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Full text of "Traité du contrepoint et de la fugue, contenant l'exposé analytique des règles de la composition musicale depuis deux jusqu'à huit parties réelles. Ouvrage divisé en deux parties. La première traitant du contrepoint simple et de ses applications dans l'imitation, le canon et les divers styles. La deuxième, des contrepoints doubles et de la fugue"

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DU  CONTREPOINT  ET  OE  tA  f UCiiE 


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ÏJT'rapo&é  ànatgtiqtu  bes  règles  &c  la  composiitan  musicale 
ittpiro  frit*  jusqu'à  lutrt  parties  refiles . 


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Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2012  with  funding  from 

University  of  North  Carolina  at  Chapel  Hill 


http://archive.org/details/traitducontrepoiOOftis 


I>STIT1T    DE     FRANCE.  » 

ACADÉMIE  ROYALE  DES  BEJUX-ARTS. 

Mt"^ 

Le  Secrétaire  perpétuel  de  1  \i  adéinie 
cerf/fie  que  ce  qui  suit  est  extrait  du  procès  verbal  de  la  séance  du  samedi  '<    Septembre  1S2-Î  . 

RAPPORT   lit   LA  SECTION  DF  MUSIQUE  DE   L'ACADEMIE  ROYALE  DP  S  BEAI  S.-AKTS 

-111     te    TRAITE    BD    COHTREPOINT    ET    DE    LA    TDGUE    par    M!    TETIS. 

Messieurs, 

Ramener  san-   cesse  vers  le*  véritables   principes   est    le   bul  qu'on  doit   lou|ours  «■   proposer  dans   les  ouvrages 
didactiques   traitant  des   ails. 

C'est  surtout  à  l'égard  de  la  composition  musicale, par  rapport  à  laquelle  on  n'est  déjà  que  trop  dispose  à 
secouer  le  joug  des  règles  sévères,  qu'il  est  essentiel  d'inculquer  et  de  maintenir  les  saines  doctrines  dont 
l'exercice,  <pn  semble  insignifiant  it  aride  d'abord,  est  propre  uniquement  à  bien  diriger  les  élèves  dans  une 
riiide  longue,  niais  Mire,  tandis  que  celle  qui  leur  paraîtrait  plu-  courte  et  plu-  facile,  n'est  iju'uil  chemin 
trompeur,  qui, loin  de  les  mener  au  -avoir,  ne  ferait  que  les  en  écarter.  Le  génie  un  nie  ni  doit  point  s'affran  - 
«  li  H"  des  rèïles  sévères-  car  -i  l'imagination  u  était  diri.ee  par  aucun  trein  elle  ne  -aurait,  dan-  ses  clans  jus-- 
qu'nu    elle    peul   aller,  et  à   quelles  limites  elle  doit  s'arrêtera 

I  n    ouvrasrfc    susceptible   d'atteindre    le   but    précité, est  celui  de  M.'  /-'rlis   que  vous   avez    donne  à  examinera 
votre   icclimi   de   musique,  et  dont   elle  va   vous   rendre  '.compte   dans   ce  rapport. 

(in  peut  affirmer  qu'un  traite  de  cette  espèce  manquait  à  renseignement  de  la  eoinpo-ilion  delà  musique, 
quoiqu'il  en  existe  ueja  trois,  le  premier  de  Eux,  le  second,  du  V.  Martini  et  le  troisième  d  lUirerhtsbwijiej'  ■ 
mais  ces  troi-  ouvrages,  quoique  traite-  avec  méthode,  n'en  sont  pas  moins  incomplets,  étant  établis  sur  l'an- 
cienne tonalité.  Tel  est  surtout  celui  du  P.  Martini,  qui  repose  entièrement  sur  le  plain-chanl  de  l  église. Au- 
i eu»  des  trois  ne  saurait  disposer  un  eleve  dès  le  commencement,  à  employer  le-  règles  les  plus  sévères  pour 
ce  qui  a  rapport  à  la  tonalité  du  système    musical   moderne. 

L'ouvrage  de  M!  Fetis  renferme  les  avantages  dont  le-  autres  sont  dépourvus.  Les  méthodes  graduées  di 
ceux-ci  -ont  employées  par  lui  mais  plu-  développées,  mais  plus  enrichies  d'exemples,  mais  plus  prévoyantes 
sous  le  rapport  dune  multitude  de  combinaisons  embarrassantes,- que  les  auteurs  ci-de<su-  mentionne-  n'avaient 
pas  même  prévues,  mais  que  M!  Petis  a  eu  la  saga»  île  et  l'attention  île  proposer  et  de  résoudre.  I  elèv<  dan-  cet 
ouvrage  est  conduit  pas  à  pas  à  -on  but  par  des  doeumens  clairs  et  précis,  depuis  le  Contrepoint  à  deux  jUsqu  i 
huit  parties  réelles,  où  rien  n'est  pour  ainsi  dire  oublia, notamment  à  l'égard  de  la  fugue,  dont  le-  règle-  n  avaient 
pas  ete  an-si  bien   établies   jusqu'à   présent. 

Outre   ces  avantages,  cet  ouvrage  estimable  a  le  mérite   d'être    n  dire    dan-  uiî   -t\le  à  là   lois  simple,   clair    et 
élégant.  Si  l'on  n'était   retenu   par  la  crainte   de  devenir  prolixe  et  diffus,  il  est  d'autres    éloges  à  faire  de  ceTiÀitc 
sur  lesquels  ou   pourrait  s'él<  ndre:   Ce-  éloges  s'appliqueraient   à  une   foule  d'endroit-   iuterressaiit-,aux  ex- ;n 
dont  li'  livre  est  rempli,  et  à  l'ordre    qui    règne  dans  l'ensemble  du  plan  sur  lequel  il  repose. 

La  section  de  Musiqui  ,  enl  in,  après  noir  examine-  l'ou\ra-e   de   \JJ.  Fetis,  et  avant  manifesté  ce  qu'elle  en  pi  li- 
se, termine  ce  rapport   en  invitant  l'Académie  de  vouloir  bien   l'approuver. 


Signe'    LESGErR.  CaTEL,  BOIET.DIEE,    BEKTON,  CHi-'liiBIM,     Rapport. 
l' Vcade'ihie   approuve   l<    rapporj    et   en    adopte  les   conclusions. 

Certifie   «informe 
Le  Secrétaire   perpétuel. 
Signé  QUATREMÈRE  de  Ol./M  ) 

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II 


PREFACE 

DE     LA      DEUXIEME    EDITION. 


L'ouvrage  dont  nu  donne  aujourd'hui  li  deuxième  édition  fut  écrit  autrefois  pour  l'instruction  des  élève» 
de  composition  <n  conservatoire  de  Puis.  Il  était  destine  a  compléter  la  sene  de  traites  élémentaires  des  di- 
verses  parties  de  l'art,  publies  pu-  les  professeurs  de  celle  école  célébré,  et  qui  avaient  exerce  une  influen- 
ce salutaire  sur  renseignement  de  la  musique  e.n  France.  Les  bonnes  tradition»  des  anciennes  écoles  italien- 
nes, concernant  l'art  d'écrire  en  musique,  avaient  ele  introduites  par  Cherubini  dans  le  conservatoire  à  11  noma- 
de s'  création,  et  s'étaient  propagées  par  les  élevés  de  ce  grand  artiste;  mais  on  ne  possédai!  alors,pour  l'en- 
seignement il'-  rel  art,  que  des  traductions  imparfaites  des  livres  de  Fus,  de  lUarpurg  et  d'Albrechlshcrgcr,  la 
volumineuse  ■!  indigeste  compilation  de  Choron,  intitulée  Principes  de  composition  tt>-s  écoles  d'Italie,  un  l'on 
truuve  beaui 'iiip  de  choses  qui  sont  en  contradiction  manifeste  avec  son  litre,  et  enfin,  le  Truite  de  hnut,j  coin  - 
position  qui  venait  (le  publier  Reicha;  livre  qui  a  joue  d'abord  d'une  certaine  renommée,  mais  qui,  après  avoir 
fausse  l'éducation  de  beaucoup  d'artistes  par  des  doctrines  erronées,  par  une  multitude  de  principes  srhifi  . 
res,  d'ex«  i  plions  mal  fondées,  el  surtout,  par  l'absence  de  tout  esprit  de  méthode  et  de  connaissait*  e  ,|,  11:  . 
l'ire    de    lut     i    mérite   l'abandon  ou   il  e*l  de|a    tombe. 

I.e  dégoût  qujnspiraient  à  Cherubini  les  doctrine»  el  li  système  d'enseignement  que  lleicha  voulait  faire  ji  e'- 
raloii  au  Conservatoire  lui  le  motif  qui  le  détermina  à  me  charger  de  la  rédaction  d'un  traite  du  t.onlrep 
et  de  IaKigue.  .T'employai  deux  ans  a  i  e  travail.  On  peut  voir  dans  le  rapport  de  la  section  de  musique 
l'Ai  ideinie  rovile  des  beaux  art»  l'opinion  de  ce  savant  homme  sur  mon  uuvrage.  Cependant,  quoique-  |e 
diis»e  être  fier  d'un  suffrage  de  »i  «rand  poids,  \e  ne  me  préoccupai  pas  moins  d<-s  améliorations  qui  pou- 
vaient être  faites  3  mon  livre.  Dans  l'espace  des  vingt-six  années  écoulées  depuis  la  publication  de-  l>  pre- 
mîcre  édition,  l'expérience  m'a  convaincu  que  la  plupart  des  élevés  qui  ont  suivi  mes  cours  de  composi- 
tion, aux  Conservatoires  de  Paris  et  de  Bruxelles,  éprouvaient  touiours  plus  d'embarras  à  écrire  dans  le  mo- 
de mineur  que  dan»  le  majeur,  à  cause  îles  fausses  relations  et  des  intervalles  altères  qui  s'v  présentent  à  ilia- 
que instant.  T'ai  donc  cru  devoir  examiner  les  causes  de  ces  difficultés,  et  résoudre  les  problèmes  divers  par 
de   nombreux   exemples   dans   tous  les  genres   de  Contrepoints. 

Ayant  renia rq m  .ui»»i  que  les  libertés  du  slvle  instrumental  faisaient  naître  de  l'incertitude  dans  l'esprit 
dès  jeunes  compositeurs  concernant  la  realite  des  règles  sévères  du  slvle  vocal,  et  l'utilité  de  leur  applicati- 
on, |i-  me  suis  , liai  ho,  dans  celle  nouvelle  édition,  à  démontrer  que  les  difficultés  d'intonations,  qui  font 
.honnir  l'usage  de  certaines  successions  dans  les  compositions  destinées  aux  voix ,  n'existent  pas  sur  les  in- 
strument et  «pu  |i  rapidité  des  sons,  dans  la  musique  écrite  pour  ceux-ci,  perm-et,  dV  mettre  en  rapport 
li  -h inique  des  relation»  d-  sons  el  des  successions  d'intervalles  qui  ne  seraient  pas  admissibles  dans  les  du- 
rée;- beain  up  plus  longues  de  la  musique  vocale.  J'ai  donc^lraitc  séparément  dans  eetle  deuxième  éditi- 
on,  des   divers    genres    d'imitations,  de   canons   et   de   l'urne-    du    style  instrumental. 

t.  T.  tt    C™    I76Q  . 


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Dix  an-  nnuuii  après  que  ce  traité  du  contrepoint et  de  la  fugue  eut  paru,  un  ouvrage  du  inclue  genre  a  eli 
publié  sous  li-  uoni  de  theruhini  (i).ll  serait  injuste  d'attribuer  à  ce  grand  maître  les  imperfections  quîuu  y  re- 
marque cai"  il  est  certain  .qu'il  u!a  jamais,  eu  la  pensée  d'écrire  un  li\re  semblable.  Il  avait  seulemeiil  lui  nu  au 
recueil  d'exemples  pour  les  élèves  qui  lurent  instruits  par  ses  soins,  et  ce  lut  longtemps  après,  qu'un  e'di leur  ima- 
gina de  rassembler  ces  exemples  en  un  corps  d'ouvrage,  comptant  sur  la  célébrité  justement  acquise  de  l'artiste  pour 
assurer  le  succès  de  la  spéculation.  In  texte  lut  écrit  par  une  main  étrangère  a\cc  beaucoup  de  négligence  /  l  les 
lacunes  lurent  comblées  à  la  hâte.  Si  Chcrubini  eut  songé  mûrement  à  faire  un  traité  du  contrepoinl  et  de  luiil- 
ïue,  il  ne  se  serait  certainement  pas  mis  en  contradiction  avec  lui-même,  comme  l'a  lait  l'arrangeur  de  l'oeuvre  à 
laquelle  on  a  donné  son  nom.  Par  exemple,  après  avoir  dit  (page  24)  que  «  pour  >a\oir  si  l'on  a  rempli  lot/te*  les 
lois  prescrites  dan>  un  contrepoint  syncope,  suits  encourir  lu  moindre  faute,  on  n'a  qu'a  filer  la  syncope  di  chaque  me- 
sure pour  en  faire   1  épreuve;»  après  a\oir  enfin   démoiilré  ce  principe  par   I  exemple  suivant: 


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rubini    n'aurai!  pas  donné  (page  25),  connue  modèle  d'un   contrepoint  de  cette  espèce,  un  exemple  lel  que  celui-ci: 


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On  pourrait  citer  beaucoup  d'exemples  d'inadvertances  semblables  dan-,  le  cours  de  contrepoint  et  de  la  fuyue. 
■Je  le  répèle, ce  livre  n ésl  l'ouvrage  de  Chérubini  qui    par  les  excellons  inodèlesqui  s'\  trouvent. 

Les  belles  traditions  qui  tirent  la  gloire  des  écoles  italiennes  pendant  plusieurs  siècles  se  sont  inseusiblemi  ni 
perdues;  il  n'en  reste  plus  maintenant  le  moindre  vestige,  et  Ton  petit  allumer  que  la  plupart  des  partitions  des 
jeunes  compositeurs  italiens,  considérées  sous  le  rapport  de  l'art  décrire,  ne  sont  plus  que  d'informes  et  barbais 
assemblages  de  notes.  En  un  tel  état  de  choses,je  regarde  comme  un  de>oir  sacré  de  mVpposer,  autant  qu'il  esl  en 
mon  puU\oir  à  I entier  anéantissement  de  cet  art,  et  de  faire  entendre  une  aoix  courageuse,  au  milieu  du  dévergondage 
de  l'époque  actuelle,  pour  la  conservation  de  principes  sans  lesquels  rien  de  complètement  beau  ne  peut  être  produit. 
Oins  Ir  livre  dont  |e  donne  aujourd'hui  la  deuxième  édition,  ces  principes  sont  evpnsés,  non  dune  manière  io  pi- 
rique,  mais  conformément  à  la  nature  des  choses  et  aux  r  nécessités  sentimentales  et  intellectuelles  qui  Jour  ont 
donné  naissain  e.  Le  pourquoi  de  la  règle  I accompagm  toujours,  et  mon  livre  est  à  la  fois  la  synthèse  la  plus 
générale  et  1  analyse  la  plus  minutieuse  de  toutes  les  combinaisons  de  la  musique. 


Iirux. 


10    iaiiwcr   1846. 


FAT/S. 


*'  '  Cours  \\*  contrepoint  et  aV  fugne  par   L.  V.ht'n  il  mi 


r.  t.  i-t  {.k  irtso 


/:  f uns. 

L'KMTK    Ul     i  OSTKKPOLiVT 
ET    DE    LA   FUGUE. 


LIVRE   PREMIER. 

\)V  CONTREPOINT    SIMPLE 


INTRODUCTION. 

1.  Une  composition  musicale  dans  laquelle  un  chant  quelconque,  procédant  |>.u"  noies  égales,  est  accompagne  par 
•d'autres  w\\  auxquelles  il  sert  successivement  de  voix  supérieure,  intermédiaire  ou  de  basse,  suivant  do  cer- 
taines   luis   qui  seront   exposées   tâf-après,   se   nomme   contrepoint  simple,   ce   qui    signifie   exactement     cumposi- 

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lion   simple.    Soit, par    exemple,  ce    chant    donné:        JL     n ~^*~ 


Si    Ion   se  propose    de   1  accompagner   de   deux    .mires  \oix,    qui   tonneront    avec    lui    une    composition    a     trois 
parties,  on   pourra  le   placer  à  la  voix   supérieure,   a   l'intermédiaire   ou  a  la   basse,comme  dans  les  exemples  suivants: 


,       Chant  donnu. 


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2.  En  déduisant   les  conséquences  de   ce  qui  précède,  on  voit  que  la  science  du  contrepoint  repos 
nées   suivantes:    1"   mettre   une    basse   sous    un   chant,    2'.'  mettre   un   chant   sur  une  basse;  conditions  qui  se  complj 
(pient  en   raison   du   nombre    de  voix  employées. 

3.  L'invention   du  contrepoint   ayant  eu  lieu    dans  un  temps  où   l'on  ne  connaissait  guères   d'autres    citants  que 
^reux    de   1  enlise.    C'était   toujours    ces  espères   «le    mélodies   qu'on  prenait    pour    sujet    de    Imites     les   compositions: 

Cet  usage  a  subsisté  jusqu'auuiihfdhui  pour   le    contrepoint,   quoiqu'il    \    ait  quelques   différences    essentielles  en- 
tre   l.i    construction    des  tons   modernes  et   celle   du  plain- chant:    de  là    sont  venues*  les    dénominations    de    plafll 
chant    qu'on    donne  en    France  au   sujet  du  contrepoint,  de    cuhcq  ferma    en    Italie,   et    de   chorul   en    Allemagne. 
(es    ch.uils,    "u   ceux   qui    sont    formés    sur   leur   modèle,   ne   sont  point   rhythmés,  c'est-à-dire   que   toutes  les  noies 
v    son!    d'égale     durée. 


F.  T.  et 'CT  17 HO. 


SECTIOIV     PREMIERE 

DU    CONTREPOINT    SIMPLE    À    2    VOIX. 


4.  Un   contrepoint   fornié    sur   le    modèle   de  ceux  que  j'ai   donne  ■  précédemment, «si   d'autant  plu»    simple    que    l< 

■    :\    -  ut    ni'  in-    nombreuses;    celui    a   deux  voix   est   donc   le   plus    simple   de   tous. 


Le-    relies   qui   le   concernent    seront    l'objet  de  cette   section. 


CHAPITRE  I. 

DU   CONTREPOINT    SIMPLE     SE     NOTE     CONTRE    HOTE.  OU   CE    PREMIERE     ESPECE. 

5.  Dans  un  contrepoint,  chaque  ^ix  procède  par  une  succession  de  notes  qui  sont,  à  l'égard  de  celles  qui  les 
accompagnent,  à  des  distances  quelconques.  Ces  dislances  se  nomment  intervalles.  Tout  ce  qui  concerne  leur  clas- 
.sificiiion,  appartenant  a  l'exposition  des  principes  élémentaires  de  la  musique,  je  me  dispenserai  d'en  parler  ici, 
cl    me   bornerai  à  les   considérer  dans  leur   rapport   immédiat  avec  la  science  dont  je  traite. 

6.  Le  contrepoint,  qui  n'est  aujourdhui  qu'une  étude.,  destinée  à  produire  sur  nos  facultés  musicales  le  même 
eiiel  que  ces  semelles  de  plomb  attachées  aux  pieds  des  coureurs  dans  la  gymnastique  des  anciens,  le  contrepoint, 
djs-je,  lui  autrefois  un  genre  de  musique  en  usage;  disons  plusse' était  le  seul  connu.  Les  instruments  n'avaient 
point  encore  reçu  les  perfectionnements  qui  les  rendent  maintenant  si  séduisants:  le  talent  ■  des  exéculans 
n'était  gut-res  supérieur  à  celui  des  Lulhiers;  presque  toute  la  musique  était  destinée  aux  voix,  et  les  com- 
positeurs, qui  voulaient  en  faciliter  l'exécution  nry  employaient  que  des  intervalles  d'une  intonation  naturelle 
et    facile.    Ces    intervalles    -mil    les    tierces    el   les    sixtes    majeures    et    mineures,     la    quinte    juste     et     l'octave. 

-X' unisson,   qu'on    admet    aussi,  n'est  point   un   intervalle. 

On  donne  à  ces  intervalles  le  nom  de  colisuimances;  ce  sont  ceux  qui  plaisent  le  plus  à  l'oreille.  La 
quarte  est  aussi  une  consonnance,  mais  son  défaut  d'aplomb  l'a  fait  proscrire  du  contrepoint  de  note  con- 
tre note;  ce  n'est  que  par  une  sorte  d'artifice,  dont  il  sera  pari/'  plus  lard,  qu'on  est  parvenu  à  l'employer 
dans    d'autres    espèces. 


COKSONNANCES. 


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1 ° 1 

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IV 

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Tierce 

majeur.-. 

Tierce 
mineure 

Sixte 

majeure. 

Sixte 

mineure. 

Quinte 

juste. 

Octave. 

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IV 

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7.  Les  consonnances  se  divisent  en  parfaite-  et  imparfaites.  On  donne  à  la  quinte  et  a  l'octave  le  nom  de 
consonnances  parfaites,  pareeque  ces  intervalles  produisent  sur  fouie  la  sensation  du  repos  ahsùln.(<)  La  tierce, 
fjni  ne  cause  cette  sensation  que  dans  un  degré  beaucoup  plus  faible,  et.  la  sixte  qui  y  est  absolument  opposée, 
prennent  le   nom   de  .,* consonnances   imparfaites. 

H.  Le    besoin    de   faciliter  l'intonation    n'a   pas    seulement  fait   bannir   les   dissônnances    entre    deux   voix,    dans 

le   contrepoint    de    noie    contre    note,    mais   il  a    réjrlé   aussi    les   intervalles    qui  peuvent    être     franchis    facilement 

par   la   même  voix;  Ces   intervalles    sont   les   tien  es    majeure    et    mineure,    la    quarte   el    la    quinte    juste,    la    sixte 

mineure    et   1  octave;    les    intervalles    augmentés    ou    diminués,    les    quartes    et   les    quintes   majeures    ou     mineures, 

•la  sixte    majeure:    et   la   septième,    n'offrant    que    des    intonations   difficiles,   ont  été  rejetées  de  ce  genre    de    com- 

...  î  .  *- 

position.    On    ne   peut   donc   pas   écrire   des    Successions    semblables   aux   suivantes. 

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(')  (  i*l  par  erreur  qu'on  a  dit,  dans  tous  les  traités  de  contrepoint  et  d'harmonie  que  les  consonnances  parfaites  sont  désignées 
ainsi  iiarcequ' elles  ue -peuvent  être  altérées  sans  cesser  dêlre  des  consonnances,  et  que  les  imparfaites  ont  reçu  ce  nom  paree- 
qu  elles  conservent    leur  qualité  consoniianle.   soi!   qu  elle-   soient    majeures  ou   mineures.    M',   de  Woniijrni    a    attaqué'    cette   définition 


V    T.  et  T"    17MI 


y,  .  •  \|  i'i  •> m  ..  ii  démontré  que  1'  iu.-tesse  d'intonation  dépend  non  seulememenl  du  choix  des  inl  Iles  pris 
i  ni  ut.  mil-  aussi  'le  la  succession  il».-  ces  intervalles  entre  eux.  En  ellcl,  il  existe,  entre  )  -  <|iu 
vii  d'èlri  entendu  }>'t  le  chanteur  et  celui  qu'il  doit 
irtii  nli-r,  une  relation  qui  facilite  1  intonation  si. elle 
;       rappelle    a    .-eu   oreille    que   des    intervalles  de    tierce., 

■  'i      un. nie    i  l   de    quinte    justes,     de     sixte     eu      d  octave, 

■  e  mue    dans    les   exemples    suivants: 

Mais    si    le   son    quitte   par    une  voix   et   celui    articulé   par   une    autre    sont    en    relation   d'octave    augmentée 

du  diminuée,  de  triton  ou  de  quinte  mineure,  il  en  résultera  des  intonations  douteuses,  ou  même  des  succes- 
sions de  (i. n-  qui  m-  seront  point  analogues:  on  a  donné  le  nom  de  fausses  relations  à  celles  de  celle  nature; 
il!  'S    -nul    rejettes    du   contrepoint ■.-  ' 

Relation  M'Octaie  augmentée.    Relation  d'Octave  diminuée.  Relation  de   Triton.        Relation  de  Quinte,  (limii 


(Sr                            O     _ 

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La    relation    de    triton 'peut   n'être  point   fausse  -i   l'un   ne    fait  pas   de  repos    sur    l'une    des    deux    notes  qui 
donnent,  la   sensation   de  cet  intervalle    (Ex:  l);mais  si  Ton      ,    \  2  5 

lait  entendre   la  quinte  sur  le  quatrième  degré,  lorsque  celui-     fel 
ci  est  précédé  ou  suivi  de  la  dominante    accompagnée  de  la 
tierce,  il  en   résultera   une  sensation  de  deux  tons  sans  ana- 
logie, et  la  relation  sera  complètement  fausse  (Voy:  Ex:iietô). 

10.  Ceci  me  (enduit  à  taire  remarquer  que  le  bon  effet  d'un  contrepoint  dépend  du  choix  des  intervalles  qu'on 
place  sur  telle  ou  telle  note  de  l  échelle  diatonique,  .l'ai  dit  (7)  qu'il  y  a  des  intervalles  de  repos:  il  \  a  aussi  des 
degrés  dans  la  ranime  qui  exigent  le  repos,  et  d'autres  qui  l'excluent.  Ceux  qui  exigent  impericuseincnf  les  intei  - 
valles  de  repî>'«  c'est-à-dire,  la  quinte  et  l'octave,  sont  la  tonique  et  la  dominante.  Il-  admettent  quelquefois  la 
tierce,  niais  ils  .rejettent  la  sixte.  Le  quatrième  déeré  est  aussi  une  noie  de  repos,  mais  il  exclut  la  quinte  s'il 
est  précède  ou  suivi  de  la  dominante,  pareequ'il  en  résulterait  une  relation  de  triton.  Dans  ce  cas,  m  on  ne  peut 
lui  donner  l'octave,  on  doit  Faccompagner  de  la  sixte.  Le  troisième  degré  et  le  -i  plièmi  i  m  luenl  1  idée  du  re- 
pos, et  ne  peinent  porter  que  la  tierce  ou  la  sixte.  Le  second  degré  cl  le  sixième  ont  la  faculté  de  poi  1er 
tous  les  intervalles,  pareequ'il  n'en  résulte  ni  relation  de  triton,  ni  sensation  de  tons  étrangers  ,<u  ton  prin- 
cipal.  Ce  paragraphe    est    de  la  plus   haute  importance  pour   le  style  du   contrepoint. 

11.  Le  pa'ssage  d'une  note  à  une  autre,  considéré  isolément,  est  un  mouvement  de  translation  qui  constitue  la 
mélodie:  quant  aux  rapports  de  similitude  ou  de  dissemblance  dan-  les  mouvements  de  plusieurs  voix, 'ils  ren- 
trent  dans   le   domaine  du   contrepoint   ou  de   la   composition   harmonique. 

•     12.  Le  mouvement  relatif  de  deux  \oix  est   de  trois  sortes,    il  est  semblable,  ou  contraire,    ou   oblique;  semblable, 
si  les  deux  \«x   montent   ou  descendent  ensemble.-   contraire,   si    lune   monte  pendant  que  l'autre  descend;   oblique,  si 
l'une  reste  immobile  pendant  que  l'autre  moule  nu  descend. 
•        Mouvements  semblables.  Mouvements   contraires.  Mouvements   obliques. 


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dans  sa  seule  >r.u.  théorie  de   la  Musique    el   il  n  eu  raison;    mais   il  e-t  tombé  dans  une  erreur  étrangi    un  considérant   la   tierei 
sixte  comme  des  con.soimancus  parfaites    et  en  faisant  de  la  quinte  une  consonnante  imparfaite.  Il  :i  cru  que  fes  dénominations    de  pariai!» 
,1  .l'impartait.    :  idiquent  ta  qualité  plus  ou  moins  harmonieuse  des  intervalles;  sous  et  rapport  ou  duit  avouer  que  la  tierce  el   la  six.'.    |  un- 
i'.  i.i   beaucoup  viip  i-,  quinte  et  l'octant;  mai-  ce  n'est  pas  de  cela  .|u  il  sai'il 

v.  r .  <  t  f  'V  1 7  f>  u 


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La  succession  d»-s  consonnances,  seuls  intervalles  admis  dans  le  contrepoint  de  note  contre  unie,  se  r-.i j >]>•  >il < 
nécessairement  à  l'un  de  ces  mouvements;  car  une  noie  ne  peut  que  monter,  descendre,  ou  rester  en  place.  U 
vais  exposer  les  considérations  qui  ont  lait  assigner  à  chaque  espèce  de  consonnance  un  mouvement  pretc- 
rablemenl    a   un    autre. 

15.  Lorsqu'un   ton    est  établi,    l'oreille    s'y    accoutume,  et   l'on  ne 
peut    en   sortir  brusquement    -ans   la  blesser.  Or,  de  Mis    les   inter- 
valles, celui   qui  prononce  le  ton   avec  le  plus  de  vigueur  est  la  quin-    EXEMPLES 
■  le  juste.  Deux  quintes,   soit  en   montant,  suit  en  descendant, annoncent 
deux  tons  différents;  relie  observation  a  suffi  par  les  faire  proscrire. 


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Mais   indépendamment  des  quintes   directes,  dont  |e  \iens  de   parler,  il  est  d'autres    successions  d'intervalles  qui, 

peinent   laisser   soupçonner   a  l'oreille  des  quinte»    consécutives    tachées.  Ces    successions    sont  celles    où  uwi-  conson- 
tianec  quelconque  se    résout   sur  une    quinte  par   mouvement   semblable.  ■  , 

1.  A.  2.  15.  5. 


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EXEMPLES. 


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Les  noires  el  les  croches  des  exemples  A  I! .  I.  I),  t.  I  sont  supposées  par  l'oreille  dans  les  exemples  radicaux 
I,  ÏJ,  3,  4,  5  et  fi,ct  produisent  en  eux  l'eflel  de  deux  quintes  de  suite.  Or,  cet  effet  étant  le  résultat  du  mouvement 
semblable,  on  en  a  conclu  la  règle  suivante:  071  ne  jinut  résoudre  une  consonnttnce  quelconque  sur  ttne  consoimunce 
parfaite  que  par  mouvement  contraire  ou  oblique. 

y.      1.  A.  V.  R.  •".  (..  - 


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li.   roulcfois  il  se  peut  <|ue  deux  quintes   consécutives    aient   lieu    maigre 
mouvement  contraire,  comme  on  peut  le  voir  dans  les   exemples  suivants: 


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Mais  on  voit  au  premier  coup  d'oeil  que  I»-  défaut  qui  a  fait  défendre  deux  quintes  de  suite,  par  mouvement 
semblable,  n'existe  plus  ici;  en  effet  ces  deux  quintes  n'annoncent  pas  deux  tons  différents  puisqu'il  y  a  une 
note  commune  entre-elles,  c'esl-a-dire,  la  noie  inl»'-  ^ 
rieure  <b  la  premiere-quinte  et  la  supérieure  de  I»  se- 
conde. Celle  considération  a  paru  si  concluante  aux 
conlrapiinlislcs  habiles  du  seizième  sic»  l<  qu'ils  n'ont 
pas  1.  il  .IV»'  :.  fitire  usageîdes  quint»-  disposées  d<  celle 
sorte,  dans  li-urs  compositions  à  plus  d»  trois  parties. 
•Te  citerai  entre  autres  exempjes  celui  de  Paleslrina. 'dans 
la  dernière  strophe  de  l'hymne  Ave  Marin  Stella. 
(\    >   .     M:..:      se    g:  di  Cotitrap:    P.    1.  p.  I".  ! 

I       t..  I    t  :    I7ti<l. 


I 


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Je    ferai    observer    cependant,  que    dans    le   Contrepoint    à   deux,   ou    trois   voix,  on    doit    s'abstenir    de    faire 
usaire    de    uiinifiji  consécutives    par  mouvement   contraire,  a   cause    de   1  eitet  trop    prononce   de    cet    intervalle. 

1".  La  règle    concernani    le    mouvement    des    consonnances    parfaites    -"applique    à   la   succession  de-    octaves:  en  votj 
ci  le   motif.    De   tu  us   les    intervalles, .  le   moins    harmonieux   est   l'octave.   Or,  le   but  du  Contrepoint   etaril  l'harmonie,. 
c'est    s'en    éloigner    que    de    multiplier   cet   intervalle:    de    là   est   venue    la    défense    d'en  faire   plusieurs  de  suite,  soit 
directement,    soit  par   des    successions   qui   les    feraient    pressentir   à  l'oreille,   connue   dans    les    exemples    suivants* 
y      1.  2.  3.  \.  i.  B.  5.  t..  * 


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En   appliquuit    à    tous    ces   cas   la   règle    du   mouvement,  contraire,   on   évite  les    octaves    cachées 


EXEMPLE" 


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IV 

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Il   n'est  cependant  pas  impossible  de  faire  deux  octaves  de  suite  par  mouvement 
contraire,  comme    on   peut   le   voir    dans   l'exemple    suivant: 


M 


Mais  les  octaves  consécutives  ne  sont  pas  plus  admissibles  par  mouvement  contraire,  que  par  mouvement  sembla  - 
ble,  dans  le  Contrepoint  simple;  ce  n'est  que  dans  des  compositions  compliquées,  à  un  a~and  nombre  de  voi\.  1111*011 
peut    en    faire    usage   entre   deux  parties    de   basse,    comme    on  !<■   verra   plus    tard 

16.  L'unisson  doit  être  évite  autant  que  possible;  on  ne  doit  point  en  faire  deux  île  suite  par  mouvenn  ni 
semblable,   et  l'on   comprend   que    celte   succession,   est   impossible    par    mouvement    contraire. 

.  17.  La  résolution  des  consonnances  parfaites  et  imparfaites  sur  une  imparfaite,  ne  pouvant  jamais  produire  «l«-s  -ui- 
tes  de  quintes  ni  d'octaves,  puisque  le  dernier  intervalle  serai!  une  tierce  ou  une  sixte,  on  en  a  conclu  la  règle  sui- 
vante: les  consonnances  parfaites  et  imparfaites  peuvent  se  résoudre  sur  les  imparfaites  par  tuas  les  mouvements. 


^. 


18.  La    surcession    de    deux  tierces    mapures   a  le   même    inconvénient  que 
celle    de    deux  quintes,  celui   de   donner  la  sensation  de   deux  tons  différents:    EXEMPLES 
de   plus,  elle   donne   lieu   à  la  relation   de     triton. 


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Par    ce    motif,  deux  lierres   majeures   de   suite   par    degrés    conjoints   sont  défendues 

19.   On    peut  faire    deux   ou    trois    tierces    de    suite,   pourvu    qu'elles    soient 
n'étires    et    mineures    alternativement:    mais    en    faire    un    plus    grand  110111- 


bre   par    mouvement    semblable    serait    manquer    d'elegance.  En    introduisant    EXEMPLE 
le    mouvement    contraire    dans    leur   succession,   on   pourra    les    multiplier 
-ans    inconvénient. 

W.  Parmi  les  intervalles  admis   dan.-  le   Contrepoint  simple 

de    noie  contre   noie,  la  sixte -est  celui  qui  ,1  le   moins  d aplomb; 

'c'est  pourquoi   l'on  doit  éviter,  autant  qu'on  le  peut,  d'en    laire 

'plusieurs   de  suite, à   moins  que   ce  ne  soit   par    mouvement 

contraire:   dans   ce   dernier   cas   l'eleffance    «lu    mouvement 

rachète    les    défaut-,   de  l'intervalle.  EXEMPLES 

1-:     I     .■:  <  •    17fiO 


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'21.  Le  Contrepoint  doit  commencer  et  finir  par  une  consonnance  parfaite.  La  raison  de  celle  règle  est  éviden- 
te, quant  à  la  tin;  car  les  consonnances  parfaites  sont  les  seules  qui  donnent  l'idée  du  repos  absolu.  A  fegard  du 
cummenceiuent,  elle  est  fondée  sur  ce  que  l'harmonie  des  tierces  et  des  sixtes  se  fait  mieux  sentir  après  l'effet  un 
peu    nu   des    consonnances   parfaites. 

2'2.  Si  le  plain  -  chant  est  à  la  basse,  la  von  qui  fait  le  Contrepoint  doit  prendre  la  sixte  majeure  à  l'avant 
dernière  note:  s'il  est  au  dessus.,  elle  doit  prendre  la  tierce  mineure.  Cette  règle  est  fondée  sur  la  forme  des 
pi  lin-chants  qui,  à  l'exception  de  quelques  hymnes,  comme  Audi  bénigne  conditor,  finissent  presque  tous  en  des- 
cendant,  dans    les    formes    suivantes: 


P 


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o     "     o 


-»>-"— «- 


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On   voit,  d'après    cela,   qu'en   observant  la  règle    énoncée   ci-dessus,   on   arrive   naturellement   à  l'octave  de  la  noie 
fin.de,  ce   qui   est   la   meilleure    terminaison   possible. 


EXEMPLES. 


Plain- 

chant. 

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Plnin- 

chant. 

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25.  La    double   considération  de  l'unité' de  ton  el  d<    l'in- 
tonation a  l'ail  rejeter  du  Coutrepoinl  les   passages  chromati   - 

qnes  ascendants   et  descendants,  tels  que   ceux-ci: 


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li.  Les  voix  peuvent  se  croiser  quelquefois  dans  le 
cours  d'un  Contrepoint:  c'est-a-dire,  que  la  voiv  supérieure 
peul  descendre  un  instant  au   dessous   de    Pinferieure.KX  KMI'l.l 


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t)n  verra  par  la  suite  qu'on  peut  tirer  de  grande»  ressources  de  ce  moyen,  dont  il  ne  laut  cependant  point  a- 
buser.  car  il  a  l'inconvénient  de   i  onfondre  le   diapason  des  voix. 

25.  Le  Contrepoint  étant  destine'  dans  nos  études  à  trouver  son  application  dans  la  tonalité  moderne  plutôt 
que  dans  celle  du  plain-chant,  je  dirai  un  mot  do  la  marche  qu'il  convient  de  suivre  dans  la  modulation, pour 
ne    pas    affaiblir  l'idée   du   ton    principal,  et  pour  y   rentrer   sans   effort. 

Le  ton  principal  étant  donne,  le  mode  sera  majeur  ou  mineur;  dans  le  premier  cas,  on  pourra  modulera  li 
quinte  supérieure,  ou  à  l'inférieure,  et  passer  dans  les  loiïs  mineurs  relatifs  de  chacune  des  cordes  principales 
du  ton  primitif.  Par  exemple,  le  ton  (.Vit:  on  pourra  moduler  en  Sut  ou  en  -Ai/,  et  passer  dans  le»  modes 
mineurs    dé    La,  de  Mi  et  de  AV. 

Si   le  mode  du  ton   principal  est    mineur,  on    modulera    à  la   quinte   supérieure,   ou    à   l'inférieure   el  fou  poui- 
ra   passer   dans   les   tons    majeurs    relatifs    de  chacune    de    ces    cordes.  Remarquez    que   la    modulation  à  la  quinte 
supérieure   <  >t   préférable  à    celle    de   l'inférieure,  qui   affaiblit  l'idée  du   ton  primitif,  et  qui  rend  son  retour  moins 
^satisfais  oit. 

26. 'Selles  sont  les  règles  du  Contrepoint  simple  de  note  contre  noie,  à  deux  parties:  il  ne  me  reste  plus  qpa 
donner,  sur  la  i  onlexlure  générale  d'un  Contrepoint,  quelques  <  onseds,  dont  l'exécution  plus  ou  moins  exacte 
produira    des  travaux   plus  ou   moin»   parfaits. 

IV  Ne  point  placer  les  parties  dans  un  éluignement  trop  considérable,  alin  que  l'harmonie  soit  plus  sensi- 
ble, el    que   les  voix  restent  dans  leur  Médium. 

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9.'.'    N'employer    que   rareinenl   l  octave,   «jm   est   le    moins    harmonieux    de    lous    le*    intervalles,   et  1  unisson.- 
n'en  -est   point   un  . 

5"    Faire  le  hioindre   mouvement  possible  'lans  les  voix.,  et  surtout   n'employer   jamais   le   saut  de  sixte   majeure. 
\°.    Faire    souvent   usage   du   mouvement   contraire    qui   donne   de  l'élégance   à  la  «imposition. 


5"    Eviter   la   repélion    des    formes    semblables,  niniini-  :  ij~j —       v*    —        o        "  n     I — 

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6"    Ent in,  éviter  les  suites  de  notes  qui   tout     entendre 


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successivement  tous  les  intervalles  d'un  accord,  tomme  : 


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1~.  On    trouvera   dans  les   modèles   <jue  je   joins   ici,  le  développement  de  tout   ce   que  j'ai  dit  sur  le  Contrepoint 
de    première    espèce. 

Mode  majeur. 


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Il  est  important  de  s'exercer  à  trouver  plusieurs  Contrepoints  différents  sur  le  même  plain- chant,  car  c'est  par 
cet  exercice  qu'on  acquiert  l'habitude  d'écrire  purement  et  avec  facilite  dans  les  cas  les  plus  difficiles.  Lorsque 
lu>  combinaisons  semblent  épuisées,  on  peut  en  trouver  de  nouvelles  en  changeant  le  diapason  des  voix,  c'est-à-di- 
re, en  changeant  de  clef,  comme  je  le  fais  dans  le   modèle   suivant: 


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9.8.  Le  mode  mineur  offre  quelquefois  des  difficultés  d'intonation  qui  ne  se  présentent  pas  dan»  le  mode  ma- 
jeur. Par  exemple,  si  le  sixième  degré  du  mode  mineur ,  précède  l'avant-dernière  note  qui  doit  être  l>  sensi- 
ble, il   v  aura    une    fausse   relation    dé  seconde   augmentée,  comme    dans    ces    exemples: 


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Or,  celle  succession  es!  inadmissible.  Si  le  cas  se  présente  dans  un  Contrepoint,  il  faudra  donc  éviter    le     sixième 
degré   avant   la   unie  sensible,  et  pour  cela   changer  peut-être   toute  la   forme  du  Contrepoint. 

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«points  de  ce  genre. 

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CHAPITRE     II. 

DU     CONTREPOINT     SIMPLE     DE     SECONDE     ESPECE, OU    DE     DEUX    ROTES    CONTRE  UNE. 

2',).  Apres  la  composition  d'une  noie  contre  une.,  la  pins  simple  est  celle  de  deux  contre  une:  on  l'appelli 
Contrepoint  de   seconde  espèce. 

Plus  varie  dans  ses  formes  que  le  Contrepoint  de  la  première,  plus  riche  d'intervalles,  il  admet  la  quai 
te    et    les    dissonnances,  sous   de    certaines    conditions    que   je    vais    exposer. 

50.  Par  la  nature  de  ce  Contrepoint, la  valeur  de  «flia-  ^  Temps- fuft.  Tump»  faible, 
pie  note  du  pi  un-dunt  e~l  divisée  en  deux  parties  qu'on 
pelle  Temps.Jje  premier  de  ces  temps,,  qui  est  celui  «le 
l'attaque  de  la  nole.se  nomme  Temps  fort,  parcequ'il  est 
le  plus  sensible,  le  second,  qui  n'est  que  la  prolongati- 
on   «le  sa  durée   s'appelle  Temps  faible. 

31.  Le  temps  fort  est  celui  que  l'oreille  remarque  le  plus;  le  temps  fiiible  n'est  qu  un  passage  pour  y  arriver. 
Or,  les  consonnances  étant  les  intervalles  qui  plaisent  le  plus  à  l'oreille,  il  est  naturel  de  les  placer  au  temps  qui 
la  frappe;  de  là  celle  règle:  on  ne  doit  placer  an  temps  fort  que  des  consonnances.  La  quarte  est  bannie  de  ce 
noiïïbre,  comme  dans  le  Contrepoint  de  première  «spèce,  à  cause  de  sou  défaut  d'aplomb*  mais  on  la  donne  an 
temps  faible,  aiflsi  que  les  dissonnauces,  le  triton  et  la  quinte  mineure.  On  appelle  note  de  passage  tous  ces 
intervalles,    pareequ'ils^  servent  à    aller   d'une  consonnance   à   une   autre. 


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52.  Les  dissoiinances  net. eut  admises  dans  celle  espèce  de  Contrepoint  que  connue  des  intermédiaires, pour 
aller  d'une  consonnauce  à  une  autre,  il  y  aurait  au  moins  un  défaut  d'elegance  à  faire  revenir  une  dissonnan- 
ce  sur  la  note  qui  l'a  précédée.  .Cependant,  j'avoue  qu'on  en  trouve  des  exemples;  mais  les  compositions  où  Ton 
évite  ce  défaut  ont  évidemment  un  air  de  liberté  que  n\int  point  les  autres.  Il  est  donc  bien  de  n'employer 
«u'a\ec    discrétion    les   successions    suivantes: 


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55.  En  admettant  les  dissonnaifces,  les  Cnntrapuntistes  voulaient  qu'elles  ne  fussent  pas  remarquées,  et 
que  l'elegance  du  mouvement  couvrît  ce  qu'elles  ont  de  désagréable.  On  ne  peut  atteindre  à  ce  but  que  par 
le  mouvement  conjoint  j  car  ?i  les  dissonnances  sont  attaquées  et  quittées  par  saut,  elles  deviennent  remarqua- 
bles, ne  sont  plus  des  notes  de  passage  et  blessent  l'oreille;  de  là  celle  règle:  les  dissonnances  ne  peuvent 
être  prîtes   et  quittées   que  par  mouvement  conjoint. 


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EXEMPLES 
de   passages 
i  icieux  el  défendus. 


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54.  Une    note    de    passage    quelconque    pl.icee    entre    deux    octaves    ou    deux    quintes     n'en    atténua- pas  l'effet 
par   la. raison    que    le   temps  fort   est    le   seul   qui    soit    remarque;  on   ne   peut    donc   écrire,  connue    dans      les 
exemples    suivant.»    de    successions    vicieuses: 


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35.  On  peut  Faire  commencer  le  Contrepoint  par  le*  deux  voix,  ou  mettre  une  demi-pause  au  premier  temps 
de  la  partie  qui  fait  deux  notes  contre  une:  dans  l'un  et  l'autre  cas  la  division  du  plain-cliant  en  deux  parties  est 
bien   sentie:  la    demi-pause  a  cependant  quelque   chose   de  plus   élégant  que  l'attaque  simultanée   des   voix. 

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EXEMPLES. 


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Quelques  auteurs  modernes,  qui  ont  traite  du  Contrepoint  simple,  ont  converti  en  licence  l'usage  de  la  denii- 
pause  en  l'introduisant  dans  le  cour»  du  Contrepoint.  C'est  méconnaître  le  but  de  ce  genre  d'étude  que  de  vou- 
loir le  rendre  facile; -.car  ce  n'est  qu'une  introduction  à  des  compositions  d'un  ordre  plus  élevé,  plus  difficile, 
et   ce   n'est   qu'en   se   ployant    à  la   sévérité   «le   ses   règles   qu'on   se  prépare   à  vaincre   tous  les  obstacles. 

36.  Telles  sont  les  règles  particulières  du  Contrepoint  de  deux  notes  contre,  une;  toutes  celles  qui  concer- 
nent la  succession  des  consonnances,  l'intonation,  le  commencement  et  la  fin  du  Contrepoint,  qui  ont  été  dé- 
veloppées dans  le  chapitre   précèdent,  sont    applicables   à    cette   espèce. 

EXEMPLES. 


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CHAPITRE     Ul. 

DO     CONTREPOINT     SIMPLE     DE     TROISIEME      ESPECE, OU    DE     QUATRE     NOTES    CONTRE    UNE, 

Temps  fort.       Temps  faibli1. 


7,1.  L'objet  de  ce  Contrepoint  est  de  diviser  en  quatre  parties  égales  la  uott  de 
plaui- clian1,  dont  la  valeur  est  invariable,  connue  on  la  divise  en  deux  dan-  la  se- 
conde espèce.  Il  <uit  de  là  que  le  temps  fort  et  le  temps  faible  sont  divises  par 
deux    noires.  EXEMPLE. 


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5E 


58.  Le  temps  fort  étant,  comme  on  sait,  celui  (pie  l'oreille  remarque  le  plus,  il  en  résulte  que  la  première 
note  de  chaque  mesure  doit  être  une  consonnance;  les  autres  peuvent  être  alternativement  des  consoiuiunçes 
et  des  dissoun.inces,  en  sorte  que  si  la  seconde  est  une  dissouuance,  la  troisième  sera  une  conson-nance  cl 
ainsi  de  suite.  Si  la  seconde  est  une  consonnauce,  la  troisième  pourra  être  une  dissoonance,  &C.  Lue  dis- 
sonnance   doit   être  placée   entre    deux   consonnances. 

ôî>.  Les  règles  concernant  le  mouvement  des  dissonuances  sont  les  mêmes  que  pour  lè-qnce  de  deux  no- 
tes   contre   une,  c'est-à-dire,  qu'on    ne  peut  les   allumer   ni  les  quitter  que  par    mouvement    conjoint. 

EXEMPLES. 


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K.  i.  ei  cv<   1760. 


40.  L  usage  trop  fréquent  des  traits  qui  ont  quelque  ressemblante  avec  le  trille,  les  batteries,  les  arpèires,  ivc. 
tels  qu'on  k's  voit  dans  les  exemples  suivants  1  a  8,  nuit  à  la  pureté  du  stvle  du  contrepoint.  Un  peut  tes  employer 
pour  sorlir  d'embarras,  dans   des  cas   difficiles;  niais  avec   discrétion  cl   discernement. 

1.  9..  5.  4.  5.  6.  7.  H. 


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mauvais  sous  tous  les  rapports 


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*  .  * 


11.  On  ne  peut  répéter  une  note  plusieurs  lois,  pareeque  cette  répétition   détruirait  le  mouvement  qui  est  le  principe 
essentiel  du   contrepoint.    <in    ne  pourrait  donc     admettre  des  traits  tels  que  ceux-ci: 


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'l'i.  J'ai  (lit  (26)  qu'il  faut  éviter  la  répétition  des  formes  semblables:  c'est  surtout  dans  l'espèce  dont  je  traite, 
où  le  mouvement  est  plus  remarquable,  que  cette  répétition  serait  vicieuse:  on  doit  dont  rejeter  rigoureusement 
tous   les   traits  qui  seraient  en  progression,    comme   ceux  ci:  (•) 


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43.  La  rapidité  du  mouvement,  dans   cette  espèce,   ne  permet  pas   d'employer    le   saut    de    sixte  mineure.  On  doit 
éviter  aussi  les  suites  de  no.te  cjui  rappelleraient  des  intonations  de    triton,  telles  que  celles-ci: 


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La  dureté  de  ces  successions  provient  de  ce  que  les  sons  qui  forment  entre  eux  l'intervalle  de  triton  sont  aux 
extrémités  des  groupes,  car  les  notes  extrêmes  sont  tou]ours  plus  remarquées  que  les  autres  par  fouie.  En  in- 
troduisant ces  groupes   au  milieu  de  traits  prolongés,    on  détruit  la   sensation   du    triton. 


EXEMPLE. 


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44.  Dans  celte  espèce,  comme  dans  la  précédente,  on  peut  faire  commencer  le  contrepoint  par  les  deux 
voiï  a  la  fois,  ou  placer  un  silence  a  celle  qui  fait  le  Contrepoint  de.vquatre  notes;  mais  comme  ce  silence 
doit  "être  de  la  valeur  des  notes  admises  dans  l'espèce,  on  ne  peut  employer  dans  celle-ci  qu'un  soupir,  qui  a 
la  même  valeur  qu'une   noire. 

l'y   Tous  les  défauts  que  je  viens   de  signaler  se  trouvent  dans  les   exemples  donnés  par  Sala,    dans   son  volumineux    traité  intitulé: 
Rcû'  le  de/  Contrapunlo  pratico.  Cet  auteur  semble  n'avoir  pas. compris  !e  but  du  contrepoint. 


E.  T.    et   C'.e   176». 


15 
<Ti.  Toute»  les  règles  concernant  l'intoiialion-,  la  succession  des  consonnances,  le  mouvement    des    dissonnances.    le 
foiuiuencemenl   et  la  lin.  qui  ont  été  données  pour  les  deux  espèces  précédentes,  sont  applicables  à   celle-ci: 

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CHAPITRE    IV. 


DD  CONTREPOINT  DE  QUATRIEME  ESPECE,  OD  DE  DEUX  NOTES  SYNCOPEES  CONTRE  UNE. 

