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Full text of "Traités du Danemark et de la Norvège"

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i 


"î^  e  s-^  NN\  ovx'S  ,  X'cefvxNv:,^  cAc,  • 


TRAITÉS  DU  DANEMARK  ET  DE  LA  NORVÈGE 


•  -•  . 


DANMARK-NORGES 

TRAKTATER 


1523  —  1750 


MED  DP:RTIL  H0RENDE  AKTSTYKKER 


PAA  CARLSBERGFONDETS  BEKOSTNING 

IDGIVNK  AF 

L.  LAURSEN 


F0RSTE    BIND 
1523  —  1560 


-^^€OI®405<^- 


K0BENHAVN 
l  KOM MISSION  HOS  G.   E.  C.  GAD 

TRYKT  HOS  NIELSKN  A  LYDICHK 
(AXKL  SIMMKLRIiKR) 

1907 


FORORD. 


iMedens  man  i  de  sterre  evropaeiske  Lande  allerede  i  Slut- 
ningen  af  det  17.  og  Begyndelsen  af  det  18.  Aarhundrede  var 
begyndt  at  udgive  Traktatsamlinger  ^,  fik  Danmark  ferst  1792 
en  Fortegnelse,  og  det  endda  en  meget  ufuldstœndig,  over  de 
fra  1200  til  1789  afsluttede  Traktater  i  det  af  Iver  Qvist- 
GAARD  (senere  Statsraad  og  Viceborgemester  i  Kebenhavn)  ud- 
givne  Vserk:  »  Index  chronologicus  sistens  foedera  pacis,  de- 
fensionis,  navigationis,  commerciorum,  subsidiorum  et  alia,  a 
regibus  Daniae  et  Norvegise  ac  comitibus  Holsatiae  inita  cum 
gentibus  intra  et  extra  Europani«.  1796  udkom  H.  F.  C. 
Clausens  (senere  Bibliotekar  i  St.  Petersborg)  «Recueil  de  tous 
les  traités,  conventions,  mémoires  et  notes  conclus  et  publiés 
par  la  couronne  de  Dannemarc  depuis  1766  jusqu'à  1794<,  og 
i  1826  udgav  Kammerherre  H.  C.  Reedtz  sin  siden  meget  be- 
nyttede  Bog:  «Répertoire  des  traités  conclus  par  la  couronne 
de  Dannemarc  jusqu'à  1800c.  Dette  sidste  Vaerk  var  noget 
mère  fuldstœndigt  end  Qvistgaards  og  gav  tillige  en  kortfattet 
Ekstrakt  af  Traktaternes  Indhold.  Forst  i  den  nyeste  Tid  bar 
man  igen  taget  fat  paa  Udgivelsen  af  en  dansk  Traktatsamling, 
idet  Udenrigsministeriet  i  Aarene  1874 — 85  udgav  de  i  dets  Ar- 


'  De  vigtigste  af  disse  ère:  Fr.  Léonard:  Recueil  des  traités  de  paix  etc. 
faits  par  les  Rois  de  France.  I— VI.  Paris  1693.  —  Th.  Rymer:  Foe- 
dera. I— XX.  London  1704—35.  Edit.  tertia,  cur.  Geo.  Holmes,  I— X.  Haag 
1739—45.  —  J.  Chr.  Lûnig,  Das  teutsche  Reichs-Archiv  I— XXIV.  Leipzig 
1712  ft.  —  Du  Mont,  Corps  universel  diplomatique  du  droit  des  gens.  I 
— VIII.  Amsterdam  og  Haag  1726 — 31.  —  Rousset,  Supplément  au  corps 
universel  diplomatique  du  droit  des  gens  I — V.  Amsterdam  og  Haag  1739. 
—  RoussBT,  Recueil  d'actes,  négociations,  mémoires  et  traités  depuis  la 
paix  d'Utrecht.  1— XXI.  Haag,  Amsterdam  og  Leipzig  1728—55. 


AVANT-PROPOS. 


landis  qu'aux  grands  pays  de  l'Europe,  déjà  vers  la  fin 
du  XVII*  et  au  commencement  du  XVIII*  siècle,  on  avait  com- 
mencé à  publier  des  recueils  de  traités^,  ce  ne  fut  qu'en  1792 
que  le  Danemark  eut  un  catalogue,  et  encore  fort  incomplet, 
des  traités  de  1200  jusqu'à  1789,  c'est-à-dire  Touvrage  que  fit 
paraître  Iver  Qvistgaard  —  plus  tard  conseiller  d'État  et  vice- 
bourgmestre  à  Copenhague  —  intitulé:  »  Index  chronologicus 
sistens  foedera  pacis,  defensionis,  navigationis,  commerciorum, 
subsidiorum  et  alia,  a  regibus  Daniae  et  Norvegiae  ac  comitibus 
Holsatiae  inita  cum  gentibus  intra  et  extra  Europamc .  En  1796, 
H.  F.  C.  Clausen  —  plus  tard  bibliothécaire  à  Saint-Pétersbourg 
—  publia:  «Recueil  de  tous  les  traités,  conventions,  mémoires  et 
notes  conclus  et  publiés  par  la  couronne  de  Dannemarc  depuis  1766 
jusqu'à  1794c,  et,  en  1826,  le  chambellan  H.  C.  Reedtz  fit  paraître 
son  livre:  «Répertoire  des  traités  conclus  par  la  couronne  de 
Danemark  jusqu'à  1800c.  Ce  dernier  ouvrage,  un  peu  plus 
complet  que  celui  de  Qvistgaard  et  donnant  en  outre  de  courts 
extraits  des  traités,  fut  plus  tard  fort  employé.  De  nos  jours 
seulement,  on  a  repris  la  publication  d'un  recueil  des  traités 
danois,  le  ministère  des  affaires  étrangères  en  ayant,  dans  le 
courant  des  années  de   1874  à  1885,   fait  paraître  ceux  qui  se 


'  Dont  les  plus  remarquables  sont:  Fr.  Léonard,  Recueil  des  traités  de 
paix  etc.  faits  par  les  rois  de  France,  I— VI  (Paris,  1693).  —  Th.  Ry- 
MER,  Foedera,  I — XX  (Londres,  1704—35),  Edit.  tertia  cur.  Geo.  Holmes, 
I — X  (la  Haie,  1739 — 45).  —  J.  Chr,  Lûnig,  Das  deutsche  Reichs-Archiv,  I 
— XXIV  (Leipsic,  1712  et  suiv.).  —  Du  Mont,  Corps  universel  diplomatique 
du  droit  des  gens,  I— VIII  (Amsterdam  et  la  Haie,  1726 — 31).  — Rousset, 
Supplément  au  corps  universel  diplomatique  du  droit  des  gens,  I — V  (Am- 
sterdam et  la  Haie,  1739).  —  Rousset,  Recueil  d'actes,  négociations,  mé- 
moires et  traités  depuis  la  paix  d*Utrecht,  I — XXI  (la  Haie,  Amster- 
dam, Leipzic,  1728—55). 


IV  Forord. 

kiv  opbevarede  danske  Traktater  for  Tiden  1751  til  1879*,  men 
for  Tiden  fer  1751  har  man  stadig  vaeret  henvist  til  enten  at 
S0ge  til  de  i  Arkiverne  opbevarede  Originaler  eller  nejes  med 
Reedtz's  Répertoire  og  de  ovennaevnte  store  udenlandske  Sam- 
linger.  Reedtz's  Vœrk  var  dog  langt  fra  tilfredsstillende.  Ud- 
togene  ère,  som  ovenfor  naevnt,  kortfattede  og  heller  ikke  altid 
n0Jagtige,  og  han  har  kun  kendt  et  Mindretal  af  Traktaterne, 
for  det  i  naervaerende  Vaerks  1.  Bind  behandlede  Tidsrum  saa- 
ledes  kun  21.  Den  Hjselp,  som  de  ovennaevnte  aeldre  uden- 
landske Traktatsamlinger,  hvor  Traktaterne  ère  trykte  in  ex- 
tenso, kunne  yde,  er  heller  ikke  paa  langt  naer  tilstrœkkelig. 
Dels  medtage  ogsaa  de  kun  et  mindre  Antal  af  de  danske 
Traktater,  dels  ère  Aftrykkene  i  mange  Tilfœlde  ikke  korrekte. 
Selve  Vaerkerne  ère  desuden  nu  meget  sjœldne  og  dyre.  Det 
kan  derfor  vistnok  siges,  at  en  Udgave  af  de  danske  Traktater 
fer  1751  vil  afhjaelpe  et  ofle  fait  Savn. 

Naar  nu  naervaerende  Vaerk,  hvormed  Udgiveren  har  villet 
gère  et  Forseg  paa  at  afhjaelpe  dette  Savn,  ikke  gaar  laengere 
tilbage  end  til  1523,  skyldes  det  forskellige  Grunde.  Ferst  og 
fremmest  den  Omstsendighed,  at  det  internationale  Samkvem 
og  de  politiske  Forbindelser  ikke  faa  nogen  sterre  Betydning 
fer  ved  Begyndelsen  af  det  16.  Aarhundrede.  Dette  gselder  i 
endnu  hejere  Grad  for  Norden  end  for  det  evrige  Evropa.  Det 
er  egentlig  ferst  Christian  IFs  Fordrivelse  og  de  deraf  felgende 
politiske  Forviklinger  i  Forening  med  Reformationens  naermere 
Sammenferelse  af  de  Magter,  der  sluttede  sig  til  den,  som  brin- 
ger  det  danske  Rige  i  nejere  Forbindelse  med  den  almindelige 
evropaeiske  Politik.  Fer  den  Tid  havde  Danmarks  Forbindelser 
vaesentlig  vseret  indskrsenkede  til  de  to  andre  nordiske  Riger, 
Hansestsederne  og  enkelte  nordtyske  Fyrstendemmer.  Trakta- 
ternes  Antal  for  den  aeldre  Tid  er  derfor  ikke  stort.  Dertil 
kommer,  at  de  saa  godt  som  aile  i  Forvejen  ère  trykte  paa 
fyldestgerende  Maade  og  paa  let  tilgœngelige  Steder  (for  Sver- 
rigs  Vedkommende  i  Rydberg's  »Sveriges  Traktater «,  for  Hanse- 
staedernes  og  de  nordtyske  Fyrstendemmers  Vedkommende  i 
de  forskellige  Rsekker  af  >Hanserecesse«,  der  skulle  gaa  til  1530 


*  Danske  Tractater  1751—1800  (Kbhvn.  1882).  —  »Danske  Tractater  efler 
1800.  1.  Samling.  Politiske  Tractater  I  1800— 63t  (Kbhvn.  1877).  »2.  Sam- 
ling.  Handels  og  andre  Tractater  I.  1800— 63<  (Kbhvn.  1874).  —  «Danske 
Traktater  efter  1800.  11.  1863— 79«  (Kbhvn.  1885). 


Avant-propos.  V 

trouvaient  dans  ses  archives  pour  l'espace  de  1751  à  1879^. 
Quant  à  Tépoque  qui  précède  1751,  on  a  toujours  dû  recourir 
aux  documents  originaux  gardés  dans  les  archives,  ou  bien  se 
contenter  du  répertoire  de  Reedtz  et  des  grands  recueils  étran- 
gers susmentionnés.  Pourtant,  Touvrage  de  Reedtz  était  loin 
d'être  satisfaisant,  les  extraits  étant  assez  courts,  comme  nous 
l'avons  déjà  dit,  et  pas  toujours  exacts.  Encore  n'a-t-il  connu 
qu'un  petit  nombre  des  traités  en  question,  ainsi  seulement  21 
pour  l'époque  que  traite  le  premier  volume  du  présent  ouvrage. 
D'ailleurs,  les  anciens  recueils  étrangers  cités  plus  haut,  où  les 
traités  sont  reproduits  in  extenso,  ne  suffiront  pas  non  plus  tant 
s'en  faut  au  besoin,  car  d'abord,  on  n'y  trouve  qu'un  assez  petit 
nombre  de  traités  danois,  et  puis  les  textes  ne  sont  pas  toujours 
exactement  rendus;  ces  oeuvres  elles-mêmes,  aujourd'hui  bien 
rares,  sont  en  outre  fort  coûteuses.  Aussi  n'aura-t-on  pas  tort, 
sans  doute,  de  prétendre  qu'il  y  aura  grand  besoin  d'une  édition 
des  traités  danois  avant  1751. 

Or  si  le  présent  ouvrage  dont  l'éditeur  a  voulu  tâcher  de 
remédier  à  ce  défaut  ne  remonte  que  jusqu'à  1523,  il  faut  l'at- 
tribuer à  plusieurs  raisons.  D'abord  au  fait  que  les  rapports  inter- 
nationaux et  les  relations  politiques  ne  sont  pas  de  grande  im- 
portance qu'au  commencement  du  XVP  siècle,  ce  qui  s'applique 
aux  pays  Scandinaves  encore  plus  qu'aux  autres  pays  de  l'Eu- 
rope. A  vrai  dire,  ce  n'est  que  l'expulsion  de  Chrétien  II  et 
les  complications  politiques  en  résultantes,  conjointement  avec 
les  rapports  intimes  créés  par  la  Réforme  entre  les  puissances 
qui  s'y  attachaient,  qui  font  le  royaume  de  Danemark  entrer  en 
communication  étroite  avec  la  politique  générale  de  l'Europe. 
Avant  ce  temps,  les  relations  du  Danemark  étaient  principale- 
ment restreintes  aux  deux  autres  pays  du  Nord,  aux  villes  han- 
séatiques,  à  certaines  principautés  de  l'Allemagne  du  Nord.  Le 
nombre  des  traités  du  temps  antérieur  à  1523  n'est  donc  pas 
bien  grand.  Ajoutez  à  cela  qu'ils  ont  été  publiés  presque  tous 
d'une  manière  satisfaisante  aux  ouvrages  bien  accessibles:  quant 
à  la  Suède,  chez  M.  Rydberg  dans  ses  >Sveriges  Traktater* 
quant  aux  villes  hanséatiques  et  aux  principautés  de  l'Allemagne 
du   Nord,    dans    les    différentes    séries  de   >Hanserecessec,    qui 


*  >Danske  Tractatcr  1751—1800*  (Copenh.  1882).  —  >Danske  Tractater  efter 
1800.  1.  Samling.  Politiske  Tractater  I.  1800— 63<  (Copenh.  1877).  >2.  Sam- 
ling.  Handels-  og  andre  Tractater  I.  1800—63*  (Copenh.  1874).  —  >Danske 
Tractater  efter  1800.  II.  1863—79*  (Copenh.  1885). 


VI  Forord. 

og  nu  naerme  sig  Afslutningen,  i  »Urkundenbuch  der  Stadt 
Lûbeckc,  »Breinisches  Urkundenbuch<,  >Pominersches  Urkun- 
denbuchc,  »Meklenburgisches  Urkundenhuchc  osv.;  for  Chri- 
stian Ps  Regering  i  »Diplomatarium  Christierni  primi«).  Men 
naar  det  af  disse  Grunde  vil  vaere  rimeligt,  i  ait  Fald  forelebig, 
ikke  ai  gaa  lœngere  tilbage  end  til  Begyndelsen  af  det  16.  Aar- 
hundrede,  synes  1523,  Aaret  for  den  skandinaviske  Unions  dé- 
finitive Opl0sning,  at  vaere  det  naturligste  Begyndelsespunkt. 

Med  Hensyn  til  Vaerkets  Plan  ievrigt  bemaerkes  felgende: 
Udgaven  skal  omfatte: 

1.  Aile  de  af  den  dansk-norske  Krone  (Konge)  samt  af  den 
danske  Konge  som  Hertug  i  Slesvig  og  Holsten  med  frem- 
mede  Magter  afsluttede  Traktater  og  Overenskomster  af 
international  Natur. 

2.  De  af  den  dansk-norske  Konge  som  Konge  eller  som 
Hertug  i  Slesvig  og  Holsten  afsluttede  iEgteskabstrakta- 
ter  med  tilhorende  Arveafkald. 

3.  De  af  den  danske  Krone  med  Hertugdommerne  Slesvig 
og  Holsten  afsluttede  statsretlige  Overenskomster  (Unio- 
ner). 

4.  De  af  den  danske  Konge  som  Konge  eller  som  Hertug  i 
Slesvig  og  Holsten  med'  de  andre  Hertuger  i  Hertug- 
demmerne  afsluttede  Traktater  og  Overenskomster. 

5.  De  af  den  danske  Konge  som  Konge  eller  Hertug  med 
forskellige  nordtyske  og  andre  Bispedemmers  Kapitler 
afsluttede  Overenskomster  om  Valg  af  danske  Prinser  til 
Fyrslbiskopper  i  disse  Stifter. 


I  Udgaven  medtages  tillige  de  afsluttede  Traktater,  hvis 
Ratifikation  er  bleven  naegtet  af  en  af  de  kontraherende  Parter, 
da  disse  Traktater,  selv  om  de  ikke  ère  traadte  i  Kraft,  dog 
ofte  ved  deres  Indhold  bave  en  ikke  ringe  historisk  Interesse. 
For  let  at  kunne  skelnes  fra  de  andre  ère  de  trykte  med  Cor- 
pus compres,  ligesom  der  ogsaa  efter  Overskriften  til  Traktaten 
er  tilfejet:  Ikke  ratificeret. 

Til  Grund  for  Aftrykkene  er  som  Regel  lagt  de  i 
det  danske  Rigsarkiv  opbevarede  Originaltraktater 
o:  de  af  Underhandlerne  underskrevne  og  beseglede 
Dokumenter,   da  Traktaterne   altid  naevnes  med  disse  Doku- 


Avant- propos.  VII 

doivent  descendre  jusqu'à  1530  et  qui  maintenant  seront  bien- 
tôt achevées,  dans  »Urkundenbuch  der  Stadt  Lûbeckc.  »Bremi- 
sches  Urkundenbuchc,    »Pomniersches  Urkundenbuchc,   »Mek- 
lenburgisches  Urkundenbuch«,  etc.,  quant  au  règne  de   Chré- 
tien I*^,  dans  le  «Diplomatarium  Christierni  primi«.     Lorsque 
par  ces  motifs  il  sera  raisonnable  de  ne  pas  remonter,  du  moins 
préalablement,  plus  haut  que  jusqu'au  commencement  du  XVI* 
siècle,  le  point  de  départ  le  plus  naturel  sera  sans  doute  1523, 
c'est  à  dire  l'an  de  la  dissolution  définitive  de  l'union  Scandinave. 
A  l'égard  du  plan  de  V ouvrage  il  y  aura  d'ailleurs  à  observer  : 
L édition  doit  comprendre: 
1^    Tous    les   traités    et   toutes    les    conventions    de    nature 
internationale,    conclus    avec   des    puissances   étrangères 
par  la  couronne  (le  roi)  dano-norvégienne,  de  même  que 
par  le  roi  de  Danemark  en  sa  qualité  de  duc  de  Sles- 
vig  et  de  Holstein. 
2^    Les  traités   de  mariage  conjointement  avec  les  renoncia- 
tions d'héritage  qui  en  font  partie,  conclus  par  le  roi  de 
Danemark    et  de  Norvège  soit  comme  roi,  soit  comme 
duc  de  Slesvig  et  de  Holstein. 
3^    Les   conventions   de    droit  public   (les  unions)    entre  la 
couronne  danoise  et  les  duchés  de  Slesvig  et  de  Holstein. 
4^    Les  traités  et  les  conventions,  conclus  par  le  roi  de  Dane- 
mark, soit  comme  roi,  soit  comme  duc  de  Slesvig  et  de 
Holstein,  avec  les  autres  ducs  des  mêmes  duchés. 
5^    Les  conventions  conclues  par  le  roi  de  Danemark,   soit 
comme  roi,  soit  comme  duc,  avec  les  chapitres  de  diffé- 
rents évêchés  de  l'Allemagne  du  Nord  ou  ailleurs,  relative- 
ment à  l'élection  des  princes  danois  à  l'épiscopat  princier 
de  ces  diocèses. 
L'édition   comprendra  encore  tous  les  traités  conclus  dont 
la  ratification  a   été  refusée  par  une  des  parties  contractantes, 
car,    lors    même    qu'ils    ne    furent    pas  entrés    en    vigueur,    ils 
sont  souvent  par  leur  contenu  d'un  assez    grand    intérêt    his- 
torique.   Afin    de    pouvoir   aisément   les  distinguer  des  autres, 
ils  sont  imprimés  en  «corpus  compresse,   de  même  qu'après  le 
titre  des  traités  on  a  ajouté:  »Pas  ratifié*. 

Poar  la  publicationy  on  s'est  servi  ordinairement  des  traités 
originaux  gardés  dans  les  archives  de  VÉtat  danois,  c'est-à-dirCy 
des  documents  souscrits  et  scellés  par  les  négociateurs,  les  traités 
étant  toujours  cités  par  la  date   de  ces  documents.     En  outre. 


VIII  Forord. 

menters  Datum  og  det  i  de  ailerfleste  Tilfœlde  vil  vœre  unedven- 
digt  at  medtage  Ratiiikationsformularerne;  i  den  aeldre  Tid  an- 
saas  det,  saerlig  ved  mindre  vigtige  Traktater,  heller  ikke  altid 
for  fornedent,  at  der  gaves  en  Ratifikation.  Originaltrakatens 
Tekst  er  dog  altid  konfereret  med  de  i  det  danske  Rigsarkiv  op- 
bevarede  Ratifikatioiler,  baade  med  den  fra  fremmed  og  med 
den  fra  dansk  Side  givne,  saafremt  den  sidste  findes  enten  i  les 
Âfskrift  eller  er  indfert  i  Kancelliernes  Registrànter,  og  Âfvigelser 
mellem  Teksterne  ère  anferte  i  Noterne.  Undertiden  er  dog  af 
saerlige  Grunde,  hvorom  Oplysning  er  meddelt  i  hvert  enkelt 
Tilfselde,  Ratifikationen  lagt  til  Grund  for  Âflrykket. 

Findes  en  Traktat  ikke  i  original  Udfserdigelse  i  det  dan- 
ske Rigsarkiv,  har  jeg  i  Medkontrahentens  Ârkiv  segt  Oplys- 
ning, om  en  original  Udfserdigelse  iindes  der,  og  hvis  dette  er 
Tilfseldet,  er  den  lagt  til  Grund.  Har  en  original  Udfserdigelse 
ikke  kunnet  opspores,  er  der  foretaget  en  tekstkritisk  Behand- 
ling  af  de  i  det  danske  Rigsarkiv  forhaandenvserende  Koncep- 
ter  og  Âfskrifter  for  at  fremstille  en  saa  god  og  nejagtig  Tekst 
som  muligt.  Varianter  anferes  i  dette  Tilfselde,  saafremt  det 
da  ikke  er  rené  Skrivefejl.  Utvivlsomme  Fejl  i  en  Originals 
Tekst,  der  navnlig  i  det  16.  Âarhundrede  ikke  ère  sjseldne,  har 
jeg  S0gt  at  rette  ved  Hjœlp  af  Koncepter  eller  ved  i  [  ]  at  angive 
den  formentlig  rigtige  Lsesemaade.  Ord,  der  formentlig  ber 
udgaa,  ère  satte  i  ().  Hvor  Teksten  med  Sikkerhed  kan  siges 
at  vsere  fordservet,  uden  at  den  rigtige  Lsesemaade  kan  angives, 
er  der  indsat  et  Udraabstegn;  Udgiveren  har  dog  vaeret  spar- 
som  med  disse  Tegn,  hvad  enhver,  der  er  fortrolig  med  den 
Tids  i  h0J  Grad  ukorrekte  Sprogbrug  og  mangelfulde  Ssetnings- 
forbindelse,  let  vil  kunne  forstaa. 


Lsegges  en  Original  fra  et  fremmed  Ârkiv  til  Grund,  er  det 
anfert,  i  hvilket  Ârkiv  den  findes;  hvor  intet  bemserkes,  er 
Dokumentet  at  sege  i  det  danske  Rigsarkiv.  Nogen  nsermere 
Ângivelse  af  Dokumentets  Plads  er  som  Regel  anset  for 
unedvendig,  da  Traktaterne  i  det  danske  Rigsarkiv  og  i  de 
fleste  Tilfselde  ogsaa  i  de  fremmede  Ârkiver  danne  en  sserskilt 
Gruppe,  der  er  ordnet  efler  Landene  og  derunder  kronologisk. 
I  de  enkelte  Tilfaelde,  hvor  en  Original  paa  Papir  eller  en  Âf- 
skrift findes  uden  for  denne  Gruppe,  er  Findestedet  angivet,  og 
ligeledes  er  det,    da  Traktaterne   vedrorende   Hertugdemmerne 


Avant-propos.  IX 

il  sera  dans  la  plupart  des  cas  inutile  de  faire  imprimer  les  formu- 
laires de  la  ratification,  et  encore,  au  temps  passé,  on  ne  jugeait 
pas  toujours  nécessaire  de  faire  ratifier  les  traités  d'une  importance 
pas  trop  grande.  Le  texte  des  traités  originaux  est  pourtant  tou- 
jours conféré  avec  celui  des  ratifications  gardées  dans  les  ar- 
chives de  rÉtat  danois,  tant  avec  celle  de  la  partie  contractante 
étrangère  qu'avec  celle  de  la  part  du  roi  de  Danemark,  pourvu 
que  la  dernière  se  trouve,  soit  en  copie  volante,  soit  inscrite 
dans  les  registres  des  chancelleries,  et  les  variantes  sont  mar- 
quées dans  les  notes.  Quelquefois,  pour  des  raisons  spéciales, 
dont  en  chaque  cas  on  a  donné  une  explication,  c'est  le  texte 
de  la  ratification,  qui  a  servi  pour  base  de  l'édition.  Si  quelque 
traité  ne  se  trouve  pas  en  original  dans  les  archives  de  l'État 
danois,  on  a  cherché  des  renseignements  dans  les  archives  des 
contractants  pour  savoir  s'il  y  aura  là  une  rédaction  originale, 
et,  en  cas  d'affirmation,  on  s'en  est  servi.  N'a-t-on  pas  été  à 
même  de  découvrir  nulle  part  une  rédaction  originale,  on  à  fait 
subir  aux  minutes  et  aux  copies  se  trouvant  dans  les  archives 
de  l'État  danois,  une  critique  textuaire  afin  d'en  produire  un 
texte  aussi  bon  et  aussi  exact  que  possible,  en  même  temps 
qu'on  a  marqué  les  variantes,  pourvu  que  celles-ci  ne  fussent  pas 
de  simples  fautes  d'écriture.  Â  ce  qui  concerne  les  fautes  indubi- 
tables d'un  texte  original,  assez  nombreuses  surtout  au  XV  l""  siècle, 
j'ai  tâché  de  les  corriger  à  l'aide  des  minutes,  ou  bien  en  mettant 
entre  [  ]  la  version  supposée  correcte.  Les  mots  qui,  à  ce  qu'on 
suppose,  doivent  être  supprimés,  sont  mis  entre  (  ).  Dans  les  cas 
où  il  est  hors  de  doute  que  le  texte  soit  gâté,  sans  qu'il  ait  été 
possible  de  produire  la  version  authentique,  on  a  mis  un  point 
d'exclamation;  pourtant  l'éditeur  n^en  a  pas  été  prodigue,  chose 
fort  compréhensible,  sans  doute,  à  celui  qui  connaît  à  fond  la 
langue  peu  correcte  et  la  phraséologie  défectueuse  de  cette  époque. 
Si  Ton  se  sert  d'un  texte  original  des  archives  étrangères, 
on  cite  les  archives  où  celui-ci  se  trouve.  Si  l'on  n'en  dit  rien, 
le  document  est  gardé  dans  les  archives  de  l'État  danois.  D'or- 
dinaire, on  n'a  pas  jugé  nécessaire  de  préciser  l'endroit  où  se 
trouve  un  document,  les  traités  constituant  dans  les  archives 
de  l'État  danois  de  même  que  dans  la  plupart  des  archives  des 
autres  pays,  un  groupe  particulier,  où  ils  sont  rangés  par  pays 
et  ensuite  par  ordre  chronologique.  Dans  les  quelques  cas  où 
un  original  sur  papier  ou  une  copie  se  trouve  ailleurs,  on  a 
noté   l'endroit.     Les  traités  concernant  les  duchés  de  Slesvig  et 


X  Forord. 

Slesvig  og  Holsten  i  ait  Fald  forelebig  ère  anbragte  i  flere  for- 
skellige  Samlinger,  ved  disse  Traktater  altid  anfert,  i  hvilken 
Samling  og  under  hvilket  Nummer  i  denne  Traktaten  ligger. 
Det  er  overall  angivet,  om  det  aftrykte  Dokument  er  paa  Per- 
gament  eller  paa  Papir,  ligesom  ogsaa,  hvilke  Segl  der  findes 
under  det,  dog  uden  nogen  naermere  Beskrivelse  af  disse. 

Hvad  Behandlingen  af  de  enkelte  Tekster  angaar, 
har  jeg,  da  naervaerende  Udgave  ferst  og  fremmest  forfelger  et 
rent  historisk  Formaal,  anset  mig  for  berettiget  til,  i  Lighed 
med  hvad  der  nu  som  Regel,  baade  herhjemme  og  i  Udlandet, 
finder  Sted  ved  Udgivelse  af  historiske  Aktstykker,  at  gaa  bort 
fra  den  diplomatarisk  nejagtige  Gengivelse  af  Dokumenternes 
ganske  regellese  og  forvirrede  Orthograii  og  Tegnsaetning.  De 
iEndringer,  der  ère  foretagne,  ère  felgende: 

Indtil  1660  bruges  smaa  Begyndelsesbogstaver  over- 
alt,  undtagen  i  Egennavne  og  deraf  afledede  Adjektiver  samt 
efler  Punktum  og  Kolon.  Derefter  bruges  store  og  smaa  Be- 
gyndelsesbogstaver i  Overensstemmelse  med  moderne  Sprog- 
brug. 

Aile  Forkortelser  ère  som  Regel  opl0ste,  dog  und- 
tages  de  ved  de  fyrstelige  Titler  brugte  Forkortelser.  Der  er,  hvad 
disse  angaar,  desvaerre  kommen  nogen  Inkonsekvens,  idet  jeg 
i  Begyndelsen  af  Vaerket  har  gengivet  Forkortelserne,  som  de 
fandtes  i  Dokumenterne,  men  senere  har  segt  at  gennemfere 
en  Normalforkortelse  (kai.  mat,  kon.  mat,  kon.  w.  osv.);  i  de 
felgende  Bind  vil  den  sidste  Fremgangsmaade  blive  fulgt,  lige- 
som der  ogsaa,  i  Modssetning  til  hvad  der  er  sket  i  dette  Bind, 
for  storre  Tydeligheds  Skyld  vil  blive  brugt  store  Bogstaver 
ved  disse  Forkortelser.  I  et  Par  enkelte  Tilfaelde  er  i  danske 
Tekster  Forkortelsen  »for"'€  beholdt,  fordi  det  kunde  vaere 
tvivlsomt,  hvorledes  den  skulde  opleses.  I  nederlandske  Teks- 
ter er  Forkorlelsen  voirsj  gengivet  som  voirsz  (ligesom  i  Ud- 
gaven  af  Aert  van  der  Goes's  Register),  men  det  havde  maaske 
vaeret  rigtigere  at  gengive  den  som  voirsc. 

Tegnsaetning,  Sammenskrivning  og  Adskillelse  af  Ord  er 
aendret  i  Overensstemmelse  med  Nutidens  Tegnsaetning  og 
Skrivemaade. 

Romertal  ère  ombyttede  med  arabiske  Tal. 

Vokalerne  ère  bibeholdte  uforandrede,  naar  undtages,  at 
Uy  V  Og  W,  der  i  Flaeng  bruges  som  Tegn   baade  for  Vokal  og 


Avant-propos.  XI 

de  Holstein  ayant  été  disposés,  du  moins  préalablement,  dans 
plusieurs  séries  différentes,  on  a  toujours  par  ceux-ci  indiqué  la 
série  et  le  numéro.  Partout  on  a  fait  observer,  si  le  document  im- 
primé est  écrit  sur  parchemin  ou  sur  papier,  de  même  qu'on  a 
donné  le  nombre  des  sceaux  apposés  sans  pourtant  en  faire  la 
description. 

Pour  ce  qui  regarde  la  manière  de  traiter  les  textes  particu- 
liers, j'ai  cru,  le  but  de  la  présente  édition  étant  purement  his- 
torique, avoir  le  droit  de  ne  pas  rendre  avec  Texactitude  diplo- 
matique Torthographe  et  la  ponctuation  tout  à  fait  arbitraires 
et  confuses  des  documents,  agissant  en  çà  conformément  à  ce 
qui  se  fait  ordinairement  aujourd'hui  tant  chez  nous  qu*à  l'é- 
tranger, quand  il  s'agit  de  la  publication  de  documents  histo- 
riques.    En  voici  les  modifications: 

Jusqu'à  1660  on  emploie  partout  des  initiales  minuscules, 
sauf  pour  les  noms  propres  et  pour  les  adjectifs  qui  en  sont 
dérivés,  ainsi  qu'après  les  points  et  les  deux  points.  Plus  tard, 
on  emploie  les  initiales  majuscules  et  minuscules  conformément 
à  l'usage  moderne. 

Toutes  les  abréviations  sont  ordinairement  décomposées,  à  l'ex- 
ception de  celles  des  titres  princiers.  Je  regrette  pourtant  qu'il 
y  ait  là  quelque  inconséquence,  vu  qu'au  commencement  de 
l'ouvrage,  j'ai  mis  les  abréviations  telles  qu'elles  se  trouvaient 
dans  les  documents,  tandis  que,  plus  tard,  j'ai  tâché  d'employer 
conséquemment  des  abréviations  normales:  kai.  mat.,  kon.  mat., 
kon.  w.,  etc.;  dans  les  volumes  suivants,  on  procédera  de  la 
dernière  manière  de  même  que,  contrairement  à  ce  qui  a  été 
fait  dans  celui-ci,  on  écrira,  pour  obtenir  plus  de  clarté,  ces 
abréviations  avec  des  majuscules.  Bien  rarement,  dans  les  textes 
danois,  on  a  encore  gardé  l'abréviation  de  »for"*«,  c'est-à-dire, 
quand  on  n'était  pas  sûr,  comment  il  fallait  la  décomposer. 
Dans  les  textes  néerlandais,  l'abréviation  de  »voirsJ.«  a  été  ren- 
due par  »voirsz.«,  comme  dans  l'édition  du  ^registre  de  Aert 
van  der  Goesc,  mais  peut-être  aurait-il  été  mieux  de  la  donner 
par  »voirsc.«. 

La  ponctuation  comme  la  composition  et  la  décomposition 
des  mots,  sont  modifiées  conformément^  à  la  ponctuation  et  à 
l'orthographe  de  nos  jours. 

Les  chiffres  romains  sont  échangés  avec  des  chiffres  arabes. 

Les  voyelles  n'ont  pas  subi  de  modifications,  excepté  que 
Tu,   le  V,  le  w,  employés  indistinctement  comme   voyelles  et 


XII  Forord. 

Konsonant,  overalt  gengives  ved  u  som  Vokal,  ved  v  (w)  som 
Konsonant;  ligeledes  er  i  i  Forlyd  som  Tegn  for  Konsonant 
gengivet  ved  j. 

For  Konsonanternes  Vedkommende  har  jeg  i  det  vse- 
sentlige  fulgt  de  af  Rigsarkivar  Dr.  jur.  Sécher  i  hans  Indled- 
ning  til  »Kongens  Rettertings  Domme  lô9ô— 1604«  for  Dansk 
og  af  Rigsarkivar  Dr.  E.  Hildebrand  i  Indledningen  til  hans 
Udgave  af  >Svenska  Riksdagsakter«  for  Svensk  opstiliede  Rég- 
ler, omend  jeg  paa  enkelte  Punkter  ikke  er  gaaet  saa  vidt  som 
de  naevnte  to  Udgivere;  saaledes  har  jeg  ikke  som  Dr.  Sécher 
i  visse  Tilfselde  ombyttet  c  med  k  eller  gengivet  ch  ved  k  eller 
ck,  ligesom  jeg  heller  ikke  i  Forbindelsen  dt  i  visse  Tilfselde 
har  udeladt  det  ene  af  disse  Bogstaver. 

I  danske  Tekster  er  saaledes  dobbelt  Konsonant  kun  be- 
varet  a)  mellem  to  Vokaler  i  usammensatte  Ord  og  b)  hvor 
hver  Konsonant  herer  til  sin  Stavelse.  Det  stumme  h  er  bort- 
kastet  undtagen  i  Forbindelsen  th,  naar  denne  reprsesenterer  et 
Nutids  d.  fi  er  gengivet  ved  s  undtagen  mellem  to  Vokaler, 
hvor  det  er  gengivet  ved  ss.  Z  er  i  danske  Ord  ombyttet  med 
s.     l0vrigt  ère  Konsonanterne  bevarede  uforandret. 

I  svenske  Tekster  er  dobbelt  Konsonant  bevaret  i  samme 
Tilfaelde  som  ovenfor  samt  i  de  Tilfaelde,  hvor  der  endnu  bru- 
ges  dobbelt  Konsonant.  h  er  bibeholdt  overalt,  med  Undtagelse 
af  de  Tilfaelde,  hvor  det  kun  forstaerker  en  anden  Konsonant 
(undtagen  th)  eller  staar  rent  meningslest.  fi  gengives  ved  s 
eller  ss.  Z  som  Genitivendelse  gengives  ved  s,  undtagen  efter 
d  og  t. 

I  de  tyske  Tekster  har  jeg  for  Konsonanternes  Vedkom- 
mende i  det  hele  fulgt  den  af  Professor  F.  Stieve  opstiliede 
og  af  den  tyske  Historikerdag  i  Frankfurt  a.  M.  1895  godkendte 
i  ret  almindelige  Udtryk  holdte  Regel:  Enhver  Ophobning  af 
Konsonanter,  der  ikke  svarer  til  vor  Skrivemaade,  simplificeres 
saa  vidt  muligt  i  Overensstemmelse  med  denne  ved  Udeladelse 
af  Konsonanter.  Denne  Regel  giver  dog  let  Anledning  til  Vil- 
kaarlighed,  og  saerlig  kan  det  efter  de  senere  Aars  Forandringer 
i  den  tyske  Retskrivning  vaere  ret  tvivlsoml,  hvad  den  nu- 
vaerende  Skrivemaade  er.  Jeg  vilde  derfor,  hvis  jeg  skulde 
hâve  begyndt  Udgivelsen  nu,  hâve  forelrukket  at  anvende  de 
Régler,  som  Dr.  E.  Devrient  har  opstillet  i  sin  Afhandling: 
Nach    welchen    Grundsâtzen    soU    der    Historiker   bei    Quellen- 


Avant-propos.  XIII 

comme  consonnes,  sont  toujours  représentés  par  u  en  qualité  de 
voyelle,  et  par  v  (w)  en  qualité  de  consonne,  de  même  que  Vi 
initial  comme  signe  de  consonne  est  représenté  par  j. 

Quant  aux  consonneSy  j*ai  essentiellement  pour  le  danois  ob- 
servé les  règles  établies  par  M.  Sécher,  docteur  en  droit  et  directeur 
en  chef  des  archives  de  TÉtat  danois,  dans  la  préface  de  son 
édition  de  »Kongens  Rettertings  Domme  1595 — 1604< ,  et,  pour 
le  suédois,  celles  de  M.  Hildebrand,  docteur  ès-lettres  et  directeur 
des  archives  de  l'État  suédois,  dans  Tintroduction  de  son  édi- 
tion de  >Svenska  Riksdagsakterc,  bien  qu'en  quelques  points  je 
ne  sois  pas  allé  aussi  loin  que  ces  deux  éditeurs.  Ainsi  je  n'ai 
pas  échangé  en  certains  cas,  comme  le  fait  M.  Sécher,  le  c  avec 
k,  ni  représenté  le  ch  par  k  ou  ck,  de  même  que  je  n'ai  pas 
non  plus  en  certains  cas  supprimé  l'une  des  lettres  du  dt. 

Dans  les  textes  danois  les  consonnes  doubles  sont  seulement 
gardées:  1^  entre  deux  voyelles  dans  les  mots  simples  et  2®  là 
où  elles  appartiennent  chacune  à  sa  syllabe.  L'h  muette  est  sup- 
primée sauf  dans  le  th  représentant  un  d  actuel.  Le  fi  est  re- 
présenté par  s,  sauf  entre  deux  voyelles  où  il  est  représenté  par 
ss.  Dans  les  mots  danois  z  est  remplacé  de  s.  D'ailleurs,  les 
consonnes  n'ont  pas  été  modifiées. 

Dans  les  textes  suédois,  on  a  conservé  les  consonnes  doubles 
dans  les  cas  signalés  plus  haut,  et,  de  plus,  là  où  l'on  s'en  sert 
encore.  L'h  se  conserve  partout  à  l'exception  des  cas  où  elle 
ne  fait  que  de  renforcer  une  autre  consonne,  sauf  le  th,  ou  bien 
si  elle  est  employée  d'une  manière  tout  à  fait  absurde.  Le  fi  est 
représenté  par  s  ou  par  ss,  le  z  comme  terminaison  du  géni- 
tif, par  s,  excepté  après  le  d  et  le  t. 

Dans  les  textes  allemands^  pour  les  consonnes,  j'ai  entière- 
ment observé  la  règle  établie  en  termes  assez  généraux  par  le 
professeur  F.  Stieve  et  approuvée  en  1895  par  le  congrès  des 
historiens  allemands  à  Francfort  sur-le-Mein,  c'est-à-dire:  »Toute 
accumulation  de  consonnes  ne  correspondant  pas  à  l'orthographe 
actuelle,  a  été  modifiée  autant  que  possible  conformément  à 
celle-ci  par  suppression  de  consonnes*.  Pourtant,  cette  règle 
peut  facilement  être  sujet  à  des  interprétations  arbitraires,  et, 
surtout  maintenant  après  les  changements  qu'à  subis  pendant 
les  dernières  années  l'orthographe  allemande,  il  peut  être  assez 
douteux  quelle  est  l'orthographe  actuelle.  Voilà  pourquoi,  si 
j'allais  recommencer  l'édition,  j'aurais  préféré  les  règles  établies 
par  le  docteur  E.  Devrient  dans  sa  monographie:  Nach  welchen 


XIV  Forord. 

ausgaben  verfahren?  (Korrespondenzblatt  des  Gesamtvereins  der 
deutschen  Geschichts-  und  Âltertumsvereine  1906.  Nr.  8).  lev- 
rigt  bemaerkes,  at  fi  overalt  er  gengivet  ved  s  eller  ss,  og  at  i 
plattyske  Tekster  det  stumme  h  overalt  er  udeladt. 

De  nederlandske  Tekster  ère  behandlede  efler  samme 
Régler  som  de  tyske,  dog  er  h  altid  bevaret  i  Forbindelsen  gh. 

Egenhsendige  Underskrifter  ère  gengivne  ufor- 
andret,  medens  ellers  Egennavne  ère  behandlede  efter  de  oven- 
for  angivne  Régler. 

Ât  det  skulde  vœre  lykkedes  mig  at  gennemfere  disse  Rég- 
ler aldeles  konsekvent  for  aile  de  forskellige  Sprogs  Vedkom- 
mende,  ter  jeg  ikke  haabe;  de  Inkonsekvenser,  der  findes,  ville 
dog  forhaabentlig  vsere  uden  sterre  Betydning. 

De  til  Traktaterne  knyttede  Indledninger  skulle  i  Kort- 
hed  gère  Rede  for  den  historiske  Situation,  der  affedte  Trak- 
taterne, og  for  Forhandlingerne  om  dem.  De  ère  baserede  paa 
den  trykte  Litteratur,  saavidt  denne  bar  vaeret  mig  tilgaengelig, 
og  saerlig  paa  det  i  det  danske  Rigarkiv  bevarede  utrykte  Ma- 
teriale,  medens  jeg  bar  maattet  se  bort  fra  en  Udnyttelse  af  de 
fremmede  Ârkiver,  da  Opgaven  derved  vilde  blive  aldeles  uover- 
kommelig;  kun  i  ganske  enkelte  Tilfœlde,  hvor  der  forelaa 
sserlig  Grand  dertil,  bar  jeg  segt  Oplysninger  i  disse.  Ved 
Slutningen  af  hver  Indledning  er  angivet,  paa  hvilke  utrykte 
og  trykte  Kilder  Fremstillingen  er  bygget. 

Naar  dette  Vaerk  overhovedet  bar  kunnet  komme  frem,  skyl- 
des  det  den  Liberalitet,  bvormed  Direktionen  for  Carlsberg- 
fondet  bar  bevilget  de  til  Udgivelsen  nedvendige  Pengemidler, 
hvorfor  jeg  bringer  Direktionen  min  varmesle  Tak.  Ligeledes 
takker  jeg  den  naevnte  Direktions  Formand,  Professor  Dr.  E. 
Holm,  Professor  Dr.  J.  A.  Fridericia,  Rigsarkivar  Dr.  jur.  V.  A. 
Sécher,  Arkivar  A.  Thiset,  Bibliotbekar  Dr.  Sofus  Larsen  og  Arkiv- 
sekretœr  Dr.  W.  Christensen  for  den  Hjaelp,  de  paa  forskellig 
Maade  bave  ydel  mig  ved  Udgivelsen.  Endvidere  bringer  jeg  Ar- 
kivstyrelserne  for  Rigsarkivet  i  Stockholm,  for  de  preussiske  Stats- 
arkiver  i  Aurich,  Berlin,  Hannover,  Kônigsberg,  Marburg  og 
Slesvig,  for  Arkivet  i  Weimar  og  for  Statsarkivet  i  Lybœk  min 
bedste  Tak  for  den  Imedekommenhed,  der  fra  deres  Side  er 
udvist  mod  mig  under  mine  Forsknînger. 

Frederiksberg,  November  1907. 

L.  Laursen. 


Avant-  propos.  X  V 

Grundsâtzen  soll  der  Historiker  bei  Quellenausgaben  verfahrèn? 
(Korrespondenzblatt  des  Gesamtvereins  der  deutschen  Geschichts- 
und  Altertumsvereine  1906.  Nr.  8).  J'ajouterai  encore  que  le  C 
est  représenté  partout  par  s  ou  ss,  et  que  i*h  muette  est  sup- 
primée partout  dans  les  textes  bas-allemands. 

Les  textes  néerlandais  sont  traités  d'après  les  mêmes  règles 
que  les  textes  allemands,  sauf  qu'on  y  a  toujours  conservé  Th 
dans  le  gh. 

Les  seings  authentiques  sont  rendus  exactement^  tandis  que 
les  noms  propres  sont  traités  d'après  les  règles  nommées  plus 
haut. 

Bien  que  je  n'ose  point  me  flatter  d^avoir  réussi  à  observer 
ces  règles  d'une  manière  absolument  conséquente  pour  toutes 
les  langues  différentes,  j'espère  néanmoins  que  les  inconséquences 
ne  seront  pas  de  grande  portée. 

Les  introductions  se  trouvant  à  la  tête  des  traités,  ont  pour 
but  de  rendre  compte  de  la  situation  historique  qui  les  a  fait 
naître  et  des  négociations  qui  les  ont  précédés.  Elles  ont  pour 
base  la  littérature  autant  qu'elle  m'a  été  accessible,  et  surtout 
les  documents  inédits  des  archives  de  l'État  danois,  tandis  que 
j'ai  dû  renoncer  à  l'exploitation  des  archives  étrangères,  la  tâche 
m'étant  alors  devenue  insurmontable,  et  je  n'y  ai  cherché  des 
renseignements  qu'en  bien  peu  de  cas,  où  j'avais  de  motifs  par- 
ticuliers pour  le  faire.  Â  la  fin  de  chaque  introduction,  on 
trouvera  énumérées  les  sources  imprimées  et  non  imprimées 
qui  ont  été  employées. 

Si  cet  ouvrage  a  pu  paraître,  il  faut  bien  l'attribuer  à  la 
muniiicence  dont  Targent  nécessaire  à  la  publication  m'a  été 
accordé  par  la  direction  de  la  fondation  Carlsberg  que  je  prie 
de  vouloir  bien  accepter  mes  remercîments  les  plus  sincères.  Je 
remercie  également  M.  M.  Edvard  Holm,  docteur  es  lettres,  ancien 
professeur  à  l'université  de  Copenhague,  président  de  ladite  direc- 
tion, J.  A.  Fridericia,  docteur  ès-lettres  et  professeur  à  l'uni- 
versité de  Copenhague,  V.  A.  Sécher,  docteur  en  droit  et  directeur 
en  chef  des  archives  de  l'État  danois,  A.  Thiset,  chef  de  la  section 
historique  des  archives  de  l'État  danois,  Sofus  Larsen,  docteur  es 
lettres  et  bibliothécaire,  W.  Christensen,  docteur  ès-lettres  et  secré- 
taire d'archives,  pour  le  secours  qu'en  différentes  manières  ils 
m'ont  prêté  à  l'égard  de  la  publication.  Enfin  j'exprime  toute  ma 
reconnaissance  aux  directions  des  archives   de  TÉtat  à  Stock- 


XVI  Avant-propos. 

hoim.  des  archives  de  TÉtat  prussien  à  Auric,  à  Berlin,  à 
Hanovre,  à  Koenigsberg,  à  Marbourg,  à  Slesvig,  des  archives 
de  Weimar,  des  archives  de  TÉtat  à  Lubeck,  dont  la  bien- 
veillance m'a  soutenu  dans  mes  investigations. 

Frederiksberg,  November  1907. 


L.  Laursen. 


DANMARK-NORGES  TRAKTATER 


1523—1560. 


1523.  S.Febr.  (Lybaek).  Forbundstraktat  mellem  Hertug  Frederik 
af  Slesvig  og  Holsten  og  Byen  Lybaek  mod  Kong  Christian  IL 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Hertugens  og  Lybsks  vedhœn- 
gende  Segl). 

Tr.  :  Âbdruck  der  das  Hecht  der  freien  Stâdte  Lûbeck  und  Ham- 
bnrg  .  .  .  betreffenden  Urkunden  (1838)  S.  78—86  (efter  Orig.  i  Ly- 
bseks  Ârkiv). 

/  de  forste  Dage  af  Avg,  1522  var  det  kommet  til  aaben  Krig 
mellem  Kong  Christian  II  og  Lybœk.  Mellem  Kongen  og  hans  Far- 
broder  Hertug  Frederik  var  Forholdet  i  den  senere  Tid  ogsaa  bleuet 
stœrkt  spœndt^  sœrlig  i  Anledning  af  at  Christian  II  under  sit  Ophold 
i  Nederlandene  1521  havde  faaet  sin  Svoger,  Kejser  Karl  V,  til  ved  2 
Diplomer^  af21.Juli  at  forlene  ham  med  Hertugdommet  Holsten  med 
dertil  herende  Lande  og  for  stedse  at  overdrage  ham  og  hans  Lens- 
arvinger  den  Forleningsrel  til  Holsten,  som  Biskoppen  af  Lybœk  hidtil 
havde  haft.  Det  lykkedes  dog  nogle  mœglende  Fyrster  at  faa  et  Forlig 
bragt  i  Stand  mellem  dem  i  Bordesholm  13,  Avgr  ;  af  Frygt  for,  at 
Farbroderen  skulde  slulte  sig  til  Lybœk,  gik  Christian  II  bl.  a.  ind  paa 
at  opgive  Forleningsretten  lit  Holsten  og  paa  at  betale  Hertugen  11,000 
Mk.  lybsk  paa  forstkommende  Kieler  Omslag,  hvilken  Sam  denne  mente 
endnu  al  hâve  til  gode  som  Felge  af  sit  Forlefie  1503  til  Lybœk  for 
Kong  Hans;  en  Del  œldre  Stridspunkter  henvistes  til  Paakendelse  af 
mœglende  Fyrster  paa  et  Mode  i  Segeberg  1^  Dage  efter  Pinse  1523. 
Forsoningen  blev  imidlertid  ikke  af  lang  Varighed.  Hertugen  klagede 
over,  at  Kongen  ikke  overholdt  Forliget,  og  allerede  f&r  de  jydske  Rigs- 
raaders  Sammensvœrgelse  21.  Dec.  synes  han  at  vœre  traadt  i  Forbin- 
delse   med  disse.     Forholdet  foroœrredes  yderligere,  da   Christian  II  i 


'  Forleningsbrevet  er  trykt  hos  Hcedtz.  Hist.  Aktstykker  S.  16— 20;  Bre- 
vet om  Overdragelsen  af  Forleningsretten  hos  Christiani,  Neuere  Gescliichte 
d.  Herzogth.  I,  542  flf.  og  Reedtz,  Hist.  Aktstykker  S.  20  f.  *  Tr.  :  Falck,  Samin- 
luug  der  wichtigsten  Urkunden  S.  36—42. 

1 


2  1523.    5.  Febr. 

Slatningen  af  Dec.  1522  eller  i  Beggndelsen  af  Jan.  1523  egenmœgtig 
lod  sin  Rentemester  Anders  Glob  udtage  en  Del  Dokumenter  af  Fœlles- 
arkiuet  paa  Segeberg  og  bad  om  Udsceitelse  med  Betalingen  af  de 
11,000  Mk.  Da  Hertugen  i  Husum  29.  Jan.  1523  af  Mogens  Munk 
haode  faaet  Underretning  om,  ai  de  Jgdske  Rigsraader  ved  Opsigelses- 
b revêt  af  20.  Jan.  havde  brudt  med  Christian  II,  udstedte  han  s.  D.  et 
Brev,  huori  han  paa  nœrmere  angivne  Betingelser  iog  imod  den  ham 
tilbudte  Krone,  og  begav  sig  derefter  til  Lgbœk  for  ai  forhandle  med 
denne  Bg  om  et  Forbund.  Hertugen  kom  til  Lgbœk  1.  Febr.,  og  5.  Febr. 
sluttedes  Forbundet.^ 

Wy  Frederick,  van  Gots  gnaden  erfgeneme  lo  Norwegen, 
hertoge  to  Sleswyck,  Holslen,  Stormarn  und  der  Detmerschen, 
grave  to  Oldenborch  und  Delmenhorst,  und  wy,  borgermestere 
und  radtmanne  der  keyserliken  stadt  Lubeck,  don  hyrmyt  kunt 
vor  îdermennychliken  bekennende:  Nadem  wy  Frederick,  her- 
tog,  in  schynbarliker,  apenbaren,  warafligen  erfarung  hebben, 
dat  de  durchluchtigeste,  grotmechtigeste,  hochgeboren  furste  lier 
Cristiern,  to  Dennemarken,  Sweden,  Norwegen,  der  Wende  und 
Gotten  konynck  etc.,  sich  geflitiget,  ane  aile  unse  vororsakent, 
uns  van  deme  hilligen  Romischen  rj'ke  to  teende,  in  syn  ge- 
horsam  to  bryngen  unde  ane  vorige,  mennicbfoldige  geschene 
beswerunge  uns  furder  na  synem  gefalle  umbilliger  wyse  in 
not  und  mer  beswerunge  to  forende  und  to  belastende,  privilé- 
gia, segel  und  brève,  welck  up  deme  slote  Segeberge  im  lande 
to  Holsten  to  eyner  getruwen  samptvorwarunge  neddergelecht, 
vorslaten  und  vorsperrel  werden,  de  uns  doch  gelickmetich  be- 
Ireffen,  ane  unsen  willen,  welen  ader  vulbort  wechgenamen  unde 
ut  deme  furstendomme  in  dat  rj'ke  to  Dennemarken  ader  sust 
na  synem  gefalle  geforel,  segel  unde  brève,  welcke  uns  syne 
konyngklike  werde  up  de  geltschulde,  de  men  uns  vorplichtet, 
gegeven  hadde,  nycht  geholden,  myt  der  betalinge  nycht  genoch 
gedan,  upgerichtedem  compromiss,  im  vorgangen  sommer  tom 
Bordesholme  im  lande  to  Holsten  durch  churfursten,  fursten 
und  hern  des  hilligen  Romischen  rykes  twysken  uns  allent- 
halven  upgerichtet,  vorsegelt,  vorbrevet,  myt  egenen  handen  un- 
dergeschreven,  myt  lifliken  hanttastingen  to  holdende  gelavet, 
nycht  gefolget,  sundern  des  vorgeten,  solchet  mergklich,  schyn- 


>  Allen,    De  tre   nord.  Rigers   Hist.  1497—1536  III,  2.  S.  355  ff.     Zeitschr. 
d.  Vereins  f.  lûbeck.  Geschichte  und  Alterthumskunde  II,  330  fT.,  335  ff. 


1523.    5.  Febr.  3 

barlich  gebraken,  worut  wy  und  idermennychlich  rechter  vor- 
nuft  nycht  anders  bedencken  konen,  dan  dat  men  sich  to 
unsem  ewygem  vordarve  darinne  tegen  uns  flitige  unde  vor- 
merken  laie,  wormede  uns  jo  billich  in  keynem  wege  lenger 
to  geduldende,  also  unvororsaket  van  deme  hilligen  Romischen 
ryke  in  frembde  gehorsam  getagen  werden,  unsen  und  unser 
erven  vordarf  und  unvorwyntliken  schaden  lenger  antosehende 
unde  in  solchem  overswentliken,  geswynden  vordruck  lenger  to 
vorharren;  unde  wy  borgermestere  und  radtmanne  vorbenomet 
dorch  und  myt  unsem  velfoldigen,  flitigen,  denstliken  biddende 
unde  ansokende  ock  mergkliker  angewanter  geltspildunge,  de 
\^ry  umme  krych  und  cristlikes  blodesstortinge  to  vermydende 
daran  gekeret,  by  synen  konyngkliken  werden  geschen,  unser 
und  unser  medevorwanten  olde  und  lange  hergebrachte  lovelike 
privilégia,  fryheide,  rechticheide,  brukinge  und  gewonheit,  de 
wy  und  unse  medebenometen  in  den  ryken  Dennemarken,  Swe- 
den  und  Norwegen  und  in  der  Oister-Zee  gehat,  darvan  wy 
und  unse  medebenometen  dorch  itzige  konyngklike  werde  un- 
vororsaket tegen  ewyge  upgerichtede  frede-recess  gewaldichliken 
gedningen,  ock  unser  unde  unser  medebenomeden  afgenamen 
schepe  und  guder  nogeaftige  restitution  nycht  hebben  konen 
erlangen,  sundern  baven  aile  angetogede  vorkortinge  wy  und 
unse  medebenomeden  myt  umbilligen  tollen,  axiise,  beschat- 
tinge,  vorentholdinge  unser  rente,  vorstoppinge  af-  und  tofor 
und  ander  vor  nycht  erfaren  beswerungen  dagelix  werden  be- 
lastet,  darinne  uns  unde  unsen  medebenomeden  keyne  rechtes- 
erbedinge  heft  mogen  helpen;  idt  is  ock  uns  unde  unsen  me- 
debenomeden unses  allergnedigesten  hern  Romischer  keyser- 
liker  maiestat  mandat  und  bevel,  dat  syne  konyngklike  werde 
uns  und  unse  medebenomeden  nochaftigen  restitueren  solde, 
gans  unfruchtbar  und  unangesehen  gebleven,  sundern  syne 
konyngklike  werde  unses  vormerkendes  sick  mergkliken  flitigen 
uns  to  vordruckende,  vam  hilligen  Romischen  ryke  in  syne  ge- 
walt  to  bryngende.  Up  dat  denne  wy,  gemelten  hertoch  Fre- 
derich,  unde  wy,  borgermestere  und  radtmanne  der  keyserliken 
stadt  Lubecke,  samptliken  und  besundern  by  der  werlt  und 
idermennichliken  nycht  anders  dan  aise  getruwe  lytmate  des 
hilligen  Romischen  rykes  befunden  werden  und  dessulften  vor- 
kortinge, vorclenynge  ader  vormynrunge  by  uns  ungerne  wusten, 

1* 


4  1523.   5.  Febr. 

demna  syn  wy  bewagen,  deme  almechtigen  Gade  to  lave,  deme 
hilligen  Romischen  ryke  to  eren,  unsem  allergnedigesten  hern 
Romischen  keyserliker  maiestat  to  sunderlichen  willigen  den- 
sten,  to  erholdinge  und  bestande  unser  furstendome,  lande  und 
lude  unde  der  loveliken  stadt  Lubeck,  aile  unses  vormogens 
dartegen  to  trachten,  uns  in  sunderlike  cristlike  vorbuntenisse 
und  fruntlike  ewyge  tohopesate  to  begevende,  und  begeven 
uns  allenthalven  also  darinne  kegenwordigen  in  namen  der 
hilligen,  ungedelden  drevoldicheit  wy,  gemelte  furste,  hertoch 
Frederich,  vor  uns,  unse  erven,  nakomen  ock  unse  furstendome 
Sleswick,  Holsten,  Stormarn,  unde  wy,  genanten  borgermestere 
und  radtmanne,  vor  uns.  unse  borgere,  gemene  inwonere  unde 
nakomelinge  der  keyserliken  stadt  Lubeck: 

1,  Erstlich  schal  und  wyl  unser  eyn  del  dat  ander  myt 
getruwem  mote  und  harten  getruwelich  menen,  ailes  vormogens 
forderen,  tom  besten  vortsetten,  nergende  an  hynderen,  eyn  des 
andern  beste  welen  und  argeste  wenden,  den  gemenen  wande- 
renden  mynschen  und  copman  up  gewontlike  tollen,  wor  eyn 
ider  des  plichtich,  passeren  laten,  myt  allem  besten  vorthelpen, 
eynem  yderen  an  synen  keyserliken,  konynckliken,  furstliken 
und  anderen  privilegien,  segelen  und  breven,  herlicheiden, 
overicheiden,  gerechticheiden,  stede  unde  lande,  possession  und 
gewere  unvorfengklich  darby  to  blyvende  unde  der  to  gene- 
tende,  und  desulften  eyn  dem  andern  helpen,  schutten  und  be- 
schermen. 

2.  Darmyt  dan  solchem  vormodentlichen  afbroke  und 
vorclenynge  des  hilligen  Romischen  rykes  statlichen  moge  be- 
jegent  werden,  hebbe  wy  hertoch  Frederich  und  wy  borger- 
mestere und  radtmanne,  vorbenomet,  uns  unde  unse  medebe- 
nometen,  eyn  to  dem  anderen,  vorplichtet  unde  vorplichten  uns 
also  kegenwordigen,  dat  wy,  gemelter  hertoch  Frederich,  loni 
allerforderlikesten  nefTens  den  van  Lubeck  und  oren  medebe- 
nomeden  des  gedachten  hern  konynges  apenbar  vyent  scholen 
und  willen  werden,  in  vehede  begeven  unde  myt  hulpe  des  al- 
mechtigen aile  unses  vormogens  myt  landen  und  luden  kegen 
syne  konyngklike  werde  don  und  handelen,  deme  aftobrekende, 
to  sweckende  und  krenckende,  unde  to  der  behof  hebben  uns 
de  gemelten  van  Lul)eck  to  unser  rustunge  myt  ver  dusent 
marck  lubesch  unde  eyner  last  bussenpulvers  voreret. 


1523.    5.  Febr.  5 

3.  Se  scholen  und  willen  ock,  de  tydt  der  gantzen  kegen- 
wordigen  vehede  aile  ut,  so  ofte  und  vaken  des  van  noden, 
uns,  unsen  erven,  nakomen,  furstendomen  und  landen  Sleswyck, 
Holsten  und  Stormarn  myt  twen  dusent  gemonsterden  knechten 
onde  twe  hundert  wolgerusteden  perden  up  oren  kosten,  eventur 
und  veltschaden,  darnevens  myt  nottroftigem  veltgeschutte,  pul- 
ver,  loden  unde  anderer  nottroftigen  tobehoringen  willich  folgen 
und  denen;  welkerer  ruter  unde  knechte  wy  und  unse  mede- 
benomeden  kegen  nemandes  anders  aise  kegen  gemelten  hem, 
konynck  Cristiem,  synen  anhanck  und  helper  gebruken  scholen 
und  willen,  idt  were  denne,  dat  wy  und  unse  medebenomeden 
van  gedachtem  konynge,  synen  hulperen  und  anhengeren  schyn- 
barliken  genodiget  wurden  uns  und  unse  medebenomeden  ut 
dem  velde  to  begevende,  alsdanne  stede,  slote  und  ander  ve- 
stunge  darmede  to  starkende  unde  besettende,  wor  to  se  sick 
danne  willich  sullen  gebruken  laten,  to  keyner  tydt  upror  edder 
muterie  maken,  ane  unsen  sunderliken  willen  und  pasbprt  van 
uns  ader  unsen  medebenomeden  nycht  scheden,  sunder  in  al- 
lem,  wo  framen,  redeliken  krygesluden  getemet,  sich  by  uns 
unde  unsen  medebenomeden  holden  und  blvven. 

4.  Wo  sich  denne  begeve,  dat  de  angetogede  tal  der  twe 
dusent  knechte  und  twe  hundert  perde  enigermaten  vorslagen 
ader  sust  vorryngert  wurde,  wo  sich  dat  begeven  mochte,  des 
doch  Godt  nycht  en  wille,  alsdanne  scholen  und  willen  de  van 
Lubeck,  wenner  se  darumme  angefordert  werden,  den  genome- 
den  tal  der  ruter  und  knechte  ane  aile  weygerunge  bynnen  ver- 
teyn  dagen  ungeferlich  upt  alderforderlikeste  to  erfuUende  und 
ander  ruter  und  knechte  in  de  stede  to  schickende  schuldich 
und  plichtich  wesen. 

5.  Worde  baven  de  angetogeden  twe  dusent  knechte 
und  twe  hundert  perde  uns,  hertogen  Frederichen,  eft  unse 
medebenometen  de  not  drengen,  dat  wy  mer  hulpe  bedorften, 
so  scholen  und  willen  de  gesechten  van  Lubeck,  wanner  se 
darumme  gefordert  werden,  myt  den  knechten  unde  anderem 
orem  krygesvolcke,  dat  se  itzundes  in  Sweden  hebben,  sampt 
anderen  oren  frunden  to  water  und  to  lande  myt  aller  schepes- 
rustunge  und  nottroft  an  den  orden,  wor  des  van  noden  und 
gelegen,  uns  to  hulpe  kamen,  deme  konynge,  wor  dat  ummer 
donlich,  aftobreken   unde  damegest,  wo  idt  je  an  desser  syden 


b  1523.    5.  Febr. 

not  wurde,  des  Got  nummer  wille,  dan  unse  unde  unse  me- 
debenomeden  erven,  nakomen,.  furstendome,  lande  und  lude 
ailes  utersten  vormogens  myt  aile  orem  anhange  getruwelich 
hanthaven,  beschutten  und  beschermen,  idt  were  denne,  dat  de 
van  Lubeck  dorch  belagerunge  ader  ander  schynbarlike,  rede- 
like  orsaken  daran  vorhyndert  wurden,  ailes  ane  geferde. 

6.  Itt  ock  uns  unde  unsen  medebenomeden  in  unsen 
erflanden  Sleswyck,  Holsten,  Stormarn  eniges  groten  edder 
cleynen  geschutles  kegen  den  vilgemelten  hern  konynck  ader 
synen  anhanck  van  noden  wurde,  willen  de  van  Lubeck,  wes 
men  des  entberen  kone,  myt  tobehoriger  nottroft,  Iode,  pulvers 
und  anders  to  lenende,  to  brukende  und  uttoschickende  ane 
vortogeringe  willich  befunden  werden;  wenner  men  des  not- 
troftigen  nyclit  mer  bedervet,  schal  one  danckbarliken  wedder- 
umme  to  bus  geschicket  werden,  kene  hulperede  edder  ut- 
flucht  darane  to  sokende. 

7.  Wurden  ock  wy,  hertoch  Frederick,  unde  unse  mede- 
benomelen  durch  gnedyge  vorhengynge  des  almechtigen  des  an- 
getogeden  krygesvolckes  aile  nottroflich  nycht  bedarven,  dan 
willen  wy  myt  vorryngerunge  des  antals  uns  suives  gnedigen, 
gunstigen  gutwillich  erlogen,  doch  also,  wenner  des  wedder- 
umme  van  noden,  dat  de  van  Lubeck  dan  sulcke  vorgeschreven 
antal  wedderunime  in  aller  maten  tom  forderlikesten  to  erful- 
lende  schuldich  syn  sollen. 

8.  Ift  ock  wy  myt  unsen  medebenometen  uns  unsen  ge- 
nomeden  vyanden  entkegen,  to  schaden  und  nadel  uterhalven 
unsen  erflanden  Sleswyck,  Holsten,  Stormarn  begeven  worden, 
und  myddel  der  tydt  desulven  unse  furslendome  dorch  jeman- 
des  beanxtet  wurden,  dan  van  stunt  scholen  und  willen  de  van 
Lubeck  myt  aile  orem  anhange  und  vormoge  na  orer  macht 
und  vormogenheit  und  gelegenheit,  wo  vor  geschreven,  desulven 
unse  erflande  Sleswyck,  Holsten,  Stormarn  to  hanthaven, 
schuttende  und  beschermende  schuldich  wesen,  up  dat  wy  an 
den  andern  orden  unses  vornemendes  kegen  den  hern  konynck 
nycht  vorhyndert  darven  werden. 

.9.  De  van  Lubeck  willen  ock  myt  anderem  orem  anhange 
up  dyl  anstande  vorjar  ailes  vormogens  sick  flitigen  dem  itzigen 
konynge  Cristiern  afbroke  und  krenckinge  myt  schypfart  to 
donde. 


1523.    5.  Febr.  7 

10.  Und  so  wedderumme,  wan  danne,  des  men  sick  doch 
jo  tom  almechtigen  nummer  vorhapen  wille,  wy  borgermestere, 
radtmanne  unde  stadt  Lubeck  dorch  vilgedachte  konyngklike 
werde  to  Denneroarcken  ader  jemandes  anders  van  orer  wegep, 
îdt  were  we  de  syn  mochte,  angefochten  und  benodiget  wurden, 
dan  schal  und  wyl  bavengedachte  her  hertoch  Frederich,  syner 
gnaden  erven,  nakomen,  furstendomen  Sleswyck,  Holsten,  Stor- 
mam  uns  wedderumme  myt  twen  dusent  gemusterden  knech- 
ten  und  weraftiger  manne,  twen  hundert  perden  und  nottrof- 
tigen  veltgeschutte  und  tobehoringen  up  orer  furstliken  gnaden 
kosten,  eventur  und  veltschaden  bytostande,  hanthavende,  be- 
schermende  und  to  entsettende  schuldicb  und  plichtich  wesen. 

11.  Wurde  idt  danne,  dat  de  almechtige  vorhoden  wil, 
de  schynbarlike  not  wyder  erforderen,  dan  schal  und  wil  vele- 
genomete  hère,  hertoch  Frederich,  und  syner  furstliken  gnade 
medebenometen  ailes  vormogens  myt  lyve  und  gude,  landen 
und  luden  in  geliker  maten,  wo  wy  vorplychtet,  uns  hulpe,  trost, 
bystant,  hanthavinge  und  beschermynge  to  water  und  to  lande 
ane  aile  weygerunge  getruwelich  to  donde  schuldich  und  plich- 
tich wesen,  wo  syne  furstlike  gnade  und  syner  gnade  medebe- 
nometen dorch  belegerunge  ader  anderer  schynbarliker,  rede- 
liker  orsaken  des  nycht  vorhyndert  werden,  ock  ailes  ane 
geferde. 

12.  Wo  sick  danne  myt  hulpe  des  almechtigen  begeven 
wurde,  dat  vilgedacht  herre,  hertoch  Frederich,  dusser  hande- 
lunge  in  den  ryken  Dennemarken  to  geluckzaliger  vorhoginge 
qweme,  dan  schal  unde  >^^1  syne  furstlike  gnade  uns  und  in 
desser  saken  unsen  hantdadigen  frunden  vnd  vorwanten,  de  wy 
van  denen,  wo  van  olders  uns  vorwant  gewesen,  dar  to  teen 
willen,  de  olden  privilégia  und  gebruck[e]  ock  segelation  in  den 
ryken  Dennemarken,  Sweden,  Norwegen  ock  in  ore  gebede, 
lande  und  furstendome  up  olde  gewontlike  tollen,  dar  men  des 
plichtich,  gunnen,  wedderumme  insetten,  de  confirmeren  unde 
darby  hanthaven  vor  idermennychlikem  unvorhyndert,  de  ock 
vormeren  und  nycht  vormynren  ock  myt  den  rykesredern  myt 
allem  flyte  darin  sehen  unde  handelen,  wo  idt  denne  in  orem 
rade  befunden,  ernstlich  vorfugen,  dat  de  schepe  ut  den  ryken 
allenthalven  unde  der  Oistzee  to  Lubeck  unde  ander  orde,  wo 
van  oldinges  gewontlick,  segelen  mogen. 


8  1523.   5.  Febr. 

13.  Darkegen  wedderumme  schole  synen  furstlikea  gnade 
und  syner  furstliken  ghaden  erven  und  nakaihen  datjennyge, 
wes  van  sloten,  steden,  borgen,  vestungen  in  desser  vehede  myt 
hulpe  des  almechtigen  erovert  und  gewunnen  mogen  werden, 
ane  aile  inrede  to  handen  gereket  werden  unde  averantwordet, 
unde  de  stede,  slote  ader  vestunge,  welge  myt  storme  gewunnen 
werden,  darto  men  der  van  Lubeck  krygesvolck  gebruken  worde, 
des  willen  wy  hertoch  Frederich  uns  myt  densulven  oren  ru- 
teren  und  knechten  umme  dat  stormgeit  enygen,  se  to  freden 
stellen  ;  de  manetsolt  schal  doch  nycht  weyniger  under  der  van 
Lubeck  betalinge  vortgan;  dergeliken  wedderumme  schal  idt 
myt  unsem  krygesvolcke,  darmede  wy  unde  unse  medebeno- 
meden  den  van  Lubeck  in  frembden  furstendomen  und  landen 
denen  werden,  ock  geholden  werden,  sunder  wes  in  veltschlach- 
tingen,  scharmusselen  edder  sustes  an  rove  gewunnen  unde  den 
gemenen  krygesluden  na  krygesrechte  to  butende  unde  parte- 
rende  nycht  bekumpt,  schal  uns  beyden  delen  gelickmetich  to- 
kamen  unde  tohoren  na  antale  des  krygesvolckes,  eynen  rey- 
sener  vor  twe  votlude  to  rekende;  dergeliken  schall  idt  ock 
myt  brantschatte,  dyncktal  unde  gefangen  geholden  werden, 
ailes  na  krygesrechte,  den  fursten  unde  hern  unde  den  hovet- 
luden  ore  herlicheit  vorafgetagen. 

74.  Wy  van  Lubeck  wyllen  uns  ock  myt  unsen  vorwan- 
ten  frunden  ailes  vormogendes  flitigen,  dat  ryke  Sweden  myt 
den  ryken  Dennemarken,  Norwegen  to  vorenigende,  dat  suive 
gelick  den  anderen  ryken  synen  furstliken  gnaden  anhengich 
moge  wesen.  Wo  avers  dat  ane  unse  vorsehent  entstunde,  dan 
scholen  ader  willen  wy  kegen  desulflen  unse  frunde,  de  Sweden, 
myt  ernste  nycht  gebruket  werden,  sundern  des  gantzliken  fry 
stan  und  unse  segelation  und  gewontlike  fryheyt  fry  beholden 
in  densulven  ryken  Dennemarken,  Sweden  und  Norwegen. 

15,  Ofte  gedachter  her  hertoch  Frederich  wil  ock  danne 
uns  Lubeschen,  den  ersamen  van  Dantzick  und  anderen  unsen 
frunden  datjennyge,  wat  uns  allenthalven  dorch  itzigen  konynck 
genamen  und  dorch  beswerlike  uplage  vorentholden,  so  vêle  des 
an  schepen  und  anders  befunden  moge  werden,  wedderumme 
to  averanlwordende  und  restituerende  plichtich  syn,  unde  wes 
nycht  vorhanden  by  den  rykesreden  mogeliken  flyt  antowen- 
}■  dende  datsulve,  so  vêle  mogelyck,  to  bekamende. 


1623.    5.  Febr.  9 

16.  To  beyden  delen  scholen  unde  wyllen  wy  ock  unser 
eyn  des  andem  vyande  ader  wedderwardigen  nycht  husen, 
hegen,  forderen,  vortschuppen  ader  hanthaven,  de  ock  in  unsen 
gebeden  hemelich  ader  apenbar  nycht  lyden,  sunder  de  myt 
allem  flite  vorfolgen  und  rechtes  daraver  vorhelpen  unvorto- 
gert,  utgenamen  in  dessem  artikel  de  Sweden  und  Dytmer- 
schen  ock  de  lande  van  Heryen  und  Wyrlant  und  de  frunde 
unser  vorbuntenisse,  sundergen  itz  krygesvorwanten  unde  to- 
stendere  und  hulpere,  dar  ore  furstlike,  gnade,  dat  Godt  nycht 
en  wille,  myt  onen  tor  vehede  qweme;  se  scholen  avers  kegen 
de  furstendome  Sleswick,  Holsten,  Stormarn  nychtes  don;  wo 
averst  solchet  geschege,  dan  willen  vry  van  Lubeck  by  desser 
tohopesate  blyven.  Dergeliken  wyllen  wy  hertoch  Frederich  unde 
unse  medebenometen  unse  hern  frunde  unde  vorwanten  hyr- 
inne  ock  utbescheden  hebben  und  uns  in  deme  kegen  de  van 
Lubeck  gelickmetich  holden. 

17.  Wurde  sick  enige  errunge  twysken  uns  beiden  delen 
begeven,  de  scholen  dorch  ver  rede  der  furstendome  Sleswyck, 
Holsten,  Stormarn  und  ver  radespersonen  der  stadt  Lubeck,  so 
allenthalven  dar  to  erwelen  [o:  erwelet],  gutlich  ader  rechtlich 
vorhoret  und  gescheden  werden. 

18.  Desse  unser  beyder  dele  gutlike  und  fruntlike  toho- 
pesate schal  duren  unde  waren  unwedderropelyck,  ungekren- 
cket  und  unvorbraken  to  ewygen  tyden  twysken  den  fursten- 
domen  Sleswyck,  Holsten,  Stormarn  unde  der  stadt  Lubeck; 
unser  eyn  del  schal  unde  wyl  ock  bet  to  egentliker  entlichen 
utdracht,  entschop  und  sone  desser  kegenwordigen  vehede 
myt  itziger  konynckliker  werde  to  Dennemarken  myt  lyve, 
gude,  landen,  steden,  sloten,  borgen  und  luden  ock  bet  in  de 
utersten  not  by  dem  anderen  ungedelet  blyven,  sich  ock  myt 
nemandes  gebot  oder  vorbot,  bedrouwunge,  anxst,  benodinge, 
macht,  listiger  vorhandelunge  ader  enych  ander  bedenckent  ader 
absolution  ock  ut  egenem  bewege  ader  orsake,  wo  de  myn- 
schen  gesynne  kegen  desse  tohopesate  in  den  geistliken  und 
'^'^ertliken  beschreven  rechten  bedacht  hebben  ader  noch  to- 
kumpstigen  bedencken  mochten  efte  mogen,  nycht  scheden 
noch  afdrengen  laten,  sich  sulvest  ock  darvan  nycht  helpen  in 
kenem  wege. 

19.  Ift    sick  jemant  nefTens  uns  in  desse  tohopesate   be- 


10  1523.    5.  Febr. 

geven  wolde,  schal  geschen  mogen  myt  unser  beyder  parte  rade 
und  willen. 

20.  Wenner  denne  myt  hulpe  des  almechtigen  desse  ve- 
hede  tor  entschop,  sone  ader  vordracht  moge  gelangen,  schal 
geschen  myt  wetende,  eyndrachtigem  rade,  willen  und  vulborde 
unser  beider  dele,  wo  darkegen  dorch  enych  unser  parte  ane 
des  anderen  weten  unde  willen  myt  deme  hern  konynge  vor- 
dracht edder  sone  gemaket  wurde,  dat  schall  untruwelich  ge- 
handelt  wesen  und  gans  machtlos  syn  und  blyven  ;  sunder  eyn 
part  schal  myt  und  nevens  dem  andern  in  der  sone  lickmetich 
vorsorget  unde  bewaret  wesen. 

21.  Idt  schal  ock  ane  desse  berorte  kegenwordige  vehede 
myt  konyngkliker  werde  myt  nummandes  anders  sunder  weten 
unde  willen  beider  dele  up  vorgeschreven  vorplichtunge  enyge 
ander  vehede  angenamen  werden. 

22.  Dewile  danne  wy  vilgenanten  parte  by  unsen  hern 
und  frunden  kenen  anderen  wech,  radt,  forme  ader  mate  heb- 
ben  fynden  mogen,  darmyt  wy  uns  aise  de  getruwen  lytmate 
by  dem  hilligen  Romischen  ryke  beholden,  unsen  ewygen  vor- 
darf  lyves  und  gudes  to  vormydende,  olde  herlicheide,  fryheide, 
rechticheide,  privilégia,  gewonte,  dorch  unse  vorfaren  loveliken 
an  uns  gebracht,  to  erhôldende,  hanthavende  und  vorbiddende, 
synt  wy  ungetwyvelder  tovorsicht,  willen  des  by  deme  almech- 
tigen Gade,  pawestliker  hillicheyt,  Romischer  keyserliker  maie- 
stat,  allen  cristliken  konyngen,  churfursten,  fursten  und  gemenen 
stenden  des  hilligen  Romischen  rykes  aise  de  framen  to  vor- 
antwordende  weten,  darumme  myt  aile  nychtes  twyvelende, 
unse  allergnedigeste  hère  Romische  keyserlike  maiestat  und  aile 
cristlike  konynge  und  bavengenomede  stende  des  hilligen  Ro- 
misken  rykes  werden  uns  samptliken  unde  besundern  aise  ore 
arme  underdanen  unde  medelitmaten  in  sulchen  unsen  hilligen 
und  ungetwyvelden,  rechtferdigen  handelungen  nycht  vorlaten, 
sunder  gnedichlich,  fruntlich  und  gunstigen  myt  rade  und  dade 
hanthaven,  beschutten  und  beschermen,  darumme  wy  eynen 
yderen  na  syner  gebor  hyrmyt  up  dat  utmodygeste,  flitigeste 
und  denstlikeste  willen  gebeden  und  ermanet  hebben. 

23.  Desse  tohopesate  schal  ock  dorch  uns  parte  in  aile 
oren  articulen  nycht  anders  gedudet  werden,  dan  wo  de  van 
worden  to  worden  schreven  stan. 


1523.   5.  Febr.  11 

24.  Aile  und  ychlike  vorschreven  stucke,  puncle  unde 
articule  laven  und  reden  wy  vilgenomeden  parte  iii  guden  tru- 
wen,  eren  und  geloven  vor  uns  unde  unse  medebenometen,  eyn 
dem  anderen,  stede,  vaste  unde  unvorbraken  getruwelich  wol 
to  holden;  hebben  darumme  des  in  orkunde  unde  tuchenisse 
unser  beyder  dele  ingesegele,  eyn  ider  vor  sich  und  syne  me- 
debenompten,  hyrunder  an  laten  hangen. 

Gehandelt  und  geschen  bynnen  Lubeck  des  voften  dages 
des  mantes  Februarii  na  der  gebort  Cristi  unses  hern  im  vof- 
teynhundersten  unde  dre  und  twyntigesten  jare. 


2. 

1523.  30.  Marts.  Forbundstraktat  mellem  Hertugerne  Frederik 
og  Christian  af  Slesvig  og  Holsten  og  Ditmarskerne. 

O  :  Original  paa  Pergament  (meget  beskadiget  ;  Seglet  mangler  nu). 

V:  Kopi  paa  Pergament  af  en  af  Byen  Lybœk  udstedt  Vidisse; 
denne  er  dateret  8.  Juli  1545  og  efler  en  Paategning  kollationeret  af 
det  lybske  Raads  Protonotarius  Lambert  Becker  med  den  af  Dit- 
marskerne fremlagte  Original traktat  (det  af  de  2  Hertuger  udstedte 
og  beseglede  Eksemplar).     Herefter  ère  Hullerne  i  O  udfyldte  i  []. 

Tr.:  Westphalen,  Monumenta  III,  1789  ff.  Bolten,  Ditm.  Gesch.  III, 
222  ff.     Dahlmann,  Neocorus  I,  552  ff. 

Umiddelbart  efler  Afslutningen  af  Traktaten  af  5.  Febr.  1523  mel- 
lem Hertiig  Frederik  og  Lybœk  indlededes  der  Forhandlinger  med  DU- 
marskerne  om  ai  slutte  sig  fil  Forbundel  mod  Kong  Christian  IL  Det 
gjaldt  for  Heriug  Frederik  sœriig  om  at  sikre  sig  imod,  at  hans  gamle 
FJender,  Ditmarskerne,  faldt  ham  i  Rgggen,  og  om  muligt  at  formaa 
dem  til  at  spœrre  Vejen  over  Elben  for  de  Ryttere  og  Knœgte,  som 
Christian  II  antagelig  vilde  hverve  i  Nordtgskland.  Lybœks  Sekreiœr,  Paul 
V.  Velde,  sendtes  til  Ditmarskerne,  der  straks  stillede  sig  meget  imede- 
kommende.  De  lovede  ikke  blot  at  spœrre  Passagen  over  Elben  for 
Kongens  Krigsfolk;  men  iilbed  ogsaa  at  angribe  de  sgv  Kirkesogne  i 
Dilmarsken,  der  tilherte  Kongen,  hvis  Hertug  Frederik  og  hans  Son, 
Heriug  Christian,  vilde  sikre  dem  deres  Privilégier  i  Holsten  og  love 
aldrig  at  angribe  Ditmarsken  eller  krœve  Ed  af  dem.  Angrebet  paa 
de  kongelige  Sogne  enskede  Hertug  Frederik  dog  ikke,  men  erklœrede 
sig  ellers  villig  til  at  gaa  ind  paa  Ditmarskernes  Fordringer  og  over- 
lod  til  Lybœk  at  fere  Forhandlingerne  videre  og  bringe  Traktaten  i 
Stand.^ 


»  Lybsek  tU  Hertug  Frederik  "/j;   Hertug  Frederik  til  Lybaek  ««/j  (Gem. 
Arch.  Xni,  38).    Allen  III,  2.  S.  363  f. 


12  1523.   30.  Marts. 

Wy  Frederick  und  Cristiern,  von  Gots  gnaden  erfnamen 
to  Norwegen,  hertogen  to  Sleswigk,  Holsten  und  Storniaren, 
graven  to  Oldenborg  und  Delmenhorst,  don  hyr  openbar  be- 
kennen  vor  uns  samptlick  und  besundern  vor  alswem:  Dat 
wy  aise  cristlike  forsten  by  uns  betrachten  und  besonnen,  wo 
ut  enicheyt  und  fruntliker  naburschop  der  forstendoeme, 
stede  und  lande,  by  eyn  ander  gelegen,  dem  almechtigen  ère 
und  lof,  den  ingeseten  dersulften  forstendoeme  und  lande 
nutticheyl,  dye  und  frome  erwasse. 

1,  Demna  umme  vormidinge^  uprors,  unwillen  und  crist- 
liken  blodes  vorstortynge  hebbe  wy  upgmelte  fûrsten  samptlick 
und  besunderen,  de  tydt  unser  beyder  lebendes  al  ut,  [vor  uns 
und  furstendome]  Sleswigk,  Holsten  und  Stormaren  allen  und 
isliken  gram,  hadt,  wedderwillen,  den  wy  jegen  ersamen  acht- 
undvertich  [vorwesers  und  gantze  gemeinen  injgeseten  des 
landes  Ditmarschen  enigermaten  hebben  gehat  edder  heb- 
ben,  neddergelecht,  weggenomen  und  gedodet,  [wo  wy  ock 
in  macht]  dusses  [unses  brèves]  ock  so  jegenwordigen  ned- 
derleggen,  wegnemen  und  doden  und  nummer  mère  willen 
dencken,  nocht  myt  neneme  rechte  [ufspreken,  wo  wy  dat  up 
die  hogisten  und  besten]  forme  renuncieren  [und  uns]  to  guder 
enicheit,  frede  und  naburschop  vorplichten  und  begeven,  se 
myt  orloge,  veyde  oft  [viantschup  nicht  beangesten,  aver- 
fallen  ofle]  bedrauwen  [to  nenen  tokamenden]  tyden,  sunder 
se  gegen  ore  vyande  betruweliken  hanthaven,  beschutten  [und 
beschermen.  Se  sollen  aver  sick  ane  unse]  medewetent  myt 
nemandes  in  veyde  begeven,  de  so  grot  und  dreplick  synt, 
dat  se  unser  hulpe  darto  bedarven  moten. 

2.  [Und  wyllen  darumme,  dat  de  ingeseten]  des  landes 
Dytmerschen  in  unsen  forstendoeme,  lande  und  gebeden  myt 
allen  besten  vorfordert,  enem  yderen  up  syn  ansokent  [gebor- 
lichen  und  unvortogerdes]  rechtes  vorhelpen  scholen  werden; 
dar  doch  de  sake  so  grot  und  wicbtig,  ofte  de  parte  vor  dem 
understen  rechte  nene  benoge  liedden,  denne  na  inholde  und 
[vormeldinge]  aller  erer  privilegyen  aise  aile  twydracht,  wo  de 
erwassen  ifte  entstan  mochten,  twischen  beden  landen  durch 
achte   eddelmans,  geboren   des   landes   [to   Holsten,   und]   achte 


*  Saaledes  V;  O:  vorvyclinge. 


1523.   30.  Marts.  13 

angeboren  Dytmerschen  to  entscheden,  wu  ock  na  older  ge- 
wonte  wenteher  gewesen,  aise  up  dem  Kuckwalle  [ofte  Hol- 
stengraven]. 

5.  Und  forder  to  schynbarliken  gnaden  confirmeren, 
approberen,  bestedygen  upt  nyge  und  bevesten  wy  vor  uns, 
unse  arven  und  nakomelynge  den  upgemelten  ingeseten  des 
landes  Ditmerschen  aile  und  isliken  privilégia,  frygheyde  und 
rechticheyde,  wo  de  syn,  von  toUen  und  anders  van  unsen 
[vorfaren],  hertogen,  graven  in  den  forstendoeme  Sleswigk, 
Holsten  und  Stormaren,  na  aile  orer  formen  und  gelyck  ofte 
de  hyrinne  mede  geschreven  und  van  worden  to  worden  in- 
sererert  worden,  dersulften  gantz  fryg  to  brukende  und  in 
aile  ore  macht  to  gnetende  und  to  holdende,  ock  nenen  ny- 
gen  tollen  edder  unplicht  up  de  berorten  Ditmarschen  in  un- 
sem  forstendoeme  und  hertogryke  up  to  settende;  darboven 
privilegyen  und  begnaden  wy  se  samptlicken  und  besunderen, 
so  dat  se  myt  oren  guderen  in  unsem  blecke  Hussem  gantz- 
liken  tollen  scholen  fryg  syn,  jodoch  dat  se  myt  guden  tru- 
wen  handelen  wyllen  und  scholen  in  orem  namen  myt  frombde 
gelde  edder  gudere  uns  in  unsen  tollen  nicht  to  kortende;  der- 
geliken  scholen  ock  de  unsen  wedderumme  in  Ditmarschen 
ane  aile  beswerynge  fryg  handelen  und  wandelen  mogen. 

4.  Und  wy  achtund[vertich  ^]  vorwesers  und  gemeene 
ingeseten  des  [landes  Ditmarschen  bekennen  hirmit]  vor  uns 
und  unse  nakomelynge  und  alswem,  dat  wy  uns  wedderume 
jegen  de  hochgmelten  fursten  [gelicker  mate  vorsecht  hebben 
und  vorseggen]  uns  ock  in  macht  dessulvesten  brèves  vor  sodan 
vrygynge,  gnade  und  gudicheyt  also,  dat  wy  oren  forstliken 
[gnaden  und  dersulfteji  oren  furstlichen]  gnaden  furstendoeme, 
landen  und  luden  willen  sunderliken,  gutliken  gunnen  und  gun- 
stig  syn  und  in  oren  rechten  [saken  byplichtich,  oren  vyanden 
na  allem]  vormoge  wedder[streven]  und  wedderstan,  den  tog 
frombden  ruteren  und  knechten  von  der  Stuer  af  [bet  up  die 
Eyder  hinderen  und  afweren  unde]  desulven  ock  [aile  dejen- 
nen,  so  itziger]  koningliker  werde  von  Dennemarcken  und  kunf- 
tig  to[teende  gemenet  edder  vorsatich,  dar  de  in  berorden] 
forstendoeme    [einigermaten   und]   in   ander  orden   overkomen. 


*  Glemt  i  O. 


14  1523.    30.  Marts. 

desulven  na  aile  unsen  utersten  vormogen  und  [mit  godt- 
licher  hulpe  weddertoteende.  Wy  scholen]  averst  darto  van 
genanten  fursten  ock  dem  ersamen  rade  to  Lubeck  gefordert 
werden,  und  dar  de  tog  [ilent  ader  hemelicken,  und  er  sodane 
furderun]ge  geschege,  an-  ifle  overqveme,  willen  wy  uns,  wo 
vorberort,  tor  afweere  und  nedderlage  ailes  ernstes  [und  ge- 
tniwes  doendes  beflitigen],  oren  forstliken  gnaden  und  under- 
danen  in  unsem  lande  Ditmerschen  over  ydermennichliken 
unvortogerdes  und  geborliken  [rechts  to  verhelpende.  De  in- 
geseten]  der  furstendoeme  und  lande  Sleswigk,  Holsten  und 
Stormaren,  oren  forstliken  gnaden  underdanen,  scholen  ock 
unses  [landes  frig  gebrucken  mogen,  darynne]  ane  allen  toUen- 
beswerynge  fryg  kopen,  handelen  und  wandelen  mogen  ane 
vorbedent. 

o.  Dusse  artikel  und  vorschryvunge  [woU  tho  holdende 
unvorbraken  ane]  jennig  behelp,  argelist  ifle  nygefunde, 
gestlikes  ifle  wartlikes  rechles,  hebben  wy  achtundvertig  vor- 
wesers  und  gantze  gemeene  des  landes  Ditmarschen  unse 
ingesegel  w^itliken,  eendrechiliken  an  dessen  bref  don  hangen^ 
den  hochgmelten  forsten  von  Holsten  vorhandeladigt  und  wed- 
derumme  in  guder  bewarynge  in  geliker  mate  von  worden 
to  worden  von  velebochgedachten  forsten  von  Holsten  myt 
oren  forstliken  gnaden  ingezegel  vorsegelt,  datum  feria  se- 
cunda  post  palmarum  anno  domini  millesimo  quingentesimo 
vicesimo  tertio,  entfangen. 


8. 

1524.  1.  Sept.  (Malme).  Traktat  mellem  Kong  Frederik  I  og 
Kong  Gustav  I  af  Sverrig  angaaende  Blekinge,  Gulland  og 
Vigen;  med  dertil  herende  Biakter. 

I  Jan.  og  Febr.  1523  havde  Gustav  Vasa  erobret  den  nordlige  Del 
af  Vigen  fra  Christian  II,  og  i  Aprit  s.  A.  satte  hans  Hevedsmand 
Bernhard  v.  Mehlen  sig  i  Besiddelse  af  Blekinge  og  rykkede  ind  i 
SkaanCy  men  stuttede  i  Maj  en  Overenskomst  med  den  skaanske  Adeï 
om  Stilstand  til  St.  Hans  Dag,  til  hvilken  Tid  der  skulde  holdes  et 
Mode  i  Aahus  for  at  afgore,  om  Skaane  og  Halland  skulde  hère  til 
Danmark  eller  Sverrig.  Dette  Mode  kom  dog  ikke  i  Stand.  Paa  et 
svensk  Rigsdagsnwde  i  Vadstena  i  Jan.  1524^  nwdte  Afsendinge  fra  det 
danske  Rigsraad   med  Anmodning  om  Afholdelse  af  et  Mode  i  Lebct 


1524.    1.  Sept.  15 

af  Vinteren  mellem  begge  Rigers  Raad  for  ai  faa  Tvistepunkterne 
mellem  Rigerne,  sœrlig  Spergsmaalet  om  Besiddelsen  af  Blekinge  og 
Vigen,  ordnede;  et  Mode  blev  ogsaa  ansat  til  14.  Febr.  i  Jônkôping. 
Dette  Mode  blev  heller  ikke  afholdt;  efter  Anmodning  af  det  danske 
Rigsmad  udsatte  Gustav  I  det  ferst  til  en  Maaned  efter  I%aske,  og 
14.  Febr.  skrev  Frederik  I  til  Kong  Gustav  om  i  Stedet  selv  at  mode  i 
Kebenhavn  eller  sende  Raader  did  til  Pinsedag  [15.  MaJ],  da  der  til 
den  Tid  skulde  ho  Ides  en  Herredag,  huor  ogsaa  Afsendinge  fra  de  ven- 
diske  Stœder  vilde  komme  til  Stede.  Kong  Gustav  vilde  dog  ikke  give 
noget  bestemt  Lefte  herom,  ferend  hans  Gesandter  kom  tilbage  fra 
Lgbœk.  Siden  udsatte  Frederik  I  Herredagen  fra  Pinse  til  St.  Hans 
Dag,  og  imidlertid  kom  der  ued  Kong  Gustaus  Angreb  paa  Gulland  i 
Maj  et  nyt  Stridspunkt  op,  der  truede  med  at  bringe  Rigerne  i  Krig 
med  hinanden.  De  hanseaiiske  Sendebud,  der  gav  Mode  paa  Herre- 
dagen I  Kebenhavn  St.  Hans  Dag,  segte  af  al  Kraft  at  hidfere  en 
fredelig  Lesning,  og  man  enedes  om  at  sende  et  dansk-hanseatisk  Ge- 
sandtskab  til  Jônkôping,  hvor  der  i  Juli  skulde  holdes  en  svensk  Rigs- 
dag,  for  at  formaa  Kong  Gustav  til  et  personligt  Mode  med  Frederik  I 
i  Malme  eller  Kebenhavn.  Kong  Gustav  gik  ogsaa  ind  paa  at  modes 
med  Kong  Frederik  i  Malme,  mod  at  Danskerne  forpligtede  sig  til 
ikke  at  sende  Seren  Norby  paa  Gulland  Undsœtning  eller  Brev. 
12.  Aug.  udstedte  Kong  Frederik  og  det  danske  Rigsraad  Lejdebreu 
for  Kong  Gustav  og  stillede  6  danske  Riddere  og  Stralsunds  Borg- 
mester  som  Gisler  for  hans  Sikkerhed. 

Den  54.  Aug.  medtes  Kongerne  i  Malme,  og  26.  Aug.  aabnedes  For- 
handlingerne  i  Helligaandskirken.  Frederik  Vs  Kansler  Wolfgang  v. 
Utenhof  og  Lybœks  Sekretœr  Paul  v.  Velde  fremsatte  henholdsvis  de 
danske  og  de  svenske  Fordringer.  Den  videre  Forhandling  overdroges 
efter  de  lybske  Afsendinge  Thomas  v.  Wickedens  og  Bernt  Bomhouwers 
Forslag  til  6  Raader  fra  hver  Side.  1.  Sept,  underskreves  Hovedtrak- 
taten  (A).  Hertil  slutlede  sig  i  de  felgende  Dage  nogle  mindre  Over- 
enskomster:  1.  Deklarationer  af  4.  Sept,  om  Ret  for  Adelen  i  det  ene 
Rige  til  at  nyde  sine  Godser  i  det  andet  (B).  2.  Overenskomst  af 
4.  Sept,  om  gensidig  Udlevering  af  remte  Hofmœnd  eller  Svende  (C). 
Endvidere  flk  Lybœk  2.  Sept.  Brev  paa  ^00  Gl.  aarlig  af  Indkomslen 
af  Gulland  og  Ret  til  Deltagelse  i  Valget  af  en  ny  Lensmand  efter 
Seren  Norby  (D).  —  Efter  Malmelraktatens  Afslutning  sendte  begge 
Konger  Kommissœrer  til  Gulland  for  at  ordne  Forholdene,  og  disse 
slutlede  22.  Sept,  en  Overenskomst  om  0ens  Remning  a f  Seren  Norby 
og  Bernhard  v.  Mehlen  (E).^ 

Den  I  Traklaten  bestemle  Voldgiftskendelse  af  de  6  vendiske  Stœder 
og  Danzig  blev  aldrig  afgiven  (jvfr.  Indledningen  til  Ledesetraktaten 
af21.Aug.  1528). 


*  Gustaf  l's  Registr.  I,  182,  188  f.,  198,  229  f.,  239  ff.,  303,  309  ff.,  313  flF. 
Hildebrand  och  Alin,  Svenska  Riksdagsakter  I,  15  f.  Allen  IV,  2.  S.  339  ff., 
428  fr.  Schâfer,  Geschichte  von  Danemark  IV,  48  fT.  (efter  den  lybske  Sekre- 
tser  Paul  v.  Veldes  Beretning  i  Statsarkivet  i  Lybaek). 


16  1524.    1.  Sept. 

A. 

1524.  1.  Sept.  (Malm^).    Hovedtraktaten. 

O:  Original  paa  Pergament  (meget  beskadiget). 

*      Â:  Samtidig  Afskrift  paa  Papir  (4  Blade).     Herefter  ere  HuUeme 
i  O  udfyldte  i  []. 

Tr..  Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  94—100  (efter  O,  suppleret 
med  en  Afskrift  i  det  svenske  Rigsarkiv).  En  svensk  OversœtteUe  af 
Traktaten  er  tr.:  Granlund,  Gustaf  l's  Registr.  I,  321—25. 

Apenbar  kundich  [un]d  witlich  sy  je[de]rmenigelich  dusses 
brèves  ansichtigern,  dat  na  der  gebort  C[risti  unses  herrii 
vofteinhundert]  und  veerundtwintich  jare,  donnerdages  na  de- 
collationis  Johannis,  welche  itzunder  is  de  erste  dage  des  mo- 
nades Septembris,  byiinen  Malmoe  im  ryk[e]  to  Dennemarcken 
durch  de  gestrengen,  erbarn,  werdigen,  ers[amen  und  wysen, 
herrn  Thomas  v]an  Wickten,  rittere,  borgermeister,  herrn  Bernt 
Bomba  ver,  rathman,  meister  Paul  van  Velden,  secretirer  der 
keiserlichen  [stad  Lubeck],  he[r]r  Hinrich  Gertes,  borgermeister, 
herr  Bernt  Kroen,  radman,  [herr  Karsten  Schabow,  secretirer] 
der  stad  Rostock,  herr  Niclaes  Schmiterlow,  borgermeister,  herr 
Andréas  Bolterian,  radman,  herr  Jacob  Klutze,  ock  radman, 
meister  Johan  Klocke,  secretirer  der  stat  Stralesunt,  und  mei- 
g[ister  Amprosius  Storm,  secretar]ius  der  stat  Danzk,  aise  allent- 
halven  bewilligte  gutliche  handlers  twuschen  de  durchluchtige- 
sten,  grotmechtigesten,  hoichgebornen  fursten  und  herrn,  herrn 
Frederichen,  to  Dennemarken,  der  [Wenden  und  Gotten  koning], 
erwelten  koninge  to  Norwegen,  hertogen  to  Sleswick,  Holsten, 
Stormern  und  der  Detmerscheri,  greven  to  Oldenborch  und 
Delm[enhorst,  an  einem],  und  herrn  Guslaffen,  erwelten  koninge 
to  Sweden,  [am  andern  dele,  umme  et]liche  navolgende  errung 
gutlich  gehandelt,  mit  beder  part  weten  und  willen  und  be- 
levungen  entlich  bespracken  und  geslotten  [is  worjden  [in]  ma- 
ten,  wo  na  folget: 

1.  Dewyle  demie  b[ove]ngenompte  [bei]de  ko[ninge  und 
ryke]  umme  Golland,  Bleckinge  unde  de  Wyg  in  Norwegen  er- 
rich  und  twyverich,  hebben  bede  parte  eiiitrechtigen  eins  ge- 
mutes  [und]  gudes  willens  derwegen  up  schedesrich[te]re  g[e- 
wi]lliget  und  dar  to  genôm[et  de  sôs  We]ndischen  stede, 
Lubeck,  Hamborch,  Rostock,  Stralesunt,  Wismar  und  Lune- 
borcli,  mitsambt  den  van  Dantzk,  de  sich  ock  samptlich  solches 
amptes  angenomen  hebben. 


1524.    1.  Sept.  17 

2.  Welche  schedesr[ic]htere  ane  aile  vertôgeringe  e[fte  ut- 
flucht  v]erteen  dage  na  negestkomftige  pingesten  ungeverlich 
des  vofteinhundersten  und  vifundlwintigesten  jares  bynnen 
Lubeck  to  der  behoif  erschiinen  sollen  und  willen,  de  parte 
vorgenomet  allenthalven  dar  hôren  un[d  aldar  ane  w[ecbschei- 
dent  efte  ander  utflucht  gutlich  edder  mit  rechte  scheiden. 
Weret  ock,  dat  jemant  der  scbedesrichtere  [dorch  ehajftige 
vorhinderunge  ut[bleve  u]nd  de  orsacke  des  utblivendes  an- 
togen  liten,  so  schoUen  ni[cht  destoweniger  de]  andern,  so  dar 
tor  stede  kamen,  in  maten,  wo  vor  steet,  mit  der  sacke  vorlfaren, 
handeln  und  entlich  entscheiden. 

3.  [Und  to  de]r  behoif  sollen  und  [wille]n  [o]ck  [baven- 
genjompte  beide  koninge  van  Dennemarken  und  [Sweden  per- 
sonlic[h]  edder  dorch  ore  statliche,  egenlliche.  gantz  vulmechtige 
potschaften  von  orer  ryke  rethen  upe  bovengenomplen  dach 
[ane  aile  utjfluchl  efte  [behelpinge  bynnen  Lubjeck  [e]rschinen 
edder  [schic]ken,  solches  bewilliglen  gutliche[n  edder  rechtlichen 
hajndels  aldar  entlich  to  gewartende,  ein  jeder  syne  nottorft  und 
vermeinte  gerechtigheit  vorbrengen,  sich  aldar  [mit  gude  edder 
mit  rechte  scheden  laten],  un[d  darup]  (doch  nicht  w[eniger] 
eynem  jedern  syne  gerec[htigheide  vorbeholden])  s[o]ll  und  will 
gemelter  herr  GustafT,  erweller  koning  to  Sweden,  itzunder  strax 
vor  der  handt  dem  gedachten  [herrn  Frederichen],  koninge  to 
[Denn]emark[en,  Bleckinge]  mit  Rottenbu  und  aller  anderen  to- 
behorin[ge  fry,  unbeworren  to  hajnden  overantworten  und  leve- 
ren  ane  insage  efte  vertôgeringe. 

4.  De  Wyg  in  Norwegen,  so  vêle  [aise  der  kronen  loge- 
hô]ret,  soll  [erweljte  k[o]nigcliche  [wer]de  lo  Sweden  in  oren 
handen  beholde[n  bet  up  den  bovengenomet]en  dach.  Wel- 
chem  denne  mit  rechte  edder  gutlicher  handelunge  de  toer- 
kennet  werdt,  dat  denne  demsulften  [de  Wyg  mit  orer  to]- 
behôringe  [v]ol[g]en  und  bliven  [scha]ll  ane  aile  insage  edd[er] 
bewerrung;  [und  dewyle  de  Wyg  under  kojningclicher  werden 
to  Sweden  handen,  schollen  de  inwaner  und  undersaten  dar- 
sulvest  boven  [ore  olde  plicht,  wanheide  und  privilégia  unbil- 
lichen]  mit  beschattung  ader  ander  beswerun[ge  nicht  besche- 
diget  edder  besweret  w]erden  mer  als  de  inwoner  des  rykes 
Sweden.  De  prelalen,  geistlichen  und  ritterscap,  in  [der  Wyg 
begudert,  sollen  ock  de  tydt  aver,  dewyle  de  in]  den  Swedeschen 

2 


18  1524.    1.  Sept. 

handen,  [konigclicher  werde  to  Schweden  nicht  wyder]  edder 
mer,  danne  wo  se  van  older  der  kronen  to  Norwegen  gedoen 
und  to  toende  schuldich,  pli[chtig  wesen  und  des  oren]  na  older 
gewonheide  fry  ung[eh]indert  gebniken  und  geneten  [môjgen. 

5.  [Und  ift  vilgemelte  konigcli]che  werde  to  Sweden  mît 
orem  krygesvolcke,  itzunder  up  Gotland  ligende,  up  dussen 
donnerdach  des  ersten  [dages  SJeptembris  dat  [sl]ot  [un]d  stadt 
W[ysb]u  up  Gotland  in  or  gewalt  un[d  handt  gekregen,  so  schall 
syn]  konigclich  werde  datsulve  slot,  stat  und  land  Gotland  bet 
up  den  bovengenometen  dach  des  gutlichen  [edder  rechtlichen 
handeljs  bynnen  Lubeck  bestemmet  und  bewilliget  inné  behol- 
den  [und  konigclicher  werden  to]  Dennemarken  darumme  up 
bovengesechte  tydt  und  stede  vor  den  genompten  schedesrichte- 
ren  to  rechte  stae[n]  und  ant[worten]. 

6.  [Wo  aversjt  Wysbu  slot  und  stadt  up  dussen  vo[rbe- 
n]ompten  [donnerdach  noch  in  konigclicjher  werde  to  Denne- 
marken edder  herrn  Severin  Norbu  handen,  so  schall  datsulfle 
slat  und  stadt  Wysbu  und  dat  land  G[otla]nd  in  maten,  wo 
vor  gescreven,  in  konigclicher  w[erden]  to  Dennemarken  [handen 
bliven],  und  syn  koningcliche  werde  soll  gelyker  maten,  wo  vor 
gescreven,  darumme  vor  de  schedesrichter  der  koningcliche[n] 
werde  to  Sweden  to  [re]chte  staen  und  antworten. 

7.  Wurde  idt  aver  na  dem  velgenomp[ten  donnerdage] 
durch  dat  Swedesche  krygesvolck  gewonnen  und  ingenamen, 
er  dat  krygsvolck  affgeeschet  werde,  so  sali  dat  slot,  stadt 
Wysbu  und  landt  Gotland  konigclicher  werde  to  Dennemarken 
strax  [averantworte]t  werden  in  maten,  wo  dat  ingenanien 
werdt,  und  syn  konigcliche  werde  sollen  der  Swedischen  [ko- 
nigclichen  wejrde  in  maten,  wo  vor  gescreven,  darvor  to  rechte 
staen. 

8.  Welchem  parte  danne  up  de[n  angesetten  da]ch  solch 
slot,  stadt  Wysbu  und  land  Gotland  ock  Bleckinge  mit  gude 
edder  rechte  toerkannt  [werdet,  deme]  schollen  d[e  samptlich] 
edder  besondern  ane  insage,  hinder  edder  bewor  fry  volgen, 
dat  fredesam  [to  hebbende],  genetende  und  gebruckende. 

9.  Wo  denne  up  dem  angesetten  dage  des  gutlichen  edder 
richtlichen  [handels  bynnen  Lubeck  konigjlicher  werden  to 
Dennemarken  solch  slot,  stad  Wisbu  und  lan[dt  Gotland  to- 
erke]nnet  wurde,  denne  sollen  de  gedachten  schedesrichtere  in 


1524.    1.  Sept.  19 

gude  edder  rechte  erkennen,  itt  konigcliche  werde  [to  Denne- 
marjcken  d[er  erwelten]  koniglicher  werde  to  Sweden  vor  oren 
uncosten  und  schaden,  so  de[sulfte  mit  irem  kr]ygsvolcke  up 
Gotland  gedan,  wes  to  toende  schuldich  syn. 

10.  Wo  denne  konigcliche  werde  to  Deimemarken  na 
nottorftiger  [verhôrunge  der  sa]ken  we[s  schjuldich  to  toende  er- 
kfennet]  wurde,  [da]t  denne  solchet  [dorch  de  schedesrichtere] 
na  gelegenheit  der  saken  und  handels  gemittelt  und  gemetiget 
môge  werden  to  temelichem  wege;  warup  denne  de  [widerstat- 
linge  des  kry]ges  unkosten  gehandelt  werde,  darup  solle  konigc- 
liche werde  t[o  Sweden  de  Wyg  in  pjande  holden,  so  lange  dat 
de  bespracken  wederstatting  betalet  sy. 

11.  Wanner  averst  konigclicher  werde  to  Denne[niarken 
dat  sust  mit]  gelde  to  losende  geleven  wurde,  schall  in  syner 
konigcli[chen  werden  gefallen  staen  un]d  durch  konigcliche 
werde  to  Sweden  nicht  geweigert  werden,  und  in  der  betalinge 
soll  mede  gereckent  und  an  d[em  summen]  gekortet  werden 
wes  konigcliche  werde  to  Sweden  [na  der  gescheene  erkant- 
nisse  jajrlichs  ut  der  Wyg  innemen  werden  na  temelicher 
werdirung. 

12.  Wanner  denne  de  wederstatting  aise,  [wo  vor  gescre]- 
ven,  [bet]alet,  denne  [so]lle  de  Wyg  mit  orer  tobehôr[ung,  wo  de 
dorch  de  Sweden  ang[enamen,  fry  an  aile  verklenunge  efte 
beswerung  konigclicher  werden  to  Dennemarken  to  dem  ryke 
to  Norwegen  ane  aile  insa[ge]  wederum[me  t]o  handen  gestellet 
werden. 

13.  [Wurdt  averst  konigcliche  werde  to  D]ennemarken  der 
konigclichen  werde  to  Sweden  to  wederstattinge  des  kryges  un- 
costen nicht  schuldich  erkennet,  danne  soll  in  gely[ke]r  maten 
up  den  angesetten  dag  de  Wyg,  wo  hyrvor  geschreven,  [to  dem 
ryke  Norwegen  fry,  unbewo]rren  wederumme  averantwortet 
werden. 

/4.     Und   darup   schal  itzunder  van  stunde  an  ylende  pot- 

scap    dorch    bede   konigcliche  werden    [to    Denne]marken    und 

Schweden    an    de    Swedischen    kry[g]slud[e    up    Gotland  gever- 

tiget    werde]n    mit    erenstlichem     bevel    sich    hirnamals    ailes 

vyantlichen   vornemens    und    doendes   jegen  Wysbu    slot    und 

stad  und  d[ar]i[n  w]es[e]nde  [l]ud[e  ock  jegen  d]at  land  Gotland 

gantz[lich  to  entholdende;  und  konigl]iche  werde  to  Dennemar- 

2» 


20  1524.    1.  Sept. 

ken  soll  und  will  durch  ore  geschickten  herr  Severin  Norbu 
mit  syneii  de[ner]n  und  help[ern  van  Gotland  strax  in]t  ryke 
to  Dennemarken  vorderen  [laten,  an  de  orter  brengen,  forjen 
und  wysen,  dat  men  des  seker,  dat  de  Sweden,  Lubeck  und 
ander  stede  und  ore  kopman  v[an]  om  [unbevedet  ane  vare 
bliven,  und]  den  vy[a]nden  nicht  to  troste  werden.  Wann  dan[ne 
herr  Severin]  dat  land  rumet,  denne  schollen  de  Swedischen 
kriegslude  strax  togelyke  mede  ock  van  dem  lande  ru[men, 
nemandes  beschedigen  und  furdejr,  warhen  se  gewyset  werden, 
trecken.  Und  to  der  beh[oif  soll  ein  jede]r  part  mit  den  synen 
verfugen  und  erenstlichen  bestellen,  dat  in  solchem  aftoge  ne- 
mandes beschediget  werde.  [So  ift  herr  Severin  mit  synem  volck 
jemjandes  beschedigen  wurde,  vor  den  schaden  soUen  und  [wil- 
len  konigclic]he  werde  to  Dennemarken  antworten.  Dergelyken 
ift  dorch  dat  Swedesche  krygsvolck,  so  to  der  be[stallunge  ge- 
bruket  werden],  je[man]des  besch[edige]t  wurde,  darfur  sollen 
und  willen  konigcliche  wer[de  to  Sweden  a]ntworten. 

15.  Umme  de  gefangen,  so  bede  part  up  Gotland  ut 
Dennemarken,  Sweden  und  ut  [den  steden  hebben,  welche 
vor  dusser  tydt]  nicht  [ge]rantzunet  syn,  soll  jedermenigclich 
van  den  an  entgeltn[isse  itzunder  jejgen  und  miteinander  fry, 
quidt  und  los  gegeben  werden. 

16.  Wann  denne  herr  Severin  Norbu  [dat  slot,  stadt  und 
landt  so  rumejt,  [denne]  sollen  konigcl[ic]he  werde  to  Denne- 
marken datsulve  slot,  [stadt  und  lan]dt  Gotland  eynem  erlichen, 
redlichen  man  bevelen,  mit  welchem  konigcliche  werde  to 
Sweden,  [de  ersamen  van  Lubeck]  bill[ich  wol]  to  freden  syn 
mogen,  welche  sich  aller  misbruckinge,  sunderlich  [jeg]en  [Swe- 
den, de]  ersamen  van  Lubeck  und  ander  ore  vorwanten,  to 
water  und  to  lande  gantzlich  entholden  [sollen]. 

17.  [Ifl]  d[e]nne  up  deme  [velg]enumpten  angesetten  dacli 
to  Lubeck  der  konigcliche  werden  to  [Sweden  dat  oftgemelte] 
schlot,  stadt  und  landt  Gotland  durch  gudtliche  edder  rechtliche 
erkantnisse  togedelet  wurde,  [denne  scholle  desuljfte  amptman, 
den  konigcliche  werde  to  Dennemarken  so  gesettet,  scliuldich 
und  plic[htig  wesen  on  aile  verto]gerung  ock  ane  plunderunge, 
in  maten,  wo  lie  dat  ingenamen,  datsulfte  slot,  stadt  und 
[land  Gotland  un]gew[ege]rt  [an]  aile  argelist  to  konigclicher 
werde  to  Sweden  handen  to  averan[tworlende.    Och  sclioljlen  de 


1524.    1.  Sept.  21 

ingeseten  des  landes  Gotland,  geistlich  und  wertiich,  des,  dat 
se  sich  to  deii  Sweden  [bogeven,  in  ungnaden  niclit]  entgelden. 

18.  Welchem  parte  Gotland  toerkennet  w[erdet,  desulfle 
schall  und  w]ill  sich  mit  den  van  Lubeck  van  wegen  des  kop- 
mans  umme  den  geleden  schaden  up  tregliche,  lider[liche  wege 
gutlichen  einigen  und  vjertragen  up  d[emsu]lflen  dag. 

W.  De  geschickten  k[oniglicher  werde  to  Dennemajrken 
sollen  by  oren  plichten,  darmede  se  konigclicher  werden  schul- 
dich  und  verwant,  allen  môglichen  [vlyt  anwenden,  wes  van 
den  genajmen  gudern  [dar]  u[p  Go]tland  befunden  werde,  dem 
[ryke  to  Sweden  und  den  van]  Lubeck  und  andern  steden  to 
behoif  der  beschedigeden  wederumme  to  tokerende. 

20.  De  ratifi[cation  der  rykes  rethe  ut  Norwegejn  der 
Wyg  ha[lven  soll  u]nd  will  konigcliche  w^rde  to  [Dennemar- 
cken  twuschen  nu  und  dem]  angesetten  dage  an  konigcliche 
werde  to  Sweden  schicken  edder  up  den  dach  to  Lubeck  to 
steden  [hebben.  Wo  dat  versumet  wurde,  so  willen]  k[onigc- 
liche  wer]de  t[o]  Dennemarken  mits[ambt  den  Deneschen  rethen 
darfur  staen]. 

21.  Welch  part  in  einigem  artickel  dusses  recess  versumich 
und  den  nicht  holden  edder  w^at  [ome  to  edder  af  erkennet, 
deme  gehorsamlich  nicht  volgen  e]dder  l[ev]en  wurde,  de  schall 
i[n  hundert  tusent  gulden  peene  verfallejn  syn,  de  helfte  dem 
gehorsamen  dele  und  de  ander  helfte  den  schedesrichtern  to 
betalende;  [und  der  betalung  schollen  se  sich  an  den  ungehor- 
samen  undj  synen  underthanen  der  ryke,  [wor  se  konnen  und 
môgjen,  erh[olen  on]  aile  verwitung  und  schall  nichts  deslweniger 
dussen  recess  to  holdende  verplicht  syn. 

22.  Und  [darmede  sollen  bede  parte  frede,  fruntscap,  enig- 
keit  und  gud]e  naberscap  holden,  ein  des  ande[rn  beste  weten 
und  ein]  des  andern  undersaten  to  water  und  to  lande  mit 
dem  besten  vordern  und  vorthelpen,  [ailes  allentlialven  getruwe- 
lîch  und  an  aile]  geverde  [b]y  g[u]den  konigclichen  eren,  truwen 
und  [geloven]. 

Des  in  orkonde  hebben  wy  upgenante  beyde  koninge  unse 
ingesegel  vor  uns  und  unse  na[kamelinge  hiran  heten  hangen, 
un]d  wy,  van  Gots  genaden  Lago  Urne  to  Rodschi[lde,  Jolian- 
nes  Andrée  to]  Oden[s]e,  biscoppe,  Oge  Jepsen,  electus  to  Lun- 
den,  Eschillus,  brior  to  Anderschow,  Mangnus  Goye,  [hofmeister. 


i 


22  1524.    1.  Sept. 

Tuge  Krabbe,  marschalck],  Brebern  Butb[u]sch,  Hinrich  Oges- 
sen,  Hinrich  Krumendick^  Hans  [Bille,  Mathis  Erichssjen,  Jo[han] 
Ochs,  Andres  Bille,  Axel  Braa,  Olef  Holligerssen  und  Truth  Gre- 
gerssen,  rethe  des  [rykes  Dennemarcken,  aile  ritlere,  uiid  w[y 
Tu]re  Jonssen,  [ri]tter,  und  Las  Sigessen,  marsc[halck,  rethe 
des  r]ykes  S[wede]n,  hebben  unse  ingesegelle  vor  uns  und  in 
namen  unser  medebrodere  [nevenst  unser  gnedigsten  lierren] 
ingesegelle  [mede]  hiran  geh[a]ngen.  Und  wy,  Thomes  van 
[Wyckten,  BJernt  Bom[ha]ur,  Paul  van  Velden,  Heinrich  Gerdes, 
Bernt  Kroen,  Kerstianus  Schabo,  Nicles  [Schmitterlow,  Andres 
Poldrian,  Jacob]  Klutze,  Joha[n]  Klucke  u[nd]  A[m]prosius  Storm, 
bovengescreven  g[utliche  liandejlers,  hebben  [des  o]ck  to  orkonde 
unse  ingesegel  mede  hiran  gehangen.  Gehandelt  und  [gescheen 
am  jar,  dage  und  stede],  wo  boven  gescreven. 

B. 

1.    1524.   4.  Sept.   (Malnier).    Frederik  Vs  Deklaration  om,  at  Adelen  1 
Sverrig  skal  nyde  sine  Godser  1  Danmark  og  Norge. 

Rydberg,  Sverges  Traktatcr  IV,  101  f.  (efter  det  svenske  Rigsregi- 
stratur). 

Vi  Frederiik,  met  Gudz  nade  Danmarkis,  Vendis  oc  Gotis 
konung,  utvald  konung  till  Norige,  hertog  i  Sledzwik,  Holsten, 
Stormaren  oc  Ditmerskên,  grefve  i  Oldenborg  oc  Delmanhorst, 
gôre  aile  veteriigit,  at  vi  af  vor  synneriige  gônst  oc  nadhe  oc 
med  vore  elskelige  Danmarkis  rikisins  radz  rad  hafve  unt  oc 
tillat  oc  nu  med  thetta  vort  upne  bref  unde  oc  tillade,  at  oss 
elskelige  riddere,  riddermentzmen,  fruer  oc  jomfruer,  som  byg- 
gia  oc  boo  uli  Sverigh  oc  hafve  godz  uti  vort  rike  Danmark 
oc  Norge,  som  tliennom  med  rette  tilhôrer  och  liafver  varit 
thennom  hollet  oc  forhindrat  fore  till  thenne  dag  oc  ekke  àr 
sold  eller  fôrpanthet  af  vore  fôrferne,  framfarne  konunger  uti 
Danmark,  tlia  mue  oc  skole  the  nu  same  theris  godz  frii  till 
thennom  egen  anama  och  Ihet  nyde,  bruke  oc  beholle;  thy  fôr- 
biude  vi  aile,  elioo  the  helst  are  eller  vâre  kunde,  serdelis  vore 
fogter,  embetzmen  oc  aile  andre,  thennom  lier  emoth  pa  for- 
screfne  godz  hindre  eller  fôrfong  ath  gôre  i  nogre  maade  under 
vort  hylleste  oc  nadhe.  Gifvit  udi  vor  kôpstadh  Malmôô  sôn- 
dagen  nest  epter  sancti  Egidii  abbatis  dag  aar  epter  Gudz  byrd 
tusind  femhundret  tiuge  paa  thet  fierde,  under  vort  signet. 


1524.    4.  Sept.  23 

2.   1524.  4.  Sept  (Malma).    Kong  Gustav  Fs  Deklaration  om,  ai  Àdelen 
i  Danmark  og  Norge  skal  nyde  sine  Godser  i  Sverrig. 

Rydberg,   Sverges  Traktater  IV,  101    (efler  det    svenske    Rigsregi- 
stratur). 

Vii  Gôstaff  etc.  gôre  aile  vetherligit,  ath  vi  af  vore  synner- 
lighe  gônst  och  nade  och  med  vort  elskeliche  Sveriges  rikes 
raadz  raadh  hafve  unth  oc  tillatiid  och  med  thetta  vort  ôpna 
bref  iinne  oc  lillade,  ath  oss  elskeliche  riddere,  riddermendz- 
mân,  fruer  oc  jomfruer,  som  bygge  och  boo  uthi  Danmarck 
och  Norgie  och  hafve  gotz  uti  vorth  rike  Sverighe,  som  thet 
[a:  Ihem]  med  retta  thilhôrer  och  hafver  varid  them  holled  och 
forhindrat  fore  thill  thenne  dagh,  thaa  maage  och  skule  the  nu 
samma  theris  godz  frii  thill  thennom  ighen  anname  och  thet 
nyutha,  bruke  och  beholla;  thy  fôrbiude  vi  aile,  eehoo  the  helst 
are  eller  vara  kunne,  serdelis  vora  fogther  och  embitzmân  och 
aile  andre,  them  her  emoot  pa  fôrscrefne  godz^  hindra  eller 
fôrfongh  at  gôre  i  noger  motte  under  vore  hyllesth  och  nade. 
Gifvit  uthi  Malmôô  sôndaghen  nest  epter  sancti  Egidii  abbatis 
dagh  aar  etc.  1524,  undher  vort  signet. 


C. 

1524.  4.  Sept  (Malma).  Overenskomst  mellem  Frederik  I  og  Kong  Gu- 
stav I  af  Sverrig  angaaende  gensidig  Udlevering  af  ramte  Hofmœnd 
eller  Svende. 

Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  102  (efter  det  sven.nke  Rigsregi- 
stratur).  Det  fra  dansk  Side  udstedte  Eksemplar  (Afskrift  i  Kopi- 
bogen  >Danska  Handiingar  1523 — 1661  «^  S.  11  i  det  svenske  Rigsarkiv) 
er,  mutatis  mutandis,  enslydende  hermed. 

Vi  Gôstaff  etc.  gôre  vetherligit,  ath  vi  och  vort  elskeliche 
Sveriges  rikes  raad,  som  àr  her  Ture  Jensson,  riddere,  vor  hoff- 
mestere,  oc  Lars  Siggesson,  vor  marsk,  her  nu  med  oss  fôr- 
samblede,  hafve  paa  vore  egne  och  aile  vore  kere  undersaaters, 
biscopers,  prelaters,  riddere[s],  ridddermendzmân[s],  fruer[s]  och 
jomfruer[s],  Sveriges  rikes  indbyggere[s]  vegnà  alstinges  nu  sva 
vordne  thill  ens  med  hôgborne  fôrste  ocji  herre,  her  Frederik, 
med  Gudz  nade  konung  till  Danmarch,  och  Danmarks  rikes 
raadh,  her  nu  fôrsamblede,  i  sva  motte,  ath  ther  som  nogher 
hofTmandh  eller  sven  skilies  fran  sin  hosbondhe  uthi  Danmarch 
med  umyndhe  och  uthan  pasbord  och  gefver  sigh  in  uthi  vorth 


24  1524.    4.  Sept. 

rike  Sverighe  och  ther  vordher  screfvit  epther  banum,  thaa  schal 
han  ecke  holles  nogher  fore,  men  strax  skikkes  in  uthi  Dan- 
march  ighen  thill  samme  sin  hosbondhe,  som  han  âr  ifraa 
kommen  uthan  orlof  oc  venskab,  och  svara  sine  egne  gernin- 
gher.  Och  teslikes  ther  som  nogher  hoffmandh  skihes  firan  sin 
hosbondhe  i  Sverighe  medt  umynde  och  uthan  pasbordh  och 
gefver  sig  in  i  Danmarch  och  ther  vordher  screfvedh  epther 
hanum,  thaa  schal  han  ecke  were  ther  hollen,  men  strax  skik- 
kes in  uthi  Sverighe  thill  sin  bosbonde  ighen  och  svare  sine 
egne  gerningher.  Thill  ythermere  vitnisbyrdh  ath  sva  skal  als- 
tinges  fasth  och  obrotlileghen  holles,  hafve  vi  latid  hengia  vorth 
signeth  med  fôrscreffne  2  vore  elskeliche  Sveriges  rikes  raad 
paa  ailes  the  andre  vegna  indcigler  och  signeter  neden  fôr  thetta 
bref.  Gifvit  uthi  Malmôô  then  sôndagh  nest  epther  sancti  Egidii 
abbatis  dagh  aar  epter  Gudz  byrdh  1524. 

D. 

1524.  2.  Sept.  (Malma).  Frederik  l's  aabne  Brev  til  Lyb»k  paa  400  Gyl- 
den  aarlig  af  Gullands  Indkomst  og  Ret  til  Deltagelse  i  Valget  af  en 
ny  Lensmand  efler  Saren  Norby. 

A:  Afskrift  paa  Papir  i  Statsarkivet  i  Lybœk,  Danica  Vol.  VII, 
efler  Paategning  konfereret  med  Originalen  af  Bertram  v.  Hentelen, 
clericus  Lubecensis.  En  Afskrift  heraf  er  velvilligst  meddelt  af  Pro- 
fesser Hoffmann  i  Lybiek. 

K:   Koncept  (Gem.  Arch.  XIII,  38). 

Wy  Frederick,  van  Gots  gnaden  to  Dennemarcken,  der 
Wenden  und  Gotten  koningk,  erwelten  koningk  des  rickes  Nor- 
wegen,  hertog  to  Schleswigk,  Holstein,  Stormaren  und  Delmen- 
horst,  bekennen  biermit  apenbar  vor  jedermenniglich:  Nademe 
de  ersamen,  wisen  burgermeister  und  radtmanne  der  stat  Lu- 
beck  uns  im  vergangen  jare  in  der  veide  grote  merckliche 
denste  mit  ruteren,  knechten,  schepen  und  geschutte  mennich- 
foidigen  gedaen  und  noch  furder  doen  mugen,  des  wy  ene 
ganz  gnedigen  bedancken,  und  ère  copman  durch  den  ge- 
strengen,  nu  unsen  leven  getruwen  Severin  Norbu,  ritter,  ut 
unsem  lande  Gotland  velevoldigen  beschediget:  darumme  ut 
gnedigen  willen  und  guder  toneigunge,  mit  bewilligunge  unser 
leven  getruwen  hieruntergeschreven  rikes  reden,  wy  to  sanf- 
tinge  und  ergezunge  ères  uncosten  und  copmans  schaden, 
wy    enen    ut    den    renten    und    gewissen    inkamen    unses    lan- 


1524.    2.  Sept.  25 

des  Gotland  etliche  jar  langk,  worup  wy  uns  mit  enen  up 
dem  angesetten  dage  na  negestkunftigen  pinxten,  wenner  se 
mit  den  anderen  Wendischen  steden  sampt  den  van  Danzigk 
tuschen  uns  und  koniglicher  werde  to  Scliweden  handelen 
scholen,  dar  ock  alsdenne  des  copmans  schade  sali  taxeert  und 
metiget  werden,  umme  den  jaretal  und  we  lange  forder  verei- 
nigen  willen,  jarlicks  up  Michaelis  des  vifundtwintigesten  jars 
veer  hundert  gulden  Rinischer  werunge  betalen  sollen  und  wil- 
len bynnen  Lubeck.  Und  wenner  wy  na  aftoge  Severins  einen 
nien  amptman  darup  setten  werden,  willen  wy  dat  den  van 
Lubeck  antegen,  und  schal  mit  erem  weten,  willen  und 
vulborde  gescheen.  Desulfte  schall  eines  redelichen,  erlichen 
handels  wesen,  de  van  Lubeck  und  eren  kopman  nicht  be- 
rouven,  pilligen  edder  beschedigen,  sunder  dar  up  dem  lande, 
ock  dar  in  den  haven  fry,  feligen,  ane  beschweringe  edder 
beschattinge,  einige  uplage  ganz  fry  aver  dat  ganze  landt*  erer 
neringe  fredesam  ungehindert  gebrucken  laten  und  mit  dem 
besten  forderen  und  vorthelpen.  Wy  willen  ok  bestellen  und 
egentlick  mit  ernste  verschaffen,  dat  dar  up  deme  lande  neene 
seerovers  edder  ock  dejennen,  so  jene  reclit  liden  kennen^,  ge- 
huset  edder  geharberget  werden*,  ailes  getruwlich  ane  geferde. 
Des  in  orkunde  hebben  wy  unse  secret  vor  uns,  unse  nakamen 
hieran  heten  hangen.  Und  wy  van  Gottes  gnaden  Lagen  Urne, 
bischop  to  Rotschilde,  Magnus  Goye,  hofmeister,  Prebedam 
Butbusch,  Hinrick  Krummedick,  Hans  Bilde,  Albert  Jepssen 
und  Johan  Oxe,  aile  riddere,  rede  des  rickes  Dennemarcken, 
mit  willen  unser  medebroder  hebben  des  in  orkunde  unse  in- 
gesegel  und  pietschier  neffenst  unses  gnedigsten  herrn  secret 
mede  hieran  gehenget.  Datum  Maimoe  den  andern  dach  Sep- 
tembris  anno  domini  vefteinhundert  und  veerundtwintich. 


E. 

1524.  22.  Sept.  (Visborg).  Overenskomst  mellem  danske  og  svenske 
Kommissœrer  om  GuUands  Remning  af  S^ren  Norby  og  Bernhard 
Y.  Mehlen. 

Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  103  (efler  en  med  Originalcn  jaevn- 
fert  Afskrift  i  det  svenske  Higsarkiv,  Kopibogen  >Danska  Handlingar 
1523—1661*  S.  14). 


*  A  forbig.  :  landt.     •  K  forbig.  :  edder  .  .  .  kennen.     *  Hermed  ender  K. 


26  1524.    22.  Sept. 

Hôgboren  och  hôgmechtigste  furste  och  herre,  her  Frede- 
rick, met  Gutz  nade  Danmarckis,  Wendes  och  Gotthes  koningh, 
utvald  koninge  till  Norge,  hertug  i  Sleswiik  och  Holsten,  Stor- 
maren  och  Ditmersken,  grefve  i  Oldenborgh  och  Delmenhorst, 
hôgmechtuge  herre,  her  Gôdstaff,  utvald  koning  till  Swerige  etc., 
kendes  oss  her  efllerskrefne,  som  ère:  her  Andres  Bille  till  Sô- 
holm,  ridder,  Esge  Bille  till  HagenskofT  och  Michell  Brocken- 
hus  till  Soit,  Danmarckis  riiges  raadt  och  geskickte,  paa  theii 
eue  siide,  paa  vor  kâriste,  nâdigste  lierres  koning  Fredericks 
vegne,  Laurentz  Siggesson,  Sveriges  riiges  marsk,  oc  Joest  Qwa- 
ditzet,  paa  thend  aiiden  syde,  paa  her  GôstafTs,  utvald  koningh 
till  Sverige,  vegne,  fullmechtige,  paa  thend  anden  syde,  utsende 
af  begges  fôrskrefne  vore  kâriste,  nâdigste  herrers  vegne  hiit  till 
Guthlandt  om  thend  tvedracht  och  uforeninge,  som  her  nu  paa 
ferde  och  for  ôglion  âr  emellom  thend  strenge  riddere  her  Se- 
verin  Norby  och  strenge  ridder  her  Berndt  van  Melenn  om 
thend  bestallinge,  som  her  nu  er  for  Wiisborgk  slot  och  by  och 
[af]  fôrskrefne  hôgmechtigste  herre,  her  Gôdstafllzes  krigsfolk 
skall  nu  opgifvas  met  thet  allerfôrste  efRer  thend  contractz 
lydelse,  som  the  Wendiske  stâders  fullmechtige  sendebud  nu 
sidst  i  Malmôô  giorde  utii  emellom  begge  fôrskrefne  vore  kâriste, 
nâdigste  herrer  uthi  saa  made,  som  herefïler  skrifvit  star:  at 
the  strenge  riddere  lier  Severin  Norby  och  her  Berndt  van  Me- 
lenn paa  bade  syder  hafve  bevilliget  och  oss  tillsagkt  paa  theris 
are  och  christeligen  troo  och  lofve,  at  the  met  thet  aller- 
fôrste ville  paa  bade  syder  gifve  tliem  hâr  af  Gutland  och  ind 
till  Danmarck  och  Sverige  met  begges  theris  krigsfoick,  uthan 
vor  Herre  vill  kaste  them  soot  och  sygdom  paa,  undentagen  the, 
som  slot  och  by  kunde  forvare  till  fôrskrefne  vor  kâriste,  nâdig- 
ste herre  koning  Fredericks  hand,  uti  aile  mattlie  efRer  thend 
contractz  och  forseglings  lydelse,  som  nu  sydst  uti  Malmôô  af 
begges  vore  herrer  och  koninger  bewilliget,  beskrefvit  och  for- 
segelt  âr,  uti  aile  mottlie  ubrodeligt  att  liolle.  At  saa  skall  fuit 
och  fast  holles  uti  aile  mode,  som  forskrifvit  staar,  ta  lienge 
strenge  riddere  her  Severin  Norby  och  lier  Berndt  van  Melenn 
theris  intzegle  her  utlien  fore  tliette  vort  obne  breff  met  vore 
intzegle  eller  signete.  Datum  paa  Wiisborgk  slot  sancti  Mauritii 
martyris  dagh,  aar  etc.  tusende  femhundrede  tiuge  paa  thet 
fierde. 


1525.    14.  Marts.  27 

4. 

1525.  14.  Marts  (Segeberg).  Overenskomst  mellem  Frederik  I 
og  Byerne  Lybaek  og  Hamborg  angaaende  Indretningen  og 
Bnigen  af  en  Skibsfartskanal  fra  Trave  til  Elben. 

