif ,  De  B.  —  Argent  muriaté  , 
Dexah.  —  Hornerz  ,  W.  et  Karst.—  Miniera  d'argerUo  cornea^ 
Pet».  —  plut  a  çornea ,'  Her&g  .  —  Corneous  Siher  Ore ,  Kirw.  — 
Muriate  of  Silçer ,  Horn  Ore ,  Thohs.  —  L'Argent  corné  ou 
muriaté ,  Broch. 

£/cc^r/ci^c"résineuse  ,  par  le  frottement,  après  avoir  été  isolé. 
Hauj- ,  1806. 

L'Argent  muriaté  se  rencontre  tonjonrs  dalis  le  voîsînag^e 
des  autres  espèces  d^  ce  genre.  On  le  U.ou?e  dans  le  gneiss  ^ 
près  de  Frejberg  en  §axe  ;  avez, l'argent  snlfarë  dans  la  sjé^ 
niie  porphjrique  2  à  Scbcmnii»  en  Hongrie;  dans  le  Por-« 


c  395  ) 

pbyre  argileux  an  Mexique  ;  en  Sibërie ,  ayec  Targent  sul- 
furé ,  l'argent  ronge,  et  quelquefois  l'or  natif;  et  dans  la 
Granwacke,  au  Hartz.  Il  abonde  plus  particulièrement  an 
Pérou  et  au  Mexique  (i)  où  il  est  engagé  dans  la  Cbaux  car- 
bonatée  ou  sur  l'argent  natif. 

(1)  «  L'Argent  muriaté  qui  se' présente  si  rarement  dans  les  filons 
en  Europe  ,  est  au  contraire  très-abpndant  dans  les  mines  de  Ca- 
torce ,  FrcSjpillo  et  du  Cerro  de  San-Pedro ,  près  de  Sans  Luis  Potosi. 
Celui  de  Fresnillo  est  d'un  vert  d'olive  qui  passe  au  vert-poireau. 
Dans  les'Hlons  de  Catorce  ,  il  est  accompagné  de  plomb  m^olybdaté 
et  de  plomb  phosphaté.  (  Humboldt ,  t.  3 ,,  p.  607.  ) 

Il  est  quelquefois  disséminé  dans  l'argile.  M.  Klâproth  qui  a  faie 
l'analyse  de  celui  qui  se  trouve  au  Hartz ,  en  fait  une  sous-espèce 
d'argent  muriatée  sous  le  nom  d' A.  muriaté  terreux.  —  ErcligesHor^ 
nerz.  On  l'a  nommé  aussi  BikUermUclierz,  {Brochant^  t.  2  ,  p.  r3o.  ) 

1.  Argent  muriaté  cubique  (  parai lelipipède )  ,  gris  cendré,  opa- 
que ,  sur  fer  oxydé  rubigineux,  brun  ;  de  Johann-Georgen-Stadt  ^ 
en  Saxe. 

a.  Argent  muriaté  mamelonné ,  gris  de  perle ,  translucide ,  dans, 
l'argent  muriaté  amorphe  de  la  même  couleur  ;  très-beau  morceau  y 
de  Cuexnabaca  au  Mexique ,  d'où  il  a  été  rapporté  par  Dombey. 

3.  Argent  muxiîwè  incrustant ^  brun,  avec  Or  natif  argentif ère' 
(  j^/^^/r/zw?  )  lamelliForme,  blanchâtre  j  sur  la  Grauwacke;  de 
Schlangenberg ,  en  Sibérie. 

3.  a.  A.  m.  incrustant  y  gris-brunâtre ,  en  croûte  mince  ,  sur 
argile  ferrugineuse  jauné-roussâtre  ;    de  Saxe. 

4.  Argent  muriaté  amorphe ,  massif,  gris-cendré  ;  auquel  adhère 
lin  peu  de  Chaux  carbonatée  laminaire  ;  du  même  pays.' 

Le  poids  de  ce  morceau  est  de  6  kilogrammes  (la  livres  )  envi- 
ron. On  le  doit  également  à  Dombey. 

4,  a,  A.  m.  amorphe^  grisâtre  ,   sur  l'argent  natif;    du  Pérou. 

4.  b,  A.  m,  amorphe^  gris-brunâtre,  avec  cuivre  carbonate  vert 
et  cuivre  carbonate  bleu ,  dans  la  Chaux  carbonatée;  de  Sibérie. 

4.  c.  A.  m.  ofnorphe,  incrustant,  de  diverses  teintes  de  gris,  de 
'verdâtre  et  de  violet ,  sur  la  Chaux  carbonatée  compacte  :  trois 
morceaux,  du  même  pays. 


(  296  ) 

SECOND    ORDRE. 

Suhsùances  métalUques  oxydables  et  réductibles 

immédiatement. 

GENRE    UNIQUE, 

MERCURE. 

* 

V\  EspàcB.  MERCURE  NATIF.  ' 

(  Première  partie ,  p.  109  ) 

Mercure  vierge  ou  M.  coulant ,  R.  D.  —  Mercure  natif,  De  B. 
— -  14.  t  Bebcïh.  —  Id. ,  Daub.  ,  etc.  —  GediegenQuecksUbcr  ^  W. 
et  Karst.  —  Mêrcufio  natwo  o  vergùte ,  Peth.  —  Azogue  natwo  * 
Hsa&&.  —  Native  Mercury ,  KiRW.  -«-Le  Mercure  natif,  Beoch. 

Le  Mercure  natif  se  trcaye  avec  toutes  les  antres  espèces 
de  ce  genre,  et  notamment  avec  le  Mercure  sulfuré  ^  dans 
les- montagnes  carbonifères  a  la  formation  desquelles  il  ap- 
partient. Ses  gangues  itont  :  le  Mercure  sulfure  ou  des  oxydes 
de  fer  qui  en  sont  imprègnes,  le  schiste  argileux,  le  quarz ^ 
la  pierre  sablonneuse  et  quelquefois  le  fer  snlfuré  ,  la  baryte 
sulfatée  ,  etc.  II  y  est  disséminé  sous  la  forme  de  globules 
brillans  et  dans  certains  endroits  il  coule  à  travers  les  fis-* 
sures  des  roches  qui  le  renferment.  Les  pays  qui  le  fonrais* 
sent  en  pins  grande  quantité  ,  sont  les  mêmes  ou  abonde  le 
Mercure  sulfuré, et  particulièrement  Almaden ,  en  Espagne 
(1),  Ydria  dans  le  Frioul^  Guancavelica  an  Pérou,  etc.  (a). 

(i)  B  )wle&  a  trouvé  du  mercure  natif  dans  une  argile  blanofaedi»» 
environs  delà  ville  de  Saintr  Philippe  ,•  dans  le  royaume  de  Valence, 
et  dans,  la  coticbc  d'argile  cendrée  qui  traverse  tojutelavilie  de  Va- 
lence d'orient  en  occident.  (  Hist.  nat  de  TEspagne ,  p.  65  et  66-  ) 

(2)  On  en  trouve  également  en  Sicile  ,  dans  un  schiste  argileux 
grisàtie ,  près  de  Paterne  et  dans  une  terre  calcaire  blanche  à  Maiv* 
$ala  et  à  l^ntini.  {De Borch  ,  p.  19^  ) 

a  U  a  éié  oi)sei^'é  à  Tétat  natif  à  Oristani  en  Sardaigne,  dans  une 
couche  d'argile.  M.  Belly  le  prit  d'abord  pour  un  dépôt  enfoui  ;   U 


(  397  ) 

'vît  à  trois  pieds  de  profondeur  ,  du  Mercure  vierge ,  divisa  en  glor 
bules  brillans  et  qui  sortoient  miucea  comme  de' la  pluie,  lorsqu'on 
^rasoit  la  glaise  avec  laquelle  il  étoit  mêlé.  On  fouilla  encore  deux 
pieds  plus  bas  ;  mais  en  vain.  La  couche  s*étend  soua  la  ville.  » 
(  Azuni ,  Hist.  nat.  de  Sardaigne ,  t.  a ,  p.  349.  ) 

Ce  métal  s'est  rencontré  à  Allemont  dan^  un  filon  à  gangue  cal** 
Caire  qui  cOntenoit  de  Targent  natif,  du  manganèse  oxydé  et  de 
Tasbeste  soyeux.  (  Héricart.  ) 

1 .  Mercure  natif  lUjuide^  de  la  mine  de  mercure  d*Ydria  ;'  donna 
par  M.Haiiy. 

3.  Mercure  natiî  gMuliJbnne ,  dans  la  baryte  sulfatée  laminaire, 
^vec  fer  oxydé  brun-jaunâtre ,  sur  la  pierre  sablonneuse  micacée;  do 
Hfoschellandsberg ,  département  du  Mont-Tonnerre. 

2.  a.  M.  n.  globuiiforme ,  avec  mercure  sulfuré  superficiel  su^ 
^arz*agathe  grossier,  gris  ;   d'Ydria* 

3.  Mercure  natif  liquide ,  dont  les  globules  brillans  occupent  des 
'eavités  tapissées  de  chaux  carbonatée  ferrifère ,  blanc- verdfttre ,  en 
partie-fibireuse  et  en  partie  concrétionnée ,  dans-rargile  ferrugineuse 
endurcie,  brun-jaunâtre;  de  la  mine  dite  Wnerfraunougnotc  à 
Moschellandsberg.  . 

Ce- morceau  a  été  donné  en  i8o3,  par  M.  Beurard,  agent  du - 
gouvemement  pour  l'exploitation  des  mines  de  M^cnre  des  ci^e- 
v^nt  pays  de  Deux-Ponts  et  du  Paletinat,  aujourd'hui  départ^mens 
de  la  Sarrè  et  du^Mont-Tonnerre,  auquel  rétablissement  est  rede« 
vable  d'une  suite  de  dix-huit  morceaux ,  provenant  des  mines  de 
mercure  des  mêmes  pays,  et  qui  offrent  des  exemples  desquatr» 
espèces  de  combinaisons  sous  lesquelles  ce  métal  existe  dans  1» 
nature. 

Ce  minéralogiste  a  publié,  en  1809,  un  très  -  bon  Dictionnaire 
allemand-français  des  termes  usités  dans  Fart  des  Mines  ;  r  volume 
inS\  Ses  rapports  sur  les  mines  de  mercure  du  Palatinat ,  insérés 
^lans  les  tom.  7  et  14  du  Journal  des  Mines,  Tavoient  déjà  fait  con* 
noitre  d'une  nianière  avantageuse ,  et  sont  fort  intéressans. 

4*  Mercure  natif  liquide  sur  diverses  gangues;  des  mines  de 
^nercure  d'Almaden  et  de  celles  d'Ydria  :  suite  de  morceaux,  at% 
nombre  de  vingt. 


(  ^98  ) 

^^  EstèCE.  MERCURE  ARGENTAL. 

(  Première  partie  ,   p.  iio  et  296.) 

Amalgame  natif  d'argent ,  R.  D.  —  Meréure  uni  à  IVgcnt  7 
Bbrgm.  —  Ama'^ame  natif ,  Te  B.  —  Argent  amalgamé,  Mercure 
nrgental,  Delam. — JSeUurliches  Amalgam,  W,  —  yémalgamy 
Karst  —  Amalgama  d^argento  ,  Petr.  —  Amalgama  natiCa  de 
Plata,  Herbg.  —  Natural  Amalgama  ,  Kiaw.^ —  Native  Amal' 
^am ,  Thoms.  —  L'Am.ilgame natif, Broch. 

M.  a  primitif,  —  M.  a.  dodécaèdre  du  Traité. 

M.  a.  unitaire.  M.  a.  émarginé  du  même. 

Le  Mercure  argental  n'a  encore  été  trouvé  que  dans  lei 
milles  de  Mercure  du  Palalîpat,  à  Salilber^  en  Suède,  et  à 
Rosenar  en  Hante-Hongrie ,  et  toujours  en  petite  quantité. 

Le  filon  du  Directoire  ,  à  AUemont  a  fourni  du  mercure  argen- 
tal. (  Note  de  M.Héricart  ) 

] .  Mercure  argental  tri/orme,  «ur  Chaux  carbonatée  ferro-man- 
ganésiière  et  fer  oxvdé;  de  Moscbellandsberg  :  donné  par  M.  Haiij. 

3.  Mercure  argental  sexti/hrme,  avec  M.  a.  greinulijorme ,  mé- 
langé de  mercure  liquide  ,  sur  le  quarz  souillé  d'oxyde  de  fer  ;  du 
même  endroit^ 

3.  Mercure  argent;il .  en  cristaux  arrondis ,  dans  les  carités  d'un 
Cuivre  gris  antimonifère  compacte  «  qui  forme  des  veines  dans  le 
Psammite  ;  de  Moscbellandsberg  ;  envoi  de  M.  Beurard. 

3«  a,  M.  a  granuliforme  ;  et  M.  a.  lamelliforme  parmi  des  cris- 
taux de  baryte  sulfatée  ;  sur  mercure  sulfuré  granulaire ,  avec  ar- 
gile litbomarge  brun-rowgpâire  ;  de  S'alhberg  :  du  même  envoi. 

4*  Mercure  argental  lamelliforme ,  sur  argile  litbomarge  de  dif- 
férentes couleurs  :  plusieurs  morceaux  venant  d*Âlmaden  et  de 
Moscbellaudsberç. 

5.  Mercure  argental  amorphe ,  blanc-d'étaîn  ,  en  petite  masse 
fracturée ,  à  cassure  concboïde  éclatante ,  dans  l'argile  imprégnée  de 
mercure  sulfuré  ;  de  Deux-Ponts  •  envoi  de  M.  Beurard. 

Le  nombre  des  morceaux  ou  échantillons  qui  ont  rapport  à  cette 
fltibstaace  est  de  quinze ,  y  compris  les  variétés  du  gradin  d'étude. 

Les  variétés  M.  a  primitif  et  M,  a*  unitaire  manquent. 


i 


(^99) 

Iir.   Espace.  MERCURE  SÙLFUHE, 

(  Première  partie  ,  p.  m  et  297.  } 

Mine  de  mercure  sulfureuse ,  Cinabre  natif  ;  R.  D.  —  Mercnre 
minéralisé  par  le  soufre  y  Bergm .  —  Oxyde  de  Mercure  snlfuré  rouge. 
De  B.  — Cinabre,  Delam.  —  Zinnober,  W*  etKAiisT.-—  Çinabro 
natiçorf  Petr.  —  Cinabrio ,  HERîaG;  —  Natiye  CinAdbar,  Kirw* 
—  Le  Cinnabre ,  Broch. 

M.  s.  pulçérulent.  -—  Cinabre  en  poussière ,  Vermillon  natif  f 
Fleurs  de  Cinabre.,  R.  D. 

M.  s.  rouge^vifi  —  Hochroter  Zinnober,  W.  —  Zerreiblicher 
Zinnober ,  Karst.  —  Cinabrio  clarô  ,  Herro.  — Brigt  Red  Cinna- 
har ,  Thoms.  —  Le  C.  d'un  rouge  vif  om  le  C.  fibreux  ,  Broch. 

M.  s.  ronge  foncé  et  M.  s.  métalloïde,  —  Dunkelrôther  Zinnober, 
"W.  —  Gemeiner Zinnober,  Karst. —  C  roxo-o^4c«ro ,  Herrg. — 
Dark  Red  Cinnahar ,  Thoms.  —  Le  C.  d'un  fouge  foncé  ou  le  C. 
-commun ,  Broch. 

Le  Mercure  sulfuré,  la  plas  commune  des  espèces  de  ce 
genre  est  aussi  la  seule  que  son  abondance  permette  d'ex- 
ploiter comme  mine  de  ce  métal.  Il  appartient,  comice  nons 
i'avona  déjà  dit  en  traitant  du  mercure  ntftif,   à  la  formation 
des  montagnes  à   conches    carbonifères.  —  Les   mines   de 
mercure  les  plus  importantes  sont   situées   près  de  la*  yîHe 
^'Aimaden,  dans  la  province  delà  Manche,  en  Espagne,  et. 
a  Almadenejos,  Guadalperal  et  Las-Cuebas  ,   qui  en  dépen- 
dent. On  en  trouve  encoi^c  abondamment  à  Ydria  ,  .dans  le 
Frîont,  et  en^France  dans  les  départeroens    de  la  Sarre  et 
du  Mont-Tonnerre  (1)  ,  oiil^  plupart  des  exploitations  pré- 
sentent, des  indices    de   l^oiiiile,   avec  da  bitume  et  de  1^ 
-chaox  carbonatée  (  Beurardy  cité  pins  haut  ).  La  Bohême  ,  la 
Hongrie  et   la   Transylvanie  en  renferment  aussi  quelqnes- 
mies  ;    mais  lenr  produit  est  pen  considérable.  Il  existe  en- 
core près  d'Âlicante  ,  en  Espagne,  dans  diverses  parties   de 
l'Italie  (2),  an  Portugal  (3) ,  au  Japon  ,  etc. 

r  .7  t 

M  Les  mines  de  mercure  du  Mexique  sont  de  formations  très- 
43jr£êrente$  :  les  uns  se  trouvent  en  couches  daxis  des  terrains  secon-> 


C  5oo  ) 

daires  ;  les  autres  sur  des  filons  qui  traversent  des  porpliyres  trap* 
péens.  Au  Durasno,  entre  Tierra-Nueva  et  San  Luis  de-la  Paz, 
le  cinabre  mêlé  de  beaucoup  de  globules  de  mercure  natif,  forme 
wie  couche  horlKontale  (ma/tfo)  qui  repose  sur  du  pérpfayre.  Cù 
mantean  qu'on  a  percé  par  des  puits  de  6  à  6  mètres  (  16  à  18  pieds) 
de  profondeur,  est  recouvert  de  couches  d'argile  schisteuse  qui 
renferine  du  Bois  fossile  et  de  la  houille ,  etc. ...  Le  filon  de  cina- 
bre de  San- Juan  de  la  Qiica  a  a  ou  5 ,  quelquefois  6  mètres  de 
puissance.  Il -se  trouve,  et  ce  fait  géologique  est  très-remarquable  , 
non  dans  le  grès  ou  dans  le  schiste ,  mais  dans  un  véritable  Peck- 
stein'porphj^r  divisé  en  boules  à  couclies  concentriques  ,  dont  Tinter 
rieur  est  tapissé  d^Hj alite  mamelonnée....  Le  cinabre  qu*ona  retiié 
des  filons  de  la  montagne  du  Fraile ,  près  de  la  Pailla  de  San  Felipe, 
se  trouve  dans  un  porphyre  à  base.de  Homstein  qui,  traversé  par 
des  filons  d'étain,  est  indubitablement  plus  ancien  que  le  Pechstein* 
porphyr  de  la  Chica.  {HûmbolJt ,  Statistique  de  Li^~ouvell^£spa- 
gne ,  t.  3 ,  p.  684  et  5S5.  ) 

«  Dans  le  royaume  de  la  Nouvelle-Grenade ,  on  connoît  le  mer- 
cure sulfuré  dans  trois  endroits  diiTérens,  savoir:  dans  la  province 
d*Antioquia  ,  dans  le  voile  de  Santa-Rosa ,  ii  Test  du  Rio-Cauca  ; 
dané  la  montègne  de  Quinditt ,  au  passage  de  la  Cordillère  centrale, 
entre  Ibague  et  Carthago ,  à  rextrémité  du  ravin  du  Vermellon  ; 
enfin ,  entre  /•  village  dHAzogue  et  de  Cuença ,  dans  la  province  de 
Quito.  La  mine  de  merctire  sulfuré  ne  se  trouve  pas  seulement  en 
iragmens  arrondis  mêlés  à  des  paillettes  d'or ,  dans  le  tenain  de 
transport  qui  remplit  le  ravin  de  Vermellon,  au  pied  de  VermeUon, 
DU  pied  du  plateau  d^Iùague-yicjo  i  on  connoît  aussi  le  filon  duquel 
Itchoc  des  eaux  paroît  avoir  détaché  ces  Iragmens.  Près  du  village 
d' Azogue  ,  au  nord-ouest  de  Cuenca ,  le  mercure  se  trouve  comme 
dans  le  département  du  Mont-Tonnerre,  dans  une  formation  de 
»rès  quarieux   à  ciment  argileux  :  ce  grès  a  près  de  1400  mètres 
(  plus  de  4300  pieds  :  700  tcàses  )  d*épaissear,  et  renferme  du  bois 
fossile  et  de  i  asphalte.  «  (  Id. .,  onvr..  cité ,  p.  586.  } 

t  Au  Pcrott ,  le  cinabre  se  tionve  près  de .  Vuldivui ,  daas  la 
province  de  Pataz ,  entre  la  rive  orientale  du  Maragnon  et  les  mis- 
sions de  Guailillas  »  an  pied  dn  grand  Nevado  de  Pelagato  ,  dans 
ità  province  de  Conchucos  ,  à  Test  de  Santa  ;  aux  bains  de  Jésvs , 
dans  la  province  de  Guamalies ,  au  sud-est  de  Guacarachuco  ; 
ptès  de  Huaticavélica ,  dans  Tintendattce  de  ce  nom  ;  et  près  de 


J 


(  3oi  ) 

Guâraz  ,  dans  la  proviace  de  Guailas...'.  La  Fameuse  mine  de  Huarr- 
cavélica ,  sur  Fétat  de  laquelle  on  a  répandu  tpnt  de  fausses  notions, 
se  trouve  dans  la  montagne  de  Santa-Barbara  ,  au  sud  et  à  la  dis- 
tance de  277s  varasi  (23ig  mètres  )  de  la  ville  de  Huancavélica  ; 
elle  est  élevée  de  44^^  mètres  au-dessus  du  niveau  de  la  mer.  Le 
cinabre  se  trouve  dans  les  environs  de  cette  ville ,  en  couches  et  en 
filons.  Dans  la  grande  mine  de  Santa-Barbara  il  est  renfermé  dans 
une  coucbe  de   grès  quarzeux  ,  qui  a  près  de  400  mètres  d'épais- 
seur. Ce  grès  ,  analogue  à  celui  des  environs  de  Paris  ,  et  des  mon- 
tagnes d'Aroraa   et  de  Cascas  ,  au  Pérou  ^  ressemble  à  dû  quarz 
pur.  La  masse  de  la  montagne  est  de  pierre  calcaire  Alpine ,  et  on 
y  a  trouvé  des  coquilles  à  la  liauteyr  de  plus  de  4^(30  mèires ,  800 
mètres  plus  haut  tpie  le  banc  de  nummulites  trouvé  par  M.  Kamond 
il  la  cime  du  Mont-Perdu,  li  se  trouve  aussi  du  cinabre  dans  cette 
partie  des  Cordillères ,  surtout  près  de  Sillacasa ,  sur  de  petits  filons 
.qui  traversent  la  même  pierre  calcaire.  Ces  filons  qui  sont  souvent 
remplis  de  calcédoine ,  se  croisent  et  se  trament  fréquemment  et 
forment  des  nids  ou  amas  métalliques.  Ce  sont  ces  filons  qui  foui'*' 
Dissent  aujourd'hui,  tout  le  mercure  du  Pérou.  La  mine  de  Huanca- 
velica  a  fourni  année /commune  de  4a  5  mille  quintaux  de  mercure.  » 
(Id.  ,  t.  2 ,  p.  589  et  691 .  ) 

M.  de  Humboldt  pense  que  l'Amérique  ne  peut  pas  être  long- 
temps ti'ibutaire  de  l'Europe ,  quant  à  la  fourniture  de  ce  métal  ,• 
puisqu'indépendamment  des  mines  ,  déjà  en  exploitation  ,  peu  de 
contrées  en  offrent  autant  d'indices  que  le  plateau  des  Cordillères , 
depuisles  19»  jusqu'au  aa**  de  latitude  boréale  :  dans  les  intendances 
de  Guanaxuato  et  de  Mexico ,  on  en  trouve  presque  par-*tout  où  l'on 
perce  des  puits ,  etc.  "• 

(i)  Plusieurs  autres  parties  de  l'Empire  ont  offert  des  indication» 
de  cette  substance,  comme  à  Meniklot,  département  de  la  Manche  ; 
Éiux  environs  de  Montpellier ,  aux  Chalanches  ,  etc. 

Les  minerais  des  filons  d'Aile  mont  contiennent  une  grande  quan- 
tité de  mercure  sulfuré  pulvérulent,  de  couleur  noirâtre,  associé  aur 
fer  et  au  manganèse  oxydé.  M.  Schreiber  a  même  remarqué  que  le$. 
minerais  colorés  par  ces  trois  métaux ,  étoient  communément  riches 
«îi  argent,  au  point  que  souvent  on  en  a  retiré  jusqu'à  i5  et  20 
poiir  100.  On  trouve  également  du  mercure  sulfuré  à  Pellançon» 
près  de  Saint-Arcy ,  sous  la  Mure ,  département  de  l'Isère.  (  iVoto 
^Is  M»  Nériçoit,) 


/ 


\ 


(   302    ) 

(a)  On  trouve  du  mercure  sulfuré  à  Selvena,  dans  le  Grand-ducbé 
de  Toscane  ,  où  il  est  en  veines  dans  Targile.  (Santi^u  i  ,  p.  i^S.} 

Il  se  rencontre  en  Sicile ,  à  Paterno  et  Assoro  :  dans  le  premier  de 
ces  deux  endroits  il  est  pulvérulent ,  et  dans  le  second^  en  petites 
masses  compactes,  pures  ou  mélangées  de  pyrites.  {De  Borch,  p.  194-) 

(3)  Les  mines  de  mercure  de  ce  pays  sont  situées  dans  les  envi» 
Tons  de  Conna  :  ce  sont  avec  les  houlières  de  Figuiera ,  les  seules 
mines  que  Ton  exploite.  (Link ,  Voy.  en  Portugal,  t.  a,  p. 76.) 

La  mine  de  mercure  de  Terbitz,  près  deNenmarckt  ouTersetschv 
en  Haute-Camiole,  est  particulièrement  remarquable  pour  la  beauté 
des  échantillons  de  Cinabre  d*un  rouge  de  cochenille  vif  qu'on  en 
retire.  (  Klaproth,  J.  des  M. ,  t.  19  9  p*  325.  ) 

I .  Mercure  sulfuré  bibisalteme ,  brun-rougeàtre ,  éclatant ,  en 
petits  cristaux  parsemés  de  points  brillans  de  mercure  liquide  ,  sur 
Mercure  sulfuré  compacte  ;  d*Almaden* 

1 .  a.  M.  s.  bibis'akeme ,  sur  la  pierre  sablonneuse  renfermant  do 
petites  veines  de  Mercure  sulfuré  et  du  Mercure  natif  liquide  ;  du 
département  du  Mont-Tonnerre. 

a.  M.  s.  cristallisé ,  brun-métalloîde  ,  avec  chaux  carbonatée  et 
argile  lithomarge  blanc-verdâtre  ;  du  Moschellandsberg  :  donné  par 
3ll.  lieurard. 

9.  a.  M;  s.  cristallisé,  avec  cristaux  de  quarz-hyalin  prisme  , 
blanchAtre,  sur  argile  schistoïde,  mélangé  de  grains  de  quartz  et  d« 
Mercure  sulfuré  ;  d*  Ydria. 

3.  Mercure  sulfuré  curviligne ,  sûr  des  cristaux  de  chaux  carbo- 
featée  primitive,  translucide  ,  ayant  pour  gangue  la  pierre  sabloz»- 
neuse  et  Targile  schisteuse  ,  avec  fer  sulfuré;  d'Ydria» 

4.  Mercure  sulfuré  laminaire^  rouge-foncé  ;  d'Ydria. 

4.  a.  M.  s.  laminaire^  rouge*vif ,  translucide  ,  en  petites  lame» 
groupées  sous  la  forme  d'étoiles,  à  la  surface  du  quarz  souillé  d'oxyde 
de  fer ,  avec  chaux  carbonatée  laminaire  ;  d'Udekanskj  ,  près  de 
Terentuy ,  en  Sibérie,  suivant  le  Catalogue  de  Weiss. 

4*  b.  Mercure  sulfuré  lamiiu^re ,  en  petites  masses  on  en  grains 
d*im  tissu  très-lamelleux  ,  de  couleur  rouge-fonpé  ;  du  Japon. 

4.  c.  Suite  de  morceaux  offrant  la  même  variété  de  forme  dans 
les  fissures  du  quarz-agatbe  grossier  «  ou  sur  le  schiste  argileux 


(3o5) 

prégné  de  bitume ,  le  Mercure  sulfuré  bituminifère ,  la  pierre  sablons 
neuse  ,  etc. 

5.  Mercure 'sulfuré  granulaire^  rouge-sombre ,  mélangé  de  fer 
sulfuré;  de  Dombrava  en  Transj^lvanie. 

5.  a*  M«  8.  granulaire ,' en  très-petits  grains  d'un  rouge-vif,  sur 
des  cristaux  baryte  sulfatée  ;  des  mines  de  Stablberg  :  envoi  de 
M.  Beurard. 

5*  b.  La  même  variété ,  en  grains  d*un  violet-noirâtre ,  sur  baryte 
sulfatée  épointée  ,  grisâtre  ;  d*Almaden.  * 

6.  Mercure  sul  furé  niassij^compacte  ,  d'un  rouge  de  cocbenille 
dans  sa  cassure  récente  ,  à  grain  extrêmement  fin  ;  d*Aimaden. 

6.  a,  IVÏ.  s.  massif,  engagé  par  veines  ,  avec  cuivre  gris  et  fer 
6ulfuré  granulaire  ,  dans  la  cbaux  carbonatée  laminaire,  sur  une 
rocbe  talqueuse  ,  renfermant  des  cristaux  de  cbaux  carbonatée  ma- 
gnésifère  ;  de  JBetbIar  en  Haute-Hongrie. 

6.  ù,  M.  s.  massif,  dansée  quarz,  avec  plonlb  sulfuré  lamel^ 
laire  et  fer  sulfuré  ;  de  la  mine  du  roi  Mathias ,  à  Kremnitz  en, 
Hongrie. 

6.  Mercure  ''sulfuré  pulçérulent ,  d'un  beau  rouge  de  carmin ,  en 
à  tissu  fibreux ,  dans  les  cavités  du  fer  oxydé  rubigineux  concre-^ 
tienne  ;  de  la  mine  de  Théodore  Erzlutz  ,  à  Wolfstein,  département 
du  Mont-Tonnerre  :  deux  beaux  morceaux. 

6.  a.  La  même  variété  d'Almàden. 

7.  Mercure  sulfuré  terreux ,  rouge  de  brique  et  brun-rougeâtre  j 
touiUé  d'oxyde  de  fer ,  et  mélangé  de  fragmens  de  quarz  et  d'un 
peu  de  cuivre  carbonate  vert  terreux  ;  trois  morceaux  d'un  beaa 
-volume ,  rapportés  de  la  mine  de  la  Croix ,  près  d'Almaden  ,  et 
donnés  par  M.  Thibaud ,  déjà  cité  ,  t.  1  ,  p.  3o4. 

8.  Mercure  sulfuré  roug^-vif,  mélangé  de  fer  sulfuré  blanc,  en 
partie  effleuri,  et  de  houille,  sur  l'argile,  de  la  mine  dite  Drey- 
kcenigszug  au  Potzberg,  département  du  Mont-Tonnerre  :  envoi 
de  M.  Beurard. 

"Les  morceaux  de  M.  suif,  sont  au  nombre  de  plus  de  eent* 

Là    variété  concretionnée  -  mamelonnée  ,    compacte  ,    du   Val 

d^Azogue  près  d'Almaden,  indiquée  prem.  part. ,  297,  n'est  pas 

dans  la  coliec1!ion. 

M.  HaiJy  en  possède  deux  échantillons ,  dont  l'un  a  le  P^ammitr 


c 


1 


(5o4) 

pour  gangue ,  etTâutre  est  mélangé  de  bitume  résinoide  noir: il 
viennent  tou4  deux  d*Almaden. 

APPENDICE. 
I.    MERCURE    SULFURE    BITUMINIFSRE. 
Première  partie  ^  p.  1 1 1  et  298.  ) 

Mine  hépatique  de  Mercure^  Mine  de  Mercure  sulfuré  feuilletée, 
Dblàm.  —  Quecksilber-Leberert  ,yf ,  —  Lebererz  ,  Karst.  —  Mina 
de  Azogue  hepaeico^  Herbo.  — Hepatic  mercurial  Ore,  KiAw.— 
Jd. ,  Troms.  —  Le  Mercure  hépatique,  Broch. —  Mercure  eulforé 
hé,  atique  ,  Brono. 

M.  8*  h.fiuilleté.  *-  Sckiefiriges  Q,  JL.  W*—  A.  h,  pizarroso  , 
Hbrro.  —  Slot/  H.  O. ,  KiRw.  — -  Le  M.  hépatique  schbteuZf 
Broch. 

M.  8-  b.  iestacé.  — ^  KoralUnerz. 

M.  8.  b.  compacte.  —  Dichtes  Q.  L. ,  W.  -^A.  h.  compacta, 
Hbrro.  —  Compact  if,  O. ,  'Kirw.  •—  Le  M.  h.  compacte ,  Broico» 

Le  Mercni^  salfaré  hîtnminifôre  ae  trouve  à  Ydrîa,  en 
couches  considérables  ,  très  -  riches  en  mercure ,  avec  le 
Schiste  inflammable  (  Brandschiefer ,  W.  )  >  la  pierre  sa- 
blonneuse,  etc. 

1 .  Mercure  sulfuré  bituminifâre7^tf///e/^«  brun-rouge4tre ,  draaB 
•ut  le  violet  ;  des  mines  de  mercure  d*Tdria  :  six  morceaux  d*ini 
grand  volume. 

a.  Mercure  sulfuré  bituminifére  testacé,  rougcAtre  ,  brun-noi-* 
ràtre  ou  noir  ;  des  mêmes  mines  :^siz  morceaux  d'un  volume  pa- 
iement remarquable. 

5.  Mercure  sulfuré  bituminifére  globuleux,  brun*vioUtre,  en 
masses  arrondies  d*eiiviron  14  décim.  (5 pouces)  de  diamèo«; 
du  même  pays. 

^4.  Mercure  sulfuré  bituminifére  oompocfe  «  d*nnbrun-^rongeâtre; 
plusieurs  beaux  morceaux  et  échantillons. 

5.  Mercure  sulfuré  bituminifére  pseudomorphùfUB  ,  brunnsoirâ* 
tre ,  modelé  en  poissons,  sur  le  schiste  argileux  mélanj^  de  bitume 
{Brandsc/iie/vr)  et  renfermant  aussi  des  empreintes  de  plantes; 
de  Sprtiit,  vis-à-vis  de  Munster-Appel,  département  du  Mont'^ 
Tonnerre. 


(5o5) 

Ces  deux  morceaux  bnt  été  envoyés  au  Muséum  par  M.  Betttai'd  ^ 
c[uî  â  donné  dans  le  14^  volume  du  J.  des  M.  ,  notice  détaiUée  de 
leur  gisement.  Il  parle  dans  le  même  Mémoire  d^un  minerai  àû 
Mercure  qui  rend  à  la  distillation  une  grande  quantité  de  pétrole. 
(  J.  des  M.,  t.  14  9  P*  4<^9-  ) 

La  Collection  du  Muséum  d'tpstoire  naturelle  est  redevable  de  la 
magnifique  suite  de  morceaux  de  Mercure  sulfuré  bituminifère  quelle 
renferme,  à  M.  le  Conseiller  d'£tat  Comte  I^auchy.  Ils  proviennent 
des  importantes  mines  d^Ydria ,  qui  sont  aujourd'hui  un  des  apa« 
sages  de  la  Couronne. 

*   H.    MERCURE   SULFURÉ,  FERRIFÈRË. 
(  ffaûj- ,  Cours  de  Minéralogie  de  1 81  â.  ) 

Attirablè  à  l'aimant ,  après  avoir  été  exposé  à  la  simple  ilamme 
d^une  bougie. 

Le  Mercnre  sulfuré  ferrifère  se  trouve  en  petits  cristaux  ^ 
d'an  gris  d'acier  éclatant,  sur  la  pierre  sablonneuse  ,  à  Mes-* 
chellandsberg  dépt.  du  Mont-Tonnerre,  (  Haiiy.) 

IV.  EspàcE.  MERCURE  MURIATÉ. 

(  Première  partie  ,  p.  112.) 

Mine  de  Mercure  cornée  volatile  ou  Mercure  doux  natif,  B..  D^i 
•^'^  Mercure  minéralisé  par  Tacide  muriatique ,  BeAgm.  —  Id. ,  Davis-.' 
—  Mercure  corné,  De  B.  —  Id.  ,  Dei.ab^.  — Sol  marino  di  Mer'* 
curio  ,  PbtR.  —  Mina  de  Azogue  corneo  ,  Rerrg.  —  Mercury 
TnineralizcUed  h  y  the  Vitriolons  and  Marine  Acids,  Kir^. —  Cor* 
■neoits  Mercury  ,  Thoms.  —  La  Mine  de  Mercure  cornée  ou  I0 
JVfercure  muriaté ,  Broch. 

VARIÉTÉS   DE    FORMES. 

t 

Mercure  muriaté  trioctonal  ;  de  Moschellandsberg. 

Dodécaèdre  du  même  genre  que  celui  du  Zircpn ,  dont  les  arêtes 
soit  verticales ,  soit  coutigues  aux  sommets , .  sont  remplacées  par 
des   facettes.  (Haây,  Tabl.  comp. ,  p.  79.) 

ANNOTATIONS^ 

L,e  Mercure  mariaté  accompagne  les,  autres  eàpèces  de  ce 
métal  9  et  en  particolier  le  Mercure  natif  et  le  Mercnre  ar^ 

20 


C  3o6  ) 

çenul.  dans  les  eaTÎtés  d'oae  ar^Ie  fermgîneiiae  âorcîe,  aux 
paroU  de  laquelle  ses  crîscao^x  se  trooTent  attaches.  Il  a  été 
iroBTé  d  abord  par  Woolf  dans  les  mines  de  Moschelland- 
sber^ ,  et  depuis  à  Âlmaden  ,  en  Espagne  ,  et  à  Horsowitz 
en  Bohême. 

I.  Mercure  mnriatc  cristallisé  »  en  très-petits  cristaux  gris  de 
perle ,  briJlans ,  sur  brèche  quaneuse,  souillée  d*oxjde  de  fer  et  en- 
croûtée d'argile  lithomarge  ;  de  la  minje  dite  Backofen  ,  an  Lands- 
berg  :  donné  par  M.  Beurard. 

1 .  a.  M.  m.  cristallisé,  avec  spath  brunissant  et  M.  argental ,  dans 
le- M.  suif,  compacte  ,  mélangé  de  cuivre  gris  antimonifèrei  renfier- 
mant  du  mercure;  de  Moschellandsberg  :  envoi  cité. 

I .  è,  ËÉbantiUon  de  la  même  variété  ;  d*Tdria. 

s.  Mercnre  muriaté  conaneiioané ,  gris  de  perle ,  sur  1er  oxjdé 
bnm-rongeâtre ,  avec  cuivre  carbonate  vert  et  cuivre  caibonaié 
bleu;  du  Landsberg. 

a.  a.  M.  m.  concretionné ,  avec  mercure  natif  liquide  sur  nna 
gangue  ferrugineuse  mélangée  de  M.  sulluré  ;  du  même  pa/s. 

a.  ^.  La  même  variété  dans  un  argile  f  ^nginense  ;  d^Almaden. 

TROISIEME    ORDRE.  ^ 

Substances  métalliques  ojydables  y  mais  non 
réductibles  immédiaiemenL 

-|-    SF.B  s  IB^I.  EU  BIT  T      DUCTILES. 

PREMIER    GENRE. 

PLOMB. 

V\  EspicB.  PLOMB  NATIF. 
(  Première  partie  ,  p.  1 1 3  et  39S.  )  * 

Le  Plomb  natif  a  été  tronvé  parmi  des  prodnctîoBS  vok» 
caniqnes  ,  dans  Itle  de  Madère,  par  M.  Ratké  ,  savant  Da- 
nois, n  est  en  petites  masses  contowiiées  engagées  dams  bb* 
lare  Uadre.  (  ZTiz»/ ,  Traité,    t. 3,  p. 4^2.) 


F 


/ 


(307) 

L  existence  du  plomb  natif,  admise  par  quelques  minéralogistes 
et  révoquée  en  doute  par  le  plus  grand  nombre ,  paroît  aujourd'hui 
bien  coustatée«  Il  en  e&t  ainsi  du  moins  pour  celui  que  M.  Katké  a 
découvert. 

M.  Lescbevîn,  Commissaire  des  Poudtes  et  saFpêtres  à  Dijon  ,  a 
donné  dans  sa  traduction  des  Tableaux  de  Chimie  de  Tromms- 
dorff ,  Ja  description  d'un  morceau  qui  lui  a  présenté  tous  les  carac- 
tères du  plomb  pur ,  et  qu'il  regairde  comme  du  plon^b  natif  ;  nous 
la   rapportons  ici. 

«  Le  plomb  y  est  en  globules,  dont  quelques-uns  sont  gros, 
comme  dea  pois,  et  s'enchâssent  les  uns  dans  les  autres;  ces  glo* 
bules  ont  des  facettes,  mais  les  angles  en  sont  tellement  obtus 
qu'il  n'est  pas  possible  de  les  déterminer  exactement.  Le  métal 
-  est  encore  disséminé  en  grains  très*fins  dans  une  gangue  tenant^,  s 
aVec  des  .pyrites ,  du  fer  spathique.  Les  globules  sont  poreux  sur 
quelques  facettes ,  et  pleins  sur  d*autres  ;  ces  pores  leur  donnent 
un  aspect  scoriacé,  doiit  la  gangue  n'est  pas  même  exempte,  et  qui 
pourroit  faire  penser  que  ce  morceau  est  un  produit  volcanique,  si 
cette  gangue  n'étô^t  pas  enchâssée  dans  deux  pjetites  salbandes  de 
quarz,  farcies  de  pyrites,  qui  donnent  au  morceau  l'air  d'un  petit 
filon.  (Ouvrage  cité,  Pn^cé,  p.  1 4)  ' 

1.  Plomb  natif  volcanique  amorphe)  de  Madère;  deux  petits 
fehan'tillons  :  donnés  par  M.  Katké  à  qui  l'on  en  doit  ht  découverte. 

IL«  Espèce.  PLOMB  SULFURÉ. 

(  Première  partie  ,  p.  1 14  et  298.  ) 

/  Galène  ou  Mine  de  Plomb  sulfureuse ,  R.  D.  —  Plomb  minéralisé  z 

parle  soufre  ,  Galène  ,  Bbbom.  " —  Id. ,  et  Sulfure  de  Plomb ,  De  B.    ^ 
—  Galène ,  Plomb  sulfuré,  Delam.  —  Bleiglanz,  W.  et  Karst.  — 
Galena ,  Petr.  — Id» ,  Hbrrg. —  Id.^  Kirw. — La  Galène ,  Broch. 

PL  s.  cristallisé,— lamellaire^  et — laminaire, — Galène  cristallisée, 
Mine  de  plomb  tessulaire,  G.  à  grandes  facettes,  et  G.  à  petites 
facettes  ,  R.  D.  —  Id.  ,  De  B.  ,  Delam.  ,  etc.  -^  G.  crislallizata  , 
Pbtr.  —  G.  comun,  Herro.  —  Common  Galena,  Kirw.  —  Le^ 
O.  commune,  Broch.-— Alquifoux  ou  Mine  de  vernis,  des  Potiers, 

PI.  s.  crété.  —  G.  en  crêtes  «ie  coq  ,  R.  D.  —  là^ ,  Delam. 

PI-  i.  granulaire,  —  G.  à  petits  points  brillans  ,  R.  D.  —  M.  à4 


(  3o8  )     ' 

plomb  grainelée  OU  G.  en  grains,  ou  brillans  ou  chatoyans,  Boma&b. 
—  G.  écailleuse  testulaire  ou  G.  chatoyante.  De  B. 

PI.  s.  strié. — G.  striée ,  G.  palmée  et  G.  radiée ,  R.  D.  ^ — G.  écaii* 
leuse  striée  et  G.  palmée  ,  De  B. 

Pi.  s.  compacte,  —  G,  compacte ,  R.  D.  —  M.  *  de  plomb  com- 
pacte, molle,  sulfureuse,  Bohare.  —-.G.  compacte,  DeB.  — 
Blcischweif  ^  W.  et  Karst.  —  G.  compacta  ,  Herao.  —  Compact 
G ,  KiRw.*  —  La  G.  compacte ,  Broch. 

Pi.  s.  spéculaire.  —  G.  spéculaire ,  R.  D.  —  Plomb  hydrogéné- 
pbospburé  spéculaire  ,  Delam.  —  Slickenside  ,  des  Mineurs  du 
Derbysbire. 

VARIÉTÂS   DE   FORMES. 

Plomb  sulfuré  unisénaire  ; 

La  forme  du  Pl  s.  cubo-octaèdre  dont  les  six  faces  carrées  sont 
surmontées  de  pyramides  k  quatre  faces  très-surbaissées ,  à  peu 
ptès  comme  dans  la  chaux  ûuatéehexatétraédre.^Ta/î^,  i8i  i. 

ANNOTATIONS. 

i       :^  ...       .  .    , 

\  Le  Plomb  sulfuré  ^  la  seule  des  mines  de  ce  genre  qui  soît 

Fobjet  direct  d'une  exploitation ,  se  rencontre  à  la  fois  dans 
toutes  les  sortes  de  terrains.  Il  existe  en  très^grande  abon- 
dance sons  la  forme  de  veines  dans  les  montagnes  anciennes , 
notammept  en  Transylvanie ,  et  dans  les  montagnes  a  coa« 
ches.  Il  se  trouve  aussi  en  lits  danâ  les  montagnes  primor- 
diales ;  mais  très-rarement  :  il  est  dans  le  schiste  micacé  en 
Silésie.  On  le  rencontre  anssi  en  conches  dans  les  monta- 
gnes strateuses  y  avec  le   zinc  oxydé  ^  comme  an  Derbj- 
shire  (i)  en  Angleterre*  dans  le  département  du  Lot ,  en 
France  ;  et  même  dans  des  terrains  d'ail nvion  ,  comme  à  Tar- 
nomtz  (12)  en  Silésie  (  Daubuisspn  ) ,  et  dans  les  environs  de 
Dottel  ,  Kaldenick  et  Peterhied ,    département  de  la  Roer. 
(  ly Artigues  ,  J.  des  M.  t.  22  ,  p.  34i  )•   Les  substance^ 
qui  raccompagnant  sont  :  la  chan:;^  carbonatée  pnre  on  fer- 
rifère,  la  chaux  il uatée ^   la    baryte  fluatée,  le  qoarz,  elles 
grenats,  l'argent  snlfnré,  l'argent  rouge,   la  plupart  des 
«utr.es  inin.es  de  plomb  auxquelles  il  sert  de  gangue,  le  ciii<* 


C  5o9  ) 

vre  pyriténx ,  le  fer  anlFarë ,  le  zinc  snlfarë ,  l'antîmoîne 
snlfaré  ,  le  bismuth  natif,  le  tellure^  etc.  Ce  minorai  qui 
abonde  en  nue  multitude  de  lieux  de  l'Allemagne,  de  la 
Suède,  de  l'Angleterre,  de  l'Espagne  (3),  etc.,  est  son- 
Tent  traite  comme  mine  argentifère.  La  France  en  possède 
des  mines  très-importantes  ;  la  première  est  celle  de  Pesaj 
(4)  9  département  dn  Mont-Blanc  ;  viennent  ensuite  celles 
de  Pompean ,  de  Ponllaoen  etd'Hoelgoet ,  dans  la  ci-devant 
Bretagne,  de  Vedrin  ,  près  delï'amnr ,  de  Pleiberg^  dép.  de 
la  Roer ,  etc. ,  etc.  C'est  une  des  substances  minérales  les  plus 
communes,  on  la  trouve  presque  partout.  —  M.  Rozière 
en  a  reconnu  d'anciennes  exploitations  en  Egypte. 

Le  plomb  sulfuré  est  presque  toujours  mélangé  d'une  petite  quan- 
tité d*argent  ou  de  sulfure  d'argent  ;  quelquefois  même  ce  métal  s^ 
trouve  en  proportion  assez  considérable,  pour  dédommager  seul  de$ 
Irais  d'exploitation. 

Le  plomb,  assez  rare  dans  TAsie-Boréale , abonde  dans  les  mon* 
tagnes  de  formation  calcaire  que  renferme  la  partie  nord-est  de  la 
Nouvelle-Espagne- ,  surtout  dans  le  district  de  Zimapan  ,  près  du 
Beal  del  Cardonal  et  dé  Lomo  del  X^i'o  >  dans  le  royaume  du  Nou- 
veau-Léon ,  près  de  Lina^ès  ;  et  dans  la  province  du  Nouyeau- 
Santander,  près  de  Saint-Nicolas  de  Croix.  {Humboldt^  t.  2^  p.  583.) 

«  Une  très-grande  partie  de  l'argent  que  fournit  annuellement 
l*£urope  ,  dit  M.  de  Humboldt ,  est  due  au  Plomb  sulfuré  argen- 
tifère {jSilberhaldger  Bleiglanz  ) ,  qui  se  trouve  tantôt  sur  lés  filons 
qui  traversent  les  montagnes  primitives  et  de  transition  ,  tantôt  sur 
des  coucbes  particulières  (  Erzfioze)^  dans  des  ro<^bes  de  formation 
secondaire.  D>ans  le  royaume  de  la  Nouvelle-Espagne ,  la  plupart 
^es  filons  offrent  aussi  un  peu  de  Galène  argentifère  ;  mais  il  n'y  a 
qu'un  très-petit  non^bce  de  mines  dans  lesquelles  les  minerais  de 
plomb  soient  robjet  particulier  de  l'exploitation.  On  ne  peut  compter 
parmi  ces  derniers  que  les  mines  des  districts  de  Zimapan ,  du  Par- 
ral  et  de  San-Nicolas  de  Croix.  (  Essai  sur  la  Nouvelle-Espagne , 
t.  2  ,  p.  3io.  } 

(j)  M.  Tonnellier  ,  Garde  des  Collections  minéral ogiques  de  la 
I>irection  générale  des  Mines  de  l'Empire ,  dont  noua  avons  eu  Toc- 


C5io) 

ciksion  de  citer  plusieurs  fois  les  iatéressans  travaux ,  a  dokmé*  dans 
le  lyi  la  du J.  des  M.  (p.  loo  à  lao),  d'après  louvrage  de  Maw» 
sur  la  Minéralogie  du  Derbysbire  ,  la  description  des  mines  de 
plomb  de  cette  partie  de  TAogleterre.  Le  plomb  sulfuré  s*y  trouve 
soit  en  couches  ,  dans  des  montagnes  calcaires  coquillières  ,  soit  en 
▼eines  ,  dons  d*autres  montagnes  strateuses  composées  de  couches 
calcaires  et  de  couches  d'une  roche  amygdaloîde  que  les  Anglais 
nomment  Toadstone,  Ckannel  et  Cartdin,  Un  phénomène  bien 
remarquable  que  ces  mêmes  veines  présentent  ,  c'est  qu'elles  se 
suivent  dans  les  bancs  calcaires  qu'elles  traversent^  sans  quil 
existe  de  tiaces  de  leur  passage  dans  les  bancs  de  Tamygdaloide 
qui  séparent  les  bancs  calcaires.  Ces  montagnes  renferment lieau- 
Goup  de  grottes. 

(s)  La  couche  de  Galène  des  environs  de  Tamowitz  repose  sur 
un  calcaire  ccquillier  compacte  imprégné  de  bitume  et  est  recouverte 
par  une  marne  calcaire  compacte  dont  les  cavités  renferment  des 
cristaux  calcaires  et  du  zinc  oxidé  ;  au-dessus  de  ce  banc  est  une 
autre  marne  imprégnée  d'ocre  de  fer ,  quelquefois  en  assez  grande 
quantité  pour  être  exploitée  comme  mine  de  ce  métal ,  etc.  Cette 
couche  produit  annuellement  environ  1 5, ooo  quintaux  de  plooib 
et  2000  maj^cs  d'argent.  (  J.  des  M.  ,  t.  17  ,  p.  3^5  et  suiv.) 

(3;  Les  mines  de  plomb  renfermant  de  Targent  sont  tiès-com- 
mnnes  en  Espagne ,  et  particulièrement  dans  la  Sierra-Moxena.  La 
mine  de  Linarès  dans  le  royaume  de  Jaen  est  en  filons.  Oa  y  trouva 
de  mon  temps ,  dit  Bowles ,  un  bloc  de  Galène  de  60  pieds  d'épais- 
seur ,  sur  tous  sens.  (Hist  nat.  de  FJEspagne ,  1 776  ,*p.  4  >  ^  ) 

Le  Journal  des  Mines  renferme  une  foule  de  Mémoires  sur  les 
inines  de  plomb  exploitées  dans  les  divers  départemens  de  l'Em- 
pire ,  et  sur  celles  qui  pourroient  T^tre  avec  avantage  ,  qui  sont  dus 
k  MM.  Baillet ,  Leuoir ,  Cordier  ,  Brochant.  Héricart  de  Thury  , 
D'Aobuîssoa,  Calmelet ,  Bouesnel,  Descotilsi  etc.,  auxquels  nous 
renvoyons. 

M.  Héron  de  Yillefosse  a  publié  dans  la  même  collection  (t.  1 7, 
p.  81  à  133  et  p.  i65  à  aoa)  »  un  Traité^ sur  la  préparation  des  mi- 
nerais de  plomb,  contenant  les  divers  procédés  employés  au  Uartz 
pour  cet  objet ,  qnî  est  d  une  grande  importance  pour  la  métallorgif; 
et  qui  renferme  en  même  temps  des  oiMervadons  curieuses  sur  !• 
gisement  du  plomb  sulfuié  dans  cetn 


i 

i 


•    -  (  5ii  Y 

,  (4)  Lç  dimanche  1 6.  février  1 806 ,  le  Conseil  des  Mine*  a  présent^ 
à  S.  M.  une  médaille  offrant  d  un  côté  leffigie  de  TEmper^ur  ,  et 
de  l'autre  le  Mont-Blanc ,  caractérisé  par  un  géant  accroupi  sur  des 
rochers,  médaille  exécutée  d  après  les  idée*  de  M.  le  chevalier 
-  Denon.  L'Argent  dont  elle  a  été  fabriquée  prôveâoit  des  mines  de 
Pesay.  (P.  A.  FtfATi^iwr/,  Annuaire  du  dép.  des  Hautes-Alpes  de  i8o6.> 

1 .  Plomb  sulfu^  primitif,  grjsrlivide  ,  en  cristaux  d'un  beau 
volume  ,  l'un  d'eux  ayant  près  de  4  centimètres  (17  lignes)  d  épais- 
seur ;  d'Anna  berg  en  Saxe. 

1.  a.  V,  s,  primitif,  avec  chaux  fluatée  cubique  limpide,  mé- 
langée de  cuivre  p)  ri  feux,'  sur  la  baryte  sulfatée  concrétionnéé , 
terreuse  ;  du  Derbyshire  :  donné  par  M.  Heuland.       ,  ' 

2.  Plomb  &u\£wcé  cubo- octaèdre ,  gris-livide  ,  recouvert  en  partie 
de  chaux  carbonatée  ferro-manganésifère  perlée ,  avec  cristaux  de 
cuivre  gris  cubo-octaédre  ,  encroûté  de  cuivre  pyriteux,  sur  la  grau- 
wacke  ;  deClausthal  au  Hartz  :  envoi  du  maréchal  duc  de  Trévise. 

2.  a.  P.  s.  cubo-octaèdre ,  gris-cendré ,  avec  zinc  sulfuré  biforme 
et  fer  sulfuré  cubique ,  dans  le  grenat  en  masse ,  jaune-verdâtxe  ;  de 
Dognatzka  dans  le  Bannat.        ^ 

2.  a,  P.  s.  cubo-octaèdre  aîongé ,  dont  les  cristaux  éclatans  et 
d'une  forncie  très-nette.,  sont  entremêlés  de  cristaux  de  quarz-hyalin 
prisme  alterne ,  de  zinc  sulfuré  brun,  et  de  fer  suli'uré  ;  de  la  minQ 
de  Saint- Antoine ,  à  Dognatza* 

2.  c.  P.  s.  cuboroctaèdr^ ,  sur  chjaux  fluatée  bordée,  violette,  et 

cristaux  de  quarz-hyalin  dodécaèdre ,  avec  spath  brunissant  et  fer 

•  sulfuré  ;  de  Allehheads  dans  le  Nortnumbeiland  :  beau  morceau 

donné  par  M.  Heuland,  avec  deux  autres  appartenant  à  la  même 

variété  et  venant  de  £jam  et  de  Castleton ,  dans  le  Derbyshir^e. 

a.  d»  Ma^e  cuboïde  de  plonîb  sidfuré ,  gris-livide  ,  formée  par 
la  réunion  de  beaucoup  de  cristaux  cubo-octaédres  ^  arrangés  de 
telle  sorte  que  Tassemblage  total  présente  encore  la  Egure  à  peu  prè» 
régulière  de  cette  même  variété  :  de  Saxe. 

V  a.  e.  Suite  de  morceaux  relatifs  à  la  variété  cubo-oçtaèdre ,  la 
plus  commune  des  formes  propres  à  cette  espèce ,  sûr  diversesgan- 
gués  et  de  différens  pays. 

5    Plomb  sulfuré  octaèdre ,  ea  cristaux  porxi^  dont  la  surface 
est  chargée  de  trèsrpetits  critcauz  de  plomb  car^^qaté)  avac  chaux 


(   Sl2   ) 

fiuatée  cubique  ,   sur   zinc   sulfuré  iainellaire  ,    brun  -  rougeâtre  ; 
d'Angleterre. 

3.  a.  Echantillon  de  la  même  variété ,  etc. 

4.  Plomb  sulfuré  triforme ,  en  cristaux  groupés ,  remarquables  par 
leur  volume  et  surtout  par  le  vif  éclat  de  leurs  faces ,  avec  cbaux 
carbonatée  dodécaèdre ,  jaune  pâle  ,  sur  zinc  sulfuré  brun ,  mélangé 
de  cuivre  pyriteux  ;  de  Scbemnitz  en  Hongrie. 

4.  a.  Autre  beau  morceau  de  la  même  variété  sur  le  quarz  ^  avec 
ftinc  et  fer  sulfurés  ;  de  Freyberg  en  Saxe. 

5  et  6.  Plomb  sulfuré  unihinaire  et  PL  s.  octotrigésimal ,  écla- 
tans  :  deux  petits  cristaux  isolés. 

7.  Plomb  sulfuré  crété  *  en  grandes  lames  arrondies ,  minces  et 
sonores ,  éclatantes  ,  imitant  la  chaux  sulfatée  crétée ,  et  renfer- 
mant entre  elles  du  Cer  sulfiuré  concrétionné  ,  sur^  le  zinc  »ulfuré 
laminaire  brun  ,  mélangé  de  PL  suif.  lamellaire  ;  du  Pacherstolln 
à  Schemnits. 

5.  Plomb  sulfuré  laminaire,  irisé  superficiellement,  avec  FI.  s. 
lamellaire  et  granuleux ,  et  cuivre  pyriteux  ;  de  Bleystadt  en  Bohème. 

8w  tt.  La  même  variété  de  PouUaoen ,  département  du  Finistère. 

9.  Plomb  sutftiré  iameUairgy  engagé  sous  la  forme  de  petites 
couches  pamlièles  ,  dans  la  chaux  carbonatée  laminaire  ;  dn  Der- 
bjshire  :  donné  par  M.  llawe. 

10.  Plomb  sullnré  granulaire ,  à  grains  très-fins ,  érJaians ,  avea 
baryte  sulfatée  compac  e  disséminée  ;  dn  Hars. 

10  «•  I^usiears  antres  motceaux  de  la  même  Taiiété. 

1 1 .  Plomb  sulfuré  strié  ,  avec  ièr  spadiique  laminaire  ,  et  plomb 
sulfuré  lamdlaire  ;  de  Pegau  en  Styrie. 

is.  Plomb  saUnrécoii^NicCe;  dn  Barbara  ScoQn,  danslepaysde 
SaUourg. 

la.  âu  Le  même  de  Tymitx ,  en  Basse-Auindie. 

i5.  Plomb  sulfure  qtèrmtaire^  sur  la  chaux  carbonatée  bitomiai- 


lere  «  mélanj^  de  sine  sulfuré;  de  Keyberg  eu  Caiinthie  :  deux 
beaux  morceaux. 

On  troure  cette  variété  dans  le  Deibysliiic  sur  la  baijte  salEaiée 
compacte,  hlanrhàtre^ 


r 


(  5i3  ) 

Le  nombre  des  morceaux  de  Plomb  sulfuré  est  d'environ  cène,  en 
y  comprenant  les  échantillons  placés  sur  le  gradin  d'étude. 

Les  variétés  PL  s.  pantogène ,  pentacontaèdre  et  unUénaire  *  , 
inaB(]uent  encore. 

APPBITDICB. 
I»    PLOMB    SULFURÉ    ANTIMONIFERE. 

Spiesglanzblei ,  Karst.  —  Antinwnial  Sulpkuret  Lead  Ore  , 
'Bournonite  ;  I'homs.  : —  Plomb  antimonié  sulfuré ,  Bbono.  —  Ga- 
lène antimoniale ,  Djslam. 

CARACTBBBS   BT   TARIETés. 

(  Hmij ,  Cours  de  Minéralogie  de  ^8i  i.  ) 

Exposé  à  Faction  du  feu  du  chalumeau  ,  il  décrépite  et  colore  en 
blanc  le  bout  de  la<  pince. 

M.  Thomson  qui  Ta  décrit,  d'après  MM.  de  Bournon  pt Hatchett , 
dit,  qu'il  se  trouve  cristallisé  et  en  masse  dont  la  couleur  est  le  gris 
de  plomb  foncé  tirant  sur  le  noir. 

Il  contient  d'après  l'analyse  de  M.  Hatcbett ,  plomb  42,62 ,  anti- 
moine 24» a3^,  cuivre  18,80 ,  soufre  1,7,  fer  1 ,20 ,  perje  2,  t5.  (  Thom-^ 
lo/z.  Système  de  Chimie,  trad.  franc,  par  M.  Hiffault ,  t.  7 ,  p.  4^^*  ) 

VARIÂTES    DE    FORMES. 

1 .  Plomb  sulfuré  antimonifère  lacunaire  ; 

Composé  de  petits  cristaux  cubo-ootaèdres  alongés  |  brillan^ , 
qui  laissent  entr*eux  des  interstices. 

2.  Plomb  sulfuré  antimonifère y»R^rmtf,« 

Formé  de  l'assemblage  de  beaucoup  de  cristaux  alongés  et  entre- 
lacés, en  forme  de  cordelettes. 

AKNOTATIOira. 

V 

Le  Plomb  snlfnré  antimonifère  se  trouve ,  en  Angleterre , 
dans  le  comté  de  Cornonailles,  et  à  Clanathal  an  Hartz. 
(  Thomson,  )  ^ 

1 .  Plomb  sulfuré  antimonifère  lacunaire ,  éclatant  dans  certai- 
nes parties,  miroitant,  sur  le  quarz-hyalin  dodécaèdre ,  chargé  de 
cristaux  de  plomb  sulfuré  cubo-octaèdre ,  irisés ,  s^ins  ou  corrodés 
et  d'autres  cristaux  de  zinc  sulfuré  brun-noirâtre ,  avec  spath  perlé  ^ 
blaxic-jaunfttre  ;   d'Angleterre. 


/ 


(  3i4  ) 

a.  La  même  variété,  avec  chaux  carbonatée  analogique  et  chaux 
fluatée  cubique  ;   du  méjne  pays. 
Ces  deux  beaux  morceaux  ont  été  donnés  par  M.  Heuland. 

II.    PLOMB    SULFURÉ    ANTIMONIFERE    ET    ARGENTIFÈRE. 

Argent  blanc,  de  Freyberg.  —  l^eissgfdtigerz ^  W.  et  Karst. 
— La  Mine  blanche  riche  fi»i  le  Weissgultigerz ,  Brock.  — Plumbi* 
Jerôtts  Amimoniated  Silver  Ore,  Kirw.  —  ff'itke  Silçer  On , 
Tkoms.  —  Mina  de  Pla^a  blarica ,  Heuiio.  —  Miniera  di  jirgento 
bianca  ,  Petr.  —Argent  blanc,  Brono.  —  Argent  et  plomb  sul- 
furés ,  Argent  blanc  ;  Delam. 

Sa  couleur  est  le  gris  de  plomb ,  et  sa  cassure  est  unie  à  grain 
tièsofin. 

L*Argent   blanc  se    tronve  à  Frejberg  en  Saxe ,  dans  la 
luine  d'Himmelafiirt  où  il  est  accompagné  de  plomb  snlfarc 
lamellaire,  de  zinc  anlfurë.  d'argent  rouge  ,  etc.  sur  le  qaan 
.   et  la  baryte  sulfatée.  ^  Il  se  trouve  aussi  an  Mexique  (i).. 

(i)  La  véritable  mine  à^ argent  blanc ,  est  très-rare  au  Mexique. 
Sa  variéié  blanc^risdtre ,  très-riche  en  plomb ,  se  trpuve  cependant 
dans  Tintendance  de  la  Sonora  ,  dans  les  Rions  de  Cosala  ,  où  elle 
est  accompagnée  de  galène  argeutirèie,  dWgent  rouge,  de  blende 
brune  et  de  baryte  sulfatée.  {Humboldt,  t.  a  ,  p.  5o8.  } 

*  in«.  ËspicB.  PLOMB  OXYDÉ  ROUGE. 

Native  Minium  -  Minium  natif,  SHiTHSOir.  —  Id. ,  Dblàm. 

(  Haûy ,  Tablean  comparatif ,  p.  80  et  247.  ) 
CouIetiT,  le  rouge  écarlate. 

Adion  du  Jeu  i  facilement  réductible  an  chalumeau,  sur  le 
charbon.  -  ' 

Le  Plomb  oxydé  ronge  se  trouve  disséminé  en  petites 
masses  dans  un  carbonate  de  zinc  compacte,  à  Langcnheck, 
pays  de  Uesse-Cassel  (i),  (  Smiihson  ,  J.  de  Ph.  t.  65  , 
p.  365. }  —  On  en  Ironve  és^lemeni  j^  Scfalangenberg  en 
Sibérie  (  1) .  arec  le  ploo.L^snlfiiré  lamellaire. 

(  )«  C^  Minium  motif  y  ^t  M.  Sflaitbsiw  >  ««  puok  toc  le  pn^ 


] 


r 


(3,5) 

duit  de  Taltération  d'une  galène  que  je  soupçonne  elle-même  une 
production  secondaire  du  carbonate  de  Piomb  métallisé  par  le  gaz 
hépatique.  Certaines  masses  de  ce  minium  renferment  un  noyau  de 
galène  intacte.  (  Mém.  cité.) 

(2)  Suivant  M.  Herman  le  Plomb  oxydé  rouge  deZméof  doit  son 
origine  à  Ta  Itération  de  la  galène  produite  par  un  embrasement  qui 
eut  lieu  dans  cette  mine  vers  1790*  (  Acad.  de  Saint-Pétersbourg  , 
vol.  de  i8oa  ,  p.  297.  )  * 

1.  Vlomh  oxydé,  graniflaire-massif,  rouge  écarlate,  en  masse 
composée  de  petits  grains  brillans ,  renfermant  du  plomb  sulfuré 
sulfuré  lamellaire  ;  de  Zméof  en  Sibérie. 

2.  Plomb  oxydé  rouge  terreux-incrusCant ,  Tou^^iaun^tre  y  sur 
baryte  sulfatée  lai^ inaire  ;  du  même  pays. 

'5.  La  même  variété  sur  matrice  argileuse  d\m  gris-brunatre. 

IV.  Espèce.  PLOMB  ARSÉNIÉ.  ' 

(  Première  partie ,  p.  1 1 5  et  7gS»  ) 

Massicot  natif,  des  Académiciens  de  Dijon. — Flokkenerz  j'K.arst-, 

Le  Plomb  arsénié  a  été  trouve  d^abord  en  veines  avec  le 
plomb  snlfnré ,  la  cbanx  iinatée  et  le  qnarz,  à  environ  4 
kilomètres  (  près  d'nne  liene}  nord*oaest  de  la  commune 
de  Saint-Prix-sons-fieuvray»  département  de  Saône  et  Loire, 
par  M.  Champeaux.  (  J.  des  M.  t.  10  ,   p.  543et8uiv.  ) 

M.  HëricarLcle  Thury  la  observé  diepuis  à  1  état  terreux  et  pul- 
vérulent dans  le  filon  de  .plomb  salfuré  de  la  montagne  de  THerpie , 
en  Oisans.  Ce  filon  renferme  en  même  temps  du  plomb  carbonate 
cristallisé  ,  du  plomb carb.  terreux /très-ricbe  en  argent,  du  cuivre 
gris  argentifère  ,  du  cuivre  carbonate  vert  ou  bleu ,  de^Fargile  et 
du  quarz.  (J,  des  M. ,  t.  aa  ,  p.  5o8.  ) 

T .  Plomb  zrsénièjllamenieux  ,  jaune  eitrin ,  daiis  la  chSvoL  ûuatés 
blanchâtre  mélangée  de  plomb  carbcmaté  noir  i  de  Saint-Prix. 

2.   Plomb  arsénié  terreux  ,  jaune ,  sur  la  cbaux  fluatée  concré- 
tionnée  ,  violette  ;  de  Saint-Prix  :  donné  par  M.  de  Cbampeaux  , 
.Ingénieur  en  cbef  dans  le  Corps  Impérial  d^s  Mines ,  à  qui  Ton  eii 
doit  la  découverte. 


1 


(  3,6  ) 

11  se  trouve  encore  ,  dit-on,  à  Champallement ,  à. une  lieue  de  . 
Neyers  ,  en  petites  masses  concrétionnées  ,  de  couleur  jaune. 

V.  EspàcB.  PLOMB  CHROMATÉ. 
(  Première  partie,   -p.  ii6  et  399.  ) 

Plomb  spathique  rouge ,  Pallas.  —  Id. ,  Lehmakn.  —  Plomb 
rouge ,  Oxyde  ou  Chaux  de  plomb  rouge ,  Macquart.  —  Oxyde  de 
plomb  spathique  rouge  ,  Dx  B.  —  Plomb  minéralisé  par  Tair  pur , 
Plomb  rouge  ,  Plomb  chromaté  ,  Delam.  ^—  Chromate  de  plomb , 
Vauqûelin.  —  Rotk  Bleierz ,  W.  et  Karst.  —  Spato  di  piombo 
rosso  ,  Pbtr.  —  Mina  de  plomo  roxo ,  P.  roxo  e&patico  ,  Herro. 
'-^  Red  Lead  Spar ,  Kirw.  —  Chromate  ofLead;  Red  Lead  Ore 
ùf  Siberia ,  Thoms.  -~  La  mine  de  Plomb  rpuge  ou  le  Plomb 
rouge ,  Broch. 

Forme  primiciçe.  Prisme  oblique  à  bases  rhombes ,  dont  la  coupe 
transversale  est  un  carré  ,  et  dans  lequel  l'incidence  de  P  sur  H  est 
de  loa^  5i'.  (  Haiiy  ,  Tabl.  comp. ,  p.  81  et  fig  ^S.  ) 

Le  Plomb  chromaté  se  trouve  ,  en  Sibérie ,  dans  nn  des 
filons  de  la  mine  d'or  de  Bérésof ,  à  3  lienes  ao  nord  de  Ca- 
therÎDebonrg^<(  snr  le  talc  granulaire  darci  et  le  quarz  gras , 
avec  le  fer  snlfaré  décomposé  aurifère.—  Il  est  accompagné 
quelquefois  de  cristaux  bron-^Terdâtres  que  M.  Vanquelia 
regarde  comme  une  combinaison  d'oxyde  de  plomb  et  d'oxyde 
de  chrome.  (  J.  des  M.  t.  6,  p.  <j6o.  ) 

M.  CoUet-Descotils  ayant  analysé  un  échantillon  de  Mine  de 
plomb  brune ,  rapporté  d^Zimapan  au  Mexique ,  par  M.  de  Hum- 
boldt,  y  a  reconnu  la  présence  du  chrome,  dans  la  proportion  da 
1 6  parties ,  sur  69  de  plomb  à  Tétat  métallique  (  Delametherie ,  J.  de 
Pb. ,  t.  62,  p.  38,  ou  Leçons  ,  t.  1  ,  p.  220.  ) 

1.  Plomb  chromeité  i^fiadrioctonal ^  rouge-aurore,  en  cristaux 
groupés ,  dans  le  quarz  gras ,  souillé  d'oxyde  brun  de  fer. 

1 .  a.  P.  c.  pjrramidé  sur  une  roche  talqueuse  jaunâtre. 
X.  ^.  P.  c.  pjrramidé^  portion  de  cristal  isolé. 

2.  Plomb  chromaté  dioctaèdre ,  sur  le  quara  gras ,  chargé  de 
petits  mamelons ,  bruns ,  luisans ,  dont  la  raclure  est  jauna  ver- 
dàtre.  (  Plomb  chromé.  ) 


3.  (L  P.  e.  diocraèdre  :  deux  cristaux  incomplets  y  isolés* 
3r  Plomb  chroma  té  lamelliforme' ,  en  lames  éclatantes  d'an  beat! 
rouge-aurore ,  sur  le  talc  granulaire  scbistoïde  blanc-jaunâtre ,  ren- 
fermant   de   petits  cubes   de    fer  sulfuré  décomposé,   trigljphe  ,' 
brun  :  morceau  d'un  beau  volume. 

3.  a.  La  même  variété  ,  dont  les,  lames  sont  disposées  en  étoile  ,' 
avec  cristaux  Tamelliformes  bruns  et  à  raclure  jaune-verdâtre  ,  sur 
une  gangue  semblable  à  la  précédente. 

Cette  rocbe  que  nous  appelons  talc  granulaire ,  d*après  M.  Tondi  V 
a  été  regardée  comme  un  Gneiss  par  quelques  minéralogistes  et  par 
d'autres  comme  une  Pierre  sablonneuse  ;  Pallas  en  fait  un  grès.  Sa 
structure  est  granulaire  et  elle  contient  dés  grains  de  quartz  disr 
•eminés  ;  mais  la  matière  du  Talc  y  domine.  , 

Tous  ces  morceaux ,  la  plupart  d'un  grand  volume ,  viennent  de 
la  mine  de  Beresof  :  ils  sont  au  nombre  de  douze. 

Les  cristaux  déterminables  de  cette  substance  sont  extrême-  * 
ment  rares.  ,  ' 

yp.  EspàcE.  PLOMB  CARBONATE. 

(  Première  partie ,  p>  117  299.  ) 

Mine  de  plomb  blanc)^e ,  R.  D.  — Plomb  minéralisé  par  Tacide 
aérien  ou  méphitique ,  Bergm.  —  Oxyde  de  plomb  combiné  avec 
Tacide  carbonique ,  Plomb  spathique  blanc.  De  B. — IVeîss  Bleierz, 
W.  et  Karst.  -^Cerussa  natii>a  ,  Spato  di  piombà  bianco;  Petr. 
—  Mina  de  Plomo .  bianco  ,  P,  espatico ,  Vidrio  de  p.  vativo  , 
Herro.  —  White  Lead  Ore  ,  Kirw. — La  Mine  de  plomb  blanch* 
bu  le  Plomb  blanc ,  Broch.  ^     v 

PI.  c.  terreux,  —  Mine  de  plomb  terreuse  blanche,  Céruse  native^' 
R.  D.  —  Plomb  terreux  blanc  ,  De  B. —  Bleierde ,  W.  et  Karst. 
^^Cerussa  natiça  ,  Petr.  — Plomo  terreo  ,  Herro.  —  Eartky 
Lead  Ore  ,  Kirw.  —  Le  Plomb  terreux  ,  Brocb.  —  Plomb  oxydé 
terreux  ,  Broko. 

Le  Plomb  carbonate  est  communément  "associé  sons  la 
forme  de  cristaux  nettement  prononcés ,  d^aiguilles  ou  de 
concrétions  et  en  masses  terreases  à  plusieurs  des  espèces 
de  ce  genre  ,  notamment  an  Plomb  sulfuré ,  dont  il  partage 
les  gisémens.  Il  se  rencontre  dans  les  yeines  avec  la  chaux 


V 


C  Si8  ) 

icarbonatee  ,  le  quarz,  le  enivre  carbonate,  le  fer  8nlfnré| 
la  chaux  fliiatëe ,  etc.  Les  mines  de  Gaztmonr  en  Sibérie 
fournissent  les  pins  beanz  cristaux  cônnns  de  cette  subs- 
tance ^  Tiennent  ensuite  celles  de  ^ellei^eld  an  Hartz,  de 
Tzibram  en  Bohême,  de  Lacroix  et  d'Huelgoet^  en  France. 

1.  Vlomh  carhonsiîé  octaèdre  blanc-jaunàtre ,  translucide ,  dans 
les  cavités  d'une  masse  terreuse  de  Fer  oxydé  jaune  ;  de  Sibérie. 

On  Trouve  la  même  variéié  de  forme  à  Huelgoec. 

a  Plomb  carbonate  ^'pyramidal  y  dans  une  gangue  semblable 
«t  du  mém^  pays. 

3.  Plpmb  carbonate  trihe^aèdre  j,*<la>méme  endroit. 

4*  Plomb  carbonate  teisactùnal ,  -liifapide ,  sur  P.  sulf.  cnbi4|Uf 
et  barj'te  sulfatée  terreuse  ,*  d'An^^leterre. 

4.  a.  Morceau  d*ua  beau  volume  présentant  réunies  les  variétés 
sexoctonale  et  sexduod/dmale ,  en  cristaux  simples  et  en  cristaux 
maclés^  sur  le  fer  oxydé  brun-rougeâtre  ,  incrustant  le  plomb  sul- 
furé lamellaire  ;  de  Pouilaoen ,  ;département  du  Finistère. 

5.  Plomb  carbonate  sexvigésimal  j  en  cristaux  croisés  oblitjuan- 
gles ,  souillés  d'oxyde  jaune  de  fer ,  avec  Plomb  carbonate  amor- 
phe ;  de  Sibérie.  • 

5,  a.  La  même  variété  en  cristaux  métalloïdes  ,  associés  à  de 
très-petits  cristaux  de  spath  perlé  jaunâtre  sur  plomb  sulfuré  lamel- 
laire ,  adhérant  au  gneiss  ;  de  la  Croix  dans  les  Vosges. 

6.  Plomb  carbonate  fiémitràpe  ,  blanchâtre-,  avec  plomb  sulfure 
cubique ,  fer  sulfuré  et  quarz ,  sur  P.  s.  laminaire  ;  de  Mies  en 
Bohême.  *      '^ 

7*  Plomb  carbonate  limpide  ,  en  lames  et  en  aiguilles  ,  dans  le 
quarz-agathe  grossier ,  grisiltre  ;  du  Hoferstolln  ,  près  de  Schemnitx 
en  Hongrie. 

8.  Plomb  carbonate  laminaire  ,  translucide  ;  portion  de  cristal 
d'un  grand  volume  ,  pesant  environ  S  hectogrammes  (  plus  d'une 
livre  ]  ;  de  la  mine  d'IIdekanski  ,  près  de  Terentuy  ,  en  Sibérie. 

■  9.  Plomb  carbonate  bacillaire  ,  blanchâtre  .  en  baguettes  striées 
profondément ,  cannelées ,  croisées  dans  difB&rens  sens  ;  de  Le&dhils 
en  Ecosse. 

10.  Plomb  carbonate  aciculmre ,  en  aiguilles  fines  et  déliées  \  d'un 


I 


I 


\      (5i9) 

lîlanc  soyeux  éclatant ,  entrelacées  les  unes  dans  les  autres  ;  â% 
Zellerfeld  au  Hartz. 

Ce  charmant  morceau  faisoit  partie  d'une  collection  de  miné- 
raux, remise,  à  Buffoa^,  pour  le  Cabinet  du  Roi,  par  les  MM. 
Jars ,  en  1770.  ^  .  , 

10'.  a.  P.  G.  aciculeUre ,  sur  le  fer  oxydé  rub^ineux ,  cloisonné  , 
brun-noirâtre  ;  du  Glucksrade  au  Harz  :  envoi  du  duc  de  IVévbe. 

10.  ^.  P.  c.  àcicidiUre ,  blanc-soyeux ,  avec  cuivre  carbonate  verd 
terreaux  et  C.  c.  bleu-lamelliforme  ;  du  Hartz  :  suite  de  morceaux. 

1 1 .  Plomb  carbonate  concréHonné-miKsif ,  en  mamelons  blancs* 
jaunâtres  ;  de  Sibérie. 

1 1'.  a.  PI.  concrétionné ,  blanc-jaunàtre ,  en  masse  arrodie ,  tu- 
berculeuse ,  à  csrssure  terreuse ,  colorée  superHciellement  et  par 
places  ,  en  rouge  de  lie  de  vin  ;  d'Angleterre. 

\%,  Plomb  carbonate  massif,  blanc- jaunâtre  ;  du  même  pays. 

On  le  trouve  quelquefois  en  petites  couches  séparées  par  des  cou* 
ches  minces  de  plomb  sulfuré  lamellaire. 

la.  ^.  PI.  œncrétionné'terreux ,  gris  et  gris-noirâtre  (  Verhâne^ 
greuie  Bleierde,  Karst.  ) ,  avec  PI.  carb.  noir  et  PI.  sulfuré  iàtti* 
oaire;  de  Nertschinskoi  en  Sibérie. 

Le  nombre  des  morceaux  de  Plomb  dolrbonaté  est  d^enviroti 
soixante  :  douze  d'entre  eux  appartiennent  aux  formes  détermina-» 
blés  ;  les  autres  offrent  les  variétés  baciikiire  ,  aciculaire ,  concret 
tionnée  et  terreuse. 

Les  variétés  annulaire  ,quadrisénaire  et  octoyigésimale  ne  sont 
pas  dans  la  Collection.  ^ 

▲  PPEI7DICB. 
I.    PLOMB    CARBONATE    NOIR. 

'  Sckxvarz  Bleierz ,  W.  —  Dunkleis  Bleispath ,  Karst.  —  Calce  di 
J^lomho  nera,  Petr.  —  Mina  de  Plombo  negro ,  Herro.  — -  La 
iZMCine  de  Plomb  noire ,  Broch. 

JLe  Plomb  "nûir  du  Traité  de  M.  Haûy  est  placé  aujourd'hui  *à  la 
•uitedu  Ploînb  phosphaté  sous  le  nom  dé  Pi.  sulfuré  épigène  ,  pris- 
jx»a tique  :  c'est  lé  Flofnh  hleu  des  Allemands. 

Xi'e'Plomb  carbonate  noir  se  trouve  avec  le  plomb  carbo« 
'nat^  orditiaire  dont  il  n'est  qa'nnc  modification  ,  à  Freybèr^»' 


(   320   ) 
ctaTshopau,   en  Saxe';  en  Angleterre,   eh  Transylvanie ^ 
en  France ,  etc.  ,  etc. 

1.  Plomb  carbonate  noir  amorphe ,  avec  Pi.  carb.  ordinaire  et 
•  Plomb  phosphaté  vert-jaunâtre  ;  du  Brisgaw. 

**  II.    PLOMB    CARBONATE    CtJPRIFBRE. 

Le  Plomb  carbonat^e  cnprifère  a  ctë  d&oavert,  par  M. 
Angnlo,  dans  la  mine  de  plomb  de  Lacroix ,  près  deLinarez, 
en  Andaloasie.  11  est  en  petites  masses  laminaires  éclatantes 
d'ane  belle  couleor  blene  qu'il  doit  an  enivre  carbonate  blea 
dont  il  est  pënëtrë.  {Hauy  ^  Cours  de  Minéralogie  de  1808.) 

\ÎV.  Espace.  PLOMB  PHOSPHATÉ. 

(  Première  partie  y   p.  1  »8.  ) 

Mine  de  plomb  verte ,  K.  D.  — -  Plomb  minéralisé  par  Tacide  phos- 
pliorique  ,  Bergm.  —  Oxyde  de  plomb  spatbique  vert ,  Phosphate 
^e  plomb ,  De  B.  — Mine  dé  plomb  vert  phosphorique  de  Fribo.urg 
et  Mine  de  P.  ph.  noirâtre  de  Huelgoet,  Plomb  phosphaté  ;  DEiiAM. 
'^^  Broun  Bleierz  et  Griin^Bleierz  ^  W.  — -  Gemeines  Phosphor- 
^/6»\K.AnsT.  —  Piombo  mineralizzato  dalV  acido  fosforico ,  Petr. 
"-^Mina  de  plomo  verde  et  M.  de  p.- par  do  ,  Hbrro.  —  PkoS" 
phated  Lead  Ore^  Green  et  Brown  Lead  Ore  ,  Ki&w.  —  La  Mine 
de  Plomb^verte  et  la  Mine  de  Plomb  brune ,  Broch. 

PL  ph.  muacoîde.  —  Plomb  phosphaté  brioïde ,  Brong. 

Le  Plomb  phosphaté  se  trouve  dans  les  Tcines  avec  le 
plomb  sulfuré,  le  plomb  carbonate,  le  qnarz  et  le  fer  oxydé 
dont  il  tapis.se  des  cavités.  On  le  rencontre  assez  souvent  en 
cristaux  réguliers;  mais  pins  communément  encore  sons  la 
forme^d'aiguilles  et  sous  celle  de  concrétions  ,  à  la  surface 
du  qnarz  amorphe  on  cristallisé,  sur  Je  plomb  sulfnré  ,  la 
baryte  sulfatée,  etc.  Les  morceaux  de  plomb  phosphaté 
d*une  belle  couleur  verte  viennent  plus  particulièrement  de 
Fribourg  en  Brisgaw, de  Clausthal  an  Hartz,  de  Tschopan 
en  Saxe ,  et  de  la  mine  de  Lacroix ,  dans  les  Vosges  ;  ceux  de 
d'une  leinte  brune  oa  rougefttre  des  mines  de  Bohême,  de 


r 


(  3.t  ) 

î^onllaoeki  et  d^Hnelgoet,  département  da  Pihîstère.  —  M. 
de  Hamboldt  en  a  trouve  de,  cette  dernière  couleur  à 
Zîroapan  an  Mexiqne. 

!•  Plomb  phosphaté  prismatique ,  vert'-jattnâtre  ,  çtt  petits  cris- 
taux luisans^,  assez  nets,  sur  le  quarsi  commun ,  souillé  d oxyde 
brun  de  ièr  f  de  Clausthal ,  au  Hartz  :  envoi  du  duc  de  Trévise, 

I.  a  Pi.  ph.  prismatique ,  vert ,  avec  P.  p.  aciculaire,  delà  même 
'     couleur,   dans  les  cavités  du  quarz  carié  j   de  Hofsgrund,  près  de 
Fribourg ,  en  Brisgaw. 

\.  h*  Pi.  ph.  prismatique,  vert-jaunàtre,  en  cristaux  entrelacés 
et  souillés  d*oxyde  jaune  de  fer  ^  sur  la  baryte  sulfatée  crêtée  ;  de 
Tschopau  en  Saxe. 

!•  c.  PI.  ph.  ^mm«t/^K6 ,  véTt«-grîsAtre  et  vert^jaunAtre ,  sur  le 
talc  granulaire  ;  de  Bérésof  en  Sibérie. 

1 .  i/.  La  même  variété ,  sur  le  quarz  souillé  d*oxyde  de  fer  et  sur 
le  fer  oxydé  compacte  brun  ;  du  même  endroit.  * 

1.  e.  Pl.ph.  prismatique  et  aciculaire,  brun<^rougeâtre ,  éclatant, 
8ur  du  quara  blanchâtre ,  renfermant  du  fer  et  du  zinc  sulfurés  ;  du 
Hoferstolln  près  de  Schemnirz. 

On  trouve  du  PI.  ph.  prismatique  de  couleur  gris-brunàtre  à 
lUieinbretenbach  ci^levant  pays  de  Cîologne. 

1.  y!  La  même  variété^  en  cristaux  prismatiques  iistidaires  et  en 
Aiguilles ,  dont  la  couleur  varie  du  blanc- jaunâtre  au  brun ,  spr  du  fer 
stj  Ifuré  blanc  roncrétionné ,   compacte  ;  de  Poullaoen  ,  prés   de 
Carhaix ,  départ,  du  Finistère. 

•8.  Vlomh  ^hosiphaiXé  péridodécàédre ,  en  cristaux  très-nets^  d'na 
beau  volume,  gris  nuancé  de  rougeâtre  ou  encroûtés  d'oxyde  noir 
de  fer  ;   du  même  endroit  :  plusieurs  morceaux. 

S  et  4*  plomb  phosphaté  triheœaèdre et  PI.  ph.  annulaire  p  verts  : 
deux  cristaux  isolés ,  du  Brisgaw. 

X>a    var.  annulaire ,    verte ,  se    trouve   aUssi  dans   la  mine  de 
j^^^sfy£  ea  Sihétie*  ffttUf ,  iSià, 

^^    Plomb  phosphaté  aciculaire  >  vert ,  sur  le  quarz ,  du  Brisgaw  : 
plusieurs  morceaux, 

^.    égm   W.  ph.  aciculaire,  brun,   en  aiguilles  entrelacées  plus  ou 
4[Iéliées ,  éclatantes  )  ou  en  concrétions  composées  d'aiguilles 


N 


^ 


tr^s-lraës  ,  sur  ]e  plomb  sulfuré  ,  le  fer  sulfuré  ,  etc.  ;  d'Huelgoet  : 
plusieurs  mon  eaux  donnés  par  M,  le  chev.  Geoffroy  St.  Hilaire. 

5.  b.  Pi    ph.  aciculaire ,  brun;  de  Hongrie. 

6.  Plomb  phospliaté  7nnsrcoz</& ,  vert,  en  petites  masses  sembla- 
bles à  de  lit  mousse  ,  sur  le  quarz  carié  j  du  Brisgaw  :  donné  par 
M.  Heuland. 

6.  a.  Suite  de  morceaux  de  la  même  variété ,  d*un  beau  voluxnf 
et  parfaitement  conservés. 

6.  b.  PI  pb.  concréiionné ,  vert-jauaâtre,  en  croûte  mince ,  sur 
le  plomb  sulfuré  laminaire  ;   de  la  Croix. 

I.e  nombre  «les  morcenux  de  Plomb  phosphaté  est  de  cinquante; 
parmi  lesquels  quarante  ou  à  peu  près  présentent  la  couleur  verte» 

!•  PLOMB  PHOSPHATÉ  ARSENIFERE. 

plomb  phosphaté  arsénié ,  du  Traité. 
*  Mine  de  plomb  verte  minéralisée  par  Tacide  arsenical ,  Pboust. 
— .  Miue  de  plomb  verte  de  Roziers,  Foïjkcroy.  —  Plomb  phos- 
phaté etarseniaté,  Dblam.  —  Plomb  arseniaté  ,  Mohr.  —  Muich* 
liches  Phosphorblei ,  Karst.  —  Tranbenerz ,  Karst.  et  K).laprotb. 
—  Mina  de  plomo  arsenical ,  Herrg.  —  Aneniate  ofLead, 
Thoms.  —  Arsenico-phosphorated  Lead ,  Kiaw.  —  Plomb  phos- 
phaté arseniaté,  Broch.  —  Id.  Brono. 

Les  analyses  de  M.  Laugier  ont  prouvé  que  le  minéral  apporté  de 
Saxe ,  par  M.  Mohr ,  Bous  le  nom  de  Plomb  arseniaté ,  est  bien  réel- 
lement un  Plomb  phosphaté  mélangé  d*acide  arsenique.  (Annales 
du  Muséum,  t.  6 ,  p.  i63  et  t.  7 ,  p.  SgS.  ) 


yâribtÉs  de  formes» 


1 ,  2t  et  3.  Plomb  phosphaté  arsenifére  priamaUtfue ,  trihexaèdre 
et  annulaire ,  jaunâtres  ;  de  Saxe. 

Les  mêmes  que  les  variétés  de  Plomb  phosphaté ,  vert  ou  brun , 
qui  portent  ces  noms. 

4.  Pi.  ph.  ars.  progressif,  de  Saxe. 

Le  prisme  à  1 2  pans  de  la  var.  péridodécaèdre ,  combiné  avec  les 
faces  de  Taunulaire  :  Haii  r ,  1 8  r  1 . 

5.  Pi.  ph.  ars.  isogone  ;  de  Saxe  :  Haiiy ,  181  a. 

Prisme  à  6  pans ,  terminé  par  des  pyramides  aiguës ,  à  6  face$  : 
les  faces  du  prisme  sont  presque  linédires. 


r 


o.  PI.  pli.  ats.  curviligne  ; 

La  variété  trihexnèdre  dont  les  Faces  sont  bombées  ;  dé  Sa  te  et 
des  environs  de  Pontgibaud  ;  Haûy  t  i8il» 

7.  Pl.  ph.  ars.  sublentii^ulnire ,  de  Saxe.  ' 

8;  Pl.  ph.  ai*s.  voncrêUohr^'mamelonné. 

ANNOTATIONS. 

Le  t^lomb  pbosphaté  asénifère  cristallisé  dé  coulienr  jan^* 
taâtre  se  tironve  à  Johan-Geor^en-Stadt ,  en  Saxe  ,  sur  le 
qharz  ^  dans  urie  veine  ,  qn»  fournît  de  l'argent  sulfuré,  de 
l'argenl  ronge  ,  etc.  —  La  variété  concrétiotinée  d'nn  vert» 
V jaunâtre  viekit  d^nn  filon  de  plomb  sulfuré  de  Rotiers  ,  près 
Pont-Gibaud  ,  dépàrtiement  du  Puy-de-Dôme  î  ce  filou 
traverse  nhc  hionlagnede  gneiss.  —  MM.  Rrotast  et  Aiigulo 
(i)  l'ont  observé  en  Andalousie.  (  J.  de  Ph;  1787,  t.  3o  , 
p.  394.  )  —  H  se  trouvé  aussi  dans  lie  Brisgavr  (2)  et  en 
Angleterre  (3). 

(l)  Le  lîlorab  arseûîral  dé  l'Andalonsié  ,  est  en  pérîtes  masses 
conrrétionnées,  botrioîdes,  dalis  le  quarz  et  dan*  la  baryte  sulfatée 
laminaii*e.  Sa  couleur  descend  par  n'urinres  du  vert-pré  au  jaimè  de 
\tL  cire  dont  elle  a  la  niiance  et  le  reflet  graisseux*  (  Mém.  cité  ) 

(a)  "Le  Plomb  arseniaté  s^  rencontre  aussi  dans  ta  mine  de  Haus* 
beden  ,  sur  la  montagne  deBlauenbtrg  ,  entre  Badènwei  1er  et  Baie. 
II  &*y  ]  résente  sous  la  forme  de  petites  masses  mamelonnées  ,  bifil- 
lantesét  d'un  jaune  de  cire  très-vif  11  est  associé  au  Plomb  sulfuré 
pur  ou  à  l'état  de  plomb  noir,  et  au  Plomb  carbonnté  en  masse  ou 
crisrallisé  :  lequarz  ,  la  baryte  sulfatée,  et  la  chaux  fluatée  de  di- 
verses couleurs  lui  servent  de  gangue.  (  Note  de  M.  Brard,  ) 

(5^  M.  Villiam  Gregor  a  décrit  sou^  le  nom  ^ArsenîcUe  de  plomb 
nati/',  lin  minéral  trouxé  dans  la  mine  de  Huel-^  inty-Ûnity  ,    pa- 
roisse de  Xjwnusap  ,  comté  de  G>rriOuaiIled ,  qui   nOus  pâroît  être 
é^^^lement  un  Plomb  pb«»sphaté  arseniiére.  11  est  jauiiitre  comme 
celui  de  Saxe  et  cristallisé  en  prismes  à  6  pans,  ou  simples  ou  ter- 
minés   par  des   pyramides  à  6  faces  ;   il  a  aussi  le  quarz  pour  gan- 
gue.   Mais  suivant  Tanafyse  il  contient  :  oxyde  de  plomb  69,  76, 
acide  arsenique  26  ,  40,  et  acide  muriatique  1  >  58»  (Nouv.  3uU. 
pbilofnathique,  t.  a,  p.  146. )  ' 


(324) 

Noas  plaçons  ici  en  quelque  sorte  par  appendice  nn  antre  raine- 
ra) de  plomb  trouvé  dans  les  mines  da  Derbjshire,  et  que  doqs 
avons  déjà  décrit  d'après  M.  Brochant  (  prem.  part.  p.  5oo)  »  sons 
le  nom  de  Plomb  muriaté.  D'après  les  analyses  de  MM  Chenevix  et 
Kiaproth  qui  s'accordent  parfaitement  entr 'elles ,  il  est  composé  de 
85  parties  d'oxyde  de  plomb ,  sur  8  d'acide  muriatique  et  6  d'acide 
carbonique.  M.  Thomson  le  nomme  Murio-carhonate  de  Plomb» 
( Système  de  Chimie,  trad;  franc. ,  t.  y ,  p.  <46i. ) 

T.  Plomb  phosphaté  arsenifère  «u^/tfiirictt/ixir^ ,  blanc-jamiàtre , 
sur  le  quarz  ;  de  Saxe. 

Plomb  phosphaté  arsemfere  mamelonné,  vert-jaunàtre  (  Traube- 
nerz ,  Karst.  )  en  concrétions  à  tissu  fibreux ,  sur  le  quarz  ;  du  filon 
de  plomb  sulfuré  de  Roziers  :  donné  par  M.  Lacoste.  . 

a.  a.  P.  p.  a.  concrétionné  ^  jaune  ,  fréquemment  nuancé  de 
verdâtre  ,  sur  la  baryte  sulfatée  laminaire ,  de  Badenweiler. 

La  collection  ne  possède  pas  d'échantillons  des  variétés  de 
formes  détermiuables  du  Plomb  phosphaté  arsenifère  de  Saxe. 

II.    PLOMB    SULFURÉ    ÉPIGÈNB^  PHISMATIQUE. 
I  Plomb  noir  ,  du  Traité. 

Plomb  bleu.  —  Blau^Bleienf ,  W.- 

Le  Plomb  snlfaré  épigène  prismatîqoe ,  se  trouve  avec  U 
plomb  phosphaté  brun  et  le  plomb  snlfaré  dans  la  mine 
d'Huelgoeten  France.  —  Â  Tschopaa  en  Saxe,  il  est  avec 
la  chaux  floatée  ,  la  baryte  sulfatée ,  le  plomb  carbonate 
ordinaire  ou  noir,  et  le  enivre  carbonate.  (  Brochant, 
t.  2  ^  p.  4o4-  ) 

1 .  Plomb  sulfuré  épig^ne  prismatique ,  en  cristaux  déliés  et  en 
aiguilles ,  dont  la  surface  est  d'un  beau  noir  et  la  cassure  brillante , 
sur  le  plomb  sulfaté  ordinaire  et  le  quarz;  de  Poullaoen. 

a.  PL  suif,  épigène  cylindroîde ,  en  prismes  arrondis  de  diffé- 
rentes grosseurs  ,  avec  plomb  phosphaté  brun  ,  zinc  et  plomb  sul- 
furés ;  du  même  endroit. 

VIIL*  Espèce.  PLOMB  MOLYBDATÉ. 
(  Première  partie  ,  p.  lao  et  3oo.  ) 
Mine  de  plomb  jaune ,  B.D.  —Oxyde  de  plomb  spathique  jaune  ^ 


J 


(  525  ) 

De  B.  —  Plomb  minéralisé  par  Tacide  tunstique  ou  molybdique  y 
Plomb  jaune  ,  Plomb  molybdaté  ;  Delâm.  —  Gelb-Bleierz ,  W.  et 
Kabst  —  Mina  de  Plomo  amarillo ,  Hehro.  —  Yellow  molybde 
nated  Lead-^Ore ,  Yellow  Lead  Spar ,  Kirw.  —La  Mine  de  plomb 
jaune  ou  le  Plomb  jaune  ,  Broch. 

LePiomb  moljbdatë  a  été  trooTé  d'abord  à  Blejbergp,  en 
Carlnthie,  dans  une  veine  de  plomb  solforé,  où  il  a  pour 
gangue  la  chaax  carbonatée  compacte.  On  Ta  rencontré  de- 
puis en  Hongrie,  en  Transylvanie,  et  à  Leadbils  en  Ecosse. 
— -  M.  de  Hnmboldt  en  a  rapporté  de  Zimapan  an  Mexi- 
que,  on  il  est  également  snr  la  chaux  carbonatée  com- 
pacte. 

I.  Plomb  molybdaté  bis-unitaire  ,  jaune-pâle,  en  cristaux  très- 
nets  ,  sur  plomb  molybdaté  concrétionné  en  masse ,  avec  plomb 
sulfuré  laminaire ,  disséminé  ;  beau  morceau  du  poids  de  4  kilogr. 
environ  (plus  de  8  livres)  ;  de  Bleyberg/en  Carinthie. 

1.  a»  PI.  m.  bis-unitaire ,  jaunâtre,  sur  chaux  carbonatée  com- 
pacte blanchâtre ,  nuancée  de  rougeâtre;  du  même  pays. 

2.  Plomb  molybdaté  épointé ,  avec  P.  m.  Ins-'unitaire  et  argile 
lithomarge ,  sur  une  gangue  semblable  ;  du  même  pays. 

3.  P)omb  'molybdaté  basé ,  orangé ,  en  petits  cristaux  éclataùs  , 
avec  plomb  carbonate  hemitrope  et  cuivre  carbonate  vert  concré- 
tionnéf  dans  les  cavités  d'une  argile  rougeâtre  ;  de  la  mine  de  Saint- 
Antoine  ,  à  Koresbanya  en  Transylvanie. 

4.  Plomb  molybdaté  biforme  ,  de  la  même  couleur  et  dans  une 
gangue  semblable  ;  du  même  endroit. 

4.  a,  La  même  variété  sur  la  chaux  carbonatée  ;  de  Bleyberg. 

6.  Homb  molybdaté  décioctonal,  jaunâtre ,  sur  calcaire  com- 
pacte ;  de  Bleyberg. 

6.  Plomb  molybdaté  laminaire ,  jaune,  nuancéde  verdâtre,  trans- 
Jucide,  en  grandes  lames  éclatantes  et  entrelacées  ,  dont  les  inters- 
tices sont  remplis  de  Pi.  m^  lamelliforme  et  d'argile  lithomarge  jau- 
nâtre ;  morceau  d*un  beau  volume  ;  de  Bleyberg. 

y.  Plomb  molybdaté  lamelliforme  ,  jaune  pâle ,  sur  la  chaux  car- 
bonatée compacte  f  de  Bleyberg  :  plusieurs  beaux  morceaux  et 
«charitillons. 


y 


C  526  ) 

8.  Plomb  niolybdaté  massif,  jaunâtre  ,  à  caasure  luisante ,  cbargâ 
de  cristaux  lamelliformes  de  la  même  substance  ;  du  même  pays. 

La  suite  relative  au  plomb  moljbdaté  est  particulièrement  remar- 
quable par  le  volume  et  la  fraîcb^ur  des  morceaux  qui  la  compo- 
sent ;  ils  sont  au  nombre  de  dix^huit ,  non  compris  les  échantillons 
^u  Gradin  d*£tude. 

l^a  variété  P.  m.  primitifs  manque. 

iX^  EspècB.   PLOMB  SULFATÉ. 

(  Première  partie  ,  p.  iQi  et  3oo.  ) 

Vitriol  de  plomb  natif,  Witperinq.  —  Plomb  sulfaté,  Sulfate 
de  plomb,  Delà  M.  —  Natûrlicker  Blewitriol ,  W.  —  Blewitriol^ 
Karst  —  Pioinbo  mineralizzato  d'ail  acido  'vitriolico ,  Petr.  — 
F'itriolo  de  plomo  natiço ,  Herbo  —  Natwe  Vitriol  ofLeaà,  ^ 
Sulfate  ofLeadt  Taons. -—Le  Vitriol  de  plomb  natifs  Brocb. 


CARACTERES^ 


Pesanteur  spécifique ,  6,3oo ,  suivant  Klaprotb. 

Forme  primitiçe.  Octaèdre  rectangulaire ,  dans  lequel  Tincidence 
de  P  sur  P  est  de  109J  iS'  et  cçUe  de  P''  sur  P^ ,  de  5S^  3.8'.  (  Htaiyy 
TabL'  comp.  ,  p.  83.  ) 

ANNOTATION». 

Le  Plomb 'Sulfaté  a  été  troové  d'abord,  par  M.  Witbe- 
ring ,  dans  l'île  d'Ânglesej  ,  sons  la  forme  de  petits  cristaux 
dans  les  cavités  d'an  fer  oxydé  bron,  mélangé  de  coirre 
pjriteux  et  de  enivre  sulfuré.  —  MM,  Proust  et  Angnlo  Tont 
rencontré  ansiii,  tantôt  en  cristanx  dans  le  plomb  snlforé 
carié ,  et  tantôt  en  croule  à  sa  surface  ,  dans  les  mines  de 
plomb  de  l'Andalousie.  (  J.  de  Ph.  1787,  t.  3o  ,  p.  394-)  — 
Il  existe  en  lames  demi-transparentes  et  d'un  éclat  très-vif  a 
Wanlock-Head  près  de  Leadhils  en  Ecosse.  (  Kloproth^  Mé- 
moires de  Chimie  ,  trad.  franc,  t.  2  ,  p,  322«  ) 

I*  Plomb  sulfaté /'rzmifi/',  blanchâtre ,  translucide  ,  dans  le  fer 
oxydé  rubigineux ,  irisé  dans  quelques  endroits  et  mélangé  àe  ^^ 
oxydé  terreux  jaune  ;  d*Anglesey  :  donné  par  M.  Mawç« 

\,  ^  PI.  suif.  primit//-cunéîjhrm9* 


C  527  ) 

a  et  3.  Plomb  sulfaté  semi-prismé  et  P.  s.  trihexaèdre ;  ftur  une 
§ angue  semblable  et  du  même  4)ays. 

SEGOND  GENRE. 
NICKEL.  V 

P^  EspècE.  NICKEL  NATIF.  . 

Haarhies ,  W.  —  Gediegen  Nikkel ,  KLAPaoTB.  —  Id. ,  Karst. 
—  La  Pyrite  capillaire  ,  Broch. 

CARACTERES. 

Le  Nickel  natif ,  d'après  les  expériences  de  M.  Lelièvre ,  se  dis- 
«put  complètement  dans  Tacide  sullurique  et  n'éprouve  aucun 
changement  dans  l'acide  nitrique,  f  xjjosé  à  l'action  du  feu  du  cba- 
lumeau ,  au  bout  d'une  f^ince  de  platine  ,  il  devient  noirâtre  sans  se 
fondre  et  sans  répandie  d'odeur  d'arsenic  ,  ni  d'acide  sulfureux  \  il 
colore  légèrement  en  bJeu  le  verre  de  borax.  (  Tonnellier  ,  J.  des 
M. ,  t.  22  ,  p.  521.  ) 

M.  Klaproth  a  rendu  un  nouveau  service  à  la  minéralogie,  en 
*  prouvant  que  cette  substance  dont  on  avoit  fait  successivement  un 
fer  sulfuré  capillaire  et  une  variété  de  Bismuth  sulfuré ,  est  du 
Nickel ,  mêlé  d'un  peu  de  cobalt  et  d'arsenic.  C'est  sans  doute  la 
présence  de  ce  dernier  qui  empêche  ici  le  Nickel  de  manifester  sa 
vertu  magnétique.  {Haûy  fOowrs  de  Minéralogie  de  i8o8et  Tabl. 
comp.,  p.  25a.  ) 

ANNOTATIONS. 

Le  Nickel  natif  se  trouve  à  Annaberg^  ,  Schnéeberp^  et 
Johann- Georg;cn*Stadt,  en  Saxe,  dans  les  yeines  de  mon- 
tagnes |>rimitives  ;  et  dans  celles  de  montagnes  de  transition 
à  Andréasberg  au  Hartz. 

I.  Nickel  nnùî  capillaire  ,  jaune  de  laiton  ,  sur  le  quarz-agathe 
grossier  ,  nuancé  de  rouge  ,  hématoïde  et  drusique  ;  de  Johann- 
Oeorgen-Stadt ,  en  Saxe* 

a.  Nickel  n&ù(  capillaire  ,  en  très-petits  filets  entrelacés,  dans 
)es  cavités  d'un  fer  sulfuré  mélangé  de  plomb  sulfuré  j  d'Andreasberg 
-   AU  Hartz  :  deux  beaux  morceaux. 


(3.8) 

.      IP.  EspicE.  NICKEL  ARSENICAL. 

(  Première  partie  ,  p.  i  a3  et  3oi •  ) 

Mine  de  cobalt  arsenicale  rougeâtre,  Saob.  —  Mine   de  cobalt 

tenant  cuivre,  etc.,  ou  Kupfernickel,  R.  D Nickel  combiné  avec 

le  fer ,  Tarsenic  et  le  soufre  ,  Db  B.  —  Nickel  avec  fer  ,  cobalt  et 
arsenic  minéralisé  par  le  soufre  ,  Bbrgm.  —  Kupfernickel ,  Nickel 
arsenical ,  Delam.  —  Kupfernikkel,  W.  et  Karst.  •—  Nickel  mi- 
neralizzato  dal  soî/o  ,  e  dalF  arsenico  ,  con/erro  e  cobàLto;  Kup^ 

fernickel,  Vetk. -^  JVicolo de  co^re,  Hbrrg Snlphurated  Nickel, 

'    KiRw Copper  Nickel^  Thoms.  —  Le  Kupfernickel ,  Broch. 

Le  Nickel  arsenical  se  trouve  ordinairement  stcc  les  mines 
de  cobalt ,  dans  les  reines  des  montagnes  anciennes  ,  comme 
à  Schneeber^  et  à  Xohann-Georgen-Stadt,  en  Saxe  ;  à  Joa- 
.cbimslal,  en  Bohême  j  à  Scbladminpf,  en  Hàote-Stjric  ;  à 
Allemont ,  eli  France  5  etc.  On  Ta  rencontré  en  lit ,  avec  Tar- 
gent  natif,  dans  nne  sjéuite  porpbjroïde  ,  à  Orawicza  dâos 
le  Bannat.  Il  existe  également  dans  les  montagnes  ^e  tran- 
sition ,  a  Andreasberg  au  Hartz  ,  et  en  petite  quantité  dans 
les  montagnes  à  couches  du  Mansfeld  ,  dans  le  schiste  mar- 
no-bitumineux*  Les  substances  qui  Taccompagnent  le  plas 
communément  sont  :  la  chaux  carbonatée  pure  on  ferrifere  ^ 
te  qnarz,  la  baryte  sulfatée,  le  nickel  oxydé  et  le  cobalt 
arsenical  dont  il  est  toujours  mélangé ,  quelquefois  Tarse* 
nie  ,  le  cuivre  et  l'argent  natife. 

M.  Hatiy  possède  un  écbantiUon  de  Nickel  arsenical^  venant  de 
Bieber  en  Hanau ,  dans  lequel  ceKe  substance  est  associée  an  cobalt 
arsenical  et  au  cuivre  natif,  sur  la  baryte  sulfatée  laminaire» 

I .  Nickel  arsenical  massifs  disséminé  par  veines  et  en  petites 
niasses  ,  dans  le  cobalt  arsenical ,  à  grain  lin  ,  sur  quarz  et  chaux 
carbonatée  ;  de  Scbladmind  en  Haute-Styrie  :  deux  beaux  morceaux. 

A.  N.  a.  concrétionné ,  recouvert  en  partie  de  Nickel  oxydé  » 
blanc-verdâtre  ;  d'AIlemont  :  donné  par  M.  Brard. 

3.  Plusieurs  autres  morceaux  et  échantillons  de  la  même  subs- 
tance ,  provenant  soit  du  même  endroit ,  «oit  de  Saxe  et  du  paya 
de  Nassau-Siegcn. 