4fi.  La  matière  de  ce  chapitre  est  l'une  de?  plus  importantes  de  l'art  111asic.J4C.tr  elle  est  l.i  source  de  celle  iné- 
puisable variété  d'harmonie  qu'on  remarque  dans  la  musique  moderne..  Il  serait  intéressant  de  savoir  par  quelle 
suite  d'idées  les  anciens  Contrapunlistes  ont  ete  conduits  à  imaginer  de  prolonger  un  son  sur  plusieurs  notes 
d'un\chant5  et  comment  ils  ont  déduit,  de  cette  première  donnée,,  toutes  les  conséquences  nui  naissent  des 
circonstances  diverses^  mais  tel  est  le  sort  des  découvertes,  que  les  inventeurs  ignorent  eux-mêmes  par  quels 
procèdes  ils  inventent:  presque  toujours 'c'est  l'analogie  qui  les  guide,  mais  presque  toujours  aussi  c'est  à  leur 
insu.  Il  ne  faut  pas  s'étonner  si  les  écrits  didactiques  qui  se  rapprochent  le  plus  du  temps  de  l'invention  nous 
laissent  dans  l'ignorance  à  cet  égard,  puisque  les  modernes,  qui  avaient  pour  eux  plusieurs  siècles  d'expé- 
rience et  d'observation,  ne  nous  ont  donné  que  des  systèmes  au  lieu  de  l'histoire  de  l'art.  Ce  n'est  que  de  nus 
jours    qu  on    a    appercu    la   vérité:    essayons   de  l'exposer. 

\~l.  Il  n'y  a  eo  musique  que  des  relations  de  sons  et 
des  relations  de  mouvement.  Jusqu'ici  nous  avons  vu 
les  mouvements  simultanés  de  deux  voix  co- ordonnes 
eu  raison  du  rapport  des  sons;  examinons  maintenant 
quelles  circonstances  naîtront  de  leur  mouvement  alterna- 
lif.  Supposons  le  Contrepoint  suivant  de  note  contre  note. 

Il  est  facile  de  voir  que  si  les  notes  supérieures  ne 
sont  prises  qu'au  second  temps  de  chaque  mesure,  au 
lieu  d'être  attaquées  en  même  temps  que  celles  de  la 
partie  inférieure,  les  intervalles  resteront  les  mênies,mal- 
gre  le   changement   de  percussion . 


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Supposons  maintenant  qu  au  lieu  dp  la  demi-pause  qui 
dans  cet  exemple  remplit  le  prenne"  temps  de  chaque  me- 
sure, on  prolonge  la  durée  de  chaque  note  de  toute  la  va- 
leur de  la  demi-pause,  connue   dans  cet    exemple: 


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Ces  prolongations  n'allèrent  point,  comme  on  voit,  la  nature  des  intervalles  qui  appartenaient  au  Contrepoint 
primitif  de  note  contre  noie;,  elles  ne  font  qu'en  retarder  l'attaque,  comme  le  Essaient  les  demi-pauses,  route  prolon- 
gation produit  donc  un  retardement,  et  se  résout  comme  aurait  fait  la  note  non  prolongée.  Il  suit  de  là  que  le  pro- 
longement d'une  note  n'est  que  le  retard  d'une  autre;  que  la  note  retardée  doit  se  faire  entendre  quand  le  pro- 
longement cesse;  enfin,  que  le  Contrepoint  syncope  a  pour  radical  celui  de  note  contre  note.  On  vérifie  l.i  ré- 
gularité  de^-ses   successions   et  de  ses    mouvements    en   supprimant   les  prolongations   par  la  pensée. 

48.  On  se  tromperait  toutefois  si  Ton  concluait  de  ce  que  je  viens  de  dire  que  les  prolongations  sont  com- 
me non  avenues;  car  elles  produisent  souvent  des  dissonn  oices  qui  exigent  une  résolution  en  descendant  d'un 
degré,  comme  je  vais   le   démontrer.  , 

Il  11  y  a  originairement  qu'une  seule  dissonnauce:  c'est  celle  de  Seconde,  produite  par  le  choc  de  deux  sons 
voisins,  comme  Vl.  Re .  Le  redoublement  de  là  seconde  à  une  octave  supérieure  produit  la  Neuvième,  et  la 
septième    en    provient    par   le   renversement. 

W.  M, ils  une  question  se  présente:  dans  la  seconde  la  dissonnance  est  elle  a  la  noie  supérieure  ou  à  L'in- 
férieure? La  solulion  de  cède  question  doit  faire  connaître  celle  qui  doit  descendre  d'un  degré  pour  faire  la 
résolution.  Pour  v  parvenir,  un  seul  moyen  nous  est  offert;  c'est  de  consulter  l'oreille,  en  lui  présentant -succes- 
sivement   lnules    resolutions    possibles    du    choc    de   seconde:    celle  qu'elle   adoptera  sera  évidemment  la    meilleure. 


F.  T.  et  C'.e    17=60. 


I.;, 
Or,  l'expérience  a  démontre  que  de  toutes  les  successions  suivantes,  la  dernière  seule  plail  }  l'oreille.  Dans 
celle-là.   la    note    inférieure    descend    d'un    degré:   d'où   d  suit   que   c'est     elle   nui   est   la   dissonuance. 

mal.  mal.  mal.  bien. 


EXEMPLE. 


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50.  La  dissonuance  étant  connue  el  sa  marche  déterminée,  toutes  les  conséquences  sont  Faciles  à  déduire. 
En  effet:  la  septième  est  I»  renversement  de  la  seconde,  c'est-à-dire,  l'échange  réciproque  des  sons  entre 
les  voix  supérieure  et  inférieure;  dan-  cet  échange  la  dissonuance  a  change  de 
place;  c'est  donc  la  voix  supérieure  qui  <l"il  descendre,  et  une  septième  ne  peut 
pas  oins  se  résoudre  par  le  mouvement  de  la  voix  inférieure ,que  la  seconde  par  ce- 
lui de  la  voix  supérieure.  La  sieptième,  produite  p;u'  la  syucope,est  le  retardement  de  [a 
sixte, comme  la  seconde  est  celui  de  la  tierce  par  la  voix  inférieure.  EXEMPLE. 

51.  La  neuvième,  produite  par  la  syncope,  est  le  retardement  de  Porta-  v 
ve.  Il  fuil  que  celle  dissonuance  sml  réellement  à  la  distance  de  neuviè- 
me, car  si  elle  n'était  qu  a  celle  de  seconde,  elle  ne  retarderait  que  l'unis- 
son, retardement  qui  ne  peut  avoir  lieu, paroeque  la  résolution  uest  point 
assez  sentie  par  l'oreille,  Nous  avons  vu  (pie  l.i  seconde  ne  peut  être  que  le 
retardement  de  la  tierce  par  la  basse:  On  écrira  doue  connue  dans  l'exem- 
ple   A,  e(   non  comme  en  11. 

52.  La  quarte,  quoique  consonuanle, est  soumise  à  la  même  loi  que  les 
dissonuances, c'est-à-dire  quelle  doit  descendit'  d'un  degré.  Le  motif  de 
celle  règle  ne  se  manifeste  pas  au  premier  aspect, et  fou  ne  conçoit  pas  da- 
bord  pourquoi  la  quai  le,  produite  par  une  prolongation, ne  peut  pas  mouler  à 
la  (minte  aussi  bien  que  descendre  à  la  tierce,comme  dans  l'exemple   *i  . 


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Mais  il  faut  remarquer  que,  lorsqu  un  écrit  à  trois  parties,  la  urolongation,d'ou 
résulte  une  quarte  contre  [a  basse  produit  en  même  temps  une  seconde  contre  l'u- 
ne des  voix  supérieures.  EXEMPLE. 


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Ensorte  que  e"est  comme  dissonuance  de  seconde  qu'elle  est  forcée  de  descendre,  el  non  comme  quarte.  La  règle 
subsiste  lorsqu'on  écrit  à  deux  voix,  bien  que  la  dissonnafyce  n'existe  plus;  mais  c'est  par  analogie,  et  seulement  pu- 
suite  de  notre  éducation  musicale,  qui  fail  qu'en  entendant  une  prolongation  de  quarte,  nous  suppléons  par  la  pen- 
sée la  note  contre  laquelle  celle  quarte  se  heurterait  en  seconde.  J'en  appelle  à  cet  égard  a  tous  les  musiciens. 

Il  résulte  de  ce  qui  vient  d'être  dit  que  la  quarte,  produite  par  une  prolongation,,  est  le  retardement  de  la  tier- 
ce; en  second  lieu,  qu'une  quarte  de  celle  espèce  ne  peut  se  résoudre  quje  par  le  mouvement  de  la  voix  supéri- 
eure, et   non   par   celui  de  la  basse.  i 

55.  Le  Contrepoint  syncope  n'étant  qu'un    Contrepoint     ^_  ' 
de  note  contre  note   retarde,  il  est  évident  que  le  retarde 
menl    n.illenue  pas  l'effet  de  deux  quintes  ou  de  deux  oc 
laves   consécutives,  el  qu'on   ne  peut  écrire   comme  dans        jr 
les  exemples  suivants:  vrwmv 


mal. 


niai. 


EXEMPLE. 

r  T.   ni  <: 


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1760. 


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Mais  -i  les  quintes,  produites  par  la  prolongation, 
donnent  une  suili  de  sixtes  retardées,  on  pourra  les 
employer  sans    scrupule. 


= e- 


l=Ê 


54.  Le  petit  nombre  de  mouvements  susceptibles  de  retardement  rend  quelquefois  impossible  la  continuité  d'un 
contrepoint  syncope  sur  un  chant  donne;  il  sulïil,  pour  être  invinciblement  arrêtés  de  rencontrer  des  séries  de 
notes   semblables  à  celles  que  je  vais  indiquer,  et  dans  des   positions  pareilles. 


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EXEMPI/ES. 


Dans  le  premier  exemple,  la  partie  qui  syncope  est  entraînée  par  des  successions  forcées  à  produire  une 
quarte  au  dessous  du  plain-chant,  ce  qui  est  inadmissible;  dans  le  second,  la  syncope  se  termine  par  un  re- 
lardemenl  d'unisson  qui  est  proscrit.  L'exemple  serait  meilleur  si  le  plain-chant  était  plus  bas  d'une  octave, 
car  il  en  résulterait  une  neuvième.  Au  troisième -exemple,  la  basse  est  entraînée  sur  un  retardement  d'octave  par 
la  septième,  ce  qui  ne  peut  avoir  lieu,  car  j'ai  démontré  (50)  que  la  septième  est  le  retardement  de  la  sixte,  et 
qu'il  ne   peut   s'opérer  par  la  basse. 

Dans  des  (  irconstances  semblables,  il  devient  indispensable  de  rompre  la  syncope  pour  remplacer  les  voix 
dans   une  position  avantageuse. 


EXKYII'LES. 


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Cependant  on   doit  éviter  de  trop  fréquentes  interruptions,  car  elles  nuiraient  essentiellement  au   caractère   et    à 
l'élégance  de  ce  genre   tle  composition. 

55.  Telles   sont  les  règles  particulières   de   celle  espèce   de   contrepoint;   les  exemples   suivants     suppléeront    à    ce 
i(ii  il   pourroit  y  avoir  d'obscur  ou  d'insuffisant  dans   leur  énoncé. 
Mode   majeur. 


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CHAPITRE  l. 

DO   CONTREPOINT    DE    CINQUIEME    ESPECE,  APPELE     CONTREPOINT     TLEORI. 

56.  Ce  contrepoint  n'est  en  quelque    sorte  que  le  résume  des  quatre  autres,  car  ils  y  sont   tous    employés  suivant  les 
règles  propres  .1  chacun,  mais  avec  certaines  modifications  qu'il  est  indispensable  de  faire  connailre. 

Le  merile  principal  du  contrepoint  fleuri  consiste  clans  là  liberté  et  l'élégance  du  style.   11  doit   avoir   du  monu- 
ment:   c'est  pouquoi  le  contrepoint  «le  note  (outre  noie  y  est  moins  employé  que  les  autres. 

Cependant  il  se  présente  quelquefois  des    circonstances  "»  K 

ou  c'est  le  seul  dont  on  puisse  faire  usagé:  on  se  sei'l  alor 
de  divers  moyens  pour  en  déguiser  la  lenteur,  tel  que  ce 
lui  de  I exemple  A  qui,  en  réalité,  se  réduit  à  la  siinpli- 
<  ilé  de  l'exemple  B. 

57.  Le  point  s'emploie  après  une  blanche  dans  le  con-  A. 
lit  point  Henri;  mais  il  laut  que  la  blanche  soit  placée  au 
second  temps,  et  consequemment  que  le  point  se  trouve  sur 
I  attaque  de  la  note  du  plain-ebanl  suivante,  >lin  que  la  mesu- 
re suit  sentie,  comme  dans  l'exemple  \:  car  le  rhytlime sé- 
rail   aliaibli    si   I  un    écrivait  comme   dans   l'exemple  B. 


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1* 

r>S.!'  \  .1  plusieurs  manières  d'employer  le  contrepoint  de  troisième  espère  dans  le  contrepoint  fleuri;  la  première 
Consiste  a  placer  quatre  notes  contre  une;  la  seconde,  a  mettre  deux  noires  dans  une  mesure  et  deux  clans  la  -ui- 
laiiti .-:    la   troisième  à  en  faire  succéder  six  ou  huit  dans  Tordre  de   l'exemple  3.  . 


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dans  les  exemples   "2  et  3,  ou  le  mouvement  est    interrompu 

à   la   moitii    de  la  mesure,  produirait    l'effet  d'un  rhylhme 

boiteux,   -i   Ion   faisait  succéder  l'espèce  de  deux  noies  contre 

une  h  celle  de-  quatre   notes,  comme  dans  l'exemple  suivant: 


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Mais  le  mouvement   sera    bon 
Vil   e-l  suivi  de    syncopes.  EXEMPLE. 


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5!>.  Les    i  roi  lies  sont  admise-  dans  le  contrepoint  fleuri-,  mais  on  ne  peut  en   mettre  plus  de  deux  dans   une    me- 
sure,  car   un  plus  grand   nombre   nuirait  à  la  gravite   de   la   composition.    On   doit  éviter  aussi   de     les    employer  au 
commencement    du  temps   lorl   ou    du  temps   faible,   pareequ"  elles    n'ont   point   assez    de    valeur    pour     taire     sentir 
vivement    l'attaque    des  temps,  dou  dépend  le  sentiment 
du    rhvlhme.  On   n'écrira  donc   pas  comme  dans  l'exem-     u  ,  *  »  f    P       II    r  •     m  *  I     v>     Il   -     ;       I        |    *  [J  — Il 


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pie  1  suivant,   niais  comme  dans   les   exemples   '2  et  3. 

GO.  La  syncope  est  employée  dans  le   contrepoint  fleuri  de  la  même  manière  que  dans   la  quatrième    espèce:  prnir 
varier  -es  tonne-,  on   la  représente  quelquefois  par  un  jjonil  suivi   dune   noire  ou  de  deux  croches. 


EXEMPLES. 


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61. Une   noire,  précédant  une  blanche,  ne  peut  syncoper  ma] 

avec  elle,  parcequ'il  résulterait  de  celle  syncope  un  dé- 
faut de  cadence  qui  blesserait  l'oreille.  Généralement 
ane  note  de  valeur  moindre  que  cclie  qui  la  suit  ne 
peu)   syncoper  avec   eîte.  EXEMPLES: 

d'i.  Le  -(vie  du  contrepoint  fleuri  con«i-te  dans  le  rhythme,  et  celui-ci  dans  un  heureux  mélange  des  espèces  di- 
veiM  -,  avec  les  modifications  que  je  viens  d'indiquer.  Il  est  difficile  de  faire  connaître  les  pistes  proportions  de  ce 
mél  mge  autrement  que  par  des  exemples.  Ce  style  exigx-  ce  qu'on  peut  appeler  le  (jeme  du  contrepoint:  la  nature  ne 
le   donne  pas  à  tous  à  un  égal  degré:   mais  on  v  supplée  par  un   exercice  constant   et   raisonné. 

v  t  et  cr  1760. 


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20 

SECTION    DEUXIÈME. 

DU    CONTREPOINT    SIMPLE    A    3     VOIX. 

6.V   Le  contrepoint  à  trois  voix  est  considéré  comme  une  composition  parfaite,    parcequ'elle    contient    l'harmonie 
consonnante  complète,  qui  ne  comprend  que  les  accords  d?  tierce  et  quinte  ou  de  tierce  et  sixte. 

Les  divers  modes   d'arrangement   dont  les  compositions  de  ce  genre  sont  susceptibles  se  rapportent  tous  aux  cinq 
espèces  de  contrepoint  déjà  connues;  ils  feront  la   madère  de   celte  section. 


Chapitre  ri. 

DU    CONTREPOINT      SIMPLE      DE     PREMIERE     ESPECE    À     TROIS     VOIX. 

<><f.  L*  unité  île  ton  et  la  Facilité  d'intonation,  sur  lesquels  reposent  les  principes  de  la  succession  des  intervalles, 
cl  h  ni  aussi  rigoureusement  nécessaires  à  la  composition  à  trois  voix  qu'au  contrepoint  à  deux,  les  règles  concernant 
les  mouvements,  les  saufs  que  les  voix  peuvent  franchir  et  leurs  relations,  reçoivent  leur  application  dans  ce  genre 
de  composition   comme  dans  celui  a  deux  voix. 

Cependant  la  règli  qui  défend  les  successions  de  quintes  ou  d  octaves  cachées  n'est  de  rigueur  qu'entre  la  basse  cl 
les  \oix  supérieures;  quant  à  ces  dernières,  elles  peuvent  mari  lier  entre  elles  de  la  consonnauce  imparfaite  à  la  par 
laite  par  mouvement  semblable:  1  harmonie  de  la  basse  cache  ce  que  ce  mouvement  a  de  défectueux.  Toutefois  il  ne  1  ml 
faire  usa^e  de  i  es  mouvements  que  dans  des  cas  où  Ion  ne  peut  faire  autrement,  car  il  en  résulte  toujours  un  défaut  d'harmonie. 

1.  2. ."L  o 


EXEMPLES 


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(>.">.  J'ai  dit  que  l'harmonie  consonnante  se  complette  à  trois  voix,  n'étant  composée  que  de  tierce  et  quinte  ou  de  lier 
ic  et  sixte,  mais  ce  qui  e*l  toujoui's  possible  pour  chaque  note  île  plain-chant,  prise  isolement, deviei il  quelquefois  difficile, 
lorsqu'il  s'agit  d'une  suite,  à  «anse  de  la  sévérité  îles  règles  sur  le  mouvement  de-  consonnances;  et  Ion  est  forcé  de  temps  eu 
temps  (|i  donliler  l'un  de»  intervalles  à  I  octave.  Toutefois  on  ne  doil  avoir  recours  a  ce  moyen  qu'autant  qu'il  est  impossible 
de  s'en  dispenser.  La  perfection  consiste  à  unir  une  harmonie  pli  nie  a  une  grande  pureté  de  mouvements. 

<!•>.  Quoiqu'on  puisse  commencer  un  contrepoint   par  l  accord  de  tierce  et  quinte  disposé  coiiunc  dans  les    exemples 
I  et    -.   cependant   il  est   bon  île  remarquer  que  les  anciens  contrapunlisles  préféraient  n'employer  que  des   consonnan- 
ces  parfaites   mi  début   de   leurs  ouvrages.  Quand  on  compose  dans   leur  style,  il  est  bon  de   les  imiter  et  de  ne    liire- 
usage  que  de  l'unisson,  de   l'octave  ou  de  la  quinte  (Ex:  3,4,  5,6.) 


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67.  La  sixte  est  d'une  harmonie  Faible  lorsqu'elle  n'est  pas  soutenue  par  la  tierce, 
t'est  pourquoi  Ton  doit  éviter  d'en  taire  usage,  soit  en  l'accompagnant  de  l'octave 
de  la  basse  (F.x:  1  ),  soit  en  la   doublant  elle  même.  (Ex:  1) 


Toutefois   le  premier  exemple  est   toléré;   le  second  ne  peut  l'être. 


6S.0n  peut  faire  deux  sixtes  de  suite,  accompagnées  de  la  tierce  et  par  mouvement 
semblable,  comme  dans  l'exemple  A;  cependant  il  y  a  plus  d'élégance  à  taire  usage  du 
monument  contraire,  lorsque  rien  ne  s'y  oppose,   comme  dans  l'exemple  B. 


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69.  On  douille  quelquefois  la  tierce  ou  la  note  de  basse  à  l'oc- 
tave, lorsqu'on  ne  peut  remplir  1  harmonie;  ces  intervalles  bien 
disposés  contribuent  à  donner  des  mouvements  élégants. 


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On  doit  éviter  de  doubler  la  tierce  ou  la  note  de  basse  à  l'unisson,   à  moins  que  ce  ne  soit  a    la    première  mesure, 
pareequ'il  en  résulte  un  vide  d'harmonie,  et  de  l'incertitude  sur  le  mouvement  des  voix. 


70.La  quarte  ne  s'emploie  entre  les  parties  supérieures  que  dans  l'accord  de  tierce  et  sixte 
(Ex:  t),  ou  au  commencement  du  contrepoint,  dans  l'accord  de  quinte  et  octave  (Ex:  2). 
Dans  le  cours  du  contrepoint  cette  dernière  disposition  est  interdite  à  cause  de  sa  dureté. 


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71.11  est  nécessaire   de  tenir  les  voix  rapprochées   lune  de  l'autre  autant  qu'on  le  peut,    afin    que     l'harmonie    soit 
mieux   sentie:    plus  les   notes   sont  éloignées,  plus  l'effet  s'affaiblit. 

On  peut  croiser  les  voix  lorsqu'il  n'y  a  que  ce  moyen  de  leur  donner  un    mouvement  naturel   et    aisé;    mais   il   ne 


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faut  faire  usage  de  cet  artifice  qu'avec  discrétion. 

79.  Lorsque   le   pi ain- chant   est   à    la    basse,   la 

voix  supérieure  ou1  I  intermédiaire  doivent  avoir 
^Ja.  note  sensible  à  la  pénultième  note  (  Ex:  1  et  "J  ); 

lorsqu'il  est  a  l'intermédiaire',  celte  note  sensible 
■doit  être  au  dessus    (Ex:   3);  enlin,elle  doit    être 

a  la  voix'  intermédiaire  lorsque    le    plahi-rhant  est 

,ui   dessus  (  Ex:  4). 

On  voit   par  les   exemples  ci-dessus  que  l'une  des  voix  finit  par  la  tierce  quand  le  pi. un-chant  est  à   la   basse;  dans 
lis  autres  cas,  toutes  les  voix  finissent  i>ar  l'octave.  ?! 


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CHAPITRE      IJI. 

DU     CONTREPOINT     DE     S  E  C  0  ■  D  E     ESPECE     À    TROIS    VOIÏ 

">.   Unis    cette   espèce,  une  des  voix  ,i  le   plaui-chant,  uni-  autre  l'ail  uu  Coulrepoinl   tic   note  contre  note 


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troisième,  un  Contrepoint  de  deux  nul»'*  contre  une,  en  sorte  qu'on  y  emploie  une  double  combinaison.  On 
v  lrou\e  aussi  une  source  de  variété  dans  la  faculté  de  changer  de  voi\  pour  le  Contrepoint  de  deux  notes 
contre    une,  pend. ml    <pje  le    plain- chant    reste   à   lu    même". 

Tï.  Tout  ce  qui  a  ete  dit  (31  à  34)  concernant  la  quarte  et  les  dissqnnances*  comme  notes  de  passage  , 
dans  le  Contrepoint  de  seconde  espèce  à  deux  voix,  les  leinps  auxquels  elles  appartiennent,  l'objet  qu'elles 
doivent  remplir,  et  les  forints  <iu"il  faut  éviter,  tout  cela,  dis-je,  est  applicable  à  la  même  espèce  à  trois 
voix,   mais   exige   quelques   développements   à  l'égard    des   dissonnances   entre   les  voix  supérieures  . 

75.  On  a  vu  (4ft  d  5(1  )  que  dans  une  composition  à  deux  voix  la  dissonnance  est  à  la 
partie  inférieure  dans  l'intervalle  de  seconde,  et  à  la  supérieure  dans  celui  de  septième. 
Cela  est  encore  vrai  à  trois  voix;  mais  dans  ce  dernier  cas,  la  dissonnance  n'est  pastou- 
jûiirs  entre  la  basse  et  Tune  des  deux  mires  voix.  Il  se  peut  qu'elle  ait  lieu  entre  les 
<|eux  \"ix  supérieures,  (panique  chacune  d'elles  soit  en  étal  tic  consonnance  contre  la 
basse:  cela -arrive  lorsque  Tune  est  en  relation  de  quinte  avec  la  basse,  tandis  que  lau- 
tre  est  en  relation  de  sixte.  La  dissonnance  est  une  seconde,,  si  la  sixte  est  à  la  plus 
haute  île-  deux  voix;  c'est  une  septième,  si  elle  est  a  la  plus  basse.  EXEMPLES: 

"0.  tin  peut  tirer  "le  ce  qui  précède  plusieurs  consé- 
quences importantes:  la  première,  que  le  Contrepoint  de 
deux  noies  contre  une  n'admettant  (pie  des  consonnances 
au  temps  lin  t  (  31  )„  on  blesserait  l'oreille  en  \  plaçant 
une  dissonnance,  quelles  que  fussent  les  voix  entre  les- 
quelles elle  aurait  lieu,  et  consequeinuieul  qu'on  doit  re- 
jeter de  ce  Contrepoint  des  successions  semblables  aux  suivantes 

Au  temps  faible,  il  peut  y  avoir  dissonnance  entre  les  voix  supérieures  en  d'autres  cas  que  celui  de  quinte  cl  sixte, 
in. ils  alors  l.i  dissonnance  est  double  et   a  lieu  aussi  contre  la  basse,    (\oyez    "7,    Ex:  ii.) 

Tï.  La  deuxième- conséquence  de  l'existence  d'une  dissonnance  entre  les  voix  supérieures,  c'est  que  celle  dis- 
sonnance est  soumise  à  la  loi  qui  ne  permet  d'attaquer  et  de  quitter  celte  sorte  d'intervalle,  que  par  mouve- 
ment conjoint  (  33  )  ;  d'où  il  suit  qu'on  doit  écrire  comme  dans  les  exemples  suivants  1  et'  2,  et  non  connue 
dans   ceux  qui  sont   marques   3  et  4 


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conlie  |i  voix  supérieure,  lorsqu'elle  fait  le  Contrepoint  de  deux  notes 
contre  une;  et  moulant  ensuite  avec  celle  voix,  elle  va  se  résoudre  sur 
feiftierce  ou  sur  la  «ivle  (Voyez  Ex:  1  )  ;  ce  mouvement  esl  admis  parce - 
■  pie   dans  le  vrai,  il  se  réduit  à  l'exemple   radical   "1 . 


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CHAPITRE     ////. 

DC     CONTREPOINT     DE    TROISIEME    ESPECE    À   TROIS   VOIX. 

"9    Où  <li?po-e  ce  Contrepoint  comme  le  précèdent. 

Je  n'ai  qu'une  observai  ion  i»  «jouter  à  lout  ce  que  j'ai  tlit  précédemment:  c'esl  que  le 
Contrepoint  de  quatre  notes  contre  une  étant  place  a  la  partie  intermédiaire, ne  doit 
jamais  monter  par  deïres  conjoints  sur  la  note  de-la  partie  supérieure,  le  mouve- 
ment fût-il  bon  relativement  à  la  basse;  et  que  lorsqu'il  est  au  dessus,  il  ne  doit  point  des- 
cendre sur  une  noie  de  la  \oi\  intermédiaire. 

EXEMPLES     GÉNÉRAUX! 


EXEMPLES. 

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HO.  A | > i  es  avoir  travaille  les  trois  premières  espèces  a  trois  v'oix,  il  est  utile  «le  s'exercer  à  la  réunion    de   la 
seconde  et  <le  la  troisième,  en  mettant  le  plaiu- chant  a  lune  des  parties,  le  Contrepoint  de  deux  notes  à  un  au  - 
Ire,  et  celui  de  quatre  notes  à  la  troisième.  Je  vais  en  donner  quelques  exemples. 
Mode    majeur.  ^  f    ±_ 

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CHAPITRE      IX. 

DU     CONTREPOINT     DE     QUATRIEME     ESPECE     A    TROIS    VOIX 

Kî  On  sait  <|ir'  l.i  quarto  provenant  de  la  syncope  est  le  retard  de 
la  tierce;  dans  ["harmonie  complète  de  lierce  et  quinte,  celle  quarte 
produit  une  dissounance  de  seconde  entre  les  voix  superieures,Or,nous 
ayons  vu  I  7K  et  77  )  ijue  lo  dissonnances  produites  entre  les  voix  supéri- 
eures suivent  les  mêmes  lois  que  celles  qui  sont  relatives  à  la  basse.  11  suit  de  là: 
!■  l'jQue  toute  dissounance,  provenant  de  prolongations  entre  les  voix  supéri- 
eures., doit  descendre  il  un  desre, comme  si  elle  avait  lien  contre  la  basse. 


E\I  MPLE. 


2°    Que  la  syncope  étant  it  la  voix  intermédiaire         1.  Plain-i-liant 


mal. 


EXEMPLES. 
-&  1 


mal. 


ne  peut  Faire  une  dissounance  de  septième  cortre  la 
partie  supei  ieure,  ni  celle-ci  une  dissounance  de 
seconde  contre  l  intermédiaire;  car  une  septième  ne 
se  sauve  pas  par  le  mouvement  de  la  voix  inférieure, 
ni  une  seconde  par  celui  de  la  voix  supérieure. 


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Plain-chant 


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Remarquez  nqe  l'exemple  2    ne  serait  pas  meilleur  si  la  partie  supérieure  était  à  la  neuvième  il<   1  intermédiaire,  car 
la  neuvième  ne  se  compte  que  relativement  à  la  basse;  à  l'égard  des  autres  parties,  elle  produit  reflet  de  la  se<  onde. 


1^ 


8Ï.  Quoique  la  sixle  accompagnée  de  la  quarte  ne  snil  point  admise  dans 
le  Contrepoint,  a  cause  de  la  fadeur  de  l'harmonie,  on  peut  Keniplover  lors- 
que la  quarte  provient  de  la  svncope,  pareeque  dans  ce  e.is  elle  n'est  que 
le  retard   de  la  tierce. 


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EXEMPLES. 

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85.  La   syncope  étant  à  la  voix  intermédiaire,  s'il    v  a   une  suite  «le   retardement*   de  -ixte  par  li  septieme,ces  in- 
tervalles seront  accompagnes   de  tierce  par  la  vuix  supérieure,  et  le  résultat  sera  une  suite   de    quintes     retardées 


h    T.   m!  C.y   1 7H<» . 


i(i-0   les   voix  supérieure  et  intermédiaire:  celle  succession  c.~!   admise   (   Voy:   Ex:  I.)-  mais   l'ellet  sera1  Bit-illëui 
!e-   L-etardemenls  de  sixtes  sont  à  la  voix   supérieure,  et  le:>  tierces   à  l'intermédiaire  (  Ex:  2.)  . 
i  ,    9.. 


8ï.  Ou  nul  l.i  basse  fait  syncope  de  seconde,  on  peut  lue-  s  1. 
coinpaguer  par  la  (juavlc,  pareeque  la  fadeur  «le  cet  inter- 
»alle  est  cacher  sous  l'énergie  «le  la  dissonnancë;  niais  il 
lui  que  la  voix  qui  fait  la  quarle  marche  par  mouvement 
a-ceiidani  comme  dans  les  exemples  1  et  "1:  car  si  elle 
illait  par  mouvement  conjoint  descend. uiLil  en  résulterait 
ili  -   quintes   retardées.     Voy.    Ex.  ^î.    (l) 


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1. 


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(tu  accompagne  aussi  la  seconde  par  la  quinte^Ex.  A),  et  c'est 
la  meilleure  manière,  ou  plutôt  <  est  la  seule,  lorsque  la  syncope 
de  la  basse  relarde  une  note  à  laquelle  appartient  lïharnionie 
<!e  tierce  et  sixte.  Quelquefois  on  double  la  seconde,ce  quieslla 
îicine  chose  que  doubler  la  tierce  lorsqu'il  n'y  a  point  de  retarde- 
ment. (Eï    15  )  . 


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l\    h-.  I,  1,1 


(<  i  Kui  et  Vlbrechtsbergcr  admettent  il  est  vnii.ee 
mouvement  descendant:  il  n  -  ffira,pour  démontrer 
qu'ils  sonl  dans  l'erreur,  di  rapporte!  les  exemples  ijulls 
eu  donnent.    Voici  celui  de  l'u\. 


Ce  Contrepoint,  où  rbn  tri  uvi  des  fuites  de  ipjintes  retardées,  des  fausses  r'  I. liions, des  quintes  mineures,  des  intonations  de  titon,  presque 
antanl  de  Fautes  que  de  ni  ti  •  nfin,  est  tellement  au  dessous  de  la  critique,  qu'on  ne  peut  comprendre  qu'il  soit  sorti  de  la  plume  d'un 
lioniiuc  habile,  dont  l'ouvrage  estimable  esl  !•■  premier  où  les  règles  du  Contrepoint  ont  été  traitées   avec  ordre. 

Quant  à  Albrechtsberger,  c'est  sans  douti  un  Contrapuntïste  il  un 
grand  niér,ite;  niais  son  traite  de  composition  si  basi  sur  I  harmo- 
nie moderne  qui  admet  les  dissonnances  naturelles  sans  prépara- 
tion, et  sur  le  système  insfrunienl  il  fjui  ditl  re  en  quelques  pi  ails 
esseiiM.-ls  du  style  ancien  dont  je  traite  en  ce  momenLconime  ouïe  verra 
par  la  suite.  En  admettant  le  mouvement  descen  la  I  pour  la  quarte,!) 
ne  peut  éviter  ni  la  quinte  mineure,  ni  les  suites  de  quintes  retardées. 
cm  nu  on  peut  le  voir  par  ce  fragment  d'un  de  ses  exemples  (  Ajiwei- 
suug  zur  Composition,  p.    108.  )  Il  résulte  ,;■  tout  cela  une  harmonie  qui  déchire  l'oreille. 

Toute  science  doit  reposer  sur  des  principes  invariablcs;ôr,  en  appliquant  aux  rieuï  exemples  précédents  la  règle.qui  veut  qu'on  vérifie  un 
Contrepoint   syncopé  en  le  réduisant  à  un  Contrepoint  de  note  contre  note,  on  peut  voir  ce  qui  restera 

\u  reste  on  trouve  fort  peu  d'exemples  de  la  seconde  accompagnée  dr  la  quarte  dans  les  oeuvres  de  Palestrin.i  et  de*  maîtres  de  son 
école;  ils  préféraient    quinte:  c'est  ce  que  le  Père  Martini  a  fort  l,ien  remarqué  '  Saggio  rii   Conlrap.   Tom  .  I.  p.  H.  ) 

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DU     CONTREPOINT      FLEURI     A     TROIS     FOIX. 

S.").     Uicuiie  modificalion  des  regrles  énoncées  précédemment  n'a  lieu  d-ins  l'espèce  dont  il  s'affil:  il  suffit,pour l'écrire 
Correctement,  de  se  rappeler  ce  <nu  a  clé  dit  au  chapitre  o1.    sur  le  style  (jui  lui  est  propre. 


Mode 

majeur. 

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SECTION     TROISIEME. 

DU     CONTREPOINT     SIMPLE    A    QUATRE  VOIX. 


CHAPITRE    XI. 

DES      CONTREPOINTS      DE      PREMIERE.    SECONDE     ET     TROISIEME      ESPECES, A  QUATRE    VOIX 

S(».  L  harmonie  à  quatre  voix  peut  et  doit  toujours  être  complète,  car  elle  ne  se  compose  que  «te  tierce,  <iuinte  el 
octave,  nu  liei  (  e.  sixte  et  octale,  ou  de»  rètarileinents  de  ces'.iulervajîesjl  est  vrai  quon  connaît  des  compositions  <pii  ren- 
ie i  "meut  un  plus  grand  nombre  de  voix, comme  on  le  verra  dans  la  section  suivante.;  niais  elles  ne  peuvent  <me  redoubler 
à  L'unisson  ou  à  l'octave  les  intervalles  <(ue  je  viens  de  nommer,  le  Contrepoint  rigoureux  n'en  admettant  poiol  d'autres. 

Tl  suit  de  là  ()ue  si  l'on  peut,  dans  la  composition  du  Contrepoint  à  trois  voix,  réduire  L'harmonie  à  deux  sons,en doublant 
L'un  d'eux,  ce  serait  une  faute  d'en  user  \  „  ,         9.  -  „  n  - 


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toujours  un  des  sons  dans  lune  ou  l'au- 
tre des  parties,  il  reste  encore  assez 
de  \oix  pour  avoir  tierce  et  «juinle  ou 
tierce  et  sixte  en  toutes  circonstances. 
Ce  serait  dune  écrire  incorrectement 
«jue  d'imiter  l'exemple  1  suivant:  on 
doit  préférer  L'exemple    1  . 

87.  Unis  Le  redoublement  des  intervalles,  on  doit  éviter  l'unisson  entre  les  voix  supérieures,  à  moins  nue  ce  ne 
soit  Ami>  la  première  et  la  dernière  mesure,  parceime  le  défaut  d'harmonie  se  fait  sentir  vivement  à  L'aigu; mais 
l'unisson   entre  la  basse  et  le    ténor  est  admis. 

Il  est  difficile  d'iudnpier  avec  précision  quelles  notes  on  doit  doubler  preferablenient  à  d'autres,  car  on  com- 
prend que  ce  choix  doit  varier  connue  les  circonstances. En  gênerai,  on  peut  dire  «pie  la  «pjinte  étant  plus' pro- , 
noncéc  que  les  autres  intervalles,  a  moins  besoin  d'êh-e  doublée;  dans  l'harmonie  de  tierce  et  sixte, on  doit  au- 
tant nu  ni  le  peut,  doubler  le  premier  de  ces  intervalles,  pareequ'il  est  plus  harmonieux  «pae  l'autre,  mais  on 
sent  que  ce  choix  n'est  pas  toujours  possible.  Tous  les  redoublements  suivants  sont  admissibles.suivant  les  cir- 
constance s  . 


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Ktf  Le  mauvais  effet  des  successions  de  consonnances  parfaites  par  mouvement  semblable, s'affaiblissant  a  mesure 
que  l'harmonie  se  remplil,.la  sévérité  des  règles  diminue  dans  la  même  proportion.  Dans  le  contrepoint  a  quatre 
>oix.  li  passace  d'une  consonnance  quelconque  à  une  eonsonnance  parfaite  par  mouvement  semblable  est  permis; 
toutefois  il  faut  éviter  que  cela  ait  lieu  entre  le  dessus  et  la  basse,  dent  le  mouvement  est  plus  sensible  que  celui 
de<  parties  intermédiaires,  "n  évitera  donc  décrire  connue  dans  l'exemple  1,  mais  rien  ne  peut  empêcher  qu'on 
dispose   l'harmonie   comme   dans   le  ti"  2. 


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89.  Deux  quintes  par  mouvement  contraire  entre  les  parties  du  milieu  et  la  basse,  où  entre  les  voix  superieurçs 
sonl  admises  lorsqu'il  eu  résulte  une  bonne  succession  harmonique:  on  a  vu  précédemment  (1  +  )  un  exemple  lire 
des  oeuvres  de  Palestrina.  Il  ne  faut  pas  cependant  abuser  de  ce  moyen. 

90.  Le  croisement  des  parties  peux  se  fiire  à  quatre  voix, comme  à  deux  et  à  trois;  il  se  fait  entre  les  deux  voix  supé- 
rieure», entre  le  contr'Alto  et  le  Ténor,  et  entre  celui-ci  et  la  liasse;  mai*  il  ne  peut  avoir  lieu  entre  le  Ténor  et  le  Sopra- 
no ou  entre  la  Basse  et  le  contr'Allo,  car  il  s'en  suivrait  que  la  voix  inférieure  en  croiserait  deux  supérieures  à  li  fois. 

1.  2.  3 


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des  croisemens 
des  \oix  admissibles 
dan»  le  contrepoint 

à  quatre  voix. 


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Le  croisement  ne  doit  pas  se  prolonger  au  de-là  de  trois  mesures,  afin  de  ne  pas  affaiblir  I  idée  du  diapason  des 
voix. 

91.  L'échange  des  intervalles  entre  les  \oix  e'tanl  un  moyen  d<  variété,  ou  vluit  éviter  de  taire  plu-  de  deux 
tierces  entre  quelque  partie  que  ce  soit  et  la  basse,  surtout  entre  celle-ci  et  le  ténor;  et,  dans  aucun  cas,  .l'un 
lie   doit  faire   deux   -ixtes. 


92.  Plusieurs  quartes  de  suite  entre  la  voix  supérieure  et  le-  intermédiai- 
res sont  adniises,parceq.ue  l'effet  eu  est  couvert  par  celui  de  l'harmonie  gé- 
nérale. EXEMPLE. 


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95.  N'ayant    rien   à    ajouter  à  ce   qui  a  ele  dit  sur  les   Contrepoints    de    seconde  et  de  troisième    espèce,    j  en 
des    exemples   après   ceux   de   la  première. 

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exemples   du  contrepoint  de  première  espèce, à  quatre  voix. 


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€11  4  PITRE      XII. 


DU     C0NTREP0IHT     DE     QUATRIEME     ESPECE,*    QUATRE    VOIX. 


94.  Un  se  rappelle  1.  que  le  Contrepoint  syncope  n'est  que  celui  de  note 
contre  noie  rctarile  dans  l'un  «le  ses  intervalles;  hJu  que  le  Contrepoint  déno- 
te contre  noie  doit  toujours  contenir  l'harmonie  complète.  Il  suit  de  ià  que 
li-  Contrepoint  syncope,  qui  le  représente,  doit  donner  aussi  l'harmonie  plei- 
ne, sdil  que  l.i  syncope  produise  des  dissonnauces,  soit  qu'elle  ne  donne  que  ifcî 
des  couso  nuances;  dans  ce  dernier  cas,  si  l'harmonie  ne  peut  être  compté 
Ici*  ,iu  temps  fort,  elle  'l"il  l'être  au  temps  faible. 


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'   ftô     On  s. lit  que  -i  le  retardement    produit    une   « ' i  —  * .  =  •■■,-    ce,  celie  'i  -'    résout   par  [<•  seul   mouvement    il»     la    vcin 
qui    syncope,  el   que   L'harmonie   consoniiaiilr   qui  lui  succède   es'    !  lue   s'il    n'y  eul   pas  eu  de  syncope. 

Dans  la  réunion  du  Contrepoint  syncope  aux  nulles  sj>èc  -  il  peut  arriver  qu-.-  le  mouvement  des  voix  uo/uduise 
à  une  autre  liarniouie  que  celle  "i  qui  semble  aiq  r  enir  le  retardement,  bien  que  la  résolution  de  !,i  disson  i  u- 
ci     se  lasse  retuliei    niciil    par   la  \>  ix   qiii    *ynco| 

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itti.  Mais  on  ne  doit  point  oublier  que  le  Contrepoint  simple  n'est  fonde  que  sur  l'harmonie  coiisonnante  el  que 
les  dissonnauces  ne  s'y  inl  nduisenl  que  comme  îles  notes  de  passage,  ou  des  retards  de  consounauces.  La  réunion 
il< :s  espèces  permet  di  risuudri  es  dissonnauces  sur  une  autre  harmonie  que  celle  attendue,  comme  on  le  voit  par 
les  exemples  précédents;  m. us  les  mêmes  exemples  prouvent  aussi  que  »i  l'on  n'eût  point  usé  de  celte  làr.uRe,  ces 
dissonnauces  auraient  eu  une  résolution  naturelle  par  le  seul  mouvement  de  la  voix  qui  syncope.  Toute  harmonie 
retardée    qu'on    ne  disposera  pas   d  après   ces   principes   ne  pourra  être  employée  dans   le  style  ancien'. 

C"csl  donc  à  tnrl  que  plusieurs  auteurs  ont  introduit  dans  le  Contrepoint  la  septième  accompagnée  de  tierce  et 
quinte;  la  quinte,  et  Si.rfe  avec  tierce,  el  la  seconde  avec  quarte  el  sixte;  car  si  Ton  ne  suppose  un  mouvement  si  _ 
limita  ne  dans  les  voix,  la  dissonnance  de  ces  diverses  harmonies  ne  pourra  se  résoudre  que  sur  une  dissonnance 
nouvelle.  Dans  les  exempt'  s  précédents,  le  mouvement  de  plusieurs  voix  n'est  que  facultatif;  dans  les  -un, mis  il  e  I 
nécessaire    ce  qui  les  rend  inadmissibles  dans  le.  Contrepoint  simple. 

Mauvaise'  résolution  Mauvaise  résolution 

S   i  itienie  Mauvaise  résolution       Tierce,' quinte     par  le  seul  moment!  Seconde,         par  le  seul  mouu'iii! 


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Toutes    ces    circonstances    iivuit'iil  etc  >  i  aist  •iiitil,.!'  -ciiu'iil    remarquées    par  tes    compositeurs    .       ucoeil  lii 

veiilioli    «le   l.i  Imialilc   inoilei  ne  el  remploi 


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il<-  dissnunaitccs  naturelles,  car  mi  ne 
Iiiiii « <-  point  d'exemples  ilr  ces  harmonie.-. 
«Lin-  leurs  ouvrages  ('  )  l.r  suivant,  tire 
,1,  I  Inninc  ,!.  -  Martyrs,  de  rVleslrin,i,esl 
b-  .lui  iiii  j'ai  Irouvi1  l' li. h  mollir  •  I  «  ■  liei- 
Ct'^iuinti  el  sixte;  lil.iis  sa  rcsolulion  i 
le  ileliul  'lue  je  virils  <lc  signaler,  cl  l'on 
m  peut  ■  oiiaiderer  tel  exemple  que  coni- 
uie  une  erreur  île  ce  grand  niaîlre.  Le  voici: 

Ou  ml    iï    Montcxi  rtlo  et  ses  successeurs,  ils's'en  so,nl  servi  sans  scrupule;  on  en  trouve  de  nombreux  exemples  >\  i 
RilieMili.   ('es   rclardcnicnls  sont  bien   places  dans  la  luiio     qui  appartient    au   slyb    moderne. 


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97.   Paleslrina   el  les  maîtres  de  l'école  romaine   du  se! 
zîème   siècle  uni    (ail   usaee  de  Pliarnmnie  de  quinte  et  sixte 
sur  !<■  cinquième  aesxe:   il. m*  ce  cas-,  ce  n'est  qu'un    vc- 
l.ud  <li    quarte,  el  sixte  amenant  une  cadence  fmaie. 


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itH.  Clierubiiii,  âpres   avoir  dit,  dans  son  couru  de  contrepoint  et  de  fil  y  ne  '  p.  53  /,  iju<-   !.i    sMicopi      m      r|iau;;;é 

|i.i-   l,i   nature   primitive   <lo>  accord?,  et  que  ceux-ci   iloi\eiil  eire  complets   à  l.i   rcsnluliol)  "li    i  i   dissoiiu.iu mine 

si    relie  ilissiiiiuauce   artificielle   n'avait    pa?  <■  vi>1  ■-,  présente   ensuite  (p.   54  )   ilt's   exceptions   qu'il    appelle    extension 

de  lu   règle,  el   qu'il   aurait  dû  appeler  ,  _ 

plutôt  restriction.  Suivant  lui,  il   y    a  1— - — 

des  cas  ou  la  résolution  peut  être 
l'aile  sur  un  autre  accord  que  lac  - 
i  ord  primitif  relarde  par  la  synco- 
pe, lorsque  !:i  résolution  de  la  dis- 
sonnance  ne  peut  se  laire  sur  une 
consonnance;  il  en  donne  '.'es  exem- 
ples  entre    plusieurs   autres: 


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Si  Cherubini  entendait  par  là  que  ces  accords  font  partie  de  noire  musique  actuelle.,  c'est- à-  dire  di 
li  musique  doiil  les  accords  dissonnants  naturels  de  septième  de  la  dominante  el  d>-  ses  dérives  sont  in- 
séparables, cela  ne  peul  cire  uï:s  en  doute;  mais  i!  s'.i.il  du  Contrepoint  simple.,  qui  consiste  eu  un  gen- 
re de  musiqui  base  seulement  sur  Us  consonnances  et  sur  les  retards  de  celles  -  ri;  ce  Contrepoint  est" 
présenté  mx  élèves  connut  un  cxc-rcice  de.  l'art  d'écrire  avec  ces  intervalles;  si  l'on  admettait  dans  rel 
exercise  les  accords  dissonants  naturels  et  leurs  modifications,  toutes  les  règles  exposées  precodeiimii  ni 
concernant  l'emploi  des  intervalles  n'auraient  plus  <Io  mus.,  el  le  Contrepoint  serait  une  l'orme  abstir-. 
<|.  de  l.i  musique,  sans  utilité  et  --.il!»  bnl .  Or,  il  en  a  'un:  c'est  de  précéder  l'exercice  des  I  o  nll.- 
ilu  musicien  dans  uii  .mire  senre  de  musique  basé  sur  l'usasé  des  dissonances  naturelles,  donl  'I  sera 
parlé    dans    la    suite    do    ce    livre,  el    dr    laiit    connaître    les    formes    de    l'art,  abstraction    laite    de  ces  disso- 


v  '  i  (','s  fonsiilrniliniis  jettent  une  t  i  n  liiiiliiTii'sur  I  iri^im  i-l  .  .■  ^=i(  caiion  rii-s  accords  tlu  si-|ilirnii'  du  scemul  <!>■,,•  il»-  «fi  li*  i 
sixtr.  «te.  O.'iiis  !i  s^sli'inu  iIh  1  li;iTiiir»i)i,  -i'.'S  .i:,!..  i. ']  ;.i  .^h..i:.'  toiiiviini  h{ip:oiiiii'  à  I  harni'iiia'  ciinsoiiiiunli'  i  ■'  ii'-i  ils  iiai-r..'!  I  :• 
l  :,  ■   .    ir  ^- .  :.-        io«  i  ,-     i.  m  ■■ .  i  (  ti    -   :■..      s  ni.idi'.Vaiiiir.^  t|ne  j'ail^xucisi'iis-ijans.  mfin  Trfi/ri    .;'■  .     i:    .■  n'--. 


!      J'    .1  (   ' 


resiiin-Mil     imu-    <!  mus    ']'><     le   '     ntrepoint    simple,  ayant    pnur  objet   la    musique    bornée  à  l'emploi  des 
CunxMtUi'iict-'i    •'■    de?    « l ï  —  •  nu  un  <-    arliliciellcs    produites    uni-  leurs    relards,  avec   une   combinaison     d<  icope, 

oirTucul    introduire    d.uis    les    iccords    linin-    par   des   intervalles    de   celte    espèce,   des    intervalle:?    nui  Ici       sonl 
étrangers;  consequemincnl,   <(ii'-   les    accord*'    de    septième    avec  quinte,   de    quinte    et    -îvte-   et    d<  avec 

ou   rtc   et    si\l<      en    dni*enl   être    b  uiius  . 

SIJ).  F,c  (!unlrepoint  Heuri  .1  ■  | iir« tr ^  voix  ne  donnant  lieu  à  aucune  observation  nou\elle,  je!)  h  ■  .-,  i  des 
exemples  immedi aieineiil  iprcs  ceu\  du  Contrepoint  syncope.  Ceux  où  le  Contrepoint  fleuri  sera  pku:<  1  plu- 
sieurs   voii     •   li    i    1-   miuplellcmnl    l'instruction    sur  ce   sujet. 

l  \f  MCI  I  *    de   la  quatrième  espèce,  ou  syncope  a  quatre  voix. 


M', il.-    majeur. 


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(<)  7!  semble  <\w  rien  ru-  soît  plus  facil>-  irae  île  continuer  II  cet  endroit   la   ni. i  relie  syncopée   en  prolongeai  ht,  ou  lieu  de   l'interi  iru 
I        mais  si  Ion  eiuauue  ce  qui  résulterai)  ili    tetle  jin  longntion    un  verra   qu  il   i  aurait   impossibilité  de  l'aire  niomoii  les  parties  in- 
.ii  . .:    lires   v.ir.s  avoir  de  m.*u\ai«'*<  snceessu  r.~  'i  intervalles    de     fausses  r-  lations,  et  uVs  intonations  difficiles  p'..'ir  les  voix. On ne doit  jii 
',,  -  I ,     :,        i   mpreja  svn  up<  lurscut  pe  niirti  ti  lail  produire  un  meilleur  seiiMmei  I  de  la  tonalité.  >•(  des  momeruens  d  un.-  intonation  plus  facile. 