Original  paa  Pergament  (med  Lybaeks  og  Hamborgs  vedhœngende 
Segl;  der  er  Hul  i  Pergamentet  til  Kongens  SegI,  men  nu  hverken 
Segl  eller  Seglrem). 

Overenskomsten,  der  sluttedes  paa  et  Mode  i  Segeberg  mellem  Kong 
Frederik  I  og  dennes  holstenske  Raader  og  Afsendinge  fra  Byerne  Ly- 
hctk  og  Hamborg,  er  vœsentlig  kun  en  Fornyelse  af  den  19.  Marts  144-8 
mellem  Hertug  Adolf  og  Hamborg  sluttede  Overenskomst  (Afskrift  i 
Gemeinsch.  Archiv  XXVHI,  69). 

Wy  Frederich,  van  Gots  genaden  to  Dennemarken,  der 
Wende  und  Gotten  koning,  erwelter  koning  to  Norwegen,  her- 
toch  to  Sleswigk,  Holsten,  Stormarn  und  der  Dytmarschen,  graf 
le  Oldenborch  und  Delmenhorst,  don  witlick  und  bekennen 
hirmit  vor  uns,  unse  erven  und  nakomelinge  und  vor  alsweme  : 
Dat  wy,  Gade  almechtig  to  lave  und  eren  ock  uns,  unsen  erven 
und  nakomelingen  sampt  gemener  lantschup  und  den  ingeseten 
uDser  furstendomme  Holsten  und  Stormarn  allenthalven  to  nut, 
beteringe  und  bestandç  und  susts  to  forderinge  der  gemenen 
wolvart,  mit  den  gestrengen,  ersamen  und  wysen  herrn  borger- 
meisteren  und  radtmannen  der  stede  Lubeck  und  Hamborch 
na  langem,  velem  radtslage,  so  wy  derwegen  mit  bischuppen, 
prelaten,  ridderen,  reden  und  mannen  der  vorbenomeden  unser 
furstendome  Sleswigk,  Holsten  und  Stormarn  to  mer  malen  ge- 
holden,  vordragen  und  vorlaten  hebben: 

/.  Dat  wy  mit(!)  den  erbenomeden  borgermeisteren  und 
ratmannen  der  stede  Lubeck  und  Hamborg  durch  sonderge 
gunst,  genade  und  toneigunge  ock  umme  vilfoldige,  schinbar- 
licke  denstbarheit  willen,  de  se  sampt  eren  gemenen  borgeren, 
koepluden  und  inwoneren  uns  und  unsen  erven  und  nakame- 
lingen  ock  dussen  furstendomen  allenthalven  truwelick  gedaen 
und  bewyset  und  noch  vorbat  don  und  bewysen  mogen,  mit 
genedigem  guden  willen  und  frygem  mode  gegunnet  und  toge- 
laten  hebben,  gunnen,  tolaten  und  nageven  en  also  jegenwar- 
digen  hirmyt  in  kraft  disses  unses  brèves,  dat  se  sodane  ge- 
mené  waterfardt  dorch  unse  furstendome  vorbenompt,  so  vor- 
maln    by    tyden,  hochgelaveder  gedechtnisse,   des    hochgeborn 


28  1525.    14.  Marts. 

fursten,  herrn  AlflFes,  herlogen  to  Sleswigk,  to  Holsten,  Stormarn 
und  Schouwenborg  graven,  unses  fruntlichen  leven  ornes,  up 
verdrechle  und  daraver  gegeven  vorsegelinge  int  jar  unses  herrn 
dusent  ver  hundert  und  im  achteundvertigesten  angefangen,  de 
Reste  und  Alster  mit  mer  anderen  ouwen  und  wateren  up  ge- 
legen  stede  to  samende,  in  eyn  to  bringende,  desulven  water  to 
rumende  und  myt  wide  und  dupe  to  besorgende,  so  dat  men 
des  kopmans  gudere  von  Oideslo  ut  der  Traven  bel  to  Ham- 
borg  an  de  Elve  und  wedderumme  van  der  Elve  in  de  Traven 
na  Lubeck  schepen  môge,  disses  mais  wederumme  anfangen 
graven,  rumen  und  mit  slusen  stouwen  mogen,  und  wes  also 
to  behoif  disser  waterfardt  van  kysten,  slusen,  dammen,  graf- 
ten  und  waterleidingen  van  noden,  schall  dorch  vorbenomede 
beide  stede  bearbeidet,  und  wes  dat  kostet,  belovet  werden,  jo- 
doch  de  bestouweden  guder  und  de  rume,  der  men  behovet  de 
waterfardt  to  rumende  und  in  de  richte  to  gravende  nu  edder 
in  tokamenden  tyden,  und  de  stede,  dar  de  damme,  slusen, 
kisten  und  waterleidinge  scholen  ligen,  und  up  den  oweren  to 
beiden  siden  der  waterfardt  to  sulcken  wegen,  also  noet  und 
behoif  werdt  to  troylende,  dat  rum  aile  wille  wy  koningk  Fre- 
derick, unse  erven  und  nakamelinge  van  enem  irwelken,  de  sy 
geistlick  edder  wertlick,  up  unses  suives  kost  entfrygen,  utge- 
namen,  wor  wy  borgermester  und  raidtmanne  to  Lubeck  und 
Hamborg  van  unser  stede  wegen  edder  unse  borger  bynnen 
edder  buten  rades,  geistlick  edder  wertlick,  sodane  stede  und 
rume  hebben,  de  darto  denen  mogen,  de  wille  wy  van  Lubeck 
und  Hamborg  sulven  entfrygen,  ock  schall  nen  del  van  uns 
beiden  up  efte  by  disse  waterfardt  jeinge  veste  buwen  edder 
buwen  laten,  idt  gescliee  mit  unser  dryer  rade,  eyndracht  und 
wiilen;  averst  huse  edder  waninge,  dar  de  slusemester  und 
ander  wanen  konen,  de  den  schipluden  und  anderen  berif  don, 
mach  eyn  ider  tymmeren  upt  syne. 

2.  Vurder  mer  aile  schepe  und  guder,  de  disse  water- 
fardt henné  und  wedder  geforet  werden,  de  scholen  veliget  und 
geleydet  wesen  twischen  Lubeck  und  Hamborg  ane  arch.  Vor- 
lepe  ock  jenich  man  schip  edder  gudt  umme  undaet  wiilen, 
darumme  schall  schyp  edder  gudt  nicht  vorbraken  wesen,  nicht 
getovet  edder  gehindert  werden,  men  dat  mach  me  ane  lettinge 
vort  foren;  schege  ock,  dat  Godt  verhoden  mote,  dat  jenich  schip 


1525.    14.  Marts.  29 

mit  des  kopmans  gude  up  disser  waterfardt  in  grundt  ginge, 
darmede  schall  noch  schyp  noch  gudt  an  uns  nicht  vorbraken 
wesen,  men  de  schipper,  schepeskinder  edder  kopman  mogen 
de  guder  wedder  redden  und  bergen  to  eren  schonsten  und 
besten  sunder  lettinge  und  insage  und  vort  voren,  wor  en  dat 
gelevet. 

3.  Vurder  mer  so  schall  ock  nen  schipper  edder  schepes- 
kinder, de  up  disse  waterfardt  varen,  noch  jemant  anders  des 
koepmans  guder  mogen  vorfechten,  vordobbelen  edder  anders 
jeniger  wise  vorbringen,  men  we  dar  brickt,  de  schall  beteren 
mit  dem  synen  und  nicht  mit  des  kopmans  guderen,  ock  schall 
de  kopman  darvan  mit  aile  nene  noet  lyden;  men  wor  de  koep- 
man  sodane  syne  vorbrachten  gudere  ankumpt,  de  schall  men 
dem  kopmanne  edder  we  des  van  syner  wegen  to  donde  heft 
sunder  hinder  gensliken  wedder  antwerden  und  bruckliken  vol- 
gen  laten,  und  de  mishandeler  schall  to  Lubeck  und  Hamborg 
nicht  geleidet  noch  upgeholden  werden,  so  lange  he  vor  syne  be- 
gangene  daet  afdracht  und  willen  gemaket  heft. 

4.  Ock  wili  wy  Frederich,  koning  etc.,  to  behoif  der  slu- 
sen  und  stouwinge  nolroftich  buwholt  tom  summen  twoif  hun- 
dert  bomen  ungeferlich,  und  de  bome  up  der  graft  in  den  tal 
UDgerekent,  geven  und  dorch  unse  undersaten  to  unsen  kosten 
up  nottroflige  und  gelegene  stede,  dar  de  sluse  und  stouwinge 
liggen  schollen,  tor  stede  schafîen  und  mit  vif  hundert  mannen 
unser  underdanen,  der  eyn  ider  achte  dage  lanck  to  synen  egen 
kosten  dengennen,  so  de  stede,  vorscreven,  int  arbeyt  stellende 
werden,  schall  truwelick  helpen  rumen  und  arbeyden,  desulven 
watervart,  wen  wy  edder  unse  amptlude  darto  gefordert,  be- 
reden  helpen. 

5.  Und  wanner  sodane  waterfardt  mit  gotliker  hulpe 
béret  is,  so  will  wy  uns  samptlick  vordragen  up  aile  guder,  de 
dorch  sulke  waterfardt  voret  werden,  eyn  temelick  slusegeldt 
to  stellende,  darvan  men  tokumpstigen  sulkene  waterfardt,  sluse 
und  stouwinge  in  buwete  und  gudem  wesende  holden  môge,  dat- 
sulve  dorch  enen  truwen  man,  de  aile  dren  parten  edes  vor- 
want  sy,  samelen  laten;  und  wenn  de  buwinge  afgetagen,  alse- 
denn  dat  averblyvende  geldt  jariikes  in  twe  dele,  benomptlicken 
eyn  helfte  uns  Frederich  etc.  und  unsen  erven  und  de  andern 


30  1525.    U.  Marts. 

heifte  dem  rade  to  Lubeck  und   Hamborg  sainptlick  gelick  to 
delende  to  hantreckende. 

6.  Und  wy  Frederich  konîngk,  obgenant,  hebben  uns, 
unsen  erven  und  nakomelingen  vorbescheden,  dat  unse  toUen 
to  Segebarge,  Trittow  und  to  Oldeslo,  wo  de  van  allen  guderen, 
de  tollen,  leidegeldt  und  puntgelt  to  gevende  plegen  und  to 
schepe  geforet  werden,  ock  bynnen  Hamborg  up  den  gewont- 
liken  tollen  schollen  vortollet  werden,  geiick  aise  de  betherto 
to  wagen  vortollet  und  vorungeldet  syn;  beholden  uns  ock  up 
disser  waterfardt  in  den  enden,  dar  wy  betherto  brocke  geboret 
hebben,  und  de  wy  vor  anderen  in  vorscrevener  mate  frigende 
werden,  aile  koniglicke  und  furstlicke  overicheit,  brocke  und 
frygheit  van  den  mishandeleren  und  nicht  van  schepe  und  gude, 
dat  den  mishandeleren  nicht  tobehoret. 

7.  Wy  Frederich  etc.,  unse  erven  und  nakamelinge  willen 
ock  de  stede  Lubeck  und  Hamborg  hirjegen  disser  waterfart 
halven  an  eren  egendome,  frigheiden  und  gerechtigheiden,  de 
se  betherto  sampt  edder  besunderen  in  der  Traven  und  in  der 
Alster  gehat,  nergen  mit  vorkorten  noch  vorkorten  laten  in 
jenigen  tokamenden  tyden. 

8.  Weret  ock,  dat  wy  Frederich,  koning  etc.,  unse  erven 
und  nakamelinge,  edder  wy  von  Lubeck  und  Hamborg  und 
unse  nakamelinge,  samptlick  edder  unser  jemant  besunderen, 
disser  waterfart  edder  slusegeldes  halven  to  jeniger  mate  an- 
gefochten  ofte  van  jemande  baven  recht  mit  schryften,  worden 
edder  wercken  nu  ofte  in  jenigen  tokamenden  tyden  angelanget 
worden,  so  willen  wy  aile  dre  samptlick  de  sake  utdragen  und 
eyn  part  dat  ander  nergen  mit  vorlaten. 

9.  Geschege  ock  ^,  dat  jenich  man  mit  synem  schepe  und 
guderen  der  herschup  olden  tollen  to  Hamborg  edder  to  Oldeslo 
vorfore  edder  dat  behorlicke  slusegeldt  na  antale  der  sluse, 
dar  lie  dorch  gcfaren,  nicht  betalede,  de  schall  synen  tollen 
negenvolt  to  belalende  und  de  gewalt  mit  dren  punden  to  be- 
terende  vorplichtet  syn. 

10.  Wy  willen  ock  samptlick  vordragen,  wo  vêle  schepe 
unse  der  furstendome  undersaten  im  talle  hebben  und  up  sul- 
ke   waterfart    gebruken    schollen,  so   doch   dat  de  von   Lubeck 


*  Fejlagtig  gentaget. 


1525.    14.  Marts.  31 

enen  geliken  tal  und  de  van  Hamborg  ock  enen  gelyken  tal 
van  schepen  vorordenen  schollen,  und  de  schipperen  aile  schol- 
len  darto  eden  und  dat  se  und  de  eren  dem  kopmanne  truwe- 
lick  denen,  des  koepmans  gudt  nicht  stelen,  vorvaischen  efle 
argeren  schollen,  und  allent  wes  baven  de  olde  vorsegelinge 
bavenbesteminet  to  forderinge  des  koepmans,  settinge  des  sluse- 
geldes  und  underholdinge  der  waterfardt  nutte  und  van  noden, 
daruinme  wille  wy,  aile  dre  parte,  up  gelegen  stede  und  tidt 
vorgaderen  dem  allen  de  gestalt  to  gevende,  de  dem  gemenen 
besten  allenthalven  nutte  sy. 

//.  Aile  vorscreven  stucke  und  artickel  samptlick  und  be- 
sunderen  lave  wy  Frederîch,  koning  etc.,  vorscreven,  vor  uns, 
unse  erven  und  nakomelinge,  und  wy  borgermester  und  radt- 
manne  der  stede  Lubeck  und  Hamborg  vor  uns  und  unse  na- 
komelinge und  vor  unser  stede  borger  und  inwaner  stede,  vast 
und  unvorbraken  wol  to  holdende  in  allen  tokamenden  tyden, 
an  jenich  archlist,  behelp  edder  geferde. 

Gehandelt,  wo  vorscreven,  in  unsem  kloster  to  Segebarge 
dorch  de  geslrengen,  erbarn,  ernvesten  und  wysen  herrn,  Wulff 
Pogwisk  Hanssessone,  ritter,  Clawes  van  Alevelde  to  Geltingk, 
Tonniges  Ranzow,  erfseten  tom  Nigenhave,  und  Hinrick  Ran- 
zow,  to  Rendesborg  amptman,  unse  getruwen  rede,  den  wy 
Frederich,  koningk  etc.,  sampt  biscuppen,  preiaten,  ridderen  und 
reden  der  vorscreven  unser  furstendome  Sleswick  und  Holsten 
unsenthalven  mit  den  gestrengen  und  ersamen  herrn,  Thomas 
van  Wickten,  ritter,  hern  Hermen  Valcken,  borgermester,  herrn 
Berndt  Bomhouwer,  radtmann,  und  mester  Pawel  van  Velde, 
secretarien  to  Lubeck,  herrn  Hinrick  Sielszborg,  ritter,  herrn 
Dirick  Hohuszen,  borgermester,  und  mester  Johann  Wetkenn, 
protonotarien  unser  stadt  Hamborg,  radessendebaden  der  vor- 
benomeden  stede  Lubeck  und  Hamborg,  dissen  handel  in  aile 
synen  artickelen  also  to  besprekende  und  to  vullenteende  be- 
valen;  uppe  dat  den  sulken  bespracken  handel  in  ewiclieit 
stede,  vaste  blyve  und  unvorbraken  geholden  werde,  so  hebbe 
wy  Frederich,  koning  etc.,  vor  uns,  unse  erven  und  nakame- 
linge  unse  rechte  ingesegel,  und  wy  borgermester  und  raidt- 
manne  der  stede  Lubeck  und  Hamborg  unser  stede  ingesegele 
an  dissen  bref,  der  dre  syn  eues  ludes  und  by  enem  ideren 
parte  eyn  in  vorwaringe,  witlicken  heten   hengen,  de  gegeven 


32  1525.    14.  Marts. 

und   gescreven  is  na  Cristi  gebort  vofteinhundert  darna  im  vif- 
undtwintigesten,  dinxtedages  na  dem  sondage  reminiscere. 


5. 

1525.  17.  Mans  (Segeberg).  Reces  mellem  Frederik  I  og  Ly- 
bsek  angaaende  Overdragelsen  til  sidstnsevnte  af  et  Slot  med 
tiiherende  Len  i  Danmark  paa  et  vist  AaremaaI. 

Original    paa    Pergament    (med    Kongens    Segl)    i    Lybœks  Trese, 
Nr.  294. 

Vcd  det  i  Tilslutning  til  Malnwtraktaten  af  1.  Sept.  152^  iidstedte 
Brev  af2.  Sept,  (se  ovfr.  Nr.  3  D)  havde  Lybœk  faaet  Lefte  om  ^00  Gl. 
aarlig  af  Gullands  Indkomster.  En  nodvendig  Betingelse  for  dette  Lof  tes 
Virketiggoretse  var  imidlertid  Soren  Norbys  FJœrnetse  fra  Guttand,  men 
denne  fandt  trods  Matmetraktatens  Bestemmelser  og  Overenskomsten  af 
22.  Sept,  (se  ovfr.  Nr.  3  E)  foretebig  ikke  Sted.  Da  han  desuden  ued- 
btev  i  tige  saa  h&j  Grad  som  for  at  forstyrre  Hanseaternes  Handet  paa 
Ostersoen,  opstod  der  i  Lybœk  en  slœrk  Misstemning  mod  Danmark, 
som  mon  endo§  beskyldte  for  at  handie  i  hemmetig  Forstaaetse  med 
Soren  Norby.  Lybœk  fortangte  bestemt,  at  der  skulde  gribes  til  ener- 
giske  Forhotdsregler  mod  ham,  og  der  aftaltes  et  Mode  i  Segeberg  i 
Marts  for  at  komme  til  Enighed  om  Erstatning  til  Lybœk  og  kraflige 
Forhotdsregler  mod  Soren  Norby.  Forinden  sammenkaldtes  de  jgdske 
Rigsraader  til  et  Mode  i  Aarhus  i  Februar  for  at  raadslaa  herom. 
Paa  Modet  udtalte  Rigsraaderne  sig  i  deres  Svar  paa  Kongens  Propo- 
sitioner  for  et  forenet  dansk-lybsk  Angreb  paa  Soren  Norby  ;  naar  Gui- 
land  ved  Lybœks  Hjœlp  var  blevet  erobret  til  Bedste  for  Danmark, 
havde  de  ikke  noget  imod,  at  Lybœk  fik  Overskuddet  af  Gullands  Ind- 
komst  ellcr  et  andet  dansk  Len  paa  et  vist  AaremaaI,  dog  skulde  Slots- 
loven  holdes  til  Kongens  og  Rigets  Haand. 

Den  10.  Marts  aabnedes  Modet  i  Segeberg,  hvor  der  foruden  Kongen, 
hans  holstenske  Raader  og  Lybœkkerne  ogsaa  var  modt  Udsendinge 
fin  Hamborg  og  to  befuldmœgtigede  fra  det  Jydske  Rigsraad,  Biskop 
Stygge  Krumpen  af  Borglum  og  Domprovst  i  Viborg  Knud  Henriksen 
Gyldenstjerne.  Samtidig  med  Modets  Aabning  kom  der  Efterretning 
om  Soren  Norbys  Indfald  i  Skaane,  og  det  blev  nu  end  mère  nodven- 
dig t  for  Kongen  at  komme  til  en  Forstaaetse  med  Lybœk.  De  lybske 
Afsendinge  forte  et  meget  skarpt  Sprog,  erklœrede  forst  ikke  at  ville 
yde  nogen  Hjœlp  og  slillede  siden  som  Betingelse  for  en  saadan,  at 
Kongen  skulde  lœgge  Skibe  i  0ster-  og  Vestersoen  mod  Hollœnderne, 
der  efier  deres  Paastand  havde  understottet  Klavs  Kniphof  og  spœrre 
Sundet  for  dem.  Herpaa  vilde  Frederik  I  dog  forelobig  ikke  indlade 
sig.  1^.  Marts  blev  man  enig,  paa  det  af  de  jydske  Rigsraader  an- 
givne  Grundlag,  om  en  Erstatning  til  Lybœk  for  de  4^00  Gl.,  som 
Bgen    nu    gav    Afkald   paa,   og    for  Udgifterne   ved  den   Hjœlp,   som 


1525.    17.  Marts.  33 

de  lybske  Gesandier  mundtlig  gav  La  fie  om,     17.  Marts  udfœrdigedes 
Recessen.^    Jvfr.  uidere  Traktaten  afî9.Juli  1525. 

Wy  Frederich,  van  Gots  genaden  to  Dennemarken,  der 
Wende  und  Gotten  koning,  erwelter  koning  des  reychs  Nor- 
wegen,  hertzog  zu  Sleswigk,  Holsten,  Stormarn  und  der  Dyt- 
marschen,  graff  to  Oldenborch  und  Delmenhorst,  bekennen  hir- 
mit  apenbar  vor  uns,  unse  nakamelingen,  koningen  to  Denne- 
marken und  Norwegen,  und  sust  vor  idermenigclich  betugende: 

1.  Dat  wy  ut  sunderlicher  milde  gunst  und  toneigungen, 

80  vry  to  den  gestrengen  und  ersamen  burgermeistern  und  rath- 

mannen  der  stadt  Lubeck  dragen,  und  darmit  wy  onen  geneigt, 

eyn  van  den  nageschreven  unsen   und  unser  kronen  sloten  in 

unsern  rycken  Dennemarken  und  Norwegen  belegen,  mit  namen 

Warwergen,  Moen,  Gotlandt,  Engelborch,  Langelandt  und  Sulsz- 

borg,  up  etlicke  jar  tyde  lang  mit  der  angelegen  landtschup  und 

aller   tobehoringen,    so    dat    unse    forfaren    frigest    gehat    und 

gebrucket  hebben,  und  wy  dat  nu  tor  tyd  frigest  brucken  und 

hebben,  lenen,  indon  und  gunnen  willen  to  oren  nutten,  besten 

und  beqvemicheit  to  hebbenden  und  gebruckenden,  idoch  uns 

und  der  cronen   manvolge,  landtwere,  gemeine  landtschat  und 

bede,  wat  de  syn  w^erdet,  vorbeholden,  de  uns  und  der  cronen 

ungehindert  darut  fryg  folgen  solle.   Und  solch  unse  und  unser 

kronen  slot,  ein  van  den  vorgenomeden  soes  slatten,  soUen  und 

willen  wy  twischen  negestkumpstigen  pinxsten  und  danne  negest- 

volgenden  Johannis  Baptisten  den  genomeden  von  Lubeck  indon 

und  to  oren  handen  averantworden,  gewislich  ane  aile  insage, 

behelp  oder  utflucht. 

2.  Umme  de  jartal,  wo  lang  de  von  Lubeck  solche  unse 
und  unser  krone  siot  danne  so  inhebben  sollen,  fryg  to  oren 
besten  to  gebruckende,  schall  durch  twe  Holstenisch  rede  und 
twe  des  rades  unser  stadt  Hamborch  afgesecht  und  utgespra- 
cken  werden  na  gelegenheit  der  saken,  darby  id  danne  ock 
blive  scholle  und  vast  geholden  werden. 

5.  De  von  Lubeck  sollen  und  willen  uns  ock,  de  tydt 
unses  levenden  al  ut,  guden   getruen    slotgeloven  in   solichem 


^)  Waitz,  Lubeck  unter  Jûrgen  Wullenwever  1,  28,  259  (efter  en  Protokol 
o?er  Forhandlingerne  i  Statsarkivet  i  Lybsek).  Allen  V,  73  ff.  Schâfer,  Ge- 
schichte  von  Danemark  IV,  66  ff.     Nye  dsk.  Mag.  V,  25  f.,  28. 


34  1525.    17.  Marts. 

slatte  holden,  wo  averst  wy  na  dem  willen  des  almechtigen  ver- 
fallen  wurden,  alsdenne  den  hoichwirdigisten,  hochwerdigen, 
gestrengen  und  erbarn  unsen  leven  getruwen  herrn  bischoppen, 
prelaten,  ridderen  und  andern  reden  unser  rycke  Dennemarken 
und  Norwegen  to  truer  handt  holden  und  warden. 

4-.  Se  sollen  und  willen  ock  sulch  slot  an  synen  tobeho- 
ringen,  luden,  landsten,  bunden,  holten,  wateren,  vischerien, 
mollen,  dyken,  wischen,  weyden,  ackern,  herlicheiten,  rechtig- 
eiden  nicht  verargeren,  vorkorten  edder  vorkleinen  efte  vor- 
minderen,  sonder  de  lude,  darunder  besetten,  by  older  gewon- 
heit,  rechten,  richten  und  gerechtigheit  bliven  laten  und  dar- 
baven  mit  nichlen  besweren,  also  wanner  de  tydt  und  jar,  so 
lange  se  dat  hebben,  geneten  und  gebrucken  sollen,  al  ut 
und  umme  syn,  se  danne  solche  unse  slot  mit  syner  tobehoring 
am  aller  werde  so  gut,  se  dat  van  uns  entfangen,  danne  na  ut- 
gange  der  tydt  uns  efte  unsen  rykes  reden  und  nakamelingen 
wedderumme  averanlworden  und  to  handen  stellen  schollen, 
ane  aile  insage  efte  jegenrede. 

«5.  De  van  Lubeck  sollen  und  willen  ock  an  solchem  slatte 
an  husen,  waningen,  vestingen  ader  anderen  dingen  ane  unser, 
[unser]  rykes  rede  und  nakamelingen  medeweten  und  willen 
nichts  buwen  oder  afbrecken;  wat  des  gescheen  scholle,  schall 
mit  unsem  und  unser  medebenometen  weten,  willen  und  vul- 
borde  gescheen. 

6.  Wurde  danne,  dat  Godt  nymer  willen,  den  von  Lubeck 
sulch  unse  und  unser  kronen  slot  durch  unser  allenthalven 
vyande  afgewunnen,  afgeslecken  oder  genomen,  so  willen  wy 
mit  Gots  hulpe  onen  dat  lielpen  wedderwynnen  und  to  oren 
handen  averantworten  und  komen  laten  in  maten,  wo  vor  ge- 
screven. 

7.  Und  ift  uns  edder  unsen  medebenometen  in  den  rVken 
eynich  slot,  land  edder  veste  afgew^onnen  wurden,  so  sollen  und 
willen  de  von  Lubeck  na  vermogenheit  des  slats,  dat  se  van 
uns  und  der  kronen  hebben,  und  aise  se  des  rykes  besten  geren 
weten  und  don  willen,  uns  und  dem  ricke  danne  to  wedder- 
winninge  des  slates,  landes  efte  veste  ock  denen  und  helpen. 

8.  Und  so  mit  hulpe  des  almechtigen  durch  uns,  der  von 
Lubeck  und  anderer  unser  verwanten  hulpe  Gotlandt  erovert 
und  weddergewonnen  wurde,  so  wvllen  w^y  allen  unsen  utersten 


1525.    17.  Marts.  35 

vlit  don  mit  unser  rickes  rede  to  vorhandelende,  dat  danne  dat- 
suive  Gotlandt  den  von  Lubeck  moge  ingedan  werden,  und  dat 
slot,  welchet  se  vor  der  tydt  van  uns  inhebben  werden,  schollen 
se  danne  uns  und  unser  kronen  wedderumme  to  handen  aver- 
antworten  und  Gotlandt  so  lang  intohebbende,  aise  de  vorigen 
jar  up  der  andern  soes  slotte  eyntaxert  werden;  und  ift  van 
des  slotes  tobehoringen,  dat  wy  onen  so  lenen  und  indon  wer- 
den, jemandes  wes  vorschreven  edder  vorlenet  were,  dat  willen 
wy  onen  entfrygen  und  wedder  tom  slatte  indon. 

9.  Wanner  wy  up  de  bestemde  tydt  twischen  pinxsten  und 
Johannis  Baptiste  ungeferlich  den  von  Lubeck  solch  unse  und 
unser  kronen  slot  indon  und  averantworten,  danne  sollen  und 
willen  se  uns  und  unsen  medebenompten  eynen  nogaftigen  re- 
versalbref  solcher  unser  milder  und  gunstiger  beleningen  und 
begnadinge  halven  wedergeven,  so  dat  wy  to  beyden  parten 
daranne  verwart  syn  und  derwegen  ane  sorg  und  twydracht 
ader  unenicheit  blyven  moge;  danne  ock  sollen  und  willen  se 
uns  unsen  bref  und  vorschryvinge,  so  wy  onen  up  de  ver  hun- 
dert  gulden  up  Gotlandt  etlicke  jar  lang  vorschreven  und  ge- 
geven,  weddergeven  und  to  handen  reycken;  ailes  getruwelich 
ane  aile  geferde. 

Des  in  orkonde  hebben  wy  unse  furstliche  secret  an  dussen 
bref  don  hangen.  Und  gescheen  ut  unsem  slate  Segeberge  am 
fridach  na  reminiscere  na  der  gebort  Cristi  vofleinhundert  und 
vifundtwintich  jare. 

Ad  mandatum  domini  régis  proprium. 

WolflTgangus  de  Utenhoff, 
Cantzler,  subscripsit. 


6. 

1525.  25.Juni  (Schwartzenbeck).  iEgteskabsoverenskomst  mel- 
lem  Hertug  Chrisdan  (III)  og  Prinsesse  Dorothea,  Hertug 
Magnus  af  Sachsen-Lauenborgs  Datter. 

Afskrift  i  Statsarkivet  i  SIesvig  (Lauenburg.  Manuscript  Nr.  50). 
En  Afskrift  heraf  er  velvilligst  meddeit  mig  af  Arkivdirekter.  Ge- 
hejmearkivraad  Hille. 

/  Sommeren  152A  fremsatte  Biskop  Henrik  af  Lybœk  Forslag  om 
et  Giftermaal  mellem   Hertug  Christian   og   Hertug  Georg  af  Sachsens 

3* 


36  1525.    25.  Juni. 

Datter  Magdalene  og  i  Tilfœlde  af,  at  det  ikke  skulde  bliue  iil  noget, 
mellem  Heriug  Christian  og  Heriug  Magnas  af  Sachsen-Lauenborgs 
Datter  Dorothea,  idet  han  tit  Anbefaling  for  det  sidstnœvnte  Parti 
gjorde  opmœrksom  paa,  at  Hertug  Magnus  kun  havde  en  Sen,  Frans; 
hvis  denne  dede  uden  Born,  vilde  Hertug demmet  tilfalde  Dorothea. 
Da  Prinsesse  Magdalene  kort  efter  trolovedes  med  Kurprins  Joachim 
af  Brandenborg^  indlededes  der  Forhandlinger  med  Hertug  Magnus^ 
og  Kong  Frederik  /,  der  for  evrigt  ikke  synes  at  hâve  uœret  sœrlig 
fornejet  med  dette  Parti,  overdrog  Sennen  selv  at  fore  disse.  I  et  Brev 
til  Sennen  af  11.  Sept.  1525  gav  Frederik  I  sit  Samtykke  til  JEgteskabet 
paa  de  i  Ovei^nskomsten  indeholdte  Vilkaar.  Brylluppet  fandt  Sted  i 
Lauenborg  samme  Efteraar.^ 

Zu  wissen,  das  sontags  nach  Johannes  Baptiste  anno  25 
der  durchleuchtige,  hochgeborne  fûrst  undt  herr,  herrn  Christian, 
zu  Schleseweich,  Holstein,  der  Stormarn  undt  Ditmerschen  her- 
zoch,  dem  durchleuchtigen,  hochgebornen  fûrsten  und  herrn, 
hern  Mangnussen,  zu  Sachsen,  Engern  undt  Westfalen  her- 
zochen,  freundtleich  anzeigen  undt  zu  erkennen  haet  geben 
lassen,  das  s.  fr.  (!)  aus  freundleichen  bewechnussen  undt  ge- 
neigten  gueten  willen  bedacht  were  vermittelst  einer  christlichen 
undt  lobleichen  ehestiftung,  zwischen  seiner  fûrstleichen  gnaden 
tochter,  freulein  Doroteam,  geborne  herzogin  zu  Sachsen,  und 
seinen  fûrstleichen  gnaden  durch  versehung  des  almechtigen 
Godts  auszurichten,  sich  zu  seinen  f.  gnaden  zu  gefreundten, 
mit  freundtleicher  bitte,  das  sein  f.  g.  seinen  fûrstlichen  gnaden 
freundtleich  vermelden  wolt  lassen,  wes  sein  f.  g.  des  gewilliget, 
auch  was  s.  f.  g.  hochermelter  seiner  f.  gnaden  tochter  zu  braudt- 
schatz  undt  mitgifl  zuzustellen  geneigtwere;  —  undt  das  hoch- 
gedachter  herzoch  zu  Sachsen  sich  daruf  freundtlich  vernehmen 
laessen,  das  sein  f.  g.  sich  zu  hochgenantem  herzogen  zu  Hol- 
stein vermittelst  dem  berurten  freulein  lieber  dann  jemandt  an- 
ders  zu  gefreundten  geneigt,  undt  wiewol  es  ûber  seiner  fûrst- 
leichen gnaden  gelegenheidt,  auch  sein  fûrstleiche  gnade  ahne 
die,  Goll  lob,  noch  mehr  tochter  und  freuwlein  mit  der  zeit 
zu  versehen  undt  auszusteuern  verhanden,  so  were  [dennoch*] 
seine  f.  g.  oftgemelten  herzogen  zu  Holstein  mit  berurtem  freuw- 
lein so  veil  br[a]udtschatz,  als  s.  f.  gnade  mit  seiner  fûrstlichen 
gnaden  gemahlin,  der  durchleuchtigen,  hochgebornen  fûrstein, 
frauwen  Chaterinen,  geborne  herzogin  zu  Braunschwich  etc.,  so 

»  Allen  V,  251  f.     »  A  liar:  demnach. 


1525.    25.  Juni.  37 

aus  demselben  hause  einige  ehleiche  ausgesteuret  worden,  nemb- 
lich  acht  tausendt  gulden  Reinisch  zu  geben  bewilligt  undt  ver- 
sprochen,  gewonleicher  weise  zu  geben  undt  zu  endlrichten 
geneigt  undt  sie  darzu  mit  kleinoten,  geschmuck,  kleidern,  silber- 
geschir  undt  anderen  demgeleich,  so  ime  dieselbe  seiner  fûrst- 
lichen  gnaden  gemahl  zugebracht,  zu  versehen  undt  zu  ver- 
sorgen*.  Danif  obberurter  herzoch  von  Holstein  mit  frundt- 
leicher  danksagung  solches  frundtlichen  willens  undt  irbietens 
vorlassen,  solches  ferner  an  den  durchleuchtigsten,  grossmech- 
tigsten  fûrsten  undt  herrn  Friederichen,  zu  Dennemargken,  Nor- 
wegen,  der  Wenden  undt  Gotten  konningk,  zu  Holstein,  Stor- 
marn  undt  der  Ditmarschen  herzogen,  graven  zu  Oldenburgk 
undt  Delmenhorst,  seiner  f.  gnaden  gnedigem  iiern  und  vaetter^ 
zu  gelangen  lassen  der  untzweifeleiclien  undt  trostleichen  zu-^ 
versicht,  weil  sein  kunigl.  wir.  die  anhebung  solclier  frundt- 
schaft  vorhein  in  seiner  f.  g.  bedencken,  willen  undt  gefallen 
gestalt,  dan  sein  ku.  wir.  denselben  seinen  fûrstleichen  willen 
und  wolgefallen  darin  lassen  sein  werde,  wie  sein  f.  g.  solch 
foligendt^  durch  seiner  f.  gnaden  schriftlich  anzeigen,  so  er 
darnach  zum  furderleichesten  seinen  fûrstleichen  gnaden  be- 
hendigen  wolten  laessen,  eigendtleich  wurde  zu  vernehmen 
haben,  das  angezeigter  herzoch  zu  Sachsen  frundtlich  gewertig 
sein  will.  Mit  frundtleicher  undt  vleissiger  bitte  sich  hoch- 
gemelter  koningleicher  durchleuchtigkeit  als  seinem  frundt- 
leichen  lieben  herrn  und  oheimen  frundtleich  und  dienslleich 
zu  befehlen.     Actum  Schwartzenbeke  anno  et  die  ut  supra. 


7. 

1525.    19.  Juli  (Lybaek).    Reces  mellem  Frederik  I  og   Byen 
Lybaek  angaaende  Gulland  og  Bornholm. 

Original  paa  Papir  (med  8  Segl)  i  Lybœks  Trese  Nr.  295. 
Tr.:  Nye  dsk.  Mag.  V,  88  ff.  (i  dansk  Oversa?ttelse). 

Ved  Âfslulningen  af  Recessen  i  Segeberg  17.  Marts  1525  havde  de 
Igbske  Afsendinge  mundtlig  lovel,  at  der  skulde  blive  iidrustet  8  store 
lybske  Skibe  mod  Serai  Norby.  13.  April  scjlede  disse  iid  fra  Trave, 
og   2  Dage  efter  ouerfaldt   og   odelagde  de  Soren  Norbys  Skibe  iinder 


'  A  har  fejlagtigt:  zu  versehen  zugebracht  undt  zu  versorgen. 


38  1525.    19.  Juli. 

den  blekingske  Kgst.  Men  i  Stedet  for,  som  lovet  i  Segeberg,  derefter 
at  sejle  til  Sundet  satte  Flaaden  Kursen  mod  Gulland.  13.  MaJ  stor- 
medes  og  plgndredes  Vistg,  og  derefter  beggndie  man  at  belejre  Vis- 
borg.  Efterretningen  herom,  der  ferst  i  Slutningen  af  MaJ  kom  til 
Frederik  I  paa  Gottorp  og  fra  ham  til  Danmark,  vakte  stor  Bevœgelse. 
Kansler  Wolfgang  v.  Utcnhof^  der  3.  Juni  var  kommen  til  Lgbœk  som 
Medlem  af  et  Gesandtskab,  der  skulde  forhandle  med  kejserlige,  hoi- 
landske  og  svenske  Afsendinge,  kunde  Dagen  efter  meddele,  at  det  var 
Lybœks  Mening  alêne  at  sœtte  sig  i  Besiddelse  af  Gulland  og  beholde 
den.  Han  raadede  derfor  til  snarest  muligt  at  sende  danske  Krigsfolk 
over  til  0en  og  true  Lgbœk  med,  at  man,  hvis  Bgen  ikke  afstod  fra 
sit  Forehavende,  uilde  sluttc  Forlig  med  Seren  Norby.  Da  der  fore- 
lebig  ikke  kunde  sendes  Krigsfolk  til  0en,  maatte  man  sege  med  det 
gode  at  faa  Lgbœk  til  at  opgive  sine  Planer.  Under  hamborgsk  og 
lyneborgsk  Mœgling  forhandledes  der  herom  mellem  de  danske  Ge- 
sandter  og  Lybœks  Raad.  Lybœkkerne  holdt  stœrkt  paa  at  ville  be- 
holde Gulland,  da  det  efter  deres  Mening  var  den  eneste  Maade,  hvor- 
paa  de  kunde  skaffe  sig  Sikkerhed  for  fremtidige  Reverier  derfra,  men 
tilsidst  blev  man  dog  enig  om  et  Forslag  til  en  Overenskomst,  hvor- 
efter  Lgbœk  i  Stedet  for  et  af  de  i  Segeberg recessen  afl7.  Maris  nœvnte 
6  Slot  te  skulde  hâve  Hammershus  med  Bornholm,  Overskuddet  af  Gui- 
lands  Indtœgter  i  nogle  Aar  og  eventuelt  en  Skadeserstatning  for  Ud- 
gifterne  ved  Toget  til  Gulland.  Disse  Forslag  sendte  Kongen  til  Rigs- 
raadets  Betœnkning  med  Tilfejelse  af,  at  man  ikke  havde  kunnet 
formaa  Lybœkkerne  til  at  nejes  med  mindre,  og  at  man  nœppe  paa 
anden  Maade  kunde  redde  Gulland.  Rigsraadets  Svar  kendes  ikke, 
men  30.  Juni  udstedtes  Instruksen  for  de  holstenske  Underhandlere  ved 
den  forestaaende  endelige  Forhandling,  Wolf  Pogwisch  og  Henrik  Rant- 
zau,  og  heri  gik  Kongen  i  det  vœsentlige  ind  paa  Lybœkkernes  For- 
dringer.  Forhandlingerne  i  Lgbœk  bleve  dog  temmelig  skarpe;  Ly- 
bœkkerne forlangte,  at  Slotsloven  paa  Visborg  skulde  holdes  til  Lybœks 
Haand,  og  at  de  skulde  hâve  0en  i  16  Aar.  Forhandlingerne  truede 
flere  Gange  med  at  afbrydes,  men  tilsidst  bevœgedes  Lgbœk  dog  til  at 
nejes  med  4  Aar  og  Unie  Foi^ringen  om  Slotsloven  falde,  mod  at  det 
til  Gengœld  fastsattes^  at  Kongen  i  de  4  Aar  ikke  uden  Lybœks  Sam- 
tykke  maatte  a f sœtte  Lensmanden.^  Recessen  raiificeredcs  af  Kongen 
og  Rigsraadet  24.  Aug.  1525.^  18  Sept.  s.  A.  udstcdte  Lgbœk  den  i 
Recessen  betingede  Revers  (Nr.  8).     Jvfr.  videre  26.  Jan.  1526. 

Wyllich  sy,  dat  ini  jare  na  der  gebordt  Christi  unses  her- 
ren  dusent  vif  huiidert  unde  vifundetwinlich  up  den  midtweken 
negest  na  divisionis  aposloloruni,  de  was  de  negetteyenden  des 
mantes  Julii,  tuschen  des  durchluchligeslen  unde  grotmechtige- 


*  Allen  V,  79  ff.  Schâfer,  Geschichte  von  Danemark  IV,  68  ff.  Instruks  for 
Wolf  Pogwisch  og  Henrik  Rantzau  «o/g  (Konc.  i  Gem.  Arcli.  XXIX,  12).  Ind- 
beretning  fra  Wolf  Pogwisch  ^^^  (Hansestîederne  A).  *  Orig.  p.  Perg.  (beseglet 
af  Kongen  og  11  Rigsraader)  i  Lybœks  Trese,  Nr.  296. 


1525.    19.  Juli.  39 

sten,  hochgebaren  fursten  unde  herren,  herren  Frederickes,  lo 
Dennemarken,  der  Wende  unde  Gotten  koninges,  erwelten  ko- 
ninges  des  rykes  Norwegen,  hertogen  to  Sleswick,  Holstein, 
Stormaren  unde  der  Dylmerschen,  graven  lo  Oldenborch  unde 
Delmefnjhorst  etc.,  geschicketen  rede,  nomptliken  den  erberen, 
gestrengen  unde  erentfesten  herren,  Wulff  Pogwisken  dem  jun- 
geren,  ritter,  to  Flensborch  unde  Hinrick  Rantzouwen,  to  Ren- 
desborch  amptman,  in  vuUer  macht  hochgedachten  koningk- 
liken  irluchtichejrt,  unde  den  gestrengen,  erberen  unde  wisen 
borgermeisteren  unde  radtmannen  der  keyserliken  stadt  Lu- 
becke  durch  middel  unde  medeunderhandelinge  der  erberen 
van  Hamborch  unde  Luneborch  radesgesanten,  nomptliken  der 
gestrengen  unde  erberen  herren  Hinrick  Salszborch,  ritters, 
herren  Diderick  Hohuszen,  borgermeisteren,  unde  mester  Johan 
Wetkens,  protonotarii,  to  Hamborch,  herren  Diderick  Elver, 
bur[ger]meistere,  herren  Johan  Dorincken,  radtman,  to  Lune- 
borch, naboscreven  article  boramet,  boredet,  to  eynem  gantzen 
boslute  unde  vorlate  an  beyden  seyden  bowilliget,  bolevet,  an- 
genamen  syn  in  aller  form  unde  gestalt,  wo  hirna  folget: 

1.  Dat  hochgemelte  koningklike  maiestat  willen  myt  den 
ersten  schicken  ore  redere  up  Gotlandt  in  jegenwardicheyt  des 
erbaren  rades  to  Lubecke  geschickeden  unde  dersulven  kriges- 
volke  fredesam  unde  unbohindert  slot,  stadt  unde  landt  Godt- 
landt  intonemende  unde  in  syner  ko.  mat.  hande  to  bringende; 
koningklike  werde  schal  myt  der  henschickinge  up  Serin  Norbu 
sunderge  acht  hebben  laten,  he  syne  olden  stucke  nicht  en  ge- 
brucke,  unde  schal  de  boschickinge  nicht  starcker  dan  myt 
twen  hundert  mannen  geschen,  up  dat  gen  unlust  if  unvor- 
standt  tuschen  beydjBr  sydt  krigesfolcke  dardurch  irrisse. 

2.  Wenner  de  inneminge  van  ko.  w.  in  maten,  wo  vor- 
screven,  gedaen,  so  wil  ko.  mat.  ut  sunderger  getruwer,  tone- 
geder  wolmeninge  gnedichlich  den  von  Lubecke  nageven,  dat 
se  tor  stundt  to  demsulvesten  slate,  lande  unde  stadt  Godtlandt 
eynen  amptman,  densk  edder  holstesch,  van  adel  nomen  mogen, 
de  nochaftich  pantbar  boseten,  de  dat  slot  sanipt  der  stadt  unde 
lande  in  bovel  unde  regeringe  nemen  schal  unde  den  van  Lu- 
becke ede  unde  plichte  doen  ock  brève  unde  segel  geven  myt 
nochaftigen  borgen  des  landes,  darinne  he  boseten,  de  van  Lu- 
becke«  ore  vorwanten   unde  den  gemenen  kopman  ut  Gotlandt 


40  1525.    19.  Juli. 

nicht  lo  boschedigen  durch  em  edder  de  synen,  sunder  de  van 
Lubecke  unde  gemenen  kopman  by  older  gerechtighejrt  unde 
privilegien  bliven  laten  unde  vor  gewalt  na  aile  synem  vormoge 
schutten  unde  hanthaven;  unde  schal  desulve  amptman  vere 
jar  lanck,  na  eynander  folgende,  datsulve  slot,  stadt  unde  landt 
inhebben,  aile  upkumst  unde  frucbt  des  landes  upnemen  unde 
boren  unde  dem  erbaren  rade  to  Lubecke  darvan  jarlikes,  de 
vere  jar  lanck,  rekenscop  unde  boschedt  doen  na  geborlike  over- 
kumst  syner  unde  des  slotes  underholdinge;  wat  denne  baven 
sodaner  notroftiger  underholdinge  averblift,  schal  den  van  Lu- 
becke desulve  tydt  tom  besten  kamen  ane  insage. 

3.  Desulve  amptman  schal  koningkliker  mat.  in  demsul- 
ven  slote  unde  lande  eyne  truwe  handt  holden  unde  vorwant 
syn,  jodoch  schal  ko.  w.  bynnen  densulven  vere  jaren  de  truwe 
handt  van  demsulven  nicht  weddereschen,  id  sy  denne  durch 
anfordern  der  van  Lubecke;  furder  na  utgange  der  vere  jare 
dejenne,  de  alsedenne  —  ock  in  tokamenden  tyden  —  van 
ko.  w.  up  suick  slot,  stadt  unde  landt  vor  eynen  amptman 
schal  gesettet  werden,  de  stedes  eyn  erlick  vam  adel  schal 
wesen,  schal  den  van  Lubecke  segel  unde  brève  geven  unde 
sick  vorplichten  ore  beste  to  weten  unde  argeste  to  wenden, 
den  kopman  hanthaven,  boschutten,  boschermen,  by  privilegien 
to  laten  unde  gar  genen  zeerof  darvan  to  schende  na  synem 
vormoge  gestaden,  gène  zeerovers  van  buten  dar  husen,  harber- 
gen,  parten  edder  buten  laten. 

4.  Umme  des  kopmaiis  guder,  so  dar  up  deme  slate  Wis- 
borch  mogen  befunden  werden,  willen  ko.  w.  myt  Severin 
handelen  laten,  de  dem  kopman  folgen  mogen;  wo  dat  van 
Severin  nicht  to  irholden,  denne  in  jegenwardicheyl  der  geschi- 
ckeden  van  Lubecke  scholen  des  kopmans  guder,  so  vorhanden, 
invenlieret  werden  unde  darna  hir  to  lande  to  bokemer  stede 
unde  tydt,  doch  myt  den  ersten  so  mogelich,  na  vormoge  des 
invenlarii  durch  twe  Holstesche  rede  unde  twe  des  rades  van 
Hamborch  taxeret  unde  eslimeret  werden,  unde  darup  willen 
denne  ko.  w.  mil  dem  rade  unde  kopman  sick  umme  de  bo- 
talinge  mit  landt,  gudern,  gelde  edder  ander  gestalt  to  doende 
enigen  unde  vordragen. 

3.  Ock  wil  ko.  w.  ut  erbemelten  gnaden  unde  gunsten 
vort,  strax  unde  itzundes  ane  jennich  vortoch  den  van  Lubecke 


1525.    19.  Juli.  41 

etlike  jare  lanck  Bomeholm  indoen  na  vormoge  des  Segebarge- 
sken  recesses,  in  der  vorgangen  vasten  upgerichlet,  oren  unde 
des  kopmans  schaden  ock  bekostinge  up  Godtlande  darvan  to 
irhalten.  So  vêle  averst  dem  Malmoschen  recesse  bolanget  schal 
by  syner  macht  unde  werden  bliven. 

6,  Unde  na  disser  vorhandelinge  wil  ko.  irluchticheyt  mit 
eyndrachtigen  willen  unde  gemote  boneffens  todat  der  van 
Lubecke,  dem  gemeynen  besten  to  gude,  Kniphoff,  syne  gesel- 
scop  unde  andere  fiande  sunder  lange  vortoch  straffen,  up  dat 
reyne  zeefardt  moge  geholden  werden,  der  fiande  trost  vornich- 
tet  blive  unde  gemeyne  kopman  syne  neringe  so  vêle  beter 
gebrucken  moge. 

7.  De  vorgemelten  rede  willen  sick  in  dem  allerbesten 
bofliten,  dat  disse  article  samptlick  van  den  hochwerdigen  rikes 
reden  to  Dennemarken  uppet  forderlikeste  mogen  ratificeret 
unde  bovestiget  werden,  willen  ock  geliken  Ait  ankeren,  dat  de 
van  Lubecke,  ore  vorwanten  unde  borgere  in  der  felicheyt  Se- 
verin  Norbu  halven  unde  syner  tohenger  gelycke  ko.  w.  mogen 
bogrepen  werden. 

To  orkunde  synt  disser  recesse  twe  eynes  ludes,  de  eyne, 
by  gedacbten  koningkliken  raden  unde  geschickeden,  de  andere 
by  dem  rade  to  Lubecke  in  vorwaringe;  unde  wy  Wulff  Pog- 
wisk  unde  Hinrick  Rantzouw,  vorbenomet,  hebben  unse  inge- 
segel,  unde  wy  burgermeistere  unde  radtmanne  to  Lubecke 
unser  stadt  secrète,  unde  tor  wytlicheyt  hebben  wy  Hinrick 
Salszborch,  Diderick  Hohuszen,  mester  Johan  Wetken,  Diderick 
Elver,  Johan  Dorinck  unse  gewontlike  pilzer  hirunderan  wit- 
liken  heten  hengen.  Vorhandelt  unde  geschen  bynnen  Lubecke 
im  jare  unde  dage  aise  baven. 


8. 

1525.  18.  Sept.  (Lybaek).  Revers  af  Borgemestre  og  Raad  i 
Lybaek  ril  Frederik  I  ved  Overtagelsen  af  Hammershus  Slot 
med  Bornholm. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Lybœks  vedlisengende  Segl)  i 
Lybaeks  Trese  Nr.  297  (tilbageleveret  Lybaek  ved  0cns  Tilbagegivelse 
tii  Danmark  1576). 

Tr.:  Hûbertz,  Aktst.  t.  Bornliolms  Hist.  S.  68—71  (cfter  en  Afskrift). 


42  1525.    18.  Sept. 

Wy  bargermestere  und  radtmanne  der  stadt  Lubeck  beken- 
nen  hirmyt  apenbare  vor  uns,  unse  nakomelinge  unde  idermen- 
nichlick:  Nadem  de  durchluchtigeste,  grolmechligeste,  hoich- 
geborn  furste,  her  Frederick,  lo  Dennemarcken,  der  Wende  und 
Gotten  koninck,  erwelter  koninck  des  rykes  Norwegen,  hertoge 
lo  Sleswick,  Holsteyn,  Stormarn  und  der  Detmerschen,  grave 
to  Oldenborch  und  Delmenhorst  etc.,  unser  gnedigester  herre, 
ut  milder  und  gnediger  toneginge,  so  syne  koninckliche  werde 
to  uns  und  deme  gemenen  manne  unsere  stadt  dragen,  uns  na 
vormoge  des  Segebergeschen  recesses,  up  negest  vorgangen  fry- 
dage  na  reminiscere  disses  jegenwordigen  vyfundtwintigesten 
jares  upgericht,  des  styftes  to  Lunden  slot  Hamershusen  und 
tant  Bornholm  mit  allén  und  islicken  dessulften  slates  und  lan- 
des tobehoringen  up  etlicke  tide  und  jare  gnedichlick  vorlenet, 
ingedaen  und  bevalen  heft  mit  rade,  weten  und  wyllen  der  hoch- 
werdigen,  werdigen,  gestrengen  unde  erbaren  heren  byschoppe, 
prelaten,  riddere  und  anderen  gemeynen  rede  des  rykes  Denne- 
marcken, doch  nicht  weyniger  geystlicke  overycheyt  und  juris- 
diction  daran  utboscheden,  —  darup  vorplichten  wy  uns,  unse 
nakamen  und  borgere,  koeplude  und  gemeyne  inwonere  der 
stadt  Lubeck  wedderumb  to  synen  konincklicken  werden,  den 
gemelten  rykes  reden  und  orer  aller,  durchluchticheit,  gnade 
und  gunsten,  nakamen  in  navolgenden  maten  und  wysen: 

1.  Dat  in  sulcher  beleninge  siner  koninglicken  werde  und 
der  kronen  to  Dennemarcken  ut  demsulften  slate  und  lande 
Hamershusen  und  Bornholm  de  manfolge,  lantwere,  gemene 
landtschat  und  bede  und  sustz  wat  dat  gemeyne  ryke  deyt, 
fryg,  ungehindert,  ane  aile  insage  gutwilHgen  beredet  wercjen 
und  volgen  schole,  wo  van  olders  gewontlick. 

2.  Wes  unse  frunde,  twe  Holstenische  rede  und  twe  des 
erbaren  rades  der  stadt  Hamborch,  afseggen  werden  up  de  tyt 
und  jartal,  wo  lange  wy  Bornholm  inné  hebben  scholen  na 
vormoge  des  vorgenomeden  Segebargeschen  recess,  darby  wyllen 
wy  dal  blyven  laten  und  dem  utsproke  getrulick  genoch  doen 
unde  volgen,  unde  na  vorlope  der  tit,  so  se  afseggen  werden, 
sollen  und  wyllen  wy  sollich  slol  Hamershusen  und  landt  Born- 
holm in  aller  malen,  wo  wy  dat  mit  deme  inventario  entfangen, 
vorlalen  unde  wedderumme  to  konincklicker  werde  handen 
ader,    ift    sine    konincklicke    werde    mitlertit    na    deme    wyllen 


1525.    18.  Sept.  43 

Godes  vorsterven  wurde  —  dat  Got  lange  frysten  wylle  -  - 
denne  to  der  rykes  rede  handen  averandtworden,  dargegen  ock 
keyne  argelist,  hulperede  edder  insage  to  gebrucken. 

3.  Wy  wyllen  ock  gemelter  koninglicher  werde  und  den 
rykes  reden  in  demsulften  slale  und  lande  de  tydt,  so  lange  wy 
dat  inné  hebben,  getruen  slotzgeloven  und  de  true  handt  dar- 
inne  holden  und  warden  na  des  rykes  gebruke,  wo  nien  dal  mit 
deme  slotzgeloven  und  truer  handt  im  ryke  holden  plege,  und 
wanner  de  tit  unser  vorleninge  vorlopen,  danne  den  slotzgeloven 
und  truwe  handt  myt  deme  slate  Hamershusen  und  lande  Born- 
holm  samptlich  siner  koninglicken  werde  ader  na  siner  koning- 
licken  werde  dodesafgange  den  rykes  reden  wedderumme  to 
vorandtworden  ader  demjennen,  dem  koninglicke  werde  ofl  de 
rykes  rede  des  schynbarlîcken  bovel  geven  werden  wedderumb 
to  eschen. 

4.  Wy  soUen  ader  wyllen  ock  dat  bavengeschreven  slot 
und  landt  in  oren  buweten  und  tobehoringen,  inwonenden  lu- 
den,  lansten,  bunden,  holten,  wateren,  vischerien,  molen,  dyken, 
wyschen,  weyden,  ackeren,  herlicheiden,  rechticheiden  und  ge- 
richten  ader  anderen  nutticheiden  nichl  vorargeren,  vorkorten 
ader  vorcleynen,  sonder  de  allenthalven  by  older  gewonheit, 
rechten,  richten  und  gerechticheit  bliven  laten  und  darbaven 
mit  nichte  besweren  ock  nicht  besweren  laten.  Ock  wyllen 
vry  am  gedachten  slote,  husen  und  lande,  oren  vestingen,  stro- 
men,  depen  und  haven  nichts  buwen  ader  afbrecken  laten  ane 
sonderlick  medeweten  und  consent  koninglicker  werde  und  des 
rykes  rede. 

5.  Wurde  uns  ock,  des  Got  yo  nicht  en  wylle,  sulch 
slot  und  landt  durch  unser  allenthalven  vyande  afgewunnen, 
afgeslecken  ader  genomen,  so  wyllen  wy  mit  Gots  hulpe  ko- 
ninglicker werde  und  den  rykes  reden,  der  kronen  lom  besten, 
sollichet  wedderumme  wynnen  lielpen,  doch  nicht  weyniger 
unser  jare  darinne  vorbeholden.  Und  yft  konincklicker  werde, 
den  rykes  reden,  den  kronen  Dennemarcken  und  Norwegen  in 
den  ryken  jenich  slot,  stadt,  landt  ader  vestunge  afgewunnen 
wurde,  so  schoUen  und  willen  wy  na  vormogenheit  des  slates 
und  landes,  dat  wy  inné  hebben,  und  als  wy  des  rykes  besten 
to  weten  und  to  donde  plichtich,  darto  denen  und  wedder- 
wynnen  helpen. 


44  1525.    18.  Sept. 

6,  Und  dat  uns  na  vormoge  des  bavengeschreven  Sege- 
bergischen  recess  eyn  van  den  sos  sloten,  darinne  benomet, 
twischen  vorgangen  pinxten  und  Johannis  Baptisten  dage  nicht 
ingedaen  worden,  sal  desser  handelinge  nergende  inné  ent- 
[j]egen  syn,  willen  uns  ock  darup  nichts  to  beropen  ader  dar- 
mede  lo  entschuldingende  oft  behelpende  hebben,  sunder  des  by 
dem  recess,  durch  hère  Wulff  Poggewysch,  rytter,  und  Hynrick 
RantzQuwen  mitwekens  na  diyisionis  apostolorum  bynnen 
Lubeck  gemaket,  blyven. 

7.  Aile  und  islicke  vorschreven  stocke,  puncle  und  article 
desses  brèves  reden  unde  geloven  wy  burgermeistere  und  radt- 
manne  vorgenomet  vor  uns,  unse  nakamen  ock  mede  vor  unse 
borgere,  coeplude  und  gemeyne  inwonere  unser  stadt  Lubeck 
stede,  vaste,  geiruwe,  by  guden  eren,  truwen  und  geloven,  un- 
vorbraken  gans  wol  to  holdende,  keyner  insage,  utflucht,  arge- 
lyst,  geistlickes  ader  wertiichen  rechtes  ader  richtes,  ader  jeniger 
ander  behelpinge  dargegen  nicht  bruken,  de  uns  mochte  baten 
und  hochgemelter  koningliker  werde,  den  rykes  reden  und  den 
ryken  mochte  schaden  jenigermaten. 

Des  in  urkunde  hebben  wy  unsere  stadt  ingezegel  witlicken 
oen    hangen    an    dessen    bref.      Gegeven    und    schreven    nach 
Christi   unsers   heren   gebort  dusent  vyfhundert   darna  im  vyf- 
undtwintigesten  jare  maendage  na  Lamberti  episcopi. 


9. 

1526.  18.  Jan.  (Kiel).  Frederik  Ts  Ratifikation  af  den  i  Som- 
meren  1524  mellem  Frederik  Ts  Riger  og  Lande,  Lybaek, 
de  vendiske  og  preussiske  Staeder  paa  den  ene  og  Neder- 
landene  paa  den  anden  Side  sluttede  Overenskomst  angaa- 
ende  fri  Handel  og  Vandel,  ratificeret  af  Kejser  Karl  V 
20.  Maj  1525. 

W:  Cl.  Waitz,  Lubeck  unter  .lûrgen  Wiillenwever  I  257  ff.  (efter 
2  Afskrifter  af  Frederik  l's  Hutifikution  i  den  belgiske  Statsmand 
Viglius  van  Zwichems  haandskrevne  Saniling  af  Statsakter  (Manu- 
scripia  Zwichcmiana,  Vol.  VII,  176,  207)  i   Hibliotheket  i  Gôttingen). 

F:  Afskrift  af  F'redcrik  Fs  Ratifikation  i  Frederik  Fs  tyske  Regi- 
strant  1.V24     33  S.  38  ff. 

K  :  Afskrift  af  Kejser  Karl  V's  Ratifikation  (Nederlandenc  A). 

L:  Afskrift  af  Lybœks  Ratifikation  (Nederlandenc  A). 


1526.    18.  Jan.  45 

Ved  Christian  Ifs  Fordrivelse  var  den  gode  Forstaaelse,  der  hidtil 
havde  hersket  mellem  Nedeiiandene  og  Danmark,  bleven  aflost  af  et 
stterkt  spœndt  Forhotd.  Fra  ingen  af  Siderne  enskede  man  dog  at 
tade  det  komme  til  et  aabent  Brud.  Da  det  danske  Rigsraad  derfor 
I  Januar  152^  i  Kongens  Navn  skrev  til  Staterne  Hollande  Brahant, 
Zeeland  og  Flandern  og  opfordrede  dem  til  igen  at  drive  Handel  i 
Kongens  Lande,  hvitket  vildc  bliue  dem  indrommet  mod  at  svare  sœd- 
vanlig  Told  og  loue  ikke  i  nogen  Maade  at  understette  den  fordrevne 
Konge,  sendte  Staterne  Brabant,  Holland  og  Frisland,  der  vare  sœrlig 
interesserede  i  Handelen  paa  Osterseen,  med  det  burgundiske  Hofs 
Tilladelse  Mag.  Jacob  Vogt  og  Mag.  Cornélius  Boegaard  som  Gesandter 
tu  det  i  Foraaret  1524^  i  Hamborg  afholdte  Mode  til  Bilœggelse  af 
Striden  mellem  Christian  II  og  Frcderik  I.  Da  Fredepk  Fs  Gesandter 
paa  Medet  imidlertid  ikke  havde  nogen  Fuldmagt  lit  at  forhandle  med 
de  ovennœvnte  to  Gesandter  om  Handelsspergsmaalet,  fulgte  disse,  da 
Medet  hen  paa  Sommeren  forlagdes  til  Kjebenhavn,  med  dertil  for  at 
forhandle  med  Kong  Frcderik  pcrsonlig.  Efter  forskellige  Forhandlinger 
mellem  Gesandterne  og  den  danske  Konges  Fuldmœgtige  samt  Gesandter 
fra  de  vendiske  Stœdcr  og  Danzig  blev  man  ogsaa,  paa  Betingelse  af 
at  Nederlandene  ikke  ydede  Christian  II  nogen  Understottelse,  enig  om, 
at  der  skulde  vœre  gensidig  Handclsfrihcd  mellem  Landene;  nogen 
formelig  Traktat  herom  synes  dog  ikke  at  vœre  bleven  oprettet.  End- 
videre  bestemtes  det,  at  de  trufne  Aftaler  skulde  trœde  i  Kraft  straks 
og  forelebig  gœlde  indtil  Mortensdag,  inden  hvilken  Tid  Regentinden  i 
Nederlandene,  JErkehertuginde  Margrete,  skulde  give  Besked  om  Neder- 
landenes  Stilling  til  Overenskomsten.  Dette  skete  dog  ikke,  idet  Régent- 
inde  Margrete  i  Skrivclsc  af  23,  Gkt.  til  Lybœk  formedelst  de  mange 
Forretninger,  hun  var  besvœret  med,  bad  .om  Udsœttelse  med  Svaret  til 
Hell.  3  Kongers  Dag  1525.  I  en  Skrivclsc  af  29.  Nov.  til  Lybœk  bekrœf- 
tede  hun  for  Ncderlandenes  Vcdkommendc  de  i  Kjebenhavn  trufne  Af- 
taler med  Undtagelse  af  Bcstcmmclscn  om,  at  Nederlandene  ikke  maatte 
understette  Christian  II,  hvilken  ferst  maatte  forclœggcs  Kcjsercn;  dog 
tovede  hun,  at  der  ikke  skulde  blive  y  det  ham  nogen  HJœlp  derfra 
uden  et  halvt  Aars  Varsel;  samme  Varscl  skulde  Modparten  give,  hvis 
den  vilde  foretage  sig  noget  mod  Nedcrlœndernes  Skibe  og  Gods. 
20.  Maj  1525  ratificeredes  Overenskomsten  af  Kcjscr  Karl  V.  Derimod 
trak  det  lœnge  ud  med  Lybœks  og  Frcderik  F  s  Ratifikation.  Det  saa 
endog  en  Tid  ud  til,  at  det  i  Stedet  skulde  komme  til  Krig  ;  baadc 
paa  Medet  i  Segeberg  i  Marts  1525  og  paa  Medet  i  Lybœk  i  den  paa- 
felgende  Juni  Maaned  segte  Lybœk  at  formaa  Frcderik  I  til  at  bc- 
gynde  FJendtlighedcr  mod  Nederlandene,  sœrlig  ved  at  henvisc  til  den 
Understettelse,  som  det  burgundiske  Hof  i  Modstrid  med  Overenskom- 
sten skulde  hâve  y  det  Klaus  Kniphof,  men  Frcderik  I  vildc  ikke  gaa 
med  lit  en  Krig.  Da  nederlandskc  Afsendinge  i  de  ferste  Dage  af 
Gkt.  1525  kom  til  Lybœk  med  den  kejserligc  Ratifikation,  ratifîccrcde 
Lybœk,  hvis  Handel  Icd  stœrkt  ved  den  usikrc  Stilling,  ogsaa  Trak- 
taten  9.  Okt.  og  lovede  ai  skaffe  Frcderik  fs  Ratifikation  inden  2.  Febr. 
Paa  et  Mede  i  Kiel  i  Slutn ingen  af  Jan.  1526  gik  Frcderik  I  ogsaa 
ind  paa  at  ratificere.     Da    han   ferst   26.  Januar  lovede   at   ratificerc 


46  1526.    18.  Jan. 

Overenskomsten,  hvorefter  Ratifikalionen  28,  Januar  overleveredes  til 
den  lybske  Borgemester  Thomas  v.  Wickeden,  maa  enten  Ratiflkationen 
vœre  anledaterel  eller  18.  Jan.  vœre  en  Fejlskrift  for  28.  Jan.^ 

Wy  Frederich,  van  Gots  gnaden  lo  Dennemarcken,  der  Wende 
und  Gotten  koningk,  erwelter  koningk  to  Norwegen,  hertog  lo 
Sleswig,  Holslen,  Slormern  und  der  Ditmerschen,  graffto  Olden- 
burg  und  Delmenhorst,  doen  hirmit  kundt  vor  ydermennichlich 
bekennende:  Dat  de  geslrengen  und  ersamen  unse  leven  be- 
sundern  und  vorwante  nabern,  burgermeister  und  raedtmanne 
der  kayserlicken  stadl  Lubegk,  uns  eynen  besegelden^  brefvor- 
geholden  hebben,  van  Romischer  keyserlicher  mal.,  unsen  leven 
herrn  und  broeder,  utgegaen,  betreffende  eynen  gutligen  frede- 
standl  twischen  uns,  unsen  ricken  Dennemarcken,  Norwegen 
und  unsen  furstendommen,  landen  und  gebeden  Sleswig,  Hol- 
slein,  Stormarn  und  der  kayserlichen  sladt  Lubegk,  den  anderen 
Wendeschen  sleeden  und  Pruseschen  steden^und  unsen  allenl- 
halven  underdanen,  inwaneren  und  oick  allegierden  an  eynen 
und  syner  keyserlichen  mat.  erflanden  darwartsover*,  darvan 
de  durchluchlige,  hoichgeborne  furstinne,  unse  levé  mome, 
frauw  Margarete,  ertzehertzogynne  to*  Osterrych,  hertoginne 
und  graffin  von  Burgundien,  douagiere  von  Saffoyen  etc.,  der- 
sulften  keyserlichen  mat.  ein^  régente  und  gubernante  is,  an 
anderen  deyle,  dessulflen  brèves  inholt  von  worde  to  worden 
hierna  folget: 

Kaerle,  by  der  gracie  Gots  gecoren  Romisch  keyser,  altydt 
vermeerder  des^  rycx,  coninck  van  Germanien,  van  Spaengen^ 
van  Arragon,  van  Navarra,  van  beeden  Cecillien,  van  Jérusalem, 
van  Hungrie,  van  Dalmacie,  van  Croacie  etc.,  ert«ehertoge  van 
Osterrych,  hertoge  van  Bourgoingnen,  van  Lothrich,  van  Bra- 
bant,  van  Carinle^,  van  Carniole,  van   Lembourg,  van  Luxem- 


*  Waitz,  Lùbeck  unter  Jûrgen  Wullenwever  I,  27,  256  ff.  Allen  IV  2. 
s.  368  ff.  Forhandl.  med  nederl.  Âfsendinge  Juli  1524;  Margrete  t.  Lybaek  ••/j^ 
og  **/ii  1524  (Kopier,  Spanske  Nederlande  A).  Protokol  ov.  F'orhandl.  i  Kiel 
Jan.  1526  (Hansestsederne  A).  Udat.  Konc.  t.  Instniks  f.  Fr.  l's  Gesandter  til 
Margrete  (Gem.  Arch.  XIII,  40  d);  dette  Gesandtskab  afsendtes  umiddelbart 
cfter  Modet  i  Kiel  for  at  undskylde  Forsinkelsen  af  Ratifikationen.  *  F:  ver- 
segelten.  ■  F  forbig. :  und  Pruseschen  steden.  **  F  tilf. :  darunder  und.  *  F: 
von.  *  F  forbig.:  ein.  ^  Saaledes  FK;  W:  des  ts  rycx.  *  K  forbig.:  van 
Spaengen.     ®  K:  Carnite. 


1526.    18.  Jan.  47 

boiirg  ende  van  Geidre,  grave  van  Habsbourg,  van  Vlaenderen  \ 

van    Tirol,  van  Arthoys,  van   Bourgoingne,  paisgrave  ende  van 

Hennegaw,  landtgrave  van  Elsate,  prince  van  Zwave,  marcgrave 

van    Burgau  ende  des  heylichs  rycx,  van  Hollandt,  van  Zeellandt, 

van    Ferrelte,  van  Kibourg,  van  Namen  ende  van  Zutphen  grave, 

heere  van  Vrieslandt,  van  der  Windismarck,  van  Slovénie,  van 

Portenau,  van  Salins  ende^  van  Mecheln,  allen   dengenen.   die 

deese   jegewordige    letteren'   zuUen    zien,    salait:    Alzoe*    onse 

zeere^  lieve  vrawe   ende  moye,   die  eertshertoginne  van  Oister- 

ricke,  hertoginne  und  gravinne  van  Bourgoingnen  etc.,  vor  ons 

régente  und  gouvernante  in  desen  onsen  landen  van  herwaerts- 

over,    by  haere  missivebriefven   under  haer  handtteycken  van 

den  negenendetwintichsten  dage  van  der  maent  van  Novembris 

in  dem^  jaere  vierendelwintich  lestleden  die  van  der  stede  van 

Lubeken  van  unsen  weegen  gescreven  heeft,  als  dat  zy  vor  be- 

quaem^  hebbende  des  by  onsen  geschickten  ende  gedeputeerden 

mit  den  gedeputierden  ^  van  den  ricken  van  Dennemarcken  ende 

van  Norwegen  ende  den  vorstendommen  van  Sleswigk,  Holstein 

ende  Stormern  ende  van   der  stede  van  Lubegk  ende  van  den 

Weynsschen  und  Prussche  steden  ende  huere  geallieerden  an- 

gaende  die    communicatie    van    der    coopmansceepe^   daer   te 

voeren  getractiert  was: 

Te  weetene,  als  dat  wy  de  voorsc.  rycken,  vorstendommen, 
landen  unde  steeden,  hueren  geallieerden  ende  den  ondersaten 
ende  ingeseten  derselve,  dient  believen  soude  ^®,  in  onsen  landen 
van  haerwaertsover  soUen  laten  commen  ende  in  denselven 
verkeren  ende  converseren  ende  uyt  dien  trecken  mit  hoeren 
goeden  ende  coopmanscheepen^^  t'  allen  tyden,  aïs  hen  believen 
sol,  vry  ende  ongelet  up  die  ouden  tollen,  tolsteden  ende  **  vry- 
dommen  ende  nae  die  ouden  gewonte;  ende  dat  wy  den  voorsc. 
"*^ken,  vorstendommen,  landen  ^*,  heerlicheyden  ende  steden  ende 
nuere  geallierden  noch  den  ingeseten  van  dien  enich^^  orloch 
voi'en  noch   don    en    sullen^*    noch    yet    tegens    hem    luyden 


*  FK  forbig.:  van  Vlaenderen.     «W:  und.     «  WF  forbig.:  letteren.     *  K: 

alsdenne.    *  K:  herte.    •  Saaledes  K;  WF:  den.     ^  Saaiedes  L;  WF:  over  be- 

cpiacm,  K:  averquaem.      *  W  forbig.:    mit  den  gedeputierden.      ®  K:  copman- 

scnopen.    w  K:  den  idt  boleven  solde.     "  K:  copmanschoppen.     "~"  K:  frig- 

donien  ende  in   onsen  selven   landen.       i^-"  Saaledes   K;    W:    eegen  oorloge 

undoen  noch  doen  en  solleo. 


48  1526.    18.  Jan. 

attempteren  ^  sonder  denselven  *  goede  tyts  ende  teminslen  eyn 
half  jar  te  voren  daeraf  le  waerschauwen  ende  te  adveiieeren, 
up  dat  bynnen  middelen  lyde  huere'  coopluyden  of.andere 
huere  ingeseten  hueren  factours  ende  dieners  mit  hueren  schepen 
unde  goeden,  hoedanich^  die  zin  mogen,  dewelcke^  in  onsen 
voorscr.  landen  weesen  souden,  uuyt  densulven^  landen  onbelet 
souden  mogen  vertrecken  ende  in  den  voorscr.  rycken,  voirsten- 
dommen,  steden  ende  vlecken  of  elders,  waert  huer  believen 
soF,  te  trecken. 

Doen  te  weetene,  dat  wy  bequaem  hebben  idtgenne^  des 
by  onser  voors.  vrauwe  moye®  gescreven  ende  toegeze>^  is  ge- 
weest,  ende  willen  mit  dien  van  den  ^®  ricken  van  Dennemarcken 
ende  Norweegen  ende  den  voirstendommen  van  Sieswig,  Hol- 
sten  ende  Stormern  ende  van  der  stede  van  Lubeke  ende  van 
den  Weynschen  und  Prusschen  steden  ende  huere  geallierden 
mit  goede  trouwe  procederen,  wy  denselven  ricken,  voirsten- 
domen,  landen  ende  steden,  hueren  geallierden  ende  den  onder- 
saten  ende  ingesetenen  van  dien  ende  jewelck  ^^  van  hen  geloeft 
hebben  ende  gelooven  in  princelicke^^  worden  fonderhouden 
des,  onse  voorsc.  vrauwe  moye,  als  hier  voeren  verhalet  is,  ge- 
loeft heft  fonderholden  ^*  ende  t'observeren,  in  allen  zynen 
puncten  ende  artickelen,  sonders  eenichsins  yel  daertegens  te 
doone  oft  t'attempteren  of  gedoogen  gedaen  of  geattempteert  te 
woordene  in  eeniger  manieren  toe  contrarien;  behoudelick  dat 
die  van  den  voors.  rycken,  voyrstendommen,  landen  ende  steden, 
hueren  geallieerden  ende  den  ondersaten  ende  ingeseten  van 
dien  ons  ende  onsen  ondersaten^*  van  gelicke  doen  ende  re- 
versalbrieve  geven  sullen,  al  sonder  argelist. 

Orkunden  des^*  voors.  is  hebben  wy  onsen  segel  hieraen 
doen  hengen.  ^^Gegeven  und  screven^^  in  onser  stede  van 
Mechelen  twintigisten  dag  van"  Meye  int  jaer  ons  heeren  du- 
sent^**  vyfhundert   vyfendetwintig    ende    van    onsen    ricken    te 


^  Saaledes  K;  W;  j'et  hemlic  doen  a.;  L:  icht  tegens  se  a.;  F:  yt  tegens 
hemlic  doen  a.  *W:  die  selve.  *W:  huyre.  *  K:  wodanich.  '^Saaledes  KL; 
W:  dit  wclcke.  *  W:  de  selve.  ^  K:  solde.  ®  Saaledes  K;  W:  t'gevende. 
W  forbig.:  moye.  "  W  forbig.:  van  den.  "  Saaledes  K;  F:  yegelich,  W: 
gelick.  ^*  F:  punctlich.  **  K  forbig.:  des  .  .  .  t'ondcrholden.  "  K  forbig.: 
ende  ingeseten  .  .  .  ondersaten.  *^  WF:  der.  i»  n»  Saaledes  K;  WF:  screven. 
"  K:  im.     »«  Saaledes  K;  F:  dunst,  W:  diu  ist. 


1526.    18.  Jan.  49 

weetene  van  den   Roomschen  ende   Hongrie  idt  sovenste^  ende 
van  Spaengnen  ende  anderen^  thienste. 

Welchen  bref  wy  hebben  hoeren  lesen  und  angemercket, 
dat  nicht  beters.dan  frede,  eynicheyt  und  goede^  naberschop 
allenthalven  moge  geholden  werden*,  worumme^.wy  up  der  ge- 
nomeden^  van  Lubegk  anforderenl  solch  gutlich  fredestandt, 
wo  in  demsulften  brève  gescreven,  voer  ons  und  aile  de  unsen 
annemen,  bowilligen,  beleven  und  ratificern  in  allen  zynen 
puncten  und  arlickelen,  glicker  gestalt  mit  keyserlicher  mat.  un- 
derdanen  van  daervvaertsover  in  unsen  ricken,  furstendomen, 
landen  und  gebeden  oick  soe  wedderomme  schole  geholden 
werden*.  Des  in  orkonde  hebben  wy  unse  secret  hieran  heiten 
hangen.  Datum  uyt  unserm  slate  Kyl  den  achteynden  dach 
Januarii  nae  der  gebort  Christi  unsers  herren  dusent  vyfhun- 
dert  und  sesundtwintig  jare. 


lO. 

1526.   26.  Jan.  (Kiel).    Artikler,  vedtagne  i  Kiel,  til  naermere 
Forklaring  af  Recessen  IQ.Juli  1525. 

P:  Afskrift  i  Protokollen  over  Forhandlingerne  i  Kiel. 

F:  Afskrift  i  Frederik  l's  tyske  Registrant  1524—33  S.  67  ff. 

Udferelsen  af  Bestemmelserne  i  Recessen  19.  Juli  1525  havde  givet 
Anledning  til  nye  Stridigheder  mellem  Frederik  I  og  Lgbœk.  Da  Fe- 
rerne  af  den  danske  Ekspediiion  til  GuHand,  Rigsraaderne  Otte  Krum- 
pen  og  Holger  Gregersen  Ulf stand,  ledsagede  af  den  af  Lgbœk  udnœvnte 
Amtmand,  Henneke  Ahlefeldt,  og  Seren  Norby,  i  Oktober  kom  til  Gul- 
landy  uiste  det  sig,  at  Tallet  paa  de  af  dem  med ferle  Krigsfolk  var 
4 — 5  Gange  saa  stort  som  i  Recessen  bestemt.  End  vide  re  gjorde  de 
danske  Rigsraader,  efterat  Besœtningen  paa  Visborg  efter  en  Samtale 
med  Seren  Norby  straks  havde  overgivet  Slot  te  t,  Ford  ring  paa  at  be- 
sœtte  dette  med  en  dansk  Besœtning  paa  200  Mand,  der  skulde  aflœgge 
Ed  til  den  danske  Konge.  Herimod  protesterede  Fereren  for  de  lybske 
Krigsfolk  paa  0en,  Raadmanden  Cort  Wibbekinck,  og  man  enedes  da 
tilsidst  ont,  at  Slottet  indtil  nœrmere  Forklaring  af  dette  Punkt  i  Re- 
cessen skulde  hâve  halv  dansk,  halv  lybsk  Besœtning,  6^  Mand  fra 
hver  Side,  Da  Cort  Wibbekinck  kom  tilbage  til  Lgbœk  og  afgav  Be- 
retning  herom,  skrev  Lgbœk  straks,  18.  Nov.,  til  Frederik  I  og  bekla- 
gede  sig  i  de  stœrkeste  Udtryk  over  de  to  danske  Rigsraaders  Fortolk- 


*  WF  forbig.:  idt  sovenstc.    *WF:  andre.    ■  F  forbig.:  goede.    *W:  wor- 
deD.     ^  F:  danimme.    ^  F:  genanten. 

4 


50  1526.    26.  Jan. 

ning  af  Recesseny  sont  Bgen  dog  haabede  at  Kongen  ikke  vilde  billige. 
Paa  Lgbœks  Anmodning  ansatte  Kongen  et  Mode  til  Bilœggelse  af 
Striden;  det  var  ferst  bestemt,  at  Medestedet  skulde  vœre  Flensborg, 
men  dette  forandredes  siden  til  Kiel,  da  de  Igneborgske  Gesandter,  som 
Lgbœk  havde  opfordret  til  at  mœgle  i  Forening  med  Hamborgerne, 
nedig  vilde  rejse  saa  langt  nord  paa. 

Medet  i  Kiel  aabnedes  24.  Jan.  Efter  at  den  Igbske  Borgemester 
Thomas  v,  Wickeden  havde  fremsat  de  Igbske  Besvœringer,  svarede 
Frederik  Fs  Kansler  Wolfgang  v.  Utenhof  herpaa:  da  man  i  Danmark 
havde  vœret  bange  for,  at  de  Igbske  Krigsfolk  skulde  vœre  dragne 
bort  fra  Gulland,  og  havde  frggtet  nge  Trolosheder  af  Seren  Norbg, 
havde  man  for  aile  Tilfœldes  Skgld  sendt  en  sterre  Stgrke  derover, 
men  kun  ladet  200  Mand  gaa  i  Land;  desuden  var  det  nedvendigt, 
at  Krigsfolket  paa  Visborg  stod  i  Kongens  Ed^  da  Slotsloven  og  den 
tro  Haand  ellers  ikke  beted  meget.  Da  den  danske  Konge  imidlertid 
enskede  den  stadige  Strid  om  Gulland  endelig  bilagt,  foreslog  Utenhof 
at  man  skulde  nnderkaste  sig  Hamborgs,  Lgneborgs,  Wolf  Pùgwischs 
og  Henrik  Rantzaus  Mœgling.  Paa  Hamborgs  Anmodning  gik  Lgbœk 
ogsaa  ind  herpaa.  Under  de  paafelgende  Forhandlinger  krœvede  Lg- 
bœk, at  der  skulde  oprettes  en  helt  ng  Reces,  og  holdt  fast  paa,  at 
Krigsfolket  ikke  maatte  staa  i  Kongens  Ed;  den  sidste  Fordring  gik 
man  ind  paa  fra  dansk  Side,  men  forlangte  saa,  at  Lgbœk  skulde 
udnœvne  en  anden  Âmtmand  i  Stedet  for  Henneke  Ahlefeldt,  26.  Jan. 
bleve  Mœglerne  enige;  de  vedtagne  Artikler  opsattes  skriftlig  af  Johan 
Wetke,  oplœstes  af  denne  i  Kongens  Gemak  for  begge  de  stridende 
Farter  og  godkendtes  af  disse.  * 

In  Gades  namen  amen.  So  up  vorschrivinge  des  durch- 
luchtigsten,  grotmechtigsten,  hochgebornen  fiirsten  und  herren, 
herren  Fredericks,  lo  Dennemargken,  der  Wende  und  Golten 
konynges,  erwelten  konynges  to  Norwegen,  hertogen  to  Sles- 
wick,  Holsten,  Stormaren  und  der  Dilmerschen,  graven  lo  Ol- 
denborch  und  Delmenhorst  etc.,  de  gestrengen  und  ersamen 
heren  radessendebaden  der  slede  Lubeck,  Hamborg  und  Lune- 
borg  bynnen  dem  Kyle  am  avende  conversionis  Pauli  im  26. 
jare  syn  tom  handel  gekamen  idtlike  gebreke  und  sunderliges 
de  verdudeschinge  des  jungest  gemakeden  Godtlandeschen  recess, 
bynnen  Lubeck  anno  etc.  25,  mydtwekens  na  divisionis  aposto- 
lorum  vullentagen  und  vorzegelt,  und  anderer  artikel,  so  twi- 
schen  ko.  w.  und  dem  erbaren  rade  to  Lubeck  darsulvest  upt 
lengesle  verliandelt,  liefl  int  ende  ko.  w.  benevenst  den  van 
Lubeck,  beyder  dele,  bewilligel  und  nagegeven: 


»  Allen  V,  89flf.     Schâfer,    Geschichte  von  Danemark  IV,  75  flf.     Protokol 
over  Forhandlingerne  i  Kiel  (Hansestœderne  A). 


1526.    26.  Jan.  51 

1.  Erstlick  dat  sodan  recess  verzegeit,  de  durch  beide  dele 
confirmeret  und  bestediget  worden  is,  in  aile  sinen  artikelen 
und  puncten  schal  geholden  werden,  aise  de  verzegeit  is. 

2.  Furdermere  scholen  und*  mogen  de  gestrengen  und 
erentfesten  herr  Wulf  Pogwisck,  rj'tler,  de  junger  to  Flensborg, 
und  Hinrick  Rantzow,  amptman  to  Rendesborg,  und  up  eren 
doetliken  affal  twe  andere  Holstensche  rede  benevenst  den  ge- 
strengen und  ersamen  van  Hamborg  und  Luneborg,  de  so- 
danen  recess  bespraken  und  gehandelt,  macht  hebben  densul> 
ven  recess  to  desser  tyt,  wo  ock  tokumpstich,  tb  interpreterende 
und  verdudeschende,  so  vaken  des  nodt  syn  wil  und  bedarf, 
umme  aile  tweferdicheit,  de  sick  ut  dem  vilangetagen  recess 
mochten  verorsaken  twischen  ko.  w.  personen  und  deme  fur- 
stendoem  und  den  van  Lubeck,  to  verhodende. 

3.  Item  is  nagegeven  dorch  ko.  w.  den  handelern,  dat  de 
ver  jare,  in  dem  Gotlandeschen  recess  bèstemmet,  up  kump- 
stigen  paeschen  anno  etc.  26  erst  anstan  scholen. 

4.  Item  upt  iligeste  wil  ko.  w.  benevenst  den  von  Lubegk 
up  Gotlandt  schicken  de  knechten  in  beiden  delen  strax  afto- 
scheden  und  Henneken  van  Alevelde  to  lietende,  dat  he  so  vêle 
knechte  in  syn  eydt  neme,  dar  he  de  borch  und  truwe  haut 
mede  holden  kan  bet  to  paschen  tokumpstich;  van  der  up- 
kumst,  de  upgeboret  is,  sedder  dat  Henneke  dar  gewest,  schall 
men  den  knechten  allenthalven  lonen;  wor  de  nicht  tolanget, 
scholen  de  ersamen  van  Lubeck  den  knechten  ère  geldt  geven 
unde  sodan  tom  summen  van  1000  Rynsche  gulden  ut  dem 
lande  Godtlandt  baven  wontlike  plicht  der  insaten  wedder  soken 
in  den  ver  jaren. 

5.  Item  de  amptman  schall  dat  hues  van  dessem  anstan- 
den  paschen  mit  eynhundert  twinticli  personen  annemen  unde 
underholden  de  ver  jare,  so  imme  recess  bèstemmet. 

6.  Item  de  von  Lubegk  scholen  bynnen  14  dagen  darna, 
als  ère  ersamheide  heym  kamen,  eynen  nygen  amlman  sclirifl- 
lich  nomen,  werden  overst  ère  ersamheide  dorch  de  vastellaven- 
des  dage  edder  susts  vorhindert,  alsden  tom  lengeslen  bynnen 
4  weken,  van  den  vorgeslagen  efle  eynen  anderen  Denschen 
efte    Holstenschen    eddelman,  de  na   vormoge   des   vorberorten 


*  P:  odder. 

4* 


52  1526.    26.  Jan. 

recess  k.  w.  de  truwen  hant  lielde  und  den  von  Lubeck  ock 
allent  datgenne,  wes  de  recess  medebringet,  do. 

7.  Item  myt  dessem  handel  schall  de  recess  to  Wysbuy 
gemaket  gentzlicli  gedodet  und  kraftlos  syn. 

Gehandelt  dorch  de  vorbestemmeden  her  Wulff  Pogwisch, 
rytler,  de  jungere  to  Flensborg  und  Hinrick  Rantzov,  amptman 
to  Rendesborg,  de  twischen  k.  w.  und  syner  ko.  w.  reden  und 
den  gestrengen  und  ersamen  her  Thomas  van  Wickeden,  ritter, 
her  Herman  Valcke,  borgermeistere,  her  Berndt  Bomhouwer, 
radtman,  mester  Herman  Rouer,  secretarius  to  Lubeck,  den 
handel  undergaen  in  jegenwardicheit  heren  Hinricks  Salszborges, 
ritters,  Diryck  Hohusen,  borgermeistere,  und  mester  Johan  Wet- 
ken,  protonotarius  van  Hamborch,  her  Dirick  Elver,  borger- 
meistere, her  Johan  Doringk,  radtman,  mester  Bartelt  Frederich, 
sécréter  van  Luneborch^  Und  is  frygdages  altéra  conversionis 
Pauli  also  apentlick  in  jegenwardicheit  ko.  w.  und  siner  ko. 
w.  rederen  gevulbordet^  und  bostediget  in  maten,  wo  vor  be- 
schreven.  Und  to  der  gedechtenisse  sin  desser  zedel  dre  gelikes 
ludes,  eyne  by  ko.  w.  handeleren,  de  andere  by  den  Hambor- 
geschen  und  de  drudde  by  den  Luneborgeschen  radessende- 
baden. 

U. 

1526.  12.  Febr.  (Flensborg).  iEgteskabstraktat  mellem  Her- 
tug  Albrecht  af  Preussen  og  Frederik  Ts  Datter,  Prinsesse 
Dorothea;  med  en  dertil  herende  Tillsegsdeklaration  og 
Arveafkaldet. 

Blandt  de  nordtyske  Pyrster,  der  havde  understettet  den  fordrevne 
Kong  Christian  II  og  hvervet  Tropper  til  hans  paatœnkte  store  Indfald 
i  llolsten  i  Efteraarct  1523,  var  Hejmesteren  for  den  tyske  Orden  i 
Preussen,  Markgrcv  Albrecht  af  Brandenborg-Anshach.  Efter  'Hœrens 
Opl0sning  kom  det  dog  hurtig  til  et  meget  fjendtligt  Porhold  mellem 
dem,  da  Christian  II  ikke  kunde  beiale  Hejmesteren  de  Penge,  denne 
skulde  hâve  for  sine  Hvervninger.  Hejmesteren  segte  nu  Udsoning 
med  Frederik  /,  og  paa  Rigsdagen  i  Nûrnberg  i  Somme ren  Î52^  for- 
handlede  han  med  Frederik  Fs  tyske  Kansler  Wolfgang  v.  Utenhof  om 
Betingelserne  for  Fred  og  Venskab  med  Danmark;  tillige  foreslog  han 
et  jEgteskab  mellem  sin  Broder,  Markgrev  Georg  af  Ansbach,  og  Kon- 
gens  Daller  Dorothea.     I  Sept.  s.  A.  sendte  Hejmesteren  sin  Raad  Johan 


*  F  tilf.:  der  medehandeler.     *  F:  geratifîciret. 


1526.    12.  Febr.  53 

Pein  tu  Danmark  til  Kansleren  for  at  faa  et  bestemt  Svar  paa  sine 
Forslag.  Kansleren  svarede  paa  Kongens  Vegne^  at  denne  var  villig 
til  Fred,  hvis  Hejmesteren  fuldstœndig  uilde  skille  sin  Sag  fra  Chri- 
stian IVs;  med  Hensyn  til  det  foreslaaede  Giftermaal  kunde  man  ikke 
give  noget  bestemt  Svar  nu,  da  man  ikke  vidste,  om  Markgreven  besad 
noget  Land  eller  havde  nogen  Arvedel  i  Vente;  naar  man  fik  Vished 
herfor,  vilde.  man  ikke  stille  sig  uvillig. 

Efter  at  Hejmesteren  i  April  1525  havde  opkastet  sig  til  Hertug 
af  Preussen,  sendte  han  paang,  enten  i  Maj  eller  Juni,  Johan  Pein 
tu  Wolfgang  v,  Utenhof  med  Forslag  om  et  Forbund  mellem  Hertugen 
og  Frederik  I  og  Hansestœderne,  og  tillige  optraadte  han  nu  selv  som 
Bejler  til  Prinsesse  Dorothea.  Forhandlingerne  om  Forbundet  forte 
ikke  til  noget;  derimod  blev  ^Egteskabsforslaget  velvillig  optaget^.  I 
en  egenhœndig  Opsats^,  der  vistnok  medgaves  Johan  Pein  ved  hans 
Tilbagerejse,  angiver  Wolfgang  v.  Utenhof  de  Betingelser,  som  Frede- 
rik I  efter  hans  Mening  vilde  stille.  Der  krœves  Sikkerhed  for,  at  al 
Strid  mellem  Hertugen  og  hans  Lensherre,  Kongen  af  Polen,  er  bilagt, 
og  at  Hertugens  Arvinger  ogsaa  ville  komme  til  at  regere  i  Preussen; 
Livgedinget  skulde,  som  Skik  var  i  Tyskland,  fastsœttes  til  det  dobbelte 
af  Medgiften  og  sikres  Hertuginden  i  gode  Slotte  ved  Sekanten  ;  disses 
Navne  skulde  i  Forvejen  opgives  med  Angivelse  af  deres  Indkomster, 
Embedsmœndene  paa  dem  skulde  svœrge  til  Hertuginden  og  love  at 
holde  Slottene  til  hendes  Haand;  Kongen  af  Polen,  Hertugens  Brodre 
og  Ridderskabet  i  Preussen  skulde  bekrœfte  Livgedinget,  og  Livgedings- 
brevet  med  Kongen  af  Pùlens  og  Hertugens  Bredres  Samtykke  dertil 
skulde  overleveres  til  de  danske  inden  Brylluppet.  Hertugen  skulde, 
forinden  nœrmere  kunde  foretages  i  Sagen,  erklœre  sig  bestemt  herpaa. 
Hertugens  Svar  kendes  ikke,  lige  saa  lidt  som  det  derpaa  fulgte  Svar 
fra  Danmark,  men  man  maa  vœre  bleven  forelebig  enig.  26.  Dec. 
udstedte  Hertugen  Fuldmagt^  for  sine  Gesandter,  der  skulde  rejse  til 
Danmark  for  at  afslutte  jEgteskabstraktaten.  I  Febr.  1526  kaldtes  disse 
til  Forhandling  med  Kongen  i  Flensborg,  og  12,  Febr,  sluttedes  Trak- 
taten  (A).  Medgiften  fastsœttes  heri  til  20,000  Gylden  og  Livgedinget 
i  Overensstemmelse  dermed  til  40,000  Gl.  Herom  maa  man  dog  alle- 
rede  paa  et  tidligere  Tidspunkt  vœre  bleven  enig,  thi  8.  Jan.  skrev 
Hertugen  til  sine  Bredre,  Markgreverne  Georg  og  Casimir,  om  at  give 
deres  Samtgkke  til  Livgedingets  Fastsœttelse  til  40,000  GL,  da  Med- 
giften var  sat  til  20,000  Gl.^  Men  ved  Siden  af  denne  officielle  Fast- 
sœttelse af  Medgiften,  der  aabenbart  var  beregnet  til  at  forelœgges  de 
preussiske  Stœnder  og  Hertugens  Bredre  for  at  faa  dem  til  at  gaa 
ind  paa  40,000  Gl.  i  Livgeding,  var  det  ved  hemmelige  Forhandlinger, 


'  Allen  V,  238ff.  En  Afhandling  af  J.  Voigt  om  Hertug  Albrechts  forste 
iEgteskab  i  Neue  preuszische  Provincial-Blâtter  XII  (1851)  har  desvferre  kun 
vaeret  mig  tilgaengelig  gennem  de  kortfattede  Excerpter  i  »Regesta  diplom.  hist. 
Danicsec  '  Orig.  i  Statsark.  i  Kônigsberg  (et  Uddrag  heraf  tilligemed  Afskrift 
af  Frederik  Ts  Brev  af  18.  Febr.  1526  er  velvilligst  roeddelt  mig  af  Statsarki- 
vet).  •  Gem.  Arch.  XXXV,  17.  *  P.  Tschakert,  Urkundenbuch  zur  Reforma- 
tionsgesch.  d.  Herzogth.  Preuszen  11,  148. 


64  1526.    12.  Febr. 

enten  paa  et  tidligere  Tidspunkt  eller  senest  under  Forhandlingerne  i 
Flensborg,  bleuet  fastsat,  at  Medgiften  i  Virkeligheden  kun  skulde  vœre 
10,000  Gl.,  hvorom  Frederik  I  den  18.  Febr.  1526  udstedte  et  aabent 
Brev  (B),  Sagen  ordnedes  siden  paa  den  Maade,  at  Kongen  1527  betalte 
5000  6L  (KvitL  19,  Marts)^  og  1528  gderligere  5000  6L  (Kvitt.  6.  Jan.)\ 
hvorefter  Hertugen  i  en  egenhœndig  Skrivelse^  af  6.  Jan.  1528  i  Be- 
tvaglning  af  Kongens  store  Udgifter  i  Krigen,  den  Hengivenhed,  Her- 
tugen nœrede  for  Kongen,  og  den  Omstœndighed,  at  Hertugen  ved  sit 
Giftermaal  ikke  havde  segt  Penge,  skœnkede  Kongen  de  resterende 
10,000  01.  Den  ne  Nedsœttelse  af  Medgiften  bleu  holdt  strœngt  hem- 
melig.  I  det  af  Hertugen  og  de  preussiske  Stœnder  30.  Juni  1526  ud- 
stedte LivsgedingsbreUf  der  tillige  indeholder  deres  Stadfœstelse  af  Mgte- 
skabstraktaten,  taies  kun  om  en  Medgift  paa  20,000  Gl.  Hertugen  og 
Kongen  vare  dog  i  Betragtning  af  de  sœregne  Forhold  ivrige  for  at 
sikre  sig  mod  senere  Indsigelser  mod  Livgedingets  Stet^relse.  Her- 
tugens  Bredre  havde,  Markgrev  Casimir  19.  Febr.  og  Markgrev  Georg 
2^.  Febr.  1526^,  erklœret  sig  villige  til  at  gaa  ind  paa  de  ^OfiOO  GL, 
men  Hertugen  felte  sig  ikke  sikret  derved  og  opfordrede  dem  26. 
Marts  til  at  afgiue  en  bestemt  skriftlig  Erklœring  om  ikke  nogensinde 
at  ville  anfœgle  Hertugindens  Ret  til  Livgedinget,  da  Kong  Frederik  I 
havde  opstillet  det  som  en  bestemt  Betingelse.  9.  Juni  afgav  de  en 
saadan  '. 

Den  22.  Juni  afsejlede  Prinsessen  fra  Danmark.  1.  Juli  kom  hun  til 
Kônigsberg  og  s.  D.  fandt  Formœlingen  Sted^.  Ved  det  30.  Juni  1526 
udstedte  Livgedingsbrev^  bestemtes  Slottet  Labiau  til  Livgeding  og,  hvis 
dets  Indkomster  ikke  forslog,  tillige  Amtet  Tilsit.  6.  Juli  udstedtes  Arve- 
afkaldet  (C).  9.  Juli  1529  forhejede  Hertugen  Livgedinget  til  at  om- 
faite  Slottene  Labiau,  Tilsit,  Rangueth  og  Fischhausen,  da  Indkomsterne 
af  Slottet  Labiau  vare  gaaede  ned^. 


A.  - 

1526.    12.  Febr.  (Flensborg).    ^gteskabstraktat  mellem  Hertug  Albreoht 
af  Preussen  og  Frederik  l's  Datter.  Prinsesse  Dorothea. 

O:    Original    paa    Pergament    (med    Hertugens    og    de    preussiske 
Underhandieres  vediiiengende  Segl). 

P:    Original   paa  Pergament  (med   Kungens  vediiaengende  Segl)   i 
Statsarkivet  i  Kônigsberg,  Schiebl.  LXVIII  Nr.  2. 

In  namen  der  heyligen  drevaldicheyl  amen.  Wissendl  sey 
mennichlich  :  Das  im  jare  lausenl  funfhunderl  und  sechsundt- 
zwaintzig  mandages  nach  eslo  michi,  welches  was  die  zweifte 
lag  des   monats   Februarii,  Godl  dem  almechtigen  zu  ehre  und 


»  Origg.  i    Gem.  Arch.  XXXV,  19.      «  Tschakert   II,  152.     »  Neue  preusz 
Prov.-BI.  XII,  16.     ♦  Tschakert  II,  167  ff.    »  Orig.  (Preussen  A).    «  Orig.  (Preus 

sen  A). 


1526.    12.  Febr.  55 

lob,  den  reychen  zu  Dennemarcken  und  Norwegen  auch  den 
furstenthumben  Sleswig,  Holstein  und  Preussen  zu  wolfardi 
und  bestandt,  ein  beredung  und  handiung  zwischen  dem  gross- 
mechtigen,  durchleuchtigsten,  hoichgeborne  fursien  und  hern, 
hern  Friederichen  zu  Dennemarcken,  der  Wende  und  Gollen 
konig,  erwellem^  kunig  zu  Norwegen,  hertzog  zu  Sleswig,  Hol- 
stein, Stormern  und  der  Dylmerschen,  grafTe  zu  Altenburg  und 
Delmenhorst,  an  eynem,  und  den  hoichwirdigen,  wolgebornen, 
ernfeslen  und  erbaren  hern  Erharten,  bischoven  zu  Rysenberg, 
hern  Pelern,  liern  zu  Donha,  Diederichen  von  Slieben,  ritlern, 
Hevnen  Doberitz  und  Johan  Pein  aise  botschafte  und  sonder- 
liche  gewalt-  und  bevelhabere  zu  volgender  handelung  van  wegen 
des  durchleuchtigen,  hoicligebornen  fursien,  hern  Albrechlen, 
marggraven  zu  Brandenburg,  in  Preussen,  zu  Slettin,  Pomeren, 
der  Cassuben  und  Wenden  hertzogen,  burggraven  zu  Nurmberg 
und  fursten  zu  Rugen,  am  andern  teyie,  gescheyhen: 

î.  Also  das  hoichgemelte  konichliche  maiestat  nach  crist- 
licher  ordenung  und  >veyse  ire  dochter,  die  durchlauchte,  hoich- 
geborne furslin,  freulin  Dorotheen,  aus  koniglichem*  stam  zu 
Dennemarcken  geporn,  hertzogin  zu  Sleswig  und  Holstein,  hoich- 
gemelten  hertzogen  in  Preussen  ehlichen  vermehlen  und  ver- 
trauen  willen,  seyner  furstlichen  gnaden  zu  heiratgut  zwaintzig 
tausent  gulden  mitgeben,  wilcher  zelien  tausent  uf  den  achten 
tag  trium  regum  des  sibenundtzwaintzigisten  jars  zum  Kyle  an 
guter  silbern  muntze,  vierundtzwaintzig  schillinge  lubesch  vor 
eynen  gulden  gerechent,  so  in  den  furstenthumben  zu  Holstein 
genge  und  gebe  ist,  die  andern  zehen  tausent  auch  auf  den 
achten  tach  trium  regum  zum  Kyle,  wan  man  achtundtzwaint- 
zig  schreyben  wirdet,  in  gleicher  muntze  betzalen  und  veçnugen 
wollen.  Dartzu  soll  konichliche  maiestat  ire  tochter  mit  konich- 
licher  und  furstlicher  kleydung,  kleynoten,  silbern  und  silbern- 
geschyrn,  wie  das  bey  kunigen,  fursten  und  hern  gebrauchlich 
und  gewontlich  ist,  ausstaten,  dieselbigen  ire  tochter  bys  an 
das  landt  zu  Preussen  gegen  Konigsberge  zu  wasser,  ungeferlich 
mit  tausent  mannen,  auf  den  tag  sancti  Johannis  Babtiste  zum 
furstlichen  hoff  und  ehelichen*  beylager  inbringen  lassen. 

2.    Darentjegent  sol  hoichgemelter  hertzog  in  Preussen  das 


*  O:  erwelter.    '  O:  koniglichen.     '  O:  cyhlichen. 


56  1526.    12.  Febr. 

freulin  mil  den  Slossern,  Dapeien  ader  Labien,  eîns,  wilchs* 
konichliche  maiestat  durch  ire  geschickte  rethe,  so  sie  darzu 
verordenen  werden,  ernennen  wirdel,  beyleipgedingen,  iren  furst- 
lichen  gnaden  auf  dasselbige  slôss  sampt  seynen  ein-  und  zu- 
behoringen  mit  steten,  mergkten,  flecken  und  dorfern  auch  dem 
adel  und  ritterschaft,  so  unter  demselbigen  ample  besessen, 
dergleichen  die  lehen  und  lehnwaren,  ob  die  zu  falle  komen 
wurden,  das  ire  furstliche  gnade,  dweyl  sie  das  leipgedinge  be- 
sitzet,  verlehnen  muge  nach  irem  gefallen,  sampt  allen  andern 
heerlicheiden,  freyheyden,  diensten  in  gestalt  und  maessen,  ob 
es  bey  den  erben  were,  das  leipgedinge  beslellen;  aise  ob*  ire 
furstlithe  gnade  seinen  todl  erleben  wurde,  das  Godt  der  al- 
mechtig  gnedichlich  nach  seynem  gotlichen  willen  lange  ver- 
huten  wolle,  das  alsdanne  ire  furstliche  gnade  auf  solchen  sloss 
iren  sytz  und  wonung,  wie  ein  leipgedingesfrau,  haben  soU. 

3.  Dartzu  sollen  ire  furstliche  gnade  uf  viertzig  tausent 
gulden  gewisse  rente,  sechstig  gulden  Reynisch  aufs  tausent^ 
den  guidon  in  gleicher  werung  zu  so^  vil  Preussesche  grossen, 
aise  vierUndtzwaintzig  schillinge  lubesch  in  munte  zusagen, 
zurechnende,  in  den  geltzinsen,  zollen  und  gewissesten  nutz- 
ungen  desselbigen  sloss  zubehorungen  vermacht  und  geordent 
werden;  und  ob  sich  der  geltzinse,  zollen  und  gewisseste  nutzung 
desselbigen  sloss  so  hoich  nicht  erstrecken  wurde,  das  man  die 
viertzig  tausent  gulden  darmidt  verrenten  mochte,  alsdan  sollen 
aus  den  anderen  umbliggenden  ampten  und  zubehorungen  so 
vil  rente  verordent  und  zugelecht  werden,  das  die  viertzig  tau- 
sent gulden  mit  renten  vergenugt  seyn. 

4.  Was  aber  an  furwergken,  ackerpau,  scharwergk,  ge- 
richten,  uberslen  und  nidderslen,  sampt  anderen  nutzungen,  so 
van  alters  her  zu  demselbigen  ampte  gelegen,  sol  bey  demselben 
sloss  bleiben,  und  mugen  dasselbige  ire  furstliche  gnade  nach 
derselben  nutz,  frommen,  besten  und  irem  gefallen  brauchen 
lassen;  was  auch  zu  demselbigen  irer  furstlichen  gnaden  leip- 
gedingessloss  an  vischereyen  und  holtzungen  liggen  und  zuge- 
horen,  solch  sollen  allein  ire  furstliche  gnade  zu  underhaltung 
irer  furstlichen  gnaden  hoffes  und  haushaldung  gebrauchen. 

5.  Es  soll  auch  der  aniptman  je  zur  zeyt  desselbigen  leip- 


*  O:  wilclie.     "^  O:  aise  dat     ^  Baadc  O  og  P  hâve  urigtigt:  so  zu. 


1526.    12.  Febr.  57 

gedingessloss  und  desselben  underthanen  und  verwanten,  ehr 
und  zuvor  das  eheliche  beylager  geschicht,  irer  furstlichen  gna- 
den  ader  derâelben  bevelhaber  nach  hochgemelten  des  hertzogen 
in  Preussen  thoodtsfalle  mit  eyden,  pflichten  und  gelobden  ver- 
want  zu  seyn  geweyset  werden. 

6.  Desgleichen  auch  der  leipgedingesbrief  fur  dem  furst- 
lichen beylager  soll  uberantwordet  werden,  wilcher  neben  furst- 
licher  gnaden  zu  Preussen  ingesiegel  mit  funfzehn  der  furnehme- 
sten  der  landtschaft  zu  Preussen,  welche  koningliche  maiestat 
dartzu  ernennen  wirdet,  sampt  den  rethen  der  dreyer  stette, 
Alstadt,  KniphofT  und  Lebenit  zu  Koningsberg,  vor  sich,  ire 
erben  und  nachkumen  auch  gemeyne  manschaft  und  ^  landtschaft 
zu  Preussen  soll  belobt,  versiegelt  und  verpurget  werden,  das 
sie  ire  furstliche  gnade  bey  solchem  leipgedinge  schutzen  und 
hanthaben  willen,  auch  iren  furstlichen  gnaden  aile  nutzunge 
und  geltzinse  desselbigen  leipgedinges,  so  sie  ires  gemalhs  toodt 
erleben  wurde,  volgen  zulassen,  wohin  und  welchs  ortes*  iren 
furstlichen  gnaden  solichs  wolte  gelegen  und  gefellig  seyn. 

7.  Was  aber  furstliche  gnade  zu  Preussen  an  morgengabe 
und  erhohung  und  besserung  ires  leipgedinges  seiner  gemalh 
zukeeren,  wil  man  seyner  furstlichen  gnaden  milde  und  zu- 
geneigter  verwantnuss  zu  irer  gemaelh  bevalhen  haben. 

8.  Es  soll  auch  hoichgemeller  hertzog  in  Preussen  seiner 
furstlichen  gnaden  bruder  und  gesampten  lehntreger  verwilli- 
gungsbrief  auf  das  leipgeding  vor  dem  furstlichen  ehlichen  bey- 
lager uberantworten  lassen. 

9.  Dartzu  soll  auch  hochgemelte  seine  furstliche  gnade 
vor  sich,  seine  erben  und  gemalh  verzyt  und  verzeyhung  aller 
rechtlichen  ansprach  und  forderung  zu  den  reichen  Denne- 
marcken  und  Norwegen  auch  den  furstenthumben  Sleswig^ 
Holstein,  Stormern  und  der  Dytmerschen  thuen,  aise  das  sein 
furstliche  gnade  mit  solcher  ausstatung  wollen  gesedigt  sein, 
nîchts  furder  van  velterlicher  ader  multerlicher  erbschaft  furderen, 
jedoch  und  also,  w^o  konichliche  maiestat  sunder  menliche  leibs- 
iehnerben  verstorben  wurde,  das  Godt  gnedigen  verhuten  wolle, 
was  alsdanne  seiner  furstlichen  gnade  van  redites  wegen  seiner 
gemalh   aise    einer   tochter  zu  Dennemarcken    und  Holstein  zu 


*  P  forbig.  :  manschaft  und.     *  l*:  ortcs  es  iren  .  .  .  gnaden  wolte  .  .  . 


i^lÉrtiifca«M.A^ 


58  1526.    12.  Febr. 

forderen  geburen  wolde,  soll  seiner  fursllichen  gnaden  fur- 
behalten  seyn,  welcher  verzeynussbrief  auch  fur  dem  furst- 
lichen  ehlichen  beylager  soll  uberantwordet  werden. 

10.  Ob  aber^  auch  gemelter  hertzog  in  Preussen  keyne 
erben  mit  dem  freulin  bekomen  wurde,  das  je  Gol  gnedigen 
in  ander  wege  keren,  alsdan  was  das  freulin  von  heiradtgudt, 
brautschatz  und  kleynoten  gegen  Preussen  bringen  wirdet,  sol 
konichlicher  maiestat  und  iren  erben  widderumb  zurucke  heim- 
fallen  und  von  fursllicher  gnade  zu  Preussen  ader,  wo  die- 
selbigen  im  leben  auch  nil  sein  wurden,  von  iren  erben  und 
erbnhamen  koninchlicher  maiestat  und  iren  erben  widderumb 
gutwillig  zu  den  handen  [gestelt  werden]^. 

11.  Ob  aber  midtler  zeyt  der  hertzog  in  Preussen  zu  ko- 
ninglicher  maiestat  komen  wurde  und  sich  mit  seiner  koning- 
lichen  maiestat  des  artickels  halben  anders  vergleichte  und 
darauf  brief  und  siegel  von  seiner  koninglichen  maiestat  er- 
langte,  sol  seiner  furstlichen  gnaden  vorbehalten  seyn. 

12.  Solche  aile  oben  geschrieben  artickel  soUen  durch  die 
funfzehen  von  ritterschaft  auch  den  von  Konigsberg  verburget, 
verbrievet  und  versiegelt  werden. 

Welchs  ailes  wir  Friedrich,  von  Gotz  gnaden'  zu  Denne- 
marcken,  der  Wende  und  Gotten  kunig,  erwelter  kunig  zu  Nor- 
wegen,  hertzog  zu  Sleswig,  Holstein,  Stormern  und  der  Dyt- 
merschen,  graff  zu  Oldenburch  und  Delmenhorst,  vor  uns,  unse 
erben  und  nacbkumen  gereden  und  geloben  solche  beredung 
und  geschehne  ehstiftung  stets  traw  und  vestiglich  unverbruch- 
lich  sonder  einigerley  lyst  ader  geferde  zu  halten.  Des  zu  ur- 
kundt  unser  secret  in  ende  disser  schrift  hengen  lassen;  der- 
gleichen  wir  Erhardt,  van  Gots  gnaden  bischof  zu  Rysenberg, 
Peter,  herr  zu  Dona,  Ditterich  van  Slieben,  rilter,  Heyne  Dobbe- 
ritz  und  Johan  Peyne  aise  fulmechtige  bevelhabere  unses  gne- 
digen  hern  von  Preussen,  bekennen,  gereden  und  globen  van 
wegen  seiner  furstlichen  gnaden  aile  solche  stucke,  puncte  und 
artickel,  wie  oben  vertzeignet,  treulich  und  vestichlich  zu  halden 
on  aile  geferde  und  hinderlyst.  Des  zu  zeugniss  haben  wir 
neben  unsers  gnedigen  hern  von   Preussen  unser  ingesiegel  an 


^  O  forbig.:  aber.     ^  Saaledes  Arveafkaldet  af6.  Juli;  baadc  O  og  P  hâve 
urigtigt:  stellen.    '  O  forbig.:  von  Gotz  gnaden. 


1526.    18.  Febr.  59 

diesen  bryef  gehangen.     Gescheen  zu   Flensburg  im  jare    und 
tage  wie  oben  angetzeyt. 

B. 

1526.    18.  Febr.  Œlensborg).    Frederik  Fs  Deklaration  om  Nedsœttelsen 
af  Prinsesse  Dorotheas  Medg^ft  til  10,000  Gylden. 

O:  Original  paa  Papir  (med  Kongens  Segl)    Statsarkivet  i  Kônigsberg. 

Wyr  Friderich,  von  Gots  gnaden  zu  Dennemargken,  der 
Wenden  und  Gollen  kunigk,  erweller'  kunig  zu  Norwegen, 
hertzoge  zu  Sleswigk,  Holstein,  Slormarn  und  der  Dytmerschen, 
grafTzu  Oldemburg  und  Delmenhorst,  bekennen  hirmit  offenllich 
fur  uns,  unser  erben  und  nachkomen  auch  sunst  fur  yder- 
mennichlich  :  Nachdem  wir  dem  hoichgebornen  fursten  hern 
Albrechten,  marggraffen  zu  Brandenburg,  in  Preussen,  zu  Stettyn, 
Pommern,  der  Cassuben  und  Wenden  heiizogen,  burggraffen 
zu  Nuremberg  und  fursten  zu  Rugen,  unserm  lieben  ohmen 
und  sohne,  die  hoicligeborne  furslyn,  freylen  Dorotheen,  geborn 
aus  kuniglichem  stammen  zu  Dennemargken  und  Norwegen, 
freylen  zu  Sleswygk  und  Holstein  etc.,  unser  freuntliche  und 
hertzeliebe  tochter,  zu  eynem  eelichen  gemahele  zugesagt,  gelobt 
und  fursprochen  haben  nach  laut  und  inhaldt  der  heyratbriefe 
daruber  zwischen  uns  und  seiner  lieben  aufgericht,  und  dieweyl 
in  den  berurlen  heyratsbriefen  angezeigt  und  furmeldet  stehet, 
das  wir  seiner  liebe  zwentzig  tausent  Reynische  gulden  braut- 
schatzes  adir  heyratsgeldts  mitgeben  sullen,  und  darnach  noch 
ein  artykel  auch  dorinne  begriffen,  nemlich  ob  es  der  almechtig 
so  schicken  wurde,  das  bemelte  unser  liebe  tochter  freylen 
Dorothea  on  leibserben  von  unserm  lieben  ohmen  und  sohne 
von  Preussen  vorfiUe,  wellichs  zu  dem  willen  des  almechtigen 
stehet,  das  danne  solliche  zwentzig  tausent  gulden  heyratgeldt 
mit  irer  liebe  kleyder  und  klenot  etc.  widerumb  an  uns, 
unser  erben  und  nachkomen  heymfallen  solten,  wie  dasselbige 
danne  die  briefe  daruber  aufgericht  weiter  mitbrengen  und  fur- 
melden,  so  sein  wir  doch  mit  bemelten  unserem  freuntlichen 
lieben  ohemen  und  sohne  dem  hertzogen  in  Preussen  dermaissen 
voreyniget  und  furtragen: 

Âlso  das  seine  liebe  uns  von  den  zweintzig  tausent  gulden 
den  halben  teyl,  nemlich  die  zehen  tausent  gulden  heyratgeldts, 


60  1526.    18.  Febr. 

aus  sonderlicher  freuntlicher  zuneigung  eingelassen  liât,  und  wir 
seiner  liebe  mil  der  ergnanten  unser  lieben  tochler  alleyn  zehen 
tausent  gulden  sambt  irer  liebe  kleyder  und  kleynot  mitgeben 
sullen.  Warumb  wyr  seiner  liebe  fur  uns,  unser  erben  und 
nachkomen  widerumb  geredet,  gelobl  und  zugesagt:  Ob  sich 
der  fall,  wie  oben  bestimpl,  dermassen  begebe,  das  unser  freunl- 
liche  liebe  tochter  one  leibserben  iren  letzten  tag  besliessen 
wurde,  das  seine  liebe  alsdanne  uns,  unsern  erben  und  nach- 
komen auch  nichl  mehr  aise  die  zehen  tausent  gulden,  welche 
seine  liebe  mit  bemelter  unser  freuntlichen  lieben  tochter  zu 
eegelde  mitgekriegen  und  empfangen  hat,  widerumb  zu  entrich- 
ten,  zu  vorgenugen  und  zu  bezalen  vorpflichtet  sein  sullen.  Und 
wollen  darauf  seine  liebe  auch  derselbigen  erben  und  nachko- 
men der  anderen  zehen  tausent  gulden  halben  fur  uns,  unser 
erben  und  nachkomen  hiemit  gentzlich  gequitiret,  leddich  und 
loes  gesagt  haben,  als  wir  auch  seine  liebe,  derselbigen  erben 
und  nachkomen  derwegen  auch  gegenwertigen  hiemit  quitiren, 
leddich  und  loes  sagen  in  craft  diesses  unsers  briefs  fur  aile 
anspruch  und  nachmanung,  den  anderen  artykellen  doch  in 
den  heyratsbriefen  vormeldet  in  aile  weg  unschedelich  und  un- 
vorfenglich. 

Und  haben  des  zu  urkundt  fur  uns,  unser  erben  und  nach- 
komen unser  secret  zu  ende  dieser  schrift  drucken  lassen.  Ge- 
geben  auf  unserm  schloss  Flentzburgk  nach  der  gepurt  Christi 
unsers  hern  im  funfzehenhundersten  und  sechsundezwentzig- 
sten  jare  am  achtzehenden  tag  des  monats  Februarii. 
Ad  mandatum  domini  régis  proprium. 

Utenhofer  scripsit. 


C. 

1526.   6.  Juli.    Hertuginde  Dorotheas,  af  Hertug  Albrecht  bekrsftede» 
Arveafkald. 

O:  Original  paa  Pergament  (mcd  Hertugens  vedhœngende  Segl). 

Von  Gottes  gnaden  wir  Dorothea,  geborne  aus  koniglichem 
stamme  zu  Dennemargken,  hertzogin  zu  Preussen,  Schleswig, 
Holstain,  Slormarn  und  der  Dietmarschen,  greffin  zu  Oldenburg 
und  Delmanhorst,  bekennen  und  thun  kunt  offentlichen  mit 
disem   unserm   oflFen  briefe:    Nachdem  von  dem  durchlauchten^ 


1526.    6.  .luli.  61 

grossmechtigen  und  hochgebornen  fursten,  unserm  freuntlichen 
lieben  hern  und  valtern,  hern  Friderichen,  zu  Dennemargken, 
der  Wenden  und  Gotten  konig,  erwelten  konig  zu  Norwegen, 
heiizogen  zu  Schleswig,  Holstain,  Stormarn  und  der  Dielmar- 
schen,  graven  zu  Oldenburg  und  Delmanhorst,  an  einem,  und 
dem  durchiauchten,  hochgebornen  fursten,  unserm  freuntlichen 
lieben  hern  und  gemaheln,  hern  Albrechten,  marggraven  zu 
Brandenburg,  in  Preussen,  zu  Stetin,  Pomern,  der  Cassuben 
und  Wenden  hertzogen,  burggraven  zu  Nurnberg  und  fursten 
zu  Rugen,  anders  teyls,  als  hochgenanter  unser  freuntlicher 
lieber  herr  und  vatler  uns  gedachtem  unserm  liçben  hern  und 
gemahel  ehelichen  verheyralen  und  vermaheln  bat  lassen,  ein 
abrede  geschehen  innehalts  des  besigelten  heyralsbrief,  so  der- 
wegen  voizogen  und  aufgericht,  in  welchem  heyratsbrief  und 
ehebeteydung  under  andern  ain  artigkel  eingeleibt  und  cler- 
lichen  ausgetruckt,  also  lautende: 

Derefter  felge  jEgteskabsiraktatens  §§  9 — 11. 

Demnach  haben  wir  obgnante  von  Gots  gnaden  Dorothea, 
aus  koniglichem  stamme  zu  Dennemargken  geborn  etc.,  mit 
wissen,  willen  und  zulass  unsers  freuntlichen  hertzallerliebsten 
gemahels,  hern  Albrechten,  marggraven  zu  Brandenburg,  in 
Preussen  etc.  hertzogen,  etc.,  als  unsers  ehelichen  vormundes 
in  gegenwertigkait  seiner  lieben  aucli  der  gestrengen  und  ern- 
vesten  hern  Andressen  Bilde,  Johan  Rantzen,  ritter,  Knuden 
vom  Guldenstern,  probst,  Albrechten  Jepse[n],  WolflFgang  Po- 
wischs  des  jungern,  ritter,  Hennecke  Sehested,  koniglichef  mat. 
von  Tennemargken  etc.,  unsers  freuntlichen  lieben  hern  und 
vatters,  relhe  und  geschickten,  auch  der  hochwirdigen  in  Got, 
edlen,  erbam,  ernvesten  hern,  Georges,  bischof  zu  Samlandt, 
obersten  cantzlers  des  hertzogthumbs  Preussen,  Erharts,  bischof 
zu  Risenburg,  Friderichs,  herr  zu  Haydeck,  Heinrichen,  herr 
von  Kitlitz,  Heinrichs  von  Miltitz,  hofmaisters,  Hansen  von  der 
Gablentz,  Fabian  von  LehendorflF,  hochgedachts  unsers  freunt- 
lichen lieben  hern  und  gemahels  rethen,  solchen  artigkel  mit 
unserm  jawort  bewilliget  und  beliebet,  bewilligen,  belieben  den- 
selben  und  vorzeichen  uns  fur  uns  und  unsere  erben  aller  der- 
selben  unser  vetterlicher  und  mutterlicher  ansprache  in  massen 
und  form,  wie  derselbe  artigkel  solchs  von  worte  zu  worte  cler- 


62  15*26.    6.  Juli. 

lichen  mitbringt,  in  craft  und  macht  dis  unsers  offen  briefs; 
geloben  und  gereden  auch  bey  unsern  furstlichen  und  waren 
glauben,  ehrn  und  woiien  demselben  also  gentzlichen  nachzu- 
komen  und  wider  solche  unsere  vorzicht  lauls  obgemelts  artig- 
kels  in  kainen  weg  zu  thun  oder  von  unsern  wegen  dawider 
jemant  zu  thun  gestatten. 

So  bekennen  wir  obgedachter  Albrecht,  von  denselben  Got- 
tes  gnaden  marggrave  zu  Brandenburg,  in  Preussen  etc.  hertzog, 
etc.,  das  wir  in  solche  vorzicht  der  hochgebornen  furstin  unser 
freuntlichen  lieben  gemahel,  frau  Dorothea,  aus  koniglichem 
stamme  zu  Tennemargken  geborn,  marggreffin  zu  Brandenburg, 
hertzogin  in  Preussen  etc.,  wie  dieselbige  in  dem  obgeschrieben 
artigkel  clerlichen  begrieffen,  vorwilligt  haben  als  hochgedachter 
unsers  freuntlichen  herlzallerliebsten  gemahels  ehelicher  for- 
mundt  und  vorstehr,  verwilligen  auch  in  solche  irer  lieben  vor- 
zicht und  vorzeichen  uns  fur  uns,  unsere  erben  und  nachkomen 
neben  irer  lieben  aller  der  anspruch,  so  uns  von  irer  lieb  wegen 
oder  irer  lieben  von  rechts  wegen  hetlen  geburen  môgen,  jetzo 
und  in  zukunftigen  zeiten,  doch  ailes  nach  inhalt  desselbigen 
oflgemelten  und  hieoben  geschrieben  artigkels,  in  craft  und 
macht  dises  offen  briefs,  den  wir  zu  mehrem  gezeugknuss  der 
warheit  mit  unserm  angehengtem  sigel  fur  uns,  unsere  erben 
und  nachkomen,  desgleichen  fur  hochgedachte  unser  freuntliche 
hertzliebste  gemahel  und  ire  erben  becreftigen  haben  lassen. 
Geben  und  geschechen  am  sechsten  tag  des  monats  Julii  nach 
Cristi  unsers  seligmachers  geburt  tausent  funfhundert  und  im 
sechs'und  zwaintzigisten. 

Albrecht,  marggraff  zu  Brandenburgk, 
in  Preussen  hertzog  etc. 

manu  propria  subscripsit. 


12. 

1526.    5.  Aug.  (Segeberg).    Reces  mellem  Frederik  I  og  Lyba&k, 
hvorefter  sidstnaevnte  skal  beholde  Bornholm  i  50  Aar. 

O:    Original  paa   Papir  (egenhaendige  Underskrifter,  ingen  Beseg- 
ling). 

Tr.:  HObertz,  Aktst.  t.  Bornholms  Hist.  S.  73  ff. 


N 


1526.    5.  Aug.  63 

Da  der  paa  Medet  i  Kiel  i  Slutningen  af  Jan.  1526  var  opnaaet 
Enighed  om  Fortolkningen  af  de  GuUand  vedrerende  Bestemmelser  i 
Pecessen  af  10.  JuU  1525,  foresloges  fra  dansk  Side,  at  Spergs- 
maalet  om,  hvor  lœnge  Lybœkkerne  skulde  beholde  Bornholm,  straks 
skulde  a f gères  ved  en  Kendelse  af  Wolf  Pùgivisch  og  Tonnes  Rantzau 
i  Forening  med  de  hamhorgske  Gesandter.  Da  disse  sidste  imidlertid 
ikke  haude  nogen  Fuldmagt  hertil,  aftaltes  det,  at  der  Trinitatis  Son- 
dag  [27.  Maj]  skulde  holdes  et  Mode  i  Segeberg,  hvortil  Kongen,  Lgbœk 
og  Hamborg  hver  skulde  sende  2  Gesandter;  her  skulde  Aaremaalet 
for  Lybœks  Besiddelse  af  Bornholm  endelig  fastsœttes.  Medet  fandt 
ogsaa  Sted  lit  -den  bestemte  Tid.  Lybœkkerne  haude  opgjort  deres  For- 
dringer  for  lidt  Skade  og  Udgifter  paa  Toget  til  Gulland  lit  et  meget 
stori  Beleb^  uistnok  det  samme  som  senere  opgiues  i  Ouerenskomsten, 
og  forlangte  et  Aar  for  hver  1000  Mk.  Igbsk,  men  erklœrede  sig  ellers 
villige  til  at  underkaste  sig  Mœglernes  Kendelse.  De  danske  Gesandter, 
Dr.  Ditlev  Reventlov  og  Henrik  Rantzau,  der  jo  egentlig  ligesom  Ham- 
borgerne  kun  skulde  vœre  Mœglere,  haude  imidlertid  bestemt  Paalœg 
af  Frederik  I  om  ikke  at  gaa  ind  paa  mère  end  8,  allerhejst  10  Aar 
og  meddelte  Hamborgerne  dette  f  da  man  ikke  vilde  lade  sig  mœrke 
med  dette  overfor  Lybœkkerne  og  i  det  hele  nodig  vilde  ind  paa  den 
under  disse  Forhold  udsigtsl0se  Mœgling,  segte  man  at  faa  hele  Sagen 
udsat  til  en  senere  Forhandling  ved  at  lade  den  tilstedevœrende  kgl. 
Sekretœr  Henrik  Schulte  optrœde  som  Kongens  specielle  Bcfuldmœg- 
tigede,  der  paa  dennes  Vegne  skulde  gère  Erstatningskrav  til  et  Beleb 
af  et  Par  Hundrede  Tusinde  Mk.  gœldende  mod  Lybœk  for  den  Skade, 
Kongen  havde  lidt  ved,  at  Lybœkkerne  trods  deres  i  Segeberg  i  Marts 
1525  afgivne  Lefter  havde  ladet  deres  Flaade  sejle  til  Gulland  i  Stedet 
for  til  Sundet,  hvilket  i  hej  Grad  havde  forhalet  Landskrones  Over- 
givelse.  Efter  Fremsœttelsen  af  denne  Fordring  erklœrede  Mœglerne, 
at  Sagen  maatte  udsœttes  til  et  senere  Mode,  da  det  drejede  sig  om 
saa  store  Beleb,  at  de  ikke  uden  nœrmere  Forhandling  med  selve  de 
stridende  Parler  turde  afgive  nogen  Kendelse.  Herpaa  maatte  Lybœk- 
kerne gaa  ind,  og  et  nyt   Mode  fastsattes  til  St.  Jacobi  Dag  [25.  Juli]. 

Det  nye  Mode  aabnedes  2.  Aug.  Det  kom  straks  til  hœftig  Strid 
mellem  de  danske  og  lybske  Fuldmœgtige  i  Anledning  af  at  Lybœk 
paany  havde  udnœvnt  Henneke  Ahlefeldl  til  Lensmand  paa  Gulland, 
da  den  efter  Medet  i  Kiel  udnœvnte  Claus  v.  d.  Wiseh  korl  efter  var 
ded.  Frederik  I  havde  givet  sine  Gesandter  strœng  Ordre  til  ikke  at 
indlade  sig  paa  nogensomhelst  Forhandling  om  Bornholm ,  ferend 
Lybœk  havde  lovet  igen  at  afsœtte  H.  Ahlefeldl.  Stridcn  herom  truede  en 
Tid  med  helt  at  sprœnge  Medet,  men  det  lykkedes  dog  Hamborgerne 
at  forhindre  dette  og  at  faa  de  lybske  Gesandter,  Borgemestrene  (Uaus 
Brembse  og  Herman  Falcke,  til  at  give  deres  Brev  og  Segl  for,  al 
Lgbœk,  hvis  Kong  Frederik  skriftlig  forlangte  Henneke  Ahlefeldl  fjœr- 
net,  inden  8  Dage  efter  Brevets  Modtagelse  vilde  udnœvne  en  ny  Lens 
mand.  Forhandlingerne  om  Bornholm  bragtes  derefler  til  Afslulning 
5.  Aug.  Lybœkkerne  havde  ferst  forlangt  mindst  100,  men  gik  tilsidst 
ind  paa  50  Aar,  derimod  lykkedes  det  ikke  de  danske  Afsendinge  at 
faa    de    Fordringer  paa   Gœld,  tilbageholdte   Renier  og  A  f  gif  1er,   som 


64  1526.    5.  Aug. 

lybske  Borgere  formente  at  hâve  i  Hertugdemmerne,  medindbefattede  i 
de  KraVy  der  skulde  anses  sont  kompenserede  ved  de  50  Aars  Besid- 
delse  af  Bornholm.  Herom  sluttedes  en  sœrskilt  Overenskomst  (Nr,  13),^ 
29.  Nov.  1526  ratificeredes  aile  de  om  Bornholm  slutlede  Ouerenskom- 
ster  af  Kongen  og  Rigsraadet  paa  Rigsdagen  i  Odense,^ 

Witlick  sy:  Nachdeme  de  durchluchligeste,  grotmechligeste, 
lioichgeborn  furste  unde  hère,  here  Frederick,  to  Dennemarcken, 
der  Wende  unde  Gotten  konyngk,  erweller  konyngk  to.  Nor- 
wegen,  lierloge  to  Sleswick,  Holsten,  Stormarn  und  der  Det- 
merschen,  grave  to  Oldenborch  unde  Delmenhorst,  dem  erbarn 
rade  der  keyserlyken  stadt  Lubeck,  ut  sunderlyker  gnediger 
tonegunge  vor  mennychfoldige  denste,  de  eyn  erbar  raidt  synen 
ko.  w.  myt  rutern,  knechten,  schepen,  geschutte  unde  susts 
synt  der  angefangen  veyde  myt  hern  Christiern,  etwan  konyngk 
to  Dennemarken,  de  ock  noch  itzundt  keynen  ende  genamen, 
synen  ko.  w.  ertoget  unde  bewyset,  ock  vor  de  schedene,  so 
one,  orer  stadt  unde  oren  borgern  van  Severyn  Norbui  baven 
togesechten  geloven,  desulve  veyde  aver,  gescheyn  unde  wedder- 
faren,  sick  to  vyfendesoventich  dusent  eyn  hundert  unde  achte- 
undevoftich  marck  lub.  ungeferlich  streckkende,  ock  vor  de  be- 
kostinge,  so  eyn  erbar  raidt  in  eroveringe  des  landes  Gotlandt, 
der  stadt  Wysbu  unde  bestallinge  des  slotes  Wysborch,  to  twe- 
undeachtentich  dusent  achte  hundert  unde  eynundesoestich 
marck  lub.,  ane  dem,  wes  de  van  Rostock  darto  gedaen,  be- 
lopende,  gehat  unde  gedragen,  dat  landt  Bornholm  unde  slot 
Hamershussen  myt  allen  dessulven  slotes  unde  gantzen  landes 
upkunipsten  unde  tobehoringe  vormoge  eynes  recesses,  twu- 
schen  syner  ko.  w.  reden  unde  dem  erbarn  rade  to  Lubeck  ' 
bynnen  orer  stadt  mydtwekens  na  divisionis  apostolorum  im 
vorgangen  vyfendetwentigesten  jare  upgerichtet,  gnedichlyken 
laten  indoen,  unde  de  jartale,  wo  lange  se  sulck  landt  unde 
slot  inné  to  beholdende.  up  erkantenysse  unde  afsproke  twyer 
syner  ko.  w.  Holstenischen  rede  unde  twyer  personen  des  er- 
barn   rades  to  Hamborch   na   vormoge  eynes  anderen  recesses 


^  Protokol  ovcr  Forhandlingerne  i  Kiel  Jan.  1526;  Indberetninger  fra  de 
kgl.  Afsendinge  ved  Mederne  i  Scgeberg,  'Vs  ^%  ^U  ^^^^  (Hansestœderne  A). 
^  Original  paa  Pergament  (Hansestsederne  A),  beseglet  af  Kongen  og  15  Rigs- 
raadcr,  gcnnemskaaren  og  tilbageleveret  Danmark  ved  Bornholms  Tilbage- 
givelse  1576.     Tr.:    Hûbertz,  Aktst.  t.  Borniiolms  Hist.  S.  77  ff. 