(  ^^9  ) 

IIK  EsPECB.  NICKEL  OXYDÉ^ 

.(Pi;emière  partie,  p.  ia3  ). 

Nickel  terreux ,  Ocre  ou  Oxyde  de  Nickel,  Db  B Nickel  oxydé 

verdâtre  ,  Delam.  —  Carbonate  de  Nickel,  Daub.  ^  Nikkelokker , 
W.  et  Karst.  —  Calce  natiça  di  Nickel ,  Petr.  —  Ocre  de  nicolo 
de  cobre  ,  Herro.  ^  Nickel  Ochre  ,  KiRw.  ■—  L*Ocre  de  Nickel ,' 
Brocu. 

Le  Nickel  oxy^^  de  trouve  avec  le  Nickel  arsenical  qu'il 
recouvre  souvent  d'une  espèce  de  croûte  ou  d'une  pous- 
sière plus  on  moins  verte.  Il  est  quelquefois  mëlangë  de 
cobalt  arseniatë  pulvérulent ,  de  cobalt  oxydé  noir  terreux  , 
d'argent  sulfuré  et;  d'argent  natif  capillaire^  comme  à  Schem- 
sitz  en  Hongrie  et  à  Allemont  en  France  (i).  Les  mineurs 
Hongrois  donnent  à  ce  mélange  le  nom  de  mine  d'argent 
jnerde-iToie.  -  Gœnsekœtiges  Silber,  ^ 

(i)  Certains  filons  de  Nickel  arsenical  des  cbalancfaes  renferment 
du  Nickel  oxydé  en  petites  veines  blanc-verdàtres  ou  vertes ,  de 
plus  d'un  centimètre  d'épaisseur.  (  Hérioart,  ) 

I  Nickel  oxydé  pulvérulent  ^  vert-blancfaàtre ,  sur  Nickel  arseni- 
cal ,  dans  la  chaux  carbonatée  laminaire  ;  de  Riemau  ,  vallée  de 
Barège  :  donné  par  le  baron  de  Dietrich. 

1 .  a.  La  même  variété  ,  avec  le  Bismuth  oxydé  jaune  ,  otr  du 
quarz  ;  de  Bohême. 

2.  Echantillons  de  Nickel  oxydé  fndçérulerUy  sur  le  Nickel  arse- 
nical mélangé  de  cobalt  arsenical  ;  d' Allemont.] 

Les  morceaux  qui  ont  rapport  aux  espèces  Nickel  arsenical  e( 
2<ïickel  oxydé  sont  au  nombre  de  quinze, 

TROISIÈME    GENRE. 

CUIVRE^ 

V\  Espace-  CUIVRE  NATIF. 
(  Première  partie  ,  p.  i24et3oi») 

Cuivre  natif  de  tous  les  Minéralogistes. 

CediegenrKupfer ,  W.  et  Karst.  — Rame  natisfo,  Petr.  — 
Cobre  muiço,  Hsrro.  —  Ncuiçe  Copper^  Kirw. 


'     C  53o  ) 

Le  CiiÎTre  natif  se  trouve  ordinairement  en  veines,  dans 
les  montagnes  primordiales  et  dans  celles  de  transition.  11 
est  en  veines  dans  le  granité ,  dans  le  comté  de  Cornoiiailles , 
en  Angleterre;  — •  dans  le  gneiss,  à  Anuaberg  et  à  Mariem- 
berg  ,  en  Saxe  ;  —  dans  la  chanx  carbonatée  granulaire  ,  en 
Sibérie,  -—  dans  le  schiste  argileux  à  Mitterag,  pays  de 
Salzbourg.  Il  est  également  en  veines ,  mais  en  petite  quan- 
tité dans  Tamas  cuivreux  que  renferme  le  schiste  argileux 
de  transition  du  Rammelsberg,  an  Hartz  ;  et  disséminé 
dans  certaines  amjgdaloïdcs  de  la  même  époque ,  comme 
à  Reichenbach  ,  près  d'Oberstein,  où  il  accompagne  la 
prehnite.  On  le  rencontre  aussi  dans  les-  couches  du 
schiste  marno-bitnmineux ,  à  Bolteradorflf ,  en  Thuringe. 
Les  pays  d'allnvion  Tout  offert  également,  en  morccanx 
roulés  d'un  poids  quelquefois  considérable;  le  Canada  , 
le  Brésil  (i)  en  fournissent  des  exemples.  -—  Ce  métal  se 
tronve  dans  beaucoup  dVndroits  différens  de  la  Hongrie 
et  de  la  Transylvanie  ,  en  Sibérie  (2) ,  à  Fahlun  en  Suède, 
dans  le  comté  de  Cornonailles  en  Angleterre,  à  Saint-Bel, 
près  de  Lyon,  en  France;  au  Japon,  au  Chili ,  an  Mexi- 
que (3),  en  Asie  et  en  Afrique.  11  est  ordinairement  accom- 
pagoé  des  autres  espèces  de  ce  genre  et  notamment  de  cui- 
vre pyriteux  et  de  enivre  carbonate  vert. 

(i)  Le  morceau  de  mine  de  cuivre  vierge  que  Ton  conserve  dans 
le  cabinet  d'Ajuda,  près  de  Lisbonne,  a* été  trouvé  dans  un  vallon 
à  deux  lieues  de  Cuchoeira  et  à  quatorze  de  Baja^  au  Brésil.  Il  pèse 
d*après  Vandelly  52616  livres.  Il  a  dans  sa  plus  grande  longueur  3 
pieds  2  pouces ,  sur  2  pieds^i  pouce  de  large  et  i  o  pouces  d'épais^ 
seur.  Sa  surface  qui  est  raboteuse  est  recouverte  en  quelques  parties 
de  Malachite  et  d'oxyde  de  fer.  (  Link ,  Voyage  en  Portugal ,  t.  i  , 
p.  298,  )        ' 

(a)  Le  Cuivre  natif  abonde  en  Sibérie  et  principalement  dans  les 
trois  mines  appelées  Tourinski ,  du  nom  de  la  rivière  Touria ,  à  ceot 
et  quelques  lieues  au  nord  do  Catherinebourg  ;  et  dans  celles  de 
Goumechefski ,  à  douze  ou  quinze  lieues  sud-ouest  de  la  même  ville  ; 
où  le  cuivre  pyriteux  au  contraire  est  extrêmement  rare.  Ce  métal 


\ 


(  33r  ) 

y  est  renfermé  dans  un  filon  de  rorlie  calcaire  dont  les  cavités  sont 
rem,  lies  dVrg'le  et  qui  nous  en  j/iésente  des  rristaux  groupés,  de* 
lames  et  n.énie  dis  mosses  d'un  ).o:ds  quelqrëlois  considérable  , 
avec  du  cuivre  ex. <lulé ,  du  cuivre  sullu:é  ei  du  cuivre  carbonate 
vert  conqréjîvnné   {Palrin^  ^iinéri^Iogie,  t.  5  ,  p.  g6  et  suiv.  ) 

♦ 

'(3)  «  Le  cuivre  se  trouve  à  l'érat  natif/  et  sous  les  formes  de  cni- 
Tre  vitieux  et  de  cuivre  oxvdulé  ,  dans  les  raines  de  I  Ingaran,  un 
peu  .lu  su(i  du  volcan  de  Jv)rullo,  à  San  Juan  Gretamo ,  dans  rin- 
tendance  de  Valiadolid  er  dans  la  province  du  Nouveau  Mexique.  » 
iHumùolcit ,  t.  a,  p  5 Si..  )      , 

1.  Cuivre  nàX\ï  cristallisé ,  en  prismes  rbomboïdaux  ou  à  un  plus 
grand nimibre  de  pans,  terminés  par  des  sommets  pyramidaux  ai- 
^is,  dentiformes,  avec  cuivre  n  :tif ,  ramuleux  ,  dans  la  chaux  car- 
bondiée  lamellaire  ;  de  Frolowski  en  Sibérie, 

2.  Cuivre  natif  ramuleux  ,  recouvert  en  partie  de  cristaux  pri- 
mitifs de  cuivre  oxydulé  ,  avec  qnarz-^iyalin  disséminé  ,  de  Huel- 
gorland  ,  comté  <fe  Comou.illes  ,  en  Angleterre  :  très- beau  mor- 
ceau donné  pai*  Sir  Jobh  Saiut-Aubyu,  en  i8io. 

2.  a»  G.  n.  ramuleux ,  dans  la  chaux  carbonatée lamellaire;  du 
Pochadascji  à  Frolowski  ,  en  Sibérie  ;  deux  morceaux  d*uu  beau 
volume  et  [dusieurs  échantillons. 

a.  b.  C.  n.  ramuleux,  avec  cuivre ^oxjdulé  octaèdre  et  cuivre 
sulfuré  amorphe ,  disbéminés ,  sur  le  quarz  ;  de  Turtschaninowski , 
en  Sibérie. 

2.  c.  La  même  variété,  encroûtée  de  cuivre  carbonatée  vert  com- 
pacte résinoïde  (  Schlackiges  Eisenschilssiges  Kppjèrgrun ,  Wé  )  , 
dans  la  chaux  carbonatée  laminaire  ;  du  même  endroit. 

3.  Cuivre  nat\£ Jllamerueux ,  en  fils  entrelacés  et  contournés, 
dans  le  quari  ;  du  Bannat. 

4.  Guivre  nati£  laminaire  y  en  grandes  lames  frangées  et  comme 
découpées ,  dendrûïdes ,  isolées  ou  sur  la  chaux  carbonatée;  de 
Tourinski  dans  les  Mojits-Ourals,  en  Sibérie  :  plusieurs  beaux 
échantillons. 

5.  Cuivre  neit\£  lamelliforme ,  disséminé  entre  les  feuillets  du 
schiste  micacé  ferrugineux  ;  de  la  mine  du  père  Abraham  à  Ma- 
ri^mberg ,  en  Saxe. 


/ 


(  332  ) 

5.  a.  C.  n.  lamelUforme ,  sur  qnarz-hyalin  gras ,   dans  le  talc 
chlorite  schistoîde  ;  de  Schmelnitz  en  Hongrie. 

6»  b.  Le  même  sur  fer  oxydé  compacte  ;  de  Gonhozerk ,  dans 
le  gouvernement  d'Archangel. 

6.  Cuivre  nBtiî granulifortne  ,  avec  G.  il.  filamenteux  muscoîde^ 
et  cuivre  oxydulé ,  sur  fer  oxydé  ;  de  Sibérie. 

7.  Cuivre  natif  capillaire ,  en  très-petits  filamens  contournés  1 
sur  le  quarz  ;   du  Bannat. 

7.  a.  C.  n.  concrétionné ,  en  masses  arrondies  ou  tuberculeuses , 
renfermant  dans  leurs  interstices  des  lames  de  chaux  carbonatée, 
encroûtées,  soit  de  cuivre  oxydulé^  soit  de  cuivre  carbonate  vert, 
compacte  ;  des  mines  de  cuivre  de  Sibérie. 

7.  b.  C.  n»  concrétionné  ;  de  Montalto ,  dans  le  Grand-duché 
de  Toscane. 

8.  Cuivre  uAtiE  eoncrétionné^mamelonné ,  mélangé  de  chaux  car- 
bonatée  laminaire  :  masse  arrondie  tuberculeuse ,  sciée  et  polie  ;  de 
l'ile  de  Timor. 

9.  Cuivre  de  cémentation ,  concrétionné-botrydide ,  sur  des  écor- 
ces  d*arbres  ;  de  Herrengrund  en  Hongrie  :  deux  beaux  morceaux. 

10.  Cuivre  natif  massifs  roulé  du  Canada;  morceau  arrondi 
pesant  environ  3o  kilogrammes  (  près  de  60  livres.  ) 

La  Collectionne  renferme  pas  d'échantillons  de  Cuivre  natif  cris- 
tallisé régulièrement.  Les  morceaux  qui  en  présentent  les  autres 
variétés' sont  au  nombre  de  quarante  environ^  ^ 

IP.  Espèce.  CUIVRE  PYRITEUX. 

(  Premik'e  partie  ,  p.  1  aST  et  3oa.  )  - 

Mine  jaune  de  cuivre ,  R.  D.  —  Cuivre  avec  beaucoup  de  fer , 
minéralisé  par  le  soufre  ;  Pyrite  cuivreuse ,  Berg.  .—  Id->  Daub.  — 
Cuivre  pyriteux,  Pyrite  cuivreuse ,  Mine  de  cuivre  jaune;  Db  B.  — 
Cuivre  pyriteux  jaune  ou  Pyrite  cuivreuse  ;  Cuivre  ferrugino-sulfuré 
jaune,  Delam.  —  Kupferkies ,  W.  et  Karst.  —  Miniera  di  rame 
gialla,  Pirite  glalla,  Petr.  '*— Mina  de  cobre  umarillo ,  Pirita 
decçbre,  Herrg.  —  Yellow  Copper  Ore,  Copper  Pyrites;  KiRW. 
—  La  Pyrite  cuivreuse,  Broch.  —  Cuivre  ferro-sulfuré,  Tondi. 

C.  p.  irisé. -^  Mine  de  cuivre  gorge  de  pigeon  ou  couleur  queue 
de  paon ,  '  R.  D. 


J 


1 


(  335  ) 

Suivant  M.  Proust,  le  Cuivre  pyiiteuz  est  un  assemblage  çle  deux 
sidfares ,  Tun  de  cuivre,  Tautre  de  fer  ;  et  M.  Gruéniveau  regarde  ce 
sentiment  comme  très-probable ,  quoiqu^on  ne  puisse  pas  encore 
assurer  ,  ajoute-t-il ,  que  le  sulfure  de  fer  y  est  dans  le  même  état 
de  combinaison  qui  constitue  la  pyrite  de  fer  naturelle.  .  •  .  .  Lès 
proportions  de  cuivre  ,  de  fer  et  de  soufre  sont  dans  les  échantillons 
de  divers  pays  dans  un  rapport  assez  constant  et  sensiblement  le 
même.  (  Guémveau  ,  J.  des  M.  t.  71  ,  p.  1 17.  ) 

«  Les  résultats  des  analyses ,  dit  M  Haûy ,  si  on  devoit  les  regar* 
der  comme  définitifs ,  meneroient  plutôt  à  cette  conséquence  que  le 
cuivre  pyriteux  est  une  triple  combinaison  de  cuivre,  de  fer  et.de 
soufre.  (  Tabl.  compar.  p.  243.  )  Cette  opinion  est  aussi  celle  de 
M.  Tondi. 


▼  ARIETK8. 


Cuivre  pyriteux  spéculaire  ; 

Cette  variété  analogue  à  celle  que  présente  le  plomb  sulfuré  a  été 
observée,  par  M.  Duhamel  fi)s,  à  la  montagne  de  Balensac,  dépar- 
tenHï^t  de  T Aude ,  où  sont  les  mines  de  fer  de  Cascastel.  (  Nouveau 
Bulletin  philomatique  9 1. 1 ,.  p.  97.  ) 

▲  NNOTATIONa. 

Le  Cuivre  pyriteux  9  la  plus  commune  des  mines  de  ce 
genre,  se  trouve ,  soit  en  veines,  soit  en  lits,  dans  les  mon^* 
tagnes  anciennes.  Il  est  en  veines  dans  le  granité  à  Schau- 
dan ,  en  Saxe  ; —  dans  le  gneiss ,  à  Schwarzwald ,  en  lïonabe  ; 
—  et  dans  le  schiste  micacé  à  Bieber  ,  en  Hanan.  il  forme 
des  lits  dans  l'ampliibole  lamellaire,  an  Knpferberg ,  en 
Bohême  ^  *—  dans  les  montagnes  de  schiste  argileux  de  tran» 
sition ,  an  Rammelsberg  ,  au  Harz  ;  —  et  dans  le  schiste 
marno-bitntnineox  des  montagnes  à  couches  da  M ansfeld  et 
de  la  Thnringc.  —  Les  substances  auxquelles  il  est  le  plus 
communément  associé  sont  :  tontes  les  espèces  du  genre 
enivre  ,  le  plomb  sulfuré,  le  fer  spathique*  le  zinc  sulfuré , 
la  chaux  fluatée,  la  baryte  sulfatée,  la  chaux  carbonatée 
pure  on  ferrifôre ,  le  quari,  le  talc  chlorite ,  l'amphibole,  le 
grenat  ^  etc.  ^  etc.  Les  mines  les  plus  fameuses  de  cuivré  py- 
riteux sont  celles  dn  comté  de   Cornonaitles  >  en  Angle* 


(554) 

terre*  de  Sasko  ,  dans  le  Bantiat  ;  et  on  RammeUber^  ëH 
Hartz.  I.a  France  en  renferme  aussi  d'assez  importantes,  et 
notamment  civiles  de  Baygorry ,  ert  Baase-Navarr/e*  de  Saint- 
Bel ,  anx  environs  d&  Lyon;  de  Giroinapf*y  ,  dans  le-»  Vc^s■a 
ges-,  etc*  On  en  trouve  étçalemeni  en  Suède,  en  Norwège^ 
en  Sardaigne  (i) ,  telc.  H  est  Irès-rare  en  Sibéi ie. 

(i)  Il  n'y  a  pas  que  je  sache  en  S.irdaigne  de  mines  de  cuivre  ex- 
ploitées  ;  mais  tout  pi  es  d'Arsani ,  surl.i  côte  «lu  Levant,  on  a  der- 
aièrement  découvert  une  courbe  de  pyrite^  cuivreuses  ,  mê  ees  avec 
de  la  blende  et  de  la  mine  de  plomb ,  qui  donne  les  plus  grandes  espé- 
rances, etc.  Ou  a  eu  des  indices  de  la  même  substance  au  tenritoire 

de  Nnzzi  ;  à  Serenti  et  Numminis  ;  à  Monterobbio à  Sinuï , 

dans  l'euHroit  dit  Conio  di  Cervo.  {Azuni^  Hist.  nat.  de  Surdaigne, 
t.  2,  p.  344  )      • 

.1 .  Cuivre  pyritevx primitif ,  en^ristauX  d*un  beau  volume  ,  noirs- 
bleuâtres  à  la  surface ,  avec  quarz-b\alin  prisme  violacé  ,  sur  qu<<rz- 
h^ialin  massif  ^  mélangé  de  fer  sulfuré  cubique  et  granuliforme  j  de 
Hongrie. 

1.  a.  C  p.  primitifs  sur  plomb'sulfuré  laminaire  et  quart  dodé^ 
caèdre ,  blanchâtre  ;  d'Angleterre. 

2.  Cuivre  pyritèui  épointè-réguller ^  sur  quarï-hyalin  dclécaè- 
dre  ,  bhmchàtre  ,  avec  spath  brunissant  équiuïe  ,  brun-jaunâtre  ;  àà 
Bohême.  / 

3.  Cuivre  pyritetiît  mixte  *  ,  avec  cristaux  de  quarz  ,  sur  C-'p* 
massif  ;  d'Angleterre. 

4.  Cuivre  pyriteux  transposé;  du  même  payS. 

5.  Cuivre  pyriteux  cristallisé ,  en  cristaux  groupés  confusément, 
dont  plusieurs  appartiennent  à  la  v.iriéré  épointée ,  sur  baryte  sul- 

.fatée  concretionnée- terreuse,  enveloppant  de  la  éhaux  carbonatée 
laminaire  ;  de  Cornouailles. 

5.  a,  C  p.  cristallisé ,  en  tetr.ièjres  évidés  ou  modifiés  par  des 
facettes  ;  mais  tropinégnliérement  pour  êtrerap;]orié$à  des  variérés 
déterminables ,  avec  cristaux  de  quarz  ;  du  même  pays  :  plusieurs 
morceaux.  / 

5.  b.  C.  p.  cristallisé  ,  incrustant ,  en  très-petits  cristaux  irisés, 
«ur  la  chaux  carbonate^  en  rhomboïdes  très-aigus  ;  de  Stafford ,  dans 


1 


(  355  ) 

le  comté  de'CornouallIeS':  beau  morceau  donné  par  M.  HeuIaÉtJ/ 

5*  c.  Suite  de  morceaux  de  la  môme  variété ,  d'un  beau  volumer 
et  de  ceuleurs  très -variées  ,  sur  ki  baryte  sulfatée  et  la  chaux  car- 
bonatée  j  du  même  pays. 

6.  Cuivre  pyritfeux  concretionné-^mamelonné  ,  compacte  j  d'An- 
gleterre. 

7.  Cuivre  pyriteux  dendritiforme  ,  disséminé  dans  le  spath  bru- 
nissant lamellaire  ,  blanc-jaunàtre  ,  sur  le  schiste  argileux  de  tran- 
sition ;  du  Hartz  :  c'est  \si  Mine  de  cuivre  tigrée  des  anciens  Miné*   . 
ralogistes. 

8.  Cuivre  pyriteux  amorphe ,  avec  cHaux  carbonatée  laminaire  , 
inr  le  quarz  ;  de  Vile  d'Anglesey. 

8.  a.  C  p.  amorphe  ,  irisé  superficiellement,  avec  plomb  sulfuré 
laminaire  et  zinc  sulfuré  br/un,  dans  le  grenat  jaune-verdàtre  ,  en 
masse  et  cristallisé;  de  la  mine  de  Simon  et  Judas,  à  Dognatzka 
dans  le  Bannat. 

8.  ù.  C.  p.  amorphe ,  mélangé  d'pn  peu  de  plomb  sulfuré,  dans 
le  talc  chlorite  schistoïde  ;  de  Leogand ,  pays  de  Salzbourg  :  envoi 
de  M.  Marcel  de  Serres. 

8.  c.  C.  p.  amorpfie^  irisé ,  sur  le  quarz  ;  de  Herrengrund  6z( 
Basse-Hongrie. 

8.  d.  Le  même  dans  la  chaux  fluatée;  d'Angleterre. 

8.  e.  C.  p.  irise  ^  avec  quarz-hyalin ,  dans  le  t-lc  -chlorite;  delà 
mine  de  Saint-Joseph,  à  Schmelnitz  ,  en  Hongrie. 

Le  nombre  des  morceaux  de  Cuivre  pyriteux  est  de  cinquante  en- 
viron, non  compris  les  échantillons  du  gradin  d'étude.  ,u 

Les  variétés  cubo-tetraèdre  ,  dodécaèdre  et  spéculaire  manquent.' 

APPBNDIcrs. 
CUIVRE    PYRITEUX    HEPATIQUE. 

Mine  de  cuivre  hépatique  ou  violette  ëzurée  ,  R.  D.  —  Cuivre 
avec  un  peu  de  fer  minéralisé  par  le  soufre,  Bergm.  —  Cuivre  sul- 
furé violet ,  Dr  B.  —  BurU  Kupfererz ,  W.  et  Karst.  —  Miniera 
di  ram^  azzurina ,  Petr,  —  Mina  '  de  cobre  color  de  violeta  ^ 
HfiRRG.  —  Purple  Copper  Ore  »  Kirw.  —  Variegated  ,  C.  O,  y 
ThoAis.  -^  La  Mine  de  cuivre  panachée  Ou  violette  ,  Broch.  -^ 
Cuivre  pyriteux  panaché ,  Baojvo. 


(  536  ) 

Le  CnÎTre  pjrîteox  hëpatiqoe  se  ironTe  avec  le  cniTre 
pjriteax  ordioaîre  ;  mais  beaaconp  plqs  rarement ,  en  Saxe  ^ 
en  Behéme,  an  Hartz,  dans  le  Derbjsbîre,  en  France,  etc. 

1.  Cuivre  pyriteuz  hépatique  amorphe,  violet-rougeàtre  ,  dissé- 
miné par  petites  masses  ,  dans  le  quarz ,  de  Dognatzka. 

2.  Cuivre  pjnriteux  hépatique  ,  amorphe  on  massifs  panaché  de 
bleu  et  de  riolet ,  avec  plomb  sulfuré  disséminé ,  dans  le  quarz- 
gris  ;  du  même  pays. 

3.  a.  G.  p.  b.  massif,  panaché ,  dans  le  quarz-blanc  ;de  Leogang  : 
envoi  de  M.  Marcel  de  Serres. 

3.  ^.  Le  même,  daûs  Tamphibole  scbistoide;  de  Konsberg  en 
Norwège. 

m^  EspicE.  CUIVRE  GRIS. 
(  Première  partie  ,  p.  1 36  et  3os.  ) 

Mine  de  Cuivre  arsenicale  et  mine  de  Cuivre  antimoniale ,  Sage; 
—  Mine  de  Cuivie  grise  tenant  argent  ;  Fahlerz  :  mine  d'argent 
grise ,  R.  D.  -—  Mine  d'argent  grise  ,  Mong.  —  Mine  de  cuîviè 
grise ,  Mine  de  cuivre  antimoniale ,  Db  B.  —  Cuivre  gris ,  Db  B.  -^ 
Argent  gris.  Cuivre  gris.  Mine  de  enivre. blanche  ars&iicale ,' 
Delam.  —  Fahlerz  et  Graugûltigerz ,  Karst.  '-^Fahlerz  et 
Schwarzgiiltigerz ,  W. —  Miniera  di  argento  grigia ,  Peth. — Mina 
de  cobre  gris,  Hearg.  —  Grejr  Copper  Ore  ,  Kirw.  —  Fahl  Ore 
et  Graugûltigerz,  Thoms.  —Mine  d'une  couleur  fauve,  ou  le 
Cuivre  gris  ou  le  Fabien ,  la  Mine  d'argent  grise  ou  la  Mine  d'argent 
noire ,  riches  ;  Mine  de  cuivre  blanche  ,  BaocK.  -^  Cuivre  gris  ar- 
sénié et  C.  g.  antimonié ,  Baoïro.— Cuivre  ferro-snlfuré  arsenifîère 
et  61  f.  s.  antimonifère  ,  Toirsi. 

CAEACTànXS. 

Cuivre  gris  arsenifire.  (  Fahlerz  y  K.  ) 

Couleur  d'tm  gris  d'acier  clair.  Un  fragment  exposé  à  la  simple 
flamme  d'une  bougie ,  répand  des  vapeurs,  sans  éprouver  de  fusion 
proprement  dite.  (  Hoûy^  Tabl.  comp.,  p.  87.  ) 

Cuivre  gris  antimoni/îire.  (  Graugûltigerz ,  K.) 

Coaleur  tirant  sur  le  noir  de  ^r.  Un  fragment  exposé  à  la  flamme 
d*une  bougie ,  répand  des  Tapeurs  et  finit  par  se  fondre  en  un  gk>* 
bule  méullique  éclatant.  (/J. ,  ibid. } 


\ 


j 


Il  n'est  pas  évident  que  le  Cuivre  gris  et  le  Cuivre  pyritenx  soient 
^ux  espèces  différentes.  Rome  de  l'Isfe  regardoit  le  premier  comme 
une  Pyrite  cuivreuse  dans  la  composition  de  laquelle  il  étoit  entré  de 
•2'argeiit ,  de  Tarsenic ,  etc.  dans  des  proportions  pJus  ou  moins  consi- 
dérables (■  Cristallographie ,  t.  3 ,  p.  3r5  ).  La  forme  primitive  de  ces 
deux  minéraux  est  en  effet  la   même.  M.  Haijy  partage  cette  opi- 
nion, qui  est  aussi  celle  de  M.  Tonili;  mais  il  se    contente  de  re- 
noncer. Ce  qu'il  affirme  plus  positivement  c'e§t  que  le  Fahlerz  et 
\e  Grangûltigerz  des  Allemands  ne  sont  pas  des   espèces  distinctes 
«t  se  rapportent  évidemment  à  son  Cuivre  gris.  Voye*  à  ce  sujet  la 
-acte  109  de. son  Tableau  compar^if  ,/p.  254  et  suiv. 


VARIÉTÉS    DÉ    FORMES. 


I.  Cuivre  gris  ijfuinti/brme^  de  Giromagny, 

La  variété  identique  du  Traité  (H.  71  ,  Bg,  89),  dans  'laquelle 
les  arêtes  de  la  forme  primitive  sont  remplacées  chacun»  par  une 
il^cette.  (HaUjr  y  Cours  de  1811.) 

Le  Cuivre  gris  («r^enifère  ou  autiinontfère  )  se  trouve  em 
lits  subordonnés  aa  schiste  micacé  à  Schmelnitz  en  Hongrie  ^ 
où  il  est  accompagné  4e  quarz;  et  dans  le  porphyre  à  Gablan 
es  Silésie.  Il  se  Tencontreplus  commiinément  dans  les  veines, 
Boît  des  montagnes  primordiales ,  soit  de  celtes  de  transi- 
tion. Il  est  en  veines  dans  le  gneiss  ,  à  Hochberg  ,  âans  le 
Grand-dnché  de  Bade  ;  dans  la  chaux  carbonatée  grauDlair« 
à  Offenbanj^en  Transylvanie;  dans  la  Granwake,  à  Claus- 
thaï   au  Harz  ;   et  dans  la   chanx  carbonatée  compacte ,   à 
Falkeiistein  en  TjroL  11  est  ordinairement; associé  au  cuivre 
pyriteux,  an  plomb  sulfuré^   an  zinc  sulfuré,  au  quarz  et  à 
la  cbaox  carbonatée  ferrifère^y  à  la  chaux  iiaat'ée  ,  an  manga'* 
nèse  oxyde; silici^ère  >  etc.  —  Il  abonde  plus  particnlièrement 
à  Schmelnitz  et  à  Kremnitz,  en  Hon^grie  ;  à  Kapuik  en  Tran- 
sylvanie ;  à  Hnalgayocaa  Péroii(T);  dans  le  comté  de  Cor- 
noaailles ,  en  Angleterre  ;  et  dans  l'Empire  Français  ,  à  Bai- 
gorrj   ci  k  Sainte-M arie^-anx-Mines.  ; 

([1)  Lies  mines  de  Cuivre  gris  argentifère  deHualgayoc  ,  dans  les 
Andes  du  Pérou,  sont  élevées  de  aio65  toises  au-dessus  du  niveau 

22 


I 


/ 


(  558  ) 

de  la  mer.  Elles  fournissent  à  TEspagne  un  million  de  piastres  paf 
an,  plus  de  5  millions  de  francs  (Hnmboldc ,  Annal,  du  Mus. , 
t.  :i ,  p.  178.  J  '  ' 

1.  Cuivre  gris  arsenifère  primiiif ,  en  cristaux  groupés,  sur 
quarz-hyalin  drusique^;  de  Kapnick  en  Transylvanie. 

2.  Cuivre  gris  arsenifère  épointé ,  avec  quarz-hyalin  prisme,  sur 
quarz-agathe  grossier  j  du  même  pays. 

3.  Cuivre  gris  antimonifère  encadré,  en  cristaux  d'un  beau  vo- 
lume ,   recouverts  d'une  croûte   mince  de  ci;ivre  pyritenx ,  avec 
chaux  carbonifère  ferro-manganésifère  contournée  blanche,  surli. 
Grauwacke  mélangée  de  plomb  sulfuré  lamellaire  ;  de  Clausihalau 
Hartz  :  envoi  du  maréchal  duc  de  Trévise. 

4  Cuivre  gris  arsenifère  antimonifère  apophane ,  en  cristaux 
cclatans ,  groupés  avec  d'autres  cristaux  de  zinc  sulfuré  partiel ,  brun- 
rougeAtre  et  de  quarz-hyalin,  sur  Je  quarz carié;  de  Kapnick:  Uti- 
beau  morceau  donné  par  M.  Heuland. 

5.  Cuivre  gris  dodécaèdre ,  sur  le  quarz;   du  même  pays. 

"6  Cufvre  gris  progressifs  avec  cristaux  de  quarz ,  fer  sulfuré  do- 
décaèdre ,  cuivre  pyriteux ,  zinc  et  plomb  sulfurés  ,  disséminés  ;  du 
même  endroit.  -^ 

7.  Cuivre  gris  amorphe,  massif,  dans  le  fer  spathique laminaire , 
jaimâtre  \  de  Stolonizka  en  Haute-pHqngrie. 

7.  a.  C.  ^:  amorphe  f  dans  la  chaux  carbonatée  laminaire ,  1)Iaa- 
che  ;  de  Thierberg  près  de  Bitzbiichel  eu  Tyrol. 

7.  b,  C.  g.  amorphe,  en  veine -dans  le  schiste  micacé j  du 
Thiiringegi'ube ,  à  ScJialdmindéu  en  Styrie. 

7.  c.  Le  jiiéme  ,*  dans  le  talc  chlorite  scûistoide ,  mélangé  de  fer 
lulfuré,  avec  quarz-hyalin  diasaŒiiné  ;  deSchaldminden. 

7.  à.  G.  g.  amorphe,  disséminé  dans  la  chaux  iluatée laminaire, 
avec  ch.  fl.  cubique  verte  ;  de  Gersdorf  en  Saxe. 

7.  c.  C.  g-  antimonifère  amorphe ,  gris*noirâtre  ^  en  couche  mince 
sur  la  chaux  sulfatée 'grc^ulàire  massive;  de  Herrengrund  près  de 
Weusobl  en  Hongrie» 

7,  f.  C.  g.  arsenifère ,  tdts^éminé  dans  le  manganèse  oxydé  silici- 
fère ,  rose  ;  de  Kapnick. 

$.  Morceaux  de  Cuivre  gris  inassify  dans  diverses  gangues,  quar- 


(  53^  )  / 

Iteiaes  ,  calcaires^  eXtr  v  ^vec  cuivre  pyriteux ,  Fer  sulFiiré  ,  zinc  sul- 
furé ,  etc.  ;  d'Angleteicre ,  du  Hartai ,  de  Hongrie  et  de  Ftance. 

Les  morceaux  relatifs  à  celte  espèce  sont  au  nombre  de  trente  , 
«n  y  comprenant  les  six  échantillons  du  gtàdin  d'étude. 

Les  variétés^cuùo^técraèdre ,  triépointé,  mixte ^  ^quiçalente ,  i?i' 
fere ,  identique  et  quintiforme  *  ,  manquent* 

APPENDICE. 

CUIVRE    GRIS    PLATIÎ^IFÈRE. 

(  VoÀiqueUn ,  ^f^.^*  f^^ ^b- 1* ^i  p«  3i 7  et  /.  de  Fh.  t.  7?  ,  p.  4 1 2.  ) 

Nfi  Cette. QSpèee  de  mine,  dit  M-.  Vaxiquelin,  est  grise  ;  elle  a  assez 
de  ressemblance  ji^y^Qlcçlle/c^ue  aous  connoissons  sous  le  nom  d'Ar- 
gent gjris  (  CuM^re  ^ri^,iç  Haiiy  ;  'F^l»rz  des  Allemands  )  ;  elle  con- 
tient du  cuivre  ^  du ^Ipmb , .dis  rantlix^olae-^  dn  fer  ,  du  soufre,  de 
l'argent,  du  platine,  et  quelquefois  de  l!arsçnic.  Sa  gangue  est  k 
plus  souvent  ^Formée  de  carbonate  de  chaux ,  auquel  se  joignent  du 
sulfate  de'baryte  et  du  quarz.  u 

Certain;^  échanti^jlçi^»  on%  dotuîé  10  pcmr  ^1 00  de  platine ,  tandis 
^ae  d^autrea  en  ont  à  peine  offert  des  traces.  La  proportion  d'argent 
contenu  dââs  cette  mine   est  également  trés-variablo. 

AIi7(OTATIOIV9., 

Le  Cjç[ivrje  gjçist  platiniCère  se  trouve  à  Gnadalcanal  en  fis- 
tramadure,  dans  le  rojaame  d'Espagne,  on  H  est  accoin* 
pagne  dVgeiitftii-tiaiOnié  sulfuré  a  rsenifère.  (  Vaucjùelin.  ) 

X.a  CoHectioit  liu  Muséum  n'en  possède  pas  d'échantillon. 

IV^  Espèce.  CUIV.Jli:  SULFURÉ. 
->^       {  Première  partie  ,  p.  127  ,  et  3o2.  ) 

C/uivre  minéralisé .psv le  soufre  ,  Beroh.  —  Cuivre  sulfuré,  Sul* 
fiire  de  Gttivre ,  Miae  de  Cuivre  vitreuse  j  De  B,  —  Cuivre  sulfuré 
gri«,  JPe3Lam^ — Kupfergias,  W.  —  J^upferglanz ,  Karst.  —^  Mi- 
wtiera  di  rameyitrea  o  solforata ,  Petr.  —  Cobre  'i)idrioso  ,  Heuro. 
—  p^itreous  Copper  Ore ,  Kirw.  —  CommonSulphurel ,  Copper 
4^lartce ,  Thoms.' —  Le  Cuivre  vitreux ,  Bbl^ch. 

C  s.  spiciforme,  —  Cuivre  gris  spiciforme,  dt^ Traité.  —  Argent 
en  épis  —  Kornçekrenerz  des  mineurs  Hessoi^. 

Cuivre  sulfuré  et  le  Cuivi*  oxydulé  ont  été  souvent  confondus 


(34o) 

iiotis  la  dénomination  de  Cuivre  'vitreux ,   et  qoelqueFois  sous  céllei 
de  Cuivre  gris  et  de  Cùiçrt  noir,  (  Haujr  et  Brochant.  ) 

Le  Cuîrre  sulfaré  est  peo  abondant  dans  la  nature  et  ne 
se  trouve  nulle  part  en  aussi  grande  quantité  qu'en  Sibérie. 
Il  existe  en  veines  dans  le  g^ranite,  avec  le  cuivre  pjrileax; 
dans  le  comté  de  Cornouaillcs ,  en  Angleterre,  et  dans  la 
chaux  carbonalée  granulaire  à  Saska  9  dans  le  Bannat  et  en 
«Sibcric.  11  est  également  disséminé  dans  les  veines  qui  tra- 
t  er;»ent  les  couches  de  chaux  carbonatée  compacte ,  de  schiste 
inarno-bitumîneux  et  de  pierre  sablonneuse  dans  le  Mens- 
feld  ,  et  dans  la  pierre  sablonneuse  en  Sibérie.  -—  Il  est  or- 
dinairement accompagné  de  cuivre  carbonatée  vert  on  bleo, 
de  cuivre  pyriteuT,  de  feroxjdé  cuprifôre,  de  cobalt  arse- 
niaté  et  de  cobalt  arsenical ,  de  qnarz  y  de  chaux  carbonatée» 
de  baryte  sulfatée  laminaire,  etc. 

i .  Cuivre  sulfuré  primitif;  d'Angleterre  :  donné  par  M.  Haûj. 

2.  Cuivre  sulfuré  annylaire ,  avec quarz-byalin prisme;  dumèma 

pays.  . 

3.  Cuivre  sulfuré  compacte ,  recouvert  en  partie  de  cuivre  carbo- 
nate' bleu  et  souillé  d^oxyde  de  fer  jaune  j  du  Anâsitâsigrube  y  pès 
de  Saska ,  dans  le  Bannat.  ,    .  .    :    , 

3.  a.  C.  s.  compacte ,  noir  de  fer  ,  bleuâtre  et  irisé  à  la  -surface , 
sur  quarz  cristallisé;  du  ci.'devant  comté  de  Valdexiz,  département 
dé  la  Sarre. 

3.  h.  C.  a.  compacte,'  dans  le  cuivre  carbonate  vert  terreux  ;  dt 
Moldava,  dans  le  Bannat. 

Ces  deux  beaux  morceaux  faisoient  partie  de  .Fenvoi  de  minéraux 
des  Etats  Autricbiens  fait  àBuffon ,  par  Joseph  II ,  en  1784. 

3.  c.  C.  6.  compacte,  dans  le  quarz  fibreux  radié,  avec  cuivre 
pyriteux  et  chaux  carbonatée  dodécaèdre  raccourèie;'  dèr'Hongrie. 

3.  d.  G,  s.  compacte ,  avec  cuivre  carbonate  vert  soyeux  et  C.  c. 
blûli  lamelliforme ,  superficiels;  du  Pocbadjasch,  près  de  Turia,  en 
Sibérie  :  plusieurs  beaux  morceaux.  « 

3.  e.  C.  s.  compacte,  recouvert  de  C.  c.  verc  soyeux  ;  de  ScbvfâU 
«o  Tyrol  :  env^i  de  Joseph  XI. 


I 


'*    . 


(540 

4*  Cuivre  sulfuré  pseudomorphiefue-xyloîde ,  dans  îa  pierre  sa- 
blonneuse mélangée  de  C.  c.  bleu  et  de  C.  c.  vert  terreux  ;  du  gou-  ' 
vernement  d'Orembourg ,  en  Sibérie. 

4«  <ï.    C.    s,  pseudomorphi(ji4e  '  spiciforme^   souillé  d'argile    de 
Frankemberg  en  Hesse. 

APPENDICE* 

CUIVRE  SULFURÉ  HÉPATIQUE» 

(^flfï;',  Tableau  comparatif,  p.  88. J 

«  Semblable  au  cuivre  pyriteux  bépatique.  On  le  reconnoît  à  ce 
qu'il  accompagne  le  Cuivre  sulfuré  ordinaire.  » 

V.  EspècE.  CUIVRE  OXYDUIvÉ; 

(  Première  partie  ^  p.  isS  et  3o3.  }  ' 

CuivBE  oxYDé  ROUGE,  du Traita. 

Mine  de  Cuivre  vitreuse  cpuge  ,  R.  D/— r  Chaux,  de  cuivre  ter- 
reuse rouge ,  Ochre  de  cuivre  rouge  \.  Moh©.  ^Cuivre  oxydé  rouge , 
Carbonate  de  cuivre  rouge  i  De  B. —  Oxyde  rouge  de  cuivre ,  De- 
XrAM.  —  Cuivre  oxydé  au  minimum ,  Proust.  — Rothkupfererz ,  W. 
et  Karst.  —  Miniera  di  rame  calq^forme  rossa ,  Ocra  M  rame  ;  . 
Petr.  —  Mina  de  cobre  'vidrioso  roxo ,  Herrg.  -r-  Flarid  or  Ca- 
chineal  Red  Copper  Ore ,  Kirw.  —  Red  Copper  Ore  ^  Thoms.  — 
Hline  de  cuivre  oxydé  rouge  ou  le  Cuivre  oxydé'  rouge  ,  Broch. 

C.  o.  capillaire.  —  Fleurs  de  cuivre  rouge  et  Mine  de  cuivre  vi- 
treuse en  plumes  rouges;  R.  D.  -^ Haar/ormiges  Roth  Kupfererz , 
W.  etKAAST. —  Kupferblûtke ,  Wideitm.  —  ^.  de  C  roxo  capi^ 
lar  -,  Herrg.  —  Capillary  R,  C»0.  ;  Tkoms^ 

CL  o.  massif.  —  Cuivre  rouge  vitreux  en^masse ,  R.  D.  •^Dfchces 
Ji.  K  ,  Yf,  et  Karst.  —  M,  di  R,  epatica  rossa  ^  Petr.  —  Compact 
Ji.  O.  O,  ,  Thoms.  —  Le  C.  o.  r.  compacte ,  Broch. 

C  o.  terreux,  —  Cuivre  tuile.  —  Ziegelerz ,  W.  et  Karst.  -^M. 
^e  O  color  de  tija ,  Herrg.  —  Brick  Red.  C  O.  ,  Kirw..  —  Tilc 
Orc,  Thoms.  —  Mine  de  cuivre  couleur  de  briq^ue  ou  le  Ziegelerz  , 
Hw^ocs..  —  Cuivre  oxydulé  ferrifère ,  Brong. 

l^e  Cuivre  oTtydnlé  se  trouve  ordinairement  avee  le  cuivre- 
natif  dans  les  uiontap^nes  anciennes.  11  est  en  veines  dans  le 
granit*  >  au  ctjmté  de  Curiiouailles  ,  et  dans  la  chaux  cac— 


(  34.2  ) 

bonatée  granulaire ,  en  Sibérie.  On  Te  rencontre  aossl  âm 
les  montagnes  de  transitîbn  :  il  est  dans  la  Granwacke  scbis- 
teose.^  an  Knpferkante  près  de  Gosenbacb,  dans  le  pays  de 
Nassau-Siegen  ,  et  dans  le  qnarz  à  Stîrkenberg,  près  d^£n- 
siedel  en  Hongrie.  II  est  prcqne  toujours  accompagné  de  cai- 
Tre  natif  et  de  C.  carbonate  Tert  compacte^  et  souTent  Àt 
C.  oxjdolé  ferrifère  ,  de  qnarz  ,  de  lithomarge  ,  etc.  Cette 
substance  abonde  surtout  en  Angleterre  ,  dans  le  Bannat  et 
en  Sibérie.  —  On  en  trouve  également  au  Chili  :  TondL 

M.  Godon  Saint-Memin  à  envoyé  à  M.  Haiiy  un  énliantillon  dn 
Cuivre  oxydulé  mamelonné-compacte  de  Cornerai,  en  Pensylvanie, 
DÛ  il  est  en  veines  dans  une  masse  de  mine  de  fer  magnétique ,  avec 
le  Cuivre  carb.  vert  compacte.  (  Cours  de  i8ia.  ) 

1 .  Cuivre  oxydulé  primitifs  en  cristaux  isolés  ,  d'une  forme  très- 
nette  ,  recouverts  de^  enivre  darbonaré  vert  ;  de  la  mine  de  Nico- 
laefski ,  prés  de  Tlitlsch  en  Sibérie. 

'  ï.  fl.  C.  o.  /7r/miV(/*,brun-rougeâtre,  en  cristaux  éclatans,  grou- 
pés, sur  le  cuivre  natif  ramuleux  et  le  quarz  ;  de  Wheal-Virgin,,  près 
de  Kedrutb ,  comté  de  Cornouàilles  :  plusieurs  de  ces  cristaux  &ODt 
cunéiformes. 

'  UL.  CuivTe  oxyàjAè  cubique ^  sur  C.  o.  compacte;  de  Moldava,' 
dans  le  Bannat  de  Temeswar ,  en  Hongrie. 

-5.  Cuivre  oxydulé  cuko^ctaàdre ,  dans  les  cavités  du  cuivre  oxy- 
dulé con^pacte ,  avec  C  c.  vert  terreux  et  fer  oxydulé  ;  de  Sibérie  : 
plusieurs  beaux  morceaux. 

4.  Cuivre  oxydulé  ^ri^nwe ,  avec  C.  o.  cnbcHOctàédre,  sur  le 
quarz,;  d'Angleterre. 

5.  Cuivre  oxyà\}\è  laminaire ,  dans  le  C.  carbonate  concrétiomie 
fibreux ,  vert  ;  de  Turtschaninowski  en  Sibérie.' 

5.  a,  C.  o.  laminaire,  avec  C.  natif  capillaire  et  granuli forme  ^ 
dans  le  C.  o.  terreux,  rouge- brunâtre ,  mélangé  de  fer  oxydé  ter- 
reux ,  brun ,  et  d'un  peu  de  quarz  ;  de  Stirkenberge ,  prés  d'Ensie- 
ilel ,  à  Schraelnirz  en  Hongrie. 

G.  Cuivre  oxyduîé  lamellaire,  stir  Cuivre  natif  concrétionnc- 
botryoïde ,  avec  quarz  cristallisé  ;   d'Angleterre. 


\ 


(343)  '    - 

7.  Cuivre  oxydulé  capillaire,  en  aiguilles  d'un  beau  rouge^,  sûr 
le  quarz  commun;  de  Rheinbretenbach ,  ci-devanc comté  de  Nas- 
sau :  plusieurs  beaux  morceaux. 

La  même  variété  se  trouve  en  Sibérie  sur  le  Cuivre  i^atif  concré- 
tionné-mamelonpé. 

8.  Cuivre  oxydulé  massif,  avec  cuivre  natif ramuleux  disséminé  ^ 
C.  carbonate  vert  compacte  (  Cuivre  scoriacé  ) ,  etc.  ;  de  Sibérie  : 
suite  de  morceaux. 

8.  a.  C.  o.  massifs  avec  C,  o*.  laminaire  et  C.  n.  capillaire;  d# 
la  montagne  de  Florimund  ,  près  de  Moldava. 

g.  Cuivre  oxydulé  terreux'friable  ,  sur  le  cuivre  natif  lamelli- 
forme;  de  Rudnobanya  en  Hongrie. 

9.  a,  La  même  variété  de  Oravitza  dans  le  Bannat. 

9.  h.  C.  o.  terreux  \  avec  cuivre  carbonate  vert  soyeux  ;  de 
Frolowski  en  Sibérie. 

9»  c.  Le  même  sur  le  cuivre  sulfuré  ;  de  Moldava . 

10.  Cuivre  oxydulé  ferrewj:-com;7ûc^c ,  en  petites  masses  arron- 
dies ,  mamelonnées ,  avec  cuivra  natif  disséminé  ;■  de  Sibérie. 

La  Collection  renferme  une  belle  suite  de  morceaux  relatifs  à  cette  ^ 
substance.   Leur  nombre  est  d'environ  soixante;  six  d'entre  eux 
'   appartiennent  à  la  variété  capillaire,  quinze  à  la  variété  terréasf  ; 
le  reste  aux-  variétés  déterminables  ou  compacte. 

VK  Espèce.  CUIVRE  MURIATÉ. 

(Première  partie,   p.  129  et  3o4.  ) 

Cuivre  muriaté  pulçérulent.  —  Sable  vert  du  Pérou ,  Dombet.  — 
Cuivre  minéralisé  par  l'acide  marin,  Fair  pur  et  l'eau;  Cuivre  mu- 
tisLté  du  Pérou  ,  forme  sableuse,  Del am.  —  Cuivre  sur-oxygpné  vert. 
—  ^tacamite.  —  Sandi^es  Salzkupfir ,  Karst.  —  Arena  'verde  del 
Peru  ,  HerRG.  —  Green  Sand  ofPeru ,  Kirw,. 

C.  m.  cristallisé  ou  compacte.  —  Cuivre  muriaté  du  Cliili ,  Ata- 
camite,  Delam. —  Salzh/pjèr  ,  W ,  et  Karst.  —  Muriato  de 
cobre,  Herro. —  Copper  mineralized by  the  Muriàted  Acid ,  KiRw. 
—  ]Vluriate  of  Copper  ,  Thoms.  —  Cuivre  muriaté  ,  Broch. 

CARACTERES    E  T^V  A  R  I  £  T  E  S. 

i^Haiiy ,  Cours  de  Minéralogie  et  Tabl.  comp. ,  p.  89  et  261 .) 
P'^rme  primitlife  ;  octiièdre  rectangulaire   dont  l'incidence  do* 


«•  V  ( 


•• 


1 


H,  / 


'\ 


(544)     . 

Facés  paroît  étred'iin  càxé  d|enviroA  loo*,  et  deTautre  dVpéo? 
près  ii6.  Hatij ,  180.8. 

VARléTÊa    DE    FORMES. 

1.  Cuiyr^  tavoiaté  octaédre-cun^î/bnne  ; 

2.  Cuivre  muriaté  quadrihexagonal  i 

L^octaèdre  ciinéiforaie  dans  lequel  Tarète  dti  sommet  cunéiforme 
est  remplacée  par  une  facette  rectangulaire. 

3    Cuivre  muriaté  lamelliforme j 

En  lames  trttnslucides ,  d*un  beau  vert  d'émeraude,  sur  le  quar^ 
l'ubigineux  jaunâtre.  £râi2^>  i8ia. 

4*  Cuivre  muriaté  aciculaire  ;- 

5. .  Cuivre  muriaté  lamellaire  ; 
Ces  cinq  variétés  viennent  du  Chili. 

6.  Cuivre  muriaté  arénacê  ou. pulyérulerU  ;  du  Pérou. 

y.  Cuivre  muriaté  compacte; 

En  petites  masses  concrétionnées ,  vert-pomme  mélangées  dVr«. 
gent  sulfuré  et  d'argent  muriaté  ,  sur  la  chaujç  carbonate»  lami- 
naire ;  du  Pérou.  HaUj" ,  iSi^. 

8,  Cuivre  munsiié  concrétionné  ; 

En  petits  mamelons  d'un  beau  vert ,  sur  la  lave  ou  associé  à  la 
soude  muriatée  ;  du  courant  du  Vésuve  de  i8p5.  '• 

▲  NKOTATIONa. 

*  ,  *  ^ 

Le  Caîvre  mnrîal<$  se  trouve  en  veines,  pariQÎ  d'anlret 
espèces  dn  genre  enivre ,  à  Remolinos  an  Cliilî  (i)  ;  mais 
on  ignore  dans  quelle  sorte  de  r.oche.  Il  est  accompagne  de 
qnarzhj^alin  et  de  qnarz-agatlie  calcédoine  ,  de  fer  oxydé 
brqn  ,  de  cuivre  oxydulë ,  de  enivre  carbonate  vert  et  de 
chaux  snlfatée.  —-La variété  avénacée,  la  plus  anciennement 
connue,  appartient  aux  terrains  d'allovion.  Elle  a  été  décoa- 
yerte  par  Dombey  ,  dans  le  lit  de  la  rivière  de  Lipès ,  à  aoo. 
lienes  an- delà  de  Copiapu  ,  dans  le  dçsert  4*Atacama  qui 
sépare  le  Chili  du  Pérou.  —  On  Ta  trouvé  aussi  parnii  les 
productions  volcaniques  du  Vésuve  :  il  étott  très-abondant 
sur  les  laves  de  1804  et  de  i8o5.  (  Thompson ,  déjà  cité.) 

'  (1}  Il  a  été  envoyé  du  Chili  en  Espagne,  par  M.  Heuland,  neyçji 


I 

\ 


\ 


(345) 

de  ForsTer,  et  marcband  de  minéraux  comme  lui,  vers  Taunëe 
'797*  **  ^^  trouve  au  centre  de  plusieurs  morceaux  de  ce  muriate 
de  cuivre  des  noyaux  de  Mine  grise  ,  composée  des^trois  sulfures  de 
fer  ,  de  cuivre  et  d'antimoine.  Il  semble  que  des  âgens  extérieurs 
aient  oxydé  et  transformé  la  superficie  de  ce  falilerz  en  muriate.  » 
Proust,  J.  de  Ph. ,  t.  63  ,  p.  373.  )  ( 

1.  Cuivre  muriate  octaèdre-cunéiforme ,  vert-pré,  en  très-petits 
cristaux  isolés ,  extraits  du  sable  vert  du  Pérou. 

a.  Cuivre  muriate  aciculaire^  vert-foncé  noirâtre,  sur  le  fer 
oxydé  mélangé  de  C.  oxydulé  terreux ,  avec  C.  m.  lamelliforme  ;  du 
ipême  pays  :  donné  par  M.  Tbibaud,  déjà  cité,  prem.  part. ,  p.  3o4. 

3.  Cuivre  muriate  laminaire  ,  vert-foncé  ,  en  couche^mince  sur 
le  fer  oxydé  brun-jaunâtre  ,  avec  quarz-hyalin  j  du  Chili. 

4.  Cuivre  muriate  laminairc^ompacte ,  avec  C.  m.  aticulaire 
et  chaux  sulfaté  laminaire  ;  de  Bemolinos. 

'  » 

5.  Cuivre  muriate  arenàcé  ou  pulvérulent ,  en  très-petits  girains 
parmi  lesquels  on  trouve  quelquefois  des  cristaux  octaèdres  cunéi- 
formes ;  rapporté  du  Pérou  par  Dombey. 

La  variété  concretionnée  du  Vésuve  n'est  pas  dans  la  Collection. 

VU*.  Espèce.  CUIVRE  CARBONATE  BLEU. 

(  Première  partie  ,    p.  i3i.  ) 

Azur  de  cuivre  ou  Fleurs  de  cuivré  bleues  ,  R.  D.  —  ChrysocoHe 
l^l^ue ,  BtrcQUET.  -r  Chaux  de  cuivre  bleue.,  Mokg.  —  Cuivre  oxydé 
bleu  ,  Azur  de  cuivre,  etc. ,  De  B.  —  Azur  de  cuivre  ,  Cuivre  car- 
bonate bleu,  Delam.  —  Kupferlaznr,  W.  et  Kabst.  —  Rame  mi-, 
^eralizzato  d'ail  acido  aereo  turchino  ;  jizzuro  di  montagna , 
Petr.  — '  jizul  de  Cobre,  Herro.  —  Blue  calciform.e ,  Copper 
Ore  ,  KïRw.  —  Blue  Carbonate  of  Copper ,  Thoms.  — L'Azur  de 
cuivre ,  Broch.  -r  Cuivre  azuré ,  Brong. 

C.  c.  b.  cristallisé  ou  radié.  —  Azur  de  cuivre  crisiaîlisé ,  A.  de  C 
étoile  ,  R.  b.  —  Kupferlazur  ,  W.  et  Karst.  — -  Azul  de  cobre 
radiado  ,  Herrq.  —  Striated  blue  ^Copper  ore  ,  Kirw.  —  Radlated 
b..  C  O. ,  Thoms.  —  L'Azur  de  cuivre  rayonné,  Broch. 

C.  c.  b.  terreux.  —  Bleu  de   montagne  ,  aussi  nommé   Pjerr€ 
^^uérménie.  —  Arménile  ,  Delam.  —  Krdige  Kupferlazur ,  W.  —5 


(S46) 

Gemeîne  K.  ,  Karst.  —  Azziiro  di  montagna ,  Petr.  —  jd^.  de  t* 
e^rreOylÎRRHO.-^Earty  bine  CopperOre  ,  Mountain  Blue  ,  KiBw.r— 
Xi*A.  de  c.  terreux ,  Broch. 


v^aribtés  de  formes. 


Cuivre  carbonate  bien  dioctaèdre  ;   de  Sibérie. 

Prisme  à  8  pans  ,  terminé  par  des  sommets  à  4  faces  :  4  faces  du 
prisme  sont  des  hexagones  alongés  et  4  ^^^  trapèzes;  les  Faces  des 
sommets  sont  des  pentagones.  Ç^Haity  ^  1812.) 

ANNOTATIONS, 

Le  Cnivre  carbonate  bien  se  trouve  dans  les  veines  avccle 
enivre  carbonate  vert  et  la  plnpart  des  autres  espèces  de  ce 
genre.  Il  est  très-peu  abondant.  Les  mines  decoivre  daBan- 
iiat  ont  fourni  les  plus  beaux  échantillons,   yoyez  Cuios 

PYRITEDX. 

L'arrondissemenr  de  Villefranche ,  département*  de  TAveyron  , 
renferme  deï  minerais  cuivreux.  Au  Bousquet ,  atrondissement  de 
Bhodez,  dans  le  même  département  ,  il  existe  une  mine  de  cuivre 
dont  le  minerai  est  un  oxyde  de  cuivre  carbonate  bîeu  ou  vert , 
dans  un  argile  siliceuse  ,  et  qui  sert  quelquefois  d'enveloppe  à  un 
cuivre  gris  schisteux. -5/flwer,  J.'.  des  M.  t.  19,  p.  5o.  ' 

] .  Cuivf"e  carbonate  bleu  cristallisé  ,  sur  baryte  sulfatée  lami- 
naire 5  de  Thuringe. 

I.  a.  C.  c*  b.  cristallisé  (  dioctaèdrel)^  dans  lequarz  carié,  avec 
C.  c.  vert  ;  de  Sibérie. 

I.  ù,  C.  c.  b.  cristallisé  ,  avec  plomb  carbonate  acTcuîaire,  dans 
la  chaux  carbonatée  mélangée  dé  cuivre  carbonate  veft  terreux  ; 
de  Hongrie. 

i.  Cuivre  carbonate  T)îeu  ,  en.  cristaux  lamelliformes  ,  avec  C 
c.  vert  soyeux  et  fér  oxydé  jaune  roussâtre  ,  sur  le  fer  oxydé  cupri- 
fère (  Kisenpecherz  ,  "W.  ) ,  concretionné  brun-jaunâtre  ;  du  Ben- 
jamin Grube  ,   à  Moldava  dans  le  Bannat. 

3.  Cuivre  carbonate  bleu  lamelliforniç  ,  en  petites  masses  semées 
sur  un  fond  de  C.  c.  vert  soyeux,  dans  les  cavités  du-C.  c  vert 
concretionné  cotnpacte;  du  même  pays., 

5.  a.  La  même  variété  en  petites  lames,  mais  plus  abondantes  , 


',       (-547)  '.^ 

avec  C.  c.  vert  pulvérulent ,  sur  le  fer  oxydé  cuprifcre  ;  du   même 
\  pays  :^morceau  d'un  grand  volume  et  d'un  aspect  très  ngrçable. 

3.  b.  Suite  de  morceaux  de  C.  c.  b.  lamelliforme  ;  du  Bannat. 

4*  Cuivre  carbonate  bleu  aciculuire-radié ,  dans  le  quarz-hyalin 
amorphe  ;  du  Bannat. 

5.  Cuivre  carbonates  bleu  concretionné-cylindrique  compacte,  re- 
couvert de  C.  c.  bleu  drusillaire  :  plusieurs  stalactites  sont  envelop- 
pées en  partie  de  C.  p.  vert  concrétionné  compacte  y  tandis  que 
d'autres^  ont  leur  axe  formé  de  cette  dernière  substance  :  leur  base 
est  souillée  d'oxyde  jaune  de  fer  et  leurs  cavités  sont  tapissées  d» 
cristaux  lamelliformes  de  C.  c.  bleu. 

Ce  beau  morceau  vient  également  de  Moldava. 

5.  a»  Autye  morceau  plus  petit  de  Ja  même  variété  C.  c^  bleu 
concretionné-fistulaire  ,  du  même  pays. 

5.  b,  C.  c.  bleu  concretionnc-mamelonné,  à  cassure  fibreuse,  avec 
cristaux  lai^elliformes  de  la  même  substance,  Ce  c.  vert  et  fer 
oxydé  ;  de  Sibérie. 

5.  c.  C.  c.  b.  concretionnS^mamelonnS ,  dont  la  surface  des  ma-, 
melons  est  recouverte  de  cristaux  curvilignes ,  avec  plomb  carbonate 
amorphe  disséminé  ,  sur  baryte  sulfatée  laminaire. 

5.  d.  Suite  de  beaux  morceaux  de  la  même  Variété;  des  mines  de 
cuivre  de  Hongrie  et  de  celles  de  Sibérie. 

6.  Cuivre  carbonate  bleu  globnlijbrme  ,  en  petites  masses  arron- 
dies ,  radiées  dans  leur  cassuire  ;  de  Hongrie. 

7.  Cuivre  carbonate  bleu  terreux^  avec  C.  r.  vert  pulvérulent , 
superficiel  et  fer  oxydé,  dans  la  chaux  carbonatée;  de  Moldavo. 

7.  a.  C.  c.  b.  terreux  ,  en  masse ,  dans  les  cavités  duquel  sont 
engagés  des  cristaux  de  chaux  sulfatée  trapeziépne  alongée  ,  lim- 
pide ;  du  m^me  pays* 

7.  b,  C.  c.  b.  terreux  ,  en  masses  plus  ou  moins  friables,  fivoe 
chaux  carbonatée  ,  fer  oxydé,  etc.  ;  de  Sibérie.  > 

7.  c.  La  même  variété  dans  la  chaux  carbonatée  ;  de  Saint-Sau- 
veur près  de  Luz ,  vallée  de  Barèges, 

Les  morceaux  qui  ont  rapport  à  cette  substance  sont  au  nomlir»» 
d'environ  soixante.  Un  grand  nombre  d'entr'eux  sont  remarquables 
par  lewr  fraîcheur  :  dix  appartiennent  à  la  variété  lamelliforme  ;  !« 
reste  aux  variétés  concretionnée  et  ferreuse. 


(548)  , 

APPENDICE.  ' 

I 

*    CUIVRE    CABONATÉ    BLEU    ÉPIGÉNE^ 
{Haity  ,  Tabl.  comp.  7  p.  90.  ) 
Ordinairement  cristallisé. 

y 

Le  CnÎTre  carbonate  Tert  épîgène  se  tronve  en  Sibérie. 

I.  Cuivre  carbonate  xert  épîgène  ,  en  cristaux  prismatiques  rhom» 
boîdaux ,  à  sommets  cunéiformes ,  sur  lé  quarz-byàlin  biancliâtre  ^ 
cristallisé,  dans  les  cavités  du  quarz  commun. 

a.  C'  G.  V,  épîgène ,  en  cristaux  prismatiques  rbomboïdaux,  ter- 
minés par  des  sommets  très-surbaissés  ,  en  partie  bleus  et  en  partie 
verts  ,  avec  plomb  carbonate  amorphe ,  dans  le  quarz  carié. 

3.  Ce.  v'.  épîgène^  d'un  très- beau  vert,  velouté  ,  en  prismes  à 
six  pans ,  terminés  par  des  sommets  à  quatre  laces  avec  un  arête 
parallèle  à  la  base ,  dans  le  quarz-hyalin  blanchâtre,  partie  amorphe 
et  partie  cristallisé,  avec  fer  oxydé  rubigineux  concretionné. 

Ces  trois  beaux  morceaux  viennent  de  Zmeof  en  Sibérie. 

Vlir.   Espèce.  CUIVRE  CARBONATE  VERT. 
Première  partie  ^  p.  1 33  et3o4.) 

Fleurs  de  cuivre  vertes,  Malachite,  R.  D.  —  Cuivre  rainéfalisé 
par  Tacide  aérien  ,  Malachite  ,  Bergh  —  Chaux  de  cuivre  verte, 
MoKG.  -  Cuivre  oxydé  vert ,  De  B.  —  Oxyde  vert  de  cuivre,  Cuivre 
vert  carbonate ,  Delam. 

C.  c.  V.  acîculaîre- soyeux. — Mine  de  cuivre  soyeuse  ou  satinée^ 
R.  D.  —  C.  ox.  vert  £breux  ,  De  B.  —  Fasrîger  Malachit,  W.  et 
Karst.  ■ —  Mala^uîta  fibrosa ,  Herrg.  —  Capîllary  Malachîte  , 
KiRw.  — ^  La  M.  fibreuse ,  Broch.  —  C  m.  soyeux  ,  Brong. 

C.  c.  V.  concretîonné,-^  Malachite  de  tous  les  minéralogistes.  — 
Malachît  et  KupfergrVin  ,  W.  et  Karst.  —  Malachîte  ,  Petr.  — 
Malaqiiita ,  Herrg.  —  Green  calciforme  Copper  Ore,  Malachittt , 
KiRw.  —  La  Malachite ,  Broch.  —  Cuivre  malachite  ,  Brong. 

C.  c.  v.  compacte.  — Dîchter  Malachît ,  W.  et  KaRst. 

C.  c«  V.  résînoïde'compacte.  —  Schlakîges  Eisenschussigcs  Kup-^ 
Jèrgrîin,  W.  et  Karst. — Kfde  C.  /crn/giaoso  în  Escortas ,  HerRû» 
—  Cuivre  hydraté ,  Delam. 


'      •  (549) 

XI.  c.  V.  terreux,  —  Vert  de  moptagne,  R.  D.  —  Ici.  ,  Delam.' 
—  C.  terreux,  De  B.  —  Kup/ergnïn ,  W.  et  KAk^BT.  —  p^erde  di 
triontagna,  Petjr.  — Verdé  de  cobrc  ,  HerRG.  —  Mountain  Grceti  , 
KiRw.. — Le  Vert  de  cuivre  oulà.  Chrysocolle,  Broch.— C.  m.  chry- 
«ocolle  ,  Brokg.  , 

Le  Cuivre  carbonal(^  vert  partage  les  gîsemens  des  an* 
1res  mines  de  ce  hi état  ,  et  notamment  cenx  dn  enivre  sul- 
furé et  du  cuivre  pyritenx.  Il  abondé  surtout  eii  Sibérie  et, 
dans  le  Bannat.  On  en  trouve  également  dans  le  Ty roi.  Les 
antres  parties  de  l'Europe  qui  renferment  des  mines  de  cui- 
vre le  présentent  aussi;  mais  seulement  eu  très  -  petite 
4juantité^ 

Dans  diffêrentes  provinces  de  l'Espagne  ,  il  y  a  des  minés  de 
cuivre  vert  et  bleu  ,  comme  dans  FEstramadui^e ,  dans  la  Sierra- 
Moréaa,  dans  la  montagne  de  Ségura  aux  environs  d,'AIcobeudas  ; 
^ans  les  montagnes  entre  Saint- Ander  et  B.eynosa ,  à  Molina  ;  à 
Rio-Tinto  dans  rAadalou&ie  et  dans  beaucoup  d'autres  parties., 
(Bo-wles  ,  Hist.  nat.  de  l'Espagne,  p.  22.  ) 

1.  Cuivre  carbonate  vert  ^zc/cM/tfiV^-sox^z/j? ,  en  petites  aiguilles 
-éclatantes ,  d'un  beau  vert  d'émeraude  ,  réunies  par  petites  bouppes 
dans  les  cavités  <iu  fer  oxydé  cuprifJère  (  Eiseripecherz  )  ,  brun- 
jaunâire  ;  de  Moldava  dans  le  Bannat. 

I.  a.C  c.  V.  aclculairc'Soyeux  ,  en  masse  concretionnée  ,  toute 
.-composée  de  mamelons  Hbreux  à  fibres  divergentes   et  comme  ou- 
duiées  j  de  la  Chine. 

.1.  ^.  Ce  V.  Acicidaire'soyeux ,  superficiel^  sur^  le  fer  oxydé 
':>compacte  ou  massif  ;  de  Sibérie. 

i-c.  C.  c.  V.  aciculaire-fibreiix  ,  en  niamelons  d'un  ^eau  vert 
^'emerau^e ,  dans  les  cavités  du  cuivre  pyriteux  hépatique  ;  des 
JdontS'Ourals  en  Sibérie. 

z .  e£.  La  même  variété ,  sur  le  quarz-fayalin  dodécaèdre  ,  blan- 
.cltâtTe  ,  dans  le  cuivre  hépatique  i  .du  même  pays. 

'    1  •  fi.  lia  même  sur  le  cuivré  sulfuré  massif,  avec  C.  c  bleu  lamel« 
1  if  orme  et  fer  oxydé  ;  de  Sibérie. 

>jt.  Cuivre  carbonate  vert  concreUonné'-cylindrique ,  soyeux  à  Ja 


(  55o  ) 

surface  ,  sur  le  fer  ozyiié  rubigineux  terreifx  ;  de  la  mine  de  Saint* 
Jeun-]Xépomucèn/3,  près  de  Moldava. 

a.  a.  C.  c«  yericoncreLionné-fibreux ,  en  gros  mamelons  noirâtres 
à  la  surface  et  verts  dans  leur  cassure  ;  de  Tourtcheninowen  Sibérie. 

ZL.  b.  Plusieurs  beaux  morceaux ,  les  uns  bruts ,  les  autres  sciés  et 
polis,  de  la  même  variété  et  du  même  pays. 

2..  c.  Ce.  V.  concrétionné'CompacLe  ,  recouvert  de  mangauèso 
oxydé  noir  dendritique  j  de  Sibérie. 

3.  Cuivre  carbonate  vert  concretionné-compacte  ,  vert-céladon  , 
en  masses  tuberculeuses ,  de  difiérens  volumes  ;  de  Sibérie. 

3.  a.  C.  c.  V.  concret ionné''mamelonné  ^  à  cassure  compacte  et  à 
structure  testacée ,  vert  nuancé  de  blanchâtre  ;  de  Falkenstein  en 
Tvrol. 

•H 

m 

3.  ^.  C.  C.  V.  concret ionne-fibreux  ,  avec  plomb  carbonate  acicn- 
1  lire  ,  sur  le  quarz  j  du  Hartz. 

3.  c.  C.  c.  V.  concretionné'Compacte ,  à  petits  tubercules',  recou- 
vert de  cuivre  hépatique  brun-jaunâire  ;  du  Pochadasch  en  Sibérie* 

3.  d.  Ce.  V.  concretionnézcompactc ,  a\ec  deadrites  superHcielies 
de  manganèse  oxydé  ;  du  même  endroit. 

3.  e.  Suite  très-belle  de  morceaux  polis  de  C  c.  v.  concretionné  j 
de  différentes  teintes  et  de  diverses  grosseurs  des  mines  de  Klopinski. 
ilaus  les  Monts- Altaïs ,  Gumischewskoi ,  Trolowski ,  etc. 

4  Cuivre  carbonate  vert  compacte-résinoidé ,  vert  d'émeraude  , 
sur  argile  feiTugineuse  ;  de  Sibérie. 

/).  a.  Le  même  ,  renfermant  dans  ses  cavités  de  petits  mamelons 
tiunsliicides,  brillans,  d^unbeau  vert,  sur  le  quarz  ^  du  même  pays. 

4.  b,  C  c.  V.  compacte ,  vert-blenâtre  et  vert-blanchâtre,  à  cas-" 
sure  conchoïde  terne,  sur  le  cuivre  pyriteux,  passé  presque  entiè- 
rement à  réta't  de  cuivre  hépatique,  avec  fer  oxydé  cuprifère  ; 
du  Banuat. 

5.  Cuivre  carbonate  vert  ferrewj: ,  vert-blanchâtre ,  sur  le  C.  c.  v. 
concretionné  j  de  Falkenstein.  ^ 

5.  a.  C.  c.  V.  terreux  ,  ferrugineux ,  vert-jaunâtre  ,  avec  C.  c.  v. 
compacte  et  C.  c.  bleu  ,  dans  la  baryte  sulfatée  laminaire  j  de  Saal- 
içld  en  'l'huringe.      ^ 

La  suite  des  morceaux  qui  ont  rapport  à  cette  substance  est  par- 


(  55i  )  - 

ticulièrement  remarquable  par  le  volume  des  morceaux  qui  la  com- 
posent et  par  leur  belle  conservation.  Lçur  nombre  est  de  plus  de 
cent.  Les  deux  tiers  environ  appartiennent  à  la  variété  connue  dans 
le  commerce  sous  le  nom  de  MalachitCv 

IX^  Espèce.  CUIVRE  ARSENIATÉ. 

(  Première  partie ,  p.  i33  et  3o5.  )  .  ^ 

Cuivre  oxydé  vert  arsenical ,  De  B.  —  Mine  de  cuivre  arsénié  ou 
Arseniate  de  cuivre,  Cuivre  arseniaié,  Delam.  — Arseniato  de 
cobre ,  Herrg.  —  Oliçe  Copper  Ore ,  Kir  w.. —  Arseniate  of  Copper, 
De  Bournon.  —  Cuivre  arseniaté  ,  Broch. 

C.  a./?r//72fV//^,  leespècedeBournon.' — LinzenerZj'W.  et  J^arst,  .^       "^ 

C.  a.  hamellifqrme ,  a®  espèce  d^  Bournon.  —  Kupferglimm^r  , 
W.  et  Karst. 

C.  a.  octaèdre-aigu  ,  simple  ou  cunéiforme  ,  ou  acicidaire,  — 
5*  espèce  de  Bournon.  -i—  Oliçernerz  ,  W. —  Dic/it€€  et  Fasriges  ^ 
Oliçenerz ,  Karst. 

C.  a.  prismatique-triangulaire,"^  4^  espèce  de  Bournon. 

C.  a.  mamelonué-JUtreujp,  —  5^  espèce  de  Bournon. 

C.  a.  terreux ,  jaune-verdâtre.  —  Pharmacochalzit ,   Leonhabd. 

Le  Cuivre  arseniaté  a  été  ironvc  d'abord,  en  Aiiglelerre, 
dans  les  mines  de  cuivre  du  comté  de  Cornouailles,  et  no- 
tamment dans  celles  de  Huelgorland,  de  Tincroft ,  et  de 
Karrarach  ,  avec  le  cuivre  pyrileux  ^le  fer  o\yàé. ,  le  quarz 
etc.  On  en  a  rencontré  depuis  sur  le  fer  oxjfdé.  compacte  , 
à  Mitlelberg ,  dans  le  voisinage  d'Allern  -  KircUen  paj's 
de  Nassau-ITs8iujg;eii.  ^      » 

1,  Cuivre  arseniaté  primitifi  en.cri&tanx  grou|iéS)  verts  bleuâtres, 
d'un  beau  volume  et  dune  forme  très»|iette,,  sur  des  cris^iMX  de 
Cjuarz-hyalin  blancbâtte  ;  de  .{Juel-Virgin  en  Cor^apuailles. 

1 .  a.  Echantillon  de  la.mÀme  variété  ^  de  coideur  blmie ,  dans  le 
cuivre  pyriteux  passé  en  grande;  partie  k  l'état  d^  cuivre  llépatique; 
du  même  pays. 

a.  Cuivre  arseniaté  îarneîlijbrme  ^  verr-pur  ,  dans  les  cavités  du 
cuivre  oxydulé  massif,  av^c  fer  arsenical  disséminé^  de  Tincroft  , 
^pç4*  de  Redruth  ;  beau  morceau.  .    > 


(  352  ) 

3.  Cuivre  arseùiaté  oclaédre^aigu ,  vert-noirâtre  ,  en"  tres-petità 
cristaux  éclatans ,  avec  C  a.  terreux ,  jaune-verdâtre ,  sur  le  qaarz. 

4.  Cuivre  arsenialé  prismatitjue  -  triangulaire  ,  (  ociaèdre'Cunéi- 
forme  ,  H.  )   verdàtre  ,  tirant  au  noirâtre,  avec  fer  arsenical  et 
fer  hépatique ,  dans  le  quarz  ;  de  Tincroft. 

5.  Cuivre  arseniaté  aciculaire ,  vert-olive  ,  sur  le  quarz. 

6.  Cuivre  arseniaté  manf,elonné-fibreux ,  olivâtre  ,  dans  le  quara- 
Iiyalin  blanchâtre  ,  avec  fer  arsenical  disséminé. 

APPENDICE. 

I,    CUIVRE    ARSENIATÉ    MAMELONNE   ALTERE. 

Var.  de  la  5"  espèce  de  Bournon. 

C  a.  m.  altéré  ,  ayant  subi  un  relâchement  de  ses  fibres ,  qui  les 
rend  susceptibles  de  céder  à  une  légère  pression  :  pendaht  cette 
altération,  la  couleur  passe  du  vert-olivâtre  à  diftârentes  teintes  de 
jaune ,  qui  se  terminent  par  un  gris-blanchâtre  satiné.  (  Haiij  t 
Tabl.  comp.  ,  p-  91-  ) 

1.  Cuivre  arseniaté  mamelonné-altéré ,  soyeux  ,  gris-verdatre  et 
jaunâtre ,  avec  Ce.  v.  terreux ,  sut  le  quarz  ;  de  Cornouoilles. 

il.    CUIVRE    ARSENIATÉ   FERRIFÈRB.  . 

Cupreous  Arseniaté  of  Iron  ^  Bournon. —  C  a.  ferrifèrc  ,  Bhoch. 
—  C.  a.  ferrugineux  ,  Delam. 

C.  a.  ferrifère  dodécaèdre  ;  '  i 

En  prisme  rhombo'idal  terminé  par  des  sommets  à  quatre  trian- 
gles scaiènes.  ( Haûjr ,  Ouv.  cité,  p.  91.  )  • 

M.  de  Cressac ,  ingénieur  en  chef  des  Mines  ^   a  trouvé  la  même 
variété  sur  le  fer  arsenical ,  dans  le  quarz  commun  ,  à  Saint-J^eon- 
,  faard,  dépatt»  de  la  Haute-Vienne.  (iTâiS/.) 

1.  Cuivre  arseniaté  ferrifère  mamelonné  ^  drusillaire  ^  blanc- 
verdâtre  ,  brillant ,  dans  le  cuivre  pyriteux  ,*  avec  C.  a.  terreux , 
jaune-verdatre  :  de  Carrarach  en  Cornouailles. 

X«.  EspàcK.  CUIVRE  DIOPTASE. 
(  Première  partie  ,  p.  ^4*  ) 

/  Emeraude  de  Sibérie ,  FEaBBR.  — •  Acbârite  ou  Aschirite ,  Sewer- 
ciNK.  —  EnierauJiue  ,  Delam.*— Dioptase,>HAiiT.  —  Id. ,  Broch. 


i 


/ 


'        (353  ) 

^  Kupferschmtiragâ ,    W.  —  Dioptas,   Karst —  Crisialtizirtffê 
Kupfergriïn^  Estner.  -^  Çopper  Ertierald,  Thoms. 

,  CABAGTERSS   ET   ANNOTATIONS.  '  ^, 

(Herviann^  Acâd..  de  Péter^sbourg,   i Çoa ,  t.  r3  ,  p.  349*  }     ' 
Au  p;-emier  coup  de  Feu,  il  décrépite  et  sa  couleur  verte  se  changji 
en  un  beau  bleu  ^  après:  quoi  il  se  foad  assez  facilement  et  doi|n« 
une  espèce  de  niatte  dont  on  peut  séparer  le  cuivre.  ^ 

Il  contient  diaprés  l'analyse  de  M.  Lowitz  :  • 

•         Oxyde  de  cuivre. 55 

,  Eau.     .........       ia 

Siîîcé  :    :    .     .    /.     V    .       33 


ICO 


Il  est- insoluble  dans  lacide nitrique. ( Haâj »  1 8i ;2. ) 

Ce  minéral  vu  poiir  la  première  fois ,  en  Sibérie  ,  il  y  ft 
25  ans ,  fat  apporté  à  Saint-Pétersbourg  par  le  généjral 
Bogdanof  qui  le  tenoît  d*Acbir  Mahmed  ,  marchand  boaca- 
rien,  à  qui  l'on  en  doit  la  découverte.  Suivant  son  rapport 
on  trouve  ce  minéral  à  5oo  verstes  (  i25  lieues)  ao-dclà  de 
l'Irtidche  ,  dans  les  déserts  des  Kîrguises  ,  en  allant  de  la  for- 
teresse de  Semipalatna  vers  le  midi.  Ses  cristaux  Aont  accom- 
pagnés de  Malachite  rayonnée  et  sont  ordinairement  sur  dtt 
vert  de  montagne  cèmpacte;  qnelqn^fois  aussi  avec  le-spath 
calcaire  et  la  pierre  calcaire  compacte.  (M^m*  cité^  p.  3440 

I  Cuivre  idioptase  dbdécaèdre ,  translucide ,  d'un  beau  vert 
d^émeraude  :  cristal  isolé.  * 

Ce  minéral  est  extrêmement  rare. 

XP.  Espèce.  CUIVRE  PHOSPHATÉ. 

Mine  de  cuivre  phosphore  et  antiihonial ,  Saos.  —  Cuivre  phos«* 
pfaoréf  Cuivre  phosphaté,  Delam.  —  Pkospkorsaure  Kupjèr, 
ILar^x-  -^  Phosphor-Kupfor  ,  W.  etKA«ST,  -^Phosphate  ofCùp^ 
fera    Kiiiw.  —  Cuivre  phosphaté,  BrOch. —  Id. ,  Brow©. 

CARACTERES   ET   VARIETES. 

1  f  _> ,         .  •  - 

l  Henart  de  la  Fillemarqué,  J.  detja.  t.  a4 ,  p.  33i  et  «niv.  }, 


(  554  ) 

CABACTi&SS. 

Quelle  que  soit  sa  forme,  il  est  d'un  vert  noir  on  foncé  à  la  sur- 
face ;  et  à  Tintérieur  d'un  beau  yert  d'émeraude,  brillant  et  écla« 
tant  ou  mêlé  de  reflets  noirs. 

Soluble,  sans.efTenrescence,  dans  l'acide  nitrique  ^'il  colore  «:i 
bleu  de  ciel.  Il  colore  de  même  l'ammoniaque. 

CAHACTiRB      P  B  T  S  1  Q  U  B.  ^ 

Pesanteur  épéàfi^ue  ^   /^O'joSi, 

Dureté,  Facile  à  gratter  avec  un  couteau  ;  rayant  la  chaux  caibo- 
natée  pure  :  rayé  par  le  verre  commun. 

Cassure ,  lamellaire  dans  les  cristaux  ;  fibreuse  dans  le^  échantil- 
lons mamelonnés. 

Couleur  de  la  masse ,  vert-noiràtre  à  la  surface  ;  d'un  beau  vert 
d'émeraude ,  brillant  ou  soyeux ,  à  l'intérieur. 

Couleur  de  la  poussière  ;  d'un  vert  plus  pâle  que  la  masse. 

\Transparenqg  ;  les  fragmens  minces  sont  translucides. 

CAaACTàaB    chimi^vb.  ^ 

^   Action  des  acides,  Soluble  sans  effervescence  dans  l'acide  nitri- 
que ,  qu'il  colore  en  bleu  du  ciel. 

Action  du  feu*  Facilement ,  fusible  au  feu  du  chalumeau»  en  un 
gfobùle  cassant ,  terne  et  d'une  couleur  cendrée  ou  noirâtre,  sans 
répandre  de  vapeurs  arsenicales.  Si  on  continue  de  chauffer  ce  glo- 
bèlé  sur  un  support  de  charf>on,  et  en  y  ajoutant  un  corp^  gras ,  on 
obtient  xtù.  petit  bbuton  de  cuivre  rouge  ;  mais  il  reste  une  partie  à 
l'état  de  scorie  noirâtre. 

.Fondu  avec  le  borax  ,    on  obtient  un  verte  d'un  rouge  vif. 

(Le  cuivre  phosphaté  contient  sur  loo  parties  :  oxyde  de  cuivre 
63}i3;  acide  phosphorique  3o,95  $  perte  0,9a. KU^roth.  y 

VAaiBTis  DE   FORMSa*  ^ 

I.  Cuivre  phosphaté  octaèdre;  de  Schemnitz.  {ifaûjr,  181  a.  ) 

a.  Cuivre  phosphaté  rAom^oû/a/ ; 

£npetitscrfsuux groupé»,  OU  solitaire» ,  dont  la  forme  parbîc  étr» 
tin  prisme  rhomboïdal,         <  ' 

5.  Cuivre  pho9ph»té  lamellaire  ; 

En  petites  lames  superposé^  et  ixiplinées  eu  différens  sens. 


>«  ■« 


(•  355  )} 

'       4«  Cuivre  pïio^liaté;yî^e»3c  ; 

£ti  jmâisses  cènc^rétionnéés  i  imameloxai^s  à  l^extérieur  ou  tapU* 
•anréftcaviféèî' 

ANNOTASSIONS.' 

Le  CniTr^  phosphaté  ^Ê  trouve  en  veines  avec  le  qqarz^ 
hjalin  ,  le  qn^rz-agathe  càkédoine , ,  le  cuivre  pjrlteux  et  le 
'  cuivre  carbonate  ,  verî  et  blen^,  lé  ctiïVre  natif  et  fe  cuivre 
oxydirlté  capillaire  ,  dans  la*  GranVâcke.'Le  ii^on*  qui  le  reU- 
ferme  se  nomme  Venusberg  ou  Joséphbërg  ^  iï  est  situe  à  { 
peu  de  distance  de  RbeinWriertfiaidhV'sbr  la  rive  droite  du  Rhin, 
Grand-duché •  de  Berg.  Ç^H&rstîrt;  Mémoire  cité.  ) 

Ce  minéral  a  été  trouvé  d|5puis:à  Scbemnitz  en  Hongrie  où  il  a 
également  le  quarz  pour,  gaqgue.  Oa  la  pris  successivemeUt  pour  ua 
cuivre  muriaté  et  pour  un  cuivre,  arseniaté  ;  mais  IMT.  fiucholz  l'ayant 
analysé  y  a  tecpnnu  la  présence  de  Tacide  phospbori<^ue.  (  ilttûj^  ,  .. 
Cours  de  Minéralogie  de  i8ia  )  ^ 

1 .  Cuivre  php^pbaté  mamelurmérfihfeuç^ ,  avec  fer  oxydé  rubigi* 
neux  terreux»  sur  le  quarz  ;  de  Firnberg,  ,pré&  de  Rbeinbreitbach  ;,, 
échantillon  donné  par  M.  Hiersart.  ■      .   ^  ^ 

Xn.«  Espèce.  CirîVKE  SULFATÉ. 
(  Première  partie ,  p.  1 34  ) 
Vitriol  de  Cuivre  ou  Vitriol  hlteU  ';  aiissi  nommé  Vitriol  de  ^yptû 
et  Couperose  bleue  :  R.  D.  — »  "Vitriol  de  Cuivre  y  Cuivre  vitriolé  , 
Sulfate  de  cuivre  ;  De.B. — Id. ,  Delam.  —  Kupjfèr  vitriol,  Karst. 
—  yUriolo  di  ram»  ,    Copparosa  turfikina  ,   Petr.  —  VUriol  de  - 
CoBre,  Herro.  Vitriol  ofCoppety  Ç^iecyt.  •—  Sulphate  o£4^pper  , 
Thoks.  —  Var.  dii  Vitriol  natif,  Brocb.  , 

iiéfrtiction \  double^,  suivant  M.  Prieur,  de  la  C6terd*0r*  (Axin* 
de  Cb.  t.  66.  p.  187.  ) 

Le  Cuivre  sulfaté,  prodnili  de  TaUération  des  antres  e^p^ 
ces  de  ce  genre  et  plus  pi^rticuliéfement  de  celle  du>  Cuivre 
nyr\tenx%  se  trouve  assez  abpndair4ment  au  Ramelsberg  près 
de  Groslar  au  Hartz^  d^ns  le  siçbiste  argileux  de  transition,;  • 
à  VVîclow  en  Irlande;  à  Fabluu  en  Suède ^  à  Herrengrpdd 
près  de  Néusobl  en  Haute-Hongrie  \  et  d«ns, l'Empire  p  à 
Saint-Bel  ^  département  du  Rbôn^. 


C556X: 

Il  est  souvent  mélangé  de  fer  sulfata  et  quelquefois  de  une  sidfat^. 

Le jsulfate.de  cuivre  soluble  estrû  abondant  eu  .Espagne ,  aux 
mines  du  Bio«tinto  que  les  eaux  qui  les  traversent  ex|j5ont  infectées. 
{Proust y  J.  dePh.  t.  5^,  p.  S43.  )  .  .,  . 

I  ,  9  et  3.  Cuivre  sulfaté  périoçpaèdrf  j  —  péridécaèdre;  et  -— 
complexe;  «n  cristaux  isolés  obtenus  nar  Fart.  . 

4*  Cuivre  sulfaté  concrétionné ,  hl^jt^  ;  ,fie  Saint-6el. 

4*  a*  Ç.  s.  concrétionné ,  sur  le  gneiss;   du  pays  de  Sa|ztK>ur5: 

envoi  de  M.  Marcel  de  Serres.- 

.    .  ..   ,  •       •  .      •-   •   • 

.  /  .  ...... 

CUIVRE   SUtrATJ, TERREUX. 

.(  Première  partie,' p.  3o6  } 
Sulfate  de  cuivre  natif  insoluble  ,  Pkocst. 

% 
I  -        .     .  .  ,  ^ 

Ce  minéral  qui  a  été  rapporté  dû  Pérou ,  en  Espagne ,  dés  le  temps 
de  la  conquête ,  ressemble  à' certains  morceaux  de  C.  c.  vert  ferru- 
gineux compacte.  M.  Proust  qui  en  a  examiné  plusieurs  échantillons 
y  a  reconnu  la  présence  de  l'acide  sulfiarique  ,  à  peu  près  dans  la 
même  proportion  que  dans  le  cuivre  sulfaté  bleu.  L*eau  bouillante , 
dit-il ,  n'en  dissout  pas  un  atome  ;  mais  Tacide  nitrique  trés-délayé 
le  dissout  avec  cbaleur ,  quoique  sans  f  ff^rv<escence ,  et  en  sépare  àm 
SLj'k 28  centièmes  de  sable.  (  J.  de  Ph;  t.  69 ,  p.  Z/^^. } 

QUATRIÈME    GENRE. 

'  i*    * « 

FER. 

.     "  Vf.  EsfkcE.  FER  NATIF. 

*'     *  (  Première  partie ,  p.  307.  )  /         »         v 

Fer  nialléable  natif  ,.R.  D.  —  Fer  natif,  Db  B.  —  Id. ,  Delàm. 
«—  Gediegen-Eisen ,  W.  et  Kàbst.  —  Tellureisen ,  Karst.  —  Ferro 
nativo  ,  Petr.  7—  Hierro  natwo,  Herro.  —  iV<ïtzVe  Iron,  Kirw.  — 
Le  Fer  natif ,  BrocH. 

Le  Fer  n^tif  a  été  tronvé  dans  plusieurs  endroits  ,  et  no- 
tamment à  Kamsdorff  en  Saxe  et  à  la  montagne  d'Oalle  , 
département,  de  l'Isère  ,  en  Franoé.  II  eàt  en  petites  masses 
enveloppées  comninnéinent  de  fer  ôxjrdéy  etc.'Vbjéz  prein. 
purt.  p.  307.  C*est  nn  minéral  très-rare. 


\ 


-(557)  ■■      V        ,   '    . 

ï)ietrich  rapporte  dans  une  de  ses  notés  sur  les  lettres  dç  FerKey , 
(p.  19.  )  ,  que  M.  Margraff  possédoit  un  morceau  de  Fer  natif  tiî4 
d'£ibeHStock  en  Saxe ,  et  que  ce  métal  étoit  renfermé  dans  une 
matrice  composée  de  cristaux  d'étain  oxydé. 

1;.  Fer  naùE  amorphe  ;  de  Kamsdorff  en  Sâxe  :  bel  échantillon  dtx 
poids  de  16  hectogrammes  environ  (  à  peu  près  5  onces  ). 

On  a  aussi  trouvé  des  morceaux  de  Fer  natif,  à  Miedxiana-Gora  ' 
an  Pologne  ;  d^'après  M.  Tabbé  Stazzie.  (  J.  de  Pb. ,  t.  65  ,  p.  12S.  ) 

AfPBNDIGB* 

î.    FER    NATIF   VOLCANIQUE, 

Le  Ffer  natif  Tolcanique  a  été  déconrert  par  M*  Mossieri 
vers  1770,  dans  le  fond  d'an  ravin^  creusé  par  les  pluies  snr 
'  la  face  méridionale  de  la  montagne  de  Gravencire»  à  travers 
les  lavies  scorifiées  dont  elle  ^est  composée  eu  grande  partie» 
Cette  montagne  estdistant^e  de  Clermont-Ferrand  d'environ 
nne  licae  an  sud^cst.  La  masse  de  fer,  après  avoir  été  dé- 
pouillée d'une  croûte  d'pxjde  rouge  de  plusieurs  pouces  d'é-^ 
paisseur,  pcsoit  encore  8  livres  et  quelques  onces.  Elle  est 
cellulaire  comme  la  lave  la  plus  scorifiée.  (^  Mxtraii d'une 
lettre  de  M.  Mossier.  ) 

M.  J.  B.  Rocb,  ancien  cbirurgien-major  de  légion  à  Tlsle-de* 
France ,  auquel  nous  devons  la^  connplssance  du  Fer  pbosphaté  de 
cette  même  île,  nous^  apprend ,  daias  une  note^  que  Ton' trouve  des 
morceaux  de  Fer  malléable  dans  File  de  Madagascar ,  notamment 
.  dans  le  pays  des  Avas  et  des  Amboilambes ,  et  que  les  naturels  le» 
ibrgent  et  en  fabriquent  des  fers  pour  les  noirs.  Il  tient  ce  fait  de 
3tf .  Majeur  ,  ancien  officier  de  la  compagnie  de  Binowski  à  Mada- 
gascar, qui  a  fait  pendant  a6  ans  de  nombreux  voyages  dans  Tinté- 
rieur  de  Tîle  où  il  alloit  en  traite  cbez  les  Avas  et  les  Amboilambés. 
Les   parties  de  Tîle  où  se  trouve  ce  Fer  malléable  paroissent  avoir 
été  volcanisées. 

n.    ^CiÈVi   NATIF  PSEtJDO-VOLCANIQÛB. 

T  s  • 

(  Première  partie  ,  p.  807  et  3o8.) 
Acîer  natif,  Mossibr  et  GoDO»-SAK¥T-Msaok.  — •  Id. ,  Belakh 


(  558  ) 

,  L'aoier  natif  psendo-volcaniqne  se  tronve  dans  le  urri- 
toire  do  TiUage  de  la  Booîche  ,  à  Test  et  très- près  da  i:b«-> 
tean  des  Fojrges»  et  à  une  lieue  etxiemie  de  Neiy,  départe* 
ment  de  TAllier.  La  découverte  en  est  due  ^  M.  Mpssier  qoi 
Fa  observé  ^  pour,  la  première  fois  ,  en  177B  ,  sons  la  fonne 
de  petits  globales  dftns  les  matières  scorifiéos  par  lefen^  d'une 
bonillère  autrefois  embrasée.  Il  eq  a  trouvé  depuis  des  messeii 
assez  considérables.  La  dernière  recueillie  vers  1800  pesoît 
x6  livres  6  onces,  c'est  celle  qui  «  fourni  les  échantillons  dorit 
M«  Godon  a  fait  l'analyse.  L'argile  schisteuse  qui  recouvre  la 
houille  de  la  Bouiche  renferme  du  fer  oxjdé  en  grains  dont 
la  grosseur  varie  depuis  le  volutne  d'une  iroisMte  jusqn  t 
celui  d'un  gros  melon.  (  Extrait  iTune  noie  de  M,  dossier,) 

M.  Cocq  a  décrit  très-soigneusement  dans  le  t.  r^  du  J.  des  M. , 
p.  4^8  À  4^4  »  1®^  produits  tant  pseudo-vpicaniques  que  naturels  du 
territoire  de  la  Bouiche.    . 

La  Collection  du  Muséum  ne  possède  pas  d'échantillon  de  cette 
substance.  ^  -  ^  * 

lu   FBR  NATIF  METEORIQUE. 
MeUùreîsèn^  Kakst. 

Le  Fer  natif  météorique  est  disséminé  dans  les  masses 
pierreuse»^  nommées  CérauniteSi  Pierres  de  tonnerre^ 
jièrolithes^  Bolides ^  MétéoroHies  ^  etc.  qui  tombent  de 
temps  en  temps  de  l'atmosphère  et  proviennent  d'un  globe 
enflammé  dont  l'apparition  a  précédé  leur  chute.  Plusieurs 
aavans  ,  è  lé  tête  desquels  on  doit  placer  le  célèbre  Chladni , 
rangent' parmi  les  Hërolithes ,  la  masse  de  fer  Ironvée  en 
Sibérie  ,  dont  Pallas  a  parlé  le  premier ,  et  celle  qui  a  été 
observée  dans  l'Amérique  méridionale,  par  dom  Michel 
Rubin  de  Celis.  (  Haûy ,  Tabl.  compar.  p.  269*  ) 

«  Cest  dans  les  environs  de  Durango  ou  Guadiana  (  Nouvelle-^ 
Biscaye  ) ,  que  se  trouve  isolée  dans  la  plaine ,  cette  énorme  massa 
de  fer  malléable  et  de  nickel ,  .qui  dans  sa  composition  est  identique 
avec  Taërolithe  tombé  en  17S1    à  Hrascbina»  prÀ$   d'Agram  ea 


(359) 

Hongrie.  Qa  assure  que  cette  masse  de  Dîirango  pèse  près  de  l'QOO 
myri^graitimes ,  ce  qui  est  400  de  plus  que  l'aërolitfae  découvert  à 
Olumpa  danrle  Tucuman  ,  par  M.  Rubin  de  Çelis.  Un  minéralo- 
giste distingué  ,  M.  Sonnenschmidt ,  qui  a  parcouru  une  bien  plut 
grande  partie  (Ju  Mexique  que  woi ,  a  aussi  recoiïnu  en  1  yqa ,  dan»^ 
i'intérieàr  de  la  vUle  de  Zacatecas  ,  une  mas$e  de  fer  malléable  d*un 
poids  de  97  myriagrammes.  Il  Ta  trouvée  dans  ses  caractères  exté- 
rieurs et  physiques  entièrement  analogue  au  fer  malléabk  décrit 
|>ar  le  célèbre  Pallas.  »  (  Humboldt,  t.  1  ,  p.  ^qS.) 

CARAGTSRB8   GENERAUX   DSf   ASROLITBBa. 

Pesanteur  spécifique.  3, 43 ,  à  3,  70. 

'(Le poids  absolu  des  masses  varie  depuis  quelques  décagrammef 
tXx  gros  jusqu^à  plusieurs  quintaux.) 

Dureté  ;  faciles  à  casser ,  s*égrenant  en  se  pulvérisant  facilement , 
tendres  ;  la  croûte  seule  raie  légèrement  le  verre  et  donne-quelque» 
étincelles  par  le  choc  du  briquet. 

Formes,  très-variables^,  ordinairement  arrondies ,  quelquefois  pris- 
mdtoîdçs  ,  mai»  dont  les  angles  et  les  arêtes  sont  toujours  émou^sés* 

Tissu  granulaire  ,  analogue  à  celui  de  certains  grès. 

Aspect  terreux  ,  après  avoir  été  cassés ,  à  l'exception  de  quelque* 
points  brillans  de  fer  météorique  ou  de  fer  sulfuré  disséminés ,  que 
le  poli  rend  très-sensibles. 

(£a  général,  ces  pierres  se  ressemblent  tontet.  Il  faut  exceptés 
^  celles  qui  sont  tombées  près  d'Alais,  département  du  Gard  ;  celles-ci 
sont  très-légères  et  ont  Tapparence  de  masses  charbonneuses.  ) 

Magnétisme  :  Agissant  fortement  sur  le  barreau  aimanté. 

Couleur  à  Textérieur  ,  le  gris-noir&tre  on  le  noir>brunâtre,  ordi- 
nairement  terne  ;  quelquefois  le  noir  brillant  :  ceux  de  Moravie 
•ont  dans  ce  cas. 

Lies  aerolithes  nouvellement  cassés  sont  d*un  gris-cendré  clair  , 
qui  devient  communément  plus  foncé  par^  le  contact  de  Tair  et  est 
assez  souvent  sali  par  de  petites  taches  de  rouille. 

Action  dis  Jeu  :  Les  fragmens  d*aëroIithes ,  exposés  à  l'action 
du  chalumeau-^  s*y  recouvrent  d'une  ci*oÛTe  noire  et  vernissée ,  il^ 
peu  près  semblable  à  celte  que  présentent  ces  pierres  dans  leur  étav 
natvcel  ;  les  angles  des  fragmens  se  fondent  en  émail  noir. 


^ 


(36o) 

Cbm/^OMV/oTil  La  «nasse '.principale  des  Aërolitlies  est  composée 
de  silice  eii  assez  grande  quantité  ,  de  magnésie ,  de*  chaux  et  d'alu» 
iQine ,  reu^f^^iuviut  des  grains  de  fer  allié  de  nickel  ,  du  fer  sulfuré , 
du  chrome  et  du  manganèse.  Ceux  d*Al'ais  renferment  de  plus 
deux  centièmes  de  carbone. 

Les  grains  dé  fer  disséminés  dans  ces  masses  sont  ordinaitement 
très-petits ,  de  couiéur  blanche  et  très-malié  ibles. 

(  Cet  «rticle  sur  les  cirdCtères  des  Aërolithes  est  extrait  en  partie 
dun  ru|)(or(  fiit  par  JM  S:get,  seciétaire  de  la  Société  desSciences 
du  département  de  la  Un ute-Ga tonne,  pour  constater  les  faits 
relatils  a  lu  rbùt^  de  pierres  météon(|ues  qui  a  eu  lieu  à  Toulouse  le 
lo  avili  «Si a  Ce  mémoire  est  inséré  dans  le  t.  5o  de  la  Biblio- 
thèque  bntann  q^e ,  p.  i5g  à  .72»  ) 

A3ÎKOTATIONS. 

(Izarn,  Lithologie  atmosphérique;  Hauy ,  Cottrs  de  Minéralogie 

de  i8u8  et  de  18^2.  ) 

f  L«  phénomène  de  la  chute  des  pierres ,  long-temps  rangé  dans  la 
classe  des  préjugés  populaires  ,  est  trop  bien  prouvé  aujourd'hui 
pour  être  révoqué  en  doute.  Ces  masses  pierreuses  avoient  été  regar- 
dées par  les  anciens,  suivant  le  témoignage  de  Pline,  comme  réel- 
lement toml  ées  «du  ciel.  Mais  l^s  hommes  les  plus  éclairés  des 
temps  modrrnes',  parmi  lesquels  on  compte  Freret  et  Bernard  de 
Jussieii ,  les  ont  confondues  avec  les  pierres  de  fasche  ou  de  cir** 
concisi^^n ,  les  pyiites  globuleuses  radiées ,  nommées  aussi  pierres  de 

.  foudre  ,  etc. ,  ou  regardées  comme  des  produits  de  volcan.  Lavoi- 
sier  lui-même  dit  qu'elles  ne  sont  autre  chose  qu'un  grès  pyriteuz 
frap[  é'de  k  foudre  (  J.  de  Ph.  1771 ,  t.  2 ,  p.  '/54. }  On  ne  s'occupoit 

,  plus  de  cet  objet  quand  les  ouvr.iges  de  MM.  Cbladni,  King,  Ho- 
"i^ard^etc. ,  ont  attiré  de  nouveau  sur  lui  Tatiention  des  savans. 
Telle  étoit  cependant  l'incrédulité  sur  ces  sortes  de  phénomènes 
qu*il  fallut ,  dit  M.  Iznrn  ,  p.  5 ,  une  sorte  de  courage  à  M.  Pictet 
pour  en  f^ire  le  sujet  d'un  mémoire  lu  à  la  Classe  des  Sciences  de 
rinstitnt  en  Van  i8o3.  Enfin,  un  fait  bien  public  arrivé  àPAigle^ 
département  del'Ornie ,  le  26  avril  i8o5 ,  etdontM.  Biot  a  cojistaté 
l'authenticité^  et  décrit  les  circonstances^  est  venu  lever  totts  les 
doutes.  Le  mléme  événement  s'est  répétié  plii^ieurs  fois  depuis  ,   er 


,      (S6i  )  ■ 

tout  récemment  encore  Iff  lo  avril  de  cette  ann^e  1812,  aux  envi- 
rons de  Toulouse.  L'on  a  remarqué  que  ces  chutes  de  pierres  avoient 
toujours  lieu  par  un  temps  serein  et  à  la  suite  de  l'explosion  d'un 
globe  de  feu,  avec  un  bruit  asseï  semblable  à  celui  que  font  une 
décharge  de  mousqueterie ,  un  coup  de  canon  ,  le  roulement  des 
tambours,    etc.  ' 

L'existence  de  ces  pierres  une  fois  admise  ,  îe^  chimistes  les  plus 
distingués  se  sont  occupés  d'en  examiner  la  composition.  MM.  Ho- 
ward ,  Fourcroy  et  Vauquelin  (  Ami,  du  Muis.  ,t.  3,p.  loiàiia), 
y  ont  ti^ouvé  de  la  silice  ,  en  grande  quantité  ,.<!"  fer  imi  au  nickel ,  • 
du  fer  sulfuré  et  quelques  cWtién^es  de  magnésie  de  chaux  et  d'alu- 
mine. M.  Laugier  (  Ann.  du  Mus. ,  t*  7  ,  p.  092  à  Sgy  ) ,  y  a  tc- 
connu"  depuis  la  présence  du  chrome,  et  M.  Proust  celle  du  manga- 
nèse. M.  Sage  y  a  trouvé  Talumine  en  quantité  assez  notable  :  M. 
Thenarcl  (  J.  de  Phys. ,  t.  63,  p.  56  et  67  )  a  retiré  deux  centièmes 
de  charbon  des  Aërolithes ,  de  couleur  noire ,  tombés  prés  d'Alais , 
en  1806  ,  et  a  observé  de  plus  que  les  métaux  qu'ils  reufermôient 
-étoient  à  l'état  d'oxyde.  On  voit  par  là  que  les  pierres  atmosphériques 
ne  ressemblent  point  k  celles  qui  font  partie  de  la  masse  du  globe. 

Leur   origine  enfin  a  été   le   çujet   d'une   'foule   d'hypothése$* 
M.  Ghiadni  (J.  des  M.  ,t,  i5,  p,  4^9  )<  est  le  premier  qui  leur  ait^ 
attribué  une  origine  commune ,  qu'il  regarde  eu  même  temps  com- 
me céleste.  On  en  a  fait  aussi  des  débris  de  planètes.   Lès  explica- 
tions chimiques  de  leur  formatipn.ne  sont  pas  satisfaisantes.  Suivant 
une  hypothèse  émise  par  M.  le  comte  Laplace ,  avec  une  sage  ré- 
serve, et  dévelopjiée  à  l'aide  du  calcul ,  par  MM,  Biot  et  Poisson, 
(Bull,  de  la  Sor^.  philomat.  ,   t.  3,  p.  68  et  180  ),   ces  corps  pour- 
voient provenir  de  la  lun« ,  d'où  ils  auroient  été  lancés  par  les  vol- 
cans de  cette  planète.  La  vîtesîe  initiale  dont  ils  auroient  besoin 
pour  vaincre  l'attraçrion  que  la  masse  de  la  lune  exerce  sur  eux  se- 
roit  quatre  fois  et  dçmi  celle  d'un  boulet  de  24  livres  ,  chassé  de 
Ja  pièce  par  1 2  livres  de  poudre ,    force  qui  leur  feroit  parcourir 
'd5i4  mètres  par  seconde,  en  faisant  abstraction  de  la  résistance  de« 
l^ir.  Le  corps  mettroit  dans  ce  cas  deux  jour^  et  demi  à  tomber  sur 
la  terre  et  soninfknsmation  seroît  produite  par  le  frottement  contre 
les  molécules  de  l'Érir.  Cette  hypothèse  sert  à  prouver  que  la  chute 
des  pierres  météoriques  n'est  pas  physiquement  impossible,  et  qu'il 
l^ut  y  avoir  aussi  dans  les  espaces  planétaires  de  petits  corps  errant 
^ui,  après  avoir  parcouru  des  ellipses-,  sont  enfin  tombés  sur  la 


/^ 


(562) 

terre.  Mais  d*un  autfie^c^té,  M.  Arago,  peme  qae  les  irra^ationi 
lumineiues  de  la  lune  que  Vpn  a  prises  pour  des  feux  volcaniques 
sont  des  effets  dus  à  la  réflexion  de'  la  lumière  cendrée  à  s^urface;  ' 
il  n'y  aura  donc  plus  que  l'analogie  pour  croire  à  l'existence  des  voK 
cans  lunaires.  Une  autre  hypothèse  due  à  M;  le  comte  La'grange,' 
explique  comment  la  matière  de  ces'  Aërolithes  auroit  pu  faire 
originairement  partie  de  la  masse  du, globe  et  y  retomber  ensuite; 
etc. ,  etc.  (  Journal  de  Physique  ,  t.  74  f  p*  32^8  à  a35.  ) 

L'Histoire  des  Pierres  tombées  du  ciel  a  fait  le  sujet  d'un  ouvrage 
très-curieux  de  M.  J,,  Izam ,  dans  lequel  ce  physicien  rapporte  en 
détail  et  discute  avec  soin  les  différentes' qyiestions  qui  ont  rapporta 
ce  phénomène  dont  il  a  cherché  à  donner  l'explication.  0.  a  pour 
titre  :  Lithologie  atmosphérique  et  a  paru  en  i8o3  ;  i  vol.  in«8**. 

Les  rédacteurs  de  la  Bibliothèque  britannique  ont  mséré  dans 
cet  intéressant  recueil  les  nombreux  mémoires  publiés-  par  les  phy- 
siciens et  les  chimistes  des  diverses/parties  de  r£urope  (sur  le  phé- 
nomène de  la  chute  des  pierres  et  sur  leur  analyse. 

'Voyez  encore  au  sujet>de  ces  mésmes  corps,  une  brochure  de  M' 
G.  A»  Maréchal ,  intitulée  :  JHon  opinion  sur  lajomiiuion  des  uiè- 
rolithes  ;  in-S*».  Pafis ,  Dentu  ,  1812. 

Catalogue  ,  par  ordre  c/ironologzgue  y  des  Météores  à 
la  suke  desquels  des  Pierres  eu  des  Masses  de  fer  sont 
tombées  ;  par  E.  F.  F.  Chlabki. 

(  Journal  des  M.  t.  a5 ,  p.  75  à  78 ,  et  t.  26 ,  p.  7$  et  79  ou  Noav* 
bullet.  des  Sciences  ,  t.  i  ^^p.  Sao  à  324«) 

(  Les  citations  que   dous  avons  ajoutées  a  celles  que  M.  Chladai  a 

données  dans  son  Catalogue  sont  placées  eutie  deux  parenthèses.) 