■**)  Ce  cas  esl  identiquenu-cl  sen  blahle  au  ;  r-  ■   di-nl 

V.  T.  fi  <   ■    l"7ri(i. 


Mode  rif.ij-  <i) 


EX  KM  Pi  ts    de  la   réunion  de    la  syncope  au*   autres   espèce». 


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EXF.MP]  ES    du  contrepoint   de    cinquième  espèce,  à  quatre  vois. 


Mode   majeur. 


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SECTION  QUATRIEME. 


CITI PITRE    A III. 


DU     ÎOKTEt  POINT       A       CiHQ.      SIX.     SEPT      tT     HUIT      VOIX. 


100.  .rai   dil   préc« déminent   <|iu-    l'harmonie   consonnanle,    el  la  dissonante   qui  en   provient    par    ni;  i  dément.,  se 
n  ul     -ni   toujours     i   qualri    voix:    loul    ce  <j.:t   excède   ce    nombre    rédouble    donc    nécessairement   l'un    îles    inler- 

v  :  !!<  -    i1      «■«•lie    li  irin   nie. 

('      i      peut    (;    I  *  1  i  i    i!(    règli    piii  i-:    sur  li      lioix  des  intervalles  à  redoubler    dans   une  composition   ,'i  (el   ou    tel 
noi  ii     voi\     (,ii    .'     ehnn   dépend  du  mniit     i    ni    des   parties   dans   le  passade  d'une  note  h  une   aulre:    or.   ce    mou- 

u.ii    n  m«-!»jï«î   i-irriiiiscril   elins  de<   h   rues    -     étroites,  qu'on  est   contraint   à    redoubler    un     intervalle    ùoiil 

lil'c.  --I  moins  harmonieux  »  ;  -  ■  celui  d'un  anln  lin  comprend  que  les  difficultés  de  celle  espèce  se  compliquent 
en  raison  du  nombre  des  voix:  mais,  par  compensation,  les  moyens  de  redoublement  augmentent  dans  la  même  pro- 
portion. Tout  ce  que  Ion  peut  près' rue  à  cet  égard,  c'est  d'éviter  les  intervalles  trop  grands  entre  les  voix;  or;  celle 
ri'ïlc  est   toujours  facile  a  suivre  dans   les    compositions   à  plus  de  quatre  voix     ■ 

101.  Le  choix  des   clefs,  qui  détermine  celui   des  v^ix.  a   '.me  grande  înlluence   sur   la  li:*i ^l-ii  des   intervalles  dans 

I  harmonie.*  voici   les  dispositions  que   l'expérience    *   démontrées    comme   étant   les   plus    favorables    pour   les   conipo- 

sii|iuis   :i    .">.    tj,    7   et    8    voix. 

à  S.  i  S    en  deux   choeurs. 

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iJ  cli  ux  ■  isposilion>  i  bon  voix,  celle  des  deux  choeurs  est  plus  en  usage  que  1  autre  pour  les  compositions  dialoguees. 
lO-  >  in-  le  conlrepo  ni,  on  appelle  voix  rcellrs  celle-  qui  ont  un  niouvcini-ul  particulier  d:uis  le  passage  dune  har- 
.  me  ■  nu  uitre:  I  -''i'  im  ien  n'  idmettail  «pu-  celui  la.  Ce  n'est  que  postericuremenl  au  seizième  siècle  qu'on  a  imagine 
d.  I.'i.  ;age  dm, '■  !ini!  d  arcompaf  ncmcnl  (choro  ripievo).  dont  les  parties  doublent  le  mouvement  tantôt  d'une  des 
"  i\  rei  l  tantôt  '.loue  aulre.  C'est  '<  celle  invention  qu'est  due  celle  de  l'orchestre  ac<  ompaiiialeih"!  <»n  n'emploie  le 
iiml    de  ; ■■)'."    '■<    /■' •■•    •         ponr  designer  celles   d'une  composition  h  p!b-  de  quatre  parties. 

105.  On  comprend  «pu    l<  sévérité  des  règles,  concernant  le  passase  d'une  note  quelconipie   ,>   une  consonnauec  parlaite, 
s'affaiblit   mi   raison   du  nonihr<    de  voix  emplovecs:  dans   li  composition;    a    nuit    parties    réelles,    les    successions    de 
les    direites  -■:      ioix    >oi      -•        -,       rdil         lotile*    les   jùirc-s   sonl   admissibles.  Ouanl   .i    !a    succession   de 

x   octaves   p       '     >Live:i;onl  contraire,  rlli    ne  peut  avoii     jeu   qu'entre   licuv   parties   ii<É  i/.i-se. 


r.  'i   et  i  .  17*-;<i 


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lt.'i.  Les  espèces  sur  lesquelles  il  est  lion  de  .s'exercer  à  cinq  six,  m  pi  el  huit  voix,  sont  celles  di  m  ■  conlr 
note,  e!  sic  contrepoint  fleuri:  la  première,  pour  s'habituer  aux  difficultés  de  mouvement  h  secii:i<li  pour  ac- 
quérir un  style  facile  et  pur.  Le  contrepoint  'le  non  cmili'i  note  a  sept  ou  huit  voix  tal  fort  difficile:  on  ne 
peut  y  apporter  trop  de  soin,  car  c'est  une  des  meilleure.-,  élude  qu'on  .ni  a  l'un,  ,1'ai  taché  ri.  donner  mx  mo- 
dèles cjui  terminent  ce  chapitre  Imite  la  pureté  dont  ils  riaient  susceptibles,  i)in  qu'ils  pussent  servira  résoudre 
tonus    les   difficultés  qui   se  présenteront  aux   élèves. 

105.  Il  n'est  pas  possible  d<  faire  un  h. ai  contrepoint  de  note  contre  note  a  plu,  de  huit  voix,  pareeque,  dans 
beaucoup  de  circonstances,  il  n'y  a  qm  huit  mouvements  praticables,  telles  sont  «elles  où.  le  changement  d'harmonie 
ne  permet  pas  de  faire  une  tenue  a  deux  parties  s,  J'octave.  \  huit  parties,  le  contrepoint  de  note  rontn  note 
no  permet  même  pas  de  trouver  un  nombre  suffisant  de  mouvements  dans  la  cadence  roiupui  par  I'  succession 
de  doux  accords   parfaits,   il  faut  dans   ce  ras   faire   un  repos  a  une  des  parties. 

Toutefois  il  ne  faut  pas  conclure  de  ceci   qu'on  ne  peut  écrire   à  plus   de  huit  parties:    au   inoven    dis    repos,   des 
espèces   rapides,  et  d"  quelques  artifices  qui  j'exposerai  plus  loin,  on  parvient  à  écrire  a  seize  voix  et  même  davantage. 

1()(>.  Parvenu  a  ce  point  de  mon  travail,  je  crois  avoir  rempli  la  partie  la  plus  importante  de  la  làrhi  que  je  me  suis 
imposée^  car  toute  la  science  do  la  composition  réside  dans  le  contrepoint  simple,  depuis  deux  jusqu'à  huit  larlies. 
En  lui  sont  les  difficultés  et  les  ressources;  niais  je  dois  avertir  celui  qui  se  livre  à  son  étude  qu'il  m  suffit 
pas  d'avoir  compris  l'enchainement  i\<-  ses  préceptes,  et  d'en  avoir  écrit  quelques  exemples  de  chaque  espère:  ee 
n'est  qu'en  revenant  à  plusieurs  reprises  sur  ses  pis  qu'un  parvient  à  se  familiariser  si  bien  avec  toutes  les  diffi- 
cultés du  genre,  qu'on  se  joue  avec  elles,  el  que  le  sentiment  de  ee  qui  est  bon  el  convenable  devient  en  quelque 
sorte  notre  manière  d'être  habituelle.  Alors  on  peut  avancer  avec  sécurité'  dans  le  reste  de  la  science:  les  pi  o- 
grès  sont  rapides  et  sûrs.  Mais  si,  au  contraire,  cette  première  élude  a  été  faite  avec  négligence,  quelque  peine 
qu'on  se'  donne  pour  le  reste,  on  ne  sera  jamais  certain  de  ne  point  commettre  quelque  faute  et  le  travail  'lu 
compositeur  sera  plus  ou   moins  pénible. 

Contrepoint    simple    à    5  voix,  note  contre   note. 


Mode  majeîtr. 

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admis»,  leur   itréjuf.i    a   cet   égard  pr  tenait    !  *  i:c  qu'Us  généralisaient  i»ti  précepte  un   fait    particulier,   i.e   retard  de    neuvième    avec 

sjite   siu    li    Mptivoie   degré   a    l'inconvénient    de    faire   un    ninmetnent    rauel cette   note    rie   la   gamme   a    la    partie     si;j  -rien  ré 

potr  éviter  fleux   octales   conseeuf ive.s ,    mais   ce   nw>iiv*-ïj)e-n1    n'a   |  rs    '-    mèn         ..'■'■  "     -    sur   ïes  antres    nbtej*   du  ia  gamme  suscepti- 
bles ri  éïtv  •iicuaipagnées  prii   ta  sixte. 


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Contrepoint    simple   a  voix,  note    contre  nul» 


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SECTION   GINQU1  i £M  E. 


CHAPITRE       VIF. 

DE      QUELQUES     CONTREPOINTS     CONDITIONNELS. 

107.  Vers  le  milieu  du  dix- septième  siècle,  l'art  musical  ava.il  évidemment  change  de  dire  lion;  mu  t  n;i  le 
nouvelle  avait  succédé  5  celle  du  plain- chant;  le  drame  musical  avait  ete  crée:  à  la  gravite  du  -tyl  de  L'ecol< 
rumaine,  les  compositeurs  des  diverses  contrées  de  l'Ttalie  eu  avaient  substitue  un  plus  legei  qui  perdent 
malheureusement  en  pureté  ce  qu'il  gagnait  en  grâce.  Mais  au  milieu  de  ces  innovations,  en  Ignorai!  encore  que 
l'expression  vraie  des  sentiments  divers,  et  l'accord  du  chant  avec  la  parole ,  fussent  les  moyens  le.-  plus  puissants 
qu'eût  la  musique  pour  exciter  de  vives  sensations:  c'était  vers  la  recherche  de  procèdes  mécaniques  di  l'art  que 
se  dirigeaient  tous  les  elïorts,  La  véritable  fugue  n'existait  point.  Dam  la  route  qu'on  sihvai  poui  y  arriver,  on 
imagina  une  foule  de  Contrepoints  de  fantaisie,  ou  Ton  s'imposait  des  conditions  plus  ou  moins  bizarres;  comme 
de  n'employer  que  le  mouvement  conjoint,  ce  qui  s'appelait  Contrapiiiilo  alla  diritta;  <k  se  l'inti  rdire  en  ue 
fais  il  qu'un  Contrupunto  Sttltando;  de  se  servir  du  même  Irait  d'un  b i > u t  à  l'autre  du  Contrepoint,  auquel  on 
donnait  les  nunis  de  perfidhlto ,  ostinato,  d'un  sol  passo;  enfin  de  s'interdire  tel  ou  tel  intervalle,  telle  ou  telle 
noie  de  la  gamme,  6vc,  <£c  Le  caprice  multipliait  à  l'infini  ces  conventions  puériles  (0.  dont  je  \.i\-.  donnerquel- 
nues  exemples,  pour  faire  voir  que  ce  îi'est  point  là  le  but  de  l'art.  Ceux  que  la  curiosile  pousserai!  i  les  i naî- 
tre en  détail  pourront  lire  l'ouvrage  de  fferardi  intitule:  Document!  armoidci,  Bologne,  1687,  où  l'auteur  entre 
dan?    beaucoup   de  developpemens   sur  les   compositions  de  celte  espèce. 

EXEMPLES    de   contrepoints  conditionnels 

introduits  dans  l  arl  a    1  époque   de   sa    décadence.  (*) 

Contrepoi  ut 

boiteux, 
ou  ulla'zoppa. 


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(i)     Pour    donner   uni:   i «I<^<-  du  la  prodigieuse  variété   dont     •    genre   d mposii    n  si   si                ,      sutlïr.    di    rappelei  ijue    Ci  m- 

coi     Sorinno,  mail  ri*  de  chapelle  d.c   S!  Pierre,  à  Piomi!,  a  pu)  !i':  un  reçue}!  de  cent  dix  Cuntrcpa'uu*  ruitdilioniieh.  depuis   trois  ju  ■  , 

Ili   :   voix.,  mu  ]'4/>-    Mnvia   sfo//'a,'  fe'ous  le  tilre  de   Cunoni  cd  ubliuhi  di  cento  e.  dicci  sorte  sopro   t'irt    )lariu   st'Ha    à    "*,    +.    '•,    'i, 
7,    s    cori.   Rome,    UilO,  in  fol. 

i   ,)  Tous    ces  exemples  sont  extraits  du   livre  de  Berardi,  intitulé:   Docttlitenti  Ariqpnivi.,  BolojriH'    *1   Monli     l'iS7    in  »'.'  ' 

i     i1     ,.t  i ■"■     !7*î') 


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Contrepoint  sans  aucun   mouTesnent  conjoint, ou  Sallando. 


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Contrepoint    dun   seul  tratt,  ou   Contrapuntu  perfîdiato. 


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Le  contrepoint   dun  sol  passa   ne  diffère   du  perfîdiato  qu'en  ce  <jue  le  trait  répète    esl    une    phrase    entière. 
Ln  voici  les   exemples: 


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Le   eontrepoinl   obstiné   (  Contrapiinl»     oslinuto)  est  celui   dont   la  phrase   répétée  doit  être  toujours  composée   des 
mêmes  noies.    In   \oi<  i   les  exemples: 

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LIVRE     DEUXIEIYI  i 

DES   COMPOSITIONS  BASEES  SUR  LE  CONTREPOINT  SIMPLE 


INTRODUCTION 

108  Dans  le  livre  précèdent,  jai  expose  les  lois  des  rapports  harmoniques  cl  mélodiques  des  soiis  ■•  !  11  le 
s\-:'ii"  ancien,  qui  n'admettait  l'usage  des  dissonnances  (pl'autant  qu'elles  étaient  inaperçues  ou  comme  des 
Prelards  de  consonnances.  Celui-ci  est  desline  à  faire  connaître  le-  formes  que  peuvent  prendre  I  •-  compost 
lien-  basées  sur  ce  système;  mais  quelques  unes  de  ces  formes  etanl  eu  usage  dans  le  systênn  moderne.il 
me  parail  nécessaire  de  faire  connaître  ee  dernier,  el  de  rechercher  en  quoi  il  diffère  de  l'autre.  Celle 
compai  ùson  est  de  la  plus  haute  importance  pour  concevoir  clairement  l'ensemble*  des  connaissances  musi- 
cales, ''    détruire  l'espèce    de   contradiction    qu'il    semble  j    avoir   dan-,    les   principes    de»    écoles    diverses. 

109.  C'est  mi  fait  bien  remarquable  que  l'action  réciproque  de  l'échelle  musicale  sur  l'harmonie!, et  de  i  «'Ile-ci 
sur  l'échelle.  De  celle  double  ai  lion  naissent  les  différences  essentielles  entre  les  Ion-  du  plain  i  liant  el  la 
tonalité  moderne.  Fn  effet,  il  ne  suffit  pas,  pour  établir  clairement  ces  différences  à  l'oreille  1.  que  1rs 
(uns  modernes  aient  une  noie  sensible,  tandis  que  ceux  «lu  plain  -  chant  en  sont  dépourvus;  "2".  que  ces  der- 
niers aient  une  dominante  mélodique,  c'est-a-dire,  une  note  qui  esl  répétée  beaucoup  plus  souvent  une  le-,  autres, 
m. u~  qui  n'occupe  pis  I*  même  place  dans  inus  les  Ions, tandis  que  la  dominante  «les  Ions  modernes  est  toute 
harmonupic,  et  se  trouve  toujours  à  la  quinte  «le  la  Ionique;  3.  enfui.  <pje  la  noie  finale  de  quelques  uns  îles 
Ion-  du  plain-chaut  soit  autre  que  li  tonique,  ce  «pu  est  inadmissible  dans  la  tonalité  moderne:  uni'  différence 
plu-   importante    est    celle    «pu    résilie    dans   l'harmonie    appliquée   à    chacun   de  ces  systèmes   «le   fonalile':  "  '-- 

110.  Le-  règles  coin  ernanl  la  marche  «les  consonnances  el  l'obligation  de  préparer  le-  dissonances,*»-!  «mt.cte 
exposées   «lui-   le   livre   précèdent,  avaient   ele   g«iier-t**meiit  -unies  par   toutes  les  écoles,  lorsque,  en    1S90,    Claude' 

^Monteverde,  maître  de  chapelle  de  S!  Marc,  de  Venise,  publia  son  cinquième  livre:  «le  madrigaux.,  dans  lequel  il 
lil  us^ge  du  triton,  «!«•  la  quinte  mineure,  de  la  septième  accompagnée  «le  lierce  majeure,  le  tout  san-  préparation. 
Ces    innovations  furent   attaquées   par    -Jrtuxi    «Uns  ses    Imptrfizioni  délia   nutsica   moderna     (  '  )  . 

Monlcvcrdc  se  défendit  dan-  la  pleine  «le  l'un  de  -es  ouvrasx's  suivants;  mais,  dans  celle  discussion,  Arlu-i  n'a- 
per<  ut  p.i-  le  véritable  point  «le  vue  sous  lequel  il  fallait  examiner  I'  question,  cl  ftlonteverde^  qui  n'avait  voulu 
innover  que  dans  l'harmonie,  ne  se  douta  pas  qu'il  venait  de  changer  la  tonalité.  Le  lait  mérite  d'elre  examine 
.vec   attention.   H   s'asit   d'une  des   epotjues  les    plu-    remar«juahles   de  l'histoire  «le  la    musique. 

111.  En  établissant  un- rapport  direct  entre  dont  notes  fonnanl  Triton  Quinte  mineure.    Septième  «a  lierce  majeure. 

entre  elles  les  intervalles  de  Triton,  de  «juinte  mineure   et  «!«•    3 —        0     I-  —         - 

septième  avec  uerce  iiiajeure,comme  «lui-  les  exemples  suivants:      -^      -,  — *-- 


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''  Mollleverdè  ères  le  quatrième  «legre,  la  nolfc  sensible  el  la  dominante.  I<  clis  qu  il  créa  ces  degrés.  parce«jue  ce  n'est  qu'en- 
Ire  le  quatrième  et  la  note  sensible  qu'on  peut  rencontrer  «les  intervalles  attractifs  d<-  triton  et  «le  quinte  mineure,  el 
qu'il  n'v  a  de  dissonance  naturelle  et  sans  préparation  qu'entre  la  dominante'  el  le  quatrième  degré.  Ces  notes  de 
la  S'anime  qui  -oui  constitutives  de  l'harmonie  dissonante  non  preparei  -ans  lesquelles  cette  harnioiiii  ne  peul 
exister,  ces'notes,  dis -je,  devinrent  invariables  par  l'innovation  de  Monleverde,  et  fixèrent  «  oii.-«'«pieniiiienl  la  pla- 
ce  «les    . «litres  'notes  .  . 

115.  Tl   resuite   de   ce    qui   vient   d'être    dit:   IV  que   la   tonalité    moderne    ivpo-i     sur  I"-  '.dissonances    non    prépa- 
rées;   2"    <pi«:    -ans    celles-ci   cette    tonalité    ne    peul    exister,  el   qu  ave«    elles   le-   tons   du   plain  chaut  s  évanouissent. 

(«)    Venise,   1600    io  fol.      (  par.    'I   ) 


I      I'     ••'  ("     17K0 


C'est  don     sans   1  ni   que  plusieurs    niait  -es    oni   cru   qu'on  pouvait    traiter  les  tons  modernes  en  n'y  empli 

■:.-.    ...  ■;,..>   rees:    ivec   «lies  seules     le  composileur    le    plus   habile   ne  parviendrait    pas     i     <!  •   icr 

.    i a raclèn     il.     !'    tonalité  actuelle.    l_--.    dissonnances    seul   bien  placées   partout   ou   le    [uatrivme 

--uni!   ..    !.    i'-i.     -en  ,!-.-:    mais  des   que   celle  réunion  a    lieu.,   la  préparation   est  inutile  et  connue   non    ivenui 


Uô  La  i  •  lotion  des  dissonnances  naturelles  consiste 
a  I  i •  descende»  li  cjualrieme  desxe  et  monter  la  note 
sensil    -.  EXEMPLES. 


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114    Lorsque   li    résolution   .-<    lait   en    modulant,  la  note  sensible  peut  se   prolonger 
m\  lieu  de  d'  ■cfndre.    nui--   le  quatrième   dcyre  descend  toujours.  EXEMPLE 


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SECTION    PREMIERE 

DE    LIMITATION 


CFJ4PITBE   r 

CE    QUE    CEST     QUE     LIMITATION. 

115     Parwnn     >    i.    connaissance  'complète  du   conlrepuinl   simple,    on    m    larde  puinl    a    s'aperce\oir  que  Pencha  i- 

nemenl      ■-    ;        •  -•  -   harmoniques   conduit    souvent    a    imiter,   même   .-ans    dessein,   certaines   lormes   d'une   voix   par 

uni      ulre,      » 

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;  l'imitation  esl   par   la        ri  s  formes,   une   source  lecnndi      IVflits  musicaux.  • 

i     -.    ,  v:    ,  être   i  •  (lui   de   cOll.\ci 

116.]      ni  1 1         -  ■  r  en    r  oi  s  ±  •  ;  :   I .  : .   •       l  l'un  il         ■  \  >  ■'  t  m  i '  ■  i  '.  I   d  i  !  e ,  < 

.  -  :     .     ,  ...         la   nia  n  !»  .  .•     ■  v  -  ■;     .    .        second.  '  •        '  '  ont  i: 

...  ppeli  .......       jui  e  I  |i         I    le    nom    i         •  'uip 


. 


rippartienl     ■    '     ou  l'inie    i  i  •• .,  île  ee     ïeiires. 


..     tell        i  i  !.. 


I       |  .         I"-.- 


CHAPITRE  II 


DES    DIVERSES     ESPECES     D   IMITATION. 


M".    On   re  nd   l'imitation  plus    remarquable   en  la  commençant   ou  avec   le    ni.  n  >  ,<u    dans    lequel    un    I  n  ■..' 
après   ;  n   repos. 

Les   phrases   courtes    cl   rapides  produisetli    plus  d'effet  dans  l'imilatiou   propreint-ul    'liii     qui     •  i  ,|.  -   m  u         , 
grrand   di  \i  loppeim -nt.   L< -s   cvemples   suivants  indiqueront  ce  qui  constîlue  le  style  d'une   bonne  imitation. 


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11K.  Quelquefois  le  molil   d  imitation   change  subitement,  et  la  voix  qui  imitait  propose  à  son  tour  une  phrase    à 
1er:   1  elle  sorte  de  péripétie  promut  "ordinairement  un  bon  effet,  parla  rapidité  de  mouvement  qui  en  résulte. 


KM.  M  PL  E. 


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1       ^     ! 

119.  Il  e~l  îles  phrases  qui  exigent  que  limitation  se  lasse  à  la  seconde  supérieure  ou  inférieure;  d'autres  à  la 
tierce,  a  la  quarte.';,  la  quinte,  <£-<•:  On  conçoit,  en  effet,  qu'il  peut  y  avoir  autant  de  manières  d'imiter  <ju' i!  y 
a  île   soi  ks  d'intervalles  dans  l'étendue  de   l'octave. 

EXEMPLES. 


1.  à  la  seconde  supérieure, 


2.  .:    !  .    se< onde    inférieur*'. 


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5.  à  la  qiiarlr   supél  ieun 


6.  .1  la  quart'    inférieui 


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12.  à   l'octave. 


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120  Le  chois  de  l'intervalle  "  auquel  on  veut  imiter  se  détermine  par  le  genre  du  morceau  de  musique  dans  le-, 
quel  un  introduit  l'imitation.  Les  compositeur*  dis  W.  et  17/  siècles,  qui  attachaient  beaucoup  d'importance  à  la 
toiiH litJ.  ne  faisaient  d'imitations  qu'a  ia  q  'tirte,  à  la  (iiiinte  ou  à  V octave,  pareeque,  dans  celles-là,  les  demi  Ions 
naturels  de  la  gamme  se  reproduisent  de  ia  menu  manière  dans  le  conséquent  qut-  dans  l'antécédent,  ce  qui  n'a 
pas  lieu  dans  les  autres  imitations:  de  là  vienl  qu'on  donne  aux  imitations  à  la  quarte,  à  la  qumle  el  .«  l'octave 
le  nom  dr  régulières,  el  celui  jS'irreyulieres  auv  autres. 


Gammes   correspondantes. 


121.  Lorsque  1»  sujet  commence  par  la  tonique  el  monte  au  quatrième 
degré,  soil  dialoniquemcnl,  koil  par  saùl,  l'imitation,  pour  être  régulière, 
doit  se  faire  à  la  quarte  inférieure  ou  la  quiftTc  supérieure,  car  les  tons 
et,  deini-lons  des  gammes  correspondanles  son!  parfaitement  conformes 
dans  uni    imitation  semblable,  comme  on  le  voit   ici. 

EXEMPLES    d imitation    a    la   quarte    inférieure    el   à    la    quinte  supérieure, 


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Si   le  sU|«.'l    commence   par  .la   dominante    el     monte    iei            '  iqui 

l'imitation    rcïuhèrc    doil    -i-   fain      j    1.     quarte    supeiieui        I  I 

qui          inférieure;    Les   gammes    correspondanles    sou!      ■•  i>  ■!  I    ■ - 

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Wî.  ri  est  des  phrases  qui  ne  se  prêtent  qu'à  limitation  à  deux  voix:  d'autres  en  admettent  davantage.  Ce- 
dernières    sont    ordinairement  resserrées   dans   un   petit    nombre  de    mesures, 

1*2.".  Si  1 1 niil.it iini  .i  trois  mi  quatre  parties  est  ,\  l'octave,  ou  m  «.lie  a  lieu  ik  quinte  eu  riuinti  ou  de  quarte  (  n 
quarte  i  lie  neul  commencer  par  toute-  les  voix  ades  "distances  égales  (Yuyez  les  h.r  I  el  i  suie.  I;  ni.iis  -i  elle  se 
■Gtil  alternativement  à  la  quinte  et  à  la  ijuarte,  quel  que  -ml  le  sujet  d'imitation,  il  v  .iuim  t  nli  i  l.i  -ci  onde  '■!  la  trnisiè- 
ini  entrée  une  ou  deux  mesures  de 'plus  qu'entre  la  première  el  la  seconde.  La  quatrième  entrée  se  fera  àla  même 
distance  de  la.  troisième  que  la  première  de  la  seconde  (  Voyez  fc'x.  3);  cette  manière  est  lt  meilleure  pilrcéque 
le>'  tons  il  demi-tons  sont  disposes  dan-  h  même  ordre  dans  les  conséquents  que  «lui»  l'antécédent,  et  qu'il 
v  a  en  même  lenis  de  la  variété  et  de  L'unité  dans  la  tonalité.  Celte  règle  e-t  basée  sur  l'inégale  division  de 
l'octave   en   une  quinte  el  une  quarte. 

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I2<.Lcs    meilleures  phrases    sont   celles    qui   permettent   Limitation  .'i   des   temps    e(  .1  des   intervalles,   diffe'ri 
n  resserrant     uccessivemenl  les  diverses   entrées:  tes  variétés   eiirichisse,nt   l'harmonie. 


EXEMPLES. 


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125.  Lorsque    la    nature    de    Li    phrase    le  «ermel.    l'imitation    se    fait    quelquefois    alternativement    pai     mtime- 
'  nient    contraire   et    semblable. 


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12 H.  Giiniue    !  iinit.diun    |i  1     mouvenu-iil   -.  m !,!,!, |.-    celle    qui  s<'  1  il  jj.'.r   nniuvemenj    ciiutniire    est  re'fpdiin  si  les  (  ris1" 
i    1I1  mi-Ions   -mu!   di-pnscs     .:   Cuiisequenl    d.uis   l<-   même   ordre   que   laolecédenl    il    irrègulièiy    dans   le   Cas  cmifr    l'e, 

f"ui    in, 1,1    !n     '■   •   |iiui.l  uice    des   l»!Us    cl    demi-tous    dum     imi   itioii   |>ai     inmuenuiil    cinilraire    on    cl  blil     des 

_   11    nos   m\.j-.  -     .1   ni   ['uni     asceiidunli    et  ci     . .  )  :  -  ;  ■   ■.  1 1 1   |>m    i.  tonique.    re|>iesenle    /',;.<'       ■!>iil ,     et     dont    l' 

•  '■  -1  i  iiJ  vili    1-1    m,-,     mi    iinjiosilmii    avei     la    première,  se    rapporte    au   ■•:■■.    Ut-nl.  <  '<  -!'^-i  i    commence    pai    la    tonique, 

;    '   r   1    i  •   '!   n."  1     '       iu  enfin"  par  fa  troisième   note,  selon  le  des're     uquei   on  'n-ul  coinmeucei    riinit.ilinu. 


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.*     •.,  M  m  1    n    ii    uni    imi     ' ,   n  p  ir  nfti  .1  fini  ni 
1  r  .in-  en  ri  mni<  nciinl    ohi     I  oelave. 


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*•  EX  F.  M  l'  L  E 

il  une    i  nul  al  ion 
basée  sur  celle  nmnu 


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Si  l'un  veul  que  dans  une  imitation  par  mouvement  contrai- 
re le  consequenl  ne  reponde  pas  à  l'octave  de  la  tonique,  m.a,is 
à  sa  double  quinte  '>u  douzième,  lis  intervalles  se  répondront 
comme    dans   la    Saturne    suivante. 


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dune  imitation 

faite  d  après  ce  principe 


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127.    On    vient  de    voir  que  les  imitations  faites  dans  le  système  de  ces   deux  sauuucs   ni    répondent  point  aux  in- 
tervalles  de  l'antécédent,   parceque  les  de'mi-lous    ne    correspondent  /\ 
point  dans  les   gammes,  et  consequemmeiil  <pie  ces  imitations  -.ont  ir- 
regulières.  Pour  en  obtenir  de  regulières:ril  làul  que  le  conséquent  com- 
mence à  In  tierce  supérieure  ou  àlusixtt  inférieure  de  la  tonique,  el   l'on 
doit  "disposer  la  gamme   inverse  comme  il  "suit: 

exempte   d'une  imitation  exacte  par   mouvement  contraire 


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Cel      sorte  d  imitation  peut  se  Lrailer  a  trois  et  a  quatre  parties,   niais  elle  est   difficile 


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Hem  rquez    que,  -i   l'un   module,  "ii  transporte   »I,ni-   le  Ion   neuve. m  !•   gamme   inverse   d'après    laquelle   mi    loiile. 

19.S    <  •..    peul    faire    lussi    <le~   imitutiniif   retrtitjiwles,  ou   marelianl    il   reculons.  'Ces   imitations    -'il   de  deux    sm 
I      ,.  r    îtiiniTv.mfttl   semblable;    î2!'    y,</r    mouvement    contraire .   Celles    qui    si     fout    par    mouvement   srmbln 
-    Ii.        Ifreul.peu    .;•     difficultés,  parcequ  elles    n'exigent    aucun    eliaugomeul    «le    noie;    il   s    faul    seulement-    evili 
f,  .    niiles-pointee-    cl   us    le   Hieinc . 


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!  i'-l1  lion  retrosrade  par  mouvement  contraire  es!  régulière  ou  jrreguliere ':  re'jrulière,  si  les  imis  el  de- 
mi-tons son!  dispose*  dans  le  conséquent  comme  dans  l'antecedant;  irregulière,  si  c'est  le  contraire.  Voici 
il,-    exemples   <ies    deux   espèce»  : 


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imitation   Irrégutièir  pur   mouvement  [contraire. 


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Imitation     régtilièri    |iai    mouvement   contrai 


Remarquez  ij[ue  ces  sortes  di  recherches  ne  sont  bonnes  que  pour  l'oeil,  car  l'effet  en  est  ii  peu  près  nul 
pour    l'oreille:    il   ne   faut   donc    pas    \    attacher    trop    d'importance.  : 

120  On  fait  aussi  des  imitations  par  lugmentation  ou  diminution  dans  la  valeur  des  notes:  ce  sont  les  moins 
usitées,  pareeque  l'effet,  en  est  peu  remarquable.  Pour  faire  une  imitation  par  augmentation, il iàut  qut  le  motif 
soit  compose   de   noies   de   peu   de  valeur,    c'est    le    contraire    pour   une    imitation    par  diminution. 

y     Imitation  par   augmentation.  mmmom      mm^mm  ê^_^_  

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Incitation   par    diminution. 

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1ÔO.  Lorsiitic   Ii    composition    est   à  plus   d<    trois   parties,  l'imitation    peut   être   double   el   même  triple  si  elle  esl 
i  ■    .\      I).,-    liiiiit  lion   double  actuaire  voix    i!  v  ■  <   deux   tinti'cêuens   et   deux   conséquents.    Ces   imilalions  sonl 

•        n-iiL  i-iiiL'iil    symétriques,  c'est -à-  dire,  qu'elles    sont  en  pi  ogres  sinn    uioulaiile   et   descendante;  si  la  j«i  ennert  est 
i   la   ■  ■■  liuti       .i    i    Ii    quarte,   li   seconde  est   aux   mêmes    intervalles. 


F.\  i  >i  ■  !  i: 

d  une    i  m  i  a  i  ion   don  Me 
\  !..  quarte   i  i\  ferit  u  re . 


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i- \  i  MjM  e     d'une  imitation  triple  a  la  quarte  superi 


l'.l     Le  shl<    de   limitation   doit   participer   de  celui   du  genre  du    morceau  dans  lequel  on  la  plue.  Dan-,  la    niusiuut 

•Mie,  elle  doit  être  grave  et  severe:   les   ouvrages   dp  1  immortel    Palestrina  sont  eu  ce  genre  les  meilleurs  modèles.  Dans 

le  demi  caractère,   limitation,  doit    être  gracieuse  et    la  modulation    naturelle,  comme   les  duos  de  Stefani,  et  surtout  les 

trios  admirables  de   Clari:    enfin    dans  le  style   instrumental,  le  caractère  des    traits   à   imiter    doit     être     rapide    et   la 

modulation   \i\e    el     inattendue:   tels   sont    les  préludes   de  H.iendel  el  de   Jean   Sebastien    Bach. 

152.  Limitation  sur  le  plain- chant  ne  diffère  de  limitation  simple  que  par  les  obstacles  que  le  plain-chanl  oppose 
avi  développement  du  motif  qu'on  a  choisi.  Ce  n'est  quen  se  familiarisant  par  le  travail  avec  ces  obstacles  qu'on  parvient 
à  les  vaincre.  Voici  quelques  exemples   de  ce  genre   de  composition  qu'on    pourra   consulter   au   besoin. 


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a    trois  voix. 


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135.   L« ■-   imitations  dans  !<■    stvle  de  la   tonalité    moderne    siir  t.i   ranime    montante    el     !   ■•  i  ml   nie   piésenl     il    quel- 
ques difficultés   particulières,    à    cause    des    modulations   incidentes   qui    >>    présentent   quelqucfoi        ili    croit,  di  .   h    en 
doni         ici    quelques    modèles    à    quatre,   cinq,    six,    sept   et    huit   pariie»  .     Cet    exercice     peut     être     lies    ulili  ,  . 

^jeunes     •    mpositeurs  pour    acquérir   un   >l\le   facile  et   libre  quoique  correct,    nonobstant     la  gèix     el     ! 
du   ,_  e  i .   _ . 

EXEMPLES.       ('■animes    montantes    à    quatre?    parties,     avec    imitations. 


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I  i  ,  ci,    en   ;    corrigeant    quelques    incorrections,  el  \    faisant   drs    changements    pour   leur   donner  uu  corartèn    plu  proi   in.ee 

d     tonalité      moderne  «  -.  ; 

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DU     COHTRIPOINT     Il'lMITATION      À      EÏUX     CHOEURS 

l.">  {•    L usage  .ii     li    musique  divisée  i'n    deux   choeurs    do   quatre   parlie-s   chacun,  remonte  au  seizièiw    siècle,  ti   s'est 
i misené   jusqu'à   présmt,  quoiqu'il  suit     aujourd  hui   beaucoup  plus    raVe  qu  autrefois.. 

15ô.   La    musique  à  deux    choeurs    sérail    sans   ellel,    -.i    I.  -   deux  choeurs   chantaient    ensembh    «ans  intcrrupl    uv.Des 
■     iec.es    de  dialogues   dans  Lesquels    il»    se    lunl    entendre   alternativement,  pour   se    réunis    ii<    temps  en    temps,    sent     la 
forme    la    mi  i!)i  ur*    pour  ce  genre   de    musinuçs  dans   lequel    réside  un  (  iract  re  de  irrandeui  <  ■  d.    sn'.ehnile  qui  n'existe 
mans    atrcwm    autre 

136.  lies   réponses   alternatives    do    d<  ux  choeurs    font   naître    l'occasion  dempleyei     ivec   av;jnt:£;i    limitation.     I      est 
bon  que    les   enlrées    di    <•>    réponses    se  fissent    avant    que   le  chœur,  qu\s\st    fait   enteinlr<    pendant   !■■  repos  d<    i 
ait    terminé,  ou  du    moins    sur  le  dernier  accord   de  la   phrase'., 


r   y  ,.i  rir  i"fin 


J  ,•  repos    cl  un    "■■■■         ''  mt    1  entrée   du    second    n'es!   admissible  cpi  su    commencement    du   morceau, avant    q 
composi  ion     il    ic*€iui>  d<    la  vivacité;    niais  des   que   l>-  dialogue  esl    établi,  les    repos    incident»,  avant    qtie    I     second 
cli,»  ni    ail    I 'il    sa   reutrée,  jetteraient  de  la  froideur   dans  le    morceau. 

157.    i  ? •  11  v.    soi  limitations  sunl     employées    dans    la    musique   à    il-  :i v    choeurs,   savoir;    i"  1  imitation  du  second 

choeur  a\c<     le  p  imier,  relui-ri    a\ec    l'autre;    2"    l  imitation  des    parties   de  chaque  .chocui    entre    elles.    Il    e-t 

des     morceau*    il'    miiMi| i     la    première    espèce   d  imitation    est    seule    employée;   il  tu  est    il  mires,     ou    l'on    (ail 

u*  (si     de  toute»    \<  s   ii'  ux  . 

\bici    un   exemple   du    premier  penr<     de   disposition. 


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L exemple    suivant   a  deux  choeurs  est   établi  sur  la  gamme;   il  "tire  à  la  fuis  des  imitations  enln     les  lieu*  choeurs, 

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et   d'autres    imitai  m  •    enlr^    le-  partie*    de  chacun. 


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158.  lî'  m  n  '(pu-/,  nue  dans  le  premier  système  de  composition  comme  dan.-  Latitn  ,  diu\  tti 
que  1rs  i  .'[)»>  doivent  <n  être  banni  dans  cette  période  finale,  et  <pj  les  nuit  voix  \  dehciiî  e'H 
avoir   loutes   un   dessin    différent. 

i*n  ne  peut  acquérir  de  la  facilite  cl   de  In   i   >rr<     Lion   dans  ce  genn    difficile  t^io    par  un   I  m_    • 

K.'l'fi  I       :."•■■ 


ni  -  donc  i 

i  .  ell  's,  i'V 


se  reunir, 

.1-  à-'lire, 


CHAPITRE  If.  o 

BU     C  A  H 0  M . 

lôy     I  u  dit   (ils)   {(lit    limitation   continue  prend   li-    nom  de    Canon:   ce   mot,  «  i  li  i    signifie    rèyle    lui   est   ap- 
pli*|        parcequi    i.    caprice    du    compositeur   est   limite1   par   l'obligation    de    u'einpioyer   qui:   les    chants  susceptible.' 
d  uni     imita    cm    n   n    interrompue,    et  parceque    cette   imitation   est    soumise    à    trois    rèïles    sévères     dont    voi 
IVnom  i; 

1.   finiler    exactement    les    intervalles,  quels   qu'il>    soient,   dans    la   résolution   du   Canon, 

a.  Donner   aux   parties   qui   résolvent  le  canon   les   mêmes   valeurs   de  noies.,   el  la   même  étendue   dans   les    repos 
qu'à   celle    qui  l<     |>!  nposf  . 

5'.'  Xe  i  «ire  de  repos    h  une  voix  qu'après  l'entrée  de  l'autre. 

Le  canon,   ri<  lie  de   toutes   les  variétés   qu'on    remarque  dans   lunitalion  simple,   en  a   aussi   qui  lui  sont    pi    . 
Je  nu    propose  d'en    exposer  les  diverses  circonstances,   dans  l'ordre  de  leur  vénération. 

i.f. 

Du  canon    simple    à   deux  voix. 

140.  Comme  l'imitation,  dont  ■'■  n'est  qu'une  espèce,  le  canon  peut  a\oir  sa  résolution  à  l'unisson,  a  la  se- 
condera 1 1  iierce.  à  la  quarte,  à  la  quinte ,  a  Lt  sivw,  à  la  septième  et  a  l'octave,    soient   inférieures,  soient  supérieures . 

141.  Le  style  ancien  et  sé\ère  n'admit  que  les  canons  à  la  quarte,  a  la  quinte  et  à  l'octave.  Les  canons  à 
I  unisson  et  a  l'octave  sont  les  plus  en  usage  dans  le  style  moderne,  qui  n'admet  ceux  à  la  quarte  el  à  la  quinte 
qu'avec  de  certaines    restrictions  dont  voici  les  motifs. 

La  tonalité  du  plain-chant,  dans  laquelle  ont  écrit  tous  les* compositeurs  des  XV."  et  _\\L  siècles,  n'avani 
p as  de  noli  sensible  réelle,  ne  donne  point  lieu  à  la  modulation  proprement  dite:  la  forme  des  chants  détermi- 
ne seule  Je  ton.  Il  suit  de  là  qu'il  importe  peu  que  l'imitation  canonique  soit  à  la  quarte.,  à  la  quinli  on 
a    I  octave,    car  il  ne   peut  en  résulter  qu'une   \oi\   module  dans  un   ton,  pendant  que    l'autre    modulerait        ila.is 

un  ton   différent. 

EXEMPLES. 


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HU.  Dans  ],<  tonalité  moderne,  la  noie  sensible  et  le  quatrième  degré  ne  laissant  aucun  doute  sur  le  ton,ilesl  i- 
rl  .i  <|'K  si  l'on  fait  un  Canon  exact  à  la  quinte,  deux  tons  différents  se  prononceront  à  la  fuis,  car  la  partie  qui  ré- 
soudra !•  Canon  aura  aussi  sa  note  sensible  et  son  quatrième  degré;  or,  ce  comb.il  continuel  de  deux  tons  différents 
sérail  fatiguant  pour  l'auditeur:  on  évite  ce  défaut  en  faisant  une  altération  d'un  demi-ton  dans  la  résolution  du  <  î- 
non  toutes  les  lois  que  cela  est  nécessaire,  pour  ne  pas  sortir  de  la  modulation  principale.  Celle  altération  st  lut  ■  n 
ajoutanl  un  dièse  ou  ensupprimant  un  bémol.,  lorsque  le  Canon  est  à  la  quarte  supérieure  ou  à  la  quinte  inierieure,  el 
en  supprimant un  dièse  ou  en  ajoutant  un  beniol,  lorsqu'il  est  à  la  quinte  supérieure   ou  à   la  quarte  inférieure. 


EXEMPLES    de  Canons  dans   la  tonalité    moderne. 


<    non  a  ta  quarte  supérieurs,  (') 

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HT>.  On  vient  de  vmr  que  si  Ton  n'eut  pas  fait  d'altération  dans  i.  résolution  di  -  e  m  i- 
des  tons  elrangers  au  principal  se  seraient  prononces;  dès  lors  la  vois  <|in  propose  le  canon  iu  'il  fit  oMis'H  di 
suivre  celle  modulation  pour  ne  pas  choquer  l'oreille:  d'où  il  serait  resuite  une  second)  mudulali  n  dans  la  ré- 
solution, et  ainsi  <!i  suite,  en  «'éloignant  toujours  du  ton  primitif.  Il  est  des  canons  laits  5in  ce  principe,  qui, 
de  proche  en  proche,  parcourent  les  douze  tons,  majeurs  ou  mineurs  du  système:  on  lem  duiim  le  nom  de 
Canons  circulaires  parce  qu'après  avoir  suivi  celle  série  de  modulations,  ils  se  trouvent  au  poinl  où  ils  ml 
commence',  cl  semblent  ainsi  décrire  un  cercle  parlait. 
Canon   circulaire. 


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-144,     Le    Canon   peut  avoir  une  terminaison    ou    n'en   avoir   point. 

Les    exemples    que    j'ai    donnes  (141)  sont   des    Canons   termines;    ceux  qui  ne  le  sont  pas   s'appellent  Canons 

perpétuels:   ils    ne    diffèrent  des   autres   que  par  les  dernières   mesures,  qui  doivent   être  disposées    de    maniera 

que  le   canon   recommence    par   une    voix  perdant    que   l'autre    achevé    sa    resolution. 
Canon  pcriiétoel.     ,  


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Tout    Canon    circulaire    est    nécessairement    perpétuel  . 

Mo.  Le  Canon  par  mouvement  contraire  ne  diffère  de  l'imitation  du  même  genre  que  par  sa  durée  qt  i  esi 
plii^  longue;  'I  qui  peut  même  cire  perpétuelle.  Ce  genre  de  Canon  exige  comme  tout  autre  une  imitation  exact) 
d'intervalles  et  de  valeurs;  on  peut  cependant,  pour  éviter  des  modulations  trop  éloignées,  repondre  aux  inter- 
valles   majeurs   par  îles    mineurs,  et  réciproquement. 

EXEMPLE    d'un    Canon    par   mouvement   contraire. 


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140.   Les  Canons  par  augmentation,  ou   p.u-   diminution   dans   la  valeur  des   notes,  se  tout  parle  même  procède 

les  autres,  ciest- à- dire, par  des  tâtonnements  de  mesure  en  mesure.  Les  Canons  par  augmentation   sonl    moins    agrc; 

cpie   ceux   par  diminution,  parceque   le  mouvement   qu'un    ralentit  nuit   à  l'effet,  au  lieu  que  celui   qu'on    aeoé 

y  ajoute.    Le   motif  dun   (.mon    par  augmentation    doit  être   ((impose    de   notes   de   peu   de    valeur,  et    l'entrée 

l,i   voix    qui    résout   le  Canon    doit    se  faire   le  plus    promplement   possible:   c'est    exactement    le   contraire  poui 

re   un   canon    par   diminution. 

Canon  par  augmentation. 


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HT   Il  esl   <\i-   canons   do'nt  le   sujet   esl   susceptible    de    plusieurs    résolutions,  soil   ■<  'les   intervalles   dil   r'reu 
— < > î t  à  des   distances   diverses,  so il  a  volonté    par  ihouvenieuï    direct  ri   eonlraire,   soit  enfin    pai    augmentation    nu 
par   diminution:   on   les    nomme    Polymorphos,  ce   qui   signifie    beaucoup   de  formes.    Ces    conipositi     t.-   sont  plus 
curieuses    qu'il  I  îles:  on  y   admire    plus   ) . •   difficulté    vaincue    <pic   l'effet   musical.  Il  esl    bon    «le   s'habituei  .1  sunnou. 
ici-  tous  les  obstacles,  r!  pour  m-   rien   laisser  à  désirer,  je  vais   donner  dis   modèles   de    i  «nonsde  :  elU     espèi  • 

»T)   lui!    du  tact  «'I   quelquelois    de  la   bonne    tortune    pour   trouver   un    sujel    propre   à   plusieurs    résolution-      !■ 
meilleur   moyen   et   d'éviter  les  retards  d'intervalles,  el   de  l'aire   usage   du    mouvemenl    conjoint. 

ÎJ.  ii   la   quinte  supérieuri  . 


EXEMPLE. 


J.   à   la  quinte  inférieuri 


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6.  a  là  tierce  supérieure  en  canon  circulaire. 


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Les    combinaisons   dont   ce  sujel    est    susceptible    sont   loin   d'être   épuisées    dans   le»   exemples    précèdent.- 
«■Iles    suffissent    pour   indiquer. Je    procède,  et'   \<     m'arrête    pour    abreirei 

i:  T    Ht  «        17«0. 


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lis.  Le  Canon  est  quelquefois  employé  comme  accompagnement  du  plain-  chant .  Berardi  a  donné  dans  ses 
f)i  mifi  ■  armoniri  dus  règles  très  nombreuses  pour  l«  facture  de  celle  sorte  <l<  composition;  mais  tous  ce< 
■  j  i  <  c  i  pli  -  -i  réduisent  à  un  seul:  suivre  les  règles  du  Contrepoint  fleuri  <i  regard  dn  plain  -  chant.  Quant  à  la 
construction  du  canon,  elle  est  san-ç  doute  j>lus  difficile  que  celle  des  precedents,puisque  li  <  !ioi\  des  formes 
est  limite  par  le  sujet  auquel  il  doit  servir  d'accompagnement;  mais  la  méthode  do  tâtonnements  est  encore 
li  seuli  qu'on  puisse  indiquer,  car  si  l'on  voulait  laire  des  règles,  il  v  en  aurait  autant  que  de  cas  parti  - 
culiers:    j  .uni'    mieux    donner   des    exemples   qu'on    pourra   consulter    avec    fruit. 


Canon  a   la   «îuiulr   inférieure. 


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Canon   ii   la   quinte   supérieure. 


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3. 


On  verra  dans  le  chapitre  5.  à  quel  usage  servent  ces  sortes  de  canons  dan»  les  compositions  à  5,  <> 
et    un    plus   grand    nombre    de   parties  . 

Kit.  On  peut  taire  aussi  des  Canons  à  deux  voix,  auxquels  on  ajoute  un  accompagnement,  soit  libre,  soit 
compose  selon  les  règles  du  Contrepoint  rigoureux:  dans  le  premier  cas,  on  n'éprouve  aucune  difficulté  l'ac- 
compagnement se  bornant  à  soutenir  l'nàrmonie  sans  dessein  détermine;  dans  le  second,  il  faut  se  conformer  à 
de  certaines   lois  qui  seront    exposées    au    chapitre    suivant. 

S  2. 

DO    CANON    SIMPLE     À     TROIS    VOIX. 

150  Le  ..iiiuii  à  trois  voix  ne  diffère  de  celui  à  deux  que  par  la  difficulté  de  disposer  le  sujet  de  manière  qu'il 
puisse  être  résolu  par  deux  parties  ,ui  lieu  dune.  Pour  y  parvenir,  on  est  contraint  à  écrire  le  sujet  do  mesure  en 
mesure  en  même  lems  que  le>  resolutions,  et  souvent  il  faut  changer  quelque  chose  dans  ce  qui  précède  pour 
rendre.  <e  qui  suit  plus  tarde,  soit  dans  l'harmonie,  soit  dans  la  modulation:  d'où  l'on  voit  qu'il  est  peu  de  ca- 
nna» ,k  deux   voiv   qu'on   puisse    disposer  à   trois. 

Au  reste,  toutes  !es  espèces  de  Canons  a  deux  peuvent  se  faire  a  trois,  comme  les  exemples  suivants  le  démontreront. 

Canon  à  I  unisson. 


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131.    Tl   esl   une   autre   manière  de   faire  le  Canon   à  L'unisson   à  trois   parties;  elle  consiste  à  imaginer  une  phrase 

de    chant    île   quatre,  six  ou  huit   mesures.  Cela   fait,  on  lui   donne   dans  les  autres  voix    un    accompagnement      qu'on 

rend    chantant   autanl    que   possible,  et  l'on   nul  le  toul   en  partition,  comme   on  ferait  pour  un  Trio  ordinaire;  ces 
•   inons    ne    sonl    en    usage   que   dans   le   style  moderne. 

Andante. 


