M XM
^ ^ A
Theophile de Viau.
Theophile de Viau.
Sein Leben und seine Werke.
(1591—1626.)
Litterarische Studie.
Von
Dr. Käthe Schirmacher.
^
Leipzig, Paris,
16, Salomonstrafse, 16, 59, Rue Bonaparte, 59.
Verlag von H. "Weiter.
1897.
Druck des I. Teils von G-eorge 'Westermann in Braunschwclg.
Druck des II. Teils von A. Ilopfer in Burg b. M.
Meinen Eltern
Riehard und Clara Sehirmaeher.
Eiiileitiiiig 1111(1 Bibliogra])liie.
Tbi'opliile de Viau war seiner Zeit ein lioehberühmter Manu
in Frankreich. Den Zeitgenossen ist er 'Theophile' schlecht-
weg, *Le pofete Th^ophile', 'Le Sienr Theophile', der 'Theophile'
[lar excellence, und sämtliche Ausgaben seiner Werke tragen
einfach den Titel Les (Euvres du Sieur Th^ojyhile, ohne
weiteren Zusatz des adligen Familiennamens. Das zeigt uns in
dem dichtenden Junker eine breite, selbstbewufste Persönlichkeit,
eine Individualität.
Dieser Individualität verdankt er seinen Ruhm; diese Indi-
viduahtät stand Anfang des 17. Jahrhunderts im Vordertreifen
der EntAvickelung, im Handgemenge der öflPentlichen Meinung;
sie war es, die, leideuschafthch bewundert und schrankenlos ge-
luilst, des Mannes Schicksal wurde, imd die heute — man darf
es ohne Übertreibung sagen — in weiteren Kreisen absolut ver-
gessen ist. Ob mit Recht oder Um'echt, das soU — neben dem
1)iographischen, psychologisch-litterarhistorischen und philologischen
Studium des Dichters Theophile de Viau — Gegenstand der nach-
folgenden Untersuchungen sein.
Meiner Arbeit liegt die Ausgabe der (Euvres de Theophile
zu Grunde, die 1856 von M. Alleaume, archiviste pal^ographe,
in der Bihliotheque Elzevirienne (Paris, Jannet) in zwei Bänden
erschienen ist. Sie enthält aufser den CEiivres selbst noch eine
eingehende Biographie nebst nicht ganz vollständigen, bibliogra-
phischen Angaben. Obgleich die Biographie in Hinsicht des
litterarischen und psychologischen Verständnisses viel zu wünschen
lälst und die ganze Darstellung überhaupt der Übersichthchkeit
entbehrt, so ist sie mir doch als Vorarbeit und vor allem durch
den (allerdings oft unbestimmten) Hinweis auf handschriftliches
VIII . Theophile de Viaii.
Material uud zu konsultierende Schriften der Zeit vou~ grol'sem
Nutzen gewesen.
Citate aus Tlieopliile oder Anführungen AUeaunies beziehen
sich stets auf obige Ausgabe, auch wenn dies nicht ausdrücklich
erwähnt ist.
Die hauptsächlich von mu* benutzten Werke sind:
1. Andrieu, Jules, Theophile de Viau, ctude biobibliographiquc. Agen 1887.
'2. Backer-Carayon, Bibliographie historique de la Conqmgiiie de Jesus.
Paris 1864.
3. Baillet, Jugements des Spavants. Paris 1732.
-4. Balzac, Louis Guez, Lettres. Ausgabe von 1624.
5. Bayle, Pierre, Dictionnaire historique et critique. Amsterdam et
Leide 1730.
6. Bazin, Etudes litteraires et biographiques. Paris 1814.
7. Broschürenlitteratur über Theophile de Viau. Vgl. Calalogue
de l'histoire de France Bd. X, S. 316. 317 (Bibliotheqiie Nationale).
8. Brunhofer, Giordano Brunos AVeltanschauung und Verhängnis.
Leipzig 1882.
9. Brunot, F., La Doctrine de Malherbe, d' apres son Gommentaire sur
Desportes. Tliese. Paris 1891.
10. Bttlletin historique et litteraire de la Societe du Protestantisme en
France. Paris 1892.
11. Chasles, Philarfete, Revue des Deux Mondes. 1. August 1839.
12. Courval Sonnet, (Euvres de. Edition Blanchemaiu. Paris 1876.
13. Chorier, Nicolas, De Petri Boessatii Vita. Grenoble 1680.
14. Dannheifser, E., Studien zu Jean de Mairets Leben und Werken.
Dissertation. Ludwigshafen 1888.
15. De Lannel, Jean, Roman Satyrique. Paris 1624.
16. Du Gros, Simon, Metnoires de Henri, dernier Duc de Montmorency.
Paris 1665.
17. Faugfere-Dubourg, Theojjhile de Viau. Revue d' Aquitaine. Bd. III
u. IV. Condom 1859.
18. Fournel, Victor, La litterattire iiulependante au l?"" siccle. Paris 1859.
19. Garasse, Franjois, La Doctrine Curieuse. Paris 1623.
, Apologie. Paris 1624.
, Memoires. Edition Nisard. Paris 1860.
20. Gautier, Th^ophile, Les Orotesques. Paris, Charpentier, o. J.
21. Gröbedinkel, Der Versbau bei Philippe Desportes und Fran§ois de
Malherbe. Dissertation. Alteuburg 1880.
22. Hart, G., Ursprung und Verbreitung der Pyramus- und Thisbe-Sage.
Dissertation. Passau 1889.
, Die Pyramus- und Thisbe - Sage in Holland, England, Italien
und Spanien. Passau 1891.
23. Johannesson, F., Die Bestrebungen Malherbes auf dem Gebiete
der poetischen Technik in Frankreich. Dissertation. Halle 1881.
'riu'(ii»hiU' du Viaii. IX
2-1. Leroux de Liucy, Notice sur le Plan de Paris de flombouat. Paris
1858.
25. L' Her mite, Tristuu, Lc Paijc Disyracie. Paris 1013. — Lcllres
Meslees. Paris 1(JI2.
20. Livet, Charles, Prccieux et Prceieuscs. Paris 185!).
27. Martin, Heuri, Histoire de France. Paris 1855—1800.
28. Menage, G., Menacjimia. Paris 1715. — l' Anti-Baillvt. l'aris 10!J<i.
29. Mol6, Mathieu, Mcmoires, edition Champolliou-Figeac.
80. Mcrcure francois, Bd. V. IX. XI. XII.
31. Mor^ri, Dictionnaire historique et critique. Paris 1750.
32. Muyard de Vouglans, Les Lois Criminelles de France. Paris 1780.
3:^. Niceron, Mcmoires. Paris 1736.
3-1. Paris ridicide et hurlesqiie. Paris, Garnier, 1878.
35. Parfait, les Fr^res, Histoire du theätre francois. Paris 1715.
36. Parnasse, le, Satyrique. Ohne Ort 1668, Neudruck: Gand, Paris, 1861.
37. Prat, J. M., Recherekes historiqiies et critiques siir la Compaynie de
Jesus en France, dti temps du Pere Colon. Lyon 1876.
38. Pelisson et d'Olivet, Histoire de V Academ ie franpoise. Paris 1 71 3.
30. Rapin, Eene, La Giierre des Äuteurs. Paris 1671.
10. Richelet, Dictionnaire de la lanyue fran^ise, aneienne et moderne.
Genhve 1680.
11. Riccoboui, Histoire du theätre itali&n. Paris 1728 — 1731.
42. Rigal, E., Alexandre Hardy. These. Paris 1880.
43. Roederer, Frayments de divers mcmoires pour servir ä l' histoire de
la societe polie en France. Paris 1834.
44. Roy, 'E.,. Charles Sorel. These. Paris 1891.
45. Serret, Jules, Etiides bioyraphiques sur Theophile de Viau. Ageu 1864.
46. Soleinne, Catalogne de la bibliotheque dramatique de M. de Soleinne....
47. Sorel, Charles, Francion. Amsterdam 16-47.
— — , Bibliotheque fran^oise. Paris 1667.
48. Tallemant des Reaux, Historiettes, editiou Monmerquö et Paris.
Paris 1854.
40. Titon du Tillet, Le Parnasse Francois. Paris 1732.
50. AVindelband, Geschichte der neueren Philosophie. Leipzig 1880.
Das von mir benutzte handschriftliche Material befindet sich
in Paris:
I. Bibliotheque Nationale. Departement des Mamiscrits.
1. Collection Colbert {Les 500 de Colbert):
Bd. II, S. 65 Lettre de Theophile ä Mathieu Mole.
Bd. II, S. 67 Lettre de Theophile au Roi.
Bd. II, S. 68 Lettre de Motitmorency ä Mathieu Mole.
Bd. II, S. 60 ff. Prqjet d'interrogatoire de Mathieu Mole.
Bd. IV, S. 15 Lettre du ehanceiier Brulart ä Mathieu Mole.
X - Thöophile de Viau.
2. Collection Dupuy:
Bd. 93, S. 62 L' Arrest du 1 septembre 1625. U Arrest du 10 sep-
tembre 1625.
Bd. 685, S. 29 Lettre de Mathieu Mole ä J. Dupuy.
3. Le Memoire Mahelot: Fonds fran^ais 24. 330.
II. Arsenal. Departement des Manuserits.
1. Le Veni-Mecum ou le Breviaire Seeulier du Sieur Basset
(6809, S. 414 und 415), enthält das Gedicht La Fraye^ir de la mort
(vgl. AUeaume I, 211) unter dem Titel Sur un komme condamne a mort.
2. Recueil de phisieurs Pieces tres Plaisantes du Sieur
Theophile avee d'autres Pieces de differents Auteurs, nieslees de 2ilu-
sieurs Chansons ä la Mode (3127. 122 B. F.).
.3. Recueil de Tralage (Bd. I, 6541, S. 641 revers), enthält das Ge-
dicht Sur le Sacrement.
III. Archives Nationales.
Actes du proccs de Theophile de Viau. Section Judieiaire. X- B. 1184. 1185.
Von Ausgal)eu der (Euvres de l'/ieophile uud der iliu betref-
fenden, alten Schriften sind vorhanden:
I. Bibliotheqtie Nationale.
1. Vers 'presentex au Roi, sur l'exil de Theophile
Ohne Ort 1620. \ Enthalten beide die
2. Le Bannissement de Theophile, prcsente au Roi. \ '^J 'l
Ohne Ort 1620. 1 ^' ^"^"'''"'^ ' • "
3. Le Remontrance ä Theophile. Ohne Ort 1620.
4. Eloge du Duc de Luynes, avee l'advis au Roi par Theophile, ensemble
les repliques. Ohne Ort 1620.
5. Les (Euvres du Sieur Theophile. A Paris, chez Jacques Quesnel, 1621.
6. Les CEuvres du Sieur Theophile, ßevues, corrigees et augmentees. 3""^ ed.
A Paris, chez Pierre Billaine, 1623.
7. La Prise de Theophile. Ohne Ort 1623. \
8. Theophilus in Carcere. 1624. I ^^j^ j^ ^^^ Eeserve.
9. Requeste de Theophile au Roi. 1624. j
10. Les Adventures de Theophile au Roi. 1624. j
11. Nouveau recueil de diverses poesies die Sieur Theophile. La phqmrt
faites durant son exil. Avee la Plainte ä un sien ami pendant so»
absence. A Rouen, chez Claude le Vilain, 1624.
1 2. Recueil de toutes les pieces, faites par Theophile depttis sa prise Jusques
ä present. A Paris 1625.
13. Les CEuvres du Sieur Theophile, ßevues, corrigees et augmentees,
jouxte la copie imprimöe a Paris par P. Billaine et J. Quesuel. 1626.
Th^ophile de Viau. XI
1 1. Lcs CEuvres du Sieur Theophile, divüces en 3 partien. A Lyon, par
J. Michon, 1630.
15. Kouvellcs CEuvres de feu M' Theophile, composees d'excellentes Icitres
fm)ifoises et latines, mises en ordre et corrigees par M'' Mairet.
A Paris, chez A. Somraaville, 1G41.
16. Pijrame et Tldshi-, tragcdie. Ohne Ort und Jahr.
17. La Tragcdie de Pasiphac, par le Sieur Theophile. A Troyes, N. Oudot,
1631.
II. Arsenal.
18. Les CEuvres du Sieur Theophile. A Paris, P. Billaine, 1621.
19. Becueil de toutes les pieces, faitcs par Theophile depuis sa prise jusques
ä present. Ensemble 2)hisieurs atdres pieces, faites par ses amis ä sa
faveur et non encore vues. Ohne Ort und Namen des Heraus-
gebers, 1624.
20. Reeueil de toutes les pieces de Theophile, commenpant ä V Arrest de la
Cour et gmeralement tout ce qui s'est fait poiir et contre lui depuis
sa prison jusques ä present. A Paris 1621.
21. Reeueil de toutes les jneces, faites par Theophile depuis sa prise jusqties
ä present. A Paris 1625.
22. Les CEuvres de Theophile, divisees en 3 piarties. A Paris, J. de la
Mare, 1631.
23. Die gleichen von 1632.
24. Eine Ausgabe ohne Titel.
25. Eine Ausgabe der Briefe von 1641.
26. Les CEuvres du Sieur Theophile. A Ronen, A. Ferrand, 1648.
27. Les CEuvres de Theophile. A Paris, chez la Veuve Edme Pernigne, 1656.
28. Les CEuvres de Theophile. A Paris, Sommaville, 1661.
29. Les CEhivres de Theophile. A Lyon, A. Cellier, 1668.
30. Les Amours tragiques de Pyrame et Thishe, mis en vers fran^s par
le Sieur Theophile. A Paris, Jean Martin, 1626.
31. La tragedie de Pasiphae, par le Sieur Theophile. A Paris, Gl. Hulpeau,
1627.
Vom Parnasse Satyrique existieren in Paris folgende Aus-
gaben :
I. Bibliotheque Nationale.
1 . Le Parnasse des poetes satyriques ou dernier reeueil des vers \
gaillards et piquans de nostre temps. Par le Sieur Thcophile.
Ohne Ort und Namen des Herausgebers, 1625. ( In der
2. Le Parnasse Satyrique du Sieur Theophile. A Conas, l'an ( Reserve.
mil six Cent trop tost. j
3. Le Parnasse Satyrique du Sieur Theophile. 1660. j
4. Der Neudruck von 1861.
IL Arsenal.
Le Parnasse Satyrique du Sieur Theophile. Ohne Ort, 1668.
XII Th^ophile de Viau.
Übersicht der Broschürenlitteratur {Bibliotkeqtte Nationale).
1. La Eemo9itrance ä Theophile. 1620. \
2. Le Bannissement de Theophile. 1620. > In einem Bande.
3. Vers presentes an Roi sur l'exil de TheophUe. 1620. )
4. Le Theophile reforme. 1623.
.5. Lettre consolatoire ä TMophile. 1623. / t • ü i
^ . . \ ^^ einem Bande.
6. Plainte de Theophzle a un sten amt. 1623. )
7. Response de Tircis ä la plainte de TheophUe. 1623.
8. Lettre de Dämon, envoyee ä Tircis et ä Theophile. 1623.
9. Ätteinfe contre les impertifietices de Theophile. 1623.
10. Response au Sieur Eydaspe. 1624.
11. L'Apparition d'un fantosme ä Theophile. 1624.
12. Theophilus in Carcere. 1624.
13. La Pinitence de Theophile. 1624.
14. Requeste de Theophile au Roi. 1624. |
15. Trcs liumble requeste de Theophile ä Monseigneur le premier > „ ,
President. )
16. Lettre de Theophile ä son frere. 1624. ) t
-■r, 7-. - 7 m; - 7-7 -^ 7 j -,nc. ( ^^ emem
17. Prtere de Theopkilc aux poetes du temps. 1624. > „ ,
18. Les soupirs d' Alexis sur la retenue de son ami Tlieophile. 1624.)
19. Les larmes de TJieophile, prisonnier. 1624. i
20. Reynerciement de Theophile ä Corydon. 1624. | In einem Baude.
21. La Maison de Silvie. 1624. )
22. Apologie au Roy. 1625.
23. Requeste de Theophile au Roy. 1625.
24. Vers de Theophile, presentes au Roy. 1625.
25. Le Factum de Theophile. 1625.
26. Consolation sur la resolution de la mort de Thcop>hile.
27. Elegie sur l'arrest de Theophile. 1625.
28. Le miroir de la Cour. 1625.
29. Le theätre de la fortune des beaux-esprits. 1625.
30. Le triomphe de Minerve. 1628.
31. La honteuse fuite des emiemis de Theophile. 1625.
32. Theophile au Roi sur son exil. 1626.
33. Le testament de Theophile. 1626.
.34. La derniere lettre de Theophile ä son ami Da?)ion. 1626.
35. Recit de la mort et pompe funebre, observee aux obseques de Theophile. 1626.
36. L'Oraison funebre de Theophile avec la defense des Jesuites. 1626.
37. Discours remarquable de la vie et mort de Theophile. 1626.
38. La Metcinpsycliose de Theophile. 1626.
39. La Descente de TheophUe aux enferß, par Polydor.
40. La P' Lettre que Theophile a envoyee de l'autremonde ä son ami. 1626.
41. La Rencontre de Theophile et du Pere Colon. 1626.
42. L'Ombre de Tlieophile apparue au Pere Garasse.
I. Teil: Biographie.
L Kapitel. (1591 bis 1610.)
1 MC Familie derer von Viau besteht heute noch in Südfrank-
reieh; bis zur Revolution führte sie den Namen: 'Viau de Belle-
garde', 'Bcllogarde de Viau'; seitdem nennt sie sich einfach
'de Bellegarde'. Von Hause aus war es eine südfrauzösische
Hugenotteufamilie, die zu dem Königshause von Navarra in dienst-
lichem Verhältnis stand, was für die kriegerische und geistige
Tüchtigkeit des Geschlechts sprechen dürfte. Nähere Auskunft
über die Seinen giebt uns in erster Linie Theophile de Viau
>elbst; sein Grolsvater war demnach Sekretär der Königin von
Navarra, sein Onkel unter Heinrich IV. Statthalter in Tournon
(Ardt'che). Sein Vater, Janus de Viau, war ein humanistisch
gebildeter Sachwalter in Bordeaux, der im Anfang seiner Lauf-
bahn bereits durch einen tninultns bellicus (augenscheinlich eine
antihugenottische Bewegung) aus Bordeaux vertrieben wurde und
sich in Boussferes de Maz^res ' (einer damals stark hugenottischen
Gegend) niederliels, wo er in ländlicher Mulse seine Familie auf-
zieht und seine Tage friedlich i)eschlielst. Vater wie Onkel
erwarben sich — der eine durch seine Gelehrsamkeit, der andere
dnn-h seine Kriegsthaten — Kuhm. -
In welchem Jahre Janus de Viau sich in Bousseres de
' Dept. Lot-et-Garonne, zwischen Aiguillon und Port Ste. Marie, etwa
vier Kilometer von letzterem entfernt; Bousseres de Mazeres liegt an der
Garonne selbst.
■^ Vgl. Edition Alleaume II, S. 261.
I
2 Theophile de Viau.
Mazferes niederliefs, ob er dort einen Landsitz früher schon besafs
oder ihn erst jetzt erwarb, sagt Theophile uns nicht. Wie dem
auch sei, seit Ende des 16. Jahrhunderts ist Schlofs Bousseres ^
mit den dazu gehörigen Läudereien Stammsitz und Erbe der
Familie Viau. Über seine Mutter giebt Th^ophile keine Nachricht;
es besteht aber in der Familie die Tradition, sie habe dem Ge-
schlechte der Montpezat augehört.- Füuf Kinder wuchsen um
Janas de Viau auf: Paul de Viau, der älteste Sohn; Daniel, mit
dem Zunamen de Bellegarde, der Zweitälteste; Suzanne de Viau,
die älteste, später mit dem Sieur Duffort-^ (oder du Fort) ver-
heiratete Tochter; als vierter Th^ophile; als fünfte Marie de
Viau, des Dichters Lieblingsschwester, später mit dem Sieur de
Roget verheiratet. Von ihrem Sohn, Odet Boucher, Sieur de
Roget, stammt die heutige Linie Bellegarde de Viau ab.* Die
weiteren Schicksale der Familie sind ein treues Abbild der Schick-
sale Frankreichs. Mit der Aufhebung des Edikts von Nantes
verliel'sen die unentwegt zum Protestantismus stehenden Nach-
kommen IVIariens de Viau den Süden und flüchteten sich nach
Irland. Ein zehnjähriger Knabe, Paul de Bellegarde de Viau,
blieb zurück, wurde katholisch erzogen, später Parlameutsadvokat
in Bordeaux und erhielt den vom königlichen Fiskus eingezogenen
Familienbesitz zurück. Von dem alten Hause ist kaum noch
etwas übrig geblieben, und, was weit bedauerlicher, eine Anzahl
Familienpapiere sind mit zu Grunde gegangen, so daCs die heuti-
gen Nachkommen aul'ser einem Stammbaum, eiuigen Urkunden
und Prozel'sakteu, in denen Glieder der Familie figurieren, aus
jeuer Zeit weiter nichts besitzen als einen Brief Thöophiles an
' Un petit chasteau neunt es wenigstens ein Freund Theophiles in
einer dem Dichter gewidmeten Ode, die sich in den CEurres de Theophile
von 1G24 als letztes der Lobgedichte findet. Heute ist Bousseres ein
modernes Landhaus.
- Faug('re Dubourg: TA. de Viau. Sa Vie et son Üuivre. Revue
d'Aquitaine Bd. III, S. 503. Übrigens spricht Th^;ophilc in einem wahr-
scheinlich von ltJ20 zu datierenden Brief von einer StiefnuUter,. nnverca,
vgl. II, 435.
^ Jules Serret : Ktiules bioyrapldqiies sur Tk. de Viau, Agen 1804, S. G.
'' Jules Andrieu: Th. de Viau. Etiide bibliographique, Agen 1887,
S. 8. 9.
Theopliile de Viaii. :?
seine Scliwcster (Marie) und eine vini iliin au ireiru von Fjiau-
eour ireiielitete Ode. ' Die Arehive vou Aij^uillon uu<l ('Irrac
euthalteu, wie ieli durch die Sekretäre der dortigen >rairien er-
taluru liahe, weitere Dokumente über den Dieiiter und sciiK!
Familie nicht.
Der iieutige Vertreter des ahen Geschleehtes ist M. Paul
de Bellegarde, früher als Advokat in Nt^rac, heute in Areaehon
ansässig, ohne dals jedoch die Familie deshalb den Stammsitz
aufgegeben hätte. Ich verdanke M. de Bellegardes freundlicher
BereitMilligkeit mehrere der vorstehenden Angaben.
Somit wäre der alte Familiensitz bestimmt: er ist heute noch
Bousseres de Mazt-res (der Zusatz 'de Mazöres' bedeutet, da(s
das Schlol's und die darum liegende Ortschaft zum Kirchsprengel
von Mazcres gehören), und liegt etwa vier Kilometer von Port
Ste. Marie entfernt, auf dem recliten Garonneufer. Eine Karte
des Herzogtums Aiguillou bezeichnet den Punkt geradezu als
'la Maison de Th^ophile'.- Nichts wäre nun natürlicher, als den
Geburtsort Thcophiles de Viau hier zu suchen, was von den
neueren Bi()grai)hen des Dichters denn auch geschehen ist. Wo-
gegen die etwas älteren meist noch Bousseres de Ste. Radegonde
als des Dichters Geburtsort angeben, ^ ein Irrtum, den sie aus
alten, ja sogar zeitgenössischen Quellen übernommen haben, der
aber als ein Irrtum beiseite zu legen ist: Bousseres de Ste.
Radeironde, etwa drei Kilometer von Clt^rac und etwa zwölf Kilo-
meter von Port Ste. Marie entfernt, liegt in einer grofsen Ebene
am Lot, was in jedem Punkt der Beschreibung widerspricht, die
Thcophile selbst von seinem Vaterhause giebt. '*
Von seinem Vat'erhause, nicht aber von seinem Geburts-
hause. Seiner eigenen Aussage gemäfs ist er nämlich in Clairac
(Lot-et-Garonne) geboren.
Clairac poiir une fois que vous m'avez faict naistrc,
Ilelas, eombicn de fois mc faites-ious jnoiirir! II, 8. öt.
' Beide sowohl wie der Stiimmbauiii in der Arbeit vou Andrieu ver-
öffentlicht.
- Jules Audrien, a. a. O. !^. lU.
•^ Tiieopliile Gautier: Les Orotesqices, S. GG. Nic<'ron: Memoires,
Bd. 30, S. 4G.
^ II, 2G1.
4 Th^ophile de Viau.
Diese poetische Angabe wird durch die Pro^efsakten des
Dichters bestätigt. Demnach ist Clairac als Theophiles Geburtsort,
Boussferes de Mazeres als sein Elternhaus endgültig anzusehen.
Als sein Geburtsjahr wird ^ mit einer bei den Biographen
Th(?ophiles seltenen Übereinstimmung — 1590 angegeben. Dem
widerspricht um- ein einziges, aber gewichtiges Zeugnis, das des
Dichters selbst, der dem Protokoll des Verhörs vom 22, März
1624 zufolge angiebt, 33 Jahre alt zu sein. Er wäre dann erst
1591 geboren. Bei der groi'sen Unzuverlässigkeit dessen, was
uns von Th^ophile überliefert ist, scheint mir das amtliche Pro-
tokoll vor der litterarischen Tradition den Vorzug zu verdienen.
Ist Th^ophile nun auch 1591 in Clairac geboren — und die
kriegerischen Zeitläufte lassen es begreiflich erscheinen, dafs ein
sordicher Familienvater Weib und Kind damals lieber hinter den
sicheren Mauern einer starken Festung wie Clairac wufste, statt
sie in seinem Turm auf dem platten Lande jedem Anfall einer
bewaffneten Bande auszusetzen — , so hat der Dichter seine Kind-
heit und erste Jugendzeit doch in Boussc'ires de Mazeres verlebt.
Er hat seine südfranzösische Heimat sehr geliebt, gerade so wie
sein späterer Freund und Gönner, der Herzog Heim-ich von
Montmorency, seine südfranzösische Statthalterei Pi^zenas liebte.
Das schöne Land mit seinem Sonnenhimmel, seinem Frucht- und
Weinreichtum) seinem äufseren Wohlstand und inneren Behagen
war ihnen beiden ein irdisches Paradies, wo sie jenes eigentüm-
liche Genügen fanden, das eben nur der Süden kennt. In einer
Elegie ' und in einem Gedicht an seinen Bruder Paul- spricht
Th^ophile mit liebevoller Ausführliclikeit von seinem Erbe. Er
nennt es in aller Aufrichtigkeit hu petit lo(jis, — un petit pavillon,
cloiit le vieux bastiment, fut massoxne de briqne et de inauvais
ciment. Aber er schildert den Boden reich, getränkt von den
Wassern der Garonne und vielen kleinen Bächen, die den felsigen
Abhang, an den das Schlölschen sich lehnt, lustig hiuabspringen,
die aber auch durch fette W^iesen fiiefsen und im Sciiatten dicht
herabhängender Weiden dahinmurmeln, die Herden tränken, den
Fischern dienen und dem Landsitze zu einem Schatz der köstlich-
sten Früchte verhelfen: Aprikosen, Feigen, Melonen etc., kurz
» II, 45. 4G. '^ II, 181 ff.
Th(5o|>hiU' de Vinu. 5
der Diditcr schildert BollSS^l•c.s als das vollUdiiiiiifiic Sclilaranen-
laiul.
In solcher Uniuchiiiig sind die ersten Jalirc des Knaben,
auch wenn der Geldreichtuin der Familie kein grofser und ihr Adel
nur ein bescheidener war, gewils heitere und ungebundene ge-
wesen. Um so mehr als Theoj)hile mit einer Schar ziemlich gleich-
alteriger Geschwister aufwuchs, von denen er zwei, seineu ältesten
Bruder Paul und seine jiuigste Schwester Marie, besonders liebte.
Vielleicht weil sie beide, gleich ihm, Verse machten;' während
Daniel, der Zweitälteste, den Th(?ophile l'infat'ujahle Bellcijarde
neuut,- sich besonders der Landwirtschaft angenommen zu haben
scheint.
Ein lateinischer Brief Theophiles an seinen Bruder Paul ^
giebt uns auch einen Begriff von der geistigen Atmosphäre des
Hauses: bei aller herzlichen Liebe ein gut Teil Neckerei und
sogar Derbheit. Es war anscheinend ein gesundes, wetterhartes
Geschlecht, das in Bousseres aufwuchs, IVIenschen aus einem Guts
und von starken Leidenschaften.
Es ist augenscheinlich dem Einfluls des Vaters, Jamis de
Viau, zu verdanken, wenn zwei der Söhne in dieser vor allem
auf materielle Entwickelung und materiellen Genufs hinlenken-
den Umgebung noch etwas anderes als adelige Haudegen oder
Krautjunker wurden, nämlich Paul ein hugenottischer Glaubeus-
licld und Thdophile ein Dichter.
Wahrscheinlich begann letzterer seine Studien unter dem
gelehrten, humanistisch gebildeten Vater, von dem Th^ophile
auch den Hang zum Beobachten und zur beschreibenden Philo-
sophie geerbt haben mag: denn es läfst bei dem Vater auf eine
stark kontemplative Veranlagung schliefsen, wenn er sich in der
besten Manneskraft, am Anfang seiner Advokatenlaufbahn, von
der Welt zurückzieht und als Gelehrter, wie Thdophile sich aus-
drückt, innocentissimos c.regit dies. *
Die höhere philosophische Bildung erwarb sich Th^ophile
' II, 435, vgl. Faugere Dubourg, a. a. O. S. 529.
2 II, 185.
^ II, 488 fF. Der Brief ist allerdings sehr viel später, 1022, geschrie-
lieu, doch giebt er, glaube ich, noch ein richtiges Bild.
* II, 261.
6 Theophile de Viau.
jedoch in Saiumir. ' Sauimir hatte damals den Protestanteiiführer
Dnplessis-Mornay zum Stattlialter und war eiue Hocliburg der
französischen Reformation. Im Jahre 1593 hatte Duplessis dort
eine protestantische Schule errichtet, t Acadeinic proledaute, die
bis zur Aufhebung des Edikts von Nantes, also etwa hundert
Jahre lang, eine grofse Zahl studierender Jünglinge aus aller
Herreu Ländern herbeizog und sich, wie einstmals AA^ittenberg,
einen AA^ eltruf erwarb. Die Akademie lag iu der Rue St.-Jean,
neben dem Stadthause von Saumur, wurde von einem Rektor,
dem ein akademischer Beirat zur Seite stand, geleitet und hatte
zehn Klassen. In fünf derselben trieb man Grammatik, Litteratur
und Rhetorik; zwei Studienjahre waren der Philosophie, zwei der
Tlieologie, eins dem Hebräischen gewidmet. Der Versuch, das
Studium des Griechischen einzubürgern, mifslang. -
Dieses protestautische Kollegium nun, welches der weit-
sichtige Duplessis-Mornay zweifelsohne mit der Absicht gegründet
hatte, dem Katholicismus und Jesuitismus in der Jugenderziehung
entgegenzuarbeiten, stand in dauerndem Verkehr mit Schottland,
dem gelobten Land des Protestantismus. Ein Teil seiner Docenteu
Nvar schottischer Herkunft, was den Ausspruch Theophiles de Viau
erklärt fai eu j)Our rige.un . . . de>> docteurs ecossais. '^
Der Ausspruch ist nicht wörtlich zu nehmen, denn es lehrten
an der Akademie in Saumur auch eine Menge französischer
Professoren. Von all seinen Lehrern hat aber gerade der Schotte
Marc Duncan auf Theophile de Viau einen nachhaltigeu und
entscheidenden Einflufs geübt, so dai's der leichter, wenn er seiner
Studienzeit gedachte, sich wohl mit Recht als einen Schüler gerade
dieses rcgent ecossais betrachtete. Dieser Marc Duncan,^ der
1640 gestorben ist, ^var ursprünglich ein schottischer Arzt, der
' A^'gl. das Zeugnis des Pfere Garasse: Dodrine curimsc, S. 7-11 iiud
Alleaiime I, xi.vili.
- Vgl. über die Acadcmie protcstantc und ihre lichrer: Dictiunnairc
iiisiorüjuc, f/eoyrap/nqtie et bioyraphiquc de Mainc-ci- Loire, Bd. lll, S. 'l!32ff.
^ II, 8. 287, Kote 1. — Hierdurch wird Alleaumes Angabe I, Vll, dafs
Theoi^hile im Jesuitenkollegiuni La FlJiche erzogen wurde, widerlegt. Sie
wäre aber auch ohne das aus inneren Gründen unhaltbar. Hierauf hat
bereits Faugere Dubourg a. a. O. S. 534 aufmerksam gemacht.
" Vgl Larousse, Bd. Yl, S. 1390.
Tli('()|iliiK' ilc Vi.Mii. 7
in Sauiiuu- nlicr als Professor der Pliilosopliic aiiit'u'itc iiiid .-eine
Schüler das lelirto, was man heute j)hysi()l(iLiisch(.' IMiilosuphie
nennen würde, eine Philosophie, die ihre Ik'gründnn^- in den
Niiturwissensehaften suchte, eine Philosophie der Ant'klärunjr.
Als indii-ekter ]5e\veis dafür dürften die unkirchliehen Anschau-
ungen dienen, die Theophile in der Folge vertritt. Den direkten
Beweis liefert eine lOo-l von Marc Duncan veröffentlichte Schrift
selbst: J)l{<cour^ siiv la posscssion des i'i'Ugieuses Irsu/ines Je
J^otuJun — worin er erklärt, dais die angeblich vom Teufel be-
sessenen Nonnen einfach als hysterisch Erkrankte des Arztes,
Dicht aber des Priesters bedürften. Nur die Protektion der
Herzogin von Breze rettete den ketzerischen Aufklärer vor Prozels
und Verfolgung.' Wir werden Gelegenheit haben, Marc Duncans
Einfluls auf deu Schüler noch näher festzustellen.
Der Dichter selbst hat uns über seine Studienzeit Eingehen-
des nicht gesagt. Da Theophile de Viau mit neunzehn Jahren
nach Paris ging, der philosophische Kursus in Saumur aber zwei
Jahre dauerte, so ist er spätestens mit siebzehn Jahren nach
Saumur gekommen, wahrscheinlich aber schon früher, und es
wird ihm am Anfang in den engen Stadtmauern nicht anders
ergangen sein als wie Charles Sorels Francion. Dieser, als er
nach Paris ins College de Lisieux geschickt wird, betrübt sich
sehr travoir jierdu la duiice liherU qiiil avoit, coarant jiarnii Ics
chaiups d'u7i cöte et d\mtre, (diant ahaitre des noi.c et ciieUlir du
raism on.c vignes. Derselbe Fraucion schildert das Leben in diesen
Internaten weiter: viel Roheit, w^euig Reinlichkeit; viel Hunger,
wenig zu essen ; ein stiller, aber erbitterter Krieg zwischen Schülern
und I^ehrern, die zugleich auch Pensioushalter waren, also die
Studenten im Interesse ihres eigenen Säckels ausbeuteten. Da-
gegen verteidigten die so Übervorteilten sich dann mit all ihrem
Witz und aller Bosheit, die sich in öfters sehr unappetitlichen
Spälseu äulserte. Ein jeder fühlte sich als Gefangener in diesen
engen Schulmauern, ein jeder suchte hinauszukommen, zu ge-
niefsen und sich für die unfruchtbare Wissenschaft, die ihm von
lächerlichen Pedanten eingebläut ward, an des Lebens goldenem
' Chalmers : General biographical Dictionary, Bd. 32, Artikel Marc
Duncan.
8 Theophile de Viau.
Baum schadlos zu halten. ' So weit Francion über das Hoch-
schulleben seiner Zeit. Mau ist berechtigt, diese Schilderungen
für satirisch übertrieben zu halten. Was aber die Unfruchtbar-
keit des damaligen gelehrten Wissens betrifft, so werden die
Angaben Sorels von einem neueren Forscher bestätigt.'- 'Die
philosophischen Studien,^ sagt M. Lantoine, 'umfafsten im ersten
Jahre Logik und Ethik, im zweiten Physik und Metaphysik.
Man legte den Aristoteles zu Grunde, diskutierte und besonders
diktierte viel. Die mehr praktischen und daher nutzbringenderen
Fragen der Moral wurden der Einprägung einer wahrhaft barbari-
schen Logik und scholastischen Haarspaltereien geopfert.'
Nun war Saumur nicht Paris und die Akademie ein Prote-
stanten-, nicht ein Jesuitenkollegium; wir dürfen deshalb nicht
alles, was oben von katholischen Lehranstalten der Hauptstadt
gesagt ist, ohne weiteres auf das protestantische Provinzkollegium
übertragen. Es ist sogar sehr wahrscheinlich, dafs durch die
Ausnahmestellung, in der die Akademie von Saumur sich befand,
durch die Neuheit ihrer Gründung, durch die Gegenwart und
Aufsicht eines Charakters wie Duplessis-Mornay, bessere Sitten,
durch das Wirken eines Marc Duncan verständigere Methoden
und gröfserer Lerneifer dort eingebürgert waren. Dafs aber ein
solches grofses Internat an und für sich immer eine zweifelhafte
Schule der Moral ist, darüber kann uns ein Blick auf die heutigen
französischen Internate belehren, die an innerlicher Sauberkeit
immer noch zu wünschen lassen. Immerhin verliels Th^ophile
Saumur mit einem hübschen Schatz von Kenntnissen: er las
Griechisch, schrieb ein leichtes und elegantes Latein, verstand
Italienisch, Spanisch, etwas Englisch und hatte sich im Denken
der naturwissenschaftUch aufklärenden Richtung angeschlossen.
Wie er und wie sein Lehrer diese Richtung mit der Härte des
im Erstarren begriffenen Protestantismus vereinigten; bis zu
welchem Grade der Zweifel an aller religiösen Offenbarung den
Studenten Theophile de Viau bereits erfal'st hatte, ist eine Frage,
die man wohl aufwerfen, aus Mangel an Dokumenten aber nicht
' Francion, Ausgabe von 1647, Amsterdam. Paul Maret, Buch III
und IV.
* Lantoine: Histoire de l'enseignement secondaire au 17''"^' siede,
Paris 187 1, Kap. IV.
TlR-nphilo de Viaii. 9
hi'antwdi'tcii kann. W alii-sclicinlicli liat er es damals selbst iiocli
iiiclit üowiil'st, wie weit ihn diese Ansehamingeii von der i^ewölm-
lieheii I leerst ral'se abfülireii sollten.
n. Kapitel. (101 0 bis 1619.)
Ein cigeutliehes Brotstudiuni hatte Theophile de Vian nieht
ergrifVen, sondern, wie einst Kutten, nur die honas littcras studiert,
die den ganzen Menschen bilden und den Geist im allge-
meinen schulen sollen. Wahrscheinlich hatte er diese litterarisch-
philosophische Aligemeinbildung in Hinsicht auf sein dichterisches
Talent erhalten, welches sieh, so müssen wir annehmen, früh
genug und stark genug geltend machte, um ihn und die Seinen
in dessen Kultivierung seinen Lebensberuf und eine Laufbahn
sehen zu lassen. — Wir haben jedoch kein einziges Zeugnis dar-
über imd sind ganz auf Vermutungen angewiesen. Fest steht
nur, dals Theophile de Vian im Jahre 1610 nach Paris ging, um
dort sein Glück zu suchen.
Und warum sollte der begabte Sprüisling einer dem König
bekannten und ergebenen Adelsfamilie weniger Aussicht haben,
es dort zu finden, als wie einst Pierre de Ronsard oder gar der
nicht adelige Clement Marot? Das Beispiel Ronsards hat sicher-
lich anspornend auf Th^ophile de Viau gewirkt denn zu jener
Zeit war in der Provinz Ronsard noch das anerkannte Vorl)ild,
und Theo})hile kam nach Paris, nichts ahnend von Malherbes
Neuerungen, den Kopf voll hochfliegender Pläne, den Koffer
voll wunderbarer Yerse, die ein Zeitgenosse wie folgt schildert:*
tuus i<es terjues estoient extraordinaires, ce nestoierd qu'hyperholes
et traicts d'esj'irU nonvellement sortys des escholes et iout enßes de
vanite. Der Gedanke, dafs sein Hugenottentum ihm am Hofe
Heinrichs IV. irgendwie im AVege stehen oder Abbruch thun
könne, ist dem jungen Dichter wohl auch nicht gekommen, und
er ist im Jahre 1610 mit vollen Segeln, leidlichem Geld und
frischem Mut in den Pariser Hafen eingelaufen. Seine Absicht
mul'ste sein: durch seine Talente oder seine Persönlichkeit das
' Tristan l'Hermite: Le Page disgraeic. Paris, Toussaint Quinet, lü-iy,
Bd. II, Kap. IX, S. 94.
10 Theophile de Vi au.
Auge entweder des Königs oder eiues Grol'sen auf sich zu lenken,
kurz, zu gefallen. Meiner Ansicht nach hatte er die Rechnung
ohne den Wirt gemacht: er war keine Persönlichkeit, die leicht
bei Hofe gefallen konnte, und dieser fundamentale Widerspruch
zwischen seinem Zweck und seinen natürlichen INIittelu erklärt
es wohl, dals Th^ophile de Viau sich in seinem Leben öfters
so arg verrechnet hat.
Und er konnte bei Hofe nicht gefallen, einfach weil er kein
Hofmann war. Höfisch war seine Erziehung in dem ländlichen
Bouss^res nicht gewesen, höfisch hatten ihn die Schuhnauern von
Saumur nicht gemacht, liöfisch war, was er von ererbtem Huge-
uotteublut hatte, sicher nicht, und höfisch Avar es vor allem nicht,
mit neunzehn Jahren erst zu Hof zu gehen. Ihm fehlten Schliff,
Geschmack und Biegsamkeit, wir haben uns ihn bei seiner An-
kunft in Paris durchaus als einen poete provincial • d. h. einen
Ronsardianer zu denken, der in der Jagd nach dem Glück und
in dem Haschen nach der Gunst durch solche weit überholt
werden mulste, die von Kindesbeinen an entweder Hofluft oder
wenigstens doch Grolsstadtluft geatmet hatten, die, geborene Höf-
linge, eine Fähigkeit der Anpassung besafsen, welche Theophile
de Viau durchaus abging. Die Versetzung aus dem Milieu der
Provinz in das des Hofes war also ein gewagtes Experiment für
den Jünger Ron sards und des freigeistigen Marc Duucan. Die
Vei'hältnisse wurden für den neuen Ankömmling noch weit un-
günstiger durch den Tod Heinrichs IV. Die Ermordung des
Königs, am 10. Mai 1610, die von so schweren Folgen für den
europäischen Protestantismus war, wirkte auch auf das Privat-
schicksal des Dichters: mit dem König ging derjenige dahin,
welclier allenfalls einen gewissen persönlichen Anteil an dem
Neffen des wackeren Statthalters von Tournon und dem Enkel
des Sekretärs der Königin von Navarra nehmen konnte. Bei der
neuen Regeutin, Marie von Medici, hatten die Viaus keine be-
sonderen Verdienste geltend zu machen; im Gegenteil, Theophile
mulste sich jetzt sagen, dals bei der bigott katholischen Königin-
Mutter — wenn sie auch das Edikt von Nantes nicht aufzuheben
wagte — sein Hugenotteutum ihn doch wenig empfehlen v/ürde.
' IjC Page disyracic, ed. de lti43, K;i]). IX, S. 95.
Th(?o|iliilf de Viaii. 1 ]
Während nun in den n;irli>Un .lalin-n l'Vankivicli von einer
Ausländerin und ihren ansh'indi.sehen Gün.sthngen, die sieh auf
den Mahren Vorteil des Landes nieht besser als die KöniLnn
verstehen, regiert wird; während man aufhört nationale Politik
zu ireihcn und Frankreichs EinHuCs zu Gunsten des Protestantis-
mus und des euro})äisehen Friedens in die AVagsehale zu werfen,
sieh dagegen einer das Volk l)eunruhigenden, katholischen Politik
hingiebt und von Italien, Spanien, Osterreich ins Schlepptau ge-
lumunen wird; während die GroCsen des I^andes - Katholiken
wie Protestanten, der Prinz von Conde wie der Herzog von Les-
diguieres — nur eines suchten : ihre Freundschaft der Regentin
nii'iglichst teuer zu verkaufen; während der Minister SuUv sieh
zurückzieht und dafür Concini, der ninnnersatte Günstling, auf
der BildHäche ei"seheint, der Staatssehatz versehwendet, die Steuern
erhöht werden imd sich die menschliche Begehrlichkeit bei Hofe
die Zügel schielsen lälst: während dieser traurigen Mil'sregierung,
die erst 1624 durch Richelieu ein Ende findet,' sucht Th(?ophile
de Viau seinerseits in Paris Fuis zu fassen.
AVie bereits gesagt, unter erschwerenden Umständen, über die
wir aber im einzelnen sehr wenig wissen, da Gedichte oder Briefe
Theophiles aus dieser Zeit nicht erhalten sind. Nur gelegentlich
konnut er später einmal auf diese Jahre zurück. Dals er sich
anfangs in Paris für den Zwang der Schule schadlos gehalten
und mit gieriger Hand nach allen bis dahin verbotenen Früchten
gegriffen hat, sagt er selbst mit folgenden Worten: La deOauchc
(Ifif jeininea et du ein fa'dlit ä m\'?npieter au tiortir des eclioles: cur
man esprit nn peii precipitc avoit francld la suhjection des preceji-
teiirSf lors'pte )nes inceiirs avoient encore besoin de discipline. Mes
coiupcif/uons avoierd phi.s iVäge ijne inoi, mais iion paa tant de liberlc.
Ce fut Uli pas hielt daiujereux ä mon tone qae celte 2>^(^"dere licence,
ijiielle troiica apres les contraintes de Vedude. La, je Di'alluis
jdontjer datis le vice, <pii s'oiivruit assez favorablement ä mes jeunes
fantaiifies. -
\^"\r halben uns Th<?ophilc de Viau danach in einem Kreise
' Vgl. Henri Martiu : Histotrc de France. 4"'^ edition. P:iri.«, ISöö
bis 1860, Bd. XI, S. 25.
^ Frayinents d'iinc histoire coviique II, S. Itj, 17.
12 Th^ophile de Viau.
teils vou adeligeu Junkern, Mie er, teils von reichen Bürgersöhnen
zu denken, unter denen der junge Dichter, den niemand von der
Familie überwachte, durch seinen Schwung und seine gascognische
Verve wahrscheinlich hervorragte. ' Mais, fährt er am selben
Ort fort, les empeschemens de ma fortune destournirent mon iitcli-
nation, et les traverses de ma vie ne donnerent jias le loisir ä la
volupte de me perdre. Diese empeschemens de la fortune sind
wahrscheuilich Geldverlegenheiten gewesen, die sich wohl daraus
erklären, dafs im Jahre 1612 Theophiles Vater, der bis dahin
für den Sohn gesorgt hatte, starb. - Nun hiefs es für den jungen
Mann nicht nur: bei Hofe gefallen, indem er den Grofsen Oden
und den Damen Stanzen widmete, sondern es hiefs: entweder
einen zahlungsfähigen Mäcen finden oder selbst Geld verdienen.
Einen Beweis dafür, wie wenig Aussicht Theophile in Frank-
reich auf das erstere hatte, sehe ich in seiner Reise nach Holland,
die er mit Balzac gemeinschaftlich unternahm und die der Tradi-
tion nach gleichfalls in das Jahr 1612 fällt. Ob vor, ob nach
seines Vaters Tode, mufs unentschieden bleiben. •' Was Theophile
de Viau, dem die unter der Regentschaft herrschende Richtung
ungünstig war, nach Holland locken mufste, Avar die protestan-
tische Republik, die sich unter ihrem Statthalter Moritz von
Nassau (seit 1618 heifst er Prinz von Oranien), wenn auch keiner
völligen politischen Freiheit, so doch der religiösen Duldung, der
Gedanken- und der Prefsfreiheit erfreute.
Der holläudische Protestant Arminius z. B. giug ja über die
engen Grenzen des französischen Calvinismus weit hinaus: das
Dogma von der Erbsünde war ihm ein Greuel, die freie Bibel-
forschuDg, das eigene Urteil auch in Glaubeussachen erschienen
' Hier hat er wohl Kill schon Balzac kennen gelernt, denn 1625
spricht er von ihrer vierzehnjährigen Bekanntschaft. II, 289.
^ Vgl. Serret a. a. O. S. 8 und Faugfere Dubourg a. a. 0. S. 566.
^ Serret a. a. O. S. 8 sagt: Balxac potir le consoler du chagrin l'en-
gagea ä, voyager. Das ist möglich, aber durch nichts bewiesen, und im
Hinblick auf Theophiles pekuniäre Lage wird es wieder zweifelhaft. Dafs
aber Balzac die gemeinschaftlichen Kosten allein getragen habe, ist aus-
geschlossen ; bei dem Hals, den er später gegen Theophile äufsert, hätte
er nicht ermangelt, ihm diese Abhängigkeit vorzuwerfen. Wir finden
aber nichts darüber.
Thöophile de Viau. 13
ihm dagegen wünschenswert. ' Dieser religiöse Indivitliiulisnuis
hat den Schüler Marc Dnncans sicherlich angezogen nnd befrie-
digt. Er hat sich in Holland gefallen, hat versncht — nnd mit
Cilück — , sich dem Statthalter zu nähern, dem er eine lange
Ode hnldigend zu Fül'sen legt. Wahrscheinlich hätte er nichts
dagegen gehabt, sich an diesem Hofe, an dem er jetzt als frem-
der Adliger vorübergehend zugelassen war, dauernd zu bleiben
und in den Hauptstädten des Landes, Amsterdam, Brügge,
I>eyden, die er jetzt nur als Tourist durchstreifte, heimisch zu
werden. Ein dauerndes Verhältnis zwischen dem Statthalter und
Theophile de Viau bildete sich jedoch nicht heraus, und nach
längerem Aufenthalt in Leyden, wo Viau und Balzac bei dem
holländischen Gelehrten Baudius Philosophie hörten, kehrten sie
beide nach Frankreich zurück. Sie waren inzwischen aus fried-
lichen Keisekameraden nnd guten Freunden zu Gegnern gewor-
den. Allerdings hatten sie von Anfang an ein sehr ungleiches
Paar gebildet. Jean, Louis Guez, genannt Seigneur de Balzac,
nach euieni Gut, das sein bäuerlicher, aber im Dienst des Her-
zogs von Epernon bereicherter Vater gekauft hatte, genols gleich-
falls die Gunst Eperuons, wurde auch später noch von ihm pro-
tegiert und unternahm, wahrscheinlich auf seines Gönners An-
regung hin, eine Reise, erst nach Paris und dann nach Holland.
Er war damals etwa achtzehn Jahre alt, also jünger als Thco-
phile, den er wahrscheinlich im Kreise der Jeunesse dorre ge-
troffen, und der dem neuen Ankönnnling imponiert haben mag.
Balzac war ein Jesuitenschüler, während Theophile sich ihm
gegenüi^er trotzig der Erziehung durch n'yeiits ecossais rühmt ;-
dazu war Theophile zweifelsohne hochfahrend, aber gerade und
offen, Balzac eitel, aber vorsichtig, ja feige. Obgleich weder
der eine noch der andere bis jetzt etwas veröffenthcht hatte,
waren sie doch beide voll litterarischer Prätensioneu. Mit der
Kritik, die sie aneinander übten, begannen wahrscheinlich die
Reibereien ; ^ dann beging Balzac in dem Hause des Doktors
' Vgl. Faugere Dubourg a. .a. 0. S. .588. 589.
- Vgl. Michaud, Biographie universelle, Bd. II, S. 695, und Grande
Eneyclopklie, Bd. V, S. 18(1.
^ Vgl. IX"«= Lettre de Balxac, 6d. de IG24. Vgl. AUeaume I, lx.wiu.
14 Theophile de Viail.
Baudiiis, iu welchem beide verkehrten, einen Milsbraucli des
Gastrechts, irgend eine Gemeinheit, die der empörte Schwieger-
sohn des Doktors nicht anders glaubte rächen zu können, als
indem er zum Stock griff. Th^ophile aber zog seineu Degen,
trat für den Reisekameradeu ein und wurde, wie es scheint, von
Balzac dafür durch einen bösen Streich, den dieser ihm spielte,
belohnt. ^ Das war genug, um einen völligen Bruch herbei-
zuführen ; Balzac und Theophile schieden in einer Feindschaft,
die etwa zwölf Jahre unter der Asche glimmte, um bei Gelegen-
heit von Theophiles Prozei's wieder aufzuflammen.
Nach Paris zurückgekehrt, ist Th^ophilc, scheint es, Theater-
dichter bei einer im Hotel de Bourgogne spielenden Schau-
spielertruppe gewesen, ein für einen adligen Herrn jener Zeit
höchst ungewöhnliches Metier, ein Ausweg, den der Dichter nur
in äuCserster Dürftigkeit ergreifen konnte, der aber auf Grund
folgender Überlegungen, Zeugnisse und Autoritäten glaubhaft er-
scheinen kann :
1) Dafs Theophile de Viau sich, nach einer ersten Zeit
flotten Pariser Lebens, in Geldverlegenheit befand, wissen wir
durch ihn selbst (vgl. H, S. 16. 17).
2) Er selbst spricht auch von seinen längere Zeit dauernden
dramatischen Arbeiten
Äuirefois quand mes vers ont aiiime la sceiie,
L' ordre oü j'estois contrainet m'a falct bien de la peine.
Ce travail importun m'a langte injjs martyre. I, 219.
Wir besitzen aber von Theophile nur ein Drama: Pyrame et
T/iisbe, das ihm mit Sicherheit zuzuschreiben ist, und ein zweites,
Pasiphai', worüber die Meinungen auseinandergehen. Diese zwei
Dramen würden aber kaum genügen, das loiu/leinp-i zu erklären.
Er hat also sehr wahrscheinlich — wie sein Zeitgenosse Alexandre
Hardy — handwerksmätsig für besagte Truppe Bühnenstücke
verfertigt, die, falls sie überhaupt erhalten sind, nicht unter
Th<^ophiles Namen bestehen, weil zu jener Zeit die Namen der
Dichter selbst auf den Theateranzeigen nicht genannt wurden;
' Vgl. Lettre ä Balzac II, 287. Icli halte die Angaben Theophiles,
denen lialzac nie widersprochen hat, für durchaus wahr. Man vergleiche
auch Ijettres de Pkyllarqne ä Ariste. Paris, ohne Datum, Bd. I, S. 2")7.
Th(<ophiIe de Viau. IS
die aber viel walirschcinlithor überluuipt verloren gegangen sind,
weil er sicli niclit die Mühe gegeben hat, sie (h'uci<cn zn hissen.
;>) Tristan rilerniite, der inn" zehn Jahre jüngere Zeitgenosse
Th(?ophiles, crzähU in seinem biographisehen Roman />« Page
(lis/jrnch' (Kap. IX) sein ZusanunentreiVen mit einem im Solde
der Trnp[)e des Ilutel de F)()nrgogne stehenden Diehter, nnd
die Schilderung, die er von der betrefl'enden Persönlichkeit (ent-
wirft, hat Züge, die genau auf Theophile de Viau [)assen. Dieser
Ansicht ist auch M. Riga), der in seiner These über Alexandre
Hardy (S. 26 — 28) Tristaus genannte Schilderung eingehend be-
spricht.
4) Diese Deutung ist mir durch M. JBernardin, professeur
au lycee Charlemagne, Paris, bestätigt worden, der, seit Jahren
mit einer Arbeit über Tristan l'Hermite beschäftigt, den Ver-
fasser in allen seinen Angaben von einer grolsen Genauigkeit
und Zuverlässigkeit gefunden hat und in dem Zusammentreffen
des Pagen mit dem Dichter die Schilderun«; eines wirklichen Er-
Icbnisses sieht. M. Bernardin ist jedoch geneigt, dies Zusammen-
treffen, welches M. Rigal für 1613 ansetzt, schon früher, etwa
schon 1610 anzunehmen. Auf die Diskussion dieses Punktes
werde ich noch zurückznkonnnen haben. — Zu erwähnen ist noch :
5) Dafs der zu /.(^ ^^"'J^' disgraru' im Jahre 1650 verfalste
Schlüssel dem besagten Dichter den Namen Alexandre Hardy
beilegt, was aber unhaltbar ist, da die in der Schilderung ge-
brauchten Ausdrücke poke provliicial, ternies empcnlez . . . rc-
ciieiäif! vers les Fyrmees weder auf Hardy noch auf seine Dramen
anzuwenden sind.
Sehen wir nun vorläutig einmal in dem von Tristan l'Her-
mite beschriebenen Dichter Th<5ophile de Viau. In sehr wirkungs-
vollem Kontrast treten die beiden Gestalten gegeneinander.' Der
Page, der als Kind schon an den Hof gekommen ist, um mit
einem natürlichen Sohn des Königs aufgezogen zu werden, der
früh geübt und früh verderbt, leidenschaftlich gern Karten und
Würfel spielt, seine Ehrenhändel ausficht, um dann von seinem
Erzieher auch wieder einmal die Rute zu bekommen, kurz, ein
wunderbares Gemisch von Bosheit nnd Güte, von Eitelkeit nnd
* Le Page disgraeie. Paris Kit:'., Kap. IX, S. 87 bis OG.
16 Th^ophile de Viau.
List, von Selbstherrlichkeit und Kinderfurcht bildet — dieser
kleine, kaum zwölfjährige Hofmann nimmt eines Tages, als er
sich gerade wegen dummer Streiche nicht ganz sicher fühlt, seine
Zuflucht zu den Musen und besucht eine Schauspielertruppe, die
öfters am Hofe zu spielen pflegt.
Die Truppe hat gerade Feiertag, und um die Mufse besser
zu geniefsen, hat man sich einen Scherz mit dem Dichter der
Truppe gemacht: acht oder zehn Mann haben den in semen
Schlafrock gewickelten Musensohn an Kopf und Füfsen gefafst
und schleppen ihn jubelnd und schreiend durch den Garten. Die
Pantoffeln fallen dem Opfer von den Fülsen, es schreit und
sucht sich zu befreien — umsonst, das Spiel geht fort, und erst
das Dazwischentreten des kleinen Pagen, den man bei Hofe sehr
ffut angeschrieben weifs, befreit den Mifshandelten. Nachdem
dieser rasch seine Siebensachen zusammengesucht hat, geht er
sich bei seinem Befreier bedanken : er, der Dichter, war in Stim-
mung, zu dichten; die Schauspieler wollten ihn aber zwingen,
Kegel zu spielen, daher der Streit; und nun erfolgt ein warmer
Dank, jedoch in einer Form, die dem höfischen Ohr des Pagen
sofort anzeigt, dal's er es hier mit einem Manne aus der Provinz
zu thun hat: Touh ses termes estoie.nt extraordinaires; ce rtestoient
ijuliypcrholes et traicts d'esprit nouvellement sortys des csclioles et
tout enfles de vanitS. Cependant, fährt der Bericht fort, la har-
diesse dont il debitait, estoit (ujreahle et mnvquoit »juelque e/iofie
d'e.vcellent en son ncdarel, ein Zug, der trefflich auf Thöophile
de Viau pafst; ebenso wie der folgende: der Dichter recitiert
dem Pagen einige seiner für die Bühne bestimmten Verse: et
d'aiitres onvragesj oh je trourais plus de force d'imcujination gite
de poliiesse, sagt der Page — ein Urteil, das Thdophile selbst
wie auch die Zeitgenossen bestätigen.
Von Mitleid für den Poeten ergriffen, dem man viel Verse
für wenig Geld abverlangt, führt der kleine Page ihn dann bei
seinem Gebieter, der gleichfalls noch ein Kind ist, ein. Der
Dichter schüttet sofort folgenden Vierzeiler aus dem Ärmel:
Ma Mtise ä ce Prince si beau
Consacre im mondc de louanges,
Qui volent au Palais des Anges
Et sont exemptes du tombeau.
Thc'opliilf (lo Wnu. 17
Dfi- Ict/tc \\m-s eiitli;ilt r'uw hei TliOopliilo de \'i;m nicht seltene
W'eiuliing. Prinz nnd Page finden Gefallen an <;\s 1,'rmes fntjmtih-z,
>ji('il (irvit renit'llJlx vevs 1 ,- < Pyriiict'.s, wieder ein Wort, das
sich auf 'rh<'oi)hih' und seine gascognischc Ahkunl't (h-ntcn lälst,
jedoch auch in weiterem Sinne als spanischer KinHnl's üherhanpt
verstanden werden kann. W'ahrseheinlich hätte der Dichter da-
mals sein Glück gemacht, wäre ihm nicht heim Abschied ein
unanständiges Wort entfahren : <jne/(jite nwt salc el (pi'il aroii ar-
'■(^nstiiiiir il't'iitrcmesler cn toits ftes discours. '
Hienhn-ch zerstört er seine Aussichten und wird in dem
Roman Tristans nicht mehr erwähnt.
Man hat Theophile de Viau Schlinnneres nachgesagt als
ijiiflijue inot mle, und wqy die Umgangss[)rache des 17. Jahr-
hunderts aus Tallemant des R^aux kennen gelernt hat, weifs,
WH- roh sie damals seihst in den höclisten Kreisen war. Es
wäre also ülxM-triehenes Zartgefühl, Theophile de Viau von dem
Gebranch eines derl)en Fluchs, eines anstöfsigen Wortes frei-
sprechen zu wollen: weder seine Erziehung zu Hanse, nodi sein
Umgang in Satnnur waren höfisch gewesen, vmd nn"t den sprach-
reinigenden Kreisen des Hotel von Rambouillet hat Theo])hile
de A'ian nie Fühlung gehabt. Der Umgangston bei den Schau-
spielern Avar aber gewifs kein feinei-. nennt Tristan rilerniite sie
doch einfach : ces dcshauchez. ^
Das einzige, was gegen die Deutung des eben geschilderten
Theaterdichters auf Theophile de Viau spricht, könnte folgende
Stelle in Kapitel IX des Page cli'^gracie sein : nachdem der Page
dem Dichter, der ihm seine Verse recitiert, lange zugehört hat,
fälu't er fort: je lui/ en ilis Je la fazon des ])lufi grands escrivain.^
(hl srü'cle et je les ß.'^ sonner de sorte gite ce Poete Provincial
Ifs admira.
Demnach scheint der Dichter von den /dns rirnnds t'rrirnins
du siede gar keine oder doch nur eine sehr schwache Ahnung
gehabt zu iiaben. Dals aber Thcophile de Viau, der doch von
IGIO an in Paris in höfischer Gesellschaft lebte, einen Schrift-
steller wie Malherbe nach dreijährigem Aufenthalt in der IIauj)t-
stadt so wenig sollte gekamit haben, ist höchst unwahrscheinlich.
' A. a. O. XI, S. 1117 fl'. - A. a. U. S. 91.
18 Th^ophile de Vian.
Er erscheint eiu wenig zu sehr poete procincial. Deshalb könnte
man geneigt sein, mit M. Bernardin die Begegnung Tristans und
Th^ophiles vor 1613 zu verlegen. Dem widerspricht aber die
Thatsache, dafs Thdophile de Viau vor 1612, dem Tode seines
Vaters und dem Eintritt seiner Geldverlegenheiten, gar keine
Ursache hatte, sich einen so ungewöhnlichen und, wie wir ge-
sehen haben, so wenig angenehmen Broterwerb zu suchen, wie
den eines Theaterdichters. So erscheint es mir denn geboten,
Th^ophiles dramatische Thätigkeit mit M. Rigal auf 1613 fest-
zusetzen. Der nicht hauptstädtische, d. h. nicht Malherbische,
sondern provinzielle, d, h. Ronsardische Charakter besonders sei-
ner dramatischen Werke jener Zeit läfst sich aber selbst dann
wohl noch erklären, und zwar auf folgende Art.
Th^ophiles de Viau einziges dramatisches Vorbild in Frank-
reich war sein Zeitgenosse Alexandre Hardy, der die Bühne da-
mals beherrschte und in seinen Tragödien den Ronsardschen Stil
unverfälscht weiterkultivierte. So ist Didon se sacrißant — dn
Ronsard pur. Auf dem Gebiete des Dramas konnte der An-
fänger Th^ophile de Viau daher nur dieser Richtung folgen, er
mufste also ein nicht Malh erbisch er Dichter, ein pocte pro-
vincial, ein Ronsardien sein.
Aber auch für den Lyriker Theophile de Viau dürfte das
Gleiche gelten: Malherbe selbst hatte als Nachahmer Ronsards
angefangen; selbst Malherbe hatte im Jahre 1613 seine Vers-
kunst noch nicht zur vollen Höhe ausgebildet; auch Malherbe
war damals noch nicht die Autorität in litterarischen Dingen, als
die er uns heute, nach fast dreihundert Jahren, erscheint. Die
litterarische Erziehung aber, die Theophile de Viau zu Hause
und in der Protestantenschule von Saumur, bei dem Humanisten
Janus de Viau, bei seinem Rhetoriklelu'cr und durch etwaige Dar-
stellung von Schuldramen erhalten hatte, war eine ausschlielslich
Ronsardische, im Sinne des Renaissancetheaters verlaufende ge-
wesen.
Rechnen wir dazu, dafs Thdophile de Viau mit einer bereits
ausgesprochenen Persönlichkeit an den Hof kam und zugleich
sein Leben lang eine Abneigung gegen Malherbes Regelhaftigkeit
gehabt hat, so wird es glaubiiaft, dafs er, trotz dreijährigen Auf-
enthalts in Paris, noch stark poete provincial war, ein origineller
Tht'ophilo (lo Viiiii. 10
und feuriger poite pvoriniial, aber irninerliin pake i>roviin-i(il.
Dieser Uiustand ist eine Erklärung mehr für die Langsanikfit,
mit welcher Th<?ophile de Viau bei Hofe vorwärts kommt, und
für die eigenartige Stellung, die er sein Lehen lang dort einge-
nommen hat.
Die vielumstrittene und vielgescholtene PasipJiae, die meiner
Ansicht nach Theophile zuzuschreiben ist, scheint mir übrigens
ein weiterer Beweis für das eigenartige, dramatische Debüt am
Hotei de Bourgogne, und das Bild, welches Tristan ITTermite,
ohne den Namen Tht^ophiles zu nennen, von ihm entwirft, ein
zuverlässiges Porträt zu sein.
Th(^o[)hiles Wirksamkeit als Theaterdichter hat höchstens zwei
Jahre gedauert, er hat sich ihrer — aus guten Gründen — nie
gerühmt und hat seine im Solde der Schauspieler verfafsten Opera
nicht veröttcntlicht — wahrscheinlit-h auch aus guten Gründen.
Er war während dieser Zeit ein Deklassierter und hat als ein
solcher gelebt, bis er im Jahre 1615 — es ist das überlieferte
Datum — den seit lange gesuchten Mäcen, Heinrich von Mont-
morency, fand. Über das Wie habe ich keine Angaben finden
können. Von der Person des Herzogs s])richt mit liebevoller
Ausführlichkeit Simon Ducros, ' und mit etwas weniger Bosheit
als sonst Tallemant des R^aux. -
Dieser Heim'ich II., letzter Herzog von jNIontmorency, ist
eine der anziehendsten Gestalten der Zeit, und dals gerade er
der Beschützer Th^ophiles de Viau wurde, ist ein Zeugnis zu
(iunsten Theophiles, das volle Würdigung verdient. Henry von
]VIontmorency war 1595 geboren worden und somit vier Jalire
jünger als Theophile de Viau. Er gehörte einem der gröfsten
Adelsgeschlechter Frankreichs an, Vater und Groisvater waren
Connetable gewesen, er selbst, ein Liebling Heinrichs IV., wurde
luit zwölf Jahren Statthalter von I.,anguedoc, 1612 Admiral von
Frankreich ; seit 1621 ninmit er auf seiten des Königs an den
Hugenottenkriegen teil, 1632 läfst er sich in einen Priuzen-
' Memoires de Henry, dernier duc de Montmorency. Par Simon Ducros.
Paris lüt)5.
- Tallement des Rcaux: Historiettes. Ed. Monmerquc et Paulin Paris.
Paris 1854, Bd. II, S. 306 ff.
2*
20 Theophile de Yiau.
aufstand gegen Richelieu ein, wird in der Schlacht bei Castel-
naudary, wo er sich auszeichnet, gefangen genommen und 1632
in Toulouse enthauptet, Meil Richelieu ein Exempel statuieren
wollte und mufste.
In seinem Tode wie in seinem Leben erregte Henry von
Montmorency die lebhafteste Sympathie. Schon früh hatten
seine Ritterlichkeit und Güte ihm die Herzen gewonnen. Ducros
rühmt seine körperliche Schönheit, seine Anmut und Würde,
seine Geübtheit in allem adligen Sport, seine Hofkunst. Dann
schildert er beredt die tieferen Eigenschaften seines Herrn :
Alontmorencys Gewissenhaftigkeit bei Verwaltung seiner Amter,
die Sorgfalt, mit der er seine Beamten, besonders seine Sekretäre,
wählte, seine Frömmigkeit, und immer wieder betont er seine
Güte, die sich hauptsächlich darin bewies, dals er gern half,
gern verzieh und schwer etwas abschlagen konnte. Viel studiert
hatte er nicht; Romane mochte er nicht lesen: wohl aber hatte
er grolse Vorliebe für gelehrte und geistreiche Leute, mit denen
er sich stets umgab, und welchen er Grofsmut bewies.
Seit 1607 Statthalter von Languedoc, pflegte er seinen Wohn-
sitz in P^zenas ' aufzuschlagen und in diesem Städtchen, qid ne
aemhle avoir ete bat/ qiie po?<r h seid plaisir de la i'ie,- Hof zu
halten. Nur ungern und gezwungen kehrte er nach Paris zu-
rück. Die Wiesen, Gärten und Springbrunnen von Pezenas, die
schönen Augen eines Fräulein von Mourons, der Verkehr mit
dem Adel von Languedoc, der an dem fröhliclien und freigebigen
Herzog eben solchen Gefallen fand, wie dieser selbst an dem
reichen und lieitcren Lande, fesselten Montmorency dauernd an
den Süden. 'Und wenn,' sagt Ducros, 'sein Hof sich in etwas
von dem des Königs unterschied, so war es einzig durch die
gröl'sere Freiheit und demgemäls das gnifsere Vergnügen, das
dort herrschte' — alles Züge, die zu beachten sind, weil sie die
Neigung IVIontmorencys für Theophile de Viau erklären: beide
waren gern frei. Es ist nocli hervorzuheben, dafs Montmorency
sich bestrebte, in seiner Provinz das Beispiel religiöser Duldung
zu geben. '^
' Dept. de L'IIerauli. - Ducros, a. a. 0. S. 32. ^ Ducros, a. a. 0.
S. 80.
Tlu'opliik- (U- Viiiii. -21
Im '(nlii'c l'.ilf) inarlitc MoiitiiKiitiicy ciiirii M-iiicr M.'lhnu'ii
Besuclie in Paris, iiiid zwar aniäCsslicIi der Veriiiälilniijr Lud-
wigs XIII. mit Anna von Österreich. lOs ging- damals hoch hei',
die Herren vom Hofe führten unter anderem ein grolise.s Spiel
auf, ein Karussell, in wclehem Montmorency die Rolle des Persec
frutirais übernahm, und wofür die Dichter eine Menge Verse
geschmiedet hatten. Zu dieser Zeit und möglicherweise hei dieser
Gelegenheit ist Thdophile de Viau dann dem Herzog vorgestellt
worden und hat ihm so gefallen, dals diesmal ein dauerndes Ver-
hältnis zwisclien dem Dichter und dem gesuchten Mäcen ent-
stand. Und es war nicht leicht, dem Herzog zu gefallen : Alex-
andre Hardy, Georges de Scud^ry ist es z. B. nicht gelungen,
und dni's der Kampf um die Giuist Montmorencys, der hei den
Dichtern zugleich ein Kampf ums Dasein wurde, ein harter war,
erklärt sich aus der inunerhin doch grol'sen Seltenheit so liebens-
würdiger und dabei so einflul'sreicher Persönlichkeiten wie der
Herzog.
Für diesmal war nun Theoj)hile de Viau mit seiner eigen-
artigen Persönlichkeit der Stärkere gewesen und hatte gesiegt.
Da Montmorency so bald wie möglich in seine Statthalterei zu-
rückkehrte, wo mau ihn ebenso anbetete, wie später im Marais,
ist es wahrscheinlich, dals er seinen neuen Dichterpensionär mit
nach dem Süden nahm. Eine Stelle in den Prozelsakten scheint
dieses zu bestätigen.'
Der Aufenthalt bei Hofe war auch wenig verlockend: die
politische und wirtschaftliche Milsregierung unter der Kegentin
dauerte fort, der itahenische Günstling Concini und seine ge-
schickte, aber sinnlos abergläubische Frau Eleonore Galigai stan-
den auf der Höhe ihrer Macht; ihr Reichtum kannte keine
Grenzen, und Paris begann zu nuirren. Der italienisch-katho-
lische Einflufs wog durchaus vor. Als ein Beweis dafür ist
auch die Berufung des italienischen Dichters Marini zu betrach-
ten, den ■Maria von Medici seit IG 15 auf mehrere Jahre an den
' Vgl. luforniatiou vom I. Oktbr. 102:^ uud vom 18. August 1Ö25. Die
Zeilgen Le Blanc und CJaltier geben an, Th^ophile 1015 in der Provence,
allerdings nicht bei Montmorency, sondern beim Grafen von Cicrmont
kennen gelernt zu haben.
22 Theophile de Viau.
französischen Hof zu fesseln weifs, wo er, der schon Ijerühmte
Dichter des Adone, die Regehnäfsigkeit der dramatischen Form,
die Zierlichkeit des poetischen Ausdrucks mit Erfolg einbürgert.
Der Einfluls Marinis auf Th^ophile de Viau wird noch des
näheren zu erörtern sein.
Durch die Protektion des Herzogs von Montmoreucy war
Theophile de Viau nun aller Nahrungssorgen überhoben. Wir
haben aus dieser Zeit einen liebenswürdigen Privatbrief des
Dichters an seine Schwester Marie, dessen Original im Besitze
der Familie de Bellegarde ist, und den Faugere Dubourg und
Jules Andrieu bereits veröffentlicht haben. Doch ist er charak-
teristisch genug, um noch einmal hierher gesetzt zu werden.
Mad"'' ma sopw, ce que je vous escris n'cst qtie pour faire entendre le
Souvenir que j'ay de vous et pour vous reprocher la 2J<:i'rcsse, que vous avex
ä me tesmoigner le vostre. Cela ne diminue point de mon affection que
totites les choses du monde ne s^auroient alterer. J'ay ouhlie ce que je vous
avois promis: faictes tn'en ressouvenir encore, et vous ne me demanderes
rien que je ne vous aceorde. Je ne suis pas encore fort riebe et voits desire
ci touts plus de fortune qu'ä moy. La paouvrete qui m'a si longtemps pour-
suivi se lassera bieniost comme j'espkre. Alors touts se ressentiront de mcs
eommodites, et vous particulierement que j'ayme de tout mon cceur. Adieu,
ma soeur, je seray toute ma vie
Vostre tres humble frcre et serviteur
A Paris ce 24. 12. 1616. Th. de Viau.
Encore me suis je ravise de vous envoier quelques doux,aines d'aiguilles
et d'esplingues pour monstre. Si elles sont honnes vous en aurez davantage
et n'avex, qu'ä m'escrire combien de niilliers il vous en faid. Et vous par-
tagerex avec ma 7nere et ma soeur Duffort.
A Mad'"" ma soeur
Mad'"' de Viau
ä Bousseres.
Der erwartete Wohlstand sollte bald kommen : Th^ophile
wurde dem jungen König vorgestellt und erhielt von ihm eine
jährliche Pension ' und den Titel Gentllliornme de la Cluimhre da
Roy, welcher sich auch unter dem Stich befindet, den Daret von
Thdophile gefertigt hat.
Durch diesen Glücksfall war der ehemalige Deklassierte und
' Vgl. Serret a. a. O. S. 11. M. Serret giebt ohue weitereu Beweis für
seine Behauptung die Thatsache selbst und das Jahr 161(J an.
Tlirdphilo (lo Vi:iii. 2;'.
Theatcrdit'litcr wieder in seine frühere Gesellscliaft zurüek^^etreten,
mit der er die Füliluni; siehcrlioli niemals ganz verloren liaftc
Und seine Verbindung mit, seine Stellung in ihr wurde n<t(h
gefestigt, als der Herzog von Montmorency sieh mit Marie l^Vlieie,
Prineesse des Ursins, verheiratete und seitdem mehr am Hofe
oder in Chantilly, dem Stannnsitz der INIontmureney, als in V6-
zrnas khte. Auf diese Art blieb auch der Diehter dauernd
dem Kintlufs des Hofes und der Grolsstadt, Malherbes und des
'Chevalier Marin' ausgesetzt.
Ein neuer P^influfs machte sieh um diese Zeit geltend,
gleichfalls italienischer Art, der Lucilio Vauinis.
Vanini hielt sich in den Jahren 1615 und 1616- in Paris
auf, und was er in die der Religionskriege müde, aber darum
noch durchaus nicht gläubige Hauptstadt brachte, war ein Echo
der Lehren Giordano Brunos, den man im Jahre 1600 wegen
seiner materialistisch -pantheistischen 'Irrlehren', seiner mechani-
schen Weltcrklärung, seiner Annahme des copernikanischen Welt-
systems und seiner Ablehnung der christlich-orthodoxen Unsterb-
lichkeitslehre in Rom verbraunt hatte. '
Vanini nun, der seine Lehren im Jahre 1616 in Paris unter
dem Titel JJe adniirandis ^nturcr, Regina. Derrqne Mortalium Ar-
cmm Ubri quattnor veröffentlichte, und der sich auf dem Titel-
blatt stolz als Julius Ctesar Vanini Neapoiitanus, TJieologuK, Pldlo-
soplius et Juris utriust/ue Dodor bezeichnet, war zweifelsohne ein
sehr eitler, aber zugleich auch ein geistreicher Mann. Er war
der richtige Conferencier, der es verstand, zu erschüttern, zu ge-
winnen, zu reizen und im entscheidenden Augenblick den Kopf
aus der Schlinge zu ziehen, indem er die bestehende Kirche
seiner Ergebenheit versicherte. Ob sie es ihm glauben wollte,
war dann ihre Sache; er hatte seinen Zweck erreicht, indem er
Zweifel säete. Und der Pariser Boden, in dem sich seit der
Regentschaft alle Leidenschaften freier denn je entfalteten, wo
die reinste Intcressen])olitik getrieben wurde, war für den Zweifel
an den erhabenen Heilswahrheiten und die Verherrlichung des
Menschen zum Gott sehr empfänglich. Straflos geniefsen, sich
' Vg. Lange, Geschichte des Muterialisnuis. Wohlfeüe Ausgabe.
Iserlohn (ohne Datum). Bd. I, S. 172 ff.
24 Theophile de Viau.
das Leben leichter machen und den strengen Tilgenden des
Christentums entsagen dürfen, das war es, was im ersten Drittel
des 17. Jahrhunderts vom Geiste der Renaissance und der Ent-
kirchlichung der Welt übrig geblieben war. Der Wissensdurst
und Wahrheitstrieb der Humanisten, ihre Hochachtung vor dem
Schönen und ihr Wetteifer mit den Gröfsen des Altertums waren
verschwunden, und in Abwesenheit der grofsen Humanistenlehreu
und Humanistentugenden war eine Freigeisterei für den täglichen
Gebrauch des Hofmanns und des reichen Patriciers übrig ge-
blieben, ein libertinage, das oft kühn und geistreich, oft aber
auch nur frech und eitel war. Diese orx rircndi fand ihre An-
hänger denn auch in den Kreisen der reichen Jugend, und ein
Geistlicher der Zeit, der Pere Mersenne, schätzt, dals Vauini in
Paris etwa 50 000 Anhänger gewonnen hatte. '
Unter diesen Anhängern war auch Theophile de Viau. Der
Schüler Marc Duncans legt damit die chntte Etappe auf dem
Wege der Freidenkerei zurück: die Zweifel am bestehenden
Glauben, die ihm in Saumur geweckt waren, die er im prote-
stantischen Holland vor der Lehrkanzel des Doktor Baudius ge-
nährt hatte, wurden ihm jetzt zu entschlossener Ablehnung. Die
orthodoxe Weltanschauung mit ihrem sinnenfeindlichen Dualismus
und ihren beiden Gleichungen :
Materie, Natur, Körper = das Böse,
Geist, Seele = das Gute,
galt für ihn nicht mehr, und er begann mit einer Schar Ahnlich-
gesinnter die Gruppe der Freidenker, Uhertins, zu bilden. Zu
ihr gehörten unter anderen auch Franyois Luilier und Jacc^ues
Vall(ie, - sieur des ßarreaux, zwei bekannte Gestalten der Zeit,
denen Tallemant des Keaux je einen Artikel widmet.
Luilier war ein Mann des Vergnügens, der sich heute mit
seinen reichen Mitteln ein Amt kaufte, um es morgen mit einem
anderen, das ihm ebensowenig Mühe machte, wie das vorher-
gehende, zu vertauschen. Das Vergnügen als Lebenszweck war
Tradition in der Familie, eine Tradition, die Luilier treu festhielt.
' Serret a. a. O. S. 11.
^ Tallemant des Reaux Bd. IV, S. 191 ff.
3 Ebendaselbst S. 46 ff.
Tli('()])Iiil(' (lo Viini. 25
oliiif (laiuin gi'inütlo.ser Selhislsuclil zu vcil'allcu : so hat er, wcmi
üiaii 'rallcinaiit dos Roaiix glaubt, seiuciu Freuuclc Deshancaux
aus Cieldveilegenlicit gcliulfcn; Thoüphilc de Viau hat er wahr-
schciiilic'li zu einer gefährliclieu Zeit bcherl)eigt und gesehützt;
seinen Bastard Chapelle erkannte er an und sehiokte ihn Gassendi
zur Erziehung. Sein Amt, erst als Tresorier de France in Paris,
später als ]Maitre des Coniptes in IVIetz, hraehte ihn mit der Finanz
in Berührung. — Die Familie Desbarreaux hatte ihre Wurzeln
gleiehfalls in diesem reichen Boden geschlagen, und der jnnge
Desbarreaux war auf diese Art ebenso mühelos und ebenso ver-
«lienstlos wie Lnilier zu dem Amt eines Pariser Parlamentsrats
gekommen, das er aber nie ordentlich ausübte. Auch sein Wahl-
spruch war: Ich will niich amüsieren! Und dieser Hang hatte
bei ihm entschieden noch mehr zu bctleutcn, als bei Luilier, da
die Familie Desbarreaux bereits einmal durch ihre Weltlichkeit
mit der Kirche in KouHikt geraten war: Desbarreaux' Onkel,
Geoffroy Vallee, war öffentlich verbrannt worden, weil er ein
Buch: le tUau de la Foy, geschrieben hatte. ^ Der Netfe, ein
gut aussehender, begabter, aber unglaublich fauler, junger Lebe-
mann, trat unentwegt die Erbschaft seines ketzerischen Oheims
an und, obgleich bedeutend jünger als Luilier und Theophile de
Viau, brauchte er von ihnen nichts zu lernen, sondern nur seineu
natürlichen Anlagen zu folgen, um das traurige Ende eines alten
Gecken zu finden, das ihm, nach Tallemants Bericht, auch nicht
erspart blieb.
Dabei war keiner dieser Männer ungelehrt, was wir z. B.
schon aus den lateinischen Briefen Th^ophiles an Luilier^ sehen,
und sie liclseu sich ihre geistige Erziehung angelegen sein, was
wiederum ein Brief Theophiles an Luilier-^ beweist. Auch standen
sie durch Luilier mit dem gelehrten Peiresc und dem skeptischen
La Mothe le Vayer in Verbindung. Da(s sie zum Teil ihre
Zeit in ganz abgeschmackten Beschäftigungen hinbrachten, mit
Spielen, Zechen, Raufereien und Liebeshändeln, ist klar — dafür
' Faugere Dubourg a. a. O. VA. IV, S. 59.
•' II, S. -II.':). 41t:. 117. 119.
^ II, 420: Id te obsecro Valfeum nostrinn, qtd m^us fuil oUvi, Herum
atqtie iteruvi mone etc.
26 Theophile de Viau.
bildeten sie die jeunesse doree ihrer Zeit ' und Dahmeu als
Stammgäste der Fomme de Pin oder des Cormier die gleiche
Stellung in der Gesellschaft ein, wie der heutige Boulevardier
und Premieren besuch er. Sie waren auch Freunde von Speise
und Trank, wenn dieselben reichlich und gut, und liebten es,
sich in der Wohnung des einen oder anderen zu einem gemüt-
lichen Mahl im Freundeskreise zu vereinen.- Dafs sie, einmal
unter sich, ihrer Laune, ihrem Spott die Zügel haben schiefsen
lassen, und Frechheit für Überlegenheit nehmend, an allem, was
ihrer Zeit noch heilig war, gerüttelt haben, ist selbstverständlich;
dafs sie auch einmal an den Roheiten und gemeinen Scherzen
eines Parnasse Satyrique Gefallen fanden, nicht ausgeschlossen.
Eines aber darf man nicht vergessen: so frech und unsauber
diese Freidenker oft sein mochten, sie waren nichtsdestoweniger
doch noch Denker, selbständige Denker, Leute, die eine eigne
Meinung vertraten und das in einer Zeit, die ihr Denken gemein-
hin zu Füfsen des Thrones und Altars niederlegte. Die Denker,
die man mit dem Namen Uhertins ^ belegte, zogen die materiali-
stischen Schlüsse aus den Lehren eines Copernicus und Giordano
Bruno; sie sind die weltmännischen Vorläufer der naturwissen-
schaftlich gebildeten Philosophen des 18. Jahrhunderts, und in
ihrer zwischen Renaissance und Aufklärung vermittelnden Stellung
liegt die geschichtliche Bedeutung der Libertins.
Als Führer dieser Libertins ist seiner Zeit Th^ophile de Viau
allgemein anerkannt worden: gegen ihn hat die beleidigte Kirche
in der Dodrine curiense des Jesuitenpaters Fran9ois Garasse ihre
Anklagen erhoben; gegen ihn ist die weltliche Gerechtigkeit in
Person des Staatsanwaltes Mathieu Mol^ aufgetreten; um ihn hat
sich von 1623 bis 1626 eine leidenschaftlich erregte Flugschriftcn-
litteratur gebildet. ''
Bestimmt und befähigt zu dieser FührerroUe war Theophile
de Viau durch seinen Trieb nach Wahrheit und seinen Durst
' Vgl. Les Tracas de Paris, jjar Fr. CoUetet, dans 'Paris ridicule et
hurlesque au 17 sciecle.' Paris, Garnier Frferes, 1878.
^ Vgl. Ad Dominum Lulerium II, 4lV. 424.
•'' Vgl. Garasse : La Dodrine curiense, S. 2. 885 etc.
'' Der Katalog der Bit)l. Nat. entliält :^)8 verschiedene Nnmmern, ist
aber noch nicht einmal vollständig.
Th('>()pliile de Viaii. 27
iKU'li ^^ isscn. Ihin war es bei dem Liltertiiia^e dcttli auch wiiU-
licli um Geistesfreiheit zu thun, wälinMul bei seinen Genosseu
der Naclulnu'k auf der Sittenfreilieit lair. Er war tiefer aiiji;ele^t
als die anderen, davon sind seine Dichtungen Zeuge, die, was in
jener Zeit so selten ist, Ideen enthalten, sich mit dem Problem
der mensehUchen Natur und des menschlichen Schicksals, der Vor-
sehung, der Unsterblichkeit und der Willensfreiheit, dem Rechte
der Leidenschaft und der Thatsache des Zwanges beschäftigen. '
Er wai' vom Leben auch härter angefafst worden als die anderen,
die, im ßeichtum aufgewachsen, den Kampf ums Dasein niemals
kenneu gelernt und daher keinen Begriff von den Demütigungen
hatten, die das Leben dem unbemittelten aber stolzen Charakter
auflegt; noch von der bitteren Menschenverachtung, die oft dar-
aus entsteht, und die bei Theophile so herben Ausdruck findet. ^
Herb, aber zugleich resigniert, und diese bei einem jungen Men-
schen seltene Resignation ist vielleicht seine gröfste Überlegen-
heit gewesen. Er scheint frühzeitig mit gewissen Thatsachen sich
abgefunden, überhaupt frühzeitig die Erfahrung als seine Lehr-
meisterin anerkannt zu haben, ein deskriptiver Philosoph geworden
zu sein; scheint in dem Tumult der aufgeregten Meinungen und
Sinne seinen klaren Kopf behalten und noch kaltblütig beobachtet
zu haben, wenn die anderen von ihren Leidenschaften fortgerissen
wurden. Sagt er doch selbst:
La passion la plus forte qiie je puisse avoir, ne m'engage jamais au
poinct de ne la pouroir quitter un jour. — Si fayme, c'est autant qtie je
suis ayme et, comme la notiere ni la fortune ne m'ont pas donne beaucoup
de parties ä plaire, ceste passion ne m'a jamais gueres continue ny son
plaisir ny sa peine. Je me tieus plus asprement ä l'estude et ä la bonne
chere qu'ä tout le reste. Les livres m'ont lasse quelques fois, mais ils ne
m'ont jamais estourdy, et le vin m'a souvent rejouy, mais jamais enyvre.^
Obgleich diese Zeilen vielleicht erst von dem achtundzwauzig-
oder dreilsigjährigen Dichter geschrieben sind, so dürften sie
doch wohl auch schon von dem vierundzwanzigjährigen gelten.
' Vgl. Elegie ä une Dame (I, -21:. ff.), Elegie a M. de C. (I, 22 J ff".),
La premiere Safyre (I, S. 236 ff".) etc.
- Eh'gie ä M. de Montmorency (I, 228. 221»), ä M. de Eargis (I, 235).
^ Fragments dune histoire comique II, S. lü.
28 Theophile de Viau.
Und wir dürfen diesem Zeugnis um so weniger mifstrauen,
als Theophile de Viau sich stets gerühmt hat, wahr zu sein'
und in seinem Verkehr mit den iiim befreundeten Herren vom
Hofe einen für jene Zeit ganz ungewöhnlichen Ton des Freimutes
und der Unabhängigkeit anschlägt. -
Inwiefern dieser anscheinend überlegene Theophile de Viau
aber doch auch Leidenschaften gehorchte, davon Avird später noch
gesprochen werden müssen. ^V^enn er, seinem eigenen Bericht
nach, der deshauche des femmes et du viri^ entging, so ist dagegen
Tallemant des Reaux geschäftig gewesen, der Nachwelt eine
andere Anklage gegen ihn zu überliefern.'' Wer aui'ser Theophile,
Luilier und Desbarreaux noch zu diesem freidenkenden Kreise
gehörte, ist nicht leiclit chronologisch festzustellen. Bei Hofe
pflegte Theophile die Bekanntschaften der Grafen von Liancourt,
Candale, Asserac, Bethune etc., wie wir aus dem Briefwechsel des
Dichters,'' der aber leider nicht datiert ist, sehen. Von Bürger-
' Et putsque voiis ave>i la repiitation d'estrc cxactenient vcritahle jics-
qu'aux moindres cliosns, läfst er vod sich sagen. Fragments d'ime histoire
comique II, S, 18.
■■ä Elegie ä M. de Montmorency (I, S. 228. 229), Lettre ä M. de L. (II,
:U0 ff.), Lettre ä M. le Cointe de Clertnont (II, 349. 350).
^ Fragments d'ime histoire comique II, S. 16.
'^ A. a. O. Bd. IV, S. 46. 47. Die Quelle der Anklage dürfte io der
Doctrine nirieuse des Pere Garasse zu finden sein (S. 727. 774. 780 ft'.,
vgl. öd. Alleaume I, xlvi und l), die sich auf ein Theophile zugeschriebe-
nes Sonett stützt (vgl. Alleaume II, 4H7). Der Dichter hat sich in sei-
ner gegen Garasse gerichteten Apologie, wie folgt, verteidigt: Quant ä
ceste lieence de ma vie que vous pensex, rendre coidpable de la corruptioii
de la jeunesse, je raus jure que depuis que je suis ä la Cour et que j'ai
vescu ä Paris je n'ai connu de jeunes gens qui ne fiissetit plus corrotnpus
que moi, et qu'ayant descouvcrt leur vie, ils n'ont pas ete longtcmps de ma
conversation. (II, 273.) Vous alle% sans doute contre la nature de vostre
profession dans le sein que vous avex de eontrouver des vers de Sodomie,
et enseigner publiquement un si enorme vice sous couleur de le reprendre.
(II, 27(J.) Pat'ler de la douceur de la vengeance n'est pas assassiner son
ennemy; faire des vers de Sodomie ne rend pas un komme eordpable du
fait; poete et pederaste sont deux qualite>i,differentcs. (II, 277.) In dieser
Sache, in welcher schon die Zeitgenossen auf blofse Vermutungen ange-
wiesen waren, nach Beweisen zu suchen, kann nicht Aufgabe dieser Ar-
beit sein.
'- Vgl. Alleaume II, 450 ff.
Tlu'dphilc de Vian. 20
Hellen, Dic'lit(M-n uiul Golohrtcii sind ilim, teils jetzt, teils sjüter,
nahe getreten: Alexandre Hardy, ' durch The()i)hilcs draniatisejie
Laufbahn; Bcrthelot, Guillaunic Colletet, Frt^nicle, wahrsc^hoinlieh
als litterarisehe Kollegen; ^Vlayret, lioissat, Franyois Duguee- im
JhuKse Montniorcneys; J^'ranyois INIayuard, •' Courval Sonnet,'
George de Scud(?ry, •"' Tristan l'Hermite, '• durch eine gewisse
Geistesverwandtschaft; Ehe Pitard, Bertius, ' der gelehrte Prote-
stant du Moulin, ** durch ihr Wissen.
Über eine nähere Verbindung zwischen Theophile de \"iau
uiul Denis Sanguin de St. Pavin habe ich — aufser einer unver-
bürgten Andeutung bei Alleaume^ — nichts finden können. Sie
ist mir aber durch den Charakter seiner Lebensführung und seiner
r)ichtungen '" aufser Zweifel gestellt.
An G*^orge de Scudery hat er einen treuen Freund gehabt.
Man wundert sich vielleicht darüber; denn beide, Scudery wie
Tlu'ophile de Viau, sind hochfahrende Charaktere gewesen, und
solche, 'zu nahe beisammen gepflanzt, zerschlagen einander die
Aste'. Diesmal scheinen sich die zwei unal)hüngigcn Geister aber
gilt vertragen zu haben. Scudery (1601 bis 1667), zehn Jahre
jünger als Theophile, hat den älteren Kollegen bewundert; seine
eigene dramatische Laufbahn begann erst 1631, also lange nach
Theo})hiles Tode, so daCs von einer Rivalität keine Rede sein
komite. Ein unabhängiger war auch er, wie folgende Anekdote
beweist :
Dans Alaric il voulait faire sa cour ä la reine Christine de Suede . . .
Scudery da-ns ce poeme arait aussi parle avantageiisement du comte de la
' Vgl. Ode au Sieur Hardy. CEuvres de Theophile. Rouen 1022.
- Vg. Choricr: De Pefri Boessatii Vita S. H4 bis 'M. 83. 84. Vgl.
Lcttrrs de Thrniihile par Mayret : Fj)i.stre (AUeauine II, 291); Theophiliis
Jkicfvo sito (Alleauine II, ^l-")). Daselbst: Ad Dominum lAtlerium.
' CEiivres de Mayna^-d ed. Oarison. Bd. I, Pr^face S. 50.
•* (Euvres de Courval Sonnet cd. Blanchemain : La Satyi-e du tcmps. ä
Theophile. Bd. II, 158 ff.
•'' CEuvres de Theophilc. Roueu 1G'>2. Preface de Scudery.
« Lettres meslees du Sieur Tristan. Paris 1G42, S. 392 bis 39G. 397
bis 100.
' Vgl. II, 356.421.427.428.
" Vgl. Interrogatoire du 7 Juin 1G24. ^ Vgl. I, xxxu.
"• Vgl. Biographie Universelle Bd. XI, S. 379, und Recueil Complet des
Poesies de St. Pavin. Paris 1861.
30 Theophile de Viaii.
Gai'die, tombe plus tard en disgräce — La reine dit que, si Seudery otait les
vers en question, eile lui donnerait une belle chaine d'or. Seudery refusa net. '
Auch in seinen dichterischen Arbeiten ist er durchaus kein
7-egnUer, in den Salons hat er — trotzdem er Madeleine de Scu-
d^rys Bruder war — keine Rolle gespielt, und diese Stellung
abseits von der geregelten Hofgesellschaft erklärt wohl seine
Freundschaft für Theophile de Viau. Er hat sie bewiesen durch
Herausgabe von Th^ophiles Werken, 1632, welcher Ausgabe eine
Vorrede und ein Tomheau de Tlu'ophile- vorausgehen, die an
Bewunderung und Hochschätzuug für den Dichter, an heraus-
fordernder Schärfe gegen Th^ophiles Feinde nichts zu wünschen
lassen. Die Vorrede lautet im Auszug:
Je ne s<,'aurois aprouver cette lasche espeee d'hommes qui mesurent la
duree de leur affectimi ä celle de la felicite de leurs amis; et jjour moy,
bien hing d'estre d'ime hunwur si basse, je me picque d' aimer Jusques en la
prison et dans le sepulehre. J'en ay rendu des tesmoignages publies durant
la plus chaiide pcrsecution de ce grand et divin Theophile, et j'ai faiet voir
que, jjanni l'infidelite du sieele ou nous sommes, il se trouve eneore des
amitiex assez generetises pour mespriser tout ce que les autres craignent. . , .
De Sorte que je ne fais pas difßeidte de publier Imutement que tous les
morts ny tous les vivans n'ont rien qui puisse approcher des forces de ce
vigoureux genie; et, si parmi les derniers il se rencontre quclque extra-
vagant qui juge que j'offenee sa gloire imaginaire, pour lui montrer que je
le crainds atäant comme je l'estime, je vcux qu'il sache que je m'apelle
Deseudery.^
Von einer näheren Bekanntschaft mit St. Amant, der ihm
doch auch hätte zusagen sollen, oder mit Charles Sorel, dessen
derbe Ader ihm gewils nicht unlieb sein konnte, habe ich keine
Spur gefunden. Und doch ist eine persönliche Berührung hier
anzunehmen. Dagegen scheint Tlu'ophile de Viau sich von den
litterarischen Sitzungen bei Malherbe und von den Zusammen-
künften des Hotels von Rambouillet, wie von dem Leben und
Treiben der Salons überhaupt ausgeschlossen zu haben.
Seit 1611, dem Zeitpunkt, wo Madame de Rambouillet littera-
rische Freunde in ihrem Hause empfängt und so die moderne
Geselligkeit einleitet, fängt die preciöse Welt an sich zu bilden.
' Vgl. Chevreana. Paris 1G07, S. 82. '^ Vgl. Alleaume I, S. 7 bis 10.
3 Vgl. Aleaume I, S. ;'.. 4.
Th(''ophiIe de Viau. 31
Diese preciöse Welt beruhte auf einer grofsen, socialen Neuerung:
<la)is la socictS de l'hötel de lia)iihondlet llionmir de lelhrs huif
di'Cfoqe de ses liens personneh, ' d. h. er war ein freier Mann,
der sicli erlauben durfte, auch gegen seinen Brotherrn eine eigne
Meinung zu verfechten. Diese Freiheit, welche die Grofsen zuerst
erstaunte, wurde zuletzt doch auch von ihnen respektiert, freilich
nicht ohne hier und da einen kleinen Rückfall in mittelalterliche
Barl)arei, wie das 'Prellen Voitures' beweist. Die Freiheit
hätte vielleicht auch Thco[)hile de Viau reizen köiuien. Doch
war er einerseits INIanns genug, sich den Grofsen des Reiches
auf eigene Gefahr hin gleichzustellen, andererseits fanden die
liaupttugendeu des Hotels de Rambouillet in Thcophiles Herzen
wenig "Wiederhall : nach Malherbes Regelhaftigkeit, Voitures Zier-
lichkeit o;id Ziererei hat er nie gestrebt. Aufserdern war die
iSalongesellschaft eine rechtgläubige und katholische, somit ein
schlechter Aufenthalt für den hugenottischen Zweifler, der selbst
denken, statt sein Heil aus den Händen der Kirche empfangen
wollte. Auch mochte die Gesellschaft der Frauen und der Zwang
zur Wohlanständigkeit, den sie jedem Gast auferlegte, ihm mehr
lästio; als verlockend erscheinen. Er war durchaus nicht, was
die Engländer a ladij's man nennen, und hat, nach seiner eigenen
Aussage, um den Damen mit seinen Dichtungen zu gefallen, seiner
Natur einen Stols geben müssen.- So scheint mir, erklärt es sich,
dafs der Name Thcophiles de Viau, der doch ein berühmter Mann
war, in der Liste der Stammgäste des Hotels von Rambouillet ■''
nicht figuriert, und dafs er in jener feineu, glänzenden Gesell-
schaft, die aus der Marquise und ihren Kindern, aus Malherbe
und Racan, Voiture und Chapelain bestand, die Richelieu noch
als Bischof von Luyon zu den Ihrigen zählte und durch die
Anmut einer Charlotte von Montmorency, den Witz einer Anne
Geneviiive von Bourbon verschönt und erheitert wurde, '' keine
Rolle gespielt hat.
' Rcederer: Fragments de divers Memoires iwur serrir ä Ihisioire de
la sneiHe polie en France. Paris 1834. Pr^face S. 45.
^ Vgl. II, 3o4 : Pour mapprocher un peii du naturel des dames, ü m'a
fallu beaucoup esloigner du mien.
^ Vgl. Rcederer a. a. O. S. 52.
' VkI. Ch. Livet: Prccieux et Precieitses. Yaxis, 1859. S. III bis XXXV 1.