-/-  • 

«  Les  Catalogues  qu'on  a  donnés  jusqu'à  présent  des  chntês  de 
pierres  ou  de  masses  de  fer ,  sont  trop  peu  complets  ;  on  y  a  aussi 
inséré  quelquefois  des  événemens  d'une  autre  nature  ;  par  exemple  ^ 
une  grêle  ou  une  chute  de  matières  enlevées  par  le  vent  :  il  ne  sera 
donc  pas  inutile  de  rassembler  ici ,  autant  qu'il  est  possible^  toutes 
les  notices  de  ces  météores.  -  ^ 

M.  Biot ,  dans  un  mémoire  lu  à  la  Société  phUomatique  y  a  prouva 
que  la  mère  des  dieux ,  transportée  de  Phrygie  à  Rome  ,  dutems  d«^ 
Scipion  Nasica  ,  étoit  un  météqrolithe. 


/ 
« 


(365) 

^Sx^ sini Avaïii  notre  «re,  une  gr&ade  pierre. est  tombée  ptes 
d*A£gos  Potamos  ,  selon  Plu£ar^ue,  in  Vilk'Lyssaidxij  elPUne^ 
JHm..Natjur,.II,  58. 

A*peu-près  56  an$  ayant  nqtre  ère ,  eaLucanie,  du  fer  spcmgietix* 
Pline ,  Hist.  Nat..  II,  SS. , 

Pline  dft  a\is$i  qu'il  a  vu  une  pierre,  tombée  pr«8  (de  Yaiven  (  in 
VocODtiorum  agro).  Hist,  Nat,  II ,  58.  ,  . 

L'an  452, de  notre  ère,  trois  grandes pierrfs  en  Tbrace.  Ammitut. 
MarcelUn,  Ghron. 

Sous  le  pape.  Jean  XIII ,  une  pierre  en  Italie.  Platina ,-  in  Vit. 
Pontif. 

Açicenne parle  dune  nia«5e  de  Jer  très-4ure ,  de  5o  liv. ,  tombée 
à  Lorge  (Ijurgea  ). 

*  (  Lan.<)5r^  une  pierre  tombée  près  d'Ausbourg  lors  d'une  en« 
trevue  qui  eut  lieu,  après  Pâques,  entre  Bérenger  et  Othon-le* 
Grand.  A^W*  SchUgel ,  Bibl.  brit. ,  t.  46,  p.  409  ,  i^iii  ) 

998 ,  à  Mdgdebourg ,  deux  grandes  pierres.  Spangenberg.  Ghron. 
.saxonne. 

1  i  36 ,  à  Oldislpben  en  Thuringe,  une  pierre  de  la  grandeur  d'une 
tète  humaine.  Spangenberg^Chron»  sax. 

1 164 ,  à  la  fète'de  Pentecôte ,  une  pluie.de  fer  en-Misnie.  Ceorg, 
Fahric.  Rer.  Misnic.  lib.  I,  pag.  5a. 

1249^  le.  jour  de  Sainte-Anna,  aux  environs  de  Quedlinhourg , 
Ballenstadt ,  Blankenbourg ,  d^  pierres.  iS/>a/i^eR^er^.  Ghron.  sax. 

/i3o4,  le  jour  de  Saint-Remi ,  beaucoup  de  pierres  qui  ont  causé 
des  dégâts  considérables  près.  <de  Friedlang  ,  selon  Krdnz^  Saxo-  ' 
ma ,  et  autres.  Mais  lorsque  ces  auteurs  dirent  :  Vredeland  (  Fried- 
land')  in  Vandalià ,  on  ne  pourra  pas  déterminer  l'endroit,  parce 
qu'il  y  a  plusieurs  villes  et  villages  du  même  nom.  Spangenberg  ^ 
,  Chron.  saxon,  y  dit  :  Friedberg,-près  laSaale. 

1433,  des  pierres  spongieuses  près  de  Roa,  non  loin  devBurgos 
ctn  Espagne.  {Proust  *  Journ.  de  Phys.  t.  60,  p:  186.  ) 

1492 ,  le  4  novembre ,  à  Ensisheim  en  Alsace ,  une  grande  pienp* 
assez  connue. 

1496,  le  28  janvier,  trois  pierres  sont  tombées  entre  Gesena  et 

3ertonori  ;  d'aprjès  Marc.  Ant*  Sabellicus ,  Historia  ab  urbe  conditâ 

lEnneas  X ,  lib.  IX.  éd.  Paris  ,  i5 1 3 ,  t.  II ,  fpl.  341  ;  éd.  Lugduff- 

p/fiSq.  Chladniy  Supplément. 

'  1 5 1  o ,  près  lie  Crema ,  non  loin  de  la  rivière  Adda  en  Italie ,  une 


/  N 


f 


(364) 

grande  piluie  de  pierres.  Ccardanus,  de  Variét.  lib*  i4i  cap.  72  ;  et 
^o<//»t\  Theatr.  Nat.  lib.  IL  , 

X)an8  la  première  moitiç  du  même  siècle  ,  une  grande  masse  de 
ier  est  tombée  dans  une  forêt  près  de  Neubof,  entre  Leipzig  et 
Grimme ,  suivant  Albini ,  Meisnische  Berg*Cbronik ,  p/ 1 S9.  Quel- 
les autres  auteurs ,  par  exemple ,  JohnstQn  et  Alberti ,  ont  cor-, 
rompu  le  nom  de  Tendroit  ^n  Neubolem. 

1643 ,  le  6  noveYnbre ,  à  Mansfeld  en  Thuringe,  une  masse  noi- 
râtre. Spangenberg ^  Cbron.  saxon. 

i552 ,  le  19  mai ,  aux  environs  de  Scfaleusingen  enTburinge ,  une 
pluie  de  pierres  qui  ont  fait  beaucoup  de  dégâts ,  selon  SpangenBerg^ 
jChron.  saxon.  Ce  n*étoit  pas  une  grêle ,  parce  que  Spangenberg  a 
apporté  de  ces  pierres  à  Ëisleben. 

1559 ,  près  de  Miskoz  en  Transylvanie,  cinq  pierres  ou  masses  de 
fer.  Nie.  Isthuànfii ,  Hist.  Hungar.  1.  XX  ,  fol.  394. 

1664,  le  i  •*'  mars ,  une  pluie  de  pierres  entre  Malines  etBruxelIe»} 
Annal,  de  0//^erf  ,   XXII,  3. 

i58i  ,  le  26  juillet,  en  Thuringe  une  masse  de  59  Wv^Binhard^ 
Cbron.  tburing.  p.  193. 

i585,  en  Italie  ,  une  pierre  ^e  3o  liy.  Vranc.  Imperiui, 
,1691  ,  le  9  juin,  prés  Kunersdorf ,  de  grandes  pierres.  Angélus  , 
Annal.  Marcbiae.  x  .  * 

i6o3,  dans  le  royaume  de  Valence  en  Espagne,  une  pierre  qui 
.  contenoif  des  veines  métalliques ,  selon  les  remarques  des  Jésuites 
de  Coimbre ,  sur  la  météorologie  d*Aristo.te. 

1617,  le  27  novembre,  une  pierre  de  69  liv.  sur  la  montagne 
Yaisien  en  Provence.  GmsenJi, 

i635,  le  J21  juin ,  à  Vago  eu  Italie  ,  une  grande  luette,  Franceico 
CarlL 

i63&,  le  6  mars,  entre  Sagan  et  Dubrow  en  Silésie ,  une  granda 
pierre.  Lucas  ,  Chron.  Siles.  p.  2228.  Cluçer,  Gëogr.-p.  238.- 

1647  >  ^^^^  le  baillage  de  Stoizenau  eoi  Westphalie ,  des  pierret. 
Ann.  de  Gilbert,  XXIX  ,  2. 

i65o,  le  6  août,  à  Dordrecbt ,  une  pierre.  Arnold  Senguerd* 
cxercitat.  pbys.  p.  1 88. 

'      ]652 ,  à  100  milles  au  S.  £.  de  Lahore  aux  Indes  ,  une  niasse  de 
fèr  de  5  liv.  Boumon ,  Journ.  de  pbys.  t.  5Q ,  p.  3o3. 

1654 ,  le  3  mars ,  dans  Tile  de  Fiinie ,  en  Danemarck,  une  pîni* 
de  pierres.  Thom,  Bartbolin.  Hkt,  mot.  cent  IV,  p.  557» 


.(365) 

1667  »  ^  ScHiras'en  Tet^e  ,  des  pierres  ,  selpn  le  Gazophylacium 
linguaB  Persarum  ,  du  Père  ^nge  dé  Se,  Joseph,  La  relation  est  ac- 
compagnée de  circonstances  peu  vraisemblables.  . 

167a ,  près  Vérone ,  deux  pierres  de  300  et  3oo  liv.  Conversations 
tirées  de  l'Académie  de  M.  Bonrdelot,  contenant  diverses  recher- 
ches çt  observations  physiques ,  par  Le'  Gallois  Paris ,  1 672 ,  obs.  5. 

1674,  le  6  octobre,  dans  le  canton  de.  Glariis  en  Suisse  ,  dcux' 
grandes  pierres  ,  selon  Scheuchzer, 

1677 ,  leaS  mai,  près  d'ErmendOrf  ^  non  loin  de  Grossenhayn  ed 
Saxe ,  beaucoup  de  notasses.  Balduinus  in  IMiscell.  Nat.  curios.  1697. 
append.  p.  247*  Selon  son  analyse  chimique ,  on  pourroit  croire 
qu'elles -contenoient  du  cuivre. 

i683  ,  le  12  janvier,  prèsl  de  Castrovillari  en  Calabre,  une  masse 
de  pierre  ou  de  fer.  Mercaii,  Metallotheca  Vaticana,  cap.  1 9.  p.  248. 

i683.,  le  3  mars,  en  Piémont,  une  pierre.  Idem, 

1697  ,  le  i3  janvier ,  des  pierres  semblables  aux  autres  sont  tom« 
bées  prés  de  Sienne ,  dans  un  endroit  nommé  Pentolina.  Çhladni^ 
Supplément.    ' 

Quelques  années  avant  1700 ,  une  pierre  tomba  sur  un  bâtiment 
de  pécheurs ,  à  une  demi-lieue  de  Copinsha ,  l'une  èj&&  Orçades ., . 
suivant  Jam,  ÎVallace ,  Account  of  the  Islands  of  Orkney ,  London 
1700,  cfaap*  I  f  p*  3.  (Chladni,  Supplément.) 

1698 ,  dans  le  canton  de  Berne ,  une  pierre.  Scheuchzer* s  ,  INT^- 
turgeschichte  der  Schweitz,  p.  ii.  ad  ^nn.  1706.  p.  76.  / 

1706,  près  Larissa  en  Grèce,  une  pierre  de  72  livres.  Voyage  do 
Peiul  Ldicas,  tom.  I. 

1723,  le  22  juin,  près  dç  Plescowitz  en  'Bohème,  une  pluie  de 
pierres.  Stepling,  de  Pluviâ  lapideà.  p.  1754« 

1743  ,  près  de  Liboschitz  en  Bohème  ,  des  pierres.  Idem* 

.1 760 ,  lé  jour  de  Saint-Pierre ,  près  de  Nicor  en  Normandie ,  uiïe 
grande  pierre.  Lalande^  Journ.  de  phys>  t.  55 ,  p.  4^^* 

1 761 ,  le  26  mai ,  près  d'Agram  en  Croatie ,  deux  masses  de  fer 
de  71  et  de  16  liy. ,  sans  mélange. de  matières  pierreuse.  :Stûcz  en  a 
donné  la  notice  dans  le  tom.  L  du  journ,  Bergbauk^nde.  KhaprotK 
à  analysé  ce  fer ,  qui  contient  du  nickel.  La  plus  grande  de  ces 
masses  se  trouve  dans  le  Cabinet  impérial,  de  Vienne ,  où  je  l'ai  vue 
Avec  le  procès-verbal  dressé  par  le  Consistoire  épiscopal  d'Agram. 

1751.  Le  mercure  de  janvier  1761 ,  parle  d'une  piçrre  tombée  en 
Allemagne ,  près  de  Constance.  Chladn(y  Supplément,    .' 


(  366  ) 

^    1753,  le  SjiÂlIet ,  pluie  de  pierre^'  près' dé  Tabor  àt  BoHêitiè, 
•elon  Steplinget  autres. 

1753  y  au  mois  de. septembre  ,  près  de'  Lapon&s' e^  BVesse  ^  détir 
pierres.  Lcdande ,  Joum.  de  Py8.LV.45i» 

1765,  au  milieu  de  juillet,  à  Alboreto  près  dé  Modène,  uiœ 
pierre.  Tfoili^  ragionamento  délia  caduta  di  uu  sasso ,  et  P^tmidit 
letcere  fisico-meteorologiche  ,  p.  1 20* 

1766,  la  pierre  tombée  pr^s  de  NoveUara,  le  i5  août,  est  peut' 
être  du  même  météore,  si  Ton  n'a  pas  remarqué  exacteinetA  Je  jour 
et  le  mois; 

1768,  le  i3  septembre;,  près  de  Lucé  en  Maine  ,  une  pierre  de 
7liv.  et  demie,  ime  près  d'Aire  en  Artois ,  et  une  en  Cûteiitin, 
tombées  dà  itième  météore.  Bachelay ,  Mém.  de  TAcâd.  de  Paris. 
Introduction  au  Joum.  dePhys.  t.  2,  p.  25 1  ;i^i77a..  ) 

1 76^ ,  le  20  novembre ,  près  de  Màtn*kircben  en  Bavièie  ,  une 
pieite  de  38-liv.  qui  se  trouve  dans  le  cabinet  de  rAcadéinie  de 
Munich.  L'analyse  faite  par  Maxhrtus  Inthof  se'  trouve  d^s  le 
Magasin  de  Voigt ,  VIL  3.  et  dans  les  Annat.  de  Gilbert, 

1773,  le  Ï7  novembre.,  près  de  Sigend  en  Aragon,  une  pierre. 
Proust^  J.  de  Pk^ ,  t.  60  ,  p.  186  et  suiv. 

177^^,  le  19  septembre,  près  de  Rodach,  dans  la  priâcipauté de 
Cobourg ,  une  pierre  qui  se  trouve  à  Cobourg,  dans  le  cabinet  d'bis- 
*toire  naturelle.  Annal,  de  Gilben,  XXIII.  1. 

1776  ou  1777  ,  en  janvier  ou  février,  grande  chute  de  pieites 
près  dé.  Fabrîaào,  dans  le  territoire  de  Sa<it-.^iatogtia ,  anciea 
Ducbé  de  Camerino.  Chladini  ,  Supplément. 

1779 ,  à  Peftrié'vrood'eu  Irlande ,  des  pierres.  Gientlentan*s  Maga- 
zine ,  sept.  1796.  ^^ 

1785  ,  le  tg^féirricr ,  dans  la  principauté  d*£3ciistaédt,  des  pierm* 
L^  Varon  dé  Mtdl  '  eft  a  donné  des  notices  -dans  ses  Anaàkot  der 
Bei'g.  und  Hiittenkilâde.  lit.  a. 

179^  I  te  >4  jtâllec  ,-  à'  Barbotait,  Jnliac  ,  etc.,  daits  IXmpire 
fr^nçaiif'graiidêphiie  dé  pierres. 

179^'f  le  17  ïâei,  ded  pierres  qui  resseml^lentatix autres,  tom- 
bèrent prê^eCastél^BèrardedgfteflTo^aiie.  Cklad/ù,  Suppléme&t. 

1794  { le  t6  jûiu ,  près- de  Sîentie ,  beaucoup  de  pieire^. 

1795,1e  ï 3.  décembre ,  prè»  W^ldcottage  en  Yorfcshire ,  une 
pierre  dé  5&  liW 

1796,  le  19 lévrier,  en  Portugal ,  une  Pierre.  Soudkey,  ^y«g*« 


^ 


\ 


»  ♦, 


(367j   . 

1798 ,  le  17  mars ,  à  ViUefrancbie,  dans  le  département  du  Rhône, 
une  pierre  de  20  liv.  Lelièvre,  Drée ,  etc.  v         ^ 

Une  pierre  tombée  dans  la  Russie  méridionale',  près  dé  Bialdc-  •  ' 

serkiew ,  dont  iTorfwi»  fait  mention  dans  le  Magasin  à^Voigt^      .  | 

VUL  I.  L'an  et  le  jour  ne  sont  pas  mentionna*  j 

1798,  le  19  décembre,  à  Bénarès  en  Bengale,  des  pierres';  de  *  I 

poids  variable  entre  4  onces  et  10  livres.  (Bib.  brit. ,  t.  46 ,  p.  92^.  )  -  j 

.  *  (  £n  1891 ,  il  tomba  des  pierres  de  la  mème^  nature  que  celles 
de  l'Aigle,  sur  File  aux  Tonneliers  réunie  à  risle->de^France  par 
une  chaussée.  Bory-SaiTU'p^inceru ,  Voyage  aux  trois  principales 
iles  d'Afrique ,  t.  3 ,  p.  264.) 

i8o3 ,  le  26  avril ,  aux  environs  de  F  Aigle ,  dans  le 'département  ^  ^ 

deTOrne,  grande  pluie  de  pierres,  ^/of^. 

i8o3 ,  le  8  octobre ,  près  d'Àpt  en  Provence ,  une  pierre  de  7  liv. 

i8o3 ,  le  i3  décembre),  non  loin  d*£ggenfôM  en  Baviéi^,  une 
pierre  de  3  liv.  tm  quart ,  analysée  par  Inhofi  An^al.  de  Gilbert  et 
Magasin  de /^o/^^» 

1804 ,  le  5  avril ,  prés  de  Glascow  en£cosse  ^  nne  pierre.  Annal.' 
de  Cabert,  XXIV.  369.  .  "^ 

i8o5f  le  |5  mar8\  près  de  Doronihs)^,  npn  l6in  de  la  rivière 
Indoga ,  dans  le  gouvemem^ent  dlrkutsk  en^béiie ,  une  pierre. 

t8o5,  en  juKu^  à  Constantinople ,  des  p&ri^èsrJ.  des  M.,  févr. 
1808  ,  p.  140. 

1806,  le  i5  mars ,  près  d'Alais  et  4^  Valence,  dans  le  départe* 
ment  datjard ,  des  pierres'  qui  contiennent  du  carbone.  (  Thenard , 
J.  de  Ph. ,  t.  65,  p.  56.  )  • 

1807 ,  le  27  juiix,  prés  de  Timochin  ,  dans  le  gouvernement  de 
Sxnolensk  en  Russie ,  une  pierre  de  160  liv. 

1807 ,  le  14  décembre  ,  à  Weston,  dans  le  Connedcut  en  Amé- 
rique ,  beaucoup  de  pierres  :  ^es  plus  grosses  pesoiçnt  36  livres. 
(  J.  de  Ph. ,  t.  66  ,  p.  379.  ) 

1808,  le  19  avril,  près  de  Pieve-di-Casignano  ,  danâ  le  départe- 
ment dn  Taro  ,  des  pierres. 

X  808  ,  le  22  mai ,  prés  de  Stànnern  en  Moravie ,  beaucoup  de 
pierres»  (BibL  brit< ,  t.  38-,  p.  iqS.)  /  •    * 

1 808  «  le  3  septembre ,  près  de  Lissa  éh  Bohème ,  des  pierres , 
seïopb^tè  gazettes  allemandes^.  (Leur  chute  a  été  accompagnée  des 
phénomènes  ordinaires  :  Tune  d'elles  pesoit  6  llvrîe'é  9  onces>  Rems 
et'JC/<i)rro(&i  Ann.  de  Ch.^  t«  74)  p.  84  ) 


N 


(368) 

Ici  appartiennent  aussi  quelques  autres  mas!ies  de  fer  qui  cou- 
tiennent  du  nickel ,  comme  la  masse  trouvée  par  Pallas  en  Sibérie  , 
celles  trouvées  au  Sénégal ,  à  St.  Yago ,  dans  le  Tucuman  ;  au 
Pérou  ;  à  Toloca  dans  le  Mexique.  {Brongnian ,  Minéralogie ,  t.  II , 
p.  146),  et  au  Cap  de  Bonne-Espérance..— Il  paroît  qu'on  dok 
également  ranger  parmi  les  massés  dont  il  s'agit ,  celle  d^un  fer 
malléable  du  poids  de  97  myriagramme^  (environ  !tooo  liv.  } ,  trou- 
vée  par  M.  Sonnenscbmidt ,  dans  la  ville  de  Zacateeas  ,  dans  la 
Nouvelle-Espagne.  Chladni  ,  Supplément. 

Les  anciens  historiens  chinois  rapportent  an^si  plusieurs  exemples 
de  pierres  tombées  en  Chine ,  mentiomiés  dans  le  Voyage  à  Pékin, 
par  de  Guignes,  1. 1.  Ils  sont  antérieurs  à  notre  ère. 

L'an  644  •  vivant  notre  ère  ^  cinq  pierres  sont  tombées  à  Yong:  le 
bruit  s*est  fait  entendre  à  40  lieues  f  le  ciel  étoit  serein.  L'an  3S  t 
•ix  pierres  dans  le.  paya  de  Leang.  L'an  29,  quatre  pierres  à  Fa, 
et  deux  dans  le  territpire  de  Tsching-ting-fou.  L'an  22 ,  huit  pierres. 
L'an  19  ,  trois  pierres.  L'an  13 ,  une  pierre  à  Tou-kou-an.  L'an  9  , 
deux  pierres.  L'ai^  6  ^  'Seize  piertes  dans  le  pay^  de  Ning-tschou  ,  et 
deux  à  You. 

Le  mémoire  dani  lequel  f(ti  démontré  le  premier  , 

J^  Que  les relatiod;;  antérieures  de  pierres  tombées  à  la  suite  d'un 
météore  igné  ,  n'é|:oient  pas  des  fictions  ou  des  illusions  ,  mais  des 
observations  d'un  phénomène  réel  ; 

2°  Que  ces  pierres  ou  masses  de  fer  étoient  des  corps  étrangers  à 
notre  globe  et  à  son  athmosphère,  arrivés  du  dehors  ; 

A  paru  à  Leipzig  en  1794.  Le  Journal  des  Mines  (t.  i5  ,  p.  aSB 
à  3a o  et  p.  44^  ^  4^^)  ^  d-  contient  une  traduction  française  faite 
par  M.  Eugène  Coquebert  :  Çhladni  ,  Supplément. 

SvpvLàumT  nu  Catalogue  de  M,  Chladni. 

1809,  le  17  juin ,  une  pierre  du  poids  de  6  onces  tomba  en  mer 
sur  un  vaisseau. américain  allant  de.Block-Island  à  Saint-Ba'rt.  II  ea 
est  tombé  d'autres  a  bas-bord  dans  la  mer.  Ce  bâtiment  étoit  alors 
par  les  3o^  58'  de  latitmi^  au  nord  et  70^  a 5'  de  longitude  à  l'ouest. 
Le  capitaine  Behfiet  P.  Catewad  a  certifié  Je  rapport.  (  Af.  ATPU>^ 
Cet,  Bibl.   brit.  t.  Jfi^y  f-  J6a. ) 

1810,  en  janvie,r  r  une  pierre  pesant  3  livres  ,  dans  la  Caroline 
septentrionale ,    Jd,  ibid. 

loio^  le  aS  novembre  9  entre  midi  ^t  une  heurs ,  trois  pien€i 


à 


/ 


(569) 

tout  tombifes  à  Charsoxi'^îlle,  aux  eavirons  d*0r1Jaxls>  département 
du  Loiret  ;  l'une  d'elles  pesoî^  20  livres.  (Bibl.  brit. ,  t.  46  p.  397,  et 
t.  46,  p.  94.) 

181 1 ,  le  1**'  mars,  une  pierre  du  poids  de  i5  livres  est  tombée 
dans  le  village  de  Kouleghowsky ,  domaine  du  prince  Golowkin  , 
dépendant  de  la  ville  de  Komén  ,  dans  le  gouvernement  de  Tscher* 
aigofF.  (  Gacette  de  France  du  {eudi  1 8  juillet  t8i  1 .  )    x 

18x1  f  le  8  juillet,  à  8  heures  du  soir ,  à  la  suite  de  Tapparition 
d'un  globe  de  feu  y  etc. ,  des  pierres  tombèrent  près  du  village  de 
Berlanguillas ,  sur  la  route  d'Âranda  à  Roa  en  Catalogne  :  Tune  de 
ces  pierres  pesoif  1 7  bectogram^mes  (5  livres  4 onces);  elle  a  été 
adressée  à  la  Classe  des  Sciences  de  rinstitutimpérial  pegr  M.  le  comte 
Dorsenne  (  G,  Cuvier ,  Compte  rendu  des  travaux  de  la  Classe  dea 
Sciences  ,  etc. ,  pendant  Tannée  181 1  ou  Bib.  brit. ,  t.  48,  p.  163.  } 

181a  9  le  10  avril,  à  8  heures  et  un  quart  du  soir  ,  il  tomba  des 
pierres  dans  là  commune  de  Bergau  ,  département  de  la  Haute-Ga- 
ronne ,  et  dans  celle  de  Savenès ,  département  de  Tarn  et  Garonne , 
à  6  lieues  environ  de  Toulouse.  (  Journal  de  TËmpire ,  du  jeudi  7 
mai  1812  et  Bib.  brit. ,  t.  5o ,  p..  lôq  et  suîv.  )- 

i8ia ,  le  i5  avril ,  à  4  heures  du  soir ,  on  entendit  à  Halmstadt, 
Mdgdebourg,  Ërxleben,  etc.,  ^and-duché  de  Bade,  une  explosion 
comme,  un  fort  coup  de  canon ,  et  Ton  trouva  une  pierre  de  la  gros* 
S€|UX  de  la  tête  d'un  enfant ,  différant  peu  de  celles  connues  jusqu  à 
ce  jour.  (Moniteur  du  lundi'  1  juin]i8i2.) 

Aërolithes  de  la  Collection  du  Muséum, 

K**.  I*  Portion  d'Aérplit^e  pesant  9,74  kilogrammes  (  29  livres)  , 
détachée  d'une  masse  pierreuse,  tombée  à  £ixiisheim  près  de  CoU 
mar,  département  du  Haut-Rbin  ,  le  5  novembre  1492^  «  et  qui  pe* 
•oit  127,27  kilogrammes  (.2^0  liv,  };  .    . 

Ce  beau  morceau  a  été  envoyé  par  M.  ]p  baron  J^elix  Desportes.  ^ 
préfet  dn  Haut-Kbin ,  à  M.  le  comte  Fourcroy. ,  alors  directeur  du 
Muséum  ,  qui  Fa  fait  placer  dans  la  Cplleçtion.  , , 

Sf^.  2.  Fragment  d'une,  pijerre  météprique  toml^ée  le  1 7  novembre 
1 773  ,  près  de  Sigçna  en,  ^re^^m  ;  rapport  ^']S^pa^^^  pt  donné  pt 
M-  X>e  Lasteyrie ,  déjà,  cité  p.  1 28.  *•       . 

^dC.  Fr0U9t  en  a  fait  l'analyse  ;  \oy.  Jour^,  de  Ph>tv  60,  p.  i.85* 
^•^3t«  Horc«au  dupi  Aërolitbetpmbéàliosse,  «Kpart.  des  Lan* 

"M" 


/ 


/ 


^         tieiy  en  1^90  :  donné  en  180a  par  MM,  Bodrigueset  Gûetlials  . 
directeurs  du  Muséum  d'instruction  publique  de  Bordeaux. 

Suivant  les  rédacteurs  dti  Bulletin  polymatbique  de  Bordeaux , 
/  (  t.  1  ,  p.  39  ,  janvier  1 8b3  ) ,  en  mai  1 790 ,  on  aperçut  dans  la  corn- 

muoe  de  Roquefort ,  départ,  des  Landes,  vers  10  heures  du  soir  ^ 
par  lin  temps  très»serein  ,  un  corps  lumineux  qui  se  dirigeoit  du 
midi  au  nord.  Il  éclata  à  Losse  à  sl  lieues  de  Roquefort.  On  trouva 
le  lendemain  dans  une  étendue  de  terrain  d'environ  une  demi-lieue  , 
plusieurs  pierres  parfaitement  semblables  et  de  différentes  gros*- 
aeurs ,  dont  une  pesoit  environ  So  livres.  On  remarqua  que  dans 
Tendroit  où  Ion  en  trouvoit ,  il  8*étoit  fait  dans  la  terre  des  ouvert 
tures  de  forme  conique ,  qui  différoient  entr'elles  par  la  grandeur  et 
par  la  profondeur,  à  raison  du  volume  de  la.  pierre.  M.  Darlès ,  phar- 
itaacien  à  Bordeaux ,  les  a  très-bien  décrites.  (  Ouvrage  cité.  ) 

N*.  4*.  Petit  frag/nent  d'une  des  pierres  tombées  à  Benarès  dans 
les  Indes  orientales,  le  19  décembre  J798  (1799  selon  les  rédac- 
teurs de  la  Bibliothèque  britannique  )  :  adressé  au  Muséum  par 
'M.  Howard  en  i8o3. 

N<*.  5.  Autre  petit  fragment  d'une  des  pierres  tombées  le  i3  dé- 
cembre 1795,   près  de  Woldcottage  en  Yorkshire;   donné  par  le 
/  même  savant. 

N°.  6*  Collection  d'Aërolithes  entiers  et  de  fragmens  d'Aëro* 
lithes  tombés  aux  environs  de  l'Aigle ,  département  de  l'Orne ,  le  36 
avril  1 8o3 ,  dont  la  grosseur  varie  depuis  celle  d'nne  noisette  jus- 
qu'à celle  du  poing  et  au-delà  ;  recueillie  sur  les  lieux  par  M.  Biot , 
de  l'Institut  Impérial ,  et  donnée  par  lui  au  Muséun^. 

N"»  2.  Aërolithe  tombé  le  19  avril  1808,  près  de  Pieve-di-Casi- 
gnano ,  départ,  du  Taro ,  presque  entièrement  revêtu  de  sa  croûte 
ferrugineuse  noire ,  et  dont  les  grains  de  fer  stilfuré  sont  très-appa- 
rens  et  rougeâtre  :  il  pèse  une  livre. 

N«.  8.  Pierre  du  poids  de  3,36  kilogrammes  (  7  livres)  tombée 
le  8  octobre  i-8o3 ,  près  d'Apt ,  département  de  Vaucluse  ;  envoyée 
au  Muséum  par  M;  le  sénateur  Chaptal,  comte  de  Ghanteloup,' 
alors  Ministre  de  l'Intérieur*  " 

N°.  9.  Portion  d'une  des  massés  terreuses' noirâtres  et  friables 
tombées  le  i5  mari  1806,  près  d'Alais  et  de  Saint-Etienne ,  dans 
Je  département  du  Gard. 

N®.  10.  Aërolithe  à  tissu  très-compacte  ,  pesant  encore  5,44kilo« 
grammes  (  11  Mvret }  tombé  à  Charsonville,  départ,  du  honetj  à 


rs 


VAiVitoû  f  lîeiws  d'Orliaiî's  ;"  adresse  au  Musium  par  SofaÈiè.  M.  lé 
cikche  de  'Mô'ntàiivet ,  Ministre  de llntérieur. 

"  ^^o.  iiJ',î^ieVredu|)oîdsde  17  hectogramities  (Slivi-es)  tombée 
àTBérlân^uîllaà ,  en  Catalôgrfe,'  le  8  juillet  1 8 1 1  ;  donnée  paf  la  Classe 
des  Sciences  de  l'Institut  Impérial. 

N*>.  lû.  Aërolithe  tombé  sur  le  toit  d'un  bâtii^ent  à-  t^iB^mejean , 
aux  environs  de  Toulouse,  le  10  avril  1812.  Il  est  ainsi  que  le  pré- 
cédent semblable  à  ceux  de  T Aigle. et  revêtu  presque  entièrement  d« 
'  sacraût^  iioite.:!  il  pèse  iS  décagrammes  (3  onces  )•  II  a  été  adressé 
par  M.  le  baron  Desmousseaux ,  Préfet  de  la  .Haute-Garonne  k  Son 
£xoeIlen€eJe  Ministre  de  Tlnt^eur  qui  l'a  envoyé  au  Muséum. 

'Ber  natif  raniuleux ,  brun^  criblé  de  pores  comma  une  éponge 
grossière  et  renfermant  des  grains  d'une  matière  vitreux  ,  jaune 
légèrement  nuancé  de  verdàtre ,  regardée  par  quelques-uns.  cpmme 
aaalogue.au  péridot,  auquel  elle  resseipble en  effet  beaucoup  ;  du  pays 
de  Krasnojarsk,  dans  la  Sibéi^ie  méridionale  ;  deux  morceaux. 

Ces  deux  bea<ux  morceaux  pjçoviennent  de  la  masse  découverte  en 
^760,  pi^r  feu  Pallas ,  associé  étra^^er.  de  l'Ihstitujt  Impérial  de 
France  )  sur  la  cime  d'une  haute  montagne  ,  entre.  l'Oubéï  et  le 
Sisim  f  laquelle  renferme  une  mine  de  fer  cpmpacte.  Cette  masse 
de  fer  que  les  Tartares  regardent  comme  étant  tombée  du  ciel ,  pe* 
soit  près  de  40  ponds  ou  1600  livres  russes  (  environ  700  kilogram-* 
mes  ).  On  en  a  détacbé  différens  morceaux ,  et  lé  reste  a  été  placé 
dans  le  cabinet  de  Saint-Pétcrboiirg.(P/i//as ,  Vo;;^af^é8  en  Bufcsie , 
édit.  franc.  in-^S.*» ,  t.  6  ,  p.  546  et  Suiv.  )  •    .     ;!      .  .  • 

Vbye»  encore  au  sujet  du  Fet  natif  àe  Sibéifie  le  ibémàire  dé'^Bf* 
Gbladni  ;  cité  plus  haut  (J.  dé^  M.  t.-  i5  /p'.  469) ,"  et  deaxai^iyes 
mémoires  tiès-étendus ,  l'un  de.  M.  .Daluc  (  J<  des  M*  t.  ii  «t  ]^«}  | 
l'autre  de  M <  Thomson  (BibLbrit.  t.  47);  et  pour  celui  de  l'Amé- 
rique méridionale  ,  décrit  par  M*  Rubin  de  Celis  (Annales  4^  Ch« 
t.  5,  P'i49-)  r  .  '  . 
.        •     IL  EspicK.  FER  OXYDULÉ.: 

(  Première  partie ,  p.  1 36  et  3o8»  )        ■-    •      • 

Fer  à  Vétat  métallique  non-malléable ,  ou  Ethiops  mtfrtial  natif  ^ 
Fer  nbiràtlfe  phlogistiqué  ;  AînAant  .*  R.  D.  —  Fer  jouissant  de  la 
propriété  d'attirer  un  autre  faï*  ;  AilonaDt  ;  Bbrok.  — Id.  ^  Moko. — ^ 
Fer  noir  ^  Ethiops  martial  uatif ,  Fer  phlogistiqué  ;  Ds  £ llioe 


^ 


è»  Fer  noirâtre  attiraUeà  Faimânt ,  Fer  oxydéaoiriiiapldçie;;  Fet 
^ozydé  an  minimum  ;  DMM.È:M.'--'Magnei'Eùemiem^  W.  etKàMtt^ 
—  Mimera  di  ferro  nera,  Pbtr.  —  il/ma  de  hierro  mafftetico  « 
Bbahg.  —  Common  magnetic  Iron  Sione ,  Kimw.  — La  Mine  de  f» 
magnétique  o»  le  Fer  magnétique ,  Baoch« 
Fer  oxydulé  amorphe,  r-  ^««^^  Mine  d'Aimant. 

▼  AMIKTBS  DB   FOBMJIS. 

1.  Fer  oxyàuli  tfuadri^poimé  ; 

loL  variété  primitive  dont  chaque  sommet  est  remplacé  par  «ne 
petite  pyramide  ii  4  faces. 

En  cristaux  engagés  les  uns  dans  les  autres  et  formant  ilne^ooa« 
dbe  mince  dans  un  basalte  brun  ,  d*£isenach  en  Thuringe,  d'o& 
il  a  été  envoyé  à  M.  Haûj  par  H.  Lconhard.  (Gonrs  de  1  ai  i.  > 

^.  Fer  oxydulé  terreux  ; 

Bruniaoirârre ,  légèrement  caverneux  :  magnétisme  pekîre  of^ 
dinairement  très-énergique.  (  TaM^  compçr.  p.  g4»  ) 

5.  Fer  oxyAn\è  fuligineux  ;  {Eisen  Schfçarze  de  Reuss). 

Très-friable;  noir-bleuàtre ;  tachant  les  doigts  :  raclure- terne: 
Â^ouvé  dans  les  mines  de  Nassau^^egen,  enFrancenie,  par  H. 
tuchi.  (Id. ,  Ibid.  ) 

AVmoTATÎOJXB. 

Le  Fer  oxydnU  se  trouve  en  lits  entiers  dans  les  monta- 
gnes d'ancienne  formation  ;  — •  dans  le  schiste  micacé  k 
Nenstadt  en  Botiéme  et  dans  l'amphibole  lamellaire ,  avec  le 
grenat,  le  cuivre  pyrîteax  et  le  fer  sulfuré  magnétii|ne ,  an 
Kngferberg'  non  loin  de  Prespitz,,  dans  Le  même  pays.  -—11 
est'  erl  Ihs  subordonnés  à  la  serpentine  »  entre  les  canchea 
dte  schiste  micAeé  à  Cogne  (1),  département  de  la  Doire, 
ci-dévant  Piémont  (  D'Atéuisson  )  ;  et  enire  le  gneiss  et  la 
chanx  carbonatée  à  Orpez  dans  le  même'  pays.  -*-ll  forme 
aussi  des  montagries  entières  on  indépendante»  ;  telle  est  en 
Saède  le  Taberg,  aux  Monts-Onrals,  le  Blagodatski  et  le 
Keskanar,  (PaZ//7^,  Voyages  en  Russie,  t.  3,  p.  2261  et 
327.)  ;  an  Pérou  (a)  le  Mont  Tuchamauche^  etc.  —  Il  se 
rencontre  également  dans  les  montagnes  primordiales  » 
eiHnmeàTœpUtz  en  Bohême  ;  et  en  crialAiii  disaéaliB^s  dans 


(375) 

le  Ulc  cMorite  schisteux  y  en  Corse  ^  eh  Sqètdeiet  alHenrs  ; 
dans  la  chaux snlfatéc  en  Espagne  ;  dans  les  fragmens  déro- 
ches rejettes  intactes  par  leV^save,  etc.  Celte  espèce  abonde 
surtout  en  Suède  et  euNorWège  où  elle  est  Tobjet  d'exploi* 
tations  très-importantes.  Les  mines  de  fer  de  Dannemora  ^ 
les  plus  riches  de  l'Europe,  sont  en  Roslagie»  province 
d'UpIand  ,  à  II  lieues  environ  d'Upsal;  celles  d'Arendal  oc« 
cupent  le  second  rang,  (  Jars ,  Voyages  métallurgiques. }  — 
Il  en  existe  encore  en  Chine;,  à  Siam  ;  aux  îles  Philippines  ; 
dans  l'Amérique  du  Nord^  etc.^  etc» 

(i)>La^in«itagne  d«  schiste  micac^de  Cogne ,  à^tSsooo  mètres  en* 

tItoii  au  sud  de  la  ville  d'Aoste ,  renferme  de  puissantes  couches  de 

serpentine  :  c'est  dans  une  de  ces  dernières  que  se  trouve  la  fameusf 

xnine  de  Cogne.  Cette  mine ,  peut  être  la  plus  riche  de  TiiniveM  )| 

.présente  Timage dune  carrière  de  fer  qu'on  exploite  à  ciel  ouvei^t. 

Xe  nsinérai  est  du  fer  oxydulé  entièremeiit  pur  k  quelques  endroits  : 

il  y  est  à  très-petits  grains  ^  quelquefois  entièrement  compacte.  U  y 

'  forme  'une  masse  qui  m-a  paru  être  une  couche  courte  et  fort  épaisse  ; 

elle  a  plus  de  2Ô  mètres  (  j5  pieds  )   de  puissance  daUiS  Fendroit  où 

-estrexploitation.  Cette  sorte  de  gîte  déminerai  est  désignée  p^r  les 

.Allemands. sous  le  nom  de  I^gètuiés  Sùoc^tBIoc  couché,  {D^Au-^ 

kuisêon  ,  J.  des  M.  t.  22  ,  p.  i€3*..)lia  pactie  supérieure  de  la  mon-^ 

ta^e  renferme  une  couche  de  chaux  sulfatée  primitWe  eutremélée 

de  lames  et  de  noyaux  de  taie  d*un  beau  vert  :  ce  gypse  e^t  partie 

constituante  delà  montagne.  (/«^*  )  IHd-  ). 

(2)  Le  fer  magnétique  fibreux  se  trouve  conjointement  avec  la 
pyrite  magnétique  dans,  les  filons  qui  traversent  le .  gneiss  dans  le 

.  voyaume  d'Oaxaca ,  Nouvelle-£spago6.  (  Humboldt  ,1.2,  p.  â8a.  ) 

(3)  Près  de  Teulada ,  en.  Sardaigne»,  on  trouve  dans  une  monta-^ 
gne  porphyritique ,  au  bord  de  la  mer ,  de  îa  mine  de  fer  magnéti-^ 
^ue.  A  peu  de  distance  d*Arsa)cia ,  également  sur  le  bord  de  la  mer, 
T^  existe  une  mass»  d*excellente  mine  de  fer  niagnctiqu&  qui  pour^ 

.  roit  alimenter  plusieurs  hauts  Jumeaux.  11  s'en  rencontre  aussi  sur 
la  montagne  de  Monteferro ,  dans  le  territoire  de  8eneghe  ^  une  cou- 
ebe  très-étendue  que  les  Espagnols  ont  exploitée  autrefois.  (  Asuni, 
lu  :»,  p.  345  et  suiv. } 


N. 


(574) 

1 .  Fer  oxyàvlê  primitif,  en  cristaux.iso]^s ,  trè&-imts  et  d'un  beau 
volume  ,  encroûtés  de  talc  cblorite  ;   de  Suède. 

i«  a»  ¥,»  o,  primicif'CunéîJbrme  ;  du  même  ^JS» 

1.  B.  F.  o.  en  cristaux  isolés  ,  primitifs  simples  et  prim.  cuné!* 

formes,  bruns,  éclatans;  du   Brésil  :  donné$  par  M.  le^ cbevalier 

,  .•..>.  •  II... 

Geoffroy-Saint-p  ilaire. 

I.  c.  F.  o^  primitif  ^  ^n  cristaux  noirâtres  de  5  millîni.  (3  lignes 
environ  )  d'épaisseur,  sur  le  talc  cblorite  écailleùx  ;  de  Katscfata- 
narski ,  en  biberie. 

a.  Fer  oxydulé //o^/^ctf^</re  ;  de  Suède, 

Cette  variété  a  été  observée  dans  un  talc  blanc-vérdàtre  de  Tra- 
versella ,  d^artement  de  la  Doive  t<par  M.  Hersart,iea>  1.807.  ' 

5.  Fer  oxydulé  émarginé',  sur  fer  oxydulé  granulaire;  du  même 

M.  Godon  de  Saint-Memin  a  trouvé  la  même  variété  auprès  de 
BrùnswiQk ,  district  du  Maine ,  dans  les  Etats-Unis  }  elle  est  encroû- 
*tée  de  talc  verdâtre.  ^    f     •  ,.,... 

4-  Fer  oxydulé  larfiellaire , .  avec  feldspath  lamiq^lire,  rouge  de 
cbair ,  disséminé  ;  de  Taberg  en  Suède. . 

5. ,  Fer  oxydulé  granulaire ,  avec  épidote ,  pjrroxène  blanc-vci^ 
dàtre'(  Malacoiithe) ,  chaux  carbonatée,  etc.;  de  Sahlberg  ,  dans 
'le- Westermanland  en  Suède. 

5  a.  Suite  de  morceaux  de  la  même  variété  ,  depuis  le  F.  o. 
granntaire  i  à  gros  grains  peu  adbérens,  juscpi'au  F.  o.  massif,  à 
grain  d*acier{  de  Dannemora,  de  Salhberg  et  de  Taberget,  près  de 
PliilipstadC}  eu  Suède.  -.  .      .         * 

5.  B.  F.  a,  granulaire;  du  Magnetberg,  en  Sibérie. 

6.  Fer  oxydulé  massif,  en  veines*  croisées  ,  datia  la  chaux  €arbo« 
^atçe  laminaire ,  avec  talc  prismati(]ue  hexagonal  ^  blanc*verdâtre  ; 
du  même  pays. 

...  6   a*  F.  o.  massif,  brun-noir-itre  et  noir  ;  de  Suède,  de  Sibérie  » 
_.  etc.  :  suite  de  morceaux* 

Le  nombre  dea  morceaux  de  Fer  oxydulé  est  de  plus  de  soixanie, 
.  non  compris  ]es  échantillons  dU  gradin  d'étude. 

Les  variésés  urr9U9e  et/idigineuse  maz>quen(« 

S 


.1 


(575) 

APPENDICE. 
PBR    OXYDULÉ   TITANIFERE. 

Sable  ferrugineux  des  volcans ,  Faitjas.  —  Mine  de  fer  en  sable 
volcanique,  Delam.  —  Fer  titane  ^  Cobloier- —  Eisensand ,  W..— 
Sandiger  Magne t  EisenHein,  Karst.  — Arena  de  Hierro  magne'- 
tico,  Herro.  —  Magnetic  Sand,  Kirw.  —  Iron  Sand,  Thoms.— • 
Le  Fer  magnétique  sablonneux ,  Broch.  —  Id. ,   Broxtg. 

M.  Cordier  a  fait  de  ce  minéral  Tobjet  d*un  travail  particulier  et 
d*un  grand  intérêt  pour  Tbistoire  des  terrains  volcaniques  dans 
lesquels  il  joue  un  trcs-grand  rôle.  J.  des  M.'  t.  ai  et  ^3. 

Il  est  composé  d^environ  8o  parties  d*oxyde  de  fer ,  i5  d'oxyde  de 
titane  ,  avec  tm  peu  de  manganèse  et  d*alumine.  (  Cordier,  J.  des 
M.  t.  ai ,  p.  a56.  ) 

Le  Fer  oxjdnlé  tîtanîfère  se  troave  disséminé  en  cristaux 
et  en  grains  dans  les  basaltes,  et  dans  les  terrains  d'allnvlon 
qni  proviennent  de  la  décomposition  des  mêmes  rocbes , 
en  beaucoup  d'endroits  diflPérena  delà  Saxe,  de  la  Bohême , 
de  la  France  (i) ,  de  l'Italie  (2)  et  de  l'Espagne.  On  en  ren- 
contre également  à  Saint-Domingne  (3)  y  à  Gayenne  {é^  y 
aux  Terpes-Ansirales,  dans  l'ile  de  Gejlan  ,  etc.  *  etc. 

(i)  Le  sable  magnétjque  noir ,  brillant ,  trés-pesant ,  semblable  à 
de  la  limaille  d'acier,  se  tire  d'un  lieu  nommé  la  grève  de  Saint- 
Quay ,  dans  la  paroisse  du  même  nom  à  3  lieues  de  Saint -Brieux. 
(lyArgewilte ,  Oryctologie,  p.  41a.  ) 

(a)  Il  abonde  sur  le  rivage  au  pied  du  Mont  Zaro ,  dans  Tîle  d'is-^ 
cbia.  Il  est  très-commun  aussrïur  les  bords  de  la  mer  à  Pouzzoles* 
{  Spallanzani  >  t.  a ,  p.  1 9a.  ) 

(3j  II  existe  en  quantité  considérable,  mais  réduit  en  poudre-, 
parmi  les  sables  de  la'baie  d'Açcul  >  île  de  Saint-Domingue ,  plain» 
du  nord.  (  Girod-Chanjtram.  ) 

(4)  Auprès  de  la  ville  de  Cayenne ,  sur  le  chemin  de  la  montagne 
des  Tigres.  {Barrère,  Hist.  nat.  de  la  France  équinoxiale,  p«  aïo.  } 

I.  Fer  oxydulé  titanifère  granulij'orme  ;  du  ruisseau  d'£xpailly, 
aux  environs  du  Puy ,  département  de  la  Haute-Loire. 

a.  Fer  oxydulé  titanifère  arenacé\  d|e  Cayenne  :  donné  par  M.  le 
chevalier  Du  Pujet, 


(  576  ) 

III«.  EsvicB.  FER  OLIGISTE. 

(  Première  partie ,  p.  1 87  et  3o8.  )  ^ 

Fer  olîgiste  cristallisé ,  —  laminaire  ,  et  —  granulmire ,  gris 
4*acier ,  éclatant.  —  Mine  de  fer  grise  ou  spéculaire  légèrement  atr 
jtirable  par  IVimant ,  R.D.  —  Fer  sublimé  des  volcans,  Fàuja.s.— 
Mine  de  chaux  de  fer  cristallisée ,  Mine  de  fer  de  TiIed'Elbe  ;  Mohg. 
-—Mine  de  fer  spéculaire ,  Db  B.  —  Fer  de  Tîle  d^lbe  ,  Fer  spécn* 
laire  de  Framont  et  Fer  spéculaire  volcanique  ;  Var.  du  Fer  oxydé 
au  w axi mum  ;  Delau .  —  Eisenglanz  «  W .  et  Ka&st .  '-—  Mimera  di 
yicciajo ,  Petr.  —  Hierro  especular  comun,  He&ro*  —  Specular 
Iron  Ore,  KiRW.  — Iron  Glance,  Tboms.  —  Le  Fer  spéculaire, 
B&ocH.  —  Fer  oxydé ,   TowDi. 

F.  cl.  écailleux.  —Mine  de  Fer  micacée  grise,  R.  D.  —Fer  mi- 
cacé ,  MoNC.  —  Id. ,  De  B.  ,  Delam  ,  etc.  —  EisengUmmer ,  W. 
•'^  Sclwppiger  Eisenglanz ,  Karst. —  Hierro  micaceo ,  Hebrg.— 
Mieaceous  Iron  Qroj  Kxbw.  -^  Le  Fer  micacé,  B&oca. 

F.  ol.  luisant,  ~-  Fer  oxydé  rouge  luisant,  du  Traité.  —  Héma- 
Ûte  friable ,  en  paillettes  ou  à  petits  points  brillais  ,  R.  D.  —  Mine 
de  fer  micacée  rougeAtre ,  Moif6.  —-Hématite  rouge  écailleuse ,  Dtr 
IiiK.  '—  Fer  micacé  rouge,  DAtiB.  •—  Rother  Èisenrahm,  W.  — 
Schuppiger  Hotkeîsenstein ,  Kabst«  •—  M.  di  Fer  nucaceo  rossa  « 
Pfera.  — Eisenrahm  roxù^  Hbbrg.  —  RedScaljr  Iron  Ore  ,  Iron 
Froth  »  KiBw.  -— '  L*£isenrahm  ronge,  Bbocb. 

F.  "dI.  concrétionnè.  —  Fer  oxydé  hématite  rouge ,  du  Traité.  •>- 
ïîématite  rôuge  ,'R,  D.  —  Id  ,  De  B. ,  Id. ,  Delaii.  ;  etc.  — Rother 
Glaskopft^  W.  —  Fasriger  Rotheisenstein ,  Kabst.  —  Ameuita , 
Pbtb.  —,  Hématites  roxa  ,  Af.  de  H.Ji&rosa  roxo  g  Hbbbg.  — iieif 
Haematites,  Kiaw. 

F.  ol.  compacte  ,  rouge  terne.  —  Fer  oxydé  rouge  grossier  ,  du 
Traité.  —  Die/tter  Rotheisenstein ,  W.  et  Karst.  —  M.  de  H. 
roxo  compacta  ,  Hsrrg.  —  Hématite  compacte  rouge ,  De  B.  — 
Compact  Red  Iron  Stone  y  Kibw.  —  LaMiiie.de  fer  rouge  com- 
pacte ,  Brocr. 

F.  ol.  terreux»  —  Fer  oxydé  rouge,  du  Traité. -7- Ocre  de  fer 
Touge  foncé  ,  Safran  de  mars  astringent  natif  ;  De  B.  —  OcJirigér 
Rotheisenstein,  Karst.  —   Rothe  JË^istnokker  j,  W.  —  (kr€  dû 


/ 


(  377  ) 

hierro  roxo,  HseinG.  Red  Ùchre ,  Kirw L'Ocre  de  fer  rouge  ^ 

BrSch. — Fer  oxydé  ocreux ,  BtioNG. 

* 

F.  cl.  argilifère  compacte,  rouge.  —  Argile  ocreuse  rouge  graphi- 
que ,  du  Traité.  — Argile  martiale  rouge,  Sanguine  ou  Crayon  rouge  ; 
i>E  B.  —  Ochrigér  Tkoneistein  ,  Karst.  —  Rôthet ,  W.  —  Redle^ 
Red  Chalk  ,  Thohs.  —  Le  Crayon  rouge ,  Broch.  —  Id. ,  Brono. 

F.  oL  argilifère  globulijbrme'comprimé  ou  lentictdaire ,  massif  y 
rouge.  — Limenfàrmig  -  Kômiger  ^honeisenstem ,  W.  —  Kôrni" 
ger  Tkoneisenstein ,  Karst.  —^  M-  de  II,  arcilloso  granujiento , 
HsRRO.  —  Acinose  Iran  Ore ,  Kirw.  —  Lenticjilar  Claylron  Stone  ; 
Tbous.—  Le  Fer  argileux  grenu  ou  lenticulaire,  Broch. 

F.  ol.  argilifére  baciUaire-conjoint ,  rouge  terne  ou  brun.  —  Fer 
oxydé  rouge  bacilkire,  du  Traité.  —  Fer  limoneux  en  prismes,  De 
B,  —  Stù'ngliclier  Tkoneisenstein  ,  \y.  et  Karst.  — *  M.  de  ff^. 
arcilloso  acanalado ,  HerAg.  «-  Columnar  ou Scapi/brme  Iran  Ore, 
Kirw.  —  Le  Fer  argileux  scapiforme ,  Baocfi.  -7  Fer  terreux  argi* 
leux  bacillaire ,  Brong. 

F.  ol.  argilo-calcarifère  terreux.  Argile  ocreuse  rouge,  du  Traité» 
—  Ocre  de  fer  rouge  commune.  —  Ochre  rouge  friable  ,  Bouge  d« 
montagne  ,  Ocre  de  fer  mêlé  d'argile  et  de  terre  calcaire ,  etc-  ;  B<>- 
MA»».  — Var.  de  l'Ocre  rouge  ,  BaoKo. 


\ 


▼  ARIBTBS   D.B  T0AXE8» 


X.  Fer  oligiste  unisénaire,  de  Langbanshytta  en  Suéde  ; 
La  variété  basée  dont  les  six  angles  solides  latéraux^portent  éba* 
«un  deux  facettes  triangulaires  scalènea.  (  ^a»^ ,  1806. } 

A.  Fer  oligiste  imitatif; 

£n  petits  cristaux  octaèdres ,  dont  les  axes  ont  environ  4  ^  ^  niil* 
limét.  (  2  à  3  lignes  ),  sur  une  lave  altérée ,  blanchâtre  ;  du  Mont* 
I>or  :  la  découverte  de  cette  nouvelle  variété  est  due  à  MM.  Mabru 
ex  Monestier  ,  de  Clermont-Ferrand.  (  Hauy  ,1811.)       * 

3.  Fer  oligiste  Ayp/c{/&rinéf  ; 

£n  petites  houpes  soyeuses  ,  brun- jaunâtres  ;  libres  ou  engagées 
dans  le  c^uarz-hyalin,  soit  limpide ,  soit  violet ,  dans  des  masses  de 
l«r  oxydé  ;  de  Volkostroffenen  Sibérie  :  on  la  pris  pour  du  manga- 
nèse et  pour  du  Titane.  Haûy  >  i8ia. 

4'  ^^^  oligiste  globuliformeHerreux ,  toti|p3  \ 


i 


,' .    (578) 

Eb  grains  disséminés  dans  un  bois  bitumineux  ,  avec  des  lames- 
de  chaux  sulfatée  grisâtre  ;  de  Bohème.  IiL  ibid, 

ANNOTATIONS. 

Le  Fer  oliglste  métalloïde  (  Eisenglunz ,  W.  )  se  rencon- 
tre çn  lits  subordonnes  sT  ceux  dn  schiste  micacé  à  Jawernik 

f 

en  Silésie.  Il  forme  aussi  des  montagnes  particDlières,  comme 
a  Tile  d*Elbe  où  il  recouvre  le  granité  (i).  Il  se  trouve  aassi 
dans  les  veines,  à  Irgang  <^n  Bohème.  Il  accpmpagne  le  fer 
apathique  et  le  titane  oxydé  fibrenx ,  à  Pesay,  Le  qaarz  et 
)a  chaux  carbonatée  sont  les  substances  auxquelles  il  est  la 
plus  communément  associé.  Il  est  fréquemment  en  cristaux 
delà  plus  grande  beauté  avec  l'anatase  et  le  feldspath  ,  à  la 
^orge  de  la  Selle  près  de  Saint- Christophe  en  Oisans.  (  Héri- 
carL  )Se8  différentes  variétés  appartiennent  pour  la  plupart 
aux  montagnes  anciennes.  On  le  trouve  dans  la  ISTonvelIe- 
Espagne  (2) ,  en  Norwcg'e,  en  Suède  ,  en  Espagne  (S),  en 
Sardaigne  (4)t  en  France  (5) ,  etc. ,  etc.  Il  existe  encore  soos 
la  forme  de  cristaux  et  de  lames  parmi  les  prodoits  volcanî- 
qnes  et  notamment  an  Stromboli  (6),  et  en  France,  dans 
le  département  do  Puy-de-Dôme.  —  Le  fer  oligiste  ronge 
(  Rotheisejistein  ,  W.  ),  soit  massif,  soit  concrétionné,  se 
trouve  en  beaucoup  d^endruits  de  la  Saxe  et  delà  Bohême^ 
au  Haru  ,  dans  la  Hesse ,  en  Sibérie ,  en  France  ,  etc.  ;  tan- 
tôt dans  les  filons,  et  tantôt  dans  des  couches  ;  ordinaire- 
meut  dans  des  terrains  primitifs  (  notumment  dans  le  schiste 
micacé  ,  Tondl),  Il  est  quelquefois  accompagné  de  fer  oli- 
giste écailleux  et  très-communément  de  fer  oligiste  terreux. 
{Brochant ,  t,  II,  p,  253 ,  a56  et  257).  —  Le  Fer  oligiste  argw 
lifére,  compacte  on  glob  11  li forme  ,  appartient  aux  montagnes 
stratiformes  dans  lesquelles  il  se  trouvé  en  couches  dans  Te 
schisme  argileux  de  cette  époque,  avecPocre  de  fer,  et  qnel- 
quefois  avec  le  plomb  sulfnré ,  le  zinc  oxyde  ,  etc.  (  Id,  » 
ibid,  ,  p.  278.)  —  La  variété  bacillaire  existe  dans  le  voi- 
sinage du  jaspe  porcelaine  et  de  l'argile  brûlée  ,eaBohém#y 
eV'à  Dottweiler  ,  département  de  la  Sarre« 


■(379) 

0)  ^0*  mu^  1m  plus  ÛEif  ort^ntes  de  cette  espèce  sont  celles  de 
TiJe  d*£lbe ,  d«nt  le  savant  père  Pini  noua  a  donné  la  description 
dans  un  ouvrage  publié  en  italien  sous  le  titre  à^Obterçations  mini' 
.^ogiques  sur  la  mine  deferdeRio ,  etc.  Milan,  1777*  M.  deVialis, 
en  a  donné  i|ne  traduction  dans  le  J.  de  Phys.  de  1778,  t.  la  , 
p.  4i3{à*458. 

.fa)  La  pente  occidentale  de  Mechoacan  abonde  en  mine  de  fer 
rouge  compacte  et  en  hématite  brune.  On  a  aussi  observé  les  pre- 
mières dans  l'intendance  de  San-Luis-Potosi,  près  de  Catorce,  dans 
le  Mexique.  J'ai  vu  du  fer  micacé  cristallisé  remplissant  des  filons  ^ 
près  du  village  de  Santa-Cruz ,  à  Test  de  Celaya,  sur  le  plateau  fertile 
qui  s'étend  de  Querérato  à  Guanazuato.  Le  Cerro  del  Mercado , 
situé  près  de  la  ville  de  Durango ,  contient  un  apias  énorme  do 
mines  de  ^r  brun ,  magnétique  et  micacé,  (ffumùoldt,  t.  a,  p.  58jv) 

(5)  La  mine  de  fer  de  Sommorostro  en  Biscaye  est  un  composé 
de  lames  ou  de  petites  écailles  plus  minces  que  le  papier,  appliquées 
les  unes  siir  les  autres  et  formant  une  couche  interrompue  dont  l'é- 
paisseur varie  depuis  5  pieds  jusqu'à  10.  Cette  couche  est  recouverte 
d'une  couche  de  roche  calcaire  blanchâtre  de  2  à  6  pieds  d^épais** 
seur.  (  Bowles^  p«  33o«  et  sutv.  )  • 

(4)' Entre  Oristan  et  Bosa ,  en  Sardaigne,  il  existe  un  filon  de 
fer  micacé  à  la  portée  des  bois  ;  et  dans  l'ile  de  Saint-Pierre ,  du 
•    c^té'de  Cala-Vinagra  ,  l'on  trouve  un  filon  cle  fer  très-considérable 
suivant  les  apparences.  {Azuni^  t.  a  ,  p.  346  et  347*  ) 

(5)  Le  feroligiste  accompagbe  ordinairement  la  steatite  et  le  mica 
dans  les  filons  quarzeux  des  ardoises.  A  -Viel^Sam,  département  de 
i'Ourthe,  on  le  trouve  très-bien  cristallisé  sous  la  forme  basée  ;  il 
y  est  en  parties  assez  considérables ,  d'un  gris  d'acier  très-briliant, 
qui  rappelle  les  beaux  échantillons  de  Suède.  A  Bthin  ,  canton  de 
HoufPaliz^  ,  départ,  des  Forêts , ,  il  est  en  masses  laminaires.  (/•/*. 
Omalïas  d*Halloy  ,  J.  des  M.  t.  ^4 ,  p.  36o.  ) 

M.  Bozière  a  trouvé  du  fer  qligiste  écailleux  dans  la  vallée  de 
Cosseyr  et  dans  l'Arabie  pétrée.  U  abonde  sur  les  rives  du  Nil ,  et  il 
en  existe  des  mines  en  Nubie. 

(6)  Les  plus  grandes  lames  de  fer  spéculaire  de  StromboU  ont  un 
peu  plus  de  4  pouces  de  longueur  sur  3  et  demi  de  largeur  ;  mais 
il  jr  en  a  un  nombre  vo&s£\  au-dessous.  £lles  sont  attachées  aux 


X 


(  58o  ^ 

parois  des  fentes  de  rochers  dt  lave,  qui  feordemt  U  utr  «u  mSL 
SpàliaUzani^  t.  a,  p.  7 3  et  suiy.)  ^ 

1 .  Fer  oligiste  ùasé ,  de  Stromboli. 

M.  Godon-Saint-Memin  a  adressé  à  M.  Haây  un  éobantilloa  d» 
'  la  m  éme  variété  venant  d'Andower  y  dans  le  New-Jersey  ;  die  a  un 
quarz  hématoïde  pour  gangue. 

2.  Fer  oligiste  binaire;  sur  le  fer  oligiste  massif,  de  Vue  d*£lbet 
plusieurs  morceaux. 

5.  Fer  oligiste  ùirbomhoîdal ,  noir  de  fer  éclatant  ;  du  même  pays. 

<4.  Fer  oligiste  binotémaire,  en  gros  criitaux  irisés  à  leur  surface 
et  réunis  en  groupe ,  dont  les  interstices  sont  tapissée  de  petits  cris«^ 
'  taux  de  4|Uarz4>yalin  prisme ,  blanchâtre  ;  de  Rio, 

4*  A>  Suite  nombreuse  de  m<Mrceattif  de  la  mémo  variété  ^  la  pins 
commune  de  cette  substance ,  en  cristaux  groupés ,  plm  ou  moins 
nets ,  noirs  de  fer  ou  irisés  ;  du  même  pays* 

'5.  Fer  oligiste  imikuij* ,  en  petits  cristaux  groupés  sur  la  lave 
-Uancbàtresde  la  cascade  delà  Dogne   au-dessus  du  village  au 
bains  du  Mont-d*Or  :  donné  par  M.  Hauy. 

€.  et  7.  Fer  oligiste  irapezien  et  F.  o.  umientaùv  »  en  très-pedta 
cristaux  ,  dans  les  cavités  du  fer  oligiste  massif-granulaire  «  à  grains 
extrêmement  fins  ;  de  Framont  dans  les  Vosges.  # 

6.  a.  F.  o.  trapesien ,  en  très-petits  cristaux  irisés ,  avec  bafyta 
sulfatée  laminaire ,  dans  le  F.  o.  massif;  du  même  pays. 

8.  Fer  oïigiste' progressif  ^  avec  cristaux  de  feldspath  quadridé- 
cimal  et.quBrz-byalin ,  sur  feldspath  lamellaire  ;  de  TOisans. 

-  9«  *  Fer  oligiste  équivalent  et  F*  ck  leuUeulaiire ,  avec  quars-hyalin 
dodécaèdre  ;  de  l'ile  d'£Hie. 

10.  Fer  oligiste  viiâeirai>^ */ gris d*acier,  en  gros  cristaux  âtâss 

'nets  V  eng^s'en  partie  dans  la  chaux  carbonetée  laminaire ,  avec 

grenats  primitifs  bruns  et  amphibole  laminaire ,  sur  le  fer  oligiste 

lamintïire  ;  de  Langbansfa)  tta,  pi;és  de  Fembodans  le  Wermanland 

•  en  Snétle. 

f  I .  Fer  oligiste  lenticulaire ,  gris  d'âeier  et  noir  de  fer ,  en  belles 
'  IflBBkes  écltktantesf  crétées,  èur  le^/p*  en  masse  f  de  Tile  d'£H>e. 

il.  a.  Morceaux  offrant  la  même  variété  ,'en  lames  plus  petites  « 
"avec  le  qnan-hyalin ,  ie  fbr  ttûftif é ,'  Pargile  ^  etc.  ;  -du  mime  pay9» 


I 


(S8i) 

On  Ift  tfCnxm  {galameat  avec  des  cristsuz  de  (pm  et  de  cîhaïkx 
carbonâtée  ferro-manganésifère  dans  la  valUe  de  Broso  ^  dépar-' 
fument  de  la  Doîre.  (  Hiatijr  ,1811.) 

la.  Fer  oligiste  laminaire^  gris  d'acier  éclatant ,  dans  lequarz- 
fa)ralîn  amorphe  ;  de  Westmanland  en  Saède. 

is.  a.  F.  o.  laminaire ,  avec  chaux  carbonatée  laminaire  et 
grenats  trapézoïdaux  ;  de  Langhanshytta. 

ta,  b*V,  o.  laminaire ,  dans  le  fer  spathique  ^  méfangé  de  graiiia 
^  fer  sulfuré  ;  de  Thurmgrahen ,  près  de  Flaschau  :  envoi  de 
Jft.  Marcel  de  Serres. 

la.  c.  F.  o.  en  grandes  lames  ou  cristaux  lamelliformes  m,îroi« 
tans  ;  de  Stroftiboli  :  donnés  par  feu  Tabbé  Spallanzani  à  qui  Ton 
en  doit  la  découverte. 

\±,d»  Autres  des  environs  du  Mont-d'Or. 

i3.  Fer  oligiste  lamelliforme,  gris  métalliqu/e  ,  en  grandes  lame» 
appliquées  les  unes  sur  les  autres ,  plissées  et  comme  ondulées  ;  dur 
^j%  des  Tartares  Contays  :  envoi,  de  Tabbé  Chappe  d*Âûteroche. 

i3.  a.  La  même  variété  ,  sur  le  fer  oligiste  granulaire  ;  de  Suède. 

i5.  h,  "F:  Qf  lamelliforme^  en  lames  minces  et  contournées,  d'un, 
iiQÎr  brillant  ;  de  Ehi^enberg ,  prés  de  Waldheim  en  Saxe. 

i3.  c.  F.  o,  Uwtelli/brme ,  luisais ,.  avec  fer  sulfuré  aiiioTphev 
l^lanc.9  sur  le  schiste  argile^x ;  deFiIe  d'Ëlbe  ;  plusieurs  morceaux 
dans  lesquelles  cette  variété  passe  à  I^  variété  écaillcuse. 

i3.  //.  F.  o.  lamelliforme,  en  lames  grouppées  d'un  rougewvif ,. 
translucides ,  sur  le  fer  oxydé,  compacte ,.  hnin-jannàtre  ;  du  pays 
■  de  Nassau,  Grandoduché  de  Francfort. 

14*  Fer  oligiste  granulaire  ^  un  peu  irisé,  avec  F*  o.  laflie]li£>rme 
contourné^  de  Suède. 

1 5.  Fer  oligisie  éeailleux,,  -en-  •lainM'  ondulées ,  avec  cuivre  car- 
bonate vert  pulvérulent  et  fer  oligiste  luisant ,.  rouge  ;  du  Qnli  ? 
beau  morceau  donné  par  M.'Thibau^ f  déjà  cité  y  p.  3o5< 

'   i5.  a.  F.  o.  écaiUeux ,  du  Brésil:  donné  par  M.  le  chevalier 
Geoffroy-Saînt-Hilaire. 

i5.  ^.  La  même  variété  dé  Suède  et  de  Sibérie. 

16.  Fer  oîigiste /i//5an( ,  rouge,  en  masse  composée  de  jpetîtes 
lames  luisaiUM ,  avec  Fer  oligista  écfiUaux  ;  de  Bohême.' 


\ 


f 


17.  Fet  oligiste  coneretionné' mamelonné. ,  [k  cttstive*  xièîki  ^ 
rouge-briuiàtre  5  d'Irgang  pu  Bohême.  .::  1  r"  •;  ^   . 

17.  a.  F.  ol.  concredortné-teuact^ i  recouvert  de^P.  oJédiftiHeux, 
dans  la  chaux  carbonatée  laminaire  ;  du.méme.pjs^y;;»,    ;r.^  .    ■' 

ly.ù,  F.  o.  concretionné'jfibreUx ,  brun«-rotfgeAlre ^  enveloppant 
du  fer  oxydé  rubigineux  fibreux  ^  brun-jaunâtre ,  ayant  pour  noyau 
du  fer  oxydé  ]aspoïde ,  jaune-roussàtre  j  de  Bohème, 

17.  c«  F.  o.  concretionné-mamelonné  «  à  texture  fibreuse  oi^dulée 
et  comme  moirée;  de  Stolberg  ,  ^département  de  la  Boër  :  doimé 
par  M.  Tondi.  ,  ' 

18..  Fer  oligiste  compacte  ,  ou  à  grains  extrêmement  fins, 
gris  .d*acier  ,  dans  les  cavités  auquel  sont  engagés  dç  petits  cristaux 
trapeziens  ou  lamelliformes  ,  ordinairement  irisés  ou  bleu  d^acier 
trempé  ,  verts  ,  rouges  ,  etc.  ,  avec  la  baryte  sulfaté ,  le  quarz ,  etc.  ; 
de  la  mine  de  fer  de  Framont. 

19.  a.  F*,  ol.  àbntpacte ,  ou  à  grains  extrêmement  Hn4  ;.de  Daigne- 
mora ,  en  Suèae.  , 

18.  b.  F.  o.  compacte,  avec  F.  o.  écailleux  ;  de  Saint-Domingue.' 

18.  c.  F.  o.  compacte ,  magnétique,  en  grains  agglutinés  par  un 
dment  àt  îist  oxydé  ;  des  environs  de  la  ferme  du  grand  iTiron  , 
près  de  la^ille'de  Saint-Calais ,  '  à  Textrémité  orientale  du  départe- 
ment de  Itt  Sarthe  :  donné  par  M.  Menard  de  la  Groie. 

iS'.  d.  F.  o:  compacte ,  bruii«rôûgeÀtre  ,  avec  chaux  carbonatée 
et  Ter  écailleux  en  niasse  arrondie  à  cassure  lamelleuse  radiée  ;  de 
Bohême.       '  '"'  "  '  ''''''' ^  •''•'    "  "        .••■"'•*''•'•"- 

19.  Fer  oligiste  spéculaire ,  s^r  le  ^.'0.  tièrreux,  avec  F.'o..'JLui- 
tant  ;  du  même  pays. 

30.  Fer  oligiste  ferreMX-compacfe  ,  rouge  ;  de  Bohême.' 

ai .  Fer  oligiste  ai^gilifère.  çampàote»  l'Swguâu  ou  (To^roft/tM^e) j 


I   > 


de  France. 

Cette  substance  doinne  lieu  'à^juHe  br.ânche  importante  de.coQk- 
merce  ;  on  l'exploite  en  grande  quantité  à^Tholey,  can^iondç  Saint- 
Vendel,  dépt.  de  la  Sarre.  (Duhamel ,  J.  des  M. ,  t.  iS^p,  S.!^*  }  \ 

22.  Fer  oligiste  globidiformfi'Comprimé'{  lenticulaire)  t^Linsenr- 
formiges  Tkoneisenstein ,  W.  ) ,  rouge-mat  ;  de  Boh^ême» 

sa.  a.  La  même  variété  eà  grain»  plus  gros  ;  de  Ja  Hetse. 


1 


à 


(  583  ) 

a5.  I?ier  bligi&tê  terreux,  rouge  ,  de  Fràiûont,  en  France. 

34.  Fer  oligiste  bacillaire-conjoint ,  en  baguet|ej  prismatique» 
contournées ,  d'un  rouge-brunâtre  j  des  environs  de  Kloster*Esscy 
en  Bohême  :  trois  morceaux. 

a  5.  Fer  oligiste  argilo-calcariiere  terreux. ,  rouge  ,  brun-rougeâ- 
tre ,  etc.  ;  du  ri-dey ant  Berry. 

Le  nombre  des  morceaux  relatifs  ^ux  diverses  variétés  de  Feif 
oligiste  est  d'environ  cent-ciiufuante ,  uon  comprisses  trente  échan- 
tillons d'étude  :  la^moitié  oii  à  peu  prks  vient  de  File  d'£lbe. 

Les  variétés  primitive  et  souètractiçe  ,  manquent. 

IV.  EspÈCB.  FER  ARSENICAL. 
(  Première  partie  ,  p.  i38  et  309.  )         / 

Mine  d'arsenic. blanche,  nommée  aussi  Pyrite  blanche  arsenicale  v 
.  Misp^ickel  et  Mii^e  de  fer  arsenicale ,  R.  D.  —  Fer  natif  mêlé  d'ar- 
senic ,-Mispickel ,  Bergm.  —  Arsenic  pyriteux ,  Pyritç  arsenicale  ,  ~ 
De  B.  —  Arsenic  avep  fer ,  minéralisé  par  le  soufre  ^  Mispickel  j 
Fer  sulfuré  arsénié  on  Fer  arsenical ,  Delam.  r-^", Arsenic  ferro-sul- 
fUré  ,  TowDi.  —  Gemeine'r  Arsenikkies ,  W.  et  K-arst.  -<-  Pirite 
ifianco  ,  Marcassita^  Mispickel;  Pbtr.  —  Birita  ^enenosa;  Pirita 
arsenical  comun,  Hsrro.  —  Arsenical  Pyrites^  Marcaasite ,  KiRW. 
— ^La  Pyrite  arsenicale  commune  ,  BrocR. 

'CARACTERES    ET    VARIBTB s. 

{Hmiy ,  Ann.  du  Mus.,  t.  1  a  ,  p.  .3o4  à  ,309  et  pi.  28  ;  ou  J.  des 

M. ,  t.  24  ,  p.  261  à  :i&^.)  . 

-  Forme  primitiye.  Prisme  droit  rhomboïdal,  dont  les  bfl8?S  ojit 
leurs  angles  de  1 1 1  "^  1 8'  et  68<^.4^^  >  P^  4p°^  lequel  le  c6té  de  la  bas* 
«9t  à  peu  près  égal  à  la  hauteur. 

...    Variétés  déterminahleu.    ^ 

t    ji»  Fer  arsttiical  primitif,  fig.  i. 

.  *  à.  Fer  arsenical  unitaire ,  fig.  2. 

La  variété  primitive  donc  chaque  basé  est  remplacée  par  un 
«ommet  dièdre  aigu  j  ce  qui  lui  donne  l'apparence  d'un  ^ctaèdr«f 
cunéiforme..  ,  r. ,    -'    .     "       '       •  .*  . . 

"  5.  Ferarsenical  <//^e^flé^re/fig.  3.    .:*♦.'  /    î 


^ 


(584) 

DilTére  de  la  variété  précédente  en  ee  qjoe  le  tommet  dièdre  ^ 
remplace  chaque  Imse  de  la  forme  primitive ,  est  obtus. 

*  4*  ^^^  arsenical  unibinaire  ;  fig   5. 

La  variété  unitaire  dans  Id  quelle  les  arèteé  terminales  sont  reob- 
placées  chacune  par  deux  facettes. 

5.  Fer  arsenical  ifuadrioctonal;  fig.  6. 

Cehe  variété  offre  la  réunion  des  faces  terminales  de  la  var.  di'^ 
tétraèdre  avec  celles  de  Tunitaire. 

» 

Ces  diverses  variétés  se  trouvent  à  Freyberg  en  Saxe^ 

yarUtéi  indéterminabU9. 

6,  7  et  8.  F.  ars.  baçiHaire^  —  nciculaire ,  et '•^massif. 

Analyse  du  Fer  arsenical ,  par  Chevreul ,  comparée  à  ceUes  de 
Vauquelin,  de  Lampadius  et  de  Thomson  ; 

Chevreul.      F'mtquelin*     Lampadius,     Tkomsotu 


Arsenic.  .  .  4^,4^^  •  *  •  38,ooo  .  .  •  43t*oo 

Fer 34i9^S  •   -  *  '9^7^^  •  •  *  ^7*9^^ 

Soufre   •  .  .  2o,i5s  -•  •  .  i5,3oo  .  .  •    o,o 

Silice  #  .  .  -.  o,o      •  '•  ^  iQ,ooo  .  •  •     o,o 

'Perte  •  •  '.  .  o,5ia  •  •  •  o,o  .  • '.'   o,o 


.  •  489I00 
.  .  36,5oo 

.  .  î  5,400 

•  •    0,0 

•  .  o,5i2 


10O3O00  100,000        100,000         100,000 

M.  Chevreul  penche  à  croire  i\\\e  le  Mispickel  est  une  combî^ 
naison  d*Arsenic  et  de  Sulfure  de  fer  au  minimum*  (Ann.  du  Mqs. , 
t.  19  ,  p.  166.  )' 

ANNOTATIONS. 

Le  Fer  arsenical  se  trouve  en  lits  dans  la  serpentine,  \ 
Reîcbersdorf  en  Silésîe  ;  et  dans  differens  lîenx  de  la  Bobé- 
ifeie  ,  dans  le  gneisa,  le  schiste  micacé,  le  talc  chlorîte,  etc. 
Il  est  dans  le  granité ,  anx  environ*)  de  Boston,  province  de 
Massassncbets  (  Warden  ).  En  Sibérie  il  accompagne  le 
beril.  On  le  rencontre  aussi  dnna  les  veinea  des  mont«|pef 
primitives  ,  avec  l'étain  oxydé  •  le  scheelin  ferroginé:,  le 
plomb  solfnré  ,  le  zinc  solfaré,  le  fer  spatbiqQe ,  te  fer  aol- 
fnré  ordinaire ,  etc.  coçime  à  J.oachi matai  en  Bohème  et  à 
Jobangeorgenstadt  en  Saxe.  A  Freyberg ,  dans  le  méoie 
pays  ,  %ts  cristaux  sont    engagés  dans  nn  talc  terreux.  Il 


•  * 


(585) 

•  tn  tronre  ^e/^alein'eBt  dans  le  qaarz^  à  Saînt-L«oiifaard, 
«iépartement  de  la  Haiite-Vienue  ,  avec  le  soliéeltii  ferrugiiié; 
«vec  réaieraude  y  eii  Sibérie ,  etc.     ^ 

i.  Fer  arseuical  primitifs  avec  qtiarz-^'alin  prisme,  zinc  sulfuré 
laminaire  ,  brun^  et  chaux  carbonatée  ferro-maguésii'èie ,  encroûtée^ 
<le  fer  sulfuré  ;  de  Stjrie. 

:2  Fer  arsenical  unitaire  ,  en  gros  cristaux  groupés ,  dans  les  ca- 
vités du  F.  a.  attit)rphe  ;  de  Niclasberg  en  Bohême. 

5.  Fer  arsenical  ditétraèdre ,  en  cristaux  déliés,  ^*une  forme 
tres-nette ,  entremêlés  de  petites  aiguilles  de  quarz-prismé ,  aveè 
2inc  sulfuré  brun  ,  sur  le  quarz  mélangé  de  fer  sulfuré  j  de  Schlad* 
ming  en  Styrie. 

4-  ^^^  arsenical  tonckoicle  ^ ,  en  liasses'  flabelliformes  qui  pa- 
roissent  dériver  cro  la  variété  ditétraédre  arrondie  ,  dans  la  Chaux 
carbonatée  ;  d^Altemberg  en  Saxe. 

5.  Fer  arsenical  amorphe  *ou  moisif^  présentant  des  ébauches  de 
cristallisation  ,  disséminé  dans  le  quaiz-gras  ;  des  environs  de  Fia- 
viac,  départ,  de  TArdèche  :  donné  pi  r  M«  FaujaS'^Saiyt-Fond. 

5.  a.  Morceau  semblable  donné  par  M.  Brard. 

lies  variétés  bacillaire  et  aciculaire  manquent. 

Cette  dernière  se  trouve  au  Bannat ,  dana  une  chaux  car|)Oiiatét 
laminaire  un  peu  nacrée.  (Coll.  de  M.  Haiiy.  ) 

^l^PEMDICB. 
FER    ARSENICAL    ARGENTIFÈRB. 

Petite  blanche  arsenicale  argentifère ,  R.  D.  -—  Mine  d'argent 
blanche  arsenicale  ou  Pyrite  d'argent ,  Bomabe-  —  Argent  avec  fer  . 
et  arsenic  ,  minéralisés  par  le  soufre  ;  Berom.  -—  Pyrite  arsenical* 
tenant  at;gent ,  De  B.  —  Jf'eisserz ,  "W.  "^^Edler  Arsenikkies  y 
K.AB.aT.  —  Miniera  d* Argento  arsenico^marziale ,  Vetk,  — Mina 
arsenical  blancs ,  Herko.  —  Argeruiferous  Arsenical  Pyrite* , 
KLxRW.  —  La  Pyrite  arsenicale  argentifère ,  Broch. 

.  Le  Fer  arsenical  argentifère  se  trouye  en  yeine  à  Frej- 
berg  et  à  Braunsdorf,  en  Saxe,  ou  il  est  exploité  commti 
mine  d^argent,  11  çst  communément  accompagné  de  fer  arae:^ 

25 


(  336  ) 

Tiîcal  ordinaire,  cVargcnt  rouge  ,  de  plomb  snlfuré,  de  eoitre 
pyriteux  ^  de  quarz.,  €tc^(  Brochant  ^  t.  2  ,  p.  44^-  ) 

I.  Fer  arsenical  argentifère  amorphe,  avec  cuivre  pyriteuz  di«s^ 
minéi  du  Gotiesgab-Glemeuti-Stolln ,  ea  Bol^èiue. 

V.  EspàcE.  FER  SULFURÉ. 
(Première  partie  ,  p-  1^9  et  309.) 

Pyrites  martiales,  Marcassites  ;  R.  D.  «-<  Fer  minéralisé  par  It 
•oufre ,  Pyrite  ;  Beagm.  —  Mine> sulfureuse  de  fer  ,  Mong.  *—  Py- 
rite sulfureuse,  Sulfure  de  Fer  ;  Ce  B.  —  Il  ,  Daub.  —  Pyrite 
ferrugineuse  ,  Pyrite  ou  Fer  sulfuré  ,  Fer  sulfuré ^u  maximum, 
Delam. —  ùemeinerSchwefelkhs ,  W.  et  Kaust,  '•^  Pirite  nutr^ 
ziale,  Pet».  — Pirita  de  Azufre ,  TIejrro.  > —  Martial  Pyrites, 
KiRW.'  —  Iron  Pyrites ,  Cominon  Pyrites  ;  Thoms.  —  La  Pyrite  sul- 
fureuse ou  Pyrite  martiale ,  Brcch.  v 

Fer  sulfuré  concrétioniié^radié.  —  Var.de  la  Pyrite  martiale  eh^ 
«lobules ,  à  surface  lisse  ou  tuberculeuse,  R.  D.  —  Une  partie  des 
Pyrites  figurées  stalactitiques ,  ou  globuleuses,  ou  coniques,  etc.; 
DeB.  —  Pyrites  pyramidales,  ou  Pierres  de  foudre  et  Pierres  de  ton- 
nerre ,  BoMAR«.  -^  Var.  du  Gemeiner  et  du  Strahliger  Schwefel-* 
kieaàè  Karst   — Var.  de  la  Pvrite  sulfureuse  de  Brock. 

F.  suif,  amorphe  ou  massif.  —  Pyrite   facile  à  se  décomposer  à 
l'air  libre  ,  Pyrite  solide ,  Pierre  à  feu  métallique ,   Pierre  d'Arqué-» 
busjdeou  de  Carabine  ;  Bomare.  —  Pyrite  ou  Miroir  des  Incas. 
,    Cette  synonymie  est  commune  au  ïer  sulfuré  ordinaire  et  au  Fer 
sulfuré  blauc ,  en  masse. 

VARIBTÉS    DK    FORMES. 

I.  Fer  sulfure  (  aurifère  )  parallélique  ;  de  Petorka  au  Pérou. 

C'est  la  pins  composée  de  toutes  les  formes  cristallines  ebjeryées 
jusqu'à  présent.  Elle  résulte  de  Faction  simultanée  de  sept  lois  de 
dicroisfinment ,  lesquelles  donnent  (  38  facettes  ,  qui  jointes  aux  6 
faces  primitives  forment  un  tot;al  de  i34  faces.  {Haiiy  ^  TabL  com- 
paratif ,  p.  96  et  fig  60.  ) 

a.  Fer  sulfuré  bacillaire-conjoint  ; 

En  .prismes  accolés  ,  dont  plusieurs  présentent  des  sommets  qui 
«ppartiennent  à  la  variété  dodécaé.lie  :  ils  sont  d'un  beau  jaune  de 
bronze  et  leur  cassure  est  concliokle. 


\ 


\ 


(387) 

Nou»  ignorons  d*où  provient  cette  vàriéie  qui  est  engagée  dani 
le  schiste  argileux  ,  avec  un  peu  de  quarz. 

Les  analyses  faites  par  M.Hattchet  de  différenies  variétés  cristal- 
lisées de  fer  sulfuré  ordinaire  donnent  pour  la  composition  de  ce 
minéral  Je  rapport  de  47  à.  53  environ  pour  celui  du  fer  ai^  soufre. 
Celle  que  le  même  chimiste  a  faite  delà  Pyrite  magnétique  (Fer  sul- 
furé ferrifére,  Haûy  )  établit  le  rapport  de  63  à  36.  (  HatcheUy 
J,  de  ph.  t.  61 ,  p.  462  ;  Haiijr^  Tabl.  comp.  p,  ayS.  ) 

..  AKNOTATiOPÎâ. 

Le  Fer  sulfuré  ordinaire  est  un  des  oiinvranx  liîs  pins 
conimpns;  il  se  rencontre  dans  tontes  les  sortes  de  terrains. 
On  le  trouve  en  lits  avec  le  grertat  et^Ie  fer  pxydnlé,  en 
Bohême  ;  et  à  Geyer  ,  Eybienstock  et  Marienberg  ,  en  Saxe  , 
aussi  en  lits  dans  le  gneiss.  Il  n'y  a  peut  être  pas  de  veines 
diétalliques  qui  i/en  renferme.  Il  est  dissémine  dans  la  plu- 
part des  masses-qui  composent  le  ^loLe  ,  dans  les  basaltes  (i) 
€t  jusque  parmi  les  produits  des  volcans. 

(i)  a  J'ai  trouvé  à  l*île  de  Staffa ,  dit  M.  Faujas  ,  de  la  pyrite 
martiale  dans  une  lavé  compacte  noire.  La  montague  volcanique  dô 
K^inouU,  prés  dn  Perth  en  Ecosse  ,  si  remarquable  par  les  Agates 
et  auti'es  corps  étrangers  adhei^ns  aux  laves  qu'on  y  peut  recueillir 
€n  si  grande  abdndatice  ^^f^^e  quelques  laves  prismatiques  dans  les- 
quelles j'ai  remarqué  des  pyrites  brillantes  ferrugineuses  et  en  mémQ 
temps  un  peu  arsenicales,  (/^o^tt^s  de  Spallanzani  ^  èxc  t.  i  ,p  97.) 

«  Près  de  la  montagne  appelée  Cornu  de  Boi  ,  d/-ns  Je  territoire 
àe  Founi,  il  y  a  une  montagne  qui  est  presque  toute  composée  de 
niarcassites  suifureuses.  i^Azujii,  Hist.  nat.  deSardaigne,  tom>  2^ 
p.  34a) 

1.  Fer   sulfuré  primitif,   à  cassure   conchoïde    lisie,  jaune  da 
Bronze  :  cristal  isolé  de  près  de  5  centimètres  (enviison  32  lignes)  ^ 
d'épaisseur  et  dont  la  surface  lisse  est  formée  d'une  croûte  minces 
de  fer-hépatique  ,  brun-noirâtre  ;  de  l'île  d'Elbe. 

I .  a.  Autre  cristal  primitif-alongé  (  parallélipipède  )  ,  d'un  beaij 
volume  ,  avec  d'autres  cristaux'  également  isolés,  mais  de  plus  pe- 
tites dimensions  ;  de  difféf  ens  pays. 

X.  h,  F,  s.  primitif,  éclatant ,  avec  cuivre  pyriteux  irisé et^quarz- 


(388) 

hyalin  prisme ,  sur  le/quarz  méUngé  de  ulc  chlorite;  de  Bohême. 

I.  c.  F.  B.  primitif ,  dans  la  chaux  carbooatée  laminaire;  dt 
Miihrwinkel ,  dans  le  Lungau ,  en  Bavière  :  envoi  de  M..  Marcel 
de  Serres. 

I.  d.  La  même  variété,  en  cristaux  disséminés  dans  le  schiste 
airgileux  pri«nitif',  gris-verditre  ;  des  Hautes- Alpes. 

3.  Fer  sull'uré  octaèdre  :  petit  cristal  isolé. 

3.  Fer  sulfuré  ctibo-octaèdre  ;  de  Tîle  d*£lbe  :  cristal  isolé ,  il'um 
beau  volume  et  d*une  forme  trés-nette ,  donné  par  M.  le  chevalier 
Lotnet ,  adjudant-commandant. 

5.  a»  Petits  cristaux  isolés  de  la  même  variéré. 

3.  ^.  F  s.  aUfp^octaèdre  ^  aloogé,  engagé  dans  la  chaux  carbo* 
natée  lamellaire  ;  de  la  mine  de  Traversella ,  départemeat  de  k 
ï)oire  :  donné  par  M.  Htersart  de  la.  Villemarqué. 

On  trouve  dans  le  même  lieu  des  cristaux  très-nets  de  F.  s.  pri» 
mitif ,  cnbo-octaèdre  ,  cubo-dodécaèdreettriacontaèdre* 

3.  c.  F.  s.  cubo-octaidre  ,  en  cristaux  groui^és^  eu^^F.  s.  amor- 
phe ;  de  Nagybanya  en  Transylvanie. 

3.  d.  Suite  de  morceaux  delà  même  variété  ,  Tune  des  plus  com- 
munes de  cette  substancfe ,  deFreyberg  en  Saxe ,  de  IJoggatikadani 
le  Banne t ,  de  l'île  d*£lbe ,  etc. 

4.  Fer  sulfuré  dodécaèdre^  en  cristaux  croisés. 
S»  Fer  sulfuré  trigljrphe  (cubique) 

5.  a.  F.  s.  èriglr^he  (  dodéeaédre  )  ^os  cristal  iaolé  ,  encroAté  k 
ea  surface  de  fer  hépatique. 

6.  ù.  Le  mène ,  sur  le  quarz  ;  de  Freyberg  en  Saxe. 

6.  Fer  suUuré  bi/ère  * ,  en  cristaux  très-sets  ,  parmi  des  cristaux 
deCh.  carb.  ferro^manganésifère  primitive  et  de  qnarz-hyalin ,  dans 
k  Ch.  carb.  laminaire  ;  beau  morceafi ,  de  K.remnitz  en  Hongrie. 

7 ,  8 , 9  et  10  F-er  sulfuré  cubo^odécaèdre ,  -—  icosaèdra,  — ^rûi«> 
çontaèdre ,  et  —  quadriépoinié  ;  en  cristaux  isolés. 

I I .  Fer  sulfuré  pantogène ,  avec  fer  oligistebinotemaire  et  quart- 
hyalin  prisme  ;  de  Tile  d'Ëlbe. 

il.  a.  Le  même  sur  le  quarz  ;  de  Transylvanie, 
la.  Fer  sulfuré  iouUractif,  stir  F.  s,  uoiorplie  et'quan-]i}ri^liB } 
du  même  pays. 


(%) 

iS.  Fer  sulftnré  aeleuIaîre-radU ^  jaune  de  bronze,  sur  Je  cuivra 
pyriteux,  partie  amorphe  et. partie  cristallisé  ^  dans  le  1er  spathique 
«t  le  quarz  ;  d*Ândreasbcrg  au  Hartz. 

i4*  Fer  sulfuré  concrétionné^radié ,  jaune  de  bronze  ,  en  masses 
globuleuses  ou  cylindriques,  à  cassure  concboïde  et  dont  les  rayons 
sont  terminés  par  des  faces  appartenant  au  cube  ou  à  des  variétés  de 
formes  qui  en  dérivent* 

Cette  variété  est  beaucoup  plus  rare  que  celle  qui  lui  est  analogue 
dans  1&  nouvelle  espùce  Fer  sulfuré  blanc» 

l&.  Fer  sulfuré  amorphe  eu  massif,  jaune  de  bronze  ^   tiraftt  a^ir 
^tê  d'acier  (  inétaagé  deF.  s«  blane  ?} ,  avec  fer  oligiste  écailleux  ; 
deTiled^Ëlbe  :  plusiearsc4^aarcmuz.        , 

.  16^  Fer  sulfuré  pseudomorphùfue ,  tnaâBÏê  en  coquillea  £bi  |^re 
des  Ammonites  ^  en  Poissons ,  en  Bois  ,  etc. ,  .en  partie  décomposé, 
et  passé  à  Titat  soit  de  £er  oxydé,  soit  de  fer  ^ulfa^é. 

Cette  variété  se  rencontre  communément  dans  Ts^gile^ef  pour<^ 
roit  bien  appartenir  au  Fer  sulfm'é  blanc  ?.  .    .  ..     \ 

Les  variétés  IVapezoïdàle ,  Cuio-^icosaidre  ^  Paralléliftie  * , 
et  Bacillaire-Conjointe  manquent. 

APPENDICE^ 


I».FER    OXYDS    EPIGÈNE. 


Fet  sulfuré,  décompose  i  du-  Traité  —  Mirie  de  fer  brune  ou  bépa^ 
tique,  R.,D.  —  Pyrite  brune  martiale, 'BomABb.  —  Ferbépatique  ^ 
De    B.  —   Leberkies  j  W.  et  Kabst.   — Pirite   éruna^   M,  di 
Jèrro  epacica  ^.  Vkt'R.  ^-^  Pirita  hepatica^  Hebbo.    —   Uepatio. 
Pyrites,  KiBw.  r—  La  Pyrite  hépatique,  Baocs.  —  Fer  sulfuré 
hépatique ,  BBoire.        ,       < 

I 

(Cette  synonymie  est  commune  «u.  Ter  oxydé ,  provenant  de 
Taltération  du  Fer  sulfuré  ordinaire,  et  à  celui  qiii  tire  son  origine 
du  Fer  sulfuré  blanc  dont  nous  parlerons  plus  bas.  Cette  altération 
est  qiielquefors  complète  ,  très-souvent  aussi  elle  n'est  que  partielle 
ou  même  superficielle;  les  masses^- globuleuses  sqrtout  sent  dans 
ce  dernier  cas  y 

CARACTERES. 

Les  Caractères  du  Fer  oxydé,  épigène  sont  les  mêmes  que  ceux  dit*. 
Jt€T  oxydé  ordinaire. 


C  590'  y 

ANNOTATION». 

Le  Fer  oxjiîc  cpîgène  originaire  dn  fer  sulforë  commua^ 
se  tronve  en  cristaux  d^une  forme  très-nette  dans  beaoconp 
4e  lieux. dijOTérens  de  la  Bohème,  delà  Saxe,  de  la  Hongrie, 
de  la  Silësie,  deTAngleierre,  de  Flialie  ,  de  la  France,  etc. 
Celui  de  Bérésof ,  eu  Sibérie  ,  est  associé  au  qoarz,  aa  fer 
^  oxjdé  terreux  brnn  et  an  plomb  roo^«^  i(  est  exploité  pour 
For  qu'il  renfernie.  Il  en  ei^if(e..de  toot  à  fait  seoiblabie  an 
Brésil.  CroHSLedt ,  citcp^r  Bonié  de  l'île  (  t.  3 ,  p.  s^o^.  ) , 
piirle  d'nn  Fer  KépAtiqoe  at^enfcifère  de  Konsberg  en  Nor^ 
wège.  Ce  minéral  se  rencontra  égftienient  sous  la  forme  de 
concrétions*  li.est  aussi  ipsendomorplitqne  on  mod«lé  en  co- 
qoi'lles  (i),  en  madrépores', -en  bois,*  etc.  Les  cî-dct^ant 
proTinces  de  la  Bonrgot^ne ,  âc  la  Franche-Comté,  de  l'Al- 
sace el^de-Ia  (^4iaropagne  en  fonrnt^âent  ireancônp  d'exem- 
ples. QaelqnefokS  même  il  est  entièr'em^t  tei^reax  (2)  comme 
en  Sibérie.  -  *    -  -  ^ 


aUW. 


(i)  Il  existe  auprès  de  îa  fontaine  publique  du  bourg  de  Sampru- 
gnano  en  Toscane  une  grande  quantité*  de  coquilles  fossiles ,  et  d» 
sulfures  de  fer  stalactitiiormes ,  brnnâ ,  ethicelans  virement  :  ce  sout 
des  noyaux  4e  corps  marins  et  spécialemeiït  de  zoophytes  rameiiSL , 
etc.  (  San^  ^  Voyage  au  Moatanûata ,  t.  1  ,  p.  3a. 

(2}  M.  Nîcblïîs  Ozertskovsky  a  décrit  une  mine  de  fer  de  dépôt 
d'uA  lac  du  gouvernement  d'Oionetz ,  en  Sibérie  ,  qui  provient  d» 
la  décomposition  dés  pyrites  que  renferment  les  schistes  argileux  d» 
ses  bords.  {Acad.  de  Pétersb.  Nova  acla ,  t.  8 ,  p.  Syo.  ) 

1 .  Fer  oxydé  épigène  primitif,  en  j:rîstau*  isolés  ;  des  environs 
de  Montbard  y  départ,  de  la  Côte-d  Or. 

On  en  trouve  de  semblables  aux  environs  de  Rennes,  etc. 

2.JFer  oxydé  épigène  aurifère  m^/;y9//«j  en.  gros  cristaux  groupés  , 

d^un  brun  jaunâtre  ,  dans  le  quarz;  de  la  mine  d*or  deBérésof ,  en. 

Sibérie  :  plusieurs  morceaux. 
» 
3.  Fer  oxydé  épigène  aSo-octaèdre ,   en  cristaux  trèannets,  lui* 

sans ,  d'un  beau  brun  v  du  départ,  de  rArdècbe. 


it  Fer  oxydé  épîgène  ttodécaèdre.  ^lomé  de  l'Isle  remarque 
c[ii*on  a  pris  quelquefois  ces  cristaux  pour  des  grençits. 

6.  Fer  oxydé  épigéne  concrétionné ,  en  masses  tuberculeuses  lisses 
et  en  boules  Lérissées  de  cristaux  plus  ou  moins  déformés  ;  de  i» 
Picardie  et  de  la  Chainpgne.     .  ^  ' 

6.  Fer  ox} de  pseutîomorphique ,  modelé  en  Goquilîes  \  des  envi- 
rons de  iVIézièies,  déjiart.  des  Ardenues. 

*    ÏI.    FER    SULFUIVJÉ    FER.RIFÈRB. 

Magnetliies ,  W.  et  Karst.  —  Pmfa  de  hicrro  magnetico  ^ 
Herrg.  —  Magnetic  Pyrites  ;  Kirw.  —  La  Pyrite  magnétique  , 
£jL0CH.  — l'er  sulfuré  magnétique,  BaoNO« 

GARACTKREd. 

Pesanteur  spécifique  4>  â-  S. 

Couleur ,    le  jaune  de  laiton  tirant  sur  le  rouge  de  cuivre. 
Il  est  ordinairement  amorplie  ;  mais  on  le  trouve  quelquefois  cri»» 
tallisé  en  cubes.  (  Coll.  de  M.  Tondi.  ) 

Il  est  susceptible  de  Manifester  la  vertu  polaire. 

M.  JËatcbett  ayant  analysé  le  Fer  sulluré  ferri£ère  du  Carnarwoa- 
shire  fa  trouvé  composé  silr  loo  parties',  d'environ  36  de  soufre  , 
sur  64  de  fer  ,  d'où  il  a  conclu  que  ce  minéral  est  un  Fer  sulfuré 
an  minimum.  La  Pyrite  cubique  ordinaire  renferme  suivant  le  même 
chimiste  environ  63  de  soufre  et  47  de  ler.  (  Journal  de  Ph.  r.  61  , 
p.  467  et  suiv.)  M.  Haiiv  regarde  re  minéral  comme  «un  Fer  sul-*- 
itiré  Ordinaire  contenant  du  fer  à  Tétat  métalliq^ue.. 

ANNOTilTIOIVS. 

'Le  Fer  sulfuré  ferrifère  paroîl  appartenir  exclusivement 
aux  montagnes  primordiales.  On  le  trouve  en  Hta  ,  avec  le 
1er  sulfuré  ordinaire ,  dans  le  schiste  micacé  à  BÔhmlch- 
JVeustadt  en  Bohême.  11  est  dans  le  talc  schisteux  renfer* 
Niant  des  cristaux  cuhic^ues  de  fer  sulfuré  ordinaire  ,  au  Car- 
jiarwonshire  en  Angleterre  (  Halckett).  Il  est  disséminé 
dans  dififércntes  roches  et  notamment  dans  le  Grunstein  an- 
cien  (  Diorile  ,  H.  )  ,  an!f  environs  de  Nantes  eii  France  /  à 
Gejerz  ,  Meffersdorf  et  Breitcnbrun  ^  en  Saxe^  à  Bodexf 


nais  en  Bavière",  en  Sîlésie^en  Amérique  (t) ,  en  Norwèg;» 
ti  aillear^, 

(i)  M.  Hauy  possède  un  écoaiuillon  de  ce  mioeral  qui  renferaiQ 
de»  cristaux  de  Chaux  phosphatée  (Apatite)  ,  d'ua  brun-vevdâtre  ^ 
aasen  senibldbles.au  pren^ier  caup*d*œil  à  certains  grenats.  U  vient 
des  environs  de  New-Yorck  où  il  a  éié  recueilli  par  M.  Bruce. 

1.  Fer  sulfuré  magnétique  amorphe ,  brun  de  tombac,  disséminé- 
par  petites  masses  avec  le  Feldspath  compacte,  dans  le  Grunsteia 
achistoîde  ;  des  environs  de  Nantes^  :  découvert  et  doiusé  par  M. 
Dubuisson  de  i^antes. 

3.  Fer  sulfuré  mngnétique  amorphe  ,  brun-rougeâtre ,  mélangé 
de  cuivre  pyriteux  et  de  Ziinc  sulfuré  i  dans  la  chaux  carbonaiée  ]a-> 
miuaire  ;  de  Koosberg  en  Norwége. 

3.  Autre  morceau  du  même  pays  ,  dans  lequel  le  F.  s.  ferri  l'ère 
esc  associé  au  quar$,  au  pyroxène  gris*  verdàtre  ^  au  talc  et  au 
enivre  pyriteux- 

ni.    F£R    SUI^PUBi    ARSENIFÈRS. 

Fer  arsenical  Pyriteux  et  F.  s.  arsenical,  du  Traité.  —  Pyrite  arsc^ 
nical ,  NoNMULL.  —  Mine  d*arsenic  grise  et  Pyrite  d'orpiment ,  &. 
D.  —  Pyrite  martiale  mélangée  d^arsenic  ,  £rocb. 

Odeur  d'ail  très-marquée  par  Taction  du  feu  du  chalumeau. 

Le  Fev  anlfaré  arsevifère  &e  trouve  aMezcommunëfiieai  «li 
Suède ,  sartout  à  Loefasan  en  Dalécarlie  et  à  Sablberg  eà 
.'WestniaDie.  (  Rome  de  Clsle  ,  t.  3,  p.  3a.  ) 

ly.    FER    SULFURE   AURIFERB*^ 

Mine  d*or  ferrugineuse ,  Pyrite  aurifère  ;  Monnet.  —  Pyri^te- 
•ulfureiise  aurifère ,  R.  D.  —  Or  pyriteux  et  Pyrite  aurifère ,  De  Ifc 
»»  Ootdkieâ  des  Allemand!»» 

eARACTERRS. 

ï-es  mêmes  <|ue  reux  du  Fer  sulfuré  ordiipîre,  seulement  il  es» 
en  général  d*un  jaune  plus  clair  et  plus  brillant.  Sa  structure  est 
aussi  plus  compacte  et  il  n  est  point  sujet  à  s'effleurir  spontané» 
iwenr  (  Monnet ,  Exposition  des  MSofis  ,  p.  57.  ^  1 


I 


(  393  ) 

A  M«  O  T  A  T  l  OK8. 

Lo  Frr  snlfm  é  aiirifôrr  se  trouve  en  cristanx  cl  dissémîtié, 
clans  un  s^ranrl  nombre  dVndroîts.  ï\  est  exploite  en  Hon«;no 
et  en  Transylvanie.  On  le  rencontre  a nssi  an  Péron  et  dans 
la  TÎeiils  E.^pagne  ,  en  Suisse^  en  France  (  i)«  en  Norwège  , 
elc. ,  etc. 

(i)  Les  mines  du  Molard ,  d'Aîlemont^'d^AIIevard  et  de  Misoan, 
dans  le  départ,  de  l'Isère,  éonriennent  iréqueninient-dn  fer  sulfuré 
trèî-riche  en  or.  Celui  de  la  gardeiteest  d*un  beau  jaune  de  bronze^ 
à  cassure  conclioïde  lisse ,  et  disséminé  dans  ie  qu.rrz.  (  Hcncart } 

*  IV    bis.    FER    SULFURj;   ARGENT  If  tas» 

Sïlkerhies  ,  Stuts. —  Pyrite  argentifère,  Humboldt. 

'1.0  Fer  s  ni  fîirë  argentifère  se  trouve  en  Saxe,  dan*  lei 
veines  avec  l'argent -sulfurd ,  Targent  ronge  ,  etc.  Il  abont^e 
danâ  la  ]VonveU>Espag;ne.  On  en  a  trouve  dans  la  vallée  de 
Mexico,  à  Fcfll-del-Monte,  snrie  fîlon  de  la  Biscniua  y  près 
du  puits  de  Sau-Pedra^  dont  le  quîntabcontcnoit  jujtqu'si 
3  marcs  d'arp^ent.  (  Humboldi  ,  t.  2  ,  p,  5io  et  5431  ) 

-VOiiyU    F£R    SULFURÉ    TITAMFERI!:. 

Le  Fer  aiflfuré  titanifère  a  ete  trouvé  an  Saînt-Golliard 
où  i^  e^t  engagé  par  petites  masses  ,  de  couleur  brnne,  daiift 
un  talc  scHistnVde,  avec  la  cbaux  carbonatée  laminaire  et  la 
Ch.  carb.  magnésifère.  {Hauy  ,    iBiîi.  )  / 

*  IV/  EspàcE  Lis,  FER  SULFURÉ  BLANC 

Fer  sulfuré  blanc  primitif- dentelé  et  F*  s.  bl.  péritome,  — Fer  suN 
îurè  dentelé  et  F.  s.  surbaissé  ,  du  Traité.  —  Pyrites  martifdcs  etj 
prismes  crénelés  ;  P.  m.  lamelléuses  et  en  crête  de  coq;  R.  P. 

(  Les  Pyrites  on  Marcassit&s  rkemtjoidaies  de  Rome  de  Tlsle ,  et 
plusieurs  autres  variétés  qu'il  a  décrites  comme  des  modifications. <le^ 
l^o4taèdre  ,  appartiennent  aussi  à  Tespèce  Fer  sulfuré  blanc.  ) 

F.  s.  bl.  radié,  —  Une  partie  du  Fer  sulfuré  radié  ,  dii  Traité.  — ^ 
l«a  plupart  des  Pyrites  martiales  globuleuses  des  ^mciens  minéralo* 
^tes  '^Scrahlfiies,  W.  —  Strahl/ger  Scht^efclhies  ^  Karst.  — 


^ 


(594) 

Pirita  radiada ,  Herro.  ^^  S triated  Pyrites^  %XBiJf. -^BadioLtâ 
iVriVcs,  Thoms.  —  I>a  Pyrite  rayonnée,  Brogh. 

CARACTÈRES    isT    ANNOTATIONS* 

(  Hany^  Cours  de  Minéralogie  de  1811  et  de  1812  ;  Z,  P-DeJut* 
sieu^  J.  des  M.  t.    3o  ,  p-  241  à  253  ,  avec  i  pi.  ) 

CARACTERES* 

Couleur  de  In  cassure  récente  :  le  blanc  un  peu  jaunâtre  ,  On  le 
gris  d'acier  tirnnt  au  jnune  de  brbnaie. 

Celle  de  la  suiTace  des  cristaux  ou  des, masses,  est  tantèt  le  jaune 
de  bronze  et  tantôt  le  gris-jaunâtre  ou  le  jaune-verdâtre. 

Forme  primitive.  Prisme  droit  rbomboïdal  dont  les  bases  font  des 
angles  de  106'^  36'  et  yS*  64'  ?  Haiiy^ 

Action  des  aciàes.  Solubld  dans  Pacide  nitriqueàcbaud,  en  lais- 
sant un  déi^ôt  blanchâtre. 

.  .     .       ' 

Altérabilité,  Les  cristaux  de  cette  substance,  ainsi  que  ceux  du 

fer  sulfuré  ordinaire,  sont  susceptibles  de  passer  à  Pétat  de  ier 
oxydé  ou  fer  lé^^atique  ;  mais  le  plus  souvent  ils  se  décomposent 
en  fer  sulfaté  ,  squs  la  forme  de  fila  mens  capillaires ,  ou  d  une  ma^ 
tière  pulvérulente  ,  *et  ce  genre  d'altération  paroit  leur  être  parti- 
culier. 