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Lorsqu'on    ,i    vérifie    par   celle    opération    la   régularité    de    l'harmonie,  on    écrit   le   clianl    seul,  auquel   on   lail 
succéder  I  accompagnement    <l<    la  seconde    partie,  puis    celle  <ic  la   troisième,  H  l'on   Lui  entrer  ces  partii 
non.   rommo    dans    l'exemple  suivant; 


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Celle    espère    de   Canon   est  fort   en  usage  dans    la   musique   théâtrale   moderne:   elle  es!  facile    i   l'aire  quanl  à  1 
partie    matérielle   fie   l'art:    mais   elle   exige   plus    d'elegance    dan-    le    chant    que   les    autres    espèces. 

lî>9  Les  Canons  qui  se  résolvent  ,î  la  quarte  intérieure  ou  supérieure  par  lune  des  voix,  et  i  loi  lu  <  par 
l'autre,  sont  l'orl  difficiles  à  faire.  Comme  dan-  les  imitations  de  1>  même  espère,  les  entrées  de-  diverses  voix 
ne  peuvent  se  laire  .<  «les  distances  erales:  si  la  seconde  entre  un  temps  ou  une  mesure  .que-  la  premièri  ,  la 
troisième  ne  peut  entrer  que  deux  temps  ou  deux  mesures  après  la  seconde:  il  résulte  de  là  que  Iharjnonie, lion- 
ne entre  les  deux  premières  parties,  cesse  souvent  de  l'être  entre  la  seconde  et  li  troisième,  et  pour  favoriser 
l'harmonie  de  relles-ci,  on  est  force  de  doubler  plusieurs  intervalles  entre  les  première-..  \)<-  là  eut  in  une  -  r- 
'<    de   nudité   dans    l'harmonie    générale,  et   de   nombreux    redoublements    de  tierce   et   de   sixlr. 


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Canon  ;i,  Ja  quarte  el  .'i  l'octave  supérieures. 


Résolution  .i   ]  oi  lave. 


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lposition  dos  canons  dont  la  résolution  s(.  1!< tl  de  quinte  eu  quinte,  on  est  contraint  à  alle- 
rer  les  intervalle»  dans  les  voix  qui  les  résolvent,  «lin  d'éviter  îles  modulations  trou  éloignées  du  ton  primitif. 
Ces  illerations  consistent  dans  le  changement  des  intervalles  majeurs  en  mineurs,  et  des  mineurs  en  majeurs, 
(à-Ile  espèce  de  Canon  i  l'inconvénient  de  ne  pas  déterminer  assez,  le  earai  1ère  ilu  ton:  elle  appartient  à  la  tona- 
lité  moderne,  et   .ulinel    consequemment    les    dissounanres   naturelles   -ans   préparation. 


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Lorsqu'on    veut    éviter   les   aile  rai  ions    dans   les    canons    de   quiiile    en   quinte,  ils    deviennent   circulaires.,  rniiiiin 
ic    l'ai    explique     \!    14" 


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nient    contraire    et   direct    sont: 

!     M..  (In- li  résolution  par  n    mentent  contrairi    ■  h  seconde  entrée,  el  celle  par  mouvement  direct,  à  la  troisième. 
Si  ii  première   entrée   esl    i  li  partit    supérieure,    mettre  la  seconde  à  Ia-.basse  el  la  troisième  à  la  partie  inter- 
médiaire; -i  la  première   entrée  esl  à  1*  basse,  mcllre  la  seconde  à  la  voix  supérieure  el   la  troisième  à  l'intermédiau-e. 
Paru    moyen  <>n  pourra  employer  l'intervalle  de  quinte  sans  craindre  que  la  suite  du  canon  fasse  naître  des  quartes. 

3     Mettre  1rs  diverses  entrées  à  «1rs  distance»  égales:  sans  celte  précaution,  le  canon  serait  insoluble. - 

+  .  Eviter   toutes   i' -   il nuances. 


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155;  Les  canons  par  augmentation  ou  diminution  ne  sont  point  en  usage  à  pin-  de  deux  parties,  par-  [in 
li  valeur  drv  notes  croissant  ou  décroissant  à  chaque  résolution,  le  mouvement  deviendrait  trop  lent  ou  trop 
rapide    à    Irnis    nu    quatre    parties. 


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DU     CANON      \     QUATRE     VOIT. 


156.  Le  (.mon  à  l'unisson  et  a  quatre  voix  st'  lait  par  le  même  procédé  que  le  raïuûi  *  trois,  c'est  -a-  dire,  mi  : 
i  nmanl  une  phrase  <1<"  fh.inl  qu'on  accompagné  >par  trois  autres  voix,  donl  on  règle  l'harmonie  çn  les  imitai 
•    partition,   après  qnoi   J'nn  é«  rit   le  Canon   par   entrées  successives,  comme   dans    l'exemple  suivant: 


Canon    d.Mi»    le     style    moderne. 


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157,  Le  Canon  résolu  alternativement  à  l'a  quarte  el  à  l'octave,  ou  à  la  quinte  et  a  (octave,  soient  supérieures,  soient  inté- 
rieures, s'établit  comme  il  suit:  si  la  seconde  entrée  esl  a  la  distance  dîm  temps  ou  dune  mesure  de  la  première  ,1  i  I  rni- 
-ièine  doit  i'lre  a  deux  temps  ou  deux  mesures  delà  seconde:  la  quatrième  entrée  se  lait  a  la  même  distance  de*  la  troisiè- 
me que  la  sernnde  de  la  première. 

ï'anon  a   la    pinh-  il   n    l'octave    iriferietfres. 


EXEMPLE. 


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158.  Quelquefois,  après  li  résolution  du  sujet  à  la^quinte  inférieure,  par  la  seconde  voix,  la  troisième  résout  a  la  septième 
inlérieure  et  la  quatrième  à  la  quarte,en  sorte  que  fa  troisième  e(  la  quatrième  sont  à  la  quinte,eommc  la  première  el  la  se- 
c(iiido:tel  esl  le. t^annn  suivant  de  rTofinann. 


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V,"..^      .  i     .        «(   .  .  .   :.t   rirriii.ures:  pour  construire  mi  canon   *!*    relie  espère  ;i  oui 

In     [>■:!!<-     il  I    ni    -i  '      .   ■ 'liin  'S  «**>    .dix   trop   rapprochées,  alm    d'éviter   les   modulations    prorL 


i>j     .       ,''■  |     i     iii  •  ,.  ,:       ..  •    -.     i  m    Iniiim     -    m   •!>    renia  rouer 


dan-   i  elle  espèce. 


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Le  canon  circulaire  suivant  di  hirnbenrer,  sauf  quelques  incorrections,  est  intéressant  par  la  nouveauté  d<  sa  for. 
me:  le  suiet  \  suit  la  modulation  des  diverses  entrées,  et,  sans  recommencer,  parcourt  les  douze  tons  majeurs^ 
puis   revient   su  thème  primitif. 


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160.  Les  Canons  par  mouvements  alternatifs  cojUr-aire  et  direct  sont  d'une  construction  fort  difficile,  parcequ'on 
i-l  souvent  prive  de  plusieurs  intervalles:  1  habitude  peut  seule  enseigner  a  vaincre  les  obsta<  les  de  ce  genre  de 
canon,  donl    je  donne  ici  un  exemple. 

I!i -solution  à   la  quinte  par  mouvement  direct. 


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161.  Le  Canon   h   quatre   partie-    peiil   être  double,  c'est-à-dire,  compose  de  deux  canons   à  doux    parties  (|iu  se  ser     n| 
nniluellemenl   d'accompagnement.  On  peut   disposer  ce  genre  de  composition  de  deux  manières: la  première  consiste         u- 
re    liaque  canon  a  l'octave, ayant   soin  toutefois  défaire  commencer  If  second   canon  par  la  dominante, si  1c    premier  e.-.i- 
menee  parla  tonique:  (voyez  Rx:  1./;l<  seconde  admet    les  deux   résolutions    •   la  quïiric  nu  à   la  quarli  .  Celle  >.ec6n»  mà- 
nii  re  e~t  plus  difficile  que  lautre;mais  on  \   admet  les  altérations  qui  évitent  la  sensation  de  deux  tons  dilfercnls.  (voyez 

I  v:  2). 

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Paul  imaginer  un   sujet  <jim  soil  en   progression    montante  un   descendante,  car  les  progressions   onl   la  pro 

cl  illrir  de  hnntws   résolution»   a   lous  le<   intervalles    supérieurs   ou    inférieurs,  <■!   presque   à   tnu-    les  lent] 
Ccvetmi'i    "iiivanl   de    Sl'tvlzel  esl  un  de^    meilleurs   eu  ce  genre    (t). 


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(l)   t Ct  exemple  esl  lire   ilîin  traité  des  (.anon^  p.ir  ret  artiste,  intitule:  Frakliseher  Bctt'c/s,  ccic  aux  e/.      ■  nach  dent  lt- 
mente  So/cher  .Votm     Kunst  Aigen  geselztcn  'nnnn'-  perpétua  "■'■• 


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§  n 

DU    CANON    À   5    fi, 7. H    ET    CI»    PLUS     GRAND     NOMBRE     DE     VOIX  . 

]fir>7~En  "toute  composition,  la  difficulté  croît  en  raison  du  noinlire  de  \oix;  mais  la  rigueur  des  règles  dimi- 
nue  dm-  la   même   proportion:    ceci    s'applique   au  canon. 

Toutes  le-  variété-  expliquées  précédemment  peuvent  se  fuie  a  S,  6,  7  et  8  voix;  mais  quoique  la  forme  du 
sujet  doive  être  conservée  soigneusement  d.m-  toutes  les  solutions,  les  mouvements  relatifs  des  voix  peuvent  être- 
moins   purs   à   huit  parties    par  exemple,  qu'à   quatre: .j'en  ai  dit  la  raison   ci-dessus  (  10^). 

H!4.  Les  <..uon-  formes  d'un  lié-  grand  nombre  de  voix  ne  sont  guères  que  des  objets  de  curiosité', et  ne 
peuvent  être  utile-  dan-  La  composition,  car  ils  sont  dépourvus  de  chant,  et  ne  coulent  que  sur  un  accord  par- 
fait. Tels  sont  ic<  canons  suivants  de  Valenlini,  dont  le  premier  est  à  trente  six  voix,  distribuées  en  9  chœurs, 
et  le  second  à  96  pallies  en  vingt  quatre  choeurs.  .Dans  ces  Canons,  deux  voix  entrent  toujours  ensemble 
par  mouvement  contraire,  à  I  i  quinte  et  à<  l'octave  supérieure.  Valent'ini  a  écrit  un  srros  volume  in  fol"  sur  ces 
puérilités:  cet  ouvrage  esl  intitulé:  Canoni  nel  iindn  dï  Salomone  a  96  VOCÎ.  Home,  1631,  in  fol;  et  un  autre 
qui  ■  pour  litre:  Cannni  musicali.  Rome,  1655,  in  fol. 
1    Canon  a   Zi,  voix  en  <i   cliceurs. 


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Le   canon  suivant,  cite  par  Berardi    (   Documenti  Armonici,  lib.   2.)    est    du    même   renie:   il  est    à   (rente 
leux  \oix  égales,  -oit  de  Tendre  ou  de  Soprani. 


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La    solution    de    ce   canon    -e   l'ail    de    mesure   eu    mesure,  et  la  basse    soutient   la   noie  fondamentale   «le    l'ac- 
cord   pendant    toute   sa   durée. 

lfio.  Le-    canons   peuvent    conserver  quelque   forme  de  chant  jusqu'à    -eize  voix;   voici  quelques  exemple: 
cinq ,  six,  huit  et   un   plus   grand  nombre. 


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Canon  triple  a  six  voix  à   la  quinte  et  a  Loctave. 


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1(J(>.  [l'exemple  suivant,  extrait  de  In  messe  intitulée:  Lu.  Sol,  Fa,  Mi,  He,  Ut,  par  Paul  Ayostini  de  Vidli  ra- 
nci, est   un   ch.ef-d'oeuvre  de  difficulté  vaincue:   c'est  un   canon   triple   à    huit  Noix,  disposées   en   "2  choeurs. 

Le  premier  canon,  dont  le  sujet  est  l'ancienne  gamine  de  plain-chanl  appelée  kexucorde,  est  établi  entre 
le  soprano  et  le  contralto  «lu  premier  choeur,  et  la  résolution  est  à  la  quinte  inférieure-,  le  second,  propose.pu 
lu  basse  du  premier  choeur,  est  résolu  à  la  quinte  par  le  ténor  du  deuxième,  et  à  l'unisson  par  li  seconde  bas- 
se; le  troisième  enfin,  propose  par  le  leuoi  du  premier  choeur,  est  résolu  à  la  tierce  par  le  contralto  du  deu- 
xième choeur,  et  à  la   septième   par  le  soprano. 

l'.uil  i-goslini,  auteur  de  ce  canon,  surnomme  de  Y»llerano,à  cause  du  lieu  de  sa  naissance,  lui  eleve  dé  Ber- 
nard Nsnini:  il  occupa  successivement  à  Rome  les  places  d'organiste  ne  S.  Marie  in  {ra?ufei'ere,deS. Laurent 
ru   l/amaso,  et  enfin  de  maître  de  la. Chapelle  Pontificale.  Il   mourut  en   162y.  à  !'*  36  an>  . 


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,    r  ciui    nii    l'orme   fli    ruant.   •  •<■  I  ai  pcril  li.ui^    le  dessein  de  montrer  <|iu'  cel.i  est  possible;  niais     on     s'apercevra 
ijiie  I extrême  difficulté  de  i  elle  <  niuposilinn  ne  permet  pas  d'y  mettre  autant  de  pureté  <jnt-  dans  un  canon  à  huit. 
Ci    canon  csl  allernalivcmrni  a  l;i  «marie  ri  a  lnnisson,et  les  seize  voix    <nnl   divisées  en  niialre  rli(eurs. 


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;i  plusieurs  (°h(rnrs  de  Yinini  et  de  Benevoli,  est  autorisée  par  la  difficulté  du  pente,  et  W  grand  nombre  de  voix  '|in  couvre  \v 
défaut   d'harmonie   <\vS  en  résnlfe. 


K.T.et  CV  1760. 


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1»>K  fi  mi  reste  à  expliquer  i.i  formation  «1—  dînons  rétrogradas  ou  e;i  iT/vrJ.s'se.  rétrogrades  contraires  ou 
,1  retourner  le.  livre..  ainsi  que  la  manière  d'écrire  les  Canons  cnigmaliques,  de  les  inscrire  el  de  les  résoudre; 
mais  plusieurs  de  ces  choses  tenant  a  mu  ordre  (le  connaissances  qui  or  sera  développe  que  dans  le  livre  sui- 
sant,  je    ne   donnerai    ces   explications  que   dans  un    uppendix    place   a    1>    lin    de   cet  ouvraïe. 

CHAPITRE     II  . 

DE'      DIVERSES     ESPECES     DE      C0HTREP0I1HT      SOR      LE       PIAIN    -    CHANT 
ET     PARTICULIEREMENT     DO    STYLE      ALLA     PALESTRINA. 

1G9.  Jusqu'au  commencement  du  dix-septième  siècle,  où  l'on  conçut  l'heureuse  idée  d'appliquer  la  musique 
i  l'expression  de,  passions  cl  des  sentiments  divers,  dans  le  drame  lyrique,  l'imagination  avait  peu  de  chose 
i  i.nt  «I  ois  li'  travail  du  compositeur:  les  chants  de  l'église  ou  ceux  des  chansons  vulgaires  fournissaient  tou- 
jours   le    thème    oblige    qu'on    accompagnait    d'une   harmonie    plus   ou    moins   habilement    combinée, 

170.  Celle  harmonie  ne  lui  d'abord,  comme  je  lai  dit,  qu'un  contrepoint  simple  de  noir  contre  note,  auquel 
.m  donnait  le  nom  d<  Faux  bourdon;  l'usage  s'en  esl  conservé  dans  quelques  Cathédrales  de  France  ou  d'Italie, 
pour   la   psalmodie    •!    les   cantiques. 

l"l,  Plus  tard  I  introduction  de  valeurs  diverses  dans  le-  signes  représentatifs  des  sens  el  des  silences,  et  enfin 
rinveiilion  de  l'imitation  et  du  canon,  fournirent  aux  compositeurs  de  nombreux  moyens  de  variété:  aussi  vit  on 
••dès  lors  uni-  foule  de  musiciens  flamands,  Français  et  Italiens  produire  des  messes,  des  mulets,  <£c.  composes 
sur  le  plain-chanL,  «I  remplis  dartifices  plus  ou  moins  ingénieux.  Depuis  lis  premiers  maîtres  «le  l'école  fla- 
mande  jusqu'au    père   '  .    Porta,  toutes   1rs   compositions    sont   dans  le  même   système. 

1"^.  On  retrouvàrl  encore  quelques  (eues  de  ce  genre  de  musique,  mis  la  lm  du  18.  siècle,  dans  ce  que 
les  Italiens  appellent  (  ontrajninto  </"  mente.,  el  les  Français  Chaut  sur  le  livre,  l'un-  faire  ce  conlrepuinl,tous  les 
chanteurs  du  choeur  se  srnupenl  autour  <\u  lutrin,  el  sur  le  plain  de  l'introït,  de  l'hymne  ou  de  l'.mlienne  du 
jour,  chante  p.n  toutes  les  voix  de  la  même  espèce,  les  autres  font  une  improvisation  à  (rois  ou  quatre  par- 
tes. /'.  tarai  fa),  Zarlino(b\  /,.  Zacconi  (c),  et  Horace  Tigrïni  (il)  ont  donné  des  règles  pour  di- 
re ce  contrepoint;  mais  ces  règles  sont  insignifiantes,  el  la  conclusion  du  dernier  d«  ces  auteurs  est  qu  il 
est    impossible    d'en    faire    qui    ne    fourmille    de    fuites. 

Néanmoins  I.  père  Vlartini  i  b  )  assure  qu'il  a  entendu,  à  Rome,  en  1747,  le  jour  de  l'ascension,  un  Introït 
chante  de  cette  manière,  à  quatre  parties,  par  les  chanteurs  de  la  rhapelle  Pontificale,  avec  une  perfection 
admirable  11  faut  se  rendre  au  témoignage  d'un  tel  maître;  ni. us  on  ne  peut  expliquer  ce  phénomène  qu'au 
moyen  de  la  tradition,  qui  indiquait  aux  chanteurs  ce  qu'ils  devaient  faire,  et  par  l'habitude  qu'ils  avaient  de 
chanter   ensemble;  quels    que    lussent   ces    avantages,   on   peut   croire    qu'un    pareil    contrepoint    n'aurait     pu 

soutenir   un    examen    approfondi.  <•    qu'on   appelle  en  Fiance  (haut  sur  le  livre,  est   une  horrible  cacophonie. 

1".  Enfin  p. uni  Palestrina.  maître  admirable  qui,  sans  rien  inventer,  sut  tout  s'approprier  pareequil  perièc- 
lionna    tout,  el  qui,  dm-    nu   genre   aridi    et  sec.  soi     mettre  tant   de   sagesse,  de   clarté,  de   richesse    el     même    de 

ïrrâce,   qu'il    fixa    le  genre,  lui    •! la    son   nom.  el    devint  le  modèle   d'une    perfection   que   ses   contemporains     el 

s,s  successeurs  se  sent  efforces  d'égal  ..  mai;  i  laquelle  nul  n'est  parvenu.  A  leur  apparition,  ses  ouvrages 
excitèrent  le  plus  \  il  enthousiasme  :  à  peine  se  trouve-fil  aujourd'hui  quelques  hommes  instruits  capables  d'ap- 
..i  et  ht  leurs  beautés.  Il  ne  faut  cependanl  iccuser  personne  de  ces  vicissilude.sj  depuis  longtemps  l'art  a 
pris  une  autre  direction;  une  plu-  r.  •  •'  carrière  s'esl  ouverte;  en  un  met,  l'organisation  musicale  des 
hommes  a  change,  dès  qu'il  lu!  reconnu  que  i.  musique  a  des  accents  pour  !i  douleur,  la  gaîle,  l'amour 
ou  la  jalousie,  le  besoin  d'émotions  •  lit  sentir,  en  les  rechercha,  etl'on  devint  moins  sensible  aux  char- 
m<  s  d'une  harmonie  dent  !■  p!u-  grand  merile  est  \-i  pureté,  cl  d'un  travail  met  .nique  qui  n'a  que  celui 
de  la  difficulté  vaincue.  Toutefois,  ne  croyons  pas  que  ce  genre  ih  mérite  soit  incompatible  avec  celui  de 
l'expn  »sion.  Considère  coin élude,  I.  -'vit  alla  Palestrina  est  encore  excellent  dans  la  musique  d'église, il  esl  mê- 
me prelerabli  à  tout  autre.  Pourvu  que  cette  étude  suit  faite  en  leins  opportun,  le  p  une  compositeur  y  puisera  une 
i     .                       :ance   qu'il    n'aurait   jamais  sans  elle.  Voyons  donc   en  quoi  consiste  r.e  shle,  el  quelles  sont  ses  conditions. 


..)  Toscan,   in    '.as.  lih.  2.  Cc\*.  -I.  (b)    Instit.   harm     i.arl".  Cap.    '.S.    (c)    Prattica    .H    mus.    lili.   'J.   Giii. 

il)  Comjjcnd.    de)  lai  mus.   iili     +  .    Cap.  11.    (■•)    Saggio  fondament.    prat.   fti  Contrap.  pat    I.    (     '". 

!..  T    et  CV    I76!) 


\'\.  1  '■  Plain-chant  en  est  la  base;  car  c'est  toujours  sur  le  chant  d'une  Antienne,  d'une  Hymne  ou, d'un 
Graduel  <|ue  s'établit  une  composition  de  celte  espèce.  L'antienne  choisie  servait  de  thème  à  Palestrina  et  à 
tous  ies  ni, Mires  de  son  école,  pour  une  messe  entière:  les  premiers  mots  de  cette  Antienne  eu  était  Hnscrip- 
liun  et  en  indiquait  le  chanl.  C'est  ainsi  que  la  messe  Ercv  sucerdos  lauguus  est  composée  sur  la  première 
antienne    des   Vêpres    des    Confesseurs  Pontifes. 

,  !",">.  Le  plain  -  chant  choisi  se  mettait  à  l'une  des  voix  dont  le  diapason  avait  le  plus  d'analogie  avec 
1  ■  lun  de  l'antienne  .  Lorsqu  il  entrait  dans  le  plan  du  compositeur  de  le  placer  à  une  voix  de  préférence  a 
une    autre,   il    en    transposait    le   Wn,   -"il    était    trop    bas    ou    trop    eleve  . 

17(5.  Ou  peul  interrompre  le  plain-chant  par  un  silence  plus  ou  moins  prolonge.;  niais  ce  silence  ne 
peut  avoir  lieu  que  lorsque  le  mus  des  paroles  le  permet.  Si  le  compositeur  ignore  l.i  langue  latine,  il 
prend    pour    règle    des    repos    [es    barres    verticales    qui    séparent    les   phrases    dans    l'antiphonaire , 


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m.  N'y  ayant  point  de- prosodie  dans  les  compositions  de  celle  espèce,  le  Conlrapunlisle  peut  donner 
.1  toutes  les  notes  du  plain-chant  une  valeur  eg.de,  et  faire  celle  valeur  aussi  longue  ou  aussi  brève  qu'il 
veut  .  C'est  ainsi  qu'on  voil  dans  les  ouvrages  de  Palestrina  et  de  ses  imitateurs  une  seule  note  élevée  à 
la  durée  de  quatre,  et  même  de  huit  mesures  de  deux  rondes,  et,  dans  d'autres  circonstances,  la  même 
note    réduite    à    la    valeur    d'une    blanche. 

1"H.  Les  dispositions  préliminaires  du  plain-chant  étant  faites,  le  compositeur  peul  donner  à  son  con- 
trepoint l'une  des  (ormes  que  |e  vais  d'écrire:  toutes  ont  ele  employées  par  Palestrina;  les  exemples  que 
l'en    donnerai    sont    puises    dans    les    ouvrages    de   ce    grand    maître  . 

La.; première  consiste  à  faire  uni'  imitation  à  l'octave,  à  la  quarte  ou  à  la  quinte,  des  premières  notes 
du  plain-chant,  entre  les  diverse»  parties  qui  raccompagnent;  en  sorte  que  celte  imitation  l'ait  une  espèce 
d'introduction    après    laquelle   la    voix    qui    a    le    plain-chant     fait    -on    enlree    dans    l'harmonie. 


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Après  i h.ique  repos,  les  dirferenles  voix  rentrent  par  une  imitation  de  la  phrase  nouvelle  du  plain-chant, 
i  ronlinuent  de  la  même  manière  pisqu'à  la  lin,  ayant  soin  de  l'aire  entendre,  de  temps  en  temps  toutes 
les  voix  réunies,  quel  que  soit  leui  nombre,  et  de  n'en  laisser  jamais  plus  de  deux  en  repos,  si  le  contre- 
point est  .m  moins  .i  cinq,  et  p<-  oins  d'une  s'il  n'est  qu'à  quatre.  Tel  est  llAynus  de  la  messe  de  l'hom- 
me tirme,  par  Palestrina,  que  ]■  di  n  e  pour  exemple  sous  le  \.l,  et  qui  reunii  toutes  les.  conditions  qui  ton! 
un    oi  vrage    parlait  . 

Ouelque.fnis  "n  n  imite  du  |!  in-rhanl  que  le  début,  el  ,q)iès  le  repos,  les  voix  qui  l'accompagnent  Joui 
imitation  entre  elles  sur  des  motifs  de  fantaisie.  On  en  voit  un  exemple  dans  le  Piltrem  de  la  inesse 
fCccv    sdcf.rdos    mnynus    de    Palestrina. 

17'.*.  La  seconde  manière  de  traiter  le  contre]  inl  alla  Palestrina  consiste  à  commencer  pu- 1.)  voix  du 
plain-chant,  en  faisant  entrer  successivement  les  i  litres  \ <n\  par  des  imitations  de  fantaisie,  qui  se  continuent 
pendant  toute  l>  durée  du  morci  m  <>  contrepoint  l'ire  moins  de  difficulté  que  le  procèdent;  mais  on  peut 
lui  donner  de  l'intérêt  n  d<  la  vivacité  en  choisissant  bien  le  motif  d'inîitalion,  qu'on  présente  sous  des  for- 
mes variées  Nul  n'a  connu  cet  irl  mssi  b.icn  que  Palestrina:  le  Kyrie  de  la  inesse  Ecce  sacerdos  mamuis, 
sous  le  N'.'  ~i,  en  fait  loi.  Il  y  ,i  dan-  <e  morceau  une  '  l'-iuicc  admirable,  el  un  choix  de  mouvements  qui 
ne    nuit    point    à    la    pléniludi     d'harm    me,  ce    qui    est    i<     comble    de    I      perfection . 

On  peut  ranger  dans  ii  mcin  '  ■■  les  Contrepoints  qui  commencent  par  une  harmonie  complète  sur 
laquelle  le  plain-chant,  qu'on  n'interrompt  point,  fait  un  entrée,  •'  dans  lesquels  on  introduit  un  molli  d  i- 
mitatioii  très  serre  qui  continue  |usqu'à  i.<  l.n  L'/losiimia  de  la  messe  de  /j'ritltt  f  iryille  (  Y.'  4)  en  oll  e 
un    exemple    fort    remarquable. 

ISO.  La  disposition  qui  ronsisle.  i  mettre  li:  plain-chant  en  Canon,  en  l'accompagnaul  ilr  quatre  pu  cinq 
parties,  est  une  dc-s  plus  difficiles.  Pour  faire  un  Contrepoint  de  cette  cspi.ee,  il  faut  préalablement  écrire  le 
Canon  du  plain-chant.  On  >  éprouve  quelquefois  d'assez  grands  obstacles,  surtout  si  l'on  s'impose  l'obligation 
de  ne  faire  taire  une  voix  qu'après  l'entrée  de  l'autre.  Pour  plus  d<  laciiilc,  on  met  ordinairement  le  ca- 
non dans  les  parties  intermédiaires,  el  dans  <>  cas  on  ne  doil  pas  craindre  d'employer  la  qu.arte  dans  le 
Canon:  cet  intervalle  défectueux  peut  toujours  être  couvert  par  une  voix  inférieure. On  ne  don  poinl  oublier 
qu'il    n'est    permis    de    faire    de    repos    que    ceux    indiqués    dan-    l'jintjphonaire,   quelles    que    soienl  u  -  les 

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ni    I  un    voulait    faire    un    couirepoint    i   :>    ou    ■)    ^uix    sur    l'antienne    £cee    sacerdus   MagMia ,.  dont   le    chanl 
iil    en   canon,  nu    commencerait    par    établir    et-    canon    comme    il   suit. 


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Celte  opération  étant  faite,  on  dispose  le-,  entrées  des  autres  parties  comme  dans  la  première 
c'est-à-dire,  en  imitant  les  diverses  entrées  du  plain-ehanl  à  la  quarte  à  la  quinte  ou  a '1  octave;  ou  bien 
on  commence  par  une  harmonie  complète  sur  laquelle  le  canon  lait  syili  entrée,  comme  dans  PAgnus  de  la 
messe  iuper  voces  Ut.,  Re,  Mi.,  fa.,  Sol,  La,  (  N"  6),  et  Ton  introduit  dans  le  cours  du  Contrepoint  plusieurs 
inolifs    d'imitations    serrées.  Cet    exemple,  à    sept   voix,  est   un   des   plus    beaux    qu'on    puisse    voir. 

181.  Paleslrina,  dans  PAgnus  de  la  messe  sine  nomine,  (  En.  6  ),  fait  un  canon  à  quatre  voix,  résolu  à 
la  quarte,  à  la  quinte  et  à  la  septième,  et  le»  trois  autres  voix  font  un  Contrepoint  d'imitation,  dont  les  ino- 
lifs   sonl    tirés    du   canon.   Un    Contrepoint  de   celle    espèce    est   fort    difficile   à    faire. 

1H'2.  Dans  l'exemple  7,  extrait  du  52£  livre  des  motels  du  père  C.  Porta,  le  plain-chanl  est  en  canon  à 
quatre  parties,  résolu  à  la  tierce  inférieure,  à  l'octave  et  à  la  sixte  supérieure.,  alternativement  par  mouve- 
ment contraire  et  direct,  et  les  trois  autres  parties  font  un  contrepoint  d'imitation.  Il  n'esl  pas  possible  d ac- 
cumuler plus  de  difficultés  à  la  fois;  quoique  ce  morceau  n'ait  pas  l'élégance  qu'on  remarque  dans  la  ma- 
nière   de   Palestrilia,  il    est    néanmoins    fort    beau    et,  peut   être    étudie    avec    fruit. 

183,  L'  élude  bien  faite  des  divers  exemples  que  je  viens  de  citer,  complétera  les  instructions  que 
j'ai  données,  et  fera  connaître  uneafoule  de  circonstances  particulières  que  je  n'aurais  pu  développer 
sans     diffusion  . 

Je  n'ajouterai  que  quelques  mots  concernant  l'usage  des  paroles  dans  le  contrepoint.  Ces  paroles  sont 
souvent  un  obstacle  à  l'emploi  des  repos  donl  on  peu!  avoir  besoin  dans  des  cas  embarrassants, pareeque 
d'une  phrase  à  une  autre  il  n'y  a  quelquefois  point  assez  de  notes  pour  toutes  les  syllabes.  Je  dis  qu'il 
se  peut  qu'il  n'y  ait  point  assez  de  noies.,  pareeque  les  noires,  n'étant  que  des  notes  de  passage, et  nayanl 
point  de  valeur  réelle,  ne  peuvent  recevoir  d<-  paroles-,  quelquefois  aussi  lt  besoin  de  repeler  une  noie  pour 
améliorer  le  rhylhme  se  trouve  contrarié  par  le  défaut  de  paroles.  Il  résulte  de  ces  chose-  dos  cas  assez  em- 
barrassants qu'on     ne    peut   apprendre    à   vaincre    que    par   l'habitude. 

L'étude  des  modèles  qu'on  trouvera  ci-après,  demande  de  l'intelligence  et  beaucoup  d'atlenlion.II  ne  suffit  pas 
de  les  lire  couramment  pour  en  apercevoir  d'abord  toutes  les  beautés.  Comme  en  toute  chose,  on  n'apprend  à  voir 
que  par  l'exercice.  Dans  l'analyse  qu'on  fera  de  ces  morceaux,  on  doit  considérer  d'abord  la  disposition-  générale, 
pour  se  pénétrer  du  plan  que  l'auteur -s'est  tracé  dans  son  travail-  revenant  ensuid  sur  les  détails  on  verra  par 
(nul  arl  les  imitations  s'enchaînent,  sans  laisser  de  partie  vide  ou  languissante-,  quel  est  le  rapport  de  tes  imita- 
tions avec  le  chanl  principal:  comment  Paleslrina  sait  donner  du  mouvement  .ntx  voix,  sans  multiplier  les  notes 
l'irin^ères  à  l'harmonie;  comment  les  repos  servent  à  augmenter  l'élégance  des  dispositions,  au  lieu  d'indiquer 
l'embarras  du  compositeur  dans  la  marche  de  l'harmonie;  et  surtout,  comment  ce  naître  admirable  -ait  cou  - 
server  la  plus  grande   pureté    dans   ia   succession   des  intervalles,  mairie  les  condition-   i  igoureuses  du  genre  quiffraile. 

(•'    T.   .i  ( "-    I7HO-. 


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AGîfUS    de  la  iVIes.se  intituler;  ce    «.'homme    arme,        de  P.L.  PALESTRIiNA. 


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.1  "   La   syncope  produit    ici    une   neuvième  qiii  n'est  point  à  la  dist.'tnee    convenable;    c'est   une  inadvertance  qu'on  trouve    rarenie-Vil 

!i-n    f.a\reN  .!■■  HLESTRIN\. 

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(0  Le  double  retardement  qu'on  -voit  ici  de  In  tierce  par  la  quarte  et  de  la  sixle  par  la  septième  est  fort  remarquable;  il  en  résulte  uni: 
barnionie  de  quarte',  quinte  et  septième,  qui  n'a  point  dânàlôgie  avec  celle  qui  proviendrait  du  retarde''  la  tierce  dans  l'accord^de  septième 
dominante,  car  il  Liut  que  la  septième  ait  ici  un''  -."ulùtion  comme  là  quarte.  On  ne  pourrait  n  ■  cette  harmonie  à.  celle  non,  rWa  niée 
s;ma  airil  en  résultât  des  dissonances    sans  préparai  ion . 

V  T  et    ('," ■■i~r,n 


128 


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Ire  n  aluni    ni  j 

L'éîéganci     du    mouvement   d.  s  voix  es'    i'-i  'res    renviT-.jiî.ibîe.  si  i   ■  i  fait  al    •'  >     à    !.i    difficulté  <]i;>-  présentait   !;i   longueur   exces- 

-  >•     des    Dotes  du    pirnr-j  chai.*:    r\LEST«.lN\    a     sa     éviter    avec    sa    suuéi  orité  ordinaire    la    monotonie    qui     semblait    devoir    en 
:  >  sulter. 

[i)  L'harmonie  de  tierce ,  qninle   et   sixte  est   employée  ici    sur    le  quatrième  degré   dan:,    un   svstêmi     singulier:    lu  quini  t    la 

i  .sson.ince   contre   la    note   do  plain  chant     est    altamiëe    sans  préparation.    On    N"it  que    la   pensée  u  •  !  auteur    a    été                            In 

quart-     ;m   amène   la    cadence   fîna        anoiqiiH  irrr-:ii!ière,  '•••'te   harmonie   m-  |i-<!ui1  pas   un    mnuvaiï    effet. 

P-.T.-i    -   .    I76T) 


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"('/  L'harmonie  dus  trois  narties  inférieures  «-si    ûtranjrèruYi   l;i  fta.-  du  plain  chant  dans  lu  rt.Tniur  temps  du  la  mesure:  l'Ai  F.STKIVX 
.    considérû    !•■   monvoment  o.    ces   muï   eommu  «lus   notes   d<*' passade,   tu. us   j.-   crois  que   lus   notes    de    passage.    ne    doivent   point    faire 
i.ti'  rilus  un»'    harnionu-  complète    ;hns  hiaii'U-u    le  sim-l    n'- -i    i>a 


p  -',.,   (•'•'■   17«(l 


y 


I10SANNA      de    la    Mess«  de   beat»   ïmime,    de    L-V    i  .  PA.LÉSTRINA. 


{')    Voici  im  exemple   fori    remarquable   .1  fort   rare  dans   1rs  œuvres  de    PALESTUTN-t   et  Ju  ses  contemporains    de  la  septième  v.-l:  . 
la    sixte,   accompagnée    lie  tierce    mineure    et   «h-  quintt;*.  cette    septième   ne   s-*   trouve  ordinafremen!    accompagnée  dans  les  compositi 
(        cette    ■.'po'vue  que   par    la    tierci     comme   larcord    ('*■    sixti     dont    ell<?'  est    l'analogue. 

v  A   partir  de  et-   motif  (l'imitation,   l'harmonie.   lVnehainenienl  des  voix,  et   !e  choix   des   nionvemens5tont  est  de  I:-.  plus  grande  éléyanei 
ei   d'un    travail   admirai  le 

;  f"       Tel     I.'.  -ir«0.  ■- 


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'  /  Voici  un  exempt*    {,v>  <,_■            i    ■    e/qùe's  d'une   résolution   ;  meulière  de  deux  dissonances    à    la   fois      exemple    qui     «e  rencontre 

rmelipiefois  dans    les  ouvrages  iii    l'<VLÏiSTBlKA.,'et    dans    .-eux  des    maîtres    de    son   temps,  ici    la   septième  cl    In   iie;,,       ic  .mloyèes 

comme    des  notes  de  passages,  au   lieu   de  marcher  diatnniipienienl     :'.-nt  nn   suiil    el   consciiiu/mment,  vu/icnt  \\\  re^îe  coni  ■  .,•., mi-nl 

di- celle   sorte    d 'intervalle .     Les    nvtitres  do   seizième    siècle   appelaient  cela    la  note  changée.    Cette  rienomîMalinn   peut  faire  pre-  ijue   la 

r    f   -t   f'„e  f7«0. 


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mi  _  se_re  _  re 


— :   ne  serait  que  celui-ci 


dissonance  est  substituée,  dans  les  traits  de  cette 
nature,  à  une vconsonnance,  dont  le  mouvement 
semblait  peut-être  moins  gracieux  aux  chanteurs  de 
cette  époque,  en  sorte  que  ce  ne  serait  qu  '  une 
forme    de  chant,  et  que   ce'  trait;.  _ 


Ce  qui  rend  cette  conjecture  (dus  vraisemblable,  c'est  l'influence  qunn  sait  avoir  été  exercée  par  li 
lues  les  temps;  et  de  nos  jours,  nous  voyons  Vappugiature,  qui  nagùères  ne  s'écrivait  pas,  passer  dans 
presque  toujours   étranger 

Y  ■  i    '.:■'    ï7  '   . 


s  chanteurs  sui 
l'harmonie,  à 


la   musique    ite 
laquelle    il    est 


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A.GNUS    DET     (le    la    Messe     sine     homine  .      (') 


55^ 


É 


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')  La  Messe,  d'où  (■■•  morceau  est  tin'  nVst  point  composée  sur  «n  plain-chant  cl''  l'antiuhonaire  ou  du  graduel:  .  lli;  '-si  entièrement 
d'invention,  mais  j'ai  cru  devoir  en  extraire  cet  M'.M'S  et  le.,  donne',  pour  exemple,  à  eau?.-  de  l'art  prodigieux  i|ii  il  \  .?  dans  sa 
coiitVxtiirv.  Ce  canon  à  quatre  parties,  résolu  successivement  à  la  quinte,  à  la  septième  et  à  la  q  '•'  iccompagné  de  trois  autres 
parties,  (|ni  imitent  après  leurs  repos  le  commencement  de  chaque  période  du  canon,  et  cela  sai  raideur,  sans  nuire  a  la  facilité; 
du  chant,  et  meule  avec  toute  la  grâce  dont  ce  genre  est  susceptible,  voik'i  ce  nue-  PAXES  TKLNA  seul  a  pu  !.. ire  avec  tant 
de   supériorité. 

»;•  t.-i  r;e'i-=so 


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\pHI»I)fi       l'p.!' 


lis        pcc  _   ra  _  ta       mnn  _ 


F    r.t  Ç;    17«0. 


!."'.) 


don  a  il  obi  s    p. 


u     .      lia     i.   :  i-j  .1 . 


F  T  •<  f1.6  17M 


140 


Extrait   du  52    Livre    de   Motets    à  5,  6,  7  et   8   voix   du  père  C: PORTA. (vemse.  1580) 

Canon  A  li  titrée  inférieure,  a  loctave  et  à  la  sixte  supérieure,   résolu  alternativement  par  piouveuieiit  direct 
et  contraire.    ('  ) 


ski>  mit 


Al    M 


;i  I  NOR 


Ql'IiVl'US 


5EXTA  PA.K.S 


RAS  SUS 


ÊP 


Ut'soÎHtion 


* 


à  h  sixte 


upeneure  par 

i 


i  solulioi    A   la  tierce 


l      % 


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Dif.fu. 


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à  [octave   | 


Dif.fu  . 

inférieur»'  par 


£ra_  ti 


ir   mnuvenien    direct 


mouvement   c( 


-    sa  est 
mouvement  or 


oi  tr, 


a    in  lani 


abi 


ntraire. 


-   o         P 


lire. 


ra  -  ti 


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Dif  -  fu 


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is  Dillil-sa 


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sa  est 


ti   .  a    in  la.bi  - 


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propte  ,  re 


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a  in  la.bi  _ 


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a  in  la  .  bi 


i-      tu 


propte  re. 


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_   sa  est 


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.  nedixit         te 


.  isïra    .   ti    _    a  in  la  .     .     .    biis 


tu 


prople  re  _ 


a  Ile 


V  )  ï)ans    ce    morceau    singulier,  l'ail    avec    beaucoup    dart,    le   mouvement    contraire    du   canon    es!     l'onde    sur    la   correspondance    des 
.     clef*,  qui    peuvent    être    lues    ou   dans    l'ordre    direct,  ou  en    renversant    le    livre;   ainsi    la  résolution    àtla  tierce  intérieure  provient  de 
la   def  de  .SOL,  ^.rise  au   rebours;   et   celle  a    la   sixte    supérieure   provient   du   renversement   de  la   clef   d'L'T    sur    la  troisième    li^ne, 
comme  on  peut    le  voir   par   les  exemples   suivants: 

F.  T.  et  C'r  f760. 


tf-1 


prople   re 


ib  m  ;te  _ 


P^fj^1 


la  el    «vis 


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J         |"|      J. 


p  <j  tt 


'■  a  O-O 


a  us _li 


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-j 1 ! h- 

is    a  arra  _  dï 


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Ims  .-     hur 


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acte  r  _ 


rlia  et  gui 


.ta  il    cas 


Uj^e; 


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rha  et 


rul     _     ta 


et        cas 


min  lia  et 


ail 


ta 


et       cas.  si_ 


ij 


3§ 


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& 


& 


gr 


■^~rr-à=az 


T§-  fj     « 


<9=> 


rha  et  eut 


la  et  cas  -  si 


a  \e;-U 


mentis  tu 


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CHAPITME    V. 

DES     COMPOSITIONS    A    GRAND    NOMBRE     DE     VOIX. 

1HV  Les  successeurs  de  Palestrin»,  désespérant  de  surpasser  ce  grand  homme  dans  le  style  qu'il  avait  pcr- 
feclionne',  chercheront  des  routes  nouvelles,  changèrent  la  tonalité,  multiplièrent  les  dissonnances,  et  dans  des 
compositions  à  voix  nombreuses  voulurent  faire  briller  habilite  à  vaincre  tous  les  obstacles.  Parmi  ces  cornu  t- 
sileurs,  celui  qui  déploya  le  talent  le  plus  extraordinaire  fut  Horace  Benevoli,  qui  fut  nomme  maître  de  la  cha- 
pelle de  la  Basilique  de  Si  Pierre  en  lti5<»,  et  qui  mourut  à  Home  en  16H2.  Le  (aient  de  ee  maître  consistai  "i 
écrire  avec  facilite'  à  quatre,  cinq  et  six  choeurs,  de  quatre  voix  chacun.  Je  donne  ici  pour  modèle  de  ce  gen- 
re de  composition  le  Kyrie   de   la   messe  S  seize  \oix,  intitulée:  Si  ffeus  pro  nobis,  qilis  contra  nos? 

Unis  nos  compositions  modernes,  le  besoin  d'écrire  à  seize  voix  réelles  ne  >e  rencontre  pas;  cependant  je  crois 
que  lorsque  le-,  études?  musicales  seront  f.iites  en  temps  opportun,  c'est-à-dire,  dans  l'extrême  jeunesse,  celle-ci  ne 
sera  pas  inutile.  Ou  y  perfectionnera  ce  sentiment  musical  et  cède  prescience  de  la  honte  ou  de  la  défectuosité  des 
mouvemens,  sans  lesquels  le  compositeur  n'écrit  purement  qu'avec  peine.  N'oublions  pas  que  la  science  <loii  elre 
en  quelque  sorte  la  nature  du  compositeur  pour  ne  point  lui  devenir  un  obstacle.  Si  celte  science  e-t  un  travail  lie 
unit  à  ses  inspirations,  et  dans  ce  cas,  il  vaut  mieux  qu'il  ne  s'en  occupe  pas,  et  qu'il   s  abandonne    i  son   génie. 

Is.V    J'ai    déjà    dit  que   la   rigueur  des  règles   diminue   à   mesure  que  le  nombre   des  voix  augmente:  ou  sent  bien 

qu'il   ne  peut  erre  question    d'octaves   ni  de  quintes   cachées    dans    une    composition    à  seize  voix,  car  ce-  .1.-1.  <■  - 

on-:  •  ■-    disparaissent    daus   l'harmonie  générale.    lien  est  de   même   des    croisemens    de    voix,   et    de    Imites 

ces    choses     qui    sont    des    imperfections    a    quatre    voix,    mais    qui    cessent    d'en     être    d,nis    des     reunions 

de    »i  i»  si    nombreuses. 

IStJ.  Si,  dans  une  composition  à  seize,  toute-  les  voix  chantaient  toujours,  si  en  résulterait  une  ni 
supportable;  c'est  pourquoi  Benevoli  et  ses  imitateurs  Lésaient  entendre -successivement  les  différens 
avant   de   les    réunir,  avant   soin   seulement    de  ne  faire  taire  l'un  qu'après  l'autre. 

Lorsque  la  composition  était  établie  sut  un  plaîn-chant,  connue  le  Kyrie  que  je  donne  pour  exi  mple,  le 
compositeur,  au  no, nient  «le  l'ensemble  général,  réunissait  toutes  les  voix  de  la  même  espèce,  le:  contraltos, 
par  exemple,  et  leur  faisait  chanter  à  l'unisson  ce  plain-chant  en  notes  d'une  longue  durée,  et  louti  -  le<  autres 
voix  faisaient  un   contrepoint    d'imitation:   c'est   ce  qui    Benevoli  f'ii   dans   ce    morceau. 

A.u  reste,jo   ne   m'étendrai    pas  d'avantagé  sur  les  compositions   de   ce  genre;   l'examen  attentif  di    Pejeniple  que 

j.    rapporte  enseignera   beaucoup  plus  de  choses   que  j.    ne  pourrais  le  faire  dans  une  analjre  longui    el  faslidieu- 

-,      |      m'arrête  «loue,  en   faisant  remarquer  qu'ici   finit   I-   série  des  élude-  qui  ont-pour  base  k  contrepoint    sim- 

pie,  Un.     ,     uvclle    <    rriei-e  v>  s'ouvrir  dei   ni    nous,  dan-  les  livres  suivans:  nous  ;,   verrons   comment  un  Ail,  qui  ne 

■,      ;>,.-  pouvoir  allei   plus  loin,  .'ouvre  une   roule  nouvelle,  au   moyen  d'un  principe   neuf  et   fécond. 

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l  éunil       i   les    contr'altos   pour  faire  mieux   sentir    le  sujet    pris  par  augmentation  (A<H»KAVATO);t?esr  un  artifice   dont    le 

ineiens     :     Ire        m    fait   souvent    us.u-.-.     ' 

.  '  FT.rf  i":c  17«0. 


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(')    CY  lr.iil  du  ténor,  ainsi  que  fpielques   aiifres  de  même  nature,  conviennent  peu  aux  voix,  et  sont  plutôt   du  style  instrumental  que  du  vocal; 
on  m   lis  tolère  Wà  «ans*  de  la  difficulté  excessive   qui  ■ .  •  ~  ■  t  "  r  «■-    :.•  I,   d-h-Ikî  il  un  si  :■■  .  >l   Donilin    <le  \u:\,  ..       » 

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en i-iii   ijui    Hiliapi       .uiinn'    à  ci'l    antunrj    (uûique        _•■'".■   'lu  -•"-  «iniipci'ilious    soil 


n,.     hd'ur  ; 


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T Ali  M      DES    MATIERES. 

PREMIERE   PARTIE. 

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LIVRE  PREMIER. 

IJI    i  <>.\  I  li  I  l'oiX  1     SIMPLE. 

INTHODUCTION |> , 

section  i.  du  contrepoint  simple   n  'J   voix _ 

chapitre    I       Du  Contrepoint  simple  de  note  contre  note   ou  de  première  espèce..: _ 

chapitre    ¥.     Du  Contrepoint  simple  de    seconde   espèce  ou  de   deux  notes    contre   une ' _ 

chapitre    5.     iiu  Contrepoint  simple  de   troisième  espèce  ou  de  quatre   notes   contre  une _ 

chapitre    4.     Du  Contrepoint  simple  de  quatrième  espèce  ou  de  deux  notes  syncopées  contre  une _ 

chapitre   T>.     Du  Contrepoint  simple  de  cinquième  espèce   appelé  contrepoint  tleuri _ 

section  il.  du   contrepoint  simple  a   ."  voix. 

chapitre    (>.     Du  Contrepoint   de   preigière    espèce   a    (rois  voix _ 

chapitre    7.     Du  Contrepoint  «le   seconde    espe.ee   a    trois   voix _ 

chapitre    H.     Du  Contrepoint   de  troisième   espèce  a   trois   voix r _ 

chap'tre    9.     Du  Contrepoint  «le  quatrième    espèce  a   trois    voix _ 

chapitre     10.    Du   Contrepoint    Henri    à  dois    voix : _ 

secticn  ni.  du  contrepoint  simple  a  4  voix. 

chapitre    II.    Des   Contrepoints    de   première,   seconde   et   troisième   espèces  a  quatre  voix.. _ 

chapitre    lï.   Du   Contrepoint  de    quatrième    espèce   à   quatre   voix... _ 

SECTION        IV. 

chapitre     15.   Du   Contrepoint    a    cinq,    six.   s<  pi   cl  huit  voiv  i _ 

i  section     v.  -, 

chapitre     M.    De   quelques   Contrepoints   conditionnel" 

LIFll E  DEUXIEME. 

DES    COMPOSITIONS    MSEliS  SI  H    LE    COM'KEPOINT   SIMPLE. 
INTRODUCTION 

section  i.  île   l'imitation. 

chapitre    1.     Ce   que    e'i  ,l    que   l'imitation    ..' 

chapitre    1  ■     Des   diverses    espèces    <i  imilalinfT  

chapitrv    îi.     Du  Contrepoint  d'imitation   a    deux. chœurs 

CHAPITRE     i.      Dll    (   i  IC  '  Il 

S.l.Tln   (   mou    simple  a    deux    voix 

S.'i.  Du   l  an  on   simple  à    Iri  is   voix    i 

S. O.P.!    I  aiioll  'silllplcj    à    quatre    voix •» 

>.'».  Un  Canon  à   cinq,   six,   sept,    huit  el  i\u  plus  grand' nombre   de    nux,,';..\ _■■ 

chapitre     5.     Dt*   diverses    espèces   de   contrepoint  sur  le  plain- chant  et  particulièrement  du  style  alla 

l'alcstrina...       ?':*. 

chapitre    •> .     Des     uiiipositious   a  grand  nombre  d<'  voix 

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40. 

50. 


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73. 

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LIVRE    TROISIEME. 

DC  CONTREPOINT  DOUBLE. 

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CHAPITRE     T. 

ce    que    c'est    que    le     contrepoint    double. 

1s".  Qui  ut-  croirai)  <jiir  pai  celte  prodigieuse  -variété  «Je  formes  exposées  dans  les  deux  Livres  précé- 
dents, le  dernier  terme  de  ta  combinaison  mécanique  des  sons  est  atteint?  et  de  quel  etonnemenl  nesera- 
l'on  pas  frappe  en  apprenant  que  ce  n'est  qu'une  faible  partie  de  celles  dont  l'harmonie,  est  susceptible  ?  Telle 
est    cependant   la  vérité  que   la  suite   démontrera   jusqu'à  l'évidence. 