32 Th^ophile de Viau.
Während sich auf diese Art in der französKst-heu Gesell-
schaft und der französischen Litteratur zwei verschiedene Strö-
mungen bildeten, die auf Sitte hinzielende des Hotels von Ram-
bouillet und die nach Freiheit strebende der Libertins, bereiteten
sich in der Politik Ereignisse von gröfserer Tragweite vor: der
l)is IG 17 im Hintergrund stehende, immerhin schon seit 1614
grofsjährige König schüttelt mit einemmal die mütterliche Vor-
mundschaft ab, läfst den Günstling Marias, den allmächtigen und
nimmersatten Concini, töten, verbannt die Regentin vom Hof und
zeigt sich als Selbstherrscher. Das war eine erstaunliche Energie
bei dem kaum siebzehnjährigen Jüngling, der bisher seine Mutter
so ruhig hatte für sich regieren lassen. Und im Grunde diente
ilov junge König auch jetzt nur als Marionette, und ein anderer,
der durchaus vorwärtskommen, durcliaus sein Glück machen
wollte, Charles d' Albret, sieur de Luynes, hielt die Fäden, au
denen Louis XIH. tanzte. ' Ein eigenartiges Verhältnis, das
zwischen dem Sohn Heinrichs IV. und seinem Falkenier!
Ijudwig war ein verschlossenes, eigensinniges und zornwütiges
Kind gewesen. Blättert man das Tagebuch durch, welches der
königliche Leibarzt Jean Heroard über die Jugend und Kindheit
des kleinen Königs - geführt hat, so scheint die einzige Person,
die dem Knaben Aclitung und Gehorsam abzwang, eben* dieser
Arzt gewesen zu sein. Heinrich IV. hat den Knaben als ein
allerliebstes Spielzeug angeschen und sich mit ihm aufs kind-
lichste ergötzt; die Mutter empfing, wie das so Sitte, den Sohn
zu bestinunten Stunden. Die Erziehung war meist eine Ver-
ziehung, und um den Keim des Gottesgnadentnms frühzeitig zu
entwickeln, hielt man dem jungen König einen Prügelknaben,
der die Schläge in Empfang nahm, die der junge Herr selbst
verdient hatte. 'Aus diesem zornigen und verschlossenen Kna-
ben nun,' sagt Henri Martin, ^ Svar ein ebenso verschlossener
und mi/strauischer wie melancholischer Jüngling geworden; er
hatte dunkle Augen und Haare und s|)anischen Teint; aber seine
schönen Züge trugen einen zugleich herben und kalten Ausdruck.
' Journal de Jean lUroard sur renfanee et la jeunesse (Je Louis XIII.
l'aris 1808.
- H. Martiu a. a. 0. Bd. XI, S. HG. '•> Ebenda Bd. XI, S. HI.
Th^ophile de Viau, 88
Weder Her/ noch Sinne regten sidi hei ihm. Da war nichts,
was ihn reizte, weder Frauen, noch Wein, noch Spiel, noch die
Diohtkiuist. Niu" für die bildenden Künste und besonders für
die Musik war er empfänglicher. Sonst beschränkten seine Nei-
gungen sich auf Jagd, Tierkämpfe und Flintenschielsen. Er fand
ein grausames Vergnügen daran, Stolsvögel abzurichten und auf
die Sperlinge im Louvre- und im Tuileriengarten loszulassen,
Hahnen-, Stier- und Hundekämpfeu zuzuschauen. Eine andere,
aber unschuldigere Neigung liel's ihn Festungen aus Rasen bauen,
kleine Kanonen abfeuern, Tischler- oder Schmiedearbeiten treiben.
Er war ein vorzüglicher Jäger, Reiter und Schütze, in allen Hand-
geschicklichkeiten geübt, in praktischer Mathematik und Festungs-
bau nicht imerfahren. Er hätte, meint Henri iNIartin, einen
guten Artillerieoffizier oder fähigen Militäringenieur abgegeben.
Anzuschliefsen pflegte er sich mehr aus Gewohnheit als aus
Herzensbedürfnis, weshalb seine persönlichen Diener leicht Eiu-
fluls über ihn gewinnen konnten. Auf diese Art war auch der
Junker von Luynes zu dem seinen gelangt. Dieser Charles
d'Albret, der wahrscheinlich der Sohn eines südfranzösischen
Priesters und einer Italienerin war, hatte den Namen seiner
Grofsmutter angenommen und nannte sich Sieur de Luynes
nach einem kleinen Meierhof, den er am Rhoneufer besafs. Man
hatte ihn, der sich besonders auf Falkenzucht verstand, als
Falkenier der Umgebung des Königs zugewiesen. ^ Der damals
dreifsigjährige Charles von Luynes sagte sich, dafs er auch einen
höheren Posten ausfüllen könne, und machte sich ans Werk.
Er säte Zwietracht zwischen Sohn und Mutter; er liel's den
König befürchten, dafs Concini und die Königin ihn von der
Regierung ausschliel'sen und seinen jüngeren Bruder, Gaston von
()rl<5ans, dafür einsetzen wollten. Es gelang ihm, dem Jüngling,
der doch von seinem Vater wenigstens Mut geerbt hatte und
diesen später in dem Lärm des Schlachtfeldes bewies, in den
stillen Mauern des Louvre Furcht einzutiölsen und ihn zu einem
so rohen Schritt, wie der Ermordung Concinis, zu treiben : es
war die Furcht für sich selbst, die den König die Furcht vor
dem Verbrechen überwinden liefs. Denn Ludwig XIII. war
' Heuri Martin, Bd. XI, S. 112.
84 - Th^ophile de Viau.
fromm, ebenso fromm, wie in seinem Privatleben reinlich, was
mit seinem persönlichen Mut zusammen die Lichter in dem nicht
sehr vorteilhaften Porträt bildet, das der Geschichtschreiber sonst
von ihm entworfen hat.
Und der Druck, den Concini auf Stadt und Land geübt
hatte, war so stark gewesen, dal's man nach dem 24. April 1617
wie erlöst aufatmete, und die Anekdote, welche Tallemant des
R^aux bei dieser Gelegenheit von Malherbe erzählt, gewifs nicht
unglaubhaft ist.' Die allgemeine Meinung billigte sogar, dafs
der Sohn die Mutter nach Blois verbannte, und der Anfang von
Ludwigs Xni. Regierung war ein glückverheifsender. Jedoch
gerade nur so lauge, wie man den Junker von Luynes nicht fürch-
tete. Als das Land merkte, Luynes wolle Concinis Erbschaft
antreten, als die Grofsen sahen, der neue Günstling sei ihnen
ebenso feindlich, wie der frühere es gewesen, als das Unerhörte
geschah, dafs der Emporkömmling die Tochter des Herzogs von
Montbazon, Marie de Rohan, heiratete, und diese ä force d'oga-
ceries ohtitit quehpie hißnence svr le froid et amtere Louis XJIf/^
da verwandelte sich die Freude in Enttäuschung und der Jubel
in Spott und Rachegeschrei. Die Grofsen des Reichs, die Guisen,
die Herzöge von Mayenne und Epernon, sammelten sich um die
Königin-Mutter, die durchaus nicht gesonnen war, ihr Schicksal
über sich ergehen zu lassen; Blois wurde Mittelpunkt geheimer
Verschwörungen und Unternehmungen; die Protestanten, unter
Mornay und Rohan, La Force und Bouillon, sahen mit Sorge
den rein katholischen Einflufs in der Politik mit Luynes eher
zu- als abnehmen. Was selbst die Königin nicht gewagt hatte,
geschah jetzt: ein königlicher Erlais vom 25. August 1618 er-
mächtigte die Jesuiten, ihre Lehranstalt in Paris wieder zu er-
öffnen. 3
Die Jesuiten aber waren von der öffentlichen Meinimg als
die (wenigstens indirekten) Mörder Heinrichs IV. gebrandmarkt,
* A. a. O. Bd. I, S. 281. Er läfst ihn zu M">e de Bellegarde, die er
in die Messe gehen sieht, sagen: He quoij, Madame, a-t-on encore quelque
chose ä demander ä Dieu apres la mort du marechal d'Ancre?
^ Henri Martin a. a. O. Bd. XI, S. 122.
^ Ebenda Bd. XI, S. 133.
Th^ophilo de Yiaii. 85
ihre Lcliion als staatsgcfVihrlicli orklärt. ' ihre Rrziohnnfjshruiser
seit 1610 geschlossen worden. Der Erlais von ItilS war also
nichts mehr und nichts weniger als ein Schlag ins Gesicht der
ött'cntlichen Meinung, die dadurch aufs höchste erregt wurde.
Das Pariser Parlament, welches die aufgeklärte Pariser Bour-
geoisie vertrat und an den Grundsätzen Heinrichs TV. festhielt,
wehrte sich energisch, aher ohne P>folg gegen diese Xenhclehung
des religiösen Haders.
Auf einen Religionskrieg drängte alles hin : des Königs
Beichtvater war der Jesuit Arnous, der auf den abergläubischen
Luynes gleichfalls Einfluls hatte. Arnous, der päpstliche Nuntius,
der spanische Gesandte und andere glaubenseifrige Katholiken
verfeh.lten auch nicht, die jetzt in Böhmen beginnenden Pro-
testantenaufstände im Interesse ihrer Sache auszubeuten und
dem fronunen König anzuraten, im eigenen Lande wenigstens
die Hydra der Ketzerei um einen Kopf zu kürzen. 2
Auf diesem heii'sen Boden hatte Th^ophile de Viau in-
zwischen mehrere Erfolge errungen.
Was er von lyrischen Gedichten und Epigrammen zu jener
Zeit schon geschrieben hatte, läl'st sich nicht feststellen, da die
erste Ausgabe seiner Werke erst vom Jahre 1621 datiert ^ und
nichts dafür spricht, dafs die Reihenfolge der darin veröffent-
lichten Gedichte eine chronologische sei. Wir dürfen aber an-
nehmen, da/'s er sich einen gewissen Namen als Hoflyriker be-
reits gemacht hatte. Sein bedeutendster Erfolg war jedoch jeden-
falls die Aufführung seiner Tragödie Pijrdiiie et Tliishe im Jahre
1617,* ein Erfolg, der Epoche machte, weil seitdem die drama-
tischen Dichter und die Bühne eine weit geachtetere Stellung
einnahmen. •'•
Einige Epigramme Thdophiles, die teils in seinen Werken,*^
teils zerstreut imd ihm nur zugeschrieben in zeitgenössischen
' Bazin: Histoire de Louis XIIl Paris 1811. Bd. I, S. 30. t;(3. 33:1
* Für die ganze Darstellung vgl. Henri Martin a. a. O. Bd. XI, S. i:i3.
^ Les (Euvres du Sieitr Theophile. A Paris chex, Pierre Billnine, Rue
St. Jacques ä la bomie Foy. 1021. Avec Privilege du Pny.
* Les Freres Parfaict: Ili^toire du Thedtre fran^is Bd. 1\', S '1;'' ii'
'" Charles Sorel: Bibliotlieque fran^i^e, S. 183.
«^ I, 272. 273. 282. 283.
3*
36 Th^ophile de Viau.
und auch in späteren • Sammlungen zu finden sind, sowie einige
seiner schlagfertigen Antworten, die Tallemant des R^aux^ wieder-
giebt, zeigen, dafs er Krallen und Zähne besafs, um sich zu
verteidigen. Der Kirche war er in erster Linie als Hugenott,
in zweiter als Freidenker ein Dorn im Auge, und in der Kirche
waren es wiederum die Jesuiten, die ihm auf die Finger sahen
und dadurch, dafs sie das Ohr des Königs besafsen, ihm auch
bei Hofe schaden konnten. Dazu kam, dafs Th^ophile de Viau,
der vor Concini nicht gekniet hatte, trotzdem es ihm damals
recht ärmlich ging, auch Luynes die pflichtschuldige Verbeugung
verweigerte, eine Haltung, worin ihn wahrscheinlich das Vorbild
des Herzogs von Montmorency bestärkte, qui navoit jamais pris
aucun soin de s'assurer l'amitU de ce grand favori, au cordixdre
l'avoit toujours meprisL ^
Ob die zweite Satire Th^ophiles damals schon geschrieben
und veröffentlicht war, wissen wir nicht. Sie hat, falls nicht auf
Concini, sondern auf Luynes gemünzt, zu seiner Verbannung
Anlafs geben können. Dafs man Th^ophile auf den Verdacht
hin, ein Pamphlet gegen Luynes ^ geschrieben zu haben, ver-
bannte, geht aus seiner späteren Ode an de Loisiöres hervor.
Er sagt darin:
Ce grand duc redoute de tous
Dont je ne souffre le courroux
Pour aueun crime que je stäche. I, 165.
Und:
Maü jamais encore V envie
D' escrire un pasquin tie me prit. I, luL
Der Herzog von Luynes sah aber doch in ihm einen Un-
abhängigen, und er war entschlossen, beim ersten Anlafs gegen
' Le Carpentariana 1680. S. 80. Le Parnasse frangais par Täon du
Tillet 1732. R. 197 ff.
^ A. a. O. Bd. VII, S. 451: Pitard disait ä Theophile: 'C'est dommage
qu'ayant tant d'espi'it vous sachiex, si peu de choses.' Theophile repond : ^ C'est
dommage que sacfiant tant de choses vous ayex, si peu d'esprit.' S. 505.
D'Aicdigier lui dit qu'il ne taillait sa plume qu'avec son epee. 'Je ne m'etonne
donc pas,' repond Theophile, 'que vous ecriviex, si mal.'
^ L. Ducros a. a. O. S. 90.
"* Und sie waren damals häufig. Vgl. Recueil rfes pieces les plus
curieuses qui ont este faites peiidant le regne du connestahle M. de Luynes.
1628. 4« öd. in 8«.
Tliropliilc »Ic Vi:ui. 37
ihn vorzuiiclion. Hatte er die lialiu der Cicwalttliaten «locli sdioii
l>etreten: ein armer Ballettdiehter und zwei Florentiner, die früher
in Coni'inis Diensten gestanden, wnrden gerädert, weil sie an-
gehlieli ein Pamphlet gegen Luynes verbreitet hatten. Kin an-
deres Opfer, das der jetzige PTerzog von Luynes sich ausorsehen
hatte, der Generalcontrolleur Barbiu, wurde nur durch einen Zu-
fall vom Tode gerettet, und der Staatsanwalt Mathieu Mold, der
gegen diese Gewaltthätigkeiten lAiynes' Verwahr einlegte, erhielt
vom König einen Verweis. ' Unter diesen Umständen kann es
nicht wunder nehmen, dafs es gelang, den König zum Vorgehen
auch gegen Th^^ophile de Viau zu bestimmen. Dieses geschah
im Mai des Jahres 1619: der König, der gerade in Orleans war,
schickte zum Grafen von Candalle, bei dem Thöophile sich da-
mals aufhielt, und liefs diesen bedeuten, dafs er Thdophile sofort
zu entlassen habe. Dem Mcrrnre franrau zufolge liels er jedoch
dem Dichter selbst bei seinem Verlassen des Hotels (von Mont-
morency oder Candalle?) durch einen königlichen Gendarmerie-
nffizier, den Chevalier du Guet, den Befehl, Paris sofort zu ver-
lassen, überbringen.- Der schriftliche V^erbannungsbcfehl wurde
jedocli erst am 14. Juni 1619 ausgefertigt. ^ Laut Aussage des
Dichters ist weder die Bestellung des Gendarmerie-Offiziers noch
der A'^erbannungsbefehl je an ihn gelangt, sondern der Chevalier
du Guet hat mit dem Herrn von Candalle gesprochen und dieser
darauf dem Dichter gesagt : qu'il avoit des ennemys pres du voy,
<jiti biy vouloient mal et ijtt'il lui eonseilloit de s'ahsoder jye7idatit
(/ne ces personnes seroient en favenr. ^ In demselben Verhör erklärt
Theophile de Viau, sich damals im Dienst des Herrn von Candalle
befunden zu haben, was darauf schliel'sen läist, dafs Montmorency
zu jener Zeit nicht in Paris war; die beginnenden Unruhen im
Languedoc machten seine Anwesenheit dort allerdings nötiger.-^'
r. * Vgl. Henri Martin a. a. O. Bd. XI, S. 1.S2.
^ Vgl. le Mercure frati^ais Bd. V, S. üt ff., abgedruckt bei Alleauine
I, 8. XX, Note 1.
^ Vgl. AUeaume I, S. XX. Ich habe das Original nicht finden kön-
nen. In der CoUection du Puy, Bibliotheque Nationale, Dept. des Mss.,
Bd. III, 1616 bis IH'24, ist es nicht vorhanden.
^ Vgl. Interrogatoire du 22 mars 1624.
^ Vgl. Simon Ducros a. a. O. S. 96.
38 Th^ophile de Viau.
Dafs Th^ophile de Viau sich ia der Zwisclienzeit dann einem
anderen grofseu Herrn zur Verfügung stellte, ist wiederum ein
Zeichen davon, welche Freiheit ihm Montmorency liefis, und zu-
gleich ein Umstand, der uns später gewisse Eigentümlichkeiten
in Theophiles Briefen erklären wird.
Obgleich die oben angeführten Worte des Grafen von Can-
dalle sich sehr gut ausschliel'slich auf den Herzog von Luynes
und dessen Anhänger deuten lassen, können sie sich doch auch
ebensogut auf den Jesuitenpater Arnous und dessen Anhang be-
ziehen, und sehr wahrscheinlich hatte nicht Luynes allein, sondern
auch bereits die Kirche bei Theophiles Verbannung die Hand
im Spiel. Er galt der kirchlich.en Partei als ein Atheist, und
sie hatte schon 1615 von der Regierung Mafsregeln gegen die-
selben verlangt,' Glaubt man einer Flugschrift von 1623,"- so
war er schon vor 1619 mehrmals ermahnt worden: de n'escrire
jioint coimite il faisoit des choses si horribles qua lets plus perdas
mesmes ne pouvoimt approucer. Diesmal nun dürfte eine kleine
anonyme Spott- und Anklageschrift den Zorn der Kirclienpartei
noch angespornt haben. Ich meine: li>. table an satyrique
des Peres de la Societe {de Jesus), gedruckt ohne Orts- und
Verlegernamen, auch ohne Datum, aber, wie es scheint, von meh-
reren Theophile de Viau zugeschrieben.-* Sie beginnt mit den
Versen: Äriere de nous, Jesuäes,
Espagnols, traistres, hipoeritcs,
Ennemis jurex des Fran^ois —
Affamex du sang de nos Rois,
En apparence catholiques,
Mais tous en effet sehismatiqties.
Car meschans, oü est-il escrit
Selon la loij de, Jesus Christ
Que l'homme doive estre homicide? (S. 3)
und endigt auf S. 30 mit dena Segenswunsch:
Allex, abominables pestes,
Allex au diable, ä qui vous estes.
' La France Protestante Bd. XI, S. 477 ff.
^ La prise de 1 heophiU, abgedruckt bei Alleaume I, CXV.
•'' Alleaume drückt sich darüber sehr unklar aus. Vgl. I, XXIV. Der
1700 gedruckte Katalog der Bibliotheque Nationale schreibt die Satire
Th^ophile de Viau zu, eine solche Tradition mufs also bestanden haben;
ihre Quelle aufzudecken, ist mir nicht gelungen.
Th^ophile de Viau. 39
Für jeden, der Tlidopliile de Viau iiiilur Ueiiiil, ist seine
Aulorseliaft hier ansücsclilosseii : er hat sieh niemals (hrekt mit
[xtHtisehen Stott'en ahgegchen, und sein (ihiuben-seifer ging nicht
so weit, der guten Saehe zuliebe yc^/cs mit estcs zu reimeu. Diese
Satire ist von einem ehrlieh empörten Gemüt gesehrieben wor-
den, hat nichts von der epigrammatischen Schärfe Theophiles
de Viau, nichts von dem überlegenen Spott des Weltmannes,
der er inzwischen geworden war, und ist meiner Ansicht nach
nicht auf sein Konto zu setzen. Nichtsdestoweniger ist es als
ein Vorzeichen konuuender Ereignisse zu betrachten, dafs der
Verdacht der Zeitgenossen bei solchem Anlais bereits auf Thdo-
phile de Viau zu fallen und er damit die Rolle des Sündeu-
bocks zu spielen begann.
Daß? dem Befehl des Königs auch das kirchliche Motiv zu
Grunde lag, versichert wenigstens wieder la Prise de Tkeo-
p/iile: apres quoii luy {au Roy) eud faii veoir quelques impietez
sorties de sa rnain [cclle de 77/.) il le cliassa de ca presence et le
hannit de la Cour. '
Und so sah sich denn Ende Mai 1619 Th^ophile de Viau
aul'ser Landes verwiesen. Kurze Zeit vorher, am 19. Februar,
war Lucilio Vauini, der nach längeren Irrfahrten in Toulouse
Anker geworfen hatte, dort wegen Gottcslästeriuig und Atheis-
mus verbrannt worden. Übrigens hatte er sich vorher dort in
der besten Gesellschaft groCses Vertrauen erworben und die Er-
ziehung der Kinder des ersten Präsidenten am Parlament ge-
leitet. Erst die Dazwischenkunft des Jesuitenpaters Coton, Ex-
beichtvaters des Königs Heinrich IV., Marias von Medici und
Ludwigs XIII., der damals den Süden bereiste, um gegen die
Ketzerei zu predigen, machte Vaninis I^aufbahn ein jähes Ende:
Le serviteur de JHeu n'eut pas de peine de s'aperceroir qne c'Hait
iin loup introduit dans la bergerie. ^ Und von diesem Augenblick
an dachte der serviteur de iJieu nur darauf, das Unheil, das dieser
Feind der Kirche stiftete, abzuwenden, d. h. Vanini den Garaus
zu macheu.
' Vgl. I, cxv.
^ Prat: Recherches hisloriques et critiques sur la Compagnie de Jesus,
Lyon 1870. Bd. IV, S. 20 fl".
40 Th^ophile de Viau.
Da Theophile de Viau mit Yanini in vielen Punkten über-
einstimmte, mufste ihm das gewaltsame Ende seines Lehrers
zeigen, dafs er selbst auch kein ungefährliches Spiel spiele. Viel-
leicht wäre es deshalb weiser gewesen, gleich aul'ser Landes zu
gehen. Der Dichter, den die Fremde selbstverständlich wenig
lockte, glaubte jedoch, wahrscheinhch im Vertrauen auf die Pro-
tektion Montmorencys, der sich gerade im Süden aufhielt, in
seinem Vaterhause Bouss^res de Mazeres ein sicheres Asyl zu
finden.
Vielleicht ist es diese Verbannungsreise nach dem Süden,
die er in seinen Fr ag m e n f< d'un e Ji i. sto i. r e c o in i <j u e be-
schrieben hat. Diese höchst charakteristische kleine Prosaschrift
erzählt unter anderem ein Erlebnis Theophiles, das sein äufser-
liches Gebaren der katholischen Kirche gegenüber näher kenn-
zeichnet und dafür spricht, dals derselbe Li bertin, der sieh im
Freundeskreise frei über alle Dinge in Himmel und Erde äufserte,
doch keinen Wert darauf legte, öifentlichen Anstofs zu erregen,
noch sich zum MärtjTer zu machen. Seiner Erzählung zufolge
treffen Theophile und sein Freund Clitiphon, der gleichfalls
Hugenott ist, auf der Strafse einer nicht weit von Tours ge-
legenen Provinzialhafenstadt einen Priester mit den heiligen
Sterbesakramenten.
Je me rangeay, sagt Theophile, contre une maison, mid teste, et un
peu encline 2)ar une reverence que je croyois devoir ä la cmistume receue ei
ä la religion dtc prince (Dieu ne m'avoit jjas fait encore la yrace de me
recevoir au giron de son Eglise), Clitiphon votdut insole?)/ment passer par
la nie ou, tout le monde estoit prosterne, sans s'hiimilier d'aucune apparence
de salut.^
Hierdurch entsteht nun ein Strafseuaufruhr, der ohne Da-
zwischenkunft einer besonnenen und gütigen Magistratsperson
den beiden Hugenotten vielleicht das Leben gekostet hätte.
Da Thtjophile den Wortlaut des Verbannungsbefehls nicht
befolgte, und statt auCser Landes zu gehen, sich in das Agenais,
das zu Frankreich gehörte, zurückzog, scheint man ihn denn auch
nicht in Ruhe gelassen, sondern von Ort zu Ort verfolgt zu
haben, was, da über die Zeit seiner Verbannung zusammen-
' II, 26 ff.
Th<5ophile de Vinu. 41
liäiigcmlc uml datierte Berichte nicht vorlianden sind, die Dar-
stclhing (hesor Periode zu einer scliwicri^cii und oft nnhcl'rie-
digeudeu macht. Den meisten Aufschhds geben des Dichters
eigene Werke, die denn in der Folge auch am meisten benutzt
worden sind.
III. Kapitel. (Mai 1619 bis 1621.)
Die Verbannung Thcoj)hiles vom Hofe hat wahrscheinlich
nicht ganz zwei Jahre gedauert. ' Der Dichter giebt selbst an,
sich auf vier Monate zu seinem Vater zurückgezogen zu
haben;- da Janus de Viau damals nicht mehr lebte, bedeutet
rhtz soll ph-e nur so viel wie Boussöres und seine Familie. Da
Th^ophile seine Heimat liebte, so wird nach der ersten Ent-
täuschung, die seine Verbannung ihm und den Seinigen bereiten
muiste, in Bousseres bald die frühere, fröhliche Stimmung ge-
herrscht haben. Um so mehr als die adeligen Herren der Nach-
barschaft, an Hofintriguen gewöhnt, die Sache nicht sehr schwer
nahmen und den Verbannten mit offenen Armen und an offener
Tafel empfingen. So hat Theophile zu jener Zeit in Schlols
Estillac^ bei dem Marschall de Th^mines, der ein hochangesehener
Mann war, verkehrt. In Agen besuchte er den Marschall von
Roquelaure, einen alten Kriegskameraden Heinrichs IV., der an
den Hugenottenkämpfen der zwanziger Jahre teilnahm und im
übrigen seines gascoguischeu Humors und seiner gesalzenen Späfse
wegen bekannt war. ^ Dafs er zugleich ein Herr von freien
Sitten, beweist eine Anekdote in Tallemant des Reaux.-^ In Ge-
" Vgl. Le jirojet d' interrogatoire du Procureur General Mathieu Mole.
Das Ms. befindet sich auf der Bibliotheque Nationale, Dept. des Mss., Col-
lectiwi des 500 de Colbert Bd. II, S. G9 ff. Abgedruckt ist es mit eini-
gen, nicht gerade bedeutenden Fehlern bei Alleaume I, LXIV ff. Auch ist
es in den Memoires de Mathieu Mole, herausgegeben von ChampoUion-
Figeac, Bd. I, S. 293 ff. zu finden. Der Procureur spricht darin von deux
a7is (Alleaume I, LXlV). Wir haben aber Grund anzunehmen, dafs es
nur etwa zwanzig Monate waren.
^ Vgl. Interrogatoire du 22 mars 1624.
•■'2'., Meile von Bousseres, 1''., von Agen (Lot-et-Garonne). Vgl.
Interrogatoire dti 27 mars 1624.
* Vgl. Didot: Nouvelle biographie generale. Bd. 42, S. 615.
■ A. a. 0. Bd. I, S. 36. 37.
42 Th^ophile de Viau.
Seilschaft des Herru von Roquelaure und einiger' anderer begab
sich Th^ophile auch in die Wohnung eines Mädchens in Agen, *
von dem man erzählte, es sei von Teufeln besessen und werde
von einem Priester seit lange vergeblich exorcisiert. Der Dichter
hat den Besuch, der von den Beteiligten wohl als ein fröhliches
Abenteuer am Ende eines gemeinsamen Diners betrachtet wurde,
iu den Fragmens traue histoire comvjue sehr anschaulich ge-
schildert. Das ganze Unternehmen ist für den Schüler Marc
Duncans so charakteristisch und zeigt zugleich so deutlich, wie
wenig Theophile de Viau auf seiner Hut war, dafs ich die Er-
zählung hier in extenso folgen lassen will.
'Vo'icy,' sagt der Dichter, 'tout ce qui en est. — Le brnit de cet acci-
dent alarmoit desjä tont le pays, et les plus mcredules se laissoient vaincre
au rapport d'une inßnite de gens de bien qui eroyoient avoir veu veritable-
ment des effects par dessus les forces de la nature en la personne
de ceste fille-lä. Je me treuvay par occasion dans la ville, oü dejä long-
temps auparavant eile faisoit son jeu, et, comme on me tient d'un naturel
ä ne croire pas faeileinent ces impossibilitez, deux de mes amys,
pour convaincre les doutes, qtie j'avois lä-dessus, me presserent de l'aller
voir, avec promesse de se desahuser si, au sortir de lä, je ne me trouvois
de letir opinion. Elle estoit logee assex pres des murailles de la ville, dans
une meschante maison oit un prestre la venoit eocoreixer reglement deux fois
la sepmaine. Une femme fort vieille et deux petits enfants estoient in-
separablement aupres d'elle, ce qui me donna la premiere conjecture de la
tromperie : car, d'abord que je vis dans sa chambre que le sexe et l'aage le
plus foible et le plus titnide vivoyent en seurete aupres de ce diable, je jugeay
qu'il n'estoit pas des plus mauvais. Apres avoir heurte assex, fort, un
vieillard, qui nous ouvrit la porte, nous dit que la patiente avoit besoin d'un
peu de repos, ä eatise d'un travail extraordinaire que lui avoit fait le mau-
vais esprit un peu auparavant; mais que, revenant ä deux heures de lä,
nous pourrions contenter nos euriositex.
Je cogneus qu'il deniandoit le terme pour lui donner loisir de preparer
ses contenances surnaturelles, et sans m'arrester ä son advertissement, je
mantay promptement dans la chambre au, estoit la fille avec sa compagnie
de la vieille et des petits enfans. La regardant fixement ä la veue, je la
treuvay surprise et remarquay facilement qu'elle contraignoit son visage et
commefifoit ä estvdier sa posture. A ceste feinte un peu grossiere, je ne me
sceus tenir de rire, ce que la vieille treuva ires mauvais, et me dit que Dieu
pourroit punir ma moequerie par le mesme chastiment de ce pauvre corps.
Je luy dis que je riois d'autre chose et que nous n'estions point de gens
Vgl. Interrogatoire du 27 mars 1624.
Th^ophile de Viau. 43
hicapables de persvasion pour tunl ce oh votis trcuvions quelqHe appnrenrc,
»lais qne notis detuamlimis (/nelque tesmoiijnaye vistble qui peust
faire foi d'une chose si hieroyahle. Cepcndant la dcmoniaque conniinirr h
s'aqitrr le eorps, ä seffaroinher la veuc et nmts dirc prcuqnr hurs (l'hitli'inc
quelle sentoit lä des meredvles et qne cela lui alloü bicii faire du mal.
Insr)ialblemrut la roilä dans Ic Iransport: eile jette ä lerre utic quenouiUe
i/u'clle tcnoii, et, passant d'oit nous estions dans unc aittre ckambrc, eile sc
jette ä terre, contrefait des grimasses de jjcndn, des eri^ de eliat, des convul-
sious d'epileptiqne, se traine sur le rcntre, se roule soiis des lits, saute ä
des fenestres et se veut precipiter, sans l'cmpeschement des petits enfans,
derant qni eile s'arrestoit court en gronituelant quelques mots de latin mal
pronoiue. Je Ivy parlay latin le phis distinetcment qii'il m'estoit possible,
juais je ne i:is janiais aucune appareiice qiie eile l'entendit; je luy dis du
f/rec, de l'atiylois, de l'espagnol et de l' italien, inais ä taut cela ce diable ne
tronra jaynais a respondre un son artieide; pour du gascon, eile ne manqua
point d'injures ä nie repartir, car eile estoit du pays, et, le prestre venu,
soll latin trotiva de V intelligence arecqucs luy; eile eiitendoit ses interroga-
tiotis et luy ses responses; en un mot, Selon les termes de leur dialogue, eile
renfor{-oit ou relasekoit ses postures, avec effroy de plusieurs des assistans,
dont je ne pouco-is ine tenir de Tne. moequer, Protestant que ce diable estoit
ignorant pour les langiics et qu'il n'avoit point voyage; et combieti qu'ä
chaque fois la demoniaque eut des boutades ä me sauter aux yeux, je ne
laissay pas d'attendre la fin de son accex, s^achant bien, qu'ä moins de sc
frans former en qnelque chose de plus fort et de plus faroucite qu'une fille,
quelque diable que se fiist ne pouvait me nuire que mal aisement. Cette
rcsolution bien aysee que je tesmoignay en un accident que tout le
monde croyoit si dangereux, fut cause que l'abus ne demeiira pas
longternps caehe: car les justes soitpgons qtie donna cet evenement permirent
ä la euriosite de plusieurs d'examiner ce mystere de plus pres, et, eornnie
les esprits se delivroient peu-ä-peu de ceste superstitieuse credulite, les def-
fiances croissoyent de plus en plus, jtisqti'ä ce que le temps leur produisit
un tesmoignage qui osia tout ä fait l'incertitude: car, apres avoir este
traittee par tm bon medjccin, il se trouva, que son mal n'estoit qu'un
peu de melaneholie et beaucoup de feinte. {II, S. 19 bis 21.)
Die Schlufsworte beweisen, dafs die Kirche nicht mit Un-
recht in Thdophile de Viau einen Feind ihrer orthodoxen
Lehren sah.
Vielleicht hat sich auf diese neue Keckheit hin die katho-
lische Geistlichkeit des Umkreises geregt und Thdophile es vor-
gezogen, sich in einsamere Gegenden zurückzuziehen. Wenigstens
spricht er in mehreren Sonetten ' von einem Aufenthalt in den
* I, 269. 270.
44 Th^ophile de Viau.
Halden von Castel Jaloux. ' Er schildert in beredten Worten
die Einöde, die ihn iimgiebt:
ou la terre languit, oü le soleil s'ennuye, (I, 269)
spricht von
l'horreur des forcts oü le funeste orfraye et le hibou se perchent. . . .
. . . oü tout le revenu n'est qiCtin peu de resitie,
Ott les tnaisons n'ont rien plus froid que la cuisine, (I, 270)
und wo er sich sehr unglücklich gefühlt hätte, wenn sich ihm
nicht ein gastfreies Haus aufgethan:
La, vrayment, l'amitie d'un marquis favorable
Qui n'eust jamais horreur de tnon sort dcplorable,
Divertit mes soucis, et dans son entretien
Je trouvay du bon sens qui consola le mien. (I, 221)
Eine kurze Zeit, etwa zwei oder drei Wochen, hat er sich
auch in Castel d'Astarac, d^Esterac oder Castehiau-Barbarens ^
aufgehalten, einem dem Grafen von Caudalle gehörigen Besitztum.
Candalle, den wir schon einmal als Beschützer Theophiles kennen
gelernt haben, war Gouverneur in Angoumois und Saintonge ge-
wesen, General, Gentilhomme de la c/tambre du Roy, und machte
später trotz calvinistischer Neigungen noch weiter Carrifere. ^ Es
scheint aber, als habe auch er den Dichter in diesem Augenblick
nicht mehr schützen können — oder wollen ; jedenfalls liefs er ihn
weiter ziehen. Wir wissen, dals Thdophile sich nun an einen Ge-
sinnungsgenossen, den Baron von Panat, in oder bei Montpellier,
wandte, den Tallemant des R^aux^ einen Schüler Lucilio Vaninis
nennt, und der in einem nächtlichen Handgeraenge ums Leben
kam. Der Scheiterhaufen Luciho Vaninis hatte seinen warnenden
Schein aber von Toulouse bis MontpeUier geworfen, und der
Baron verweigerte dem Flüchtling die Freistatt.
Der Dichter sagt darüber:
' Lot-et-Garonne, Departement Nerac.
^ Le comtö d'Astörac war eine früher unabhängige Grafschaft, durch
Heirat in Besitz der Candalle gekommen und im Departement du Gers,
Arrondissement de Mirande, gelegen.
^ Vgl. Didot a. a. O. Bd. 8, S. 451.
" A. a. O. I, S. 4B6. 437. Tallemant giebt 1616 als Panats Todesjahr
an, was entschieden falsch ist.
Thdophile de Viau. 45
Moti äme de frayeiir fust-elle point faulte,
Lorsque Panat me fit sa brutalle saillie,
Qtie Ics armes au poing, accon/payne de deux
11 me fit roir la mort sous son teint plus hideiut,?
Je croyols bien mourir, il le croyoit de meme ... I. 222.
Noch weitere Fährlichkeiten begegneten dem Dichter: zuerst
ein Sturz ins Wasser:
Encore un aceident aussi mauvais ou pire
Me plongea dans le sein du poissonneux empire
Au milieu de la nuit, ou le front du croissant
D'un petit baut de corne ä peitie apparoissant
Sembloit se retirer et chasser les tenebres
Pour jeter plus d'effroy dans des lieuäc si funebres. I, 228.
Darauf ein Blitz, der dicht vor ihm einschlug:
Qtie deus-je devenir un jour que le tonnerre
Presque dessous mes pieds vint ballier la terre!
II briisla mes voisins, il me couvrit de feu. I, 22:5.
Augenscheinlich verfolgt, versteckte Th^ophilo sich damals
in den Pyrenäen, ' ein unwirtlicher Aufenthalt, den ein Freund
des Dichters- in folgenden Versen schildert:
Lorsque ta vertu sans t'aider
Se veid contrainte de ceder
Ä tes m,auvaises destinees:
Apollon dans ses pleurs baigne,
Sitost qu'il te veit esloigne
le siiivit jusqu'aux Pyrenees,
Oii tu te vis accompagne
Des Muses qu'il avoit menees.
Les rocliers mesmes se f&ndoient,
Les neiges mesines se fondoient,
Lorsque tu furmois ta eomplainte etc.^
Es scheint, dals Thäophile dann, nachdem wahrscheinlich ein
grofser Herr für ihn eingetreten war, wieder nach Boussc^res de
Maz^res zurückkehren durfte und an diesem Orte den Winter
' Vgl. I, 185. Je passe les monts Pyrenees.
- Wahrscheinlich der Clitiphon der 'Fragraens'.
^ Vgl. Edition de 1621: A Tfieophile, sur sa paraphrase de la Mort de
Socrate ou de l' Immortalite de V Arne. Ode. S. VII ff.
46 Th^ophile de Viau.
ungestört verlebte.' Dafs er auch dort seinen Gewohnheiten,
fröhlich Tafel zu halten und geistig zu arbeiten, treu blieb, läfst
sich aus einigen Gedichten entnehmen. So aus der bereits citierten
Ode sur la paraphrase de la Mort de Socrate, die uns Th^ophile
und seinen Freund zeigt:
. . . ä Bousseres :
La, se voit un petit ehasteau
Joignant le pied d'un grand eosfeau
Ou Bacchus seant en son throne
Haut esleve sur un arceau
Estend ses bras au hord de l'eau
Le long des rives de Oaronne:
Qui glorieux de son berceau
Mesprise la Seine et le Bhosne.
Da diese Ode den Titel trägt : A Theophik, sur la para-
phrase de la rnort de Socrate ou de V Immortalite de VAme,
ist es ersichtlich, dafs Th^ophile sich damals an diese Arbeit
gemacht hat, was er übrigens selbst in einer Elegie bestätigt, ^
ja noch näher präcisiert, so dafs wir für den Traiti' de l'Immoi'-
talite den Winter 1619 und das Frühjahr 1620 als Entstehungs-
zeit annehmen dürfen.
Wie fafste nun der Dichter selbst seine Verbannung auf ?
Fühlte er sich schuldig und nahm er die Verbannung als eine
verdiente Strafe hin? Im Gegenteil; nicht nur sein Freund
spricht, wie wir in der bereits citierten Ode gesehen haben, von
Thdophiles Tugend, sondern er selbst beteuert seine Unschidd,
wovon wir in der Ode Au Roy, sur son Exil ein interessantes
Beispiel haben:
' Nur in dieser hypothetischen Form möchte ich Alleaumes sans
doute par l' intercession du due de Montmoreney und sein Theo-
phile put passer tranquillement l' hiver ä Bousseres (I, XXV) gelten
lassen, denn dafür spricht nur folgendes in der Ode A Theophile sur la
paraphrase de la Mort de Socrate:
Enfin laissant ces aspres monts
Tes Muses sous un ciel plus doux
Se vindrcnt loger ä Bousseres.
* 1, 222: Je croy que ee printemps doit chasser mon orage. S. 223:
Je finis un travail ...
Thdophile de Viau. 47
Jusfes cieiijc, qni royex l'outrage
Que je souffre peu justement ... (I, i:U;.)
Je n' ay point failly que je sfnche ... (I, i:'.7.)
Job qui fut tant komme de bien,
Acett^a le ciel d'injustice
Pour 1171 moindre mal que le viien. (1, 13G.n7.)
^lan kann kaum stärker sein gutes Recht betonen. Deshalh
wollte sieh Theophile de Viau mit dieser Yerljannuug auch nicht
zufrieden gehen. Er spricht zwar in den Franmen.s d'une liistoirr
contique mit greiser Ruhe von seinem Exil und mit einer wahr-
haft taciteischen Menschenverachtung: 'Ich weil's/ sagt er unter
anderem, 'dal's es vorläufig mit mir in Paris aus ist, der K()nig
in meine Verbannung willigt, meine Feinde darüber frohlocken,
ich meinen Freunden aus den Augen komme und folglich auch
aus dem Siiiu, denn dafür sind es Menschen und Höf-
linge. Nun, und was werde ich dagegen thun? Nichts; ich
werde nicht versuchen, wieder zu Gnaden zu gelangen, sondern
werde den Hof entbehren lernen; statt den König an mich zu
erinnern, will ich mich von ihm vergessen lassen. Meine Freunde
zu vergessen, will ich selbst versuchen; denn sind es wahre
Freunde, so werden sie mir verzeihen; sind es falsche, nun so
werde ich ihrer Untreue zuvorgekouunen sein, und da sie mir
doch immerhin lieb gewesen sind, wird es mich freuen, in dieser
Sache die Schuld auf mich zu nehmen.' '
Aber diesen Stoicismus darf mau trotzdem niclit für die
ausschlielslich herrschende Stimmung Thöophiles nehmen. Paris
fehlte ihm doch, die Ungnade des Königs war ihm doch nicht
gleichgültig, und er hat es zeitweise schwer empfunden, verbannt
zu sein.
In den Worten
Esloigiic des bords de la Seine
Et du doux climat de la Cour (I, 135)
zittert ein wahres Gefühl nach; das Sonett
Courtisans qui passex vos jours dmis les delices . . .
' I, 15. 16. Ich möchte gleich hier auf die für jene Zeit seltene,
geradezu moderne Feinheit der Selbstbeobachtung und Öelbstbeschreibung
in dieser Stelle aufmerksam machen.
48 Th^ophile de Viau.
mit seinem herben Schlufs
On ne pardonne point ä qui n'a point failly (I, 270. 271)
ist einer traurigen, fast verzweifelten Stimmung entsprungen, und
eine Elegie des Dichters beweist, dafs er hoffte
de voir en attendant qtie la fortune m'ouvre
l'äme de la faveur et le portail du Louirre! (I, 223.)
Deshalb war er denn auch bestrebt, seine Verbannung auf-
heben zu lassen. So bedeutet seine Beschäftigung mit dem
Phädon des Plato, der Thdophiles Traue snr l' Tmmortalite de
V Arne ou la Mort de Socrate^ zu Grunde liegt, schon einen Ver-
such, die gegen seine Rechtgläubigkeit erhobenen Zweifel zu
zerstreuen. Dafs er im Grunde hiermit eine neue Unklugheit
beging, und die Kirche in den beiden Heiden Sokrates und Plato
keine Gewährsmänner für orthodoxes Christentum sah, beweist
später des Dichters Prozefs. ^ Er aber ging in gutem Glauben
an die Arbeit, — ü disoit que ee qu'on le croyoit atheiste estoit
fau.v; que ponr le Inen monstrer il avoit eftcrit nn licre de
Vimuiortalite de räme, dans leqnel il feroit h/'en veoir le seutiment
qu'il a de la religion chrestienne,'^ und war also schon im Winter
1619/20 beschäftigt, de moyenner son retour, wie eine Flugschrift
von 1623 sich energisch ausdrückt.''
Es bot sich ihm im Frühjahr 1620 aber die günstige Ge-
legenheit, dem König persönlich zu nahen und seine Sache bei
ihm selbst zu führen. Der Übermut des Herzogs von Luynes,
welcher seinen beiden Brüdern, den Junkern von Cadenet und
von Brantes, gleichfalls einkömmliche Stellungen bei Hofe ge-
schaffen hatte und, nach Henri Martins Ausdruck, mit ihnen
zusammen alles an sich rils, alles verschlang; der eine unglaub-
liche Verwirrung in den Finanzen anrichtete, den Grofsen ihre
Pensionen nicht mehr zahlte und die der Königin-Mutter ge-
gebenen Versprechen nicht erfüllte, sah sich plötzlich einer
« I, S. 11 bis 184.
- Vgl. Projet d' interrogatoire de Mathieu Mole, ^d. Alleaume 1, LXlV,
LXV.
^ Vgl. La Prise de Theophile, öd. Alleaume S. CXV.
'^ Ebendaselbst S. CXV.
Th(5ophile de Viau. 40
Verschwörung gegenüber. Die Herzöge von Muyeune, Vondonie,
Longueville, Nemours und Rotz verlielsen den Ilof, versdianzten
sieh in iliren Statthaltereien, und im Einverständnis mit der
Königin-Mutter, die sieh (himals in Angers aufhielt, erhoben sie
sich gegen Lupies und den K()nig. Das war seit Heinridis IV.
Tode der vierte Adelsaufstand ; doch hatte keiner vorher so
grofsen Mal'sstab angenommen: die feindhche Partei beherrschte
ganz Westfrankreich, von Die[)pc bis Bayonne. T^uynes hatte in
diesem schwierigen Moment nur die Herzöge von Guise, Les-
digui^res und Cond^ zur Seite, und es war letzterer, der früher
von der Rt^gentin und Coneini bitter Gekränkte, der jetzt aus
persönlicher Rache zu einem energischen Vorgehen drängte. Der
junge König, der, wie bereits gesagt, kriegerische Neigungen be-
saCs, war dem Kriegsplan zugänglich, und so trafen im Juli 1620
in der Nähe von La Fläche ' die beiden Heere zusammen. Die
dort erfolgte Aktion ist unter dem Namen la journee du pont
<le C^ bekannt. Die königliche Partei trug den Sieg davon, und
Luyues, der seine Stellung nicht vom Kriegsglück abhängen lassen
^\•ollte, beredete den König zum Frieden, der am 10. August 1620
geschlossen wurde und die Herzöge völlig straflos ausgehen liefs,
was das Volk sehr übel vermerkte. Ein kriegerisches Nachspiel
folgte, als der König, belebt vom Lärm des Feldlagers und
der Schlacht, nachdem er sieh den Rücken gedeckt hatte, einen
kurzen Streifzug gegen die Protestanten im Bdarn unternahm,
die man seit 1618 mehr oder minder gewaltsam, aber ver-
geblich dem französischen Staatskörper einzuverleiben suchte, ein
neuer Beweis dafür, dafs die Grundsätze Heinrichs IV. längst
vergessen waren und die katholische Partei bei Hofe Oberwasser
hatte.
Dieser Umstand scheint auch Th^ophile de Viaus Bemüh-
ungen um des Königs Gunst von neuem vereitelt zu haben.
Und doch wissen wir, dal's er wahrscheinlich im Gefolge Mont-
morencys oder eines anderen Grofsen, dem Banne zum Trotz,
sich dem königlichen Heere angeschlossen und die jourm',' .hi
' Vgl. für die vorhergeheudc und nachfolgende geschichtliche Dar-
stellung Henri Martin a. a. O. Bd. XI, S. ir,9 fl".
- Departement de la Nievre.
4
50 Th^ophile de Viau.
Font de C6 mitgemacht hat.' Desgleichen hat er den Sieg bei
La Fläche- und den Friedeusschkifs ^ in je einer Ode besungen,
und zwar in einer Weise, die zeigt, dafs er die Sache des Königs
völhg zu der seinen machte, und nicht etwa als ein verschämter
Bittender im Heerlager erschienen ist, sondern erhobenen Hauptes
als unbescholtener Vasall dem König seine Hilfe bieten kann. *
Bemerkenswert ist in diesen Gedichten, dafs der Verfasser, ob
er gleich dem König Lob spendet, doch ein starkes Gefühl für
die Unmenschlichkeit des Krieges hat, was in jener Zeit, die die
Vergötterung des Herrschers schon zu kennen anfing, wieder ein
Zeichen von der Selbständigkeit des verbannten Libertins ist.
Folgender Vers der Ode siir la PaLv de Van 1620 gereicht
Th^ophile de Viau nicht zur Unehre:
Je vis de quel sanglant orage
h'enfer se deborda siir nous,
Et voulus mal ä mon courage
De m'avoir faict venir aux coups;
La campagne estoit allumee,
L'air gros de bruict et de fumee,
Le ciel conftis de tios debats,
Le jour triste de nostre gloire,
Et le sang fit roitgir la Loire
De la honte de nos comhats.
Cest assex, fait de funerailles;
Oll void Uli assex grand tableau
De cheoaux, d'Iiomme^, de inurailles,
Que la flamme a jette dans l'eau;
Cest assex, le ciel s'en irrite etc. I, 145. 146.
Thdophile de Viau hat aber damals nicht nur dem König
gehuldigt, sondern auch dem Herzog von Luynes. Die Ode
' Vgl. Interrogatoire du 27 mars 1624: '(Theophile) ... bien a escript
avoyr remporte quelque victoire ee qu'il entcmlit dire d'un prisonnier qui
se rendit ä luy en la jotirnee du Pont de Ce.'
■■' I, 140 ff.
=> I, 142 ff.
' Ebenda: dans nos victorieuses armes. ...Je vis de quel sanglant
orage etc. Alleaume nennt diese ganze Handlungsweise eine Oasconnade
interessee (I, XKVIl), womit er beweist, dafs hier, wie auch noch an an-
deren Stellen, er mehr abgeurteilt als erklärt und zu verstehen ge-
sucht hat.
Th(''ophile do Viaii. 5t
.1 Monaeigneur h- Jnc de Lui/tirs datiert von 1(120.' Man nnils
sie lesen, um sich einen Begriff von den Erniedrigungen zu
machen, die das Hoflehen und das CarrieremadienwoUon unter
l^mständen mit sich hringen. Der Dichter hegiimt, indem er
den Herzog von Luynes als einen würdigen Gegenstand ewigen
liiihes hinstellt;- eingesteht, dals er, Thuoj)hile, für sein Schweigen
wohl die Strafe der Verbannung, dals aber niemand mehr als
der Herzog de samctes louangcs verdient habe und niemandes
Tugend mehr als die seine proche des anges sei; dals la vertu
e'est de les alnier (die Günstlinge eines Königs), l'innocence de leur
complaire; dafs nur Unsinnige sieh über la 'prospiriW dieses
grand Dur empören können und Theophile ihm von Herzen
Glück auf seiner weiteren Laufbahn wünscht. Die hier citierten
Stellen sind niedrige und, wie wir wissen, unaufrichtige Scimieiche-
lei, dem Dichter ausgeprefst von der Not, der Notwendigkeit,
sich mit dem Hof, in dessen Belieben damals die Zukunft eines
jeden Ehrgeizigen einzig stand, wieder zu gewinnen. Sie sind
aus Berechnung entsprungen, und man kann, vom Standpunkt
der Moral aus, Th«?ophile de Viau dafür eine Niedrigkeit zur
r^ast schreiben, eine Niedrigkeit, der er für gewöhnlich fern ge-
blieben ist. Und selbst dieses Mal hat er sie nicht bis zu Ende
durchführen können: Gegen Schlufs des Gedichtes scheint ihn
die Ungeheuerlichkeit seiner Lobspendung in einen gewissen
trotzigen Humor versetzt zu haben, und einem Klavierspieler
vergleichbar, der mit der rechten Hand unentwegt die königstreue
Melodie 'Heil Dir im Siegerkranz' weiterspielt, während die
Linke mit Accorden aus der Marseillaise dazwischen schrillt,
mischt Theo})hilc de Viau in seine grofswortige Schmeichelei einige
' Beweis die kleine Flugschrift: La Remontrance ä Theophile,
1G20, s. l. 8 S. 8", und Eloges du duc de Luynes, avee l'advis au
Roy par Theophile, ensemble les Rrpliques, 1620, s. l. 23 S. 8". Alleaunie,
obwohl er die gleichen Beweisstücke (I, XXIX, Note 2) anführt, nimmt
für die Ode ein späteres Datum au. Cetfe formalite (la coiiveision) ier-
Diince, U polte embouchc la trompette et il repare le crime de son silenrc
atrrrs lAiynes. (I, XXIX.) Das ist ein Irrtum, denn Thcophiles Übertritt
zur katholischen Kirche fand erst nach seiner Rückkehr an den Hof,
d. h. nach 1620 statt.
- Vgl. für dieses und das folgende ed. Alleaume I, S. 157 ff".
4*
52 Th^ophile de Viaii.
kecke Wahrheiten, die dem Herzog von Luynes wie ein Tropfen
Galle in Honig geschmeckt haben mögen.
Es sind die vor- und die vorvorletzte Strophe, die diesen
Charakter tragen: 'der Herzog/ sagt Th^ophile, 'ist an Körper
und Geist fehlerlos; stelle ich ihn mir vor, so fasse ich es nicht,
wie man überhaupt au Spott denken kann:
Tons mes vers vont au compliment,
Et ne saurois trouver comment
II se faut prendre ä la satire.
Die ganze Schuld des Herzogs, fährt er fort, besteht in seiner
zu grofsen Gerechtigkeit uud Tapferkeit, seiner Liebe zum König
und den sichtbaren Zeichen von königlicher Gunst, die er empfängt.
'Grofser Herzog,^ sagt Thäophile, 'lasse die Welt reden und ge-
uiefse behaglich le fruit que la honne fortune apporte — deine
Feinde brennen ja alle nur vor Begier, dieselbe Schuld wie du
auf sich zu nehmen.^
Ein Candide hätte so in aller Einfalt sprechen können uud
wäre dann ein unbewul'ster Satiriker gewesen; der spottgeübte,
scharfzüngige Th^ophile de Viau wufste meiner Ansicht nach
recht wohl, was er mit diesen Versen that: er riskierte, damit
die ganze Wirkung seines sauer zusammengeschweifsten Lob-
gedichts zu zerstören. Und er zerstörte sie wahrscheinlich, weil
er nicht anders konnte, und dieses Nichtauderskönneu, der Ge-
fahr trotzen und die Wahrheit heraussagen müssen, selbst in so
kritischen Umständen, ist für den Dichter so charakteristisch,
dafs es diese eingehende Erörterung wohl rechtfertigen dürfte.
Auf die Zeitgenossen hat die Ode mit ihren zwölf huldigen-
den und nur zwei satirisch angehauchten Strophen aber durchaus
den Eindruck einer groben Schmeichelei gemacht. Wie wenig
man jedoch ein solches Gedicht von Theophile de Viau erwar-
tete, zeigen zwei zeitgenössische Antworten darauf. ' Die erste
parodiert fast Wort für Wort die Ode des Dichters :
Qui plus injustement qua luy
Merite de sainctes louanges? (Strophe ;'.)
Le vice c'est de les aiiner
' Eloges du due de lAvynes, ensemble les RepUques, 1020. La Remon-
trance ä Theophile 1020.
'riu'di.liilc tle Viaii. 53
Et la cuiilpc (k Iciir vomplairc ... (Strophe 1)
Clictif Duc... (S(r()i>lie r>)
Un chaeitn les larnics aiix ycitx
f>e sa prosperite s'irritc ... (Stroplio ti)
uiul scliliclst iiiil folgender Unidrelnuig dei- letzten Str(>|)lic:
Janiais ä tcs funcstes voßux,
TheophUe, Dietc ne responde,
Et ä janiais ce que tu veux
Ne puisse reussir au monde,
Que taujours de pires succes
Luy donnent de tristes acces (ä Luyncs)
Et des infortunes plus grandcs,
Et que ceiix (de)vicnncnt cnrayex,
A sa dci-otion ranyez
Qiii luy pay'eront des offrandes.
Man sieht, war das Erstaunen über den Dieliter grofs, so war
der Hais gegen den Günstling noch grölser.
Die zweite Antwort geht mit dem Günstling nicht glimpf-
licher um. ' Zwar erhält Theophile zuerst folgenden Vorwurf:
TheophUe, ä quoy penses-tu?
N'as tu plus rien pour la vertu?
Aber in der dritten Zeile schon wird Luyues Zielscheibe des
Spottes :
Est-il posstble, que ta plume
Pour un si vil suhject s'alhime?
Veux-tu loger dedans les Cieux
L'horreur des hommes et des Dieux?
Et max depens de nos ruynes
Dresser des autels aujx Luynes?
Dann kommt ein sehr gut gemeintes, aber recht schlecht ge-
lungenes Bild:
Pegase, quittant son repos,
De despit a tary ses flots,
Les neuf soeurs, au Heu de tes carmes,
Faute d'eau s'abreuvent de larmes . . .
und die Verwünschung Luynes' nimmt ihren Fortgang:
Faisant ä trois diables estranges (die drei Brüder Luynes')
Porter l'abit mesme des Änges
La RemmUrance ä Tlieophile, 1620.
54 Theophile de Viau.
Es -tu sans yeux, de ne voir pas (Theophile)
Qite ton honnew court au trespas,
Denigrant la valeur des Princes,
Les vrais piliers de nos provinces,
Pour relever trop vitieux
Trois guewx chargex en demy-Dieux? etc.
Es folgen dann noch mehrere kurze Gedichte, die sich auf
Theophile nicht mehr beziehen, dem Hafs gegen den Güusthng
und die Herzogin, der man zahh-eiche Galanterien nachsagte,
aber unverhohlen Ausdruck gaben.
Der Dichter scheint anf diese Parodien und Vorwürfe nicht
geantwortet zu haben; seinen Zweck, Luynes zu versöhnen, hat
er damals aber nicht erreicht. Vielleicht hat der verwöhnte
Liebling in dem anscheinend weichen Lobkissen, das Theophile
ihm unterbreitete, die verborgenen Nadelspitzen doch gefühlt.
Fest steht jedenfalls, dal's Theophile damals noch nicht zu Gnaden
angenommen wurde, seine Lage sich im Gegenteil verschlim-
merte und er wirklich aufser Landes gehen mufste. Und zwar
scheint er sich schon Ende 1620 in England befunden zu haben,
wenigstens ist von seiner Teilnahme an dem Feldzug gegen das
ß^arn nichts bekannt. Urkundlich wird dieser englische Auf-
enthalt, an dem ein französischer Kritiker ' zweifelt, durch zwei
Gedichte Theophiles ^ und durch seine Briefe '-^ nachgewiesen. Er-
klären läl'st sich diese neue Schicksalsw^endung wohl auf folgende
Weise: Es war ein Ungehorsam Thdophiles, sich zum königlichen
Heere zu begeben, wahrscheinlich aber glaubte er, dal's wenig-
stens der König sich von ihm würde umstimmen lassen. Das
Experiment gelang denn auch so lange, wie Theophiles Feinde
— mochten es nun Luynes oder die Jesuiten seiu, oder beide
zusammen — von seiner Persönlichkeit und dem Einflufs seines
Gönners in Schach gehalten wurden. Gerade aber der Umstand,
dafs die Sonne der könighchen Huld dem Verbannten augen-
* Bazin : Etudes biograpkiqties et litteraires. Paris 1844, S. 254.
'^ I, 16G fF. : Ode ä M. le Marquis de Boquingant, I, 182 ff.:
Ode sur une tempeste qui s'eleva contme il estoit prest de
s' embarquer pour aller en Engleterre.
^ II, 302. 303 : A Msgr. de Buquingam. II, 326 ff. : A un sot amy.
Th(5ui)hiIo de Viaii. 55
Sflieinlifh wictlcM- zu Icurlitoii Ix'uniin, lial wulil 'riR-opliilcs (Jcl^ikt
zu neuen Anstreiiguni^en getrieben. V\n\ da der Küni«,^ von
Natur kalt und dureh Erziehung- fronnn war, hat er den Lihertin
nicht zu halten gewagt, und der Dichter nuilste diesmal mit dem
Aufscrlandesgeheu Ernst machen.
Italien und Spanien hatten, als Länder der Inquisition, fin-
den Ketzer und Libertin nichts Einladendes. Deutschland be-
fand sich in den Wirren des Dreilsig jährigen Krieges; auch war
seine Sprache dem Dichter fremd. Das Englische hingegen war
ihm wenigstens etwas geläulig. ' Warum er nicht nach Holland
ging, wüIste ich allerdings nicht zu sagen. So nahm ihn also
England im Jahre 1620 auf, wie später Voltaire.
Es war das England Jakobs L, das Theophile de Viau
emjifing. Auch hier war die Politik des Landes im Schwanken
begriffen: der katholische König suchte in den Jahren 1617 bis
1624: eifrig die Hand einer spanischen Prinzessin nach, stand
im Dreilsig jährigen Kriege aber auf der protestantischen Seite,
dazu bewogen durch sei neu Schwiegersohn Friedrich von der
Pfalz, König von Böhmen. Es war eme wunderliche Persönlich-
keit, dieser Jakob I., der es verstand, sich nach und nach mit
allen politischen Parteien des Landes zu entzweien, der wohl ein
witziger Kopf, aber durchaus kein Staatsmann Avar, zwar schlau
in kleinen Dingen, doch ohne Blick für grol'se Zeitlagen — und
den man bald the tcisest fool in Christendom nannte. - Er hatte
einen glänzenden Günstling zur Seite, den schönen, übermütig
heiteren George Yilliers, den er 1617 zum Earl, 1618 zum Mar-
quis von Buekiugham erhob und 1619 zum lord high admiral of
Euijland machte, und der, gleichwie der Herzog von Luynes in
Frankreich, so greifbare Vorteile aus seiner Stellung zu ziehen
wulste, dafs er bald nach dem Earl von Pembroke der reichste
Edelmann des Landes war. ^
Da ging es denn am englischen Hof kaum weniger glänzend
zu, als am französischen, wo etwa Bassompierre als der vollendete
' Vgl. Fraf/ments d'une histoire comique (II, 20): Je luy dis du grec,
de V anglais, de l'cspngnol et de l'italien.
- Vgl. Encyclopedia brUannica Bd. lo, S. 557 ff.
3 Ebenda, Bd. 4, S. 417 flf.
56 Th^ophile de Viau.
Kavalier galt. König Jakob war dazu dem König Ludwig an
Bildung, Geist und litterarischem Geschmack weit überlegen.
Das Land hatte eben eine grofse litterarische Blüteperiode erlebt,
Shakspere, vor kaum vier Jahren gestorben, beherrschte noch die
Bühne, Green, Peele, Xash und Marlowe hatte man nicht ver-
gessen, der Kanzler Bacon, der Verfasser des Xovuni Organon,
lebte noch, und somit war noch genug des Freien, Neuen und
Gewaltigen, das Th^ophile de Viau in London kennen lernen
konnte. Hat er es gethan? hat dieser oft so erstaunlich moderne
Mensch auch die moderne Neugier auf fremdes Volkstum ge-
kannt? hat er Fühlung mit der fremden Litteratur gesucht,
deren oft rauhe Gröfse von allen zeitgenössischen Franzosen
ihm hätte am verständlichsten sein müssen? Das alles sind
Fragen, die man auf Grund von Dokumenten nie wird be-
antworten können, denn von Briefen aus jener Zeit ist nichts
erhalten. Nur indirekt läfst sich einiges kombinieren. Und die
Antwort scheint hier verneinend auszufallen.
In erster Linie hat sich Theopliile de Viau in England sehr
unbehaglich gefühlt; wir entnehmen das einem allerdings erst
1625 geschriebenen Briefe, worin der Dichter in Erinnerung an
seinen ersten englischen Aufenthalt folgendermafsen eine Wieder-
holung desselben ablehnt:
Qu'irois-je faire en un pays oii mes habitudes ne sont point, oii les
eoicstumes sont eontraires ä nia vie, oü la langue, les vivres, les habits,
les hommes, le ciel et les elements me sont estrangers? Qttel plaisir me
peux-tu promettre en un climat ou toute l'annee n'est qu'un hyver, ou tout
l'air n'est qn'une nuee, oü nul vent que la bixe, nul promenoir que la
chambre, nulle delicatesse que le toubac, nul divertissement que l'yvrognerie,
mdle douceur que le sommeü, nulle conversation que la tienne?^
Schärfer hat sich kaum Heinrich Heine über England aus-
gesprochen.
Aus dieser Stelle geht auch hervor, dafs Th^ophile de Viau
doch nur eine oberflächliche Kenntnis des Englischen besafs und
unter diesen Umständen weder den vollen Geuufs vom Umgang
englischer Dichter, noch das volle Verständnis englischer Theater-
aufführungen haben, noch dort selbst die RoUe spielen konnte,
' II, S. 329.
'riu'diiliilt" dl' \'i;iii. 57
ZU i\vv vv .sich herurcn rüliltc. K()r|i('iTnli und L^cisliif vcr.^tiuuul,
winl er auch \veni»i; Lust gvliahl hnbeu, die fremde Sju'aehe zu
erlernen. So scheint denn der einzige Lichtblick in dieser
dunklen Zeit die Freundschaft des fröhlichen Herzogs von
Buckinghani gewesen zu sein, der Franzose genug war, um
Thcophiles originellen Geist zu verstehen und zu schätzen. Th(:^t)-
l)hile hat ihm, und zwar besonders seiner Freigebigkeit, in einer
Ode viel Lob gespendet:
Marquis, tont (dans la nature) donnc comme vmts . . .
»md er endigt mit einigen Versen, die für Theophile de Viau
als Lobdichter viel zu charakteristisch sind, um nicht hierher-
gesetzt zu werden:
Piiisque tout dotme en l'univers,
Je veiix que tout le mofide stauche
Que je vous ay donne des vers (I, 100)
d. h. er schnellt aus der knienden Stellung des Huldigenden so-
fort wieder in die ihm gewöhnliche, etwas steifgerade Haltung
zm'ück, '
Unter diesen Umständen ist es erklärlich, dals Th^ophile
de Viau von neuem alles versuchte, um an den Pariser Hof
zurückkehren zu dürfen. Die bereits mehrfach citierte Flug-
schrift La Prise de Theophile giebt einigen Aufschlufs über die
* Theophiles Stellung zum König Jakob ist hier noch zu erörtern.
Es giebt ein Epigramm: Si Jacques, le roy du s^avoir, N'a pas
trouve bon de me voyr,^ En voiey la cause infaillible: (fest que
ramj de nion escrit, II creust que j'estois tout es2)rit Et par consequent
invisible. Der Mache nach könnte es von Theophile sein, und das zu
Grunde liegende Ereignis liefse sich durch den Einflufs, den die Jesuiten
auf den König ausübten, erklären. Alleaume druckt das Epigramm in
Th^ophiles Werken ab (I, 283), setzt aber in Note 2 hinzu: Cette epi-
(jramnie, attribuee aussi ä St.-Atnant, est de Marc de Maillet. Elle est la
I^' de son volume d' epigrammes imprime ä Paris en 1620, in-8. Da sich
das Epigramm in der ersten Ausgabe Theophiles von 1621 nicht findet,
sondern erst in der von 1632, so ist die Autorschaft Marc de Maillets
auf Grund der Ausgabe seiner Epigramme von 1620 anzunehmen, und
Scudery, der die Ausgabe der Werke Th(5üphiles besorgte, hat sich geirrt.
Dann durfte Alleaume das Epigramm aber nicht in Theophiles Werke
aufnehmen.
58 Th^ophile de Viau.
Schritte, die der Dichter dazu unternahm: er liefs eiuflufsreiche
und angesehene PersönHchkeiten beim König ein Wort für ihn
einlegen und berief sich, um die Anklage des Atheismus zu ent-
kräften, auf seine eben vollendete Paraphrase des Phädon. ' Sie
wird dem König wahrscheinlich im Manuskript zugegangen sein.-
Zugleich liels Theophile aber auch den Herzog von Luynes
nicht aufser Rechnung: auch ihm schickte er Hofherren, die für
den Dichter ein gutes Wort einlegten. Einer derselben war der
Herr von Losieres, aus der mit Theophile befreundeten Familie
de Th^mines, welche mit dem Herzog gut gestanden zu haben
scheint. Wenigstens sagt eine Flugschrift^ der Zeit:
Je voy Luyne au lever du marquis de Themine.
Aus den Akten von Th^ophiles Prozefs erfahren wir, dafs die
Verwendung beim Herzog diesmal nützte und es Luynes selbst
\var, der im Einverständnis mit dem König Theophile au den
Hof zurückberief.^ Da Theophile de Viau Ende April 1621
bereits wieder im Gefolge des Königs nach Südfrankreich auf-
bricht,"' so hat er diese Erlaubnis voraussichtlich im ersten Drittel
des Jahres 1621 erhalten und seine Verbannung demnach etwas
weniger als zwei Jahre, von Mai 1619 bis Anfang 1621, ge-
dauert.
Theophile de Viau hatte während dieser Zeit nicht nur die
üben geschilderten äufseren Erlebnisse durchgemacht, sondern
auch ein Herzenserlebnis von grofser Tragweite zu verzeichnen:
' Denu die erste Ausgabe der Werke Theophiles datiert vou 1021
und ist, laut luterrogatoire vom 2A. März 162-1, gedruckt worden en son
absence (cellc de Theojjhüe) lorsqii'il estoit en voyage et ä la suite du roy,
d. h. nach seiner Rückkehr an den Hof.
2 Ed. Alleaume I, S. 164 ff.
^ Les Contre-veritex, de la Cour, eine recht mittelmäfsige Satire,
die ihren Titel deshalb trägt, weil sie von jeder Person des Hofes das
Gegenteil von dem sagt, was der Wahrheit entsprochen hätte. Unter an-
derem heifst es : l'eveque de Lu^on est un pauvre idiot etc. (vgl. Alleaume I,
XXVIII).
'' Vgl. Interroyatoire du 22 mars 1624: Ä du qu'il a eu commende-
nient du roy pour revenyr ä la Cour et qtie feu M. de Luynes lui escrivit
en luy mandant de la pari du roy qu'il revtnt ä la Cour.
* Vgl. die in Note 4 citierte Stelle des Interroyatoire du 24 mars 1624.
Tlu'-opliili' de \'i:iii. 59
seine liekannlscliai't mit der Vv-au, die er -lil Kill) Icidcnxliart-
lieli liebt, i)hne ilire Gegeiiliehc dtuienul errinj^eii zn kiunien,
eine ebenso widersprnehs- wie stiiunuingsvolle Verbindunir, der
wir den gröfsten und schönsten Teil von Tlieopliile <le Viiuis
Gedichten verdanken.
Über Th(?ophile de Viaus Herzensgeschiehte wi>.>-cii wir im
Grunde sehr wenig: fünfzig Gedichte und acht Briefe sind alles,
was wir an Quellen darüber besitzen.
Von diesen fünfzig Gedichten sind vierzehn an Cloris ge-
richtet, neun an Philis, zwei an Caliste, je eins au Corine, Ania-
ranthe, Marie, Elise, Isis, Perside, *une danie'; achtzehn ncnneu
keinen besonderen Nameu; die Briefe sind sämtlich an Caliste
gerichtet. Sieht man die Sache näher an, so löst sich das bunte
Gewirr in eine sehr einfache Kombination auf: Cloris, Philis,
Caliste sind eine und dieselbe Person, ' die achtzehn namenlosen
Gedichte suid au die gleiche Adresse gerichtet, und gegenüber
dieser Cloris spielen die anderen eine ganz verschwindende Rolle.
Th(?ophile lernte diese Frau während seiner ersten Vcrbamuuig
in der Provence, 1619, kennen;- sie scheint von Adel gewesen,
im Wohlstand und in einer zahlreichen Familie aufgewachsen zu
seiu.^ Ihren Wohnsitz nennt Thdophile ce desert si triste J Doch
blieb die schöne Cloris nicht immer in ihrer ländlichen Zurück-
gezogenheit, sondern hatte Verbindungen bei Hofe,'' verweilte
auch zeitweise in Cl^rac.^ Jede Trennung von ihr beklagt
Theophile aufs lebhafteste, und die Trennungen waren häufig:
zuerst schlols er sich, 1620, dem Kriegszug gegen die Hugenotten
an, was ihn nach Blois in die Loiregegenden führte,' dann wurde
er nach England verbannt.'^ Als er im Frühjahr 1621 nach Paris
zurückkehren durfte, fand er allerdings Cloris dort, aber das Zu-
' I, S. 174. 175. 184. 186.
^ I, 184: Ätissi franc d'amour que d'envie, je vivois loin de cos bcmUex.
1,204: Quand ks cruoutex de l'ciivie. ... I, 205: Aiijourd'lniy je nc j)ense
pas. ... M, 220 ff. ' I, 245.
•'• I, 207 : Fuy comme moy la presse. . . .
'' II, 54 : Saerex murs du soleil. . . .
'• II, 87 : Blois est l'enfer pour moy. . . .
•* I, 182 ff. : Sur une tempeste qui s'esleva comme il estoit prest de
s'enibarqucr pour V Aiigleterre.
60 Theophile de Viau.
saramensein war von kurzer Dauer, deun am 29. April 1G21
bricht der König von neuem nach dem Süden auf. Th^ophile
ruft verzweifelt : // faiit que je le suive . . ., und bittet Cloris, die
Reise nach dem Süden gleichfalls zu machen. ^ Ob Cloris der
Einladung folgte, \\-issen wir nicht; ihre Beziehungen zu Th^o-
phile haben aber bis 1626 fortbestanden; um jene Zeit wurde
sie ihm imtreu und ging ein Verhältnis mit dem Grafen von
Clermont ein. ^ Das sind die wenigen, äufseren Thatsachen dieser
Liebesgeschichte.
Über Cloris^ Äufseres und ihren Charakter wissen wir fol-
gendes : sie war schön, klug und stolz, ^ und als Motto des ganzen
Verhältnisses können die Verse gelten:
Orgiieilleuse et belle qu'elle est,
Elle nie tue et eile me piaist. (I, 260)
Anscheinend liefs Cloris sich mehr lieben, als dafs sie selbst
liebte, eile se jjretait mais ne se donnait pas. Daher besteht denn
Th^ophiles Liebeslyrik aus fortwährendem Zürnen, Schmollen und
Klagen, heftigem Aufbrausen, leidenschaftlichen Vorwürfen. In
einem verzweifelten Moment, als der Dichter sah, dafs
Un front de neige, un coeur de glace
Puissent tenir contre le feu ... (I, 23.0)
hat er dann wohl den Versuch gemacht, bei Amaranthe, Elise,
Isis u. s. w. geneigteres Ohr zu finden, aber der alte Zauber hielt
ihn doch zu fest, und er kehrte wieder zu Caliste zurück.
' II, 15 : Maintenunt que le Roy s'esloigne de Paris.
^ II, S. 325. 32ü. ^ I, 223 : Je fmis un travail. . .
IV. Kapitel. (1621 bis 28. September 1623.)
Als Th^ophile von dem König mid dem Herzog von Luynes
Erlaubnis erhielt, wieder an den Hof zu kommen, war er durch
Schaden, wenn nicht klug, so doch gewarnt worden und wuIste,
daCs die rechtgläubige Kirche üni im Auge hatte. Deshalb war
es seine Absicht, sich nicht nur mit dem König und dem Her-
zog, sondern auch mit den Jesuiten gut zu stellen. Man hat
bisher angenommen, dafs er dieses durch einen plötzlichen Über-
tritt zum Katholicismus versuchte, und die zeitgenössische Fhig-
schrift La Frif<(> (Je TluopJale lälst ihn allerdings gleich nach
seiner Rückkehr aus England bei den Jesuiten zur Beichte gehen,'
was eine Unmöglichkeit ist.
Trotzdem aber hat sich die Tradition festgesetzt, dal's Th^o-
phile de Viau bereits im Anfang des Jahres 1621 die protestan-
tische Rehgion abschwor.- Auf Grund eigener Angaben des
Dichters ist diese Annahme nun dahin zu berichtigen, da("s Th^o-
]ihile de Viau allerdings seit seiner Rückkehr aus der Verban-
nung sich in den Lehren der katholischen Religion unterweisen
iicCs, und zwar erst von dem Kapuzinerpater Athanasius, dann
von dem Beichtvater des Königs, dem Pere Arnous, und auch
wirklich seine frühere Religion beim P^re S^guirant, der seit
Ende 1621 Nachfolger des P^re Arnous war, abgeschworen hat,
aber nicht eher als Ende 1622. ^
* AUeaume I, cxvi. - Ebendaselbst I, xxix.
^ Vgl. Interrogatoire du 22 mars 1()24 : Enqxis dcjmis quel temps II
estoit de la Religion catholiqtie et apostolif/t(e, a dit qii'il y a IS mois et
62 Theophile de Viau.
Wie Th^ophile in seiner lateinisch geschriebenen Apologie *
angiebt, ist es vor allem der Pater Athanasius gewesen, der ihm
den Gedanken seiner Bekehrung nahe gelegt hat. Er war ein
Mann von hoher und reicher Geburt, der alle Vorzüge seiner
Lebensstellung aufgab, um einfacher Franziskaner zu werden, in
dieser Stellung aber eine grofse Beredsamkeit entwickelte und
Gewalt über die Menschen zu üben wufste, so dals Th^ophilc
sagt, er habe durch sein Wort mehr Ketzer bekehrt, als der
König mit seiner ganzen Kriegsmacht, und dann fortfährt: Ilh
mihi, in haereseof< tenehroso caeno caligaidi, priinofi Ecclesiae catJio-
licae Spiritus afßavit, ac semel in horto regio secum spatiantem
nihilqxie minus quam de tarn prospera mei mutatione
cogitantem adortus est, eo sermone qui et admirationem sui
quam plurimain, catholicae fidei incredihilein arnorem intimis prae-
cordiis effudit. ^
Diesem Bericht zufolge scheint es fast, als ob das erste
Motiv zur Bekehrung Theophiles nicht weltliche Rücksicht, son-
dern die Bewunderung eines grofsen, seiner Sache hingebend
dienenden Menschen gewesen sei; vielleicht auch der Zauber,
den die katiiolische Kirche durch die imposante Ruhe, mit wel-
cher sie das Seelenheil der Welt auf ihre Schultern nimmt, aucli
auf Ungläul:)ige ausübt. Interessant ist aber das Bild des Fran-
ziskaners und des Libertins immerhin, wie sie sich im Garten
des Louvre oder der Tuilerien ergehen: der eine gläubig über-
zeugt, von Bekehrungseifer glühend, der andere an allem zwei-
felnd, vom Leben eben hart geschüttelt und vielleicht in seinem
Denken schon an dem Punkte angelangt: 'Und sehe, dafs wir
nichts wissen können!^ Jedenfalls darf man in der Bekehrung
Theophiles nicht ausschliefslich eine weltliche Berechnung
sehen. Auch hier, wie in der Gesellschaft der Libertins, war
es ihm wieder um das Denken an sich zu thun. Wenigstens,
scheint mir, spricht hierfür die lange Zeit, die er auf seine katho-
lisch-religiöse Unterweisung verwendet hat. Im Grunde wäre es
que auparavant il estoit de la Religion P. R. Et enquis de qui il a pris
instrtiction pour se convertyr a dit qu'il a pris instrtiction premierement
du Pere Athanase, Capuchin, et depuis du Pere Arnoux et fmallenient a fait
abjuration de la Protestante es niains du Pere Scguirant.
' Theophilus in Carcere. II, 258 ff. - Alleaunie II, 203.
Th('opliilo (lo Viiiu. GH
ja viel wollkliiuer niul praktischer gewesen, er hätte sofort die
'Foriiiahtät' ' des Al)S(h\v<)rcns vorgenoniineii, statt etwa aiulert-
hall) Jahre in seinem halb hugenottischen, hall) katholischen
Zwitterzustand herumzulaufen.
Tiieophile de Viau befand sieh damals wirklich in einer
argen Klenune: das freie Denken auf den Spuren eines Gior-
dano Bruno, das Ausarbeiten des Materialismus und Determinis-
mus, der Zweifel Montaignes und die moderne liesignation vor
den Thatsachen der Natur, wozu seine Veranlagung ihn drängte,
waren unerlaubt. Sich den Weg dorthin zu erkämpfen, als Philo-
soph und Schüler Giordano Brunos, als Vorläufer Gassendis in
den Wissenschaften aufzutreten, dazu war Theophile de Viau
wiederum zu sehr Hofmann und zu wenig Mann der Wissen-
schaft.
Au seinem ererbten Protestantismus festzuhalten, hatte er
keine Ursache, denn im ersten Drittel des 17. Jahrhunderts hatte
der französische Protestantismus seinen idealen Schwung völlig
verloren.- Vom Märtyrer war er zu einem Geduldeten und zu-
letzt zu einem übermütigen, unliebenswürdigen Zänker geworden,
der seinerseits anfing. Andersgläubige zu bedrücken. Den Herzog
von Rohan und Duplessis-Mornay ausgenommen, waren die pro-
testantischen Grofsen in nichts besser, uneigennütziger oder patrio-
tischer als die katholischen Herren: hatten Conde, Soissons, Conti
und andere dem Staat von 1610 bis 1617 zusammen über sechs
Millionen zu eutreifsen gewufst, so hatte der protestantische
Herzog von Bouillon doch auch eine Million ins Trockene ge-
l)racht. Wenn die La Force in der Gascogne Protestantenführer
blieben, so hatte ihre persönliche Gekränktheit daran ebensoviel
Anteil wie ihr Glaubenseifer; die Soubise und La Trömoille
wurden im entscheidenden Augenblicke nur von Rohan mit-
gerissen, und der Herzog von Lesdiguieres trieb öffentlich mit
seinem Glauben Schacher. Rechnet man dazu den Vorgang
Heinrichs IV., dem Paris wohl eine Messe wert war, so dürfte
' Alleaume braucht diesen Ausdruck und betrachtet die Sacbe in
diesem Lichte I, xxix.
- Vgl. für die ganze folgende Darstellung Henri Martin, a. a. O.
Bd. XI, S. 171 ff.
64 Th^ophile de Viau.
man sich selbst nicht wundern, wenn eine verhältnismälsig doch
so kleine Persönlichkeit wie Theophile de Viau sich aus rein
weltlichen Gründen mit einer Messe die Ruhe seines Lebens,
Fortkommen in dieser Welt und das ewige Heil in jener zu
sichern versucht hätte. Seine Umgebung gab ihm das beste Bei-
spiel niedriger Interessenpolitik.
Und Theophiles Vorteil lag auf der katholischen Seite, das
sollte ihm bald klar werden. Die Lage der französischen Pro-
testanten war durch die Ereignisse des Dreilsigj ährigen Krieges
eine solche geworden, dafs sie alles vermeiden mufsten, was die
Regierung gegen sie aufbringen und Zweifel an ihrer Treue er-
wecken konnte. Eine Protestantenversammlung in La Rochelle
jedoch fafste die weitgehendsten Entschlüsse: Aufstand, Be-
waffnung der protestantischen Bevölkerung, wo nötig auf eigene
Faust, ohne Mithilfe der Grolsen, kurz das Aufgebot eines
hugenottischen Landsturmes. Rohan stand zur Sache, seine Ent-
schiedenheit bestimmte die anderen, und so erlebte Frankreich im
April 1621 den ersten gröfseren Religionskrieg seit 1598. Der
König ging dabei sehr mafsvoll vor: während er starke Rüstun-
gen gegen die Aufständischen betrieb, versicherte er die fried-
lichen Protestanten in einem königlichen Erlasse seines Schutzes,
Ein grofser Teil der Reformierten hielt sich denn auch ruhig,
besonders die hohen Herren jicu desirevx de risquer leurs Mens et
leur vie pour ohiir ä des prechenrs^ des gentiUdtres et des bourgeois
fanatiqnes. Die Existenz dieser königstreuen Protestantenpartei,
die nichts gegen die Regierung unternahm, lälst es erklärlich er-
scheinen, dals der schon im Proselytentum stehende Hugenott
Th^ophile de Viau den König auf seinem Zuge von 1621 be-
gleitete. Immerhin befand sich der Dichter durch diese Zeit-
ereignisse in einem neuen Dilemma, und wenn man ihn vom
Standpunkte der theoretischen Moral verurteilen will, weil er
gegen eine Kirche zu Felde zog, aus der er offiziell noch nicht
ausgetreten war, so nnifs man sich andererseits die sehr ver-
wickelten Verhältnisse Frankreichs und des Hofes vergegenwär-
tigen. Das Edikt von Nantes hatte in Frankreich Kompromifs-
verhältnisse geschaffen; als nun ein Teil der einen Partei den
KompromiCs brach, war es für den anderen Teil nicht leicht,
sofort eine reinliche Auseinandersetzung mit dem Bestehenden
Th^ophile de Viau. 05
7M lliulen. Dnriini haiuloltc, bei Bcrück.sichtigiuii:; der Zoitvorlinlt-
iiisse, lief f'C>ifil/i(uiitiir dt' hi CJnniihve Ju /u>i/, der l*cii.sionär des
katholischen Königs und des katholischen Herzogs von Mont-
niorency, der halbe Konvertit Theo[)hile de Viau niciit gegen
seine Ehre, weuTi er als königstreuer Unterthan gegen Rebellen zog.
Leichten Herzens mag er es anch so nicht gethan haben,
denn die ganze kriegerische Bewegung, die ihn in inneren Zwie-
spalt versetzte und ihm äuCsere Unbequemlichkeiten verursachte,
mul'ste ihm sehr ungelegen kommen. Ein Epigramm, das er
wahrscheinlich bald nach seiner Rückkehr aus England schrieb,
zeigt, wie er damals gerade anfing, sich bei Hofe wohl zu fühlen.
Es drückt eine so naive Freude an der wiedererworbeuen Gunst
und dem lange entbehrten Wohlleben aus, dafs ich es hersetzen
will. Das Epigramm, anscheinend an Paul de Viau gerichtet,
lautet:
Alon frere, je me porte bien,
La Muse n'a soucy de rien,
fTay perdu eeste humettr propha?ie;
Oll me souffre au coucher du roy,
Et Phoebus totis les jours chex, moy
A des manteaux doublez de pane.
Man ante incague les destinsl
Je fay totis les Jours des festins ;
Chi me va tapisser ma cha?nbre;
Tous mes jours sont des mardy-gras,
Et je ne bois point d'hypoeras
S'il n'est faiet avecques de l'avibre. 1, 282 f.
Also ein wahres Götterleben: königliche Gunst, warme Kleidung,
gute Wohnung, fröhliches Treiben luid dazu einen Wein, der
mindestens dem Nektar- gleichkommt! Da meiner Ansicht nach
auch die Geliebte des Dichters sich damals schon in Paris be-
fand, nuils ihm der Aufbruch des Königs, Ende April 1621,
schmerzlich genug gewesen sein. '
Aber nicht nur er, sondern das ganze Land hatte eine
schmerzliche Überraschung zu gewärtigen. Vor Ausbruch des
Krieges erhob der König den Herzog von Luynes zum Conudtable
von Frankreich, ein Schritt, für den Henri Martin nur den kur-
zen, aber kräftigen Satz hat: (/Stait ä arracher au toinhean les
' Für letztere beide Aunaliinen vgl. S. ■^'d dieser Arbeit.
66 Theophile de Viau.
mänes imlignea des Du Gua^clin et des Clisson. ' Dann ging er
rasch ins Feld.- Die protestantischen Sichorlieitsplätze jenseit
der Loire fielen fast ohne Schwertstreich, nud der Weg nach
Süden lag oifen. St-Jean-d'Angely kapitulierte; die La Force
vermochten den königlichen Truppen nicht standzuhalten, einzig
Clairac verteidigte sich hartnäckig,^ mufste aber am 4. August
1621 doch kapitulieren. Durch seinen Erfolg angefeuert, rückte
der König vor Montauban, wo der neue Conn(^table und sein
einer Bruder, die nichts Aveniger als grofse Strategen waren, sich
in ihrer traurigen Unwissenheit zeigten und den Spott ihrer
adligen Umgebung erregten. Der Herzog von Montmorency, als
Statthalter von Languedoc, unterstützte den König nach Kräften;
in seinem oder des Königs Gefolge mufs sich auch Theophile
de Viau befunden haben.
Da der Dichter später angiebt, von einem Ort St. Jeyr (?)
nach Clairac geschickt zu sein, um im Namen des Königs wegen
der Übergabe der Stadt zu vcrliandeln, scheint er sich damals
wirklich der Hofguust erfreut zu haben. ^
Die Belagerung von Montauban rückte jedoch nicht fort:
das königliche Heer rieb sich auf; niemand aber wagte, dem
König den Rat des Rückzuges zu geben, bis Bassorapierre diese
nicht ungefährliche Mission auf sich nahm, und der König, der
sich überhaupt während dieser ganzen Zeit in einem sehr vorteil-
haften Lichte zeigt, am 12. November 1621 den guten Rat an-
nahm. Doch hatte der Herzog von Luynes, dessen Ungeschick-
lichkeit Ludwig zum Teil für das Mitslingen der Belagerung-
verantwortlich machte, seitdem bei ihm verspielt. Die königlichen
Truppen zogen bis zum Ende des Jahres noch im Süden herum,
bald hier, bald da in kleinen Unternehmungen verstreut. Eine
' Vgl. Henry Martin, a. a. O. Bd. XI, S. 172.
* Vgl. für das Folgende Henry Martin, a. a. O. Bd. XI, S. 175.
^ Und weil diese Verteidigung Clairacs 1021 ein grofses Ereignis war,
ist es mir wahrscheinlich, dafs Th6ophile de Viau sein Sonett (II, 51)
schon IC21, statt 1G22, geschrieben hat.
* Vgl. Intcrrogatoire du 7 jiiln 1624. Der Name St. Jeyr (?) ist un-
leserlich. Ein Datum für diese Sendung giebt der Dichter nicht an ;
somit vermag auch dieses Protokoll die Unsicherheit, ob 1621 oder 1622,
nicht zu entscheiden. Ich ueisie auch hier wieder zu 1621.
Thdophile de Viau. 07
solche war die Rolaijornng von ^lonheur, während welcher der
Connctablc von Ivuyncs am 14. Dezember 1G21 an einem Fieber
starb. Der zweite französische Günstling, der innerhalb der
letzten sechs Jahre ein tranriges P^nde gefunden hatte! Die näcli-
steu drei Jahre sind ein Zwischenakt, während dessen Richelieu
seinen glänzenden Einzug auf dem Theater der Weltgeschichte
leise und geschickt vorbereitet; anscheinend ist es aber der junge
König, der die Schicksale des Landes durch die Hugenotten-
kriege zu entwirren sucht. Wenigstens bleibt bis 1624 Lud-
wig Xin. die offizielle Vordergruudsfigur, und der grofse Richelieu
hält sich noch weislich zurück.
Am 28. Januar 1622 war der König aus dem Süden zurück-
gekehrt. Der Dichter scheint damals an eine neue Ausgabe sei-
ner Werke gegangen zu sein; die erste von 1621 war in seiner
Abwesenheit gedruckt worden. ' Aber lauge dauerte die Ruhe-
pause nicht: die La Force in Guyenne brachen von neuem los,
und Soubise, Rohans Bruder, suchte, von den Rochellensern
unterstützt, sich eine uneinnehmbare Stellung im unteren Poitou
zu schaffen. Am 20. März 1622, also nach kaum zwei Monaten,
brach daher der König, der das Kriegsspiel liebte und Mut be-
safs, von neuem von Paris auf. Ob Th^ophile de Viau an dieser
zweiten Expedition teilgenommen hat, vermag ich dokumentarisch
nicht zu erweisen. 2 Falls ja, so müssen wir uns den Dichter
entweder vor La Rochelle oder vor Montpellier denken, denn
um diese beiden Festungen konzentrierten sich die Hauptheere,
während kleinere Gefechte und Belagerungen um die minder
wichtigen Protestantenplätze des Südens stattfanden. Eine die-
ser kleineren L^nternehmungen richtete sich auch wieder gegen
Clairac. Dort war 1621 eine königliche Besatzmig zurück-
gelassen worden, die von den Protestanten bei Wiederaufnahme
der Feindseligkeiten überrumpelt wurde, und zwar unter Lei-
tung des Protestantenführers Paul de Viau, Theophiles Bruders,
dessen Name seit 1622 in den Hugenottenkriegen rühmend ge-
' Brunet, Manuel du libt-aire, spricht von dieser Ausgabe von 1622,
die Alleaume nicht mehr hat auftreiben können (I, CVi), und die auch ich
weder auf der Bibliotheque Nationale, noch auf dem Arsenal in Paris habe
erhalten können.
- Alleaume nimmt es an auf Grund der Elegie II, 45.
5*
68 Th^ophile de Viau.
nannt wird,' so dafs wir das eigenartige Schauspiel zweier Brüder
haben, die in verschiedenen Parteien dienen, fast schon verschie-
denen Religionen angehören und trotzdem in ihrer warmen Nei-
gung füreinander verharren.
Wir haben über den Gemütszustand der beiden Brüder in
dieser Zeit ein treffliches Dokument: einen lateinischen Brief
Theophiles: ad Paulum Fratrem Carissimum, der leider nur kei-
nen Ortsnamen trägt."- Anlals zu dem Schreiben gab Pauls aus-
gezeichnete Haltung und schwere Verwundung bei der Belage-
rung von Tonneins. Freunde Theophiles, die den Verletzten
unter den Leichen erkannten, liefsen ihn gegen ein Lösegeld frei.
Und nun schreibt Th(?ophile dem Bruder: *Du hast lange nichts
von mir gehört, denn du warst mein Feind, dem ich eigent-
lich Grufs und Heil nicht entbieten konnte. Wie weh hat mir
das gethan! Da ich nun so viel von deiner Seeleugröfse erzählen
höre, mufs ich dir schreiben.' Er sucht dann den Bruder zu
überreden, Partei und Religion zu wechseln: Vide, quceso, qucc sit
magnatum tuum fidcs; quam Uli j^foßtentur pietatem, fucus est et
imperitorum esca. Dann fährt er fort: 'und du, der von Gott
einen so klaren Verstand erhalten hat, willst dich in niedriger
Dunkelheit verbergen? Deine Religion ist ja, wenn du genau
zusiehst, gar nicht die deine, sondern die deiner Amme und
deiner Lehrer, die dich aus Gewohnheit lehrten, was ihnen selbst
Gewohnheit war,' ^ Zeilen, die Th(?ophiles Bekehrung in einem
neuen I>icht erscheinen lassen, als eine des Denkers würdige Be-
freiung von ererbter Gewohnheit.
So weit gehen uns etwa die Kriegsereignisse jenes Jahres
hier an. Der Aufstand endigte mit einem für die Protestanten
sehr imgünstigen Friedensschlufs : sie verloren alle ihre Sicher-
lieitsplätze, aufser La Rochelle und Montauban, 'und,' sagt Henri
Martin, 'die Regierung brauchte ihnen diese nur noch zu nehmen,
so wurde die Partei eine Sekte.' ^
' Vgl. Bulletin historiquc et litteraire de In Socicte du Protestantisme
en France, 1892, S. 281 ff".
- Wäre das der Fall, so könnte vielleicht entschieden werden, ob
Th<';ophile de Viau den Zug von 1622 mitgemacht oder seinem Bruder
von Paris aus geschrieben hat.
» II, 438 fr. * A. a. 0. Bd. XI, S. 192.
Tlieopliilo de Viau. Gf)
Am 10. Januar 11)23 kehrte der König im Triiimpli iiacli
Paris /.urüek; falls Tlu'opliile de Viau den Zug mitgemaelit liatte,
er voraussiehtlieh auch. '
Mit der Ivüekkehr des Ilofcs nach Paris begann durl ein
sehr munteres Leben, worüber Theopliile sagt:
Botsset- prepare des concers
Et moy des vers a vos (des Königs) loumiges.
Paris ne fut jamais si beau. II, 30.
Der Dienst des Herzogs von INIontmorency drückte Tli<^o-
jthile de Viau nicht. Von Anfang an hatte der Dichter sich
gegenüber dem Mäcen volle Freiheit gewahrt. In der so schönen
und charakteristischen Elegie au den Herzog, die von vor 1621
datiert, sagt er:
Je ne puis estre eselave et vivre en te servant
Co))ime un maistre d' hostet, seeretaire ou suivant:
Teile condition reut une hmneur servile
Et pour me eaptiver eile est uii peu trop vile!
1, 228.
Er spricht es unumwunden aus, dafs er des Herzogs Dichter-
pensionär nur geworden ist, weil lohig du Perou la Fortune le
jtrit, ^ und dafs die wahre Aufgabe eines Mäcens sei, dem Dichter
Mul'se zu verschaffen:
Dmine vioy du repos, et ne viens point choisir
A mes conceptions les lieux ny le loisir:
Ores j'ayme la ville, ares la solitude,
Tantost la pourmenade et tantost mon estude,
' Ein Argument könnte übrigens noch gegen des Dichters Teilnahme
an der Expedition von 1622 augeführt werden: dafs er nämlich, laut Aus-
sage des Protokolls vom 22. März 102-1, etwa im Herbst 1022 zur katho-
lischen Kirche übertrat, indem er seine frühere Religion es mains du Pere
Scguirant, Beichtvater des Königs, abschwor. Doch ist auch dieses Argu-
ment nicht entscheidend: der Beichtvater befand sich wahrscheinlich im
Heerlager des Königs, und somit braucht die Ceremonie der Abschwö-
rung nicht gerade in Paris stattgefunden zu haben. Was mich haupt-
sächlich glauben lälst, Theophile habe den Zug von 1022 nicht mitgemacht,
ist, wie bereits gesagt, die Ode Au Roy, sur son retour de Langtiedoc, die
ich auf des Königs Rückkehr von 1023 beziehe.
■^ Tallemant nennt ihn le genie de la musique douee; er war Intendant
de la Chambre du Roy et de Celle de la Reine, a. a. O. Bd. I, S. 322.
■■* 1, S. 228.
70 Thöophile de Viau.
Bref si tu ne ine tiens pour tm fascheux rimew,
Tu souffriras un peu de ma mauvaise humeur,
I, 2;^:^.
Und falls mau uicht annimmt, dafs eine Anzahl von Gedichten
Thdophiles, die er besonders für die Montmorency geschrieben
hätte, verloren sind, ' so hat Thdophile an dem Herzog Heinrich
wahrlich einen sehr uneigennützigen Protektor gehabt: er hat
drei Gedichte an denselben gerichtet, einige Ballettverse für ihn
geschrieben; der Herzogin von Montmorency die zehn Oden der
Maison de Silvie gewidmet, und in seinem Briefwechsel finden
Avir sieben Schreiben an die Adresse der Montmorency. ^ Das
ist, verglichen mit den dreiundvierzig Gedichten und den sieben
Briefen an Caliste, gewifs nicht der Löwenanteil von Th^ophiles
Produktion.
Hatte er auf dieser Seite völlig fi-eie Hand, so hatte er auf
der anderen Seite zahlreiche Freunde, die ihm seine Mufse mehr
oder weniger einträglich verbringen halfen. Ich habe den Kreis
bereits in einem früheren Kapitel geschildert. Nichts beweist,
dafs Thdophile sich seit seinem übertritt zum Katholicismus
von dem Kreise der Libertins zurückgezogen habe: er hatte sich
nur äul'serlich mit der bestehenden Religion ausgesöhnt, ging
zur Messe, beobachtete die äufseren Vorschriften, ^ änderte im
übrigen aber nichts an seinen Lebensgewohnheiten.
Und Paris war schon damals die Stadt des Vergnügens,
und wie reiche junge Leute damals lebten, das erzählen Berthod
und Fr. Colletet in ihren amüsanten Schilderungen La ViUe de
Paris und Les Tracas de Paris. ^ Über das litterarische Leben
der Zeit finden sich dann einige Andeutungen bei Sorel, ■'' gleich-
falls über das Hofleben. ^ Und aus all diesem läfst sich ent-
nehmen, dals Th^ophile de Viau jener Zeit das gewöhnliche Leben
' Wofür jedoch eine Stelle in Mairets Advis au leeteur (ed. des
lettres 1641) und AUeaume II, 297 : II y a fort longtemps etc., spricht.
'^ Vgl. Index, Bd. I und II der Ausgabe AUeaume. Man vergleiche
damit die prachtvollen Bände von Lobgedichten, die z. B. Boisrobert dem
Kardinal Richelieu widmete.
^ Apologie (AUeaume II, 273), Theophilus in Carcere (II, 263).
^ Paris ridicule et burlesque au 17''"" sieele. Paris, Garnier Frferes, 1878.
* Francion, Amsterdam 1G47, 1. V, S. 113 ff.
« Ebendaselbst S. 147 tf.
Thcophilo i.le Viaii. 71
ilcr /•iiii(f<.'<(' doree mitmachte, zechte, raufte, Stäiuleheu hnichte,
Uallettverse dichtete, mit Standes- und Ik'rufsgeno.sseu diskutierte,
den ehrsamen Bürgern ein Greuel war, bei Hofe aber wohl ge-
litten und zugleich eifrig bemüht, dort sein Glück zu machen,
und zwar womöglich durch Ballettverse. ' Doch waren solche
Feste nicht die einzige Gelegenheit für einen Hof dichter, sich
auszuzeichnen oder angenehm zu machen. Huldigungsgedichte,
Liebesklagen für hochgestellte Personen waren vielbegehrt. So
hat Malherbe Heinrichs IV. Leidenschaft für Charlotte von Mout-
morency besungen.- Theophile de Yiau hat, aufser dem König
und ^lontmorency, Orauien, Buckingham imd Luynes, längere Ge-
dichte hauptsächlich an die Herreu von Lozi^res, du Fargis und
den jSIarquis de C."^ gerichtet. • Einige wenige Elegien und Stanzen
sind auch Damen vom Hofe gewidmet, '' so M"'" de Rohan."' Die
anderen Damen sind nur mit den Anfangsbuchstaben ihres Namens
bezeichnet, oder der Titel des Gedichtes lautet einfach: Four
une amante irritie, Pour iine ainante captire, *» und jedesmal sind
es starke Ausdrücke der Leidenschaft, die Theophiles Ausspruch :
Poiü' m'approclier im peii du itatiaxl des daines, il ni'a falln bean-
roiip esloioiier du luien,' rechtfertigen. Er hat sich aber in meh-
reren nicht genug von seinem Xaturel entfernt, und wie das
numerische Verhältnis seiner Hofdiehtungen und bestellten Dich-
tungen zu seinen rein persönlichen zeigt, lag ihm das Verse-
schmieden für andere nicht, was er auch deutlich ausgesprochen hat.**
So hat er auch der jungen Königin, Anna von Osterreich,
ebensowenig gehuldigt wie früher der Regentin Maria von Medici,
und doch war die Gnade der zwar devoten, aber auch koketten
Spanierin, deren Umgebung junge und zum mindesten leicht-
' Welchen grofsen Wert man auf die Ballette legte, zeigt z. B. der
auf der Bibliothfeque Nationale befindliche, das Ballet des Bacchanalles
enthaltende Band. Es ist ein Prachtwerk aus der königlichen Druckerei,
enthält eine grofse Zahl anderer Ballette mit Angabe der Dekorationen,
Kostüme und Ansichten königlicher Schlösser in ungewöhnlich schönen,
oft künstlerisch vollendeten Kupfern.