(Les  caractères  empnmtés  delà  pesanteur  spécifique,  delà  dureté^ 
de  la  couleur  de  la  poussière  et  de  la  manière  de  se  comporter  au 
feu  du  chalumeau  ,  lui  sont  communs  avec  le  F.  s.  ordinaire.  Il  est 
aussi  com[)o$é  des  mêmes  principes  et  dans  les  mêmes  propordons»^ 

Ce  minéral  n'en  est  pas  moins,  d'après  les  belles  observations 
de  M.  HaÏTy,  une  Espèce  disiincte,  soit  du  Per  arsenical  avec  lequel 
il  a  de  l'analogie  par  sa  forme  ,  soit  du  Fer  sulfuré;  xe  qui  a  fait 
dire  à  ce  Savant  qu'il  pouvoit  être  considéré  parmi  les  Substances» 
iuétâUiques  comme  le  pendant  de  PArragonite.  ) 

VARiJ&Tés   DE    FORMES. 

1.  Fer  sulfuré  blanc  prim,itif;  ^ 

Prisme  droit  rbomboïdal  de  •  06'  36^  et  yS^  64/. 

a.  Fer  sulfuré  blanc  bisnnitaire  ;  ' 

Octaèdre  épointé  ou  dont  les  angles  solides  sont  remplacés  par 
des  facettes  ;  quatre  d'entr'elles  sont  rhomboïdales  et  les  deux  au- 
tres sont  des  carrés  :  ces  dernières  sont  Mtuées  daps  le  «ens  d»êhaH9' 
«Le  la  foripe  primitive* 


(395).  '        ■' 

.,  3.  Fer  Sjulfiiré  blanc  équiçaleht  ; 

.Octaèdre  dans  lequel  les  arêtes  sont  remplacées  par  des  facettes 
et  deux  des  angles  solides  opposés  tronqués  net. 

4*  Fer  suif uré  blanc /^t-ViVo/Tz^  ; 

"En  cristaux  applatis ,  ressemblant  à  des  lentilles  à  contour  bexai- 
dre  et  échançrées  dans  la  direction  des  rayons  de  rhexagone, 

5.  Fer  sulfuré  blanc  radié. 

6.  Fer  sulfuré  blanc  concréiionné-cowpaçce. 

A  WISOT  ATIONS.  ' 

«(  Le  Fer  sulfuré  hlanc  (  cristaliisé  )^  beauconp  moins  com- 
mnn   que  le  fer  sulfuré  ordinaire  y  n'a  été  encore  oBserT^ 
c)u'en*six  endroits,  savoir:  prè«.  de  Freyberg^,  où  Voh  troBTC- 
les  variétés  équivalente  et  péritome  f  à  Joachimstal  en  Bo- 
lictiie,  en  cristaux  dont  les  uns  appartiennent  an   priniiirf , 
d'antres   ait- hisunitaire  et    d'antre»  an  péritome*   dans  le 
comté   de  Cornonailles  et  an  Devbyshire  en   Angleterre» 
sons  les  formes  du  primitif  dentelé,  tiu  péritome  et  de  quel- 
ques antres  variétés  ^  en  France;  entre  Montrcnil  et  Bon- 
logne  5  sur  là  c6te  de  Tingry  et  près  dé  Dieppe ,  où  on  les 
trouve  engaî;;é8  dans  une  gangue   àrgiîexise.  J'ai  vu  dans'Ia 
collection  Àc  M.  Haiiy  de    très^beanx    échantillons  de  ces 
différentes  localités.  (  P.  X.  De  Jussieu  .  Mém.  cité,  )  » 

Le  Fer  sulfuré  concrélionné-rpdié  se  tronve  pins  partî- 
cnlièrement  dnns  l'argile ,  ou  dans  des  schistes  roarno-bitn- 
mineux  ,  dans  la  clianx  earbonatée  crayeuse;  le  bois  bitu-- 
minenx  terreux,  etc.,  où  il  est  disséminé  en  i\ognons épars. 
ji  est  aussi  trcs-communémeut  pseudomorphique. 

Les  cristaux  de  fer  sulfuré  blanc  et  ceux  de  fer  sulfuré  ordinaire 
se  trouvent  assez  Fréquemment  ensemble  ;  mais  Ton  n'a  point  encore 
trouvé  réunis  sur  le  même  groupe  de*  cristaux  de  fer  arsenical  et 
lie  fer  sulfuré  blanc.  (  Haiif ,  i8i2.) 

(  La  ligne  de  démarcation  entre  les  cristaux  de  Fer  sulfuré  blanc 
«t  ceux  de  Fer  sulfuré  ordinaire  est  nettement  tracée  et  M.  Haiiv 
a  fait  voir  <]ue  leurs  lormes  ne  pouvoient  point,  appartenir  au  même 
t^stême  de  cristallisation  ;.  mais  celle  qui  sépare  Jès  masses  concr^ 


(596) 

tionoées,  ou  fibreuses ,  ou  amorpbe» ,  nW  pas  aussi  nette.  Il  paroit 
même  que  les  deux  es[ièces  se  mélesnt  eiitr*elles  dans  dinérentes  pro- 
portions. Dans  ce  cas,  le  voisinage  des  cristaux  et  la  manière  de  se 
décomposer ,  si  toutefois  elle  est  en  eiTet  particulière  au  Fer  sulfuré 
Uanc ,  serriiont  d'indices.  } 

1.  Fer  sulfuré  blanc  primiiif-denuU ,  brun  de  tombac  à  la  sur- 
face ,  avec  spatb  \  erlé  jaimâtre ,  sur  le  plomb  sulfuré  cnbo-octaèdre 
et  la  cbaux  Ouatée  cubique  ;  du  Derbysbire. 

a.  Fer  sulRiré  blanc  étfui^dleiUt  en  cristaux  grooppés  janne-Ter- 
dàtre  et  en  partie  décomposés  ;  de  Schemnitx  en  Hongrie. 

■5.  Fer  sulfuré  blanc  quaternaire  (  analogue  au  Fer  arsenical  dite- 
taèdre  )  «  en  cristaux  lamelliformes,  groupés,  aur  le  sine  sulfuré 
brun  et  la  Chaux  fluatée  cubique  ;  du  Derbyshîre  :  donné  par  M. 
Heuland. 

4*  ^^^^  sulfuré  blanc  odaèdre,  en  très-petits  cristaux,  snrquarz* 
concrétionné  et  syénite  porphyriqoe  (  Saxiun  metoUifortun  om. 
Crausuin.  )  du  Pacberstoll ,  à  Scfaemnitz  en  Hongrie. 

5.  Fer  sulfuré  blanc  en  lames  hexaèdres  ,  assez  épaisses  •  empi-> 
lées  irrégulièrement  et  dont  la  surface  est  chargée  d*aspérité$ ,  avec 
plomb  et  zinc  sulfurés  ^  sur  le  qparz-hyalin  prisme  ;  de  Hongrie. 

6.  Fer  sulfuré  blanc  radié ,  ea  masses  concréti<mnées  ,  cylindri- 
ques ou  tuberculeuses  ,  à  sur£ice  hérissée  de  pyramides  ,  on  lisse ,. 
brunes  à  Textérieur  ou  souillées  d'oxyde  jaune  de  fer ,  et  dont 
l'intérieur  est  quelquefois  changé  en  fer^ sulfaté  ;  de  France  :  suite 
de  morceaux. 

7.  Fer  sulfuré  blanc  a>ncrétiùnné''Compacte ,  avec  plonri»  phos- 
phaté brun  et  plomb  sulfuré^pigèue  \  de  Poullaoen. 

7.  a.  F.  s.  bl.  concrétionnè-jibreux ,  avec  crbtaux  de  baryte  sul- 
fatée sur  B.  s.  laminaire;  de  Hongrie. 

y.  h,  F.  s.  bl.  concrêtionné-mamelonné y  jaune-terdiitre,  sur  la 
baryte  sulfatée  crétée ,  encroûtée  de  fer  sulfuré  ordinaire  jaune  de 
bronle  ;  d'Angleterre. 

Cette  ymètè  se  rencontre  assez  communément  dans  les  veines 
métallifères  et  notamment  avecrargent  rouge  au  Hartz,  en  Hongrie  ^ 
en  Saxe  ,  etc.  Elle  est  la  cause  de  Taltération  que  lot  morceanx  à^ 
cette  substance  éprouregoit  dans  nos  collections. 


(597  ) 


J 


8.  Fer  sulfuré  blanc  spêculaire  ,  sur  F.  s.  bl.  massif  ;  du  Raa%* 
melsberg  au  Hartz.  ^ 

9.  Fer  sulfuré  blanc  mmsif-fibreux  ^  en  partie  décoknposé. 

10.  Fer  sulfuré  Miojox:.  pieudomorphique ,  moà^^ii  en  ammonite  et 
irisé  superficiellement  ;  de  Karakova  près  de  Moscou. 

APPBVDICB. 
FER    OXYDE   ipiGENE. 

La  Mine  de  fer  hépatique  en  crête  de  coq  de  fiomé  de  Tlsle  ,  et 
Ja  plupart  des  ipariéfés  de  la  même  substance  décrites  par  ce  Savant 
(  Crùtallographie ,  t.  3 ,  p.  273  et  suiv.  ),  comme  des  modifications  ^ 
•oit  de  Toctaèdre ,  soit  du  rhomboïde ,  appartiennent  au  Fer  sulfuié 
blanc  passé  à  Tétat  de  Fer  ox^dé. 

CABACTEBB8. 

Les  même»  que  <:eux  du  Fer  oxydé  ordinaire. 

ANNOTATIOKS. 

Le  Fer  oxjdé  ^pigène  cristallisé ,  originaire  du  F.  s.  blanc^ 
se  tronte  en  Bohême  et  en  Angleterre  (i),  dans  les  mêmes 
endroîtcqne  le  fer  sulfaré  blanc  intact.  Il  en  est  de  même 
pour  les  masses  globnleases  radiées  qni  sont  rarement  dé- 
composées en  entier* 

(i)  «  La  mine  d'Hop^Dail  en  Staffordshire ,  et  quelques  aiitres 
du  Derbjshire  et  du  comté  de  Nottingham ,  nous  ont  procuré  de 
très-beaux  échantillons  de  cette  mine  de  fer  hépatique  en  lames^ 
dentelées  ou  en'cristaux  cunéiformes ,  semblables  à  la  couleur  près , 
«uz  pyrites  martiales  en  crêtes  de  coq  qui  se  rencontrent  dans  le$ 
mêmes  mines.  De  ces  groupes  y  les  uns  sont  entièrement  à  Tétat  de 
fer  hépatique  ,  les  autres  sont  encore  pyriteux  vers  le  centre  Ae%^ 
lames  qui  les  composent  ;  ceux  enfin  dont  l'altération  est  la  plu§ 
complète,  se  trouvent,  pour  ainsi  dire  ,  revêtus  d'une  croûte  plus 
ou  moins  épaisse  d'ocre  martiale  jaunâtre  :  de  plus  une  partie  de  lu 
galène  qui  souvent  accompagne  ces  morceaux ,  s'y  trouve  plus  ou 
moins  décomposée ,  et  même  remplacée  par  de  petits  cristaux  de 
mine  de  plomb  blanche ,  nés  de  sa  décomposition.  {Rome  de  l'hle, 
t.  3 ,  p.  375.  ) 

i.'Fer  oxydé  épigène primûif dentelé ,   brun-jaunâtre,  surfer' 
oxydé  maisif)  rubigineia;  de  Bohême. 


(598) 

I.  m.  Lj  inAme  Tariété  sur  le  spatfa  pesant  ;  de  Hon^ne. 

a.  Feroz^dé  é^.-îgèae  coitcnrfi9fii7é-r(a^i<*,l>;un  Inisaxit,  et  dont 
la  surface  présente  des  pyramides  tétraèdres  trcMiqoée>  appartenant 
'    à  la  Tariété  équiraleote  ;   d'£sragne. 

Oii  en  trouve  de  semblable  en  différens  lieux  de  la  France. 

3.  a.  Morceau  analogue  an  précédent ,  donné  par  M.  Troost ,  Fun 
4c$  Corres]it>ndans  du  Mnséum. 

\V.  £sP£CB.  FER  OXYDÉ. 

(  Première  partie,  p.  l^\  et  3io.  ) 

Hj.drate  de  fer,  Bebthxer.  — Fer  hydraté,  D'Aubuissos  — Fer 
Lyperozjrdé,  Tondi- 

Fer  oxyAè  hématite.  — Hématite  on  Terre  martiale  en  stalactites, 
R.  D.  —  Hématite  noire  en  boule  a  cassure  tlbreuse ,  De  6.  — 
Ibline  de  chaux  de  fer  en  hématite.  Fer  fajdraié  £brenx  ,  Hématite 
brune  et  H.  janne  ;  Delaji .  -—  Brauner  Glaskopf,  W.  —  Fasriger 
Brauneîaenstein ,  Kabst.  — Amatita  ,  Peta.  — Hématites  pardo  , 
Heabg. —  Brofvn Hœmatites ,  Rikw. —  L*Hématite  brune,  B&ocH. 

—  Fer  oxjdé  brun  fibreux  ,  Bron&. 

F.  ox.,  géoditfue.  —  F.  ox.  rubigineux  géodique  ,  du  Traité.  — 
Mine  de  fer  terreuse  ou  limoneuse ,  en  géodes  nommées  ALtites  et 
Pierres  d'aigle  ;  R.  D.  — Var.  du  Fer  limoneux ,  Aétites;  De.  B, 

—  Var.  de  Fer  limoneux  hydraté',  Delam.  —  Eisenniere ,  W.  — 
Schaaliger  Thoneisenstein ,  Karst.  —  Kodular,  Kidr»ei''/ôrm  Ar- 
çillaceoiis  Iron  Sione ,  Kirav.  —  Kidnejrjorm,  Clajr  Iron^Stone  , 
Thoms.  —  Le  Fer  réuiformc ,  Broch.  — F.  ox.  brun  aetite  ,  Bkoro. 

F.  ox.  globuliforme.  —  M.  de  f.  limoneuse ,  en  grains ,  en  pois  , 
en  amandes  ,  en  oolites,  etc.  R.  D.  —  Fer  limoneux.  Phosphate 
de  fer  ,  F.lim.  en  glubules  solitaires,  enooliîhes  brunes  coLéientes  , 
etc. ,  De  B. F.  lira,  globuleux  ou  pissiforme ,  F.  ox.  globuli- 
forme; Delà  M.  —  Bohncrz  ^  W.  —  KugUcher  Thoneisenstein, 
Karst.  —  Mina  de  hierro  pisiforme  ,  Herrg.  —  Pisiform  ou  Gra." 
nulariron  Ore,  Kirw.  — Pisiform  Iron  Sione ,  Thohs.  —  Le  Fer 
jûsiforme,  Broch.  —  F.  ox.  brun  granuleux ,  Brokg. 

F.  ox.  massif.  —  Hématite  compacte  brune  ,  De  B.  —  Dicluer 
Brauneisenstein  ,  W.  ~  Gemeincr  B. ,  Karst.  —  M.  de  h.  pardo 
'compaao^  Herrg.  —  Compact  Browh  I.  S.,  Kirw.  —  La  Mine 
de  fer  brune  compacte  ,  Brocu.  —  F.  ox.  brun  compacte  ,  BaoRf^fr. 


(  399  )      . 

F,  oi.  terreux y^  brn^.  — Ocre  martiale  brune,  R.  D. — IJ. ,  Dr 
B.  —  Id.  ;  DfiiiAM.  —  Braune  eisenokker ,  /W»  — •  Ochriger  Braun- 
€isenstein ,  Karst  —  M.  dif,  ocracea ,  Petr.  —  Ocre  de  hierro 
pardo ,  Heaao.  —  Brown  Iron  Ochre ,  Kirw.  —  Ochry  Brown 
Iron  Stone ,  Thoms.  —  L'Ocre  de  fer  brune  ^  Broch.  —  F.  ox.  brun 
ocreux ,  Brono.  . 

F.  ox.  cloisonhé,  — "Var.  du-  Fer  limoneux ,  R.  D. ,  etc.  -7-  F, 
]im.  cellulaire  ,  De  B. 

F.  ox.  terreux  ^  jaune  verdâtre.  •—  Grîine^Eisenerde ,  W.  et 
Karst.  —  ff.  tem-eo  'v&rde  ,  'B.ERtiO^'^Grun  Martial  £artk,f  Km#. 
•—  Le  Fer  terreux  vert ,  Brocs. 

F.  ox.  argililère  massif.  —  F.  px  rubigineux  massif,  ^du  Traité. 
—  Mine  de  fer  limoneuse  en  rocbe  ,  R  D.  —  Fer  argileux  massif. 
Gemeiner  Thoneisenstein ,  W.  et  KARS-y.  —  M-  diferro  limosa  , 
Petr.  — ikf.  de  H.  arcilloso  comun^  Herro.  —  Common  Argilla-' 
ceousiron  Ore,  KiRur. —  Le  Fer  argileux  commun,  Broch.  —  Fer 
terreux  argileux  commun ,  [Bronq. 

F.  ox.  argilo-bituminifère,  —  Eisenbrànderz  des  Allemands. 

F.  ox.  cirrographique  ,  c'est-à-dire,  qui  peint  eu  roux,  —  Ochre 
brune  ou  Brun  de  montagne  ,  Terre  d'Ombre  ;  Bomare.  — .  Argile 
martiale  jaune  ,  Terre  d'Ombre  ^  De  B.  —  Umbra,  Umbererde  ; 
des  'Allemands.  —  Ocre  brun ,  Brono.  —  Fer  hyp.  argililère  , 
zographique  ,  Tondi. 

F.  ox.  argilifère  terreuX'^Jriahle ,  jaune.  —  Vu7g.  Ocre  jaune. 

Fer  oxydé  des  lacs ,  —  des  marais  ,  et  —  des  prairies.  — .  Var.  du 
F.  01.  rubigineux  massif ,.  du  Traité  — Variétés  de  la  Mine  de 
fer  limoneuse  des  Anc.  Min.  —  Mines  de  fer  limoneuses  phospha* 
tées  au  miniikum,  M.  de  fer  des  marais  , — deà  tourbières,  Delam. 
-—  Raaseneisenstein ,  Karst.'  —  M.  de  h,  fosforico  ,  Herrg.  ^-^ 
jLowlandlron  Ore  ,  Kirw.  — Bog  Iron  Ore ,  Thoms.  —  La  Mine 
de  fer  de  gazon  ou  le  Fer  limoneux  ,  Broch.  •—  Fer  terreux  lime» 
neux  ,  Brono. 

F.  ox.  des  lac».  —  Morasterz ,  W.  —  Zerreiblichcr  Raasenei- 
tensteîn ,  Karst.  —  M  de  h,  de  lodo  ,^  Herrg.  —  Morassi  Iran 
Ore ,  Kirw.  —  Moraàs  Ore  ,  TjaoMS.  —  La  ^ine  des  marais  ou  le 
Morasterz ,  Broch. 

F.  DX*  de»  XAtkt»xi*'^Sump/erf ,  W.—  Verharteter  R  ,  Karst. 


1 


(  4oo  ) 

^-  A/,  de  k.  tenugoio^  Herrg.  —  iSwam/?*  Uon  Ofê^  KiAw, 
"^SwampOre  t  I'moms.  —  La  Mine  des  Jieux  bourbeux,  ouié 
Suiupfere  ,  Broch. 

F.  ox.  des  prairies.  —  WietenerZ ,  W- —  MusMic/terR. ,  KaR8^« 
—  Mj  de  A.  de  prado ,  Her&g.  —  Meadow  L  O.  ,  Kirw. —  mia^ 
dow  O  ,  1 HOMS.  —  La  Mine  des  prairies  ou  le  W  ieseners  y  Broch. 

.GARACTÈfilsa. 

On  savoit  depuis  long^temps  qu*une  partie  des  mines  de  fer 
ox)'dé  contenoirut  de  leau.  M.  Sage  a  voit  observé  dès  17771 
que  V Hématite  brime  distillée  ta  foumissoit  un  huitième  de  son 
poids  ,  e^  que  V Ocre  jaune  du  Berri  c^  dounoit  un  dixième.  L'aua* 
J^se  que  M.  Berthier  ,  ingénieur  des  mines  de  l'Empire  ,  a  faite  en 
iSio,  d*une  suite  de  miuérais  de  Fit  ox)'dé  des  Arques,  départe* 
ment  du  Lot,  lui  ayant  démontré  que  Teau  s  y  rencontroit  cons* 
tamment  dans  la  proportfon  de  la  à  i5  centièmes,  il  en  a  conclu 
que  )  dans  toutes  les  mines  de  îtr  qui  donnent  une  poussière  jau* 
nâtre  par  la  trituration  ,  Teau  n'est  point  un  principe  accidentel  9 
mais  un  élément  nécessaire,  comme  elie  Test  à  tous  les  Hydrates. 
(J*  des  Min.  ,  t.  ?.7 ,  p.  211  ).  Il  rappelle  en  même  temps  que 
M.  Proust  est  Je  premier  ^ui  ait  attiré  l'attention  des  cLimistcs  fiur 
ce  génie  de  combinaisoiis  qui  l'orme  des  espèces  distinctes:^ 

^.  D*Aubuissou  a  publié  vers  le  même  temps ,  dans  le  7S* 
\rolume  des  Annales  de  Chimie,  un  Mémoire  très-é tendu,  dans 
lequel  ,  après  avoir  rnpporté  un  grnuvl  nombre  d'expériences  &itet 
sur  différentes  variétés  île  Fer  oxydé  de  divers  pays ,  et  qui  routes 
tendent  à  confirmer  les  résultats  que  nous  venons  de  rapporter,  il 
établit  l'espèce  Fer  hydraté.  Ce  Mémoire  renferme  en  outre  la  divi- 
sion de  l'espèce  dont  il  s'agit ,  et  les  caractères  des  variétés  doat  elle 
*e  compose. 

M.  Haiiy  n'ayant  pas  encore  prononcé  sur  la  dénomination  pro- 
posée pour  cette  espèce,  qui  est  d'ailleurs  bien  caractérisés,  nous 
continuerons  d'en  décrire  les  variétés  sous  le  nom  de  Fer  oxydé.' 

11  résulte ,  en'r'autres  choses  ,  du  grand  travail  que  M.  Yauquelln 
a  fait  sur  les  mines  de  fer  de  la  Bourgogne  et  de  la  Franche-Comté 
(Ann.  du  Mus. ,  t,  8 ,  p.  4^5  à  4^0) ,  que  lés  mines  de  ce  genre  ex- 
ploitées à  Drambon  et  à  Cbâi:iIIon-sur-6eine ,  département  do  la 
Côte-d'Or,  et  à  Chairipfort  et  Grosbois,  département  de  la  Haute- 
Saône  ,  contiennent ,  outre  le  fer ,  du  manganèse ,  de  l'acide  phot- 


lîWlqué,  duobrè'àie,  de  la  nragnésié ,  de  là  sîlidê,  de  IWûmirië 
tft  de  la  chaux  ;  .qu'il  est  vraisemblable  que  les  mêmes  mines  de$ 
.«lutres  pays  renferment  les  jnêmes  substances ,  etc. ,  p.  448. 

M.  Le^cbevin  a  reconnu  depuis  dans  les  mêmes  minerais  traités 
en  grand  (  J^  des  M.  ^  t.,  3i  ,  p.  43  à  54  ) ,  h  présence  du  iinc  et  du 
pK>mb.  FJusicurs  maîtres  de  fprges  pensent  que  ce  dernier  métal , 
ien  s'allia'dt  au  fer ,  lui  donne  plus  de  nerf  et  de  ducpHté.  Quant  aVi 
teinc ,  ou  Je  retrouve 'en  concrétions  sur  les  parois  des  bauts  fourneaux. 
Buffon  a  voit  déjà  consigné  cette  observation  dans  l'article  Zinc  âe 
«son  Histoire  naturelle  des  Minérausc ,  t.  5 ,  p.  5x>3 ,  édit.  ia*4<> 

ANNOTAI?  ION  s. 

Le  Fer  oxydé  appartient  à  la  foi^  aux  montagnes  ancfen- 
^es  et  ànx  terrains  de  la  plus  nouvelle  formation;.  C'est  uhb 
des  ni(îne8  de  fer  lés  plos  abondatites  et  le  plus.'  eommuoé* 
înent  e!tploitëes.  - —  Le  Fer  oxjdé  compacte  se  trouve  en  Hls 
entre  le  g^rauite  et  le  porpbyre  dans  les  fnoUiagues  de  ^ 
Forêt  noire  (  Tvndi  y,  11  est  ordinairement  accbnipàgn«  de 
f*éf  bémalire  (i)  et  dé  Fer  oxydé  rerreux(à),  anî^quels  il  sert 
àe  gangue,  de  Ferspàtbique ,  de  qnarz ,  de  tbaux  carbO- 
Hatée  )  de  fer  sulfuré  ,  etc.  Il  est  en  couches  subordonnées  à 
la  cbaux  carbonatée  compacte /de  première  fof*niatk>n ,  en 
Styrie  ;  et  en  reines  dans  1«  même  roche  à  Glucksteîif  ^ 
daios  le  Henneberg  en  Frauconie;  Il  est  également  en  veineB 
dans  le  gneiss-,  à  Àrticol ,'  département  de  Tlsère  (  Bron» 
^/arf  ).  On  l'exploite  a)s8e2  fréqljemiueiit  en  Allemagne; 
la  Saxe,  la  Hongrie^  k  Souàbé^  le  Tyi'oi^  la  Hesse  >  le 
Hàrtz^  la  Sibérie,  l'Espagne ,  l'Angleterre' et  la  France  eu 
renfei-raent  des  mines.  —  Le  Fer  oxydé  atgilifère,  soit  ma#<^ 
BÎf  (3),  8oitgéodiqtie(4)oii  en  globules  (5)  ^  forme  des  baUcs  ^ 
plus  on  luoins  considi^rables  ,  on  remplit  des.  veittety  dans  le^r 
montagnes  à  couches ,  et  hotamiuent  dans  là  pierre  sablon- 
tieosie  de  seconde  formation ,  là  pierre  calcaire  coqnillèrè'  g 
l'argile,, etc.  tl  se  i*ei^contre  aussi. dans  certaines  formations 
carbonifères  ,  surtout  en  Angleterre  (6)  ;  dans  It^s  montagnes 
trappéeiinefi  et  dans  les  terrains  d'ail nvion  on  il  cxistç  en 


1 


(  402  ) 
très-grande  abondance.  Plusieurs  endroits  de  la  Boli^ine 
et  de  la  Suxe  ,  la  Westphalie-,  la  Pologne,  la  Prusse,  la 
Russie,  ritalie  et  la  France  (7) ,  tirent  de  ces  sortes  de  ter-< 
rains  nue  grande  partie  de  leur  fer.  -—  Le  Fer  oxydé  est  aossi 
psendomorpbique  (8)  ,ott  modelé  ea  bois ,  en  madrépores  , 
en  coquilles,  etc.  Il  sert  encore  de  gangue  à  plusieurs  snbs* 
tances  métalliques  et  en  particulier  an  plomb  sulfuré  (9); 
à  l'argent  natif,   comme  au  Pérou  etc. 

(  I  )  Le  fer  oxydé  hématite  se  trouve  en  abondance  dans  les  mines 
de  fer  des  environs  de.Bilbaoec  de  Sommo-KostrO'en  Biscaye,  qui 
en  fournissent  des  morceaux  de  formes  très-variées  (^otv/03,  p.  i56). 

U  en  existe  aussi  un  grand  nombre  de  variétés  dans  les  mines  de 
Rancié  et  de  Vicdessos  dont  M.  Picot  de  la  Peyrouse  a  donné  la  des- 
cription dans  son  Traité  sur  les  mines  de  fer  et  les  forges  du  comté 
d&Foix,  publié  An  1786^  Lés  mines  de  fer  du  ci-devant  Palutinat 
et  du  comté  de  Nassau  en  fournissent  aussi  beaucoup ,  etc.,  etc. 

(a)  M.  G>rdier  a  décrit  sous  le  nom  de  Terre  brune ,  dans  sa  sta- 
tistique des  Apennins  (  J«  des  M. ,  t.  3o ,  p.  1 1  a  ) ,  nn  fer  oxydé  ter- 
reux dont  la  découverte  est  due  à  M.  Tabbé  Angelo  Vinciguerra ,  qui 
Ta  observé  sur  la  montagne  de  jaspe  et  de  schiste  argileux  de  Mon** 
tenero  ,  dans  le  voisinage  de  la  mine  de  manganèse  de  la  Rocbetta. 
«  Cette  terre ,  dit  M.  Cordter ,  se  rencontre  principalement  vers  le 
sommet  de  la  montagne ,  en  afOeurement  sur  la  tète  de  plusieurs 
bancs  de  jaspe ,  ayant  a  à  f>  décimètres  d'épaisseur;  il  paroît  qii*el]a 
s'enfonce  à  plusieurs  mètres  de  profondeur  et  finit  là  où  la  dérom- 
|)08ition  n*a  po  pénétrer.  Elle  est  extrêmement  fine  et  donce  au  tou- 
cher. £lla  forme  des  masses  compactes  ,  légères ,  friables  et  tachan- 
tes. Sa  couleur  e^t  d'un  brun  jaunâtre  trèi-riche  et  très-éclatant. 
Elle  est  de  la  même  qualité  que  la  terre  d'Italie.  • 

(5)  Le  fer  oxydé  géodique  est  assea  commun  dans  quelques  par- 
les des  déserts  qui  avoisinent  VEgypte.  Le  fer  oxydé  rubigineux  en. 
petites  masses  se  trouve  dans  1^  fentes  des  montagnes  calcaires  dn 
même  pays  et  dans  les  grès.  (  Rosière }. 

On  trouve  fréquemment  dans  les  rauches  calcaires  desenvirons  da 
Bettoie ,  de  Torrita  et  de  Monte  Follonico ,  dans  le  Siennôis  ,  dit 
Fer  limoneux  en  couches  feuilletées  et  en  masses  arrondies  h  noyau 
Hiobile ,  particulièrement  dans  un  giand  précipica  de  tuf,  sur  la   . 


neii  appelé  rôrbègne  et  vers  le  fosso  dél  Âcqiià ,  tiù  il  eèt  èri  ^oé 
tiiôrceauic  artohdis  que  le  vnlgairte  iiôfnme  Pains  du  diable,  Pani 
iiel  Diavolo,  (  Safiti ,  Voyage  au  Moûtamiata ,  t.  A  ,  p.  SyS  et  579.) 
La  montagne  noire  aux  environs  de  Ëastëlnaudary  renféritie  une 
immense  quaûdté  dé  rognons  de  minerai  dé  fer  calciforme  dont  les 
lits  ,  sur  8  ^  9  et  10  pieds  de  puiséabcë ,  suivent  rigotiretisement  lé 
|)ara!rélismé  dés  péiites  légèreitièQt  inclinées.  (  Doduh ,  J.  dé  Ph« 
ï.  60 ,  p.  23.  } 

(4)  M.  Meiiard  de  la  Groie  a  trouvé  dans  les  mines  dés  Bériohs  ^ 
bommùne  die  Mbntreuil-le-ChétiF,  dans  la  partie  N.  O.  du  départ. 

'  de  la  Sarthe ,  une  variété  très-intéressante  de  fér  oxydé  géodiquç. 
£lle  est  en  bouleé  libres  de  6  à  10  lignes  de  diamètre  sur  un  épai*^ 
seur  de  1  à  2  Ivgues  seulement,  et  leur  cavité  est  remplie  de  Fer  oxydé 
terréuic  jaune.  Il  a  'également  observé  dans  le  même  département 
une  couche  peu  épaisse  d'é  fér  oxydé  globulifOrme ,  en  très-petits 
grains  arrondis  et  téunis  par  un  ciment  argilo-ferrugineux  brun- 
verdâtre.  Elle  est  située  sous  la  terre  végétale  près  du  chemin  qui 
passe  entre  les  bobrgs  de  Miïessè  et  d'Aigné  à  7  kilomètres  environ 
et  au  N.  O.  du  Mans.  ' 

Il  existe  près  de  Trévou^c  ,  en  Dombes  ^  dépaftement  de  TAin  ) 
'Un  banc  entier  à^  pierres  cr aigle,  doût  les  unes  renferment  deTeaU 
et  les  atitres  ont  un  noyau  mobile  ob  ^idhérent ,  tandis  que  d'autréi 
sont ,  oii  remplies  de  rerre  fextugineùse  ,  ou  entièrement  vidés*  (  J. 
dePh.  17571 ,  p.  iji.  ) 

(5)  La  variété  de  Fer  ai^ileux  globuli Formé  des  teHniii^  calcaires 
de  nouvelle  formation  abonde  en  France  ,  et  plus  particulièrement 
dans  les  ci-devant  pVovin'ces  de  la  Normaildie  ,  de  la  Bourgogne  el 
du  Berty.  ^  On  trouvé  fréquemment  dans  lés  aihas  de  fer  granuleux 
de  ces  terrains  des  coquilles  fossiles  très-nombreuses  qui  sont  péné» 
trées  d  oxyde  de  fer,  et  même  entièrement i^mplies  de  petits  glo« 
btile^  de  fer  oxydé.  .  .  •  (Sfôhgniart,  t  2,  p.  171.  ) 

(6)  Les  milles  de  fet*  de  TAn^leterre  sont  dé  deux  espèces  :  les 
unes  appartiennent  aux  terrains  primitifs  et  sont  ou  du  Fer  oxyd^ 
brun ,  où  du  Fer  spathique  :  Oncles  nommé  Mines  d^ acier;  elles  se 
trouvent  principalement  dans  lé  Ciimberland.  Les  autres  acèompa^ 
gnent  constamment  la  HoUilIé  ;  ce  sont  des  variétés  dé  Fer  argileux, 
£lFes  sont  sous  la  forme  de  rognons  assez  volumineux  dans  les  cou- 
ches d'argile  schisteuse  siir  fésquellës  reposent  les  couches  de  houille. 


y 


(  . 


(4o4) 

Ces  rognons  sont  souvent  rendillés  et  leurs  fissures^  renferment  quel^ 
€|uefQis  des  sulfures  de  zinc  et  de  plomb ,  du  fer  sulfuré  et  de  la 
chaux-  carbonatée,  quelquefois  du  bitume.  On  trouve  aussi  ce  mi- 
nerai de  fer  en  couches  de  6  à  5o centimètres  C  a  à  1 8  pouces )  de- 
paisseur,  divisés^par  des  fentes  perpendiculaires  en  fragmens  pris- 
matiques. Telle  est  la  disposition  des  minei  des  comtés  de  Glaumor- 
gan  etde  Montmouth ,  de  celles  dii  Staffordshire ,  du  Shropshire ,  et 
de  celles  de  Carron,  près  de'Falkirck,  en  Ecosse.  {  Brpngniart , 
Minéralogie^  t«  2,  p^  186.  )  Ces  mines  de  fer  et  de  houille  sont  ré- 
pandues sur  une  surface  de  terrain  de  plus  de  100  milles  anglais  de 
longueur,  sur  une  largeur  moyenne  de  18  à  20  milles,  dans  les 
comtés  de  Montmouth  ,  Glanmorgan ,  Gaermarthen  et  une  partie  ^ 
de  celui  de  Brecknpck  ,  et  de  5  à  5  milles  seulement  dans  le,  comté 
de  Pembrock.  (  Edouard  Martin ,  Transactions  philosophiques  dt 
1806.)  >^ 

(y)  M.  Brongniart  a  également  indiqué  dans  son  Traité  de  miné- 
ralogie, (  t.  a,  p.  184  et  1 85  )  les  principaux  lieux  de  TEmpire  » 
où  se  tirouvént  les  minerais  de  fer  oxydé  exploités  comme  mine  d« 
ce  métal,  d*où  il  résulte  que  les  mines  dites  d'ail uvion  sont  beau- 
coup plus  communes  que  celles  des  terrains  primitifs  ou  de  transi- 
tion. Les.  département  de  la  Nièvre,  de  la  Cote-d'Or ,  de  la  Haute- 
S^ône ,  d^  la  Moselle  ,  de  Sambre  et  Meuse ,  de  TEure ,  de  TOrne, 
ôfc,  renferment  les  première,  et  les  départemens  de  l'Arriége,  de 
l'Ardèche,  de  l'Isère,  du  Mont-Blanc,  les  secondes.  Ces  différen- 
tes mii>es  ont  fourni  le  îujet  tl'un  grand  nombre  de  mémoires, ^in- 
sérés dans  le  Journal  d«s  Mines  de  l'Empire,  et  qui  sont  dus  à  AfAf. 
Faujas,  Hassenfraiz  ,  Baillet,  Héron  de  Villefosse ,  Bouesnel,  Ber- 
thier  ,  d'Aubuisson  ,  Blavier ,  Descotils  ,  Guéniveau  ,  Hersart,etc^  ,-  ' 
etc.  ;  nous  y  renvoyons. 

L'ouvrage  que  M.  Hassenfratz  vient  de  publier  en  4  volumes  in-4®. 
sous  le  titre  de  Siderotechnié~ou.  Art  d'extraire  la  Fonte ,  le  Fer  et 
l'Acier  des  Minerais  qui  les  contiennent,  nous  dispense  d'entrer 
dans  de  plus  grands  détails  sur  le  gisement  dli  fer^  Cet  habile  mé- 
tallurgiste ayant  rassemblé  dans  soa  important  ouvrage  tout  ce  qui 
conceKne  ce  métal ,  considéré  soit  dans  ia  nature,  soit  sous  le  raj  - 
port  de  son  exploitation  ,  de  la  manière  de  le  fondre ,  de  le  puri- 
fier ,  etc. ,  etc.  on  est  bien  certain  qu'il  a  traité  avec  le  plus  grand, 
c#in  l'hittoir^  des  mioe&  de  fer  de  la  Franc*. 


\  ■ 


(4o5) 

■  L'ouvrage  de  M.  Hassenfratz ,  disent  les  CoRiroissaires  de  là 
Classe  des  Sciences  de  l'Institut  (  LelièvVe,  Monge  et  Vautjuelin  )  en 
terminant  leur  rapport ,  est  assurément  le  plus  coniplet ,  le  plut 
riche  à  tous  égards  ,  qui  ait  jamais  été  fait  en  ce  ^enre  :  on  peut  le 
regarder  comme  le  répertoire  général  de  tout  ce  qui  est  ceûnu , 
•oit  par  des  écrits  ,  soit  par  la  tradition ,  sur  le  Fer.  » 

(8)  On  exploite  en  Sibérie  près  de  Kibenskoï ,  entre  Oudinsk  ef 
Krasnoîk  ,  une  mine  qui  est  entièrement  composée  de  bois  fossile 
ferrugineux.  On  y  ^trouve  des  troncs  d'arbres  entiers  enfouis  dans 
un  terrain  sablonneux  et  ;»rgileux  {Pallas  ,  cité  parM.Brongniart, 
dans  sa  minéralogie  ,  t.  2  ,  p.  188  ;  et  Faujas,  Essai  de  géologie ,' 
t.  1 ,  p.  4.04  ^  et  t.  a ,  p.  33s.  )v 

M.  Berthier  a  donné  dans  le  Journ.  des  M.  (t.  27 ,  p.  477  )  la 
description  et  l'analyse  d'un  fer  oxydé  iigniforme  ,  à  tissu  fibreux  , 
qui  se  trouve  aux  environs  du  village  de  Saint-Vincent ,  départ,  du 
Cantal  ;  il  y  est  également  en  masses  isolées  dans  un  terrain  d'airua- 
▼ion  -:  il  fond  très-bien  et  donne  40  pour  100  de  fer. 

(9)  «  La  gangue  d*ocre  jaune  des  filons  de  plomb  de  Vedrin ,  dé- 
partement de  Sambre  et  Meuse ,  dit  M.  Bouesncl ,  est  un  véritable 
hydrate,  de  niéme  que  tout  le  fer  oxydé  qui  se  trouve  en  filons. 
Mais  ce  qu'il  y  a  de  très-remarquable ,  c'est  qu'il  se  trouve  dan» 
cette  ocre  une  matière  végétale  de  la  nature  de  Fextractif ,  en  sorte 
qu'il  sembleroit  que  dès  végétaux  décomposés  anroient  été  amenés 
atec  l'ocre  dans  le  gîte.  »  (  J.  des  M.  t.  29,  p.  218.) 

I.  Fer  oxydé  primièify  en  cubes  lisses  et  éclatons  ,  &  cassure  con- 
choïde  brillante  et  d'tm  noir  de  fer,  dont  la  grosseur  varie  depuis 
2  jusqu'à  i5  millimètres  (  i  à  5  lignes  ),  et  qui  sont  engagés  avec  dh 
fer  oxydé  terreux,  jaune-brunâtre ,  dans  le  quarz-hyalin  blanchâtre , 
partie  amorphe  et  partie  radié  ;  du  pays  des  Tartares  Nogays  on 
Contays  ,  en  Russie  :  envoi  de  Catherine  II.  <■ 

AI.  de  MoBteiro  a  observé  la  même  varier é  ,  en  cubes  très-petits  , 
sur  un  éctiantillo^  de  cuivre  carbonate  vert  drusillaire  9  de  Remoli- 
nos  ,  qui  fait  partie  de  la  collection  de  M.  Haiiy. 

a.  Fer  oxydé  hématiu  concrétionné-mamelonné ,  fibreux  ,  d'un. 
beau  noir  luisant  à  sa  surface  et  brun  «lans  sa  cassure  ;  de  Hiitten- 
berg  en  Carinthie; 

â.  0.  Morcea;ax  de  la  même  variété,  sur  le  fer  oxydé  massif,,  avec 


1 


{  4o6  ) 

le   manganèse  oxydé  concrétionoé  noir^bran&trcf ,  le  mang.in^ 
ai^entin,  etc.  ;   du  jnème  pnys. 

a.  ù  F.  ox.  hénuuUe  ,  concrétionné-Kîylîndriqne ,  bfun^jaunâtre  j 
de  la  mine  de  Josias ,  en  Hongrie. 

a.  c.  F.  ox.  hématite ,  en  mamelons  d^un  beau  noir  ;  de  Scbrou 
teberg  près  de  Gosenbach  ,  pays  de  Nassau-Siegen. 

2  </.  Le  même  ,  en  stalactites  plus  déliées  et  séparées  ]  de  Dobs^. 
cbau  en  Hongrie. 

2,  e.  F.  ox.  hématite ,  concrérîonné-mamelonné ,  avec  cuivre 
carbonate  vert  compacte  ;  de  Sibérie. 

a-  ft  Suite  de  morceaux  d^bématite  brune  ou  d*un  brun  noirâtre, 
des'  mines  de  fer  du  département  de  rArriège ,  de  Framont  ;  de  ^-^ 
bérie  ^  deBrïinlasberg  en  Saxe;  de  Hongrie  ;  du  Harts ,  fctc. 

3.  Fer  oxydé  concrétionné  —  résinoîde  ,  noir ,  irisé  superficiel-» 
lement  ,^ant  les  cavités  d*un  F.  ox*  massif,  brun  ,  sur  le  quartz  ; 
de  Robnitft  en  Hongrie. 

4*  Fer  oxydé  compacte  »  concrétionné ,  irise  ,  sur  le  fer  oxydé 
massif  ;  de  Huttenberg  en  Carintbie. 

4«  a.  Autre  semblable ,  âXisenbaob  ^  dans  le  même  pays^ 

'    4.  h,  F.  ox.  irisé  ,  sur  le  fer  oxydé  massif  caverneux  et  mél&n|^ 
de  quarts  ;  de  Framont  dans  les  Vosges. 

5.  Fer  o±ydé  compacte  concrétionné,  )aune-brun&tre  ,  en  stahc 
tites  fistniaires  et  solides,  souilléeside  fer  oxydé  jaune  pulvérulents 
de  Natan  en  Serry  :  donné  par  M.  le  comte  d^Herbille. 

6.  a-  F.  ox.  compacte  brun  ,  dont  les  cavités  sont  tapissées  de 
F.  ox.  irisé  ;  de  Huttenberg. 

5.  h  Mordeau  du  même  endroit  encroûté  de  quam-agatlie  calc^ 
doine  bla&c-bleuâtre ,  recouvert  de  dendrites  de  manganèse  oxydé 
terreux,   noirâtre. 

5.  c-  F  ox.  compacte ,  brun ,  avec  manganèse  oxydé  métalloïde  ; 
du  pays  de  Nassau  :  donné  par  M.  Heuland. 

5.  d.  Suite  de  morceaux  de  F.  ox.  massi/*,  avec  le  F.  ox.  béma- 
dte ,  le  manganèse ,  métalloïde  ou  terreux  ,  le  fer  spatbique,  le  fer 
sulfuré,  le  fer  oxyd^  terreux  ;  de  la  Hongrie ,  de  la  Carintbie  et  df 
la  France.  *" 

6.  Fer  oxydé  terreux ^  brun^  a?ec  F.  ox,  compacte. 


r 


C  4'^7  ) 

7.  Fer  oxydé  massif,  brun ,  à  cassure  résinoïde  ^  des  enrironf 
du  Mans  ,  où  il  se  trouve,  en  morceaux  arrondis,  avec  des  fragmens 
de  silex  :  donne  par  M.  Menard  de  la  Groye. 

Cetre  variété  nous  paroft  avoir  les  plus  grands  rapports  9vec  la 
mine  de  fer, brune ,  que  M.  Leoubard  a  décrite  (  J.  des  ^.  t.  21 , 
p.  i35)  sous  le  nom  de  Pecheisenstein ,  et  qui  se  rencontre  aussi 
en  morceaux  roulés ,  parmi  des  galets  de  quarz ,  au  Kalc-Wasser  , 
«lans  la  vallée  du  Mein. 

8.  Fer  oxydé  géodique  ,  jaune^brun^tre ,  à  noyau  mobile  ;  des 
•nvirons'de  Trévoux  ,  départ,  de  l'Ain. 

8.  a.  F.  ox. géodique ^  brun,  revêtu  intérieurement  dkme  coucbe 
•nince  de  fer  oxydé  bématite. 

8.  b,  F.  géodique ,  dont  la  partie  intérieure  est  divisée  eu  prismes. 

8.  c.  F.  ox.  géodique ,  renfermant  un  noyau  de  fer  oxydé  jauoA« 
tre ,  presque  pulvérulent. 

9.  Fer  oxydé  globuliforme ^  en  grains  arrondis  testacés  dans  une 
marne  terreuse^;  de  Bohème. 

9.  a.  Vf  ox.  globuliforme ,  en  globules  testacés ,  bruns  et  à  cas- 
sure résinoïde,  agglomérés  par  un  ciment  terrugineux  compacte  ; 
de  la  ci*devant  Bourgpgne. 

^  9.  ù.  F.  ox.  globuliforme ,  en  très*petits  grains  disséminés  dans 
les  cloisons  d*une  ammonite  changée  en  F.  ox.  argiHfère  :  donné 
par  M.  Tondi. 

9.  c.  F.  ox*  globuli/ôrme  f  en  grains  libres  ,  les  uns  compactes  , 
les  autres  testacés ,  de  différentes  grosseurs  ;  des  terrains  calcaire^ 
dé  la  Bourgogne  ,  de  la  Lorraine  et  de  la  Franche-Comté. 

On  en  trouve  également  en  Bavière ,  en  Virginie ,  aux  environs 
du  Mans ,  etc. 

10.  Fer  oxydé  argilifère  compacte  ^  en  masses  arrondies  strati- 
formes ,  d*un  jaune   grisâtre  à  Textérieur  et  brunes  à  l'intérieur  ^ 

^solides  ou  cloisonnées  :  plusieurs  morceaux. 

1 1.  Fer  oxydé  argilo-biturainifére  compacte ^  brun-grisâtre,  avec 
bitume  glutineux  ;  d^Ecosse. 

la.  Fer  oxydé  puhérulent ,   jaune  et  jaune -roussâtre,  dans  les 
•avités  du  fer  oxydé  brun  ou  en  masses  terreuses  friables;  des  pay* 
ci-dessus  énoncés  ,  et  du  départ,  de  Tlndre  :  suite  de  morceaux. 
UOcre  jaune  %%  trouve  dans  le  Berry  en  bancs  de  l'épaisseur  d«- 


V 


■^ 


(4o8)  " 

4  il  8  pouces  et  qui  peuvent  être  fouillés  jusqn^à  i5o  et  même  aod 
pieds  de  profondeur  ,  entre  des  bancs  de  sablon  c^uarzeux  blanc  «C 
de  terre  argileuse  jaunâtre.  (Bomare ,  Minéralogie  ,  1. 1 ,  p.  117.  > 

1 5.  Fer  oxydé  terreux ,  janne^rou^sràtre  ,  serrant  de  ciment  à  de» 
grains  de  quarz  (  Eisensanderz  ,  W.  )  ,  et  formant  des  espèces  de 
tuyaux  comprimés  de  plusieurs  pouces  de  diamètres  ;  des  environs 
du  Mans  :  -donné  par  M.  Menard  de~ la Groye^ 

De  Born  a  décrit  dans  sa  minéralogie  (  t.  2  ,  p.  2B±)  des  mor« 
ceaux  semblables  venant  d'Espagne,    ' 

On  rencontre  assez  communément  dans  les  bancs  de  sablon  qui 
recouvrent  les coucbes  d'argile  commun?,  et  dans  les ^ès friables ,' 
en  Picardie  ,  et  dans  beaucoup  d'autres  lieux  des  masses  concrér 
tionnées  ou  informes  de  fer  oxydé  sablonneux  que  les  ouvriert 
nomment  Roussier, 

14.  l^er  oxydé  pseudomorpkique  compacte ,  {aune  -  roussatre  l 
xnodelé  en  madrépore  du  genre  des  caryophyllies  et  souillé  de  ht 
oxydé  terreux  de  la  même  couleur;  de  Sibérie.       ' 

i5.  Fer.  oxydé  des  terrains  marécageux  )  en  masses  plus  ou  moiM 
compactes  ,  ou  cariées ,  ou  presque  entièrement  terreuses ,  jaunes  1,' 
jaùne-roussÀtres  et  rougefttres  ;  de  France ,  de  Bohème  et  de  Russie» 
une  partie  de  ces  masses  sont  placés  parmi  les  rocbes. 

Le  nombre  des  morceaux  de  fer^oxydé  est  d'environ  eeru^itaran^  : 
)a  moitié  d'entr'eux  appartient  au  fer  oxydé  fibreux  ou  copipactej^ 
èrun  ;  le  reste  aux  variétés  globuliformes  ou  terreuses. 

Xift  variété  Fer  oxydé  terreux ,  jaune>verdl^tre ,  manque. 

AfPBKDICB. 
*   U   FIR    QXYPÉ    I^OIH   YITRIiUX^ 

Schwarz-Eiserutein  de  Wemer  ? 
CARACTERES  ET  ANNOTATIONS. 

(  ffaujr ,  Tableau  comparatif,  p.  98  et  274.  ) 

pesanteur  spécifique^  3,2. 

Dureté:  Rayant  légèrement  le  verre  :  poussière  jauite. 

M^gnétismeSExposé  k  la  flan^mè  d*une  bougie ,  il  devient  na-« 
0nétique  sans  se  fondre. 

Il  est  composé,  d'après  l'analyse  d#  Vauquclin,  de  fer  oxjH4 
$%  :95|  eau  i5  et  sUice  3,  75u 


(  4o9  ) 

«  Cette  varîëté  à  ^t^  dë^ooTerte  aqx  environs  de  SouTz^ 
département  da  Bas-Rhin,  par  M.  Delcros^  ingénieur  ^éo«' 
graphe  du  département  de  la  guerre.  Elle  y  est  adhérente  '  ' 
à  un  fer  oxydé  brun,  et  provient  du  passage  de  celui-ci  9 
une  nouvelle  modification  occasionnée  par  la  présence  d'une 
certaine  quantité  d'eau.  » 

*    II'.    FER    OXYDE    RlÉSINlTE, 

Eisenpecherz  ou  Fer  piciforme  ,  Fe|\ber.  — -  Id.  ,^  Kabst.  —  Fer 
sulfaté  avec  excès  de  base ,  Gillet-Laumont.  -^  Pecherz  ferrugi- 
neux, Dblam, 

GAIIACTBRES.      ^ 

(Haûy^  Cours  de  Minéralogie  de  1808.  ) 

Jaune-brunâtre ,  ayant  Tapparence  de  la  résine  ;  facile  à  écraser. 

£xposé  brusquement  à  la  flamme  d'une  bougie  ,  il  décrépite  ;;mais 

avec  précaution  il  se  fond ,  et  devient  magnétique.  Pesant,  spécifi. 

.  a ,  3.  Mis  dans  l'eau  ses  fragmens  s'y  divisent.  Isolé  et  frotté ,  il 

acquiert  l'électricité  résineuse. 

M.  Klaprotb  y  a  trouvé  fer  oxydé  77  ,  eau  26  ,  et  acide  sulfurî- 
que  sec  8. 

Le  Fer  oxydé  résinite  ,  analysé  par  M.  Rlaproth ,  pro- 
Tenoît  d'après- l'indication  de  Ferber  de  lamine  de  Kust 
Beschnrung ,  près  de  Freyberg.  Ce  minéral  a  beaucoup  de 
rapports  a^ec  une  substance  trouvée  en  1786 ,  par  M.  Gillec 
Laumont,  dans  la  mine  de  plomb  d'IInelgoet,  départ,  du 
Finistère ,  «t  désignée  par  lui  sous^  le  nom  de  Sel  acide 
phosphorique  martial  »  laquelle  contient  aussi  de  l'acide 
snifnrique ,  comme  M.  Descotils  s^en  est  assuré.  (  Cillef" 
jMumont ,  J.  des  M.  t.  23 ,  p.  22 1  et  suiv.  ) 

.  III.    FER    OXYDE   CARBONATE. 
(  Première  partie ,  p.  7.  ) 

tJne  grande  partie  de  la  Ckauap  carbonàtée /errijèfe ,  du  Traité. 

'^  Mine  de  fer  spatbique  ,  R.  D.  —  Fer  spatbique  et  Mine  de  fer 

blanche ,  BeRgm.  —  Id. ,  De  B.  — -  Fer  spatbique  et  Mine  d'acier , 

.    Fçy  «rbonaté  j  Delam.  —  Spàthi^erçis^nHein  ^  AV,  —  Spàckeiseu^ 


v/ 


(  4io  ) 

tein,  K.AR8T.  —M.  dif.  bianca  o  spatiça ,  Ferro  aeraté  ;  Petr.  — 
M.  de  h:  espatico ,  Piedra  de  acero  ;  Herbo.  ^-  Calcareous  ou 
Sparry  Iron  Ore ,  Kirw.  —  Sparry  I,  O.  et  Carbonate  ofiron, 
Thoms.  —  La  Mine  de  fer  spathique  ou  le  Fer  spathique ,  Brocs» 
-»I(1. ,  Brong. 

y  observations  ^ 

(  Haûy ,  Tableau  comparatif ,  p.  276  à  2S1.  } 

A  Tout  nous  porte  à  croire  ,  dit  M.  Haiiy ,  qu'il  existe  dan»  Ir 
nature  ,  depuis  la  Chaux  carbonatée  sans  fer  et  sans  manganèse  , 
jusqu  au  Fer  spathique  privé  de  chaux  carbonatée ,  une  succession 
de  passages  intermédiaires ,  qui  présentent  dans  'des  proportions 
variées,  la  réunion  des  deux  substances.  C*est  la  conséquence  à  la- 
^  quelle  conduisent  les  résultats  obtenus  par  les  chimistes,  mais  il  ne 
paroît  pas  rigoureusement  démontré  qu'il  existe  une  combinaison 
directe  de  fer  et  d  acide  carbonique ,  dont  la  molécule  soit  sembla- 
ble à  celle  de  la  chaux  carbonatée.  Plusieurs  minéralogistes ,  et  en- 
tr  autres  Borné  de  Tlsle  (  Cristallograpkie ,  t.  3 ,  p.  a33  ) ,  ont  pensé 
que  la  chaux  carbonatée  se  transformoit  peu  à  peu  en  f elr  carbona- 
te ,  par  une  substitution  des  molécuies  ferrugineuses  aux  molé- 
cules calcaires  qui  leur  cédoient  leur  acide  carbonique.  Cette  trans- 
formation laissoit  subsister  le  mécanisme  de  la  structure ,  à  peu 
près  comme  dans  le  bois  agathifié  on  retrouve  tous  les  linéamens 
de  l'organisation  primitive ,  en  sorte  que  les  molécules  quarzenses , 
en  remplaçant  uo^  à  une  celles  du  bois  ,  ont  ptis  fidetement  Yem' 
preinte  du  tissu  végétal.  On  sait  que  le  fer  spathique  copie ,  pour 
ainsi  dire ,  exactement  toutes  les  modifications  de  la  cfaaux  carbo- 
natée ,    etc.   p.  278.  »  ' 

«  S'il  étoit  prouvé  que  le  fer  spathique  est  formé  par  remplace- 
ment ,  il  ne  seroit  plus  alors  une  espèce  proprement  dite  ,  mais  il 
faudroit  le  considérer  comme  une  pseudomorphose ,  soit  complète, 
soit  plus  ou  moins  avancée ,  et  il  seroit  dans  la  nature  des  choses 
qu*il  n*y  eût  aucune  limite  entre  ce^  même  minéral  et  la  chaux  car- 
bonatée. Si  au  contraire  il  £St  un  jour  bien  prouvé  que  le  fer  spa- 
thique consiste  dans  une  combinaison  directe  de  fer  et  d*acide  car- 
bonique ,  o^  sera  toujom's  forcé  d*en  séparer  la  chaux  carbonates 
qui  ne  renferme  qu'une  certaine  quantité  de  fer ,  et  la  difficulté  de 
déterminer  la  ligné  de  démarcation  entre  les  deux  espèteé ,  ne  pourra 
^tie  reprochée  k  personne.  »  p«  281. 


(4") 

«  U  seroit  démontré  d'ailleurs  que  tes  deux  espèces  ont  une  forme 
primitive  semblable  que  la  méthode  n*en  seroit  point  ébranlée,  puis*- 
qu'elle  ne  repose  pas  sur  le  principe  qu'une  même  moléciile  ne  peut 
appartenir  à  des  minéraux  différons  ;  mais  bien  sur  celui  que  1© 
xnéme  minéral  ne  peut  pas  offrir  deux  fotmes  de  molécules  c^ffé?» 
rentes   (Cours  de  Minéralogie ,,1812.) 

Les  mémoires  et  les  notes  publiés  sur  ce  minéral  par  MM.  Drapn 
pier ,  Hassenfrat^  ,  Bucbol^,  Descotils  et  Tbenard  ,  sont  insérés 
dans  le  i8.*  et  le  21",  volufnes  du  Journal  des  Mines.  M.  Descotils 
fi  eu  principalement  pour  but  de  prouver  que  le  Fer  spathique  ^arie 
beaucoup  dans  sa  composition  et  que  k  résistance  qu'il  oppose  quelf 
quefois  à  la  fusion  est  due  k  la  présence  de  la  magnésie. 

ANNOTATIONS, 

Le  Fer  oxydé  carbonate  ae  trouye  en  veines  dans, les 
montagnes  anciennes  et  notamment  dans  le  gneiss ,  en  France 
et  en  Styirîe.  Il  est  ordinairement  associé  au  fer  oxydé  brun  , 
à  la  cbanx  carbonatée  ,  pare  on  brnnissante ,  an  quarz,  an 
fer  snlfnré,  etc.  On  le  rencontre  aussi  en  couches  dans  la 
cbanx  carbonatée  compacte  de  première  formation  à  Henné- 
jberg  en  Franconie.  Ses  cristanx  tapissent  quelquefois  des 
cavités  dans  le  basalte  (  Hauy  }.  Ce  minéral  abonde  en  dif« 
;  férens  lieux  de  FAatr^cbe ,  de  la  Bohême ,  de  la  Saxe  et 
^e  l'Espagne  ;  il  existe  également  en  grande  qnantitéa  Allé- 
▼ard  et  à  Vizille ,  départ,  de  Tlzère.  U  est  exploité  comme 
mine  de  fer  et^se  convertit  très -facilement  en  acier» 

M.  Haiiy  possède  un  échantillon  de  basalte  giis-noirâtre  de  Stein- 
beim  »  Grand-'Ducbé  de  Francfort ,  dc^t  une  cavité  renferme  du 
fer  spathique  concrétionné-mamelonné  ,  à  lames  courbes  et  comme 
testaçées ,  d'une  couleur  jaune^brunâtre. 

1  •  Fer  spathique  primitif,  translucide ,  en  gros  cristaux  groupét 
et  encroûtés  de  fer  oxydé ,  jaune  -  roussâtre  ;  de  Hiittenberg  en 
Carinthie.  * 

i.  aV,  s.  primitif  y  noirâtre,  encroûté  de  manganèse  oxyd4 
terreux  4  du  même  pays. 

).  ^.  La  même  variété |  recpuvertp  d'u|ie  crojùite  même  de  quarat- 


^ 


agatbe  calcédoine ,  bleuâtre  ,  avec  dendrites  de  maganêse ,  sur  hr 
oxydé  compacte  ;  également  de  Huttenber  g 

II.  c.  F.  8.  primi^f,  avec  fer  sulfuré  et  quarzr-hyalin  prisme  ;  de 
Kremnitz  en  Hongrie. 

On  en  trouve  aussi  de  très-beaux'  cristaux  à  Freyberg  en-  Saxe. 

1 ,  d.  Suite  de  morceaux  de  la  même  variété  ,  de  difTérentes  cou- 
leurs et  à  divers  degrés  d'altération  ;  de  Huttenberg  en  Carintbie.    . 

â.  Fer  spathique  équiaxe ^  brun,  avec  F,  oxydé  terreux, >  jaune- 
rouseâtre  ;  du  départ,  de  TAude. 

3.  Fer  spathique  contractant^  brun  rougeâtre,  en  petits  cristaux  « 
recouverts'' en  partie  de  mamelons  de  chaux  carbonatée  ^avec  aiguil- 
les de  quarz  ,  sur  quarz  conqrétionné  \  de  Hongrie  :  échantillon 
€k)nné  par  M.  Haliy. 

^      4*  Fer  spathique  dihexaèdre  / gnsktre  ^  engagé  dans  la  chaux 
tulfatée  granulaire  saccharoîde  ;  d'Espagne  :  donné  par  le  même. 

5.  Ter  spâitïnque  lenticulaire ,  jaune  isabelle  ,  en  belles  lentilles 
grouppées  ,  sur  le  fer  spathique  lamellaire  et  chargées  de  cristaux 
de  cuivre  gris  ;  de  Kremnitz  ,  en  Hongrie  :  beau  morceau  donné 
par  M.  Heuiand. 

5.  ai  Autres  morceaux  de  la  même  variété  avec  cristaux  de 
quarz ,  cuivre  gris  et  cuivre  pyriteux  ;  de  Baygorry  ,  en  France. 

5.  b,  La  même  variété  ,  de  couleur  brun-rougeàtre,^ans  le  schiste 
argileux  gris*bleuâtre. 

fi.  Fer  spathique  laminaire  ,  blanc-jaunâtre  ;  d*Allevard. 

6.-  a.  F.  s.  laminaire  ,  brun  jaunâtre  avec  quarz-hyalin  concré- 
tienne  fibreux ,  recouvert  de  quarz-agathe  calcédoine  mamelonné  et 
de  Gacholong  ;  de  Hiktenberg. 

6.  ù.  F.  s.  laminaire,  blanchâtre  «t  jaune-roussâtre ,  avec  fer 
oligiste  laminaire  et  titane  oxydé  fibreux  ;  des  environs  de  Mous- 
tiers  :  donné  par  M.  Hersart  de  la  Villemarqué. 

6.'  c.  Suite  de  morceaux  de  la  même  variété  ,  mélangée  de  Cb. 
carb.  laminaire  pure  ,  de  spatli  brunissant,  de  fer  oxydé  brun,  de 
quarz ,  de  fer  sulfuré,  etc.  de  divers  pays. 

^.  Fer  spathique /ame//a£>^>  avec  cliaux  carbonatée  ferro-maii' 
ganésifère  contournée ,  et  quarz-hyalin  ;  de  C  la  us  thaï  au  Hurtz.. 


.  (4t5) 

7*  a.  Morceauit  dé  la  même  variété  de  couleur  brune  ^  ou  tOH" 
geâtre  ou  noirâtre  ;  de  Saxe ,  d*  Ai^leterre ,  etc. 

8.  Fer  oxydi  carbonaté^^rcwa; ,  brun-jaunâtre  et  brun  ,*  en 
niasse  légère  et  comme  spongieuse  ,  à  grands  pore»  ;  deSchemnitz; 
en  Hongrie.    »  '   .  ■ 

9.  Fer  oxydé  carbonate  pseudomorphiijue  et  inenistarUf  d'un 
brun  -  rongeâtre ,  modelé  en  chaux  cârbonatée  m^tastatique  ;  du 
même  pays#  ^ 

Le  nombre  des  morceaux  relatifs  au  Fer  oxydé  carbonate  e)C 
d'environ  cent.  .  '  ■ 

Les  variétés  inverse  et  ùaaée  manquent ,  ainsi  que  la .  variét^^ 
compacte  ,  blanc^jatiaàtre ,  d'£isenerz  en  .Styrie ,  *  dont  M.  Tondi 
possède  un  bel  échantillon. 

^       *^  Vn«.  EspÀcB.  FER  PHOSPHATÉ. 

(  Première  partie,  p.  3 10.) 

Fer  phosphaté  cns^allisé  ou  laminaire,  —  Bleu  martial  fossile 
cristallisé ,  aussi  Schorl  bleu  de  Sibérie  ;  $aoe.  —  Schorl  bleu  de 
Sibérie ,  Macquart.  -r-Fer  phosphaté  au  maximum ,  DfiLAnt.  —  F. 
ph.  laminaire  ,  Brono. 

T^^h,>terreux.  — Fer  azuré  ,  du  Traité.  —  Ocre  martiale  bleue  ^ 
Bleu  de  Prusse  natif  ;  R.  D.  — »  Prussiate  de  fer  natif,  Da  B.  —  Id, 
et  Fer  azuré ,  Delam.  —  Èlaue-Eisenerde  ,  W.  et  Karst.  —  Tïif^ 
chino  di  Prussia  natiço  ,  Petr.  —  Hierro  terreo  azul,  Herro.  — 
Blue  Maniai  Earth  ,  Kirw.  — Blue*Iron-Earth  ,  Native  Prussian 
Blue^^  Thoiks.  —  Le  Fer  terreux  bleu  ,  Brocb.  —  Fer  phosphate 
azuré)  Brong. 

.  VARI  STBS   X>£  (FORMES* 

(  HaViy ,  Cours  de  Minéralogie  de  181 1  et  de' 1812.  ) 

1.  Fer  phosphaté  quadrioctonal;  de  la  Bouiche. 

Prisme  à  8  pans  terminé  par  des  pyramides  à  4  quatre  faces. 

3.  Fer  phosphaté  aciculaire; 

£n  aiguilles  déliées  appliquées  à  la  surface  de  la  Pyrite  magnéti- 
que ,  de  Badenmaïs  ,  en  Bavière  ,  d*où  il  a  été  rapporté  par  M.; 
JPetersen.  (Haûy  1812.  ) 

^,  IPer  ^hoaphaiiéterreuX'Compacte^ 


1 


(  4-6  ) 

VHP.  EsFicE.  FER  CHROMATÉ. 
-  !(  Première  partie ,    p.i47et3is.} 

m 

Cbromate  de  fer ,  Tassaert.  —  Chrome  oxydé  fetrifère,  GoDôiC- 
SaInt-Memin.  —  ï'er  chromé,  LaugiIla.  —  Eisen  Chrom ,  Karsi^. 
• —  ChronuUe  ofifon,  Thoms.  — Mina  cithica ,  Herro.  —  Fer 
cliromaté,  Baoch. — ^Id. ,  Delam. 

CABACTERBS   ET    VARIÉTÉS*       / 

(Haûjr,  Cours  de  minéralogie  de  1812.  ) 

Forme  primitiçe.  L'octaèdre  régulier. 

I  et  2.  Fer  chromaté /7rini«/</*et  F.  ch.'/Am/miire  )  des  envirom 
de  Baltimore ,  dans  le  Maryland  ,  aux  Etats-Unis. 

li  est  en  petites  masses  sub^métalloïdes  de  couleur  noire,  à  tissil 
^en  partie  lamelleux  et  en  partie  conchoïde  ,  entremêlées  de  lames 
de  talc  nacré  ,  coloré  ,  par  Tacide  chromique ,  en  rose  nuancé  dt 
violet.  ^ 

AK  ALYSS. 

L'analyse  qtie  M.  Laugier  a  faite  du  Fer  chromaté  de  Sibérie  (  Ann. 
tlti  Mus.  t.  6  ,  p.  33o.  ) ,  lui  a  donné  Oxyde  de  chrome  53 ,  Oxyde 
de  fer  34,  alumine  11  ,  silice  x  ,  résultat  analogue  à  celui  de  M. 
Lowitz  qui  l'a  également  analysé  ,  et  à  celui  que  M.  Klaproth^a  ob- 
tenu pour  le  Fer  chromaté  de  Styrie. 

M.  Godon->Saint-Memin  et  M.  Laugier  sont  portés  à  croire  que  I* 
chrome  existe  à  l'état  d'oxyde  dans  cette  combinaison* 

ANNOTATIONS.     '. 

Le  Fer  chromaté  a  été  décoaTcrt ,  en  France  ^  à  la  bastide 
de  la  Carrade ,  près  de  Gassin ,  département  da  Var ,  par 
M.  Pontier.  Il  y  existe  en  Iit9  dans  la  serpentine  cominone» 
On  le  trouve  en  couches  entre  le-porphjre  argileox  et  la 
wacLe ,  en  Sibérie  ,  dans  la  partie  S.  O.,  des  Monts- Garais 
{^Leonhard  f  Handbach  ,  etc.  1 1.  3  ^  p.  4o  )•  H  est  disséminé 
dans  an  talc  schisteux:  dans  la  partie  boréale  des  mêmes* 
montagnes.  Celai  de  Krieglach  en  Styrie  est  dans  une  roclie 
semblable.  Le  même  minéral  à  été  tronvé  depois  aax  enyi'- 
-rons  de  Nantes,  dan»  ane  serpentine  qui  renferme  aasti  dt 
la  diallage,  (  PwiwwjOTi.  ") 


•  ,     (417)      ; 

iw  Per  chrbiiiaté  mhlaminaire ,  noir  de  fer  ;  de  Silîérîe. 

Q.  Fer  chromate  granulaires-massif,  engagé  dans  la  serpentine 
commune  noir-grisâtre  ;  du  département  du  Var  ï  donné  par  M»  ' 
Boyer  Fonscolombe.  / 

IX^  EspècE.  FER  ARSENIATÉ. 

(  Fiemière  partie  ,    p.  148.  ) 

Arseniaf^  de  fer,  De  Bournon.  -^J^firfelerZfVr.  ettiAksT.-^ 
Jérseniate  0/  Iron ,  Cube  Ore  ;  Thoms.  —  Fèr  arseniaté ,  BnocH. 
-^  Id.  y  Dblam.  !    . 

Le  Fer  arseniaté  se  tronvc  eu  veines ,  dans  le  granité  avec 
le  coivre  arseniaté,  le  fer  arsenical,  le  qnarz,  le  enivre  py- 
ritenx  ,  le  fer  oxydé  ,  etc. ,  dans  les  mines  de.Tincroft  et 
deKarraracb,  ainsi  que  dans  celles  de  Muttrel ,  dans  le 
comté  de  Cornouailles-,  en  Angleterre  {  Boitrnon  ^  J.  des 
M.  t.  1 1 ,  p.  67  ).  Il  a  été  observé  depnii^^  par  M.  de  Cressac  ^ 
ingcnienr  ert  chef  des  Mines  de  FEiiïpîre ,  à  Saint-LeonVard  * 
•  départ,  de  la  Hante-Vienne.  On  Ta  tronvé  aussi  dans  le 
comté  de  Nassau- Usingen.  Il  est  toujours  cristallisé. 

M.  Tbonason  considère  comme  deux  espèces  à  pari^  les  ,cristau3È 
de  fer  arseniaté  d'un  vert  olive  et  ceux  qui  sont  d'un  brun  jaunâ*» 
tre;  les  premiers  sous  îe  nom  ^arseniaie  de  fer ,  et  les  seconds  sou$ 
celui  dHoX'arseniate  de  fer.  (  Hdvy ,   iSiii.  ) 

Cette  distinction  avoit  déjà  été  faite  par  M.  Protist  (  J.  de  Ph.  t.' 
63  ,  p.  437.  )  ,  qui  regarde  le  premier  comme  un  Arseniaté  au  mi-^ 
nimum.  Ce  savant  a  observé  de  plus  que  le  fer  arseniaté  se  trouva 
sous  la  forme  d'une  poussière  blanche  ,  an  Viana ,  en  Galice  et  dans 
la  Manche  en  Espagne  ,  ainsi  qu'au.  Chili.  Cet  ar^niate  exposé  à 
tine  chaleur  rouge  ,  dans  un  tube  de  porcelaine  ,  reste  inaltérable. 
(  Mémoire  cité.  ) 

1 .  Fer  arseniaté  primitif,  vert  olivâtre  ;  de  la  mine  de  Muttrel  î 
en  Cornouailles. 

1,  a  La  même  variété  sur  le  cuivre  arseniaté  ferrifère  concré- 
tîonné-drusillaire  (  Arseniaté  cupro^martial  de  Bournou  )  bleuâtre , 
dans  les  cavités  du  quara  -  hyalin  j  de  Firnberg ,  comté  dtf 
NassaufUsingea. 

*  37 


.     (  4i8  ) 

1.  b.  F.  a.  primitif  t   bran-jaunatve  «t  bnm-noiràtre  ,  duuU 
fer  oxydé  compacte,  jaane-roussâurei  d'Aogletefre. 

IX*'.  Espace.  FER  SULFATÉ- 

(  Première  partie ,  p.  i4^  ]• 

Vitriol  martial  natif ,  aussi  nommé  Vitriol  vert  et  Coaperosa 
verte  ;  R.  D.  —  Fer  vitriolé,  Bkhgh.  —  Vitriol  de  fer.  Sulfate  de 
fer ,  De  B.  —  Id.  et  For  sulfaté ,  Delak.  —  Var.  du  Natûrîidur 
W.  —  EUerwitriol,  Kabst.  —  Ka&it.  —  yUriolo  dimmrUy  Cop- 
parosa^erde,  Petr. —  y.  naliifO  de  hierro,  Hea&g.  —  f^itriol 
oflrorij  KiRw.  ^  Var.  du  Vitriol  natif,  Broch. 

Le  Fer  sulfaté,  prodoU  de  raltération  do  fer  solfaré,  t€ 
troQve ,  floua  U  forme  de  concrétions  et  sons  celle  de  filamciu 
ou  d'une  aîraple  poussière  »  dans  plusieurs  son  es  de  roches 
et  notamment  dans  les  schistes  argileux ,  les  grès  ,  Targile , 
etc.  Il  abonde  à  Fahlun  en  Suède  ,  à  Schemnitz  en  Hongrie,  à 
Bammeslberg  au  llartz,  à  Bilbao  en  Espagne^  eu  France  ;  etc. 

1.  Fer  suUatè  JibreuX'Conjôint ,   blanchAtre  bt  blanc-îaunàtre-,  ^ 
soyeux,  sur  Targile  schistoîde durcie  ;  de^epvirtnsdeUeiseoheimi 
départ,  de  la  Sarre.  * 

On  en  trouve  de  semblable  dans  le  Adam-Heber ,  près  de  Sçhnee- 
berg  en  Saxe. 

s.  Fer  sulfaté  concrétionnè ,  vert-blanchâtre  ;  du*  Hart^ 
M.  Dubuisson  a  observé  cette  variété  sur  un  gneiss  en  décomposi- 
tion, dans  les  environs  de  Nantes. 

APPENDICE  AU  GENBEFER. 

FER    RIURIAT^. 

Pyrodmalùh  ,    Haussmann. 

(  P^rodmàlitke  ,  c'est-à-dire  ,  odorant  par  Inaction  dti  fiiu.  ) 
M.  Haussraann  a  décrit  sous  le  nom  de  Pjrrodmalithe  (  Ephémé- 
rides  du  bar6n  de  MoU  ,  t.  4  «  P-  ^9^  ))  un  minéral  découvert  par 
M.^Gahn  dans  la  miae  de  ier  de  Nordmarck,  près  de  Philipst«dt , 
dans  le  Wermanland,  en  Suède  ,  oi!i  il  est  disséminé  sous  la  formt 
de  cristaux  prismatiques  hexaèdres  d'un  gris-verdâtre  ,  dans  uns 
chaux  carbonatée  lamidaire  ,  mélangée  d'amphibole  cristallisé.  Ces 
fjrismes  se  divisent  très-nettemenc  d^os  le  sens  de  leur  bftse.  Ur 


(  4,^9  )    ' 

,  fragment  de  la  même  substance  exposé  au  feu  du ,  cbalumeau  ,  ré- 
pand une  odeur  très-forte  diacide  murialique  oxigene,  et  se  réduit 
en  tiue  matière  brune  qui  est  du  fer  oxydé.  Il  vcst  iofinimenc 
probable  que  ce  minéral  mieux  connu  cons tituef à' une  nouvel! ô 
«spèce  du  genre  Fer.  (Haïi/  /Cents  de  1812.  ) 

Voyez  au  sujet  du  même   minéral  le  'Manuel  de  Minéralogie  de 
M.  Lèonhard  pour  TaAn'ée  i^Sogj  t.  3, -p.  142  et  143. 

CINQUIÈME    GEIN'RE. 

r«.  EspècE.  ÊTÂÏN  OXYDÉ. 

(  Piemière  parlic,  p.  i5o.,) 

Etain  oxydé  cristallisé.  —  Cristaux  d'étain  ,  R,  D.  •—  Etaîn  ri- 
treux  cristallisé ,  De^B.  —  Mine  d'étain  commune",  Etaîh  ôxydé  au 
inaxixnum  ;  Dej^aii. -^'Zirmstein,  W.^tK'AHST.  -^  Zinngraupen  , 
d<ss  mineurs  Allemands'-!—  Mimerai i'stagno  opuca^bruna ,  o  nerà. 
pBTR.  —  Ustano  com\i^  à  'vi4riQso ,  Heiiro.  —i-  Common  Tin 
Stone ,  KiRW.  --  La  Pierre  4'étain  4>ii  4a  Mine  d'ét««i  commune  , 

E.  ô^.  cop,crétiohné,  -r-Mine  d^étain  l^ameloqDée  oiji.en  stalac-* 
titeS  ,  R.  D.'—  Erain  lîij^oneux  ,  De  B.  — Et  linet^fer  Qjcy^dés ,  Hé- 
matite d*étaia  ,  Mine  d'étaïii  lei'nigïnevx  ;  Delam.  — Kornisckei 
-Zinnerzt  W.  -^  Holzzinrièrz ,  Karst.  —  Holz-Zinn,  Widenmaw. 
^-»  ilf .  di  S»  in  granctti,  Stagna  legno  ;  '  etr.  —  EsLano  lenoso  > 
Hp^KO. . —  Fi^rous  Tin  Stone,  Wbodtin  Ore  ,'  KiRw.  —  La  Mine 
^'étaîfi  g[renue  £)M  l'Etain  grenii ,  iîRocH.  ....... 

E.    ox.  ^rfl;itf/««>e  disséminé  da|i8  différentes  tôches*  ^  Z/*/î«- 
^   ^:fintcerdes  Allemands.      r       '  -     ' 

E.  ox.  massif.  —  Etaia  irkiieux:  informe  j  D&  B.  *—  Pîôrré  d'étain* 
^^^*£2W5itç»n  des  Mineurs.  i.     „,  .    .v>' 

JR.  9X.  jgrfinulijhrme^  -^  Sablé  d'étaiu  ,  R.  D.  -*  Mine  d'étaln*  en 
sable  Qi^  dç  tr^nSjjOrt .,  '  BOma^P.  ^*-*  ^imtsand  011  Seifen'tinn'  des 
Allemands.  -—'Étain' vitreux  informe  en  grains  —  Strcain  Ti^  lea 
Aîrgiàid  5  De  B.     -»  .       •  .  ?     ^ 

CARACTÈRES    ET    y  ARI  BTÉ8.  .,,... 

(  Hfliï/,  Tableau  .cpqïparatif»  p.  101  •  )  •    . 

forme  primiU^e*  Octaç^re  irisrsur baissé ,  compo^é^e  deu*  pj- 


(4ao) 

i-amides  dont  la  base  commune  est  un  carré  et  les  faces  des  trUa- 
gles  isocèles  :  et  dans  lequel  rincidence  de  P  suy  P  est  de  67*  4a'. 

Les  anciennes  variétés  de  formes  déterminables  citées  dans  le 
Tableau  comparatif  sont  accompagnées  de  leur  nouveau  signe  ;  plu- 
sieurs d'enir  elles  portent  aussi  des  noms  nouveaux  :  ces  change- 
mens  ont  été  nécessités  par  la  substitution  de  Toctaédre  à  base  r*- 
rée  au  cube ,  comme  forme  primitive  de  l'espèce  £tain  oxydé.  Voy, 
la  note  i5a  de  cet  ouvrage  ,  p.  284* 

Les  variétés  qiiadrioctonah  >  octosexdécimale  et  bissexdécimalçy 
correspondent  aux  anciennes  variétés  pyranUdée ,  étjuwalente  eC 
touscratiçe ,  du  Traité. 

ANNOTATIONS. 

L'Etarîn  Oixydé  appartient, aux  montagnes  primitives  cl 
aux  terrains  d'alluvion  provenant  de  leur  décomposition.  Il 
est  en  lits  dans  le  schiste  mica'cc  à  Monte-Rey  en  Galice, 
dans  le  royame  d^Espagne  ;  et  en  veines  dans  le  granité  et 
dans  \t  gneiss  ,  en  Bohême  et  en  Saxe.  Il  est  également  ea 
veines  dans  la  syénîte  et  dans  le  schiste  argileux ,  an  comté 
de  Cornonailles  (1) ,  cti  Angleterre.  Le  qnarz,  le  mica  ,  la 
litbomarge  ,  la  cliaux  phosphatée  on  flnatée,  le  schéelin  fer- 
ruginé,  le  fer  arsenical ,  \é  schéelin  calcaire ,  etc.  raccom- 
pagnent ordinairement.  On  le  re;ncontre  encore  et  même  eik 
assez  grande  quantité  dans  les  terrains  d'allovion ,  an  comté 
de  Cornonailles,  dans  la  paroisse  de  Saint-Denis ,  et  aa 
Mexiqtie  (2)j  ^Lins  Tintendanoe  de  Guanaxnato. 

La  France  (3)  ne  possède  pas  encore  de  mines  de  ce  métal 
4};ni.n'es^  exploité  que  dans  an  petit  nombre  de  lienx  da 
globe.  Il  eu  existe  de  très-ii|iportantes  à  Banca  et  à  Malaca  , 
dansl'Jnde.  D  y  en  a  en  Chine  dans  la  province  de  Kiah-fa> 
}k  5  jonméeè  de  Nankin;  {Sage,  J.  dePh.  t.  54,  p*  1 13.  ) 

(i)  M.  de  Bonnard ,  ingénieur  en  chef  et  secrétaire  du  Conseâ  des 
Mines  de  TEmpire,  a  donné  sur  le  gisemept,  Texploitation  et  le* 
traitement  de  l^étain ,  dans  le  Cornouaillcs  ,  •  une  notice  très-intc- 
i^ssaute.   Voyei'ïe  J.  des  M.  t.  i4i  P-  44^  ©t  suiv. 

(â)  41  L'écain  mexicain  est  reth'é ,  par  le  lavage ,  des  terraias  d'A-. 


(  421  ) 

luvion^de  Tintendance  de  Gaanaxuato,  près  ^e  Oigantç  ^-  San  Fe- 
lipe ,  Robledal  ei;  San  Miguel  el  Grande ,  de  même  que  dans  Tin- 
.  tendance  de  Zacatecas ,  entre  les  villes  de  Xcrèset  de  Villa  Nueva. 
Une  des  mines  d  etain  les  plus  communes  de  la  NouvêlIe-Ëspagne 
est  rétain  ojcydé  concrétionué ,  ou  le  Wood^Un  des  minéralogistes 
anglais.  Il  paroît  que  ce  minerai  se  trouve  originairement  dans  des 
filous  qui  traversent  des  porphyres  trappéens  ;  mais  les  indigènes 
au  lieu  d^attaquer  ces  filons ,  préfèrent  d'extraire' Tétain  dés  terrains 
de  rapport  qui  remplissent  les  ravins.  L'intendanc^e  de  Guadalaxkra 
produisit ,  en  1 802  ,  à  peu  près  gaoô  aroùas  de  cuivre  et  400  d'&- 
tain.  (  Humboldt,  t.  â,. p;*  58'i .  )  v 

(3)  L'existence  de  Tétain  oxydé  en  France  vient  d'être  constatée 
<ie  la  manière  la  plus  positive  par  M.  de  Cressac  ,  ingénieur  en  chef 
des  Mides  de  TEmpire  ^'  qui  a  trouvé  des  cristaux  et  des  grains  de 
cette  substance  dans  un  filon  qui  traverse  un  monticule  granitique 
nomcné  le  Puy-les- Vignes  ,  aux  environs  de  Saint  •^Leç'nfasrc^,  dé- 
partement de  la  Haute- Vienne.  Ce  filon  renferme  du  schéeHn  fer- 
xuginé  ou  Wolfram  en  .abondance  ,  du  fer  arseMcal ,  du.  fer  ar- 
seniaté ,   du  cuivi^  arseniaté  ferrifère ,  etc. 

L'histoire  de  cette  importante 'découverte  se  trouve  consignée 
dans  le  Nouveau  bulletin  des  Sciences ,  publié  par  la  Société  philo> 
znatique  ,  tom.  2,  p.  108  et  109. 

X.  Etain  oxydé  qua^drioctonal  ("E.  ox.  pjrramidé ,  du  Traité.  ), 
brun-noirâtre,  sur  le  quarz-hyalin prisme»  blanchâtre j  de  Schla- 
ckenwald ,  en  Bohême. 

1.  0.  £•  ox.  ijuadriocLonal  et  octosexdêcimal  (£.  ox.  éifuîçalent^ 
duTiaité),  avec  chaux  fiuatée  bordée,  violette,  et  fer  sulfuré 
blanc  concrétîouné ,  sur  du  quarz  ;  du  comté  de  Cbrnouaiilès  : 
donné  par  M.  Maw'e.»  '         . 

a.  Etain  oxydé  dioctaèdre  ',  brun-rougeâtre  V  petit  cristal  isolé  : 
du  même  pays. 

3.  Etain  oxydé  octosexdécimal  (  E.  ox.  équivalent ,  du  Traité  ). , 
noir,  en  eristaux  groupés,  dWe  forme  très-nette,  sur  le  gneiss; 
de  Schlackenvald. 

5.  a,  La  même  variété  en  cristaux  plus  petits  et  de  couleur  brun-^ 
rougeatre  ;  du  même  pays. 

4.  £tain  oxydé  bù-'sexdécïmal  (  E.  ox.  souatractify  du  Traité  }>. 
avec  cristaux  de  quars  ;  de  Bohême. 


(  423   )    , 
"    6.  Etaîn  oxjdé  distUfue  ,  briinàtre  ;   portion  à^  cristal   isole  : 
d'Angleterre. 

6.  £tain  oxydé  hémitrope  ,  noir ,  avec  mica  argentin  hexagonal 
et  quarz-hjalîn  prisme,  blanchâtre  ;  deSchlakkenwaldfènBohêine. 

6.  a.  Suite  de  morceaux  de  la  même  variété,  la  plus  commune 
de  cette  espèce  avec  argile  lithomarge  ,  topaze ,  chaux  phosphatée^ 
fer  arsenical  ,  etc.  ;  du  même  pays* 

r     •    •  •  I 

6*  h,  Antnes  morceaux  de  la  même  variété  sur  le  quarz ,  le 
gneiss  ,  <etc. .;  des.  mines  de  la  Saxe. 

6.  c  Portion  de  cristaux  hémittopés  indiquée  pour  venir  du  pays 
des  Tartares  Xongouses  ?" 

y,  £tuin  .o!ïydé  coricrétionn^''mamelohné ,  Tongektre  j  eA  partie 
fibreux  ,.  et. en. partie  testacé  ;  rapporté  du  Mexique  par  Dombey. 
Ce  morceau.,  qui  a.trèsopeu  soufTert  dû  frottement ,  a  environ  4 
centih-ères  (  \6  lignés)  de  hauteur  sur  5  ceutim.  (  14  lig* }  d'épais* 
seur  et  pèse  environ  10  décagramines  (  plus  de  5  onces  ). 

7.  a.-K  ox.  concretionné-fibreux ^  jaunâtre  et  brunâtre  j  en  irag- 
mens  roi]lés  ;  du  Cornou^illéj. 

8.  Etain  oxydé  grnnnlaire-massif ,  fcruh-nbirâtrc ,  dàiis  le  quars 
et  le  micà*  de  Platteri  en  Bohême.  . 

9«  Etain  oxydé  sublaminaire  ou  amorphe»  brun;  d'Alteinberg 
en  Saxe. 

1  o,  Etain  oxydé  granrtlijorme ,  en  grains  anguleux ,  plus  on 
moins  déformés,  de  couleur  brune  ou  blaïichâtre  ;  dès  terrains  d  al- 
luvion  deCoîombe  ou  de  Saint-Denis  ,  dans  lè  Comouaillés. 

'Isie  a  rapporté  des  Indes-Orientales  un  s^ble  d^éta^ 
noir  ,  ti'ouvé  dans  les  montagnes  d'Ophis  ,  à  .quinze  journées  do 
Malaca.  {Cristallographie,  t.  3,  p.  4^1  •) 

Le  nombre  des  morceaux  relatifs  k  rÊtâin^xydé  est  d'environ 
soixante ,  non  compris  les  cYistaux  simples  ou  maclés,  et  les  échaiH 
tillons  du  gradin  d'étude  :  il  y  en  à  vîiigfc'de  ces  dwaiërs, 

ir.  Espèce.  Ïî:TA1N  SULFURÉ. 
(  rreniiere  pa  tie ,  p.  i5i.  ) 

Or  m»nssif  natif,.  De  B.  ,r-  Etstiu.  çuhfuré ,  Djei«am.  —  Zinnkies , 
W,  et  Kar^t .  —  S:.agno  soljonuo  i  p^iXR.  -r  Pirit4i  de  Eu^utOt 


(  423  ) 

HiARG.  —  Tin  Pyrites,  Kirw.  —  La  Pyrite  d*étain  ou  PEtain  py-» 
liteuz ,  Broch.  —  Id.  ,   Baono.  , 

L'Etaln  snlfurë  n'a  enoore  é\é  trbfivë  qu^à  Wheat-Rock/ 
comt^  de-CornO/nailles  en  Angleterre,  dans  nn  filon  composé 
principalement  de  enivre  pyriteax  et  de  quart. 

1 .  Ëtaln  sulfuré  amorphe ,  gris-noirâtre  :  petit  échantillon ,  très« 
pur,    donné  par  M.  Haiiy. 

â.  Etain  sulfuré  amorphe  ou  massif,  gris-d'acier  mélangé  de  eui-* 
yre  pyritauz  et  de  quarz-hyalin  disséminés  y  sur  le  quarz  commun  ; 
de  TV^heal-Rock.  ..    ,' 

La  collection  de  M.  De  Drée  renferme  deux  beaux  morceaux 
de  cette  substance  et  deux  échantillons  d'Etain  prétendu  natif  ,  ve» 
nant  ^  Tun  de  Comouailles ,  Tautredes  Pieux ,  départ,  de  la  Manche*. 

La  plus  grande  partie  des  Minéralogistes  s'accordent  à  révoquer 
en  doute  l'existence  de  V Etain  natif.  Rome  de  Tisle  et  Kirwaa 
•nt  admis  comme  tel  celui  de  Comouailles. 

SIXIÈME    GENRE. 

ZINC. 

V\  EspicE.  ZINC  OXYDÉ. 

(  Première  partie  ,  p.  i53  et  3ia.  ) 

M.  Smithson  ayant  prouvé,  dans  son  important  mémoire  sur  les 
Calariiines  (Transactions  philosophiques  de  1 8o3  ou  J.  des  M.  t.  28  , 
p.  541  à  362  } ,  que  les  substances  désignées  sous  ce  nom  dans  les- 
onvrages'des  minéralogistes  étoient  communément  des  mélanges  de 
«carbonate  et  d'oxyde  de  linc  j  avec  ou  sans  eau ,  et  que  ces  com- 
binaisons se  trouvoient  aussi  isolées  et  avOient  des  caractères  très* 
diiTérens,  M.  Haiiy  a  introduit  dans  sa  méthode  l'espèce  du  Zinc 
carbonate^  comme  nous  l'avons  déjà  v«  dans  la  première  partie  de 
cet  oi^vrage  ,  Additiom,  p.  3i3. 

Il  n'en  est  pas  moins  très-difficile  d'établir  une  synonymie  exacte- 
pour  le  linc  oxydé  dont  les  différentes  variétés  ont  été  regardées 
par  les  minéralogistes ,  tantôt  comme  un  oxyde  et  tantôt  comme  un 
carbonate  de  Zinc.  Ainsi ,  par  exemple ,  De  Born ,-  décrit  sous  le- 
nom  de  Zinc  spathique  ou  de  carbonate  de  aine  ,  le  zinc  oxydé  silici- 
fàre  du  Brisgaw ,  taudis  que  son  oxyde  de  zinc  en  stalactiques ,  trèsr 


\ 


1 


(  4»4  ) 

Uâne ,  à  surface  lisse  ',  est  une  yariétë  de  zinc  carlionaté.  Pins  ré- 
cemment M.  Kacsten  donne  comme  des  sous-eipeces  dn  nnc  car- 
bonaié  de  M^  Haûj  la  Calamine  commune  et  ht,  Calamine  lameU 
leuse  de  Werner ,   eta  ,   etc. 

Nous  avertissons  donc  ici  que  quelques-unes  des  T^étés  décrites 
par^ plusieurs  des  auteurs  cités,  comme  du  Zinc  oxydé  ,  appar- 
tieaneut  aus5i  an  Zinc  carbonate. 

Calamine  ou  Pierre  calaminaire,  aussi  Spath  de  zinc  et  Mine  ds 
zinc  ¥1  tri  forme  ;  R.  D.  —  Zinc  en  chaux  ,  Bebgh.  —  Calanûoe  , 
Chaux  ou  Oxyde  de  zinc ,  Zinc  spathique  et  Carbonate  de  zinc  ; 
De  B.  —  Zinc  oxydé,  Dklam.  —  ZinÂglasers  ,  Karst.  —  Gai- 
TfUfy ,  W.  -^  Spato  di  zlnco ,  Gialhamina;  Pkt«.  —  ZincespadcOj 
Calamina;  Herrg. — Compact  et  Striated  Calamine  ,  Ki&w.  —  La 
Calamine ,  Brocb.  —  Zinc  calamine ,  Bbohg.  —  Oxjde  de  zine 
'  filicifère ,  Smithson.  -^  là. ,  Berthier. 

Z.  ox.  terreux ,  mélangé  de  fer  oxydé*  —  Calamines  bnmes  oa 
tongeàtres ,  terreuses.  —  Zinkocker,  Kabst. 


CABA€TiBE8. 


Les  cristaux  de  Zinc  oxydé  sont  éminement  électriques  par  k 
chaleur  et  se  dissolvent ,  sans  effçrvesce  ce  ,  dans  Facide  nitrique 
«vec  lequel  ils  forment  une  gelée  :  les  masses  concrétionnécs  font 
la  même  chose. 

Un  cristal  ou  un  fragment  de  zinc  oxydé  esqtosé  an.  fea  du  eha- 
Inmeau  devient  terne  et  friable,  san.s  se  fondre ,  et  sans  répandre  de 
Cocons  blanchâtres. 

SBÎv.iDt  MM.  Smithson  et  Bérthier  ce  minéral  est  essentifillem«at 
composé  d'oxyde  de  zinc  et  de  silice  ;  et  en  effet  les  cristaux  les  plus 
nett  en  contiennent  le  quart  de  leur&poids  (Mémoire  cité  ,p.  344}» 
il  renferme  aussi  un  peu  d*euu. 

ANKOTATIOHS. 

Le  Zînc  oxydé  forme  à  loi  senl  des  canchea  d'une  asaa 
grande  étendue  dans  les  mon  tagines  calcariierea.  Il  est  ordi<*> 
nairement  associé  an  plomb  sulfure  et  à  plusieurs  antres  mines 
do  même  g^re.  Très- souvent  aussi  il  est  mélange  de  fer 
oxydé  et  quelquefois  de  chaux  carbonatée.  On  le  trouve  en 
couches^  eo  Pologne  dans  les  enviroas  de  Cracovie  ^  dans  tes 


(4^5) 

comtes  de  Derbj  et  deSommerset ,  ,eii  Angleterre;  a  Raibel 
en  Caritichie;  à  AlçaVas  en  Espagne,  et  en  France  dana  lea 
dépâriemens  de  la  Roër  (i) ,  de  l'Ourthe  ,  du  Lot  (p,)^.eic^ 
II  est  également  en  reines  dana  les  mêmes  montagnes  on  il 
accompagne  très-souvent  le  plomb  sulfnrë  et  le  fer  oxydé 
comme  à  Taïna  en  Daourie  (3) ,  dans  le  Flintshire  en  Angle- 
terre ,  à  Fribourg  en  Brisgaw  ,  à  Saint-Sanvenr  et  à  Anlus-, 
en  France,  etc.  Ce  sont  les  veines  qui  nous  fonrnissent  les 
cristaux  et  les  masses  concrétionnées  les  plus  pures  de  cette 
même  substance.  Les  terrains  les  plus  récens  offrent  aussi 
^Q  zinc  oxjda  en  masses  terreuses,  souillées  d'argile  el 
d'oxjde  de  fer,  de  différentes  couleurs. 

(i)  Le  gisement  de  la  calamine  du  ci-devant  pays  de  Juliers,' 
aujourd'hui  département  de  la  Roër ,  a  été  décrit  avec  beaucoup  de 
soin  par  M.  Duhamel  âls'  (  J.  des  M.  t.  1 1  ,  p.  194  ^  ^^^  )  «  4"i  ^ 
observé  que  ce  minéral  forme  une  couche  distincte  entre  deux  au- 
tres couches  ,  riiue  de  îéx  oxydé  et  Tatitre  de  plomb  sulfuré  ,  enve- 
loppée^ toutes  trois  dans  une  couche  sablonneuse  et  reposant  sur 
un  calcaire  compacte.  U  a  reconnu  cette  disposition  sur  une  assez 
grande  étendue  de  terrain.  Les  couches  de  calamine  de  ce  dépar^" 
tement  se  prolongent  sur  environ  5  myriamètres  de  longueur  jus- 
dedans  celui  del'Ourthe,  où  elles  sont  mêmes  plus  puissantes  et 
de  meilleure  qualité.  Les  endroits  du  département  de  la  Roër  où 
]'on  exploite  le  plus  abondamment  la  calamine  ,  sontv*  la  montagne 
de  Mausbach ,  à  1  a  hectomètres  ,  et  à  Touest  de  Groesenich ,  et 
celle  de  Busbaeh ,  k  3  kilomètres  environ  ,  à  Touest ,  de  StoUberg , 
•ur  la  gauche  de  la  Dente.  (  Mémoire  cité-  ) 

Ce  mémoire  renferme  en  outre  des  <^étHils  sur  le  mode  d'exploi- 
tation et  le  produit  de  ces  mêmes  mines ,  qui  sont  étrangers  à  notre 
j^bjet  et  que  nous,  regrettons  de  ne  pouvoir  même  indiquer* 

La  masse  calaminaire  de  Limbourg  ,  département  de  l'Ourthe, 
^st  compacte  »,  grenue  et  jaunâtre  ;  c'est  un  mélange  dô  71  parties 
cl*oxyde  de  zinc  siliciière  et  de  28,  parties  de  carbonate  de  zipc ,  a^vec 
Yin-peu  d*oxyde  de  fer.  (  Berthiçr ,  J.  des  M.  t.  38  ,  p.  35l.  ) 

(2)  Il  existe  une  couche  de  zinc  oxydé  compacte  sur  le  revers 
pccidental  d'une  montagne  calcaire  à  sommet  arrondi,  dans  le  do- 
jxiaino  de  Combecave  à  2  kilomètres  IM.  O.  de  Figeac,  déparcemeat 


(  426  )  ; 

du  Lot.  ft  -Cette  couche  ,  dit  M.  Cordier ,  est  compos^  presque  en 
entier  de  zinc  oxydé  compacte ,  au  milieu  duquel  on  trouve  du 
plomb  sulfuré  et  de  la  barytë^  sulfatée  dissémiaés.  Cette  calamine 
est  d'un  brun  jaunâtre  ^  et  se  divise  en  masses  irrégulières ,  poreu- 
ses et  criblées  de  cavités.  On  la  casse  assez  difficilement  quand  elle 
est  ■  è  lie.  £lle  s*imbibe  facilement  dlmmidité  et  devient  alors  pres- 
que friable.  Le  plomb  sulfuré  qu*elle  renferme  est  sous  la  forme  de 
grains,  de  rognons  et  de  veinules  dont  la  cassure  est  constamment 
à  grandes  facettes  brillantes.  Certains  rognons  pèsent  jusqu'à  quatre  ' 
livres.  (Statistique  du  départ,  du  Lot,  J.  des  M.  t.  2a,  p.  27. } 

(3)  Le  zinc  oxydé  se  trouve  dans  les  mines  de  plomb  de  Taïna 
en  Daourie  ,'sous  la  forme  de  grains  arrondis  ,  tantôt  isolés  et  tantôt 
réunis  deux  à  deux  ,  et  en  masses  concrétionnées  transliicides  (plu- 
sieurs de  ces  concrétions  appartiennent  alissi  au  zinc  carbonate , ^ 
comme  nous  le  verrons  plus  loin  ) ,  de  diverses  teintes  de  blanc ,  de 
jaunâtre  et  de  verdâtre.  M.  Patrin  les  a  parfaitement  décrites  dax|s 
le  tome  4*-  ^^  ^on  histoire  naturelle  des  minéraux  (  p.  aoo  etsuiv.  )• 
La  mine  de  plomb  argentifère  de  Klitcka  ,   dans  le  même  pajs  ,  a 
offert  à  ce  savant  une  autre  variécé  de  calamine  qu'il  décrit  Comme 
il  suit  :  «  elle  est  en  masses  orbiculaires  applaties  de  6  à  7  pouces 
de  diamètre ,  sur  i  à  2  pouces   d'épaisseur  à  lepr  centre ,  d'une 
couleur  blanchâtre  extérieurement ,  un  peu  jaunâtre  à  Tinténeur. 
Elles  sont  composées  de  lames  verticales  qui  ont  différentes  direc- 
tions et  dont  l'extrémité  forme  des  stries  à  leur  surface  supérieure 
(  p.  204  )•  —  Cette  structure  rappelle  celle  de  la  variété  de  baryte 
sulfatée  nommée  Pierre  de  Bologns* 

1 .  2anc  oxydé  trapézien ,  blanc-jaunàtrè ,  à^BEki  transparent,  for-* 
niant  des  masses  concrétionnées ,  toutes  chargées  de  cristaux;  de 
Raibel  en  Càrinthie  :  plusieurs  morceaux. 

i.  Z.  ox.  trapézien,  eà^cristaux  lamelliformes ,  avec  argile  litho- 
marge blanc-verdàtre  et  cuivré  carbonate  vert ,  dans  le  fer  oXydi 
cuprifère  ;  de  Nertschtnskoi  en  ^bérîe. 

1.  ^.  Z.  ox  trapézien,  en  boules  radiées  blanchâtres  ifenfèrmant 
dans  leurs  insterslices  des  prismes  hexaèdres  dé  plomb  carbonate 
jaune ,  souillés  en  dessus  de  fet  o^Tydé  terreux  jaune  roussatre  ; 
de  Zmeof  en  Sibérie. 

.    a.  Zinc  oxydé  cristallisé ,  derai-*^transpArc9it ,  toùge&trè  à  la  siut 
&ce ,  sur  Z.  ox.  "massifs  de  Sibérie. 


r 


,  5.  Ziac  oxydé  (  silicifère  )  lamelUJorme,  blanchâtre ,  stir  fer  oxydi 
«ompâcte  concrétionné ,  avec  Fer  oz.  terreux^,  jaune  ;  de  Uofgruiid 
près  de  Fribourg ,  en  Brisgaw. 

4.  Zinc  oxydé  corlcrétionné-manulonné ,  drùsiquéà  la  nirface  et 
blanchâtre  ,  sur  le  talc  «chisteux,  blanc -verdâtre;  de  Sibérie. 

6*  Zinc  oxydé  compacte ,  jaunâtre  ,  en  masses  caverneuses  ;  de 
Limbourg  ,  départemejat  de  TOurthe. 

6.  Zinc  oxydé  terreux ,  méiangé  de  fer  oxydé  jaime-rovssâtré  éè 
brun;-  des  divers  pays. 

Suite  de  xtiorceaux  de  zinc  oxydé  ou  carbonate  ,  concrétionhi^ 
compacte^  blanchâtre  ,  blanc-verdâtre,  etc.  sur  le  fer  oxydé  coin-« 
pacte,  avec  cuivre  carbonate  bleu  et  c»  c.  vert ,  fer  sulfuré ,  fer  oxydé 
terreux ,  etc»  ;  d'XIdekanski  et  Semenowski ,  en  Sibérie. 

A^^ÈNDICB. 

*   ZINC    07ÇYDE    F^RRIFÈRE. 
y/  (  Hauy ,  Cours  de  Minéralogie  dé  1 8 1 2.  ) 

Cette  sous-espêcO'de  %\nc  ôxyTlé  se  trouve  sous  la  foriHe  d£  petites 
lames  trânshicîdes ,  d'un  rouge -brunâtre ,  dans  une  chaux  carbonate' 
laminaire,  qiii  rênferm*  aussi  des  giains  de  fer  oligiste^  aux  en* 
'viroîis  de  New-Jfersey  dans  l'Arriérique  ieptcntrionale. 

Elle  contient  sur  joo  parties  :  oxyde  de  zinc  5o,  oxyde  de  fer 
45  ,  oxyde  dt  manganèse  5.  {  Vautjuclin,  J  de  Ph.  t.  74 ,  p.  20  ) 

La  .Collection  du  Muséum  en  possède  un  beau  morceau  dont  ell* 
est  redevable  à  M.  W.  Machire  fjui  m  a  lait  la  découverte ,  dans 
un  terrain  qu  il  regarde  comme  cran^  de  première  formation. 

*  IL  Espèce   ZINC  CAUBONÀTÉ. 

(  Premtère  partie  ,    p.  3  «3.) 

Miné  de  zinc  terreuse ,  en  masses  transpurçntes  ,  de  Daourie  ; 
Sage  ,  J.  de  Th  t.  S6  ,  p.  Sad.  —  Zinc  ccrbonaté ,  Smithson.  — . 
Id. ,   BncKG.  —  IJ. ,  Delam.  —  Spùthigsr  Galitnel,  Karst. 

(  Une  partie  des  Var.  du  Zinc  spathiqtie  et  de  la  Calamine  det 
Anciens  minéralogistes  appartiennent  à  cette  espèce.  ) 

C  A  R  A  C  T  i;  R  £  â. 

Cette  espèce  diflèie  de  la  précédente  en  ce  que  Ses  cristaux  na 


(4^8) 

•ont  point  électriqties  pax'  la  chaleur  et  se  dissolvent  en  ender  dant 
les  acides ,  avec  une  viyeefTervesceace ,  sans  y  former  de  gelée.  Les 
masses  concrétionnées  se  comportent  avec  eux  de  la  même  manière. 
(Smhkson  et  Berthier^  J.  des  M.  t.  28  ,  p.  348  et  suiv.  ) 

Ëile  nest  pas  non  plus  combustible  au  feu  de  chalumeau. 

Ces  masses  ont,  en  général,  Taspect  du  quarz-agathe  calcédoine 
et  une  dureté  ass^  grande  :  elles  se  laissent  cependant  entamer  par 
le  couteau  qui  en  détaphe  une  poudre  blanche. 
(     Sa  forme  primitive  est  un  rhomboïde  obtus.  Hatijr. 

Voyez  au  sujet  de  la  même  espèce  la  note  i55  du  Tableau  com- 
paratif de  M.  Haiîy. 

Ce  minéiTitl  est  essentiellement  composé  d*oxyde  de  zinc  et  d'a- 
cide carbonique ,  comme  le  démontrent  les  analyses  de  MM.  Smith- 
son  et  Berthier.  Il  renferme  aussi  une  certaine  quantité  d*eau  ,  ec 
quelquefois  du  fer  et  du  manganèse. 

C*est  encore  à  M.  Sage  qu*est  due  la  première  observation  de  la 
présencQ  de  Teau  et  de  Tacide  carbonique  dans  certaines  variétés  de 
calamine.  Ce  savant  ayant  soumis  k  la  distillation  dans  un  appareil 
,  propre  k  recueillir  les  gaz,  une  variété  de  calamine  concrétionné» 
'  translucide  de  la  Daoiirie ,  en  a  retiré  à  peu  près  la  moitié  de  son 
poids  d*eau  et  d* acide  carbonique.  Voyez  son  mémoire  inséré  dans 
le  J.  de  Ph.  t.  56  ,  p.  325  et  suiv.  ;  mai  1790. 

^  ANNOTATIONS. 

Le  Zinc  carbonate  se  trouve  avec  le  zinc  oxjd^  en  masse 
dans  leqnel  ses  cristaaz  occupent  des  cavités ,  en  Ângle- 
terrej  en  Allemagne  et  en  France  (i).  On  le  rencontre  amsi 
8OQ8  la  forme  de  concrétions  et  de  staUccitcs  dans  les  veines^ 
avec  le  plomb  snlfaré  ;  an  Dcrbjshire  en  Angleterre  et  à 
Taïna  en  Daoarie. 

(1)  A  Aulns,  dans  les  Pyrénées ,  à  Saint-Sauveur ,  départ,  de  la 
Manche ,  et  dans%le  pays  de  Galles  ,  il  y  a  des  filons  qui  renfermenc 
du  zinc  carbonate,  en  masses  concrétionnées  ,  contournées  et  cri- 
blées de  cavités.  Ces  masses  sont  translucides  et  ont  ordinaire- 
ment pour  gangue  une  roche  argilo-ferrugineuse  ;  leur  cassure  est 
grenue  ,   incolore  ou  grise.  {Berthier,  J.  des  M.  t.  28,  p.  35o.  ) 

1.  Zinc  carbonate  rkomùqjidal ,  très-aigu  ,  en  petits  cristaux 
groupés ,  tapissant  des  cavités  dans  le  zinc  oxydé  compacte  j   de  la 


(429) 

mine  de  )a  vieille  montagne  près  Je  Limbourg  ^  département  de 
rOurthe. 

1.  a.  La  même  variété  colorée  superficiellement  en  brun-noirâr 
tre  ,  par  de  Toxyde  de  fer  ;  du  même  pays.  ' 

2.  Zinc  carbonate   concréUonné  —  compacte  ,   blano jaunâtre ^^ 
translucide  des  mines  de  plomb  de  la  Daourie  :  suite  de  morceauj:* 

s.  Z.  c.  concréUonné  —  testacé  ,   blanc  -  luisant  ^  avec  plomb 
sulfuré  laminaire  et  fer  oxydé  jaune  terreux  ;  de  KabelenCarint}iie«i 

5.  Zinc  carbo^até  terreux ,  blanc-mat ,  en  concrétions  ,  snr  le 
lînc  oxydé  concrétionné  mamelonné  ;    du  même  pays. 

'  '  Z.  a,  La  même  variété  formant  une  croûte  épaisse  sur  la  cbaux 
carbonatée  concrétionnée-testacée  {  de  JTaucben  en  Carinthie. 

4.  Zinc  Carbonate pseudomorphique ,  modelé  en  cbau]t  carbona* 
toe  métastatique  ;    du  Derbyshire. 

Les  morceaux  relatifs  au  Zinc  oxydé  et  au.  Zinc  carbonate  sont 
flu  nombre  de  soixarue  environ ,  non  compris  les  échantillons  du 
gradin  d'étude.  V 

APPEir  DXCK. 
*    ZINC    CARBÔNATié   HYDREUX. 