1526.    5.  Aug.  65 

edder  vorscryvinge,  twuschen  der  hoichbemelten  syn^r  ko.  w. 
unde  dem  velgedachten  erbarn  rade  to  Lubeck  upgerichtet  und 
am  frigdage  na  reminiscere  ut  syner  ko.  w.  slote  Segebarge  im 
suhigen  vyfendetwintigesten  jare  gegeven,  gestellet  unde  vor- 
laten,  unde  syne  ko.  w.  to  der  behof  de  werdugen,  hoich- 
gelerten,  duchtigen  und  erbarn  orer  ko.  w.  rede,  hem  Detlef 
Reventlow,  doctor,  proveste  tom  Reynebeck,  Henricken  Rant- 
zoawen,  amptman  to  Rendesborch,  unde  eyn  erbar  raidt  to  Lu- 
beck de  erbarn,  gestrengen  und  wysen  hern  Gerdt  vam  Holte, 
hem  Hinrick  Saelszborch,  ritter,  borgermestere  to  Hamborch, 
vorordent,  ernennet  unde  erwelet,  dat  derwegen  up  under- 
bescreven  tydt  unde  stede  de  bavengenompten  her  Detlef  Re- 
ventlouw,  Hinrick  Rantzouw,  her  Gerdt  vam  Holte,  her  Hinrick 
Saelszborch  vorgadert,  in  jegenwardicheyt  der  erbarn  wysen 
hem  Nicolaus  Bromsze,  hem  Hermen  Valcke,  borgermestere 
und  sendebaden  des  erbarn  rades  to  Lubeck,  unde  der  hir 
undergetekeden  ko.  w.  to  Dennemarken  unde  der  erbarn  rede 
van  Lubeck  unde  Hamborch  secretarien,  erkant  unde  afge- 
spraken  : 

Dat  eyn  erbar  raidt  unde  gantze  gemeinheit  der  stadt 
Lubeck  dat  gnante  landt  Bornholm  unde  dat  slot  Hamershus- 
sen  myt  allen  dessulvigen  landes  unde  slotes  fruchten,  up- 
komyngen  unde  nutticheyden  unde  schlichtes  myt  aller  tobe- 
horinge,  nichtes  butenbedinget,  desse  negestfolgende  voftich 
jare  langk  na  datum  undergescreven ,  bavengerorter  orsaken 
unde  vormoge  der  bavengdachten  recesse  ock  reversale,  van 
dem  erbarn  rade  ko.  w.  wedderume  gegeven,  rowsamelich  unde 
ane  hinder  quydt  unde  frig  inné  hebben,  besitten  unde  ge- 
bruken  unde  sick  wyder  jegen  ko.  w.  recessen,  vordregen  unde 
reversalen,  allenthalven  ergangen,  naschickken  unde  holden 
scholen  ;  jodoch  dat  hirmede  aile  andere  tosproke,  de  eyn  erbar 
raidt  to  ko.  w.  van  wegen  brantschattes,  dingktals,  gewyns 
unde  gewarves,  in  dussen  sulven  krigesloften  erovert,  mochten 
hebben,  geschlichtet,  gedempet,  gedodet  unde  gentzlick  afge- 
richtet  und  bygelecht  syn  scholen,  ane  aile  geferde. 

Welchs  also  in  baven  angetekeden  maten  erkennet,  afge- 
sproken  unde  geschein  im  kloster  to  Segebarge  am  sondage  na 
Pétri  ad  vincula  im  jare  vofteinhundert  und  soesundetwintich. 
Unde  to  orkunde   ut  heten,   vulborde  unde  bevele   der  baven- 


5 


66  1526.    5.  Aug. 

gnanten  rede  ko.  w.  unde  der  geschickkeden  van  Hamborch 
durch  dersulvigen  ko.  w.,  der  van  Lubeck  unde  Hamborch 
secretarien  dusser  scrifte  dre  gelykes  ludes,  darvan  de  eyne 
by  den  konynchlyken  reden,  de  anderen  by  den  Lubeschen 
unde  Hamborgeschen  sendebaden  gebleven,  myt  oren  egen  han- 
den  undergetekendt  unde  undergescreven. 

Ex  commissione  ut  supra  Hinricus  Schulte,  régie  maiestatis 
secretarius,  manu  propria  subscripsit. 

Ex  eadem  commissione  Hermannus  Rouer,  Lubicensis  secre- 
tarius,  propria  manu  subscripsit. 

Ex  simili  commissione  Johannes  Klot,  Hamburgensis  secre- 
tarius,  manu  propria  subscripsit. 


13. 

1526.  5.  Aug.  (Segeberg).  Reces  mellem  Frederik  I  og  Lybsek 
angaaende  lybske  Borgeres  Fordringer  paa  Gseld  og  tilbage- 
holdte  Renter  og  Afgifter  i  Hertugdommeme. 

Afskrift  paa  Papir  (Hansestaederne  A). 

Wytlich  sy:  Nachdeme  etliche  burgere,  inwanere  und  an- 
dere  bynnen  Lubeck  vast  vêle  rente,  tynse  und  schulde  in  ko. 
w.  to  Dennemargken  und  Norwegen,  itzundt  levende  und  re- 
gerende,  furstendomen  Sleswigk,  Holsten  und  Stormarn  by  der- 
sulven  syner  ko.  w.  und  ock  susts  by  ampten  und  anderen  in- 
geseten  dersulvigen  furstendome  toachteren  vormenen,  darvan 
vast  in  velen  und  diversen  dagevarden  und  bykumpsten  durch 
de  van  Lubeck  angetagen  und  manunge  gescheen;  so  is  der- 
wegen  durch  de  werdigen,  hoichgelarten,  duchtigen,  gestrengen, 
erbarn  und  wysen  heren  Detlef  Reventlouwen,  doctor,  praweste 
tom  Reynebeke,  Hynrick  Rantzouwen,  amptmanne  to  Rendes- 
borch,  vorordenten  rede  dersulvigen  ko.  w.,  heren  Nicolaus 
Bromsen,  heren  Hermen  Valken,  borgermeistere  und  rades- 
gesandten  des  erbarn  rades  to  Lubegk,  heren  Gerdt  vam  Hoite 
und  heren  Hynrick  Salsborch,  ritter,  burgermeistere  und  rades- 
geschickeden  van  Hamborch,  in  jegenwardicheit  und  bywesen 
ko.  w.,  der  erbern  rede  van  Lubeck  und  Hamborch  under- 
angetekenden   secretarien,  up    underbescrevene  tydt  und    stede 


1526.    5.  Aug.  67 

durch  gutliche  und  fruntliche  handelunge  und  voreininge  dusse 
nabescreven  méninge  bewillet  und  avereyn  gekamen: 

1.  Dat  aile  de  burgere,  inwanere  und  andere  bynnen  der 
stadt  Lubegk,  so  eyn  edder  twe  jare  ungeverlich  tovorn,  er  ko. 
mat.  de  helfte  der  furstendome  und  de  ryke  bekamen,  erovert 
und  an  sich  gebracht,  in  der  boringe  gewesen  und  orer  rente 
und  tynse  betalinge  und  entrichtinge  erlanget  und  gekregen, 
van  der  tydt  synes  koniglichen  regimentes  an  bet  nu  to  und 
vortan  aile  jare  van  termynen  to  termynen  orer  tynse  und  rente 
aldar,  dar  ore  vorscryvinge  luden,  inholt  erer  segel  und  brève 
nuchaflige  und  geborliche  betalinge  und  entrichtinge  scholen 
hebben,  und  darinne  wyder  keyne  utflucht  edder  exception 
werden  vorgenamen. 

2.  De  anderen  averst.  den  ore  rente  lange  jar  her  um- 
betalet,  upgetagen  und  vorentholden,  und  so  mit  den  olden 
edder  vorlegenen  breven  gedencken  to  manen,  desulven  scholen 
na  vormoge  orer  brève  und  segel  ère  borgen  und  underpande 
in  den  bemelten  furstendome  aldar,  dar  desulven  geseten  und 
belegen,  myt  rechte  forderen  und  manen  mogen,  dar  eynem 
ideren  ock  in  dem  falle  so  vêle  als  recht  wedderfaren  und  be- 
jegenen  schall.  Welche  brève  averst  machtlos  muchten  erkandt 
werden  edder  de  ock  susts  tovorn  vorbraken  edder  dot  ge- 
handelt  syn  edder  noch  werden  mochten,  desulven  scholen  van 
keynen  werden  wesen. 

3.  Und  eyn  erbar  raidt  der  stadt  Lubegk  schall  darent- 
baven  und  hirnamals  ko.  w.  solcher  schulde  halven  wyder 
keyne  vormanynge  don,  jodoch  den  parten  in  eren  rechten 
unvorfenglich  und  unschedelich. 

4.  So  vêle  averst  dem  afsproke  der  erbarn  rede  to  Ham- 
borch  und  Lunenborch  up  etliche  jarliche  tynse  ut  dem  tollen 
to  Gottorp,  vormals  eynem  Marquarde  van  Renen,  do  tor  tydt 
burger  to  Lubegk,  vorsegelt,  vorledener  jare  afgespraken  be- 
langet,  darmede  syndt  de  parte,  de  darto  horen,  an  ko.  w.  re- 
mitteret,  de  sick  ungetwyfelt  der  gebore  gnedichlichen  darinne 
werden  to  schicken  und  to  holden  weten,  ailes  ane  geferde. 

Gescheen  im  kloster  to  Segeberge  am  sondage  na  Pétri  ad 
vincula  im  jare  vofteinhundert  sosundtwyntich.  Und  to  orkunde 
der  warheit,  dat  dit  ailes  in  maten,  wo  baven  gescheen,  be- 
willet und  belevet,  syn  dusser  schrifte  dree,  darvan  de  eyne  by 


68  1526.    5.  Aug. 

den  reden  ko.  w.,  de  ander  by  den  van  Lubegk  und  de  drudde 
by  den  van  Hamborch  gebleven,  und  ut  erer  aller  vulborde 
und  bevele  durch  ko.  w.,  der  erbarn  van  Lubegk  und  Ham- 
borch rede  secretarien,  de  darmede  by,  an  und  aver  gewesen, 
undergeteykent. 

Ex  commissione  ut  supra  Hinricus  Schulte,  régie  maiestatis 
secretarius,  subscripsit. 

Eadem  commissione  Hermannus  Rouer,  Lubicensis  secre- 
tarins,  manu  propria  subscripsit. 

Ex  simili  commissione  Johannes  KIoeth,  Hamburgensis 
secretarius,  subscripsit. 


14. 

1528.   4.  April  (Gottorp).    Forbundstraktat  mellem  Frederik  I 
og  Landgrev  Filip  af  Hessen. 

O:    Original  paa  Papir  (egenhaendig  underskrevet  af  de   to  Fjrr- 
ster,  ingen  Besegling). 

K:  Koncept  (med  Wolfgang  v.  Utenhofs  Haand). 

Allerede  1526  havde  der  vœret  Taie  om  en  Forbindelse  mellem 
Frederik  I  og  de  to  betydeligste  protestantiske  Fyrster  i  Tgskland,  Kur- 
fgrsten  af  Sachsen  og  Landgrev  Filip  af  Hessen.  Disse  havde  paa  et 
Mode  i  Gotha  Febr.-Marts  1526  trnffet  A f taie  om  et  Forbundy  hvori  de 
tilsagde  hinanden  gensidig  Hjœlp  mod  ethvert  Angreb,  og  efierat  dette 
Forbund  paa  et  nyl  Mode  i  Torgaii  i  Maj  var  bleven  udfœrdiget,  hen- 
vendte  Knrfgrsten  af  Sachsen  sig  bl.  a.  til  den  nye  Ilertug  i  Preussen, 
Markgrev  Albrecht  af  Brandenborg,  med  Anmodning  om  ai  slutte  sig 
til  Forbundet.  Hertug  Albrecht  sattc  straks  sin  Svigerfader,  Frederik  /, 
I  Kundskab  om  denne  Henvendelse  og  foirspurgte,  om  denne  ikke  og- 
saa  vilde  vœre  med.  Paa  Kongens  Vegne  svarede  Wolfgang  v.  Utenhof 
19.  Juni  og  udtalte  Kongens  Villighed  dertil,  men  denne  maatte  ferst  vide^ 
hvilke  Fyrster  Forbundet  skulde  omfatte,  og  hvilke  Betingelserne  vare, 
Efierat  Hertug  Albrecht  29.  Sept.  1526  havde  sluttet  Forbund  med 
Sachsen  og  10.  Marts  1527  med  Hessen,  forhandledes  paa  et  Mode  i 
Naumburg  i  Dec.  1527  om  Danmarks  Tilslutning,  men  Forhandlingerne 
forte  ikke  til  nogçt. 

I  Foraaret  1528  forte  imidlertid  Hertug  Georg  af  Sachsens  Raad^ 
Otto  V.  Packs  bckendie  Opdigtelsc  af  et  stori  katholsk  Angrebs forbund 
til  en  Forbindelse  mellem  Frederik  I  og  Landgrev  Filip.  Trods  det 
politisk  usandsynlige  i  dette  Forbund,  der  skulde  vœre  afsluttet  ved 
Kong  Ferdinands,  Kurfyrst  Joachim  af  Brandenborgs  og  Hertug  Georg 
af  Sachsens  Mode  i  Brcslau  i  Maj  1527  og  foruden  disse  tillige  om- 
fatte de  bayerske  Hcrtugvr  og  forskcllige  gejstligc  Fyrster,  fik  Otto  v. 
Pack  dog  Landgrcven  til  al  tro  paa  det.     Denne  besluttede  at  komme 


1528.    4.  April.  69 

Angriberne  i  Forkebet,  ilede  straks  tH  Kurfyrsten  af  Sachsen,  hvem  han 
ogsaa  fîk  til  ai  tro  paa  Packs  Udsagn,  og  afsluttede  9,  Maris  1528  et 
Forbund  med  Sachsen  om  OpsiUlingen  af  en  stor  Hœr,  Der  sendtes 
Gesandter  til  Ungarn  og  Frankrig  for  at  sege  HJœlp,  og  Filip  selv 
rejste  til  Holsten  for  at  faa  Frederik  I  til  at  stette  dem.  Han  Iraf 
denne  paa  Gotlorp  og  her  sluttedes  4.  April  2  Traktater:  1.  En  mère 
almindelig  Forbundstraktat  mellem  de  to  Fyrster  (Nr.  14),  2.  En  Over- 
enskomst  om  et  af  Danmark,  Hertugerne  af  Pommern,  Hertugerne  af 
Lyneborg,  Byen  Magdeborg  og  Kurfyrsten  af  Sachsen  planlagl  Angreb 
paa  Kurfyrsten  af  Brandenborg  (Nr,  15),  De  herom  udstedte  Akt' 
stykker  ère  ikke  beseglede  af  de  to  Fyrster,  men  ère  dog  alligevel,  som 
det  fremgaar  af  Brève  fra  Landgreuen  til  Frederik  /,  blevne  betragtede 
som  fuldt  retsgyldige.  Begge  Traktaterne  table  imidlertid  snart  deres 
Betydning,  da  det  viste  sig,  at  Packs  Forbund  var  lutter  Opspind. 
Af  Angrebet  paa  Kurfyrsten  af  Brandenborg  blev  der  slel  intet,  der- 
imod  sendte  Frederik  I  Landgreven  de  lovede  Ryttere,  skent  det  danske 
Rigsraad  havde  nœgtet  at  godkende  de  med  Landgreven  trufne  Aftaler, 
I  Efteraaret  1528  aflestes  disse  to  Traktater  af  en  Forbundstraktat  paa 
6  Aar  (Nr,  17), 

Anno  domini  etc.  tausent  funfbundert  und  ach[t]undtzwaint- 
zig  sonnabents  nach  judica,  welchs  was  der  vierde  tag  Âprilis, 
seint  die  grossmechtigen,  durchiauchten,  hoichgeborne  fursten 
und  heern,  heer  Friederich,  kunig  zu  Dennemarcken  etc.,  und 
heer  Philips,  landtgraff  zu  Hessen  und  graff  zu  Katzenellebogen 
etc.,  auf  Gottorp  in  freuntlicher  personlicher  unterredung  ge- 
wesen,  und  haben  sich  ire  ko.  mat.  und  furstliche  gnaden  auf 
folgende  artickel  freuntlich  vereyniget,  zusamengesetzt  und  ver- 
bunden : 

1,  Erstlig  das  ire  konigliche  mat.  und  Turstliche  gnade 
einander  bruderlich,  treulich  und  freuntiichen  meynen  sollen 
und  woUen,  eyner  des  anderen  schaden  nach  aile  seynem  ver- 
muge  bey  tag  und  nacht  abkeren  und  wenden,  keyner  sol  auch 
des  anderen  veinde  wissentlig  hausen,  hegen,  herbergen  ader 
aufenthalten. 

2.  Und  ob  eynig  tayl  erfharen,  das  dem  anderen  etwes 
nachteyliges  von  seynen  veinden  und  abgunstigen  zugemessen 
wurde,  solichs  sol  er  bey  tag  und  nacht  dem  anderen  verwiss- 


^  Stoy,  Erste  Bûndnisbestrebungeii  evang.  Stânde  (Zeitschr.  d.  Vereins 
f.  Thûring.  Gesch.  u.  Alterthumskunde  N.  F.  VI,  43  flf.,  59—77).  Bezold,  Gesch. 
d.  deutschen  Reformation  S.  574  f.,  589  ff.  Egelhaaf,  Deutsche  Gesch.  im  16. 
Jahrh.ll,  72  ff.  Nye  dsk.  Mag.V,  306.  Landgr.  Filip  til  Fr.  I  '/g,  "/j,  ^^U  ï''>28 
(Hessen  A). 


70  1528.    4.  April. 

lichen  und  fur  seynen  schaden  warnen,  denselbigen  auch  nach 
aile  seynem  vermugen  hinderen  und  abwheren. 

3.  Und  nachdem  landgraff  Philips  itzt  eynen  gewaltigen 
heerzug  widder  irer  furstligen  gnaden  veinde  und  abgunstige  fur 
handen  hat,  so  will  kunig  Friederich  uf  seynen  eigen  unkosten 
und  schaden  seyner  furstlichen  gnaden  vier  hundert  geruste 
pferde,  so  balde  solichs  vom  landgrafen  gefordert  werdt,  zuschi- 
cken  und  dieselbigen  drey  monet  langk,  ausserhalb  des  anzogs 
und  abzogs,  ime,  dem  landtgrafen,  zu  gute  und  besten  erhalten. 

4.  Herwidderumb  ob  kunig  F'riederich  zu  Dennemarcken 
widder  seyne  veinde  reuter  und  kriegsvolck,  was  zeit  das  ge- 
scheen  muchte,  bedurfen  wurde,  so  will  und  soU  landgraff  Phi- 
lips auf  seinen  eygen  unkosten  und  schaden  seyner  koniglichen 
wirde  zu  was  zeit,  das  erfurdert  wirdt,  widderumb  drey  hun- 
dert geruster  pferde  zuschicken,  dieselbigen  auch  drey  monat 
langk,  ausserhalb  des  anzogs  und  abzugks,  ime,  kunig  Friederi- 
chen,  zum  besten  erhalten  und  besolden. 

5.  Landgraff  Philips  will  auch  konig  Friederichs  reuteren 
den  pass  durch  das  land  zu  Luneburg,  die  herschaften  Hoye, 
Lippe  und  stift  Paderborn  und  also  furder  ins  landt  zu  Hessen 
verschaffen;  dergleiçhen  will  auch  landgraff  Philips  seynen  reu- 
teren, als  dreyhundert  pferden,  uf  ko.  mat.  erfurderen  durch 
gedachte  herschaflen  den  pass  schicken. 

6.  Ob  aber  kayserliche  mat.  uffentliche  mandat  bey  pêne 
der  acht  ader  anderer  gestalt  ausgehen  Hess,  das  niemands 
koninglicher  wirde  zu  Dennemarcken  zureyten  ader  zuziehen 
solde,  wo  dann  landtgraff  Philips  seynen  ko.  w.  soliche  reuter 
uffentlich  zuzuschicken  nicht  gneigt,  so  sollen  und  wollen  doch 
sein  furstliche  gnade  koniglicher  wirde  solche  drey  hundert 
pferde  under  gestalt  eynes  anderen  und  in  geheim  oder  auch 
im  scheyn,  als  weren  dy  von  koniglicher  irluchtigkeit  selbst  be- 
stellt,  zuschicken  und  auf  ire  besoldung  underhalten. 

7.  Landgraff  Philips  wil  und  sol  auch  koniglicher  wirde, 
so  oft  und  dick  derselben  geliebt,  freuntlichen  gunnen  und 
nachlassen,  das  ir  konigliche  maiestat  reuter  und  knechte  auf 
ire  besoldung  und  underhaltung  in  seynen  furstlichen  gnaden 
furstenthumen     und    herschaften    annehmen    und  *    versamlen 

^  O  forbig.:  uiid. 


1528.    4.  April.  71 

muge,  dieselbigen  ferrer  gegen  îre  veinde  zu  gebrauchen,  dar- 
inne  keyne  hinderung,  sonder  vilmehr  furderung  thun,  sîch 
auch  solichs  durch  niemants  verbieten  lassen;  in  gleicher  gestalt 
sol  ko.  mat.  landgrafen  Philips  solichs  widderumb  in  iren 
kunigreichen  und  furstenthumen  vergunnen  und  nachgeben, 
sulchs  mit  dem  allerbesten  fortsetzen  und  helfen. 

8,  Welchs  theyl  dem  anderen  reuter  ader  knecht  zuschi- 
cken  wurde,  wo  sich  danne  derjenige,  dem  die  hulfe  geschege, 
mit  seynen  veinden  in  ein  vertragk  und  friden  begeben  wurde, 
soll  derselbige  alzeit  das  andere  theyl  ^  so  im  die  hulf  gethaen, 
mit  in  die  sune  und  vertrag  einziehen  und  ausserhalb  dessel- 
bigen  sich  nicht  vertragen  lassen. 

9,  Landgraff  Philips  wil  sich  auch  bey  seyner  furstlichen 
gnaden  herrn  und  freunden  befleyssigen,  dieselbigen^  koniglicher 
mat.,  so  vil  als  ummer  mugelich,  anhengig  zu  machen;  in  glei- 
cher gestalt  wil  konigliche  irluchtigkeyt  widderumb  thun. 

Des  zu  warer  auch  steter,  vester  haldung  haben  wir  Frie- 
derich,  von  Gots  gnaden  konig  zu  Dennemarcken  etc.,  herzog 
zu  Sleswig,  Holstein  etc.,  und  wir  PhiHps,  von  denselben  gna- 
den landgraff  zu  Hessen  und  graff  zu  Katzenelbogen  etc.,  dièse 
artickel  mit  eigener  handt  undergeschrieben.  Gescheen  am  jar 
und  tag  wie  oben  angezeigt. 

Frederich. 

Philips  1.  z.  Hessen  etc.  subscripsit. 


15. 

1528.  4.  April  (Gottorp).  Overenskomst  mellem  Frederik  I 
og  Landgrev  Filip  af  Hessen  angaaende  et  mod  Kurfyrst 
Joachim  af  Brandenborg  planlagt  Angreb  af  Frederik  I,  Her- 
tugerne  af  Pommern  og  Lyneborg,  Byen  Magdeborg  og 
Kurfyrsten  af  Sachsen. 

O:  Original  paa  Papir  (skrevet  med  Wolfgang  v.  Utenhofs  Haand: 
egenhœndig  underskrevet  af  de  to  Fyrster,  iiigen  Besegling). 

Anno  domini  tausent  funfhundert  und  achtundzwantzig  am 
virden  tage  Aprilis  haben  sich  dy  grossmechtigen,  durchlauchten, 


^  O  forbig.:  das  andere  theyl.     '  O  forbig.:  dieselbigen. 


72  1528.    4.  April. 

hochgeborne  fursten,  herr  Friderich,  konigk  zu  Dennemarck  etc., 
herzog  zu  SIeswig  und  Holsten  etc.,  und  herr  Philips,  landgrafT 
zu  Hessen,  graff  zu  Katzenellebogen  etc.,  eines  gewaltigen  her- 
zuges  halber  widder  marggraff  Jochim,  churfursten  zu  Branden- 
burg,  furzunhemen  auf  volgende  artikel  zu  wergk  und  volzi- 
hung  zu  stellen  voreiniget  und  vorgleichet: 

1.  Erstlich  das  landgraff  Philips  zu  Hessen  und  Johan 
Rantzaw,  ritter,  von  wegen  ko.  mat.  mit  herzog  Heinrich  von 
Meckelburg  handein  sullen,  das  s.  f.  g.  mit  dem  ersten  dy  her- 
zogen  von  Pomern  zu  sich  an  gelegne  stedt  bescheiden  sol,  sy 
irer  eygen  notdorfl,  anligend  und  herligkeit  ermanen,  welcher 
gestalt  der  marggraff  nach  iren  landen  und  leuten,  dergleichen 
nach  aller  irer  furstlichen  wirde  und  herligkeit  thut  trachten 
in  meynunge  ime  dieselbigen  underthenig  zu  machen,  das  sy 
itzt  derhalb,  dyweil  es  dy  belegenste  zeit  ist  und  vast  allé  crist- 
liche  heupter,  gewelde  und  potentaten  mit  swaren,  grossen  kri- 
gen  beladen,  dargegen  wolden  trachten  dy  purden,  so  der  marg- 
graff auf  ire  f.  g.  zu  legen  vormeint,  abzulegen,  derhalben  neben 
dem  churfursten  zu  Sachsen  und  landgrafen  zu  Hessen  dessel- 
bigen  marggrafen  veind  werden  und  widderumb  nach  seinen 
landen  un^  leuten  trachten. 

2.  Zu  sulcher  vhede  wil  ko.  mat.  den  herzogen  zu  Pomern 
ein  tausent  geruster  pferde  und  ein  tausent  gemusterter  lands- 
knecht  sampt  etzlichem  geschutz  zuschigken  und  auf  ire  selbst 
besoldunge  underhalten  ;  jodoch  und  also,  das  dy  herzogen  von 
Pomern  ko.  mat.  widderumb  mit  500  pferden  und  500  lands- 
knechten,  wan  es  ko.  mat.  von  ine  fordern  wurde,  so  lange 
zeit,  als  ko.  mat.  inen,  dyneten. 

3.  Dergleichen  sol  Sachsen  und  Hessen  mit  den  herzogen 
zu  Luneburg  und  der  stad  Magdeburg  handein,  das  sy  neben 
ko.  mat.  zu  Dennemarck  und  Pomern  den  marggrafen  angrei- 
fen  und  einen  herzugk  zusammen  thun. 

4.  Es  wil  aber  Dennemarck  furhin  angezeigt  haben,  das 
es  mit  irem  krigsvolck  zu  ross  und  fuss  kein  mangel  haben  sol, 
so  ferne  dy  andern  fursten  und  stet  iren  anzal,  also  nemlich 
funf  tausent  krigesleut  und  ein  tausent  wolgeruste  pferde,  der- 
gleichen auch  notdurftig  geschutz,  auf  den  musterplatz  brengen. 
Wan  dan  das  krigesvolck  also  vorsamlet,  so  sol  ein  itzlicher 
konig,   furst   und  stad   musterung  auf  sein   leut  leyden;   nach 


1528.    4.  April.  73 

gehaltner  musterung  sol  der  anzal  ailes  krigesvolcks  zusammen 
sein  2000  pferde  und  6000  guter  krigesleut.  Wo  aber  darinne 
mangel  sein  wurde,  so  wollen  ko.  irluchticheit  sich  des  fur- 
hin  bedingt  haben,  das  ire  ko.  wirde  den  iren  bevel  geben 
wollen  widder  zuruck  in  ire  gewarsam  zu  zihen. 

5.  Wo  nun  Pomern,  Luneburg  und  stad  Magdeburg  zu 
sulchem  geneigt,  suUen  sy  ire  voro[r]dente  rethe  neben  den  ge- 
schigkten  des  churfursten  zu  Sachsen  und  landgrafen  zu  Hes- 
sen  gen  Luneburg  oder  in  ein  andere  gelegene  stad  vorordnen, 
alsdan  sullen  dieselbigen  beslissen,  wy  der  zugk  sol  auf  vol- 
gende  artikel  furgenommen  werden. 

6.  Item  was  gebrantschatzt  wirdet,  sol  nach  anzal  des 
krigesvolcks  gleich  gepartet  und  gepeutet  werden,  dergleichen 
das  geschutz,  so  erobert  wurde. 

7.  So  aber  Pomern  sich  in  disse  handelung  begeben  wurde 
und  etzlîch  paursvolck  oder  aus  den  steten  darzu  gebrauchen 
v^'olt,  sulchs  sol  zu  der  peute  des  brantschatzes  oder  anders 
nicht  gelassen  sein,  es  were  dan,  das  etwas  in  storm  oder  slacht 
erobert,  darbei  sy  mit  thateten,  so  sol  dasselbige  landvolck 
gleichwol  zur  peut  gelassen  werden. 

8.  Âber  gegen  der  ander  peute  und  brantschatz  sullen  den 
herzogen  zu  Pomern  aile  slos,  stet  und  flecken,  so  erobert  wer- 
den, volgen  und  zu  handen  gestelt  werden. 

9.  Item  dergleich  sol  der  landgrajGT  zu  Hessen  Merten  von 
Waldenfels  und  den  herrn  von  Geroltseck  auch  Nickel  von 
Minckwitz  zu  sich  vorschreiben  und  mit  inen  handel[n],  was 
fur  leut  sy  zu  sulchem  zuge  auf brengen  wollen,  dyweil  sy  doch 
aufrichtige  ansprach  (und  kein  recht  bekommen  mugen)  zum 
marggrafen  haben. 

10.  Wo  aber  Pomern  jo  nicht  fortzihen  wolten,  so  wollen 
nichtesweniger  ko.  irleuchtigheit  1000  pferde  und  1000  lands- 
knecht  schigken,  so  ferne  dy  herzogen  von  Luneburg  und  stad 
Magdeburg  dy  andern  5000  landsknecht  und  1000  geruster  pferde 
schigken,  wo  aber  sulchs  von  inen  nicht  geschee,  wollen  sich 
ire  ko.  wirde  dy  obenangezeigte  bedingung  furbehalten  haben. 

11.  Es  sol  auch  alsdan  mit  brandschatz  und  der  peut 
gleich,  wy  oben  angezeigt,  gehalten  werden. 

12.  Wo  aber  dem  churfursten  zu  Sachsen  gelegner  sein 
vrolde  eygner  person  mit   irem  gewalt  ins  stift  Magdeburg  zu 


74  1528.    4.  April. 

zihen,  wo  dan  sulchs  von  seiner  churf.  g.  erobert  wurde,  also 
das  ko.  wirde  krigsvolck  doselbst  hyn  zu  seiner  churf.  g.  kom- 
men  môcht,  und  seine  churf.  g.  in  dy  margk  zu  Brandenburg 
mit  hereskraft  rucken  woiten,  alsdan  wollen  ko.  w.  seine 
churf.  g.  1000  pferde  und  1000  landsknechte  zuschigken,  jodoch 
also,  das  der  churf urst  zu  Sachsen  ein  freyen  pass  hyn  und 
widder  durch  das  land  zu  Luneburg  vorschaflfe. 

13.  Allés  mit  dem  bescheide,  das  es  mit  dem  brandschatz 
und  peute,  wy  oben  angezeigt,  treulich  und  vestigklich  gehalten 
werde. 

Zu    urkunde    haben    wir    Friderich,   konigk    etc.,   und   wir 
Philips,  landgraff  etc.,  uns  mit  eigner  hand  underschriben. 
Frederich. 
Philips  1.  z.  Hessen  etc.  subscripsit. 


16. 

1528.  21.  Aûg.  (Ledese).  Traktat  mellem  Frederik  I  og  Kong 
Gustav  I  af  Sverrig  angaaende  Henvisning  af  de  gensidige 
Klager  til  et  nyt  Mode,  Stadtestelse  af  Malmetraktaten  og 
Fastssettelse  af  den  Krigshjselp,  Rigerne  skulle  yde  hinanden. 

O:  Original  paa  Pergament  (beseglet  af  Kong  Gustav  og  de  sven* 
ske  Rigsraader;  de  med  Stjaprne  maerkede  Rigsraaders  Segl  mangle 
nu).  —  Det  af  de  danske  Sendcbud  udstedte  Eksemplar,  af  samme 
Indhold,  findes  i  Afskrift. 

Tr.:  Rvdberg.  Svergcs  Traktater  IV,  124—27.  Gustaf  l's  Registr. 
V,  135  fr.  " 

Bestemmelsen  i  Malmetmktatens  §14^  om,  at  Frederik  I  straks 
skulde  fjœrne  Serai  Norhy  fra  Giilland,  kom,  sont  hekjendt,  ikke  til 
Udforelsv.  I  Beggndelscn  af  1^)25  sendte  Gustav  Vasa  Gesandter  til 
Frederik  I  og  Lgbœk  for  at  klage  over  dette  Brud  paa  Traktaten;  disse 
traf  i  Marts  Kongen  og  Igbske  Gesandter  paa  Modet  i  Segeberg  og  er- 
klœrede,  at  Giistan  Vasa  nu  ikke  ansaa  sig  for  forpligtet  til  at  give 
Mode  i  Lgbœk  for  at  underkaste  sig  de  vendiske  Stœders  og  Danzigs 
Voldgiftskendelse.  Resultatet  blev  dog,  at  begge  Parler  forpligtede  sig 
til  at  mode.  Til  den  fastsafte  Tid  modte  ogsaa  de  danske  Gesandter, 
Bisperne  Jorgen  Friis  af  Viborg  og  Henrik  af  Lgbœk,  Ridderne  Pred- 
bjorn  Podebusk  og  Otte  Krunipen  samt  Kansleren  Wolfgang  v,  Utenhof, 
men  der  kom  ingen  svenske  Gesandter.  De  danske  bod  sig  3  Gange 
i  Relie  og  ventede  godt  3  Vger,  men  da  der  stadig  ingen  svenske  Ge- 
sandter kom,  forlod  de  Byen.  Kort  efter  ankom  de  svenske  Gesandter, 
jErkebisp  Johannes  Magni  af  Upsala  og  Grev  Johan  af  Hoga;  som 
Grand  for  deres   sene  Ankomst   angav  Gustav  Vasa   senere,  at  de  for- 


\ 


1528.    21.  Aug.  75 

medelst  Seren  Norbgs  Indfald  i  Skaane  ikke  havde  kunnet  rejse  ouer 
land  og  vare  bleune  opholdte  af  Modvind  paa  den  lange  Sorejse,  Da 
de  dcuiske  Gesandter  ikke  uilde  vende  lilhage  til  Lgbœk,  kunde  Vold- 
giflskendelsen  ikke  flnde  Sted,  og  Gustav  Vasa  beholdt  forelobig  den 
Del  af  Vigen,  som  han  havde  inde. 

I  Slutningen  af  1526  tog  Frederik  I  Spergsmaalet  om  Gustav  Vasas 

^iddelse  af  Vigen  op  og  anmodede  7.  Dec.  om  Afholdelsen  af  et  Mode 

fil  Forhandling  derom,  da   dette   Land  med   Rette  herte  til  Norge  og 

Gustav  Vasa   ved  ikke  at  lade  mode  i  rette  Tid  i  Lybœk  havde  mistet 

fin  Het  dertil.     2.  Febr,  1527  svarede  Gustav  Vasa  herpaa,  at  han  vilde 

forhcindle  med  sit  Rigsraad  om  Sagen,  idet  han  iovrigt  gav  ovennœvnte 

Une/skgldning  for  Gesandternes  for  sene  Ankomst,     Efter  at  hâve  for- 

han^Jlet  forst  med  Rigsraadet  i  Vestergotland  og  siden  med  Rigsdagen 

iVe^feraas   i  Juni,  hvilke  begge  udtalte  sig  for,  at  Gustav  Vasa  burde 

M€>£de  Vigen,  indtil  en  Rettergang  om  GuUand  og  Vigen  havde  fundet 

Stecf      og   han   havde  faaet  Erstatning  for  sine  Udgifter  paa  Toget  til 

Gallcrnd,  svarede  Gustav  Vasa  1,  Aug.,  da  Frederik  I  paany  havde  min- 

d^i     om  Sagen,   at  han,   naar  der  kom   lidt   Ro,   gerne   saa,   at   de  3 

Rig^^r^  Raad  kom  sammen  for  at  bilœgge  Tvistepunkterne.    I  Efteraaret 

132'^     sendte  Frederik  I  saa  Holger  Gregersen  Ulfstand  og  Axel  Ugerup 

m  t^^stav  Vasa  for  bl.  a.  at   trœffe  A f taie  om    Modet  og  paany  krœve 

^'y^-Tï   tilbageleveret.     Gustav  Vasa   svarede    30.  Nov.,  at  saasnart   Fre- 

derfAr  I  opgav  Tid  og  Sted  for  Modet,  vilde  han  forhandle  med  sit  Rigs- 

raa€jf    derom.    Ved  sin  Kroning  i  Upsala  Jan.  1528  forhandlede  Gustav 

Va*«r    ogsaa  med  Rigsraadet,  der  udtalte  sig  for  et  Modes  Afholdelse  i 

^^^se  hen  paa  Sommeren,  hvis  de  danske  mente,  at  der  ingen  Fare 

tru^de  fra  Christian  //,  ellers  saa  snart  som  muligt.     I  Henhold  hertil 

fore^^iog  Gustav  Vasa  17,  Jan.  1528  Ledose  eller  Konghelle  til  Modested. 

^'  ^€Mrts  gik  Frederik  I  ind  herpaa  og  foreslog  Medetiden  sat  til  1.  Aug. 

^^'  -^pril  begœrede   Gustav  Vasa   Modet  udsat  til  10.  Aug.     Frederik  I 

hat}^^  Iqu^I   di  mode  personlig,  da   det  var  hans  Mening  at  rejse  op 

''/  ATorge  for  at  lade  sig  krone  i  Oslo  St.  Hans  Dag  og  derefter  begive 

^^9     m   Modet  med  Kong   Gustav,  men   15.  Juli   meddelte  han   denne, 

^'  ^«*/i  formedelst  de  Burgundiskes  truende  Rustninger  ikke  kunde  for- 

lade      gjjig   Lande,  men   vilde  sende   Gesandter  til   Modet  med  tilborlig 

^^^^fTiagt;    dog    bad    han    om    en    6 — 8  Dag  es    Udsœttelse   af  Modet. 

''•  ^^Mili  udfœrdigedes  2  Fuldmagter^  for  de  danske   Gesandter,  en  til 

^1  f^^rhandle   om   de  Tvistepunkter,  der  vare   Rigerne   imellem,  og  en 

"'  **^   bevilge  Gustav  Vasa  samme  Krigshjœlp,  som  han  vilde  y  de  Dan- 

''^^^^^     Gustav  Vasa  tog  Frederik  F  s  Udeblivelse  fra  Modet  meget  for- 

l^ff^iigt    op   og    betragtede    den    givne   Grand  kun   som   et  Paaskud. 

46.  m^^ii  udfœrdigede  han  Lejde  for  de  danske  Gesandter. 

J*'orhandlingerne    i    Lodose    begyndte   1^.  Aug.     Fra  svensk  Side 

/MK*c3f^(/e«,  at  Danmark  havde  brudt  Malmotraktaten  ved  at  lade  Soren 

^^^f>^  blive  paa  Gulland  og  derfor  var  pligtig  at  udrede  den  i  Trak- 

ialen     fastsatte    Bode;    de    danskes    Undskyldning,   at   Frederik  I  ikke 

kiuid^  vœre  ansvarlig  for  Soren  Norbys   Ulydighed,  vilde  Gustav  Vasa 

'  Origg.  paa  Perg.  (Sverrig  A). 


76  1528.    21.  Aug. 

ikke  lade  gjœlde,  da  Malmetraktaien  var  sluttet  mellem  ham  og  Kong 
Frederik  I  og  det  danske  Rigsraad,  og  han  derfor  aldeles  ikke  havde 
noget  med  Seren  Norby  at  gère.  Fra  dansk  Side  gjorde  man  ligeledes 
Krav  paa,  at  Sverrig  skulde  betale  Boden,  da  dets  Gesandter  ikke  i 
retie  Tid  vare  medte  i  Lgbœk.  19,  Aug,  havde  de  svenske  Rigsraader 
den  sidsie  Forhandling  med  de  danske  Gesandter,  De  svenske  krœvede^ 
at  der  skulde  afgives  en  Kendelse  angaaende  Retten  til  Gulland  af  til- 
berlige  Dommere,  og  indlil  den  Tid  skulde  Gustav  Yasa  beholde  Vigen; 
ligeledes  skulde  Dommerne  afsige  Kendelse  om  Sverrigs  Ret  til  den  i 
Malmetraktaten  fastsatte  Bede  og  til  Erstatning  for  Udgifterne  paa 
Toget  til  Gulland  og  for  den  af  Seren  Norby  Sverrig  tilfejede  Skade. 
De  danske  erklœrede,  at  de  ikke  kunde  indlade  sig  paa  nogensomhelst 
Forhandling  angaaende  Gulland j  ej  heller  om  den  af  Seren  Norby  til- 
fejede  Skade,  og  gjorde  paa  deres  Side  atter  Fordring  paa  Bedens  Be- 
taling  af  Sverrig;  endvidere  forlangte  de,  at  Vigen  straks  skulde  til- 
bagegives.  Begge  Farter  holdt  fast  ved  deres  Fordringer,  hvorefler 
man  blev  enig  om  at  udsœtte  disse  Spergsmaal  til  et  nyt  Mode  og  i 
evrigt  stadfœste  Malmotraktaten  og  fastsœtte  den  gensidige  Krigshjœlp. 
Traktaten  udfœrdigedes  21,  Aug,  og  ratifleeredes  13,  Okt,  af  Fre- 
derik I,^ 

Vii,  Gôstaff,  medh  Gudz  nâdhe  Sverigis  och  Gôtes  etc.  ko- 
nung,  Ture  Jenson,  hoflFmestare,  Lares  Siggeson*,  marsk,  Hol- 
ger  Karlson,  Niels  Oison,  Ifvar  Flemming,  Erick  Flemming*, 
Knut  Anderson,  Ture  Erixson,  Johan  Turson,  Mons  Brunteson* 
och  Pedher  Hord,  riddara,  Niels  Clauson,  Byôrn  Clauson  och 
Tord  Bonde,  vepnare,  Sverigis  rikis  râdh  och  men,  gôrom 
vetherligil,  ath  aâr  effter  Gudz  byrd  1528  fredaghen  nest  efïler 
assumptionis  Marie  vorom  vi  till  môte  och  samtal  i  Lôdhesa 
medh  verdugh  fadher  her  Stygge,  medh  Gudz  nâdhe  biscop  lill 
Borglom,  och  erlighe,  velbyrdughe  men  och  strenge  riddere,  her 
Anders  Bilde,  her  Holger  Wulffstand,  her  Hans  Kraffesse  och 
her  Trudh  WulfFztand,  hôgmectugiste  fôrstes  och  herres  her 
Fredericks,  medh  Gudz  nâdhe  Danmarcks,  Vendes  etc.  konung, 
utvald  konung  till  Norgie,  hertugh  uthi  Sleswick,  Holsten,  Stor- 
maren  och  Ditmersken,  grefve  till  Oldenborg  och  Delmenhorst, 
fullmyndughe  ambasiatores  och  sendebudh,  om  noghra  thesse 
trende  rikes  vordande  ârende,  besynnerligha  till  ath  fôrhandla 
om  noghra  brister,  som  riken  emellan  voro,  theraf  ath  bâdha 
parterner  meente  hvar  annen  brutzlighen  vara  emoot  Malmôô 


*  Waitz,  Lûbcck  unter  Jûrgen  Wullenwcver  1,  260.     Gustaf  l's   Registr. 
IV— V. 


1528.    21.  Aug.  77 

recess,  och  thâ  hvar  giorde  sin  urskulding,  ther  han  sigh  medh 
behielpa  ville,  kunnom  vi  icke  dragha  ofver  eens,  uthan  then 
ene  parten  reknadhe  then  annen  veeldigh  i  sakenne,  och  vi, 
som  saken  anrôrer  pâ  bâdha  sidhor,  kunne  icke  sieifve  vara 
vore  eghne  eller  hvar  annars  domara;  doch  efiFter  iongligh  han- 
del,  pà  thet  ath  ingen  tvist  eller  tvedreckt  skall  for  then  saak 
skull  eller  andra  upkomma  riken  emellan,  och  ailes  vores  fiende 
konung  Kristiem  eller  hans  tilhengiere  skuUe  theraf  fâ  noghon 
trôst,  syntes  oss  gott  och  nyttugt  vara  pâ  bâdha  sidor  och  vor- 
dom  sa  udôfver  eens: 

1.  Ath  then  saak  opsetias  skuUe  till  noghot  framdeles 
môte,  som  beramas  motte  emellan  forskrifne  hôghmectugh 
forste  konung  Frederick,  oss  och  hans  nâdes  rikes  râdh,  pâ 
beleghligh  tidh  och  stâdh,  ath  thâ  om  samma  brister  ma  och 
skall  venligha  fôrhandlas,  randsakas  och  ytterlighare  beslutas. 
Hvar  thet  sa  icke  skeedde,  ath  saken  ther  venligha  vorde  fôr- 
dragh'en,  thet  vi  doch  icke  fôrmodha,  skall  thâ  thermedh  ingen 
partens  rett  nedherlagd  eller  fôrkrenckt  vara,  utan  skall  vâld- 
gefvas  in  oppâ  noghra  godha  skeydhesherrar,  ther  forskrifne 
hôgmectugh  fôrste  konung  Frederick  etc.  och  oss  vell  âtnôgier, 
hvilke  thâ  skola  samma  saker  och  brister  àtskilia  medh  rett 
eller  minne,  och  thermedh  skall  icke  for  thenne  brister  skull 
eller  noghra  andra  then  fredh  och  venligh  fôrbundt,  som  riken 
emellan  giordes  i  Malmôô,  spillas,  fôrkrenckias  (3ller  bortkastas, 
utan  skall  fast  och  obrotlighit  hollas  pâ  alla  sidhor. 

2.  Och  therfôre  till  samma  fôrbundz  yttermera  bestond 
och  stadhfestilse  hafvom  vi  fulbordat  och  samtyckt,  ath  om  sa 
skeer,  thet  fôrbenempde  konung  Cristiern  eller  noghor  hans 
tilhengiare  ville  gôra  noghot  andfall,  skadha  eller  fôrderlT  in 
oppo  noghot  af  thesse  trende  rike,  thâ  vêle  och  skole  vi  och 
hôghmectugh  fôrste,  konung  Frederick,  komma  hvar  annan  till 
hielp,  trôst  och  biistond,  hvilken  ther  behoof  hafver,  medh  sex 
hundrat  krigsfolk  till  skips  medh  byssor,  krudt,  lodh,  profant 
och  ail  annen  krigs  tilbehôring,  pâ  sin  eghin  sold,  unkost  och 
besvâring,  udi  tvâ  mânadha,  sedan  the  fella  theres  seghel  och 
gefva  sigh  pâ  resau.  Behôlves  the  lenger,  thâ  skall  then,  som 
them  behôfver,  besôrgia  them  medh  maat  och  ôôll,  lika  som 
sitt  eghit  krigsfolk  till  syôs. 

3.  Teslikes  och  vêle  och  skole  vi  och  hôgmectugiste  fôrste 


78  1528.    21.  Aug. 

konung  Frederick  etc.  komma  hvar  annen  till  hielp  medh  tu 
hundrat  vell  rustighe  karler  oeh  hester  medh  drabtygh  och 
gtafven,  som  tbet  sigh  behôrer,  pâ  sin  eghen  sold,  unkost  och 
besvâring,  undantaghen  maat,  ôôll  och  hestafodher,  ath  the  ther- 
medh  redeligha  besôrgies  och  uppeholles,  nâr  the  koma  ofver 
landamârkit.  Skall  och  fôrskrifna  krigsfolk  till  hest  her  af 
vort  rike  Sverighe  dragha  sa  vidt  i  Danmarck,  som  the  be- 
hôfves,  och  thet  krigsfolk  till  hest  af  Danmarck  skall  dragha 
ther  emoot  ait  opp  till  Stockholm,  och  i  beggia  landen  blifva 
och  fôrtôfva,  sa  lenge  the  ther  behôfves. 

i.  Hvar  och  noghor  annar  fîende  an  konung  Cristiems 
medhhang  ville  fôrarga  in  pâ  noghot  af  thesse  trende  rike^ 
skuUe  the  icke  hafva  leygd  eller  beskyddning  i  thet  andra  rikes 
land,  hampner  eller  strômer. 

5.  Hvar  och  sa  vore,  ath  sa  stoort  anfall  skee  kunde  pâ 
noghot  af  thesse  trende  rike,  sa  ath  mera  hielp  behôfdes,  an 
som  fôrescrifvit  àr,  skall  thâ  thet  ena  rikit  undsetia  thet  andra 
medh  then  mesta  macht,  thet  âstadh  komma  kan,  bâdhe  till 
land  och  vatn. 

6'.  Och  hafva  fôrscrifne  hôgmectugh  forstes  konung  Fre- 
dericks  etc.  fullmyndughe  sendebudh  lofvat  och  tillsagt  oss 
hans  nâdhes  ratificationem  och  stadhfestilse  her  oppo,  medh 
thet  aldra  fôrsta  skickandes  oss  then  till  honda.  Till  thess 
yttermera  vissa  och  bâtre  fôrvaring,  ath  vi  sa  handlat,  belefvat 
och  samtyckt  hafva,  latom  vi  hengia  vore  secret  och  indcigler 
nedhaii  for  thetta  brelî.  Datum  aâr,  dagh  och  stadh,  som  fôr- 
scrifvit  star. 

17. 

1528.   Omtr.  19.  Okt.    Forbundstraktat  paa  6  Aar  mellem  Fre- 
derik  I  og  Landgrev  Filip  af  Hessen. 

M:    Original   paa   Papir  (egenlisendig  undcrskrevet  og  beseglet  af 
de  to  Fyrstcr)  i  Statsarkivet  i  Marburg. 

O  :    Original  paa  Papir  (undcrskrevet  og  beseglet  af  de  to  Fyrstcr, 
meget  beskadigct). 

Denne  Traklat  afsluttedes  hen  paa  Eflcraaret  1528  som  Afleser  af 
den  under  4.  April  1528  slutlede  Forbundstraktat  y  der  efter  Opdagelsen 
af  Otto  V.  Packs  Bedrageri  og  Forliget  mellem  Landgreven  og  JErke- 
bispen  af  Mainz  samt  Biskopperne  af  Wûrzburg  og  Bamberg  ikke 
lœngere  rigtig  passede  til  Situationen.     Bestemt  vide  vi  ikke,  naar  den 


1528.    19.  Okt.  79 

er  sluttetf  da  ingen  af  de  lo  Udfœrdigelser  har  nogen  Datum.  Tiden 
kan  dog  nogenlunde  fastsœtles^  idet  Landgrevcn  19.  Okl.^  skriver  til 
Frederik  /,  at  han  hermed  sender  ham  det  seksaarige  Forbund,  under- 
skrevet  og  beseglet,  i  2  Eksemplarer^  og  anmoder  ham  om  ogsaa  at 
underskrive  og  besegle  og  derefler  sende  det  ene  Eksemplar  tilbage, 
Landgreuen  siger  tillige,  at  han  har  udeladt  nogle  faa  Ord  i  Trakta- 
ten,  hvilket  Kongen  kan  se  ved  at  sammenligne  den  med  det  tilbage- 
felgende  Udkast.  Pal.-Mûller  (Grevens  Feide  I,  267  ff.),  der  dog  kun 
har  kendt  det  i  Rigsarkivet  opbevarede  Eksemplar,  og  efter  ham  Waitz 
(Lûheck  unter  Jûrgen  Wullenwever  /,  1^8)  henfore  urigtig  denne  Trak- 
tat  til  Vinteren  1531—32. 


Wir  Friederich,  von  gnaden  Gottes  konig  zu  Dennemarck, 
Norwegen,  herzog  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der 
Dieptmarsen,  grave  zu  Altenburg  und  Delmenhorst,  und  wir 
Philips,  auch  von  denselbigen  gnaden  landgraf  zu  Hessen,  grave 
zu  Catzenelnpogen  etc.,  bekennen  und  verjehen  hiemit  offent- 
lich  fur  uns,  unser  erben  und  sonst  allermenniglich  : 

1.  Das  wir  uns  und  unser  erben,  in  namen  der  heilgen 
dreifaltigkait,  zu  itzigen  teglichs  entspringenden  und  kunftigen 
gefarlichen,  geschwinden  zeiten  und  leuften  aus  sonderlicher 
jegen  einander  tragender  freuntschaft,  lieb  und  neygung,  zu 
christlicher,  schuldiger  und  friedlicher  erhaltung,  schutz  und 
schirme,  handthabung  und  entsetzung  unser  loblicher  von  Got 
entpholener  reiche^,  lande,  leute  und  underthanen  unser  und 
derselbigen  vaterlandes  sechs  jar  lang,  die  nhesten  nach  dato 
diss  briefs,  freuntlich  mit  einander  verpunden,  vereyniget,  zu- 
samengesetzt,  verpflicht,  gelobt  und  verschrieben  haben,  ver- 
binden,  vereynigen,  zusamensetzen,  geloben,  verpflicliten  und 
verschreiben  uns  auch  hiemit  jegenwertiglich  in  craft  und  macht 
dièses  unsers  gemeynen  und  samptlichen  briefs  die  bemelten 
sechs  jar  bey  unsern  koniglichen  und  furstlichen  wirden,  eheren 
und  waren  worten  hienach  volgender  massen,  gestalt  und  also: 

2.  Das  erstlich  ob  allen  dingen  wir  und  unser  erben  von 
beiderseits  einander  bruderlich,  treulich  und  freuntlich  meynen, 
ein  teil  des  andern  nachteii  und  schaden  nach  hochstem  ver- 
mogen  warnen,  wenden,  abkeren,  verhuten,  sein  bestes  suchen, 
furdern  und  vermeren  helfen,  dergleichen  unser  keiner  des  an- 
dern veinde  wissentlich,  heimUch  noch  offentlich  in  seinen  rei- 


*  Orig.  (Hessen  A).     'M:  reich. 


80  1528.    19.  Okt. 

chen,  landen  oder  gepieten  im  zuwidder  hausen,  hegen,  enthal- 
ten,  leiden  noch  gedulden  soUen  noch  woUen  ;  ob  auch  einicher 
teil  von  uns  erfaren,  das  dem  andern  von  seinen  veinden,  mis- 
gonnern  oder  widderw'ertigen  etwas  geverlichs  oder  nachteiligs 
zugedacht  und  zugemessen  wurde,  das  soll  und  will  er  ime  aiso 
strax,  onverzuglich  eigentlich  zu  wissen  thun,  es  auch  dabe- 
neben  hindern,  keren  und  wehren,  sovil  muglich. 

3,  So  dan  wir  konig  Friederich  von  jenigen,  wer  er  auch 
y  m  mer  sein  muchte,  uberzogen  oder  benottiget  wurden,  soUen 
und  woUen  wir  Philips,  landgrafe  obgemelt,  oder  unser  erben 
drey  hundert  woigeruster  pferde  auf  unser  eigen  besoldung,  un- 
costen  und  schaden  yrer  ko.  w.  oder  derselbigen  erben,  zu  wilcher 
zeit  wir  darumb  gefordert  werden,  drey  voile  monat,  ane  an-  und 
abzugk,  zu  hilf  und  dienst  leyhen,  zuschicken  und  erhalten. 

A,  Gleicher  gestalt  widderumb  sollen  und  woUen  wir  konig 
Friderich,  ehrgedacht,  und  unser  erben  im  fall,  das  landgraf 
Philips  oder  seiner  lieb  erben  dermassen  von  jemants,  wer  der 
oder  die  auch  weren,  uberzogen  oder  bekriegt  wurden,  wilcher 
zeit  bey  uns  forderung  geschut,  vier  hundert  woigeruster  pferde 
auch  drey  monat  lang,  oneingerechent  ane-  und  abzugk,  auf 
unser  eigen  besoldung,  uncosten  und  schaden  zu  irer  kriegs 
notturft  zufertigen,  leihen  und  aushalten. 

5.  Den  pass  aber  oder  zu-  und  abzugk  der  reuter,  die  wir 
oder  unser  erben  ko.  wirde,  derselben  erben,  oder  herwidder- 
umb  sie  uns  und  unsern  erben  im  fall  der  notturft  zuschicken 
wurden,  sollen  wir  landgraf  Philips,  vilberurt,  oder  unser  erben 
durch  die  lande  und  herschaften  Luneburg,  Hoye,  Lippe,  stifl 
Paderborn  oder  andere  ongeverte,  sichere  orter  frey,  felig  und 
unbehindert  bis  in  unser  eins  lande,  dem  sie  zugefurt  werden, 
bestellen  und  verscliaflFen. 

6.  Were  es  aber,  das  wir  landgraf  Philips  oder  unser  erben 
von  wegen  key.  mandaten,  inhibition  und  verbot,  bey  der  acht 
oder  anderer  pêne  ausgehende,  ko.  wirde  oder  iren  erben  die 
reuter  offentlich  oder  bekentlich  zuzeschicken  scheuen  oder 
meydung  trugen,  so  sollen  oder  woUen  wir  doch  soliche  ver- 
pflichte  drey  hundert  pferde  heimlich,  in  schein  und  gestalt 
eines  andern,  oder  als  weren  sie  von  ko.  wirde  oder  derselben 
erben  selbst  bestelt,  zuschicken  und  uf  unser  besoldung  und 
schaden  inen  die  ausbescheiden  zeit  damit  dienen. 


1528.    19.  Okl.  81 

7.  Oder  aber  so  die  wege  und  pass  den  reutern  verhalten 
oder  verlegt  oder  der  dienst  und  zuschickung  der  eigen  reuter 
aus  ehaften,  hohen,  scheinbarlichen  behinderung  und  ursachen, 
die  jederseits  unverkeriich  pillich  entschuldigen,  nicht  wol  mug- 
lich  were,  so  sol  das  teil,  so  umb  hilf  gefordert,  dem  hulfnot- 
turfligen  so  vil  bars  geits,  darmit  er  drey  hundert  reuter  die 
drey  monat  selbst  besolden  und  underhalten  konnen,  on  al 
mittei  darfur  zuschicken  und  entrichten. 

8.  Es  soll  auch  unser  einer  dem  andern  teil  in  seinen 
reichen,  landen,  lierschaften  und  gepieten  zu  seiner  kriegsnot- 
turft  auf  eigen  besoldung  reuter  und  knecht  anzunemen  und 
zu  sieh  fliuren  zu  lassen  gonnen  und  nit  verbieten  lassen. 

9.  Wilchem  teil  auch  von  uns  die  hulf  geschee,  und  er 
sich  des  liabenden  kriegs  halben  mit  seinem  widderteil  in  ver- 
tragk  oder  sone  geben  wolten,  sol  solcher  vertragk  nicht  on 
wissen  und  willen  des  teils,  so  die  hulf  gethan,  oder  seiner 
darzu  geforderten  und  verordenten  volmechtigen  verhandelt 
und  derselbe(n)  hulf  leistende(n)  teil  dorin  auch  begriffen  und 
gnungsam  verwaret  werden.  Jeder  teil  sol  und  wil  sich  auch 
bei  seinen  freunden  und  hern  auch  sonst  menniglichem  befleis- 
sigen,  dieselbigen  dem  andern  auch  anhengig  zu  machen. 

10.  Und  sollich  vorgesatzte  stucke  und  artickel  sollen  von 
uns  beden  konigen  und  fursten,  aufgeschrieben,  und  unsern  er- 
ben  die  verbunden  und  angnomnen  sechs  jar  stedte,  veste,  un- 
verbrochen,  treulich  und  ungeverlich  verfolget  und  gehalten 
werden. 

Des  zu  waren  urkunde  haben  wir  uns  mit  unsern  handen 
unterschrieben  und  unser  koniglich  insiegel  und  furstUch  an- 
geporne  inckpitzir  hievor  auf  thun  drucken  lassen.  Gescheen 
und  geben  anno  vicesimo  octavo. 

Frederich.  Philips  1.  z.  Hessen. 

(L.  S.)  (L.  S.) 

18. 

1529.   25,  April  (Kôln  a.  d.  Spree).    Forlig  mellem  Frederik  I 
og  Kurfyrst  Joachim  I  af  Brandenborg. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Kurfyrstens  vedhœngende  Segl). 

Tr.:   Riedel,  Codex  diplomaticus  Brandenburg.     2.  Hauptabth.  VI, 
353  f.  (efter  en  Âfskrift  af  det  af  Frederik  I  udstedte  Eksemplar). 

6 


82  1529.    25.  Aprll. 

Kong  Christian  IFs  Svoger,  Kurfyrst  Joachim  I  af  Brandenborg, 
havdc  vœret  en  af  den  fordrevne  Ranges  ivrigste  HJœlpere  og  en  af 
Hovedhververne  for  den  store  Armé,  som  Christian  II  i  Efteraaret  1523 
samlede  i  Nordtyskland.  Hœrens  Oplosning  og  Christian  IFs  Mangel 
paa  Evne  til  at  erstatte  Kurfyrsten  hans  Udgifter  havde  fort  til  mindre 
venskahelige  Forhandlinger  og  svœkket  Venskabet  en  Del,  men  Kurfyr- 
sten stod  dog  stadig  som  en  bestemt  Modstander  af  Kong  Frederik  I 
og  de  Fyrster  i  Nordtyskland,  der  havde  sluttet  sig  til  denne.  Mod 
ham  var  ogsaa  det  Forbund,  som  Frederik  I  og  Landgrev  Filip  af 
Hessen  4.  April  1528  sluttede,  vœsentlig  rettet.  Men  lige  umiddelbart 
forinden  Afslutningen  af  dette  Forbund  var  der  ved  Kurfyrstens  Hof 
indtruffet  en  Begivenhed,  som  forte  ham  over  i  den  modsatte  Lejr.  I 
Marts  flygtede  nemlig  Kurfyrstens  Gemalinde,  Christian  Ifs  Sester^  til 
Kurfyrsten  af  Sachsen  og  vœgrede  sig  paa  det  bestemteste  ved  at  vende 
tubage  til  Manden.  Kurfyrsten  bebrejdede  Christian  II,  at  han  hem- 
melig  havde  bortfort  Kurfyrstindens  Klœder  og  Klenodier,  ja  endog 
Kurfyrstens  Gœldsbreve,  og  opsagde  ham  al  Beskyttelse  og  Lejde.  Der 
indtraadte  et  meget  fjendtligt  Forhold  mellem  de  to  Svogre,  og  Kur- 
fyrsten sogte  nu  Vdsoning  med  Frederik  I.  Ved  nogle  venskabelig- 
sindede  Fyrsters  Mœgling  kom  en  saadan  ogsaa  i  Stand,  men  de  nœr- 
mère  Forhandlinger  kendes  ikke.^ 

Wir  Joachim,  von  Gots  gnaden  marggrafT  zu  Brandenburgk, 
des  heyligen  Romischen  reichs  ertzkammerer  und  churfurst,  zu 
Stettin,  Pommern,  der  Cassuben  und  Wenden  herzogk,  burg- 
graff  zu  Nurenbergk  und  furste  zu  Rugen,  thun  hiemit  offintlicb 
kunth,  bekennen  und  vorjehen:  Das  wir  mit  dem  durchleuch- 
tigen  fursten,  hern  Friderichen,  zu  Denemarcken,  Schweden, 
Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  konigen,  herzogen  zu  Sles- 
wigk,  Helstein,  Stormern  und  der  Ditmarschen,  graffen  zu  Ol- 
denburgk  und  Delmenhorst,  unserm  lieben  hern  oheimen  und 
schwager,  und  seine  konigliche  durchleuchlickeit  herwiderumb 
mit  uns,  durch  treulich  und  fleissigk  unterhandlunge  und  mittel 
etzHcher  unser  beiderseits  vorwanten,  auch  in  sonderheit  beden- 
cken  und  vor  augen  haben  unser  freuntHchen  und  schweger- 
lichen  verwantnus  und  sunst  aller  sachen  gelegenheit,  unter 
eynnnder  versonet,  vereiniget,  vergleicht,  verwilliget,  entschlossen  • 
und  vertragen  haben,  als  wir  auch  hierinnen  thun  und  getban 
haben  wollen,  auf  etliche  freuntliche  aiiickel,  wie  die  hiernach 
volgen  : 

1.     Nemlich    das    vor    und    ob    allen    dingen    nicht   alleine 


»  Allen,  Brève  og  Aktst.  t.  Chr.  Us  og  Fr.  Is  Hist.  I,  506—22,  557. 


1529.    25.  April.  83 

aller  widerwylle,  unhuldt,  uneynickeit,  verdries  oder  beschwerde, 
so  zwischen  uns  beiden  villeicht  mocht  eingefallen  oder  noch 
bisher  geschwebet  und  gestanden  sein,  stracks  von  stundt  an, 
one  aile  mittel  und  vorbehalt,  gantz  und  gar  aufgehaben,  ab- 
gestellet,  verzyhen,  vergeben,  nachgelassen,  todt,  ab  und  ver- 
gessen  seyn,  sonder  auch  einer  den  andern  hinfur  mit  treuen 
und  dem  besten  meynen,  furdern  und  sich  gegen  eynander  in 
unguet  nicht  bewegen,  finden  noch  gebrauchen  lassen;  darzu 
einer  des  andern  veindt  oder  beschediger  wissentlich,  heymlich 
noch  oflintlich  hausen,  hegen,  furdern,  gleitten,  enthalten  noch 
leiden;  item  einer  dem  andern  in  und  aus  unsern  reichen,  chur- 
furstenthumen,  furstenthumen,  landen  und  gebieten,  zu  wasser 
und  lande,  im  fal  und  zeit  unser  iders  notturft,  kriegsleute  be- 
werben,  bearbeiten,  bestellen,  annehmen,  verfurdern,  fhuren  und 
sie  passiren  lassen  und  solchs  nicht  weigern  noch  hindern,  dann 
auch  dazu  bebilflich,  dienstlich  und  furderlich  erscheinen,  und 
entlich  jeder  sich  zum  andern  aller  freuntschaft,  nackparschaft, 
rats,  trosts,  hylfe  und  ailes  guten  vorsehen  wil  und  sol,  one 
aile  weigerunge,  entschuldigunge,  behelf  oder  ausflucht  auf  je- 
mandes,  were  der  ymer  sein  moge.  Ob  aber  unser  einer  von 
dem  andern  in  notten  umb  bulf  und  zuzugk  angesucht,  der 
wirdt  sich  dieser  unser  freuntlichen  eynunge  und  versoenunge 
auch  verwantschaft  und  aller  gelegenheit  nach  der  gebur  auch 
wol  wissen  zu  schicken. 

2.  Demnach  zusagen  und  verschreyben,  gereden,  globen, 
obligirn,  versprechen  wir  Joachim,  von  Gots  gnaden-  marggrafT 
zu  Brandenburgk,  des  heyligen  Romisclien  reichs  ertzkammerer 
und  churfurst,  zu  Stettin,  Pommern  etc.  herzogk  etc.,  obge- 
schrieben,  und  bey  unsern  furstlichen  waren  worten  soUiche 
hievor  gestelte  stucke,  puncten,  artickel,  eynunge  und  verdracht 
fur  uns  unsers  teils  stracks,  veste  und  creftigk  zu  thund,  zu  ver- 
volgen,  zu  balten,  den  entlich  zu  geleben,  nachzukommen  und 
keins  wegs  dagegen  zu  handeln,  inmassen  uns  gemelter  unser 
lieber  her  oheime  und  schwager,  her  Friderich,  zu  Denemar- 
cken,  Schweden,  Norwegen  etc.  konigk,  herzogk  zu  Schleswigk, 
Holstein  etc.  widerumb  zugesaget,  geredt,  globet,  sich  obligirt, 
versprachen  und  verschrieben  hat  vermoge  seiner  koniglichen 
durchleuchtickeit  reversais,  uns  hiegegen  zugestelt,  ailes  one 
aile  geverde,  gegenwertiglich  in  craft  dièses  unsers  briefes. 


84  1529.    25.  April. 

Des  zu  warem  urkunth  mit  unserm  churfurstlichen  anhan- 
gendem  ingesiegel  verfertiget  und  becreftiget  ist.  Geben  zu  Collen 
an  der  Sprew  am  sontage  cantate  nach  Christi  unsers  herren 
geburt  tausent  funfhundert  und  im  neunundzweintzigesten  jare. 


le. 

1530.  13.  April  (Gottorp).  Traktat  mellem  Frederik  I  og  Land- 
grev  Filip  af  Hessen  angaaende  Hertug  Ulrich  afWurtem- 
bergs  Restitution,  med  en  derdl  herende  Deklaradon  af 
Landgreven. 

O:  Original  paa  Papir  (skrevet  med  Wolfgang  v.  Utenhofs  Haand; 
egenhsendig  undcrskrevet  og  beseglet  af  de  to  Fyrster). 

M:   Original   paa   Papir  (egenhiendig  underskrevet  og  beseglet  af 
de  to  Fyrster)  i  Statsarkivet  i  Marburg, 

Landgrcv  Filip  af  Hessen,  der  i  1528  havde  maattet  lade  sine 
Planer  om  et  siort  antikatholsk  og  antihabsburgsk  Forbund  falde,  da 
Otto  V.  Packs  Foregivende  om  det  store  katholske  Forbund  haude  vist 
sig  at  vœre  Opspind,  havde  dog  derfor  ikke  opgivet  sine  Planer.  I 
den  felgende  Tid  var  han  ivrig  beskœftiget  med  ai  bringe  en  Forstoa- 
else  til  Veje  mellem  Luther  og  Zwingli  for  derigennem  at  bane  Vejen 
for  en  politisk  Forbindelse  mellem  aile  Evangeliets  Tilhœngere  i  Tgsk- 
land  og  Schweitz.  Skent  Religionssamtalen  i  Marburg  i  Okt.  1529  ikke 
forte  m  det  tilsigtede  Maal,  opgav  Landgreven  dog  ikke  Tanken.  Han 
forhandlede  i  Marburg  og  i  den  nœrmeste  Tid  derefter  ivrig  med  Zwingli 
om  Dannelsen  af  et  stort  antihabsburgsk  Forbund,  omf attende  de  Evan- 
geliske  i  Tyskland  og  Schweitz ,  Frankrig,  Venedig,  Danmark  og  Gel- 
dern.  Forbundets  forste  Formaal  skulde  vœre  at  fore  den  af  det  Schwa- 
biske  Forbund  fordrevne  Hertug  Ulrich  af  Wurtemberg  tilbage.  Land- 
greven begav  sig  selv  til  Kong  Frederik  I  og  sluttede  paa  Gottorp  en 
Traktat  med  ham  derom.  Forelobig  fik  denne  Traktat  dog  ikke  nogen 
praktisk  Betydning,  idet  Frankrig  og  Venedig  gav  et  bestemt  Afslag, 
og  det  viste  sig  umuligt  at  faa  Luthers  og  Zwinglis  Tilhamgere  til  at 
gaa  sa  m  me  n.^ 

Zu  wissen  und  kundt  sey  mennigklich:  Das  wir  Friderich, 
von  Gotes  gnaden  zu  Dennemarcken,  der  Wenden  und  Gotten 
konigk,  erwelter  zu  Norwegen,  herzog  zu  Sleswig,  Holsten,  Stor- 
marn  etc.,  und  wir  Philips,  von  denselben  gnaden  landtgrave 
zu  Hessen,  grave  zu  Katzenellenbogen  etc.,  uns,  wy  hernach 
volget,  zu  Gottorp   am   dreyzehende   tage  Aprilis  anno  etc.  im 

*  Fr.  Bezold,  Geschichte  der  deutschen  Reformatinn  S.  613  f. 


1530.    13.  April.  85 

dreyssigsten    der  minder  zale   freuntlichen   underredet,  bespro- 
clien  und  voreyniget  haben. 

1.  Nemlich  nachdem  wir  landgrafT  Philips  mil  gotlicher 
iiuif  in  willen  stehen  den  hochgeborne  fursten,  unsern  liben 
veltern  herren  Ulrichen,  herzogen  zu  Wirtenberg  etc.,  graven  zu 
Mompelgardt  etc.,  welcher  widder  recht  und  aile  billigkeyt  von 
seinen  landen  und  leuten  vom  bundt  zu  Swaben  vortriben  und 
vorjagt,  widderumb  in  sein  erbland  zu  restituiren  und  einzu- 
setzen,  derhalb  wir  geneigt  nach  dem  gotlichen  willen  auf  den 
nhestkunftigen  sanct  Jacobs  tagk  ^  mit  hûlf  und  zuthat  unserer 
herren  und  freundt  mit  hereskrafl  zu  velde  zu  zihen  und  sulch 
furnhenien  zu  vollenbringen,  so  wollen  wir  konigk  Friderich 
zu  der*  notdurft  unsern  ohemen,  beyden  Hessen  und  Wirten- 
berg, zu  eren,  nutz  und  wolfart  mit  vier  hundert  wolgerusten 
pferden,  dergleichen  mit  tausent  gemunsterten  landsknechten 
oder,  so  wir  zu  sulcher  anzal  nicht  kommen  kunden,  zum  we- 
nigsten  mit  funf  hundert  landsknechten  dynen,  dyselbigen  drey 
monad  langk  auf  unsern  soldt,  unkosten  und  schaden  erhalten 
und  bezalen. 

2.  Ob  es  sich  auch  begebe,  das  Got  der  almechtig  gnedigk- 
lich  vorhute,  das  unser  ohem,  der  landgrafT,  und  seine  helfere 
geslagen,  gedrungen  oder  hynder  sich  zu  zihen  benotiget  wur- 
den,  wo  alsdan  sein  libde  sampt  den  hochgebornen  fursten, 
herren  Erichen  dem  eltern,  Heinrichen  dem  jungern  und  hern 
Emsten,  herzogen  zu  Brunswig  und  Luneborch,  unsern  liben 
ohem  und  swegern^  von  wegen  disses  zoges  und  furnhemens 
von  keyserlicher  mat.  oder  konigklicher  durchlauchtigkeit  zu 
Hungern  an  iren  landen  und  leuten  uberzogen,  vorgewaltiget 
und  beschediget  wurden,  wo  alsdan  gedachte  unsere  ohemen 
von  Brunswigk  und  Lûnenburg  mit  hereskraft  sampt  dem  hoch- 
geborne fursten,  herren  Philipsen,  landgrafen  zu  Hessen,  zur 
gegenw^here  und  rettunge  irer  libden  landt  und  leut  mit  aller 
macht  zu  velde  auszihen  wurden,  so  vorpflichten  wir  uns  ko- 
nigk Friderich,  das  wir  in  gleicher  gestalt  mit  aller  gewalt  nach 
unserer  vormugenheit  neben  gedachten  unsern  ohemen  von 
Brunswig,  Luneburg  und  Hessen  zu  velde  begeben  wollen  und 
diselbige    ire   lande   und   leut  scliutzen   und   handthaben,  auch 


*  25.  Juli.     *  M:  sulcher.     *  O  forbig.:  unsern  .  .  .  swegern. 


86  1530.    13.  April. 

sulchen  gewaltigen  zugk  und  uberfarunge  abwheren  helfen,  jo- 
doch  das  sulchs  von  unsern  ohemen,  Brunswig,  Luneburch  und 
Hessen,  wo  wir  von  wegen  der  eynsetzunge  des  von  Wirten- 
bergs  uberzogen  wurden,  widderumb  geschee. 

3.  Dergleichen  so^  vorpflichlen  wir  landgraff  Philips  uns, 
das  wir  konigklicher  durchlauchtigkeit  und  iren  erben  widder- 
umb in  gleicher  anzal  und  stercke  auch  drey  monad  langk  in 
aller  massen,  wy  uns  gedynet  wirdet,  auf  unsern  soldt,  unkosten 
und  schaden,  wan  eher  und  zu  was  zeiten  wir  von  konigklicher 
wirde  oder  iren  erben  gefordert  werden,  dynen  sullen,  wollen 
uns  auch  sulchs  durch  nymandes,  .wes  standes  er  sey,  vorpiten, 
sperren  oder  vorhindern  lassen.  Wo  wir  aber  konigklicher  wirde 
so  vil  reysiges  volckes  zuzubrengen  nicht  vormuchten,  alsdan 
seiner  konigklichen  durchlauchtigkeit  so  vil  bares  geldes  unvor- 
zoglich  zuschigken,  damit  ire  konigkliche  wirde  so  vil  reysiger 
pferde  und  reuter  besolden  muge. 

4.  Ob  auch  disser  gewaltiger  heerzugk  seinen  furtgangk 
nicht  erreichete,  so  wollen  wir  uns  nichtesweniger  umb  der 
guten  geneigten  freuntschaft  willen  gegen  konigklicher  durch- 
lauchtigkeit und  iren  erben  in  gleicher  gestalt,  wy  angezeigt, 
zu  dynen  vorpflicht  haben. 

5.  Wir  landgrafT  Philips  wollen  auch  bey  unserm  vettern 
von  Wirtenberg  etc.  vorschaffen,  das  sich  sein  libde  fur  sich 
und  ire  erben  gegen  konigklicher  durchlauchtigkeit  und  der- 
selben  erben  bey  iren  furstlichen  eren  und  wirden  vorschreiben 
sol,  wo  sein  libde  widderumb  zu  seynen  landen  und  leuten,  es 
geschee  dan  durch  freuntliche,  gutliche  underhandlunge  oder 
auch  eynsetzunge  gewaltiger  handt,  kommen  wurde,  das  alsdan 
sein  libde  konigklicher  wirde  und  iren  erben  auf  ire  forderunge 
widderumb  mit  funfzehen  hundert  gemusterten  landsknechten 
drey  monadt  langk  in  konigklicher  wirde  lande  auf  iren  selbst 
des  von  Wirtenbergs  unkost,  schaden  und  underhaltung  dy- 
nen sol. 

6*.  Wurde  es  sich  aber  begeben,  das  Wirtenberg  konigk- 
licher wirde  oder  iren  erben  sulche  funfzehen  hundert  lands- 
knecht  nicht  zu  schigken  vormuchten,  so  sol  Wirtenberg  konich- 
licher  wirde  oder  iren   erben  so  vil  geldes,  das  man  dasselbige 


*  M  forbig.:  so. 


1530.    13.  April.  87 

krigesvolck  sulche  drey  monad  lang  in  konigklicher  durchlaucli- 
ligkeit  lande  mit  vorsolden  und  underhalten  magk,  mit  dem 
forderlichsten  zuschigken. 

7.  Wir  landgrafT  Philips  woUen  uns  auch  mit  nymandes 
vortragen  oder  absunen,  sunder  konigkliche  wirde  sol  in  sul- 
chen  vortrag  mit  gezogen  werden.  Dergleichen  wollen  wir 
auch  vorschaffen,  das  sulche  des  von  Wirtenbergs  vorschrei- 
bunge  konigklicher  durchlauchtigkeit,  eher  und  zuvorn  uns  sein 
konigkliche  wirde  dy  vier  hundert  pferde  zuschigken,  zu  handen 
sol  gestalt  und   uberantwort  werden. 

Sulches  ailes  und  itzliches  traulich  und  vestigklich  zu  hal- 
ten  gereden  und  geloben  wir  konigk  Friderich  und  landgraff 
Philips  bey  unsern  wharen  worten  und  gutem  glauben.  Des  zu 
urkunde  haben  wir  unsere  secrète  zu  ende  disser  vorzeichnus 
drucken  lassen  und  ein  itziicher  mit  seyner  eygen  handt  under- 
schriben.     Gescheen  im  jar  und  tag,  wie  oben. 

Frederich.  Philips  l.  z.  H.  subscripsit. 

(L.  S.)  (L.  S.) 


1530.  13.  April  (Gottorp).    Landgrev  Filip  af  Hessens  Deklaration  om,  at 
Frederik  I  maa  undlade  at  sende  de  i  Traktaten  n»vnte  1000  Knœgte. 

•    O:  Original  paa  Papir  (egenliœndig  skrevet  af  Landgreven). 

Wir  Philips,  von  Gots  gnaden  landtgrave  zu  Hessen  etc., 
bekennen  offentlich:  Nachdem  koniglich  durchluchtikeyt  von 
Denmarck  etc.  kegen  uns  in  eyner  vorschribung  sich  vorplicht 
hat  mit  400  perden  und  eyn  duussent  knechten  zu  helfen  zu 
eynsetzung  hertzog  U[l]richs  von  Wirtenbergs,  nachdem  dan  wir 
befunden,  das  koniglich  durchluchtikeyt  beswerung  gehat  hat 
solche  knecht  uns  zuzuschicken  us  ursachen,  dii  uns  ire  konig- 
lich wirde  muntlich  hat  antgezeyt,  so  wollen  wii  ire  koniglich 
wirde  solcher  knecht  in  der  vorschribung  gemelt  in  irer  konig- 
lichen  wirde  willen  gestalt  haben  uns  dii  zuzuschicken  oder 
zu  underlassen,  aber  sust  sali  solcher  abscheyt  ader  vorschri- 
bung in  iren  kreften  in  allen  artickeln  bleyben  und  drin  von 
koniglicher  durchluchtikeyt  und  uns  festiglich  nachkomen  wer- 
den. Datum  Gottorf  mitwochen  nach  palmarum  anno  domini 
1530. 

Philips  l.  z.  Hessen. 


88  1530.    8.  Aug. 

20. 

1530.  8.  Aug.  (Varberg).  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og 
Sverrig,  hvorved  de  i  Malme  og  Ledese  mellem  Rigerne 
sluttede  Forbund  stadfaestes  og  det  tillige  bestemmes,  at 
Kong  Gustav  I  skal  beholde  Vigen  endnu  i  6  Aar,  Fra  ferst- 
kommende  10.  Aug.  at  règne. 

O:  Original  paa  Pergament  (beseglet  af  de  svenske  Underhandlere; 
kun  de  to  forstnsevntes  Segl  ère  bevarede). 

Tr.:  Rydberg,  Svcrges  TrakUter  IV,  133—3(5.  Gustaf  l's  Registr. 
VII,  497—99  (det  fra  dansk  Side  udstedte  Eksemplar,  dat.  7.  Aug.. 
efter  en  Afskrifl). 

Traktaten  i  Ledese  21.  Aug.  1528  havde  iidsat  Afgorelsen  af  de 
mellem  Rigerne  vœrende  Stridspunkter  til  en  ny  Forhandling.  17.  OkL 
s.  A.  havde  Frederik  I  erklœret  sig  villig  til  at  give  Mode  og  lovet  i 
Tide  at  meddele,  naar  M&det  bedst  kunde  finde  Sted.  Da  Gustav  Vasa 
imidlertid  siden  erklœrede,  at  han  formedelst  vigtige  Forretninger  ikke 
kunde  komme  til  det  paatœnkte  Mode,  besluttede  man  paa  Rigsdagen 
i  Kjohenhavn  i  Juni  1529  at  sende  et  Gesandtskah  til  Sverrig  for  nu 
bestemt  at  gère  Fordring  paa  Vigens  Tilbagegivelse  og  Betalingen  af 
den  i  Malmorecessen  fastsatte  Bode.  11.  Juni  udstedtes  der  Instruks 
herom  for  Rigsraaderne  Truid  Ulfstand  og  Axel  Ugerup,  idet  der  dog 
tillige  gaves  dem  Fuldmagt  til  at  lade  Fordringen  paa  de  50,000  Ggl- 
den  falde,  hvis  Gustav  Vasa  gik  ind  paa  at  iilbagegive  Vigen,  og  til, 
h  vis  der  slet  ikke  kunde  opnaas  nogen  Enighed,  at  fastsœtte  et  Mode 
i  Halmstad  eller  Varberg  af  3  danske,  3  norske  og  6  svenske  Rigs- 
raader,  der  skulde  hâve  Fuldmagt  til  at  afgere  aile  Stridigheder.  De 
to  Rigsraader  kom  dog  ikke  afsted,  efter  Gustav  Vasas  Sigende,  fordi 
de  paa  Grand  af  Instruksens  skarpe  Karakter  nœrede  Betœnkeligheder 
ved  at  paatage  sig  Sendelsen.  I  deres  Sted  sendtes  Sekretœren  M.  Jes- 
per  Brochmandj  der  paa  en  i  den  Anledning  sammenkaldt  svensk  Rigs- 
day  i  Arboga  i  Okt.  blev  enig  med  Kong  Gustav  og  det  svenske  Rigs- 
raad  om  Afholdelsen  af  et  Mode  af  Rigsraader  fra  aile  3  Riger  i 
Varberg  St.  Olufs  Dag  [29.  Juli]  1530.  15.  Juli  1530  udstedtes  Instruk- 
sen  for  de  dansk- norske  Gesandter. 

De  f0rste  Daye  af  Medet  op  loges  af  den  allerede  paa  Medet  i 
ÎAtdese  forte  Strid  om,  hvem  der  havde  brudt  Malmorecessen  og  der  for 
var  pligtig  til  at  betale  den  derfor  fastsatte  Bede;  endvidere  klagedes 
der  fin  svensk  Side  over  den  Beskyttelse,  man  i  Danmark  og  Norge 
ydede  svenske  Flygtninge,  og  over  y  at  mon  forholdt  svenske  Adelsmœnd 
deres  Gods  i  Danmark  og  Norge.  Fra  dansk  Side  gjorde  man  bestemt 
Fordring  paa  Vigens  Tilbageyivelse,  da  dette  Lond  herte  til  Xorges 
Krone  og  Gustav  Vasa  havde  mistei  sin  Ret  til  det  ved  ikke  at  lade 
mode  i  rette  Tid  for  Voldgiftsdommerne  i  Lybœk.  Herpaa  svaredes  fra 
svensk  Side,  at  Gustav  Vasa  var  berettiyet  til  at  beholde  Vigen,  indtil 
der  var  afsagt  Kendelse  om  Gulland  ;  dette  sidste  Land  herte  desuden 
liye  saa  afgjort  til  Sverrig  som  Vigen  til  Norge;  den  allerbedste  Uduej 
vil  de  efter  deres    Mening   vœre  den,  at  Sverrig  fik  Gulland  og  Norge 


1530.    8.  Aug.  89 

Vigen;  i  ait  Fald  maatte  Gustav  Vasa  hâve  Erstatning  for  sine  Ud- 
gifler  paa  Togei  (il  Gulland  og  for  den  af  Seren  Xorbg  forvoldle  Skade, 
inden  han  kunde  tilbagegive  Vigen.  5.  Aug.  forhandledes  herom.  De 
SDenske  foreslog  ferst,  ai  Sverrig  skulde  heholde  Vigen  i  100  eller  aller- 
mindst  50  Aar.  Herom  vilde  de  danske  intel  hère,  men  tilbed  mod 
TilbfMgeleuering  af  Vigen  ai  lade  Fordringen  paa  de  50,000  GL  falde, 
lade  Gustav  Vasa  heholde  den  hidtil  oppebaarne  Indtœgt  af  Vigen  og 
betalc  ham  noget  Skyts,  som  var  frataget  ham.  De  svenske  Gesandter 
erklf^rede,  ai  hvis  de  danske  ikke  havde  anden  Instruks,  var  det  bedst 
at  slciiifs^  og  de  opsagde  tillige  den  i  Ledese  trufne  Overenskomst  om  den 
m^^j3,  Rigerne  gensidig  skulde  yde  hinanden,  da  det  var  for  bekosleligt 
for  Sverrig  at  holde  den  rede  og  man  ikke  kunde  stole  paa  Danmarks 
Vensl^ab,  men  man  vilde  rette  sig  efter  Malmorecessens  Bestemmelse 
o/n,  €3/  Rigerne,  hvis  det  behovedes,  gensidig  skulde  komme  hinanden 
'''  -fJ^'œlp.  Forhandlingerne  fortsattes  dog  ;  Svenskerne  gik  ned  til  20 
Aar^  og  de  danske  tilbod,  at  Gustav  Vasa  i  2  (senere  udvidet  til  2^1^) 
^û/*  maatte  oppebœre  Indtœg terne  a f  Vigen,  der  dog  siraks  skulde  til- 
^ffc^ieoeres  til  Frederik  I.  En  fra  dansk  Side  foreslaaei  Voldgiflsken- 
delsc  om  Vigen  mente  de  svenske  Gesandter  vilde  blive  ait  for  dyr;  mindst 
30  .A  ars  Indtœgt  af  Vigen  vilde  gaa  med  hertil  ;  de  nedsatte  saa  deres 
Fondringer  ferst  til  16,  derefter  til  12  og  tilsidst  til  10  Aar.  Den 
6.  A  EMg.  erklœrede  begge  Parier  ikke  at  kunne  strœkke  sig  videre,  da 
de  €Mllerede  havde  overtraadt  deres  Instruks;  de  maatte  ferst  forhandle 
med  deres  Herrer.  Paa  de  danskes  Forslag  lod  man  dog  de  3  œldste 
fl/  dcm,  jErkebispen  i  Lund,  Henrik  Sparre  og  Mourids  Sparre,  for- 
^^  en  Mœgling,  som  endelig  bragte  en  Overenskomst  i  Stand.  ^  Den 
dansj^e  Udfœrdigelse  heraf  er  dateret  7.  Aug.,  den  svenske  8.  Aug. 

Tii  Sveno,  eleclus  til  Schara,  Holger  Karlsson,  Pedher  Hârdt 

och      Karl  Erichsson,  riddere,  stormektige  herres  ock  fôrstes,  her 

Gôstsffs,  medt  Gudz    nâdhe    Sveriges    och   Gôthes  etc.  konung, 

vâr     Iseriste,  nâdigste  herres  och  menige  Sverigis  rikis  râdhs  ful- 

roy^^dige  forskickter  ambasiater  och  sendebudt,  gôre  aile  vitler- 

lîgit:  r   ath  \i  nu  bafve  varidt  her  udi  Vardbergh  til  venlîgit  môthe 

^^^     samtal  medt  verdugiste  fadher,  her  Aâghe  Sparre,  electus  til 

Lur^ci,  her  Henrich   Sparre,  lier  Mauritz  Sparre,  her  Vincentius 

Lucide,  her  Holger  Ulfztand,  her  Trudt  Ulfztand  och  her  Claus 

^^^'^'^  riddere,  hogboren  fôrstes  och  herres,  her  Fredricks,  medt 

saïQma  nâdhe  Danmarcks,  Vendis  etc.  konung,  utvald  konung 

til    ^orgie,  hertugh  udi  Slesvyck,  Holsten,  Stormarn  och  Dith- 

met-^chen,  grefve  til  Oldenborgh  och  Delmenhorst,  och  menige 

Dat^ïuarci^s   och   Noriges   rykenes  râdhs   fulmyndige   forskickte 


'  Gustaf  l's  Regisir.  V,  283  f.;  VI,  263  IT.,  282  (T..  319,  401  f;  VII,  46(i— 96. 
\ns*ruks  og  Fuldmagter  forTruid  Ulfstand  og  Axel  Ugerup  "/e  ir)29  (Sverrig  A). 


90  .1530..  8.  Aug. 

ambasiater  och  senningebudl,  och  nu  medt  hvar  annar  —  efth 
then  recessens  lydelse,  som  giordt  och  besluthet  bleff  udi  Ny 
ledesse  anno  etc.  L528,  fredagen  nest  for  var  frughe  dagh  a 
sumptionis,  af  kongelige  hôgmechtighet  i  Sverige,  vâr  kerisi 
nâdigste  herre,  Sveriges  och  Danmarcks  rikenes  râdh,  then  tii 
ther  forsamblade  —  grangifveHgen  och  alvarligen  betenckt,  h 
traktedt  och  ofvervàght  aile  brister  och  skyldinger,  som  beg 
kongelige  maiesteter  i  Sverige  och  Danmarck  och  thesse  i 
ryke  Sverige,  Danmarck  och  Norige  emellom  vara  kunne  j 
bâdhe  sidhor  i  noghen  motto,  theraf  tvedrâckt,  oenighet  o< 
annen  olust  udi  framtidhen  motte  komma  och  upvaxe.  0< 
ath  sâdatine  stycker  forkomne,  undertrôckte  och  aldelis  pU 
motte  nedherlagde  blifva  och  til  inthedt  giordhe,  pà  thet  th< 
venligh  contracth  och  forbund  begge  konunglige  maiesteter 
Sverige  och  Danmarck  och  tesse  try  rike  Sverige,  Danmar< 
och  Norige  emellom  udi  the  Malmôeske  och  Nyelôeske  recess 
giorde  och  upreste,  mâgh  udi  aile  motte  vidt  fulla  maght  blifv 
som  the  inneholla  och  utvise,  sa  och  paa  thet  ath  fridt,  eni 
het  och  godt  samdrâkt  begge  kongelige  maiesteter,  tesse  t 
rike  och  thess  inbyggere  ma  vidhere  besterckias,  forôkias  o< 
them  emellom  ytermera  stadfestes,  them  til  fortrôstning,  hiel 
bestand,  are  och  glâdhe  och  ailes  theres  fiender  til  en  forskre 
ning,  sorgh  och  nedherlagh,  hafve  vii  udi  helig  threfoliighe 
nampn,  Gudh  alsmecktigh  til  are  och  tesse  try  riker  och  te 
inbyggere  til  fridt,  rolighet  och  evigt  bestand,  efïlher  then  fui 
magt  hvar  part  pâ  sine  sidhe  af  kongelige  maiesteter  i  Sveri, 
och  Danmarck  medtgifven  àr,  sa  forhandlat,  talat,  giort  o< 
efPther  margfollelige  framsetningar  och  svar  ther  om  sa  ànd 
ligen  beslutedt: 

/.  Ath  kongelige  hogmektighet  i  Sverige,  vâr  keriste,  n 
digste  herre,  och*  Sveriges  crone  ânnu  udi  sex  samfelde  âr  h 
effther,  râknândes  frân  sancti  Laurentii  martiris  dagh  nestkoi 
mande,  niuta  och  beholla  Viichen  i  Norige  medt  aile  sin  rât 
tilliggelse,  rânthe  och  râttigheter,  som  hans  kongelige  hôgme 
tighet  then  nu  hafver,  doch  medt  sa  skàl,  ath  forscrifne  kong 
lige  maiestet,  vâr  nâdigste  herre,  i  samma  sex  aar  icke  sk 
besvâra  menigheten  i  Viichen  ofver  theres  ârlige  skatt  och  sky 
och  ofver  gamble  sidvenier  och  privilégier  medt  noghen  osk 
ligh  och   opliktigh   beskatning   och  tunga,   meer  an   som   hai 


1530.    8.  Aug.  91 

koDgelige  hogmechtighetz  egna  undersâter  medt  besvâras  i  Sve- 

rige.     Och    hves   godz,  som    kyrkier,  prelaler   och    riddersmen 

hàfva  liggandes  udi  Viichen,  skal  kongelige  hogmechtighet  i  Sve- 

rige,  vàr  nâdigste  herre,  icke  gôra   them   noghot  hinder  oppo, 

ey  heller  besvàra  them  nâghot  vidhare  eller  ytermera  ath  gôra 

therar,  an   som  the  af  gammel   tiidt  plâgha   och  plichtige  are 

ath  gôra  til   Noriges  crone.     Och  skal   bans  nâdhe  latha  hvar 

man    i   Viichen   niuta   Norgies   lagh,  râtt  och   skâii,  icke   tilstâ- 

dandes,  ath  noghen   oforrâttes   emott  laghen   i   noghen   motto. 

Och    rââr  samma   sex  âr  ânthe  ock   foriopne  are,  thâ  ma  och 

skal   kongelige  maiestadt  i  Danmarck  och  Norige  eller  —  ther- 

som  hâns  nâdhe  forstacket  blifve  —  bans  nâdhis  effterkommande 

konunger   i    Danmarck    och    Norige,    Danmarcks    och    Norgies 

riikesons  râdb  igen   formedelst  bans  nâdhis  befalningsman  pâ 

Bahus,  eller  hvem  bans  nâdbes  hogmechtighet  ther  til  skickan- 

des  v^rdher,  om    sancti    Laurentii    dags   tiidt   annama  Viichen 

medt     ail  sin  rântbe   och  râtte  tilligielse,  som  nu  tilligger  och 

af  arilds  tiidb  tillighat  bafver,  aldeles  inthedt  undantaghedt,  frii 

och  q^lt   under  Norges  crone,  som  thedt  noghetsin  tilforende 

friest    varidt  bafver,  uthan   al  gensegelse,  hielperedhe,  arghalist 

och  fund,  som  nogher  kan  pâfinna  i  noghen  motto. 

2.  Och  thermedt  skal  then  pêne,  et  balfThundrede  tusend 
gyllene,  som  begge  kongelige  maiesteter  mena  hvar  then  annan 
>^ara  forfallen  udi,  aldeles  vara  qvit  och  aldrigh  af  noghon  part 
eskas  effler  thenne  dagh.  Sammeledes  skule  och  aile  andre 
skadher,  skyllinger,  brister  och  tiltal,  som  then  ene  kongelige 
maiestadt  then  annen  udi  noghen  mâthe  pârekna  kan  til  thenna 
^^gh,  hermedt  aldelis  wara  nidherlagd  och  til  evigh  tiidt  wara 
^  inthet  giordt  och  her  effther  aldrigh  utaf  nogher  part  skole 
'^ppas  eller  nogberledes  upkastas;  doch  undantaghandes  hves 
'^Wghet,  som  kongelige  hogmechtighet  i  Sverige,  vâr  keriste, 
nâdigste  herre,  bafver  til  Gutland  pâ  Sveriges  crones  vegna,  ath 
'^s  hogmechtighet  eller  bans  nâdbes  effterkommande  therom 
ïûâghe  tala  seg  til  râtthe,  nâr  bans  nâdhe  eller  thee  ther  oppo 
^skande  vorde;  sammeledes  ocbsâ  then  râttughet  och  tiltal, 
som  Sveriges  riikes  adhel  kan  hafva  til  the  Svenskes  godtz 
*^8gandes  i  Danmarck  och  Norgie,  som  the  icke  ànnu  igen- 
*^^git  hafva  efflber  the  breffs  lydelse,  ther  oppo  giorde  och  gifne 
Wefve  i  Malmô;  teslicbest  Danmarcks  och  Norges  adhel  om  the 


92  1530.    8.  Aug. 

godtz,  the  hafva  i  Sverige,  sa  ath  hvar  part  àr  sîn  ràtt  beliol- 
landes  ther  om  ath  tala  i  râtte  pâ  belegligh  tiidt  och  stâdt. 

3.  Och  hermedt  skole  aile  andre  articler  och  punctar, 
som  Malmôeske  och  Nyelôeske  recesser  innehoUa  och  utviisa, 
ther  lydha  pâ  fridt,  forbund,  godt  samdrâckt,  got,  venHgt  och 
kerligit  naborskap,  hielp,  trôst  och  bistand,  thet  ena  riike  ath 
gôra  thet  andra,  hvar  behofT  gôrs,  sa  i  aile  motto  pâ  alla  si- 
dlier  obrutzlighe  hollas  skal,  som  the  forscrifne  recesser  yterinera 
inneholla  och  utviisa  vidt  christelige  thro  och  lofve.  Dock  om 
sa  skedde,  ath  kongelige  iiogmechtighet  i  Sverige,  vâr  keriste, 
nâdigste  lierre,  for  merkelige  ursacher  skull  ey  kan  forsânda  sa 
monga  gerustede  karla  och  hesta  til  land  in  udi  Danmarcks 
riike,  om  pâeskes  och  behoff  gôrs,  som  Nyielôeske  recess  inne- 
holler,  thâ  skal  ocii  will  hans  kongelige  hogmechtighet  forski- 
ckia  sa  mykit  tess  stôrre  hielp  til  skips  eller  foet,  hvar  behoff 
giôrs  eller  tilsegs;  doch  sa  ath  samma  vilkor  och  skal  blifva 
hoos  kongelige  maiestat  i  Danmarck,  om  kongelige  hogmektig- 
het  i  Sverige,  vâr  keriste,  nâdigste  lierre,  noghen  hielp  wardher 
af  hans  kongelige  maiestat  begârandes  at  forskickia  in  udi 
Sverige. 

Tess  til  ytermere  visso  och  forwaring  lathe  vi  forskrifne 
Sveno,  electus  til  Schara,  Holger  Karlsson,  Peder  Hârdt  *  och 
Karl  Ericksson,  riddere,  hengie  wâre  signeter  nedlian  for  thetta 
vârth  opna  breff.  Datum  i  Vordbergh,  mondagen  nest  for  sancti 
Làurentii  martiris  dagh  aâr  efflher  Gudz  byrdt  tusende  fem 
hundrede  trettighe. 


21. 

1530.   2.  Nov.    Forbundstraktat  mellem   Frederik  I   og   Grev 
Enno  af  Ostfriesland. 

O:  Original  paa  Papir  (underskrevet  og  beseglet  af  Grev  Enno). 

De  fonid  for  demie  Traktal  forte  Forhandlinger  ère  kun  ufuld- 
siœndig  kendte.  I  en  Skrivelse  af  12.  Jan.  1531  ^  til  Frederik  I  med- 
deler  Grev  Enno,  at  hans  Raader,  der  vare  sendte  til  Kongen  for  ai 
afslulie  et  Forbund,    vel  forlœngst  ère   koinne   tilhage,  men   han   har 

1  Gem.  Arcli.  IX,  66  c. 


1530.    2.  Nov.  93 

formedelst  vigtige  Forretninger  ferst  nu  haft  Tid  til  at  hère  dcres  Be- 
relning.  Han  ser,  at  hans  Raader  i  et  enkelt  Punkt  i  Ti^ktaten  ^durch 
keine  forcht  der  potentaten  mich  davon  abwendig  machen  zu  lassent 
ert  gaaede  ud  over  den  dem  givne  Instruks,  hvorfor  ogsaa  Grev  Ennos 
Kansler  [Withelm  Vhhenge]  har  tilbagekaldt  det  og  kiin  villet  gaa  ind 
derpaa,  hvis  »Doktoren*  kunde  sœtte  det  igennem  hos  Greven.  Da 
denne  jo  imidlertid,  som  Kongen  ved,  er  det  hellige  romerske  Rige  ved 
Ed  forhunden,  kan  han,  hvis  der  ved  Mandater  paabydes  noget  fjendt- 
Ugt  mod  Kongen  y  ikkc  undlade  at  opfylde  sin  Ed,  hvad  Kongen  heller 
ikke  med  Billighed  kan  fortœnke  ham  i,  men  ellers  vil  han  i  aile 
Maader  stette  Kongens  Sag.  Frederik  Fs  Udfœrdigelse  af  Traktaten  fin- 
des  nu  ikke  i  Statsarkivet  i  Aurich  og  er  maaske  aldrig  bleven  udstedt, 
da  manj  enten  paa  Grand  af  Grevens  ovennœvnte  Réservation  eller 
formedelst  hans  Forbindelse  med  Christian  II,  mente,  at  han  havde 
brudt  Traktaten,  hvilket  fremgaar  af  en  Tilfajelse:  j>dy  er  doch  her- 
namals  nicht  en  hyldea  til  Utenhofs  Registratarpaategnelse  paa  Trak- 
taten, 

Wir  Enno,  grave  und  herr  zu  Oistfrieslanden  etc.,  thuen 
hirmit  fur  uns,  unser  nachkomling,  erben,  lande,  leute  und  ver- 
wanten  offentlich  kunt  und  bekennen:  So  und  als  wir  in  zeiten 
unser  regierung  zum  tail  von  gaistlichen  auch  andern  fursten 
und  herrn,  unsern  nachburen,  und  sunst  von  wegen  des  leben- 
digmachenden  gotiichen  wortes  auch  anderer  unverscliulter  ur- 
sachen  beneidet  und  zum  widerwillen  verursacht,  dardurch  wir 
und  die  unsern  in  sleter  fare  steen  und  zur  gegenwer  geden- 
cken  muessen,  —  derhalben  wir  bey  uns  und  in  radt  der  un- 
sern vor  nottig,  gelegen  und  guel  befunden  uns  mit  etlichen 
unsern  herrn  nachburen  und  anstossern  in  trauen  und  dem 
besten  verwant  zu  machen  und  zu  vorwissen.  Dieweil  uns  dan 
aus  gueter  kuntschaft  und  gewishait  aigentlich  bewust,  das  der 
durchlauchtigist  und  grosmechtigst  furst  und  herr,  herr  Fride- 
rich,  zu  Dennemarcken  und  Norwegen  etc.  konung,  herzog  zu 
Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmerschen,  graven  zu  Oldenburg 
und  Delmanhorst  etc.,  unser  genedigster  herr,  je  und  alweg  in 
koniglichem  vertrauen  und  geloben  erfunden,  und  dan  beider- 
seits  reiche,  furstenthumb,  graff-  und  herschaften  am  pesten  an 
einander  gelegen,  derhalben  und  in  solcher  notturft  uns  mit 
iren  ko.  mat.  in  forme,  wie  volget,  vereiniget  und  vertragen 
haben. 

^  Erstlich  so  sollen  und  wollen  wir  hinfurder  von  nun 
an  die  negst  volgenden  vier  jar  wider  hochgemelte  ko.  mat., 
derselben  reiche,  landt  und  leute   nichts    unguets   noch  wider- 


94  1530.    2.  Nov. 

wertigs  in-  oder  ausserhalben  unsern  grafT-  und  herschaften  tur- 
nemen,  thuen  noch  andern  zu  thun  gestatten,  besundern  irer 
mat.  feynde  und  widerwertigen  in  obgemelten  unsern  graflF-  und 
herschaften  zu  wasser  und  lande,  keinen  ort  ausbescheiden, 
sovil  das  in  unser  macht  zu  wenden,  keins  wegs  leiden,  ent- 
halten,  gelaiten  noch  passieren  lassen. 

2.  Demnach  soll  unser  gantze  lant  irn  mat.  verwanten, 
haubtleuten  und  knechten  zu  allen  kriegischen  und  kaufman- 
ischen  gescheften  darin  und  aus  zu  handlen,  reuter  und  knechte, 
sovil  der  verhanden,  anzunemen,  auszufuern,  durch  und  wider 
durch  zu  ziehen  auch  allerlay  notturft  zum  krieg  und  sunst 
denstlich,  puchsen,  kraut,  lote,  profianden  und  sunst,  nichts 
ausgenomen,  darinne  zu  erlangen  und  vor  allen  andern  auch 
zu  allen  zeiten  innerhalb  obgemelter  vier  jar  frey,  velich,  gelait- 
Hch  und  unbefart  volgen,  zulassen  und  ofTen  sten. 

3.  Uber  das  so  sollen  sich  ir  mat.  und  derselben  verwan- 
ten aile  zu  uns  noch  die  unsern  gar  keins  pôsen  noch  unguetes, 
besundern  ailes  pesten  und  vorscliiebe,  gentzlich  versehen  und 
wollen  ir  ko.  mat.  auch  derselben  underthanen  von  hertzen 
und  gantzen  treuen  meinen.  Zudem  und  wo  ir  ko.  mat.  an 
uns  umb  neue  zeitung  und  kuntschaft  genedigclich  schreiben. 
wurde,  so  wollen  wir  denselben  irn  mat.  gar  nichts  helen  noch 
bergen. 

4.  Solche  stuck  und  artigkl  dièses  obgemelten  vertrages» 
und  vorwissenheit  gereden  und  loben  wir  in  craft  diss  briefs» 
stet,  vest  und  unverbrechlich  zu  vervolgen  und  dawider  in  kai— 
nen  weg  zu  thun,  uns  auch  von  niemandts,  wie  die  ymmer  seii» 
mochten,  auch  umb  keinerley  ursachen  willen,  wie  die  kundt:: 
erdacht  werden,  hiervon  abzuziehen,  wendig  oder  bruchig  wol — 
len  machen  lassen,  ailes  bey  gueten  graflichen  trauen  un 
waren  worten,  sonder  geferde  und  arglist. 

Zu    urkundt    haben  wir  unser    pitzir   in    gebrechen   unse 
haubtsigels  wissentlich  hierunter  trucken  lassen  und  mit  eignev 
hand  underschriben  im  funfzehen  hundert  und  dreussigsten  jai^ 
mitwochs  nach  aller  heiligen. 

Enno  g.  manu  propria. 

(L.  S.) 


1531.    11.  April.  95 

22. 

1531.  11.  April  og  26.  Maj.  Overenskomst  paa  4  Aar  mel- 
lem  Frederik  I  og  Hertug  Otto  af  Brunsvig-Lyneborg  om 
gensidigt  Venskab  og  Hjselp  og  Hertugens  Tjenesteforhold 
til  Kongen. 

Se  Indledningen  til  AV.  23. 

A. 

1531.  11.  April.    Den  af  Hertug  Otto  udstedte  Forskrivning. 

O:  Original  paa  Pergament  (underskrcvet  af  Hertugen  og  beseglet 
med  demies  lille  Segl). 

K:  Koncept. 

Von  Gots  gnadeii  wir  Otto,  hertzog  zu  Braunsweig  und 
Luneburg  etc.,  thun  hirmit  vor  idermenniglich  ofTentlich  kundt, 
bekennen  und  vorjehen:  So  als  der  durchleuchtîg,  grossmech- 
tigester,  hochgeporner  furste,  herr  Frederich,  zu  Dennemargk, 
der  Gotten  und  Wende  kunig,  erwelter  konnigk  zu  Norwegen, 
hertzog  zu  Slesewig,  Holstein,  Stormern  und  Ditmerschen,  graff 
zu  Altenburg  und  Delmenhorst,  unser  freuntlicher  lieber  herr 
unde  oheym,  vor  sich  und  ire  erben  uns  vier  jar  langk,  von 
dato  an  die  negest  nach  einander  folgende,  iders  derselbigen 
jaren  allewege  auffem  umbeslage  innerhalb  den  acht  tagen  trium 
regum  sechs  hundert  gulden  Holsteynischer,  landtweriger  muntz, 
und  also  das  die  erste  betzalunge  auf  negestkunstigen  umbslag 
inwendig  den  acht  tagen  trium  regum,  so  man  zwey  und  dreis- 
sig  schreiben  wirth,  bescheen  und  fallen  soll,  zu  furstlichem 
wardtgelt  zu  geben,  zu  entrichten  und  zu  betzalen  zugesagt, 
bewilliget,  vorsprochen  unde  vorschrieben  bat  inhalts  irer  ko. 
durchleuchtigheit  vorschreibunge,  uns  hiegegen  zugestellet,  —  daz 
wir  uns  dargegen  hinwidderumbe  dermassen  vorpflicht,  vorsagt, 
obligert  und  vorschrieben  haben,  vorsagen  vorpflichten,  obli- 
gieren  und  vorschreiben  uns  auch  also  gegen  hochgedachte  ire 
ko.  durchleuchtigheit  und  ire  erben  hiemit  gegenwurtiglich  und 
wissentlich  in  kraft  und  macht  dieser  unser  pflichtsvorschrei- 
bunge  unde  reversais: 

1.  Das  wir  auf  irer  ko.  durchleuchtigheit  oder,  nach  ir, 
derselbigen  erben  erfurdern,  wan,  zu  wilcher  zeit  und  wie  oft 
das  inwendig  den  vorhaften  vier  jaren  von  noth  wegen  geschudt, 
inen    drey  ader  vier  hundert  wolgeruster   pferdt  zu   gudt  auf- 


96  1531.    11.  April. 

bringen,  zufuren  unde  darmit  gegen  allermenniglich,  sey  wer 
da  wolle,  niemants  dann  allein  unser  lieben  oheymen  und  bru- 
der,  nemlichen  den  churfursten  zu  Sachsen,  landgrafT  Philip- 
sen  zu  Hessen  und  die  bertzogen  zu  Luneburgk  ausgenommeiiy 
auf  iren  schaden  und  gewonliche  bestellung,  so  lange  sie  unser 
darmit  bedurftig,  ane  aile  weigerung,  ausflucht  und  behelf  die- 
nen  und  gewertig  sein  soUen  und  wollen;  und  wen  ire  ko. 
durchleuchtigheit  ader  ire  erben  uns  dermassen  und  also  zu 
sich  erfurderen  und  gebrauchen  werden,  soUen  sie  uns  auf 
unser  person  iders  manats  uber  vorberu[r]t  jarlich  wardtgelt 
vier  hundert  gulden  in  muntze  unde  daneben  gleichewol  auf 
unser  hengste  gemeyn  ader  gewonlich  solde  geben. 

2.  Es  sollen  aber  auch  irer  ko.  durchleuchtigheit  und  iren 
erben  aile  und  igliche  unser  stedt,  slosser,  flegken,  heuser,  dorfer 
und  gepiete,  die  wir  inné  haben,  die  vorpflichten  vier  jar  lang 
bis  zu  endung  derselbigen  frey,  sicher  und  ungeirret  offen  staen 
und  erlaubt  sein,  das  sie  sich  irer  notturft  nach  dar  aus  und 
eyn  behelfen  mugen,  doch  ane  unsern  und  unserer  untertanen 
schaden. 

3.  Und  derhalb  hirwidderumbe  wollen  ire  durchleuchtig- 
heit und  ire  erben  vormuge  ires  reversais,  ob  uns  jenig  slosser 
ader  stedt  belagert  ader  abgewunnen  solten  werden  inwendig 
der  vorhafter^  vier  jar,  uns  und  dieselbigen  treulichen  entsetzen 
und  widderumbe  zu  unsern  handen  helfen  bringen. 

4.  Sulchs   ailes,  wie    hirvor    stet,    so  vil   uns    zu   thunde 
kraft  unser  vorschreibunge  bekumpt,  gereden  unde  geloben  wir 
bey   unsern    furstlichen   waren    worten,    trauwen    und    gelobeim 
treulich  und  vestiglich  unsers  teyls  zu  halten,  dem  entlich  nach^ 
zukommen,  folg  genug  und  nymer  zu  eynichem  weg  darwiddef 
zu  thun  noch  uns  durch  key.  mat.,  derselbigen  acht,  uberacht^ 
mandaten,  abfurderunge,  gebot  ader  vorbot  noch  niemants  an — 
dern  inhiebiern,  vorbieten,  abschafTen   noch   behindern   lassen^ 
alleweg  getreulich  und  ungeferlich. 

Des  zu   warer  urkundt  haben  wir  eigener  handt  hirunticm 
geschrieben  auch  unser  daumen   pitschaft  \s4ssentlichen  lasserv 
an  diesen  brief  hengen.     Nach  Cristi   unsers  hern  geport  funf^ 
zehen  hundert  eyn  und  dreissig  jar,  dinstags  in  den  ostern. 
Ott,  herlzogh  etc.  m.  p. 

*  O  har  urigtigt:  vorliaster. 


1531.    26.  Maj.  97 

B. 

1531.  26.  M^'  (Gottorp).    Den  af  Frederik.  I  udstedte  Forskrivning. 

O:    Original  paa   Pergament  (med   Kongens  vedhœngende  Segl)   i 
Statsarkivet  i  Hannover. 

Wir  Fridrich,  von  Gots  gnaden  zu  Dennemarcken,  der 
Wenden  und  Gotten  kunig,  erwelter  kunig  zu  Norwegen,  her- 
zog  zu  Sleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmerschen,  grave 
zu  Oldenburg  und  Delmenhorst,  bekennen,  verjheen  und  thun 
kundt  hirmit  vor  uns,  unser  erben  und  sunst  idermeniglich  : 

1.  Das  wir  dem  hochgepornen  fursten,  unserm  freuntlichen, 
lieben  oheimen,  herrn  Otto,  herzogen  zu  Braunschweig  und 
Luneburg  etc.,  von  ditz  dato  nue  die  negest  nach  einander  fol- 
gende  vier  jhar  lang,  jeders  derselbigen  auffem  umbschlag  in- 
nerhalb  den  acht  tagen  triuni  regum,  bis  zu  ausgange  dersel- 
ben  vier  jhar  sechs  hundert  gulden  an  unser  Holstenischer, 
landtweriger  muntze  zu  furstlichem  wardtgeidt  und  die  ersten 
sechs  hundert  zu  negstem  umbschlag,  so  man  ringers  zals  zwei- 
unddreissig  schreiben  wirdt,  zu  entrichten,  zu  geben  und  zu 
bezalen  zugesagt,  bewiUiget  ufid  versprochen  haben,  zusagen, 
bewilligen,  versprechen  und  verschreiben  seiner  lieb  solchs  hir- 
mit wissentHch  in  craft  dièses  unsers  briefs  und  nomhch  dar- 
umb,  das  dieselbig  sein  lieb  uns  und  unsern  erben  hiegegen 
widderumb  schuldig,  vorhaftet,  vorpflichtet  und  vorbunden  sein 
soll  und  will  vormuge  und  inhalts  yres  uns  hiruber  zugestelts 
reversais  und  pflichtsvorschreibung  uns  oder  unsern  erben  auf 
unser  erfordern,  zu  welcher  zeit,  wann  und  wie  oft  das  inner- 
halb  den  vier  vorstrickten  jharen  von  nodt  wegen  geschuet, 
drey  oder  vier  hundert  wolgeruster  pferdt  zu  gudt  aufbringen, 
zuzufuren  und  domit  jegen  idermenniglich,  sey  wer  do  wolle, 
niemandes  dann  allein  ire  hern  oheimen  und  bruder,  benom- 
lich  den  churfursten  zu  Sachsen,  landtgrafT  Philippsen  zu 
Hessen  und  die  herzogen  von  Luneburg,  ausgenomen,  auf  un- 
sern schaden  und  gewonlich  besteilung,  so  lange  wir  der  be- 
durflig,  anhe  aile  weigerung,  ausflucht  oder  behelf  zu  dienen 
und  gewertig  zu  seint,  und  ime  falle,  das  sein  lieb  von  uns 
oder  unsern  erben  dermassen,  wie  berurdt,  erfurdert  und  ge- 
braucht  w^urde,  wollen  wir  yhr  alsdann  uber  yr  vorberurdt  jer- 

lich   wardtgeldt   dennoch  jeders   monats  auf  yhre   person   vier 

7 


98  1531.    26.  Maj. 

hundert   gulden  zu  erhensolt  und   daneben  gleichwol  auf  yhr 
hengeste  gemein  oder  gewonlichen  solde  geben. 

2.  Es  sollen  aber  uns  auch  und  unsern  erben  seiner  lieb 
schlosser,  stedt,  flecken,  dorfer  und  gebiete,  die  vier  jhar  aus, 
frey,  sicher  und  ungehindert  oflfen  und  erleubt  steen  und  ge- 
halten  werden,  das  wir  uns  unser  nottorfl  nach  ungeyrret  dar 
aus  und  eyn  behelfen  mugen,  doch  anhe  seiner  lieb  unter- 
thanen  schaden. 

3.  Und  derhalb  hinwiederumb  wollen  wir  und  unser  erben, 
ob  sein  lieb  jenig  schlosser  oder  stedt  belagert  oder  abgewun- 
nen  solten  werden,  sein  lieb  und  dieselben  treulich  entsetzen 
und  yhr  die  widerumb  zu  yren  handen  helfen  bringen. 

4.  Solchs  ailes,  wie  hirvor  stet,  so  viel  uns  craft  dieser 
unser  verschreibung  zu  thun  beykumpt,  gereden  und  geloben 
wir  bei  unsern  koninglichen  waren  worten  und  trauen  unsers 
teyls  treulich  und  vestiglich  zu  halten,  dem  allenthalb  entliclm 
nachzukommen,  gnug,  folge  und  nymmer  darwider  zu  thun,  un- 
angesehen,  geacht  noch  geyrret  imandes  auf  erden,  ailes  unge- 
ferlich. 

Des  zu  urkundt  myt  unserm  konniglichen  secret  vorsigelU 
Datum  auf  unserm  schloss  Gottorf  nach  Cristi  unsers  liebeim 
hern  geburt  tausent  vunfhundert  und  einunddreissig  jar,  frei- 
tags  nach  exaudi. 


28. 

1531.    19.  og  25.  Maj.    Forbundstraktat  paa    10   Aar   melleni 
Frederik  I  og  Hertug  Ernst  af  Brunsvig-Lyneborg. 

Vnder  sit  Ophold  paa  Gottorp  hos  Frederik  I  i  April  1530  havde 
Landgrev  Filip  af  Hesscn  foreslaaet  et  Forbund  mellem  Kongen  og  de 
brunsvig-lyneborgske  Hertuger,  Bredi^ne  Frnst  og  Olto.  Paa  Hjem- 
rejsen  forhandiede  Landgreven  med  Heriiig  Ernst.  Denne  havde  dog 
store  Betœnketigheder  ved  at  indtade  sig  i  et  offenttigt  Forbund  med 
Kongen,  da  han  paa  Grand  af  sine  Landes  Betiggenhed  var  bange 
for,  at  Angreb  paa  Kongen  fra  Tysktand  af  ferst  vitde  ramme  ham 
og  mulig  helt  edelœgge  ham,  inden  Kongen  kunde  komme  ham  til 
HJœlp.  Hemmetig  vitde  han  derimod  gerne  stotte  Kongen  og  under 
ingen  Omstœndiglieder  foretage  sig  noget  mod  denne.  Et  beslemt  Af- 
stag  med  Hensyn  til  Forbundet  gav  Hertug  Ernst  dog  ikke,  men  ud- 
bad  sig    ^  Vgers   Betœnkningstid.     For   at  fjœrne   Hertug   Ernsts  Be^ 


1531.    19.  Maj.  99 

lœnkeligheder  raadede  Landgrev  Filip  Kongen  til  at  bringe  en  Over- 
enskomsi  i  Stand  med  Broderen  Hertug  Otto,  hvorued  denne  lige f rem 
skiïlde  trœde  i  Kongens  TJeneste,  da  i  saa  Tilfœlde  den  Hjœlp,  Hertug 
Ernst  skulde  yde^  kunde  gaa  under  Broderens  Navn. 

Sagen  hvilede  derefler  til  Jan.  1531,  da  Landgrev  Filip  sendte  sin 
Sekretœr  Johan  Nordeck  til  Frederik  I  for  at  forhandle  med  denne 
om  en  Tilslutning  til  det  Schmalkaldiske  Forbund  og  tillige  gav  ham 
det  Hverv  paa  Vejen  at  forhandle  med  Hertug  Ernst  om  dennes  For- 
bund med  Frederik  L  18,  Jan.  erklœrede  Hertug  Ernst  sig  villig  til 
at  slutte  Forbund  med  Kongen  paa  for  begge  Parler  rimelige  Betin- 
gelser  og  lovede,  hvis  Kongen  enskede  det,  at  sende  Raader  til  ham 
til  Fasten.  23.  Jan.  suarede  Frederik  I  paa  Gottorp  Johan  Nordeck, 
at  han  for  sin  Part  ogsaa  var  villig  til  at  slutte  Forbundet,  naar  Her- 
tugen  i  Fasten  eller  fer  vilde  sende  Raader  lit  ham  for  at  bringe  Sa- 
gen  i  Orden.  Naar  man  var  bleven  enig,  vilde  Kongen  ogsaa  give 
Hertug  Otto  Forskrivning  paa  hans  Tjenestepenge  i  Overensstemmelse 
med  det  tilsendte  Udkast.  I  Henhold  hertil  sendte  Hertug  Ernst  sin 
Kansler  Johan  Forster  til  Kongen  og  erklœrede  sig  i  sin  Instruks  for 
ham  af  27.  Febr.  villig  til  at  nœgte  Kongens  Fjender  Gennemmarsch 
gennem  sine  Lande;  derimod  saa  han  nedig,  at  der  blev  hvervet  eller 
samlet  Knœgte  i  disse.  Johan  Foi*ster  blev  paa  Gottorp  i  det  vœsent- 
lige  enig  med  Frederik  I  og  fîk  Udkast  med  sig  tilbage  baade  til 
Kongens  og  Hertugernes  Forskrivninger.  Til  23.  April  skulde  Hertugen 
sende  Gesandter  til  Kongen  for  at  give  endelig  Besked.  I  sin  Instruks 
af  2^.  April  for  Johan  Forster,  der  igen  sendtes  til  Kongen,  fremferte 
Hertug  Ernst  sine  tidligere  ytrede  Betœnkeligheder  ved  Forbundet,  men 
erklœrede  sig  dog  villig  til  at  gaa  ind  paa  de  tilsendte  Udkast,  naar 
der  blev  gjort  nogle  mindre  Tilfejelser^.  10.  Maj  svarede  Kongen 
herpaa,  at  han  ganske  vist  ikke  var  fornejet  med  Forbundets  Bestem- 
melser,  saaledes  som  de  ved  disse  Tilfejelser  vare  blevne,  men  han 
vilde  dog  gaa  ind  paa  dem,  da  han  stolede  paa  Hertug  Ernsls  gode 
Vilje  og  Sindelag,  hvilket  beted  mère  end  Forskrivninger.  Han  fore- 
siog  Forbundets  Varighed  sat  til  10  eller  12  Aar.  19.  Maj  udstedtes 
Hertug  Ernsls  Forskrivning  (A),  25.  Maj  Kongens  (B).  Samtidig 
bragtes  ogsaa  Overenskomsten  med  Hertug  Otto  (Nr.  22)  i  Stand; 
tillerede  11.  April  havde  Hertug  Otto  udstedt  sin  Forskrivning,  26.  Maj 
udstedte  Kongen  sin.^ 


*  I  Hertug  Ernsts  Forskrivning  skulde  tilfojes  i  §  1:  myt  vorwissen; 
§  2:  key.  mat.,  unsem  allergnedigsten  herrn,  und;  g  6:  oder  wyr  uns  .  .  .  . 
za  vermneten  haben;  i  Kongens  Forskrivning  §  7:  ihr  mit  statlicher  unser 
hulf  zuziehen.  «  Landgr.  Filip  til  Fr.  1  '«/^  1530;  Hertug  Ernsts  Svar  til 
Joh.  Nordeck  "/j  1531;  Fr.  Ts  Svar  til  Joh.  Nordeck  ^U  1531  (Hessen  A). 
Hertug  Ernsts  Instr.  for  Joh.  Forster  **l^  1531;  Koncepter  (til  begge  Fyrsters 
Udfœrdigelser)  med  de  ovenfor  anforte  og  nogle  mindre  redaktionelle  JEn- 
dringer  (Brunsvig-Lyneborg  A).  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  WuUenwever  I, 
323.     Rommel,  Philipp  der  Groszmûthige  II,  257  ff. 


7* 


100  1531.    19.  Maj. 

A. 

1531.  19.  Mig.    Den  af  Hertug  Ernst  udstedte  Forskrivning. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Hertugens  vedhaengende  SegI) 

Von  Gots  gnaden  wir  Ernst,  herzog  zu  Braunsweig  ur 
Lunenborg,  bekennen,  verjehen  und  thun  kunth  hirmidt  offec 
lich  als  regirender  furst  vor  uns,  unser  erben,  lande,  leute  ur 
sonst  idermenniglich,  der  wyr  zu  gleich  und  recht  mechtig  :  Di 
sich  der  durchleuchtigst  furst,  herr  Friderich,  kunig  zu  De 
margk  etc.,  unser  freuntlicher,  lieber  herr  und  oheym,  inhal 
hiegegen  uns  zugestelts  reversalbriefs  mit  uns,  und  mit  seyn 
koniglichen  durchleuchtigkeit  und  derselben  erben  wir  uns  hi 
widderumb,  unser  beyderseits  rychen,  furstenthumben,  land< 
und  leuten  zu  gueteni,  gluck,  heil,  trost,  entsetzung,  gedeige  ur 
aller  wolfart,  aïs  die  dann  wyr  auch  seibst  einander  naberlic 
und  negest  anstossende  gelegen,  freuntlich  verwant  und  zug 
than  sein,  sollicher  massen  und  also,  wie  hyrnach  folget,  vc 
dato  an  die  negestfolgende  zehen  jar  langk  nach  einander,  j 
ein  freuntlich  und  naberlich  eynung,  verstendtnus  und  verwanc 
schaft  begeben,  zusamengesetzt,  vorbunden,  vorhaftet,  vorpflîc 
tet  und  vorschrieben,  wie  wyr  auch  hyrmyt  in  kraft  und  macl 
dièses  unsers  offen  briefs  wurglich,  wissentlich  und  bestendiglic 
thuen  und  gethan  wollen  haben: 

/.  Nemblich  das  wir  vor  allen  dingen  irer  koniglichc 
durchleuchtigkeit,  derselbigen  erben,  reiche,  lande,  leute,  unte 
thanen  und  verwanten  freuntlich,  gutlich  und  gnediglich  n\ 
allen  treuen  und  den  besten  meynen,  irer  aller  bestes  und  wc 
fart  wissen,  furderen,  argeste,  nachteil  und  schaden  wamen  ur 
verhueten  schollen  und  wollen  nach  unserem  hochsten  verm 
gen,  hieneben  auch  ire  ofienbare  veinde  myt  vorwissen  gefe 
licher  meynung  oder  weyse  nicht  hausen,  heegen  noch  undte 
schleyffen. 

2.  Wir  soUen  und  wollen  auch  niemandts,  wer  der  od 
die  auch  imer  sein  mochten,  es  were  dann  in  sachen  und  fu 
nhemen  key.  mat.,  unserm  allergnedigsten  herrn,  und  das  gan 
gemeyn  Romisch  reich  samptlich  vor  sich  seibst  eygends  thuei 
betreflende,  keynerleyge  kriegsfolck  zu  pferde  noch  zu  fueî 
noch  jenigen  uberzug  gegen  und  wider  ire  konigliche  durci 
leuchtigkeit.  ire   erben,  reiche,  lande  und   leute,  denselbigen   z 


1531.    19.  Maj.  101 

unheyl  oder  schaden,  myt  wissen  und  wTllen,  heymlich  noch 
offentlich,  durch  unsere  furstenthumb  und  gebiete  zu  ziehen, 
zut  reysen,  zu  passiren  und  zu  komen  gunnen,  vorhengen  noch 
gestaten,  bsonder  das  vorhinderen,  abkeren,  wehren  und  wen- 
den,  so  viel  des  bey  oder  an  uns  und  unser  macht  und  vor- 
mogen  steedt. 

3.  Dergleichen  auch  irer.koniglichen  durchleuchtigkeit  und 
derselben  erben  zu  wellicher  zeit,  wann  und  wie  ofl  ihn  des 
von  nothen,  reuter,  knecht,  kriegesfolgk  und  andere  kriegesware 
oder  notturfl  aus,  durch  und  wider  durch  unser  furstenthumben 
frey,  velich,  sicher  und  geleitlich  bis  in  ihr  landtgrentzen 
umb  ihr  gelt  zerende  bey  verhuetung,  so  vil  aufs  eusserste  imer 
Diuglich,  unser  unterthanen  vorterbe  und  schadens  passieren, 
zuziehen  und  komen  lassen  myt  leystung  und  erzeigung  unse- 
rer   furderung,  furschube  und  getreuen  rats  darzu. 

i.  Item  irer  konigliclien  durchleuchtigkeit  und  derselben 
erben  rytmeyster  oder  heuptleute  in  unseren  furstenthumben, 
landen  und  gepieten,  allewege  sicher  und  unbehinderl,  aldar 
reuter  und  knechte  bestellen,  annhemen  und  die  unversammelt 
noch  gehauffet  stracks  vordtan  velich  und  umbefaret  schigken 
ui^d    bescheyden  lassen. 

5.  Dozu,  ob  es  von  nothen,  underweilen  ungeferlich  eyn 
*^^ndert  pferd  oder  ein  venleyn  knecht  zugleich  und  bey  ein- 
ander  umb  rowe,  rastens  oder  anderer  ursachen  wj'Uen  im 
durchzug  unserer  lande  und  gepiete  darine  zwei,  drei  oder  vier 
|^8k  beyleufiig  vor  ihre  gelt  zerende  irer  koniglichen  wirde  oder 
ïren   erben  zu  guedt  und  gefallen  still  zu  ligen  gunnen,  zulassen. 

O,  Item  so  verne  wyr  zur  zeit  selbst  nicht  in  anfechtung 
sitzen,  myt  kriegen  oder  uberzug  beladen  oder  wyr  uns  sonst 
^nes  augenscheinlichen  oder  schedelichen  durchzugs  zu  ver- 
mueten  haben,  irer  koniglichen  durchleuchtigkeyt  oder  iren 
erben  umb  ire  besoldung  unser  eygen  landtsassen  zuzureiten 
^^^  2U  dienen  nicht  weygern,  behinderen  noch  vorbieten,  be- 
^ï^deren  ihnen  solchs  gunnen,  nachgeben  und  erleuben,  sie 
^^^h,  so  viel  an  uns,  dozu  bewegen  und  furderen  und  be- 
^*^Ueslich  yn  summa  sonst  allen  muglichen  heymlichen  fleyss 
^^^  das  beste  myt  rathen,  furderen,  anschlegen,  durchstecken 
^^d  underschleyffen,  vortschiben  und  dergleichen  treuheyten 
^ï^d    guttaten  in  aile  wege  bey  irer  koniglichen   durchleuchtig- 


102  1531.    19.  Maj. 

keit,  iren  erben,  reichen,  landen   und   leuten  thuen  und  schei- 
nen  lassen. 

7.  Solliche  hievorstehende  stucke,  artickel,  puncle  und 
claasulen,  aile  samptlich  und  ideren  bey  sich  sonderlich,  ge- 
reden,  geloben,  zusagen  und  versprechen,  verbinden,  verpflich- 
ten,  obligieren  und  vorschreiben  [wyr]  uns  auch  die  von  nue.  bîes 
zu  ausgange  der  angenomen  zehen  vorbuntnusjare  stedt,  vast 
und  unvorbrochen  zu  vorfolgen,  zu  volstrecken  und  zu  halten 
ahne  enige  einrede,  ausflucht,  entschuldigung,  behelf  oder  mittel 
bey  furstllchen  unseren  waren  worten,  trauen  und  glauben, 
ailes  hie  mit  diesem  unserem  brief  ungeferlich. 

Zu  warem  urkund  haben  wyr,  benanter  furst,  unser  furst- 
lich  ingesiegel  unden  an  diesem  brief  wissentlich  heyssen  hen- 
gen.  Im  funfzehenhundersten  und  eyn  und  dreyssigsten  jare, 
freytags  nach  vocem  jocunditatis. 

Ernst  manu  propria. 

B. 

1531.  25.  Mîy.    Den  af  Frederik  I  udstedte  Forskrivning. 

O.    Original  paa  Pergament  (med   Kongens  vedhœngende  SegI)  i 
Statsarkivet  i  Hannover.    Aktstykket  er  noget  beskadigct. 

K:    Koncept.     Herefter  ère  Hullerne  i  O  udfyldtc  i  []. 

Tr.  :  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullenwever  I,  324  flf.  (cfler  en 
Afskrift). 

Wyr  von  Gots  gnaden  Frydrych,  zu  Dennemarcken,  der 
Wenden  und  Gotten  konyg,  herzog  zur  Sleswyg,  Holsteyn, 
Stormarn,  bekennen,  verjehen  und  thun  kunlh  hiermyt  offen- 
lich  vor  uns,  unser  erben,  reyche,  furstenthumb,  landt,  leut  und 
allermenniglig,  der  wyr  zu  gleych  und  redite  mechtig:  Das 
wyr  uns  myt  dem  hochgepornen  fursten,  unserm  freuntlichen, 
lieben  oheymen  hem  Ernsten,  herzogen  zu  Brunswig  und  Lune- 
burg  etc.,  und  s.  1.  erben,  auch  dieselbige  seyn  liebde  sych  ver- 
mug  und  inhalts  ires  uns  hiegegen  zugestalten  reversalbriefs 
herwyderumb  myt  uns,  unser  beidenthalber  reychen,  fursten- 
tumben,  landen  und  leuten  zu  gudtem,  gluck,  heyl,  trost,  ent- 
setzung,  gedeye  und  aller  wolfarl,  alsdan  die  wyr  auch  selbst 
nachberlich  und  negst  anstossend  gelegen,  freuntlich  verwant 
und  zugethan  seyn,  solcher  massen  gestalt  und  also,  wie  hyma 
folgt,  in   eyn  gudtlich,  freuntlich,  nachpaarlig  eynung,  verstent- 


*   • 


1531.    25.  Maj.  103 

nus  und  verwandschaft  zehen  jar  lang,  von  dato  an  die  neg- 
sten  nach  einander  folgend,  begeben,  zusamengesetzt,  verbun- 
den,  verhaftet,  verpflycht  und  verschrieben  haben,  wie  wyr  auch 
hiemyt  in  kraft  und  macht  dièses  unsern  offenen  briefs  wys- 
sentlich,  wurcklich  und  bestendigklig  thun  und  gethan  haben 
woUen  :  i 

1.  Nemlich  das  wyr  fur  alien  dyngen  s.  1.,  derselben  er- 
l>en,  furstentumb,  lande,  leut,  underthanen  und  verwante  freunt- 
lich,  gudlig  und  gnediglig  myt  allen  treuen  und  denoi  besten 
meynen,  ihrer  aller  bests  und  wolfart  wyssen,  furdern,  argstes, 
nachtevl  und  schaden  warnen,  wenden  und  verhuten  sollen 
und  wollen  nach  unserm  hogsten  vermugen,  hiebeneben  auch 
ihr  offenbar  feynd  wyssenlich,  heymlich  noch  offenlich  in  keyne 
weys  hausen,  hegen,  stercken,  untersleyffen,  furdern,  furscliie- 
ben,  glaiten,  leiden  noch  enthalten. 

2.  Wyr  sollen  und  wollen  auch  niemands,  wer  der  oder 
die  auch  imer  seyn  mochten,  keinen  ausbscheiden,  keinerley 
kriegsfolck  zu  ross  noch  fus  noch  ander  kriegisch  ware,  rustung 
oder  reitschaft  gegen  oder  wyder  s.  1.,  ihren  erben,  landen  und 
leuten,  denselbigen  zum  uberzug,  unheyl  oder  schaden,  aus 
oder  durch  unser  reyche,  lande,  gepiete,  strome,  wasser,  strande, 
haffungen  myt  unser  vorwyssen  und  wyllen  gestaden,  passirn, 
schyffen,  siegeln,  reysen  noch  komen  lassen,  bsonder  solichs 
hyndern,  keren,  weren  und  wenden,  so  weit  und  viel  des  in 
unser  macht  und  vermugen  steet. 

3.  Dergleichen  zu  welcher  zeyt,  wan  und  wie  oft  es  s.  1. 
von  nodten,  ir  in  unsern  reichen,  landen  und  gepieten  kriegs- 
folck zu  ross  und  fus  bestellen,  annhemen,  sie  auch  victualia, 
profande,  korne  und  andre  kriegsnodturft  und  war  umb  ihr 
gelt  dadurch  und  aus  zu  sych  holen,  bryngen,  furen  und  er- 
langen  lassen,  zu  und  uber  wasser  und  lande,  es  sey,  gehe  oder 
gelte  auch  auf,  wyder  oder  gegen  wem  es  uf  erden  woUe,  allein 
ausbescheyden  unsern  lieben  oheymen,  landtgrafT  Philippsen 
zu  Hessen,  dergleichen  unsere  buntsverwandten,  die  Ansee- 
stedte,  idoch  nach  eusserstem  vermôgen  myt  verschonung  unser 
underthanen  und  armen  leut  zu  verhutung  ihrs  verterbens  und 
schadens,  gleychwoll  myt  leistung  und  erzeigung  unser  getreuen 
furdrung,  furschub  und  radts  darzu. 

4-,     Item    s.  1.   oder   ihrer   erben    rytmeisteren   oder   haupt- 


104  1531.    25.  Maj. 

leulen  in  unsern  reichen,  landen  und  gepieten  zu  liegen,  aldo 
reuter  und  knecht  anzunemen,  zu  bestellen  und  dieselbigen 
dordurch  und  aus  bys  an  sie,  doch  ungehaufTt  und  ohn  ver- 
samlung  auch  sonderlich  beschwerung  unser  leute,  sycher  und 
unbehyndert  zu  bescheiden,  zu  bschafTen,  zu  schygken  und  zu 
furen  gutwyllig  und  unweigerlich  verhengen  und  gunnen  fur 
ihr  gelt. 