- Vgl. CEtivres de Malherbe, ed. des Gi-ands Ecrivains Bd. I, S. 15(3 ff.
=" I, lt)4 ff. 234 ff. 224 ff. * I, 19ü ff. 212. ^ j^ igg. e jj^ 54. 55.
' II, 834.
* Bd. I, S. 235 : Tant ü est malaise d'escrire pour autrmj.
72 Theophile de Viau.
lebige Fraueu bildeten, uud die selbst des wenig galanten nnd
wenig liebenswürdigen Königs überdrüssig war, gewifs uielit zu
verachten. '
Aber es felilt in Th^ophiles Werken das Porträt so man-
cher zeitgenössischen Gestalt von Ruf. So ist ßassompierre mit
keinem Wort erwähnt, der doch neben Henri von Montmorency
als der vollendetste Kavalier des Hofes galt, uud dessen un-
anständige Reden bei Tallemant des R^aux einen Begriff von
dem Ton geben, in dem die vornehme Gesellschaft sicli damals
wohl fühlte.
Aus diesem Ton, aus der von Freiheiten und Zweideutig-
keiten wimmelnden Umgangssprache zu Anfang des 17. Jahrhun-
derts heraus begreift man erst die Bestrebungen des Hotels von
Rambouillet, begreift man vor allem, welch einen seltsamen Ein-
druck der melancholische, kalt zurückhaltende König auf schien
eigenen Hof hat machen müssen. Dieser kalten Natur mag die
Tugend nicht sehr schwer geworden sein, aber es war doch
immerhin eine strengere Lebensführung, eine reinere Sittlichkeit,
die er auf den Thron brachte, die man dort nicht mehi' gewöhnt
war, und die einer gewissen königlichen Würde, eines gewissen
kriegerischen Glanzes doch auch wiederum nicht entbehrte, wes-
halb denn die Lobsprüche, die Th^ophile de Viau des Königs
Frömmigkeit, Mut, Tugend und auch seiner Gerechtigkeit spendet,
nicht einzig als Schmeichelei und Berechnung des Dichters zu
betrachten sind: Ludwig XIH. wird in der Geschichte durch
die Nachbarschaft Heinrichs IV. imd Ludwigs XIV. unverdient
verdunkelt. Unter diesem König und an diesem Hof nun lebte
Theophile de Viau, wie er sich ausdrückt:
Dans un plein repos de sa vie, II, 145.
als,
Uun tratet de fotidre inopine
Que jetta le ciel mutine
Dessus le comble de ma joie,
Mes desseins se virent trahis
Et moy d'un mesme coup la proye
De totts ceux qtiefavois hays.^
1 Henri Martin, a. a. O. ßd. XI, S. 218.
^ Reqiieste au Roy II, 1-15.
Tlii'uphile de Viaii. 73
Der Anlals war folgeiuler: Wir dürfen nie vergessen, daCs
riieophile de Viau a inarked man war, ein Mann, auf den die
Zeitgenossen im Guten wie im Bösen ein Auge hatten; Alexis
Piron und Voltaire sind später auf ähnliche Art die Sündenböckc
ihrer Zeit gewesen. Er war jemand, der bei der Kirche, trotz
seiner Bekehrung, nicht gut angeschrieben stand, und dessen
Rückkehr aus der Verbannung seinen Gegnern ein Ärgernis war.
Von diesen früheren Gegnern war der eine, Luynes, 1621 vor
Monheiu- gestorben; die anderen aber, die Jesuiten, lebten noch,
davon sollte Theophile bald einen Bew^eis erhalten. Im Jahre 1622
w ar uämlicli eine Sammlung von Gedichten verschiedener Autoreu
erschienen, betitelt: Le Paniasse Satyrique.'^ Sammlungen von
\\'erkeu verschiedener Autoren waren damals nichts Seltenes; sie
vertraten die Musenalmanache des 18., die Revuen des 19. Jalu-
hunderts. Ihr Charakter war vielfältig: bald rein litterarisch
und unschuldig,- bald satirisch und geistreich, ^ bald gemein und
schmutzig;^ die Verleger machten auch ein Ragout aus diesen
drei Ai-ten zurecht, nach dem Grundsatz: wer vieles bringt, wird
jedem etwas bringen.
Ein solcher Sammelband Avar jedesmal eine buchhändlerische
Spekidation, bei der es darauf ankam, das Publikum zum Kaufen
anzulocken. Die Lockmittel wurden denn auch nicht gespart,
mid was an sich schon keine reinliche Unternehmung war —
denn es bedeutete Ausbeutung der Autoren durch die Verleger — ,
wurde dm'ch die Anwendung grobsiunlicher Mittel noch un-
sauberer.
Der Parnasse Sattjrique von 1622 nun war ein Sammelband,
der nach dem gemischten Rezept zusammengestellt war. Obgleich
die meisten der den Band bildenden Gedichte ohne Verfasser-
nameu gedruckt wurden — erschien doch der Parnafs überhaupt
ohne Angabe des Druckortes und Verlegers — , so waren einige
' Die Einzelheiten über diese Ausgabe von 1622 habe ich dem Neu-
druck des Parnasse Satyrique (Paris, Gand, 1801) entnommen, dessen
Herausgeber die Ausgabe von 1622 noch benutzt zu haben angiebt.
- Etwa wie: Le nouveau Parmasse von 1609; Le sejaur des Muses ou
la Cresme des bons vers. Ronen 1027.
^ Le Parnasse des plus excellents poctes de ce temps 1618.
'* Le Cabinet Satyrique 1618.
74 Theophile de Viau.
Dichter doch namhaft gemacht worden: neben unberühmten, wie
De Courde, Bergeron, de la Porte, de la Ronce, die bekannteren
Berthod, Colletet, Frenicle, Passerat, und sogar die Gröl'sen älte-
rer und zeitgenössischer Dichtung: Ronsard, Rögnier, Malherbe,
Maynard und Theophile.
Von letzterem waren vier auch in der ersten Ausgabe seiner
Werke abgedruckte Gedichte in den Parnasse aufgenommen:
1) das Epigramm Ceste fetnine a faict comme Troije; 2) Chere
Pliilis, j'ai bien pnir que tu rneures; 3) L'inßdelite nie desplaist)
endlich 4) die zweite Satire: Coynois-tu ce fasclieux, mit einer
längeren Variante. *
Diese vier Gedichte nun, von denen wir wissen, dafs Theo-
phile sie geschrieben hat, sind in dem Parnasse von 1622 ohne
seinen Namen abgedruckt. Hingegen erscheint unter seinem
Namen — und das ist das einzige Mal, dafs er in dem Index
genannt wird — ein Sonett, das in Theophiles Prozefs eine trau-
rige Berühmtheit erlangt hat.- In den von ihm anerkannten
Ausgaben steht es nicht. Hat er es dennoch geschrieben? oder
ist es ihm nur von dem Verleger auf Grund seiner Stellung als
Libertin zugeschrieben worden? Das sind Fragen, die hier vor-
läufig erst gestellt, aber noch nicht beantwortet werden können.
Der Parnasse Satyrique war früher schon unter anderen
Titeln erschienen, ^ ein Zeichen dafür, dafs diese Art Litteratur
ihre Käufer fand. So enthält die Ausgabe des Parnasse von 1622
denn ein Vorwort des Herausgebers, in welchem er sagt: C'est
pourquoy, anvj lecteur, je ne nie puls non plus lasser Je rechercher
curieusement les pieces qiii sont sorties et qui sortent journellentent
de tous ces heaux esprits pour te les coniniuniquer, que je s^al
assurSment que tu ne te peux lasser de les lire et en les lisant, ad-
' Vgl. Alleaume I, 272. 245. 258. 241 ff.; auch die Variante ist von
Alleaume abgedruckt. Die Frage ist: Woher hatten die Verleger diese
Variante? Doch wahrscheinlich aus einem Manuskript Theophiles; hatte
er es ihnen selbst gegeben ? oder hatten sie sonst eine Abschrift davon
bekommen? Der Punkt bleibt dunkel, selbst in ersterem Falle braucht
Theophile jedoch weder der Verfasser des Sonetts noch der Herausgeber
des Parnasse zu sein.
■•' Vgl. Alleaume II, 437. Garasse nennt es Le sonnet sodomite.
^ Les Deliccs und La Quintessence satyrique, vgl. Alleaume 1, xxxiil.
Thdophile de Viaii. 75
inircv les pointcs et les traits inronipai-ahlcs (jiii s'i/ rcnrontreid.
Tro i s i nip r c. s s i ons , q ui se sont fa i c t e s e n m o i n s d e
2 annees du C ab inet Satyrique, tesmoignent assez acec quel
iipplandisseDicnt in l'as re^u. '
Aus dem ähnlichen Erfolg des Pamas-'^e erklärt es sieh auch,
dais im Jahre 1623 eine neue Auflage des Buches erschien,
wieder ohne Orts- und Verlegernamen, aber unter folgendem
'J'itel: Le Parnasse des Poctes Sati/riques ou dernier Recueil des
\'crs picqiions et gaillards de nostre temps, Par le Sie^ir Theo-
l'hile. Dieser letzte Zusatz war die einzige Neuerung an der
Ausgabe, aber eine Neuerung folgenschwerster Art. Die Heraus-
geber MÜnschteu anscheinend nur damit anzudeuten, dafs der
'Sieur Theophile^ die Sammlung kompiliert und einige Stücke
selbst beigetragen habe; sie haben demnach die Vorrede weg-
gelassen, die sie für die erste Ausgabe in ihrem eigenen Namen
geschrieben hatten. -
Die Frage ist nun: hatten sie ein Recht dazu? Augen-
schemlieh nicht; die Ausgabe von 1623 war nur eine Wieder-
holung derjenigen von 1622, und diese wiederum wiederholte
schon früher Gedrucktes: als Kompilator der ganzen Sammlung
ist Th^ophile de Viau also nicht zu betrachten. Dann bleibt
immerliin noch zu untersuchen, ob er das Sonett geschrieben hat,
das als erstes Stück der Sammlung von 1622 und unter seinem
Namen figm-iert, wodurch dann dem Herausgeber die Idee ge-
kommen sein kann, Thdophile die ganze Sammlung zuzuschreiben.
Wir haben über diesen Punkt die Aussagen eines Belastungs-
zeugen, Pierre Rocollet, marchant Ubrayre, in Paris. Derselbe
hat dai'über folgendes zu Protokoll gegeben : ^
' Vgl. Ausgabe von 1861, S. IV. Der Herausgeber derselben sagt:
Tout fait supposer que cette prefacc est de Th. de Viau. Das ist energisch
abzulehnen : erstens spricht der ganze Stil dagegen ; zweitens hätte sich
Theophile nie, wie es am Ende der Preface geschieht, celuy qui a vouc
tonte son industrie ä servir le public genannt. Diese Vorrede ist von dem
Herausgeber und Verleger der Ausgabe von 1622 geschrieben worden,
auf den obige Bezeichnung ja sehr gut pafst.
- Vgl. die vorhergehende Note. Das Weglassen der Vorrede in der
Ausgabe von 1623 ist entscheidend.
^ Information du 24 avril 1624.
76 Theophile de Viau,
Etwa im Jahre 1621 druckten die Verleger Estoc und
Sommaville die Delices Satyriques und später die Qiiiittessence
imd den Parnasse Satyrique 'qui ne sont qiiasy qu'une
mesme chose, fors quelques i-ers qui y ont ete adjouxtcs.' Bei
Gelegenheit dieses Druckes hat Estoc den Rocollet gebeten, ihm
gegen Anteil an dem Gewinn Papier und Geld zum Druck der
Bücher zu leihen. Rocollet that dies und fragte Estoc dann,
welche neuen Verse in die Drucke mit aufgenommen werden
sollten. Die Antwort war: einige Verse von einem Dichter
la Mothe und einige von Th^ophile, die ganz vorn stehen sollten.
Es handelt sich demnach hier noch um die Ausgabe von 1622.
Der Aussage des Zeugen zufolge hätte dieses Gedicht von
Th^ophile — es ist das Sonett — schon damals die Aufmerk-
samkeit des Staatsanwalts auf sich gezogen, und Theophile de
Viau, von den Nachforschungen unterrichtet, wäre nachts in Be-
gleitung Bewaffneter bei Estoc erschienen, um das Manuskript
von ihm zurückzuverlangen. Estoc, eingeschüchtert, hätte es ihm
dann ausgeliefert. Th^ophile de Viau sagt hierüber jedoch,' dafs
er das Sonett weder geschrieben, noch das Manuskript von Estoc
zurückgefordert hat; dafs er dessen Wohnung nicht kannte und
sich nach ilir nur erkundigt hat, um Estoc gerichtlich verfolgen
zu lassen.
Denn, hatte Th^ophile de Viau die Ausgabe des Parnasse
von 1622 nicht beanstandet — entweder weil ihm das Sonett
nicht zu Gesicht gekommen war, oder weil er es für ungefährlich
hielt — , so war er gegen die Ausgabe von 1623, die seinen
Xamen mifsbrauchte und ihn aufs ärgste blofsstellte, sofort ge-
richtlich vorgegangen. Wir haben darüber vier Zeugnisse,^ von
denen die Aussage des Dichters vor Gericht das ausführlichste
ist, in welcher er erklärt, qu'il n'a faii fayre ladite compülasion,
ny compose ledit sonnet et que, au contraire, ayant vea ledlt livre
entre les mains d'un tibrayre qui tient boidticque dans le Pallay et
leu ledit sonvet prohibe, deschira le feuillet oü il estoit escript pour
' Interrogatoire du 24 mars 1624.
* Le Mereurc fran^ais Bd. XI, S. 1013 ff., abgedruckt bei AUeaume
II, 234, Note 1. Theophiles Apologie au Roy (II, 239). Die Vorrede zur
Auflage von 1623, II. Teil, bei AUeaume II, 7. 8. Das Interrogatoire du
22 mars 1624.
Th<'*ophile de Viau. 77
rm/son de qnoy il eut quereUe contre le librayve et viesme presenta
requeste au Prevost de Paris, ^ par laquelle il feit plainte contre
Kstocq impinmeur, et ohtint jug erneut contre Iwj, portant
de/fe7ises de le plus imprimer.^
Über die Glaubhaftigkeit sowohl der Zeugenaussagen wie
des Angeklagten in diesem Prozefs läfst sich hier ein Urteil
noch nicht fällen. Das Urteil des Chatelet spricht entschieden
ebenso zu gunsten Th(5ophiles, wie der freche Zusatz Par le Sintr
llK'opJiile gegen die Verleger.
Eine Ausgabe von Theophiles Gedichten : N e cueil de
tontes les Pieces de Theophile, 1624 (nicht zu verwechseln
mit einer anderen auch von 1624: Perueil de toutes les Poesies
falte s par The ojyliile), enthält folgendes zeitgenössische Zeug-
nis: L'opinioii de heaucoup de personnes, heilst es da, nachdem
der Arrest du Parlement abgedruckt ist, est que quelques libraires,
desireua- de gagner, voyant que les Vers les jilus Satiriques estoient
ceux qui se vendoient le mienx, compiäerent eux meines les plus
rilains, nie tt ans les uns sous le noui de JhSophile et les
autres de Berthelot, ou de Colletet, selon qu'ils les
croyaient en rogue.
Der Umstand, dafs sich vier anerkannt von Theophile her-
rührende Gedichte im Parnasse finden, ist allerdings kein Beweis
dafür, dals er wissentlichen Anteil an der Kompilation genom-
men. Ich stimme also in diesem Punkt vollkommen mit Alleaumc,
wenn er sagt: Pien ue dernontre que Theophile a participe ä la
piddication du Recueil. ^ Wie die Zeitgenossen darüber gedacht
haben, wird sich im Verlauf des Prozesses zeigen. Gleich hier
möchte ich aber das Zeugnis M^nages als eines kritischen und
Theophiles Zeit noch nahestehenden Mannes anführen. Er sagt:
// est au reste tres constant qu'il n'est point l'auteur du 'Parnasse
Sotyrifpie'. * Manage, wie dann später das ganze 18. Jahrhun-
dert,^ hat also an die Unschidd Thdophiles in dieser Hinsicht
' Der Prozefs wurde am Chatelet geführt.
- Vgl. Inierroyatoire du 22 mars 1624.
^ I, XXXIV.
* Menage: L' A?iti-Baület, Paris 1G90, Bd. I, S. 3G6.
^ Vgl. Baillet: Jugements des spavants, Paris 1732, Bd. V, Art. 14. 18.
Titon du Tillet: Parnasse fran^ais, Paris 17.32, S. 107 ff. Nicörou: Memoires,
78 Thdophile de Viau.
geglaubt: als Konipilator des Farnasse galt er ihnen nicht; die
weiteren Detailfragen haben sie nicht mehr diskutiert, wohl ein
Beweis, dafs diese der Zeit aus dem Gedächtnis geschwunden
waren und die öifentliche Meinung sich im ganzen doch zu gun-
sten Theophiles ausgesprochen hatte.
Mit dem Vei'bote, das Theophile de Viau gegen Estoc und
Sommaville erwirkte, war die Sache aber noch lange nicht ab-
gethan. Der Pamasse wurde nichtsdestoweniger weiter verkauft,
wenn auch heimlich, und hatte er vorher schon die Aufmerksam-
keit des Staatsanwalts Mathieu Mol^ auf sich gelenkt, ' so er-
regte er jetzt die Aufmerksamkeit und Empörung des Jesuiten-
paters Fran9ois Garasse. -
Garasse stammte aus einer angesehenen Familie in Angou-
leme; 1585 geboren, trat er 1601 in den Jesuitenorden ein, wirkte
mehrere Jahre als Lehrer, auch als Balzacs, ging dann in die
Laufbahn des Kanzelredners über und zeichnete sich dort durch
seine Gelehrsamkeit und zügellose Verve aus. So war er 1622
gegen das Andenken Estienne Pasquiers zu Felde gezogen; an-
lälslich einer Neuauflage von Pasquiers Recherches veröffentlichte
Garasse Les recheixlies des reclierches et aiifres (Binares de M. Estienne
Pasqider mit dem charakteristischen Zusatz po7.<r la dSfense de
nos liois contre les outrages, calomnies et autres impeiiinences dudit
auteur. •*
Das Werk zerfiel in fünf Bücher: Le Mesdisant, ['Impertinent,
r Ignorant, le Lihertin, le Glorieux;^ und der Anlafs zu diesen
Angriifen gegen einen Toten war eine 1564 von Pasquier gegen
die Jesuiten gehaltene Rede.
Garasses Auftreten gegen Pasquier ist für die Beurteilung
seines Auftretens gegen Thdophile sehr wichtig: es waren meiner
Ansicht nach weder das eine noch das andere Mal persönhche
Paris 1736, Bd. 36, S. 4G ff. Voltaire, cd. des Grands Ecrivains, Bd. VI,
568. 569. Moreri: Dictionnaire historique, Paris 1759, Bd. X, S. 130.
' Vgl. die Aussagen vou Pierre Rocollet : Information du 24 avril 1624.
^ Vgl. Mercure frajipais, abgedruckt bei Alleaume II, 235, Note.
^ Paris 1622.
* Vgl. hierfür und für die Biographie von Garasse: Backer-Carayau,
Bibliographie historiqne. de la Compagnie de Jesus, Paris 18GG, Bd. I,
S. 2031—35.
Thöophile de Viau. 79
IVIt^tivc, die den streitbaren Jesuiten veranlafstcn, vom Leder zu
ziehen; er sah in Pasquier einen Feind seines Ordens, in Th^o-
jthile einen Feind seines Glaubens, und wie gegen den einen die
/uclteirhes des Rechcrches, so schrieb er gegen den anderen La
Ihdr/'ne Cnrieuse des heaux-esprits de ce temjis. Derselbe Ga-
rasse, der sich dann im Kampf gegen Th<5ophile jesuitisch und
pfäftiseh genug erweist, dem kein Wort zu grob, keine Anklage
zu roh erscheint, ist Aviederum da, wo es sich nicht mehr um
Glaubensfeinde handelt, gütig und aufopfernd gewesen; so starb
er denn auch bei der Pflege Pestkranker in Poitiers 1631.
Diesem leidenschaftlichen, aber in seinen Beweggründen
nicht unedlen Manne fiel nun der ungesetzlich weiterverkaufte
J'arnasse Satyrique in die Hände. Wäre der angebliche Ver-
fasser des Buches nicht bereits ein gezeichneter Mann gewesen,
gegen den die Gesellschaft Jesu schon seit 1619 etwas auf dem
Herzen hatte, der streitbare Pater wäre wohl nicht so eifrig ge-
wesen, und der Pamasse hätte, wie seine Nachfolger und Vor-
gänger, einer Giftblume gleich, in halber Öffentlichkeit ruhig
weiterblühen dürfen. Nun handelte es sich aber um diesen Libertin
und Atheisten Th(^ophile de Viau; derselbe hatte im gleichen
Jahre, 1623, neben dem ersten auch den zweiten Teil seiner
Werke veröffentlicht, ' und in diesen Werken fand der Pater
Garasse gleichfalls Anstölsiges sowohl wie Ketzerisches.- Er
machte sich also ans Werk und schrieb den dicken Band der
Dodrive Cnrieuse, auf die ich des näheren noch eingehen werde.
Während Garasse beim Schreiben war — und die 1025 gro-
ssen Quartseiten wurden natürlich nicht in einem Tage fertig — ,
scheint Th^ophile de Viau erfahren zu haben, dafs man diesen
Schlag gegen ihn im Schilde führte, und dafs, ungeachtet seines
Einschreitens gegen die Verleger und seiner Desavouierung des
Buches, Garasse ihn von neuem in den Augen der Welt zum
• Paris 1623, bei Billaiue, Eue St. Jacques, ä la bonne foy; der zweite
Teil enthielt: Fragments d'ime histoire comique; einige Gedichte; Pyrame
et T/iisbe (s. Alleaume II, 7—112). Dieser zweite Teil ist trotz sorgfältiger
Nachforschung weder auf dem Arsenal noch in der Bibliothfeque Natio-
nale zu finden gewesen.
- Besonders im Traite sur V Immorialite, vgl. Mercure fran^ais Bd. XI,
S. 1013 fr., bei Alleaume abgedruckt II, 235, Note.
80 Th^ophile de Viau.
Verfasser oder mindestens Herausgeber des Parna^ae. stempeln
wollte. Er wandte sich, da er die Gefahr wohl erkannte, sofort
von neuem an das Gericht und erhielt die Erlaubnis, den Druck
des gegnerischen Werkes sistieren zu lassen. Es scheint, dafs
er sich über das ganze Vorgehen des Pater Garasse bei dem
Jesuitenoberen, dem P&re Margastant, bitter beklagen ging, damit
die Sache aber nur verschlimmerte, indem nun Garasse Aviederum
Erlaubnis erhielt, den sistierten Druck fortzusetzen. ' Als ein
bisher noch unbekannter Zwischenfall in diesem Drama ist fol-
gendes zu erwähnen: Sehend, dafs er allein gegen die Jesuiten
nicht durchdringt, begiebt sich Th^ophile de Viau mit dem Her-
zog von Montmorency und dessen Hausmeister Hureau zum Pro-
cureur g^n^ral. Dort bittet er ihn de huj rendre justice eontre
le Pere Garasse qui avoit compose im Uvre eontre luy, accuse,
plein de calomnies, lequel il (Th^ophile) avoit desja fait suprimer
par sentence du Chastelet et par l'advis du P. Sdguirant, confesseur
du roy, lequel se disoii aussi estre interessS dans les calomnyes
dudit Uvre. Le dit Procureur GSnSral Ini dit qu' il estoit un
m ente u r et qiie le P. Siguirant avoit escript que l'on imprimast
ledit Uvre. 11 repondit audit Sieur procureur gSneral qu'il n'estoit
menteur et qu'il avoit coustume de dire la veritS et qu'il
voyoit bien qu' il ne lui voulloit rendre justice. Nach
einer scharfen Antwort des Procureurs, worin dieser meint,
warum der Dichter sich wegen einer Sache, an der er unschul-
dig sei, entschuldige, spricht der Herzog von Montmorency mit
Mathieu Mol^ allein, lequel luy dit qu'il estoit vray que le
P. Seguirant avoit consenty et do7inS advis que le Uvre du
P. Garasse fust suprimS et qu'il luy donnoit sa foy qu'il ne touche-
roit point ä l'affayre de luy, accuse, sans l'en advertyr, laquelle
proniesse l'ayant receu p)ar la houclie du Sieur de Montmorency
l'a rendu plus n^gligeant ä la poursuitte. ^
Die Rolle des P. Seguirant in der Sache wäre damit klar-
gestellt, die Mathieu Mol^s nicht. Er hatte versprochen, den
Dichter zu unterrichten, wenn weiter gegen ihn vorgegangen
würde, ein Versprechen, das sich mit der Rolle eines Staats-
' Vgl. Mercure frmi^is Bd. XI, S. 1013 tV., bei Alleaume II, 235, Note.
- Vgl. Intcrrogatoire du 7 juin 1624.
Th^ophile de Viaii. 81
anwalts nn und für sich sclileclit vcrträgl, das er alicr noch
weniger geben durfte, falls er gesonnen war, es zu hreehen.
Dais ihm aber nichts daran lag, Tlu'ophile de Yiau zu schonen,
beweist der Umstand, dal's man den Pere Garasse sein Buch
ruhig weiterdrucken liels, so dal's es am 18. August 1623 ' fertig
wai-. DaCs iMatln'eu Mole selbst aber während dieser Zeit arciren
den Dichter arbeitete, beweist ein erstes Urteil, das am 1. Juli
1623 gegen Th^ophile de Yiau und seine Mitschuldigen gefällt
wurde. - Es lantete auf Tod durch Verbrennen und war gegen
Theophile als Hauptverfasser des Pamasse Satyriqne gerichtet;
doch wurde dieses Urteil ohne handschriftliche Beweise, nur nach
Zeugenaussagen, gegen den Dichter gefällt, und zwar zu einer
Zeit, wo das Parlament wegen einer Pestepidemie aufgelöst war,
mau zu aufserordentlichen INIitteln greifen mufste, um die nötige
Zahl der Richter herbeizuschaffen, und dann die ganze Sache an
einem Morgen abmachte, eine wahrhaft kamerunische Gerichts-
barkeit, über die der Dichter sich bitter beklagte. '^
Dieses Verfahren der Staatsanwaltschaft und des Parlaments,
das meines Wissens nie bestritten worden, ist ein sicherer Be-
weis dafür, dais es der Obrigkeit — der weltlichen wie der geist-
lichen — daran lag, den Dichter unschädlich zu machen; dafs
sie aber zugleich gegen ihn nur darum so vorgegangen sind, weil
er schon seit langem bei ihnen schlecht angeschrieben war und
sie, wie später Iiic;helieu an Montmorency, an Th^ophile ein
Exempel statuieren wollten : gegen den Freidenker, den chef des
lihertins, den Vertreter einer feindlichen Geistesrichtung, richtete
sich die ungesetzliche und überaus harte Malsregel vom 19. August
1623.
Das Urteil ist ein für unsere Begriffe überaus rohes; aulser
gegen Theophile de Viau richtete es sich noch gegen Berthclot,
G. Colletet und Fr^nicle, * drei Dichter der Zeit, deren Namen
im Parnafisc gleichfalls figurierten, und von deren Bestrafung
man sich A\ohl einige abschreckende Wirkung versprach. Das
' Vgl. Alleaume I, x.xxv. - Vgl. ebenda I, cui ft'.
' Apologie au Roy (II, 239). Die Pest erklärt auch die lauge Ver-
schleppung vom 11. Juli bis 19. August 1623,
^ lu dem Urteil des Parlaments wie bei Garasse wird er 'Frenide'
genannt.
6
82 Th^ophile de Viau.
Urteil ' erklärt die Angeklagten schuldig, ^die Majestät Gottes
durch Verfassuug lästerlicher Verse gegen die Ehre des Herrn,
der Kirche und den öffentKchen Anstand beleidigt', also Gottes-
lästerung verübt und öffentliches Ärgernis gegeben zu haben.
Als Begründung der Anklage diente nicht nur der ParnaKsc,
sondern auch die zwei Bände von Thöophiles Werken. Da die
vier Angeklagten sich wohlweislich dem Parlament nicht gestellt
hatten, erklärt la dite Cour . . . lesdits Tlieoplnle, Berthelot et
CoUetet, vrays coustumax, atteinis et convaincus du crime de leze-
majeste divine et pour rSparatioii les a condamnez et condarnne sga-
voir: les dits llieoplnle et Berthelot ä extre menez et conduits des
prisons de la Conciergerie en un tombereau au devant la 'principale
porte de Veglise Xostre Dame de ceste rille de Paris, illec, ä genou.v,
teste, pieds nuds, en chemise, la corde au col, tenans chacun en
leurs inains une torche de cire ardente, du 'poids de 2 livres, dire et
deelarer que tres meschaminent et ahliominahlement ils ont comjyose,
fait imprimer et exposer le livre intitulc 'Le Pariiasse Satirique^ . . .
Ce fait, (ils seront) menez et conduits en place de Greve de ceste
ville, et lä le dit Theophile hrusle vif, son corps reduit en cendres,
icelies jettees au vent et lesdits livres aussi hruslez, et ledit BerfJielot
pendu et estrangU ä une potence
Falls man der Personen der Angeklagten nicht habhaft wird,
soll das Urteil an Theophile par figure et representation ausge-
führt werden, d. h. eine ähnlich wie er gekleidete Strohpuppe
verbrannt, Berthelot dagegen in effigie gehängt weixlen. Ihre
Güter sollen beschlagnahmt, eine BuCse davon erhoben werden;
Colletet wird auf neun Jahre aufserhalb des Reiches verbannt;
gegen Frönicle soll die Untersuchung erst noch weiter fortgefüin-t
werden. Der Paraasse Satyriipie wnrd verboten, - die Verleger
des Parnasse, Estoc und Sommaville, sowie Thdophiles Verleger,
Billaine und Quesnel, sollen gefänglich eingezogen und verhört,
falls sie entfliehen, an Gut und Ehre gestraft werden, bis sie
sich den Gerichten stellen. Dieses das Urteil.''
' Abgedruckt bei Alleaume I, cxn ff.
'^ "Vgl. Alleaume I, xxxv, Note 1. Die Ausgabe von 1(!2;) ist denn aucli
weder auf dem Arsenal, noch in der Bibliotheque Nationale zu linden.
^ Aufser dem bei Alleaume erwähnten Druck desselben von lü2;^ ist
noch einer von 1024 erhalten.
Thdophile de Viau. 83
Man darf sich über tlessen Schärfe nicht wniuhTn: auf
Gottesh'isternng stand damals in Frankreich, je nach der Schwere
des Verbrechens, Geld-, Körper- oder Todesstrafe. ' Eine alte
Bestinnnung- des heiligen Ludwig diente den Gerichten bis 1G24;
dann trat, wahrscheinlich durch den Fall Th^ophile de Viau, eine
provisorische Verschärfung der Bestimmungen ein, die 1666 unter
Ludwig XIV. einem noch schärferen Gesetze Platz machte, wäh-
rend gleichzeitig ganz neue Bestimmungen gegen die Atheisten,
Deisten, Theisteu etc. auftauchen und letztere alle als perturha-
ti'urs du rcpos public et corrui'teurs de la jeunesse mit dem Tode
gestraft werden sollen. 'Und so/ sagt Muyard de Vouglans, der
Verfasser eines vortreff'lich geschriebenen, die historische Ent-
wickelung berücksichtigenden französischen Strafrechts, 'so haben
auch früher die Parlamente diese selben Verbrechen schon ge-
ahndet,' und er citiert den Fall Vanini in Toulouse, um dann
fortzufahren: 7iou.s en avons aussi plusieurs du l'arlement de Paris
ijui s'est toujoiirs distingue par son attention particuliere ä ecarler
toxd ce qui pourroit tendre ä favoriser le progres d\ine secte aussi
dangcrense . . . (wie die Atheisten). -
Sehen wir vom Standpunkte moderneu Denkens von diesseit
des 18. Jahrhunderts auf Th^ophile de Viau und seine angeblich
'gotteslästerlichen' Anschauungen — und nur dies kann hier für
uns in Frage kommen, da seine Beteiligung an der Herausgabe
des Parnasse entschieden abzuweisen ist, seine Autorschaft in
betreff des Sonetts stets unentschieden bleiben w4rd, dieser Teil
der Anklage fiu- die Nachwelt also wegfällt — , betrachten wir
Thc^ophiles angebliche Gotteslästerungen vom moderneu Stand-
punkt aus, so können war nichts darin entdecken, als das Streben
eines feinen Kopfes, sich eine Weltanschauung zu bilden, in
welcher die Natur und natürliche Veranlagung des Menschen als
die Basis, als das einzig Wahre und Sichere angesehen werden
und ein starker Zug Resignation neben einem starken Zug Leiden-
schaft hergeht. Heute wüi-de Thdophile de Viau einfach als ein
' Vgl. hierfür uud für das Folgende: Las Lois Criminelles en France
von Muyard de Vouglans, Paris 178o, Biicli III, Kap. I u. III, S. 92-95
und 98—99.
2 A. a. ü. 8. 99.
84 Th(5ophile de Viau.
schönheitsaubetender Materiall.st und Determinist gelten, der vor
dem Jenseits ein grofses, erstaunt wehmütiges Fragezeichen
macht. Und die moderne Welt würde ihm das Fragezeichen
nicht übelnehmen.
Ganz anders dazumal. Es waren noch Kirchenzeiten an-
fangs des 17. Jahrhunderts, oder besser, waren wieder Kirchen-
zeiten: mau mufste glauben, durfte die Heilswahrheiten nicht
beiseite schieben, um auf eigene Hand die Lösung der Rätsel
zu suchen; durfte der eigenen Natur und Individualität nicht
folgen, weil solche Beispiele gefährlich sind. Nicht gegen Thöo-
phile de Viau, wie er uns heute erscheint, nicht gegen eine
längst eingebürgerte, bekannte und zahlreiche Menschengattung
ist damals das Parlament vorgegangen, sondern gegen eine Aus-
nahme, einen Neuerer, einen Covriiptor jnvrntntls. Was der kirch-
lich gesinnte Teil der Zeitgenossen in Theophile sah, das ist mit
einer erstaunlichen Penetration in der Doctrine Curicnse des Pater
Garasse aufgezeichnet.
Dies Buch erschien 1623 und trug als vollen Titel: La
Doctrine Curieuse des heaux esprits de ce temps ou pretendus tels.
Contenant p>lusieurs maximes pernicieuses ä l'Etat, ä la Religion et
aux honnes mceurs. Comhattue et renvers/'e p)ar le Pere Franfois
Garasse de la Compagnie de Jdsus. Confirma m.e, Domine Deus
in hac hora. Judith 13. A Paris lS2o. Avec Privilege et Ajyjiro-
hation. Ein Stich zeigt dann Judith, den dem Holofernes abge-
schlageneu Kopf in einen Sack steckend. Auf der inneren Seite
des Titelblattes stehen Worte des dreizehnten Psalms. Das auf
der Biblioth^que Nationale erhaltene Exemplar ist ein Pracht-
band: grofs Quart, in gegerbtes Leder gebunden, mit Goldschnitt,
die bourbonischen Lilien darauf und das Wappen Ludwigs XIII.,^
ein Zeichen, dafs der König sich mit der Sache beschäftigte und
die Anklageschrift selbst besals ; ob aber auch des Angeklagten
eigene A\^erke, bleibt zweifelhaft. Die auf der Bibliothöque Natio-
nale vorhandenen Baude sind einfach in Schweinsleder gebunden
und rühren meist aus Klosterbüchereien her.
In einem Vorwort ä I'ami lecteur sagt Garasse, dafs vor-
' Edition de la Reserve, ßibliotheque Nationale, Inventaire D. 5783,
D. 7248.
Thoophile de Viau. 85
zeitig Fniuiiionto des gedruckten Textes in die OlVentlicliUcit ge-
langten: ./'(N/ appris ijue durant iiion ahsence, n'etaiit qu'ä ileiiii
roiirK, ton 'niipovtuniiL' pressante l'cwoit arrache de la Presse de
/' li/iprimenr. Tu voyois, la lärme ä Vceil, V Atkcisme se glisser
jH'H ä pen daiis rimacfination de plusieurs ämes trop) lihertinenient
nirieii-^es.
Thatsächlich datiert die A[)probatiüu der Oberen vom 8. März
1623; beendigt ist der Druck am 18. August 1623, so dafs er
den ganzen Sommer 1623 gedauert und die öffentliche ISIeinung
während dieser Zeit in Atem gehalten hat, was aucii Theophiles
Klage beim Procureur geu^ral erklärt.
Und in der Vorrede bereits wendet Garasse sich au Thdo-
phile selbst, ein Verfahren, das durch das ganze Buch geht,
welches man denn auch den Anti-TheopldJe genannt hat. Es ge-
nügt den strengen Grundsätzen des Pere Garasse nicht, dafs
Theophile den Parnassi' hat beschlagnahmen und ein Verbot gegen
weiteren Druck desselben ergehen lassen ; es befriedigt Garasse
nicht, dafs Thoophile a pardonne d des ignoraids, qui n'ont alnise
de sGii )iO)n que pour tutilite de la vente de leurs livres, ' sondern
Thoophile soll die Verleger weiter verfolgen pour tout-ä-fait se
retirer du soupeon trop vraysemhlahle qiiil est autheur des abond-
nations qu'ils lui attrihuent. Er soll des weiteren nicht nur den
Parnasse, sonden auch den zweiten Teil seiner Werke verbreimen
lassen, worin sich eine Menge von propositions indlgnes dhiue
pluine chrHienne finden, tracees par une plume trempSe dans
rAthSisme, Vimpiete et le Uhertinage; er soll sich vor dem Parla-
ment von allem Verdacht reinigen und dann, quand il se sera
larc entierement et monstre par im vhitahle amendement tout aidre
qu'il n'est a prcsetd, dann wird der Pere Garasse sich Theophiles
als eines Beispiels bedienen, pour exhorter efficacement ses seia-
hlahles ä suivre en un si honorable chendn celuy qu'ils ont hniti en
nne fagon de vivre et d'ecrire si ahominahles.
Nun beginnt in acht Büchern die Darstellung der Ihctrine
Curieuse, welche die Schön- und Freigeister der Zeit lehren.
Garasse stellt über jedes Buch eine Maxime der Atheisten, und
• Theophile au lect&ur, Vorrede zur Ausgabe von 102o; bei AUeaume
11,7.
86 Th^ophile de Viaii.
zwar in der Fassung, die ein Freigeist ihr geben würde — ein
sehr geschickter Zug; denn, da die Freidenker eine kleine, aristo-
kratische Gemeinde bildeten, sahen sie natürlich von ihrer gei-
stigen Höhe auf den Glauben gewöhnlicher Sterblicher herab,
und da niemand von oben herab behandelt werden mag, bewirkt
Garasse durch diese Fassung der Maximen von vornherein beim
Leser eine gewisse Gereiztheit gegen die Freidenker. * Der erste
Grundsatz der Libertins ist nach dem Pater Garasse folgender:
Es giebt, sagen die Libertins, nur wenig kluge Leute
auf der Welt, die Dummen, d. h. die gewöhnlichen
Menschen, sind unserer Lehre nicht gewaclisen,
und deshalb mufs man davon nicht öffentlich spre-
chen, sondern heimlich parmi les bons esprits, confidan.'<
et cahalistes.
Im zweiten Buch erklärt der Pater — und das ist vielleicht
einer seiner genialsten Blicke — , dafs ein Schön- und
Freigeist nur aus W e 1 1 k 1 u g h e i t und politischen
Gründen an Gott zu glauben vorgiebt; im dritten,
dafs ein Freidenker eben in seinem Denken frei
ist und sich nicht leicht die Lügenmcärchen und blöden Ge-
schichtchen {la creance commune du tont plcin de petits fatva.s)
aufbinden lälst, womit man das Volk abspeist. Ein Freigeist,
fährt er fort, glaubt nicht leicht an die Göttlichkeit Christi, noch
an das Abendmahl, noch die Auferstehung, noch Himmel, noch
Hölle ; dagegen um so mehr au das Schicksal.
Buch IV führt aus, dafs im Geist des Freidenkers ein
ewiges, unerbittliches Schicksal Welt und Menschen beherrscht
und der freie Wille eine Fabel ist. ^
Buch V spricht im freigeistigen Sinne von der Bibel: Die
Bibel ist, sagen die Atheisten, ein nettes Buch, un gentil
Licre, worin viel gute Sachen stehen ; aber dafs man gezwungen
sei, bei Strafe ewiger Verdammnis alles zu glauben, was darin
' Ein Auszug der Doctrine Curieuse findet sich bei Alleaume I,
xxxix— LViii. Er ist recht ausführlich und ziemlich genau; ich werde in
P"'olgendeni stets beide Seitenzahlen, die im Original und die bei Alleaume,
angeben.
^ Hier steht ein Druckfehler bei Alleaume I, xi.: statt et cruel mufs
es heifsen eternel {Doctr. Cur. S. 327).
Th^ophile de Viau. 87
«tollt, l>is ;iiit' den Scliwaiiz vom Ilundo dos Tobiiis, das wfirc
etwas Neues.
Wolil aber, so entwiekelt Buch VI die l'ieigeistigc J^ehre
weiter, giebt es eine Macht, der alle Mensehen bhndlings zu ge-
horchen liaben, das ist die Natur, laquelk il faut contenter en
toutes chosei<, sans i'ien refuser ä nostre corps, oit ä nos sens de ce
qn'ils desirent en l'exercice de lexirs pnissances et facidtez naturelles.
Aus welchem Satz Buch VII die Folgerung zieht : gesetzt nun,
es gebe einen Gott, was man gut thnt zuzugeben, um sich nicht
fortwährend mit den Abergläubischen (= die Gläubigen) in den
Haaren zu liegen, so folgt daraus doch noch nicht, dalis es auch
rein geistige Geschöpfe gebe. Sondern alles, was zur Natur
gehört, besteht aus stofflichen Teilen, daher giebt es
nicht Engel, nicht Teufel, und die Unsterblichkeit der
Seele steht nicht fest.
Endlich Buch VIII gelaugt zu dem Schlul's: obgleich man
glücklich nur ist, wenn man die Stimme des Gewissens und alle
Vorurteile erstickt, so darf man doch weder g o 1 1 - noch
sittenlos erscheinen, um nicht den Armen an Geist An-
stofs zu geben, noch sich des Verkelirs mit den Abergläubischen
zu berauben.
In dieser Darlegung des freigeistigen Glaubensbekenntnisses
hat Garasse meiner Ansicht nach ein Meisterstück geleistet und
den Nagel auf den Kopf getroffen: ganz so dachte der Libertin
zu Anfang des 17. Jahrhunderts. Um eine Befreiung der Indi-
vidualität im Sinne der Natur handelte es sich für Theophile
de Viau und seinen Kreis; das Princip der Befolgung natürlicher
Impulse ist von ihm selbst in seinen Dichtungen aufgestellt wor-
den; die Grenze der Freiheit zu ziehen, war einem jeden selbst
überlassen, und diese persönliche Willkür war es, die Staatsanwalt
und Kirche aufschreckte.
Dieses freigeistige Credo, diese acht Kapitelüberschriften
hätte, so scheint mir, Thdophile de Viau dem Pater Garasse,
wenn sie sich einmal ruhig hätten unterhalten können und letz-
terem nicht gleich Scheiterhaufen, Galgen und Rad als Hinter-
grund gedient, als sein Credo ruhig zugegeben.
Was aber nun Th^ophiles Stellung zu Garasse zu einer so
durchaus feindseligen machte, was ihn während seines ganzen
88 Theophile de Viau.
Prozesses, in all seinen Apologien in ein entschiedenes Leugnen
der obigen Grundsätze, ja seiner eigenen Werke hineindrängen
wird, war erstens jene rächende Haltung von geistiger und welt-
licher Obrigkeit; zweitens die Übertreibung, mit welcher der Pater
Garasse jene acht Grundsätze ausgeführt hat.
Bei der Ausführung zeigt sich der Pfaife und der Fana-
tiker: Theophile de Viau ist Garasse von Anfang bis Ende der
Verfasser des Parnasse Satyrique und vor allem des Sonnet sodo-
mite. ' Er gehört zu den lihertins, yvrongnes, moucherons de ta-
vernes . . . qui n^ont autre dieu que leur venire, qui sont enroolez
en cette mmuHte confrerie des houteilles, apprenüfs de V atliSisme. ^
Niemand ist, wenn man den bösen und unglücklichen Vanini
ausnimmt, so eitel auf sich und seine Vorzüge, wie dieser so-
genannte Freund Gottes (Qtorfilog), der eine Schule von jungen
Kälbern, de jeunes veau.r, gegründet hat, '^ mit denen er sich
sittenlos die Zeit vertreibt. Diese Leute, diese neuen Epikuräer,
gleichen auch nicht übel dem fabelhaften Vogel Greif: aninial
enorme et hideuä^, demi-cheval et deini-oiseau; oder es sind des
amphibies de la taverne et de l'hostel de Bourgogne, die, wenn sie
etwas zu essen bekommen, viangent jnsques ä crever, tesmolngs
les eabiirets d'Iionneur, qiiand ils peuvent trouver place ä la suitte
de quelque jeune seigneur prodigue qui les traicte ä deux pistoles'
pour teste. ^ Sie kommen auch in der Zechbrüderschaft zusam-
men, Confrerie des houteilles. Le Heu de leur rendez-vous a este
2 ou S fois dans cette petite chapelle, qui est en l'ile du Pont de
Bois ^ en laquelle ils ont commis des profanations et sacrileges hor-
rihles, quelques defenses et excotnmunications qu'on ait jnt jeter
contre eux.^
In diesem Tone geht es weiter. Die Anklagen auf Sitten-
losigkeit sind untermischt mit persönlichen Anzüglichkeiten: Thdo-
phile ist der Sohn eines Schenkwirts, ein pauvre serpent, qui s'est
traisne depuis Clairac jusques dans Paris et maintenant fait du
dragon, tranche du noble, va vestn de soye comme seigneur et
accompagne comme des princes malaises. '^ Man hat ihn gekannt
' Vgl. Doctrine Ourieuse S. 419. 483. 489. 533. 778. 781. 782. 908 etc.
* Doctrine Oiirieuse S. 37 — Alleaume S. XLi. '' S. 45. 46 — S. xLt. XLil.
* S. 738. 739 — S. XLvn. '■> Ein bekanntes Restaurant der Zeit. « S. 75ü —
S. XLIX. ■^ S. 738 — S. XLVIi.
Tlii'-opliile de Viiiu. 89
/Kincrc i<c/iohiris ä /Saiunar virotaitt et ne tnüt>nant sur le rcidic,
(loch luit er .s* l'ü'ii faict et s'est sl hien erKjrea.se de jüusleuf.s petita
sirpcnteaiLV qu'il est devenu le gvand dragoa et le gros crocodile,
esciimeur sur les emuv et handolier snr la terre. '
Daim wendet der gelehrte Pater seine Aufmerksamkeit ge-
wissen Stollen in Tht^ophiles Werken zu und weils die Worte
so zw drehen, dafs aus den lyrisehen und poetischen Klagen
theologische Sünden werden: der Atheist wagt es, seine Verban-
luuig mit den Leiden Hiobs zu vergleichen,- er schreibt eine
'Larissa', piece grandenient deslionneste ; '^ der trade sur tlimnor-
talite de l'Ame ist nur geschrieben pour relever un jien les breches
de sa reputation ; er hat darin fait l'ln/pocrite au despens de So-
crate, während seine Thateu doch wie vorher waren : hoii-e, manger,
!f'enyvrer; au partir de lä hon csprit et saint personiuige. *
Dieser Th^ophile nun und seine Genossen bestärken sich in
ihren elenden Grundsätzen, indem sie Autoreu wie Pomponatius,
Machiavel, Charron, Vanini, Martial, Petron, Beze und Rabelais
lesen, daraus kann denn allerdings keine andere Frucht wie ein
Paniasse Satg)i(j>ie entstehen.-'' Zugleich aber meint der Pater,
dafs die Schuld am ganzen Treiben der Atheisten eigentlich an
ihrer Hungerleiderei liegt; dafs sie so lästerlich nur reden, um
die jungen Herren vom Hofe zu belustigen, also: v enter creat has
omnes iniserias. '^ Nichtsdestoweniger hat er nur folgende Ver-
wünschung für sie: A la banne lieure, meschans, que ce soit vostre
destinl Sgachez que vostre destin voiis rendra mallieureux, que vous
ne troiiverez pas toujours la nappe mise chez les Seigneurs qui se
servent de vous comme boujfons. Srachez que les tavernes et caharets
d'honneur ne seront pas tovjours en vogue. Sgacliez, prodigues,
(pCapres les Ba)iquets et les impudicitez, viennent les caloffes des
pourceaux et les estables. Scachez qu'au Heu de la Pomme de Pin
vous n'aurez que des pomnies d'angoisses. . . . Scachez, que les p)en-
sions des grands tariront, que leurs liberalites s'epuiseront, que leurs
volontes se changeront et que quand ils vous auront cogneus, ils vous
/lairoid plus que jainais ils ne vous ont aymez. . . . Sgachez que vos
brutalitez seront cogneues d'un chacun, vos blasjyhemes seront des-
' S. 741 — S. XLViii. 2 S. 873 — S. Li. ^ S. 885 — S. lui.
" S. 88ü ff. — S. Liii. s s_ 1^10 ff. — S. i-vu. ^ s. loog.
00 Th^ophile de Viau.
cries, cos hnpietc.z en liorreur, votre notn en jiroverhe, votre memoire
en abomination, cotre doctrine Anathhne, votre esj)rit en risee,
votre salut au desesjyoir: tel est le licol que vos Parques vous ont
file, tel est le destin que vous avez fait et forme vous-mesmes. '
Man sieht, Garasse war ein eifriger Bibelleser, guter Kauzel-
redner und — böser Gegner, Als ein besonderer Punkt verdient
noch folgendes hervorgehoben zu werden. Man entsinnt sich
des Epigramms, das Th^ophile in der Freude seines Herzens
1621 schrieb: Mon frere, je me parte bien.'^ Dort stand unter
anderem :
Mon äme incague les destins.
Garasse, als er über das Epigramm spricht, setzt statt des Wortes
incague, das so viel bedeutete wie braver, Punkte, so dafs der
Leser glauben mufste, hier habe ein anstöfsiger Ausdruck ge-
standen. Ahnlich verfährt Garasse in der Elegie an Thyrsis. ■'
Aus
Uli divcrtissement qu'on doit permettre ä l'honwic
Et que sa Samtete ne punit pas ä Borne . . .
macht der Jesuit ne permet pas. Th^ophile sagt darüber in
der lateinischen Apologie: at<pie ubi torquere sensum modo et ver-
boruin seriem invertere non sufficit ad calumniam, integras meas
lineas pungis, tuas repo^iis, unde tua crhnina meo nomine in lucem
eant. * Der Jesuit, dem der Zweck die Mittel heiligte, steckte
also auch in Garasse, und gegen diese betrügerischen Kniife
wendet Th^ophile sich mit Recht.
Mit Recht auch gegen die ins Ungeheuerliche übertriebenen
Anklagen : er fühlte sich nicht als das Scheusal von Korruption,
nicht als den Plungerleider, Aufschneider, Hofnarren und Scheuk-
wirtssohu, als den man ihn geschildert. Rechnen wir dazu, dafs
er ausdrücklich von sich sagt: la passion la plus folgte que je
puisse avoir, ne ni'engage jamais au poinct de ne la pouvoir
quitter un jonr; da er an derselben Stelle die blinde Hingabe an
Leidenschaft als fureur et brutalite-^ bezeichnet, so wird es klar,
dafs er persönlich sich auch beim Befolgen der Natur eine
' S. 157. 2 I, 282. 3 jj^ 15^ flr^ ^^^ citierte Vers S. 158.
* II, 264, auch in der Apologie au Roy (II, 251) snriclit er davon.
" II, 16.
'riiropliilo ile Vi:m. 91
(irc'iizc gesetzt hatte. AUenlings mehr eine cUireh Kiupirie ge-
wonnene, ästhetische Grenze als wie eine durch Kirchenautorität
verbürgte, morah'sche Grenze; ein neuer Beweis dafür, dals sich
in Garasse und Theophile de Viau die Vertreter von zwei feind-
Hchen Weltanschauungen, der mittelalterlichen und der modernen,
gegenüberstanden.
Über die Tragweite der Poetrine Curieuse waren sowohl der
Verfasser wie der Angegriffene sich klar: man wird nicht un-
gestraft als ein je ne sfai qui, faquin, escornifßeur, mescluint he-
lidre, coupeur de boi(r:<es, boemien, 1iom)ne de neant, gausseur de
religion hingestellt.' Ein zeitgenössischer Roman fafst die Sach-
lage denn auch in die AVorte zusammen : ce lirre {la JJoctrine
Ciirierise) n^est pas et ne doit jias edve la seule et süffisante cause
pour condaniner Ayme-Dieu (Th^ophile); il est tonte sfois
certain qu' il luy niiira infiniment ä sa J ustifica-
tion et luy portera un notable prejudice. Car qne
ne peut point la plume d'un Ljnatien (estans tous estvnez gens de
bien, coninie ä la verite ils le sont, ou il n'y en a point au niondej
contre un honime' prisonnier et qui ne luy peut respondre'^ ^
Zur Zeit, als die Doctrine Curieuse vollständig erschien,
August 1623, war Theophile de Viau aber noch kein Gefangener.
Ob ihn Mathieu Mol^ damals, dem Versprechen gemäfs, davon
unterrichtet hatte, dafs trotz der Desavouierung des Parnasse
weitere Schritte gegen Th^ophile unternommen wurden, wissen
wir nicht; jedenfalls hat Th^ophile noch im Juli 1623 Paris ver-
lassen, wahrscheinlich schon vor dem ersten Urteil des Parla-
ments vom 11. August 1623.^
War Montniorency vorher für ihn l)ei Mole eingetreten, so
bot er ihm jetzt einen Zufluciitsort in Chantilly. Chantilly, im
Departement de l'Oise gelegen, iieute mit der Linie du Nord zu
erreichen, war Stammsitz der Moutmorency und damals, wie auch
' Mit diesen Namen bezeichnet Garasse nach und nach Thüophile
und die Atheisten. Von seinen groben, aber oft gelehrten Schimpfereien
giebt der Auszug bei Alleaume genügende Beispiele.
- Jean de Lannel: Le Roman Satyriquc, Paris lö2J, S. 1001.
•'' Garasse läfst ihn sagen: un je ne sais qui — disoit il n'y a jjas
un mois: Je campe depuis le retour du Roy {Doctrine Curieuse
S. 081 — Alleaume S. LVi).
92 Th^ophUe de Viau.
heute noch, durch seinen herrlichen Wald berühmt. Sarrazin
luid La Bruyere haben sich später dort auch aufgehalten. Dafs
Theophile Mitte August 1623 dort war, wird durch einen Brief
Montmorencys wahrscheinhch gemacht, der, von Chantilly am
16. August 1623 datiert, folgende Bitte an den Procureur gdneral
richtet :
Monsieur, je votcs continueray par ces lignes la supplication (pie je
vmis ai faitte pour Theofile, et vous supplieray du meilleur de mon coßiir
de le faioriser en ses affaires de ce qui sera en votrc pouvoir. L'innocence
que je connois en luy, ni'oblige ä desirer de l'en voir dchors, oustre qiie je
eroy que de son esprit on en peiit tirer de l'arantage pour le public.
Tenexr-moy en vos bonnes graces et me croyex, plus que personne, Mon-
sieur, votre plus humble Serviteur
Montmorency. '
De Chantilly ce 16"" aout 1623.
Der Brief ist ein Zeugnis zu gunsten Th^ophiles, das schwer
genug wiegt. Ebenso zu seinen Gunsten spricht überhaupt der
Umstand, dals er, der öffentlich Gebrandmarkte, dem man solch
ein Schmutzbuch wie den Pamasse zuschrieb, es damals wagen
durfte, der Herzogin von Montmorency einen Cyklus Oden, La
maison de Sylvie, zu widmen,^ die er während jenes Aufenthalts
in Chantilly begann, und die 1624 bereits mit anderen Gedichten
gedruckt wurden.^
Die Herzogin von Montmorency nimmt ja bekanntlich unter
ihren Zeitgenossinnen eine sehr hohe Stellung ein, so hoch, dais
nicht einmal Tallemant des Keaux ihr etwas anzuhängen wagt.
Er sagt allerdings, dafs diese Marie F^licie des Ursins n'etait
pas une fort agreahle personne,'^ womit er wahrscheinlich ihr
Aufseres meint, und wir wissen aufserdem durch Simon du Gros,
dafs Heinrich von Montmorency und die Herzogin sich nicht
' Vgl. Lcs 500 de Colbert, Bd. II, S. 68, abgedruckt bei AUeaume I,
LXUi, Note 1, mit eioigeu Ungenauigkeiteu besonders iu der Orthographie.
- Alleaurae II, 193—230.
* Vgl. lieeueil de toutes les pieces de Theophile commei^ans ä l'arrest
de la Cour et gencralcment tout ce qui s'est fait pour et contre luy depuis
sa prison jusques ä j>rcscnt ä Paris 1624. Der Band enthält bereits alle
zehn Oden, so dafs Alleaume sich irrt, wenn er annimmt, der Cyklus sei
erst 1625 in Chantilly beendigt. Vgl. II, :j04, Note 1.
" A. a. O. Bd. II, S. 308.
Th^ophile de Viau. 93
aus Neigung heirateten ; aber derselbe du Cros sagt aucli : eile
veciit tovjonr.'i avec liii avec de si grands etjardn et de si qrandes
iiKtnpies d'afectlon quon j^eut dire d\'lJe sans ßatterie qiielle a ete
<te toides les feinmes celle qui a le mienx ahne son mari. ' Dann
iiuils es ihr um so schwerer gefallen sein, dem Herzog gegen-
iil)er so zu handeln, wie Talleniant es schildert: eile devint hientoi
jtdouse de lui . . . cependant pourcu quil lui ßt confidence de ses
fjcdanteries, eile ne lui donnait point de peine; mais eile ne voidait
pas qiiil lui mentit. -
In der Gesellschaft dieser hochstehenden Frau lebte Th^o-
}>hile de Viau, nachdem er sieh aus Paris geflüchtet. Dal's es
eine Flucht war, hat er selbst gesagt: AJon abseuce qui iCestoit
(pie de peur, a donne des soiq^'ons de crimen, et la fuitte quc
je prenois par respect de mes enneniis , a autJiorise leurs
persecutiojis. ^ Wenigstens glaubte sich der Dichter in Chantilly
sicher. Es scheint, dafs Montmorency mit dem König gesprochen
und die Antwort erhalten hatte: Qm' Sa Majeste aimoit Theophile
inttnd ä Chantilly qu'ä Londre!^. * Natürlich hielt Th^ophile trotz-
dem den Blick etwas sorgenvoll auf Paris gerichtet, und seine
Freunde lieüsen es sich auch augelegen sein, den Bedrohten zu
l)esucheu, um ihn auf dem Laufenden zu erhalten. So dürfen
wir aus einem Gedichte Theophiles '"' schlielsen, dafs Desbarreaux,
durch einen Traum erschreckt, am selben Tage, da das Parlament
sein erstes Dekret erliefs, also am 11. Juli 1623,^ Theophile in
Chantillv besuchen kam :
» A. a. O. S. 79. ^ A. a. O. Bd. II, S. 308. =* II, 2tü.
"* Apologie cm Boy II, 241.
'" Ode V. VI der Maison de Sijlvie II, 207 ft'.
" Vgl. Alleaume I, cxu. Der Besuch Desbarreaux' ist in diese Zeit
zu verlegeu ; deuu als das zweite Urteil des Parlaments vom 19. August
1(j23 bekannt, aber noch nicht ausgeführt war, scheint Desbarreaux sich
von Theophile zurückgezogen zu haben : vgl. Plainte de Tlicophile ä im
sicn umy, pcndant son absence; der Freund wird 'Tliirsis' genannt. Theo-
phile sagt zu ihm:
Tu sqais bien qii'il est rrai que. mon pi-oces s'achcve
Qu'on va bitntoxl brusler mon ponrfraici ä la Grive
und:
Tirols In cognoif bUn Jans le mal qtd me pre.^se .
Qu'im peu d'inyrafidide est joinle ä la paresse. H, 15G.
94 Th^ophile de Viau.
La Furie de mon destin
lAii parut au viesme matin
Qu eile respandit sa bruine;
Cur le decret du Parlement
Se donnoit au mesme moment
Que Tliyrsis songeoit tna ridne. II, 212.
Damals bcgaDn Th^ophile in Chautilly auch die Maison de
Silrie, '
Doch lange sollte Chautilly Th^ophile nicht als Asyl dienen.
Seit am 19. August 1623 das Urteil des Parlaments verkündet
und ausgeführt war, konnte oder wollte selbst der Herzog von
Montmorency den Dichter nicht mehr in Chautilly behalten. Das
Königswort: Que sa Majeste l'aimoit autant ä Cliantillij qua
Lorulres, war nicht respektiert worden; das Urteil machte Chau-
tilly als Aufenthalt unmöglich, und das einzige, was das Wohl-
wollen des Monarchen und das Ansehen Montmorencys dem
Dichter noch sichern konnten, war, dai's das Parlament, statt ihn
sofort aufheben und in Paris einkerkern zu lassen, lui permettoit
de fuir lentement. -
"Wie ungern Th^ophile fortging, wie hartnäckig der eben
noch Gefeierte und Angesehene, der unschuldig Verurteilte am
Glauben au des Königs Gnade und den Einflufs seiner Gönner
festhielt, wie wenig er seine Gegner kannte, sieht man aus seiner
Apologie au Roy. Darin sagt er:
Le Parlement imitoit votre bonte et par une cognoissance parficulieix
de vos intentions me permettoit de fuir lentemefiit et donnoit assex de loisir
ä mes ennemis pour se desdire d'une poursuite qui n'a fini qu'ä leur eon-
fusion. J'estois desja sur la frontiere en meditation de quitter ma patrie
et dans l'incertitude d'y pltis revenir, et cette contrainte d'esloigner vostre
Cour tenoit mon esjn'it dans des troubles qui me rendoient indifferentes et
la capture et l'evasion . . . aussi m'en allois-je avecques des inquietudes et
des parcsses qui tesmoignoient assex que le danger de mourir en vostre
royaume m'affligeoit moins que le regret d'en sortir. Cette apprehension
ne laissoit point de repos en man äme. ^
' In diesem Werke hat Th^ophile auch auf diejenigen Anspielungen
des Pere Garasse geantwortet, die sich auf seine Intimität mit Desbar-
reaux beziehen. Er bezeichnet die Freundschaft als eine durchaus reine.
Vgl. Alleaume II, 205. 2uG.
^ Apologie au Boy II, 211. ^ Ebendaselbst.
Th^ophile de Viau. 05
Die Nveltlichc Gerechtigkeit hätte Th<?ophile walirschcinlich
enttliehen lassen. Aber (he Geisthehkeit zeigte .sich uimaehsicht-
lieh. In den Pariser Kirchen hahte es wieder von AngriiVen nnd
Bekanutniachungeu gegen ihn.
On a veu, sagt Theophile, mes accusateurs en leurs sermons faire de
lo)igucs (ligrcsswns et quitter la predicotion de l'Evanyilc pour presclier au
peuple Icurs »lediiations frenetiques, et par des injures d'athcc, d' inipie et
d' abominahle, imprimer dans l'äme de leurs auditeurs l'aiyreiir et l'ani-
7)iositc particuliere qu'ils avoient contre moy^
Die ganze Pariser Bevölkernng geriet anf diese Art in Er-
regung, nahm teil an dem grol'sen Skandal, der durch das Urteil
vom 19. August 1623 öffentlich geworden war; die ganze Be-
völkerung wurde auf diese Art von der Geistlichkeit bearbeitet,
und dieser Taktik verdanken wir die Zeugenaussagen eines
Gabriel d'Auget, eines Claude Anisy, Anthoyne Vitr^ und Martin
du Breuil, die alle angeben, in den Kirchen ihrer Sprengel die
Bekanntmachungen gegen Theophile geholt zu haben - und da-
durch zu ihren Aussagen veranlal'st zu sein.
Der Dichter hatte inzwischen Chantilly verlassen : zu Pferd,
einige Habe mit sich, worunter auch seine Werke, teils gedruckt
und teils im Mauuslvript, begleitet von seinem Diener Isaac
la Pause, suchte er von der Picardie aus die Grenze zu gewin-
nen.^ Seit dem 1. September 1623 hielt er sich in der Nähe
des Castelet auf und blieb dort etwas mehr als vierzehn Tage
in der Gemütsstimmung, die er oben geschildert hat. Das war
unvorsichtig genug, denn der Staatsanwalt hatte alle königlichen
Gendarmerieobersteu anweisen lassen, den Flüchtigen anzuhalten.
Da Theophile sich nach der Picardie wandte, war es Jacques
Trousset, lieutcnant crhn'uiel Je rohe courte ä St. Quentut, der diese
* Apologie au Roy II, 237.
- Die Zeugeu iieuneu die Kirchen St. Medeiic uud St. Etienne du Mout.
^ Vgl. hierfür uud für das Folgeude: La j)rise de Theophile par
un prevost des maresehaux dans la citadelle du Castelet en
Picardie. Ameue prisonier en la Conciergerie du Palais le j'eudy 2S de
ce mois. A Paris. Vitray 1623; abgedruckt bei AUeaume I, CXIV fl".
Ferner: Proces verbal de l' emprisonnement de Theophile pre-
seute ä la Cour par le j)revost des marechaux, Paris, Bamier, 1023 ; abge-
druckt bei Alleaunie I, rxvin.
96 Th^ophile de Viau.
Aufforderung durch den Staats- und geheimen Rat in St. Queutin,
den Herrn von Caumartiu, erhielt. Dieses war die amtliche
Aufforderung, welche Trousset am 28. August 1623 wurde, und
an deren Ausführung er sich in Begleitung von Gerichtsschreiber
und Polizeisoldaten bereits am 29. August machte.
Er hatte aber noch eine Privatmitteilung über Th(:^ophile
durch den königlichen PolizeiHeutenant Le Blanc erhalten, der
angiebt, den Dichter früher in Südfrankreich gesehen und seine
Gotteslästerlichkeit erkannt zu haben. * Dieser Le Blanc hatte,
vielleicht auf seine Bekanntschaft mit Th^ophile hin, Fühlung
mit den Jesuiten, besonders dem P^re Voisin gewonnen. ^ Le
Blanc liefs es sich also angelegen sein, da ihm selbst die Ver-
folgung nicht aufgetragen war, wenigstens seinen Kollegen nach
Kräften zu instruieren. So unterstützt und bei einem zufälligen
Zusammentreffen mit Le Blanc in der Nähe des Castelet durch
ihn davon unterrichtet, dafs sich Th^ophile seit vierzehn Tagen
in der Nähe aufhalte,' begab sich Trousset mit seinen Leuten
vor das Schlofs du Castelet, das der Herr von Mesnilier als
Gouverneur befehhgte, und wohin, wie er nach seinem Zusammen-
treffen mit Le Blanc von Bauersleuten erfahren hatte, sich Th^o-
phile soeben zurückgezogen.
Der Gouverneur gestand oder gestand auch nicht,'' 'que
ledict Theopldle s'esioit retire dans un cassemate du cliasteau du
dict Heil'. Jedenfalls wurde Thdophile dort gefunden^ und amene
devant ledict sieur de Caumartin qui estoit ä la jyorte du dict casse-
mate et du dict Castelet, und von dort wurde ledict Theophile
amene et conduict es prisons royales du dict St. Quentin. Dieses
geschah am 17. September; am 18. bereits schickte der Herr
' Infoi-mation du 11 octobre 1623.
^ Apologie au Roy II, 253.
^ Trousset spielte überhaupt eine traurige Rolle bei der Sache; nicht
ci', sondern Le Blanc ist die Seele der Verfolgung.
* Die Berichte differieren; vgl. Alleaume I, cxvii und cxx. cxxr.
■'' Folgendes ist ein interessantes Detail: Trousset läfst Laternen in
die Kasematte bringen et nottex que ledict Theojihile estant Ui-dedans sui~
voit toujours les archers sans estre recogneu et n'eust este qu'on a2)por(dt
de la pai'lle allunice, on ne l'eust que difficilement apperceu {1, CXVlu). Wir
werden in seinem Prozels Stellen finden, die an diese Geistesgegenwart
in der höchsten Gefahr erinnern.
TIu'(ii)liiU' de Viaii. 97
von C'uuiiiartin, auf tlon der Rulmi dieser glorreichen Gel'angen-
nalnnc nun natürlich zurückstrahlte, wenn schon er thatsächlich
nur an der Thür des Castelet gestanden und zugesehen hatte,
dem König einen Kurier. Den Gefangenen liel's er Tag und
Nacht bewachen, bis am 26. September, laut ßestinnnung des
Pariser Parlaments vom 22. September, Th^ophile und la Pause
einer Gerichts- und einer Polizeiperson von der Schützencompagnie
dos Herrn Deftbntis (auch Defunctis), lieutenant crimiiiel de rohe
coiirte en la pcrvoste et vicoude de Farix, überliefert und in Be-
gleitung dieser, sowie des Herrn Trousset und anderer Augen-
zeugen, nach Paris in die Conciergerie abgeführt wurden.
Diese Gefangennahme Th^ophiles war ein grofses Zeit-
ereignis. Baziu in seiner Studie über Thdophile führt den Titel
eines Buches au, der lautet: llistolre des cltoses meinorahles ad-
remies tant en France^ quen Italie, JÜspagne, Angleterre, Alle-
iiKigne etc. depuis l'an 1618 jusqn'ä la c o ndamnation de
Thcophile.'^ Konnte seine Verurteilung solcher Art als Mark-
stein in der Zeitgeschichte dienen, so war die Erregung über
seine Festnahme gewiis nicht minder, und der Dichter selbst
war sich diesmal darüber sehr klar, dafs es ihm an den Hals
ginge. In dieser Hinsicht ist ein Umstand bezeichnend: auf dem
Wege vom Castelet nach St. Quentin, im Dorfe Vuitry, läfst
Thdophile den Herrn von Caumartin ersuchen, d'oster — entre
les papiers 'pi'il avoit trouce en sa malle ceux qii'il jugeroit qid luy
ponrroient mdre. - Th^ophile hatte ja in der JJoctrine Curieuse
Beweise genug davon erhalten, auf wie geschickte Art die Gegner
seine Worte zu verdrehen verstanden ; er mag unter seinen Sachen
auch Privatpapiere gehabt haben, in denen er sich freier aus-
sprach, als er es öifeutlich zu thun pflegte, und aus jedem los-
gerissenen Satz, jedem Wort kann man ja zuletzt einem Beschul-
digten einen Strick drehen. Th^ophile fühlte sich aber noch nicht
als Sünder, sondern noch als Hofdichter und Edelmann, und es
war der poete de Cour und geniiüiomme de la Clianihre du Roy, der
den Standesgenossen Caumartin um eine unter Weltmännern
nicht nur zulässige, sondern hier geradezu gebotene Dienstleistung
' Bazin, a. a. 0. S. 2G7.
- TMposition de Trousset, abgedruckt bei AUeaume I, cxxiv.
98 Th^ophile de Viail.
anging, von der wir nicht wissen, ob der Staats- und Ge-
heimrat Caumartin sie gestattete.
Und dieser selbstbewufste Zug, dieser Trotz gegen die An-
klage verläist den Dichter während der nächsten zwei Jahre
nicht. Er scheint von Anfang an, da man die öffentliche Mei-
nung gegen ihn anrief, entschlossen gewesen zu sein, die gleiche
Macht zu seinen Gunsten anzurufen. Verse machend, die ihn
rechtfertigen sollten, wurde er im Castelet gefunden.
Es ist die Plaivte de ThSophile ä vn sien amy jicndant son
absence, deren Abfassung durch die Ankunft Troussets unter-
brochen, und die gleich darauf, 1623, noch unvollendet, gedruckt
wurde. ' Er hat auch selbst seine ganze Gefangennahme und
Überführung nach St. Quentin erstens in einer 1624 veröffent-
lichten Reqneste an Roy, - dann 1625 ein zweites Mal in seiner
Apo/of/ie au Roy^ geschildert. Die Verse der Reqneste sind
ol)ons(> hübsch wie boshaft :
Api'es 5 ou 6 rnois d' erreurs''
Incertain en qiiel lieu du monde
Je pourrois asseoir les terreurs
De nia misere vagabonde,
Une incroyable trahison
Me fit reneontrer ma prison —
Oiij'avois ckercke mon axile:
Mon protecteur fut mon sergent.
0 grmid Dieu, qu'il est diffieüe
De courre aveeques de l'argent! 1, HC.
Der Verräter wäre demnach der Herr von Mesuilier ge-
wesen, und der Grund des Verrats Geldgier; denn der Dichter,
scheint es, war mit barer Münze gut ausgestattet, und er hat
allerdings nie etwas davon wiedergesehen. ■"•
' Vgl. Alleaume II, 156 ff. und die Notiz S. 161 f. =* Ebd. II, 145 ff.
•' Ebd. II, 2.34 ff. — Hiermit beginnt die Serie von Flugschriften, die
von 1023 bis 1626 von, für und gegen Thöophile de Viau verfafst worden
sind. Es sind Büchlein von 8 bis 30 Seiten kl. 8", auf grobem Papier,
mit unregelmäfsiger Orthographie, ohne Orts- und Verlegeriiamen gedruckt
und fast vollzählig auf der Bibliotht'que Nationale zu finden.
* Danach hätte Theophile Paris dann schon im März — Beginn des
Druckes der Doctrine Ourieuse — verlassen.
•'' Ixtt}-e ä M. de BelHevre II, 319.
Tli(''()phile do Vinii. 90
Aber die Hand der Geistliehkeit liiit der Dichter sell)st
auch schon liicrin verspürt, und was er im P\)li;enden sat!;l, oc'ht
wohl auf den Pere Voisin und seine Anhänger Tronsset und
Lc r>hinc:
Le hillet d'iin religieux
Rcspecte comme des patentes,
Fit espier cii tant de licux
Le porteur des Muses errantes,
Qu'ä la ßn deux mechans prevosts,
Fort grands voleurs et tres devots,
Priant Dieu conwie des apostres,
Mircnt la niain sur mon collet,
Et, tous disans leurs patenostres,
Pillh-ent jtisqu'ä mon valet. II, 147.
DaCs die Hand der Jesuiten bei seiner Gefangennahme im
Spiele war, sagt er einige Strophen weiter frei heraus:
On avait bände les ressorts
De la noire et forte machine,
Dont le souple et vaste corps
Estent ses hras jusqtt'ä la Chitie. II, 148.
Er nennt dann als seine Gegner: le gaillard Pere Gnerin,
ce vien.x hatelenr desguise, ^ und wendet sich dann an M. le Car-
dinal, damit er ap7'es m'avoir faxt tard de mal, j^oiir l'amour de
1 t'uni se retienne. -
Dieser Kardinal war Fran9ois de la Rochefoucauld (1558
bis 1645), Bischof von Clermont, Kardinalbischof von.Senlis, eine
Zeit lang Präsident des Staatsrats, dann ausschliefslich Geist-
licher. Stark ultramontan, arbeitete er au der Reform der geist-
lichen Orden -^ und hatte seiner Zeit eine geheilte Besessene in
grofsem Triumph durch Frankreich geführt. '' Er mufste deshalb
schon dem Teufelsleugner Theophile nicht gewogen sein. Noch
mehr gegen ihn eingenommen wurde er wahrscheinlich durch
den Pore Voisin,'' der gut bei ihm angeschrieben war, und daCs
' II, 149. Wir finden ihn als Zeugen bei der Vernehmung vom
Mai lü24. Er war übrigens Minime, und nicht Jesuit.
■' II, 150.
^ Vgl. Charles Nisard, Memoires du Pere üarasse 8. 74 ff.
* Vgl. Mercure fran^ais Bd. X, S. 398.
- Vgl. Charles Nisard, a. a. O. S. n ff.
1*
100 Th^ophile de Viau. '
viel von dem angehäuften Gift durch den damaligen königlichen
Beichtvater Caussin bis zu Ludwig XIII. drang, ist mit Sicher-
heit anzunehmen.
Dann schildert Th^ophile die Überführung nach St. Quentin :
Sa?ts cordon, jaretieres ny gmis,
Au milieu de dix hallebardes,
Je flattois des gueiix arrogans
Qu'on m'avoit ordonne potir gardes,
Et non obstant, charge de fers,
On m'enfonce dans les enfers
D'ime profonde et noire cave,
Oü Von n'a qu'un peu d'air puant
Des vapetcrs de la froide bave
B'un vieux mur humide et gluant. II, 147. 148.
Er fährt dann fort:
Dedans ce commun Heu de pleurs
Oü je me vis si miserable,
Les assassins et les voleurs
Avoient un trou pltcs favorable;
Tout le monde disoit de moi
Que je n'avoys ny foy ny loy,
Qu'on ne cognoissoit point de vice
Ott m,on äme ne s'adonnät.
Et quelquß traiet que j'escrivisse,
C'estoit pis qu'un assassinat. II, 148.
Das persönliche Namhaftmachen, die spöttische Empörung,
der Galgenhumor dieser Verse waren eine neue Unvorsichtigkeit
des Gefangenen, sind aber sehr bezeichnend für ihn, den oft der
kategorische Imperativ seiner Natur zwang, im falschen Augen-
blick das rechte Wort zu sagen.
über die wahre Stimmung der ersten Stunden und Tage
giebt jedoch die allerdings erst 1625 geschriebene und veröffent-
lichte Apologie au Roy Auskunft. Aus ihr erfahren wir, dals
nach dem ersten Verhör im Castelet selbst der Herr von Cau-
martin dem Dichter die tröstliche Verheifsung gab, qu'il estoit
inort, ' und dafs Th(^ophile darauf antwortete : que le roy estoit
juste et luy innocent. ^
II, S. 244.
Ebendaselbst.
Tlieuplüle df V'iaii. 101
Eiiiiual im Kerker aber:
Je mu« i'onfesse, Sire, sagt er, que je ne nie trotivay uy asscz, hrulnl,
Ulf asscx, philosophe, pour tue rcsmuire promptentenf en im accident ni oidra-
(jcttx. Je scntis im grand desordre en tous les moiivements de vion dine;
inoii iinique rccours dans cette solüude si serree et si obscure, ce fid ma
pricre ardcnte que fadressay au fils du Dieu. vivant, et les vccux que je fis
ä sa iiurc. . . . Et covihicn que nia devotion semhloit alors forcee, eile estoit
pourtaut verüable. (II, '245.)
Uni dieses, sowie die ganze weitere Entwickelung Tli^o-
pliiles zu verstehen, muls man sieh immer sagen, dals er sich
\H)n Anfang bis Ende seines Prozesses für unschuldig gehalten
und erklärt hat; für unschuldig am Parnasse Satyrique, für en
nulle mit den äul'seren Gebräuchen der Kirche, daher auch für
unschuldig ihr gegenüber. Wir dürfen auch nicht jene Scene
im Garten des Königs vergessen, als der Pfere Athanase in Th^o-
])hile die Sehnsucht nach dem Katholicismus erweckte: damit ist
uns in Th^ophile de Viau die Möglichkeit einer Gefühlsbekeh-
ruug zum Glauben angedeutet, einer Gefühlsbekehrung, die mit
dem dogmatischen Christentum sehr wenig zu thun zu haben
brauchte, die den skeptischen Verstand unberührt weiter grübeln
imd den Dichter wohl leicht zu der Auffassung eines persön-
lichen Gottes und allliebeudeu Vaters kommen liefs, der sich
aber weit milder zu seiner Kreatur stellte, als seine Stellvertreter
auf Erden, der ihr weder ihre natürlichen Triebe nehmen, noch
das Denken verwehren wollte, und der nach Theophiles Ansicht
zweifelsohne das Streben und Irren eines selbständigen Frei-
geistes der beschränkten Selbstgenügsamkeit und dem rohen
Fanatismus seiner sogenannten Diener vorzog. Ich glaube, in
dieser Richtung liegt thatsächlich die weitere Entwickelung des
Dichters, und es schien mir hier schon geboten, dieselbe wenig-
stens anzudeuten, weil die einzelne, von mir oben citierte fromme
Stelle leicht die Meinung erwecken könnte, Thdophile de Viau
habe sich zu einer niedrigen Heuchelei gezwungen. Er schildert
in der Apologie dann noch seine Freude darüber, dal's er vom
Pariser Parlament gerichtet werden sollte,' und dann die Art
seiner Überfülu^ung nach Paris :
' Eine Zeugenaussage widerspricht dem.
102 Theophile de Viaii.
J'entois »lonte encore plus mal que de l' ordonnance de M. de Coinmartm
(tlamals ritt er im clieval foible et boiteux ') et cütache tout le loiiy du voyage
avec des chaisnes, saus avoir la liberte du sommeil ny du repos, et sans
quitter les fers ny nuiet, ny jour; an ne suivit jamais le yrand chcmin et,
comme s'il y eust eu des desseins partoid ä m'enlever, les trouppeaux ou les
arbres un peu esloignex leur donnoient quelques alarmes assefi ridicules. . . .
Estant arrive ä la Conciergerie, dont la presse du peuple ni'empeschoit l'en-
tree, je fus enlevc dans la grosse tour (Montgomery) et porte tout d'abord
dans le mesme cachot oü le plus execrable parricidc de la memoire a este
garde (Ravaillac).^
Die Reise von St. Quentin nach Paris hatte zwei Tage ge-
dauert; am 28. September 1623 gegen 5 Uhr abends wurde
Thoophile de Viau in der Conciergerie hinter Schlols und Riegel
gesetzt. "^ Damit beginnt ein neuer Abschnitt seines Lebens.
' II, S. 244. - II, S. 24(3. ^ Alleaume I, cxviii.
V. Kapitel (28. September 1623 bis 1. September 1025.)
Theoplüle de Viau, Gefangener iu der Conciergerie, stand
während der nächsten zwei Jahre im Mittelpunkt des öffentlichen
Interesses. Und statt die Partie verloren zu geben, that er von
seinem Kerker aus alles, um sich nicht vergessen zu lassen, um
König, Richter, Freunde und öifentliche Meinung zu seinen Gun-
sten aufzurütteln. Mag man ihn nun in der Sache selbst für
schuldig oder unschuldig halten, er hat damit den Beweis einer
seltenen Geistesgegenwart und Willensstärke gegeben.
Denn er befand sich iu den ungünstigsten, äui'seren Ver-
hältnissen, und das Milieu, in dem er lebte, war derart, dals
manch einer schon an der Ungunst dieser materiellen Lage zu
Grunde gegangen wäre.
Je ne s^-atirois, avee le respect que je dois ä Vostre Majesie, sagt Theo-
phile iu der Apologie au Roy,' luy depeindre les saletex et l'horreur ny du
Heu, iiy des personnes dont j'estois ganie : je n'y avois de la clarte que d'une
petite chandclle ä chaque repas ■ ■ ■ je n'y ay jamais eu de feu. . . . Mou lict
estoit de teile dinpositioti qtie l'humidite de l'assiette et la pourriture de la
paille y engendroit des vers et autres animaux qu'il me falloit ecraser ä
tonte Jieure. . . . L'on nu; nourrissoit de la pension qu'il a pleu ä Vostre
Majeste de me continucr, mais mon manger et boire estoit tel, qti'ils sem-
bloient avoir receu pour me faire mourir l'argent que votis hur donniex
pour me faire vivre.'
Er erzählt dann, wie man ihn vier Monate lang von zwei
Wächtern Tag und Nacht hat beaufsichtigen lassen, wie man
' II, S. 247.
104 Theophile de Viau.
seine scheinbaren Mitgefangenen zu Spionen machte, die sich in
sein Vertrauen einschleichen, ihn zu Lästerungen Gottes, des
Köniüs oder Parlaments verführen sollten, und wie man ihm
während der ganzen Zeit nie gestattete, mit einem Priester zu
sprechen, noch einen Rosenkranz zu beten. •
In diesem Aufenthalt, den er ein zweites Mal, und mit wo-
möglich noch kräftigeren Farben, in seiner lateinischen Apologie
'ni('oi>hilu.< in (Jarcere. schildert, hat er beiualie zwei Jalirc lang
oelebt, und zwar zuerst sechs Monate lang ununterbrochen, ohne
verhört zu werden. Der Dichter, scheint es, hat nach jenen
sechs Monaten den verzweifelten EntscliluCs gefalst, lieber Hun-
gers zu sterben, als solche Existenz länger zu ertragen, worauf
der Procureur General ihn im Kerker aufgesucht und eine bessere
Behandlung des Gefangenen angeordnet hat.- Doch setzt Theo-
phile hinzu: cn cela il a este tres mal ohey. Wenigstens kam
Theophile aber dadurch zu seinem ersten Verhör, das in der be-
rühmten Salle de Saint-Louis abgehalten wurde, und wo, sagt
der Dichter, le grand air riie.shlouyt d'abord et faillit d me faire
pasmer.'^ Damals wurde Theophile am 22., 24. und 27. März
1G24 vernonuncn und blieb dann weitere zwei Monate in seinem
Kerker, um erst am 3., 7., 14. und 15. Juni 1624 von neuem
verhört zu werden. * Weitere Akten über Verhöre Theophiles
> S. 258 ff. 2 II, 246. 3 II, 248. 249.
'* Die Akten über Theophiles Prozefs bestehen aus den Zeugen-
vernehmungen vom 4. und 11. Oktober 1623, vom 21. und 23. No-
vember 1623, vom 24. und 29. April 1624, vom 6. und 11. Mai 1624,
vom 18., 20. und 22. August 1625 und den Verhören vom 22., 24. und
27. März 1624 und vom 3., 7., 14. und 15. Juni 1624. Sie sind noch nicht
herausgegeben worden, und es dürfte auch kaum der Mülie wert sein,
da sie doch nicht vollständig sind. Die Handschrift ist dazu eine un-
gewöhnlich undeutliche. Die erste Vernehmung Troussets vom 4. Ok-
tober 1623 ist von AUeaume abgedruckt (I, oxxii ff.). Alleaume hat auch
ein liesume der Zeugenaussagen gegeben (I, xcix ff.), doch ist es
weder vollständig, noch klar. Die Verhöre hat er bei seiner Arbeit
nicht benutzt. Dafs ich diese wichtigen Dokumente von Anfang an bei
meiner Arbeit benutzen konnte, verdanke ich der Bereitwilligkeit, mit
welcher M. Alfred Spont, ancien eleve de l'ecole des Chartes, mir eine Ab-
schrift des mühseligen Manuskripts gefertigt hat. Ein Dokument, das
anscheinend Alleaume noch zugänglich war, habe ich bei den Akten
Thdophile de Viau. \0U
siml iiiclit crhalteu. Doch erfahren wir aii.s ilcii Zougenverueh-
imiiigen uud der Apologie au Roij, ' dals The(>[)hile noch mehr-
fach befragt worden ist. Diese Dokumente sind anscheinend
abhanden gekommen und daher die näheren Daten dafür nicht
anzugeben.
Während Theophile im Kerker war, ])redigte man in den
Pariser Kirchen gegen ihn fort nach dem Text: 'P^s ist besser,
dals ein Mensch sterbe, denn dafs das ganze VoUv verderbe.'
Besonders war es der Pcre (luerin vom Orden Saint-Franyois de
Pauk^, der gegen Theophile wütete und, wie der Dichter uns er-
zählt, eine seiner Predigten mit folgendem geschmackvollen Orna-
ment versah: 'Verflucht seist du, Th(^ophile, verflucht der Geist,
der dir deine Gedanken diktierte, verflucht die Hand, die sie
schrieb; wehe den Verlegern, die sie gedruckt! Wehe denen,
die sie gelesen! Wehe denen, die dich je gekannt! Gesegnet
aber sei der erste Präsident, gesegnet der Staatsanwalt, die l^aris
von dieser Pest gereinigt; du bist die Ursache der Pest in Paris.
Ich sage mit Ehrwürden, dem Pater Garasse, dafs du ein Esel
bist, ein Kalb;- was sage ich, ein Kalb? O nein, von einem
Kalb ist das Fleisch gut, wenn gekocht oder gebraten, und mit
seiner Haut bezieht man Bücher. Dein Fell, du Bösewicht, ist
nur zum Sengen gut, und gesengt sollst du werden, verlals dich
drauf: du hast die Mönche verlacht, nun werden sie dich ver-
lachen.'-^ Solchen Ausfällen gegenüber kann man nur Rabelais'
Wort wiederholen: :! ces sacrez oiseaulj- ne touclie!
Und bei Worten blieb es nicht, man liels auch Thateu sehen.
Theoi)hiles Verfolgung war eine so treffliche Gelegenheit für die
Priester, ihren Glaubenseifer zu beweisen; es giebt so wenige
nicht mehr gefunden: eine Confrontation du 20 octobre 1624. Alleaume
nennt diese unter den Prozersakten (I, xctx); doch ist seine Aufzählung
so ungenau, dals man nicht sicher ist, jenes Stück habe damals noch
existiert. Dafs aber die Prozefsakten nicht vollständig erhalten sind, er-
sieht mau aus der grofsen Lücke, die in den Vernehmungen wie Ver-
hören zwischen Mai 16'21, Juni lü'24 und dem Ende des Prozesses, 1. Sep-
tember 1H25, besteht.
' Vgl. II, S. 251. 258. 254. Über diese Angaben Theophiles giebt es
kein Protokoll.
^ Wieder eine Anspielung auf den Namen 'Viau'.
3 II, 281.
100 " Theophile de Viaii.
Mensclieu, die es der Mühe wert erachten, einen offeuthch Ge-
brandmarkten noch unabhängig zu beurteilen, statt in die grol'se
Trompete der Verachtung mit hineinzublasen, dafs es nicht wunder
nehmen kann, wenn sich auch sehr niedrige Motive und Ver-
fahren bei Th(^ophiles Gegnern zeigen. Von diesem selben Gu^rin
sagt z. B. Thöophile, dafs er in der Bretagne versucht hat, sich
durch Bestechung oder Bedrohung Zeugen gegen Theophile zu
verschaffen, was der Dichter sich vornimmt, durch das Parlament
in Rennes ahnden zu lassen. '
Vom Pater Voisin sagt Theophile: il a este ehez plusieicrs
de nies juges ä leiir demander via mort, - eine Angabe, die durch
den Pfere Garasse bestätigt wird, der von seinem Standpunkt
in seinen allerdings recht unzuverlässigen Memoiren eine Dar-
stellung des Sachverhalts giebt, die immerhin gehört zu werden
verdient, ebenso wie die Schilderungen Prats in seiner Histoire
de la Covijyagnie de Jesus.
Ersterer sagt : Le Pere Voisin avoit donne ä l'un des juges im
ecrit disant qu'il y alloit de la Gloire de Dien et que la Mort de ce
malheiireux seroit un sacrifice tres agreahle ä Dien. ^ Letzterer
setzt hinzu: vialheureuseynent le Pere Voisin ne snt contenir soii
zele dans les bornes dSme prndence chretienne, il sollicita ouverte-
ment contre Tlieopliile;^ beide aber stimmen darin überein, Voisins
Verbindung mit dem Kardinal La Rochefoucauld zu betonen,
und aus Garasses Schilderung geht hervor, dals schon im Jaiire
1621 Sageot, ein späterer Belastungszeuge Theophiles, Garasse
und Voisin über letzteren Enthüllungen zu machen kam und von
ihnen dem Kardinal vorgestellt wurde, worauf ein Verhör folgte,
welches zuerst vom Kardinal, dann von Garasse niedergeschrieben
wurde. Diesen Umstand, sagt Garasse, benutzte Theophiles Partei
später, um zu behaupten, er habe Sageot gegen Theophile auf-
gestachelt. •''
Gegen diese feindliche Macht standen auf der anderen Seite
Theophiles Freunde. Er hatte deren nicht allzu viele, spricht
von den Höflingen mit Verachtung, sagt:
• Vgl. II, 248. Die Information vom t!. Mai 11121 eutliält nichts, was
diese Augabe bestätigt.
* II, 248. ' Memoires de Garasse Ö. 71. '* Prat, a. a. Ü. Bd. IV,
S. 513. = A. a. ü. S. 73. 7.4.
Tlu-Diiliilc du Viau. lo7
•l/f.v iniiis c/idHijcrcHt de face;
Ils fnrenl tous iiiuets et sounls,
Et je ne vis en ttia disgrdre
Ricii qiie ))ioi-mcsmc u »loii sccoura. (II, l lö.)
Er fälirt fort:
Quelques fuibles sollieiteurs
Faisoient encore un pctc de iiiine
D'arrester mes persecuteurs
Sur le penehant de ma ruinc;
Mais en un peril si pressant
Leur secours fut si languissant
Et ma guerison si tardive,
Qiie la raison nie resolut
Ä voir si qioelque estrange rive.
Moffriroit un port de salut. (II, 115. 1 lü.)
Das war schon vor seiner Einkerkerung gewesen; es wurde
jetzt nicht anders, er nennt die Höflinge weiterhin esprits de
ccrre, cüurages de terre, ^ und spricht 1624 von seinem Bruder
Paul als
Mon frere, mon dernier appuy,
Toy seul, dont le secours me dure. (II, 178.)^
Ganz so verlassen war er nun doch nicht. Montmorency
allerdings scheint sich ihm erst nach seiner endgültigen Frei-
sprechung wieder in alter Weise genähert zu haben. Dagegen
haben der Herr von Liancourt und sein Bruder Monsieur de la
Roche-Guyon sich Th^ophiles aufs eifrigste angenommen. Mit
ersterem war Th^ophile seit lange befreundet, so befreundet
sogar, dal's er ihm einmal Moral predigen durfte.^ Von diesen
beiden Herren sagt Garasse, dafs sie mit dem eingekerkerten
Dichter in Verbindung gestanden haben, lui fönt tenir des jjaquets
et recoivent de ses nouvelles par l'entremise des serciteurs de Mon-
sieur le pr emier President dans le j ardin duquel r6j>on-
dait une haute fenestre grillee de ladicte tour (Mont-
gomery) par laqnelle ils faisoient ecrire ä Theophile
' II, 174, 191.
^ Lettre de Theophile ä son frere. Flugschrift von lti24. Vgl. AUeaume
II, 178 ff.
^ Vgl. Lettre ä Monseigneur de L. II, 1:10 ff.
108 Theophile de Viau.
des lettre s et des avis secrets avec un rouleau de fi-
celle.'^ Die Sache klingt etwas unwahrscheinlich, denn Theo-
phile befand sich, soviel wir wissen, unter der Erde im Kerker
Ravaillacs. Eine ähnliche Verbindung mit der Aulsenwelt mulis
er aber nichtsdestoweniger gehabt haben, da es sonst unerklär-
lich ist, wie er seine Manuskripte schreiben und zum Druck be-
fördern konnte. Auf Herrn von Liaucourt möchte ich auch den
Co'i^do)! deuten, dem Thöophile in seinem Renierchnent ä Cory-
don ' seinen Dank abstattet. Dafs er ihn darin sou Dieu tutelaire
nennt, ein Titel, den er früher Montmorency gegeben hat, kann
bei der Allgemeinheit der Bezeichnung und bei Montmorencys
Benehmen nicht dagegen sprechen. ^
Was den König betrifft, so ist es mir nicht gelungen, wäh-
rend der ganzen Dauer des Prozesses auch nur eine persönli(.'he
Aul'serung seinerseits aufzufinden. Th^ophile hat sich während
jener Zeit zweimal an den König gewendet, einmal in der Re-
tjueste von 1624 und einmal in der Apologie von 1625. Zwei
andere Flugschriften, die aber als unecht zu gelten haben: Vers
de Theophile, presentes an Roy 1625 und Theo'phile au Roy sur
sou e.dl 1626, sind gleichfalls au I^udwig XIII. gerichtet, doch
ist die Wirkung derselben in einer heute ersichtlichen Weise
nicht mehr zu konstatieren. Fest steht nur, dafs Ludwig ihm'
seine Pension noch weiter gezahlt hat, ^ wovon die Kosten des
Prozesses und sein Unterhalt dann bestritten wurden. •'' Der
Brief, der dieses anordnet, datiert vom 15. Oktober 1623, also
etwa drei Wochen nach Theophiles Gefangennahme, und zeigt,
dafs der König wenigstens nicht säumig und auch nicht un-
freundUch war. Von einem besonderen Eifer, Theophile zu retten,
' Memoires du P. Garasse S. 79.
^ II, 190 fF. 3 Vgl. II, 19:3. 213. ^ II, 247.
'" Der Brief, den er in dieser Sache von dem Kauzler Brulard au den
Procureur General richten läfsst, befindet sich in den 500 de Golbert Bd. VI,
S. 15 und hiutet: Monsieur, J'ay dit au Roy ce que vous vi'avex escrit du
X [['•"■ de ce mois pour la despense du proces de Theophile; Sa M. a com-
inande au^sitost d' expedier l'ord'''' necess''' pour satis faire ä toutes despenses
dont Monsieur de la Vieuville a pris la eharye, il pen,se qu'elle vous sera
rendtie aussitost que la presenle. (Folgt noch eiu anderer Gerichtsfall.)
Votre humble et plus äff'"' serviteur et allie Brulart.
Th(?opliile de Viall. 100
merkt man freilidi auch nichts; dazu hatte Ludwig, von Mo-
tiven persönlicher Sympathie oder allgemeiner Menschlichkeit ab-
gesehen, aber auch keinen Grund, und aul'serdem besals er einen
jesuitischen Beichtvater. Wie Mathieu Mo\6 sich später aus-
drückt: er hefs Th(5ophile a la Justice ordinaire.
Diese Justice ordinaire lag in den Händen des Staatsanwalts
Mathieu Mol(5, des ersten Präsidenten am Pariser Parlament, Mon-
sieur de Verdim, der beiden Untersuchungsrichter Jacques Pinon
imd Frangois de Verthamond, <:onseillers du Roy en sa Cour de
Farlemeid, endlich des Parlaments selbst, sowie der (rrande
Chainbre und Tournellc, die gemeinsam den endgültigen Beschlufs
zu fassen hatten. Das Pariser Parlament war der höchste Ge-
richtshof des Landes und hatte seinen Sitz seit 1302 in dem
auch heute noch so genannten Palais, behandelte toides sortes de
matieres civiles et criminelles entre particuliers, mesmes des affaires
d'J^tat et publiques. Les causes des princes du sang, des pairs de
France et des officiers de la couronne y sont traitees privativ ement
anx aidres parlemens. C'est ou les roys vont aussi en ceremonie
tenir leur lict de justice. Dans ce mesme enclos il se tient quantite
d'autres cours . . . comrne la Chambre des Comptes (= Grande
Chambre) qid va de pair avec le parlernent. Bref, on peut dire que
toutes les grandes affaires se fönt dans ce petit redidi. Car pour
le Chastelet, ce n'est que la justice ordinaire ,^ qni releve
par appel au Parlernent comme les autres pi-esidiaux de France:
eile se fait sous le nom du Prevost de Paris qni a trois lieutenants
sous luy. -
Über Theophiles Richter ist uns einiges bekannt. Nicolas
de Verdun war bis 1611 Präsident am Parlament in Toulouse
gewesen, wurde dann nach Paris berufen und war wegen seines
Wissens wie seiner Grolsmut berühmt. Er soll jedoch farorable
* Wenn Mathieu Mol6 sagt: la justice ordinaire (s. Note 3 auf fol-
gender Seite), so meint er damit nicht, dafs Theophiles Prozefs dem
Chatelet hätte überlassen werden sollen, sondern dafs der König in den
gewölmlichen Lauf der Gerechtigkeit nicht eingreifen würde. Da_ das
Parlament bereits in Sachen Theophiles gesprochen hatte, war eine Über-
tragung an das Chatelet ausgeschlossen.
^ Vgl. Leroux de Liucy: Notice stir le Plan de Parvs de öoinhoust,
Paris 1858, S. 35.
110 Th^ophile de Via«.
au.r jesuites et ä l'Espagvp gewesen sein.' — Mathieu Mol^ (1584
bis 1656) gehörte einer alten Magistratsfaniilie an und zeichnete
sich durch seine Unabhängigkeit dem Monarchen gegenüber aus,
was er sowohl in der affaire Marilhac wie bei Gelegenheit der
TAhelle gegen Luynes bewies.- Dafs er Th^ophile de Viau nicht
AvohlwoUte, wissen ^vir bereits. Wie er als öflPentlicher Kläger
und Staatsanwalt gegen ihn auftrat, zeigt sein Projet (Vlnterro-
rjatoire^ in dieser Sache. Er steht darin an Schärfe nicht liinter
Garasse zurück und ist ihm an Würde weit überleojen.
Den ersten Angriffspunkt bietet ihm des Dichters
Verbannung: Si pour ses maiivaises mivurs, ses debaucJies conti-
niielles ei ses imjrietes, conime corrupteur de la jeunesse de la cour
Je Roy des Van J619 ne Ini amoit pas adresse et fait cornmande-
ment de vuider le royaume'? merkt Mathieu Mol^ an.