Zinc  carbonate  hydreux,  SMiTHSOicet  BERTBxnK,'-^  Zink&luthe  , 
Kakst.  —  Zinc  hydraté  ,  Delam. 

MM.  Smitbson  et  Berthier  i^gardent  comm«  devant  former  une 
espèce  particulière ,  une  variété  de  Zinc  carbonate  de  Bleyberg  qui 
renferme  de  1 5  à  co  parties  d'eim.  Ils  la  nomment  Zinc  carbonate 
hydreux.  MM.  Karsten  et  Delametherie  Tont  admise  dans  leu^s 
systèmes  minéralogiques. 

Les  caractères  qi\i  distinguent  ce  carbonate  hydreux  du  carbo- 
natp  anhydre ,  sont ,  d'après  M.  Berthier ,  d'être  tendre ,  beaucoup 
plus  léger  et  de  se  dissoudre  avec  une  plus  grande  facilité.  (  J;  des 
M.t.  à8,  p.  356.  )  ' 

IIKEspècE.   ZINC  SULFURÉ. 

'  (  Première  partie  ,  p,  i54,et;  3i3,  ). 

Blende  ou  Mine  de  zioc  sulfureuse  ,  B.  D.  — Id. ,  Bbrok.  — Id^' 
De  B. ,  etc.  — Sulfure  de  zinc,  Nouv.  Ch.  —  Blende,  W.  et 
KaAst.  —  Blenda,  Pseudogalena;  Petr.  — •  Blenda  ^  Herao.  — 
Blende ,  Kxaw.  **  La  Blende  ,  BRoc:qç. 


1 


(  45o  ) 

(  Werner  et  tous  lei  minérulogist(S9  de  son  école  panftgfnt  cette 
iMpène  en  trois  sous-espèces ,  la  Blende  jaune ,  la  brune  et  la  noire  : 
M.  Karsten  en  ajoute  une  quatrième  sous  le  nom  de  Schaalenblende 
ou  Blende  teatacce,  La  première  est  un  zioc  sulfuçé  presque  pur  ,  U 
deuxième  et  la  troisième  un  ziuc  suliuré  mélangé  de  fer ,  et  la  qua- 
trième un  zinc  sulfuré  renfermant ,  d*après  l'analyse  de  M*  Hecfat 
fils  (X.  des  M.  t.  9 ,  p.  ai.)  du  plomb  et  du  fer.  £lle  avolt  été  trou- 
vée d^ns  un  filon  de  plomb  du  comté  de  Creroldteck  en  Brissaw. 


CARAeTEEBS. 


M.  Proust  1  ayant  cbauffé  au  rouge  cent  parties  de  soufre  et  i  oq 
parties  de  blende  jaune ,  transparente ,  ropératipn  finie ,  la  matièro 
n*avoit  pas  augmenté  d'un  seul  grain  ni  changé  de  couleur.  Ën^uit^ 
ayant  cbauiTé  au  rouge  pendant  une  heure  un  mélange  de  blende 
{aune  transparente*,  et  de  charbon  de  pin ,  il  ne  s^est  pas  'dégagé 
un  soupçon^'acide  sulfureux.  Il  en  a  conclu  i*^.  que  dans  la  blende 
ie  métal  est  saturé  de  Bouire ,  et  s'*.  qu*il  y  est  sans  oxygèod. 

Le  sulfure  de  zinc  d(yît  ses  différentes  couleurs  à  des  mélange^ 
d^ozydeset  de  sulfures  étrangers.  Vojez  J.  de  Ph.  t.  64 ,  p.  i5o. 

ANNOTATIONa. 

Le  Ztnc  sulfure  ise  tronve  en  veines  dans  les  montag;net  de 
tontes  les  formations,  où  il  accompagne  sous  la  forme  de 
cristaux ,  on  de  masses  laminaires  et  de  concrétions  ,  diffé- 
rentes substances  mécalliqnes,  et  notamment  le  plomb  sal- 
forê,  le  cuivre  pyriteux  ,  le  enivre  J^rls,  etc.  j  quelquefois 
avec  l'argent  sulfuré.  II  est  aussi  très-communement  associe 
à  la  cfaanx  fluatée  ,  an  quarz,  à  la  chaux  carbonatée. 
etc.  On  le  rencontre- aussi  .en  Jit?  dans  le  .schi/tte  micacé  \ 
Gjr^en  ,  eu  Silcsie  ,  avec  le  fer  arsenical  ,  je  fer  âolfaré  et 
iç  grenat  en  masse  (  Tondi  ).  Il  est  également  en  lits  dao9 
un  talc  stéatite  de  la  baie  de  Perkiomi  ^  à  26  milles  de 
distance  de  Philadelphie.  {Haiiy,  i8ia.  )  Ce  minéral 
abonde  dans  une  fonle  de  lîenx  et  notamment  en'An<rle- 
terre  ^  dans  les  mines  dn  Derbyshire  et  dans  celles  d'Alston- 
Moore ,  dans  le  Gamberlapd  ;   |i  Scbemjiitz  en  IJoogrie  t  ea 


\  > 


X 


(  45i  ) 

Saxe  ;  en  Transylvanie  ;  au  Hartz  ;  en  Espagne  ;  à  Baïgorrjr 

«t  à  Vizîlle  en  France  ;  en  Norvrège  y  etc. ,  etc. 

1 .  Zinc  sulfuré  primitif,  brun ,  avec  quarz-liyalin  prisme  alterne, 
blanchâtre  ;  de  K.apnick  en  Transylvanie. 

I.  a.  Z.  s.  primitif  ,\x\mé  verdâtre,  avec  baryte  sulfatée  rac- 
courcie ,  bfancbàtre  sur  le  quarz-hyalin  concrétionné  et  cristallisé  \ 
du  même  pays. 

a.  Zinc  sulfuré  tétraèdre ,  noir-grisâtre  ,  en  cristaux  très-nets  / 
^vec  plomb  sulfuré  cubo-octaèdre  ,  sur  Ch.  û.  cubique ,   mélangé*, 
de  grains  de  fer  sulfuré  ;,  d'Alston-Moore  ,    dans  lé  Cumjberland|, 
en  Angleterre  :  beau  morceau  donné  par  M.  Heuland. 

3.  Zinc  sulfuré  ùi/hrme ,  jaune- verdâtre  :  cristal  isolé. 

4*  Zinc  sulfuré  triforme,  brun-jaunâtre',  snr  le  quarz  cristallisé; 
de  Transylvanie. 

3.  Zinc  sulfuré  transposé ,  sur  le  fer  spathique  équiaze  ,  blanc-: 
jaunâtre  ;  de  Kapnick. 

5.  a.  La  même  variété  en  gros  cristaux  jaune-verdâtres ,  demi- 
transparens  ,  dans  le  quarz  cristallisé  ;  du  même  endroit. 

5.  ^.  Z.  s.  transposé ,   noir-grisâtre  ;  de  Alston-Moore.  dans  la 
Cumberland*        ^  ^ 

&  Zinc  suliuré  partiel ,  métalloïde-jaunâtre  ,  bronzé  ,  avec  cni- 
▼re  gris  disséminé,  dans  le  quarz  ;  de  Kapnick. 

6. 4Z.  X,  s.  partiel^  en  gros  cristauîTbruns,  avec  plomb  sulfuré 
cubo-octaèdre,  spath  brunissant  -  jaune-roussàtre  ,  fer  sulfuré  ^  et 
baryte  sulfatée  ;  de  Felsobaùya  près  de  Nagybania ,  en  Haute 
Hongrie. 

7.  Suite  de  morceaux  de  zinc  sulfuré  cristallisé,  sur  la  chaux  flua- 
tée  ,  leqiiarz  cristallisé,  la  cbaux  carbonatée  métastatique  ,  simple 
ou  transposée ,  ou  bisaltcrne  ;  dès  mines  de  plomb  d'Angleterre  : 
donnée  par  M.  Heuland. 

8.  Zinc  sulfuré  laminaire,  brun  noirâtre  ,  avec  cuivre  pyriteux , 
fer  sulfuré. et  fer  oxydé  carbonate  disséminés  ;  de  Tlapujahua  prés 
jde  Quanaxuato  dans  le  Mexique.  / 

8^  A.  Morceaux  de  la  même  variété  de  Saxe ,.  de  Hongrie  et  de 
Transylvanie. 

8.  6.  Le  même  ,  ayec  quar:^  cristallisé;  de  Pompéan  en  Bretagne. 


1 


(452) 

9.  Zinc  sulfuré /âmW/diVé,  janiie-rotigeâtr* ,  avec  plomb  slilfnfc 
dissémiaé  ;  de  Scharfénberg  en,  Misnie. 

o.  û.  Z.  8.  lamellaire ,  Brun,  avec  cuivre  pyrîteux  disséminé  et 
cliaux  carbonatée  contractée ,  blanr-vcrdàrre ,  sur  chaux  carbona«- 
tée  laaiinaire  ;  du  Gottbelfscbal  à  Jobaun  Georgen  Stadt  en  Saxe. 

1  o.  Zinc  sulfuré  laminiforme  -  ramuteux-,  sur  le  fer  oxydé  argi- 
lifére  massif  ;  des  environs  de  Metz  ,  et  non  pas  de  coux  d'Ârras  \ 
comme  nous  l'avons  dit  (  prem.  partie ,  p.  3.3;:  donné  par  M. 
Payssé ,  cité  plus  haut ,  p.  78* 

II.  Zinc  sulfuré  concrétionné''inajn€lonné  ^  compacte  gris-|au> 
narre ,  testacé ,  recouvrant  du  plomb  sulfuré  lamellaire,  sur  la  chaur 
carbonatée  compacte  ;  de  Aaibel  en  Carintbie. 

On  le  trouve  égilement en  Saxe  suivant  M.  Basset. 
Les  morceaux  de  Zinc  sulfuré  de  la  Collection  sont  au  nombrt 
4'enviEon  cintjnante. 

Les  variétés  octaèdre  et  cuLo-dodécaèdre  manquent. 

IV«.  EspicE.  ZINC  SULFATÉ. 

(  Première  partie,  p.  x55.  ) 

Vitriol  de  xinc ,  R.  D.  —  Ziâc  vitriolé ,  Berom.  —  Id. ,  et  Sulfata 
de  zinc,  DbB. — "Vitriol  blanc,  Couperose  blaucbe.  — ■,  Var.  du 
Natûrlicher  P'itriol.y^.  —  P^itriolo  de  zinco  ,  ou  /^.  di  Goslar  ; 
Têtu.  "^  y Uriol  de  zinc^  HtR^o. —  yUriol  of  Zinc ,  Kxrw.— 
,Var.  du  Vitriol  natif ,  Baoch. 

Pesanteur  spécifique  1,327a;  suivant  âàssenfratz^ 

Le  Zînc  sulfaté  se  trouve  ordinairement  sous  la  forme  de 
concrétions  on  d'aiguilles^  sur  les  parois  des  galerie.^  de 
mines  renfermant  du  zînc  «ulfnré,  comme  au  RammeUberg 
près  de  Goslar  ;  à  Rnden  près  de  Schemnitz  en  Hongrie  ; 
dans  le  département  de  TAveyron  ,  eu  France^  dans  Ke 
comté  de  Cornonaillcs,  etc. 

«  Le  zinc  sulfaté  tout  formé  ,  dit  M.  Blavier ,  se  trouve  en 
grande  masse  entre  Gr  nd-Vabre  et  Sainr-Fortliens ,  anondisse- 
juent  de  Villefrancbe ,  départ,  de  TAveyron.  Cette  ^ubstunre  dont 
la  cassure  Ebreuse  et  sojeuse  présente  des  aiguilles  en  faisceaux 
plus  ou  moins  alongés ,  a  pour  gisement  les  fentes  d^ua  schiste  mi* 


'  \ 


(  455  ) 

cacé ,  qui  constitue  en  général  la  chaîne  des  mbniiagnes  des  deux 
rives  du  Lot ,  dans  tout  le  cours  de  cette  rivière ,  depuis  son  entrée 
dans  rAvejron  à  Saint-Laurent ,  jusques  à  Capdciyic  ,  un  peu  au- 
dessous  du  vallon  calcaire  dq  la  Diège.  »  (  Statistique  du  départ,  de 
TAveyron  ,  J.  des  M.  t.  x^^  p.  :i55.  ) 

JLa  Collection  ne  renferme  qu*an  seul  morceau  de  Zi^ic  sulfata 
concréUonné  j  il  vient  de  Goslar. 

"W   HOir      HUCtlLBS. 

S  £  P  T  I  E  M  E    G  £  N  R  £; 

* 

BISMUT 


/ 


V\  EspicE.  BISMUTH  NATIF. 

(Première  partie  ,  p.  i56l  et  3i4*  ) 

Bismuth  natif  de  tons  les  minéralogistes.  — *  Cêdiegen  WiiffuUh  \ 
Vf.  et  Karst.  — :  Sitmut  muivo,  Pbtr.  —  BkmutonaUço^  Bsabo. 
-«  Native  Bismuth ,  Kuiir. 

VARIÉTÉS   DB    FORMES. 

(  ffaiîjr ,  Ann.  du  Mus.  ^  t,  13,  p.  198  et  suiv.  ) 

1.  Bismuth  ;?r/mzVi^,   (  octaèdre  régulier)  ; 

Cette  forme  a  été  observée  par  M.  Fourcroy  sur  un  morceau  de 
bismuth  natif  de  Bastnaes  ,  en  Suède ,  qai  faisoit  partie  de  la  col- 
lection de  Bucquet. 

a.  Bismuth  cubique  ;  ^ 

£n  cubes  très -<  petits  ;  d*après  Gronstedt ,  Wallerius  et  Em-* 
merling. 

3.  Bismuth  rhomboïdal;  de  Bieber  en  Hanau. 
En  rhomboïdes  aigus  de  &c^  et  120*^. 

La  surface  de  ces  cristaux  dont  les  plus  gros  ont  environ  1 A  mil" 
li mètres  (  alignes),  dans  le  sens  de  leur  axe,  est  d'un  gris  cendré. 
Ils  sont  entremêlés  de  cristaux  de  bar j te  sulfatée,  et  se  trouvent  à 
Keber ,  en  Hanau ,  d*où  in  ont  été  envoyés  par  M.  Leonhard.. 

Ils  offrent  une  modification  de  Foctaèdre  Végulier  dont  on  ne  con- 
noissoit  encore  aucun  exemple ,  et  qui  présente  la  forme  de  la  mo- 
lécule soustractive  de  cette  espèce.  Jusqu'ici  la  cristallisation  n'avoit 
produit  une  forme  semblable  à  la  molécule  soustractive  que  dans  le 

a8 


/ 


(434) 

cas  où  cette  molëcule  représentoit  la  foriiie  primitive ,  qui  alors  étoit 
clîe-même  un  parallélipipècie.  C'est  la  première  fois  qu'elle  nous 
offre  un  corps  semblable  à  la  mojécule  soustractlve ,  dans  un  des 
cas  où  Gelle-ci  diffère  du  noyau .  (  Haiïy ,  mémoire  cité.  ) 

AM^ïOTATXO.JTS. 

Le  Bîsmnth  natif,  la  pla»  commune  des  mines  de  ce 
genre,  accompagne  ordinairement  les  mines  de  cobalt  et  en 
particulier  celles  de  cobalt  arsenical  ,  dans  des  filous  de 
montagnes  primordiales.  Il  y  est  associé  à  plusieurs  autres 
substances  métalliques  ,  .telles  que  le  nickel  arsenical ,  Tar- 
senrc  ,  quelquefois  le  plomb  et  le  zinc  sulfurés  ,  et  plus 
/arement  l'argent  natif.  La  chaux  carbonatée,  la  baryte  sul- 
fatée y  lequarz,  commun  on  jaspotde  ^lui  servent  de  gangues. 
Ou  trouve  ce  minéral,  qui  est  assez  rare  dans  la  natnre,  en 
assez  grande  quantité  à  Joachimstai  en  Bohême ,  et  à  Schnee* 
berg  eu  Saxe.  Il  y  en  a  aussi  en  France,  à  Saini-Sauveur, 
dans  les  Pyrénées  et  dans  la  ci-devant  Bretagne;  en  Suède, 
en  Transylvanie  et  ailleurs. 

1 .  Bismuth  natif  rhomboîdal ,  en  cristaux  groupés  de  couleur 
grise ,  dans  la  baryte  sulfatée  laminaire  blanche  ;  de  Bieber  en  Ha- 
nàu  :  échantilloïi  donné'par  M-  H^iiy. 

2.  Bismuth  natif  lamellaire  ,  avec  cobalt  arsenical  massif  et 
nickel  oxyBé  pulvérulent  ;  de  Schneeberg  en  Saace. 

a.  0.  B.  jx,  lamellaire ,  ian^  le  quarz  ;   de  Bohême. 

a.  b.  La  même  variété  dans  le  quarz-grossier  (  Hornstein),  avec 
le^plomb  et  le  zinc  sulfurés  i  de  la  mine  de  Bosenkranz ,  aux  envi- 
Tons  de  Freyberg. 

a.  Cé  B.  n.  lamellaire ^^ dans  un  schiste  argileux  grisâtre,  mé* 
langé  de  quarz  ;  de  Modum  en  Norwège. 

3.  d.  Echantillons  de  la  même  variété ,  en  petites  lames  irisées 
superficiellement,  dans  le  qnaxz ,  tantôt  amorphe  et  tantôt  cris* 
talHsé)  de  Saxe  et  de  Bohème. 

3,  Bismuth  natif  ramuleux  ,  disséminé  dans  un  quarz-jaspe  , 
rouge-brunâtre  ;  de  Schneeberg  :  deux  morceaux  bruts  et  deux  mor« 
ceaux  polis,  ^ 


(435) 
ir.  Espàc».  BISMUTH  sulfur|:< 

'  (  Première  partie ,  p.  i  Sa  ) 

b 

Mine  de  Lîsmuth  sulfureuse  *  II.  D. -— Bismuth  minéralisé  par  I« 
«oufre  ,  Bergm.  —  Bismuth  sulfuré  ,  De  B.  —  I4>^  JDelam.  — 
Wismiuhglanz,  —  W.  et  Karst.  —  Bismut  mineralizzaùo  dal 
iolfo  i  PÈTR^  —  Éismtuo  èspecular,  Herro.  — -  Sulphurated  Bù" 
jnuth  ,  JCiRw.  —  Common  Sulphureù  Bismuth  Orè ,  Thoms.  —  La 
Galène  de  bismuth  ou  le  Bismuth  sulfuré ,  Brocb. 

{Le  Bismuth  sulfureux  est  un  Bismuth  natif  qui  contient  laçci-* 
dentellement  un  peu  àé  soufre  :  Haûjr.  )       , 

Le  Bismnth  snlforé  se  trouve  avec  le  Bismuth  natif,  à 
Schneeberg  et  à  Johann  -  Oeorgen  •  Stadt ,  en  Saxe  ;  et  à 
Joaçhimstal ,  en  Bohême.  Il  a  ordinairement  le  quarz  pour 
gangae.  — 11  accompagne  le  C^rinm  oxjAé  silicîfère  dans  la 
mine  de  Bastnaés  ,  à  Ryddarhyttan  en  Suède  ;  et  la  mine  de 
fer  apathique  blanche ,  à  Bieber,  en  Hesse  (  Rome  de  Tlsle). 
C'est  un  minéral  très- rare. 

1 .  Bismuth  sulfuré  lamellaire ,  en  petites  lame^  disposées  en  ra- 
meaux sur  un  quarz  grossier ,  avec  baryte  sulfatée  laminaire  ;  do 
Schneeberg  en  Saxe. 

2.  Bismuth  sulfuré  aciculaire ,  gris-jaunlitre  ,  en  aiguilles  entre- 
lacées ,  avec  cuivre  pyriteux  disséminé ,  dans  le  quarz-hyalin  $  du 
même  pays. 

Ces^deux  échantillons  ,  les  seuls  que  possède  la  Collection ,  sons 
placés  sur  le  gradin  d*étùde. 

APPBITDICE. 
*    I.    BISMUTH   SULFURE   PI«UMBO-CUPRIfÈRB. 
Nadderz ,  W.  et  Kàrst»  — •  Id. ,   Bslasi.  —  J^eedh  Orê  J 

^Karsunet  John;  Ann.  de  ch.  t.  67 ,  p.  278  à  29?  ou  J.  dos  M. 

t.  24 ,  p.  227  à  23o. } 

Pesanteur  spécifique  6,1  a 5. 


y 


C  436  ) 

Couleur  de  la  cassure  récente  :  le  gris  dVcier  tirant  au  jaune  et 
quelquefois  au  rouge  de  cuivre. 

La  surface  des^aiguilles  est  d'une  couleur  grisé  ou  recouverte  d'un 
•nduit  jaune  ou  verd^tre. 

GMSMrtf  longitudinale ,  feuilletée  et  très  -  brillante  ;  la  cassure 
transversale  est  inégale.  ' 

jictioH  du  Jeu,  Fusible  au  chalumeau  en  donnant  une  petite 
flamme  et  avec  bouillonnement ,  eo  un  globule  métallique  d*un  gris 
d*acier.  Si  Ton  continue  le  feu  ,  il  se  volatilise  en  partie  ,  en  recou- 
Trant  le  charbon  d'un  oxyde  jaunAtre  ;  il  reste  à  la  fin  un  globule 
d'un  rouge  de  rubis  qui  renferipie  un  petit  bouton  de  plomb  métal-. 
lîque. 

action  des  aciWes.Soluble  avec  une  vive  effervescence  et  avec 
dégagement  de  vapeun  rouges ,  dans  l'acide  nitrique  ^  l'acide  suliii- 
rique  l'attaque  peu. 

Composé  sur  loo  parties ,  en  regardant  l'or  qu'il  renferme  quel- 
quefois et  le  quars ,  cpmme  mélangés  accidjentellemenc  : 

de  Bismuth.     • /  43,ao. 

Plomb a4,3a. 

4     Cuivre.  •     •     • 13,10. 

Nickel 1,58. 

Tellure ,  i,5a* 

Soufre ii,68« 

Perte.    (Soufre  oxygéné?).    .  5,90. 


100,00. 

VARlÂTSf. 

I .  Bismuth  sulfuré  plumbo-cuprif^re  prismatique  ;^ 
£n  aiguilles  qui  paroissent  être  des  prismes  à  6  pans., 
a.  B.  s.  plumbo-cuprifère  aciadjaire  ; 

£n  aiguilles  plus  ou  moins  déliées ,  droites  et  entrelacées  ;  qael<« 
quefois  recourbées  et  articulées  ;  mais  toujours  implantées. 

A2ÏKOTATIONS. 

Le  Bismuth  »alfaré  plambo-cnprîfîère  se  trouve  dans  les 
mines  de  Pjschininskoï  et  de  Klîntzefskoï  près  de  B^rësof, 
dans  le  district  de  Catherineboarg  ea  Sibérie  «  oà  il  a  le 
5|narz  pour  gangue.  (Mémoire  cit^.) 


.1 


(437) 

Ce  mméral  que  M.  Patrfn  avoit  reconnu  sur  lé  lieu  mé^me ,  en 
s  786,  pour  un  sulfure  de  bismuth,  étoit  regardé  en  Russie ,  avant  la 
publication  du  mémoire  de  M.' John,  comme  un  nickel  aurifire  , 
et  par  plusieurs  minéralogistes  au  nombre  desquels  sent  MM.  Reus» 
et  Jameson ,  comme  une  mine  de  chrome* 

I.  Bismuth  sulfuré  plumbo^uprifére  ^adeulaire'^rismtUfque  , 
avec  cuivre  carbonate  vert  et  C.  c.  bleu  superficiels  ,  pulvérulens,  ec 
or  natif,  dan»  le  quarz^yalin  gras ,  blanchâtre;  de Rudnick  ,  prêt 
de Bé'ésof  en  Sibérie. 

3.  Autre  beau  morceau  de  la  même  variété  dans  lequel  le  quars 
est  cristallisé ,  mais  qui  ne  contient  pas  d'or  natif;  du  même  pays* 

L'échantillon  placé  sur  le  gradin  d'étude  reoferme  du  fer  sulfuré. 

*  II.    B.ISMtJTH    SULFURE    CUPRIFERE. 

Kupfer  Tf^ismuth,  Karst  -— Bismuth  et  cuivre  sulfurés,  Db-. 
t«AM.  -*  Cupreous  Sulphuret  Bismuth  Ore,  Tboms. 

CARAGTKABS* 

(  Klaproth  ,  Dictionnaire  de  Chimie ,  traduction  française  ,  t*  r  ; 

p.  406.  ) 

La  couleur  de  ce  minéral  récemment  cassé  est  le  gris  d*acier  ;. 
lùais  l'action  de  l'air  le  colore  promptement  en  rougeàtre  ou  en 
bleuâtre.  Il  est  tendre ,  semi-ductilé  ^traitabte  ).  Sa  cassure  est  iné- 
gale et  à  petits  grains. 

Uest  composé ,  sur  100  parties ,  de, bismuth  47»34;.cuifie  34|66;. 
eoufre  1  a ,  58. 

AKNGTATIONSw 

Le  Bismuth  sulfuré  cuprifère  n'a  encore  été  Woiivé  que 

dans  le  pays  de  Furstemberg ,  où  il   a   été  di^convert^  par 

]U.  Selb ,  dans  la  mine  de  cobalt  de  Nenglnck.  Il  y  forme 

un  petit  filon  d'environ  g  décimètres  (  près  de  3  pieds  )  da 

louguenr. 

Le  Muséum  ne  possède  pas  d  échantillon  de  cette  substance* 

m%  Espèce.  BISMUTH  OXYDÉ. 
(  Première  partie  ,  p.  i58.  ) 

de  bismuth  calciforme  «  Ochre  ou  Chaux  de>bisinut!rBa- 

\ 


(458) 

tivev;  R.  D.  —  Oxyde  de  bismuth ,  De  B.  •—  Bismuth  oxydé ,  pE- 
x.iM. —  WUmuthocher ,  W.  et  Karst.  —  Calce  nativa  di  bisnuu, 
Petr.  —  Ocre  de  ùismtuo ,  Herrg.  '^Bismuth  Ochre^  KiRw..— 
L'Ocre  de  bismuth ,  Brocb. 

Le  BisiiKith  Qxyàé ,  la  plns'nre  des  mines  de  ce  genre  ^  se 
reneontre  ordinairement  avec  les  autr^  mines  de  ce  métal , 
jsons  la  forme  d'nn  eudnit  pal?ëroIeat  de  coiilenr  jaone  o« 
jaune  nuancé  de  verdâtre  ,  et  en  petites  masses  terrease». 
C'est  ainsi  qu'on  le  trouve  près  de  Schneeber^  en  Saxe  et 
à  Joacliimstal  en  Bohême.  Il  existe  aussi»  sons  ce  dernier 
état  à  Loos  ,  en  Suède,   d'après  Wallerius. 

Il  a  été  souvent  confondu  avec  le  fer  oxydé  terreux  jaune  ^er- 
dâtre  (  notamment  avec  celui  qui  se  trouve  à  Bieber  en  Hanau ,  sur 
le  bismuth  natif)  ;  mais  Testai  au  chalumeau  sufHt  ^our  les  dis* 
tinguer.  {Brochant*) 

I.  Bismuth  oxydé  puhérulent ,  jaune  verdàtre  ,  sur  quarz-hyalin 
drusique  ;  *de  Schneeberg  en  Saxe. 

'       huitième:    <iENRE. 

COBALT. 

r%  EspàcE.  COBALT  ARSENICAL. 
_  (  Première  partie  ,  p.  iSq  et  3*4*  ) 

Cette  espèce  et  la  suivante  sont  du  petit  nombre  de  celles  dont  il 
est  très-difficile  de  donner  une  synonymie  exacte.  Les  minéraux  qui 
les  composent  ont  été  réunis  danà,  une  m4me  espèce  par  plusieurs 
minéralogistes  et  i:egardés  par  d'autres  coxpme  devant  former  trois 
et  jusqu'à  quatre  espèces  distinctes.  Elles  ont  ai^ssi  porté  toutes  deux 
les  noms  de  Cobalt  arsenical ,  Cobalt  sulfureux.  Cobalt  gris,  Cobalt 
blanc,  Cobalt  éclatant ,  Cobalt  spécïilaire ,  etc. 

M.  Brochant  qui  a  cherché  à  éclaircir  Tobscurité  qui  règne  à  cet 
égard  dans  les  auteurs,  observe^que  les  différentes  manières  dont  les 
minéralogistes  ont  partagé  ces  espèces  prouvent  qu'elles  ont.  entr  elles 
de  grands  rapports.  (  Voyez  son  Traité  de  Minéralogie  ,  tom.  a, 
p.  387  et  394.  )  Il  pense  que  le  Cobalt  blanc  de  Werner  pourroit 
être  réuni  au  Cobalt  éclatant  du  même  savant,  tout  en  avouant  que 
«  M.  Haûy  a  Hxé  des  distinctions  assez  essentielles  entre  soà  Cobcdè 


(  459  ) 

itrsenical  et  son  Cobalt  gris.   «  Cette  réunion  a  été  effectuée  par 
MM    Kirwtin  et  Delamétberio  daos  leurs  minéralogies. 

Comme  on  ne  sait  pas  précisément  en  quoi  ces  deux  mines  de 
cobalt  différent^  et  qu'elles  ont  d'ailleurs  àe%  caractères  distincts  y 
du  moins  quant  à  leur  tissu  ,  M.  Hdiiy  continue  d*en  faire  deux 
espèces.  Seulement ,  et  pi^r  une  sorte  de  condescendance  pour  Irs 
opinions  des  sa  vans  étrangers ,  il  soudivise  son  Cubait  orsenicai  ^  d*a> 
près  la  couleur ,  en  Cobalt  arsenical  argentin  et  en  Cobalt  arsenical 
gris. 

Cobalt  arsenical  argentin,  —  Mine  de  cobalt  arsenical ,  B.  D.  — ' 
Cobalt  uni  &  Tarsenic,  Berom.  —  Cobalt  arsenical ,  Cobalt  sulfuré 
et  une  partie  du  Cobalt  blanc  de  De  B.  —Cobalt  blanc  ,  Daub.  — 
Une  partie  du  Cobalt  arsenical  de  DeiiAh.  —  ff-^eisserspeisskobalt  , 
W.'  et  Karst*  —  Var  des  Miniera  di  eobaho  grigia  et  M,  di  G 
arsenicale  de  Pbtr.  —  Codalto  blanco  metalieo  ,  Hbbro.  ■!— Var. 
du  Brighte  JVhite  Cobalt  Ore ,  KiR^.  -—•IVkUe  C  O,,  Tboms. 
—  Le  Cobalt  blanc ,  Broch. 

Cobalt  arsenical  gris-noirdtre ,  snblursant.  —  Mine  df  cobalt  d'u» 
gris  cendré  ,  Walleriits.  —  Id. ,  BoicAiiB,  —  Graucrspeisskôbalt  y 
W.  et  Karst.  —  Cobalt  gris  metalico ,  Hkrrg.  —  Dull  Grey  Co- 
balt Oré  ,  KiRW.  —  Crey  C  O.  ,^Thoms..  —  Le  Cobalt  gris  ^^ 
Broch.  —  Cobalt  arsenical  ferrifère ,  To»pi. 

(Une  partie  des  variétés  du  Cobalt  éclatant  de  M.  Brocbant,  et 
certaines  variétés  de  son  Cobalt  gris  nous  paxoissent  appartenir 
encore  au  Cobalt  arsenical.  ) 

Le  Cobalt  arsenical  appartient  à  îa  fpia  aux  terrains  prî* 
mîtifs  et  à  ceux  de  seconde  formation  ;  mais  il  est  moins- 
commun  dans  ces  derniers.  II  est  en  Tcilnesdans  le  gneiss  , 
.«n  Bohême  ,  en  Saxe  ,  et  à  Allemont  en  France.  Les  con- 
cbes  de  schiste  marno-hitnminenx  du  Mansfeld  en  renfer* 
ment  également.  On  le  trauve  fréquemment  a ve«;  le  nickel 
arsenical»  dont  il  partage  les  gisemens  ,  k  bismath  et  les 
autres  mines  de  cobalt.  Il  accompagne  encore  doas  les 
veines  différentes  mines  ,  et  notamtnent  l'argent  natif,  l'ar- 
gent sulfuré  ,  l'argent  ronge ,  l'arsenic  tiatif ,  U  enivre  pjri- 
teux ,  le  fer  sulfuré  ,  etc.  :  le  quarz  ,'la  chanx  çarhonatée  ^ 
la  barjie  sulfatée  >  lui  servant  de  gatigaes.  —  JLe  cohall  arst- 


(440) 

nîeal  compacte ,  grîs ,  moins  commun  que  le  précédent , 
dont  il  est  presque  tonjonrs  accompagné  ,  est  fréquemment 
Associé  au  cobalt  arsenical  terreux,  et  au  nickel  oxydé.  11 
est  quelquefois  mélangé  de  mines  d'argent  (  Brochant  ^  t.  2  > 
p.  390.  )  On  le  trouve  à  Schneeberg  en  Saxe  dans  le 
schiste  argileox  avec  l'argent  rouge.  (  7b^«f^)  ;  à  Witti- 
chen  en  Sonabe  ^  dans  le  granité  ,  et  à  Loos  en  Suède.  1—  11 
existe  des  minés  de  cobalt ,  au  Haru ,  en  Espagne ,  en 
France  (1)  et  en  Angleterre  *  mais  il  abonde  plus  particuliè- 
rement en  Bohême,   en  Saxe  et  en  Suède. 

(a  )  Les  filons  [d*Allemout  et  du  prieuré  fournissent  de  beaux 
cristaux  de  Cobalt  arsenical.  U  se  trouve  souvent  en  grandes  masses 
dans  les  filons  ;  il  contient  quelquefois  dei  argent.  (  Note  de  M. 
Hériçart  de  Tkury.  ) 

1 .  Cobalt  arsenical  primitif,  en  cristaux  très-nets  ,  avec  quarz^ 
liyalin  prisA^é  ,  dans  les  cavités  du  quarz-agatbe' grossier  ,  blanc- 
rougêâtre  \  du  Gluckaufstollen ,  près  de  Saaifeld  en  Thuringe. 

1  •  0.  Autre  morceau  de  la  même  variété ,  avec  bismuth  dissé- 
miné et  C.  a.  massif,  dans  le  quarz  ;  de  Joacbimstal  en  Bohème. 

2.  Cobalt  arsenical  cubo-octaèdre  <^  avec  quarz-byalin  concré- 
tienne  drusillàire  et  cobalt  arsenical  massif  ,  dans  le  Hornsteiu  y 
de  Wittichen  ,  dans  le  Furtemberg  ^  en  Souabe. 

Cette  variété  st  trouve  aussi  à  AUemont.  (  Hériçart, } 

2.  a-  Le  mème>  avec  quarz  cristallisé;   du  Schneeberg. 

5.  Cobalt  arsenical  concrétionné ,  en  mamelons  composés  de 
cristaux  plus  eu  moins  déformés  ou  tout  à  fait  arrondis  .  avec  co- 
balt  arsenical  massif  et  cristaux  de  quars ,  sur  le  quarz  agathe  gros* 
BÎer  ;  de  Saxe. 

4.  Cobalt  arsenical  ramnhux-dendrttiqne  (  C.  tricoté  )  dans  la 
baryte  sulfatée  laminaire ,  blanc-rongeâtre  ;  de  Schneeberg  en  Saxe. 

4.  tf.  C.  a.  dendritUfue  ^  avec  chaux  carbonatée  disséminée^  à» 
Joachimstal  en  Bohème. 

4.  b,  La  même  variété ,  dans  le  quarz  ;  de  Saxe. 

5.  Cobalt  arsenical  aiiior/7A«^  ou  massif  gris  f  avec  cuivre  gri»  |. 
disséminé,  de  Çehladmind ,  en  Havte-Styrie^ 


/ 


C44i  )  ^ 

5.  a.  Le  même  avec  nickel  arsenical ,  ^du  mèmû  p^ys* 
5.  ù,  C.  a.  amorphe,  gris,  recouvert  de  nickel  oxydé  pulvé- 
rulent ,   vert  ;  d'AlJemont. 

5.  c.  Morceaux  de  la  variété  avec  cobalt  arseniaté ,  etc.  ;  d*Anna- 
berg  et  de  Scbneeberg^  en  Saxe. 

5.  d,  G.  c.  massif,  gris-noirâtre ,  dans  la  baryte  sulfatée  lami-. 
naire  ,  rouge  de  chair  ;  de  Schneeberg  en  Saxe. 

6.  Cobalt  arsenical  ramuleu^,  argen^n  ou  blanc  éclatant ,  dans 
le  quarz-hyalin  ;  de  Scbladmind  en  S^yrie.  ( 

7.  Cobalt  qïsenical  massif,  argentin ,  avec  cristaux  de  cobalt  ar- 
senical cubo-octaèdre  ,  chaux  carbox^atée  ,  et  fer  apathique  disse- 
.minés  ;   du  même  pays* 

8.  Gobult  arsenical  spéatlaire  ,  sur  C.  ars.  massif  et  cristallisé  , 
dans  la  baryte  sulfatée  laminaire ,  blanche  ;  de  Styrie. 

Le  nombre  des  morceaux  de  cobalt  arsenical  est  de  trente  envi- 
ron ;  y  compris  les  échantillons  du  gradin  d'étude. 

Les  variétés  octaèdre  et  trifpnne  manquent  :  cette  dernière  8« 
trouve  en  ^ohéme  et  à  Bieber  en  Hanau ,  sur  la  baryte  sulfatée 
laminaire. 

IL*  EspàcE.  COBALT  GRIS. 

(Première  partie  ^  p.  .160  et  3i4*  ) 

Cobalt  arsenical ,  à  ticsu  lamelleux  ;  Cobalt  gris.  ^- Mine  deco^ 
balt  arseniço-sulfureuse ,  R.  D.  --«  M.  de  cobalt  blanche  ou  d*un  gris 
blanc  et  Cobalt  crista^isé  de  Tunaberg ,  Nonnuxjl.  —  Var.  du  Co- 
balt blanc  de  De  B.  —  Cobalt  arsenical ,  DxuBEirroif.  —  Var.  du 
Cobalt  gris  ou  Cobalt  arsenical  de  Dblaii.  —  Glanzkoùalt ,  W.  et 
Kabst.  —  Coàalto  especular,  Herrg.  —  Var,  du  Brigkt  ÎVhite 
Cobalt  Ore  de  KiRw.  *-  Glance  Cobalt,  Thoms.  -~  Le  Cobalt 
éclatant ,  Broch. 

(  Voyez  les  observations  qui  précédent  la  synonymie  du  Cobalt 
arsenical ,  ci-dessus  p.  J^ZS.  ) 

Le  Cobalt  gris  se  préseote  ordinairement  en  cristaux  bien 
prononcés ,  affectant  des  modifications  de  formes  dn  fer 
sulfuré.  On  le  trouve  en  Snède  où  il  est  engage  dans  une 
chanx  carbonatée  laminaire  ,  qui  renferme  aussi  du  cuivre 
pyritenxet  est  elle-même  encaissée  dans  le  talc  scbistenx» 


/ 


I 


(  440 

1  et  a.  Cohalc  gris  primitif  et  C.  g.  octaèdre  ,  en  crisuuz  isolés  ; 
de  Timaber^  en  Suède. 

* 

5.  Cristaux  isolés  de  Cobalt  gris  cu^o-odaèdre  ,   de  différentes 
«rosseurs  ;  du  même  pays. 

^.  C  '  a't  gris  icosaèdre ,  avec  cuivre  pyriteux  amorphe  ',  dans  le 
i^arz  gris-verdÀtre  ;  de  Tunaberg. .  ^ 

4>  A*  Cristal  isolé  offrant  la  même  variété  de  forme. 

lies  yariétés  C.  g.  dodécaèdre  et  C.  g-  paHiel  manquent. 

nr.  EspècE.  COBALT  OXYDÉ  NOIR. 

(  Première  partie  ,  p.  i6i.  ) 

Chaux  de  cobalt  noire,  R.  D.  —  Id. ,  Blrok.  —  CobaJt  pur 
oxygéné ,  Oxyde  de  cobalt  noir  ;  De  B.  —  Id. ,  et  Cobalt  oxydé 
noir;  Dblàm. —  Schwarzer Erdkobah ,  W.  —  Erdkobalt ,  KiiiST. 
—  Cobalto  mineralizzato  daW  acide  aereo  ^  Pktr-  —  Cobalto 
terreo  negro,  Herro.  —  Black  Cobalt  Ore  ou  B.  C,  Ochre ,  Kirw. 
<^Le  Cobalt  terreux  noir ,   Broch.  —  Var.  du  Cobalt  oxydé  de 

C.  ox.  n.  mamelonné  ou  vitreux,  —  M.  de  cobalt  vitreuse  noire ,' 
ou  semblable  à  des  scories  ,  R.  D.  —  Id.  ,   Db  B.  —  P^erhdrteter 
.£•£,,  W.  et  K^RST.  —  M.  di  C.  vUrea ,  Peth.  —  C.  t,  »,  cndu" 
recido ,  Herro. —  Indurated  B.  C.  0. ,  Kirw.  —  Le  C.  t.  n.  en- 
durci ,   Broch. 

C.  ox.  n.  terreuse-friable  ou  /idigineux.  —  M.  de  C.  a.  friable  , 
epongieuse  ,  aussi  Fleurs  de  cobalt  ;  R.  D.  —  Schwarzer  Kobalt 
Mulm ,  W.  —  ZerreiUùdie^  £.  ,  Karst.  —  Ocra  di  Cobalto 
nera  y  Petr*  —  C  t,  n.  ddeznable ,  Herro.  —  Loose  B,  C*  0«  , 
Kirw. —  Earthy  B,  C*  O.^  Thoks.  —  Le  C  t.  n.  friable,  Broch. 

'  I 

\ 

Le  Cobalt  oxydé  noir  se  trouve  avec  le  cobalt  arseni- 
cal et  le  cobalt  arseuiaté ,  dont  il  partafçe  les  p^isemeus  el 
les  associations.il  est  en  veines  dans  le  schiste  arjj^ileux,  avee 
le  qnârz ,  eu  Bavière  ;  et  dans  le  granité  ,  sur  la  baryte  saU 
fatée  ,  à  Wîttichen  en  Souabe.  Il  abonde  à  Allemont  o» 
on  le  rencontre  dans  les  filons  les  plus  riches  j  tl  y  est  asso- 
cié à  l'argent,  (  Héricart.  ) 


(445) 

1 .  Cobalt  oxydé  noir  mamelonné ,  sur  C.  o.  n.  terreux-compacte 
et  quarz  ;   de  'Saaifeld'en  6axe. 

1.  a.  Le  même  eii  mamelons  testacés  terreux  ;  du  même  pays. 

2.  CohdXtoxy^ènovcMrreux ,  durci;  4e  Saxe. 

a*,  a.  C.  o.  n.  terfiëux ,  dans  le  quarz  *,  de  Gejcrberg  dans  le  Tyrol. 

2.  b.  Morceaux  de  la  même  variété  ,  mélangée  de  cobalt  arseniaté 
pulvérulent,  de  nickel  oxydé  et  d'argent  natif  j  d^AUemont  dépar— 
tendent  de  Tlsère.         ; 

2.  c.  Autres  semblables  des  mines  de  Scbemnitz  en  Hongrie. 

APPENDICE. 
*   COBALT    OKYDG   FBRRIFERE. 

.s 

'Brauner  et  Gelùer  Erdkobalt  ,'W, —  Cobalto  terreo  pardo  et  C, 
i»amarillo,  Hebrg.  —  ^rowwet  Yello0  Cobalt  Ochre ,  Kirw. — 
Le  Cobalt  terreux.brun  et  le  Ç.  t.  jaune  ,  Bboch.  —  Cobalt  oxydé 
brun  et  C  ox.  jaune ,   Bkono. 

CARACTÈRES, 

£zposé  au  fjBu  du  chalumeau  il  devient  attirable  :  fondu,  avec  le 
▼erre  de  borax  il  le  colore  en  bleu. 

Il  est  ordiiiatremenc  en  masses  terreuses  ou  disséminé,  et  qud- 
quefbls  superficiel. 

Sa  couleur  vari£  du  blanc-jaunâtre  au  brun  foncé  Tet  au  noirâtre. 

ANKOTATIOHB. 

Al 

Le  Cobalt  oxydé  fArrifère  bran  ae trouve,  en  assez  «grande 
qnantit^,,  a  Saaifeld  en  Xbaringe  et  à.  liamsdorf  en  Saxe  y 
dans  dea  filons  de  montagnes  su^tiforioes  ;  et  à  Alpîrspaeh 
dans  le  Wirteml^erg.,  da,n9  des  ^monUgne^  primitives  :  il  y 
est  accompagné  d'à  a  très  etipèces  de  cobalt  terreux,  surtaut 
,da  ronge  et  du  noir.  (  Broclianù^  t.  2,  p.  4<^o.  )  —  Le  Co-- 
I^alt  Qx.  jabne  y  qix^  l'on  a  noitimé  a^ssi  Cobalù  blanc  ^  se 
troDve  dans  les  m^ti^ea  lieux  que  }e  C,  ox.  brun  \  mais  il  est 
beaucoup  plus  rare.  (  Id*  ,  p.  l{02,  ) 

Le  Cobalt  'vert-,  indiqué  par  quelques  minéralogistes  ,  est  un 
xnélange  de  Vert  de  cuivre  terreux  ou  de  Kickel  oxydé  avec  nu  peu 
d^Oxyde  de  cobalt.  (^Brochant,  ) 


(444) 

IV'.  JE«picB.  COBALT  ARSENIATÉ. 

(  Première  partie ,  p.  i6i,  } 

^  Mine  de  cobalt  en  efflorescence  or«  Fleurs  de  cobak ,  Rw  D«  — 
Cobait  minéralisé  pur  lacide  arseoical,  BunoM. —  Oxyde  de  cobalc 
combiné  avec  Tacide  arsenique.  Oxyde  de  cobalt  rouge  ;  De.  B.  — 
Cobalt  arseniaté  ,  Delam.  r-^  Rocher  ErdkobaU  W.  —  KobaUblû^ 
the ,  Karst.  —  C  min.  dall*  acido  vitriolico  ,  o  dall*  acîdo  art^ 
nicale ,  Petr.  —  Cobalto  terreo  roxo ,  HfiRRO.  —  Red  Cobalt  Ore^ 
KiRw.  —  Id.  ,  et  Arseniaté  oj  Cokah  ,  Thoms.  -—  Le  Cobalt  ter* 
reux  rouge,  Brocb. 

C.  a.  aciculaire,  —  Fleurs  rouget  de  cobalt  étoilées  j  R.  D.  — 
Ox.  de  C.  rouge  cristallisé ,  Ds  B.  —  Kobaltblûthe  W.  ^  Straklige 
X. ,  Karst.  —  Ocra  rossa  di  cobalto  cristallizata  y  PetR.  ' —  Flar 
de  cobalto  y  Herrc:  —  Cobahic  Germinations  y  flowers  of  Cobalt 
ofsome^  KiRw.  —  Cobalt  Bloom^  Radiated  Red  C.  Q.,  Thoms. 
*~  Fleurs  de  cobalt  ou  C.  terreux  rayonné  rouge ,  Broch< 

C.  a.  puhén*lent,  —  FI.  rouges  de  cobnit  pulvérulentes.  -^  Ox.  de 
C.  r.  en  efflorescence ,  De  B.  — Kobaltbeachlag ,  W.  —  Gemeiner 
Kobaltblûthe  ,  Karst.  -^  C^  t.  r,  superficial,  Herrg.  —  Cobaldc 
Incrustations  ,  Kirw.  ->-  Le  C.  t.  r.  ptdvéruleût ,  Brocb. 

M.  Bucbolz  ayant  analysé  une  variéré  de  Cobalt  arseniaté  acicu- 
laire ,  y  a  trouvé,  sur  loo  parties ,  oxyde  de  cobalt  39 ,  acide  arsenî* 
que  38  et  eau  35.  (  J.  des  M.  t«  26 ,  p.  168.  ) 

ANNOTATIONS. 

Le  Colbat  ara^niaté  se  trouve  commanément  ^li  surface 
oa  dans  le  yoîsinag^e  des  antres  ntinea  de  cobalt^  8OD8  la 
forme  de  masses  terreqses  on  d*nne  simple  ponasière;  et 
aonvent  aussi  avec  le  nickel  arsenical  on  oxydé  ,  le  bis- 
math  «  le  enivre  carbonate  vert  terrenx ,  etc.  Il  colore  en 
TÎolet  on  en  rose  le  c(narz  et  la  baryte  anlfatée  à  la  anrface 
desquels  on  le  rencontre  aussi,  en  criataax  acicnlairea  on  en 
graines  brillana. 

^  1.  Cobalt  arseniaté  aciculaire,  rouge  violet^ translucide,  dans  les 
cavités  du  quarz-byalin  granulaire  et  drusique  ;  .de  Schneeberg  en 
Saxe  :  deux  morceauXi 


^ 


\  t 


(445) 

T.  0.  C.  a.  atlculaire,  touge-violet ,  avec  fer  spathîqne  primitif  V 
sur  le  cuivre  gris  amorphe  ;  du  même  pays, 

1 .  ^.  La  même  variété  en  petites  étoiles  sur  le  cpiàxz  \  de  Witti« 
chen  dans  le  Fustemberg. 

a.  Cobalt  arseniaté  concnkionni^eneux ,  rouge  violet  et  rouge  de 
rose ,  avec  cobalt  oxydé  noir ,  sur  le  granité  ;  de  AVittichen. 

3.  Cobalt  9iTsemaxé  terreux-massif ^  rose,  sur  le  G.  ox.  noir  ter- 
reux argentifère  ;  d*AlIemont. 

-  S.  a.  G.  a.  terreux-pulsférulent ,  avec  G.  a.  aciculaire,  sur  le  cui« 
vre  gris  ^mélangé  de  cuivre  carbonate  vert  ferrifère  et  de  C.  c.  bleu« 
avec  baryte  sulfatée  ;  de  Saalfeld.    - 

5.  b.  Morceaux  de  la  même  variété  sur  je  cobalt  arsenical  coii-| 
crétionné ,  le  quarz  y  etc.  ;  de  Saxe. 

*   I.    COBAL*r    ARSENIATÉ    TERRE0X    ARGENTIFERE. 

F'iilg,  Mine  d'argent  merde  d*oie  -  Gànsekôtiges  Silber ,  Rsvss* 
-^Cobalt  merdoie,  Broxto.  • 

Ce  mélangée  9  dont  nous  avons  déjà  parlé  à  Tarticle  du 
Nickel  oxydé  (p.  52g  ),  existe  en  quantité  assez  consîdéra- 
)>Ie ,  dans  les  filons  argentifères  de  plusieurs  mines  delà  Saxe 
et  de  la  Hongrie  ,   et  dans  cenx  d'ÂlIemont ,  départ,  de  l'I-* 
aère.  Il  est  quelquefois  très-friche  en  argent. 

La  Collection  du  Muséum  renferme  de  beaux  morceaux  du  Cobalt 
oxydé  terreux  argentilère  d*A]lemont ,  et  de  celui  de  Schemnita. 

APPENDICE    AU  GENRE   COBALT. 

COBALT   SULFATi. 

De  Born  a  décrit  dam  sa  Minéralogie  (  t.  a ,  p-  4^  )  >0U8  le  nom 
de  Cobalt  vitriolé  ou  de  Sulfate  de  cobalt ,  une  substance  salLpe 
qui  se  trouve  à  Neusolh  en  Hongrie ,  sous  la  forme  de  concrétiona 
de  couleur  rose  et  dans  laquelle  M.  Klaproth  a  reconnu  la  présence 
du  cobalt.  C'est  la  Magnésie  sulfatée  cobaUi/ère  de  M.  Hafiy ,  t.  a  ,' 
p.  336.  MM.  Brochant ,  Brongniart  et  Delametherie  ont  continué 
vie  la  décrire  sous  le  nom  de  Cobalt  stdfaté. 

Cette  dénomination  paroît  devoir  beaucoup  mieux  convenir  à  un 
minéral  découvert  récemment  à  Bieber  ,  dans  le  Hanau ,  et  dont 
^.  le  docteur  S^opp  a  publié  la  description  et  l'analyse  dans  le 


(  446  ) 

Minuelde  miaértdogi»  de  M.  de  Leonbard ,  pour  Tannée  1807  t 
(  1. 1  ,  p.  104  et  t.  5  ,  p.  aoi .  ) 

'Nous  einpriiatoas  an  Joitmal  de  Fliysique  de  janvier   1810  (  c. 
70  ,  p.  a6  )  >   ia  note  suivante. 

(Je  œin^al  dont  la  couleur  têt  le  ronge  de  cbair ,  a  une  saveur 
ttiptique.  Il  est  tendre  ^  ec  pta  pesant,  sans  forme  déterminée.  Sa 
cassure  est  terreuse*  Il  contient  oxyde  de  cobalt  38,71  ,  acide  sulfîi- 

rique  17^74  »  ®î*"  4'i^^* 

Il  a  été  trouvé  le  sur  cobalt  oxydé  terreux  et  sur  la  baryte  snl- 
latée  laminaire. 

NEUVIEMB  GENRE. 

ARSENIC. 

1^.  EsFàcK.  ARSENIC  NATIF. 

(Première  partie  ,  p.  162.  ) 

Arsenic  natif  de  tous  les  minér|ilogistes. 

Gediegen  Arsenik ,  W.  et  Karst.  —  Anenico  natwo,  Phts.  — ■ 
/</. ,  HEAUa.— iVa/fVrf  Arsenic  ^KiKw. 

(  L*A.  n.  tttberculeux'testacé  a  été  jiommé  aussi  Cobalt  testacé*  ) 

VABIÉTÉS   DK  70RVB5. 

1.  Arsenic  natif  ^A£i7iâ/r^p  fTa^x* 

En  prismes  accolés  et  répnis  longitudinalemenc 

a.  Arsenic  natiî  aciculaire-radié  ou  palmé  ;  Id* 
Analogue  à  la  variété  de  plomb  sulfuré  qui  porte  ce  nom. 

3«  Arsenic  natif  spêcuîàifé  ;  Btongniart. 

En  couches  minces  à  la  si^faee  de  différentes  pierres  qui  forment 
des  salbandes  de  filons. 

L'AfâCnîc  natif  se  fronce  communément  en  veines  dans 
les  mo^ntagnes  anciennes  et  plue  rarement  dans  celles  de  tran- 
sition. Il  est  en  veines  avec  l'argent  ronge  dans  le  scbiste 
micacé  à  Joachimstal  en  Bobéme  ^  et  avec  la  même  snbs* 
lance ,  dans  le  gneiss  y  à  Frejberg  en  Saxe  et  à  Satnte-Marîe 
aux  Milles ,  en  France.  Il  est  très-fréqoetnmeDt  associa  aux 
minerais  d'argent ,  au  eobah  et  à  l'antimoine ,  comme  dans 


(  447  )    ' 

les  filons  d'ÂlIemont ,  où  il  se  trouve  anssî  en  rognons ,  et 
à  Andreasberg  an  Hartz.  M.  Patrin  Ta  observe  en  niasses 
énormes  dans  le  fond  de  la  mine  d'argent  de  Zmeof  en  Si- 
bérie. On  le  tronye  aussi  en  grande  quantité  dans  les  mines 
d'étain  d'Angleterre,  et  en  concrétions  ou  en  masses  granu- 
leuses, dans  ha  chaux  carbonatée  ou  la  baryte  sulfatée,  en 
Bobéme ,  en  Saxe  ,  en  Norwège  ,  en  Hongrie ,  en  Espagne  , 
en  France ,    au  Chili ,  et  dans  beaucoup  d'antres  pays. 

I  •  Arsenic  natif  tuberculeux-testacé ,  à  cassure  à  grains  très-fins  ; 
du  Chili  :  beau  morceau  donné  par  M.  Thibaud. 

1 .  a.  Morceaux  de  la  même  variété ,  du  Hartz  et  de  la  mine  de 
Galilée ,  en  Saxe, 

1.  b,  A.  n.  concrétionné'Corrodé  ;  de  Joachimstal  en  Bohème. 

3.  c.  Morceaux  de  la  même  variété  avec  chaux  carbonatée  lami- 
naire, quarz-hyc'ilin  et  fragmens  de  schiste  micacé;  de  Ste.  Marie 
aux  Mines  ,  dans  TËmpire  français  ,  et  de  Saxe. 

2.  Arsenic  natif  bacillaire  *,  dans  la  chaux  carbonatée  lameU 
laire  blanche  de  Bieber  en  Hanau  :  échantillon  donné  par  M.  Haiiy* 

3.  Arsenic  natif  lamellaire  y  avec  A.  n.  concrétionné  a  petites 
écailles  et  chaux  carbonatée  disséminée;  de  Orawitzka  dans  le 
Bannat. 

On  trouve  la  même  variété  à  Kapnick  en  Transylvanie ,  dans  une 
chaux  carbonatée  manganésif ère  rose*  (^Tom;^,  iSiâ.J 

.  4.  Arsenic  natif  amorphe ,  compacte  ou  à  grains  extrêmement 
Bas ,  avec  cuivre  gris  disséminé  et  quarz-hyaiin  ;  de  Wittichea  en 
Souabe. 

4.  a.  La  même  variété  avec  TArsenic  testacé  et  l'Argent  anûmo- 
*  nié  sulfuré  ,  du  même  pays. 

n*.  Espèce.  ARSENIC  OXYDÉ. 

(Première  partie,  p.  162.  ) 

Arsenic  blanc  cristallin  natif  et  Chaux  native  d'arsenic ,  R.  D.  — 
Arsenic  oxydé,  DbB.— Id. ,  DeIsKU,^' ^rsenikbliithe ^  Karst. — 
Mimera  d'arsenico  calci/brme ,  Petr.  —  Cal  nativa  de  arsenico  , 
Herro.  — "AflfiVe  Cidx  of  Arsenic,  Kirw.  —  L*Arsenic  oxydé 
xiatif ,  Brcck. 


>-y 


(  448  ) 

TARIBTis   DE   FOnMBS, 

t.  Arsenic  oxydé  primitif  ; 

l/Octttidre  réguliei^  ;  Hafiy.^  Tabl.  comp.  p.  io8. 

a.  Arsenic  oxydé  concrétionné'fibr^ux  ;  \ 

En  petits  mamelons,  partie  fibreux  et  partie  grenus ,  sur  Targile,' 

de  Bieber  en  Hanau  ^  où  cette  variété  a  été  regardée  comme  de  la 

Chaux  arseniatée.  (  Haûy,  1808.  )  ' 

5.  Arsenic  oxydé  bacillaire-conjoinù  ; 

£n  aiguilles  prismatiques  réunies  longitudinalement ,  de  couleur 
blanc-jaunâtre  et  rouge  de  cbair  ^  tfur  ime  matrice  argilo-ferrugi- 
neuse  qui  parole  avoir  éprouvé  Taction  du  feu  ;  de  Tlle  de  la  Gua- 
deloupe ? 

AITMOTÀTIOITS. 

L'Arsenic  oxjdé  se  tronve  à  la  sarface  on  dans  le  voisi- 
nage de  certaines  mines  arsenieales  «  et  notamment  de  celles 
de  cobalt  ,  sonà  la  forme  d^aîgnîlles  déliées  divergentes  et 
ptns  ordinairement  sons  celle  d'nne  simple  poussière  blan- 
che. Il  accompagne  souvent  le  nickel  oxjdé,  quelquefois 
Tàrgent  ronge ,  comme  à  Joacbimstal  en  Bohén^e ,  et  le 
tellure  auro-plumbifère  à  Nagyag.  On  l'a  observe  également 
sur  l'arsenic  testacé,  h  Andreasberg  au  H^rtz,  et  sur  d'an- 
tres gangues  9  à  Gistan  dans  les  Pyrénées  et  à  Sainte-Marie 
aux  Mines,  dans  l'Empire. 

1.  Arsenic  oxydé  (natif?  )  primitifs  en  beaux  cristaux  translu- 
cides ,  évidés  en  partie ,  groupés  sur  une  gangue  argilo-ferrugi- 
neuse,  âpre  et  fri$ible;    de  Kapnick  en  Transylvanie. 

2.  Arsenic  oxydé  puMndent ,  sur  le  cobalt  arsenical ,  ou  m»^ 
langé  de  nickel  oxydé  et  de  cobalt  arseniaté  ;  de  Saxe,  de  Bohémo 
et  de  France. 

*  IIL«  EspècE.  ARSENIC  SULFURÉ. 

Rauschgelb,  W.  et  Karst^  —  Arsenico  mineralizzato  dal  soU 
yb  ,  Petr.  —  Oropimente ,  Herro.  —  Mineralized  bi  Sulfur  Arsc" 
nie  Ore  ;  Kirw.  —  Orpiment,  Thoks.  —  Le  Realgar ,  Brocb.  — * 
Arsenic  stdfuré ,  Broxco.  \ 


(449) 

CARACTEBES. 

(ffaûjr,  Ann.  du  Mus.  t,  16,  p  19  à  34;  1810.  ) 

Forme  primitii^e  Prisme  oblique  a  bases  rbo/nbes,  dont  les  pant 
sont  inclinés  entrVux  de  72  '  8'  et  de  »  ©7  ^  4^  ^  rincidence  de  P  sur 
11  est  îo3*  56'  et  celle  de  P  sur  H  1 14'^  6'. 

Les  observations  que  M  Hauy  a  faites  sur  les  cristaux  d'Arsenic 
sulfuré  rouge  de  Kapnick  et  sur  un  morceau  d'Arsenic  sulfuré  jaune 
cristallisé  dont  les  formes  sont  analogues  ,  ne  lui  permettent  plus 
de  douter  que  ïes  raolé(  u'es  intégrantes  du  Reaîgar  et  de  l'Orpiment 
ne  soient  semblables.  D'où  il  résulte  ,  dit-il  ,  que  l'Arsenic  sulfuré 
constitue  une  espère  unique  très-distinguéel  du  Soufre  ,  et  qui  doit 
être  seulement  divisée  en  deux  sous  espèces,  d'après  la  diversité 
des  couleurs  qu'offrent  alternativement  ses  individus.  (  p.  3a.  ) 

l2a  variation  des  analyses  ne  doit  pas,  suivant  le  même  savant , 
être  un  obstacle  à  leui"  rapproebement,  M.  Proust  ayant  prouvé 
qu'à  une  cbalenr  suffisante  ,  TOrpiment  se  fond  sans  émission  d'au- 
cun g.  z  et  qu'en  se  refroidissant  il  prend  l'apparence  du  Realgar. 

C'est  à  M.  de  Monteiro ,  minéralogiste  portugais  d'un  mérite 
distingué,  que  nous  sommes  redevables,  dit  M.  Haiiy ,  des  observa** 
tions  qui  ont  donné  naissance  à  ces  résultats  Ce  savant  ayant  exa« 
miné  avec  beaucoup  d'attention  des  cristaux  d'Arsenic  sulfure 
rouge  de  Kapnick ,  décot^vrit  dans  l'aspect,  de  leurs  formes  i'em- 
,  preinte  évidente  d'un  prisme  rbomboïdal  oblique ,  du  genre  de  ceux 
qui  offrent  les  formes-  primitives  du  Pyroxène  et  de  l'Amphibole. 
Idém.  cité  ,  p.  26.  • 

Vovez  au  sujet  des  deux  sous-espéces.  d'Arsenic  sulfuré,  le  mé- 
moire de  M.  Tbenard,  inséré  dans  le  Sg*.  volume  des  Annales  de 
Cbimie ,  p.  284  à  292  ,  et  une  note  de  M.  Proust,  J.  de  Ph.  t.  49 , 
p.  4^1  et  4^^* 

I.  ARSENIC  SULFURÉ  ROUGE. 

(  Premijèrepartie ,  p.  i63.  ) 

Rubîne  d'arsenic ,  Renlgar  natif  et  Soufre  roupie  des  volcans  ; 
^.  D.  —  Id. ,  et  SandHrac  ,  Oxvde  d'arsenic  sulfuré  rouge ,  Db  B. 
—  Reidçr  natif,  Arsenic  sulfuré  au  minimum  ,  Dclam.  —  Rothes 
Kai^schgelb ,  W.  -^Dichùes  Rauschgeîb ,  Karst.  —  jirsenieo  rosso  , 
fi/ffolgar  ;    VvsUL^'^OropjmcTWB  roxa  ,  Hj^rq*  —  Realgar,  Kirw. 

.    39 


(  45o  ) 

—  Red  Orpiment,  TflOMS.  —  LeRealgar  rouge,  Baoch.  —  A.  suU 
realgar,  Brono.  , 

.«  VABIBT£8   DE    FORMES. 

1 .  Arsenic  sulfuré  rouge  prin^itif;  de  Kapnick.  \ 

Cette  variété  a  été  ('bservée  par  M.  de  Mouteîro,  dana  la  beilft 
collection  de  M.  Bruun-Neergaard. 

3.  Arsenic  sulfuré  rouge  octo  décimal  \  Id^ 

Prime  k  8  pans,  sommets  5  faces  :  la  plus  grande  de  ces  faces  est 
située  parallèlement  à  la  base  de  la  forme  primitive  ;  les  4  autres 
sont  placées  deux  à  deux  sur  les  angles  solides  aigus. 

3.  Arsenic  sulfuré  rouge  bis-décim^d  ;  Id. 

Prisme  à  lo  pans  ;  sommets  à  5  faces,  comme  dans  la  Tariétc 
précédente.      * 

MM.  Haijy  et  de  Monteiro  ont  observé  trois 'autres  variétés  distin- 
guées des  prérédentes  par  des  facettes  additionnelles  ;  mais  qui  sont 
trop  étroites  pour  se  prêter  aux  applications  de  la  théorie. 

Le  premier  de  ces  savans  s*est  assuré  en  outre  c[ue  les  cristaux  pro« 
duits  par  la  sublimation,  dans  les  Volcans,  se  rapprocboient  des 
variétés  2  et  3  par  leurs  formes  ,  quoique  leur  prisme  fût  beaucoup 
plus  alongé ,  et  qu'ils  offroient  aussi  la  même  division  mécanique. 

Analyse  du  Realgar ^  par  Kiaproth,  compar^àceljedelaméai* 
substance  par  M.  llieuard. 

iClaproth,  Thenard, 

Arsenic. 61     •     . ^5 

Soufre 33     .     . 25  , 

Perte 1     .     .     : o 


1 00  I 00 

ANNOTATIONS. 

.L'Arsenic  snlfaré  ronge  se  rencontre  ordînaîrement  dans 
des  velues  de  terrains  primitifs ,  et  notamment  dans  le  schiste 
argilenx  ^  à  Schneeberg  en  Saxe^  11  accompagne  difFcrentes 
fiobstances  ,  comme  l'arsenic  natif.  Ta rgeot  antimonié  sal« 
furê  y  le  plomb  ,  lé  fer  et  le  zinc  sulfurés  ,  ie  quarz ,  la  ba- 
ryte snifatée  ,  le  chaux  carbonatée  ,  etc.  (  Brockanù  ).  Les 
mines  de  Kapnick  en  Transylvanie,    de    Jaachim«tal    en 


(451  ) 

Bohème  et  celles  àe  Brauosdorff  et  de  Marîemb'èrg  en  Saxe , 
«n  ffiuriiUsefit  de  beaux  efi^tëit^.  Il  est  dissëminép^rpetiteft 
Qfiasiies  oo  en  grains  dans  la  Dolomie  ,  au  Saint-Guthard  , 
avec  le  cuivre  gris  et  le  fer  snlifirrë.  On  le  trouve  ansâi  ,  mais 
pl«s  i-arement  dans  )«fs  terrains  secondaires  ,  avec  rarsenic 
snlfurëjatane.  Il  existe  encore  en  cristaux  parmi  les  produits 
dn  Vésuve  ,  à  la  Solfatarre  de  Pouzzoles  ,  et  dans  d'antres 
Toléans  :  tel  est  le  .soufre  rougç  de  la  Gna.deIou^  et  le 
Keagar  en  stalactites  d'un  rouge  yif ,  du  volcan  de  la  pro»« 
vincede  Bango  dans  l'ile  deXiuio  au  Japon.  (  jj?.  -de  Vlsle,  ) 

On  en  trouve  de  grandes  masses  4^ns  la  mine  d'étain  de  K-iaiitu , 
à  cinq  journées  de  Nankin  rM-^le^Camus  en  a  eu  un  mcrceau  qui 
pesoit  28  livres  (  1 3  kilogrammes  ).  Ce  même  naturaliste  a  du  realgar 
travaillé  au  centre  duquel  est  une  vejne  de  spath  calcaire.  (  Sage  ^ 
J.  de  Ph.  t.  54,   p.  3i3.  ) 

1.  Arsenic  sulfuré  rouge  cristallisé ,  avec  A.  s.  r>  amorphe,  sur 
(|uarz-hyalin  concrétionné  ;  de  Felsobanya  en  TramyWâmiei  ♦'  ' 

I .  a.  A.  s.  cristallisé ,  altéré ,  -  sur  Hornsiein  gris  ;  de  *Ste.  Marie' 
flux  Mines  9  département  du  Haiit-Rhin»  .    •«  •      ..... 

a.  Arsenic  sulfuré  rouge  prismatique ^  en  'argtiilles  à  sommets 
Êracturéa  ,  d'un  beau  rouge  orangé ,  à  là  surface  d*uAe  couche  de  zinc* 
sulfuré  mélangé  de  cuivre  gris ,  et  incrustant  des  cristaux  de  quarz- 
hyahn  radié;  de  Kapnickeja.Trans vivante»  *  •  . 

3.  Arsenic  sulfuré  rouge  en  orist^ux  gFanulifQcaxes^.sur  la.  lave 
altérée  ;  de  la  soufrière  de  la  GuadcJoupe>?  ...  'f 

4.  Arsenic  sulfuré  rouge  amorphe  oj»  iiiriws/^,'  sur.,le  ^quarz;  de 
Transylvanie.  ,:•..'. 

4.  a.  La  même  variété  disséniinée  dans  l'A.  s.  jaune  laminaire  ; 
4e'  CMilapian,  dans  le  même  pays. 

■'  '  '       '  '       V       

II.    ARSENIC    SULFURE    JAUNE. 
(  Première  partie',  p.  164.  ) 

Orpiment  natif,  Orpin  ou  Arsenic  jaune  fossile;  R.D.  — Orpi- 
ment, Oxyde  d'ar^jéttic  «ulfiÉré  jauue;  Dr.  B.  —  Id.  ,  et  Arsenic  sul- 
furé au  maximum;  DBr.AH'—OelùesB:auéchgelùy  W.  —  BLttrï- 
^es  Kausckgelb ,  K.AasT.  —  Jlrsenico  giallo  ,  Orpimemo  ;   Petu. 


(450 

—  Oropimeme  snîorillo  »  Heuko. -^  Orplmâm ,  Kiaw*—  Y^lm^ 
Orpiment,  Tbous,  —  Le  Realgar  jaune\  BaocH.  —  A.  $.  oirpi* 
ment  ,  Broko- 

CÂBAGTEEES* 

Cetre  sous-espèce  diffère  principalemeitt  de  celle  qui-  pr^ède/ 
par  sa  cpuleur  et  par  la  flexibilité  de  ses  lames.  Nous  avons  vu  plus 
haut  (  p*  449  )  4u'e^^c  esc  susceptible  d'offrir  des  formes  analogues 
aux  siennes. 

Analyse  de  TOrpiment ,  par  Klaprotb ,  comparée  à  celle  du  mém« 
minéral  par  Tbenard. 

Klaprotk,  Tkenard, 

Arsenic 68,0     .     .     .     •     t     .     .     57 

Soufre 5o,5     .......    45 

Pert« 1 ,5 •       o 

100,0  100* 

AKNOTATiaift. 

UArsenîc  snlfor^  jauoe  appartient  principalement  aiiK 
montagnes  secondaires,  dans  les  veines  desquelles  il  ae 
tronve  ordinairement  ,  en  masses  feuilletées  et  quelquefois 
en  concrétions  on  en  masses  compactes,  avec  la  chaax  car- 
bona^tée  compacte ,  le  quarz  ,  le  fer  sulfuré,  le  cuivre  pjri- 
tenx  ,  etc.  11  accompagne  l'argent  rouge  superficiel  à  Wit- 
ticlien ,  en  Souabe ,  dans  le  granité  (  Tondi  )•  Il  est  très- 
communément  engagé  dans  Targile  ,  comme  à  Moldava  et  à 
Saska  dans  le  Bannat.  On  le  trouve  aussi  à  Nagjag  et  à 
Ohlal^pos  ;  eu  Transvlvauie,  h  Felsobanya  en  Hongrie,  ca 
r^atoliè,  au  Hartz  ,  à  Zimapan  au  Mexique,  etc. 

I.  Arsenic  stilfaré  jaune  laminaire,  en  masses  entièrement  com- 
posées de  lames  séparables  striées  et  transparentes  ^  de  Moldava 
dans  le  Bannat* 

• 

I.  a,  K.  s.  jaune  laminaire ,  avec  A.  s.  rouge  granuliforme ,  dii-»^ 
séminé  ;  dé  Transylvanie. 

I.  ^.  A.  s.  jaune,  en  masses,  sur  le  quars,  avec  fer  sulfuré  blaac 
granulaire,  disséminé  ,  etc.;  du  même  pays. 

ii.  Arsenic  sulfuré  jixuae. lamellaire* 


(455) 

3.  Arsenic  lulfnré  jaune  concrétionhê  ^  jaune-verdâtre  ;  de  Mol- 
«Uva  dans  le   fiannat   :    échantillon    donné    par  M.  Haiiy. 

4«  Arsenic  sulfuré  jaune  sub»schistoîde  ou  compacte,  jaune  ;  du 
Tfa'^ta^  pays. 

DIXIÈME     GENRE. 

MANGANESE. 

MANGANÈSE   NATIF    ? 

.    Mine  de  manganèse  native  ;  De  t*.  Petrouse  ,  Mémoires  de  TA- 
cadémie  de  Toulouse  de  178a,  t.  i ,  p.  a56  et  257. 

M.  De  la  Peyrouse  ,  Correspondant  de  Tlnstitut  Impérial,  a  dé- 
crit sous  le  nom  de  Mine  de  manganèse  native  un  minéral  trouvé 
par  lui  sur  la  montagne  de  Rancié',  vallée  de  Yicdessos  ,  dans  le« 
JPyrénées-Orientales ,  parmi  d'autres  variétés  de  manganèse,  «  uu 
^and  nombre  de  minéralogistes  et  de  chimistes  ,  dit  M.  John  qui 
rapporte  ce  fait ,  ont  contesté  la  vérité  de  celte  découverte ,  fondant 
leur  opinion  sur  la  facilité  ^vec  laquelle  le  manganèse  artificielle-» 
jnent  préparé  tombe  en  poussière  à  fair.  Je  crois  cependant  qu'il 
peut  se  présenter  du  manganèse  natif,  pourvu  qu-*il  soit  uni  à 
d'autres  métaux  ;  car  j'ai  observé  que  si  par  hasard ,  il  se  rombinoi^ 
cil  manganèse  une  petite  quantité tle  fer  provenant  de  la  poussière 
de  houille  ^vec  laquelle  le  creuset  est  brasqué  ,  le  culot  n'éprouvoit 
aucune  altération  à  Tair ,  et  pouvoit  être  conservé  sans  risque  dans 
un  flacon  bouché.  Dans  cet  état  il  possède  une  certaine  malléabi- 
lité et  est  attiré  par  Taimant.  «  {John  ^  de  Berlin  y  sur  le  Manga- 
nèse ,  J.  de  M.  JE.  22. ,  p.  264>  ) 

Le  Manganèse  natif  de  la  mine  de  Sem  ,  vallée  de  Vic- 
dessos  ,  étoit  en  bontons  un  pen  appliaijs ,  salissant  les  doigts,^ 
xnallcables  jusqu'à  on  certain  point  ,  siyant  le  tissu  lamellenx 
et  la  couleur  du  manganè.<6  métallique.  Il  n'étoit  point  atti- 
rable  à  l'aimant.  (  De  la  Peyrousé  ^  Acad.  deTonlouse ,  t.  », 
p.  a56 ,  ou  J.  de  Ph.  t.  a8 ,  p.  6&.  ) 

^^  Espèce.  MANGANÈ^SE  OXYDÉ. 

(  Première  partie  ,  p>  166  et  suiv.  } 

'  Mangaxïèie  oxydé  métalloïde  gris ,,  cristallisé  ou  aciculair».  -<^ 


(  454  ) 

Ox.  de  m.  rrisrallisé  et  Ox.  de  m.  fibreux,   dun  éclat  métallique; 

DeB. Manganaise  cristallisée  et  M,  eii,aiguilles,  R.  D.  —  Blà'hr- 

ériges  et  Strahliges  Granbraunstçinerz ,  W.  —  S.  Graumanganerz , 
Karst.  —  Manganèse  cristallizato ,  Petr.  — Manganesa  radiada, 
HerAo.  —  Striated  ou  Fibrous  Manganèse  Ore  ,  Grej  Ore  of 
Manganeie ,  KiKw.  —  Radiaèed  etFoliated  Grey  Ore  of  Manga- 
nèse ,  Thoms.  —  Le  MaDganèse  gris  rayonné  et  le  M.  g.  lamelleuz  , 
CnocH.  —  M.  métalloïde  chalybin  ,  Broito. 

M.  ox.  ni,' compacte  \  concrétionné  ou  amorphe.  —  Ox.  de  m. 
compacte  ,  infirme  ,  d'une  casf>u^  luisante ,  etc.  O&JB*  —  Dicktes 
G.  B. ,  W.  —  Var.  di^  SchwarzeisfnfUin,  du  même.  —  Dicktes  G. 
M.  y  Karst  —  Manganesa  negra,  Heri^o.  —  Compact  Grey  Ore^ 
Thoms.  -—Le  M.  g.  compacte  ,   et  le  M.  noir  de  Baoco. 

M.  ox.  argentin»  —  Chaux  de  manganèse  argentin,  De.i^a  Pet- 
bouse.  —  ^  ulg.  Fleurs,  de  manganèse.  -^  Manganschanm ,  Karst. 

—  Brannstèinsckaum,  -r-  Espuma  de  moiiganesa ,  Harbo.  -—  H« 
m.  argentin,  Brqkg. 

M.  ox.  noirr-ùrùadtre ,  concrétionné  ou  en  masses  terreuses.  — 
Manganaûe  en  cbaux  noire  ou  brune ,  en  efflorescence ,  etc.  R  D. 

—  Oxyde' de  manganèse  friable  tL>B  B.  —  Zerreibliches  et  Verhary 
têtes  Sckwarzmanganerz ,  Karst.  *^  Vor.  du  Brauner  Eisenrahm 
de  W.  —  Min.  di  M.  nere  e  brune ,  Pxtr«  —  Oere  de  Manganesa , 
Herr<^.  "^  Earthy  Ockre  of  Manganèse ,  KiRir.  —  Var.  du  M. 
-gris  terreux  de  Broch.  -^  M.  terne. terreux ,  Brokg. 

M  <JX.  ^ôrrtfwa?  bituminifère.  —  fP^ad,  Karst.  —  Sckwarzer 
PTad,  WïmBNMAWN.—  Sruznndliches  Brannsteinerz—'M.aiBganèse 
inflammable ,  Beurard.  — Blackwad  de»  Anglais.  —  Var.  du  M. 
terne  terreux  de  Brong.  '  ^ 

Le  Mang'anèse  oxydé  appartient  principalement  «nx  mon- 
tagnes primitive  $  mais  il  s«  rencontre  anssi  aill^tirs.  On  le 
trouve  tantôt  en  filons  et  tantôt  en  masses^  dans  le  gneiss 
on  le  granité  y  comme  à  Saint.. Marcel ,  dans  la  vaD^e  d'Aosie, 
en  Piémont,  et  à  la  Romanèche  près  de  iVlâcon  ,  départ, 
de  Saône  et  Loire  fl  est  quelquefois  déposé  en  concliea 
dans  la  pierr<;  calcaire  compacte;  et  c'est  ainsi  qu'il  se 
niohlre  à  Saint- Giiigmipli ,  sur  les  bords  du  lac  de  GcncTe, 


(.455) 

près  ,dès   iiochers  de  Meillerie  ,   et  à  Vongy  ,  département 
de  la  Loire  :  il^  est  dans  le  jaspe  à  Monteuero,   département 
des  Apennins.  Ce  minéral  accompagi^e  souvent  les  mines 
de  fer  et  en  particulier  le  fer  oxydé  brun,  compacte  ou  fi* 
brenx.  Il  forme  d^s  dendrites  dans  les  fissnres  des  roches 
ou  il  est  renferme.  Celles-ci  le  présentent  rarement  sons  des 
formes  cristallines  bien  nettes  ,  mais  pins  communément  en 
aiguilles. brillantes  ,  quelquefois  en  ipasses  terreuses  légères 
et  comme  spongieuses  ,  mélangées  de  fer  oxydé  ,  et  eu  mas- 
ses compactes  mêlées  de    matières   terreuses.    Cette  subs* 
tance  est  exploitée  dans  une  multitude  dVndroits  delà  Saxe, 
de  la  Bohême  ,  de  Ja  Hongrie ,  de  la  Transylvanie ,  du  Hartz  y 
de  r Angleterre  et  de  la  France  (i)  où   les  départemens   de 
la  Moselle  et  de  la-Sarre  en  coffrent  d'intéressantes  exploi- 
tations. On  en  trouve  aussi  en  Toseane  ,   en  Espagne,  au 
Mexique  (2) ,  à  l'île  de  Cuba  ,   etc.  ,  etc. 

(i)  MM.  Cordier  et  Beaunier  ont  publié  dans  le  t.  10 ,  du  J.  des 
M.  un  mémoire  très^importaut  survies  Manganèses  oxydés  suscepti- 
bles d^étre  employés  dans  les  arts,  et  en  ^particulier  sur  ceux,  que 
renferme  le  sol  de  la  France  >  d'où  il  résulte  que  notre  pays  n*a 
rien  à  envier  sous  ce  rapport  à  aucun  autre  et  qu'il  renferme  des 
manganèses  oxydés  txès-'purs  ,  propres  à  être  employés  dans  les 
verreries  ,  et  d'autres  qui  le  sont  moins;  mais  qui  peuvent  servir  à. 
Ja  confection  de  l'acide  muriatique  oxygéné  dont  M,  le .  sénateur 
comte  BerthoUet  a  fait  une  application  si  ingénieuse  au  blan- 
chiment des  toiles  et  des  cotons.  Les  premiers  viennent  ,de  Tboley  , 
département  de  la  Moselle  et'  de  la  Komanèche ,  près  de  Mâcon  ^ 
départ,  de  Saône  et  Loire,  et  les  seconds  de  St.  Micaud ,  même  dé- 
partement ,  de  Suquet  ,  départ,  de  la  Dordogne  ,  et  de  Laveline 
près  de  St  Diez ,   départ*  des  Vosges. 

Ce  minéral  auquel  on  dcmnetlansle  commerce  les  noms  de  Mine 
éle  maTiganaise ,  Magnésie  noire ,  Pierre  de  Périgucux ,  Saçon  des 
^verriers ,  se  trouve  dans  beaucoup  de  lieux  différens  de  la  France» 

La  Pierre  de  Périgueux ,  que  l'on  nomme  dans  le  pays  pierre  de 
couleur^  ne  se  trouve  pas  dans  les  environs  de  cette  ^ille  ;  mais  à 
8  lieues  vers  Saint-Jean-de-Colle  ,  dans  le  district  d'Exideuil ,  caa- 


(456) 

on  Se  Thiviers  ,  départ  de  la  Dordogne.  Elle  est  particulièrement 
abondante  au  bumeau  de  Saquet ,  ou  Suquet ,  dépendant  de  la  com- 
mune de  Saint-Martin  de  Fresseingas ,  en  morceaux  épurs  à  la  sur- 
face du  terrain  et  à  quelques  pieds  de  profondeur  dans  une  terre 
argileuse  jaunâtre ,  mêlée  de  beaucoup  de  jaspe  jaune  tendre ,  à 
Tétat  de  Pechstein  ,  quelquefois  parsemé  de  dendrites  noires  élé- 
gantes ,  formées  par  le  manganèse  Ou  Vy  trouve  en  rognons  à  peu 
près  de  même  que  les  mines  de  fer  de  transjtort.  M.  Giilet  y  a  ren- 
contré une  m  sse  de  Pechstein  jaunâtre  ,  enveloppant  un  beau 
groupe  de  m  lîg  mèse  en  stalactite  mamelonné  et  tendre.  II  en  a 
rap,>orté  quelques  morceaux  qui  oiTrent  le  velouté  le  plus  agréable; 
Il  s'en  trouve  du  poids  de  plusieurs  livres.  Le  lieu  où  se  trouve  cette 
^iue  de  manganèse  ,  est^  élevé  et  situé  au  passage  du  calcaire  aa 
'  gneiss  qui  touche  au  granité.  Tout  ce  qui  Tenvironne  du  côté  dn 
nord  et  du  couchant  est  de  gneiss  :  le  terrain  calcaire  le  borne  au 
midi.  (  Bulletin  philomatique  y  t.  i ,  p.  72  et  jZ.  ) 

M.  De  la  Peyrouse  a  fuit  connoître  dans  le  tom.  i5,  du  J.  de  Pli. 
p.  67  à  74  )  et  dans  «un  Traité  des  mines  de  fer  du  comté  de  Foix  ^ 
les  nombreuses  variétés  de  manganèse  oxvdé  que  fournissent  les 
ritbes  mines  d^fer  de  la  montagne  de  Rancié ,  près  le  village  de  Sem  ^ 
vallée  de  Vicdessos,  déjiart.  de  l'Arriège  ,  et  celks  de  Lapineuse 
près  d'Arles ,  départ,  des  Pyrénées-Orientales  II  nomme  Manga^ 
nèse  satinée  ,  une  variété  de  M.  ox.  concrétionné-fîbreux  dont  le 
tissu  est  absolument' le  même  que  celui  de  certaines  hématites. 

«  Il  se  trouve  en  abondance  et  s'exploite  avantageusement  à  Bre- 
tennich,  prèsDachstuhle,  départ,  de  la  Sarre  II  y  est  presque  lou- 
eurs en  aiguilles  brillante?  prismatiques  se  croisant  en  tous  sens* 
'Il  offre  des  morceaux  très  -  intéressa ns  pour  les  minéralogistes* 
i^Ditkamel  fils ,  J.  des  M  t.  ^5  ,  p  326.  ) 

M.  Delametherie  a  découycrt  à  D}  o ,  proche  l'ancienne  abbaye 
de  Sept-Fonds,  département  de  l'Allier  ,  du  manginèse  oxydé  ea 
rognons  ,  parmi  les  débl.us  d'une  carrière  de  marbre  en  morceaux 
propres  à  faire  du  moellon.  Le  filon  est  situé  presque  sur  le  bord 
même  de  la  rivière  du  coté  de  Dyo.  Sa«profondeur  est  peu  consi- 
liérable  et  sa  largeur  de  4  à  5  pieds.  (  J.  de  Ph.  t  60  ,  p.  47^  ) 

Il  existe  une  mine  du  même  minéral  sur  la  mobtagne  de  jaêpe  de 
Jtlontenerp  qui  domine  à  l'est  le  village  do  la  Rocbetta  et  à  2  myria- 
mètres  nu  nord  de  sa  métiiterranée  et  de  la  ville, de  L  Spezzia.  L« 
minerai  consiste  en  un  oxyde  compacte ,  tantôt  presque  pur ,  tan^ 


(45?) 

Xbt  mêlé  intimement  de  matiére^quarzeuse.  Il  est  disposé  par  veinct 
ou  eri  rognons  dans  une  couche  de  jaspe  à  très-grandes  taclies  jaunes  j 
rouges  ,  violettes  ou  noiiâties  On  trouve  aussi  sur  Jes  blocs  super- 
ficiels de  cet  amas  ,  quelques  traces  de  cuivre  carbonate  vert.  On 
trouve  des  indices  de  mniignnèsc  oxydé  au  milieu  des  montagnet 
qui  soni  entre  Levant o  et  Borghetto  ,  dans  le  lit  du  petit  torrent 
de  Vaï  d'Anna  ,  à  ^5o  mètres  de  distance  de  Fagiona  ,  arrondisse- 
ment de  Sarzane,  dans  le  même  dépo^tejnent.  (  Cordier^  J.  des  M. 
t.  36  ,  p.  108  et  suiv. 

M.  Faujas-Saiut-Fond  a  trouvé  dans  le  voisinage  de  la  riche  min« 
de  fer  oligiste  compacte  de  là  Voulte  (  Ardèche  )  dont  on  lui  doit  la 
découverte  ,  une  variété  de  Manganèse  ox)jié,  d'un  brun-jàunâtre,- 
analogue  au  l^ad  de  Karsten ,  qui  est  associée  au  l)icume  et  a  pour 
gangue  le  fer  spathique» 

(2)  Le  Mangmèse  que  M.  Ramirei  a  découvert  récemment  à 
"l'île  de  Cuba  me  paruit  en  général ,  dit  iM.  de  Humboldt,  beaucoup 
moins  abondant  dans  rAmêiiqnep^c|uinoxiale  que  sous  les  climats 
tempérés  de  l'ancien  contient.  A  rbuest  de  la  ville  de  Cuenca ,  dans 
le  royaume  de  Qutto  ,  il  existe  du  mwng  «nèse  gris  terreux  ,  qui 
forme  une  couche  dans  lé  grès.  (  Statistique  de  la  Nouvejle-Ëspa- 
i;ne ,  t.  a  «  p.  583.  ) 

I,    MA^!GA^VBSB    OXYDÉ    METALLOÏDE    GRIS. 

1.  Manganèse  oxydé  métalloïde  gris  ijim^rioctonfll ,  en  cristaux 
groupés  ,  dans  les  cavités  du  M.  ox.  m.  aciculaire-rddié  ;  de  Ilfeld 
au  Hartz  :  donné  pnr  M.  Haiiy. 

2.  Ma  nganèe  ox>  dé  métalloïde  dioctaèdre ,  petit  cristal  isolé; 
du  même  pays.    ' 

3.  Manganèse  oxydé  métalloïde  prismatique  ou  bacillaire  ,  avec 
baryte  snll'até^^  laminaire,  sur  M  ox  m.  Irimdlaire  et  M,  ox.  noir 
bleuâtre  concrérionné  »fibreux;  de  Ilfeld  au  Hartz. 

3.  a  Morceaux  de  la  même  variété ,  en  aiguilles  entrelacées,  de 
différentes  grosseurs  ;  du  même  pays  ;  l'un  d  eux  a  été  donné  par 
feu  !Vf  Brongniart,  Professeur  de  Chimi^  appliquée  aux  arts  au 
jBliIuséum.     • 

4.  Manganèse  oxydé  mèisMoiàe.aciculaire-' radié,  en  aiguilles  de 
diflférentes  grosseurs ,  avec  baryte  suW'aiée  ;  du  Hartz  :  suite  de 
morceaux. 


-\ 


1 


(458) 

4.  a.  M,  ox.  m,  aciculaire-entrelacé  ^  dans  les  cavités  du  M.  ox^ 
m.  granulaire-compacte  ;  du  même  pays. 

4.  b.  La  même  variété  en  petits  cristaux  lamelliformes  trés-bril- 
lans,  sur  le  fer  oxydé  hématite  concrétionné- fibreux  ;  de  Schmalkade 
pavs  LÎe  IXassau, 

5  Manganèse  oxydé Jîbro-grannlair&,  gris,  sub-métalloïde ,  avec 
fer  sulfuré  disséminé  ;  du  pays  de  Nassau. 

6.  Manganèse  oxydé  métalloïde  granulaire'-massif  ^  avec  M.  ox. 
m.  aciculaire  ;  du  Hartz  :  envoi  du  maréchal  duc  de  Trévise. 

.  7.  Manganèse  oxydé  sub-métalloîde  co;?cr«e^i072ni^-r/î^rettj:,  dont 
les  cylindres  sont  recouverts  de  M  ox  terreux,  noir-^brunàtre  ;  de 
Schmalkade  dans  le  llenneberg,  en  Franconie. 

7.  a.  Autre  morceau  de  la  même  variété  ,  de  couleur  brunâtre V 
dont  les  cylindres  sont  enveloppés  d'une  croûte  de  M.  oxydé  noif 
bleuâtre  compacte  et  un  peu  mamelonné  ;  du  comté  de  Says 
Wilgenstein.      • 

8.  !\Iangfinèse  oxvdé  sub-métalIoide  conerotionfU-^compacte  ,  d'un 
noir-bleiiâtre  ;   du  Henneberg  :  morceau  donné  par  Mv  Heuland. 

.8.  a.  Le  même  en  stalactites  déliées  ;  de  Hongrie. 

8.  b,  M.  ox.  concré donné -botryoî de  ,  noir-bleuâtre  ,  et  bmn  à 
la  surface  ;  de  Ëisenzeche ,  comté  de  Nassau-Siegen. 

9.  Manganèse  oxydé  compacte  ,  noir-hleuatre  ,  recouvert  de  ma- 
melons ou  de  tubercules  lisses  à  la  surface  de  M.  ox.  compacte  ;   de 

'  Schmalkade  :  donné  par  M.  Heuland. 

II.    MANGANfSÏÏ    OXYDÉ    METALLOÏDE    ARGENTIN. 

1 .  Manganèse  oxydé  rnétalloîde-argentin. ,  en  couches  minces  k la 
surface^du  fer  oxydé  hématite  concrétionné  fibreux,  dans  le  Fer  ox. 
massif  ;   de  Huttenberg  en  Çarinthie  :  plusieurs  morceaux\ 

2.  La  jmème  variété ,  avec  lé  M.  ox.  brun  luisant ,  sur  un  gangue 
semblable  ;  du  pays  de  Nassau. 

III.    MANGANESE    OXYDE   TERREUX. 

1.  Manganèse  oxydé  brun  lexr eux  psendo'prisnuuiqtip ,  de  Saint- 
Jean  de  Gardonennue  daçs  les  Cévennes  :  découvC|:i'  et  donné  par 
M.  le  comte  de  Chanteîoup.  / 


r' 


/ 


(  459  ) 

a.  Mangaii^e  oxy àè  concrétïon^é'filfteua; ,  brun,  en  masse tfés- 
friable ,  légère  et  extrêmement  tacbante ,  avec  cbaux  carhonatée 
disséminé  ;  de  limenau  dans  la  principauté  de  Henneberg  en  Fran** 
conie  :  envoi  de  Joseph  II. 

3.  Manganèse  oxydé  rarmileuijc  ,  noir-brunâtre ,  sur  quarz  ferru- 
gineux ;  de  âcheibenberg  en  Saxe. 

3.  a.  M.  ox.  ramuleuXj  deiîdritif orme ,  brun,  sur  quarz-lami- 
niforme  ~  bacbé ,  avec  fer  oxyué  jaune-roussàtre  ;  de  ïlmeoau  en 
ïhuringe. 

5/^*'M:  oz.  ramuleux',  noirâtre  à  la  surface  du  quarz  gras; 
de  Sibérie.  *  -  , 

I 

Le  feMsptirh  vert  du  inèràe  |iays  présente  aussi  des  dendrîtes^  de 
mang?inèse  oxydé  terreux.  Vby.'pi  i5i. 

4-  Manganèse  oxydé  testadê,  brtin  ,  en  croûtes  plus  ou  moins 
épaisses  ,' fibreuses  dan^  leur  cassure  et  trèsdégères  ;  de  Huttenberg 
en  Carintbie. 

5  MBiigViKkèséoxyàe/iiligineux  î  brun,  encove  un  peu  fibreux  ; 
masse  artrèmement  légère  ,  dé.  ScbiBalkade  dans  le  Henûebe,rg. 

6.  Manganèse  oxydé  pulvérulent  ou  Juligineux ,  brun-noirâtre  , 
•a  masse  et  incrustant  ;   des  pays  ci-dessus  énoncés.  . 

y.  Manganèse  oxydé  noivkvcidterrçux^  renfermant  des  veinule» 
de  quarz;  de  Tîle  de  Cuba  ;  donné  en  i8o4  pai^  M.  Auguste  Lam- 
bert ,  déjà  cité ,  p.  387. 

Le  nombre  des.  morceaux  .  relatifs  aux  différentes  variétés  da 
Manganèse  \  oxydé  ,  soit  métalloïde ,  soit  terreux  ,  est  d'environ 
min^uante  ;  non  compris  les  échantillons  du  gradin  d'étude. 

PREMIER    APPENDICE. 

MAKGAI^ÈSE    OXYDÉ    NOIRATRE    BARYTIFERE. 

(  Première  partie,  p.  168  ) 

Manganèse  oxydulée ,  Dolomibu. 

Ce  minéral  qui  a  été.  décrit  dd|is  le  plus  grand  détail  par  JOoIo- 
mieu  (  J.  des  M.  t.  4 1  p-  ^2  et  suiv.  ),  est  en  masses  ordinaîreoient 
cellulaires,  et  quelquefois  compactes  ,  noires  à  l'extérieur,  et  d'un 
gris-bleuâtre  dans  lieur  cassure ,  qui  est  gnmulaire  à  grains  très-fins 
et  sub-mét'alloïde. 


(  46o  ) 

'  Il  contient ,  suivant  Tanalyse  que  M.  Vatiqtrelîn  en  a  faîte ,  Oxyde 
Uanc  de  manganèse  3,37 ,  Baryte  1,47  >  Silice o,  i3y  Carbone  o,o4f 
Oxygène  3,37. 

ANNOTATIONS. 

Le  Manpranèse  oxydé  barytifère  constitue  la  masse  pria- 
eipale  djs  la  mine  de  Romanèche.  Dans  sa  pins  grande  parti* 
îl  est  exempt  de  tont  mélange  ;  ce  n*est  que  rarement  qa'on 
le  tromre  comme  empâté  de  spath  fluor  teint  par  lai  d*on# 
coolenr  violette  très -foncée  :  mais  ses  cavernosités  et 
ses  fis.sures  contiennent  nne  argile  ^ris-rongeâtre,  très-fine 
et très-dnctile.  La  surface  delà  mém«  mine  présente  des  mas- 
ses de  manganèse  oxydé  terreux  noir  qui  renferment  queK 
qnefois  des  noyaux  de  la  variété  compacte.  L'amas  en  forme 
de  bande  qui  forme  cçtte.mine  repose  immédiatement  sur 
le  granité  et  occupe  une  partie  de  l'emplacement  da  village 
,  de  Bomanèche  ,  à  environ  16  kilomètres  (  8  lieues  )  au  sud 
de  Mâcou  9  département  de  Saône  et  Loire.  (  DolonUeu  , 
Mémoire  cité.  ) 

1.  Manganèse  oxydé  noirâtre  compacte  ;  de  la  Komaneche  pr^ 
de  Micon ,  départ,  de  Saône  et  Loire. 

SE  C  O  ir  nWk  P  P  B  ND  XC  E. 

*   MANGANÈSE    OXYDE    CARBONATE. 

Manganèse   minéralisé  par  Tacide  aérien ,  Croitstedt.  —  Id. 
Berguan.  — '  Id.  KiRw. 

M.  ox.  c.  rouge  de  rose.  —  M.  ox.  r.  siliciferé  amorphe,  du 
Traité.  —  Var.  du  Manganèse  blanc ,  Ox.  de  M.  couleur  de  rose  , 
De  B.  — Roth  Braunsteinerz ,  W.— •  Roth  Manganerz ,  Karst.  — 
Manganesa  roxa ,  Herrg.  —  Red  Ore  of  Manganèse ,  Kirw.  — 
Carbonate  of  Manganèse  ,  Thoms.  —  Le  Manganèse  rouge  , 
Brocb.  ^»  M.  lithoîde  rouge  ,  Brono.  —  Manganè&e  carbonate , 
Leubvre.  —  Id. ,  Dëlam. 

M.  ox.  c.  blanc.  —7  M.  ox.  bl.  silicifère  amorphe,  du  Traité.  — 
Manganèse  blanc ,  De  B.  —  M.  lithoïde  blanc  ,  Brong. 

M.  ox.  c.  brunâtre.  —  M.  c.  ferrifère  y  Lelievrs^ 


(  46i  ) 

'     CABACTKBES. 

Tous  les  minéralogistes  sont  aujourd'hui  d'accord  sur  Texistencd 
du  Manganèse  carbonate ,  admise  de{)uis  long-temps  par  Crohstedt ,    - 
Bergman  et  Kirwan,   et  reconnue  depuis  par  M.  Proust   dans  la 
gangue  du  tellure  de  Nagyàg  ;  mais  il  est  très-diffîcilf  de  circons- 
crire nettement  les  individus  qui  appartiennent  à  cette  espèce. 

M.  Lelièvre  ayant  soumis  à  diverses  épreuves  la  gangue  du  tel- 
lure de  Nagyag  et  le  manganèse  rose  de  Sibérie  (  Mémoires  de  l'Ins- 
titut de  1807  '  P*  9^  )  î  *  trouvé  qu'ils  se  fondoient  tous  deux  etk 
Verre  ou  en  émail  violet,  et  cependant  M.  Lampadius  qui  les  a  ana- 
lysés n'a  point  trouvé  d'acide  carbonique  dans  celui  de  Sibérie.  On 
a  aussi  donné  pour  Manganèse  carbonate,  comme  le  remarque  M* 
Lelièvre,  le  Braunspath  rose  de  Kapnick,  qui  est  infusible  au  cha- 
lumeau ,  etc.  Le  minéral  qui  fait  plus  particulièrement  l'objet  du 
mémoire  de  ce  savant  a  l'apparence  d'un  fer  spathique  gris-brunâ- 
tre. Il  est  aussi  infusible  ,  devient  noir  et  attirable,  et  communique 
une  couleur  purpurine  au  verre  de  borax  qui  le  dissout.  Il  est  com- 
posé ,  d'après  l'analyse  de  M.  Descotils  9  d'oxyde  de  manganèse  53  ,' 
oxyde  de  fer  8 ,  chaux  a,  4  r  résidu  insoluble  composé  de  silice  et  de 
)fer  arsenical  4 1  perte  par  le  feu  (  acide  carbonique  et  eau  }  35-, 6. 
(  Mémoire  cité,  p.  91.  ) 

M.  Lelièvre  ayant  promis  de  suivre  son  travail  sur  cette  espèce  y 
nous  attendrons  pour  assigner  des  caractères  plus  précis  à  ces  di- 
verses variétés  que  de  nouvelles  observations  soient  venues  éclaircir 
cette  question  ,  sur  laquelle  il  invite  les  chimistes  jet  les  minéralo- 
gistes à  porter  leur  attention. 

Il  seroit  aussi  utile  d'examiner  quel  r6]e  joue  l*eau  qui  entre  dana 
la  composition  de  certaines  variétés  de  manganèse  terreux  brun  ,1 
et  no^mment  dans  celle  que  M  Karsten  désigne  sous  le  nom  de 
"Wad,  laquelle  en  renferme  17  parties  (  Mineralogische  TabeUen , 
p.  72)  ;  si  elle  est  essentielle  à  sa  composition ,  et  ne  coustitueroil  ■ 
pas  une  nouvelle  espèce  qui  seroit  alors  le  Manganèse  hydraté  ?, 

ANNOTATIONS* 

Le  Manganèse  carbonate  ro^e  se  tronve  à  Kapnick  et  à 
P9^a^ag^  en  Transylvanie  ,  où  il  fait  partie  de  la  gangae  du 
«£linre«  On  l'a  rencontré  également  à  Orlez  en  Sibérie.  — - 


(  4G2  ) 

Le  Manganèse  carbonatée  blanc  ^îent  aussi  de  Transylvaulc. 
•^—  Le  M.  carb.  brnn  ,  décrit  parM^  Lelièvre,  Ini  aroit  été 
dquné  comme  étant  de  Bohême. 

1.  Manganèse  oxydé  carbonate  concrétiofmé-'gloùuli/ôrme  ^  ktism 
lamellaire,  rouge  de  rose,  sur  des  cristaux  de  quarz-hyalin ,  avec 
cuivre  gris  disséminé,  dans  le  quarz  grossier  coloré  en  rose  par 
Toxydc  de  manganèse  ;   de  Kapnick  en  'Transylvanie. 

2.  Manginèse  oxydé  carbonate  concrétionnè ,  blanc-rosé,  sur 
quarz-byalin  drus^que  ,  avec  zinc  sulfuré  lamelldirei,  cuivre  gris, 
etc.  ;   de  Kapnick  en  Tranylvanie. 

3.  Manganèse  oxydé  carbonate  amorphe,  rouge  de  rose ,  avec 
Mangan.  oxydévuoir  disséminé ,  dendritique  ;  d'Orlez  en  Sibérie. 
(  Kôrniges  Rothbrauruteinerz*  ) 

*  IV.  Espèce.  MANGANÈSE  SULFURÉ.  ^ 

(  Première  partie  ,  p.  3i  5.  ) 

Sulfure  de  mangakièM ,  Pboitst.  —  Id.  ,  Delam.  -—  Mangarh- 
glanz^  Ka&st..—  Manganèse  sulBiré,  Babiro. 

CAR  A'CTÈRBS. 

Electricité  résineuse  par  le  frottement ,  quand  le  fragment  est 
isolé  :  HaUjTj  i8o6.  ," 

Forme  primitive.  Divisible  en  prisme  rhomboîdal ,  qui  se  soudi- 
vise  dans  le  sens  des  diagonales  de  sa  coupe  transversale  :  liL  Tabl. 
comp.  p*  1 1  !• 

Action-det  acides.  Traité  par  Tacide  nitrique  affoibli ,  il  ÎMt  une 
vive  effervescence ,  en  dégageant  du  gaz  hydrogène  sulfuré  :  F'au^ 
ifuelin. ,  Ann.  du  Mus»  t.  6 ,  p.  401  et  suiv. 

Action  du  Jeu*  Il  ne  perd  rien  par  la  cbalenr  :  Id, ,  ibid. 

/  Il  est  composé  ,   d'après  l'analyse  de  M.  Vauqueiin  ,   de  85  par- 
ties, de  Mang.in«se  au  minimum  et  de  \S  de  Soufre. 

(  L'analyse  rapportée  par  M.  Thomson  hu  Manganèse  noirC  Sjst. 
de  Gh  trad.  franc,  t.  7 ,  p.  6a3  ) ,  est  celle  du  Manganèse  sulfuré 
de  Transylvanie.  ) 

ANNO  TATI0N8. 

Le  Mano^anèse  sulfuré  se  trouve  à  Nagyag,  en  Transjlva* 
nie,  où  il  est  disséminé  par  petites  masses,  dans  le  manga- 


(  465  ) 

nèse  carbonate  rose  et  le  qaarz  qui  servent  de  gangue  an 
lellare  aurifère  et  plnnibifèrtf.:— •  Leméme  minerai  existe  aa 
Mexique  oit  il  a  été  découvert  par  M.  del  Rio.  (Proust,  J» 
de  Ph.  t.  6i  ,  p.  372,  ) 

1.  Manganèse  .sulfuré  lamellaire  y  noir  -  brunâtre ,  disssémîné 
dans  le  mangaaèse  oxydé  carbonaié  blanc  rosé ,  avec  chaux 
carb.  ferro-iuaganésifére  fibreuse  ,  blanche;  de  Nagyag  en  Trun- 
sylvanie. 

A.  Manganèse  sulfuré  com/»>cfe>  noir-brunâtre,  avec  fer  sulfuré 
et  cuivre  gris  disséminés ,  dans  le  manganèse  oxydé  carbbuaté,  rose 
pâle  et  le  qnarz  ;  de  Nagyag  en  'Transylvanie. 

3.  Manganèse  sulfuré  terreux  ,  en  veines  qui  renferment  de  petites 
cavités  tapissées  de  concrétions  de  manganèse  oxydé  carbonate  rose  y 
dans  le  saxum  metalliferum  ;  de  Nagyag. 

Ces  trois  beaux  morceaux  faisoient  partie  de  l'envoi  d§  Joseph  IL 

*IIIe.  Espèce.  MANGANÈSE  PHOSPHATÉ. 

(  FFemière  partie  ,  p.  169  et  3 16.  } 

Fer  phosphaté ,  Broch.  —  Phospkormangan ,  Kirst.  —  Man* 

.  ganèse  phosphaté,  Brong.  —  Phosphate  oflron  and  Manganèse ^ 

Pitchy-  IronOre,  Thoms.  — Manganèse  et  fer  phosphatés ,  Delaji. 

Le  Manganèse  phosphaté  se  trouve  en  masses  dissémi- 
nées entre  les  lits  du  granité,  aux  environs  de  Limoges ,  dé- 
partement de  la  Haute- Vienne  ,  dans  la  même' colline  de 
Barat  où  Témeraude  existe  en  veines.  Il  7  a  été  découvert 
par  M.  Allnaud  l'aîné  ,  cité  plus  haut ,  p.  109  et  iSg. 

M.  Brochant  a  décrit  cette  substance  sous  le.iiom  de  Fer  phos- 
phaté (  Minéralogie ,  t.  a ,  p  533  ) ,  en  avertissant  toutefois  que  Ton 
pouvoit  aussi  la  regarder  comme  un  Manganèse  phosphaté  ^  puis- 
que ,  dit-il ,  ce  métal  y  est  le  plus  abondant. 

1.  Manganèse  phosphaté  ferrifère  sublarhinaire ,  brun-noirâtre  ; 
de  la  colline  de  Barat ,  aux  environs  de  Limoges  :  morceau  d'un 
beau  volume  ,   donné  par  M.  Alluaud. 

a.  Echantillons  de  la  même  espèce  ,  Tun  subtaminaire ,  Tautre 
mojnpact9. 


(  464  ) 

ONZIÈME    GENRE. 
ANTIMOINE. 

1^.  EspicE.  ANTIMOINE  NATIF. 

(  Première  partie  ,  p.  171.) 

Antimoine  vierg*?  ,  Bomare. — Antimoine  i^atif,  De  B.  —  Id.  ^ 
Dblam.  —t  ld««i  BnocH. ,  etc.  —  Gedîegen  Spiesglas ,  "W.  —  G. 
Spieêsglanz,  Kabst. —  Antimonio  ntuivo ,  Petk.  —  Id,  ,  HEiuia* 
— -  Native  Antimony ,  Kikw. 

L'Ântimoioe  natif  a  ët^  tronvë  d'abord  à  SaTilberg,  en 
Suède  ,  par  M.  Shan-;  il  ëtoit  en  rognons  dans  la  cbanx 
caroonatée  laminaire.  M.  Scbreiber  l'a  observe  depuis  dans 
les  filttns  de  la  montagne  de  ofneiss  des  Cbalancbes  (i ) ,  on  il 
est  associé  au  qnarz  et  à  diverses  traînes  de  cobalt  et  d'an- 
timoine. —  11  est  aussi  disséminé  en  petite  quantité  dans  les 
Teines  argentifères  qui  traversent  le  schiste  argileux  ,  aa 
Hartz  et  à  Cueocamé  dans  le  Mexique.  (  Leonhard*  ) 

(i)  Les  masses  de  ce  métal  y  sont.quelqnefois  très-pures.  J'en  ai 
TU  des  ffiorceaux  polis  de  pîus  de  a  décimé  reç  '  7  pouces)  de  lon- 
gueur,  sur  i5  centimètres  de  largeur.  (  Hèricart.  ) 

1.  Antimoine  na.t\î  lamellaire ,  dans  la  chaux  carbonatée  larni^ 
naire  ,  blanche  ;  de  Carlsfiord  près  de  Sablberg  ,  duiis  le  Wester- 
nanland ,  en  Suède. 

a.  Antimoine  natif  lamellaire,  dans  le  quarz-hyalin ,  avec  fer 
oxydé  résinoïde  brun  ,  incrustant  ;  d' Allemunt  départ,  de  l'Isère  t 
donné  par  M.  Haiiy. 

APPENDICE. 
ANTIMOINE    NAXIF    A  RSENIFIS  R  E.  . 