Jusqu'ici,  nous  n'avons  considère  les  sons  que  dans  l'effet  immédiat  qui  résultai)  de  leur  rapport,  en  sorte 
que  le  compositeur,  n'ayant  à  s'occuper  que  de  l'iiarnionie  qu'il  écrit,  et  ne  songeant  même  pas  à  inleneilù  l'or- 
dre des  voix,  tel  qu'il  l'avail  établi  d'abord,  ne  faisait, .quelle  que  fut  d'ailleurs  la  forme  dé  sa  composition,  qu'une  o- 
pcralion  -impie,  un  Contrepoint  simple;  niais  si  nous  supposons  qiï'a'u  lieu  de  se  borner  à  celle  spéculation,  il  dispo- 
se l'harmonie  de  telle  sorte  que  l'ordre  des  parties  puisse  être  renverse,  c'est-à- dire,  que  ce  qu'il  donne  uux  \oi\ 
aiinies   puisse  être  transporte  .iù\  graves,  el  réciproquement,  sans  blesser  l'oreille:  outre  le  rapport  direct  des  sons, 

il  devra  considérer  encore  celui  qui  naîtra  de  l'ordre   interverti1;  dès-lois  son  opération  sera  complexe:  il  fera  ce 

i 
qu'on  appelle   un  Contrepoint  double .,   De  là  une   source   de  variétés  d'un    nouvel  ordre. De  plus,  si   Pou  découvre    qu'il, 

\   i  plusieurs  motj'es  île  retavt  rsemënt,ej  des   compositions  doiil  les  formes  sont  basées  sur  eux,  on  verra  s'agrandir  in-  . 

t  ejsammeiil    ce  domaine  de  l'harmonie,  dont  les  dernières  limites  sont  peut  être  encore  inconnues 

188.  Ce  n'est  point  une  découverte  nouvelle  que  relie  du  Contrepoint  double:  Z.irlino  en  donne  des  règles  fort  précises, 
il.nis  le  D^'.  chapitre  de  la  troisième  partie  de  ses  Institutions  hlirmo niques,  dont  la  première  édition  parut  eii 
I S  h  8 ,  et  il  ni  parle  connue  d'une  chose  connue  de  ses  contemporains.  Cependant  nous  ne  voyons  pas  que  les 
compositeurs  du  seizième  siècle  en  aient  tait  usage  dans  les  ouvrages  qui  nous  restent  d'eux.  JVlais  au  com- 
mencement du  dix-seplieme,  les  plus  grands  organistes  de  l'il.ilu  el  de  l'Allemagne,  iels  que  Frescubalcli  et 
Samuel  Sein  idl,  en  enrichirent  leurs  productiuns,et  l'on  voit  aux  détails  qu'en  ont  donne  Cerone,  dans  son 
'/•// •■/,  el  plu-  tard  BerardL,  dans  le  second  livre  de  ses  Documenti  armonici,  que  ce  genre  de  contrepoint 
avait  dès  lois  introduit  dois  fart  une  sorte  d'effervescence,  qui  devait  conduire  insensiblement  à  la  Fugue,  .telle 
qu'on   l.i  pratique  aujourd'hui,  et  telle  que   j'en   exposerai   les  principes   dans  le  livre  suivant. 

18W.  C'est  un  lut  connu  de-  harmonistes  les  moins  habiles,  que  deux  notes  étant  données,  elles  forment  des 
intervalles  différents  selon  que  leur  position  respective  est  ou  supérieure  ou  inférieure.  Ct  et  Mi,  par  exemple, 
forment  une  tierce  .si  Mi  •  -t  dans  une  position  supérieure  a  Ll  ;  si  c'est  le  contraire  il  en  résultera  un  intervalle 
dt  sixte.   C'est  celle  faculté   de  changement   de   position   respective  des  notes  qu'on  appelle   renverseine.nl  . 

IJJO.  Le  renversement,  appliqué  au  Contrepoint,  peul  s'opérer  de  trois  m  oieres:  1"  en  changeant  les  voix 
d'octaves,  c'est-à-dire,  en  transport, ml  à  la  basse  ce  qui  était  au  dessus,  el  réciproquement  au  dessus  ee  quj  er 
l.-ii   à   la  lusse:    celle   opération   s'appelle  Contrepoint  i    a  l'octave:    "2".    i  :n   Iranspnrlant    à   la   dixièm 

rji   ne   i  i    qui   eljit    :iu   dessus,  et  à  l'octave    supi  rieui       ce  qui   était  à  la   L.isse,  ce  qu'on   appelle    fi  ni 

'l'iiihii    ii   lu    di.iutnte;    3.    en   plaçant   à  la    douzième    ou    double  quinte    ce   qui   était    à    l'une'- des    paTties,clà  ['oc- 
ne   'i'   qui  et'aii    à   l'autre,  opération   qu'on    désigne     i   i    le   nom   de    Contrepoint    douille   a    la  douzième,  (hi  ilii 
jlussi  plus  simplement    Contrepoint    a   l'octave,  a  la   dixième,  à  lu  douzième.  Les   principes   de   chacun   .! 
inls    feront   la   matière   des  chapitres    suivants. 

t    r.  et  i     f    i     -  ''  r,.ptCip  7rmn. 


CIIAPJTRK       II. 


DU     CONTREPOINT      DOUBLE     A      L'OCTAVE      A     DEUX,  TROIS    ET    QUATRE    VOIX 


§  1.  Contrepoint    à    l'octare,  a    deux    voix, 
lftl      fn    plain-chanl    «'luit  donné   pour   un   Contrepoint    double   à    l'octave,   il    iriiporte   peu   qu1 


m  lasse  ee    con- 


(reiiniiii    i  la  voit  inférieure    nu   à  la   supérieure,  puisqu'il   e>(   destine   à   être    renverse;;   mais   il  t.iut    s'assurer  de 
j.i  nos>ibilite'   du   renversement,  el    pour    v    parvenir,  il   faui    avoir  égard   aux    données    suivantes. 

1'.  Tout   intervalle    produit    par  le ' renversement    un    intervalle   de   >.i    nature;  ainsi   les  cousonuances    produi- 
„.,n    ,i,--    fconsonnances,  et    les   dissonnances,  des   dissonnances.  En    effet,  la    tierce    produit  la   -ixlc,    la    quarte 
prnduil    la    quinte,  la    quinte    donne    naissance    à   la   quarte,  et   la   -ixle    à   la   tierce. -.Quand    iux   diss.onnalices,   I 
renversement   <lc  la   seconde   produit    la   septième,  el    «fini   de    la    septième,  la   seconde.        r  ■ 

'2".    Mais    la    quarte    est    une   ennsonnance    Faible   et   iCan    effet    peu    agréable,  elle    n'est    admise   dans    le    coii- 


.  iiuiiil    (iue    pai    syncope,  c  < 

i' 

1 


à-  dire,  comme   retardement  de  la 


j.  i  ,  ,  :    j'en    -,i   explique    la    raisoB    précédemment.  Tl  suit  de  là  qu'on      |r— ; 
.il    noinl    (rjnplnjer    1<    quinte    dans  le  contrepoint,  pour  ne   point       |fc 


EXEMPLE. 


rem  ei'srmenl 


ii    l,i   nuartc     'U    renversement,  a   moins  que    ce    ne   xnl   par     mu-      i      — ^ ■-K.J — -^ 

i,  ,     c|    comme    retardant    la   sixte,   ce  qui    donne    aiij    i'-m,o ■somenl     |^ 


I  ,      lia  rie   retardant  la  tierce. 

7.  I  ,  -i  i  onde  et  la  septième,  étan|  des  dissonnances, sont  sou- 
ini-r»  ,",  |,i  rèirle  qui  ne  les  admet  que  comme  des,  n  i  irds  <le  enn- 
•  iiiin  un  r.-.  «-'il  sorte  qui.  la  règle  étant  suivie  pour  l'une,  l'effet  :<lo 
l'âtilre    est    bon    au   renversement. 

+      La    neuvième    n'étant    que   I>     redoublement    de  la  seconde   ne 

,,   u|    .i,,-   employée    dans   le  contrepoint   à  l'octave,  cai  le  renvei  - 

ni    pi  ...luirait    une    septième   qui    se    résoudrait    pu  la    basse,  ce 

qui,  comme   on    sait,  est  inadmissible. 


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,   EXEMPLE. 

renversement. 

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EXEMPLE 
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.•  *  >u  ne  doit  point  croiser  les  voix,  car  il  est 
évident  qu'il  u'j  aurait  point  de  renversement  pos- 
sible, el  que  les 'intervalles  resteraient  Les  mêmes  au 
moment  du  croisement,  soit  que  le  contrepoint  lui 
m   dessus,  soit  qu'il  fut   à   la   b.i-^-e. 


EXEMPLE; 


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renversement  u  pparent 


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6'.'  Enfin  le  contrepoint  ne  doil  point  parcourir  une  échelle  trop  étendue,  eu  il  pourrait  en  résulter  des 
inconvénients  .^-<-z  graves:  le  premier  serait  de  placer  la  voix  qui  le  renverserait  hors  de  sa  portée,  i  inoins 
nue   le    renversement    n'eut   lieu    entre    des   voix   qui   sont    naturellement    à    l'octave,  comme   1 


e  soprano  1 1  le  té- 
nor, ou  le  contralto  et  la  basse.  A  la  vérité  cet  inconvénient  serait  à  peu  près  nul  dans  là  musique  tn-hu- 
nienlale'    niais  on    ne   doil   p. uni    oublier   qu'il   s'agil   ici  des   voi\. 

Le    second    inconvénient   qui    pourrait    naître   d'un   cnntrepoînl    trop  étendu,    serait    de    produire   un   croise- 
iio  ol   de   voix   .m    renversement,  el   couséquemmenl    de    rendre    nul   celui-ci. 

_i_       q.  renversement. 

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19'2.  En  appliquant  les  principes  du  contrepoint  double  S  l'imitation.,  on  lui  donne  de  la  variété  et  de  l'iler; 
ce, '.onune  on  neul  le  voir  dois  les  exemples  suivants.  Les  développements  du  quatrième  litre  feront  connaître 
j\v,int,ures   qu'on   peut   lirer  il<-  cette  manière  de  traiter  l'imitation. 

Irnitalion   a   la  quinte   inférieure,  d'un   long   développement,  en   contrepoint   a   l'octave. 


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114"  i  Si  peut  convertir  un  contrepoint  à  l'octave  à  utu\  voix  en  contrepoiul  à  trois  ou  à  quatre^  en  ajou- 
tiuil  au  dessus  de  chaque'  voix  une  autre  partie  à  la  tierce;  mais  il  faut  pour  cela  composer  le  contrepoint  d'a- 
près   l<  -    1  ■'.  gleS    suivantes  : 

1       l'\  itei    louti    «I  issonaiice. 

2',      V'  (      servir  que  de  la  tierce,  de  J.i  sixte   ou  de  l'octave. 
o       \      fairi     îi    deux   tierces,  ni    deux  sixtes   consécutives. 
i.     N'employer   que  les   mouvements    contraire  nu  oblique, 

EXEMPLES. 


I    cl'  ov  . 


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\  trois.   Une  purlie  ajoutée  à   la  tierce  de  la  voix  supérieure. 


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A  trois.   Voix   ajoutée  a  la  tierce  de  la  basse 


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renversement. 


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A  quatre 


§•    2. 
Contrepoint   double  à    l'octave, à    trois,  voix  appelé     aussi  contrepoint    triple     (  1  )  . 

194.    Le  contrepoint   double   t   (rois  voix  ,i  pour  condition  première  de   pouvoii    se   remerseï    autani  de  t< u s  <|u 1 1 

j  ,i  de  parties;  d'un  il   - n i l   qu*il   ne  suilil  pas  que  le   «  1 1 « . i -v    des    intervalles   soit   bien   laii   entre   la   liasse   <l  clmcuin 


(i  ,     t.. -s  ex|)ressions  Contrepoint  triple,  p  "'  ''   •  .'i-'';!'  inl  ;•  '         >oix,  et  Contrepoint  quadruple  pour  celui  à  i]u»(n-   m    nie  se 
1  .'■■.  i   pas  justes,  car,  ijiiel  que  soit  le  nombre  de-  partie:      i  cnmlin     ison   r^ste  la  même,  puisqu'elle  consiste  à  écarter  d      I  liarmonit      les 
mêmes  intervalles,  e!  â  rester  dans  Ttaii   ■-  I  n    '  -     ;1   :•"■.  '   tv      uaie  m 


»     ;  . 


des  nutres    parties,   mais    ipie   i •-   choix    doit   être   ;iussi   bon   entre  les  voix   supérieures,  car  chacune  d'elles  doit 

renversement. 


f 


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servir  de   basse   à  son  tour.    Les   règles    du   contrepoint    A   l'octave   S   deux  EXEMPLE 

sont  donc  applicables  a  celui-ci,  tant  à  1'egard  de  la  basse,  que  relative- 
ment aux'  parties  supérieures,  entre  elles,  loule  autre  dissonance  ijiie  la 
seconde  ou  la  septième  n'y  «bal  donc  pas  être  admise.  On  ne  peut  v  faire 
usage  de  l'harmonie  «le  tierce  et  «juiute,  car  on  sait  <ju«'  la  «juinte  engendre 
la  (marte  par  le  renversement.  On  doit  v  rejeter  aussi  celle  de  tierce  et  sixte, 
car  la  tierce  et  la  si\le  feraient  entre  elles  une  quinte  ou  une  quarte,  «I  il  en  re'- 
sullerait  une  harmonie  de  quarte  él  sixte  à  l'un  des  renversements. 

l!ir>.  On  voil  par  ce  que  je  viens  «le  dire  «pie  l'harmonie,  élaiil  borneeà  un  lies  petit  nombre  d'iutervalles,doil 
être  souvent  nue  et  pauvre.  Cet  inconvénient,  inséparable  du  genre,  se  corrige  par  l'élégance  du  mouvement  des 
voix,  les  repos,  les  rentrées,  les  imitations,  enfin  par  tout  ce  qui  peut  détourner  l'attention  de  l'oreille,  et  lui  faire 
oublier  le   défaut   de   plénitude    dans   l'harmonie. 

Il  est  bon  de  remarquer  que  l'impossibilité  de  bien  finir  le  contrepoint,  en  le  renversant  jusqu'au  bout,  fait 
admettre  à  la  fin   les  changements  nécessaires    pour  obtenir  une  bonne   terminaison. 

EXEMPLES. 


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196.  Lorsque  la  composition  n'est  point  établie  sur  un  plain-chant  «îuinie,  I'ima::mation,plirs  libre  peul  doii-:. 
ner  un -tour  plus  élégant  au  mouvement  des  voix;  cela  se  remarque  particulièrement  dan>  les  imitations  •  n  con- 
trepoint  double. 

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EXEMPLES. 


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§  5. 

Contrepoint    à    L'octave,  à   quatre  voix, 
appelé     aussi  Contrepoint  quadruple. 

1!>".  Les  règles  du  contrepoint  double  à  quatre  \oi\  sonL  les  nu-oies  que  celles  du  conlrepoinl  à  trois,  car 
on  .i  les  mêmes  obstacles  à  éviter.  La  tierce  double'e,  la  -ixle  axe  l'octave,  et  la  tierci  ivei  l'octave  doublée, 
sont  les  seuls  intervalles  qu'on  puisse  v  admettre.  Il  fuit,  connue  je  l'ai  dit  précédemment,  racheter  le  delanl 
d'harnionie  par  l'elegance  des  mouvements  el  l'inle'rêt  du  dessin.  Quelques  auteurs  donneiil  à  ce  conlrepoinl 
le  nom  <le  Contrepoint  quadruple r,-  en  raison   du  nombre   de   renversemcnls . 


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EXEMPLES 

d'imitations   a   quatre   voix  en   contrepoint  double  a    L'octave 


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CUAPIT&E      III. 

DU     C-'.TÏIKiiSI      DOUBLE    À    LA     DIXIEME.    - 

10S  Le  Contrepoint  double  a  la  dixième  est  celui  daii>  lequel  la  partie  inférieure  se  renverse  à  l'octave 
du  dessus,  el  la  partie  supérieure  à  la  dixième,  nu  double  tierce,  au  dessous.  Pour  se  rendre  compte  de  ce  cpie 
deviennent  les   intervalles  par   le   renversement,  il  est  utile  de  se  mettre  sous  les  veux  la  table  suivante: 

1.     2.     3.     i.     5.     6.     7.    8.     9.    10. 
10.    9.     8.     7.     6.     5.     4.     Z.     ->.     1. 
0    resuite   de  l'inspection    de   celle  table:    1"    que  la  tierce   ayant   l'octave    pour  renversement,  on    ne   peut    en 
faire   plusieurs    dt     suite,  puisqu  elles    produiraient    des   octaves  consécutives;     2.    «jn'il  fait  éviter  également  deux 
mixtes   de  suite,  pui-que    ces   sixtes   produiraient    des   successions    de    quintes    au    renversement;  Z"  qu'il  ne  faut  aller 
à  h  tierce  ni   à  la    -ixle  par   mouvement   semblable,  car  le   renversement    produirait    le    passage   à    l'octave    et     à 
la   quinte    par   le    même   mouvement,  ce  qui    est  prohibe,  comme  on    >ait  :     4.     que   le    retard   de   la  sixte  par  la 
septième    n'est    point    praticable,   car  il   en   résulterait1  au    renversement    un    retard    de    quinte   par  la  quarte, qui 
est   inadmissible;     5.     que   le    retard   de    l'octave   par   la   neuvième,  donnant  lieu    au    retard   de   tierce  par  la  se- 
conde, e?t   1res   bon  . 

EXEMPLE. 


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199.  Par  une  opération  analogue  à  celle  qui  se  fait  pour  le  contrepoint  à  l'octave  on  peut  arranger  à  trois 
ou  à  quatre  parties  un  contrepoint  à  la  dixième,  compose  primitivement  à  deux.  Cet  arrangement  se  tait  en 
ajoutant  une  partie  à  la  iierce  inférieure,  ou  à  la  sixte  supérieure  du  de^-us,  et  une  autre  à  la  tierce  supé- 
rieure   de  la    basse.   Il  faut,  dans  un   contrepoint   de  cette   espèce,  éviter  les   dissonances   el  la  quinte. 

■EXEMPLE. 


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E.T.h  rvl'Hii.  (2) 


I  -    10.  Voix   ajoutée,  ;i   la   tierce   inférieure  du  dessus 


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i  •      t-rsemeûl   a   li   "'•    avec   une  voix   ajoiiléc  à   la  fiera-  supérieure  de  l;i  basse 


\  <i.    Deux 

mtées  a   la  1        ' .    il'  ri'  ■un-   du    dos  ■ 
£TT7>  r*  *  if  __,    .  " 

is   et   de   la   b;.s;>  ;. 
,    .0t    f   I    \  w-g- 

=h^*-#- 

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Renversement.  Voix   ajoutées  .i   la   tierce   supérieure  •'■  ■   la  basse,et  àla  sixle  supérieure  du   dessus. 


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800.  In  contrepoint  pcul  être  compose  île  manière  (iii'oii  le  renverse  h  volonté  i  l'octave  ouàla  clïxièine: 
on  diurne  à  celte  e>j)èc,e  de  composition  le   nom    * I <    Contrepoint    mixte. 

Tout  contrepoint  à  la  dixième,  dans  lequel  on  n'aura  fiil  usage  ni  de  la  ijuinte,  ni  «lu  retard  docta\e  par 
!i  neutiènie,  pourra  >e  renverser  à  loctave-  tout  contrepoint  à  l'octave,  dans  li-ijutl  on  n'aura  employé  ni 
deux  tierces  consécutives,  ni  le  relard  de  tierce  par  li  quarte,  ni  relui  de  m\I>-  par  la  septième,  pourra 
se  renverser  •'  La  dixième.  Mais  ces  conditions  bornanl  les  intervalles  donl  on  peut  l.iiie  u^.i^e  i  un  Ires 
petit  nombre,  on  accompagne  ordinairement  un  contrepoint  de  relie  «'-père  par  d  autres  pallies  qui  com- 
plètent    I  harmonie,  comme    dans    l'exemi  le  sun  ml  . 

I      |       .  .    ;   T>  H    '  •    ) 


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Partie   d'accompagnement. 


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Parti. 


■  I  accompagnement 


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Renversement  à  1  octave  supérieure 


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*       » 


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ie.  d'accompagnement 


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r*=»= 


énvorsement  a  roctave  inférieure. 


zezzrzzz 


*  #  '  ' 


i 


fc- 


+Ï-T-  +      # 


Partie  d'accompagnement. 


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I  J    I 


H*—#- 


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H 1- 


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Renversement   à  l'octave. 


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Remurscnienl 


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CHAPITRE  II . 


DU      CONTREPOINT     DOUBLE    A    LA    DOUZIEME. 


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J   '  H 

'JOI  I...I-.IUUM  contrepoint  esl  compose  <!<■  manière  qu'on  peu!  renverser  l.i  basse  îï  l'octave  superi 
•  ;  \  .  ,i,  .-us  ,;  |.i  douzième  ou  double  quinte  inférieure,  on  lui  dc/iuie  le  nom  de  Contrepoint  u  lu  douz 
Jj  ,--i  uiil,  d'a\oii  >ous  le»  m  u\  li  table  suivante,  pour  se  rendre  compte  de  ce  que  deviennent  les  i 
ville;.    i>;n    un    leimi'.si'nu'iil    de    celle    nature, 

1.     -1,     3.     i.     S.     6.      7.     8.     9.     11).    11.     i-2. 
la.    11.      lu.    9.      8.      7.      6.      .=>.      +.     3.      2.     1. 
Un    mil   par   celle  table;  i."    que   la   sixte,  ayanl    pour    renversement  la  septième,  ne  peut  être  employée  que 
M  i    liaison    i  cmiic    un    mouvenienl    descendant    «le    (juin le    ou    montant    quarte,  afin  que  la   septième    se     sauve 
ii    i  ein  i'i  >< "iienl    -ui    I  i    lit  i  <  <•  : 

Rvm  ersemcnt. 


I  XI  MI'I.K 


mi    par    liaison    contre    un    mouvement    descendant    de   tierce    et    montant    de    seconde: 

fiftiversenient . 


KXEMPI.E. 


12.  Oue  la  neuvième,  retardant  l'octave,  n'est  point  admissible,  puisqu'elle  a  pour  renversement  la  quarteire- 
tardnnl   la  quinte. 

3.  Que  la  seconde,  ret ardanl  la  tierce,  est  admissible,  ayant  pour  renversement  la  onzième,  ou  double  quar- 
te, retardant  la  dixième,  et   vice  versa. 

9.0°>.  Il  e*t  important  de  ne  point  sortir  des  limites  de  la  douzième,  car  tous  les  intervalles  qui  dépasse- 
raient   celle  étendue    ne  saluaient  produire   de    renversement    réel. 

¥05.  L'inconvénient  du  renversement  à  la  douzième  consiste  à  jeter  ce  renversement  dans  un  ton  étran- 
ger au  ton  primitif:  on  y  obvie  en  le  traitant  comme  une  modulation  à  la  quinte,  au  moyen  «Ils  signes  ac- 
cidentels, tels  nue  le  Ç,  le  b ,  ou  le  3.  Pour  préparer  cetle  modulation,  on  >e  ^erl  d'imitations  qu'on  appelle 
de  remplissage. 


EXEMPLE. 


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Renversement   à  ] 

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Episode 


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904.  On  conçoit  nue  les  contrepoints  à  la  dixième  et  ,î  lu  douzième  étant  bornes  À  un  1res  petit  iiom- 
bre  d'intervalles,  ne  peuvent  admettre  ces  conditions  rigoureuses  qu'entre  deux  voix.  En  effet,  il  serait  im- 
possible de  faire  de-  contrepoints  à  trois  ou  à  quatre  dont  toutes  les  \uix  se  renverseraient  à  la  dixième  ou 
à  la  douzième;  mais  on  peut,  dans  des  compositions  à  trois  ou  à  quatre  voix,  faire  un  contrepoint  de  celle; 
espèce  à  deux,  auquel  les  autres  mix  servent  d'accompagnement,  comme  on  la  vu  précédemment  pour  le 
contrepoint    à   la    dixième. 

",05.  On  peut  faire  aussi  un  contrepoint  mixte,  susceptible  de  se  renverser  .t  loclave,  a  I  dixième  et  a 
l.i  douzième.  Tl  est  nécessairement  borne  aux  intervalles  de  lierre  et  d'octave,  seules  consonnances  qui  per- 
mettent le  renversement  dans  les  trois  conditions.  Quant  .uix  dissonances,  on  peut  employer  la  seconde,  qui 
donne  la  septième  au  renversement  à  l'octave,  la  quarte  à  celui  .^  la  douzième,  et  la  neuvième,  au  renver  - 
sèment    à    la   dixième. 

Contrepoint. 


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Renversement   a  l'octave. 

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Renversement  à  l'octav 


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Renversement  à  l'octavi 


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CHAPITRE     V. 

DO     CONTREPOINT    PAR     MOUVEMENT     CONTRAIRE 

ÇOfi.  Les  divers  contrepoints, dont  j'ai  expliqué  précédemment  les  principes,  trouvant  leur  application  dans 
I,i  musique  usuelle,  et  concourant  plus  ou  moins,  selon  les  circonstances,  à  augmenter  s, m  effet,  sont  Imi 
d'une  utilité  réelle.  Il  n'en  est  pas  de  même  de  ceux  dont  je  vais  parler:  ce  sont  îles  recherches  plus  0*1 
i ii-  curieuses,  mais  plus  singulières  qu'utiles,  et  dont  le  résultat  ne  satisfait  l'oeil  qu'en  laissant  quelque  cho- 
desirer  à  l'oreille.  Si  j'en  parle  ici,  c'est  pour  compléter  la  série  de  faits  qui  peuvent  ressortir,  de  la  combi- 
scui  des  sons;  niais  | engage  les  élevés  à  ne  prendre  de  ces  choses  qu'une  connaissance  sommaire,  et  à  ne 
ni  perdre  en  recherches  vaines  un  temps  précieux  que  réclament  des  éludes  plus  utiles. 
°.<I7.  Le  premier  de  ces  contrepoints  conditionnels  s'appelle  Co/itrept/int  par  mouvement  contraire.,  pareeque 
•  rallies,  en  se  renversant,  prennent  ce  mouvement.  Ces  conditions  sont:  faire  .une  harmonie  régulière  qui, 
,:;>i  es  avoir  été  lue  de  gauche  à  droite,  selon  l'usage  habituel,  reste  régulière  en  la  lisant  de  droite  à  gauche  , 
après   avoir  renverse   le  livre;  en  sorte  que  la   basse   devienne  le   dessus,  et  le   dessus,  la  basse. 

Pour  faire  un  contrepoint  de  cette  espèce  il  est   nécessaire  de  se  mettre  sous  les  veux  une  table    où    la   gamme 
ascendante  du  Ion,  dans  lequel  on  compose,  se  trouve  placée  au  dessus  de  la  gamme  descendante,  comme  il  suit: 

Ut,     Hé,    Mi,    Fa,    Sol,    La,    Si,    Ut. 
TJt,     Si,     La,   Sol,    Fa,    Mi,    Hé.,    Ut.    . 
\u    moyen   de   celle  table,  on  voit  ce  que   devient   chaque  noie   au  renversement:  ainsi  la  Ionique  reste  Ionique, 
!e  seqond  degré   devient    septième,  le   troisième 'devient   sixième,   ô?c  . 

£08.  On   conçoit   que   le   renversement   se  faisant  en  retournant    le  papier,  les  intervalles  restent  les  mêmes.; 
en    effet,  la   tierce   est   toujours    une   tierce,  la  sixte   une   sixte,    Sic.   une  seule   exception    se  présente, c'est  la  quin- 


te   'brmee    par  la  dominante   et  le  second   de 


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qui,  au    renversement,  donne   la   quinte    mineure   en. 


Ir  la  noie  sensible  et  le  quatrième  degré  ?pEl»--  en  sorte  qu'il  faut  se  priver  de  cet  intervalle.  Par  le  mê- 
me motif,  tout  mouvement  allant  du  ser.ond  degré  à  I.,  dominante,  ou  de  celle-ci  au  second  degré,  donnanl  loi 
a   des   intonations    de    triton  ou  de  quinte   mineure  au  renversement,  doit  être   rejeté. 

EXE  M  PI. E.  renversement'. 

£00.   Les    dissonances    par   retardement    sont    iinpratiquables  dans 
.ure   de   composition,  car  on  sail  que  leur  résolution  dm!  ce   faire 
!,  ■  i  endaiil,  or  il  est  évident  qui    dans  le  mouvement  contraire  elle  se 
le     il   en    moulant. 


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210     Le  choix  des  clés   esl  peu  importanl  pour  écrire  le  conlre- 

■     i   i  pai    mouvement  contraire,  mais  il  est  indispensable  de  placeravant 

i     qui  -i  il  à  lire  d'abord  de  gain  lie  a  droite,  celle  qui, au  renversé- 

il^doil  sei  ni   |miui  lire  de  droite  à  gauche;  et  celte  clé  doit  être  ren- 

i    i  -ee.Siles  polies  deviennent  trop  hautes  ou  trop  basses  au  renversement. 

on   les    moule  ou  on  les   descend   d'une   octave. 


Lorsqu'on  veul  lire  le  i  envei  sèment  d'un  contrepoint  .par  mouvement  contraire, en  allant  de  sau- 

he  a  droile,on  la  présente  devant  un  miroir, en  rcnvcrsaul,  le  papier;  pour  cet  usage  on  met  nrdi- 

:  eiiienl  mit  double  cle  renversée  au  commencement  du  morceau  en  fournaiitla  seconde  vers  la  droile. 


renversement. 


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211.  Lorsqu'on  veut  faire  un  contrepoint  par  mouvement  contraire,  à  (rois  ou  à  quatre  parties,  il  fautevilei 
déplacer,  dans  l'harmonie  de  tierce  et  sixte,  L»  tierce  à  la  partie  du  milieu,  pareequ'il  en  résulterait  une 
quarte  qui,  au  renversement,  Ferait  quarte  et  sixte;  celle  tierce,  étant  mise  à  la  partie  supérieure,  Fait  une 
bonne    harmonie    de  tierce   et  quinte   au    renversement.  Toutes   les  parties   doivent  liiiii    par  l'octave. 

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CHAPITRE   VI. 


DO     CONTREPOINT      RETROGRADE, 


212.  Un   contrepoint   compose  de  manière,  qu'après  avoir  ete  chante  en  le  li^..i d l  <le  gauche  à  droite,  il    penl 

Ire  tueur  eu  allant  à  reculons  de  droite  à  gauche,  s'appelle  Contrepoint  si/u/ile  rétrograde.  Si  l'on  peul 
en  uulre  le  renverser,  en  I  lisant  «le  la  liasse  le  dessus,  et  >le  celui-ci  I.t  baisse,  il  prend  le  nom  de  Conlrepoini 
double  rétrograde.  Les  auteurs  du  17.  siècle  le  désignaient  par  le  mot  latin  barbare  Cancrizans:  le*  Français 
",u>l>'  lient   Contrepoint  en  ecrevisse. 

\i<  difficulté  «le  ce  contrepoint  consiste  à  le  rendre  -chantant  au  renversement.  Il  n'admet  aucune  disso- 
n  in  i,  soil    comme  retard   de   cousonn&nce,  soit    même   connue   note    de   passage;  car  ces  nuits    appartiennent 

-,    temps  forts  it.ni>  le    mouvement    rétrograde. 


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penserai   d'en    donner   un    exemple. 

217).  Les  règles  du  fcontrepoinl  double  par  mouvement  rétrograde  sont  les  mêmes  nue  pour  le  contrepoint 
simple,  à  l'exception  qu'on    ne   peut  \  employer  la  quinte,  parcecju'elle   devient   une  quarte   au    renversement. 

A  trois  et  à  quatre  parties,  il  faut  éviter  la  quarte  et  la  quinte,  contre  la  pallie  supérieure  et  contre  la  liasse, 
mais  ces  intervalles  peuvent  se  faire  entre  les  voix  du  mdieu,  pareeque  ces  voix  ne  se  renversent   qu'entre  elles. 


a  deux   voix. 


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CHAPITRE    VII. 

DU     CONTREPOINT     PAB     MOUVEMENT     RETROGRADE     ET     CONTRAIRE. 

'i H.  Dans  ce  contrepoint  où'  le  reiwersemenf  se  fait  en  retournant  le  livre  et  lisant  de  gauche  à  droite,  tes 
intervalle  restent  les  mêmes  que  dans  l'ordre  direct.  On  n'y  peut  employer  que  les  intervalles  consonnants,  s  ins 
aucune    note   d<     passade. 


EXE  M  PLI 


Iî( marquez  qu'on  doit  employer  au  renversement  les  mêmes  ciels  que  dans 
l'ordre  direct,  en  renversant  seulement  l'ordre  de  leur  position:  aiiw  la  ciel 
«lu  de"u>  devient  celle  de  lu  basse;  celle  du  contralto  devient  celle  du  ténor, 
et   réciproquement. 


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Les    clefs  de  Sul  et   de-  l'a    sont    avantageuses,   pareequ'en   se  renversant,  elles    lais, en!    le    Contrepoint  dan-  le 

Ion    de   l'ordre    direct;    c'est    pourquoi    on   les  choisi!    ordinairement   pour  les   parties    extrêmes,  leur  currcsi 

daupe    se  prouve   par  le  tableau   suivant: 

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Il  n'en  est  pas  de  même  des  autres  clefs  à  l'égard  de  celle  de  /"'</ .  La  clef  d'Ut  sur  la  première  li 
par  exemple,  employée  avec  elle,  mettrait  le  contrepoint  une  tierce  plus  bis  au  renversement  que  daus-1 
die    direct. 

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EXEMPLE. 


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Quelquefois  on  change  de7  Ion  au  renversement,  en  ajoutanl  soit  un  dièse  à  la  clef,  suit  un  be'niol.  Lors- 
que le  contrepoint  est  fait  dans  ce  système,  on  peut  employer  la  quinte  sur  la  dominante,  pareequ'il  n'en 
résulte    p.t~    tir    quinte    mineure   au    renversement. 


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R.T.el  r:  17^tl.(2) 


\llegrel(i 


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EXEMPLE    de    chirdbini,   extrait  du  solfège   du   Conservatoire. 

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faites  ici   commu  pour 
la  prcmiiTc  nprisc. 


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l'iin  .-'*•/.   Ii'   livre 
lin    ,:    ri'i-ulnns. 


CHAPITRE    Ï'III. 


DUNE     SORTI     DE     CONTREPOINT    EOCBLE     QUI    SE    TAIT    PAR     IMITATION, 
ET    OCTON    DESIGNE    SOUS    LE    NOM    0->IJfVEJlSB^CONTJlAIJlB. 

21(».  Le  contrepoint  dont  il  est  i' i  question  se  pratique  ,1  hui1  parties,  divisées  en  deux  choeurs.  Jl  cmi- 
sisle  ■'•  iuiiler  |>  >i  un  choeur  un  thème  propose  pai  1  autre,  non  seulement  en  renversant  le-  pallies,  niai-  en 
prenant  au--i  I<'  thème  p.n  mouvement  contraire.  D  uis  cette  opération  le  dessus  se  renverse  a  la  basse  et 
celle-ci  au  dessus;  le  eonti  dlo  se  t ._ î ; v .  j  - < ■  iu  lenor  et  réciproquement,  Remarquez  que  le  renversement 
se   t': il   par    mouvement   contraire    à    toutes    [es    parties. 

'il".  La  disposition  d'un  contrepoint  double  de  celle  espèce  se  ta i î  m  moyen  de  trois  gamines  inverses 
qui  servenl  à  vérifier  ce  que  deviennent  les  intervalles  au  renversement,  l),nis  la  première,  qu'un  appclli 
gamme  en  f  t  ou  gamme  naturelle,  on  oppose  à  La  gamme  ascendante  Au  soprano,  commençant  pai  ta  d>- 
uique,  une  gamme  descendante  à  la  basse,  commençant  par  le  troisième  degré,  il  l'on  Fail  la  même  op<  - 
ration  entre  li  contralto  e(  le  tenoi  .  L'objet  de  celte  gamme  est  de  placei  au  renversement  les  denii-lui- 
à  la  même  plan-  qu'au  théine^  en  sorte  que  la  tonique,  descendant  à  la  note,  sensible,  se  renverse  par  le  troi  - 
sième  degré,  inoiilanl   au   qualrie.me. 


EXK5IPLE 

(le  la  gramme  en  ut. 


Soprano 
en  liasst  . 


Contralto 
en  Tenu)'. 


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Voici  un   ev  niple  de  renversement  par  imitation  fondée  sur  le  principe   de   cette   gamme   inverse. 


1  lu  lue. 

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Imilatioii    inversu   contraire. 

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IV 

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Soprano 
en  liasse. 


9.1S.  (In  fail  usage  de  celte  gamme  lanl  que  le  thème 
reste  dan-  le  ton  primitif,  -ans  addition  de  dièse  ou  de 
bémol;  s'il  module  chromai iqueiuent  a  la  dominanle  par 
un  3  ajoute  au  quatrième  degré,  il  faut  changer  de 
«ranime  à  riu-ianl,  ri  en  employer  une  ou  la  note  sen- 
sible -ml  opposée  à  la  tonique, tant  à  l'égard  du  soprano 
tl  de  li  basse  que  du  contralto  et  du  ténor.  Les  au- 
teurs italiens,  qui  ont  traite  de  l'ancienne  tonalité  , 
donnent  à  celle  gamme  le  nom  de  gamme  par  tj  Ja-  Contralto 
'■i '//<>>_  pareeque  le  septième  degré,  représente  par  ;.  est  en  Tenur. 
immuable. et  reste  dans  le  menu    état  que  diuis  le  Ion  primilif. 

E.T..elcM7W).  (-  » 


•  .anime  par  fc    Jacend  . 


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EXEMPLE   de  renversement  dune  imitation  fondée   sur    la  gamme    par    :    Jacente. 
Thème.  renversement. 


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2HI.  Si  I,i   modulation  -e  l'ait  chroniatiquement,  par  l'addition    d'un    Bémol,  en   passant   au   ton    de 
minante,  on  se  sert   d'une   gamme   appelée  par    1)     mol,  ascendante   el    commençant    par   la   tonique 
descendante    cl    commençant    par   le    septième    degré   à   la  "basse.    Dans   celle    gamme,  l>  tonique 
inenl  le  sixième   défié  pour  renversement,  et  le   seplièuie   degré'     v     e~t    oppose   à   la    note    seusibli 

Gamme  par  :    mol. 


1,     sous  -dn 

,IU      Snpr.lll"; 

a  conseiiueni- 


Soprano 

'•n  liasse. 


Conlr'allo 
en   fenor. 


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iviMl'Li:    de   renversement   dune   imitation    fondée   sur    la    gamme   par  :    mol. 
Thêmt 


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renversement. 
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9,'iO.     \    l'égard    «les    règles   concernant    les  dispositions   d'haï nie,  \\   faut   evitei    qu'aucune   des  parties   m- 

ft'i  i  •'lires  Cassenl  une  quarte  contre  le  soprano,  à  moins  que  teili-  quarti  ne  soit  m.,  mile  de  passage  par 
« 1 1  ^ i  •  -    conjoints.    Il    faut    iussi    éviter  toute    dissonance    par   retardement. 

Il  ,  -i  ne'ci — lire  que  !■•  renversement  de  chaque  période  du  lliême  I  ■--•  son  rnltVi  ivanl  I.  In  d<  ta 
;  ,',  ,,  ,1.-  ,,n  ;m  moins  sur  la  dernière  note  afin  d'éviter  les  vide?.  Tl  résulta  <!►  celle  obligation  quelque  dillï- 
,     :       1 1  ■  1 1 1 1  i  1 1    iso  n    des    périodes.- 

!     !    .  I  <  ':    i   '■ 


Voici'    un  ''\iin|iic    ilr   noiii|)Osi(l(in    de   celte   e.*|>er<-.,    liai 
prui"    >  . 1 1 1  < ■  i ■    pal    un    semblable   .travail. 

I  liéine.  ,  . 


(.Iii'iiiIhiii  .,   dans    lequel   on    n  apneienil    aucune   liare  île 


!     IL  Cl     li 


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CHAPITRE     JA. 

DU    CONTREPOINT    DOUBLE     DANS     II     STYLE      INSTRUMENTAL 

*i'A\.  De  (ouïes  les  espèces  de  contrepoints  doubles,  nées  dans  l'ancienne  école,  le  contrepoint  à  l'octa- 
ve, el  linéiques  rares  exemples  de  contrepoints  a  la  dixième  et  à  la  douzième,  par  mouvement  direct,  sont 
seul-  restés  dans  la  musique  instrumentale,  nuis  avec  certaines  Illicites,  qui  résultent  des  Facilites  d'inlo  - 
nation  el  d'exe'cution  offertes  par  les  uisli  uinens .  Lue  allure  plus  légère,  plus  libre,  plus  inhérente  à  la 
tonalité  moderne;  des  intervalles  de  triton  et  de  quinte  mineure  places  dans  l'harmonie,  ou  attaques  par  sauts; 
|,i  uuinte  même,  produisant  la  quarte  au  renversement,  pareeque  l'accord  de  quarte  et  sixte  en  icteri- 
se  certaines  préparations  de  cadences  ili  li  tonalité  moderne;  telles  sont  les  modifications  introdùi- 
tes    «lan^    le    contrepoint     double    instrumental,   par   les    compositeurs',  depuis   le    dixhuilième    siècle. 

l'I'i .  Le  contrepoint  double  à  l'octave»el  à  deux  parties  e-t  souvent  employé,  non  seulement  dans  la 
musique  composée  pour  li  piano  ou  pour  deux  instrumeiis,  niais  aussi  pour  la  masse  d'un  orchestre, 
dans  la  deuxième  partie  d'un  morceau  de  symphonie,  en  réunissant  à  l'unisson  ou  à  l'octave  tout  I' s 
insli  umens,  ou  exiles  accompagnant  de  quelques  parties  libres.  Une  singulière  énergie  résulte  de  cille 
combinaison,  dunl  on  douve  de    beaux    effets    dans    plusieurs    symphonies    de   Haydn    et   de    M  iz.nl  . 

885,  Dans  le  contrepoint  double  instrument  il,  toute  dissonance  produite  par  la  prolongation  doit  Pu- 
re sa  resolution  régulière,  en  descendant  d'un  degré,  connue  dans  le  contrepoint  vocal,  quels  que  soif-ut 
d'ailleurs    les    ornemens    sous    lesquels     est     cachée    la   prolongation  . 

l'I't.  La  dissonance  de  neuvième,  qui  produit  au  renversement  la  septième  par  le  mouvement  descen- 
dant  de  la  partie    inférieure,   n'est   pas    plus   admissible    d.  us   le   contrepoint    instrumental   que  dans  le  vocal. 

EXFMVLKS. 
1.  à  deux  parties.  Renversement.  Harmonie  radicale  de  cet  exemple. 


Les    ricin     harmonies     n.   rqurcs       "  I,     \b  ) .    lait    entendre    l'accord    de    quarte   el    sixte    dfili,    dans    des    cas 

semblables    ■  -I    admissible,    :.   :    ■  v        nVsl    qui     le    représentant    et    la    broderie    d      l'accord   de    loi',    el  -.  fe 

oui    se    loi    entendre    ■'<    la     '    rnjën     note    du    second'  violon. 

:    r  .  «  c".  Mo.C-i) 


."».  à   quatre  parties. 


8'.'  Renversement . 

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5"  Renversement. 


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rr^*^- 


Los    accords   île   quarle  el   sïxle  «le   cel    exemple,  marques(a),     (    ),     i  </ ) ,   sont    employés    pour  lu    resoluli 
on  d'accord»,  de  quinle  cl  si\le  ou   de  septième,  sur   des    fragments  de   pédale.    Ces  successions  harmoniques   sonl 
«l'un   asses!   freipienl    usage  dans  Iç,  contrepoint   double   instrumental.    Les    efforts   frtits  pai    quelques   composileurs^ 
pour   eviler   1  emploi    île    In    quarte    dans   ces    cas,  n'onl    eu   pour    résultat     que    ■  J •     rendri     l'Iiai-moiiie     incom- 
plète, sans   Faire    disparaître  le   sèjnfinienl   de   l'intervalle. 

A   la   lin    «lu    conlrepoliil,  on    evile   l'accord   de  quarte    et   si\le,  au    reiiyersemenl    d'une  liariuonit    pleine,  '-n 
cli.ioïeant   ii    nul"     de  la    basse,  comme   dans   l'exemple   marque    (h). 


'l'ÀTi.    Quelquefois   le  contrepoint    double    s'applique,    Jans  la    musique    instrumentale,  à   des    motifs    d'inii- 

I, liions    développes    dans   une   phrase    d'assez   longue    étendue,  soi!   .ivee   une   pallie    libre   d'accompagne.jient  , 

«•lit    en    renversant    toutes    les   pallies.    Les    règles    relatives   à    ce   système    de    l'emploi    du   contrepoint    dou  - 

,ble  son'   les    mêmes  que    celles    qui   ont  ete  données    précédemment.    En  voici    quelques   exemples,  à  trois  et  à 

rna'i  e    pari  ies  . 

EXEMPLE  a  trois,  parties. 


J Tj 


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-i    i 


-*- — *-  1 


J EL      JL 


Ce  trait    de  contrepoint  instrumental    pourrait   être   renverse    à  la   dixième,  comme    on    peut   le  voir  dans    L'e- 
xemple   suivant: 


r — f^-  .  g  l' pfrffirTT * ' 


Lorsque  le  contrepoint  esl  à  quatre  parties,  le  renversement  se  transporte  quelquefois  d;ms  m  autre 
«  j  •  :  'jne  celui  de  i,  première  combinaison,  afin  d'éviter  la  monotonie  oui  »erail  le  résultat  inévitable  de  quà- 
;i  ■     entrée:     du    mênif    m      !    •'  m      même   Son  . 


l.T.ff  ("■:  17fi0.  (  -  ! 


EXEMPLE. 


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^#=*= 


:     '  h  '.'   I  fil! 


/  ,\     -^yvj^Ht-^-îS----^ 


LIVRE    QUATRIEME 

DE    LA  FUGUE. 


CHAPITRE     I. 

DEFIHITlOfi      DE     LA     fCOI'E     ET     DE     SES     DIVERSES     PARTIES. 

Si'ïli.    Apre:-    avoii     développe    les    principes    et    les    conséquences    du    conlrepoinl    simple,  de    l'imitation,  du 
canon,  et    enfin    du    conlrepoinl    double,  il    ne    nie    rote   plu-    qu'à    faire    connaître    une    sorte    de    pii  c  i     dai 
laquelle    toutes    ces    connaissances    son!    employées,  avec    des    conditions    particulières.  Telle   pièce    m     nomme 
Fuque,  du    mot   latin  Fut/a,    Fuite,  piuceque,  dan     une  composition    de   cette    espace,  les    parties      senildi    l 
se   finit  lier   et    s'éviter   alternativement    dans   leurs    diverses,    entrées    et   dans   leurs   repos. 

l'iT .  Les  formes  de  la  fugue  n'ont  pas  toujours  ete  ce  qu'elle*  sont  aujourd'hui:  Ce  que  les  auteurs  c.-. 
quinzième  et  seizième  siècles  nomment  ainsi,  ne  diffère  p. .s  du  eau. m  (a  ).  Dans  le  siècle  suivant  ce  ne  1 V » f 
plus  qu'une  imitation  libre,  ce  fuient  Chtri,  Stefdiini  <*  Alexandre  Seai'lutti  qui  commencèrent  à  lui  donner 
l.i  forme  qu'elle  conservé   encore   aujourd'hui,  et  successivement    l'iu>  les  détails  furent    perfectionnes. 

La  fugue  n'est  qu'une  imitation;  mai-,  d'une  espèce  particulier)».  Moin-  libre  que  l'imitation  simple,  moins 
rigoureuse  que  le  canon,  elle  imite  periodii  le.'iient  me  certaine  phrase  appelée  sujet,  qu'elle  reproduit  dans 
divers   tons,  avec    certaines    modifications,  et    dans   un   ordre    détermine. 

9.V.S.  La  condition  essentielle  du  sujet  de  la  fugue  modern.,  c'est  qu'il  module,  c'esl-à  dire,  qu'il  aille  m 
too  à  un  autre;  pour  que  l>  modulation  soit  reguliere.il  faut  que  le  passage  si'  1  asse  entre  deux  tons  ayant  un 
rapport    immédiat,  comme    d'une   tonique    du   ton   dt    sa    dominante. 


EXEMPLE 


is 


mim 


Au  moment  ou  la  voix  qui  fait  le  sujet  arrive  à  la  dominante,  celle-ci  se  change  momentanément  en  Ionique 
nouvelle;  une  autre  voix  commence  l'imitation  dans  ce  ton  nouveau,  et  module  en  retournant  dans  le  loii  pri 
ni  il  i  F.  Celte  imitation   s'appelle    Réponse. 

Mais  une  difficulté  se  présente  dès  le  premier  abord;  la  voici:  le  sujet,  en  modulant,  suit  une  marche 
ascendante  ou  descendante;  quelle  que  soit  la  forme  de  ce  sujet,  si  la  marche  est  ascendante,  il  parcourt 
une   quinte;   -j    In    marche   esl   descendante,  l'intervalle  parcouru   est   une   quarte. 

Marche   ascendante.  Marche   descendante. 


EXEMPLE.     :M=1   ~ j~ 


-■&- 


La  réponse   doit  cire  l'imitation    du  sujet:   donc,  si  le  sujet   vi   a  la   dominante   en    montant,  la  réponse  doit    sui- 
vre la  même  marche  pour   retournei   a  la  Ionique:   si   le  sujet  est   descendant,  la  réponse  doit  .descendre  aussi. 

Mais  la  construction   de   notre  gamme  diatonique  esl  telle,  que  la  dominante  placée  entre  une  tonique  et  soi 
lave  divise  l'i ut ervalle  'compris  enlre  i  <■-  deux  points, en  deun  parties  inégales; car  il  y  h  une  quinte  de  1;    loniqu 
la-  ilominanle  en  montant,  et  il  n'y  a  qu'une  quarte  de  la  dominante  à  la  Ionique,  eu  suivant  la  même   marche   Tl  e 
donc  évident  qu'il   faut   fuie  une    .lin  .lion   d'an-  la  réponse  pour  qu'elle   ne  moule  pas   pins   haul   qut   la  Ionique  &  sa 
ininaisou,  ou  qu'elle  ne  descend*    pas  plus  bas,  si  sa  marche  esl  descendante;   cette  altération   s'appelle  nttitiitiun . 

H'I'.I     Ou  accompagne  le  sujet   par  un  conlrepoinl  double  à  l'octave   qu'on   renverse  à  la  réponse.    Lorsqut     • 
accompagnement    est  le   lueme  à  chaque  reprise   du    sU|el  et  de  L  réponse,  on  lui  donne  le  nom  de   contre-  fujri  . 
lue  Fugue  faite  sue  ce  principe  s'appelle  Fugue  n  deux  sujets.  Si  i.i  Fugue  esl  au  moins  à  quatre  parties,    on   éta- 
blit quelquefois  deux  coiilresujels:    on   dit   alors   que  la   Fugue  esl    il   trois  sujets,  .le  «lois  faire   observer    que      ce 
langage  esl  impropre,  il  qu  il  peut   induire   l'eleve   en   erreur:   on   devrai!   due   Fugue  a   un  sujet  ri  a  un  ou  dev.i 


eantfesn  jets    I  nuit  foi* 


o       i  oiit'oi  nn.-1'.ii    à   l'usage  dans  la  suile    de   cet   ouvrage 


(a)       rinotoriSi  ■  !..'■-  -       i.  -     ■■•   u  ■>  Wuticae  diffinitarium,  donne  '-elle  definitiui)  de  la  Fugue:  Fugua  esl  identitm  partium  cuntus 
:■,     a't  r!;,—       -,  '  "  ■    ■•rdum   ijhm  ml  lorum  :toinrum  et  pausurum  tuarum . 

l'.T.  et  '.'"  ITWI.I  -  I 


25<V    T'ai  «lit  que  le  propre  de  la  Fugue   moderne   e»l   «le  faire  entendre  le  »ujei  et  i.i  réponse  dan»    des    t" 
divers:    le  passase   d'un  ton   à  l'autre  se  fait  au   moyen  d'imitations   de   fantaisie,  qui  sont  i-nd.inlcs  <iu  sujet; 

nu  leur  donne  les  noms  d'épisodes,  de  divertissements,  de  contrepoints  de  remplissage,  ou  simplement  d'imita- 
tions. Le  choix  des  tons  dans  lesquels'  on  reproduit  le*  sujet»,  le»  réponses,  et  (es  moyen»  iiu'on  emploie  poui 
y  passer  s'appellent   modulation  de  lu  Fugue,  ou   conduite  île  la  Fugue. 