Den zweiten Angriffspunkt bildet der traue de l'Ln-
mortalite de l'Avie; der gelehrte Richter weist Theophile nach:
Behaupten, dafs die Seele vor dem Körper bestanden, sei ein
längst von der Kirche abgethaner Irrtum des Origines; be-
haupten, dafs die Seelen verbrecherischer Sterblicher nach ihrem
Abscheiden in Tiere übergehen, ein Irrtum des Pythagoras; von
der Seelen Wanderung, der Unsterblichkeit der Materie, dem
Wissen als einem Wiedererinnern und der Unsterblichkeit auch
der Tierseele sprechen, sei endlich ein Zeichen von insigne malice,
und Theophile habe sicherlich beabsichtigt, d^obliger chacun ä croire
la niortalite puis(iuil ij avoit si peu de sujet de croire rimmortalite. ^
»Henry Martin, a. a. O. S. 33. - Vgl. Larousse Bd. LXI, S. 397.
^ Das Manuskript ist erhalten in den 500 de Colbcrt Bd. II, S. 09 ff.;
abgedruckt ist das Prebet in den Memoires de Mathieu Mole (ed. Chani-
pollion-Figeac) publies par la societe de l'histoire de France Bd. I, S. 239 ff.
und Alleaume I, l.xiv ff. Beide Drucke sind nicht ganz korrekt. Wir
besitzen noch einen Brief Molös in Th^ophiles Angelegenheit (Collection
Dupuy Bd. 685, S. 29, Brief 25). Er sagt darin : Je Imj (Ludwig XIII)
parlai aussi de Theophile; qui semble laisse ä la Justice ordinaire:
Mais les Cotcrtisans se promettent b. p. de leurs sollicitations. Ce n'est pas
tm affaire qui doibve aler si viste, veu le tetnps, qu'il a este juge et celui
Oll nous sommes. Alleaume (I, MX) knüpft an diesen Brief noch eine
sehr unklare Hypothese, die ich nach Vergleichuug mit dem Manuskript
für ausgeschlossen halte.
" I, LXV.
Tlirnpliilc (lo Vinil. Hl
Dritter Punkt: Er hat zur gleichen Zeit wie den Traltc
\)Q\ Pierre Bilaine etliche Verse unter dem Titel O'Juvres de T/ieo-
/>liih' drucken lassen. Anscheinend ajin que, sous conlen?- de cette
licence poetüjue il pilt puhller, jdas limxUment les maxirnes (jui peu-
vent ■porter ä cette creance: qu'il ne faid reconnoUre aucun märe
Dien que la Natiire ä laqiielle il se fant abandonner enticrement ei
ouldiant le cJiriKtlanisme, la snivre eti tovt comme nne hfie. Also
Anklage auf Atheismus und Sittcnlosigkeit. Als Beweise führt
ISIathieu INIole folgende Gedichte an : die Ode ilenreiuv tandis
i/ii'i/ cd vivant (AUeaume I, 190), die Stellen der zweiten Satire:
J'approuve qu'un chacun suive en tout la Nature. (I, 288)
Je pense que chacun auroit assex d'esprit ... (I, 241)
und ähnliches.
Viertens: Dafs infolge dieser Naturverehrung il tcmoigne
j>ar tont son livre nn tnepris de IHe.n contre leqiicl soiis rordeiir
(rillte licence poetiqne et soiis nn iioin jdiirlel {Dien.v statt Dien) il
roniit dcK hlasplunnes crecraldes. Z. B.
0 dieux qiii gouvernex, nos cocurs,
Si vcms n'estes des dieux moequeurs
Ou des dieux saus misericorde . . (I, 200)
und ähnliche.'
Fünftens: Dafs er unehrerbietig vom Heiland spricht.
Beweis: Ponr uji maui'ais regard. que ni'a do)t,ne man
anfje (I, 264) und Chere Isis (II, 53). ^
Sechstens: Qu'il renonce ä tout auire Dieiv que sa passion
hrxdale. Z. B. tout seul de d ans ma chambre, oti j'ai fait
ton eglise. (I, 207) et les lieux les plus saints comme les eglises
et les autels consacres ponr rendre l'honneur ä Dieu, sont prepares
pour sa garse. Blasphenie horrible — und Mol^ führt an :
L' atitre jour inspire d'une divine flamme, (1,268.)''
Siebentens: Er hat auch den zweiten Teil seiner Werke
nur drucken lassen, um Gottlosigkeit und Sittcnlosigkeit zu ver-
breiten, d'ou suit IUI mcpris de toiites les vertus morales et chre-
stiennes. ^ Diese Anklagen auf Gottlosigkeit und Sittcnlosigkeit
werden von Mol(^ des weitereu in IX Propositions ausgefühit, die
' I, Lxvii. 2 j^ i,xvni. ■' 1, i.xix. ■' I, LXX.
112 Th^ophile de Viaü.
das Brevier eines Atheisten darstellen sollen, Und denen noch
einige Propositions uieslees hinzugefügt sind, alles auf Beweis-
stelleu aus Thdophiles Werken gestützt und mit ungemeiner Ge-
nauigkeit ausgearbeitet. '
Hieran reiht sich als letzte, grofse Anklage, dafs Theophile
trotz seiner Desavouieruug des Parnasse Satirique, zum mindesten
Verfasser des berüchtigten sonnet, sowie zweier anderer im Par-
nasse enthaltener Gedichte: Que nies jours ont nn manvais sort
und Marquis coninient te portes-tu? sei.
EndHch wird noch sein Besuch bei der Besessenen in Agen
erwähnt und die Frage angemerkt: s'il ne fit pas effort en son
endroit i
Das wären die Hauptanklagepunkte, die Mol^ gegen den
Dichter aufstellt.
Diese Anklagen werden von den in Th^ophiles Prozefs auf-
tretenden Belastungszeugen bestätigt. Es sind, nach den ims
erhaltenen elf Vernehmungen zu urteilen, im ganzen dreizehn
Zeugen gegen Th^ophile aufgetreten. Und zwar ist es eine ganz
eigentümliche Gesellschaft, die da zusammenkommt: der Polizei-
lieutenant Jacques Trousset; der Gendarmerieoffizier Le
Blanc; Meister Claude d'Anisy und Jehan Raveueau,
Advokaten am Parlament; Jehan Millot, Chirurg am Stadt-
lazarett des Hotel-Dieu; Pierre Rocollet und Anthoyne
Vitr^, Buchhändler; Martin du Breuil, Buchbinder; Pierre
Galtier, Kirchenschreiber aus Saint- Affrique ; der Pater Gud-
rin; Gabriel Danget, ehemaliger Kammerdiener; Franpois
Sageot, ein verkommener Schüler, und ein Fleischer Guibert.
Wenn man die Liste durchgeht, fragt man sich erstaunt, was
muls Theophile de Viau, Gentilliomine de la CJiainhre du Roy, für
wunderbaren Umgang gehabt haben? Denn alle diese Zeugen
bringen Aussagen oder Verse bei, die sie behaupten, von Thöo-
' I, Lxx— Lxxiv. Dieser Teil des Projet ist, wie bereits Alleauuie be-
merkt, nicht von Mathicu Moles Hand geschrieben. Alleaume nun giebt
an, er sei ihm wohl von den Jesuiten gegeben worden (I, lxx). Chani-
pollion-Figeac sagt in einer Note S. oÜ7: Cette partie est d'une ecriturc
d'cxpcditimi et doit avoir ete redigee par un smis-urdre. Ein Vergleich
dieser Handschrift mit anderen desselben Bandes läfst mich auf Cliam-
pollions Seite treten.
Th^ophile de Viau. 118
j)hilc selbst gehört zu haben. SämtHeh, den Lieutenant Trousset
ausgenommen, bestätigen sie die Anklagen auf Freigeisterei,
Gotteslästerung, Kirehensehändung, Aussehweifung und sehiel>eu
Theophile die Vaterschaft des J*ania;<fte Kiutfjrique zu. Ihrer Her-
kunft nach lassen sich die Zeugen in drei Gruppen scheiden :
(he einen, wie Le Blane und Pierre Galtier, sind aus dem Süden,
behaupten, Thdophile um IGlö beim Grafen von Clermont-Lodeve
und in Saint-AÜrique (ersteres im Departement du Hdrault, letz-
teres im Departement de rAveyron; die Distanz ist nicht grols)
gekannt zu haben und wärmen nun seine früheren Gottlosigkeiten
auf.' Eine andere Gruppe spinnt ihre Fäden von der Bretagne
nach Paris. Im Mittelpunkt des Netzes steht der Pater Gu^rin,
und er mischt die Namen des Staatsanwalts vom Parlament in
Jlennes, des Herrn von Bourgneuf, Sohn des ersten Präsideuten
am Parlament in Bennes, und des Herrn von Chauquelin oder
Chaugueliu in die Sache. Guerius Aussage gemäfs haben diese
Personen sämtlich eine sehr schlechte Meinung von Theophile
gehabt.- Dieselbe scheint sich auf Manuskripte von Theophiles
Hand gestützt zu haben. Wie diese Manuskripte in die Hand
Gucrins oder des Staatsanwalts am Parlament von Renues kamen,
ist nicht klar; man hat die oben genannten, hohen Personen aber
nicht mit Zeugenaussagen bemüht, sondern sich mit den Angaljcn
des Pere Guerin begnügt, der sich als ein erbitterter Feind Theo-
])hiles zeigt, denn er giebt selbst an, letzte Fasten (1G24) gegen
ihn in Rennes gepredigt zu haben.
Die dritte Gruppe endlich lebt in Paris. Da die Zeugen
bei der Vernehmung alle ihre Wohnung angeben müssen, so
läfst sich bald ein meiner Ansicht nach verdächtiges Beieinander-
sitzen konstatieren : die feindliche Partei hat zwei Hau})t(}uar-
tiere: eins im Marais — dort wohnen d'Anisy in der rue Simon
' Vgl. Alleaume I, »' uud die Informations vom 4. Oktober 1023 und
18. August 1025.
- Vgl. Information vom 0. Mai 1024. Der Name 'Bourgueuf findet
sieb in einer Liste des Parlaments der Bretagne 1024; der Name 'Chau-
quelin' oder 'Chauguelin' nicbt, konnte desbalb nicht verifiziert werden,
ebensowenig wie der damalige Aufenthaltsort des F. Gui'rin: der Eigen-
name ist uideserlicb und auch nicht leiclit zu vernuUen, da man nicht
weiCs, um welchen Landesteil es sich handelt.
8
114 Th^ophile de Viaii.
le Franc; RocoUet, me de la Draperye ; Guibert, nie St. Laurent;!
da« andere im Quartier des Ecoles — dort wohnen Danget und
Sageot in der rue des Poyrees en Füniversite; Authoyne Vitr^
in der rue Perdue; Martin du Breuil in der rue Saint-Jacques ;
Galtier, rue des Fosses Saint-Germain, und Jehan Raveneau, hors
la Porte Saint - Michel. - Nur der in der letzten Vernehmung
vom 22. August 1625 hinzugekommene Jehan Millot wohnt rue
neuve Nostre Dame, also etwas aulserhalb dieser zwei Kreise;
er ist aber ganz belanglos. Aulser dieser verdächtigen Wohuungs-
nähe spricht gegen die Glaubwürdigkeit fast aller dieser Zeugen
die ihrem Stand natürliche Unbildung in litterarischen Dingen : ^
zum intimeren Verkehr des Dichters haben sie jedenfalls nicht
gehört. Es macht sie weiter etwas verdächtig, daÜs Danget, Ro-
collet, Vitro und du Breuil den ersten Anstofs zu ihren Aus-
sagen vor dem Staatsanwalt in den Kirchen ihrer Sprengel er-
hielten'' und sich augenscheinlich erst unter dem Eindruck jesui-
tischer Predigt auf die Sünden Theophiles besannen. Bekannt-
lich giebt es immer Leute, die alles gesehen und alles gehört
haben, und das Vorgehen des Pfarrers konnte wohl die unwill-
kürliche Nachfolge der Gemeinde verursachen, ganz abgesehen
davon, dafs für Geld und gute Worte stets Leute für alles zu
haben sind.
Am meisten aber spricht gegen viele der Zeugen, dafs sie
sich immer auf andere berufen. So hat Anthoyne Vitro seine In-
formation von einem gewissen Flötenspieler deForges;'' du Breuil
und Rocollet haben die ihre von Estoc;*' Raveneau von einem
Seidenfabrikanten Herv^; der sie wiederum von einem Kapu-
ziner Gastelyer;' Danget die seine von einem Schreiber Morel ;'^
' Vgl. Leroux de Liucy, a. a. 0. Index des rues.
- Vgl. Leroux de Lincy, a. a. O. hidex des rues.
■^ Besonders der Fleischer Guibert ist spafshaft mit seiner Versiche-
rung: qu'il a cogneu lediet Theophile et jjhtsicurs fois freqitcnte, il y a
7 ou 8 ans (also 1617 oder 1016, als Theophile schon bei Moiitmoreiicy
war!), wobei Th(5ophiIe lui a rceite plusieiirs vers sales, ä table, ä des-
jeuner. Vgl. Information vom 20. A^iril 1621.
' Vgl Information vom 21. November 1028, vom 21. April 1024, vom
11. Mai 1624. '" Vgl. Information vom 11. Mai 1024. ^ Vgl. Information
vom 11. Mai 1024, vom 24. April 1024. ' Vgl. Information vom 20. August
1025. ** Vgl. InforniatKm vom 21. November 102.''.
Throphilo de Viau. 115
Jchan MlUot vun oineiii Advokaten in liordeanx, ' Le lilanc,
Galtier, d'Anisy, Sageot, Giiibert- dagegen geben an, anf Grnnd
persönlielier Bekanntschaft mit dem Dichter, (nicrin, anf Grnnd
von Dokumenten zu sprechen. ^ Die Zeugen stehen also sechs
gegen sechs (Trousset als Augenzeuge der Gefangennahme zählt
dabei nicht mit), und wir werden, ehe wir über die Glaubwürdig-
keit derselben entscheiden, erst noch den Angeklagten zu hören
haben. Die Zeugenaussagen selbst bewegen sich in dem Ge-
dankenkreise und der Ausdrucksweise des Pamassc Satyriqiw
und machen, wenn man sie im Zusammenhange liest, so recht
den Eindruck einer in dunklen Hinterstübchen unter Gevattern
ausgeheckten, unsauberen Verschwörung.
Sehen wir nun einmal, was der Angeklagte auf die Fragen
des Staatsanwalts und die Belastungen der Zeugen zu antworten
hat. Sein erstes Verhör findet am 22. März 1624 statt.
lu diesem ersten wie in allen folgenden Verhören hat Theo-
phile eine groüse Geistesgegenwart bewiesen. Für seine Aus-
sagen haben wir zwei Quellen: 1) die amtlichen Protokolle selbst;
2) die bereits oft citierte Apologie cm Roy, in welcher Thcophile
von seinem Standpunkt aus eine Zusammenfassung der Verhand-
lungen giebt. Es ist selbstverständlich, dafs der Eindruck, mit
dem Theophile den Gerichtssaal verliefs, wo er sich eben mit
Aufbietung alles Scharfsinns verteidigt hatte, nicht innner mit
dem Eindruck stimmt, den der Leser der Prozefsakten erhält:
das Schweigen der Richter, ihr Übergehen zu anderen Punkten
scheint'' Theophile zu seinen Gunsten gedeutet zu haben; der
heutige Leser sieht wohl eher das Gegenteil darin.
' Vgl. Infarmatimi vom 22. August 1625.
^ Vgl. Information vom 11. Oktober 1628, 18. August 1G25, 21. April
lt;24, 23. xNovember 1Ü23, 29. April 1624.
^ Vgl. Information vom 6. Mai 1624.
" Scheint — deriu obwohl er von seinen Richtern und von der
Wirkung seiner Antworten auf dieselben in der Apologie ein sehr vorteil-
haftes Bild entwirft, so war dies eben durch die äufseren Umstände geboten ;
die Apologie au Roy wurde noch 1625 veröfi'entlicht, und er mufste König
wie öflentliche Meinung für sich einnehmen. Ob er in Wirklichkeit von
seinen Richtern und seiner Stelhuig zu ihnen so dachte, wie er schreibt,
scheint mir sehr zweifelhaft. Er war, auch in der (iefahr, ein guter Be-
obachter und Psycholog, und ich glaube, diese Apologie mit ihrem
8*
116 Th^ophile de Viaü.
Vielleicht, iu seines Herzens Grunde — der Dichter aucli.
Aber — und diesen Eindruck hinterlassen sämtliche Akten sowie
die Apologien — er hat vom ersten Verhör bis zum letzten
hartnäckio; auf seiner Unschuld bestanden und sich in keinem
Augenblick ganz verloren gegeben; er hat alles geleugnet, wovon
er wufste, dafs es ihm den Hals kosten würde, wenn er es zugab ;
hat die oft lächerlichen und unbeholfenen Anschuldigungen sei-
ner ungebildeten Kläger mit der witzigen Schärfe seines Geistes
pariert und auch in dieser bösen Lage wieder nicht umhin ge-
konnt, öfters das rechte Wort am um-echten Ort zu sagen. Diese
Haltung iu einer Zeit grofsen, körperlichen Unbehagens und
moralischen Druckes zeigt wohl, dafs Th^ophile de Viau, wenn
nichts anderes, so ein Charakter aus einem Gusse war, was ja
auch nicht gerade häufig ist.
Die Untersuchungsrichter, Pinon und Verthamond, folgen bei
ihren Verhören dem von Mathieu Mole vorgezeichnctcu Plan. Auf
die erste Anklage, die Gründe und Art seiner Verbannung 1619
bis 1621 betreffend, antwortet Theophile, wie wir bereits wissen,
er sei nicht auf einen Verhaftsbefehl hin vom Hofe gegangen,
sondern habe von seinem Freunde und Gönner, dem Herrn von
Candalle, den Rat erhalten, de s'ahsenter pendcud que ces j9^r-
sonnes-lä {ses ennemis) seroient en faveur.
Befragt, ob er die bei Bilaine gedruckten Oeuvres de Thco-
phile und besonders die dazu gehörigen Epitres Ibninaii'es als die
seinen und von ihm geschrieben anerkenne, antwortet er, (ju'U
n'a Jamals faü vnpriiner aucunes ceuvres, ny poursuivi/ le 'privilegc
pour en faire imprirner, hieii recorpioist en avoi/r fait les epistres
liminaires. Das war thatsächlich so: Th^ophile hatte mit der
ersten Herausgabe seiner Werke (1621) seinen Freund Des-
barreaux beauftragt. Als man ihm nun die Ausgabe seiner Werke
von 1623, bei Bilaine, zeigt, giebt er zu: qn'il a haille ä im-
prirner audit imprirneur 'le traicte de l' Lmnortalitc de l'Aine' de
Piaton avec plusieurs poysyes estans en icelluy inserez, taut audit
traicte de l' Immortalite de l'Ame, que autres poysyes inserez audit
volhime, mais qu'il y a phisieurs aiäres poysyes aiidit volhivie
Trumpfen auf seine Unschuld und der günstigen Darstellung einer un-
günstigen Lage war ein verzweifeltes Mittel des Dichters, der entschlossen
war, sicli um jeden IVeis zu retten.
Tböuphile de Viau. 117
(]iti HC t>uiit de sa cvuipot^itloii. et 'na entcndii (jur nun ejusiri' (linl-
nayre sercU point ponr Ics aiitres po/j.v/es. Meioer Ansiclit iiadi
hat Thoophilc de Viau hier gelogen, Aveil er wulste, dals inaii
ihm aus seinen Werken Stricke drelien würde und er sich nun
einmal nicht hängen lassen wollte. Auf die Bemerkung hin,
dafs man bei seiner Gefangennahme zwei Bände der (J^hicrc.s de
Thcoidiile doch in seinem Kotier gefunden, antwortet er: (jue le
laquais du gonverneur du Castelet avoit ladite malle en sa possession
<u-ec la clef d'icelle, et qae ce n^est po.s Ini/, ijui aroit inis en ladite
malle les dits Uvres.
Nachdem er sich, so in Bezug auf seine von ihm anerkannten
(I'ynrres freie Hand geschafft hat, befragt mau ihn über den Par-
nasse: sil n'a ])as fait eompiller un livre de plusieurs poijs/jes
intitule de Parnasse 8atyrique' , und besonders das berüchtigte
sonnet. Th(?ophile leugnet ersteres wie letzteres und beruft sich
auf das von ihm beim Chatelet gegen Estoc erwirkte Urteil.
Da die Richter kein Geständnis von ihm erlangen können,
wenden sie sich zur Prüfung der Einzelheiten im Traue de l'lm-
mortalite, den Th^ophile vor ihnen als sein Werk anerkannt hat.
Die Richter werfen ihm seine Ketzereien vor, worauf er ent-
gegnet: (pie ce n'est luy qui a este autlumr de cette ma.vime et qu'il
ne la 1/ a mise jyotir en establyr une creance ...et que ceux qui
ont tr aduit Piaton et antres Uvres semblables, pour-
roient estre aussi coiilpables que luy ä cet esgard.
Ob er nicht, fahren die Richter fort, das ganze Werk unter-
nommen, ajfin que soulz couleur de cette licence poetique il peust
publycr plus hardieinent et faire couler plus facilement dans les
espritz son atheisnief 'Ich habe,' antwortet Th^ophile, 'niemals
schlechte Grundsätze gepredigt, Sie werden mir in meinen Versen
nichts nachweisen können, dont il n'ait d'exemjyles de pre-
latz qui en ont escript ai^ec phis de lyssance.
Man rückt ilim darauf die von Mathieu Mole beanstandeten
Stellen seiner Werke vor; er leugnet sie sämtlich ab, weil er
wulste, dafs sie ihm den Hals kosten würden ; um dies thun zu
können, mufste er el)eu vorher seine Werke von sich abschieben:
wir sehen, er ist mit wohlüberlegter Absicht vor die; Richter ge-
treten, und diese hatten, von ihrem Standpunlvt aus, sehr unklug
gehandelt, indem sie einem so findigen und entsclilossenen K(t[)f,
118 Th^ophile de Viau.
wie Th^ophile de Yiau, sechs Mouate Zeit liel'seu, über seine
Verteitliguug Dachzudenkeu. — Damit endet das erste Verhör
vom 22. März 1G24.
Das zweite Verhör vom 24. März 1624 geht dem
Atheisten zu Leibe: er soll gestehen, dafs er durch seine Werke
a oouln faire croyi-e, qu'il iry acolt antre dieu que la Aattare . . .
et qiie le tonperament da corps force les Dioaveinenfs de l'äine.
Tht%phile antwortet: qiiil ii'a jaiuaiti pris pretejute souhz la Usance
poetique de faire quelque cJiose en deridon de Dieu, et que janiais
en vers, ny en prose^ il n'a rien traicte theolo gique )ne nt ,
et que ses accusateurs liolleguent ny en vers, ny en jyrose que des
passages troncques dont ils peuvent se servir ä leur fantaisye et pae-
des subtillites scollasticques es quelles il liest point verse, apuyent
leur mallisse ä confondre les ehoses prophanes avec les sainctes,
pour en faire Icurs crymes ä ses despens. Eine Antwort, die den
Nagel auf den Kopf trifft und damit zugleich das Mifsverständnis
aufdeckt, das diesem ganzen Handel zu Grunde lag: der Dichter
Theophile de Viau, der der Kirclie in ihren äulseren Vorschriften
gehorchte, beanspruchte darüber hinaus die Freiheit, sich sein
Privatleben, sein Denken und Dichten nach seinem Geschmack
einzurichten. Die Kirclie aber streckte ihre Hand auch nach
diesem Denken und diesem Privatleben aus; daher denn die eine
Partei schuldig nannte, was der anderen erlaubt erschien;
daher die Unmöglichkeit, sich gegenseitig zu verstehen, und der
Zwang für den Schwächeren, alles abzuleugnen, worin, wie er
wohl wul'ste, die Kirche seine Sünden sah, die er ihr auszureden
nicht im stände war. Daher andererseits bei ihm, der jede ein-
zelne inkriminierte Stelle leugnet, der Trotz, mit dem er von der
Gesamtheit seiner Verse erklärte, sie enthielten nichts Straf-
würdiges. Er erkannte eben in Sachen der Poesie und des
Privatlebens die Oberhoheit der Kirche nicht an, ein Stand-
punkt, den er von der Renaissance übernommen hatte, und den
er zu seinem Unglück im 17. Jahrhundert vertreten mulste.
Th(iopliile hat das selbst gewufst und ausgesprochen : il est vrai,
que la coutume du scieele est eontraire ä nion naturel; ' il faut que
je subisse la necessife du ternps qui vous favorise. ^
' II, S. 9. - 11, 6. 283.
Tln'ophilo de Viiiii. Uli
In diesem zweiten Verliöi- werfen die Richter dem (lotte.s-
leuü;ncr, dei' in seinen eigenen Angen eben nur ein DenUei- war,
liauptsüehlieh Stellen aus den Fra<jnieidt< dhine Idstoire e(iiiil</iit'
vor. Tlieoi)hile antwortet darauf, so gut er kann, und fügt dann
hinzu, ijue tont le livre n^est remply </iie <riin discours fa-
i/ii/lijer (/'«» vof/atje. Auf den Vorwurf, in Pyrame et TIdsbe
die Unsterblichkeit der Seele geleugnet zu haben, ' antwortet er :
(/»(.' ctda est escript en une tragedye ou sont representez par person-
iiages des j^ayens, representans lesquels il a este loynible d'nser
des inesmes termes dont ils usoient autrefoys, eine
Antwort, die nicht der Feinheit entbehrt, in einer Zeit, wo man
noch von historischer Treue wenig wul'ste. Dafs sie im übi-i";en
eine Notlüge war, soll gern zugegeben werden. Der Rest des
Verhörs besteht in weiteren Detailfragen und dem Versuch,
Thcophile zur Anerkennung des Parnasse zu zwingen. Er bleibt
bei seiner ersten Aussage.
Das nächste Verhör vom 27. März 1624 bringt Th^o-
philes Besuch bei der Besessenen aufs Tapet. Befragt, ob er
nicht öffentlich gesagt habe, que c'estvit resves et sottise de cToyve
<pid y eid des diables et que ce que Fon eu disoit, ii'estoit que jwur
idiii.^er le inoiiJc, legt der Schüler Marc Duucans folgendes, ortho-
doxes Glaubensbekenntnis ab: Que non, et a tousjours creu qu'U
y avoit un JJieu et des diables et un paradys et im enffer.
Die Richter legen Th<^ophile in demselben Verhör teils neue,
teils bereits gehörte Ketzereien aus seinen Werken vor, sowie
Aussagen der Belastungszeugen gegen ihn. Eine der letzteren
lautete: S''d n'a pas dit, avec mespris qu'ü aymeroit ndeiw aroir
estropye les saincts que d''avoir desplu ä quelqiiwi; worauf
Theophile antwortet: ip/d n^eu a janiais parle et que ce serod
chose ridicule et que l'on iic peidt pas estropyev les saintz, eine
Antwort, die nicht gerade von demütigem oder eingeschüchtertem
Sinne zeugt.
Das nächste Verhör vom 8. Juni 1624 bringt die Ver-
handlungen in ein neues Stadium. Bisher hatte Thdophile die
' II, S. 141:
Depuis que le suleil nous uoit n'aystre et fiuir.
Lc prcniicr dcd dcffiincts est encore ä venir.
120 Thdophile de Viau.
Autorschaft seiner Werke und der verdächtigten Stellen leugnen
können, weil man den handschriftlichen Beweis nicht gegen ihn
erbringen konnte. Nun hatte man unter seiner Habe auch Manu-
skripte gefunden. Diese legt man ihm jetzt vor. Es sind, laut
Protokoll, 18 Stücke gewesen, die 26 verschiedene Nunnneru,
teils Verse, teils Prosa, enthielten. Nachdem Theophile sie ä sou
ioi/syr betrachtet und gelesen hat, erkennt er elf derselben als
von ihm herrührend an :
1) Je suis le seid Dieu saus jmreil (II, 82).
2) Tircis, tu cognois bien dans le mal, qiii me presse (II, 15ü).
Diese Gedichte sind bekannt und erhalten; der Rest, von
dem nichts auf uns gekommen ist, scheint in Briefen bestanden
zu haben, die Th^ophile seit seiner Flucht au Bekannte und
Gönner gerichtet hatte, und von denen er noch die Konzepte
besafs. Die Akten geben folgende Anfänge:
3) Ein lateinischer Brief: per — — — — Immaniter me — cujcs (die
Striche bedeuten unleserliche Worte des Manuskripts).
4) Dans des humeurs froides et soinhres . . ..
5) L'äge attquel noiis vivons n'est pas si fertile ....
ü) Ne t'affUge point de ma peine . . ..
7) Je prcnds prctexte des soings . . ..
8) Dasselbe in zweiter Kopie.
9) Quoiqu'on me jmisse voir accable ....
10) Monsieur, il n'y a plus de complimeräs ....
11) Monseigneur, si vous n'obtenex ....
Die übrigen Blätter, deren Inhalt entschieden zu weiteren
Klagen Aulal's gegeben hätte — man kann das aus den citierteu
Anfängen schhel'sen' — , hat er abgeleugnet. Ob er damit die
Wahrheit gesagt, wissen wir nicht; es ist jedoch anzunehmen,
da die Ubereinstinnnung der Schrift sonst doch gar zu deutlich
gegen ihn gesprochen hätte. Allerdings hätte er die abgeleugneten
Blätter als Kopien fremder Gedichte ausgeben können; doch ist
diese Frage in diesem Augenblick nicht weiter berührt worden.
Am Ende des Verhörs, das abgebrochen wurde, weil es schon
une heure apres midy war, d. h. weil Richter und Schreiber
' Z. B.: .Taijme bien une fois par mois la liberte dti cabarct, oder: In
Gkambre de Justice: Plus enfume qu'un vieiix jambon.
Tlu'opliiK' (Ir Vi:iii. 121
liungrig" waren, bittet der Dichter: >inc /es papi/ciü: (ini jiuxnl
trouvcz (/((HS la nialle, dont ceiw (pCil a reco<jneuz, fönt jutrlije et
ijiti sont i'z inaiiis dud'd procureur-yeneral, lay soient rrpresentez
d\udtant (ju^ih hiy pourroid servir j:>oiir se souvenyr du noin da
cexix ä (jui U a adresse lesdites letireit et vers ou de ceu.i: ponr
(jid 11 les a faitz et composez.
Das folgende, fünfte, Verhör ist vom 7. Juni 1624.
Es beginnt von Seiten der Richter mit grofser Schärfe. An-
scheinend haben sie in der Zwischenzeit die Manuskripte ver-
glichen und erklären jetzt auf Grund ihrer Prüfung, dafs, aufser
dem zweiten und vierten Stück, (dies sout escviptes de sa mäht;
als weiteren Grund fügen sie aber hinzu: attendu mesmes qu'elles
ont este tvouvez, du moins la plus grande parti/e (Vicelles
et (juasi/ f out es dedans sa malle, welch letzteres mir ein un-
haltbares Argument scheint. Dieser Anklage antwortet Th^o-
phile mit einer Gegenanklage: er bietet seine Richter u^avoir-
Kuciin esgard aux accusatlotts dudit procnreur generfd ä caxise de
1(1 hcujne particullyere qu^il a contre luy. Und er führt als Be-
weis die Scene an, die sich, anläfslich des Buches von Garasse,
zwischen ihm und Mol^ zugetragen, und worin letzterer ihn einen
menteur genannt hat. Zugleich, setzt er hinzu, hätte der Procureur-
General ihm auch ein anderes Papier aus seinem Koffer vorlegen
lassen sollen, une commission du Roy par lacpielle le Boy Venvoya
de Saint Jeyr (?) ä Clairac pour trakter de la reduction de la ville.
Einen schwierigen Stand hat Th^ophile bei Gelegenheit des von
ihm anerkannten vierzehnten Stückes. Die Richter finden, dals
er darin parle indupieimnit des Cours Souveraynes et leur irnpidte
(Cavoyr perce la justice et rencerse les loix et avoyr
assiihy ecty leur dnie ä Verreur popullayre. Th^ophile
entgegnet: avoir escript dans im brouillon oli il n\i p>oint ntys la
derniere main et supplye tres h u inblenie nt la Cow luy par-
donner s'i7 a pop — ement (das Wort ist unleserlich) escript dans
le seiitinient de Vinfamye ou il estoit. Das Gleiche wiederholt er
noch zweimal, ein Zeichen, dal's er selbst den Augenbhck für
kritisch hielt.
Wie kritisch er war, sollte der Dichter im nächsten Verhör,
dem sechsten, vom 14. Juni 1624, bald merken. Die Richter
beginnen mit folgender Apostrophe: Qne c'est une e.i'tresme liar-
122 Th^ophile de Viau.
(Hesse ä lui/, coijant wi arrest de i/wrt contfc luij pronoace d'avoi/r
encore ses exces escripts en termes comme il a fait en la J5""^ des
diies pieces ä luy representees qtii ressentent son epicurien
et d'ajjeler des 'plaisyrs imiocentz' qui ne se peuveut adopter qiCä
la luhricite et quHl a dit dehvoyr estre permys ä l'homme. Eu
quoij mesme il a voulu taxer le Saint Siege ApostoUque disaid
qne telz plaisyrs tie se punissent pas ä Roine. Die Richter
beziehen sich dabei auf folgende Verse in der Plaiide de Theo-
phile ä un sien amy.
Des plaisirs innocens oii mes esprits enclins
Ne laissent jwint de place ä des desirs vmlins,
Ce divertissement qu' on doit permettre ä V liomnie,
Et qiie Sa Sainctete ne punit pas ä Rome. (II, 15(!.)
Theophile antwortet darauf, das Manuskript sei eben nur ein
erster Entwurf et que s'il l'eiist reveu il eust oste 'plaisyrs
innocentz' et y eust mis^ 'plaisyrs mallieureux' (was wir
ihm gewil's nicht zu glauben braucheu). Im übrigen versichert
er den heihgen Stuhl seiner Ergebenheit. In seiner gegen Ga-
rasse gerichteten Apologie von 1624 kommt er aber auf diesen
Punkt zurück und ruft seinem Gegner, der ne punit pas durch
ne pevniet pas ersetzt hatte, zu: 0 prophane! allez-vous porter
vos ordures j.usqites an Saiuct-Sicye .^ - Das Verhör enthält noch
einige Detailfragen, bei denen Th^ophile seine gewöhnliche Hal-
tung bewahrt. Dann wird es am 15. Juni desselben Jahres fort-
gesetzt.
Die Richter suchen ihn darin zum Geständnis und zur An-
erkennung dessen zu bringen, was die Zeugen gegen ihn aus-
gesagt haben, und erhalten auf fast alle Fragen ein rundes Nein.
Mit diesem Verhör sind die amtlichen Auskünfte für uns
zu Ende, wie gewöhnlich, gerade an der Stelle, die am bedeut-
samsten ist. Wir erfahren dies aus der Apologie au Roy-, die
von nun an, nebst einer Flugschrift von 1625, unsere einzige
Quelle-^ für den Verlauf des Prozesses ist. Wir dürfen danach
annehmen, dafs die Richter, weil sie auf andere Art nichts er-
' Vgl. Äjjologie II, 27r.. ^ Ebenda II, 277.
•' Le factum de Theophile ensemble sa requestc presentee q Nosseigneurs
de Parlement 1025 (a. a. 0.), S. 18.
'riirophile de Viau. 123
hiiltiii, nun Angeklagten nncl Zeugen einander gegeuübcrstellteu.
UntcM- diesen Zeugen war auch Sageot. Nach Th^ophiles Aus-
frage (und er ist es, der sc^voiil in der Apologie (in J\(»/ wie im
Fiidinii spricht) ist Sageot bei dem Verhör in einer Verkleidung
aufgetreten und hat zugleich einen falschen Namen, sowie einen
falschen Geburtsort angegeben (Orleans statt Boigency, sagt das
/üictitiii), ce </ui merite puitition c.cinnplüO'c, fügt Theophile beide-
mal hinzu. Trotz der Verkleidung hat der Dichter ihn erkannt
und dort vor Gericht folgende, nicht sehr erbauliche Vorgeschichte
Sageots aufgedeckt: Son pere le Jesherita pour irestranges rehellioiis
ijuil Injj acoit faites des l'aage de 16 ä 11 aus, et couroit risque de
passer sa vie dans de grandes necessitez sHl ne se fust rendu agre-
ahle au Pere Voisin qui se joignit ä luy d'une affection fort parti-
ridiere, qnoy que ce gargon fust alors d\ine reputation trcs honteusc
. . . -^es dehordements quHl continuoit au scandale du College lui
jirent interdire la conrersatioit de quehptex ecoliers de la Fleche, '
quil avoit ta.^cJie de corrompre. ^ Th^ophile setzt hinzu, es seien
etwa 15 Jahre her, dafs er Sageot zuletzt gesehen, während dieser
angiebt, Theophile in Paris anderthalb Jahre nach seinem Über-
tritt zur katholischen Kirche gekannt zu haben, was entschieden
falsch ist; denn Th^ophile giebt im März 1624 selbst an, erst
seit 18 Monaten Katholik zu sein. Der Dichter setzt des
weiteren den Zusammenhang auseinander, der zwischen Sageot,
Voisin, einer Dame Mercie und Le Blaue besteht, wodurch er
seine Gefangennahme direkt mit den Jesuiten in Verbindung
bringt. Das Factum erzählt sogar noch mehr: nicht nur hat
A^oisin einen falschen Zeugen gegen Theophile auftreten lassen,
den übrigens quelques wies de ses inf amies out fait pleurer ä la
coiißviitatioit, sondern sogar e)i j^l^isieurs Provinces on a deguise
des Iiotnuies, disaiit, que c'estoit TliSophile, lesijueh fai-
soient des vers sali es et nies c ha ns , aßn de rejettcr sur lug
par tels pcriiicieu.c artißcex toutex sortcs de caloninies. Die wei-
teren Konfrontationen sind nach Theophiles Aussagen zu seinen
Gunsten verlaufen. -^
' P2iu Jesuitenkollegium ; Alleaume schliefst aus der Stelle, dafs Th6o-
phile in La Fleche erzogen worden sei (I, Vü), was entschieden falsch ist.
- II, 2Ö-2, ■' Vgl. Apologie au Rot/ ö. 251—255.
124 Theoi)lnle de Viau.
Dann ist aber die Frage : warum liefs mau Theoplüle de Viau
nicht frei? In den Augen seiner Richter galt er gewifs als schul-
dig, und manche seiner Antworten hatte allerdings eine bedenk-
liche Ähnlichkeit mit Ausflüchten; aber fassen, überführen
hatte man ihn doch nicht können; das einzige, was er hatte
zugeben müssen, in dem 14. Stück: Quoi qiCo^i nie puisse voii-
accable, vom Parlament unehrerbietig gesprochen zu haben, war
kein Grund, ihn zum Tode zu verurteilen. Statt ihn frei zu
lassen, hat man ihn aber noch bis zum 1. September 1625 in
Haft behalten. Dies scheint mir durch die Annahme AUeaumes
erldärt, der sagt, dafs Th^ophiles Enthüllungen über Sageot und
seine Blolsstellung Voisins die Jesuiten, die schon seine Feinde
waren, aufs äufserste reizten, ' so dafs sie es wahrscheinlich
warei], die all ihren Einfluls aufboten, um entweder neue Be-
weise gegen den Dichter vorzubringen, oder aber ihn in der
Conciergerie vergessen zu lassen. Amtlich wissen wir darüber gar
nichts. Theophile macht über die Feindschaft der Jesuiten eine
.\ndeutung: Force r/ens de bien spaceiit acecques mo>/ ce qui ih)us
a picque au jeu :
Manct alta mente repostum
Detectum crimen et kestp
Injuria famce.
Mais laissOHS cela : ceste verite lüest 2)as e7icore bonne ä dire. ^ Aber
dies ist nicht klar genug, um mehr als Allgemeinheiten daraus
zu schliel'sen. Der Pere Garasse in seinen Memoiren sagt noch:
J^e bruit general est qiie les sollicitatious du P. Voldn out saiwe la
nie ä ce miserable (Theophile), a/in quil ne füt pas dit que la. cause
des Jesuites precaldt daus la Cour, ^ Und dal's Voisiu sich in
seinem Zorn zu solchem Übereifer hat hinreii'sen lassen, bezeugt
ja auch Prat.* All dieses giebt eine klare Vorstellung von
den Vorgängen seit der Konfrontation mit Sageot "^ nicht; und die
* I, XXXVI. XXXVII U. LXXVI.
2 II, 280; die Apologie ist von 1624. ^ a. a. O. S. 71.
'' Prat, a. a. 0. S. 51P.. Was Alleaiurie bei dieser Gelegenheit (I, xxxvii)
über Theophile und den P. Cotton sagt, ist später zu diskutieren.
•'' Wir sind nicht einmal über das Datum derselben unterrichtet.
AUeaume spricht von einer Konfrontation vom 20. Oktober lG2t, die er
noch in Händen gehabt; es braucht aber nicht die mit Sageot gewesen
zu sein. Ich habe sie nicht mehr vorgefunden (vgl, AUeaume I, X(Jix).
Thdophilc de Viail. 126
Kacliwelt wird cUirauf wohl auch ciK-lgühig vcrzieliten mÜH.scn,
wenn die verloreneu Akten, deren Abbrechen an diesem kritischen
Punkt recht eigcntüuilich ist, nicht auf den Airhio's wicdcr-
t>efuuden werden.
Eine aulseramtliche Auskunft über den Prozefs gicbt übri-
gens noch ein Brief des Dichters an Buckiughani; er lautet:
Moiisel(jneiir, lorsque vons fi(stc'i^ d Paria, 'oous j^arlasfea ourcrtc-
)nent pouv via libcr'tS etc., ' woraus wir schliefsen dürfen, dals der
Herzog, der im Mai 1G25 als Gesandter in Paris war, um die
Hand Hcurietteus von Frankreich für Jakob I. zu erhalten, und
der als glänzender Kavalier sogar das Herz der Königin zu
rühren wuIste, - für Th^ophile eintrat.
Sicherlich hatte der Dichter die Verwendung des mächtigen
Mannes nötig, und er hat ihm würdig dafür gedankt.
Wie dem nun aber auch sei, nachdem man noch versucht
hatte, den Dichter durch Späher überwachen zu lassen und ihm
durch dieselben geradezu das Beispiel der Gotteslästerung und
Majestätsbeleidigung zu geben, entliefs mau ihn endlich am 1. Sep-
tember 1625, indem man das Urteil vom 19. August 1623 auf-
hob, Tht*ophile aber ä perpetuite du royaume de France verbannte,
bei Strafe des Hängens und Erwürgens, und zugleich auch seine
Güter besclilagnahmte. ^
Die bisherige, nach amtlichem und biographischem Material
gegebene Darstellung ist aber so lange noch kein treues Bild
des Prozesses und der damaligen Zeit, w^e sie nicht durch den
Inhalt, die Zahl und Art der Broschüren ergänzt wird, die w^äh-
rend jener zwei Jahre (1623—1625) Theophile de Viau und sein
Schicksal zum Gegenstand haben. Es ist dies eine sehr inter-
essante Aufgabe, denn die Pamphlete dieser Zeit geben direkte
Auskunft über den Geist der Zeit, und aus der Stärke dieses
Echos dürfen wir schliefsen, dafs Theophiles Prozeis die Mitwelt
damals aufs leidenschaftlichste beschäftigt hat.
Es sind uns aus jener Zeit 45 verschiedene, teils poetische,
teils Prosaschriften erhalten, die das Für und \\'ider des Pro-
' II, ;^02. - Henri Martin, a. a. O. Bd. XI, S. 218.
'■' Vgl. Collccthn Dupinj Bd. 0:i, S. 02 iiud den Abdruck bei Alleaume
(I, CXXIV. (XXV).
126 Th^opiiile de Viali.
zesses behandeln. Davon 41 in einzelnen Drucken, also als Bro-
schüren, die sofort ihre Wirkung übten, dazu 4 Sammclbände,
die hauptsächlich die während dieser Zeit von Theophile abge-
fafsten Schriften enthalten. Auch von den anderen 41 Flug-
schriften ist vieles als von ihm stammend ausgegeben, doch läi'st
sich das bei näherer Prüfung meist nicht aufrecht erhalten. '
Von zwei weiteren Flugschriften sind uns noch die Titel erhal-
ten;- doch waren diese Pamphlete auf der Bif>h'ofIin/iie Xntionale
nicht mehr aufzutreiben. Von diesen 45 Schriften sind die über-
wiegende Zahl von 35 zu gunsten Th(5ophiles und nur 10 gegen
ihn; vielleicht sind uns aber die gegnerischen Schriften nur
weniger vollzählig erhalten.
Die Gesamtheit der Broschüren verteilt sich zeitlich wie
folgt :
16 2 3: 3 dafür, 3 dagegen.
16 24: 20 „ 5
162 5: 12 „ 2
35 dafür, 10 dagegen :::= 45.
Der Kampf beginnt 1623 mit der Veröffentlichung von
Theophiles noch unvollendeter Flainte ä im sieii nurij, die mit
einer sensationellen Notiz des Verlegers herauskam. Theophile
endigt darin mit den Versen;
M r obstination de la malice noire
Avcc tna patie/nce augmentera nia gloire.
Sofort erscheint eine Re&ponse de Thircis ä la Flainte de Tlu'o-
phüe 'priso)ner.^ Sie sagt: TMoplnh., je m'efitovne qv'an lim de
' Von Theophile rühren aus jener Zeit 15 der bei AUeaunie als
///""• partie (s. Index des zweiten Bandes S. 450) abgedruckten Stücke,
(1. h. alle, mit Ausnahme der Stanzen an Monsieur de L., der Briefe an
iMoh' und au den König, her. Als von ihm herrührend, aber nicht bei
Alleaume .abgedruckt, ist auch Le Factum de Theophüe, 10'25, zu betrach-
ten, so dais auf seinen Teil an der Broschüronlitteratur IG Nummern
konunen.
■^ Niceron, a. a. O. Bd. XXXVI, S. 5(;, gioht an : Dialoytic de Tiifo-
phile ä une srenne maistresse, 1(124, « S. S". J. Andrieu, a. a. (.)., spriciil
von einer Broschüre Le frelon du temps, 1<)24, l<i S. S".
^ 1G23, 14 S. 8".
Thöophile de Viall. 12'?
respoHih'C ei repousser taut d'accnt:ations- qui fondent mr ioij de
toiis costez, tu t\i7nu.'<e}< ä iii'lnten'oger et ä m'escnre d'iui style
poi't/'iue. . . . N'ij-at-il pas assez d'iäufftres et pidssaiites j^crsonius
pouf les semondre de t'estre pitoyables par les clarneurs et /es-
l>laintes? ... Ce 71'est pas en vers qii'on t'acciise, ce n'est pas eii
rcrs qite tu dois te deß'endre. . . . Tu nebliges d'employer ta voix
et tes vers pour iinplorcr le se c 0 u r s du, vr ay D i eu , et
II e po u vant m esme fe indre de te c onv ert i r a n Cr e a -
ti'ur, tu te t'ontentes d'aruir recours ä wie si chetive ereature ipic
iiwy et d'epuiser le reste de ta bizarre poesie pour te plaindre
de inon peu de souvetiir. ... Je crains que tant de vers exccrahles
qu'i poitent ton nom si devot (der Verfasser spricht vorher von
dem Tratte de Viminortalite) ne resonnent si fort aux oreille.s de
tes juges que la petite voix de la dejfense n'y trouve aucune entree.
Quelle innocence poiirra vaincre tant de tesmoignages d'iinpiete . . .
Und der Freuud Tircis erklärt hierauf dem Freund Thdophile,
der ihn in der Flainte der Untreue angeklagt hat: Ne pense pas
puurtant, TheophiU., que ce soit ton adversite qui in'alt esloigne
de toyi avant qu'elle te vvd ny menacer, ny assaillir je ine suis
scpare de toy. . . . La divine gräce in'a sevre d€(s) faux plaisirs
de ta pernicieuse compiagnie. Der Schluf's läfst keinen Zweifel
darüber, dais diese liesponse aus dem feindlichen Lager kommt.
Ebenso Le T/ieophile reforme^ desselben Jahres, der beginnt:
0 siecle miserable, piire cent fois que celuy de nos ayeulx . . . en.
quel fuueste vialheur somiiies-nous reduits? . . . nous nourrissons
ce venin et ceste poison fuueste dans nos propres entrailles, nous
l'entretenons dans nos campagnes et luy perinettons de vivre licen-
eieusement parmy nous. Damit wendet sich der Autor direkt
gegen die Athees de ce siecle qui pullulent tous les jours panny In
France . . . ceste racaille, die Gott leugnet, während alle andere
Kreatur ihn anerkennt. Das Büchlein bricht ab mitten in einer
fast wörtlichen Kopie der iJoctnne Curieuse: J'entends trois on
qiadre jcuiies frippons ipd sont dans la Pomine de Pin etc.
Aber Theophiles Freunde, oder sonst eine gute Seele, die
mit dem Dichter Mitleid, einen Zahn gegen die Geistlichkeit oder
vielleicht litterarischen Ehrgeiz hatte, la.ssen diese Anklagen nicht
' 1(;2:'., 8 H. !^". Das Stück ist ein Fragment.
128 Th^ophile de Viail.
unbeantwortet i es erscheint eine Lettre Con.'iolntoire ä IVieopIiile.^
Sie besteht aus einer Vorrede in Prosa und der Schilderung
eines Traumes in Versen. Letzterer ist ein ganz amüsantes
Stückchen. Ein Freund Theophiles, anscheinend im Schlaf, ruft:
Quds eris, quels hurlemens esclattent dans ces bois?
Quels munnures confus de, ces bacchantes voix?
Ha! Muses, ha Phebus! ä mon ayde, au secours,
Ou me ravit des hras le Soleil de nos jours : (Theophile)
Ha, c'est mon Theophüle, ouy e'est luy, c'est luy-mesnic
Qui gemit soiis les mains de son envie blesme. . . .
Trotz dieser Hilferufe des Freundes wird Theophile von einer
Truppe, die mit einem glaive d't)nj'>osture, einer fausse ecritnre
und einer epee d'wjnre bewaffnet ist, gefangen genommen; ein
Drache, eine Schlange mischen sich in die Verfolgung, ein Satyr:
(ä Theophile) Luy offen^a le poignet dont il tenait encore
La Ure que Phebus de ses beaux dons decore.
Theophile ainsi mal equippe ruft Apollo an :
Qui appela ä sog sa fdle Hippothoe. (!)
// te (Theophile) recommanda dessous sa saurc-garde. . . .
C'est l'enfant de Phebus, des Muses le soiicg,
Pansex luy ses playes, consolex-le au^sy,
woraus man schliefsen kann, dafs die Feinde Theophile los-
gelassen haben ; denn Hippotho^ bittet nun Sybille :
. . . grand'mere des dieux
Qu'elV te voidust cacher en quelques sombres lieux.
EU' te mist en so)i sein — lorsqu'il vint une trouppe
De Centaurcs armes ä la cavale croup)]}e . . .
Ils t'arrachent du sein de la mere de dieux . . .
und von dem Lärmen, das nun entsteht, erwacht ein anderes
mythisches Geschöpf: Massure, ^ qin doniiod dexsns le Mout l'ar-
rutsse^ und der nun gleichfalls ausruft:
Ha mon elur Theophüle, est-ce toy? Qui souspire
Entre tant de bourreaux: est-ce toy qu'on martire?
* 1623, 14 S. 8". Für eine genaue (Ihronolngie kiiiin ich nicht ein-
stehen; die Lettre Consolatoire kann chonsogut schon vor den beiden
Gegenschriften geschrieben sein; die Anklagen, die sie zurückweist, waren
ja bereits in der Dodrinc Curieuse enthalten.
- Wahrscheinlich für Mereure.
Th<30philo de Viau. 12fi
// s'en court tont pasmc an dortoir des neu/' .<<oiirs. . . .
Ces pauvrettes du lict sautant tout ä l'instant,
D'a(jc7iC€r leurs peignoirs ite consnment le temjis . . .
(.'alliope ruft alle Dichter herbei, die anscheiuend sämtlich aul'
dem Paruai's ihr Nachtquartier habeu, uud uuter denen sich ein
Dämon durch sein Rachegeschrei ausgezeichnet; auch unser Ver-
fasser springt auf, um Theophile zu Hilfe zu eilen, und erwacht
darüber. Sicherhch war aber dieses burleske Geschichtchen sehr
ernst gemeint. AVir sehen das aus der Einleitung in Prosa, die
Theophile auf das Beispiel Socrates^ und Piatos verweist und
sagt: Ce n'est pas Jone de ce jour que l'encie regne . . . la Vertu
ne jieut enfanter quelques actions lieroiques qu'elle ne la trouve
demcre ses talons. Ne te fasche donc po'mt, si tu te vois assailll
il'elle: eile ne s'aitaque qit'ä eeux auxquels Dieu a prodigue ses
Summa petit livor, perflant attisst7na venti.
Und er führt an, dafs man dem Dichter seine Freude am Wein,
an la bonne chere, verübelt, sowie je ne scay quelle jeunesse la-
quelle en tout honime xe laisse i'olontiers gl/fser au.r premiers
assaults de la volupte. Aye donc courage, fährt der Freund fort,
/V(/.s' paroistre l'eselat de ton hei esprit en la somhreuse nuiet de
tes ajfflictions ... le juste et Vinnocent ne craint pas mesme le
foudre de Jupiter ... les hommes vertueux se rient de tels men-
■«tuge.^ . . . le plus grand vice qui se trouve eji toy, est d'estre
tropt lihre ä combattre pour la verite . . . ne t'ejjfraye
point, la verite combat i^our toy.
Diese letzten Worte sind ein Beweis dafür, dafs ein Teil
der Zeitgenossen doch schon dachte wie Thdophile.
Die nächste Broschüre: Lettre de Dämon, envoyee a Tireis
et ä Theopldle, ^ ist mm aber eine direkte Antwort auf die An-
griffe der Jxesponse de Tireis imd zeigt zugleich, wie ungemein
lebendig und dramatisch es in diesem Streit zuging, wo Freund
und Feind sich abwechselnd dieselbe Maske vorbanden, um das
Spiel auf der Bühne der öffentlichen Meinung fortzusetzen. Dieser
Dämon, über dessen Person ich leider nichts habe erfahren
' Der volle Titel lautet: Lettre de Dämon, envoyee ä Tireis et ä Tlivn-
plrile, snr le snjet de son interroyatoire du is noretnbre 162R. 13 S. 8". Von
diesem Verhör ist aktenniäfsig nichts bekannt.
9
130 Th^ophile de Viau.
können, ' fafst die Verteidigung diesmal von einer ganz anderen
Seite: Tircis hatte in der Response Theophile seine Gottlosigkeit
vorgeworfen; Dämon entgegnet darauf: Parlons par raison. Si
cela est, pourqiioy co{n)fesse-t-il ses peches aux p>restres^ pourquoy
recoit-il la sacree communion? A quel propos frequehte,-t-il les
sacreuiens et les eglises? donne des aumosnes et faxt taut d'ceiivres
clirestiennesf Ne consideres-tii point, fährt er fort, qne si tu as
este complice de ses mescliancetes , il faut nussi que tu sois com-
pagnon de sou supplice? und er fügt bedauernd hinzu: Ah, Tircis,
quel creve-camr rne seroit-ce si je vous voyois tous deux eii
Greve dans un hrasier. Die Vorstellung läfst einem aller-
dings eine gelinde Gänsehaut über den Rücken laufen. Daraon
verlangt weiter, dafs Tircis Thdophile für die ölfenthche Schmach
öffentlich um Verzeihung bitten soll, nennt Th^ophile le jvste
Theophile und bittet Tircis apres avoir taut atteruhi, de poursidvre
coiü'ageusement sou eslargisseinent et liherte (die Theophiles). Mit
einem Adieu, Tircis schliefst die interessante Broschüre, die
zeigt, dafs man den Dichter auf sehr verschiedene Art zu retten
suchte. Einmal, indem mau die individuelle Freiheit als vertu
und Service de la verite erklärte {Lettre Consolatoire), andererseits,
indem man seinen äufserlich kirchlichen Lebenswandel betonte.
Nun kommt das Jahr 1621 mit seiner Hochflut von Flug-
schriften, von denen dreizehn allein von Th^ophile de Viau her-
rühren. Es sind davon drei in Prosa, zehn in Versen, und sämt-
liche tragen den Stempel Thäophileschen Geistes: die Prosa-
schriften scharf, klar und kühn. In den Poesien, neben aller
Herbe, allem Trotz, ein stark lyrisches Element, das besonders
in der Lettre d sou frere hervortritt. Wie der Dichter diese
tadellose Prosa, diese singenden Verse in seinem elenden Kerker,
unter dem Drucke seines grausigen Geschicks hat schreiben kön-
nen, ist nicht ganz leicht zu begreifen; dafs er es aber that,
ist eine Leistung und ein Beweis von Charakter.
Ich will hier nur die Angriffsweise der Gedichte verfolgen:
' Th^ophile spricht von einem Damou (II, 157) und kann damit viel-
leicht Liancourt, vielleicht auch Montmorency meinen. Früher nannte er
so einen Herrn de Peso (II, 70). Über dessen Anteil au Theophiles Be-
freiung habe ich nichts finden können. Die Broschüren geben auch nichts
Näiieres, und so wird die Sache wohl unentschieden bleiben müssen.
Tht^ophile (k- Viüii. 1^
von den drei l'rut>aschrifteu sind zwei {TlieophUns in Carrere und
die Apologie) gegen Garasse, eine gegen Balzac gerichtet.'
Die übrigen zehn Stücke zeigen, mit welcher Hartnäckigkeit
Theophile sich verteidigte, indem er eine nach der anderen alle
zeitgenössischen Mächte für sich anruft: den König in seiner
Requete) den ersten Präsidenten in seiner Trcs humble reqtute
ä Monmgneur le premier President] den Untersuchungsrichter in
der Remo)idrance ä M. de Vertamon; das Parlament in der I'f-
quete ä Nosseigneurs de Parlemeid; die Berufsgenossen in der
Friere anx j)oetes du temps; die ihm nahestehenden Personen in
der Lettre ä sonfrere; im Reinercimeid <\ Corijdou seinen Freund;
in den Stances ä Chiron seinen Arzt, de Lorme; endlich die
öffentliche ISIeinung im allgemeinen in der Penitence und der
Älaison de Silvie.
Um diesen Stamm von eigenen Produktionen Th^ophiles
wächst nun ein dichtes Buschwerk von Freundes- und Feindes-
schriften auf. Eine der letzteren heilst: Atteinte contre les im-
p)ertinences de Tlieophile, ennemi des hons esprits. ^ Sie ist inter-
essant, weil sie Theophile de Viau von einer neuen Seite her
angreift, als Dichter. Alais quelle niaiserie! beginnt sie, que le
monde est sotl il n'est brütet ici que d'uu Theophile, cTun certain
oiseau de cage et de trehuchet, et comrne s'il estoit quelque chose:
on en fait une merveille dans l'esprit de nos hommes qui jadis n'ad-
7inroient que les ehoses plus qu'admiraldes Hiernach ist Theo-
phile nn petit discoureur, petit i'imeur de Clerac, presomj)tueua-,
orgneilleux et qui pour avoir l' cqijylaudissement de quelques cerveau.r
legers, veut mettre souhs la fange de ses pieds les Homers, les Ron-
sards, les Petrarques et les Virgiles. — Qu'il ne devienne point
tant glorieux du hruiet qu'il se doiine jyar la vanite de son caquet,
denn früher hat man ebensoviel von Rohin, la Mide Ferree, le
]\Joine Bourru et du poete Villen geredet, wie jetzt von ihm. Und
nun folgt (glücklicherweise) eine Schilderung der damaligen Zu-
stände: Que l'on aille au pont neu/, on n'aura les orcilles hatfucs
que du Tircis de Tlieophile et de son Corydon , d. h. die ßänkel-
' Auf den Streit zwischen Garasse, Ogier, Balzac und Theophile, der
die ganze Sache noch weiter komplizierte, werde ich sofort eingehen.
- 1021; 11 S. 8".
9'
132 Thöophile de Viau.
Sänger und fahrenden Theater nahmen sich des dankbaren Stoffes
an. Qiie Von retrograde au Pont Saint-Michel, an ne s'ahrenvera
que de ses reqiietes, de ses apologies , de ses recomman-
d.ations au,v j)oetes de son goüt ... que Von traverse le pont
anx Doubles, son fantömi est lä paranynxplie, et partout Von
assxire qu'il est venu des manans de viUage a Paris qui deman-
doient Saint Theojihile ■pour proteger leurs vignes de la c/elee,
taut son hruit va hing. Auf diesem Hintergrunde haben wir
uns nun Prozefs und Broscliürenstreit sich abspielend zu denken,
und in diesem Lichte erscheinen die alten Zeiten, denen das
Reizmittel der Tageszeitung und des Telegraphen zwar fehlte,
doch weit weniger langweilig, als man glauben möchte: man
hatte weniger Neuigkeiten, aber mau hatte sie länger, studierte
sie gründlicher.
Nach dieser Schilderung, in welcher der Saint TheopMle
eines gewissen ironischen Reizes nicht entbehrt, geht der Ver-
fasser dem Dichter zu Leibe: Mais considerons uii pen qui il est,
d'esprit et de corps, pour en faire tant de mine. Der Verfasser
hat Thdophile nicht selbst gekannt, inais il a entendu dire que
c'est u7i gros tout rond qui n' a pas tant de quoy leur-
rer les helles filles, comnie il dit (in den Fragments d'une
histoire comique). In dieser Beschreibung ist nun spafshaft, die
Bosheit zu sehen, mit der Theophile für dick und rund erklärt
wird, was also damals schon, scheint es, für nicht vornehm galt.
Des weiteren, fährt der Verfasser fort, ist Th^ophile aus Clairac,
Oll Von parle assez mal francois, et veut toutesfois. se vieler d'estre
jnge de la purete du langage, und nun wird Th^ophile angeklagt,
sich den Neuerungen Malherbes unterworfen und Ronsard ver-
achtet, überhaupt die Nachahmung der Alten verurteilt zu haben!
11 appelle de lä tous ornemens poetiques (huse qu'il est) affecterie
et mollesse et tient qu'ils ne vont Jamals saus confusion (vgl. TL, 11).
11 fant, dit ce rimeur de taverne, escrivre ä la inoderne. Et
par quelles gens authorisee , Seigneur Thcophilef par
combien de siecles et d' emj^iresf snr quels inodcles ,
je te prie? Auf diese interessante Kritik werde icii bei Be-
sprechmig von Th<^ophiles litterarischem Credo näher einzugehen
haben ; hier ist nur die Angriffsweise eingehender zu betrachten.
Th(5ophile soll als dieser grofsen Aufregung ganz unwert dar-
Thöophile de Viaii. 13.",
<;;ebtcllt werden, weil er, statt eines j^rolsen Poete», der aul den
Spuren der Alten wandelt, nur eiu kleiner, moderner Poctastcr
sei. Diese Anklage durfte der gefangene Dichter imnierliin leicht
nehmen: er stand durch seine eigenartige Persönlichkeit und
durch das Schicksal, das sie ihm bereitete, zu fest im Mittel-
punkt der öffentlichen Aufmerksamkeit, als dafs eine einzelne
Broschüre daran etwas hätte ändern können.
Wohl aber war eine andere Schrift, die in diesem Jahre
veröffentlicht wurde, nicht so leicht zu nehmen, und zwar weil
sie von seiten der Geistlichkeit kam. Es war der Pere Mer-
seune, früher Jesuit im College la Fläche, seit 1611 bei den
INIinimeu ' in Paris, der L'hnpietie des Deistes, Athees et Libertius
de ce teinps, combattue et renversee de point en poiid par raisons
tirees de la j^hilosophie et de la theologie'^ veröffentlichte. Das
Werk richtet sich hauptsächlich gegen die Deisten, worunter man
Leute verstand, qui reconnaissent qu'un Dieu existe, mais qai iie
croient pas qu'il se rnele des affaires de ce monde. ^ Diesen Vor-
wurf hatte man Th^ophile de Viau ja auch gemacht,* so dals
er hier nur unter einem neuen Namen schuldig befunden wird.
Der Pere Mersenne, der gleich Garasse aus Princip und nicht aus
j)ersönlichen Gründen den Kampf gegen Th^ophile aufnahm, sprach
es als seine Überzeugung aus, dals die Renaissance den Glauben
erschüttert habe, dafs die Quelle des Atheismus wie Deisnuis
in der Ketzerei (bedeutet wohl den Protestantismus) zu suchen
und nachdem mit den Atheisten schon ein Grad sclilimmer Gott-
losigkeit erreicht sei, mit dem Deismus das Mafs des Übels voll
werde. Er giebt an, in seinem Werke die Schrift eines Deisten
zu widerlegen, die in Vierzeilcn verfafst, en j)lus de mots iju'il zw
fanih'oit poar e.vprimer uii seii-'< uet et chür, sehr grofse Lästerungen
enthält. Obgleich sich nun diese Schrift nicht direkt gegen Thco-
phile richtet, denn die vom P^re Mersenne angeführten Strophen
sind nicht von Theophile verfafst, ihm auch von Mersenne nicht
zugeschrieben, so ist das Pamplilet hier doch zu besprechen,
' Vgl. Didot, Nouvelle Biographie Omerale Bd. XXXV, S. 118 ff.
-' Paris, Bilaiue, 1G2'1. Derselbe Bilaine war Tlidophile-s Verleger.
^ ^luyard de Vouglans, a. a. O. S. 98.
^ Vgl. I, 21 '2: Ne crois point que les Dieux ....
134 Th^ophile de Viau.
weil diese Schrift, zur Zeit des Prozesses veröffentlicht, die Zeit-
geuossen sehr ernstlich auf die dem Glauben drohende Gefahr
aufmerksam machte. Das einleitende Gedicht Au Dciste, das
beginnt :
Ignorant et meschant deiste,
Que Von peut nommer aujourd'hiii
Le tiercelet de l'atJieiste
Voire quasi pire quc lui etc.,
wird, wie die Predigten in Theophilum, seine Wirkung nicht
verfehlt haben, und ein zweites Gedicht gleichfalls ^4» JJeiste:
Deiste malheureux, plein de deloyaute,
De qui l'esprit brutal cherehajit la volupte,
S'establit une loi selon la fantaisie etc.
stimmte zu sehr mit dem überein, was man nach Mathieu Mol<?s
Darstellung von Theophile glaubte, als dafs die findigen Zeit-
genossen dabei nicht an ihn gedacht hätten.
Das Werk führt dann die Verteidigung des orthodoxen
Glaubens in zwölf gelehrten Kapiteln durch. — Letzterer A^or-
wurf, ein Gottloser, und zugleich der frühere Vorwurf, ein
schlechter Dichter zu sein, werden in dem Streit zwischen Ga-
rasse, Ogier und Balzac vereint gegen Theophile geschleudert.
Diese nicht erquickliche, aber sehr charakteristische Affaire will
ich in Folgendem so kurz wie möglich darstellen.
Seit die Doctriue Curiense im April 1623 vollständig heraus-
gekommen, war nicht nur Theophile gegen sie aufgetreten, ^ son-
dern sie hatte noch eine andere Kritik erfahren, und zwar von
einer Seite, von der man es nicht vermutete: durch einen jungen
Geistlichen, Franyois Ogier, der 'Prieur Commendataire' von
Chomeil, zugleich aber auch ein berühmter Kanzelreduer war, wel-
cher 'Pr^dicateur du E,oy^ wurde und den Puf eines Schöngeistes
besafs. ^ Als Geistlicher hätte er auf selten Garasses, "^ als mo-
derner Litterat auf seiten Th(}ophiles stehen müssen. Er täuschte
beide Erwartungen — falls solche überhaupt bestanden — und
führte seinen Streich sowohl gegen Garasse wie gegen Theophile.
Es leitete ihn dabei seine Freundschaft für Balzac, der gegen
' Michaud, Biographie Universelle Bd. 31, S. '205 f.
- Vgl. du Prat, a. a. 0.' Bd. IV, S. 185.
Tlu'ophik' dl' Viiiu. 1:55
Garasse seit IGli) luul gegen Theupliile seit H)12 etwas auf dem
Herzen hatte. Ersterer hatte näniHeh Balzae im Uahduis IU~
forme vorgeworfen, ein Phigiat an ihm, Garasse, begangen, iind
ihm nue jHu-tie Je son latin gestohlen zu haben. ' Was nun
Theoi)hile betraf, so war Balzac ja nach der gemeinsamen, hollän-
dischen Reise in Unfrieden von ihm geschieden. Jetzt war, wie
l>alzac meinte, die Gelegenheit, sich zu rächen, gekounnen, und
daher schrieb Ogier, waiirscheinlich unter Balzacs Leitung, Jiuic-
inent et eensure du livre de la JJoctrine Curieuse. - Das Psalm-
wort Quid ddur Hin aut appovatur tibi ad linguani doloaani?
dient als Motto, worauf eine Epistre aiix reverends jyeres de la
Society de Jesus folgt: l^ous, Messieurs, coinme vous estes des pre-
iiders et des plus forts chauipions de la veritS, navez pas oublie
ä vous prcsenter iiicontineut ä un si honorahle combat (gegeu die
Atheisten); il s'est trouve qu'un d'eutre vous a mis la plmne da/is
la niain aßii de renverser et de vive voix et ptar escrit, une si
nialheureuse doctrine. Aber, meint der Prior, le Fere Garasse a
coinpronds la vSrite dans sa defense. II a profane les rnysteres
les jdiis saints. 11 est indigne de porter l'habit. II est incessam-
incnt dans les digressions de bonjf'onnerie, de contes facStieux, de
niots de gueule.
Ogier, dessen Jugernent übrigens anonym erschien, will nun
zeigen, que ce n'est p>as jyar la voie du Pere (xarasse quil fant pro-
ceder; und er schreibt, nachdem er erst sich noch an den Leser
gewendet und lateinische Verse in librum de DoctiHna Curiosa
Francisci Garassi geschleudert hat, dreizehn Kapitel gegen Ga-
rasse: I. Garasses Rhetorik, IL seine anstöi'sigen Geschichten,
HL seine Bibliothek, IV. seine Narreteiduug, V. seine Pedanterie,
... VII. seine Spitzfindigkeit, ... IX. seine Verräterei, X. seine
Erniedrigung des Heiligen u. s. w. '^ Von Theophile ist kanm
die Rede, die Angriffe richten sich alle gegen Garasse, dem
unter anderem vorgeworfen wird, er müsse, imi eine so ein-
gehende Schilderung der Libertins zu geben, doch wohl Studien
' Vgl. Alleaume I, Lxxxu.
- Paris lti2-', ohue Autoruaiuen. Das iu der Bibliothfeque Nationale
erhaltene Exemplar ist nicht paginiert.
3 Das Buch ist ungewöhnlich schlecht gedruckt, die Numerierung der
Kapitel ganz unzuverlässig.
136 Theophile de Viau.
nach der Natur gemacht haben und sei mit den Schenken von
Paris vertrauter, als einem Geistlichen gezieme. '
Dieser A'^orwurf, sowie das ganze Jugemeni, zwangen Garasse
zu einer Antwort, die er in der Ajiologie du Pere Franpois Garasse
de la Compagnie de Jesus pour son livre contre les athees et liher-
tins de nostre siede et resjwnses aiix censures et calomnies de l'au-
teur anonyme- (Ogier) veröffentlicht. Sein Motto lautet: Impro-
jyeria imjyropei^antinm tibi ceciderunt super me; und auf der inneren
Seite des Titelblattes steht: Septimum in Augioi stahidis impende
lahorem. Garasse wendet sich zuerst an den Leser; er antwortet:
pai' le juste resseidiment du tort quon fait ä son ministere, und in
einem Abschnitt Jugement et descouverte generale du lihelle sagt
er: Voici nne nonvelle facon de conscience: M. Ogier (er hat also
den Verfasser doch herausgefunden) 7iest point houffon. ni caha-
retier, quoi<pie souvent il freqnente les tavernes et l'hotel de Bour-
gogne, mais c'est nioi qui suis houffon et tacernier pour ce que
je reprens les exces des tavernes et nonirne les phis cSlehres
cahurets de Paris. Dann folgt in Kapiteln, wie Kapitel IV: tnes
houf'oneries prHendues) VIII: nies impudicitSs jjretendues ; X: nies
pedanteries prkendues etc. die Widerlegung der obigen Vorwürfe.
Endlich Kajntel XVm — XX sind Theophile de Viau gewidmet:
alle die alten Beschuldigungen werden wiederholt,-^ und als neu
kommt die Verdrehung der Stelle et que Sa Sainctete ne puidt
in 7ie p e r m e t pas ä Rome dazu. *
Kaum war die öffentliche Meinung auf diese Art wieder
gegen Theophile de Viau aufgeregt, so rückte Balzac selbst in
die Kampflinie vor, und zwar mit Veröffentlichung seiner Briefe,
einem Werk, das ihn mit einem Schlage zum berühmten Manne
macheu und grolsen Wiederhall finden sollte.
In zwei Briefen spricht Balzac von Th^ophile, im neunten:
A l'k-eque d'Ayre, und im elften: an Boisrobert. Der erstere ist
vom 20. September 1623, der letztere vom 12. September 1623
datiert. Beide Briefe sind bei Alleaume abgedruckt;"^ sie ent-
' Vgl. Kapitel IV bei Ogier, und Alleaume I, LVin. Lix.
2 Paris 1624.
•■' Vgl. S. 231 ff. bei Garasse, I, lx ff. bei Alleaume.
" Vgl. Garasse, a. a. O. S. 255; Alleaume I, Lxn.
'•• I, Lxxvn ff. nicht immer ganz korrekt.
riiropliilt' «k- Viiui. i:'.7
lialteii die gehässigsten, geineiiiüten Aiigrillc' auf ilcn elionuiligeii
Freund. Er spricht dann des weiteren über Th(5ophiles unab-
hängige, reh'giöse Gesinnung und sagt: A'oms ne sommes p<is
cenus au moiide pour faire des loix; mais pour obeir
a Celles (jiie iiotis avons troureen . . ., ein Satz, der den
unversöhnlichen Widerspruch aufdeckt, der zwischen den beiden
Männern, Balzac und Th^ophile, bestand. A ii'en point inenLlv,
fährt Balzac fort, // n'y auroit pas graiuJe appavence (/ne ilepnis
Je commencernent du rnonde la verite eust attendii ThSopkile ^ pour
se venir dt^couvrir ä Ini au hordel et ä la taverne et sortir par
nne boxc/ie qui n'esi pas si sobre que celle d^un Snisse. Er sagt
dann, Th^ophile noch weiter anklagen hiefse jeter de l'encre
sur le Visage d'un viore, dafs er Eigenschaften habe, qnl ne fout
pas absolument niauvaises, dafs Balzac früher an seinem Umgang
Gefallen gefunden, mais sitöt que j'ouys dire qiiil avo'd passe les
bornes du monde et s'attaquoit ä ce qui est au dessus du, ciel, des
l'heure mesrne je ronipis nostre comtnerce. Am Ende des Briefes
sagt er noch: Wie schön war das Leben in der guten, alten
Zeit, l'f iiidure estant eucore vierge de toutes sortes de monstres: ou
ne parlait ni de Geryon, ni du Minotaure, ni de ThSop/.ile.
Dasselbe, nur mit anderen AVorteu, schreibt Balzac an den
Bischof von Ayre; dann kommt ein neuer Angriff: je lui ai
soucent utontre qu'il faisoit de mauvais vers et qti'il s'estimoit in-
jnstement un habile komme. Mais voyant que les rhgles que je lui
proposois de faire mieux, estoient trop severes et qu'il riavoit poinct
d'esperance de parvenir oii je le voulois mener, il a jugS peut-estre
ipi'il decoit chercher un autre eJiemin pour se mettre en credit d
la eour, et que de poete mSdiocre il pouvoit devenir grand Ugis-
latexir. ^
So sprach Balzac von Th^ophile; er redete nicht besser von
Garasse, den er im vierzehnten Briefe angreift. ^ Dieser Brief
ist an Hydaspe (Bezeichnung für seinen älteren Bruder) gerichtet,
' Statt des vollen Namens Th^ophile steht ffff.
- Ist bei Alleaunie (I, l-xxviu) ganz ungenau abgedruckt.
•^ Vgl. AUeauuie I, i.xxx ff. Alleauine erwähnt dort passayes sujyprimh
dieses Briefes, citiert eine, giebt aber die Quelle seiner Informationen
wieder einmal nicht an. In den mir zugänglichen Ausgaben von 1021
und l(i:'.n ist sie nicht zu suchen.
138 Theophile de Viaii.
und Balzac sagt darin folgendes von Garasse: il faut que je cous
acoue ftanchement qu'api'ds la hiere et les medecines je n'ai januds
rien tvouve de si inaiwais que ses ceuvres. Presque partout il
uianqtie de la logique naturelle et de la partie qui fait les lionunes.
Ell trois mots il en dit quatre qui ne sont pas hons . . . tout ce qui
me fdc/w en ceci, c'est qu'il faille que vous et moy ayons quelque
sorte d'ohligation ä l'auteur de votre livre et que j'aie rem du dernier
de tous les hommes les commenceriients de mes estudes et la premiere
tcinture des lettres.
Garasse antwortet hierauf mit einem Keulenschlage in seiner
Response du Sieur Hydaspe au Sieur de Balzac^ sous le noin de
Sacrator, touchant l' Anti-Theo pliüe et ses ecrits.^ Garasse thut,
als ob der Brief an Hydaspe an ihn gerichtet sei und nennt
Balzac in seiner Antwort Sacrator', und diese Antwort, im Stile
und mit der beifseuden Verve der Doctrine Curieuse geschrieben,
bezeichnet Balzacs Schreibweise als dissipee, vagahonde, arrogante,
inijtrudente et sauvage, sagt von Balzac selbst: vous estes aussi
rodoniont en plaisirs que lache en courage . . . vous avez an de-
dain insupportable de tout ce qui n'est pas vous-mcme; un air de
libertinage anitne tous vos ecrits ... on dit que vous ßattez les
grands en esclave, que vous inordez les ecrivains en vijjere, et que
vous estes hien marri de ne pouvoir croire et juger ce que vous
en dites.
Theophile, dem Balzacs Briefe in seinem Gefängnis wohl
nicht zugekommen sind, hat darauf erst 1625 in der Lettre ä B(d-
zac- geantwortet, die ich aber gleich hier besprechen will. Er
sagt dort:
Mayant promis autrefois une amitie que j'avais si bien meritee, il
faut que votre temperament sott bien altere, de m'estre venu quereller dans
un eachot ... il est vrai que si -vous etiez bien sain, vous feriex tout
autre chose ... je sais que vostre esprit n'est pas fertile; cela vous picque
injustement contre moi . . . vous savex la grammaire fran^ise, et le jJ^uple
poar le moins croit que vous avex, fait un livre. . . . Les savants disent que
vous pillex aux particidiers ce que vous donner^ au publie, et que vous
n'escrivex que ce que vous avex hi. . . . Je suis bon et obligeant, et votis
estes lache et malin. . . . Cest par oü nous avons este ineompatiblcs . . . et
apres une tres eocacte recherche de ma vie, il se trouvera que mon aventure
la plus ignominieuse est la frequentation de Balzac.^
' Vgl. AUeaume I,' cxxvi'ff. - Vgl. Alleaume II, 285 ff. ■* II, 289.
Tlit'upliilf de Viaii. l:!;t
Balzac hat wceler auf Garasscs noch auf Thropliilcs Brief
geautwortet. '
AViireu aber die Schriften der Feinde Th6oi)liiles von Ge-
wicht, so waren die seiner Freunde weit grölscr an Zahl. Es
sind ihrer im Jahre 1624 zehn. Zwei davon wiederholen nur
'die Beteuerungen von Theophiles Unschuld. Die eine heilst :
Les soupirs iCAIed-is nur la rctenne lotiguc de ftuii aiiil Tlieojilnlc.-
Es ist eine sehr gut gemeinte Verteidigung in sehr schlechten
Versen, bei den- wir uns nicht weiter aufzuhalten haben. Besser
ist schon ein kleines, vicrstrophiges Gedicht, am Ende derselben
abgedruckt und A 7/u'ophile überschrieben:
// semble que la honte Mais ils ont V assistance
Alf contrainet tes amis De totis les bans esprits
De ne faire aiicun covipte Qui, par Icur resistance,
De ce qii'ils t'ont proinis. Äugmenteront leur prix.
Et que comme l'envie Si le sort fest perfide,
T'a fait croire un pervers, Tic ne peux t'en aiyrir,
L'on ait bldme ta vie Bien moins qu'un Aristide
Poiir elfacer tes vers. Qui le voulut souffrir.
Die zweite, auch sehr gut gemeinte, aber geradezu groteske
Apologie nennt sich: L\ipparition d'nn phaiitome ä Theopli'de
dans les somhres tenebres de sa prison, ensemhle les propos tenas
entr'eux. ^ Sie beginnt mit einem Schwulst, der damals zur Zeit
' AUeaume zieht hier noch die Apoloyie poiir M. de Bahac hineiu.
Dieselbe ist vou Ogier geschrieben und 1()27 veröffentlicht worden, vgl.
Apologie pour M. de Bahac. A Paris chex Claude Morlot. 1627. Wie
das Datum zeigt, hat diese Schrift mit dem Prozefs Theophiles und dem
Streit um ihn nichts mehr zu thun. Sie ist eine Antwort auf die gegen
Balzac gerichteten Angriffe des Pfere Goulu, Gön^ral des Feuillants, der
in seinen Lettrcs de Phyllarque ä Aristc Balzac (unter dem Namen Ariste)
des Plagiats an den Alten zieh. Man sehe ßd. I, lettre XXXV : La Con-
formite de l'eloquence de Narcisse avec celle des anciens. Somit ist auf
die Diskussion dieser zwei Schriften hier nicht näher einzugehen, ebenso-
wenig wie auf die 1624 zwischen Ogier und Garasse und später sogar
zwischen Garasse und Balzac bewerkstelligte Versöhnung. S. über erstere
AUeaume (I, Lxii), über letztere einen leider nicht datierten Brief Balzacs
in der Ausgabe von lt!;30 (1. IV, S. öBo ff.). Das Nouveau Jurjement de
ce qui a este dict et escrit j'our et contre le livre de la Doctrine Oiirieit^e
des beaux esprits de ce temps (Paris, Quesnel, 1625) enthält weitere Auf-
schlüsse nicht. - 1624; 13 Seiten 8". =» 1624; 14 Seiten 8".
140 Theophile de Viau.
der Astree INIode war, und gegen den Thdophile kraftvoll ge-
sprochen hat. ' Es ist denn auch nicht daran zu denken, dafs
diese Flugschrift aus der Feder Theophiles sei.
lu welchen bizarren Erfindungen man sich überhaupt gefiel,
mit welchen naiven Mitteln man für den Dichter zu wirken
suchte, zeigt noch eine andere Broschüre: Leu lanties de Theo-
phile, prisonnier, sur l'esjMh'ance de sa liherte. - Das Büchlein be-
ginnt in Versen und läfst angeblich Theophile selbst klagen:
Moi, pauvre Tlieophile, infortune au tnonde,
D'un desir tout parfait, avant mourir je veux
Faire entendre mes plaintes et mes cris douloureux,
Ä celui qui a fait le ciel, la terre et l'onde.
Dann fährt Theophile in Prosa fort, sich von dem Verdacht zu
reinigen, dafs er gesagt habe: Qui craint Dieu, ne craint rien, eine
im atheistischen Sinne ausgelegte Aufserung, die man ihm, scheint
es, zuschrieb. Und darauf nun folgende Apostrophe: llihoux
des conciergeries et souris chauves des vieilles caves
sousterraines ... sortez de ces has lieua: pour . . . avec toutes
sortes d'oiseaiix (d'cujrSahle rariiage) clianter tous d'une voix agreable
qne la croix de Je^^us, tnon sauveur, est de tous homtnes l'unique
honheur, en ce monde et en l'antre assureriient. Die gleiche Auffor-
derung richtet er an l a sale rer m ine des He u x oh sc u t s
([iie je roij maintennnt iiianr/er et hoire aupres de moi, voires avec
moi, en mesme escuelle et (johelet. ... Vouff, petiis ruisselets
d'ordures et d'itnmondices ... qui ui'assaillez de toittes
■paits, fährt er dann fort, allez, je vous covjare, de la pari de iiwn
Dieu, tous vous piirifier dans la gi'ande nier . . . jwur ainsi vous
pouriiienant et nettoyant, joindi'e Arion an ndlieu des dauphins, href
fredonner en vos sombres murmures . . . qiien le craignant et l'ai-
mant tout ensemhle, personne ne se trompe, niais fait im grand profd.
TaXX gleichem Lobe fordert er die terre fangeiise et
houeuse auf, les pierres rouiilees — sie alle sollen ihm hel-
fen, den Herrn preisen, und eine Verwünschung auf die Atheisten
schliefst das seltsame Schriftchen, über das man heute lachen
würde, das damals aber wohl sicher bestimmt war, zu rühren
' Fragments d'une histoire eornique II, 8. 11 ff.
2 Paris 1624; 11 Seiten 8".
Th(5opliilo de Viau. Ml
1111(1 (k'iu Dichter zu iiiitzeii. Und da das riiblikmn, das sich
auf Stilprüfung und litterarischc Feinheiten nicht verstand, an
Theophiles Autorschaft sicher nicht gezweifelt hat, so nu)gen
gerade solche an das fronnne Gefühl und Mitleid a})pellierenden,
bizarren Büchlein sehr zu seinen Gunsten gewirkt haben.
Direkte Anlehnung au Thdophiles Priere aux pokes de er
feiiips sieht mau in der Response ä la priere de Theophile, pur les
poetes. ' Der Dichter hatte sich darin an Malherbe, Hardy,
Saint-Amant, Gomband etc. gewendet. Von diesen hat keiner ge-
antwortet, sondern die Verteidigung der in Th^ophile angegriffe-
nen Standesehre einem wohlmeinenden oder bezahlten Anonymus
überlassen. Interessant wird dieses an sich schwächliche Gedicht,
das aber wenigstens dem Glauben an des Dichters Unschuld
klaren Ausdruck giebt, dadurch, dal's, gleichfalls angeregt durch
Theophiles Priere aux poetes, die Gegenpartei eine Apparition de
rhrophile ä iin poete de ce tenips, sur le desnvcn de ses (eiirres
erscheinen liefs. - Th^ophile sagt darin von sich:
Moi, dont les sales maximes
Estoient un ardent ä vos yeux,
Qui de ses feux pernieieux
Vous monstroit la roide des crimcs. ... (S. 2.)
Wir haben da einmal bei derselben Gelegenheit die Meinungen
der drei Interessenten nebeneinander: die des Dichters, seiner
Feinde und seiner Freunde.
Dasjenige Gedicht Theophiles, welches aber die Zeitgenossen
am meisten beschäftigt hat, ist die ergreifende Penitence de Tlico-
phi/e gewesen. ^ Es hat nicht weniger als vier Antworten her-
vorgerufen, alle vier von Freundesseite. Die erste, Co/isolation
a Thvopdtüe en so7i adversite'^ genannt, giebt wieder ein Zeitbild,
wenn sie beginnt:
J'ai vu crier dans le Palais
La penitence que tu fais,
J'ai vu ta Plainte, Theophile:
Rien ne nie piaist dedans Paris
' In dem ersten Samnielbande von 1024: Reciieil de toiäes les pieces,
faites par Theopliile dcpuis sa prisc jusques ä present. Ensemble plii.s/etirs
aiäres jn'rees, faites jmr ses amis ä sa faimir et nnn encore nies (oline Orl).
- Paris, Cardin Besogne, 1021. •• Alleanme II, 102 ff.
^ 1II2I, in dem bereits erwähnten RWucH.
142 Th^ophile de Viau.
Que quand je voy parmi la ville
lant de heaux vers que tu escris.
Also während der Dichter uuten im Kerker sals und seine
Richter sich oben in den Beratungssälen mit ihm beschäftigten,
wurden draufsen in der lärmenden 'Galerie du Palais' des Ge-
fangenen Verse ausgeboten. Auch dieser Freund, der sich
Alexis nennt, glaubt an die Macht von Th(?ophiles Poesie:
Je s^ai bien que tes vers fran^ois,
Ml quelque peine que tu sois,
Pourront apaiser la disgräce
Et la colere de la Cour,
Gar ils n'ont point mauvaise gräce
Pour estre faits dans wie tour.
Dann entschuldigt sich der Freund, dafs er es unternehme, für
Theophile zu sprechen:
De contrefaire ton langage:
Ce n'est pas l'honneur du pinson,
Quand le rossignol est en cage,
De l'imiter dans le bidsson.
Des weiteren heilst Th^ophile l'Arion francois, und an die
Jesuiten wird folgende freundliche Mahnung gerichtet:
M toi, fanal saint, qui reluis
Dans l'horreur des plus noires nuits,
Ignace, garde que ta flame,
Au Heu de lui monstrer le port,
Ne Jette son corps et son äme
Dedans les gouffres de la morti
In der zweiten Antwort: Compassion de PhilotMe aux miseres de
Tlieophile,^ heifst es: tu serois mis avec Orphee; er ist le cijgne qui
chante sur la rive (der Seine) und zwingt die Wasser, in ihrem
Lauf innezuhalten ; dann meint Philoth^e, Th^ophile sei jetzt aber
doch gewil's viel glücklicher als zu der Zeit, wo er l'esdave d'v.ne
dcnne war. Und dann mit jener Leichtigkeit, die der Zeit eigen
war, vom Weltlichen zum GöttHchen übergehend, fährt er fort:
Celui-lä n'est point arrete,
Mais est plutot en liberte
Qui a pour prison ceste ville
Que tu nommes 'Cite de Dien',
' S. eleu genannten llecueil.
Th<5ophiU- de Viaii. M;'.
Et si e'est toi, »wii Thcophilc,
Es-tu restreint en peu de lieii?
Und diese Frage: Et si c'est toi, mon Theopliilc . . ., kclirt fünf-
mal als Refrain wieder, was diesem Gedicht etwas wirklich Ly-
risches giebt, während die meisten dieser Büchlein doch nnr ge-
reimte Prosa enthalten.
Neben frommen Wünschen nud Beteuernngcn bringt die
dritte Antwort, Reqionse ä la Penitence de Tlu'opJiilc, ' lUK^h ciiicii
ncnen Gesichtspunkt: Thdopliile soll ruhig ein guter C-hrist wer-
den, aber seine Dichtkunst doch nicht aufgeben :
Ne tnets cet art ä l'abaiidon,
De crainte qu'on y prenne envie,
A suiire le style dore
De ton poeme rcvere
Ravissant ton fruit et ta vie.
Endlich Thyrcis a l'afßige Alexis ou ä TheopJiiJe prnifenl-
haucht seine Klagen in schweren Alexandrinern voller mytho-
logischen Anspielungen aus, die nichts Neues bringen und an
sich nichts Bemerkenswertes haben. Nur verraten sie die Hand
eines wirklichen Litteraten.
Eine letzte Broschüre von 1624, Dialogue de Theopliilc ä
nne sienne maitresse, l'allant visiter en prison, ^ von der ich bereits
anläfsHch der Liebesgeschichte des Dichters gesprochen habe,
schlägt einen ganz neuen Ton an; man dürfte demnach glauben,
die Gefangennahme des Dichters sei auf eine Liebesintrigue, eine
Vermessenheit seinerseits zurückzuführen. Aber ich halte dies
für eine Spekulation auf die Neugier des Publikums und die
Erfindung eines anschlägigen Kopfes.
fragt Th^ophile.
Dois-je perdre tout mon äge
Sans repos, ny liberte?
Si votis n'evssiex este volagc,
Vous ne seriex pas arrete,
antwortet die Dame. Nun folgen Frage und Antwort weite)-:
'Äti moins qu'on me fasse entendre
Pourqnoi je sui^ detenu.'
' Vgl. den bereits erwühuten Recueil von Iti'J).
- Kl-Jl in der o-enaniitcn Siiinnilung. ^ 1(!2I; 8 Seiten 8".
144 Th^ophile de Viau.
'Vous vouliex trop vous estendre,
Mais Von vous a prevenu.'
Im weiteren scheint die Dame aber gar nicht sehr erzürnt zu
sein, so dafs die erste Idee des Lesers, sie habe den Dichter
verhaften lassen, auch wieder unhaltbar wird, bis sie ihm am
Schluls von neuem vorwirft:
Vos discours sont des frivoles,
Car vous estes sans foi, (sie)
worauf Th(^ophile antwortet:
Je ne m'y dois plus aüeiidrc,
Mon dessein est recognu,
und sie entgegnet:
Ma foi, vous vouliex me prendre,
Mais Von vous a prevenu,
so dal's wir am Ende ebenso klug sind wie vorher.
So schliefst das Jahr 1624 in der Broschürenlitteratur. '
1625 bringt im feindlichen Lager entweder keine Schriften
hervor, oder sie sind uns nicht erhalten, womit dieser Teil un-
serer Betrachtung wegfällt. Vom Dichter selbst ist iu erster
Linie das Faciuin zu nennen, das ich bereits bei dem Prozel's
mehrfach erwähnt habe. ^ Es ist nacli der Konfrontation mit
Sageot geschrieben und verlangt Gerechtigkeit gegen die nie-
drigen Umtriebe der Feinde.
' Ein anderes Motiv für Theophiles Einkerkerung wird in einem
meiner Ansicht nach apokryphen Gedicht: Derm'ere Eequeie de Theophile
au Boi (Miclion, Lyon, 1G30), erwähnt:
ToiU mon med est. qn en la rcnconire
D'un viien ami iiii'on outrayeoit,
De qualre je dijfis un monstre
Qui san.< mon secoiirs tesgorgeoit.
Kl que depiiis celte Journte,
Sa race ä me perdre ohstince,
Bien qu'elle d^sirat sa morl,
Pmir la peur de quelque infatme
M'esl une crnelle enneniie
Qiii rend diplornhh mon sort.
Das ist wohl nicht ernst zu nehmen; oder sollte es sich auf IJalzac be-
ziehen ?
- Fartuin de Theophile ensembk sa Requete, presentee ä Nosseigimirs
de Parlement. Wib (ohne Ort). Vi S.
'Pliropliilc tic Vi;iii. liA
l)iiivli (las Ftaiinii wunlcn wiiliiscliriiilicli die Wrs </,' Tli<'<>-
j)/ii/(', j>resentcs tvi Roi/ ^ hcrvorgoniten, ein (iedieht, das ich, dl»-
u:leioh sogar die Signatur /<«/■ IVicop/ii/c abgedruckt ist, für lui-
oclit halte. Die Bitten um Gerechtigkeit zwar hätte dei- Dichtei-
auch an den König richten können, aber, seheint mir, nicht in
dieser Form: es geht ein gar zu frommer und loyaler Zug durch
das Ganze, und es befindet sich ein Reim darin {/jille : voil/r),
der Thdophile kaum zuzuschreiben ist. Für seine Autorschaft
würden dagegen einige I^inien doch sprechen: V ar deute cha-
rite redouble dans Ics cieiw •/- Le prince qui craint Dieu prospere
toiijonrs bien-'^ Dien se sert de la verge, et puis la jette
au feu* und die Reime ßeuronne : coiironne,^ die Th^ophile
gern braucht.
Diese Verse und das Faciuin sind aber auch alles, was wäh-
rend des Prozesses noch veröffentlicht w'urde. Unterscheidet sich
doch überhaupt dieses Jahr 1625 bedeutend vom Vorjahre: es
bringt, soweit wir sehen können, nur zwölf Flugschriften hervor,
von denen nur drei während der Dauer des Prozesses selbst
noch veröffentlicht sind ; '' die anderen neun erst nachdem die
Freisprechung erfolgt war, weshalb ich glaube, dal's Alleaume
mit Recht annimmt, der Dichter sowie seine Freunde hätten ein-
gesehen, dal's in dieser kritischen Lage Reden Silber, Schweigen
aber Gold war, und dal's sie dementsprechend handelten.' Wir
haben also bis zur Verkündigung des Schiedsspruches am 1. Sep-
tember 1625 keine weiteren Broschüren zu erwähnen. Dann er-
scheint aber sofort eine Elegie : /Sur l'arret de ThcopJnle. ** Das
UrteU lautete auf Verbannung, und so beginnt die Elegie:
Enfin puisque la France a perdu son Ovide,
Atnour le peut bien suivre et lui servir de guide
En un autre sejour.
' 1G25; 14 S. 8".
^ Strophe 2—3. ^ 3^^. 3—4. 4 ^ 5 gtj.. 3.
'' Ein liccueil; das Factum; die Vers, presentes au Rot.
' Vgl. I, LXXVI.
* Das auf der Bibliotlicque Nationale erhaltene Exemplar ist inter-
essant; ohne Ort, ohne Datum gedruckt, hat eine moderne Hand 'Kl'ir)'
hinzugefügt. Das Buch scheint aus einer Privatbibliothek: ex li/>r/f> .steht
S. :'>, und der Name ist ausgeschnitten, dann weiter: ad S /m/m-
ratuoi 717 \ \h Seiten 8".
lU
146 Theophile de Viau.
Puisqu'on voit son esprit et sa vertu bannte. ...
La liherte peut bien se retirer de France
Puisque le Parlement,
ar l'excinple d'un seid noiis faxt ä totes defense
De parier librement.
Ein Zeichen, dafs ein Teil der öffentliclicn Meinung auch seihst
im 17. Jahrhundert noch etwas Rückgrat hatte. Denn nun heilst
es weiter:
Franfois, que serex-vous sans amour et doctrine
Et sans la liberte?
Votis ne serex, plus tels de noin ni d'origine
Que votis avex este.
Voiis serez sans amour, car l'amotir s'en va suivre
Theophile hien loing . . .
Vous serex sans doctrine, au moins les braves honimes.
Seront bien ecartes.
Et ne se verront plus, puis qu'au ternps oh nous sommes
Ils sont si mal traictes.
Vous ne serex plus francs . . .
Que deviendrez-vous donc? vous deviendrex pcut-vtre
Bigots et inhumains
Et pour estre cela, ne vous faut-il ^jas estre
Espagnols ou Romains?
Vous les semblex desjä car . . .
Geste severe loi, ceste sentence inique
Contre un homme de hien
Se pouvoit bien donner par un roi catholique
Mais non pas tres chrestien.
Dann bittet der Verfasser die Muse, Theophile wenigstens zu
den Barbaren zu begleiten, war doch Ovid auch einst bei den
Geten in Verbannung; aber die Barbaren werden menschlicher
sein als die Christen:
Quelque Scythe ravi de tes ödes fran^oises
S'arretera taut coi,
Et deposant son arc et ses fleschcs turquoises
Aura pitie de toi.
I'ctä-estre tu auras quelque juge equitnble
Encore parmi eux
Qui sfaura discerner si c' est estre eovljtnhle
D'estre irop amour eux.
11 ne le dira pas que de parier des dames
Et rire en temps et lisu,
Tlii'-ophilo (If Vi;m. M7
C'r;it seiner unc seete et ohlüfcr les dnies
A n'avoir poiiit de Dien. . . .
Ifl (lonc et desormais ewerre tu eonstancc,
Arme-toi de raison,
Et imagine-toi qu'estant hors de la Franee,
Tu n'es qu'hors de prison.
Sntro dir: f,)ue le monde est la seule patrie
De tous les gens de bien. ...
Si ne point faire mal, est se rendre coulpahle,
On t'a fort bien puni. . . .
N'aie point de regret en sortant de la France
De qiiitter tes amis;
Tu auras pour le moins assouvi la vengeance
De totis tes ennemis. . . .
(Juelque part mi tu sois, tu auras ime place
Parmi les gens d'hanneur,
Et ne seras stijet ä aueune disgrdcc
De prince, ni seigneur.
Tu vireras (sie) toujours es terres estrangeres,
Mieiix que nous ne vivons,
Et seras esloigne de beaucoup de miseres
Qu'en France nous avons etc.
Es folsreu dauu noch ein Sonett und eine I'laintc (J'Ainonr,
die mit folgenden Versen Amors schlielst:
Et moi, qui ne decois rien eraindre
D'un traitement si rigoureux,
N'ai-je pas sujet de nie plaindre
Pour tous les poetes amoureux?
Dieses hübsche und kühne Gedicht beweist uns, dals ein Teil
der Zeitgenossen mit dem endgültigen Urteil ebenso unzufrieden
war, wie der Dichter selbst. ^ Eine Broschüre, genannt La hon-
tense fuite des ennemis de Theophile, apres sa delivrance ^ setzt das
Motto voran : Impavidurn virtutis honos caput inserit astris, schil-
dert dann noch einmal mit Entrüstung das Vorgehen der Kabale,
die sich gegen Thöophile gebildet hatte, und fügt einige bemer-
kenswerte Details hinzu: danach hätten seine Gegner ihn öfters
sulvi en habit desguise dam les caharets, academies et autres lien.r
scandalen.r ; die Zeugenbestechung wäre im grolsen betrieben
worden : Quehpi'nn pourroü bien dire que l'on lui a offcrt pension
' Vgl. II, P.o8: Lettre ä Montmoreneg. - l(i25; 11 Seiten 8".
10*
148 Th^ophile de Viaii.
de 1000 livres tous les ans und deux cordeliers, poiir avoir refusc
de solliciter contre Theophile, ont encoiiru la hawe et la disgräce
du Ptre Voisin poiir Jamals.
Die eigentliche Flucht der Feinde Th^ophiles sieht der
Verfasser aber darin, dafs der Pater Garasse na pris le chemin
de Poitiers pour autre consideration que p>onr n'oser jiaroUrc
apres un si lache trait, aitendaiit (jtie ceiix gn'il a employes, l'aie>it
reiidu ami avec Theophile, ' und dafs der Pfere Voisin nach Rom
gegangen ist, ^ les uns diseid que c'est pour suhir avec son corn-
pagnon Sajot, ä la place de 7'heophile, la peine p)ortee dans la sen-
tence — les autres disent que sa conscience le rongeant, l'a ohlige
de prendre ce chemin pour aller cliercher l'ahsohition de ses fantes,
und ein drittes Motiv für seine Entfernung will der Verfasser
lieber verschweigen.