5.  Dozu,  obs  von  nodten,  beyleuffig  unterweilen  ein  hun- 
dert  reuter  oder  eyn  venlen  knechte  zugleich  bey  einander  umb 
rowe,  rastens,  erholung  oder  andrer  ursachen  wyllen  im  durch- 
zug  unser  reich,  land  und  gepiet  darin  ungeverlig  zwai,  drei 
oder  vier  tage  stylle  zu  ligen  einreumen  und  nachgeben  umb 
ihr  zimlich  bzalung. 

6.  So  vern  wyr  auch  zur  zeit  selbst  myt  anfechtenden  und 
obligenden  kriegswervingen  und  veinllichen  anstossen  nicht  be- 
hafît,  s.  1.  umb  ire  besoldung  unser  eygen  landtsassen  und  leu- 
len zu  ihrer  nodturft  zuzuzyhen  und  zu  dienen  nyt  weigern^ 
behindern  noch  verpieten,  besunder  ihnen  das  einreumen,  gun- 
nen, erlauben  und  nachgeben,  sie  auch  dazu,  so  viel  an  uns, 
bewegen  und  forderen. 

7.  Zudem  auch  s.  I.  und  ihre  erben,  wie  sie  in  sachen, 
der  sie  sych  zum  ehren  und  rechten  auf  uns  beruflfen  [thuen, 
wir  auch]  ihr  desselben  falles  moghe  und  mechtig  seyn  mogen 
und  sollen,  befaret,  uberzogen  oder  vergweitigt  und  verunrechtet 
wurde,  [mit  unser  hulf]  und  myt  dem  besten  schutzen,  schyr- 
men,  hanthaben,  entsetzen  und  vertedingen  helfen  und  ihr  myt 
statlicher  unser  hulf  [zuziehen,  sie]  uns  auch  in  allen  treuen 
befolen  [sein  lassen,  und  das  sonderlich  so  vil  deste]  schuldiger 
und  mher,  wan  s.  1.  oder  ihre  erben  [jenige  anfechtung,  molle]- 
stirung,  anstos,  gewalt,  uberzug  [oder  not  umb  unsern  willen 
tragen  oder  leiden  solte],  sie  myt  unser  stadiigen  hulf,  radt, 
trost,  entsetzung,  [rettung  und  beystant  unsers  hogesten  ver- 
mogens  nicht  verlassen]. 

8.  [Uber  das  ailes  auch  hochgemelten  unsern]  fastgeliebten 
oheymen,  den  hochgepornen  fursten,  hern  [Philipssen,  lant- 
graven  zu  Hessen  etc.,]  myt  allem  muglichen  fleis  [und  emb- 
sigkeit  dorhin]  erbilten,  furdern,  ermanen,  bewegen  und  ver- 
mugen,  auch  bey  s.  1.,  so  vil  an  uns,  [daran  und  ob  sein, 
hochgenannten    unsers]    geliebten    oheymens,    herzog   [Ernsten 


1531.     25.  Maj.  105 

liebde]  erben,  so  ir  soich  anstos,  turbation  und  uberlast  von 
unsern  veinden,  misgunnern  und  [widerwertigen]  unserthalber 
wederfure  und  begegnete,  neben  uns  hulf,  radt,  [rettujng  und 
entsetzung  onweigerlich  zu  leysten  und  scheynen  zu  lassen. 

.9.  Und  beslieslich  in  summa  allen  mugligen  fleys  und  das 
best,  so  viel  an  uns,  myl  rathen,  furderung,  anslegen,  durch- 
stecken,  untersleyffen,  vorschuben  und  dergleichen  treuheiten 
und  guttaten,  wie,  wué  und  wan  es  s.  1.,  ihren  erben,  landen 
und  leuten  zu  gut  und  wolfart  reichen  mag,  in  aile  weg  bey 
ihnen  thun  und  beweysen. 

W.  Solich  hievorsteende  [artickel],  punct,  stuck  und  clau- 
sulen,  aile  samptlich  und  jedern  bey  sych  sonderlich,  gereden, 
geloben,  zusagen  und  versprechen  wyr,  verpinden,  verpflychten, 
obligirn  und  verschreyben  uns  auch  dieselben  von  nu  an  die- 
selbigen  zehen  jar  lang  stedt,  vest  und  unverbrochen  zu  vol- 
strecken,  zu  hallen,  ihnen  volkomlig  folge,  gnug  und  darwedder 
in  keinen  weg  zu  thun  ane  jenigerley  ausflucht,  entschuldigung, 
behelf,  einrede  oder  myttel,  getreulich  und  gantz  ongeferlich, 
ailes  bey  unsern  konigligen  waren  worten,  treuen  und  glauben. 

Des  zu  warem  urkunde  haben  wyr  unser  konigl.  mat.  se- 
creten  wyssentlich  an  gegenwàrtigen  brief  thun  hengen.  Am 
donnerstage  nach  exaudi  im  jare  funfzehen  hunderl  eyn  und 
dreyssig. 

Frederich. 


24. 

1 532.  22.  Jan.  Forbundstraktat  paa  6  Aar  mellem  Frederik  I 
paa  den  ene  og  Kurfyrstjohan  af  Sachsen,  hansSenJohan 
Frederik,  Hertug  Filip  af  Brunsvig,  Hertugerne  Ernst  og 
Frans  af  Brunsvig -Lyneborg,  Landgrev  Filip  af  Hessen, 
Fyrst  Wolfgang  af  Anhalt  og  Greverne  Gebhardt  og  Al- 
brecht  af  Mansfeld  paa  den  anden  Side. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  6  vedhtengcnde  Segl;  Kongcns 
og  Kurfyrstens  Segl  mangle  nu).  Paa  et  enkelt  Sted  er  Skriften  for- 
medelst  en  Fugtplet  blevcn  ulseselig. 

W:  Original  paa  Pergament  (med  6  vcdhœngende  Segl;  Hertug 
Filips  og  Hertugerne  Ernsts  og  Frans's  Faellessegl  mangle)  i  Arkivet 
i  Weimar.     Herefler  ère  HuUerne  i  O  udfyldte  i  [  ]. 

Tr.:  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullenwever  1,327—30  (efler  W). 


106  1532.    22.  Jan. 

Efterat  de  evangeliske  Fgnter  og  Stœder  paa  et  Mode  i  Schmal- 
kalden  31.  Dec.  1530  havde  vedtaget  et  Udkast  til  et  Forband^  om  gen- 
sidig  Undentettelse  i  Tilfœlde  af  Angreb  for  Religionens  Skgld  paa 
nogen  af  de  kontraherende  Parier^  sendte  Landgrev  Filip  af  Hesseti 
sin  Sekretœr  Johan  Nordeck  (Instruks  af  12.  Jan.  1531)  til  Frederik  I 
med  en  Afskrifi  af  Forbundet,  idet  han  samtidig  opfordrede  ham  til 
ai  tiltrœde  dette  og  tillige  som  Heriug  af  Holsien  at  slutte  sig  til  en 
af  de  evangeliske  Fyrster  og  Hertugerne  af  Bayern  paatœnkt  Protesta* 
lion  mod  Mrkehertug  Ferdinands  Valg  til  romersk  Konge;  dette  havde 
fundet  Sied  5.  Jan,  i  Keln,  men  betragtedes  af  de  nœvnte  Fyrster  som 
ulovligL  23.  Jan.  svarede  Frederik  I  herpaa,  at  han  som  Hertug  gerne 
vilde  slutte  sig  til  Protestationen  mod  Ferdinands  Valg,  men  angaaende 
det  Schmalkaldiske  Forbund  maatte  han,  da  hans  Tiltrœdelse  hertil 
kunde  fore  til,  at  han  maatte  yde  virkelig  Hjœlp,  ferst  forhandte  med 
sine  Raader;  da  han  ikke  havde  disse  hos  sig  paa  Gottorp,  udbad  han 
sig  Betœnkningstid  til  Faste.  4.  Marts  meddelte  Landgreven  Frederik  I, 
at  der  var  ansat  et  Mode  af  de  evangeliske  Siœnder  i  Schmalkalden 
30,  Marts,  og  opfordrede  ham  til,  hvis  han  vilde  slutte  sig  til  de  evan- 
geliske, at  sende  Raader  med  Fuldmagt  til  at  tiltrœde  det  Schmalkal- 
diske Forbund  og  til  at  slatte  Forbund  med  de  evangeliske  Fyrster  og 
Bayern  om  gensidig  Hjœlp  i  Tilfœlde  af  Angreb  formedelst  Protesta- 
tionen mod  Kong  Ferdinands  Valg,  Paa  Medet  medte  dog  kun  Fre- 
derik Fs  Sekretœr  Peder  Svave,  der  var  paa  Vejen  til  Frankrig  og 
England,  med  en  Undskyldning  for,  at  Kongen  ikke  kunde  sende 
Raader  til  Medet;  tillige  meddelte  han,  at  Frederik  I  ikke  vilde  aner- 
kende  Ferdinand  som  romersk  Konge  og  var  villig  til  at  slutte  sig  til 
det  Schmalkaldiske  Forbund  som  Hertug,  men  som  Konge  kunde  han, 
skent  han  personlig  var  Evangeliet  hengiven,  ikke  gère  det,  da  Bi- 
skopperne  havde  saa  stor  Magt  i  Danmark.  Efter  Medets  Slatning 
sendte  Landgrev  Filip  igen  Johan  Nordeck  til  Frederik  I  for  at  med- 
dele  ham,  at  de  evangeliske  Fyrster  nu  vare  blevne  enige  om  at  be- 
tragte  Ferdinands  Valg  som  ugyldigt  og  vare  villige  til  at  slutte  For- 
bund med  Kongen  om  gensidig  Hjœlp  i  Tilfœlde  af  Angreb  for  den 
Sags  Skyld.  Tillige  onskede  de,  at  Kongen  vilde  tiltrœde  det  Schmal- 
kaldiske Forbund,  hvilket  han  godt  kunde  gère,  da  han  i  Felge  For- 
bundets  Bestemmelser  ikke  derved  forpligtede  sig  til  at  foreskrive  sine 
Undersaatter  noget  i  Trossager;  i  saa  Tilfœlde  vilde  de  evangeliske  Fyr- 
ster ogsaa  slutte  Forbund  med  Kongen  i  verdslige  Sager,  gœldende  for 
lige  saa  lang  Tid  som  det  Schmalkaldiske  Forbund,  og  love  ham  Hjœlp 
mod  Christian  H  og  andre.  Hjœlpen  foresloges  sat  til  600  Ryttere  og 
1500  Knœgte,  Forbundet  i  verdslige  Sager  vilde  Rigsstœderne  ikke 
vœre  med  til.  Angaaende  disse  Forslag  fandt  der  en  Forhandling  Sted 
i  Lyneborg  mellem  Landgrev  Filips  Marskal  Herman  v.  d,  Malsbarg 
og  Melchior  Rantzau,   der  gjorde  gœldende,   at  Kongen  var  noget  be- 


^  Det  schmalkaldiske  Forbund,  der  ferst  officielt  udfœrdlgedes  27.  Febr. 
1531,  er  trykt:  Winckelmann,  Politische  Correspondenz  der  Stadt  Strassbnrg 
II,  17—20, 


1532.    22.  Jan.  107 

tœnktUg  ved  ai  slutte  Forbund  med  aile  de  evangeliske  Fyrster,  men 
han  vilde  slutte  et  Forbund  i  verdslige  Sager  med  Sachsen^  Hessen  og 
Lgneborg  alêne,  naar  HJœlpen  blev  nedsat  til  500  Ryttere  og  ÎOOO 
Knœgte.  I  Overensstemmelse  hermed  svarede  Frederik  I  Landgrev  Filip 
den  :?i.  Juni  og  udtalte  tilUge  sin  Villighed  til  som  Hertug  at  tiltrœde 
det  Schmalkaldiske  Forbund. 

Paa  et  Mode  i  Saalfeld  sluttedes  saa  24.  Okt,  Forbund  mellem  de 
evangeliske  Fgrster  og  de  bayerske  Hertuger  om  Modstand  mod  Kong 
Ferdinands  Kongevalg,  og  Landgreven  fik  det  Hverv  at  opfordre  Kon- 
gen  af  Danmark  til  at  tiltrœde  det;  de  evangeliske  Fgrster  vilde  til 
Gengœld  love  ham  Bistand  mod  Christian  II.  Det  var  paa  M&det  i 
Saalfeld  bleuet  bestemt,  at  der  13.  Dec.  skulde  holdes  et  nyt  Mede  i 
Lybœk,  hvortil  hver  af  Forbundsfœllerne  skulde  sende  2  Raader;  Kon- 
geme  af  England,  Frankrig  og  Danmark  opfordredes  til  ogsaa  at 
sende  Raader  did.  Skent  det  danske  Rigsraad,  hvem  Melchior  Rantzau 
i  Dec.  forelagde  det  paatœnkte  Forbund,  bestemt  fraraadede  at  paatage 
iig  saadanne  Forpligtelser  og  i  Stedet  anbefalede  at  forng  de  garnie 
Forbund  med  Frankrig  og  England,  sendte  Frederik  /,  hvem  det  i 
Ojeblikket  var  sœrlig  om  at  gère  at  faa  HJœlp  mod  Christian  II,  dog 
Hr.  Iven  Reventlow  og  Wolfgang  v,  Utenhof  som  Gesandter  til  Medet 
i  Lybœk,  der  ferst  aabnedes  1.  Jan.  Den  10.  Jan.  blev  man  enig  om 
Forbundstraktaten,  der  efter  ferst  at  vœre  forelagt  Frederik  I  paa  Medet 
i  ^eumûnster  og  vœre  bleven  billiget  af  ham  y  udfœrdigedes  22.  Jan. 
Om  Frederik  Fs  Optagelse  i  det  Schmalkaldiske  Forbund  blev  der  fore- 
^^ig  ikke  Taie. 

Bayerske  Afsendinge  havde  ikke  deltaget  i  Forhandlingerne  i  Lybœk, 
men  paa  Medet  i  Klosteret  Scheyern  i  Bayern,  hvor  der  26.  Maj  af 
^f^hsiske,  hessiske  og  bayerske  Gesandter  sluttedes  Forbund  med  Frank- 
'^9*  erklœrede  de  bayerske  Gesandter  i  en  Biprotokol  af  31.  Maj,  at 
deres  Herrer  vare  villige  til  at  tiltrœde  den  med  Danmark  slutledc 
'^ktai^ja  endog  forheje  HJœlpen.  Et  Forbund  mellem  Danmark  og 
^yern  kom  dog  ikke  i  Stand,  skent  Landgrev  Filip  ivrigt  raadede 
^^ngen  til  det.  ^ 

Von  Gols  gnaden  wir  Friderich,  zu  Denmarck,  der  Wenden 
^^^  Gotten  konig,  erwelter  konig  zu  Nordwegen,  herzog  zu 
^hlesewygk,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmerschen,  grave 
^^  Altenburg  und  Delmenhorst,  Johans,  des  heiligen  Romischen 
'^'^^hs  ertzmarschalg  und  churfurst,  und  Johans  Friderich,  valer 
^^^   sohn,  herzogen  zu  Sachsen,  landtgraven  yn  Doringen  und 

*  Undgr.  Filips  Instr.  f.  Joh.  Nordeck  "/j  1531;  Frederik  Ts  Svar  her- 
P**  **/i;  Landgr.  Filip  t  Fr.  I  ♦/g;  Landgr.  Filips  Instr.  f.  Nordeck  ^U;  Optegn. 
°™  ForhandLi  Lyneborg  ♦/^  1531;  Landgr.  Filip  t.  Fr.  I  *^U  1«'>32;  Fr.  Is  Instr. 
f.Jobst  Iggenhausen  "/»  1532  (Hessen  A).  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullen- 
wcver  1^  149  Tm  326  f.  Stumpf,  Baierns  polit.  Geschichte  I,  1.  S.  59  fT.,  84,  87. 
'*u.  Neudecker,  Urkunden  aus  der  Reformationszeit  S.  176  ff.  Rommel,  Phi- 
^^PP  der  Groszmùthige  II,  257  flf.     Nye  dsk.  Mag.  VI,  123  ff. 


108  1532.    22.  Jan. 

marggraven  zu  Meyssen,  Philips,  herzog  zu  Braunsweig,  Emst 
und  Frantz,  gepruder,  herzogen  zu  Braunschweig  und  Lunen- 
barg,  Philips,  landtgraf  zu  Hessen,  grave  zu  Catzenelnpogen,  zu 
Dietz,  Ziegenhain  und  Nydda,  WolfTgang,  furst  zu  Ânhalt,  graf 
zu  Ascanien,  her  zu  Bernburg,  Gebhardt  und  Albrecht,  gepru- 
der, graven  und  herrn  zu  Mansfelt,  bekennen  an  diesem  brief 
vor  uns,  unser  erben  und  nachkomen  gegen  allermenniglichem  : 
Das  wir  zu  der  ère  des  almechtigen  Gots  und  zu  handthabung 
unser  konigreiche,  furstenthumb,  land  und  leut  auch  hergebracht 
ère  und  freyheyt  uns  vor  uns  und  unser  erben  und  nachkomen 
die  nehsten  sechs  jar  lang  gantz  us,  von  dato  dièses  briefs  anzu- 
rechnen,  mit  einander  freuntlich  und  gutlich  vertragen  und  ver- 
bunden  haben  und  thun  das  also  gegenwertiglich  ym  wort  der 
warheit  in  und  mit  craft  dièses  briefs,  nemlich  wir,  konig  Fri- 
derich,  uf  einer  seiten,  und  wir,  die  anderen  churfursten,  fur- 
sten,  graven  und  herrn,  uf  der  anderen  seiten,  nachvolgender 
gestalt  und  masse: 

/.  Das  wir  einander  freuntlich,  treulich  eren,  furderen  und 
meynen  soUen,  und  kain  tail  mit  dem  anderen,  die  zeit  us 
dieser  aynung,  zu  krieg  oder  ufrur  komen,  sonder  ob  sich  zwi- 
schen  uns  samptlich  oder  sonderlich  irrung  begeben  wurden, 
die  sollen  wir  mit  gepurlichem  oder  gleichmessigen  recht  us- 
tragen  oder  verrichten,  ane  aile  geverde. 

2.  Und  nachdem  gedachter  konig  Friderich  durch  schig- 
kung  des  almechtigen  zu  ko.  werd.  zu  Denmarck,  Norwegen 
und  anderen  zugehorigen  reichen  und  landen  erwelet  und  komen 
ist  und  die  nu  ein  zeit  lang  yn  gutem  beses  gehabt  hat,  darzu 
dan  konig  Christiern,  der  soliche  obgemelte  reiche  und  lande 
dabevor  regirt,  forderung  zu  haben  vermeint,  —  ob  sich  dan 
begebe,  das  gemelter  konig  Friderich,  seine  shone  oder  erben  in 
den  angezeigten  seinen  reichen  auch  zugehorigen  und  anderen 
seinen  furstenthumben,  landen  und  gepieten  durch  konig  Chri- 
stiern, seinen  erben  oder  imants  anders  in  seinem  namen  und 
von  seiner  und  seiner  erben  wegen,  das  kuntlich  und  wissent- 
lich  were,  mit  der  that  uberzogen,  vergewaltigt  oder  beschwert 
wurden,  so  sol  und  mag  er  solichs  an  uns,  den  churfursten  zu 
Sachsen  und  landtgrave  Philipsen  zu  Hessen,  gelangen  iassen 
und  unser  hilf,  so  er  der  notturftig  ist,  erforderen;  alsdan  sol- 
len wir  bede,  der  churfurst  und  landtgrave  zu  Hessen,  ufs  forder- 


1532.    22.  Jan.  109 

lichst  soUichs  den  anderen  unseren  verwandten  fursten,  graven 
und  hcrrn  zu  erkennen  geben,  dieselben  further  zur  hilf  forde- 
ren  imiid  uns  samptlich  also  geschigkt  machen,  und  wir,  der 
churfurst  und  landtgraf  Philips,  das  zu  gescheen  verfugen,  das 
wirseîner  koniglichen  wirden  in  monats  frist  den  nehslen,  nach- 
dem  iitns  beden  soliche  manung  zukumpt,  zwey  hundert  guther 
gerust:er  reysiger  pferde  und  tausent  knechl,  guter  kriegsleut, 
abfertigen  und  zuschigken  sollen  und  wollen. 

^.      Herwidderumb  nachdem  sich   im   vorgangen  jar  zuge- 
tragetiy  das   konig   Ferdinand  zu    Behin,  ertzherzog   zu    Oster- 
reich     etc.,  durch   etliche  churfursten  des  heyligen  reichs  auch 
zu  Romischem  konig  erwelet  und  gekronet,  auclr  von  Romischer 
keyserlicher  mat.,  unserem  lieben   herrn  freund  und  allergne- 
digsten   herrn,   demselben    konig    Ferdinando  im   heiUgen   Ro- 
mischk^n  reich  gehorsam  zu  leysten  bevolen  wurden,  und  aber 
solich.     wale  widder  die  gulden  bullen  weiland  keyser  Caries  des 
vierden   und   des  heyligen  Romischen    reichs    lange    herbracht 
freiheit  und    gewonheit   und    also   nichtiglich    gescheen,    darin 
dan  ^^^ir  obgemelt  churfurst,  fursten,  graven   und  herren  merg- 
lich    beschwert    und  zu  handthabung  unser  pflicht,  damit  wir 
l^cys.    mat.,  hochgemeit,  und  dem  heyligen  reich  verwandt  sein, 
verurs^cht  worden,  uns  dagegen  zu   stellen   und   soliche  wale 
nicht       anzunemen    und   hinfur    mit    notturfligen   protestationen 
und    oppositionen    mit   gepurlichen    erpietungen    zum   austrage 
darwidder    zu    handelen;    ob    sich    dan    begeben    wurde,    das 
imands  grosses   oder  geringes  stands,  wer  auch  derselbig  were, 
uns,  die  obgemelten  churfurst,  fursten,  graven  und  herrn,  sampt 
unser     dieser  sachen  verwandten  auch  unser  landt  oder  leut  von 
wegert   der  angeregten  wale  oder  deshalbn,  das  wir  konig  Ferdi- 
nandc^   als  einem  Romischen  konig  keinen  gehorsam  leisten  oder 
aber   ^eine  administration  nicht  dulden  konnen,  mogen  oder  wol- 
len, Oder  aber  sonst  in  einem  anderen  schein  und  doch  kuntlich 
und  xvissentlich  were,  das  die  sache  der  wale  damit  gemeint  were 
^^ï    >^urde,    mit    der   that    uberzyhen,  vergewaltigen   oder  be- 
schweren  oder  dermassen  solichs  understeen  wurde,  alsdan  mo- 
gen -wir,  der  churfurst  zu   Sachsen   oder  landtgraf  Philips   zu 
Hessen,  oder   unser  beder  erben   solichs  hoichgemelten   konig 
Friderichen  oder  seinen  erben  zu  erkennen  geben;  darauf  sollen 
wir,  obgemelter  konig  Friderich,  oder  unser  erben  schuldig  sein 


110  1532.    22.  Jan. 

den  obgemelten  churfursten,  fursten,  graven  und  herrn  samet- 
lich  in  monats  frist,  nachdem  uns  soliche  verkundigung  zu- 
kumpt,  zwey  hundert  guter  geruster  resiger  pferd  und  ein 
tausent  guther  knecht,  rechter  krigsleut,  abzufertigen  und  zuzu- 
schigken. 

4.  Und  mit  sollicliem  volck  zu  ross  und  zu  fues  soll  und 
will  je  ein  parthey  der  anderen  drey  monat  lang  gantz,  je 
dreissig  tage  vor  den  monat  gereclinet,  uf  iren  eigen  costen  und 
scbaden  dynen,  bilf  und  rettung  tbun;  und  sol[len  soUiche  drey 
monat]  dan  angeen,  wan  das  gesandt  volck,  unser  des  chur- 
fursten  zu  Sacbsen  sampt  unser  mitverwandten  fursten,  gra- 
ven und  lierrn,  die  lande  zu  Holstein,  [Schleswigk  oder  sonst 
koniglicjber  wirde  lande  am  ersten  ruren  ;  desgleicben  wann  des 
konigs  volck  die  lande  unser  des  churfursten  zu  Sacbsen  oder 
landtgrave  Pbilipsen  [zu  Hessen  am  ersten  ruren].  Darnacfa 
solle  das  gemelt  volck  drey  voile  monat  bey  dem  bekrigten  theil 
bleiben,  treulicb  dynen,  hylf,  rettung  und  aile  angrif  zu  schlach- 
ten  oder  sturmen  [tbun  und  tbun  belfen,  wie  fromen]  ebrlichen 
kriegsleuten  solicbs  zu  tbun  gepurt  ane  aile  wegerung,  aucb  ein 
ider  us  uns  den  seinen  sollicbs  also  in  seiner  bestellung  emst- 
licb  einbynden,  [damit  sie  sicb  dermassen  willi]glicb  brauchen 
lassen;  und  soll  das  fuesvolck  dem  berrn,  dem  es  zugeschigkt 
wirdet,  mit  eiden  und  pflicbten  verwandt  sein. 

5.  Es  ist  aucb  zwuscben  uns  beredt,  ob  einicb  berr^  nicht 
reuter,  sonder  knecbt  bedorfen  und  anstat  der  reuter  knecbt 
furdern  wurd,  so  soll  allweg  ein  reisiger  vor  drittenbalben  fues- 
knecbt  gerechnet  werden,  und  der  gefordert  tbeil  die  in  massen, 
wie  obgemelt,  zu  scbigken  scbuldig  sein. 

6.  So  dan  die  drei  monat  verlaufen  und  dièse  bilf  aise 
geendet  were,  und  der  tbeil,  so  die  bilf  gebraucbt,  soUicher  bilf 
zu  ross  und  fues  lenger  nicbt  baben  wolt,  soll  er  allen  fleis 
baben,  das  sollicb  volck  us  seinen  konigreicben,  cburfursten- 
tbumben,  furstentbumben,  landen  und  gepieten  sicber  abzieben 
und  passiren  moge.  Ob  aber  der  bekrigt  tbeil  solicher  leut 
und  bilf  lenger  bedorfen  wurd  und  sie  bebalten  wolt,  soll  er 
das  uf  seinen  costen  und  versoldung  zu  tbun  macbt  baben, 
aucb    sollicb   kriegsvolck  verpflicbt    sein,  alldieweil    man    inen 

»  W:  theil. 


1532.    22.  Jan.  111 

dienst  und  besoldung  gibt,  bis  zu  endung  diss  kriegs  zu  dienen, 
an  aile  geverde. 

7.  Ob  sich   auch  zutragen  wurd,  das  der  gefordert  theil 
seine   hilf  zu  ross   und   fuess  an  fahr  zu  dem  bekrigten  nicht 
senden  mocht,  so  soll  in  des  geforderten  theils  willen  stehen 
gelt  uf  viertefaaib  monat  sold  vor  reuter  und  knechte  dem  be- 
krigten zu  schigken  und  zu  geben,  damit  er  seibs  reuter  und 
knecht  bestellen  moge;  doch  das  kuntlich  und  wissentlich  sey, 
das  die   feindtschafl   under  wegen   dermassen  gestalt  sey,  das 
das  foick    ane    fahr  nicht  ankomen  moge,  sonst  wo  die  noith 
nicht  vorhanden    und   dem   bekriegten   mehr  gefellig  leut  dan 
gelt  zu   haben,  soll    ihme   auch    damit,  wie    obgemelt,  gedient 
werden. 

8.  Im  fall  aber,  das  sich  begeben  wurde,  das  die  parthei, 
so  hilf  zu  thun  erfordert  wurd,  samptlich,  oder  auch  wir  der 
konig,  der  churfurst,  fursten,  graven  oder  herrn  in  sonderheit, 
offenbare  steende  heuptkriege,  also  das  wir  belegert  oder  uber- 
zogen  wurden  oder  weren,  alsdann  sollen  wir  samptlich  oder 
sonderlieh  unser  hilf,  so  lang  der  krieg  weret,  zu  senden  nicht 
schuldig  sein,  so  bald  aber  derselb  bekriegt  theil  oder  bekriegte 
solichs  kriegs  erledigt,  und  der  ander  theil  alsdan  noch  belagert 
^cr  bekrigt  ist,  sol  er  dem  bei  gudten  treuen  sein  hilf  und 
rettung  zu  thun  wie  vor  schuldig  sein. 

9.  Wann  dan  die  zeit  der  obgemelten  sechs  jar  verlaufen 
ist  und  dan  vor  guedt  angesehen  wirdet  dièse  eynunge  lenger 
2Q  verstregken\  soll  und  mag  dasselb  alsdan  mit  wissen  aller 
*^J1  auch  also  furgenomen  und  volendet  werden. 

tO.  Und  dieweil  die  hoichgeporne  fursten,  her  Wilhelm 
und  her  Ludwigk,  phaltzgraven  bey  Rhein,  herzogen  in  oberen 
^^^  nideren  Beyern,  unser  lieb  oheymen,  vettern  und  gnedige 
herrn,  mit  uns,  den  churfurslen,  fursten,  graven  und  herrn,  in 
sachen  der  wal  •  begriffen,  so  sollen  wir  bey  iren  liebden  und 
P^^den  mit  fleis  handelen,  sie  yn  dièse  eynung  und  verstendt- 
nuss  gegen  ko.  wirden  obgemelt  uf  zimlich  mittel  und  wege 
^uch  zu  bringen,  und  so  ire  liebden  und  gnaden  das  also  ver- 
^Uigen  wolten,  soll  irer  liebden  und  gnaden  hilf,  wie  man  sich 
der  vergleichen  mag  im  fall  der  notturft  konig  Friderichen  zu 

^  W:  2U  erstregken. 


112  1532.   22.  Jan. 

thun,  halb  seiner  ko.  wurde  und  halb  uns,  den  churfursten, 
fursten,  graven  und  herrn,  an  den  zweien  hundert  pferden  und 
eyn  tausent  zu  fuess  zu  guten  komen. 

11.  Daneben  ist  auch  beredt,  das  aile  ander  aj'nung, 
buntnus  und  vertrege,  so  wir,  konig  Friderich,  mit  etlichen  der 
ernenten  fursten  hievor  haben,  in  iren  gantzen  kreften  und 
wirden  unverrugkt  pleiben  sollen,  doch  so  die  hilf,  in  dieser 
eynung  wie  obgemeit  verleibt,  geleistet  wirdet  und  im  werck  ist, 
sollen  die  anderen  hilf,  so  sonst  unser  einer  dem  anderen  zu 
thun  schuldig  ist  oder  sein  mocht,  mitler  zeit  ruhen  und  still- 
stehen. 

12,  ÂUe  dièse  obgemelte  artigkel  und  inhaltung  gereden 
und  versprechen  wir,  obgedachten  konig,  churfurst,  fursten  und 
herrn,  bey  unser  koniglichen,  churfurstlichen,  furstlichen  und 
greflichen  waren  worten,  trawen  und  glauben  stet,  vest  und 
unverbruglich  zu  halten,  die  in  aile  wege,  so  oft  und  dick  des 
noidt  geschicht,  zu  volziehen,  one  aile  geverde. 

Des  yn^  urkundt  haben  wir,  obgedachten  konig,  churfurst, 
fursten  und  graven,  unser  ides  ingesiegel  an  diesen  brief  wis- 
sentlich  thun  liangen;  so  geprauchen  wir  herzog  Johanns  Fri- 
derich unsers  herrn  vaters  siegel  hierin  mit  seiner  liebden  wis- 
sen  und  willen.  Wellicher  brief  gegeben  ist  montags  nach 
Fabiani  und  Sebastiani  nach  Christi  unsers  herrn  gepurt  tau- 
sent funfhundert  der  weinigern  zal  zwey  und  dreyssig. 


25. 

1532.  2.  Maj  (Kobenhavn).  Traktat  paa  10  Âar  mellem  Fre- 
derik  I  og  det  danske  Rîgsraad  paa  den  ene  og  Lyba&k  paa 
den  anden  Side,  angaaende  fselles  Optrseden  mod  Hollœn- 
derne,  Behandlingen  af  Stapelgods  i  Sundet^  gensidig  Hja&lp 
mod  Kong  Christian  II  og  Bilaeggelse  af  indbyrdes  Stridig- 
heder;  med  to  dertil  horende  Deklarationen 

O:  Original  paa  Papir  (beseglet  af  de  lybske  Underhandlere). 
Dette  Eksemplar  har  enkelte  Tilfojelser  i  Marginen  og  over  Linieo. 

L:  Waitz,  Liibeck  unter  Jûrgen  WuUenwever  I,  318 — 22  (efler 
den  med  Frederik  l's  lille  Signet  beseglede  Udfserdigelse  i  Statsarki- 
vet  i  L\'bœk). 

1  W:  zu. 


1532.    2.  M^j.  113 

Christian  IFs  Tog  til  Norge  og  den  Hjœlp,  som  Hollœnderne  fri- 

villigt  eller  nedtuungent  havde  ydet  ham   hertil,  gav   Lybœkkerne  en 

gunstig  Lejlighed  iil  ai  soge  deres  garnie  Yndlingstanke,  Nederlœndernes 

hele  eller  delvise  Udelukkelse  fra  Handelen  paa  Osterseen,  gennemfort. 

Paa   et  Mode  i   Neumûnster  i   Efteraaret  1531  lovede  de  kgl.  Raader, 

at  Hollœnderne  ikke  skulde  faa  Lov  til  ai  lade  saa  mange  Skibe  sejle 

gennem   Sundet  som   tidligere;  senere  forlangte  Lybœk  af  det  danske 

Rigsraadf  at   man    helt   skulde   forbyde   Hollœnderne  Farten  gennem 

Sundet.     Paa  et  Mede  2.  Jan.  1532  paa  Gottorp  med  Kongen  selv  gen- 

toges  den  somme  Fordringy  ligesom   Kongen   tillige  opfordredes  til  at 

befale  de  ostlige  Stœder  at  afholde  sig  fra  al  Sejlads  gennem  Sundet 

vestpaa  i  den   kommende  Sommer  for  at  hindre  FJenden  i  at  faa  Til- 

/erse/.     11,  Jan.  skrev  Frederik  I  ogsaa  til  de  hollandske  Stœder  og 

opfordrede  dem   til  at  afholde  sig  fra  al  Sejlads  til  Norge,  Qsterseen 

og    aile  de    dertil   ferende    Farvande    indtil  Sendag    Quasimodogeniti 

[7.  April],  til  hvilken  Tid  der  ansattes  et  Mede  i  Hamborg  til  nœrmere 

Forhandling  om  Sejladsen;  samtidig  anmodedes  de  estlige  Stœder  om 

i  det  samme  Tidsrum  ikke  at  sejle  i  Fragt  for  fremmed  Regning.    Paa 

et  Mêde  i  Neumûnster  i  Slutningen  af  Januar  gik  Frederik  I  ind  paa 

at  ville  behandle  Hollœnderne  som   Fjender,  h  vis  de  vedbleve  med  at 

itjkj  og  tillige  lovede  han   ikke  at  slutte  Fred  eller  Traktat  med  dem 

ûden  Lgbœks  og  dets  Forbundsfœllers  Vidende.    Nœrmere  Forhandlinger 

om,  hvorledes   man  skulde  stille  sig  overfor  Hollosnderne,  skulde  finde 

Sied  paa  en  Herredag  i  Kebenhavn  Sondag  Lœtare  [10.  Maris]. 

Ferst  den  31.  Maris  kom  de  lybske  Afsendinge  til  Kebenhavn. 
StiUingen  var  for  saa  vidt  bleven  gunstig  for  deres  Planer  mod  Hol- 
If^ndernCy  som  Amsterdam  havde  meddelt,  at  den  ikke  vilde  give  Mede 
i  Hamborg  7.  Aprily  men  alligevel  vilde  vcdblive  at  sejle.  Forhand- 
Ungerne  mellem  de  danske  og  Lybœkkerne  begyndte  4.  April.  Frede- 
rik I  erklœrede,  at  han  nok,  hvis  det  blev  nedvendigt,  vilde  gaa  med 
til  en  Krig  med  Hollœnderne,  men  han  fandt  det  ikke  raadeligt  nu, 
^^  Hollcenderne  saa  kun  vilde  understette  Christian  II  endnu  stœrkere. 
^^rimod  foreslog  han,  at  Forbuddet  mod  Hollœndernes  Sejlads  skulde 
^dstrxekkes  til  St.  Hans  Dag,  til  hvilken  Tid  der  saa  skulde  holdes  et 
'««rfe  med  Nederlœnderne  i  Kebenhavn.  Lybœkkerne  indvilgede  heri 
P^^  den  Betingelse,  at  det  samtidig  blev  tilkendegivet  Nederlœnderne, 
^l  de  vilde  blive  behandlede  som  Fjender,  hvis  de  alligevel  vedblev  at 
^J^^  eller  undlod  at  besege  Medet  eller  lod  dette  gaa  résultat  lest  hen. 
''^''handlingerne  om  et  nœrmere  Forbund  mellem  Danmark  og  Lybœk 
•f'  Bekœmpelse  af  Christian  II  og  Hollœnderne  fortsattes  derefter. 
^otigen  krœvede  sterre  Hjœlp,  end  Lybœkkerne  vilde  yde,  og  disse 
Wa/ip/e,  at  Kongen  skulde  stille  dobbelt  saa  stor  en  Styrke  som  Ly- 
^*^*-  7.  April  erklœrede  Lybœkkerne  sig  dog  villige  til  at  gaa  ind 
^^  Kongens  Fordringer  angaaende  Hjœlpen,  naar  det  hère f ter  blev 
/orôiic//  Hollœnderne  og  de  andre  vestlige  samt  de  estlige  Stœder  at 
'®'*  Siapelgods  gennem  Sundet,  og  der  blev  fastsat  en  bestemt  Grœnse 
'^f  det  Antal  Skibe,  hvormed  Nederlœnderne  maatte  besejle  Osterseen. 
^^B^ledes  forlangte  Lybœk,  at  ingen  af  Parterne  uden  den  andens 
^f^mtgkke    maatte    slutte    Fred   med    Christian  II  og   hans   Bern   eller 

8 


114  1532.    2.  Maj. 

med  Holiœnderne.  Denne  sidste  Fordring  vilde  Kongen  ikke  gaa  ind 
paa,  ligesom  han  ogsaa  forlangte  Antallet  af  de  af  Lybœkkerne  som 
Slapelgods  angivne  Varer  indskrœnket.  Forbuddet  skulde  ogsaa  kun 
gœlde  selue  Provinsen  HoUands  Stœder,  da  andre  ikke  haude  ander- 
stettet  Christian  II;  paa  en  almindelig  Indskrœnkning  af  Nederlœnder- 
nés  Sejlads  paa  Osterseen  vilde  han  heller  ikke  gaa  ind.  Ved  gensidig 
Imodekommen  blev  man  dog  tilsidst  enig.  2.  Maj  overgav  de  danske 
et  Udkast  til  en  Traktat,  hvori  Lybœkkerne  forlangte  og  flk  nogle 
mindre  JSndringer  ind  forte;  6.  Maj  udveksledes  den  forelebige  Traktat. 
Den  endelige  retsgyldige  Udfœrdigelse  under  begge  Parters  store  Segl 
skulde  forst  gives  paa  Herredagen  i  Kebenhavn,  da  man  maatte  af- 
vente ^  hvad  Forhandlingerne  med  Nederlœnderne  til  den  Tid  vilde 
fere  til. 

Den  forelobige  Traktat  vandt  trods  de  for  Lybœk  gunstige  Betin- 
gelser  ikke  almindelig  Tilslutning  i  denne  By,  og  i  en  Raadslagning  i 
de  100  Borgeres  Udvalg,  fer  Afsendelsen  af  Gesandterne  til  Medet  i 
Kobenhavn  St.  Hans  Dag,  erklœredes,  at  man  kun  vilde  antage  den 
for  ikke  at  gère  de  Gesandter,  der  havde  afsluttet  den,  umyndige;  der 
enskedes  flere  Mndringer^  og  den  skulde  kun  fuldbyrdes,  saafremt  man 
i  Danmark  virkelig  vilde  yde  nogen  Bistand  mod  Holiœnderne,  Den 
paa  det  nye  Mode  i  Kobenhavn  med  de  nederlandske  Gesandter  slut- 
tede  Traktat  af9.  Juli  (Nr.  27)  syntes  at  skulle  gère  en  Fuldbyrdelse  af 
Traktaten  af  2.  Maj  umulig.  De  lybske  Gesandter  vœgrede  sig  ogsaa 
ved  at  underskrive  den  ny  Traktat,  indtil  de  danske  Rigsraader  er- 
klœrede,  at  denne  ikke  skulde  vœre  til  Hinder  for  en  Ratifikation  af 
Traktaten  af  2.  Maj.  13.  Juli  erklœrede  de  danske  Underhandlere,  at 
Kongen  var  beredt  til  at  give  den  endelige  Udfœrdigelse  af  denne  Trak- 
tat, men  nu  forlangte  de  lybske  Gesandter,  der  forgœves  havde  segt 
at  faa  de  andre  vendiske  Stœder  til  at  antage  Traktaten  og  vare  bange 
for,  at  Lybœk  skulde  komme  til  at  staa  ene  i  Kampen  mod  HoUœn- 
derne,  flere  jEndringer,  sœrlig  at  der  i  §  8  om  Udsoningen  med  Chri- 
stian II  og  Holiœnderne  i  Stedet  for  '»ane  vorwissen^  skulde  sœttes: 
»an€  medeweten  und  willen^.  Endvidere  forlangte  Lybœkkerne,  at 
Kongen  skriftlig  skulde  tillade  dem  i  de  10  Aar,  Traktaten  gjaldt,  at 
indtage  hvem  de  vilde  af  de  vendiske  Stœder  i  den.  Det  sidste  For- 
langende  gik  Kongen  ind  paa,  men  forpligte  sig  til  kun  med  Lybœks 
Samtykke  at  slutte  Fred  med  Holiœnderne  vilde  han  paa  ingen  Maade, 
da  han  jo  slet  ikke  vidste,  hvilke  Fordringer  Lybœk  vilde  stille  til 
Holiœnderne.  Lybœkkerne  prœcisercde  nu  disse:  1.  Erstatning  for  den 
dem  nu  tilfojede  Skade.  2.  Afgorelse  af  Spergsmaalet  om  den  Skade, 
de  tidligere  gensidig  havde  tilfejet  hinanden.  3.  Undladelse  af  at  fore 
Slapelgods  gennem  Sundet.  4.  Indskrœnkning  af  Hollœndernes  Sejlads 
gennem  Sundet  til  et  bestemt  Antal  Skibe.  De  danske  svarede  hertil, 
at  de  3  forste  Punkterjo  vare  optagne  i  Traktaten,  angaaende  det  fjerde 
vilde  Kongen  give  dem  et  sœrskilt  Brev.  Man  kunde  dog  ikke  blive 
enig  om  Tallet,  Lybœkkerne  forlangte  dette  nedsat  til  200,  de  danske 
holdt  paa  400;  der  fortes  en  skarp  Strid  herom,  indtil  Lybœkkerne 
erklœrede  sig  tilfreds  med  et  almindeligt  Lofte  om  Indskrœnkning  i  de 
hoUandske  Skibes  Tal.     19.  Juli  erklœrede  Kongen  sig  villig  til  at  give 


1532.    2.  MaJ.  115 

et  saadant  Brev.  Om  det  er  bleuet  udstedi^  kan  dog  vœre  ivivlsomt. 
Koncepten  til  det  findes  i  det  danske  Rigsarkiv,  men  Originalen  har 
ikke  kannet  findes  i  Lybœks  Arkiv.  Med  Hensyn  til  selve  Traktatens 
Faldbgrdelse  bestemtes,  at  Lybœk  siden  skulde  sende  sin  Udfœrdigelse 
tu  Blskoppen  i  Roskilde,  der  saa  skulde  levere  Lybœkkerne  den  danske. 
Ved  Mortensdag  medte  ogsaa  lybske  Afscndinge  hos  Biskoppen  med 
dd  lybske  Eksemplar,  men  Biskoppen  erklœrede  ikke  al  kunne  tage 
imod  det  og  henviste  til  Kongen.  En  Henvendelse  til  Kongen  paa 
Gotbrp  forte  kun  til  en  ny  Henvisning  til  Biskoppen.  I  Febr.  1533 
undtes  paany  Gesandter  til  Biskoppen^  men  ogsaa  uden  Résultat.  Paa 
Herredagen  i  Juni — Juli  1533  sogte  Lybœkkerne  paany  at  faa  Trak- 
taten  fuldbyrdet,  men  Rigsraadet  godkendte  i  Stedet  den  af  Melchior 
Rantzau  sluttede  forelebige  Traktat  med  Nederlandene  og  gav  16.  Juli 
I^bcBkkerne  et  hofligt  Afslag.^ 

Wyr  Frederich,  von  Gots  gnaden  zu  Tenniarcken,  der  Wen- 
den  und  Gotten  kunig,  erwelter  kunig  zu  Norwegen,  herzog  zu 
Sleswig,  Holsten,  Stormarn  und  der  Ditmerschen,  grave  zu 
Oldenburg  und  Delmenhorst,  vor  uns,  unser  reiche,  nachkomen, 
erben  und  erbnhemen,  und  wir  gemeller  reiche  beide  geistlich 
und  weltlich  rethe  zu  Tenmarcken,  als  N.  N.  von  N.,  vor  uns, 
unser  erben  und  nachkomen,  desgleichen  auch  wir  burger- 
niaister,  radt  und  verordente  burger  von  wegen  der  gemayne 
und  gantzer  stadt  Lubegk  vor  uns,  unser  verwanten,  aile  in- 
wonende  burger  und  nachkomen,  thun  hie  mit  diesem^  brief 
vor  allermeniglichen,  die  ihnen  sehen,  horen  oder  lesen,  offent- 
lich  kundt  und  bekennen:  Dass,  nachdem  die  Hollander  und 
Wasserlender  unserm  offenbaren  veinde  liern  Cristiern,  etwan 
2u  Tenmarcken  kunig,  verlaufnen  jars  in  allen  ihren  gepieten 
seine  anschlege  und  practicken  mit  versamlung  einer  Irefflichen 
'uacht  lantzknechten  veindtlicher  weiss  wider  uns  zu  Ireyben, 
zu  handein  und  zu  spielen  nit  allain  gestattet,  nachgegeben  oder 
^ergunnet,  sundern  auch  noch  daruber  ihme  ihre  tapfere  und 
P^ugliche  hilf  mit  zurichtung  und  ausfertung  ellicher  trefflicher 
ihrer  orlogsschiffen  sampt  aller  zugehorender  notturft  an  pro- 
fiande,  \'ielem  dapfern  geschutz,  pulver,  loten,  possleuten, 
schieffskindern,  wes  dann  zu  eynem  ernstlichen  krieg  gehort 
und  des  allenlhalben  sein  mage^,  ane  und  wider  aile  verur- , 
^chung,  allain  muthwilliger  weiss,  darzu  gereichet,  gegeben, 
die  sache  selbst  wider  ihre  briefe  und  siegel,  so  sie  uns  gege- 
^1^1  mil  undergesetzt,  gehandelt,  getrieben  und  zum  letzten  ge- 
dachlen  unsern  veindt  mil  aile  seyner  kriegsmacht  und  rustung 
^uf  solchen  ihren  zugerichlen  kriegs-  und  orlogsschiffen  aus 
und  durch  ihren  haven,  slromen,  stetten,  flecken  und  gepieten 
zu  aile  seynem   besten  wider  uns  in  unser,  kunig  Friedereichs 

*  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullcnwever  I,  128—44,  219,  313  flF.,  317  f., 
332,  342—49  (efler  en  Protokol  over  Forhandlingerne  i  Statsarkivet  i  Lybœk), 
^f-    Pal..MûUcr,  Grevens  Feide  I,  55—68,  76  f.     «0:  diesen.     »  L:  mogte. 

8* 


116  1532.    2.  Maj. 

etc.,  reich  Norwegen  gefordert*,  gefurt,  gesetzt,  darinne'  unserc 
arme  leute  zu  grossem  unwiderbrenglichem,  eins  theils  wol  ewî- 
gen  schaden,  verterben  und  sunst  uns,  unsere  undertbanen  und 
verwanten  zu  allen  theilen  in  eine  gross,  mercklicb  geltspildung. 
uncosten,  mube  und  arbeidt  gepracbt,  dardurcb  auch  bey  ihnen 
zu  grosser  emporung,  ufrbur,  ungehorsams,  widerwillens  und 
uneynigkait,  desgleichen  auch  vergiessung  und  sturtzung  crist- 
lichs  pluts  ursach  eingefurt,  gesteit  und  gegeben  haben  —  wii 
uns  derwegen  zu  wîdererlangung  und  ergetzung  zugefugts  un- 
sers  schadens,  im  nhamen  der  hailgen  ungedeylten  dreyheit,  in 
ein  aynung  und  verwantnuss  gesetzet,  zusamen  versprochen. 
gelobt,  versagt  und  verschrieben,  versprechen,  geloben,  versagen 
und  verschreyben  uns  auch  hyemit  bey  unsern  kuniglichen 
treuwen,  guetem  glauben  im  wort  der  warheit  und  thun  das 
in  craft  und  macht  diess  briefs,  nemblich  also: 

1.  Dieweil  den  Hollandern  und  allen  andern  inwonem  dei 
Wasserlanden  von  uns  kunig  Frederichen  etc.  und  den  reichs 
rethen  zu  Tenmarcken  etc.  alzeit  hievor  durch  den  Ortzunde 
auch  beide  in  der  Ost-  und  Westsee,  so  weit  sich  unser  gewali 
und  regierung  erstreckt,  hyn  und  wider  velich  zu  segelen,  zï 
raysen,  ihre  gewerbe  zu  treyben  und  narung  zu  suchen  nil 
allain  vergunt,  sunder  auch  darzu  aile  gnad,  gunst,  furderun{ 
und  gutwilligkait  widerfaren,  mitgetailt,  und  uns  nun  von  ihner 
dagegen  widerumb  aller  schade  und  nachteil,  darinne  wir  sampi 
den  unsern  bisher  eyn  zeit  langk  und  noch  haben  stehen  mues 
sen,  an  stadt  erzaigler  guelhaten,  die  sie  gantz  und  gar  in  ver 
gessen  gesteit,  zugefuegt  ist  worden  ;  wyr  auch  deshalben  in  be 
fharung  stehen  und  nit  wissen  mugen,  ob  diesfals  ein  auf liorei 
und  begnugen  bey  ihnen  sein  wille,  ader  was  sie  nachmals  itz 
oder  zu  einer  andern  zeit  hirinne  thun  werden  oder  nit:  dasî 
wir  kunig  Friedereich  und  reichsrelhe  zu  Tenmarcken,  so  bald 
wir  mit  gotlicher,  auch  unser  pundtsverwanten,  sunderlich  derer 
von  Lubcgk  hilf,  damit  sie  uns  bis  hieher  gedient  und  hinfur 
der  thun  sollen  und  wollen,  neben  anderer  unser  underthaner 
und  getreuwen  nebenhilf  unsere  veinde  aus  Norwegen  abgetrie 
ben,  dasselbig  reich  widerumb  zu  underlhenigem  gehorsam  ge 
pracht  und  miser  zeit  am  gelegensten  und  beqvemesten  sehei 
und  gehaben  werden  mil  radt  deren  von  Lubegk  und  ihrei 
verwanten^  auf  ihr  der  Hollander  und  Wasserlender  flott,  schif 
und  gueter,  so  sie  damit  durch  den  Orzunde  laufen  oder  ar 
eynem  andern  orle  in  der  see  angelroffen  werden,  eynen  ernst 
lichen  und  gewaltigen  angrieff  und  anslage  thun,  dieselbiger 
ihre  schiefT,  liabe  und  gueter,  wes  des  seyn  mage,  an  uns 
hallen  und  die  sachen  alsdann  zu  guetlichen  tagen  und  hand 
lungen  komcn  lassen  wollen.  Wo  abcr  sie,  die  Hollander,  sick 
darauf  zu  keyner  guetlichen  handlung,  nach  verzeichenter  weiss 


*  G:  gefoddcrt.     ^  L:  darzue.    '  mit  radt  .  .  .verwanten  er  tilfejet  i  Mar 
ginen. 


1532.    2.  M^j.  117 

uns  und  denen  von  Lubeck  und  ihren  verwanten  annhemlich 
und  leidlich,  finden,  sunder  darumb  zu  gegenwere  oder  wol  in 
eyn  ofne  vheide  wider  uns  setzen,  stellen  und  eynlassen  wur- 
den,  alsdann  wollen  wir  sampt  den  von  Lubegk  und  ihren  ver- 
wanten sie  als  ofne  unsere  veinde  kennen,  achten  und  so  viel 
muglich  mit  allem  abpruch  underbalten. 

2.  Und  zu  solcher  vhede  notturft  wollen  wir  kunig  Frie- 
dereich  und  reichsrethe  zu  Tenmarcken  etc.  fur  das  erste  zwolf 
grosse  orlogsschiefT,  keins  under  hundert  lasten,  mit  aller  not- 
turft an  profiande,  geschutz,  pulver,  loten  und  zwey  tausent 
werhafliger  mannen  versehen,  halten  und  ausfertigen.  Wurden 
aber  de  Hollander  mit  eyner  solchen  macbt,  schifTen  und  volck, 
in  die  see  komen,  das  sie  villeicht  eynen  landtgangk  tbun  wur- 
den, alsdann  willen  wir  daruber  zwey  tausent  lantzknechte  dar- 
neben  wider  solche  unsere  veinde  halten  und  daran  keyn  gelt- 
spildung,  ausgaben^  oder  uncosten  erwynden,  sunder  ail  unser 
vermugen  und  macbt  darauf  wenden  und  ergehen  lassen. 

3.  Desgleichen  sollen  und  wollen  wir  burgermaister,  radt 
und  gantze  gemeyne  vorgenanter  stadt  Lubeck  sampt  unsern 
verwanten  in  craft  dieser  unser  eynung  und  verschreybung  auch 
zwolf  dergleichen  schiefTe,  keins  under  hundert  iasten,  mit  pro- 
fiande, geschutz,  pulver,  loten  und  zwey  tausent  werhaftiger 
mannen  versehen,  halten  und  ausfertigen.  Wurden  aber  de 
Hollander  mit  eyner  solchen  macht,  schyffen  und  volck,  in  de 
see  kommen,  das  sie  villeicht  einen  landtganck  thun  wurden, 
alsdann  willen  wir  daruber  zwey  tausent  lantzknechte  daneben 
wider  solliche  unsere  veinde,  so  lange  und  oft  es  von  noten 
sein  und  wir  darumb  gefurdert  und  geniant  werden,  neben 
hochgedachter  ko.  w.  und  den  reiclisreten  zu  Tenmarcken,  zu 
solcher  vhede  halten,  geprauchen^  und  daran  auch  aile  unser 
vermogen  beweysen  lassen. 

4.  Wurde  aber  eyn  theyl  seine  hilfe  der  zwolf  schiefiF  et- 
was  an  grossen  schieflen  zu  zwayen  oder  dreyen  hundert  Iasten 
darthun,  so  soll  der  ander  tlieil  sein  gegenhilf  mit  so  viel  schief- 
fen,  domit  de  andern  grossen  schiefle  an  Iasten  mugen  vergleicht 
werden,  darzuthun  und  auszufertigen  schuldig  seyii,  und  soll 
also  beyder  theil  gepurende  hilf  auf  gleicheit  der  schiefTslasten 
gehalten  werden. 

5.  Wo  aber  mit  solcher  ko.  w.  und  unser  flot  orlogsschif- 
fen  den  veinden  gnugsamer  widerstandt  und  abpruch  nicht 
mochte  beweysen,  sundern  den  unsern  eyner  mherern  und 
grossern  hilf  von  noten  werden^,  und  die  ko.  w.  und  reichsrethe 
darauf  etlich  kriegsschieffe  und  volck  nachschicken  wurden, 
alsdann  wollen  wir  von  Lubeck  vorgenant  uns  in  gleicher  an- 
zal  der  ko.  w.  nachgeschickten  schifTen  und  volck  ungesaumpt 
auch  finden   lassen.     Im   falle  aber*  man  auch  durch  gnedige 


>  O:  ausgeben.     ^  so  lange  .  .  .  gcprauchen   er  tilfejet  i  Margincn.     ^  L: 
weren.    *  L  tilf.:  wo. 


118  1532.    2.  Maj. 

verhenginge  des  almechtigen  des  anzals  angezeigter  schiff  und 
kriegsvolckes  aile  notturfligen  nicht  wurde  bedorfen,  das  als- 
dann  die  schiff  und  volck  nach  rade  ko.  durcbl.  und  deren  von 
Lubegk  soU  verringert,  und  auch  widerumb,  wann  es  noth  sein 
wirt,  verfullet  werden. 

6.  Und  wann  also  durch  solche  wege  angestelter  angriefif 
oder  vhede,  wie  das  Got  glucklich  geben  wirdet,  die  HoUander 
und  Wasserlender  zu  gutlicher  handlung  gepracht  und  under- 
gehalten  werden,  geloben  wir  kunig  Frederich  und  reichsrethe, 
das  wir  alsdann  anfangs  gutlicher  handlung  sie  umb  aile  zu- 
gefugt  scheden  ernsllichen  ansprechen,  darnach  weyter  allen 
muglichen  fleiss,  wes  in  der  welt  muglich  seyn  wille,  anwenden 
lassen  wollen,  dardurch  wir  auch  die  von  Lubeck  und  ihre 
verwanlen  allen  unsern  willen  auf  aile  unser  beschwernus 
allenthalben  erlangen  mugen,  und  darauf  ihnen  weiter  in  den 
handiungen,  soenen  und  verlregen  mit  hohem  ernste  einpinden, 
auflegen  und  verpieten,  das  sie  die  negsten  zehen  jar  langk 
strax  nach  geschehener  soene  und  vertregen  nachbestimpte 
stapelgueter,  nemblich  Popperingesche  und  Trykinnische  laken 
und  tuecher  von  Westen  nach  Osten  und  widerumb  von  Osten 
nach  Westen  keyn  wachs,  werck,  kupfer,  tallich,  traen,  huede 
und  velwercke  keynerley  weiss  oder  wege  durch  den  Ortzundt 
schiffen,  fhuren,  geprauchen  und  vertreyben  sollen;  doch  aus- 
genommen  und  vorbehalten  wes  an  allen  stapeln  auch  andem 
waren  und  guetern  in  unsern  reichen,  furstendhumben,  landen 
und  gepieten  fallen,  die  sollen  sampt  allen  andern  frembden 
und  auslendischen  laken,  waren  und  guetern,  wie  die  nhamen 
gehaben  mugen,  ausserhalb  vorgenenter  stapelgueter,  ihnen,  den 
Hollendern,  und  meniglich  durch  den  Orzunde  und  andere  orte 
durch  eines  jeden  gefallen  zu  schiffen  und  zu  verfhuren  frey 
offen  stehn.  Desgleichen  sollen  unser  underthanen  in  unsern 
reichen,  furstenthumhen,  landen  und  gepieten  aile  hantierung, 
gewerbe  und  kaufmanschaft  zu  treyben  und  durch  den  Orzunde 
zu  fhuren  erlaubt  und  vergunt  sein,  doch  das  sie  keine  frembde 
stapelgueter  umb  fracht  fhoren  sollen. 

7.  Deni  allen  nach,  wo  wir  auch  die  von  Lubeck  und 
ihre  verwanlen  durch  gotliche  hilf  mit  den  Hollandern  und 
Wasserlendern  aller  unser  gepreclien,  billiclier  zuspruch  und 
anfurderung  halben  zur  guete  verlragen  ader  sunst  gluckliche 
und  sigliche  uberwintfung  an  ihnen  erlangen  werden,  wollen* 
wir  kunig  Frederich  und  reichsrethe  zu  Tenmarcken  alsdan  bey 
allen  andern  Brabendisclien,  Seelendischen  und  Osterschen  stet- 
ten  —  ausgenomen  unsers  lieben  olimen  und  soens  von  Preus- 
sen  etc.  underthanen,  sunderlich  die  von  Kunigsperg,  so  sich 
in  unsers  veindes  hilf  und  anslege  nye  gegeben,  gelassen,  sun- 
der  uns  aile  zeit  ihre  niugliche  hilf  gepoten  haben,  derwegen 
sie  auch  ihre  eigne  gueter  und  wes  in  ihrer  stadt   gefelt  durch 


*  O:  wolten. 


1532.    2.  MaJ.  119 

den  Orzundt  schiffen  mugen  — ,  so  viel  jummer  muglîch,  mit 
solchem  hohem  ernste  und  vieiss,  aïs  ob  es  zu  unserm  selbst 
nutz,  fromen  und  pesten  komen  wurde,  suchen  und  verpieten 
lassen,  das  sie  sich  gleich  den  Hollandern  und  Wasserlendern 
vorgemelter  stapelgueter  durch  den  Ôrtzundt  zu  schiffen  und 
zu  fliuren  enthalten  wollen;  indem  sie  aber  solchs  nit  annhe- 
•men,  sunder  ihre  beswernuss  darinne  und  gegen  furwenden 
ader  sich  wol  in  eine  ofne  vhede  darumb  gegen  uns  setzen 
und  einlassen  wurden,  alsdann  sollen  und  wollen  wir  kunig 
Frederich  und  reichsrethe  etc.  solche  vhede  mit  ihnen  zu 
stehn  nit  verpflicht,  sunder  frey  seyn  mit  denen  von  Lubeck 
zu  handein,  was  in  solcher  sachen  weyter  zu  handein  und  fur- 
zunhemen  guet  und  von  noten^  seyn  wolle. 

8.  Wir  willen  uns  auch  ane  vorwissen  deren  von  Lubegk 
und  ihrer  verwanten  mit  den  Hollandern  auch  kunig  Cristiern 
solche  zehen  jar  langk  nit  vertragen,  es  sey  dann  zuvorn  ob- 
genanten  artickeln  volge  und  gnug  geschehen.  Desgleichen  sol- 
len de  von  Lubeck  und  ihre  verwanten  widerumb  zu  thun 
schuldich  und  verpliclit  seyn. 

9.  Dargegen  geloben,  gereden  und  versprechen  wir  burger- 
maister,  radt  und  gemeyne  der  stadt  Lubegk  vor  uns,  unser 
nachkomen  und  verwanten,  das  wir  dagegen  widerumb  viel- 
hochgenanter  ko.  durchl.  und  reichsrethen  zu  Tenmarcken, 
ihren  reichs  nachkomelingen,  erben  und  erbnhemen  nach  ge- 
schehener  verlrage  die  negstfolgenden  zehen  jar  lang,  so  oft  sie 
von  kunig  Cristiern,  seynen  kindern,  erben  oder  jemants  andern 
von  ihrentwegen,  wer  der  oder  dieselbigen  auf  erden  immer 
gesein,  gênant  oder  geacht  mochten  werden,  niemandts,  was 
wirden,  hocheit,  standes,  wesens  und  vermugens  der  seye,  aus- 
genommen,  uberzogen,  angefochten,  genottigt,  und  ir  uberfall 
allein  zu  wasser  in  die  reiclie  Tenmarcken  und  Norwegen,  als 
Schonn,  Seelandt  und  andere  lender  auf  jennerhalb  dem  Pelte 
gelegen,  geschehen  wurde,  mit  zehen  wolgerusten  gueten  orlogs- 
schiffen,  auch  keins  under  hundert  lasten,  mit  aller  notliwen- 
diger  kriegszubehorung,  als  geschutz,  pulver,  loten,  profiandt 
und  anderm,  desgleichen  zway  tausent  gueten  lantzknechten 
und  mit  so  viel  possleuten,  domit  man  die  schiff  in  der  see 
notturfliglich  erhalten  und  die  lantzknechte  zu  lande  wider  die 
veinde,  wo  von  noten,  setzen  und  geprauchen  muge,  so  lange 
und  weit  sich  solcher  uberfall  der  veinde  erstrecken  wirdet,  zu 
hilf  komen,  erscheynen  und  dyenen  wollen. 

10.  Wurde  aber  ko.  durchl.  und  die  reichsrethe  zu  land- 
wartz,  als  Fune  oder  Jutlandt,  uberzogen  und  angegriffen,  so 
wollen  wir  ihrer  ko.  durchl.  und  den  reichsrethen  ungesaumpt 
auf  ihr  erfurdern  mit  zway  tausent  gueten  lanlzknechlen  und 
zwey   hundert  gueten   gerusten   reysigen   pferden   zu   trostlicher 


*  O  forbig.  :  noten. 


120  1532.    2.  M^*. 

hilf  und   abwher  der  veinde  in  dieselbigen    lande,  Fune    und 
Gutlandt,  kommen. 

11.  Indem  aber  die  veinde  ihren  anfall  auf  die  fursten- 
thumbe  Schleswig,  Holstein  etc.  nhemen  und  ordnen  wurden, 
wollen  wir  uns  nach  vermuge  briefe  und  siegel,  so  wir  ihrer 
ko.  durchl.  deshalben  hievor  gegeben,  aller  gepur  halten  und 
finden  lassen. 

12.  Wo  aber  ko.  durchl.  und  reychsrethe  auf  wasser  und 
lande  zugleich  bekrieget,  angegritTen  und  uberfallen  werden, 
woIIen  wir  darzu  unser  hilf  der  zehen  schifTe  mit  aller  kriegs- 
notturft  an  possleuten,  schifTskindern,  profiande,  geschutz,  pul- 
ver,  loten  und  andern,  darzu  mit  tausent  lantzknecht,  dye  man 
zu  lande  wider  die  veinde  setzen  und  geprauchen  muge,  uber 
dem  Belte  und  Orzundt,  als  Norwegen,  Schone,  Seelandt  und 
ander  lender,  wo  es  am  nottigsten  seyn  und  uns  angezeigt 
wirdet,  schicken  und  darneben  in  Fune,  Gutlandt  und  die 
furstenthumben  mit  den  zwey  tausent  knechten  und  zwey  hun- 
dert  gerusten  reysigen  pferden  zu  dienen  schuldig  sein. 

13.  Âuf  solchs  ailes  thun  wir  kunig  Frederich  und  reichs- 
rethe  zu  Tenmarcken  etc.  geloben,  wan  die  stadt  Lubegk  und 
ihre  verwanten  in  solchen  zehen  jaren  von  unser  oder  ihrer 
selbst  wegen  durcli  kunig  Cristiern,  seyne  kinder,  erben  oder 
jemantz  andern  von  ihrentwegen,  wer  der  oder  dieselbigen  aul 
erden  immer  geseyn,  gênant  oder  geacht  mocht  werden,  nie- 
mants,  was  wirden,  hocheit,  standes,  wesens  und  vermugens 
der  sey,  ausgenomen,  uberzogen,  angefochten  und  genottigt 
wurden,  dass  wir  sie  alsdann  nit  allain  mit  solcher  hilf,  domil 
sie  uns  gedienet,  sunder  aller  unser  macht  und  gewalt  mil 
gantzem  ernste  entsetzen  und,  so  viel  muglich,  freyen  wollen; 
jodoch  das  sie  uns  an  allen  unsern  koniglichen  una  furstlichen 
gerechtigkeiten  und  freyheiten  uber  ihre  versiegelte  privilegii, 
ihnen  hievor  gegeben,  keyn  eingriflF  oder  verkleynerung  thun 
und  einfliuren,  sunder  uns  dieselbigen  als  dem  oberhern  wie 
pillig  zukomen  und  einvolgen  lassen  wollen.  Widerumb  sol 
ihnen,  den  von  Lubeck,  an  ihren  gerechtigkeiten,  freyheiten, 
privilegien,  briefen  und  siegelen  kein  eingriff  oder  verkurtzung 
gethan  oder  zugefugt  werden. 

14.  Nachdem  aber  die  furstenthumben  Schleswig,  Holstein 
etc.  hievor  bey  den  reichen  zu  Tenmarcken  etc.  auch  den  stet- 
ten,  denen  von  Lubegk  und  ihren  verwanten,  in  sunderheit  in 
vereynigung  stehn,  und  wir  uns  nun  samptlich  und  einhellig- 
lich  zusamen  versagt  und  verschrieben  haben,  und  domit  abei 
nun  vorgemelte  reiche,  furslenthumbe,  lande,  leute  und  stettc 
in  aller  eynigkeit  und  frieden  zu  leben  erhalten  werden,  und 
kein  zwispalt  zwischen  ihnen  erwachsen  muge,  ist  von  allen 
diesen  theilen  fur  guet  angesehen,  bewilligt  und  beschlossen 
worden  :  so  oft  in  den  zehen  jaren  dieser  eynung  zwischen  den 
reichen  zu  Tenmarcken  und  den  furstenthumben  Schleswigk, 
Holstein   etc.  eyniger  geprech,  zanck   und  widerwille  einfallen 


1532.    2.  Maj.  121 

wirdet,  so  sollen  die  reichsrethe  zu  Tenmarcken  aus  Lubegk 
und  Hamburg,  jedern  stadt,  eynen  erbarn  mann,  desgleichen 
die  furstenthumbe  oder  inwonende  rethe  auch  aus  solchen 
zweyen  stetten  aus  jedern  eynen  geschickten  tapfern  mann,  die 
den  frieden  und  gemeynen  nutz  belieben,  zu  ernennen  und  zu 
erfurdern  macht  haben,  und  sollen  durch  dieselbigen  vier  er- 
nente  menner  die  gepreche  zwischen  den  reichen  und  fursten- 
thumben  guetlich  oder  rechtlich  abgetragen  und  beygelegt 
werden.  Wurde  aber  zwischen  den  reichen,  denen  von  Lubegk 
und  ihren  verwanten  irrungen  erwachsen  und  einfallen,  alsdann 
soUe  von  den  reichen  und  denen  von  Lubegk  von  jedern  Iheil 
aus  den  furstentbumben  Schleswig,  Holstein  etc.  zween  rethe 
ement  und  gefordert^  werden,  die  sie  darauf  zur  guete  oder 
rechte  vertragen  sollen.  Wo  aber  bey  den  furstenthumben 
Schleswigk,  Holstein  etc.,  denen  von  Lubegk  und  ihren  ver- 
wanten uneynigkeit  entstehen  wurde,  so  sollen  beide  theil  eyn 
jeder  aus  den  reychen  zween  von  den  rethen  zu  Tenmarcken 
zu  ernennen  haben,  die  sie  ihrer  geprechen,  es  sey  zur  guete 
oder  rechte,  auch  also  vertragen  und  zu  frieden  sprechen  sollen. 

15.  Und  wann  also  dièse  eynung  und  verwantnuss  achte 
jar  gestanden,  soll  alsdann  von  beiden  theilen  an  gelegener  mal- 
stede  und  zeit  gehandelt  und  von  den  sachen  geredt  werden, 
wie  es  mit  solcher  eynung  weiter  soit  gehalten  werden. 

Und  domit  aile  dièse  obgeschriebene  handelung  von  beyden 
theilen  verhandelt  und  auf  negstkunftigen  sanct  Johannis  bap- 
tisten  tag  vollenzogen  und  der  hauptbrief  ufgericht  muge  wer- 
den, so  haben  wir  Clauwes  Bardewick  und  Gotke  Engelstede, 
radtmanne,  Jurgen  Wullenwefer,  mester  Lambertus  Becker,  sé- 
créter, Jacob  Volsche  und  Hans  Stalhodt,  burgere  zu  Lubegk, 
geschickten  eins  erbarn  radis  und  der  verordenten  burger  da- 
selbst,  zu  mhererem  glauben  unsere  signete  nacheinander  wit- 
licken  don  drucken  hirunten  ufs  spatium.  Geschehen  bynnen 
Copenhagen  am  jar  nach  Cristi  unsers  hern  gepurt  funfzehen- 
hundert  darnach  im  zweyunddreyssigsten,  dunretages  nach  Phi- 
lippi  und  Jacobi  apostolorum. 


1532.  26.  Julî  Otebenhavn).  Frederik  l's  Deklaration  om,  ai  Lyb©k  i 
de  nsste  10  Aar  maa  indtage  hyilke  af  de  vendiske  Stœder,  de  ville, 
i  Traktaten  af  2.  Miy. 

O:    Original   paa  Pergament   (med   Kongens  vedhsengende   SegI)  i 
Statsarkivet  i  Lybœk. 

Wir  Frederich,  von  Gots  gnaden  zu  Dennemarcken,  der 
Wenden  und  Gotten  koningk,  erwelter  koning  zu  Norwegen, 
herzog  zu  Slesvdgk,  Holstein,  Stormarn    und  der  Ditmarschen, 


^  O:  gefoddert. 


122  1532.    2.  M^j. 

grave  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst,  bekennen  hiemit  fur  uns, 
unser  reich,  nachkomen  und  erben  offentlich  vor  allermenig- 
lich,  den  dieser  unser  brief  zu  sehen,  horen  oder  lesen  fur- 
kumpt:  Nachdem  wir  uns  mit  den  ersamen,  unsern  lieben 
besundern,  denen  von  Lubeck,  wie  es  mit  den  Hollendren  der 
segelation  halber  durch  den  Ortzundt  und  in  der  Ostsee  soll 
gehalten  werden,  voreyniget,  vortragen,  und  sie,  die  von  Lubeck, 
uns  in  solcher  handlung,  das  sie  etliche  Wendischestette  als  ir 
vorwanten  zu  inen  wolten  einziehen,  furgeslagen,  das  wir  ynen, 
denen  von  Lubeck,  solchs  aiso  zu  thun  und  dieselbigen  yre 
vorwanten  der  Wendischen  stete  in  den  negestkomenden  zehen 
jaren  anzuzeigen  und  namkundig  zu  machen  eingevoigt,  gnedig- 
lichen  erlaubt  und  nachgegeben,  doch  uns  dabey  und  uber  vor- 
behalten  haben,  das  wir  widderumb  zu  unserm  besten  bey 
denen  von  Hamburg  hirzu  umb  hilf  und  beystandt  ansuchen, 
forderen,  und  wo  wir  dieselbigen  erlangen,  darzu  gebrauchen 
mugen;  ailes  in  crafl  dièses  unsers  briefs  getreulich  ane  geferde. 
Und  zu  meren  schein  und  glauben  haben  wir  unsere  koning. 
ingesigel  zu.  ende  wissentlich  vorhangen  lassen.  Der  gegeben 
ist  auf  unserm  schlos  Coppenhagen  frigtags  na  Jacobi  apostoli 
anno  domini  tausent  viif  Iiundert  und  im  zweiundrisigsten  jar. 


1532.  26.  Juli  (Kabenhavn).  Frederik  l's  Deklaration  om,  at  han  ved 
den  fremtidige  Forhandling  med  Hollœnderne  om  deres  Sqjlads  paa 
0sterseen  vil  faa  dette  Sperg^maal  ordnet  paa  en  for  hans  Rîger  og 
Lybsk  antagelig  Maade. 

K:  Koncept. 

Wir  Frederich,  von  Gots  gnaden  zu  Denmarcken,  derWen- 
den  und  Golten  konig,  erweller  konig  zu  Norwegen,  lierzog  zu 
Sleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dietraerschen,  grave  zu 
Oldenburg  und  Delmenliorst,  bekennen  in  und  mit  diesem 
unsern  brive  offentlich  fur  allermeniglich,  den  er  zu  sehen, 
horen  oder  lesen  furkumpt:  Also  dieweil  wir  uns  mit  den  er- 
samen, unsern  lieben  besundern,  denen  von  Lubeck  von  wegen 
der  Hollender,  wie  es  mit  inen  und  der  segelation  durch  den 
Ortzunde  soll  gehalten  werden,  vereynigt  und  vertragen,  dass 
wir  den  von  Lubeck  zugesagt  haben,  als  wir  in  crafl  dièses 
brifs  zusagen,  wanneher  es  mit  den  Hollendern  zu  weiteren 
gutlichen  lagen  und  nhestkunftigen  liandlungen  von  wegen  der 
segelation  durch  den  Ostsee  kommen  wirdet,  das  wir  die  wege, 
miltel,  weis  und  mass,  so  bede  uns,  unsern  reichen,  landen  und 
denen  von  Lubeck  leidlich,  treglich  und  annhemlich  sein  sollen, 
zu  suchen,  furzuslagen  und  mit  gantzem  ernst  und  vleis  hand- 
len  wollen  lassen;  ailes  getreulich  und  ane  geferde.  Und  zu 
merer  sicherheit  und  glauhens  haben  vCir  unser  koniglich  inge- 
sigel fur  diesen  brive  wissentlich  hangen  lassen,  der  gegeben  ist 
auf  unserm  slos  Coppenhagen  freitags  nach  Margrete  anno  1532. 


1582.    17.  Maj.  123 

26. 
1532.     17.   og   20.   Maj    (Svartsjô).     Overenskomst    mellem 
Fin  Klavs   Bilde,  Lensmand   paa  Bahus,   paa  Frederik  l's 
Vegne   og   Kong  Gustav  I  af  Sverrig  cm  Vigens  Tîlbage- 
levering  til»  Norge. 

I  Tmktaten  i  Varberg  8.  Aug.  1530  var  det  bleuet  bestemt,  at  Kong 
Ousidv  I  endnu  i  6  Aar  skulde  beholde  Vigen.  7.  April  1532  ftk 
Hr.  Klavs  Bilde  nyt  Forleningsbrev^  paa  Bahus  og  ftk  samtidig  Lefte 
om  i  illige  at  faa  Vigen  i  Forlening  for  en  aarlig  Afgift  af  500  Mk., 
hvis  Kong  Gustav  kunde  bevœges  til  at  give  det  tilbage.  Ved  en  per- 
sonliff  Sammenkomst  mellem  Klavs  Bilde  og  Kong  Gustav  i  Svartsjô 
kom  Overenskomsten  i  Stand.  11.  Dec.  1536  ftk  Klavs  Bilde  Vigen  i 
Panf  *  for  de  1200  GL,  som  han  havde  betalt  til  den  svenske  Konge. 

A. 

fô32.     17.  Maj  (Svar^jô).    Det  af  Hr.  Klavs  Bilde  udstedte  aabne  Brev. 

R:    Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  136  f.  (efter  det  svenske  Rigs- 
registratur). 

Tr.:  Gustaf  l's  Registr.  VIII,  374  f. 

Jag  Claves  Bilde,  riddere,  til  Lingzgaard  och  hôfvitzman  pâ 

Bahus,  gôr  vitterligit  och  kennis  med  thetta  mit  opna  bref,  alh 

J^g    af  then   befalning  och  fuUemakt,  som  stormectigiste  forste, 

kong.  mat.  af  Danmark,  konung  Frederik,  min  kâriste  nâdigste 

herre,  mig  gifvit  och  befalet  hafver,  at  handla   med  liôgmec- 

hgiste  fôrste,  konung  GôtstafT,  Sverigis  konung,  um  Viikena  etc., 

^8  âr  jag  sa  med  hans  nâde  therum  ôfvereenskommen,  ath  hans 

nâde    hafver   gunsteliga    uplatit   kong.  mat.  til    Danmarck    och 

l^ï^uiarckis    crone   til    honde    forscrifna  Viiken,  doch  med  sa 

s*^cl     och  fôrord,  ath  jag  ther  emoth   skal  och  vil  gifva  hans 

nàdis  kong..  mat.  innan  14  daga  nest  efter  the  helge  tre  konunga 

^^     nest  kommandis  tolf  hundrade  fulvictige  goda  Renske  gyl- 

leiie     och  lefverera  tliem  uti  Lubke  uti  Herman  Siikmans  hen- 

"^ï",    hvilka  forscrifna    1200   Riinska   gyllena  jag   beplictar  mig 

eller   mina  erfvingar,  um   mig  fôrslackot  blifva  kunde,  redeliga 

^^   betala  paa   forscrifna   tiid  och  stad  vid  mine  christeliga  tro, 

^^^    och  sanning.     Tes  til  [visso]  tryckar  jag  mit  incigle  nedan 

^^  thetta  bref  samfeit  med  her  Larns  Siggessons,  Holger  K[arls- 

^^ns]  och  Henning  phon  Anfelts  incigler.    Af  Swartsô  [fredagen 

^^^  Erici  arom  etc.  1532]. 

^  Dsk.  Mag.  4.   R.  IV,  338. 


124  1532.    20.  Maj. 

B. 

1532.    20.  Msg  (Svartq'ô).    Det  af  Kong  Gustav  I  udstedte  aabne  Brev. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Kongens  vedhœngende  Segl). 

Tr.:  Rydberg.  Sverges  Traktatcr  IV,  137  f.  Gustaf  l's  Registr.  (cftcr 
det  svenske  Rigsregistratur  og  med  urigtig  Dato:  16.  Maj). 

Vii  GustafT,  met  Gudz  nâde  Sverigis  och  Gôtis  etc.  konung, 
gôre  vitterligit,  ath  epter  then  contractz  lydilse,  som  seneste 
belefvad  vart  i  Vardberg^  um  Vikena,  ath  hon  pâ  nâgra  âr  til- 
gôrendis  skulle  liggie  os  och  Sverigis  krone  til  bonde  och  vider- 
lag  etc.,  sa  hafver  nu  erlig,  vâlbôrdig  man  och  strenge  riddere, 
her  Claves  Bilde,  hôfvidzman  pâ  Bahus,  pâ  kongelige  matz.  vegna 
udi  Danmark  varit  her  hos  os  och  sa  met  os  pâ  bans  hôghetz 
vegna  ôfvereenskommit,  at  vii  honum  gunsteliga  upantvardat 
hafve  til  Danmarkz  krone  forscrifna  Vikena  fôr  eth  stycke  gui, 
som  ban  lefverera  skal  i  Lubbeka  14  daga  epter  the  belge  tre 
konunge  dag  nestkommandis  udi  Hermen  Sickmandz  bender, 
som  thet  fôrplictilsebref,  ban  os  tber  pâ  gifvit  hafver,  ytermere 
utmelder  och  fôrclarer;  och  skal  tber  met  then  articlen  udi 
samme  Vardbergs  contract,  som  lyder  opâ  Vikena,  blifva  plat 
dôd  och  aftalat,  sa  at  Viken  berepter  skal  stâ  kongelige  mat 
til  Danmarck  och  Danmarckz  crone  til  bonde,  dog  uforkrenchte 
aile  andre  articler  och  puncter,  som  uttryckte  are  i  Malmôs', 
Nylôdôsses^  och  forscrifne  Vardbergz  reces  eller  contracter,  som 
tesse  riike  emellam  til  nytto  och  bestond  samtyckte  och  belef- 
vade  are.  Tes  til  ytermera  visso  och  hôgre  fôrvaring  late  vii 
bengia  vârt  secret  nedan  fôr  thetta  vârt  ôpna  bref.  Gifvit  af 
vâr  gârd  Svartesiô  then  20.  dag  i  Maij  mânat  arom  epter  Gudz 
bvrd  1532. 

27. 

1532.  9.  Juli  (Kobenbavn).  Traktat  mellem  Nederlandene  paa 
den  ene,  Danmark-Norge,  Sverrig  og  de  vendiske  Stseder 
paa  den  anden  Side. 

O:  Original  paa  Papir  (underskrevet  og  beseglet  af  de  3  neder- 
landske  Afscndinge). 

W:  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullenwever  I,  340  ff.  (efter  den 
af  Frederik  I  beseglede  og  af  de  svenske  Afsendinge  og  de  vendiske 
Staeders  Sekretœrer  undei'skrevne  Original  i  Higsarkivet  i  Haag). 

Tr.:  Rydberg,  Sverges  Traktatcr  IV,  139—42  (efler  W). 


1  Traktaten  i  Varberg  8.  Aug.  1530  (Nr.  20).     «  1.  Sept.  1524  (Nr.  3).    »  21. 
Aug.  1528  (Nr.  16). 


1532.    9.  Juli.  125 

J\ia  Lybœkkernes  gentagne  Opfordringer  havde  Frederik  I  under 

Hent^isning   til  den   Hjœlp,  som   Prouinsen   Holland  havde  ydet  Chri- 

stiarM     II   til    hans  Tog    til    Norge,  ved   en   Skriuelse  til  de  hollandske 

Siced^r  il.  Jan.  1532  forbudt  disse  at  drive  Sejlads  paa  Norge,  0ster- 

sBcn      og    de    til   den    farende   Stremme.     Forbuddet    skulde  gœlde  til 

7.  A^ril,    til   hvilken  Tid    der   skulde  holdes  et  Mode  i  Hamborg   til 

noBrMTwere  Forhandling  om   Sagen.     Byen    Amsterdam  svarede  herpaa, 

at    €icn  ikke  vilde  besege  Medet,  men  alligevel  vilde  vedblive  at  sejle. 

Denrée   krigerske    Holdning   fandt  dog   ikke  Medhold  hos  den  neder- 

landsJce  Regering   og  de  hollandske  Stœnder.     Allerede  i  Jan.  udfœr- 

digc€ies  Instruks  for  M.  Joest  Aemson  van  Burch,  der  som   den  neder- 

landsJce  Regerings  Reprœsentant  skulde  give  Mode  i  Hamborg  i  Forening 

med    Provinsen  Hollands  Afsendinge.    Efterretningen  om,  at  Nederlœn- 

demc  alligevel  vilde  besege  Medet  i  Hamborg,  kom  dog  ferst  til  Ke- 

benliQvn  12.  April,  og  Frederik  I  udsatte  derfor  ved  Skrivelse  afSO.  April 

m    cfe  nederlandske   Gesandter  i  Hamborg   Medet  til  St.  Hans  Dag  og 

forioQde  det  til  Kebenhavn;  samtidig  udstraktes  Forbuddet  mod  Hol- 

Iccndcrnes   Sejlads  til  at  gœlde   til  St.  Hans  Dag,   ligesom   der  ogsaa 

^^Qcics  Beslag  paa   nogle  hollandske  Skibe.     Amsterdam  vilde  ligesom 

^'^fîgrere,  at  der  nu  skulde  gribes  til  krigerske  Forholdsregler,  men  den 

'^^^crlandske   Regering   og  de  hollandske  Stœnder  fandt  igen  dette  for 

f^r-li^t,     Ferst  skulde  man  i  ait  Fald  forsege,  om  det  ikke  paa  Medet 

'    fi^^benhavn    kunde    lykkes  at  skille  de  danske  fra   Lybœkkerne  og 

opTida  en  fredelig  Overenskomst  med  de  ferstnœvnte.     Da  det  var  en 

^Qy  der  angik  aile  Nederlandene,  skulde  der  mede  Gesandter  i  Kejserens 

^^un,     4.  Juni  udstedtes  Fuldmagt  og  Instruks  for  disse.  II.  Juni  for 

^^^slerdams  sœrlige  Afsending,  M.  Corn.  Benninck.  Forât  give Sendelsen 

sf&r^r^  Efiertryk  lagdes  der  12.  Juni  Beslag  paa  aile  estlige  Skibe  i  Ncder- 

l^^ci^jie,  og  en  stor  Flaade  udrustedes  for  at  tiltvinge  sig  Sundets  Aab- 

^'^^    med  Magt,  hvis  Forhandlingerne  i  Kebenhavn  ikke  ferle  til  noget. 

J  de  sidste  Dage  af  Juni  kom  de  nederlandske  Gesandter  til   Ke- 

^^€2vn,   hvor  der  ogsaa   var  medt  Gesandter  fra   Kongen   af  Suerrig 

^9    c/e  vendiske  Stœder  med  Undlagelse  af  Lybœk;  denne  Bys  Gesandter 

^'^     ferst  4.  Juli.     Da  vare  Forhandlingerne  med  Nederlœnderne  aile- 

'^    ^      i   fuld    Gang.     I  Overensstemmelse    med    deres    Instruks   gjorde 

^de'rlœnd^rne    gœldende,    at    den    Understettelse,    der   var  ydel    Chri- 

f  '^-*^    //,   havde   vœret  nedivungcn,   og   at  den    nederlandske   Regering 

^'^r^  Del  havde  deri,  hvorfor  Danmark  ikke  havde  vœret  berettiget  til 

^'   ^^Sde  den  1524  sluttede  Traktat  (\r.  9)  om  Handelens  Frihed.    De  op- 

LH^^dle  meget  skarpt  og  forlangte  et  bestemt  og  hurtigt  Svar  paa  deres 

i^^€fringer:  fri  Sejlads  og  Lesgivelse  af  de  arresterede  Skibe.    De  lybske 

ç.^^^ridter,  der  ikke  fandt  nogen   Understoitelse  hos  de  andre  vendiske 

.^der  og  mœrkede,  at  de  danske  vare  steniie  for  Fred,  holdt  sig  stœrkt 

,      ^Qe  under  Forhandlingerne.    7.  Juli  erklœredc  de  danske,  at  de  vare 

^^'^dte  til  igen  at  lade  Traktaten   af  152A  trœde  i  Kraft,  naar  Neder- 

^derne,  som   de  havde  lovet,  ikke   vilde   underslette  Christian  II  og 

^^^den,  saalœnge  denne  var  i  Norge,  vilde  afholde  sig  fra  al  Sejlads 

^^^^a.     Dette    gik    Nederlœnderne    ind  paa,   naar  de   vendiske  Stœder 

'«cfe  gère  det  samme,  men  krœvede  Oprettelsen  af  en  ny  Traktat.    Dette 


126  1532.    9.  Juli. 

fandt  baade  de  danske  og  Lybœkkerne  unedvendigt,  men  paa  Neder 
lœndernes  gentagne  Forlangende  gik  Kongen  ind  derpaa,  og  Lybœk 
kerne  nejedes  med  al  erklœre,  ai  det  maatte  blive  Kongens  egen  Sag 
10.  Juli  meddeltes  Udkastet  til  Traktaten  Lybœkkerne,  der  fik  indsa 
en  Bestemmelse  om,  at  hvad  der  var  beskadiget  eller  bortkommet  a. 
det  arresterede  Gods  skulde  betales,  og  fik  et  Lsfte  om,  at  Kongen  vild 
tillade  dem  Sejlads  til  Bergen  (§  4).  Da  Traktaten  12.  Juli  skuldi 
underskrives,  opstod  der  imidlertid  en  skarp  Strid  mellem  de  dansk 
og  Lybœkkerne,  Disse,  der  vilde  betragte  Traktaten  som  sig  og  di 
andre  vendiske  Stœder  uvedkommende,  vœgrede  sig  ved  at  lade  derei 
Sekretœr  underskrive  den,  hvilket  de  nederlandske  Gesandter  bestem 
foriangte.  Ferst  efter  at  de  af  de  danske  Rigsraader  havde  faaet  be 
roligende  Erklœringer  om,  at  en  Underskriuelse  af  den  ikke  skuldt 
vœre  Ul  Hinder  for  en  Fuldbyrdelse  af  Traktaten  af  2,  Maj,  gik  di 
ind  derpaa,  ^ 

Witlick,  kunt  und  apenbar  sy  idermennichlick  :  Dat  aune 
domini  dusent  vifhundert  und  im  tweundrittigsten  jar,  am 
negenden  dage  des  mants  Julii,  to  Koppenhagen  durch  de  vor- 
ordenten  botschop,  rede  und  oratoren  kay.  mat.  und  dersul 
vigen  regenten  stadtholderinnen  in  den  Nedderlanden,  frowen 
Marien,  to  Hungern  und  Behemen  koningynnen,  nomlig  de 
hochgelarden,  erbarn  hern  Geradt  Mulert,  radt  ordinarius  und 
meister  von  den  requesten  von  dem  huse  kay.  mat.  in  sinei 
kai.  mat.  groten  rade,  Jost  Aemsoen  van  Burch,  ock  radt  ordi- 
narius dersulven  kai.  mat.  rades  in  Brabant,  und  Cornélius 
Benningk,  radt  und  trisorir  der  stadt  van  Ambsterladam,  als 
von  wegen  kay.  mat.  und  dersulvigen  gubernantynnen  und 
stadtholderynnen  in  craft  ires  mandats  und  bevehels,  so  se  vor- 
antwordet  hebben,  an  einem  del,  und  hern  Frederichen,  konin- 
gen  to  Dennemarcken,  beneffen  den  geschickten  oratoren  und 
bevelhebbern  kon.  mat.  to  Sweden,  als  nomlich  des*  hochwer- 
digen  hern  Sveno,  bischoppe  to  Schara,  hern  luen  Fleming*, 
hovetmanne  up  Castelholm,  und  hern  Cristoffern  Andrée,  secre- 
tarien,  sampt  der  van  Lubeck,  als  nomlig  her  Jochym  Gerken, 


»  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullenwever  I,  131,  135  ff.,  154—64,  316  f., 
332 — 40  (efter  den  lybske  Sekretier  Lambert  Beckers  Protokol  over  Forhandl. 
i  Kobenhavn).  Lanz,  Staatspapiere  zur  Gesch.  Kaisers  Karl  V  S.  78  ff.  Alt- 
meyer,  Relations  commerciales  et  diplomatiques  des  Pays-Bas  avec  le  Nord 
S.  207  flf.,  223  IT.,  229  ff.  Gustaf  l's  Registr.  VllI,  73,  89  ff.  Karl  V's  Fuldmagt 
f.  M.  Gérard  Mulert,  Joest  Aemson  og  M.  Arent  Sandelin  */e;  Byen  Amster- 
dams  Fuldm.  f.  M.  Cornelis  Benninck  ^Ve  (Nederlandene  A).     '  O:  Flening. 


1532.    9.  Juif.  127 

her  Goslick   Lunte,   burgermeister,  her  Gotke    Engelstede,  rat- 
mann,  meister  Lambert   Becker  sécréter,  Jurgen  Wullenwever, 
Hans  Stalhart  und  Jacob  Vaische,  Hamborch,  aïs  nomlig  her 
Pawel  Grote  burgermeister,  her  Albert  Westede,  radtmann,  und 
meister   Harmen    Rouer   secretarien,   Rostock,    aïs    nomlig  her 
Bertelt  Kerckhoff,  her  Nicolaus  Beselin,  radtmanne,  und  meister 
Tomas  Berckhusen  secretarien,  Stralsundt  her  CristofTer  Lorber, 
burgermeister,  her  Jochim  Preutze^,  her  Nicolaus  Rode,  radt- 
manne,  und    meister  Johann    Senckestacken,  secretarien,    und 
Wismar,  als  nomlig^  her  Nicolaus  Heinen,  her  Hinrick  Euerdes 
radtmannen,  und  meister  Jorden  Hoppener,  secretarien,  sende- 
boden',  tom  anderen  dele,  navolgende  artikel   beradtslagt,  ge- 
handelt^  und  entlick  besloten  wurden: 

t  Erstlig  soll  de  contract,  so  anno  domini  der  weinigem 
tal  in  dem  verundtwintigsten  jar  upgericht  und  in  dem  vifund- 
twintigsten  vullentogen*,  in  sinerwerde  und  macht  bliven  und 
soll  mit  demsulven  contract  und  segelation  upt  olde  geholden 
werden. 

2.  Darentjegen  hebben  de  oratoren  kay.  mat.,  vorgemeit, 
bcwilliget,  vorsproken,  togesecht  und  gelavet,  dat  se  koninge 
Cristieme,  aile  de  wile  dat  sodane  vorbenomede  contract  duret 
und  in  werden  blift,  in  keinem  wege  bystandt  to  donde  noch 
™il  rade  oder  dade  durch  sick  oder  andere,  hemlig  oder  apen- 
"^r,  mit  luden,  schepen,  provianden,  gelde  oder  dergliken,  dat 
tom  orlige  und  krige  dinstlig,  nicht  to  hulpe,  stuer  oder  troste 
i^omen  solleu  ock  ut  iren  landen,  hafen  und  stromen  nicht 
gestaten,  dat  ime  jenige  tofure  geschee.  Ed  schollen  sick  ock 
^^  kay.  mat.  Nidderlande,  aise  Brabant,  Flandren,  HoUant, 
^lant  und  aile  andere,  der  segelation  int  ryke  Norwegen  gantz 
und  gar  entholden,  so  lange  sick  koningk  Cristieme  vientlich 
^  Dennemarcken,  Sweden,  Norwegen,  den  furstendomen  Sles- 
^>  Holstein  etc.  entholdet.  So  aver  imants  daraver  befunden, 
^c  sick  des  nicht  entholden  wurde,  de  schall  van  den  regenten 
*^^y-  mat.  in  den  Nedder-  oft  Westwerschen  landen  gestraft 
^^%  so  he  von  den  Denneschen,  Swedeschen  odder  der  Wen- 
^cschen  stede  utiiggern  daraver  begrepen,  aise  ein  viandt  ange- 
holden  werden. 


*  W:  PruUc.     «  W  forbig.:  als  nomlig.     »  V^  forbig.:  sendeboden.    *  Tll- 
^®j<^^  i  Marginen.     *  Nr.  9. 


128  1532.    9.  Juli. 

3.  Wurde  averst  jennich  schep  von  Osten  oder  Westen 
dorch  storme  oder  unwedder  genotdrengt,  so  dat  idt  sick  ok 
ane  verlust  schepes  und  gudes  den  Nordischen  haven  nicht 
kunde  oder  muchte  vorbygan,  sunder  muste  darin  setten,  schip 
und  gut  to  bergen,  dardurch  schall  dusse  contract  nicht  gebra- 
ken  oder  gekrencket  syn;  jodoch  schollen  sick  de  schippere 
und  schepeskindere  der  koppenschop  und  hanteringe  mit  den 
Nordischen  entholden  oder  darumb  gestraft  werden,  wo  baven 
geschreven. 

A.  Ed  scollen  ock  de  Wendeschen  stede,  so  balde  ire 
schepe  wedderumme  van  Bergen  to  hus  komen,  sick  der  kopen- 
schop  in  Norwegen  entholden,  up  dat  koninge  Cristierne  keine 
starkung  edder  entsettung  dardorch  tokome,  ed  sy  denne,  dat 
ine  solckes  von  kon.  mat.  von  Dennemarcken  sunderlich  ver- 
lovet  werde,  alsdann  so  wan  solckes  van  kay.  mat.  underdanen 
begert,  soll  inen  geborliker  wise  nicht  geweigert  werden. 

5,  Der  geledenen  schaden,  so  sick  ko.  mat.  van  Denne- 
marcken ock  ko.  wer.  van  Sweden  und  de  Wendeschen  stede, 
so  inen  von  etliken  singularen  und  privaten^  personen  ut  Hol- 
landt,  oder  wur  und  we  desulven  sust  syn  muchten,  dorch 
solcke  hulpe,  welke  koninge  Cristierne  darut  bejegent  und  wed- 
derfaren  is,  beklagen,  wollen  ko.  mat.  von  Dennemarcken, 
desgliken  ko.  w.  van  Sweden  samt  den  van  Lubeck  und  an- 
deren  Wendischen  steden,  oft  id  ine  gefellich,  ire  vorordenten 
und  vulmechtigen  in  kai.  mat.  Nidderlandt,  vorbenomet,  an 
geborlike  ende  und  stede  vor  eines  idern  geborliken  unvordech- 
tigen  richter  schicken,  umb  solliken  schaden  forderen  laten; 
dar  schall  man  aver  einen  idern,  wat  werden  oder  standes  he 
sy,  der  mit  solcker  dat  betegen,  iligen  forderlickes  rechten  sun- 
der allen  vertoch  und  uphokiing  verholpen  syn. 

6.  Ed  schollen  ock  den  Hollendern  de  vif  schepe  mit  iren 
inhebbenden  gudern  und  schepesvolcke,  so  ko.  mat.  to  Denne- 
marcken heft  arresteren  und  anholden  laten,  nomliken  eins  to 
Kopenhagen,  dat  andre  to  Kôke,  dat  drudde  by  den  Kolden, 
dat  verde  under  Flandern^,  dat  vofte  up  der  Eyder,  mit  allem, 
so  darinne  gewesen,  mit  dem  ersten  so  muglick  widderumb  to 
handen    gestelt    und    vrey,   unbeswert    wech    to    foren  vorgunt 


*  und  privaten  cr  tilfojet  i  Marginen.     *  W:  Flanoeen. 


1532.    9.  Juli.  129 

werden;  were  edt  aver  sake,  dat  van  sodanen  vif  schepen  ret- 
schop  oder  aiider  guder,  dat  to  bewisen,  darvan  gekomen  oder 
verkofl,  datsulvige  scall  inen  widderumb  vornugt  und  betalt 
werden  van  denjennigen,  to  deren  handen  edt  gekamen. 

7.  Desgeliken  schollen  ock  de  Nedderlendischen  dat  arre- 
stament,  so  von  inen  soder  pinxsten  negest  vorlopen  up  de  Wen- 
deschen,  Osterschen  stede  und  koplude  gelecht,  stracks^  unge- 
sumet  relaxirn  und  los  geven  und  iderman  by  dem  synem  laten 
bliven,  und  oft  ine  wat  entwendet  oder  darvan  gekamen,  dat 
bewislick  is,  schall  ine  ock  gans  und  aile  wedder  restituert 
werden  durch  kaiserlich  mat.  Nidderlande  vorbenomet. 

Dat  soUikes  ailes,  aise  boven  angezeigt,  beredet,  gehandelt 
und  beslaten,  hebben  de  oratoren  kay.  mat.  dussen  handel  tor 
witlicheit  mit  eigener  handt  underschreven  und  ire  signet  dar- 
benefTen  gedrucket  am  jar  und  dage,  aise  boven. 

G.  Mulert.         Aemsoen.         Cornélius  Banninck. 

(L.  S.)  (L.  S.)  (L.  S.) 


28. 

1532.  21.  Juli  (Kebenhavn).  Forbundstraktat  paa  10  Aar 
mellem  Frederik  I  og  det  danske  Rigsraad  og  Hertug  Al- 
brecht  af  Preussen. 

O  :  Original  paa  Pergament  (beseglet  af  de  to  Fyrster  og  det  dau- 
ske  Rigsraad;  de  med  Stjserne  mœrkede  Rigsraaders  Segl  maugle  nu). 

K:  Koncept  (skrevet  med  Sekretœr  Georg  Corpers  Haand). 

Tr.:   Waitz,   Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullenwever  I,  350—53  (efter 
det  i  Statsarkivet  i  Kônigsberg  opbevarede  Eksemplar). 

AUerede  152^  og  1525  var  dcr  bleven  fort  Forhandlinger  om  et 
Forband  mellem  Hertug  Albrcchl  af  Preussen  og  Frederik  I  og  de 
vendiske  Stœder,  men  uden  Résultat^.  Det  i  1526  sluUede  JEgteskab 
mellem  Hertugen  og  Frederik  /'s  Daller  Dorothea  forte  imidlertid  lit 
en  nœrmere  Forbindelse  mellem  Landene,  og  i  Foraaret  1532  lilbod 
Hertugen  Frederik  I  HJœlp  mod  Christian  IL  1.  Maj  skreu  Kansler 
Wolfgang  v,  Vtenhof  lit  Hertugen  og  opfordrede  ham  til  at  sende  en 
Gesandt  til  Hcrredagen  i  Kobenhavn  SI,  Hans  Dag,  huis  han  fremdeles 
enskede  at  trœde  i  Forbund  med  Danmark.  Preussiskc  Gesandter  gav 
ogsaa  Mode^  og  18.  Juli  meddeltc  de  kongelige  Raader  Wolf  Pogivisch 
f}g  Golskalk  Ahlefeldt  Lybœkkerne,  at  Hertug  Albrecht  onskede  at  slutle 
Forbund  med  Danmark  og  de   uendiskc  Slœdcr,  sœrlig  Lgbœk.     Ly- 


»  O:  sUrcks.     »  Allen  V,  238  ff. 

9 


130  1532.    21.  Juli. 

bœkkerne  kunde  dog  af  Mangel  paa  Instruktion  herom  ikke  vedtai 
nogety  men  lovede  at  forebringe  Sagen  for  Raadet.  Forbundet  afslu 
tedes  saa  alêne  mellem  Danmark  og  Hertagen.^ 

Wir  Friderîch,  von  Gots  gnaden  zu  Denmarcken,  der  Wer 
den  und  Gotten  koning,  erwelter  koning  zu  Norwegen,  herzo 
zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dietmerschen,  grafl 
zu  Oldenburg  und  Delmanhorst,  vor  uns,  unser  reiche,  nacl 
kommen,  erben  und  erbnhemen,  und  wir  gemelter  reiche*  beyd 
geistlich  und  weltlich  rethe  und  stende  zu  Denmargken,  hirnac 
benent,  fur  uns,  unser  erben  und  nachkommen,  und  wir  A 
brecht,  von  denselbi[g]en  gnaden  marggrafTe  zu  Brapdenburj 
in  Preussen,  zu  Stettin,  Pomern,  der  Cassuben  und  Wende 
herzog,  burggrafT  zu  Nurmberg  und  furst  zu  Rugen,  fur  un: 
unser  erben,  erbnhemen  und  nachkommen,  thun  hie  mit  dieseï 
briefe  vor  allermeniglich,  den  er  zu  sehen,  horen  adder  lèse 
furkumpt,  oSentlich  kundt  und  bekennen:  Das  wir  uns  i 
dem  namen  der  heiligen,  ungeteilten  dreiheit  in  ein  christlich* 
freuntliche  und  ehrliche  verwandtnus  und  eynung  gesetzt  un 
zehen  jar  lang,  die  nhestvolgenden,  zusamen  versprochen,  g< 
lobt,  gesagt  und  vorschrieben,  versprechen,  geloben,  versage 
und  vorschreiben  uns  auch  hiemit  bey  unsern  koning.  guttei 
auch  furstlichen  treuen  glauben  im  wort  der  warheit  und  thu 
das  in  craft  und  macht  diess  brifes: 

1,  Also  das  ein  theil  den  andern  getreulich  und  wol  mej 
nen,  sein  besles  wissen,  treiben,  fordern,  schaden  und  nachte 
verhueten  auch  seine  offenbare  veinde  und  landesbeschedigc 
in  gantz  keinen  wege  hausen,  hegen,  etzen,  trencken,  undtei 
halten,  fordern,  noch*  dasselbig  durch  ander  leut  zu  thun  un 
zu  geschehen  undersetzen,  nachgeben  adder  gestatten,  und  wc 
ein  theil  in  seynen  landen,  gepietcn  adder  sunst  an  ander 
orten,  das  ym,  dem  andern  theyl,  zu  abfal,  verkleinerung  un 
verterben  kommen  mochte,  veindlicher  weis  gehandelt,  getri< 
ben,  gespielt,  undergesetzt  und  furgenomen  wurde,  horen,  sehe 
adder  vermercken,  dasselbig  ailes  mit  hochstem  ernst,  vleis  un 
vermogen  nit  weniger,  als  ob  es  yne  selbst  und  allein  betreffi 
furkommen,  verhueten,   auch    so   vil    muglich    die    veinde    un 


*  Waitz,  Lûbeck   iinter  Jiirgen  Wullenwcver   I,  349  f.      '  O:  reich.      •  C 
nach. 


1532.    21.  Juli.  131 

widderwertigen  seibst  abwenden,  zuruckhalten,  verhindern,  mit 
dem  besten  abbrechen  und  in  alwege  dem  andern  theil  solchs 
anzeigen  und  yne  daruf  verwarnen. 

2.  Es  sol  weiter  auch  ein  theil  dem  andern  vorgunnen, 
auch  zu  gut  halten  und  fordern,  das  yme  in  der  anliegenden 
noth  und  sunst  jeder  zeit  aus  seynen  landen  und  gepieten,  uber 
die  nachvermelten  gepurenden  zugesagt  und  geleisten  hilf,  wes 
er  an  reutern,  knechten,  profianden,  schiefTen  und  allem  an- 
dern, was  yme  zu  seynem  krige,  auch  landen  und  leuten  zum 
besten  und  erhaltung  derselbi[g]en  zu  dinst  kommen,  auf  sein 
bestellung  und  umb  sein  gelt  darinne  annhemen,  besprechen, 
bestellen,  ungehindert  daraus  volgen  muge. 

3.  Und  sol  solche  eynung  und  verwandtnus  weiter  also 
verslanden  und  gehalten  werden,  das  wir  koning  Friderich  etc. 
auch  reichsrethe  zu  Denmargken,  unser  erben  und  nachkom- 
men  dem  herzogen  in  Preussen,  seinen  erben  und  erbnhemen, 
50  ofl  er  in  disen  zehen  volgenden  jaren  und  stehender  eynung 
von  ymandes,  was  wirden,  hocheit,  vermugens,  wesens  und 
standes  der  sein  mocht,  bekrieget,  angefochten,  uberzogen  und 
nodtgedrengt  wirdet,  mit  vier  wolgerusten  orlogsschieffen,  an 
profiande,  geschutz,  pulver,  loten,  doppelten  bosleuten  und  wes 
zum  krieg  und  orlig  gehorig  versehen,  sampt  acht  hundert  gue- 
ten  wherhaftigen  mannen  adder  landesknechten,  welcher  wir 
koning  Friderich  auch  reichsrethe  und  stende  zu  Denmargken 
^hs  hundert  aus  den  reichen,  und  wir  koning  Friderich  als 
herzog  zu  Schleswig,  Holstein  zwey  hundert  aus  gedachten 
unsern  furstenthumben  schicken  wollen,  die  man  allezeit  zu 
lande  ansetzen,  wider  die  veinde  gebrauchen,  und  dennocht  die 
^Wefî  mit  den  bosleuten  und  schiefskindern  in  der  sehe  nod- 
turftigiich  erhalten,  drey  monat  lang  auf  sein  ersuchen  und 
Dïanen,  das  doch  zeitlich  genug,  so  vil  es  ymmer  moglich  sein 
^1,  zuvor  geschehen  soUe,  zu  freuntlicher,  trostlicher  und  guter 
^K  rettung  und  abwer^  der  widderwertigen  und  veinde  un- 
S^umpt  kommen,  erscheinen  und  dieselbigen  zuschicken  wol- 
^^^'  Es  sol  auch  ein  theil  den  andern  ym  fal  der  hochsten 
^^4  nit  allein  mit  berurter  gepur[en]der  hilf,  sonder  mit  gantzer 
"^^glicher  gewalt  und  macht  zu  hilf  kommen,  entsetzen,  freyen 
H5^jn  keynen  wege  verlassen. 

*  0:  abcr. 

9* 


132  1532.    21.  Juli. 

i.  Widderumb  und  dagegen  soUen  und  wollen  wir  gemeltc 
herzog  in  Preussen  etc.  unsern  genedigen,  freuntlichen  liebe 
herren  und  vattern  koning  Friderichen  etc.  und  reichsrethe 
zu  Denmargken,  auch  den  furstenthumben  Schleswig,  Holstei 
etc.  in  solciien  zehen  jaren  und  wircklicher  eynung,  so  ofl  un 
dick  auch  an  welchem  orte  sye  in  bemelten  iren  reichen,  fu 
stenthumben,  landen  und  gebieten  von  ymandts,  was  wirdei 
hocheit,  vermogens,  wesens  und  standes  der  sein  moge,  befede 
bekrieget,  angefochten,  es  sey  zu  lande  adder  wasser,  genottij 
und  uberfallen  werden,  auch  ungeseumpt  auf  yr  fordern  un 
manen,  das  doch  zeitlich  genug,  so  vil  es  ymmer  muglich  sei 
wil,  zuvor  geschehen  solle,  mit  zweyen  guten  orlogsschieffei 
mit  aller  zugehorender  reithschaft  auch  an  profiande,  geschut 
zugehorendem  pulver,  loten,  doppelten  bossleuten  und  wc 
allenthalben  zum  krieg  gehorig  vorsehen,  sampt  vier  hunde 
wherhaftigen  mannen  adder  guten  landesknechten,  die  man  a 
eynem  jeden  orte  zu  lande  setzen,  widder  die  veinde  gebrai 
chen,  und  dennocht  dve  schiffe  zur  sehewartz  mit  den  bosleute 
und  schiefskindern  muge  erhalten  und  vorpieten,  drey  mons 
lang,  zu  freuntlicher  und  trostlicher  hilf,  rettung  und  abwer  ^  d< 
veinde  komen,  erscheynen  und  dieselbigen  zuschicken  schuldi 
sein.  Es  sol  auch  ein  theil  den  andern  ym  fal  der  hochste 
noth  nit  allein  mit  berurter  gepurender  hilf,  sunder  mit  gantz< 
muglichen  macht  und  gewalt  zu  hilf  kommen,  entsetzen,  freye 
und  in  keynen  wege  verlassen.  Und  sol  sunst  ein  theil  d< 
andern  zugescliickte  hilf  nach  nodturft  seynes  kriegs  zu  wassc 
adder  lande  mit  dem  besten  zu  gebrauchen  macht  haben. 

5.  Es  soUen  auch  die  drey  monat  solcher  zugesagter,  eii 
gegangener  und  bewilligitter  hilf  nit  ehr,  dan  wan  dieselbi 
hilf,  es  sey  zu  wasser  adder  lande,  auf  des  andern  theil  eigei 
thumb,  grund,  boden  auch  desselbigen  strome,  wasser*  und  hî 
ven  komen  und  ruren,  anghen,  und  der  an-  und  abzug  darei 
nit  gerechnet,  abgezogen  ader  gekurtzt  werden.  Und  wan  nu 
der  bekrigt  theil  des  andern  zugesante  hilf  nach  vermoge  diest 
eynung  und  vorstentnus  dy  drey  monat  lang  in  seynem  beste 
gehabt,  gebraucht  und  dieselbigen,  es  wer  zu  wasser  ader  land 
lenger  zu  gebrauchen   von   notten    haben   wurde,  sol   er  alsdsi 

^  O:  aber. 


1532.    21.  Juli.  133 

solche  hilf  an  schieffen  und  voick  auf  sein  undterhaltung  und 
bestellung  zu  nodturft  seins  krieges  lenger  und  weiter  zu  sey- 
nem  besten  zu  gebrauchen  macht  haben. 

6.  Wer  es  aber  sach,  das  ein  theil,  welcher  der  sein 
moclite,  eynen  ehrlichen,  rediichen  und  ofTentlichen  landes- 
kriege  vor  handen  haben  furen  und  von  dem  andern  theil  umb 
sein  gepurend  hilf  nach  besage  dieser  eynung  noch  daruber 
gemanet  wurde,  der  sol  ym  solche  hilf,  dieweil  er  auf  dissmal 
mit  sich  selbst  und  seynem  krige  zu  schafiTen  hat,  zu  thun,  zu 
schicken  und  zu  leisten  nit  schuldig  adder  vorpflicht,  sonder 
auf  dasselbig  mal  davon  gefreyet  seyn.  Nichts  desteweniger 
so  balde  derselbig  theyl  mit  seynem  vorhabenden  adder  ange- 
steltem  krig  zu  ruhe  und  stilstandt  kumen  wirdet,  sol  er  als- 
denn  dem  andern  theil  auf  geschehene  manung  sein  gepurend 
hilf,  wo  er  derselben  noch  van  notten,  nachmals  ane  weiter 
ausflucht  leisten  und  zuschicken. 

7.  Und  wan  nun  solche  eynung,  verwantnus  und  zusamen- 
vorpflichtung  neun  jar  gestanden,  soUen  und  mugen  ym  vol- 
genden  zehenden  jar  beyde  theil,  wie  es  mit  solcher  eynung 
und  vorstendnus  furtan  weyter  sol  gehalten  werden,  yres  gefal- 
len  darumb  zu  sprechen  und  dieselbigen  vorneuen  zu  lassen 
macht  haben. 

Und  damit  dièse  obgeschriebene  eynung  von  artickeln  zu 
^ckeln  stedt,  vest,  unverbrochentlich  moge  gehalten,  gefordert 
und  mit  dem  treulichsten  und  besten  gemeint  werden,  so  haben 
^fj  koning  Friderich  zu  Denmargken  etc.  auch  Albrecht,  marg- 
8raff  zu  Brandenburgk  etc.  vorgemelt,  zu  wircklicher  bestendig- 
^^yt  desselbigen  und  mererm  glauben  unser  konig-  und  furst- 
»che  ingesigel  zu  ende  wissentlich  anhangen  lassen,  und  wir 
^on  Gots  gnaden  Iver  Munck  zu  Rippen,  Stigo  Krumpen  zu 
^^glem,  Oge  Wilde  ^  zu  Âthausen,  Georgen  Fris  zu  Wiborch, 
Joachim  Renna^  zu  Rothschildt,  Knut  Guldenstern  zu  Odensehe, 
Wschof,  Heinrich  *,  abt  zu  Soer,  Eschilt,  prior  zu  Andwerschaw, 
Magnus  Geye,  hofmeister,  amptman  zu  Kallinburg,  Schandel- 
"^rg  und  Taruppe,  Tugge  Krabe,  marschalck,  amptman  zu  Hel- 
^henburg,  Pretbern  Podebusch,  amptman  zu  Riperhus,  Hans 
^^We,  amptman   zu   Schildenes,   Mattes   BoUie  zu  Turbu,  Peter 


*  3:  Bilde.     *  d:  Rennov. 


134  1532.    21.  Juli. 

Lucke,  amptman  zu  Nûborg,  Johan  Rantzaw,  amptman  z 
Krogen,  Olef  Rosenkrantz,  amptman  zu  Âbrumstorpf»  Og 
Lunge"^,  amptman  zu  Astorp,  Erick  Banner,  amptman  zu  Kall< 
Ândres  Bilde*,  amptman  zu  Stege,  Johan  Uren,  amptman  z 
Koppenhagen,  Johan  Ochsse,  amptman  zu  Ravenspurgk,  Joha 
Biorn,  amptman  zu  Droningholm,  Otte  Krumpen,  amptman  z 
Tranecker,  Achsil  Brade  zu  Krageholm,  Knut  Bilde,  amptma 
zu  Gladsachs,  Trut  Wolfszan,  amptman  zu  Wardberge,  Holge 
Wulfszan,  amptman  zu  Laholm,  Claus  Byide,  amptman  z 
Bahus,  Claus  Bodebusch,  Achsil  Ungerup,  amptman  zu  Suifs 
burg,  Heinrich  Geye,  amptman  zu  Wardenborch,  Nickels  Lur 
gen  zu  Selsoe,  pfleger  und  amptieut,  aile  rittere  und  reichsreth 
zu  Denmargken,  haben  vor  uns  und  unser  nachkommen  ei 
yder  sein  pilzschir  zu  bekenung  auch  vester  haltung  und  glat 
bens  obgemelter  und  geschriebener  eynung  und  handelung  wis 
sentlich  hieneben  hangen  heyssen.  Welchs  ailes  gescheen  um 
volnzogen  auf  dem  schlos  zu  Coppenhagen,  sontags  nach  de 
apostel  theylung  im  jar  Cristi  tausend  funfhundert  und  yr 
zweyunddreissigisten. 


28. 

1533.  11.  Febr.  (Ratzeburg).  Reces  mellem  Hertug  Christia 
paa  egne  og  sin  Fader  Frederik  l's  Vegne  og  Hertug  Mag 
nus  af  Sachsen-Lauenborg,  hvorved  de  mellem  dem  vserend 
Stridigheder  henvises  til  Paakendelse  af  4  Raader  fra  hve 
Side  paa  et  Mede  i  Hamborg  25.  Maj.    Jvfr.  6.  Nov.  153^ 

O:  Original  paa  Papir  (med  Hertug  Magniis'  Segl). 

Zu  wissen  sey  allermenniglichen  :  Als  sich  zwuschen  der 
grosmechtigen,  durchleuchtigesten,  hochgebornen  fursten  un» 
liern,  hern  Friederichn  zu  Dennemarcken,  der  Wenden  un< 
Gotten  konige  etc.,  erwelten  konige  zu  Norwegen,  herzogen  z\ 
Slessewieck,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmerschen,  gravei 
zu  Oldenborg  und  Delmenhorst,  meynen  gnedigsten  herrn,  ai 
eynem  —  und  dem  durchleuchtigen,  hochgebornen  fursten  uni 
hern,  hern  Magnusen,  herzogen  zu  Saclisen,  Engern  und  West 
phalen  etc.,  meinem  gnedigen  hern,  am  andern  theyl,  allerle] 
gebrechen    erhalten    und   in    sonderheit   von   wegen  der  dorfei 


1533.    11.  Febr.  135 

und   gueter,  im  furstenthumb  zu   Sachsen   liggende   und  etwan 
dem   closter  zum  Reinebeck  nach  vermuge  sigel  und  brive  ge- 
\ott  sein  und  allezeit  von  alther  zum  closter  gehort  haben,  der 
sîcb  hochgedachter  mein  gnediger  herr  von  Sachsen  angemastet, 
derg^eichen  der  widderlose  (als)  hochgedachter  koniglichen  maie- 
stat  zu  Dennemarcken  am  huse  zum  Tremesbuttel,  die  sich  ko- 
ningliche  maiestat  vor  sich  und  seine  erben  und  nachkomende 
farbehalten  hat,  und  zudeme  die  zuspruche  uf  der  Steinhorst, 
darzu  den  infal  zu  Sabentz  und  Pampow,  als  aus  dem  fursten- 
thumb zu  Sachsen  soll  gescheen  sein,  und  den  holenwegk  be- 
langende,  und  dan  forder  von  wegen  etlicher  angezogen  schulde 
und  der  geweltigen  ingrifTe,  als   seine  f.  g.  von  hochgedachter 
kon.  mat.  undersassen,  Clemens  von  der  Wischen  und  Siwerdt 
Swein,  begegent,  oder  wes   des    beiderseits  von    schulden   und 
anderm  meher  sein  mochte,  —  so  hat  sich  der  durchleuchtige, 
hochgeborne   furste  und  herr,  her  Cristian,  erbe  zu  Norwegen, 
herzogk  zu  Slessewick,  Holsten,  Stormern  und  der  Ditmerschen, 
grave  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst  etc.,  hochgedachter  kon. 
mat.  soen,  mein  gnediger  herre,  als  beider  part  negstvorwanter 
aus  sonderlicher,  freuntlicher  wolmeinung  darin  geslagen   und 
zusampt  hochgedachter  kon.  mat.  rethen,  namlich  den  gestren- 
gen  und  ernvesten  herrn,  Wolff  Pogwisch  dem  jungeren,  ritter, 
wnd  Claussen  von  der  Wischen,   angezeigt  gebrechen   nachvol- 
gender  weise  verfast: 

^  Das  hochgedachter  kon.  mat.  vier  rethe  und  vier  meins 
g-  h.  von  Sachsen  verordenten  am  sontag  exaudi  ^  schirsten 
nach  dato  dièses  briefes  zu  Hamburg  einkomen  und  volgenden 
montags  aile  dieselben  gebrechen  in  sampt  und  besondern  nach 
Cïns  itzlichen  clage  und  antwort  verhorn  und  dieselben  nach 
pillicheit  entscheiden  und  entlich  beylegen  soUen;  mitlerzeit 
^U  sich  hochgedachter  meyn  g.  h.  von  Sachsen  des  gebrauchs 
^n  den  bestimpten  guthern  zum  Reinebeck  gentzlich  enthalten. 
2.  Gleicher  gestalt  sollen  auch  dieselben  acht  rethe  und 
verordenten  die  irrungen,  als  zwuschen  hochgedachten  meinen 
8-  h-  herzogen  Magnus  zu  Sachsen  und  herzogen  Cristian  zu 
nolstein  von  wegen  des  heiratgeldes,  leipgedinges,  morgengabe 
und  verzythbriefs  erwachsen,*  das  sie  erkantniss  und  weisung 

25.  Maj.    '  Her  synes  nogle  Ord  at  vœre  overspruogne. 


136  1533.    11.  Febr 

thun  sollen,  wie  es  umb  den  angezogen  schaden  stehen,  und 
wilcher  masse  der  leipzucht  und  verzichtsbrief  gefertiget,  und 
wie  die  morgengabe  belegt  oder  versichert  werden  soUe. 

5.  Und  im  fall,  ob  sich  dieselben  acht  rethe  und  veror- 
denten  von  wegen  der  obberurten  dorfer  und  guther  des  closters 
zum  Reinebeck  und  der  widderlose  uf  dem  Tremmesbuttel  sampt 
der  andern  vorgeschrieben  gebrechen  nicht  vergleichen  mochten 
ein  eindrechtig  ausspruch  daruf  zu  thun,  alsedan  soll  der  durch- 
leuchtige,  hochgeborne  furst  und  herr,  her  Philips,  landtgrave 
zu  Hessen,  grave  zu  Katzenelbogen,  zu  Nida,  zu  Dietz  und 
Zigenheim  etc.,  mein  gnediger  herr,  der  obman  sein,  wie  hoch- 
gedachte  kon.  mat.,  seiner  kon.  mat.  soen  und  herzog  Magnus 
zu  Sachsen  samptlich  an  seine  f.  g.  bewilliget,  und  so  baldt 
von  Hamburg  aus  ane  verzog  und  einigerley  vorhindernis  un- 
geseumet  schriftlich  darum  angesocht  und  erbeten  werden,  sich 
mit  derselben  burden  zu  beladen,  und  welchen  part  alsedan 
seine  f.  g.  einen  beifall  thuen,  oder  was  sie  darinne  vor  recht 
erkennen  und  aussprechen,  das  soUen  und  wollen  aile  part,  aise 
hochgedachte  kon.  mat.  zu  Dennemarcken,  seiner  kon.  mat.  soen, 
herzog  Cristian  zu  Holstein,  und  herzog  Magnus  zu  Sachsen, 
bey  iren  kon.  und  furstlichen  wirden  erhen  und  treuen  unter 
guten  glauben  unwidderrueflich  halten  und  verfolgen  und  des- 
selben  gar  keyne  ausflucht  oder  behelfrede  furwenden. 

4.  Und  in  sonderheyt  was  an  dem  obberurten  heiratgelde 
oder  brutschatze  nachstendig  sampt  demjenigen,  was  vor  den 
angezogen  schaden  vor  piliich  angesehen,  soll  uf  den  negst- 
volgenden  umslag,  als  wen  man  der  weniger  zal  nach  Cristi 
unsers  lieben  herren  geburt  funfzenhundert  und  vierundreissigk 
schreiben  wirt,  bynen  der  stadt  zum  Kyle  und  nach  ausweisung 
des  denckzettels,  in  der  eestiftung  daruber  ufgericht,  aile  das 
hinderstellige  mit  den  erkanten  schaden  bezalt  und  entrichtet, 
auch  so  baldt  darentjegen  der  leipgedings-  und  verzichtsbrief 
von  hochgedachten  herzogen  Cristian  zu  Holstein  meinem  gne- 
digen  hern  von  Sachsen  zugestellet  werden,  den  eynen  zugk 
gegen  den  andern,  so  balde  der  hinderstellige  brutschatz  mit 
den  ufgelaufTen  schaden  nach  vermuge  der  erkantniss  entrichtet 
sein,  wie  sie  sich  beiderseits  bey  iren  furstlichen  erhen  und 
treuen  untir  gutem  glauben  vorpflichtet,  geverde  und  argelyst 
hierinne  gentzlich  ausgeslossen. 


1533.    11.  Febr.  137 

Des  zu  urkunde  ist  dieser  recess  gleichslauts  gezweifech- 
tiget,  der  einer  von  hochgedachten  herzogen  Cristian  zu  Hol- 
stein  anstat  und  von  wegen  seiner  f.  g.  hern  und  vaters,  hoch- 
gedachter  ko.  mat.  zu  Dennemarcken,  und  fur  seiner  f.  g.  eigen 
person  mit  irem  angedruckten  ingesigel  becreftiget  und  hoch- 
gedachtem  meynen  g.  h.  von  Sachsen  zugestellet,  und  gleicher 
weise  der  ander  von  seinen  f.  g.  besigeit  und  hochgedachtem 
herzogen  Cristian  von  Holstein  vorreicht  wurden.  Welchs  ge- 
scheen  zu  Ratzeburg,  dinstags  nach  Scholastice  virginis,  anno 
domini  etc.  im  dreiunddreissigisten  am  11.  des  monets  Februarii. 


80. 

1533.    9.  Sept.  (Gent).    Forbundstraktat   paa   30  Aar  mellem 
Danmark-Norge  og  Nederlandene. 

O:    Original   paa   Pergament  (undertegnet  og  beseglet  af  Régent- 
inden,  Dronning  Maria,  og  de  to  danske  Underhandlere). 

R:    Kejser  Karl  V's   Ratifikation   (Original   paa   Pergament;   Seglet 
mangler  nu). 

Tr.:  Pal.-Mûller,  Aktstykker  til  Grevefeidens  Hist.  1, 10—16  (efter  R). 

/  Efteraaret  1532  seiidte  Frederik  I  Dr.  Ditlev  Reventlow  (Insiruks 
af  10.  Okt.)  til  Nederlandene  for  i  Henhold  til  §  5  i  Traktaten  af  9.  Juli 
at  krœve  Erstatning  for  den  Skade,  som  var  forvoldt  Kong  en  og  hans 
Lande  ved  den  Hjœlpy  Hollœnderne  havde  ydet  Christian  II;  med  Dit- 
lev Reventlow  fulgte  Gesandter  fra  Lybœk  for  at  gère  de  lybske  Krav 
gœldende,  medens  Kong  Gustav  I  af  Sverrig  havde  overdraget  Frede- 
rik I  ogsaa  at  fremsœtte  de  svenske  Krav.  Paa  et  Mode  i  Bergen  i 
Hennegau  i  Dec.  forhandledes  der  herom.  De  danske  og  Lybœkkerne 
forlolkede  Traktaten  saaledes,  at  de  vare  berettigede  til  at  gère  Skades- 
erstatning skravet  gœldende  mod  Provinsen  Holland  og  dens  Stœder, 
medens  Dronning  Maria,  til  hvem  de  hollandske  Stœnder  henvendte  sig 
cm  Hjœlp,  bestemt  hœvdede,  at  Traktaten  knn  hjemlede  Ret  til  at  gère 
Erstatning skrav  gœldende  mod  private  Personer.  Hun  erklœrede  tillige, 
at  den  kejserlige  Regering  maatte  betragte  denne  Sag  som  sin,  og 
at  Kejseren  vilde  forsvare  Hollœnderne  med  al  sin  Magt,  hvis  Kongen 
vilde  foretage  sig  noget  mod  dem.  En  Forhandling,  som  den  danske 
Gesandt  havde  Ordre  til  at  indlede  med  Staterne  Brabant,  Flandern 
og  Zeeland  om  ikke  at  bistaa  Hollœnderne  og  igen  at  optage  Sejlad- 
sen  ostpaa,  forbod  Regentinden  paa  det  bestemteste.  Stemningen  i 
Nederlandene  ophidsedes  yderligcre,  da  Frederik  I  i  Begyndelsen  af 
1533  sendte  Clans  v.  d.  Marwitz  til  Nederlandene  med  et  Brev  til  Regent- 
inden, hvori  han  opretholdt  sin  tidligere  Fortolkning,  og  med  Skrivelser 
til  forskellige  nederlandske  Stœder  om  at  skille  sig  fra  Hollœnderne. 
28.  Febr.  skrev  Regentinden    til  Frederik  I  og  klagede  skarpt  herover 


138  1533.    9.  Sept. 

og  sendte  samtidig  Henrik  VUlemssen  til  Danmark  for  i  Kejserens  Navï 
at  krœve  et  béstemt  Svar,  om  Frederik  I  vilde  holde  Freden  og  tillad 
de  nederlandske  Skibe  ai  sejle.  Han  skulde  tillige  fremhœve,  at  o 
Ufreden  kom  fra  Lybcek,  der  vilde  0delœgge  Nederlandenes  Handi 
paa  0siers0en,  og  at  deres  Poliiik  kunde  blive  til  ligesaa  star  Skad 
for  Kongens  Lande  som  for  Nederlandene.  Kongen  var  allerede  sgg 
da  Henrik  VUlemssen  kom  til  ham,  og  paa  hans  Vegne  svarede  Melchio 
Rantzau  20,  Marts,  at  Kongen  holdt  fast  ved  sin  Fortolkning  afTrak 
taten,  men  vilde  overveje  de  i  Henrik  Villemssens  Instruks  indeholdt 
Sporgsmaal  og  siden  give  Svar  ved  et  sœrligt  Gesandtskab,  VistnOi 
inden  Kongens  Ded  10.  April  sendtes  Melchior  Rantzau  til  Nederlan 
dene  for  at  forhandle  om  en  Bilœggelse  af  Striden,  Hans  Instruks  e 
ikke  kendty  saa  man  ved  ikke,  om  han  har  handlel  efter  Ordre  elle 
paa  egen  Haand  ved  nu  at  slaa  ind  paa  en  helt  ny  Politik.  Dei 
6.  Maj  havde  han  Avdiens  hos  Regenlinden,  og  12.  MaJ  rejsle  hai 
hjem  med  et  af  Regentinden  10.  Maj  underskrevet  Forslag^  til  e 
10  aarigt  Forbund  mellem  Heriug  Christian  og  hans  Bredre  med  dere 
Lande  og  Rigerne  Danmark  og  Norge  paa  den  ene  og  Kejserens  Rige 
og  Lande  paa  den  anden  Side.  Forslaget  stemmer  i  ait  vassentlig 
med  de  senere  afsluttede  Traktater. 

Med  dette  Forslag  modte  Melchior  Rantzau  paa  Herredagen 
Kebenhavn  i  Juni — Juli  1533.  1^.  Juli  gik  Rigsraadet  i  Hovedsaget 
ind  herpaa  og  gav  Hr.  Otte  Krumpen  og  Wolfgang  v.  Utenhof  Fuld 
magt  til  paa  dets  Vegne  at  felge  med  Melchior  Rantzau  tilbage  ti 
Nederlandene  for  at  afslutte  den  endelige  Traktat.  Den  9.  Sept,  slut 
tedes  i  Gent  to  Traktater:  1.  Et  30  aarigt  Forbund  mellem  Danmark 
Norge  og  Nederlandene  (Nr.  30).  2.  Et  30  aarigt  Forbund  mellen 
Hertug  Christian  og  hans  Bredre  med  deres  Lande  og  Nederlandew 
(Nr.  31).  Del  fers  te  af  disse  Forbund  ratifiée  redes  af  Rigsraadet  pai 
en  Herredag  i  Odense  i  Nov.,  det  andet  af  Hertug  Christian  29,  Sept 
Begge  Traktaternc  ratificeredes  af  Kejser  Karl  V  28.  Nov.  * 

Alzoo  twist  ende  gescliil  gescapen  hebben  geweest  te  rijsen< 
tusschen  desen  Nederlanden  van  key.  maiesteyt,  staende  ondei 
de  regeringe  van  de  duerluchtichste,  hoochgeboren  ende  groot 
mogenste  coninginne  van  Hongryen  ende  van  Bohemen  etc. 
ende  den  rijcken  van  Dennemarcken  ende  van  Norwegen  end< 
oick  de  liertochdomme  van  Sleyswijck  ende  Holsteyn,  soo  îs 
um  vruntscap  ende  goede  naburscap  t'onderholden,  bij  hooch 
gedachte  coninginne  uuyten  naem  ende  van  wegen  desen  voirsz 
Nederlanden    ter   eenre,    ende    die    gestrengen,   erntfesten    ende 

*  Tr.  :  Pal.-Mûller,  Aktstykker  til  Grevefejdens  Hist.  11,  11—15.  *  Instr 
for  Ditl.  Reventlow  »o/io  1532;  Dr.  Maria  t.  Fr.  I  »»/;,;  Instr.  for  Henrik  Vil 
lemssen  ^^j^:  Svar  til  samme  *^/j,;  Kopi  af  Hert.  (^hristians  Ratifikation  "/g  153Î 
(Nederlandene  A).  Aert  v.  d.  Goes,  Register  I,  362—5,  378  f.,  392  f.  Pal.-Mûller 
Grevens  Feide  1,  80—3,  89  ff.,  121—27.     Gustaf  l's  Registr.  VIII,  135  f.;  IX,  347 


1533.    9.  Sept.  139 

hoochgeboren  ^  Otto  Krunppen,  ritter,  amptman  van  Langer- 
lant,  Wolff  van  Uuytenhoue,  amptman  tôt  Heintzengabel,  ge- 
schickte  ende  volmechtige  van  den  staten  ende  raiden  des  rijcx 
toe  Dennemarcken  uuyten  naem  ende  van  wegen  desselven  rijcx 
ende  oie  des  rijcx  toe  Noorwegen  in  cracht  hairs  mandatz  oft 
procuracion  in  date  des  14.  van  Julio  anno  1533,  ende  Melchior 
Rantzauw,  marscalck  ende  amptman  toe  Flensburch  etc.,  ge- 
schickte  des  duerluchtigen  ende  Hoochgeboren  fursten,  heeren 
Cristian,  hertoghen  toe  Sleeswijck,  Holsten  etc.,  uuyten  naem 
ende  van  wegen  desselven  heeren  ende  fursten  ende  der  voirsz. 
twee  hertochdommen,  ter  andere  zijden,  geraemt  ende  geslooten 
zekere  tractaet  ende  verdrach  in  manière,  zoo   hiernair  volcht: 

1.  In  den  yersten  dat  de  voirsz.  Nederlanden,  rijcken  ende 
hertochdommen  ende  aile  d'ingesetene  ende  een  yegelijck  van 
dien  voirtaen  malcanderen  in  den  gront  ende  van  goeder  herten 
wal  meenen  sullen,  des  anderen  besten  doen  ende  quade  belet- 
ten,  elck  nair  zijn  beste  vermogen. 

2.  Item  oftet  sich  begheve,  dat  de  voirn.  van  Dennemarcken 
oft  van  Noorwegen  in  crijch  ende  oirloghe  quemen  met  de  van 
Zweeden  oft  van  Lubeke  ende  hueren  anhangeren  ende  adhe- 
renten,  alsdan  zoo  zal  hoochgedachte  coninginne  als  régente  van 
dese  voirsz.  Nederlanden,  dies  versocht  zijnde,  zoe  balde  het  dan 
mogelyck  wesen  zal,  tôt  hare  maiesteit  coste  ende  perickele  den 
voirsz.  van  Dennemarcken  ende  van  Noorwegen  doen  hulpe  ende 
bijstandt  mit  sesse  scepen,  dairaf  d'minste  groot  wesen  sal  hon- 
dert  ende  vijftich  last,  aile  wal  gerust  ende  toegemaect  met  ge- 
schut,  cruyt,  loot,  provande  ende  andere  gereetscap  ter  oirloghen 
dienende,  ende  op  elck  scip  tw-ee  hondert  w^eerachtige  crijchs- 
luyden  behalven  de  bootsgesellen  ende  scepkinderen,  welcke 
crychsluyden,  indien  van  noode  is,  dienen  zullen  zoe  wal  toe 
lande  als  toe  watere,  zoo  langhe  als  d'oirloghe  dueren  sal. 

3.  Item  desgelijcx  sullen  de  voirsz.  rijcken  van  Dennemar- 
cken ende  Noorwegen,  des  versocht  zijnde,  zoo  balde  het  dan 
mogelijck  wesen  sal,  w^derom  geholden  wesen  tôt  huere  coste 
ende  perickele  hulpe  ende  bijstandt  te  doene  dese  Nederlanden 
in  d'orloghe,  dair  zij  hiernamaels  in  zullen  mogen  commen  mit 
de  voirsz.  van  Zweeden  oft  van  Lubeke  mit  hueren  adherenten 


*  R:  hoochgelerten. 