251.  La  réponse  ne  commence  ordinairement  ijue  lorsque  le  sujet  est  fini.  Vei's  la  fin.  de  la  Fugue,  et 
quand  le  sujet  s'y  prête,  on  fait  une  sorte  de  réponse  plus  serrée,  qui  commence  sur  le  sujet  même;  un 
l'appelle  Stretto  (  mol  qu'on  a  francise  par  celui  de  Strette  ),*parceque  l'espèce  de  conversation  que  le»  voix 
fou'   entre  elle»  semble  devenir  plus  active,  plus  sériée. 

252. 'La  Fugue  avant  parcouru  îles  tons  plus  ou  moins  éloignes  <lu  Ion  primitif,  l'oreille  perd  insensible  - 
M>  ml  le  souvenir  de  celui-ci:  pour  la  lui  rappeler  energiquemenl  sivanl  de  finir,  on  fol  une  tenue  à  la  bassi 
sur  la  dominante,  et  l'on  y  fait  entendre  de  nouveau  le  sujet,  ou  une  imitation  quelconque,  lorsque  la  Fugm 
est   à  plus   de   deux   pallie»:    ou    donne   à   cette   tenue   de   bass.e   le    nom    de  Pédale. 

On  verra  par  la  suite  que  toute»  les  parties  d'une  Fugue  bleu  faite,  telles  que  la  réponse,  les  divertissi  - 
meitls    l.i  stretto,  et   la   pédale,    ont    leur  source  dans    le   sujet   et    dan»    les    contrepoints, 

CHAPITRE    //. 

DU     SUJET     ET     DE     LA     REPONSE. 

255.  Le*  Italien»  onl  donne  différents  nom»  au  »ujel  de  la  Fugue;  les  un»  l'ont  appelé  antécédent ,  ou 
tiuidtt,  et  la  réponse  conséquent . .  D'autres,  et  c'e»t  le  plu»  grand  nombre,  lui  Ont  donne  le  nom  de  proposla 
nu    sogetto ,     Nous    avons    francise  celui    de  rispostu    dan»   le   nom   de   réponse. 

25  <.  Foule  phrase  modulante  n'e»t  pas  propre  à  devenir  le  sujel  (Tune  Fugue:  il  se  peut  qu'elle  soil 
ou  trop  longue,  ou  trop  courte,  ou  affectée  de  transitions  incidentes  qui  rendent  la  modulation  obscure  , 
il    la   vocalisation    difficile. 

255.  Si  le  sujet  est  trop  long,  la  Fugue  est  vague  et  sans  effet;  presque  toujours  un  sujet  de  celle  espèce 
a  le  défaut  de  passer  plusieurs  fois  par  les  corde»  principales  du  Ion,  ce  qui  lui  donne  de  la  monotonie  Si 
Ton  veut  éviter  cet  inconvénient,  en  donnant  à  la  seconde  partie  du  sujet  un  autre  caractère  qu'au  commence- 
ment, il  semble  alors  qu'il  y  ait  deux  sujet»  cousus  à  la  suite  l'un  de  l'autre.  Le»  Italiens  donueul  a  un  sujel 
de   celte  espèce  le   nom    iVAnd'tmento,    mol   qui  dans   ce  pas   peut   se   traduire    par   celui    de  A/urclie. 


EXEMPLE 

de   I  And.iinenti 


* 


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ëfefe^ 


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35<>.  Si  le  sujet  est  trop  court,  les  entrée»  des  différentes  voi\  se  suivent  trop  prei  ipitammeut,  l'oreille  n'a 
pas  le  temps  de  saisir  le  »eus  du  morceau,  et  les  modulations  sont  trop  rapprochées  poui  être  bien  compri- 
ses.   Les    Italiens    appellent    ÂttOCO    un    »ujel    de    celle   nature. 

Lorsqu'on  ne  veut  pas  faire  une  Fugue  développée,  mais  un  morceau  court  et  fugue  d'un  caractère  vif, 
c.'iiime   le    demandent   la  fin   d'un   Credo,   d'un   Gloria    ou    <V<n\  Diiùt,  l'atlaco  peul  s'empluyei    avec    avaulase. 


IX  I    M  PI  K, 
d'un     allai  o. 


££' 


•  .T.  pi  Ci  176t).(  a) 


y.">".    Le  sujet    ne   doit  pas  parcourir  plu»  ri  une  si;.te  diatoniqueinent,  en   il  ,ni»ei.nl   que   l.     irptuisi    au  i   ir- 
Sersemeul    nu    dans   les    modulations   de   Li   Fugue, se  Irouvej    il    nu  trop  haut,  ou  trop  ba     puui'  les   >"ix.. 

fô*"».   Il   e-l    ilillicik    de   déterminer  avec  précision    l'étendue    que   doit   avoir  le   sujet   d'une  Fugues  crtle  i      ' 
due   se  règle  sur    son    caractère,  son   mouvement   et   sa  forme.    D    i=  les   mouvements    "i   quatre   km-,     -■    du 
est    renfermée    ordinairement    entre  trois  et    ijualre    mesures  de   la   valeur  dune  ronde:    il  pi  ui  s'étendre   ju>t| 
mx    mesures   a   ■!<  u\   ou    a   trois    tcnins. 


■i  4   l<  in|i- 


Eï  E  M    '  LKs. 

à   8  temps. 


ifc*r 


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a  ."   Lemo.s. 


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i 

9..V.t.    Lorsque   les    compositions    étaient    toutes   établies   -ur  lt  s  tons   du    plain-chant,  il   n'y    ava.il    point        t 
modulation    régulière    de  la   Ionique   à   la   dominante,  ou   de   celle-ci   à  la  tonique;  eu  sorte  que  la  réponse,  I 
qu'elle   lui    prise   à   la   quarte    ou   a  la  quinte,    n'avait   pas  <b-   mutation,  et   ne  faisant   que   repeter,  inlervalli    p      i 
intervalle,  ce   qui   était    dans   le   sujet.    Une  Fugue   semblable  s'appelait    Fugue   réelle.    Quelques    coiuposil     '. 
font    encore    usa^c    de    la    fuïue   réelle   dans  la    musique    d'eslise. 


t\KMH.K. 


'      5 


% 


V 


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Réponse  r. 


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0    i  rif~rr 


S        (' 


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-:  - 


Dans  la  tonalité  moderne,  la  modulation  étant  essentielle,  il  va  presque  toujours   mutation   dans   la  réponse. 

V:  ■40.  Lorsque  le  sujel  module,  après  avoir  fait  entendre  les  cordes  principales  du  Ion,  on  lui  donne  le  nom 
de  Fugue  touule,  ou  Fugue  du  toit;  la  condition  importante  de  la  réponse  est  de  faire  la  mutation  de  maniè- 
re que  les    cordes   du   Ion    soient   conservées. 


F  \  F.  M  t*  L  E  . 


Ê*t=£ 


S! 


I    ' 

Rt'jit  use    tonale 


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+  r- 


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— ' — : — ■ — i 

i     < 

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\T~r-r  ,  - 

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-i h 

— M 

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K^ 

hh=à= 

-*-*  ° 

■    J^-0     »' 

'  -. 

\ 

Ou    appelle  Fugue  irreyuliere    celle   où  le  sujet,  modulant   diatoniquemenl  en  parlant  de  la  tonique,  la  réponse 
si    Irome   dans    un    autre   ton  que  le  sujel,  et   nv  rentre  que    par  une    mutation   placée  vers   la  fin. 


EX  I.M  l'I.  t.. 


Remarquez  que  dans  \<  Fugue  lunule  la  mutation  se  trouve  au  commencement  de  li  réponse,  au  lieu  que 
dans   li   Fugue,  it'ivguliere    celle    mutation   esl  à  la  fin. 

On  douni    le  nom  de  Fugue   irilllildlion  a  celle  ou  1  i  réponse   ne  conserve  qu'une  partie   de  la   loi  nie  du   sujet1; 

".IL  I  h  niutation  dans  1.  réponse  d'un  sujel  «le  Fugue  a  pour  objet  d'étendre  ou  de  resserrer  les  inter- 
valles, fin  de  ne  pas  s,,iin  .1,,  i<>  n .  La  difficulté  consiste  à  garnir  laquelle  «les  deux  opérations1  doit  être  faite, 
et  a  reconnaître  l'endroit  ou  un  doit  la  Etire,  Pour  résoudre  ce  problème  avei  succès,  il  faut  avoir  égard  aux 
d  .  -      uii 

!  •  i.'-s  soi»  i-  .|in  lomlul  ni  di  I  ■  I  ni'qui  i  la  Humiliante,  nu  de  i  elle-i  i  à  la  Ionique, "peuvent  le  faire  lli  pia- 
li<     in.inii-res      I    •    preinn     ■     ■       siste   à    dler   de   !..    tonique   à    la    dominante,  ■  ,.   montant;  la  seconde, d<    la    onique 


r      r  !■«. 


,      17K0.  (-1' 


lominaiite   en    descendant;  l.i  troisième,  de   Ici   dominante   à  la  tonique  en    montai)!;  i,    quatrième,  de    l.i  <] 


ii  i  i.in  t    a   la   io 


nique   en    descendant. 


\i".  Les  sujels  qui  l'ont  t!<*  la  tonique  à  la  dominante  en  montant,  ou  de  la  dominante  à  la  tonique  en 
descendait,  parcourent  une  quinte:  il  faut  resserrer  les  intervalles  dans  la  recouse.  Les  *u|'  ts  qui  vonl  d'1 
Ii  Ionique  i  la  dominante  en  descendant,  ou  de  la  dominante  ;ï  la  tonique  en  montant  ne  parçourenl  qu'un-- 
quarte;    i!    faut      agrandit    les    intervalles    dans   la   réponse. 

°Vi.  Ces   principes   étant   connus,  il  ne  s'agit    plus   que   de  trouvei    l'endroit    ou   li   mutation    d   il  faite  • 

le.-.   règles   suivantes   serviront   de  guide  dans    celle   recherche: 

1'.'  Si  la  tonique  va  à  la  dominante  par  un  mouvement  diatonique  ascendant,  et  >i  le  sujel  module  pat  suite 
de  ce  mouvement,  la  Fusue   esl   irreyidiere,  et  la   mutation   se  fait  au    moment   de  la  modulation. 


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^l.iis  si  le  sujet  ne  module  pas,  la  Fugue  e»l   tonale,  el   la   mutation    se  fait   en    répétant   la   dominante 


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^.   Si  la  dominante  va  à  la  tonique  en  descendant  par  mouvement  diatonique,  on  répète  la  tonique  dans  la  réponse 
;>   Capella  . 


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3.  Si  la  tonique  va  à  la  dominante  en  mon!. ml   par  un  mouvement  de  tierce  sur  le  troisième   degré,  !a    mutati 
la   réponse    doit    se  faire   en    montant  de  seconde,  de   la   dominante    au   sixième    descre. 


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4.  Si   la    d-ominante  fait  un    mouvement    de  tierce  eu    descend. ml   .'ï   i.i  Ionique.  {■   mutation   dml  se  faire  en  ré- 
pondant   pat    un    mouvement   de  seconde   de  \<   (oniqui     à   la    noie   sensible. 


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■i.    Lorsque   la  loniqu<    va       ii    dominai]!'    en   •■    cendaoi   d'un    degré,  !:    mutation   dt    !  •.  réponse   doit   se  faire 
par   un    mouvement  de  'ici  ce   <!•■   I<    dominii        au    Iroisieme    de^i  r  . 


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h.    Si   la  dominante   monte  a  In   Ionique   diatoui<iuem< 


i  -  ■    . t ■  1 1   <    , i  •    un    m.-.-     ■ 


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7"  i.nrsqui  In  tonique  njonli  à  In  dominante,  en  -t  porta-ut  dabord  sur  le  quatrième  degré  pu  uu  mouvement 
de  quarte,  I.  modulation  ne  se  trouve  point  au  commencement  du  sujet,  [I  l'aul  alors  onUMdcrei  nu  <e  trouve 
In  unie  seiisil  le  du  ton  de  la  dominante,,  el  placer  au  Blême  endroit  dans  la  réponse  In  noti  sensible  du  Fini 
de  la  Ionique,  Remarque/  que  s'il  ilml  v  avoil  nul'  rejietilîbn  de  noie  pour  la  imitation,  celle  répétition  ne 
peut  si  fain  sur  la  noie  sensible.  .Te  •!< i i ,  dire  observer,  par  occasion,  qu'on  vérifie  In  boule  dune  répon- 
se i)  i  I,.  ii . isitioji  île  la  noie  scîisiblo;  Cul  elle  doit  toujours  occuper  la  même  place  dan-  li  réponse  ijue  dans 
le  sujet.     I    e temple    suivant    esl    au    fond    une   Fugue   réelle    avec   une   Coda,  el  la    mutation  <e  toi  dans  cette  Coda. 

Coda. 


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Si  un  ~ •: [<•  I  «le  celle  espèce  moule  successivement  de  la  tonique  à  son  octave,  avaiil  <i"..!li  i  i  la  dominanle, 
il  m.-  faut  plus  le  considérer  comme  un  sujet  ascendant,  mais  comme  descendant;  car  <1  \\\  ,i  de  modulation 
qu'à    pai'lii    de    loi  I    >'■    de1  la    Ioijuiui  :  on  applique  dans  ce  cas    In   règle    concernant   les    sujet;»   des    eiulnul    de    In 

lollioill       a     t,      dniiim  Hll<   „     pal       [UOUVelUCIll      il  I  i  !  ; .  H  I  ipi  e  . 


A  I    M  PL E 


H'.'  Lorstiiii  li  sujet  île  la  Fusue  va  di  In  tonique  à  la  dominante  |>.u  un  mouvement  de  quinte  en  moulant, 
|,i  fepon-e  -e  j  .  i  i  |i:i  un  mouvement  de  quarte  de  la  douimanlr  à  la  Ionique.  Une  Fugue  de  celle  espèct  e  I  toujours 
inutile,  .-i,. m  .-qu'elle  l'ail  entendre  d'abord  les   cordes  principales  du  ton,eV-l-à-iine.  la  ionique  el  la  dominante. 


IX  I-  Ml  LE 


9'.'    Dans  les   Kuiiies   du  ni  [<    sujel  *.a   de  la  dominante   à    la  tonique    par  un    mouvement   de  quinte   en    t|escen- 
dnnt,   on   iipoinl   par   un    mouvenieul   de   quarte;   si  le  passage    de   )•    dominante    '»    In   ionique    a   lieu  par  un   mou- 
vement   il'    quarte     en    montant,  on    repond   pal    un    mouvement    de  quinte. 
I*. iï     [Ulule   --i.   descendant. 


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p    y  ,i  r-  t":M.  i     . 


iu*il    .    ii    tii.ii».     11  luvemeuls    -ni '■< ■' --ii-    <',<■   quinte   et    *it     quart 


L',     I    nll 


.1, 


U01U1I       . 


l!l< 


c'    IVulri     (It1   li   Ionique     ■    la    dominante,   ii    réponse    a   trois    i.nu.tatinns:   l.i  seconde  delrui        !   l'j  i'iei    de   b>    imv- 
mière,  i.i   troisièim     est   nécessaire   pour   module!'.. 


f'XI.M  !■!.;:. 


Si  un  si  |fl  contenait   cinq  ou  >iv   mouvements   île  quinte  et   de  quai  le   de  l,i    il   minante    i   i,i   tonique,  el  «l-1  celle- 
ci    <    la  dominante,  il  faudrait,  pour  que  la  Fugue  lût  ton, île,  fiui'e  .lut.int   de  mutations   dans  -l.i   .viinn  ,t  ,  m. m-  ci   .  on 
coït  que  la   modulation  d'une  Fugue  semblable  sérail  fatiguante,  par  I  incertitude  qu'elle  laisserait    i  foieillc:    an-  ■-'  un 
<ujet  bien  'ait  n'a-fil  jamais  |>ius  de  trois   Mouvements   de  la  tonique  à  |i  dominante  et  île  celle-ci  à  la  luiiiqui 

îi"   Les   Fugues  écrites  dans  des  tous   mineurs   n<    sont   pas  exactement  soumises  à   ces   mutations      It    ton. dite,1 


importante,  qui  prescrit  de   placer   dans  la    réponse  les  demi-tons  .du  -i  ■  ■  .  .1 
legre  au  troisième,  et  de  la  dominante  au   sixième  au    nie  un:   endroit  que  dans  le   sujet,  pareequi   ces   demi  ' 


p arcequ'il    y   a    iiour   elles   une    règle 


constituent  le  mode. 


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l)ms  relie  réponse,  la  première  mutation  est  tonale,  la  seconde  sert  ï  établir  le  mode,  el  la  troisième  est  lo- 
uale.  Le  second   mouvement  de  ipiinle  du  sujet  a  pour  réponse  un    mouvement   semblable. 

1*2.  Lorsque  le  sujet  fait  un  saut  de  sixte  mineure  de  la  dominante  à  la  unie  seu-iblo,  la  réponse  doit  cire 
un  mouvement  de  quinte  mineure  de  la  tonique  à  la  note  sensible  du  (on  nouveau,  ce  rpii  établit  bien  la  lona- 
lit-;   mais   il   t ai    résulte   un    défaut   pour   l  'inloualn  n    des   voix. 


tXt.MPI  £ . 


94  5.  Lu  récapitulant  les  faits  exposes  di.ns  lauaivse  précédente,  «m  <  n  conclut  les  règles  générales:  i.  (oui  sujel 
allant  diatonique  ment  de  la  tonique  à  la  dominante  ou  de  celle-ci  à  la  Ionique,  demande  la  répétition  de  la  pre- 
mière noie  dans  la  réponse;  '2".  tout  supl  montant  de  tierce,  en  partant  de  la  tonique,  ou  descendant  <{<■  tierce 
en  partant  de  la  dominante,  demande  un  mouvement  de  seconde  dans  la  réponse;  3.'  tout  sujet  descendant  de  se- 
<  onde  eu  partant  de  la  ionique  ou  montant  de  ;.ecou,de  en  partant  de  la  dominante,  veut  un  mouvement  ib  tierce 
dans  la  réponse;  4.  tout  mouvement  de  quinte  dan.-,  le  sujet,  snil  de  lu  tonique  à  la  dominante,  soit  de  celle-ci 
à  la  Ionique,  veut  un  mouvement  de  quarte  dan-  La  réponse;  (oui  mouvemenl  A<-  quarté  dans  le  sujet,  soit  de  la 
tunique  à  la  dominante,  suit  de  celle-i  i  à  la  Ionique,  demande  une  réponse  en  quinte;  .'>.'  loul  sujet  dans  un 
mode    mineur   demande   les    demi-Ions     m>.    mêmes  places    dans-la   réponse    (pue   dm-   le   sujet. 

Tl  v  a  quelques  sujets  qui  commencent  et  liuissenl  pai  la  même  note,  el  qui,  cependant  ne  deinandeutpoinl 
de  réponse  réelle:  ils  méritent  une  alleiilion  parliculiei'e.  Ces  sujets  peuvent  commencer  cl  finir  par  la 
tunique  ou  paj  la  dominante.  Le-  sujets  qui  Commencent  il  finissent  parla  Ionique  sont  de  deux  espè- 
ces: dans  la  premier!;,  la  rej)onse  commence  i  la  dominante  sui  la  dernière  note  do  sujet.  Ces  sortes  de  Fu- 
gues -ont  irregulières.  en  ce  qu'elle-  ne  peuvent  si  renverser  exactement.  Tel  est  le  motif  de  l'ouvertun  de  la 
flmlr  eneminlee   di    ftJ  izarl 


il  ■  '  r.  i.7r'0.(V) 


■>«» 


KXKMPL E 


L  'mil''  i  -[ii  ce  est  quelqui  I  iiis  donnée  (tans  les  concours,  pour  éprouver  l'habilite  du  compositeur  nu  de  IV- 
li  w,  Les  sujets  «N1  celle  nature  ne  peuvent  se  résoudre  régulièrement,  a  moins  qu'on  n'ajoute  une  Coda  pour  modu- 
ler:  dans   ce  cas,  la  mutaliou  de  la   répons*   esl  dm-  celte  Coda.  Soit,  par  exemple,  le  sujet   suivaul    propose: 


i 


r» &- 1-^*_ 


II 


On  N'iil  au  premier  ('1111)1  d'oeil  qu'il  \\\  ,1  pas  de  modulation  dans  ce  sujet,  el    conséquent  ment^  pas     de    mutation 


possible,  à  moins  qu'on  n'ajoute  après   la    note  fin  le  une  petite  Coda  telle  que   celle- 
oii   .1    alors    le   résultai    suivaul  ; 

Coda.  _ 


fc^E 


Si  le  sujet  propose  commence  el  Huit  par  h  dominante,  il  doil  être  examine  avec  attention;  car,  s'il  esl  bien  fait, 
la  réponse  doit  entrer  sur  le  sujet  même.  Dan-  ces  sortes  de  Fugues,  la  réponse  a  deux  mutations:  en  voici  la  rai- 
son; quoiqu'un  sujet  de  celle  espèce  semble  ne  pas  moduler,  puisqu'il  commence  el  finit  par  la  même  nolc^  11c- 
anmoius,  pour  qui  la  réponse  puisse  entrer  sur  le  >ujet,  i!  y  a  deux  modulations,  l'une  allant  de  la  dominante  à 
la  tunique,  el  l'autre  retenant  de  la  Ionique  à  la  dominante.  Il  faut  donc  que  la  réponse  fasse  une  mutation  pourla 
preniii    e    modulation,  el  une  autre  pour  la  seconde.    Soit  donc  pour  sujet  propose   ce  qui  suil  : 


Y       (\'       & 

0 

1  0  \* 

^=Fï^ 

=^E=P=| 

py-r- 

-^*-p- 

i  ■* 

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bqr      < 

1— p-i — ' 

— r  ■  1  ■ 

F— 1 

1 

u 

t '.i    voit    pai    r.inalvsr.  ipje  la  première   modulation   s'el   ml   depuis    la   première  jusqu'à  la  cinquième   niesure,etla 
second"    depuis  celte  m<  sure  jusqu'à  la  lin.    L'entrée    de   U   réponse   .1  toujours   lieu  dan-   l'endroit  où   se   termine 


l,i  ni  1  m    -i  e    111  <xl tii.it ■< 


u  . 


l\  1  m  i1 1  1 


m  •  *--  ^ 


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réponse:    le   resd 


mm^= 


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-t=f- 


ll'esl  qu  un   contresujel    ordïnairi 


|)ai       li     ).     .      ;    -uj'-i    •'•■  ei'lli    espèce  I101I    "1    l'entrée    di 
li   -clilc  'iilii    •'   que   ci    -1  j'  1         m--!   -.»   réponse. 

1\i      Le-  rliiiijii.iliques  -nul  vicieux,  traites  en   fugues  tonales,  pai    Irois  raisons:  la  première,e'est  qu'ils  ne 

permetleiil   pa     di    ■   uisi  1  •<  :    1  la  repon-e  le  même  aspect  qu'au  sujet:  la    econde   pal'  eqn'ils  présentent  des    intonations 
ilillïi  des,-   1  Lu    il.nîs  1.  ■  li  _  .i--  à  In   -       quatre  parties:  la  troisième,  enfin,  p.iii  squ'il-  In--..    >  ?  prit  en  doute  concernant  latonaiiie, 

(  i's   sujets  peuvent   se  classer,  comme  les   im  Ires,  en   ascendant;     m   d    'rendants    <!i    '     loniq I     dominante, 

il  en    iseendaiils    ou    di  -Ci  nda'uts,  <ti    I.   domiiiMite    à   la  tunique. 

F  T.»l  (':  \7m  <-> 


r  trouver  la     eponse    l'un  sujet    chromatique,  il   faut   supprimer  lnu>    tes   demi    ton»     inlei  iiieiiiniri 

i  ...  !'"j     Et  ll^ii''.  .i    es     «lu    lill! 


Soil,  par  •.".•  mple,  le   ïujel   suivant: 

Kn   supprimant    «le  ce  sujet    les   demi-tons  <jui  ivap- 
p;u  tiennent    pas  .1  i'   Iniialih  .   i>u   aura: 


* 


-s— g^ 


3pz= 


3E 


33= 


~g? — r 


-©- 


-i — r 


On   sait   'lue,  d'après   la   règle,  la   «jutation  de  la  réponse 

exige  en  pareil   Das  la  répétition   de  la  dominante     ;.  1  mi-     J-'-£- -{p o 

-1  quemment  qui    cette  réponse   sera  comme  :l  suit: 

Cela   trouve,  -i  mi   intercale   dans  cette    réponse   les   demi-tons    qu'elle  comporte,  un   aur 


—*J  ;5r- 


3Zt 


Le  sujet  suiv  int  procède    dt  I 


aiuuiii  .:iie  a  i.i  Ionique 


il  ii  pour  radical   celui-ci 


M:  a.     "     |  fta-fe*  1    ,.    Y  1     _    ï> 

il 

^-^- , — 1 — X  \  \   i  l  °  1 

-**\ 

"^  <1     " i i-r  -  ■      '  f  ■  'J     : 1- 

^  M 

dont    la    1  en    use    est. 


^ 


o 


Or  il  es)  in  |n  -   ible  d'introduire  de    il")  ï  -  toi    <_.:lie  !.i  tuui<|ue  et  la  initi    sensilile   qui    -^  ■  >  n  l   coaslilutives  du  Ion, 
I   essentielle!    dani   la       -polisse.    La   véritable   repo"n«e    du   sujet    chromatique   est   donc: 


«tn-zzi. 


w 


S",  i  —       --r~ 


37 — r 


r± 


i- 


rrr::-    - 


=F 


^ 


ii'i     Le:    deux   sujet.*   précédents   prouvent    jusiui'.î  l'évidence   que  les    réponses   tonales     les     ujels  chromatiques 
l'en    conseil    ni   p  is   l>   physionomie.   Cependant    si  la  Fugue  est  dans  un  ton   mineur,  el   .1  I     sujel    procède  delato- 
"ue   à   la      i  i  in   nie   par  u:i   mouvement     le  tierce    sui    le   li  nsieme   degré,  la  réponse  f!ml  un  mouvenn  ni  de   secon- 
i.e  de  l.i   daiiiiiMiilo  au    sixième  degré    pourr uscrvei    I;    physionomie   du  sujet. 


•1  '1"    i   ■-      '       -i-ii  ■  ;       •  i      vi      i.uii.iï         •   sujet  chvoni  itique     <  -'    i'ci     I      ■      un  réelle,  par- 


*  .1    « .    1 . 


il 0    -u jet     ■  1  '   -.,\.-    ,)•■■-   !       ■-....,      ,     ,      ,,   -         ,   e   f  "i    s r«'!l       I  litre  dt 


.  .  •  -     !  ••  ,  *  "     '*'    ■;' 


i     l'ul 


1  n  u  ! .  1  !  1 1 1  n  ,    .  !  ■• 


f      ■  ,1      !  • 


■  ,-  urt, 


i'J. 

*i^7.    Ouelques    auteurs   mil    lui    de-    Fugue-    •!  ■  ■-   sujet:     m     commencent    ni    pur   !,.   tunique,  ni   par   ;.i  domi- 

nante, quoique   la    marçh'1   de   leur  composition    le-    pnriasseul   à   moduler  rie  Puni    '<   l'autre   de  c>.  .-.•..  t.des  prim  i 
pales.    L'effet    ordinaire   de   ces   sortes   d<-    sujets   e.-(    de   lai-ser  de   l'incertitude   sui    li    Ion   pend   ni   presque    toute 
leur  durée,  et  de  rendre  douteuse  l'entrée   <li    l.i    réponse. 

Les  uns  ont  eoninience  Uni'  sujet  pi  le  troisième  dejrr-e,  'd\  ki  1res  pu  le  sixième,  d'autre*  enfin  pai  le 
septième.  Voici  deux  exemples  d<  sujets  d<  cette  espèce:  le  premier  e-l  de  Jean  Sebastien  Bach,  et  le  se- 
cond   de   Jean    Pachelhi  I. 

4* 


BEEEEEEîE 


fe^= 


:J±i 


si^m^t^m 


La  réponse  qui  Bach  (ail  ici  u'esl  lionne  que  pour  le  style  instrumental,  et  pour  ces  Fugues  irrégulières 
qu'on  appelle  d'imitation.  Elle  a  le  defaul  d'enti  ei  sur  un  intervalle  d'csagreable;  d'ailleui-*,  la  réponse  de  Bach 
U'esl  pas  la  véritable.  On  doit  considérer  la  unie  sensible  qui  commence  le  sujet  comme  represantant  la  do  Lian- 
te;  d'où   il  >uil  que  c'esl    un   sujet'  procédant    de   la   duiniiialite    •  la   tonique  en  .moulant,   et     cnnscqueiiiuient,    une   la 


ma 


mutation    de   la   réponse   Juil    agrandir  les  inlervalles.     \  ce  mouvement:     f&Ë--" —  -^ — f-f^--^-—- îB        l'    'allait   doue 


•P '»■••■    I'":      fen.-T. 


Voici  I--  sujel    de    l'achelbel.    --^V 


(■v(   ,;..   ceux    auxquels    on   a- 


Çe   sujet    commençant   el    finissanl   par  la    même  note,  ou  sérail  tente   de  croire  qu'il 
joule   Con'ii;    mais    si   l'on    l'ail   attenlion   qu'il   >   a   a\>    mouvement   de  quinte   de   la   dominante    ."'   la.  tonique, on  verr, 
bientôt   qu'on    peul    Irailei    la   réponse   en'  rugue   (no. île,  de   la    manière   suivante: 


* 


£5 


LEET 


r    »    » — j- 


:(=£ 


^ 


E^E5^^EEHrr=  : 


feÉ3E^ 


E 


i  ïéé 


-f — i»  itj^- 


i\ln*  ce   qui    u'esl    pas    concevable,   c'est    la    réponse    qu'à    fait    Pachelbel,   et    que   voici: 


ï 


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§s 


0       rx 


-&■ 


T 


r — »- 


r—t—t 


'     '    E  -i- 


«  -4E  '  *  ,  »  -, 


3^=^=^ 


_     .r.    _i 1 


gg^^^^ 


Une  Fugue  traitée  de  celle  manière  h'csl  qu'une  fantaisie,  un  caprice;  ce  n'est  rien,  à  moins  qu'un  génie  tel 
que   celui    •!<   Jean  Sebastien   Bach    ne  racheté  ces  défauts    par  des   beauté*    d'un    autre    ordre. 

"2^S.  On  doit  ranger  <l  m-  la  même  classe  ces  prétendues  Fugues  dont  le-  réponses  sont  i  la  seconde,.!  la 
tierce,  à  l.i  sixti  el  i  la  septième.  Il  ne  peul  \  avoir  dans  ces  espèces  de  fantaisies  aucun  sentiment  de  to- 
nalité, .'■  moins  qu'on  ne  change  entièrement  la  réponse  des  !>  -  premières  unir-  telles  sont  presque  lou- 
li  -  les  bugues  que  Laiigle  .i  données  pour  modèle  dan-  -mi  I i-ait i  -m  eelle  matière,  ou  qu  il  i  insérées  dans 
i'     solfège    du    Conservatoire;    en    voici    deux   exemples: 


r 


i. 


v 


i 


«=h 


xt^-fi*1?-  *    ' 


Fugue   ■'  la   se  '.:.-!■   iul'-mui . 


f~> :  v<-"-i 


,,, .  * 


=  EfcFEÏ 


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S'  T  .  i  i  :  trfili  '  >) 


V-  ^^-^^'^  - 

V 

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f.  r  »-0-w- 

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Liu  ;  *.(!     j.  - 

Fugue   a   la   se; 

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'     L-l      : 

"-* 

..Uli' 

L. 

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1 j p    f      - 

l          r      -'- 

' — — 

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i— 

^= 

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i 

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-*- 

=*=\ 

i    ^3=ZE 

On  viiil  au  premier  coup  d'oeil  que  Ces  exemples  soûl  mauvais  de  tout  point.  Souvenons  nous  quîune  Fuirue 
i  V-i  boiiiiu  qu'autant  que  la  modulation  en  est  régulière  et  la  tonalité  bien  conservée:  or,  ce  n'est  qu'en  se 
conformant    aux    règles   que  j'ai   donnée?,   pour    {'aire   la   réponse,   qu'on    peut  y    parvenir. 

CHAPITRE      III. 

DU     CONTE ESOjri 

"i'i'.i.  J'ai  oit  >ju""ii  accompagne  le  sujel  ci  la  réponse  par  un  Contrepoint  double  i  l'octave,  et  que  cet  ac- 
compagnemeul  s'appelle  cOHiresujet,  ou  second  sujet.  Outre  les  règles  du  contrepoint  à  l'octave  qui  doivenl  être 
rigoureusement   suivies,  la  composition  de  ce   contresujet  demande  du  goût    et  donne  lieu  aux  observation-   suivantes. 

850.  L'objet  de  la  Fugue  étant  te  mouvement,  il  est  nécessaire  de  donner  de  la  vivacité  au  conlresujel  dans  les 
endroits  où  le  sujet  principal  se  repose  sur  des  noies  d'une  certaine  durée,  en  sotte  que  le  mouvement  ...il  aller  - 
■  a  if  «ut i»-  la  voix  qui  a  le  sujel  et  celle  qui  fait  le  contresujet.  Il  est  bon  aussi  que  le  conlresujel  comuienoi  plu? 
lard  que  le  sujet  principal,  afin  que  lis  diverses  entrées  du  sujet,  de  la  réponse  et  du  conlresujel   soient  MUliriotes. 


Sujet 


1  XEMPLE. 


251.    \  <leu\  parties,  In  voix  qui  (ail  le  contresujet, faisant  immédiatement  après   la  réponse,  il  esl  nécessaire  de  Unir 
le  conlresujel  un   peu  avant  le  sujel   principal,  afin  que  l'entrée  de  la   réponse  soi!  plus  rcniarciuable. 


I  \ T'AI  |'T. F. 


Sfi'i.  L'obligation  de  taire  une  mutation  dans  le  sujel  principal  pour  rendre  la  réponse  régulière  a  lieu  aussi 
i  l'égard  du  contresujet;  '.>(■  il  faut  que  ce  Contresujet  suive  le  sujet  et  sa  réponse  dans  toutes  leurs  modulations. 
I  a  mutation  do  '  untresujet  esl  toujours  à  la  même  place  que  celle  du  sujet.  Soit,  par  exemple,  le  sujet  sui- 
vanl   et  si   réponse: 


.,  ,  „  iN   - 

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— -o 

._J_4h 

ïe^-tL 

-r^rt^=r- 



.  On  v<  i  i;  d'abord  qui    c'esl    un   sujet  allant   de  la  dominante  à  la  Ionique  en  descendant;  qu'il  parcourt  une  qiun 
lu,  et  :  conséquemmciii   que  les  intervalles  sont  resserres  dans  la,,reponse.  Or,  si  le  Contresujet  suil  aussi  une  marche 
descendante,  \<   inutatinn  de  ->   réponse   se  fera  aussi  en  resserrant  les  intervalles. 


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I       :    -  !   '.       1 7 '',•  ).-(-) 


Mais  la  mutation  ilu  contresujel  n'est  pas  toujours  .!(_  i.  même  nature  que  celle  du  ijet:  .lit  esi  quelquefois  <". 
~tu-  inverse,  car  »i  le  sujel  module  en  descendant,  il  se  peut  que  le  coutresuiel  soi)  iscendant,  •  :1ms  ce  cas 
s'il   faut   resserrer  les   intervalles  dans  la  réponse  du  sujet,   il  faut  les     israndir  dans  celle  du   contresujel. 


EXEMPLE. 


955.  Lorsque  le   cnnïresujet    n'entre  qu'au   de   là   <!e   l'endroit  où   doil   se  faire  la  mutation  dans   le  sujet  princi- 
pal,  il    n\    ■'   poinl    de    mutation    à    y   Faire:    la   raison   en  es!  évidente. 


RM  Ml'LE. 


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É*a^H^^ 


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V 

954.  Si   le  sujel   donne  lieu   à   plusieurs   mutations  dans  la    réponse,  el  si  le  eontresujel    commence  ayant  la  pi 
nière,  le  renverseincnl   .m  ni  le   même   nom  lire   de    imil.il  n>n~    que  !.i   réponse    du  sujet  principal. 

EXEMPLE. 

sj,.j,.|  rj  ^  £^  rcnvcrscinniit  du  rnnticsnjct. 


^  0  n-TiviTsi'innni  au  rnmresiijei 


Ces  sortes  de  conlresujets  sont  quelquefois  difficiles  a  traiter  pareequ'on  n'v  peut  faire  ni  leuues  ni  disso- 
nances dans  Ie>  endroits  ou  il  doit  y  avoir  mut  ition  dans  la  réponse,  car  ces  tenues  formeraient  des  dissonan- 
ces au  renversement,  el  ces  dissonances    n'auraient   poinl   de   resolution. 

855.  Dans  les  Fugues  à  deux  parties,  on  ne  f.iil  ordinairement  commencer  le  contresujel  que  sur  la  réponse, 
afin  de  rendre  la   première   entrée   du  sujet  et  de  la    réponse   plus   sensible. 

Conlivsnjrt. 


I  XEMP1  i -.. 


Mais  dans  le  cours  de  la  Fugue  le  contresujel  se  renverse  alternativement  sur  le  sujet  it  sur  la  réponse. 
En  traitant  de  la  Fugue  à  trois  et  à  quatre  parties,  j'expliquerai  comment  on  peu!  coordonner  plusieurs  con- 
lresujets avec  le   -ujel  principal . 


CHAPITRE      /I 


DFS     tPISODIS    OU    IMITATIOKSTRASSITIOKEILIS, 


'J*t>.  llien  que  le  choix  îles  nrbliFs  d'imitation  qui  doivent  remplir  les  intervalles  compris  entre  chaque  re- 
prise du  sujet  de  li  Fugue  dépende  absolument  de  la  volonté  du  compositeur,  néanmoins  ce  choix  doit  être  règle  pai 
lej  caractère  du  sujel,  de  manière  qu'il  y  ait  de  l'analogie  entre  les  périodes  de  la  Fugue  el  les  épisodes,  soit  par  le 
rhvlhrae,  soit  parles  l'urines  delà  mélodie.  Sans  celle  précaution,  la  Fugue  serait  dépourvue  d'unité,  et  les  épisodes  le- 
s.uil  oublier  le  suje!  principal,  sembleraient  étrangères  ,'i  l'objet  qu'on  se  serait  propose  -savoir.,  d'intéresser  par 
seul  motif  bien  développe,  bien  module,  et  enrichi  de  tous  les  ornements  qui  peuvent  augmenter  son  effet,  Dans 
unt  Fugue  bien  frite  les   épisodes  ont  donc  leur  source  dans  le   sujet  oir-daes  les  Conlresujets. 

I  .  T.    iC'ri;»i|).tvl 


25™.  i.  n'est  point  une  médiocre  difficulté  que  celle  d'enchaîner  les  épisodes  avec  h  sujet  principal  de  niai 
nièri  que  l'intérêt  croisse  .i  chaque  instant,  et  qu'on  n'aperçoive  ai  travail  pénible,  ni  sécheresse  seul  stiqui  .  Il 
m-  suffit  pas  pour  cela  de  la  connaissance  des  règles,  ni  même  d'une  organisation  heureuse;  il  fuit,  c<  qiii  n'est 
suppléé   par  rien,  l'expérience   ou   l'habitude  de  vaincre   les   difficultés.    Ce  chapitre  contiendra,  donc   moins  de   rè- 

"îes    nue  d'exemples  analyses,;  ces  exemples   ne  seront  qu'à  deux  parties,  nie  reserv.ml  d'en  donnera  un  plus  si I 

numbie   loi -que  j>-  traiterai  de  la  Fugue   à   dois,  quatre,  cinq  et  six  voix. 

5T>8.  Les  épisodes  sont  destinés  à  lier  ensemble  les  diverses  reprises  du  sujet,  ou  à  moduler,  c'est-à-dire,  à 
passer  d'un   (on  dans   un   autre. Us  sont  de  deux  sortes:   1.   progressions  harmoniques  -impies.    2"    imitations. 

259.  Les  progressions  Liarmoniques  sont  composées  d'un  trait  de  mélodie  quelconque,  montant  ou  descendm! 
progressivement,  et  accompagne  d'un  trait    qui    ua  de   rapport    avec  lui  que  par  L'harmonie. 


FXFXIVT.F. 


^_^_      #.  jl  ,,*-,,„  ,,  ? — ^^ 

i  f  ? >  0  , — rf- 

|-^ !— p     s 

*  *  » ,    . — i  ^~, 

Wrk-—? —  ^— — 1-4-^—- -rr 

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Hp    — i     -    -                 i      i 

■     ' 

1 —     --            ^ 

■'  •  *  0  ""*  *\~, 

\^À — ~m-r  }J — tfi  i  r  i  r  i  '  :  .  ■  i  . 

1 '    1  1  1 

rfu  h  » 

zt        TTrWfM 

Lorsqu'on  fait  usage  d'épisodes  de  cette  nature,  il  ne  faut  pas  oublier  que  le  système  de  la  Fugue  consiste  à 
placer  alternativement  à  toutes  les  voix  tous  'es  traits,  de  quelque  nature  qu'ils  -oient  en  sorte  qu'une  progression 
semblable  à  celle  qu'on  voit  dans  l'exemple  précèdent'  doit  être  faite  d'après  les  principes  du  contrepoint  double, 
afin  d'être  susceptible  de  renversement.  Quelquefois  on  transporte  les  deux  parties  a  la  quinte  ou  à  la  quarte,  soii 
pour  plus   de   variété,    soit  pour   rester   dans   le   diapason   des   voix. 

Même   EXEMPLE  avec  le   renversement  transporte   à    la  quinte  et   à    la  quarte. 


?    & 

-*t»  0  ,,       0  '  , 

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0*0  g-— w-0— 

_£ [_£  _^_ 

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\   :   ■   r  fJ     '  i 

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^— *-p   |    -f-rj—& i 

5>:i    "     - 

-rf± 

t-fXrrr\ 

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.  '  »  0  0   >  * 

:         |                r- 

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tp^1^ 

-*-'<'' 

T^  !  »  ''  ' 

'             1    1         1    1 
i 1— H— j- 

^f+      - 

\      \       ■ 

, 


fer— i 


r^r+'-w 


Z*^¥ 


+ESz^*+^^E^E+^ 


~f~-       f-f^-fï- 


zwzZif-win 


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■?- — l~  :      - 


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Çy     .', 


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te^fc 


i    ' 





Ï^MM 


y<!<>,   Les  progressions  sou!   de  deux  espèces,  les  unes  modulantes;  les  autres  luiilQliiques  ou  dépourvues  de  modulation. 
Les  progressions  modo!  ailes  sont  celles  qui    successivement   font  entendre  une  note  sensible  nouvelle  ou  un  nouveau 
quatrième  degré;  en  sorte  qu'à  chaque  révolution  de  la  forme  progressive,  l'harmonie  st  trouve  dans  un  ton  nouveau. 

EX  F.  Ml' 1. 17. 


ira 


V- 


=££ 


tf=rPfz^sè=±=^lZ^ 


*\  -* — 

I  •■>  progressions  uniloniques  ou  non  modulantes  sont  (.'elles  qui  ne  font -entendre  que  La  Ionique  ou  la  dominante  au 
début,  et  qui,  n'introduisant  aucun  signe  de*ton  nouveau  dans  la  succession  des  humes  progressives,  laissant  incertai- 
iii  I  tonalité,  jusqu'à  ce  qui  L'harmonie  résultante  de  l'union  du  quatrième  degré  avec  ia  note  sensible  vienne  Levei 
i     is   les   doutes   à   Cet    égard:   tel  est  l'exemple  que  j'ai   donne   précédemment. 

'f.  (i  1  Quelquefois  les  eempositeurs  inexpérimentés, !  effrayés  de  IVloigneuient  du  ton  principid  où  les  entraîne 
uni  progression  modulante,  tentent  de  s'arrèiei  <n  la  convertissant  en  une  sorte  de  progression  vttrogiitiulti- 
i,  :    -Y!    ,,     qu'on    pnl    I   i   -.       ■.  pis;    cal     il    .-•salle    de    ■  etl<     fluctuation    une    incertitude   de   tonalitt    [alignante 


noui     li  leil 


.'.T.,  ,  .  !."         - 


ifi 


EXF.MPT.T 


mal. 


Le  compositeur  ne  peut  éviter  de  seniblabl  s  delii  ts  < [u<  par  i.i  netteté  "de  sa  pense'e  sur  ce  qu'il  se  pro- 
pose: s'il  veut  moduler,  il  doit  se  servii  de?  ping],  siojis  modulantes,  s'il  ne  veut  que  placer  un  épisode  d.uis 
quelque  partie  d'  l.i  Fugue  qui  iiVxirv  point  <l«  moi  dation,  jl  doit  employer  les  progressions  unitoniques  ivCes 
principes   s'eclairciroiil    loisqui    je  traiterai  de    l'exposition   et  delà   modulation  de  la  Fmrue. 

îi<!'2.    Les    imitations   sont,  connue   nu   ...  il,  (> ...... '.,-    ,      non   progressives   (  voy.  les  exemples  des    §  §.     116,    117, 

118.1'Les  progressives,  eu  usage  dans  la  Fugue,  soi\l  d  deux  espèces;  1",  en  contrepoint  simple  ou  non  réversible  ; 
2.  en  contrepoint  double,  ou  susceptible  d.-  renversemenl.  J'ai  explique'  précédemment  la  nature  de.  unes  el  des 
.autres;   mais   leur  application    au  .l\lt    de   I.    Fugui    detmiude   quelques   éclaircissements. 

2<i".  1  .  Fugue  n'étant  que  le  développement  d'une  seule  pensée,  l'imitation  y  est  d'autant  meilleure  qu'elle  par-, 
tioip'e  d'avantage  du  style  du  sujet.  Si  l'analogie  en'is  :  ii'otif  d'imitation  et  le  sujet,  ou  le  contresujel  est  très 
Faible,  ou  s  il  n'y  en  a  point  «lu  tout,  le  morceau  ne  produira  pas  l'effet  que  l'auteur  s'en  promet.  L'oreille 
éprouvera  même  uiw  sensation  désagréable,  accoutumée  qu'elle  .si  déjà  aux  formes  mélodiques  du  sujet  el 
du  contresujet,  à  passer  tout  .i  coup  au  rbytbme  nouveau  d'une  imitation  non  analogue.  T'ai  besoin  d'un  exem- 
ple   poui    eclaircii    ma   pensée;  voyons    l'introduction    dï    la    t   igm     suivante: 


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On  voit  dans  .il  exemple  une  imitation  qui  semble  i  e  pas  tenir  a  ce  qui  précède:  l'effet  qui  en  resuite  est 
d'elonnei  l'oreille  pur  le  changement  de  forme;  etonnemeul  qui  ne  pass<  que  lorsqu'elle  s'est  accoutumée  à  la 
forme  nouvelle.  Ou  conçoit  qu'il  le  fugue  ou  ce.l  effet  sr  reproduirait  entre  chaque  repris)  du  sujet  serait  fati- 
giiiinle  poui    l'auditeur.    I<    signale   ce  défaut    pareequu    c'est    fiha   de    tous   les  commençants. 

1 V 1 1 ï -.  pi  l'iiiiil  iliuo  lui  .i.ii  principe  «le  sa  ressemblance  avec  quelque  partie  du  sujet  nu  du  contresujet,elle  sem- 
ble    lor-    ifclre  (lui    I.    continuation    naturelle  de  ce  qui   précède,  et  l'oreille   s'y    identifie    sans   peine. 


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Ici  ton!  si  tient:  une  idée  es!  une  conséquence  de  la  précédente  el  semble  m  p"Utuii  èln  remplacée  p.u 
une  autre  ('"est  dans  ce  «vstôin  qu'il  fau'  traiter  toutes  les  imitations  quj  remplissent  le»  iniervalles  d'une  re- 
j.   .-  •    du  suji  l  a   une   auli  ■  . 

'XC'Ï.    Remarquez   que  toute    progression,  soit  simple,  s"ii  p.u- 'imitation,    i   le  défaut   de   laisser  prevoii   la  suite  de 
s.   marche  dès  que  les   premières    mesures    sont   connues;    car,  pour   peu  qu'on   ait  quelque   habitude   de  i  Harmonie, 


V.  T.  il  !  ""  17f,«l  ;•.  ; 


n  reconnail  priiiiiptenienl  si  i.i  progression  est  ascendante  ou  descendante,  et  l'on  anticipe  par  la  pensée  -ur 
ce  i|Ui  doit  suivre.  Or,  par  -uile  de  notre  conformation,  toute  sensation  s'affaiblit  -pu  cela  seul  qu'elle  ri  lue-vue. 
il  faut  donc  e>iter  de  prolonger  trop  une  progression  quelconque,  et  toute  imitation  de  celle  nature  a  besoin  del le. 
rompue  pai  une  nuire  La  difficulté  consisté  à  faire  ce  cliangemenl  avec  adresse.  Ne  pouvant  employei  les  inerties  for- 
mes, il  faut  dij  moins  que  l'imitation  conserve  quelque  ressemblance  «le  rliylliine,  cal  -,ni->  celte  précaution  il  v  amail 
encore  défaut  d'analogie, et  ce  sérail   retomber  dans  l inconvénient  que  jai  sign.de  au  paragraphe   prccedenL 

Voici  une  suite  d'imitations  rompant  leur  marche  Tune  par  l'autre,  et  s'enchainant  par  quelque  ressemblant  e  de 
rhyllinie  ou  de  forme:  elle  pourra  servir'  de  modèle  pour  ces  sortes  de  péripéties,  d'int  l'effet  est  toujours  i.'i  r- 
able, quand    elles   sont    bien   laites. 

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La  première  imitation,  tirée  d'un  fragment  du  -ujel,  est  en  progression  non  modulante,  au  signe  (  n  )  com- 
mence un  nouveau  motif  pendant  que  la  basse  achève  le  premier:  ce  motif,  qui  n'a  d'analogie  .née  le  premier 
nue  par  le  rhythme,  n'est  point  imite  rigoureusement;  niais  une  imitation  plus  severc  commence  au  signe  (//), 
e!    se   termine    à    la    rentrée   du    sujet.- 

C'est  par  l'étude  des  bons  modèles'4 qu'on  peut  apprendre  (oui  ce  qui  a  rapport  à  cette  partie  -i  difficile  do  l'ait 
de  la  Fugue:  toutes  les  remarques  qui  précèdent  ont  pour  but  de  préparer  l'eleve  a  la  lecture  de  ces  modèles; 
car  il  faut   êtrt    averti   de    la   difficulté   pour  appercevoir  comment   elle  a  ete  vaincue,. 


CHAPITRE    I. 

DE      L"  EXPOSITION    ET    CE     LA      MODULATION     DE     LA    riil.UE    À    DEUX    PARTIES. 

'2(tr>.    Après    <\ •  > i  i    écrit   le. sujet   de  la  Fugue,  sa  repoir»e,-t'f  après  avoir  accompagne  celle-ci  du    cuiilrcsujel  , 

un    lli  il   ordinaire  meut    une  imitation   courte,  poui    prépare!    au    renversement    du   sujet   tt  île  L    repon-t         Le    ton 

principal    n'ayant    poinl   eu   le   temps  de  s'établir  pai    la  seule  audition    du   sujet   et   de  la  réponse,  limil.ilii 
sert    d'épisode,  avant   le   renversement,  doit    être   dépourvue   de    inodulalion, 

Il   est    necessiiire   aussi   d'avoir   un   instant  de   repos  à  la  partit    qui  lait  le   sujet    ou   l>  réponse,  un    peu  avant 
rentrée,   afin   de    la    rendre    plu-  sensible. 


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rvi.vi-i  si'nii  ii!   iln   rin  tri  \>>  iul 


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K  'j  et  ,'    I7nti   '     !' 


•;<■•,  •  •  dispositif  lidii  je  --m-  de  ■'  1er  c  ia  règle  et  l'exemple  s'appelle  Exposition  île  lu  Jfi/yve.: celle-ci 
est  «•  niurim  ■  ■•  •  principes  des  anciennes  écoles  d  Tl .  1 1 1  •  ■ ,  En  Allemagne,  quelques  compositeurs  ne  fi/iil  pa»  le 
renversement  du  sujet  et  de  fi  réponse;  après  la  .première  audition  de  ceux-ci,  il  modulent  aussitôt  par  un 
épisode,  et  Font  entendre  le  sujel  dans  un  autre  ton;  niais  la  méthode  Italienne  est  préférable  1  parcequelJe 
établi!  mieux  le  Ion  principal;  U.  pareeque  l'audition  alternative  du  sujt!  el  .1'  la  réponse  dans  le-  deux  voix 
es!    ii lu-    conforme    au    reïte   «lu    | » l ■  - 1 «    di    la    Fugue,  qui   est  fonde  piincipalemenl    sui    lt    renversement. 