Tje Triumphe de Minerve, par les Muses (V Hippocrcae, sur
l'heureuse liberte du sieur Theophile, l'un des heaux esprits du
temps^ setzt den Paruasse, die Mythologie und eine grofse Ge-
lehrsamkeit in Bewegung, um die Freisprechung Th^ophiles
würdig zu feiern : tojit ce que l' abondance des plus grands orateurs
et poetes pourroient dire sur vostre heureuse liberte . . . seroit bien
peil au. respect de ce qii'il(s) laisseroient ä dire . . . ä cause que vous
(Theophile) estes cherij, ahne et protege de nostre Deesse Minerve . . .
si les anclens poetes vivolent, ils qiiitterolent leiir ouvrage comnte
nous . . . parelllement toutes les Muses . . ., ebenso les smurs de
Phaton (sie) ... Les Astrologues se plalgnent de n'ax'olr
predlt parfaite7nent les eclats de vostre bei esprit. ... Les Anclens
sont ennuyeiix (sie) (pie l'lrnprlmerie n'ale este inventee de leur
temps et porteront encore plus douloureuse envle quand par icelle
sera {%\c) partout puhlie les faicts de vostre bei esprit. L'Arls-
7netique (sie) se resjouit esperaut recourrlr nouv eaux nombres
' Von einer aolchen Versöhnung hat nie etwas offiziell verlautet —
ist es ironisch gemeint? Dafs Garasse sich nach Poitiers zurückzog, steht
fest (vgl. Prat, a. a. O. Bd. IV, S. 47.''>); dort schrieb er seine sehr un-
zuverlässigen Memoiren.
^ Dafs der Pere Voisin prit la liberte pour V oheissance, sagt der Mcr-
eure fran(;ois 1625; vgl. Alleaume II, S. 2r)7. Dafs er von Richelieu,
dessen Aufwand er getadelt hatte, nach Rom verbannt wurde, bestätigt
Prat, a. a. O. Bd. IV, S. 517. ■' 1625; 15 S. 8".
TlR^u|)liilr <ii' Vi;iii. MO
poitr (•(' <//((' icn.r </ii/ out is/,' Jksiiiii' ä jucsiiit, ii c sont s nj'j'i -
Stint (si»') i>(>iii- iioiiilnir li.^ ruhiiis i!t' cos im'ritvs etc. Doch istellt
dieser groteske Freiulenausbriicli vereinzelt (l:i. Die übrigen Uro-
sdiüren klingen iu einer ganz antleren Tonart : Lf t/iedtrc ilc. La
f'orttiue des beaiix esprits de cc tcmps, eiiseinlile l'üction dr grdce
siir 1(1 Uberte du Sieur Thcopliüe; ' Le Miroir de hi Cour sur
h-'jiiel les recers et rincondance de la Fortitne se voient, tnhessi'
(III !<ienr T/iropIiili' poio' s'en servir au temps präsent- schildern
den Hof und die Welt in düsteren Farben und raten dem Dich-
ter, sich in die Einsamkeit zurückzuziehen, der AVeit abzusterben,
die ja die wahre Tugend doch nur mirshandelt und verkennt.
Und es steht am Ende der zweiten Broschüre folgendes Gedicht,
in dem angeblich Theophile selbst spricht:
Je cenx seul, escarte, ores dans un bocaye,
Ores par les rochers sotispirer mon dommage . . .
Je leiix aupres des eaux tristenient murniurantes
Et pres l'obscuräe des grottes cffroyantes
Satdager »lon esprit, de soucis tourinente.
Voiis, bois, qui entendex le reson de ma plainte,
Vous rochers qui m'oyex,, quand mon ämc contralntc
Sons trop de cruaute sc plaint de mon malheur;
Et voits, eatix, qui tratnex en vos fuites tardives
Les regrets que j'espan^s desstis vos malles rives,
Soyex tristejf tesmoins de ma juste donleur.
Vous, anfres reculcs, oü les ombres dernieres
De ceiix ä qtii la inort a fernie fev paupieres,
Errnit tant que les corps soyent mis dans le tombeau,
Rceevex mes soupirs, et d'une longue haleiiie
Eedoidilex pluiieurs fois la voix dont en ma peine
Je demande ä vos coeurs im remede noiiveau.
Vous donCy dicux d'ici bas, vous, sainctetes sacrees,
Qui des poetes avex les essences changees,
Si vous v^ivex encore aux dcsert ou aitx bois,
Muex-moi, Je vous prie, en un sottspir si tendre
Que le cocur des passans mon accent fasse entendre,
Me faisant pour me plaindre une etemelle voix.
Die gleiche Stimnuniü klingt in einem Gedicht wieder, das Theo-
[)hile zugeschrieben ist, und das ich nicht wagen würde, kui-zer-
haud für unecht zu erklären, obgleich es nicht in des Dichters
> 1625; 15 e. 8". '' 1625; 15 S. 8^
150 Thöophile de Viau.
Werke aufgenommen ist. Die Flugschrift, und es ist die letzte,
mit der wir uns zu beschäftigen haben, heilst: Consolativn sur
la resulution de la mort, en.-<e/iible l' Adini du Monde, adresse aux
heaux esprits de ce temps, par Tlieopddle. ' Die Consolatioii, in
Prosa, sieht aus wie eine Vorrede des Herausgebers, und unter
la Mort de Theophile ist sein Rücktritt von der Welt zu ver-
stehen, der in dem folgenden Adieu du Monde, par Theophile,
adrest<e d ■se.'< anäs besprochen wird:
Gependant qu'esloiyne de vos yeux je souspire,
Sans faveur de seeotcrs, d'esperance et de port,
J'appclle ä nies regrets la bienkeureuse mort
Qui peilt seide avancer mon tnal et mon martyre.
Gar comme sur la mer est pousse le navire,
Mon coittr est ayite par mon injiiste sm%
Et l'horreur de m.on mal d'un eternel effort
Entre cent mille eseueils d'heure ä lieure m'attire.
Dann kommt ein Vers : En heaucoup de regret nui misere
je iraine, und eine Konstruktion: Chascun va suivant, die sehr
wolil von Thoophile sein könnten, und endlich der Schluls:
La tristesse me perd, je suis plein de langu£ur,
Mon espcir est esteint, je meurs de ma doideur :
G'est faiet, je ne suis plus qu'wie omhre vayabonde,
Et pour ce que je stois en mon mal si confus,
Herndte je deviens, '^ pour n'apparoUre plus ;
Aussi je ne vis plus: ear je suis mort au nionde.
Adieu, monde inhumain, plein d' infidelite ;
Devotieux, je suis ov, avee liberte,
Tout au ciel consaere, je servirai d'offrande;
Ge me sera tout un, si e'est avee labeur,
Y passant mes regrets, j'y trouverai faveur,
Le plaisir est j)lus grand, quand la peine est
plus gravide.
Und man iiat allen Grund, anzunehmen, dalis der Dichter sich
in einer solchen Stimmung eine Zeit lang befand. Wir haben
ja bereits gesehen, dais in diesem Zweifler und Freigeist auch
ein mystisches Element lag. Dieses hatte sich nun während der
Gefangenschaft entwickelt; der Dichter sagt uns selbst, dafs er
während dieser Zeit Sanct Augustins-^ Civitns Dei und Davids
Psalmen * las. Und da Theophile de Viau doch mehr war, als nur
' 1625; 8 S. 8". - Der Text hat desire. ' II, 103. '' II, 256.
TIi('(.|.liilf de Vi:iii. K)!
eiu leichtfertiger Spöttor, nämlicli ein DeiiUei-, der es iiielit lassen
konnte, sieh mit den Kütsehi des Daseins zu besehäfti^cn, und
den dieKirehe nieht hatte hel'riedigen l«")nnen, deshall) begann
fih- ihn in dem AugenbUek eine neue, innere Entwickelung, wo
er sah, was I^essing mehr als ein Jahrhundert später etwa so
aussprach : die Kirche ist nieht die Religion, und die Bib(!l nicht
das Christentum. Theophile de Viau begann, an einen Gott zu
glauben; aber die Kirche und das Priestertum gewannen nichts
dabei ; im Oegenteil : wohl erklärte sieh Th(^ophile Gott gegen-
über für schuldig, i h m gestand er :
Je mavdis mes jours desbauehes
Et, dans l'korreur de mes jwches,
Benissant inille fhis l'oiärage
Qui me donne ce repentir,
Je trouve cnem'e en mon couraye
fjuelque espoi'r de me (jarantir. II, 101.
Aber auch Augustinus hat in seiner Jugend gesündigt, sagt der
Dichter, und derselbe Th($ophile, der sich vor Gott schuldig er-
klärt, wiederholt, dals die Menschen ihn zu richten kein Recht
haben, denn gegen ihre Gesetze hat er nicht gefehlt, und, die
Hand auf der Ciritas Ihi, schwört er:
Qu'il faut pour m'empecher de vivre,
Faire perir les innocens. II, 105.
Er nimmt also bereits für sich und seine Entwickelung das
voraus, was die Aufklärung erst 150 Jahre später für die All-
gemeinheit erringt: die Unterscheidung zwischen Religion und
Kirche und die von Voitaire und Lessing formulierte Anschauung,
dals ehrlich zweifeln Gott besser dienen heilst, als kritiklos glau-
ben. Mit dieser Übei'zeuguug und in dieser Stinnuung verlieCs
Theophile den Kerker, mit seinem Gott versöhnt, der aber
nicht der Gott der Kirche war.
VI. Kapitel
(1. September 1625 bis 25. September 1626.)
Als Th^ophile de Viau das Gefängnis verliels, war er ein
Verbannter, der sich nur heimlich in Paris aufhalten durfte. Doch
scheint sich der Herr von Lianeourt seiner sofort aufs freund-
152 Th(5ophile de Viau.
liebste angenommen zu haljeu. Da Theophile aber sowohl mit er-
>^cliättcrter Gesundheit wie ohne Mittel die Haft verliels, mufste
ihm viel daran liegen, sowohl eine Frist zum Ausruhen zu erhalten,
sowie seineu Aufenthalt zu einem gesetzlich erlaubten zu machen.
Er richtete daher einen Brief an Monsieur Olier, Maitre des Re-
quetcs au Parlement de Paris, und bat diesen, dem Parlament ein
Gesuch zu übermitteln, worin Th^ophile Aufschub nachsuchte.'^
Das Parlament gestattete ihm darauf, vierzehn Tage in Paris zu
bleiben, und setzte ihm sechs Monate Frist, um Frankreich zu ver-
lassen. Eine vom Dichter gleichzeitig ausgesprochene Bitte, man
möge ihm Schadenersatz für Beschlagnahmung seines Geldes, sei-
ner zwei Pferde und seiner Ausrüstung. geben, was alles ihm bei
seiner Gefangensetzung genommen war, wurde abschlägig be-
schieden. ^ Dies bewog den Dichter, nach Ablauf der vierzehn
Tage eine weitere Bitte, diesmal an Monseigneur de Bellievre,
President a mortier au Parlement de Paris, zu richten, ^ der
ihm günstig gewesen zu sein scheint, und dem er schreibt:
Depu'is Ics quinxe jours que Monsieur le premier President me donna,
Je suis co-nstraint de me cacher, et n'ai differe moii partement que pur la
nceessilc de pourvoir ä mon voyage. Je suis sorti du eacliot avec
des ineommodites et de corps et de fortune, que je ne puis reparer
aisemeut, ni en peu de ternps. Ce que j'avois d'anjent en nia capture, ne
m'a point este rendu. Mes parens dont j'attends mon dernier sccours, sont
ä deiix Cents lieux d'ici. II y a des gens qui se sant endebtes pour 7)1 assister
en maeaptivite; sijem'en vais sans les reconnottre, ce sera une ingratitiule
que je sentirai plus diirc que mon exil. Je cous supplie, Monseigneur trcs
Immhlemod, de m'octroyer quelque respi. . . . Vonnex-moi, s'il vous plait,
im repos pour l'esprit et me laissez la liberte de mettre la main ä la
plume pour rendre ä Dieu et ä la Cour les remerciemens
de mon sahit ... je dois ä la satisfaction des hommes et ä rna securite,
un ouvrage qui temoigne mes deportetnens, et qui jastifie
l'amitie de tant d' honnetcs gens qui se sont intcresses en
tna disgrdce.^
Es scheint, dals die Bitte gewährt wurde, denn Thöophile
de Viau verliels Paris erst nach dem 14. November 1625. Bei
' Alleaume II, 322. 82;j.
- Vgl. Extrait des registres de Parlement, CoUectiou Dupuy Bd. 93,
S. 02 und Alleaume I, cxxv.
^ Alleaume II, S. 319. 32U. ' il, 423.
Theophile ileViau. 153
wom er sich his daliiii aut hielt, wissen wir aher nicht. Mont-
niorency belaiul sich seil dem If). Septeuiher ani" der lle de IJhe,'
von wo er versuchte, ilie Hugent)tten zu vertreiben. Der Dichter
hätte nichtsdestoweniger im Hotel Montmorency ein Asyl finden
ktMuicn. Alleaume nimmt an, er habe sich bei seinem Freunde
Ijuilier versteckt; das ist möglieh, einen Beweis dafür haben wir
aber nicht. Theophile kann auch ebensogut bei Liancourt Auf-
nahme gefunden haben, dem er seine Freiheit zum grolsen Teil
zu verdanken glaubte, worüber er an Montmorency, wie folgt,
schreibt:
Apri's avoir rendu mon innocence claire ä tout le inondc, cncorc a-t-ü
faUu (Immer ä la ftireur publique tm arrct de bannissevicnt contre n/oi.
Monsieur de (der Name fehlt leider) chez qui je suis, et M. de — (auch
dieser Name fehlt)- ont este presque les seuls qui ouvertement ont favorise
mon innocence. ... Ceux-lä, sans doute, Monseignetcr , ont von tu
tenir vostre place, et je croy qu' il ne falloit j)lus qac vous,
pour tue faire ahsoudre entierement.^
Wo Thcophile aber auch geblieben sein mag, er verwandte
seine Zeit gut: er begrüi'ste mündlich oder schriftlich seine alten
Freunde und Gönner^ und schrieb jetzt zu seiner Rechtfertigung
die Apülogie an Rot, ■' sowie die Lettre ä Balzac. ^ Auch Caliste
war er ungeduldig, wiederzusehen;" sie scheint ihm damals noch
treu gewesen zu sein.
Als dann der Herzog von Montmorency nach seinem Siege
über Soubise von der Ue de Khe nach Paris zurückkehrte, scheint
das frühere Freundschaftsverhältnis zwischen ihm und Theophile
sich wieder hergestellt zu haben, und da der Herzog sich ge-
zwungen sah, als Admiral von Franki-eich bald wieder nach dem
Kricgsschau[)]atz zurückzugehen, er also in seiner Abweseniieit
aulser stände gewesen wäre, den Dichter zu schützen, nahm er
ihn mit sich nach dem Süden. Sehr reizvoll war dem kranken
' Henri Martin, a. a. O. Bd. XI, S. 215.
'■^ II, MOB. 809. Ich schlage vor, die beiden fehlenden Namen durch
I.iancourt und La Roche-Guyon zu ersetzen, die, wie Garasse sagt, Theo-
phile am eifrigsten begünstigten.
^ Alleaume II, 415, Note.
'' Alleaume II, 309. 837 an Liancourt; II, 316 an Clermont-Lod^ves etc.
* II, 234 ff. '■' II, 285. ' II, 83G.
154 Th^ophile de Viau.
Dichter diese Aussicht uicht. Er schreibt darüber au Desbar-
reuux: ' A.^secerahal Iwrl ) naris prafediLs (^lovtixnovGQGy) noa intra
tridnuin tandeni ahitwos. Sic ab iyalbus ad undas vocor, ' und
an denselben noch einmal: Abcro jyciulo quaui credidera-m, diutius
et iufelicius. Qaippe nobis assignatur ajnul oceanum vaga et peii-
calosa t<edes, scopidi, vada, ventus et undcv. Hoininuin sooietas
dura aut mala, et sive sternas, sive vigiles, sive ebrius sü, sive
sobrius, et titnbare ubique et vomere necesse est. ^
AVie nötig dem Dichter ein Beschützer war, beweist übrigens
ein Zwischenfall; der auf der Reise passierte. Theophile berichtet
darüber, ohne Namen zu nennen, au Desbarreaux ; -^ ein gleich-
zeitiger Brief an Herrn von Liancourt erlaubt aber, zu schlielseu,
dafs sich die Scene in Bourges beim Prinzen von Conde zutrug. ''
Condo, der ein Freund des Jesuiten Coton war, schickte seinem
Schwager Montmorency am Thore der Stadt einen Boten mit
der Bitte entgegen, er möge Theophile dranfsen lassen,
denn eiu solcher Gast bringe Gefahr ins Haus. Moutmorency
entgegnete, dafs er die Seinen nicht auf fremden Befehl aus
seiner Gegenwart verbannen werde, nahm Theophile bis zur
Schwelle der Statthalterei mit, stieg ohne Begleitung hinauf, liefe
den Dichter, sowie sein ganzes Gefolge mit Ostentation im näch-
sten Gasthaus bewirten, erlaubte Th^ophile, dem die ingrata et
desolata urbs Langeweile verursachte, am nächsten Tage sich
aufs Land zu begeben, schickte ihn mit ehrenvollem Geleit uud
in Begleitung eines Koches dorthin, und, sagt Thöophile, wäh-
rend nie biduum cum nuo principe satis graves moras agit, ego
biduum in deserto rure formosic Calistes recordationeni colo libenter.
Er hatte jedenfalls das bessere Teil erwählt. Aber das Verfahren
des Prinzen von Conde, der Theophile sagen lief's, er hätte ihn
gern gesprochen, doch sein Freund (Coton) ihm dieses nicht er-
' II, 423.
- II, 425. Ich möchte hier gleich erwähnen, dafs möglicherweise III,
IV, VI und IX der lateinischen Briefe aus dieser Zeit sind. Da sie nicht
datiert sind, kann man das nicht sicher sagen. Wären sie datiert, so
würde dieses beweisen, dafs Thiiophile de Viau die etwa sieben ^Vochen
vom 1. September bis 1."). Oktober ziemlich beliaglich im Verkehr mit
seineu Freunden Desbarreaux und Luilier verlebte,
3 II, 425 tf. ' II, 824.
Theophile ile Viau. 15ö
Uiiil)t, imilste dem Dichter eine weitere Wai-miiii;' sein uii<l iliii
lehren, ilaCs er sieh innner noch vorzusehen habe.
Wie hinge Theophiie ck' Yiau mit Montiuoreney anl" dem
Kriegsschiiu platze geblieben, ob er von da aus noch einmal seine
lli'imat besuchte, wann er nach Paris zurückkehrte, wissen wir
nicht. Es ist aber anzunehmen, dal's er im Frühjahr 1626
wieder in Paris war. Das war wiederum ungesetzlich, aber der
Dichter wulste sich durch IMontmorency und Liancourt geschützt.
Er führte das Leben mit Luilier und Desbarreaux anscheineud
in alter Weise fort: es sind uns mehrere lateinische Briefe er-
halten, die damals zwischen ihnen gewechselt wurden, und welche
Kleinigkeiten des Tages besprechen, Einladungen übermitteln,
um Gefälligkeiten bitten und uns von dem heiteren und witzi-
gen Verkehr des Freundeskreises einen Begriff geben. Einmal
bittet Theophile Luilier, er möge ihn doch nicht mit Magistrats-
personen zusanunen zu Tische laden ; denn, sagt er, cunvn unujl-
slndibiis, iioiicis tarn C((jitus suni (jiiai/i in ciiiculis . . . und rirduin
heue superati pericull, extinctique rogi, niemor animus in sales et
Jocos excurrere lihere, aut frontem curis solutain e.tplicare noa
audet. ^
Um diese Zeit mufs ihm Caliste um des Grafen von Cler-
mont willen untreu geworden sein, wie wir aus zwei französischen
Briefen schliefsen dürfen.- — In dem Verkehr mit den Freun-
den und Bekannten wird jetzt neben den alten Tönen ein neuer
angeschlagen. Gleich nach seiner Freilassung hatte Theophile
an Luilier geschrieben: 'Täglich wird mir die katholische Reli-
gion lieber, und wenn ich in Demut vor dem Altar knie, er-
greift mich ein tiefer, seliger Schauer^ '^ — ein Wort, das wohl
beweist, dafs Theophiles Seele jene mystische Bekehrung durch-
gemacht hatte, die später bei den deutschen Romantikern auf-
tritt, und die die Fichteaner in den Schofs der alleinseligmachen-
den Kirche hinüberführte. Da Theophile so an den Freigeist
und Spötter Luilier schreibt und hinzusetzt: uno verho Theo-
' II, 416.
- IT, 325. 319. Der Comte de Clermont ist wohl ein Clermont-Ton-
uere gewesen, da Theophile fortfährt, mit Clermont-Lodfeves gut zu stehen.
Vgl. II, 383, was sich nur auf L'lerniont-Lodcves l)eziehen kann,
' II, 417.
156 Theophile de Viau.
pliilas miit, so wird er es ja ivucli wohl ernst gemeint und
vor seinen Freunden weiter kein Hehl daraus gemacht haben.
Wir haben über Theophiles Wendung zur Reh'gion und seine
Stehung zur Kirche noch ein weiteres Zeugnis, einen Brief Theo-
))hiles an den Bischof von Agde, einen Onkel Montraorencys, der
Tliroi)liile, scheint es, seinen Rat in Glaubensdingen gegeben hat.
Ma ili'cutlüii, heilst es da, n'e.^t pourtant paa si severe qu'on roas
l'a faxt accroire : j e )ii' e n s u i s a cquittS s i in p l e m ent ,
c o m nie v ous m' a v ez prescr i t. C'est assez, Monseigneur, que
je ne sols point profane , coinme, Dien nierci, je ne
suis point en soupcon d'estre siipersHtleuoCf^ eine Stelle,
die mich zwingt, zu wiederholen, was ich früher schon gesagt,
dal's durch Theophiles Bekehrung wohl die Religion, nicht aber
die Kirche etwas gewonnen hatte.
Doch nicht nur über diese Innerlichkeiten geben uns des
Dichters Briefe Auskunft, sondern sie erzählen auch manches
äui'sere Ereignis. So erfahren Avir aus zwei lateinischen Briefen,
dals zu dieser Zeit Pyrame et Thishe von neuem aufgeführt
wurde, und zwar am Hofe und wohl auch bei Montmorency;
denn Th(3ophile schreibt darüber an Desbarreaux: E.chllai-avit
mihi mentem faustum de Pyramo niintmm, qui majuiio universa'
prorsus anlce. fnit e.cceptus aqyplausic. Der einzige Tadel, fügt
Theophile hinzu, sei, dafs man das Stück zu stark und zu
tragisch gefunden habe.- In einem anderen Briefe an Luilier
ladet Theophile ihn mit anderen Freunden ein, der Aufführung
des Stückes bei Montmorency beizuwohnen und den Erfolg zu
feiern.' Dafs man bei Hofe das Drama des Verbannten auf-
führte, war ein starkes Stück und ist nur durch allerhöchste
Protektion zu erklären. Theophile scheint sie damals aber wirk-
lich genossen zu haben; schreibt er doch: Eex prceclare de mc
cogitat — scd, fügt er hinzu, cogitat solum. '»
Und daran sclieint dieser Versuch des Dichters, sich seine
Stellung bei Hofe zu machen, auch wieder gescheitert zu sein.
Schon dafs man ihn, den Autor, zur Aufführung des Dramas
bei Hofe nicht einlud, sondern nur durch einen Boten vom Er-
folge seines Stückes unterrichtete,-' mufste ihm beweisen, dafs
II, :«'2. '' II, 1-22. 423. •' II, 424. " II, 42:'.. ■' II, 422. 423.
Tlu'Hipliilo de Vi:m. 157
nicht alles richtig sei. Und hätte er seine Feinde, die jesuitische
Cieistlichkeit, wirklich gekannt, so hätte er im voraus wissen
kiuuicn, dals sie ihm nie vergeben, dals jeder P^rf'olg, den er er-
rang, sie nur tiefer erhittern würde. Tlu'o[)hile de Viau hat sich
als ein schlechter l^sycholog erwiesen, indem er nicht voraussah,
dals Hais und Neid niemals abrüsten. Durch seineu dramatischen
Erfolg ermutigt, durch viele angesehene Freunde unterstützt, hat
Theophile sich dann beim lerer des Königs gezeigt, oü, sagt
er, feus la gräce d'estre accueüli d'Elle (Sa Majeste) avec tant de
faveur qtie je ne pouvois pas sans frenesie craindre quelque chose de
leur persecution (die seiner Feinde). Man wagte es aber doch de
le menacer jusques aupres du lict de Sa Majeste und ihn mit einem
schmählichen Tode (une mort pleine d'infamie) zu bedrohen, so
dals der Dichter diesmal ernstlich an einen Aufenthaltswechsel
denken mufste. *
Vielleicht forderte ihn damals ein Freund auf, nach England
zu kommen, um darauf jene derbe Autwort : A un sot ami zu er-
halten.- Doch wurde durch seine Gönner dem Dichter die wei-
tere Verbaunuug erspart. Er mufste nur Paris meiden; aber
man erlaubte ihm, bei den Montmorency in Chantilly zu wohnen,''
den Herrn von Peze, einen alten Freund und Vertrauten, in
Champsaume, zu besuchen,^ sich in Seiles beim Grafen von
B^thune aufzuhalten.'' Und überall sehen wir ihn in demselben
unabhängigen Verkehr mit den groisen Herren wie früher. //
est vrai, schreibt er an den Grafen von B^thune, que je suis glo-
rieux de Groire que la Nature n'a janiais fait un komme avec assez de
merite pour m'ohliger ä Ic servir. A tnoins que de m'engager d'amitie,
personne ne se doit assurer de la mienne. Si ceux de qui je repois
Pension, ne nie donnoient point autre chose, leur liberalite ne seroit
utile qu'ä moi, et s'ils ne me faisoient du bien pour ce qu'ils m'aiment,
je ne les aitnerois jamais pour le bien qu'ils me fönt. ^ Also immer
' Vgl. II, 289. 290. Au Roy. Der Brief befindet sich in den 500 de
Colbert, Bd. II, S. ö7. Er ist nicht datiert, aber auf die erste Verbannung
kann er sich nicht beziehen, da damals von Todesstrafe nicht die Rede
war; wohl aber diesmal; war dem Dichter doch befohlen de garder son
baji sous peine d'ctre eirangle et pemlu. Mit diesem Urteil scheint man
ilnn gedroht zu haben.
•' II, :'.2G fr. ••' II, :r..^). :Vi7. ' II, 341. •' II, .'^.']8. 358. 128 ff. '• II, 339.
158 Theophile de Viaii.
noch der alte, unvorsichtige Theophile, trotz Gefängnis und Be-
kehrung,
Von seinem Leben in Chantilly giebt Th^ophile eine an-
mutende Beschreibung. Er scheint damals eine INIenge dichteri-
scher Pläne gehabt zu haben: eine Weiterführuug oder Sichtung
der Maison de Silvie, ' ein Lobgedicht auf IVIontmorency; er hatte
ja auch dem König versprochen, an eine Revision seiner Werke
zu gehen- — kurz, wir glauben ihm, dafs er avoit de la besogne
pour plus de deux mois und einen Sekretär brauchte, der ihn be-
gleiten sollte.'^ Bei dieser Gelegenheit spricht denn Theophile
ein Wort aus, das ihn vortrefflich kennzeichnet: Je suis moi-
711 es nie fort nonchalant ä corriger nies gens, et laisse
vivre tout le nionde dans la liherte oii je me suis
nourri. S'ils n'ont soin de faire le valet, je ne ni'apercois point
que je sois le maitre, aussi ne piouvant m'assujetir ä personne, je
serois injuste de vouloir prendre empire sur les autres. '•
So beschäftigt, behagt sich der Dichter sehr gut auf dem
Lande: les champs, ä mon avis, ont quelqus chose d'innocent et d'a-
greable qui ne se rencontre point dans le tumulte des grandes villes . . .
je ne p)uis me ressouvenir de Paris qu'avec un degoüt de tout ce que
j'g ai trouve autrefois de plus agreable, et je me sens aussi contraint
de m'en eloigner par ma propre vnclination que p)ar la necessite de
nies affaires. Ceste constance que je fay paroUre en ma persecution,
est p)lus un honheur de mon esprit, qu'une vertu de
mon courage. — Je trouve que mon naturel est une
plus douce Philosophie que celle que les livres en-
seignent et que les sectes ont prechee. Apres la crainte
de Dieu et le service du roi qui suit imniediatement
apres, il n'y a rien, si me semble, qui ne puisse legi-
timement ceder d nos fantaisies et ä nos opinions.'^
Also immer noch der alte Standpunkt: sich selber treu bleiben;
jetzt mit der Krönung versehen la n-ainte de Dieu — dieses mysti-
schen Gottes, den Thdophile fand, wenn er mentem et genua ad
altaria flectans, cessit in voluptatem. Und eine letzte, freundliche
Schilderung Chautillys giebt uns der folgende Brief an M. de
Villautrets, Conseiller au Parlement:" Si vous venez ä Chantilly,
• U, 801. 2 jj^ 257. 3 11^ ^^62. '' II, :S62. ^ II, H48. «^ II, :l'55.
Tlu'ophile de Viaii. loO
ijue voHs appelez nn hermitage, votis trouverez que son hermüe y use
plus de fruifs de, rigue (jne de racines d'herbrs. Alinlicli lohte er in
Seiles beim Grafen von Btlthune. Mit dem Bild einer Abtei
Tlielema sehlielst des Dichters Korrespondenz; er spricht von der
Pracht der Gebände und Gärten, den fmikelnden Wasserfällen,
den geschwätzigen Bächlein, dem treö'lichen Mahl, das voluptatem
sine fame et saturitatem sine fastidio erzeugt, vor allem aber von
dem geistvollen Gespräch des Mäcens: Ihi nihil morosum, nihil
nun nobile est et aulicum, prceter eruditionein et priscce illius verceque
mrttäis Stigmata quibus tarn pauci nostri nobiles sunt insigni; alles,
was Herz und Geist begehren können, fährt er fort, ist hier, und
Ovid hat kein glücklicheres Exil gekannt. '
Von Zeit zu Zeit kommt Theophile de Viau w'ohl der Ge-
danke, dafs er in den Augen vieler immer noch ein Gebrand-
niarkter und Verbannter ist, dafs er Paris, den Hof nicht be-
treten darf; dann schreibt er Briefe an einflulsreiche Persönlich-
keiten,- zürnt Montmorency, den er säumig findet,-' kurz, er hat
auch seine Stunden voll weltlichen Ehrgeizes. Sein Bruder Paul
scheint auch damals wieder in Paris gewesen zu sein und sich
für Th^ophile verwendet zu haben.*
In seinem an Monsieur de Saint-Marc-Otheman, Conseiller au
Parlement, gerichteten Brief schreibt Th(5ophile: Je vous supplie de
disjyoser Monsieur le Procureur General ä reldcher un peu de la se-
verite de sa charge pour nie laisser un peu de liberte ä solliciter nies
affaires. Je ne demande point la promenade du Cours ou des Tuileries,
ni la frequentation des lieux publics, mais seulement quelque caehette
ou nies ennemis ne puissent avoir droit de visite et que, nie retirant
parfois dans quelque hötel, on ne vienne point iroubler nia securite
nirebuter mes protecteurs.-' Dieser Brief scheint gewirkt zu haben:
am 25. September 1626 stirbt Theophile de Viau in Paris im
Hause Montmorencys.
' II, 430. 2 11^ 344—347. ^ II, 423.
" Vgl. zwei Briefe: II, 351. IL 354. 355. Die Biographie Universelle gicbt
an, Paul de Viau sei maiire d'liöiel bei Montmorency gewesen; ich liahe
darüber nichts finden können, weder in M. Garissons Arbeit über Paul
de ^''iau : Bidlctin iiisioriqiie et litteraire de la Soeiete du Protestaniisme cu
France 1892, S. 281 ff., noch auf eine direkte Anfrage bei ]\ronsieur Ga-
ris.son. Es scheint mir aber nicht glaubhaft. ■' II, 315.
100 Th(5ophile de Viau.
Natürlich haben sich au eleu Tod des Maunes, der im Leben
die jNIitwelt so stark beschäftigte, auch manche Erzählungen ge-
knüpft. Eine eingehende Schilderung seines Endes bringt der
Mereiire frmu;ois. ' Eine kleine Anekdote über Thi^ophiles Ende
erzählt Chorier in der Biographie Pierre Boissats, der zum Hause
Montmorencys gehörte, ein Freund Theophiles war und diesen
einen Tag vor seinem Tode noch sah;- bei seinem Tode selbst
soll Desbarreaux zugegen gewesen sein.^ Vielleicht auch Mairet,
der seit zwei Jahren Theophiles Freund gewesen zu sein augiebt.'*
Garasse erzählt, dafs Theophile sich seit seiner Freilassung
den unglaublichsten Ausschweifungen ergab und dann starb, wie
er gelebt: sine sensu reUgionis et pietatis.^ Wogegen Nic^ron in
seinen Memoiren die Überlieferung giebt, Theophile de Viau sei
an einem Fieber gestorben: apres avoir rer-u les sacrements de l'E-
glise.^ Unter diesen A\nderstreitenden Berichten muls jeder sich
das auswählen, was ihm dem Charakter des Dichters am ent-
sprechendsten scheint. Über die eigentliche Natur der Krankheit
werden wir wohl nie ganz klar werden — die einen nennen sie
ein Fieber,'' die anderen eine Lethargie.^ Wohl aber dürfte der
Mereure frangois recht haben, wenn er für diesen jähen Tod die
Kerkerhaft des Dichters mit verantwortlich macht und von dem
(jrand amas de melancolie spricht, qui s'estoit fait en lui pendant
sap)rison. W^issen wir doch, dafs der Dichter an Bellifevre schreibt:
je sui sorii du cachot avec des incommodites de corps et de fortune,'^
und er sich später über sa pjaresse beklagt. ^'^ Und obgleich er sich
in der Apologie au Roi seiner kräftigen Konstitution rühmt," so
verbringt selbst ein kräftiger Mensch nicht ungestraft zwei Jahre
unter grofsen, seelischen Erschütterungen im Kerker Ravaillacs.
Die eine Genugthuung haben Theophiles Feinde jedenfalls
gehabt: konnten sie ihn nicht am 19. August 1623 auf dem
Markt von Paris brennen sehen, so war es zum TeU ihr Werk,
wenn man ihm am 25. September 1626 die Augen schlolis
' Bd. XII, S. 474 ff. Abgedruckt bei Alleaume I, xci, Note 1.
'■' Chorier, a. a. 0. S. 84 ff. Alleaume giebt sie wieder I, xcn.
^ Vgl. Menage, Anti-Baillet, Bd. I, S. 359 ff.
'• Vgl. II, 294. •'* Mevioires de Oarasse S. 87.
•■' A. a. O. Bd. XXXVI, 8. 46 u. ff. '' Der Mereure fran^is.
" Boissat. " II, .",19. '" II, 862. " II, 24^.
Thdophile de Viau. lÖl
uiul ihn in Saint Nicolas des Chanips ' zu Grabe trn^-. Aber
auch damit hatte Theophile de Viau seine irdische Rolle noch
nicht ausgespielt: von seinem Prozel's her war ein Groll gegen
die Jesuiten im öffentlichen Bewufstsein zurückgeblieben; wie
früher mit dem ge fange neu Dichter, beschäftigte man sieh
nun mit dem toten, und gleich einer letzten Rache des trotzi-
gen Mannes schosseu eine Anzahl spöttischer und neckischer,
heftiger und feierlicher Broschüren hervor.
Mochte immerhiu ein Traktat De Thcophiüs erscheinen, worin
alle Anklagen, die mau je gegen Theophile vorgebracht hatte, eine
fröhliche Auferstehung feierten,- sofort erschienen auch Broschü-
ren, die die Jesuiten augritlen. Die eine: L'omhre de Theophile,
apparue au Pere Garastte/^ erzählt: der Liebling der Musen sei in
den Getilden der Seligen wieder erwacht, wo Ronsard ihn mit dem
Ivorbeer gekrönt. Als er dem Dichter aber rät, von dem Strom
Lethe zu trinken, antwortet Theophile: j'ai encore quelques affaires
avec le Pere Garasse — so verlälst er denn einstweilen den Auf-
enthalt der Seligen pour aller en l'autre monde et apjjaraitre au Pere
comme uue onibre, ennemie de son rejws, emmenant avec lui les furies
d'cnfer, pour lui iroiihler l'esprit, aßn que la Societe lui danne de
l'cllebore pour purger son cerveau . . . o?< Venvotjer aux Indes Occiden-
tales endurer le viartyre de la foi.
Th^ophile holt die Megära und sagt ihr, Garasse habe be-
hauptet, nichts, selbst die Furien nicht, könne die Ruhe des Mah-
ren Philosophen stören. Von den Furien begleitet, erscheint
Theophile dann Garasse, der darüber erwacht, vor Schrecken den
Verstand verliert, seinem eigenen Schatten nachläuft und, den-
selben für Theophile haltend, ruft: Cet impie a pi-is la ressemhlance
de mes habits pour nioffenser .' — La Gompagnie, schliefst das Büch-
' Nicht weit vom Hotel Montmorency, das Rue Saint Avoye lag (nicht
Rue Cbapou, wie AUeaume I, xciii sagt); vgl. Leroux de Lincy, a. a. ().
Index des nies.
* Menage im Anti-Baillet Bd. I, S. 359 ff. schreibt dieses Werk dem
Pere Renaud oder Raynaud zu. AUeaume, der den Th^opliile betrcfieuden
Passus abdruckt (I, xcn), citiert, wie Menage und w:ihrscbeinlich nach
Menage 'S. 229' des Traktats. Das Buch ist nach diesen xVugaben auf
der Bibliothfeque Nationale nicht zu finden gewesen und Backer-Carayon
erwähnt eines solchen anläfslich des Pere Renaud nicht.
=» 162tJ; lü S. 8".
11
162 Th^ophile de Viau.
lein, voyant ce walheur qui hii est arrive, l'envoya aux champs pour
lui faire prendre l'air.
Diese Broschüre mufste wenig Freude bei den Jesuiten er-
regen. Sie erwähnt bereits einen Namen, der zu weiteren Schrif-
ten Anlafs gab, den des Pfere Cotou. Die zwei Schriften heilsen:
La Descente de Theophile aux enfers ' und la Rencontre de Theo-
phüe et du Prre Goton en l'autre monde.- Alle drei deuten auf einen
Streit hin, der zwischen dem Dichter und den Jesuiten statt-
gefunden haben soll. In der Ombre de Theophile heifst es, die
Jesuiten hätten Theophile verfolgt pour venger Vinjure du Pere
Colon. ^ Die Rencontre sagt: Vinjure que vous (Theophile) me fites
(dem P^re Coton) au Louvre, a este la cause de vostre prison. Ob
mit Recht, ob mit Unrecht, vermag ich nicht zu sagen, denn
über eine Scene, die zwischen Coton und Theophile vorgefallen
sei, habe ich nichts erfahren können. Den Grund, weshalb die
Spötter der Zeit aber den Pfere Coton, der am 18. Januar 1626
gestorben war, wieder auferweckten, giebt die Descente an, indem
sie von einem livret spricht: qui j)ar le feu fut passe, que
son ordre avoit faict contre les bonnes loix, und die Ren-
contre, wenn sie sagt: quant au livre qui a este fait contre
le Roi, ce n'est qu'une piece d'ambition et de vanite et de dessin que
la societe a hazardee pour tenter ses forces et pour monstrer que sa
grandeur ne peut estre esbranlee pjar les Rots.
Es bezieht sich diese Anspielung auf das im Januar 1626
von Deutschland aus nach Frankreich hereingebrachte Buch
Qucestiones politicce quodlibeticce agitandfc in majori aula Sorbonica, *
das sich scharf gegen die Politik Richelieus, gegen die Allianzen
mit den ausländischen Protestanten, gegen das Eingreifen Frank-
reichs in den Drei lisigj ährigen Krieg wandte und eine reine katho-
lische Politik, wie man sie unter Marie von Medici, Concini und
Luynes trieb, verlangte. Prat in seiner Geschichte des Jesuiten-
' 162(); 12 S. 8". •' 162G; 14 S. 8".
'■* Alleaume setzt dafür Voisin (I, xxxvii). Er könnte recht haben,
wenn nur eine Broschüre die Anklage brächte. Angesichts der zwei
anderen aber läfst sich dieses nicht halten, und es ist Goton zu lesen.
* Der Titel lautet weiter: diebus Saturnalitiis mane et vespere Prccsl-
dente lUtisirissimo Cardinali de Richelieu, sive de liujjella, anno 1626. Oimi
facidtntc superioruni Bassompetrcetis vidit et approbavit.
Theophile de Viau. 163
ortleus schreibt darüber : Le parti de Theophüe fil tout paar diriger
la liahtc publique cotiirc le.s Jcsuites, surtout les P. P. Colon d GarasseJ
Da« heilst, die Partei der Freidenker und die der Polüiqncs
erklärte, entweder Garasse oder Coton hätten die Schrift verfalst.
Es ist auch ganz möglich, dals Theophile in diesem Streite um
die Ouvstiones ein lauteres Wort sagte, entschiedener auftrat als
andere; es mag auch zwischen ihm und Coton zu einer Scene
gekommen sein, die dann allerdings nicht als Grund seiner
Verfolgung, sondern als Nachspiel zu betrachten wäre. Auf
irgend eine Weise müssen er und die Jesuiten anläfslich der
Quce^liones aneinander geraten sein, denn sonst wäre keine Bro-
schüre wie la Dcscente de Theophile mix Enfers entstanden.
Weitere Einzelheiten habe ich aber nicht feststellen können.
In der Dcscente halten Charon und ein Schatten folgende Zwie-
sprach :
Qiie cherche cet esprit errant le long des bords
De ce fleuve d'oubli mi passent Ics niorts?
. . . II semble me7iacer l'antre pbäomen.
Worauf der Schatten mit seinem eigenen Lob antwortet. Darauf
Charon : Dis-moi, quel est ce nom qui tant fut adniire ? der Schatten :
Quc servira, vieillard, quand je le le dire ? Aber Charon besteht
darauf und erfährt nun vom Schatten folgendes:
Vivant, j'etois noninie de tous l'Ami de Dieu,
Bien venu par mon art dans les nobles provinces,
Caresse des seigneurs, des dames et des princes,
Si je n'eiisse d'Amour pris le soin par mes vers,
II eust abandonne ce siecle si pervers.
Cluu'ou tiudet das plötzhch langweilig und ruft ihm zu: Qtiilte
CCS vains discours, si tu veux avanoer, worauf Theophile sich nähert
und einen anderen Schatten bemerkt,
— — — — — — qui ckancelle,
Mächant entre ses dents je ne s^is quel discours.
Je l'ai vu quelque fois et son front plein d'audace
Tesmoifjne assex qu'il est compagnon de Garasse.
Der Schatten wird dann später noch als le jjcre avx ejrandes oreilles,
als Verfasser der Queestiones bezeichnet, und Th^ophile sagt zu
' A. a. O. Bd. IV, S. 577 ff.
ir
164 Thöophile de Viau.
Charon: Et quoi, recevez-vous dans ces campagnes saintes ces esjiräs
medisants, vrays (sie) images des feintes ?
Damit ist dann der polemische Teil der Broschüre beendigt,
und sie schliefst, indem die Richter der Unterwelt, gerührt durch
Th^ophües Verse, ihn in Begleitung Merkurs zum Himmel schicken,
wo Ganymed ihm Nektar kredenzt.
Ein Z's\iegespräch zwischen Cotou und Th^ophile schildert
die Reneontre. Es ist einiges groteske Detail dabei, das den Je-
suiten lächerlich machen soll, und es zeigt, wie ein Teil der Be-
völkerung Frankreichs damals dachte, wenn Thdophile dem Pater
sagt: la societe est tombee en une grande disgräce, et on a recogniv
leur malice et leurs inventions. Worauf der Pere Coton mit dem
Geständnis antwortet: Je suis contraint en ce Heu de dire la verite ...
doch wird das Gespräch rasch abgebrochen, weil man Coton ab-
ruft, um seinen Ri<;htspruch zu vernehmen. Diese phantasievolle
Satire, die einer mächtigen Körperschaft lachend empfindliche
Schläge versetzt und Partei für einen Toten ergreift, dies freie
Spielen mit dem griechischen Mythos ist sehr anziehend, auch
wenn es mangelhefte Drucke auf schlechtem Löschpapier und
holprige Verse sind, die sie uns erhalten haben.
Ernsteren Charakters sind zwei Broschüren: Discours remar-
quable de la vie et mort de Theophile ' und Recit de la mort et jwmpe
fum'ibi-e, observee aux obsrques du Sieur Theophile/^ die beide des
Dichters Talent, Tugend und Unschuld betonen. Erstere giebt die
Einzelheiten über des Dichters Tod, die der Mercure franfois ab-
gedruckt hat; letztere, die Th^ophile cet Apollon de nostre äge nennt,
polemisiert noch heftig gegen Balzac, qui se dit seul empereur des
espn'its . . . qui a ose se prendre ä celui auquel il devoit hommage et
soumission: je veux dire ä toi, Theophile, bei ornement de ce siede,
la gloire des bons esprits, dont ce petit avorton de la nue te
vouloit quereller l'empire. Die Broschüre erzählt weiter, wie Thdo-
phile mit den Sakramenten der Kirche versehen, gestorben sei:
tels ont este les soins de cet esprit vraiment angclique, dem
die Schöngeister Frankreichs ein Denkmal gesetzt haben, afiyi
que la jwsterite reconnaisse que ce siede n'est point ingrat ä rendre
les honneurs dus ä ceux de son merite que la vertu a esleves jusques
' l'uris, Jean Martin, l(i2(j; 15 S. 8^ ^ Faris, 1620; 14 S. 8".
Th('o|iliile tlc Viaii. 165
au jilus haut tröne de l'immoi-talite. Man siolit, wie sogleich die
TiOiiviult'nhiklunt!; um joden berühmten Namen l)ei2;imit: während
ihe Feinde in Sehwarz malen, ziehen die Freunde dem Toten ein
weilscs Uusehuldskleid an, das oft der Lebende nicht für sieii
beansprucht haben würde.
Die anderen Flugschriften ergehen sich in freien Phantasien,
Phantasien, die zeigen, wie fest sich das öffentliche Bewufstseiu
an diesen originellen Th(?ophile angekhumuert hatte, wie er die
Zeit beschäftigte, wie sie trotz Scheiterhaufciu und Kerker, trotz
Verbannung und Kirche an ihm Gefallen fand, Partei für ihn
ergriff und um seine Gestalt, die wohl eine tragische genannt
\\erden darf, lustige Schnörkel und Arabesken zog.
Da erscheint eine Derniere Lettre du Sieur TJieophüe ä son
aiui Dämon, qu'il a faxte en sa maladie. ' Darin ermahnt der ster-
bende Theophile seinen Freund zu einem gottseligen Wandel:
Mo)i eher ami, je iie vis plus
Dedans les plaisirs de la vie,
Mes moiicemens sont Ions pcrclus,
Je ne songe plus ä Sileie;
Les perfections de Cloris
Et les delices de Paris
Sont effaees de mes pensees;
II ne me souvient que de toi,
L'horreur de mes fautes passees
Me fait vivre tout hors de moi.
Und in leichten Strophen, die im Rhythmus wenigstens viel von
Theophile haben, predigt er dem Freunde die Abkehr von der
Welt.
Dann wieder giebt es eine Lettre quo ThcojMle a envoyee de
l'autre mondc d son ami:'-
Je suis malgre les faux pieux
Re^u dans le sejour des dieux . . .
Dieu pur sa bonte infinie
Ma pardonne ceste manie,
Qui me faisoit dire des vers
A tous ces eourtisans pervers,
Qui contre mon humeur inont fait faire des rimes,
Oll les religietix ne trouvoient que des crimes.
' Paris, Jeau Martin, lü2ü; 12 S. 8". ^ 1626; 12 S. 8".
166 Theophile de Viau.
Man sieht, auf wie vielfache Weise die Nachwelt sieht mühte, Th^o-
])hile so weils zu waschen, wie sie ihre Helden und Märtyrer liebt.
Bis dann am Ende wieder der Schalk vorkommt und der
angebliche Tii^ophile sagt:
Adieu, eher ami, snns adieu,
J'attends fa response en ce Heu.
iVe niaiique pas de tue rescrire,
Tout ee que tu as oui dire
Depuis que j'ai quitte Paris.
Et si tu reneontres Gloris,
Tu la peux assurer que mon corps ni »lon äme
Xe bruleroni jamais dans Veternclle flamme.
Eine neue Phantasie über das Thema Thdophile de Viau
neimt sich: la Metempsychose de Theophile, ou le transport de son
onibre en divers corps. '^ Das beginnt ganz stimmungsvoll: II estoit
jour et desjä l'Äurore avoit quitte la coiiche de son vieil jaloux Titon ...
die Furien, die den Vater Garasse besucht haben, machen sich
auf den Heimweg, und Theophiles Seele soll mitkommen; aber
sie will nicht: helas, sagt sie, que la vie est helle, que le monde est
heau . . . qu'il y a de contentement ä voir un arbre, revetu de flctirs
et de feuilles au printemps. . . . Daher falst sie den Entschlufs,
ihren alten Körper wieder aufzusuchen; aber sie findet ihn dcsjä
iro]} avance ä la corruption et ä la pourriture und kommt nun auf
allerhand andere Auswege; Theophile wird ein Kobold werden
und in allen Häusern wohnen, oder ein Geist, der mit Gedanken-
schnelle durch die Welt streift, oder ein Bach, eine Welle, ein
Wassertropfen, der in den Adern einer Eiche rollt. Et si je de-
sire un estat insensible . . . j'habiterai dans la durete des rochers . . .
si Vinsensibilite des rochers m'ennuie, je les abandonnerai et pren-
drai le corps des oiseaux, et je volerai d'arbre en arbre, en la saison
du 2>i'inlem2)s. Endlich: Theophile prend resolution de prendr'c un
corps d'air pour passer subtilement en tous les cabinets secrets et pour
pcnetrer mesme dans la pensee par conjectures, et par ce moyen il des-
couwit toutes les amours, toutes exiravagatices, desordres, desregletnents,
intrigu£s, forfanteries, cocuages, maquerellages, sortileges de la Cour.
Diese kleine Schrift ist durch ihre tiefere Auffassung Theo-
philes bemerkenswert: es war eine hübsche Idee, ihn, dem man
' 1626; 14 S. 8".
Th^ophile de Viau. 167
die Beschäftigung mit der Ijclirc des Pythagoras vorgeworfen,
min selbst eine Seeleiiwanderung durehmaclien, ilnn seine Natur-
liebe zu lassen und dem, der für seine Zeit ein kühner Denker
gewesen war, die Rolle eines allwissenden Diahlc boiteux zuzu-
schreiben. Endlich giebt es auch noch ein Testament de Theo-
pliile, ' das mit ernsten, philosophischen Betrachtungen beginnt, in
ilenen der Dichter sich selbst ermahnt : ä jouer ce dernier acte avec
eonstance et resolution . . . um dann mit einer bissigen Verve zu
schliel'sen : Je donne et legue ä Äpoüoti mou äme, et rtion corps au
Par nasse ... je donne et legue le Parnasse Satyrique qui m'a este
attrihiie, ä la benotte Compagnie des Jesuites ... je donne et legue
au Pere Garasse ma plume afin que dores en avant il n'escrive plus de
mfnsonges et de tabarinages contre les curieux de ce temps; je donne
mon encre au Pere Colon, car le coton sans encre ne peut pas servir . . .
je donne ma bibliothcque aux bigots, arckibigots, cstragots, ä tous ceux
qui portent leur esprit en cscharpe, afin qu'ils apprennent par la lec-
tiire de mes livres ä ne plus faire les hypocrites. Je donne aux Ini-
primeiirs qui sont bons buveurs de renom et veroles de reputation,
tous mes escrits, poesies et traductions afin qu'ils chantoit ä jamais
Requiescat in pace.
Mit diesen Legaten höiie Theophile de Viau sich sicher
einverstanden erklärt. Da aber dies Testament, das nicht von
ihm geschrieben, ein so volles Verständnis seiner Art und seines
Strebens zeigt, und da es nicht die einzige Flugschrift dieser
Art ist, heifst es wohl nicht zu viel behaupten, wenn ich sage,
dafs auch weitere Kreise des siebzehnten Jahrhunderts sich über
die Bedeutung einer Erscheinung wie Thdophile de Viau klar
und ihr wohlgesinnt waren. Was die Zeit über den Dichter
dachte, werde ich später noch eingehender darzustellen haben;
hier möchte ich mit dem Urteil eines Zeitgenossen über den
Menschen Theophile schliefsen, das einer Oraison funlbre de Theo-
phile entnommen ist,- die, ohne es zu wollen, meiner Ansicht
nach dem Charakter des Mannes das gröfste Lob spricht:
' 1626; 15 S. 8".
'^ Der volle Titel lautet: avec defense des Jesuites. 1626, 16 S. S'\ Die
Rede ist schwer zu klassifizieren, da sie ein Gemisch von Lob und Tadel
ist, die aber nicht gerade nach jesuitischen Gesichtspunkten verteilt sind.
168 Theopliile de Viail.
II fatä veritablement du merite et beauconp de honheu r,
heilst es da, pour en venir oü il estoit alle; mais pour s'y maintenir
il ne falloit que de l'art et de la prudence. A-t-il eu l'in-
dustrie de se conserver ou gagner par civilites ceux qui lui pouvoietit
aider ou nuire ? N'a-t-ü pas converse parmi les princes et seigneurs
de la Cour conime s'il eust este leur compagnon? A-t-ü eu Vesprit
assez hon pour ne s'approcher de son maitre de plus pres que du
feu ? A-t-il jamais par son jugenie n t et sa pre v oijance
cloue la roue de la fortune pour s'arreter quelque
temps en un Heu? ... A-t-il jafnais eu l'invention de
fleschir par quelques sousmissions feintes ou vcri-
t ah les ses juges et ses par lies? Ses mceurs peuvent-elles
estre propjosees pour une regle de hien viwe? Et de toutes ses vertus
po7ir7'oit-07i imiter une sans hläme ?
Dafs ein Teil der Zeitgenosseo diese zwei letzten Fragen doch
mit Ja beantwortet haben würde, zeigt die Broschürenlitteratur,
zeigen die Freundschaften, die dem Dichter treu blieben. Die
ersteren Fragen aber mit Nein zu beantworten, wie der Redner
augenscheinlich will, das scheint mir das gröfste Lob, das Tht^o-
phile de Viau zu spenden ist. Stolz von Natur, blieb er sich im
Leben treu, dem Wahlspruch folgend: J'approuve qu'un chaciin
suire en tout la Nature!
IL Teil.
Der Dichter.
Einleitung.
A\'ir haben gesehen, wie Theophiie de Yiaus ^ eigenartige
Persönlichkeit sein Schicksal wurde; wir werden jetzt sehen,
wie sie ihn zum Dichter machte. Er ist ein vielseitiges Talent
gewesen, das sich in französischer wie lateinischer Sprache,
auf dem Gebiet der reinen Lyrik und der Gedankenlyrik,
des Dramas und der Erzählung, der Gelegenheitsdichtung und
der philosophischen Abhandhing, des Pamphlets und Epigramms
bethätigte. Wir haben auch Briefe von ihm; so hat er sich
denn auf allen Gebieten als Autor versucht, ja mit dem Epos
sel1)st sich, im Geiste wenigstens, beschäftigt. — Auch seine
Theorien über Kunst hat er formuliert: überall aber tritt
uns — nur durch die Erfordernisse der Dichtart etwas modi-
ti/iert — seine Persönlichkeit entgegen.
Bei Schilderung dieser dichterischen Persönlichkeit werde
ich vorläufig alles bei Seite lassen, was der Mensch unter dem
Zwang der Umstände der Mitwelt an Konzessionen machte:
ich halte mich auf Grund der vorhergehenden, biographischen
Darstellung füi' berechtigt, nur das in Theophiles Werken für
bare Münze zu nehmen, was den Anschauungen eines Libertins
von Anfang des 17. Jahrhunderts nicht widerspricht.
Grundlegend für die Kenntnis des Dichters ist dabei die
Kenntnis seiner Weltanschauung ; daher werde ich mit Dar-
stellung derselben beginnen.
^ Da der I. Teil der vorliegenden Arbeit im Herrigschen Archiv
erschien, ist dort den Anschauungen des Herausgebers, Herrn Professor
Toblers, entsprechend die Genitivform: Theophiles de Viau gesetzt worden.
— In der Folge wird dafür die meinen Anschauungen entsprechende
Form: Theophile de Viaus eintreten. D. V.
170 Theophile de Yiau.
I. Kapitel.
Der Philosoph und Theoretiker.
Es kommen unter Theophile de Viaus dichterischen Werken
zur Feststellung seiner Weltanschauung hauptsächlich in
Betracht :
die I. und II. Satire,
die Cotisolation ä M"* de L.
die fragmens d'une histoire comique.
Speziellere Ansichten üher die Stellung des Individuums
zu den Grössen der Welt und Gesellschaft entwickelt er vor-
nehmlich in:
den Gedichten an den König,
der Elegie an den Herzog von Montmorency,
der Elegie an Monsieur de Fargis,
in seinen zwei Vorreden.
Seine Stellung als Dichter endlich kennzeichnet er am
deutlichsten in:
der Elegie an eine Dame,
den fragmens d'une histoire comique.
In diesen Dichtungen giebt er seine Lebensanschauung
in grossen Zügen; es ist aber selbstverständlich, dass wir
philosophischen Apergus und allgemeinen Ideen verstreut auch
sonst noch häutig in seinen Dichtungen begegnen. Theophiles
Ansichten über Liebe und Ehe werden am besten im Kapitel
ül)er seine Lyrik behandelt.
Der Philosoph Theophile de Yiau nun spricht bis 1624,
dem Zeitpunkt seiner mystischen Bekehrung, von Gott in kon-
ventionellen Gedichten auf eine ganz konventionelle Weise:
roi des cieux, tont prevoyant et sage ... I, 147.
ce gravid Dieu I, 149.
in persönlichen Gedichten entweder wie ein überzeugter
Determinist:
Celui qui dans les coeurs met le mal ou le bien,
Laisse faire au destin sans se mesler de rien. I, 216.
Souverain qui regis Vinfluence des vers ...
Pourquoi ne m'as-tu fait les sentimens meilleurs? II, 38.
Theophile de Viau. ]71
Oller wie ein Pautheist:
. . . ce grand Dien qiii donne l'äme au monde. I, 216.
Esprits, qui cognoissez le coiirs de la na iure,
Vous sculs ä qui le ciel apprend sa volonte! 1,271.
Den Menschen nennt Theophile ein Wesen
Que les elhnens ont fait d'air et de boue. I, 236.
und von einer göttlichen Herkunft dieses Wesens will er
durchaus nichts wissen:
Pour ne tc point fiatter d'une divine essence,
Voy la condition de ta sale naissance,
Que tire tont sanglant de ton premier sejour,
Tu vois en gemissant la lumiere dii joicr;
Ta bauche nest qii'aux cris et ä la faim ouverte,
Ta pauvre cJiair naissante est tonte desconverte,
Ton esprit Ignorant encor ne forme rien,
Et moins qu'un sens brutal scait le mal et le bien.
A grand peine deux ans t'enscignent iin langage,
Et des pieds et des mains te fönt troxtver l'usage. I, 236.
Die Tiere, fährt er fort, sind ja weit glückliche]- als
die Menschen, deiin:
Nature, douce mere ä ccs brutales races,
Plus largement qu' ä toi leur a donne des gräces. I, 236.
Die Tiere kennen weder Sorge, noch Kummer, noch Ge-
wissenskämpfe, noch Todesfurcht:
Elle (la beste) a la tete basse et les yeux contre terre,
Plus 2)7-es de son repos et plus loing du tonnerre. I, 237.
Wir Menschen aher sind fortwährenden Schwankungen und
Wechselfällen ausgesetzt, sind der Spielball eines unbekannten
Etwas:
J e ne s^ay quelle humeur nos volontes maitrise. 1,237.
Theophile nennt diese Macht bald das Schicksal, bald
die Zeit, nie aber Gott. — Den Menschen betrachtet er als
abhängig von physischen und physiologischen Bedingungen:
Quelque discours qui s^oppose ä ceste nrcessiti': le tempi'rameut du
Corps force les mouvemens de l'äme. II, 14.
11"
]^72 Theophile de Viau.
Von christlicher Askese will er nichts wissen:
J'approuve qu'nn chacim suive en tont la Natiire,
Son empire est plaisant, et sa loi n'est 2Jas dure. I, 238.
In dieser innersten Natur sieht er zugleich das Einzige,
was am Menschen allenfalls noch Göttliches sei:
Et le ciel en (des honwies) fait naitre encore infinite
Qui retiennent heaucoup de la divinite,
Des bons entendemens qui sans cesse travaillent
Contre l'erreur du peuple, et janiais ne defaillent,
Et qui, d^m sentiment hardi, grave et profond,
Vivent tout autrement que les autres ne fönt.
Doch setzt er hinzu:
Mais leur divin genie est force de se feindre ... I, 216,
Nur wer seiner Natur folgt, fährt Theophile dann fort,
ist in Frieden mit sich selbst. An andre soll man sich nicht
kehren. Bist du traurig, so klage dich aus; liebst du, so
gieb dich 'deiner Neigung hin; nur nicht jeden Impuls mit
einem "du darfst nicht" ersticken, jede Abneigung mit einem
"du sollst" überwinden:
L'e.ffort de la raison et le combat faronche
Contre nos sentimens, quand la donleur noiis toiiche,
Importutie la vie, et son fächeux secours
Nuit plus que si le mal prenoit son juste cours. II, 57.
Es sei eben nur jeder er selbst, und er wird glücklich
sein. - — Im Grunde ist es ja allerdings Thorheit, z. B. in
ehrgeizigen Plänen sein Leben zu verl)ringen, aber wen das
glücklich macht, weil er von Natur ehrgeizig ist, der soll es
ruhig thun:
11 s^attache u l'honneur, suit ce destin severe
Quhme satte coustimie ignoramment revere.
De sa condition je 2^rise le bonheur,
Et troiive qu'il fait bien de mourir ponr l'honneur. I, 239.
Denn, sagt Theophile,
Jamais mon jugement ne trouvera blamable
Celui-lä'qui s'attache, ä ce qu'il trouve aimable. I, 238.
Theophile de Viau. 173
.Mit anderen Worten: ich richte nicht, also bitte, auch
niii-h nicht /u richten: euch ist erlaubt, was euch, mir,
was mir gefällt, und wenn alle Menschen so dächten und
ihren nächsten ungestört Hessen, wäre die Welt sehr ange-
nehm. — Aber leider, meint der Dichter, ist das bei weitem
nicht der Fall; denn jeder Mensch:
II force sa nature et fait toute autre vie ;
Imitat cur d' antrui, ne suit plus ses humeurs,
S'esgarc pour plaisir du train des bonnes moeurs;
S'il est ne liberal, au discoiirs d'un avare,
II tächera d'esteindre une vertu si rare.
Si son esprit est haut, il le veut faire bas. etc. I, 240.
Diese Nachahmung der anderen — Nietzsche Avüi'de sagen :
Herdenmoral der viel zu vielen — und den Zwang, den sie
der Individualität auferlegt, hasst Theophile de Viau von
Heizensgrund. Denn obgleich er die göttliche Abkunft des
Menschen und seine Ausnahmestellung im Weltall bestreitet,
ist er doch der Ansicht — die sich später bei Rousseau
wiederfindet :
Je crois que les destins ne fönt venir personne
En Vestre des mortels qui n^ait Väme assez bonne;
Mais on la vient corrompre
Car Vimitation rompt nostre bonne trame,
Et toujours chez autrui fait denienrer nostre äme. I, 241.
^'on einem freien Willen ist bei dieser Lehre nicht die
Eede: ein jeder giebt sich, wie er ist und hat sich mit den
anderen abzufinden, wie sie sind; alle haben ihr Schicksal
auszuleben, das Schicksal ihrer Natur und ihres Milieus; alles,
was ist, ist nicht etwa gut oder böse, sondern es i s t schlecht-
weg, und zugleich, weil es ist, ist es berechtigt, notwendig.
Ein Weiser muss, nach Theophile, der genannt werden:
Qui da7is Vetat mortel tient tout indifferent I, 238.
und der, mit sich in Frieden, den Strom des Lebens hinab-
schwimmt, sine ira et studio rechts und links beobachtend und
stets bereit, sein Schicksal hinzunehmen; was wir auch thun,
wie wir auch leben mögen:
174 Theophile de Viau.
Aussi bleu meme fiii ä VÄcheron nous rend;
La barque de Charon, ä tous inevitable,
Non plus que le meschant wespargnc Vequitable. I, 238.
Auch über die Launeu des Schicksals darf sich ein solcher
Mensch nicht wuudern:
IJn ignoble souvent de riches biens herite,
Vautre, daiis Vhopital, est tout plein de merite. I, 242.
Das ist den Göttern aber ganz gleich; denn:
Pour trouver le meüleur, il faudroit bien choisir;
Ne crois point que les dieux soient si pleins de loisir . . .
Une necessite que le ciel establit,
Deshonore les uns, les autres ennoblit ...
...le sort a des loix qu'on ne sauroit forcer
. . . son compas est droit, on ne le peut fausser. I, 242.
Wer so dachte, hat auch nicht an die Fortdauer nach
dem Tode geglaubt. Theophile lässt Thisbe sagen:
Depuis que le soleil nous voit nattre et finir,
Le premier des defunts est encore ä venir. II, 141.
Von einem Verstorbenen sagt er:
Puisqu' il semble estre admis aux plaisirs eternels. 1, 213.
was nicht auf eine starke Zuversicht schliessen lässt.
Den Tod geliebter Personen lehrt er. mit Kühe als etwas
Unvermeidliches hinzunehmen ; in diesem Sinne räth er M^^^- de L. :
Quoi que Vaffection te fasse discourir,
Tes beaux jours ne sont point en estat de le suivre;
Comme c'estoit ä Uli la saison de mourir,
C'est la tienne de vivre. I, 212.
Und weiter:
Tes importuns regrets te rendront criminel. I, 2iy.
Es ist also eine rein irdische "Weltanschauung, ist kon-
sequenter Individualismus, zu dem Theophile sich bekennt und
seine Zeitgenossen auffordert:
Qui suivra son genie et gar der a sa foi,
Pour vivre bien heureux, il vivra comme moi. 1, 241.
Die Individualität nun, die er als Beispiel hinstellte, war
interessant genug.
Th^ophile de Viau. 175
So frei sie sich gab, so frei sie sein wollte, auch sie er-
kannte Gesetze an, ihre eignen natüilicli. Als erstes galt ihr:
wahr zu sein; als zweites: das Leben zu geniessen; als
drittes: Mass zu halten. — Die Verhältnisse haben Theophile
nicht immer erlaubt, diesen drei Gesetzen so zu folgen, wie
er wohl gewünscht, und das Martyrium füi* seine Meinungen
hat er nicht nur nicht gesucht, sondern geradezu abgelehnt.
Aber auch so — durch den Zwang der Verhältnisse etwas
verbogen, ist Theophile de Viau noch immer eine erstaunlich
gerade und straffe Gestalt unter den vielen gekrümmten Rücken
des 17. Jahrhunderts.
Als eine Individualität ist er denn auch vor die irdischen
Mächte, den König und die Grossen, getreten. — Nicht jeder
mochte Ludwig XIII. daran erinnern, dass Gott:
Un jour fera de la poussiere
De vos menibres ensevelis. I, 135.
Nicht jeder trat mit seinen Bittschriften direkt an den Thron
um zu behaupten;
L'}ionneur,'la pitie, le droit
Sont vieles en ma poursuite. II, 151.
oder an seine Verdienste als Dichter zu erinnern:
Qu'il plaise ä Vostre Majeste
De se remettre en la memoire
Que par fois mes vers ont este
Les messagers de vostre gloire. II, 154.
oder als Gefangener zu sagen:
Sire!
Combien que mes infortuucs me fassent recourir ä vostre pitii, mon
innocence a quelque droit de solliciter vostre justice. — II, 234.
Nie aber hat Theophile de Viau um Reichtum, Gunst
oder Stellung gebettelt, noch jemanden für sich so betteln
lassen, wie z. B. Boisrobert es bei Richelieu für den immer-
hin doch wohlhabenden Jean, Louis Guez, Seigneur de Balzac,
thun musste.
Seine Individualität hat Theophile auch den Herren vom
Hofe gegenüber gewahrt ; man vergleiche seine Briefe mit denen
Balzacs und Voitures. Er hat sogar seine Werke niemandem.
176 Theophile de Viau.
nicht einmal Montmorency oder einem anderen Grossen ge-
widmet, was damals doch ein so beliebtes Mittel war, materielle
Vorteile herauszupressen.
Er hat sich unter anderem die Freiheit genommen, den
Herrn von Liaueourt, in aller Form zwar, aber doch sehr deut-
lich an die Pflichten zu ermahnen, die seine hohe Stellung
ihm auferlegte und ihm zu sagen, er habe bis jetzt blutwenig
für die Unsterblichkeit gethan: Ce que vous en (de votre vie)
avez passS jusqiies ici, est ennuyeux et n^en vaut pas le souvenir. ''-
— Bei seinem Freund, Monsieur de Pese, stand Theophile
geradezu in dem Rufe, ein Wahrheitsapostel zu sein: Si j'eusse,
dites-voiis, este du temjys du Seigneur, il m'eust choisi j^our annoncer
la veritS. -
Seine Individualität hat er sich aber hauptsächlich in
seinem Dienstverhältnis als Dichterpensionär des Herzogs von
Montmorency gewahrt. So sagt er zu ihm:
Je ne imis estre esdave et vivre en te servant
Comme tm maitre cVhotel, secretaire ou suivant . . .
Si dhm esprit comniun le cid t'avoit fait naitre,
Je serois hien marri de t'avoir eu pour maitre.
Qii\in komme sans esprit est rüde et desplalsant,
Et que le joug des sots est fächeux et pi^sant! I, 229.
Weiter sagt er, wiederum zu Montmorency:
. . . Et que les phis entiers me doivent
La gloire de mentir le moins.
Ceste gräce si peu vulgaire
Me donne de la vanite. I, lf52.
Dann wieder: ^4 moins que de m'engager d'amitU, personne
ne se doit assurer de la mienne. Si ceux de qui je regois pension,
ne me donnoient point autre chose, leur liheralitS ne seroit utile
qu' ä moi, et s'ils ne me faisoient du hien pour ce qu'ils m'aiment,
je ne les aimerois jamais pour le hien qu'ils me fönt. ■'
Als einen "se?y lihertin\ d. h. einen freien Diener hat
er sich selbst bezeichnet;^ ein solcher ist er auch gewesen.
II, 812. 2 11^ a4o. ! 11^ 339. 4 i^ 228.
Theophile de Viau. 177
luul der Spruch: wess Brod ich ess', dess Lied ich sing', traf
bei ihm nicht zu. Da er unbemittelt war und sonst sein
Talent nicht hätte ausbilden können, fand er die Einrichtung
der Dichterpensionen ganz praktisch, aber er hat dies Privileg
weder durch grobe Schmeichelei noch durcii Aufgabe des
freien Wortes bezahlt.
In seiner ganzen Individualität ist er auch vor das Publi-
kum getreten: es war kein demütiger Mann, der seine Werke
mit den Worten in die AVeit hinaus schickte: Tons ceux qui
parlent mal de moi, ne sont ni de ma conversation, ni de ma
cognoiasance. Je me puis vanter d'avoir assez de vertu pour
imputer ä Penvie les mesdisances qui in'ont p>ersScute . . . Sur
ceste foi, je ne changerai ni mon nom, ni mes pensees, et veux
sordr sayis masque devant les plus rigoureux censeurs des escholes
les plus chrestiennes. ^ Oder 1623 in der Vorrede zum II. Band
der Werke: En xin mot, ma socike n'est honne qu'ä ceux qui
ont la hardiesse de vivre sa7is artifice. Lefond de mon äme a des
amorces assez puissantes pour ceux qui osent vivre lihrement avec
moi, et qui se peut adventurer de me cognoistre, ne se sgauroit
di'fendre de niaimer. ^ — Man kann nicht stolzer sprechen.
Trieb ihn nun seine Natur einerseits zur Wahrheit und
zum Freimut, so auf der anderen Seite zum Genuss der
guten Gaben dieser Welt, aber zu emem Genuss in Schön-
heit. — 11 faut avoir de la passion, non seulement pour les
honimes de vertu, sagt er, p)Our les helles femmes, mais aussi pour
toutes sortes de helles choses. J'aime un beau jour, des fontaines
claires, Vaspect des montagnes, l'estendue d'une grande plaine, de
helles forets, Vocean, ses vagues, son calme, ses rivages; faime
encore tout ce qui touche particidierement les sens: la musique,
les ßeurs, les beaux habits, la chasse, les beaux chevaux, les bonnes
odeurs, la honne chere; mais ä tout cela mon desir ne s'attache
que pour se plaire et non pour se travailler; lorsque Vnn ou Vautre
de ces divertissemens occupent entierement une äme, cela passe
d'affection en fureur et hrutalitS. '' Demnach hat Theophile
• I, 5, H. 2 11^ 10. 3 n, 16.
178 Theophile de Viau.
de Yiau, obgleich er das Leben liebte und seine Gaben mit
offener Seele genoss; obgleich er sich berechtigt glaubte, den
Eingebungen seiner Natur durchaus zu folgen, doch das Zu-
viel im Genuss, den Uebermut, die ußpi? vermieden. — So
schi'eibt er unter anderem: Les livres ni'ont lasse qaelquefois,
mais ils ne mont jcnnais estourdi, et le v'ui ni'a souvent resjoui,
mais Jamals enivri . . . et je nie porte aux volujjtes les plus secretes
avec beaiicoup de mhliocntL ^
Das Masshalten im Genuss, dessen Theophile de Viau
sich rühmt, und das ihn sagen lässt: la passion la plus forte
ne mengage jamais au point de ne la poKVoir quitter un jour, ^
ist aber nicht nur auf seine natürliche, ästhetische Veran-
lagung zurückzuführen; es hat auch einen stark philosophi-
schen Charakter. — Theophile war diese Selbstbeherrschung
nicht von heute auf morgen gekommen, sondern die Er-
fahrungen und Enttäuschungen seines bewegten Lebens hatten
daran gearbeitet, sie ihm zu geben. Er war bei aller
dichterischen Phantasie ein scharfer, kühler Beobachter, im
Stande, seine Umgebung und sich selbst leidenschaftslos aufzu-
fassen, sich ihr und sich selbst gegenüber in erster Linie rein
deskriptiv zu verhalten. — Diese kühle Beobachtung hat ihn
zu einer konsequent materialistischen Weltanschauung geführt
und hat ihn zu einem illusionslosen Beurteiler der Menschen
gemacht. So sagt er von seinen Freunden einmal: leur afection
ne me durera guere, car ils sont hommes et courtisans; ^ er be-
scheidet sich aber vor den Thatsacheu, eben weil es That-
sachen und nicht zu ändern sind. — Dadurch brachte er nun
in seine, wie man ihm vorwarf, "epikuräische" Lehre ein ent-
schieden stoisches Element, das ihn unter grossen Schicksals-
schlägen aufrecht erhielt, und das er in die Worte zusammen-
fasst : 11 faut que je subisse la nhessitS du temps qui vous (seine
Feinde) favorise. * — So hat er denn auch nie in das wüste
Schimpfen seiner Gegner eingestimmt, und selbst, wo er so
scharf wird, wie in der Lettre ä Balzac — wird er doch nicht
gemein.
' II, 16. 17. ? II, i(j. » II, 15. ■* II, 283.
Theophile de Viau. 179
Seine Moral war überhaupt eine Aristokratenmoral, war für
Ausnalimsmenschen hestiiiimt. Dass die Autoritäten der Zeit
nur an den Durclisclinittsmensclien dachten — sich auf die sach-
liche Diskussion dieser Weltanschauung überhaupt nicht ein-
liesseu und die Korrektive der Zügellosigkeit, die Theophile
in seiner eignen Natur hatte, überhaupt nicht sahen; dass sie
diese fein differenzierte Künstlernatur ebenso behandehi und
unter dieselben Gesetze stellen wollten, wie den ersten besten
Bauern vom Felde, das hat den Konflikt zwischen der Aus-
nahme: Theophile de Viau, und der bestehenden Regel: christ-
liches Sittengesetz, heraufbeschworen.
Stark zu betonen ist übrigens im Zusammenhaug mit
Theophiles Lehre vom Masshalten und ästhetischer Sittlich-
keit, dass ein solcher Charakter eben einfach aus Gründen
der Schönheit an den Gemeinheiten des Parnasse Satirique
nicht beteiligt sein kann. Ich glaube, von diesem Standpunkt
aus wirkt Theophiles Ableugnung schlechtweg ülierzeugend.
Allerdings auch Theophile de Viau hat sich nicht immer
auf dem Standpunkt des Stoikers und leidenschaftslosen
Beobachters behauptet. Widersprüche mit sich selbst, Ab-
weichungen vom konsequenten Materialismus und Monismus
sind ihm thatsächlich nachzuweisen. Dabei meine ich augen-
blicklich nicht einmal die drei grossen Zugeständnisse, die
er dem Zeitgeist machte, "dont il subissoit la nScessiW\ nicht
den Traiti' de V Immortalite, nicht die Ode an Monseigneiir le
duc de Luynes, nicht Theophiles orthodoxes Credo vor Gericht.
Nein, auch in andern Punkten ist er nicht immer ganz der
gewesen, als den ich ihn oben, nach seinen eignen Zeugnissen,
schildern durfte. Er spricht gelegentlich doch einmal scharf
und verächtlich von der Niedrigkeit der Höflinge, ^ der Lau-
heit seiner Freunde ; - er sehnt sich aus der Verbannung an
den Hof zurück;^ endlich, seit 1624, ist ihm in Stunden
mystischer Erregung und bitteren Leids der Glaube an einen
persönlichen Gott aufgegangen.
» I, 151. 162. 191. 270. etc. ^ jj^ 145, ;i j^ 270. 223.
J30 Theophile de Viau.
Dieser neue Glaube ist aber zu den alten Überzeugungen
nur hinzugekommen, wie etwa eine Gebäudekrönung, die au
der Struktur des Ganzen nichts mehr ändert. Jetzt drückt
sich Theophile wie folgt aus: Apr^s la crainte de Dieu et
le Service du Roi qui suit immMiatement apres, il tiy a rien, si
me semhle, qui ne puisse Ugitimement cSder ä nos fantaisies et ä
nos opinions. ^ Vor 1624 hätte er die ersten 5 Worte eben
nicht geschrieben, den Rest aber ebenso. — Auch zur Zeit
seiner Bekehrung nennt aber er Gott noch
Grand maitre de Vunivers,
Ptiissant miteur de la nature. II, 153.
Im Grunde ist er sich also doch selber treu gel)lieben.
So zeigt er seine Eigenart denn auch als Kunsttheoretiker.
— Der Dichter imd der Mensch decken sich bei ihm; denn
Theophile de Viau war der Ansicht, ein Dichter müsse ent-
w^eder rein subjektiv sein und nur Selbsterlebtes schreiben —
Beweis der stark biographische Charakter von Theophiles
Gedichten; oder er müsse wenigstens das Ausserihmliegende,
das er zu schildern unternimmt, sich assimiliert, mit durch-
gemacht, nachempfunden haben. — So sagt er zu Montmorency,
dessen Leben und Thaten er besingen will:
Que fentre dans ton äme, et que de lä je tire
La matüre du livre oü je te veux descrire. I, 233.
Er macht also die persönliche Erfahrung, oder das
Studium und die Beobachtung anderer zum Ausgangspunkt
der Dichtung, ist demnach ein Eealist. Les plus excellens
traits dans la poesie, sagt er, sont ä bien p)eiudre une naiveti, ^
d. h. etwas Greifbares, Sichtbares, Erlebtes, sei es noch so
einfach, eine Natürlichkeit.
Der Dichter soll deshalb zuerst seine eigne Natur geben:
Je ne veux reclamer ni Muses, ni Phebns . . .
Imite qui voudra les merveilles d^autrui,
Malherbe a tres bien fait, tnais il a fait pour lui ... I, 217.
1 II, 348. 2 II. 35.
Theopliik' de Viaii. 181
Und da im l'olüft Theophiles eignes Programm:
Je )ie veux polnt unir le fil de mon subjet:
Diverseuienf je laisse et reprens mon objct.
Mon äme, imaginant, ti'a point la patience
De bim polir les vers et ranger la science.
La regle me desplatt, fescris confusement :
Jamals im bon esprit ti'a rien faü qu'aisement. I, 219.
Da Theophile nun auch als Dichter er selbst sein wollte,
fand das iVltertum. das mit einem fast erdrückenden Prestige
aufzutreten gewohnt war. keinen Fi'eund an ihm.
Er sagt darüber:
La sötte antiquite nous a laisse des fahles
Qu-un homnie de bon sens ne eroit point recevables . . .
Le vulgaire ' qul n'est qii'erreur, qiCillusion,
Trouve du sens cache dans la confusion;
Meine des plus s^avants, mais non pas des ^üns sages,
Expliquent aujourdliui ces fabuleux ombrages . . .
Ces contes sont fascheux ä des esprit s hardis
Qul sentent autrement qu'on ne faisoit jadis. I, 234, 235.
Zu diesen, "kühnen Geistern" rechnet sich natürlich
Theophile selbst, und mit Recht schliesst er das Gedicht mit
den Worten, solche Fal)eln mögen von den Sängern des Phöbus
aufgewärmt werden :
. . . Quant ä niol, je l'abjure,
Et ne recogüois rien pour tont que ma nature. I, 236.
Nicht besser fährt die Antike dann in der Elegie an
Montmorency. Theophile verspricht, ihn in einem Epos zu
besingen. Aber, sagt er,
Au rapport de nies vers n^espere pas qxi'on croie
Que tu sois descendu du fugitif de Troie . . .
II fut un vagabond, et quoi qu'on le renomme,
Je ne sgay s'il posa les fondemens de Rome;
Le conte de sa vie est vieux et fort divers,
Virgile par lui-mesnie a desmenti ses vers. I, 233.
' Theophile hat einen besonderen Hass gegen diesen "vulgaire"
der ihm das vulgus profanum darstellt.
182 Theophile de Viau.
Endlich in den "fragniens" schreibt Theophile eine förm-
liche Absage au die Antike und ihre verkehrte Nachahmung;
als Schlagwort ertönt: II faut escrire u la moderne. Di-
mosthene et Virgile rCont j^oint escrit en nostre temps, et nous ne
sgaurlons escrire en leur siede. . . . II faut, comme Homere, hien
faire une description, mais non point par ses termes, ni par ses
t'pitMtes. II faut escrire comme il a escrit, mais non pas ce 'quHl
a escrit . . . et toutes ces singeries ne sont ni du plaisir, ni du
proßt d'un hon entendement. ^
In diesen Ansichten Theophile de Viaus finden wir das
Beste wieder, was die Plejade über die Nachahmung der
Antike gesagt hat; zugleich ist Theophile an historischem
Sinn dabei den späteren "Modernes" weit überlegen; er
spricht geradezu in Bezug auf Demosthenes und Virgil aus,
was Lessing später von Sophokles und Shakspere sagen wird
und hat den Ruhm, in seiner Beurteilung der Antike mit
den Einsichtigsten und Feinsinnigsten der französischen Kunst-
kritiker des 17. Jahrhunderts überein zu stimmen: Fran^ois Ogier
und Saint Evremond. Beiden aber ist er zeitlich vorangegangen.
Er fügt übrigens noch eine direkte Vorschrift über den
Stil hinzu : 11 faut qiie le discours soit ferme, que le sens y soit
naturel et facile, le langage expressif et signifiant; les affHeries
ne sont que mollesse et quartißce qui ne se troure jamais sans
effort et sans confusion. -
Das wären in Summa die philosophischen und theoretischen
Anschauungen des Denkers und Dichters Theophile de Viau.
— Erstere sind noch in ihrem historischen Zusammenhang
zu besprechen.
Theophiles Verbindung mit dem Denken der Benaissance
ist klar; der Wunsch nach Entkirchlichung der Welt und
Befreiung des Individuums, der in Rabelais, Bonaventura,
1 II, 12. 13.
2 II, 11. Schon erwähnt I, Teil, Kapitel VI dieser Arbeit ist, wie
eine Flugschrift : Atteinte contre les Impertinences de Theophile, ennemi des
bona esprits — Theophile diese unabhängige, moderne Richtung vor-
wirft ; sie fiel also den Zeitgenossen bereits auf. — Man vergleiche hierzu
auch die Einleitung des III. Teils dieser Arbeit.
Theopliile de Viau. 183
Desperiers, Montaigne seine Vertreter gefunden halte, be-
lel)te auch Theophile de Viau. Ihn zog es aber von vorne
herein weder zu dem Gottesghiuben des ersteren. noch zu
dem behaglichen Zweifel des letzteren, sondern zu der un-
ruhigen Spekulation des zweiten, — und ihn förderten auf
diesem Wege die Lehren Giordano Brunos und Vaninis.
Giordano Bruno hatte naturwissenschaftlich und philo-
sophisch einen neuen Begriff der Materie geschaffen: sie war
seitdem nicht mehr das prope nihil der Aristoteliker, das
dürre Substrat der Formen, sondern Trägerin und eins mit
der Form, die ohne Materie nicht in die Erscheinung treten
kann : dazu war sie belebt von der Weltseele, die alles
durchdringt. — Giordano Bruno hat auch l)ereits den Ge-
danken einer Kontinuität in der Entwicklung und eines Zu-
sammenhangs aller Geschöpfe ausgesprochen, hat den nur quan-
titativen Unterschied "in der Beseelung der Pflanze, des Tieres
und des Menschen betont. Schon Bruno hat den christlichen
Dualismus durch einen pantheistischen Monismus aus der
Welt zu schaffen versucht. Auf die bestehenden Kirchen sah
er verächtlich herab: sie waren gut für den usus vulgi;
Religion und Kirche hat jedoch auch er scharf unterschieden.
Für ihn lag die Religion ausschliesslich im Erkennen der
Natur ; Befolgen und Erkennen der Natur war ihm Gottes-
dienst, und der Kunst schrieb auch er nichts andres vor, als
auf den Spuren der Natur zu wandeln. ^
Da Giordano von 1548 — 1600 lebte und wirkte, sind
seine Werke auch Theophile de Viau zugänglich gewesen. —
Ob Theophile aber an der Quelle selbst geschöpft, ob er z. B.
in Saumur bei Marc Duucan die ketzerischen Schriften selbst
gelesen, darüber habe ich einen Nachweis nicht finden können.
Es ist mir jedoch weit wahrscheinlicher, dass Theophile
Brunos Lehren erst aus dem Munde Vaninis hörte; und dass
er nicht an den Quellen schöpfte, hat seinem Denken auch an-
gehaftet. — Denn Lucilio Vanini, obgleich er 1619 mutig
* vgl. Bruuhofer: Giordano Bruno's "Weltanschauung und "Verhäng-
nis. Leipzig 1882.
184 Theo.phile de Viau.
iu den Tod ging, war im Leben doch ein gar eitler Herr,
ein halber Komödiant, ein Spötter und Necker, der nicht
das tiefe Wissen, nicht die grosse Persönlichkeit Brunos be-
sass. "Was der eine in seiner Gelehrtenstube ausarbeitete,
das brachte der andere vor die schöne Welt, in die Gesell-
schaft. ^ Damit kam etwas Dilettantenhaftes in diese folgen-
schweren Lehren: die freien Gedanken gerieten in die Hände
der Unfreien, der Xichtausnahmen, sie wurden kompromittiert
und verloren an Ernst.
Das Gleiche spürt man bei Theophile de Viau: seine Über-
zeugungstreue in Glaubenssachen war nur sehr massig. Meiner
Ansicht nach deshalb, weil er diese Lehren, die er allerdings
für die AVahrheit hielt, nicht in einsamer Arbeit selbst gesucht
imd gefunden, sich nicht schmerzlich nach ihnen gesehnt hatte:
sie waren seinem zweifelnden, scharf denkenden Geiste — dem
sie sehr zusagten — auf dem glatten Parquet des Hofes, an
der wohlbesetzten Tafel seiner Gönner entgegengetreten. Nicht
er hatte sie. sondern sie hatten ihn gesucht, und deshalb hat
ihm, im entscheidenden Augenblick die Grösse gefehlt, für seine
Überzeugungen einzutreten und zu sterben. — So ist er mitten
unter dem kleinen, gedankenarmen Geschlecht seiner Zeit wohl
ein Denker und Charakter ; verglichen mit den originellen Den-
kern und den einigen, grossen Charakteren der Weltgeschichte
verliert er aber wieder. — Ülndgens steht er dabei moralisch
nicht tiefer als die meisten Philosophen des 18. Jahrhunderts.
In Theophile de Viau überlebt also noch der Geist der
Renaissance, und Theophile ist nach Vaninis Tode der be-
kannteste Philosoph selbständig unkirchlicher Richtung in
Frankreich gewesen. — Gassendi ^ und Descartes ^ fechten
ihren Streit erst nach Theophiles Tode aus; allerdings war
ein Teil von Gassendis Anschauungen schon 1624 bekannt,
sie haben aber auf Theophile wohl keinen Einfiuss mehr ge-
' Vanini 1585—1619. Vgl. Windelband: Geschichte der Neueren
Philosophie. Leipzig 1880. Bd. I, S. 76. Prat. Histoire de la Com-
pagnie de Jesus. Bd. IV, S. 26 ff.
2 1592-1655. » 1596—1650.
TlK'(.i)liile de Viau. 185
hal)t. — Trotz seiner Freidenkerei hielt es der Dichter für
richtig und notwendig, der christlichen Weltanschauung eine
Konzession zu machen, indem er den Tratte de Vlmmortaliti
de VAme ou la Mort de Socrate schrieb.
Die Abhandlung umfasst in der Alleaumeschen Ausgabe
124 iSeiten ^ und ist die bei weitem längste Arbeit, die wir
von Theophile besitzen. Der Verfasser nennt sie: parajyhrase,
tiree de Piaton. — Das zu Grunde liegende Werk Piatos ist
der i^haedon. und Theophile giebt an, qiiil ravoit traduit sans
s'eslüiij)ier du sens de l'axdexir . . . setzt aber hinzu: qu'ü y a
plusieurs endroits qii'il a en quelque Jw^on desgui8('s, pour les
tourner ä Vavantage de nostre creance. ^ Diese Stellen zu linden,
ist mir nicht gelungen, wahi'scheinKch weil moderne Augen
für die Unterscheidung scholastischer Nuancen zu stumpf ge-
worden sind. Im Gegenteil ist mir Theophiles Übertragung
ungemein treu erschienen, da sie gemeinhin dem Original bis
in die kleinsten Einzelheiten folgt, ja auch nur selten ein-
mal küizt.
Den Gegenstand der Abhandlung bilden die Gespräche,
welche Socrates kurz vor seinem Tode mit seinen Schülern
führt, und über welche, bei Plato. Phaedon dem Echecrates
berichtet; während bei Theopliile Phaedon anscheinend am
Anfang dii'ekt zum Leser spricht, der Echecrates vorläufig
wegfällt und erst auf Seite 94 unvermittelt als Gespräch-
führender auftritt.
Piatos Phaedon lässt dann die ganze Unterhaltung, die
zwischen Socrates und seinen Schülern (deren Anzahl Theophile
reduziert hat) angeblich stattfand, in dramatischer Rede und
Gegenrede vorüberziehen. — Theophile de Viau thut das
gleiche, wenigstens dem Inhalt nach. In der Form hat er
sich eine Freiheit genommen: er giebt die Prosa Piatos nicht
allein in Prosa wieder, sondern untermischt sie mit Versen
von 8 bis 10 Silben, was sich geradezu wie eine Travestie
ausnimmt. Wahrscheinlich hat er, dem das Versemachen so
leicht ging, sich dadurch für den Zwang entschädigen wollen,
' I, 11-134. 2 11^ 249. 250.
12
186 Theophile de Viau.
den der, seiner Ansicht nach, ganz trocken orthodoxe Gegen-
stand ihm auferlegte. Uhrigeus ist es sehr bezeichnend für
Theophile, eine Abhandlung für orthodox zu halten, die. ohne
jeden Zusammenhang mit der Bibel oder dem Dogma, die
Unsterblichkeit der Seele auf rein logischem und dialektischem
Wege beweisen will.
Das philosophische Gespräch beginnt, indem Socrates sagt:
Da ich nun sterben soll, will ich mir vorher wenigstens über
den Tod und das Jenseits klar werden. ' Töten darf ein
Mensch sich nicht, denn er ist der Götter Sklave und hat zu
warten, bis sie ihn abrufen. - Aber den Tod fürchtet der
Weise nicht, weil
Dans l'mitre monde
n doit trouver un Heu,
Oh ponr les gens de hien
Tonte douceur abonde. I, 21.
weil unser Geist
Va d'un lieu passager
Vers le lieu de son origine. I, 22.
Ausserdem ist ja das ganze Leben des Weisen nur eine
Vorbereitung auf den Tod, d. h. auf die Trennung der Seele
vom Körper; deshalb denkt der Weise während seines Lebens
auch nie an Sinuengenuss : Jl doit vaquer seulement ä la cultiire
de soH esprit, tächei- de sdparer et d^affranchir Vesprit de la
contagion et dn commerce du corps. ^ Man soll auch
nicht glau1)en, die Sinn.e vermittelten die wahre Erkenntnis
der Dinge ; im Gegenteil : II faut que Väme se retire ä pari et
que, les yenx fermes et les oreilles closes, sans aucun dirertissemeni
de doideur, ni de joie, eile se ramasse en soi - mesme, laisse - la
le Corps ä pari, et sans doute en cet kat eile se dispose ä
sentir la vt'rite des choses et ä la connattre. ^ Dieser Gedanke
wird vielfach wiederholt, bis Seite 34 das gewichtige Wort
fällt: plusieurs doutent que Väme soit Immortelle.
Plato stellt dabei als Axiom der Dialektik auf: que toide
chose se faxt de son contraire, und er l)eweist demnach, dass,
da die Begriffe ''forp.s" und ''a?ne" ^'deux co7itraires'" sind, das
' I, 18. 2 I 2Q_ ,3 1^ 26. ■» I, 26.
Tlieopliile de Viau. Jgy
eine nicht ohne das andere bestehen kann. ^ Ein anderer
Beweis für die Existenz der Seele sind ihm die abstrakten
Ideen, die wir ja nie als A\>senheiten gesehen haben, sondern
durchaus von früher aus unserem "Heu iVorigine'' her kennen
müssen.- Die Seele ist demnach höherer Abkunft und:
Le Corps partout obeissant
Se troiwe toxjours agissant,
Ainsi que. Väme le dispose. I, 50.
Hier werden nun von den Schülern einige Einwürfe gemacht:
On jyeut dire jponrtant que Vdme, lassee de tant de genSrations . . .
j>onrroit rencontrer une mort derniere . . . und dann wäre die
Seele eine ''harmonie''' des Körpers, die mit ihm entstände,
mit ihm verginge, kui-z von ihm abliinge. ^
Gegen diese letztere Anschauung, die meiner Ansicht
nach allein Theophiles wahrer Überzeugung entspricht, und
die vielleicht das war, was ihn zuerst am Phaedon gereizt
hatte — wird dann eingewendet, que nous voyons rdme ordi-
naivement contraire an corps . . . et ce combat ne seroit point si
rdme estoit une harmonie*^ und das Argument schliesst damit,
dass die Seele eben unsterblich sei, weil kein Ding sich in
sein Gegenteil verkehren könne, ^
Wir haben es hier mit einer gar wunderbaren Beweis-
führung zu thun: sie macht den Dualismus von Körper und
Seele, von sterblich und unsterblich zu ihrer Prämisse und
hat dann natürlich leichtes Spiel, denselben als logisch not-
wendig zu beweisen. — Anscheinend wandelt Theophile de
Viau in dieser Abhandlung also ganz airf den Spuren der
orthodoxen Philosophie und giebt sich als einen Metaphysiker
von der strikten Observanz. Da er aber diese Arbeit zu seiner
kirchlichen Rechtfertigung schrieb und in anderen, von Zwang
freien Arbeiten das gerade Gegenteil von dem vorbringt, was
er hier sagt; da man höheren Ortes mit den im traue ausge-
sprochnen Ansichten noch lange nicht zufrieden war, beweisen
die dort vorgebrachten Anschammgen mir nur, — nicht etwa,
1 I, 34-38. 2 I, 45. 3 i^ 65—76.
* I, 80 ff. 5 I, 104.
12*
|gg Theophile de Viau.
wie Theopliile dachte, sondern wie er glaubte, denken zu
müssen, und zugleich dass die Autoritäten der damaligen Zeit
einen Standpunkt einnahmen, der noch hinter der Methaphysik
des traite zurückblieh. — Ein Konflikt zwischen ihnen und
Theophile war demnach unvermeidlich.
Und die Autoritäten hatten in ihrem Misstraueu gegen
Theophile ganz Recht: er war ein Atheist und ein Materialist,
und wenn die Kirche glaubte, die Wahrheit in Erbpacht zu
haben, so musste sie konsequenter Weise den Neuerer töten.
— Der Ausgang von Theophiles Prozess jedoch und vor allem
die Broschürenlitteratur beweisen, dass ein Teil der Zeit-
genossen von jenem Geist des Zweifels doch schon mit er-
griffen war und die Kirche keine unumschränkte Macht mehr
besass. Viele Gedanken, die mit La Mettrie, Voltaire und
Diderot Mitte des 18. Jahrhunderts in wissenschaftlichen und
Streitschriften zur Herrschaft kommen, hat Theophile de Viau
Anfang des 17. Jahrhunderts in seinen Elegien und Satiren aus-
gesprochen, und so bildet er denn in seiner Weltanschauung
eine Vermittelung zwischen dem Materialismus der Renaissance
und dem der Aufklärung.
II. Kapitel.
Der Lyriker.
Da Tlieophile de Viau, nach eigner Aussage, ein durch-
aus subjektiver Dichter sein wollte, finden wir seine Persön-
lichkeit in allen seinen Gedichten wieder, wodurch er denn
in der Litteratur seiner Zeit und seines Landes eine nicht
unbedeutende Stellung einnimmt; ist Frankreich doch an
echten Lyrikern bis Anfang dieses Jahrhunderts ungewöhnlich
arm. — Auch seinen Zeitgenossen hat er hauptsächlich als
Lyriker gegolten, obgleich er sich auf vielen anderen Gebieten
mit Erfolg l)ewegte.
Wir wissen nicht, wann Theophile de Viau zu dichten
l)egaim; nehmen wir einmal als Datum seiner offiziellen
])icliterlaufbahn das Jahr 1610 an; er war damals 19 Jahre
alt. Dass er vor dieser Zeit schon gedichtet hat, ist mit
iu Summa 124 DichtmiKeu.
Theophile de Viau. 189
Siclierlieit anzimehmeu. doch ist mir von Jugendarbeiten
Theopliiles nichts bekannt geworden, und auch iu den Familien-
papieren findet sich nichts Lyrisches aus der Zeit vor 1610.
Was wir an lyrischen Gedichten Theophik^s seit 1610
besitzen, sind:
42 Oden
24 Elegien
16 Stanzen
23 Sonnette
2 Satiren
7 Epigramme
10 Balletgedichte
Ein einziges Gedicht, die ^'Ode au Prince d^Orange^^
datiert nachweisbar aus einer ziemlich frühen Zeit, 1612. —
Die ersten Dichtungen, die man — dank ihres biographischen
Inhalts — datieren kann, sind seit Mai 1619 entstanden. Was
Theophile sonst noch vor 1619 geschrieben — die Ode an
Oranien ausgenommen — darüljer kann mau nur Vermutimgen
ha])en: vielleicht die 3 Oden: Contre Vliicer (I, 169), Le
Mdfin (I. 174). La Solitude (I, 176) und die Elegie ä une
JJame (I. 215). Immerhin dürften nicht viele Gedichte unter
den uns erhaltenen, der Zeit vor 1619 angehören; denn das
meiste Lyrische in den Ausgaben von 1621 — 1623 ist durchaus
einer und derselben Stimmung entsprungen imd hat Cloris-
Philis-Caliste oder persönliche Scliicksale des Dichters seit
1619 zum Gegenstand.
Demnach lernen wir Theophile de Viau als Lyriker erst
mit Werken seit 1619, d. h. mit Arbeiten einer reiferen Zeit
kennen. — Was diesen frischen Gedichten iu Theopliiles Ent-
wicklung voraufging, wird im Kapitel über den Dramatiker
zu liesprechen sein.
Auf dem Gebiet der Lyrik hatte Theophile de Viau vor
allem mit Malherbe zu rechnen: um 1619 waren Malherbe
und die Grössen des ihm befreundeten Hotel de Eambouillet
eine Macht in der französischen Litteratur. Diese Richtung,
einerseits auf das Verständige und Regelhafte, andererseits
120 Theopliile de Viau.
auf das Zierliche imd Feine gehend, vertrug sich durchaus
mit der italienisierenden Manier, an welcher Malherhe nur ihre
Übertreibung tadelt. Den Kultus der Form bis zur Er-
tötuug des Gedankens, den Anbau^ des galanten Gemein-
platzes und der philosophischen Phrase trieben sowohl
Malherbe wie der Chevalier Marin, Balzac wie Yoiture. d'üi'fe
wie Madeleine de Scudery.