140  1533.    9.  Sept. 

oft  oie  met  eenige  van  de  vijf  Wendesche  steden,  mit  vier  ge 
lijcke  scepen  toegerust,  gestofiTeert  ende  in  aider  manieren  ah 
vore,  wel  verstaende,  dat  zij  in  desen  tegewoirdigen  cryghe  tegen; 
die  van  Lubeke  nyet  geholden  en  suUen  wesen  eenich  bijstand 
te  doene  den  voirsz.  Nederlanden,  dan  zullen  denselven  Neder 
landen  sampt  den  crychsluyden  ende  ingesetene  van  dien 
duerende  dese  selve  orloge,  vrij  ende  ombehindert  laten  com 
men  ende  passeren  in  ende  duer  de  voirsz.  rijcke  toe  water  endi 
toe  lande  ende  denselven  mit  provande  ende  andere  nootturftei 
tôt  haren  redelycke  costen  geryeven  ende  denselven  thoenei 
ende  bewijsen  aile  gunst  ende  vruntscap,  zoo  vêle  als  zije  dat 
eren  halven,  zullen  mogen  doen;  ende  en  sullen  oie  de  voirsz 
van  Lubeke  noch  haren  adherenten  in  desen  jegewoirdigei 
cryghe  gheene  vyantlycke  hulpe  noch  bijstandt  moghen  doen  in 
heymelyck  noch  int*  openbair;  behaltelijck  oie,  dat  indien  d< 
voirsz.  van  Zweeden  of  die  van  Hamborch  sich  vergeselscapen 
verbinden  oft  fuegen  oft  genoecht  mogen  hebben  in  desen  jege 
woirdigen  cryghe  mit  de  voirsz.  van  Lubeke,  dat  alsdan  de  voirsz 
rijcke  van  Dennemarcken  ende  Noorwegen  nyet  geholden  ei 
zullen  wesen  voer  paesschen  naestcommende  hulpe  ende  bij 
standt  te  doen  tegens  de  voirsz.  van  Zweeden  oft  Hamborch 
dan  zullen,  woe  zulcx  geschiet  is  oft  geschyen  mochte,  mit  ail 
vlyt  doen  bearbeyden  aen  de  voirsz.  van  Zweeden  ende  Hara 
borch,  dat  zije  de  voirsz.  van  Lubeke  verlaten  ende  afgaen.  End 
indien  zij,  alzoo  versocht  zijnde,  't  selfde  nyet  doen  en  wilden 
zoo  zullen  de  voirsz.  twee  rijcken  van  Dennemarcken  ende  Noor 
wegen  stracks  nae  paesschen  naestcommende  geholden  weseï 
den  voirsz.  Nederlande  hulp  ende  bijstandt  te  doene  mit  scepei 
ende  crvchsvolck  in  manieren,  als  voirscreven  is. 

4.  Item  in  gevalle  de  coninginne  in  den  naem,  als  bover 
in  desen  tegewoirdigen  crych  tegens  die  van  Lubeke  mit  deselv 
van  Lubeke  ende  hare  adherenten  verdragen  wil,  soo  sal  har 
maiesteit  de  voirsz.  van  Dennemarcken,  Noorwegen,  Sleeswycl 
ende  Holsteyn  dairin  mede  begrijpen  ende,  woot  mogelijck  is 
zoo  zal  huere^  maiesteit  die  van  den  voirsz.  rijcke'  ende  her 
tochdomme  toe  voeren  ende  eerst  dairover  roepen  om  haer 
gesclîickte  dairbij  te  mogen  seynden,  indient  hem  belieft. 


*  O  forbig.:  int.     *  R:  hare.     '  R:  rijcken. 


1533.    9.  Sept.  141 

5.  Item  dat  gheen  van  de  voirsz.  contractanten  des  anderen 
vyanden  huysen,  herbergen,  ontholden  ofl  bijstandt  doen  en 
sal   iiît  heymelyck  ofl  int  openbar,  directelyck  of  indirectelijck. 

6.  Item  dat  d'ondersaten  aen  beyden  zijden  zullen  mogen 
gaen,  commen,  varen,  keeren  ende  passeren  deen  in  ende  duer 
s  anders  landen  toe  watere  ende  toe  lande  vry,  sekerlijck  ende 
onbelet,  betalende  alleen  d'olde  tollen,  accijsen  ende  gewoen- 
•ijcke  rechten,  hoedanich  dat  de  wesen  mogen. 

7.  Item  dat  de  coninginne  in  den  naem,  als  boven,  aen 
hare  zijde,  ende  de  voirsz.  rijcke  ende  hertouchdorame  aen  haere 
zijde,  geholden  zullen  wesen,  elck  nair  huer  uuyterste  vermogen, 
haei'e  wege  toe  water  ende  toe  lande  vrij  ende  veylich  te 
hou  den. 

S.  Item  dat  nyemant  van  beyden  partyen  contractanten 
niit:  zijne  vyanden,  boven  genoempt,  nae  date  van  desen  en  sal 
niogcn  accorderen  ofte  verdragen  dan  bij  wille,  wete  ende  con- 
sent: van  den  anderen,  die  hye  geholden  sal  wesen  dairover  te 
roepen  ende  dairinne  te  begrijpen  ende  te  comprehenderen. 

9.  Item  alzoo  die  van  Lubeke  desen  Nederlanden  aireede 
ontscght  ende  d'ondersaten  van  dien  vyantlycke  aengetast  lieb- 
heri,  ende  dat  dairomme  dese  lande  geoirsaeckt  zijn  sicli  dair- 
*egeiis  te  verweren,  indien  de  crychsluyden,  die  dairtoe  geor- 
dorixieert  zijn  ofl  noch  geordonneert  zullen  worden,  eenighe 
scli^^cle  doen  den  voirsz.  van  Dennemarcken,  Noorwegen,  Slees- 
^'JJc^k  oft  Holstein,  soe  sal  hoochgedachte  coninginne,  nae  dat 
vati  denselven  schaden  sal  wesen  gebleken  ende  bewesen,  den- 
selv^n  schaden  doen  oprichten  ende  betalen.  Ende  indien  de 
voii-sz  crijchsluyde  den  voirn.  van  Lubeke  ofwinnen  Bornholm 
^^^  den  slote  Hanierhuys  dairop  staende,  zoo  sal  hare  maiesteit 
gel^olden  wesen  *t  selfde  stracks  te  doen  restilueren  den  voirgn. 
"j^lce  van  Dennemarcken. 

10,  Item  dat  dit  voirsz.  traclaet,  verdrach  ende  verbont  sal 

dui^^n  den  tijt  van   dertich  jaeren    naestcommende;   ende  hier- 

^^cle  zullen  af,  doot  ende  te   nyente^  wesen  aile  actien  ende 

qaerellen,  zoo  key.  mat.  als  coninck  van  Spaengjien  ende  heere 

^'^^    dese    Nederlande    mytsaempt  de  voirsz.  ^  zijne    mat.  lande 

^^gens  de  voirsz.  rijcke  ende  hertoclidomme  tôt  desen  daghe  toe 

*  R:  nyewte.     '  R  forbig.:  de  voirsz. 


142  1533.    9.  Sept. 

gehadt  moghen  hebben,  ende  oick  zulcx,  als  de  voirsz.  rijck 
hertoch  ende  hertouchdomme  tegens  zijne  maiesteit  ende  ( 
voirsz.  zijne  maiesteit  lande  ende  ondersaten  solden  mogen  pr 
tenderen,  uuyt  wat  oirsake  dattet  zij. 

11,  Item  dat  hoochgedachte  coninginne  tusschen  dit  em 
onser  vroutve  lichtmisse^  naestcommende  sal  verscliaflFen  em 
bearbeyden  bij  key.  mat.,  dat  zijne  maiesteit  als  coninck  vs 
Spaengnen  ende  heere  van  dese  Nederlande  dit  tegewoirdige  tra 
taet  ende  verdrach  sal  confirmeren,  ratifficeren  ende  approbere 
ende  van  gelijcken  zullen  de  voirgn.  heere  Otto  Krunppen  em 
WolflF  van  Uuytenhove  oick  verschaflFen  ende  bearbeyden  an  < 
staten  ende  raide  des  voirn.  rijcx  toe  Dennemarcken,  dat  z] 
ditselve  tractaet  oick  confirmeren,  approberen  ende  ratifficerc 
bynnen  denselven  tijt,  mit  vaste  beloifte,  dat  zije  oick  versca 
fen  ende  bearbeyden  zullen,  dat  huer  toecommende  heere  c< 
ninck,  aleer  de  bij  hemluyden  ontfaen  ende  gecronet  sa!  wo 
den,  't  selfde  mit  den  rijcksraiden,  dan  wesende,  oick  doen  sullei 
ende  dat  hij  dairenboven  nae  zijn  ontfanginge  ende  crooninf 
'tzelfde  van  nyeuws  weder  sal  confirmeren  ende  ratifficeren. 

Sulcx,  als  boven  gescreven  is,  beloven  wy  Marie,  van  Goc 
genaden  coninginne,  als  régente  van  desen  Nederlanden  etc.,  en( 
wy  Otto  ende  Wolff,  geschickte  voirn.,  uuyt  crachte  onses  mai 
datz  ofte  machtbriefs,  hiermede  overgegeven,  vast  ende  onve 
brekelyck  te  onderholden  ende  te  doen  onderholden.  Oirconc 
onse  naem  ende  signette  hieronder  gescreven  ende  opgedruc 
Actum  in  de  stadt  van  Ghendt  den  9.  dach  Septembris  anii 
1500  dryendertich. 

Marie  (L.  S.) 
Otthe  Krompen,  rytter  (L.  S.) 
Wolff  van  Utenhoff  (L.  S.) 
Manu  propria  subscripsit. 

Ter  ordinancie  van  harer  maiesteyt 

G.  Pensart. 


»  2.  Febr.  1534. 


1533.    9.  Sept.  143 

81. 

S3^^  9.  Sept.  (Gent).  Forbundstraktat  paa  30  Âar  mellem 
M  ^rtug  Christian  af  Slesvig  og  Holsten  og  hans  Bredre  og 
I^  cderiandene. 

O:    Original   paa   Pergament  (undertegnet  og  beseglet  af  Régent- 
inden,  Dronning  Maria,  og  Hertug  Christians  Afsending). 

R:    Kejser   Karl  V's    Ratifikation    (Original    paa    Pergament   med 
Kejserens  Segl). 

Tr.  :   Pal.-Mûller,  Aktstykker  til  Grevefeidens  Hist.  1, 16—21  (efler  R). 

Alzoe  twyst  ende  geschil  gescapen  hebben  geweest  te  rijsen 
tusschen  desen  Nederlanden  van  key.  mat.,  staende  onder  de 
regeringe  van  der  duerluchtichste,  hoochgeborn  ende  grootmogen- 
ste  koninginne  van  Hongryen  ende  van  Bohemen  etc.,  ter  een- 
der,  ende  den  duerluchtigen  ende  hoochgeborn  fursten,  heeren 
Cristian,  hertouch  toe  Sieeswijck  ende  van*  Holsten  etc.,  mit 
zijn  f.  g.  broedere  sampt  hare  lande  ende  ondersaten,  ter  an- 
dere  zijden,  soe  is,  om  vrientscap  ende  goede  nabuerscap  t'on- 
derholden,  bij  hoochgedachte  koninginne  uuyten  naem  ende  van 
^egen  de  voirsz.  Nederlande  ter  eenre,  ende  den  eerbaren  ende 
erentfeslen  Melchior  Rantzauw,  marschalch  ende  amptman  toe 
Flensbourg,  geschickte  des  voirn.  heeren  Cristian,  ter  andere 
^jde,  geraemt  ende  gesloten  zekere  tractaet  ende  verdrach  in 
der  manieren,  zpe  hierna  volghet: 

î.  Eerst  dat  de  voirsz.  Nederlande  ende  de  hoochgedachte 
ûeere  Cristian  mit  zijne  g.  broedere,  lande  ende  heerlijcheyde 
sampt  aile  ingesetene  aen  beyden  zijden  voirtaen  malcanderen 
^^  den  gront  ende  van  goeder  herten  wel  meenen  sullen,  des 
^ûderen  beste  doen  ende  quade  beletten,  elck  nae  zijn  hooch- 
slen  vermogen. 

2.  Item  dat  gheen  van  de  voirsz.  contractanten  des  an- 
deren  \'yanden  huysen,  herbergen,  ontholden  of  bijstant  doen 
^^  zal  heymelijck  ofle  openbaer,  directelijck  of  indirectelijck. 

S.  Item  dat  d'ondersaten  aen  beyden  zijden  zullen  mogen 
S^cn,  commen,  varen,  keeren  ende  passeren  doen  in  ende  duer 
^^  anderen*  landen,  te  water  ende  te  lande,  vrij,  seker  ende 
Qinbelet,  betalende  alleen  d'olde  thollen,  accijsen  ende  gewoent- 
"jcke  rechten,  hoedanich  de  wesen  mogen,  ende  dit  al  duerende 
den  tijt  van  dertich  jaren  naestcommende. 

*  R  forbig.:  van.    '  O:  anders. 


144  1533.    9.  Sept. 

4.  Item  dat  key.  mat.  als  coninck  van  Spaengnen  end^ 
heere  van  dese  Nederlande  gheven  sal  denselven  hertouch  Cri 
stian  een  pensioen  van  sesse  duysent  Karolus  gulden  'ts  jaers 
geduerende  den  tijt  van  thien  jaeren  ende  nyet  langer,  ingaendi 
ten  dage  van  der  segelinge  ende  confirmacie  van  desen  jege 
woirdigen  tractât.  Ende  mits  desen  —  zoe  wanneer  key.  mal 
lîoochgemellen  hertouch  Cristian  of  zijne  vassallen  ende  onder 
saten  in  eenigen  crijchshandel,  vallende  bynnen  den  voirsz.  lij 
der  voirsz.  pensioen,  begeeren  sul  toe  gebruuckene  —  soe  sal 
hoochgedachte  hertouch  Cristian  mit  zijne  ondersaten  geholden 
wesen  zijne  mat.  te  dienen;  behaltelijck  dat  zijne  mat.  densel- 
ven als  andere  mit  soldyen  nae  crijchsgewoenheyt  dan  onder- 
holden  zal.  Doch  in  desen  tractaet  of  verdrach  uuytgesondert 
die  cuerfurst  van  Sassen,  hertoge  Ernst  van  Lunenburch,  die 
lîoifmeesler  van  Pruyssen,  die  lantgreve  van  Hessen,  hertoge 
Philippus  van  Grobbenhage,  graflFWolflF  van  Âenholt  mit  Albert 
ende  Gevert,  gebroederen,  greven  toe  Mansfelt,  mit  welcke  fur- 
sten  ende  heeren  hoochgedachte  hertoge  Cristian  voirhene  ver- 
bonden  is  geweest,  welcke  verbont  noch  dueren  sal  omtrent 
seven  jaren;  Welcke  jaren  geexpireert  wesende  sal  de  voirn. 
hertouch  Cristian  oick  geholden  wesen  tegens  hemlieden  te 
dienen  gelijck  tegens  aile  andere.  Doch  woe  eenich  van  de 
voirsz.  fursten  of  heeren  midlertijt  hoochgemelte  key.  mat.  ol 
de  voirsz.  zijne  mat.  rijcke  Nederlanden  of  d'ondersaten  van 
dien  vyantlijcke  antasten  worden,  soe  en  zal  de  voirn.  hertouch 
Cristian  ende  zijne  broedere  noch  hare  lande,  heerlijcheyden  ol 
ondersaten  denselven  gheen  hulpe  noch  bijstant  daerinne  mogen 
doen  heymelijck  noch  openbaer,  directelijck  noch  indirectelîjck. 
Ende  in  gevalle  key.  mat.  eenich  crijch  anfanckt  tegens  de 
voirsz.  fursten^  ende  heeren  of  tegens  eenich  van  dien  due- 
rende  den  voirsz.  tijt  van  seven  jaren,  ende  de  voirn.  hertouch 
Cristian  hemluyden  dan  dient  tegens  zijne  mat.,  soe  sal  due- 
rende  den  tijt  van  den  voirsz.  dienste  de  voirsz.  pensioen  ces- 
seren  ende  geenen   loop  liebben  zonder  verhael  van  dien  tijde. 

ô.  Item  oick  en  zullen  hoochgedachte  hertouch  Cristian, 
zijne  lande  ende  ondersaten  nyet  geholden  wesen  in  desen  te- 
genwoirdigen  crijge  tegens  de  van  Lubeke  te  dienen  tegens  de- 


*  O:  furste. 


1533.    9.  Sept.  145 

selve  van  Lubeke,  wel  verstaende  nochtans,  dat  zye  den  voirsz. 
van  Lubeke  gheen  hulpe  noch  bijstant  daerinne  en  sullen  mo- 
gen  doen  heymelijck  noch  openbaer,  direclelijck  noch  indirecte- 
lijck. 

6.  Item  dat  hoochgedachte  hertouch  Cristian  ende  zijn  g. 
broeder  sampt  haere  lande  ende  ondersaten  duerende  den  tijt 
van  desen  tegenwoirdigen  tractât  ende  verdrage  nyet  en  sullen 
handelen  tegens  key.  mat.,  zijne  mat.  landen  of  ondersaten  noch 
eenige  nye  alliancie  of  tractaet  maken  of  annemen  mit  eenige 
fursten,  landen  of  gemeenten,  hoochgedachte  key.  mat.  of  zijne 
mat,  voirsz.  landen  of  ondersaten  in  eenigerley  manière  schade- 
lijck  wesende.  Ende  van  geiiicke  zal  key.  mat.  in  de  qualiteyt, 
als  voere,  oick  geholden  wesen. 

7.  Item  voirt  zullen  hoochgedachte  coninginne  als  régente 
etc.  aen  hare  zijde  ende  de  voirn.  hertouch  Cristian  ende  zijn 
g.  broedere  aen  haere  g.  zijde  geholden  wesen,  elck  nae  zijn 
uuytersten  vermogen,  zijn  straten  ende  wege  toe  water  ende  toe 
lande  vrij  ende  veylich  te  holden. 

8.  Item  dat  key.  mat.  crijchsvolck  van  nu  voirtaen,  zoe 
wal  in  desen  tegewoirdigen  crijch  tegen  de  van  Lubeke  als  in 
andere  crijge,  de  hiernamaels  duerende  desen  verdrage  sullen 
mogen  opcommen,  toe  water  ende  toe  lande,  in  ende  duer  de 
lande  ende  heerlijcheyde  van  den  voirsz.  hertouch  Cristian  ende 
zijne  g.  broedere  vrij  ende  ombehindert  zullen  mogen  gaen, 
keeren  ende  hanteren,  sonder  van  yemant  belet  te  worden  ;  den 
welcken  die  van  de  voirsz.  lande  ende  heerlijcheyden  geholden 
sullen  wesen  aile  provande  ende  andere  ^  nootturfl  te  vercoopen 
ende  te  laten  volgen  tôt  redelijcken  prijse;  doch  voerbeholden, 
dat  't  voirsz.  crijchsvolck  den  ingeseten  van  de  voirsz.  lande 
ende  heerlijcheyden  gheene  schade  toefuegen  noch  doen  en  zul- 
len, ende  woe  zij  anders  deden,  zoe  sal  hoochgedachte  key. 
mat.  zulcke  schaden,  nae  dat  die  duegdelijck  bewesen  sal  zijn, 
doen  betalen. 

9.  Item  indien  key.  mat.  in  de  qualiteyt,  als  boven,  due- 
rende desen  tractate  eenich  verdrach  of  tractaet  maeckte  mit 
die  van  Lubeke,  soe  sal  zijne  mat.  daerinne  mede  bededinge 
ende  begrijpen  den  voirn.  hertoge  Cristian  ende  zijne  g.  broedere 


^  R  forbig.  :  andere. 

10 


146  1533.    9.  Sept. 

sampt  hare  g.  lande,  heerlijcheyden  ende  ondersaten;  ende  w^ 
et  doenlijck  is,  zoe  sal  men  hemluyden  daeraf  te  voren  ver 
wittigen,  op  dat  zij  daerbij  schicken  ende  mede  anboeren  mo 
gen,  indient  hem  gelieven  zal. 

10,  Ende  hiermede  zullen  af,  doot  ende  te  nyete^  weser 
aile  actien  ende  querellen,  zoe  key.  mat.  in  der  qualiteyt,  als 
voer,  mitsampt  de  voirsz.  zijne  mat.  lande  tôt  desen  dage  toe 
gehadt  mogen  hebben  tegens  de  voorn.  hertoge  Cristian  of  zijne 
g.  broedere  ende  huere  voirsz.  lande,  heerlijcheyden  ende  onder- 
saten, ende  oick  zulcx,  als  hoochgedachte  hertouch  Cristian, 
zijne  broedere  of  huere  g.  lande,  heerlijcheyden  ende  onder- 
saten solden  mogen  pretenderen  tegens  zijne  mat.  of  zijne  mat. 
voirsz.  landen  ende  ondersaten  uuyt  wat  oirzake,  dattet  zij. 

11.  Item  oflet  sich  begeve,  dat  hoochgedachte  hertouch 
Cristiaen  tôt  een  coninck  toe  Dennemarcken  gecoren  worde 
ende  de  voirsz.  pensie  voir  sich  dan  nyet  langer  en  begeerde, 
maer  versochte,  dat  deselve  up  zijn  g.  broedere,  hertouch  toe 
Sleeswijch,  gestelt  mochte  worden,  soe  sal  key.  mat.  hem  sulcx 
vergonnen  voir  den  tijt,  die  dan  noch  sal  mogen  resteren  van 
de  voirsz.  pensioene,  doch  wel  verstaende,  dat  zijne  voirsz.  heere 
broeder  mit  de  voirsz.  lande  dan  geholden  zullen  wesen  in 
ailes  zulcx,  als  hoochgedachte  hertouch  Cristian  sich  verbon- 
den  hadde. 

12,  Item  ende  oftet  gebuerde  —  'twelck  nochtans  God 
almechticlî  verhueden  wil  —  dat  duerende  den  voorsz.  tijt  van 
desen  tractate  of  verdrach  key.  mat.  of  de  voirn.  hertouch 
Cristian  of  zijne  g.  broeder  deser  werelt  overleden,  zoe  zullen 
nochtans  huere  erven  ende  nacommelingen,  elck  in  zijne  lande, 
geholden  wesen  dit  jegewoirdicli  tractaet  t*onderholden,  zoe 
wael  betreffende  de  pensione  ende  dienste  als  aile  andere  ar- 
ticlen,  tôt  uuytganck  der  tijden,  boven  genoemt. 

13.  Item  dat  hoochgedachte  koninginne  tusschen  dit  ende 
onse  vrouwen  liclitmisse^  naestcommende  sal  bearbeyden  bij 
key.  mat.,  dat  zyne  mat.  als  coninck  van  Spaengnen  ende  heere 
van  dese  Nederlande  voir  hem  ende  zijn  erven  dit  tegenwoir- 
dich  tractaet  confirmere,  ratiffîcere  ende  approbere;  ende  van 
gelycx  zal  de  voirsz.  Melchior  Rantzauw,  marschalck,  oick  ver- 

1  R:  nyenwtc.     '^  2.  Febr.  1534 


1533.    9.  Sept.  147 

schaffen  ende  bearbeyden  aen  hoochgemelten  hertouch  Cristian, 
dat  zijn  g.  voir  sich  selfs  ende  oick  voor  zijn  g.  broeder  ende 
haere  erven  mitsampt  hare  lande  ende  heerlijcheyden  ditselve 
tractaet  bynnen  den  voirsz.  tijt  mede  confirmere,  approbere 
ende  ratifficere  mil  zekere  ende  vaste  beloofte,  dat  zijn  voirsz. 
g.  oick  bearbeyden  zullen,  dat  zijne  g.  broedere,  tôt  haren  mon- 
digen  jaren  gecommen  wesende,  gelijcke  approbacie,  confirmacie 
ende  ratifficacie  doen  zullen. 

Sulcx,  als  boven  gescreven  is,  beloven  wij  Marie,  van  Gods 
genaden  coninginne  etc.  als  régente  van  dese  Nederlande,  ende 
ick  Melchior  Rantzauw,  geschickte  voirn.,  uuyt  crachte  mijns 
mandatz  oft  machtbriefs,  hiermede  overgelevert,  vast  ende  on- 
verbrekelijck  t'onderholden  ende  t'achtervolgen  ende  te  doen 
houden^  ende  achtervolgen.  Des  t'oirconden  hebben  wij  elck* 
onsen  name  ende  signette  hieronder  gescreven  ende  opgedruckt. 
Actum  toe  Ghent  den  9.  dach  Septembris  anno  1500  dryen- 
dertich. 

Marie  (L.  S.) 
Melcher  Rantzow  egen  hant  (L.  S.) 

Ter  ordinancie  van  haerer  maiesteyt 

G.  Pensart. 


82. 

1533.  6.  Nov.  (Reinfeld).  Overenskomst  mellem  Hertug  Chri- 
stian af  Slesvig  og  Holsten  og  Hertug  Magnus  af  Sachsen- 
Lauenborg  angaaende  Bilseggelse  af  deres  Stridigheder. 

O^:    Original  paa  Papir  (det  af  Hertug  Magnus  og  de  3  Raader 
beseglede  Eksemplar;  Cas  par  v.  Merwichs  Segl  mangler  nu). 

O':    Original  paa  Papir  (det  af  Hertug  Christian  og  de  3  Raader 
beseglede  Eksemplar;  kun  Hertugens  Segl  findes  nu). 

Afschedt  in  der  irrigen  handelinge  twischen  den  dorch- 
luchtigen,  hochgebornen  forsten  und  hern,  hern  Cristianen, 
erfgenamen  to  Norwegen,  hertogen  to  Slesewig,  Holstein,  Stor- 
mern  und  der  Ditmerschen,  graven  to  Oldenborg  und  Delmen- 
horst,  und  herren,  hern  Magnussen,  hertogen  to  Sassen,  Engern 
und  Westphalen  etc.,  itzundt  anno  etc.  33  am  donnerdage  na 
omnium  sanctorum  tom  Reinefelde  genamen  und  vorlaten: 

^  R:  onderholden.     '  O  forbig.:  elck. 

10* 


148  1533.    6.  Nov. 

1.  Nademe  hochgedachter  myn  gnediger  hère  van  Sasse 
dorch  syner  gnaden  rede  hebben  vorwenden  laten,  dat  sick  syn 
gnade  nicht  versehen  hadden  anders,  denne  de  wege  und  mie 
dele,  tor  gutlichen  handelung  van  synen  gnaden  vorgeschlagei 
scholden  van  mynem  gnedigen  hem  van  Holstein  angenome 
syn  worden,  dardorch  de  rechtferdinge  vermoge  des  compromiî 
ses  und  recesses  ^  to  Ratzeborg  gemaket  scholde  syn  nagebleven 
dewile  nu  desulven  middele  und  wege  tor  gutlichen  handeiing 
by  mynem  gnedigen  hern  van  Holstein  nicht  vor  glickmeticl 
edder  billich  angesehen,  derhalven  se  ock  van  synen  forstiickei 
gnaden  afgeschlagen,  heft  myn  gnedige  hère  van  Sassen  dorci 
syner  gnaden  geschickeden  by  mynem  gnedigen  hern  van  Hol 
stein  forderinge  doen  laten,  dat  aile  handelinge  ses  weken  langl 
dorch  mynen  gnedigen  hern  van  Holstein  mochten  vorschauei 
werden,  so  wolde  myn  gnedige  hère  van  Sassen  na  utgange  de 
ses  weken  syner  gnaden  veer  rede  vermoge  des  Ratzeborgische] 
recesses  vorordenen  und  in  der  saken  fruntlike  edder  richtlick 
entschedinge  lyden.  Wowol  nun  myn  gnediger  hère  van  Hol 
stein  datsulve  geweigert  und  ut  ehehaftigen  orsaken  nicht  hel 
annemen  willen,  denne  syne  f.  g.  sich  des  hoch  besweert,  da 
syne  gnade  van  der  einen  tidt  to  der  anderen  mit  utflucht  de 
handels  werden  upgeholden,  so  heft  doch  myn  gnediger  her 
van  Holstein  up  anforderent  der  dorchluchtigen,  hochgebornei 
furstinnen  und  fruwen,  fruwen  Katherinen,  geborne  to  Brunî 
wig  und  Luneborg,  hertogin  to  Sassen,  Engern  und  Westphî 
len  etc.,  myner  gnedigen  fruwen,  dut  nagegeven: 

2.  Dat  aile  de  errigen  handelinge  twustken  synen  gnade: 
und  mynem  gnedigen  hern  van  Sassen  schollen  gutlich  berot 
wen  und  stille  staen  up  den  recess,  so  jungest  to  Ratzebor 
gemaket,  doch  by  dem  bescheide,  wenner  myn  gnediger  her 
van  Holstein  dre  weken  vorhen  mynem  ^  g.  h.  van  Sassen  wai 
ninge  deit,  dat  denne  myn  g.  h.  van  Sassen  veer  syner  gnadei 
rede  to  Hamborg  schollen  inkamen  laten,  und  aldar  willen  myi 
gnediger  hère  van  Holstein  ock  veer  syner  gnaden  rede  voroi 
denen;  desulven  achte  schollen  sick  gutlicker  handelinge  undei 
maten,  und  wor  desulve  gutlicke  handelinge  entstunde,  aise 
denne  scholen  de  achte  beider  sydes  rede  reclit  darinne  erkennec 


Ml.  Febr.  1533  (Nr.  29).     «  er  fipjlagtig  gentaget. 


1533.    6.  Nuv.  149 

Wo  aver  eth  geschege,  dat  sich  de  achte  rede  over  de  senten- 
cien  nicht  konden  vorglieken,  alsedenne  scholle  de  erkantenis 
beider  sydes  rede  vor  den  dorchluclitigen,  hochgebornen  fursten 
und  heren,  hern  Hinricken,  hertogen  to  Meckelnborg,  forsten 
to  WendcD,  graven  to  Swerin,  Rostock  und  Stargardt  der  lande 
heren  etc.,  mynem  gnedigen  heren  ^,  gestellel  werden,  und  wel- 
ckerem  dele  syne  forstlicke  gnade  tofallen,  dem  schollen  hoch- 
gedachten  mynen  gnedigen  heren  van  Sassen  und  Holstein  na- 
tokamende  vorpflichtet  syn. 

3.  Und  desse  vorladt  und  afscheidt,  de  schall  dennocb 
dem  recesse  to  Ratzeborg  upgericht  in  keinem  wege  to  yerfange 
edder  schedelich  wesen,  denne  desulve  recess  scholle  in  allen 
puncten  und  stucken,  wo  lie  van  beiden  forsten  versegelt  und 
upgerichtet  is,  in  synen  werden  und  kreften  bliven.  Und  na- 
deme  solickes  ailes,  wo  baven  geschreven,  dorch  uns  Magnus^ 
wn  Gots  gnaden  hertogen  to  Sassen,  Engern  und  Westphalen 
etc.,  belevet  und  van  uns  Caspar  von  Marwick,  Johan  Gekus, 
cantzeler,  und  Balthassarn  Wreslede,  drosten  im  lande  to  Ha- 
delen,  aise  by  dessen  handel  vorordente  rede,  in  namen  und* 
von  wegen  hochgemelts  unses  gnedigen  heren  van  Sassen  und 
syner  f.  g.  erven  is  angenamen  wurdeii,  so  hebben  wy  hertoge 
Magnus*  vor  uns  und  unse  erven  unse  secret  und  wy  Caspar 
^on  Marwick,  Johan  Gekus,  cantzeler,  und  Baltzer  Wrestede, 
drosle  im  lande  to  Hadelen,  unse  angeborne  signet  und  pit- 
schere  hirunder  witliken  angedrucket.  Datum  am  jare,  dage 
und  stede,  wo  baven  berort. 

M.  manu  propria  subscripsit. 

*  0^  forbig.:  mynem  gnedigen  heren.  '  O^:  Cristian,  van  Gots  gnaden 
«rfgenamen  to  Norwegen,  hertogen  to  Sleswigk,  Holsten,  Stormarn.  '  O*  forbig.: 
""d.   *  0»:  Cristian. 


150  1533.    5.  Dec. 

88. 

1533.   5.  Dec.  (Rensborg).    Unionstraktat  mellem  Danmark  O] 
Hertugdemmerne,  dansk  og  tysk  Tekst. 

O^:  Original  paa  Pergàment  (det  af  Hertug  Christian  og  Hertug 
demmernes  Prœlater  og  Riddcrskab  udstedte  Eksemplar  paa  Dansk. 
med  59  vcdhsengende  Segl). 

O^:  Original  paa  Pergàment  (det  af  Hei*tug  Cliristian  og  Hertug- 
dommernes  Praelater  og  Hidderskab  udstedte  Eksemplar  paa  Tysk, 
med  59  vedhsengende  Segl). 

K:  Koncept  til  dcn  danske  Tekst  ](oprindelig  en  Renskrift,  der 
siden  er  rettet  af  Johan  Friis  og  dateret  20.  Juli). 

Tr.:  Med  Hensyn  til  de  aeldre  Tryk  henvises  til  Regesta  diplom. 
hist.  Danicfe   under  1.  Juli  og  5.  Dec.  1533. 

Paa  den  i  Hertugdommerne  i  Dagetie  fra  3.  til  8,  Juni  afholdU 
Landdag  i  Kiel  haude  Hertug  Christian  forhandlet  med  Prœlater  o^ 
Ridderskab  om  Afslutningen  af  en  Union  mellem  Danmark  og  Hertug- 
demmerne,  og  de  2  Gesandter,  Hr,  Wolf  Pogwisch  og  Melchior  Ranizau 
der  efter  Landdagens  Slutning  sendtes  til  den  omirent  samtidig  sammen- 
traadle  Herredag  i  Kebenhavn,  skulde  bl.  a.  forhandle  med  Rigsraadt 
om  denne  Sag.  Den  28.  Juni  svarede  det  danske  Rigsraad  paa  de  aj 
Gesandterne  forebragte  Punkter  og  udtalte  om  Unionssporgsmaalet,  at  de 
ikke  kunde  give  noget  bestemt  Svar  desangaaende,  forend  det  havdi 
forhandlet  nœrmere  med  Hertugens  Afsendingc.  ^  Disse  Forhandlingei 
synes  snart  efter  at  uœre  begyndte,  maaske  allerede  1.  Juli,  da  mai 
siden  gav  de  fra  dansk  Side  udfœrdigede  Eksemplarer  af  Unionen  demu 
Datum.  Da  der  ikke  findes  nogen  Protokol  over  Forhandlingerne  pat 
Herredagen,  kunne  Unionsforhandlingerne  ikke  nejere  folges.  Der  fin- 
des dog  endnu  2  Vdkast  til  Unionens  danske  Tekst,  der  give  nogU 
Oplysninger  om  Unionstraktatens  Tilblivelse.  Del  ferste  Udkast^ 
der  er  skrevel  med  Johan  Friis\s  Haand  og  har  til  Overskrift:  Arti 
kelle,  foreninge  och  forbundl,  som  bief  beramet  emcllom  Danmarckii 
riige  paa  then  ene  och  Slesvick  och  Holsten  fyrslendomme  paa  thet 
anden  Side<i  hvorlil  der  i  Marginen  er  tilfojet:  »udi  Kiepnehagen  man 
dagen  then  sivende  dag  Julii  anno  15SH^,  er  fuldl  af  Rettelser  og  sgnei 
al  vœre  Johan  Friis  forste  Kladde;  enkelte  Artikler  ère  kun  antgdedi 
og  nogle  af  de  senere  optagne  slet  ikke  nœvnle.  Det  andet  Udkast' 
har  oprindelig  vœrel  en  Renskrift  med  somme  Overskrift  som  i  de 
ferste  Udkast.  Til  Grand  for  denne  Renskrift  ligger  Johan  Friis's  fersti 
Udkasl,  men  aile  Artiklerne  ère  nu  udarbejdede  og  findes  i  Renskriflei 
med  Undlagelse  af  Art.  22 ;  dog  hâve  de  endnu  ikke  faaei  Form  aj 
en  af  en  bestemt  Part  udstedt  Traktal,  mcn  ère  affattede  i  upersonli^ 
Form.  Siden  er  Overskriften  st regel  over  og  der  er  i  Renskriften  mec 
Johan  Friis's  Haand  foretagel  en  hel  Del  Rettelser  og  Tilfejelser;  dt 
fleste  af  disse  ère  af  rent  redaktionel  Xatur,  saaledes  at  Traktaten  ni 
kommer  til  al  fremtrœde  som  udstedt  af  Hertugerne  af  Slesvig,  Holstei 
og   SlormarUy   men    ved  Siden    heraf  findes   der  ogsaa   nogle  ^ndrin- 

»  Nye  dsk.  Mag.  II,  249.     «  Slesvig  105  c.     ^  siesvig  105  d. 


1533.    5.  Dec.  151 

ger  os  TUfeJelser  af  mère  vœsentlig  Betydnlng:  I  §  3  er  det  oprinde- 
liger  J)og  thet  schal  aile  tiide  vedt  magt  slande,  sont  Ihe  flesle  af  forne 
16  rttwad  afsiendes  vorde  och  kende  och  brugg:  Qia  ingen  sketzherre, 
nllet  fil:  dog  hvad  12  af  samme  .  .  .  uden  sketzherre;  i  §  5  er  tilfejel: 
dog  ^schal  then  handel  .  .  .  ther  til  al  svare;  i  §  6  er  foretagel  den  samme 
Reti^Ise  som  i  §  3,  Mot  ai  Tallene  der  ère  8  og  6;  i  §  10  har  der  i 
Sted^t  for  de  senere  Bestemmelser  om  HJœlpen  oprindelig  staaet:  The 
(nnt^r  af  Slesuig  och  Holsten  met  theris  undersaatte  schulle  met  thet 
furst^'  hlifve  tiil  eens  och  tylkende  gifve,  met  hvor  meget  kriigsfolck 
tiil  Imest  eller  foedt  the  ville  tiene  kong.  mat.  och  Danmarckis  rige  i 
slig  €9nfald  eller  feigde,  tha  vil  kong.  mat,  och  Danmarckis  rigis  raadt, 
adel  och  indbyggere  tiene  thennem  met  WO  for  hvert  et  hundret,  som 
the  r^get  met  tiene  ville;  dette  er  af  Johan  Friis  rettet  til  det  siden  i 
Trafciaten  optagne,  dog  angives  der  ingen  Tal  for  HJœlpens  Sterrelse; 
der  siaar  kun:  met  kriigisfolck  til  hest  oc  kriigisfolck  til  foed,  med 
Plads  aaben  til  Tallene.  ^  Hele  §  22  er  tilsat  af  Johan  Friis,  dog 
nœuFze$  naturligvis  ikke  Navnene  paa  de  heseglende,  og  Dateringen 
Igder^j  Gifvet  paa  vort  slot  Haderslef  then  tivende  dag  Julii  aar  1533; 
oprîr^^elig  har  Joh.  Friis  for  t^ tivende  dag*  skrevet:  fgrste  dag. 

T  Renskripen  hâve  vi  vistnok  den  Tekst,  hvorom  det  danske  Rigs- 
raacf  og  de  hertugelige  Gesandter  ère  hlevne  enige  den  7.  Juli  eller  en 
^f  ^c  nœrmest  felgende  Dage.  Med  denne  og  en  tilsvarende  tysk  Tekst, 
iom  ^og  nu  ikke  hâves,  sendtes  med  Instruks^  af  13.  Juli  Ove  Juel  og 
JohcM^M^  Friis  til  Hertug  Christian  for  at  forelœgge  ha  m  disse  og  for- 
lan^^  skriftligt  Bevis  af  ham  om  hans  Villighed  til  at  ratificere  For- 
bundd.  Ved  Forhandlingen  med  Hertugen  paa  Haderslevhus  ère  saa 
Johcf^^r^  Friis\s  Rettelser  og  TUfeJelser  foretagne  og  den  Tekst  fremkom- 
f^^^y,  som  nu  flndes  i  den  endelige  Traktat.  25.  Juli  forpligtede  Her- 
tage.9^  sîg  og  Hertugdemmernes  Ridderskab  til  inden  Mortensdag  at 
^tifi^^re  Unionen^. 

-tien   her  fremsatte   Opfattelse,  at  den  danske  Tekst  er  den  oprin- 

deli^^^^  og  at  den  ferst  den  20.  Juli  har  faaet  sin  endelige  Form,  stri- 

^^^     *7iod   den    tidligere    af  Pal.-Mûller   (Grevens    Feide    /,  120  ff.)    og 

Heis^     (Hist.  Tidsskr.  4.  R.  III,   3^2  ff.,   ^85,  498)   givne   Fremstilling. 

Beg^c  hœvde,  at  der  allerede  1.  Juli  indgaves  et  bestemt  formuleret  og 

'  ^ffnœssig  Form   opsat  Udkast  til  Unionen,  stemmende  ganske  med 

de  ^^Miere  endelige  Udfœrdigelser  paa  det  nœr,  at  det  endelige  Tal  for 

^99JiJœlpen  endnu  ikke  var  fastslaaet.     Medens  Pal.-Mûller,  der  ikke 

gaar^    nœrmere  ind  paa  Spergsmaalet,  ikke  anferer  noget  til  Stotte  for 

si/i   J^astand,  henviser  Heise  (S.  345)  til  et  »  Udkast^  til  den  fra  dansk 

Side    udstedte  tyske  Tekst,  som  er  dateret  1.  Juli  og  findes  i  Saml.  Sles- 

^^9^   A/r.  105  e.     Det  er  utvivlsomt  det  samme  Dokument,  hvorpaa  PaL- 

Uûïi^i>  sl0lier  sin  Opfattelse.    Dette  Dokument  er  imidlertid  ikke  noget 

lidktz^i^  men  en   paatœnkt  Original,  som   er  bleven   kasseret.     Det  er 

iidsie^l  a/*  det  danske  Rigsraad,  hvis  Medlemmer  aile  nœvnes,  og  stem- 

*  Naar  Heisc  (Hist.  Tidsskr.  4.  R.  111,  345  Anm.  1)  siger,  at  Tallene  ogsaa 
«rc  tndferte  i  de  2  danske  Udkast,  er  dette  urigtigt.  »  Orig.  p.  Papir  (Slesvig 
105  b).    *  Orig.  p.  Papir  (Slesvig  107  c). 


I 

i 


152  1533.    5.  Dec. 

mer  ganske  med  det  siden  fra  dansk  Side  udstedte  tyske  Ekse 
og  med  den  danske  Teksi,  saaledes  som  denne  ferst  uar  blevei 
slaaet  den  20.  Juli.  Det  kan  derfor  ferst  vœre  hleven  til  eftt 
Tid,  Ligesom  i  den  danske  Tekst  af20.  Juli  er  der  ladt  Plads 
til  Tallet  paa  de  Ryttere  og  Knœgte,  hvormed  de  kontraherende 
skulde  tjene  hinanden.  Maaske  er  det  da  allerede  bleuet  opsc 
Haderslevhus.  Der  har  dog  oprindelig  i  dette  Aktstgkke  ved  Anfi 
af  Hertug  Christians  Titel  i  Begyndelsen  af  Brevet  staaet:  erfg 
to  Norwegen;  disse  Ord  ère  siden  raderede  ad,  men  kunne  endnu 
tes.  Da  disse  Ord  heller  ikke  findes  i  de  fra  dansk  Side  givne 
lige  Udfœrdigelser,  har  det  danske  Rigsraad  formodentlig  ikke 
give  Hertugen  denne  Titely  huilket  har  ihedfert,  ai  denne  Udfœr 
er  hleven  kasseret. 

Ferst  paa  Herredagen  i  Odense  i  Nov.  1533  fandt  den  endeli 
fœrdigelse  og  Besegling  af  de  fra  dansk  Side  givne  Eksemplarer 
men  disse  dateredes  alligevel  1.  Juli.  21.  Nov.  udstedte  det  i 
Rigsraad  en  Forpligtelse^  til  Hertug  Christian  og  Hertugdemi 
Prœlater  og  Ridderskab  om,  at  de  Herrer,  som  i  Fremtiden  vali 
danske  Konger,  skulde  forpligtes  til  at  stadfœste  Unionen  ;  Di 
Forvejen  havde  det  udstedt  Fuldmagt^  for  Biskopperne  Ove  Bi 
Knud  Gyldenstjerne,  Rigsraaderne  Hr.  Mogens  GJee^  Hr.  Ove  j 
Erik  Banner,  Erik  Krummedige  og  Hr.  Mogens  Bilde  samt  Se 
Johan  Friis  til  at  mode  i  Holding  for  at  udveksle  Vnionsdokumeï 
Paa  en  til  1.  Dec.  sammenkaldt  Landdag  i  Rensborg  ratifîcen 
beseglede  Hertugen  og  Hertugdemmernes  Raader  samt  en  Dèl  a 
derskabet  de  fra  Hertugdemmernes  Side  udstedte  Dokumenter. 

Vii    Chrisliern,   met    Guds  Von  Gots  gnaden  wir 

naade  arfvinge  tiil  Norge,  lier-  stian,  erfgename  to  Norv 

tug  udi  Slesvig,  Holsten,  Stor-  herzoge  to  Sleswick,  Ho 

mern  och  Ditmerschen,  grefve  Stormern     und     der     D 

udi    Oldenborg    och    Delmen-  schen,    grafe    to    Olden 

horst,  giore  vitterligt   och   be-  und    Delmanhorst,    don 

kende  hermet  ofvenbarlige  for  und    bekennen    hirmit    ( 

os  och  vore  umyndige  brodre  Hch  vor  uns,  unse  unmi] 

och    ailes    vore    arfvinge    och  gebrodere,   unser  allersi( 

epterkommer    och    for    liver:  ven     und     nakamendeu 

Thet  vii  forst,  Gud  almegtige-  sunst  vor  allesweme:    D 

ste    och   the   uadskilde   trefol-  erstlich,    Gade    dem    al 

dighedt  tiil  lof  och  œre,  tiil  at  tigen  to  lave  und  der  hi 

beholle   frid  och  enighet  ailes  ungedeelden  drieheet  to 

vore  undersatte,  tiil  forbedring,  to     underholdung    frede 

bestandt  och  nytte  thend  me-  eenicheit  unsers   allersid 


»  Gustaf  l's  Registr.  IX,  247.     ^  Tr.:  Nye  dsk.  Mag.  II,  254  flF. 


1533.    5.  Dec. 


153 


nige  velfart  Danmarckis  riigis 
och   thesliigeste  vore   fersten- 
dom  SIesvig,  Holaten  och  Stor- 
mern,  os  hafve   foreniget,  liil- 
sammelseet,  forbundet  och  for- 
draget,    som    vii    och    nu    udi 
thette     vort    opne   brefs    kraft 
hermet    ofvenbariiige    os    for- 
enige,      tiilsamelsette,    forbinde 
och  fordrage    met    for"^  Dan- 
marckis   riige    och    aile   thés 
mdbyggere  vedt  nafne  och  udi 
saa  in^ade: 


^.        At  bode  kong.  mat.  af 

Danra  ^rck     ock     Danmarckis 

riigis      ^aad,  adel   och  indbyg- 

gere,     cDch   thesligeste   vii    fur- 

ster  Oc^h   hertuger   af  Siesvig 

och  H  olsten  met  vore  fursten- 

dome^     herrer,  adel    och   ind- 

bygg&:a-e  schuile  hverandre  tro- 

ligcii        och    godvilligen    mené, 

saa  ^^   thend   ene  part  schal 

rame      ^^h  vide  thendt  andens 

gafn,  Arelfart  och  bestandt  och 

afveafle    thend    anden    partes 

schade  och  forderfve. 

^-      Och  thersom  saa  hende, 

at  nogen  af  os  begge  partes 

0tverighet,  enten  kong.  mat.  af 

Danttiarck  eller  vii  hertuger  af 

Siesvig  och  Holsten,  hafde  no- 

8^^  tiîltal  tiil  hverandre,  thet 

vere    seg   udi   hvad   sag   thet 

^'cre  kand,  entig  om  land  eller 

folck,   lidet   eller    moget,    ved 

"Vad    nafn    thet   heist    nefnis 


dersaten,  ock  to  gedie,  bestande 
und  nutte  gemeener  wolfart  des 
rikes  Denemarken  sampt  un- 
sen  furstendomen  Sleswick, 
Holstein  und  Stormern,  uns 
hebben  voreeniget,  tohopege- 
settet,  vorbunden  und  vordra- 
gen,  wo  wy  ock  jegenwardigen 
in  kraft  dusses  unsers  briefes 
hirmit  oflFentlich  uns  voreeni- 
gen,  tohopesetten,  vorbinden 
und  vordragen  mit  dem  vor- 
geschreven  ryke  Dennemarken 
sampt  allen  eren  ingeseten 
nemlich  und  alzo: 

1.  Dat  konnickliche  maie- 
stat  und  de  rykesrede  to  Den- 
nemarken mitsampt  den  her- 
ren,  adel  und  inwanem  des- 
sulvigen  rykes,  desgeliken  wy 
mit  den  unsen,  ein  part  dat 
ander  von  beiden  siden  ock 
itliker  besunderlich  aile  tidt 
trulicken,  fruntlicken  und  na- 
berlicken  wol  meenen  und  fur- 
dern,  syn  bestes  weten  und 
argestes  wenden  soll. 


2.  To  deme  efle  jennich 
deel  under  uns,  ydt  were  kon- 
nickliche maiestat  to  Denne- 
marken etc.  edder  wy  herzogen 
to  Slesewick,  Holstein  etc.,  de 
eine  den  andern  hedde  to  be- 
spreken  efte  warumme  to  be- 
langende,  idt  were  umme  wat 
sake  idt  wolde,  umme  landt 
efle    lude,  kieene    edder   grot, 


â 


154 


1533.   5.  Dec. 


kand,  ingtet  undertaget,  thaa 
schulle  sliig  samme  sager,  tvi- 
dregt  och  uenighet  indkomme 
for  otte  af  vore  begge  partes 
raad,  hvilcke  16  vore  begge 
parters  raad  schulle  tiilsamel 
komme  tiil  Kolling  inden  tvo 
maanede,  efter  at  then,  som 
seg  besveret  finder,  beclaget 
hafver,  al  hannom  uret  skedt 
er,  uthen  entig  fegde  eller  an- 
dre  slig  merckelige  orsager  for- 
komme,  at  thet  saa  hastigt 
icke  skee  kunde,  thaa  schal 
thet  tog  skee  inden  aar  och 
dag  i  thet  seniste,  och  the 
samme  16  af  vore  begge  partes 
raad  schulle  icke  mue  udtfare 
af  Kolling,  forend  Ihe  hafve 
slig  Ividregt  och  uenighet  ved 
theris  eed  afstillet  och  altingist 
tiil  endelig  ende  fordraget  och 
nederlagt,  entig  tiil  mynde  el- 
ler rette.  Och  schulle  vii 
for"^  begge  ofverighet  hver 
vere  forpligtet  at  forlade  thee 
8  af  vore  raad,  som  Hier  blif- 
ver  tiilskicket,  then  eedt  och 
pligt,  som  thee  os  met  forvant 
ère,  then  tiid  och  saa  ofte  som 
thee  slig  samme  sager  for- 
handle. 


,V.      Och     schulle     samme 
vore  16  tiilskickede  raad,  for- 


wo  idt  muchte  génome 
den,  nichts  utbescheide 
sal  solcke  sake,  twidracl 
uneenickeit  vor  achte 
beidersids  rethe  gestelh 
gebracht  unde  geklaget 
den,  welcke  sostein  unsc 
dersids  rethe  sollen  to  K< 
bynnen  twen  monaten  i 
forderunge  des  klagende 
tes  inkamen,  ydt  were 
sake,  dat  veyde  efte  n 
liche  orsake  vorfelle,  d 
so  hastigen  und  yligen 
geschen  konde,  so  sali  id 
bynnen  jar  und  dage 
allerlengsten  geschen,  ui 
sulvigen  sostein  unser  ] 
part  geordente  rethe  sol 
Koldinge  nicht  utten  edd« 
einander  scheiden,  sie  h 
denne  solcke  erringe,  ge 
und  unenickeit  by  erem 
entlicken  gescheeden,  uj 
ven  und  in  fruntschap 
rechte  vordragen.  Une 
beide  avericheit,  vorge 
ven,  von  beiden  parten 
wesen  und  sin  vorplichi 
islicker  von  [uns]  unsen 
rethe,  de  to  der  iiotorfl  g 
cket  und  deputirt  sin,  s< 
dat  von  noden,  so  lange  s 
saken  vorhandelt  werden 
eede,  plichte  und  gelofte  j 
lich  to  vorlaten  und  1 
geven. 

*L      Soliche     uiise     s< 
vorordente    rethe    sollen 


1533.    5.  Dec. 


155 


end  thee  noget  begynde  at 
handle  om  hvadt  tvidragt,  som 
thee  thaa  forene  schulle,  forst 
aile  tiilsamel  vedt  theris  eedt 
forlige  thennom  och  udtkese 
en  ofverherre  och  sketzherre, 
saa  om  begge  partene  icke 
kunde  fordragis,  om  thee  ene 
8  kende  et  och  the  andre  8 
et  andet,  thaa  schal  theris 
mening  vedt  magt  blifve, 
som  samme  sketzherre  tiil- 
faller;  dog  hvad  12  af  samme 
vore  16  raadt  endreteligen  af- 
sigendis  vorde,  thet  schal  vedt 
magt  blifve  uden  sketzherre  ^ 
Och  hvad  saa  kend  eller  af- 
sagdt  blifver,  som  forscrefvit 
staar,  thermet  schulle  vii  begge 
ofverighet  och  thesligiste  thee 
vore  16  raad  thennom  samb- 
tygke,  altingist  met  nege  lade 
uden  al  ydermere  rettergang 
eller  skotzmaal.  Och  thersom 
samme  vore  16  tiilskickede 
raad  forenes  saa,  at  the  tage 
nogen  sketzherre  af  Danmar- 
ckis  riige  eller  af  furstendo- 
men,  thaa  schal  hans  herre, 
som  hand  under  besiddendis 
er,  vere  forpligtet  at  forlade 
hannom  sin  eedt  och  pligt,  saa 
tiidt  och  ofte  hand  udi  slig 
sager  handle  schal. 


ock  tovorne,  er  die  erkantenus 
in  der  twidracht  und  erringe, 
dar  se  umme  boscheden  sin, 
geschut,  samptlicken  und  ein- 
drechtigen  by  erem  eede  eines 
upmans  und  scheedesrichter 
vorgliken  und  vorenigen  alzo 
und  darumme,  efte  se  sick 
des  utsprackes  nicht  kunden 
vorliken  unde  vordragen,  dat 
eines  deeles  achte  jegen  des 
andern  deels  achte  sententier- 
den  und  spreken,  welckem 
parte  alsdan  desulvige  upman 
in  der  saken  byfallen  werdet, 
dem  sal  dat  ander  part  to  fol- 
gende  schuldich  sin,  unde  dar- 
mede  sollen  wy  beide  averic- 
heit  mit  den  sostein  rethen  in 
der  saken  nichtes  mer  vorne- 
men,  sonder  an  der  erkante- 
nus sonder  jennige  rechtganck 
edder  appellation  genuegen 
laten.  Doch  wat  under  sostein 
rethen  twélve  alleens  und 
eenich  erkennen,  besluten  und 
afzeggen,  dat  sal  alwege  ane 
upman  by  machte  bliven.  Un- 
de wy  avericheit,  darunder  die 
upman  und  scheedesrichter  bo- 
seten  is,  sollen  in  lyker  mate 
deme  upman  sine  eede,  plichte 
und  gelofte,  so  ofte  idt  in  sol- 
ker  handelung  von  noden  sin 
werdt,  to  vorlaten  vorplicht 
sin,  so  verne  he  under  kon- 
nickliche    maiestat   to   Denne- 


*  Se  Indledningen. 


156 


1533.    5.  Dec. 


4.  Schal  och  af  partene 
ingen  huse,  herbe rge,  leigde 
eller  i  noger  maade  tiilfalle 
eller  uphoUe,  tiilskynde,  for- 
der  eller  fremme,  hvercken 
hemelig  eller  abenbar,  then 
anden  partes  abenbare  fiende. 

5,  Dog  paa  thet  at  hver 
af  vore  begge  parters  under- 
sotte  och  indbyggere  mue  thés 
beder  blifve  ved  log  och  ret, 
thaa  hafve  vii  os  saa  forligt, 
foreniget  och  fordraget,  at  om 
saa  skede,  at  noger  af  Sles- 
vig  och  Holsten  undersotte, 
geistelig  eller  vertslig,  eddel 
eller  ueddel,  ingen  stadt,  con- 
ditz  eller  persone  undertagen, 
blefve  uforrettet  enten  af  sin 
egen  herre  eller  af  nogen  af 
then  anden  herris  undersotte, 
eller  noger  af  kong.  mat.  un- 
dersotte blifve  uforrettet  af  os 
furster  af  Slesvig  och  Holsten 
eller  noger  af  vore  hertoger  af 
Slesvig  och  Holsten  undersotte 
blefve  uforrettet  af  kong.  mat. 
af  Danmarck,  och  then,  som 
uforrettet  blefve,  gafve  sig  tiil 
en  af  begge  ofverighet  eller 
tiil  vore  undersotte  i  saa  maade, 
at  en  af  kong.  mat.  undersotte 
gafve  seg  tiil  os  furster  af  Sles- 
vig och  Holsten  eller  tiil  vore 
adel  och  undersotte,  eller  no- 
ger   af   for"*^    vore    undersotte 


marken  efte  under  uns  her- 
zogen  to  Sleswick  und  Hol- 
stein  etc.  bosetten  ys. 

A.  Ock  so  sal  neen  part 
des  andern  apenbare  viende 
husen,  herbergen,  hegen,  lei- 
den  efte  in  jennigerley  mate 
upholden  noch  tofallen  ock 
mit  toskoven  nicht  furdern, 
hemlich  edder  apenbar. 

5.  Uppe  dat  ock  von  un- 
ser  beidersids  undersaten  und 
inwanere  deste  beter  eenicheit, 
frede  und  recht  moge  vorgena- 
men  und  erholden  werden, 
hebben  wy  uns  so  vorlyket, 
voreeniget  und  vordragen,  war 
idt  so  kunfticklich  geschege, 
dat  jennige  konnickliche  maie- 
stats  undersaten  efle  ock  un- 
ser  furstendomen  Sleswick  und 
Holstein  undersaten,  geistlich 
efte  weltlich,  eddel  edder 
unedel,  nenen  stat,  condition 
edder  jenigerlei  persone  utge- 
namen,  vorunrechtet  wurde, 
idt  were  von  siner  eegen  ave- 
richeit  edder  ock  von  der  an- 
dern avericheit  undersaten, 
edder  ock  efle  jenige  ko.  mat. 
undersaten  von  uns  fursten  to 
Sleswick  und  Holstein  vorun- 
rechtet wurden,  und  wedder- 
umme  so  jennige  unser  fursten- 
domen undersaten  von  ko.  mat. 
to  Dennemarken  vorunrechtet 
wurden,  war  dan  desulvigen,  de 
alzo  beschwert  und  vorunrech- 
tet wurden,  sick  geven  to  einer 


\ 


1533.    5.  Dec. 


157 


gafve  seg  tiil  kong.  mat.  af 
Danmarck,  Danmarckis  riigis 
raad,  adel  eller  undersotte, 
begerindis  leigde,  och  kunde 
lide  ret  om  hvadt  sag  thet 
vere  kunde,  liif,  ère  eller  gods 
anrerendis,  ingen  sag  under- 
tagen  udi  noger  maade  —  dog 
schal  then  handel,  som  geiste- 
lîgheiden  her  i  furslendomene 
anrerendis  er,  epter  then  re- 
cess  lydelse,  som  i  thenne 
siiste  landag  tiil  Kyl  bief  for- 
handlet  och  fordraget,  ved  sin 
magt  blifve,  och  vii  for"«^  fur- 
ster  schulle  icke  therof\'er  vere 
forpligtet  ther  tiil  at  svare  '  —  ; 
thaa  schal  kong.  mat.  af  Dan- 
marck, Danmarckis  riigis  raad, 
adel  och  undersotte,  nar  the 
om  slig  sager  besegt  blifve, 
och  thesligiste  vii  hertoger  af 
Slesvig  och  Holsten  och  vore 
adel  och  undersotte,  om  the  i 
saa  maade  besogt  blifve,  vedt 
vor  eedt,  gode  tro  och  lofve 
vere  forpligtet  at  hanthave 
och  tiil  rette  at  leigde  och  for- 
svare  then,  som  os  om  hielp 
besoger,  och  samme  anclagers 
sag  forscrifve  tiil  then  anden 
ofverighet  och  parte,  och  thaa 
schulle  begge  ofverighet  och 
parte  vere  forpligtet  uden  al 
undtskylling  Inden  tvo  maa- 
nede,  epter  at  sagen  blifver 
beclaget  af  then  seg  besveret 


von  beidersids  avericheit  efte 
undersaten  in  dusser  gestalt: 
efte  ein  under  ko.  mat.  under- 
saten sick  geve  to  uns  fursten 
und  herzogen  to  Sleswick  und 
Holstein  etc.  edder  unsem  adel 
und  undersaten,  wedderumme 
ock  wor  welcke  ut  unsen  fur- 
stendomen  sick  geven  to  ko. 
mat.  und  des  rykes  rade  efle 
undersaten  in  Dennemarken 
und  begerde  geleide,  konde 
und  wolde  ock  recht  liden, 
ydt  were  in  wat  saken  edt 
wolde,  sie  belangede  eere,  lif 
und  gut,  nichtes  butenboschei- 
den  —  ydoch  dat  de  handel 
der  geistlicheit  na  lude  des 
recesses,  up  jungst  geholdem 
landtdage  tom  Kyle  in  dussen 
furstendomen  upgericht,  in  si- 
ner  werde  und  macht  blive, 
und  wy  genente  fursten  baven 
dat  nicht  to  antwerden  willen 
schuldich  sin  in  jenigerley 
mate  — ;  ock  sollen  ko.  mat.  to 
Dennemarken,  de  rykes  radt, 
gemeene  adel  und  ingeseten, 
wor  de  alzo  umme  bavenge- 
nenter  saken  angesucht  wer- 
den,  und  herwedder  wy  fursten 
und  herzogen  to  Sleswick  und 
Holstein,  unse  adel  und  inge- 
seten, eft  wy  in  solicher  ge- 
stalt ock  belanget  und  ange- 
ropen  wurden,  vorplichtet  sin 
by  unser  aller  eeden,  truwen 


^  Se  Indledningen. 


158 


1533.    5.  Dec. 


flnder,  at  tiilskicke  '  hver  af 
thennom  fire  af  sine  raad  ;  och 
the  8  vore  begge  parters  raad 
schulle  indkomine  udi  Kolling 
och  ther  vedt  theris  tro  och 
lofve  icke  udtkomme  eller  at- 
skillies,  forend  the  slig  tvi- 
dragt  och  uenighet  altingist 
forligt  och  fordraget  hafve,  en- 
tig  tiil  mynde  eller  rette,  uthen 
saa  stor  feigde  forkomme,  at 
thet  saa  hastigt  icke  skee 
kunde;  dog  schal  thet  skee 
inden  aar  och  dag  i  thet  len- 
giste.  Och  vii,  hver  ofverig- 
het,  schal  vere  forpligtet  saa 
langt,  som  then  sag  anreren- 
dis  er,  och  saa  tiidt,  som  thet 
behof  geris,  at  forlade  hver 
vore  4  tiilskickede  raad  theris 
eedt  och  pligt  thend  stund, 
the  samme  sag  forhandle. 


6.  Och  schulle  samme 
vore  8  tiilskickede  raad  fyrst, 
naar   the    tiilsammel   komme, 


und  guedem  geloven  dat  be- 
schwerde  part  to  hanthaven, 
to  rechte  to  geleidende  und  to 
vorbiddende,  darto  des  klegers 
sake  to  vorschrivende  an  de 
ander  avericheit  und  dat  an- 
der  part.  Ock  so  soUen  wy 
beide  avericheit  und  parte  vor- 
plicht  sin  ane  jennige  entschul- 
digung  bynnen  twen  monaten 
na  der  tidt,  alze  de  sake  vor- 
klaget  ys  wurden  von  dem  be- 
schverdem  parte,  darto  to  schi- 
ckende  ein  jeder  vier  von  un- 
sen  rethen;  denne  solletv  de 
achte  unser  beidersids  rethe 
to  Kolding  inkamen  und  dar 
by  eren  truwen  und  loven 
nicht  utkamen  edder  von  ein- 
ander  scheiden,  eer  solcke  twi- 
dracht  und  uneinicheit  gantz 
und  gar  vordragen,  voreiniget 
und  in  fruntschop  edder  in 
rechte  vorliket  sin;  idt  were 
dan  sake,  dat  so  grote  veyde 
vorfelle,  dat  idt  so  yligen  nicht 
geschen  kunde,  so  sal  idt  doch 
bynnen  jar  und  dage  up  dat 
lengste  geschen;  und  wy  jeder 
avericheit  sollen  sin  vorplich- 
tet,  so  lange  alze  de  sake  waret 
und  so  ofle  idt  von  noden  is, 
yslicker  sinen  vier  reden,  de 
darto  vorordent  sin,  ère  eede 
und  plichte  so  lange,  wo  vor 
geschreven,  to  vorlaten. 

6.  Ock  sollen  desulvigen 
unse  achte  deputierden  rethe, 
so   balde   sie   by  einander  ka- 


1533.    5.  Dec. 


159 


fisrend  the  noget  begynde  at 
handle  om  hvadt  tvidragt  eller 
sagy  som  the  forene  schulle, 
fyrst  aile  tiilsammen  vedt  the- 
ris  eedt  forlige  thennom  och 
adtkese  en  ofverherre  och 
sketzheire,  saa  at  om  begge 
parler  icke  kunde  fordragis, 
saa  at  the  4  kende  et  och  4 
et  andet,  thaa  schal  theris 
mening  ved  magt  blifve,  som 
samme  sketzherre  tiilfaller; 
dog  hvad  sex  af  samme  vore 
8  raad  endreteligen  afsigen- 
dis  vorde,  schal  aile  tidt  uden 
sketzherre  vedt  magt  blifve*; 
och  hvad  saa  kendt  och  af- 
sagt  blifver,  som  for  staar,  ther- 
met  schal  begge  parte  och  thes- 
ligiste  for"«  vore  tiilskickede 
raad  thennom  altingist  met 
nage  lade,  uden  al  ydermere 
rettergang  eller  skutzmaal. 
Och  thersom  for"*  vore  8  tiil- 
skickede raad  keese  en  sketz- 
herre af  Danmarckis  riige  eller 
furstendom,  thaa  schal  then 
herre,  han  under  besiddendis 
er,  vere  forpligtet  at  forlade 
hannom  sin  eedt  och  pligt,  al 
then  stund  och  saa  ofte  hand 
udi  slig  sager  handle  schal. 
Och  hves  som  then  meste  part 
af  samme  vore  8  tiilskickede 
raad  kende  och  afsiige,  som 
forscrefvit  staar,  thet  schulle 
vii  begge  ofverighet  och  part 


men,  sick  erst  vordragen  und 
vorgliken,  ehe  sie  jennigen 
handel  vornemen  efte  begin 
nen,  by  eren  eeden  eines  up- 
mans  efte  averrichters,  edt  sy 
umme  waterley  twidracht  ed- 
der  sake  idt  sy,  alzo  und  dar- 
umme,  eft  de  achte  sick  von 
beiden  parten  nicht  vorliken 
kunden  und  viere  kenden  je- 
gen  viere,  so  sal  de  erkante- 
nus  by  machte  bliven,  der  de 
upman  tofalt;  jodoch  wat 
under  den  achte  reden  sosse 
eindrechtigen  erkennen  und 
afseggen,  solichs  sol  ane  up- 
man aile  tidt  by  macht  bliven; 
und  wat  alzo  erkant  und  af- 
gesecht  werdet,  wo  hirvor  ge- 
schreven,  darmede  sollen  beide 
parte  mit  den  vorordenten  re- 
then  ane  jennige  widerrecht- 
gongck,  utflucht  edder  appel- 
lation benuegen  laten.  Und 
welckeren  upman  de  achte  vor- 
ordente  rede  alzo  samptlichen 
kiessen  werden,  so  he  in  dem 
ryke  Dennemarken  efte  in  un- 
sen  furstendomen  boseten,  so 
sollen  wy  avericheit,  darunder 
he  boseten,  eme  sine  eede  und 
plichte,  so  ofte  dat  behuf  is 
und  so  lange  de  handel  waret, 
darto  he  geeschet  werdt,  to 
vorlatende  vorplichlet  sin.  Wes 
averst  de  meesten  und  die 
merer  deel  van  den  achte  de- 


^  Se  Indledningen. 


160 


1533.    5.  Dec. 


ved  vore  gode  tro  och  lofve 
vere  forpligtet  at  hanthafve 
och  udi  aile  maade  beskerme. 


7.  Dog  schal  ingen  af  begge 
ofverighets  undersotte  mue  be- 
S0ge  then  anden  herre  eller 
hans  undersotte  om  slig  hielp 
eller  bistandt,  uden  han  tiil- 
forn  hafver  besegt  sin  ret  for 
sin  egen  herre  och  tiilberlige 
dommere  udi  riiget  eller  fur- 
stendomen;  thersom  hannom 
icke  ther  kand  ret  vederfaris 
och  hand  siden  besoger  then 
anden  herre  eller  (tiil)  begge 
herrers  undei*sotte,  thaa  schulle 
the  vere  pligtig  at  hielpe  han- 
nom tiil  rette,  som  for  staar. 


8.  Hem  schulle  och  kong. 
mat.  af  Danmarck,  Danmar- 
ckis  riigis  raad,  adel  och  ind- 
byggere  vere  os  hertoger  af 
Slesvig  och  Holsten  och  vore 
adel  och  indbyggere  met  al 
naborlig  troskab  forvant,  thes- 
ligiste  schulle  vii  furster  af 
Slesvig,  Holsten  och  Stormern 
och  vore  adel  och  undersotte 
vere  kong.  mat.  och  Danmar- 


putierden  und  vorordenten 
rede  kennen  und  afseggen,  wo 
vor  geschreven,  dat  sollen  wy 
beide  avericheit  und  parte  by 
unsen  guden  truen  und  loven 
to  hanthavende  und  to  be- 
schuttende  ock  to  vorbiddende 
vorplichtet  sin. 

7.  Doch  sol  niemants  von 
unser  beidersids  undersaten 
sick  einer  vor  des  andern  ave- 
richeit edder  undersaten  nicht 
beklagen  mogen,  eth  hebbe 
sick  dan  vorhen  jeder  deel  vor 
siner  geborlichen  avericheit 
und  richter,  edt  sy  ym  rike 
edder  furstendomen  vorge- 
schreven,  erst  beklaget  und 
sin  recht  gebeden  und  aldar 
neen  recht  hebbe  bekamen 
konnen,  so  mogen  de  toflucht 
hebben  to  der  andern  averic- 
heit und  to  beidersids  under- 
saten, denne  sollen  se  schul- 
dich  sin  ock  plichtich  dat  be- 
druckede,  beschwerde  part  to 
rechte  to  helpende,  wo  vor 
geschreven. 

8.  Hierbeneven  sol  ko. 
mat.  to  Dennemarken,  die  ry- 
kes  rede,  adel  und  ingeseten 
darsulvest  uns  fursten  und 
herzogen  to  Sleswick  und 
Holstein  ock  unsem  adel  sampt 
allen  ingeseten  unser  fursten- 
domen mit  allen  naberlicken 
truen  vorwant  syn;  desgeliken 
sollen  wv  fursten  und  herzo- 
gen  to  Sleswick,  Holstein  und 


1533.    5.  Dec. 


161 


ckis  riigis  raad,  adel  och  ind- 
byggere  udi  lige  maade  met 
al  naborlige  troskab  forvante, 
och  then  ene  part  then  anden 
uden  hielp,  raad  och  trost  icke 
forlade,  dog  saa  at  thend  ene 
part  schal  then  anden  part 
altiid  tiil  lige  och  ret  mue 
megtig  vere. 


9.  Och  schal  thend  ene 
part  icke  gifve  seg  udi  noger 
feigde  uden  then  anden  partes 
raad  och  vidskab. 

10,  Skede  thet  seg  dog  saa, 
at  kong.  mat.  af  Danmarck  och 
Danmarckis  riige  eller  vii  fur- 
ster  af  Slesvig  och  Holsten  och 
vore  furstendome  blefve  ofver- 
fallen  och  met  feigde  angrefvit, 
forveldiget  eller  udi  noger  maa- 
de uforrettiget  tiil  land  eller 
vand  af  nogen  herre,  thet  vere 
seg  keyser,  konge,  churfurste, 
furste,  landt,  sladt  eller  magt, 
ingen  conditz  eller  stadt  un- 
dertagen  vedt  hvad  nafn  thet 
helst  nefnis  kandt,  och  hvil- 
cken,  enlig  kong.  mat.  af  Dan- 
marck och  Danmarckis  riige 
eUer  vii  furster  af  Slesvig  och 
Holsten  och  vore  furstendome, 
som  blefve  saa  ofverfallen  och 
kunde  lide  dom  och  ret  och 
therofver  ligvel  blefve  ofver- 
fallen, thaa  schal  then  anden 


Stormern  mit  unsem  adel  und 
ingeseten  darsulvest  ko.  mat. 
to  Dennemarken,  dem  rikes 
rade,  adel  und  yngeseten  des 
rikes  Dennemarken  wedder- 
umme  geliker  mate  mit  aller 
fruntlicken,  naberlicken  true 
vorwant  sin,  und  dat  eene  part 
dat  ander  deel  ane  hulpe,  trost 
und  bistandt  nicht  vorlaten, 
doch  alzo  dat  aile  tidt  ein  deel 
des  andern  to  like  und  rechte 
moge  und  mechtich  sin  solle. 
,9.  So  sal  ock  neen  part 
ane  des  andern  parts  rat  unde 
weten  sick  in  veide  begeven. 

10.  Gescheget  averst,  dat 
konnickliche  maiestat  to  Dene- 
marken  und  dat  ryke  Dene- 
marken  edder  wy  herzogen 
to  Sleswik  und  Holstein  efle 
desulvigen  unse  furstendomme 
to  water  edder  lande  avertagen 
und  averfallen  efte  mit  vient- 
liker  wyse  angefuchten,  ange- 
grepen  unde  vorweldiget  edder 
jennigerleye  mate  vorunrechtet 
wurden,  idt  were  von  keysern, 
koningen,  churfursten,  fursten, 
landt,  gemeenden,  stat  efte  wa- 
terley  condition  efte  personen 
ock  macht  und  gewalt  dat  sin 
muchte,  wo  man  dat  mit  na- 
men  nomen  konde,  nichtes 
butenboscheiden,  und  desul- 
vigen vorgeschreven  parte,  alze 
nomptliken  ko.  mat.  to  Dene- 

marken,  dat  ryke   Dennemar- 

11 


162 


1533.    5.  Dec. 


part  strags  pligtig  vere  at 
tienne  then  part,  som  saa 
ofverfalles  met  slig  help,  som 
herepter  fylger:  saa  at  vii 
for"®  furster  af  Slesvig,  Hol- 
sten  och  Stormern  och  vore 
adel  och  undersotte  schulle 
vere  pligtig  och  forbunden  tiil 
at  tienne  och  tiil  help  komme 
kong.  mat.  af  Danmarck,  Dan- 
marckis  riiges  raad  och  ind- 
byggcre  met  halfandet  hundrit 
ryter  och  reysener  tiil  heste, 
vel  rystet.  Och  ther  emod 
schulle  kong.  mat.  af  Dan- 
marck,  Danmarckis  riigis  raad 
och  indbyggere  vere  forpligtet 
och  forbunden  tiil  at  tienne  och 
tiil  help  komme  os  furster  af 
Slesvig,  Holsten  och  Stormern 
och  vore  adel  och  undersotte 
met  tree  hundret  ryter  och 
reysener  tiil  heste,  vel  rystet.* 


11.  Och  schal  thette  sam- 
nie  antal  krigsfoick,  som  kong. 
mat.,  Danmarckis  riigis  raad, 
adel  och  indbyggere  schulle 
tienne  os  furster  af  Slesvig  och 
Holsten  och  vore  furstendome 


ken,  edder  wy  fursten  to  Sles- 
wick  und  Holstein  und  desul- 
vigen  unse  furstendome  recht 
liden  konden  unde  doch  baven 
dat  averfallen  wurden,  so  sol 
dat  ander  part  strax  dem  be- 
schwerdem  parte,  dat  alzo  vor- 
gweldiget  und  averfallen  werdt, 
mit  nafolgender  hulpe  to  die- 
nen  vorplicht  sin:  alze  nem- 
lich  sollen  wy  fursten  to  Sles- 
wick  und  Holstein,  upgenent, 
mitsampt  unser  furstendomen 
undersaten  konnickliche  maie- 
stat,  rikes  radt,  adel  und  in- 
geseten  des  rikes  Denemarken 
mit  anderthalf  hundert  wol- 
gerusten  perden  to  dienen  und 
to  hulpe  to  kamende  schuldich, 
plichtich  und  vorbunden  sin, 
und  hirentjegen  sollen  ko.  mat. 
to  Dennemarcken,  de  rykes 
radt,  adel  und  ingeseten  uns 
fursten  und  herzogen  to  Sles- 
wick,  Holstein  und  Stormern 
und  unser  furstendomen  un- 
dersaten und  ingeseten  mit 
drie  hundert  ock  wolgeruste 
perde  to  hulpe  to  kamende 
und  to  dienen  schuldich,  plich- 
tich und  vorbunden  sin. 

11.  Und  dise  sulvige  antal 
krygesvolck,  darmede  ko.  mat. 
to  Dennemarken,  de  rykes  radl, 
adel  und  ingeseten  des  rykes 
uns  fursten  unde  unsen  fur- 
stendomen   to    Sleswick     und 


'  Se  IndledningeD. 


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met,  vere  pligtiig  at  tienne  os 
en  maanet  paa  theris  egen  be- 
solding,  tering  och  skade  ;  och 
schal  theris  maanet  angaa, 
strags  thee  indkomme  udi 
for"*  vore  furstendome;  och 
thersom  feigden  vaarer  lenger 
end  en  maanet,  thaa  schulle 
samme  krigsfolck  ther  och  for- 
byde,  saa  lenge  samme  feigde 
vaar,  dog  besyrgis  met  tiilber- 
lig  underholUng  met  00I,  mad 
och  hestefoder  af  then  part, 
som  thennom  esker,  epter- 
som  leigUgheiden  seg  begif- 
vendes  vorder;  dog  schulle 
the,  som  thennom  udsende, 
thennom  self  besolde  och  for 
skade  staa. 


12.  Sameledis  thersom 
noger  indfaldt  komme  paa 
Danmarckis  riige,  thaa  schulle 
vii  furster  af  Slesvig,  Holsten 
och  Stormeren  och  for"®  vore 
furstendomes  adel  och  indbyg- 
gere  komme  kong.  mat.,  Dan- 
marckis riigis  raad,  adel  och 
indbyggere  tiil  tieniste  met 
slig  for"^  tal  krigsfolck,  som 
vii  riiget  met  forpligtet  ère 
at  tienne,  paa  vor  egen  besol- 
ding,  tering  och  schade  en 
maanet,  och  schal  theris  maa- 
net angaa,  strags  the  komme 
tiil  Kolling,  Assens  eller  Rodby, 


Holstein  to  dienende  plichtich 
sin,  solichs  sollen  sie  don  ein 
ma  net  lanck  up  ère  eegen  kost, 
besoldung,  terunge  und  scha- 
den;  de  manet  sal  angan,  so 
balde  sie  kamen  in  unse  fur- 
stendomen  ;  war  aver  die  veide 
lenger  als  ein  manet  stunde, 
so  sollen  sollich  krigsvolck  die 
veide  al  ut  warden  und  nicht 
von  dar  scheiden,  er  sie  ge- 
endiget  werdt,  ein  jeder  part 
up  sine  eegen  besoldung  und 
schaden,  doch  weliches  part 
dat  ander  part  eschet  und  to 
siner  not  bruket,  sal  datsul- 
vige  na  vorlope  des  ersten  ma- 
nets  mit  geborlicker  und  tem- 
licker  underholdung  an  pro- 
vande,  der  spyse  und  fuder 
to  den  perden  na  gelegenheit 
der  saken  und  veide  vorsehn 
werden. 

12.  Wedderumme  wor  jen- 
nich  infal  geschege  in  dat  rike 
Dennemarken,  so  sollen  wy 
fursten  von  Sleswick,  Holstein 
und  dusser  unser  furstendo- 
men  adel  und  ingeseten  der 
ko.  mat.,  dem  rikes  rade,  adel 
und  ingeseten  darsulvest  mit 
solicher  itzt  vorbenomeder  an- 
tal  krygesvolck,  darmede  wy 
uns  deme  rvke  to  dienen  vor- 
plichtet  hebben,  ein  monat 
lanck  up  unser  eegen  besol- 
dung, kost,  terung  und  scha- 
den   to    dienende    vorplichtel 

sin;  und  sal  der  manet  angan, 

11* 


164 


1533.    5.  Dec. 


eptersom  leigligheiden  seg 
begifver,  tiil  hvilcken  lands- 
ende,  som  thee  esket  blifve. 
Och  thersom  feigden  lenger 
varer  end  en  maanet  thaa 
schulle  for"®  krigsfolck  ther  i 
lige  maade  fortege,  saa  lenge 
samme  feigde  varer,  dog  be- 
syrgis  met  tiilberlig  underhol- 
ling,  00I,  mad  och  hestefoder 
af  then  part,  thennom  esker, 
eptersom  leigligheiden  seg 
begifver,  dog  schulle  thee, 
thennom  udsende,  besolde  och 
for  schade  staa. 

13.  Skede  seg  och  saa,  at 
entig  Danmarckis  riige  eller 
Slesvig,  Holsten  och  Stormern 
furstendome  blefve  angrefne 
met  saa  stor  magt  och  feigde, 
at  alvorUgen  behof  giordis, 
thaa  schulle  vii  begge  parte, 
for"®  riigis  och  furstendoms 
ofverighet  och  indbyggere,  vere 
forpHgtet  vedt  vor  gode  tro 
och  lofve  at  komme  hveran- 
dre  tiil  help  och  trost  met  al 
then  magt,  som  vii  kunde  af- 
stedt  komme,  tiil  hest  och  fodt 
met  land  och  folck,  och  hver- 
andre  udi  ingen  maade  forlade. 


H.    Och  paa  thet  at  ingen 
argelist,    tvifvel    eller   udtflugt 


so  balde  sie  kamen  to  Kolding, 
Assenis  efte  Rodebu  na  der 
gelegenheit,  alze  sie  geeschet 
sin;  und  war  die  veide  lenger 
warde  alze  ein  monet,  so  sol- 
len  dat  vorgeschreven  kriges- 
volck  in  liker  mate  vorharren, 
bet  die  veyde  geendiget,  und 
mit  aller  notorftigen  underhol- 
dung,  alze  provande,  der  spyse 
ock  fuder  ton  perden  na  ge- 
legenheit der  veide,  alze  vor- 
geschreven is,  vorsehn  werden, 
doch  up  sine  eegen  besoldung 
und  schadestandt. 

13.  Weret  averst  sake,  dat 
dat  ryke  Dennemarcken  edder 
unse  furstendome  Sleswick, 
Holstein  und  Stormern  mit  gro- 
ter  macht  und  gewalt  beveidet 
und  bekriget  wurden,  dat  idt 
schinbarlicken  not  und  behuf 
were  statlickern  bystandt  to 
donde  und  to  hebbende,  in 
solckem  falle  und  not  sollen 
wy  beide  parte  des  rikes  und 
der  furstendomen  avericheide 
mitsampt  den  ingesetenen  by 
unsen  guden  truen  und  loven 
vorplichtet  sin,  de  eine  dem 
andern  to  troste  und  hulpe  to 
kamende,  wan  des  not  ys,  mit 
aller  macht,  de  w  y  konnen  von 
steden  bringen,  mit  landt  und 
luden,  to  rosse  und  vote,  und 
de  eine  sal  den  andern  in 
neene  wyse  vorlaten. 

H.  Uppe  dat  ock  neene 
argelist,  archwan,  ulflucht  efte 


1533.    5.  Dec. 


165 


schulle  kunde  tydis,  sies  eller 
findis,  tbaa  schal  ingen  af  par- 
tene  met  noger  undskyldling 
seg  fran  thenne  for"*^  help  ocli 
bistandt  mue  undskylle,  uden 
saa  hende,  at  fienderne  vaare 
bode  udi  riiget  och  fursten- 
domene  tiillige  och  saa  stercke, 
at  mand  udi  ingen  maade  slig 
help  af  samme  land,  som  esket 
bief,  umbere  kunde,  thaa  schal 
thend  part,  som  om  help  be- 
segis,  slig  merckelig  undskyl- 
ling  then  anden  part  met  sandt 
vintnesbyrdt  tiilkende  gifve, 
och  thersom  saa  hende,  thaa 
schal  thenne  forbundtnis  ther 
met  udi  ingen  maade  forkren- 
cket  blifve  eller  vere,  och  hvil- 
cken  part,  som  fyrst  af  fien- 
derne lediget  och  friet  blifver, 
och  then  anden  part  ligvel  af 
fienderne  beangiistet  blefve, 
thaa  schal  then  part,  som  af 
fienderne  leddiîget  er,  uden 
al  undtskylling  eller  fortege- 
ring  komme  then  anden  part 
tiil  help  och  trost  met  al  then 
magt,  thee  afstedt  komme 
kunde,  och  seg  ther  udi  tro- 
ligen  uden  al  argeliste  befinde 
lade. 


/ô.  Och  eptherthii  at  Dan- 
marcks  riige  viidt  och  stort 
begrefvit  er,  met  vand  ocli 
stromme  fran  hverl  andet  ad- 
skild,  saa  folckel,  Iher  udi  boo. 


twidracht  konne  efte  schole 
gespuret  noch  vorgenamen 
werden,  so  sal  neen  part  mit 
nenerley  entschuldigung  sick 
von  solicher  hulpe  und  by- 
standt  entschuldigen  noch  ent- 
leggen  mogen,  idt  were  dan 
sake,  dat  die  viende  to  lyke 
legen  in  dat  ryke  und  fursten- 
domen  ock  so  starck,  dat  man 
in  nenerley  maie  die  geesche- 
den  hulpe  entberen  konde;  so 
sollen  die  parte  soliche  merck- 
liche,  schinbarlicke  orsake,  ein 
dem  andern,  mit  warhaftiger 
kuntschap  und  underricht  to 
erkennen  geven,  und  wo  dat 
so  geschege,  so  sal  (loch  dar- 
mede  dusse  vorbuntnus  in 
jennigerley  mate  nicht  ge- 
krencket  noch  geschwechet 
sin  noch  werden.  Doch  we- 
liches  part  in  solichem  falle 
erst  von  den  vienden  erlediget 
werdt  und  entfriet  blift,  dat 
sal  dem  andern  parte,  welcket 
noch  beschwert  blift,  ane  aile 
entschuldigung  und  vortoge- 
rung  to  hulpe  und  troste  ka- 
men  mit  aile  der  macht,  de 
man  kan  to  wege  bringen; 
darinne  sollen  sick  de  paiie 
ane  aile  argelist  trueliken  be- 
wysen  und  erlogen. 

15.  Dewvle  ock  dat  rvke 
Denemarken  wyt  und  mit  wa- 
leren  und  stromen  von  ein- 
ander  gesclieeden  is,  aizo  ock 
dat   man    mit  allem  voicke  in 


166 


1533.   5.  Dec. 


met  hast  icke  kunde  tiilsamel 
komme,  och  om  vii  furster  och 
indbyggere  af  Slesvig,  Holsten 
och  Stormern  furstendome  af 
fienderne  saa  beangiistet,  at  vii 
begerede,  at  kong.  mat.,  Dan- 
marckis  riigis  raad,  adel  och 
indbyggere  schulle  komme  os 
tiil  help  met  al  theris  magt, 
thaa  schal  thet  ene  land  icke 
byde  eller  fortege  efter  thet 
andet,  men  hvert  land  efter  sin 
leiglighet,  som  fyrst  kand  blifve 
rede,  schal  strags  begifve  seg, 
thet  allerfyrste  mueligt  er,  tiil 
thennom,  som  help  begerer, 
och  thennom  ther  udi  troligen 
och  velvilligen  flnde  lade. 


16,  Thersom  enten  af 
partene  blefve  met  feigde  an- 
grefne,  saa  thee  begere  aliène 
Ihet  antal  krigsfolck,  som  vii 
os  met  hverandre  om  for- 
eniget  och  forpligtet  hafve, 
som  forscrefvit  slaar,  thaa 
schal  thet  saa  skickes  och  for- 
ordenes,  at  samme  antal  visse- 
ligen  kommer  tiid,  som  thet 
eskis,  inden  sex  ugger  epter 
thee  forscrefne  och  esket  blifve. 

/7.  Och  schal  kong.  mat. 
af  Danmarck  eller  Danmarckis 
riigis  raad  tiilschrifve  os  fur- 
ster  af   Slesvig    och    Holsten, 


einer  yle  samptlicken  nicht 
kan  to  hope  und  to  lyke  von 
steden  kamen,  und  eft  die  in- 
falle  und  gewalt  in  unsen  fur- 
stendomen  to  Sleswick,  Hol- 
sten und  Stormern  so  grot 
und  geweldich  geschege,  dat 
wy  des  rikes  hulpe  unde  macht 
ères  hochsten  vormogens  be- 
gereden,  so  sal  dat  eine  landt 
na  dat  ander  nicht  beiden  efte 
toven,  men  ane  ailes  vorhar- 
ren  ein  jeder  landt  na  siner 
gelegenheit,  alze  dat  int  aller- 
erste  kan  reede  werden,  sal 
strax  unvortogert,  alzet  ummer 
muglichst  ys,  dem  beschwer- 
dem  parte,  dat  de  hulpe  bege- 
ret,  to  troste,  hulpe  unde  by- 
standt  kamen,  sick  by  deme 
parte  trueliken  und  gutwilligen 
vinden  laten. 

16.  War  ock  ein  part  be- 
gerde  alleine  den  antal  des 
krigesvolcks,  darumme  wy  uns 
mit  einander  voreeniget  und 
vorplichtet  hebben,  wo  vor 
geschreven,  so  sal  idt  so  ge- 
schehn  und  geordent  wesen,  dat 
desulvigen  (!)  antal  der  hulpe 
des  volckes  gewyslicken  bin- 
nen  sos  weken  tor  stede  kame, 
dar  se  lien  geeschet  werdt, 
strax  na  der  tydt,  alze  sie  ge- 
fordert  is. 

17.  Disse  hulpe  sal  ko. 
mat.  to  Denemarken  edder  ock 
de  rykes  rede  darsulvest,  wan- 

■  ner  sie  der  begernde  sint,  uns 


1533.   5.  Dec. 


167 


nar  thee  samme  help  begerin- 
dis  eere,  och  vii  for"®  furster 
af  Slesyig  och  Holsten  schulle 
tiilschrifve  kong.  mat.  af  Dan- 
marck  eller  Danmarcks  riigis 
marsck,  nar  vii  slig  help  och 
tiennist  begere. 


18,  Vil  och  noger  af  entig 
vor  for"^  ofverighets  under- 
sotte  begifve  sig  udi  then  an- 
dens  tienniste,  thaa  schal  ingen 
af  samme  begge  efverighet 
hannem  thet  mue  formene 
eller  af  samme  sin  tieniste  af- 
kalle  eller  afeske,  dog  hermet 
hver  herres  mandstieniste  eller 
anden  tienniste,  som  hand  sin 
egen  herre,  hand  under  besid- 
der,  pligtig  er,  uforkrencket. 


W.  Och  schal  thet  for- 
bundt  och  confederatz^  staa 
och  blifve,  saa  lenge  stormeg- 
tige  hogborne  furstis  konning 
Fredericks  blod  er  och  blifver 
konning  i  Danmarck,  och  siden 
framdelis  tiil  evig  tiidt. 

20.  Dog  schal  met  thet 
forbundt  uforkrencket  vere 
hves  ret  eller  rettighedt,  som 
Danmarcks     krone    och    riige 


fursten  to  Sleswick  und  Hol- 
stein  vorschriven  und  von  uns 
fordern  laten.  War  ock  wy 
fursten  und  unse  furstendo- 
men  to  Sleswick  und  Holsten 
dersulvigen  hulpe  begereden, 
dat  sal  ko.  mat.  to  Dennemar- 
ken  edder  des  rikes  marschalk 
darsulvest  angetoget,  togeschre- 
ven  und  alzo  gefordert  werden. 

18.  Wolden  ock  jemants 
von  unser  beidersids  averic- 
heit  undersaten  sick  in  des 
andern  dienste  begeven,  so 
sal  dat  von  uns  beidersids 
avericheit  denjennen,  de  dat 
begern,  frig  sin  und  nicht  ge- 
weret  efte  gehindert  werden 
und  ock  von  dem  dienste  nicht 
afgeeschet  werden  ;  doch  jeder 
unser  avericheit  mandienste 
und  wes  sie  uns  mit  rechte 
alze  eren  herren,  darunder  sie 
boseten  sin,  schuldich,  unvor- 
krencket. 

Î9.  Und  dusse  vorbunt 
und  tohopesate  sal  bliven 
unde  stan,  so  lange  des  grot- 
mechtigen,  hochgebornen  fur- 
sten, konninck  Fredericks  ge- 
blute  is  und  blift  ein  konninck 
in  Dennemarken,  und  darna 
vordan  to  ewigen  tiden. 

20.  Hirmede  sal  de  to- 
sprake  und  vormende  gerech- 
tickeit,  alze  die  crone  und  dat 
rike  Denemarken  ock  wy  fur- 


^  O^:  consideratz. 


168 


1533.    5.  Dec. 


och  vii  furster  af  Slesvîg  och 
Holsten  hafve  eller  hafve  kun- 
de  tiil  Slesvig  furstendom,  och 
begge  partes  ret  her  met  i  aile 
maade  uforkrencket.  Och  schal 
met  slig  tiiltal  eller  ander  ret- 
tergang  thette  forbundt  udi 
ingen  maade  kuiide  forkren- 
cket  blifve. 

21.  Och  paa  thet,  at  i 
thette  forbundt  och  confede- 
ratz^  udi  framtiden  ingen  tvif- 
vel,  uenighet  eller  tvidregt 
schal  seg  begifve  om  samme 
forbundt  for  adskillinge  paa 
begge  tungemaal,  thaa  er  hver 
part  ofverantvordet  tvende 
samme  forbundtsbrefve,  et 
paa  tydisk  och  thet  andet  paa 
danske,  lydendis  altingist  of- 
ver  en  mening,  hvilcke  for"® 
tuo  forbundsbrefve  hver  part 
hos  seg  besieglet  hafver  och 
beholle  schal. 

22,  ^  Thesse  for"«  artickele, 
aile  och  hver  besynderliige, 
ingtet  undertaget,  lofve  vii 
for"®  Christiern  for  os  och 
vore  umyndige  brodre  och 
vore  arfvinge  och  epterkom- 
mer  paa  aile  sider  met  ver- 
dige,  strenge,  aerefaste  herrer, 
biscoper,  ridderskaf  och  mand- 
skaf  thiisse  vore  furstendoms 
Slesvig,  Holsten  och  Slormern, 
vedl  vor  furslelig  ère,  Iro  och 


sten  to  Sleswick  und  Holsten 
hebben  muchten  efte  konden 
to  dem  furstendom  Sleswick, 
van  beiden  parten  in  aller 
mate  unvorkrencket  sin,  und 
doch  sal  solcke  tosprake  edder 
jennigerlei  ander  rechtganck 
dussen  vorbunt  nenerley  wyse 
krencken  mogen. 

21.  Und  darmede  in  dus- 
sem  vorbunde  und  tohopesate 
in  tokamenden  tiden  nene  efte 
jennige  misvorslandt  und  wat 
disputirlich  muchte  gedudet 
vorgewendet,  und  sick  ein  part 
jegen  dat  ander  der  sprake 
halven  mit  nichtem  enlschul- 
digen  sol  und  konne,  so  sin 
dusses  vorbundes  jedem  parte 
twe  schrifte  eines  ludes,  alze 
ein  in  denische  und  dat  ander 
in  dudischer sprake,  geschreven 
und  a verreket,  welcke  twe  solke 
vorbuntsbreve  ein  jeder  part 
besegelt  by  sick  hebben. 

22.  Aile  dusse  vorgeschre- 
vene  artikel,  samptlichen  und 
besunderlich,  nichtes  butenbo- 
scheiden,  laven  wy  Cristian, 
upgenant,  vor  uns,  unse  un- 
mundige  brodere,  unser  aller- 
sids  erven  und  nakamenden 
nevenst  den  hochwirdigen,  ge- 
strengen  und  erenveslen  unsen 
leven,  getruen  herrn  bischop- 
pen,  ridderschop  und  man- 
schop    dusser    unser    fursten- 


*  O*:  consideratz.     *  Se  Indledningen. 


1533.    5.  Dec. 


169 


lofve,  och  thesliigiste  vii 
epterscrefne  Gotschalck  van 
Anevelde,  met  Guds  naade  bi- 
scop  tiil  Slesvîg,  Henrick,  af 
samme  naade  biscop  tiil  Lu- 
beck,  Detlef  Reventlow,  doc- 
tor,  provest  tiil  Renebeck,  Jo- 
han  Rantzow,  landshofmester, 
Wulfî  Pogwisk,  embilsmand 
paa  Segeberg,  Ifven  Reventlow, 
embitsmand  paa  Tunder,  rid- 
dere,  Melchor  Rantzow,  lands- 
marschalck,  Gosk  van  Ane- 
velde,  embitsmand  paa  Nor- 
borg,  Claves  van  der  Wisk, 
embitsmand  paa  Kylerhus, 
Henrick  Rantzow  tiil  Potlose, 
Otte  Ritzerow  tiil  Hasselburg, 
Detlef  Brocktorp,  embitsmand 
paa  Sunderborg,  Henneke  See- 
stede  tiil  Krumdigk,  raadt,  Si- 
verdt  van  der  Wisk  tiil  Gron- 
holte,  Henneke  van  Anevelde 
tiil  Rodensande,  Otte  Bock- 
woldt  tiil  Wensin,  Henneke 
van  Anevelde  tiil  Fresenborg, 
Ulf  Sture  tiil  Helvidt,  Hans 
Jahanss  tiil  Vobisle,  Detlef  van 
Anevelde,  embitsmand  paa 
Meltunder,  Otte  Breyde  tiil 
Soby,  Claves  van  Anevelde  tiil 
Lemkule,  Schacke  Rantzow 
tiil  Nigenstadt,  Henrick  Rant- 
zow tiil  Nigendorpe,  Andrees 
Rantzow  tiil  Salsow,  Mar- 
qvardt  Seestede  tiil  Ornum, 
Keye  Seestede  tiil  Nordtsee,Cle- 
mendt  van  der  Wisk  tiil  Han- 
row,  Henneke  van  Bockwolde 


domen  Sleswick,  Holstein  und 
Stormem,  by  unsen  furstlichen 
eeren,  truw^en  und  geloven, 
und  dergeliken  wy  nageschre- 
ven  Godtschalcus,  von  Gots 
gnaden  bischop  to  Sleswick, 
und  Hinricus,  von  densul- 
vigen  gnaden  bischop  to  Lu- 
beck,  Ditlevus  Reventlow,  doc- 
tor,  pravest  tom  Renebeke, 
Johan  Rantzow,  erfgeseten  tom 
Bredemberge,  landeshaveme- 
ster  und  amptman  tor  Stein- 
borch,  Wulff  Pogwisch,  ampt- 
man to  Troyeborch  unde  ock 
to  Segeberge,  Iven  Reventlow, 
erfgeseten  to  Rixtorpe  und 
amptman  to  Tundern,  riddere, 
Melchiar  Rantzow,  erfgeseten 
tom  Nienhuse,  landtmarschalk 
und  amptman  up  Vemern  und 
Flensborch,  Goske  von  Ale- 
velde  to  Saxstorp,  amptman 
to  Norborch,  Klaws  von  der 
Wyske,  amptman  tom  Kyle, 
Hinrick  Rantzow  to  Potlosse, 
Otte  Ritzerow  tor  Hasselborch, 
Ditlof  Brucktorp  to  Windebu, 
Henneke  Sestede  tom  Krum- 
dike,  rethe;  Siverdt  von  der 
Wysk  tom  Gronholte,  Hen- 
neke von  Alevelde  tom  Roden- 
sande, Otte  von  Buckwolde 
tor  Wensin,  Henneke  von  Ale- 
velde tor  Frisenborch,  Wulf 
Stur  to  Hellewith,  Hans  Johan- 
sen  to  Fobysle,  Ditlof  von  Ale- 
velde to  groten  Tundern,  Otto 
Breide    to    Subu,    Klaws    von 


170 


1533.    5.  Dec. 


tiil  Pronstorp,  Marqvardt  van 
Bockwolde  tiil  Borsteln,  Wol- 
mer  Wonsflett  tiil  Eskesmarck, 
Dirick  Blome  tiil  Sedorpe,  Jo- 
han  Reventlow  tiil  Gram,  Hen- 
neke  Wonsflett  i  Rodden,  Pe- 
ler van  Alevelde  tiil  Lîndow, 
Hertiig  Krumdigk  tiil  Beke, 
Movridtz  Seestede  tiil  Sten- 
drop,  Jyrgen  van  der  Wisk  tiil 
Nygenhave,  Jasper  Rantzow 
tiil  Nygenhuse,  Frederich  van 
Alevelde  tiil  Haseldorpe,  Otte 
Ratlow  tiil  Lindow,  Otte  Pog- 
wisk  tiil  Bisse,  Keye  Rantzow 
tiil  Klekampe,  Jyrgen  van  der 
Wisk  tiil  Olpenes,  Ulf  Pog- 
wisk  tiil  Elerstorp,  Ulf  Pog- 
wisk  tiil  Doberstorp,  Henneke 
Rumor  tiil  Rosi,  Gosk  Wensin 
tiil  Rulestorp,  Pauel  vam 
Damme  tiil  Barenfliet,  Detlef 
vam  Damme  tiil  Zeslede,  Be- 
nedicts  Pogwisk  tiil  Farve, 
Ofve  Walstorp  tiil  Pordol,  Jo- 
han  Hocken  tiil  Wandrop, 
Jachim  Brocktorp  tiil  Schre- 
venborge,  Hans  Richenbagk 
tiil  Haderslef,  Otte  Seestede 
tiil  Kohofde,  Emmeke  Ratlow 
tiil  Fuderkampe  och  Detlef 
Wolstorp  tiil  Glasow,  vebener, 
lofve  udi  lige  maade  hos  och 
met  vor  naadige  hen-e  och  paa 
ailes  vore  œre,  tro  och  lofve 
stadelig,  fast,  ubr0delige  uden 
allé  fare  och  argelist  trolige 
och  fast  vel  at  hoUe. 


Alevelde  tor  Lemkule,  Schacke 
Rantzow  tor  Nienstath,  Hin- 
rick  Rantzow  tom  Niendorpe, 
Andres  Rantzow  to  Salsow, 
Marqvardt  Sestede  to  Ornum, 
Keye  Sestede  tom  Northse, 
Klement  von  der  Wysk  tor 
Hanrow,  Hennicke  von  Buck- 
wolde  to  Pronstorp,  Marqvardt 
von  Buckwolde  tom  Borsteln, 
Wolmer  Wonsfliet  to  Eskes- 
marke,  Dirick  Blome  tom  Se- 
dorpe, Johan  Reventlow  to 
Gram,  Henneke  Wonsflieth  in 
den  Rodden,  Peter  von  Ale- 
velde tor  Lindov,  Hertoch 
Krumedick  tor  Beke,  Moritz 
Sestede  to  Stendrop,  Jurgen 
von  der  Wysk  tom  Nyenhave, 
Jasper  Rantzow  tom  Nienhuse, 
Frederich  von  Alevelde  to  Ha- 
seldorpe,  Otte  Ratlow  tor  Lin- 
dow, Otte  Pogwisch  tom  Bisse, 
Keye  Rantzow  tom  Klekampe, 
Jurgen  von  der  Wisk  to  Olpe- 
nis,  Wulf  Pogwisch  to  Ellers- 
torp,  Wulf  Pogwisch  to  Do- 
berstorp, Henneke  Rumor  tor 
Rost,  Goske  Wensin  to  Rulefs- 
torp,  Pawel  vom  Damme  tom 
Barenfliet,  Ditlof  vom  Damme 
to  Sestede,  Benedix  Pogwisch 
tor  Farve,  Ove  Walstorp  to 
Pordol,  Johan  Hoeken  to  Wam- 
dorp,  Jachim  Brucktorp  tom 
Schrevenborge,  Johan  Richen- 
bach  to  Hadersleve,  Otte  Se- 
stede to  Kohofde,  Emeke  Ra- 
thelow  tom  F'uderkampe,  Dit- 


1533.    5.  Dec. 


171 


Tiil  thés  vintnesbvrdt  hafve 
vii  for  os  och  vore  umyndige 
bredre  och  vore  arfvinge  och 
epterkommer  paa  aile  sider 
vort  furstelige  ingesiegle  met 
och  hos  hog>'erdige,  strenge 
och  œrefaste  vore  kere  och  tro 
raadt  och  noger  af  vore  mand- 
skaf  af  vore  furslendom  Sles- 
vig  och  Holsten  paa  menige 
landtsens  indbyggers  vegne  for 
thennom  och  aile  theris  epter- 
kommer och  arfvinge  met  vilie 
och  vedskaf  henge  ladet  vort 
och  theris  ingsiegle  och  signe- 
ter  neden  for  thette  vort  opne 
bref  Gifvit  udi  vor  kobsladt 
Rendesborg  paa  mené  holden 
landtdag,  fredagen  nest  epter 
sancti  Andrée  apostoli  dag, 
aar  epter  guds  byrdt  tusendt 
fem  hundrit  trediug  paa  thet 
tryde  etc. 


lof  Walstorp  to  Glasow  laven 
nevensl  und  mit  unsem  gnedi- 
gen  herren,  hochgenent,  ock 
by  unser  allersids  eeren,  tru- 
wen  und  loven  stede,  vaste, 
unvorbraken  ane  aile  geverde 
und  argelist  trulich  und*  ve- 
sticklich  wol  to  holden. 

Des  to  orkunde  hebben  wy 
unse  furstliche  ingesegel  vor 
uns,  unse  unmundige  brodere, 
unser  allersids  erven  und  na- 
kamenden,  nevenst  den  inge- 
segeln  der  hochwerdigen,  ge- 
strengen  und  erenvesten  un- 
sere  leven  getruen  rethen 
und  etliche  unser  manschop 
unser  furstendomen  Sleswick 
und  Holstein  von  wegen  der 
gemeenen  landtschop  vor  sick, 
aile  ère  nakamenden  und  er- 
ven witliken  mit  weten  und 
willen  an  dussen  unsen  brief 
heeten  hangen.  Geschreven 
und  gegeven  in  unser  stat  Ren- 
desborch  up  unsem  gemeenen 
geholden  landtdage,  fridags  na 
Andrée  apostoli,  na  Christi  un- 
sers  leven  herren  geburt  vof- 
tein  hundert  im  drieundedorl- 
tichstem  jare. 


84. 

1534.  2.  Febr.  (Stockholm).    Forbundstraktat  mellem  Danmark- 
Norge  og  Sverrig,  med  dertil  herende  Biakter. 

/  Foraarci  1Ô33  havde  Lyhœk  paa  egen  Haand  hegyndi  Krig  med 
Nederlandene  og  opfordrede  derefter  de  to  nordiske  Riger  til  at  under- 
st&tle   sig.     Ingen   af  de   to    Magter  var  dog  villig  til  at  stille  sig  paa 


172  1534.  .2.  Febr. 

Lybœks  Side.  Hertug  Christian  og  hans  holstenske  Raadgivere  slog 
tvœrtimod  umiddelbart  efter  Frederik  F  s  Ded  i  April  1533  ind  paa  en 
helt  ny  Politik  med  Tilshitning  til  Xederlandene,  hvilken  Politik  dei 
danske  Rigsraad  sluttede  sig  til  paa  den  store  Herredag  i  Kebenhavn 
i  Juni  og  Juli  1533.  Samtidig  var  Lybœks  Forhold  til  Gustav  Vasa 
ogsaa  bleuet  meget  spœndt,  sœrlig  paa  Grand  af  Stridigheder  ont  Af- 
uiklingen  af  Gustav  Vasas  Gœldsforpligtelser  til  lybœkske  liorgere. 
Kongens  Krcditorer  beslaglagde  et  Skib,  som  denne  havde  sendt  til 
Lybœk  med  Varer,  og  Gustav  Vasa  svarede  herpaa  med  at  arrestere 
ait  lybsk  Gods  i  Sverrig  og  ophœve  den  Lybœkkerne  tidligere  indrem- 
mede  Toldfrihed  i  Sverrig.  I  Lebet  af  Sommeren  1533  henvendte 
Gustav  Vasa  sig  gentagne  Gange  til  det  danske  Rigsraad  med  Spergs- 
maal  om,  hvorledes  det  agtede  at  stille  sig  til  Lybœk.  Han  advarede 
det  mod  at  fœste  Lid  til  Lybœkkernes  Fortœllinger  om  ham,  da  de 
kun  vilde  begge  Rigers  Skade^  og  erklœrede  paa  det  bestemteste,  at 
den  Mistanke,  som  Rigsraadet  havde  nœret  mod  ham,  var  ganske 
uberettiget.  Paa  Herredagen  i  Odense  i  Nov.  1533  bivd  det  danske 
Rigsraad  definitivt  med  Lybœkkerne  ved  at  ratipcere  Unionen  med 
Hertugdommerne  og  den  med  Nederlandene  sluttede  Traktat  af  9.  Sept, 
s.  A.  '  En  ganske  naturlig  Felge  heraf  var,  at  man  nu  ogsaa  segte 
at  drage  Gustav  Vasa  med  ind  i  den  nye  Forbindelse.  25.  Nov,  ud- 
stedtes  Kreditiv  og  Instruks  for  Rigsraaderne  Hr.  Truid  Ulfstand  og 
Niels  Lunge  og  Sekretœr  Axel  Juul,  der  skulde  gaa  som  Gesandter  til 
Gustav  Vasa.^ 

Den  25.  Jan.  153k-  havde  de  danske  Gesandter  Foretrœde  for  Gu- 
stav Vasa  paa  Stockholms  Slot  og  meddelte  ham  som  Svar  paa  hans 
tidligere  Forespergsler,  at  det  danske  Rigsraad  paa  Herredagen  i  Ke- 
benhavn  i  Juli  f.  A.  havde  afslaaet  det  af  Lybœkkerne  tilbudte  For- 
bund,  da  disse  bestemt  havde  forlangt  Sverrig  og  Holsten  udelukkede 
derfra,  og  foretrukket  at  forbinde  sig  med  Nederlandene,  Holsten  og 
Sverrig.^  De  i  de  felgende  Dage  forte  Forhandlinger  forte  2,  Febr. 
til  Afslutningen  af  en  Forbundstraktat  mellem  de  norxliske  Riger  (A). 
Hertil  sluttede  sig  en  Overenskomst,  hvorved  de  Fordringer,  som  Ade- 
len  i  et  af  de  3  Riger  kunde  gore  paa  Gods  i  de  andre,  henvistes  til 
Paakendelse  af  Voldgiftsmœnd  af  de  3  Rigers  Raad  (B),  og  en  Over- 
enskomst,  dat.  20.  Febr.,  om  Behandlingen  af  Strandvrag  og  skibbrud- 
dent  Gods  og  Tilbagegivelse  til  den  relie  Ejer  af  Skibe,  som  vare  blevne 
tagne  af  Fjcnden,  men  aller  tilbageerobrede  (G).  Ved  et  aabent  Brev^ 
af  18.  Febr.  forpligtede  de  danske  Gesandter  sig  til  saa  snart  som 
muligt  at  skaffe  det  danske  Rigsraads  Ratifikation  af  de  sluttede  Trak- 
tater,  ligesom  ogsaa  det  danske  Rigsraad,  saa  snart  der  blev  valgt  en 
Konge  i  Danmark,  skulde  vœre  forpligiei  til  at  skaffe  Sverrig  den  nye 
Ronges  Ratifikation. 

Disse  Ratifikationer  bleve  dog  forelobig  ikke  givne.  Da  Gesand- 
terne  kom  iilbage,  var  Rigsraadet  ikke  samlel,  og  den  til  Si.  Hans  Dag 


»  Pal.-MiiUer,  Grevens  Feide  I,  127  ff.,  167—84.  Aktst.  til  Grevefeidens 
Hist.  I,  2—5,  9.  Gustaf  Ps  Registr.  IX,  345—8.  «  Gustaf  l's  Hegistr.  IX,  14  ff. 
»  Tr.:  Rydberg,  Svergcs  Traktater  IV,  158  f. 


1534.    2.  Febr.  173 

udskrevne  store  Herredag  i  Kebenhavn  kom  formedelst  Krigens  Udbrud 
ikke  i  Stand.  Trakiaterne  hlcve  forelebig  liggcnde  hos  Gesandtskabets 
fornemste  Medlem  Hr,  Truid  Ulfstand  paa  Varberg  Slot.  Da  Markus 
Meyer  i  Marts  1535  ved  Overrumpling  satte  sig  i  Besiddelse  af  dette 
Slot,  fandt  han  her  Traktaten  af  2.  Febr.  og  sendte  den  til  Lybœk^  i 
hvis  Arkiv  den  derfor  nu  ligger.  Gustav  Vasa  var  meget  misfornojet 
medj  at  han  ikke  flk  de  lovede  Ratifikationer,  og  mindede  flere  Gange 
derom.  27.  Juni  1535  udstedte  Christian  III  en  Deklaration  (D),  hvori 
han  lovede  med  det  allerferste  at  slutte  Forbund  med  Kong  Gustav  og 
Sverrigs  Rige  og  tillige  indtil  den  Tid  at  komme  det  til  HJœlp  mod 
Lgbœkkerne,  med  hvilke  han  forpligtede  sig  til  ikke  at  slutte  Fred, 
uden  at  Kongen  af  Sverrig  blev  optaget  deri.  Kong  Gustav  var  dog 
ikke  tilfreds  med  denne  i  mère  almindelige  Udtryk  holdte  Forsikring^ 
sœrlig  da  den  ikke  tilsikrede  ham  nogen  bestemt  HJœlp;  desuden  fik 
han  ikke  derved  nogen  Sikkerhed  for  de  betydelige  Pengesummer,  som 
han  havde  forstrakt  Christian  III  med.  Da  denne  sidste  i  Sept.  1535 
personlig  rejste  til  Stockholm  for  at  faa  den  opstaaede  Misstemning 
bilagt  og  formaa  Kong  Gustav  til  at  yde  yderligere  HJœlp,  maatte  han 
15.  Sept,  udstede  en  forelobig  Ratifikation  af  Traktaten  af  2.  Febr., 
hvori  tillige  fastsattes  en  bestemt  Styrke,  hvormed  han  i  paakommende 
Tilfœlde  skulde  komme  Sverrig  til  HJœlp  (E).  Endvidere  maatte  han 
ved  Brev  af  somme  Dag  love  at  ville  give  Gustav  Vasa  Baahus  og 
Aggershus  Slotte  og  Len  sanit  Vigen  i  Pant  for  de  laante  Summer. 
20.  Okt.  s.  A.  lovede  Kong  Christian  III  og  det  danske  Rigsraad  inden 
nœstkommende  Paaske  at  levere  Gustav  Vasa  disse  Panier  med  et  til- 
berligt  Pantebrev.^     Dette  skete  dog  ikke. 

Da  Grevefejden  var  endt,  sendte  Gustav  Vasa  efler  Opfordring  af 
Christian  III  Gesandter  til  den  store  Rigsdag  i  Kebenhavn  i  Okt.  1536 
for  at  forhandle  om  Forbundet  mellem  Rigerne  og  Gœldens  Hetaling. 
S.  Okt.  udstedtes  Instruksen^  for  disse  Gesandter,  Lars  Siggesson 
(Sparre),  Gustaf  Olsson  (Stenbock)  og  Kristoffer  Andersson,  hvorefter 
de  skulde  krœve  Ratifikation  af  det  2.  Febr.  153^  sluttede  Forbund  med 
de  Forbedringer  med  Ilensyn  til  Krigshjœlpen,  som  Christian  III  havde 
lovet  15.  Sept.  1535,  endvidere  Overlevering  af  de  lovede  Slotte  og  Len  i 
Xorge  som  Pant  og  Opfyldelse  af  de  tidligere  indgaaede  Forpligtelser 
om  det  svenske  Gods  i  Dan  mark.  30.  Nov.  1536  udfœrdigedes  Chri- 
stian IIFs  og  det  danske  Rigsraads  Ratifikation  af  Forbundet  af  2.  Febr. 
1534-f  hvori  tillige  optoges  Overenskomstcn  af  20.  Febr.  s.  A.  angaaende 
Strandvrag  etc.  Den  i  Christian  IIFs  forelobige  Ratifikation  afl5.  Sept. 
1535  lovede  Forbcdring  af  Krigshjœlpen  optoges  ikke  i  Ratifikalionen, 
men  herom  udstedte  Christian  III  og  det  danske  Rigsraad  en  sœrskilt 
Forpligtelse  3.  Dec.  (Nr.  ^5).  Samme  Dag  sluttedcs  ogsaa  en  ny  Over- 
enskomst  om  en  Voldyiftskendelsc  af  Medlemmer  af  de  3  Rigers  Rigs- 
raad angaaende  de  mellem    de   3   Rigers   Adel  opstaaede  Godsstridig- 


*  Forskrivningerne  af  15.  Sept,  og  20.  Okt.  angaaende  Haahus  og  Aggers- 
has  Len  og  Vigen  fîndes  i  Origg.  (gcnnemskaarne)  i  det  danske  Higsarkiv  (Sver- 
rig A).  De  ère  trykte  hos  Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  165  ff.  (efter  Afskrif- 
ter).     *  Tr.:  Gustaf  l's  Registr.  XI,  187  AT. 


174  1534.    2.  Febr. 

heder  (Nr.  46).  Tillige  udstedtes  3.  Dec.  en  Forpligtelse^  af  Christian 
III  og  det  danske  Rigsraad  til  i  Stedet  for  de  lovede  norske  Pantelen 
aarlig,  indlil  Gœlden  var  betalt,  at  hetale  Gustav  Vasa  den  Afgift,  der 
svaredes  af  disse. 

Da  man  i  Danmark  jo  ikke  mère  havde  den  svenske  Udfœrdigelse 
af  Forbundet  af  2.  Febr.  Î534,  hvad  man  dog  ikke  vilde  tilstaa,  sogte 
Christian  III  at  faa  dette  Savn  afhjulpet  ved  at  hetragte  Dokumentet 
af  30.  Nov.  1536  ikke  blot  som  en  Ratiflkation  afTraktaten  af  2.  Febr., 
men  tillige  som  en  ny,  med  de  svenske  Gesandter  sluttet  Traktatj  huer- 
paa  han  nu  begœrede  Gustav  Vasas  og  det  svenske  Rigsraads  Ratiflka- 
tion. En  saadan  vilde  Kong  Gustav  dog  ikke  uden  videre  give.  Han 
var  gaaet  ud  af  Grevefejden  med  en  dyb  Mistillid  til  Danmark, 
dog  ikke  saa  meget  til  Christian  III  selv,  som  til  dennes  danske 
og  holstenske  Raadgivere^  og  hans  Mistillid  foregedes  endnu  mère, 
da  hans  Gesandter  paa  Rigsdagen  i  Kebenhavn  kom  tilbage  med  en 
simpel  Forskrivning  paa  Indtœgten  af  de  norske  Len  som  Sikkerhed 
for  hans  Tilgodehavende  hos  Christian  III.  I  en  Skrivelse  af  2.  Febr, 
1537  afviste  han  skarpt  denne  Ordning,  da  den  tilbudte  Indtœgt  kun 
kunde  règnes  til  ^/j  af  den  Rente,  som  Gustav  Vasa  skalde  hâve  af 
sine  Pengey  naar  man  regnede  5  p.  Ct.  Den  fra  dansk  Side  udfœr- 
digede  Forbundstraktat  erklœrede  han  sig  vel  i  det  hele  tiifreds  med, 
men  vilde  dog,  hvis  han  skulde  give  en  Reversai,  hâve  nogle  ^En- 
dringer:  Christian  III  skulde  ikke  alêne  ratificere  Forbundet,  men  mère 
personligt  forpligte  sig  til  at  overholde  det,  ligeledes  skalde  der  fast- 
scelles  en  'Bode  paa  50,000  Goldgylden  for  Brud  paa  Traktaten.  Med 
Instruks  af  7.  Sept.  1537  sendtes  siden  Hr.  Axel  Brahe  op  til  Stockholm 
for  at  kiwve  den  svenske  Reversai  af  Forbundet,  og  han  fik  Faldmagt 
til  at  gaa  ind  paa  den  Bode,  som  Gustav  Vasa  vilde  fastsœtte.  I  sit 
Svar  af  28.  Sept,  erklœrede  Gustav  Vasa  sig  villig  til  at  give  den  for- 
langte  Reversai,  naar  Christian  III  vilde  give  den  personlige  Forplig- 
telse  og  der  blev  fastsat  en  Bede,  som  han  henstillede  til  Christian  III 
at  fastsœtte.  Da  der  imidlertid  herpaa  ikke  kom  noget  Forslag  fra 
dansk  Side,  sendte  Gustav  Vasa  30.  Nov,  1537  sin  Sekretœr  Jergen  Leuth- 
ner  til  Christian  III  med  Forslag  til  en  Rœkke  Mndringer  i  Forbundet. 
30.  Jan.  1538  svarede  Christian  III  herpaa;  han  gik  i  det  vœsentlige 
ind  paa  Gustav  Vasas  Forslag  og  foreslog  fra  sin  Side  ogsaa  nogle 
mindre  A^lndringer.  Herpaa  svaredes  der  dog  ikke  fra  svensk  Side. 
20.  Dec.  1538  sendte  saa  Christian  III  Woislaf  Wobisser  og  Sekretœren 
Aksel  Urne  til  Sverrig  for  al  faa  Sagen  bragt  endelig  i  Orden.  Gustav 
Vasas  Stemning  mod  Danmark  var  imidlertid  bleven  meget  bitter.  I 
sit  Svar,  8.  Febr.  1539,  rettede  han  de  skarpeste  Angreb  paa  Danmark 
og  fremferte  en  hel  Rœkke  Besvœringer,  som  ferst  maatte  afhjœlpes, 
fer  Forbundet  kunde  sluttes,  sœrlig  forlangte  han  de  lovede  norske  Len 
i  Pant  eller  i  Stedet  Gulland;  hermed  afbredes  forelebig  Forhandlin- 
gerne.  ^ 


*  Gennemskaaren  Orig.  (Sverrig  A).  Tr.:  Gustaf  l's  Registr.  XI,  408  f. 
^  Gustav  I  t.  Chr.  III  *l^  1537  (med  Forslag  til  en  œndret  Ratifikationsklavsul); 
Instr.  for  Axel  Brahe  '/^  1537;    Instr.  f.  J0rgen    Leuthner  *®/,i  1537  (med  For- 


1534.    2.  Febr.  175 

Der  kan  saaledes  vœre  nogen  Tvivl  om^  hvorvidt  den  danske  Ra- 
tifikation  er  bleven  antaget  fra  svensk  Side,  Gustav  Vasa  nœgtede 
dog  ikke  ligefrem  dens  Retsgyldighed  som  saadan  og  sendte  den  heller 
ikke  tubage  som  utUfredsstillende;  naar  den  nu  ligger  i  det  danske 
Rigsarkiv  og  er  gennemskaaren,  er  Grunden  den,  at  den  efter  Afslut- 
ningen  af  Bremsebrotraktaten  af  /4.  Sept.  1541,  der  Jo  gjorde  de  tid- 
ligere  Traktater  og  Overenskomster  overfledige,  efter  Aftale  udleveredes 
tu  Christian  IIFs  Sekretœr  Georg  Corper,  som  efter  Bremsebrotrakta- 
tens  Afsiutning  sendtes  til  Stockholm.  6.  Nov.  Î54-Î  anerkender  Chri- 
stian III  Modtagelsen  af  Ratifikationen  af  30,  Nov.  1536,  Forskriunin- 
gerne  afl5.  Sept,  og  20.  Okt.  1535  og  Renteforskrivningen  af3.  Dec.  1536; 
derimod  blev  den  27.Juni  1535  udstedte  Deklaration  iiggende  i  Suerrig.^ 


A. 

1534.   2.  Febr.  (Stockholm).    Forbundstraktat  mellem  Danmark-Norge 
og  Sverrig. 

O:  Original  paa  Pergament  i  Lybaeks  Arkiv  (det  af  Kong  Gustav  I 
og  det  svenske  Rigsraad  beseglede  Eksemplar;  Kong  Gustavs  Segl 
mangler  nu).  Traktateo  gengives  her  efter  Aftrykket  hos  Rydberg, 
Sverges  Traktater  IV,  149—58. 

R:  Christian  III's  og  det  danske  Rigsraads  Ratifikation  af  Trakta- 
ten,  dat.  Kebenhavn,  30.  Nov.  1536.  Heri  ère  tillige  optagne  §§  1  og 
2  af  den  under  20.  Febr.  1534  sluttede  Overenskomst.  Original  paa 
Pergament  i  det  danske  Rigsarkiv  (gennemskaaren).  De  med  Stjaerne 
mserkede  Rigsraaders  Segl  mangle  nu. 

S:  Samtidig  Afskrift  i  det  svenske  Rigsarkiv  blandt  Gustav  Vs 
Brève. 

Rigsr.:  Afskrift  i  det  svenske  Rigsregistratur. 

D:  Afskrift  af  det  af  de  danske  Gesandter  udstedte  Eksemplar  i 
Kopibogen  >Danska  Handlingar«  1523 — 1661   i  det  svenske  Rigsarkiv. 

Tr.:  Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  149—58.  Gustaf  Ts  Registr. 
IX,  18—29  (efter  Rigsr.).  Tegel,  Gustaf  l's  Hist.  Il,  13—23.  Baden, 
Danm.  Hist.  III,  95—100  (i  dansk  Oversœttelse). 

Vii  Gôslaff,  medt  Gudz  nâde  Sverigis  och  Gôttis  etc.  ko- 
nungh,  gôre  vittherligil  och  kennes  menUge  mett  thetta  vort 
opna  breff,  at  âr  epter  Gudz  byrd  tusende  femhundrade  trâtie 
pâ  thet  fierde  vore  frue  dag  purificationis  pâ  vort  konunglige 
slott  Stocholm,  nervarandes  oss  elskelige  werdug  herre  medt 
Gudh  her  Sven,  biscop  til  Schara,  her  Larens  Siggesson,  vor 
och  Sverigis  riikis  marsk  och  hefalningsman  pâ  vort  slotl  ôre- 
bro,  her  Holgierd  Karlsson,  hefalningsman   pâ  vort  slotl  Stâge- 


slag  til  itndringer  af  flere  af  Traktatens  Artikler);  Chr.  111  t.  Gustav  1  "/j  1538 
(med  Forslag  til  .-Endringer);  Instr.  f.  Woislaf  Wobisser  og  Axel  Urne  *®/i2  1538; 
Gustav  l's  Svar  til  disse  »/a  1539  (Sverrig  A).  Gustaf  l's  Registr.  XI,  359  ff. 
*  Chr.  III  t.  Gust.  1  «/„  (Konc);  Gust.  I  t.  Chr.  111  «%  1541  (Orig.)  (Sverrig  A;. 


176  1534.    2.  Febr. 

borg,  lier  Ivar  Flàming,  befalningsman  pâ  vort  slolt  Castelholm, 
her  Johan  Tursson,  befalningsman  pâ  vor[t]  slott  Nykiôpingh, 
lier  Knut  Andersson  tiil  Nornes,  her  Peder  Hârd  tiil  Hàringe, 
her  Karl  Ericsson  til  Vindztorp,  lier  Mans  Johansson  tiil  Bro, 
her  Birge  Nilsson  liil  Viness,  riddere,  Axel  Andersson  til  Lenna 
och  Joen  Olsson  til  Hakista,  vepnere,  vore  och  Sverigis  riikis 
râd,  vore  vii  til  môthe,  venlige  samtal  och  friidsamlige  hand- 
ling  mett  erlige  och  velbyrdige  men,  her  Truedt  Ulfztand  tiil 
Torup,  riddere  och  hôfvidzman  pâ  Vardberg,  Niels  Lunge  tiil 
Assertorp,  Danmarks  riikis  râd,  och  Axel  Jull  tiil  Hedhgârd, 
verdugiste,  verdige  fadhers,  biscopers,  prelaters,  riidderes,  rid- 
dermendzmendz,  Danmarks  riikis  râdz  fulmyndige  och  mectuge 
forskickte  ambasather,  oratorer  och  sendebud,  pâ  Danmarks 
och  Norigis  och  theris  invâningers  vegna,  geysliges  och  verdz- 
liges,  att  ôvervâghe,  forhandle,  ransake  och  considerere  tesse 
trenne  konunglige  riiker  Danmarks,  Sverigis  och  Norigis  lempe 
och  lâglighet,  vâlferdt  och  bestandt^;  sa  at  vii  pâ  alla  siidor 
mett  hvar  andre  hafve  alfvarlighen  ransaket  oc  medt  hogste 
fliit  vindskiplighen  betrackted,  ôfvervàgit,  acthet  och  besinnel, 
hvad  brôster,  tvist,  uenighet,  feyde  och  fientlig  handling,  tes- 
liges  affund,  mord  och  blossutstôrtning,  som  udi  forlidne  tidher 
thesse  trenne  konunglige  riker  Danmark,  Sverige  och  Norige, 
theris  konunger,  herrer,  adel  och  menige  invânere,  thess  ver, 
emellan  varit  hafver,  sa  att  adhel,  riddere  och  riddermensmenn, 
tesligest  borgare  och  andre,  are  therutôfver  pâ  aile  sider  fôr- 
môrde,  fôrslagne  och  i  slor  schadhe  kompne.  Thâ  pâ  thet  att 
slik  forbenempde  evige  skada  och  forderf,  blodzutstorlningh  och 
annen  viderverdighet,  som  riikerne  sa  emellam  varit  hafver, 
ma  och  skal  alstingis  och  grundeligen  nidherleggis,  betagis,  for- 
krenkes  och  afstilles,  och  ther  emott  friid,  enighel,  soen,  villie 
och  venskap  uptagis  och  igenkomma,  hafve  vii  melt  forbe- 
nempde vorl  elskelige  rikensens  radz  râd,  vilie  och  sanilycke 
pâ  menige  adels  och  Sverigis  inbyggiares  veghenna  udi  the 
helge  trelbldighetz  nampn  ingângit,  gifvit  och  forfogal  oss  udi 
en  venlig  handlingh  och  contract,  evige  forbund  och  confede- 
radz,  friid  och  enighet  medt  forbenempde  verdigisle,  verdighe 
fâdre,  biscoper,  prelater,  riddere,  riddersmendzmenn,  Danmarks 


^  O:  bistand. 


1534.    2.  Febr.  177 

och  Norigis  riikis  râd,  adel,  gode  men  och  menige  inbyggiare, 
och  thet  aile  endrectiglige  mett  hvar  andre  samtykt,  bevilliget, 
fulbordet  och  ingâet  udi  sa  mâtte,  som  her  âpther  formeldes^ 
och  bescrifves.* 

î,     Fôrst   att   aile   och   hvar  alvarlighen  och   met  troskap 


^  O:  formedles.  ^  I  R  lyder  Indledningen:  Vii  Christian,  medt  Gudts 
naade  udtvaldt  koning  tiil  Danmarcli  och  Norge,  hertug  udi  Slesvig,  Holsten, 
Stormarn  och  DitmerskeDf  grefve  udi  Oldenborg  och  Delmenhorst,  gier  aile 
vitterligt  och  kennes  meenlig  met  thette  vort  obne  bref,  at  aar  efter  Gudts 
byrdt  tusinde,  femhundert  trediuge  paa  thet  sette  sancti  Andrée  apostoli  dag 
paa  vort  koninglig  slot  Kiepnehafn,  nerverendis  os  elskelige  her  Mogens  Geye, 
vor  och  Danmarckis  riigis  hofmester,  Johan  Friis  tiil  Hesselagergaardt,  vor 
canceller,  her  Tygge  Krabbe  til  Bustrup,  vor  och  Danmarckis  riigis  marsk,  her 
Prebiern  Podbusk  tiil  Verdtzborg,  her  Ofve  Lunge  til  Tiersbeck,  her  Axel  Brade 
tiil  Krogholm,  Mogens  Munck*,  landsdomer  udi  Nerrejudiandt,  Erick  Banner 
tiil  Asdal,  her  Oluf  Rosenkrantz  tiil  Vallée,  her  Holgerdt  Ulfstandt  tiil  hecke- 
bierg,  her  Knud  Biilde  tiil  Gladsaxe,  her  Truedt  Ulfstandt  tiil  Thuorup,  her 
Knud  Rudt*  tiil  Vidtneby,  her  Claves  Biilde  tiil  Lyngsgaardt,  her  Axel  Ugerup 
tiil  Ugerup,  her  Claves  Podebusk  tiil  Marckie,  Ërick  Krummedicke  tiil  Aine- 
rup,  her  Mogens  Gyldenstiern  *,  embitzmandt  paa  vort  slot  Lindholm,  riddere, 
och  Knudt  Gyldenstiern  tiil  Thiem,  vore  och  Danmarckis  riigis  raadt,  vare  vii 
tiil  mode,  venlig  sambtal  och  fredsomelig  handling  met  erlige  och  velbyrdigc 
mend,  her  Laures  Sigessen,  ridder,  Sveriigis  riigis  marsk,  Gestaf  Olssen  paa 
Torpe,  Christofer  Anderssen  paa  Skellerit,  stormegtiige  ferstes  och  herris,  her 
Gestaffis,  med  Gudts  naade  Sverigis  och  Gottis  koning  etc.,  vor  kiere  herre  sva- 
gers  fuldmendige  och  megtige  forskickedde  ambassatter,  oratorer,  raadt  och 
sendebudt  paa  forbemeldt  koninglige  maiestatis,  Sveriigis  riigis  och  thés  indva- 
ningers  vegne  at  ofvervege  .  .  .  tha  paa  thet  at  slig  forbenefnde  evige  skade  oc 
forderf,  blodtsudstertning  och  anden  vedervordighedt,  som  riigerne  saa  emellom 
verit  hafver,  maa  oc  skal  altingeste  och  grundeliigen  nederlegges,  betages,  for- 
krenckis  och  afleggis,  och  ther  emodt  friidt,  enighedt,  soen,  villie  och  venskab 
uptages  och  igien  kommc,  hafve  forbemeldt  her  Laures  Siggessen,  Sveriges 
riiges  marsk,  Gestaf  Olssen  oéh  Cristofer  Anderssen,  paa  hogbemeldt  kon.  mat. 
af  Sverige,  Sverigis  riigis  raadts  och  thets  inbyggcrs  vegenne  af  thend  fuldemacht, 
thennom  af  forbemelde  kon.  mat.  tiil  Sverige  undt  oc  tiilgifven  er,  bedet  och 
venligen  begerct,  at  vii  ville  ratificere,  sambtycke,  bevilge,  stadfeste  och  in- 
gange  thend  venlig  handel  och  contracht,  evige  forbundt  och  confederatz,  som 
verdiige  herrer,  strenge  riddere  och  erlige  godemendt,  Danmarckis  riigis  raadt 
loedt  anrichte,  forhandle  och  ingange  formeddelst  theris  fuldmegtiige  forski- 
ckedde ambassatter  och  sendebudt,  os  elskelige  her  Truedt  Ulfstandt  tiil 
Thuorup  och  Nicls  Lunge,  Danmarckis  riigis  raad,  och  Axel  Juel  tiil  Hedtgaardt, 
paa  menige  Danmarckis  riigis  raadts,  addels,  kiepstedtmends  och  thets  ind- 
vaningers  vegenne,  met  hogbemelde  kon.  mat.  tiil  Sveriige,  Sveriigis  riigis 
raadt,  addel  och  thets  menige  inbyggere  paa  Stockholm  slot,  ther  Gudts  aar 
screfves  tusende  femhundret  trediug  paa  thet  fierde,  vor  frue  dag  purifica- 
tionis,  som  lyder,  formelder  och  indholder  aile  thessc  puncter  och  artickler, 
som  her  efter  felger: 

12 


178  1534.    2.  Febr. 

skal  vite  och  rame  hvar  anners  velferd,  gangn,  beste  och  be- 
stond,  tesliges  trolighen  och  mett  ail  formage,  magt  och  yther- 
ste  empne  frâvehde,  afstiille,  tilbakahalde  och  forhindre  hvar 
anners  brôst,  schade  och  forderf. 

2,  Samaledis  skal  och  ingen  hvar  anders  fiende,  som  vil 
arga  eller  fayde  in  pâ  nagra  thesse  trenne  riiker,  hielpa,  styrke 
eller  nâgon  trôst  eller  tilfôrning  att  gôre,  och  ey  heller  hafva 
nâghon  lâygde,  beskutning  eller  uppeholdh  udi  hvers  anners 
riker,  land,  hafne,  strôme  eller  ghebethe,  men  forjagis,  fortrângis 
och  mett  hogste  fliit,  formoge  och  magt  anfallis,  bekrâcktis  och 
mo[t]standh  gôres. 

3,  Thesligest  thersom  the  Lubsker,  Wendiske  stâder,  theris 
forvanther  eller  anhang  ville  mett  nâgre  herre[r]s  och  furste[r]s 
tilhielp  eller  och  mett  nâgon  hemeflig]  undersâtning  anthen  udi 
thet  ena  eller  udi  thet  andra  riikit  tiil  att  upveckia  ther  nâgre 
synnerlige  personer  tiil  spliit,  tvedregt  och  ubestond,  eller  och 
nâgre  af  thesse  trenne  konunglige  riker,  ordzland  aller  ledemot 
ville  mett  feygde  aller  fientlig  handlingh  angripe,  ôverfalde  eller 
i  nâgon  mâtte  pâ  thennem  arge  til  land  eller  vatn,  thâ  skal 
thet  ena  rikit  strags,  sa  snart  thet  therom  tilkrafdt  blifver,  vara 
forplictugt  att  kome  och  vare  thet  annet  riket  til  hielp,  trôst 
och  bistond,  hvilkit  thet  fôrst  behôfver  och  viderto[r]fver,  udi 
sa  mâtte: 

^.  Att  Iher  flenderne  fôrst  antaste  och  infalle  udi  Sverigis 
riike  udi  nagre  the  ordzlande  eller  ledemot,  som  undi  Sverigis 
crone  nu  ligger,  thâ  skal  Danmarks  rike  vara  forplictugt  pâ  sin 
âgne  veghenna  ail  komma  Sverigis  riike  til  hielp  mett  ottho 
hundrade  gott  varaStigt  krigsfolk  til  siôs  och  tu  hundrade  pâ 
Norigis  riikis  vegenna,  vel  ferdige  meth  harnsk  och  varie,  som 
och  kan  giôres  landgâng  met,  om  behoff  giordes  och  flenderne 
i  land  vore,  och  ther  tiil  sa  mange  skip,  som  sàdana  tall  krigs- 
folk kan  pâ  ait  vàre,  forulan  skipere,  slyrmen  och  bâlhmen, 
som  skippen  vactha  och  regera  skole;  och  skal  samma  skip 
vàl  vara  ulllil  melt  skolt,  krut,  lod  och  annen  tilbehôringer, 
som  krigshandel  lilkrefver. 