2U7.  Quelquefois,  après  le  renversement  du  suj«t  et  de  la  réponse",  on  fail  une  iniitalion  . uun  modulante 
après  laquelle  on  lait  entendre  ■  i<  m  l>  sujel  el  la  réponse,  sans  sortir  >iu  l'on  principal;  in  ûs  en  cunnuen- 
cuit  p.ii'  la  réponse  ei   répondait! 


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La  dernière  condition  donl  |i  viens  de  parler,  el  qu'on  trouve  dans  cel  exemple  e~t  moins  indispensable 
que  les  autres;  cependaiil  comme  elle  offre  l'avantage  de  faire  entendre  le  renversemenl  <lu  contresujel  à  la  to- 
niqu    .   un    i'  ii    bu  ii   de   ladopti  r. 

V'iS.  L'exposition  étant  faite,  !<■  besoin  de  niodulei',  pour  éviter  l.i  monotonie,  se  fait  sentir;  alors  un  vaste 
cli  uip  s<  présente  au  compositeur,  mais  il  prend  soin  de  le  boinei  en  ne  passait!  (pie  dans  des  tous  qui  on! 
quelque  analogie  avec  celui  dans  lequel  il  i  commence,  afin  de  se  préparer  un  retour  facile  au  luri  primitif.  . 
Examinons   les  circonstances  qui   doivent    servir  <le  guide    dans    le   choix   des  modulations. 

y.ii!'.  1. .'  Fugue  qu'on  veut  fain  moduler  est  ou  majeure  ou  mineure;  dans  k  premier  cas,  il  peut  y  avoir  trois 
systèmes    de    modulation:     leur  choix    dépend    de   la    nalure    du    -u (•■( . 

Le  premier  consiste  à  passer  m  Ion  relatif  mineur;  c'esl  !<■  plus  élégant.  Pour  en  donner  une  idee,je  Vi'is 
suivre  1  exposition   de    Fugue  .lu   paragraphe    iiK7,  après   la    !l'.;>'"      mesure. 

27.  2S  .      ,29. 


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.     \prè»   les    premières    modulation»,  dont  J  ai   indique  l'ordre   selon   la   nature    de»   sujets,   la   suite   «le    I, 

Fujrue   dépend    uniquement    de   l.i   fantaisie   du   compositeur.    Je   crois   devoir  faire  observer  qu'il  est     bon    do 

01    pas    multiplier  les    modulations,  ni   de   prolonger  la    durée  du   morceau    au    delà    de   certaines   bornes,  que  le.» 

modèles   donnes  à  la  suite  de   ces   principes   indiqueront. 


CHAPITRE    II 

DtS     jIRTiriOES    J'JB     ItSOOILS     ON     EVITE    LA    MCMOTO»l£    MK>   LA  rlltllt. 

M. 

Du    Strelto. 

*l~\  ta  .ili  qui  le  Strettn  esl  une  réponse  plus  rapproche»  que  celle  du  conimeiicemeul  de  la  Fugue,  e! 
qu'on  pratique  <  I  l  fin.  fou»  les  sujets  ne  sont  point  propres  à  cet  artifice;  mai?  il  en  est  dont  fheureu- 
-e  Conformation  permet  de  Laie  plusieurs  strettes  de  pins  en  plus  ve.es.  Dans  les  concours,  nù  l'on  reçoit 
le  sujet  d'  !(  Fugue  avec  li  condition  de  n'y  rien  changer,  on  ne  peut  trouver  île  -Irette  si  le  sujet  n'en  com- 
porte pis;  mais  quand  un  le  choisit  soi-meine,  il  iaut  avoir  soin  d'examiner  s'il  permet  l'artifice  dont  ;l  esl  ici 
question,  afin   de     l'abandonner   s'il    s  y    refuse,  ou  pour  y   fane  les  changements   nécessaires, 

875.  Il  çs|  peu  de  sujets  qui  permettent  de  faire  un  strelto  eu  conservant  leur  forme  jusqu'au  bout; presque 
toujours  on  est  force  de  faire  un  changement  plus  ou  moins  considérable  après  rentrée  de  la  réponse  serrée; 
mais  dans  aucun  cas  le  changement  ne  peut  précéder  l'entrée  de  celle  réponse,  S'il  n'est  aucun  moyen  de  lai- 
rc  lenlree   de   celte    réponse,  le  strelto   est  impossible, 

!    Kxeniplu  d'un  sujet  sans  strette  y.  Kxeniple  iriin  sujet  ineo  slretle. 


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ucune  entrée  pussilue  sur  le  sujet 


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Dans   l'exemple    "2    on    voit    un   sujet   qui  donne   lieu   a   une    stretti     »,uis    aucun    changement:  en  voici   un   dans 
lequel   on  est  forcé  de  changer  le  sujet   après   l'entrer   ilo   strelto.    L'exemple    (o  )     offre    le    sujet    primitif;  fex- 
empli      C  h  },    li    liiè.nie  sujet   arrange   poui    le  Strelto, 
(«)  o  0>) 


MlH,  Le  Stretto,  comme  toutes  les  autres  parties  de  la  Fugue,  doit  être  renverse,  et  consequemnient,  doit 
cire  écrit  selon  les  règles  du  contrepoint  double  à  l'octave.  Il  suil  de.  lî  que  li  quinte  n'y  peut  être  consei- 
lla1, ce  qui   contribue   à    icslreiiuli ■<•   les   circonstances   f'avoiables    pour  !«, .»    entrées   de   la    réponse. 

Le  l'i'iai  rsement  du  Strelto  ne  doit  pas  le  suivre  immédiatement,  <  u-  cela  serait  sec  et  sans  elfet.  Il  faut 
établir  entre  l'une  et  l'autre  un  divertissement,  comnii  entre  les  diverses  reprises  «lu  sujet  dans  le  cours  de  la 
Fugue;    mai»   ce  divertissement    doit   èlre  court. 

Il  X  I   M  r  11.. 


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V~7.    Quelquefois    ',•    forme   du   -oie!    permet    de   fiiii     im   second  strelto  eu   commençant   par  la     cj'ou-e  art  jx- 
pmndaul    p.u    ii     sujet;    <  '■        m     ,:.    ■. .  -.,■■•     ;..i  fau!   r.  ■<*  i:  ■_  ii.t  i     lorsqu'un    peut  en   laili    tr-:..i  . 


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ÏDiilation    sur    If   ri  v  !  i  i  m  < 

f  .f-  *-,B  0?f  t^M (2_ 


'27s.     Lorsque  le   - > • . *  f   est   susceptible   île  plusieurs  Slvette,  on  ""doit   fa'ire  d'abord   celles   don)   les  entrées  sont 

li-  |i]u-  i  I. 'i^ni  .  •»,  il  |>  --  mi   -un  i— lïcmi  ni    iux  plu-  rapides.    Il  résulte  «le  celte  progression   un  intérêt   tou 
i»  m  i  -    ct<i!n>  imI  ipn    termine   heureusement    une  Fu^uc   bien    conduite.   ■ 

1'.'    Stri-tto. 


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57. 


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j!"(I  Mais  -il  suivant  ce  système  de  modulation,  il  Ciut  examiner  s'il  n'y  ,i  point  dans  [t>  sujet  uu  dan-  les  coft- 
iii  tjeîs  ipielqui  inouveiiienl  cjui,  transporte  dans  un  ton  mineur,  donnerait  lieu  ï  des  intonations  difficiles,  ou 
■-   de   l'incertitude    dan*   le  ion,  connue    dans   1  exemple   suivant; 


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SnjiH   dans  lu  mod*r  mineur. 


intonation  tlouti-iisV 


En    pareil    cas,  si  le  sujet  s'y   prête,  on   nen  prend   iju'uii  fragment   auijuel  on   fait   une    réponse   régulière:  cela 
y  (le  de   l.i  vivacité  cl   de   la  variété  dans  la  Fugue.  , 


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1"\.    Si  le  >u|e_l   <:-\    dr   nature  à  faire   naître    des   intonations   difficiles    et    uni    mudulaliun    douteuse    dans 
mode    mineur,  sans  qu'on   puisse   le   scinder,  comme   le   suivant: 

Suj,  :  dans  le  m..*,  majeur    .  m  ■       ^        _ 


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•Mode  miiirtir. 


inton  ition  dit'fii  ili- 


luni  liti    donli  us 


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intonation  difficile.  |   (unatïtr  (jimli-u! 


Alors    <tn    module  au  Ion   lit    ta     ous-dominant      (  uual   ième    degré  ).   pour  en   doiiuei    un  exemple,   je  vais  !*■- 
prendre  L'exposition    et     lu.u  •  agi  i  St)7,      la  -"i  .      mesure.. 

-  ■      i     . 


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20.        - 

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39. 

40 

41. 

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8*55.  Celle  mudu'l  'uni  e-l  emplovee  dans  les  Fii_rm--  tonales,  parceipie  li  réponse  dans  le  Ion  nouveau  est  sem- 
blable au  -ujel  «lu  Ion  principal,  ce  ipji  lui  conservée  le  souvenir  de  ce  Ion,  <i  donne  plu-  d'unife  àlarugue; 
mais  si.  la  î  iiïue  n  •  -I  [>•  ■  i nP  tonale,  el  si  le  >ujel  esl  de  nature  à  lie  pouvoir  cire  transporte,  dan-  le  Ion  mineur 
n  Mil.  soit  eu  ion,  lili  .  soit  pai  ti  luiiieut,  il  laut  moduler  à  la  duniinantc  plutôt  qu'au  quatrième  degré;  car, 
l,i  niodul  lion  i  l.i  dominante,  la  réponse,  après  la  ululation,  esl  scml>lal>lc  au  sujet  du  Ion  primitif,  et 
ejuenmieiil    analogue   à   ce   Ion,  ,iu   lieu   <pie  i.i   modulation    au   quatrième    degré   s'en    éloigne   de  plu<  en  plus,  soit 

par  exemple  le   suj»  I    -un  ml   et   sa    réponse: 

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il  ni- 

«  •  use- 


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xposiiiou,   -i  le  sujet  e-l   (i  msporle    i   l>   dominante,  ou    aura    ce    ijui    -uil  : 

s' mhl   :   '      u    suji  i    |i  iniifil". 


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If      "H 


Si   |i-    -ujei   est   transporte   au    uuatfieme   degré    on    aura  : 

p"    an:  i   r  '■■    avec    '■■  ton    primitif. 


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'  p  :r  !.    suj.  t.  en  soi       [Of  !a  «'i   lalili'  !•■!  -  usi    •:.  vrail   éti 


'  - 


i   r-  mli."-  tonal**,  par  -  ■  te  - 


il 


djév'ter  la  s*;asatioi       ,  :'-.t  ..    •  -r ■-   1  ■    .        +^  . 

r.T.ir:-r*-.(i    a' 


ST'.i     ,A    defaul    ..      jti    Ho   régulier  fonde  sur  la  véritable   réponse;   on  peu*  l---:     i    <i    élu     ■  ••    i jsnil 


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EXEMPLE. 


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i — — — 1 

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renvi  rsinuTit. 


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octave. 

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1 

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renversement. 

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i 

i.  2. 

DU      SliJtT      PAR      MOITVEMENT      CONTRAIRE. 

y  H  4>  On  peut  uignienler  l'intérêt  de  la  Fugue  ni  prenant  le  sujet  mu  le  conlresujet  pai  mouvement  contraire, 
jsofl  accidentellement  l(  sans  interrompre  la  marche  <lu  moi'ceau,  suit  après  un  repos,  el  couime  introduisant  an 
nouveau   ^ujrl   dans  la  Fugue. 

Si  le  mouvement  contraire  n'est  nu'aGcideutel  el  ne  s'applique  qu'à  quelque  fragment  du  sujet,  il  convient  de  Eu- 
re entrer  ce  renversement  sur  le  sujet  primitif,  ou  celui-ci  sur  le  mouvement  contraire,  si  la  Forme  du  sujet  le  permet. 
L1  ffet  s'ausmenlera  encore  -i  le  contrepoint  résultant  de  cet   artifice  est  susceptible   de   renversement. 

Sujet 


l  XKMI'l  V. 


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moiivenu'ul  l'on  traire. 


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2» 


Lorsqu'on    fait    un    repos   dans   la  Fugue  avant    de    prendre    i<-   sujet    par   mouvement    contraire,  on  traite  ce!   ar- 
tifice comme  un    nouveau    -u|i  i   de  Fu.ue.  sur  lequel   on   établit   un   autre   contresujel,  et    !"  n   fait   la   rej m    el 

le    renversement    du   conlresujet,  comme  on    le  t-  rail  pour  un   sujet  ordinaire  :  mais  on  ne  module  plus,  el   cet  arti- 
fice  précède    ordinairenienl    li    streUe   de   peu   île   temps. 


EU    SOJÎT      TOURNE      El»     CANON. 

UN  I  Tl  i-i  des  sujets  ipji  pai  leur  forme  se  prêtent  ,i  être  tournes  en  Ctintin  ;  on  j'eut  faire  u>,il'  de  celte 
modification  h|ii<'-  |i  SlrelU  >  '■  ■<<  ml  <ie  lin/i  l.i  |-u_ui  .  Je  n'eu  donnei  >i  poiul  d'exemple,  ar;ujl  explitpje  ctius 
la  secdnd   Iivi:e   tout   ce   >jui   concerne    celle   sorte   dp   conlrepoint-. 

Les    modèles   de   Fu.cii      rjm    >uiven<    'H-   cliapilres    coiiiplélet  ont   iv-    instructions    <jm     j'i     .;    données. 

f'.T.i-t  !     .     T-:!     I   ■    ■ 


Model.s    de    i 


Mou 
M  an 


Sujet. 


fer*; 


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I  onse . 


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Conlre-suj 

M    m 

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Renversement  du 

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SU)  et 

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I  .  -  ,     M     i    -  •     '  Il  •     I     '  '  I       I   1    i 


Divertissement  tiré  du  sujet. 


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Contre-sujet . 


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Réponse . 

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contre   snjrt.    m 
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Divertissement 

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dé«ré.                      | 

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Divertissement 


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tiri     lu  sujet . 


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Divertissement  >    ur  rentrer  dans  !u  ton  p'.r     p;  ' 


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Renversement    pe  la  Ie. Strette. 


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r                          ~»^*0 

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S'.Slrelt.  . 

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Reuvtfrs 

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Diverties*   uercl 


Ci     Ii    -  ii.-t. 


'    j,  ju     »z,0^s^-»y0  [  ,. .  — ^y*  *     f  [»f>  ,; 


*-,  £ 


z^tzf- 


R  envers  taient  de  3;-i  réponse. 


r«_ 


PieDvèrsemeal  di    sujet . 


leûversement 


m 


■'  rzr±f^±_mJ^^L 


0..+  ^~* -#■-    ^— 5-.  ^ 


du  contre-sujet 


t^#- 


1  >    \  '    ! 

*  ■      -*  -m-m 

-2= •  *f*^ 

1 ! — ' — 1— | — n 

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Divertissement  ponr  moduler  rm  lou  maji-ur  relatif. 


j— S     o— ©^ — — 

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DI     I  A      r'jGUE      A      T80!\      PARTIES. 

888.  Quel  ipie  soit  le  nombre  de  voix  d'une  Fugue,  les  circonstances  du  i  jtl  e(  de  i'  réponse  son!  le- 
nitnies,  ei  les  règles  «fui  les  concernent  sont  invariables:  je  n'ajouterai  ri;  .  ,  i<  n  •■  que  j'en  ni  dil  mai; 
la  distribution  des  confresujets,  l'exposition  et  l.i  conduite  générale  d'une  Fugue  .i  Irois  voix  demandent  des 
éclaircissements  que    |e  vais    essavei    de  dniiner 

2>xS.  Cue  Fugui  '■  'rois  parties  peut  être  >  mu  oh  dem  sujets.  Dans  le  premier  cas,  i!  n<  l..ut  p.i-  croire 
que  Paccoinpagnemenl  change  .1  Inulcs  les  voix  "t  chaqm  reprise  'lu  sup-t;  c;'.i'  après  le  sujei,  (pu  -e  dit  pai  une 
voix  seule,  raccoaupagnenieiil  ■  '■  I'  réponse  doil  se  reproduire  comme  couti-esujet  cliaqw  l'ois  que  le  nolif 
principal  rep.11  .11-1    qu'on    1'.   mi    dans    la    Fugue    a    deux;  en  sorte   que    deux    de    ces  vois    -en!   toujours    ■  ■.. 

conircpniul    doul  L-'i    "     .-ne-        ,     laîl    ou    lui    un    accompagnement   libre,  qui    rempli)    l'iiarmunie  n:ii    [es  ÎU: 

lctvalle<    inidi.ii-    .1  ;.•-   .!   ,.     ;.     contrepoint    iliiuble. 


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Si  la  Fugue  est  .•  deux  sujets,  le  contresujel  entre  en  même  temps  que  le  sujet,  nu  peu  après,  et  l'accom- 
p.igifce  justpr'à    la    réponse,  ou   il  se   renverse. 

Ouoiqu'il  semble  d  tprès  celte  explication  que  la  Fugue  à  deux  sujets  ne  diffère  de  l'autre  que  pareeque  le 
cuntresujel  entre  axant  li  réponse,  cependant  il  résulte  de  celle  différence  une  difficulté  qui  consiste  à  dispo- 
ser le  sujet  et  le  oonlresujel  de  manière  qu'il  \  ;iil  (oiijuurs'^un  repos  à  1>  partie  qui  fait  entendre  eu  le  sujet 
nu  li  réponse,  immedialemenl  avant  l'entrée.  On  comprend  que  la  disposition  varie  selon  que  le  sujet  entre  p*: 
li  >ei\  aiguë,  pai  l'intermédiaire  ou  par  li  grave,  et  selon  la  place  que  le  contresujel  occupe.  La  difficulté 
résulte  aussi  du  Ion  de  la  l"u»ue  qui.  plaçant  li  -  vmx  dans  une  position  plus  ou  moins  ele"vee,  oblige  à  donner 
l,i  réponse  à  uni  in'w  plutôt  qu'à  une  autre,  afin  de  ne  pas  sortir  de  leur  étendue  naturelle.  Ouoiqu  il  eu  *oil, 
li     ;.•  ;  llcure  ||.-| u    ■  -  >  i  »  - 1  '■     i   donner  le   conliesujel  .ï  la  »"i\  qui   ne  doit  point  faire  la   réponse. 

281.  Oulie  celle  précaution,  il  esl  bon  d  ijouler après  la  reponsi  deux  ou  Irois  mesures  de  divertissement 
1  cil  lie  l.i, 11  culeiidii  b  sujet  par  l.i  Iroisième  partie:  la  rentrei  de  ce  sujet  en  est  moins  prévue,  et  conse  - 
nueinmenl    plu-     iin  dde;  d'ailleurs,  c'est   un    moyen   d'établir   naturellement   li  -   repos    necess   ires. 


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réponse.  Apres  ijue  la  troisième  wm  (dans  Tordre  des  entrées)  a  t'ait  entendre  le  sujet.,"  la  première  prend 
l,i  réponse,;  à  celle  réponse  succède  un  divertissement  d'une  certain.'  longueur,  après  ouoi  ii  voix  •. a i  ,i 
l'ut  l,i  première  réponse   rentre  p. ci   le  sujet,,  el  la  troisième  voix  fait  la  réponse;  ce  qui  complète  l'exi  Osition. 


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rentré  parla   icpoiise  el  Imv  répond   j>  a    le   sujet.    It  es!    Je   pc«i    <l  iuiporl.>i,c.i    d<    suivre   l'une   mi    i'.uilre   de   ces 

méthodes,   pourvu    'jUr    l.i    di- position        il   lelle  ijUi    !•■.-..-    I,  -    j>   .  '■  *■,  -      leul   .  'i   • iveincr.l    '      -.!|.  I    il   la    1 1  - 

ponse,  dans   l«    i;nui«    «  î  •  -    l'exposition.     It  us   I.i   Cul  ne   ipi''in   »',i!    ici.   j.   •      tvmpl    ,   ■  i   l'on   cl.,  il    i  cuire   pai'   la  rrpim- 
e,  ;1     ii.u  i  l   I   '    i     pu     tel li     i-i-nlri'fc  fui   lai*      pai     ■•     léuoi     •  i   I  ■ .   I.  . --<       iii-.il    répondu   pai     |i     sujet.  G-ll<    .1,1 le  - 
rence    dans    I,    ,  li-  j  •  -  •  —  •  '  inii    .«ur.nl    .ilili_,     ?.   •jii.[i:ii>     changement   à   I     lin   du   divertissement. 

5H(>  \  j  h  i  -  I,  duel  li^seiuonl  oui  dnil  Jj.urvi  e  l">  ■  >.i'<  "  ■'  :' .  cl  .j'.ii  -,  et  .',  muilulei  selon  les  règles  ijiie  j'aï 
indiquées  i  h  h  ni  ri  il,  li  |ii_h,  .,  deux  voix,  un  reprend  li  sujet  pur  l'une  des  v  •  ■  i  s.  ;  -i  une  autre  v  répond 
i  t'îulni ,  ni  i  -ni.   !  '    li'ui-ii'ine    ni     «  t  -    (    pu  m!    i  •  |"  '  ndre   le    ;i|,  t   il   n-    le   inèmi    lun,  i  n   il  en   rcsull   rail  une  niuii.  .(unie 

laliau  m  '•  :  i!   I  ,,l   au  .  i.i'lr.  'i ,  -,  «in.    relie  i  entrée  st    I   .    «      '•  ■  .-   i  h    autre   ton,  p.n    mi,     Il     ion  ni.  il  tendue  i|ui  m- 

nime  i  interel 

l\!  MPI  t.    -1  us  leiiucl  m.  <upp«si    ipje  li  Fujrui    précèdent'    h    module   «tans  le  l.'ii  mineui   i.l.nl. 


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lli-u    .1,-   !  -ne  j  ,   repoii  !  ipn-nl   li        ,  •'      n    passant   suce»  'siveniei.i   dans    .i-  -   Imis   dilTereol-   d'uni    in  uiiere  in, il  - 

lendue.  Cette    ricHiuiI,  i   Inuuie  en   i       ipi'i  11-,    donni      -    la  Fuïue 'di    L'eilel   et   « ( t    |j  vivacité. 

i  v  !  .i .  i  ;      ....  i".  iipunsi    I.   Fiuue  jlans  la  même  situation    ijue    dans    l'exemple    précèdent. 


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de  la    Fugue  comme   un   sujet  ordinaire.    Cet   artifice   contribue   à  augmenter   la  variété. 

EXEMPLE. 


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*iHi(  H  est  une  période  de  la  Fugue  qui  n'est  pratiqualile  nue  dans  celle-  qui  oui  au  moins  trois  parties:  elle  consis- 
te dans  une  tenue  de  basse,  qui  se  fait  ordinairement  sur  la  dominante,  pendant  que  les  autres  voix  reprennent  le  sujet, 
! ■■•  eonlresujet  ou  quelque  divertissement  qui  ,1  quelque  rapport  avec  l'un  ou  l'autre,  cl  modulent  dans  des  tous  qui 
contiennent  la  note  tenue  à  la  basse:  on  appelle  cela  Pnlule,  pareeque  la  tenue  se  fait  à  l'orgue  par  l'une  des  noies 
«In  clavier  rie  pédale,  pendant  que  les  mains  exécutent  le-  autres  parties  sur  le  clavier  manuel. 

Lu  Pédale  s'emploie  après  les  strettes,  peu  de  tems  avant  la  fin  de  la  Fugue.  On  en  fail  quelquefois  une  sui  la 
Ionique,  immédiatement  avant  la  cadence  fin, de,-  mais,  dan-  ce  cas,  il  n'y  en   a   pas  sur  la  dominante. 

EXEMPl.  V    d'une  Pe'dale  sur  la  dominante. 


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la    Furue  finit  par   un   divertissement. 


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72 

chapitre  rrir 

»  De   la   Fug'ue   à   quatre   parties. 

2!>0.  T  a    Filiale   à   quatre    voix    est    compo-ée    dmi    seul    sujet,   eu  de  deux      u    de-  tr  '-.   On  (tans   !>    chapifn 

précédent  en  quoi  consiste  la  différence  de  la  Fuïue  à  un  seul  ou  à  deux  sujets:   les   cii  nu  ■    dan»   I 

Furue  à  quatre  voix,  en  sorte  que  dan»  lun  ou  lautre  cas,cVst  un  contrepoint  double    ■   •       pas  né        dru»   ,    rties  libres. 

F\r.mpi.r    dnae    Fu^ue  traitée    à    un    seul    sujet  . 


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Tout     sujet    donné     étant     »'i-   eplible   'i'slre  traité    en    Fugue  à  un   seul    *u|et  ou   <   plusieurs,  j<   pourrais   me  servir 
du  précédent   pour  celle    à    deux,    sujets;     mais    dans    le   but   «le    multiplier    les    exemples  et  de  Caire  naître  des  circon- 
stances   diverses,  je  prendrai   pour  chaque    modèle  de>   thèmes    ditferents. 

KX.EMPI.E  dune   Fnguo   traitée   à    deux  sujets. 


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être    rtmer  ■  é       ,   el    te    qui  est     fait    par    !.•   cunti   alto    ctt.it    1  être    par   la  basse,  |>i      |    enn.nl 

\,-  1    •    i     :    •'.  h.-    '        •        ■   ei-dess    -•    Celle    r  •  _  I  <■    est     fondée    sur  i  ■    que    le    i  ;nur    est      ,   Un   ■    eu  eut       i       l'octave, 
lu  no,  el    h   basse    a    I  octave    du    (     n'ralln. 

291.    Lorsqu'on     veul     Irait         une    fugue   à   trois    sujets,  il   fuit    ne  l'aire   entr  r  mi      un  i  t-sn j        qu'après 

|i    prem     >,  afin   de   le   rendre   ''lus  remarquable:    il   v    a    même   de   lél.>anoe  à  le  fair>     entrer  vers  la  i  n   du    sujet 
•  li  quemmenl     ■    le   taire  très    court. 

On  peut  se  dispenser  de  faire  entrer  la  réponse  sur  la  dernière  noie  du  sujet;  \)  ailfil  .'v-  lentrét  si  fassi 
,m     la    fin    d'un    contresujet,   et    immédiatemenl    après    la   dernière    note   du   sujet. 

Si  le  besoin  de  donner  une  tournure  naturelle  au  contresujet,  ou  de  remplir  I harmonie  ubl  -•  ■  tain  u-  >-■  <l. 
la  quin  •  ou  de  la  «ivlr  avec  là  tierce,  nu  peul  le  faire,  en  avant  soin  de  couvrir  '  '  irmonie  de  quarti  el  sixte, 
qui   m     résulterait    au   renversement,  par  un   croisement    de  parties  qui  produise  tierei      t  sixte,  ou    iceord   parlait. 

EXEMPLE     dune     Fug'ue    à     trn:s    sujets. 


2!j"J.  Quoiqu'il    •   il    li^ourei    .no»    vi    i    qu     toul       >.•      peul    èl        traité    î    un,  deux    ou    trois        • '-■  '      nmoins     .i 
u>   est    dont    la   forme    trop         iéi    •    mp  >u      ''■      di ■  ■>    -    d      .    on    pourrai!    i    n    de-  contre-sujets  dime  marche 

naturelle    et   facile,  ci      >f(<    qu'on    ne   |>eut  en   li  ..v.vcr    deux  qu'.-ii    ici  r  donnant   des   un   ivemcnh    contraints  ou  ■  ■  >  1 1  j  »  I  »  -  . 

temenl    défectueux;  •    cas    I      •■  '    ,-...  l'nci    5    liaiier  ia    '    ltui     i   deu\  aUfeta    irréprochables, cjui  d'en  a\oir 

trois   i"  !     ^isj)  .-•-.     C'csi    .    I  ulelli^eiKi     du        injx     '   in  ' choses    [\ 

2W"      l'exposition    i<e    la  Fugue   ,<   qi   itre    min    si    l'ail    pai       .\   ■  :.•   •    ■    du    sujet    el      '■     la    rép   u-i  .     I.'-    quatci 
premières    v  ii'    i  «  ':'     <  ■      elles    ■  '  il  un    i\ï\<     lisscnielit         i     •    lequel  lune  des  voi\  qui  ont  fui    I  i   t  i  pi  i  •< 

in  end  1     »uj       ■  i  .    '!•    (i   i    .    in    jiosi  «ujel   ta  ;  la  réponse.  Ces    di    • .i  •  ■  •    sont    inunediateuieul     suivie;     d  un 

dii    rtissep  i      nus'  ;  >     lu.  c      ■■-'     -■  .         Mi     i    cel!      •    1 1  ■■>*   \m\  . 

29-f-  e.sv.  \  •  il'ivei  ni|  -  lans  les  Fugues  à  deux  tl  '•  trois  voix,  </  qui  sont  aussi  en  usagi 
dans  celle"  i  I  ■  '  ■  n  qui  n'a  iên  qu<  dans  •  >  Iles-  •  <  ou  dan<  <  >  iii. s  qui  -"ni  i  omposées  d  un  plus  ri  ind 
nomlua  >•  »...  I  i'i*  ■••  t.-'ii'1  ■  i  I  lalrui  des  notes  du  sujet  dans  uiu  proportion  '  plus  nu  moins  gi  nde 
Cela  ip|  '••<■  i"  (iiif/mf/ltation .  les  Ital  .s  lui  ;  ■  enl  !■•  n  m  d*  <■']■■!'!  uggramt/»  .  C»  •  artifin  ne 
s'emploii  n  *qu  i  lu.  ■*>!  de  |à  avancée.  On  ace»  np  igné  h  <ujel  li  aiislormé  de  ueHe  manière  par  un 
ili\  .-i  1 1-  ■  ■  i ■  •  dans  les  uiti  «•-  p-irtii  ^  "■■  '.e.  i .'•.  s  .  iui  paiement  dans  les  I  .  -  huit  i-oix  qui  cet  art  ice 
'produit    n.i    bon  ■    I   '    ,;    je  rve  ,.n..i     -  nples  en   parlant   .1. lernieres. 

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74 


EXF.tipEES     We    Fnifues     à     quatre     l*sr !i t*s.  et  s   ( roi ^    Sujet; 


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une   fugue  réelle,    parceque  n'y  ayant   point  de  mutation  a   faire  dans   la  réponse,    les  demi -Ions  y  sont   cunseï 
condition    nécessaire  pour  que  le  sujet  ne  perde  pas  son  caractère.      La  fugue   suivante  lait  voir  comment  un    suji  , 
de  eel  te  espèce  peut    être   traite  dans  nue  lugue  à  quatre  parties. 

FUGUE   CHROMATiyt  F. 
traitée  en  Fugue,  réelle  à  quatre  parties  et  à  deux  .sujets 
avec  les  libertés  de  la  tonalité  moderne. 


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CHAPITRE    IX. 

Des    fugues   à  cinq,  six  et  huit  vois. 

296.  Les  Fugues  à  cinq,  six  et  huit  *oix  étaient  autrefois  en  usage,  parceque  les  compositions  île  musique 
religieuse  renfermaient  <le  pareils  nombre  de  voix,  et  quelquefois  deux  chœurs  qui-  se  répondaient:  aujourdhui  les 
messe»,  motets,  vêpres  etc:  ne  dépassent  pas  quatre  parties;  mais  il  est  bon  de  s'exercer  aux  Fugues  à  voix 
nombreuses,  afin   de  si-   rendre    les  autres   plu»    faciles   à    faire. 

297.  Lexposition  de  la  Fugue  à  cinq  voix  se  fait  par  six  entrées:. on  ne  les  fait  pas  consécutivement  et  sans 
y  introduire  de  divertissement,  car  il  résulterait  une  grande  monotonie  dune  disposition  trop  symétrique  .  Après 
que  la  cinquième  ^>ix  à  fait  son  entrée,  celle  qui  a  commencé  la  Fugue  termine  lexposition  en  taisant  la  réponse; 
vient  ensuite  un  divertissemenl  pour  moduler;  le  reste  de  la  Fugue  est  semblable  (quant  à  la  conduite)  à  celle  de 
la  Fugue    à  quatre    voix  . 

\    l'égard    des   conlresujets,  on   n'en   établit   ordinairement  qu'un   dans   les    Fugues  à  cinq  et  a   six  \oix,  bien    qu'on 
put,  à    la    rigueur,  en    mettre   davantage;     mais    la   Fugue    aurait     moins    de   liberté. 

298.  li  Fugue  à  six  voix  s'établit  par  une  exposition  à  six  entrées;  c'est-à-dire,  que  chaque  voix  fait  successi- 
vement la  sienne,  après  quoi  l'on  module,  et  le  reste  de  la  conduite  est  semblable  à  celle  des  Fugues  à  (rois, 
quatre  ou  cinq  parties.  C'est  le  genre  de  Fugue  le  moins  usité:  au  delà  de  cinq  voix,  on  emploie  plutôt  huit 
parties   que    six  . 

2  99.  Fa  conduite  de  la  Fugue  à  huit  parties  pouvant  se  faire  par  des  systèmes  qui  ont  entr'eux  quelque 
diflerence,  j'en  donnerai  deux  modèles  parfaits ,  chacun  -dans  leur  genre,  l'un  de  SARTI,  l'autre  de  CHERtRIM  ;  et 
par  leur  analyse,  je  ferai  remarquer  les  difficultés  qu'il  a  fallu  vaincre,  et  les  beautés  que  ces  deux  compositeurs 
ont    su     jeter  dans    ce  genre    si    difficile. 


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premier  choeur,  le  ténor  et  le  contralto  du  second.  Le  eontresujet  est  dit  par  les  quatre  antres  voix. A  1»  dixième 
mesure  commence  un  divertissement  qui  se  prolonge  jusqu'à  la  quinzième,  où  le  contralto  du  premier  choeur  f.i'  en- 
tendre l'entrée  de  la  réponse,  qu'il  abandonne  aussitôt ,  et  le  ténor  du  même  choeur  répond  par  le  -ujét  ,  qu'il 
dit  in  entier.  A  la  dixbuitieme  mesure,  le  soprano  du  second  choeur  fait  une  entrée  du  sujet,  qu'il  n<  continue 
pas  et  à  laquelle  la  bas-e  du  même  choeur  fait  une  réponse  à  la  quarte  du  ton,  qui  se  lenninc  à  la  tonique.  Alors 
commence  un  divertissement  Ire-  élégant  sur  un  fragment  du  sujet,  qui  est  suivi  d'un  autre,  commençant  à  la 
vingt- septième    mesure,   et  qui   est    établi    sur    le   mouvement    du    commencement    du    sujet. 

A  la  trente-unième  mesure,  la  basse  du  second  rhoeur  rentre  par  la  réponse  à  la  dominante,  à  laquelle  le 
soprano  du  premier  choeur  répond  par  le  sujet  à  la  quarte  du  Ion,  fini-sant  à  la  tunique,  après  quoi  vient  un 
di\erti«semi  nt  qui  se  prolonge  jusqu'à  la  quarante -cinquième  mesure,  où  les  deux  basses  sont  réunies  à  l'unisson 
pour  faire  entendre  le  sujet  par  augmentation  (soyttto  aggraivito  )  .  La  réunion  des  deux  \oix  à  l'unisson  se  fait  là 
pour  rendre  le  -ujel  plus  sensible,  attendu  la  longueur  excessive  des  notes.  Ce  sujet  est  accompagné  par  toutes 
le-  autres  voit, qui  fonl  des  mouvements  très  élégants,  très  purs  et  a».e  une  plénitude  d'harmonie  admirable.  A 
la  soixante-neuvième  mesure,  les  deux  soprani  sont  réuni-  à  l'unisson,  et  accompagnés  par  toutes  les  autres  voix; 
et   la   fugue    finit    par   un    divertissement  . 

Cette  fu-ue  n'est  pas  dun  grand  développement,  et  sa  modulation  est  fort  -impie;  mais  ce  qui  li  distingue 
c'est!  irt  a^ec  lequel  toutes  les  \oi\  marchent  sans  Se  nuire,  avec  pureté,  élégance  et  plénitude  d'harmonie,  Sous 
ce-   rapports,  il  ^n'>    a    rien   de  plus  parfait    que    ce    morceau,    tt     Ion    ne  peut    trop    l'étudier. 

La  Fugue  de  CHFHtRIM,  qu'un  trouve  à  la  suite  de  celle-ci,  e-t  dun  développement  beaucoup  plus  complet.  J'ai 
cru  devoir  choisir  ces  dftix  modèles,  dans  des  coupes  différentes,  afin  qu'on  pu*  juger  de  la  disposition  qu'il  faut 
adopter,  suit  qu'on  veuille  faire  une  fugue  hrèSe,  soit  qu'u^   -,■   propose  il\    faire   entrer  toutes  les.  conditions   possibles. 

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501.  Dans  l'exposilion  de  la  belle  fugue  qu'on  vient  de  vciir,  le  sujet  et  la  réponse  sont  dits  par  les  (plâtre  voix  du 
premier  ehoeur,_et  les  conlresujets,  au  nombre  de  dois,  sont  places  dans  le  second.  Après  l'entrée  du  sujet  et  de 
la  ueponse  par  les  deux  premières  voix,  on  voit  un  divertissement  sur  le  troisième  coutresujet,  qui  procède  la 
rentrée  du  sujet  par  la  troisième  voix    du   premier  choeur. 

Après  les  quatre  premières   entrées,  un  divertissement  à  quatre  parties    est   fait  par  les  voix  du  premier  choeur, 
pour  préparer   au    renversement   du   sujet  principal    et   de  la  réponse    par  le   second.    Pendant   ce  renversement 
lès1  conlresujets   passent    dans  le   premier   choeur.    La   quatrième  entrée    du    renversement  se  fait  en   AGGRAVATO, 
et  les  deux  soprani   y  sont    réunis   a  l'unisson   pour   le   rendre   plus   sensible;  toutes  les  autres  voix   y    font     un 
accompagnement    dans   le  style  des    conlresujets. 

A  la  42'.  mesure  commence  un  divertissement  pour  moduler  au  ton  relatif  mineur,  jusqu'à  la  cinquan- 
te-deuxième; mesure,  où  la  basse  du  second  choeur  fait  entendre  les  deux  premières  mesures  du  sujet,aux- 
quelles  le  soprano  du  même  choeur  répond  dans  un  autre  ton.  Viennent  ensuite  des  divertissements  sur  les 
divers   contresujets,  qui  se  prolongent  jusqu  à  la  quatre-vingt-quatrième. 

A  la  quatre-vingt-  cinquième,  les  sujets  sont  pris  par  mouvement  contraire,  et  les  voix  y  font  leurs  entrées 
successives,  comme  dans  une  fugue  nouvelle;  à  la  cent- cinquième  mesure  elles  sont  toutes  re'uuies  et  font  un 
travail  admirable  d'entrées  de  sujets,  de  conlresujets,  d'imitations  de  tout  genre,  jusqu'à  la  cent-soixante-troisième 
mesure,  où  il  se  fait  un  repos.  Alors  commence  la  strelte,  sur  laquelle  marchent  les  contresujets;  celte  strelte est 
suivie  d'imitations  d'un  travail  exquis,  qui  mènent  à  une  strelte  sur  les  contresujets,  laquelle  est  suivie  du  ren- 
versement de  la  première  stretle  et  d'imitations  serrées.  A  la  deux-cent- dix- septième  mesure  commeh- 
ce  la  pédale,  sur  laquelle  on  trouve  une  strelte  du  sujet  plus  vive  que  la  première,  et  la  fugue  se  termine 
par  un   divertissement. 

Celte    fugue,   où   tous   les   artifices    du   genre    sont   mis   en    usage    avec    un   rare   bonheur,    maigre  l'excessive 
difficulté'  causée    par   le    grand    nombre    de   \oix,  n'avait   point   de    modèle   d'un    tel    développement.   j'enga-ge 
tous  ceux  qui   étudient  l'ail   de  ia    composition   à   méditer  les    beautés    de   cet    ouvrage,  et  à  y   revenir  sans  cesse, 
car  ils   ne  découvriront   pas   d'abord  tout   ce   qu'une  lugue    semblable    renferme  d'art  et   de  science. 

K.T.  et  cr  17«()/2) 


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CH.4  PITRE    X 


des    fooues     accompagnées. 


502.  Depuis  plus  de  deux  siècles,  presque  toute  la  musique  qu'un  chaule  dans  les  Eglises  est  accompa- 
gnée, soit  par  ÏWïue,  à  qui  se  joignent  quelquefois  des  basses,  soit  par  un  orchestre  plus  ou. moins  nom- 
breux.   Les  fugues  sont   aussi   soutenues   par  l'un    ou   l'autre   de   ces   accompagnements. 

305.  L'accompagnement  de  l'orgue  peut  être  de  deux-  espèces:  C'est  quelquefois  simplement  la  basse  du 
chant  surmontée  de  chiffres  indiquant  Pharmonie  que  l'organiste  doit  exécuter  de  la  main  droite  sur  le 
clavier;  telles  sont  les  basses  des  deux  fugues  de  SARTI  et  ChERLBINI,  qu'on  vient  de  voii ■;.  ou  c'est  uni- 
basse  instrumentale  dont  la  forme  diffère  de  celle  du  chant,  et  qui  a  quelquefois  un  m  (Hivernent  continu 
pendant   toute  la    durée    de   la   fugue. 

Ce  genre  d'accompagnement  fut  très  usité  en  Italie  pendant  le  cours  du  dixhuitième  siècle  y  Jacques 
ANTOINE  PerTI,  DtRANTE,  Jomelli,  en  ont  donne  des  exemples.  La  perfection  d'un  accompagnement  de 
celte  nature  consiste  dans  l'élégance  de?  mouvements  de  la  basse,  qui  ne  doit  repeter  les  notes  que  le  moins 
possible.    En   voici    un    exemple  de   PERTI,    qui  pourra   servir  de   modèle. 

Fuçue  a  quatre  voix   avec  accompagnement  de  Basse  instrumentale  obligée. 
Par  JACQUES  ANTOINE    PERTI. 


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K.T.  ■  i  f  :  176(1 


."•04.  Lorsque  l<  Fugue  esl  acctmipagnee  pac  l'orchestre,  ou  fait  ordinairement  commencer  les  .Violons, 
Violes  et  Basses  successivement  comme  les  voix,  et  l'accompagnement  qu'ils  font  n'est  autre  que  le  sujrl  el 
les  cohtresoiets,  qu'on  brode-  par  «les  notes  de  passade,  si  ces  mêmes  sujets  el  contresujels  sonl  composes 
de  notes  dont  le  mouvemenl  n'est  point  assez  rapide.  En  voici  un  exemple  tire  de  la  fugue  du  (jlarirl  d'ime 
Messe   a  trois   voix   composée   par    CHFr.i  HfXl. 


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afin   d'augmenter  l'intérêt    et    l'effet    pour    le   reste. 

Il    est   une    autre   manière   d  accompagner  la  fu;rue,qui  consiste  a    choisir  une  forme  quelconque  qui  se  continue 
pendant  toute  la  durée  de  la  fugue,  telle   est    la   suivante    tirée   de   la    Messe   de   REUlIEM    de   JOMELU. 


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506.  L'intérêt  de  .1  accompagnement  doit  s'accroilre^pai  degrés,  comme  celui  de  la  fugue  elle- même; on  ne 
peut  prescrire  à  cet  égard  de  règles  ai  compositeur:  s'il  ■«.  du  génie,  il  trouvera  des  choses  ngoves,  inattendues 
et  capables  de  produire  le  plus  grand  'd'Ici  dau«  un  style  ijai  semble  en  être  peu  susceptible.  Un  des  plus  beaux 
eiemples  qu'on  puisse  citer,  parmi  les'crc. liions  de  ce  genre,  est  l'accompagnement  <[ue  c  HEHIB1NI  a  pla<  e  sur 
la  strelte  de  la  t'u^ue  à  trois  voix  dont  j'ai  donne  l'exposition.  Cet  accompagnement  consiste  dans  une  espèce 
de  fu<rùe  sur  un  Thème  nouveau,  d'un  style  vit  et  serré,  convenable  aux.  înstruniens.  Avant  cet  exemple  on  ne 
connaissait   rien  de    semblable.   Le   voici: 


Violons. 


Alto. 


Y."'  et   OU. 


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Cil  ÎPJT El  XI. 


DIS      FUGUES       I  N  S  T  R  17  I*  E  NTAIE  S. 

507.  Jusqu'ici  je  n'ai  eu  pour  objet  que  lés  compositions  destinées  aux  voix,  et  la  plupart  des  règles 
que  j'ai  énoncées  avaient  pour  Lui  de  favoriser  ou  «l'intonation,  ou  la  vocalisation,  ou  la  prononciation  des 
paroles.  Mais  les  difficultés  qu'il  faut  prévoir  et  éviter,  quand  il  s'agit  des  voix,  n'ont  point  lieu  dans  les  in- 
struments à  sons  fixes,  dont  la  justesse  ne  se  modifie  que  par  les  variations  de  l'atmosphère,  OU  par  des  iic  - 
cidents—  particuliers.  Quant  à  ceux  dont  le  doigté  détermine  l'intonation,  l'habileté  de  l'exécutant  supplée  à 
l'invariabilité  qui  leur  m. nique:  aussi  les  règles  qui  s'appliquent  à  la  musique  instrumentale  sont  elles  beau- 
coup moins   rigoureuses,  puisqu'elles    n'ont   pour   objet   que   la   pureté   de   1  harmonie. 

508.  On  voit  que  de  la  différence  dans  le  but  qu'on  se  propose  naissent  les  différentes  dans  la  doctrine. 
Or,  s'il  arrive  que  de  deux  peuples,  l'un  préfère  la  musique  vocale,  pareeque  le  climat  sous  lequel  il  "vit 
l'harmonie  de  sa  langue  et  la  délicatesse  de  ses  organes  lui  sont  plus  favorables,  tandis  que  l'autre,  ne  joui"  ml 
pas  des  mêmes  avantages,  a  plus  de  penchant  pour  l'instrumentale,  le  premier  mettra  toutes  ses  jouissantes 
dans  la  mélodie,  et  l'harmonie  ne  pourra  lui  plaire  qu'autant  qu'elle  participera  de  la  douceur  et  de  la  pu- 
relé  du  chant,  que  tous  ses  efforts  tendront  à  rendre  facile;  l'autre,  au  contraire,  plus  harmoniste  que  chan- 
teur, aimera  les  dissonance»,  et  n'ayant  à  craindre  pour  l'objet  île  ses  affections  aucune  difficulté  d'intonation  , 
hasardera    des    mouvements    mélodiques    et    relatif-  que   le    premier   réprouverait. 

De  là  des  écoles  opposées;  des  écrivains  didactiques  enseignant  des  choses  en  apparence  contradictoire-  ; 
enfin,  de  là  l'incertitude  des  lecteurs,  lorsque  le  temps  aunreonsacre  les  principes  admis  dans  l'une  et  l'au- 
tre école,  et  fait  oublier  l'origine  de  leur  contradiction.  Telle  est  l'histoire  de  la  science  musicale  des  anciens 
maîtres  Italiens  et  de  celle  des  Allemand-.  Ceux  là,  voulant  favoriser  le  chant,  ont  fait  des  règles  sévères  con- 
cernant les  intervalles  à  franchir,  la  succession  des  cousonnances,  la  préparation  et  la  résolution  des  di-- min- 
ces; ceux-ci,  au  contraire,  ont  admis  tous  les  mouvements  comme  bons,  pourvu  qu'ils  concourent  à  augmenter 
l'effet  de  l'harmonie,  ont  multiplie  les  dissonnances  naturelles,  par  substitution,  par  altération,  par  retardement, 
<£c.  et  ne  se  sont  pas  montres  fort  scrupuleux  sur  la  manière  dont  ils  les  résolvent,  paicequ'operant  sur  des 
notes  de  peu  de  durée,  la  i  ipuiiic  du  mouvement  ne  permet  pas  a  l'oreille  d'apprécier  la  marche  vicieuse 
des  intervalles.»  Tous  ont  anatheniaiis.es  les  principes  de  leurs  adversaires,  oubliant  qu'il  s'agissait  de  choses  différentes. 

509.  La  réponse  des  sujets  d'-  fugues  instrumentales  doit,  être  faite  conformément  aux  principes  des  Fugues 
vocales,  que  j'ai  exposes  dans  le  deuxième  chapitre  du  quatrième  livre  île  ce  traite.  J'ai  fait  voir  (  §  ï'ît») 
dans  quelle  erreur  tombent  les  compositeurs  qui  croient  pouvoir  employer  dans  ce  style  des  réponses  de 
fantaisie. 

loule  réponse  d'un  sujet  de  fugue  instrumentale  est  donc  réelle  ou  tonale,  quelle  que  soit  la  forme  de 
ce  sujet.  Prenons,  pour  démonstration  de  cet  axiome,  quelques  uns  des  sujets  les  plus  libres  «les  fugue-,  de 
Jean    Sebastien    Bach;    par    exemple,  ceux-ci  : 

1.  Presto.    Fuïue   tonale.  V       ^^^^^^*  ,^^^^^^         ^\ 


E  T  ,i  C"  Ï7K11        ! 


Il- 

La  première  de  ces  fugues  esl  tonale;  Le  sujet  descend  rie  la  dominante  à  là  tonique,  e(  parcourt  con- 
séquemment  une  quinte;  d'où  il  suil  que  la  réponse  ne  peut  parcourir,  qu'une  quarte,  en  allant  de  la  tonique 
à  li  dominante.  Ici  donc  s'applique  la  règle  générale  qui  veut  qu'au  mouvement  de  seconde  on  reponde  par 
un  mouvement  de  tierce,  .ilin   de    mettre   les   demi-tons    aux.- mêmes  places   que  dans   le  sujet. 

— *  *    *   * 0 0—, — *  0  „ 

fr^V  0  0  twtrï^rt^V^VL 


La  fuffue   marquée    2     est   traitée  dune  manière   réelle,      ;,  *- *-      m 

— f  '  S w — M  j  M s — r~0 0 — 

'c'est-à-dire,  sans    mutation   dan»   la    réponse.  Pour  que  la     (35:  ^^TT  \«'\  f  JJ  m  *\  - 
réponse  eut  ete  tonale,  il  aurait  fallu  faire: 

Mais  le  commencement  de  cette  réponse  est  monotone,  et  ce  motif  a  sans  doute  détermine  Bach  à  pre 
fer'er   la    réponse    réelle. 

ÔIO.  On  ne  sait  quel  scrupule  a  conduit  cet  illustre  musicien  à  faire  une  fausse  réponse  dm?  1. 
fuirue   suivante: 


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Après  avoir  fait  convenablement  la  réponse  tonale  de  la  tonique  à  la 
dominante,  il  n'v  avait  plur,  aucune  mutation  à  introduire  dans  cette  u- 
ponse,  et   au    lieu   de    ce    passage: 


le    compositeur    aurait    du    écrire    comme   ceci:. 


sans    craindre    d'employer    la  quinte   mineure   de  ta   contre  si    !j ,  car  cette  quinte   attractive    est   caractéris- 
tique  de  la  tonalité    moderne   dans  laquelle   celle  fugue    e-t    écrite. 

51t.    Les    conhesujets    sont    quelquefois    conserves    dans    les    différentes    repercussions    du    sujet   et  de   la 
réponse,   comme   on   le  voit  dans   celle   même   fugue  de  Bach  qui  vient   d'être   citée: 


I AI  M1M.F 


■■»      «aJ>     «■"     aaj  _*> 


Mais  li  liberté  du  genre  instrumental  f  il  'Ussi  employer  des  contresujets  que  le  compositeur  modifie -dans 
les  renversements  il<  -  répercussions  dji  sujet  el  de  i.i  réponse.  Le*  exemples  de  ces  contresujets  sont  en  grand 
nombre,  mais  je  n'en  rapporterai  qu'un  seul  exemple,  pour  abréger.  Iles!  tire  d'un  des  Trio-  à  trois  cla- 
viers   pour  l'orgue    de   J    S.   Bach.     L>-   voici: 


r>l'J.  Dans  les  divertissemens  ou  épisodes  des  fugues  pour  des  instrument  sépares  tels  que  les  Violons  , 
Violes  el  Basses,  le  nombre  de  parties  est  toujours  complet.,  sauf  les  repos  nécessaires  pour  les  rentrées  du 
sujet,  de  la  réponse,  des  conlresujets  et  des  imitations;  mais  dans  les  fugues  pour  l'orgue  ou  pour  le  piano,  les 
difficultés  du  doigter  font  taire  quelquefois  usage,  pendant  un  temps  assez  long, d'imitations  à  deux  parties  av  ni 
rie  faire  rentrer  la  troisième  et  la  quatrième .  lie  là  vient  que  quelques  fugue-  de  Bach  ne  paraissent pa£ toujours 
justifier  le  litre  de  fugues  à  quatre  parties  qu'un  leur  donne.  Je  citerai  pour  exemple  u:i  Jouir  passage  de  la 
fugue    précédente,  et   un    autre   de  la   fugue   en   mi    mineur    N"  9.   du  §   508, 


S-     £.      M. 