Wir haben bereits gesehen, dass Theophile im Leben
dem Kreise Malherbes und der Preziösen fern blieb und sich
als Theoretiker von Malherbe lossagt. — In Bezug auf den
Inhalt seiner Gedichte ist er denn von Malherbe auch ganz
unbeeinflusst geblieben: in Bezug auf die Form hat er sich
den Strömungen, die auf Malherbe wirkten, aber nicht ent-
ziehen können, '
Gerade der Umstand nun. dass Theophile de Viau es
für nötig hält, sich in aller Form von Malherbe loszusagen,
und dass sich die Elegie ä une Dame, worin diese Los-
sagung geschieht, gleich einem Manifest am Anfang der ersten
Ausgabe Theophilescher Opera befindet, legt mir den Ge-
danken nahe, dass Theophile bis zur Zeit, wo diese Elegie
entstand — und das dürfte zwischen 1617 und 1619 ge-
wesen sein ^ — dem Einfluss Malherbes und Marinis nicht
unzugänglich war, eine Annahme, die das Kapitel ü])er
Theophiles dramatische Thätigkeit noch bestätigen wird.
Waren Marüii und Malherbe doch schon Muster und Mode,
als Theophile de Viau noch ein Anfänger war, der erst seinen
Ronsard, der ihm von der Provinz her noch als Vorbild ge-
golten hatte, abschütteln musste, und der — vergessen wir
das nicht — doch auch Hofdichter und Dichterpensionär war.
Betrachten wir nun vorerst Theophile in seiner Originalität
als reiner Lyriker. — Wir haben da])ei die weitaus grösste
Zahl der vorhergenannten 124 Dichtungen in Betracht zu
» Siehe Teil III dieser Arbeit.
"^ Die Nachahmung der Elegie durch Courval Sonnet deutet 1619
als terminus ad quem an. vgl. edition Blanchemain : Oeuvres de Courval
Sonnet. Bd. I, Einleitung.' S. XIV.
Theophile de Viau. 191
ziehen, meist Liebesgediclite, denen ein l)estimmtes, persön-
iit-lies Erlebnis zu Grunde lie,i;t. '
Das Ausgehen vom persönlichen Erlebnis ist Grund-
l)edingung jeder Lyrik; die Originalität des Lyrikers be-
steht aber darin, dass er dem persönlichen Erlebnis auch
im Ausdruck den persönlichen Stempel zu wahren weiss und
es nicht in einer konventionellen, abgeblassten Kunstsprache
zu Papier bringt.
Die französische Kunstlyrik lässt nach den ersten An-
sätzen zu persönlichem Ausdruck, den sie in der frühesten
Troubadourdichtung macht, diese Entwicklung bald ver-
kümmern: erst Frangois Villon, der seine eigensten Erlebnisse
und seine Persönlichkeit mit all ihren Ecken und Kanten ganz
in den Vordergrund seiner Dichtung stellt und ihr dadurch
einen biograpliischen Charakter giebt, ist wieder ein grosser
Lyriker. — Bei Clement Marot verliert sich dieser energisch
persönliche Charakter von neuem in konventioneller Tändelei.
Erst die bedeutenden Lyriker der Renaissance — Ronsard und
du Bellay vertiefen und verinnerlichen hier von neuem.
Sie überlieferten dem 17. Jahrhundert in ihrer Lyrik ^
folgende Elemente:
Naturbeobachtung und Naturbeschreibung; Beibehaltung
realistischen Details in der poetischen Schilderung des per-
sönlichen Erlebnisses.
Den leidenschaftlichen Ausdruck persönlichen Gefühls.
Den Kultus der Form in leichtfliessenden Sonnetteu und
klar gebauten Chansons, Stanzen und Elegien.
Dieses Erbe der Renaissance ging auf Theophile de
\'iau über, und inmitten einer Generation, die vorwiegend
nach Abschwächung des Persönlichen strebte, hat er nach
' Die einzelnen Liebesgedicbte datieren zu wollen, scheint mir
olme grosse "Willkür nicht möglich und daher besser zu unterbleiben. —
I, 184 £f, I, 203 ff, II, 56 ff sind allerdings sicherlich von 1619; für die
anderen ist aber nichts festzustellen, nur etwas anzunehmen. — Auch
eine chronologische Reihenfolge der Gedichte in den Ausgaben anzu-
nehmen, ist unzulässig, Beweis z. B. II, 5(i das, von 1619 datierend, erst
1623 veröffentlicht wird.
■' Rousards Odendichtung lasse ich hier ausser Betracht.
292 Theopliile de Viau.
Massgabe seines Talents, das ihm überlieferte Gut teils er-
halten, teils aber auch verloren gehen lassen. — Erhalten
hat er die Naturbeobachtung und Schilderung, sowie den
leidenschaftlichen Ausdruck persönlichen Gefühls und die
Verwendung realistischen Details in der poetischen Beschrei-
bung. Verloren hat er den Kultus der Form, denn der Bau
seiner längeren Gedichte ist sehr nachlässig und mangelhaft.
■ — So stellt sich Theopliile de Viau zu den Dichtern der
Renaissance. Ihnen gegenüber ist er kein Neuerer, sondern
ein begabter Nachfolger; innerhalb seiner eignen Generation
ist er aber ein durchaus origineller Lyriker, und seine Origi-
nalität liegt eben in seiner Fähigkeit, dem persönlichen Er-
lebnis auch den persönlichen Stempel zu wahren.
Diese Fähigkeit giebt seinen Versen den sul)jektiven
Ton, den Charakter des Selbstempfundenen und Selbst-
erlittenen; diese Gedichte kommen nicht nur aus der Feder
imd dem Kopfe, sondern aus dem Herzen, sie sind der
direkte und der oft selbstgeschaffne Ausdruck von etwas
Eignem. Eigenartigem, sind unkonventionell und in ihrem
Inhalt wie ihrer Form oft "-rüdes". Theophile spricht das
selbst aus. ^ Und ''rüde''' allerdings erscheint er im Vergleich
zu den in Ehrfurcht und Galanterie ersterbenden Boisrobert,
Gombauld, Porcheres, Frangois Colletet, dem alexandrinertriefen-
den Frenicle, dem elegisch lispelnden Dingendes, von denen in
der Lyrik kein einziger ein eignes, starkes Gefühl, geschweige
einen unal^hängigen Gedanken hat. Sie scheinen sämtlich,
dieselbe Cloris oder Phiüs geliebt und sich ihre Gedichte
gegenseitig geborgt zu haben, so stark lastete der Bann der
Astree und der Preziosität damals.
Von dieser Mode hier verhältnismässig wenig beeiu-
flusst, giebt Theophile de Viau uns die Geschichte seiner
Liebe in Versen, die einen geradezu biographischen
Charakter haben. — Die Originalität, die in einem Titel liegt
wie: Sur une tempete qai s'esleva comme il estoit pret
de s embarquer poiir aller en Angleterre, kann mau erst
' II, 28.
Theophile de Viau. 193
recht Würdigjen. wenn man die sonst so blutleere, ver-
schwommene Tivrik der Zeit dabei in Betracht zieht. — Durch
dies Anknüpfen an das persönliche Erlebnis kommt ein stark
beschreibendes, ein plastisches und realistisches Element in
Theophiles Gedichte. Er giebt uns deutliche Bilder; z. B.
von seinem Vaterhause:
La tu verras un fonds oü le poysan moissonne
Mes petits revenus siir les bords de Garonne,
Le fleuve de Garonne oü de petits riiisseaux,
Au travers de mes pres, vont apporter leurs eaux,
Oü des saules espais leurs rameaux verts ahaissent,
Pleins d'omhre et de fraicheur, snr mes troupeaux qui j)aissent.
Oder: Un petit pavUlon, dont le vieux hätiment
Fut ma^'onne de hrique et de mauvais ciment,
Montre assez qu il n'est pas orgueilleux de nos titres;
Les chamhres n'ont plancher, toit, ni partes, ni vitres,
Par OH les vents dliiver, s'introduisans un peu,
Ne piiissent venir voir si nous avons du feu. II, 45. 46.
Oder in der Lettre ä son frere:
Je verrai Siir nos grenadiers
Leurs rouges ponimes entr^ouvertes,
Oti le ciel, comme ä ses lauriers,
Garde toujours des feuilles vertes.
Je verrai ce touffu jastnin ^
Qui fait ombre ä taut le chemin
D'une assez spacieuse allee,
Et la parfume d'une fleur,
Qui conserve dans la gelee
Son odorat et sa conleur. II, 184.
Dann wieder schildert er in einer burlesken Note, die bei
Theophile recht selten ist, später aber von Saint Amant aufge-
nommen wird, seine Gefangennahme und Überführung nach
Saint Quentin:
Le billet d'un religieux,
Bespecte comme des patentes.
Fit espier en tant de lieux
Le portenr des Mtises errantes,
* Monsieur de Bellegarde hat mir mitgeteilt, dass heute noch der
touöu Jasmin unter dem Namen "Ze Jasmin de TJieopJiile" besteht.
294 Theophile de Viau.
Qu'ä la fin äeux meschans prevots,
Fort grands voleurs et treu devots,
PrUint Dieu comnie des apotres,
Mirent la niain sur mon collet,
Et, tont disans lenrs indendtres,
Pillercnt jitsqu'' ä mon valet, II, 14(3. 147.
Vor allem aber giebt Theopliile eine grosse Anzabl
Naturschilderimgeu und zwar so liebevoller, eingehender Art,
dass man sieht, ihm war die Natur durchaus nicht nur kon-
ventionelle Staffage.
Es ist eine allerliebste Strophe:
Dejä la diligente avette
Boit la marjolaine et le thyii,
Et revient, riche du butin,
Qtfelle a x>ris sur le mont Hymette. I, 174.
Und wie einschmeichelnd klingen die Strophen der '^Solitude^^i
TJn froid et tenebreux silence
Dort ä Vombre de ces ormeaux,
Et les vents battent les rameaux
D^une amoureuse violence. I, 176.
Oy le pingon et la linotte,
Sur la brauche de ce rosier;
Voy branler leur petit yosier !
Oy comme ils ont change de note. I, 179.
Approche, approche, ma Dryade!
Ici murmureront les eaux;
Ici les amoureux oiseaux
Chanteront une serenade. — etc. I, 180.
Oder die Schilderung eines Details, dem wohl kein
anderer Dichter des 17. Jahrhunderts nachgegangen ist:
Ces petits cailloux big ar res
En des diversites si belles
Oü trouveroient-ils des modeles
Qiii les fissent mieux figures? II, 60.
Besonders reich ist die Maison de Silvie an Natur-
schilderungen, denen man — wie dem eben zitierten Stück —
die eigne Beobachtung sofoi-t anmerkt. ^
' Besonders: II, 190: Lorsqiie, ä indits flocons lies . . . II, 201:
Un estayig dort lä tout au-pres und 202, 203 — eine der schönsten
Stellen im ganzen Theophile. — etc.
Theophile de Viau. 195
Dazu kommen dann ebenso tief empfundene wie scharf
geprägte Ausdrücke persönlichen Leidens und persönlicher
Leidenschaft :
Ha, Philis, quc le ciel nie fait mauvais visage!
Tout tue fache et nie nuit.
Et reserve Vamour et le conrage,
Rien de hon ne nie suit. ...
Le soleil »leurt pour moi, une nuit m^environne,
Je pense que tont dort,
Je ne voy rien, je ne parle ä personne,
X'est-ce pas estre mort? I, 192. 193.
Oder:
Que ta fidelite se forme ä mon exemple:
Fuy comme moi la presse, hay comme moi la conr,
Ne frequente jamais hol, promenoir, ni teuiple,
Et que nos deütes ne soient rien que Vamour.
Tout seul dedans ma chambre oü fai fait ton eglise,
Ton image est mon Dieu, nies passions, ma foi;
Si, pour nie divcrtir, amour veut que je lise,
Ce sont vers que lui-mesme a composes pour moi. I, 207. 208.
Oder die Verse der '•Solitude''' :
Mon Dieu, que tes cheveux me plaisent!
Ils s'eshattent dessus ton front,
Et les voyant beaux conitne ils so7it,
Je suis jaloux, quand ils te haisent. —
Belle houche d\imbre et de rose,
Ton entretien est desplaisant,
Si tu ne dis, en me haisant,
Qu'aimer est une belle chose. — ■ etc.
Das ganze Gedicht ist überhaupt ein hohes Lied der
Leidenschaft, so stark und so direkt im Ausdruck, dass es
von der zeitgenössischen Salonlitteratur durchaus abweicht.
Endlich Verse wie:
Oder:
Xe me fais point aimer avecques tant de peine . . .
Si j'ai souffert la nuit, console-moi le jour ... II, 72.
J'ai fait ce que j'ni pu, pour m'arracher de l'äme
L'importune fureur de ma naissante flame;
J^ai lu toute la nuit, j'ai joue tout le jour,
J'ai fait ce que j^ai j)u, pour me guerir d^amour. II, 75.
J96 Theophile de Viau.
Die vorher zitierten Ausdrücke spontanen Gefühls müssen
mit einigen allgemeinen Äusserungen Theophiles über die
Liebe zusammengestellt werden. — So viel er von diesem be-
sonderen Gefühl hielt, er liess es sich angelegen sein, auch
diese affection nicht in fureur et brutalite übergehen zu lassen:
Si faime, cest autant que je suis ahne''- . . . Weiter: J'ai ce
honheur que, des le premier pas que mon esprit veut faire vers
quelque passion, une petite estincelle de jugement sHngere ä me
donner conseil, et me destourne ordinairement d'un dessein ou je
voy de la difßculte ä p)Oursmvre un plaisir, et de V incertitxide ä
Vatteindre. -
Freilich, ganz wörtlich braucht man diese Bekenntnisse
nicht zu nehmen — hat doch Theopliile lange genug um die
spröde Cloris - Philis - Caliste geworben und geschmachtet.
— Wohl aber hat er eine platonische Nuance der Liebe ge-
kannt, die mit seiner Theorie vom Masshalten durchaus stimmt.
Er hat diese Stimmung in zwei Gedichten ausgesprochen.
Das eine beginnt:
Qiiand tu me vois baiser tes bras . . .
und enthält die Verse:
Comme un devot devers les cieux,
Mes yeux tournes devers tes yeux,
A genoux aupres de ta couche,
Presse de mille ardens desirs,
Je laisse, sans ouvrir ma bouche,
Avec toi dormir mes plaisirs. I, 209.
Das gleiche spricht er noch einmal im zweiten Bande aus:
.Taime ä te regarder et estrc taut un jour,
Mourant aupres de toi, sans te parier d^amour. II, 74.
Eine neue Stimmung kommt noch dazu, wenn Theophile sagt:
Cloris, pour ce petit moment
Dhme vohipte frenetique,
Crois-tu que mon esprit se picqne
DeVaimer eternellemeiit?
' IT, 16. 2 ij^ 28.
Thcopliile de Viau. 197
Lorsque mcs ardciirs sont passees,
La raison change nies pensees,
Et perddnt l'amoureuse erreur,
Je })i e trouve dans des tristesses
Qui fönt que tes delicatesses
Commencent ä me faire horrcur. II, 89.
Diese Verse eriuiieiu au des Liicrez trauriges: Quoniam
medio de fönte leporum suvgit amari aliquid quod in ipsis ßoribus
angat; eriunern an Mistrals:
L'aniour es dieu, e l'amour peco ;
Tonto afecioun
Apres Vacioun
Es neco.
j\Ian erwartet sie eigentlich nicht in dem noch so geuuss-
freudigen 17. Jahrhundert. Ebenso wenig wie das Sonnet:
Ton orgueil peut durer au plus deux ou trois ans, das bis zur
Brutalität geht und mit den Versen endigt:
Tu reviendras ä nioi: je n^en ferai nul vompte;
Tu plenreras d'amour: je rirai de ta honte.
Lors tu seras pu}de, et je serai venge. I, 266.
was unwillkürlich an Villous: Regrets de la helle heaulmiere er-
innert oder des Horaz:
audis minus et minus iam
"me tuo longas pereunte noctis,
Lydia, dormis?"
In einem Punkte seiner Liebestheorie erinnert Theophile
de Viau übrigens stark an die Troubadours, obgleich er sie
nicht gekannt hat. in seiner Auffassung der Ehe nämlich als
des Grabs der Liebe. — Er mag durch seine Philosophie
dazu gekommen sein, die ihn ja sagen Hess:
Une lente coutume avec le temps empörte
De nostre affection la partie plus forte.
Wir finden zwei Auss])rüche über die Ehe bei ihm:
Mais tu sravais qu'amour meurt en la jouissance,
Qu^il nous travaille plus, moiyis il a de licence,
Qu'en des haisers permis ceste vertu s'endort.
Et que le lit d'' liymen est le lit de sa mo r t. I, 228.
198 Theophile de Viau.
und weiter:
Et ce tltre d'espoux, Jionteux aux ämes fortes,
Qiie par despit du ciel et de Vamow tu partes. I, 227.
Ebenso schlecht wie die Troubadours ist auch Theophile
auf die Hindernisse zu sprechen, die sich seiner Neigung
in den Weg stellen; le feint hormeur,^ le fdcheux honnevr,'^
les ämes indiscretes '^ sind ihm gründlich verhasst.
Dies sind die Hauptzüge von Theophile de Viaus Lyrik:
dass er sich durch sie von seinen Zeitgenossen stark uuter-
scliied, wiisste er selbst:
En matiere d^amorir je suis un peu trop rüde. I, 234.
Or bien que la fagon de nies nouveaux escrits
Differe du travail des plus fameux esprits ... I, 217.
Wir wissen heute, dass ihn diese rudesse, d. h. das zu
Grunde liegende, starke Gefühl, welches er mit einem ebenso
starken, musikalischen Talent verband, ihn zu einem echten
Dichter und einem der seltenen Lyriker Frankreichs gemacht
haben.
Ich habe jetzt noch eine besondere Besprechung der
Solitude* hier anzuknüpfen, und zwar weil eine litterar-
historische Diskussion damit zusammenhängt.
Saint Amant, der 1594 geboren, also nur drei Jahre jünger
ist als Theophile, hat gleichfalls eine Soli tu de geschrieben,
die er an seinen Freund Bernieres richtet. — In seiner
Einleitung zur Neuausgabe Saint Amants in der bihliotheque
elzhirienne, sagt Monsieur Livet: "La pi^eudere piece que
nous connoissions de Saint Amant est la Solitude. Je ne sais
quel indiscret ami la ßt imprimer ä Pinsu de Saint Amant et
avec des fautes qui la ddparaient . . . Cependant eile est imprimie
en entier dans le corps des oeuvres de ThSophile parmi les
oewres, envot/Ses ä lui par ses aruis. Nous n^en saurions dire la
date prdcise; mais ä-coup-sür eile est antSrieure ä la piece oü
T/dophile, sorii de prison en 1624 ^ sollicite son rlanjissement . . .
> I, 188. 2 i^ 226. » I, 188.
* I, 176 ff.
'' mu83 heissen 1025.
'riK'oj)liile de Viau. 199
Cette pQce, des son apparition ohtint un iminense succh . . . Thiophüe
ecinvit aussi nne ode sin' la Soliiude. Elle est d'nne faiblesse
extreme.'' ^
Nach Livet ist Theophiles Solitude also eine schwäch-
liche Nachahmung der Solitude Saint Amants. — Ich kann
diesem Urteil nicht beistimmen: erstens ist Theophiles Solitude
nicht d\ine faiblesse extreme; zweitens scheint mir der chrono-
logische Beweis für eine Nachahmung vSaint Amants durch
Theophile von Monsieur Livet nicht erbracht zu sein.
Theophiles Solitude erscheint in der ersten Ausgabe
seiner Werke von 1621. Die erste Ausgabe von Saint Amant
datirt von 1629. — Darin liegt an und für sich noch keine
Beweiskraft: Saint Amants Solitude kann schon lange vor 1629
in Handschriften oder Einzeldrucken kursiert haben. — Einen
solchen Druck oder einen datierten Hinweis darauf, habe ich
nicht finden, noch hat Monsieur Livet, an den ich mich um
Auskunft wandte, ihn mir gelien können.
Auch die anderen Nachahmungen der Saint Amantschen
Solitude, die Monsieur Livet zitiert: 1) eine Ode von Arnauld
d'Andilly.- 2) eine Ode von Dalibray'^ sind so späten Datums
(1642 und 1653 ediert) dass sie über die Priorität der einen
oder der anderen Solitude keinen Aufschluss geben.
Auch das letzte Mittel zu chronologischer Bestimmung, das
Monsieur Livet an die Hand giebt, schlägt fehl : er hat in den
Oeuvres de TMopldle Saint Amants Solitude abgedruckt und
Theopliile zugeschrieben gefunden. — Das ist an und für sich
richtig; nur bezieht es sich auf keine der zu Lebzeiten Theo-
philes erschienenen Ausgaben. Ich habe in den mir auf der
Bihliotheque Nationale und dem Arsenal zugänglichen Aus-
gaben von 1621, 1623, ja auch in den Sammelbänden von
1624 und 1625, auch in der Ausgabe von Scudery von 1632
einen Abdruck der Solitude Saint Amants nicht finden können.
Sondern die Verwechslung l)eginnt erst mit den Ausgaben von
1 a. a. 0. I, S. Xff.
2 Oeuvres. Bd. I in folio. Paris. Pierre Le Petit 1675. S. 39 ff.
(die I. Ausgabe ist von 1642).
' Oeuvres Poetiques du Sieur Dcdibray 1653. S. 41 fl'.
200 Theophile de Viau.
1648, 1656, 1661. 1668, die sämtlich sowohl die eine wie die
andere S o 1 i t u d e enthalten, und zwar ohne dass Saint Amants
Name dabei genannt wird. — Ausgenommen die Ausgabe
von 1668: sie bringt beide Gedichte erst einmal und dann
am Ende des Buches Saint Amants Solitude ein zweites Mal
mit einigen Yarianteu und imter Saint Amants Namen, so dass
sich in dieser Ausgabe drei Solitudes finden.
Hieraus ist nur eins ersichtlich: nämlich dass Ende des
17. Jahrhunderts die Autorschaft der Saint Amantschen
Solitude öfters Theophile zugeschrieben wurde. — Die Frage,
welcher der beiden Dichter den anderen angeregt hat, kann
ich auf Grund von Daten und Dokumenten vorläufig nicht
entscheiden.
Und nur um eine Anregung, nicht um eine wirkliche
Nachahmung, kann es sich hier handeln. Man lese beide
Gedichte, und man wird sehen, dass sie, den Titel und die
erste Idee abgerechnet, sehr wenig gemeinsam haben. —
Saint Amants Solitude ist eine reine Naturschilderung; der
Dichter spricht seine Freude an der Einsamkeit des Waldes,
am Treiben der Wasservögel, an einer romantischen Burg-
ruine, am Wogen des Ozeans aus. — Er schreibt vStrophen
von 10 Zeilen zu je 8 Silben mit dem Reim: abba cd cd ce.
Zugleich mischt er in einem gegebenen Augenblick eine
burleske Note hinein; denn burlesk wirkt das in der Ruine
hängende Skelett:
Z)'ww pauvre aynant, qui se pe^idit
Pour une bergere insensible
Qui, d\m seul regard de pitie,
Ne daigna voir son amitie.
Bei Theophile de Yiau, der in Strophen von 4 Zeilen
zu je 8 Silben mit Reim ab ba schreibt, was eine sklavische
Nachahmung sofort ausschliesst — wird die Schilderung der
Natur sehr bald zur Schilderung einer Szene starker Leiden-
schaft: Theophile schildert la solitude ä deux. Sollte also
auch einer den anderen angeregt haben, so sind sie jeden-
falls vom gemeinsamen Ausgangspunkt ab sehr verschiedene
Wege gewandelt.
Theopbile de Viau. 201
Nun sind aber zwisclieu deu beiden Gedichten gewisse
ITbereiustimmungen doch bemerkbar, die eine Beeinflussung,
so oder so, nicht von der Hand weisen hissen. — Zwar, dass
beide Dichter von Philomele. ^ Nymphen. - Eulen und Käuz-
chen ** sprechen, ist weiter nicht auffallend. Für mehr als
einen Gemeinplatz der Phoebusdichtung möchte ich aber
folgende Stellen halten:
Theophile Str. 2: Saiut Amant. Str. 4:
De ceste source, une nai'ade Ou quelque na'iade süperbe
Tous les soirs oiivre le portal Regne comnie en son lit natal
De sa demeure de crystal, Dessus un throsne de crysUd . . .
Et nous chante «»e Serenade.
Str. 4: Str. 1:
Jadis au pied de ce grand diene, De voir ces bois qui se ti'ouverent
Fresqu' aussi vieux quele soleil. A la nativite des temps.
Wer von den beiden der Inspirierende, wer der Inspirierte
gewesen, ist aber dadurch auch nicht entschieden; beide waren
ja originelle Köpfe, und beide haben in ihrer Solitude
Originelles geschaffen.
Überlegungen allgemeiner Art wollen mir hier auch nicht
Ausschlag gebend erscheinen: Allerdings Saint Amants Gedicht
entspricht seinem Titel besser, buchstäblicher als Theophiles;
vielleicht ist Theophiles Solitude ä deux als eine Antwort auf
Saint Amants Dichtung zu betrachten. Dagegen lässt sich aber
einwenden, dass. wenn Saint Amant die Natur so innig erfassen
konnte, dass er durch sie zum Dichter wurde, es zum mindesten
verwunderlich ist, wenn er sie später so ganz vernachlässigt:
er hat nie wieder eine ähnliche Naturbeschreibung gemacht,
und das spricht gegen seine Inspiration.
So stehen die Argumente meiner Ansicht nach mit
gleicher Stärke gegeneinander, und ich sehe nicht, wie ohne
Herbeibringung weiterer Daten oder Drucke die Frage der
Priorität zu entscheiden wäre.
' Theophile Str. 6. — Saint Amant Str. 3.
^ Theophile Str. 3. — Saint Amant Str. 5.
* Theophile in Str. 7. — Saint Amant in Str. 8, 9.
13
2Q2 Theophile de Viau.
Haben wir bis jetzt Theopliile als rein lyrischen Dichter
betrachtet, so dürfen wir mm auch seine Rolle als lyrischer
Hofclichter nicht übersehen. Der Hofdichter dichtete für
andere; wer eine so ausgesprochne Eigenart besass wie
Theophile, der konnte natürlich nur sehr bedingt ein Hof-
dichter sein. Theophile war sich denn auch darüber klar,
dass ihm dieses Metier nicht lag:
Escrivant ponr autnii, je tne sens tont de glace,
Je vondrois par avant avoir connu ton äme . . ,
II faut ä chaque esprit wne Sorte de vers ... I, 234.
Und in derselben Elegie an M. de Fargis giebt er eine
treffliche Schilderung dieses undankbaren Allerweltspoeten-
handwerks :
Penses-tu quand j'anrois employe tont tm jour
A bien imagmcr des passions d'amour,
Que mes conceptions seroient bien exprimees
En paroles de choix, bien mises, bien rimies,
L^autre n''y trouveroit possible rien pour lui?
Tant il est malaise d'cscrire pour autrui. I, 235.
Er fügt auch ein Geständnis hinzu, das seinem Charakter
alle Ehre macht, ihm aber das Leben bei Hofe sicher nicht
erleichtert hat:
Accoster un brtdal, lui plaire, en faire estime,
Lors que cela wi'advient, je j^ense faire un crime. I, 216.
Aber Theophile scheint trotzdem Mode gewesen zu sein,
denn er spricht von
Tant d'escrits perdus que pour chanter leur flame
Mille de mes amis ni'ont arraches de Väme. II, 39.
Zugleich dachte er nicht gering von der Stellung des
Dichters zu den Grössen der Erde: nur durch den Dichter
kommen grosse Thaten auf die Nachwelt, das war seine Über-
zeugung, und gegen Schillers:
Drurn soll der Dichter mit dem König gehen,
hätte er gewiss nichts einzuwenden gehabt. — Sagt er doch:
Theophile de Viau. 203
Ce vagabond (Enee) de qui le bruit
Fut si cheri des destinees,
Et si grand qne trois mille annees
Ne l'ont point encore destruit,
Ävecques de si honnes marques
N'eitst foule In rigueur des Parqnes,
Ni peuple le pays latin,
Si depuis qu'on brusla sa ville,
Auguste n'eust prie Virgile
De lui faire un si benu destin. I, 161.
Mit dem für einen Hofdicliter unvermeidlichen Zwang
zur Schmeichelei findet er sich folgendermassen ab:
Lorsque la force du devoir
Pousse mon äme ä decevoir
Quelqu'un ä qui je fais homniage;
Si quelques fois pour «» mortel
Je tire une immortelle image,
C'est afin quHl se rende tel
Qu'il se voit peint en mon ouvrage. I, 151.
Dass es trotzdem nicht ohne Lüge abging, spricht er —
und darin ist er wieder Theophüe — zu Montmorency selbst aus:
Lorsqu'on veut que les Muses flattent
Un homme qu'on estime ä faux,
Et quon doit cacher cent defauts
Afin que deux vertus esclattent,
Nos esprits, d^un pinceau divers,
Far Tartifice de nos vers,
Font le visage ä toutes choses. I, 161.
Seine Gedichte an den König sind — Schuld seiner
Lebensumstände — oft die eines Bittenden gewesen. Im
Ganzen hat er 5 Dichtungen an Ludwig XIII. gerichtet und
einmal für ihn Balletverse geschrieben. Er nennt ihn in
diesen 6 Dichtungen: grand roi, ^ grand prince, - ßls des
dieux, ^ le juste, * eher objet des yeux et des coeurs, ^ image
de Dieu, * aber auch ganz einfach le roi und mon pHnce. '
» I, 137, 140, 142. - I, 146. ^ j^ 145, 4 5 i_ 140.
ö I, 147. ' I, 145.
13*
204 Theophile de Viau.
Erpreist Ludwigs Tugend, seinen Mut, seine Gerechtigkeit:
Vous, granä roi, si sage et si juste
QiCon ne voit point de roi pareil ... I, 137.
Grand roi, dont les exploits vainqueurs
N'ont rien que de doux et d'augnste ... I, 140.
L'exemple de vos moeurs force plus que la loi,
Et vostre saincte vie autorise la foi. I, 146,
Gerade die "Estrenne au Roi,'' der diese letzten Verse
entnommen sind, enthält ausser dem Lobe des Königs auch
noch das Luynes und überhaupt eine starke Dosis Gottes-
gnadentums. — Aber im Grunde ist Ludwig XIIL, wenn
auch kein grosser Monarch, so doch ein reinlicherer und ge-
rechterer Mensch gewesen, als z. B. le roi Soleil, dem später
noch ganz anders gehuldigt wurde.
Dass Theöphüe auch vor den adligen Herren nicht kroch,
glaube ich schon bewiesen zu haben. — Zu erwähnen ist noch
die Ode an den Prinzen von Oranien, die zwar langatmig
und ein Lobgedicht en regle ■ — doch wieder, wie Mephisto
seinen Pferdefuss, etwas Theophilische Unabhängigkeit nicht
verleugnen kann:
Prince, Je dis saus me lauer,
Que le ciel m'a voulu doner
D'im esprit que la France estime.
Et qui ne fait point mal sonner
Une louange legitime
Quand il trouve ä qui la donner. I, 151.
also Theophile sucht sich sozusagen seine Sujets unter den
gekrönten Häuptern aus.
Die Ode an Buckingham, gedrängter und besser kom-
poniert, flicht dem Allerweltsliebling und liebenswürdigen
Schwerenöter tändelnd die gewohnten Kränze. Aber Theophile
brauchte dabei nicht zu heucheln, Buckingham war gütig zu
ihm gewesen, und das Körnchen Sel])stgefühl auf Seiten des
Dichters fehlt ja auch hier nicht. ^
In den uns erhaltenen Balletversen für den König, Luynes,
Montmorency, in -'les Nautonniers,'' „les Princes de Chypre'"
finden wir die gewöhnliche, offizielle Hofpoesie, viel Mytho-
^ I, 166 ff. Siehe die letzte Strophe.
Theophile de Viau. 205
logisches — was schon das Genre mit sich l)rachte — viel
Galanterie; beides in leichten, fiiessenden Versen, die Theophile
ja keine Schwierigkeit machten. In diesen Dichtungen liaben
wir die wenigst originellen Kinder seiner Muse zu sehen und
den Verlust ähnlicher, bestellter Gedichte wohl am wenigsten
zu beklagen.
Weit eigenartiger ist Theophile, wenn er für die Damen
des Hofs schreibt, und zwar, weil trotz seines besten Be-
mühens in den Liebesgedichten, die er für sie auf Bestellung
verfasste, zart zu sein, seine eigne, herbe Leidenschaft immer
wieder durchbrach. Er erinnert an den Löwen aus dem
Sommernachtstraum, der versucht, sanft zu brüllen, um die
Damen nicht zu erschrecken.
So entstehen die Verse für M^^^- de M. ^ von einer Leiden-
schaft, die eine Hofdame des 17. Jahrhunderts, falls sie sie
überhaupt empfand, niemals so direkt würde ausgesprochen
haben; so entstand die bereits erwähnte Consolation k M"®-
de L., ^ die der Dame, welche Theophiles unkirchliche Über-
zeugungen schwerlich teilte, merkwürdig genug erschienen
sein mag.
Noch ist ein AVort über "La Maison de Silvie'^ zu
sagen, das, der Herzogin von Montmorency gewidmet, im
Grunde ja auch eine Hofdichtung ist. Das Gedicht besteht
aus 10 Oden, die zum ersten Male 1624 im Druck erschienen.*
Aus dem Inhalt der Oden ist zu schliessen, dass Ode I, II
und III bereits 1623 in ChantiUy — nach der Veröffent-
lichung der Doctriyie Curieuse und Theophiles Verbrennung
in effigie — entstanden; die IV. vielleicht dort noch ange-
fangen; die V. und alle folgenden aber erst nach Theophiles
Gefangennahme durch Caumartiu und seiner Einkerkerung
in Paris geschrieben wurden. *
' I, 198 ff. 2 i^ 212 flf.
^ Vgl. die bereits zitierten Ausgaben von 1624: Recueil de toutes les
pieces de Theophile etc.
* Siehe die Verse (II, 212): Soiidain le Sieur de Caumartiu . . .
(221): Qxi'on atira fini mon proces . . . (223): et mon oeil qui suit mon
desir, voit ChantiUy dans ces tenebres.
206 Theophile de Viau.
Ohne den Druck von 1624 jedoch, der schon sämtliche
10 Oden enthält, würde man nie glauben, dass diese in Natur-
schilderungen schwelgenden Gedichte, in denen die Nachtigal
eine Hauptrolle spielt, wirklich in der finsteren Tour Mont-
gomery und nicht etwa erst nach Theophiles Freilassung
verfasst wurden. — Es scheint übrigens, dass Theophile die
Maison de Silvie in ihrer jetzigen Gestalt noch nicht für
beendet ansah, denn er sagt in einem von 1625 oder 1626 zu
datierenden Privatbrief von einer neuen Arbeit: Je commencerai
ce travail en suite de la Maison de Silvie. Je loue Dieu
que les persicutions ne ni'ont point laisse de foiblesse qui me
menace de discontinuer cet ouvrage qui m'est si eher. ^ — Ich
habe von einer solchen Fortsetzung nichts finden können;
entstand sie jemals, so ist sie sicher nicht gedruckt worden
und mit anderen Manuskripten Theophiles verloren gegangen.
— Alleaume knüpft an die eben zitierte Stelle eine Note,
die auf Grund der Ausgabe von 1624 als falsch zu be-
trachten ist. ^
Die 10 Oden zeigen im Punkte der Komposition, die
Theophiles schwache Seite war, einen Fortschritt, sind kürzer
und gedrängter als die früheren; aber freilich voll von mytho-
logischen Gestalten und Anspielungen, die stellenweise pedan-
tisch oder zopfig wirken. ^ Auch an Galanterie und über-
triebenen Vergleichen fehlt es nicht; z. B.
Quelle durete peut avoir
L'ohjet que ma princesse touche?* II, 195.
Solche Huldigungen haben den Dichter aber weder von
ganz intimen Bekenntnissen, noch von lieblichen und fein-
sinnigen Naturschilderungen ferngehalten.
Geradezu an ein Bild von Anselm Feuerbach erinnern
folgende zwei Strophen:
» II, 304. 2 II, 304, N. 1.
•'• II, 197: les Tritons. 201: Melicerte. 203: Fhaeton. 2U: Echo,
la nymphe. 215: Boree, Ziphyre. 216: Palemon etc,
* Die ganze Ode ist einLobgedicht auf die Herzogin vonMontmorency.
Theophile de Viau. 207
Zephyre en (du lac) chasse les chaleurs,
Rien que des cijgnes ny repaissent;
On n^y trouve rien sous les fleurs
Que la fratcheur dont elles naissent;
Le gazon garde quelquefois
Le bandeau, Varc et le carquois
De mille amours qui se des})Ouillent
A Vombrage de ces roseaux,
Et dans Vhumidite des eaux
Trempent leurs jeunes corps qui bouillent.
L'estang leur prete sa fratcheur,
La Xaiade leur verse ä hoire;
Tonte l'eau prend de leur blancheur
Uesclat d'une couleur dHvoire.
On voit lä ces nageurs ardents,
Dans les ondes qxCils vont fendants,
Faire la guerre aux Nereüles,
Qui devant leur teint inieux uni,
Cachent leur visage terni
Et leur front tout coupe de rides. II, 202.
L^ud es lieisst wohl nicht zu viel behaupten, wenn man
sagt: dass die schöpferische Phantasie und Leidenschaft, die
heidnische Lebensfreude Theophile de Yiaus in solchen Stellen
diesen alten, griechisch-römischen Symbolen ein neues Leben
eingehaucht habe; hier hat er sein Programm befolgt: il faxit
escrire comnie Homere a escrit, mais non pas ce quil a escrit.
In solchen Versen ist Theophile ein Jünger des besten
Ronsards. Findet er dabei das liebliche Bild der Jagdgöttin,
die ihren Schäfer verlässt, um in dem kühlen See avecquee
les estoües nues ^ um die Wette zu baden ; oder sagt er von
kleinen, plätschernden Liebesgöttern:
Les ondes, qui leur fönt Vamour,
Se refrisent stcr leurs epaules. II, 203.
oder erfindet er für den schmachtenden Melicerte die Worte :
11 sent renouveler sa flame,
Errant avec des faux plaisirs
Stir les traces des vieux desirs
Que conserve encore son äme II, 203.
» II, 203.
208 Theophile de Viau.
und sagt man sich, dass all' diese Schönheiten in einem
Huldiguugsgedicht stehen, so kann man Theophile auch als
Hofdichter eine Ausnahmestellung unter den Zeitgenossen
nicht verweigern.
Es bleibt mir nun noch Theophile de Viaus letzte lyrische
Entwicklungsstufe zu besprechen. — Sämtliche der bisher
zitierten Dichtungen gehören der Zeit vor 1624 an. Mit diesem
Jahre beginnt eine neue Entwicklung für Theophile: unter
den Schicksalschlägen von 1623, 1624 verliert seine Poesie jede
Spur von Manier und Galanterie, und die 10, 1624 ver-
öffentlichten Gedichte ^ sind die bestkomponierteu, die er je
geschrieben. — Allerdings es ist keine Liebeslyrik mehr, es
ist Schicksalslyrik geworden. Verse wie:
1. Äujourd' hui que les courtisans, 2. Que le jeu, la danse et Vamour
Les bourgeois et les artisans Occupent la niiit et le jour
Et les peuples de la campagne, Des enfans de douce vie;
Pour noyer les soins du trespas, Que le coeur le nioins desbauche
Passent les exces d'Allemagne Contente la plus molle envie,
En leurs voluptueux repas; Que lui fournisse le piche:
3. Mon jeu, nia danse et mon festin
Se fönt avec Saint Augustin,
Dont Vaimable et saincte lecture
Est ici mon contre-poison,
En la miserable aventure
Des longs ennuis de ma prison. II, 162, 163.
Verse wie:
Presse d'un accident mortel,
J^entre taut sanglant dans le temple,
Et nie sers du droit de Vautel. II, 164.
Oder Strophen wie:
' Vgl. Alleaume II, p. 145-190:
1. Requeste au Roi. 6. Tres humble requeste ä Msgr.
2. Remonstrance a M. de Vertamon. le Premier President.
3. La Plainte de Theophile ä im 7. Priere aux Poetes du temps.
sien ami. 8. A Chiron, medecin.
4. La Penitence. 9. Remerciment ä Cor-idoti.
6. Requeste ä Nosseigtieurs de Par- 10. Lettre ä son frere.
lement
Oder:
Oder
Theophile de "Viau. 209
Mon Dien, mon souverain recours,
Feut s'opposer a mes tniseres,
Car ses bras ne sont pos 2)his courts
Qxi'ils estoient au temps de nos peres. II, 181.
Dien seid cognoist l'estat humain;
Hs sgait ce qu'aiijourd'hui nous sommes,
Et ce que noiis serons demain. II, 182.
Mo7i frere, mon dernier appui,
Toi seid dont le secours nie diire,
Et qui, seid, trouves aujourd'hui
Mon adversite tongue et dure;
Ami ferme, ardent, genereux,
Que mont sort le plus malheureux
Pique davantage ä le suivre,
Acheve de me secourir:
H faudra qu'on me laisse vivre
Apres ni'avoir fait tant moiirir, II, 178.
solche Verse und Strophen hätte Theophile vor 16 24 nie ge-
schrieben, denn er hätte vorher nie so empfunden.
In diese Zeit gehört wahrscheinlich auch ein bisher nicht
ediertes Sonnet, das wohl mit Sicherheit Theophile zuzuschreiben
ist. ^ Es scheint mir, sozusagen Theophiles Staunen über
sich selbst auszudrücken, hat etwas mystisch Verträumtes und
Stammelndes neben einem Rest alter LjTik. die an sich selbst
irre geworden. Das Sonnet lautet:
Sur le Sacrement.
Loger en tant de lieux une meme substance
Qui ne montre accident, qui ne soit etnprunte;
Faire qu'un corps 7i'ait j>oint ä'espace limite,
Et sans rien alterer convertir une essence:
Comme ce sont effets de la toute puissance.
Je lui rends celui-ci de mon infirmite:
C'est que je le comprends avec la volonte
Bien mieux que je ne fais avec la cognoissance.
^ Das Manuskript — von einer Hand des 17. Jahrhunderts — befindet
sich auf dem Arsenal in Paris. Recueil de Tralage. Bd. 1. 6541. fo. 141.
revers. Die Unterschrift lautet: par Theophile. — M. Martin, Conser-
vateur am Arsenal, hat die Freundlichkeit gehabt, mich auf das Gedicjit
aufmerksam zu machen.
210 Theophile de Viau.
Tdbaisse ma raison ponr eslever ma foy.
Dieu qui sait comnie il donne, et comme je regoy,
Au merite taräif rend sa gräce soudaine.
0 mystere profond, issu de son propos:
II emprunte mon corps, pour avoir de la peine,
Et me donne le sien, pour ine mettre en repos.
Weil nun Theophües Gedichte seit 1624 einen so ganz
veränderten Charakter tragen, halte ich für richtig, letztere
nicht mit den früheren zusammenzustellen, sondern in Theophiles
Lyrik zwei Richtungen zu unterscheiden:
eine atheistisch individualistische,
eine religiös individualistische,
die eine von 1619 — 1624 reichend, die andere von 1624 — 1626.
Das Urteil der Zeitgenossen üher Theophiie war selbst-
verständlich ein zwiespältiges. Der Glaube an die schöpferische
Kraft der Regeln bestand ja bereits zu Anfang des 17. Jahr-
hunderts. Daher erfolgt denn durch ]\Ialherl)e eine sum-
marische Abfertigung des unabhängigen Poeten. Four moi,
schreibt er an xlacan, je pense vous avoir dejä escrit, que je ne
le tiens coupable de rien, que de n avoir rien fait, qui vaille, au
mestier dont il se mesloit. ^ — Lhinico eloquente, Balzac, war
derselben Ansicht.
Die Unabhängigen der Zeit jedoch wie Georges de Scudery
und Jean de Mairet können "c« grand et divin ThSopldle^^ ^
nicht genug preisen, cet incomparable auteur, ^ cet excellent
komme; sie nennen ihn "un des premiers esprits de nostre dge'\ *
rühmen ^^les forces de ce vigoureux gmie. ^ Dass weitere Kreise
ihn besonders als Liebeslyriker feierten, ihn ^TApollon de
Väge'^ nannten, wissen wir bereits aus der Broschürenlitteratur.
Im gleichen Jahrhundert noch, aber nicht mehr zu Leb-
zeiten Theophiles fällt dann Gabriel Gueret (1671) folgendes
Urteil: Suivons toujours notre naturel, ne sortons jamais du
genre qui nous est propre . . . Laissons les Eh'gies ä Desportes,
' ed. Laianne, Bd. IV. S. 8. 2 ^d, Alleaume I, 3.
» ed. Alleaume I, 3. * ed. Alleaume II, 294.
' ed. Alleaume,,!, 4.
Theophile de Viau. 211
les Stances ä Theopliile, le Sonnet ä Gomhauld^ . . . ein
Zeichen, dass mau, trotz der Hochflut klassischer Litteratur
Theophile doch noch als Lyriker schätzte.
Dagegen sagt Rapin in seinen RSflexions sui' la FoStique
iV Aristote et sur les ouvrages des poetes anciens et mo-
dernes (1674): qxiil ne svffit pas en poisie d'avoir de Vimagi-
nation seulenient comme le Cheralier Marin parmi les Italiens,
Theophile parmi les Frawpis — und dass dies ''(/e foibles
moyens''' seien pour aspirer ä la gloire de la Poi'sie. — Weiter
sagt er: Theophile . . . par une trop grande affectation du style
aisi', tomha dans le pueril: il estoit vrai que le fonds de son
caractere estoit plutost une fertility dHmagination quune
i^raie frcondite d'esprit . . . Endlich: Th/ophile a Vimagination
grande et le sens petit. II a des hardiesses heicreuses ä force
de se permettre tout. -
Fast dasselbe Urteil fällt der klarblickende, verständige
Saint Evremoud in seinen Ohservations sur le goüt et le dis-
cernement des Frangois. Dans ma jeunesse, sagt er, on
admiroit Theophile malgre ses irn'gularites et ses negligences, qui
('•chap)poient au peu de delicatesse des courtisans de ce temps-lä.
Je Vai vu decrie depuis p)ar tous les versißcateurs, sans aucun
egard ä sa belle imagination et aux grdces heureuses de son gmie, ^
Theophiles ungebundene Natur hat man also noch Ende
des Jahrhunderts im Gedächtnis gehabt.
Es ist nun noch der Einfluss festzustellen, den dieser
ungestüme Geist auf seine Zeitgenossen ausgeübt. — Auf
der philosophischen Spur ist ihm ■ — im Leben mancher —
im Dichten niemand gefolgt. Die Gefährlichkeit dieser Nach-
folge hatte sein Prozess zu klar an den Tag gelegt.
Wohl aber fand er in Courval Sonnet, einem dichtenden
Arzt aus der Normandie. seinem Zeitgenossen, einen eifrigen
Jünger und Mitarbeiter für die individualisierende Richtung.
— Thomas Sonnet, Sieur de Courval, der eine Reihe stark
* La Guerre des Aidenrs anciens et modernes, Paris. Girard
1671. S. 176. 177.
2 a. a. 0. S. 38. 39. S. 81. S. 239.
ä Bd. IV. der Oeuvres. S. 189. 190.
212 Theopbile de Viau.
realistischer Zeitgemälde uuter Titeln wie: le hal — la pour-
menade, Vignorant, le debauche etc. yeröifentLichte, hat in
der Satire du temps, die 1619 im Espadon Satirique
erschien, * Theophile als den Chef der Unabhängigen, der
'dihertins'\ der •'bons esprits' ausdrücklich anerkannt. ^ Er
lehnt sich dabei stark an die Elegie ä une Dame an, die
also 1619 schon bekannt gewesen sein miiss. — Da heisst es:
La reputation que ta veine feconde,
Sur Vaile de tes vers, a ])orte, par le monde,
Le bruit de ton humeur qui platt au plus censeur,
Ta conversation qui n'est rien que douceur,
Ta fa^on de parier, ta franchise et Vemphase (!)
Que ton style divm fait paroitre en sa phrase;
Ton esprit qui de tout parle indifferemment,
Esprit, acconipagne du plus beau jugement etc.
Weiter heisst Theophile "un dimon de scavoir^'' und ihm
gegenüber werden die anderen Dichter ''wn tas de rimasseurs^^
genannt, auch als ^^Champignons avortes des humeurs d^une nuit"
bezeichnet. — Sich selbst nennt Courval auch *^wn petit
rimeur^', der aber gewillt ist, auf Theophiles Spuren zu wandeln:
Je ne bläme personne et laisse, en Vimitant,
Chacun libre ä parier du sujet quHl entend.
Die andern mögen sich Zwang anthun, die Mode mit-
machen; nicht so Courval:
Libre, je fe dirai, conservant ma coustume
Qiiel venin maintenant enfle mon aposthume . . .
'Pabhorre leurs escrits, et ne puis, Theophile,
Au style ä la mode, accommoder mon style . . .
Hs inventent des mots, des regles, des legons.
Et ne fönt que baver comme des limagons.
Die Anspielung auf Malherbes Schule ist mit Händen
zu greifen.
' Vgl. edit. Blancheniain der "Oeuvres de Courval Sonnet". Bd. I,
Introduction, S. XIV.
2 a. a. 0. Bd. II, S. 158 ff. — M. Brunot in seiner These über
Malherbe S. 547. zitiert übrigens ein Gedicht, demzufolge Courval auch
lialherbe gehuldigt hat.
Theophile de Viau. 213
Fand Theophile iu Courval Sonnet einen unenvarteten
Anhänger, so ist wunderbarer AVeise von einem Einfluss des
Lyrikers The<^phile auf den Lyriker Saint Amant nichts zu
merken. Die Solitudentrage musste ja unentschieden bleiben.
Dabei war im Alter nur ein Unterschied von drei Jahren
zwischen beiden, und in ihrer Richtung hätten sie eigentlich
übereinstimmen müssen, waren doch beide Libertins, — Bei
näherer Betrachtung wird der Unterschied zwischen ihrem
Libertinage aber doch klar:
Saint Amant war ein geistreicher Kopf und lockerer
Zeisig, dem es nebst seineu adligen Genossen, deu ßetz und
Harcourt. in der litterarischeu boheme trefflich gefiel, der wohl
auch in Weiulaune einmal gegen das Heilige frech wiu-de,
aber im übrigen die grossen Fragen des Lebens mhen liess
und es fertig bekam einen '^Moise Sauve^^ zu schreiben — kurz,
eine liebenswürdige, lustig einschmeichelnde Persönlichkeit,
die als "^siiccesseur non titre des Triboulet et des d' Angt'iy'''' ^ straf-
los blieb, weil er die Grossen amüsierte, übrigens aber, wie
man sagt, im Verkehr mit ilmen nicht ganz würdelos war.
Theopliile de Viau hingegen machte in ganz anderem
Umfang Anspruch auf Unabhängigkeit der Gesinnung und auf
Charakter, konnte sich vor allem nicht anpassen, wie Saint
Amant, galt deshalb für gefälu'lich und wurde verfolgt.
— Des weiteren steht Theophile de Viau als Lyriker
der Leidenschaft, als Xaturschwärmer und antikisierender
Schönheitsanbeter auf einem Gebiet, wo er und Saint Amant
sich nur einmal — iu der Solitude — begegnen: Saint Amant
hat mehr Schenken als Maisons de Silvie geschildert. Saint
Amant nimmt sich auch in seineu Ausdrücken und Schilde-
nmgen Freiheiten. - die Theopliile sich aus ästhetischen
Gründen nicht gestattete ; vor allem aber lebt er in einer
Kneipenstimmuug und Kneipeufröhlichkeit. ■' die Theophile
in seinen Dichtungen ganz fremd ist und hat eine Neigung
zum Burlesken, * die diesem unbekannt. Aus allen diesen
* Vgl. ed. Livet der Oeuvres de Saint Amant. Introduction S. IX.
2 z. B. S. 184. ed. Livet. -^ Vgl. les Cabarets S. 138. 153. 337.
* Le Polte crotte. — Borne ridicule.
214 Tbeophile de Viau.
Gründen haben Saint Amant nnd Theophile de Viau sich
eher abgestossen als angezogen.
Zu Fran^ois Maynard, * der halb Satiriker wie Courval
Sonnet, halb Galan wie Saint Amant war, und den Theophile
persönlich kannte, - ist er. trotz mancher Ähnlichkeiten in der
Weltanschauung, dichterisch doch in keine nähere Beziehung
getreten. — Erstens war Maynard bedeutend älter als Theophile,
hatte schon 1607 und 1613, als Theophile noch um seine
Existenz kämpfte, eigene Gedichtsammlungen herausgegeben
und eine Rolle bei Hof gespielt, so dass der Einfluss eher
hätte ein umgekehrter sein sollen. Zweitens gehörte Maynard,
trotz sehr freier, sittlicher Anschauungen, in der Technik zu
den Anhängern Malherbes, dessen Freund er war, und dem
er zu seinem Regelgebäude Bausteine herbeitrug. ^ — Vor
allem hatte er nicht den Schönheitskultus Theophile de Viaus:
wenn sie auch öfters dasselbe dachten, sie sprachen es ganz
verschieden aus.
Wenden wir uns nun von Maynard, dem Dichter der
Lizenz in strenger Form, zu denjenigen, die mit der strengen
Form auch einen ganz unanstössigen Inhalt verbanden, sich
persönlicher Meinungen und realistischer Schilderungen ent-
hielten, also zu Lingendes,* Gombauld,^ Racan,* Boisrobert'
— so ist es klar, dass zwischen ihnen und Theophile wenig
Beziehungen bestehen, von einer tieferen Beeinflussung im In-
halt auch nicht die Rede sein konnte.
Lingendes hat 1618, Racan 1621, Boisrobert 1635, Gom-
bauld sogar erst 1646 seine ersten, lyrischen Werke heraus-
1 1582—1646.
" Vgl. lettre de TheopMle ä Maynard. ed. Alleaume II, 321.
' Man darf übrigens Maynards Regelhaftigkeit nicht übertreiben.
Dieser severe diseiph de Malherbe, wie Alleaume (II, 321. note) ihn nennt,
bat 1613 d. h. noch vor Marinis Einfluss, recht übertriebene Dinge ge-
schrieben, (ed. der Oeuvres de Franoois Maynard dediees ä Concini.)
■* 1580 — ^1616; Les changemens de la bergere.
* 1576—1666; Poesies. » 1589—1670; Foesies diverses.
' 1592 — 1662; le Sacrifice des Muses. Der Grande Encyclopedie zu-
folge haben zwischen ihm und Theophile intimere Beziehungen bestanden.
Er hat Theophiles Werke 1627 in Ronen ediert. — Bd. VII, p. 146 ö'.
Theophile de Viau. 215
gefjeben oder herausgeben lassen; doch beweisen Drucke von
Sammlungen ja für das Datum dei- einzelnen Entstehungen gar-
nichts, und wir haben anzunehmen, dass die lyrischen Gedichte
dieser Autoren sämtlich schon zu Lebzeiten Theophiles Kurs
hatten und sich in ihrer zierKchen Regelhaftigkeit, ihrer ge-
wandten Unpersönlickeit um die Gunst desselben Publikums be-
warben, dem Theophile seine ganze Persönlichkeit in poetischen
Beichten gab.
Was Theophiles drei Unglücksgenossen am Farnasse
Satir/'qiie betrifft, Berthelot, G. Colletet ^ und Fremde^ —
so gehörten die beiden letzteren in der Hauptsache doch zum
Kreise der Begelhaften, die sich ausser um Malherbe, später
noch um Richelieu und die Akademie gruppierten. Liest man
ihre Beiträge zu dem ,,Sacrifice des Muses\ das Boisrobert
dem Cardinal 1635 huldigend zu Füssen legte, so sieht man,
wie eng begrenzt das Gebiet dieser ganzen Schule ist; Politik
und Philosophie ausgeschlossen; das persönliche Erlebnis ver-
wischt; vom Menschen nur der allerhoffähigste Teil geblieben,
der sich in einer zur Theaterdekoration abgeblassten Natur
in allerunterthänigsten Verrenkungen auf den Stufen des Throns
hin und her windet.
Berthelot ist der einzige von den Dreien, der von Innen
heraus und nicht nur gelegentlich zu Theophiles Richtung ge-
hört, der, als ein Freund Mathurin Regniers, aufgebracht
gegen Malherbes Neuerungen, seine Abneigung laut in spötti-
schen Epigrammen kund thut. Alter als Theophile, also
auch älter in seinem Widerstände, hat dennoch nicht er den
Jüngeren, sondern der Jüngere, vermöge seines grösseren
Talentes, ihn beeinflusst. — Einzelne Stücke im ''Cabinet
Satirique und im '^Parnasse^^ ausgenommen, existiert nur
ein Werk von Berthelot: Les Soujyirs amoureux.'^
EQer nun lässt sich meiner Ansicht nach Theophiles Ein-
fluss deutlich nachweisen. Allerdings stellt Berthelot ein Pro-
gramm auf, das nicht gerade sehr originell ist. Er will "s«s
craintes, ses soupirs, ses pleurs et ses travaux, ^ besingen, und
1 1598—1659. 2 1600—1661.
^ Paris. Cardin Besongne. 1646. * a. a. 0. S. 13.
216 Theophile de Viau.
wenn er sagt: ^^de mes yeux fai fait deux fontaines" ^ — so ist
das leider nur zu wahr. Aber obgleich seine Kraft nicht
immer ausreicht, dem persönlichen Erlebnis seinen Stempel
auch in der Dichtung zu erhalten, so ist er doch stellenweise
kräftiger, als die an Gefühlsauaemie leidende damalige Zeit
es gemeinhin gestattete: Berthelot hat mitunter etwas von
dem paralli'lisme heurte Theophile de Viaus.
Tont me nuit et me fache,
Je vay dedans les desplaisirs,
Je ne pousse que des sonpirs"
erinnert in dem nachdrücklichen Einhämmern auf dieselbe
Vorstellung an Theophile; ebenso die Verse:
Tu te trompes, Philis, jamais une autre flame
N'echauff'a nies esprits,
Et mon discours Vapprend que pour touie autre dame
Je n'ay que du mespris. ^
die den musikalischen Fall von Theophiles besten Stanzen
haben. — Sicherlich hat Berthelot auch bei Theophile und
nicht bei den Regelmässigen gelernt, seiner VerzweiÜuug fol-
genden Ausdruck zu geben:
Toujours craindre, toujours prier,
Toujours pleurer, toujours crier,
Estre toujours dans les supplices,
Blämer tous les dieux ä la fois,
Ce sont mes charmant s exercices,
Depuis que je suis sotis tes lois. *
Endlich scheint mir: La vie agn'ahle^ geradezu Theo-
philes: "Heureux tandis qu'il est vicanf^ nachgeahmt. Nur von
Theophiles Naturliebe hat Berthelot nichts angenommen.
Weit besser als Berthelot hat al)er Tristan l'Hermite *
Theophile verstanden und nachgeahmt. — War im Jahre 1613
Tristan, der frühreife Page, dem "Poete Provinciar' auch an
» a. a. 0. S. 29.
2 a. a. 0, S. 19. Vgl. TheopLiles: tout me fache et me nuit. I, 192.
» a. a. 0. S. 31. ^ &. & 0. S. 33.
* a. a. 0. S. 58: Heureux qui peut passer sa vie — franc des mor-
sures de Venvie. Vgl. AUeaume I, 190. » 1601—1655.
Theophile de Viau. 217
litterarischem Wissen überlegen, so doch nicht au poetischem
Können; als 1614 sein abenteuerliches Schicksal Tristan von
Paris vertreibt, beginnt Theophile dort eine Rolle zu spielen;
als nach 1620 der ehemalige Page in die Dienste Gastons
von Orleans tritt, tindet er den "Foete Provincial" als be-
rühmten Mann wieder.
Dass beide mit einander befreundet waren, beweisen zwei
Briete, die von 1625 oder 1626 datieren. ^ — Seine erste Ge-
dichtsammlung hat Tristan 1638 veröffentlicht; doch siud diese
Oeuvres pot'tiques du Sieur Tristan schon früher geschrieben.
Setzen sie sich doch aus drei verschiedenen Sammlungen zu-
sammen: les Meslanges , les Amours, les Vers hero'iques.
— Die '-Amours" sind die frühesten und stehen so stark unter
Theophiles EinÜuss, dass ich bei längerer Lektüre der Gedichte
vollkommen das Gefühl hatte, nicht Tristan, sondern Theophile
zu lesen. Es war das stark Lyrische, die Musik der Verse, ge-
wisse Sprachverfahren, die in diese Täuschung versetzten. ^
Unter anderem steht dort ein Gedicht: Le promenoir des
deux amans,^) das den Leser geradezu zwingt an Theophiles
SoUtude zu denken:
Anpres de ceste grotte somhre
Oü Von respire un air si doux,
L'onde lutte avec les cailloux
Et la liimiere avecque l'ombre
Weiter :
Dans ces bois ni dcuis ces montagnes
Jamals chasseiir ne vint encor,
Si qiielqu'nn y sonne du cor,
C'est Diane avec ses compagnes.
Dann:
Ce vieux chene a des marques saintes;
Sans doute qui le couperoit,
Le sang chaud en descouleroit.
Et l'arbre pousseroit des plaintes. S. 72.
' Vgl. Lettres meslees du Sieur Tristan. Paris 1642. S. 392 ff.
M. Bernardin hat mich auf diese Sammlung aufmerksam gemacht.
2 Die Sonnette, die am Anfang stehen (ed. v. 1638. Paris Billaine.
S. 72) sind von diesem Urteil auszuschliessen.
' a. a. 0. S. 72 ff.
14
vgl. la SoUtude str. I.
Str. VIII, IX, X.
Str. IV.
218 Theophile de Viau.
Es wird von Philomele gesprochen ; (vgl. str. IV der Solitude)
statt von Diana und Endjmion erzählt Tristan von Venus
und Anchises (S. 74 und str. IX der Solitude). Auch in den
folgenden Versen findet sich wohl eine Übereinstimmung:
Je te prie, allons nous asseoir j ^^^^.^j ^^ Solitude str. XVI.
Sur le bord de ceste fontaine. S. 74. )
Fenche ta teste sur ceste onde. S. 75 str. XXVIII.
Voy mille amours qui se fönt prendre
XXIV
Dans les filets de tes cheveux. S. 75. ''
Vor allem aber findet sich hier Theophiles leidenschaft-
licher Akzent wieder:
Tu ne dois j)as estre estonnee,
Si vivant sous tes doitces lois,
J'appelle tes beaux yeiix mes rois,
Mes astres et ma destinee. S. 75.
Das könnte Theophile geschrieben haben, und in seinem
Interesse wünschte ich, er hätte folgenden, hübschen Einfall
gehabt, den Tristan so anmutig ausdrückt:
L'ombre de ceste flenr vermeille
Et Celle de ces joncs pendans
Paroissent estre lä-dedans (dans le lac.)
Les songes de Veau qui sommeille. S. 73.
Stark an Theophile erinnern auch kleine Bildchen wie:
Lors sous un arbre hien couvert,
Estendu sur le gazon vert,
En une resveuse posture,
Flatte du doux bruit dhm ruissemi etc.
Ausdrücke wie: resveuse posture, mille d<'sirs seditieux;^
Ausrufe wie: Servons-la donc, mon äme! - Mon coeitr, tu
me le disois hien ^ . . . Mon äme, defends-toi du desir aveugU. *
— Die Antithese: Daphnis eut une helle audace — et mourut
d^u7ie helle mort, ^ all dies erinnert an Theophile.
a. a. 0.
s.
91.
s.
51.
s.
92.
s.
93.
s.
93.
Theophile de Viau. 219
lu eleu Mislres de l'liomme du monde^ ebenso wie in
den Milderes hmnaines, ä Monsieur de Saintot- ist sicher ein
Eintiuss von Theopbiles I. Satire und der Eh'gie ä une Dauw
anzunehmen. — Ersteres Gedicht z. B. hat einen Antithesen-
schluss, wie Theophile ihn nicht besser und melancholischer
hätte ausprägen können:
Toms ces attachemens, sont-ils considerables,
Pour aimer tant la vie, et craindre tant la mort?
Mit all diesem soll aber nur gesagt sein, dass Theophile
als Führer auf der Bahn individueller Dichtung vorangegangen
ist, und Tristan l'Hermite, gleichfalls lyrisch und musikalisch
veranlagt, ihm darauf folgte, weil ihm dies eben natürlich war.
— Von sklavischer Nachahmung ist keine Rede, und statt
''Beeinflussung" kann man auch ebenso gut "Bestärkimg" setzen.
Verhalf Theopliile de Viau Berthelot nun zu grösserer
Originalität, und bestärkte er Tristan l'Hermite in der ihm
natürlichen Hichtung. so fand er einen an sich schon sehr
originellen Anhänger in Denis Sanguin de Saint Pavin."'
— Pariser von Greburt, etwa zehn Jahre jünger als Theophile,
aus guter und reicher Familie, lebte er sorgen- und zuerst
auch amtlos, wie etwa Desbarreaux. Er erhielt später die
Abtei Livri. Hess sich durch sein geistliches Amt aber nicht
verhindern, in Livri einen Musenhof und Philosophensitz zu
gründen, war ein geistreicher, subjektiver Poet und bekehrte
sich am Lebensende.
Ueber persönliche Beziehungen zwischen ihm und Theo-
phile habe ich keine Nachweise gefunden; doch standen
Theophile und Denis' Bruder Charles sich nah, wie die An-
rede eines Briefs, von Theophile an Charles Sanguin gerichtet,
beweist; sie lautet: Adolescens carrissime! ^ Persönliche Be-
ziehungen zwischen Theophile und Denis Sanguin sind daher
wahrscheinlich.
Saint Pavin hat bei Theophile die Hauptsache gelernt:
nicht Theopbiles Individualität nachahmen, sondern seine
' S. 213. a. a. 0. - S. 113. (steht in den Meslanges.)
3 Etwa 1600—1670, vgl. Biographie Universelle. Bd. XI, S. 379f.
* ed. AUeaume II, 424 f. und I, LXXXVH.
14*
220 Theophile de Viau.
eigne entfalten. — Seine erst 1652 erschienenen '^Poesies'' ^
sind von grösster Originalität und geradezu eine Erquickung
in der damaligen Alexandrinerwüste. — Kleine, behende
Verse voll Witz. Bosheit, auch geistreicher Frechheit hüpfen an
uns vorbei. Saint Pavin hat Ideen, er versteht abgebrauchte
Motive zu erneuern; man lese das niedliche Gedicht:
Un jour la reine de Cythere,
Sans carquois rencontrant son fils,
Lui demanda tout en colere:
Ou sont tes traits? qui les a pris? etc. S. 13.
Dann spricht er ein kräftigeres Wort, als es einem ga-
lanten Herren erlaubt war:
11 ne faut point tant de mystere,
Bompons, Phüis, fen suis d^accord:
Je vous aimois, vous ni'aimiez fort.
Cela n'est plus, sortons d^affaire. S. 34.
Oder ein kleines Bild, ein persönliches Erlebnis:
L'aub'e Jour, chagrin de mon mal,
Me promenant sur mon cheval
Sur le bord des vertes prairies,
J'entretenois mes resveries. S. 83.
— ein Gedicht, das sogar lebhaft an die volkstümliche, in
Frankreich damals längst vergessne Pastourelle erinnert.
Dann ein Bekenntnis der Unabhängigkeit:
L'amour craint tout engagement,
II ne peut souffrir de limite,
Qui veut le captiver, Virrite,
II ne se plait qu^au changement. S. 35.
Ein Bekenntnis bewusster Individualität:
La coustume ä qui Von defere . . .
Ne peut, toute forte qu^elle est,
M^emporter qu'ä ce qui tue plait. S. 95.
Das ist in anderen Worten das : Et ne recognois rien pour
tout que ma nature. — Und da Theophile de Viau, älter als
Saint Pavin, eine Grösse der zeitgenössischen Litteratur war,
' Neuediert: Paris lß61. Techener: Becueil complet des Foesies de
Saint Pavin. Ich zitiere danach.
Theophile de Viau. 221
SO darf mau wohl daraus schliesseu, dass er dem Jüngeren
als X^orbild diente. — Doch ist Saint Pavin gänzlich ohne
tiefere Jjeidenschaft. ohne das eigentlich lyrische Element: er
ist eine ludividualität. aber eine von Theophile de Viau sehr
veiscliiedene.
Theophiles Stellung zu den zeitgenössischen Lyrikern
(Malherbe vorläufig bei Seite gelassen) ist also folgende: Der
einzige, originelle Gedankeulyriker. neben Regnier — findet
die satirisch beobachtende Seite seines Talents Anhänger an
Coiu'val Sonnet und Denis Saint Pavin; in der reinen Lyrik
ist er, was Schwung und Inhalt betrifft, der bedeutendste
Dichter seiner Zeit; hier folgen ihm Berthelot und Tristan
THermite. ^
In der französischen Gesamtlitteratur steht Theophile
de Viau als ein nicht unwürdiger Nachfolger Ronsards und
Du Bellays da und ist Ijis zu Andre Cheniers Auftreten, der
letzte bedeutende Lvriker Frankreichs.
III. Kapitel.
Der Dramatiker.
Wir wissen mit Sicherheit, dass Theophile de Viau ein
Drama. Les Amours Tragiques de Pyrame et Thisbi',-
geschrieben hat. Er selbst veröffentlichte diese Tragödie in
^ Von AUeaume wird uoch ein H. Theophile, frere du defunet
Sieur Theophile erwähnt. (I, VII.) Von diesem existiert allerdings ein:
Sacrifice des Muses, ä Monsieur le Prince et ä Madame la Princesse de
Conde, Paris. Guillemot, 1627. — Es sind schlechte Verse, von einör Nach-
ahmung Theophiles ist nicht die Rede und der Name usurpiert, da Theo-
phile keinen Bruder dieses Namens hatte. — Alleaume hat Titel und
Namen für bare Münze genommen; Querard hat die Fälschung in den
Supercheries litteraires (Bd. III S. 794ff.) nicht erwähnt.
Als ein Autor, der sich Theophile verwandt fühlte und wenn auch
nicht Theophiles Talent, so doch ähnliche Schicksale hatte, ist uoch
Claude Le Petit zu nennen, der sich auch Theophile le Jeune nennt.
Vgl. Paris ridicule et burlesque au 17 '»«• siede, par le bibliophile Jacob,
Paris 1859. Ävertissenient de l'Editeur. I — XV.
- ir, S. 95—142.
222 Theophile de Viau.
der Ausgabe seiner Werke von 1623.^ — Ich will daher mit
Besprechung dieses von Theophile selbst anerkannten Werkes
beginnen. *
Ein glücklicher Zufall hat uns eine Beschreibung und
Zeichnung der bei Aufführung des Stücks gebräuchlichen
Dekoration erhalten und zwar in dem: Mimoire de plusieurs
decorations, qui servent aux pihces contenues en ce present
livre, commence par La^irent Mahelot et continue par
Michel Laurent en Vannee 1673; heute bekannt als: Memoire
Mahelot und aufbewahrt auf der Bibliotheque Nationale. ^
Auf der 20^*^"^ Seite des Manuskripts befindet sich die Be-
sprechung der Bühnenanordnung von Pyrame et Thisbe, piece
de Monsieur Theophile mit folgendem Text:
21 faut, au milieu du thSdtre, un mur de niarbre et pierre,
ferrne d'un hallustre, il faut aussi de chaque costS deux ou trois
marches pour monier, ä un des costds du thMtre un mürier et
un tomheaxi, entoure de pyramides et d'un fleuve; une eponge,
du sang, un poignard. un voile, un antre d'ou sort un Hon du
coste de la fontaine, et im aiitre, ä Vautre bout du theätre, oü
ü rentre.
Dem Text gegenüber ist eine zierliche Zeichnung der
Anordnung gegeben. Auf dieser Bühne nun, die alle Lokali-
täten, in denen die Handlung successive vorgeht, auf einmal
zeigt — die also noch eine mittelalterliche Bühne ist — er-
scheint im I. Akte von Theophiles Tragödie auf der einen
Seite der Mauer Thisbe, die in einem Monolog von 40 Versen
ihrer Liebe zu Pyramus und ihrem Schmerz über den zwischen
beiden Häusern waltenden Zwist Ausdruck giebt. — Die
Dienerin Bersiane kommt ihr dann nachgeeilt, um sie wegen
ihres unpassenden Alleinseins zu schelten; worauf Thisbe stolz
antwortet: Fourquoi cela? ma vie est eile si suspecte?^ und die
' Der II. Teil dieser Ausgabe, den Alleaume noch konsultiert zu
haben scheint, ist weder auf der Bibliotheque Nationale noch dem Arsenal
vorhanden. Ich habe deshalb nicht feststellen können, ob auch in dieser
Ausgabe schon, wie in den späteren, die eine Tragödie als "Ilde. Partie,
les Tragedies" — figurierte.
* Departement des Mss. fonds. frangais. 24, 330. * II, 96.
Theophile de Viau. 223
AutVlringliclie, die in Tliisbeus Geheimnis eindringen möchte,
schart" abweist. — In der zweiten Szene erscheint auf der
anderen Seite der Mauer Narl)al. Pyramus' Vater, mit seinem
Vertrauten Lidias und schilt über des Sohnes hartnäckige
Liebe zu Thisbe. Es ist eine Variation des bei Theophile so
beliebten Themas:
Un vieux pere resveur, aux nerfs tous refroidis,
Sans plus se souvenir quel il estoit jadis,
Alors que Vimpuissance esteint sa convoitise,
Veut qice nostre bon sens reoere sa sottise.
In der III. Szene treten: der König — ein Bewerber um
Thisbeus Hand — imd dessen Vertrauter Svllar auf. Sie
erscheinen, müssen wir annehmen, auf der Seite der Mauer,
wo Thisbens Familie wohnt. — Der Herrscher empört sich
darüber, dass er von der Umworbenen gegen Pyramus zurück-
gesetzt wird; Syllar, als geschmeidiger Fürstendiener, ver-
spricht gegen entsprechende Entschädigung den Verhassten
aus dem Wege zu räumen.
Im II. Akt I. Szene endlich, zeigt sich Pyramus, auch
er von einem Vertrauten, Disarque, begleitet. In einem Dialog,
den ein Alleingespräch von 36 Versen beschliesst, behandeln
beide Theophiles Lieblingsidee : laisse faire ä Nature ^ und
je cToy que ta raison vaut moins que ma folie. " — In der fol-
genden Szene finden die beiden Liebenden — durch die Mauer
getrennt — sich zu eiligem Gespräch zusammen. Es-tu lä,
mon souci? ^ fragt Thisbe, und beide versichern sich dann
gegenseitig ilirer Liebe, den Zwang beklagend, unter dem sie
stehen :
Les oiseaux dans les bois ont toute la journee,
A chanter la furetir qu'amour leur a donnee;
Les eaux et les zephirs, qiiand ils se fönt Vamour,
Leur rire et lenrs souspirs fönt durer nuit et jour. II, 114.
Dann trennen sie sich, um in einer Stunde wiederzukommen.
Es beginnt der III. Akt. Des Königs Vertrauter tritt in
Begleitung eines Deuxis auf; ihre Absicht ist, Pyramus auf-
zulauern und ihn zu töten; beide philosophieren aber vorher
über ihre That und das absolute Königtum. Als Pyramus
1 II, 108. - II, 107. ^ II, 111.
224 Theopbile de Viau.
sich dann ahnungslos auf den Weg zum Stelldichein begiebt,
fallen sie ihn an, er aber erwehrt sich ihrer, verwundet Deuxis
tötlich, erfährt von dem reuigen Sünder, wer diesen Anschlag
geplant hat und bricht in die Worte aus:
Helas, je suis perdu, mon mal est sans remede.
Contre mon roi quel dieu puis-je trouver qiii m^dde? II, 121.
Daraufhin beschliesst er, mit Thisbe zu entfliehen.
Die II. Szene führt uns etwas zurück: der König, der
anscheinend der spröden Thisbe von neuem seine Hand hat
antragen lassen, weil er hoffte, Pyramus weggeschafft zu haben,
erfährt durch einen Boten, dass sein erneutes Gesuch wieder
unerhört geblieben ist. — Jetzt kommt Syllar mit der Bot-
schaft des missglückten Anschlags dazu. Zum äussersten ent-
schlossen, schickt der König ihn zu erneutem Mordversuch
zurück, was Syllar mit den Worten aufnimmt:
Que la fureur des rois est une chose estrange!
Us veiüent que le ciel ä leur humeur se ränge,
Que tout leur fasse jong. En ce cruel desir,
SHl se servoit d'un antre, il me feroit j^lnisir. II, 124.
Im IV. Akt befinden sich Pyramus und Thisbe wieder
auf ihrem Posten an der Mauer ; beide entschliessen sich rasch
zur Plucht, und Thisbe jubelt: JLors je riaurai personne ä
respecter que toi. — Lors tu n'auras personne ä Commander que
moi, ^ entgegnet der galante P}Tamus. Sie verabreden, sich
nachts am Grabmal des Xinus ausserhalb der Stadt zu treffen.
— In der IL Szene treten Thisbens Mutter und deren Ver-
traute auf; erstere ist noch ganz erschüttert, erzählt den
grausigen Traum, den sie gehabt, der sie erweckt hat, und in
dem sie Pyramus und Thisbe beide tot gesehen. Diese Er-
schütterung bringt in ihr eine heilsame Umwandlung hervor.
Sie sagt:
Vraiment, je me repens d''avoir tente si fort
Une si bonne fille, et cognöis que j'ai tort.
Je veux doresnavant dhine hride moins forte
Retenir les desirs ou son ägc la jjorte. II, 131.
Also eine Bekehrung im Sinne Theophiles.
' II, 125.
Theophile de Viau. 225
Doch kommt sie zu spät, denn in der nächsten Szene
schon tinden ^vil• Thisbe an dem verabredeten Platz, wo sie
vor Pyramus anlangt und durch einen Löwen, der seinen Durst
an dem Brunnen löschen will, verscheucht wird. Mit dem
Ruf: iJieux! qiie Pyrame au moins n'en soit pas le hutin! ver-
lässt sie die Bühne, ihren Schleier zurücklassend.
Im V. Akt erscheint Pyramus, und in einem Monolog von
170 Versen durchläuft er alle Stimmungen von träumerischer
Erwartung bis zu Angst und Entsetzen: er findet die blutige
Spur des Löwen, Thisbens Schleier, und sie tot wähnend,
tötet er sich selbst in Verzweiflung. — In der letzten Szene
des Akts kommt Thisbe angstvoll zum Graljmal zurück, findet
den toten Geliebten und tötet sich mit demselben Dolch
wie er: Monolog von 118 Aversen.
Diese kurze Uljersicht zeigt, dass wir es hier mit keinem
di'amatischen Meisterwerk zu thun haben. Für Theophile ist
diese Tragödie aber ebenso charakteristisch wie irgend ein
andres seiner Werke. Obgleich er in seinem Prozess angiebt,
er habe seine heidnischen Figuren heidnisch denken lassen und
sei für deren Aussprüche daher nicht verantwortlich zu machen,
brauchen wir ihm diese Notlüge nicht zu glauben. — Im
Gegenteil, alle seine Lieblingsideen und der leidenschaftliche
Zug seiner Lyrik finden sich in der Tragödie wieder.
Xeu hinzugekommen sind seine Bemerkungen ü])er das
Königtum, und zwar ist es hier das einzige Mal, dass er sich
mit etwas wie Politik abgiebt. Daher will ich darauf eingehen.
— Er lässt den König sagen: Tu S(;ais que la justice est au
dessous des roi'<'^ und ihn von Syllar erinnern: Mais toujoiirs,
voiis s^avez, que r<'qniti' vaut mieux. ^ Er fährt dann im
Katechismus des Gottesgnadentums fort:
Car desplaire a son roi, c'est avoir fait un crime . . .
Ceiix que la loi du sort
Rend mal voulus du prince, ils sont dignes de mort. II, 103,
Er lässt aber diesen Cäsarenwahnsinn in einer anderen
Szene von Deuxis scharf verurteilen; Deiixis findet, man dürfe
den Fürsten nur dann gehorchen:
1 2 II, 103.
226 Theophile de Viau.
Si hur commandement
Imite ceux des dieux qui fönt taut justement. II, 116.
Er glaubt nicht, dass "le devoir Ignorant rend une äme
innocente,'^ und stellt die Gerechtigkeit über den König. —
II lui faut oht'ir, sagt Syllar, cest un point necessaire. — Et
pourqtwi necessaire? fragt Deuxis zurück: // caut mieux encourir
sa disgräce Hernelle. ^ — Er fragt direkt : Mais le roi, craint-il
point la justice plus haute? '^ und Syllar weiss für den Abso-
lutismus keine andere Verteidigung als die eines Systems
brutaler Gewalt:
Pour nous exterminer, quand ils en ont envie,
Les rois ont cent moyens pour nous oster la vie;
Nos jours sont dans leurs mains, ils les peuvent finir;
Ils peuvent le plus juste innocemment j^unir;
Quelque tort que ce soit, quand un roi nous accuse,
Sa grande autorite ne manqtie point d'excuse. H, 118.
Und weiter:
Voyageant Vunivers de Vun ä Vautre hout,
Nous ne sgaurions fuir: les rois courent partout,
Ils ont de longues mains qui par taut ce bas monde,
Sans se niouvoir dhm Heu, touchent la terre et Vonde. II, 118.
Vielleicht hat das Publikum diese Entwicklung des
Für und des Wider angehört, ohne sich dabei etwas zu
denken, ohne eine Nutzanwendung auf die eigne Zeit zu
machen, ohne sich zu sagen: fahida docet. — Dass aber auch
Theophile de Viau diese Verse absichtslos geschrieben und
eine nur unbewusste Satire auf die damaligen Zustände ge-
macht haben sollte, scheint mir völlig ausgeschlossen. Er
wusste gemeinhin sehr wohl, was er that, und ich möchte ihm
das Verdienst zuschreiben, sich in einer engen Zeit noch einen
ganz kleinen Rest politischer Freiheit gewahrt zu haben.
Das Stück enthält übrigens auch einige religiöse Ketzereien:
Deuxis und Syllar leugnen die Unsterblichkeit der Seele ; ^
Thisbe die Auferstehung. *
Soviel über den Ideengehalt der Tragödie, — Die dra-
matische Führung hat etwas Unbeholfenes; es ist sozusagen
> II, 116. ^ ii; 117. « n, 117. " II, 141.
Theophile de Viau. 227
noch alte Holzsclmitttechnik : diese Symmetrie im Auftreten
der Hauptpersonen, stets begleitet von einer Nebenfigur ; diese
last ausscbliessliche Beschränkung auf den Dialog ; diese über-
mässige Verwendung des Monologs. — Und die Monologe ge-
rade sind es, die, obgleich das Ganze gar nicht undramatisch
wäre, ist doch Handlung genug da, eine Krisis, die zum
Abschluss drängt — die Monologe sind es, die das erwachende
Interesse und die dramatische Spannung immer wieder unter-
brechen. — Ihnen aber hat der Dichter seine ganze Aufmerk-
samkeit geschenkt; es sind ihrer 5 an der Zahl: Thisbe hält deren
3: von je 36, 40 und 118 Versen; Pyramus 2: von je 36 und
170 Versen. Die Mutter und der König rezitieren dann noch
Tiraden von 29 — 35 Zeilen, die mitten in die Handlung fallen.
Man sieht, es ist Prinzip dabei, und Theophile hat die teils
rhetorische, teils lyrische Ausmalung erregter Gemütszustände
gesucht. Deshalb hat er die Glanzpunkte seines Dramas
gewiss in den beiden letzten Monologen des unglücklichen
Liebespaars gesehen. — Ich will Pyramus' Monolog von da
an zitieren, wo der Jüngling den Löwen, von dem er Thisbe
verschlungen wähnt, anredet:
E7i toi, Hon, mon äme a fait scs funerailles,
Qui digcres desjä man coeur dans tes entrailles;
Revietis, et nie fais voir au moins mon ennemi,
Encores tu ne ni'as devore qu'ä demi;
Acheve ton repas; tu seras moins funeste
Si tu m'es plus cruel. Acheve donc ce reste ... II, 136.
Seine Liebe treibt ihn dann zu sagen :
Au moins, si je trouvois d'un chef-ä'oeuvre si beau (Thisbe)
Quelque saincte relique ä mettre en tm tombeau,
Je ferois dans mon sein une large ouverture,
Et sa chair dans la mienne auroit sa sepulture.
Toi, son viva7it cercueil, reviens me devorer,
Cruel Hon, reviens, je te veux adorer. II, 137.
Und er schHesst:
Ahne ce coeur, Thisbe, tont massacre quHl est,
Encor un coup, Thisbe, par la derniere plaie,
Regarde lä-dedans si ma douleur est vraie. II, 138.
228 Theophile de Viau.
Thisbe ihrerseits sagt in dem letzten Monolog von Pyramus :
Je voy d^un large co^ip son estomac ouvert. II, 140.
Sie bittet den Maulbeerbanm:
Ouvre-toi Vestomac, et fay couler ä force
Cette sanglante humeur par tonte ton escorce. II, 141.
Und den Dolch, mit dem sie sich tötet, redet sie vorher an :
Ha, voici le poignard qui dxi sang de son mattre
S'est souille lächement: il en rougit, le traitre. II, 142.
Dieses letzte Wort ist fast das einzige, was ein grösseres
Publikum in Frankreich heute von Theophile de Viau kennt;
hiernach hat man den Rest beurteilt, und zwar vom Stand-
punkt einer anderen Zeit aus. — So hat denn Boileau diese
zwei Verse zitiert ^ und folgenden Kommentar daran geknüpft:
Toutes les glaces du nord ensemble ne sont pas ä mon sens plus
froides que cette pensee. Quelle extravagance, hon Dieu, ä vouloir
que la rougeur du sang, dont est teint le poignard d'un komme
qui vient de s'en tuer lui-meme, soit un effet de la honte qu'a ce
poignard de Vavoir tw'! — Er führt diese Stelle als Muster
der ''pensee fausse, froide et pui'rile'^ an.
Dass aber Theophiles Zeitgenossen diese Bilder, Über-
treibungen und Spitzfindigkeiten, diese Apostrophe an den
Löwen, an den Baum schön gefunden haben, darüber ist kein
Zweifel: das hiess '^parier Phehus"", und als Theophile Pyrame
et Thisbe schrieb, hat er anscheinend seinen Stolz darein
gesetzt '^de parier Phebus.^'
Daraus ergiebt sich: die Tragödie muss eine frühere
Arbeit des Dichters sein; sie muss vor die Abfassung der
Elegie ä une Dame fallen, in der Theophile sich vom Phebus
lossagt.
Da wir die Abfassungszeit der Elegie aber nur annähernd
kennen, (vor 1619) so ist es ganz erwünscht, dass die Ereres
Parfaict uns folgendes von dem Stück überliefert haben: sie
datieren die erste Aufführung desselben von 1617 und setzen
hinzu: toute foihle qu^elle (la piece) est, eile eut un succes inoui dans
' Preface der Oeuvres, Ausgabe von 1701.
Theophilö de Viau. 229
fia nouveauti' et se conserva longtemps au tludtre. ^ AVas den Er-
folijc betrifft, so ist die Angabe richtig, denn ans der Com /die
des Com/diens von Scndery z. B. (erschienen 1634), erfahi'en
wir, dass Fyrame et Thishe damals noch ein beliebtes Stück
war: Novx avons encor, heisst es da, tout ce jeu imprimi', la
Firame (sie!) de Thcophile, poeme qui n'est mauvais qu'en ce
quHl a este trop hon: car excepU' ceiix qui n^ont point de
mihnoire, il ne se trouve personne qui ne le scache par coexir, de
Sorte que sfs rareti's empechent, quil ne soit rare. -
Die Brüder Parlaict, deren Werk erst aus der Mitte des
18. Jahrhunderts datiert, sind nun in ihren Angaben schon
aus diesem Grunde nicht immer zuvei'lässig. Ich stimme da-
her ganz mit E. Dannheisser überein, wenn er in seinen:
Studien zu Jean de Mairets Leben und Werken'^ die
Beweisführung, mit welcher die Freres Parfaict ihre Datierung
der Tragödie zu rechtfertigen suchen, obertiächlich genug findet,
kann aber nicht zugeben, was Dannheisser (S. 53) sagt, dass
sich innere Gründe für diese Datierung nicht anführen Hessen.
Im Gegenteil, scheint mii- an inneren Gründen ein Fberfluss.
Da Theophile de Viau nun in zwei lateinischen Briefen
von einer Aufführung der Tragödie bei Hofe (und wohl auch
bei Montmorency) spricht, "* und da diese Briefe von 1625
oder 1626 datieren, hat man für die Abfassung des Dramas,
oder mindestens seine erste Aufführung dieses letztere Datum:
1625. 1626 in Betracht gezogen. ^
Aus dem Charakter des Stücks geht aber zur Evidenz
hervor, dass es zu jener späten Zeit nicht verfasst sein kann;
und aus der Eh' gie ä une Dame erfahren wir. dass Theophile
in seinen Anfängen, nicht aber am Ende seines Lebens für
die Bühne schi'ieb:
Autrefois quand nies vers ont animc la scene . . .
Ce travail importun m'a longtemps martyre ... I, 219.
^ Histoire du theätre frangois. Paris 1745. Bd. IV. S. 269 ff". —
Scarron erwähnt das Stück noch im Roman Comique. Ausgabe von 1786.
Bd. II, S. 51.
- Ausgabe der "Oeuvres dramatiqiies''. Paris 1634. Bd. I, S. 30.
^ Dissertation. Ludwigshafen 1888. S. 52.
* II, 422 und 424. ^ Dannheisser a. a. 0. S. 60 ff'.
230 Theophile de Viau.
Und diese Zeilen waren schon 1619 geschrieben. — Ich
halte daher das von den Freres Parfaict angegebene Datum
1617 für das wahrscheinliche Datum der Abfassung und ersten
Aufführung von Pyrame et Thisbe und sehe in den 1625 oder
1626 stattgefundenen Aufluhrungen der Tragödie eine Wieder-
aufnahme: nichts im Text der lateinischen Briefe spricht da-
für, nichts daA\ider. ^ Der 1623 stattgefundene Druck des
Dramas hingegen spricht sowohl für eine frühere Abfassungs-
wie auch Aufführungszeit. ^
Wie wir gesehen, berichten die Freres Parfaict von einem
gi-ossen Erfolg des Dramas, und sie fügen hinzu, dass der Er-
folg sich gegen Hardy richtete, dessen harte, holprige Diktion
anfing, aus der Mode zu kommen. — Sehen wir uns nun
Theophile de Viaus Stellung in der zeitgenössischen Bühnen-
kunst an. Wenn er 1617 seine Tragödie schrieb, so gab es,
um sie aufzuführen, nur ein Theater, VMtel de Bourgogne,
das der Passionsbrüderschaft gehörte, die es zeitweise an durch-
ziehende Truppen vermietete. Unter letzteren war besonders
die von Valleran bekannt, die als geschätzte MitgKeder Gros-
* Auch Monsieur E.Rigal in seiner These über Alexandre Hardy (S. 101)
nimmt 1617 als la date probable an. M. Arnould, Mattre de Conferences
ä Poitiers, der anlässlich einer These über Racan die gleiche Datenprüfung
vorgenommen hat, ist so freundlich gewesen, mir mitzuteilen, dass auch
er zu einem anderen Resultat nicht gekommen ist. Man wird faute de
mieux das Datum also beibehalten müssen, um so mehr als innere Gründe
dafür sprechen. Das von Dannheisser a. a. O, (S. 64) vorgeschlagene Frage-
zeichen hinter dem Datum 1617 soll denn auch nicht fortgenommen, nur
etwas kleiner gemacht werden.
^ Dannheissers Zweifel daran, ob Pyrame et Thisbe wirklich im
11. Band der Ausgabe von 1623 herauskamen (vgl. a. a. 0. S. 63) kann
ich allerdings durch den gedruckten Beweis nicht widerlegen, denn der
Band ist auf der Bibliotheqne Nationale nicht zu finden gewesen. Wohl aber
ergiebt sich ein indirekter Beweis daraus, dass in Übereinstimmung mit
Proposition VI des Projet d'Interrogatoire von Mathieu Mole (vgl. All.
I, LXXII) im Verhör vom 24. März 1624 dem Angeklagten folgende
Stelle aus dem Drama als ketzerisch vorgeworfen wird : Le premier des
defunts est encore ä venir (II, 141) und dieser Vers als: ä la penul-
tieme page du II volume stehend l)czeichnet wird (vgl. All. LXXII):
die Tragödie war demnach 162.3 schon gedruckt, d. h. vor 1623 verfasst.
Tbeophile de Viau. 231
Guillaume. Turlupiu und Gautier Garguille, als Dichter
Alexandre Hardy besass. — Kleine Theater versuchten manch-
mal gegen die privilegierte Schaubühne aufzukommen, aber ver-
gebens; Ende des 16. Jahrhunderts hatte einmal eine eng-
lische Truppe Paris berühi't: 1604 erschienen spanische
Coincdiens de la Reine. Doch hielten sich von ausländischen
Versuchen nur die Comi'diens Italiens, die, seit Franz I.
in Paris ansässig, dort entweder klassische Renaissancedramen,
d. h. Tragödien — die Conimedia sostenuta — oder die Com-
media del arte spielten ; beides auf italienisch, erstere für ein ge-
bildetes, letztere, die Posse, auch für ein ungebildetes Publikum.
Das hoiel de Bourgogne nun spielte 1617 wohl auch
noch Tragödien, aber keine Renaissancetragödien mehr mit
Einheiten und Chören, sondern romantische Tragödien, Tragi-
komödien und vor allem aus Italien importierte Pastoralen.
Diese — nach dem Muster von Tassos Aminta, Guarinis
Pastor Fido geschriebenen und vor allem unter dem Einfluss
der Astrie stehenden Dramen, drängten geschichtliche und
bürgerliche Stoffe in den Hintergrund, um dafür die Schäfer-
welt einzuführen: während der ganzen Wirksamkeit Alexandre
Hardys (also etwa von 1593 — 1628) ist die klassische Tradition
auf dem französischen Theater vergessen, und alles drängt auf
das romantische, das bunte, handlungsreiche Drama hin, wie
England es unter Marlowe, Shakspere, Green, Peel und Nash
geschaffen hatte. — Um 1628 erst beginnt in Frankreich eine
gelehrte Reaktion, von den Kreisen des Hotels de Rambouillet
ausgehend, die den bisherigen, italienischen Mustern nicht nur
ihren Inhalt, sondern auch ihre Form entlehnen wollten. So
entstand eine zweite Renaissance der Regelhaftigkeit und der
Einheiten, die aber mit der Regelhaftigkeit der ersten Renaissance,
mit Aristoteles, nichts mehr gemeinsam hat: zwischen beiden
Bewegungen ist die Tradition völlig imterbrochen. ^
Die französische Bühne genoss also von 1593 — 1628 einer
grossen Freiheit, ein Umstand, der um so mehr zu betonen
^ Vgl. Vorlesungen über die französische Litteratur des 17. Jahr-
hunderts, gehalten von Herrn Professor Dr. H. Morf. Universität Zürich.
Wintersemester 1893, 1894.
232 Theophile de Viau.
ist, als die französische Lyrik in Malherbe damals schon einen
strengen Zuchtmeister gefunden hatte. Daraus ergiebt sich
nun der interessante Fall, dass Theophile de Viau, der in der
Lyrik als Unabhängiger, als Regelloser und Formverächter
dasteht, mit Pyrame et Thishe im Drama die Richtimg zu einer
regelmässigeren Kunstübung befürwortet.
Gewiss darf man Alexandre Hardy sein Veidienst um das
Drama nicht schmälern: ^ er kam nach Jodelle, la Taille,
Garnier, Grevin, die ihre Dramen zum Lesen oder zur Auf-
führung vor gewähltem Publikum schrieben. — Da war er
der erste, welcher unter dem Zwang der Not allerdings, be-
gann, geschichtliche, mythologische und bald auch romantische
Stoffe für die Erfordernisse der wirklichen Bühne und das
Gefallen eines grossen Publikums zu bearbeiten. — Trotzdem
ist er sein Lebelang in der Diktion ein Schüler Ronsards ge-
blieben; aber die Bühne, die er vorfand, zwang ihn in der
Handlung wenigstens, andere Wege zu gehen: reich, bunt,
romantisch, statt einfach, klar, klassisch zu sein, zwang ihn,
wie Voltaire sagt, de fra'pi-)er fort, statt de f rapper juste. - —
Fand er doch noch die mittelalterliche Tnszenirung vor mit
ihrem Nebeneinander der verschiedensten und entferntesten
Lokalitäten. Ponr Hardy, sagt Rigal, ce n'etait pas le decor
qui changeait, mais Vactlon qui changeait de drcor. ^ — Um
seine mittelalterliche Bühne auszufüllen, warf sich Hardy immer
mehr auf die Pastorale, wogegen er die Tragödie zurücktreten
Hess. Zugleich war er der einzige, der die wirkliche Bühne
beherrschte, denn dramatische Arbeiten anderer Autoren
scheinen wohl gedruckt, nicht aber aufgeführt zu sein. '^
Will man sich eine Idee von Hardyscher Dramatik
machen, um an ihi' den Fortschritt abzumessen, den Theophile
de Viaus Tragödie bedeutet, so dürfte: Didon se sacrifiant
— sich gut dazu eignen. — Der Gegenstand ist die be-
kannte Episode aus der Aeneide. Was den heutigen Leser
an der Hardyschen Behandlung erstaunt, ist die Brutalität,
' Vgl. E. Rigal: a. a. 0. livre II, chapitre I.
2 a. a. 0. S. 19ß. 3 Rigal, a. a. 0. S. 101.
Theophile de Viau. 233
mit der Diclo und Aeneas sich zu einander aussein, ist ein
Mangel an Takt und "Würde. — Sind die Charaktere roh, so
ist die Sprache altvaterisch. Es wimmelt von Ausdrücken
wie: dcesse escumiere,^ torche nopcive,- cVun belier la semblance
cornue, ^ la vagueuse plaine, * la teste sourcilleuse, ^ la destre
orgueilleuse*^ etc. von Latinismen: Un que je ne voudrois esclave
recevoir ' etc. ; von niedrigen oder unschönen Ausdrücken :
hr asser iin jyartement furtif,^ en tious la volonte pullule drceptive;^
von starken Inversionen, Archaismen, schiefen Bildern, so dass
neben Interessantem und Kraftvollem doch weit mehr Hartes
und Nachlässiges steht.
Vergleicht man mit dieser unmodischen Diktion Theophiles
Pyrame et Thish*', liest man eine Seite Hardy gegen eine
Seite Theophile, so empfindet man heute dasselbe, was die
Zeitgenossen bei der Aufführung von Theophiles Drama
fühlten: einen ästhetischen Genuss. Theophiles zugleich leiden-
schaftliche und subtile Art, selbst die Maniriertheit im Aus-
druck mussten auf der Bühne sehr gefallen, als Neuheit,
und als Gegensatz. — So kam Theophile, der doch in
seinem Drama auch viel von seinem unabhängigen Wesen
gab, dazu, als Dramatiker ein Reformator der sprachlichen
Form zu sein, und eine Annäherung an eine ruhigere, vor-
nehmere Kunst darzustellen. Dieser Ansatz zum Hofdrama
wurde dann rasch von anderen Autoren ausgebildet: nach
Theophile stiegen weit zartere, zierlichere Leute auf die Bretter,
Racan 1618, Mairet 1625, Gombauld im gleichen Jahr. Und
nun ereignet sich ein interessanter Fall: diese erziehen durch
ihre Pastoraleu das Publikum so, die Preziosität macht
solche Fortschritte, dass im Jahre 1625 oder 1626 die Tragödie
Pyrame et Thishi' bei Hofe zu stark gefunden wird. Id
demum mihi datur vitii qiiod nimia vi carmimun correptae sp>ectato-
rum mentes mimis comoediae quam funerihus interfuisse con-
qxierantur, sagt Theophile. " Die zweite Renaissance wirft also
• le thedtre d'Alexandre Sardy. Paris. Quesnel 1624. S. 7.
« a. a. 0. S. 7. '' a. a. O. S. 14. ^ a. a. 0. S. 24.
6« a. a. 0. S. 25. ' a. a. 0. S. 14. » a. a. 0. S. 31.
» a. a. 0. S. 5. i" n, 423.
15
234 Theophile de Viau.
ihren Schatten voraus, und 1626 gilt Theophile auch unter
den Dramatikern als rüde.
Diese doppelte Beurteilung seiner Zeit nimmt ihm aber
nichts von seinem Verdienst, ein zwischen Romantik und
Klassizismus stehendes Drama geschrieben, einen Übergang
vollzogen zu haben. Vor allem hat er die Tragödie gepflegt,
zu einer Zeit, wo tragische Konflikte und Charakterstudien auf
der französischen Bühne sehr selten waren — vor 1634,
dem Datum von Mairets Sophonisbe, ist keine Tragödie
mehr aufgetaucht.
Trotzdem Theophile sich mit seiner Tragödie in einen
gewissen Gegensatz zu Hardy stellte, darf man aber nicht
jede Verbindung zwischen ihnen unterbrechen. Hardy war
Ronsards Schüler, und Theophile hat sowohl Eonsard wie
Hardy sein Lebelang verehrt. Er sagt zwar nicht mehr
JJeesse esGumiere und vagimise plaine, Avohl aber ?<» froid et
tembreux silence, nne anw^ireiise violence. ^ Die von ihm bevor-
zugte Wendung: franc d'amour, franc d^envie etc." findet sich
bei Hardy: gue nos coeurs francs d'' amhition. ^ Theophiles be-
liebte Konstruktion : aller mit folgendem Particip Praesens, *
findet sich häufig bei Hardy: et nostre Didon va joignant . . .^
qxie d'' aller au ha^ard son effet jioumdvant. * Ebenso der Theo-
phile geläufige A-Usruf: Susi mit einem folgenden Namen. '
Endlich sieht man aus der Ode: Au Sieur Hardy,^
wie sehr Theophile Hardy verehrte. Was er am meisten an
ihm bewunderte, war die Kraft:
Jamals ta veine ne s'amuse, Tu parois sur ces arbrisseaux
A coulcr un sonnet mignard, (Malherbe, Bertot, Porcheros)
Detestant la pointe et le fard Tel qii'un grand pin de Silesie,
Qui rompt les forces ä la Muse . . . Quhm ocean de poesie
Parmi ces murmurans ruisseaux.