,).  Tesligest  lliersom  flender  fôrst  anlasle  och  infalle  udi 
Danmarks  eller  Norigis  rike  udi  nâgre  the  landzorde  eller  lede- 
mot, som  nu  undi  Danmarks  eller  Norigis  crone  ligger,  thâ  skal 
Sverigis  riike  vara  forplictugt  ail  komme  Danmarks  eller  Norigis 


1534.    2.  Febr.  179 

rike  til  hiâlp  til  siôs  met  otto  hundrade  gott  varaftigt^  krigs- 
folk,  vàl  ferdige  mett  goda  varier^,  som  man  och  kunde  gôra 
landgâng  met,  om  behoff  gôrs  och  flenderne  i  land  vore,  och 
ther  tiil  sa  mâng  skip,  som  sâdana  folk  kan  pâ  att  vara,  for- 
utan  skipere,  styrmen,  bâsmen*,  som  skippen  vactha  och  regera 
skole;  och  skole  samma  skip  val  vara  utfliit  och  beredt  mett 
skott,  krutl,  loed  och  annen  tilbehôringer,  som  krigshandel  til- 
krefver. 

6.  Skal  och  hvart  thesse  konunglige  riker,  som  sa  hvart 
annet  hielp  gôre,  besôrgia  och  uppeholle  siit  krigsfolk  til  siôs 
met  sold,  kost,  spisning,  prophant^  och  ali  annen  omkost,  ail 
then  stund  feygden  varar  och  behoff  giôrs. 

7.  Samaledis  om  sa  sker,  att  thet  ena  rikit  behôfver  och 
vidertorfver  af  thet  annet  riikit  reysethôf  och  fotfolk,  och  skips- 
hàrer  icke  behoff  giôrs,  thâ  skal  Danmarks  rike  met  Norigis 
rikis  tilhielp  vara  forplictugt  att  komma  Sverigis  riike  til  und- 
sâtning  met  tu  hundrade  resetygt,  vàl  fardige  och  utrostade  mett 
hest,  har[ni]sk  och  glafvinde,  som  thet  seg  behôrer,  och  otte 
hundrade  gott  varaftigt^  krigsfolk  tiil  fott,  pâ  sin  âghen  sold, 
omkost  och  besvàringer,  undantaghande  matt,  ôôl  och  heste- 
foder,  att  the  ther  mett  besorgis  och  uppehollis  af  thet  riike, 
them  behoff  hafver,  och  the  udi  are,  som  han  siit  agit  krigs- 
folk uppehoUer  och  besôrger,  nàr  the  komma  ulôfver  landmer- 
kit  in  udi  then  annendz  riike. 

8.  Sammalunda  om  Danmarks  riike  giôrs  behoff  hiâlp  til 
land,  thâ  skal  Sverigis  riike  vara  forplictugt  att  komma  Dan- 
marks riike  til  undsâtning  mett  tu  hundrade  resigtygh  och  sex 
hundrade  fotfolk  pâ  sin  âghen  sold,  omkost  och  besvàringer, 
undantaghande  matt,  ôl  och  hestefoder,  och  the  ther  mett  be- 
sôrges  och  uppeholdes  af  thet  riike,  them  behoff  hafver,  och 
the  udi  are,  som  han  siit  agit  krigsfolk  uppehoUer  och  besôrger, 
nâr  the  komma  utôfver  landemerkit  in  udi  then  annendz  riike. 

9.  Skal  och  forscrifne  krigsfolk  tiil  hast  och  fott^  af  Sve- 
rige  draga  tit  udi  Danmark,  som  the  behôfvis,  och  thet  krigs- 
folk af  Danmark  til  hest  och  fott  skal  dragha  emott  tiit  udi 
Sverige,  som  the  behôfvis  kunne. 


*  R  og  Riksr.  :  veraftigt.     ^  I):  got  harnisk  och  verije.     ^  D  tilf.  :  och  an- 
dre.     *  D  tilf.:  fyttalle.     *  Saaledes  R;  OAD  og  Rigsr.:  tiil  fott. 

12* 


180  1534.    2.  Febr. 

10,  Ther  och  sa  skedde,  att  Sverigis  riike  kunne  behôfva 
nâgen  hielp  af  Danmarks  riike  emot  nâghon,  ee  hvem  thet  helst 
vara  kunne,  som  nâgot  anfal  eller  fientlig  handling  bedrifva 
vilde  in  pâ  Finland,  thâ  skal  Danmarks  riike  vara  och  forplic- 
tugt  att  komma  Sverigis  crona  til  hiâlp  met  fotfolk  til  siôs,  vàl 
ferdighe  mett  goda  vârior,  som  man  och  kunde  gôra  landgâng 
met,  om  behoff  giordes,  som  forscrifvit  star. 

11,  Och  skal  samma  krigsfolk,  som  sa  nâgot  riike  tiil 
undsâtning  utskickat  blifver,  vara  tiil  friidz  att  liida  och  ungella 
epther  tidzens  lâglighet  met  sâdana  kost  och  târing,  som  thet 
krigsfolk  blifver  uppehollit  met,  som  tilfôrende  are  i  landit,  ther 
hôfvidzmennen  skole  vara  forplictuge  att  see  tiil  mett. 

12,  Hvar  och  sa  skedde,  att  sa  stor  andfall  skee  kunde 
pâ  nâgra  thesse  trenne  konunglige  riiker,'  att  nâgre  utlenske 
magt  vilde  nâgre  af  thennem  pâ  anthen  sidhon  mett  sa  stor 
fientlig  handling  angripe  eller  ôfverfalle,  sa  att  mera  hielp  be- 
hoff giordes,  an  som  forscrifvit  stander,  thâ  skal  thet  ena  riikit 
vara  forplictugt  att  komme  och  besôke  thet  annet  riikit  met  ail 
then  stôrste  hiâlp,  trôst  och  bistond,  thet  afstad  komma  kan, 
och  thet  att  hiâlpe,  redde  och  undsâttie  til  land  och  vatn,  hvar 
best  behoff  giôrs,  ingen  umkost,  tunga  eller  besvâringer  spa- 
randes  therutôfver  i  nâgon  mâtte. 

13,  Thesligest  thersom  sa  skedde,  att  anten  riikerne  kunde 
mett  nâghon  vald,  storm  och  magt  intage  eller  bekrâcte  fraa 
fîenderne  nâgre  ordzlande  eller  ledemot,  som  nu  eijger  och  til- 
ligger  thet  annet  riike,  thâ  skal  thet  skee  och  vara  thet  riikit 
til  bâsta  och  gangn  och  under  thet  igen  att  komma  qvit  och 
friil,  som  thet  nu  tilligger  och  mist  hafver,  utan  ail  omkost, 
hinder,  mo[t]stand  eller  ythermere  besvâringer. 

li.  Skal  och  icke  nâgra  af  thesse  konunglige  riiker  gifva 
seg  uti  nâgre  oppenbarliga  feyde  met  the  Lubsker  eller  andre, 
the  andre  riker  uvitterligit  eller  uâtspurt,  sa  ait  thet  ju  skal 
ske  metli  hvar  anners  vitskap,  vilie  och  samtycke;  dog  sa  ait 
intliet  rikil  sitter  stilla  til  thess  anners  schada  och  forderf. 

15.  Hvar  och  sa  sker,  att  nâgre  aff  thesse  konung[li]ge 
riiker  komer  udi  nâgon  feygde  mett  the  Lubske  eller  nâgre 
andre  theris  forvantlier,  thâ  ma  eller  skole  ingen  af  Ihem  late 
forhandle  eller  tala  om  friidt  eller  forlikelse,  ulan  thet  tilfôrenne 
blifver  kynth  och  âtvarit  thet  annet  riike,  sa  aile  och  hvar  ma 


1534.    2.  Febr.  181 

och  kunne  seg  therutinnen  forvare  ocli  epther  râtte,  och   thâ 
pâ  en  tiid  skee  mett  ailes  partes  samtycke  och  lillatilse. 

16.  Skal  och  thesse  trenne  konungUge  riker  vara  forplic- 
tuge  och  met  hvar  annet  sa  forbundit^  och  tilnâgit,  att  aldrig 
nâgre  af  them  ma  eller  skole  gifva  seg  frâ  hvar  andre  eller  udi 
nâgon  forbintnis  eller  confederatz  mett  the  Lubsker,  stâderne 
eller  theris  forvanter,  utan  thet  sker  mett  ail  rikernes  samtyckio, 
vilie  och  tillatilse. 

17.  Hvar  och  sa  skedde,  att  nâgen  af  thesse  riiker  kunde 
mett  tiden  forsôrgdt*  blifva  met  ustyrige  eller  uroliga  ^  konungar 
eller  ôfrighet,  som  thetta  eviga  och  venliga  forbundt  i  nâgon 
mâtte  ôfvertrâda  ville  och  trenge  seg  ind  i  thess  anners  riike 
utan  thess  menige  riikesens  radz,  adhels  och  inbyggeres  jaa 
och  samtyckio,  fritt  och  lagligit  koor  och  vall,  thâ  skall  thess 
begge  rikes  râdh,  riddere,  adel  och*  menige  inbyggiare  vara 
thess  plictuge  sâdana  att  betaga,  afstilla  och  formena  epther 
theris  ytherste  magt  och  formage,  sa  att  thette  evige  forbund 
icke  udi  nâgher  motte  forkren[k]t  blifver*. 

18.  Sammaledis  ther  och  sa  skeer,  att  nâgher  uenighet 
eller  tvist  herepther  hender  att  komme  emellam  nâgre  thesse 
trende  riiker,  ee  hvad  mâtto  thet  helst  komma  kann,  anten  om 
friiheter,  rettugheter  eller  udi  nâgre  andre  mâtte,  thet  ena  rikit 
kann  flnne  seg  att  vare  besvàrat  emott  thet  annet,  thâ  skal  ther 
tilgifves  sex  eller  tolff  ovildige  godhe  skiidzherrer  af  the  tvenne 
riker,  epthersom  riikesens  lâglighet  siig  begifver.  The  skole 
seg  forsambla  pâ  en  stad,  hvar  begge  rikerne  best  och  lege- 
ligeste  âr,  och  skole  hafva  fulla  magt  och  befalning  pâ  aile 
sidher  att  utgranske,  ransake  och  udi  Gudh  sanningen  forfare, 
hvad  som  râttast  och  sannast  ther  uni  finnes  kann.  Och  eplher 
the  thet  granskedt,  utspordt  och  forfarit  hafve,  skole  the  vara 
forplictuge  pâ  theris  cristeliga  tro,  are  och  siàls  salu[g]het  icke 
ther  utriide,  hvar  the  forsamblade  blifva,  och  ey  âtskilias,  forân 
the  utan  ail  viild,  gunst  och  venskap,  tesligest  utan  ait  skotz- 
mâl  eller  làngre  forhalingh  hafve  dômpdt  och  endeliga  sagt  pâ 
samma  saker  och  skilia  alla  parterne  aatt  til  minde  eller  râtte, 
eplher    theris    besle    samvittighet,   skiâl    och   reddelighel.     Och 


»  O:   forforbundit.      ^  A:   forsôgt.      *  H:    uraadtlige.      *  H  tilf.:    och   skal 
then  eene  part  tlien*  anden  aile  tiide  tiil  liige  och  ret  mue  megtig  vere. 


182  1534.    2.  Febr. 

hves  Ihe  ther  gôrendes  eller  tiil  minde  eller  ràtte  afsigendes 
vorde,  skole  the  gifva  frâ  them  bescrifvit,  som  the  veie  ansvara 
for  Gudt  och  vara  bekende   for  aile  cristne  herrer  och  furster. 

19.  Sammaledis  thersom  sa  sker,  att  nâgen  tvist,  tràtte 
eller  uenighet  komber^  emellam  nâgre  thesse  trenne  rikesens 
adel,  riddere  eller  gode  men  eller  nâgre  andre  rikesens  inbyg- 
giare  cm  jordagbdz,  eygendom,  manslag  eller  om  nàghen  annen 
tràtte  och  insaghen,  then  ene  kan  hafva  emott  then  annen,  thâ 
skal  ther  tiilgifves  sex  eller  otto  epther  saksens  lâglighet  uvil- 
(iige  gode  skedzherrer,  hvilke  thâ  skole  samma  saker  och  brô- 
ster  âttskilie  och  endelige  til  minde  eller  râtte  forhandle  epther 
samma  mâtto  och  vis,  som  forscrifvit  star. 

20.  Thersom  och  sa  skeer,  att  nâgra  thesse  trenne  rigers 
gode  men,  geslige  eller  verdzlige,  riddere  eller  riddersmendzmen, 
hender  eller  viderfars  then  olycke,  att  han  beclages  eller  forfôres 
for  siin  lierre  och  konungh  och  faller  therutôfver  i  hans  vrede 
och  ogunst  och  blifver  forjaghat  och  fortràngd  af  siit  fadernes 
riike  och  gifver  seg  udi  ett  annet  thesse  riiker,  thâ  skal 
han  ther  uppehoUes  och  gifves  lâgde  att  vare  och  blifva  undi 
samma  riikesens  friid,  hegn,  vern  och  beskermelse,  att  fôrdag- 
tinges  tiil  minde  eller  râtte.  Thersom  hans  sak  hon  âr  sa  erlig, 
att  han  kann  lidha  och  fôrdraga  dom  och  râtt,  thâ  skal  han 
inkomma  for  otto  ovildige  skedzherrar,  fyra  af  thet  ena  riike- 
sens och  fyra  af  thett  annet  rikesens  râdt,  som  hans  sak  skole 
fôrhôre  och  ransake  och  then  afstille  och  fordagtinge  til  minde 
eller  râtte,  epther  som  forscrifvit  stânder;  och  hvad  som  samme 
skedzherrer  thâ  ther  emellan  gôrandes  vorde,  skal  then  herre, 
som  han  under  boendes  âr,  seg  thêrmett  noya  lata  och  tiil  friidz 
vara.  Och  thersom  hans  sack  icke  findes  sa  erlig  eller  rât- 
râdhig  att  vare,  att  han  nâgot  uerlige  eller  forràtlige  hafver 
handlat  eller  giordt,  scriftligen  eller  muntligen,  mett  ord  eller 
gerningar,  emott  sin  herre  och  konungh  eller  fadernes  riike, 
att  han  icke  kann  lidhe  eller  fôrdraga  dom  och  râtt,  thâ  skal 
han  ingânledes  uppeholles  eller  stades  udi  nager  thesse  trenne 
riker,  thet  annet  til  uvillige  eller  fortrâtt  udi  nâgre  mâtte,  utan 
alla  fortâckla  stycker  eller  lôsa  skotzmâl. 

21.  Thesligest  thersom  nâghon  god  mandh[s]  tiànere,  hof- 

*  OAD  forbigaa:  komber. 


1534.    2.  Febr.  183 

man  eller  annen  \Hiker  eller  rômer  af  thet  ena  riikit  i  Ihet  annet 
och  icke  âr  afskiild  frâ  then  sin  hosbonde,  han  siidzt  tiend 
hade,  medh  vilie  och  venskap  och  ey  hafver  hans  pasburdh, 
thâ  skal  han  ingaledis  ther  upholdis  eller  af  nàghon  uti  tienest 
annamis,  och  thersom  han  nâghon  befalningh  haft  hafver  och 
àr  udrômpt  och  unvikit  mett  rekenskap  och  regisler  forutan 
samme  hans  hosbondz  qvitans,  tha  skal  han  krâftlighen  up- 
holdis och  fo[r]varis  uti  hecthelse  eller  nôgeactig  borghan  af 
then,  han  fôrekommandes  vorder,  sa  lenge  nâgen  kommer  atl 
gifve  hans  bryster  och  skyllinger  tilkenne,  thâ  skal  han  stonda 
til  râtta  att  liidha  och  undgielde  hans  forskyllinger. 

22.  Samalunda  hafve  vii  och  lofvat  oc  hvar  annen  tilsagt, 
att  inthet  forbud  skal  gôres  eller  udi  landet  utropas  pâ  nâgra 
the  varur  eller  kiôpmannskap,  som  falle  eller  gengh  are  udi 
rikerne,  eehvadh  som  helst  thet  vâre  eller  nempnas  kann,  men 
ma  och  skall  utfôras  af  thet  ena  riike  udi  thet  annit,  hvilken 
thet  behof  hafver. 

2^3.  Och  epther  lâglighethen  her  i  Sverige  seg  pâ  thenne 
tiid  icke  saa  begifver  och  icke  heller  riikit  lideligit  âr,  att  oxer 
eller  hestar  kunne  umbâras  af  landit,  therfore  skal  thet  forbudt 
pâ  nâghon  tiid  tilgôrendes  blifve  holdt,  sa  att  inga  oxar  skole 
utdrifves  ey  heller  hestar  stôrre  an  til  tie  marc.  Dog  ther  nâ- 
gon  riddersmandzman  i  Danmark  ville  skicka  sitt  bud  ind  i 
Sverige  i  nâgon  god  mandz  gârd  och  lata  kiôpa  ther  en  hof- 
mandz  hest  eller  tvâ,  thâ  ma  thet  tilstedes,  pâ  thet  the  gode 
men  i  Sverige  och  ma  skee  samma  vilkoor  i  Danmark  igen. 
Tesligest  om  nâghon  god  man  af  Fresland,  Danmark  eller  an- 
nerstedes  ville  fora  helt  kobbel  eller  halft  kobbel  fressar  egenom 
Danmark  och  ind  i  Sverige,  thâ  skal  thet  icke  af  nâgon  Dan- 
marks  rikes  inbyggiare  blifva  honnom  i  nâghon  matto  forment 
eller  forhindrat. 

2i.  Thesligest  thet  ene  riikes  invâningere  och  kîôpmen 
mage  och  schole  besôkie  och  infare  udi  thet  annet,  ther  att 
handle  och  kiôpslaga  i  kiôpstâdherne  alla  friie  marknader  och 
thess  emellam  mett  borgerne,  nàr  them  synes,  och  ey  skole 
ôfverfaldes  eller  uforràttas  pâ  persone,  godz  eller  annet,  hvess 
the  hafva  mett  att  fara,  i  nâgra  mâtte,  men  af  fogtar  och  em- 
betzmen  fordis  och  frâmias  til  thett  beste,  tesligest  fôrsvaris 
och  fôrdagtingis  till  râtta. 


184  1534.    2.  Febr. 

25,  Sammaledis  scole  the  icke  besvâres  mett  nâgre  nye 
tuller  eller  siitze  eller  nâgre  andre  besvâringar,  ythermera  an 
som  gammalt  och  ford  varit  hafver. 

26.  Thesligest  mââ  eller  skole  ingen  pepersvâne  eller  landz- 
kiôpere  rese  eller  omdraghe  uti  landene  att  upkiôpe  kiôpmandz 
verde  *,  thermett  att  forderfve  borgare  och  kiôpstâder.  Hoo  som 
her  emott  dierfves  eller  fordrister  seg  til  att  gôra,  skal  hafva 
forbrutit  hves  han  hafver  mett  att  fara  och  ther  til  fyretiio  marc. 
Thesligest  hvilken  fogte  eller  forlàningsman  blifver  ther  mett 
beslaghen,  att  han  sâdana  landzkiôpere  gifver  forloff  eller  til- 
stâder,  bôta  dubbelt  sa  mykit  och  tagis  utt  sakôreii  utan  aile 
nâde. 

27,  Skedde  thet  och  sa,  att  nâgre  forbenempde  punctar 
och  articlar,  conditioner  och  vilkoor  icke  sa  fast  och  ubruthe- 
liga  holdne  blifve,  att  nâghen  pâ  anthen  siiden  af  forsymmelse 
them  ôfverginge,  eller  och  att  thet  ene  riket  finge  eller  vider- 
fores  icke  af  thet  annet  sâdana  hielp,  trôst  och  undsâtning,  som 
forscrifvit  stânder,  hvilket  vii  dog  icke  formode^  eller  mena 
skee  skuUe,  thâ  skal  thet  ena  riikit  stânda  thet  andra  tiil  râtta 
for  uvildiga  goda  skedzherrer  af  bâde  riikerne  tilgifvende,  epther- 
som  bristen  och  forsymmelsen  findes,  udi  aile  mâtte,  som  for- 
bemelt  àr;  och  dog  icke  for  samma  brister  och  saker  skuld 
skulle  thetta  forbuntnis  och  confederatz  vare  eller  blifva  for- 
krengt,  forspiilt*,  bortkastat  eller  magtlôss  giordt,  men  skal  fast 
och  ubrotheliga  holdes  rikene  udi  mellam,  som  forscrifvit  stân- 
der, tiil  evig  tid,  then  ene  then  andre  aldrig  frâ  att  vike,  und- 
falle  eller  forlate  udi  nâgon  mâtte  vid  cristeliga  tro,  fyrsteliga 
âra  och  siâls  salighet.^ 

28.  Skal  och  formedelst  thenne  forbenempd  evige  for- 
buntnis och  confederatz,  nàr  then  grandzningh  och  forlikelse 
om  thet  Svenske  godz,  udi  Danmark  och  Norige  liggiandes, 
giord  och  gângen  àr  och  til  en  endelig  ende  kommen,  epther- 
som  nu  pâ  alla  siidhor  bevilligit  och  viidtaghen  eru,  som  bref- 
ven,  ther  pâ  utgifven,  clarliga  och  ytherligare  uttrycke  och  for- 
melde,  thâ    skal    sedan    ail   then   tvist,  tràtta   och   uenighet,  in- 


^  H:  undkiebc  kiepstedtsmends  vare;  D:  udtkiobc  kiebmandts  varer; 
Higsr. :  udkiôpc  kôpmans  verde;  A:  undkûpe  kôpmans  verde.  *  G:  formoge. 
'  O:  forspliit.  *  Herefter  optages  i  R  den  under  20.  Febr.  1534  sluttede  Over- 
enskomsts  §§  1  og  2,  der  hermed  ugsaa  ratificeredes. 


1534.    2.  Febr.  185 

saghen  och  tiltal,  om  hvad  deel  thet  helst  âr  eller  nâmpnas 
kann,  inthet  undantagit,  ther  thet  ena  rikit  kan  hafva  til  thet 
annet,  alstinges  vare  oc  blifve  en  clar,  dôd  och  'aftalen  sak  och 
til  evig  tiid  forligt  och  forsonet  vare,  dog  undantagende  hvess 
tiltal  eller  râttighet  kong.  mat.  til  Sverige  och  Sverigis  riike  kan 
hafva  til  Gotlandh. 

29.  Tiil  ythermere  vidnesbyrd,  forsâckringh  och  battre  for- 
varingh,  at  vii  forbenempd  GôstafT,  mett  Gudz  nâde  Sverigis 
och  Gôttis  etc.  konungh,  samaledis  vii  forbemelt  Sverigis  riikis 
râdh,  ville  och  skuUe  pâ  vor  eghen  och  ganske  adels  och  me- 
nige  Sverigis  rikis  invâningers  veghenne  fast  och  obrutheligan 
holde  och  alfvarligen  mené  och  samtycke  thenne  forbuntnis 
och  evige  confederatz  lângvarigen  och  til  evig  tiid  att  blifve 
viid  aile  the  ordh,  puncter  och  articler,  som  then  formeldher, 
udviser  och  inneholler,  henge  vii  vore  sécréter,  insegler  och 
signeter  her  nedhan  under.  Gifvit  och  scrifvit  âr,  dag,  tiid  och 
stâd,  som  forscrifvit  star.  ^ 

B. 

1534.  29.  Jan.  og*  o.  2.  Febr.  (Stookholm).  Overenskomst  mellem  det 
danske  Rigsraads  Sendebud  og  Kong  Gustav  1  af  Sverrig,  hvorved 
de  Fordringer,  som  Adelen  i  det  ene  af  de  3  nordiske  Riger  kan 
gère  paa  Gods  i  de  to  andre,  henvises  til  Paakendelse  af  Voldg^ifts- 
dommere  af  det  danske  og  svenske  Rig^raad. 

1.  1534.  29.  Jan.  (Stockholm).  Det  af  de  danske  Sendebud  udstedte 
Eksemplar. 

H:  Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  143 — 46  (efler  en  med  Origi- 
nalen  konfereret  Afskrift  i  Kopibogen  >Danska  Handlingar«  1523 — 
1661  S.  75 — 9  i  det  svenske  Rigsarkiv).  I  Aflrykket  ndfr.  er  dog  det 
af  den  svenske  Afskriver  brugte  ô  og  â  rettet  til  0,  o  og  se. 

Vii  efterschrefne  Trudt  Ulfztandt  til  Tuorup,  ridder  och 
hofvetsmandt  paa  Varberg.   Niels   Lunge  till  Assertztorp,  Dane- 


^  I  R  lyder  Ratifikationen:  Hvilcken  venlig  handel  och  contracht,  evige 
forbundt  och  confe[de]ratz,  som  udi  saa  maade  emellom  thesse  ti*enne  koning- 
lige  riiger  Danmarck,  Sveriig  och  Norge  och  theris  indbyggere  giordt  och 
gangen  er,  hafve  vii  forbemeldt  Christian,  met  Gudts  naade  udtvaldt  koning 
tiil  Danmarck  och  Norge,  hertug  vdi  Slesvig,  Holsten,  Stormarn  och  Ditmer- 
sken,  grefve  udi  Oldenborg  och  Delmenhorst,  met  forbenefndt  vore  elskelige 
Danmarckis  riigis  raadts  raadt  stadfestet,  bevilliget.  sanîbtyck[t]  och  ratificeret, 
och  nu  met  thette  vort  obenne  bref  stadfeste,  bevillige,  sambtycke  och  ratifi- 
cere  viid  aile  syne  ordt,  puncter  och  artickler,  som  thet  formelder.  indholder 


186  1534.    2.  Febr. 

marcks  rigis  raadt,  och  Axel  Juul  til  Hedgardt,  verdugiste,  ver- 
duge  feders,  biscoppers,  prselaters,  strenge  ridders  och  ridder- 
niendsmends,  Dannemarcks  rigis  raads  fulmendige  och  mechtuge 
forskickede  ambasater,  oratorer  ocii  sendebudt,  giere  aile  vitter- 
ligt  och  kendes  mienlig  met  thette  vort  opne  bref:  At  aar  efler 
Guds  burdt  tusendt  femhundret  tredue  pa  thet  fierde,  torsdagen 
nest  efter  sancti  Povels  dag  conversionis,  vaare  vii  til  mode, 
samtal  och  handel  paa  Stockholm  met  stormechtugste  furste 
och  lierre,  her  Gustafus,  met  Guds  naade  Sverigis  och  Gôttis 
etc.  koning,  sammeledis  met  strenge  riddere  och  œrlige  guode 
mendt,  Sverigis  riigis  raadt,  om  nogne  thesse  trynde  rigens 
Danmarcks,  Sverigis  och  Nories  merckelige  och  draplige  erinde 
och  verfve  om  nogne  punchter,  artickier  och  handlinge,  som 
forbenefnt  trende  riger  anrerindes  œre,  besenderligen  om  nogen 
godts  och  egendom  udi  Danmark  och  Norie  liggendis,  som  Sve- 
rigis rigis  adel,  ridder  och  guode  mendt,  fruer  och  jungfruer, 
skulie  eyge  och  tilhore,  och  hegborne  furste  koning  Hans,  hves 
siel  Gudt  benade,  och  andre  hans  efterkommere,  koninge  udi 
Dannemarck,  hafver  soldt,  skot  och  afhendt  fraa  thenum  och 
theris  arfvinge  och  under  adelen  udi  Dannemarck;  thaa  loedt 
forbenefnt  koninglig  mat.  til  Sverig  och  Sverigis  rigis  raadt 
berette  och  foregifve,  at  forskrefne  guodts  och  eygendom  ingen- 
ledis  vare  saa  redelige^  eller  for  nogne  tilborlige  skiilinge  eller 
sage  forberet*  eller  forkast  af  nogne  afgangende  Sverigis  rigis 
adel,  at  thet  saa  burde  at  vœre  thenum  och  theris  arfvinge  fraa- 
kommene,  undrockt  heller  betaget,  som  nu  fyndes  al  vere,  och 
gaf  herofver  tilkiende,  at  hands  nades  koninglige  mat.  tiit  och 
ofte  hafver  gifvet  ylling,  klage  och  kiere  therofver,  at  hans  naa- 
des  koninglige  mats,  adel,  ridder  och  guode  mendt,  fruer  och 
jungfruer,  yckie  matle  heller  kunde  komme  til  theris  gods  och 
eygendom,  som  thenum  met  rette  er  tilfalden,  meden  altiid 
hafve  verit  upholden  och  forhaallit  met  hielperede  och  tilsagen, 
at  skuIle  forhandles  och  tallis  til  en  beder  myddel  och  ende, 
hvilket  dog  hans  koninglige  mat.  heller  hans  nades  adel  yckie 


och  udviiser,  fast  och  ubrodeligen  at  holde  udi  aile  maade.  Tiil  ydermere 
vitncsbyrdt  och  bedre  forvaringe  hafve  vii  ladet  hengt  vort  secret  met  for- 
bemelde  vore  eiskelige  Danmarckis  riigis  raadts  indsegler  och  sigiieter  neden 
thette  vort  obenne  bref.  Screfvit  och  gifvit  aar,  dag,  tiid  och  stedt,  som  for- 
screfvit  stander.     *  o:  rettelige.     '  o:  forbrot. 


Biakter.     1534.    29.  Jan.  187 

skiedt  heller  vederfaren  er,  ocli'] mente  hans  iiades  koningl.  mat., 
at  for  sliig  forhaling  och  upholdelse,  at  hans  naades  adel  ycke 
matte  heller  kunde  komme  til  hves  thenum  mett  rette  kunde 
tilfalle,  kunde  ingen  guodt  alverlige  grundt  heller  minning,  ven- 
lige  naaboskab  heller  sekerhedt  fedes  heller  langvarige  blifve 
emellom  thesse  trende  koninglige  riger  och  theris  indvaninger. 
Thaa  efter  sliig  legligheder  och  paa  thet  at  ingen  venlig  han- 
deling,  enighedt  eller  samdrechtighedt,  friidt  heller  forbuntnis, 
som  thesse  forskrefne  trende  koninglige  riiger  motte  emellom 
komme,  forhandlis  och  uptagis,  skulle  therfor  forsenkis,  betagis 
heller  tilbage  lades,  hafve  vii  forbenefnt  Trudt  Ulfstandt,  rid- 
der,  Niels  Lunge  och  Axel  Juul  af  thend  fulmackt  och  befal- 
ning,  som  os  af  forskrefne  mennige  Dannemarks  rigis  raadt, 
geyslige  och  verldslige,  er  gifvende  och  tillagt  at  handle  emel- 
lom thesse  ofte  forbenefnt  koninglige  riger,  hafve  vii  lofvet  och 
tilsagt  och  nu  met  thette  vort  opne  bref  lofve  och  tilsige  paa 
mennige  Dannemarcks  riigis  raadts  vegne,  at  ther  skal  tilgifvis, 
kesis  och  udtkaaris  tolf  uvildige  skedzherrer,  sex  af  Danemarck[s] 
och  sex  af  Sverigis  rigis  radt,  som  skulle  indride  udi  Varberg, 
ther  at  vere  vor  frue  dag  assumptionis  nu  furst  kommendis^, 
och  skulle  samme  skedtzherrer  vere  fulmechtuge  och  menduge 
paa  aile  siide  at  granske,  udtlede  och  udi  sandingen  forfare  al 
hves  leglighedt  ther  om  er  och  vedt  theris  christelige  troo  och 
œre  yckie  ther  af  byen  udtfare  eller  atskillies,  ferre  the  gransket 
och  forfaret,  thesliges  endteligen  dempt  och  paasagt  hafver,  om 
noget  heller  hvilket  af  forskrefne  thet  Svenske  godts  er  saa 
retteligen  och  efter  tilberlige  forskildinge  heller  for  frelse  for- 
brot  och  thenum  fraadempt,  at  thet  saa  bor  at  vere.  Findes 
ther  thaa  noget  af  thet  Svenske  godts,  som  saa  forbret  och 
thenum  fraadempt  och  soldt  er,  thaa  skal  thet  vere  och  blifve 
huos  thennum,  som  koninglige  mayestedt  af  Danemarck  thet 
soldt  hafver;  och  hvilket  af  forskrefne  gots,  som  forskrefne 
skedtzherrer  kandt  utlede  heller  forfare,  at  yckie  saa  retteligen 
forbret  heller  thenum  fraadempt  er,  som  forskrifvet  slander, 
thaa  skal  thet  godts  och  eygendom  igen  komme  qviit  och  frii 
Ihil  thenum  och  theris  arfvinge,  som  thet  m0st  och  umboret 
hafver.    Thesligest  hafve  vii  och  af  samme  fulmackt  lofvet  och 


»  15.  Aug.  1534. 


188  1534.    2.  Febr. 

tilsagt  forbenefiit  koninglig  mayeslat  lil  Sverige  och  Sverigis  rigis 
raadt,  at  al  thend  rente  och  opbering  af  ait  forskrefne  thet  Sven- 
ske  godts,  ehvadt  som  helst  thet  er  heller  nefnis  kandt,  intet 
undentaget  udi  nogne  maade,  skal  vere  och  bUfve  udi  qverstadt 
huos  bondenne  och  tieneren,  som  paa  samme  godts  boendis 
och  besiddindis  aère,  saa  lenge  thet  blifver  afsagt  af  forskrefne 
skedtzherrer,  hvo  thet  bor  at  hafve  met  rette.  Findes  och 
nogne  guode  mendt  udi  Danemarck,  som  holder  inde  huos  siîg 
nogen  arfve,  gots  och  ey[gen]dom  for  nogen  thend  Svenske 
adel,  som  ther  hafver  ii  at  siige,  thaa  skulle  the  och  indtkomme 
och  mode  for  samme  skedtzherrer  uden  al  undskildinge  heller 
lenger  forhaling,  och  thaa  gaa  ther  om  saa  meget,  som  lof  och 
ret  er.  Thesligest  skal  och  Danemarks  rigis  raadt  forskrifve 
till  Nories  rigis  raadt  och  adel  och  huos  thenum  saa  at  for- 
handle  och  arbeide,  at  saa  mange,  som  thend  Svenske  adel 
hafver  tiltaal  heller  indsagen  til  om  arf  och  eygendom,  skal 
indkomme  for  tolf  skedtzherrer  och  plege  hver  andre  paa  aile 
siider  ait  hves  Sverigis  och  Nories  lage  formelder  och  indhol- 
der.  Skal  aile  forskrefne  skedtzherrer  vere  forplichtuge  vidt 
theris  christelige  troo,  sere  och  redelighedt,  uden  al  vildt,  gunst 
och  venskab,  at  udtlede,  granske  och  udi  Gudts  sandingen  for- 
fare  efter  theris  beste  samvittighedt  al  le[g]ligheden  om  ait  for- 
skrefne godts  och  eygendom,  eftersom  forskrefvet  stander,  hur- 
ledes  ther  om  er;  och  thaa  uden  al  undskildinge,  skudtsmaal, 
hielperede  heller  lenger  forhaling  endtligen  domme  och  sie  ther 
paa  och  skillie  aile  parterne  àth  met  mynde  heller  rette,  saa 
at  ingen  hafver  behof  at  klage  heller  kiere  siig  rettelosse  ther 
fraa  at  komme  udi  nogne  maade,  och  gifve  fraa  thenum  klar- 
lige  beskrefvet  pa  aile  sider,  hves  the  ther  om  gierendis  och 
for  rette  afsigendis  varder,  som  the  ville  ansvare  for  Gudt  och 
vere  bekiendt  for  aile  chrislne  herrer  och  furster,  adel  och  guode 
mendt;  och  ther  met  skal  aile  och  hver,  som  samme  sager  an- 
rorindis  ère,  allingest  noges  och  til  friidl  at  vere  thet  al  nythe 
och  undgielle,  hves  forskrefne  skedtzherrer  gierindes  och  for- 
handlandes  varder.  Til  ydermere  vindsburdt  och  bedre  for- 
varing,  at  saa  fast  och  ubredeligen  holdes  skal  udi  aile  maade, 
som  forskrefvet  stander,  henge  vii  forbenefnt,  Thrudt  Ulstandt, 
ridder,  och  Niels  Lunge,  Danmarcks  riges  raadt,  och  Axel  Juul, 


Biakter.     1534.   29.  Jan.  189 

vore  indsegle   och   signet  neden  thette  vort  opne   bref.     Gifvit 
och  schrefvet  aar,  dag,  tiidt  och  stedt,  som  forskrefvet  stander. 

2.    1534.  0.  2.  Febr.  (Stookholm).    Det  af  Kong  Gustav  I  udstedte  Ek- 
semplar. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Kongens  vedhœngende  Segl). 

Tr.:    Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,    147  f.  (efter  O).      Gustaf  l's 
Registr.  IX,  29  ff.  (efter  det  svenske  Rigsi*egistratur). 

Vii  Gustaff,  melt  Gudz  nâde  Sverigis  och  Gôttis  etc.  kon- 
nung,  gôre  aile  vittherligit  och  kiendis  met!  thetta  vort  ôpne 
breff,  ath  eptherthy  erlige,  velbyrdige  mân  och  strenge  riddere, 
her  Truidt  Wulfztand  tiil  Thorup,  hôfvidzman  pâ  Vârdberg, 
Niels  Lunge  tiil  Assertorp,  Danmarcks  riikis  ràdh,  och  Axel 
Juil  tiil  Hedgârd,  verdigiste,  verdige  faders  mett  Gud  biscoppers, 
prelathers,  ridders  ock  riddersmendzmendz,  Danmarcks  riigis 
râdz  fuldmynduge  ock  mectuge  forskickade  ambasater,  oratorer 
ock  sendebud,  hafve  nu  mett  theris  ôpne  beseglit  brefif  pâ  for- 
scrifne  Danmarcks  riigis  râdz  vegenne  lofvidt  och  tilsackt  oss 
ock  vârt  eiskelige  Sverigis  riigis  râdt  pâ  menuge  Sverigis  adels 
vegenne,  at  hvilcke  godhe  mendh,  fruer  eller  jomfruer  heer  uti 
Sverige,  som  nâghen  tiltal  kunde  hafve  tiil  Danmarcks  oc  No- 
rigis  riigis  krone,  adel  eller  gode  mend  om  jordegoedtz,  arfve 
ock  eyghendom  ther  uti  riigerne  liggiendis,  ock  thenom  mett 
retthe  kunde  tilfalle,  thâ  skall  thàr  tilgifves  nogne  uvildige  gode 
skedzherrer  af  tesse  trende  rigerns  rââdh,  som  skulie  indride 
ock  forsamlis  uti  Vârdberg  var  frue  dag  assumptionis  nu  furst 
komendis.  Thâ  skulie  aile  partherne,  ehvo  som  helst  the  are, 
ther  uti  sââ  mâde  hafve  tiltal  ock  insaghen  tiil  then  andhen, 
indkomme  for  samme  fuldmectuge  och  mônduge  skedzherrer 
ath  forhandiis  tiil  en  endhelige  ende  etc.,  efflersom  vii  pâ  aile 
sydher  mett  hver  andre  belefvit  ock  samtyckt  hafver,  och  eflfther- 
som  forscrifne  gode  mendz  brefve,  oss  therpâ  gifvenne  âr, 
vidhere  oc  yllerniere  formelder  oc  omthaler.  Thy  hafve  vii  uti 
lige  mâde  mell  forscrifne  vârt  eiskelige  riigis  rââdz  râdh,  villy 
oc  samtyck  lof  vil  oc  lilsagdt  oc  nu  mett  thette  vârt  ôpne  brefve 
lofve  oc  tilsige  forscrifne  her  Truidt  Wulfztand,  riddere,  Niels 
Lunge  ock  Axel  Juli  pâ  menuge  Danmarcks  riigis  rââdz  ve- 
genne, ath  ehvo  som  helst  vor  och  Sverigis  riigis  adel  oc  gode 
mendh,  som  hafver  uti  vàre  eller  forsvar  noget  jordegoetz,  arfve 


190  1534.    2.  Febr. 

OC  eygendom,  her  uli  Sverige  liggendis,  ehvar  eller  huoss  hvem 
thet  helst  upledis  eller  udspôris  kann,  Iher  nogne  then  Danske 
eller  Norske  adel,  ritthere  eller  rilthermendh,  fruer  eller  jom- 
fruer,  uli  Danmarck  eller  Norige  boendis,  kann  kiende  siig  atli 
hafve  noghen  rettighedt,  indsaghen  eller  tiiltal  tiil,  eller  uti 
nogne  mâde  kann  beclage  segh  ther  om  at  vere  uforrettith  eller 
besverith,  thâ  skuUe  the,  ehvo  som  helst  the  are  eller  vare 
kunde,  ther  uti  Sverigis  riige  boendis,  som  sàdant  arfve  och 
eyghendom  indhe  huoss  seg  holde,  vere  forplictige  alh  indkome 
for  same  skedzherrer  pâ  same  tiid  och  stedl  mett  theris  brefve 
och  bevisning,  oc  thâ  skulle  same  skedzherrer  vare  forplicluge 
oc  fùldmectuge  vid  theris  christelige  tro  och  are  ecke  ther  af 
byn  udride  eller  athskyllis,  forendt  the  same  sagher  och  klage 
hafve  annammat  och  till  segh  thagit  ath  uthgrandske,  bespôrie 
oc  util  Gudz  sandingen  forfare,  hvess  sannest  oc  retlast  ther 
om  àr,  och  thâ  effther  brefve  och  bevisning  och  sagens  leylig- 
het  udhen  ail  gunst,  vildt  eller  venskab  eflfler  betste  samvit- 
tighet  endeligen  dôma  ock  sighe  therpâ  oc  udhen  ail  lenger 
forhalning,  helperede  eller  skudzmâll  âtskille  aile  partherne  met 
mynde  eller  retthe,  sââ  ath  ingen  behôfver  ath  klage  seg  rette- 
lôs  ther  frââ  at  komme  uti  nogne  mâde;  oc  hvess  the  thâ  gô- 
rendis  oc  tiil  mynde  eller  retthe  afsighendis  vordher,  skulle  the 
gifve  beskrefvit  frââ  them  pâ  aile  sidher,  som  the  ville  ansvare 
for  Gud  och  vere  bekiând  for  aile  christenne  herrer,  furster  oc 
aile  andre,  oc  thâ  skulle  aile  oc  hver  pââ  beggie  partherne 
nyde,  undgelde  och  seg  nôge  lade  mett  hvess  thenom  emellom 
af  forscrifne  skedzherrer  forhandlit  och  giort  blifver.  Tess  tiil 
ydermere  visso  oc  hôgre  forvaring  lathe  vii  hengia  vort  secrète 
nedan  for  thetta  brefî,  som  gifvit  och  screfvit  àr  i  vor  slad 
Stocholm,  lempore  purificacionis  Marie  virginis,  anno  domini 
etc.  millesimo  quingentesimo  trigesimo  quarto. 


Biakter.     1534.    20.  Febr.  191 

1534.  20.  Febr.  (Stockholm).  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og*  Sver- 
rig  angaaende  Behandlingen  af  Strandvrag  og  skibbruddent  Gods 
og  Tilbagegivelse  til  den  rette  Ejer  af  Skibe,  som  vare  blevne  tagne, 
men  atter  tilbageerobrede. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Kong  Gustav  Ts  vedhaengende 
Scgl).  Det  af  de  danske  Afsendinge  udstedte  Eksemplar,  hvoraf  Af- 
skrift  findes  i  Kopibogen  >Danska  Handlingar^  1523—1661  S.  87  ff. 
i  det  svenske  Rigsarkiv,  er,  mutatis  mutandis,  enslydende  hermed. 

A:  Afskrift  i  det  svenske  Rigsregistratur. 

R:  §§  28  og  29  i  Ratifikationen  af  30.  Nov.  1536  O'vfr.  S.  175, 184). 

Tr.:  Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  160  f.  (efter  O).  Gustaf  l's 
Registr.  IX,  46  f.  (efter  A). 

Vii  Gustaff,  medt  Gudz  nadhe  Sverigis  och  Gôttes  etc.  kon- 
nungh,  gôre  vitlerligit  och  bekennes  mett  thetta  vort  ôpna  breflf, 
ait  eptherthy  vii  mett  vort  elskelige  Sverigis  riikis  râd  hafve  nu 
mett  erlig,  velbôrdig  mann  och  strenge  riddere,  her  Truidt  Ulfs- 
tandt  til  Torup  och  hôfvidzman  pâ  Vardberg,  Nieis  Lunge  til 
Atserlorp,  Danmarks  rikis  râd,  och  Axel  Jull,  secreterer,  ver- 
dugiste,  verdige  fâder,  biscopers,  preiaters,  riddere,  ridders- 
mendzmen,  Danmarks  riikis  râdz  fulmyndige  och  mectige  for- 
skickadhe  ambasiater,  oratorer  och  seiidebud,  ibland  andre 
thesse  trende  riikers  merkelige  och  drâpelige  verff  och  lâglighet 
alfvarlighen  ôfvervâgit,  acthet  och  besinnet,  hvad  skada  och 
uliglige  besvàring  thesse  trende  forbenefnt  konunglige  riikers 
Danmarks,  Sverigis  och  Norgis  invaninger,  borgher  och  andre, 
som  segladetz,  nâring  och  handling  bruke  och  forhandle  uti 
ôstree-  och  Vestresiôô,  uforrettis  och  mett  besvàris,  som  och  af 
undlôcke  och  vederfald  blifve  skibbrôdenne  eller  iandrifvenne 
under  hvar  anners  land,  hafne  eller  gebede,  och  thâ  hvess  skiib 
och  godetz  bergit  och  bereddit  vorder,  blifver  them  frâtagit,  for- 
ment och  for  vragh  upholden;  tesligest  gôrs  them  therpâ  be- 
hindringh  och  forfângh  af  thàts^  riikis  fogther  och  befalnings- 
men,  som  the  sa  under  stôthe  och  udi  skade  kome;  thy  are 
vii  mett  vort  elskelige  rikesens  rad  medt  forscrifne  her  Trued 
Ulfztand,  Niels  Lunge  och  Axel  Jull  pà  forscrifne  Danmarks 
rikis  râdz  veghenna  och  sammaledis  af  then  fulmagt  och  be- 
falningh,  them  medgifven  och  tillagd  àr,  therom  sa  ofver  cens 
vordne,  at  vi  mett  them  hafve  thet^  sa  belefvat,  samtykt  och 
bevilligit: 

*  O:  att  thcris.     ^  O  forbig.:  sa  ofver  eens  .  .  .  hafve  thet. 


192  1534.    2.  Febr. 

[1].  AU  hvilke  thesse  trende  riikers  înbyggiare,  borghare 
eller  andre,  hoo  som  helst  the  are  eller  vara  kunne,  som  slig 
skade  och  forderff  hender  fore  att  komma,  att  the  af  storm, 
hafsnôd  eller  uvâder  viid  dag  eller  natt  frâ  anker  fordrefne 
eller  fôrtrànct  blifver  eller  af  fiende  forjaghet  pâ  grund  och 
blifver  for  lifsfare  och  frôclh  vygne  och  flictig  frâ  samma  siit 
skip  och  godz,  och  thet  ther^  ôfver  af  thess  landz  fogther  eller 
andre  invâninger  blifver  bereddit  och  behulpit,  thà  skal  thet 
skee  och  vare  then  til  beste  och  gangn,  ther  thet  myst  och 
omburit  hafver,  och  igen  komme  till  siit  skip  och  godz,  eehvad 
som  helst  thet  âr  eller  vara  kann,  ther  han  sa  mist  och  om- 
borit  hafver  och  bereddit  blifver^,  ubeskorn  eller  forminskit 
udi  nâghon  mâtte^  for  en  môelig  och  redelig  berglôn,  att  gifva 
och  fôrnôya  them,  ther  thet  reddet  och  biergit  hafver,  uthan  ail 
motstond,  gienseylse  eller  anner  besvâringer  udi  nâgon  mâtto. 

[2].  Sammaledis  thersom  och  sa  skedde,  att  fienderne  nâgra 
thesse  trende  rikerns  oriogsskip  eller  anner  riikerns  invâningers 
kofartskip  mett  storm  eller  magt  optaghendis  varder,  och  thet 
annet  rikis  utligger  eller  skipsmagt  kan  thet  igen  frââ  fienderne 
bekrefte  eller  intage,  thâ  skal  thet  skee  och  vâre  thet  rike  eller 
riikis  invâninger  til  beste  och  gangn  och  till  then  igen  att 
komnia,  ther  thet  myst  och  omburit  hafver,  utan  ail  omkost 
eller  ythermere  besvâringh. 

Tiil  thess  ythermere  visse  och  battre  forvaringh,  att  thet  sa 
udi  alla  mâtto  sa  fast  och  obrutteiige  holias  skal,  som  for- 
sckrifvit  star,  lathe  vii  hengia  vort  secrète  nedan  for  tlietta 
breff.  Gifvit  och  scrifvit  pâ  vort  slott  Stocholm  fredaghen  nest 
epther  fastelags  sondag  âr  etc.  1534. 

D. 

1535.  27.  Juni  (HaderSlev).  Christian  IIFs  Deklaration  om  med  det  Cerste 
at  ville  slutte  Forbund  med  Sverrig*  og  indtil  den  Tid  komme  det 
til  Ky»lp  mod  Lybœkkerne,  med  hvilke  han  lover  ikke  at  slutte 
Fred,  medmindre  Kongen  af  Sverrig  bliver  optagen  deri. 

H:  Hydberg,  Sverges  Traktater  IV,  162  ff.  (efter  en  med  Originalen 
konfereret  Afskrift  i  Kopibogen  »Danska  Handlingar^  1523 — 1661 
S.  95  f.  i  det  svenske  Higsarkiv). 

A:  Omirent  samtidig  Afskrift  (Sverrig  A). 

Vii  Christian,  met  Gudts  naade  uthvald  koning  lil  Dan- 
mark,    ret    arfving    til    Norge,    herlug    iilhi    Slesviik,    Holsten, 

*  O  forbig.:  ther.    *  O  forbig.:  blifver.    *  R:  och  uforminsket  udi  aile  maade. 


Biakter.     1535.   27.  Juni.  193 

Stormaren  och  Dilmerschen,  grefve  uti  01dent)org  och  Delmen- 
horst,  giere  aile  vitterligt  met  thette  vort  opne  bref:  At  for  vil- 
lige  och  mangfallelige  velgierninge,  sorti  hogmechtige  fyrste  och 
herre,  her  Gutstaf,  met  Gudts  naade  Sverigis  konning,  vor  kiere 
svoger,  os  uthi  thenne  feigde  giord  och  beviist  liafver,  saa  och 
at^  yddermere  enigheet,  venskab  och  kierligt  naboskab  maa 
formeris  och  for0gis  emellom  os  paa  begge  sider  och  thisligeste 
emellom  begges  vore  undersaate,  saa  och  paa  thet  at  begges 
vore  uvenners  onde  fortagne  mening  emod  os  och  begges  vore 
undersaate  maate  nederleggis  och  til  intet  gieris,  hafve  vii 
aile  tiide  —  som  vii  endnu  ère  —  verit  velvilligen  tilneget  til 
et  venligt  forbundt  och  confederatz  at  uprette  emellom  os  och 
forskrefne  vor  kiere  svoger  och  begges  vore  riger  och  under- 
saate och  thet  met  brefve  och  indsegle  at  fulbyrde^  och  stad- 
feste,  och  hafve  thet  tog  icke  for  thenne  tiids  leiligheets  skyld 
til  thenne  dag  kunde  bek'ommet;  thii  beplichte  vii  os,  at  thet 
allerfyrste  Gud  aimechtigiste  thet  saa  fogendis  vorder,  at  os 
nogerledes  mugeligt  er,  at  vii  kunde  thet  bekomme,  at  berame 
et  beleiligt  stedt,  hvor  vii  mue  och  kunde  komme  forbenefnde 
vor  kiere  svoger  til  et  venligt  mode  och  samtale,  ther  at  for- 
binde,  bebrefve  och  forsegle  os  och  vore  riger  Danmarck  och 
Norge  met  forskrefne  vor  kiere  svoger  och  Sverigis  riige,  och 
samme  forbundt  met  vort  och  vore  kiere  troo  undersaaters, 
Danmarkis  och  Norgis  riigers  raads  indsegle  at  bekrefte  och 
stadfeste,  saa  at  vii  och  forskrefne  vor  kiere  svoger  ville  och 
skuUe  met  then  aimechtigiste  Guds  hielp  uthi  begges  vore  liifs- 
tiid  vere  och  blifve  uti  et  venligt,  broderligt  och  naborligt  for- 
bundt, forening  och  confederatz;  och  thersom  begges  vore 
fiende,  the  Lûbske  och  theris  forvante,  ville  uti  medler  tiidt 
giore  noger  fientlig  angriif  emod  forskrefne  vor  kiere  svaager 
eller  hans  undersaate,  antig  til  land  eller  vand,  forend  for- 
skrefne forbund  och  forening  emellom  os  och  forskrefne  vor 
kiere  svager  bebrefvit  och  forseglet  vorder,  da  ville  och  skuUe 
vii  vere  forplichlet  at  komme  forskrefne  vor  kiere  svager  til 
hielp,  trost  och  undsetning  til  land  och  vand,  hvor  behof  gieris, 
af  vor  ydderste  magt  och  formue,  och  lianum  met  hielp  och 
trest,  raad  och  daaet  uthi  ingen  maade  at  forlade.    Sammeledis 


^  H:  saa  at.     ^  R:  fulgyrde. 

13 


194  1534.    2.  Febr. 

ville  eller  skuUe  Vii  os  uti  ingen  maade  forsone,  fordrage  elier 
forlige  lade  met  forskrefhe  beggis  vore  fiender,  the  Lûbske  eller 
theris  tilhengere,  met  myndre  end  forskrefne  vor  kiere  svaager 
blifver  uti  samme  fordrag  met  indtaget  och  uti  aile  maade  vel 
forvarit;  dog  skal  then  ene  then  anden  aile  tiide  til  lige  och 
ret  mue  mechtig  vere.  Och  skal  forskrefne  vor  kiere  svoger 
seg  uti  lige  maade  emod  os  nu,  strax  thette  vort  bref  hanum 
til  hende  kommer,  bebrefve,  forsegle  och  forskrifve.  Hvilke  for- 
skrefne puncte  och  artickele,  som  forskrefne  staa,  vii  os  ved 
vor  kongelige  och  fyrstelige  lofve  fulkommelige  fast  forplichte 
at  hoUe  uti  thette  vort  opne  brefs  kraft,  och  til  thés  yddermere 
vindisbyrd  ladet  henge  vort  ingsegle  neden  for  thette  vort  opne 
bref.  Gifvit  paa  vort  slot  Haderslef,  sendagen  nest  epter  sancti 
Hans  dag  midsommer,  aar  efter  Gudts  byrd  tusinde  femhun- 
drede  trettiuge  paa  thet  fempte. 

E. 

1535.  15.  Sept  (Stockholm).  Christian  lll's  forelabige  Ratiflkation  af 
Traktaten  af  2.  Febr.  1534  med  Lefte  om  en  senere,  i  statelig  Form 
opsat  og*  beseglet,  Ratiflkation  af  ham  og  det  danske  Rig^raad  og 
en  Forpligtelse  til.  hvis  Sverrig  kom  i  Krig,  at  yde  det  en  starre 
Eyslp  end  i  Traktaten  fastsai 

R:  Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  164  f.  (efter  en  med  Originalen 
konfereret  Afskhft  i  Kopibogcn  >Danska  Handlingar«  1523—1661 
S.  99  i  det  svenske  Rigsarkiv). 

K:  Koncept  (med  Casper  Fuchs's  Haand)  (Sverrig  A). 

Tr.:  Pal.-Mûllcr,  Aktstykker  til  Grevefeidens  Hist.  I,  463  f. 

Wir  Christian,  von  Gots  gnaden  erwelter  konig  zu  Denne- 
marken  und  Norwegen,  herzog  zu  Schleswigk,  Holsten,  Stor- 
maren  und  der  Ditmerschen,  grave  zu  Oldenburg  und  Delmen- 
horst,  bekennen  hiermyt  offentlich:  Nachdem  zwischen  kon. 
mayt.  zu  Schweden,  unserm  freundllichen  lieben  lierren  und 
schwagern,  und  den  reichzrethen  zu  Dennemarcken  und  Nor- 
wegen ein  verpunlhnus  und  vertrage  ufgericht,  das  wir  der- 
wegen  solche  verpunthnus  nit  allein  bewilligt  und  angenohmen, 
sundern  wollen  diseibigen  sampt  allen  unsern  reichzrethen,  so 
balde  dasselbig  immer  geschehen  mage  und  die  zeit  ieiden  wille, 
ferrer  in  statlicher  forma  ufrichten,  versigeln  und  thun  dassel- 
big dissmals  vor  unser  person  in  kraft  diess  briefs  darzu  mit 
diesen  anhange   und  artickel  verweitern  und  verbessern:  nach- 


Biakter.  1535.  15.  Sept.  195 

dem  gemelte  kon.  w.  zu  Schweden  uns  und  den  reichen  Den- 
marcken  und  Norwegen  in  disen  unsem  krigssachen  ein  stat- 
liche  hilf  gethan,  das  wir  und  unser  nachkomen  gemelter  kon. 
w.  zu  Schweden,  derselbigen  erben,  nachkomen  und  reich,  ob 
denselbigen  im  reich  zu  Schweden  einige  krige  ufligen  wûrden, 
im  gleichen  falle  myt  so  statlicher  hilf,  als  sieben  grossen  und 
funf  kleynen  schieflfen  myt  notturfRigen  geschûtz,  bulver,  loten 
und  darauf  funfzehen  hundert  werhaftiger  man  mit  ein  tausent 
pferden  und  vir  fendlein  landtsknechten  in  geieicher  besoidung, 
so  sein  liebden  itzunder  underhalten  haben,  dienen  wolien,  ra- 
tificern,  approberen,  confirmeren  und  bestetigen  solches  ailes, 
wie  vor  stehet,  hiemit  gegenwertig  in  kraft  diss  brifs.  Zu  ur- 
kundt  mit  unserm  anhangenden  secret^  bekreftiget.  Datum 
Stockholm,  mitwoch  nach  nativitatis  Marise,  anno  etc.  1535. 

Christian. 


86. 

1534.  22.  Febr.  (Zapfenburg).  Overenskomst  mellem  Hertug 
Christian  af  Slesvig  og  Holsten  og  Landgrev  Filip  af  Hes- 
sen,  hvorved  Hertugen  lover  at  bidrage  12,000  Gl.  tîl  Her- 
tug Ulrich  af  Wurtembergs  Restitution. 

O:  Original  paa  Papir  (egenhœndig  underskreven  af  Landgreven). 
Et  hermed  ligelydende  Eksemplar,  underskrevet  af  Hertug  Christian, 
findes  i  Statsarkivet  i  Marburg. 

Landgrev  Filip  af  Hessen,  der  i  1530  haude  maattet  opgive  sine 
Planer  om  al  fore  den  fordrevne  Herlug  Ulrich  af  Wurtemberg  tilbage 
m  hans  Landy  genoplog  i  Slulningen  af  1533  paany  disse.  Da  hans 
Forhandlinger  med  de  bagerske  Hertuger  ikke  forte  til  nogen  Forslaa- 
else,  fordi  disse^  hvis  Planerne  lykkedes^  ikke  uilde  hâve  Ulrich^  men 
dennes  Son  Chrisloph  lil  Herlug  i  Wurtemberg  y  slullede  Landgreven  i 
Jan.  153^  ved  en  Sammenkomsl  i  Bar- le- Duc  med  Kong  Frans  I  af 
Frankrig  en  hemmelig  Traklal  med  denne  om  Herlug  Ulrichs  Tilbage- 
ferelse.  Forskellige  lyske  Fgrsler  lilsagde  ham  ogsaa  Hjœlp.  Efler 
Opfordring  af  Landgreven  besegte  Herlug  Christian  ham  i  Faslen,  og 
under  dette  Besog  afsluttedes  nœrvœrende  Overenskomst.  De  12fi00 
Gl.  svarede,  da  den  sœdvanlige  Maanedssold  for  en  Ryller  paa  den 
Tid  var  10  GL,  til  de  ^00  Ry Itère  i  3  Maaneder,  som  Frederik  I  ved 
Traktaten  afl3.  April  1530  (Nr.  19)  havde  lovet  i  hvert  Fald  al  hjœlpe 
Landgreven    med,  naar  denne   vilde  fore   Hertug   Ulrich   tilbage.     Den 

*  K:  sigcl. 

13* 


196  1534.    22.  Febr. 

hessiske  Kuittering  for  Pengene,  dat.  2.  April  og  underskrevet  af  Land- 
grtu  Filips  Kansler  Johan  Feige,  og  et  Kreditiv,  dat.  1,  April  og  lige- 
ledes  underskrevet  af  Johan  Feige,  for  Burchard  u.  Cramm,  der  paa 
Landgrevens  Vegne  skulde  modtage  Pengene  i  Hannover,  huilke  2  Akt- 
stgkker  begge  findes  i  det  danske  Rigsarkiu  (Gem.  Arch.  IX  17  b),  vise, 
at  Pengene  uirkelig  ère  blevne  betalte,^ 

Zu  wissen:  Âls  heut  dato  die  durchleuchtigen,  hochgebor- 
nen  fursten  und  hern,  her  Christiem,  erbgenem  zu  Norwegen, 
herzog  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  Ditmarsen  etc., 
und  her  Philips,  lantgrave  zu  Hessen,  grave  zu  Cazeneinbogen 
etc.,  alhie  bey  einander  gewest,  ein  handelung  mit  einander  ge- 
habt  und  dissen  abschidt  genommen,  aiso  das  hochgedachter 
herzogk  Christiern  hochgemeltem  lantgrafen  zugesagt  zwolf  tau- 
sent  gulden  an  mûnz  in  Joachimstalern  und  Schreckenbergern 
zu  einer  handelung,  dem  lantgraven  bewust,  zwuschen  hie  und 
ostern  nechstkommend  liflfern  und  geben  soll  und  will.  Und 
hat  der  lantgrave  herzogk  Christiern  dargegen  zugesagt,  wo  sol- 
cher  zugk  nit  vor  sich  ginge,  das  alsdan  sein  furstlich  gnade 
dem  herzogen  von  Holstein  solche  zwolf  tausent  gulden  widder- 
geben  wolle  und  solle.  Item  ob  aber  solche  zwolf  tausent  gul- 
den uf  solchen  zugk  gewendet,  also  das  der  vor  sich  gehen 
wurde,  und  dan  hiernechst  den  herzogen  von  Holstein  noeth 
angehen  wurde,  das  der  lantgrave  dem  herzogen  herwidderumb 
mit  dergleichen  zwolf  tausent  gulden  auch  zu  hilf  und  steuer 
kommen  und  die  dem  herzogen  geben  will,  on  aile  geverde. 
Zu  urkunde  seint  disser  zettel  zwen  gieichs  lauts  gemacht,  und 
hat  ider  furst  einen  unterschrieben  und  dem  andern  geben. 
Gescheen  zur  Zapffenburgk  am  sontage  invocavit  anno  funfzehen 
hundert  dreissig  und  vier  nach  Christi  unsers  herren  geburt. 

Philips  1.  z.  Hessen  subscripsit. 


'  Fr.  Bezold,  Geschichte  d.  deutschen  Reformation  S.  655 — 9.  G.  Egel- 
haaf,  Deutsche  Gesch.  im  16.  Jahrh.  II,  244  ff.,  253—60.  Pal.-Mùller,  Greveiis 
Feide  I,  268  ff. 


1534.    30.  April.  197 

86. 

1534.  30.  Aprîl  (Hamborg).  Traktat  mellem  Hemig  Christian 
af  Slesvig  og  Holsten  og  Greverne  Johan,  Georg  og  Anton 
af  Oldenborg. 

O':  Original  paa  Papir  (skrevet  med  Casper  Fuchs's  Haand  og 
beseglet  af  de  oldenborgske  Underhandlere  med  Undtagelse  af  Hein- 
rich  Swinge). 

O*:  Original  paa  Papir  (skrevet  med  Casper  Fuchs*s  Haand  og 
beseglet  af  de  hertugelige  Underhandlere).  Denne  Udfœrdigelse  er 
vistnok  kasseret. 

R*:  De  oldenborgske  Grevers  Ratifikation,  dat.  17.  Maj  (Original 
paa  Pergament). 

R*:  Hertug  Christians  Ratifikation,  dat.  10.  Maj  (Original  paa 
Pergament). 

Tr.:  Pal.-Mûller,  Aktst.  til  Grevefeidens  Hist.  1,  60—64  (efter  R>). 

Traktaten  afsluttedes  i  Hamborg  af  de  kontraherende  Parters  Ge- 
sandler,  men  de  nœrmere  Forhandlinger  kendes  ikke,  Af  Hertug 
Christians  Ratiflkation  findes  nu  2  Eksemplarer  i  det  danske  Rigs- 
arkiv.  Det  ene,  som  er  gennemskaaret^  stemmer  med  den  i  O^  fore- 
liggende  Tekst,  hvis  Afvigelser  fra  O  ^  nedenfor  ère  anferte  som  Varianter, 
Pal.-Mûller  (Grevens  Feide  /,  i6if.),  der  kun  har  kendt  denne  Ratifl- 
kation, har  af  den  Omstœndighed,  at  den  nu  ligger  i  kasseret  Form  i 
det  danske  Rigsarkiu,  sluttet,  at  den  danske  Ratiflkation  aldrig  er  bteven 
udleverety  hvortil  Grunden  skulde  vœre,  at  Hertugen  ued  Grev  Christoffer 
af  Oldenborgs  samtidige  Angreb  havde  set,  at  de  oldenborgske  Grever 
kun  havde  villet  fere  ham  bag  Lyset.^  Dette  er  dog  sikkert  ikke  rig- 
tigt;  Grunden  til,  at  den  er  bteven  kasseret,  er  utvivlsomt  de  foretagne 
Forandringer  i  Teksten.  Det  andet  Eksemplar  af  Hertug  Christians 
Ratiflkation,  der  ikke  er  gennemskaaret  og  i  Modsœtning  til  det  ferste 
har  en  Regisiraturpaategnelse  bagpaa,  stemmer  fuldstœndig  med  den 
i  O^  og  R^  indeholdte  Tekst.  Naar  denne  Ratiflkation  nu  ligger  i  det 
danske  Rigsarkiv  og  ikke  i  Arkivet  i  Oldenborg,  er  Grunden  vistnok, 
som  en  indlagt  Seddel,  efter  Haandskriften  at  demme  fra  2.  Halvdel 
af  det  17.  Aarh.,  med  Paaskriff:  ^ist  der  Num.  50  zu  dem  Protocol, 
so  nach  Dennemarck  und  Holstein  gesand,^  ogsaa  tyder  paa,  at  den 
senere,  rimeligvis  efter  at  Oldenborg  ved  Grevesfammens  Uddoen  var 
bteven  den  danske  Konges  Besiddelse,  er  bteven  sendt  enten  til  Ko- 
benhavn  eller  til  Fœtlesarkivet  paa  Gotforp. 

Nachdem  der  durchleuclitigst,  grosmechtigst  furst  und  herr, 
herr  Frederich,  konig  zu  Denmarcken,  hochseliger  gedechtnus, 
bey  zeiten   seiner  ko.  w.  regirung  mit  herren   Cristiern,  etwan 

*  Ved  en  senere,  dog  i  det  16.  Aarh.,  foretagen  Registrering  er  der  paa 
Omslaget  om  O^  til  Hegistraturpaategnelsen  fojet  felgcnde  Bemaerkning:  aber 
nicht  gehalten,  weil  sich  graf  Christoff  hernacher  gegen  ko.  mat.  als  ein 
veindt  erclert. 


198  1534.    30.  April. 

auch  konigen  zu  Denmarcken,  sampt  desselben  anhengern  und 
verwanlen  vil  jar  und  zeit  lange  schwere  kriege  gefurl,  fur  han- 
den  gehabt,  und  aber  die  wolgebornen  graven  und  herren  von 
Oldenburg  etc.  gedachtem  herren  Cristiern  zu  seinem  furnemen  * 
wider  hochgedachte  ko.  mat.,  seiigen,  sampt  derselben  erben,  lan- 
den  und  leuten  zu  irem  mercklichen  schaden,  abfall  und  ver- 
derben,  wie  ime  von  hochgedachter  ko.  mat.  zu  Denmarcken, 
seligen,  und  nun  derselben  erben  zugemessen,  zu  seinem  besten 
veintlicher  weis  gesterckt,  gefordert,  ausgerust  und  furtgesetzet, 
und  derwegen  also  zwischen  hochgedachter  ko.  mat.,  derselben 
erben,  landen,  leuten  und  obgemelten  graven  zu  Oldenburg  etc. 
widerumb  unwillen,  irrung,  geprechen  und  anforderung,  so  die 
furstenthumb  Sleswig,  Holstein  etc.  zu  der  herschaft  Oldenburg 
solcher  wie  gemelt  gethaner  ausrustung  halben  pillig  zu  tragen 
und  zu  haben  vermeynen,  eingefallen,  erwachsen  und  bisher 
unentscheiden  gestanden,  —  so  sein  doch  dieselbigen  irrungen 
und  krigsanforderungen  auf  ansuchen  der  gemelten  graven  von 
Oldenburg  durch  beiderseits  darzu  verordenten  rethen  in  der 
gute  und  freuntschaft  widerumb  vertragen  und  beigelegt  wor- 
den,  dergestalt  und  also: 

1.  Das  gemelte  graven  von  Oldenburg  dem  durchleuch- 
tigen,  hochgebornen  fursten  und  herren,  herren  Crislian,  erben 
zu  Norwegen,  herzogen  zu  Sleswig,  Holstein,  graven  zu  Olden- 
burg und  Delmenhorst,  sampt  derselbigen  unmundigen  brudern 
fur  solche  gethane  ausrustung  widerumb  zwey  monat  lang  ein 
fendlein  guter  werhaftiger  lantzknecht  von  funf  hundert  man- 
nen  starck,  wanner  hochgemelle  furstliche  gnade  zu  Holstein 
diselbigen  bedurfen  und  gedachte  graven^  ungeverlichen  zwey 
monat  lang  zuvorn  daruf  verwarnen,  in  iren  anligenden  nolen 
zuschicken,  halten,  auf  ir,  der  graven,  uncoslen  bestymple  zeit 
besolden  und  damit  uber  der  Elben,  do  solcher  dinste  angehen 
und  gerechent  werden  soll  ^  zu  dienen  schuldig  sein  pollen  ;  je- 
doch  in  solchem  dinste  ausgeschlossen  die  Ro.  key.  mat.  und 
die  fursten  von  Brunschwig,  als  der  graven  lehenherren,  wider 
diselben  soUen  die  graven  zu  dinen  nit  verpflicht  sein. 

2.  Weiter  ob   gedachte*  fursten  von  Holstein  etc.  daruber 

*  O*:  krigsfuriiemen.  ^  O*:  grave.  '  O*  og  O^  forbig.  :  uber  der  Elbeii 
.  .  .  werden  soll.  ^  O^  og  O'  samt  den  kasserede  Ratitikatioii  bave:  hoch- 
gedachte. 


'^ 


1534.   30.  April.  199 

ein  anzal  und  hauffen  lantzknecht  an  sich  zu  brengen  bedacht 
sein  und  dero  von  noten  haben  wurden,  alsdan  soll  iren  furst- 
Hchen  gnaden  ofTen  und  frey  stehen,  das  sie  solche  knecht  in 
der  gemelten  graven  lande  und  gepite  nach  vermuge  dersel- 
bigen,  wo  ine  das  gelegen  sein  wirdet,  versamien  und  zusamen 
brengen  mugen,  darzu  dan  vylgedachte  graven  von  Oldenburg 
hochgemeiten  fursten  zu  Schleswig,  Holstein  etc.  ader  iren  darzu 
geschickten  befelchhabern  aile  mugliche  hilf  beweisen,  leisten 
und  darinne  im  besten  befordern  sollen. 

3,  Und  sollen  alsdan  damit  aile  gefaste  unwillen,  neide 
und  pitterkeit,  solcher  gethanen  ausrustung  halben  hergeflossen, 
von  beiden  theilen  aufgehoben,  todt  und  ab  sein  ;  auch  ein  theil 
das  ander  mit  treuen  meynen,  sein  bestes  wissen,  argstes  wen- 
den,  keiner  des  andern  veinde,  wer  die  immer  gesein  oder  gê- 
nent werden  mochten,  niemandes  ausgenomen,  nit  husen,  her- 
bergen,  hegen.  Darzu  ob  ein  theil  erfur,  das  irgent  an  einem 
orte  dem  andern  etwas  zu  schaden,  nachteil,  abfall  und  ver- 
derben  furgenomen,  gespilt,  gehandelt  und  getrieben  wurde,  das- 
selbig  soll  ein  jeder  theil  dem  andern  zum  besten  nach  seinem 
liochsten  vermugen  abwenden,  verhuten  und  den  andern  daruf 
verwarnen;  und  uber  ailes  soll  ein  theil  dem  andern  hinfurder 
in  aller  freuntschaft  gewogen  sein  und  im  fall  der  not  mit 
der  eussersten  hilf,  ein  jeder  nach  seinem  hochsten^  vermugen 
und  gelegenheit,  do  eyner  des  andern  zu  gleich  und  recht  mech- 
tig  sein  moge^,  auch  an  radt,  trost,  hilf*,  beystandt  und  allem 
besten  nit  verlassen  und  also  der  angebornen  verwantnus  nach 
mit  treuen  zusamensetzen. 

4^.  Und  domit  solche  handlung  und  eynung  in  allen  ar- 
tickeln,  stucken  und  puncten  gehalten  werden  mugen,  so  soll 
dieselbig  von  beiden  theilen  inwendig  vir  wochen  nach  dato 
ratificirt,  beliebet,  creftiglich  besigelt  und  gegen  eiiiander  uber- 
antwort  werden. 

Des  zu  merem  glauben  so  haben  wir  furstlichen  gnaden  zu 
Holstein  verordente  rethe  und  verwanten,  als  Detlebe  Revent- 
low,  doclor  und  brobst  zum  Reynebecke,  Melchar  Rantzow, 
marschaick,  und  Clément  von  der  Wisch,  ein  jeder  sein  petschir 


*  O*  forbig. :  hochstcn.      *  O*  tilfejer  derefler:  mit  landen,  leuten.     *  O* 
forbig.:  hilf. 


200  1534.    30.  Apnl. 

zu  ende  furgedruckt.  Und  wir,  die  geschickten  der  gemelten 
graven  zu  Oldenburg,  als  Ciriacus  Fickensolt,  CortVos,  meister 
Claus  Vogt,  secretari,  und  Heinrich  Swinge,  bezeugen  aile  solche 
handlung,  wie  oben  angezeigt,  hiemit  in  craft  dis  brifs  mil  un- 
sern  aufgedruckten  signeten  besigelt.  Geschehen  und  gegeben 
zu  Hamburg  donerstags  nach  jubilate  anno  1534. 


.     87. 

1534.  6.  Maj  (Hamborg).  Overenskomst  mellem  de  4  hol- 
stenske  og  4  sachsen-lauenborgske  Raader,  der  i  Hamborg 
skulde  bilsegge  eller  telde  Kendelse  i  de  mellem  Hertug 
Christian  og  nogle  holstenske  Adelsmsend  paa  den  ene  og 
Hertug  Magnus  af  Sachsen-Lauenborg  paa  den  anden  Side 
vserende  Stridigbeder,  om  Opssettelse  af  den  retslige  Ken- 
delse, indtil  den  udsete  Opmand,  Hertug  Henrik  af  Meklen- 
borg,  bar  prevet  en  venskabelig  Msegling. 

O:   Original  paa  Papir  (oprindelig  med  8  Segl,  hvoraf  nu  kun  de 
4  holstenske  Raaders  findes). 

Als  die  durchleuchtigen,  hochgebornen  fursten  und  herrn, 
her  Cristian,  erbnehme  zu  Norwegen,  herzogk  zu  Slesewick, 
Holstein,  Stormern  und  der  Ditmerschen,  graffe  zu  Oldenburg 
und  Delmenhorst,  und  her  Magnus,  herzogk  zu  Sachsen,  En- 
gern  und  Westphalen  etc.,  ufgerichten  compromissen  und  re- 
cessen  nach,  des  irsten  datum  stehit  zu  Ratzeburg  dinstags 
nach  Scholastice  virginis^  anno  etc.  im  dreiunddreissigisten, 
und  das  ander  im  closter  Reinefelde,  des  datum  stehit  donners- 
tags  nach  omnium  sanctorum*  anno  etc.  dreiunddreissig,  jeder 
vier  seiner  nachbenanten  rethe  ufmitwoch  nach  jubilate*  nehist 
vorschienen  alhier  kegen  Hamburg  verordent,  [die]  in  sachen, 
so  sich  zwuschen  beiderseits  iren  f.  g.  irrig  halten,  auch  in  ge- 
brechen,  die  sich  zwuschen  hochgemelten  herzogen  zu  Sach- 
sen, dem  ernvesten,  hochgelerten  und  erbarn  hern  Detlef  Re- 
ventlowen,  doctor  und  probst,  Sywerdt  Swyn,  Clemens  von  der 
Wischen  als  von  wegen  seiner  swester  kinder  irrig  halten,  gut- 
lich  oder,  wo  die  guthe  entstunde,  rechllich  handeln  sollen, 
ailes    vermoge    berurter    compromiss    und    recesse,   darzu    man 

Ml.  Febr.  1533  (Nr.  29).     «  6.  Nov.  1533  (Nr.  32).     ^  29.  April. 


1534.    6.  Maj.  201 

sich  hiermit  referirt;  —  und  nach  mannichfaltigen  gutlichen 
handelungen  und  furslegen  die  Holstenischen  rethe  und  Casper 
von  Scheneich,  Meckelburgischer  cantzler,  als  Sechsischer  rath 
aus  freuntlicher  wolmeining  sich  mit  eynander  eins  furschlags, 
doch  nicht  anders  dan  so  ferre  der  allen  obgemelten  partben, 
so  viel  des  jedern  berurt,  gelieben  wurde,  das  zu  jeders  gefal- 
len  stehen  solte,  freutitlich  und  eindrechtiglich  undirredet,  und 
Sachsen  halben  solicher  fursiag  nicht  bat  volgen  mogen,  dar- 
durch  ire  beiderseits  rethe  vermoge  der  recess  in  solchen  sachen 
zu  urtheiln  bat  wollen  geburen,  und  die  Sechsischen  rethe  vor 
gut  angeseben,  das  mit  solchen  urtheiln  stille  gestanden  und 
von  irer  aller  wegen  der  durcbleucbtige,  bocbgebome  furste  und 
berr,  her  Heinrich,  herzogk  zu  Meckelnburg,  furste  zu  Wenden, 
grafie  zu  Sweryn,  Rostock  und  Stargardt  der  lande  berr,  als  in 
solchen  sachen  bewilligter  obman,  durch  gemelten  seiner  f.  g. 
cantzler,  >vie  er  sich  des,  den  sachen  zu  gute,  zu  thuen  bewil- 
ligt,  bitlicb  irsucht  werden  mochte  uf  trinitatis  ^  kegen  Boytzen- 
burg,  Grebesmolen  oder  Rehne,  doch  uf  wolgefallen  seiner  f.  g., 
eyn  gutlicb  handelstagk  bestymmet  (!),  und  das  seine  f.  g.  durch 
ine  des  gedachten  furslags  gruntlichen  bericht  solte  werden, 
doch  solcher  gestalt,  das  seinen  f.  g.  damit  nicht  masse  gestel- 
let  sein  solle,  sonder  seins  gefallens  uf  die  oder  ander  wege 
mit  der  parth  wissen  und  willen  handlen  mochte,  das  die  Hol- 
stenischen rethe  also  ingerumet  uf  bitlicb  irsuchen  der  Sach- 
sischen  rethe  doch  mit  beiderseits  furbehaltung,  das  solichs  den 
berurten  recess  unschedelich  sein  solte,  so  volkomlich  als  were 
dieser  zeil  vermoge  der  recess  und  compromiss  mit  den  recht- 
spruchen  fortgefahrn. 

Also  wen  gemelter  Scheneich  bey  hochgemelten  fursten  von 
Meckelnburg  umb  forderlich  ansetzung  des  tags  und  beladung 
gutlicher  handelung  von  wegen  beiderseits  rethe  mit  vleis  an- 
gesucht  und  seinen  f.  g.  bericht  des  letzten  gemelten  furslags 
gethan,  das  alsedenne  seiner  f.  g.  gnediger  wille  dem  gestrengen, 
ernveslen  hern  Wolffen  Pogwisch,  rittern,  heuptman  uf  Sege- 
berge,  angezeigt  werden  solle,  und  wo  seine  f.  g.  sich  mit  so- 
licher lagsalzung  und  gutlichen  handlung  uf  zeit  und  stette, 
wie   gemelt  und  wie  verbofflich,   beladen  wurde,  das  alsdenne 

*  31.  Maj. 


202  1534.    6.  Maj. 

hochgedachter  herzogk  zu  Holstein  von  wegen  seiner  f.  g.,  Sy- 
werdt  Swyns  und  Clemens  von  der  Wischen  [durch]  zwene  seiner 
f.  g.  rethe  oder  verordente  mit  vollem  gewaldt  auch  gemelter 
her  Detlef  Reventlow  uf  solichen  tag  irschienen  und  vor  seinen 
f.  g.  gutlicher  handelung  gewarten  sollen,  und  im  falle  dar  uber 
hoffliche  zuversicht  die  sachen  in  der  gute  nicht  vertragen 
mochten  werden  oder  der  gutlich  tag  uf  obgedachte  zeit  und 
stette  sein  vortgang  nicht  haben  wurde,  so  haben  gemelte  ver- 
ordente rethe  samptlich  bewilliget,  ausgescheiden  Casper  von 
Merwich,  uf  den  sontag^  nach  Viti  zu  Hamburg,  wo  man  sich 
nicht  einer  andern  stette  voreiniget,  inzukomen  und  aldar  zur 
stette  in  allen  denselben  sachen  urtheil  sprechen,  ailes  nacli 
vermoge  der  angezeigten  recesse  und  compromiss,  die  hiemit 
nicht  geschwecht,  sondern  alsdenne,  wie  hierbevorn,  in  allen 
wirden  und  creften  pis  zu  entlichen,  rechtlichen  austrag  der 
sachen  pleiben  sollen;  und  sollen  auch  mitlerzeit  von  allen 
theilen  aile  sachen  friedlich  und  ruig  stehen  und  daryn  nicht 
neues  oder  beswerlichs  attemptirt  oder  furgenommen  werden, 
ailes  treulich  und  ungeferlich. 

Des  zu  urkundt  und  bekentniss  haben  wir  Wulf  Pogwisch, 
ritter,  heuptman  uf  Segeberge,  Heinrich  Rantzow,  Ditlef  von 
Brockdorflf  und  Franlz  Trebbow,  verordente  Holstenische,  und 
wir  Casper  von  Scheneich,  Meckelburgischer  cantzler,  Casper 
von  Merwich,  Lindelof  Schacke  und  Hartich  von  Perckentyn, 
zu  solicher  sachen  verordente  Sechsische  rethe,  unser  pitscheer 
uf  diesen  abscheidt,  der  eins  lauts  gezweifechtiget,  drucken 
lassen.  Der  gegeben  ist  zu  Hainburg  mitwochs  nach  cantate 
anno  etc.  vierunddreissigk. 


88. 

1534.  18.  Nov.  (Lejren  for  Lybsek).  Fredstraktat  mellem  Her- 
tug  Christian  paa  Hertugdemmerne  Slesvig  og  Holstens 
Vegne  og  Byen  Lybaek  med  dens  Forbundsfaeller. 

O:    Original  paa  Pergameiit  (med  13  vedlisengeiide  Scgl). 
Tr.:    Pal.-Mûller,  Aktstykker  til  Grevefeidens  Hist.  I,  22C— 32. 

Den  mellem  Hertug  Christion  a  f  Slesvig  og  Holsten  og  Byen  Ly- 
bœk  med  dens  Forhundsfœlle,  Grev  Christoffer  af  Oldenborg,  udbnidic 

»  21.  Juni. 


1534.    18.  Nov.  203 

Krig  havde  paa  Grand  af  baade  Hertagens  og  Lgbœks  nœre  Forhold  til 
det  Schmalkaldiske  Forbund  bragt  de  protestant iske  Fgrster  i  en  vanskelig 
Stilling.  Allerede  i  Juni  1534-  kom  hessiske  og  sachsiske  Gesandter  til 
Krigsskuepladsen  for  at  mœgle.  De  sachsiske  rejste  snart  tilbage,  me- 
dens  de  hessiske  fortsatte  deres  Bestrœbelser,  stottede  af  pommerske,  ham- 
borgske  og  Igneborgske  Gesandter,  der  imidlertid  ogsaa  vare  komne  til. 
Del  Igkkedes  vel  ikke  at  forhindre  Grev  Christoffers  Afsejling  til  Dan- 
mark,  men  ved  en  Sammenkomst  i  Ahrensbek  28.  Juni  Igkkedes  det 
.at  bevœge  Hertug  Christian  til  at  gaa  ind  paa  en  kort  Vaabenstilstand, 
under  hvilken  der  skulde  feres  Fredsforhandlinger.  2.  Juli  gik  Lg- 
bœk  ogsaa  ind  herpaa,  og  3.  Juli  aabnedes  Fredsforhandlingerne  i 
Schwartau.  Disse  afbredes  dog  straks,  da  Lgbœkkerne  forlangte,  ai 
Hertug  Christian,  inden  Forhandlingerne  fortes  videre,  skulde  remme 
Trauemiinde,  hvilket  Hertugen  gjorde  afhœngig  af  at  Lgbœkkerne  til- 
bagegav  Trittau.  Da  disse  nœgtede  dette,  opsagdes  Vaabenstilstanden 
allerede  4.  Juli.  I  de  felgende  Dage  forsogte  Mœglerne  alligevel  at 
bringe  et  Kompromis  i  Stand,  men  forgœves.  I  Aug. — Sept,  forsegte 
sachsiske  og  hessiske  Gesandter  paang  en  Mœgling,  men  uden  andet 
Résultat,  end  at  begge  de  stridende  Farter  gik  ind  paa  en  ng  Mœg- 
ling, der  skulde  finde  Sted  i  Brunsvig  eller  Magdeburg  og  foretages  af 
Sachsen  og  Hessen  og  2  af  Bgerne  Brunsvig,  Magdeborg,  Hamborg  og 
Lgneborg.  2.  Okt.  havde  Sachsen  og  Hessen  ogsaa  ansat  et  M&de  i 
Brunsvig  til  15.  Okt.,  men  dette  Mode  kom  ikke  i  Stand,  da  Hertug 
Christian  og  Lgbœk  imidlertid  havde  modtaget  et  Tilbud  af  Hertug 
Henrik  af  Meklenborg  om  at  mœgle  og  vare  gaaede  ind  paa  et  Mode 
19.  Okt.  i  Stockelsdorf  eller  Steinrade. 

Medet  aabnedes  den  fastsatte  Dag  og  foruden  Hertug  Henrik 
medte  der  Gesandter  fra  Hessen,  Hamborg  og  Lgneborg;  efter  Opfor- 
dring  af  Hertug  Christian  var  Hertug  Ernst  af  Brunsvig- Lgneborg 
ogsaa  medt,  men  han  drog  hjem  igen  i  Beggndelsen  af  Nov.  Da  de 
vendiske  Stœders  Gesandter,  soni  samtidig  skulde  komme  til  Lgbœk  for 
at  forhandle  om  Freden  og  det  paatœnkte  Forbund  med  Hertug  Al- 
brecht  af  Meklenborg,  endnu  ikke  vare  komne,  foreslog  Lgbœkkerne  at 
udsœtte  Forhandlingerne  til  nœste  Dag.  Hertug  Christian,  der  mente, 
at  Lgbœkkerne  kun  vilde  trœkke  Tiden  ud  med  Forhandlinger  for  at 
kunne  faa  Tid  til  at  drage  nge  Krigsfolk  til  Bgen,  opsagde  saa  Vaa- 
benstilstanden  21.  Okt.  Mœglerne  fortsatte  dog  deres  Bestrœbelser  og 
fremsatte  27.  Okt.  Forslag  til  en  almindelig  Fred,  i  det  vœsentlige 
gaaende  ud  paa,  at  Hertug  Christian  skulde  hâve  Danmarks  Krone 
mod  at  bckrœfte  og  forege  Lgbœkkernes  Privilégier,  trœffe  en  for  dem 
gunstig  Ordning  med  Hensgn  til  Hollœndernes  Handel  paa  Ostersoen, 
frigive  Christian  H,  give  ha  m  fgrstelig  Underholdning  og  gde  Grev 
Christoffer  og  Lgbœkkerne  Erstatning  for  deres  Vdgifter.  Lgbœkkerne 
gav  forelobig  ikke  noget  bestemt  Svar  herpaa.  Efter  at  de  imidlertid 
havde  bevœget  de  Gesandter,  der  vare  komne  fra  Grev  Christoffer  og 
de  danske  Stœder,  til  at  godkende  Forbindelsen  med  Hertug  Albrecht, 
foreslog  de  en  Fred,  der  kun  skulde  gœlde  for  Hertugdommerne.  Her- 
paa vilde  Hertug  Christian  ferst  ikke  gaa  ind,  ligesom  han  ogsaa  var 
utilfreds  med  de  mvrmere  Bestemmelser  i  den  foreslaaede  Fredstraktat. 


204  1534.    18.  Nov. 

Han  stiUede  sig  dog  senere  mère  imodekommende  fortnedelst  Efterrel- 
ningen  ont  den  jydske  Adels  Nederlag  ved  Svenstrup;  derimod  for- 
langte  han,  at  Grev  Chrisioffer  ogsaa  skulde  indbefattes  i  Freden  med 
Hertugdemmerne,  da  Lgbœk  havde  erklœret,  at  det  maatie  undersiotte 
ham,  hvis  han  vilde  gère  Indfald  i  dem.  Lgbœk  begrœnsede  nu  Un- 
derstottelsesretten  til  Forseg  paa  at  befri  Christian  IL  Angaaende  dette 
Pankt  og  andre  mindre  betydelige  Stridspunkter  fortes  der  lœngere  For- 
handlinger,  indtil  det  endelig  om  Aftenen  17.  Nov.  Igkkedes  at  opnaa 
Enighed.     18.  Nov.  udfœrdigedes  og  besegledes  Traktaten.^ 

Von  Gots  gnaden  wir  Heinrich,  herzogk  zu  Meckelnborgk, 
furste  zu  Wenden,  grave  zu  Schwerin,  Rostock  und  Stargardt 
der  lande  herre,  Borchart  von  Crammen,  amptman  zu  Trendlen- 
burgk,  Âlexander  von  der  Dannen,  hofrath,  Ciliacus  Hoffmann, 
schultiss  zu  Hirsfelt,  des  durchleuchtigen,  hochgebornen  fursten 
und  herren,  herren  Philipsen,  landtgraven  zu  Hessen,  graven 
zu  Katzenelbogen,  Dietz,  Ziegenhein  und  Nidda,  unsers  gne- 
digen  herren,  hirzu  vorordenten  rethe,  Pawel  Grote,  Albrecht 
Westhstede,  burgermeistere,  Jochim  Moller,  rathman,  magister 
Jocbim  Somerfelt,  secretari  der  stat  Hamborgk,  Leonhart  To- 
binck,  Jeronimus  Witzendorp,  burgermeistere,  und  Gregorius 
Tylisch,  licentiat,  protonotarii  der  stat  Lunenborgk,  gesanten 
rathssendeboten,  bekennen  und  thun  kundt  offintlich  hiemit: 
Als  der  hocbgeboren  und  durchleuchtige  furste  und  herre,  herre 
Cristian,  erbe  zu  Norwegen,  herzog  zu  Sleswigk,  Holstein,  Stor- 
maren  und  der  Ditmerschen,  grave  zu  Oldenburgk  und  Delmen- 
horst,  an  eynem,  und  die  erbaren  burgermeistere  und  ratmanne 
der  stat  Lubecke,  anderm  teile,  zu  vhede,  kriege  und  thetlichem 
vornhemen  kommen  und  uns  auch  liochgemeltem  unserm  gne- 
digen  fursten  und  herren  von  Hessen  und  unseren  eltisten  und 
mitrathsfreunden  de[r]  gedachten  stete  Hamborg  und  Lunenburgk 
in  solichen  hochwichtigen,  vhedtlichen  gebrechen  zwischen  inen 
zu  beiderseits  gutlich  zu  liandelen  eingereumet  und  gestatet 
haben  —  das  wir  darauf,  Got  dem  almechtigen  zu  erhen  und 
lobe,  landen  und  leuten  auch  gemeiner  wolfart  zu  forderung, 
nutz  und  vortgangk,  uns  samptlichen  solicher  gutUchen  hande- 
lungen  undernommen  und  nach  vielen  und  mannigfaltigen  vleis- 
sigen    handelungen,   so   wir  zwischen   inen    eine   gute   zeit   her 


*  Waitz,    Lûbeck    unter  Jûrgen    VVullenwever    JI,    52—57,     75 IT.,    91  IT., 
140—58,  270  ff.,  283  ff.,  311—16,  351—62.     Pal.-Mûller,  Grevens  Feide  1,  280—4. 


1534.    18.  Nov.  205 

geubet,  sie  mit  irer  beiderseits  wissen  und  guten  willen  gutlich 
voreiniget,  vertragen  und  austregliche  und  andere  beredungen 
gemacht  haben,  wie  van  artickelen  zu  artickelen  solichs  hir- 
nach  volget: 

1.  Und  erstlich  also,  das  zwischen  gedachten  herzog  Cri- 
stian  vor  sich,  seiner  lieb  und  fiirstlichen  gnaden  unmundigen 
brudere,  herren  Hansen,  herren  ÂlefTen  und  herren  Friderichen, 
auch  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu  Sleswigk,  Holstein,  Stor- 
maren  und  der  Ditmerschen,  graven  zu  Oldenborgk  und  Del- 
menhorst,  als  vormunder  derselben,  und  irer  aller  erben  auch 
irer  liebden  und  furstlichen  gnaden  landen  und  leuten  der  fur- 
stenthumben  Sleswigk,  Holstein  und  Stormaren  und  burger- 
meisteren,  rathe  und  der  stadt  Lubecke,  iren  burgeren,  ein- 
woneren  und  vorwanten  und  allen  iren  nachkomenden  eyn 
bestendiger,  ewiger  friede  besprochen,  beredt,  dene  sie  bewil- 
liget  und  angenommen,  und  darauf  solich  itztschwebender 
vhede  in  gedachten  furstenthumben,  der  stadt  Lubecke  und 
derselben  gebieten  gentzlich  abgethan,  alleine  das  die  von 
Lubeck  sich  nicht  begeben  graff  Christoffen,  den  Denischen 
stenden,  die  des  zu  thun,  und  iren  vorwanten  umb  erledigung 
konig  Cristierns  mit  hulfe  anhengig  zu  sein,  doch  nicht  weiter 
dan  zu  Sunderborgk,  so  ferne  konig  Cristiern  noch  dar  und 
geferlicher  weise  nicht  von  dar  bracht  werdet,  und  nicht  an- 
derer  dann  der  gestalt,  das  die  von  Lubecke  dere  noch  keiner 
anderen  ursache[nj  halben  durchsich  adir  andere  wissentlich  kein 
kriegsvolck  aus  irer  stat  Lubecke  adir  iren  gebieten  zu  lande 
in  adir  durch  die  gemelten  furstenthumben  Sleswig,  Holstein 
und  Stormaren  schigken,  vorschieben,  forderen,  durchstaten 
noch  solichs  anderen  vorhengen  sollen,  dieselben  furstenthumbe^ 
lande  und  leute  adir  imandts  anders  damit  zu  beschedigen 
lassen;  desgleichen  gedachter  herzog  Cristian,  seine  unmundigen 
brudere  und  die  iren  dere  noch  keiner  anderen  ursachen  hal- 
ben aus  gemelten  irer  lieb  und  furstlichen  gnaden  fursten- 
thumben und  landen  die  von  Lubecke  und  die  iren  mit  kriegs- 
volcke  adir  anderem  nicht  uberziehen,  vorschieben,  forderen, 
durchstaten  noch  solichs  anderen  vorhengen  sollen,  sie  adir  die 
iren  damit  zu  beschedigen.  Wilcher  ewiger  friede  auf  nach- 
volgende  meynunge  sal  vorfast  sein: 

2.  Nemlicli    das    beiderseits   sampt  iren    undirthanen   und 


206  1534.    18.  Nov. 

vorwanten,  geistlich  und  wertlich,  bey  allen  und  itzlichen  iren 
régalien,  oberickeiten  und  privilegien,  freyheiten,  gewonheiten, 
gerechtigkeiten,  herligkeiten,  dorferen,  gueteren,  grenitzen,  ge- 
richten,  zinsen,  pechten  und  anderem,  so  ider  teil  in  des  ande- 
ren  angezeigten  furstenthumben,  landen,  gerichten,  steten  und 
gebieten  bat,  darin  auch  iderseits  mit  den  seinen,  wie  von  al- 
tère herbracbt,  sicher,  unbefart  reisen,  handelen  und  wandelen 
mogen,  geruiglich  bleiben  in  aller  massen,  wie  sie  die  vor  itzi- 
ger  zwischen  inen  erhabener  vhede  in  geruiger  besitzung  her- 
bracht,  genossen  und  gebraucht  baben. 

3.  Weiter,  das  ausserhalben  des  aile  die  zuspruche,  for- 
derungen  und  zweyspalt,  darumb  ein  teil  mit  dem  anderen  vor 
itztschwebender,  erhabener  vhede  und  kriegk  irrig  gewesen,  und 
was  sich  des  weiter  in  diesem  kriege  pis  anher  zugetragen,  so 
gedachter  herzog  vor  sich  und  seine  unmundigen  brudere  und 
irhe  undirthanen,  geistlich  und  wertlich,  zu  denen  von  Lubeck 
und  den  iren  zugefuegter  scheden,  uberfallens,  injurien  und  an- 
derer  sachen  halben,  auch  widerumb  der  rath  von  Lubecke,  ire 
burgere  und  vorwanten,  geistlich  und  wertlich,  zu  den  herzogen 
und  den  iren  von  wegen  zugefuegter  scheden,  injurien,  vertrege, 
privilegien,  zollen,  der  hospital,  kirchen,  geistlichen  stiften  und 
Ihene  und  irher  burger  und  gueter  pechte  und  rente,  auch  des 
stifts  Lubecke  und  anderer  sachen  halben,  dere  beiderseits  sich 
in  dem  allem  nicht  begeben,  auf  uns  vorgemelten  Heinrichen, 
herzogen  zu  Meckelnborg  etc.,  und  den  durchleuchtigen,  hoch- 
gebornen  fursten  und  herren,  herrn  Philipsen,  landtgraven  zu 
Hessen  etc.,  und  die  erbaren  und  weisen  burgermeistere  und 
rathmanne  der  stete  Hamborg  und  Lunenburg,  als  von  iren 
liebden  furstlichen  gnaden  und  inen  hirzu  sonderlich  erwelten 
und  gebeten  compromissarien  und  schiedsrichteren,  gestellet,  der 
gestalt,  das  wir,  seine  lieb  furstliche  gnad  und  sie  als  compro- 
missarien nach  beiderseits  vorhorter  adir  einbrachter  irrungen 
und  gebrechen  versuchen  sollen  sie,  die  angezeigten  partheien, 
darumb  in  der  guete  zu  vertragen;  und  wo  solichs  nicht  ge- 
schen  konte,  das  wir  und  sie  alsdan  darumb  rechtlich  erkantnus 
thun,  deme  von  beiderseits  unwiderruflich  mit  vollenziehung 
desselben  gevolget  werden  solle,  und  das  soliche  handelungen 
und  rechlliche  erkantnus  unserer  und  gedachter  milcompromis- 
sarien  inwendig  zweien  jaren  nach  dato  negistvolgende  gescheen 


1534.    18.  Nov.  207 

und  geendiget  werden  solle,  ailes  nach  ausweisung  des  com- 
promiss,  durch  uns  angezeigten  hendleren  derhalben  aufzu- 
richten. 

4.  Es  sol  und  wil  auch  gedachter  herzog  bewilligen,  deme 
bischof  zu  Lubecke  sein  sloss  und  stat  Ewtyn  mit  allen  seinen 
und  anderen  des  stifts  gueteren  und  gerechtigkeiten,  in  massen 
wie  er  die  vor  inné  gehabt,  zuzustellen  und  volgen  zu  lassen. 
Doch  also,  das  aile  die  gebrechen  und  irrungen,  die  sich  zwi- 
schen  gemeltem  fursten  zu  Holstein  und  der  stadt  Lubecke  ge- 
dachts  bischofthumbs  und  stifts  Lubecke  und  seiner  zugehori- 
gen  gueter  halben  auch  derselben  gueter  und  anderer  gebrechn 
halben,  die  sich  zwischen  dem  bischofe  zu  Lubecke  und  dem 
rathe  und  der  stat  Lubecke  halten,  ins  gedachte  compromiss 
vor  uns  compromissarien  gezogea  sollen  werden,  dieselben  ge- 
brechen neben  anderem  inhalt  des  compromiss  gutlich  adir 
rechtlich  zu  vertragen;  doch  auch  also,  das  die  von  Lubecke 
dem  bischof  und  capittel  zu  Lubecke  und  andere  bey  iren  gue- 
tern  und  renten,  die  sie  in  gemelten  furstenthumben  im  anfange 
dieser  vheden  gehabt,  bis  zu  erkentnus  der  compromissarien 
sollen  bleiben  lassen. 

5.  Sie  sollen  auch  und  wollen  von  beiderseits,  ein  teil  dem 
anderen,  uber  die  seinen,  so  ofte  und  dicke  solichs  vorfelt  und 
eyn  teil  von  dem  anderen  ersucht  werdet,  ordentlichs  und  ge- 
burlichs  rechten  gestaten  und  vorhelfen,  sich  mit  den  iren  ge- 
gen  einander  friedlich  halten  und  ausserhalb  rechtens  mit  der 
that  nicht  vorgreifen,  auch  ein  teil  des  anderen  veinde  nicht 
enthalten,  stercken  noch  handthaben. 

6.  Das  sloss  und  haus  Trittov^  belangend  mit  den  gueteren, 
so  die  von  Lubecke  itzt  inné  haben,  ist  bewilliget,  das  die  von 
Lubecke  solich  sloss  und  gueter  gedachtem  herzogen  nach  auf- 
richtung  diess  frieds  im  abzuge  unzurbrochen  und  unbeschedi- 
get  mit  den  pechten,  so  itzt  betaget  und  noch  unentrichtet  sein, 
abtreten,  davon  auch  hinfur  kaufleute  noch  niemandts  anders 
beschediget  werden  und  in  entreumunge  desselben  sloss  dene 
von  Lubecke  alleine  das  geschutz  und  anders,  so  sie  darauf 
bracht,  volgen  sollen. 

7.  Die  Lubeckschen  schiffe  mit  iren  zugehorungen,  so  der 
herzog  undir  handen,  sollen  denen  von  Lubeck  und  den  iren 
in  der  gestalt  und  massen,  als  die  itz  vorhanden,  volgen. 


208  1534.    18.  Nov. 

8.  Die  gefangen  auch  das  eroberte  geschutz  belangende, 
sollen  die  gefangen  von  beiderseits  anhe  entgeltnuss  auf  eyne 
.alte  gewanliche  urpheid  losgezeit,  und  die  rantzune  und  schatz- 
ungen  der  gefangen,  die  noch  nicht  vorreicht  adir  bezalt,  nach- 
gelassen  werden.  Âber  umb  das  geschutz  sollen  die  hendeler 
macht  haben  zu  handelen  und  versuchen  sie  darumb  gutlich 
zu  vertragen. 

9.  Nachdem  auch  zwischen  konig  Friederichen,  loblicher 
gedechtnuss,  und  den  Ditmerschen  irer  privilegien  und  anderer 
sachen  halben  etzliche  recess  und  vertrege  aufgericht,  daraus 
angezogener  scheden  und  anderer  sachen  halben  irrungen  ein- 
gefallen  sein  sollen,  so  hat  herzog  Cristian  vor  sich  und  seine 
unmundigen  brudere  bewilliget,  sich  derwegen  zu  gelegener  und 
geraumer,  doch  unverzogenlicher  frist  mit  inen,  den  Ditmer- 
schen, in  handlungen  zu  begeben  und  sich  solicher  irrungen 
halben  nach  pilligkeit  mit  inen  zu  vertragen  lassen. 

10.  Aber  belangende  die  erledigung  koning  Cristierns  und 
das  reiche  Dennemarcken  ist  abgeredt  und  von  allerseits  be- 
williget,  das  gedachte  handeler  darin  unverbintliche  gutliche 
handelungen  versuchen  sollen,  und  das  derhalben  der  herzog 
zu  Holstein  und  grafe  Cristoffer  von  Oldenburgk,  wo  sie  nicht 
vorhindert,  in  eigenen  personen  und  auf  den  fall  der  vorhinde- 
rungen  mit  vollem  gewalt  und  die  Denischen  stende,  die  es  be- 
langet,  und  die  von  Lubecke  mit  allerseits  iren  vorwanten  durch 
ire  botschaften,  aile  mit  vuUenkomenem  gewalt,  auf  Johannis 
in  weinachten  feirtagen  negestkunftig^  zu  Flensborg  einkommen, 
die  volgenden  tage  vor  gedachten  itzigen  gutlichen  hendeleren 
ire  gebrechen  und  irrungen  vorbrengen  und  darauf  gutlicher 
handelungen  gewartn  sollen,  ap  die  dardurch,  des  sich  die  hen- 
deler bevleissigen  wollen,  mit  beiderseits  wissen  und  willen  ver- 
tragen werden  mochtn.  Es  sollen  und  wollen  auch  aile  ange- 
zeigte  parthe  mit  iren  beystenden  sampt  den  hendeleren  zu 
berurtem  tage  darauf  und  wider  davon  bis  in  eyn  idern  ge- 
warsam  zu  kommen  cristlich  und  sicher  gleyt  haben  und  so- 
liche  gleite  drey  wochen  zuvorn  den  hendelern  zuslellen  las- 
sen, die  an  geburliche  orte  zu  verfertigen;  doch  auch  also,  das 

*  27.  Dec.  Modet  kom  dog  ikke  i  Stand;  ferst  maattc  det  udsœttcs,  fordi 
Grev  Christoffer  ikke  kunde  mede  til  den  fastsatte  Tid,  og  siden  afslog  Chr.  III 
helt  at  mode  (Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullenwever  II,  379  f.,  407  f.). 


^ 


1534.    18.  Nov.  209 

graf  CristofiFer  und  die  Denischen  stende  ire  ratificacion  des 
tages  mit  dem  gleite  ubersenden  sollen;  ailes  treulich  und  un- 
geferlich. 

11,  Darauf  uns  gedachten  hendeleren  beide  telle,  als  her- 
zog  Cristian  fur  sich  und  seine  unmundigen  brudere  als  der- 
selben  vormunder  und  vor  irer  liebden  und  furstlichen  gnaden 
aller  erben,  und  burgermeister  und  ratmanne  der  stadt  Lubecke 
vor  sich,  gemeyne  stat  und  aile  ire  nachkomenden  in  guten 
waren  treuen  und  glauben  aile  obgeschriebene  artickel,  puncten 
und  clausulen,  so  viel  ideren  des  belanget,  stete,  veste  und  un- 
verbruchlich  zu  halten,  dargegen  auch  nichts  zu  handelen  noch 
furzunhemen  gelobt,  zugesagt  und  versprochen  haben. 

Des  zu  urkundt  haben  v^ir  obgemelten  Heinrich,  herzog  zu 
Meckelnburg  etc.,  landtgraf  Philipsen  zu  Hessen  etc.  obgemelte 
rethe  und  der  stette  Hamborg  und  Lunenborg  obgedachte  ge- 
santen  als  gutliche  hendelere  unsere  ingesigel  und  pitzschafte 
an  diesen  brief,  der  gleichs  lauts  vor  idern  teil  eyner  gezwey- 
fechtiget,  wissentlich  hengen  lassen. 

Und  wir  Cristian,  erbe  zu  Norwegen,  herzog  zu  Sleswigk, 
Holstein  etc.  vor  uns  und  gemelte  unsere  brudere  als  vormun- 
der derselben  und  unserer  aller  erben,  und  wir  burgermeistere 
und  rathmanne  der  stat  Lubeck  vor  uns  und  gemeine  burgere 
berurter  stat  und  unserer  aller  nachkomenden,  bekennen  offent- 
lich  hiemit,  das  wir  wolbedechtiglich,  mit  zeitigem  vorgehabtem 
rathe  unserer  rethe,  landtschaften,  mitburgeren  und  gemeinheiten 
aus  freyem  gutem  willen  ungez[w]ungen  und  ungedrungen  in 
aile  und  ide  obgeschriebene  artickel,  punct  und  clausulen  diess 
brieves  gewilliget,  die  angenommen  und  unverbruchlich,  soviel 
des  idern  berurt,  mit  den  seinen  stete  und  vest  zu  halten  bey 
unserm  guten  glauben  und  treuen  und  dem  worte  der  warheit 
zugesagt,  globt  und  vorsprochen  haben,  wie  wir  solchs  auch 
hiemit  wissentlich  thun  in  craft  dièses  brieves,  der  mit  unserem, 
herzog  Cristians,  vor  uns  und  unsere  unmundigen  brudere,  und 
unser,  burgermeister  und  rathmanne  der  stat  Lubecke,  anhan- 
genden  ingesigelen  wissentlich  besigelt  und  geben  ist  am  acht- 
zehenden  lage  des  monats  Novembris,  nach  Cristi  unsers  lieben 
herren  geburt  funfzehenhundert  und  vierunddreissigk  jare. 


14 


210  1536.    26.  Jan. 

89. 

1536.   26.  Jan.  (Buxtehude).    Forligs-  og  Forbundstraktat  mel- 
lem  Christian  III  og  iBrkebiskop  Christoffer  af  Bremen. 

O  :  Original  paa  Papir  (underskrevet  og  beseglet  af  de  to  Fyrstcr). 

A:  Samtidig  Afskrift. 

Tr.:  Pal.-Mûller,  Aktstykker  til  Grevefeidens  Hist.  I,  510  fT. 

Uden  Ugefrem  ai  trœde  krigersk  op  havde  Mrkebiskop  Christoffer 
af  Bremen  paa  forskellige  Maader  stettei  Christian  IIFs  Fjender,  sœrlig 
ved  ai  tillade  dem  Troppesamlinger  i  sine  umiddelbart  op  til  Holsten 
liggende  Lande.  Grunden  til  dette  Fjendskab  var,  at  Christian  III  ikke 
vilde  lade  Mrkebispen  faa  Roskilde  Stift,  sont  Christian  II  efter  Lage 
Urnes  Ded  1529  havde  givet  ham  Lefte  om.  I  Efteraaret  1535  lœnkte 
Mrkebispens  Broder,  Hertug  Henrik  d.  gngre  af  Brunsuig,  paa  at  hid- 
fere  en  Udsoning  ved  Landgrev  Fïlip  af  Hessens  Hjœlp,  og  2.  Jan.  1536 
sluttedes  der  en  Overenskomst  mellem  de  2  Bredre,  hvorved  det  bl.  a. 
bestemtes,  at  Hertugen  skulde  forhandle  med  Landgreven  om  at  formaa 
Christian  III  til,  saasnart  han  havde  erobret  sine  Riger  tilbage,  at  give 
Mrkebispen,  hvad  Christian  II  havde  lovet  ham.  En  personlig  Sam- 
menkomst,  som  Hertug  Henrik  enskede  med  Landgrev  Filip  til  For- 
handling  om  denne  Sag,  fandt  vistnok  ikke  Sted,  men  Landgreven  gav 
sin  Kansler  Johan  Feige,  der  deltog  i  det  store  Fredsmode  i  Hamborg, 
Ordre  til  at  deltage  i  Mœglingen,  hvis  Hertug  Henrik  enskede  det. 
20,  Jan.  1536  udstedte  Mrkebiskoppen  Lejdebrev  for  Christian  UI,  og 
54.  Jan,  ankom  denne  til  Buxtehude,  hvorhen  samtidig  Hertug  Henrik 
og  Johan  Feige  havde  begivet  sig;  ved  deres  Mœgling  sluttedes  For- 
liget  26.  Jan.  ^ 

Den  I  Traktatens  §  2  i  Udsigt  stillede  Kendelse  af  Hertug  Henrik 
og  Landgrev  Filip  blev  aldrig  afgiven.  Paa  jErkebispens  Foranledning 
anmodede  de  2  Mœglere  24.  Okt.  1537  Kongen  om  at  fastsœtte  Tid  og 
Sied  til  Mœglingen,  men  denne  erklœrede  26.  Dec.,  at  han  ikke  kunde 
sende  nogen  til  et  saadant  Mode  for  M id faste,  \oget  Mode  kom  dog 
heller  ikke  i  Stand  til  den  Tid,  og  /Erkebiskoppen  sogte  siden  ved  per- 
sonlig Henvendelse  til  Christian  III  at  sœtte  sine  Fordringer  igennem, 
men  uden  Résultat.  18.  Febr.  15^2  opfordrede  han  paany  Landgrev 
Filip  til  at  tage  sig  af  Sagen  og  erklœrede  sig,  da  en  Fœlleskendelse 
af  Landgreven  og  Hertug  Henrik  nu  formedelst  det  fjendtlige  Forhold 
mellem  dem  var  udelukkei,  villig  til  al  underkaste  sig  Filips  og  en 
anden  venligsindet  Fyrstes  Mœgling.  8.  Marts  skrev  Landgreven  til 
Kongen  i  Overensstemmelse  hermed,  men  denne  svarede  24.  Marts,  at 
han  i  Betragtning  af  Airkebispens  Optrœden  siden  Forliget  a f '26.  Jan. 
1536  ikke  vilde  indlade  sig  paa  videre  Forhandling.^ 


*  Pal. -Millier,  Grevens  Feide  II,  211 — 14.  Waitz,  Lûbeck  unter  Jiirgen 
Wullenwever  III,  478—82.  *^  Georg  Corpers  Hegistr.  1.537—38,  S.  31,  ,')4  h. 
Ausl.  Reg.  1542,  S.  l'^b.  Landgr.  Filip  til  Chr.  III  ^Vio  1537,  «/g  1542  (Hes- 
sen  A). 


^ 


1536.    26.  Jan.  211 

Von  Gots  genaden  wir  Cristian,  erwelter  kunig  der  reych 
Denmarck  und  Norwegen,  herzog  zu  Schlesewig,  Holstein,  Stor- 
mam  und  der  Detmarscben,  graf  zu  Oldenburg  und  Delmen- 
horst,  und  wir  von  denselben  gnaden  Gots  Cristof,  erzbischof 
zu  Bremen,  administrator  des  stifts  Verden,  herzog  zu  Braun- 
schweyg  und  Lunenburg  etc.,  bekennen  in  und  an  disem  offen 
brief  vor  uns,  unser  nachkumen,  erben  und  meniglich:  Nach- 
dem  ein  zeytlang  zwischen  uns  unfruntlicher  will  erstanden  und 
erhalten  haben,  so  sein  wir  doch  desselben  durch  des  hochge- 
bomen  fursten,  unsers  fruntlichen,  lieben  schwagers  und  bru- 
ders  herren  Heinrichs  des  jungern,  herzogen  zu  Braunschweyg 
und  Lunenburg  etc.,  und  auch  durch  des  hochgebornen  fursten, 
unsers  fruntlichen,  lieben  oheims  herren  Philipsen,  landtgraven 
zu  Hessen  etc.  cantzler  Johann  Feyhen  von  Lichtenaw  als  an 
stat  seiner  lieb  fruntliche  untirhandlung  gentzlich  vereiniget  und 
vei^lichen,  und  wir  vereinigen  und  vergleichen  uns  des  hiemit 
gegenwurtig  in  craft  und  urkunth  dises  briefs. 

1.  Erstlich  haben  wir  uns,  dem  almechtigen  zu  lob  und 
unser  zu  beyter  seyts  reych  und  stiften,  furstenthumben  und 
landen  zu  guteni,  frid  und  rhue,  fruntlich  zusamen  gethan  der 
gestalt,  das  wir  hinfurder  einer  dem  andern  mit  rechten  treuen 
ehren,  furdern  und  maynen  sollen  und  wollen,  auch  einer  des 
andem  veind  umb  einicherley  sachen  willen  nicht  werden,  noch 
veintlich  einer  mit  dem  andern  noch  den  seinen  nicht  handlen 
oder  geparen,  sonder  bey  gleich  und  recht  einhalt  des  heyligen 
reyehs  ordnung  und  landfried  bleyben  lassen  und  sich  frunt- 
lich und  nachbarlich  zu  einander  halten  und  erzaigen  wollen, 
als  wir  auch  darauf  allen  gram,  gebrechen  und  widerwillen, 
wes  des  bisher  zwischen  uns  geschwebt,  gantz  und  gar  haben 
fallen  lassen,  und  das  ailes  hiemit  tod,  abe  und  unvergessen  (!) 
sein  solle,  des  in  unguten  hinfuran  nicht  zu  gedencken,  noch 
einer  den  andern  deshalb  in-  noch  ausserhalb  rechten  nicht  zu 
besprechen. 

2.  Zum  andern  sollen  unser  bevter  unlirthan,  diener  und 
verwanten  in  des  andern  reyche,  stiflen  und  landen  nun  hin- 
furder auf  gewonliche  zoll  und  geleyt  frey  sicherheit  und  feli- 
gen  durchzug,  handel  und  wandel  haben  gleich  in  ires  eigen 
herren  lande,  darunler  sy  gesessen  oder  dienst verwanten  weren, 
darzu   sy  von   dem   andern   geschulzl,  geschirmel   und  gehand- 

14* 


212  1536.    26.  Jan. 

habet  werden  soUen;  doch  so  soll  keiner  dem  andern  seine 
untirthanen  one  sein  wissen  und  volbort^  umb  einicherley 
sachen  willen  in  schutz  und  schirm  nicht  nemen. 

3.  Nachdem  aber  uns,  erzbischoven  Cristofeln  zu  Bremen, 
etwan  kunîg  Christiern  auf  dem  stift  Rotschilt  verschreybung, 
zusagen  und  anwartung  gegeben  auch  etlich  scheden,  dienstgelt 
und  anders  schuldig  geblyben,  so  wollen  wir  solliche  forderung 
und  ansprach  beruhen  lassen,  bis  das  wir,  erwelter  kunig  Cri- 
stian,  den  Kopenhagen  und  Elenbogen  innen  haben,  dergestalt 
das  alsdann  die  hochgedachten  unser  lieben  oheim,  schwager 
und  bruder,  herzog  Heinrich  zu  Braunschweyg  und  landtgraf 
Philips  zu  Hessen,  wes  von  wegen  sollicher  zuspruch  und  an- 
furderung  wir,  erwelter  kunig  Cristian,  zu  thun  schuldig  sein, 
handlen,  sprechen  oder  weysung  thun,  das  wollen  wir  thun, 
nemen,  geben  und  ein  jeder  sich  desselben  settigen  lassen  und 
begnuegt  sein;  welche  sachen  wir  also  hiemit  mechtiglich  auf 
beyte  ire  liebden  wollen  gestelt  haben. 

4.  Darentgegen  haben  wir  Cristof,  erzbischof  zu  Bremen, 
uns  verpflicht,  das  wir  seiner  kuniglichen  wirden  widerwertigen 
und  diejenen,  welche  sich  des  reychs  Denmarck  wider  ir  ko.  w. 
annemen  mochten,  in  unsern  stiften,  wo  wir  die  ankumen  und 
erfaren  mogen,  anhalten  und  inen  keinen  durchzug  oder  pass 
gestatten,  noch  sy  furschuben  oder  aufenthalten  sollen  noch 
wollen.  Ob  aber  von  wegen  Georgen  Wullenwebers  und  an- 
derer  anhaltung  seiner  ko.  w.  veind  und  widerwertigen  sich  zu 
uns,  erzbischoven  Cristoflen,  und  unsern  stiften  und  untirthanen 
jemant  nottigen  und  wider  recht  beschweren  und  angreyfen 
wurde,  so  sollen  und  wollen  wir,  erwelter  kunig  Cristian,  in 
dem,  wo  wir  seiner  lieb  zu  gleich,  cher  und  recht  mechtig,  sein 
lieb  mit  hilf,  rath  und  beN'standt  nicht  verlassen  und  sy  zum 
treulichsten  darfur  helfen,  schutzen,  schirmen  und  verthedingen. 
Doch  wollen  obgemelter  erwelter  kunig  und  erzbischof  zu  bey- 
ten  teylen  in  diser  verstentnuss  die  Romische  kay.  und  kon. 
matt.  als  Romische  kayser  und  kunig,  unser  allergnedigste  her- 
ren,  und  die  religionsachen  und  was  der  anhengig  ausgenomen 
und  vorbehallen  haben. 

Welches    ailes   wir  einander  bey  unsern    kuniglichen    und 


*  O:  volwort. 


1536.    26.  Jan.  213 

furstlichen  waren  worten  und  treuen  stett,  vest  und  unverbruch- 
lîch  zu  halten  mit  handtgebner  treu  zugesagt  und  versprochen 
haben,  ailes  one  argelist  und  geverde.  Zur  urkunth  haben  wir 
beyde  disen  vertrag  mit  eigner  handt  untirschrieben  und  daran 
unser  bpyter  gewonliche  kunigliche  und  furstliche  insigel  dru- 
cken  lassen.  Geschehen  zu  Buxtenhuden,  nach  Christi  unsers 
lieben  herren  geburt  tausent  funf  hundert  und  im  sechsund- 
dreyssigsten  jare,  mitwochens  nach  conversionis  Pauli. 

Cristian.  Cristofforus  manu  propria  subscripsit. 

(L.  S.)  (L.  S.) 


40. 

1536.  14.  Febr.  (Hamborg).  Fredstraktat  mellem  Kong  Chri- 
stian III  af  Danmark-Norge  paa  den  ene,  Lybsek  og  even- 
tuelt  Stralsund,  Rostock  og  Wismar  paa  den  anden  Side. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  13  vedhœngende  Segl;  de  med 
Stjserne  mserkede  Personers  Segl  mangle  nu).  Originalen  er  paa  3 
Steder  beskadiget;  det  manglende  er  udfyldt  i  []  efter  Aflrykket  i 
Abdruck  etc. 

Tr.:  Pal.-Mùller,  Aktstykker  til  Grevefeidens  Hist.  1,  515— 24  (efler 
O).  Abdruck  der  das  Recht  der  freien  Stâdte  Lûbeck  und  Hamburg 
....  bctreffenden  Urkunden  (1838)  S.  86—93  (efter  Orig.  i  Lybeeks 
Statsarkiv,  med  19  vedhœngende  Segl). 

/  April  og  MaJ  1535  forhandlede  Gesandter  fra  Hamborg  og  Lyne- 
borg  i  Neumûnster  og  siden  i  Segeberg  med  nogle  af  Christian  IIP  s 
holstenske  Raadcr  om  en  Bilœggelse  af  Striden  mellem  Christian  III 
og  Lybœkkerne  med  deres  Forbundsfœller.  Kongens  Reprœsentanter 
uiste  sig  nogcnlunde  villige,  medens  der  fra  Igbsk  Side  gjordes  en  Del 
Vanskeligheder  ;  Lybœkkerne  vilde  sœrlig  ikke  indlade  sig  paa  Freds- 
forhandlinger  uden  Hertug  Albrecht  af  Meklenborg,  Grev  Christoffer  af 
Oldenborg  og  de  danske  Stœder,  da  disse  efter  Lybœkkernes  Paasiand 
uare  de  egentlige  Principaler  i  Krigen  og  Lybœkkerne  kun  deres  HJœl- 
pere.  Man  blev  dog  tUsidst  enig  om  et  Mode  i  Hamborg  3.  Jnni  til 
nœrmere  Forhandlinger  om  Fredsbetingelserne.  Hertug  Albrecht,  Grev 
Christoffer  og  Stœderne  Kebenhavn  og  Malme  besluttede  ogsaa  at  lade 
mode,  men  deres  Gesandter  kom  for  sent,  og  da  Forhandlingerne  aab- 
nedes  5.  Juni  var  der  foruden  Kongens  Reprœsentanter  kun  modt  Af- 
sendinge  fra  Lybœk  og  Rostock.  Forhandlingerne  forte  ikke  til  noget, 
da  Lybœkkerne  forlangte,  at  Christian  HI  skulde  opgive  Danmark  og 
frigive  Christian  H.  Paa  et  nyt  Mode  i  Reinfeld  1S.  Juni  viste  Ly- 
bœkkerne sig  undcr  Indtrykkct  af  Efterretningen  om  det  uheldige  Slag 
paa  Oksnebjœrg  mère  eftergivende,  men  forlangte  dog  stadig  Chri- 
stian H  losladt,  hvilken  Fordring  Modparten  bestemt  nœgtede  at  op- 
fylde.     Paa  den  store  Hansedag  iJuli — Aug.,  ferst  i  Lyneborg  og  siden 


214  1536.    14.  Febr. 

I  Lybœky  forhandledes  ivrigt  om  Freden.  Flere  af  Hanse forbundets 
mœgtigste  Medlemmer  trœngte  stœrkl  ind  paa  Lgbœk  for  at  formaa 
Bgen  tH  at  slutte  Fred,  fra  de  omkringliggende  Fgrster  kom  der  ogsaa 
alvorlige  Advarsler;  samtidige  Forhandlinger  med  Christian  IIP  s  Raader 
i  Oldeslo  og  Reinfeld  forte  dog  ikke  tit  noget,  da  Lgbœk  ikke  vilde 
skille  sig  fra  Byens  Forbundsfœller  i  Danmark  og  Christian  III  ikke 
vilde  tilstede  nogen  Forhandling  med  disse.  Inden  den  store  Hanse- 
dag  opl&steSy  enedes  man  dog  om  at  modtage  et  Tilbud  fra  Kurfyrsten 
af  Sachsen  om  Mœgling.  Lgbœk  indvilligede  heri  under  Forudsœtning 
af,  at  dets  Forbundsfœller  i  Danmark  kom  tit  at  deltage.  Dette  gik 
Christian  HI  efter  Landgrev  Filip  af  Hessens  Anmodning  ind  paa  og 
fastsatte  et  almindeligt  Fredsmede  til  Allehelgensdag  i  Hamborg.  •  Land- 
grev Filip  sogte  ogsaa  paa  anden  Maade  at  virke  for  Freden  ved  at 
faa  de  overtgdske  protestantiske  Stœder  til  at  sende  et  Gesandtskab  til 
Lgbœk  for  at  formane  Bgen  til  Fred.  Gesandtskabet  forhandlede  med 
det  Igbske  Raad  i  Okt.  og  deltog  siden  i  det  forste  Hamborgermode, 
men  udrettede  intet.  Fredsmedet  i  Hamborg,  der  af  Landgreven  ved 
Skrivelser  af  12.  Okt.  til  Christian  HI  og  Lgbœk  var  bleven  udsat  til 
6.  Nov.j  aabnedes  forst  12.  Nov.;  i  Stedet  for  Landgrev  Filip,  der  ikke 
selv  kunde  give  Mode,  modte  efter  Landgrevens  Opfordring  Hertug 
Ernst  af  Brunsvig-Lgneborg.  Da  der  imidlertid  ikke  med  te  Afsen- 
dinge  fra  Danmark,  forlangte  Lgbœk  Forhandlingerne  udsatte;  efter 
nogen  Modstand  fra  de  kongelige  Gesandters  Side  afsluttedes  der 
19.  Nov.  en  Overenskomst  herom,  hvorved  et  nyt  Mode  ansattes  til 
26.  Dec.  Lgbœkkerne  skulde  sende  Bud  til  Kebenhavn  herom  og 
inden  11.  Dec.  meddele  Hertug  Ernst  hvad  de  danske  vilde.  Stœderne 
Bremen,  Magdeburg,  Bruns vig  og  Hildesheim  skulde  opf ordres  til  at 
sende  Gesandter,  ligesom  ogsaa  Rostock,  Wismar  og  Stralsund  skulde 
deltage  i  Medet.  Paa  Lgbœks  Anmodning  gik  Christian  HI  siden  ind 
paa  at  udsœtte  Medet  til  13.  Jan.y  da  Afsendingene  fra  Danmark  ikke 
kunde  mode  fer. 

Den  15.  Jan.  1536  aabnedes  Modet,  hvor  nu  Afsendinge  fra  Her- 
tug Albrecht.  Grev  Christoffer  og  Byernc  Kebenhavn  og  Malmo  havde 
indfundet  sig.  De  ferste  Dage  optoges  med  Fremsœttclscn  af  de  gen- 
sidige  Klager  og  Fordringer.  Den  26.  Jan.  fremsalte  Underhandlerne 
Forslag  til  en  Fred,  der  gik  ud  paa:  Krigcns  Opher,  Christian  HI's 
Anerkendelse  som  Konge  i  Danmark,  gensidig  Tilgivelse  af  det  i  Kri- 
gen  forefaldne,  Bekrœftelsc  af  Lybœkkernes  og  deres  Forbundsfœllers 
gamle  Privilégier  og  Rettigheder,  Bekrœftelse  af  Kebenhavns  og  Malmes 
gamle  Friheder  og  Amnesti  for  Indbgggcrney  Henvisning  af  begge 
Parters  Skadeserstatningskrav  til  Mœglernes  venskabeligc  Forhandling, 
Forsikring  om,  at  den  mellem  Christian  HI  og  Hollœnderne  sluttede 
Traktat  ikke  skulde  vœre  til  nogen  Skade  for  de  mellem  Lgbœk  og  Fre- 
derik  1  og  Christian  HI  sluttede  Traktater,  Lefte  om,  at  Christian  III, 
hvis  Lgbœkkerne  vilde  iinderkaste  sig  hans  Kendel.se  angaaende  deres 
Fordringer  til  Kong  Gustav  I  af  Sverrig,  ikke  vilde  hjœlpe  demie,  hvis 
han  ikke  vilde  underkaste  sig  den,  venskabelig  Forhandling  efter  Fred- 
slutningen  om  Christian  IVs  Frigivelse.  Angaaende  disse  Forslag  for- 
handledes der  de  felgende  Dage.     De  fra  Danmark  modte  Afsendinge 


;536.    14.  Febr.  215 

fordrede,  at  Christian  II  skulde  frigives  og  trak  sig,  da  denne  For- 
dring  bestemt  afsloges  af  Christian  IIP  s  Reprcesentanter,  den  29.  Jan, 
tilbage  fra  Forhandlingerne.  Lybœkkerne  med  Rostock,  Wismar  og 
Stratsund  erklœrede  alligeuel  at  ville  fortsœtte  disse.  Efter  at  det  Igbske 
Raad  den  2.  Febr.  haude  forelagt  de  fornemste  Borgere  i  Staden  Sagen, 
og  efierai  disse  havde  udtalt  sig  for  Fred,  gav  Raadet  samme  Dag 
Bgens  Gesandier  paa  Modet  Fuldmagt  lit  at  slutte  Fred  ikke  alêne  uden 
Kobenhavn  -og  Malme,  men  ogsaa  uden  Rostock,  Stratsund  og  Wismar, 
Den  74.  Febr.  afsluttedes  Fredstraktaten. 

Fredeh  var  knn  definitiv  for  Kongens  og  Lgbœks  Vedkommende, 
for  Rostocks,  Stralsunds  og  Wismars  Vedkommende  var  den  afhœngig 
af  Byernes  Ratifikation  indenfor  en  bestemt  Frist.  I  en  Skriuelse  af 
3.  Marts  1536  til  Hertug  Ernst  af  Brunsvig-Lyneborg  antog  Stratsund 
Freden,  medens  Rostock  og  Wismar  af  Hensyn  til  deres  Landsherre 
Hertug  Albrecht  nœgtede  at  ratificere  og  ferst  udsonedes  med  Chri- 
stian lU  ved  Forliget  af  31.  Aug.  1537.  Lybœks  Forbundsfœller  i  Dan- 
mark  nœgtede  ogsaa  at  antage  Freden  paa  de  Betingelser,  der  i  Trak- 
taten  vare  tilstaaede  dem.  ^ 

Von  Gots  gnaden  wir  Ernst*,  lierzog  zu  Brunschwig  und 
Lunenburg,  Anarck  *,  her  zu  Wildenfels,  Schonkirchen  und  Ron- 
neberck,  hauptman  zu  Aldenburck,  Eberhardt  von  der  Thann*, 
ambtmann  zu  Wartburck,  Melchior  von  Kreyczen,  doctor,  [des 
dur]chleuchtigsten  und  hoichgebornen  churfursten  und  herrn, 
herrn  Johans  Fridrichen,  des  heiligen  Romischen  reichs  erz- 
marschalgken  und  churfursten,  landtgraven  in  Doringen  und 
marggraven  zu  Meissen,  unsers  gnedigsten  hern,  Herman  von 
der  Malspurg,  marschalgk,  Johann  Feige  von  der  Lichtenaw, 
cantzler,  des  durchlauchtigen  h[oichg]ebornen  fursten  und  herrn, 
herrn  Philipsen,  landtgraven  zu  Hessen,  graven  zu  Catzeneln- 
bogen,  zu  Dietz,  Ziegenhain  und  Nidda,  unsers  gnedigen  herrn 
hirzu  verordenten  rethe;  Mertin  von  Heimborch,  Diderich 
Hoyers,  der  stadt  Bremen  burgermeyster,  Pawl  Grothe,  Albert 
Westede,  Johann  Hulpp,  der  stadt  Hamburg  burgermeyster; 
Levin  von  Embden,  doctor,  der  stadt  Magdeburg,  Franciscus  ' 
Kale   und    Hans   Symonss,  der   stadt    Brunswig   burgermeyster; 


ï  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullcnwever  III,  19  —  25,  29—34,  38—48, 
126—33,  150-63,  370—81,  384—88,  392—95,  449—50,  452—54,  461—68.  Pal.- 
Mûller,  Grevens  Feide  II,  103—10,  194—204,  219-27.  Pal.-Mûller,  Aktstykker 
til  Grevefcidens  Hist.  1,  483— 90,  11,212-50.  O.  Winckelmann,  Politische  Cor- 
rcspondenz  d.  Stadt  Strassburg  II,  305 — 9.  Borgemestre  og  Haad  i  Stralsund 
til  Hert.  Ernst  ^/^  1536  (Orig.),  af  Hertiigen  seiidt  til  Chr.  III  ^Wg  (Brunsvig- 
Lyneborg  A). 


216  1536.    14.  Febr. 

Hieronymus  Witzendorpp  und  Heinrich  Garlopp,  der  stadt  Lu- 
nenborch  burgermeyster;  Hans  Wildenfeur*,  der  stadt  Hildens- 
heim  burgermeister  und  gesandten,  bekennen  und  thun  kundt 
hiemit  jegeh  allermenniglichem  :  Nachdem  der  durchlauchtigst, 
groismechtig  konig  und  her,  her  Christian,  erwelter  konig  zu 
Denmarck  und  Norwegen,  herzog  zu  Schleswîg,  Holstein,  Stor- 
marn  und  der  Ditnierschen,  graff  zu  Altenburg  und  Delmen- 
horst,  an  eynem,  und  die  stete  Lubeck,  Rostock,  Sundt  und 
Wismar  samt  dem  wolgebomen  CristoflFelen,  graven  zu  Olden- 
burg,  auch  folgendt  dem  hoichgebornen,  durchlauchtigen  fursten 
hern  Albrechten,  herzogen  zu  Meckelenburg  etc.,  anderteils,  zu 
vheide  und  thetlicher  handlung  in  den  reichen  Denmarck  ge- 
komen  und  uns  auch  hoichgemelten  unseren  gnedigsten  und 
gnedigen  chur-  und  fursten  und  herren  zu  Sachsen  und  Hessen 
und  unseren  eldisten  und  mitratsfreunden  der  gedachten  stete 
in  solchen  veindtlichen  gebrechen  und  kriegshandlungen  zwi- 
schen  inen  allerseits  gutlich  zu  handlen  ingeraumet  und  ver- 
gonnet  haben  —  das  wir  darauf,  dem  almechtigen  zu  lob  und 
ehr,  landen  und  leuten  auch  gemeyner  wolfart  zu  furderung, 
nutz  und  furtgang,  uns  samptlichen  solcher  gutlichen  handlung 
undirnomen  und  nach  vilen  und  manichfeldigen,  vleissigen 
handlungen  hochgedachte  konigliche  wirde  zu  Denmarck  vor 
sich  und  ire  nachkomen  und  die  benenten  stett,  als  Lubeck 
gentzlich  und  endtlich,  und  die  anderen  drei,  aïs  Rostock,  Sundt 
und  Wismar  uf  ratification  irer  eldisten,  verlragen,  verglichen 
und  nachfolgend  abred  zwischen  inen  gemaclit  und  aufgerichl 
haben,  wie  solchs  von  articulen  zu  arliculen  nachfolgt: 

/.  Erstlich  so  is  vertedingt  und  abgeredt,  das  dieser  krieg 
und  vheide,  so  sich  zwischen  denen  von  Lubeck  und  iren  ver- 
wandlen  an  einem  und  koniglicher  wirde  am  anderen  theil  in 
den  reichen  zu  Denmarcken  erlialtet,  gentzlich  abgestell,  bei- 
und  hingelegt  sein  und  pleiben  sol,  und  hinfuro  mit  einander 
durch  sich  und  aile  ire  verwandten  und  anhenger,  wne  die  gê- 
nant und  nhamen  haben  mochten,  in  einigkeit  leben  sollen, 
und  ein  ider  sein  kriegsleute,  so  er  zu  beurlauben  furhette,  one 
des  anderen  schaden  und  nachteil  abziehen  lassen,  one  geferde. 

2.  Zum  andern  so  sol  her  Christian,  itzerwelter  konig  zu 
Denmarck  etc.,  bei  seiner  wal  und  reiclin  zu  Denmarck  und 
Norwegen    und    was    darzu    gehort    on    verhinderung    der    von 


1536.    14.  Febr.  217 

Lubeck,  irer  anhenger  und  verwandten,  so  disen  fried  mit  an- 
nemen  und  darein  gezogen  werden,  geruiiich  pleibn,  und  die- 
selbn  ine  also  vor  einen  konig  zu  Denmarck  erkennen,  ehren, 
achten  und  halten  ;  und  was  konigliche  wirde  in  solchem  reiche 
von  schlosseren  und  stedten  noch  aussenstunde,  daran  sollen 
und  wollen  die  von  Lubeck,  ire  verwandte  und  aile,  die  in 
diesem  fried  begrififen,  ire  konigliche  wirde  dasselbig  einzu- 
bringen  keins  wegs  verhinderen  noch  darzu  hilf,  rath  oder  vor- 
scbub  thun  mit  scbififen,  proviandt,  leuten  oder  anderen  in  kei- 
nen  weg,  das  es  veriiindert  wurde. 