M 


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513.    Bien  des  imperfections  harmoniques     se     fonl     ^r.  jjL— 
remarquer  dans  les  Fugues  instrumentales  des  plus  grands 
compositeurs  allemands;  ce  sont  ou  des  dissonances  de  pro- 
longation (jui  ne  sont  pas  préparées,  et  qui  sont  attaquées  sans 
anlécedens,  comme  d.ms  ce  passage  d'une  fugue  de  Bach: 

Ou    des    préparations   de   dissonances  par  des    noies    courtes    et  sans  valeur,  dont  le  défaut  principal  est  de  de 
truire  le  sentiment  du    1  liythme.    On   eu   voit  un   exemple    dans   la   même   fugue.     Le  voici: 


JL^JM_S_ 


jperes   [ 

dans    ce   pass >ge: 


■-■     è 


Ou    bien    enroie,  et    cari   c>l    freqU'Mil.  sont    dc^  -  .m 

fausses    relations    résultant  '■     Ions      {ih—^^x^^Zj^-^rz^^lsr^C^za^^^^-^ 

opères   pai    <o  ,!.'■,  <    •>:  m  «■"     "'  —    — .a~^-^^^-       Smm _>— 


loi) 

On  pourrai!  citer  nul i>.  autres  exemples  orincorrection  sous  le  rapport  de  l  harmonie  el  de  l.i  tonalité;  niais 
toutes  ces  choses  qui  seraient  intolérables  dans  ta  musique  vocale  ou  ia  valeui  des  notes  est  de  longue  durée 
sont  moins  choquantes  dans  la  rapidité  de  mouvement  et  avec  les  notes  de  courte  durée  de  la  musique  in  - 
slrumcntale.  On  ne  peut  que  regretter  toutefois  qu'un  homme  de  si  grand  génie  que  ,T.  S.  Bach  n'ait  pas 
été  plus  scrupuleux,  concernant  l'emploi  d'une  multitude  de  successions  harmoniques,  qu'il  aurait  pu  faire  dis- 
paraître  de  >es    ouvrages,  sans    que   sa   pensée   en  souttrit,  et   s.uis    que   leur   effet    fui    diminue. 

.514.  Les  observations  précédentes,  concernant  les  libertés  admises  dans  les  fugues  instrumentales  me  pa- 
raissent suffisantes.  Il  ne  me  reste  plus  qu'à  donner  quelques  modèles  de  fugues  de  cette  espèce  pour  com- 
pléter  l'instruction    relative   à    ce   genre    de    composition. 

FLGIE    \     ,"i     PARTIES. 

t.  s.bach.    Allegro 


majeur 


(  i  )        Ici  le  contresujet   est  libre  et    n'est  p;is  le   renversement  du   premier. 
f'*y      Celle  rentrée   du  sujet   et  de  la   réponse    par  les  mêmes   pnrtre?  cl   dans  le  même  ordre   qu'an  commencement  de  la   l'u- 
guë  est   une  cause   de    monotonie. 

>    r  ...  ("  17KH  (_) 


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133 


BEETHOVEN 


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Mode 

m  tueur. 


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et.  «t  c'"i"^n.(2) 


135 


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-f*ffrrr>'i,'»rf#£- 


156 


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14 


DES      CANONS      ENIGIMATIQtTES. 

J  ai  prunus  (  i'j5  )  de  compléter,  finis  un  Appendice,  l.i  série  de  connaissances  relatives  aux  Ca- 
non? .  Deux  motifs  m'ont  détermine,  à  rejeter  ce  qui  me  restait  à  dire  sur  celte  matière  à  la  fin 
de  mon  livre,  el  connue  une  sorte  de  hors-  d'oeuvre:  le  premier,  parceque  les  canons  par  inouve- 
ment  rétrograde  et  rétrograde  contraire,  ou  à  retourner  le  livre,  ne  peuvent  >e  faire  suis  le  se- 
cours des  règles  concernant  le?  diverses  espèce?  de  Contrepoints  doubles,  le  second  parceque  l'ait 
de    déchiffrer    les    c, nions     enijrmalique?    est    plutôt    un    objet    de    curiosité    que    d'utilité    réelle. 


§.1. 

DES     CANONS      PAR     MOUVEMENT     RETROGRADE. 

Pour  faire  un  Canon  de  cette  espèce,  il  faut  avoir  égard  aux  règle?  énoncées  aux  paragraphes  197 
bi  l^H  (  Livre  3'  Chapitre  6'.  )  pour  la  disposition  de  l'harmonie,  el  construire  le  suji  l  de  telle  ma- 
nière qu'il  puisse  se  servir  lui-même  d'accompagnement,  en  le  donnant  à  unevoix  par  mouvement  rétro- 
grade   pendant    qu'uneautre    le    fait    par    mouvement    direct. 

On   conçoit,  d'après    cela,   que   dans   un    canon    semblable,  les    voix   sont    toujours    en    nombre    pair.  S'il  est 
,i  un   seul    sujet,  il    ne    peut    être    qu'à    deux    voix,  le    nombre    augmente   toujours    de    deux    par    chaque    sujet. : 
Quelquefois     on    y   , 'joute    une     >u    deux    voix    d'accompagnement    libre. 

La  première   disposition    a  faire,  pour   un    canon    double   par   mouvement   rétrograde,  consiste     à     régler 
l'harmonie    des    deux    sujets   par   mouvement   direct. 
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sulteraient du  renversement  a  l'Octave,  Lnlin  si  le  Canon  s'y  prèle  on  ajoute  une  partie  d'accompagnement  pour 
compléter    l'harmonie.  Dans  l'exemple  dont  il  s'agit  ici  l'accompagnement  est   lui-même  un   Canon. 


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i.  2. 

DES    CAN6NS    PAR    MOUVEMENT    RETROGRADE    CONTRAIRE. 

Il  ne  s'agit  dans  une  Composition  semblable  que  d'une  recherche  puérile,  dont  l'effet  est  d'affaiblir  lîiar- 
monie  par  1  absence  de  plusieurs  intervalles  nécessaires;  mais  désirant  ne  pa*  laisser  de  lacune  dans  ce  tableau 
des  formes    scientifiques,  J'ai   cru   devoir  en   donner   un    Exemple. 

Pour  construire  un  Canon  semblable,  il  faut  se  souvenir  de  ce  qui  a  été  dit  au  paragraphe  199,  Livre  5""" 
Chapitre  "?'")   sur  la  disposition  de   l'Harmonie. 

Si  le  Canon  est  à  quatre  parties,  il  doit  être  double,  on  fait  d'a-bord  le  premier  Canon  entre  le  Soprano  et 
la  liasse,  sans  s'occuper  de  celui  des  deux  vix  intermédiaires.  Car  il  restera  toujours  îles  intervalles  disponi- 
bles puur  celles-ci.  Lorsque  la  première  phrase  est  faite  dans  le  Soprano,  on  l'écrit  à  la  liasse  en  mouvement 
rétrograde;  on  accompagne  ensuite  cette  Basse  par  une  nouvelle  phrase  au  Soprano,  et  celle-ci  prise  par  la 
liasse   à   reculons,    au   commencement    du  Canon,    complète     le   tr  vail.    Le   même   procédé   s'emploie   pour  les  \oi\ 

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§.  3. 

CES     CANONS    TERMES    00     ENIGMATIQOES    ET    DE     LEUR    RESOLUTION. 

Dan-  le  dessein  d' abréger  la  notation  des  Canons,  on  n'écrit  souvent  que  le  sujet  ou  antécédent,  en  indiquant 
par  quelque  signe,  eu  devise.,  le  nombre  de  voiï  dont  le  Canon  se  compose,  et  la  manière  de  L  résoudre. 
Cn  Canon  écrit  ainsi  s'appelle  Canon  ferme  ou  Emgmatitpie;  lorsqu'il  est  résolu  et  nus  en  Partition,  on  lui 
donne   le   nom    de   Canon   ouvert. 

Ces  sortes  cFEnigmes  furent  en  vo^ue  pendant  presque  toute  la  durée  des  16""  et  17""  siècles,  c'étoil  des 
espèces  de  déiis  que  les  Compositeurs  lésaient  au\.  Musiciens  les  plus  habiles,  et  chacun  les  enveloppait  d  iiii- 
lan1  d'obscurité  qu'il  pouvait;  l'un  lésant  consister  suli  mérite  à  cacher  le  sens  de  son  Enigme,  et  1  autre  al 
tachant  >a  gloire  à  la  deviner.  Ces  subtilités  sont  aujourd'hui  peu  en  usage:  cependant  il  n'est  pas  absolument 
inutile  de  s'y  exercer,  car  on  v  apprend  à  se  familiariser  avec  une  foule  de  combinaisons  qui  donnent  jdus 
d'activité  à  la  conception  musicale 

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ii ■  !!>   de    fliri    ii'!. .r   .ii'i-;.'  t     nbri      '.-  \n:\    d'un    Canon   et   la   manière   d<    le   résoudre  |     • 


un  devises,    fis    -..if-  "vu!    île  plusieurs    sorte»:   quelquefois   ce  sont  des    clefs  qu'on    inel    hu    i     nui  m  emcnl    di 
l.i  portée    ou    1  inléccdenl    est   écrit;    le   nombre   de   ces   clefs   indique   d'abord    celui   des  voix.    la    nature  de   ci 
ci  i -I    désignée   par   l'espère   de  clefs   employées;  enfin   l'ordre   dans    lequel  ces    clefs    se   suivent    il  diqn'c   celui    des 
entrées    des   différentes  voix  . 


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Mais    l'indication   dis  voix   n'est   pas  toujours    suffisante;    on   v   (oint    quelquefois    ce    signe   ï    placé    immédiate- 
ment   au   di  ssU.   <\<_    l'eiwlroil  ou    chaque   conséquent   »  1  •  -  il.  taire   son   entrée. 


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\u  moyen  des  trois  indications  du  signe  §  il  ne  reste  punit  de  doute  sur  les  endroits  ou  doivent  se  faire  les 
entrées,  il  rie  reste  plus  qu'à  essayer  les  intervalles  auxquels  les  conséquents  doivent  résoudre  le  Canon,  el  le 
moindre  tâtonnement  fait  bientôt  décomrir  que  le  premier  conséquent  repend  à  la  'Jointe  de  1*  antécédent,  le  se- 
cond à    l'Octave,    il    le   troisième  ."i   la  Quinte,   il  ou   résulte   le  Canon  ouvert   suivant: 


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Lorsque  le  conséquent  diminue  ou  augmente 'de  moitié  la  valeur  des  notes  de  l'antécédent  on  indique  quel- 
quefois la  résolution  par  un  signe  de  mesure  qui  fait  connaître  si  les  teins  croissent  ou  décroissent  dans  leur 
durée..  Par  exemple,  si  l'antécédent -est  écrit  d.tiis  la  mesure  (j\  et  si  la  valeur  des  notes  doit  diminuer  de 
moitié  dans  le  conséquent,  on  indiquera  cette  diminution  par  le  signe  de  la  mesure  à  quatre  tems  (_*,  parce- 
que  celle  mesure  se  battant  uir  lois  plus  lentement  que  celle  à  deux  tems  (J",  les  blanches  de  celle-ci  y  devien- 
nent   des    noires     et   ainsi    des   .mires    valeurs. 

EXEMPLE, 

§■  O 


^"-iV.    o    ^ 


ft  *  '- 


'  0  b    "     ?—  O     fj      p 


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-f-h+ 

l[-l  I    I 

La  position  des  clefs  indique  ii  i  que  la  solution  esl  ,'<  la  Quinte  inférieure,  le  signe  (_"  fait  connaître  que 
les  valeurs  diminuent  de  moitié  dans  |,  conséquent;  celui-ci  §  annonce  où  commence  la  solution,  et  celui-ci  O 
en   indique    la    lin 

SOLUTION.  _, 

,    ,<?     -M  ff:,f*0£ 


Ilnliii.   connu     je   l'ai  dit  plus   haut,  et    sniil    soin  eut   des   devises,    dont  I"   sens   est  allégorique,  que  les    composi- 
teurs   mettent    tour  ions   aux   Canons    éniïmatiques,   el  qui  servent  de   clefs   pour   les   résoudre,   lu    voici    la 

table,     iveç  I         trliiiïcali'iu     !     ,chai  une. 

:•  t..'.;    17H(».(  -) 


un 


TA  H  L  fi. 

DES    DEVISES     OU    INSCRIPTIONS     DES     CANONS     E  N I G  M  ATIÇUS  S 
AVEC    LEUR    EXPLICATION. 


1.  Clama  ne    (esses.  S 

2.  Olia    danl    vilia. 

3.  Dii    facianl  sine  me   non   moriar  ego. 

A.  Oinnia  si  perdas  famam   servare  momento,  <jua  seine 
emissa:  post  ea  nullus  éris. 

5.  Sperare  et  praeslolari  mullos  facit  itionari 

6.  Olia   securis   insidiosa   nocenl. 

7.  Tarda   solet   magnis  rébus   in   esse  fides. 

8.  Fuge   morales. 

9.  Misericordias   el  veritas   obviaverunl  sibi. 
]().  Juslilia  et    pax  se  Osculatae  sunt. 

11.  Nescil  >os   missa  reverli. 

12.  Semper  contrarias     eslo. 

13.  Signa  te  signa  (eniere  me  tandis  et  angis. 

14.  Roma  libi   subito  molibus  ibil  amor. 

15.  In  girum  imus  noclu  ecce  ut  consumimur    igni. 

16.  Frangent;  fidem  fides  frangalur  eidcm. 

17.  Itoina   capul   nmndi  si  veleris,  omnia  vincil. 

18.  Millo  (ibi   nietulas  érige  si   dubitas. 

19.  Can  rizat,  vel   canis   more   haebreorum. 

20.  Retrograditur. 

21.  Vadam  et  veiliam  ad   vus. 

22.  Frincipium  et  finis. 

23 .  Symphoniziabis - 

24.  Omne  trinum  perfectum. 
23.  Trinitas  et  nuit  is. 

26.  Trinitate  in  unilale  veneremur. 

27.  Sil  triuni   séries   una. 

28.  Très  in  unum. 

29.  Vidi  très  viri  qui  eranl   laesi   bonionem. 
50.  Manet   alla  mente  repostum. 

31.  De   punie   non   cadît,  <|ui  cum  sapienlia  vadi.t  . 

32.  Tanluin  hoc  répète,  quantum  cum  a  1  i î s  sociare  videbis. 
53.  Non  <|tu  inciperit,  sed  qui  per-severaverit. 

_3i.  Vt  que   redit  que  frequehs  . 


Cresnl 


Decrescil 

Dignora  sunt  priera 


n  duplo,  tnplo. 


EXPLICATION. 


Ces  buit  inscriptions  ou  devises  l'ont  connaître 
que  le  conséquent  répond  à  (butes  les  notes  de 
l'antécédent   en    supprimant   les    silences. 


Les  inscriptions  9  à  22  signifient  que  le  con- 
séquent résout  le  talion  par  mouvement  rétro- 
grade. S'il  doit  y  avoir  quatre  parties,  la  troi- 
sième reprend  par  mouvement  direct,  et  la  qua- 
trième par  mouvement  rétrograde.  Les  devises 
13,  14.,  et  15  sont  significatives  en  ce  que  1rs 
lettres  forment  les  menus  mots,  soit  qu'on  lise 
de  gauche    à  droite,   ou   de  droite    à  fauche.  ' 


=        Le  conséquent    repond  a   1  Unisson. 


De  1  antécédent  on  forme  deux  conséquents,  d'où 
il  résulte  un  Canon  à  trois  parties,  qui  est  le  plus 
souvent,  </   Iffnisson  ou   à  l'Octave. 


L'antécédent  peut  avoir  deux  et  trois  conséquents, 
et   même   davantage. 

Une  petite  phrase  de  chant  doit  recommencer 
i  I  une  des  parties  autant  de  fois  qu'il  faut  poil] 
remplir  la   durée   du   Canon. 

Le  conséquent  doit  doubler  ou  tripler  la  valeur 
des  notes  de  l'antécédent,  ou  la  diminuer  de  moi- 
tié,  de   deux  tiers,    elc: 

Le  i  onsequent    doit     repondre    de    manière     a 
suivre   par   ordre    la   valeur    des    ligures    a     com 
mencer   par   la   plus    longue    et    passant    graduelle- 
ment de   celle-ci  jusqu'à   la   plus  petite   e>sl-a^dire, 
de  la    maxime  .'i  la  loni/iw;  de  celle-ci  a  la  hreiv;  puis  a 
la  senti  brè/e  vu  mhde;  ensuite  à  la  minime  ou  blitnchfi. 


K.T.et  « 


I7h() . 


r,H. 
ô'J. 

4<>. 
4Ï. 
42. 
43. 
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47. 

«8. 

iî). 
50. 


51. 
55.' 

se. 

57. 

58. 

59. 

(><>. 

(il. 
«>2. 

<;ô. 


fii. 

us. 

(.7. 

o 


Descende  gracia tim. 
Ascende  gradatim. 


Cresrit  eundo. 

Ascendo  .<d  palrem  meum. 

Décris»  il  eundo. 

Sol  post  vesperas   déclinât. 

El    sir   de  sin-iilis 


Nigra   suin   sod   forniosa . 

Coecus  non   judicat  de   colore. 

Dura   lut  fin  habetis  crédite  in   lucem. 

(Jui  sequilur  me  non  ambulal  in  tenebris. 

Qui  ambulat   in  len<  luis  nescit  quo   v.idat. 

De  nuniniis   non   curât   praetor 


<Jui  prior  canit,  et   canal  ul  ipse  videtposterior 

pro  nigjris  albas,   et  conlra. 

Qui  se  exaltai  hutniliabitur. 

Qui  se  humiliai  exallabitur. 

Phitonico  soliiil  reffna. 

Contraria   contrariis   curanlur. 

(Jui  non   est    mecum,  conlra  nie  .est. 

Duo  adversi  adverse   in  unum. 

Contrarium  lenel  iler. 
(Sel   mio  conipagm»  vuol  meco  caritare, 
ll'er  allra   slmda   li  convien  andare. 

Vie  opporlet   minui,  illuni  auleni  crescere     ...  . 


roî 


Qui  venil  posl   nie,  anle  me  Cactus  esl 

Exuree  in  adiulorium  mihi.. 

Res])ice  in  nie:   oslende  mihi  faciem  luam. 


Gantus  duarum  facierum. 

Toile  moras  placidu  maneanl   suspirn  caiilu 


Posl   uuum   lempns    

Vous    jeûnerez    le  quatre  lems 


Haec   parili   modulanda  grndu,  contraria 
l!.i>  gradiis   .f  •; n.  .'< -.-■    rouira  <l:s.vi!lu>   habebil 


Ad  lonum  inlra... 

Ai!    li  num    Minri  . 
\"l  -ii.    -dilonum 


I'  T    ,  <  -  | 


Il  peut  y  avoir  dans  une  partie  un  Irai!  propre 
à  être  répète  autant  de  lois  qu'il  faul  pour  remplir 
la  durée  du  Canon,  en  moulant  ou  descendait!  suc- 
cessivement  d  un  ton. 

Chaque  fois  que  le  Canon  recommence,  il  haus- 
se  d'un   Ion. 

A  chaque  reprise   le   Canon   baisse   d'un  (on. 

Si  la  première  note  de  1  antécédent  est  pointée, 
le  conséquent  doit  pointer   toutes  le»   su  nne.s. 

Le  conséquent  doit  convertir  en  blani  hes  les  no- 
tes   noires   de  l'antécédent. 

Le  conséquent  ne  dit  aucune  note  noire  de  l'an- 
técédent, mai.s   seulement  celles   qui   sont  blanches. 

Le  conséquent  ne  doit  chanter  ni  les  blanches 
ni  les  noires  de  1  antécédent  mais  seulement  les  ron- 
des   et  les   noies  dune  grande  valeur. 

Les  notes  noires  di  l'antécédent  sonl  blanches 
dans  le  conséquent  et   les    blanches  deviennent  noires. 


La  réponse  doit  être   l'opposé  de  l'antécédent^ c'est- 
à-dire,  que  ïi  celui-ci   monte,  le  conséquent  doit  des- 
cendre, et  lire   fersa. 


L'antécédent  diminue  de  moitié  la  valeur  des  notes 
que  I  anlecedenl-  a  quadruplées. 

[,e  conséquent   a  été  compose  avant  l'antécédent. 

La  réponse  est   a  I  Unisson. 

Le  conséquent  exécute  les  notes  de  l'antécédent 
dans  le  sens  inverse,  comme  si  l'un  et  l'autre  se 
regardaient . 

Le  conséquent  peul  chanter  avec  ou  s.in»  lis  si- 
lences «le  Panlécedeni,  à  l'exception  du  soupir  qui 
doit  itre   conserve. 

I  i  i  onsequenl  doil  repondre  après  la  valeur  d'un 
lents,  <  est-à  .lue   une   mesure  de  (]*  ou  de  C*. 

Le  <  oi.-i  ijin  il  répond  après  la  valeur  de  quatre" 
lems,  c'esl-a-dire  de  qu.itre  mesures (p  ou  (*. 

Le  conséquenl  repond  aux  mouvements  diatoni- 
ques )'.  i  mouvement  semblable,  et  aux  sauts  par 
mouvemenl  contraire 

'■  i    conséquenl    répond   un  Ion  plus  bas. 

Le    CM}',   fjuenl    répond    on  ion  plus  haut. 

'  .    "I ii    i  I  i   iTcri  i.   mineure. 

-'    t  <!>} 


1+6 


Ad'unissi  mini 

Ad  dialessaron-, 

Ad  'diapason 

Ail  ditemum 

Ad  duodecimam 

Ad  diapenle  

\il  diapason  dialessaron. 

\d  diapason  dilonum 

Ad  eptachorduni  

\d  diapason  diapenle  .... 


74 .  \d   hypo-diapa.son. 

75.  Ad   diapason   i'ntensum. 
"(!.  Ad   hyper  diapason. 

77.  Ad    epi-diapason. 

78.  Ad   diapason    expensum, 

7!».  Ad   home  ph  muni  

80.  Ad  diapason  el  uniss  num  \l 

SI.  Ad  terliani  infra . 

82.  Ad  sub-sesqui  ditonum. 

8.1.  Ad    hypo-diapeule. 

Si.  Ad  diapenle  remissuni. 

85.  Ad  epi-diapenle. 

S(>.  Ad   hyper  diapenle. 

87.  Ad  diapenle  expensum. 

88.  Ad  hyper  dialessaron  

89.  Ad  epl  achorduni  infra. 

90.  Ad  seplimam   mira. 

91.  Ad  noiian) 

92.  Ad  decimani  

Diapenle   diapason) 

i)ô.       .  '  .  '        ! 

Diapason  diapenle  I 

94.  Ad  hvpo   diapason   diapenle 

95.  Ter  lirai   canile  vocibus 


96.  Congenita   haei    Iria  miiiI. 

97.  rer  voce   (  leinus . 

98.  Voce  1er  insonuil. 

99.  Quatuor  vocum  

100.  Quinque  vocum 

101 .  Sex  vo<  uni 

102.  Tôt  lempora,  loi   sunl   votes 

Klô.  Ibil,  rtdibil  


Al! 

i   i     Quarlc  superi 
A  11).:  ir-       id: 
A  la  Tu  rce   ma|éui e  id: 

\  la    Douzième   id: 

\   la  Quinte   id: 

A  l Octave  dt  la  Quarte  id: 
A  l'Octave  de  la  Tierce  id: 
A   la  Sepl i'  nie  id: 

\   l'Oi  lav«    «l.-   la   Quinli    id: 

Lo.rsijiK'  «'.  denutuiualiuiis  d'intervalles  sunl 
précédées  de  Sltù,  ii  li  indique  que  Pinlertalie 
est  inférieur  ou  au  dessous. 

A    I  Oi  tave   inférieure. 

A    I  <>i  (a\e   supérieure.  ; 

\   l'Unisson. 

A   L'Octave  supérieure  et  à  l'Unisson  alterualiuiu  ni. 
A  la  'lui'  e  inférieure. 
A  la   Tierce  mineure  en  dessous. 

A   la    Quinte  inférieure. 

A    la  Quinte  supérieure. 

A    la   Quarle  supérieure. 

\   li  septième  inférieure. 

A  la  Neuvième   supérieure. 
A  la  Dixième   supérieure. 

Intervalle  de  Douzième. 

A  la  Douzième  inférieure. 

De  1  anliVi'di  ni   on  forme    un    Canon    à     U     vi  •  x . 

qui,  ordinairement,  est  à    I  Unisson. 

Le  Canon   est  à  trois  voix. 

Canon  a    quatre,  voix. 
(  a  non   a   cinq   voix. 
'  anon  a   six   voix . 

Le  Canon  est  compose  d'autant  de  \oi\  ou  parties 
qu'il  v  a  de  teins  ou  de  mesures. 
La  partie  a  qui  appartiennent  <  mol?  doit  exé- 
cuter le  «haut  depuis.-' le  coninicYicemenl  jus'qua 
li  fin,  il  relo'upner  au  comniencemenl  en  chantant 
li   mélodie  a  rei  nions. 


f    T.el  i  '.'  r*î(l 


.le  trois  nécessaire  de  donner  maintenant  quelqu<  exemples  de  Canons  énigmatiques  singuliers  mvquel»  je 
joindrai  T'analyse  de  leur  résolution,  afin  de  familiariser  les  élèves  avec  et  genre  fie  difficulté  I  avec  le* 
procédés    par    lesquels   on   parvient  à  les  vaincr.e. 

CANON     DE      SCIPION     CERETTO. 

S  ?/  iino  compayno  vuol  meco  cantare 
Per  altru  strada  h   convien  andare. 


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^zzzczzpzri 


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331 


RXI'LICAI       .:. 
Ce   Canon  est    écrit   dans   l<  ■>   proportions    anciennes    de   trois   pour  deux,  qu'un  appelait   Sesqui    altéra,    Avanl 
de    procéder  à    sa    résolution,    il   esl    nécessaire    de    réduire    toutes    ces    proportions    !    mu        nie.    comme  on   re- 
('.iii1    a    un'mcnie   dénominateur   <li  »   fractions    dnerses    sur    lesquelles  on  veut   opérer,  et  celt<    rédut  lion  donne   pour 
résultai    ce   qui   suit: 


^»   ** 


&—■&- 


'•^=F—Tr^-[J     f'-^zzëzE^ 


Wmà 


■  ('    0  r  ?  =jc 


ËEEEE 


^=êz 


■&- 


3i  e  rf-fY 


J&__£2_ 


' 


*   ^- 


l^-^b^ 


1   ^ 


qa     fr 


.        D   • 


_* &  -t^r~- 


*-    O      n 


*=f^ 


=Qr 


-s — ©- 


.ri .-?-•      »  »■» 


-> 


^ 


V) 


150 


->- 


#    s     * 


fcr- 


^ 


^>       s- 


_£ ±*_ 


22ZZTZZ=Z2Z 


-*— fi*- 


Les  premiers  mois  do  l'inscription  5V/  nuu  compagno  vuot  meco  canture  indiquent  que  le  Canon  est  à 
deux  parties.,  el  ceux  Per  allrastrada  li  convien  andare  font  connaître  que  le  conséquent  doit  marcher  par 
mouvement   contraire. 

Au  reste,  rien  ne  fait  voir  l'intervalle  auquel  la  réponse  doit  commencer,  ni  à  quel  teins:  la  recherche  que 
j'en    <i   (aile   nia   conduit   à   ce  qui   suit: 


SOLUTION. 


i   »= 


I 


œ 


''- 


H 


-*-=- 


V^  '  fi  r^- 


-iS — &— £- 


-^-^-^h 


-    ,  -        r;        O 


/ 

l      1 

,         | 

1    1    ' 

'y 

*■        ! 

{ds=r 

— *-n — 

-i-T  '•  ■. 

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\—A-. — »~& — 

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t  iumn    ad  sud  diapason 

^ 1 "  -^ 


(  ANON   par  le    Père    1.  B.  MARTINI. 
Qui  segtiilur    /ne    'io7i    anibulut    in    tmtebris. 

-p — Ct — & __ — _, —  — s*_ 


151 


i        o      • 


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zr^i-zx±±z^rts  22^ 


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C-m-fii-    . 

Canon    ad   sud  diapason. 


bo    do_mi  -  iki       in      m 


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(/   ?(_■  cesses . 


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Can  _   ta  _      _        _        -       _       -  l'ii      flo    _     mi  _  m 


m        m  _    .  la       me 


SOLUTION.      Ch<  ruliini,   qui   a   résolu    tous   les   Canons  qui   servent  de   vignettes   à    l'histoire    rie    I'     Musique     ilu 
Père    Mai'tuii,    a    trouvé    la    solution   de   celui-qi   par   l'explication    des    devises   N"  1,  48  et  "   de  la    table.     Il     ré- 
sulte  de   ces   devises   que    les   deux  Canons,  qui   doivent   se  chanter    ensemble,  -sont   à  l'Octave  inférieure,   que  li     cou 
séqucnl   du  premier  ne  doit   (hanter  que  les    note»   blanches   de  l'antécédent,  enlïn,    que    le    conséquent  du    second 
supprime  tous  les  silences  de  I  antécédent.  Le  résultat  de  toutes  ces  données  est  le  double  Canon  à  quatre  \oiï.  qui  suit: 

_û <2_ 


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■^x-z^f  _.,;-j- 


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'  &  0*"~         --=-*-»  m    ]-m0'-0-«a  -     > '      i    ^ 


-    ho     do_nii  _!  no    m      \i  ta  i  nie 

+***#•    f  I   Q 1 


Can    -  l,i 


li.'snlllll 


ésolutic 


-t-^v- 


_  Ixi     do  .  mi 
ad  sud  diapason. 


Can  _  la  _ 

ad  snn  diapason 


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.  * _«^ ■      1 


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Can         .  ta  -  _  ho     <io        mi  .  no    in    vi  _  t.i        nie  _ 

CANOK   par   le    l'ère    MARTINI. 

Me  pente  nie   lesserix  pkones. 


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I*-*-*-*-''      -       ,    m^»-r^0--^=\*^9f=i- 


Can   _  ta 


le  do-iiiino    in  cym_balis  niodu  .  1 1    - 


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S^ 


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2ÏX~- 


ni    il  _  h  psalmuii     no  -  -    miui 


SOLUTION.  Le  sens  de  l'inscription  de  ce  Canon  parait  d abord  1res  eni__inatique,  mais  CH  ÊRTJ  B  i  A  i  la  ré- 
solu en  se  rappela  ni  que  le  Péri  Martini  (iil  dans  son  histoire  de  la  Musique  que  Pente  signifie  distancé  de  ciny 
\itns;   et   Tessera  .distance  de  quatre  sons,   d'où  il  a   conclu  que  l'inscription   doit   s'interpréter  ainsi:    Le   coîise- 

enl   doit  répondre,   </   lu  Quinte  ni-  l'antécédent,  et  ensuite  ti  !<i  Quarte. 


i  \  \  jx  ou  VF.  IÎT. 


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Résolution    a    la    Quind 

a 


Can     _      I. 


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.te    do  _  un  _  no    in 


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Résolution  à 
la  Qm'nlc 

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evni  -h  'lis 


nio  _du  . 


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(in  _  ta 


_  li         do  -mi  _  no    m  •  \  in  _bahs 


nio_d.ii  -  la 


C     i 


152 


ÎSiESEÎ 


CANON    par    B.  NA\  INO. 

Dito,    Bis  Canendum. 
Unum  post  silentium,   marte  me  seçueris    adeersum. 
Tu  quoque  fac   simile,  sic  ars  deluditur  arte. 


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H-   J' J    J    JEW=II 


Les  mots  Dtio.t  lits  Canendum,  qui  servent  de  première  inscription  à  ce  Canon,  indiquent  qu'il  est  a  deux 
voix,  cl   qu'il  est  succplible  de  deux   solutions.  '■ 

Le  commencement  de  la  seconde  devise  {.Unum  post  silentium,  marte  me  sequeris  adversum)  m'a  paru  d'à-' 
bord  fort  obscur,  mais  me  rappelant  que  Gailbrio  -t  tous  les  anciens  Auteurs  ont  lait  correspondre  les  noms  îles 
Planètes  i  'eux  des  notes  de  la  Gamme,  j'ai  eu  recours  aux  tables  qu'ils  en  donnent,  et  j'ai  trouvé  les  corres- 
pondances   suivantes:  • 

1.  La   Luni la. 

2.  Mercure   si  :. 

5.  Vénus  ni. 

-i.  Le  soleil be. 

5.  M,irs  mi. 

(!.   lupiler ta. 

7.   Saturne sol. 

Don  j'ai  conclu  que  le  sens  de  l'inscription  est:  1'.'  que  le  conséquent  doil  avoir  un  silence  au  conimenceniei  . 
8'.' que  sa  première  note  doil  être  Mi:,  5'.'  qu'il  doit  prendre  le  mouvement  contraire  de  l'antécédent .  Il  ne  restai! 
plus  qu'à  trouver   la  durée   du   silence. 

Les  signes  \<  qui  sont  a  côte'  de  la  clef  font  connaître  que  les  valeurs  du  conséquent  sont  doubles  de  celles 
de  l'antécédent,  mais  les  mots  Tu  quoque  fuc  sani/e.,  ele,  qui  se  rapportenl  à  1  antécédenl  promeut  qu'il  devient 
le  conséquent   à   la  seconde  solution  et  que   ses  valeurs   deviennent    doubles.    Ce  Canon  esl d'ailleurs  assez  incorrect. 


N.OLLT  ION. 


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153 

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\        ^ 

CANON    par   le    Père     MARTINI 
Canon  ad  suli  diatussaroo 

Can.ta  .  te   et     e  .  xuLta  .    .  te 


t+p  ,  r  rtfr»  r'ff 


.ta  .    .  te  et     usai  _ 


Iule 


Non  qui  l'nceperit          l|i,   *.):     ,w    -  „  . 

erf  ywi  perseverit  ** — >-'■  o  — 


4^ 


1-L    0      o 
Can_  ta  _   _    J  .   _   _' .   te. 

El        e  .  xul  ......  ta  .  le. 

El     psal.    .    ......  li  .   te. 

SOLUTION.  Les  inscriptions  de  ces  Canons  s'expliquent  par  les  N"5  55  et  75  de  la  Table;  quant  aux  deux  clefs 
placées  en  tète  de  chaque  Canon,  elles  indiquent  qu'ils  seul  chacun  a  deux  voix,  et  que  l'antecedenl  est  repré- 
senté par  la  première  des  deux.  Enfin,  quoique  l'un  soil  ecril  dans  le  signe  O  de  la  mesure  à  quatre  lems, 
el  l'autre  dans  celui  (j"  de  la  mesure  à  deux  lems,  ils  sont  composes  de  manière  qu'ils  ne  peinent  être  exécu- 
tes que  simultanément,  ensuite  que  la  dune  des  Unis  soit  égal  dans  tous  les  deux,  liien  que  la  valeur  des  li- 
Sures  soil   douille   dans    1  un  de  celles  de  l'autre. 


CMNON     OUVERT. 


y- 


Résoîution  à   la  Quarte 


>^A?33 


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Can-la    - 


le     el      e   .    Mil 


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jfe^^F^rf^ 


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Can.la  .   L  le     el     e  .  vui 


la  .    .  le 


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Can.la . 


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"5 — cr 

.   .  te 


Can  .  Lia 


et 


xuLta 


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-<3- 


S?£ 


'  II) 


el  e    .  XuLta  _ 


E.'T.«i  <  :  171  '»  '     '< 


1.1+ 


CANON   par   le  Père" MARTINI. 
Qui  deprhu.it  se    altissimo  fit  altior. 


\p   t.    -          _     .        .        -    *     »       »—f~    f-      T7  ff     m     - 
'i  vo«  ibus  el  8  voc:  si  placet.    \P{    '.j—^j     \        \ M    "        Y /      1  Y    Y    Y    j    ' 


=É£ 


Iluiinuni    ca_  nunl    de-hmlcenl  que  na-ti-o_nes  ho-  nii-iiem  . 

SOLUTION.  La  dewse  Qui  deprwut  etc.,  a  la  même  signification  que  celle»  placées  dans  la  table  sous  les  NT 
52  à  5î>.  A  l'égard  de  l'inscription  4  locilms  et  H  J  oc:  si  placet,  elle  indique  que  le  Canon  peut  être  a  quatre 
voi\  ou  à  huit  \<n\  à  volonté.  L'examen  de  <e  Canon  prouve  que  le  conséquent  répond  a  lu  Quinte  ou  u  lu 
Douzième   par    mouvement   contraire. 


Ù=^ 


CANON     OUVERT 
à  quatre  parties. 


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Ihm   .  nu  ni        ra 


JL      M 


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Ihm  _nuni     ca  _     I      nunl       de   -    mul.cenl 


m 


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nunt      de    _     .  imil  _  cent 

M. 


^=^ 


lia  -  li   _  (i   _  nés 


I±^ 


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Il  "S  111  _  ÎUIIII  C3  . 


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llym  _  îuun  ca 


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_  nunl       de 


T=^ 


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iiiul  .cent 

* 


lia  _  li    .  o   _  nés 


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nu  .  in  in 


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Y      Y     *- 


que 


lia  .  Il    _  o  _  nés 


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ho    .    '_ 


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-»-—*- 


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t — r 


k    /     i/ 


.nunl       de  .      _  niuL  cent      qui  na  _  li    _o    _nes  ho  . 


nu  _  in  in  . 


Pour  «jiie   li    Canon   puisse   s'exécuter   à   huit  inix,   il   Paul    que    l'antécédent,   n  prêts  .noie  dil  le  Tlièn 
veiueul   direct,    le   redise    |>  ir  mouvement    contraire,  et  qu*.*  le   conséquent,  après   avoir    répondu     |>.ir 
contraire  continue   le   Canon   |)ai    mouvement   direct.--  '  ,, 

v,  f.et  C'MTfiil  ('li 


■  pal'   inou- 

miiuvemeul 


y 


155 


CANON    UUVEUT    a    8    parties 


¥ 


*=s= 


_*  «> 


*       p.-l 


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llvmnum  ea_ 


iiunt  dejnulcent 


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me  na_ti_nnes    110  -   mineni. 

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llyiiiuuni  fa  _ 


nunl  de  niulcenl 


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Ilyniiiiiiu  ca_      .  Duntde_muîcent 


nue    naJi.ones   1  Im        minent 


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nunl  de_mulceiil 


que   nnji-iiue- 


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lui    _  niineni . 


ho,.,    nuneïïl     |  le  uiiuutnM     _    mutlili  nuili  enlliiue  nali-one? 

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_nunldemuleent  que    natLunc-    lin  _  minent     :huiinunicn    -  nùnf.-dcùiulcenlque   nali-one.s    ho._iuin 

I  .  im  r».  1"lH0   t'i'' 


156 


15*.   CANON    de     ClPIilEX     ROliE. 

Quattro  fratelli  fuor   d'un  parto    tira 
L'un   dopo  Fàltro  cerca   a   dodici  hore; 
E  la  sorella  per   natura  i  mira 
Perfettaniente,   e  non  mai  posa  il  core: 
E  quai  si  scontra  in  lei  fugge,   e   soupira 
Perche   caugia  il  bianco  in  lier  colore. 
Un  la  segue,  che  sol  fà  il  suo  mestiero, 
Pensa  quatt'hore,  e  piu  non  hu  pensîero. 


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solutioh.  Voici  l'un  des  Canons  énigmaliques  les  plu»  difficiles  à  résoudre  qu'on  puisse  rencontrer.  Les  vers 
qui  servent  d'inscription  et'la  musique  offrent  presque  autant  d'obscurité  l'un  que  l'autre,  el  l'on  voit  que  le  Com- 
positeur a  pris   plaisir   a  cacher  le  sens   de    son   énigme. 

Quattro  frattelli  signifient  quatre  parties;  fuor  d'un  parto  tira  Fun  dupa  Valtro  cerca  a  i/otlici  hore 
veut  dire  qu'elles  sont  tirées  du  même  sujet,  et  qu'elle»  se  suivent  a  la  distance  de  douze  mesures 
(dodici  hore). 

Mais  lorsque  j'ai  voulu  vérifier  1  harmonie  qui  doit  résulter  de  ces  quatre  parties,  en  Lisant  les  entrées 
comme  elles  si.:il  indiquées,  je  ne  pus  jamais  les  laire  accorder,  et  je  fus  oblige  de  suspendre  la  résolution 
jusqu'à  ce  que  le  reste  fut  connu. 

E  la  sorella  indique  clairement  une  cinquième  partie,  mais  ou  la  trouver?  en  On  après  bien  des  essais, 
j'ai   trouvé  que    le»  quatre   notes.    ~  —      ^_  —       qui  sont  au   commencement  de  la  deuxième  ligne  du  i  mon 

représentent   précisément    La,   Sol,  Re,  La  (la  sorella),  en    supposant    la    clef  d  or    sur  la    troisième   ligne:  et 
ennuie   i  es    mêmes   notes    étaient   l'obstacle  qui  s'opposaient   a   la   resolution  des  quatre    premières    parties,      j'ai 
trouvé   qu'en   le»  ôlanl,   celte  résolution  se  fait  sans  peine. 

E  la  sorella  per  natura  i   mira  perfettaniente   signifie   que   les   notes   La,  Sol,  Re,  La,   se    répètent     pen 
l    toute    la   durée   du    Canon,   et    qu'elles    sont   dans    le   teins    parfait    ancien,    qu'on    représentait    par    le  si- 
gne  y,   et   qui  indiquait   la    division   de   la   mesure    en    valeurs    ternaires     longues.     E  non    mai    posa   il    cure 
indique    que    cette    partie    n'a   point   de    repos,    et   qu'elle   recommence    pendant    toute   la  durée  du    Canon  La. 
S  l,   Ré.   La. 

Je  n'ai  pu  trouver   le   sens   des   deux  vers. 

E  quai  si  scontra  m  lei  fuyye,  e  sospirfi 
Perche  cangia  il  bianco   in  ner  colore. 
Mais   cela   ne   m'a  jiaru  d'aucune  importance  pour  la  resolution  du   Canon. 

In  la  segue  che  sol  fa  il  suo  mestiero  indique  enfin  une  sixième  partie,  el,  par  un  arlilice  semblable 
à  lu   s-, relia,   l'Auteur   en   disant   Che  sol  fa  il  suo   mestiero   fait  entendre   que    cette   partie    est   composée   des 

t  T.,-i  or  I7fin  i    i 


. 


notes    Sol,    fa.    Mais    i!    ne   faul    |>.is    prendrt-   le  mini   de»   ilotes  a  la   lettre,    car  si    l'on   essaie    Sol,   Fa   ,\\ç\ 
les  autres  parties,  ou   voit   que   cela    ne   peul    faire   une   bonne   harmonie,   au   lieu  qu'eu     v    substituant    Hé     '  l    il 
cm    résulte   un    ensemble   satisfaisant.   Pour   expliquer  cela,    il   faut    m-    rappeler   que    dans    1  .incienne  mauiciv    de 
solfier    par    la    méthode   de»    Alliances    le    nom    des    noies    changeait    selon   le   Ion    et    les   circonstances,  ensuite 
que   dans    le   cas    dont   il   sagit    Ré.  Ut,   représentent    Sol,  Fa. 

Pensa  quattr'  hore,   e  pin  non  ha  pensiero    signifie  que  la  sixième  partie   commence  par  un   silence  de  «ma- 
ire  mesures,  et    puis   répète   toujours    Soi,  Fa  (,Be,  Ut,)  sans   aucun   repos. 

Ces    données  étant   établies,  on  trouve  d'abord   les    solutions   séparées   qui  suivent: 


(Juatro  fratelli. 


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£■«   /a  segue  che  soi  j\ 


Cela  étant  fait,    la   solution    générale  est  facile,    connue   on  le  voit  ici: 


CAKON  OUVERT. 


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158 


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Les  exemples  que  je  viens  de  donner  pour  la  résolution  des  Canons  énigmatiques,  tue  semblent  sullïsanls  Jxnir 
donner  une  idée  de  ce  genre  de  travail:  je  nie  bornerai  donc  à  ajouter  ici  quelques  L  lions  fermés,  j'::-  lesqu  • 
on  pourra   s?exercer. 


CAKONS     FE.KMES. 


1.  .Sil    triuni   séries  una'§. 


fer-- 


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'         I 


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Ile.idr  _  i  _    lui-  os    nie.  mu         lui,  ____"_ de  ut       can  _  leni        »lo  -   .ri.ain   lu.ai 


'1 .  i  ,i  non   |j"»i   uiiuiii   lempus 


*       r 


-*-?-*- 


5EE 


r»n.t:i_fe     Do  .  nii-iw    oninis       ler_ra   can_ta  .  le;    Do.mino   ean_la_     _lc    Domi_no 


.">.  Canon    ad     i  !  •  1 1    diioi 


160 


Canon 

MllipllullIZ 


i     (lama  ne  cesses     Ad  duodecim. 


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ut  -  (  ■  _"  bo     Ue  _u       J.i  _  cob 


<* , h — v'r  .  f--1  *  »■ ~  r  *  j ^-r^—1 — f — "-*-*-*-»  '  ,  ~-r^*»  .  (<■ 

— k*w—j—w—& S — 

Cou  -  fi    lebor  li    l>i   Doiui    ne   in  gen_ti  bus           ef     no _  mini  tu  -    o  c.ml.i  - 
IVrtia  pars   si  placel. 

«•    : 
_    .     .    .        _bo 

p^ ,,'   ;:  *  »  ■>'  *■'  °    v  ;     !   ' h- 1 — *  »  o    #«-,;.#   *    ^  #  --g  •■ 

0—0-*- — Ft- 

.    " J    UN    i    # w~ 

Coii_fi  _  lebor  li_bi  Domine-  in  gen   _    _    li-bus       e!  no -mini    In  _  o     canla  -  bo  canla  _    .    _    _         -    -bo 

~    .  j       •  i  l        i    r         i  Crecii  euiido. 

5    (  .mon  do  umssonuro,  el  ni»  ad  diapenle. 

,    » — t    r-w=è — ,_ 


T^^ 


w      f  ■    0 


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'        _J 


-*  # 


Π


Can.  ta  _  te    Do -mi- no  psâlniuni     di_ci_le   iio_mi-lii    e.jus. 

Canon  ad  diatessaron.Ji!_E 


Can  .  ta 


~P        Zt- 


o    o — o- 


o     Ml: 


6    <Jui  non  est   niecnni  contra  me  est. 

L   , 1 ! : 1 M 


C  ,J  ,   ,  ^^.-^^-r*  g    °  r  ^^zJr±=T 


Can  _  la _le    Do-nii.no. 
Quatuor  voeîbtis. 


rr*-r 


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t—r—^^*ér<-r^ 


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dscendo   ad  patrem    meum. 

L l 


r^JZi 


o     o— rr- 


d   »   y*  <^-+3z=^i 


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8   Canon 
ad  unisoîium. 


£.    î*.   M- 


=&=t      <      '<■ 


-* +-.?     •     m 


7 7 ^ T ' b^ — 7 T7 1  b 


Su  _  ini-le  psaLnnnn   da_te  lympannni     psal_te_riuni        Li_(  iiii-diiiu   c  uni   ci_  lliara 


^-^TT^^^   '     Ç  ■  f^ÊÊ£ 


h  t. 


1-*-! 


Su  _  mi_le  psalmum      da  -  le      tym  .  panum   psal-te  _  1 1  uni        in_  ciiii-diini  euni    ri  _  th.ua 


B^ 


k  I  i       '        —  v.— I 


-^         ''       fl      •  *    O 


S «^ 


-E^ #- 


-©-= #- 


Su  -  mi _te    psal-miini  da _  te    Uni  -  panum    psal-te- ri  -  um     in_ctin_dum  cuni  ci-tJia  .  ru 

-g-    -#-  0 O* -»  -#- 

Canon  ad  hypo-diapason        ».    .  — .,_  //      Z0     ,    W  •  »       =^-- ;    *     ^      »  •  b»  ÇP=-      *      '—^    /    J 

Bis  dicilur.  j^1—  ,/'     /     /      *  '   -1      *      '      /(  *     \        /    / 


H^-w 


Pla_  cent  collai  _vi- a     el    0-b!cctiiDt  can  _     _    -    -tus    et    oblectant  caii-lns 


Canon   id  hvper  diapason 


iper  diapason    fa);    j,  _: 

Olia  danl  vilia.  ^  -— - 


*         »      -*- 


m      t      -m  »       0      '      f      jm 


Pla  _  cent   roii-M  -  vi    -    a         et     ob-leclaot      can 


•    k    ^     [/  f/  ■qrf"~^" 


lus 


il 


-* 0 — 0 m-0- 


r^r 


f    •   *7^     B0'+±?J^ 


=_o   •     »j  ^     •    f   0     0- 


=z=,c 


Hi  _  lari  me-Funi  biben.tis    bromium      pa  _    trem    ca-namus  ra_na 


fMr 


CaMJ- 


ïr^<-  ^    .*  '   0  0 


ir  T 

III  - ■.  larju  memm     bi_£entis  bromiiini     pati-em    cana 


r~. r~ï  °  ■■>    •  0  .     I    f  r/'"T     — 

0      0'"       00-  .         '     n-  '      "    '  ' 


mus    ea -lia.  nuis . 


>•  T  .  i  (  '  o;o_-L2> 


r  iîw. 


TABLE    DES    MATIERES 

SECONDE      PARTIE. 


1»>1 


LIT  F,  F    TROISIEME 

Dl     CONTREPOINT      DOUBLE. 

chapitre  I.  Ce   que   '   est   que  le   Contrepoint   double  

chapitre  2.  Pu    Contrepoint    double    à    l'octave    \    2     .">    et    i  voix 

chapitre  ô.  Pu    Contrepoint    double    à     la   dixième 

chapitre  f.  Du    Contrepoint  double    i    l,i   douzième 

chapitre  .Y  Pu    Contrepoint  par    mouvement   contraire 

chapitre  tî.  Ii h    Contrepoint    rétrograde 

chapitre  7  Du    Contrepoint    par   mouvement   retrojerade    et    contraire 

chapitre  H.  Dune    sorte    de  Contrepoint   double   qui  se  Fait  par  imitation,  et  qu'on  désigne    sou*    li 

nom  d'inverse  contraire ^0. 

chapitre  !».  Du    Contrepoint    double   dans    le   style   instrumental 

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LIVRE    QUATRIEME. 

DE    LA     El  (,  l  E  . 

chapitre    l.     Définition   de   la   lîisue    et    de   ses    diverses   parties  

chapitre     2.     Du    Sujet   et    de   la    Réponse  

chapitre    7>.     Du   Conlresujcl -. 

chapitre     t.     Des   Episodes    ou    Imitations   transitionelles  

chapitre    5.     Di     Imposition   et    de    la   modulation   de    la   Kui-ue    a   deux   parti 
chapitre    (i.      Il'-    artifices   par  "  lesquels   on  évite    Ih    inonoluiiie    dans  l.i    luri 

I.   Du    Stretto 

2    Du   Sujet   par    momenienl  contraire  

3"  Du   Sujet   .tourne"   en   Canon 

Modèles   de    fiinu  >    <i    di  u\   voix 

chapitre    7.      De    la    fusue    .1    trois  parties 

Modèles    d<-   fumes        trois   vois 

chapitre    H.      De    li    lugue    1   quatre   parties   

Modèles    de   lûmes   .<  quatre   phrties 

chapitre    !l.      Des    Fusues    ,1   f>,   (5  el    S  \oi\ 

CHAPITRE  Kl.      Dis     Fugues     h  <  i.mip. ignées 

D«'s    FurutS    instrumentales 

appendice.  Des    Canons  eniimiaïiques 

l-'in   d»    la   table   de   ia    -.:  » 


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