Mine  d'antimoine  blanche  ou  arsenicale  ,  R  D.' —  Antimoine 
arsenical,  Ds  3  --^  A ntimonio  arsenicale  ,  Petr  —  Régule  d" an- 
timoine natif  arsenical ,  Scbreiber.  —  Antimoine  natif  testacé  , 
Brocb.  — •  A.  arsenical ,  Delam. 

Certains  morceaux  de  ce  minéral  analysés  par  M..  Sage  lui  ont 
^onoé  jusqu'à  1.6  parties  d'arsenic  ,  «ur  100.  D  autres  échantillons 
n'en  renier  ment  presque  pas. 

L'Antimoine  natif  arsenifère  se  trouve  à  Allemoni  ,  av^ 


I 


f 


(465) 

l'antîmoine  natif.  Il  y  est  aussi  accompagne  d'antimoîne  sdI» 
fnré  aciculaire  et  d'aiitimùine  ùxydé  ,  etc.  Sa  dëcoaverte  est 
due  À  M.  Schreiber. 

1»  Antimoine  natif  arsenifère  concr^tionnà-tescacé ,  sur  Ânt.  nat» 
laminaire;  ^'Allemont,  de^tdrt.  de  1  Isère. 

a.  Antimoine  natit  arsenifère /fl/n^//airc;   du  même  pays. 

Ces  deuxvirhantillons  ont  été  donnés  pat  M.  HaUy. 

IK  Espèce.   ANTIMOINE  SULFURÉ. 

(  Première  partie  ,   p.  l^aetSiô.  ) 

Mine  d'antimoine  grise  ou  sulfureuse ,  R.  D.  —  Antimoîiie  Sul- 
fureux, MoNGFz.  -r  Antimoine  sulfuré,  De  B.  —  Id.,  Delam. 
'^  Grau'Spiesglaserz  i  \y  * -^  Crauspiessglanzerz  ^  Kabst  — He^ 
£olo  mineralizzcuo  âal  sol/b  ,  yéntimonio  ,  Petr.  • —  Mina  de  aniP- 
monio  gris  ,  Herrg-  —  Sulphuratpd  uintipiony ,  Kirw,  —  Grey 
Ore  of  Antimony ,  Tboms.  — ^  L'Antimoine  gris ,  Brocs.  —  Ant- 
•  suif,  ptir ,  Brong.  . 

Ant.  suif,  cristallisé,  cylùidrotde ,  acictdaire  tt  laminaire, -^ 
liflin.  d*a.  g  en  {)rismes,'eu  cyKndres  et  en  aiguilles  ;  R.  D.  —  Id  ^ 
De  B.  —  Mine  d'ant.  striée  .  MonCï.  -^  Bluttriges  et  Strahliges  G. 
S,  ,  W.  et  Karst.  —  Ant.  cristç^llfzzato ,  Calena  antimoniale  et 
Ant.'fibroso  ;  Petr.  —  M  de  A.  gris  radiado ,  Herro.  —  Folia* 
ted  et  StriaCed  S.  A,  ^  Kirw.  —  Foliaied  et  Radiated  G*  O.  > 
Thoms.  —  L'A.  g  lamelleux  et  l'A.  g.  rayonné.  Broc  h. 

Ant.  suif,  capillaire.  — Mine  d'antimoine  en  plumes  grises ,  aussi 
non^mée  Mine  d'argent  en  plumes  ;  R.  D.  —  Id.  ,  De  B.— ^  Id. ,  e^ 
M.  d'argent  anti moniale,  Mongez.  —  Federerz,,  W.  —  Haarfàr- 
miges  G.  «S.  /W.  et  Karst.  —  M.  di  argento  in^iurna  Ant  ar* 
èenicale  ,  Fetr. — M.  de  ant.  plumoso ,  Herrg.  —  Plnmose  An-* 
tlnonial  Ore ,  Kirw  . —  Id, ,  Tîioms.  —  L'Ant. en  plumes  ,  Broch* 

Ant.  suif,  compacte.  •^—  M.  d  Ant.  solide  et  compacte,  Bomare. 
Id, ,  R.  D.  —  A.  s.  compacte  gris ,  De  B  — '-  Dlchtns  G.  »S  ,  W.  eï, 
KaRst.  —  Ant,  solido,  Petîi  — M.  de  a.  g  compacto ,  Herrg* 
f-r-  Compact  S.  A,,  Rirw.  —  Id. ,  Thvms.  —L'Ant  g  compact?) 
Bboch. 

caractère  a. 

' Forme  primitive.  Octaèdre  légèremejit  tbomboïdal  ^  à  ttianglea 

:  5o 


(466) 

•calèacs ,  dans  lequel  Tangle  formé  par  deux  des  arétei  de  U  taM 
esc  de  17'^  5a';  et  dont  les  incidences  des  laces  adjacentes  Fune  sur 
l'autre  sont  :  109*^  a4'  ,  107*  27'  et  110^  58'.  (Haîijr,  Cours  dm 
Minéralogie  de  1812  ) 

VARIETES   DE   FORMES. 

1 .  Antimoine  sulfuré  octoduodécimal  ; 
Prisme  à  10  pans ,  sommets  à  quatre  faces. 

Cette  variété  se  trouye  sur  le  quarz  ,  à  Stollberg-Hoslar ,  en  TBiir 
TÏn^e.  Haiijr ,  181  au 

2,  Antimoine  sulfuré  compacte  / 

En  masses  d'un  g>  is  de  plomb  dont  la  cassure  est  granulaire  à 
grains  très-lins  ,  sub-métailoïde  ou  terne. 

Cette  variété  est  beaucoup  plus  rare  que  les  antres  Elle  se  ren- 
contre ordinairement  dans  leur  voisin,  ge  :  on  la  trouvée  à  Braun^ 
dorf  en  Saxe ,  à  Goldk.ron<ick ,  dans  la  princi|[>auté  de  Bareith ,  à 
Mnjiirka  en  Hongrie  ,  en  Auvergne,  etc.  :  elle  est  souvent  accom- 
pagnée de  quarz  et  de  fer  spathique.  {Brochant,  t.  q,  p.  373.) 

AKNOTATIOMS. 

L'Antimoine  sulfuré  ,  la'  plus  commune  des  mines  de  ce 
genre,  est  aussi  la  seule  exploitée  pour  en  retirer  ce  mXtaL 
41.  appartient  principalement  aux  terrains  de  première  for- 
mation ;  mais  on  le  rencontre  aussi  qnelqQefoîs^  dans  cent 
qui  leur  sont  pistën'eurs  ,  notamment  an  Hartz  et  en  Tran<« 
aylvanicé  11  est  en  veines  dans  le  gneiss,  à  Masslac  et  à 
-!Langie  ,  dans  la  ci-devant  Auvergne  ,  et  dans  le  sciiiste  ar- 
gileux, en  Haute-Hongrie.  Il  est  tantôt  seul  dans  les  veines 
Cl  tantôt  avec  différentes  substances.  Le  quarz  et  la  baryte 
sulfatée  sont  ses  gangnes  les  plus  ordinaires  :  la  chaux  caro- 
bonatée  ferro-mangancsifère ,  le  fer  snlfnré ,  le  zine  sulfuré^ 
la  chaux  flnatéc,  l'accompagnent  encore.  Il  est  associé  an 
tellure  graphique  et  an  enivre  gris  ^  dans  la  mine  d'or  de 
Nagja|;.  Les  autres  espèces  de  ce  genre  existent  dans  aon 
voisinage  et  même  à  sa  surface.  Ce  minéral  se  tronve  abon- 
damment à  Braunsdorf  en  Saxe  ,  à  Kreranîtz  et  à  Schemnitz 
en  Hongrie  y  à  StoUberg  an  Hartz  |  en  Sonabe ,  en  Tran- 


(46?) 

•3^1yaiiî«,  etc*  La  Sib^rie^  IftSaxe^rAn^Iet^rre,  ^Espagne, 
et  en  France  les  d^partemehs  en  Gard  ,  delà  Hante^Loire  y 
delà  Hanle- Vienne,  de  ïa  Corse  ,   etc.  (i)  en  renferment 
également.  On  en  trouve  anssî  en  Toscane  (a)  ,  en  Satrdai- 
"  gne  (3) ,  en  Sicile  (4) ,  an  Mexique  (5) ,  etc. 

(i)  M.  Gesnouln,  pharmacien  de  la  Marine,  à  Brest ,  a  décoii-^ 
vert  en  1 8 1  o  un  filon  de  ce  minéral  au  pied  du  mont  Frugi ,.  dans  le 
département  du^Finistère.  On  est  maintenant,  dit- il,  occupé  de  la 
fouille  méthodique  pour  chercher  derrière  Quimper  ,  près  la  Tour* 
bie ,  la  platenre  indiquée  par  plusieurs  veines  correspondaâtea. 
d  une  houille  écailleuse  et  de  très-bonne  qualité.  (  Bulletin  des 
Sciences  médicales  de  i8iô.  ) 

(a)  A  peu  de  distance  du  château  de  Selvena ,  dans  le  Siennois  ^ 
auprès  d'un  torrent  appelé  la  Canala ,  se  trouvent  des  morceaux 
isolés  d'antimoine,  quelquefois  cristaMsés  à  gros  prismes  réunis 
ensemble.  (  Saruiy  Voyage  au  Montamiata ,  t-  i ,  p.  1 75*  ) 

(5)  Près  de  Banlado  ,  on  trouve  ,  dans  un  terrain  de  labour ,  au 
pied  d*une  montagne  de  gros  morceaux  é;)ars  de  mine  d*antimoine« 
(  jttuni,  Hist.  de  Sardaigne ,.  t.  2 ,  p.  55o.  ) 

(4)  L*antimoine  e%t  très-abondacit  en  Sicile  :  celui  de  Niso  est  1« 
plus  pur.  Il  est  en  afguilies  sur  le  quarz  blanc  Ceux  de  Novarrâ  et 
de  Roccalumiera  sontà  tissu  g^anultire  et  compacte  ;  le  premier 
qui  contient  du  plomb  et  de  Targent ,  mais  en  fc>ible  quantité  , 
forme  deS  bancs  assez  étendns ,  environnés  de  couches  de  terre  cal- 
caire jann&tre  et  de  marne  argileuse  sèche.  (De  Borch  ,  Min.  sici- 
lienne ,  p.  197  et  «uiv.  )  , 

(5)  L'antimoine  est  commun  à  Cato)^ce  et  à  los  FoKuislos ,   près 
de  Cuencamé   {HumLol^t^  t.  a,  p.  585  ) 

i   et  a.  Antimoine  sulfuré  quadrioctonal  et  Ant.  suif.  séXùc-' 
fonal  ;  cristaux  isolés. 

a,  a.  A    s.  aexoctonal,  avec  baryte  sulfatée  primitive  lamelli* 
forme  ,  surquarz-liyalin  corrodé  ;  de  Transylvanie. 

'   a  b\  La  même  variété  dans  le  quarai-hyalin  amorphe  \  des  mines 
de  Massiac ,  en  Auvergne. 
On  la  trouve  également  en  Corse  suivant  flomé  de  Tlsle. 


/ 


(468) 

5.  Antimoine  tyAhaiprUmatique .  en  prismes  à  sommet,  fractu- 
rés et  sillonnés  par  des  canelures  plus  ou  moins  profonde,  compri- 
„.és  et  divergen.  ;  de  Felsobanya  en  Transylvanie  :  su.te  de  mor- 

3.  a  Autres  morcenux  delà  même  variété  des  mines  de MaMiac, 
il»  sont  souvent  encroûtés  en  partie  de  quar^gatbe-calcedom. 

conciétionné  blanchâtre. 

3    6  A  s  c.v/.W«)ïi/«,incrustéd'antimoine  oxydé  sulfuré  reuge-, 

mordoré  et  de  petits  cri.taux  de  soufre  ;  de  Pereta  en  Toscane.  ^ 

3.  c.  Portions  de  prisme!  divisés  dans  le  sens  de  leur  axe  et  pra- 
«entant  une  surface  miroitante  j  des  mêmes  pays. 

Le,  anciens  minéralogistes  en  ont  fait  une  var.ete  P«t.cul.ere 
.ou,  le  nom  -^ Antimoine  spéculair..  Voyex  Bamare  ,   Rome  de 

risle  ,  etc. 

4.  Antimoine  sulfuré  iciculaire-radié .  en  aiguilles  entrelacée, 
et  en  petits  prisme,  terminés  en  pointe ,  sur  le  quarz-hyal"»  dode-. 
caèdre ,  dans  lé  quar»  carié  ;  de  Felsobanya  en  1  ransylvame. 

X  a  A  s.  aciadvre-radié .  en  grandes  aiguille»  recouverte. 
dW  croûte  mince  de  quarz-agathe  calcédoine  blanchâtre  et  «n- 
fermant  de  beaux  cristaux  de  baryte  suUatée  raccourcie  Uanchâtre, 

de"Hou«rie  :  envoi  de  Joseph  IL 

A  b  Autwtrès-beau  morceau  de  la  même  variété,  avecdegro. 

crilux  de  baryte  sulf^.ée  se^décimale  ;  du  même  pays. 

4,  c.  A.  s  aciculaire.  en  aiguilles  déliées,  ,ur  le  Br,nnspath  con^ 
crétionné  blanc-j.unâ,re,  recouvrant  )e  qaarz-hyalm  concrét.on.ié 
rZiHue,  deKremai-z  en  Hongrie  :  c'est  un  des  morceaux  le. 
plus  remarquables  de  la  Collection. 

Ad.  A.  suif,  aciculaire^- radié .  étoUé  ,  avec  or  natif  lameU.^ 
forme,  sur  quarz  concré.iùiné  drusiqué,  adhérant  à  la  psammite 
TZLcU)  ;  de  Offenbanya  'en  Transylvanie  :  donne  par  feu 
M.  Weiss ,  marchand  de  minéraux.  - 

4  «  A.  s.  aciculaire .  irisé .  avec  baryte  sulfatée  et  fer  sulfur, 
granuliforme  ,  en  décomposition  ;  du  même  pays. 

A    f  Suite  de  morceoux  de  la  même  variété ,  en  aiguilles  plu.  or, 
„,luf  délié  -s ,  éclatantes  ou  grises  ou,  bleuâtres  ou  irisée.  ,   sur  le 
fluarz;  du  mérae^'uys. 
5,  Antimoine  sulfuré  capaiaire  ,  gri,  -  Weuitre  ,  sur  cristaux 


(  469  )  ^ 

de  quarz-hyalîn  et  de  feldspath  limpide  ,  sur  le  quàrz  ;  du  départ, 
de  risère  :  donné  par  M.  Héricart  de  Thurj. 

5.  a.  capillaire ,  bleu  d^acier  trempé ,  en  couche  mince  renfer- 
mant de  très-petits  cristaux  de  quarz-hjalin  prisme ,  disséminés,  sur 
une  croûte  mince  de  quarz;   de  Felsobanja  en  Haute-Hongrie. 

Si  h.  Autre  morceau  de  la  même  variété  irisée  ,  formant  une 
enveloppe  épaisse  et  serrée ,  comme  une  sorte  de  leurre ,  sur  le 
Hornstein  carié ,  mélangé  de  zinc  sulfuré  ;  du  même  pays. 

5.  c.  A.  s^  capillaire  irisé ,  avec  A.  s.  laminaire,  dans  le  quàrz* 
hyalin  ;  de  Schemnitz  en  Hongrie. 

.  6.  Antimoine  ' sulfuré  laminaire,  en  masses  à  tissu  lamelleux  ^' 
miroitant  ;  ,  dir  Chili. 

6.  ^  a.  Le  même  ,  avec  antimoine  oxydé  terreux ,  jaunâtre  ;  du 
même  pays* 

7.  Antimoine  sulfuré  granulaire  -  massif,  avec  A,  s.  laminaire' 
radié ,  dans  le  quârz-hyalin  i  de  Magurska  en  Hongrie. 

6.  Antimoine  sulfuré  compacte;   du  même  pays.  • 

Les  morceaux,  relatifs  à  TAntimoine  sulfuré  sont  au  nombre  de 
'^quarante  environ. 

PREMIsa    APVBKDICB. 

I,    ANTIMOINE    SULFURÉ    ARGENTIFERE. 
Mine  d*antimoine  grise  tenant  argent ,  dite  Mine  d'argent  gris* 
antimoniale ,  K.  D* 

L'Antimoine  snlfurë  argentifôre  se  trouve  à  Fre^'bera^  ^ 
dans  la  mine  d'Himmelsfarst ,  en  cristaux  fort  «^clatans  , 
prismatiques  hexaèdres»  terminés  par  des  sommets  dièdres. 
Ils  sont  entremêles  de  mine  de  fer  spathîqnc  en  petite  cris- 
taux lenticulaires  et  de  petits  cristaux  de  roche ,  sur  une  gan- 
gue qaarzeuse,  avec  blende,  galène  et  gneiss.  (iZo/n^  «/!^ 
tisle.  )  Il  en  vient  aussi  du  Mexique  de  très-beaux  groupes  « 
*(  Waùy,  t.  4  ,  p.  273.)  Il  se  rencontre  également  à  Him*- 
nielsfnrsi  ,  en  petites  masses  compactes,  avec  [e  enivre  gris 
et  le  fer  spathiqne.  {JHauy ,  18 la.  ) 

On  trouve  aussi  à  Magurska,  dans  la  Basse-Hongi-ie ,  une  mine- 
d''antimoine  grise  solide,  à  petites  écailles  luisantes,  qui  contient  dm 
l'or. disséminé.  (  Rome  de  l^Jde^ ,  t.  3  ,  p,  55.  ) 


,  (  470  ) 

I 

*   lï^    ANTIMOINE   SULFURE   CUPRIFiaB. 
{Heuiy ,  Coms  de  Mméralogie  de  i8ia.  )-    ^ 
Mine  de  cuivre  grise  antirooniale ,  Sage.  —  Id, ,  R.  D%  —  Id.  ,' 

CARACTÈRES» 

( Sagif,  Analyse  chimique,  t.  3,  p.  lao et  suiv,) 
Ce  minéral ,  qi4  a  les  plus  grands  rappcgrts  avec  certaines  variété» 

de  Cuivre  gris,  est  en  masses  inforptes ,  très-fragiles  ,  h,  cassure  con^ 

choïde  lissé' et  éclatante* 
Sa  couleur  est  le  gris ,   tirant  au  noir  de  fer  et  quelquefois  au 

Tougeàtre. 

Il  est  extrêmement  fusible ,  en  répandant  dea  vapeurs  blanclies  ; 

mais  ne  se  réduit  pas  ^ans  addition. 

L*acide  nitrique  le  dissout  en  partie  ,  avec  ime  vive  afTervescence 
et  en  laissant  un  résidu  blanchâtre  très-abondant. 

Un  échantillon  *de  cette  substance  venant  des  Pyrénéea  conte- 
noit  :  Antimoine  70,  Cuivre  Qo ,  Soufre  9,  Arsenic  i. 

Suivant  M.  de  la  Cbabeaussière  ,  cité  par  Monges,  Sciagraphie, 
t.  A,  p  145»  celui  de  Baigorry ,  ne  renferme  que  14  pour  100  de 
cuivre.  ,  , 

Nous  avons  de  la  peine  à  croire  que  le  minéral  dont  il  s*agit  soit 
un  Antimoine  sulfuré  contenant  du  cuivre.  La  grande  quantité  à^ajir^ 
timoine  qu'il  renferme  peut  bien  le  faire  considérer  comme  une 
mine  de  ce  met»!  ;  mais  la  proportion  de  soufre  est  trop  petite  pouT 
,  que  c'en  soit  un  vsuliure.  Ses  caractères  le  rapprochent  davantage 
4e  certains  Graugûltigerz  des  Allemands  ;  il  contient  aussi  comme 
euic  quelijuefois  de  l'argent,  d'après  Tobservation  de  M.  Sage ,  et 
siccom|tugne  constamment  les  mines  de  cuivre.  S'il  nous  étoit  per- 
mis d'émettre  une  opinion  k  e^té  de  celle  de  notre  illustre  maître  ^ 
nous  dirions  que  ce  minerai  est  probablement  ime  combinaisoi^ 
triple  d'Antimoine  ,  de  Cuivre  et  de  Soufre. 

ANNOTATIONS. 

UAnlîmoîne  cupro  sulfuré  est  souvent  recouvert  de  coî-* 
¥ro  carbonate  vert-blancbfttre  pulférolcnt^  Qn  1« .  tjronv» 


/ 

V 


1 


(47/  ) 

aYec  dîffêrentes  roînes  de  enivre ,  et  ndtanmietit  «Tec  le 
C.  c.  tert  terrenx,  le  C.  c.  bleu  et  la  baryte  snlfatée  lami- 
naire ,  dans  les  Pyrénées  ,  au  comté  de  Sayn  ,  dans  la  prlp- 
cipaiité  de  Nassan-Usingen  et  àBaigorry,  dans  l'Empire 
français.  (  Sage^  Ori^rage  cité).  Il  en  vient  également  de 
Sibérie.  liaUy  »  181 2.  ^ 

*   III,    AKTlMaiNE   StTLFURjÊ    NICltELIFERE. 
(Haiiy,  Cours  de  Minéralogie  de  181a») 

CARACTIBRES. 

(  yauijuelin ,  Ami.  du  Mus.  t.  19,  p.  62  ) 

Ce  minéral  est  composé  en  partie  de  larges  lames  parallèles  d-^tm 
blanc  éclatant,  à  peu  près  semblable  à  celui  de  F  Antimoine,  et  en 
partie  d'une  matière  compacte  ,  légèrement  luisante ,  dont  la  cou- 
leur tire  sur  le  gris  de  plomb  ;  il  est  recouvert  d'une  légère  cou- 
cbe  jaunâtre  ,  qui  a  Tapparence  de  l'oxyde  de  fer. 

Sa  pesanteur  spécifique  est  de  5,65. 

Sa  dureté  est  plus  grande  que  celle/ du  sulfure  d* Antimoine. 

Exposé  au  feu  du  chalumeau  ,  il  se  fond  et  répond  des  vapeurs 
blanches  qui  ont  Todeur  de  Tar^enic,  et  dont  une  portion  ^nèe  sur 
le  charbon  lui  donne  une  couleur  jaune.  A  mesure  qu'il  exhale  ainsi 
des  vapeurs  ,  sa  fusibilité  diminue,  il  arrive  même  un  moment  où 
la  chaleur  produite  par  le  chalumeau  est  insuffisante  pour  le  tenir 
en  fusion  :  il  reste  un  petit  bouton  blanc  et  fragile  ,  ce  qui  prouva 
qu*il  entre  au  moins  deux  métaux  dans  la  composition  de  cette 
snioe. 

Soluble  en  partie  dans  Tacide  nitrique  auquel  il  communique  une 
couleur  verte  ,  en  laissant  déposeï*  une  poudre  blanche. 

L*acide  muriatique  le  dissout  presque  en  entier. 

U  est  composé  i<*.  d* Antimoiiie ,  s<>.  de  Nickel^  3^  d'Arsenic  , 
4*.  de  Fer,  5».  de  Plomb,  et 6».  de  Soufre. 

M.  Ullman  est'  le  premier  qui  en  ait  fait  l'analyse  ,  et  son  résul- 
tat a  été  confirmé  depuis  par  M.  Klaprotb  qui  a  retiré  du  minéral 
dont  il  s'agit  environ  4  huitièmes  d'AndmoÎBe ,  2  huitièûies  de 
!Nickel ,  1  huitième  de  Fer  et  1  huitième  de  Soufre. 

«  Quoique  je  n'aie  pas  déterminé  exactemeat ,  dit  M.  Vau^eli&^ 


1 


(  470 

les  ({uantitéft  absolues  de<  ces  substances ,  ce  qui  auroit  été  très-difE" 
le  ,  j,e  puis  au  moiiis  indiquer  leurs,  rapports  :  c^est  rantiaaoine  qui 
est  le  plus  abondant ,  il  fait ,  à  peu  prés ,  la  moitié  de  la  mine  ,  le 
nickel  tient  le  second  rang ,  Tarsenic  le  troisième ,  le  soufre  le 
quatrième ,  le  fer  le  cinquième  et  le  plomb  ny  est  qu'çn  très-petito 
quantité. 

«  Mais  comment  et  par  quel  mode  de  combinaison  toute»  ces 
substances  se  ti^ouvent-eUes  réunies  ?  c'est  une  question  assez  diffn 
cile  à  résoudre.  Ce^tendant,  d'après^ce  que  nous  connoissons  ,  on 
•pourroit  supposer  avec  quelque  vraisemblance  que  Tantimoine  et  le 
soulre  forpent  une  combinaison  particulièie  ,  que  Tarsenic  et  le 
ni>  kel  en  comj^osent  une  autre  qui  est  mêlée  mécaniquement  à  la 
première  ,  que  le  plomb  e  le  fer  sont  probablement  àusjii  unis,  an 
soufre.  (  Mémoire  cité ,  p.  58.  ) 

ANliOTATlONS, 

L'Antimoine  sul^fnré  nickelifère  a  été  trooTe  dans  une 
mine  récemfiient  ouverte  près  de  Trensbourg ,  dans  le  ci- 
devant  comté  de  Savn-Ahenàircben  ,  an  pays  dejX^assao, 
d'où  it  a  été  envoje  à  M.  Haiîy ,  par  M.  Horel ,  Cxinseilter*. 
d'Etat  de  S.  M.  le  Roi  de  WeatphaKc.  M.  Horel  observe  » 
dans  sa  lettre  à  ce  savant  ,  que  ce  mîuérat  n'^est  pas  seule* 
ment  remarquahje  pafr  sa,  composition  qui  présente  la  réu- 
nion encore  inconnue  de  l'antimoine  erdunickel,  mais  en-^ 
core  par  la  nature  de  sa  ganp^ne  qui  e&t  un  fer  spathi'qne  , 
dans  lequel  sont  cn^ag^ées  des  masses  dé  plomb  snlfaré  et  de 
€ni%re  pyriteux,  «ans  anrnn  indice  de  cobalt,  quoique  le 
l^ickel  se  trouve  presque  toujours  dans  le  voîsiaage  de  ce 
dernier  métal.  (  y'auquelin  ^  Menu  cité^  p,  Si^ 

SECOND    APPENDICE. 
*    I.    ANTIMOINE    OXYDi    ÉPIGÈNE   JAUNE. 
(^Tflf/^Kr  Tablea,u  comparatif,  p   1,1 3  et  398.) 

GARA  ITÈRES. 

Les  mêmes  que  ceux  de  TAntimoine ex vdé^ ordinaire,  Seulement 
iil  renferme  quelquefois  encore  un  peu  de  ^ufre. 

D  est  oKdinai.re.Jiient  ^erreia»  Wflis,  on  h  rencontre  aii^si  sQiu  la, 


{  473  ) 

>  ■    *         ■ 

fcrme  d'aigiiilles  radiées  et  sous  celle  de  masses  cojppadteB  ,  à  tiss« 
laminaire  ou  fibreux. 

'     ANNOTATIONS. 

L'Afitlinoîne  oxydé  épîgène  se  tronye  à  la  surface  ou 
dans  le  voisinage  de  l'antimoine  sulfuré^  à  Cervantes  en 
Galice  ,  en  Hongrie  ,  en  France  ,  eic<  Il  accompagne  quel- 
quefois rAnitimoine  oxydé  sulfuré  épigèue  ronge,  comme  à 
Malaczka  en  Hongrie. 

M.  le  baron  Guyton^!Morveau  a  publié  en  1802  dans  le  4-*  volume 
du  Journal  dé  rEcole  Impériale  polytechnique ,  p.  3o8  et.suiv. ,  un 
ntémoire  sur  rAntimoine  oxydé  épigène  da  Cervantes  en  Galice.  Il 
a  reconnu  qu'il  provenoit  d'un  mode  d'altération  particulier  du 
aulfure  d'antimoine,  dont  ce  même  oxyde  a  conservé  le  tissu  ,  et 
dont  il  renferme  encore  de  petites  masses  brillantes  qui  n'ont  poinc 
éprouvé  de  changement.  Ce  savant  a  fait  voir  en  outre  que  cette 
altération  étoit  analogue  i^  celle  du  fer  sulfuré  de  Bérésof.  Il  pense 
que  ce  pbénOmène  qu'il  a  vainement  essayé  de  reproduire ,  par  les 
0gens  chimiques  ordinaires ,  pourroit  bien  être  dû  à  l'électricité  gal- 
■vanique.  Voyez  son  mémoire.  ,  - 

1 .  Antimoine  oxydé  épigéne  laminaire  et  compacte  ,  blanc-jau- 
xiâtre  etroussâtre,  avec  ant.  suif,  laminaire  éclatant ,  disséminé  ;  da 
Cervantes  en  Galice  :   donné  par  M.  Haiiy» 

2.  Antimoitie  oxydé  é^'igèue  aciculaire ,  blanc  ;  d'Allemont. 

3.  Antimoine  oxydé  épigcne  incrustant,  jauâàtre,  sûr  ant.  sulf^ 
Stciculaire^-radié  ;  de  Hongrie  ou  de  Transylvanie. 

I  • 

*   II, .  ANTIMOINE    OXYDÉ    SULFURE    ÉPIGÈ^E. 
(  ÏJaiij  y  Tableau  comparatif ,/  p.  vi5  et  299.  ) 
CARACTÈRES. 

Les  mêmes  que  ceux  de  l'Antimoine  oxydé  sulfuré  ordinaire. 

ANNOTATIONS. 

"  L^\ntimoîn«  oxydé  sulfuré  épigène  se  trouve  avec  J'anti-* 
moine  sulfuré  qu'il  recouvre  d'un  enduit  rouge ->  mordoré. 
C'est  ainsi  qu'on  le  trouve  aux  environs  de  Pereta,  dam 


(  474  ) 

ie  Grand-dncLë  de  Toscane.  —  On  ^voit  deê  dî^oîlles  d'an- 
timoine sulfarë  dont  nne  partie  a  conservé  Tëclat  metallî- 
qne  natorel  à  cette  inîne ,  tandis  que  Tautre  sVst  ensparée 
d'nne  certaine  quantité  d'oxjgène  qui  l'a  convertie  en  anti- 
moine ronge.  (  Haûy  ,   Tabl.  comp,  p.  ^^fi,  ) 

1.  Antimoine  oxydé  sulfuré  épigène  aciculaîr^  ,  rouge- mordoré; 
de  Malaczka  en  Hongrie.  • 

3.  Antimoine  oxydé  sulfuré  épigène  terreux-imeruttant ,  rouge- 
mordoré  et  rouge  -brunâtre ,  avec  cristaux  de  soufre  sur  TAnt.  s. 
€)  lindroîde  j  de  Pereta  dans  la  Marcmme  de  Sienne ,  Grand-duché 
de  Toscane. 

m.  £spÀc«.  ANTIMOINE  OXYDt. 

(Première  partie  ,  p.  >93«} 

Muriate  d'antioioine ,  De  B.  «-*  Chaux  d'ancimoîiie  native  j 
HovoBZ.  —  Ant.  oxydé  blanc  ,  Oblam.  '—  fVeiasspiMêgianzerz  et 
Spiéssglans^cher ^  W.  et  Kahst.  — «  Calce  d'antimonio  natwa  , 
Fetr.  •—  M.  de  A»  hlancQ  et  Ocre  de  aniimonio,  Hsnn.G.  —  Mu-^ 
riated  ArUimony  ,  White  ArU.  Ore ,  AiUimonùd  Ochre  et  Sup^ 
posed  Phosphorated  Antimonj  ,  Kirw.  —  L*Ant.  blanc  >  TAj^t. 
[aune  et  TOcre  d*antimoine  de  BaocH. 

L'Antimoine  oxydé  ori^tallieé  se  tronre  à  Prxtbram ,  en 
Bohême ,  ovi  ses  leaaes  rectan^latrea  ,  isolées  on  /i^roopécs  , 
octnpent  des  ctTtiés  dans  le  plo^nb  anifnré  lameUaire.il  se 
rencontre  sons  la  forme  d'aigfnille  s  radiées  ,  s«r  l'antimolBe 
natif  y  dans  la  mine  d'AItem'ont ,  département  de  l'Isère^ 
et  snr  Tantimoine  sulfaré,  en,H'>ngric.  Ce  dernier  poprroit 
Lien  appartenir  à  )  'antimoine  oxydé  épigène. 

I .  Antimoine  oxydé  lamelliforme'recum^idaire  ,  blanc-nacré  ^ 
«vec  cuivre  pyriteux  concrétionné  j  sur  plomb  sulfuré  cubo-octaédra 
et  liminaire;  de  Pizibr^m  en  Bohème. 

1 .  a.  A.  ox.  lamelliforme  ,^  en  lames  alongées  ,  avec  cuivre  pyri- 
teux ,  sur  cristaux  de  qnârz-hyalin  ,  dans  le  plomb  sulfuré  lamel* 
laire ,  mélangé  de  zinc  sulfuré  brun  fibreux  ,  sur  le  gneiss  \  du  roèm.» 
pays. 


C  475  ) 

-,    I .  h.  Autre  morcean  de  ]a  même  variété  dans  les  cavités  d*iiB 
^uarz-gro68ier  ;  |du  même  pajs.  !    • 

2.  Antimoine  oxjdé  aciculaire'radiê ,  blanc ,  avec  ant.  oxydé 
sul/uré  Acîcu)aire ,  roiige->moTdoré ,  sur  letquarx  mélangé  d'antimoine 
sulfuré  ;  de  Malaczka  en  Hongrie. 

3  Antimoine  oxydé  urreux-incrvMCarU ,  blanc- jaunâtre  ou  jaune 
▼erdÀtre  ,  «ur  Tant,  sulfuré  aciculaire  j  de  Hongrie  et  de  Transyl- 
vanie :  plusieurs  morceaux. 

AppEVDIiCB. 

*  ANTIMOINE    OXYDE    FEBRO-PLIIMBÎFÈRE. 

Minerai  de  plomb  jaune  antimonial  et  ièrrugineux ,  liEUvsc ,' 
J.  des  M.  t.  2€ ,  p.  465- 

Nous  rapportons  à  l'espèce  de  l'Antknoine  oxydé  un  mélange  de 
<x  minéral  avec  le  fer  et  le  plomb  oxydés  ,  auquel  feu  M.  Lelivec 
a  consacré  un  article  dans  son  beau  travail  sur  les  mines  et  usines 
du  département  du  Mont-Blanc. 

Voici  cet  article  :^  * 

Sur  le  revers  dés  montagnes  de  la  commune  de  Saint-Paul  don- 
nant du  c6té  de  Notre-Dame  des  Miliières,  on  trouve  un  petit  filon 
d'une  matière  jaune ,  ocracée  ,.assçK  pesQnte.  M.  Teillier  ,  proprié- 
taire ^es  forges  d'AIbine ,  en  a  extrait  une  certain^e  quantité.  II  l'a 
fondue  facilement  au  feu  de  forge,  en  un  culot  m:étalliqve  qui  a 
été  pris  pour  de  l'étain  par  plusieurs  personnes  ;  mais  d'après  l'ana- 
lyse faite  au  laboratoire  de  Moûtiers,  par  M.  Gueniveau  ,  ce  miné- 
ral contient  :  o,34  d'antimoine,  0,2^.  de  fer,  0,13  de  plomb,  0,16 
d'oxigène  ,  0.14  de  silice,  0,0a  de  soufre.  On  pourroit  en  tirer  un 
alliage  très-propre  à  la  confection  des  caractères  d'imprimerie.  « 
(  Ouvrage  cité.  ) 

Ce  mélangé  nous  paroît  être  le  même  que  celui  dont  M.  Sage  a 
doimé  l'anal}  se  dans  les  mémoires  de  l'Académie  royale  des  Scien- 
ces pour  l'année  1784  (p  ^9'  ^'  ^9^)  '^o^^  ^^  i^^"^  ^®  Mine  de 
plomb  terreuse  jaunâtre  jçntinwniale  et  martiale.  Il  éloit  en  masse 
formée  de  diff'érisns  lits  et  se  trouvoit  par  Hlons  ,  à  Bonviliars  en 
Savoie  ,  à  6  lieues  de  Cbambery  ,  sur  la  route  du  Piémont.  Ce  sr- 
vant  en  a  retiré  environ  10  parties  d'eau  et  y  à  reconnu  en  outre  la 
présence  d'une  petite  quantité  d'arsenic 


(476) 

•  ■ 

IV.  Espèce.  ANTIMOINE  OXYDK  SULFURE. 

•s 

(  Première  partie ,  p,  174}* 

Antimoine  hydacsulfuré  ,  du  Traité. 

ViT:e  d':  ntimoine  rouge  granuleuse  ;  Kermès  miDeral  natif  et 
M.  d'à,  en  plumes  rouges  ;  Soufre  doré  natif  strié  ;  B..  D.  —  Anti- 
moine coloré  rouge  en  aiguilles  ,  Kermès  minéral  natif  «t  OïL^'de 
d'à  ut.  sulfuré  rouge  ;  De  B.  - —  M,  d'ant.  fibreuse  rouge  et  A.  hy- 
drosulfu.é  ,  Delam. —  Roth  Spiesglazerz ,  W.  —  Roth  Spiessglan' 
zerz ,  KXrst.  —  Mina  de  antimonio  roxo  ,  Herrg.  —  Hed  And* 
montai  Ore  ,  Kirw,  —  L'Antimoine  rouge,  Broch.  — Ant.  hydro- 
•ulfuré,  Brong. 

(  Cette  synonymie  est  commune  à  rAntîmoîi^e  oxydé  sulfuré  pro- 
duit immédiatemeot  par  la  nature,  s'il  existe  ,  et  à  celui  qui  est 
le  résultat  d'une  altération  de  l'Antimoiae  sulfuré. } 

Ce  minéral  a  été  regardé  d'abord  comme  une  combinaison  d'a- 
cide arsenique  et  d'oxyde  d'antimoine  unis]|au  soufre  ;  puis  ensuite 
comme  une  combinaison  d'oxyde  d'antia)oine ,  de  soufre  et  d'by- 
drogène.  M.  Klaproth  qui  Fa  analysé  de  nouveau  n'y  a  point  trouva 
ce  dernier  principe. 

Suivant  de  Born  (^  Catalogue  de  Raab  ^  t.  2,  p.  i5o  }  l'Oxyde 
d'antimoine  sulfuré  rouge  est  produit  par  l'altération  qu'éprouve 
dans  le  sein  de  la  terre  l'Antimoine  sulfuré. 

ÀNI^OTATIONS. 

L' Antimoine  oxjdé  sulfuré  se  trouve  avec  l'antimoine  sul- 
faré  on  à  sa  surface,  suit  en  aiguilles  déliées  divergentes  , 
«oit  en  masses  granuleuses  ,  d'un  rouge-mordoré  pins  on 
moins  vif,  dans  plusieurs  lieux  de  la  Saxe ,  de  la  Hongrie  et 
de  la  Transylvanie.  On  le  trouve  aussi  en  France  ^  à  Allé- 
mont ,  sur  l'antimoine  natif , Jet  ei;i ^Toscane* 

1 .  Antimoine  oxydé  sulfuré  aclculaire'^adié ,  rouge-mordoré ,  en 
belles  houpes  soyeuses,  avec  fer  oxydé  carbonate  équiaxe,  sur 
jnatrice  dZaxitimoine  sulfuré  scbistoïde^  gris-noiràtre  ;  de  Malaczka 
en  Hongrie  :  4eux  beaux  morceaux. 

1.  <z.  Lft  même  variété  tapissant  avec  des  aiguilles  d'Ant.  si2l£. 


(  477  )       ' 

«rdinaire  les  cavités  dVn  quarz  drusique  ;  du  même  pays  :   deut 
morceaux. . 

1,  b.  Autre  morceau  de  cette  variété ,  en  aiguilles   déliées  ,    sur  ~ 
des  cristaux  de  cb.iux  carbonaiée  équioxe,  bliincliâtre  ,  avec  ant. 
ox> dé  blanc  aciculaire  et  antim.  sulfuré  en  petits  mamelons  fibreux , 
sur  le  quarz  \    du  même  pays. 

2.  -antimoine  ox/dé  sulfuré (  é]  igène ?}  ferrcMXi-iTzcriisfûn^ , roug€^ 
mordoré  j   de  Pereta  en  Toscane  :  \'oy.  p.  474* 

D  O  XJ  Z  I  È  M  ^E     G  J:.  N  R  E. 
•         ^    URANE. 

pe.  EspicE.  URANE  OXYDULÉ. 
(Piertiière  partie,  p.  176.  ) 

Blende  informe  compacte  ,  noire,  d  une  cassure  luisante  ;  Pecli< 
blende  :  De  B.  —  Urane  uni  à  un  peu  d'cxjgène ,  Klaproth.  — » 
Uranit  minéralisé  par  le  soufre  ,  appelé  faussement  Pedhblende  ou 
Mine  de  fer  en  poix;  Urane  sulfuré  brun  ;  Delam.  —  Pecherz , 
W  et  Kab-st.  — SckwarZ'Uranerz  y  Emmebl.  - —  Eisenblende. —^ 
Var.de  VUranite  de  Petr.  — Blenda  picea  ^  Herrg.  —  Sulphw 
rated  Uranit ,  Kirw.  —  Protoxide  of  Uranium  ,  Pitch  Ore  oil 
Pecfiblende ,  Thoms.  — \»e  Pecherz  ou  T Urane  noir  ,  Broch. 

*  -  ■ 

M.  Sage  ayant  analysé  une  variété  d'Urane  oxyduîé,,  de  couleur 
bruu-jaunàtre  ;  venant  d'Eibenstock  en  Saxe ,  y  a  trouvé,  78  d^urane, 
20  de  f«r  et  2  de  soufre.  (  J.  des  M.  t.  i3 ,  p.  78.) 

ANNO.TATÏONS. 

L'Urane  oxydnlë  appartient  aux  terrains  prîmordianx , 
dans  les  veines  desquels  il^  se  tronve ,  soit  en  masses  in- 
formes ,  soit  en  rognons ,  avec  l'urane  oxydé  qui  l'accOmpa-^ 
gue  très-Jiionvent  ,  la  baryte  sulfatée ,  le  fer  oxydé  et  sul- 
furé ,  l'arçile,  le  quarz  ,  le  plomb  siiîfurë;  le  cuivre  pyrî- 
tenx  ,  l'arpent  sulfuré  , et  quelquefois  le  cobalt  arsenical 
ou  arseniaté.  Il  est  en  veines  daris  le>chi8te  micacé  h  Joliann- 
Georgen-Stadt  en  Saxe,  et  ^a"»  ^e  granité  à  Joacliim»tal  en 
Bohême  ,  et  en  Bavière.  —  On  en  a  aussi  trouvé  à  Konsberg 
«a  Norv^ège.  (  Leonhard>  ) 


(478) 

i .  Urane  okydulé  àublaminaire  et  amorphe ,  noît  de  fer ,  luisant, 
renfermant  des  veinules  de  quars  ;  de  la  mine  de  Géorgwagsf'ort , 
près  de  Johann-Georgen-Stadt ,  en  Saxe  :  beau  morceau  du  poids 
d*un  kilogramme  (  3  livres  \     . 

a.  Urane  oxyduié  amorp/^e ,  disséminé  dans  le  quarz,  avec  un 
peu  de  plomb  et  de  fer  sulfurés .  de  ïer  arsenical  et  de  cobalt  arse- 
niaté  i  de  la  mine  Hobe^^Tanne,  près  de  Joachimstal  en  Bohème. 

a.  a.  Petit  échantillon  de  la  même  variété  ;  de  Saxe. 

▲  PPENDICIE. 

*   URANE    OXYDULE   àlI^ICIFBRE? 

M.  Delametherie  a  décrit  dans  ses  leçons  de  Minéralogie,  t.  i  , 

p.  Si 6,  sous  le  nom  d^Urànit  ou  de  Mine  d*urane  siliceuse,  un 

minéral  d'un  brun-Hoirâtre  ,  facile  à  briser  ,  et  à  cassure  conrhoïde 

et  brillante  ,    qui  a  été  trouvé  à  Sieben1«th  y  près  de  Freyberg  ,  où. 

îl  est  engagé  dans  un  Grunstein. 

Cette  sub$*a  :ce  contient ,   suivant  ^analyse  de  Lampadius  qu*il 
rapporte,    urane  Sit,  fer  7,5o,  silice  56,  alumine  3,5o;  perte  i. 

II*.  Espèce.  URANE  OXYDÉ. 

(  Première  partie  ,  p.  i^7<  ) 

Spath  pesant  vert,  Saoe  ,  Analyse  chimique,  etc.  t.  3,  p.  127. 
•—-Cuivre  corné  ou  Muriate  de  cuivre  ;  Ozide  de  bismuth  micacé  et 
cristallisé  ;  Db  B.  — ■  Uranite  apathique  et  Uranite  terreux  ,  Kla- 
IPROTK  —  Mica  vert,  Mongfs.  ^^  Uraoît  mêlé  au  cuivra  minéra- 
lisé par  Tacide  aérien  ,    Cbaux  jaune  d'uranit  ;  Urane  oxydé  vert 
et  U.  ox.  jaune  ;Delam.  —  Oxyde  d*urane,  Chahpeaux  —  62^/- 
koiieh,  W.  —  Urdh^limmer  et  Uranocher,  "W,  et  Kabst.  —  Yat, 
de  VUranits  et  Gù/nmer  verde  di  Sassoma  ,  Petr  —  Mina  de 
uranUo  lietdt  et  Ocre  de  uranito  ,  Herro.  —  Micaceous  Uranitic 
Oe  et  Uramitic  Ochre,  Kiaw.  —  Uran  Mica^'  Green  mica ,  Chai- 
folUe ,  et   Uran  Ochre  ;    Thoms.   —  L*Urane  micacé  et  l'Ocre 
d'urane ,  Broch. 

I^s  deux  espèces  du  genre  Urane  but  fait  le  sujet  dVn  mémoire 
frès-intéressant  de  M.  Lelièvre ,  inséré  dans  le  t.  S  des  Mémoires 
de  l'Institut ,  p.  383  à  392. 

ANNOTAT  ION  s. 

L'Uraue  oxydé  est  communcmeiit  associe  à  Furane  oxj-» 


/ 


(  479  ) 

dnl^,  daiM  les  luémes  mines  de  la  Saxe  et  de  la  Bohême 
qui  noos  offrent  cette  substance,  dont  il  reconvre  les  masses 
de  cristaux  on  de  lames,  d'une  conlcar  yerte  ,  on  d'une  sim-^  ' 
pie  poussière  jaunâtre  :  il  y  a  aussi  pour  gangues  lé  quar2> 
le  jaspe  rouge  et  l'argile  ferrugineuse.  On  le  trouve  encore 
senl^  en  petites  masses  flabelliformes ,  dans  les  veines  d'ua, 
granité  alt^r«^,  à  Saint-Symphorien  (l),  près  d'Autnn ,  dé- 
partement de  Saône  et  Loire^  où  il  a  été  découvert  par 
M.  Ciiampeanx«  11  est  en  lames  ou  eti  ponsstère ,  sur  une 
roche  analogue ,  à  Saint-Yrieix ,  près  de  Limoges  ,  suivant 

l'observation  ide  MM',  de   Créssac  et  Âlfuaud.  (  J.  de  Ph. 

/  ^ 

t.  60 ,  p.  63  et  suîv.  ) 

(i)  Voyez  son  mémoire  inséré  dans  le  t.  10*.,  du  Journal  des 
Sflînes  ,  p/529  à  54a- 

M.  InescbeYm  Ta  observé  réremment  au  lieu  dit  YOuche  d*Iau  , 
dans  la  même  commune.  J.  des  M.  t.  27.,  p.  546. 

1,  Urane  oxydé  primitij-lamellifonne  et  laminaire,  d'un  beau 
vert ,  sur  jaspe  rouge  terreux  passant  au  Hornstein  et  encroûté  de 
quarz-hyalin  drusique  ;  très-^au  morceau  ,  de  la  mine  de  Yags^ 
fort,   piès  de  Joîjann-Georgen-Stadt.,      , 

a.  Autre  beau  morceau' d'Urane  oxydé  priTnitiy^  avec  U.  ox  ira-' 
pézien,  en  cristaux  lamelliformes ,  d^un.  beaiî  vert  brillant,  sur  jaspe 
rouge  terreux  sinople  ;  du  même  endroit. 

3.  Urane  oxydé  flabelliforme ,  jaune  verdâire  ;  de  St.  Sympho- 
fien  de  Marmagne  :   donné  par  M.  de  Cbampeaux  ,  ingénieur  en 

.   chef  àe^  Mines. 

4.  Urane  oxydé  lamelliforme ,  verdàtre,  avec  U.  ox.  terreux  ; 
jaune ,  sur  le  fer  oxydé  argileux  ,  brun-rougeâtre ,  dans  le  granité 
décomposé;  de»  environs  de  Limoges  ,  département  de  la  Hflute- 
jVienne  :  deux  beaux  morceaux  donnés  par  M.  Alluaud  à  qui  Ton 

'  en  doit  la  découverte. 

I 

6.  Urane  oxydé  aquamiforme ,  vert ,  sur  le  quarz  souillé  de  fer 

oxydé  jaunâtre  ;  de  Saxe* 

6.  Urane  oxydé  terreux  ^  jaune,  dans  le  fer  oxydé  brun;  du 

.    snéme^ays. 

Oa  trouve  aussi  cette  variété  aux  environs  de  Limoges. 


(  48o  ) 

TREIZIÈME    G  E  N  R  É, 
MOLYBDENE. 

EspicB  uKiQUB.  MOLYBDÈNE  SULFURÉ. 

(Première  partie,  p<  179  ) 

Molybdène,  Bb&om.  —  Id. ,  Mowg.  —  Moîybdèfie  sulfuré,  sul- 
fur»  de  molybdène  ,  Db  B  -«»  Pyrire  de  molyclène  ,  MoL  sulfuré  , 
Delam.  —  ff'asserblei^  W.  —  Afo/  »  kdun-Glanz ,  Kàrst.  —  iWo- 
Uddeno ,  Pbtr.  —  Plomo  de  agua ,  Hbrro.  —  Mofybdena ,  KiRir. 
Common  Sulplmret  of  Moljbdenum ,  Tboms.  —  Le  Molybdène 
sulfuré,  Brocu. 

(  On  Ta  aussi  nommé  Poteloc  et  Plombagine  ,  en  le  confondant 
avec  le  Graphite.)  ^  '. 

Le  Molybdène  sulfuré  appartient  anx  montagnes  primi- 
tives ,  dans  lesquelles  il  se  trouve  ,  sons  la  forme  de  lames 
hexagonales  on  irrégalières ,  adhérant  an  qnarz  on  an  feld- 
spath des  granités  ,*  et  par  petites  masses  ,  dans  des  cavités 
de  veines  qaarzeiises.  Il  y  est  quelquefois  recouvert  d'une 
matière  pnlvérnlente  ,  d'an  jaune  vif  ^  regardée  par  plnsicnrs 
minéralogistes  comme  dn  Molybdène  oxydé-J^^  Molybdàn 
Ocker ,  Karst.  )  :  tels  sont  ceux  de  Sibérie  et  de  Suède. 
On  le  rencontre  aussi  très-souvent  dans  le  voisinage  .de  l'é- 
iain  oxydé,  avec  le  schéelin  calcaire,  le  fer  arsenical ,  etc. 
Ce  minéral  existe  assez  a]>ondamment  en  Sibérie,  à  Altem- 
herg  en  Saxe,  Zinnwald  en  Bohême,  Norberg  et  QEdel- 
fors  en  Suède,  a  Paysan  en  Bavière,  en  Islande,  et  en 
France  (1)  ,  où  il  est  disséminé  dans  plusieurs  roches  grani- 
tiques des  Âlpcs  et  des  Vosges  ,  etc. 

(i)  M.  Héricart  de  Thury  a  découvert  cefte  sîjlisran(^  dans  une 
syénite  porphyrique  ,  près  de  la  mine  de  cuivre  dé  Cbessy ,  départ, 
du  Rhône. 

I.  Molybdène  sulfuré  laminaire  ,  avec  Molybdène  oxvdé  janao 
stiperfièiel ,  sur  le  qiidrz-hyaiin  blanc-grisâtre ,  gras  ;  de  Giaohta  en 
Sibérie  :  deux  beaux  morceaux. 


\ 


,(48i) 

I.  à.  M.  8,  luminaire,  sur  le  qnarz  écailleux,  rôugeâtre  ; 
S^ixmwald  en  Bohême. 

1.  b.  Morceaux  de  la  même  variété,  dans  le  quara commun  { 
d'AItemberg  en  Saxe.  \ 

I.  c.  M.'«.  laminaire^  disséminé  dans  une.syénîte  porphyrique; 
deChessy,  département  du  Rhène  :  donné  par  M.  Hersatc  de  la 
VilJemarqué. 

.      a.  Molybdène  sulfuré  lamellaire,  en  veines  dans  lequarz  ;  dé 
.K"orberg,  dans  le  Westermanland,  en  Suéde. 

On  le  trouve  cristallisé ,  dans  lé  feldspath  laminaire ,  à  AEdcl- 
fors  dans  1«  même  pays. 

Les  variétés  prismaUcfue  et  trihexaèûre  manquent. 

QUATORZIEME    GENRE. 
TITANE.     ^ 

t^.  Espèce.  TITANE  OXYDÉ» 

(  l^remière  partie  ,  p.  i8o  et  317.  ) 

4  9.  '  ' 

T.  ox.  cristallisé,  cjlindroîde  et  aciculaire.  —  Scborî  pourpré 
en  aiguilles ,  dé  Madagascar  ,  et  Sch.  pourp.  en  prismes  solitaires  , 
d'Eèpagne^  B.  D.^Scliorl  cristallisé  opaque,  rouge,  de  Hongrie-^ 
DeB.  —  Spath  adamantin  brun-rougeâtre^,  du  Poitou;  Guytôjï*.' 
iMoRVEAU.  — .  Schorl  rouge,  Oxyde  rouge  de  Titanium  ,  Ruthil  ; 
J^ELAM,"^  Huchil ,  Vf.-^Riuill,  IvARst.  —  5or/o  ro^w ,  N APiONs' 
—  aiorlajoxo,  Hebro.  -^'TUanite,  Kirw.  —  ButhiU ,  Red 
Schorl,  Thoms.  —  Nadelstein.^  Le  Ruthile  ,  Broch.  —  Titane 
ruthile ,   Brono. 

T.  ox^  rédculaire,  —  Sagénite ,  De  Saussure,  —  Crispite  ou 
Ruthil  en.réseau  ,  Delam.  —  Sorto  capillare  reticolare,  Nap. 

VARIETES   DE    formes. 

X*  T\X9Xie  oxyàè  ocèoèdre-rectangidaire  ;  ffaUy  ^    j8o6. 
Petit  cristal  d'un  brun-rougeâtre»    trouvé  par  M,  le  docteur  W. 
Russell,  parmi  des  cristaux  de  fer.oxydulé  venant  de  Syède.         ^ 
.  s*  Titane  oxydé  di^ctaàdre  ; 

Prisme  à,  huit   pans  terminé  par  des  sommets  à  quatre  face» 
trapesoïdales. 

5i 


(48a) 

Cette  variété  se  trouve  au  Saint-Gothard ,  tor  des  cristaux  de  fer 
oligiste  qui  ont  eux-mêmes  Je  quarz  pour  gao^e.  Sa  découverte  est 
due  à  M.  Dekro«.  H^jr ,  Tabl.  eomp.  p.  3oi . 

3.  Titane  oxydé  granulaire  ; 

Il  est  engagé  par  petites  masses  ,  dans  le  ifuarv,  aux  environs 
de  New- Jersey,  dans  les  Etats-Unis.  Hauy ,  iftiA. 

ANKOTATIOJÏS. 

Le  Titane  oxydé ,  soU  en  eristaux  |  soit  en  masses ,  est 
engagé  dans  des  veines  de  dnarz  qui  traversent  des  monta- 
gnes primordiales',  notamment  dans  (e  gneiss  ,  I  Boinîck  en 
Hante-Hongrle  (i),  ou  lia  été  rencontre  d'abdrd,  â  Ca- 
jnelo»  près  de  Bujtrago  dans  Iir  fionvellè- Cas  tille,  et  dtfns 
l'arrondisseiÂent  de  Charolles  {i) ,  département  de  Saône 
et  Loire.  Il  est  quelquefois  en  aignilles  fasciculées  dans  le 
qnarz  limpide ,  comme  à  Madagascar,  en  Hongrie ,  en  Sibérie 
et  an  Brésil.  On  le  trouve  en  cristaux  arrondis  à  la  surface 
de  la  terrç  ,  aux  environs  de  Saint-Yrieix ,  département  de 
la  Haute-Vienne  et  dans  cenx  de  CharoIIes.  Plosieurs  de 
ces  fragmens  offrent  des  portions  de  la  gangue  qnarzense 
à  laquelle  ils  adbéroient  primitivement.  Il  forme  des  espèces 
de  réseaux  qui  s'étendent  à  Ia^  s«rfac«  dn  gneiss ,  do  oiiai, 
du  feldspath  oada^arz,  aa  Mont  Saint  -  Gotkartl,  au 
Simplon(i),  ei  dans  ki  vallée  doRauris^  pays  de  Sais- 
bourg.  La  variété  acicnlaire ,  d'iiti  jaune  ronssâtre  vif,  a  été 
découverte  par  M.  Héricart  de  Tbnty  ,  dans  une  veine  com<- 
posée  principalement  de  cbanx  earbonatée ,  de  fer  spalbîque 
et  de  quarz,  à  Saint-Jean  4e  Belleville,  au-dessous  du  ha- 
meau de  Lescbaux ,  départ,  dn  Mont-Blanc  (4).  Ce  miné- 
ral a  été  trouvé  anssi  en  Âm^ique  (5) ,  enFranconie,  etc. 

(])  n  7  est  ordinairement  engagé  dans  le  quarz;  mais  on  le 
trouve  aussi  en  aignilles  ou  en  prismes ,  dans  le  mica ,  suivant  Tob- 
servation  de  M.  Lefevre  d'HeUancoiitt ,  qui  a  visité  ce  gisement  et 
en  a  donné  la  description  dans  le'J.  des  M.  t.  a,  p.  5i  etsuiv. 

(a)  C'est  encore  à  M.  de  Champenux  qu*est  due  la  découverte  dn 
Titane  oxydé  dans  ce  département  qui  lui  avoit^déjà  fourni  tant 


(  485  > 

â^objets  intéressans.  Il  j  existe  en  cristaux  assez  gros ,  Semblables 
À  ceux  de  Saint-Yrieix  >  épars  à  la  surface  du  sol ,  et  en  place ,  dans 
une  montagne  de  gneiss ,  dont  les  veines  de  quarz  renferment  aussi 
du  mica  noir  et  des  cristaux  de  tourmaline.  Cette  montagne  est 
située  à  environ  looo  mètres  au  nord  du  village  de  Gourdon  ,  et  à 
iSoo  du  hanieau  de  Mont-Bretagne  ,  arrondissement  de  Charolles. 
(  J.  des  M.  t.  1 8,  p.  107.  )  Le  même  minéralogiste  a  trouvé  I0 
Titane  oxydé  en  prismes  et  en  réseau ,  sur  le  quarz  ,  dans  la  partie 
la  plus  élevée  de  la  vallée  de  Gauther ,  vers  le  passage  du  Simplon. 
(Mém.  cité,  p.  iio.  ) 

(3)  M.  le  docteur  Bonvoisîn  a  découvert  ce  minéral  dans  plusieurs 
endroits  des  Alpes  piémontaises.  1°.  Dans  la  vallée  d'Aoste  ,  der- 
rière Je  village  de  Saint-Martin  ,  en  prismes  de  couleur  rouge ,  en- 
clavés dans  le  quarz  ^  a^.  dans  du  talc ,  sur  la  montagne  de  la  No- 
varde ,  commune  de  Lemmie ,  vallée  de  Viù  ;  et  3^.  «dans  la  val- 
lée de  Pélis,  M.  Pérotti  en  a  trouvé  aussi  dans  le  quarz  de  la  mon- 
tagne qui  est  au-dessus  de  la  Cordonera  ^  vallée  de  Soana.  (  Mém» 
de  l'Académie  de  Turin  ,  i8o5-i8o8  ,  Introduction  ,  p.  60  ) 

U  est  engagé  dans  le  quarz ,  avec  du  mica  prismatique ,  }aunâtre , 
dans  la  vallé^  de  Biallèse  ^    départ,  de  la  Sésia.  Haùjr ,  1812. 

'  M.  J^  Cordier  ,  ingénieur  en  chef  des  Ponts  et  Chaussées  (  cité 
plus  haut ,  p.  3o  et  1 68  }  ,  nous  a  adressé  des  échantillons^  de  ce 
xninéral ,  en  cristaux  géaiculés,  tfès^nets,  ^ui  étoient  associés  au 
pjroxène  aciculaire ,  blanc-verdâti'e  ou  Mussite.  Ils  proyenoient  des 
jnontagnes  que  traverse  la  route  du  Simploù. 

(4)  La  montagne  dont  ce  filon  coupe  tes  couches  est  composée 
de  schistes  talqueux  verdâtres  ou  blanchâtres ,  semblables  aux  ro- 
ches appelées  intermédiaires  ou  de  transition  par  les  Allemands. 
(  Héricart,  J.  des  M.  t.  i5 ,  p.  406.  ) 

(5)  Le  Titane  oxydé  en  prismes  et  en  dendrites  a  été  découvert 
par  M.  de  Humboldt  à  la  cime  de  la  Silla  de  Caracas  ou  Sierra  de 
Avila  ,  à  i3i6  toises  de  hauteur.  (Annales  de  Ch.  tom.  35 ,  p.  102 
et  suiv.  ) 

M.  Smithson  a  observé  ce  minéral  dans  une  sj'éuite  de  File  de 
SIull,  en  Ecosse.  j^âi/^>  i8i2. 

I .  Titane  oxydé  géniculé ,  dans  le  quarz-hyaljn  granuleux  ;  d« 
JBuytrago ,  dans  la  Nouvélle-Castille ,  en  Espagne. 


X 


(484) 

2.  Titane  oxydé  cyîindroîde ,  rouge-brmiâtre ,  avec  un  enduit 
léger  dé  mica  ;  du  même  endroit.  .     , 

3.  a.  La  même  variété  Jes  environs  de  Limoges. 

3  b.  T.  ox.  cylindroïde ,  avec  mica  ,  dans  le  quara-hyalin  blan- 
châtre, adhérant  au  schiste  micacé  ;  de  Rhonitz  en  Hongrie  ;  plu- 
«ienrs  morceaux. 

2.  c.  Fragmens  de  prismes  déliés  de  Titane  oxydé  rouge  ^  du 
Brésil  :  donnés  par  M.  le  chevalier  Geoffroy  Saint-Hilaire. 

~  3.  Titane  oxydé  acicidaire,  en  longs  fîiamens  jamie-brunitres  et 
bruns ,  avec  T.  ox.  rouge,  tapissatit  des  fissures ,  dans  le  quarr-hyalin 
limpide;  de  Madagascar  :  plusieurs  beaux  morceaux  donnes  par 
M.  Rochon,  déjà  cité  p.  io3 ,  191  et  199. 

3  a  T.  ox.  aciculaire,  jaune-brunâtre  clair,  en  aiguilles  fasci- 
culées  et  croisées  ,  dans  le  quarz-hyaUn  ;  du  Saint-Gothard  :  beau 
morceau  poli. 

3.  b,  La  même  variété  dans  le  quarz  enfumé  ;  de  Sibérie. 

3.  c.  T.  ox.  aciculalre ,  brun-noirâtre  ,  dans  le  quarz-hy^lin 
limpide  ;  du  Brésil  :  beau  morceau  poli  donné  par  M.  le  chevalier 
Geoffroy  Saint-Hilairè. 

'  3.  A  La  même  variété,  de  couleur  roussâtre,  sur  le  quarz  grenu  j 
du  Salzbourg  :  rapportée  par  M.  Marcel  de  Serres. 

Il  se  trouve  en  aiguilles  déliées  ,  sur  le  Quarz-hyalin  amethiste  ; 
d'ans  rîle  de  Kija  ,  sur  le  lac  Onega  ,  en  Russie.  (  Acad.  de 
P^fcr^.  i8oa,  p.  396.  ) 

^  Titane  oxydé  ref/c«/«ire,  avec  talc  chlorite  granuleux,  vert- 
grisâtre  ,  et  feldspath  amphihexaèdre ,  blanchâtre ,  sur  un  mélange 
de  chlorite  et  de  feldspath  granulaire  ;   du  Saint  Gothard. 

4.  tf .  L'Echantillon  du  gradin  d'étude  est  de  la  même  variété  de 
forme  et  du  même  pays,  sur  un  talc gris-verdâtre ,  cristallisé  et 
comme  flabelliformç. 

5.  Titane  oxydé /î^re«A?  *  ,  jaune-roussâtre , ,  avec  quarz-hyalia 
prisme ,  sur  des  cristaux  primitifs  de  fer  oxydé  carbonate  ,  brun- 
noirâtre;  de  Huttemb^rg  en  Carinthie  :  très-beau  morceau. 

5.  a.  Autre  morceau  de  la  même  variété,  sur  le  quarz-cmtallîsé  i 
4n  même  endroit. 
5.  b.T.ox, fibreux,  jaune-rou«sâtre ,  dans  les  cavités  du  f«r 


(485)       ( 

fer  oxydé   cartsonaté  jaunâtre  et  blancliàtre  ;   de  Salins  près   d<» 
Moustiers  :  donné  par  M.  Gillet-Laumont,  .' 

5*  c.  Morceau  semblable  au  précédent  ^  donné  par  M.  Hersar^. 

APPENDICE. 

*   I.    TITANE    OXYDÉ    CHROMIFERE. 

(  Haûr  9  ;  Tableau  comparatif ,  p.  1 1 6.  ) 

Titane  cbromaté ,  Ekebero.  —  Var.  de  Titane ,  Vauquelik. 

Ce  minéral,  dont  les  caractères  extérieurs  se  rapportent  à  ceux  du  * 
Titane  oxydé  ordinaire  ,  renferme  du  chrome  ,  comme  M,  Ëkeberg 
Ta  reconnu  le  premier  ;  mais  en  très-petite  q^uantité ,  puisque  ce 
métal  n'y  existe  que  dans  la  proportion  de  trois  centièmes  ,  d*aprèt 
l'analyse  de  M.  VauqueJîn.  (  Ann.  du  Mus,  t.  6,  p.  97.) 

Le  Titane  oxyde  cbromifère  se  trotive  engagé  par  veinea 
dans  nue  roche  talqnense  Terdâtre,à  Fembo,  |^rès  de  Sahla  » 
en  Westmanie.  L'échantillon  analysé  par  M.  Vanqnelin  ,!• 
présentoit  associé  an  qnârz  «  à  la  tonruialine  et  an  talc« 

.     II.    TITANE   OXYDÉ    FERKIFÈrE. 

(  Preiniii'e  partie,  p.  x8o.  } 

SideroUtaniuni  et  Titanosidentm  de  Klafroth.  —  Titaneîsen 
et  Nigrin  de  Kahst.  •^-ikfôwûAaTi  et  herinrùn  même.  —  Titane  et 
ibr  oxydés,  Titane  ferrugineux,  Nigrin;  Menakanite  ou  Sable  fer- 
rugineux titane  ;  Delam.  •— ^  Nigrine ,  Menachanite  et  Iserine  de 
Thoms.  —  Le  Menakanite  et  Tlscrine  de  Broch.  —  Titane  mena- 
kanite ,  Brong. 

(L'on  a  désigné  dans  plusieurs  ouvrages  par  le  nom  de  Purette^ 
un  Sable  métallique  (jui  est  tantôt  du  Fer  oxydé  titanifère,  et  tan-« 
tôt  du  Titane  oxydé  ferrifère.  Voyez  la  Minéralogie  et  le  Diction:- 
naire  d'Histoire  naturelle  de  Valmont  de  Bomare.  ) 

>  Le  Titane  oxydé  ferrifère ,  en  niasses  pins  on  moins 
considérables  ^  se  trouve  à  Spessart ,  près  d'Aschaffenbonrg 
en  Franconie ,  on  il  a  été  découvert  par  le  prince  Dimîtri 
cle  Gallitzin,  à  Qhlapian  en  Transylvanie,. et  à  Gnmoec 
eu  «Norwègel  La  variété  granuliforme  de  la   vallée  de  M^-^ 


1 


(486) 

Hâclian  ^  comte  de  Cornotiailles  ,  a  ét^  observée  d^abord  par 
M.  W.  Gregor.  On  l'a  trouve  depala  daiM  Tile  de  la  Provi- 
dence et  à  Botaoj.Bay.  (  Thomson.  )  Elle  existe  également 
et  en  qnalitë  notable  sur  le  bord  de  la  mer,  aox  environs 
de  Gènes  (i) ,  dans  le  Ht  de  Tlser ,  en  Bohême  ,  et  sur  les 
bords  de  la  D^Te  ,  dans  l'Âberdéensbire ,  en  Ecosse  (2) , 
parmi  d'autres  grains  de  quarz,  de  feldspath  et  de  mica. 

(i)  M.  Viviani ,  professeur  de  Botanique  et  d'Histoira  naturelle 
à  VAc^àédiie  impériale  de  Qdnes,  ayant  observé  que  le  Sable  noir 
(  Turette ,  Bomarb  )  ,  que  Toii  trouve  au  bord  de  la  mer  entre  Pegli 
et  Sestri ,  à  une  lieue  et  demie  de  Gènes ,  paroissoit  surtout  après  de 
grands  orages  qui  balayoient  les  montagnes  environnantes ,  il  en- 
treprit de  le  retrouver  en  place.  Après  beaucoup  de  recherches  in- 
fructeuses  dans  les  lits  des  torrens  voisins  ,  il  le  trouva  enfin  dans 
le  bosquet  Grimaldi ,  où  il  remplissoit  des  cavités  dans  une  monta- 
gne de  schiste  micacé  d*un  gris  argentin.  Cette  montagne  est  située 
au-dessus  de  Pegli ,  et  à  droite  de  la  Varenna ,  à  un  kilomètre  en- 
viron d'élévation  au-dessus  du  niveau  de  la  mer  et  k  peu  près  à  100 
mètres  de  distance  de  Tendroit  où  on  trouve  ordinairement  la  mé- 
nakanite.  <t  II  faut  donc ,  dit-il ,  établir  le  gisement  de  ce  minéral , 
le  T.  ox.  granuliforme ,  comme  un  des  plus  anciens  parmi  les  subs- 
tances métalliques  ».  (  J.  de  Ph.  t.  69,  p.  319.  ) 

(3)  I^e  sable  de  cette  rivière  contient  à  peu  près  le  quart  de  son 
poids  de  grains  de  Fer  oxydulé  titanifère  ayant  une  pesanteur  spé- 
cifique de  4176-  M.  Thomson  npmme  Iseri^e  la  partie  de  ce  même 
sable  qui  n*est  point  attirable  à  Taimant  et  qui  est  composée,  sui- 
vant lui ,  de  Titane  41,1,  Fer  Sg ,  4 ,  Urane  3,4,  Silice  et  Alu- 
mine ao.  Sa  couleur  est  le  noir-brunâtre ,  et  sa  pesanteur  spécifique 
4,49.  La  présence  deTUrane  evoit  déjà  été  indiquée  par  M.  Jame- 
son  ,  dans  un  sable  d*une  nature  semblable.  (  }\fouv,  £ulL  polym. 
t.  a,  p.  i3i«) 

1 .  Titane  oxydé  ferrifère  ,  sublaminaire ,  luisant ,  noir  de  fer 
(  pseudo-prismatfque  )  ;   de  Norwège. 

a.  Titane  oxydé  ferrifère  granuli/orme ,  (arenacé)  ;  de  Mena* 
chan  ,  dans  le  comté  de  Comouailles. 

S.  fl-  T.  ox.  arenacé,  mélangé  de  petits  grains  de  Péridot  ;  de 
Tile  de  Bambou. 


(  48?  ) 

b,  ]l>a  mêoie  rariété  en  grains  très-fins ,  presque  pul^émlens  ; 
de  Botany-Bay  ,  aux  Terres- australes  :  envoyée  par  Depucb,  l'un 
des  infortunés  rompajgnons  de  Pérou  ,  et  pioissonné  comme  lui  à 
la  fleur  de  son  Age,  sans  avoir  pu  recueillir  la  récompense  due  à 
•es  travaux  et  à  son  dévoilement  au  succès  de  1  expédition. 

II.**  Espèce.  TlTANp  ANATASE. 
.(  Freiuièt-e  partie  y  p.  63.  ) 

Anatase  du  Traité.  —  Schorl  d'une   couleur  bleue  indigo   et 
Scborl  octaèdre  rectangulaire;  De  Bourkon.  —Schorl  bleu ,  R.  D. 
—  Octaèdme  s  De Sawss. — Otsamt«  ^  Delam.  —  OkeaedrU ,  W.  — 
uinatas ,   Kaast.  t—  Ocuthedrite,   ^natase^  T«[oi«<.  -.-Titane' 
oxydé  ?  Anatase .  Brocb.  —  Titanp  anatase  ,  Brong. 

•  Le  Tii«ne  ftnafuse  *  iié  tront^  à'abord  en  France,  dans 
1«  ci-'deraHt  Daophiné  (i)  y  où  «es  cristaux,  ordiiiaireiuént 
très-petilB,  tapissent  des  cavités  dans  difféi  entes  veines  feld- 
spathîqnes  et  qnarzenses  traversant  des  roches  granitoïdes. 
IMl.  Lannoy  l'a  rapporté  depuis  de  la  Noavelte-Castille  où  il 
existe  eh  petits  çrlstanx  y  d'un  bleu  noirâtre  ,  sur  le  mica 
argentin  ^  dans  on  granîte« 

(i)  Les  premiers  échantillons  de  cette  substance  ont  été  recueillis 
pat  M»  Scbreiberlsur  la  rive  gauche  du  ruisseau  du  Flumet  ^  près 
du. hameau  de  la  Yillette,  coqsmune  de  Vaujany  en  Oisans  ,  au^ 
dessus  d'AIlemont.  L'anatase  associé  au  quarz,  au  feld^th  et  à  là 
chlorite,  formoit  une  veinédanspn^n^ontagnejibasiepetrosiliceusè 
'  Terdàtre ,  avec  cristaux  de  feldspath  rose ,  faisant  partie  de  la  cbaîn^ 
des  Petites-Rousses.  On  en  a  trouvé  depuis  dans  la  gorge  de  fa  Selle , 
au-d«ssus  du  Pont^lu-Diable ,  commune  de  Saânt^Ghristophe  en 
Oisans  y  dans  des  filons  de  quarx  et  de  feldspath  ,  encaissés  dans  ul^ 
granité  gris  ;  et  dans  la  dernière  moraine  ou  clapis  qui  est  à  la 
base  de  la  montagne.  Ses  cristaux  sont  ordinairement  d'un  l)léu 
tendre,  il  y  en  aussi  de  jaunes  et  de  noirâtres.  (  Noce  de  M*  Héri* 
cart  de  Thury.  ) 

1.  Titane  anatase  primitif,  jaune-brunâLtre  et  bleu&tre,  en  cris- 
taux d'une  forme .  très-nette  ,  avec  feldspath  blanchâtre,  sur  le 
feldspath  lamellaire  ;  de  Saint-Christophe  en  Oisans. 

/ 


> 


1 


C488)       ., 

a.  Tirane  anatase  ha&è  ,  avec  cristaux  de  c[aAn  ^  sur  iu  gangue 
semblable  ;  du  même  pays. 

2.  âu  Morceau  de  la  même  variété  donné  par  M.  Gastelin. 

3.  Titane  anatase  dioctaèdre ,  du  même  endroit. 

Ces  trois  beaux  échantillons  ont  été  donnés  par  M.  Hauy« 

La  variété  prominule  et  la  variété  lameltifon^e  manquent. 

nK  Espèce.  TITANE  SILICEO-.CALCAIRE. 

(  Première  partie  ,   p.  i8i  et  31^,  ) 

Titans  siLicBO-cALCAïaB  bt  SpHàRB  du  Traité. 

TUanit ,  KlVfroth.  .^Titanium  avec  cbau^  et  siHce ,  llcanît  ; 
Sphène ,  Pictite  et  Sémélîne  ;  Var.  de  Titanit  :  Delâm.  —  Gemei^ 
Her  et  Sçhualiger  Spken^  Kar^t.  —  Bnéi/m  et  GelU  ManakeKS , 
W.  —  TitanUic  SiUceous  Oro ,  l^Rw.  —  Brown  Ore^  TUamtfi  ^ 
Spbene  et  Riuilitç ,  T^oitçs.  -»-  Le|  Nigrine,  i^i^iocH.  —  T.nigrine^ 
Brono. 

T.  s.  G.  canalicidé^  — 'Sphène  canalieuléy  du  Traita  —  Bayoïir 
nante  en  gouttière  ^    Db    Sa^^ssurb*   —  Nouveau  schorl  yiolet  « 

NoNNULL.  ' 

Le  Spinelline  de  M.  Nose  appartient  aussi  au  Thaxîe  siliceo* 
C^alcaire.  .  , 

M.  HaiÂy  a  donné  dms  son  Tableau  comparatif,  p.  117,  1er 
Bouveaux  signes  des  variétés  de  cette  espèce  dont  la  Forme  primi- 
tive est  un  Octaèdre  rhomboïdal  et  non  pas  un  prismè^droit  rhom- 
boïdal.  Voyez  prem.  p^rt.  p.  Sij ,  et  Tabl.  comp.  p.  3o4. 

Le  Titaoe  sinceo-calcaice,  en  crtstanxl^rana,  a  été  trouvé 
d'abord  à  Paas^w  ep  Bayière ,.  par  M.  le  Professenr  Hùnger. 
^n  eki  %  rencontré  depuis  de  blanchâtres  dans  lo  mémo 
endroit.  Ils  y  ont  également  ponr  gaiignc  une  rocl^e  feid- 
spalhiqoe  d'un  gris-verdâtre  ,  qni  contient  aussi  de  l'am- 
phibole, da  qtiarZy  du  mica  et  de  la  stéatite  (  Klaprotk  )• 
I^es  crîstanx  de  Tromoc  et  d'Addel ,  en  Norwège  ,  offrent  les 
mêmes  conleiirs  et  sottt  disséminé.^  dans  le  feMspatli  ron- 
geâtre  d'nne  syeniie ,  dans  l'épidbte  et  dans  le  paràuthîne. 
(,çs  brous  sont  communément  fercifères.  M,  DiibiiissoijL  % 


.  (489)  ' 

cl^doiirért  cette  sobstasce  dans  un  Grnnâteîn  açhîatoide  deé 
environs  de  Nantes,  et  M.  Allaaud  ,  dans  une  roche  analo- 
gue ,près  d'Uzerche,  département  de  la  Corrèze.  Elle  existe 
également  dans  les  roches  amphibolicjaes  des  Chalanches  et 
dans  les  granités  de  la  Grave ,  ae  la  Vallonîse ,  et  de  la 
vallëe  de  Beanfort,  départ,  de  l'Isère  (  Héricart,  ).  Le  gra- 
liite  gris  antique  d'Ëgjpte.  et  le^.  granités  veines  de  Perroe- 
naz ,  an  pied  dn  Mont-Blanc  j  en  renferment ,  aussi  d'apre^ 
Fobservatîon  de  M.  Cordier  /  J.  des  M.  t.  i3  ,  p.  74*  ^^  ^^^ 
encore  en  cristaux  disséminés  dans  la  sjenite ,  aux  environs 
de  New-Vorck  •  daps  la  phonolite  de  la  roche  sanadoire  , 
départ,  du  Puy-de-Dôme  ;  dans  les  volcans  éteints  dés  bords 
du  Rhiu^  etc.  ^ — Les  variétés  connues  anciennement  sons  le 
nom  de  Sphène  viennent  du  Dissentis,  près  du  Saint- 
Gothard^  et  du  pays  de  Salzbourg.  On  le  retrouve  enfin 
jnsques  dans  les  terrains  d'alluvion  comme  à  Laach  ,  dépar- 
tement de  Bhin  et  Moselle  ,  ou  il  est  en  très-petits  cris-* 
taux,  dans  un  sable  volcanique. 

I .  Titane  siliceo-calcaire  ditétraèdre ,  brunâtre ,  avec  épidote 
laminaire  ,  dans  le  parabtbine  sublaminaire ,  blanchâtre  ;  de  Voxu 
dans  Tîle  de  TreqEiol  en  Norwège.  ,  ' 

I .  a.  La  même  variété  dan^  le  feldspath  laminaire ,  blanc-verdâ- 
tre  ;  du  même  pays. 

a.  Titane  siliceo  -  calcaire  dioctaèdre  ,  brun-rougeàtre  ;  cristal 
isolé  :  donné  par  M.  Haiîy.  , 

3.  a.  T.  s.    c.  dioctaèdre  blanchâtre ,  disséminé  dans .  le .  feld- 
spath granulaire ,  sur  le  Grunsteiu  schisteux  ;   de'  la  Chaterie ,  à 
/i  lieue  et  demie  de  Nantes ,  route  de  Brest  ;  donné  par  .M.  Dubyis- 
80n ,  à  qui  Ton  en  doit  la  découverte. 

5.  Titane  siliceo-calcaire  canaliculc,  jaunâtre,  avec  feldspath 
blanchâtre  ,  sur  talc  chlorite  schistoïde;  du  Saint-Gothard. 

4»  Titane  siliceo-calcaire  crwp^rmc ,  bïanc-verdâtre," souillé  de 
talc  granuleux  ;  du  même  endi-oit.        •  ■ 

ô.  Titane  siliceo-calcaire  /^o/^c^r/lyMc ,  jaunâtre  ,-  aVec  T.  ox.  re- 
tknlé,  rougeâtre,  et  cristaù^'de' fèldépatSi  blaùebâtfe,    sur  un 


1 


\    (490) 

mâaage  d«  feMtpadi  et  de  talc  verdàtre  en  lames;   du  Saint* 
GotharA 

La  variété  Titane  siliceo-calcaire  émtmné  manque. 
QUINZIEME     GENRE. 
SCHÉELIN. 

I".  EsFècE.  SCHÉELIN  FERRUGINÉ,    , 

(  Première  partie  ,  p.  182.  ) 

Spuma  lupi  et  Spuma  jovis ,  àes  Ajtc.  min.  —  ÎVoI/ratn  au 
Allemands  et  de  tous  les  minéralo|^stes.  —  Mine  de  fer  arsenicale  , 
BucQUET.  —  Mine  de  fer  basaltique  ,  Demestb.  —  Tungstate  man- 
ganésié ,  De  B.  -—  Tungstène  minéralisé  par  le  fer ,  Tungstate  fer- 
rugineux y  Delam. 

(  Ce  minéral  a  été  regardé  successivement  par  Hunckel  comme  une 
mine  d'antimoine  et  comme  une  mine  d'étain  arsenicale  ei/êrrugi" 
neusf  :  parCronstedt  et  par  Walletius ,  (fomme  un  manganèse  mêlé 
de  fer  et  d*éfain{  par  M.  Sa^  et  par  Rome  de  Tlsle ,  comme  une 
combinaison  àe/er  et  de  schorl  ;  et  enfin ,  par  MM»  d'Elhuyar  , 
comme  celle  d'««  nouçeau  métal  avec  le  fer.  Voyea  leur  mémojre 
inséré  dans  le  recueil  de  T^cadémie  de  Toulousç,  t*  2,9  p*  i4> 
à  168;    1784.) 

VABliTis   PE    rOBMBS. 

i^Haiiy  ,  Cours  de  Minéralogie  de  181  A- ^ 

Scbéelin  ferruginé  triplant  ;  de  Bohème* 

Prisme  à  10  pans  ,  avec  des  sommets  à  12  faces,  dont  dix  ré- 
pondent aux  pans  et  deux  aux  arêtes  longitudinales  les  plus  sail- 
lantes. ' 

ANNOTATIONS. 

Le  Schéelin  ferruginc  appartient  aox  terrain»  prîmor-^ 
dîaux  dfns  lesquels  il  se  tropye,  ordinaireme;nt  en  veines  , 
dans  le  qnarz  on  dissén^ln^.  Il  accompfigpe  rétai|i  oxydé 
dans  les  mines  de  la  S.aze,  de  la  BoIiém<e  et  de  TAi^gUterre. 
Il  est  disposé  en  veines  dans  te  qnarz,  dans  une  m^ntogne 
nommée  le  Pnjyles-Vignfs  f  •  environ  trois  quarts  de  liene 
de  Saint-Leonhard ,  dép^rlei^snt  de  U  HautçnVieiiipe,  oii 


(  49^  ) 

ii  a  été  observé  d'abord  par  M.  Alliiatid  (  J.  des  M.  t.  4  • 
p.  6).  Il  existe  anssi  en  grande  quantité  à  Kaëtanos  en  Basse- 
Bi^etagne ,  snkant  M.  Sage.  On  le  tronve  en  Suède  dans 
le  granité  ,  et  à  Odontschelon  ,  en  Daonric ,  avec  l'éme- 
raade  et  la  topaze  (  Patrin  ).  Ii  f  st  encore  avec  le  cjuarz 
a  la  Martiniqne.  (  Cortez  ,  J«  de  Pfa.  t.  70  ,  p.  iB3.  ) 

'  I  et  a.  Scbéelin  f erruginé  épointé ,  et  Spb.  fer.  uuibinaire ,  noir 
de  fer  ;  de  Bohême  :  portions  de  cristaux  données  par  M.  Haiiy. 

3.  Scbéelin  ferruginé  octododécaèdre ,  noir  de  féf ,  avec  mica  gris 
et  quarz-byalin  ;   4®  Scblakkenwald  m  Bohémfl' 

4>  Scbéelin  ferrugilié  laminaire ,  dans  le  quarz-byalin ,  avec 
mica  ,  adhérant  au  schiste  micacé  ;  ■  du  même  pays  :  plusieurs 
beaux  morceaux  et  échantillons.  ^ 

4*  a.  Sch.  fer.  laminaire  ,  dans  le  quarz;  de  Foldice  ,  comté  de 
Comouailles. 

4*  ^>  Suite  nombreuse  de  morceaux  de  la  même  variété ,  dans  le 
quarz-byalin  amorphe  ;  du  puits  de  recherche  creusé  à  Puy-les- 
mines  près  de  Saint-Leonhard  ,  départ,  de  la  Haute- Vienne. 

Elle  est  due  à  M.  deCressac ,  ingénieur  en  chef  des  mines  chargé 
de  suivre  les  travaux  de  lexploitation  pour  la  découverte  de  Tb^tain. 
iVoj.  ci-dessus  p.  421* 

5.  .Scbéelin  ferruginé  massif-aultlaminaire ,  avec  mica  et  quarz  , 
dans  le  granité  ;   de  Wermanlaud  en  Suède. 

Les  variétés  primitive  et  progrestipe  manquent. 

IP.  Espèce.  SCBÉELIN  CALCAIRE. 

(  Première  partie  ,   p.  1^51  et  3 1^.  ] 

Wolfram  de  couleur  blanche ,  confondu  avec  la  Mine  d'éiain 
blanche  ,  et  nommé  aussi  Fer  pesant  ;  H*  D>  —  Tunstène  minéra- 
lisé par,  la  te/re  calcaire ,  Tunstène  blanc,  Spath  tunstique  et  Tung- 
stène; Dei-aii. —Tungstate calcaire  ,  Jiline  d'éçain  blanche;  Dk 
B.  —  Sch'vversteinQw  Tunguein ,  Wi.  —  Sçheelerz ,  Karst.  —  Tus- 
tene ,  Petr.  —  Tungstena  blança  et  Mina,  sçheelia ,  Herrg.  — 
White  or  Grej  et  Brown  Tungsten,  Kirw.  —  Tungstate  of  Lime  ^ 
Thoms.  —  La  Pierre  pesante  qi^  le  Tungstène ,  Broch. 


(  490 

tabibtbs  de  ronuE9» 

{De  Boumon^  J.  des  M.  t.  i3,  p.  i6i  et  soir.  ;  fftitfy^  Tableau 

comparatif,  p.  1 1 9  et  5o6  } 

.  I.  Schéelin  calcaire /irimjV^,- 

Observé  par  M.  De  Boumon ,  JMémoire  cité ,  p.  167  ,  fig.  i. 

Octaèdre  à  triangles  isocèles  égaux  et  semblables  ^iidans  lequel  l'in- 
cidence de  P  sur  P'  est  de  i3o*  ai'.  Haiiy  ,  Tabl.  comp.  pi.  4  » 
fig.  67. 

a.  Schéelin  calcaire  unittiire  ;  (  Sch.  cale,  octaèdre  du  Traité.  ) 

Octaèdre  rectangulaire  dans  lequel  Tincidence  de  deux  faces  voi.- 
sines,  sur  une  même  pyramide,  est  de  loy^J^  et  celles  de  deux 
faces  adjacentes  opposées  est  de  11 3^  36'.  ffai'i/,  £g.  èS  ;  Bour^ 
non,   fig.  4.  ^ 

3»  Scbéelin  calcaire  dioctaèdre  ; 

La  variété  précédente  augmentée  de  8  facettes  triangulairea 
appartenant  à  la  forme  primitive ,  placées  sur  les  arêtes  des  pyra- 
mides ,  et  interceptant  les  angles  solides  de  leur  base  commune 
qui  sont  remplacées  par  une  arête.  \  Bournon  j  B§,  5  ^  Haây ,. 

ANNOTATIONS. 

Le  Scbéelin  calcaire  ,  minéral  jasqu^ici  fort  rare ,  avoi- 
sine  ordinairement  l'ëtain  oxjdé.  Ses  cristaux  ont  poàr 
gangue  le  qnarz  éristallisé  on  le  miea  ;  quelquefois  ils  gar- 
nissent des  cavités  dans  le  scbéelin  ferrnginé.  On  le  tronve 
a  Marienberg  et  h  Âltemberg  j  en  Saxe  ;  à  Schoofeld  et  à 
Zinnwald  ,  en  Bobéme  ;  à  Ryddarbjttan  et  à  Bisberg  ,  en 
Suède ^  eu  Angleterre,  et  en  France. (i)  à  Saint-Leonbard.  - 

(1)  M.  De  Bournon  cite  un  cristal  de  Scbéelin  calcaire  ayant 
près  d*un  pouce  de  long  (  3  centimètres  ) ,  et  qui  a  été  trouvé  en  sa 
présence  dans  les  exploitations  de  la  montagne  du  Puy  ,  près  de 
Saint-Christopbe  ^  en  Oisans.  H  offre  une  nouvelle  modification  d» 
forme  de  cette  même  substance,  indiquée prem.  part.  p.  169.  Vojr.^ 
son  mémoire.  J.  des  M.  t.  i5 ,  p.  i65. 

1 .  Scbéelin  calcaire  unitaire  (  octaèdre  cunéiforme  )  blanc- jaunÂ*^ 
Vce  y  portion  de  cristal  de  a  pouces  (  6  centimètres  }  de  long  suip 


^  I 


-     I 


(495) 

environ  i8  lignes  (  4  centimètres  )  d'épaisseur  ;  de  Schônfeld ,  prés 
tie  Schlakkenwald  en  Bohême.  '  ' 

I.  0.  Autre  portion  de  cristal  Octaèdre  ,  moins  nette  et  d'un  plus 
petit  volume. 

1.  b,  Schéelin  calcaire ,  en  très-petits  cristaux  unitaires ,  de  cou- 
leur jaunâtre  ,  sur  le  quarz  prisme  blanchâtre  et  le  mica  lamelli- 
forme, gris;   du  même  pays.  « 

a.  Schéelin  calcaire  amorphe  ;  plusieurs  petits  échantillons. 
M.  de  Cressac  en  a  trouvé  de  semblables  sur  le  Schéelin  ferra* 
giné  ,  à  Saint-Leonhard  ,  départ,  de  la  Haute- Vienne. 
ha.  yariété  dioctaèdre ,  manque. 

S  £  I  Z  I  £  M  £    G  £  N  R  E. 

TELLURE. 

Espèct  UWÎQ0K.  TELLURE  NATIF. 

(  Première  partie  ^  p.  i85,  186  et  330.  ) 

I.    TELLtJRE    NATIF    AURO-fEilBIFERE. 

Or  blanc  écailleux ,  informe ,  de  Pacebay  ;  De^H.  —  Or  para- 
doxal ou  problématique  ;  aussi  Or  blanc.  —  Antimoine  natif  auri- 
fère ?  £sMARK»  —  Tellure  natif,  Delam.  -^  Gediegen  Sylçoii , 
IV.  —  Gediegen  Tellur ,  Karst.  —  Sylçanite^  Kirw.  —  Native 
lellurium ,  Thoms.  —  Le  Silvane  natif,  Broch.  —  Tellure  natif 
ferrifère,  Brong. 

Le  Tellnre  natiCanro-ferrifère  d\i  encore  été  trouvé  qu'à 
Fatzebay  en  Transylvanie,  dà  ii  est  devenu  trcs-rare ,  dans 
les  mines  dites  de  Maria-Loretto ,  deMaria-Hiilf  et  de  Sigis« 
mond.  Il  s'y  rencontre  (  avec  le  quarz  et  le  fer  sulfuré  au- 
rifère )  en  filons  dans  une  montagne  de  formation  intermé- 
diaire on  de  transition,  composée  principalement  de  coa«- 
ches  de  Granwacke  et  de  calcaire  de  transition.  {Esmark  ^ 
cité  par  BrocJiant ,  t.  2  ,  p.  481.  ) 

I .  Tellure  natif  auro- ferrifère  lamelliforme  ,  blanc-jaunatre  ^ 
dans  le  manganèse  oxydé  carbonate  rose  concrétionné  ,  avec  petits 
cristaux  de  quarz-hyalin  prisme ,  rosés  ;  de  Fatzebay. 


(494) 

a.  Tellure  natif  auro-ferrifére  granulaire  «  avec  quan  :  beau  ttun» 
rean  du  même  endroit. 

a,  a.  Echantillon  de  la  même  variété. 

II.    TELLURE   NATIF   AURO-AROElTriFÈRE. 

Or  blanc  dendritique ,  etc. ,  d^Offenbanya  ;  Or  graphique ,  Di 
B.  —  Tellure  allié  à  Tor  et  à  Targent ,  Or  graphique  ;  Delam.  — 
Schrifterz  ,  W.  et  Kaast.  —  Mina  de  Oro  graphico  ,  He&rg.— 
Graphie  Ore  ,  Autant  Graphicmn  ,  TttOMS.  —  Le  Silvane  graphi* 
que ,  Brocb.  —-Tell.  nat.  graphique ,  B&oiri». 

Le  Tellure  natif  an ro- argentifère  se  trouve  à  Offenbànja 
en  Transylvanie  ,  ou  il  est  dissémiiié  dans  la  pierre  sablon- 
neuse qui  forme  la  matrice  d'une  veine  dans  le  porphyre 
argileux  (  Tondi),  Il  y  est  accompagné  ordinairement  de 
quarz ,  de  chaux  carbonatée ,  de  fer  sulfuré  j  de  enivre  gris 
et  de  zinc  sulfuré. 

m 

I .  Tellure  natif  anro-argentifére  graphique ,  en  belles  dendrites 
éclatantes  et  entrelacées ,  sur  une  couche  mince  de  quarz  adhérant 
av  porphyre  argUeilx ,  avec  fer  sulfuré  concrétionné ,  applati  ; 
d'Ofîenbanya  en  Transylvanie  :  tràs*bean  morcean. 

I .  a.  Beau  morceau  de  la  même  variété ,  sur  une  gangue  sembla- 
ble et  du  même  pays  :  donné  par  M.  Weiss ,  déjà  cité  p.  147  et 
468 ,  et  auquel  le  morceau  précédent  a  appartenu. 

JU.    TELLURE    NATIF   AURO-PLUMBIFSRS. 

Or  gris ,  Mine  aurifère  de  Nagyag  ^  Db  B.  — >  Mine  jaunâtre  de 
tellure  et  Mine  de  tellure  plombique  on  Or  feuilleté  de  Nagjac  ; 
Dexâm.  —  ff'eiss  Syhanerz  et  Nagjrakerz  de  W.  —  Gelùerx  et 
BlàUerent  de  Karst.  —  Oro  di  Nagjag ,  Fbth.  —  Id.  ,  Hanmc. 
-^  fVhite  on  Yellow  Ore  et  Foliaied  ou  Black  Ore  ;  Tboms.  — Le 
Sâmne  blanc  et  la  Mine  de  Nagyac  ou  Silvane  lamelleuz;  Bboch. 
— >  Tell.  nat.  plombifère ,  Baoho. 

CARACTBaBS. 

Forme  primiiii^*  L^Octaèdre  régulier.  HaSjr ,  Tableau  compar. 

M.  Haûy  a  été  conduit  k  ce  résultat  par  Tobservation  qu'il  a  faite 


N 


(495) 

de  cristaux  de  la  variété  auro-plumbifère  qui  se  présentent  sous  It 
forme  de  lames  hexaèdres  et  qui  sont  des  segmens  d'octaèdre. 

ANNOTATIONS. 

Le  Tellure  natif  anro-planibifôre  se  rencontre  en  Telnet 
dans  le  porphyre  argileux»  à  Nagjagen  Transylvanie  , 
avec  le  mangauèse  carbonate  rose  ,  le  zinc  sulfuré  ,  le  cuivre 
gris,  le  plomb  salfiuré ,  le  fer  spatbique,  le  manganèse 
sulfuré  j  etc. 

»  '  I 

Cette  sous-espèce  de^  Tellure  natif  a  été  considérée  anciennement 
comme  une  mine  d'or  minéralisée peir  le  soufre,  l'antimoine,  le 
zincet-l'af^enlc,  par  M.  Hàcquet,  qui  a  donné  Une  description 
de  ses  différentes  variétés  et  de  leurs  associations ,  dans  le  «T.  de 
NPb. ,  t.  2^ ,  p*  ^o  et  suiv.  La  Mine  de  Nagyag  ou  de  Sékeremb  est 
située  sel<)n  lux  dans  ua  ancien  eratôre  de  vokeiî.  Yojez  son 
mémoire. 

Le  Journal  dey  Mines  (t.  7,  p.  ilfik  r5o  )  r<îiiferû»e  un  extrait 
du  mémoire  de  M.  Kkprotb  siir  le  Tellure  y  ses  propriétés  et  l'ana- 
lyse de  8e^  difTérentes  mines. 

t  et  2.  Tellure  natif  auro-pTumbifère  hexagonal ,  avec  Tell  nat. 
au.  pi.  laminaire ,  sur  des  cristaux  de  quarz ,  dans  le  manganèse 
oxydé  carbonate  rose  concrétionné  ;  de  Nagyag. 

2.  a,  T.  n.  aur.  ^h  laminaire ,  avec  T.  n.  aur^  pi.  lamelliforme , 
dans  le  manganèse  oxydé  concirétionné ,  avec  zinc  salAiré  ,  etborn-» 
stein  dont  les  cavités  renferment  de  petites  aiguilles  de  chaux  sul- 
fatée :  morceau  très- intéressant  donné  aussi  par  M.  %yei8S* 

^.  h-^  PlusieuFfr  autres  morceaux  de  la  même  variété. 

La  variété  de  Tellure  auro-pIUmbifère  compacte  manque. 

La  suite  relative  au  Tellure  natif  est  remarquable  par  le  volume 
des  morceaux  qui  la-  composent  et  pai^  leur  belle  conservation  : 
plusieurs  d'entre  eux  faisoient  partie  de  l'envoi  de  Joseph  II, 
cité  déjà  p.  59,  2  36,  34o,  469,  46^  et  468;  envoi  qui  a  si  puis^ 
samment  contiibué  à  Tornement  de  la  CoHectiOB. 


1 


(496) 

♦DIX-SEPTIEME    GENRE* 

TANTJILE. 

EsFica  UHiqw.  TANTALE  OXYDÉ. 

I.    TANTALE    OXYDE    FERR0-]>ÏANGANÉSIFÈRE. 

Taxïtalitb  ,  prem.  part.  p.  3a2. 

TantalU,  Exbbbrg. —  Id.,  Kàrst. —  Tanealice ,  Taous. —' 
Tantale  oxydé  ferrugineux ,  Tantalite  ;  Dblam.  —  Tantale  tanta-* 
lire ,  Brono. 

M*  Wollaston  ayant  soumis  aux  mêmes  épreuves  le  Tantalite  et 
le  Columbite  en  a  conclu  que  Le  Tantalium  de  M.  Ekeberg  et  le 
Columbium  de  IVI.  Hatch^tt  sont  un  même  métal.  La  seule  difTé- 
rence  qui  existe ,  dit-il ,  entre  les  deux  minéraux  qui  le  fonrnisseot 
est  celle  de  leur  pesanteur  spécifique  ,  qui  est  de  7,965  pour  le  pre- 
mier,  e;tde  5,918  pour  le  second.  (Ann.deCh.  t.  'fi ,  p.  87  e^suiv.) 

Nous  avons  indiqué  dans  la  première  partie  de  cet  ouvrage  (pag? 
525  et  326  )  les  caractères  que  M.  Hatcfaett  assigne  au  minéral  du 
Massassuchets  et  à  son  qx^  de.  Ce  minéral ,  d'après  une  note  de 
M.  Valentin ,  docteur  en  médecine ,  se  trouve  dans  la  ville  de  la. 
Nouvelle-Londres  ,  près  d'une  fontaine  auprès  de  laquelle  est  bâtie 
la  maison  où  résidoit  le  gouverneur  Winthrop  ,  à  environ  trois 
milles  de  la  'mer  et  à  la  tète  du  port,  dans  l'état  de  Connecticut, 
et  non  pas  dans  celui  de  Massassuchets.  (  Magasin  encyclopédique 
de  i8o5  ,  t.  6,p.  388.  ) 

Il  résulte  des  expériences  de  M.  Klaproth  ,  sur  le  Tantalite ,  que 
ce  minéral  n'a  aucune  espèce  de  propriétés  chimiques  qui  puisse  le 
faire  considérer  comme  un  oxyde  métallique  :  il  est  plus  raisonna- 
ble ,  dit-il ,  de  le  regarder  comme  une  terre  simple  que  Ton  nom- 
jnera  Terre  de  Tantale  ou  Tantalea,  et  le  fossile  lui-même  en.  pas- 
sant dans  la  Ciasss  des  pierres  conservera  son  nom  de  Tantalite.  Il 
est  composé  de  Terre  de  tantale  88,  Fer  oxydulé  10  et  Oxyde  de 
ii)anganèse  a.  (  Beitrage  1 1.  5 ,  p.  5.  ) 

Le  Tantalite  n'a  encore  été  trouvé  qn'en  Finlande  ,  près 
de  Brok'àen  dans  le  gooTernement  d'Abo.  Voyez  prem, 
part,  p.  322. 


(  497  ) 

* .  Tantale  <Xfydé  ferro-manganésilere  amorphe ,  làusï'nokktte , 
en  très-petits  fragmens  ;  de  Kymito.  v 

II,    TANTALE    OXYDE    YTTRIFERE.       * 
yTTRo-TANTAUTB  ,  preoi.  part.  p..3aa. 

Yurotarualit ,  £kebero —  Yuro-Tantal ,  Karst.  —  Tttwotan* 
Colite  ^  Thoms.  —  Tantale  oxydé  bombiné  avec  rifttria,  Yttro- 
Tantale  î   Dai^Mk  —  Tantale  yttrifère,  Bïvong. 

L'Yttro-tantalite  se  trouve  en  Siiède ,  avec  la  Gadolmile. 
{Preni,  part.  p.  322  où  pins  haut,  p.  i8a. )' 

I.  Tantale  oxydé  yttrifère  amorphe,  noir,  dans  le  feldspath  la^ 
taiinaire ,  blanc-rougeAtre ,  avec  mica  noir-verdàtre ,  subschistoïdê  ; 
d'Ytterby  en  Suède  :  donné  par  M.  Haiiy. 

a.  Petit  échantillon  de  la  mêmd  variété  ;  du  même  pays. 
"DIX-HUITIEME    GENRE. 
CERIUM. 
Espèce  uKiquB.  CÉRIl^MpXYiDÉ, 

ï.    CERIUM    OXYDE    SIUCIFÈRE    ROUGE* 
(Première  partie,  p.  324 )• 

•  •  •         ' 

l^xngstène  de  Bastnaes  de  Cronstbdt.  —  Tnngstato  calcaire 
itïugeàtre ,  etc. ,  de  JBaestnas  ;  De  B.  —  Ttàtene  roêsa  o  di  Bast-^ 
naes^  Peth.  —  Ked  Tungaten  ofRyUershutte ,  FerricaJMces;  Kirw. 

-^  Cerity  HtsiNOER  et  Berzelius   '—  Cererit^  Klaprotr. Id,  , 

Karst.  —  Cerke ,  Thoms.  —  Cérium  oxydé  rouge  ou  Cérite  ,  De- 
Z.AM.  -^  Cérium  cérite  ,   Brong. 

Le  Gériuth  ûixydé  silicifèrê  rouge  atquiert  l'électricité  résineuse 
{mrle  frottement,  quand  il  est  isolé;  ^Tai^^.  '• 

•  •  «...  •  é  *■        '/  " 

Le  Cérium  oxydé  silicifèrê  se  trouve  en  Suède.  (  Vojca 
prem.  part.  p.  Ss^.  ) 

1.  Gerium  oxydé  silicifèrê  amorphe^  rougeâktre  nuancé  de  violetJ 
avec  amphibole  aciculaire  -  radié  ,  vert ,  disséminé  :  de  la-  mine 
de  Bastnaes,   près  de  Biddarhyttau  ,  dans  {a  Westn^anland -,  en 


1 


<498) 

Suède  :  morceau  d*un  beau  volume  donn^  par  M.  le  clieTallet 
.Vauquelin. 

*  II.    ciRIDM    OXYDÉ    SILICIPÈRE    IH>IR.  ^ 

^    Cérium  -  alkuiite  ,  D^lam.  •*-  ^Uamte ,  TBOH8<»r. 

CAAACTill&8. 

( 77i.  Thomson.,  J.  dça tfi.u^,  p.  2.91  et sum  ) 

J^esarUeur  spcci^ue  3  ^  5^Z.  .  •  .  .  4f^^'* 

Dureté  ,  facile  à  brUer  ;,   ra,yfmt  Taiopl^ibole  «t  le  verre. 

Çi^ssur^  n  cohchoîde  petite  ;  fra£[men9  indéterminé)  ,  k  bord» 
ai|^8  ou  tranchons. 

Couleur  de  la  masse  ^  1^  iiQÎr->bT\initxe  éclatant. 

Couleur  de  la  poussière  ^  le  gris*Terdàtre  foncé* 

jiction  dafeu.  Exposé  au  feu  du  chalumeau  il  se  fritte,  el9i&ïim\ 
imparfaitement  ea  vue  scoHe  btnne.  A  une  fente  cbaleer  rouge  , 
il  perd  3,98  pour  100  de  son  poids. 

Action  des  acides  ;  il  forme  une  ^lée  avec  Tacide  nitri^e^ 

(  M.  HaiijT  révo(|ue  en  doute  l'existence  de  cette  propriété  ) 

▲  KJkLVaB. 

Silice.     .......  35., 4 

Chaux   ••••••.      9v> 

'JkluoiMie.    ..:•..     4i^ 

^   O^yde  de  céeium.     .     .    .  33,^ 

Oxyde  de  f^r ^^94 

liadére  w^attle.  •     •     •    «      4,0 
r  ^  ■'  .'  ij.  'T 

Cette  au^mematiep  de  1  a  paoie»  est  4ue  priodpalepivt  k  Facide 
carbonique  combiné  avec  Tef  }rdl9.  de  Cffinm  ;  de^  Ift  ctuilew'  a» 
rouge  no  Fa  pas  compl^meat  débarrassé. 

VARtÂTÂSDBFORMXa* 

1.  Prisme  oblique  à  quatre  pans  ,  avee  des  incidences  de  117^ 
et  65*. 

a.  Prisme  à  6  pans  surmonté' de  pyramides  quadrangulaires  iioioX 
les  faces  tont  situées  i«r  deux  pans  continus  oppesés» 


AKN0TATI  OLÎCS. 

lDe  minéral  consîdiéré  d'abofd  comme  tïné  vatrétrc  de  XjH* 
^olînite ,  par  MM.  Allan  et  Oe  Boat^on  ,  Be  trouve  au 
'Groenland.  11  est  en  magae  et  disséminé ,  amorphe,  mélangé 
de  mica  noir  et  de  feldspath  (i) ,  ^t  cristallisé.  Sa  composi^ 
tion  chimique  le,  rapprocha  beaucoup  dn  Cérite.  (  Thomp^ 
son  ,  Méitioire  cité. .)  M.  le  doctear  Thompson  auquel  nous 
-«▼ons  emprunté  ^s  caractères  de  cette  substance  rappor- 
tés plus  haut ,  lui  a  donné  le  nom  À^Alianùe  en  Thonnenr 
de  M.  Âlian  à  qui  Ion  en  doit  la  découverte. 

(i)  M.  De  Drée  en  possède  un  échantillon  qui  présente  cette  asso- 
'ciation.  Musée  Mihértdogique ,  p.  29. 

M.  Hisinger  a  découvert ,  en  181 1 ,  une  nouvelle  combinaison  de 
Tox^de du  Gérium  avec  la  silice,  la  chaux  et  Toxyde de  fer,  àla 
iqueile  il  donne  ie  nom  de  Cerin.  Il  paroît  très-probable,  diaprés 
Topinion  de  M.  Beraelius  adoptée  par  M.  Bmun-Neergaard,  que 
>ce  minéral  est  lé  même  que  M.  Thomson  a  décrit  sous  le  nom  d'^/- 
'Vanité,  et  dopt  nous  venons  de  rapporter  les  'caractères.  Il  accoxn- 
pagae  le  Gérite  dans  la  mine  de  Bastnaes. 

Le  mémoire  dans  lequel  M.  Bmun-Neergaard  a  décrit  cette 
nouvelle  substapce  contient  en  même  temps  Thistoire  du  Gérium 
-oxydé  silicifere  fou^e.  Il  est  inséré  dans  le  t.  75-.  du  J.  de  Ph.  pag. 
a39  à  344.  .' 

DIX-NEUVIEME     GENRE. 
CHROME, 

M.  Leschevin  séduit  peut-être  par  l'idée  de  voir  le  genre  Chrême 
Irepresentêdans  la  mérhode  minéralogique  a  donné  le  nom  de  Chrome 
x>xydé  natif  k  une  substance  terreuse  colorée  en  vert  par  ce  métal., 
qû*il  a  découverte  dans  le  département  de  Saêne  et  Loire  où  elle 
^existe  en  veines ,  dans  une  brèche  ancienne.  Il  en  a  donné  la  des-. 
eript΀«  et  rapporté  les  analyses  en  même  temps  qu*il  en  a  soigneu- 
«^ment  Êiit  connoître  les  rapports  geognostiques  dans  le  t.  27  du 
Journal  des  liAives  ,  et  dans  le  /.  de  Ph.  t.  70  ,  p.  Sya  à  398. 

Nous  allons  indiquei  d*apfès  lui  les  caractères  communs  aux  di- 
verses variétés^  de  ce  minéral  et  leurs  gUemensi 


/     '  \ 


(  6oo  ) 

*  EspàcE?  CHROME  OXYDÉ. 


CARÀCTÈBB8. 


'    (Leschepin,  J.  des  M.  t.  27 ,  p.  545  à  370.  ) 

Couleur.  Le  vert-pomme  plus  ou  moins  foncé ,  quelquefois  le  Ter£- 
poireau  ou  le  vert  de  serin. 

Pesanteur  spécifique  2,6067  à  2,6126. 

Dureté.  Rude  au  toucher ,  ordinairement  friable  et  facile  à  racler 
avec  le  couteau. 

Cassure  ,  terreuse  ,  inégale  et  raboteuse. 

P.oussière  d*un  vert-grisâtre  pâle. 

action  des  acides.  Insoluble  dans  Tacidp  nitrique  • 

action  du  feu.  Il  communique  au  verre  de  borax  une  superbe 
couleur  vert-émeraude. 