3,  Sollen  auch  frembden  leuten,  die  zu  entsetzung  dersel- 
bigen  stete  Copenhagen  und  Ellenbogen  und  der  lande,  so  ko. 
wirden  noch  vorenthalten  oder  noch  abfallen  mochten,  nit  ge- 
staten,  das  aus  iren  steten,  hafen,  stromen  oder  vestung  eini- 
cheriei  furschub  oder  forderung,  heimlich  oder  offenllich,  durch 
sich  oder  andere  geschee;  darzu  ob  gedachten  ko.  wird.  veinde 
ire  stette,  flecken,  stromen  oder  hafen  besuchen  wurden,  das 
sie  in  denselbigen  nit  sollen  geiitten  werden,  sonder  ko.  w.  und 
iren  befelhaberen  uf  derselben  gepurlich  erforderen  zu  recht 
anhalten.  Dergleichen  sol  ko.  wirde  in  iren  reichen,  landen, 
gepieten,  hafen  und  stromen  auch  thun. 

A.  Und  darauf  so  sol  auch  ailes  dasjenig,  so  sich  in  dieser 
vheide  zugetragen  und  begeben  hat,  gegen  denen  von  Lubeck 
und  allen  iren  verwandten,  lielfern  und  anhengern,  heimlich 
und  ofîentliche,  in-  und  ausserhalb  irer  stadt  auch  in  den  rei- 
chen Denmarck  und  Norwegen  gesessen  und  inen  uf  diesen 
tag  noch  williglich  anhengig  sein  und  sich  diesem  fried  an- 
hengig  machen  oder  den  annhemen,  gentzlich  verziehen  und 
die  aus  sorgen  gelassen  sein  und  pleiben,  on  geferde,  idoch 
ko.  w.  aller  gerechtigkeit,  so  ire  ko.  w.  an  den  eroberten  gue- 
leren,  so  sie  mit  dem  schwert  erlangt  haben,  vorbeheltlich. 

5.  Und  nemblich  so  sollen  die  Ditmerschen  in  diesem 
fried  und  vertrag  mit  denen  von  Lubeck  auch  begrifFen  sein, 
auch  dieselbigen  von  Ditmerschen  von  ko.  w.  bei  vorigen  ab- 
reden,  vertregen,  brief,  siegellen  und  laut  derselbigen  bei  iren 
freiheiten  und  gerechligkeiten  gelassen,  und  was  darwidder  be- 
schwerliclier  weise  furgenomen  were,  abgeschaft  werden.  Des- 
gleichen  so  sol  auch  der  meister,  herschaft,  die  stete  und  inge- 
sessen    in    Liflandl    mit    iren    landen   und   leuten  auch  sonder- 


218  1536.    14.  Febr. 

personen  in  diesen  fried  gezogen  und  gesichert  sein;  und  her- 
widerumb  sollen  aile  und  ide  ko.  w.  helfer,  anhenger  und  ver- 
wandten,  als  der  konig  zu  Schweden,  der  herzog  zu  Preussen 
sampt  anderen  konigen,  fursten,  herrn,  steten  und  sonderper- 
sonen,  wie  die  nhamen  haben,  in  diesem  fried  und  vertrag  mil 
derselbigen  aller  landt  und  leuten  auch  begriffen  sein  und  plei- 
ben.  Und  von  allen  denselbigen,  niemandts  ausgeschlossen, 
sollen  die  von  Lubeck,  ire  verwandten  und  allerseits  underthan 
ire  leibe,  schiff,  habe  und  guetere  in  derselbigen  gepiete  zu 
wasser  und  lande  frei  und  sicher  sein  und  pleiben,  auch  in 
argem  gegen  sie  aile  und  ein  iden  in  sonderheit  dieser  vheide 
halber  nichts  vorgenomen  werden.  Dergleichen  ko.  w.,  iren 
verwandten  und  derselbigen  von  allen  theilen  underthanen  wie- 
derumb  [also  geschejben  sol. 

6,  Furter  so  sol  und  wil  ko.  w.  die  von  Lubeck  sampt 
iren  verwandten,  so  diesen  fried  mit  annhemen,  bei  allen  und 
iden  privilegien  und  freiheiten,  so  sie  in  den  reichen  Denmargk 
und  Norwegen  mit  irer  hantierung,  narung,  sigillation  und 
kaufhandlung  gehapt,  auch  hergeprachten  gewonheiten  pleiben 
lassen,  handthaben,  schutzen  und  schirmen,  inen  ire  privilégia, 
so  inen  konig  Johans,  konig  Christiern  und  konig  Fridrich  con- 
firmirt,  aufs  neue  von  worten  zu  worten,  so  den  stetten  sampt- 
lich  oder  sonderlich  gegeben  sein,  confirmiren  und  bestetigen, 
sie  auch  darbei  schutzen  und  handthaben;  und  was  beschwer- 
licher  weise  darwidder  furgenomen  were,  sol  abgeschaft  werden. 
Herwiderumb  auch  sollen  ko.  w.  undirthane  der  reiche  und 
furstenthumb  bei  allen  iren  alten  privilegien,  freiheiten,  ge- 
preuchen  und  gewonheiten  von  denen  von  Lubeck  und  iren 
verwandten  gelassen  und  in  iren  stetten,  flecken,  stromen  undt 
haven  mit  neuerung  nit  beschwert  werden. 

7.  Und  wiewol  obberurte  beide  theil  sicli  grosser  scheden 
und  costen,  so  in  der  Denischen  vheide  aufgelaufen,  beclagt 
und  derowegen  forderung  gethan,  so  haben  dannoclit  wir  ehr- 
gedachten  undirhendler  dieselbige  kriegsscheden  und  costen 
auch  injurien,  so  sich  dero  zugetragen  hetten,  mit  beider  theil 
wissen  und  willen  ufgehaben  und  verglichen,  also  das  ein  ider 
theil  die  seine,  one  zulage  des  anderen,  der  diesen  fried  an- 
nimpt,  tragen  und  seine  undirthane  und  verwandten,  was  wir- 
den,    stands    und    wesens    die    sein    mogen,    undirrichten    und 


1536.    14.  Febr.  219 

vermogen  wil  und  soll,  das  sie  gegen  dem  anderen  theil  und 
iren  verwandten  umb  entphangen  und  gelitten  schadens  halber 
in  unguetem  nichts  vornhemen  noch  ihr  habe,  guter,  schifife 
oder  anders  derwegen  beschedigen. 

8.  So  auch  die  von  Lubeck,  graven  Johans,  zeliger,  von  der 
Hoya  erben  oder  ire  vormunder,  oder  her  Bernhardt  von  Miln, 
ritler,  den  konig  zu  Schweden  umb  etwas  zu  besprechen  hetten 
und  deshalb  ko.  w.  zu  Denmark  erkantnuss  leiden  mochten, 
und  es  der  konig  zu  Schweden  ausschlagen  oder  seiner  ko.  w. 
erkantnuss  nit  nachkomen  wurde,  so  soll  ko.  w.  dem  konig  zu 
Schweden  widder  die  obbemelten  parlheien  in  denselben  sachen 
kein  hiif  oder  beistandt  thun  noch  leisten  in  einiche  wege;  und 
soi  solliche  verhor  und  erkantnuss  zwischen  diss  und  Michae- 
lis,  so  anderst  die  itzige  vheide  uf  diesen  vertrag  abgestalt  wirt, 
furgenoinen  werden.  Herwiderumb  soilen  auch  die  obgemelten 
parlheien  dem  konig  zu  Schweden  uf  sein  anspruch  und  for- 
derung,  so  er  dero  wider  sie  samptlich  oder  sonderlich  hette, 
vor  ko.  w.  zu  Denmarcken  in  gleicher  masse  zu  recht  stehen 
und  austrags  verpflegen,  doch  dass  die  malstadt  von  ko.  wird 
ausserhalb  Norwegen,  Schweden  und  Schonaw  angesatzt,  und 
beide,  der  konig  zu  Schweden  und  die  von  Lubeck  und  die 
iren,  zu,  uf  und  von  solcher  maistedt  bies  wider  in  ire  sicher- 
heit  genugsam  gesichert  werden;  und  sol  hierdurch  dero  von 
Lubeck  priviiegien,  vertregen  und  recessen  nichts  benomen  noch 
abgeprociien  sein. 

9.  Es  soilen  auch  aile  gefangen  derjenigen,  so  diesen  friedt 
annhemen,  gegen  einander  ledig  gezelt,  und  aile  unbezalte  rant- 
zon  gefallen  sein,  one  was  der  konig  von  des  reichs  undir- 
thanen  zu  abtrag  oder  schatzung  gedingt  hat,  das  sol  hirinne 
nit  begrifTen  sein. 

10.  Es  sol  auch  denen  von  Lubeck  und  iren  verwandten 
zu  allen  iren  guteren,  so  sie  zu  Copenhagen  ligen,  auch  priefen, 
registeren  und  schulden,  so  sie  in  den  reichen  Denmarcken 
haben,  und  noch  vorhanden  sein,  uf  ihr  gepurlich  ansuchen 
und  durch  ordentliche  wege  gehulfen  und  ko.  w.  halben  un- 
verhinderl  gefolgt,  und  wen  sie  deshalben  zu  besprechen  haben 
zu  rechl  gehalten  werden.  In  gleichnus  sol  auch  ko.  w.,  iren 
verwandten  und  derselbigen  allerseits  undirthanen  bei  den  von 
Lubeck  und  iren  verwandten  geschehen  und  widerfaren. 


220  1536.    14.  Febr. 

11,  Und  dieweil  dan  konigliche  wirde  sich  bei  koniglichem 
glauben  vernemen  lest,  das  der  von  Rostock  angezogener  prief 
in  ihren  handen  nicht,  sonder  daraus  one  aile  ire  schult  zu- 
felliglich  komen  sei,  so  sol  und  wil  ko.  w.  inen  sollich  privi- 
legium,  so  sie  vormals  gehapt,  uf  ein  redtlich  transsumpt  oder 
wie  es  die  von  Rostock  bei  iren  eiden  behalten  mogen,  wider- 
umb  erneuen  und  confirmiren. 

12,  Und  sollen  also  ko.  w.  mit  denen  von  Lubeck  und 
iren  verwandten  stetten  und  denen,  so  diesen  fried  annhemen 
werden,  hinfuro  in  gnediger  und  freunllicher  guter  nachpar- 
schaft  und  einigung  sitzen  und  pleiben  und  von  keinerlei 
sachen  wegen,  wie  sich  die  zwischen  inen  sambtlich  oder  son- 
derlich  zutragen  mochten,  zu  vheiden  oder  krieg  komen,  sonder 
einer  dem  anderen  derwegen  gepurlichs  und  ordentlichs  aus- 
trags  pflegen,  on  aile  geverde. 

13,  Weil  sich  dan  herzog  Albrecht  zu  Meckelenburg,  graf 
Christoff  von  Oldenburg  und  die  beiden  stete  Copenhagen  und 
EUenbogen  auch  in  dièse  vheide  gewirckt,  so  soll  denselbigen 
der  fried  auch   und   uf  nachfolgend   articul  angepolen  werden: 

14,  Erstlich  so  sol  aile  unfreuntschaft,  ungnad  und  wider- 
wil,  so  aus  soUicher  vheide  zu  beiden  teilen  aus  worten  oder 
wercken  entstanden,  gentzlich  gefallen,  todt  und  ab  sein,  des- 
halb  auch  kein  theil  gegen  den  anderen  in-  oder  ausserhalb 
rechts  in  einich  weise  efern,  anden  oder  rechen. 

15,  Es  sol  auch  herzog  Albrecht  und  graff  Christoffel  mit 
iren  kriegsleuten  und  verwandten  und  derselbigen  hab  und 
guteren  frey  abzuziehen  zugelassen  und  vergonnet  werden; 
aber  aile  schif,  geschutz  und  was  darzu  gehort,  brief,  siegel 
registeren,  hausrath,  hauszier  und  cleinodien,  die  der  cronen 
zuslelien  und  noch  vorhanden  sein,  sollen  darinne  pleiben  und 
nit  verruckt  werden,  sonder  ko.  w.  und  dem  reich  wider  folgen. 
Dergleichen  sol  denen  von  Lubeck  al  ihr  geschutz  und  anderst, 
das  zu  datum  dièses  vertrags  ungewonnen  und  sie  noch  ini 
reich  Denmarck  haben,  auch  wider  folgen  und  gelassen  werden; 
auch  aile  ungnad,  so  ko.  w.  zu  denen  von  Copenhagen  und 
EUenbogen  dieser  vheide  und  aller  vergangener  sachen  halb 
gefast  haben  mocht,  todt  und  abe  sein,  und  ko.  w.  dieselbigen 
von  Copenhagen  und  EUenbogen  hinfuro  als  ire  liebe  untir- 
thanen    gnediglich    halten,    schutzen    und    schirmen,    und    aile 


1536.    14.  Febr.  221 

privilégia,  gnad  und  freiheit,  so  sie  bei  den  vorfarn,  konigen  zu 
Denmarck,  erlangt  und  gehapt  haben,  wiedenimb  confirmiren, 
bestetigen  und  handthaben;  und  ob  imants  in  Copenhagen  und 
EUenbogen  von  burgeren  und  inwoneren,  sie  seien  vom  adel 
oder  sonst,  niemandts  ausgescheiden,  auszuziehen,  sein  leib, 
guter,  fhar  und  hab  an  andere  ort  zu  wenden  geneigt  sein 
wurde  innerhalb  vier  jaren,  den  negsten  nach  datum  diess  ver- 
trags,  den  sol  ire  konigliche  wirde  und  die  iren  one  aile  be- 
schwerung  und  verhinderung  frei  ziehen  lassen;  und  wan  die 
vier  jare  verlaufen  sein,  so  sol  es  nach  aller  gewonheil  mit  dem 
ausziehen  gehalten  werden,  und  gleichwol  ein  ider  dieser  vheide 
und  sachen  halber  fried  und  sicherheit  haben  und  in  unguetem 
nit  verdaclît  werden,  one  aile  geferde. 

16,  Und  so  dan  die  von  Lubeck  und  ire  verwandten  ge- 
melten  herzogen  zu  Meckelenburg,  den  graven  von  Oldenburg 
und  die  beiden  stete  Copenhagen  und  EUenbogen  innerhalb 
sechs  wochen  nach  datum  diess  vertrags  bewegen  und  vermo- 
gen  wurden,  das  sie  den  krig  verlassen,  die  konigreich  raumen 
und  ko.  w.  die  benante  stete  Copenhagen  und  EUenbogen  sampt 
den  schlosseren,  so  seiner  ko.  w.  noch  in  dem  reich  Denmarck 
ausstehen,  ingeraumpt  und  uberandtwurtet  werden,  so  sol  das 
compromisse,  so  vor  Lubeck  aufgerichtet,  so  vil  das  die  kriegs- 
scheden  und  costen  der  Holsteinischen  vheide  belangen  thut, 
zu  beiden  teilen  gefallen,  todt  und  ab  sein  in  craft  diess  ver- 
trags, darzu  auch  und  zu  mehrer  gnedigen  erzeigung  sol  und 
will  ko.  w.  denen  von  Lubeck  das  landt  Bornholm  mit  seiner 
zubehorung,  in  massen  dasselbig  inen  zuvor  etliche  zeit  ver- 
schrieben  ist*,  uber  die  benente  und  verschrieben  zeit  noch 
funfzig  jar  verschreiben  und  in  iren  henden  und  gewalt,  doch 
mit  dem  vorbehalt,  wie  in  voriger  deshalb  gegeben  verschrei- 
bung  verleipt,  ausbescheiden,  die  zeit  lassen  und  verstatten. 
So  sie  aber  den  herzogen,  gralTen  und  die  stete  nit  konten  ab- 
handellen  und  in  dieseii  fried  vermogen,  alsdan  sollen  die  von 
Lubeck  ihr  kriegsvolck,  das  sie  zu  Copenhagen,  EUenbogen, 
Warburg,  Kallenburck  und  sonst  in  dem  reich  Denmarcken 
haben,  widder  abe  und  aus  dem  reich  bei  iren  eiden  und 
pflichten    forderen,   und    in    craft    dièses    vertrags    verpflichtet 


1  1534.    18.  Nov.  (Nr.  38).     *  1526.    5.  Aug.   (Nr.  12). 


222  1536.    14.  Febr. 

sein  bei  der  warheit  hierinne  keinen  fleiss  zu  sparen  noch 
einich  geferd  zu  geprauchen;  und  so  das  kriegsvoick  nit  ab- 
ziehen  wurde,  so  sollen  sie  ime  mit  besoldung  nit  ferrer  ge- 
wertig  sein,  und  sol  damit  das  compromiss,  so  vor  Lubeck  auf- 
gerichtet,  auch  fallen  und  denen  von  Lubeck  Bornholm  die 
funfzig  jar,  wie  oben  gemelt,  gelassen  werden,  und  die  von  Lu- 
beck und  ire  verwandten  benenten  herzogen,  graven  und  stet- 
ten  keine  hiif,  rath,  forderung  oder  furschub  in  einiche  weise 
thun  noch  durch  die  iren  zu  gescheen  gestatten,  sonder  in  mas- 
sen,  wie  oben  auch  angezeigt,  sich  des  ailes  enthalten.  Wurden 
dan  der  herzog  zu  Meckelenburg,  der  graf  zu  Âltenburg,  die 
stette  Copenhagen  und  EUenbogen  diesen  vertrag  nit  annemen 
und  gegen  denen  von  Lubeck  und  ire  verwanten  samptlich 
oder  sonderlich  dièses  vçrtrags  halb  in  unguetem  was  vorne- 
men,  so  sol  ko.  w.  denen  von  Lubeck  und  iren  verwandten 
beizusetzen  und  nach  vermogen  zu  helfen  und  sie  zu  erretten 
schuldig  sein.  Jedoch  das  die  von  Lubeck  und  ire  verwandten 
ko.  w.  veinde  nit  sollen  hausen,  hegen  oder  furschieben,  wie 
oben  gemelt,  one  aile  geferde. 

n.  Von  konig  Christiern  etwan  konigs  zu  Denmarcken  er- 
ledigung  sol  nach  voUenziehung  dièses  friedens  durch  den  chur- 
fursten  zu  Sachsen,  herzog  Ernsten  zu  Brunschwig  und  Lunen- 
burg  und  den  landtgraven  zu  Hessen  sampt  den  steten,  so  hie 
in  dieser  handlung  die  iren  gehapt,  furderliche  handiung  fur- 
genomen  werden. 

18.  Und  weil  die  von  Rostock  und  Wismar  diesen  vertrag 
uf  ratification  irer  eltisten  angenomen,  so  sollen  sie  in  sechs 
wochen,  die  nechsten  nach  datum,  herzogen  Ernsten  zu  Bruns- 
wig und  Lunenburg  sollichen  fried  entlich  zu-  oder  abschrei- 
ben,  soichs  ko.  w.  ferrer  zu  erkennen  zu  geben  ;  dergleichen  sol 
auch  ko.  w.  zu  bedengken  und  den  fried  der  beide[r  stette  Ro- 
stock] und  Wismar  halber  in  solchen  sechs  wochen  gemeltem 
herzogen  zu  Brunschwig  und  Lunenburg  auch  zu-  ader  abzu- 
schreiben  zugelassen  sein;  doch  also,  so  die  beide  stette  Rostock 
und  Wismar  sich  der  zu-  und  abfur  k.  w.  veinde  in  solchen 
sechs  wochen  enthalten  werden,  so  soll  ko.  w.  sie,  die  stette, 
uf  ihr  zusch[reiben]  in  diesen  fried  einzunhemen  verpflicht  sein. 

19.  Weil  dan  die  von  Sundt  diesen  vertrag  auch  uf  rati- 
fication irer  eltisten   angenomen,  so   sollen   sie  in  funf  wochen. 


1536.    14.  Febr.  223 

die  nechsten  nach  datum  desselbigen,  inen  herzog  Ernsten  zu 
Brunschwig  und  Lunenburg  zu-  oder  abschreiben  und  sich 
mitler  zeit  der  funf  wochen  entsetzung  und  zu-  und  abfur  ko. 
w.  veinde  gentzlich  enthalten;  dergleichen  soll  auch  ko.  w.  jegen 
sie  uf  iren  haven  und  stromen  in  sollicher  zeit  nichts  thetlichs 
oder  veindtlichs  vornhemen  noch  durch  die  iren  zu  geschehen 
gestaten. 

20.  Und  so  die  benente  drei  stette  den  fried  abschreiben 
wurden,  so  solien  sie  in  zulassung  und  confirmation  obgemelter 
privilegien,  freiheiten  und  gerechtigkeiten  nit  begrififen  sein,  auch 
die  von  '  Lubeck  inen  kein  hilf,  rath,  furschub  oder  furderung 
wider  ko.  v/,  thun  noch  durch  die  iren  zu  geschehen  gestaten 
in  einiche  weiss. 

21.  Und  weil  dan  denen  von  Lubeck  und  iren  verwandten 
uf  Falsterbo  und  Dracko  ire  vitten,  boden,  vogteien  und  com- 
ponien  eins  teils  abgerissen,  verkauft  und  versetzt,  so  solien 
ko.  w.  und  ire  amptleute  bei  denen,  welchen  sie  verpfandt  oder 
verkauft  sein,  moglichen  und  getreuen  fleiss  vorwenden,  das 
gedachte  die  von  Lubeck  und  ire  verwandten  widder  darzu  vor 
das  kauf-  oder  pfandtgelt  komen  mogen,  und  solien  die,  so 
noch  stehen,  unabgerissen  pleiben,  ailes  getreulich  und  on 
geferde. 

22.  Darauf  uns  gedachten  hendlern  beide  theil,  als  ko.  w. 
vor  sich  und  ire  nachkomen,  und  burgermeyster  und  rathmanne 
der  stette  Lubeck,  Rostock,  Sundt  und  Wismar  vor  sich,  ge- 
meine  ire  stet  und  aile  ire  nachkomen,  in  guten,  waren  treuen 
und  glauben  aile  obgeschrieben  articul,  puncten  und  inhalt,  so 
vil  jeden  das  belangen  th ut,, stet,  veste  und  unverbruchlich  zu 
halten,  darjegen  auch  nit  zu  handellen  noch  vorzunhemen  zu- 
gesagt,  gelobt  und  versprochen  haben. 

Des  zu  urkundt  haben  wir  obgemelten  Emst,  herzog  zu 
Brunschwig  und  Lunenburg,  des  churfursten  zu  Sachsen  und 
des  landtgraven  zu  Hessen  rethe  und  der  stedt  Bremen,  Ham- 
burgk,  Magdeburg,  Brunschwig,  Lunenburg  und  Hildensheim 
obgedachte  gesandten  als  gutliche  undirhendler  unsere  inge- 
siegel  und  pitschaften  an  diesen  vertrag  und  prief,  des  gleichen 
lauts  jedem  theil  einer  zugestelt,  wissentlich  hengen  lassen. 

Und  wir  Christian,  erwelter  konig  zu  Denmarck  und  Nor- 
wegen,  herzog    zu    Schleswig    und   Holstein   etc.,  vor  uns   und 


224  1536.    14.  Febr. 

unsere  nachkomen,  und  wir  burgermeyster  und  rathmanne  der 
stadt  Lubeck,  Rostock,  Sundt  und  Wismar  vor  uns,  unsere  stett 
und  nachkomen,  bekennen  ofifentlich  hiemit,  das  aile  und  ide 
obgeschrieben  articul,  punct  und  inhalt  wir,  die  von  Lubeck, 
entlich,  wolbedechtlich  und  mit  gutem  rath,  wissen  und  freien 
willen  bewilligt,  und  wir,  die  von  Rostock,  Sundt  und  Wismar, 
uf  hinderpringen  und  ratification  angenomen  haben  und  die- 
selbigen,  sovil  die  jeden  belangen  thun,  stet  und  unverbruchlich 
zu  halten  bei  unseren  guten  glauben  und  treuen  und  dem  wort 
der  warheit  zugesagt,  gelobt  und  versprochen  haben,  wie  wir 
solchs  auch  hiemit  wissentlich  thun  in  craft  diess  priefs.  Der- 
gleichen  gereden  auch  wir  hochgedachter  konig  hiemit,  so  wir 
geruiglich  zu  unserem  reich  und  cron  Denmarck  komen  werden, 
das  wir  verfugen  woUen,  das  dieser  vertrag  durch  des  reichs 
rethe  ratificirt  soll  werden. 

In  urkund  diess  ailes  ist  dieser  prief  mit  unser  konig  Cri- 
stians  vor  uns  und  unser  nachkomen  und  unser  burgermeyster 
und  rath  der  stadt  Lubeck  vor  uns,  unser  stadt  und  nachkomen 
ingesiigel  wissentlich  versiegelt,  bevestigt  und  geben  am  vier- 
zehenden  tag  Februarii  im  jar  nach  Christi  geburt  tausent  funf 
hundert  und  sechs  und  dreissigsten. 


41. 

1536.    19.  Juli  (Lingen).     Forbundstraktat  paa  7  Aar  mellem 
Christian  III  og  Hertug  Karl  af  Geldern.    Ikke  ratificeret. 

O:  Original  (?)  paa  Papir  (skrevet  med  Sekretœr  Casper  Fuchs's 
Haand).  Der  er  flere  Overstregninger  og  Rettelser  i  Teksten,  saa 
Aktâtykket  er  maaske  nsermere  at  betragte  som  en  Koncept.  Schwe- 
der  V.  Kervenhems  og  Martin  v.  Rossems  Erklsering  er  skrevet  med 
en  anden,  geldernsk  Haand.  Underskrifterne  ère  egenhfendige.  Uden- 
paa  Traktaten  er  skrevet  med  en  samtidig  Haand:  Vertrags  Nottel 
mit  Gellern. 

Tr.:    Pal.-Mûller,  Aktstykker  til  Grevefeidens   Historié  I,  569—73. 

For  at  forhindre  den  nederlandske  Regering,  der  i  Foraaret  1536 
syntes  at  ville  gère  et  alvorligt  Forseg  paa  at  undsœtte  det  belejrede 
Kebenhavn,  i  at  faa  Tropper  havde  Christian  III  taget  en  Landsknœgte- 
ferer  Meinhart  v.  Ham^  der  tidligere  havde  staaet  i  hans  Tjeneste  og 
nu  stod  i  Friesland  med  et  Par  Tusinde  Knœgte,  i  sin  Tjeneste  og  lod 
ham  i  April  gère  et  Indfald  i  Provinsen  Groningen,  hvor  han  besatle 
Byen  Dam  m  og  siden  angreh  Byen  Groningen^  der  netop  paa  den  Tid 
laa   i  Strid  med   Hertug   Karl  af  Geldern.     M.  v.  Ham   kom   derved  i 


S 


1536.    19.  Juli.  225 

Forbindelse  med  denne  Kejserens  garnie  FjendCy  som  anderstettede  ham 
med  Prouiant  og  Skgts.  Da  samtidig  Krigen  mellem  Kejseren  og 
Frankrig  paang  br&d  ud,  sendte  Christian  III,  visinok  efter  M.  v.  Hams 
Opfordring,  en  af  sine  Tjenere  Schweder  von  Melschede  til  Hertugen 
af  Geldern  for  al  takke  ham  for  hans  venlige  Optrœden  og  foreslaa  et 
Forbund  mellem  Danmark,  Frankrig  og  Geldern  eller  mellem  Danmark 
og  Geldern  alêne.  Hertugen  stillede  sig  meget  villig,  laante  Kongen 
12,000  GL  til  Betalingen  af  M.  u.  Hams  Knœgte  og  lovede  at  ville  gère 
et  Indfald  i  Holland,  hvis  Kongen  vilde  sende  2000  Knœgte  til  For- 
stœrkning  af  M.  v.  Ham.  Christian  III  sendte  ogsaa  en  2000  Knœgte 
og  Ryttere  afsted  og  sendte  desuden  med  Instruks  af  22.  Juni  Melchior 
Rantzau  til  Geldern  for  at  afslutte  et  formeligt  Forbund.  9.  Juli  gav, 
Hertugen  sin  Marskalk  Martin  v.  Rossem  og  M.  Schweder  v.  Kervenhem 
Fuldmagt  til  at  slutte  Forbundet.  Dette  sluttedes  19.  Juli,  for  Gelderns 
Vedkommende  dog  under  Forbehold  af  Hertugens  Sanktion.  Traktaten 
bleu  aldrig  ratificeret.  8.  Aug.  blev  den  af  Christian  III  sendte  Styrke 
overramplet  ved  Heiliger  Lee  af  Georg  Schenck  v.  Tautenburg,  Statholder 
i  Friesland,  og  kort  efter  maatte  Meinh.  v.  Ham  overgive  sig.  5.  Aug. 
havde  Christian  III  anmodet  om  et  Mode  til  Udveksling  af  Ratifika- 
Uonerne,  men  22.  s.  M.  svarede  Hertugen,  at  han  forelebig  ikke  kunde 
opgive  Tid  og  Sied  til  et  saadant  Mode.  Han  var  bleven  misfornejet 
ouer  den  heje  Sold,  han  skulde  give  Knœgtene,  nœgtede  at  modtage 
de  3000  Knœgte,  saafremt  de  ikke  vilde  tjene  for  mindre  Sold,  og 
forlangte  desuden  de  laante  12000  Gl.  tilbage,  da  Kongen  ikke  i  Tide 
havde  sendt  ham  de  8  Skibe.  10.  Dec.  1536  sluttede  han  Fred  med 
Kejseren  og  maatte  som  Felge  deraf  opgive  Traktaten  med  Danmark.  ^ 

Wir  Cristian,  van  Gots  gnadeii  erwelter  konig  zu  Denmar- 
cken  und  Norwegen,  herzog  zu  Sleswig,  Holslein,  Stormarn  und 
der  Dietmarschen,  grave  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst,  vor 
uns  und  unser  nachkomen,  konige  zu  Denmarcken  etc.,  und  wir 
Karl,  von  derselbigen  gnaden  herzog  zu  Gellern,  zu  Gulch  etc., 
grave  zu  Sutphen,  her  zu  Gruningen,  der  Umblanden,  zu  Co- 
verden  und  der  Trent,  vor  uns  und  unser  erben  bekennen  hie- 
mit  offentlich,  das  wir  uns,  dem  almechtigen  Godt  zu  lobe, 
beider  unser  konigreich,  furstenthumbe,  landen  und  leuten  zu 
gedey,  aufnemung  und  forderung  gemeiner  wolfart,  im  namen 
der  heyligen  dreyfaltigkeit  sieben  jar  lang,  die  negst  nacli  ein- 
ander  volgende,  zusamen  verschrieben  und  verbunden  haben, 
und  thun  das  gegenwertig  im  wort  der  warheit  und  craft  dis 
briefs  also: 

1.  Das  wir  von  beiden  theilen  einer  den  andern  freuntlich, 
treulich   und  wol  meynen,  einer  des  andern  bestes  wissen,  for- 

*  Instruks  f.  M.  Rnntzau  ^^/q:  Herl.  Karls  Fuldmagt  f.  M.  v.  Rossem  og 
S.  V.  Kervenhem  ^V;  Hert.  Karl  t.  Chr.  III  "/g;  Chr.  III's  Svar  til  Schweder 
V.  Melschede  (efter  ^*/g,  udat.);  Hert.  Karls  Svar  til  S.  v.  Melschede  (efter  **/«» 
udat)  (Geldern  A).  Landgr.  Filip  t.  Chr.  III  »»/e  1536  (Hessen  A).  Pal.-Mûller, 
Grevens  Feide  II,  333—44.  450  f.  Waitz,  Liibeck  uiiter  Jûrgen  Wullenwever 
m,  294  f.     A.  Henné,  Règne  de  Charles-Quint  en  Belgique  VI,  155. 

15 


226  1536.    19.  Juli. 

dern  und  sein  argstes  abwenden  helfen  solle  und  wille,  ein  ider 
nach  seinem  hochsten  vermugen.  Darzu  soll  kein  theil  von  uns 
des  andern  veinde  hausen,  herbergen,  hegen,  fordern  oder  furl- 
setzen,  wyder  heimlich  noch  oflFentlich,  sundern  vilmer  uber 
diselbigen,  wo  sie  [inj  unser  eins  konigreich,  furstenthumbe  und 
lande  angetrofifen,  ur  des  andern  theils  ansuchung  gepurlicbs 
rechtens  gestatten. 

2.  Es  solien  auch  die  underthanen  von  beiden  seiten,  eins 
jederen  in  des  andern  konigreich,  furstenthumbe,  landen  und 
gepiten,  uf  gewoniiche  zollen  passiren,  hantiren,  kaufen,  ver- 
kaufen,  handlen  und  wandlen  mugen,  doch  das  sich  eins  jedern 
underthanen  in  des  andern  gepite,  wie  hantirenden  und  fremb- 
den  kaufleuten  zustet,  gepuriich  halten  solien. 

3.  Und  nachdem  sich  dan  diser  zeit  zwischen  uns,  dem  her- 
zogen  von  Gellern  etc.,  und  den  Burgundischen  irrung  und  krige 
zugetragen,  so  woUen  wir,  gemelter  konig  zu  Denmarcken,  ge- 
dachtem  unsern  ohmen,  dem  herzogen  zu  Gellern  itzundt,  strax 
vor  der  handt  zwey  tausent  lantzknecht  und,  so  wir  die  stadt 
Coppenhagen  erlangen,  alsdan  noch  drey  tausent  lantzknecht, 
ehe  mer  dan  weniger,  zuschicken  und  zuziehen  lassen. 

4.  Dargegen  gereden  und  geloben  wir,  ehegemelter  furst  zu 
Gellern,  das  wir  aile  solche  knecht,  so  uns  ko.  w.  zu  Denmar- 
cken itzundt  vor  der  handt  und  ferner  nach  einnemung  Cop- 
penhagens  zuziehen  lassen  wirdt,  desgleichen  Meinharten  vom 
Hamme  mit  seynem  haufen  lantzknecht  wol  zu  danck  furder 
bezalen  und  uf  unsern  selbst  costen  underhalten  wollen,  also 
das  gedachter  konig  zu  Denmarcken  von  Meinharten  vom 
Hamme,  seinem  haufen  lantzknechten  und  auch  den  andern 
lantzknechten,  so  sein  ko.  w.  uns  in  allem  zuschicken,  und  in 
derselbigen  eide  und  pflicht  stehen  pleiben,  umb  bezalung  nit 
soll  gemant  werden,  wollen  auch  sein  ko.  w.  aller  solcher  be- 
zalung halben  schadlos  halten. 

5.  Wo  auch  aile  dise  krigssachen  zu  vertrage  gelangen  und 
der  fride  bey  unser  einen  gesucht  wurde,  derselbig,  so  den  fri- 
den  machen  wirt,  sol  den  andern  theil  nit  weniger,  sundern  so 
vil  und  hoch  als  sich  selbst,  in  solchem  fride  einzyhen,  begreif- 
fen  und  bedingen. 

6*.  Und  wiewol  Meinhart  vom  Hamme  und  seine  knechl,  des- 
gleichen die  anderen  haufen  lantzknechte,  so  wir,  gedachter  ko- 
nig zu  Denmarcken  etc.,  ehegemeltem  herzogen  von  Gellern  zu- 
geschickt,  in  unsern  eiden  und  pflichten  stehen  pleiben,  und 
aber  aile  solche  haufen  lantzknecht  von  uns,  dem  herzogen  zu 
Gellern,  uf  unsern  selbst  uncoslen  underhalten,  bezalt  und  zu 
unsern  beslen  gepraucht  werden,  so  solien  doch  aile  solche 
knecht  von  keinem  theil  ane  des  andern  vorwissen  und  willen 
von  unser  keiner  nit  verleubt  werden.  Und  wan  solche  knechl 
alsdan  mit  unser  beider  willen  verleubt,  so  soll  die  vorsehung 
gepraucht  werden,  das  dieselbigen  knecht  in  der  veinde  hende 
nit  komen  und  wider  uns,  den  konig  zu  Denmarken,  und  auch 


1536.    19.  Juli.  227 

uns,  den   herzogen  zu  Gellern,  nit  gefuri  noch  gepraucht  wer- 
den  sollen. 

7.  Und  dieweil  dan  wir,  gemeller  furst  zu  Gellern,  ko.  w.  zu 
Denmarcken  zu  bezalung  Meinharten  vom  Hamme  und  seiner 
knecht  des  gantzen  haufens  zwolf  tausent  gulden  muntz  gelie- 
hen  und  furgestreckt,  dieselbigen  zwolf  tausent  gulden  und  wes 
wir  uber  dieselbigen  und  ane  das  uf  Meinharten  vom  Hamme 
und  seinen  haufen  lantzknecht  dieselbigen  zu  underhalten  ge- 
want,  furgestreckt  und  ausgelegt,  wollen  wir  aus  freuntlichem 
willen  nachlassen;  und  soU  gemelter  konig  zu  Denmarcken  die- 
selbig  zwolf  tausent  gulden  ader  wes  ferrer  uf  Meinhart  vom 
Hamme  und  di  knecht  moge  gelaufen  und  von  uns  ausgelegt 
sein,  uns  zu  bezalen  nit  schuldig  sein,  sagen  auch  sein  ko.  w. 
solcher  zwolf  tausent  gulden  hiemit  quit,  ledig  und  los. 

8.  Dargegen  und  zu  vergleichnus  solcher  zwolf  tausent  gul- 
den auch  dinst  und  freuntschaft,  so  gemelter  furst  zu  Gellern  uns 
gethan,  sollen  und  wollen  wir,  gemelter  konig  zu  Denmarcken 
etc.,  so  balde  wir  Coppenhagen  erlangt  und  eingenommen,  ge- 
dachtem  herzogen  zu  Gellern  gegen  die  Burgundischen  mit  acht 
schepen,  ider  schip  mit  anderhalb  hundert  manne  besetzt, 
darzu  mit  vitali,  kraut,  lot,  geschutz  und  allerlei  zugehor  not- 
turftiglich  versehen,  ailes  uf  unsern  selbst  uncosten,  schaden 
und  abenteuer,  zu  hilf  komen,  so  lang  solche  schepe  weters 
halben  in  der  see  pleiben  mugen;  doch  das  solche  schepe  und 
leut,  so  daruf  sein  werden,  des  herzogen  von  Gellern  bestallung 
haben  mugen,  und  das  bey  dem  graven  von  Ostfrislandt  gehan- 
delt,  das  solche  schepe  und  leut  in  der  Oster-Embs  velich  lig- 
gen,  aus  und  ein  passirn  mugen,  wie  solchs  ir  notturft  erfor- 
dern  wirt. 

9.  Ini  fall  aber,  das  sich  die  eroberung  Coppenhagens  etwas 
lange  verziehen  und  die  wintertage  einfallen  wurden,  das  dises 
jars  solche  acht  schepe  mit  angezeigtem  volck  etc.  nit  mochten 
gepraucht  werden,  so  wollen  wir,  gemelter  konig,  verpflicht  sein 
dem  herzogen  zu  Gellern  angezeigte  schepe  und  leut  uf  seiner 
liebe  fordern  uf  das  ander  jar  zu  schicken  und  damit  zu  dinen, 
so  lang  dieselbigen  weters  halben  in  der  see  pleiben  mugen. 
Wo  sich  auch  der  krige  zwischen  uns,  dem  herzogen  zu  Gel- 
lern etc.,  und  den  Burgundischen  ferrer  erstrecken  wurde,  so 
wollen  wir,  gemelter  konig  zu  Denmarcken,  in  der  zeit  der 
sieben  jar  lang  schuldig  sein  geineltem  fursten  zu  Gellern  jedes 
jar,  so  sein  liebe  mit  den  Burgundischen  in  krige  stet,  mit  ge- 
melten  acht  schepen,  ein  jeder  schip  mit  anderhalb  hundert 
mannen  besetzt,  mit  vitali,  kraut,  lot,  geschutz  und  aller  not- 
turft versehen,  zu  dinen  und  zu  helfen,  so  lang  solche  schepe 
und  volck  ides  jar  in  der  see  pleiben  mugen. 

10.  Wo  aber  wir,  gemelter  konig  zu  Denmarcken,  in  negst 
volgenden  siben  jaren  widerumb  von  jemandes  hohen  ader 
nidern  standes,  niemanls  ausgescheiden,  von  wegen  herren  Cri- 
stierns,  etwan  konigs  zu  Denmarcken,  oder  seiner  kinder  wegen 

15* 


228  1536.    19.  Juli. 

angegriffen,  bekrigt,  uberzogen,  ader  sich  jemandes  wider  uns 
rusten  und  uns  zur  gegenwher  ursachen  geben  wurde,  alsdan 
woUen  wir,  gemelter  furst  zu  Gellern,  der  gedachten  ko.  w.  zu 
Denmarcken,  so  oft  wir  in  den  sieben  jaren  von  seiner  ko.  w. 
darumb  gefordert,  widerumb  mit  so  vil  lantzknechten,  ais  volck 
uf  den  schepen  gewesen,  nemlich  zwolf  hundert  manne,  dinen 
und  seiner  ko.  w.  diselbigen  uf  stede  und  platz,  so  uns  ernent, 
uf  unsern  selbst  costen  und  schaden  zuschicken  und  underhal- 
ten.  Dieweil  aber  die  schepe,  damit  uns  ko.  w.  dinen,  nit  ien- 
ger  aïs  den  summer  in  der  see  pleiben  kunen  und  dinen  mu- 
gen,  so  sollen  wir  jedes  jar  widerumb  nit  lenger  als  sechs  mo- 
nat  mit  angezeigten  zwolf  hundert  knechten  uf  unsern  costen 
zu  dinen  schuldig  sein,  die  uberige  zeit  desselbigen  jars  woUen 
wir,  gemelter  konig,  solche  knecht,  so  wir  irer  bedurfen,  under- 
halten. 

11,  Wiewol  sich  die  acht  schepe,  geschutz,  kraut,  lot,  vitali 
und  derselbigen  zugehor  etwes  fast  zu  einer  grossen  summe  geldes 
erstreckt,  so  wollen  wir,  gemelter  konig  zu  Denmarcken,  solche 
schware  schepsausrustung  gegen  den  dienst  auch  freuntschaft 
und  willen,  so  uns  gedachter  unser  ohm,  der  herzog  von  Gel- 
lern, diser  zeit  in  vil  wege  beweist,  auch  nit  rechnen,  sundern 
uf  unser  selbst  uncosten  in  fhar  gewins  und  verlusts  vorberurter 
masen  ausrusten,  halten,  den  fursten  von  Gellern  darmit  dinen 
und  allein  das  volck,  so  uf  den  schepen  sein  wirt,  gegen  die 
zwolf  hundert  knecht,  so  sein  lieb  uns  widerumb  schicken  solle, 
rechnen  und  darstellen.  Im  fall  auch  das  wir,  furst  zu  Gellern, 
ane  das  widerumb  ein  hauffen  lantzknecht  bey  einander  haben, 
nit  geprauchen,  und  die  ko.  w.  diselbigen  bedurfen  wurden,  so 
sollen  und  wollen  wir  verpflicht  sein  aile  solche  knecht  unter 
unserm  eide  der  gemelten  ko.  w.  uf  ir  fordern  zuzuschicken, 
doch  das  ko.  w.  diselbigen  knecht  alsdan  zur  gnug  bezalen 
solle,  das  wir  in  gleichem,  als  wir  itzundt  versichern  mugen, 
von  denselbigen  knechten  umh  bezalung  nit  gemant  werden, 
ailes  getreulich  ane  geverde. 

/5.  Aile  vorgeschriebene  stuck,  punct  und  artickel  gereden 
und  geloben  wir,  gemelter  konig  zu  Denmarcken,  stet,  vest  und 
unverbrochen  zu  halten  und  haben  derwegen  unser  koniglich 
ingesigel  zu  ende  wissentlich  furhangen  lassen.  Desgleichen 
gereden  und  geloben  wir,  gedachter  furst  zu  Gellern,  aile  vor- 
geschriebene stuck,  punct  und  artickel  zu  halten.  Des  zu  merer 
sicherheit  und  glaubens  haben  wir  unser  furstlich  insigel  zu 
ende  neben  ko.  w.  ingesigel  auch  wissentlich  hangen  lassen. 
Gegeben  zu  Lingen,  mitwochen  den  19.  Julii  anno  funfzehn- 
hundert  und  36. 

Wy  Sueder  van  Keruenhem,  praestz  to  Zutphen  etc.,  und 
Merten  van  Rossom,  heere  to  Puedereyen,  mairschalckleutenant 
und  drost  etc.,  bekennen,  das  vurgeschreven  buntniss,  stuck, 
punct  und  artickel  durch  ons  gehandelt  van  wegen  furstlicken 
gnaden  van  Gelre  etc.,  wie  wail  wy  derhalven  van  syner  f.  gna- 


1536.    19.  Juli.  229 

den  wegen  vollen  gewalt  gehadt,  so  wollen  wy  doch  sulx  ta 
rugh  holdeii  und  ain  synen  f.  gnaden  brengen  und  tkennen 
geven  laiten,  nyet  twyvelende  und  der  toevursicht,  syne  f.  gnade 
werden  sulcke  verbuntnis  opgemelt  eyn  benuegen  hebben  und 
onser  handelong  ratificyren  und  bevestigen.  Dess  to  oirkoende 
hebben  wy  onsen  naemen  und  hantteycken  hieronder  op  spa- 
cium  gesath,  op  dach  und  jair  vursz.  etc. 

Sueder  van  Keruenhem,  praest  to  Sutphen. 
M.  de  Rossem.     (L.  S.) 


42. 

1536.  29.  Juli  (I  Lejren  udenfor  K0benhavn).  Forlîg  mellem 
Christian  III  paa  deo  ene,  Hercug  Albrecht  af  Meklenborg, 
Grev  ChristoflFer  af  Oldenborg  og  deres  Tilhaengere  i  Kb- 
benhavn  paa  den  anden  Side. 

O:  Original  paa  Fergament  (med  11  egenhœndige  Underskrifter 
ug  22  Segl,  hvoraf  dog  nu  kun  de  19  H0vedsmaends  findes).  Paa 
enkelte  Steder  beskadiget. 

K:  Koncept  paa  Papir  i  Arkivet  i  Schwerin.  Herefler  ère  Hul- 
lerne  i  O  udfyldte  i  [  ]. 

Tr.:    Pal.-MûUer,  Grevens  Feide  II,  453—61. 

/  Henhold  til  §  16  i  Hamborgerfreden  af  14.  Febr.  1536  sendte 
Lybœk  med  Kreditiv  og  Instruks  af  29.  Febr.  Bernhard  v.  Mehlen  og 
Stadens  Sekretœr  Andréas  Slolpe  til  Kebenhavn  for  at  opfordre  de  be- 
lejrede  til  at  antage  Freden  paa  de  i  Fredstraktaten  angivne  Vilkaar. 
De  belejrede  afuiste  ikke  straks  Opfordringen,  men  forbeholdt  si  g  den 
i  Freden  fastsatte  Betœnkningstid.  Den  28.  Febr.  havde  de  to  Fyrster, 
Kebenhavns  Magistrat  og  Anfererne  for  Krigsfolket  forpligtet  sig  til  ai 
holde  ud  med  hinanden,  indtil  de  havde  faaet  deres  Omkostninger  og 
Skade  erstattet,  og  ikke  indlade  sig  paa  Forhandlinger  med  nogen  uden 
ailes  Samtykke  ;  begge  de  to  Fyrster  skulde  hâve  lige  Del  i  Regeringen, 
og  baade  Staden  og  Krigsfolket  forpligtede  sig  til  at  anerkende  de  to 
Fyrster  som  deres  Herrer  paa  den  fangne  Ronges  Vegne.  Malme  havde 
ikke  deltaget  i  denne  Overenskomst  ;  derimod  deltog  ogsaa  denne  By  i 
en  samlet  Henvendelse  af  14.  Marts  til  en  Rœkke  tyske  Fyrster  om 
enten  personlig  at  komme  til  Kobenhavn  ellcr  sende  Raader  til  24.  April 
for  at  mœgle  Fred  mellem  de  belejrede  og  Hertugen  af  Holsten;  Fyr- 
sterne  opfordredcs  tillige  til  at  formaa  Hertugen  af  Holsten  til  at  for- 
lœnge  Frisivn  for  Fredens  Antayelse  til  denne  Tid.  Denne  Henven- 
delse ferle  dog  ikke  til  noyet,  da  de  paagœldende  Fyrster  afslog  at 
hâve  noget  med  Sagen  at  gère.  Fristen  for  Fredens  Antagelse  forleby 
uden  at  de  belejrede  antog  den,  og  da  de  lybske  Afsendinge  saa  vilde 
fere  de  i  Kobenhavn  vœrende  lybske  Knœgte  hjem^  nœgtede  disse  at 
adlyde,  Ja  holdt  endog  Afsendingene  fœngslede  en  Tid.  6.  April  over- 
gav    Malnw    sig,  men   Kobenhavn  fortsatte  stadig  Kampen,  nu  i  Haab 


230  1536.    29.  Juli. 

om  Undsœtning  fra  Nederlandene.  Fi'a  det  burgundiske  Hof  modtog 
de  belejrede  ogsaa  det  ene  Le  fie  efier  det  andei  om  snarlig  HJœlp, 
men  Provinsen  Hollands  Vœgring  ved  ai  stille  Skibe  og  siden  Mcinhard 
V.  Hams  Indfald  i  Nederlandene  og  endelig  den  mellem  Frankrig  og 
Kejseren  udbrudte  Krig  forhalede  stadig  Hjœlpens  Afsendelse.  Da 
Amager  var  bleven  indtaget  af  Christian  IIP  s  Tropper  18.  Juni,  blev 
de  belejredes  Stllllng  snart  uudholdellg,  og  l  Beggndelsen  af  Jull  be- 
ggndte  man  al  tœnke  paa  Overgivelse.  8.  Jull  flk  Hertug  Albrecht 
Lejde  tll  al  komme  ud  tll  den  kongellge  Lejr  for  al  taie  med  Hertug 
Vilhelm  af  Brunsvlg,  en  gngre  Broder  tll  Hertug  Henri k  d.  gngre  og 
Mrkebiskop  Christoffer  af  Bremen,  der  var  kommen  tll  Danmark  for 
al  mœgle.  Samtalen  forte  dog  Ikke  til  noget.  26.  Juli  fik  Hertug 
Albrecht  paang  Lejde  tll  at  komme  ud  til  den  kongellge  Lejr.  Efter 
at  Bgen  Kobenhavn  28.  Jull  havde  sluttet  Ooerenskomsl  om  Overgivelse, 
opsattes  nœste  Dag  ikke  en  egentllg  Traktat  med  de  2  Fgrsler,  da 
Christian  HI  holdt  bestemt  paa^  at  han  ikke  stod  i  nogen  retmœssig 
Krig  med  disse,  og  at  de  havde  underkastet  sig  paa  Naade  og  Unaade, 
men  et  Forligsdokument,  indeholdende  de  Bellngelser,  som  Christian  HI 
paa  Hertug  Vilhelms  og  Hevedsmœndenes  Bon  havde  bevllget  de  2  Fgr- 
ster  og  deres  Tilhœngere.  Endvidere  sluttedes  samme  Dag  i  Henhold 
m  Forligets  §  2  en  Overenskomst  (Nr.  ^3)  mellem  Christian  HI  og 
Hertug  Albrecht  om  en  kompromlssarisk  Kendelse  af  Landgrev  Filip 
af  Hessen  og  jErkebiskop  Albrecht  af  Mainz  angaaende  Christian  HP  s 
Fordrlnger  til  Hertug  Albrecht,  ^ 

Wir  Wilhelm,  von  Gots  gnaden  herzogk  zu  Brunsweigk  und 
Luneburgk,  und  wir  nachbenante,  Cristoff  von  Velthen,  velther, 
Geverl  Schenck  und  Busse  von  Velthen,  ritmeisler,  Conral  Pfen- 
nigk,  Conrat  von  Hanstein,  beide  uberisten,  Peter  von  Utrecht, 
Davidt  Trache,  Wulff  von  Rossenburgk,  aile  hauptleute,  und 
darnach  die  andern  von  den  bevelhsleulen  beider  régiment  vor 
Copenhagen  thun  hiemit  menniglichem  kundt  und  zu  wissen: 
Nachdem  der  durchleuchtigst,  grossmechtigst  furst  und  her, 
her  Cristian,  erwelter  konig  von  Dennemarken  und  Norwegen 
etc.,  unser  freuntlicher,  lieber  her  swager  und  gnedigster  her, 
nu  ungeverlich  uber  ein  jar  und  lenger  die  stadt  Copenhagen 
und  den  hochgeborn,  durchleuchtigen  fursten,  hern  Albrechten, 
herzogen  zu  Megkelnburg  etc.,  graff  Cristoflf  von  Oldenburgk 
sampt  andern  mher  iren  anhengern,  darin  wesend,  zu  landt  und 
auf  dem  wasser  hertiglich  belagert,  also  das  sie  sein  ko.  dl. 
dohin   notdrenget,  das   sie   seiner  ko.  dt.  die   stadt  haben  uber- 


»  Pal.-MùUer,  Grevens  Feide  II,  280—91,  349—66.  Waitz,  Lûbeck  unter 
Jûrgen  Wullenweber  m,  259—66,  283—308.  Pal.-Mûller,  Aktstykker  til  Greve- 
feidens  Hist.  I,  527  f. 


^ 


1536.    29.  Juli.  231 

geben  mussen,  und  weil  wir  als  die  hierzu  gewilligten  under- 
handler  uns  in  dièse  sachen  geschlagen  :  so  haben  wir  die  hoch- 
gedachten  ko.  dt.  als  unsern  hern  swager  und  gnedigsten  hern 
dahin  bitlich  vermocht,  das  sein  ko.  dt.  gedachten  herzogk  Al- 
brechten,  den  graven,  das  kriegsfoick,  reuter  und  knechte,  zu- 
sampt  den  burgern  zu  gnaden  aufgenomen  und  frey  passierung 
vergonnet  und  die  sach  forther  durch  uns  als  underhandeler 
auf  wege,  masse  und  artikel  vertragen  lassen,  wie  folgt: 

1.  Irstlich  das  herzogk  Albrecht,  sein  gemahl,  junge  her- 
schaft,  rethe  und  hofdiener  zu  wasser  auf  ko.  dt.  schififen  sampt 
irer  hab  und  guter,  so  sie  mit  sich  ins  reich  bracht  und  das 
ire  und  niemantz  anders  ist,  ausserhalb  die  schifife  und  ge- 
schutze,  so  er  mit  ime  hierin  bracht,  und  sunst  sampt  irer 
zugehorung  unzurbrochen,  unzurhawen,  ungeschendt  und  un- 
verdorben,  die  ko.  dt.  vor  sich  und  zum  besten  des  reichs  zu 
behalten  gedencken,  bis  an  ire  gewarsam  an  dieTeutsch  seiten 
passieren  sollen;  darzu  sollen  sie  mit  lebendigem,  schriftlichem 
und  christlichem  gleidte  gnugsam  versehen  werden;  und  so  er 
zusampt  den  seinen  also  bis  in  sein  sicher  gewarsam  an  die 
Teutsch  seiten  gebracht  und  an  land  gesetzt  wirt,  das  er  ir 
ko.  dt.  schiflf  sampt  bevelhabern,  schififsvolck  und  andern  daruf 
widerumb  zurugk  und  an  ire  bescheidene  orte  unbeschedigt 
laufen  lassen. 

2.  Und  dweil  herzogk  Albrecht  die  ko.  dt.  und  das  reich 
unbewart  uberfallen,  sie  in  grosse,  mergkliche  kreigskosten, 
schaden  und  nachteil,  darzu  schimpf,  hon  und  spot  gefhurt, 
so  sol  er  darumb  ko.  dt.  auf  ir  erfordern  fur  zweien  fursten, 
die  darzu  ernent,  daruf  sie  compromittirt  haben  und  hiemit 
unter  iren  sigeln  kreftiglich  compromittirn  und  willigen,  als 
nemblich  landtgrafif  Philipsen  zu  Hessen  etc.  von  wegen  ko.  dt., 
und  den  erzbischof  von  Meintz  etc.  von  wegen  herzogk  Al- 
brechts;  und  sol  ein  itzlicher  den  seinen  zu  solicher  handelung 
vermug  des  compromis  dohin  vermugen,  das  sie  an  einer  gelegen 
malstadt  sollen  zusamen  komen,  die  sach  in  gute  und  in  freunt- 
schaft  verhoren  und  vertragen.  Ob  aber  die  beiden  compro- 
missarien  in  freuntschaft  und  gute  sie  nicht  entscheiden  und 
die  sachen  hinleggen  konten,  so  sollen  sie  daruber  einen  recht- 
lichen  ausspruch  thun.  Und  ob  sich  die  beide  fursten  des 
rechtlichen  ausspruchs  auch  nicht  vergleichen  konten,  sollen  sie 


232  1536.    29.  Juli. 

ein   obman  kiessen  und  welen,  und  wem  der  zufall  thut,  dem- 
selben  soll  endtlich  gelebt  und  volnzogen  werden. 

3.  Edel  und  unedel,  Denisch  und  Deutsch,  so  mit  herzogk 
Âlbrechten  hinausziehen  woUen,  lest  ko.  dt.,  ausserhalb  Jorgen 
Muntzer  und  Buchbinder,  gescheen,  ydoch  das  sie  daraus 
pleiben,  es  sey  das  sie  hiernachmals  mit  ko.  dt.  gunst,  willen 
und  wissen  thun.  Die  Teutschen  kaufleute,  mit  herzogk  Al- 
brechten in  Copenhagen  komen  und  in  dieser  vheide  bey  ime 
gewesen,  soUen  mit  iren  hab  und  gutern,  ausgenomen  wes  an 
schiffen  oder  schififszugehorungen  vorhanden  ist,  gleich  andern 
mit  herzogk  Âlbrechten  passieren. 

4.  Desgleichen  soll  grafif  Cristofifel  zu  Oldenburgk  sampt 
seinen  dienern  und  verwandten  mit  allem  demjennen,  wes  er  ins 
reich  bracht,  gleich  herzogk  Âlbrechten  zu  wasser  und  land  bis 
an  die  Teutsche  seiten  in  ire  gewarsam  passieren,  derhalb  er 
in  gleichnuss  herzogk  Âlbrechten  mit  gnugsamen  schriftlichem, 
lebendigem  und  cristlichem  gleidte  versehen  werden  sollen;  dar- 
jegen  bat  er  zugesagt,  gelobt,  auch  leiblich  zu  Got  und  seinen 
heiligen  wort  geschworn,  das  er  von  nu  an  und  die  zeit  seins 
lebens  gar  aus  wider  ko.  dt.  zu  Denmarken,  derselben  erben, 
iren  brudern,  auch  ko.  dt.  bundtgenossen,  wo  die  sein  much- 
ten,  auch  den  iren,  die  reiche  zu  Dennemarken,  Sweden  und 
Norwegen,  auch  die  furslenthumben  zu  Schlesewigk  und  Hol- 
stein,  irer  rethe,  die  vom  adel,  underthanen  und  verwandten, 
nicht  handeln  noch  thun  soll  oder  etwas  in  ungut  tellichs 
wider  sie  mit  worten  noch  werken  furnemen  soll  und  will,  auch 
die  zeit  seins  lebens  in  die  konigreich  Dennemarken,  Sweden 
und  Norwegen  auch  die  herzogk-  und  furslenthumb  Holstein, 
Schlessewigk  und  Stormarn  nymermher  komen,  sunder  sich  der 
gentzlich  bey  seinen  ehren,  eiden  und  pflichten  eusern  und  enl- 
halten  und  nichts  darin  handeln  noch  wandeln,  on  geferde. 

5.  Die  ressigen  aber,  so  vor  soldt  in  der  stadt  unler  dem 
herzogen,  graven  oder  in  wes  besoldung  sie  gewesen,  die  sollen 
und  mugen  mit  iren  pfcrden,  harnusch  und  allem  dem,  wes 
ine  und  sunst  niemants  anders  zugehort,  in  gleichem  gleidt 
und  neben  herzogk  Albrechten  und  dem  graven  zu  wasser  oder 
land  passieren  und  ausziehen. 

6\  Das  ander  kreigsfolck,  so  zu  fues  in  der  stadt  Copen- 
hagen  gelegen,   sollen   und   mugen   unter  gleichem   gleidte,  w^e 


1536.    29.  Juli.  233 

der  herzogk,  grafif  und  die  andem,  zu  wasser  oder  land,  doch 
das  zuvor,  wann  sie  zu  lande  ziehen,  ein  itlicher  seinen  wirdt 
bezalet,  mit  nidergelegtem  vendlein  passirn  bis  an  die  Teutsch 
seyt,  jedoch  sobalt  sie  die  Teutsche  seyt  erreichen,  sollen  sie 
alsdann  wider  ko.  dt.,  die  reiche  Dennemarken,  Sweden  und 
Norwegen  auch  ko.  dt.  bundtgenossen  obangezeigt  in  vier^  mo- 
naten,  die  nechstfolgend,  nicht  dienen,  welchs  sie  sich  also  bey 
irem  eidt,  wie  ehrlichen  kreigsleuten  zu  thun  gepurt,  verpflicht 
und  versagt.  Willen  auch  etzliche  mit  den  kreigsleuten  in 
Deutschland,  ausserhalb  Jorgen  Muntzmeister  und  Ambrossius 
Buchbinder,  ziehen,  sol  ine  erlaubt  sein,  doch  das  sie  nicht 
wider  einkomen,  es  gesche  dann  mit  ko.  dt.  willen  und  wis- 
sen.  Den  artikel  der  krancken,  die  sollen  unbeleidigt  plei- 
ben.^ 

7.  Die  burger  und  einwoner  der  stadt  Copenhagen  haben 
ko.  dt.  zu  gnaden  als  ire  underthanen  aufgenomen,  inen  wes 
sie  jegen  ir  ko.  dt.,  ire  unmundigen  bruder,  auch  den  reichs- 
rath  und  gemeinen  adel  des  reichs  zu  Dennemarken  mishandlet 
und  gebraucht  gantz  und  gar  auf  unser,  herzogk  Wilhelm,  auch 
obgedachten  velthern,  ritmeistern,  oberisten,  haupt-  und  bevelhs- 
leuten  furbitt  verziehen  und  vergeben,  wollen  sie  auch  fur  men- 
niglichs  gewalts,  so  sie  imands  dieser  oder  ander  sachen  halb 
gewaltiglichen  uberfallen  wolte,  verbitten,  schutzen  und  bey 
redit  handthaben. 

8.  Jorg  Koch  und  Ambrossius  Buchbinder  haben  ko.  dt- 
zu  gnaden  angenommen,  ydoch  das  sie  sollen  nirgents  anderst 
wonen  dann  im  reich  Dennemarken  oder  ini  furstenthumb 
Schlessewigk,  Holstein  an  orten  und  stetten,  sie  sein  ko.  dt.  dul- 
den  und  leiden  wollen,  und  da  sie  ire  ehrliche,  aufrichtige  na- 
rung  Ireiben  mugen,  da  sie  fur  gewa[ldt]  und  unrecht  sollen 
beschulzl  und  beschirmet  werden;  jedoch  das  sie  den  eidt,  so 
sie  ko.  dt.  gethan,  das  sie  derselben,  iren  erben,  iren  brudern 
und  dem  reich  zu  Dennemarken  treu  und  hol[t]  sollen  sein,  stet 
und  vest  halten,  iren  schaden  iderzeit  wheren  und  ir  bestes 
furdern,  nicht  in  rath  oder  Ihat  sein,  da  etwas  kegen  ko.  dt. 
und  das  reich  gehandeit  wirdt,  sollen  solchs  auch  n[icht]  heim- 


'  K:  dreyeii.     *  Dette  Punktum  er  skrevet  til  i  Marginen  i  K. 


234  1536.    29.  Juli. 

lich  noch  oflfentlich  durch  sich  oder  ander,  furdern  und  vort- 
setzeii.  Dergleichen  und  in  sonderheit  auch  sollen  sie  umb 
erledigung  etwan  konig  Cristierns,  oder  das  ein  ander  u[nd] 
frembdt  herschaft  und  blut  in  die  reiche  Dennemarken  oder 
Norwegen,  auch  die  furstenthumb  Schlessewigk,  Holstein  etc.' 
solten  durch  imants  gefhurt  werden,  bynnen  oder  ausserhalb 
reichs  [nicht]^  durch  sich  oder  ander  etwas  practicirn,  suchen 
oder  furnemen,  sunder  sich  allein  an  sein  ko.  dt.  und  das 
reich  treulich,  wie  ehrliclien  leuten  zusteht,  vestigUchen  haUen. 

9,  Die  gefangen,  so  zu  lande  und  wasser  aufrichtiglich 
gefangen,  sollen  jegen  einander  on  entgeltnuss  oder  einich 
rantzun  quidt,  ledig  und  los  sein,  doch  das  ein  itlicher,  in 
welcher  stadt  oder  ort  er  gelegen,  seinen  werdt  bezalen  und 
zufriden  stellen  sollen. 

10.  Nachdem  auch  herzogk  Albrecht  und  der  graff  etliche 
Denische  rethe  und  edelleute  aus  dem  reiche  zu  Dennemarken 
in  das  land  zu  Megkelnburgk  und  ander  orter,  wor  sie  sein 
mugen,  hingeschickt  und  gefhurt  haben,  der  auch  nach  etliche 
in  Copenhagen  enthalte[n  wjerden,  so  sollen  und  woUen  ge- 
dachte  herzogk  und  grafife  soliche  rethe  und  edelleut  in  ko.  dt. 
handt  laut  irer  brief  und  sigel,  so  sie  ko.  dt.  derhalben  geben 
scholden^,  und  alsdann  der  herzogk  und  graff  gnugsam  gisseler 
ko.  dt.  alhir,  als  mit  nhamen  den  wolgebornen  Cristoff,  burg- 
graff  und  lier  von  Dhonen,  Vicke  Stralendorff,  Jochim  von  Yet- 
zen,  cantzler^  Melcher  vom  Kampe,  Diderich  von  Oldenborch 
und  Hans  Weltzow  von  wegen  herzogk  Albrechls  und^  Hein- 
ricli  von  der  Deken,  Hein  von  Etmansdorff,  Heinrich  Juchter, 
Georg  Leisl,  Swingel,  Ludowig  von  Deven  von  wegen  des  gra- 
vent stellen;  welche  auch  die  zeil,  dweil  sie  hier  sein,  als  gis- 
seler ehrlichen  sollen  underhalten  werden,  bis  solang  das  ob- 
gedachte  gefangen,  als  nemlich  Andréas  und  Hans  Bilden,  Otto 
Krumpen,  Niels  Vincentz,  Jolian  Uren,  Mattis  Ericks,  Knulh 
Perssen,  .lacob  Hardenbergk,  Eilert  Rennow,  Knuth  Hinrichs 
und  Benth  Bilde  und  Erick  Massen^  dem  amptman  zu  Sege- 
berge  im  land  zu  Holstein  on  rantzun  oder  entgeltnuss  oder 
einiche  andere  verpflichtung  und  beschwerung  uberandtwurten 

*  Nicht  eller  en  anden  Négation  maa  vaere  glemt.  *  O:  gegeben  schelden. 
^  K  har  kiin:  den  cautzler,  men  intet  Navn.  *  K  forbig.  :  von  wegen  .  .  .  und. 
•^  K  forbig.:  von  wegen   des  gi*aven.      *  O  forbig.:  und  Erick  Massen. 


1536.    29.  Juli.  235 

mit  dem  furderlichsten  ;  wenn  solhs  gescheen,  so  soUen  alsdan 
gedachte  gisselers  widerumb  an  ire  herschaft  und  in  ire  gewar- 
sam  zu  passieren  und  zu  reisen  on  aile  hinderung  oder  entgelt- 
nuss  erlaubt  sein,  und  alsdan  mit  gutem,  cristlichem  gleidte, 
wo  sie  des  begeren,  versehen  und  versorgt  werden.  Die  ge- 
fangen  aber  nach  in  Copenhagen  sollen  alhie  ko.  dt.  zu  stundt 
on  entgeltnuss  zu  handen  gestellet  werden. 

11.  Daruf  soU  man  ko.  dt.  ire  schloss  und  stadt  Copen- 
hagen mit  allem  geschutz,  lot  und  wes  darzu  gehort,  derglei- 
chen  aile  schiflTe,  so  in  der  stadt  und  der  haven  liggen,  gross 
und  klein,  mit  allem  geschutz,  kraut,  lot,  camern  und  allem 
andern,  wes  zu  solichen  schiffen  gehorigk,  wie  es  namen  haben 
magk,  auch  allen  konigklichen  hausgerath,  brief,  sigel  und  an- 
derst,  kleinoten  und  zugehorungen,  so  dem  reich  und  einwonem 
gehort,  unversert,  unzurbrochen  und  ungeschendt,  gleich  in  ge- 
stalt  und  massen  es  der  graflT  empfangen  und  eingenomen,  uber- 
liebern  und  uberandtwurten,  und  ire  ko.  dt.  oder  derselbigen 
bevelhaber  zu  handen  stellen  lassen,  ailes  getreulich  und  un- 
geverlich. 

Des  zu  urkundt  auch  steter,  vester  haltung  haben  ko.  dt. 
zu  Dennemarken,  herzogk  Wilhelm  zu  Brunsweigk  etc.,  herzogk 
Âlbrecht  zu  Megkelnburg  etc.,  grafif  Cristofifer  zu  Oldenburgk 
etc.  und  wir  nachfolgende  ko.  dt.  velther,  ritineistere,  beide 
uberisten  und  hauptleute,  obgemelt,  mit  von  wegen  der  andern 
underhendelern,  und  wir  die  andern,  als  herzogk  Albrechts  und 
des  graven  ritmeistere,  [obejristen,  haupt-  und  bevelhsleut,  nem- 
lich  Karstian  von  Oln,  Heide  von  EthmansdorfiF,  Heinrich  von 
der  Decken,  ritmeister,  Georgen  Snater,  Hans  von  Kindelbrugk  ^, 
Ludowig  von  Saltzburgk*,  Thies  von  Ramunde,  Hans  Stengel, 
Marten  von  Leiptzigk*,  Utz  von  Feuchtwang,  schultheiss,  und 
Wilhelm  SchoU,  wachtmeister,  unser  jeder  sein  pitzschaft  oder 
secret  auch  h[irfur]  gehengt  und  aile  samptlich,  konig,  fursten, 
graf  und  ander,  diesen  vertragk  mit  eigener  handt  unterschrye- 
ben;  und  seint  dieser  recess  zwen  gleichs  lauts  verfertigt  und 
yderm  theil  eins  zugestellet. 

Geben  im  feldt  vor  Copenhagen  am  sonnabent  nach  Jacobi, 


»  K  tilf:  obersten.     *  K  tilf.:  profos.     »  K  tilf.:  hauptleut. 


236  1536.    29.  Juli. 

nach  Cristi  unsers  lieben  h«rii   geburt  funfzehen  hundert  und 
im  sechsunddreissigsten  jar. 

Cristian.      W.  h.  z.  Braunswig.      A.  h.  zu  Mecklemborgk, 

manu  propria  subscripsit. 
Christophorus.         Ertmanszdorif.        Cort  Pennijk. 
Hans  Kyndelbruck.      Jorg  Schneter.  (?)      Peter  van  Utrech. 
Davidt  Draick.        Utz  von  Fewchtwang,  schultes. 


48. 

1536.  29.  Juli  (Kebenhavn).  Overenskomst  mellem  Christian 
III  og  Hertug  Albrecht  af  Meklenborg  om  Henvisning  af  de 
endnu  vserende  Stridigheder  mellem  dem  til  en  kompromis- 
sarisk  Kendelse  af  Landgrev  Filip  af  Hessen  paa  Kongens 
og  iErkebiskop  Albrecht  af  Mainz  paa  Hertugens  Vegne. 

O:    Original  paa  Pergament  (Seglene  mangle  nu,  kun  en  Seglrem 
findes).     Originalen  er  paa  et  enkelt  Sted  lidt  beskadiget. 

Tr.:   Pal.-Mailer,  Aktstykker  til  Grevefeidens  Hist.  .1,  573  flF. 

Wir  Christian,  von  Gots  gnaden  erwelter  kunig  zu  Den- 
marken  und  Norwegen,  herzog  zu  Sleswigk,  Holstein,  Stormarn 
und  der  Ditmarschen,  graven  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst, 
an  einem,  und  Albrecht,  von  Gots  gnaden  herzog  zu  Megkeln- 
burg,  furst  zu  Wenden,  grave  zu  Swerin,  Rostock  und  Ster- 
gerdt  der  lande  herr,  am  andern  theil,  bekenrien  und  thuen 
kunt  offlntlich  mit  disem  brieve:  Das  wir  durch  underhand- 
lung  des  hochgebornen  furslen,  hern  Wilhelms,  herzogen  zu 
Braunswig  und  Luneburg,  unsers  lieben  oheimen  und  vettern, 
der  erbarn  und  vesten  Christof  von  Velthem,  uberslen  velthern, 
Gevert  Schenck  und  Busso  von  Velthem,  ritmeistere,  Conrat 
Pfenning.  Conrat  von  Hanstein,  beid  ubersten.  Peter  von  Ulrecht, 
David  Trach,  Wolf  von  Rosenburg,  aile  hauptieute,  sampt  den 
andern  von  den  bevelhsleuten  beider  régiment  fur  Coppenhagen, 
der  zuspruch  und  furderung  halb,  so  zwischen  uns  beider  seits 
in  disem  Denischen  kreige  zugetragen,  vermuge  deshalben  eins 
aufgerichten  reces,  so  hir  fur  Coppenhagen  im  veltlager  vol- 
zogen,  des  datum  steht  am  sonabent  nach  Jacobi  anno  etc. 
sechs  und  dreissigk,  haben  einmutiglich  und  willkorlich  nach- 
volgender  massen  veranlast  und  bewilHgt,  wie  wir  auch  das- 
selbig  hiemit  offintlich  thuen: 


1636.    29.  Juli.  237 

Das  von  unsers,  Christians,  erwelten  kunigs  etc.,  wegen  der 
hochgeborn  furst  her  Philips,  landtgrafif  zu  Hessen  etc.,  und 
unsers,  herzog  Albrechts  von  Megkelnburgks,  wegen  der  hoch- 
wirdigster  in  Got  hochgeborner  furst  her  Albrecht,  erzbischof 
zu  Mentz  und  Maigdburg,  voinkomen  und  unwiderruflichen 
gewalt  in  allen  sachen,  speen  und  irrungen,  davon  in  itzgemel- 
tem  reces  meldung  geschicht,  in  freuntschaft  und  gute  verhoren 
und  vertragen;  und  wan  wir  Christian,  erwelter  kunig,  anfur- 
derung  umb  solch  sache  bey  herzog  Albrechten  thuen  werden, 
so  soll  er  den  bischof  von  Mentz  als  seinen  gewilligten  com- 
promissarien  in  den  nhesten  zehen  wochen  darzu  vermugen 
und  bewilligen,  das  sein  lieb  an  einem  bequemen  orte,  unge- 
verlich  funf,  zehen,  funfzehen  oder  achtzehen  meil  wegs  von 
Halle  einkomen  soit  und  daselbst  den  gutlichen  handel  ver- 
suchen;  dergleichen  wollen  wir  Christian,  erwelter  kunig,  in 
gleicher  gestalt  den  landtgrafen  zu  Hessen  darzu  vermugen; 
auch  mit  dem  underscheid,  ob  hochgedachte  beide  compromis- 
sarien  in  der  freuntschaft  und  gute  keins  wegs  sich  zu  ver- 
tragen und  zu  vergleichen  wusten  oder  wege  finden  kunten, 
wie  auf  beiden  seiten  gefellig,  und  verfaste  sachen  dermassen 
hinzuleggen  entstunden,  alsdan  sollen  beid  hochgedachte  com- 
promissarien  zu  einem  rechtlichen  auspruch  und  entscheidung 
schreiten  und  dieselbig  wircklich  thuen,  darin  dan  einem  jedern 
theile  aile  seine  rechtliche  hilf,  keine  ausgeslossen,  gentzlich 
furbehaltlich  sein  soll;  ydoch  das  solcher  spruch  ufs  sleunigst 
und  kurzest  geschee,  also  das  uber  die  quatruplicen  oder  quin- 
tuplicen  zum  lengsten  in  solchem  verhor  nicht  gegangen  werd. 
Wo  aber  sich  beid  compromissarien  ferner  solchs  rechtlichen 
ausspruchs  nicht  wusten  zu  vergleichen,  sollen  sie  in  dem  fall 
einen  obman  kîsen  und  welen,  desselben  ausspruchs,  wem  er 
zufall  thuel,  soll  unvermeidlich  gelebt,  entlich  nachgekomen 
und  gehalten  werden,  ailes  nach  inhalt  ingelei[bt]en  artikel. 

Zu  urkundt,  das  solchs,  wie  ob  steht,  kreftiglich  soll  ge- 
scheen  und  gehalten  werden,  haben  wir  beider  seils  unser  insi- 
gel  hirunten  angehengt;  und  geben  zu  Coppenhagen,  sonabents 
nach  Jacobi  anno  domini  1500  und  sechsunddreissig. 


238  1636.    5.  Okt. 


1536.  5.  Okt.  Forbundstraktat  paa  6  Aar  mellem  Christian  III 
paa  den  ene  og  Kurfyrst  Johan  Frederik  af  Sachsen,  Hertug 
Filip  af  Brunsvig,  Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Brunsvig- 
Lyneborg,  Landgrev  Filip  af  Hessen,  Fyrst  Wolfgang  af  An- 
hait  og  Greverne  Gebhart  og  Albrecht  af  Mansfelt  paa  den 
anden  Slde. 

O:  Original  paa  Pergament  i  Arkivet  i  Weimar  (underslirevet  og 
beseglct  af  Christian  III,  Kurfyrst  Johan  Frederik,  Hertugerne  Ernst 
og  Frans  og  Landgrev  Filip). 

Tr.:  Hortleder,  Von  Ursachen  des  Deutschen  Kriegs  I  libr.  VIII 
cap.  XI  p.  1514.  Lûnig,  Teutsch.  Reichsarch.  V^II  P.  Spec.  III. 
1.  Contin.  2.  Fortsetz.  S.  203-6.  Dumont,  Corps  dipl.  IV  part  II, 
146.     Krag  og  Stephanius,  Chr.  IIFs  Hist.  II,  560-5. 

Straks  efter  Udbruddet  af  Krigen  med  Grev  Christoffer  af  Olden- 
borg  og  Lybœk  Î53A  havde  Christian  III  henvendt  sig  til  de  protestan- 
iiske  Fyrster  i  Tgskland  om  HJœlp  i  Henhold  til  Traktaten  af22.Jan. 
1532.  Kurfgrsten  af  Sachsen  vilde  dog  ikke  uden  videre  anerkende, 
ai  Christian  III  i  dette  Tilfœlde  var  berettiget  til  ai  krœve  HJœlpen,  da 
Lybœk  gjorde  gœldende^  at  de  danske  ikke  havde  holdt  de  Lofter  og 
Brève,  som  de  i  Norge  havde  givet  den  fangne  Christian  11.^  Han 
holdt  stadig  fast  ved  dette  Standpunkt  og  undlod  at  y  de  Christian  III 
nogen  HJœlp.  I  Forsommeren  1535  trœngte  Landgrev  Filip  af  Hessen 
og  Hertug  Ernst  af  Brunsvig- Lyneborg  efter  Opfordring  af  Christian  III 
stœrkt  ind  paa  Kurfgrsten  for  at  faa  ham  til  at  y  de  Hjœlpen,  men 
ligesom  tidligere  forgœiws.  Efter  Slaget  paa  Oksnebjœrg  og  Christian 
IIFs  store  Fremgang  i  Danmark  erklœrede  han  dog  i  en  Skrivelse  af 
11.  Aug.  til  Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Lyneborg,  at  han  var  be- 
rvdt  til  at  slutte  et  nyt  Forbund  med  Christian  IIL  hvorefter  de  skulde 
vœre  forpligtede  til  at  hjœlpe  hinanden  ikke  alêne  i  Tilfœlde  af  Angreb 
formedelst  Protestationen  mod  Ferdinands  Valg  til  romei^k  Konge,  men 
ogsaa  i  Religionssager  og  aile  andre  Sager,  hiwri  den  ene  Part  vilde 
lide  lige  og  Ret  af  den  anden:  sluttedes  et  saadant  nyt  Forbund  vilde 
han  yde  den  begœrede  Hjœlp  af  Venskab,  men  ikke  som  Pligt.  ^  I 
Instruks  af  16.  Dec.  1535  for  sine  Gesandter  paa  det  store  Fredsmode 
I  Hamborg  gav  Kurfgrsten  dem  Befaling  til  at  forhandle  med  Chri- 
stian III  om  det  nye  Forbund,  hvortil  de  skulde  forelœgge  et  Cdkast  i 
OiH^rensstemmelse  med  det  oiH*nfor  an  ferle:  dog  maatte  de  ikke  ved- 
tage  noget  bindende.  Efler  at  de  sachsiske  Gesandter  forgœves  hainie 
opfonirct  Hertug  Ernst  af  Lyneborg  til  at  forela^ge  L'dkastet  i  sit 
Savn  —  han  vilde  [nia  Grand  af  den  Belening,  han  nylig  havde 
modtaget,  ikke  rorc  c>f*rf  Sporgsmaalet  om  Ferdinands  Valg  —  forelagde 
de  det  selv.  De  danske  Gesandter  forebragte  derefter  Sagen  for  (.hri- 
stian    III,   der    dog    knrvetie    forskellige    .Endringer:     Da   han   og   de 

*  Waitx,  Lûbeck  unter  .lûrgen  Wullenwevcr  II.  ."^1.     -  Waitz.  anf.  St,  III 


1536.    5.  Okt.  239 

tyske  Fyrster  skulde  understette  hinanden  med  lige  stor  Styrke^  sknlde 
Forbundei  gœlde  baade  Danmark-Norge  og  hans  Aruelande,  ikke,  som 
i  Udkastet,  alêne  disse  sidste;  endvidere  forlangte  han  den  garnie  Ar- 
tikel  om  Christian  II  genoptageU  da  de  danske  Stœnder  ellers  ikke 
vilde  gaa  ind  paa  Forbundet  og  denne  Artikel  for  hans  Vedkommende 
jo  ogsaa  svarede  til  Ariiklen  om  Ferdinands  Valg  og  Forklaringen  af 
den  gyldne  Bulle,  som  han  ikke  havde  nogen  Interesse  L  Kurfyrsten 
mente  dog,  at  en  udtrykkelig  Nœvnelse  af  Christian  II  baade  var  uned- 
vendig,  da  han  jo  faldt  ind  ander  den  almindelige  Formel:  was  es 
sonst  fur  Sachen  etc.,  og  Kurfyrsten  havde  tilbudt  at  y  de  HJœlpen 
imod  ham  en  Gang,  og  tillige  i  flere  Henseender  betœnkelig,  da  Chri- 
stian III  ikke  syntes  at  ville  lade  den  noi^ske  Sag  komme  til  Kurfyr- 
stens  Afgerelse.     Han   beslutlede   derfor  forelebig  at  lade  Sagcn  hvile. 

Da  Christian  III  siden  ved  Opbringelsen  af  et  hollandsk  Skib  ved 
Ilelsinger  havde  faaet  Brève  i  Hœnde,  der  viste,  at  man  i  Nederlan- 
dene  rustede  slœrkl  for  at  undsœtte  K&benhavn,  sendte  han  30.  April 
1536  Woislaf  Wobisser  til  Kurfyrsten  af  Sachsen  for  atter  at  opfordre 
ham  til  at  yde  Hjœlp,  selv  om  han  ikke  ansaa  sig  for  forpligtet  dertit  ; 
Christian  III  vilde  til  Gengœld  yde  Kurfyrsten  samme  Hjœlpy  hvis  det 
blev  nedvendigt.  I  sit  Svar  af  22.  MaJ  erklœrede  Kurfyrsten  kun  at 
ville  yde  Hjœlpen,  hvis  Christian  III  vilde  gaa  ind  paa  Hamborger- 
udkastet.  Da  Landgrev  Filip,  til  hvem  Christian  III  ogsaa  havde  hen- 
vendt  sig,  imidlertid  trœngte  stœrkt  ind  paa  Kurfyrsten,  erklœrede  denne 
sig  dog  18.  Juni  villig  til  at  betale  7000  Gl.  paa  den  Betingelse,  at 
Landgrev  Filip  lovede  at  betale  Pengene  tilbage,  hvis  den  ny  Traktat 
ikke  kom  i  Stand  inden  Mortensdag.  24.  Juni  gik  Filip  ind  herpaa 
og  samtidig  kunde  han  meddele  Kurfyrsten,  at  Christian  III  ved  en 
til  Filip  scndt  Erklœring  af  6.  Juni  havde  forpligtet  sig  til  at  antage 
Hamborgerudkastet  og  vilde  lade  Traktaten  udfœixtige  derefter,  saasnart 
Landgreven  sendte  ham  en  Afskrift  deraf  HJœlpen  skulde  dog  ydes 
straks,  da  Christian  III  havde  faaet  Bud  fra  Meinhard  v.  Ham  i  Neder- 
landene  om,  at  dennes  ,Knœgte  vilde  gaa  over  til  Fjenden,  hvis  de  ikke 
/ik  hele  deres  Sold  beialt,  hvilket  kunde  blive  meget  farligt  for  Chri- 
stian III,  da  man  af  et  opsnappet  Brev  havde  set,  at  Dronning  Maria 
havde  givet  Georg  Schenck  v.  Tautenburg  Ordre  til  at  hverve  Knœgte  til 
Vndsœtning  for  Kobenhavn  (jvfr.  Indledn.  til  Trakt.  af  19.  Juli  1536). 
Efter  en  Del  Betœnkeligheder  gik  Kurfyrsten  ogsaa  ind  paa  at  betale 
sin  Hjœlp  straks,  dog  stadig  paa  den  Betingelse,  at  Landgrev  Filip 
var  ansvarlig  for  Pengenes  Tilbagebetaling,  hvis  Forbundet  ikke  af- 
sluttedes  for  Mortensdag.     18.  Juli  kvitteredv  Christian  Hl  for  Pengene. 

Forbundets  Afslutning  stedtc  dog  nu  paa  Ilindringer  fra  anden 
Side,  idet  Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Lyneborg  ikke  vilde  paatage 
sig  Forpligtelser  i  Valgsagen  og  derfor  ikke  vilde  underskrive  det 
nye  Forbund.  Kurfyrsten  af  Sachsen  fonirede  dog  bestemt  deres  Del- 
tagel.se  og  .sogte  at  formaa  Hertug  Frans,  der  besogte  ham,  til  at  gaa 
ind  der  paa,  men  uden  Ileld.  ^  Der  aftaltes  et  Mode  i  Zerbst  20.  Okt. 
mellem   (.hristian  III,  Kurfyrsten,  Landgreven  og  de  brunsvig-lyneborg- 


'   Kurf.  af  Sachsen  t.  Landgr.  Filip  '/^  1536  (Orig.  i  Ark.  i  Marburg). 


240  1536.    5.  Okt. 

ske  Hertuger  for  ai  komme  til  Enighed,  Christian  III  kunde  dog  ikke 
besege  Medet  til  denne  Tid,  da  han  skulde  rejse  til  Rigsdagen  i  Ko- 
benhavn,  og  anmodede  derfor  Hertug  Ernst  om  at  mode  sig  i  Rens- 
borg  28.  Sept.  Her  Igkkedes  det  Christian  III  at  faa  de  lyneborgske 
Hertuger  til  at  love  at  underskrive  Traktateny  mod  at  Christian  III 
3.  Okt,  udstedte  en  Reversai  om,  at  han  ikke  nogensinde  vilde  krœve 
den  i  Traktaten  fastsatte  HJœlp  af  dent.  Christian  III,  der  havde  faaet 
en  Afskrift  af  Hamborgcrudkastet  sendt  fra  Landgrev  Filip,  lod  nu 
Traktaten  udfœrdige  og  underskrev  og  beseglede  den  5.  Okt.,  hvorefter 
den  lyneborgske  Kansler  Johan  Fôrster,  der  samtidig  sendtes  til  Land- 
greven  af  Hessen  og  Kurfgrsten  af  Sachsen  for  at  indhente  Raad  hos 
dem  angaaendc  Christian  IIP  s  Udsoning  med  Kejseren,  fik  den  med  sig. 
Landgreven  underskrev  og  beseglede  ogsaa  uden  Vanskeligheder,  men 
da  Johan  Fôrster  kom  til  Kurfgrsten  af  Sachsen  med  Traktaten  og 
meddelte,  at  han  havde  Futdmagt  af  Hertugerne  Ernst  og  Otto  til  at 
besegle  den,  naar  Kurfgrsten  vilde  gère  det,  opstod  der  U enighed  mel- 
lem  dem  angaaende  Traktaten.  Kurfgrsten  nœgtede  forelebig  at  be- 
segle og  Johan  Fôrster  maatte  med  en  Redegerelse  af  Kurfgrsten  tage 
Traktaten  med  tilbage  til  sine  Herrer,  der  skulde  give  Besked  inden 
25.  Nov.^  17.  Nov.  sendte  Hertug  Ernst  den  af  ham  og  hans  Broder 
nu  underskrevne  og  beseglede  Traktat  til  Kurfgrsten,  der  24.  Nov.  er- 
klœrede,  at  han  dog  ikke  var  rigtig  tilfreds  og  vilde  tœnke  nœrmere 
over  Sagen.  Senere  maa  han  dog,  som  Originalen  viser,  hâve  under- 
skrevet  og  beseglet.  Derimod  er  Traktaten  aldrig  bleven  undcrskrevet 
eller  beseglet  af  Hertug  Filip  af  Brunsvig,  Fyrst  Wolfgang  af  Anhalt 
eller  Greverne  af  Mansfeld.  Dette  i  Forbindelse  med,  at  der  ikke 
eksisterer  mère  end  en  Originaludfœrdigelse,  og  at  Traktaten  aldeles 
ikke  omtales  i  de  umiddelbart  felgende  Forhandlinger  om  Kongens 
Optagelse  i  det  Schmalkaldiske  Forbund,  ger  det  tvivlsomt,  om  Trak- 
taten er  bleven  opfattet  som  retsggldig  afsluttet.^ 

Wir  von  Gots  gnaden  Cristian,  zu  Dennemarcken,  der  Wen- 
den  und  Gollen  konig,  erwelter  konig  zu  Norwegcn,  herzogk 
zu  Sleswigk,  Holslein,  Slormarn  und  der  Dilmerschen,  grave 
zu  Oldenburg  und  Delmenhorst,  Johans  Friderich,  herzog  zu 
Sachsen,  des  heiligen  Romischen  reichs  erzmarschaick  und  cur- 
furst,  landlgraf  in  Doheringen  und  marggraf  zu  Meichssen,  Phi- 
lips, herzog  zu  Brunswig,  Ernst  und  Frantz,  gebruder,  herzogen 
zu  Brunswig  und  Luneburg,  Phihps,  landlgraf  zu  Hessen,  grafe 
zu  Calzenehibogen,  zu  Dielz,  Zigenhain  und  Nida,  Wulfgang, 
furst   zu   Anhalt,   grafe   zu   Askanien   und   lierre   zu    Berneburg, 


»  Kurf.  af  Sachsen  t.  Landgr.  Filip  «^/,i  1536  (Konc.  i  Ark.  i  Weimar). 
*  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullenwever  III,  269  ff.,  541-7,  560  f.  Landgr. 
Filip  t.  Chr.  III  *-Vô,  2/9  og  ^«/^  1536  (Hessen  A).  Chr.  III  t.  Hert.  Ernst  '*/,,. 
til  Landgr.   Filip  «/jo  1536  (Konc.). 


1536.    5.  Okt.  241 

Gebehart  und  Albrecht,  gebruder,  grafen  und  herren  zu  Mans- 
felt,  bekennen  an  disem  briefe  vor  uns,  unser  erben  und  nach- 
komen  gegen  allermeniglichen:  Das  wir  zu  der  ehre  des 
almechtigen  Gottes  und  zu  hanthabung  unser  konigreiche,  fur- 
stenthumbe,  land,  leudt  auch  herbrachte  ehre  und  freyheit  uns 
fur  uns  und  unser  erben  und  nachkomen  dy  nechsten  sechs 
jar  lang  gantz  aus,  von  datum  dis  brieves  anzurechen,  mit  ein- 
ander  freuntlich  und  gutlich  vertragen  und  vorbunden  haben 
und  thun  das  also  gegenwerliglich  im  wort  der  warheit  in  und 
mit  craft  dis  briefs,  nemlich  wir  konig  Cristian  auf  eyner  sei- 
ten  und  wir  die  andern,  curfursten,  fursten,  grafen  und  herren, 
uf  der  andern  seiten,  nachfolgender  gestalt  und  mass: 

1,  Das  wir  einander  freuntlich,  treuelich  eheren,  furdern 
und  maynen  sollen,  und  kein  theil  mit  dem  andern,  die  zeit 
aus  diser  eynung,  zu  krieg  ader  ufrur  komen,  sundern  ob  sich 
zwischen  uns  samptlich  ader  sunderlich  irrung  begeben  wur- 
den,  die  sollen  wir  mit  geburlichem  ader  gleichmessigem  rech- 
ten  austragen  ader  vorrichten,  an  aile  geferde. 

2.  Und  nachdem  gedachter  konig  Cristian  in  befahrung 
stehet  von  seinen  itzigen  erblanden  auch  die  er  hernachmals 
mit  gutem  fug  und  rechten  an  sich  bringen  mocht  uberzogen 
und  vorgewaldigt  zu  werden  von  ursach  wegen,  wie  sich  solche 
zutragen  mochten,  wo  nu  solchs  von  imand  furgenomen  wurde, 
es  were  von  wegen  des,  das  gemelter  konig  in  seinen  landen 
das  gotlich  wort  angenomen  ader  das  er  konigs  Ferdinanden 
zu  Behem,  erzherzogen  zu  Ostereich  etc ,  Romische  konigliche 
wahle,  davon  nachfolgend  weyter  meldung  beschicht,  neben 
\ins  angefoclîten,  ader  was  es  sunst  vor  sachen  sein  wurden, 
darin  sein  konigliche  wirde  vor  uns  gleich'  und  recht  leiden 
mochten,  wir  auch  sein  darzu  mechtig  sein,  so  soll  und  mag 
er  solchs  an  uns,  den  curfursten  zu  Sachsen  etc.  und  landtgraf 
Philipsen  zu  Hessen  etc.,  gelangen  lassen  und  unser  hilf,  so  er 
der  nodtdorftig  ist,  erfordern,  alsdan  sollen  wir  beide,  der  cur- 
furst  und  lantgraf  zu  Hessen,  aufs  forderlichst  solchs  den  an- 
dern unsern  verwanten,  fursten,  grafen  und  herren,  zu  erken- 
nen  geben,  dieselben  furder  zu  hilfe  fordern  und  uns  samptlich 
also  geschichl  machen,  und  wir,  der  curfurst  und  lantgraf  Phi- 
lips, das  zu  geschehen  verfugen,  das  wir  sein  koniglichen  wirde 
in  monals  frist  den  nehsten,  nachdem  uns  beyden  solche  mah- 

16 


242  1536.    5.  Okt. 

nung  zukompt,  zwey  hundert  guter  gerusteder  reysiger  pferde 
und  tausent  knechte,  guter  krigesleut,  abefertigen  und  zuschicken 
sollen  und  woUen. 

3,  Herwidderumb  so  wir  cur-  und  fursten  von  wegen  des 
gotlichen  wortes  durch  ein  uncristlichs  concilium  ader  reichs- 
versamelung  zu  straf  erkent  wurden,  als  solte  unsere  gotliche 
und  cristliche  1ère,  sacrament  und  ceremonien  unrecht  sein, 
und  derhalben  mit  der  that  uberzogen  und  vorgeweldigt  wer- 
den,  oder  nachdem  sich  in  vorgangenen  jaren  zugetragen,  das 
obgemelter  konig  Ferdinand  zu  Behem,  erzherzog  zu  Ostereich 
etc.,  durch  etzliche  curfursten  des  heiligen  reichs  auch  zu  Ro- 
mischen  konig  erwelet  und  gekronet,  auch  von  Ro.  key.  mat., 
unserm  lieben  herren  freunde  und  allergnedigsten  herren,  dem- 
selben  konig  Ferdinando  im  heiligen  Romischen  reich  gehorsam 
zu  leisten  befholen  wurden,  und  aber  soliche  walhe  widder  die 
gulden  bullen  weylent  keyser  Karls  des  vierden  und  des  heili- 
gen Romischen  reichs  lange  herbrachte  freyheit  und  gewonheit 
und  also  nichtiglich  beschehen,  darin  dan  wir  obgemelten  cur- 
fursten, fursten,  grafen  und  hern  merglich  beschwert  und  zu 
hanthabung  unser  pflicht,  damit  wir  key.  mat.,  hochgemelt,  und 
dem  heiligen  reich  verw^ant  sein,  verursacht  worden  uns  da- 
gegen  zu  stellen  und  solche  wale  nicht  anzunemen,  und  dan 
wir,  der  curfurst  zu  Sachsen,  mit  konig  Ferdinando  solcher 
walsachen  halben  itzo  dermasen  mit  niitwissen  obgemelter 
fursten  und  grafen  vortragen  seint  worden,  das  sein  ko.  mat. 
bewilligt  dy  erclerung  der  gulden  bulle  und  anderer  artickel 
hiezwischen  und  Martini  nechstkunftig  inhalt  desselbigen  ver- 
trags  zu  thun  und  zu  volnstrecken,  solchs  auch  bey  key.  mat. 
zu  erhalten  und  zu  erlangen.  Im  fal  aber,  do  solchs  inwendig 
der  zeit  nicht  beschehe,  sollen  wir  alsdan  gegen  ire  ko.  mat. 
derhalben  widderumb  frey  stehen,  und  uns  und  unsern  mitver- 
w^andten  unser  recht  furbehalten  sein.  Ob  sich  dan  daruber 
begeben  wurde,  das  imants,  grossers  ader  geringers  standes,  wer 
auch  derselbig  were,  uns,  die  obgemelten  curfurst,  fursten,  gra- 
fen und  herren,  sampt  diser  sachen  verwanten  auch  unser 
lande  ader  leute  von  wegen  der  angeregten  gelaubensreligion 
auch  wale  ader  deshalben,  das  w'ir  konig  Ferdinando,  so  dem 
vertrage  nit  wirgliche  volzihung  beschehe,  als  eynem  Romischen 
konig  keinen  gehorsam   leysten  ader  aber  seine  administration 


1536.    5.  Okt.  243 

nit  dulden  konnen,  ader  aber  sunst  in  eynem  andern  schein, 
und  doch  kuntlich  und  wissentlich  were,  das  die  sache  des 
gelaubens  und  wale  damit  gemeint  were  ader  wurde^  auch  so 
wir  anderer  sachen  lialben,  wes  namens  die  hetten,  darin  wir 
vor  konigliche  wirde  zu  Dennemarcken  gleich  und  recht  leiden 
mochlen,  mit  der  that  uberzogen,  vorgewaldigt,  beswert  ader 
dermasen  solchs  understehen  wurde,  alsdan  mogen  wir,  der  cur- 
furst  zu  Sachsen  [oder  landtgraf  Philips  zu  Hessen]  *  ader  unser 
beider  erben  solchs  hochgemelten  konig  Cristian  [oder  seinen 
erben  zu  erkennen  geben;  darauf  sollen  wir,  obgemelter  konig 
Cristian]  ^  ader  unser  erben  schuldig  sein,  den  gemelten  cur-  und 
fursten,  graven  und  hern  samptlich  in  monats  frist,  nachdem 
uns  solche  vorkundigung  zukompt,  zwey  hundert  guter  geruste- 
der  reysiger  pferde  und  eyn  tausent  guter  knechte,  rechter  kriges- 
leute,  abzufertigen  und  zuzuschicken. 

4.  Und  mit  solchem  folck  zu  rosse  und  fuesse  soll  und 
w  yll  je  eyn  parthey  der  andern  drey  monat  lang  gantz,  je  dreis- 
sig  tage  vor  den  monat  gerechent,  auf  iren  eygen  kosten  und 
schaden  dienen,  hulf  und  rettung  thun,  und  sollen  solche  drey 
monat  dan  angehen,  wan  das  gesante  voick,  unser  des  curfur- 
sten  zu  Sachsen  sampt  unser  mitvorwanten  fursten,  grafen  und 
herren,  dy  lande  zu  Holstein,  Sleswigk  ader  sunsten  konigliche 
wirde  lande  am  ersten  ruren,  desgeleichen  wan  des  konigs  volck 
dy  lande,  unser  des  curfursten  zu  Sachsen  ader  landtgrafen 
Philipsen  zu  Hessen,  am  ersten  ruren.  Darnach  soll  das  ge- 
melte  folck  drey  voile  monat  bey  dem  bekriegten  teyle  bleiben, 
treuelich  dienen,  hilf,  rettung  und  aile  angreife  zu  slachten  ader 
sturmen  thun  und  thun  helfen,  wy  fromen,  ehrlichen  kriges- 
leuten  solchs  zu  thun  geburt,  an  aile  weygerunge;  auch  eyn 
jeder  aus  uns  den  seinen  solchs  also  in  seine  bestellung  ernsl- 
lich  inbinden,  darmit  sie  sich  dermasen  williglich  brauchen 
lassen,  und  sol  das  fuesfolck  dem  herren,  dem  es  zugeschicht 
wirdet,  mit  eyden  und  pflichten  verwant  sein. 

5.  Es  ist  auch  zwischen  uns  bereth,  ob  einich  teyl  nicht 
reuter,  sunder  knechte  bedurfen  und  anstat  der  reuter  knechte 
furdern  wurde,  so  soll  alwege  eyn  reisiger  vor  drithalben  fues- 


»   Er   oversprunget    i   O:    tilfojet  efter  §  3   i  Traklatcii   af  22.  Jan.  1532 
(Nr.  24),  jvfr.  Aflrykket  hos  Dumont. 

16* 


244  1536.    5.  Okt. 

knecht  gerechent  werden,  und  der  geforderte  theil  die  in  masen, 
wie  obgemelt,  zu  schicken  schuldig  sein. 

6'.  So  dan  die  drey  inonat  verlaufen  und  dise  hulfe  also 
geendet  were,  und  der  theyl,  so  die  hulf  gebraucht,  solcher  hulf 
zu  ross  und  fuesse  lenger  nicht  haben  wolt,  soll  er  allen  fleys 
haben,  das  solch  folck  aus  seinen  konigreichen,  curfurstenthum- 
ben,  furstenthumben,  landen  und  gebieten  sicher  abzihen  und 
passirn  moge.  Ob  aber  der  bekriegte  theil  solcher  leut  und 
hilf  lenger  bedurfen  wurde  und  sie  behalten  wolt,  soit  er  das 
uf  seinen  kosten  und  besoldung  zu  thun  macht  haben,  auch 
solch  krigsvolck  vorpflicht  sein,  aldieweyl  man  inen  dienst 
und  besoldung  gibt,  bis  zu  ende  des  krieges  zu  dienen,  an  aile 
geferde. 

7.  Ob  sich  auch  zutragen  wurde,  das  der  geforderte  theil 
seine  hilf  zu  rosse  und  fuesse  ane  fhar  zu  dem  bekriegten  nicht 
senden  mocht,  so  soll  in  des  geforderten  deils  willen  stehen  gelt 
uf  vierdehalb  monat  soit  vor  reuter  und  knechte  dem  bekrieg- 
ten zu  schicken  und  zu  geben,  damit  er  selbst  reuter  und 
knechte  bestellen  moge,  doch  das  kunt  und  wissentlich  sey, 
das  die  viendtschaft  undervs'egen  dermasen  bestalt  sey,  das  das 
folck  ane  faher  nicht  ankomen  moge,  sunst  wo  die  nodt  nicht 
vorhanden  und  dem  bekriegten  mehre  gefellig  leudt  dan  gelt 
zu  haben,  soll  im  auch  damit,  wy  oben  gemelt,  gedienet  werden. 

8.  Im  fall  aber,  das  sichs  begeben  wurde,  das  die  parthey, 
so  hulf  zu  thun  erfordert  wurde,  samptlich,  ader  auch  wir,  der 
konig,  der  curfurst,  fursten,  grafen  ader  herren  in  sunderheit, 
ofifenbar  stehende  hauptkriege,  also  das  wir  belagert  ader  uber- 
zogen  wurden  ader  weren,  alsdan  sollen  wir  samptlich  ader 
sunderlich  unser  hulfe,  so  lange  der  krieg  wehret,  zu  senden 
nicht  schuldig  sein;  so  bald  aber  derselb  bekriegte  theil  ader 
bekriegte  solchs  krieges  erledigt,  und  der  ander  theil  alsdan 
noch  belagert  ader  bekriegt  ist,  soll  er  dem  bey  guten  treuwen 
seine  hulf  und  rettung  zu  thun,  wye  vor,  schuldig  sein. 

9.  Und  nachdem  konigliche  wirde  dieser  zeit  mit  den  von 
Lubeck  der  konigreiche  Dennemarcken  halben  in  kriegsubung 
steheit,  wo  nu  sein  konigliche  wirde  vor  uns,  dem  curfursten 
zu  Sachsen,  landtgrafen  Philipsen  zu  Hessen  und  uns,  den  an- 
dern  grafen,  fursten  und  herren,  derselben  sachen  halben  gleich 
und  recht  leyden  mochte,  so  wollen  wir  seiner  koniglichen  wirde 


1536.    5.  Okt.  245 

zu  freuntschafl  dy  hulfe  vermuge  vorriger  vorstentnisse  ^  zu  be- 
rurten  ader  auch  kunfligen  sachen,  die  sich  bemelter  konigreich 
Dennemarck  und  derselben  zugehorung  halben  in  vorriger  ste- 
hender  verste[nt]nis  vveyter  zutragen  und  begeben  mochten,  uf 
eynmal  thun  und  leysten  und  daruber  ichtes  ferrer  zu  helfen 
nicht  schuldig,  es  were  dan,  das  konigliche  vvirde  ausserhalb 
itziger  vhede  der  orter  ader  sunsten  der  religion,  walhe  und 
ander  sach  halben  vorgewaldigt  und  uberzogen  vvolt  werden,  uf 
den  fall  vvollen  vvir  uns  gegen  seiner  koniglichen  wirde  mit  be- 
rurter  hilf,  in  massen  wir  von  seiner  koniglichen  wirde  gleichs 
fais  herwidder  auch  wollen  gethan  nemen,  erzeigen. 

10.  Wan  dan  die  zeit  der  obgenielten  sechs  jar  verlauffen 
ist  und  dan  vor  gut  angesehen  wirdet  dièse  eynung  lenger  zu 
erstrecken,  soll  und  mag  dasselbig  alsdan  mit  wissen  aller  theil 
auch  also  furgenomen  und  volnendet  vverden. 

IL  Darneben  ist  auch  béret,  das  aile  andere  eynunge, 
buntnisse  und  vertrege,  so  vvir  der  konig  Cristian  mit  etlichen 
der  ernenten  fursten  hievor  haben,  in  iren  gantzen  kreften  und 
wirden  unvorrugt  bleyben  sollen,  doch  so  die  hulf,  in  dieser 
eynung,  wy  obgemelt,  vorleibt,  gleistet  wirdet  und  im  werck  ist, 
sollen  dy  andern  hulf,  so  sunst  unser  eyner  dem  andern  zu  thun 
schuldig  ist  ader  sein  mocht,  mitlerzeit  ruwen  und  stille  stehen. 

12.  Aile  disse  obgemelte  artickel  und  inhaltung  gereden 
und  vorsprechen  wir  obgedachten,  konig,  curfurst,  fursten,  grafen 
und  herren,  bey  unser  koniglichen,  curfurstlichen,  furstlichen 
und  grefelichen  waren  worten,  trauwen  und  gelauben  stete,  veste 
und  unvorbruchlich  zu  halten,  dy  in  aile  wege,  so  oft  und  dicke 
des  nodth  geschicht,  zu  volnzihen,  an  aile  geferde. 

Des  zu  urkunde  haben  wir  obgedachten,  konig,  curfurst, 
fursten  und  graven,  unser  ides  insigel  an  diesen  brief  wissentlich 
thun  hengen.  Wilcher  brief  gegeben  ist  am  donerstag  nach  Mi- 
chaelis  im  jar,  als  man  zalt  nach  Cristi  unsers  herren  geburt 
tausent  funf  hundert  dreyssig  und  sechs. 

Cristian.         Jo:  Fridrich,  churfurst 
manu  propria  subscripsit. 
Ernst  Frantz  Philips  1.  z.  Hessen. 

manu  propria,     manu  propria. 


'  22.  Jan.  1532  (Nr.  24). 


246  1536.    5.  Okt. 

1536.  3.  Okt  (Rensborg).  Kong  Christian  UI's  Reversai  om  ikke  ai  ville 
krsve  den  i  Traktisiten  af  5.  Okt.  1536  fastsatte  Hjslp  af  Hertugerne 
Emst  og  Frans  af  Brunsvig-Lyneborg. 

O:    Original  i  Statsarkivet  i  Hannover. 

Wir  Christian,  von  Gots  gnaden  erwelter  kônig  zu  Denmarg- 
ken  und  Norwegen,  herzog  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn 
und  Ditmarschen,  grave  zu  Oldenburgk  und  Delmenhorst,  be> 
kennen  hirmit  vor  uns,  unser  erben  und  nachkommen:  Nach- 
dem  und  wiewoll  die  hochgebornen  fûrsten,  unsere  freuntliche, 
liebe  ohaimen,  her  Ernst  und  her  Frantz,  gebrûdere,  herzogen 
zu  Braunschweig  und  Lunenburgk,  die  buntnus,  darin  wir  mit 
den  auch  hochgebornen  fûrsten  und  wolgebornen  graven,  hern 
Johann  Friederichen,  herzogen  zu  Sachsen,  des  hailigen  Romi- 
schen  reichs  ertzmarschalg  und  churfùrsten,  lantgraven  in  Dho- 
ringen  und  marggrafen  zu  Meichsen,  hern  Philipsen,  herzogen 
zu  Braunschweig,  iren  liebden,  hern  Philipsen,  lantgraven  zu 
Hessen,  graven  zu  Catznelnpogen,  Dietz,  Ziegenhain  und  Nidda, 
hern  Wolfgangen,  fûrsten  zu  Anhalt,  graven  zu  Askanien  etc., 
Gobharten  und  Albrechten,  graven  und  hern  zu  Mansfeldt,  ste- 
hen  vermoge  der  vernottelunge,  jungst  zu  Hamburg  ufgericht, 
ires  teils  ingangen  und  volnzogen,  —  so  versprechen  und  ge- 
redden  wir  dôch  himit  vor  uns,  unser  erben  und  nachkomen, 
das  ire  beider  liebden,  ire  erben  und  nachkommen  von  uns, 
unsern  erben  und  nachkommen  nuhinfurter,  aldweil  soliche 
verainunge  weret  und  stehet,  zu  keiner  zeit  umb  die  hilf,  so 
uns  ire  liebden  vermoge  solicher  verbuntnus  und  eynunge  zu 
leisten  und  zu  thun  schultig,  nicht  gemanet  ader  besprochen 
werden,  noch  ire  liebden  uns  die  zu  leisten  schultig  sein  soUen, 
sonder  wir  wollen  iren  liebden  dieselben  gantz  und  gar  nach- 
gelassen  haben,  wie  wir  auch  himit  in  craft  und  macht  diess 
briefs  thun,  on  geverde.  In  urkundt  haben  wir  unser  pitschaft 
hirauf  drucken  lassen.  Geben  auf  unserm  schlos  zu  Rendsburg 
am  Dinstage  nach  Michaelis  anno  domini  funfzehen  hundert 
dreissig  und  sechs. 

(L.  S.)  Cristian. 


1536.    3.  Dec.  247 

46. 

1536.  3.  Dec.  (Kbhvn.).  Christian  III's  og  det  danske  Rigs- 
raads  Forpligtelse  til  i  paakommende  Tili^lde  at  komme 
Sverrig  til  Hjœlp  med  en  sterre  Styrke,  end  der  er  fastsat 
1  Traktaten  af  2.  Febr.  1534. 

R:  Rydberg,  Svergcs  Traktater  IV,  171  (efter  en  Afskrift  efter  Ori- 
ginalen  i  Kopibogen  >Danska  Handiingarc  1523—1661  S.  111  f.  i  det 
svenske  Rigsarkiv).  I  Aftrykket  nedenfor  er  dog  det  af  den  svenske 
Afskriver  brugte  ô  og  â  rettet  til  0,  o  og  se. 

A:  Yngre  Afskrift  (Sverrig  A.). 
Se  Indledningen  til  AV.  3i. 

Vil  Christian,  met  Gudts  naade  udvaldt  konning  til  Dan- 
marck  och  Norge,  hertug  udi  Slesvig,  Holsten,  Stormaren  och 
Dytmersken,  grefve  udti  Oldenborig  och  Delmenhorst,  giore  aile 
vitterligt:  At  eftherthy  stormechtige  fyrste  och  lierre,  lier  Gustaf, 
met  Gudts  naade  Sveriges  och  Gottes  konning,  vor  kiere  herre 
svager,  broder  och  bundtsforvanthe,  os  nu  udti  thenne  fegde 
troligen,  broderligen  och  naaborligen  emodt  begges  vore  fiende 
the  Lybsker  tient  och  hulpet  hafver  met  adskillige  broderlige 
och  naaborlige  tieniste  och  hielp  som  en  broder  och  troo  bundts- 
forvanthe, besonderligen  met  tolf  orlogesskib  met  godt  verach- 
tiget  krigsfolk,  skeot,  krudt,  iodt  och  anden  tilbehoringe,  thes- 
ligesten  et  tusende  heste,  sameledis  lent  och  betalet  udi  thenne 
fegde  fiire  fenniker  landsknechte  udti  fera  monether,  och  ther 
met  udti  saa  och  andre  maade  troligen  tiihiulpet  ath  afvende 
och  forhindre  begges  vore  rigers  och  theris  indbeggeres  svinde 
ofverfalt  och  forderfve;  thy  beplichte  vii  os,  vore  efterkommere 
konunger  udthi  Danmarke  och  Danmarkis  rige,  at  thersom  slig 
ien  merkelige  fegde  hender  Sveriges  riige  paa  at  komme,  at  saa 
storligen  umbtrengede  och  behof  gieres,  tha  ville  vii  udti  lige 
maade  tiene  och  hielpe  forbenefnde  vor  kiere  herre  svager  och 
broder  och  Sveriges  rige  met  tolf  orlogesskib,  siu  store  skib  och 
fem  smaa  skib,  och  fempthen  hundret  mandt  paa  samme  skibe 
och  ther  til  skoot,  krudt,  Iodt  och  anden  notterftig  kriigesbe- 
herunge,  och  met  et  tusende  heste,  thesligesten  met  fiire  fenni- 
ker landsknechte  fem  monether  at  besolde,  och  icke  altienniste^ 
met  slig  samme  tieniste,  meden  ydermere  forbenefnt  voer  kiere 


*  R  har:  ait  icmiste. 


248  1536.    3.  Dec. 

svager  och  Sverigis  rige  at  tiene  och  tbrplichtet  at  vere  af  vor 
yderste  macht  och  formuffe,  eftersom  vii  met  vore  elskelige 
Danmarks  och  Norges  riges  raadt  os  tilforn  udti  thet  uprettede 
forbundt,  som  emellom  os  oc  •  forskrefne  vor  kiere  broder  och 
svager  och  Sveriges  rige,  forbundet  och  forskrefvit  hafve.  Til 
thés  ydermere  vidnesbyrdt  och  stadfestelse  hafve  vii  ladet  henge 
vort  insigel  neden  for  Ihette  vort  obnè  bref  met  vort  elskelige 
Dannemarks  riges  raadts  ingesegeller,  som  aère  Magnus  Geye, 
Danmarkis  riges  hofmester,  Johan  Friis,  vor  canceler,  Tygge 
Krabbe,  Danmarks  riges  marsk,  Predtbiern  Podebuske  til  Vos- 
borig,  Ofve  Lunge  till  Tiersbeke,  Axel  Brade  til  Kroogholm, 
Mogens  Munck  till  Vulstruppe,  Erich  Ranner  til  Asdal,  OUuf 
Rosenkrands  til  Wallee,  Holgerdt  Ulfstandt  til  Heckiebierig, 
Knudt  Bille  til  Gladsaxe,  Thrud  Ulfstandt  til  Thooroppe,  Knudt 
Rudt  til  Vedby,  Claves  Bilde  til  Liengsgardt,  Axel  Ugerop  til 
Ugerope,  Claves  Podebusk  till  Marke,  Erich  Krummedige  til 
Alnerop,  Mogens  Gyllenstiern  och  Knudt  Gyllenstiern  til  Thim. 
Gifvet  paa  vort  slot  Kiebenhagen,  sendagen  nest  efler  sancti 
Andrese  apostoli  dag,  aar  etc.  thusinde  fem  hunderet  tredufve 
paa  thet  siette. 


46. 

1536.  3.  Dec.  (Kbhvn.).  Overenskomst  mellem  Christian  III 
og  det  danske  Rigsraad  paa  den  ene  og  de  svenske  Gesand- 
ter  paa  den  anden  Side  om,  at  de  Fordringer,  som  Indbyg- 
gère  i  et  af  de  tre  Riger  kunne  gère  paa  Jordegods  og  Ejen- 
dom  i  et  afde  andre,  skulle  paakendes  af  12  Voldgiftsdom- 
mere,  6  af  Danmarks  og  6  af  Sverrigs  Adel,  der  skulle  traede 
sammen  i  Halmstad  29.  Juli  1537. 

R:    Rydberg,    Sverges  Traktater  IV,  178-80    (efter  en   mcd   Origi- 
nalen  kollationeret  Afskrift  i  det  svenske  Kigsarkiv). 

Se  Indledningen  til  Nr.  3i. 

Vii  Christian,  met  Guds  naade  udvoldt  konnig  til  Danmarck 
oc  Norge,  hertug  udi  Slesvig,  Holsten,  Stormarn  och  Diitmer- 
sken,  grefve  i  Oldenborg  och  Delme[n]horst,  gore  aile  vitterligit: 
At  efterthy  udi  long  tiidl  hafver  varidt  stor  tvedragl,  trette  oc 
uenigliet   emellom   Ihesse   trinde   riger,    Danmarck,  Sverige   och 


1536.    3.  Dec.  249 

Norge,  och  tes  indbyggere  l'aare  adskillige  sager  oc  uenighet  och 
besenderligen  faarethy  at  thet  enne  riigis  indbyggere  hafve  hagt 
nogedt  jordegodts  !oc  egeiidomsgods,  som  the  andre  rigens  in- 
byggere  hafve  kiendt  seg  ret  oc  rettighet  til;  thaa  paa  thet  at 
sodan  tvidragt,  trette  och  uenighet  maa  tilbagestelles,  hafve  vii 
met  vort  elskelige  Danmarks  rigis  raadts  raadt,  vilge  oc  samb- 
tycke  nu  saa  belefvet,  foreniget  oc  os  fordraget  met  erlige,  vel- 
byrdige  och  strenge  riddere,  her  Lauritz  Siggisson,  riddere,  Sve- 
rigis  riigis  marsk,  Gôstaf  Olsson  oc  Christopher  Andersson,  stor- 
mechtigiste  herris  och  ferstes,  her  Gôstafs,  met  Guds  naade 
Sverigis  oc  Gôttis  konnig,  vor  kiere  herre  svogers  oc  broders 
ambassather,  oratorer  oc  fuldmegtige  sendebudt,  at  ther  skal 
tilgifvis  sex  af  Danmarckis  rigis  adel  oc  sex  af  Sverigis  rigis 
adel,  som  skolle  vare  uveldige  skedtzherrer  och  skuUe  indride 
oc  forsambles  udi  vor  kiepstadt  Halmstedt  nu  sancti  Olafvi 
konnigs  dag^  nest  komendis,  och  thaa  skulle  aile  partenne*  oc 
hvo  som  helst  the  ère,  ther  udi  saa  made  hafve  tiltal  oc  ind- 
sagen  til  then  anden,  enteg  af  thesse  trinde  riger,  indkomme 
faare  same  fuldmegtige  oc  myndige  skedtsherrer,  att  forhandle 
same  tvedregte  oc  uenighet  til  en  endelige  ende,  enteg  til  minde 
eller  rette;  och  hvilcke  som  helst  the  aère  udi  nogre  af  thesse 
trinde  riiger,  som  hafve  nogen  tilsagen  eller  tiltal  til  nogre  af 
vore  undersotte,  ehvo  som  helst  the  ère  eller  vsere  kunde,  en- 
tig  om  jordt  eller  egendom,  tha  skal  then,  som  seg  besveret 
finder  at  vaere  uret  skeder,  mue  fange  vor  stefning  ofver  then, 
som  honom  uret  gior  eller  giort  hafver  eller  hans  gods  udi  vaere 
hafver;  och  then,  som  staefnet  blifver,  skal  vaere  pligtig  til  at 
mode  i  forskrefne  Halmstedt  nu  sancti  Olafvi  dag  ferst  komen- 
dis faare  forskrefne  forordinerede  skedtsrettere.  Och  skulle 
same  skiedtsherrer  vere  forpligtigedt  vedt  theris  aère  och  redlig- 
het  icke  at  uddrage  eller  udkomme  af  forskrefne  Halmstedt, 
ferendt  the  hafve  endeligen  dempt  paa  aile  the  sager,  som  faare 
thennom  udi  rette  ère  slefnet,  eller  til  mynde  fordragedt  och 
fran  thennom  beschrefvit  gifvit  hafve,  hves  the  faare  ret  eller 
mynde  afsagdt  hafve,  som  the  ville  ansvare  fore  Gudt  och  vaere 
bekiendt  faare  erlige  mendl,  uden  the  kunde  hafve  thet  medt 
begge  partes  indladelse.     Och  vii  forskrefne  Christian,  met  Guds 


^  29.  .luli   1537. 


250  1536.    3.  Dec. 

naade  udvoldt  konnig  til  Danmarck  och  Norge  etc.,  ville  och 
skulle  vaere  forpligtigedt  at  gifve  thennom  aile,  som  thet  af  os 
begierendis  ère  eller  vorde,  forskrefne  vor  kiere  herre  svogers 
undersotte,  Sverigis  riigis  indbyggere,  stefning  ofver  hvilcke  af 
vore  undersotte,  som  the  thet  ofver  begierendis  vorder,  at  mede 
udi  forskrefne  Halmstedt  nu  sancti  Olafvi  dag,  som  forscrifvit 
staar.  Sambledis  skal  och  forskrefne  vor  kiere  herre  svoger 
vaere  forpligtigedt  att  gifve  aile  vore  undersotte  stefning  ofver 
hvilcke,  the  hafve  til  at  talle  af  forskrefne  Sverigis  riigis  ind- 
byggere, at  mede  faare  forskrefne  skedtsrettere  samme  tiidt  at 
nyde  och  undgielde,  hves  log  och  ret  er.  Och  hves  samme 
skedtsrettere  deme  eller  faare  ret  afsigendis  vorde,  skulle  begge 
parte  thennom  altingisth  met  neye  lade  oc  efter  rette.  Och 
hver  partis  efverrighet,  konning  oc  herre,  skal  vaere  forpligtiget 
at  holle  sine  undersotte  til  at  fuldkomme  same  skedtsherre[r]s 
dom  oc  sententie,  ligesom  aile  tre  rigens  herrer  sielf  medt  aile 
theris  riigens  raadt  then  afsagdt  hagde.  Och  paa  thet  at  for- 
skrefne puncter,  ordt  och  artickle  thés  fastere  och  ydermere 
holles  skulle,  hafve  vii  forskrefne  Christian,  met  Guds  naade 
udvaldt  konning  til  Danmarck  och  Norge  etc.,  ladet  henge  vort 
insegle  neden  fore  thette  vort  obne  bref  met  vort  elskelige  Dan- 
marckis  riigis  raads  insegler,  som  ère:  her  Mogens  Geyes,  Dan- 
marckis  riigis  hofmester,  Johan  Friis,  vor  cancellers,  her  Tygge 
Krabbes,  Danmarkis  riigis  marsks,  her  Pretbiern  Podebuskes 
til  Vesborg,  her  Ofve  Lunges  til  Tiersbeck,  her  Axel  Bradis  til 
Krogholm,  Mogens  Munchs  til  Volstruppe,  Erich  Banners  til 
Asdal,  her  Oluf  Rosenkrantz  till  Wallee,  her  Holger  WulfFuis- 
tandes  til  Heckebierg,  her  Knudt  Bildes,  her  Trudt  Wulffstandts 
till  Taaruppe,  her  Knudt  Ruds  til  Vedtby,  her  Claus  Billes  til 
Liungesgardt,  her  Axel  Ugeruppes  til  Ugeruppe,  her  Claus  Pode- 
buskes til  Marckie,  Erich  Krummediges  til  Alneruppe,  her  Mo- 
gens Gyldenstiernes  och  Knudt  Gyldenstiernes,  riddere.  Gifvit 
paa  vort  slot  Kepnehafn,  sendagen  nest  efter  sancti  Andrée 
apostoli  dag,  aar  etc.  thusinde  fem  hundrede  tredue,  paa  thet 
siette. 


1536.    20.  Dec.  251 

47. 

1536.  20.  Dec.  (Gottorp).  Forbundstraktat  paa  13  Âar  mellem 
Christian  III  og  Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Brunsvig- 
Lyneborg. 

Ved  en  Sammenkomst  i  Segeberg  i  Juni  1535  mellem  Christian  III 
og  Hertug  Ernst  af  Brunsvig-Lyneborgs  Kansler  Johan  Fôrster  var 
der  bleven  forhandlet  om  en  Erstatning  til  Hertugerne  Ernst  og  Frans 
for  Forskud  og  anden  HJœlp  under  Krigen^  og  i  en  Forskrivning  af 
20.  Juni  1535  lovede  Christian  III^  at  saasnart  han  kom  til  Regeringen 
i  Danmarkj  vilde  han  aarlig  give  Hertugerne  1500  Gylden,  100  Okser  og 
4  Lœster  Sild,  ferste  Termin  at  betale  til  den  paafelgende  Jul  og  siden 
fremdeles^  saalœnge  Hertugerne  levede;  begge  Farter  skulde  desaden  i 
Tilfœlde  af  Angreb  hjœlpe  hinanden  af  al  Evne^  dog  skulde  der  finde 
nœrmere  Forhandling  Sted  om  denne  Ârtikel.  Hertugerne  uare  ikke 
helt  tilfredse  med  Forskrivningens  Form,  og  Christian  III  lovede  da  i 
en  Erklœring  af  28.  Sept.  1535,  at  han  vilde  give  dem  en  ny,  fuldt 
tilfredsstillende  Forskrivning,  saasnart  han  kom  til  Regeringen  i  Dan- 
mark. 

Da  Hertugerne  imidlertid  ikke  flk  den  lovede  Pension  til  Jul  1536, 
sendtes  i  Marts  1531  Johan  Fôrster  til  Christian  III  for  at  minde  ham 
om  hans  ovennœvnte  Tilsagn  og  de  Lefter,  han  senere  ved  et  Mode  i 
Rensborg  i  Slutningen  a f  Sept.  1536  havde  givet  Hertug  Ernst,  Johan 
Fôrster  skulde  henvise  til  de  Tjenesler,  Hertugerne  havde  ydet,  og  den 
Fare  og  Skade,  som  de  for  Kongens  Skyld  havde  udsat  sig  og  stadig 
udsatte  sig  for,  og  skulde  dernœst  erklœre,  at  Hertugerne  ventede  For- 
slag  fra  Kongen  om  Erstatningen  ;  men  hvis  Kongen  begœrede  Forslag 
af  dem,  skulde  han  foreslaa  Kongen  at  overtage  Betalingen  af  en  21 — 
22y000  Gylden,  som  Hertugerne  skyldte  nogle  af  Kongens  Undersaatter 
og  Venner,  og  endvidere  give  dem  Brev  paa  Betalingen  til  bestemte  Ter- 
miner af  det  i  Forskrivningèn  af  20.  Juni  1535  lovede;  vilde  Kongen 
ikke  hâve  noget  at  gère  med  Hertugernes  Kreditorer,  foresloges,  at  Kon- 
gen skulde  give  Hertugerne  en  Forskrivning  paa  den  ovennœvnte  Penge- 
sum,  at  betale  i  2  Terminer  i  de  nœste  2  Aar.  Christian  III  svarede, 
at  han  i  sine  Raaders  Fravœrelse  ingen  Besked  kunde  give,  men  disse 
vilde  mode  hos  ham  St.  Hans  Dag.  Under  HertUg  Frans's  Ophold  hos 
Kongen  i  Kebenhavn  i  Aug.  1537  forhandledes  paany  om  Sagen.  Kon- 
gen vilde  ikke  gaa  ind  j}aa  Hertugernes  Fordringer,  men  tilbed  i  de 
nœste  10  Aar  aarlig  at  give  dem  1500  Gylden  og  100  Okser.  Dette 
Tilbud  gentoges  i  en  Skrivelse  til  Hertug  Ernst  af  25.  Aug.  1537.  I 
deres  Svarskrivelse  herpaa  af  16.  0kl.  udtalte  Hertugerne  Haabet  om, 
at  Kongen  vilde  opfylde  sine  Lefter^  give  dem  tilfredsstillende  Brev  der- 
paa  og  i  Overensstemmelse  med  sit  Lefte  staa  dem  bi;  en  ny  Traktat 
ansaa  de  for  un&dvendig,  men  enskede  Kongen  nœrmere  Forhandlinger, 
vilde  de  sende  en  fortrolig  Person  til  Slesvig  eller  Holsten.  Kongen 
svarcde  herpaa  9.  Xov.,  beklagede,  at  hans  Forslag  til  Hertug  Frans 
ikke  havde  vundet  Hertugernes  Bifald,  og  opfordrede  dem  til  at  sende 
en  fortrolig  Raad  til  Forhandling.     Med  Instruks  af  8.  Dec.  1537  send- 


252  1536.    20.  Dec. 

tes  da  Johan  Fôrster  (il  Christian  III.  I  Instruksen  anmodede  Her- 
iugerne  paany  om  Opfyldelsen  af  L&fterne  i  Forskrivningen  af  20.  Juni 
1535  og  krœvede  i  Henhold  hertU  3000  GL  betalte  til  Omslaget  1538 
og  Okser  og  Sild  i  dei  mindste  for  et  Aar;  en  ny  Traktat  angaaende 
den  gensidige  HJœtp  ansaa  de  for  ufornoden,  da  der  Jo  i  Forvejen  var 
Traktat  mellcm  Kongen  og  dem;  i  en  Biinstriiks  tillodes  det  ham  dog 
at  gaa  ind  paa  Kongens  tidligere  Tithud  om  1500  Gl.  og  100  Okser 
aartig  i  10  Aar.  Forhand  linge  me  forte  til  Enighed,  og  4.  Jan.  1538 
meddelte  Hertugerne  Kongen,  at  de  havde  antaget  de  a f  Johan  Fôrster 
overbragte  Koncepter  til  de  ta  Forbundshreve  ;  de  oversendte  det  af  dem 
udfœrdigede  Eksemplar  tilligemed  en  Kopi  af  Kongens  Reversalbrev, 
som  de  bad  Kongen  udfœrdige  og  sende  dem  y  og  meddelte,  at  de  i 
§  i  i  det  Eksemplar,  Kongen  sknlde  ndstede,  havde  forandret  lidt,  for 
at  Artiklen  kunde  komme  til  at  lyde  ens  i  begge  Forbundsbreue.  Chri- 
stian III  sendte  derefter  det  af  ham  udfœrdigede  Eksemplar  og  lovede 
at  betale  den  ferste  Termins  Penge  paa  det  niwœrende  Omslag. 

Traktaten,  der  for  flere  Artiklers  Vedkommende  er  omirent  ens- 
lydende  med  den  mellem  Frederik  I  og  Hertug  Ernst  i  1531  sluttede 
Traktat  (Nr.  23),  er,  som  det  af  ovenstaaende  f  rem  gaa  r,  ferst  sluttet  ved 
Udgangen  af  Aaret  1537,  maaske  20.  Dec.  Hnis  ikke  Traktatens  Aars- 
tal  1536  er  en  Skriufejl,  hvad  dog  ikke  er  meget  sandsynligt,  har  der 
fundet  en  Antedatering  Sied,  formentlig  af  Hensyn  til  Le  f  tel  i  Forskriv- 
ningen af  20.  Juni  1535  om  Tidspunktet  for  Betalingens  Ikmfltrœden.  ^ 


A.    Det  af  Hertugerne  Ernst  og  Frans  udstedte  Eksemplar. 

O:    Original   paa   Pergament   med   de  to   Hertugers  vedlia*iigende 
Segl. 

Tr.:  Pal.-Mûner,  Aktstykker  til  Grevefeidens  Hist.  II.  300—3. 

Von  Gots  gnaden  wir  Ernst  und  Franciscus,  gebruder,  her- 
zogen  zu  Braunschweig  und  Leuneburg,  bekennen,  verjehen  und 
thun  kunt  hiemit  uffentlich  vor  uns,  unser  erben,  lande,  leute 
und  sonst  jedermeniglich,  der  wir  zu  gleich  und  recht  mechtig  : 
Das  sich  der  durchleuchtigst  furst,  her  Cristian,  zu  Denmarcken, 
der  Gotten  und  Wenden  konig,  erwelter  konig  zu  Norwegen, 
herzog  zu  Sleschvvig,  Holstein,  Storniarn  und  der  Dilhmerschen, 
grave  zu  Altenburg  und  Delmenhorst  etc.,  unser  freuntlicher 
lieber  herr  und  oheim,  inhalts  hiejegen  uns  zugestelts  reversal- 
briefs  mit   uns,  und  mit  seiner  ko.  durchlauditicheit,  derselben 


^  Christian  lll's  Forskrivninger  =*^'e  og  ^^/q  1535  (Kopier);  Johan  Fôrsters 
Mémorial  t.  Chr.  III  «Vs  1-^37  (Kopi);  Hert.  Ernst  og  Frans  t.  Chr.  III  »«/io  1537 
(Orig.);  Instruks  f.  Johan  Fôrster  »/i,  1537  (Orig.);  Hert.  Ernst  og  Frans  t.  Chr.  III 
V,  1538  (Orig.);  Chr.  III  t.  Hert.  Ernst  og  Frans  (Udat.  Konc.)  (Brunsvig-Lyne- 
borg).     Jvfr.  Waitz,  Lûbeck  unter  Jfirgen  Wullcnwever  III.  500  f. 


1536.    20.  Dec.  253 

nachkomen  und  erben  wir  uns  hinwidderumb  unser  beiderseits 
reichen,  furstenthumben,  landen  und  leuten  zu  gutem,  gluck, 
heil,  Irost,  entsetzung,  gedey  und  aller  wolfart,  als  die  dann  wir 
auch  selbst  einander  nachberlich  und  nechstanstossende  ge- 
legen,  freuntlich  verwant  und  zugethan  sein,  solicher  massen 
und  also,  wie  hernach  volgt,  von  dato  die  nechstvolgende  drei- 
zehen  jar  lang  nach  einander,  in  ein  freuntlich  und  nachber- 
lich eynung,  verstendnis  und  verwantschaft  begeben,  zusamen- 
geselzt,  verbunden,  verhaft,  verpflichl  und  verschrieben,  wie  wir 
auch  hiemit  in  craft  und  macht  dièses  unsers  ufnen  briefs 
wirglich,  wissentlich  und  bestendiglich  thun  und  gethan  wollen 
haben : 

/.  Nemlicli  das  >Yir  vor  allen  dingen  irer  kon.  durchlauch- 
ticheit,  derselben  erben,  reiche,  lande,  leute,  underthanen  und 
verwanten  freuntlich,  gutlich  und  gnediglich  mit  allen  treuen 
und  dem  besten  meinen,  irer  aller  bestes  und  wolfart  wiessen, 
furdern,  argstes,  nachteil  und  schaden  warnen  und  verhutten 
soUen  und  wollen  nach  unserm  hochsten  vermogen:  hieneben 
auch  ire  ufFenbare  veinde  mit  vorwiessen  geverlicher  meynunge 
ader  weise  nicht  hausen,  hegen  nach  underschleiffen. 

2.  Wir  sollen  und  wollen  auch  niemants,  wer  der  oder  die 
auch  imer  sein  mochten,  es  were  dann  in  sachen  und  vornemen, 
key.  mat.,  unsern  aller  gnedigen  hern,  mitsambt  dem  Romischen 
reiche  vor  sich  selbs  eigens  thuns  betreffende,  keynerley  kreigs- 
volck  zu  pferde  nach  zu  fus  nach  jennigen  uberzug  gegen  und 
widder  ire  ko.  durchlauchticheit,  ire  erben,  reiche,  lande  und 
leute,  denselbigen  zu  unheil  ader  schaden,  mit  wiessen  und  wil- 
len,  heimlich  nach  uffentlich,  durch  unsere  furstenthumb  und 
gebiete  zu  ziehen,  zu  reisen,  zu  passiren  und  zu  kommen  gon- 
nen,  vorhengen  nach  gestatten,  besonder  das  verhindern,  ab- 
keren,  werhen  und  wenden,  so  vil  des  bey  ader  an  uns  und 
unser  macht  und  vormugen  steht. 

3.  Dergleichen  auch  irer  ko.  durchlauchtigheit  und  dersel- 
ben erben  zu  wilcher  zeit,  wan  und  wie  ofl  ine  des  von  not- 
ten,  reuter,  knecht,  kreigsvolck  und  andere  kreigswahr  ader  not- 
turft  aus,  durch  upd  widder  durch  unser  furstenthumben  frey, 
velig,  sicher  und  gleitlich  bis  in  ir  landtgrentzen  umb  ir  gelt 
zerende  bey  verhuttunge,  so  vil  aufs  eusserst  immer  muglich, 
unser    underthanen   verterb    und    schadens    passieren,  zuziehen 


254  1636.    20.  Dec. 

und   kommen   lassen   mit  leistunge  und  erzeigung  unserer  fur- 
derung,  furschiebe  und  getreuen  raths  darzu. 

4.  Item  irer  ko.  durchlauchtigheit  und  derselben  erben  rit- 
meister  ader  hauptieute  in  unsern  furstenthumben,  landen  und 
gebieten  allevvege  sicher  und  unbehindert  aldar  reuter  und 
knechte  bestellen,  annemen  und  dieselbigen  gehaufTt,  ungehaufTt, 
versamlet  und  unversamlet,  irer  besten  gelegenheit  nach  vortan 
velich  und  unbefaret  schicken  und  bescheiden  [lassen]. 