» I, 176. " I, 184. » a. a. 0. S. 11. * I, 190. & a. a. 0. S. 11.
« a. a. O. S. 22. ' Theophile: I, 179. Hardy a. a. 0. S. 12.
® Die Ode steht in der Scuderyschen Ausgabe von 1632. Alleaume
hat sie weggelassen. Er sagt darüber: II est impossibh d'attribuer
cette 2nece a notre pohte. Hardy est compare ä un grand pin de Silesie.
(I. CVI). Das ist kein Grund, die Ode für unecht zu erklären: sie steht
in der ersten Ausgabe von 1621 und kann dem Inhalt nach sehr gut von
Theophile de Viau. 235
Wenn er 1617 seinem vielbewimderten Hardy Konkurrenz
macht und ihm auf dem eignen Gebiete den Rang abläuft, so
kann das einfach durch la force des cJioses und ganz ohne böse
Absicht geschehen sein: ein wirklich dramatisches Talent war
er ja so wie so nicht, und was er Neues brachte, war nicht
Hardysche Kraft, sondern ein lyrisch-leidenschaftliches Element,
sowie galant preziöse Mode.
Fragen wir uns nun, woher Theophile seinen Dramenstoif
hat. M. Bizos, in seiner Dissertation über Mairet sagt, dass
Theophile de Viaus Pyramus est hnite d\in roinan - pokme de
Gongora ' (das er aber nicht nennt), und ßobiou scheint an-
zudeuten, dass Marinis Piramo Theophile als Vorbild ge-
dient habe. -
Bei allen Entlehnungen handelt es sich in erster Linie um
eine Datenfrage. Da Theophile sowohl spanisch wie italienisch
verstand, kommen für uns hier die Publikationszeiten der
Originale selbst in Betracht. —
Nun hat sich Gongora zweimal mit dem Gegenstande be-
schäftigt: einmal in den Romane es liricos und einmal in
den Bomances hurlescos. '^ Das erste Gedicht, aus 12 Strophen
bestehend, giebt nur eine Beschreibung von Thisbens Schön-
heit; das zweite erzählt mehr von der Fabel, ist aber in
der Hauptsache eine sehr unklare Allegorie. Nach Brunei
sollen die Ob ras und damit auch die zwei Romanzen zum
ersten Male 1627 gedruckt sein. Ueber Entstehung und
frühere Einzeldrucke habe ich nichts erfahren können; eine
Nachahmung Gongoras oder Anregung Theophiles durch
Theophile sein, wenn auch die Form nichts gerade für ihn Charakteristi-
sches enthält. — Die Art wie M. Brunot (a. a. 0. S. 744, 745) die
Huldigung an Hardy erklärt, halte ich für gezwungen.
^ Histoire de la Utteratwe fran^aise au 17'»^^ siede. S. 93.
Dieselbe Ansicht vertreten noch: Grodefroy: Histoire de la litterature
fran^aise. Paris 1867. Bd. I, S. 687 £f. — Demogeot: Histoire de la
litterature franQaise. Paris 1881. S. 374. — Ebert: Geschichte der
französischen Tragödie. Gotha 1856, S. 198.
2 a. a. O. Bd. I, S. 430 note 2; S. 431, note 1.
' Vgl. Todas las Obras de Don Luis de Gongora, en varios ])Ocmas
recogidos por Don Gonzalo de Hozes. Madrid 1654. S. 97 und S. 106 ff.
15*
236
Theophile de Viau.
Gongora scheint mir aber sowohl durch den Inhalt der Ge-
dichte wie durch das Datum 1627 gänzlich ausgeschlossen,
eine Ansicht, die ich durch G. Hart in: Ursprung und
Verbreitung der Pyramus und Thisbesage ^ bestätigt
gefunden.
Was Marini ^ betrifft, so steht das von Robiou angeführte
Vorbild in der Sammlung: La Sampogna-^ divisa in Idilly
Favolo><i et Pastorali. — Hier wird Pyramus' und Thisbens
Leben von Jugend auf, der Streit der beiden Häuser, die
Trennung der Liebenden, der Fluchtversuch, das Rendez-vous
"a la fönte del Moro''^ sehr leidenschaftlich und gefällig er-
zählt. — Thisbens nächtliche Wanderung durch die toten-
stille Stadt, ihr Warten am Brunnen sind vortrefflich und
mit starkem Naturgefühl geschildert. Nichts deutet jedoch
bis dahin eine direkte Übereinstimmung zwischen Marini und
Theophile an; die von Pobiou zitierte Stelle bei Marini:
Non credo giä que primo
Quel pelo il muro havesse,
Ma che di lei, pietoso,
In quel loco s'aprisse . . .
und: Voyez comrne ce niarbre est fendu de pitie (II 110) bei
Theophile — können eine zufällige Übereinstimmung darstellen.
Das ändert sich aber gegen Ende der Marinischen Erzählung.
Dort sagt Pyramus l^ei seinem letzten Auftreten:
C/i'era sola il cor mio
Mori, come viv' io?
Dann weiter:
S. 241.
Io, io fu Vhomicida,
Che da la mia tardanza
Nacque la cagion vera
De la sua morte acerha. S.
Weiter :
242.
Thisbe bei Theophile:
Comnieid, il ne vit plus, et je ne
suis pas morte? II, 140.
bei Theophile:
C'est ä mon imprudence ä qui je
dois parier,
C^est ä mes cruautes ä qui je dois
la peine
De la niort la moins juste et la
plus inhumaine. II, 136.
1 Passau 1889, S. 33, 34. - 1569—1625.
^ In Parigi 1620. Die Handbücher geben auch kein anderes Datum.
Thi'ophile de Viau. 237
Non saresH si cruda Bei Theophile:
Che neV istessa tomba Toi, so)i vivant cercueil, revie7is me cUvorer.
Non sepelissi insie»ic II, 137.
Ancor la spoglia mia Encore hi ne ni'as clevore qu'ä demi
Per darle compagnia. Acheve ton repas ... II, 13(i.
S. 243.
Diese Stellen beweisen wohl, dass einer das Werk des
anderen kannte; welcher aber die Priorität voraus hat,
Jässt sich nicht entscheiden: ob Theophiles Drama von 1617
datiert, steht nicht fest; die erste Ausgabe der Sampogna
datiert allerdings erst von 1620 — aber Marinis Gedicht konnte
schon vorher handschriftlich oder in Einzeldrucken in Um-'
lauf gewesen sein. Ich ziehe also vor, die Frage der Ent-
lehnung offen zu lassen.
1 )amit bleibt auch die Frage nach Theophiles Quelle
noch unbeantwortet. Weder bei iiiccoboni, ^ noch im
Dictionnaire des thrdtres,- noch dem Catalogue de la
hibliotheque dramatique de M. de Soleinne^ ist irgend
ein Hinweis auf ein früheres Stück desselben Namens zu
tiuden. Unter diesen Umständen scheint es am angemessensten,
Theophiles Quelle da zu suchen, wo sie am einfachsten und
reinsten zu finden ist, nämlich bei Ovid. ^ — Was mich noch
besonders bestimmt, Ovid als Theophiles Quelle anzunehmen,
ist ein charakteristisches Detail: Ovid allein erzählt, Pyramus
und Thisbe hätten sich am Fusse eines Maulbeerbaumes, der
weisse Früchte trug, getroffen; von Pyramus' Blut bespritzt,
seien dieselben dann rot und später schwarz geworden. ^
Theophile nun sagt: un arbre tont aujyres, fertile en tmires
hlanches . . .^ und Thisbe ruft nachher:
* Histoire du theätre Italien. Paris 1728 — 1731.
2 Paris 1745. Bd. I, S. 2H4. ■' Bd. I, S, 211, 212.
* Metamorphosen IV, Vers 55 — 166, eingeschoben in die Sage
von den Minyaden.
^ Ovid spricht Vers 89, 90 von: arbor ibi niveis nberrinia pomis;
— sagt Vers 125, 126: madefadaque sanguine radix pxmiceo tingit
pendentia mora colore; endlich Vers 165: nam color in j)omo est, ubi
permaturit, ater.
•^ II, 137.
238 Theopbile de Viau.
Et cet arbre, touche (Tun desespoir visible,
A bien trouve du sang äans son tronc insensible;
Son fruit en a change. IT, 140.
Doch lässt Theopliile die Früchte nur rot werden.
Tes rouges meures. II, 141.
Die Entlehnung des Pyrame et Thisb/; aus Ovid nimmt
auch G. Hart an. ^
Es beibt nun noch der Platz zu bestimmen, den die
Tragödie in Theophiles Entwicklung einnimmt. Sie stammt
aus einer Zeit, über die wir sonst fast gar keine Ausweise
haben, ist vor den meisten, uns erhaltenen, lyrischen Ge-
dichten geschrieben worden und als das früheste, grössre Werk
zu betrachten, das uns von Theophile aufl^ehalten ist. — Dass
er aber viel mehr als dies eine Stück für das Theater ge-
schrieben, dass er am Anfang seiner Laufbahn dafür ge-
schrieben, erfahren wir aus der Eb'gie ä une Dame.
Die Verse:
Äutrefois, quand mes vers ont anime la scene,^
L' ordre ou festois contraint, m'a bien fait de la peine;
Ce travail importun rn'a longtemps martyre ... I, 219.
sind wahrlich der Stossseufzer eines Menschen, der eine lästige
Sache losgeworden ist.
Versuchen wir nun einmal der Spur dieser frühereu,
dramatischen Thätigkeit nachzugehen. Dass sie sich im Hotel
de Bourgogne abspielte, ist ja bereits erwähnt.
Im Jahre 1627 ist eine Tragedie de PasiphaS, par
le Sieur Theophile herausgegeben worden, mit dem Zusatz:
qui est nouvelle et vüa jamais este representce. ^ In einer Vor-
rede sagt der Herausgeber, der natürlich seinen Eifer, dem
Publikum zu dienen, beteuert: Plusieurs estiment que ce pohne
est du style de feri Tlu'ophile. Un de ses p^ts partictdiers amis
■ Die Pyramus und Thisbesage in Holland, England, Italien und
Spanien. Passau 1891. S. 26 ff. Wunderbarer Weise führt Hart den
Piramo des Marini in seiner Übersicht nicht an.
- Dannheisser a. a. 0. S. 55 bemerkt, dass in der Ausgabe von 1627
Seine steht; das ist sogar in den Ausgaben von 1621 (Sceine), 1623 und
1626 der Fall. — Trotzdem ist scene zu lesen; die Druckfehler sind
bei Theophile sehr häufig. ' Paris. Claude et Charles Hulpeaii.
Theophile de Viau. 239
)iie Vo a!<xiiri' et jun' en prexence de gens not<ible-< qn'il (e fit
iiH co)wnence)iH'nt qiiU s' hitroduisit dam^ la coiir. — Eine Aus-
gabe von 1628. bei demselben Verleger, setzt hinzu, der Druck
sei diesmal von "un (uni de d/fioit Th'ophile"' durchgesehen
worden. — Nun hat man ja dem lebenden Theophile die
verschiedensten und fatalsten Sachen zugeschrieben, Avarum
sollte man das Spiel, das für die Verleger gewinnbringend
war. nicht mit '-'■defunt Tlu'oplnle^^ fortsetzen? Der Zweifel
an der Echtheit der Pasiphae ist also ganz gerechtfertigt;
die meisten Biographen und Beurteiler Theophiles ziehen denn
;iuch dies Stück gar nicht in Betracht. Nach genauer Durch-
sicht der Pasiphae bin ich aber zu der Ansicht gekommen,
dass Theopliiles Autorschaft doch nicht so von der Hand zu
weisen ist. Gewiss, das Stück ist sehr schlecht, und um
Theophiles Ruhm zu vermehren, werde ich es nicht für ihn
beanspruchen. Wohl aber möchte ich in der Pasiphae eine
Probe von Theophiles erster Produktionsweise sehen, ein Bei-
spiel von dem, was der '-Poete ProvinciaV' mit seinen "termes
anipouliW^ zu Stande brachte. — Wird die Pasiphae von
dem Verleger doch an den Anfang von Theophiles Laufbahn
gestellt, und, so wenig zuverlässig dies Zeugnis ist. es spricht
doch mit dafür, dass wir in der Pasiphae einen seiner ersten,
unförmlichen Entwürfe vor uns haben.
Der Gegenstand ist dem achten Buch der Metamorphosen
entnommen ; also wieder ist Ovid die Quelle, wie w ahrscheinlich
auch beimPyramus. Zum besseren Verständnis des Stücks
rät der Verleger in der Vorrede von 1627 den Lesern,
den betreffenden Abschnitt in der Mythologie von Noel
le Comte durchzulesen. Der Wink ist gut, denn der
Gegenstand ist sonderbar genug und hat wohl deshalb
von vorneherein Biographen und Kritiker gegen das Stück
eingenommen. ^ Minos, so erzählt die Mythologie von le
Comte, estant prest de Kortir pour aller ä la gnerre, pria
Jupiter, son pere, qn'il püt recouvrer qnelqae oblation digne d'nn
si meritoire sacrißce; alors il Ud fit apparoir un taureau mer-
1 AUeaume spricht von einer Pasiphae vraiment monstrueuse.
I, XIV.
240 Theophile de Viau.
veilleusement beau; mais Minos an Heu de Vimmoler, le fit cJief
de ses troupeaux et en sacrifia im autre. . . Et poitrtant il
apj)er^ut bien depxiU que Jupiter, irrite de cette fremde, avoit
coiffe sa femme de Varnour de ce taureau. ^ — Dieses, die Vor-
geschichte des Dramas, die dazu dient, die Existenz des
Minotauros zu erklären, den Pasiphae, Minos' Frau, während
Minos sich auf einem Kriegszuge gegen die Athener befindet,
zu ihrem eignen Entsetzen geboren hat.
In der ersten Szene des ersten Akts tritt Pasiphae auf,
voll von Unruhe und Befürchtung, wie der heimkehrende König
die Nachricht von der Geburt des Ungeheuers aufnehmen und
sich mit dessen Existenz abfinden wird. Ihre Angst ist aber
grundlos : Minos ergiebt sich ruhig in das Unvermeidliche, dessen
Ursachen er nicht weiter nachforscht, und beide einigen sich
dahin, den Minotaurus in ein vom Baumeister Dädalus zu
verfertigendes Labyrinth einsperren zu lassen. — Der Konflikt,
der zwischen Pasiphae und Minos hätte entstehen können,
ist also gar nicht benutzt, und der ganze erste Akt scheint
eigentlich nur geschrieben, entweder aus Gefallen an dem
bizarren Stoff seilest, oder um das folgende ausgiebiger als
nötig zu motivieren. Ich glaube an ersteres, denn Tbeophile
de Viau war phantasievoll genug.
In den nächsten vier Akten wird einfach die bekannte
Theseussage behandelt. Im zweiten Akt befiehlt das Orakel
dem Minos, statt weiter gegen die Athener Krieg zu führen,
sich mit einem jährlichen Tribut zu begnügen. Der dritte
Akt spielt in Athen, wo die als Tribut ausgewählten Jung-
frauen und Jünglinge eingeschifft werden. Im vierten Akt,
bei ihrer Ankunft in Kreta sieht Ariadne, Minos' Tochter, die
Gefangnen. Mitleid und Liebe sprechen in ihr für Theseus,
den sie vergebens durch Bestechung des Wärters zu befreien
sucht. Im fünften Akt haben wir uns Ariadne und Phädra,
ihre Schwester, vor dem Labyrinth zu denken ; sie diskutieren
über die Liel)e. als Theseus mit seiner Schar hineingeführt
wird. Nun giebt Ariadne ihm ihren listigen Rat, und aus
' a. a. 0. S. 555, 556.
Theophile de Viau. 241
dem Schluss, der sehr unklar ist, ersehen wir nur, dass
Theseus mit Ariadue Kreta verlässt und nach Na.vos ent-
flieht.
Gewiss, die Pasiphae ist ein sehr schlechtes Drama: es
liat weder Einheit noch straffe Führung der Handlung, und
die Charaktere sind verschwommen genug. Was mich den-
noch glauben lässt, das Stück sei ein dramatischer Versuch
Theophiles. den er selbst freilich nie der Öffentlichkeit über-
gab — ist erstens die Wahl des Stoffes — der seltsame
Gegenstand konnte eine südfranzösische Dichterphantasie wohl
reizen. ^ Zweitens handelt es sich wieder um "rfes amours
tragiques-\ denn dass Ariadne. als sie mit Theseus floh, in
ihr Unglück ging, deutet der Dichter im fünften Akt schon
au. wenn er sie als einzige Sicherheit von Theseus das Ver-
sprechen verlangen lässt:
Que saoule dans mes feux, volage tu ri'apettes
TJn nouvel hymenee, et le mien ne rejettes. S. 53.
Weit mehr aber bestimmen mich formelle Eigentümlich-
keiten zu dieser Annahme: Wir finden da wieder die langen
Tiraden von 49, 52, 66, 114 Versen;- den Eonsard'schen
Stil: la siigietise rame,^ la voix peureuse,^ le dardanois pillage;^
den häufigen Gebrauch der Partikel re, der Theophile eigen
ist : )ne renflamme et reglace. ^ Endlich nennt König Minos
seine Frau: Mon souci, ganz wie Thisbe den Pyramus; und
dieser Ausdruck, der noch einmal wiederholt ' wird, und der
mir sonst bei keinem anderen Schriftsteller der Zeit, soweit
ich dieselben kenne, begegnet ist, sclijeint mir stark beweis-
kräftig. ^
Auch inhaltlich sind mehrere Übereinstimmungen mit
Theophiles Art zu erwähnen:
J''ai hlaspMme Vamour, j'ai viole Nature S. 7.
' Maynard hat 1626 im Sejour des Muses (a. a. 0. Bd. II, 17, 1)
ein Epigramm über den Gegenstand veröffentlicht; er war also nicht
ganz unbekannt.
- Akt II und IV (ich zitiere nach der Ausgabe von 1628.)
3 S. 9. * S. 26. ^ S. 27. « S. 43. ' S. 6 und 9.
* Konsard braucht den Ausdruck häufiger, vgl. Amours de Marie
II. Buch, S. 377, ed. Nicolas Buon. Paris 1610.
242 Theophile de Viau.
ist Theophiles Weltanschauung. Ebenso:
. . . Maux qui fönt par le corps malade la raison,
Äffoiblissent Vesprit, plongent dessous la lame
Avec la cendre morte Jine grand pari de Väme,
Vempeschant de voler ä Vimmortalite. S. 28.
Und es ist wohl Theophile de Yian, der Ariadne so
klagen lässt:
Je brüle, je peris, puissant dieu d'Idalie,
Reläche un peu les noeuds dont ta corde nie lie.
Alente le brasier, modere-moi ton feid,
Et me donne loisir de respirer un peu. S. 37.
Endlich werden in der Pasiphae, wie im Pyrame,
Nebenfiguren charakteristisch ausgeführt. Hier ist es der Ge-
fangenwärter, mit dem Ariadne verhandelt, der auf eine
realistische Weise antwortet und fast wörtlich wiederholt, was
Syllar im Pyrame ausspricht:
Les longxies mains des rois peuvent partout atteindre,
Je serois insense de courre en un exil. ^ S. 39.
Mir scheint also vieles dafür zu sprechen, dass wir in
der Pasiphae einen dramatischen Versuch Theophiles vor uns
haben, der entweder zwischen 1610 und 1612, seinem ersten
Aufenthalt bei Hofe, oder 1613, 1614, während seiner Thätig-
keit am hotel de Bourgogne verfasst wurde, und der uns einen
Begriff seines noch sehr unreifen Talents giebt. — Dass seine
dramatischen Arbeiten seine ersten waren, hat er ja selbst gesagt:
Donnant ä tels efforts ma premiere furie. I, 219.
Und was ihn vom Theater entfernt hat, fügt er gleichfalls hinzu:
II y faut, par miracle, estre fol sagement,
Confondre la memoire avec le jugement,
Imaginer beaucoup, et d\me source pleine
Puiser toujours des vers dans une mesme veine.
Le dessein se dissipe, on change de propos
Quand le style a goüte tant soit peu de repos . . .
Je veux faire des vers qui ne soient pas contrainis.
I, 219.
* vgl. II, 118. Nons ne SQaurions fuir: les rois courent par-
tout, ils ont de longues mains . , .
Theophile de Viau, 243
Also der Zwang zur Kouzeutration, die fortwährende
Spannung waren es, die dem hervorragend lyrisch, nicht aber
dramatisch veranhigten Theophile die Bühne verleideten. ^
Von dem so gewonnenen Standpunkte aus ist die Bedeutung
von Pyrame et Thisbe noch einmal zu besprechen: Lange
nach der Pasiphae geschrieben, halte ich es für den Ver-
such des ehemaligen Theater- und jetzigen Hofdichters, Bühuen-
wissen und Hofkunst in einem originellen Werke zu ver-
schmelzen und das Theater dem geläuterten Zeitgeschmack
anzupassen; zweitens für den Versuch des ehemaligen
Deklassierten, eine wichtige, gesellschaftliche Neuerung durch-
zusetzen — er liess das Stück unter seinem Namen aufführen — ,
die Stellung des dramatischen Dichters, deren Schattenseiten
er kennen gelernt hatte, zu heben, aus freien Stücken zu thun,
was er als armer Teufel hatte thun müssen, und sich sozu-
sagen, nachträglich selbst Satisfaktion zu geben. — Endlich
glaube ich mit M. K,igal, - dass Theophile nach seinem
dramatischen Erfolg leichten Herzens auf die ihm im Grunde
nicht zusagende Bühnenthätigkeit verzichtete.
Theophiles Neuerung fand Anhänger. Charles Sorel sagt
darüber, nachdem er von Hardy gesprochen: Mais depuis qiie
Theophüe eut fait jouer sa Thisbe et Mairet sa Silvie, M. de
Racan ses Bergeries et M. de Gombauld son Amaranthe, le
' Dass die ersten sechs der zitierten Zeilen sich auch auf die Ballet -
dichtung beziehen könnten, wie Dannheisser (a. a. 0. S. 56, 57) aus-
schliesslich annimmt, ist durchaus zuzugeben. Nur sprechen folgende
Verse desselben Gedichts doch dagegen:
1. Äutrefois qiiand nies vers ont anime la scene. I, 219.
Unter scene ist doch wohl eine Bühne im eigentlichen Sinne zu verstehen.
Das von der Aristokratie bei Hofe getanzte Ballet war nicht la scene.
2. Vordre oü festois contraint, m'a hien fait de la peine. I, 219.
Das Ballet verlangte alles andere nur keine ordre, es war im Gegenteil
die verkörperte "Willkür.
3. Pen sa7is faire naufrage et saus perdre leur ourse
Se sont adventures ä ceste longue c ourse. I, 219,
Man kann wohl eine dramatische Dichtung, eine dramatische Laufbahn
une longue conrse nennen, nicht aber ein Ballet. — Ich beziehe obige
Stelle demnach durchaus und ausschliesslich auf Theophiles dramatische
Thätigkeit. ^ a. a. 0. 102, 103.
244 Theophile de Viau.
thi'dtre fut plus celebre. ^ Higal erläutert diesen Bericht durch
die Bemerkung, dass erst seit der Aufführung des Pyrame
die Dichter auf den Anzeigen des hotel de Bourgogne mit
Namen genannt wurden, was bis dahin nie der Fall gewesen,^
Die genannten Autoren — alles Hofmänner, sind zweifels-
ohne erst auf Theophües glücklichen Vorgang hin auf die
Bühne getreten. '^
Nun wäre noch Theophile de Yiaus Verhältnis zu Mairet
zu diskutieren. Beide sind sich im Hause Montmorencys be-
gegnet, und zwar giebt Mairet an, den Dichter dort während
seiner letzten zwei Lebensjahre gekannt zu haben, * was nicht
stimmt, da Theophile bereits ein Jahr nach seiner Freisprechung
stirbt und vorher nicht im Hause Montmorencys, sondern im
Kerker war. — Im Jahre 1626, bereits nach Theophiles Tode, hat
Mairet in der Widmung seiner Sylvie dann folgendes geschrieben:
Toute La France est tesmoin de ce que vous (er spricht zu Mont-
morency) avez fait pour un de ses plus heaux esprits ä qui
vostre seule j^fotection a donne lieu de tesmoigner son innocence.
11 a plutost manque de vie que de reconnaissance. ^
1641 hat Mairet dann eine Anzahl Briefe Theophiles ver-
öffentlicht und sich in der Vorrede au den Leser wieder als
Theophiles wahren Freund hingestellt. ^ Wir brauchten und
würden dieses wahrscheinlicli auch nicht bezweifeln, wenn
nicht in der Biographie, die Nicolas Chorier von Pierre de
Boissat geschrieben hat, dieser Pierre de Boissat Mairet des
^ Bibliotheque fran^oise. Paris 1664. S. 183.
- a. a. 0. 139, M. Rigal sagt hier: "vers 1625", obgleich er vor-
her (S. 101) 1617 als (late probable de la representatioti de Pyrame et
TJiisbe bezeichnet hat.
•'' M. Arnould hat die Freundlichkeit gehabt, mir als Resultat
seiner Studien über Racan mitzuteilen: J'accepte les dates fournits par
les Freres Parfaiet (d. h. 1617 für Pyrame, 1618 für die Bergeries) et
je declare qu'elles me paraissent vraisemblables parce que je ne crois pas
que Racan, ce gentilhomme, qui etait timide et nonchalant, eüt ose
affronier la seine — ce qui etait alors une grande hardiesse — sHl n^avait
pas eu un exemple ä cote de lui.
* II, 294. ;• Ausgabe von 1629. Dedicace, » Alleaume II, 297.
Theophile de Viau. 245
Plagiats an Theopliile anklagte. — Die Sache verdient des-
halb eine nähere Untersnchunfr.
Zwar Nicolas Chorier, 1612 in Vienne geboren und 1692
in Paris gestorben, ist nicht gerade ein Ehrenmann gewesen:
als Litterat soll er ein unanständiges Buch verölientlicht. als
Advokat einen Archivdiebstahl begangen haben. Im übrigen
war er ein gelehrter Mann, der brauchbare Studien über die
Geschichte des Dauphine schrieb. ^ — Ebenfalls aus Vienne
gebürtig war Pierre de Boissat (1603 — 1662), der Ab-
kömmling einer angesehenen Gelehrtenfamilie. Schon als
junger Mann lebte er in Paris im Hanse Montmorencys und
im Verkehr mit Theophile. - Als Gewährsmann scheint
Boissat gerade so zuverlässig wie Chorier unzuverlässig.
Immerhin: es ist anzunehmen, dass Chorier in seinem Buch:
]>e Petri Boessatii vita amiclsque litteratis, libri duo^
nur niederschrieb, was er wirklich von Boissat gehört. Da
ausserdem die Stellen, in denen Boissat über Theophiles
Charakter urteilt, meiner Ansicht nach zu dem treffendsten
zählen, was über ihn gesagt worden ist, scheinen mir auch
die anderen Angaben nicht von vorneherein in Abrede zu
stellen zu sein. — Chorier zeigt in dieser Biographie Boissat
nach seiner Rückkelir in das Dauphine im zwanglosen Gespräch
mit Freunden; man kommt dort auf Mairets Sophonisbe
zu sprechen: de illa, heisst es, cum sermo incidisset, Mairetum
plagii accusahat, auctorem Theophüum laudahat: lectos esse sibi
ex illa )nagno numero v>ersus ab ipso Theophilo, narrabat. In
Mairetum qui sibi quae ad Theophilum ex luculentissimo poemate
Ventura erat, laudem intercepisset, acerbe et contumeliose invehebatur.*
Demnach hätte Theophile entweder selbst eine Sophonisbe
geschrieben und Mairet die ganze Arbeit nach Theophiles
Tode benutzt, oder er hätte, ohne dass Theophile gerade eine
Sophonisbe geschrieben, überhaupt Verse Theophiles für seine
eigene Sophonisbe verAvandt. — Zu welcher Zeit Boissat sich so
geäussert hat. ist, da Chorier fast nie ein Datum giebt, unmög-
1 Grande Encyclopedie, Bd. XI, S. 233, 234. ^ Grande Encyclopedie,
Bd. VII, S. 147. ^Grenoble 1680. ^ a. a. 0. S. 83, 84.
246 Theophile de Viau.
lieh festzustellen. Jedenfalls erst nach 163 7, Boissats Rück-
kehr nach Vienne, was aus dem Kontext hervorgeht.
Veröffentlicht wurde Choriers Buch 1680 — nach Boissats
Tode, aber noch zu Lebzeiten Mairets. ' Das scheint mir
für die Richtigkeit der Angaben zu sprechen. Allerdings war
es damals keine Heldenthat mehr, den alten, vergessnen
Mairet anzugreifen. Ob er sich aber selbst damals seinen
besten Ruhmestitel so ruhig hätte entreissen lassen? Von einer
Entgegnung seinerseits habe ich jedoch nichts finden können.
— Was mich bestimmt, Boissats Äusserungen ernst zu
nehmen, sind nun noch folgende Umstände:
Wir wissen durch Mairet selbst, dass er im Besitz einer
grossen Anzahl von Manuskripten Theophiles gewesen ist. II
y a ch'jä fort longtemjjs, sagt er 1641, que le dernier h'ros de
cette illustre maison (Montmorency) me fit drpositaire de deux livres,
couverts de velin blanc avec des rnihans rose - seche, contenant
plusieurs pihces rares de tnon auteur (Theophile), escrites de sa
•propre main, und er nennt darunter eine Ejyitre d^Acteon ä
Diane und einen Trait«' de V amitii' de Cici'ron.'^ Diese
beiden Bücher nun hat Mairet verloren gehen lassen: Diesen
Schatz, sagt er, hätte ich schon lange veröffentlicht si je ne
Pavois jyerdn moi-mesrne, il y a longtem'ps, (er schreibt dies
1641) entre les mains d^un gentilhomme de nn'rite et de condition,
nomme Soudeilles ä qui je Vavois preste. A la fin la fortune
rii'ayant faxt egarer ces manuscrits originaux, fen ay pour le moins
troiive quelques copies, mais ä la verite moins correctes et moins
entieres que je ne Veusse sonhaitL Und er knüpft die Bitte
daran, lei< honnestes gens, denen die Manuskripte in die Hand
kämen, möchten sie doch bei dem Verleger Sommaville ein-
liefern. ^
Selbst wenn man die Stelle unbefangen Kest, muss man
sich über die Ruhe wundern, womit Mairet einen unersetz-
lichen Verlust hinnimmt und ihn zum mindesten eines grossen
Leichtsinns, grosser Nachlässigkeit zeihen: wenn Montmorency
ihn zum depositaire der Werke Theophiles machte, so durfte
1 Er stirl;t 1686. " Alleaume II, 297, 298. » daselbst.
Theophile de Yiau. 247
er (Irtiuiu dieselben doch noch uiclit einem anderen borgen,
mochte derselbe tausendmal ein gentilhomme de m/rite et de
condition sein, und noch dazu von sehr geringem im'rite und
sehi" bedenklicher condition, da er mit dem Geborgten spurlos
verschwindet. Worauf aber Mairet nicht einmal Nach-
forschungen anstellt — wenigstens sagt er nichts davon —
sondern sich einfach damit beruhigt; la fortune ivüa faxt egarer
ces nianuscrits. — Es war für Mairet jedenfalls une honne fortune.
In einem ganz anderen Lichte aber erscheint Mairets
Betragen noch, wenn mau es, durch Boissats Aussagen miss-
trauisch gemacht, mit den Augen des Untersuchungsrichters
prüft: dann werden gelegentlicher Leichtsinn und Nachlässig-
keit zum Vorbedacht, die ganze Geschichte mit dem Herrn
de Soudeilles wird zur Fabel und die Aufforderung an die
honnestes gens zur widerlichen Fratze.
Sind wir nun berechtigt, Maii'et diese niedrige Handlungs-
weise, diese absichtliche Verzettelung von Theophiles Ma-
nuskripten zur Last zu legen? Ich bedaure, die Frage nicht
rund mit Nein beantworten zu können. — Mairet ist ein sehr
eitler Mann gewesen, der zu litterarischen und anderen
Zwecken mekrmals gelogen und gefälscht hat. — Das erste
Mal, als er, um mit seinem frühreifen Genie zu glänzen, be-
hauptet, erst 1610 geboren zu sein, während sein Taufschein
von 1604 datiert;' das zweite Mal. als er angiebt. sein erstes
Stück. Chriseide, noch auf der Schulbank geschrieben zu
haben;- das dritte Mal. als er erklärt, mit 15 Jahren bereits
sich unter Montmorency in der Ile de Rh' kriegerisch aus-
gezeichnet zu haben. "^ Gleichfalls wissen wir, dass er, um
zu glänzen, sich selbst auf Kosten seines Vaters erhob. ^
Und dieser Mann sollte der Versuchung widerstanden
haben, die wertvollen Manuskripte eines Toten, für den
niemand mehr eintreten konnte — auch Montmorency war
im Jahre 1634 schon tot — uul)emitzt iu Händen zu halten?
Nach dem was Boissat sagt, ist er hier unterlegen und hat für
seine Sophonisbe Verse Theophiles verwendet.
» Vgl. Dannheiser a. a. O. S. 5—9. - daselbst S. 13 und 92
^ daselbst S. 15. * daselbst S. 5.
248 Tbeophile de Viau,
Und nicht nur Boissat zeiht ihn des Plagiats. Die An-
klage wird noch von einer anderen, allerdings anonymen Seite,
diesmal in Bezng anf die Silvie, wiederholt, und zwar vor
1680. Xachdem in einer: Response f?g ***«***') Theophile
als derjenige hingestellt ist, der Maii-ets Glück gemacht, heisst
es : Ce n'est pas faire en hornnie gmereux que de payer
dHugratittule tant de hienfaits repus. On sait que le dialogue
qui a tant plu ä la cour et qui avoit couru de deux ans avant
qu^on silt qiCil y eüt tine Silvie au nionde, etoit de la fa^on de
Theophile = '^^von Theophile gemacht". Es handelt sich hier
um den Dialog zwischen Philene und Sylvie, (Akt I. Szene III)
der kräftig pointiert, je zwei Zeilen des verliebten Schäfers
zwei Verse der spröden Schönen entgegensetzt. Er ver-
rät allerdings die Mache Theophile's — und in einer Ausgabe
der Silvie von 1635 -) ist er noch eigens als '^Dialogue'" be-
zeichnet. Andere Ausgaben habe ich nicht konsultieren können.
Zusammenfassend ist nun über Theophile de Viau als Dra-
matiker zu sagen: dass Pyrame et Thisbe mit Sicherheit,
Pasiphae mit Wahrscheinlichkeit, ein ' Anteil an der
Sophonisbe und Silvie ihm vielleicht zuzuschreiben sind;
seine übrigen dramatischen Werke, aus der Zeit des hotel de
Bourgogne, sind uns nicht erhalten. Sämtliche dramatische
Versuche gehören einer früheren Zeit an, als die 1621 und
1623 veröffentlichten Gedichte. Wir haben also in Theophiles
Schaffen zwei Hauptperioden zu unterscheiden:
eine P^ aus der fast nur Dramatisches er-
halten, die ihn unter Bonsard's, Hardys und
Marinis Einfluss stehend zeigt;
eine 11*^, in der er sich von derPhöbusdichtung
lossagt, reine Lyrik und Gedankenlyrik pflegt, gelegentlich dem
Modejargon in bestellten Dichtungen huldigt, doch nie in die
früheren Übertreibungen zurückfällt. — Die II'® Periode zer-
fällt noch in zwei Unterabteilungen:
1610—1619 (?).
') Vgl. Corneille, Oeuvres, Ausgabe Marty-Lavaux. Bd. III, S. 72?
zitiert bei Dannheisser a. a. O. S. 90.
^) Paris. Nicolas et Jean de la Coste.
Theophilo de V^iau. 249
1H19(?) — 1H24. ( die atheistisch imliviihialistische und
1624 — 1626. l die religiös iiidivichialistisclie.
Eiue (U)kuiueiit;irisch l)elegte 8chei(hinff von 1 und 1 1 zu
geben, ist mir Jiicht möglich.
1 \'. Iva})itel.
Der Prosaschriftsteller.
Wohl nirgend lernt mau Theophile de Viau so gut kennen,
wie in seinen Prosaschrifteu. weil sie — mit Ausnahme einer
einzigen — einen völlig biographischen Charakter tragen.
Von Prosawerkeu kommen hier in Betracht:
der Traiti' de Ciinmortaliti' de Väme,
die Fragtneiis d'une histoire coiiäque,
die Epitre d'Acti'on ä Diane,
Theophiles zwei Vorreden.
seine zwei Verteidiguugsreden: V Apologie au Roi,
Apologie,
seiue französischen Briefe.
die lateinisch geschriebene Erzählung: Larism,
eine lateinische Verteidigungsschrift: Theophilus in
Carcere,
seiue lateinischen Briefe.
Hiervon sind: der.7>.a'^'' de r Jntmortaliti', die erste
Vorrede und Larissa bereits 1621 veröffentlicht, also vor
1621 geschrieben worden.
1623 erscheinen: die zweite Vorrede und die fragmens.
Von 1624 zu datieren sind die '' A p o lo gie'\iVid '' T heo p Ji i Ins
in Carcere^\
Von 1625 die Apologie au Roi.
Von 1625/26 die meisten seiner Briefe.^
1 Sie alle von 1625, 1626 zu datieren, verhindern mich Brief 4 und
Brief 66 (der französischen Briefe) an Desbarreaux ; Brief 50— 53 an Caliste;
letztere müssen, ihrem Inhalt nach, aus dem Anfang der Bekanntschalt
stammen. Brief 60 zwingt geradezu zur Annalime einer frülieren Ab-
fassungszeit: il est impossible que je pinsse brüler plus lotigtemps pour
16
250 Theopbile de Viau.
Die Epitre iVAct/on ä Diane ist mir zu datieren nicht
möglich. '
Somit gehören Theophiles Prosaschriften fast ausschliess-
lich der 11*'*'^ Periode au. Auch in ihnen bilden seine per-
sönlichen Schicksale meist den Inhalt der Darstellung.
Da ist gleich die Vorrede zur ersten Auflage, aus der
uns seine Persönlichkeit sozusagen entgegenspringt. Die Vor-
rede ist der fast wörtliche Abdruck eines Privatbriefs an
Desbarreaux und lautet:
Puisque ma conrersation est publique, et que mon nom ne
se peut cacher, je suis hien aise de faire puhlier mes escnts qui se
trouveront assez confonnes ä ma vie et tres esloignes du bruit
qiCon a fait coiirir de mon esprit . . . tous ceux qui p)arlent mal
de moi ne sont ni de ma conversation, ni de ma cognoissance.
Je me puis vanter d^avoir assez de vertu pour imputer ä Venvie
les mesdisances qui niont persecuti'- . . . Les esprits des hommes
sont foibles et diver'< jxirtout. jn'incipalemejit ä hi Cour oii les
amitii's ne sont que d'interest ou de fantaisie: le nm'rite ne se juge
que 2:)ar la prosp/'rit(', et la vertu n^a point d'eschit que dans les
ornemens du rice . . . Thins ce ref'ourx de toutes choses, fai de
l' Obligation ä )nef< infamiex qui, au vrai sens, se doivent appeler
des fuveurs de la renommik. "
Desgleichen die zweite Vorrede: // est i-rai que la
coustnme du siede est contraire ä mon ngtnrel; je voy que, dans
la. conversation des plus sages les discours ordinaires sont clioses
feintes et estudiees; ma fagon de vivre est toute differente. Ceste
mignardise de complimens communs et de reverences inutiles, qui
fönt aujourd'hid la plus grande partie du discours des liouunes,
ce sont des snperßuiti's oü je ne m'amiise point, et combien
qu'elles soient regues et comme necessaires, pour ce qu'elles repug-
un objet ä qui mon feu depuis 18 ä 20 niois n'a pu commimiquer phis
de chaleur etc. Theophile hat ja nach seiner Freisprechung nnr noch
12 Monate gelebt und vorher zwei Jahi-e im Kerker gesessen.
' l\[airet, der Herausgeber, spricht allerdings von: les dernieres
Oeuvres de M. Theophile (II, 297) aber das bezieht sich nicht not-
wendigerweise auf die Epitre. Der Art nach datiert sie aus Theophiles
Marinizeit. ^ I, 5, H.
Theophile de Viau. 5^51
nent entiei-e)iient ä iinni Immeur, je )ie suis jxis cajxible de in'y
assujefir. En un mot, iiki societe rCest horme qti'ä ceux qni ont
1(1 luirdiei>se de vivre sans artißce. Le fond de mon äme a des
ainorces at<sez j^uissantes puur ceux qni o^ent vivre Uhrement avec
ijioi, et qui se peut adventiirer de ine cognoHre, ne se s^xiuroit
il^'feiidre de »i' ahner. '
AVir kommen nun zu Tlu'ophiles Briefeiij mit dem Inter-
essautesten, was er geschrieben hat. Da sie aus seiner letzten
Zeit stammen, legen gerade sie von seiner Annäherung an
ein dogmenloses Christentum Zeugnis ab. Und sie muss
man lesen, um sich den richtigen Begriff von dieser Wandlung
zu machen, die hier als eine schlicht aufrichtige erscheint. —
Dann enthalten gerade diese Briefe neben einer Zahl wert-
voller, biographischer Angaben, neben Schilderungen von
Theopliiles Freundschaft mit Luilier, Desbarreaux und den
Herren vom Hofe, den uuvertälschten Ausdruck dessen, was
Theophile de Yiau unter Liebe verstand, unverfälscht, weil
er es, ohne jeden Zwang der Konvention und poetischen
Eede, in der Sprache des täglichen Lebens ausdrückt. So
schreibt er z. B. au Caliste: Lorsque vous m'aurez perdu, vons
n'aiirez plus rien que vous ne jyidssiez perdre, et si vous ine
gardez hien, vous aurez saus doute qnelque chose qu^on ne vous
srauroit oster. Ne j((gez point de ce que je puis valoir par la
faciliti' de me posseder: les choses grandes, et dont on ne 'peut se
2?asser, conime les eleniens et la lundere, ne s'achetent point, et
vous ne me possedez aussi que de don. -
Man kann Theophiles Briefe als Skizzen zu einem Selbst-
portrait bezeichnen. Ein ausgeführteres Bild von sich hat
er in seinen /rrt^me/^s d^une liistoire c o ni i qu e gegehen. wo-
mit er das Gebiet des Romans betritt. Wenn wir etwas zu
bedauern haben, so ist es, dass diese Erzählung Fragment blieb.
Vorerst ist anlässlich der frag)ne)is noch eine Datenfrage zu
erledigen. Der Umstand, dass Theophile seinen Freund Clitiphon
sagen lässt: Vous ne fustes bannt que dliier'^ würde mich
schliessen lassen, dass die in den fragmens erzählte Reise Theo-
1 II, 9, 10. - II, 343. ' ir. 14.
16*
252 Theophile de ^'iau.
philes Yerbannuugsreise nach dem Süden, vom Mai 1619, ist. Nun
wird aber im Kapitel III. Theophiles Besuch bei dem be-
sessnen Mädchen in Agen als etwas bereits vor dieser Reise
Erlebtes geschildert. Alleaume hat deshalb angenommen, die
in den fragmens erzählte Reise sei erst 1620 unternommen,
als Theophile sich zum Heere des Königs begab. ' Das ist
ganz möglich. Nur ist dann auffallend, dass er seine Reise
ohne den geringsten, kriegerischen Anstrich schildert und die
oben zitierte Phrase braucht. Vielleicht haben wir doch in den
fragmens die Schilderung der Verbannungsreise mit Ein-
flechtung eines sj^äteren Erlebnisses zu sehen.
In den wenigen Kai^iteln der fragmens beschreibt Theophile,
der als ''Ich" erzählend auftritt, w'ie er, sein Freund Clitiphon
(vielleicht derselbe, der ihn 1619 bis Bousseres begleitete)
und ein dritter Reisekamerad, Sydias, sich in einer Provinzial-
stadt, in einiger Entfernung von Tours aufhalten. Sie liaben
in einem Gasthause übernachtet; am Morgen geht Theophile
Sydias wecken, sucht dann Clitiphon auf, und beide diskutieren
über die Gemütsruhe, Avomit Theophile seine Verbannung von
Hofe erträgt; dann ruft ihnen Sydias von nebenbei einen
lateinischen Vers zu, und indem er fortfährt, die beiden mit
lateinischen Zitaten zu bombardieren, treibt er sie aus dem
Zimmer in den Garten.
Dort wird der zartbesaitete Clitij)hon von dem Duft der
Rosen fast ohnmächtig, eine Erscheinung, die Theophile ihm, wie
folgt, erklärt: Cette ßear est l'ha/eine de vostre maiii'ai'< ange, "
woran er dann die Geschichte seines Besuchs bei der Besessnen
küüpft. — Hierauf nimmt der Streit zwischen Sydias und einem
jungen Mann ihre Aufmerksamkeit in Anspruch: schon ist es
zu Thätlichkeiten gekommen und zwar, weil Sydias, der ge-
lehrte Pendant, behauptet hat, ^'odor in ■pomo'^ sei Accidenz,
der junge ]\rann aber, es sei Substanz. — Kaum sind die
Widerstrebenden versöhnt, so setzt man sich zum Früb.stück,
woran, an zwei getrennten Tischen, auch ein Trupp Deutscher
und ein Trupp Italiener theilnehmen. Sydias, der anscheinend
' I, XXVII. ■' U, 18.
Theophile de Viau. 20;^
p:ern Bekanntschaften macht, begriisst die ersteren auf lateiu.
Jedoch: ces )tie-'<si('in:'< du septentrion, qui, cVune gravite froide et
)ionc/ial(üite, rehutent d'ahord les p^//s i'chauft'x, ne daignerent
pifs sfii/etnent respondre le moindre xigne a la denniiide du p/dan. '
AVorauf Sydias sich zu den Italieuern weudet, die ihn mit
einer ''civiliti' excessive et des n'vi'renres pm/ondes'' eiuhiden, au
ihrem bescheidnen Mahle teilzunehmen. Hierdurch fröhlich
gestimmt, leert Sydias ein volles Glas auf seines Gegners
AVolil, worauf les AUemands, voyatd cesle action si Jranche, se
rependrent de la mauvaise opinion, quHls avaient ene de son esprit,
et avec des regards plus famiUers lui voidoient faire entendre
quils eusse)it est/' Inen aises de faire cognolssance arecques lui. -
Sydias' Übersiedelung in das deutsche Lager giebt Theophile
Gelegenheit, sich über das Zechen auszusprechen. Er nennt
Sydias: nn fort hnveur; Clitiphou: di'licat an possiJile; sich selbst:
eittre les deux. Er knüpft daran eines seiner wenigen aber
charakteristischen Urteile über Holland an: Je ne suis pas des
jilus foihles ä la deshauche, inais je )i'aitne que celle oh je ne
sids jyas contraint. Tous ces inessieurs des Fays-Bas out taut
de regles et de ci'rimonies ä s'enivrer, que la discipline m'en
rehute autant que V exces.''' Er und Clitiphon lassen dann
le pi'dan emharque avec les Alkmonds und begeben sich nach
dem Hafen.
Unterwegs begegnet ihnen ein Priester mit den Sterbe-
sakramenten, und es trägt sich die früher * bereits geschilderte
Szene zu. in welcher die erbitterte Bevölkerung die beiden
Hugenotten beinahe getötet hätte. Die Dazwischenkunit einer
wohlmeinenden Magistratsperson befreit sie aus ihrer drohenden
Lage, und um die Freunde völlig in Sicherheit zu bringen,
führt ihr Eetter sie zu einem Bekannten, mit der Weisung,
dort zu bleiben, bis die Stadt wieder ruhig sei. — Die Ge-
fangenschaft lässt sich übrigens ertragen, denn, sagt Theophile,
sa femme (die ihres Gastfreundes) et une sienne soeur, tres helle
ßle, vinrent nous entretenir. Man schickt auch in die Her-
berge, um für Clitiphon, dessen Anzug bei dem Tumult zer-
1 II, 23. 2 11^ 24. » 11,25.
^ Vgl. I. Teil, Kapitel 3 dieser Arleit.
254 Theophile de Viau.
rissen ist, ein würdiges Kleid zu holen. Indessen vertreibt
sich Theophile die Zeit mit Beobachten und Clitiphon. indem er
sich in die junge Dame verliebt. Die Rückkehr des Lakaien
unterbricht die zierliche Unterhaltung der beiden; der Diener
bringt ausser Clitiphons Anzug noch ein Billet von Sydias qu<i
je pris, sagt Theophile, et voulois diffi'rer ä le live devant ceste
demoiselle, sgachant hien que fy trouverois des vnpertinences ä son
ordinaire. Jedoch Clitiphon, fährt er fort, me l'arracha des
mains et, pour p>rendre occasion de faire quelque comniencement
d'ime conßdence avec eile, le lui prf'se7ita pour le voir, ce qu'elle
ni'ayant remis, je nie vis ohligr de le lire. ^ Der Brief erzählt
dann, dass Sydias sich auf hohem Meer in grosser Gefahr be-
finde, was der Bediente in drastischer Schilderung dahin er-
klärt: der Herr und seine Genossen seien sämtlich betrunken,
hielten das Haus für ein Schiff und würfen die Möbel aus dem
Fenster. Die junge Dame wendet sich ab, und man geht zu
einem anderen Gespräch über. Inzwischen ist das Mittagmahl
bereitet, und die Freunde nehmen die Einladung dazu an. Nun
trägt sich folgende Szene zu: Ce Magistrat, sagt TheoiDhile,
estoit un peu eeremonieux; car II passoit d/'jä midi, et le diner
commen^oit ä devenir froid, qu'ils (der Wirt und Clitiphon)
estoient encore ä l'entree de la chambre oü Von avoit servi, dis-
putant la porte, et comme nous estions venus sur le seidl, ils se
retirerent tont ä coup, et se considiTant Vun Vantve: Allons donc,
Monsieur. — Monsieur, je n'ai garde, ce sera apres cous. — Jesus,
Monsieur, que dites-vous? J'aimerois mieux nionrir. — Mon-
sieur, je ne sganrois vous rejyartir, muis je s^-aiirois Inen me tenir ici
tont aujourd'Imi. - Monsieur, je ne s<^ay pas beaueoup de
civiliie, mais je ne l'ignore pas jnsqn'ä ce point-la. — Monsieur,
en un mot, je veux etre obei ci'ans. Le charbonnier fut maitre
dans son logis. ^
Seine eignen Gefühle bei diesem Streit schildert Theophile
wie folgt: J^estois im peu ä part, buisxant la vxe de honte et
haussant les espaules en me moquant, et en sortffrant beaucoup
de leurs honnesteti's fort ä contre - teinps. ^ — Er beendet
1 II, 28. « II, 2f», 30. « II, 30.
Theophile de Viau. 265
»las Streiten, iiuleiii er (yliti])li()n einen Wink giebt, uun sei
es genug, und dann, nach glücklicher Ueberschreitung der
Schwelle, sofort seinen Mantel ablegt und sich Wasser zum
Händewaschen geben lässt, damit die Zeremonien nur nicht
wieder von neuem hierbei anfangen. Welch eine gut beob-
achtete und für Theophile cliarakteristische Szene! In kleinen
wie in grossen Dingen hatte er die AVertlosigkeit der Formel
erkannt, ertrug er ihren Zwang ungern, Avich er von dem Her-
kömmlichen, wenn es das Unverständige war, ab. In kleinen
wie in grossen Dingen ergriff er oft die Initiative eines anderen,
usurpierte er eine führende Rolle, alles ad rationis majorem
glori'im. Weil er sich aber auf diese Art von dem Gewohnten
unterscliied, wurde er auffällig, bald verhasst. endlich galt er
als gefährlich, das gewöhnliche Schicksal der Ausnahmen und
Neuerer.
Hatte Theophile sich vorher über das Trinken geäussert,
so jetzt, bei Tisch, über das Essen. Auch hier, sagt er, ver-
dirbt der Zwang ihm den Genuss; aber er findet es natürlich
und gar nicht unschön, dass Homers Helden starke Esser ge-
wesen seien: car une composition robuste, conime eile dissipe heaii-
coup d'esp)rits, eile a hesoin de heaiicoup) d^alimens pour la ri'parer.^
Gegen drei Uhr begeben sich die Freunde, zum Leid-
wesen Clitiphons, der sein Herz an das schöne Mädchen ver-
loren hat, in ihr Gasthaus zurück. Dort bieten Sydias und
seine Genossen einen Anblick, w'ie man ihn auf Teniersschen
Bildern findet, und Theophile, der sich die Szene zuerst allein
betrachtet hat. geht dann auch Clitiphon, der sich bereits auf sein
Zimmer zurückgezogen, dazu herbeiholen. Er findet ihn qui
plia coirnite fentrois un papier, quHl iidt d la desroln'e dans sa
pochette, mais von pas si ßnetnent qiie je n'y pris.^e garde. Und
nun folgt wieder ein fein analysiertes Selbstbekenntnis über
die Diskretion zwischen Freunden. — Je suis komme de peu
de cnriosite, sagt Theophile, et laisse toujours mes amis dans
leur secret, d'autant que je ne crois pas qn'ancune andtv' puisse
Jamals adjuster une con/idence au point de n'avoir quelque chose
1 II, 31.
i:5ö Theophile de Viau.
de reservi'; les gens de hien qui viennent ä s'aiiner parfaitement,
ne se doivent rien cacher de ce qui leiir Importe, et dont le secret
peut donner de la Jalousie ä son ami; mai.f il ne laisse pas de
se trouver bien souvent des choses particulih'es que le respect et la
consideration de ramitii' ne vent pas que l'on couimunique. Je ne
m^offenserai jamais que nion ami, dans ses affaires domestiqnes,
ne me fasse point son conßdent: il peut ouvrir et fermer taute
Sorte de lettres devant moi, sans que je l\'pie seidement du regard;
mais sHl avoit un dessein ou de mariage ou de voyage sans me le
faire sgavoir, je croirois ne plus estre en ses bonnes gräces, et
lui rendrois la pareille de ses d<'/iances. '
Clitiplion auszufragen, macht er sich aber diesmal keine
Skrupel, und zwischen dem verliebten Jüngling und dem kühlen
Theophile entspinnt sich eine Diskussion über die Notwendig-
keit oder Kichtnotwendigkeit dieses Verlieb tseins. Theophile
fragt skeptisch: Est-il bien vrai que voiis soyez pris? und
schliesst: Je jugeai bien qu^ä la fin il faudroit que ceste maladie
prit son cours. - — Als Clitiphon ihn dann noch um einige
Verse für seine Dame bittet, lehnt Theophile das aber mit den
Worten ab: Pour exprimer rostre fantaisie, il faudroit que vo^tre
maitresse me parüt aussi belle qiCelle vous semble; les plus
excellens traits de la poesie sont ä bien peindre une naivete; vous
ferez mieux cela avec un souspir que je ne scaurois avec tout
Vartifice. ^ — Gleich nach diesem theoretischen Ausspruch
brechen die fragmens ab.
Mit etwa dem gleichen Gedanken beginnen sie übrigens:
ist doch das ganze I. Kapitel eine Verspottung des schwülstigen
Stils der Moderomane; enthält es doch Theophiles Kunst-
theorien, die bereits früher besprochen wurden. ^ — Die
fragmens sind also wichtig für die Kenntnis sowohl von
Theophiles Gedanken, wie seines Charakters. Vielleicht hat
er sich nicht ohne Absicht gerade in die richtige Mitte
zwischen den der Liebe unterliegenden Clitiplion und den von
Bacchus besiegten Sydias gestellt, als Mann des sicheren Ur-
teils, des reifen Verstandes, der fast stoischen Ruhe, des Mass-
II, 32. 2 n, 33, 34. 3 II, 35. * Vgl. II. Teil Kapitel I dieser Arbeit.
Theophile de Viau. 257
luiltens. Das wäre nicht verwunderlich: luitte man ilni. als
er die fragmens schrieb, doch schon des Atheismus und mi-
christlicheu Wandels angeklagt. Wie dem auch sei, diese
Schilderung einer Heise, mit ihren alltäglichen Erlebnissen,
"dieser discours fandlier d'un i-oyage'\ ist eine originelle
Neuerung; ist die Vorbereitung auf den Tchroman des 18'"'
Jahrhunderts, auf die intime Schilderung des Selbsterlebten,
auf den modernen Realismus. — Um Theophiles Originalität
hier gerecht zu werden, muss man ihn in seine Zeitgeschichte
zurück versetzen.
Die fragmens, vor 1623 geschrieben, beginnen mit einem
theoreiisierenden Kapitel, das sie von vorne herein in einen
Gegensatz zum roman ä la mode stellt; dieser letztere Avar die seit
1610 in Veröffentlichung befindliche Astree Honore d^Ur/vs.
Theophile hat in seiner Opposition gegen die romantische Schäfer-
welt, die Sentimentalität und Künstelei dieser Richtung nicht
allein gestanden: der gelehrte und wohlmeinende Abt Camus, ^
griff damals den Schäferroman von Seiten christlicher Sitte
und Ehrbarkeit an; 1623 tritt Charles Sorel mit seinem derben
Francion dagegen auf, der nach dem Muster des spanischen
Schelmenromans - den überspannten Arkadiern, lustiges und
verderbtes Gesindel gegenüberstellt und die zeitgenössische, wirk-
liche Welt unter ihren wirklichen Namen schildert. Man vergleiche
in diesem Punkt Sorel, der von der rue Saint Jaques, dem College
de Lydeux etc. spricht und Jean de Lannel, der in seinem
Roman Satyrique (1624) Sirapis, les Sirapieyis statt Paris, les
Farixienx schreibt und schemenhafte Figuren: le Prince, la
Princexse etc. sich in einer vagen Ortlichkeit bewegen lässt.
Diese anti-idealistische Strömung im Roman setzt sich dann
in Sorels: Berger extravagant, (1627) Tristan L'Hermites:
I\ige disgracie (1643), Scarrons: Poman comique'-^ (1651
' 1582—1653.
- Der spanische Schelmenroman pflegte Reiseabenteuer zu er-
zählen und mag in dieser Hinsicht Theophile Anregung gegeben haben.
* Der Anfang dessell>eu scheint dem Anfang der fragmens
geradezu nachgeahmt zu sein.
258 Theophile de Viau.
bis 1657) fort, in denen allen Ereignisse und Personen realistisch
geschildert werden.
Nirgend aber tritt die Persönlichkeit des Autors so selbst-
Terständlich, als einfaches ''Ich" vor den Leser, wie in den
fragmens. Sorel schildert seinen Francion, in dem sicher
vieles von ihm selbst steckt, doch als eine von sich ver-
schiedene Persönlichkeit; das gleiche thut Tristan l'Hermite,
obwohl er thatsächlich der Page dügracv' war und mit: ich . . ,
erzählt. Theophile de Viau hingegen, ohne sich irgend wie
objektiv einzuführen, tritt von vorneherein als der Allbekannte
auf, der es als ganz natürlich annimmt, das Publikum werde
sich für seine persönlichen Schicksale, seine persönlichen An-
sichten etc. interessieren: er giebt sich nicht als eine E,oman-
figur, die seine Züge trägt, sondern giebt sich als sich selbst,
den wirklichen Theophile de Viau.
Wie die Zeitgenossen über Theophiles Romanfragment
dachten, darüber habe ich einen Ausweis nicht finden können;
nur bei Saint Evremond ist mir eine kurze, lobende Erwäh-
nung der Gestalt des Sydias begegnet. ^ — Dass man die
ganze Originalität dieses biographischen Realismus nicht ge-
würdigt hat, beweist der Umstand, dass er keine direkte
Nachahmung fand. — Dass Theophiles Aussprechen zu
Gunsten des realistischen Romans denselben aber gefördert
hat, darf man, bei dem Ruf, den Theophile hatte, wohl an-
nehmen. Der immittelbare Erfolg der fragmens dürfte aber
nicht gross gewesen sein, war die Erzählung doch nur ein
Fragment.
Zu Theophiles Versuchen auf dem Gebiet der erzählenden
Litteratur gehört auch seine Larissa, eine lateinisch ge-
scliriebene Novelle von etwa 5"o Seiten.^ Es ist wieder eine
Icherzählung; diesmal aber, ohne Beziehung zu des Dichters
eignem Schicksal, wird sie in den Mund einer alten Sklavin,
Larissa, gelegt, die, in Gegenwart anderer Diener und
Dienerinnen, die Geschichte ihrer Liebe zu dem schönen Gliso,
einem Jugendgenossen und Mitsklaven, erzählt und mit dem für
' Bd. I, S. 107. 2 j^ 284 fif.
Thrdjihilo di' Viau. ^59
Tlirophile so charakteristischen Wort scliliesst: Vos dmn per
aeiate)n licet, vivite, et feliciter dnctae juventutis dulcia stdiuiwi ad
ranos perducite, ut recordtdlone grata exacta gandia velidi repeterdes^
qnerulae xenerUdix otiosa tuedia «o/einini. — Also wieder: suivre
nature! Und der Dichter, der so schlecht auf die ^'rieux peres res-
veiiri^ zu sprechen war, "qiii nous ve>dent arracher nos pax.nonfi
Innnaines', schildert hier eine inuntere Greisin, die im Gegen-
satz zu denen, die vergessen, dass auch sie einst jung waren,
sich ihrer Liebe und Leidenschaft gerne entsinnt und der
Jugend rät: vivite, dum per aetatetii licet.
Die kleine Novelle ist geschickt geschrieben; Larissas
Erzählung wird im Eingang durch einen fein beobachteten
Zwischenfall unterbrochen, der die Spannung steigern soll:
unter den Zuhörern befinden sich nämlich zwei junge Mädchen,
die, um die Liebesgeschichte mit anhören zu dürfen, sich
schlafend stellen, aber bald, da sie ihr Interesse nicht be-
meistern können, aus der Rolle fallen und dadurch die ganze
Kunde zum Laclien bringen, worauf Larissa die pikante Ge-
scliichte nicht weiter erzählen will, sondern mit einer alten,
oft gehörten Fabel droht. Endlich lässt sie sich erbitten und
fährt in der leideuscliaftlichen Erzählung ihrer Liebe zum
schönen Gliso fort, Erzählung, deren leichter, freier Stil zeigt,
welch' guter Lateiner Theophile de Viau war.
Der Pere Garasse hat Larissa ''une pii'ce grandement
di'xhonncte'^ ' genannt. Sie ist es nicht mehr und nicht
weniger als manche unter den Novellen des Decameron oder
Heptameron. Dort ist auch wohl ihr Vorbild zu suchen. —
AVoher Theophile den Gegenstand selbst hat, wüsste ich nicht
zu sagen; Abenteuer, Personen niederen Standes betreffend,
linden sich ja auch schon im Decameron und Heptameron.
Im Lateinschreiben mag ihm ein Meister der Form, wie Aretino,
zum Muster gedient haben. — Sainte Beuve giebt an, - Bussy
ßabutin habe die Larissa übersetzt; ich habe bis jetzt in
Rabutins Werken vergeblich nach der Übersetzung gesucht.
' Doctrine Cnrieuse S. 885.
2 Causeries du Lnmli. Bd. IIT. S. 288. Note.
260 Theophile de Viau.
Endlich ist uocli ein Wort über die Prosa des Traile
de rimniortaliti' de färne und die Ejyitre d^Actiwn ä
Diane zu sagen. — Der Traiti' ist eine Paraphrase und hat
demnach keine eigenthche Originalität des Stils aufzuweisen.
Inhaltlich wie formal ist er von recht unbefriedigender Lektüre.
Doch macht Moreri in seinem Dictionnaire^ darauf auf-
merksam, dass Theophile der erste Sc]iriftsteller sei, der Prosa
und Verse gemischt, d. h. sich wieder eine Freiheit genommen
habe. Dieses Gemisch nun von gebundenener und ungebundener
Rede — das allerdings schon lange vor Theophile, z. B. von
dem Verfasser der lieblichen chante-fahle Aucassin und Nicolette,
dann von den Rhetoriqueurs Anfang des 16. Jahrhunderts
benutzt war und sich später so anmutig in Voltaires Briefen
wiederfindet — dieses Gemisch war wohl an und für sich
eine gute Idee, nur passte es schlecht zu dem philosophischen
Gegenstande. — Die heute gänzlich ungeniessbare Natur dieses
Traite de Vimmortalite lässt uns den Verlust eines Traiti'
de r amitie de Ciceron, den Mairet unter Theoi^hiles ver-
lorenen AVerken nennt, am ehesten verschmerzen.
Die E-pitre cVActeon ä Diane giebt wieder zu einigen
Vermutungen Anlass. Mairet sagt darüber: Geste epitre . . .
faite ä V intitation de Celles d'Oride, est ä nion advis, loie
excellente jnece d' eloquence, oii tous les vrais sentimens d\tne antoiir
haute, discrete et violente, sont parfaitement hien representh. -
Philarete Chasles hat daran die Bemerkung geknüpft, dass diese
Epistel wahrscheinlich darauf hindeutet, dass Theophile eine
Dame der grossen "Welt unerhört liebte. '^ Ich glaube niclit
daran; jedenfalls ist diese '■'•Diane'''' nicht mit Cloris-Pldlis-
Caliste zu identifizieren: was Theojjhile von dieser trennte,
waren keine Standesvorurteile.
Vergleicht man nun noch den Stil der Epitre mit dem
Stil z. B. der fragmens, so kann man, meiner Ansicht nach,
weder in Mairets Lob einstimmen, noch Philarete Chasles'
Hypothese annehmen: hier ist keine Spur von dem Griö", mit
1 a. a. O. Bd. X, Artikel Theophile de Viau.
2 Alleaume II, 391. Note.
' Vgl. Eevue des deux Mondes 1839, Juillet-Septembre. S. 355 ff.
Theophile de Viau. 261
dem Theopliile Gegenstände aufasste, die ihn ])ers(inlicli an-
gingen; icli möchte diese Epistel daher für eine bestellte
Dichtung halten. Da Mairet angiebt, die Epitre in den
zwei Bänden Manuskript gefunden zu haben, mag sie für
Montmorency oder auf seine Anregung hin geschrieben sein.
Obgleich die Epitre sehr eingehend und feinsinnig die art
de brüler et se taire ' behandelt, ist sie doch an Spitzfindig-
keit und vor allem Geschmacklosigkeit mit den Monologen in
Pijrwne et Tldxbi' nicht zu vergleichen; weshalb sie denn noch
aus der Zeit stammen mag, wo Theophile von Marini beein-
fiusst wurde, aber sich bereits zu emanzipieren anfing.
Damit schliesst die Keihe von Theophile de Viaus Prosa-
schriften. Ton ihnen gehören meiner Ansicht nach die frag-
mens und seine Briefe zu dem besten, was er gesehrieben.
Gerade in seiner Prosa verfällt er in den Fehler nicht, der
seine Dichtungen so oft entstellt: Mangel an straffer Kom-
position, Umschweife, Maniriertheit, Dunkelheit. — In der Prosa
fehlt es ihm nicht an jenem "ji(geinent^\ das die Zeitgenossen
in seiner Poesie oft mit Becht vermissten. — Gerade aber
der Prosaschriftsteller ist von den Zeitgenossen nicht beachtet
worden, zumeist wohl, weil zu seinen Lebzeiten hauptsächlich
Poetisches von ihm veröffentlicht wurde. — Erst Mairet, 1641,
bringt die Briefe und in seinem Advis an lecteur das Ur-
teil: qiie Montagne et lui (Theophile) sont /e^ deti.v Setteqnes
de nostre äge et de 7i0stre langue, ^ ein Urteil, das Alleaume
unrichtig findet, ich hingegen unterschreiben möchte, falls ein
fester, kräftiger und antithesenreicher Stil als ''Stil des Seneca"
bezeichnet werden soll.
Fassen wir nun Prosa und Verse Theophiles in ein Ge-
samtbild und Gesamturteil zusammen.
Scliluss.
Wir müssen annehmen, dass Theo})hile de Viau zum
mindesten von 1610—1626 geschrieben hat, seine dichterische
Thätigkeit also einen Zeitraum von mindestens 1 6 Jahren umfasst.
' II, m2. "- Alleaume II, 2!)!>.
262 TJieophile de Viau.
Xiclit alle seine Werke sind uns erhalten: von seinen
Jugendarbeiten vor 1610. deren Existenz wir mit Sicherheit
voraussetzen dürfen, nichts; von seinen darauf folgenden, dra-
matischen Versuchen, sei es bei Hofe oder am Hotel de
Bourgogne, wohl nur die Pasiphae; von seinen Hof- und
Huldigungsgedichten ist aus dieser Zeit mit Sicherheit nur
die ^^Ode au Prince iV Orange'^ zu datieren. — Von seinen damals
und später auf Bestellung gemachten Gedichten sind gleichfalls
viele verloren.
Den ersten grossen Erfolg scheint er 1617 mit seinem
Drama ''■Pyrame et Thishe''' errungen zu haben, einem Werk
seiner I*"^" Periode, das auf dem Theater einen Fortschritt
gegen Hardy bedeutet. — Diese P® Periode, in welcher Theo-
phile den Einfluss Eonsards, Hardys und Mariuis nicht ver-
leugnen kann, ist 1619 als im ganzen beendet zu betrachten.
Es beginnt die IP"^ Periode, vorwiegend persönlicher
Dichtung, jedoch mit gelegentlichen Zugeständnissen an die
Hof- und Modedichtung. In dieser von 1619 bis 1626, zum
Tode des Dichters, reichenden Periode sind zwei Richtungen
zu unterscheiden: die erste, bis 1624, ist die atheistisch-
individualistische; die zweite, bis 1626, ist die religiös-indivi-
dualistische.
Der ersten Richtung der IP"^" Periode gehören an:
a. sämtliche, rein persönliche Schicksale des Dichters
behandelnde Gedichte, die vor 1624 veröifentlicht
wurden,
b. die fragmens cVune histoire coinique,
C. Larissa,
d. mehrere der von Mairet edierten Briefe, besonders
die an Caliste.
Der aus dieser Zeit stammende "Traitr de fiuimortalite'
ist als eine Konzession des Dichters an die Kirche zu be-
trachten.
Seine wenigen Epigramme — 7 an der Zahl — sind alle
schon 1621 gedruckt worden ; ein Urteil über ihre Abfassungs-
zeit möchte ich nicht wagen.
Theophile de Viau. 2(i3
Der ZAvt'iten liiclituug der 11"^" Periode t^ehören au:
a. die Maison de Silrie, halb ein Huldigimgsgedicht,
hall) eine Verteidigungsschrift; 1623 in Cliantilly
begonnen, 1624 im Kerker beendet und bereits damals
gedruckt.
b. Es folgen 1624 zwölf poetische Verteidignngsschriften.
unter denen die Penitence die neue Kichtung zum
mystischen Glauben am besten markiert. — Aus dieser
Zeit oder von etwas später mag auch das sonitet
mystique des Recueil Tralage stammen.
c. Die Apologie au Roi und die Lettre ä Balzac, von 162.5.
d. Die meisten der durch Mairet veröflfentlichten Briefe.
Was Mairet etwa von Theophile für seine Silvie und
Sophonisbe entlehnt hat, kann entweder von vor 1619
stammen, oder von diesseits 1625, der Wiederaufnahme des
Pyramus, falls Theophile, durch den Erfolg gelockt, wieder
dramatischen Plänen zugänglich gewesen.
Dreimal hat Theophile de Yiau Pläne zu einem epischen
Gedicht erwähnt: Eines sollte den König und seine Dynastie
von Urzeiten an feiern; * das andere die Familie der Mont-
morency; - ein drittes Caliste. '■' — Von einer Ausführung dieser
Pläne ist nichts bekannt geworden. Übrigens zeigt Theophile
bei dieser Gelegenheit, dass er, wie später Boileau und auch
Voltaire, die glänzende, epische Vergangenheit seines Volks
nicht mehr gekannt. *
Das ■' Tahleau satiriqiie des Peres de la Socii't('^\ das man
Theophile zugeschrieben hat, ist als von ihm nicht herrührend
zu betrachten. ^
' I, 139: In, snivant une longue tracc de Vhistoire de tous nos rois.
- I, 231: Tescrirois en beaiix vers le climat et Ic Heu, oü ton
bras attaqua les ennemis de Dieu.
■' II, 40: Encore mon esprit ose se faire fort de saurer ton
merite et mon nom de la mort.
^ II, 40: Je sgay que les Frangois n'ont pas encor appris de
pousser dans ce champ leurs delicats esj^rits.
^ Siehe Teil I, Kapitel VI dieser Arbeit.
264 Thenphile de Viau.
Auch von den ihm im Broschüreustreit zugescliriebenen
Gedichten ist Theophile mit Sicherheit keins zuzusprechen. —
Vielleicht liegt eine Möglichkeit bei dem: Adieu au Monde,
das der Consolation sur la rhohition de la mort de Thi'ophile
folgt, vor. '
Als von Theophile herrührend, obgleich nicht bei Alleaume
abgedruckt, sind zu betrachten:
a. der bereits zitierte Brief an seine Schwester Marie, -
b. eine Ode an Monsieur de Liancour,
beide von M. J. Andrieu in seiner Arbeit über Theophile
mitgeteilt, und zwar nach Manuskripten, die sich im Besitz
der Familie de Bellegarde befinden, so dass ein Zweifel an
der Echtheit nicht walten kann.
Für ebenso echt und deshalb in eine neue Ausgabe
Theophiles aufzunehmen, halte ich das dem Recueil Tralage
entlehnte, bereits zitierte Sonnet.
Mehrere Stücke, die Alleaume nicht abgedruckt und
vielleicht nicht gekannt hat, finden sicli in einer Ausgabe der
Werke von 1624. ^ Von diesen wären bei einer Neuausgabe
folgende ernstlich zu prüfen:
1. Die Stanzen: Pleln d'ardeur et d'obeissance.
2. A. Monsieur de Ligonde.
3. Die Elegie: Bien que jaruaiK ainojw ne iiiait monstre
sa ßamme.
4. iJe moi, si les rigueurs d'un accident seiuhlalde.
Auch eine Ausgabe von Michon, Lyon 1630* enthält
mehrere Stücke, die Alleaume nicht abgedruckt hat:
1. Derniere Requete de Th'opldle au Roi.
2. Combat naval de la Rochelle.
3. Mehrere Epigramme.
Sämtliche scheinen mir entweder apokryph oder so
schwach, dass man sie bei Seite lassen kann. ^
^ Siehe Teil I, Kapitel VI dieser Ail)eit.
2 Siehe Teil I, Kapitel II dieser Arbeit.
3 B. N. Inveiit. Je. 33, 820. * B. N. Invent. Je 7, 617.
■'• Ch. Url)aiii iu Vers oublies. remis en lumiere teilt noch eine
schwächliche Ode Theophiles aus der Zeit von 1626 mit.
Theophile de Viau. 265
AVas den J'arnasse Satiriijue betrifft, so scheint mir,
ist derselbe in der Folge mit Tlieophiles Namen nicht mehr
in Verbindung zu bringen. Theophile den ganzen Pamasse
zuzuschreiben, ist selbst den Zeitgenossen nicht eingefallen;
man hat ihn nur als verantwortlichen Redakteur des Ganzen
und vor allem als Verfasser eines Gedichts angeklagt. —
Beides hat Theophile zu wiederholten Malen: in der Vorrede
zu Band III der Ausgabe von 1623; in der "Apologie au
Roi'' ; in dem ''Theophilus in Carcere^^ und endlich vor Gericht
bestritten. Ein grosser Teil der Zeitgenossen, seine Freunde
und Gönner haben den Glauben an Theophiles Unschuld ge-
geteilt; der überwiegende Teil der Broschürenlitteratur spricht
sich zu seinen Gunsten aus. Seine Gegner machen den Eindruck
einer niedrigen und finsteren Kabale. In seinen von ihm an-
erkannten Werken ist nichts, was dem Zug zu gemeinster Sinn-
lichkeit entspräche, dem der Pamasse dient: aus allen diesen
Gründen plaidiere ich für Theophile de Viau in dieser Sache
auf: Nichtschuldig. '
Wir kommen nun zu den Urteilen der Zeitgenossen über
Theophile, den Menschen und den Dichter.
Rein deskriptiv betrachtet, war der Mensch Theophile de
Viau ein begabter, selbstbewusster und trotz mancher Kon-
zessionen, die er dem Zwang des Lebens und des weltlichen
Fortkommens machte, edler Charakter. Der kirchlichen Partei
seiner Zeit war er als Weltkind und als Freigeist ungemein
verhasst; von den Schöngeistern und Freidenkern wurde er
ebenso leidenschaftlich bewundert. — Stehen auf der einen
Seite die Garasse, Guerin, Voisin, Mersenne, Caussin, la
Rochefoucauld, Mole, Balzac, Malherbe etc. — und der ganze,
* So sind denn auch die 15 von Alleaume (II, 440 — 448) abge-
druckten Nummern /u streichen. Er teilt sie unter dem Titel mit:
Pieces. attribuees ä Theophile par un MS. de la bibliotheque de
l'Arsenal, und giebt an, die Handschrift des MS. stamme aus der
zweiten Hälfte des 17. Jahrhunderts (II, 440 Note). — Das betreffende
MS. befindet sich thatsächlich auf dem Arsenal (Dep. des MS. 3127
(122 B. F.). — Der Katalog des Arsenals fügt hinzu, dass die Hand-
schrift aus dem Anfang des 18. Jahrhunderts stammt, und M. Martin,
Verfasser des Katalogs, misst dem MS. nicht die geringste Beweiskraft bei.
17
26g Theophile de Yiaii.
dunkle Zeugenschwarm, so auf der anderen die Moutmorency,
Liancourt und Bethune; Luilier und Desbarreaux; Scudery,
Mairet, Boissat, Tristan l'Hermite, Courval Sonnet, Berthelot
und alle die Anonymi, die zu Theophiles Gunsten Broschüren
schrieben. Ist er den einen ein Teufel, ein Ungeheuer, ein
Verlorner, ein Corruptor juventutis, so den anderen ein guter
Kamerad, geistreicher Kopf, freier Denker, ein moderner Apoll,
Ovid, Virgil.
Diesen unmittelbaren Zeitgenossen hat Theophile de Viau
hauptsächlich als lyrischer und dramatischer Autor gegolten.
Eine eigentliche Kritik üben damals nur Malherbe und Balzac
an ihm.
Scudery mit seiner Ausgabe von 1632, Mairet mit den
Briefen von 1641 geben Theophiles Ruhm, der nach Mairets
Aussage um jene Zeit zu verblassen anfing, ' noch einen
freundschaftlichen Stoss, der des Dichters Namen bis in die
zweite Hälfte des 17. Jahrhunderts hinüberbringt. Die Neu-
auflagen seiner Werke folgen sich noch bis 1668. Sogar vom
Parnasse erscheint 1668 noch eine Auflage unter Theophiles
Namen.
Die zweite Hälfte des 17. Jahrhunderts verhält sich
bereits weit kritischer. Malherbe, mit seiner Verdammung
Theophiles, hatte da vorgearbeitet. — Als Corneille seine
verschiedenen Examen schreibt und an seinen Anfang in
der dramatischen Laufbahn zurückdenkt, kennt er Theophile
nicht mehr als Grösse seiner Zeit, sondern sagt in dem
Examen de Melite"^ einfach: Je ri'avois pour guide qiCun
peu de sens comnmn avec Vexemple de feu Hardy dont la veine
Stoit plus feconde que polie, et de quelques Moderne/^ qui
commengoient a se produire, et qui riHoient pas plus n'gu-
liers que lin. — Von Theophile kein ausdrückliches Wort.
Auch Moliere scheint ihn nicht gekannt zu haben. Alleaume
giebt allerdings an, die Gestalt des Sydias und sein Streit
mit dem jungen Manne über odoi- in pomo hätten Moliere die
' Vgl. Alleaume II, 295.
2 edition des .Grands Ecrivains Bd. I, S. 137, 138.
Theopliilc ilo Viau. 267
Idee der Szene zwischen Pancrace und Sganarelle und den
Streit über la figure du cliapenn im Mariage foro' eingetlösst. ^
Das ist möglich; etwas Zwingendes liegt aber nicht vor.
Hingegen spriclit sich La Bruyere eingehender über
Theophile aus. In dem Aufsatz über Les Ouvrages de l'' Esprit
sagt er:'' J'ai lu Malherbe et Th/^ophile. Ih ont tous deux connii la
Natur e, avec cette difference que le premier, d'un style plein et %mi-
fornie, montre tout ä la fois ce qu^elle a de plus beau et de plus
noble, de plus näif et de plus simple; il en a fait la peintuve ou
Vhistoire. L'autre, sans choix, sans exactitude, d^une plunie
libre et inegale, tantöt charge ses descriptions, s appesantit sur les
details, il fait une anatomie, tantöt il feint, il exagere, il passe
le r7'ai dans la nature, il en fait le roman.
Das Urteil scheint mir widerspruchsvoll in sich: anatoinie
und roman — lassen sich nicht zusammenreineu; doch abge-
sehen davon, stehen hier bereits die Worte: sans choix et
sa}is exactitude . . . phime libre et im'gale, die wir bei allen
Kritikern vom Ende des 17. Jahrhunderts finden.
Weit schärfer als La Bruyere spricht sich bereits Boileau
aus; er sagt in der IX*"" Satire:
Toms les jours, ä la cour, un sot de qualite
Peut piger de travers avec impunite,
A Malherbe, ä Racati preferer Theophile
Et le clinquant du Tasse ä tout Vor de Virgile.
V. 173—176.
AVie er ihn als Muster der poisi'e fausse, froide et p>U('rile
hinstellt, ist bereits bei Gelegenheit von Pyrame et Thisbe
erörtert w^orden. ^ Zweifelsohne hat dieses Urteil sehr viel
dazu beigetragen, Theophile dauernd herabzusetzen.
Dem 17. Jahrhundert, von Anfang bis Ende, war Theophile
demnach ein Irregulier, und das w^ar in der zweiten Hälfte
des Saekulums eine noch grössere Sünde als in der ersten.
Das 18. Jahrhundert hat dann den Menschen Theophile
de Viau immer milder und milder beurteilt, aus dem ein-
• I, V. Vgl. Moliere, edition des Grands Ecrivains. Bd. IIF,
S. 179 ff. 2 edition des Grands Ecrivains. Bd. 1, S. 129, 130.
3 s. Teil II, Kapitel III dieser Arbeit.
17»
268 Theophile de Viau.
fachen Grunde, weil seine Ketzereien aufhörten, Ketzereien
oder missliebig zu sein. — Das Urteil über den Dichter
blieb dasselbe. ' Voltaire spricht von ihm als von ?m jeune
komme qxd faisoit facilement des rers ntnUocres. -
Was das 19. Jahrhundert in Frankreich betrifft, so kennt
das grössere Pul)likum von Theophile de Viau nur noch die zwei
durch Boileau zitierten Verse aus Pyrame et Thisbe, einige
Strophen der Solitude, einige Balletverse und höchstens noch
seinen ''zweifelhaften, moralischen Ruf". — In Fachkreisen hat
man sich mehr mit ihm beschäftigt, und es sind im Laufe des
Jahrhunderts diejenigen Arbeiten entstanden, die Eingangs ge-
nannt worden, auch die Ausgabe von Alleaume, die mir als
Ausgangspunkt gedient hat.
Besonders ist es Theophile Gautier gewesen, der sich als
Namensvetter und als Romantiker für Theophile de Viau leb-
haft interessierte; die- meisten der neueren Arbeiten über den
Dichter verdanken wir dem Lokalpatriotismus — M. Serret,
M. Andrieu sind aus dem Agenais — oder dem Familiensinn —
M. Garrison ist ein Nachkomme Paul de Viaus.
Endlich hat M. Petit de Juleville in seine Morceanx
choisi.'< (1886) eine grössere Anzahl von Gedichten und — als
erster und einziger — etwas von Theophiles Prosa aufgenommen.
Sämtliche neuere Biographen Theophiles und ebenso die Mit-
arbeiter bei Larousse, Michaud, Didot und la France Protestante,
stehen dem ehemaligen Ketzer und Atheisten ebenso sym-
pathisch gegenüber wie schon das 18. Jahrhundert. Zugleich
haben sie eine Breite des litterarischen Urteils gewonnen, die
ihnen gestattet, wieder etwas von der Bewunderung zurückzu-
gewinnen, mit der das erste Drittel des Jahrhunderts seinen
' Vgl. P. Richelet: Dictiomiaire de la langue frangoise, ancienne
et moderne. Paris 1680 S. CIX.
Titon du Tillet: Parnassc frani'ois. Paris 1732. S. 197 ff.
Moreri: Dictionnaire historique. Paris 1759. Bd. X, Artikel.
Theophile de Viau.
- edition des Grands Ecrivaius. Bd. VI, S. 568, 569. Voltaire
erwähnt dort eine Überlieierung, Theophile und die Jesuiten betretend,
die meiner AnsichC nach jeder Beoründunjjf entbehrt.
Theophile de Viau. 2fi9
Poeten betrachtete, dem bei Gründung der Academie frangaise,
1634, doch immerliin die Ehre wurde, für den poetischen Stil
als mustergültiger x^utor hingestellt zu werden. ' — Zu einer
eingellenderen Feststellung der Lebensschicksale Tlieophile de
Viaus. einer Datierung seiner Werke, einer Darstellung seiner
Entwicklung und seines Eintiusses war es bisher noch nicht
gekommen. Ich habe dies in der vorliegenden Arbeit ver-
sucht und möchte von dem nun gewonnenen Standpunkte aus
das Urteil unserer Zeit über den Dichter zusammenfassen:
Er interessiert uns hauptsächlich durch seine Eigenart, die
von diesseits des 18. Jahrhunderts nichts Ketzerisches mehr hat.
Die Dichtungen, in denen er diese Eigenart am schhchtesten
und zugleich kraftvollsten ausspricht, gelten uns als die ge-
lungensten.
Deshalb ist er für uns als Dramatiker lange nicht die
Grösse, die er seinen Zeitgenossen war.
In dem Lyriker sehen wir einen Nachfolger Ronsards und
Du Bellays, der sich in bewasstem Gegensatz zu seiner Zeit
eine eigne Individualität zu wahren verstand.
Seine Prosaschriften, die von den Zeitgenossen wenig
beachtet wurden, bilden von unserm Standpunkt aus gerade
seinen besten Ruhmestitel; dass, wie La Bruyere sagt. Malherbe
die Geschichte der Natur, Theophile ihren Roman geschrieben,
können wir heute gewiss nicht anerkennen: in Hinsicht der
Beobachtung und Analyse ist Theophile de Viau von geradezu
moderner Feinheit.
Als Philosoph ein Materialist und Determinist, geht er
von der Renaissance aus und arbeitet dem 18. Jahrhundert,
der Aufklärung vor.
In der Politik ist er — nach Massgabe der Zeit — liberal.
In der Kunsttheorie ist er ein Realist: zusammen drei
Züge, die ihn uns sympathisch machen.
1 Vgl. Histoire de l'Academie frangoise par MM. Felisson et
dOlivet. de la mime Academie. Paris 1743. Bd. I, S. 137: Pour les
vers on mit dans le catalogue: Marot, Saint Gelais, Bonsard, Malherhe,
Theophile etc.
270 Theophile de Viau,
Zu den Yerdiensten, die wir heute historisch an ihm
würdigen können, gehören folgende:
In der Lyrik war er Führer der Unabhängigen, der
Libertins; beeinflusste: Berthelot, Courval Sonnet, Tristan
l'Hermite, Saint Paviu.
Im Drama wurde es durch ihn Mode, dass Hofherren für
die Bühne schrieben; er war hierin vorbildlich für Racan,
Gombauld, Mairet.
In der Prosa trug er zur Entstehung des modernen Ich-
romans bei.
Fragt man sich nun: wie konnte dieses grosse und ein-
flussreiche Talent so völlig vergessen werden, so ist die Ant-
wort darauf: Die klassische Litteratur mit ihrem Ideal von
Verstand und Regelmässigkeit hat dem Irregulier Theophile
de Viau das Grab der Vergessenheit gegraben.
Fragt man, warum er auch seit der Freiheitsschlacht der
Romantik nicht mehr in Aufnahme gekommen, so hat dazu
wohl mit der fatale Prozess beigetragen, der ihm anhing.
Immerhin verdient diese originelle Dichterfigur mit ihrem
unabhängigen Zuge, ihrer Devise:
Et ne recognovi rien pour tont qve ma nature
unsere volle Aufmerksamkeit. Es ist eine tragische Gestalt;
tragisch, weil sie das Erbe Giordano Bnmo's und Rabelais',
das Dens sive natura, das: fais ce que vondras in eine Zeit
hinübemahm, der jede Unabhängigkeit und Freiheit unheim-
lich zu werden begann; tragisch, weil er der Führer einer
Minorität war, die gegen ein ganzes, festes System stand, und
es von den Ausnahmen nun einmal heisst:
Hat man von je gekreuzigt und verbrannt.
Oder wie Theophile selbst es fasst:
11 est rrai que la coustume du siede est contraire ä mon naturel.
und // faut que je .'zubisse la necessiti'. du temps, qui vous favorise.
Dies Wort ist der Schlüssel zu Theophile de Viaus Per-
sönlichkeit, Stellung, Einfluss und Schicksal.
III. Teil.
Tlieopliile de Viaii und Mallierbe.
Einleitung.
Malherbe hat über Theophile de Viau nur ein Urteil
gehabt: Pour moi, schi'eibt er an Racan, je pen.se vous avoir
(li'jä Zerit qiie je ne.le tiena coupable de rien que de n^ avoir rien
fait qui vaille au me.stier dont il se mesloii. ^
Theophüe hingegen hat von Malherbe nie schlecht ge-
sprochen. Allerdings sagt er sich von ihm los, aber in der
achtungsvollsten Weise:
Imite qui voudra les merveilles (Vautrui:
Malherbe a tres hien fait, mais il a fait pour lui. 1,217.
In einem anderen Gedicht rühmt er ^'la douceur de
Malherbe^^]- endlich erklärt er:
Je ne fus Jamals si süperbe
Que d'oster aux vers de Malherbe
Le frangois quHls nous ont appris,
Et, Sans malice et sans envie,
J'ai tousjours lu dans ses escrits
LHmmortalite de sa vie. II, 176.
Immerhin waren die zwei Männer in ihren Ansichten ver-
schieden genug, und es gehörte Theophiles individualistische
Philosophie dazu, einer ihm im Grunde doch ganz unsym-
pathischen Persönlichkeit wie Malherbe ihre Berechtigung un-
eingeschränkt zuzugestehen, eine Weite der Auffassung, die
Malherbe nicht gekannt hat.
1 Bd. IV, S. 8 edition des Grands Ecrivains. - 11, 3».
272 Theophile de Viau.
Tlieophile de Viau hatte während seiner dichterischen
Thätigkeit schon ganz bedeutend mit Malherbe zu rechnen.
'•'// est fort difßcüe," sagt Brunot, "de fixer des dutes en pareüle
matiere, toutefois ou peut dire apfroximativement qu'entre 1605
et 1610 le nouvemi regne se prepare, de 1610 — 1615 iL s'annonce;
en 1615 il a vaincu V Opposition. ^ — Diese Opposition hatte
zu Anfang bei Rapin, Bertot, Pasquier. Durant bestanden,
die alle um 1615 — dem eigentHchen Auftreten Theophiles
als Hofdichter — nicht mehr lebten; bei Regnier, der 1616
starb; bei Berthelot und M"**- de Gournay, die sich zu Theo-
philes Zeiten als eifrige Feinde Malherbischer Richtung er-
wiesen.
Auch Theophile de Viau — das haben wir oben gesehen —
geliörte ihr nicht an. Ist er darum zu den Feinden Malherbes
zu rechnen? oder haben wir Brunots Urteil anzunehmen:
"Ce (Theophile) n'est plus im adversaire, c'est encore im indepen-
dant?'^ Antwort darauf sollen die folgenden Erwägungen und
Untersuchungen geben.
Die materialistisch-deterministische Weltanschauung Theo-
phile de Viaus fand Malherbe in der Dichtung unpassend; im
Leben mag er sie geteilt haben. "^
über das Vortreten der Persönlichkeit des Dichters in
seinen Werken, worauf Theophile so grosses Gewicht legte,
hat Malherbe sich theoretisch nicht geäussert; er hat aber in
der Praxis nirgend Theophiles persönlichen Ton angeschlagen,
noch seine Gedichte zu poetischen Beichten gemacht, Dass
Theophile dies that und Malherbe es unterliess, beweist, wie
verschiedene Standpunkte sie als Dichter einnahmen.
Malherbe, der selbst keine Phantasie, besass, liess ihr
auch in der Dichtkunst keinen Raum; die Poesie aus-
schliesslich vom Standpunkt des Logikers und Rhetors be-
trachtend, erachtet er es für unnötig, dass der Dichter er-
finde, ist unduldsam gegen jede Freiheit und Schönheit, die
^ F. Brunot: La Doctrine de Malherbe (Vapres son Conimentaire
sur Desportes. these. Paris 1891. S. 525.
2 a. a. 0. S. 543.
•'' vgl. Brunot, -a. a. 0. S. 169; auch Note 1 — 3.
Theophile de Viau. 273
gegen seine rechtwinklige Gedankenrichtung verstösst und be-
fehdet so das Ahnungs- wie das Stimmungsvolle. — Bestand
der Unterschied zwischen Poesie und Prosa für ihn doch nur
darin, dass erstere ausser den Gesetzen der Logik, auch noch
denen von Melodie und Rhythmus zu folgen hat; war ihm doch
jedes Gedicht in erster Linie eine logische Einheit, die eine
lückenlose und folgerichtige Entwicklung des einmal gewählten
Themas verlangte, weder Unterbrechungen, noch Abschweifungen
gestattete und sich am besten aus scharfen, logischen Kontrasten
aufbaute, um in eine wohlgefügte Antithese auszulaufen. '
Theophile de Viau hingegen sagt:
La regle me desplait, fescris confusement :
Jamals un hon esprit ne fait rien qu'aisement. I, 219.
]\Iit a,nderen "Worten: er erkennt die Logik und die aus
ihr fliessenden Yerstandesregeln nicht als das oberste Gesetz
der Dichtkunst an, gehorcht seinen Stimmungen, Inspii-ationen,
Launen und schreibt planlos, wie es ihm gerade einfällt:
Diversement je laisse et reprens mon sujet. I, 219.
Er sagt sogar ausdrücklich, dass die Phantasie seine Göttin ist:
Mon Cime, imaginant, ri'a point la patience
De bien polir les vers et rayiger la science. I, 219.
In diesem Punkte stehen sich also der Verstandes- und
Eegeldichter und der Phantasie- und Naturdichter schroff
gegenüber.
Auch ihre Stellung zum Altertum ist eine verschiedene:
Malherbe verehrt es, lässt von den alten Autoren und mytho-
logischen Erfindungen nichts abhandeln ; er sieht vor allem in
der Verwendung der Mythologie keinen Widerspruch mit den
christlichen Anschauungen. - Theophile hingegen behauptet
in der Theorie wenigstens: "Les chrestiens rCont que faire
d'Apollon ni des Muses'':'-'' er spricht von ''la sötte antiqidt»?^ *^
und sagt:
1 Vgl. Brunot, a. a. 0. livre II, cli. I, II, III.
- Brunot, a. a. 0. S. 169 ft".
» II, 13. 1 I, 234.
274 Theophiie de Viau.
Autrefois les mortds parloient avec les dieux,
L'on eil voyoit pleuvoir ä toute lieure des cieux;
Quelques fois on a vu prophetiser des betes;
Les arbres de Dodone estoient aussi prophetes.
Ces contes sont fascheux ä des esprits hardis,
Qui sentent autrement qu' on ne faisoit jadis. I, 235.
Nur in ihrer Yerurteilung der heute unverständlichen Peri-
phrase nach dem Muster der Antike sind beide einig.
''Malherbe fait un massacre general des archers paphiens, enfants
cypriens, enfants de Mars,''^ etc. sagt Brunot; ^ Theophile tadelt
bei Ronsard Ausdrücke wie " Cythi'n'an, patarcan, par qui le
trepied tymbrean . . ." "
In neuen Gegensatz treten Malherbe und Theophile ge-
legentlich des "Phebus", ^ jenes eleganten und galanten Mode-
jargons, der auf italienischen Vorbildern (besonders Marini)
l)eruhend, durch die ''Astree" in die weitesten Kreise kam, in
den Salons gepflegt wurde, und der eine nicht nur in Prank-
reich auftretende, preziöse Zeitkrankheit war. "Malherbe"
sagt Brunot darüber, "s'est montre tres shhe pour cette fa^on
de mourir et de rivre par metaphore dont son esprit, amourencß
de verite, devait si mal s'accoinmoder. Neanmoins le vice qu'il
reproche ä ces ßgiires c^est surtoid d^etre trop> continues; il n'' a
nullement la pensee de bläiner le jargon ä la inode,
c\'tait bon pour un Theophile. *^
Der also verachtete Theophile hat denn auch nicht ver-
fehlt, kräftig gegen die Phoebusdichtung zu eifern:
Je n'entends point les loix ni les fagons d^aimer,
Ni comme Ciipidon se mesle de charmer.
Geste divinite, des dieux weme adoree,
Ces traits d^or et de plomh, ceste trousse doree,
Ces alles, ces brandons, ces carquois, ces appas
Sont vraiynent un mystere oü je ne pense pas. I, 234.
» a. a. 0. S. 192. ^ u^ g. 12 und Ronsard Ödes I, 20.
•'' Littre erklärt "Phebus" als "Nom du galimatias pretentieux"
und führt als ältesten Beleg folgende Stelle aus Regniers X^^i Satire an:
Que Sans parier Phebus, je ferai le discours . . . M'i^- de Grournay
nennt die Hofpoeten: For{:ats de phebusserie in der Defense de la poesie
(gedruckt 1619).
* a. a. 0. S.-211.
Theophile de Viau. 275
In der Praxis ist Theophile dem *'Phebus" aber oft genug
erlegen.
ßetracliten wir dies alles, so wird es klar: ^lalherbe und
Theophile standen in ihren theoretischen Anschauungen auf
ganz entgegengesetzten Standpunkten. — Prüfen wir nun, nach
diesen Erwägungen allgemeiner Art, wie sich Theophile de
Viau in Bezug auf Sprache und Versbehandlung zu den in's
einzelne gehenden Forderungen Malherbes* stellt. Ich werde
im folgenden eine Antwort auf die Frage zu geben suchen:
Steht Theophile de Viau in Behandlung der Sprache
und des Verses mehr auf Seiten der freieren Plejade
oder des strengeren ]\lalherbe?
I. Kapitel.
Die Sprache.
Malherbe verlangt: Reinheit der Sprache, Genauigkeit und
Klarheit des Ausdrucks. -
Die "Reinheit der Sprache'' bedeutet ihre grammatische
Richtigkeit. Auf diesem Gebiet steht Theophile zu Malherbe
wie folgt:
1 Die Quellen zur Kenntnis dieser Forderungen sind: Mallierbes
Gedichte selbst, hauptsächlich die aus seiner Blütezeit; der "Com-
mentaire"' zu Desportes, seiner Zeit . nicht gedruckt, sondern nur hand-
schriftlich erhalten; die "Academie de l Art Poetique^' von Deimler, 1610
veröffentlicht; "i« Vie de Malherbe" von Racan, erst 1672 publiziert und
die "Historiette" über Malherbe bei Tallemant (zwischen 1607 und 1660
redigiert). Hiervon sind Theophile (f 1626) nur die bis 1626 erschienenen
Gedichte Malherbes und allenfalls die Academie de VAii Poetique bekannt
gewesen; er hat also wohl Malherbes Praxis, seine sehr viel schärfere
Theorie aber nur aus zweiter Hand, durch Deimier, gekannt. Da aber
für die Beurteilung der von Malherbe angestrebten Reformen nur seine
strenge Theorie und nicht seine etwas abweichende Praxis massgebend
erscheint, habe ich im folgenden Theophile an ersterer allein gemessen,
jeweilen hinzufügend, in welchen Punkten Malherbes Praxis von seiner
Theorie abweicht.
2 Vgl. Brunot a. a. 0. S. 177.
276 Theophile de Viau.
A. Er stimmt mit Malherbe:
1. In der Übereinstimmung von Substantiv ' und Adjektiv in
Genus und Numerus. ^
2. In der Behandlung des Relativs. -
3. In der Behandlung des Verbs, •'
4. Im Gebrauch des Konjunktivs. *
0. Im Gebrauch der Adverbien auf et/tment statt auf
entern ent.^
6. In der Schreibung des Particip Praesens ^ und in der
Konstruktion mit demselben " (nur wenn das Subjekt
dasselbe bleibt).
B. Theophile weicht von Malherbe ab:
1. In der Behandlung des Artikels. Malherbe verlangte
dessen strikten Gebrauch (des bestimmten, unbestimmten
imd Teilungsartikels) vor jedem Substantiv; stehende
Redensarten und personifizierte Abstrakta ausgenommen. ^
— Theophile sagt:
Ce sont vers que lui-mesnie a composes pour nioi. I, 208.
Et le ciel en fait naistre encore infinite. I, 216.
L^oeil du monde qui par ses flames,
' Nourrit autant de corps et d'ämes ...
Ne s^-auroit vivre demie heure. II, 16H.
Doch sagt Malherbe selbst in einem Gedicht von 1609:
Ces deserts sont jardins I, 157,
Diese grössere Freiheit im Gebrauch des Artikels ist,
nach Haase, im 17. Jahrhundert verhältnismässig
selten, ** Malherbes Theorie also im Einklang mit der
Tendenz der Zeit.
2. In der freigebigen Substantivierung von Adjektiven
und Infinitiven; nur 14 Adjektiva entgehen, weil gänz-
' Vgl. Bruuot a. a. 0. S. 365. ^ Vgl. Bruiiot a. a. O. S. 396 tf.
' » ,, ,. „ „ „ 409 fi- ' „ „ „ „ ., „ 439.
' „ » „ „ „ „ 458. « „ „ „ „ „ „ 447.
' „ „ „ „ „ „ 450 ff. ^ „ „ „ „ „ „ 340 ff.