Analyse  par  Drappiet ,  de  Lille ,  des  variétés  de  Chrome  ox'^d 
A  et  B. 

Var.A.  Var.B. 

■  Silice 64     .     .     ...  52. 

Alumine 23 27. 

Oxyde  de  chr(VQe  .     .    •     io,5 i5. 

Oxyde  de  fer  .     •     .     •     • 2. 

Chaux  .........  \     ..     ,  4,5. 

Chaux  et  magnésie.    «.     .     2,5  .     •     •     .  '  .  .     . 

Perte ,,5. 


100,0.  100,0. 

La  variété  C  n*a  donné  à   M.  Bescotils  que  2,5   â'os^de  de 
chrome ,  sur  84  de  silice  ,  4,5  d^ajiumine  et  i  de  fer  :  il  y  a  eu  8 
'  de  perte. 


ANNOTATIONS. 


Le  chrome  oxydé  d'an  beau  vert  se  trouve  en  coache» 
iBÎaces  d'une  demie  à  3  lignes  (  1  à  7  millimètres  )  de  pai». 
lancr,  dans  un  grès  grisâtre ,  à  grains  fins,  véritable  brèche 
çompoêëe  de  feldspath  d'an  rouge  pâle  et  de  quarz  gri», 


(  5oi  ) 

«▼ec  qnciqnea  parcelles  de  mica  noîr.  Cette  brèche  forme  le 
sommet  de  la  pente  sud  de  la  montag^ne  des  Ëconchets , 
entre  le  Greazot  et  Couches.  Il  se  rencontre  encore  en  par- 
celles friables  dans  nn  quarz.laitenx  qni  traverse  les  grès ,  en 
Teînes  épaisses  de  2  à  3  ponces  snr  la  pente  est.  Les  varié- 
tes'd'un  vert  sombre  se  rencontrent  sur  cette  même  pente, 
en  couches  placées  verticalement ,  dans  jun  grès  roogeâtre 
décomposé,  friable,  à  gros  grains  feldspathiqnes  et  qnar- 
zenx  ,  gisement  le  plus  abondant  de  Toxyde  à  différens  états. 
Les  morceaux  de  ponddings  dans  lesquels  se  trouvent  des 
fragmens  roulés  de  2  à  3  ponces  sont  extrêmement  rares. 
(  Leschevin^  mémoire  cité  ,  p.  362  à  364»  ) 

M.  Lescbevia  donne  le  nom  de  Quarz-hyalin  chrotnifire  à  une 
variété  de  quarz-hyàlin  colorée  en  vert  par  le  chrome  qui  forme 
des  veines  dans  les  mêmes  brèches.  Ce  quarz  accompagne  encore  en 
bandes  de  2  à  12  lignes  fl'épaiss«ur  des  couches  de  quarz-hyalin 
bématoîde  massif,  vcritahle  Sinople ,  donc  la  couleur  varie  du  rouge- 
brunâtre  ,  au  rouge  clair  jaunâtre ,  et  qui  forme  une  partie  de  cette 
montagne.  (  p.  365  et  368.  ; 

La  montagne  rfes  Ecouchets  fait  partie  d*une  chaîne  qui  borde 
au  N.  O.  la  vallée  de  la  d*Hune ,  et  fait  la  limite  du  terrain  pri- 
mitif au  terrain  secondaire ,  etc.  Voyez  le  mémoire  dont  M.  Bron- 
gniart  a  donné  un  extrait  dans  le  Bull,  polym.  t.  a  ,  p.  107  et  108. 

1.  Chrome  oxydé  terreux,  disséminé  par  petites  masses,  ou 
formant  des  veines  ,  dans  une  Brèche  à  fre grains  de  roches  primi- 
tives (  Anagénite ,  H.  ) ,-  et  notamment  de  granité ,  avec  quarz- grenu 
dqloré  en  vert-pàle  par  le  mélange  du  chrome  oxydé  ;  du  bois  de 
Ran  près  du  hameau  des  £co.uchets ,   départ,  de  Saône  et  Loire? 

Ce  beau  morceau  a  été  donné  par  MM.  Brard  et  Laine,  avec 
cinq  autres  morceaux  de  la  même  brèche  renfermant  tous  un  peu 
d'oxyde  de  chrome. 

a.  Echantillon  de  la  variété  de  quarz  agathe  coloré  en  vert ,  à 
laquelle  on  a  donné  le  nom  de  Calcédoine  du  Creuzot  ;  du  Creuzot  : 
donné  par  M.  Leschevin  à  qui  Ton.doit  la  découverte  du  Chroma 
oxydé  terreux. 


} 


(502) 

*  MÉTAUX    DU    PLATIWE. 

(  Premièi-e  partie  ,  p.  3a6  el  327. } 

(  L'article  qui  va  euivre  et  dans  lequel  sont  expotées  leapropn^li» 
principales  deé  quatre  métaux  existans  (|ans  le  Hatiae  brat  est  es-^ 
trait  d'un  mémoire  de  MM.  Fourcroy  et  Vuuquelin  y.  in^e  dans  1» 
tome  septième  des  Annales  du  Muséum ,  p.  401  it4o9«  Nous  y  ayons 
seulement  ajouté  des  not^s  relatives  à  la  découverte  qui  a  été  fait» 
plus  récemment  ^u  Palladium  et  de  X iridium ,  isolés  et  à  l'étafe 
iratif ,  dans  le  sable  de  Platine.  ) 

L    Iripium. 

L'Iridium  qui  a  rdçu  ce  nom  de^  M.  TennaifC  ,  parce  qtr^l  a  7ar 
propriétéule  teindre  ses  dissoliition«  de  beaucoup  de  couleurs  diffé-  ' 
entes,  est  un  métal  d'un  blanc  d'argeot ,  trés-dur,  difficile  àfoa--^ 
dre  ,  fixe  au  feu  et  cassant.  Il  «est  inattaquable  parles  acides  simple» 
et  très-peu  attaqué  par  Tacide  nirro-muriatique,  s'il  n'a  pas  âtô 
préalablement  très-4ivisé.  Il  est  oxydable  et  soluble  par  les  t^sK» 
£xes ,  auxquels  il  donne  tantôt  une  couleur  rottge,^  tantÂt  une  cou-» 
leur  bleue* 

Une  fois  oxydé  par  les  alkfilis ,  il  se  dissout  dan»  les  acides  qu'il 
colore  en  bleu  ,  en  vert,  eu  rouge* brun  ou  en  violet  selon  l'état 
d*oxydacion  où  il  se  trouve.  Ses  dissolutions  sont  sur  le  champ  dé>^ 
colorées  par  une  petite  quantité  de  £er  ou  de  toute  autre  substance 
combustible  très-divisée. 

Les  dissolutions  rouges  de  ce  métal  Ibvraiasenr  des  9à^  de  la 
xpême  coulei^r ,  niais  si  intense  qu'elle  paeoib  uefire ,  ee  dont  une 
partie  suffit  pour  colorer  d'une  manière- tiié.s-sénisibi!e«bm  nuUe  pub- 
lies d'eau.  Ces  sels  rouges  se  combinent  à  ;ceux  du  platîjie  et  lerir 

communiquent  leur  nuance. 

» 
Iridium    watîf. 

Mine  d*Iridium  ,  Wolla.ston  ,  Transactions  philosophiques  de 
i8o5  ou  Ann.  de  Ch- 1.  61  ,  p.  8(^  çt  suiv. 

L'Iridium  natif  se  trouve  au  Chooo  ,  où  il  a-ccompegnt 
le  platine  granuliforme  avec  lequel  il  a  une  {^*ande  ressem- 
blance. Ses  grains  sont  toutefois  beaucoup  plus  durs  que 
les  siens,  uullement  malléables  ç  et  paroissent  composés  de 


.  j 


(  5o^  ) 

Ufbti  ifni  «lit  uh  édttt  partictilitr.  lU  se  éièttii^Oéiit  tri  6n^ 
trc  de  cêax  in  Ptdtltie  par  lâtff  îtièolhhiHté  dAn$  Tàcide  hitro- 
ihuriatiqaè  et  par  leur  pliis  grâode  pesanteur  spécifique  quj 
est  de  19,5)  celle  des  grains  de  platine  étant  i'],'].Se8  grains 
ne  contiennent  point  de  platine  et  semblent  être  entièrement 
composés  d'Iridium  ti  A^Oitàïûkà,  X  Pf^llaston ,  Mémoire 
cité.  )  ..':.-. 

CVst  k'toti  ilfitfi*6<Hm kYonh  inàiqaêU  3^résil.com«j1e  (biffnissant 
de  riridiy  in  natif;  C'e9t  du  Balladhii^  qu'il  Vagit  dai;is  h  mémt>ifi9 
de  M.  Wollaston  cité  plus  haut ,  p.  275. 

1 1.      O  s  M  I  U  B<. 

L^Ostnimi  y  aitimticrnim^ptr  M.  Tfe»HMt  pûTc^cpo&koàoTiyàe 
répand. UB0  flidaar  ttèâ-foïte^^fmhït'métsA  qti'oii  m'k  couan  encore 
<fae  sous  forme  dé  piiuvsièx^i'tiieireiv  ijfm  eét  trèd^toltftil ,  tthê-osj'- 
âaUe ,  et  àoni  Vh'xyAe  tvè^tisîbte  ^  exHéiiiement  ^olatii , .  se  dis»' 
eoDt  •dans  i  eair^  s -élève  atéoàlh*&i  Tapeurs  et  Jui  doM»  utte'odeûr 
>éc  tjae 'saveur  «iès^foftVi-  -»'  •^-        •"'•  >    "• 

.  Les^  eavaitttkee  prijfcïpà<inl  dtf 'IfT  Assàltftibn  d'Osorinm  Soiit  de  se 
colorer  en  très-beau  bleu  pa^Jkr  ]du8>petite  qiiadtité:  d'infnaioit  de 
noix  de  ^IW;  ^  polorer  en- np^i;  ^toptes  les  subst^np^s  organiques 
d*une  manière  indélébile  ;  enfin  de  se  précipiter  de  ses  dissolution» 
sous  forme  de  poudre  noire ,  au  moyen  du  zinc  et  d*un  peu  d  acide 
itauriatique.  -       .'f/    T'"*   • 

III.    Rhodium. 


.' .». 


Le  Rhodium, ,  que  M.  WoUaston  a, nommé  ainsi  à  cause  de  la 
couleur  rôié  qViî communique  à  ses  dissolutions  dans  lés  acides,, 
est  u^  n^étal  a  une  couleur  gHse ,  facilement  réductible ,  fixe,  au  fèu 
et  infusîbte  ,  i]i6ht  toxjde  jaune  colore  en  beau  rose  les  combinrf}- 
éfôns'  avec  tes  àciiles ,  et  qui  est  précipité  en  jaune  par  les  alcaïîé.  Ses 
sels  forment  avec  la  soude  des  sefs  triplée  insolubles  daiis  ràlcôol.  Q 
n^est  pas  précipité  de  ses  dissolutions  par  le  prussiate  de  potasse. 
Ses  dissolutions  prennent  une  couleur  extrêmement  foncée  par  le 
muriate  d'étain. 

IV.     Palladium. 

Le  Palladium  enfin  est  un  métal  blanc,  ductile,  plus  pesant  que 


(  5ô4  ) 

Tardent ,  solul>Ie  dans  l'acide  nitrique ,  donnant  à  aes  dîssolutîoni 
une  belle  couleur  rouge ,  précipitable  à  Tétat  métallique  par  le  sul- 
fate de  fer ,  et  en  vert  salé  p^tr  le  prussiate  de  potasse ,  formant  avee 
la  soude  un  sel  triple  soluble  dans  Talcool ,  et  derenant  très-fusibW 

par  son  union  avec  le  soufre.  '        . 

••   •        '«i  ■  .  )        . 

WoLLÀSTOZf ,  Transactions  philosophiques  de  1809. 

Le 'Palladium  natif  a  étè^roufé  an  BrësM  6^  i\  est  Mdocié 
■Q  platine  qui  accompagne  l'or  natif  en  grains  dans  certains 
terrains  de  lavage  de  ce  pays.  (  TVollaston ,  Bibl.  britan. 
t.  44  9  P'  ^^^  ^^  soîv.  ) 

M.  J.  Cloud,  directeur  .d^s  tyaDaux  chimiques  à  la  monnoie  des 
Etats-Unis  a  trouvé  parmi  4^3  Jiagpts  d'or  poinçonnés  aux  armes 
du  Portugal  et  venant  du  Brésil  ,  deux  lingots  d'une  couleur  parti- 
•culiéue, .  composés  d'un  alliage  d'Or  et  de  PalladiufHy  comme  il 
s'en^-e^t  Asanré  par  des  expériences  faites  comparativement  sur  le 
métal  aUi^  à  l'or  dans  ces  lingots  et  sur  du  Palladium  retiré  de  la. 
mine  de  Platine  ordinaire*  (.  Nouv.  bulletin  polymatique  ^  t.  a , 
pk  Ai3  ou.Ann.  de  Ghi  t.  74v  p.  9^.  ) 

' 'Cette  oKservation  vient  à  l'appui  de  celle  de  M.  Wollaston  que 
noua' venons  de  rapporter. 


■>n    V 


NICCOLANUM. 

(  Première  partie ,  p.  32S  ) 

MM.  Hisineer  et  Gehlen  ont  re;connu ,  chacun  de  leur  cÀté,  que 
la  siibstanre  que  M.  Richter  avo.it  appelée  Niccolane^  et  qu'il  re« 
gntoit  comme  un  métal  particulier,  est  un  composé  de  Nickel 
et  de  Cobalt,  avec  une  trace  de  fer  et  d'arsenic.  (  J.  des  M«  t.  aA, 
p.  j2 ,  ou  J.  de  Pb.  t.  68 ,  p.  2q.) 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS 

'  Trois  années  s'éiaht  écoulées  depuis  l'impression  des  soixante^ 
quatre  premières  pages  de  cette  seconde  partie,  nous  n^ avons 
pas  pu  indiquer  à  leur  place  différens  Ouvrages  ou  Mémoires  , 
publiés  durant  cet  intervalle,  et  relatifs  aux  Substances  dont  il 
est  parlé  dans  cette  portion  de  notre  ouvrage  i  ni  décrire  les 
morceaux  nouvellement  arrivés  au  Muséum  qui  y'  ont  rapport. 
Nous  nous  empressons  de  remplie  dette  lacune ,'  et  nous  profitons 
de  cette  occasion  pour  r épater  quelques  omissions  et  pour  ajou^ 
ter  plusieurs  notes  sur  divers  minéraux. 

■■  1 1- 1  ■      I         III  I.    I  .111  I  I ,    I    I     ■  p^ 

.  ,,VcHAuk    ÇARBONATÉE.,       -. 

*    •      *  '"(  Seconde pattie ,  p.  ii.)     • 

GJLRACT.£££S.    .  • 


\  I 


Double  réfraction*  La  véritable  loi  dé  la  réfractîoiB  âans  la  Chaux 
carbonatée  limpide ,  àÀ\%'Spath  d^ Islande ,  est  celle  qû'avoit  admise 
Huygbens ,  comme  le  démontrent  '  les  nouvelles  observMîons  de 
M.  Malus.  {Haiiy^,  Couïi  de  Minéralogie  deiSii.»}  •   • 

VARIETES   DE    FORMES. 

L'important  ouvrage  que  M.  De  Bournou  a  publié  à  Londrp^, 
en  i8o8 ,  sous,  le  titre  de  Traité  complet  de  la  Chauxi  carbonatée 
et  de  l*  Arragonite  {S.  vol.  inr4^,,  dont  un;  de  planches  ) ,  n'axapC 
été  connu  à  Paris  que  dans  le  couranp  .de  i^^i  t  nops  n*ay^Qs  pas 
pu  en  profiter  pour  celte  partie  de  notte  ouvrage  dont  les  articles  qui 
concernent  les  genres  Chaux ,  B^rjFte  et  Strontiane  étoient  içaprimés 
à  cett^  époque.  Nous  nous  contenterons  de  dire  ici  que  le  nombre 
des  Variétés  de  formes  relatives  à  la  Chaux  carbon.atée  qui  y  sont 
décrites  est  de  six  cents  quarante-deux.  Une  grande  partie  d'entre 
elles ,  il  est  vrai ,  sont  de  simples  modifications  d'une  même  forme 
cristalline.  L'auteur  a  employé  pour  déterminer  ces  variétés  et 
'pour  les  décrire  une  méthode  différente  de  celle  de  M.  Haiiy.  Le 
'célèbre  professeur  du  Muséum  a  fait  de  l'examen  de  cette  méthode 
partiddiéreTobjet  d'un  mémoire  du* plus  grand  intérêt,  oh  se  troi:- 


1 


(  5o6  ) 

vent  Aiisn  décrites  àê  nouveUeé  vafiétéè  de  foriheâ  de  Cbdut  cârho^ 
natée.  Il  est  inséré  dans  le  tome  18/  des  Annales  d'Histoire'^  naui- 
relie,  p.  169  à  2o5.  Le  premier  ydome  de  Tôtivrage  de  M.  De  Bour* 
non  renferme' une  introduction  dans  laquelle  sont  exposés-  en  dé- 
tail les  caractères  qui  doive|pt  servir  à  la  détermination  dea  Espèces 
minérales,  des  remarques  sur  leur  nomenclature ,  etc.  L'ouvra  ge  Im- 
mense n*est  que  le  commencement  d'un  Traité  de  Minéralogie 
conçu  d  après  un  plan  extrêmement  vaste.  H.  Delametkerie  en  a- 
donne  un  extrait  dans  le  J.  de  Pb.  ,  t.  71  ,  p.  222  à  241. 

Le  nombre  des  variétés  ^e  formes  déterminées  géométriquement 
par  M.  Haiîy ,  à  Tépoque  de  spn  dernier  cours  de  Minéralogie  (  mai 
iSia),  étoit  de  plus  de  cent  cinquante,  .v  .    . 

Morceaux  db  la  Collection  du  Musâum. 

Nous  n'avons  pas  pu  indiquer  parmi  les  morceaux  marquans  re- 
latifs à  la  Chaux  carboùatéè,  debeatfs  giroc^pes' de  cristaux  de  cette 
substance ,  dont  la  collection  du  Muséum,  est  redevable  à  M  Heu- 
land  ,  et  qui  faisoient  partie  d'une  suite  nombreuse  et  bien  choisie 
de  minéraux  d'Angletet're  doûC  il  a  fait  présent  au  Muséum.  Ils 
•ppéttieiineiit  «ut  variétés  mèemètaUqne ^ dodécaèdre  ,pris)fAati^e , 
biaoUenke  ,  awèstracti^e  ,  biLindire'^  ùi^homùoïdsle ,  ùittoèenuùre 
et  hùumkinaiee  :  plusieurs  de  oe».  variétés  sont  nouvelles^ 

Il  en  a  été  de  lAéine  pour  plusieurs  morceaux  et  échantillotis 
que  M.  Marcel  de  Serres  a  envoyés  du  Tyrql.  Tel  est  entre  au- 
tres .  un  morceau  de  Chaux  carbonatée  laminaire ,  blanc-grisâtre  ^ 
caillé  en  rhôrtkbes  et  divisible  dans  h  sens  de  la  g^an^dé  dla^femde  , 
€OBime  l'indiquent  les'stWes  nombreuses  qif'il  présente*  U  vient' d» 
Rafbaiftsberg  ,   près  dtf  Gasteiii ,  pays  de  SalthùHtg,- 

Là  Collection  renferme  eri  outfe  ,  totùihe  nous  l'avons  &è\k  êât^ 
plusieurs  variétés  déterminables  nouvelles,  jj^ànaîeptt'ifue  et  la  desiê- 
nie  sont  de  ce  ùombre.  La  première  ,  qui  est  accompagnée  de  éffs- 
isiulc  cubiques  de  Cfaaùx  fiuatéevéfte*,  se  trouve  eii  Sibéfié^,  et  h, 
Secondé  au  Hai^z. 

M.  Desmarest  fils  a  fait  don  au  IVtuséiim  de  plusieurs  morceaux 
d'une  variété  de  Chaux  carbonatée  aciculaire-confointê ,  découverte 
anciennement  par  son  père  ,[âux  environs  de  Montmirail  et  de  Me- 
lun ,  département  de  Seine  et  Marne  ,  où  eue  se  trouve ,  en  masses 
arrondies  ,  dans  largile  commune  qui  recouvre  dans  jccs  endroits 
le  quarz-ngathe  molaire. 


C  5o7  ) 

CHAUX    CARBONATÉE   FERRIFERE, 

(  Seconde  partie  ,  p.  aS.  }     ^ 

Chaitt  Carbonate  BBrrîfôire  laminaire ,  noif-grisàtre ,  h  relier 
nacré;  et  San-Alpe  en  TjtxÀ.  (Coll.  de  M.  Haûy.  )  Elle  est  légère* 
remettt  bltuminifèrô  (  Hauy^  Court  de  Minéralogie  de  1 81 1 .  ) 

CHAUX   CARBONATEE   MANGA^'ÉSIF£RE    ROSE. 

(  Seconde  parlie,  p.  jb3.  )        . 

CLaux  carbonatée  manganésifere  rose  laminaire  ^  avec  Quar*  ^ 
Manganèse  oxydé  métalloïde  et  Épidote  violet ,  acicuîaire';  de  là, 
mine  de  Traversella  ,  départ,  de  la  Doire.  (CoIl.de  M.  Haiiy.  ). 

CHAUX   CARBONATJÉB   FERRO-MANOAHisifÈRB. 

(  Seconde  partie  ,  p.  3^.  ) 

I.  Chaux  carbonatée  ferro  -  manganésifère  primitive,  perlée^ 
blancbe  ,  avçc  Ch.  carb.  dodécaèdre  et  l'^JoAib  slulfurié  antimonifere 
lacunaire  et  comme  corrodé  ;  du  Derbysbîre. 

ja.  Autre  morceau  de  la  même  variété ,  d'un  jaune  grillant ,  sur 
la  Cb.  carb.  ferro-manganésifére  lamellaire  ,  blanchâtre. 

3.  Chaux  carbonaisée  ferrof  manganésifére  prlmitiçe'contoumée  » 
}auue-roussâtre,  en  criatanx  grouppés  et  associés  à  la  Chaux  ûuatée 
cubique,  "verdAtre;    du  même  pays. 

Ces  trois  beaux  morceaux  ont  été  donnés  par  le  même  M« 
Heuland. 

> 

CHAUX   CARBONATEE    QÙARZIFERE. 
(  S^rObde  j^artie  /  p.  a6. } 

M.  JDe  Drée  possède  des  cristaux  inverses  de  Chaux  carbonatée 
quarzifère  qui  viennent  de*  Bourges ,  département  duCher.il  cite 
des  eristaun  ctlbiiques  (  cuboïdes)  dek  inèsfae  ^bfttànce  trouvés  aux 
•ovironf  de  Stuttgard.  (Musée  minérmlogitfue  ,  p.  7.  } 

CHAUX   CARBONATÉE    M  AO  ïï  É  S  IF  ERE. 
(  Seconde  partie ,  pv  af)*  ) 

I.  Chaux  carbonatée  magpiésifère  komonome;  de  Toscane. 
La  variété  prisïnée  augmentée  de  nouvelles  facettes  STtnées  sur  ïes 
bords  inférieurs  du  rhomboïde,  (ffauy^  181?.  ) 


1 


(  5o8  ) 

a.  Chaux  carbonatée  mSLgnés\£ère  grano-lamellaire ,  blancbàtre} 
translucide  ;  des  ruines  du  temple  de  Jupiter  Sérapis  ,  k  Pouzzoles. 

La  découverte  de  cette  nouvelle  et  intéreissante  variété  est  due  à 
M.  De  Cubières  Faîne ,  correspondant  de  l'Institut  Impérial ,  qui  la 
nommé  Marbre  grec  magnésien.  Ce  aavant  en  a  consigné  la  des- 
cription et  Tanalyse  dans  1q  J.  dePh.  t.  71  ,p.  3«4â3  o,  ce  Marb» 
supérieur  en  dureté  à  celui  de  Paros ,  auquel  il  ressemble  beaucoup  , 
a  été  emplo)  é  comme  ce  dernier  par  les  anciens  à  la  confection  des 
statues  qui  ornoient  leurs  édifices.  Le  MtJsiE  NAPOLÉON  et 
celui  du  Vatican  en  renferment  plusieurs.  Le  Muséum  en  possède 
un  beau  morceau  quHl  doit  à  M.  De  Cubières. 

M.  James  Bruce  en  a  trouvé  une  variété  à  peu  prés  semblaH© 
aux  environs  de  New  -  Yorck.  Elle  contient  de  Famphibole  blan- 
châtre ,    en  aiguilles. 

3.  Chaux  carbonatée  magnésifere  compacte; 

M.  Karsten  ,  dont  la  minéralogie  dé^jlore  ehaque  jour  la  perte  ,' 
a  donné  le  nom  de  Giirhosian  à  cette  variété.  C'est  un  mélange  de 
Chaux  carbonatée  et  de  Magnésie  carbonatée ,  en  masses  compactes  ^ 
k  cassure  conchoïde,,  qui  se  trouve  entré  Aggsbach  et  Gurhos , 
en  Basse-Autriche,  dans iine roche serpentlneusè.  Sa  pesanteur  spé- 
•  cifique  est  de  2,760 ,  et  sa  couleur  le  blanc  de  neige.  Elle  renferme 
«uivant  Klajiroth ,  Chaux  carbonatée  70,5  et  Magnésie  carbonatée 
^9,5.  (  J.  des  M.  t.  a7 ,  p.  438. 

Les  variétés  prismée ,  uniternaire,  lenticulaire  et  compacte  ne 
•ont  pas  dans  la  Collection. 

CHAUX  PHOSPHATÉE. 

(  Seconde  partie  ,  p.  ^o.  ) 

La  Chaux  phosphatée  se  trouve  aux  environs  de  Limoges ,  en 
masses  Jamello-granulaires,  engcigées  dans  un  quarz^hyalin  gris-noi- 
râtre ,  mélangé  de  mica  noir,  et  dans  la  partie  orientale  du  G«r« 
xnantown,  à  six  milles  de  Philadelphie,  dans  le  gneiss ,  où  elle  accom- 
pagne assez  souvent  le  Béril.  fille  y  est  quelquefois  cristallisée. 
(  Godon ,  J.  des  M^  t.  3o,  p.  Siq.  )  —  La  même  substance  existe 
30US  la  formé  d  aiguilles  pyramidées ,  blanchâtres  ,  dans  les  masses 
de  pyroxèue  granulaire  et  de  mica  que  Ton  rencontre  auprès  d'Al* 


(5o9)  , 

\3eA0  ,  dans  ia  campagne  de  IVome ,  au  rapport  de  M.  Gismondî. 

2  èis.  Chaux  phosphatée  annulaire  ,  hlanchàtre; 

3  bis.  Chaux  phosphatée  didodààaèdre ,  jaune  verdàtre ,  en  cris- 
taux^ isolés  d'une  forme  très-nette  ;   du  royaume  de  Murcie. 

Ces  différens  cristaux  ont  été  donnés  par  M.  Haiiy ,  en  1812. 

Les  variétés   émarginée  \  doublante ,    gultulaire  ,    compacte  et 
pîd\féttdente  man(pient  encore. 

CHAUX  FLUATÉE. 

A 

(  Seconde  partie,  p.  43.  ) 


CARACTERES. 


La  Chaux  fluatée  raye  quelquefois  le  verre  ;  mais  très -légèrement» 
£lle  n^est  fusible  au  chalumeau  ,  en  verre  transparent ,  que  sur  la 
pointe  d'un' filet  de  Disthène  (  Sappare,  De  Saussure.  )  un  fragment 
de  Chaux  fluatée  exposé  au  feu  du  chalumeau  ,  au  bout  d'une  pince 
d'acier ,  perd  son  éclat  et  sa'  limpidité ,  et  bientôt  après  se  convertit 
en  un  émail  blanc  qui ,  poussé  au  feu  ,  se  boursouffle  et  se.  couvre  de 
petites  éminences  d'un  beau  blanc  de  neige,  semblables  à  de  petits' 
choux  fleurs  ;  mais  ne  se  fond  pas  en  verre. 

Ces  observations  sont  dues  à  M.  de  Monteiroqui  les  a  consignées 
dans  un  mémoire  très-intéressant  (  Ann.  du  Mns.  t.  19,  p.  36  à 
5o) ,  où  il  décrit  tme  variété  de  ce  minéral  qui  se  trouve  au  Vésuve^ 
parmi  les  matières  rejetées  intactes  parce  volcan.  Les  échantillons 
de  la  collection  de  M.  Haiiy  le  présentent  en  association  avec  Tido- 
crase  brune,  l'amphibole  et  la  népheline.  Le  mémoire  de  M.  de 
Monteiro  renferme  en  outre  ddls  réflexions  très-judicieuses  sur  Tim-^ 
portance  des  caractères  fournis  par  la  cristallographie. 

On  a  trouvé  de  la  Chaux  fluatée  dans  plusieurs  endroits  de  l'A- 
jnêrique  septentrionale.  CeL'edeFranklin-fornace,  comté  deSussex, 
est  de  couleur  pourpre  et  disséminée  dans/  une  pierre  calcaire ,  avec 
du  mica  cristallisé  et  du  carbure  de  iér.  A  Middietown  ,  dans  le 
Connectiçut ,  elle  est  en  veines  et  cristallisée  en  cubes  de  différen-- 
tes  couleurs  ,  qui  sont  accompagnés  de  quarz,  de  chaux  carbonatée , 
de  plomb ,  de  fer  et  de  zinc  à  Tétat  de  sulfures.  (  J.  des  M.  t.  3o  , 
p.  400.  ) 

'M  Heuland  a  enrichi  la  Collection    du  Muséum  de  plusieurs 
ixiorceaux  de  cette  substance  également  remarquables  par  leur  vo- 


\ 


1 


'    < 


(5io) 

luttxe  ,  la  diversité  de  leurs  couleurs  et  leur  parfaite  cobsertatitth. 
Ils  oii(  rapport  à  1^  variété  cuMque ,  et  vieiuieBt  d'Angleterre. 

CHAUX  SULFATÉE. 

(  Secuû de -partie»  p.  47«  ) 

1 .  Chaux  sulfatée  additive;  de  Horten. ,  prés  de  Bàle^ 

!La  variété  trapécienne  augmentée  de  quatre  facettes  situées  s%ur  \%t 
ijaatre  arêtes  obtuses  qui  entourent  la  face  P.  (  HaûjTy  1812.) 

a.  Chaux  sulfatée  lamiiiaire'^radiée  ,  gris-verdâtre  ;  des  bords  dd 
Volga  (/^.i^*W.) 

3.  Chaux  sulfatée  compacte^  ou  à  ^aim extrêmement  fins ,  d'uit 
beau  blanc  de  neige  ;  de  TAcadie  ,  dans  la  Nouvelle-Ecosse  :  dé- 
couverte -par  M.  Prales.  Elle  est  presse  aussi  compacte  que  celte  dé 
Volterra,  dans  le  Grand-Duclié  de  Toscane,  dont  on  fait  dçs  vases , 
'des  figures,  etc.  [Id, ,  ibid,  ) 

On  trouve  de  beaux  échantillons  d6  I41  variété  trape^ienne  à 
Prouleroi ,  département  de  TOise-  C  ^ûwjr.  ) 

M.  Marcel  de  Serres  a  adressé  au  Muséum  plusieurs  morceau)^ 
tristaliisés  et  compactes  venani  dés  salines  du  Tyrol. 

CHAUX   ANHYDRO»^SULFATÉK 

»  .  •  •. 

"  (Seconde  partie,  p.  53..  ) 

Chauxanhydro-sulfatée  laminàire^nadièû ,  rougèdeehair ,  mélam 
Ifée  de  soude  muriatée  et  souillée  d'argile  ;  d<^  pays  de  Saliebourg  : 
envoyée  par  M. Mareel  de  Serres,  avec  piusieura  autres  morceaux 
de  la  même  espèce  appartenant  à  la  variété  lamiilaire. 

2.  Chaux  aohydrO'Sulfatée^^rpi^je ^  à  fibres  conjointes,  rouge  dé 
chair  ,  avec  Chaux  sulfatée  ordinaire  ;  d'Espagne. 

La  CoUe<^tion  en  possède  tm  petit  écbantillaii  dont  elle  est  rede* 
Vûble  à  M.  Haiiy. 

BARYTE   SULFATÉE. 

« 

(  Seconde  partie ,  p.  58t  } 

Le  nombre  des  variétés  de  formes  déterminables  ctan^  Tespece 
Baryte  sulfatée  est  aujourd'hui  de  plus  de  soixance^di^.  (  ffaujr  j, 
Cours  de  181a,  ) 

Baryte  sulfatée  bituminifère  compacte-schkc^fd^ ,  à  feuillets  min» 


"V. 


/ 


(5ir) 

«es  et  fortement  adliérens  ^  de  oouleqr  Aoire  ;  de  Rîècîiersdorf ,  en 
Westphalie  :  découverte  par  il.  Haussmann.  (  ffafijr ,  181IS.  ) 

Baryte  sulfatée  acicàtaire-radié  >  blanc-jaunâtre  ,  en  rayons  éta* 
les  ,  9t  formant  une  espèce  de  gloire  à  ]a  suriace  d'une  argile  cal- 
carifÂve  compacte  ,  grise  ;  de  Sheppy ,  eemté  de  Kent ,  en  Angle* 
terre  2  deux  beaux  morceaux  dont  un  a  été  donné  par  M.  Laine , 
cit^  plus  Jbaut,  p.  106 ,  a3o  etùoi, 

STRONTIANE   SULFATÉE. 

(  Seconde  partie  >  p.  63.) 
» 

Strontiane  su^ratée  laminaire ,  blanche ,  à  reflet  nacré ,  dans  une 

«aarne  endurcie ,    cloisonnée  ,   gfise ,   assez  semblable  à  celle  de 

Dumbarton  en  Ecosse  ;    des  environs  d'Arau ,  dans  TArgovie  ,  en 

Suisse  :  donnée  par  M.  Pcteroep* 

On  trouve  la  même  yariété ,  dans  une  roche  semblable,  à  Fassa^ 
dans  le  Tyrol.  / 

M.  Stromeyr  Ta  observée  dans  une  chaux  carbonatée  coquillère 

faisant  partie  d'un  terrain  l^ouillier ,  dans  les  couches  de  I9  monta** 

gne  de  Suntel,  entre  Hameler  et  Hanover.  (  Hatix ,  i8xa.  ) 

MAGNÉSIE   CARBON'ATÉE. 

(  Sccondepartie ,  p.  69.  ) 

Magnésie  carbonatée  silicifére  spongieuse, 

M.  Haiiy  a  donné  ce  nom  à  la  substance  connue  vulgairement 
sous  le  nom  d'Ecuifie  de'meri-M^erschaum  des  Allemands. 

Cette  variété  se  trouve  en  divers  endroits  de  la  Natolie  et  not^m^ 
ment  dans  les  montagnes  *d'£sekisphehir  ,  derrière  Pruse ,  d'où  on 
Tcxpédie  soit  en  grosses  masses ,  soit  en  morceaux  propres  à  faire 
des  pipes  qui  sont  très-recherchées  dans  le  Levant ,  ainsi  qu'en  Hol- 
lande et  en  Russie,  a  Cette  terre ,  dit  M.  Ignatz  de  Brenner  ,  est  aa 
sortir  de  la  carrière ,  molle  et  pesante  ;  mais  après  avoir  été  expo- 
sée anx  impressions  de  Fair ,  elle  devient  dure  et  d'une  légèreté  sur* 
prenante.  Elle  prend  le  poli  et  reçoit  toutes  les  formes  que  le  ciseau 
ou  le  tour  veulent  lui  donaer.  Si  on  lui  fait  subir  l'action  du  feu , 
elle  prend  une  dureté  considérable ,  et  sa  légèreté  augmente.  L'ex- 
plûitaticm  de  cette  terre  fait  vivre  6  ou  700  ouvriers ,  et  produit  à 
la  vill^  d'Esekischebir  untrevenu  annuel  de'35o,ooo  fr.  au  moins  ; 
«te.  (  Magasin  encyclopédique  de  1808,  «•  5  ,  p.  192.  ) 


(  5l2  )         "*  ■' 

TOPAZE. 

I 

(Seconde  partie  ,  p*740 

M.  De  Drée  cite  dans  le  caulogue  de  sa  collection  un  échantilloii 
de  Topaze  venant  du  comté  de  Cornouailless  dont  il  est  redevable 
à  M.  de  Boiirnon  ;  et  un  cristal  de  la  même  substance  apporté  de 
Sibérie  ,  ayant  i  décimètre  (  3  pQUces  )  de  diamètre.  Ç^Musée  miné*, 
ralogique  ^   p.  i  a.  ) 

POTASSIITM  ET  SODIUM. 

« 

(  Seconde  partie  ,  p.  77.  ) 

HM.  Thenard  etGay-Lussac  regardent  la  Baryte,  la  Strontiane 
et  la  Chaux  comme  des  oxydes  métalliques. 

QUARZ-RÉSINITE. 
(Seconde partie  ,  p.  lai.  ) 

Quarz-résinite  bleu-grisdtre  ,  du  pays  de  Salzbourg. 

Cette  variété  à  laquelle  MM.  Bernhardi  et  Trommsdorff  ont 
donné  le  nom  de  Sidérite  a  été  aussi  confondue  avec  le  Lazulite. 
Elle  est  ordinairement  souillée  de  fer  oxydé  terretix  ,  jaune  roussâ- 
tre  ,  et  se  trouve  aux  environs  de  Goliing  ,  dans  un  gypse  grenu. 
(  J.  des  M.  t.  ay,  p.  447»  ) 

La  Collection  du  Muséum  en  possède  un  morceau. 

TOURMALINE. 

(  Seconde  partie ,  p.  zSq.  ) 

Tourmaline  sublamellaire ,  noire ,  avec  fer  oxydé  jaune  ;  de 
Palaniberg  ,  près  de  Vilach  en  Carinthie.  (  Hailjr  ,  181a.  ) 

TALC. 
(  Seconde  partie ,  p.  207.  ) 

Talc  siiicifère  pulçérulerU  ;  des  environs  de  Castel  del  Piano  y 
Grand-Duché  de  Toscane. 

C'est  la  même  substance  que  celle  que  M.  le  chevalier  Fabroni  ^ 
anciennement  Directeur  du  Musée  de  Florence,  et  aujourd'hui 
Maître  des  Requêtes  et  Inspecteur-général  des  Ponts  et  Chaussée» ,' 
au-delà  des  Alpes  ,  a  décrite  sous  le  nom  de  Farine  fissile,  f  J.  des 
M.  t.  2;  p.  6a  à  64')  ^  savant  en  9,  fabriqué  des  briqaes  assez 


(  S'il*  > 

Ugdres  pour  mnuger  Teau.af  ottiit  pou^iidbt  être  employées  comme 
il  le  propose  ,  sur  les^vaû^afll  ou  à  la  .(ionstsiiction  de  certaines 
voûtes.  Chacune  de  ces  briques  pesoit  x4  onces  un  quart;  et  avoit 
ka  mèmes^  diiaeta4ioiifi4|ae>ktibiji{K»Ml  otdûlllil'e«*qul'  S'iivi^s 

^  onces  trois  quarts. 

Ce  talc  terreux  est  empknc^  dsos  U  ftfê  pour  polir  Targeat. 
àVojez  le  mémoire. 

•  souftiê:  ' "•■ 

If.  NicoIarMigent  a  publié'  dans  Vpremier  vottime  Jés  Iran- . 
actions  de  la  Société' géologique  de  tondres  une  jiotice  trè^-c.u«, 
riétistf'sur'  k  Soufrière  de  Montserrat  iSine  ^es  îl'es  de  T Archipel' 
occidental. 

«  La  plus  grande  partie  dii  abirdéjdedà île  ,  dit-il,  est  composée 
de  ce  porphyre ,  que  quelques  géologues  rapporteroient  à  la  der- 
nière formation  an  Jtoetz^trapp ,  et  que  d^aùtres  ne  regarderoieno 
que  comme  une  variM  de  liftve-.  G^est^ une  roche' âti^piéuse  compacte 
et  très-dure  ,  de  couleur  grise  ,  et. toute  s.emée  de  cristaux  grands 
et  réguliers  de  feldspath  blanc  et  de  hornblende  no^r^-  Il  coule,  de 
la  monta|[ne  où  est  située  la  Soufrière  deux  ruisseaux ,  lun  d*eau 
Froidè'et  Tautre  d^eau  bouillante ,  à«très*peu  de  distance  Tun  de  Tau* 
tre  a.  p.,  i5o.  On  trouve  sur  le  bord  des  crevasses  et  en  vérité  pres- 
que partout  dans  cet  endroit  les  pitis  belle»  cristallisations  de  sou-* 
Fre ,  aussi  parfaites  dan»  leur  genre  que  celle'  du  Vésuve.  Toute  la 
masse  de  la  roche  décomposée  dans  le  voisinage  est  de  m6me  péné« 
iTéë'de'Soafrêi  Je  ne  vis  point  des  pyrites  dans  lés  environs;  mais 
wealèxaent  délit  morceau^  dé  mine  de  fer  argileuse  roulée.  L'altéra- 
tion* dit  porphyre  est  due  aux  vapeurs  acidp-sulfureuses.  P*  i56.... 
Presque- toutes  les  îles  de  1- Archipel  occidental',  et  surtout  celles 
dènr  les  terres  sont'  celles  de  Nevis  ,  St.  Kitt ,  la  Guadeloupe ,  la 
JDominique  ,  la  Martinique  ,  Sainte-Lucieet  St.  Vinceht.  Il  n'existe 
point  de  volcans  proprement  dit  à  Montserrat;  mais  bien  à  la 
Guadeloupe,  à  Sainte-Lucie  et  à  Saint- Vincent.  P.  j5j.  (  BibUo- 
thétjtte  britanmifue  ,  t.  5o,  p.  i5i  et  suiv.  )  j 

Jja  superbe  collection  de  M.  De  D^-ée  renferme  de  très-rares  mor- 
ceaux de  Soufre  natif,  soit  fibreux,  soir  compacte ,  et  le  plus  beau 
cristal  de  la  même  substance  que  nous  connoissions  ;  il  a  près 
de  1 5  centimèaes  (plus  de  5  pouces  )  d^  longueur* 

33 


(5i4) 


DIAMANT. 
(  Seconde  partie  ,  p.  '2^6.  ) 


■j 


^  là  dMcriptiôn  de  vanité  plaok.  coiu  le  m*  S  (p.  246),  doit 
'rétre  iOiM  le  n.*  a. 

ANtHRACITE. 

(  Seconde  ptrtie,  p.^  a5o*  ) 

«  Les  mines  de  charbon  du  Mont  Meûsner,  que  j  ai  vitit^  tvee^ 
•oin ,  ne  aont  pas  dans  le  trfipp  ;  nuis  recouveites  de  véritables  layès 
basaltiques.  Le  cbarbon  j  conserve,  presque  toujours  son  caractère 
ligneux  ,  et  ne  s^y  présente  pas  sous  forme  d* Anthracite.  (  Note  éU 
Af.  dû  PaujasF^^irU'fondn  )  *" 

houille: 

I 

(  Seconde  partie ,  p.  a6o»  > 
Houille ^d^j^rnc^e  (Diuodile  de  Cordier. } 

M  On  trouve  une  substance  absolument  semblable  au  DusodileV 
Jl  Gbiteauneuf  ,  département  du   Rb6ne ,  en  face  de  Viviers. 
Elle  est  disposée  en  couches  dans  un  schiste  calcaire  bitumineux. 
liNotê  de  M.  Faujoê'Sçin^ond.'i 

BOIS   FOSSILE* 
(  Seconde  partie ,  p.  a65.  ) 

.«  U  7  a  dans  la  baie  de  Sainte-Anne  (département  de  h  Man*> 
che  )  ,  près  d'un  ruisseau  sur  TEstran ,  un  banc  noir  entièrement 
.jcomposé  d'arbres  couchés  et  agglutinés  les  uns  sur  les  autres  ,  et 
dans  un  tel  état  de  mollesse,  qu'on  peut  y  enfoiicer  le  doigt  en 
plusieurs  endroits  }  inais  ce  bois  étant  séché  ,  prend  de  la  consis* 
tance ,  et  ressemble  alors  à  du  bois  qui  a  été  flotté  pendant  long- 
temps. 

«  Dans  presque  tout  le  Ootentin  ,  on  trouve  au  fond  des  marais 
des  bois  entiers ,  en  partie  minéralisés  ;  on  e&c  si.  sffr  d'en  rencon- 
trer ,  disent-MM.  Duhamel  ,  que  lonsque  des  particuliers  ont  be* 
.  soin  d'une  poutre ,  il  leur  suffit  de  sonder  ^dans  les  marais  pour  ob- 
tenir infailliblement  ce  qu'ils  cherchent  »  (  J,  des  M.  t  a«  n;^  8^ 


(  5i5  ) 

SUCCIN.  , 

(  Seconde  partie ,  p.  269.) 

•  Iff •   Faujas  -  Saint-Fond  possède  d«ax  beaux  morcèatnt  de  la 
pierre  calcaire  bituminifère  «ompaCte  ,  schistoïde ,  de  Monte-Bcjca  ^^ 

dans  le  Véronais  ,  qui  renferme  dû  Succiu  eompacre ,  translupide ,  ^^H 

d*«n  brim-verdàtrej  ^  ' 

Cette  pierre  est  absolument  de  la  même  ùafUre  que  celle  dans  la- 
melle on  trouTe  des  empreintes  de  poissons  et  de  végétaux.  L^ 
SAusënnt  possède  une  magnifique  collection  de  c09  empreintes  qui 
appartenoit  autrefois  à  M»  le  comte  de'Gazola  :  il  en  est  redevable 
•àJa  munificence  de  S.  M.  x.*£mpereua  et  Roi. 

MERCURE  SULFURÉ, 

( Seconde |»artie,  p.  3t>4') 

'^.PajssA,  directeur  des  trava^ix  des  mines  de-mercure  d^Ydrîa^ 
nous  ayant  mis  k  même  de  rectifier  Terreur  que  nous  avons  com« 
zaise  -,  avec  tous  les  minéralogistes  ,  au  sujet  dn  Lebererz  des  Alle*- 
mands  que  nous  avons  regardé  comme  an  Mercure  sulfuré  ùitumi' 
-ni/ère ,  nous  nous  empressons  de  publier  que  cette  variété  est  sim- 
plement un  Mercure  sulfuré  compacte  ,  schistoïde  ,  de  couleur 
brune^  -qui  ne  renferme  point  de  bitume.  Ce  qui  a  pu  faire  croiTe 
qu'elle  en  contenoit ,  c*est  qu  elle  accompagne  très*fréquemment 
une  autre  mine  du  même  métal  que  nous*  allons  faire  conno^e 
«l*^rès  M.  PajAsé  qui  la  décrit  en  ces  tern>es  : 

MERCURE  OXYDÉ  BITUMINEUX,  / 

(l^ercure  inflammable-i^nz/z^Terz  des  mineurs  d*Fdria»  ) 

Le  Mereure oxydé  bitumineux«st  d'une  couleur  brune  nuancée  d« 
rougeâtre  ,  ou  noirâtre,  ou  grfs.  Il  est  en  masses  légères,  |H-ésen- 
sentant  une  cassure  tantôt  feuilletée  ,  tantôt  grenue  ou  coacboïde. 
%je  poids  des  masses  de  ce  minéral  dépasse  rarement  celui  de  deux 
livres.  Leur  surîace  est  ordinairement  terne  et  quelquefois  luisante 
"et  striée.  Il  bvàle  avec  une  flamme  vive  ,  ^  répandant  une  odeur 
bitumineuse  agréable  et  des  vapeurs  blanches  mercHrielles ,  sane 
odeur  sensible  de  soufre.  Le  mercure  s  y  trouve  dans  une  propor<' 
tien  variable  de  puis  4  ,   jusqu^à  40  livres  par  qnintal 

Cette  espèce  de  minsrai  très -rare  dans  l^s  mines  d^Ydria,  accom<: 


# 


(  5i(5,  ) 

pagne  le  plus  «ouvent  le  Lebererz*  Oi^  la  trouve  remplissant  les  in^ 
tervalles  qui  séparent  deux  couches  de  cette  dernière  substance  , 
«ur  laquelle  elle  se  moiila^  £l}e  est  surtout  remarquable  par  sa 
g]can4^  l^pr.eii  ej^  p^r.  la,  pr/9f  i^iété.  q^'e}Iqa  dq  seU({vé£i9r  et  de^^on^ 
l^.çoi^iff^  de  la  ci^e  d^ns.  des  vaisiiseiauj^  oà^elle.  niQ  peut  s'enflam- 
mer. Si  on  la  distille  dpi^.imq  cofi^u^.de  veire)  eU^laisy^  Sjubllmer- 
mie  matière  jaune  en  lames  brillantes  et  comme  micacéea,  qui  se 
fofi^ent  k  une.  chaleur  douce,  et^  brûlent  avec  flamme  en  sépam- 
à^i  i^e  odeni*  iv^lfiçin^iqi^^  Le  ré^id»  de  I0  distillation  est  iin«ima*j 
tièi;e  cl^rbpnneu#f; ,  opir&^e ,  cavecneipet>  qu'on,  ne  peut  ineinéiser  ' 
q}^.  très-difficilement ,  «^  qui  forme  euviroaU  cinquième»  de  la 
masse.  Le  bitume  en  compose  oçdiirâr^nent  les  deux  cinquièmes  , 
quelquefois  plus  ,  quelquefois  moins. 

Les  minéralogistes  ,  dit  encore  M.  Payssé ,  ont  décrit  le  Mer- 
cure hépatique  comme  u^dçs,  ipinéra^s.lesv  plus  abondans  et  les  plus 
i-icbes  d'Ydria  ,  et  cependant  c'est  im  des,  plus  pauTrçs  puisqitil 
feurnît  seulement  de  3  à  5  on  à  7  livres  de  mercure  par  quintal. 

On  ne  trouve  à  Ydria  uj  i^^cm;e,  ^JQ^X^^  nj.iïiçi^ip'ea^.iîitéfc 

AÉROLlTHESi 

(Secondeparlie.jp,  3.6;i.), 

^qute^.  H  lA|li«t$,das,ouyii8{âs.ouLde8  mémoires  qui  ont  pant  suv 
leA  AflVQlitHns  :  • 

,  I,eSi  Çonj^ctMei  sur  Us  Rierres  tombées  de  l'atmosphère;  par 
M.  Eusèbc  Sal verte  insérées  dane  les  Annales  de  Chimie,  t.  45, 
p.  62  à  73  :  et  l'ouvrage  pubhé.tout  rieceqpment  par  M.  Bigot  de 
Morogues ,  sous  le  titre  de  Mémoire  historique  et  physique  sur  le* 
Chutes  dfs pierres,  etc.  j  Orléans,  i  vol.  in-8®. 

COBALT  S.ULFtlRÉ. 
'  (  Secoade  partie ,  p.  442.  )  '      ' 

CARACTERES     BT    AN  NO  T  AT  I  OZCl* 

(  Hi&inger,  A^u-  de  Ch,  t.  ^ ,  p.  Sag  et  luiv.  )  • 

Couleur,  le  gris  blanchâtre  ou  lé  gris  d'acier  clair. 

Tissu.  Il  est  compacte  et  en  grappes  qui  ont, quelquefois, 4c^  faqe^ 
brillantes  ,  indices  d'une  cristallisation  Confuse. 


Cassure  inégale ,  à  grains  à\m  éclat  métallique.  Avant  d'être  rougi 
il  n*est  point  attiré  par  Taimant.  . 

action  du  Jeu.  Traité  au  chalumeau  on  sent  le  soufre,  âan» 
éprouver  d'odeur  sensible  d'arsenic.  Le  fragment  devient  d'un  gris 
foncé  et  fond  en  un  globule  fragile  gris-noirâtre  en  dehors  brillanc 
et  gris-blanchâtre  en  dedans. 

Apres  la  calcination  il  donne  avec  le  borax  vu  verre  d'un  bleu 
foncé  et  un  régulé  blanc  qui  est  attirable  à  l'aimant  après  avoir 
ilé  rougi. 

jiciion  des  acides^  Soluble  avec  dégagement  de  gaz  vitreux  ,  en 
laissant  un  résidu  blanchâtre  dans  la  liqueur  qui  est  d'abord  rosée 
et  ensuite  brune. 

11  est  composé  comme  il  suit  : 

Cobalt.     .     .    ■•     •     .     •     .     •     4^)3^ 

Cuivre *^  .     .     .     i4>4o 

Fer.     .........       3,55 

Soufre.      ...•••«.-   38, âo 

Gangue.    .     .^    .     .     .     :     .     •       o,33 
Perte <>t  4 


1  oo,oo. 


ANNOTATIONS, 

Le  Cobalt  sulfuré  est  rare;  ou  le  trouve  a  Nja-Bastnaes^ 
on  dans  les  mines  de  Saint-Goeraos ,  près  de  RiddarLjttau 
en  Snède  ,  dans  la  pyrite  rayonnée  (  Grunen  slrahtkies  ) 
et  dans  le  cuivre  pyritenx  jaune-verdâlre, 

Les  expériences  faites  sur  ce  minéral  prouvent  que  le  Cobalt  7 
ainsi  que  le  Cuivre  et  le  Fer  sont  combinés  avec  le  Soufre.  On  a 
confirmé  de  plus  l'absence  toàile  de  l'Arsenic.  (  Mémoire  cité ,' 
page  332.  ) 


1 


r     ■  * 


TABLEAU  SYNOPTIQUE 

D'OREOGNOSIE, 


OU 


t 

Connoîssance  des  Montagnes  ou  Roches^, 
Donné  par  M.  TONDI, 

Dans  son  dernier  Cours  particulier ,  en  lâi  i. 


4 


I         • 


^  )  :- 


** 


n 


OREOGNOSIE^ 


ou 


r  t 


^jConnoissance  ^Les  MonUt^ne^  ,qi$  Moches. 

»,  ■        •  ■  ■     . 

I."  particOREOGÈNèsE, 

OU 

JFbtmaiion^es  Montagnes  o«  Moches. 

1.   MoVTAGNBS    A    MASSE, 

3.  Montagnes  4.  lits. 

FoRJUTIOjr   D»S<.    ^'   ^O^TA<>NES    DE    TBANSITIÔN. 

(  4»  Montagnes  à  couches. 

5.  Montagnes  d'alluvion. 

6.  Montagnes  voLCANK^uEs. 

IL*  pattîe.  OREOTECl'ONlQUE. 

OU  « 

Structure  des  Montagne^  où  Rocher. 

■ÏÈh  Montagves  a.  iats« 

^AVCTVEB  DES  <  », 

4i    MoXTÂêiXfE»  A  «09CHE8« 

5.  'Mokta^nb*  DVift.t^ï?^«^'.     ' 

6.  Montagnes  vo1jca?n*<joë*. 
Des  BÉâEAYOïiis  des  FoséiLES  tititÈli. 

III.'  partie.  0  R  E  <5d  I A  Ç  R I T I Q  UE, 

OU 

Distribution  des  Montagnes  ou  Roches. 

>  •  ■     ■ 


Obser  cations. 

M.  Tondr  adopte  le  nom  de  Roche  pour  désigner  toute  substance 
minérale ,  soit  terreuse ,  soit  saline ,  soit  combustible  ou  métalli- 
que,  d*apparence  homogène  ou  évidemment  composée  de  minéraux 
simples ,  qui  existe  en  grande  masse  dans  le  Globe  et  fait  patrie 
constituante  des  montagnes.  Ainsi  le  Quare ,  la  Soude  muriatée ,  le 
Soofre ,  la  Houille ,  le  Fer  oxydé ,  TEtain  oxydé ,  etc.  sont  des 
roches  commo  le  Granité*  le  Porphyre,  les  différons  Schistes,  T  Ar- 
gile, le  Basalte,  etc.  • 

La  plupart  des  Substances  qui  ont  servi  à  la  composition  des 
diverses  sortes  de  terrains  se  .trouvent  de^  nouveau  dans  les  veines 
quis*y  sont  formées  postérieurement  et  qui  peuvent  être  considérées 
.comme  un  des  Réservoirs  les  plus  ordinaires  des  Minéraux. 

La  présente  distribution  des  Koches  fait  connoître  dans  un  petit 
nombre  de  pages  toutes  les  relations  géognostiqués  d*ùnè  substance 
et  indique  en  même  temps  la  place  que  le  plus  grand  nombre  de« 
Espèces  minérales  occupent  dans  le  sein  de  U  terré.  Plusieurs  de 
ces  dernières  se  rencontrent  dans  toutes  les  sortes  de  terrains ,  et 
jusque  dans  les  volcans  i  les  autres  existent  ^lilement  dans  les  veines 
des  montagnes  ou  sont  disséminés  dans  leur  masse. 

Cette  Mme  esquisse  montre  en  outre  d*un  coup-d*œil  comment 
la  Nature ,  avec  les  mêmes  matériaux ,  mais  d^ns  des  circonstances 
diverses,  a  produit  des  s'ubstances qui  diffèrent  si  peu  entre  elles, 
quand  on  les  considère  en  série,  et  qui  au  •contraire  présentent  des 
différences  si  marquées  dans  leur  tissn  enn*<al>sêrvant  que  les  termes 
extrêmes.  La  .Chaux  carbonatée  des  terrains  primordiaux  et  le  Tuf 
calcaire  des  terrains  d'ailuvion  en  offrent  l'exemple  le  plus  mar- 
quant. Le  Schiste  argileux  des  montagnes  anciennes  et  TArgile  schis- 
teuse des  montagnes  à  charbon  »  les  Grunstein  des  diverses  forma-  ' 
tiona  en  fournissent  d'autres  exemples  également  remarquables. 

M.  Haiîy  ayant  adopté  ou  créé  plusieurs  noms  nouveaux  pour 
certaines  substances  /  désignées  par  M*  Tondi  sous  des  noms  diffé- 
rens ,  nous  croyons  Caire  yne  chose  utile  de  les  ajouter  ici ,  d'autant 
plus  que  M.  Haiiy  les  a  employés  dans  ses  leçons  publiques  ea 
i8ia  ,  et  que  plusieurriavant  en  ont  fait  usage  dans  ^%  mémoire» 
publiés  récemment. 


DISTRIBUTION  DEvS  ROCFfES. 


PREIV^IERE    CLASSE.  , 

montj^gnes  a  masse. 

I.  Granité  de  première  formation.  «  Feldspatli lami- 
naire, Quàrz  et  Mica  :  texture  granulaire* 


SECONDE   CLASSE. 

MONTAGNES    A    LITS. 


I».  Granité  de  seconde  formation.  «  Feldspath  lamr- 
iKiire  ou. compacte,   Quarz  et  Mic^  :  texture 
granulaire.  (Granit.^ 
Roches  subordonnées  aa  Granité  de  3/  formation. 

1.  Greisem.  «Quariet  Mica  :  texture  granulaire. 

s.  Feldspath  LAMiirÀiKB  porphyroîde.  «  Feldspath  latnU 
naire,  avec  Quarz-hyalin  disséminé  imitant  des  carac- 
tères hébraïques  ;  souvent  avec  des  Limc&  de  Mica. 
(Gr.  graphique.)  (  Schrijh  Granit.  )  (  Pegooatite,  H  ) 

3.  Mica.  (Glimmer,) 

4*  Fe]J)5path  compacte.  {Dichter  Feldspath.  } 

S.  Talc  8TEATITE.  (Speckstein,) 

a.  WBissTisiN.  «Feldspath  granulaire,  avec  Grenat,  ou 
Mica ,  ouDisthène ,  ou  Amphibole ,  dissémine^. 
(  WelsS'Stein.)  (  Leptynite ,  H.  ) 

a.  Massif.  b.  Schisteux. 

■ 

RocHBs  subordonnées  an  Granité  et  an  Wei^sieîn. 

1.  Gneiss.  (Gneiiss*  } 

A.  Stbnitx.  «  Feldspath  laminaire  avec  Amphibole  :  cc»^ 
ture  granulaire.  (iS;^cmV.) 


(  5^4  ) 

3.  Gnbiss.  «  Feldspath  laminaire ,  Qaatz^  Mica.  :  léi* 

ture  schisteuse  et  granulaire.  (^Gneiiss.') 
Roches  subordonnées  an  Granité  et  an  Gneiss. 

1.  pELDSPAtv  x.AifnrAi&&  (  Gemeiner  Felâspath.) 
RocHBS  Aubordonnëes  au  W^iastein  61  ato  Gtîeiss. 

1.  Amphibole  LAMEiXAniK.  {Gemeine  Hornblende.^ 
Roches  subordonnées  an  Gneiss. 

1.  Lepidolithe.  (  Lepidolith.  } 

4*  Schiste  micacé.  «  Mica ,  Tnrdinairement  abondant , 
avec  des  grains  de  Quarz  :  texture  schisteuse. 
(  Gtimmersckiefer.  )  (  Mica  schîsioïde ,  H.  ) 

Roches  subordonnées  ah  Granîle  et  an  Schiste  micacé, 

1.  Chaux  pLUATis.  (  Fluss,  ) 

a.  Laminaire  {Biatteriger  FIusb  ) 
ù.  Compacte  (  Dichter  Flusê.  ) 

Roches  subordonnées  an  Gnei$8  et  an  Schiste  micacé. 

1.  Porphyre  feldspatrique.  «  Feldspath  compacte  ^ 
avec  cristaux  ciKsséminés  de  Feldspath  ou  de  Quan» 
(  Feldspathporphjrr.)  (F.  cOitij).  pôrphyriquè  ,  H.) 

a.  Grenat.  (  Granat.  ) 

Z.  G'runstein  MJCAcé.  «  Amphibole  abondant  et  Feld- 
spath compacte ,  intimement  mêlés  ,  avec  Mica  diiaé-- 
miné.  (  PorphyràhrUichertrapp.  ) 

4-  Carbone  oxtdulb  MixALLOipE  ou  GBAHTisaÀCir 
(  Anthracite.  ) 
0.  Schisteux.  (  Schiefirige  GlantkohJU*  ) 

5.  Fer  oxtdulâ.  (  Magneteisensteid.  ) 

6.  Fer  suLPHRé.  [Schwefelkies  ) 

7«  Fer  sulforâ  PERRipiuELE.  (  Magnetkie$,  ) 

Roches  subordonnées  au  Schiste  micacé* 

1.  Chaux  SULFATÉE  ancienne.  {Vrgips,} 
d.  DuTKÀNE.  (  Kjanii,  ) 

a*  Lamellaiiéi^  ■"     • 

b.  Compacte. 


/ 


(  525  ) 

5.  Fer  oxyde.  (  Fer  oligiste ,  H.  )  J 

a.  Fibreux  (  Tasèriger  Rotheisensteirif  ) 

Jf.  Compacte.  (  Dichter  RotheUénstein.y  * 

4-  FbR  ÀRSEKicAii.  (  Arsemkkîes. } 
5.  Et  AIN  oxTDé.  (  Zinnstein.  y 
j  '      .  .#v^»^«lÀi«RKs  {Biende.}.'  1 

5.  Schiste  argilsitic  (  TkonscHcefèn  )  (  Sôîiis*e ,  H.  ) 
RickiiHa^   flivbordoiin^^s  au  GTanite,    an   Gneiss,   an 

I.   QUÂRZ-HTALIN. 

1 .  Commun  (  Geirnener  Quarz*  ) 
"a.  'Rose  {Milch  Quarz.) 

]QEeq^iV%  9j4)pcdaivi($^9r.  !9f9  QrAffiA^».  an^  Çneùa  et  an 
Scliiste  argîleox. 

1.  Grunstein.  «  Amphibole  lâXQdl£^1^Q  cit,FQld8patli  com- 
pacte :  texture, granulairQ.,(  Grunstein.)  (  Diorite,  H.  ) 

a.    Commun  {Gemeiner  Grunstein.) 
h.  Porpbyroîde.   «  Grunstein  commun ,    avec  cristaux 
de  Feldspath  ,  presque  compacte ,  disséminés. 

I.  A  grains  distincts.  {Porphyrartiger  Grunstein.  ) 

3.  Subgranulaire.  (  Grûnsteinporphyr,  ) 
€.  Variolcqx.  «  Gmn$teia  avec  globules  de  Feldspath 

compacte  disséminés.  (  Karioîiu  ) 
d.  Globuleux,  n  Grunstein  avec  des  globes  testacés  de 

Feldspath  et  d'Amphibole. (  de  Corse.) 

.  %4  PoR^PBTRS  viBRT.  «  Grunstein  compacte  ,  vert  foncé  ^ 
avec  cristaux  de  Feldspath  compacte  disséminés. 
{^.Grûnporphyr»)  (Aphoiiite  porphyrique,  H.  ) 

^oche;3  subordonnées  an  Gneiss  ^  an  Schiste  micacé 

et  an  Schiste  areileux»  , 

I.  Chaux  cARsoirATiB  ancienne,  (t  Tjranslucide  :  texture 
lamellaire  ou  granulaire  plus  ou  moins  fine.  (  Ur- 
kalkstein*  } 


(  526  ) 

'  a»  Granulaire.  (Dolomit,  ) 

1.  Massive. 
8.  Schisteuse. 

S.   TaZ«  ORAinTLAIBS. 

(  Cest  la  Roche  dans  les  Yainei  de  laquelle  te  ioronre  la 

Plomb  chromaté,  à  Béréséf  en  Sibérie.  } 

4-  Talq  sckistbuz.  (  Talktchie/hr,  ) 

S.  CmvAB  FBAao-suLFiTiLi.  (C.  pyriteiix.)  (Kuff/èrkiea.) 

RocHBS    fubordoiim^    aa  Graaite    et    an    Schiste 
argileox. 
1.  Tbrkk  ▲  FOACBX.AiirB.  <  PorceUonerie.  )  (Kaolin.  ) 

RÔGBB8  snbordonnéea  an  Gneiss  et  an  Schiste  argileaz. 

1 .  Talc  ollaibb  ou  Scristb  OLLinii.  (  Topfstein, } 

RocHBs  anbordonnëes  an  Schiste  micacé  et  an  Schiste 

argileux. 

1.  Talc  crloritb. 

a.  Schisteux.  {Chloritschiefir,  ) 

A.  Schiste  aluminbuz-  (  Alauruchiefir, }  , 
6.  Mat  (  Gemeùier  Ahmruchiefer,  ) 

b.  Métalloïde  ou  Geanthracifére.  (  Gldnzendêr^ 
Alaunschiefer.  } 

BoGHBS  stibordonnécs  an  Schiste  argileux.   ^ 

»  1.  ScHXSTB  zfovActTLAXEB.  (  îVetztchiefifr,) 

a.  Schiste  oaAPBK^UB.  (  Zeichçnsfhiefer,  } 
5.  Schiste  silicbuz.  (  Kieselschiefer,  )  (  Phtanite ,  H.  ) 

a.  Commua  (  Gemeiner  KieseUchUfir.  ) 

b,  {aspoîde.  {Jaspisartiger  KieseUchieJèr,) 

6.  Roche  a  topâzb.  «  Quarz ,  Tourmaline ,  Topaze 
et  Limotharge  :  texture  granulaire  av:ec  ten- 
dance a  la  texture  schisteuse. 
(  TopasfeU.  )  (Topazogjne^H.  ) 


.(5^7) 

7.  Chaux  garbonâtee  ancibnnb  indépendante* 

(  TJrkaUcstein.  ) 

8.  Chaux  CARBONATiis  magnesifère  indépendante.    . 
,     a.  Granulaire  (Dolomlù,) 

RocMBS  snbordonhées  an  Gnetss ,  au  Schiste  micacé  et 
«  la  Chaax  carbonatée  ancienne, 
t.  Anpaiaoïs ecHiSTEVZ  (ffarnblendschie/èr,  ) 

RocBBs  snbordoiMiéea  an  Schiste  micacé^  an  Schiste 

argileux  euà  la  Chaux  carbonatée  ancienne. 

|.  SEXiVEXTJÇWE  xroBiiB.  (  Edler  Serpentin, } 

a.  Compacte. 

k.  Schisteuse.  ~ 

■ 

.9.  ScHiSTJB  siLiGBUx  (  Klcselschiefer)  indépendant. 
(  Phtanite,  H.  ) 

a*  CommvLn  i  Gemeiner  Kleselschie/èr). 

b.  Jaspoïde  (  Jasplsartiger  Klesebchiefery 
10.  Serpentine  COMMUNE.  (  Gemeiner  Serpentin.) 

Roches  subordonnées  au  Granité^  an  Schiste  argilenX 

et  à  la  Serpentine  commune. 

i4  Carbonb  oJTDULi  FBRBUOiNÂ.  (Graphite)  (  Grapkii}fi 
R0CHB8  subordonnées  à  la  Serpentine  commune. 

1.  Nif  HKiTB.  (  Nepkric.  j 

a.  Jadb  ascibn.  (Pierre  de  hache.  )  (  Punamu  Nephrk*  j 

3.   DiALLAOB.  ' 

4*  £cwE  DE  mbB.  (Meerschaum.  ) 

6.  Feldspath. TBiTAc^  (  Jade  de  Saussure. } 

(  Feispath  tenace ,  avec  Diallage  dissémina  ;   Eupho- 
tide,  Hauy.  ) 

RICHES  subordonnées  au  Schiste  ialqneux  et  k  la  Ser- 
pentine commune. 

u  Cbbomb  ïEKRveiïci^.  (  Fer  chromaté  )  (  EUenchrçm*  ) 


1 


(  5a8.  ) 

11.  GRtTNSTBiK  (  Griiasùein.  )  indiépeocbat. 

12.  FxROXYDULB  (  Magn^uUensùc'ui.yîfïAéç&kàaLnx. 

i3.  Fer  oxtds  metalloîdx  (  Fer  otjâ;{sie.  )  (  Eisefn^ 
glanj.  )  iudépeiidaii>i. 

i4f  DiSTHENE  {Kyaa'U.  )  iudépendi^At. 

«f  5.  Porphyre  {Porpkijr.)  iodépenéantsi»  Masse  prin- 
cipale SKupte  et  compacte  9  avec,  erâstaux  dis* 
séniinés  de  Ffildspadbi^  o»  ds  Quapz,  ou  de 
Mica:,  oa d^Ampliiboleu 

Roches  qui  constituent  la  Pormatîoti  des  Porphjrres 
indëpeodans. 

1 .  Porphyre  fbldspathique  ,  ou  à  base  de  Feldspath 

compacte.  (^Feldspatl^orphjr.) 
a.  Porphyre  quarzeux  ,  ou  à  base  de.  QufkfZohjfalin. 

(  Quarzporphjyn  ) 
S.  Pierre  argileuse.  (  Thons tein,  ) 
4-  Porphyre  ARGILEUX,  ou  à  base  de  Pîerre  argileuse. 

(  Thonpoqfhyr.  )  (  Argile  durci©  porpbyroïde ,  H.  ) 

5.  Pierre  de  poix.  (  Pechstein.  )  fBeldspa^  résinite  ,H.) 

a.  Compacte.  ^.  Schisteuse. 

6.  Porphyre   à  base  de  tierre   de   poix.   (  Pechstein- 
porphyr.  ) 

a»  Compacte. 

b.  Schisteux.  * 

7.  Peauteut.  (  Persùein.  )  (  Perlaire ,  H.  ) 

8.  Peblstein  puMiciFORME.  (Némate?  tt  ) 

9.  Porphyre  à  base  de  Pedsteia.  (  Perhuinporphyr. } 

10.  Tuf  de  Perlstein. 

11.  OasiDiENNE.  (  Obsidian.) 

22.  Porphyre  à  base  à^Ohiiàienne.  [Qbsidianporphyr,) 
(  Obsidienne  résinire  pôrphyrique,  H.  ) 

i3    Qc^RsT  fragile  résinoïde.  (  Quarz  hydraté  ?  ){Quarz 
résinire.  ) 

a,  "^Vansîucide.  (  UalbopaL  ) 


y 


(529) 

1U(.  Bni^csB  PORPBTRf Qus.  ,<!  Fragiii€ii8  de  porpîiyre  ,  réu- 
nis par  un  ciment  porphyrique.  (  Trûmmerporphyr.  ) 

■  |5«  Tuf  roltPRYiitf.   «  Masse  argileuse  ,  provenant  de  la 
«  décomposition  des  Porphyres  ,  avec  Amphibole ,  Mica 

et  autres  composans  non-altèrés  des  mêmes  roches.- 

l6.  Stenitb.  à  Feldspath  laminairf  et  Amphibole  :  texture 
granulaire.      '  ■     -  ' 

>   a.  Comtaune  (Syrenk,  )  . 

t.  Granitique.   «  Sienite  avec  Quarz  et  Micsa  ?  tenture 
granulaire.  {  Granité  oriental  ou  dXgypte.  ) 

c*  Potphyroîde.  «  Sienite ,  k  grains  extrêmement  fins  » 
avec  cristaux  de  Feldspath/^  ou  de  Quarz ,  ou  de 
Mica  ,   ou  d* Amphibole  disséminés.  (Sienieporphyj;) 

d.  Schisteuse.  «  feldspath  grano-Iame^llaire  et  Amphi* 
bûle,  disséminés  par  bandes  :  texture  schisteuse. 
(  Sy'enUschieJer^  ) 

ïy.^FBa  dTPÈRoxTDi.  (Ftroxydé,  H.) 

a.  Fibreux  (  Fasenger  BrauneUerutein.  ) 

b.  Compacte.  (  -Dickter  Bratm^i^fiBUin,  ) 

JHocaÈs    sobordoiMiéts    ««   Seiiiste   itticadé    et    aa 
Porphjre.   . 

1.    CfnvAB  FËRRÔ-SVLFURÂ. 

t 

a.  Anttmooifère  (  Cuivfe  gris  antimoniférei  )  (  Craii' 

gûltigerz,  ) 
h.  Arseniiere.  (G.  gris  arsenifère. }  (Fahlerz.  ) 

Roches  anbordonnées  an  Gneiss  et  è  là  Sienite. 

1.  GfiVjKffâeBÊ  santvtteoit.  «Feldspath  compacte  et  Am- 
phibole ,  disposés  par  htdtdes  :  feiîtiite  '  Schisteuse. 
(  Grumteinaéùejèr*  )  (Diorite  schistoîde  ,  H.  ) 

l6.  Gr^nstein  amygdaloïde.  «  Granstein  reaferiQant 
d^s  cellules  ratâplies  de  diverses.  S«ii)^«tatices. 


f  ■»' 


1 


(55o) 
TROISIEME    CLASSE. 

MONTAGNES  DE    TRANSITION. 

i 

I.  Gkauwacke.  «  Grains -roulés  de  Quarz,  de  Schiste 
siliceux^  de  Schiste  argileux ,  de  Feldspath 
laminaire  et  quelquefois  de  Mica  ,  mécanique- 
ment agglutinés  pat  oB;  ciment  de  Schiste  argi- 
•  leux,  plus  ou  nioifilB  visible  î  texture  grauu* 
\ti\v^'{'Grauwacke.y(  Psammite ,  H.  ) 

KocHES  sahordoAîiees  à  la  Grauwaçke. 

1.  Chaux    CARBONAiis  de  ' transition.  {  Vebergangi 

Kalfrstein,  ) 
3.  QuARz-HTALiN.  (  Getfuiner  Qt/arz.  ) 
S.  .QuARz-JAsi?E.  (  Gemeiuer  JaspU.  ,'^ 
4*  Grauwaçke  schisteuse.  ( Graiiwackenschiefer,) 
I       6é  Carbone  oxrouLé  ifé^LLoÎDs  ou  Geanti^ace. 

a    Schisteux.  (  Schief érige  Glanzkohle.  ). 
B.  Gr  auwackb'schisteuse  géanthracifère  (  Glanzschiefer.) 
j.  Schiste-  ALVMUiiiJXidè.  transition.  (  Uebergangsalaun- 

schiefer.  ) 
S.  Chaux  suLpATés  de  transitipn.  (  Uebergangs  Gips,  ) 
9.  Schiste  argileux  de  transition.   (  UeUergangs  TAon^ 

schie/èr.  ) 
10.  Schiste  CALCiRiFiR^.  «  Scbiste  argileux  de  transition  ^  . 
'       intimement   mêlé  à  la' 'Chaux"  carbonatée  :  uxton 

êcfaSstesse.  <.  »^''.î     •    '♦• 

.11.   ScBfSTS  CALpABfOrG^AinrHRAClvàRS. 

'  ^2.  Fur  oxToé  ARoiu^imB.  {Bother  Thoneisensteitu"^ 

a,  Cha0x  carbonatëb  dé  .  transitioti ^  indépendante, 
(  Uebecgarigs  KalAstem^)    /        .1  ' 

.RocBM  soherdonn^es  à  la  Granwacke  et  à  la  Chaux 
carbonatëe  de  transition.  ^ 

I.  Schiste  silicsux  de  transition.  (  Uebergangs  Kiesel^ 
êchie/èn  )  '  "" 


1B.  Commun  (  Gemeiner  Uehergangs  Kieiehchiefer,  ) 
h,  Jaspoïde.  {Jaspisartiger  U,  K.) 

Roches  sabordonnëes  à  la  Chaox  carboiiat^e  de  tran- 
sîtîoo*  ;» 

1.  Fbr    otYvk  ARGiLiFàRB  leBticulaîre.  (  Linsenfôrmig 
Kômiger  Tkoneistein.  ) 

3.  Grunstein  de  transition.  «  Texture  granulaire  et 
moins  cristalline  que  celle  du  Grunstein  ancien 
(  Uebergtings  Grunstein.  )  (  Diorite ,  H.  ) 

a.  Commun  ^  Gemeiner  TJeberg.  Grilnstein  ). 

b.  Globuleux  :  texture   globuleuse  et  testacée. 
{Kuffel/èls). 

c.  Vorphytoiàe  (^Porphj/mrtigfer  Ueber^.  Grilns,) 

4*  Amtgdaxoïdb  de  transition.  «  Grunstein  résous  et 
argileux^  ou  Argile  ferrugineuse  rougeàtre  , 
avec  des  cellules  vides  en  partie  et  en  partie 
remplies  de  fossiles  de  différentes  nature. 
If  Uebergarigs  Mandélstein.  ) 

d.  Commune  (  Cfemeiner  XJebérg.  Mandelst,  ). 

A.  Porphyroïde.  «  Am.c.ommune  avec  cristsaux 
de   Feldspath    disséminés.    (  Porphyrartiger 

XJeb.  Mandelstein\  '  . 

5.  ScHistî!   SILICEUX  de  transition  ,   indépendant. 

{^Uepergangs  Kieselrschiefer. )  ( Phtanite  ,  H, ) 
a^  Commun  (  Gemeiner  TJeberq.  Kiesels,  ). 
b.  Jaspoïde  {^Jaspisartiger  Ueberg* Kiesels.'). 

6.  QuAKz-jAsçE  rubané  (  Banàja^spls  )• 

,y..  Fer  o^XYi^i 'argxlifbèe.  {Rother  Thoneisensteîn.  ) 

8.  SiBÏîil'fe  *  de  transition.    «  Sienite  commune  avec 
^       Zircons  àmémiàés  (^Zir/const/eniù). 


f 


n 


(55a). 

9.  PoRPHYAB  FïLDSPATHK^UB  *  {teldspatkporphyr)à^ 

transition. 

10.  GRA^^ITS  *  (  Granit  )  de  transition. 

11.  Pierre  sabloiineuss  *  (Sandstéin)ae  transition. 

*  Hàussmann  1  Magasin  deir  Berlîner  Gesell.  Naturf.  Freonde^' 
II.  1 57.  tt.  ;  et  L.  Von  Suçh ,  Keise  durch  Norwegen  uni 
LAplând  ;  I.  Theil. 


QUATRIÈME   CLASSE. 

MONTAGNES  A    COUCHES. 
*    CALCARIFÈRESw 

i.  BiiBCHE  ANCIENNE.  «  Fragmens  de  Roclies,  kmasse 
ou  à  lits  ,  réunis  par  un  ciment  quelconque* 
(  TJrfeLs  Conglomérat.^  (Anagénite^  H.) 

'%.  Pierre  SABLONNEUSE  strateusè  de  première  formation. 
«  Grains  roulés  de  Quarz  et  de  Schiste  siliceux, 
de  toutes  grosseuris ,  réunis  par  un  ciment 
rouge-brunàtre.  {Rot/ie  Tode  Liegende*){GTès 
r udimentaire  rouge ,  H.  ) 

3.  Schiste  marno-bitumiKeux.  (Bltuminôser Mergel'* 
schlefàr.  ) 

4^  Arôile  cALCARiFiRE (Marné) compacte.  (^Ferhâr- 
teter  MergeL  ) 

5.  Chaux  caronatée  compacte  ,  de  première  forma-* 
tion.  {Zecksùsm  )  (  Alpen  Kalkstein.  ) 

BoGHK»  ftàbor^onn^efi  à  la  Gliaax  carboilatée  dompacle 
de  première  formation  on  GBanx  çtrbooatée  alpine. 

1.  Gkavx  cAiiKoiiiATiiR  WTUfAimvhSiE,  (Sùtinkstein.) 
a.  Chaux  cARBOKATis  rixiDB.  {Steinksfein.  ) 


(  533  )  V 

S.  Fer  oxtdâ  cABBoiTATs  ou  Fer  spaïkiqn^.  (  Spatk 
JEfsenstein.  ) 

4.  Fek  HYPERoxYDé  (  Fer  oxyJ^)  (  Broun  Eisénstein,) 
«.  fibreux  (  Brauner  GiasÂop/), 

h.  Compacte  {V>ichter BrmneUemtein)* 

5.  Chaux  carbonatiïP    AUGXUïiRB  (  Marne  )  terreuse. 
(  Erdiger  MergeL  > 


Vv 


X 


6.  Chaux  cARBowATéi  compacte  ,  de  seconde  forma- 

tion. (  Chaux  carbonatée  compacte  poreuse) 
(  Rauchwac/ce.  MehLbatj.  Jurç.  Kalksteln  ). 

7.  Chaux  CAi^BOKATiE  AMTnGDAtoïDE,  «  Chaux  carbo- 

natée cOi?apacte ,  avec  cellules  remplies  de  Félr 
oxydé  ou  hjTjperôxydé  globuliforme- 

8.  pfAV^  «VWAïi»  «TOAWiïlH,  4e  première  forma- 

tion. {Flots  Glps.  ) 

a.  Laimmniré/(  Biâùter^er  Gips  y 
^.  Granulaire  (  Kornyer  G'ps.  ) 
c.  Compap^o  (  JDiçh^r  Gips  )• 

Bpc^li^  «|iif)ordoniii£e9  \  In  Chunx  sulfatée  stratense  dô. 
première  formation. 
f.  Argt^jp  >ciMA*iFàRii  (  Marne)  schisteuse  (  Mergeî 

a.  STRotrrîAKB  solfatIs  (  Çolestin  ).  , 

fl.  Fibreuse  (  Faseriger  Colesiin  ). 
5.  Soufra  (  Schwefety, 

9.  Sodium  muriatë  (  Soude  muriatée  )  (Stelnsa/f  ). 

a»  léammeiive  {  Biàùterlçes  Steinsa/s}» 
b^^  Grano-lamellaire* 

^ -  .  ' 

c.  T^MivevcyL^Fasertges  Stemsals). 

Bo^^Et^.j^iiWrctojipé^s  ji  la  Chaux  sulfatée  stratense 
de  première  formation  et  au  Sodium  muriaté*    « 


\ , 


\ 


\ 


(554) 

X.  Chattx  CARBON atée  compacts.  ' 

a.  3itnnàni[ère  (S tinkstein)* 

b.  Fétide  {^Stinkstein), 

RocHKS  siibordonnëe^  aa  Sodîmn  mnrîtté. 

1.  Cbu7x  ANHTD&o-siTLFATiB.  (  AnhydHt.  ) 

a.  Laminaire  (  WûrfeUpath*  } 
^.  Lamellaire  ( /'^«/^«/M>)., 

c.  Fibreuse  (  Faserigtr  Anhyârit  \.  ' 

d.  Compacte  {  Dichter ^nkydrk  )» 
i,.  Argua  uvÈiATivkjÊiE' (Salzt^on,) 

lo.  Pierre  sablonneuse  ,  de  seconde  formation  (  Grès 
*  cotoro,ou  bigarré  )  (  Bunter  Sandsteln). 

r 

Roches  subordQnaëes  à  la  Pierre  sablonneuse  de  se- 
conde formalion. 
f     1.  Fer  HYïERoxYDè  ARMUFiEB  lenticulaire  (Kêrmgei^ 
TkoTi'Eisenstein), 
a.  Chaux  cAnàoirATâB  globuliforme  compacte  (  Hoo^e»- 

stein  ).  ^  ,  . 

3.  ScHisTB  sABXiONirEUX.  «Pierre  sablonneuse  avec  Mica  S 
texture  schisteuse  {Sandstein  SMefer  ). 

2;i.  OsAux  SULFATÉE  strateuse  de 'seconde  formation» 

a.  Laminaire  {Fraueneis  )  (Bliùteriger  G'ifS  > 

b.  GranvlsLire  {Kôrniger  Gips  )• 

c.  Fibreuse  (  Faserùçer  Glps  ).  , 
3.  Compacte  (  DLchter  Gips  ). 

12»  Chaux  carbônat^b  compacte  ,  de  troisième  for-* 
*   maiion.  (  Chaux  carbonatée  coquillère  ) 

(  Musckel/calk)., 

Roches  subordonnées  âi  la  Cbanx  carbonatée  com- 
pacte  ,   de  troisième  formation •  ' 

2.  Chaux  cabbonaiâs  compacte  schùteuse  (  Kaikuein 
Schiffer  y 


I 


/ 


,  C  555-  ) 

3.  FiEi^RB  ALUMINEUSR.  [Alounstein^  ) 

5.  i^  UARZ-AOATHE  pyromaQub  (  FcuerstêifU  ) 

4.  CHAUx'pARBOirA'BiE  A»oiurè»B.  (  Mautô  )  (  Mergef»  ) 

fl.  Terreuse  (  ^rdi^r  Mer^el  ). 

^.  Schi5tcua6(M«r^e/«Sc/«>/èr.  ).     . 

*  .  serMergely  ■[  }  .  ' 

6.    ZOO-PHYTANTHBACR  àVDllOOEWB    (  Houillc  )    (^Sieith* 

'7.  ScHisTSJÙ[iiMivBWt<  ^tfimicAiV^/^*     • 
8.  Carbone  PHYTOGè NE  HYDROGÉNÉ  (Bitume). 
-n,  ^ésinoïde^i  B.  solide  luisant  )  (  SMakiges  Erdpech  ;«< 

'      ■/ 

i3.  Zinc  oxyde  (  Galniei  ).  >   »!  -  . 

14.  Chaux  carbonatkb  GÉpissiÈRE,  ou  Chaux  carbo-i 
natée  de  quatrième  formation.        !  . 

i5.  Chaux  sx^lfatéb  calcarifèrb  eu  Gypse  de- 3.«  for- 
mation. (  Pierre  à  plâtre  de  Montmai;irtî.  ) 

Roches  sabordonn^es  à  la  Charox  sulfatée'  calcarifèrci 
oo 'Gypse  de  troisième  formation.  ' 
1.  Cbaux  suLïATÎtB  LAftiNAiRE. (  Frauctteis). 
a.  ARGILE  cALCARiriRÊ  (  Maine)  compacta  iP^erkari 
teter  Mergel  )• 

3.  Argile  DURCiB  (  Verkarteter  T'Ao»*). 

4,  ScBiSTls  HAPPANT  (  Klebickiefen)^ 

,■  6.    QUARZ  FRAGILE 'sUB-R'AsiWéÏDE. 
6.   STRQNTliNE  SULPATâs  CALCARlpi*^- 

a.  Granulaire'.  h  Compacta. 

7.  Arqilb  cOMMUirB  (  Gêmeiner  Thon}.  •    n 

^6..  Pierre   SABLONNEUSE ,    de   troisième  forma tiôni 
(  Grès  ordinaire.  )  (  ÇUadersùeln  ). 
Rqchbs  stibordonnées  à  la  Pierre  sablonneuse  de  troi- 
sième formation. 

I .  Phi thantr ACE  terreux  ALtrwiFèRE  (  Alaunerdù) . 
{Houille  Inrime  terreuse  alunifère  y  H.  ) 


\ 


\ 


(  536  V 

3.  Zoo-pSTTAirnE&AcB  HTDAOGBRi  (  SUùiÂôhle  )  (HoniSi 
grasM). 

5.  Fbb  btpbroxtoA  TEHaimc  (  OckrigerBrauneùeruieiu)» 

4.  Tebub  a  rQiri.oH  (  WMerde  }. 

5.  BrAchb  pyKOM aqub  (  Poudding  )  (  Pudding  ). 

6»  FlBARB  sABi^oiinKUsB  argUo-calcatiÛre  (Marne  •abloii<! 
neiue  )  (  Sand^Mergely  )  *" 

17.  Chaux  gaebonatei  graphiçite  (Craie )(J?/vtd6  ) 

**    CAkBONIFÈHES. 

*  .*. 

18.  Gmnthracb  (Anthracite  )(  Glanf- 
kohle^W.)' 

a.  Métalloïde. 
I.  Massif  {  Muschliche  GLK.  ) 

b.  Sub-métailoïde. 

1.  I^aminaîre. 
2*  Bacillaire. 
3.  Compacte* 

19.  Phytanthracb. 

a.  l'ibreux  <  MineraUsche  Hotf- 

kohle). 
b*  Compacte* 

I.  Résinoïdé     (  Jâyet  )     Pech- 
kohle.  '         >     . 

,    a.  Sub-résinoïde  (  Houille  com- 
pacte )  (  Kannelkokle  ). 
'€•  Terreux  alunifère  {Alaunerde). 

20.    Zoo  -  PâYTANTHRACB       HTDROQBNb" 

(  Houille  )• 

a.  Lamipaire  (  Blàtterkohle  \ 

b.  Schisteux  (  SchLeferkohle  ). 

c.  Grossier  (Grobkohle  y» 


Première 
^formation 
caféonneuse* 


«  •      ^a 


j 


^        #.    I 


,',(?57)    . 
21,  Pierre  SABX.ONj«Ejp«xji»DRE(ilfar/vriS'aAi9j^<?//2'). 

a.  Commune  (Me Uxite,' H.  )  v 
,'b*  Schisteuse. 

Rochas  snbordonn<Ses  à  la  Pierre  s&blonnense  tendre,; 

1^  BuiLcnn^ Conglomérat). 

a.  Ancienne  (  Urfels  Conglomeraf), 

b.  Siliceuse.  «  Pièces  roulées  de  Ouarz  et  de  Schiste  sili- 
ceux^  et  queiquefoif  aussi  de  Feldspatti  laminaire  ^ 
agglutinés  par  un  ciment  quarseuic. 

2&2*  Schiste  âjlvwh^vk  {^AUtunscklefer^* 
33.  Argile  SCHISTEUSE  (  iScA/g^/- 2%ori  ). 

24»  Schiste  carboneux  (Sch.  inflammable  )  (  Brànd-* 
schie/èr,  )  ( Schiste bituraînîfère , H.) 

îi5.  Mercure  siJlfuré  (2'mAio6tfr). 

!a6.  Fer  oxydé  argilifers  jaspoïdb  (  Jaspisartiger 
Ttiorieisensteiri  ).  s  , 

a^.  Fer  hypbroxydé  ARGiLiFÈRi  (  thon  Eisensteiny , 
a8.  Argu]|,  Qo^mvinn  (  Gemelnçr  Thon  ). 
29.  PsBRRB  ARqiLStfôiE  (  Thonsêcin). 

3oi  Porphyre  argileux  (  Thonporphijr  ).  (  ArgiU 
dardeporpkyriqùe.H.) 

%U  QuARz  AGATriÈ  GROSSIER  (  Homsteûi  ). 

3a.  LiTHOMARGS  (Stçlnniark). 

33.  Argile  CA^cA»i]FiRJç  (  M^rnip)  cppapaçte  (  Verhàr^ 

teter  MergeL  ).  *    ^ 

34-  Chaux  carbonatée^  goicpacts   (  Dichter  Kalk* 

stein  )• 

35.  Tripoli  (  rirj/7^0-  ,  '       .     ^ 


>  (  558  ) 

"     ***  Indépendantes. 

(  Flëtztrappgebirg'j  '). 
A.  RocHBs  particulières  à  cette  Jbrmatlon^ 

36-  Basalte  (  Basait  ).  ^ 

a,  CommDQ. 

é^.  Porphyriquc,  «  Tîasalte  commun  ,   avec  cris- 
taux de  FelAspath  disséminés  (  B  ^Siiltporphj/r)» 
c.  Approchant  du  Grunstein  (  GrilnsteiahasiU)* 

Sy.  Grunstein  sTHATEtrx.  «  Apparence  moins  cristal- 
line et  plus  argileuse  que  celle  des  Gruiisteins 
des  autres  classes. 

I 

38.    Pc RPHYEfi  ARGILEUX  (  7%0/2/70r/7Ay A"). 

39.  Wacke  (  fVacke  ).  * 

40,  Talc  zographiqub  (  Ter'-e  verte  )  (  Grlinerde  )* 

4t.  Terre  jaune  (  Gelherde  ).  (  Argile  ocreuse,  H.) 

42*  Graustetn.  «  Feldspatk  comy  acte  blanc  et  Am- 
phibole no'r,  intimement  unis  :  couleur  grise 
uniforme  (  Grausteln  ).  (  Mimose ,  H.  ) 

43.  Phgnomthb  (  Pierre  sopore  )  {KLirigsteiriy. 

a*  Commune. 

b,  Porphyrjqiïe.  a /PhonoUthe  commune,  avec 
cristaux  de  Feldspa^th  laminaire  ou  d'Amphi- 

'   .     bole,  disséminés  :  texture  schisteuse  (iC/mjf* 
stelaporphyr  )  f  Porphyrscklefer  )• 

44»  Amygdaloïde  (  Koi^marhàeUtôirh  ). 

a.  A  base  de  Basalte. 

b.  à  ba^e  de  Grunstein*. 

c.  à  base  de  Wacke. 

d.  à  base  d'Argile» 


>. 


^ j 


(559.).' 

e^  k  base  de  Talc  zographi que* 
j^  à  base  de^Fer  oxydé  argilifère.  ' 

,  a  Avec  des  cellules  remplies  de  Fossiles  diverse  ^ 
tels  que  Prehnite  ,  Talc  zographique  ^  )VIeso- 
type  ,  Siilbite  ,  Quarz-hyalin,  Quarz-agathe  , 
Chaux  carbonatée  laminaire  ,  Chabasiç  ,  Har- 
motome\^  Arragonite ,  Aualcime  ,  Strx>ntiane 
sulfatée  ,  etc^  > 

45.  'Tuf  des    montagnes    strateuses    indépendantes* 

a  Fragmens  des  Roches  de  cette  formation*, 
agglutines  par  un  cimeût  argileux*  (  Basalù 
Tuf){TrappTuf). 

B.  ^ocBVLS- appartenant  à  la  formation  strateuse  indé^ 
pendante  pt  communes  à  d'autres  formations^ 

46.  Pierre  de  poix  (  Pechstein  ). 
47-  Obsidibniœ  (  Obsidùan). 

48.  QuARz  fragile  resinoïde* 

a-.  Translucide  (  HaLbopal  )• 

49-  Sable  quarzeux  (  S  and  )•     , 

5o«,  Pierre  SABLO^'lS£us£  quarzeuse  (Sandsteir^)* 

5i.  Argile  schisteuse  {JSchieferthon). 

Sa.  Argile  coMMu^'£  (  Gem^elner  Thon  ). 

53.  Chaux  carbonatjeb  co^vxvt^  \  Dickter  Kalk-» 

steln  ).  .      .,^,  -,. 

54*  Argile  calcarifère  (  Marne  argileuse  )  (  Ver' 

hârteter  MergeL). 

55.  Fer  HYPBROXYDÉ  ARGILIFERE  (  Gemeiner  Thon" 
eisenstein).  " 


s 


(540) 

56.  Chrohs  FBAAUÔmi  (Fer  chromaté y  H. )  (EUen^ 
chrom  ). 

Sy.  GjiàivTHRACs  ou  Caeboioi  oxtDuii. 
(  Anthracite.  ) 

a.  Métalloïde. 

!•  Bacillaire. 

%,  Massif  (  Mu^chliche  Glang^ 
kohle  ). 
Â.  Sob-résinoïde. 

I.  Bacillaire  (Houille  bacillaire) 
(  Sùanffeakohle  ).  / 

58.  Phytanthrack  ou  Carbotœ  phtto-\  ^*'^"^f 

a.  lâgniforme  (  BituminôsesHolf). 

(  Bois  bitumineux.  ) 
6.  Sub-^histeux  (  Gemeine  Braun^ 

kpkle  ). 
c.  Compacte. 

I.  Résînoïde    (  Jayet)  (  Pech- 
fcohle  )• 
3,  Terreux. 

I.  Brun  (Efdkohle). 


y/ormoHon 


J 


mm 


\ 


.  ; 


(54i  )  ,. 

CINQUIÈME    CLASSE. 

MONTAGNES    &  ALJLV  VlOIt* 

*  Bancs  d*alluvion  des  parties  élevées  dA 

Globe. 

r.  Terrains  bs  latagb.  «  Bancs  composes  de  Sable  , 

^  de  Cailloux  roulés ,  de  Limon ,  etc. ,  avec  des 

Pierres  précieuses  et  dès  Grains  de  Substances 

métalliques  que  Pon  obtient  par  un  lavage  par** 

ûcuWev  {Ssifengebirge^* 

Brèche  (  Na.gelfiuJu  ) 

€h  Polygone.  «  Composé»  lie  frftgiBitas  de  Roches  de 

toutes  formations. 
b*  Calcairet 
c.  Quarzeu^e.  z 

**  *  Bancs  dalluyion  des  .partîe&  liasses  du 

Globe. 

IL  Terrains  sabloknsux. 

Bamcs  subordonnée  «nx  Terruiils  eaUoniiemx. 

z*  Sabx*.  •  ' 

0.  Granitique*  «  ConUfaosé  deOvftiiie  libi«s  ,/plas  on 

moins  roulés,  di^JFeldspatb ,  de  QiiarUet  de  Mica. 
h^  Quarzeux.  (  Quarz4iyalin  areDacé,-H  ) 
c*  Argilo-calcarifère.  «Composé  de-(^ain8  deQuarzef 

dé  Ma^ne  terreuse  (  Sable  mâmemc).  . 

21.  AnGiLB  couw&in  ^Genuiner  Thon)y    ... 

IIL  Terrains^argileu^  * 

Bakcs  snbordonn^e^  anx  Terrains  argilénx* 

i.  Aaoilb  coMMimK  (Gémeiner  Thon). 
V   A*  AaGiiiB  SABLoiixrfiÛsÉ  (  Lekm  ). 


_y 


/ 


/" 


(  542  ) 

5.  SàXLEiSaïuI). 

4<  Tauc  FABiVEtJZ  {B€rgmekl). 

6.  Fer  sitlfvbA  (  SchwefelJdes  ). 
6.  Fia  arPEftoxyixB  ARciLiGiRS.' 

a.  Geodique  (  Eisenniere  )• 

b.  Zograpbiqne  (  Terre   d^ombre  )   (  XJmbra  ).   (  Fcf 
ozjdé  cirrogràpfaique  ,  H.  ) 

7»   CaBBOKS   PBTTOOillB    OU     PHTTAIf* 
THRACB. 

4 

a.  Ligniforme  (  BUmainôiet  Htdz  ) 

b.  Sub-schisteuz  (  Cemein^  Broun-     \    'troisième 

c  Terreux*         \ 

1.  Alunifére  (  Terre  abuniseuse  } 


carboneuf^ 


IV.  Terrains  calcaires. 

Bakcs  aobordoniK^s  aux  Terrains  calcaires. 

- 

:      Ï..Tûï.CALCAlBB(iCaMto/). 

^-  Terrains  marécageux  (  TMoorlinà  ). 

Banc8  8abordoDD&  aox  Terrains  marëcagenx. 

'  â.  jàAGULE  (  Gemeiner  Thon\ 

.      .3.!;F«BHTPKBOXTl3é. 

'  '41.  Des  kc«  (Morasterz  ). 
;  '^.  Des  marais  (  Sumpfer»  )        ' 
«.  ï>es  prairies  f'Wivsbntrz  ).' 
d*  Terreux  (  Ôckriger  Brôàneisenstein  ). 

a.  Lignifornïe  (  fiolzsttùi  ).  (  Bois  {Pétrifié.) 

^. ,  Sodium,  f^'^S^i  ^^^l  (  TiP^h       •  -:  •  ^ 
6.  Sodium  mubiaté.   , 
tf.  Des  Ucs  (  Scesah), 


i  >  ^ 


\ 


X 


ï  545  ) 

7.  ?HYTàNTflaACE 

a.  Fibreux  {Mineraîi&ché  Ifolzkohle)* 

b.  Ligniforme  _  Bitnminôses  Holz }, 

c.  Terreux  (  H  brune  terreuse ,  H.  ) 
I .  Brun  '  Erdkohle  ). 

d.  Marécageux  ou  bourbeux  (  M<}9r^ 

hohle)  Ho«ille  limoneuse  ,  H.)      V  Q"^^^^ 

I  formation 

8.  ToiJBBE  (  Torf),  I    carboneme. 

a.  Piciforme  OM  résînoïJe  (_Pechtorf).\ 
b»  Bourbeuse  ou  fangeuse  f  Moortorf), 
c^   Muqueuse  {^Baggertorf), 
d.  Papyr.irée  (  Dysodile  de  '  Cordier  J 
{Papiertorf).  . 


SIXIEME    CLASSÉ. 

MONTAGNES    VOLCANIQUES. 
•PSEUDO-VOLCANS    (  Faux  yolcan»  ). 

■.  .  .  ■  . .       .    »  t 

Produits  des  Pseudo- volcans.  / 

I.  Scories  t.Erdschlacken)     ' 

â.   ArGILB  BRULiR.    V 

a.  Commune  (  Gebranler  Thori")* 

b.  Schisteuse.  ^       /      .v  .    V     ..    1  . 

c.  Jaspoïde    (  Porzellan-Jaspis  )•  (  Tbermaj^tide  jas* 
poïde  ,  H.  ;  (  Jaspe  porcelaine.  ) 

5.  Tr  poli  schistrux    (  Polierschiefer  ).  (  Thermantîd* 
tripoiéeune  ^  H.  ) 

I 

4*  Fer  oxYDéARGiupà^B. 

a,  ^dit\\\à)xe  {Stan^icherTh^neUenatein), 

b.  Massif.    '  .  .  ' 

6.  Frb  cARBONiFàRE  (Acier  natîf). 

1 

6.  Produits  de  la  distillation  des  Substahces  carbonëust I- 

a.  C»rb-  ne  pbjtogëne  hydrogéné  (  Bitume  )» 
1*.  Liuuide  (£r^ô/ }• 

i 

\ 


t 

t 


\ 


/ 


(544)    '.     . 

ma.  Transparent  (Naphta)  (Naphte*  )  ' 
"  èù.  Opaque  (  Pétrole]. 

m.  Glutineux  (  Bergtheer  ). 

7*  Eaux  TKERXAUts.  « 

8.  SoDfftB  |[riyiiooBmFft&B(  Sonfrvtfatrmogène}^ 

9.  Tuf  stucEVX  {  Kieadûmer  ). 
!•.  SovvAB  (  Schwefil  ). 

II.   AHKOlIlAQUBXItrRIAfrÂB. 

**  v;aLCANS. 
Produits  des  Volcans. 
I.  Substances  NON-ALTiaESS  re|etée$  par  les  Volcans^ 

1.  Ptaox&hb  {AugUy 
a.  Grbnat  (Grannf). 
.   S.  Idogaaib  (  yesuvian  }. 
4*  Mbiozcitb  (  Meionit  ). 
6.  AumioàRB  (X«»«i>  ). 

6.  NiPHÂuJfB  (  Nephêlin  )  (  Sommit }. 

7.  Csàuz  caabonatAb  MAGirtoràAB.  ' 
a.  Granulaire  (  Dolomit  )4      ,    / 

8.  Mica  (  GUmiïïief()é 

9.  Fsa  MàTioia<iv%  (Mefeor'-Eùfen)* 

10.  EAtT, 

,       .        . 

II.    SuBaTA^GES  FONDUES.  ^ 

1.  Lavb  {Laça). 

a.  VitreuM  (  Gl4èig$  Lwa  ). 
Jt.  S^oriac^  (  Sckiackige  La^m)^ 

%,  Compacte. 

fi.  PorêUta. 

5.  Cellulaire. 

4.  Fibreuse  (  Ponce  )  (  Simueiti  )* 

€,  Arenarée  (  PuzBoUma  ). 

d.  Pulvérulente  (  ff^ulkaniicht  A9ck9  )• 


\ 


! 


(545) 

s.TcTf  voLcAHiQUE*  «  Laves  atténuées  et  ensuite  a^glu«  | 

tiaées  par  les  £aux.  {  Wulhanische  Tuf) .  r     "  "j 

3.  MoJk  (de  ffnmùoidt), 

III.  Substances  sublimées. 

1 .  Sodium  MURiATjâ  (  Koch  Salz  ). 

a.  Ammoniaque  suLFATès  (7lf<a5c/z^m*). 

S.  Ammoniaque  muriatâe.  (  Salmiak  )^ 

4'  ^'^^  oxTDé  (  Fer  oligiste  ,    H.  ). 

^  û.  Métalloïde  lamellifoiErie  (  jEwe/i^/tfnz). 

^.  Subluisant  (  A^r/ter  £i«e/zrâÀm.  )  .     ^ 

5-  Fer  muriatâ  oxYGSNé. 

6.    CuiVaE  MURIATâ. 

7.  Arsenic  oxydj6. 

8.  Arsenic  suleurâ  rouoe  (  Rotkes  Rauschgelk  )• 

9.  Soufre  volcanique  (  Wulkanische  Schwe/el  ). 


^    35 


TABLES 

DE   LA    SECONDE   PARTIE* 


NOMS     FRANÇAIS. 


A. 


Acide  aérien. 

—  boracique  ou  borique. 

—  carbonique. 
*—  charbonneux,. 

—  crayeux  ou  méphitique* 
— ^  muriatique  ou  maria. 
— •  sulfureux. 
— -  sulfurique. 

—  TÎlriolique  natif. 
— -  —  phlogistiqué.  ' 
Acier  nat»f.  ^      "      . 
Achirite  ou  Aschirite. 
Actinote. 
Adulaire. 
^délite. 

Aërolithes  ou  Bolides, 
otites. 
Agalmatolithe. 
A§aric  minéral. 
Agathes. 
— 'arborisés  i  mousseuses ,  oeiflées, 

onyces ,  rubannées ,  etc.       i  lo  ^ 

m  et iio 
Agathe  jaspée.  109,121 

«—co  rallia  e.  118 

•—  leontine.  116 

—  sacrée.  m 
Agustite.  38 
Aigue-mariae.                            i36 


page  S 
3 
5 
5 
5 
8 

7 

I 

1 

.  .7 
357 

352 

160 

i48 

184  >2lt 

358 ,  5i6 

398 

a39 

10 

109  à  119 


Aigue-marine  orientale. 

Aimant. 

Air  fixe. 

—  acide  vitriolique. 
Âkanticone.^ 
Akanliconite. 
Alabasiûte. 
Alalite. 

Albâtre  Calcaire. 

—  gypseux. 

—  oriental. . 

—  pesant. 
'  —  yitreux. 

—  zéolitique. 
Alkali  minéi-al  aéré* 
~  — •  muriatique.       ' 

—  —  vitriolé. 

—  végétal  nitré. 

—  volatil  muriatique. 
■—  — •  vitriolé. 
Allochroïte. 
Alquifoux. 
Aluoiïine, 

—  flùatée  alkaline. 

—  hydratée. 

—  meilatée. 


—  pure.     ^ 
— -  sulfatée. 


73 

371 

7 

7 
174 

174 

46 

164 

I  j[ 

46 
ar 

4îi 

x83 
90 

8î 
Sx 

78 

9^ 
91 

307 

9» 
96 

211 
271 


211 
9^*95 

Alumioite  pyrite -bitumineux.  267 
Alun  natif,  ^ 

—  déplume.  $3,  95 


Alun  scissile. 
Amalgame  natif. 
Ambre  jaune. 
Amclhjstc. 
-^  basaltiiie. 

—  £au«se.. 

—  orientale. 
Amiante  ou  Amianlbc» 
Amianllioide. 
Ammites. 
Ammoniaque. 
— >  muriatée 
—•  sulfatée  • 
Amphibole. 
. —  lamellaire. 
'»..  scbisteux. 
Ampîiigène. 
Amygdaloïde. 

—  de  transition. 
— -  Étratiformé. 
Anagttnite. 
Aaalcime. 

—  cubo-octaèdre. 
,  Anatase. 

Andalousite. 
•  Andreolrtbe. 
Andreasbergolilbr. 
Anhydrite ,   K.    Chaux  anhydro- 

sulfatée 
Authopbyllitç. 
Anthracite 
.—  ancien. 
1—  de  iraiisition. 
.—  stratiformè. 

Antimoine. 

— .  arsenical. 

»—  blanc. 

.—  coloré  rouge.     ^ 

— .  en  plumes  grises. 

»*  en  plun^es  rouges. 

.-i  gris  ou  sulfureui. 
^-,  «-,  argentifère. 


29» 
369 

99 
38. 

4^ 

129 

ao3 

^  Il 
91 

iGo 
624 

i44 ,  544 

53i  et  538 
53i 
538 
532 

19^ 
193 

487 

2l4 

'  194 

.    >94 


(54»  } 

93       Antimoine  bydio  sulfuré. 
.—  jaune. 


a49 


536 


r2l2 

5a4 
53o 

,540 

'464 

4^4 ,  474. 
476 

465 

4:6 

465 
.4^9 


—  muriaté. 
— •  natif. 

...  ..i.  arsenifère. 
..^ . —  lesiacé. 

—  oxydé. 

.—  —  épigêne  jaune. 
.^ ferro-plumbifère. 

-.-.  —  sulfuré; 

—  —  sulfuré  épigeae. 

—  rouge. 

.—  spéculaire. 
.  -.—  sulfuré. 
... .—  argentifère. 
...  —  cuprifère. 
. nickelilere." 

—  vierge. 
Apalile. 

—  des  Pyrénées. 
Apbanite  porphyricpie, 
Aphrizite. 

Aplome. 
.ApOphylliie. 
Arendalite. 
Argent. 
•—  amalgamé. 

—  antimonial. 
ferro-arsenifire. 

—  antimonié  sulfuré. 

-—  arsenical.  28; 

—  bismutbifère  ,  prerp.  part. 
— •  blanc'  ^ 
-~-  -—  arsenical. 

—  carbonate. 
-^  de  chat* 

—  corné. 

—  en  épis. 

—  fragile. 

—  gris. 

.—  — .  antimonial. 

—  merde  d*oie.N 


476 

4H 
474 
464 
464 
464 

474 
472 

475 
475 
473 

476 

468 

469 
470 

471 

464 

38 

3a 

.  5^4 

i56 

21S 

i53 

•>74 

283 

£98 
287 
388 
290^ 

,a88 
açp 

3i4 

385 

2^3 

198 

294 
33u 

293 

336 

469 
445 


'y 


'( 


(  549  ) 


^Tgent  muriaté. 

' 

î»94 

Arsenic  sulfuré. 

448 

'    -^  natif. 

28^3 

—  ^- jaune. 

45i 

—  Doir 

293 

—  —  rouge. 

449,  545 

—  en  pinmel. 

465 

Asbesie. 

2o3  à  2o5 

.—  rouge. 

290 

—  mûr  où  Amiante. 

203 

^  sullui  é. 

288 

—  flexible. 

203 

—  — •  noir. 

293 

—  tiebsé. 

204 

—  vierge. 

283 

—  ligniforme. 

2o4 

—  vitreux. 