" Vgl. Französische Syntax des 17. Jahrhunderts. Oppeln und
Leipzig 1888, S. 86 ff.
Theophile de Viau. 277
lieh eingebürgert, Malherbes Kritik. ' Theopliile braucht
ausser diesen noch: le populab-e I. 257.
requitable I, 238.
Von Infinitiven: Ic parier; le vouloir II, 42, 4.3.-
3. Indem er (nach dem Vorbild der Plejade) Adjektiva
als Adverben gebraucht:"'
Rien ti'est reste que le Zcphire,
Qui tie.nt les oeillets et leS'lis
Dans ses poumons ensevelis,
Et triste en sa prison soiispire. I, 171.
ße poefe) Grimasse par la nie et stupide retarde
Les yeux sur un ohjet ... I, 218.
4. In der Behandlung der Komparation; er setzt häufig
den von Malherbe getadelten relativen Superlativ: *
Vesprit fleJplus retenu. 1, 176.
le sort (Wplus humain. I, 224.
de nostre naturel Vaff'ection ß^Jplus forte. 1, 231.
Diese Freiheit hat sich durch das ganze 17. Jahr-
hundert, ja vereinzelt bis heute erhalten. ^
5. In der Behandlung des persönlichen Fürworts^
dessen jedesmalige Setzung Malherbe überall da verlangt»
wo es Subjekt ist. ** Theophile sagt:
Mais cet autre poete est bien plein de fervenr:
n est bleme, transi, solitaire, reveur,
La barbe mal ])eignee, un oeil branlant et cave,
Un front tout renfrongne, tout le visage häve,
Allane dans son lit, et marmotte tout seul,
Comme un esprit qu'on oit parier dans un linceul;
Grimasse par la rue etc. I, 218.
6. In der Behandlung des Possessivs. Malherbe ver-
langt dort die grösste Deutlichkeit der Beziehung. "
1 Brunot a. a. 0. S. 350 ft'.
- Malherbe bedient sich in der Prosa sehr häufig substantivierter
Infinitive. Vgl. Haase a. a. 0. S. 128 ff.
« Vgl. Brunot a. a. 0. S. 359, 360. ■• Vgl. Brunot a. a. 0. S. .369 ff.
■ Vgl. Haase a. a. 0. S. 40. « „ „ „ „ „ ., 379 fi'.
' Vgl. Brunot a. a. O. S. 390 ff.
278 Theophile de Viau.
Theophile sagt:
Malherbe a tres bien fait, mais il a fait pour lui;
Mille petits voleurs Vescorvlient tont en vie.
Quant ä moi, ces larcins 7ie me fönt pas envie;
J^a2)prouve que chacun escrive ä sa fagon:
J'aime sa renommee et non pas sa legon. I, 217.
Bezieht sich das erste sa auf Malherbe? oder be-
deutet es im Gegenteil: jeder soll auf seine eigne Art,
nicht auf die Malherbes schreiben? Die Beziehung scheint
mir dunkel; die zwei letzten sa beziehen sich hingegen
deutlich auf Malherbe.
7. In der Konstruktion von aller mit dem Particip
Praesens. Malherbe tadelt Ausdrücke wie : va couronnant;'^
Theophile sagt:
Heureux celiii qui va suivant. . I, 190.
N'attens pas que l'amour aveugle aille suiva^it. II, 48.
Qu'il va dans ce projet nos joiirs diminuant. II, 101.
8. Im Grebrauch des Particip Praesens statt des Gerun-
diums (dieser Gebrauch ist ein charakteristisches Kenn-
zeichen derPlejade): die Form auf ant zeigt selir häutig,
bei voller verbaler Kraft, Flexion, - was Malherbe, be-
sonders für das Femininum Pluralis tadelt und entweder
Einsetzung des flexionslosen Gerundiums oder überhaupt
eine andere Konstruktion verlangt. '^
Theophile sagt:
Pour vous sa fantaisie, en vos vergers errante. I, 148.
Tous nos Coeurs sans fard et sans fiel
Enclinans oü Vamour du ciel ... I, 159.
Les dieux aidans ä mon dessein. 1, 162.
Diese Freiheit findet sich bei vielen Autoren bis zum
Ende des Jahrhunderts ; erst 1679 beschloss die Akademie:
"'on ne cUclinera plus les participes actifs'\ *
' Haase a. a. 0. S. 109 führt zwei Stelleu aus Malherbe an,
"l'Anglais — Notre amifie va recherehant'\ "Les plaisirs nous vont
decevant'^ etc., die die «retadelte Konstruktion enthalten; es sind augeu-
scheinlich Verse.
3 Vgl. Haase a. a. 0. S. 136. ^ Vgl. Brunot a. a. 0. S. 448 ff.
136 ff.
•>l )> >!
Theoi)hife do Vian. 279
9. In der Behandlung des Particij) Perfecti wenn es
mit avoir oder i'tre konstruiert ist. * Theophile sagt (in
dem an M'^'^- de L. gerichteten Gedicht):
Donne un peu de relasche au deuil qui Va surpris statt surprise.
I, 212.
Daselbst:
Tu dois cstre assure statt assuree. 1, 213.
Die heute gültige Regel über Behandlung des Particip
Perfecti mit avoir bei vorangehendem, direktem Objekt war
bereits von Clement Marot aufgestellt worden. Die Beleg-
stellen bei Haase zeigen, dass die angesehensten Autoren des
17. Jahrhunderts sich dieser Regel aber nicht völlig unter-
worfen haben. — Eine Stelle für abweichenden Gebrauch
bei Malherbe führt Haase jedoch nicht an. -
10. In der Übereinstimmung von Subjekt und Verb
im Numerus. ^ Theophile sagt:
Uorfraie et le hibou s'y perche. I, 176.
Ce temple et cet autel appartient ä nia dame. I, 268.
11. In der Behandlung der Negation. Malherbe miss-
billigt die Auslassung von j^cis und point. Theophile sagt:
(le sot) blasme ce qu'il n'entend ... I, 217.
La, si mes volontes ne manquent de pouvoir. I, 220.
Er lässt auch häuüg (besonders in der Frage) ne aus:
Mon äme de frayeur —fust-elle point faillie? I, 222.
Die Auslassung von pas findet sich in Malherbes
Prosa,* und sogar in einem Gedicht von 1609:
Quel tragique siccces ne dois-je redouter? I, 134.
Sie ist dem ganzen 17. Jahrhundert noch geläufig. ''
Die Auslassung von ne in der Frage findet sich bei
Malherbe in dem gleichen Gedicht von 1609:
Dois-je pas me resoudre ä taut ce qui lui platt? I, 135.
' Vgl. Brunot a. a. 0. S. 454 ft". ^ Vgl. Haase a. a. 0. S. 140 ff.
' „ „ „ „ „ „ 422ff. ^ „ „ „ „ „ „ 161.
5 ,. Haase a. a. 0. S. 161.
280 Tbeophile de Viau.
Das ganze 17. Jahrhundert, auch noch moderne Dichter
und die moderne Volkssprache teilen diese Freiheit. ^
12. In der Behandlung der Praeposition; Malherbe ver-
langte ihre jedesmalige Wiederholung; - Theophile sagt:
Pour voir la fin de vostre gloire
Et nie inmir de la memoire. II, 61.
Doch ist die Auslassung der Praeposition bei Theophile
selten.
13. In der Behandlung der Konjunktion. Malherbe ver-
langt die peinlich genaue Beobachtung logischer Satzver-
bindung; '^ ebenso die jedesmalige "Wiederholung von
que, ni etc. *
Theophile ist im Gebrauch von 7ii öfters archaisch,
er setzt es, wo nach Malherbe et oder om zu stehen hätten: ^
Ce renomme Jason n'eust jamais eu sa proie
S'il eust craint la mer ni les vents. 1. 215.
und et, wo ni stehen müsste:
Penser et dire mietix
Que n'ont jamais pense les Jionimes et les dieux. I, 220.
Er vernachlässigt die Wiederholung von que:
Que jamais son caprice et jamais ma colere
N' alterast en nos coeurs le souci de nous plaire. II. 66.
Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich, dass in Bezug der
Sprachreinheit Theophile mit Malherbe in 6 Punkten stimmt
und in 14 Punkten von ihm abweicht; d. h. Theophile ist
in der grammatischen Behandlung der Sprache bei
weitem freier als Malherbe, nichtsdestoweniger aber
schon weit zahmer als die Plejade. *'*
1 Vgl. Haase a. a. O. S. 162. - Vgl. Bruuot a. a. 0. S. 471 ff.
•■' Vgl. ßrunot a. a. 0. S. 483ff. * „ „ „ ., „ „ 491.
'" „ „ „ „ „ „ 488 f.
" Ich habe hier, wie in den folgenden Abschnitten immer nur die
Abweichungen Theophiles angeführt. Doch wird man zu jedem der ab-
weiclienden Punkte auch eine ganze Anzahl von Beispielen anführen
können, in denen Theophile's Cxebrauch mit dem Gebrauch Malherbes^
Theophile de Viau. 281
Wir kommen zur Klarheit und Genauigkeit des Aus-
drucks. -- Sie hängt in erster Linie von der Konstruktion
der Sätze ab. Jede Abweichung vom Gewohnten und Ge-
bräuchhchen in dieser Hinsicht kann zu Dunkelheit und Schief-
heit des Ausdrucks Anlass geben. Was Malherbe in Bezug
auf die Inversionen vermieden wünschte, ersehen wir aus einer
Anmerkung zu Desportes: "Ces trcDisjyositions sont i'vitaJdes quand
elles fönt le langage rüde ou le sens douteux'^ (ed. Laianne lY,
S. 312). — Das Gleiche sagt Deimier, der in seiner ''Acadi'mie
de VArt Po/'iique'' als erster Malherbische Anschauungen
formuliert: "On doit i'viter soigneusement les transpositions dont
un prcpos est rendu rüde ou mal p>ropre''\ (Acad. S. 366.)
Demnach missbilligt Malherbe nicht die Inversionen an
und für sich, sondern allein solche Inversionen, die zu
Dunkelheit oder Schwerfälligkeit des Ausdrucks
führen.
Inversionen letzterer Art finden wir bei Theophile in
folgenden Versen:
1. Inversion des attributiven Genitivs:
De ceste source une Na'iade
Tous les soirs ouvre le portal
De sa demeure de cristal.
Et nous chante «ne Serenade. I, 176.
''Quo me vertam, nescio^\ sagt Malherbe anlässlich eines ähn-
lichen Falles bei Desportes. ^
2. Inversion der adverbialen Bestimmung. Sie
schwankt zwischen dem Vorhergehenden und dem Folgenden:
stimmt (tranz wie bei Desportes). Das Charakteristische bei Desportes
wie bei Theophile ist ja aber gerade, dass sie sich um einer poetischen
Wirkung, eines Einfalls, eines Reimes willen, oder weil die Silbenzahl
des Verses sie beengt, von der Regel entfernen. Sie betrachten
den Dichter als Beherrscher der Sprache; Malherbe sieht in ihm den
Diener der Grammatik.
' Vgl. Ausgabe Laianne IV, 345.
18
282 Theophile de Viau.
Chacun de ses pro j eis diff'eremment parloit. I, 147.
Lorsqu'ä petits flocons lies
La neige freschement venue
Sur des grands tapis delies
Espanche Vamas de la nue. I, 199.
3. Inversion des Relativs, das dicht hinter dem Be-
ziehungsworte zu stehen hätte:
Les bestes sont dans leur tcmiere
Qui tremblent de voir le soleil. I, 175.
On voit un assez grand table au
De chevaux, dliomnies, de murailles,
Que la flame a jete dans Veau. I, 145.
4. Inversion des verkürzten Relativsatzes:
Quand tu me vois baiser tes bras
Que tu poses nus sur les draps.
Bien plus blancs que le linge mesme. I, 209.
Zur Klarheit und Genauigkeit des Ausdrucks gehören,
ausser deutlichen, übersichtlichen Konstruktionen, auch die
Abwesenheit unbestimmter Ausdrücke und die Vermeidung
schiefer Vergleiche oder Bilder, sowie übertriebener Bildlich-
keit der Rede, des Phebus.
Von unbestimmten Ausdrücken braucht Tbeoiohile
das von Malherbe getadelte 'hnille'': ^
Mille amours logent lä-dedans.
Mille fieurs.
Mille morts.
Mille tesmoins.
Schiefe Bilder sind bei ihm häufig:
Que l'air seroit toujours de tempeste allume.
Les tempestes sont sans nuage.
Autrement un tissu de tant de longues peines
M'cust gele mille fois le sang dedans les veines. I, 222.
An übertriebener Bildlichkeit kranken folgende Stellen:
Et ta beaiite prendra les voeux
De mes oeillades idolätres. I, 180.
Si les tene.br es du cercueil
Ne previennent man arrivee. I. 187.
I,
178.
I,
210.
I,
212.
I,
224.
I,
146.
I,
206.
Vgl. Brunot a. a. 0. S. 373 ff.
Theopbile de Viuii. 283
Moi qtii tonte la nnit, o/fusquc de tes charmcs,
Lcs pavots du' so)n»ie il ai distilli'n cn lärmen. II, 73.
Man verirleiclie dazu auch den letzten Monolog Tliisbens
und den Pyramus" im V. Akt der Tragödie ; ebenso viele Stellen
der ''Maison de Silvie^'.
Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich, dass Theophile
de Yiau nicht nur in Bezug auf die Sprachreinheit, sondern
auch in Hinsicht der Klarheit und Genauigkeit des Ausdrucks
sich sorgloser verhält als Malherbes Theorieen es ihm gestattet
haben wüi'den. — Immerhin hat er sich in Hinsicht der Kon-
struktionen, verglichen z B. mit Desportes, ein nur be-
schränktes Mass von Freiheit erhalten. — Nähert er
sich in diesem einen Punkte nun etwas mehr Malherbe, so ist
er, was Unbestimmtheit und zum Teil schiefe Bildlichkeit des
Ausdrucks betrilft, noch durchaus ein Anhänger der Plejade;
sein Gebrauch des ''Phebus" unterscheidet ihn gleichfalls von
Malherbe; so dass alles in allem, selbst in Bezug auf
Klarheit und Genauigkeit des Ausdrucks, Theophile
de Yiau noch vorwiegend der freien Richtung des
16. Jahrhunderts angehört.
AVas das Vokabularium anbetrifft, so missbilligt
Malherbe eine Anzahl von Wörtern, die er "mots sales et
has'' ^ nennt; er missbilligt des weiteren: Archaismen, -
Neologismen,'^ Latinismen,* nach griechischem
Muster gebildete Komposita.'' Die Bereicherung der
Schriftsprache durch Entlehnung von Provinzialismen*
oder technischen Ausdrücken'' lehnt er gleichfalls ab.
Das hiess: ganz ausgesprochenen Tendenzen der Plejade gegen-
übertreten; denn sie war es, die seinerzeit neben trefflichen
Neubildungen, auch der Sprache widerstrebende Gräzismen
und Latinismen eingeführt hatte. Henri Estienne und Ronsard
hielten es füj der Mühe wert, zu untersuchen "si Von ne
pouvoit pas enrichir la langue, . . . de quelques mots utiles venus
1 Vgl. Brunot a. a. 0. S. 237 f=f. - Vgl. Brunot a. a. Ü. S. 249 ff.
' „ „ „ „ „ „ 283 ff. * „ „ „ „ „ „ 295ff. u. 325ff.
^ „ „ „ „ „ „ 289 ö'. « „ „ „ „ „ „ 299 ft'.
)i )) u I) » 1) 30o n.
18*
284 Theophilc de Viau.
des provinces'\ ^ Du Bellay und Ronsard raten dem Dichter:
"de hanter qxielques fois non seulement les s^avans, mais aussi
toutes sortes d'ouvriers et gens nu'caniques'' . -
Theophile de Viau verhält sich zu Malherbes Forderungen
auf diesem Gebiet, wie folgt:
A. Er stimmt mit Malherbe:
1. Indem er keine nach griechischem Muster wie: Pampre-
iJieu = Bacchus, gebildete Komposita gebraucht.
2. In seiner Ablehnung technischer Ausdrücke.
3. Indem er das ernsteste Streben zeigt, sich provinzieller
Eigentümlichkeiten zu enthalten. — Das bot für einen
Gaskogner wie Theophile besonders grosse Schwierigkeiten,
da die zahlreichen und auffallenden Eigentümlichkeiten
seines Heimatdialektes ihm von vorneherein Sprachgewohn-
heiten gaben, die von den hochfranzösischen stark abwichen.
Theophile ist es nun in dem Masse gelungen, seinen
heimischen Dialekt abzustreifen, dass M. La Nüsse in
seiner eingehenden Arbeit: ^'T>e Vinjluence du dialecte
gascon sur la langue francaise" '^ Theophile unter den
"Autews gascons^' überhaupt nicht erwähnt.
Trotzdem finden sich einige Stellen bei Theophile, die,
nach M. La Nüsse, durch Eigentümlichkeiten des gaskonischen
Dialekts zu erklären wären:
1. Der nicht korrekte Gebrauch des Teilungsartikels;*
("des anciens mniioires^^ z. B. statt d'anciens nirmoires.) So
sagt Theophile: g^^^. ^i^g grands tapis dclies. I, 199.
Da er aber sonst den Teilungsartikel stets korrekt behandelt,
dürfte hier entweder ein Druckfehler vorliegen oder Theophile
sich einer (durchaus nicht speziell gaskonischen) Freiheit be-
dient haben, die es heute noch gestattet, vor grand, petit, hon
den Teilungsaiiikel des statt de zu setzen.
1 Vgl. Brunot a. a. 0. S. 299.
- Defense et Illustration de la langue francoise. II. 11.
•^ These. Grenoble 1893.
^ a. a. 0. S. 371 ff.
Theophile de Viau. 285
2. Als gaskonisch bezeichnet M. La Nüsse Theoi)liiles
Gebrauch von carrosse als Feraiuinum. * und er zitiert das
Beispiel: du bruit de sa carrosse importune le Louvre. I, 242.
Diesem Beispiel steht folgendes andere beweiskräftig gegenüber:
Mais que s^-alt-Oii
S'il fait plus sür dans S0 7i carrosse
Que dans cehii de Phaeton. II, 181.
Eine sichere, gaskonische Eigentümlichkeit liegt also
hier nicht vor.
3. Der Gebrauch des Artikels vor dem possessiven Adjektiv -
- u ne sie n n e soeur II, 27.
4. Der häutige Gebrauch reflexiver Verben '^
se feindre, I, 216. s'esclater II, 140.
sind keine besonders gaskonischen, sondern gemeinfranzösische
Eigentümlichkeiten. *
5. Auf der Vernachlässigung des aspirierten It im Gas-
konischen ^ beruht aber vielleicht der Fehler, den Theophile
im folgenden Vers begeht:
Fuy comme moi la presse, hay comme moi la cour. I, 207.
"Wird das h, wie notwendig, aspiriert, so ergiebt sich eine
weibliche Cäsur, die schon seit Jean le Maire und Marot nicht
mehr gestattet war; aspiriert man es nicht, so ist der Vers
richtig.
Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich, dass Theophile
de Viau nennenswerte Eigentümlichkeiten des gas-
konischen Dialekts nicht beibehalten hat.
B. Theophile weicht hingegen von Malherbe ab
und zeigt sich freier als dieser:
1. Indem er von den durch Malherbe auf den Index
gesetzten "tnots sales et bas''*^ folgende gebraucht:
brandons I, 234. serf. I, 238. filet = fil. ' II, 170.
estomac II, 141. poitrine II, 155.
' a. a. 0. S. 376. - a. a. 0. S. 38!» ff. - a. a. 0. S. 424 ff.
* Vgl. Haase a. a. 0. S. 25 f. und 92 ff.
* Vgl. La Nüsse a. a. 0. S. 256 tt".
6 Vgl. Brunot a. a. O. S. 241 ff.
" Vgl. Kreuzberg: Die Grammatik Malherbes nach dem Com-
mentaire sur Desportes. Neisse 1890. S. 6.
286 Theopbile de Viau.
Folgende bei Theopliile vorkommende Ausdrücke hätte
]\[alherbe sicher auch "sales et has" genannt:
poil = cheveux I, 226. les entrailles des champs II, 155.
aiir = peau II, 48. digerer l'ameriume I, 245.
brasser un trespas 11, 116. suer etc. II, 140.
des campagnes puantesl, 221.
2. Indem er von Archaismen.^ die Malherbe aus-
drücklich missbilligt, folgende braucht:
s'accomparer I, 186. diiire I, 217.
ardre ä qch. I, 200. dam II, 54.
heiir. I. 203, II, 99.
3. Indem er folgende Latinismen braucht:
les creux Aetneans. I, 274.
durer im Sinne 1) von demeurer:
Que leurs vers dureront au monde precieux I, 218.
2) von su'p2')orter :
Entendr e les ennuis ou tu me vois durer. II, 156.
Malherbe missbilligt beides in dem '^ Commentaire'' zu
Desportes. -
4. Indem er Neologismen braucht, so:
retramer. I, 150.^
Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich, dass Theophile
sich in drei Punkten ganz auf Malherbes Standpunkt befindet;
in vier Punkten allerdings über ihn hinausgeht, sich aber,
was Latinismus und Neologismus betrifft, im Vergleich zur
Plejade nur ganz bescheidene Preiheiten bewahrt, in Bezug
auf das Vokabularium also weniger entschieden auf
Seiten des freieren 16, Jahrhunderts steht als in Be-
zug auf Sprachreinheit und auf Klarheit und Ge-
nauigkeit des Ausdrucks.
> Vgl. Brunot a. a. 0. S. 255 tt.
2 Vgl Brunot a. a. O. S. 32«, 827, No. 1. — Vgl. den Artikel bei Littre. 6.
■'' Hier ist wohl Theophiles Autorschaft anzunehmen; wenigstens
habe ich das "Wort in den mir zugänglichen Wörterbüchern von Littre
und Godefroy nicht verzeichnet gefunden. — IJljrigens ist zu bemerken,
dasB Malherbe selbst einige Neologismen geschaffen hat. Vgl. Brunot
a. a. 0. S. 283.
Theophile de V'iau. 287
Gesamturteil über das Verhältnis Tlieopliiles zu
Malherbe in Bezug auf die Behandlung der Sprache:
I. Theophile ist freier als Malherbe:
1. In Bezug auf die grammatische Behandlung der Sprache.
2. In Bezug auf die Klarheit und Genauigkeit des Ausdrucks.
3. In Bezug auf die Verwendung von ^^tnots sales et ia.s".
II. Theophile nähert sich Malherbe:
1 . In der Vermeidung von Archaismen. Neologismen, Latinismen.
m. Theophile steht ganz auf Malherbes Seite:
1 . in seiner Vermeidung der Gräzismen, technischen Aus-
drücke und Provinzialismen.
Demnach gehört Theophile de Viau in den Hauptpunkten noch
der freieren Richtung des 16. Jahrhunderts an.
II. Kapitel.
Der Versbau.
Untersuchen wir nun, welche Stellung Theophile de Viau
in Bezug auf den Versbau zu Malherbe einnimmt. — Es
kommen da in Betracht:
der Hiatus,
die Silbenzählung,
die syntaktische Gliedenmg:
Cäsur,
Enjambement,
Strophencäsur.
der Reim.
Der Hiatus.
Johannesson sagt in seiner Arbeit : "DieBestrebungen
Malherbes auf dem Gebiet der poetischen Technik in
Frankreich"' über den Hiatus: '"Malherbe verwirft den
Hiatus, welcher innerhalb eines und desselben Verses durch
Aufeinanderfolge zweier Wörter entsteht, deren erstes vokalisch
(=: auf betonten Vokal) aus-, deren zweites vokalisch anlautet
' Dissertation. Halle 1881.
288 Theophile de Viau.
(eigentlicher Hiatus.) Dabei ist ihm die Aussprache allein
massgebend, dergestalt, dass ein stummer, nichtlautender Kon-
sonant (pied, nud, nid, rhaud, ei) ebensowenig wie ein stummes
e am Ende des Worts (Hiatus durch Elision) den Hiatus zu-
lässig zu machen im Staude ist.^* ^
In Malherbes eignen Dichtungen finden sich nun aber
7 eigentliche Hiate und 19 Hiate durch Elision. Von ersteren
gehören nur ein Hiat (der yielleicht sogar auf einem Druck-
fehler beruht), von letzteren nur zwei Malherbes Blüteperiode
an. — Letztere lassen sich aber nicht in Abrede stellen.
Man thut demnach - und da Malherbe sich nirgend definitiv
über die Hiate diu'ch Elision ausgesprochen hat — wohl, bei
Malherbe nicht von einem absoluten Verbot dieser
Hiate, sondern besser von einer — allerdings starken,
Tendenz gegen das Auftreten von Vok ^ Vok — zu sprechen. -
Die Verbindung Nasal -\- Vok (als Anlaut) betrachtete
Malherbe nicht als Hiatus. ^
Den Hiatus innerhalb desselben Worts gestattete er. *
Eine Pause im Vers (Cäsur) oder die enge Zusammen-
gehörigkeit der den Hiatus bildenden Wörter vermochte für
Malherbe denselben nicht aufzuheben. ^
Theophile de Viau verhält sich zu Malherbe in dieser
Hinsicht, wie folgt:
A. Er stimmt mit Malherbe:
1. In der bewussten Vermeidung des eigentlichen Hiatus.
Er unterscheidet sich hierin scharf von der Plejade, die
trotz eines theoretischen Vorbehalts inRonsards ".IrtPortique''
sich den eigenthchen Hiatus in der Praxis durchaus ge-
stattete. Bei Desportes, Bertot und Du Perron war schon
eine gewisse Beschränkung eingetreten. "^ Doch zählt
» a. a. 0. S. 41.
* Vgl. Johannesson a. a. 0. S. 34 und Braam: Mal herb es Hiatus-
verbot und der Hiatus in der neufranzösischen Metrik. Disser-
tation. Leipzig 1884, S. 52. — Für die Zahl der Hiate bei Malherbe
vgl. Johannesson a. a. 0. S. 25 und S. 32.
■■' Vgl. Johannesson a. a; O. S. 31. ^ Vgl. Johannesson a. a. 0. S. 34.
6 ^K ö .22 23.
Theophile de Viau. 289
(i völ)ediukel in seiner Arbeit übei' den: ••^"er.sball bei
Pbilippe Desportes und Fran(;ois de Malherbe" '
bei Desportes noch diu-chschnittlich drei eigentliche Hiate
auf je 200 Verse. -
2. In der uneingeschränkten Verwendung von NamI -\- Vokal. ■^'
3. In dem uneingeschränkten Gebrauch von Wörtern, die
einen Hiatus enthalten. — Die zwei letzten Freiheiten teilt
Malherbe mit der Plejade; diese zwei Punkte sind Theophile
also nicht als eine Übereinstimmung mit Malberbe anzu-
rechnen, sondern sind als eines der wenigen neutralen Ge-
biete zu betrachten, auf dem die sonst streitenden Parteien
sich in friedlicher Vbereiustimmung begegnen.
B. Theophile unterscheidet sich von Malherbe:
1. Indem er dessen ausgesprochene Tendenz gegen
Vok^ Vok nicht teilt. Er braucht:
renommee et I, 165, 217. la charite cscorehe I, 175.
vie aisee I. 168. je te prie approche J. 177.
la gelee a tue I, 170. *
2. Indem für ihn die Cäsur oder enge Zusammen-
gehörigkeit der Hiatus bildenden Wörter den
Hiatus aufhebt:
Yous avez un genie j_ ä voir dans les courages. I, 217.
(Ils) Joignent Vor et la soiej_ä de vilains lambeaux. I, 218.
De mesmes l'araignee ^en filant son ordiire. I, 218.
Er braucht auch peu-a-j^eu mehrmals. I, 174, 182.
Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich, dass Theophile
de Viau, obgleich in der Vermeidung des Hiatus
* Vgl. Französische Studieu, Körting und Koschwitz. I, S. 41 — 126.
- a, a. 0. S. 121. — Zwei Beispiele von eigentlichem Hiat führt
Lierau: Die metrische Technik der drei Sonnet tisten:
Maynard, Gombauld und Malleville, verglichen mit der
llalherbes (Dissertation, Greifswald 1882) bei dem sonst so korrekten
Maynard an. S. 8.
^ Gleichfalls bei den drei Sonnettisten. Vgl, Lierau a. a. 0. S. 10, 11.
•* Mayuard braucht solcher Hiate 62; Malleville 48; Gombauld 72.
Vgl. Lierau S. 9, 10.
290 Theophilo de Viau.
weniger streng als Malherbe, in einem wichtigen
Punkte entschieden auf seiner Seite und in ausge-
sprochnem Gegensatz zur Plejade steht,
Elision und Silbenzählung. ^
Malherbe tadelt die den Dichtern der Plejade geläufige
Elision des stummen e bei Verbindungen wie: Vohj^ konso-
nantischer Anlaut; er selbst Termeidet es (mit einer Ausnahme)
solche Wörter zu brauchen. -
Als einsilbig betrachtet er die Imperfektendung: oient-,
gleichfalls soient; aient wendet er nie an.
Das stumme e, es, ent erlaubt er sonst in der Silben-
zählung nicht zu übersehen.
Den Gebrauch von grand statt g ran de im Femininum
tadelt er.
Bei den Adverbeu und Präpositionen zieht er vor:
or der Form ores,
avecque „ „ avec,
donc „ „ doncques, doncque,
certes „ „ certe,
comme „ „ com.
Elision des tonlosen i und a (z. B. in ni, qui, m^amie, m'amour)
verwirft er.
Theophile stellt sich auf diesem Gebiet zu Malherbe, wie folgt:
A. Er stimmt mit ihm:
1. Im einsilbigen Gebrauch von oient, soient.
2. Indem er e, es, ent nicht elidiert.
3. Im Gebrauch von encor, encore\ mesmes, mesme, ^vomixcue
wie bei Malherbe. '^
4. In der Nichtelision von tonlosem i und a.
B. Er weicht ab von Malherbe:
1. Indem er auch aient (und zwar einsilbig) anwendet.
I, 222, 203.
' Vgl. .lohannesson, a. a. 0. S. 42 fr.
•' „ „• ,. „ „ „ 52, .03.
Theophile de Viau. 291
2. Indem er die Verbindung Vok t konsonantisclien
Anlaut nicht vermeidet:
Et volctent aux cnvirons
De Silvie qui les regarde. ]T, 218.
3. Indem er grand als Femininum benutzt:
.-1 grand peine deux ans fenseignent un langage. I, 236.
4. Indem er neben or, orex; avecques neben arec
braucht. '
Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich, dass Theophile
de Viau im Punkte der Elision und Silbenzählung
freier ist als Malherbe; nichtsdestoweniger hat er
wichtige Freiheiten der Plejade aufgegeben^ (z. B.
A. 2 und 4).
Die syntaktische Gliederung des Verses.
Der Acht silbner.
Gröbedinkel fasst Malherbes Ansichten über die syntaktische
Gliederung des Achtsilbners. wie folgt, zusammen: ''Eine
Satzperiode, ein Haupt- oder Nebensatz enden immer
zugleich mit einem Verse, ihr Schluss fällt nie in das
Innere eines solchen.''"'
Dieses Gesetz gestattet zwei Ausnahmen: Sätze, denen
reine Konjunktional- oder reine Relativsätze folgen,
dürfen Avegen ihrer engen Zusammengehörigkeit im
Inneren eines Verses enden. — Desgleichen Haupt- oder
Nebensätze, die sich nur auf den Vers erstrecken, in
dem sie endigen. *
Schon Desportes' Abweichungen von diesem Verfahren
bezeichnet Gröbedinkel als "sehr gering" und einzig bedingt
durch das Streben eine besondere Hervorhebung zu bewirken.
Dieselbe Abweichung findet sich zwei Mal bei Malherbe. ^
1 Vgl. avecques: 1, 16H, 169, 179, 194, 221, 222 etc.
ores: 1, 2.S3 II, 160, 202 etc.
- Ueber das Verhalten der Sonnettisten in diesen Punkten vgl.
Lierau a. a. 0. S. 2 ff; die grosse Zahl der Einzelbemerkungen kann
hier nicht resümiert werden.
« a. a. O. S. 68. * Daselbst. '' Vgl. a. a. O. S. 68, 69, 70.
292 Theophile de Viau.
Eine weitere Bestimmung über die Beliandluug des Acht-
silbners besteht darin, dass — einige bei Grübedinkel näher
bezeichnete Ausnahmen abgerechnet, die einzelnen Teile
der Satzglieder nicht getrennt von einander in meh-
reren Versen auftreten sollen. In Bezug hierauf bemerkt
Gröbedinkel, dass Malherbes Praxis sogar eine freiere
ist, als die Desportes'. '
Theophile de Viau verhält sich hierzu, wie folgt:
A. Er stimmt mit Malherbe:
1. indem er dessen oben angeführte Haujjttendenzeu
bei der Behandlung des Achtsilbners teilt (so ist
z. B. in den 1220 Versen der Maison de Silvie nicht ein
Verstoss gegen die regelrechte Behandlung des Genitivs
nachzuweisen. Vgl. Gröbedinkel S. 71, 3 a.)
B. Er entfernt sich etwas von Malherbe
(und nähert sich in dem Masse Desportes):
1. Indem er sich das Übergreifen eines Satzes in den
nächsten Vers zum Zwecke der Hervorhebung (oder
auch aus blosser Bequemlichkeit) ziemlich häufig, jeden-
falls häufiger als Malherbe, gestattet. Doch liegt
hier keine prinzipielle Abweichung vor:
Considere comme ton coeur
Se lasche et contre sa nature
Regoit un ennemi vainqueur. I, 141.
Oü ces fontaines violentes
Courent et fönt du bruit expres. II, 201.
Un gargon, liahille de deiiil,
Qui sembloit sortir du cercueü,
Ouvrant les rideaux de ma couche,
Me crie: On a tue Dämon. II, 209,
L^au qui fuit en les regardant,
Orgueilleuse de leur querelle,
Rit et s'eschappe cependant
Qu'ils sont ä disputer pour eile. II, 216.
2. Indem er (was Desportes sich nie gestattet und Malherbe
nur einmal in einem nicht ausgefeilten Gedicht- comvient
von seinem Satze. durch den Versschluss trennt:
» Vgl. a. a. O. S. 71. 72, 73. '^ Vol. a. a. 0. S. 73.
Tlu-opliilc de \'iiui. 293
Et 7ie sraiirois trouver roimncnt
II se faut prendre u la satire. I, UJO.
C^est que je ne s^uurois commcnt
Le prier (Vun mot seulemcnt. TT, 214.
Aus dem Vorhergebendeü ergiebt sich, dass Theophile
de Viau bei der syntaktischen Gliederung des Acht-
silbners von Malherbe nennenswert nicht abweicht,
was seinen Grund aber darin hat, dass sclion Desportes' Ab-
weichungen in diesem Punkte sehr geringe waren.
Die syntaktische Gliederung des Alexandriners.
Die Cäsur.
Als Grundsatz bei Beurteilung der Cäsur gilt Malherbe
folgendes: Eng zusammengehörige Satzteile dürfen
durch die Cäsur nicht getrennt werden. *
Theophile de Viau weicht in folgenden Punkten
hiervon ab:
1. Er trennt das Objekt vom Verb, ohne dass ersteres
das zweite Hemistich ganz ausfüllt:'
,ren coynois qui ne fönt \ des vers qiCä la moderne. I, 218.
Qui cherchent ä midi | Phebiis ä la lanterne. I, 218.
2. El- trennt den attributiven Genitiv von seinem Be-
ziehungsworte, ohne dass ersterer das zweite
Hemistich ganz ausfüllt: '^
Oü la contagion \ du vice na Sf» mordre. I, 216.
3. Er trennt zusammengesetzte Adverben der Art und
Weise:*
Tes jeimes ans ne fönt \ que commencer la vie. I, 212.
4. Er trennt Infinitiv oder Particip vom Hülfsverb,
wobei dasselbe in der Cäsur steht.''
Une ville qui voit \ desmolir son rempart. 1, 207.
Comme un esprit qu^on oit | ^parier dans un linceid. I. 218.
Mais vostre epoux qui sgut | parfaitement bien vivre. I, 272.
Jamais esprit ne fut | travaille de la sorte. I, 226.
' Vgl. Gröbedinkel a. a. 0. S. 83 ff. - Vgl. CTröl)edinkel a. a. 0. S. 83.
' ., „ „ „ „ „ 84. * „ „ „ ,. ,. ., 87.
' „ . „ „ „ ., 85, 86.
294 Theophile de Viau.
5. Er trennt celui und qxii (diese Trennung^ bei Desportes
üblich, kommt bei Malherbe nur einmal in einem nicht aus-
gefeilten Gedichte vor): '
Et que l'uniqxie espoir de mon salut se fonde
En la croix de celui | qui racheta le monde. II, 158.
De sentit que celui j que 'je cheris, m outrage. II, 161.
Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich, dass Theophile
bei Behandlung der Cäsur weniger streng ist als
Malherbe, dass er in diesem Punkte noch der freieren
Richtung der Plejade angehört. Immerhin hat auch er
sich nur ein beschränktes Mass von Freiheit gewahrt;
Cäsuren, wie folgende bei Desportes:
Le printemps, gracieux \ mignon de la natnre. j
Vers tm signe, luisant j pour guide, il se retire. \ -
Et suis toiijours aupres \ du coeur et du penser. ]
wird man bei Theophile vergebens suchen. In folgendem Vers:
N'attends pas que Vamour \ aveugle aille suivant II, 48.
kann aveugle auch als adverbial gebrauchtes Adjektiv zu (dlle
suivant gehören und nicht rein adjektivisch zu amour. Diese
Auffassung wird allerdings durch aille suivant, was doch
eigentlich auch prädikativ ist, erschwert.
Das Enjambement.
Als Grundsatz bei Beurteilung des Enjambements gilt:
"Satzperioden, Haupt- und Nebensätze beginnen, in-
sofern sie einen in gewissem Grade in sich abge-
schlossenen Sinn darstellen, stets mit einem Verse und
schliessen mit einem solchen, ihr Schluss fällt aber
nie in die Cäsur oder gar in das Innere eines Vers-
gliedes". ^
Von dieser Bestimmung giebt es einige Ausnahmen:
a) ''In der Cäsur des Verses dürfen enden: solche
Haupt- und Nebensätze, die mit demselben Verse, in
dessen Cäsur sie enden, begonnen haben und dem
Sinne nach mit dem Vorhergehenden nicht eng zu-
^ Vgl. Gröbediukel a. a. 0. S. 87. "- Vgl. Gröbedinkel a. a. 0. S. 85 u. 87.
^ 76
TlR'Ojthile do Vi;iu. 295
sammengeliöreu." ' Liegt die Al)sicht besonderer Betonung
vor. so gestattet sich Malherbe das Enjambement auch bei
enger Zusammengehörigkeit der Satzteile:
Que ceux qui dedans Vombre etcrnellemcnt noire
Ignorent le soleil, ne Vignoreront pas. 74, 119.
S'il platt ä nies destins que je meurc pour eile,
Amour en soit loue, je ne veux un tombeau
Plus heureux ni plus beau. 31. 58.
b) "'In der Cäsur eines Verses dürfen enden: solche
Haupt- und Nebensätze, denen denselben Sinn fort-
führende, dasselbe Subjekt enthaltende Haupt- resp.
Nebensätze folgen." -
c) "In der Cäsur eines Verses dürfen enden: einge-
schobene Sätze, sofern sie sich nur auf ein einziges
Versglied erstrecken."^
d) "Im Innern eines Versgliedes dürfen enden: solche
Sätze, denen zu ihrer Sinnesvervollständigung reine
Konjunktional- . . . oder reine Relativsätze folgen, die
sich bis zu einem Versende ausdehnen oder bereits
in dem Hemistich, in dem sie begonnen, abschliessen."
— In beiden Fällen muss der abhängige Satz mindestens
drei Silben unter dem Schlussaccent des Gliedes
vereinigen. *
Zu diesen Malherbischen Gev^'ohnheiten verhält sich
Theophile wie folgt:
A. Er stimmt mit Malherbe:
1. Indem er sich in Punkt a dieselbe Freiheit nimmt,
wie dieser.
Si vostre doux accueil neust console ma peine,
Mon äme languissoit, je n'avois plus de veine. I, 215.
Je pensois au repos, et le Celeste feu
Qi(i nie fonrnit des vers, s'allantissoit un peu. I, 220.
Diese Behandlung des Alexandriners, bei welcher
Haupt-, Imperativ-, Relativsätze, die mit dem Vorhergehen-
» Vgl. Gröbediükel a. a. 0. S. 76. ^ Vgl. Gröbedinkol a. a. 0. S. 77.
* „ ,. ,. .. I. ,. 77. * ,, „ ,, M M >, oU.
296 Theophile de Viau.
den eng verbunden sind, in der Cäsur des Verses endigen,
ist eine Theophile sehr geläufige.
B. Er weicht von Malherbe ab:
1. Indem er sich in Punkt b die Freiheit nimmt, statt
mit demselben, mit einemneuen Subjekte fortzufahren.
Le debord insolent de ses rapides eaux
Couvrant avec orgueil le faite des roseaux,
Fait taire nos moulins, et sa grandeiir farouche
Ne sgauroit plus souffrir quhm aviron le tauche. I, 220.
Entre tes qualites, ceste douceur d^esprit
Qui si facilement par Voreille me 2^rit,
Ohlige i)lus que tont; mi grand qui slmynilie ... I, 232
J'eiisse bien desire, que vous eussiez encore
Mieux loue sa beaute, car vraiment je Vhonore. 1, 235.
Chacun quivoit wies vers, s'il a les yeux d'un komme,
Cognoistra son portrait, combien qu'on ne le nomme. I, 244.
Ce qu^ils fönt au dessous on p)ar dessus la lune
Pour le bien des mortels, tont m^est indifferent. I, 254.
Dieses Verfahren ist bei Theophile sehr häufig.
2. Indem er sich in Punkt c einmal eine Freiheit nimmt:
Et que bien tost, si V art peut snivre la nature,
Sa beaute me doit faire un den de sa 2>eintnrc. II, 76.
Hier erstreckt sich der eingeschobne Satz über mehr als
ein Hemistich; ich habe diese Abweichung bei Theophile,
wie gesagt, nur einmal gefunden, sie ist also eine kaum
nennenswerte,
3. Indem er (Punkt d; nur zwei Silben unter dem Schluss-
akzent des Gliedes vereinigt:
.Te douterai s'il fust \ tant seulement tm komme. I, 224.
Tu me diras comment \ un naufrage se fait. I, 231.
Le vulgaire qui n^est \ qu'erreur, qiCillusion. I, 234.
Car je cognois qiiWiinsi \ ma flame se rallume. I, 254.
Dies ist bei Theophile häufig; zum Teil liegen dann über-
haupt fehlerhafte Cäsuren vor.
Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich, dass Theophile
bei der Behandlung des Enjambements freier ist als
Malherbe und besonders in einem wichtigen Punkt (b)
noch ganz auf Seiten der Plejade steht. — Vergleicht
Vgl. Gröbedinkel
a. a. ü. S. 82.
Theophile de Viau. 2i*7
man aber Theophiles Alexandriner mit denen Desportes, so
sieht man. dass er sicli doch nnr ein recht beschränktes
Mass von Freiheit gewahrt hat. ^ Enjambements wie
folgende bei Desportes:
Toutefois que la langue vidiscrete et »lauvaise
D'un sot entreprendroit de corrompre nostre aise.
Que je cesse d'aimer, d'adorer et d'avoir . . .
Au coeur vostre portrait . . .
A Vahandon du vent, qui s'empestre dedans
Les filets hlonds dores de vos chereux pendans.
tinden sich bei Theophile nicht mehr. Nur folgender Vers
lässt sich damit vergleichen:
Ma fureur estoit morte, et nies esprits couverts] in einem vou
D'une tristesse somhre, avoient quitteles vers.\ Theophiles
1, 215. ) frühesten Gedichten.
Die Strophencäsur.
Nach Malherbe erhalten:
die 6 zeiligen Stanzen eine Pause nach dem 3'^° Verse,
die lOzeiKgen Stanzen eine Pause nach dem 4*'^'' Verse.
Letzteres beobachtet Theophile.
Bei ersterem ist er freier als Malherbe:
Cloris, c'cst mentir trop souvent;
Ces propös ne sont que du vent,
Ces regards sont tous pleins de 7-uses.
Tu n'as point du tont d'amitie;
Je nie moque de tes excuses
Et Vaime moins de la moitie. I, 202.
Das Semikolon hätte hier nach der dritten Zeile zu stehen.
Zu erwähnen ist auch, dass bei Theophile die syntaktische
Gliederung nicht immer mit der Strophengliederung zusammen-
fällt. In der "P/aüite ä un ami" (II, 160) endigt eine Strophe:
Lnrs tu seras honteux qii'en mon adversite
Je faie tant de fois en vain sollicite -
und die Konstruktion geht in die nächste Strophe liiiiüber:
D' aroir dbandonne le train d'une fortune . . .
' Die Positionen stehen trotzdem wie 1 : 3.
- Vgl. Johannesson a. a. 0. S. H6, 67.
19
298 Theophile de V^iau.
Ebenso in der "Fi'nitence' (11, 162) gebt ein Satzgefüge
über vier Strophen, von denen drei die Vordersätze enthalten,
und erst die erste Zeile der vierten den Nach- und Schluss-
satz bringt. — Ahnliches findet sich häufig in der "Maison de
Silvie'\ II, 195, Str. 2, 3. — 199, Str. 2, 3. — 215, Str. 2, 3.
Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich, dass Theophile
in der Strophencäsur bedeutend freier ist als Malherbe.
Der Reim.
Die Dichter der Plejade, die weit davon entfernt waren,
beim Verse das Zusammenfallen der rhythmischen und der
syntaktischen Gliederung anzustreben, sahen deshalb auch in
dem Reim bei weitem nicht den wichtigen Faktor der rhyth-
mischen Rede, als den Malherbe ihn betrachtet; sie verwendeten
darum weniger Sorgfalt auf ihn, und unter Malherbes Re-
formen sind es gerade die auf den Reim bezüglichen Bestim-
mungen, die den lebhaftesten Widersj)ruch vieler seiner Zeit-
genossen herausforderten. ^
Der französische Reim nun besteht im Gleichlaut des
Tonvokals und der darauf folgenden Laute, wobei die
Aussprache in der Liaison zu Grunde gelegt wird.
In Bezug auf den Reim verhält sich Theophile zu Mal-
herbe, wie folgt:
A. Er stimmt mit ihm:
1. Indem er Reime von langen und kurzen, wenn auch
sonst gleichlautenden Vokalen vermeidet.- Das
gleiche thut Maynard; weniger genau sind Gombauld und
Malleville. -^
2. Indem er Reime von ü mit eu vermeidet* (Rimes de
Chartres, Rimes provertfales ou gasconnes) was für einen
Gaskogner bemerkenswert ist. — Das gleiche findet sich
bei den Sonnettisten. ^
3. Indem er Reime von ai (e7) mit / vermeidet. (Rimes
de Paris.^ ** Das Gleiche findet sich bei den Sonnettisten. '
Vgl. JohannessoD a. a. 0. S. 70ff. " Vgl. Johannesson a. a. 0. S. 88f.
„ Lierau a. a. 0. S. 25. * „ ,, „ ,, „ ,, 89.
,, „ „ .„ „ 27.
Tln'Opliilc de Viau. 299
4. Indem er. wie Mal herbe, offenes und gescliloHsenes
er reimen lässt. ' (Rimes norniundes.J Das gleiche
findet sich, wenn auch selten, bei den Sonuettisten. -
Zu bemerken ist, dass die Theorie der Plejade in Punkt
1, 3, 4 mit Malherbes Anscliauungen stimmt; in Punkt 2
die Praxis völlig abweicht. ■' Demnach beruht Theophiles
Übereinstimmung mit Malherbe in Bezug auf den Reim
zum grössten Teil auf vorhergehender Überein-
stimmung zwischen Malherbe und der Plejade.
B. Theophile weicht von Malherbe ab:
1. Indem er, wie Desportes, e mit a reimen lässt.*
coulants : lents. I, 235. liceHce : obcissance. I, 228.
licence : j Ollis smice. I, 227.
Maynard sucht diesen Reim zu vermeiden; Gombauld und
Malleville stehen auf Theophiles Seite. ^
2. Indem er, wie Desportes, begrifflich nahestehende
Wörter (toi : tiioi; niettre : admettre : promettre etc.) oder
Eigennamen mit einander reimen lässt:"
Maynard steht hierbei auf Malherbes,
(rombauld und Malleville auf Theophiles
Seite. Vgl. Lierau a. a. 0. S. 19.
3, Indem er e, ai oder ei miteinander reimen lässt,
wenn ein n (-j- stummes e) darauf folgt; also:
peine : Helene. II, 40.
succes : acces.
161.
aspect : respect.
163.
propos : repos.
1H5.
con^oit : re^oit.
168.
Aurore : Flore.
146.
moi : toi.
II,
66.
' Vgl. Johannesson a. a. 0. S. 92.
- Vgl. Lierau a. a. 0. S. 26.
^ Vgl. Johannesson a. a. O. S. 88, 89, 91, 92.
* Vgl. Johannesson a. a. O. S. 86 und Lierau a. a. 0. S. 23 und 27.
Auf Seite 23 befindet sich bei Lierau ein sinnentstellender Druckfehler :
"Malherbe duldete die Reime der Endungen f«if und e/tf nicht wegen
der verschiedenen Schreibung der Reimvokale, sondern wegen ihres Unter-
schiedes im Klange", ist umzuändern in: duldete die Reime. . . nicht,
nicht wegen . . . sondern.
'' Vgl. Lierau a. a. 0. S. 27.
" Vgl. Johannesson a. a. 0. S. 95.
19*
300 Theophile de Viau.
(Malherbe tadelt den Eeiin: rasserhie : pei7U' mit der Notiz:
^'■liasserene. rCa point de diphtongiie en sa p>''nultieme; peine
en a une'\ '
Unentschieden miiss ich die Frage lassen, ob Theo-
phile de Viau Malherbes Tendenz, die Keimwörter
einander auch in der Schreibung anzugleichen,- ge-
teilt habe. Sämtliche Ausgaben Theophiles, besonders
aber die zu seinen Lebzeiten erschienenen (1621, 1623) ent-
halten viele und entstellende Druckfehler; sie weichen unter-
einander in der Orthographie gerade der Heimwörter häufig
ab; (so z. B. die zwei mir zur Verfügung stehenden Ausgaben:
die von Alleaume — nach der 1632 von Scudery besorgten
Rouener Ausgabe gedruckt — und die Lyoner von 1638 bei
Nicolas Gay). Es ist also sehr zweifelhaft, ob wir in irgend
einer Ausgabe Theophiles eigne Orthographie und nicht etwa
die seines Druckers vor uns haben.
Setzen wir aber den Fall, die Scuderysche (Alleaumsche
Ausgabe) gebe uns Theophiles Orthographie, so zeigt sich in
Bezug auf Unifoi'mierung der Eeimwörterschreibung folgendes
Verhalten. — Wir finden:
:SoH : port. l, 1H3. |
hört : dort. I. 169. i und diese Uuiformierung ist ge-
hras : dras. If, 179. \ stattet, da sie auf der Aussprache
fers : souff'ers. II, 69. I des Worts in der Liaison beruht.
cours : cours = (coiirts). I, 170. J
Wir finden eine Anuälierung an orthographische
Gleichheit in den Reimwörtern:
peine : geine neben gesne : chaisne; neben AtJienes : chaines.
I, 187. II, 175. I, 223.
Vernachlässigt ist die Uniformierung jedoch in:
dchors : remords. II, 70.
abysmes : crimes. I, 135.
Coeurs : vainqueurs I, 140.
Den Fall gesetzt, hiermit wäre uns Theophiles Orthographie
überliefert, so hätte er Malherbes Bestreben in dieser
' Vgl. Johannesson a. a. 0. S. 90. Damit nimmt Malherbe an,
r asser ene sei ein gelehrtes Wort; was (vgl. Littre und Godefroy)
nicht der Fall ist. . - Vgl. Lierau a. a. 0. S. 22.
Theophile de Viaii. 301
Hinsicht nicht geteilt; ebeusowenig wie Malleville; wogegen
]\Iayuaid und Gonibauld hierin auf Malherbes Seite stehen. '
Aus dem Vorhergehenden ergiebt sich (mit Auslassung
des letzten Punktes) dass Theophile de Vi au in Bezug
auf die Behandlung des Reims noch vorwiegend auf
dem Boden derPlejade steht und nur in einem Punkte
A. 2. sich an Malherbe anschliessend zu ihr in Gegen-
satz tritt.
Gesamturteil über das Verhältnis Theophiles zu Malherbe
in Bezug auf die metrische Behandlung der Sprache:
I. Theophile steht noch vorwiegend auf dem Boden
der Plejade:
1. In Bezug auf die Behandlung des Hiatus.
2. „ „ „ „ ,. der Strophencäsur.
3. .. ,. .. ,. .. des Eeims.
IL Theophile steht noch auf dem Boden derPlejade.
wahrt sich jedoch nur eiu beschränktes Mass
von Freiheit:
1. In Bezug auf die Behandlung der Cäsur.
2. ,, .. ,. ,, ,. des Enjambements.
III. Theophile nähert sich Malherbe:
1. In Bezug auf die Elision und Silbeuzähluug.
IV. Theophile stimmt mit Malherbe (weil dieser mit
Desportes stimmt):
1. In Bezug auf die syntaktische Gliederung des Acht-
silbners.
Demnach gehört Theophile in den Hauptpunkten
noch der freieren Eichtung des 16. Jahrhunderts an;
d. h. wir kommen in Bezug auf Theophües Behandlung des
Versbaus zu demselben Schluss wie in Bezug auf seine Be-
handlung der Sprache: er ist in jeder Richtung Malherbe
gegenüber als ein vorwiegend Unabhängiger zu bezeichnen:
keine einzige von Malherbes Reformen auf dem Gebiet
der Sprache oder des Versbaus ist durchgehends, gänz-
lich, en hloc von Theophile angenommen worden.
> Vgl. Lierau a. a. 0. S. 22.
302 Theophile de Viau.
Andererseits giebt es aber auch keine einzige der
Malherbischen Reformen, von der Theophile nicht
einen Teil, einen Punkt, mehrere Punkte ange-
nommen hätte; (auch wenn das frühere Verhalten der Plejade
die Übereinstimmung nicht implizierte) und es giebt dem-
nach kein Gebiet, auf welchem Theophile die Frei-
heiten des 16. Jahrhunderts gänzlich intakt erhalten
hätte. — Deshalb ist es nicht abzustreiten, dass selbst ein
so unabhängiger Dichter wie Theophile de Viau der in
Malherbe verkörperten Tendenz der Zeit zur Regelhaftigkeit
und beschränkten Freiheit eine Reihe — teils bewusster teils
unbeTVTisster Zugeständnisse gemacht hat. — Er war in Be-
zug auf Sprache und Versbau, wie in Bezug auf seine An-
schauungen, Gefühle und Persönlichkeit ein Vertreter der
Renaissance, ein Nachzügler, dem die schwere Aufgabe wurde,
eine Individualität des freien 16. Jahrhunderts in einem Milieu
des 17., des beginnenden, klassischen Jahrhunderts zu erhalten.
In ihm treffen sich zwei Zeitalter, er ist demnach ein Über-
gangstypus, KütT eEoxnv und seine Sprache wie sein Versbau
tragen den gleichen Charakter von Regellosigkeit und Ordnung,
von Auflehnung und Unterwerfung wie sein ganzes Wesen.
Auf Theophiles vorwiegender Unabhängkeit Malherbe
gegenüber beruht auch sein Geheimnis als Lyriker. Es ist
kein Zufall, sondern im Gegenteil historisch und sprach-
historisch deutlich nachweisbar, dass der letzte, bedeutende
Nachzügler des IG. Jahrhunderts auch zugleich (bis Ende des
18. Jahrhunderts, bis zu Andre Chenier, dem Vorläufer der
Romantik) der letzte, bedeutende Lyriker sein musste (voraus-
gesetzt, dass sein Talent überhaupt in dieser Richtung lag).
Seit nämlich durch Malherbe das Dichten von einer Sache
der persönlichen Inspiration zu einer Art Schulaufgabe ge-
worden, die nur durch genaue Beobachtung von Regeln —
und wie zahlreicher und wie spitzfindiger! — gelöst werden
konnte, seitdem versiecht in Frankreich der Quell persönlicher
Herzensdichtung völlig, und für diese Verarmung Frank-
reichs ist in erster Linie Malherbe verantwortlich
zu machen.
Throphile de Viau. 303
Besondere Stileigeutümlichkeiten Tlieopliiles sind iiun luich
folgende :
1. Die mehrfache Wiederliolung der gleichen Satz-
einleitung = Parallelismus der Satzkonstruktion:
Si le sort me doimoit la qunliU de roi,
Si les plus chers plaisirs s'adressoieiit tous ä moi,
Si festois emperenr de la terre et de Vonde,
Si de ma propre main favois basti le monde ... II. 42.
Oü le plus doux rosier me peust romme cypres,
Oü je n'ai plus Vaspect de la Place Royale,
Oü je ne 7^?<js aller hoire frais dans ta salle,
Oü mon maistre liest pas, oü ne vient pas la Cour,
Oü je ne s^'aurois voir ni toi ni Liancourt. II, 58.
Das gleiche mit Qui vierfach wiederholt II, 42. I, 253, 257.
„ Elle „ „ II, 70.
„ „ „ Jamals dreifach „ II, 57.
„ „ „ Sans „ „ II, 46.
Me T 204
„ „ „ Pourqnoi zweifach „ II, 38.
„ „ „ A voir „ „ I, 198.
„ „ „ Que „ „ 1,204,206.11,148.
„ „ „ Depuis „ „ I, 226.
y. „ „ Tdntost „ „ I, 256.
,. „ „ Quelquefois „ „ I, 261.
„ „ „Je croy „ „ I, 254.
„ „ „ Je suis „ „ I, 254.
Der Parallelismus in der Konstruktion des Verses:
Mon äme est dans les fers, mon sang est dans la flame. 1, 207.
Jai des vautours au sein, j'ai des serpents dans l'äme. I, 207,
Que je fus lourd! que je fus insense ! I, 250.
Mon sang en est esmu, mon äme en est touchee. I, 253.
H affoihlit le corps, il esblouit nostre äme. II, 72.
Die Antithese, die entsteht, wenn zwei Verse oder
zwei Vershälften statt einer Gleichheit, einen
Gegensatz entwickeln:
Donnez ä mon ressentiment
Moins de mal ou plus de courage.
Taut aimoit sa faveur, tout craignoit sa colere.
Les vents qui ne se peuvent taire
Ne peuvent ecouter aussi.
Je me dirai coupable. afin qu'on te pardonnc.
Qui rn'a persecute, tascher a de me plaire.
I,
136.
I,
147.
I,
180.
I,
194.
r.
222.
304 Theophile de Viau.
Pour trop aimer, je deviens^ moins aimable. I, 249.
Et plus je cherehe de remede, moins je trouve d^allegement. I, 260.
On ne pardonne point ä qid n'a point failli. I, 271.
Si j'ai souffert la niiit, console-moi le jour. I, 72.
J'ai lu toute la miit, j'ai joue tout le jour. II, 75.
U faudra qu'on me laisse vivre
Apres m'avoir fait tant mourir! II, 187.
2. Die originelle Verbindung von Nomen -|- Epitheton
Omans. — Theopliile sagt:
Les masses cornues (des rochers).
Le debord insolent
, . dti Lot.
La grandeur farouche
Le torrent glorieux.
JJn rohliste jugement.
Un sang genereux.
La »lasse cadnque (d'nn malade)
Un sanglant desespoir.
L'hiver renfrogne.
Le tyrannique respect.
D'amoureiises fantaisies.
Une amoureuse violence.
Un froid et tencbreux silence.
La sötte antiquite.
3. Originelle Ausdrücke und Vergleiche, wie:
Taster la parole.
Gratter le frangois.
Brosser les forets.
Limitation d'autrui ronipt nostre bonne trame.
(Un desert) Oü la terre languit, oii le soleil s^ennuie.
Traisner de longs regrets.
(Un chene) PresqiCaussi vieux que le soleil.
Car nostre jeune temps laisse aussi peu de mar que 1, 225.
Que le vol d'un oiseau ou celui dhme barque. I, 225.
Errant avec des faux plaisirs
Sur la trace des vieux desirs
Que cotiscrve encore son äme. II, 203.
Alle diese Stileigentümlichkeiten Theophiles haben etwas
Kraftvolles, manchmal Gewaltsames. Die Kegeln eines Malherbe
waren uniähig, solche Verse zu inspirieren; sie konnten solche
freien Individualitäten, wie Theophile, nur beschränken, weniger
freien die Nachahmung erschweren oder verwehren und mussten
demnach die französische Lyrik, so lange sie herrschten, unfrei
■"l
182.
-*-)
220.
II,
221.
"•^l
230.
I,
238.
I,
231.
II,
86.
II,
55.
II,
261.
I,
176.
I,
176.
I'
234.
218.
218.
239.
241.
269.
269.
176.
Theophile de Viau. 3O5
niaclieu. — Theopliile charakterisiert seine eigene Stellung zu
Malherbe deshalb sehr richtig mit den Worten:
J'aime sa renommee et non pas sa leron. I, 217,
Zu dem gleichen Schluss kommt M. Brunot; (a. a. O. S. 543)
er sagt: "Ce (Theophile) n'est plus U7i adversaire, c'esf encore
itn independanty — In Note 4 derselben Seite sagt er dann: "JZ y a
des imitations directes de Malherhe dans Theophile. Voir plutot la
Consolation u MUe. de L." (I, 212 ed. Alleaume). — AVelches Ge-
dicht Malherbes Theophile hier nachgeahmt haben soll, wird nicht ge-
sagt. — Da Malherbe drei Gedichte ähnlichen Inhalts geschrieben hat,
so sind in erster Linie diese heranzuziehen:
1. Consolation ä Caritee s%ir la mort de son mari (ed.
Laianne I, S. 32 ff.) Die Form (6 Achtsilbner) hat gar keine Ahn-
lielikeit mit der der Consolation ä M^e. de L. (3 Alexandriner -|- einen
Halbvers). Der Gedanke, dass die Jugend nicht zum Klagen und
Trauern verwendet werden soll, den Malherbe, Vers 31 bis 78 ausführt,
und der auch bei Theophile den Fond des Gedichtes ausmacht, war ein
der Zeit ganz geläufiger Gemeinplatz, bedingt also bei Theophile noch
keine Nachahmung.
2. Die berühmte Consolation ä Monsieur Du Ferier (a. a. 0.
1, S. 88 ff.) soll einen Vater über den Verlust der Tochter ti-östen; bei
Theophile ist es umgekehrt die Tochter, welche den Vater beweint.
Schon deshalb ist die Argumentation in beiden Gedichten eine ganz
verschiedene. Ebenso die Form: zwei Alexandriner, getrennt durch je
einen Halbvers, und drei Alexandriner, denen ein Halbvers folgt.
3. A la Reine, Mere du Roi, sur la mort de Monseigneur
le Duo d'Orleans , ist ein Sonnett, das in keiner "Weise mit der Con-
solation ä Mlle- de L. verglichen werden kann.
Allerdings findet sich das Metrum der Consolation: drei Alexan-
driner -{- ein Halbvers mehrfach bei Malherbe: I, 28 ff., I, 156 f., I, 178 ff.,
277 ff., 297 fi". Vielleicht hat M. Brunot dies unter Hmitation directe de
Malherbe" xerstsinden. Von diesen fünf Gedichten sind nur zwei zu Lebzeiten
Theophiles veröffentlicht. — Die erwähnte Strophenform findet sich aber
schon bei Ronsard: A Frangois de la Brasse (II, 204ff. der Ausgabe
von 1597, Paris) und bei Desportes: Plainte: Seroit-il bien possihle?
ö Dieii-qu' ay-je entendu? (S. 503 ff. der Ausgabe von 1611, Ronen.)
Also kann hier auch wieder ein Zusammenhang zwischen Theophile
und der Plejade, statt zwischen Theophile und Malherbe bestehen. Und
dies scheint mir um so wahrscheinlicher, als Theophile die Vorbilder für
den grössten Teil seiner Dichtungen — die in Alexandrinern ge-
schriebeneu Elegien und Satiren — seine Vorbilder nicht bei Malherbe,
sondern bei Ronsard, Desportes und Regnier fand.
I. Teil.
Biographie.
Index.
Einleitung und Bibliographie. S. VII XII.
Kapitel I (1591—1610). S. 1—9.
1591 : Theophile de Viau wird in Clairac (Dep. Lot-et-
Garonne) geboren. Er verlebt seine Knaben-
zeit in Bousseres-de-Mazeres (Dep. Lot-et-
Garonue), seine späteren Schul- und Studenten-
jahre auf der protestantischen Akademie in
Saumur (Dep. Maine-et-Loire).
Kapitel U (1610-1619). S. 9—41.
1610, also im Alter von 19 Jahren, geht er nach
Paris an den Hof Heinrichs IV. Er erlebt
dort die Regentschaft Marias von Medici, Glück
und Sturz Concinis, Luynes', das allmähliclie
Vortreten Ludwigs XIII. in der Politik, die
Anfänge Richelieus. Während dieses Zeit-
raumes gestalten sich seine eigenen Schicksale
wie folgt:
1610, ohne bis dahin einen Mäcen gefunden zu haben,
bereist er in Gesellschaft Balzacs Holland.
1613 — 1614 ist er Theaterdichter am Hotel de Bourgogne.
1615 wird er Dichterpensionär des Herzogs von
Moutmorency.
1617: Erfolg seines Dramas Pyrame et TJiisbe.
Am 14. Juni 1619 wird er (auf Betreiben Luynes' oder der
•Tesuiten'::') aus Frankreich verbannt.
Kapitel III (1619-1621). S. 41—60.
Im Mai 1619 hat er sich bereits ins Agenais zurückgezogen,
lebt dort als Flüchtling, häufig aufgestört,
weilt eine Zeit lang in den Haiden von Castel-
Jaloux, l)egiebt sich nach Montpellier zum
Baron Panat, flüchtet in die Pyrenäen, ver-
bringt den Winter jedoch in Bousseres und
schreibt dort den Traite de V Immortalite.
1620, im Frühjahr und Sommer, nimmt er an dem
Kriegszuge des Königs gegen dessen Mutter
und die Prinzen teil. Trotz dieses Beweises
loyaler Gesinnung noch nicht zu Gnaden an-
genommen, geht er im gleichen Jahre nach
England. Nähere Auskunft über seinen Aufent-
halt dort fehlt. — Theophiles Beziehungen zu
Cloris-Philis-Caliste.
308 Theophile de Viau.
Kapitel IV (1621-1623). S. 61—102.
Anfang 1621 ist er wieder bei Hofe zugelassen. Er lässt
sich im katholischen Grlauben unterrichten.
Am 29. April 1621 zieht er mit dem König gegen die südfran-
zösischen Hugenotten.
Am 28. Januar 1622 kehrt er mit dem König nach Paris zurück.
Am 20. März 1622 erneuter Kriegszug gegen die Hugenotten, den
Theophile aber wohl nicht mitgemacht hat.
Ende des Jahres tritt er zum Katholizismus über.
Am 10. Januar 1623 Rückkehr des Hofes nach Paris; die Sonne
der Gnade leuchtet dem Dicliter.
Um diese Zeit erscheint eine Sammlung
schmutziger Verse {Le Parnasse Satirique) unter
Theophiles Namen. Obgleich er gerichtlich
gegen das Buch vorgeht, wird er doch
Am 19. August 1623 durch Parlameutsbeschluss wegen Gottesläste-
rung und Beleidigung des öffentlichen An-
standes zur Kirchenbusse und dann zum
Eeuertode verurteilt.
Ein zur gleichen Zeit vom Jesuitenpater
Frangois Garasse veröffentlichtes Buch: La
Doctrine Curleuse, giesst Ol ins Feuer. Der
Dichter entgeht der Strafe vorläufig, indem
er sich noch
Vor dem 19. August 1623 zum Herzog von Montmorency nach Chantilly
flüchtet, dann langsam das Weite sucht ; dabei
wird er
Am 17. September 1623 im Castelet in der Picardie ergriffen und
Am 28. September 1623 in dei- Conciergerie in Paris eingeliefert.
Kapitel Y (1623—1625). S. 103—151.
In der Conciergerie hat Theophile zwei
Jahre lang geschmachtet.
Besprechung des Projet d'Interrogatoire,
der Inf'ortnaüons, der Interrogatoires, der
Broschürenlitteratur.
Am 1. September 1625 setzt ein Parlamentsbeschluss Theophile in
Freiheit, verbannt ihn aber ausser Landes.
Kapitel TI (1625—1626). S. 151 — 168.
Man hat es mit dem Parlamentsbeschluss
nicht .so genau genommen, denn
Am 12. November 1625 begleitet Theophile seinen Gönner Montmorency
nach dem Kriegsschauplatz von La Rochelle.
Das Frühjahr 1626 verbringt er teils in Chantilly, teils in Seiles
beim Grafen von Bethune.
Am 25. September 1626 stirbt er in Paris.
IL Teil.
Der Dichter.
Index.
Einleitung: Theophile de Viaus Dichtung stt-ht im engsten Zusammen-
hang mit seinem Leben. S. 169.
Kapitel I. Der Philosoph und Theoretiker. S. 170—188.
a. Thenphile de Viau als Vertreter des Libertinage, des
Determinismus, des Individualismus. — Seine Moral.
b. Sein Verhältnis zum Altertum.
c. Sein Zusammenhang mit den Denkern der Renaissance.
Sein Kontlikt mit der christlichen Moral. Der Traite
de V Inimortalite.
Sein Verhältnis zum 18..Tahrhundertundder Aufklärung.
Der Lyriker. S. 188—221.
a. Die rein persönlichen Gredichte bis 1624
(Gegensatz zu Malherbe).
Ihre Basis ist persönliche Erfahrung und eigne Beob-
achtung; daher ein beschreibendes Element: Natur-,
Umgebungs-, Charakterschilderungen ; daher packender
Ausdruck persönlichen Leidens und persönlicher Leiden-
schaft. — Das platonische und das moderne Element
in Theophiles Leidenschaft. — ■ Theophiles Ansicht von
der Ehe. TTbereinstimmung mit den Troubadours.
b. Theophile und Saint Amant als Dichter der "Sollt ude".
c. Theophile als Hofdichter: hier ist auch er mit-
unter konventionell. — Die Gedichte an den König,
die Herren vom Hofe; die Damen vom Hofe. — Die
Maison de Silvie.
Kapitel II.
Gedichte der
atheistisch-
individualisti-
schen
Richtung.
Gedichte der
religiös-
individualisti-
schen
Richtunsf.
d. Die rein persönlichen Gedichte
das rehgiös-mystische Element.
seit 1624;
e. Die Urteile der Zeitgenossen über den
Lyriker: er ist ein Unregelmässiger.
f. Theophiles Ein flu SS auf die zeitgenössische Lyrik:
Courval Sonnet.
Saint Amant.
Francois ]\[aynard.
Berthelot.
Tristan l'Hermite.
Denis Sanguin de Saint Pavin.
g. Theophiles Stellung in der französischen
Lyrik: ein Nachfolger Ronsards und Du ßellays und
ein Vorläufer der Romantiker, ist er das letzte, grosse
Talent in einem Zeitraum von fast 200 Jahren.
310
Theophile de Viau.
Kapitel III. Der Dramatiker.
Die drama-
tischen Dich-
tungen ge-
hören einer
früheren Zeit
an als die
lyrischen.
Eiufluss
Hardys,
Ronsards,
Marinis.
S. 221—249.
a. Pyrame et Thisbe. Charakter des Stücks. —
Zeit der Abfassung und Aufführung. — Die Stellung
des Stücks im zeitgenössischen Drama : es bedeutet
eine Verfeinerung gegen Hardy ; im Drama ist Theophile
ein Regulier. — Die Quellen: Gongora, Marini, Ovid.
b. Die Pasiphae. Charakter des Stücks. — Es ist wahr-
scheinlich ein erster dramatischer Versuch Theophiles.
— Seine Thätigkeit am Hotel de Bourgogne.
c. Die sozialen Folgen von Pyrame et Thisbe.
d. Die Autorschaft der Sophonisbe. — Theophile und
Mairet. — Die Silvie.
Kapitel IV. Der Prosaschriftsteller. S, 249—261.
Sämtliche
Werke tragen
denselben
direkt persön-
lichen,
modernen
Charakter wie
die lyrischen
Gedichte,
ausgenom-
men f. und 0-.
a. Die Vorreden.
b. Die Apologien,
c Die Briefe.
d. Die fragmens cVune histoire comique.
Zeit der Abfassung.
e. Larissa.
f. Der Traite de V Immortalite.
g. Die Epitre d'Acteon ä Diane.
h. Der Prosaschriftsteller, den wir heute für bemerkens-
wert erklären, ist von den Zeitgenossen fast nicht be-
achtet worden.
SchhiSS. In Theophiles Wirken sind zwei Perioden zu unterscheiden:
S. 261-270.
A. 1610—1619: I. Die Ronsardisch-Marinische Periode:
Hofgedichte. — Dramatische Jugendwerke.
II. die individualistische.
1619 — 1624: a. die atheistisch-individualistische:
Vorwiegend lyrische, persönliche Gedichte und
Prosaschriften.
1624—1626: b. die religiös - individuali stische:
Persönliche Gedichte, Prosa, Briefe.
B. Theophile als Autor des Par nasse Satirique.
C Theophile im Urteil der Zeitgenossen,
des 18. Jahrhunderts, des 19. Jahrhunderts.
III. Teil.
Theophile de Viau und Malherbe.
Index.
Einleitung: Theophile und Malherbe in Bezug auf ihre poetische Inspi-
ration und ihre theoretischen Anschauungen. S. 271— 276.
Kapitel I. Die Behandlung der Sprache bei Theophile und
bei Malherbe. S. 275—287.
Reinheit der Sprache.
Klarheit und Genauigkeit des Ausdrucks.
Das Vokabularium :
Mots sales et has.
Archaismen. Neologismen.
Gräzismen. LatiHismen.
Technische Ausdrücke.
Dialektische Ausdrücke (Gaskonismen).
Kapitel II. Die Behandlung des Versbaus bei Theophile und
Malherbe. S. 287—301.
Hiatus.
Silbenzählung.
Syntaktische Gliederung der Verse:
Achtsilbner.
Cäsur.
Enjambement.
Strophencäsur.
Reim.
Schliiss. Theophile de Viau steht in Sprache und Versbau zwischen
der Plejade und Malherbe: Wohl ist er freier als Malherbe,
doch hat er sich — verglichen mit der Plejade. nur ein recht
beschränktes Mass von Freiheit erhalten. S. 301 — 305.
Gesamt-Iiihaltsyerzeiclinis.
Dieses Register umfasst 1. die Namen der Pers(")nlichkeiten ; 2. der
Werke; 3. der Orte; 4. einiger Hauptmatorien, die in der Arbeit be-
sprochen sind.
A.
Academie frangaise 269.
Achtsilbner 291 f.
Adjektiv 276. 277.
Adverb 276. 290.
Agde (Bischof von) 156.
Agen 42. Agenais 268.
Aiguillon 3.
Alexandriner 293 ff.
aller (Verb) 278.
Amaranthe 59.
A Monseigneur le Duc de Luynes
51 ff.
Angouleine 78.
Andrieu 268.
Anna von Österreich 21. 71.
Antike 181 ff. 191 ff.
Apologie au Roi 102. 105. 122.
Apologie du Pere Frangois Garasse
136.
Apparition de Theophile 141.
Apparition d'un f'antome ä Theo-
phile 139.
Archaismen 283. 286.
Aristokratenmoral 179.
Arminius 12.
Arnauld d'Andilly 199.
Arnous (Le Pfere) 35 ff. 61.
Artikel 276.
Askese 172.
Asserac 28,
Athanasius (Kapuziner) 61 ff 101.
Atheismus 58. 118.
Atteinte contre les unpertinences
de Theophile 131. 132.
Aucassin et Nicolette 260.
Aufklärung 184. 188.
Au Roi, sur son exil 46.
Ausdrücke (technische) 283 f.
Ausdrücke (unbestimmte) 282.
B.
Bacon 56.
Balzac (Louis Guez, Seigneur de . . .)
Reise nach Holland. 12. 13. 14.
Balzac und Ogier 134. 135 ff. 164..
Angriffe gegen Theophile 175.
Bassompierre 55. 66. 72.
Baudius 13. 14. 24.
Bekehrung (Theophilcs) 180.
Bellegarde 1.
Paul de Bellegarde de Viau 2.
Daniel, l'infatigableBellegardo 5.
Belüevre 152.
Beobachtung 178.
Bergeron 74.
Bernardin 15. 18. 217.
Bernieres 198.
Berthelot 29. 77. 81.
Sein Verhältnis zuTlieophile 215..
Berthod 74.
Bei-tius 29.
Besessene (die) 42 ff. 252.
Bethune (Graf von) 28. 157. 159.
Bilaine 111. 116.
Bilder (schiefe) 282.
Bildhchkeit (übertriebene) 282.
Gesamt-Inhaltsverzeiohiiis.
313
Boigency 123.
Boiloaii 228.
Sein Urteil über Theoplüle 2»)7.
Boisrobert 175. 192. 214. 215.
Boissat 29. 160. 245.
Bordeaux 1. 2.
Boucher (Odet) 2.
Bouillon (Herzog von) '64. iVd.
Bourbon (Anne. Genevieve de) 31.
Bourges 154.
Bourgneuf (Herr von) 113.
Bourgogne (hotel de) 14. 15. 230.
Bousstres de Mazäres 1. 2. 3. 4. 5.
10. 40 41. 45.
Bousseres de Sainte Kadegonde 3.
Breze (Herzogin von) 7.
Briefe (Theophiles) französische 251.
lateinische 254.
Broschürenlitteratur 125 ff. 161 ff.
Bruno ((_Tiordano) 23. 63. - Seine
Lehre und Beziehung zu Tlieo-
phUe 183.
Brunot 272 ff.
Buckingham (Herzog von) 55. 57.
71. 125. — 204.
Bussy Rabutin 259.
C.
Cäsur 293 ff.
Caliste 59 ff. 153. 154.
Camus 257.
Candale (Graf von) 28. 37 f. 44. 116.
Castel d'Astarac 44,
Castelet 96 ff.
Castel-Jaloux (die Heiden von) 44.
Castelnaudary 20.
Caumartin (Herr von) 96 ff. 205.
Champsaume 157.
Chantilly 91 ff". 157. 158.
Chaquelin (Chauguelin) 113.
Chapelain 31.
Chapelle 25. ,
Chasles, Philarfete 260 f.
Chorier 160. 248 ff'.
Clairac 3. 4. 59. 66. 67.
Clcrmont - Lodeve ((iraf von) 21.
113. 155.
('ieruiont-Tonnere(tTrafv(in)60. 155.
Clitiphon 40. 251 ff.
Cloris-Philis-CaUste 59 ff. 189.
CoUetet, Franyois 192.
CoUetet (Guillaume) 29. 74. 77.
Theophiles Einfluss auf ilin215tt'.
Compassion de Pliilothee 142.
Concini 11. 21. 32. 34. 49.
Conde (Prinz von) 11. 49. 63, 154.
Conciergerie 102. 103 ff.
Consolation ä Theophile 142.
Consolation sur la resolution de la
mort de 'l'hiMipliilc 150 f.
Conti 63.
Corine 59.
Corneille 266.
Corydon 108.
Coton (Le Pere) 39. 154. 162 ff.
Courval Sonnet (Thomas) 29.
Sein Verhältnis zu Theophile 211.
D.
Dalibray 199.
D'Anget, Gabriel 95. 112. 114.
D'Anisy, Claude 95. 112 ff".
Dannheisser (E.) 229 ff". 243.
Daniel de Viau 2. 5.
Daret 22.
De Courde 74.
De Forges 114.
Deffontis (Defunctis) 97.
De la Porte 74.
De la Roche-Guyon 107.
De la Ronce 74.
Derniere lettre de Theophile 165.
Desbarreaux (Jacques Vallee.
Sieur . .) Seine Freundschaft mit
Theophile 24. 25. — Er besucht
Theophile in Chantilly 93. — Er
ist mit dem Druck der Oeuvres
de Theophile beauftragt 116. -
Letzte Beziehungen zu Theophile
20
314
Gesamt-Inhaltsverzeichnis.
154. 155. — Desbarreaux Zeuge
seines Todes 159.
Descartes 184.
Descente de Theophile aux eui'ers.
162. 163.
Desportes 275 ff.
De Theophilis 161.
Dialogue de Theophiki avec une
sienne maitresse 143 ff.
Didon, se sacrifiant 232 ff.
Discours remarquable de la vie etc.
164 f.
Doctrine ciirieuse 26. 79 ff. Analyse
84 ff. — 205.
Dramatiker 221.
Du Bellay 284.
Du Breuil, Martin 95. 112. 114.
Ducros (Simon) 19. 20.
Duftbrt (Sieur) 2.
Duguee (Frangois) 29.
Du Lannel 257.
Du MouUn 29.
Duplessis-lMornay 6. 8. 63.
E.
Ehe (die) 197 f.
Elise 59.
Elision 290 f.
Enjambement 294 ff.
Epernon (Herzog von) 13. 34.
Epitre d'Acteon ä Diane 260 f.
Estienne (Henry) 283.
Estillac (Schloss) 41.
Estoc 76. 78. 114.
F.
Factum 145.
Fargis (Monsieur du) 71. 202.
Fragments d'une histoire comique.
40. 47. 119. — Analyse. Datum.
Beurteilung 251 ff.
Francion 7. 257.
Freier Wille 173.
Frenicle 29. 74. 81. 192. 215.
Friedrich von der Pfalz 55.
G.
Galigai (Eleonore) 21.
Galtier (Pierre) 112. 114. 115.
Garasse (Le Pere Fran^ois) 26. -
Biographie 74 ff. — Doctrine
curieuse 79 ff. Analyse 84 ff. —
Garasse fälscht eine Stelle
in Theophile 122. — Seine Me-
moiren 124. — Ogier greift ihn
an 135. — Sein Berieht über
Theopliiles Ende 160. — Garasse
in der Broschürenlitteratur 161 ff.
Desgl. 166. - Sein Urteil über
Larissa 259.
Garonne 3.
Garrison 268.
Gaskonismen 284 ff.
Gassendi 63. 184.
Gastelier 114.
Gautier (Theophile) 268.
Gliederung des Verses (syntaktische)
291 ff'.
Gott 170.
Gombauld 192. 214. 233. 243.
Gongora 235.
Gräzismen 283 f.
Green 56.
Gröbedinkel 289. 291 ff.
Gueret 210.
Guerin (Le Pere) 105. 112. 113. 115.
Guibert 112. 114. 115.
Guisen (Herzöge von) 34. 49.
H.
Hardy (Alexandre) 15. 18. 21. -
Beziehungen zu Theophile 29. —
Seine Stellung zu Theophile 230.
232 234.
Hart, G. 236. 238.
Heinrich TV 1. 9. 10. 32. 35. 41.
49. 63.
Henriette von Frankreich 125.
Herve 114.
Hiatus 287 ff.
CTesamt-lnbaltsverzeichnis.
315
Hofdiohter 202 ff.
Hontousc t'iiite dos ennonüs do
Thöophilo 147. 148.
Hvdaspo 138.
I.
lohroman 257.
Ile de Rhe 153. 154. 247.
Tmpiöte des deistes 133.
Individualität 173. 175 ff.
Inversion (der adv. Bestimmung) 281.
Inversion (des Genitiv") 281.
Isis 59.
J.
Jacob I. 55.
Janus de Yiau 1. 5. 12. 18. 41.
Jesuiten 84ff. 38ft". 54. 61. 99. 124. 157.
Jeunesse doree 13. 26 ff. 70 f.
Joliannesson 287 ff'.
Jugemcnt et censure du livre de
la Doc'trine curieuse 135.
K.
Klarheit (des Ausdrucks) 281.
Komparation 277.
Konjunktion 280.
Konjunktiv 276.
Kunsttheorien 180 ft.
L.
La Bruyere 92. 267. •
La Flfeche 49. 50. 123.
La Force (Herzog von) 34. 63. 67.
La Motte Le Vayer 25.
Languedoc 20.
La Pause (Isaac) 95.
Larissa 89. Analyse. Beurteilung
249. 258 f.
Lärmes de Theophile 140.
La Rochefoucauld (Franc^ois de) 29.
La Rochelle 67.
Latinismen 283. 286.
La Tremoille 63.
Le Blanc 96. 112. 114. 123.
Leidenschaft 195 ff.
Lesdiguieres 11. 49. 63.
Lettre ä son friere 130. 131.
Lettre consolatoire ä Theophile 128.
Lettre de Danion 129.
Lettre (lue Theophile a envoyee de
l'autre monde 165.
Liancourt 3. 28. — Freundschaft
mit Theophile 107. Er be-
schützt Theopiiile 151. 153. 154.
Libertin, Libertinage 24 ff. 169.
Liebe 196 ff".
Liebestheorie (Theophiles) 197.
Lierau 289. 291. 299.
Lingendes 192. Sein Verhältnis
zu Theophile 214.
Livet, Charles 198 ff'.
Losieres (Herr von) 58. 71.
Loudun 7.
Ludwig XIU. 21. 32 ff. Seine
(Charakteristik 37. 48 ff. Ludwig
im Felde 65 ff. — Seine Lebens-
führung 72. — Sein \'erhältnis
zu Tbeophile 107. 156.
Luilier (Frangois). Seine Freund-
schaft mit Theophile 24. 25. -
Sie verleben die letzte Zeit ge-
meinsam 153 ft".
Luynes (Herzog von) 32 ff". — Biogra-
phie 38 f. Sein Argwohn gegen
Theophile 48 ft". Luynes im
Felde 50 ff. — Theophile widmet
Luynes eine Ode 61. 65ft". Sein
Tod 71.
Lyrik 188 ft".
3Iahelot 222.
ilairet 29. 160. Sein Urteil über
Theophile 210. - - Seine Stellung
zu Theophile 233. 243 ff. — Das
an ihm begangene Plagiat. So-
]ihonisbe. Silvie 266.
Maison de Silvie 70. 92. 94. 131.
158. — Entstehung, Analyse und
Beurteilung 194. 205 ff.
Mallierbe 9. 17. 31. 34. 71. 74. -
20*
316
Gesamt-Inhaltsverzeichiiis.
Sein Verhältnis zu Theopliilo
als Lyriker 190. — Sein Urteil
über Theophile 210. — Sein
Einfluss auf Theophile 271 ff.
Marc Duncan 6. 8. 10. 13.
Maro;arethe von Xavarra 1.
Margastant (le Pere) 80.
Marie 59.
Maria von Medici 10. 21. 32. 49 ff. 71.
Marie. Felicie des Ursins (Herzogin
von Montmorency) 23. 70. 72 f.
205 ff.
Marie de Yian 2. 5. 22.
Marini 21. 190. 236 f.
Marlowe 56.
Marot (Clement) 9. .191.
Marquis de ('.... 71.
Masshalten 175 ff".
Mathieu Mole 37. 78. 80 ff. 109 ff. -
Das Projet d'Interrogatoire 116.
Mayenne (Herzog von) 34. 49.
Maynard (Fran^-ois) 29. 74. Sein
Verhältnis zu Theophile 214.
Menage 77.
Mensch (der) 171.
Melicerte 207.
Mercure franr'ois 37. 159. 164.
Mercie 123.
Mersenne (Le Pfere) 24. 133.
Mesnilier (Herr von) 96. 98.
Metempsychose de Theophile 166.
Millot (.Jean) 112. 114.
Moüere 266.
Monheur 67.
Montaigne 63.
Montaubant 66.
Montmorency (Heinrich von) seine
Biographie 4. 19. 20. 21. Er
macht Theophile zu .seinem
Dichterpensionär 22. 23. Seine
Heirat 36 ff. Er missachtet
Luynes 49. Montmorejicy im
Felde 65 ff. Sein Verhältnis
zu Theophile 69 f. — Er geht
mit Theophile zu Mole 71. 80.
— Er schreibt an Mole 92.
Er geht mit Theophile nach der
Lisel Rhe; das Reiseabenteuer
in Bourges 153 f. — Theophile
plant ein Lobgedicht auf ihn
158. - Gedichte an Mont-
morency 176.
Montmorency (Charlotte von) 31. 71.
Montpellier 44. 67.
Montpezat 2.
3Iorel 114.
Moritz von Nassau (Prinz von
Oranien) 12. 71. 204.
Mots sales et bas 283. 285 f.
Mourons (Fräulein von) 20.
Muyard de Vouglans 83.
N.
Nash 56.
Natur 172.
Naturschilderungen 194.
Nerac 3.
Negation 279.
Neologismen 283. 286.
Niceron 160.
0.
Ogier (Francois) 134 ff. 139. 182.
Olier (Mäitre) 152.
Ombre de Theophile 162.
Oraison funebre de Theophile 167.
Orleans 123.
r.
Page disgracie 15. 16. 17.
Panat (Baron von) 44.
Parnasse Satiri(]ue. Analyse 73 ff.
101. 115. 117. 265.
l'a-rticip Perfecti 279.
Particip Präsens 278.
Pasiphae 14. 19. Analyse. Be-
urteilung 238 ff".
Pasquier (Etienne) 78.
Paul de Viau 2. 4. 5. Jugend
65. — Der Glaubensheld 67. 68.
Gesaint-Inlialtsverzeichnis.
:U7
— Bezioliun^i'H /ti 'riu'Opliilc
107. 15!».
Peele 5»>.
Pembroke (Earl von) 55.
Penitence 131.
Perside 59.
PersoDalpronomen 277.
Petit de Juleville 268.
Pezenas 4. 20.
Peze (Herr von) 157.
Pikardie 95.
Pinon 11(>.
Piron (Alexis) 73.
Pitard 29.
Plainte ä un sicn arni 12H.
Platonische Liebe 196.
Poete provincial 10. 17. 18. 232. 233.
Politik 225 f.
Porchferes 192.
Port Sainte Marie 1. 3.
Possessiv 277.
Präposition 280. 290.
Priere aux Pofetes du tem])s 131 . 141.
Projet d'Inten-ogatoire 110 ff.
Provinzialismen 283 ff.
Pyrame et Thisbe 14. 35 erste Auf-
führung. — Im Projet d'Inter-
rogatoire erwähnt 1 19. — Wieder-
aufnahme 1625. 156. 157. —
Analyse, Datum. Beurteilung
221 ff.
t^uaestiones politicae (juodlibeticae
162 f.
R.
Rabelais reforme yle) 135.
Racan 31. 214. 233. 243.
Rambouillet (hotel de) 17. 30 ff. 231.
Rapin 211.
Raveneau (Jean) 112. 114.
Recueil de toutes les pieces de
Theophile, 1624 77.
Regnier (Mathurin) 74. 215. 272.
Rhetoriqueurs 260.
Reim 298 ff.
Reimwörter (Sclireibung) 300.
Reinheit (der Sprache) 275 ff.
Relativ 276. 282.
Rcmerimcnt ä Coridon 108. 131.
Remontrance ä Monsieur de V<t-
tamon 131.
Renaissance 182 ff.
Rencontre de Theophile et du Pere
Coton 162.
Rennes 113.
Requete ä Nosseigneurs de Parle-
ment 131.
R.esponse ä la Prifere de Theophile
141.
Response de Tirols 126.
Response du Sieur Hydaspe 138.
RicheUeu 11. 20. 31.
Rigal (E.) 15. 18. 232. 243.
RocoUet (Pierre) 75. 112. 114.
Roget (Sieur de) 2.
Rohan (Herzog von) 63.
Rohan (Marie von) 34.
Rohan (MademoiseUe de) 71.
Ronsard 9. 10. 18. 74. 191. 207.
221. - Sein Verhältnis zu Theo-
phile als Lyriker 241 . 275. 283.288.
Roquelaure (Marschall von) 41. 42.
S.
Scarron 257.
Saint Affrique 112.
Saint Amant 30. 193. Der Streit
um die Solitude 198 ff. Sein
Verhältnis zu Theophile 213 f.
Sainte Beuve 259.
Saint Evremond 182. 211. - Sein
l'rteil über Theophile 258.
Saint Jean d'Angely 66.
Saint Jeyr (?) 66.
Saint Marc Othoman 159.
Saint Nicolas des Champs 161.
Saint Quentin 96. 100. 102.
Sajot 112. 115. 122.
Sanguin de Saint Pavin (Denis) 29.
318
Gesamt-Inhaltsverzeichnis.
Seine Beziehungen zn Tlieo-
phile 219.
Sarrazin 92.
Saumur 6. 10. 17. 18. 24.
Schicksal 171.
Scudery (Georges de) 21. 29. 30.
210. - Sein Urteil über Theo-
phile 229. 266.
Seguirant (Le Pere) 61. 80.
Seiles 157. 159.
Serret 268.
Shakspere 56.
Silbenzählung 290.
Soissons 63.
Soütude (die) 195. 198 ft.
SommaviUe 76. 78. 246.
Sorel 7. 30. 243. 257.
Soubise 63. 67.
Soupirs d'Alexis 138.
Sprache Theophiles 27511'.
Stanees ä Chiron 131.
Stileigentümlichkeitcn (Theophile.s)
303 ff.
Strophencäsur 297 ff.
Substantiv 276.
Sur 1' Arrest de Theophile 145.
Sur la Paix de l'an 1620 (Ode) 50.
Sur le sacrement 209.
Suzanne de Viau 2.
T.
Tableau satirique des peres de la
societe 38.
Theätre de la t'ortune des beaux
esprits 149.
Themines (Marschall von) 41. 58.
Theophilo de Viau: Familie und
Herkunft 1. 2. — Nachkommen
2. 3. - - Greburtsort 3. 4. — Ge-
burtsjahr 4. Wohnort 1. 4. 5.
Geschwister 2. 4. 5. Jugend
4. 5. - - Erster Unterricht 5. —
Höhere Bildung. Saumur. Aca-
demie Protestante. 6. Marc
Duncan 6. - SchuUeben 7. 8. - -
Dichterehrgeiz 9. — Theophile
bei Hof 9. 10. 11. 12. - Theo-
philes Reise nach Holland 12. —
Theophile Theaterdichter am
Hotel de Bourgogne 14. 15. 16.
17. 18. 19. ^ Theophile und
Montmorency 19. 20. 21. 22. —
Theophile und Vanini 23. 24. -
Theophile. Luilier u. Desbarreaux
25. — Theophile und die Herren
vom Hofe 28. - Theophile und
die Dichter der Zeit 29. - Theo-
philes erster dramatischer Erfolg
bei Hofe 35. - Theophile und
der Herzog von Luynes 35 ff. —
Theophiles erste Verbannung 37 ft'.
-- Thi'ophile und die Jesuiten
38 ff'. -- Sein Aufenthalt in
Bousseres 41 fi'. Der Besuch
bei der Besessenen in Agen 42 ft".
— Die Irrfahrten in Südfrank-
reich 44 ff. ^ Rückkehr nach
Bousseres 45. -- Der Traite de
l'immortalite de l'äme 46 ff.
Theophile beteiUgt sich an dem
Feldzuge von 1620. 48 ff. Die
Ode an Luynes 50 ft'. - Theo-
philes Verbannung nach England
55 ff. — Theophiles Versuche seine
Rückkehr zu bewirken 57 ff. -
Theophile und Cloris - Philis - Ca-
liste 58 ft'. Theophiles Rück-
kehr an den Plof 61. Sein
Übertritt zum Katholizismus 61 ft'.
— Theophile beteiligt sich an
dem Feldzug gegen die Huge-
notten 1621. 66 ff. — Rückkehr
nach Paris 69. Der Parnasse
Satii'ique 73 ft'. - Die Veröffent-
lichung (h'r Doctrine curieuse
79 fi'. 84 ft'. - Das Urteil des
Parlaments 81 ff. Theophiles
Flucht nach Chantilly 91 ft".
Theophiles Flucht aus Chantilly
(Tt'sanit- Inhalt sver/eifhnis.
319
94 ff. Gefangennahme iml'astelet
und Einkerkerung in der Con-
dergerie 95 ff. Man predigt
gegen ihn 103 ff. Der Prozess
109 ff. Erstes Verhör 115. 116.
- Zweites Verhör 117. 118.
Dx'ittes Verhör 118. Viertes
Verhör 118. 119. - Fünftes Ver-
hör 120. - Sechstes Verhör 120.
121. Siebentes Verhör 121.
Theophile wird aus der Haft ent-
lassen. Endgiltiges Urteil 124. —
Die Broschiirenlitteratur 125 ff.
160 ff. — Theophiles religiöse Ge-
sinmmgsänderung 150 f. - Theo-
philes Aufenthalt in Paris 151 ff.
Theophiles Abreise nach der
Ile de Rhe 153. - Theophiles
Rückkehr nach Paris 154.
Theophiles Aufenthalt in Chantilly.
SeUes. Champsaume 156 ff.
Theophiles Tod 159 ff. — Gesamt-
urteil über Theophiles Charakter
167.— TheophilesWeltanschauung
169 ff. — Theophiles Kunsttheorien
180 ff'. — Sein Verhältnis zur
Antike 181 ff. Sein Ver-
hältnis zur Renaissance und zur
Aufklärung 182 fi". Der Lyriker
188 ff. ~ Theophile und der Ein-
fluss 3Ialherbes 189 f. — Der Ein-
fluss Marinis 190. Theophiles
Originalität 191 f. — Liebe und
Leidenschaft 195 ff. - Ehe 197 f.
Sein Verhältnis zu den Ly-
rikern der Renaissance 197 f. --
Seine Stellung in der französischen
Lyrik 198. - Der Streit um die
Solitude 198 ff. — Theophile als
lyrischer Hofdichter 202 ff.
Die Gedichte an den König 203 ff.
- Die Balletverse 204. 205. - -
Die Verse für die Damen vom
Hofe 205. Die 3Iaison de
Silvie 205 ff. ITieophiles letzte
lyrische Gedichte. Das mystische
Sonnett 208 ff. — Theophile im
Urteil der Zeitgenossen und des
17. Jahrhunderts 210 f. — Tlieo-
philes Eintluss als Lyriker 211 ff.
- Resume 210. 221. Der
Dramatiker 221 ff. Pyrame et
Thisbe 222 ff. Szenerie. Analyse.
Beurteilung. - Die Datenfrage
229 ff. Das Drama im Urteil
der Zeitgenossen von 1617; von
1625. - - Die Quellen 235.
Pasiphae 238 ff. - Quelle. Gegen-
stand. Analyse. Beurteilung. —
Warum Pasiphae als ein Anfangs-
werk llieophiles zu betracliten
ist 241 ff. — Theophiles Einfluss
als Dramatiker 243 f. — Theophile
und Mairet 244 ff'. — Gesamt-
urteil 248 f. Der Prosaschrift-
steller 249. Die Vorreden 250.
Die Briefe 251. die frag-
mens 251 ff. — Larissa 259.
Der Traite de l'immortalite 260.
— Die Epitre d'Acteon ä Diane
260. Gesamturteil 261. —
Schluss 261 ff. Gesamturteil
über Theophiles Werke 261 ff. —
Die Autorschaft des Parnasse 265.
Das Urteil der ersten Hälfte
des 17. Jahrhunderts 266. Das
Urteil der zweiten Hälfte des
17. Jahrhunderts 266 f. - Das
Urteil des 18. Jahrhunderts 266 f.
Das Urteil des 19. Jahr-
hunderts 266 f. Theopbile und
Malherbe 271 ff. — Gegenseitiges
Urteil 272. Verschiedenheit
der Weltanschauung; der Kunst-
theorie; ihr Verhältnis zum Alter-
tum 273. Zum Phebus 274.
Die Sprache 275 ff. Reinheit
der Sprache 275 f. Klarlieit
320
Gresamt-Inhaltsverzeichnis.
und Genauigkeit des Ausdrucks
281 ff. — Das Vokabularium 283 ff.
Der Versbau 287 ff'. — Der
Hiatus 287 ff. - Elision und
Silbenzählung 290. — Die syn-
taktische Gliederung des Acht-
silbners 291 ff'. — Des Alexan-
driners; die Cäsur 293 f. - Das
Enjambement 294 ff". — Die
Strophencäsur 297. — Der Reim
298 ff. - Gesamturteil über Theo-
philes Verhältnis zu den Ten-
denzen und Reformen Malherbes
3011'. - Besondere Stileigentüm-
lichkeiten Theophiles 303.
Theophilus in Careere 104.
Theophile reforme 127.
Tiere (die) 171.
Tircis k l'affiige Alexis 143.
Toulouse 20.
Tournon 1. 10.
Traite de I'amitie 246. 260.
Traite de l'immortaüte 46. 58. 117.
185 ff. Analyse und Beurtei-
lung 249. 260.
Tres humble requete ä Monseigneur
le Premier President 131.
Tres humble requete au Roi 131.
Tristan l'Hermite 15. 17. 29. 216 ff.
- Seine Beziehungen zu Theo-
phile 257.
Triomphe de Minervc 148.
Troubadours 197.
Trousset 95. 96. 97. 112. 113. 115.
U.
Übereinstimmung 279.
Unsterblichkeit 174.
V.
Vanini (Lueiho) 23. 39. 44. 183.
Verb 276.
Verdun (Nicolas de) 109.
Versbau 287 ff.
Vers de Theophile, presentes au
Roi 145.
Vertamond 116.
Viau, die Familie 1. — Der Onkel
1. — Die Mutter 2. — Die Ge-
schwister 2. 4. 5. Die Schwäger
2. — Die Nachkommen 2. 3.
Villon 191.
Vitre (Antoine) 95. 112. 114.
Voisin (Le Pere) 96. 106. 123. 124.
Voiture 31.
Vokabularium 283 ff.
Voltaire 55. 73. - Urteil über
Theophile 188. 260. 268.
Vorreden (Theophiles) 250 f.
Vuitry 97.
Alle Hechte vorbehalten.
T:^
Universily of Toronto
Library
V
\
Acme Library Card Pocket
Under Pat. "Ref. Index File"
Made by LIBRARY BUREAU
/
\ u