288 

Asbestoïde. 

l6l 

-^  —  aigre.. 

■ 

293 

Asphalte. 

254 

Argentine.  (Chaux carbonatée)  3o 

Astérie  rubis. 

i3o 

Argileé 

- 

—  saphir. 

i3o 

^biûJée. 

543 

Atacamite.                 ^ 

343 

— -  calcarifèrè.     532  , 

533, 

535, 

Augite. 

'       164 

/ 

537 

,  539 

Automalite. 

237 

— :  commune.       535, 

537, 

539  , 

AvenlurJue. 

107, 148 

»  ■• 

54» 

,  5/i* 

—  feldspathi(^ae  ou  vraie.         1 48 

—  dtircie. 

535 

—  naturelle. 

100 

—  —  porpliyroïdc. 

528 

Axinite.          , 

154 

— —  martiale  rouge. 

337 

Azur  de  cuivre. 

,345 

verjt-foncé. 

306 

• 

-—  myriatifère. 

/ 

534 

B. 

—  native. 

211 

« 

——  ocf  euse  rouge. 

377 

Baïkalite. 

16c 

^—  -—  jaune. 

538^ 

Baldogéè. 

,206 

-—  sablonneuse. 

541 

Baryte. 

56 

— -  schisteuse. 

,    537 

,539 

—  aérée.    - 
1 

6) 

—  vitriolée  ^  Alun. 

- 

92 

—  carbonatée. 

61 

Arménile. 

345 

—  hépatit|ue. 

6i 

Arragonile.  .  " 

32 

—  sulfatée. 

56  ,  5i  1" 

Arseniate  de  cuivre. 

35 1 

—  —  fétide. 

6t 

—  cupro-martial. 

352 

—  vitriolée. 

56 

-—  de  cobalt. 

444 

Barylîte.. 

4           57 

-^  de  fer.    \, 

417 

Basalte  commuv^            \ 

538 

«^^  de  plomb  natif. 

323 

—  grunsteinoïde. 

538 

Arsenic. 

446 

—  porphyrique. 

538 

—  blanc. 

383, 

,447 

Baudissérite. 

68 

—  jaune  fossile. 

45 1 

Bergmannite. 

^i5 

—  ferro- sulfuré. 

383. 

Béril. 

i36 

..^  natif. 

• 

446 

—  feuilleté. 

201 

— ^  oxydé. 

447, 

545 

— •  de  Saxe. 

38 

— .  pyritcur. 

383 

•«-  ficho^lacé  de  Sibérie. 

-    .137 

(  55o  ) 


\ 


B^ril  fchorliforme. 

7» 

Brèche  qoarzeu^e. 

• 

541 

Beurre  de  moatagoe. 

9î 

-—  siliceuse. 

. 

557 

Bibliolue. 

1  f 

Bronzite. 

179 

Bismuth. 

4S3 

Bjrun  de  montagne. 

399 

—  $t  cuivre  lulfurés. 

437 

Byssolite. 

212 

—  natif. 

'433 

—  oxydé. 

437 

C. 

-^  sulfuré. 

435 

, 

—  —  cuprifère. 

437 

Cacholong. 

> 

III 

—  — •  plumbo-cuprifire. 

435 

1 

Caillou. 

109 

—  sulfureux. 

435 

"«  demi" transparent. 

■ 

109 

Bitume. 

a54 

.543 

—  d'Egypte. 

110 

-—  élastique. 

a54. 

257 

•—  gross^er. 

uo 

o»  glutineux. 

a54 

—  de  Médoc ,  du  Uhxn 

,  etc. 

,99 

—  deJivdée. 

1 

a54 

•—  de  roche. 

110 

--^  liquide. 

254 

Calamine. 

4*4. 

427 

—  solide.    .              ' 

254 

Calcaire  primitif,    de 

transition  , 

Blende. 

43o 

coquillicr  ,    etc.    J^oj\    Chaux 

•—  brune,  ianne,  noire. 

43o 

carboDatée  ancienne, 

etc. 

-«-  charbonneuse. 

.  a49 

Calcédoine^                  ^ 

109 

—  informe ,  luisante. 

477 

—  bleue  ou  sapKyrme. 

110 

i^^  tesUcée. 

. 

43o 

—  du  Creuzot. 

50£ 

Bleu  martial  fossile. 

4i3 

'  —  cristallisée. 

109 

—  de  montagne. 

345 

'- —  rouge. ,  Corualine. 

11 

—  de  Prusse  natif. 

4.3 

—  volcanique. 

99 

Bois  bitumineux. 

a65, 

,  540 

Calp.  (  Chaux  carbonatée  } 

28 

^__  ^^_   k^i*r^iiv 

266 
5i4 

Caout-CLouc  fossile. 
Catbonate  de  chaux. 

254 
9 

—  fossile. 

— >-  de  montagne. 

- 

ao4 

—^  —  dfir. 

3a 

—  pétrifié. 

m, 

542 

-7-  de  nickel. 

329 

Bolides  ou  Aérolithes. 

358 

— ^  de  soude  natif. 

-90 

Boracite. 

67 

—  de  stronliane. 

64 

Borate  magnésîo-calcaire. 

67 

Carbone-oxydulë. 

249 

Borax ,  Borax  natif. 

B8, 

»54a 

—  — -  ferruginé. 

a52 

p  527 

Boules  d'agathes. 

109 

—  pur  ?  Diamant. 

■ 

246 

Boumonite. 

3l6 

—  phytogène  hydrogéné.  254 

,535 

Brèche. 

— -  —  hydrogeno  -  succiné  ou 

-«-  ancienne^ 

532 , 

537 

Succin. 

~ 

269 

—  calcaire. 

541 

—  zoo-phytogène  hydrogéné. 

254 

—  polygè»c. 

541 

Casse-tétes. 

218 

— :  porphyrique. 

• 

529 

Céraunite 

ai  8 

,358 

—  pyromaque. 

„ 

536 

Céréolite. 

2l3 

V 


CeriiK 

Céi'ite. 

C^ium  ou  Cérerioui. 

—  alUnite. 

—  oxydé. 

— i-—  silicifère  noir. 

—  —  — rouge. 
Céfose  native. 
tSeyIanite.    , 
Chabasie. 
Chair  fossile. 


(550 


Cbarbmi  de  pierre  ou  CJbarLon 


499 
497 
497 

497 
49S 
497 
3*7 

l^ 
19a 
204 


de  terre. 

—  T^étal  fibreux 

—  brun. 

-^  fossile  incombustible. 
Chatoyante  agathine. 
— '  drientale*  , 

Chaux. 

—  aérée. 

-— >  aérée  bitamineuse. 
• —  anhydro-sulfatée.  5^,  5ie  | 

—  ;—  muriatifère. 

—  —  quarzifèr«« 

—  arseniatée.    "    '^ 

—  d^arsenic. 
•—  bitumineuse. 
-^  boracique. 

—  boratée  s^iceuse. 
-J^  carbouatée. 

aluminifère. 

— —  •—  argilifère. 

«.  —  argilo-bitumîaifère. 

— «>  —  amygdaloîde. 

-— •  —  ancienne. 

-.—  »-  bituminifère. 

-—  —  brunissante* 

—  . —  calp. 
— •  —  de  transition. 
— —  ^^— compacte.     532,  533^  534  > 

537  ,  539 
— -  —  couipacte  schisteuse.        534 


fi5$ 
•  263 

265 

249 

i3o 
9 

3i 

534 

54 

56 

447 

3i 

'     67 

70 

9,  5o5 

'  29 

533 ,  535 

535 

.     533 

524^  527 

Si  ,  53a 

a3 

28 

53o 


Chaux  carbonatée  co^uillér^.    534 

—  —  ferrifère.  a3  ,  5o7 

—  —  ferro*raànganésifère  ou 
Spath  brunissant.  24  y  ^^^ 

fétide.  •         3i,  5Ha 

globuliformc.  534 

•^ —  —  graphique.  536 

—  —-grossière.   '"  io^535 

—  —  lente.  2^ 

—  —  m^ignésifère.    29,  507, 5a6» 

527  et  544 
•—  —  magnésiée.  29 

—  -—  manganési'ée.  24 
-—  «~  nianganésifère  rbse.            23 

—  —  nacrée  oiji  argentine* .  3Qf 
'-  —  pure  ou  spathique*  9 

—  —  quarzîfère*  a6  ,  507 
— ^  fluatée.                  4^,   5o9»  5ai^ 

—  — -  aluminifère.  4^ 

—  fluorée.  4* 

—  nîtratée.  55 
'—  nitrée.                                        !55 

—  phosphatée.  38  ,  5o$ 

—  ~  quarziière.  4^ 
'—  phosphorée.  38 
—i  sulfatée.             '             46^  5io 

—  — ^'ancienne»  ''  "  524, 
-^  .—  calcarifère.  ^I  •  535 

épig^ne.  55 

— -«  —  de  transition.     .  '  53o 

-7— -i— strateuse.       533^^  ^^4;  535 

—  —  anhydre.  15a 

—  —  muriatifère.  54 
— ;  -.»  quaizifère.  54 
— •  vitriolée.  4^ 
Chaux  métalliques. 

— »  d^antimoine  natiye.  47,4 

—  de  bismuth.  4*^7 
<—  dç  cobalt  noire*  44^ 
•—  de  cuivre  bleue.  345 

—  de  cuivre  rouge. 

—  de  cuivre  verte.  348 


\ 


\, 


Clinin  nalive  d'arsenic* 

CMoiite. 

■ —  i>Ianchc. 

—  granatifère. 

—  schisteuse. 
CKIorophane. 
Chromaie  de  fer. 
• —  de  plomb. 
Chrome. 

—  ferruginé. 

—  oxydé. 

—  oxydé  ferrifèrc* 
Chrysoberill, 
ChryHocoîIe. 

—  bleue. 
Çbiysolithe  dii  Brésil. 

;—  dti  Cap. 

—  chatoyante  ou  cpalisaote. 
■—  d^Espagne. 
• —  ordinaire. 
-—  orientale. 

—  de  Saxe. 

—  des  volcans. 

—  du  Vésuve.  V,  Idocrase. 
Chrysopale, 
Chrysoprase. 
— -  «rOrient. 

Chusile.  igS  ^ 

Cinabre  natif. 
Cipoliu.  V.  Marbre. 
Cobalt. 

—  arseniaté. 
leneux  argentifère* 

—  arsenical. 
•— —  ferrifère. 

ixîugeAtre. 

■7-  arsenico-sulfureux, 

—  blanc. 
~  éclatant. 


474 

206 

ao7 

206,526 

45 
416 

3i6 
449 

527,  540 

5oo 

'  416 

i33 

345 
137 
190 
i33 
38 
58,  195 
i33 

Z95 
145 
i33 

IIO 
3l3 

299 

438 

444 
445 


—  gris,  j 

—  mecdoie. 

—  oxydé  noir. 


438,44; 
438 
328 

44< 
439,  441 

44. 

438  et  441 
445 

44a 


(  55a  ) 

Cobalt  oxydé  ferrifire.     ~ 
•^  sulfaté. 
"'^  sulfuré. 
-—  lestacé. 

—  terreux  noir. 

—  —  brun. 
• ronge* 

—  de  Tunaberg. 

—  vert. 

—  vitreux  noir. 
Coccolithe. 
Cœlesline. 
Colophonite. 

Coliimbium  et  Columbite. 
Conite 
Cordierite. 
Corindon. 

—  granulaire. 

—  barmophane. 

—  hyalin.  > 

—  zincifère. 
Cornaline. 
Coruéenne. 
Couperose  blanche. 

—  bleue. 
-^  verte. 
Craie. 
•—  de  Briançon. 

—  d'Espagne. 
' —  farineuse. 
Crayon  noir, 
^r-  i"OUge. 
Crispite. 
Crisul  bleu,  C.    citrin  ,  C. 

enfumé ,  etc. 

—  de  roche. 
Crocalite. 
Croise  tte. 
Crucite. 
Cryolitbe. 
Cuir  fossile, 
CiÙTre. 


i83,i88; 


44Î 
44s 

5i6 
446 

44> 
443 

444 
44t 

443 
44» 

i65 
6s 

i4> 

49« 
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319 

i3o 
i3o 

"9 
^3^ 

110 

>»9 
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355 
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10 
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MO 
11 

a5« 
377 
48ft 

99 

98 

ai4« 

17* 

209 

pS 
204 
329 


V. 


(  553  ) 


I  — 


Cuiyre  anlimonial,      t    .  .         33g 

Cuivre  vitreux.                           339 

*-*-  arsefijaté.                          '       35r 

i—^— rouge.                               341 

*-^— -fenifère.           /'              35a 

—  vitriolé.                                  '  355 

— r  arsenical.                          ^       336 

s    Cyanite.                                      -  soi 

'—  azuré.                                       345 

Gymophane.                               i33 

— >'carbpnaté  bleu.                       345 

^             ' 

W-  —  —  épî^hne,                        348 

D. 

^—  carbonate  vert.                        348 

• 

— •  corné.                                          478 

Daourile.                                       i59 

—  dioptase.                   .^                352 

Dapéche.   Bitume  élastique  ?  .  257 

•— ferro-sulfuré.       332,  SaÔ,  629' 

Datholite.                                         70 

Delphinite.     ,     -                     m  73 

Desmine.                                        2f 
Dents  de  cheval.    F".  Topazes 

—  gris.                                  336  ,  340 

— -  —  antimonifère.                    336 

de  Sibérie  ,  p.  75. 

—  — f  arsenifère.                           336 

Diallage.                                179»  52:7 

—  —  platinifère.                         339 

Diamans    d'AIençon  ,  du  Canada  , 

— -  hépatique.                            —  335 

deBrJ&tol,  etc.                           98 

—  hydraté.                               \    348 

Diamant  brut  ,  jargon.               127 

— -  jaune.                                       332 

—  spathique.                                i3o 

*— malachite.                                343 

Diaspore,                                     2 1 4 

A—  muriaté*                          343  ^  545 

Dichroïte.  ^.  Cordiérile.          219 

-^  natif.                                        329 

Diopside.                                        164 

—  noir:                                        34o 

Dioptase.                                 .  352 

•—oxydé  bien.                              345 

Diorite.                                           $24 

*-—  —  rouge,                                341 

—  schistoïde.    «                           629 

yen.                                   348 

Dipyre.                                        202 

— . arsenical.           fi;        35i 

Disthène.                '201,-524  9  528 

i—  oxydnlé.                                  34i 

Dolomie.                                          29 

-«  panaché.                                  $35 

Draj^ées  de  Tivoli.*                        1 1 

A—  phosphaté.                           '    353 

Dusodile .  on  Dysodile.  259  ,  5i  4  » 

—  phosphore  et  antimonîal.       353 

,    .         543 

— T^pyriteux.                                  332 

/ 

—  —  hépatique.                          335 

E. 

—  sulfaté.                •                     355 

—  —  terreux.                            3S6 

Eaq.                                              544 

— •  sulfuré.                                     339 

Eaux  thermales.                           544 

. —  —hépatique,   •                       34 1 

Ecume  de  mer.                  5i  1  ,  527 

violet.                                335 

—  de  terre.             '                        3o 

— ^  soyeux  ou  satiné.     .              348 

Eisenrahm  rouge.            .             3^6 

—  sur-oxygéné  t^rt. .         -        343 

Elecjlrum.         /                    275 >  279 

—  tuile.                                        34 1 

Smeraude.   .                              i36 

1 


EmcranJe  du  Brésil. 

—  dii  Cap. 
•—  fautte* 
--0  orienule. 

—  du  Pérou. 
— >  de  Sibérie. 
Emeraudine, 
£meraudite. 
£meril» 
Enbydres. 
Bpidote. 

•"•  maDgauésiftre. 

—  atrahlite. 
Epsonite. 

Eacarboucle.  >  ^9  » 

Esprit  de  soufre. 
Euîn. 
—»  blaor. 

—  conuiun. 
-^  ferrugineux, 

—  de  France. 

—  grenu, 

—  Umoneax,. 

—  oxjdé.  429, 
-—  pyriteas. 

—  sulfuré.  ^ 

—  Titreux  00  spatbique. 
Etbiops  martiftl  natif* 
Euclase. 

Eupboiide.  181  , 

F. 


(554)' 

l56      FauX'ina^re. 
•—  rubis.    ■ 

—  sapbir. 
Feldspatb  ou  Ortbose* 

—  apjre. 
— -  trgiliiforme. 
•—bleu. 
«—  compacte. 

—  décompose. 

—  du  Forez. 

—  laminaire. 

—  resihite* 

—  teoace. 

—  vert. 
Fer. 
•»  argileux. 

—  -—  lenticulaire. 
-*.  — .  commua. 

—  arseniaté. 
— -  arsenical. 
'—  —  argentifère. 

—  azuré. 
-—  basaltique. 
•—  blanc. 
•-  brun. 


190 

45 
129 

i36 

35a 
35a 

i3o 
if5 
173 
176 
174 
65 

i4o 

7 

4»9 

4g  1 
419 
419 
4" 

4<9 

419 

5a4 
4a3 
4aa 

4' 9 

371 

i39 

5^7 


Fabien. 
Farine  fossile. 

—  Tolcaniq'ue 
Fausse  amélbiste. 
-«  èmeraude, 

—  topaze. 
Faux  diamans. 

—  g:  es. 

—  JrfptS. 


336 

46,  307  ^  5ia 

ao7 

43 
43 

45 
9» 
*9 

233 


43 

99 
i48 

2U4 

i'5a 
ai5 
523 
i5a 
ai4 

5^3,  5a4 
5aS 

i5!i,  527 

»5,  17g 

356 

3771^99*543 

534 

399 

383  ,  490 ,  5a4 

38 

41S 

490 

409 
398 


—  brun  ou  hépatique.  389 

—  carbonate.  4^>  ^33 
<•«  carbonifère.  543 
— >  cbromaté.           4^^  9  5a7 ,  540 

—  cbromé.  4*^ 

—  gris  ou  spécuUire.  376 
-^débâche.  i54 

—  bépatîque.  389 

—  hydraté.  398,400 

—  hyperoxydé.*  398,  5*9,  53$ 
— -^aiigUifère.  534 ,  537  »  ^^  »  54» 

—  —  terreux.  536,  54a 

—  de  nie  d'Elbe.  876 

—  limoneux.  377  ,  398  ,  399 

—  magnétique.  37  a 

—  mmm  sablonnenx.  37S 

—  malléable  nat-f.  35^ 


(  555  )    ' 

Fer  météorique.                          544 

Fer  sulfuré  titanifère. 

393 

—>  micacé  ou  écailleùx.              3j6 

-^titane. 

375 

rouge^                                376 

— >  terreux  bleu. 

399 

—  muriaté.             -  *'       /^iS ,  5\i 

— •  —  vert. 

4i3 

—  natif.                              356/371 

—  yitriolé. 

418 

— —  —  météorique.    .                    358 

Fettstein  ou  pi«rre  grasse. 

23l 

<. —  — .  Tôlcanique.              35^  ,  544 

Fibrolite.  f^.  Bournouite. 

—  lïoir.                                          371 

Fiorite  ou  Amiatite. 

106 

- — •  oligiste.       376,  524  >  528 ,  545 

Fleuis  d'arsenic. 

447 

' —  r—  argilifère.        377 ,  53o,  53 1 

—  de  cinabre.           ^ 
-r-  de  cobalt. 

.^99 

• —  —  argilo-caIcar|fère.    .          377 

44^. 

— ■  ^—  argilo-bituminifère.           399 

—  de  cuivre  bleue.              \ 

345 

—  oxydé.*      ,           376 ,  3^ ,  529 

'*—  —  rouges. 

341 

— •  -—argilifère.         53 1  ,  537  ,  543 

-T-  —  vertes. 

1                     '  . 

348 

—  — ^  arg.  jaspoïde.                     537 

—  de  it)ang,anèse. 

454 

—  de  soufre  des  volcans. 

24^ 

— •'  —  cirrographique^         399,  542 

Fios  ferri. 

34 

Fluate  d'alumiue. 

96 

épigèn.e.                  ,309,  397 

•   —  de  chaux. 

42 

métalloïde.                          528 

Fluor  minéral  dU  spathique. 

42 

—  — •  quariifèrè.                           1 3o 

Fossile  trert. 

216 

—  — -  oqir  vitreux.                       4^^ 

Freblehen. 

2j6 

—  —,  résinite.                               4<>9 

t 

rouge.                                 376 

G, 

-—  —  des  lact ,  des  marais,  des 

prairies  ,    etc.       ^99  9  4^^  >  ^4^ 

Gabbro. 

160 

—  oxydulé.               3  7 1  ^  52  4  ,  5q8 

Cahbronite. 

217 

—  —  titanifère.                             375 

Gadolini^. 

i8f 

— «-pesant.                                        49* 
—  phosphaté..               n    4*^»  4^^ 

Gahnite. 

23(5 

Galène.           ^ 

307 

—  phlogisliqujé.                             371 

'—  antimoniale. 

3i3 

—  spathique.                        4^9»  ^^^ 

—  argentifère. 

3o9 

— ■  spéculuiue.                                376 

—  de  bismuth. 

435 

—^sulfaté.                                       4'^ 

Gemme  orientale. 

129 

avec  excès  de  hase.           4^9 

-—  de  Saint-Etienne. 

111 

—  sulfuré.                386,524,   542 

—  du  Vésuve. 

145 

—  —  argentifère.                          3cf3 

Géodes. 

109 

—  —  arsenifère.                           392 

Geyerite. 

211 

—  —  aurifère.                               392 

Girasol* 

120 

blanc.           •                        393 

Glace  de  Marie. 

46 

— •  ,^^  feriifère.                             391 

Glauber^te. 

96 

^^  ,m^  magnétique.                       394 

Gneiss.                             533 . 

,  524 

^ 


•   ^ 


(  556  ) 


Goudron  minerai.  254 

Gomme  des  funérailies*  254 

Gnmmaiiie.  160,  161 

Granité.  523 

—  globuleiHL  de  Corse.  $24 

—  graphique.  5^3 

—  oriental  on  d'£gjpte.  Sig 

—  primordial.  5a  3 
— •  serpeatineux.  180 

—  de  transition*  532 
Graustevn.  538 
Graphite.  252,  527 
Grauwacke.  53o 

—  schisteuse.  53o 

—  —  géanthracifère.  53o 
Gravier.  qq 
Greisen.  523 
Grenat.                       1 40 ,  5a4  9  ^44 


—  blanc. 

—  ferrifcre. 

—  mauganésifère. 
— -  en  masse. 

—  noble  ou  oriental. 

—  c/ésinite. 

—  syrien. 

—  du  VésuTe. 
Grenatiie. 
Grès  ordinaire. 

• —  bigarré  00  coloré. 

—  calcareo-quartzeux. 


144 
143 

143 

i4o 
143 
i4o 
144 
144, 172 

535 

534 

26 


—  calcaire  ,   ou  G.  cristallisé.     26 


' —  paf,  G.  pif  et  G.  pouf, 

—  rudimentaire  rouge. 
Grunstein. 

n~  amjgdaloîde. 

—  ancien. 

—  commun. 

—  globuleux. 

—  micacé. 
— -  porphyroïde. 

—  schistfîux. 

—  straleux. 


524, 
524, 


^7 
532 

529 
525 
528 
'524 
524 
524 

.5219 
Ô38 


Grunstein  de  transition. 
' —  yarioleux. 
Guhr  calcaire. 

—  gypseux. 
«—  magnésien. 

—  siliceux; 
GurhosiaQ. 
Gypse; 

—  pesant. 


53i 

5i4 

10 

47 

328 

99  et  iir 

5o« 
46 
56 


—  yiolet.  f^.  Lépidolitlie. 


H. 

Hallite. 
Hai*molome. 
Hauts-piliers. 
Haûyne. 

Héliotrope.  (  Qaarz 
Hématite  brune.  ' 

—  noire. 

—  rouge. 
Hornblende. 

—  basaltique. 
•»—  du  Labrador. 
•—  scbîsteuse. 
Hornstein. 

—  fusible. 
Houille. 
—•  brune  aluniiere. 

—  compacte. 

—  éclatante. 

—  fibreuse. 

—  fuligineuse. 

—  grasse. 

—  grossière. 
«—  limoneuse. 

—  papyracée. 

—  piciforme. 
• —  sèche. 
Houillite.     . 
Huile' de  Gabian. 
-^  minérale. 


21c 
«94 

22| 

agathe  )     1 1 1 
398 ,  4oo 

376 
160 

160 
176 
527 
110 

lis 
q5S,5i4,535 

536 

q63 
259 
259,  536 
263 
543 
360 
264 

«49 

254 

s  54 


Hyacinthe. 

•» —  l>IaDche  cruciforme. 
>.  «—  brune. 
*-  delà  Somma. 
*—  de  Compos telle; 

—  occidentale  ou  de  Portugal. 

—  orientale. 

4  - —  des  Tolcans. 

—  du  Vésuve. 
Hyacintliine  de  la  Somma. 
Hyalithe. 
Hydrargillite. 

Hydrate  d^alumine. 

—  de  fer,' 

—  de  silice. 
»  Hydrolite. 

Hydrophanc. 
Hypersthène. 


I. 

Ichtyophtalme. 

Icbtyophtlialmite. 

iénite* 

Idocv^se. 

IndicoliteJ 

Inolite,^ 

lolilbe.  V.  Gordiërite. 

Iridium. 

'—  natifs 

Iris. 

Iserine. 


Jargon  de  Geylaq. 
•V— de  diamant. 
Jaspe.  (Quarz-) 
1—  agathé. 

—  commun. 

—  égyptien. 

—  fleuri,   J.  panaché,    J.  uni- 
yersel ,  etc.  . 

— '  porcelaine. 

—-  rubanné ,  rouge  y  vert* 

-—  sanguin. 

•—  schisteux. 

Jayet  ou  Jais.  . 


f«7 

i45 

^7 

72 
129 
145 
145 

}À1. 

240 
240 
398 
106 
217 
120 
176 


.264,  53&., 


127 
^37 
ia3 

134 
ia4 
m 

ia4 
543 

m 

540 


K. 


145, 


Kapelstein, 

ILaolin..    j 

Karabé. 

—  de  Sodome. 

Keffekilithe. 
i53       Kéi^tite. 
io3       Kermès  minéral  natif.. 
169     .  Klaprothite. 
o44       Kohlenblende. 
i56       KoUyrite* 
1 1       Koréïte. 

Ç..oppho]ite. 

Kupfernickel. 


>5ji., 


2>.9. 
5oa 

do2 


V 


100 
4.85 


L. 


—  ascien. 

—  néphrétique. 

—  oriental. 

— ^'de  Saussure. 
•—  tenace. 
Jai»;  V.  Jayel. 


x52  , 

\ 


Labradorite.^ 
Lait  de  lune. 

« 

Lapis-lazuli. 
218       Lapis  oriental. 
52J        Laumonite. 
218    ;  Lare. 

ai  8       —  arénacée^  pulvérulente  y 
$27  scoriacée^  vitreuse. 

\^%     I  liazulithe. 

;-  outremer. 


â32 

269 
254 

223; 

J 10- 

476 

223 

249 
223 

»39 
190 

32a 


t4S 

20 

182 

x88 
544 

544 
.182 

183 


P 


(  558  ) 


Lazul^^he  de  Somma. 

\ 

3a4 

Malacolithe. 

i65 

-*  de  Wefner. 

^ 

aaS 

Malthe. 

354 

LaUalilc.  ^.  Haiàyne. 

Bianganaîse  en  aiguilles 

454 

Lehmanîte. 

l53 

~-  en  chaux  noire. 

454 

Lepidolithe. 

3^6; 

►  524 

Manganèse. 

455 

Lfptynite. 

^« 

533 

—  aéré. 

460 

Leucitc. 

i44 

—  argentin. 

454 

Leucofîte  d'AUember^. 

7a 

-t- blanc. 

460 

—  de  Ma\i1éoii. 

303 

-~  carbonate. 

.      460 

Levisilex. 

111 

—  —  silicifère. 

460 

Lherzoltte. 

337 

—  granatiforme. 

143 

Iteuttrite. 

\ 

228 

-^  gris. 

454 

liiège  fossile  ou  de  montagne. 

204 

—  hydraté  ? 

461 

Lignite. 

a  59 

—  inflammable. 

454 

—  jayet. 

264 

—  natif  ? 

453 

—  fibreux. 

365 

—  oxydé. 

453 

—  terreux . 

165 

—  —  bary,tifère. 

459 

Limbilite* 

198. 

,  227  ^ 

— •  — -  bituminifère. 

454 

Xfithébsphore, 

57 

-— -  —  violet. 

•      • 

176 

Lilhomarge. 

537 

—  oxydulée. 

459 

Lotalalite. 

»79 

-*-  phosphaté. 

463 

Lydienne. 

120 

—  rouge. 
-^  aplfuiçé. 

460 
462 

M. 

Marbre. 

• 

—  Bardiglio  de  Bergame,            54 

Macit». 

309 

^-  de  Carrare. 

10 

Madréporite. 

10 

—  grec  magnésien. 

5o8 

Magnélithe. 

l53 

—  de  Hesse. 

10 

Magnésie. 

• 

65 

—  Napoléoic  . 

30 

•— boratée. 

• 

67. 

— r  de  Paros. 

10 

—  caibouatée. 

68 

— -  salin. 

10 ,  527 

^-—  quaisifère. 

68 

,  5ii 

Mareassites. 

386 

—  hydratée. 

23'8 

—  rhomboïdales. 

393 

— *  natWc. 

C8 

,228' 

Marne. 

532 

—  noire. 

455 

—  argileuse. 

539 

—  pure. 

238 

—  bitc^minifire. 

535 

—  sulfatée. 

65 

—  compacte. 

,533 ,  53; 

—  — -  coballifère. 

67 

—  sablonneuse.    " 

1  «^  •  »                    y 

535 

—  —  ferriftre. 

^67 

—  schisteuse. 

533 ,  535 

•—  vitriolée. 

65, 

—  terreuse. 

533 ,  555 

Magnesite. 

69 

Mascagnin ,  prem.  part. 

254 

Malachite. 

« 

34B 

Massicot  natif. 

3i5 

•i 


I  • 


* 

(55$) 

» 

1 

M^Êonitet, 

1 1 

Minium  natif. 

3i4 

H'éionite. 

ï47> 

544 

Moelle  de  pierre. 

lO 

MéUpite. 

z4o 

Mol^ite. 

110 

IVI^Iilite. 

i^&9 

Molybdène. 

480  .et  481 

Mellite. 

1 

271 

—  oxydé. 

480 

teénakanite. 

485 

—  sulfuré. 

480 

Ménilide. 

t 

121 

Moroxite. 

58 

Mercnre. 

^9^ 

Moriaie  d'amraoniaq 

ue.                9a 

•>-  arg^enul. 

298 

^>—  d'argent  natif  . 

^94 

—  coroé. 

3o5 

—-d'antimoine. 

474 

——  coulant. 

296 

—  de  cuivre. 

47« 

-«-  doux  natif. 

3o5 

«  de  soude. 

83 

—  hépatique. 

3o4 

Muriacite. 

5ft 

— '  inflammable. 

5i5 

MurJo-cairbonate  de 

plomb.       324 

—  \nuriaté. 

3o5 

Mussite. 

i65 

^—  naèlf. 

296 

— -  oxydé  bitumineux. 

5i5 

N. 

——sulfuré.                299  3 

5i5 

,537 

*—  —  bituminifère. 

* 

3o4 

Nu  cri  Le. 

a39 

—  —  ferrifère. 

3o5 

Naphte, 

544 

—  TÎerge. 

296 

Natrolite. 

184,  23o 

^ésotype. 

j83 

,  23o 

—  de  Suède. 

23r 

Mélaxyte. 

537 

Natron. 

9» 

|déteoroUtes. 

358 

Némate. 

5a8 

Mica.                        198 , 

'5a3, 

544 

Néopetre. 

110 

-—  schistoïde. 

524 

Nepbéline. 

'     194 ,  544 

—  steatitenx. 

206. 

Néphrite.  (  Jade  ) 

218  ,  527 

—  vert. 

478 

Nickel. 

327 

liicapbyllile. 

• 

214 

-— >arseuical. 

328 

Micarelle. 

177 

—  —  argentifère. 

3oi- 

Miches  de  14  sols. 

63 

—  natif. 

3ô7 

Miémité. 

«9 

—  oxydé. 

339 

Ifiniose. 

• 

538 

—  terreux. 

3^9 

Mine  d'acier. 

4o3, 

f  409 

Niccolanum. 

V 

5o4 

—  de  manganaise* 

455' 

Nigrine. 

48^,  488 

—  deNagyag. 

494 

Nitrate  de  chaux. 

5S. 

.«—  4e  ^lomh* 

a52 

-«-  de  potasse. 

78,  9o\ 

•—  de  plomb  sulfureuse. 

3o7 

Nitre. 

78 

JAiroir  d'âne. 

46 

— •  natif. 

"S 

-—  des  Incas, 

386 

—  k  base  calcaire. 

55 

Miroitante, 

»79 

-—  de  Houssage. 

78 

Mispickcl. 

383 

o. 


399 

377 

478 

487 

21  l' 
IIO 


Obsiclienne.  5s8 ,  -SSq 

—  porphyrique.  528 
Ocre  d^anlimoine.                        4y4 

—  de  bismuth.  488 

—  brun.  399 
-—  de  cuivre  rouge.                      34 1 
Ocre  de  fer^ouge.    -          376  ,  377 

—  jaune.  399,  407 
•— martiale  bleue.  41 3 
— " —  brune. 

—  de  Dickel. 

—  rouge. 
— ^d'urane. 
Octaédrite. 
OEdelite. 
0£il  de  chat. 
■—  de  perdrix. 

—  de  poiisont  V.  Âdulaîre. 
V)Euf».  64 
Oisanite.  4^7 
Olivinc.  195 
Ollaire.  '  ao6 
Omx.  {  Quarz>agathe  ]  •  110 
OoUthe.  '  '•  10 
Opale  orientale.  '  120 
-««commune.  xsm> 
Or.  «76- 
•—  argental.  28ft 
-—  blanc. 
— —  de  chat. 
•—  graphique. 

—  gria. 
— -  mufsif  iintif. 

—  de  Nagyag.. 

—  natii\ 
—  argentifère. 


(56o)    " 

Orpîn.  t^\' 

Orobites.  n 

Orthose  ou  Feldspath.  1 48' 

Osmium.               "  5o3- 

.Osteocolle.  ïI- 

Ox^t-seniate  de  fer.  4^7 

Oxyde  d'antimoine.  474 

—  d^arsenic  sulfuré  jatine.  4^^ 
-—  d'arsenic  sulfuré  rouge.  4^9 
.— de  bismuth.  4^^ 
-—  de  manganèse  gris.  4H 

—  —  rose.  4^ 
-r-  de  mercure  sulfuré  rougc.  2<)9 

—  rouge  de  tiianium.  4^' 

—  d'uranë.  4;^ 
— ■  de  zinc.  k%\ 
•^  —  siliciiere.  4^4 


274  ,  493 
i9«v 

.      276 


—  — —  platinilcreou  paîlatlifcre.  370  ■ 

—  paradoxal.  49^ 

—  problématique.  '   •      49^ 
Oi'jâmeut.  4^^ 


P. 

j 

^Palairipètre. 
Palladium. 

—  natif. 
Papier  fossile* 
Paran|.liitirk    "" 
Pechblende  ou  Pecherz; 
Pechstein. 

•—  de  Ménil-montant. 
—'fusible. 
Pegmatite. 
Pépites  d'or. 
Péri  dot. 

—  du  Brésil, 
-—de  Geylnn. 

—  id  oc rase. 
Perla  ire. 
Perlstein. 

—  pumiciforme; 
Pétalite.  prem.  part. 
Pétrole. 
-^  compacte, 

—  liquide  ,  terreux ,  etc. 


m' 

\\% 

5o3 

275,  ^à^ 

2Ô4 

177 

'477' 
126 

12^1 

523 
277 

195  àigS 
i58 
i56 
146 
528 
'  578 
5^8 
339 

a54,544 

264 

-     ?5| 


(  56i  ) 


Ktrosilex. 

110,  148 

Pierre  dÎTÎue. 

!li8 

*^  ogathoîde. 

i48 

-—  à  étoiles. 

ï8S 

■^  cri»talljsé. 

• 

III 

—  À  feu  o\i  à  fusil. 

■ 

IIO 

— ^  efferveicent. 

111 

.—  de  foudre. 

386 

Petunzé. 

• 

14^ 

—  gr;|ise. 

a3i 

Pharmacolithe. 

m 

•—  de  hache. 

a  1-8,  5a7 

FhoDoIlthe  commufie. 

538 

—  df  Labrador. 

• 

i48 

•—  porphyrique. 

538 

—  de  lard.  ' 

a39 

Phosphate  de  cuivre  1 

353 

—  légère. 

111 

—  de  fer. 

398 

-—  de  lune. 

• 

i48 

—  de  plomb: 

• 

3ao 

-—  lycnenoe. 

119 

Phosphorite. 

38 

— >  à  magots. 

a39 

PfaUQite.          1  va , 

526, 

,527,  53i 

—  nieulière. 

110 

Pfaytaothrace.  5^6^ 

540 

,  54^  ,  543  ' 

— •  de  miel. 

■ 

^171 

—  compacte. 

536,  Sjo 

—  de  Moka. 

- 

m 

—  fibreux. 

536, 

549,  543 

—  muiia  tique. 

,      I5:i 

^•—  ligniforme. 

540  )  54^ 

'  -—  néphrétique. 

di8 

^—  marécageux.  ' 

54s, 

—  ellaire. 

^06 

<—  sub  schisteux. 

540,  54a 

•—  orientahe. 

• 

«>9 

—  terreux. 

540 ,  543 

—  des  os  rompus. 

t 

II' 

— •  —  ahmifëre.  368,  532 

S  536,  542 

—  de  Périgueux. 

455 

Picrite.  (  Chaux  carboDAiée  )       39  . 

— -  pesante. 

49* 

Ptctite. 

488 

—  à  plâtre. 

5i  ,  535 

pierre  d*aigle. 

398 ,  4o3 

—  -^  violette,  V, 

Lépldolilho, 

•»  alumineuse. 

S35 

•—  de  poix  fusible. 

5a8 ,  539 

—  des  Amaaoues. 

• 

748,  8 18 

•—  *—  i4i  fusible. 

121 

— -  argileuse'. 

5si«,  537 

*—  ponce. 

544 

*-.->  d'Armétiie« 

345 

-^  puante  ou  de  porc. 

3i,6c 

.—-  d^asperge. 

38 

—  des  reins. 

\ 

sfB 

—  d'axur. 

s8a 

—  contre  les  rats. 

61 

^  à  bAiir  de  Parit 

10 

r-  sablonneuse,  de  traosition.     53^ 

.—  de  Bologoe. 

57 

•— -  sti'atiforme. 

53a 

,  534 ,  535 

«M-  calamioaire. 

4a4 

536, 

r  557  ,  539 

.—  calcaire. 

10 

—  «  sculpture. 

a39 

.«-  —  te(itacée>. 

ft 

3o 

—  sonore. 

• 

53$ 

»->  de  caprarole. 

745 

•—  lipéculaire. 

46 

»— -de  circoncisioa. 

31« 

—  de  Thum. 

154 

—  de  colubrine» 

V 

«    .     ao6 

—  de  tounerie, 

358,  386 

«ta»  de  corue. 

110 

—  de  trippef. 

54 

«—  de  couleur. 

455 

^^  de  Vulpino. 

54 

de  croix. 

572,  »o9 

Pierres   d^hiroadelle  ou 

de 

-«  cruciforme. 

.      194 

Sassenage. 

109 

56 

Pierre)  Tcrtet. 

a<g 

Fimelite. 

114 

Pioite. 

300 

Pisolichei: 

1 
11 

Piftiite. 

IXI 

Plasma. 

110 

Platine. 

1                           • 

374 

Platine  (  MéUuz  du-) 

5oa 

Pktine  natif.     ^ 

«74 

Plfttre-cimeu^. 

aa 

Pléonaste. 

.134 

Plomb. 

SoG 

•—  antimonié  sulfuré. 

3i^ 

—  arseniaté. 

331 

-•«  arseni)^.. 

3i5. 

•-  blanc. 

3.7 

--«  blcu« 

334 

«*•  brun. 

3aa, 

—  carbonate. 

317 

—  —  cuprifère. 

320 

— ^  «—  noir. 

3  «9 

<*—  chromaté. 

3i6 

.—  chromé. 

3i6 

-—jaune. 

3a5 

—  —  autimoniiil   et  ferrugi- 

seux. 

475 

— .  moljbdaté.      . 

334 

—  moriaté. 

334 

Jt  natif. 

3o6 

*—  noir.                                 819 

,3a4 

*—  oxydé  roit|;e. 

3i4 

•~-  phosphaté. 

3ao 

»^—  arsenifere. 

332 

-^  rouge. 

3^6 

—  spathiqae  blanc. 

317 

— •  —jaune. 

B34 

•j-  --•  rquge. 

3iG 

—  -~  vert. 

330 

«-r  sulfaté.                     .  /> 

3i*6 

»—  sulfuré.                            307  . 

,  5a4 

—  —  antimonifère 

3i3 

k^.-^anttm.  et  ar<^<Htifàte. 

314 

(  56a  ) 

Plomb  tnlfiiré  ^pigine 
•*—  terreux. 

—  tetsttlaire.. 

—  vert. 

•—  vert  arsenicaL 
Plombagine. 
•»—  charbonneiMc» 
f  oix  minérale. 
Ponce. 
Porphyre. 
•—  argileux* 
-i«  feldspathique. 
'->*  -«  de  transitioA* 
->—  Vapouêoji. 
•^  quarzeux. 
■!— veit. 

Potasse  nitratée* 
Potassium. 
Poudding. 
Pouzzolajie. 
Prase. 

—  cristallisée. 
Prehnite. 

Prime  d*anielhiste.- 
Prtme  d'émeraude. 
Prussiate  de  fer  nAtitl 
Plsamnaite. 

Pseudo-aventurîne  qiuas«iiM» 
Pseodo-nepheline* 
Pseudo  -sommité. 
Purctle. 
Pycnite. 
Pyrite, 
r-*  d^argent. 
— ^  argentifère. 
^^  arsenii^alr.  , 

—  —  argentifère. 

—  brune  martiale*. 
•—  capillaire. 

—  cuivreuse. 
-r-  d'étain.  ' 
-^  ferrugineuse. 


3.J 
Soj 

320 

3a3 
35a 
a49 

354 
544 

53d  ,  S37  ,  538 

534,  Ssa 

53a 
i5i 

.  5ar 
534 

7« 

77 
536 

544 
.59^110 

i^ 
43 

43,99 
4i3 

53o 

100 

s3a 

&3at 

4dS 

336 

385 
395 
383 
385 

3«9 
5»7 

333 

433 

3«6 


\ 


Ff rîte  hépatique.    • 
-—  de  molybdèiKf. 
*^  magnétique. 
—  martiale.       ^ 
••—  d'orpiment. 
•—  folJde. 
^*  aulfar^use. 
Pyrites  pyraaidalei. 
ï*yrope  (Grenat). 
P^ophy»alile. 


\  4^ 

3<>ft 

.  386 
386 

i4o 
7a,  76 

164,544 


(565  ) 

SiS^       Qilarz  ceolltiforme. 


98,    106 


<Qilars.  '98 

— —  agathe.  I09 

——-— grossier.  5^7 

—  —  -^  pseudomorpbiqve.  '     54^ 
.... ...  pyroodaque.     «  535 

.L—  — -  argilifère  schistoidc.  119 

—  aventuriné.  100 
—^  commun.  99 

—  compacte,  100 
«—  cubique.  6^ 
^- fragile  ré«mciîde.  5a8,  589 
^_  —  sub-réinno'îjle.                   555 

—  gM».  99 

—  hyalin.  9^»  5^4  ,  53o 

—*  ' —  chromifère.  5oc 

: fétide,  lot 

•—  hydraté.  5a8 

—  jaspe.                   1^3  t  53o  9  534 
^^  laiteux.  99 
^—  en  poussière ,  Sâbloa.  99 
•-—  pseudomorphique.  lOi  ,1211 
•—pyramidal.  98 


— -  résinite. 

j^  —  opalin, 

— •'  rose. 

^^  rubigineux. 

.—  sableux. 

<u-  en  sulactitos. 


t'à9 

.    zaa 

97,  io5,  5^5 

99 

99 

,       »«9 


K. 


Rapidolithe.  F',  Rhabdolite. 

llayonnaute.  j6o 

— <«•  en  gouttière.  488 

'— -  vitreuse.  j  nj^ 

Realgar  natif*  44  9 

— ^  jaune.  463 

—  rouge.  45<> 

Rétinaspbahe.  a58 

Reusiin.  prem.  part.    ^  a5Î 

Rhabdolithe.  X77 

Rhodium.  5o3 

iRoche  à  topaze.  74>526 

Roches    (  Distribution  des-  • 

d'après  M.  Tondi. .}  533  à  5^5 

primitives. 


•—  de  trausitioM, 

—  stratiforraeSf 
'— •  d'alluvion. 
"—  volcaniques. 
Roubschiie. 
Rouge  de  montagne. 
Rubacelle ,  RubVelie. 
|RubellJte, 

Rubinc  d'arsenic. 
Rubis.  ^ 

-—balais. 
•—  du  Brésil. 

—  oriental. 
— -  spinelle. 
Ruihile. 

S.  • 


5a3 
53o 
538 
341 

543 
68 

7* 
159 

.449 

189,  *H 

134 

7a 

1*9 
i34 

48t 


Sable.  539^541,542 

•—  argilô- calcariière.  541 

;— .  d'étain.  ,4*9 

»-  ferrugineux  titane.  485 

«-*  ; —  des  TolcAos.  3^5 


Sable  granitique. 

gabion  stérile ,  Sabloa  mouvant.  99 


(564) 

54ï       Schiste  jafpoîd« 


Sa&an  de  mars  oalir. 

SagénitQi 

Sahlite. 

Salpêtre. 

Salse. 

SanUarac. 

Sanidin. 

gaaguine  ou  Crayon  rouge 

Saphir.  (Corindon  bleu) 

m^  du  Brésil* 
•^  d'eau. 
riM>  éuieraude. 
^^  faax. 
.-»  m^le. 
tm^  oriental. 
*-*  rubis ,  S.  topaze» 
Saphiriiv,' 
•  Sapparc. 
Sarcolitlie. 
Sardoinc. 
Sassolin. 

Savon  des  reniera. 
Saussurite. 
Scapoliie. 
Scheeliu. 
—"calcaire, 
i—  férniginé. 
Schiste, 
p.*.  alumineux.     ^ 

^^ .  geanlliiacifèrc 

^.^ de  transition. 

--  argileux,  ancien. 
,«. , dfi  transition. 

—  bituminifëre. 

—  calcarifère. 

*^  calcai-e6-^caTithracif«r«. 

a—  carbonea:^^ 
i—  graphique. 
— 'happant. 
i^  îaÂanimablc. 


376 
481 
164 
78 
355 

449, 

36& 

.    377 

129 

72,  i56 
î33 

139 

99 

129 
139 

i3o 

226 

201 

193,317 

iio 

3 

455 

l53 

49® 

49Ï 
490 

524 

526 ,  535 

'  526 

53ô,  53 1 

5^4 ,  536 


o3o 

537 

53o 

53o 

537 

526 

535 

537 


marno-bituiniûCtt*» 

.«  micacé*    ' 
«->  noTacnlaire. 

^*  ollaire. 

—  sablonneux. 
*—  siliceux. 
..L.  —  de  transUion. 
Scories. 

Schorl. 

^  blanc  du  Ba'ikaL 
..  _  hei^gonal. 
..^  ..-.  prismatique. 

—  bleu.  aoi 

—  cristallisé  opaque. 

—  cruciforme. 

—  électrique. 
...  feuilleté. 
•—  en  gerbes. 

—  lamelleux. 

I chatoyant." 

*  .—  de  Madagascar. 

—  noir. 

-..  octaèdre. 

—  opaque  rhomboïdal. 

—  pourpre  en  aiguilles. 
..—  roug9  de  Hongrie. 
.^  — .  de  Sibérie. 

~*  spatheux. 

jL«  spathique. 

-—  transparent  lenticulaire. 

-^  •—  rhomboïdal. 

-^  vert  du  ZiUerthal. 

-^  — I  du  Dauphtné. 

.^  violet. 

.—  volcanique. 

Sel.  ^ 

— *  admirable. 

■>—  amer  ou  d'Angleterre. 

«»«  ammoniac  natif. 

-—  ammoniacal  aecret. 

—  commun  091  de  coltine. 


190 

533 

534 
536 
536 
534 
119,  537 
53i 


343 
1S6 
i63 

«94 

7* 

487 
160 

17» 
i56 

179" 

190 

i5o . 

159 

j55 

i56 

487 

160 

481 

481 

i59 

i54 

160' 

i54 
i56 

160 
173 

i54 
i64 

81 

65 

9^ 

9» 
83 


83 

3 

46 


Sel  d^Epsom ,  dé  Sedlits ,  etc.  65 

—  gemme.  83 

—  de  Glauber.  8i 
—-marin  £o8tiIe. 
-«-  flédatif  natif. 
Sëlénlte*                    ^ 
Sémélioe. 

^'Ser^entinc  commiuie. 

-—  noble. 
'•-•  oll^iie. 

Sibérite. 

Sidérite. 

Sidéroclepte. 

Silex. 

Silice  flûatée  aluminêiise. 
'Silici-calce. 

Sihrane  blanc. 
.—  graphique. 
'>-»  lamelleux. 

— Inatif. 

Sinot»le  bu  'Zinopel. 
'Skorza. 


5*7 
a66 

5ia 
233 
169 
5ia 


Smaragdite. 
Sodalite. 
Sodium. 
'-»  borate. 

—  mnriatë. 
Sommité. 
Soude. 

—  blanfche  d^Egjpte. 
^— "  Boratëe. 
«—>'  càrb'onatée. 


111 

494 

494 

-494 

493 

99  >  Soi 
174  ,  235 

179 
233 


77 
542 

533,542,545 

194,  33ti 

90 
88 

90 


-^  muriatée,     83  ,  533  ,  5^^  y  545 
— •  —  cuprifère.  88 

— '  «—  gjpsifère.  54 

—  sulfatée.  8x 
$oafr«.     242  )  5i  3 ,  533 ,  544  >  ^4^ 

—  doré  «trie.  ^  4?^ 
•— «bydio^enif^e.                     •  *544 

—.natif.  a4»^533 

—  rouge  des  Tolcaos.  449 
«-^  Tolcaniqu«.                           -  545 


C  565  )        . 

Spatlr  adamimtia t    •  . 

—  •—  du  Forez. 

—  boraciqne. 

•— brunissant.  .-% 

— >  calcaire. 

—  —  fétide* 

—  — >  prismatiqti«  d*Sspagn^ 

—  calcareo-quar^evi.  .  ^ 
»-  chatoyant. 
• —  cubique. 

—  de  glace. 

—  fluor  ou  fusible* 

—  gypseux. 
-*-  magnésien. 
.:—  d^Islande. 

—  perlé, 
«-—pesant. 

—  —  aéi  é.  -  '    \ 

—  —  verl. 
~  schisteux. 

—X  séléniteux.       .'    >- 
— i  —  ihomboj'dah  ' 
.—  •«  (îe  Sicile, 
•—en  tables. 

—  Txlreux. 
— '•  de  zinc 
Sphèue.  "- 
Spinellane. 
Spinelle. 
•—  zincifère, 
Spinelline.           ^ 
Spinthère. 
Spodumène. 
Stalactite  calcaire. 
Stalagmite  calcaire. 
Staurolite. 
Staurotide. 
Steatite.    .     ^ 
•^  cristallisée. 
Stilbite. 
SU'Ontiane. . 
«»  caii»OBttée* 


.'ï 


24 

au 
dm 

»-99 

.  5a 

235 

42  ,^56 

46 

*9 

a4 

Si 

478 
3o 

..55 
24 
6a 

Â35 

4^ 

AH 

488 
236 
i34 
a37 
488 
238 
154 
21 
hi 

2«5 

20^ 

186 
62 


1 


fkroBt.  tnlfat^. 

^>«*  calcariftre. 

Scrontitiiite. 

Sticcin* 

^^  crisUi|li*é. 

—  noir. 

0i]ccmit<.  (  6rf  iMt  ) 
Sulfate  de  bftrjt«« 
f^  de  cobalt. 

«— >  de  chaux. 

—  de  cuivre. 
— '  de  fer. 

-*  de  roagnëtie» 

^-  de  ploAib. 

— i'  de  soude. 

»-•  de  sine. 

Snlfnre  dTantimoine. 

—  de  bismutli. 
— •  de  cuWre. 
^—  de  fer. 

•-»-  de  mavgenèse. 

—  de  niolybdèod . 
-^  de  plomb. 

-M  de  zinc. 

■Syéaite. 

g>r^  ^anitique; 

•«»•  porfihjrique. 

-—  schisteuse.         < 

—•  de  transitioa. 

X. 


(  568) 

€n,(iif,  5>S      Taie  de  }lhùtfP9ritt» 

•-*  de  MoscoYÎe. 
'•*-«  ollaire. 

«^  pseudomorphîqjèe» 
.—  pulTernleDt  ou  teirev^- 


64,  6U 
64 


5i5 

'  471 

{fc64 

i4e 

56 

44« 

•  4^ 

355 
4i9 

65 
3*6 

8« 
43* 
465 

435,437 
339 

386 

46a 

480 

307 

4*0 

5^3,  5^ 
529 
5^9 
539 
$3x 


'  l'afelspath.  V,  Spath  eu  ubles* 


^Cahourayes. 
Xalc. 

— ♦  cbloritf  • 
'-M  écailleux. 
••—  endurci. 
*^  farineux. 
>— >  glaphique. 
«t-  granulaire  de  Sibérie. 
-«-  graBule^! 


9o5, 
S06 , 


216 

5ia 
5sS 
ao6 
206 
543 
a59 
fi«6 
a59 


526 

Si} 
5a3 


•—  sehistenx. 

—  steatite. 
*~  de  TentsSff.  &q6 
TajiUle.  .            igfi 
«*- oxydé.  49'^' 
-^  —  ferro-maoganésifere.         49^ 

—  —  yitrifère.  497 
TanUlite.  49^ 
-'Taifue9quUU.  9c 
XeJesie.  17^ 
Tellure  natif.  ^fi 
••V  —  aiiro-argentifire»  494 
-*•  —  auro-ferriftre,  4d^ 
•^ -— auro-piumbifere.  •  4(^4 
Terre  alunainenle*  9^7  ,  53Ç,  54» 
-<— biiumiDeuae  feuilletée,.  ^^ 
«—  broue.  4^ 

—  calcaire ,  compaicte  y  &ppfH 
gieose  ^  etc.  10 

—  de  Cologne.  a6S 
.<*—  à.  foidou*  5^ 
-**jaai|e,  536 
—,  de  Marmarosch.  ^ 
— *  pesante  TÎUiolée.  ^ 
--<-  4  porcelaine.  x54>  %^6 
»—  végétale  bitaminetise  grif  e.  î56 


-r-  do  VérQqe  ou  T^rte* 

Téies  de  moines. 

Thallite. 

Theroiantide  jaspoide. 

—  \rip^éflll|e.. 

.T*hkal. 

Xilaoe. 

(W>  chroma  té,    , 
(  ->^  ferriièrc. 


2c6 
64 

173 

543 
543 

88 
481 
487 
485 


* 

(  667  r 

^* 

STîlane  fernigiDen^. 

485 

u. 

-r  oxydé.                         ' 

481 

—  —  chroinifb«. 

,405 

Urane. 

kn 

-— .—  ferriftre. 

485 

—  micacé. 

473 

r—  silicco«€alc4iret 

488 

—  noir. 

477 

TitaDÎte. 

488 

.  —  oxydé. 

47B 

Topaze.  .                             7a  j 

5l2 

•— oxydulé* 

477 

^  du  Brésil. 

.   7^ 

— -  —  silicifère 

478 

. —  Cllirysobéril. 

.ya 

— -  sulfuré. 

477 

•-*  enfumée» 

99 

tira  oit  aëré. 

478 

—  jDccidentale» 

78 

-^  siliceux. 

478 

—  orientale. 

ï«^ 

Uranite  spatbique. 

478 

Topazogyne. 

526 

—  .terreux.            ^ 

438 

Tôpazolite. 

,41 

'          '                                                                           • 

h  a 

Tourbe.                                268 

,543 

X. 

,<—  bourbeuse  6b  fangeuse. 

543 

. 

.*-*-  m«<][ueuse* 

543 

."Vairiorite  de  la  Durante. 

54 

r—  piciforme  ou  résÎQOÎde. 

543 

Vaurolite. 

223 

»-->  papyracée.            2^0^  5i4 

.543 

Ve.rmeine  orientale. 

129 

Tourmaline.                         %  50 

,  5i^ 

Termillon  natif. 

^m 

— -  apyre. 

i59 

Verre  de  Francfort. 

^ 

— -  émeraudine* 

/SG 

—  de  MoBcovie. 

198 

Tjtiverlin. 

II 

Vert  de  cuivre  ou  de  montagne 

> 

Tremolithe. 

.161 

ou  Chrysocolle. 

349 

,T.rikla8ite. 

240 

"V^csuvienne. 

145 

,Triphane. 

i54 

Vif -argent.  V,  JM^ercure. 

Tripoli. 

537 

Vircscite. 

164 

r-  «chisleux. 

543 

Vitriol  ammoniacal 

9? 

Tuf  basaltique. 

53^ 

—  blanc. 

Àh 

.p^  calcaire.                   .   .      .11 

.  54? 

—-bleu  ou  Vitriol  de  cuivre  , 

•-^  de  peristeint 

.5^8 

et  Vitriol  de  Chypre.    . 

'355 

.—  porpbyie. 

529 

—  de  cuivre. 

355 

—  siliceux. 

544 

—  de  fer. 

418 

—  volcanique.     1 

545 

—  de  magnésie.   . 

^s 

Tungstate  calcaire. 

^49'' 

—  martial  uatif. 

418 

> —  ferrugineux. 

*49o 

—  natif.                               355 

4 

,418 

.-.-  manganésié. 

490 

-—  de  plomb  natif. 

326 

Tungstène. 

491 

—  de  sonde. 

81 

—  de  Bastnaes. 

497 

—  vert. 

418 

—  blanc. 

49» 

.i—  de  zinc. 

432 

—  rouge. 

497 

Volcanite. 

164 

Tyrolite.                             2i5, 

,  223 

• 

■ 

rsw  ) 


W. 

• 

Zeolithe  ^'Hellefta» 

• 

i53 

# 

jaaa  e  de  Schaffouse. 

a38 

WâclM. 

538 

^  nacrée. 

186 

WaveUite. 

•4o 

-—  noire. 

i8i 

tVeitsten. 

5a.3 

— >  radiée  jaunâtre. 

>  190 

Weimerltt. 

177 

,  33l 

—  rayoDoée. 

i83 

Wilouîte, 

145 

*-  rouge  tl'^Eldelfors.  p. 

P- 

340 

Withérito. 

. 

61 

—  —  du  Tyrol. 

186 

Wolfram. 

* 

490  > 

4^1 

— *  TÎtreuse  do  Cap» 
—  —  de  Suède. 
Zillerthite. 
Zinc. 

»9<> 
i54 

160 

425 

XUopiJt. 

>ai 

•^  carbonate. 

—  carbonate  bydreoiK. 

4â7 
4*9 

Y. 

' 

-*  en  cbaux. 

—  hydraté. 

/ 

4?4 
439 

TanoUlhe. 

t54 

-^  oxydé. 

4»3 

,5^ 

Truite,  r.  léni 

te. 

—  —  ferrifôre. 

427 

Yeux  de  soufre 

*. 

• 

s43 

>_  spathi<{ue. 

M. 

4^ 

Ttterbite. 

1 

181 

—  sulfaté. 

43% 

Tilro»taBUlite. 

• 

497 

—  sulfuré. 

4>9. 

54 

\ 

Z. 

—  terreux  transparent. 
.^  iritrsforme.          ' 

427 
4>4 

9 

* 

—  vitriolé. 

4^^ 

Zeolitlie. 

i83 

Zircon. 

1*7 

— -  bleoe. 

183 

Zoo*  pbytan  ibrace. 

, 

259 

— >  Krons^. 

187 

—  hydrogéné. 

5S5 

*-  cnbiqao. 

»9a> 

.  193 

—  —  grossier. 

536 

—  dure. 

193 

•—  •.—  lansioaire» 

53$ 

*-  efflorescente. 

188 

—  —  scbisiewi. 

536 

"«-  feniUelée  oa 

lameHeus*. 

ib6 

Zoysite. 

lis 

9SË 


TABLE  DES  NOMS  ALLEMANDS. 


A. 


Arcticit  on  Arktizit.  .  177 

Aragon.  '    3a 


Adiilar. 

P««< 

^  t48 

Arragonit. 

3a 

AgalmatliolilL. 

a39 

Aisenik.  (  Gediegen-) 

446 

Agustit. 

3? 

Arsenikaliscfae  gediegen  ailber 

.388 

Akantikonit. 

1 

M 

AraeDikblàlb^a                     56, 

.447 

Alavn.  (Natûriicher*  )  ' 

9a 

Atseiiikkies.                       383, 

5û5 

AlavDerde.       a6^ , 

,535, 

536, 

54i 

Edler- 

385 

Alaunscliiefer* 

SaÔ, 

535: 

,537 

Gcmeioer- 

383 

Geitieiner- 

5a6 

'  Ars^ikflilber. 

a88 

GlaoKander- 

«> 

ê 

5a6 

Asbest 

ITbergangt- 

53o 

Biegsamer- 

3o3 

Alauoslein* 

535 

Gemeiner- 

!2o3 

AlmancliQ. 

9 

i4o 

Holz' 

3o4 

Aluminit»  * 

• 

an 

Scb  wimineB  der- 

304 

Amalgam.  (  Natûrlichet-  ) 

3<)8 

Ascbe.  (  Wulkanische- ) 

544 

Ametbyst. 

99 

Aventurinstein.  ' 

100 

Dickfaseriger* 

« 

98 

Augit.                  .^^                    164; 

,544 

Amethyst.  qoa»» 

99 

Blattriger- 

161 

Amiatith. 

ao3 

Oeraeioer- 

x64 

Analcini. 

193 

Kôrniger- 

i65 

Anatas. 

* 

4«^ 

Scblackiges- 

i65 

Andalutit* 

^H 

Antomalit. 

337 

Anhydrit. 

55, 534 

Azinit, 

154 

Dichler- 

• 

534 

1 

^ 

Faseriger- 

• 

534 

B. 

Antbraciu 

349 

- 

Gcmeiner-, 

349 

Baggertorf. 

543 

Scblakiger- 

» 

«49 

Baikalit. 

t6i 

Anthophylljtb.     . 

aia 

Band-Jaspit.             \          124 

.bit 

Anthrakooit. 

10 

Barjt. 

56 

Apattt. 

s 

38 

Dicbler- 

57 

Muschliger  et  Erdiger 

- 

38 

Gemein«r- 

«? 

Apbrit  Yai .  du  Schieferspath* 

3o 

Rôrniger- 

«7 

Verhârteter- 

36 

Staoglicber- 

57 

ZerreibUcker-- 

3o 

3trabliger. 

59 

Apbrizit. 

rm 

Basait. 

«38 

Aplom. 

9ia 

GrÙDStein- 

538 

Arendaliu 

• 

J74 

Basaltporpbyr* 

sa 

n 


•      *                                                         * 

(57o)r     -        • 

•1 

• 

Basilt-Tof. 

956 ,  539 

Borfcit^  , 

«7 

ftig 

Bottiolk. 

7' 

Beigbutter. 

93 

Bi-anders. 

5i5 

Bergholx« 

ao4 

Brandachièfer. 

'    537 

Bergkork. 

ao4 

Braun-Bieierz. 

3io 

Bcrgkiyttal. 

9» 

Braun-Eia^Dsteia. 

'B^pnaaniU 

ai3 

Dicbtèr-                ^398 

1  5)9»  Sl% 

Bi&rgraeU. 

.307  >  54» 

Fascriger- 

398 ,  599 

Bergmilch* 

10 

♦Gemeioer- 

39* 

Bergôl.   . 

(      •  r 

Ocbriger--  _           ^99 

,536,541 

Liquides-    • 

»54 

Br«uiik|»b]«w         •    . 

Verdietet- 

?54 

Gemaina^ 

540 ,  54z 

3ergtHeer. 

.54,  544 

Braunapatb. 

»3.»4 

Bemstein, 

369 

]$r«Daal«iDerz. 

BerylK 

i57 

Eatzundlicbes- 

454 

Schôrlartiger» 

.  .r^a 

.    Granatfdrmige»- 

14^ 

Bîldvtein. 

^39 

Koth- 

460 

^imstein.       , 

m 

Pr^unii^iDkiesel             » 

'43 

Bitterialz.  (  Natuiliche»^  )          65 

Braunste^q^U'    • 

454 

Bitterapath. 

aO 

Bronzit.  ^ 

»7^ 

Blattercn. 

494 

Bpntkopfercrz. 

335 

Bl^tterkohle. 

536 

t                                                      ,       ' 

Blatter.Zeolitb. 

j86 

d. 

BUu-Bleierz. 

î3a4 

Biei.  (Spicaglanz-) 

3i3 

* 

CaotaliK. 

98 

Bleicrde. 

5i7 

,C«i)znith. 

»H 

Verliaitete  Grau» 

319 

C^Iestin  ou  Côlestin. 

6a 

B]<>iglanz. 

3o7 ,  5a5 

Blâltriger- 

6z 

Silberhaltiger- 

•  309 

Fa^«riger- 

62,533 

Bleierz . 

Strabliger- 

6> 

Br^un*- 

33p 

Gererium  ,   Cerium. 

497 

Peib- 

32? 

Cererit,Geril. 

497 

4    OruBf 

3w> 

C^ej-iu. 

499 

Roth- 

..  BtÇ 

Qhabasin. 

i9« 

.Schwarï- 

.  ?«9 

Ghalcedon.  (  Gemeioer- 

)         Ï09 

W«i8S- 

317 

Cfaaikolitb. 

478 

Bleiichvfeif- 

^08 

.Çhiasiolilh. 

aQ9 

j^teiiipath.  (  Diinklei:.  ] . 

.  i.?ï9 

X^blorit. 

306 

J^eiTitriol.  (  Matùrlicher 

.).      i^6 

Erdiger- 

S06 

31|nide. 

4^9»  5?^ 

^çbiefjriger- 

ao6 

^olinerx. 

. .  M 

jCbloriterde. 

306 

IMogneser-Spath.    . 

-.57' 

jpifloriUcbiefer. 

Â06»  536 

Chfjiçibé^M.  i33 

Cbrytolitli.  igS 

Çhrysopras.  no 

ÇobaU.  f^,  Kobalt. 
Colopbonit.  li|l 

Coo^lomerat.  (Urfels-)  533,   i5Î7 


(  57?  ) 


D. 


a«4 


70 

a46 
i3o 
353 


Z)finant  ou  Diamant* 

Demant  ou  Diam|pt*£lpatb. 

Dioptas.      * 

pipyr.  ' 

Dolomit.  29  ,  526  ,  5»7  ,  $44 

Geioeiifér-  so 

K'istâliizirter-  .  9q 

.Hboftiboëdriscber  ou  Bautea-  - 
»patb.  j|5 

Dopp«Ifpatb  09  Doppelstem.     10 


^ 


3E. 


jSisen  (  Gedicgeu-  ) 

Kisenblende. 

Sisenbranderz. 

£isen-cbroni. 

Sitenerde 

Biaue- 

Griine- 
lEisengbnz, 

Schuppiger- 
nitenglimmer.  ' 
£isenkiesel. 
JEUçenniere. 
ISisenpecherz. 
^seniahm 

Brauner- 

Kotbcr- 
Elsenokker. 


350 

477 

399 

4i6,  5:^7,54© 

41 3 

399 
376 ,  53S ,  545 

376 

376 

99 

398,  54a 

409 

454 
'     370,54$ 


.    prati|ie- 

Kothc- . 
£i9ensfiDd, 
EiKenjsanderz. 
^seoschwarze. 
£isenftein. 
.    Biauner' 

Botbpr- 
Eisfinyilfiol» 
Çispatb. 
HIaeolîth. 
Elektruin. 
Srfosenstein. 
Erdkobalt. 
>     Braunei^* 

Gelbçr- 

Roiher- 
.  Scbwarzer- 
*  Vcrbàrtetcr, 
krdôl. 
Erdkoble. 
^dpech. 

Elaftisches- 

Erdiges- 

Schiackiges- 
.    Tbooartiges  • 

Êrdscblakken. 
Eukla«, 
Erzmùtter.    . 


^ahlerz. 

Fablunit. 

Façeikobles. 

Faser-Quarz. 

Faser-ZecUtb. 

Faisait. 

Federen. 

Federaalz. 

Ffldspath. 


F. 


^^99 
376 

408 
.  .  .37a 

533 

'  4i^ 
a35 

ûH 
%t 

-  44» 

•    443 

443 

444 

44a 

Ut 

?5I4,.54I 

54p,  54>- 

354 

254 
254»  535 

a54 
.      54? 

25 


336,  5«)^ 

.  ....  »3y 
s|63 

.    9» 

.,  J«3 

.       465 
193 


1 


(  57a  ) 


t^khler'               148  » 

fti5,5a3 

K.ômiger'' 

533 ,  534 

▲ufgeiôster  f^emeiner- 

l52    ' 

Spithi{;er'* 

46 

Gemcinei» 

5a4 

TTbergaDgs« 

53o 

Mntcbliger-i 

72,  76 

Gipserde. 

46,  47 

^  Opalisirender- 

^48 

GUnserz  00  Glasera. 

a88 

Feldspathpoqilijr.  5l4> 

5a8,  53a 

Glanskobalt. 

44> 

Fetuteio. 

a3i 

,  Glanskoble. 

949>536 

Feuerttein. 

110,  535 

Muscblicbe-          249 

,  536 ,  540 

FibrolU. 

ai6  ^ 

Schieferige-         949  * 

5»4,^3q 

PischaugensUw. 

i5à 

GJanzicbicfer.     . 

53o 

Flokkenerz. 

3i5 

GUskopf. 

Fldu-Mandeltteîn. 

538 

BrauDer- 

390,  533 

Flôlx-Trapp. 

5i3 

Rotber^ 

376 

Hum. 

42 

Glâss-Scbôrl.   %        ^ 

i54 

Blattrigcr- 

524 

Glassstein. 

154 

Dickuir- 

4»,  524 

GUqber-Sak.  (  Naturiîdies-  )    81 

43 

Glimmer.  '               198 

,523,544 

Spitkiger-  ^' 

42 

Mutfblicber- 

198 

FIoMerde.                       / 

43 

Gliinmencbiefer. 

524 

FJnis-Spath.  ' 

1 

4» 

Gneûss. 

5a^,  5!fc4 

Fniueaeis.                   46,  534  >  ^35 

Goid.  (  Gediegen-  ) 

^76 

FreUlebcD. 

216 

Gold-gelbs*  G.  G. 

276 

Graugelbes-  G.  G. 

^76 

G. 

If  essingdbea-  G.  G. 

276 

Goldkies. 

39» 

.Gabbronit 

217 

1  Granat.                     i4o 

,  5«4 ,  544 

Gadolinit. 

181 

Edler- 

xlfi 

Gabnit, 

237 

Gemeiner* 

i4o 

GaUmei. 

424 ,  535 

Scblackiger- 

i4o 

Spathiger- 

427 

SplitCrigeiv                n 

ail 

Gansekotiget^ilbtr. 

445 

Grauatit. 

• 

172 

Gckamint. 

98 

Granit. 

523 ,  532 

Gekrosestem. 

54 

Grapbit. 

252  ,  527 

Celb-Bleierz. 

323 

Dicbter. 

!i5a 

Crelberde. 

538 

Scbuppiger- 

253 

Gelberz. 

494 

Graubraunsteinerz. 

<^I». 

46 

Blattriget. 

454 

'BlaUriger-              «6, 

533 ,  534 

Dicbtea- 

454 

Dicbter-                 46 , 

535 ,  534  < 

Erdiget-    «« 

454 

Erdiger» 

'47 

Strabligct- 

454 

Fascriger- 

46,534 

Graugiittigerz. 

336,   ^9 

Flôu. 

533,  534 

GrauQiaDgantn. 

« 

(  575  ) 


BicliUs- 

StlraKligei-   '    * 
Grau-spiesgUnzerz.  V* 

gUnzerz. 
Graostein. 
Grrauwacke. 

Grauwackensdûeferf 

Greisen.        ^ 

GrobkohIe« 

Grossalarla* 

Grtûn-Bleierz. 

Orûnerde. 

Grûneifossil. 

GriÎDporphyr. 

GrûnsteÎQ. 
Gemeiner- 
Porphyrartiger- 
tJbergangs-' 

Gnins  teinbasalt* 

Gril iisteinporphyr. 

Grilnsteinschiefer. 

Gurhosian. 

Gjps.  V,  Gip». 

H.      ' 


454 
Spiés- 

326 ,  538 
53o 
53o 
5a3 

s63^  536- 
i4o 
Bao 

ao6 ,  538 
ai6 
^%^ 

5a5 ,  528 
5a5 
525 
53 1 
538 
525 
529 
5o8 


120,  52^8 


Haarkies. 

Haarsalz. 

Hal)>opaI. 

ÏTalbzeoHth. 

Halothricum* 

Haûjn. 

fieliotrop. 

Hepatil. 

HoegaùiL 

Holz. 

iiituiiÛDoses-  265,  54o,  54^  >  543 
Holzerde.  (  Bitaminôse-  )  265 

Holzkoble. 

MioeraliscHe-  536 ,  543 

Hoizspatb.         '  209 

Holz-Asbest.  204 


327 

.67 
539 

190 

67 

2-24 

1 II 

6x 

a3o 


Holz-OpaL 

Holzsteîn. 

Holzzinnerz. 

Honigsteim. 

Hornblende. 

Basàltische- 

Gemeine« 

Labradoriscke- 

Schillernde- 
Horoblendeschiefer. 
Hornerz. 
Hornstein» 

Holzàrtiger- 

Spliltriger- 
Hyalit. 
Hyaziutli. 
Hypersteoi. 


«M 


• 


110 


110 


121 

54a 
419 
371 

160 
524 
179 

Î79 

527 

agi 
537 

IlLI 
117 

99 
127 

'176 


Icbtkyopbtlialin. 
ïgloït.  Yar.  d^ArrAgonik 
Indicolit. 
lolitk. 
Ifteria.  ^ 


i53 
34 
i56 
219 
48S 


J. 


Jaspii* 

.^gyptUcher' 
Gemeiner- 
,  Porzellan' 


laS, 


110 
53o 
543 


Kalksinter. 
Kalkspath. 
Kalkstein. 

Alpen-     •    \ 

Blattriger* 

Dichter- 

Erbsfôrmiger- 


II 


,  34 

10 


53a 

I©,  537/539 
II 


Exceolrischer- 

Faseriger- 

Jura- 

Xôriiiger<« 

Sintrîger-< 

Spathiger- 

K.afksteiDschiefer» 
Kafkciifif. 


(574) 


3» 

10 ,  1 1  ,'  34 

533 

10,  29 

11 

lO 

11 
53a 
534 

1  i  ,  S4x 


Kaizedon.  (  Gemeioer-  )  1 09 

KaneéTsCein.  X'ia, 
JLionelkohle.                     2^9  ,  536 

Karfuockel.  i4o 

K.a^neol.  ^  i  ra 

Kaf  niol.  t  ro 

Kaueoaage.  .110 

Kentielkolkle.  '    ^5g 

Kieseischiefer.  596 


Gemeiner- 

Jaupisartiger- 

Lydischer- 

tJbergangs- 

Baeselsinter. 
Gemeiner* 
Perlartiger-« 

Rlebschiefer. 

Klingsteib. 

Rfiagstei  aporphyr 

^obalt-Beachlag. 

Éobalt-Blùthe. 
Gemeine-         ' 


119,  526,  527 
52O,  Si'] 

53o,  53 1 

544 

m 

d9 

535 

149,5^3^ 
538 

444 

4,44 
444 


Strahlige-  444 

Kebalt-mulm.  (  Schwancr-  )  4ia. 

KobaUvilriol.  67,  445 

Kor.hiaU.(NaluiUche».)   83  ,  5/|4 

Koblenblcnde.  "^  "^ 
K.oblen&toffsaure. 
Kokkolkh. 

IÇoialleiierz.  3o4 

Kornaekreiierz.  339 


a49 
5 

i65 


Koruod.  (Gemeiner-)  .13» 

iCneide.  10.  536 

K-reusteid.  194 

JBLiyolitb.  96 

Krysolit.  195 

Krysopras.  Iio 

(obizit.  193 
tLupfen 

Gediegea-  30^ 

Phofpborsaare-  35S 

K^pferblûthe.  34* 
Kupfererz    V.  Rotbknpferen. 
t^upferglaok  ou  Kupferglas.       339 

Kupf'^'glimmer.  35x 

KupTergrua.            '  34$,  5^9 
ScfaUckigea  Eisenchûssiges-  3^8 

CrisuUiziriei-  353 

Ë.afperkie8.  SSa^  5^ 

Ku^perlazur.  34S  1 

Erdige-  345 

Gemeioe-  346 

K.apferDikkel.  3a8 

Kupfer&chnuragd.  S53 

KopCeiTiiriol.  *  355 

Kupferwiamutb»  4^7 

Kyanit.                    20 1 ,  5a4  »  5^8 


L. 


tiabrador. 

Labrador  -Fcldspalb. 
Lava. 

Glasige- 

Scblackige- 
XjXva  Glass.  ' 
LazulU  ou  Lasuîii. 

Genieiner^  ai3 

Splittriger.  2 1 5^ 

Lazurstein.  181 

Lebererz  (  Quecksilber-  )  3o4  ,  5i5 
Leberkies.  389 

Leber-Opal.  lai 


^4^ 

i48 

544 
544 

544 

99 


(  575  ) 


Itebertteia. 

6, 

YerhârtetBT-      % 

,535^537.53^ 

Lchm  oa  Leim. 

541 

MergeUchiefer. 

533, 53S 

ItepidoUlK.  ,, 

aif6  ,  5a4 

Bitumiodser- 

539 

Leitcit  çu  Leusit. 

144 

M^Cepreisen. 

3^8,544 

Xâlalit. 

ft96 

Miemit. 

^9 

liiozenerz. 

35i 

MikaphylUtb. 

si-4^ 

Itomonit. 

18a 

Milch>Qaarz. 

!>^ 

Z«jihrode8. 

a3i 

Mweralalkali.  (  Natarlitbe»^)    90 

• 

• 

Nûpickcl. 

363 

M. 

Mitielstein. 

98 

Molybdanglanz. 

4to 

Madreporstein. 

10 

MolybdaDOcker.- 

480 

Blagneiit. 

5^ 

Moorkoble. 

371  ,  5i3^ 

J^tagnet-Eisenstein . 

37.^,5a4,5â8 

Moortorf. 

543 

Sandiger' 

375 

tto^-Acbat. 

m 

Blagnetlc-Samd.   ., 

375 

Morasterz. 

399*  54« 

MagDetkies. 

i,5îi4 

lEUtoroxU. 

38,39 

Makckit. 

S4a 

MûUei^lAM. 

99 

Dichtev- 

34d 

Muriacit. 

5»,  5* 

.  Fai«riger^ 

34B 

534 

Halacolith. 

164 

'• 

• 

Maftaluni. 

465 

N. 

f 

Mandelstein. 

^ 

• 

Plôlî- 

536 

Nad«]crz. 

435 

Porphjrrartigcr- 

53i 

Nadelstein. 

i83 

,X31>ergangs  • 

53 1 

Nagelflah. 

54k 

MaAgaoglanz. 

46a 

Wagyagerz. 

494 

MaBgan&chaum . 

454 

Napbu. 

4                      544 

Itfa&cagDin. 

91  ,  545 

Natrolith. 

b3o 

Meerscbaum. 

II,  5a7 

Natroti. 

90 

Meklbaltz. 

533 

Nepbelio* 

544 

MehlzeoUth. 

i83 

Nqphrit. 

iii  8,597 

Melonit. 

147,544 

Gemeiner- 

ai8,  527 

Mdanit. 

i4o 

Ptinama" 

419,  257 

Menakan. 

485 

Nigtio. 

485 

Mcuakerz. 

Nikkel  ou  Nickel. 

^ 

Braua- 

488 

Gediegen  • 

327 

.    Gelb- 

,    488 

Nikkflokker. 

329 

ISenilit. 

121 

Hergel. 

t 

0. 

Bitaminôser- 

535 

Erdigçr- 

533 ,  535 

Obfidiaa. 

5a8,  53p 

-  n 


1 

-> 

(576) 

^ 

ObstdUnpor  phyr. 

• 

53$ 

Porzellanjaspif* 

M»     '    • 

Oktaedfit. 

487 

Porphyr. 

5s8 

Oiiyenerz. 

Porphyrahnllcbeiicapp* 

524 

Dichtn- 

35  r 

Porphyfscbiefer. 

538 

Fateri^cf- 

35i 

Prasera. 

ao6 

OlÎTin. 

195 

Praseni  Quarz. 

99 

Opal. 

Prebnit 

»90 

£clIoi»> 

lao 

Pudding. 

536 

Gcmeiner- 

IftO 

,121 

Puaa/nu  Nepbrtft. 

ai9 

Perlmûtter-   ' 

'm 

Pu7Zotaua. 

544 

OpaWaspi** 

lai 

Pycnit 

7* 

• 

Pyrodinalith. 

4is 

P. 

Pyrop. 

i4o 

• 

• 

Pyi-opbyi«lil, 

7(5 

Papiertorf. 

543 

\ 

Pechblende. 

1    ^ 

477 

Q. 

Pecheisensleio. 

407 

" 

Pecherz. 

477 

Qoadersteio. 

535 

PccK-Granat. 

i4t 

Quarz. 

^ 

Pechstein. 

538 

,539 

Gemeiner-               98, 

5^5 ,  53o 

Pechsteinporphyr* 

3oo 

,528 

Faser- 

98 

Pechkofale.              a64 , 

536, 

540 

Milcji. 

39,595 

Pechtorf. 

543 

Rosy  Red* 
Quarzporpbyr. 

99 

PerlmùUer-Opal. 

•, 

111 

528 

Peristein. 

528 

Quecksilber.  (  Gediegen- 

)        ^96 

Perlsteinporpbyr. 

528 

Quecksilber-Horoerz. 

3o5 

Pharmakolitb. 

• 

56 

Quebksiiber-Leberei  x. 

3o4 

Pbarmakcfchalkit. 

35i 

Dichtes- 

3o4 

Phospborblei. 

« 

» 

Scbieferiges. 

3o4 

Gemeioes- 

320 

MnscfalJches-       <     • 

3aa 

^• 

PKosphorit. 

»■ 

Geraeiner- 

58 

Raaseneisênsteî  D. 

%9 

ïlrdiger- 

39 

Mttscblkher- 

400 

Posphorkupfer. 

353 

Verbàrtetcr- 

399 

FfaosphormaDgao. 

463 

Zerreîblicber-              , 

599 

Pitiit. 

200 

Rapidolith. 

177 

PisUzU. 

174 

Raucbtopas. 

99 

Plnsnla. 

110 

Raucbwacke. 

533 

PlatÎD.  (  Gedtegen-  ) 

274 

Rauschgelb. 

448 

PoUerscbiefer. 

543 

BlàttrigèS' 

451 

Porzcllanerdc. 

i5a' 

»  526 

Dicbtes- 

449 

y^ 


(577) 


Celb«»- 

45i 

Santistein. 

532, 

539 

iRoihes* 

449  >  545 

BuDter- 

539 

RauteDspalh. 

29 

Krista]IlziTter*> 

( 

a6 

Regenbogeostein. 

100 

Miiiber- 

537 

Keine-^Talkerde. 

68,69 

Sa  n  dsteinschiefer^ 

5134 

Reusiin ,  picm.  part» 

Ti53 

Saphir. 

f 

129 

Roogensteiii. 

12,534* 

Saphirim 

1 

^20 

Rosehgewach. 

193 

Sassolin. 

J 

Roth-Bleierz. 

3i6 

Saossurit* 

f-52 

Rotheisensteio. 

Scapolit. 

1^7 

Dichter- 

376,521 

Dicliter- 

17^ 

Fasriger- 

3^6,  5^5 

Nadeltormiger'^ 

177 

Ochriger- 

376 

Talkartiger- 

\ 

178 

Schappiger* 

376 

^•trabliger» 

177 

Rôthel. 

377 

Scbaalenblende^ 

43o 

Rolh-Tocle-Lieg  en  de. 

533 

Sdpaalstein, 

Ti3S 

Rothgàltigen. 

«90 

Schabazit. 

19a 

Dunklea- 

1191 

Schaumerde* 

3o 

Ltchtes> 

'a9o 

Scbaumkalk. 

> 

3o 

Rothkupfererz» 

340 

Scheelerz. 

49r 

Dichtes- 

340 

Sch'ieferkohle. 

«59 

,536 

Haarfôrmiges* 

%        S4o 

Schieferspatb^ 

3o 

Rolbnianganei'Z. 

{fio 

SckieferlhoD. 

537 

,  539 

Rothapiessglanzerz. 

476^ 

Scbillei'-Quarz. 

r 

no 

Rnbellit. 

ï59 

Scbillerspathv 

"70 

RubLo  ,  prem.  part. 

a6t 

àScbilIersteJn. 

17& 

Rnstkolûe. 

a59 

ScKmaragd.  /^.  Smaragd. 

^ibaouRuiil. 

481 

3cbmelzsteiu. 
Schmirgel. 

i3o 

S. 

Schôrl. 

i56 

Edier  oa  Electrischer* 

i56 

SmhYit. 

65 

ftemeiner- 

• 

i56 

Sakniak  (Natârlicber-) 

9^9  ^45 

Schwarzcr- 

i5S 

Salpeter  (Naturlitber-  ) 

78 

Scfaorlit. 

1^ 

Salzkupfvr. 

•     343 

Schrifterz. 

494 

Gemeines- 

343 

Schciftgranit. 

S!i3 

San«|iges* 

S43 

SchûUit. 

• 

6â 

S«lx«aur&. 

8 

Schwarz  Bleîers. 

3i9 

jSalztbon. 

534 

Schwarz-Ëiseinstein  ? 

408 

Sana. 

539 ,  542 

Scbwarz  Ëisenfttefn 

i(Var.du).454 

San'idin. 

149,  ia6 

'Schwarzeiz ,  prem. 

.  part. 

3i6 

â«iid-Mergel. 

536 

Schwarzkhole. 

/ 

251 

• 

37 

Schwarzgulti^erz. 
ScbwarzmangaDers* 
Verhârtetes- 
Zerreiblichet- 
Schwefel.       '  7 

Walkanische- 
Schwefelkies. 
Gemeiner- 
Strabliger- 
Schwer-Spalh. 
Dichter- 
£rdiger- 

Geradschaaliger- 
Kôrtiiger- 
Scliwerstein . 
Schwimmstein. 
See  Salz. 
Seifengcbirge. 
Seîfenzinn. 
Serpentin. 
Edler- 
GenDeiner- 
•  SiderotiUnium. 
Silber. 
Gediegen- 
Ltiftsaures* 
Silber-Â.rsenik, 
Silbeikics. 
Silbersch  warze . 
SUvan.  ^,  Sjlvan. 
Skapolith.  f^.  Scapo) 
3korza. 
Smaragd. 
Glalter- 
*  GeistreiCter- 
Smaragdit. 
«Sommit. 
Sparçelstein. 
Spatbeisenstein. 
SpatbigcretseasteiQ, 
j^ecksteio. 


(578) 


33G 

454 
454 
42 ,  533;  544 
545 
386 

5)4»  542 

366,  895 
56 
57 

57 
57 

57 

49' 
lit 

54a 

541 

4>9 
5a7 

5a  7 

5^7 

485 

a83 

288 
393 
5193 


ith. 


174 
i36 
i36 
i36 

'79 

194,  5?44 

38 

410,553 

4io 
2d6,  5a3 


«39 

4M 


Speiskobal^  ou  Speiskobolfc. 
Grauer- 
Weisscr- 
Spben. 
Gemciner- 
Schaaliger-  . 
SpîesagUoz  ou  Spîesglas. 

Gediegen- 
Spi^ssglanz  blei. 
Spiessglanzerz  (Grau-^) 
I\oth- 
.Blaltriges-' 
-  Dicbtes- 
Haarformigei- 
jStrahligeft- 
Weiss- 
Spiessglanz-Silber. 
Spiessglanz  ocher. 
Spinell.  \ 

Spodumen, 
Sprddg!»Dgerz ,  Sprôdglaten.  393 
Stangenkohie 
Stangenspatb 


46i 
3i} 

465 
465 
4fi5 
46S 

•  34 
i54 


Stangenstein» 

Stauzait, 

StauroTith. 

Steinkoble. 

Sleinmark. 

Stein-Salz. 

BUitlrigés- 

Faseriges- 

A-Oroiges- 
Sticcnfttem  d«s  Islandais. 
Stilbit. 
Stiukstein. 
Strabikies. 
StrahIsteiD. 
^  Glasarliger* 

Glasiger. 
Stnibl-Zeolitb. 
Strontiao. 
StcoBtianit^ 


«59,540 
5? 

"4 

258^535,536 

^-     537 

83 ,  533 

S3,  533 

83 ,  533 

83 

i85 


31,533,534 

160, 161, 179 
161 

M 
64 

64 


-      {^79) 

Sumpferz»             *            899,  5^a 

TJcbergangi- 

-    53o 

Sjpnit.                               523,  5 39 

'  Thonstein. 

SaS,  537 

SyenilporpKyr.                             529 

'l^humersteiq. 

'54 

Sy«nytschiefer.      *                         Sa^" 

Tiukal. 

8'8,  54a 

Sylvan.  (  Geiliegen  -  )      '             49^ 

'Titaneîsen.    . 

^ 

Sjlvanei-E  (  VVeisi-  ).     '               494 

Tilanit. 

488 

^itanosidemm . 

485 

T. 

Topas  (Schôrlartiger-) 

.    .    '7^ 

>                                                                         —                             k 

Topasfels.                     '    " 

5z6 

Tafelspatb.                                   s35 

Topfsteia, 

206 ,  S'iS 

•Trflk. 

Torf. 

• 

û68 ,  543 

Erdiger-                           •     *      289 

Trapp-Tuf. 

539 

Gemeîncr-                                 20^ 

TraubeDerz. 

3^2 

Taikercie.                                       a39 

Treniolilh. 

i6i 

<     BeiiK-Talkerde.                68 ,  6g 

Asbestartiger'- 

i6i 

'T«lkschiefer.                                536 

Triklasit. 

4 

.  .1,^40 

Tulk  spath.                                      29 

Tçjpoli  ou  Tripcl. 

Ttuulit.                                        4^ 

Trunimerporphyr. 

509 

Tellur  (  Gedicgen  ).                    49? 

TuDgsteia. 

49* 

*TelIift^ersen.                                   356 

Turbialîn. 

i56 

'TtalHt. 

'       1 

•  <iemciiier-                   ^         ^74 

V.      \ 

Sandiger-                                   .'74 

s 

•Spliitiiger-.                             174 

tJmbererde,  timbra. 

379 ,  54a 

TBon.                                          535 

Uranerz  (Sthwarz^). 

in 

'      Gemeiiier-    537  >  ^^9>  ^4*  >  ^4^ 

Uranglimmer. 

■;      478 

OéhWknter-                                  543 

TJranit. 

478 

Verliârleier-                              535 

TJranocber. 

.       478 

Thouei«enstei  n.*                     '     "53"7 

TJrgips. 

•        5a4 

'Gemeiner-                       "^99»  ^^9 

Urkalksteiii. 

S25f  527 

laspisavtiger-                               537 

-Kôroiger-                          37^  ,  534 

V. 

Kiiglicher-                                 398 

Linsenformiger  Kôrniger- 

VarioHt. 

5251 

T.  E.                            377 ,  534 

Vesurian. 

145 

Ochriîçer-                                  3^7 

Vitriol. 

- 

Schaaiiger-                                898 

Natiirlicher-         355 

,  4t8,43a 

/  Rotber-                            Ô3o,  53 1 

Yulpinit. 

534 

Slnnglîcfaer-                    377  ,  543 

- 

Thonerde  (Reine-).         <'         an 

W. 

Thonporphyr.        '  5a8 ,  537  ,  538 

; 

Thanschief«f.                                 525 

Wackf. 

538 

(58o) 


MTtd.    • 

454  > 

.457 

Z; 

^ 

Walkerde. 

536 

lYsAserLlei. 

480 

ZecliiteÎD. 

53i 

Wayclit. 

a4o 

Zeichentchîefcr* 

5a6 

'WeÎM-BJelen. 

317 

Blatter- 

iK 

Weisfers. 

385 

Dichler- 

1» 

VTeissgûItigenu 

3i4 

Zeolidi. 

'Weits-Steiq. 

5a3 

Faseriger- 

iS3 

lYeroeriu 

177 

Gemeinêr-                   ^ 

183 

Weuschiefer. 

5a6 

i83 

'WieteDçrs. 

400- 

,54a 

Wûrfcl- 

«9*  »  »9Î 

'Witmoth  (Gediegen-) 

433 

Ztylanit. 

i34 

.WitmuihglanU. 

435 

Zeylonit. 

i34 

;lYiftmutocher. 

438 

Ziegelen. 

341 

^itherit.  , 

6e 

Zinkhiiitlie. 

k^ 

^Wolfram. 

W* 

Zinkglasen. 

4^ 

.WulkaDifche-Âsçbe. 

544 

Zinkodier. 

4>4 

WulkanUcIie-Tlif. 

545 

'  Zinoerz  (  Kônilfclictf- ). 

4-9 

'  Wûrfelerc. 

4»7 

Zinnkiea. 

42a 

'WurfeUpalh.               5a 

,53 

,534 

ZioDober. 

»99.5a7 

"Wûrfelftein. 

67 

Dunkelrothcr- 

399 

.Worfcl-Zeolilli. 

19» 

,193 

Gotneiner* 

999 

- 

HocbroUierw 

a99 

T. 

i 

Zerreiblickep- 

»99 

0                            • 

Ziongraupen- 

419 

Tewt. 

«69 

ZinnsaBd. 

4>9 

Yttio-TftnUliU 

497 

Zinnsteio. 

419»  5aS 

yim. 

aa6 

Zinoswitter. 

419 

YtttrbiU 

181 

Zircon  ou  ZirkoB. 
Ziikonit. 

ï>7 
"7 

T 

Zirkousyenit* 

53s 

«74 

«■ 


TABLE   ALPHABÉTIQUE 

DES 

SUBSTANCES  MINÉRALES, 

OFFRANT^  à  coté  du  nom  de  chacune  belles ,  tindz'» 
cation  de  l^ Armoire  où  sont  reff'fermés  >  les  Echan'^ 
Hllons  eu  les  Morceaux  ^ui  la  représentent^  dans 
la  Collection  de  Minéraux  du  Muséum  ^Histoire 
naturelle. 


Â. 

/ 

r 

Antimoine  oxydé  sulfuré. 

58 

Antimoine  sulfuré. 

58 

Acide  boracique  ou  bori<{ue. 

o 

Aplome. 

3i 

Acide  sulfiirique.              ' 

o 

Apophyllite. 

26 

Acier  natif. 

o 

Argent  antimonial., 

36 

Actinote.  y.  Amphibole. 

Argent  antimonié  sulfuré. 

57 

AEdelite.     f    ' 

^9 

— noir  ou  Argent  noir.  3? 

Aérolitfaes. 

47 

Argent  c^bonaté. 

0 

Alalite.  V,  Pyroxène. 

Argent  muriaté* 

37 

Allocbroîte. 

3i 

Argent  natif. 

36 

Alumine  fluatée  alkaline. 

'7 

Argent  sulfuré* 

57 

Alumine  pure. 

3i 

Arragonite. 

6 

Alumine  sulfatée  alkaline. 

>7 

Arsenic  natif. 

56 

Amianthoïde. 

3i 

Arsenic  oxydé. 

56 

Ammoniaque  muriâtée. 

'7 

Arsenic  sulfuré. 

57 

Ammoniaque  sulfata* 

17 

:  —  —  jaune. 

57 

Amphibole. 

^7 

—  —  rouge. 

57 

Amphigène*            ' 

:l5 

Asbeste. 

3o 

Analcime. 

^9 

Axinite.    ^ 

26 

Anarase.  V.  Titane. 

Anthophyllite. 

5i 

B. 

Anthracite. 

53 

Antimoine  natif. 

58 

Baryte  carbonatée. 

i3 

Antimoine  oxydé. 

58 

Baryte  sulfatée.               1 1 

et  lA 

Bergmannite; 

Bismuth  natif» 

Bismuth  oxydé. 

Bismuth  sulfuré. 

—  — -^  plumbo-cuprifère. 

Bitume. 

Bolides.  V.  ikérolithes. 

BouTDonite. 


Céréolite. 
Ceriuxn  oxydé. 
•«-  —  silîcifére  noir. 

—  <—  —  rouge. 
Chabasie. 
Chaux  anhydro-sulfatée. 

—  —  —  muriatilere. 

—  —  —  quarzifère. 
Chaux  arseniatée. 
Chaux  boratée  siliceuse. 
Chaux  carbonatée. 

—  ^-  bitumiuifère* 

—  —  ferrifère. 

—  —  ferro-mauganésifêre. 

—  ■—  fétide. 
•^  "^  jnaguésifére. 

—  —  nacrée. 
-*—  —  quarzifère. 

Chaux  ûuatée. 
— ■*  —  aluminifôre. 
Chaux  nitratée. 
Chaux  phosphatée. 
•^  —  siiicilere. 
.  Chaux  sulfatée, 
i —  —  épigène. 
Chrome  oxydé  ? 
Chusite. 
Cobalt  arse&iàté. 


(  582  ) 

3i     Cobah  anemcaL 

56    Cobah  griy. 

56    Cobalt  ox}*dé  noir. 

^    —  sulfuré. 

56    Cdulte. 

53     Cordiérite. 

Corindon. 
3i     —  granuleux. 

•^  harmophane. 

-^  hvaliu. 

Crocalite.  V,  Mésotype, 
o     Cuivre  arseniaté. 
59    Cuivre  carbonate  bleu. 

o vert. 

5^9     ~-  —  bleu  épigèbe. 
^9     Cuivre  dioptase. 
10    Cuivre  gris. 
10     «—  —  arsenifère. 

10  —  —  antimonifére. 

11  —  —  platiniiere. 
1 5'  Cuivre  muriaté. 

I  à  4  Cuivre  natif. 

5  Cuivre  oxydulé. 

5 arsenifère. 

5  Cuivre  phosphaté. 

5  Cuivre  p'.riteux. 

5 hépatique. 

5  Cuivre  sulfaté. 

r 

5     — r  —  terreux. 
8  et  9  '  Cuivre  sulfuré. 
9     —  —  hépatique.  ' 
Cymophane. 


II 
6  et  7 

7 

9 
II 


D. 


Desmiue. 


56 

56 

56 

o 

o 
3i 

kl 
45  «46 

46  et  47 
47 

44 

44 

44 
o 

45 
43 
45 

45 

47 
43 

45 

47 

47 
44  et  45 

45 
a5 


"âq     DiaUage. 
o     Diamant. 
56    Diaspoie. 


33 


(585  ) 


Dîchroïte.  V.  0»diérite. 
Dîoptase^  V»  Cuivre. 
Pipyre. 
Disthène. 

>  £meratide. 
l^idote. 

-^  loangaiifsifère. 
Etain  oxydé. 
Etain  sulfuré. 
Euclase. 

F. 

Feldspath  ou  Qrthose. 

—  apyre. 

—  bleu. 

—  décomposé. 

—  tenace. 
Fer  arseniaté/ 
Fer  arsenical. 
Ferchromaté. 
Fer  natif. 

—  — -  météorique. 
.—  —  volcanique. 
Fer  oligiste. 

Fer  oxydé.  5i', 

—  —  carbonate. 

—  —  épigène. 


3o 
3o 


a8 
54 


' —  —  résinite. 
Fer  oxydulé. 

—  —  titanifère. 
Fer  phosphaté. 
Fer  sulfaté. 
Fer  sulfuré. 

—  — ^  argentifère. 
-^  —  arsenifire. 


5t6 
3i 
Si 
26 
26 
55 
5o 
63 

47 

,   47 
o- 
49  et  5o 
$2,  et  53 

52  et  53 

52 

o 
48 
48 
53 
53 
5oet  5i 
o 
ôi 


F«r  sulfuré  auri&re. 
—  —  blanc. 
-^  —  épigène. 
—•  —  ferrifère. 
mJ.  —  titanifère. 
Fibrolite.  F^»  Bournonite* 
Fossile  vert. 
Frçisleben. 

I    G.      .  _ 

Gabbronite. 

Gadolinite» 

Glaubérite. 

Graphite. 

Grammatite.  p^.  Amphibie* 

Grenat. 

— '  ferrifère. 

—  manganésifère* 

—  résinite. 

H. 

Harmotome. 

Haiiyne. 

Houille. 

Hydrolite. 

Hvpersthène. 


5o 
5r 
5c 
S* 
48 

o 

Ù 


o 

»7 

33 


24 

25 

o 

*4 


29 

3i 
34 

28 


Idocrase.  ^5 

lénite.  27  et  38 

Instrumens  du  Minéralogiste.  3a 
lolithe.  «/^.  Cordiérite. 

« 

Iridium  natif.  o 


/ 


(  584  ) 


J. 


'  Jade« 

Si 

—  néphrétique. 

Zi 

-—  ascien. 

3i 

Jayet. 

.    34 

K. 

• 

Kannelstein. 

5i 

Kollynte. 
Keflekilithe. 

0 
0 

L.  . 


Man  ganise  sulfure.  58 
Manganèse  oxydé  carbonate.  58 

Meïonite.  25 

Melilite.  3r 

Mellite.  34 

Marbres  de  divers  pajs*  89  à  94 

Mercure  argental.  38 

Mercure  muriaté.  Sg 

Mercure  natif.  •  38 
Mercure  oxydé  bîtnminifère.  3^ 

.  Me. curé  sulfuré  38  et  39 

—  —  ferrifère.  o 

Mesotype.  29 

,  — altérée*  o 

Mica.  So 


Latialitke.  /^.  Haûyne. 

Mica  relie,  y.  Paranthine. 

Laiulithe. 

*9 

Modèles  de  Cristaux.       I  à  VU 

Lasulite  de  Wemer. 

3i 

Molybdène  sulfuré.                   58 

Lanmoziite. 

^9 

Mussite.  /^.  Pyroxêne. 

Lépidolithe. 

3i 

'                                                                            .                        • 

Leuttrite. 

0 

N. 

Lherzolite. 

0 

■ 

Limbilitc                ^ 

3o 

Natrolite.  5i 
Néphéline.                               29 

M. 

Nickel  arsenical.  43 
argentifère.                      0 

Macle. 

5o 

Nickel  oxydé.                             4^ 

Madréportte.  (Chaux  carb.) 

4 

Nickel  natif.                             4^ 

Magnésie  boratée. 

14 

\ 

-*  —  calcarifère. 

14 

0. 

Magnésie  carbonatée. 

0 

—  —  silicif&re. 

'4 

Or  natif.                         35  et  36 

Magnésie  pure  ou  hydratée. 

0 

—  —  argentifère.                     36 

Magnésie  sulfatée. 

U 

—  —  palladifère.                       • 

coballil'ére. 

0 

' 

—  -^  ferrifère. 

0 

P. 

Malacolithe.  /^.  Pyroxêne. 

1 

Manganèse  oxydéi           ôj  et  58 

Palladiumjiatifi           "              0 

Manganèse  phosphaté. 

58 

Paranthine.                     28  et  29 

(  585  ) 

» 

BeridoL 

3o     Qtiarz-hyalin. 

18  et  19 

-^  altéré. 

5o    Quarz-jaspe. 

21 

l^etalite. 

0     Quarz-nectique.  ' 

/ 

ao 

Pierres  tombées  du  ciel. 

47     Quarz  pseudomorphique.         ai 

Pierre  grasse. 

3i     Quarz-résinite. 

at 

' 

Pinite. 

3o^ 

» 

PlatinQ  natif. 

35                          R. 

Pbonaste.  V»  Spinelk. 

( 

^ 

Flomb  arsénié. 

40    Rhabdolithe.  V,  Paranthlne. 

Plomb  carbonate. 

4^     Roches. 

61  à  83 

' cuprifère» 

0     Roches    de  Vile  de 

Corse 

—  —  noir. 

41         données  par  S.  M»  l'EjA^R" 

Plomb  cfaromatév 

40           R£Ua  BT  B.6U 

95à99 

Homb  chromé. 

4P 

Plomb  moljbdaté. 

4a       *                    S. 

Plomb  natif  volcanique. 

40 

• 

Plomb  phosphaté. 

43    Saphir  d*eau. 

St 

•-^  —  arsenifère. 

4a    Sahlite.  p^,  Pyroxène. 

Plomb  oxydé  rouge. 

40     Sarcolithe. 

«» 

plomb  sulfaté. 

43    Scapolite.  F",  Paranthinè. 

Plomb  sulfnr^. 

40     Schéelin  calcaire. 

59 

—  —  antimonifère. 

40    Schéelin  ferruginé. 

h 

—  —  argentifère. 

40    Scorza. 

p 

—  —  épigène. 

4a    Semeline. 

• 

j^ 

—  —  antira.  et  argentifère      40    Sidéroclepte. 

©       ' 

jt. 

Potasse  nitratée. 

i5    Silice  fluatée  alumineuie.         iS 

\ 

Pk^hnite. 

39    Sodalite. 

5i 

Pseudo-uéphéline  ou  Psendo*          Soude  boratée. 

16 

Sommité. 

3i     Soude  carbonate». 

16 

Produits  des  volcans.' 

76  et  77     Soude  muriatée. 

i6  et  16 

Pycnite.  V,  Topaze. 

Soude  sulfatée. 

j5 

Pyrophysalithe.  V,  Topaze.             Soufre  natif. 

.35 

• 

Pyroxène. 

aj    Spath  en  tables. 

3i 

/ 

Spinellàne. 

'  3i 

Q. 

Spinelte. 

aZ  et  24 

V 

Spinelle  zincifèipe. 

3( 

Quarz. 

18  à  aa     Spinelline. 

Q 

Quarz-agathe. 

ao  et  Al     Spinthère. 

0 

—  —  calcifère. 

0     Staurotide. 

1 

s8 

•—  —  6aeholong 

ai  'Stilbite. 

09 

^ 

(  586  ) 

^ 

Su-ontîane  carbonatie. 

14 

Triklasit. 

« 

Strontiane  sulfatée. 

i3  et  14 

Tripbane. 

s6 

•—  ^-.  calcarifere. 

'4 

Tourmaline. 

27 

Structure  dei  Cristaux, 

I 

—  apyre. 

« 

*7 

Substances  acidifôret. 

1  à  17 

— -  combustibles. 

33  et  34 

U.    ' 

—  métalliques. 

35  à  59 

—  peu  connues. 

3i 

Urane  oxydé. 

5S 

—  terreuses. 

fjkSo 

Uiane  ozjdulé. 

5S 

Saccin. 

34 

V 

Succinito.  /^.  Grenat. 

V. 

f^-ases  et  taures  ooje^s 
d'omemenu 

^k%% 

Talc. 

5o 

Talc  glapbique. 

3i 

w 

Talc  granuleux. 

5i 

- 

, 

Talc  pseudomorphique. 

3o 

W^vellite  ou  HydraingiHt». 

0 

Tantale  oxydé. 

Wernérite. 

ft8 

fenro-mai^a&éitfeie. 

59 

1 

yttrifere. 

59 

Y.      ' 

Tellure  natif. 

, 

, 

—  —  auro-argentifere. 

«9 

IPénite.  y.  lénîte. 

•; auro-ferrifere. 

«9 

auro-plumbifese» 

«9 

Z. 

Titane  anatase. 

«9 

Titane  oxydé. 

«9 

2kic  carbonate. 

£« 

cbromifere» 

0 

——  —  pseàdomoiplîiijac 

• 

Si       ^ 

—  —  fenrifere. 

69 

Zitic  oxyde. 

Ô4 

«55     ' 

Titane  siliceo-caleaire* 

«9 

ZinCMtHaté. 

55 

'Tppaze. 

>5 

Zinc  sulfuré. 

55 

Topazolithe.  K.  Grenat. 

1 

ZirçoiK  . 

ss 

FIN  DES  TABLES  ET  DE  L'OUVIUGE. 


(.  587  ) 


■»«iiMi 


FAUTES  A  CORRIGER  DANS  LA  SECONDE  PARTIE. 

Page  5,  ligne  5;   Bewlt,  lisezSjiG^, 

*"    7,    —  i5;   au-dessus  , //££rz  au-déissom. 

-—   14  »    —16;   une  couche  ,   lisez  un^  veine. 

—  40,  —  27  ;  Cap  de  Gates  ,   lisez  Cer'ricos  Negros. 

—  45  »  ""■  ï^  »  Plomb  arséniés ,  lisez  Pjomb  arsénié. 

—  ^^   —  16;   veine,  lisez  petite  couche. 

—  91  ,  —  17  ,  après  troisièmb  genrb,  ajoutez  AMMONIAQUE. 

—  93,  —  i3;  tremiSf  lisez  trémies. 

— 7  i35,  —  12  ;    la  basalte  ,  lisez  le  basalte.  ^ 

•"^  id,  ,  — ai;   attirant,  /wez  attirable. 

—  1 56  ,  —  1 5  ;  Jéprizic  ,  lisez  Aphrizic» 

—  160 ,  — -  17  ■;   56  et  57 ,  lisez  SQ  et  77. 

—  161  ,  —  ai  ;  blanc-joyeux,  lisez  blanc-soyeux, 
•*"  *79  »  *~"  ï  9  »   Smaragdite ,  lisez  SmaragdiC» 

—  l83  ,  —  i3  ;  île  d*Arran ,  lisez  ile  de  Staffa. 

—  195,  —  25  ;    Crysolitk  ,  lisez  Chrysolith^ 

—  a35,  —  6  ;  p.  339  ,  lisez  p.  174» 

—  a54  9  —  1,3  ;  Gabidu  ,  lisez  Gabian. 

—  a65  ,  —  25;  Globkolde,  lisez  Grobkokle» 

—  275  ,  —  27  ;  Iridium ,   lisez  Palladium. 

—  3 19 ,  —  '^9  ;   Dunkleis ,  lisez  Dunkler. 

—  346,  —  3o  ;   Eisenpechf-rz  ,  rayez  ce  mot. 

•—  357  ,  —  6  ;  hectogrammes  ,'  lisez  décagrammes. 

—  364»  —  26;  1617  ,  lisez  1627. 

—  400  ,  —  1  ;  Swampi ,  lisez  Swampy. 

—  4*^1  —  35  ;  croûte  même ,  lisez  croîite  mince^ 

—  444  »  —  1 8  >  Gemeiner ,  lisez  Gemeine, 

—  5o5  ,  —  27  ;  une  grande  partie  d'entre  elles  ,  il  est  yrai,   lisez 

plusieurs  d'entre  elles. 
-«—  55i  ,  2*"  colonne  ,  lig.  4^  9  -"  de  cuivre  rouge  ,  lisez  —  de  cuivre 

rouge  ,  34  (  > 
— *  552  j  I**  colonne,  lig.  5;  206,  52.  lisez  aoS^  526. 
•—  553  ,  2*  colonne  ,  lig.  11  ;  Desmine  21  ,  lisez  Desmine  2t4* 

—  55i,  i'*  colonne,  lig.  24;  —^  oxydé  429  ,  lisez  —  oxydé  4 '9* 
^--  id.  a*  colonne,  lig<  14;  —  vert.    i5 ,  179 ,  lisez  i5i ,  179.