5,  Item  sover  wir  zur  zeit  selbst  nicht  in  uffenbarer  an- 
fechtunge  sitzen,  mit  kreigen  ader  uberzug  beladen,  ader  wir 
uns  sonst  eins  augenscheinlichen  ader  schedelichen  durchzugs 
zu  vormulen  haben,  irer  kon.  durchiauchtigkeit  ader  iren  erben 
umb  ire  besoldunge  unser  eigen  landtsassen  zuzureiten  und  zu 
dienen  nicht  weigern,  behindern  nach  verbieten,  besonder  inen 
solichs  gonnen,  nachgeben  und  erlauben,  sie  auch,  so  vil  an 
uns,  darzu  bewegen  und  furdern  und  beschlieslich  in  summa 
sonst  allen  muglichen  heimlichen  vleis  und  das  beste  mit  rathen, 
fordern,  anschlegen,  durchstecken  und  underschleifFen,  vortschie- 
ben  und  dergleichen  treuheiten  und  guttaten  in  alwege  bey  irer 
ko.  durchiauchtigkeit,  iren  erben,  reichen,  landen  und  leuten 
thun  und  scheinen  lassen. 

6\  Soliche  hievorstehende  stuck,  artickel,  puncte  und  clau- 
sulen,  aile  samptlich  und  jedern  bey  sich  sonderlich,  gereden, 
geloben,  zusagen  und  versprechen,  verbinden  und  verpflichlen, 
obligiren  und  verschreiben  [wyr]  uns  auch  die  von  nu  bis  zu 
ausgang  der  angenomenen  dreizehen  verbuntnisjar  slel,  vesl 
und  unverbrochen  zu  verfolgen,  zu  volstrecken  und  zu  halten 
on  einiche  einrede,  ausflucht,  enlschuldigung,  behelf  ader  mittei 
bey  furstlichen  unsern  waren  worten,  trauen  und  glauben,  ailes 
himit  diessem  unserm  brieve  ungeverlich. 

Zu  vvarem  urkunt  haben  wir  herzog  Ernst  unser  furstlich 
ingesiegel  und  wir  herzog  Franciscus  in  mangel  unsers  ingesie- 
gels  unser  furstlich  daumensecret  unden  an  diesen  brief  wies- 
sentlich  heissen  hangen.  Im  funfzehenhunderslen  und  sechs- 
unddreissigsten  am  abent  Thome. 

Ernst  Frantz    ^ 

manu  propria,     manu  propria. 


1536.    20.  Dec.  255 

B.    Det  af  Kong  Christian  m  udstedte  Eksemplar. 

A:    Samtidig  Afskrift  (med  Paaskrift:  ist  gnugsam  registrirt). 
K  :    Koncept. 

Wir  von  Gots  gnaden  Christian  zu  Denmarcken,  Norwegen, 
der  Wenden  und  Gotten  konig,  herzog  zu  Schlesvvig,  Holstein, 
Stormarn  und  der  Ditmerschen,  grave  zu  Altenburg  und  Del- 
menhorst,  bekennen,  verjehen  und  thun  kundt  himit  ufTentlich 
vor  uns,  unsere  nachkomende  koninge  zu  Denmarcken,  erben, 
reiche,  furstenthumbe,  lande  und  leute  und  allermenniglich,  der 
wir  zu  gleich  und  recht  mechtig:  Das  wir  uns  mit  den  hoch- 
gebornen  fursten,  unsern  freuntlichen  lieben  oheinien,  hern  Ern- 
sten  und  hern  Frantzen,  gebrudern,  herzogen  zu  Brunschweig 
und  Luneburg,  und  irer  liebten  erben,  auch  dieselbigen  ire  lieb- 
ten  sich  vermoge  und  einhalts  ires  uns  hiejegen  zugestelts  re- 
versalsbriefs  herwidderumb  mit  uns,  unser  beidenthalber  reichen, 
furstenthumben,  landen  und  leuten  zu  gutem,  gluck,  heil,  trost, 
entsetzung,  gedey  und  aller  wolfart,  alsdan  die  wir  auch  selbst 
einander  nachberlich  und  nechstanstossende  gelegen,  freuntlich 
verwandt  und  zugethan  sein,  solicher  massen,  gestalt  und  also, 
wie  hernach  volgt,  in  ein  gutlich,  freuntlich  und  naberliche 
eynunge,  verstendnis  und  verwantschafl  dreyzehen  jar  lang,  von 
dato  an  die  nechsten  nach  einander  volgende,  begeben,  zusamen- 
gesetzt,  verbunden,  verhaft,  verplicht  und  verschrieben  haben, 
wie  wir  auch  himit  in  craft  und  macht  dièses  unsers  ufnen 
briefs  \viessentlich,  wircklich  und  bestendiglich  thun  und  gethan 
haben  woUen: 

1.  Nemlich  das  w^ir  vor  allen  dingen  ire  liebten,  derselbigen 
erben,  furstenthumb,  lande,  leute,  underthanen  und  verwanten 
freuntlich,  gutlich  und  gnediglich  mit  allen  treuen  und  dem 
besten  meinen,  irer  aller  bestes  und  wolfart  wiessen,  furdern, 
argstes,  nachteil  und  schaden  warnen,  w^enden  und  verhutten 
soUen  und  woUen  nach  unserm  hochsten  vermugen,  hieneben 
auch  ire  uffenbare  veinde  wiessentlich,  heimlich  noch  uffentlich, 
in  keine  weise  hausen,  hegen,  stercken,  underschleiffen,  furdern, 
furscliieben,  geleiten,  leiden  noch  enthalten. 

2.  Wir  sollen  und  wollen  auch  niemants,  wer  der  ader  die 
auch  imer  sein  mochten,  keinen  ausgescheiden  ^  keinerley  kreigs- 


^  K:  ausbescheyden. 


256  1536.    20.  Dec. 

volck  zu  ross  iind^  fues  noch  ander  kreigische  ware,  rustung 
ader  reitschaft  gegen  ader  widder  ire  liebten,  ire  erben,  landen 
und  leuten,  denselbigen  zum  uberzuge,  unheil  und^  schaden  aus 
ader  durch  unsere  reiche,  lande,  gepiete,  strome,  wasser,  strande, 
hafTungen  mit  unserm  vorvviessen  und  vvillen  gestaden,  passiren, 
schiffen,  seglen,  reisen  noch  komen  lass^n,  besonder  solichs  be- 
hindern,  keren,  weren  und  wenden,  so  weit  und  vil  des  in  un- 
ser  macht  und  vermugen  stet. 

3.  Dergleichen  zu  wilcher  zeil,  wan  und  wie  uft  es  iren 
liebten  von  notten,  inen  in  unsern  reichen,  landen  und  gepielen 
kreigsvolck  zu  ross  und  fus  bestellen,  annemen,  sie  auch  vic- 
tualia,  profande,  korn  und  andere  kreigsnotturft  und  whare  umb 
ir  gelt  dardurch  und  aus  zu  sich  holen,  bringen,  furen  und  er- 
langen  l^ssen,  zu  und  uber  wasser  und  lande,  es  sei,  [gehe  ader 
gelle*]  auch  uf,  wider  ader  jegen  vveme  es  auf  erden  wolle,  allein 
ausbescheiden  unsern  lieben  oheimen,  landtgraf  Philipsen  zu 
Hessen,  dergleichen  unser  buntsvorvvanlen,  die  Ansestette,  jedoch 
nach  eusserstem  vermogen  mit  verschonung  unser  underthanen 
und  armen  leute  zu  verhuttung  ires  verderbens  und  schadens, 
gleichwol  mit  leistung  und  erzeigung  unser  getreuen  furderunge, 
vorschiebe  und  raths  darzu. 

4.  Item  irer  liebten  ader  irer  erben  ritmeistern  ader  haupt- 
leuten  in  unsern  reichen,  landen  und  gepieten  zu  liegen,  aida 
reuter  und  knecht  anzunemen,  zu  bestellen  und  dieselbigen  dar- 
durch und  aus  bis  an  sie,  ^gehauffl,  ungehaufTl,  versanielt  und 
unversamelt,  doch  one  sonderliche*  beschwerung  unser  leute 
sicher  und  unbehindert  zu  bescheiden,  zu  beschaffen,  zu  schi- 
cken  und  zu  furen  gutwillig  und  unweigerlich  verhengen  und 
gonnen  fur  ihr  gelt. 

5.  Darzu  und  dieweil  beide  ire  liebten  uns^  in  unsern 
obliegenden  kreigssachen  freuntschaft,  dinst  und  aile  gute  for- 
derunge  in  mancherlei  wege  geleist,  erzeigt  und  beweist,  wie  sie 
auch  vermuge  dieser  eynunge  ferner  thun  sollen,  das  wir  uns 
derwegen  gegen  erkantnis  solicher  wolthaten  verschrieben  und 


*  K:  noch.  *  K:  oder.  '  A  har:  es  sei  gut  ader  golt;  K:  es  se\' giit  ader 
geldt.  Den  rigtige  Lœsemaade  fremgaar  af  den  tilsvarende  Paragraf  i  Traktaten 
mellem  Frederik  I  og  Hertug  Ernst  1531  (Nr.  23  B.).  *—*  K  har:  doch  unge- 
haufft  und  ane  versamlunge  auch  sonderlich;  dette  blev  rettet  af  Hertugernc, 
jvfr.  Indledningen.     ^  A  forbigaar:  uns. 


1536.   .20.  Dec.  257 

verpflicht  haben,  als  wir  uns  auch  in  craft  dies  briefs  vor  uns, 
unser  nachkomen  und  erben  verpflichten,  gereden,  geloben,  zu- 
sagen  und  verschreiben,  das  wir  beiden  iren  liebten  und  der- 
selbigen  erben  samptlich  aile  jar  auf  dem  umbschlag  zum  Kyl 
in  den  acht  tagen  der  dreier  koninge  aus  unser  camern  bis  zu 
verlauf  und  ausgang  angezeigter  dreizehen  jar  lang  funfzehen 
hundert  gulden,  teutscher  und  stetter  muntz,  und  uf  sanct  Mi- 
chels tag  eyn  hundert  ochsen  in  unser  stat  Rypen  bezalen,  er- 
legen,  zustellen  und  zolfrey  uberantworten  lassen  wollen. 

6.  Uber  das,  wo  wir  auch  mit  anfechtungen  und  obliegen- 
den  kreigsubungen  und  veintlichen  anstossen  nicht  behafifl,  iren 
liebten  umb  ire  besoldung  unser  eigen  landtsassen  und  leute 
zu  irer  notturft  zuzuziehen  und  zu  dienen  nicht  weigern,  be- 
hindern  noch  verbieten,  besondern  inen  das  einreumen,  gonnen, 
erlauben  und  nachgeben,  sie  auch  darzu,  so  vil  an  uns,  bewegen 
und  furdern. 

7.  Zu  dem  auch  ire  liebten  und  ire  erben,  wo  sie  in  sa- 
chen,  der  sie  sich  zu  ehren  und  rechten  auf  uns  beruflen  thun, 
wir  auch  ihr  desselbigen  fais  moge  und  mechtig  sein  mogen 
und  sollen,  befart,  uberzogen  und  vergeweltigt  und  verunrecht 
wurde,  mit  unser  hilf  und  dem  besten  sciiutzen,  schirmen, 
handthaben,  entsetzen  und  verteidigen  helfen  und  ine  mit  mug- 
licher  unser  hilf  zuziehen,  sie  uns  auch  in  allen  treuen  bevo- 
Ihen  sein  lassen,  und  das  sonderlich  sovil  desto  schultiger  und 
mehrer,  wann  ire  liebten  ader  ire  erben  jennige  anfechtunge, 
molestierung,  anstoes,  gewalt,  uberzugk  und  noth  umb  unsern 
wiilen  tragen  ader  leiden  solten,  sie  mit  unser  muglichen  hilf, 
rath,  trost,  entsetzung,  rettung,  beistandt  unsers  hochsten  ver- 
mogens  nil  verlassen. 

8.  Uber  das  ailes  auch  hochgemelten  unsern  vastgeliepten 
ohaimen,  den  hochgebornen  fursten  hern  Philipsen,  lantgrafen 
zu  Hessen  etc.,  mit  allem  moglichen  vleis  und  emsigkeit  dahin 
erbitten,  furdern,  ermanen,  bewegen  und  vermugen  und  bey  s.  1., 
so  vil  an  uns,  daran  und  ob  sein,  hochgenanter  unserer  gelieb- 
ten  ohaimen,  herzog  Ernsten  und  herzog  Frantzen,  und  irer 
liebten  erben,  so  ine  soliche  anstoes,  turbation  und  uberlast 
von  unsern  veinden,  misgonnern  und  widerwertigen  unsernt- 
halber  widderfure  und  begegnete,  neben  uns  hilf,  rath,  rettung 
und  entsetzung  unweigerlich  zu  leisten  und  scheinen  zu  lassen. 

17 


258  1536.    20.  Dec. 

9.  Und  beschlieslich  in  somma  alien  muglichen  vleis  und 
das  beste,  so  vil  an  uns,  mit  rathen,  furderung,  anschlegen, 
durchstecken,  underschleiffen,  vorschuben  und  dergleichen  treu- 
haiten  und  guttaten,  wie,  wo  und  wann  es  iren  liebten,  iren 
erben,  landen  und  leuten  zu  gut  und  wolfart  reichen  mag^,  in 
alwege  bey  inen  thun  und  beweisen. 

10.  Soliche  hievorstehende  artickel,  puncte,  stuck  und  clau- 
sulen,  aile  sambtlich  und  jeder  bey  sich  sonderlich,  gereden,  ge- 
loben,  zusagen  und  versprechen  wir,  verbinden,  verpflichten, 
obligieren  und  verscbreiben  uns  auch  solichs  von  nu  an  die- 
selbigen  dreizeben  jar  lang  stet,  vest  und  unverbrocben  zu  vol- 
strecken,  zu  haiten,  inen  volnkomlich  volge,  gnug  und  darwidder 
in  keinen  wegk  zu  thun  an  keinerlei  ausflucht,  entschuldigung, 
behelf,  einrede  ader  mittel,  getreulich  und  gantz  ungeverlich, 
ailes  bey  unsern  koniglichen  waren  worten,  trauen  und  glauben. 

Des  zu  warer  urkunt  haben  wir  unser  insygel  wiessenlich 
vorhangen  lassen.  Gegeben  uf  unserm  schlos  Gottorp  am  abent 
Thome  apostoli^  nach  Christi  gepurt  funfzehen  hundert  und  in 
dem  sechsunddreisigsten  jare. 


48. 

1537.  3.  Maj  (Brûssel).  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og 
Hertugdemmerne  paa  den  ene  og  Nederlandene  paa  den 
anden  Side  om  en  3aarig  Stilstand. 

A:  samtidig  Àfskrift. 

K:  Kejser  Karl  V*s  Ratifikation  (Orig.  paa  Pergame^t  paa  Hol- 
landsk,  dette  Aktstykke  er  meget  edelagt,  saa  ikke  engang  Datoeii 
kan  Iseses;  enkelte  Steder  har  det  dog  kunnet  benyttes  til  at  fastslaa 
den  rigtige  Lsesemaade,  iiaar  der  har  vœret  Fejl  i  A). 

Tr.  :  Altmeyer,  Relations  diplomatiques  des  Pays-bas  avec  le  Nord 
de  l'Europe  pendant  le  XVI.  siècle,  S.  537 — 45  (meget  slet). 

For  ai  bilœgge  den  mellem  Kong  Christian  IIJ  og  Kejsercn  og 
det  burgundiske  Hof  opstaaede  Strid  i  Anledning  af  de  sidstnœvntcs 
Understettelse  af  Hertug  Albrecht  af  Meklenborg,  Grev  Christo/fer  af 
Oldenborg  og  Byerne  Kebenhavn  og  Malme,  sœrlig  efter  Freden  i  Ham- 
borg  74.  Febr.  1536^  sendte  Byen  Hamborg,  hvis  Handel  led  stœrkt  vcd 
dette  fjendtlige  Forhold,  i  Slutningen  af  Aaret  1536  sin  Sekrelœr  M.  Her- 
man  Rouer  til  Brûssel  for  at  foreslaa  en  mindelig  Forhandling.  Regent- 
inden  Dronning  Maria  erklœrede  sig  ogsaa  villig  til  at  gaa  ind  paa  en 


*  A  forbig.:  reichen  mag.     '  A  forbigaar:  apostoli. 


1537.    3.  Maj.  259 

Stilstand  paa  felgende  Beiingelser:  î.  Begge  Parler  maatte  bruge  deres 
Sejlads  efter  gammel  Sctdvane  og  kunde  opsige  Siilstanden^  naar  de 
uilde.  2.  De  nederlandske  Skibe  med  deri  vœrende  Gods,  som  Kongen 
havde .  arresteret  i  Sundei,  skulde  frigives.  3.  Ingen  af  Parterne  maatte 
under  Stilstanden  hjœlpe  den  andens  Fjender,  Kort  Tid  efter  sendte 
Regentinden  den  kejserlige  Sekretœr  M.  Joris  von  Esplegen  til  Hamborg 
for  at  forhandle  nœrmere  med  de  Gesandter,  som  Kongen  af  Danmark, 
til  hvem  Hamborg  ogsaa  havde  rettet  en  Henvendelse,  vilde  sende  did. 
Fra  dansk  Side  medte  Melchior  Rantzau  og  Sekretœren  Casper  Fachs. 
Den  nederlandske  Sekretœr  stillede  de  ovenfor  anferte  Betingelser  og 
foreslog  Stilstandens  Varighed  sal  til  et  halvt  Aar  og  derefter  indtil  Op- 
sigelse  af  en  af  Parterne,  dog  skulde  efter  Opsigelsen  begge  Parters 
Kebmœnd  frit  hâve  Lov  til  at  vende  tilbage  til  deres  Land.  De  danske 
Gesandter  erklœrede  ikke  af'kunne  gaa  ind  paa  disse  Betingelser^  selv 
efter  at  den  nederlandske  Gesandt  havde  ladet  den  tredje  af  dem  falde, 
og  forlangte  en  Stilstand  paa  3  Aar  eller,  hvis  den  skulde  vœre  kortere, 
en  Henvisning  af  hele  Striden  til  upartiske  Kurfyrsters  og  Fyrsters 
Kendelse.  Da  Enighed  ikke  kunde  opnaas^  foreslog  Hamborg,  at  den 
nederlandske  Gesandt  skulde  rejse  tilbage  til  Nederlandene  med  de  dan- 
ske Forslay;  vilde  Dronningen  saa  fortsœtte  Forhandlingerne,  skulde 
hun  sende  Hamborg  Bud  inden  11.  Marts.  Der  skulde  vœre  Stilstand 
indtil  Forhandlingernes  Slutning,  og  aile  arresterede  Skibe,  der  i  0/e- 
blikket  [1.  FebrJ  endnu  vare  tilstede  og  ikke  allerede  vare  afhœndede, 
skulde  fremdeles  holdes  tilstede.  Sejlads  gennem  Sundet  maatte  fore- 
lebig  ikke  bruges  af  Kejserens  Undersaatter.  Dette  Forslag  vedtoges 
1.  Febr. 

Da  Dronning  Maria  gik  ind  paa  at  fortsœtte  Forhandlingerne, 
sendtes  med  Fuldmagt  af  15.  Marts  Melchior  Rantzau  og  Casper  Fuchs 
til  Nederlandene;  Hamborg,  som  Dronning  Maria  havde  anmodet  om 
fremdeles  at  mœgle,  sendte  Borgemester  Johan  Rodenburg  og  Sekretœr 
Herman  Rouer.  Det  havde  farst  vœret  Aftalen,  at  Medet  skulde  holdes 
I  Xanten,  men  paa  Dronningens  Forlangende  forlagdes  det  til  Brûssel, 
Her  aabnedes  20.  April  Forhandlingerne  med  de  nederlandske  Kommis- 
sœrer:  Hr.  Georg  Schenck,  Friherre  af  Tautenburg,  Hr.  Johan  Hannart, 
Herre  af  Liedekerken,  Hr.  Philippe  Nigri,  Dr,  Gert  Mulert,  M.  Vincent 
Cornelissen  og  Sekretœren  M.  Joris  von  Esplegen.  De  nederlandske 
Kommissœrer  foreslog:  1.  Stilstanden  skal  vare  2  Aar  og  kun  gœlde 
for  Nederlandene  og  Kongen  af  Danmarks  Lande,  2.  Aile  arresterede 
Skibe  med  deri  vœrende  Gods  skulle  gives  fri  og  de  afhœndede  erstattes. 
3.  Ingen  af  Parterne  maa  hjœlpe  den  andens  Fjender.  4.  Rostock 
og  Wismar,  ^Erkebispen  af  Trondhjem,  Hertugerne  Henrik  og  Albrecht 
af  Meklenborg  og  Grev  Christoffer  af  Oldenborg  skolle  medoptages  i 
Stilstanden.  5.  Aile,  der  havde  sluttet  sig  til  Hertug  Albrecht  og  Grev 
Christoffer  og  siden  ère  flygtede  til  Meklenborg  eller  andre  Steder,  maa 
vende  tilbage  og  nyde  deres  Gods;  ville  de  ikke  vende  tilbage,  maa  de 
alligevel  nyde  deres  Gods.  De  danske  knevede,  at  Stilstanden  skulde 
sluttes  paa  3  Aar  og  sluttes  af  Kejseren  som  Kejser  og  for  aile  hans 
Riger  og  Lande.  Kongen  af  Danmark  vilde  kun  tilbagegive  eller  erstatte 
de  Skibe,  der  ikke  vare  afhœndede  1.  Febr.,  og  forinden  forlangte  han  de 

17* 


260  1537.    3.  Maj. 

I  Dam  og  ved  Heiligerlee  gjorte  Fanger  frigione  ^;  ligesom  i  Traktaten  af 
9.  Sept.  1533  maatte  Kongen  forbeholde  sig  Ret  til  at  hfœlpe  de  Evange- 
Uske.  Angaaende  Rostock  og  Wismar^  /Erkebispen  af  Trondhjem  og 
de  landflggtige  kunde  de  in  tel  bevilge,  da  der  ikke  var  lait  ont  Mem  i 
Hamborg  og  de  derfor  ingen  Instruks  haude  ont  disse  Punkter.  For- 
handlingerne  fortsaties  uafbrudt  til  26.  April.  Det  var  sœrlig  Artik- 
lerne  ont  Rostock  og  Wismar,  JErkebispen  af  Trondhjem,  de  landflgg- 
tige og  Fangernes  Frigivelse,  der  voldte  Vanskeligheder.  Da  man  ikke 
kunde  blive  enig,  besluttede  man  at  forebringe  Sagen  for  Dronningen. 
Ferst  2.  Maj  kom  Underhandlerne  igen  sammen  og  3.  Maj  sluttedes 
Traktaten,  Nogen  Bestemmelse  om  Fangernes  Frigivelse  bleu  ikke  op- 
tagen  i  den,  men  i  en  Deklaration  af  samme  Dag  beuilgede  Dronning 
Maria,  at  en  Del  af  Fangerne,  der  allerede  t^.  Febr.  forelebig  vare 
giune  fri  af  Georg  Schenck  v,  Tautenburg,  paa  nogle  nœrmere  angiune 
Betingelser  maatte  vœre  fri  i  de  3  Aar,  Stilstanden  varede. 

Traktaten  ratiflceredes  baade  af  Kejseren  og  Christian  III  samt  af 
Gustav  Vasa,  medens  de  meklenborgske  Hertuger  og  Grev  Christoffer  af 
Oldenborg  ikke  ratificerede.^ 

Aise  sekere  tydt  twist,  geschil  und  unvorstandt  gewesen  syn 
twusken  den  Erfnedderlanden  van  key.  mat.,  staende  under  dem 
regimente  van  der  durchluchtigsten ,  hochgebornen  und  grot- 
mogensten  furstynnen,  frouwen  Maria,  von  Gots  gnaden  kunig- 
innen  douagieren  van  Hungern  und  Behemen,  tor  eyner  syden 
und  dem  durchluchtigen  hochgebornen  fursten,  heren  Christian, 
gekaren  konige  to  Dennemarcken,  Norwegen,  hertogen  to  Sles- 
wig,  Holsten  und  Storniarn  etc.,  tor  andern,  und  dat  dardurch 
de  kopmanschap  und  hantierunge  twisken  den  undersaten  an 
beyden  syden  belettet  und  vorechtert  hefl  gewest  und  gescha- 
pen  were  so  lang  so  mer  belettet  und  behindert  to  werden  to 
grotem  und  merglichem  nadele  van  den  undersaten  van  beden 
siden,  so  is  durch  ernstliche  sollicitacie  des  ersamen  rades  der 
stadt  Hamborch  hirup  beramet  gewest  eyne  bykumpst,  erst 
bynnen  der  vorgeschrevenen  stadt  Hamburch  und  darna  byn- 
nen  der  stadt  Brussell,  aldar  entlich  na  langer  communicatie. 


*  Se  Indledniiigen  til  Trakt.  19.  Juli  1536  (Nr.  41).  «  Borgemestre  og  Raad 
i  Hamborgs  Erklsering  Vs  1^37  om  Forhandl.  i  Hamborg  (Orig..  Hamborg). 
Melchior  Rantzaus  og  Casper  Fuchs's  Erklu^ring  'Vi  1^37  om  Forhandl.  (Kopi); 
Dr.  Maria  t.  Hamborg  »^'2  (Kopi);  Fuldm.  f.  M.  Rantzau  og  C.  Fuchs  "/s  (Kopi): 
Kopibog  over  Forliandl.  i  Brûssel  (ender  26.  April;  med  Bilag);  Dr.  Marias  Kvitt. 
for  den  danske  Batif.  '^/g  1537  (Orig.);  Chr.  \\\  Kvitt.  f.  den  kejserl.  Ratif.  «^/^ 
1537  (Kopi)  (Spanske  Nederlande).  K.  Lanz,  Correspondenz  Karls  V^  II,  273  ff. 
Altmeyer,  Der  Kampf  demokratischer  und  aristokratischer  Principien  zu  An- 
fang  des  16.  Jahrh.  S.  123  flf.     Kydberg.  Sveiges  Trakt.  IV.  181. 


1537.    3.  Maj.  261 

hirup  geholden  twustken  den  commissarien  der  hocbgedachten 
kuniginnen  ut  namen  und  von  wegen  der  vorgeschrevenen  Erf- 
neddcrlanden,  aise  noemlich  der  lande  van  Brabant,  Vlandern, 
Hennegaw,  Hollandt,  Zelandt,  Arthois,  Lutzenburg,  Limborch, 
Nhamen,  Valckenburch,  der  lande  van  Avermasse,  Vreslandt, 
Averyssel,  Mechelen,  Utrecht,  Groningen  mit  ten  Omianden  und 
dem  lande  van  Drenthe  tor  einer  syden  und  den  gestrengen, 
ernvesten  und  erbarn  Mellichior  Rantzaw,  marschalck  des  lan- 
des von  Holstain,  amptman  to  Flensburgk,  und  Caspar  Fuchs, 
secretarius,  aise  darto  fuUemacht  und  procuratie  genugsam  heb- 
bende  van  dem  hochgemelten  heren  Cristian,  gekoren  konige 
to  Dennemarcken,  tor  andern  syden,  beramet  und  besehlaten 
gewesen  seker  bestandt,  stilsate  und  afstandt  van  orloge  in  der 
maneer  hirna  vorclaret: 

1.  Erst  das  von  nun  vortan  wesen  schall  ein  bestandt  und 
afstandt  van  orloge  to  water  und  to  lande  twusken  aile  den 
bavengerorden  key.  mat.  Erfnederlanden  und  den  undersaten 
van  den  tor  einer  syden  undt  den  landen  und  undersaten  van 
den  konigrycken  van  Dennemarcken  und  Norwegen  und  den 
furstendomen  und  landen  van  Sleswig,  Holstein,  Stormarn  und 
aile  andere  gegenwartigen  wesende  in  handen  des  vorgeschre- 
venen hem  Christians,  gekaren  konigs  to  Dennemarcken  etc., 
und  dessulven  unmundigen  broderen,  hertogen  to  Sleswig,  Hol- 
sten  etc.,  tor  andern,  by  welcke[rem]^  bestande,  durende  de 
tydt  hirna  vorclaret,  aile  krig  und  orloge  cesseren,  und  ut  den 
landen  van  beiden  syden  kein  orlog  jegen  malckander  gescheen 
noch  gedan  en  schal  werden  to  water  noch  to  lande. 

2,  Und  schall  juwelick  von  den  undersaten  van  den  lan- 
den, baven  genomet,  mogen  frig  und  seeker  segelen,  gaen,  keren, 
frequenteren  und  de  kopmanschap  hantere[n]  to  water  und  to 
lande  in  und  durch  des  andern  kunigricke,  furstendome,  lande 
und  herlicheyde  vorgeschreven  up  de  olden  gewontlicken  tollen, 
gerechtigheyden  und  herlicheyden,  sonder  dat  men  desulven 
viandes  wyse  noch  anders  syns  nicht  schall  mogen  uplopen, 
beschedigen,  bekumeren  efte  arresteren  ane  liefTe  efte  ane  gude, 
in  water  manere  dat  et  sy,  behoitlich  und  wol  verstaende,  dat 


*  A  har  ved   en   FejUiesning:    by  welcke  vom.      R   har  her:    by  welcken 
bestande. 


262  1537.    s.  Maj. 

eîn  juwelick  gebolden  schall  wesen  to  vorantworden  in  rechte 
vor  syne  eigen  schulde. 

S,  Dat  dut  vorgeschreven  bestandt  duren  schall  de  tydt 
van  dre  jaren  negestkamende  und  achtereinvolgende,  begyn- 
nende  und  ingaende  up  huden  dato  van  dussem. 

4.  Und  dat  aile  koplude,  schipperen  und  bosslude,  de  nun 
syn  in  undertanicheit  van  key.  mat.  Erfnedderlanden  vorge- 
schreven, desglicken  des  vorgesechten  gekaren  kuniges  to  Den- 
nemarcken  mitsampt  dessulven  unmundigen  broderen  under- 
saten  der  vorgesechten  konigryke  to  Dennemarcken,  Norwegen 
und  der  furstendome  Sleswigk,  Holsten,  Stormarn  etc.  mit  eren 
schepen,  gerustet  mit  masten,  tow,  tackele,  segele,  anckere  und 
andere  ère  tobehore,  und  vort  aile  gudere,  waren  und  copman- 
schaft,  de  an  beyden  syden  gearresteret,  bekummert  efte  up- 
geholden  wesen  mogen,  de  tom  dage  van  der  communicatie, 
to  Hamburg  gebolden  des  ersten  dages  F(r)ebruarii  lestleden, 
noch  vorhanden  weren,  und  de  darna  in  Norsvegen  efte  anders- 
wor  gearrestirt  syn  gewesen,  van  stunden  an  und  sonder  forder 
upholdinge  efte  vortock  frig,  loes  und  ledigk  ut  dem  arreste 
gestalt  sollen  werden  to  behof  van  denjenene,  so  se  tobehoren, 
dewelcken  de  vorgeschrevenen  schepe  und  gudere  van  stunden 
an  wedder[om]^  schoUen  mogen  tasten,  wor  se  de  vinden. 

5.  Und  indeme  sedder  dem  vorgeschrevenen  ersten  dage 
Februarii  lestleden  jenige  van  den  vorgedachten  schepen,  rustin- 
gen  efte  guderen  verlagen,  verkoft  efte  anders  syns,  in  wat  ma- 
nere  dat  et  sy,  vervromdet  syn,  de  scholen  bynnen  der  tydt  van 
dre  maenten  negestkamende  ge\ver(der)deret  und  geestimeret 
werden  in  der  stadt  von  Hamburgk  by  veer  copluden  unpar- 
tielick,  van  denwelcken  de  twe  gekaren  sollen  werden  by  den 
beschedigten  copluden  und  de  anderen  twe  by  dem  wedderparte; 
und  indeme  de  vere  nicht  accerdereren  en  konnen,  so  scholen 
se  mogen  nemen  einen  averman  ut  dem  rade  der  vorgeschre- 
venen stadt  Hamborch,  und  datjene,  dat  by  ehn  efte  dem  me- 
slen  dele  van  den  also  gewarderet  und  geestimeret  schall  wesen, 
schall  hochgedachte  gekaren  koning  to  Dennemarcken  bynnen 
drey  maenten  darna  doen  betalen  denjenen,  den  de  vorgeschref- 
fenen  schepe  efte  gudere  tobehorl  hebben,  bynnen  der  stadt  van 


*  A  liar:  wedder  an.     R:  wederom. 


1537.    3.  Maj.  263 

Coppenhaven  in  gelde,  to  Ambsterdam  efte  bynnen  dersulven 
stadt  Hamborgk  ganckwar  synde,  efte  mit  guder  genugsamer 
ware,  dar  de  copman  mede  to  freden  ys. 

6,  Und  van  den  schepen  efte  guderen,  de  vor  dem  vor- 
schrevenen  ersten  Februarii  durch  den  gekaren  kunigk  verkoft 
syn  gewest  efte  synen  bevel,  daraf  de  penninge  vor  demsul- 
ven  dage  nicht  betalt  en  weren  und  sedder  van  des  gekaren 
konigs  wegen  geboret  syn,  de  penningen  sollen  ock  von  stundt 
an,  des  vorsecht  synde,  gerestitueret  und  betalt  werden,  und 
dejenen,  de  nicht  betalt  en  syn  und  noch  to  borende  staen, 
schollen  by  denjenen,  den  desulven  tobehoren,  gehaven  und 
empfangen  werden. 

7,  Und  berurende  de  schepe  und  gudere,  de  vor  dem  vor- 
gedachten  ersten  dage  Februarii  lestleden  vertagen,  verkoft  efte 
mit  jenichen  maneren  vervromdet  syn,  waraf  de  penninge  emp- 
fangen syn  vor  dem  vorgeschreven  dage,  desulven  schollen  ock 
by  densulven  copluden  und  avernianne  gewarderet  und  geesti- 
meret  werden  bynnen  der  tydt  van  veer  maenten  negestkamende 
und  by  dem  hochgemelten  gekoren  koninge  sonder  forder  er- 
kantnisse  ock  betalt  werden  in  der  vorschreven  stadt  Hamburgk 
und  mit  gelickem  gelde,  aise  vorgeschreven  ys,  bynnen  dreen 
maenten,  na  da  de  principalfrede  gemaket  schall  wesen  twusken 
hochgedachter  key.  mat.  Erfnederlanden,  vorgenomet,  tor  eynen 
und  dem  vorschreven  gekaren  koningk  to  Dennemarcken  tor 
anderen  syden;  und  eher  solliche  principalfrede  gemaket  ys, 
schall  de  vorsc.  gekaren  koningk  deshalven  nicht  gefordert  efte 
gemant  werden. 

8,  Dat  durende  det  vorgeschrevene  bestandt  de  vorschre- 
ven gekaren  koning  to  Dennemarcken  nicht  en  schall  mogen 
thon  jeniche  hulfe,  trost  efte  bystandt,  hemelich  [noch]^  apen- 
bar,  directelick  noch  indierectelick,  to  water  noch  to  lande,  van 
ruteren,  knechten,  undersaten,  geldt,  geschutte,  kruth,  loth,  pr[o]- 
viande  noch  anders  den  vianden  van  den  baven  genoemeden 
key.  mat.  Erfnedderlanden,  wol  vorstande,  dat  hirunder  nicht 
begrepen  en  schall  wesen  de  churfurste  van  Sassen,  hertoch 
Ernst  van  Lunenburgk,  de  homester  van  Prussen,  de  lantgrave 
van   Hessen,  graf  WolfF  van  Anhalt   mit  Albrecht  und  Gebharl, 


^  A  har:  na. 


264  1537.    3.  Maj. 

gebrodern,  graven  to  Mansfelt,  denwelcken  churfurst,  fursten 
und  herrn,  indeme  se  efte  jemandt  van  ehn  by  hochgedachter 
key.  mat.  Erfnedderlanden  invaderet  efle  mit  kriege  und  orloge 
erst  angetast  wurden,  he  schall  mogen  helpen,  darmede  dut 
bestandt  nicht  gebraken  schall  w^esen;  men  indeme  desulven 
churfurst,  fursten  und  heren  ofle  jenich  van  ehn  invaderen  efte 
mit  krieg  und  orloge  erst  antasten  de  vorgeschrevene  key.  mat. 
Erfnedderlande  efte  jeniche  van  den,  so  en  schall  de  hochge- 
dachte  gekaren  konigk  to  Dennemarcken  ehn  nicht  mogen  hel- 
pen  in  keinerley  manere. 

9.  Und  van  glick  scholen  de  van  den  vorgeschreven  Erf- 
nedderlanden van  key.  mat.  noch  de  ingeselene  van  den  efte 
jemant  anders,  von  wat  stade  efte  condition  de  sy,  durch  efte 
ut  densulven  Erfnedderlanden  nicht  mogen  doen  jeniche  hulpe, 
trost  efte  bystandt  den  vianden  des  vorgeschreven  gekaren  ko- 
nigs  noch  der  ricke  Dennemarcken,  Norwegen  noch  ock  siner 
efte  syner  (erven)  unmondigen  brodere  furstendomen  und  landen 
van  Sleswig,  Holstain,  Stormarn  etc.  vorschreven,  in  aller  ma- 
nere, als  in  dem  nechsten  vorgaenden  artickel  vorclaret  steit. 

10.  Dat  aile  dejenen,  de  nicht  anders  mysdaen  en  hebben, 
dan  alleine  geholden  de  partie  van  dem  hochgebornen  fursten 
heren  Albrechten,  hertogen  to  Meckelnborch,  efte  dem  edelen, 
wolgebornen  hern  ChristofTer,  graven  to  Oldenborch,  und  dar- 
umme  ut  den  vorschreven  ricken  efte  forstendomen  van  Schles- 
wig,  Holsten  efte  Stormarn  geweken  syn,  wedder  scholen  mogen 
kamen  in  desulven  ricke  und  furstendome  und  to  gebrueke  van 
eren  guderen,  de  angetastet  und  by  dem  gekoren  koning  efte 
synen  amptluden  noch  nicht  vorander[t]  efte  vorvromdet  syn. 
Und  indem  se  ut  den  vorsc.  rycken  efte  landen  bliven  willen, 
dat  se  evenwol  de  vorschreven  gudere  scholen  mogen  gebrue- 
ken,  wol  vorstaende,  dat  hirut  gesundert  scholen  wesen  vor- 
reders,  mordenere  und  derglicken  mysdedigen,  de  men  nicht  en 
behort  to  verdedingen. 

11.  Is  mede  bespraken  und  beforwordet,  dat  de  ertzbischop 
van  Truntheim,  indem  he  to  dato  van  dussem  tractât  nicht  ut 
den  vorsc.  ricke  van  Norwegen  efte  Dennemarcken  vortagen  en 
sy  und  gefenglich  were  in  handen  van  den  vorsc.  gekaren  ko- 
ningk  efte  von  sinen  krigsluden  tor  tydt,  aise  ehn  de  wetenheit 
gedaen  schall  wesen  van  dussem  bestande,  tor  contemplacie  van 


15d7.    3.  Maj.  265 

ko.  mat.  los  und  frig  gelassen  schall  werden  mit  synen  deneren 
und  de  sumen  van  dusent  golden  gulden  umme  darmede  mit 
einem  schepe  wech  to  varen  tor  plaetze,  dar  eth  ehne  beleven 
schall,  wol  verstaende,  dat  lie  durende  dit  bestandt  nicht  en 
schall  mogen  verfolgen,  soUiciteren  efte  handelen  jenniche  saken, 
dem  vorsc.  gekaren  koninge,  synen  unmundigen  broderen  efle 
den  vorsc.  konigricken  und  furstendomen  schediich  efle  entjegen 
wesende.  Und  indem  sin  person  alsden  nicht  gefenglich  en  were 
und  ut  den  vorsc.  landen  nicht  en  sy,  so  schall  im  georlovet 
und  togelaten  werden  to  vortrecken,  indeme  yth  ehme  belevet, 
mit  sinen  deneren,  schepen  und  mit  synen  eigenen  properen 
guderen,  yth  sy  golt,  sulver,  gemuntet  efte  ungemuntet,  und  an- 
dere  havelicke  gudere  up  condicie  als  vore. 

12.  Item  in  dussen  bestande  schoUen  mede  begrepen  und 
gecomprehendert  wesen  van  wegen  der  vorsc.  Erfnedderlanden 
de  durchluchtigen  hochgebornen  fursten,  herrn  Hynrick  und 
Albrecht  gebrodere,  hertogen  to  Meckelnborch,  und  ock  de  gra- 
ven  to  Oldenburgk,  elck  mit  eren  furstendomen,  herlicheyden, 
landen  und  undersaten,  und  von  wegen  des  hochgemelten  ge- 
koren  konigs  to  Dennemarcken  de  koningk  van  Schweden  und 
homeyster  van  Prussen,  elck  mit  eren  konigricken,  fursten- 
domen, landen  und  undersaten,  beheltlich  dat  de  vorsc.  konig 
van  Schweden  bynnen  der  tyt  van  soes  maenten  und  de  vorsc. 
fursten  und  herren  bynnen  der  tydt  van  dryen  maenten,  indeme 
se  hirinne  begrepen  willen  [wesen]  ^  datsulve  sollen  vorclaren 
und  daraf  geven  behorlicke  besigelte  brève,  utgesundert  den 
vorsc.  homeister  van  Prussen,  de  nicht  geholden  en  schall 
wesen,  de  vorersechte  ratifficatie  to  donde,  wente  de  vorsc.  ge- 
koren  koning  van  Dennemarcken  will  darvor  gut  syn,  dat  he 
dut  bestandt  mede  underholden  schall. 

13,  Is  ock  bevorwordet,  indeme  jemandt,  geistlich  efte 
wertlick,  grot  efte  klein,  van  wat  stade  efte  condition  he  sy, 
jegen  synen  konig,  landesfursten  und  herrn  handelde  efte  mys- 
dede,  und  syne  person  efte  gudere  befunden  worden  in  des  an- 
deren  fursten  landen  efte  herlicheyden,  dat  alsdenne  de  furste, 
in  wens  landen  efle  herlicheyden  he  befunden  schall  werden, 
vergunnen  schall  arrest  jegens  densulven  und  syne  gudere,  des 


^  A:  wyssen;  R:  wesen. 


266  1537.    3.  M^*. 

[behorlick]^  versocht  synde,  und  vort  darup  tun  und  laten  ge- 
scheen  gui  kort  recht  und  expedicie  van  justicie. 

14,  Item  indem  imandt  van  den  undersaten  van  den  ri- 
cken  efte  landen  ane  beyden  syden  bavengerort  dussen  tractadt 
infringerde  efle  dargegen  dede,  sali  gestrafl  und  gecorrigert  wer- 
den,  aïs  man  inbrekers  van  bestanden  gewontlich  ys  to  strafTen. 

15,  Item  yft  in  dussem  tractât  jenich  twyst,  dusterheit  efle 
unvorstandt  fielle,  dat  Gol  vorhoden  wîUe,  so  ys  mede  vor- 
tragen,  dat  darumme  dutsulve  tractai  van  bestande  de  vorsc. 
dre  jare  lang  geduerende  nicht  gebraeken,  men,  nicht  gegen- 
slande  deme,  bliven  schall  in  syner  craft  und  werde,  und  scho- 
len  desulven  dusterheit  und  unvorstandt  neddergelegt  werden, 
to  weten  by  den  hochwerdigen  und  hochgebornen  fursten  dem 
bischof  von  Munster  und  der  stadt  Hamburgk  von  wegen  der 
vorschreven  Erfnedderlanden  und  dem  durchluchtigen,  hochge- 
bornen fursten,  herlogen  Ernst  van  Lunenburgk,  und  der  stadt 
Braunschweig  von  wegen  des  vorsc.  gekaren  konigs  von  Denne- 
marcken  ;  und  datsulve,  dat  [by]  *  den  vorschrevenen  fursten  und 
steden  deme  angande  gedetermineret  schall  wesen,  schall  by  den 
parten  to  beyden  syden  unverbrocklich  geholden  und  achter- 
folgt  werden. 

16,  Und  schall  dusse  gegenwardige  stilsate  efle  bestandt 
an  beyden  syden  gepubliceret  und  utgeropen  werden  in  aile 
hovetstede  und  platze  van  den  ricken  und  landen,  voerschreven, 
dar  men  gewontlich  is  publicatie  to  donde,  bynnen  der  tydt  (an) 
van  voflein  dagen  efte  dre  wecken  negestkamende  tom  lengsten. 

17,  Und  schall  by  key.  mat.  als  erfhern  der  bavengenome- 
den  Nedderlande  bynnen  der  tydt  van  sos  maenden  und  by 
hochgedachtem  gekaren  konige  to  Dennemarcken  bynnen  dree 
efte  veer  maenden  negestkamende  ungeverlich  geratificeret  und 
geapproberet  werden,  und  daraf  malkanderen  aversenden  behor- 
licke  apenne  brève  van  ratificatie,  wol  vorstaende,  indem  hoch- 
gemelte  key.  mat.  durch  krige  und  orlog,  quade  und  unsekere 
passage  efte  anderssyns  datsulve  bynnen  der  voersc.  tydt  nicht 
fullbringen  en  kunde,  dat  nochdans  darumme  dut  bestandt  nicht 
gebraken  schall  syn,  men  bliven  in  siner  craft  und  werde,  und 
seine  key.  mat.  in  dem  falle  geholden  wesen  de  vorgesechte  ra- 


*  A:  behorth;  R:  behoirlijck.     *  A:  wy;  R:  by. 


1537.    3.  Maj.  267 

tificatie  avertosenden,  so  balde  als  sein  mat.  datsulve  beqvem- 
lich  scball  mogen  doen. 

18,  Und  to  versekerheit  van  dussen  allen,  so  baven  ge- 
scbreven  ys,  und  dat  ethsulve  in  aller  maten  und  maneer  als 
voere  getruwelick  und  unvorbrocklich  underholden  und  achter- 
folget  schall  werden,  bebben  wy  Maria,  von  Gots  gnaden  kunig- 
inne  van  Hungern  etc.,  regentin  van  den  voersc.  Erfnedderlan- 
den,  und  wy  Melchior  Rantzaw,  marschaick,  und  Caspar  Fuchs, 
secretarius,  ut  craft  unser  procuracien,  hirbey  avergeliefTert  und 
hirna  geinserert,  unse  namen  und  signeten  hirunder  geschreven 
und  angehangen  up  den  dritten  tagk  van  Meye  anno  1537. 

1537.  3.  Msy  (Brûssel).  Dronning  Marias  Deklaration  angaaende  Frigi- 
velse  af  en  Del  af  de  i  Slaget  ved  Heiligerlee  og  i  Dam  gjorte  Fan- 
ger,  saalsnge  den  3aarige  Stilstand  varer. 

Original  paa  Pergament  (underskrevet  af  Drotiningen,  men  uden 
Segl). 

Op  ten  derden  dach  van  Meye  anno  1500  zeven  ende  der- 
tich  heefl  die  duerluchtige,  hoochgeboren  ende  grootmogenste 
furstinne,  vrouwe  Marie,  van  Godts  genaden  coninginne  douai- 
giere  van  Hongerien  ende  Bohemen  etc.,  van  wegen  key.  mat. 
régente  ende  gouvernante  zijnder  mat.  Erfniderlanden,  tôt  son- 
derlingen  gevalle  des  duerluchtigen,  hoochgeboren  fursten  heern 
Cristian,  gecoren  coninck  to  Denemarcken  etc.,  bewilHcht  ende 
geconserteert,  dat  Breede  Ransouw,  Georgen  Wedel,  Joachim 
van  Smelich,  Henrich  Schmantwisch,  Michel  KnobelstorfT,  Joa- 
chim Balgaram,  Caspar  van  Polentz,  Hans  van  Bulouw,  Asmus 
van  Anefelt,  Clawes  van  der  Lue,  Diederich  van  Bulow,  Thomas 
Wilcken,  Wichman  Klutzinck,  Cornélius  van  Merwich,  Hertich 
van  der  Horst,  Niclaus  Scharlinck,  Lipperheide,  Greger  Berck- 
haem,  Hans  Snech,  Eustachius  Sloehost,  Diederich  Wonsflertz, 
Johann  Swacke,  aile  nedergelecht  ende  gevangen  in  den  herfst 
lestleden  bij  den  edelen  waelgeboren  heern  Jeorgen  Schenck 
vrijheer  to  Tautenburch,  ridder  van  der  oorden  ende  van  wegen 
key.  mat.  stadtholder  gênerai  der  landen  van  Vrieslant  ende 
Overijssel,  vor  den  Dam  ende  in  den  slach  ter  Heyliger  Leede 
ende  al  nu  bij  zijn  E.  bedaecht,  niet  gemaent  en  sullen  worden 
weder  in  te  holden  durende  den  tijt  van  den  bestande  van  drye 
jaren,  op   huyden   besloten   tusschen   haer  mal.  ende  den  gede- 


268  1537.    3.  Maj. 

puteerden  hoichgedachte  gecoren  coninckx  to  Denemarcken,  zo 
verre  die  restitucie  ende  betalinge  van  den  scepen  ende  goeden, 
gearresteert  in  de  Sonde  ende  elders,  naevolgende  den  articlen, 
in  den  tractaet  desselfs  bestants  daer  af  gestelt,  geheel  ende  rea- 
licken  gesciet  ende  gedaen  A^yrdt.  Deweicke  gevangen,  den 
voirsz.  tyt  van  drye  jaeren  geexpireert  zijnde,  geholden  sullen 
wesen  weder  in  te  holden  bij  haren  eer  ende  eedt  bînnen  de  stadt 
van  Groeningen;  nietemîn  indien  bel  tractaet  van  vreden,  on- 
lancx^  gemaect  binnen  der  stede  van  den  Graef  tusschen  haer 
mat.  in  den  naem  als  boven  ter  eender  zijden  ende  den  fursten 
van  Gelre  ter  ander,  bij  denselven  fursten  geheel  ende  al  vol- 
daen  ende  achtervolcht  wordt,  so  sullen  de  voirsz.  gevangens 
mede  genyeten  denselven  tractaet  ende  achtervolgen[de]  d'in- 
houden  van  dien  vrij,  loss  ende  quijt  wesen  gelijc  andere.  Ende 
in  gevalle  't  voirsz.  tractaet  van  vreden  nyet  voldaen  en  wordt, 
ende  het  middeler  tijt  weder  verliepe  tôt  oirloge  tusschen  desen 
Nederlanden  ende  den  voirsz.  furst  van  Gelre  ende  dat  eenige 
key.  mat.  ondersaten  oft  dienaren  daerinne  nedergelacht  ende 
gevangen  worden,  so  sal  men,  nyet  tegenstaende  *tgene  dat 
voirsz.  is,  die  gevangen  bovengenoempt  oft  eenige  van  hen  mo- 
gen  ineysschen  ende  geven  tegens  die  gevangen  ondersaten  oft 
dienaren  hoichgedachte  key.  mat.  ende  alsoe  d'een  jegens  d'an- 
der  quijten.    Gedaen  te  Bruessel  ten  dage  ende  jaere  als  boven. 

Marie. 


1537.  31.  Âug.  (Kbhvn.).  Traktat  mellem  Kong  Christian  III 
og  Byerne  Rostock  og  Wismar  angaaende  disses  Optagelse 
i  Hamborgerfreden  af  14.  Febr.  1536. 

A:  Samtidig  Afskrift  (Hansestsederne). 

Da  Byerne  Rostocks  og  Wismars  Gesandter  paa  Fredsm&det  i  Ham- 
borg  kun  havde  antaget  Hamborgerfreden  af  14.  Febr.  1536  (Nr.  W) 
under  Forbehold  af  Raadets  ftatifikation,  var  der  i  Fredens  §  18  bleven 
fastsat  en  Frist  af  6  Vger,  inden  hvilken  de  2  Byer  skulde  sende  deres 
Ratifikation  til  Hertug  Ernst  af  Brunsvig-Lyneborg.  Af  Hensyn  til 
deres   Landsherre  Hertug  Albrecht  af  Meklenborg  undlod  de  2  Stœder 


»  10.  Dec.  1536. 


1537.    31.  Aug.  269 

dog  at  ratiflcere  Freden,  og  da  de  heller  ikke  optoges  i  det  tned  Her- 
tug  Albrechtf  Grev  Christoffèr  af  Oldenborg  og  disses  Tilhœngere  slut- 
tede  Forlig  af  29.  Juli  1536  (Nr.  42),  betragtede  Kong  Christian  III  dent 
stadig  sont  sine  Fjender,  forbuni  dem  ai  handie  paa  sine  Riger  og  op^ 
fordrede  Lybœk  tii  at  afholde  sig  fra  al  Handel  med  dem.  De  hen- 
uendte  sig  da  til  Lybœk  for  ued  denne  Bgs  Mellemkomst  at  komme  til 
en  Udsoning  med  Kongen,  og  i  det  lybske  Raads  Instruks  af  14.  Aug. 
1536  for  Bernhard  v.  Mehlen,  der  sendtes  til  Kebenhavn,  paalagdes  det 
ham  ogsaa  ai  forhandle  med  Kongen  om  at  tage  de  2  Èyer  til  Naade 
igen  og  lade  dem  nyde  de  sa  m  me  Privilégier  som  Lybœk  eller  i  ait 
Fald  bevilge  en  Stilstand.  Kongen  erklœrede  sig  ogsaa  rede  til  at  be- 
vilge  en  Stilstand  til  Mortensdag,  og  til  den  Tid  maatte  de  2  Byer  nok 
handie  i  Kongens  Riger  og  Lande,  men  ingen  Privilégier  nyde.  Da 
Rostock  og  Wismar,  der  skulde  give  Svar  inden  Mortensdag,  ikke 
saa  hurtigt  kunde  bestemme  sig,  bad  Lybœk  4.  Okt  Kongen  for- 
lœnge  Stilstanden  til  Jul  og  lade  de  2  Byer  nyde  deres  Privilégier; 
siden  opnaaede  Lybœks  Gesandler  paa  den  store  Rigsdag  i  Kebenhavn 
i  Okt.  1536  en  Forlœngelse  af  Stilstanden  til  St.  Hans  Dag  1537  og  et 
Lefte  af  Kongen  om  i  Mellemtiden  at  gaa  med  til  en  mindelig  For- 
handling.  22.  Dec.  1536  tilbed  Lybœk  og  Hamborg  deres  Mœgling, 
som  Kongen  antog,  og  20.  Jan.  1537  udfœrdigedes  Instruks  for  Rostocks 
Fuldmœgtige  ued  denne  Forhandling,  Bernt  Kroen,  Heinrich  Boldewan 
og  Claus  Beselin:  De  skalde  undskylde  det  skete;  Byerne  havde  ikke 
kunnet  slutte  Fred,  saalœnge  deres  Landsherre  var  i  Danmark,  men 
de  havde  ikke  foretaget  sig  noget  fjendtligt  mod  Kongen  og  havde  ikke 
gjort  Tilfersel  til  Kebenhavn  ;  hvad  der  var  bleven  sendt  Hertugen  var 
dennes  egne  Sager.  Gesandterne  maatte  derfor  ikke  bevilge  nogen  Skades- 
erstatning  og  kun  stille  HJœlp  i  Udsigt,  naar  Byerne  havde  faaet  Fred 
og  faaet  deres  Privilégier  stadfœstede,  Forhandlingerne,  der  fandt  Sied 
i  Begyndelsen  af  Febr.  i  Rensborg,  ferte  ikke  til  en  endelig  Fred,  da 
Kongen,  foruden  HJœlp  af  Byerne  i  Nedsfald,  krœvede  20,000  Gl.  i 
Skadeserstatning.  De  mœglende  Byer  udvirkede  dog,  at  Stilstanden 
under  Nydelse  af  de  sœdvanlige  Privilégier  blev  forlœnget  til  nceste  Jul 
paa  Betingelse  af,  at  Rostock  og  Wismar  ikke  husede  eller  hjalp  Kon- 
gens Fjender.  De  2  Byer  gik  ind  paa  denne  Ùverenskomst  og  gav 
paa  Kongens  Forlangende  6.  Maris  skriftligt  Tilsagn  om  ikke  under 
Stilstanden  at  huse  eller  hjœlpe  Kongens  Fjender. 

I  Maj  1537  anmodede  Lybœk  Christian  III  om  at  lade  Freden 
med  Rostock  og  Wismar  komme  til  Forhandling  paa  det  Mode,  der 
til  St.  Hans  Dag  skulde  holdes  i  Kebenhavn  for  at  bilœgge  Striden  met- 
te m  Lybœk  og  den  svenske  Konge.  Paa  Medet,  der  ferst  aabnedes  i 
Midten  af  Juli,  gik  Kongen  ogsaa  20.  Juli  ind  paa  at  lade  Lybœk, 
Stralsund  og  Lyneborg  mœgle  i  Sagen,  og  Forhandlingerne  toge  deres 
Begyndelse  nœste  Dag.  De  bleve  dog  meget  langvarige,  og  ferst  da 
Hertug  Albrecht  af  Preussen,  der  var  kommen  til  Kebenhavn  i  An- 
ledning  af  Kongens  Kroning,  traadte  til  som  Mœgler,  lykkedes  det  at 
faa  en  Overenskomst  i  Stand  31.  Aug.  1537.  De  to  Byers  Raad  krym- 
pede  sig  stœrkt  ved  at  antage  denne  og  forespurgte  Lybœk,  om  de  ikke 
hellere  end  bringe  de  store  Pengeofre  skulde  hen vende  sig  til  det  bur- 


270  1537.    31.  Aug. 

gundiske  Hof  for  at  blive  optagne  i  den  Saarige  Stilstand,  ResuUatet 
bleu  dog,  at  de  lo  Bger  31.  Okt.  meddelte  Kongen,  at  de  gik  ind  paa 
Traktaten,  dog  ansegle  de  ont  lœngere  Henstand  med  Haludelen  af 
Skadeserstatningen.  I  sin  Suarskrivelse  af  11.  Nov.  afslog  Kongen 
denne  Begœring  og  forlangte  desuden  en  aaben  Ratifikation  af  Trak- 
taten ander  de  2  Bgers  hœngende  Segl.  En  saadan  sgnes  dog  ikke 
at  uœre  bleven  giuen.  22.  Dec.  1537  gav  Christian  III  Kvittans  for  de 
10,000  G/.i 

Wir  Albrecht,  von  Gottes  genaden  marggrave  zu  Branden- 
burgk,  in  Preussen,  zu  Stetin,  Pommern,  der  Caschuben  und 
Wenden  herzog,  burggrave  zu  Nurenbergk  und  furst  zu  Rugen, 
bekennen  und  thun  kunth  hiemit  gegen  allermennigklichen  : 
Nachdem  der  durchiauchtigst,  grosmechtigst  furst  und  herr, 
herr  Cristian,  zu  Den nemarcken,  der  Wenden  und  Gotten  konig, 
erweller  konig  des  reîchs  Norwegen,  herzog  zu  Schleswick,  Hol- 
stein,  Stonnarn  und  der  Ditmarischen,  graf  zu  Oldenburgk  und 
Telmanhorst,  unser  freuntlicher  lieber  herr  oheim,  schwager  und 
bruder,  an  einem,  und  die  stette  Lubeck,  Rostock,  Strolesundt 
und  Wismar  sampt  iren  verwanten  und  anhengern  anders  theils 
zur  vheid  und  tetlicher  handlung  in  den  reichen  Dennemargken 
vor  etziicb  beigewichenen  jaren  gediegen,  und  aber  durch  freunt- 
liche  gutliche  des  hochgebornen  fursten,  unsers  freuntlichen  lie- 
ben  oheims  und  schwagers  herrn  Ernsten,  herzogen  zu  Braun- 
schweig  und  Lunenburgk,  des  wolgebornen,  edlen,  achtbarn, 
erentvesten,  erbarn  und  weisen,  unseren  besundern  lieben  Anar- 
cken,  herrn  zu  Wildenfels,  Schonkirchen  und  Ronnebergk,  heupt- 
mann  zu  Oldenburgk,  Eberhart  von  der  Thaun,  amptman  zu 
Wartburgk,  Melchior  von  Creutzen,  doctor,  des  hochgebornen 
fursten,  unsers  freuntlichen  lieben  oheims  und  schwagers  herrn 
Johann  Friedrichs,  des  heiligen  Romischen  reichs  ertzmar- 
schalcks  und  churfursten,  landtgraven  in  Duringen  und  marg- 
graven  zu  Meissen,  Herman  von  der  Malsburgk,  marschalck, 
Johan  Fiege  von  der  Lichtenaw,  cantzler,  des  hochgebornen 
fursten  unsers  freuntlichen  lieben  oheims,  schwagers  und  bru- 
ders  herren  Philipsen,  landtgraven  zu  Hessen,  graven  zu  Catze- 


1  Lybseks  Instr.  f.  Bernh.  v.  Mehlen  "/g  1536  (Orig.);  Lybœk  t.  Chr.  III 
*/,o  1536,  "/s  1537  (Origg.);  Rostock  og  Wismars  Dekiar.  «/s  1537  (Origg.);  Ro- 
stock  og  Wismar  t.  Chr.  III  "/lo  1537  (Orig.)  (Hansestaederne).  Chr.  III  t. 
Rostock  og  Wismar  "/u  1537  (Konc).  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrg.  Wullenwever 
III,  572  ff.     Tidsskr.  Nor  III,  3.  S.  101. 


1537.    31.  Aug.  271 

nelenbogen,  zu  Dietz,  Ziegenheim  und  Nidde,  hirzu  verordente 
rhete,  Martin  von  Henborch,  Ditterich  Hoiers,  der  stadt  Bremen 
burgermeister,  Paul  Grotte,  Albert  Westede,  Johann  Hulp,  der 
stadt  Hamburch  burgermeister,  Levin  von  Embden,  doctor,  der 
stadt  Magdeburgk,  Franciscus  Kalle  und  Hans  Simons,  der  stadt 
Braunschwieg  burgermeistere,  Jeronimus  Witzendorp  und  Hein- 
rich  Garloep,  der  stadt  Lunenburgk  burgermeister,  Hans  Wilden- 
fewer,  der  stadt  Hildensheim  burgermeister  und  gesanten,  und- 
terhandlung,  so  zu  Hamburgk  im  sechs  und  dreyssigsten  jar 
geschehen,  aile  sachen  und  veintliche  handlung  freuntlichen  und 
gutlichen  zwischen  hochgedachter  ko.  mat.  und  denen  von  Lu- 
beck  hingelegt,  in  massen  solcher  auf  etzliche  artickel  verfast; 
und  wiewol  undter  anderm  ein  artickel  dorin  verleibt,  das  die 
von  Strolsundt  in  funf  wochen,  die  von  Rostock  und  Wismar 
in  sechs  wochen  solchen  gedachten  verlrag  zu  ratificiren,  anzu- 
nemen  und  zuzuschreiben  macht  gehapt,  so  ist  doch  solche  ra- 
tification allein  von  denen  vom  Sund  innerhalb  der  benanten 
zeit  gescheen,  welche  also  dorein  gezogen  und  genommen  wor- 
den  ;  die  von  Rostock  und  Wismar  aber  haben  solchen  nit  allain 
nit  angenommen,  sonder  auch  ko.  mat.  veinde,  als  die  stadt 
Coppenhagen,  nach  geschlossenem  fride  mit  profiandt  und  an- 
derem  aus  iren  stedten  zu  speisen  und  zu  entsetzen  gestatet  und 
zugelassen,  welches  ko.  mat.  wider  itzgedachte  zwu  stedt,  Rostock 
und  Wismar,  zu  ungenaden  billich  bewogen,  also  das  sie  in  zu- 
lassung  und  confirmation  der  stedtprivilegien,  freiheiten  und  ge- 
rechtigkeiten  nit  begrifTen.  So  dann  vor  dieser  zeit  mannich- 
feltige  handelungen,  underhandlung  und  vorbit  von  den  handel- 
steten  geschehen,  so  seind  doch  aile  und  idere  tag  ane  frucht 
zugangen,  und  ist  die  konigliche  ungenad  wider  itzgemelte  zwu 
stedt  also  bis  auf  dis  itzig  koniglich  und  furstlich  zusammen- 
kommen  der  koniglichen  cronung  schwebend  und  hangend  blie- 
ben,  da  der  von  Lubeck,  Hamburgk,  Strolsundt,  Lunenburgk 
und  Dantzick  geschickte  botschafter  uns  dinstlichs  vleisses  an- 
gelangt  und  gebeten,  wir  wolten  zu  stifflung,  pflantzung  und 
erbauung  gutes  rhuelichen  friedens,  lieb,  freuntschaft  und  einig- 
keit  auch  zu  erhaltung  und  sterckung  als  wol  der  alten  als 
auch  des  neulich  aufgerichteten  Hamburgischen  vertrags  dièse 
miltel  und  wege  mit  undterhandlungen  und  vorbitten  kegen  kon. 
mat.   helfen,  suchen   und   treffen,  domit  dièse  vielbenente  zwu 


272  1537.    31.  Aug. 

stedt,  Rostock  und  Wismar,  auf  leiderliche  mittel  auch  in  den 
Hamburgiscben  vertrag  eingenomen  und  eingezogen  werden 
mochten.  Darauf  wir,  dem  Almecbtigen  zu  lob  und  ehr,  lan- 
den  und  leuten  auch  gemeiner  wolfart  zu  furderung,  nutz  und 
vortgang  und  sunderlich  oberzelten  handelsteden  zu  genediger 
wilferigkeit,  uns  solicher  gutlichen  handelung  undernommen  und 
nach  vielen  und  mannichfeltigen  vleissigen  handelungen  und 
vorbitten  kegen  ko.  mat.  hochgedachte  ko.  mat.  zu  Dennemar- 
cken  vor  sich  und  ire  nachkommen  und  die  berurte  zwu  stedt, 
als  Rostock  und  Wismar,  auf  ratification  irer  eldesten,  welche 
ko.  mat.  zwischen  datum  und  Martini  schirstkonftigen  vormeld 
und  zugeschrieben  werden  sol,  vortragen,  vorglichen  und  nach- 
volgende  abrede  zwischen  inen  gemacht  und  aufgericht,  wie  folgt  : 
1,  Nemlich,  wiewol  die  obgenanten  zwu  stedt,  als  Rostock 
und  Wismar,  in  dem,  das  sîe  uber  vorige  ire  veidiiche  vorhaben 
in  stehender  und  angenommener  ratification  uber  und  wider 
die  bewilligung,  im  vortrag  zu  Hamburgk  beliebt,  ko.  mat.  veinde, 
zu  Coppenhagen  und  dem  reich  liegende,  aus  iren  habungen 
und  stedten  speisen  und  zufhuren  lassen  und  den  vertrag  vor- 
geschlagener  mass  nit  ratificirt,  welches  ko.  mat.  nit  in  geringen 
unkosten  und  dohin  verursacht,  das  ire  ko.  mat.  zu  eroberung 
derselbigen  etiich  viel  tausent  gulden  mher  vorsch(l)eissen  mus- 
sen,  weder  sunst  het  geschehen  mogen,  wie  dann  von  ko.  mat. 
solche  scheden  in  vorigen  tagen  gegen  inen  estimirt  und  clerer 
angezogen,  das  dannocht  auf  unser  freuntlich  und  dinstlichs 
ansuchen  und  bietten,  auch  den  bandelsteten  zu  genedigem  ge- 
fallen,  ir  koniglich  gemuth  dohin  gewendet,  das  die  oberzelte 
baide  stedt  widerumb  in  den  Hamburgiscben  vortrag,  wie  der 
in  allen  puncten  in  sich  schleust,  und  in  ko.  mat.  genad  an-  und 
au[f]genommen,  dergestalt  das  dieselbigen  zwu  stedt,  Rostock 
und  Wismar,  s.  ko.  mat.  auf  negstkonftige  weinachten  zehen  tau- 
sent gulden  rhenisch  an  gold  oder  in  mangel  desselbigen  vor 
idern  derselbigen  gulden  dreissig  Lubische  schilling  an  guter 
muntz  kegen  dem  Kiel  zu  iren  handen  niderlegen,  uberreichen, 
zuzelen  und  bezalen  lassen  sollen  und  wollen;  doch  also,  das 
wo  die  vielbenente  zwu  stedte  ko.  mat.  zu  beqvemer  zeit  an- 
kundigen  wurden,  das  die  summa  geldes  zu  Lubeck  erlegt,  die 
ko.  mat.  solche  summa  vhelichen  bis  gegen  dem  Kiel  mit  einem 
lebendigem  glaidt  geleiten  lassen. 


/ 


1537.    31.  Aug.  273 

2.  Dergleichen  das  sie,  wie  der  Hamburgische  vertrag  mit- 
brengt,  aile  irer  ko.  mat.,  derselben  reich-  und  erblanden  veinde, 
so  etwas  tetlichs  kegen  irer  ko.  mat.,  ire  reich  und  erblande  zu 
beschedigen,  vornemen  wolten,  denselben  nit  gestatten,  das  aus 
iren  stedten,  haben,  stromen  oder  vestungen  einicherlei  vorscliub, 
heimlich  oder  ofTentlich,  durch  sich  ader  andere  geschee,  dar- 
zu  so  aile  hochgedachter  ko.  mat.  veinde  ire  stedte,  flecken, 
stroemen  oder  haben  besuchen  werden,  das  sie  in  denselbigen 
nit  soUen  gelitten  werden,  sunder  ko.  mat.  und  iren  befelhabern 
auf  derselben  geburlich  erfordern  zu  recht  anhalten;  nichts 
weniger  auch  aile  brief,  siegel  und  verpflichtungen  stet  und  vest 
halten. 

«^.  Dogegen  sich  ko.  mat.  kegen  denen  von  Rostock  und 
Wismar,  wes  oberzelter  Hamburgischer  vertrag  in  allen  arti- 
ckeln  mitbrengt,  mit  genaden,  wie  gemelt,  von  ko.  mat.  zu  halten 
und  zu  erzeigen  bewilligt,  zugesagt  und  beliebt,  aber  von  be- 
rurten  baiden  stedten  auf  ratification  irer  eldesten,  welche  zwi- 
schen  datum  und  negstkomenden  Martini  ko.  mat.  zugeschriben 
und  angekundigt  werden  sol,  angenommen  und  bewilligt,  ailes 
getreulich  und  ane  geferde. 

4.  Des  zu  urkunth  haben  wir  obgemelter  von  Gottes  ge- 
naden Albrecht,  marggrave  zu  Brandenburgk  etc.,  als  gutlicher 
undterhandler  unser  secret  an  diesen  vertrag  und  brief,  des- 
gleichen  lauts  einem  iden  theil  einer  zugestelt,  wiessentlich  hen- 
gen  lassen,  und  wir  Cristian,  konig  zu  Dennemarcken  etc.,  be- 
kennen  vor  uns  und  unser  nachkommen,  das  wir  entlich  mit 
wolbedechtigem  und  gutem  rath,  wiessen  und  freien  willen  dits 
ailes  zu  halten  bewilligt,  und  wir  die  gesanten  von  Rostock  und 
Wismar  auf  hinderbrengen  und  ratification  gleicher  gestalt  stet 
und  unverbruchlich  bey  unserm  guten  glauben  und  treuen  und 
dem  wort  der  warheit  zu  halten  zugesagt,  angenommen  haben. 

In  urkunth  haben  wir  diesen  vertrag  mit  unseren  insiegeln 
besiegelt.  Actum  Coppenhagen  den  letzten  tag  Augusti  anno 
etc.  1537. 


18 


274  1537.    10.  Sept. 

50. 

1537.  10.  Sept  (Halmstad).  Overenskomst  mellem  de  danske 
og  svenske  Voldgiftsdommere  paa  Medet  i  Halmstad  til  Af- 
gerelse  af  Striden  mellem  Danmarks  og  Sverrigs  Adel  om 
Jordegods,  at  et  nyt  Mede  skal  afholdes  til  Plnse  1538 
enten  i  Malme,  Landskrone,  Halmstad  eller  Varberg,  og  at 
der  skal  demmes  efter  det  Riges  Lov,  hvori  Godset  ligger. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  13  vedhiengende  Segl). 
Tr.  :    Rydberg,  Sverges  TrakUter  IV,  203  ff. 

Medet  fandt  Sied  i  Henhold  til  Overenskomsten  af  3.  Dec.  1536 
(Nr.  4^6).  Gustav  Vasa  var  meget  misfornejet  med  de  svenske  Voldgifts- 
dommeres  Optrœden  og  bebrejdede  dem,  at  de  ikke  havde  tagei  skarpt 
nok  til  Genmœle  mod  de  danske  Gesandters,  navnlig  Tyge  Krabbes, 
Angreb  paa  den  svenske  Adel,  fordi  den  ikke  havde  holdt  sine  For- 
pligtelsesbreve  til  Kong  Hans  og  hans  Son  Christian  og  trods  de  ud- 
gaaede  Stœvninger  ikke  var  modt  i  Kalmar  1505,  hvorfor  den  af  det 
danske  og  norske  Rigsraad  afsagte  Dom  afl.  Juli  1505,  hvorved  en  hel 
Del  svenske  Adelsmœnds  Gods  tildomtes  Kongen,  var  retfœrdig.^ 

Det  til  Pinse  1538  ansatte  Mode  fandt  ikke  Sied.  Selve  Striden 
afgjordes  ved  Bromsebrotraktaten  1541. 

Vii  eftherschrefne  Tyge  Krabbe,  ridder  och  Danmarcks 
riigis  marsk,  Mats  Belye,  Holgerdt  Karlsson,  Knud  Bilde,  Johan 
Tursson,  Claves  Podbusk,  Ture  Trolle,  Karl  Ericksson,  Mogns 
Johansson,  Christoffer  Andersson,  riddere,  Claves  Urne,  Christof- 
fer  Ravensberg  och  Jochim  Beck,  vebnere,  gère  aile  vittherligt 
met  thette  vort  opne  bref:  At  efthersom  vii  af  begge  koninglige 
maiesteter  udi  Danmarck  och  Sverige,  vore  allernadigiste  her- 
rers  befalninge  och  obne  beseiglde  recesses  lydelse  vore  nu  her 
inde  udi  Halmstade  forpligtede  och  forordnede  skedtsrettere  om 
aile  sager  och  tiltalle  paa  jordegodts  emellom  Danmarcks  och 
Sverigis  adel  at  demme  och  forhandle  engten  tiil  mynde  eller 
rette,  och  icke  her  udaf  bortdrage,  ferre  end  vii  hafde  giordt 
ther  paa  endelig  endne  efther  forschrefne  recessis  lydelse;  thaa 
medte  os  her  atskillige  koninglige  brefve  och  andre  domme  och 
forpligtelsebrefve,  och  vii  therfore  om  aile  sager  ey  kunde  samb- 
dregteligen  til  ens  vorde  met  hverandre;  sameledis  nogle  af  thend 
svenske  adel  hafve  therudinnen  forsommet  siig  sielf,  at  the  icke 
hafde  taget  rette  stefninger,  och  nogle  af  thend  danske  adel  vore 


*  Gustaf  l's  Registr.  XI,  351—55. 


1537.    10.  Sept.  275 

lagligen  stefnde,  the  schrefve  och  giorde  tberis  undscbyldninge 
och  forfald,  at  the  icke  mode  kunde,  saa  vii  therfore  icke  heller 
domine  kunde,  som  thet  siig  burde.  Och  fore  saadane  brost 
och  leilighedt  vii  nu  ber  paa  thenne  tiid  ingtet  ydermere  be- 
skafTe  kunde,  thaa  ère  vii  aile  endregteligen  tiil  ens  vordne  at 
beslutte  och  beramme  ith  andit  mode  paa  begge  koninglige 
maiesteters  udi  Danmarck  och  Sverige,  vore  allernadigiste  ber- 
rers,  bcvilninge,  fuldburdt  och  sambtycke  at  skulle  stande  nu 
pinxedag  nestkomendis  udi  Malmo,  Landskrone,  Halmstade  eller 
Vordberg,  hvilcken  af  thesse  fire  sl^eder  forschrefne  begge  koning- 
lige mayesteter  bevillige  och  sambtycke  ville,  och  tiid  forskicke 
skeedtsberrer  af  begge  tberis  riiges  raad  met  fuldemagt  paa 
bode  siider  efther  thend  anden  recessis  lydelse,  hvilcke  the  ther 
til  upnefne  och  thet  befale  ville,  och  thaa  aile  sager,  som  ther 
indstefnis,  uden  ait  lengre  forhalning  och  paaskud  at  endnes 
tiil  en  fuldkomelig  och  endnelig  endne.  Och  hvilcken  part,  som 
tiid  stefndt  blifver  och  tilstede  komer,  skal  ther  ey  ighen  af- 
drage,  ferre  end  sagen  er  komen  tiil  endne  enten  tiil  myndne 
eller  til  rette;  och  om  nogen  blifver  retteligen  stefndt,  och  hand 
eller  bans  fuldmegtuge  paa  bans  veigne  icke  moder  met  syne 
bevisninger  udi  rette,  thaa  schal  ther  dommes  efther  thend 
partes  bevisninger,  som  tilstede  kommer  och  vil  vere  udi  rette, 
uden  ait  lengre  forhalninge.  Och  orsagen,  hvorfore  at  stedet 
er  benefndt  ber  udi  Danmarcks  riige,  er  thenne,  at  koninglige 
maiestadt  udi  Danmarck,  vor  nadigiste  herre,  ey  kand  stefne 
nogen  uden  sit  riige  och  godset  er  beliggendis  udi  Danmarck, 
och  ther  fore  schal  ther  dommes  om  efther  dansk  lov,  och  fin- 
dis  ther  noget  godts  udi  Sverige,  som  adelen  udi  Danmarck 
paataler,  thaa  skal  dômes  ther  om  udi  samme  mode  efther 
svensk  lag;  hafver  och  nogen  at  taie  paa  godts  udi  Norge  be- 
liggendis er,  thaa  demmes  ther  paa  efther  Norgis  lav;  dog  her- 
met  thend  recess,  som  for  giordt  och  berammet  er  om  thette 
mode  ber  udi  Halmstade,  och  aile  andre  contractsbrefve,  thesse 
sager  anrorendis  giorde  ère,  udi  aile  tberis  orde,  artickler  och 
pungter,  som  the  indeholde  och  udvise,  uforkrencket  och  ube- 
skediget  viid  fulde  magt  at  blifve  udi  aile  maade.  Til  ydermere 
vidnesbyrd  och  bedre  forvaring,  at  saa  ubrodeligen  holdis  schal, 
som  forschrefvit  staar,  lade  vii  forschrefne  henge  vore  signeten 
met  vilge   och  vidskap  her  neden   fore  thette  vort  opne  bref, 

18* 


276  1537.    10.  Sept. 

hviicket  som  gifvit  och  schrefvit  er  udi  Halmstade  maandagen 
nest  efther  vor  froue  dag  nativitatis,  aar  eflher  Gudts  byrd  tu- 
sinde  fsembundrede  tredive  paa  thet  siuende. 


51. 

1538.  9.  April  (Brunsvig).  Forbundstraktat  paa  9  Aar  for 
Religionssagers  Vedkommende  mellem  Christian  III  og  det 
Schmalkaldiske  Forbund. 

O:    Original  paa  Perganlent  (med  7  vedhœngende  Segl). 

Tr.:    Hortleder,  Von  den  Ursachen  des  Teûtschen  Kriegs  (2.  Ausg.) 

1,  1517 — 18.     Lûnig,  Teutsches  Reichs-Archiv.  Pars  spécial.  1.  Contin. 

2.  Forts.  (Vol.  7)  S.  207—10.     Du  Mont,  Corps  dipl.  T.  4.  P.  2.  S.  162  flf. 
Krag  og  Stephanius,  Christian  IlFs  Hist.  II,  565—72. 

Da  Forbundstraktaten  af  22.  Jan.  1532  (Nr.  2^)  mellem  Chri- 
stian III  og  de  fyrstelige  Medlemmer  af  det  Schmalkaldiske  Forbund 
kun  gjaldt  for  enkelte  Tilfœlde  og  udleb  i  Jan.  1538  og  dens  Afleser, 
Traktaten  af  5.  Okt.  1536  (Nr.  44^,  vistnok  ikke  er  bleven  opfattet 
som  retsgyldig  afsluttet,  —  flere  af  dens  Bestemmelser  vare  Jo  ogsaa 
allerede  ved  dens  Udfœrdigelse  uden  Betydning  —  sendte  Christian 
III,  der  formedelst  det  usikre  Forhold  til  Kejseren  og  Pfaltzgrev 
Frederik  enskede  en  nejere  og  mère  betryggende  Forbindelse  med 
hele  det  Schmalkaldiske  Forbund,  som  i  1536  var  bleven  stœrkt  ud- 
videt,  sin  Kansler  Wolfgang  v.  Utenhof  til  Forbundets  Mode  i  Schmal- 
kalden  i  Febr.  1537  for,  som  det  synes,  ligefrem  al  foreslaa  hans  Op- 
tagelse  i  Forbundet.  Herfor  vare  dog  hverken  Fyrster  eller  Stœder 
stemte.  Derimod  foreslog  Kurfyrsten  af  Sachsen  og  Landgrev  Filip 
af  Hessen,  at  Forbundet  som  saadant  skulde  slatte  Forbund  med  Chri- 
stian III,  saaledes  at  begge  Parler  skulde  hjœlpe  hinanden  i  Tilfœlde 
af  Angreb  af  hvemsomhelst  med  3000  Mand  til  Fods  i  3  Maaneder 
eller  Penge  i  Stedet,  regnet  4  Gl.  maanedlig  for  hver  Knœgt,  hvis  Trop- 
per  ikke  kundc  skaffes  hurtig  nok.  Begge  Parler  skulde  staa  enige  i 
Religionssagen,  og  den  ene  maatte  ikke  uden  den  andens  Vidende  del- 
tage  i  noget  paveligl  Koncil.  De  fyrstelige  Medlemmer  gik  ind  herpaa, 
men  Stœdernes  Reprœsentanter  erklœrede,  at  de  ikke  havde  Fuldmagt 
til  at  vcdtage  noget  saadant,  og  fasiholdt  deres  Vœgring,  skont  baade 
Kurfyrsten  og  Landgreven  indtrœngende  forestillede  de  sachsiske  Stœder 
og  Hanseslœderne,  al  de  let  kundc  baade  angribes  og  undersiottes  fra 
Danmark,  hvorfor  det  var  af  den  storslc  Vigtighed  for  dem,  at  Chri- 
stian III,  der  var  Evangeliet  hengiven,  blev  ved  at  vœre  Herre  i  Dan- 
mark, og  ai  ikke  de  burgundiskc  fîk  Herredommet  dér,  da  de  saa  vilde 
kunne  odclœgge  hele  Stœdernes  Handel.  Man  blev  da  enig  oni,  at 
Stœdernes  Gesandter  skulde  forelœgge  Sagen  for  deres  Herrer  ;  Sachsen 
og  Hessen  skulde  saa  sende  Kongen  Besked  inden  Trinitatis  [27.  Maj]. 

De  sachsiske  Stœder  holdt  derefter  Mode  i  Brunsvig  for  at  drofte 
Sagen,  og  19.  April  1537  meddclte  Stœdcrne  Goslar,  Magdeburg,  Brun- 


1538.    9.  April.  277 

svig,  Gôttingen,  Hannover,  Eimbeck  og  Minden  Kurfyrsten  af  Sachsen, 
at  de  nok  kunde  indse  Fordelene  ved  et  Forbund  med  Kongen  a f  Dan- 
mark,  men  de  kunde  alligevel  ikke  gaa  ind  derpaa,  da  Kongen  forlangte, 
at  Forbundet  ogsaa  skulde  gœlde  for  verdslige  Sager,  og  det  var  gammel 
Skik  i  Forbundet  ikke  at  forbinde  sig  med  fremmede  Potentater  i  saa- 
donne  Sager.  Hamborg  erklœrede  sig  derimod  uillig  til  at  slutte  For- 
bundet. Landgrev  Filip,  hvem  Kurfyrsten  meddette  dette,  foreslog  at 
preve  en  ny  Forhandling  med  Brunsvig  og  Magdeburg,  der  vare  de  vig- 
tigste  af  de  sachsiske  Stœder,  men  Kurfyrsten  mente,  at  det  ikke  vilde 
fere  til  noget.  Af  de  evretyske  Stœder  var  Strassburg  uillig  til  at  gaa 
med  til  Forbundet,  huis  Sachsen  og  Hessen  vilde,  medens  derimod  Ulm, 
Frankfurt  og  de  andre  Stœder  krœvede  Forbundet  indskrœnket  til  Tros- 
sager,  for  at  det  ikke  skulde  faa  Udseende  af,  at  Stœnderne  forbandt 
sig  mod  Kejseren.  Efter  nogen  Forhandling  mellem  Kurfyrsten  og 
Landgreven  bleve  disse  enige  om,  at  iMndgreven  skulde  foreslaa  Kon- 
gen et  Mode  med  dem  13.  el.  îi.  Okt.  i  Brunsvig  eller  Hannover  for 
at  forhandle  nœrmere  om  Forbundet.  Dette  skete  ogsaa  17.  Juni,  og 
15.  Juli  erklœrede  Kongen  sig  uillig  til  at  mode  i  Hannover,  dog 
enskede  han  ikke  at  blive  anmodet  om  Christian  H's  Frigivelse. 
Medet  fandt  dog  ikke  Sied  til  den  fastsatte  Tid,  da  Christian  HI 
formedelst  andre  Forretninger  maatte  sende  Afbud  20.  Aug.  I  Okt. 
sendte  Christian  HI  sin  Sekretœr  Casper  Fuchs  til  Landgreven  for  at 
undskylde  Udeblivelsen  og  meddele,  at  Kongen  var  villig  til  at  modes 
med  Kurfyrsten  og  Landgreven  i  Lûneburg  i  Febr.  eller  Marts  1538. 
Da  Kurfyrsten  imidlertid  erklœrede  ikke  at  ville  kunne  mode  paa  den 
Tid,  hvis  ikke  Modestedet  blev  enten  Brunsvig  eller  Hannover,  opfor- 
drede  Landgreven  7.  Nov.  indtrœngende  Christian  HI  til  at  gaa  ind 
paa  et  af  disse  Steder  som  Medested  og  fastsatte  Medetiden  til  Sendag 
Oculi  [24^.  Marts].  Efter  nogen  Forhandling  frem  og  tilbage  gik  Kon- 
gen ogsaa  ind  paa  at  mode  i  Brunsvig  28.  Marts,  og  10.  Jan.  1538  ud- 
skreve  Kurfyrsten  og  Landgreven  en  Forbundsdag  til  Brunsvig  54.  Marts. 
Af  de  ovretyske  Stœder  forsk rêves  kun  Strassburg,  Ulm  og  Augsburg, 
og  de  opfordredes  til  at  give  deres  Gesandter  Fuldmagt  til  at  slutte 
Forbund  med  Danmark,  selv  om  de  sachsiske  Stœder  ikke  vilde  gaa 
med.  Umiddelbart  for  Modet  forhandlede  sachsiske  og  hessiske  Gesandter 
med  de  sachsiske  Stœder,  der  nu  erklœrede  sig  villige  til  at  gaa  med 
til  et  Forbund  for  Religionssagers  Vedkommende,  men  ikke  for  verds- 
lige Sager.  Den  28.  Marts  holdt  Christian  HI  sit  Indtog  i  Brunsvig 
med  et  pragtfuldt  Folge  paa  500  Heste.  31.  Marts  overgav  Fyrsterne 
de  ovretyske  Stœders  Gesandter  Udkast  til  et  Forbund  for  Religions- 
sagers Vedkommende  og  bad  om  huriigt  Svar,  da  man  ikke  gerne  vilde 
opholde  Kongen  ret  lœnge.  Stœdernes  Gesandter  foreslog  nogle  ube- 
tydelige  jEndringer,  men  erklœrede  sig  ellers  villige,  hvis  aile  de  andre 
Stœnder  gik  med.  De  sachsiske  Stœder,  Pommern  og  Wurtemberg  sam- 
tykkede  ligelcdes,  dog  paa  det  Vilkaar,  at  der,  hver  Gang  Hjœlp  begœre- 
des,  forst  skulde  skonnes  om,  hvorvidt  det  foreliggende  Tilfœlde  var  en 
Religionssag  eller  ej.  9.  April  sluttedes  Forbundet,  og  samme  Dag 
sluttedc  endvidere  en  Del  af  de  fyrstelige  Medlemmer  et  Forbund  (Nr. 
52)    med    Kongen,   gœldende  ogsaa  for  verdslige  Sager.     Dette  sidste 


278  1538.    9.  April. 

Forbund  antoges  kun  ad  référendum  af  de  pommerske  og  wûrtemberg- 
ske  Raader  og  de  evretgske  og  sachsiske  Stœders  Gesandter;  inden 
St.  Hans  Dag  skulde  der  sendes  Kurfgrsten  og  Landgreven  Besked. 
Forbundet  tiltraadtes  t.  Maj  af  Hamborg  og  Bremen  og  18,  Juni  af 
Wurtemberg.^ 

Von  Gots  gnaden  wir  Cristian  zu  Dennèmarck,  Norwegen, 
der  Wenden  und  Gotten  kunig,  herzog  zu  Schleswig,  Holstayn, 
Stormarn  und  der  Ditmersen,  graven  zu  Oldenburg  und  Delmen- 
horst,  an  ainem  —  und  von  desselben  gnaden  wir  Johans  Fri- 
derich,  herzog  zu  Sachsen,  des  hailign  Romischen  reichs  ertz- 
marschal  und  churfurst,  landgrave  in  Duringen,  marggrave  zu 
Meissen  und  burggrave  zu  Magdeburg,  vor  uns  und  von  wegen 
des  hochgebornen  fursten  hern  Johansen  Ernsten,  herzogen  zu 
Sachsen,  landgraven  in  Duringen  und  marggraven  zu  Meissen^ 
unsern  freuntlichen,  Heben  bruder,  Ernst  und  Frantz,  gebruder, 
herzogen  zu  Braunschwig  und  Luneburg,  Ulrich,  herzog  zu  Wir- 
tenberg  und  Deck,  grave  zu  Mumpelgart,  [PhiUps,  landgrave  zu 
Hessen,  grave  zu  Catzenelenbogen,  Dietz,  Ziegenhain  und  Nidda],^ 
Bernim  und  Philips,  geveltem,  zu  Stetin,  Pommern,  der  Cassu- 
ben  und  Wenden  herzogen,  fursten  zu  Rugen  und  graven  zu 
Gutzkau,  Wolfgang,  Hans,  Jorg  und  Joachim,  gevettern  und  ge- 
brudern,  fursten  zu  Ânhalt,  graven  zu  Âscanien  und  hern  zu 
Bernburg,  Gebhart  und  Albrecht,  gebruder,  graven  und  hern  zu 
Mansfelt,  Philips,  grave  zu  Nassau  und  Sarbrucken,  Hainrich 
der  elter,  grave  zu  Schwartzburg,  her  zu  Arnsstet  und  Sonders- 
hausen,  und  wir  maister,  burgermaister,  ratmannen,  innungs- 
inaister  und  vorordente  rethe  und  gemainhait  der  nachbenanten 
stete,  als  Strasburg,  Augsburg,  Franckfurt,  Costantz,  Ulm,  Es- 
lingen,  Reutlingen,  Memmingen,  Kembten,  Lindau,  Bibrach,  Isni, 
Magdeburg,  Bremen,  Goslar,  Hamburg,  Braunschwig,  Hanuber, 
Gottingen,  Einbeck  und  Minden  am  andern  tail  — ,  bekennen 
an    diesem    brive    offentlich  vor  uns,   unser  nachkommen    und 


1  De  sachs.  Stœder  t.  Kurf.  af  Sachsen  *»/4  1537;  Kurf.  af  Sachsen  t.  Filip 
af  Hessen  «8/^,  «%  ^^/^  1537,  «*/i  1538;  Chr.  III  t.  Filip  af  Hessen  »%  1537,  i^/^, 
8o/i  1538  (Ark.  i  Marburg).  Filip  af  Hessen  t.  Chr.  III  "U,  ^«/,s  1537,  «/^  1538 
(Hessen  I.).  Casp.  Fuchs  t.  Chr.  111  %o  1537  (Hessen  III).  Pal.-Mûllcr,  Aktst. 
t.  Grevefeidens  Hist.  II,  319  f.  Waitz,  Lûbeck  unter  Jûrgen  Wullenwever  III, 
562 — 7.  Winckelmann,  Politische  Correspondenz  der  Stadt  Strassburg  II,  399, 
409  flf.,  422,  428,  434  f.,  467  f.,  477.  Zcitschr.  f.  Schlesw.-Holst.-Laucnb.  Geschichte 
XXII,  490  f.     *  er  oversprunget  i  O. 


1538.    9.  April.  279 

erben  gegen  allermenniglichen  :  Nachdeme  der  allemechtige 
Got  sein  haylsam  wort  in  unsem  kunigreichen,  chur-  und  fur- 
stenthumben.  landen,  grafschaften,  herschaften,  steten,  gebieten 
und  derselben  zugehorungen  zu  bail  und  trost  viler  cristgleu- 
biger  sehlen  erscheinen  und  vorkundigen  lassen,  und  sich  aber 
clar  an  tag  gibt,  das  etzliche  vil  von  hohen  und  nidem  stenden, 
so  noch  des  bebstischen  glaubens  sein,  dorinnen  mercklichen 
vordris  und  beschwening  tragen  und  ane  zweivel  mittel  und 
wege  suchen,  wie  sie  das  evangelion  und  unsere  cristliche  re- 
ligion aus  unsern  kunigreichen,  chur-  und  furstenthumben,  lan- 
den,  steten  undt  gebieten  bringen  und  ire  maynung  in  denselben 
wider  aufrichten  mugen  —  welchs  Got  der  allemechtige  gne- 
diglichen  abwenden  wolle  —  auch  zu  furderung  desselben  durch 
babst  Paulum  den  dritten  ain  berumbt  concilium  vormals  gegen 
Mantua  angesatzt  und  itzt  gegen  Vincentz  vorruckt,  auch  die  zeit 
bis  auf  den  ersten  tag  des  Mayen  erstreckt  worden  ist,  doraus 
dann  allerlai  widerwertickait,  unordentliche,  uncristliche  décla- 
ration wider  das  wort  Gots  und  unsere  cristliche  religion  auch 
allerlai  tetliche  undt  beschwerliche  handlung,  wo  der  almechtige 
Got  dasselbig  gnediglichen  nicht  wirdet  abwenden,  zu  besorgen 
sein.  Domit  dann  in  selbigen  durch  Gots  hulf  cristliche,  ehr- 
liche  vorsichtickait  muge  gebraucht  werden,  und  wir  allesampt 
bei  unserm  hailigen,  cristlichn  glauben  und  religion  und  bei 
der  confession,  so  zu  Augsburg  kaiserlicher  maiestat  in  offent- 
licher  audientz  ubergeben,  darauf  wir  vorgnante  churfurst  und 
fursten,  graven,  stete  und  stende  unser  gemainen  vorstentnus, 
die  wir  hievor  under  uns  mit  ainander  aufgericht,  gestelt  haben, 
die  wir  fur  gôtlich,  warhaftig  und  recht  erkent  haben  und  er- 
kennen,  auch  mit  vorleihung  gôtlicher  hulf  darbey  bis  an  unser 
ende  bestendiglichen  zu  vorharren  bedacht  auch  nachvolgend 
bei  unsern  kunigreichen,  chur-  und  furstenthumben,  landen, 
leuten,  steten  und  gebieten  zu  furderung  der  ehre  Gotes  und 
seins  hailigen  worts  sovil  dester  bas  bleiben  undt  dorvon  nit 
gedrungen  werden  mugen  —  so  haben  wir  uns,  seiner  allemech- 
tickait  zu  lob,  zu  furderung  seiner  ehre  und  hailigen  worts  auch 
zu  handhabung  aines  eintrechtigen  cristlichen  wesens,  lebens 
und  gemainen  friedens,  zu  rechter,  erlaubler  cristlicher  gegen- 
wehr  vor  uns,  unser  nachkommen,  erben,  erbnemen  und  aller- 
menniglichen im  namen  des  hern  auf  nachbenante  zeit  zusam- 


280  1538.    9.  April. 

mengesetzt,  vorainigt,  vorbunden  und  vorpflichtet  und  tbun  das 
in  und  mit  crafft  ditz  brives: 

1.  Also  das  wir  kunig  Cristian  auf  ainer  und  wir  die  cbur- 
und  fursten  aucb  graven  und  stete  sembtlichen  auf  der  andern 
seiten  einander  getreulich  und  von  hertzen  ebren,  furdern,  may- 
nen  und  vor  schaden  warnen  sollen  und  in  nachgemelten  sa- 
chen,  unsern  hailigen  cristlichen  glauben,  das  wort  Gots,  unser 
hailig  religion  und  was  doran  hengt  und  doraus  kommen  mag 
belangende,  oder  so  ain  andere  sach  gegen  ainem  taii  aus  uns 
oder  desselbigen  geliedern  zu  ainem  scbein  furgewant  wurde, 
und  es  docb  die  maynung  bette,  das  dordurch  das  evangelion 
und  unsere  cristlicbe  religion  und  was  denen  anbengig  aus  un- 
sern kunigreicben,  cbur-  und  furstentumen,  landen,  leuten,  ste- 
ten  und  derselben  zugeborung  gereutet  und  nidergelegt  werden 
môcbte,  ainander  getreulicb  raten,  belfen,  beistendig  sein  und 
dorinnen  fur  ainen  man  steben  sollen,  inmassen  wie  bernacb 
volgt,  unser  sacben  des  glaubens  und  cristlicben  religion,  aucb 
die  bescbwerung  des  furgenomen  concilii  sembtlicb  und  ain- 
trecbtig  zu  vorantwurten  und  zu  bescbirmen. 

2.  Das  aucb  in  solcben  sacben  des  concilii  oder  was  son- 
sten  dorinnen  zu  bandeln  ain  partei  ane  die  ander  entlicbs  und 
bescblislicbs  nicbts  bandeln,  sondern  was  wir  desbalbn  bandeln 
werden,  sollen  und  mussen,  das  sollen  und  wollen  wir,  unser 
erben  und  nacbkommen  mit  eintrecbtigem  rat  bandeln,  scblis- 
sen  und  furnemen  ane  aile  widerrede  und  geferde;  docb  das 
sicb  der  ander  tail  von  solcber  bandlung  geverlicb  oder  ane 
cristlicbe  gute  ursacben  nicbt  sondere  nocb  eussere  oder  crist- 
licbe, ebrlicbe  conditiones  nit  wegern. 

3.  Und  ob  sicb  zutruge,  als  wir  zu  Got  nit  liofTen,  das 
ainicbe  partei  under  uns  oder  derselbigen  gelieder  durcb  imants, 
wer  der  were,  bobes  oder  nidern  stands,  nimants  ausgescbai- 
den,  von  sacben  wegen  unser  bailigen  religion  oder  was  der- 
selbigen anbengig  mit  gewalt  oder  der  tat  uberzogen  oder  be- 
scbwert  und  demnacb  understanden  wurde,  sie  vom  wort  Gotes, 
seinem  bailigen  evangelion  und  unser  cristlicben  religion  zu 
dringen,  oder  so  ain  andere  sacb  gegen  ainem  tail  aus  uns  zu 
ainem  scbeïn  furgewant  wurde,  und  docb  die  maynung  bette, 
das  dordurcb  das  evangelion  und  unsere  cristlicbe  religion  und 
was  deme  anbangt  aus  unsern  kunigreicben,  chur-  und  fursten- 


1538.    9.  April.  281 

thumben,  landen,  leuten,  steten  und  derselben  zugehôrungen 
gereutet,  und  der  bebstiscbe  glaube  dorein  wider  gefurt  werden 
môchte,  darauf  unser,  der  chur-  und  fursten,  graven  und  slele, 
obgemelte,  hievor  aufgerichte  cristliche  vorstentnus  ruhet,  als- 
dann  soll  die  andere  parthey  undt  ire  vorwanten  derselben 
uberzogen,  beschwerlen  oder  angegriffen  parley,  als  hernach 
gemeldet  wirdet,  zu  hulf  und  rettung  kommen  und  im  selbigen 
ain  tail  den  andern  nit  vorlassen. 

4.  Und  nemlich  so  es  sich  zutruge,  das  wir,  die  obgemel- 
ten  chur-  und  fursten  auch  graven  und  stete,  sembtlich  und 
sunderlicb,  angezaigter  gestalt  von  imands  vorgewaltigt,  uber- 
zogen oder  mil  der  tal  angegriffen  wurden  —  welchs  der  al- 
mechtig  Got  gnediglichen  von  uns  abwenden  wolle  — ,  so  sol- 
len  wir  kunig  Cristian,  unser  nachkommen  und  erben  densel- 
bigen  vorgewaltigten,  beschwerten  oder  angegriffen  stenden  oder 
derselben  nachkommenden  erben  und  deren  vormunden  in  ge- 
main  einmal  drei  tausent  knechte  auf  unsern  kosten  vorsolden 
und  in  den  negsten  sechs  wochen,  so  wir  des  von  nacbgemelten 
baiden  chur-  und  fursten  zu  Sachsen  und  Hessen  oder  ir  ainem 
oder  nach  irer  baider  tode,  den  Got  der  allemechtig  gnediglichen 
fristen  wolle,  von  den  gemainen  haubtleuten  der  crisllichen  vor- 
stentnus in  namen  und  von  wegen  gemainer  vorstentnus  erma- 
net  werden,  zuschicken.  Und  sollen  solche  knechte  iren  lieb- 
den  und  inen  oder  derselben  nachkommenden  erben  und  derer 
vormunden  drei  monat  lang  zu  dienen  schuldig,  und  die  monat 
alsdan,  wann  dieselbigen  knechte  des  churfursten  zu  Sachsen 
oder  landgraven  zu  Hessen  lande  erreichen,  es  sei  bei  der  ge- 
melten  chur-  und  fursten  zu  Sachsen  und  Hessen  leben  oder 
nach  irem  tode,  angehen,  auch  dieselbigen  knechte  iren  liebden 
und  inen  geloben  und  schweren,  inen  treu,  holt,  gehorsam  und 
gewertig  zu  sein,  treulich  zu  dienen,  kainen  zugk,  sturm,  schlacht 
oder  was  sich  in  solchen  hendeln  geburt  abzuschlahen,  sondern 
ailes  dasjenige  zu  tun,  das  frommen,  erlichen  krigsleuten  zustet 
und  wol  geburt.  Und  so  die  drei  monat  vorschinnen  und  vor- 
lauffen  sein,  und  der  bekrigte  tail  alsdann  derselben  knechte 
weiter  durfte,  sie  behalten  und  vorsolden  wolte,  alsdann  sollen 
die  knechte  weiter  zu  dinen  schuldig  sein;  und  domit  solchs 
also  desto  beqvemer  geschen  muge,  so  sollen  die  knechte  dor- 
auf  und   dergestalt  angenommen  und  bestelt  werden,  und  wir 


2S2  1538.    9.  April. 

domit  der  hulf  erledigt  sein.  Und  solchs  sollen  wir  also  thun 
und  volstrecken  auf  ansuchen  unser  freuntlichen  lieben  ohmeti 
hern  Johans  Fridrichs,  herzogen  zu  Sachsen,  ertzmarschals 
und  churfursten  etc.,  oder  hern  Philipsen,  landgraven  zu  Hessen, 
graven  zu  Catzennelnbogen  etc.,  in  namen  gemainer  vorstentnus 
etc.  oder  nach  irer  baider  tode  auf  ansuchen  der  gemainen 
haubtleute  der  cristlichen  vorstentnus. 

5.  Herwiderumb  in  aller  massen,  wie  obgemelt,  sol  es 
auch  von  uns,  den  chur-  und  '  fursten  auch  graven  und  stete 
obgnant,  gehalten  werden,  ob  es  geschehe,  das  sein  kunigliche 
wird  oder  derselben  land  und  leute  in  obgescbribner  gestalt 
und  umb  obgeschribener  sachen  willen  mit  der  tat  uberzogen, 
beschedigt  oder  angegriffen  wurde,  das  alsdann  wir,  die  ob- 
gnanten  chur-  und  fursten  auch  graven  und  stete  sambtlich, 
seiner  kuniglichen  wirden  oder,  wu  dieselbig  in  den  neun  jarn 
todes  halben  abgehen  wurde,  seiner  kuniglichen  wirden  nach- 
kommenden  erben  und  derselben  geordenten  regenten  ainmal 
drei  tausent  knechte  auf  unsern  kosten  vorsolden  und  in  den 
negsten  sechs  wochen,  so  wir  des  von  seiner  kuniglichen  wir- 
den ermanet  werden,  zuschicken.  Und  sollen  solche  knechte  sei- 
ner kuniglichen  wirden,  iren  nachkommenden  erben  oder  geor- 
denten regenten  auch  drei  monat  lang  zu  dienen  schuldig  sein, 
und  die  monat  zu  der  zeit,  wann  dieselben  knechte  kuniglicher 
wirden  zu  Dennemarck  kunigreich  oder  erblande  erraichen,  an- 
gehen,  auch  dieselbigen  knechte  seiner  kuniglichen  wirden  ge- 
loben  und  schweren,  irer  kuniglichen  wirden  treu,  holt,  gehor- 
sam  und  gewertig  zu  sein,  treulich  zu  dienen,  kainen  zug,  sturm, 
schlacht  oder  was  sich  in  solchen  hendeln  geburt  abzuschlagen, 
sondern  ailes  dasjenige  zu  thun,  das  frommen,  ehrlichen  krigs- 
leuten  zustehet  und  wol  geburt.  Und  so  die  drey  monat,  die 
wir  sie  vorsolden  sollen,  vorschinnen  und  vorlauffen  sein,  und 
sein  kuniglich  wird  alsdann  derselben  knechte  weiter  bedurfte, 
sie  behalten  und  selbs  vorsolden  wolte,  alsdann  sollen  die  knechte 
weitter  zu  dienen  schuldig  sein  ;  und  domit  solchs  dester  beqve- 
mer  geschehen  muge,  so  sollen  die  knechte  darauf  und  derge- 
stalt  angenommen  und  bestalt  werden,  und  domit  wir  der  hulf 
entledigt  sein.  Und  soll  sein  kuniglich  wird  in  dem  fal  die 
hulf  bei  uns  obgemelten  herzog  Johans  Friderichen,  churfur- 
sten, und  landgrave  Philipsen  oder  nach  unser  baider  absterben 


S 


1538.    9.  April.  283 

bei  den  haubtieuten  der  vorstentnus  suchen  ;  doch  also,  dieweil 
irer  liebden  ainer  im  leben  ist,  so  sollen  und  wollen  wir  solche 
hulf  nirgent  anders  dann  von  irer  liebden  ainem,  wellicher  den 
andem  uberlebet,  zu  fordern  haben,  der  uns  dann  auch  solche 
hulfe  vorschaJBFen  soll. 

6.  Ob  auch  die  geforderte  partey  sich  liesse  beduncken, 
das  die  knechte  schwer  zu  bekommen  weren,  und  lieber  reuter 
schicken  oder  gelt  geben  wolle  oder  etzliche  knecht,  etzliche 
reuter  und  etzlich  geld  schicken  und  geben  wolte,  das  ailes  in 
seinem  willen  stehen  soll,  doch  das  die  anzal  der  dreier  tausent 
knechte  oder  virzig  tausent  gulden,  wie  hernach  gemelt  wirdel, 
voll  geschehe,  so  sol  te  ime  je  auf  drithalb  hundert  geruster  pferd 
die  drei  monat  lang  zehen  tausent  gulden,  nachgemelter  weh- 
rung,  und  so  fort  an  nach  der  anzal,  sovil  pferde  der  geforderte 
tail  wurde  schicken,  gerechent  und  abgezogen  werden,  nemlich  : 
so  er  wurde  schicken  funf  hundert  geruster  pferde,  so  gehen 
ime  zwanzig  tausent  gulden  abe,  schickt  er  achthalb  hundert 
pferde,  so  gehen  ime  dreissig  tausent  gulden  abe,  schickt  er  ain 
tausent  geruster  pferde,  so  gehen  ime  die  virzig  tausent  gulden 
gar  abe.  Undt  dorauf  soll  der  geforderte  solche  reuter  schicken 
und  halten  auf  seinen  kosten  und  schaden.  So  sollen  allewege 
ein  tausent  knecht  auf  dreizehn  tausent  drei  hundert  dreiund- 
dreissig  gulden  siben  Schneberger  die  drey  monat  gerechent 
werden,  und  so  er  knechte  schickt,  nach  anzal  der  knechte  und 
solcher  rechnung  abzug  an  seiner  hulf  geschehen.  Wil  aber  der 
geforderte  tail  eitel  gelt  geben,  das  soll  auch  in  seinem  willen 
stehen,  und  er  alsdann  vor  die  drei  tausent  knecht  virzigk  tau- 
sent gulden,  einundzwanzig  Schneberger  und  sechsundzwanzig 
albos  oder  funfzehen  patzen  vor  ainen  gulden  gerechent,  in  zeit 
der  sechs  wochen  nach  der  erforderung  gegen  Hamburg  gewis- 
lich  schicken  und  doselbs  dem  begerenden  tail  bezalen,  an  allen 
aufhalt  und  geferde,  doch  also,  das  solche  bezalung  mit  gold- 
gulden  oder  guldengroschen  geschehen,  und  je  ain  goldgulde 
vor  sechsundzwanzig  und  ayn  guldengroschen  vor  funfund- 
zwanzig  Schneberger  gegeben  und  bezalt  werden. 

7.  Und  soll  der  geforderte  tail  deme,  so  die  hulf  begert, 
furderlich  sein,  knechte  zu  uberkommen  und  zu  verfertigen. 

8.  Und  soll  dièse  eynung  die  negsten  neun  jar  lang  gantz 


284  1538.    9.  April. 

aus  wehren,  auf  den  sontag  invocavit^  vor  dato  ditz  brivjes  negst- 
vorschinnen  anzurechnen;  es  were  dann,  das  dieselbige  mit  un- 
ser  aller  wissen  und  verwilligung  lenger  erslreckt  wurde. 

9.  Aile  und  ide  obgemelte  punct  und  artickel  gereden  und 
geloben  wir. obgemelte  kunig  Cristian,  auch  die  chur-  und  fur- 
sten,  desgleichen  die  graven  und  stete,  in  dieser  eynung  obge- 
melter  massen  begrifTen,  bei  unsern  kuniglichen  auch  chur-  und 
furstlichen  wirden  auch  grevenlichen  ehren  und  guten  glauben 
und  waren  worten  stet  und  vest  zu  balten,  zu  volzihen  und  zu 
volstrecken,  an  ailes  geverde. 

Des  zu  urkund  seint  dieser  vorstentnusbrive  funf  ains  lauts 
aufgericht  und  vorfertigt  und  mit  unser  kunig  Cristian  anhan- 
gendem  sigel  fur  uns,  unser  nachkommen  und  erben  und  dan 
mit  unser  obgemelten  Jobans  Friderichs,  berzogen  zu  Sacbsen 
und  churfursten  etc.,  Ernsts,  berzogen  zu  Braunschwig  und 
Luneburg,  Philipsen,  landgraven  zu  Hessen,  graven  zu  Catze- 
nelnbogen  etc.,  Âlbrechts,  graven  und  hem  zu  Mansfelt,  und 
burgermaisters  und  rats  der  stete  Braunschwig  und  Hamburg 
anhangenden  sigeln  fur  uns  selbs  auch  unser  aller  obgenanter 
fursten,  graven,  stete  und  stende  wegen,  welcher  sigelung  wir 
andem  fursten,  graven,  stet  und  stende,  von  iren  liebden,  chur- 
und  furstlichen  gnaden,  und  inen  vor  uns,  unser  erben  und 
nachkommen  auf  unser  bit  hiran  getan,  mit  gebraucben,  wis- 
sentlich  besigelt,  und  derselben  brive  ainer  uns  kunig  Cristian 
und  die  andern  vire  uns  bemelten  churfurst,  fursten,  graven 
und  steten  sembtlich  zugestalt  worden. 

Geschehen  und  geben  zu  Brunschwig  am  dinstag  nach  dem 
sontag  judica  und  Cristi  unsers  lieben  hern  gepurt  funfzehen- 
hundert  und  in  den  achtunddreissigsten  jharen. 

Christian. 
Jo:  Friderich,  churfurst  Ernst  Philip  1.  z.  Hessen 

manu  propria  subscripsit.     propria  manu.  subscripsit. 


*  10.  Marts. 


1538.    9   April.  285 

62. 

1538.  9.  April  (Brunsvig).  Forbundstraktat  paa  9  Aar,  gœl- 
dende  ogsaa  for  verdslige  Sager,  mellem  Christian  III  paa 
den  ene  og  Kurfyfst  Johan  Frederik  af  Sachsen,  Hertug  Jo- 
han  Ernst  af  Sachsen,  Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Brun- 
svig-Lyneborg,  Landgrev  Filip  af  Hessen,  Fyrsterne  Wolf- 
g^ng»  Johan,  Georg  og  Joachim  af  Anhalt  og  Greverne 
Gebhart  og  Albrecht  af  Mansfeld  paa  den  anden  Side. 

O:    Original  paa  Pergament  (med  4  vedhœngende  Segl;    Kongens 
Segl  raangler  nu).     Aktstyl(l(et  har  flere  Hulier. 

A:    Saratidig  Afskria.     Herefter  ère  Hulleme  i  O  udfyldte  i  []. 

Tr.:    Cragii  Historia  Cliristiani  III.  Prœfat.  p.  63  ff.     Krag  og  Ste- 
plianius,  Cliristian  III's  Hist,  Fortale  S.  91  ff.  og  II,  572—5. 

Von  Gots  gnaden  wir  Cristian  zu  Dennemarck,  Norwegen, 
der  Wenden  und  Gotten  konig,  herzog  zu  Schleswigk,  Holstain, 
Stormarn  und  der  Dietmarschen,  grave  zu  Oldenburgk  und  Del- 
menhorst,  Johanns  Fridrich,  herzog  zu  Sachsen,  des  hailigen 
Romischen  reichs  ertzmarschal  und  curfurst,  landgrave  in  Du- 
ringen,  marggrave  zu  Meissen  und  burggrave  zu  Magdeburgk, 
vor  uns  und  von  wegen  des  hochgebornen  fursten,  herren  Jo- 
hans  Ernsten,  auch  herzogen  zu  Sachsen  etc.,  unsers  freunt- 
lichen  lieben  bruders,  Ernst  und  Frantz,  gebrudere,  herzogen 
zu  Braunschweig  und  Luneburgk,  Philips,  landgrave  zu  Hessen, 
grave  zu  Catzenelenbogen,  Dietz,  Ziegenhain  und  Nidda,  in  nha- 
men  unser  selbst  und  der  hochgebornen  fursten,  unser  lieben 
ohaimen,  herren  Wolffgangs,  herren  Johansen,  herren  Georgen, 
tumbprobst  zu  Magdeburgk,  und  herren  Joachim,  gevedtern  und 
gebrudern,  fursten  zu  Anhalt,  graven  zu  Ascanien  und  herren 
zu  Bernburgk,  auch  des  wolgebornen  Gebharts,  graven  und 
herren  zu  Mansfelds,  und  dan[n  wir]  Albrecht,  grave  und  herre 
zu  Mansfeld,  bekennen  an  diesem  brieve  vor  uns,  unser  nach- 
kommen  und  erben  und  allermenniglich  :  Als  wir  [konig]  Cri- 
stian uf  ainer  und  wir  jetztgemelte  curfursten,  fursten  und  gra- 
ven neben  und  mit  andern  der  cristlichen  aynungsvorwandten, 
fursten,  stenden  und  stedten,  [uf  der  anjdern  seyten  in  sachen 
unsere  hailige  christliche  religion  und  was  der  anhanget,  ader 
so  ain  andere  sach  gegen  ainem  tayl  aus  uns  oder  derselbigen 
gliedern  zu  ainem  [schein  fjurgewand  wurde,  und  es  doch  die 
maynung  hette,  dardurch  das  evangelium  und  unsere  christliche 


286  1538.   9.  April. 

religion  aus  unsem  .  konigreichen,  landen,  leuten,  stedten  und 
derselben  [zugehorung  z]u  reuten  und  nidderzulegen  und  die 
bebstliche  religion  widder  dorein  zu  bringen  und  ufzurichten, 
ain  cristliche,  ehrliche  aynung  und  buntnus  zu  rechter,  erlaubter 
geg[enwehre  ufgeri]chtet,  vorbrieft,  vorsiegell,  gelobt  und  zuge- 
sagt  haben,  welcher  datum  stehet  heut  dièses  briefs  gleichlau- 
tend;  dieweyl  aber  solche  [aynung  allein]  von  religionsachen 
und  was  doraus  fleust  und  kommen  magk,  desgleichen  was 
undterm  schein  zeitlicher  sachen  furgenommen  mocht  werden, 
meldet,  dom[it  dann  sein  ko]nigliche  wirden  sich  nit  durfen  be- 
sorgen,  das  seiner  koniglichen  wirden,  derselbigen  nachkommen- 
den  erben  und  derer  vorordenten  regenten  in  zeitlichen  sachen 
nit  hulf  [gescheen  solte],  so  haben  wir  uns  mit  seiner  konig- 
lichen wirden  vorpflichtet  und  vorbunden  und  thun  das  in  und 
mit  craft  ditz  briefs: 

1.  Das  seiner  koniglichen  [wirden],  derselbigen  nachkom- 
menden  erben  und  derer  geordenten  regenten  die  bestimbte  hulf 
in  allen  sachen,  sie  seyen  von  der  religion  oder  zeitlichen  sa- 
chen wegen,  gescheen  soll,  und  darfur  wollen  wir,  obgemelten 
chur-  und  fursten  undt  graven,  burgen  und  selbschuldig  sein, 
und  mag  sein  konigliche  wirden  uns,  den  churfursten  zu  Sach- 
sen  und  landgraven  zu  Hessen,  alsdann  in  zeit  der  noth,  so  sie 
bekriegt,  belegert  oder  uberzogen  wurde  von  jemands,  wer  der 
oder  die  weren,  hohes  oder  niddern  standes,  niemand  ausge- 
schlossen,  dorumb  ansprechen  und  fordern,  alsdann  sollen  undt 
wollen  wir  seiner  koniglichen  wirden,  derselbigen  erben  und 
nachkommen  solche  hulf  treulich  laisten,  ane  aile  behelf,  wid- 
derrede  und  disputation.  Und  obgleich  nach  unser  baider,  des 
curfursten  zu  Sachsen  und  landgraven  zu  Hessen,  tod,  den  der 
almechtige  Got  nach  seinem  gotlichen  willen  gnediglich  fresten 
woUe,  sein  konigliche  wirde  die  hulf  bey  den  gemainen  haubt- 
leuten  der  cristlichen  vorstendnus  inhalt  der  vorschreibung,  mit 
datum  dis  briefs  stimmend,  suchen  solte,  so  sollen  doch  unser 
erben  neben  uns  den  andern  oder  unsern  erben  gleichwol  dar- 
fur burgen  und  haubtschuldener  sein  und  bleiben  in  massen, 
wie  obgemelt,  ane  geverde. 

2.  Herwidderumb  sollen  und  wollen  auch  wir  konig  Cri- 
stian  den  bemelten  cur-  und  fursten  und  iren  zugewandten  oder 
derselbigen  nachkommenden  erben  und  derer  vormunden,  sambt- 


1538.    9.  April.  287 

lich  und  sunderlicb,  unser  hulf  in  allen  sachen,  sie  betreffende 
die  religion  oder  zeitliche  sachen,  wie  die  weren,  laut  der  ob- 
gemelten  aynung  gegen  allermenniglich,  wer  der  oder  die  weren, 
niemands  ausgeschlossen,  treulich  und  freuntlich  laisten,  ane 
geverde. 

3,  Dièse  vorscbreibung  gereden  wir  obgemelte  kunig,  cur- 
und  fursten  und  graven  bey  unser  koniglichen  auch  cur-  und 
furstlicben  wirden  auch  grevenlicben  ebren  und  gutem  glauben 
und  waren  worten  sted,  vest  zu  halten,  zu  volziehen  und  zu 
volstrecken,  ane  aile  geverde. 

Des  zu  urkund  haben  wir  konig  Cristian  unser  sigil  fur 
uns,  unser  nachkommen  und  erben  und  dan  wir  Johans  Fri- 
drich,  [herzog  zu]  Sachsen,  curfurst  etc.,  vor  uns  und  herzog 
Johans  Ernsten  zu  Sachsen  etc.,  unsern  lieben  bruder,  wir  her- 
zog Ernst  zu  Braunschweig  und  Lunenburgk  vor  uns  und  her- 
zog Frantzen,  [unsern]  lieben  bruder,  wir  Philips,  landgrave  zu 
Hessen,  unser  sigel  vor  uns  und  unser  erben  und  dan  wir  Al- 
brecht,  grave  und  herr  zu  Mansfeld,  unser  sigel  vor  uns,  auch 
gedachte  [fursten  zu]  Anhalt  und  graf  Gebhardten,  unsern  bru- 
dern,  unser  und  ir  ides  erben,  welcher  graf  Albrechts  sigelung 
wir,  die  fursten  zu  Anhalt  und  graf  Gebhard,  uns  also  hiemit 
thun  [gebrauche]n,  an  diesen  brief,  deren  zwene  aines  gleichen 
inhalt  und  lauts  vorfertiget  sein,  und  ider  parthey  ainer  zuge- 
stelt  ist  worden,  wissentlich  thun  hencken. 

Gescheen  [und  g]eben  zu  Braunschweigk  am  dinstag  nach 
dem  suntagk  judica  und  Cristi  unsers  lieben  herren  und  selig- 
machers  geburt  tausent  funf  hundert  und  in  den  achtunddreis- 
sigisten  jharen. 

Christian. 
Jo:  Friderich  churfurst  Ernst  Philip  1.  z.  Hessen. 

manu  propria  subscripsit.     propria  manu. 


288  1538.    18.  Juli. 

68. 

1538.  18.  Juli  (Gottorp).  Overenskomst  mellem  Christian  III 
og  Byerne  Stralsund,  Greifewald  og  Anklam,  hvorved  Chri- 
stian III  ophœver  Ârresten  paa  Byernes  Skibe  og  Gods  og 
tillader  dem  at  deltage  i  Sildefiskeriet  dette  Aar,  mod  at 
Byerne  inden  Mikkelsdag  betale  Kongen  de  Indkomster, 
som  Hertugerne  Barnim  og  Filip  af  Pommern  hâve  oppe- 
baaret  af  Roskilde  Bispestols  Godser  paa  Rugen  og  Rein- 
feld  Klosters  Godser  i  Pommern,  siden  de  hâve  bemaegtiget 
sig  disse  Godser,  og  formaa  Hertugerne  til  at  lade  Striden 
om  Godserne  komme  til  mindelig  Forhandling  inden  Mik- 
kelsdag eller  6  Uger  derefter. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Antonius  Leckaws  vedheengende 
Segl). 

R:    Byerne   Straisunds,   Greifswalds   og   Anklams  Ratifîkation   af 
3.  Aug.  1538  (Original  paa  Pergament  med  de  3  Byers  vedliœngende  , 
Segl). 

/  1535  havde  de  pommerske  Hertuger  Barnim  og  Filip,  der  hidtil 
kun  havde  ngdt  visse  landsherrelige  Rettigheder  af  Roskilde  Bispestols 
Godser  paa  Rûgen  og  Reinfeld  Klosters  Godser  i  Pommern^ ,  sat  sig  i 
Besiddelse  af  selve  Godserne  og  oppebaarel  Indtœgterne  af  dem  til  egei 
Bedste.  De  havde  dog  erklœret^  at  det  kun  var  for  at  vœrge  deres 
egen  Ret  og  forhindre,  at  Stœderne  satte  sig  i  Besiddelse  af  Godserne, 
og  at  det  skete  til  Fordel  for  Biskoppen  i  Roskilde  og  Kongen  af  Dan- 
mark.  Efter  Grevefejdens  Slutning  beholdt  Hertugerne  dog  Godserne, 
skont  baade  ferst  Biskoppen  af  Roskilde  og  siden  Kongen  gentagne 
Gange  krœvede  deres  Tilbagegivelse.  For  at  give  sine  Fordringer  storre 
Eftertryk  truede  Christian  III  saa  9.  Sept.  1537  med,  at  hvis  Godserne 
nu  ikke  bleue  tilbagegiune,  vilde  han  se  sig  nedsaget  til  at  anholde  de 
pommerske  Stœders  Skibe  og  Gods  i  Sundet;  naar  Godserne  vare  til- 
bagegivne,  var  han,  hvis  Hertugerne  formente  at  hâve  nogen  Rettighed 
til  dem,  rede  til  at  underkaste  sig  en  Kendelse  af  begge  Parlera  Venner. 
Dette  meddeltes  tillige  til  Stettin  og  Stralsund  med  Opfordring  til  at 
serge  for,   at   Godserne   bleve   tilbagegivne,  saafremt   de   vilde   undgaa 


^  Roskilde  Bispestols  Gods  paa  Rûgen  bestod  af  Hovedgaarden  Ralswick 
med  tilliggende  Gods,  som  Bispestolen  dels  havde  faaet  ved  0ens  Erobrinp^ 
1168,  dels  scnere  havde  kobt,  og  af  Grevskabet  Strey  med  tilliggende  Gods, 
som  Ridderen  Predbjern  Podebusk  1410  havde  pantsat  til  Bispestolen,  dog 
med  Forbehold  af  evig  Tilbagelosningsret  (Erslev,  Repertorium  dipl.  rcgni  Da- 
niel III,  130).  Desuden  oppebar  Biskoppen  i  Roskilde  Biskopsticnde,  den  saa- 
kaldte  ^Bischofsroggen»,  af  0en.  Jvfr.  naermere  J.v.  Bohlen-Bohlendorf,  Der  Bi- 
schofs-Roggen  und  die  Gûter  des  Bisthums  Roeskild  auf  Rûgen  (1850).  —  Klo- 
stcrct  Reinfelds  Gods  i  Pommern  bestod  af  Byerne  Weltzln,  Letzin,  Wolkow, 
Japsow,  Reineberg  og  Wiltberg  —  det  saakaldte  ^Havemeisterie^  —  og  var 
skienket  til  Klosteret  af  pommerske  Hertuger. 


1538.    18.  Juli.  289 

Anholdelsen  af  Skibene.  I  deres  Svarskrivelse  afSO.  Sept,  erklœrede  Her- 
tugernCy  at  det  aldrig  havde  vœret  deres  Mening  at  bereve  Kongen, 
hans  Riger  eller  Fyrstendemmer  noget,  de  vare  villige  iil  at  underkaste 
sig  en  mindetig  Kendelse  baade  angaaende  den  oppebaarne  Indkomst 
afGodserne  og  selve  Besiddetsesretten  til  disse.  Kongen  krœvede  imid- 
lertid  bestemt,  at  Godserne  skulde  titbagegives  ham  med  de  under  Se- 
kvestrationen  oppebaarne  Indtœgter,  ferend  han  vilde  gaa  ind  paa  min- 
detig Forhandting  eller  underkaste  sig  retslig  Kendelse,  da  Hertugerne 
egenmœgiig  havde  sai  sig  i  Besiddelse  af  Godserne  og  det  forinden 
Biskoppernes  Afsœttelse.  Fandt  Tilbagegivelsen  ikke  Sted,  maatte  han, 
hvor  nedig  han  end  vilde,  skride  til  Anholdelsen  af  Skibene,  da  han 
ikke  var  berettiget  til  at  opgive  Rigets  eller  Fgrstendemmets  Ret.  Paa 
det  store  Mode  af  det  Schmalkaldiske  Forbund  i  Brunsvig  i  Marts-April 
1538  segte  de  pommerske  Hertugers  Gesandter  ved  Sachsens,  Hessens 
og  Lyneborgs  Mœgling  at  komme  til  en  Forstaaelsè  med  Kongen,  men 
uden  Résultat,  og  da  Sejladsen  begyndte  og  Tilbagegivelsen  af  Godserne 
end  nu  ikke  havde  fundet  Sted,  lod  Kongen  de  pommerske  Stœders,  sœr- 
lig  Stralsunds,  Skibe  anholde  i  Sundet.  Slralsund  segte  at  faa  Arre- 
sten  ophœvet  ved  at  henvise  til,  at  den  havde  gjort  hvad  den  kunde 
for  at  faa  Hertugerne  iil  at  tilbagegive  Godserne,  og  at  den  jo  var 
optaget  i  Hamborgerfreden  af  14.  Febr.  1536,  men  da  der  intet  Hensyn 
toges  hertil,  sendte  Byerne  Stralsund,  Greifswald  og  Anklam  med  Fuld- 
magt  af  11.  Juli  Î538  Sekretœr  Antonius  Leckaw  til  Christian  III  for 
at  forhandle  om  Lesgiuelsen  af  de  arresterede  Skibe.  Overenskomsten 
sluttedes  18.  Juli  og  ratiflceredes  af  Stœderne  3.  Aug.  ^  Jvfr.  29.  Aag. 
15^2. 

Wyr  Christian,  von  Gots  gnaden  zu  Dennemarcken,  Nor- 
wegen,  der  Wenden  und  Gotten  konig,  herzog  zu  Sleswig,  Hol- 
stein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  grave  zu  Oldenburg  und 
Delmenhorst,  bekennen  hiemit:  Nachdemmal  die  hochgebornen 
fursten,  unsere  lieben  oheimen  und  schweger,  herr  Barnym  und 
herr  Philips,  gevettern,  zu  Stettin,  Pommem  etc.  herzogen,  sich 
der  gutter  in  iren  landen,  so  hiebevorn  ein  teils  dem  stift  Rots- 
childe  und  dem  reich  und  nun  dieser  zeit  uns  und  dem  reich 
zu  Dennemarcken  an  mittel  und  eins  teils  unserm  closter  Reine- 
felde  zugehorig,  angemast,  dieselbigen  ahne  erkentnus  einigs 
rechtens  eingenomen,  und  wir  also  zu  erhaltung  unser  und  der 
unsern  gerechtikeilen  nach  vilfeltiger  forderuug  verursachl,  der 


»  Chr.  m  t.  Hert.  Barnim  og  Filip  af  Pommern  «/^  1537,  t.  Stettin  og 
stralsund  «/^  1537;  Hert.  Filip  og  Barnim  t.  Chr.  III  ^1^  1537  (Orig.);  Chr.  III 
t.  Hert.  Barnim  og  Filip  ««/lo  1537  (Reinfeld  Klosters  Gods  Nr.  69).  Stralsund 
t.  Chr.  III  »Vi  1538,  t.  de  hjemmeladte  Raader  i  Kbhvn.  ^U  1538  (Hansestie- 
derne).  Fuldm.  f.  Ant.  Leckaw  ^Vt  1538  (Pommern).  Chr.  III  t.  Stralsund 
"/2  1538  (Konc). 

19 


290  1538.    18.  Juli. 

Pommerischen  stedte  und  kaufleut  schepe,  habe  und  guter  im 
reich  zu  Dennemarcken  widerumb  anzuhalten,  solang  wir  und 
die  unsern,  vorgemelt,  der  entwanten  gutter  einkunflen,  rente, 
zinse  und  wes  darauf  gelaufien  sein  erstadt  und  gentzlich  resti- 
tuirt  werden  mochten,  und  aber  nun  die  ersamen  burgermeister 
und  radtmanne  der  dreyer  stede,  Stralesunde,  Gribswolde  und 
Ancklam,  iren  secretarien  Ânthonium  Leckew  an  uns  gevertigt, 
solliche  angehaltene  schepe  und  guter  widerumb  ledig  und  los 
zu  handlen. 

1.  Also  haben  wir  nach  gedachts  secretarien  werbung  und 
unser  derhalben  gegeben  antwort  und  sunderlich  uf  der  dreyer 
gemelten  stede  vieissig  vorbit  vormuge  der  volmacht,  so  itzt- 
gemelter  secretarius  uns  derhalben  ubergegeben,  ire  der  gemel- 
ten dreier  stede  und  wen  sie  von  den  andern  Pommerischen 
steden  dar  mit  innemen  wollen  ^  schepe,  habe  und  guter  sampt- 
lich  gar  und  ail,  so  vil  derselbigen  dieser  sachen  halben  ange- 
halden,  uf  gewonhche  zollen  frey,  ledig  und  loss  gegeben  ha- 
ben (!)  mit  dem  bescheide,  das  gemelte  drey  stette,  Stralsunde, 
Gripswolde  und  Ancklam,  uns  zwischen  dato  und  Michaelis 
negstkomende  aile  und  ide  der  gemelten  gutter  einkomen,  rente, 
zins,  wes  des  sein  mage*,  so  hoch  sich  dieselbigen  erstrecken 
und  die  unsern  hiebevorn  darvon  gehabt  haben  mugen,  von  der 
zeit  an,  als  vorgemelte  fursten  zu  Pommern  dieselbigen  erstmals 
eingenomen,  ailes  zu  gelde  und  gulden  lubischer  muntz,  so  in 
diesen  unsern  landen  geng  und  gebe,  gerechent  und  angeschla- 
gen,  sampt  von  iderm  hundert  aile  jar  sechs  gulden  zu  rente, 
so  vil  die  summa  und  die  gehoben  zins  von  jaren  zu  jaren  ge- 
rechnet,  getragen  haben  und*  tragen  mugen,  an  barem  gelde, 
obberurter  werunge,  alhie  zu  Gottorp  gewisslich  erlegen,  bezalen, 
darzu  bey  iren  landesfursten  vorschaffen  soUen  und  wollen,  das 
die  sachen  disfals  in  itztbestimpter  zeit  vor  unsern  Denischen 
und  Holsteinischen  und  auch  gedachter  fursten  von  Pommern 
rethen,  der  lantschaflft  vom  adel  und  stetten,  die  einem  iden 
theil  darzu  gefellig,  in  unserm  reich  Dennemarcken,  do  wir  sein 
werden,  zu  gutlicher  underhandlung  vorgenomen  werden  solle[n]. 
Und   im   fall,  das  wir  vor  Michaelis  in  gemelt  unser  reich   nit 


*  R  tilfojer  lier:  aise  die  von  alten  Stettin,  Colberge,  Demmin,  Treptowe, 
Wollin  und  Golnowe.     ^  R:  magk.     *  R:  ader. 


1538.    18.  Juli.  291 

komen  kunden,  so  solle  doch  soUiche  handiung  alsdan  sechs 
wochen  darnach,  wan  wir  in  unserm  reich  ankomen  werden, 
ane  lengern  vorzuge,  wie  gemeit,  vorgenomen  werden. 

2.  Zudem  haben  wir  gemelten  dreien  steden  und  andern, 
wie  oben  gemelt,  aus  gnaden  vorgunt,  das  ire  inwoner  und 
kaufleut  dieser  sachen  ungeachtet,  ob  dieselbig  vortragen  were 
oder  nit,  gleichwol  den  heringfang,  unser  und  der  unsern  un- 
gehindert,  dis  jar  geprauchen  mugen. 

3,  Und  ich  Ânthonius  Leckew,  der  dreyer  stede  gesanter, 
bekenne  hiemit  offentlich  vor  allermenniglich,  das  aile  vorge- 
schriebene  stuck,  punct  und  artickel  vermuge  meiner  volmacht, 
derhalben  ubergeben,  durch  mich  mit  wolbedachtem  muth  vor 
hochgedachter  koniglicher  wirden  gehandeit,  bewiiliget  und  an- 
genomen,  als  ich  auch  dieselbigen  in  craft  dis  brifs  bewillige 
und  anneme,  gerede  und  gelobe  dieselbigen  stedt  und  vest  zu 
halten,  ane  seiner  ko.  w.  weitern  schaden  und  nachteil.  Zu  dem 
soUen  die  drey  stette,  Straisunde,  Gribswolde  und  Âncklam,  aile 
solliche  handiung  in  vier  wochen  den  nechsten  nach  dato  riti- 
ficiren  und  hochgedachter  ko.  w.  darvon  geburliche  sigel  und 
brive  zuschicken. 

Des  zu  merrer  sicherheit  haben  wir  konig  Christian,  ob- 
gemelt,  unser  sigel  hiran  wissentlich  hangen  lassen,  und  ich, 
Anthonius  Leckew,  habe  mein  petschir  neben  hochgedachter 
ko.  w.  sigel  auch  gehangen.  Geschehen  und  gegeben  auf  Got- 
torp,  donnerstags  nach  Margrete  anno  domini  funfzehenhundert 
und  acht  und  dreissigk. 


64. 

1540.  14.  April  (Gent).  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og 
Hertugdemmerne  paa  den  ene  og  Nederlandene  paa  den 
anden  Side  om  Forlaengelse  paa  1  Aar  af  den  i  Briissel 
3.  Maj  1537  sluttede  3aarige  Stilstand;  med  dertil  herende 
Biakter. 

Ved  Afsluiningen  af  den  Saarige  Stilstand  i  Brûssel  havde  dei 
vœret  Fonidscetningen^  ai  der  under  Stilstanden  skuide  soges  tilueje- 
bragt  en  endelig  Udsoning  mellem  Christian  III  og  Kejseren^  Pfalzgrev 
Fredcrik  og  hans  Gemalindey  men  skent  Christian  III  henvendte  sig  til 
Regcntinden  i  Nederlandene  med  Anmodning  om  Indledning  af  Under- 
handlinger  og  begœrede  bestemi  Besked  om,  hvad  han  kunde  vente  sig 

19* 


292  1S40.  14.April. 

efUr  Stilslandens  Opher,  da  han  ikke  kande  opsœtte  al  slutte  Alliancer 
med  andre,  indlil  den  var  udleben.  og  skent  Regentinden  indlrœngende 
fortsliUede  Kejseren,  al  Sederlandene  ikke  kunde  udholde  en  ng  Krig 
med  Danmark,  da  en  Slandsning  af  Handelen  paa  Otteneen  heli  vilde 
edeictgge  dem,  skete  der  dog  Intel  fra  Kejserens  Side.     Paa  dei  siort 
Mede  i  Frank f art  i  Febr. -Maris  1539  drefledes  Sagen  meliem  den  ham- 
borgske  Borgemesler  Hr.  Johan   Rodenburg  og   Melchior  Rantzaa,   og 
efier  den   meliem  dem   Irufne  Aflale  henoendle  Hamborg  sig  17.  Jani 
1539,  da  der  sladig    inlel  Svar  kom  fra  Sederlandene,   til   Melchior 
Ranlzau  med  Tilbud  om  al  fonege  al  bringe  en  Forhandling  i  Siand. 
Tilbuddel  blev  modlagel  fra  dansk  Side,  og  9.  Juli  rellede  Hamborg  en 
Henvendelse  lil  Regenlinden,  der  26.  Juli  gav  el  imodekommende  Svar^ 
huori  hun   udlalle  Onskel  om  en  Forlœngelse  af  Slilslanden,  men  er- 
klœrede  forelobig   ikke  al  kunne    udlale   sig    nœrmere,  da  hun  fersi 
maalle  skrive  lil  Kejseren  derom;  hun  lonede  dog  besleml  Suar  inden 
1.  Sou.     Under  21.  OkL  meddelle  hun   ogsaa   Borgemeslre  og  Raad  i 
Hamborg,   al  da   baade  han   og    Kejseren  gerne  saa   Slriden   meliem 
Pfalzgrev  Frederik  og  Chrislian  lU  bilagl,  var  hun  villig  lil  paa  KeJ- 
serens  Vegne  al  forhandle  med  de  Gesandler,  som  Chrislian  lU  maalie 
sende  lil  hende.     Chrislian  UI,  hvem  Hamborg  5.  Sov.  meddelle  dette, 
suarede  22.  Sov.,  al  han  med  del  fersle  vilde  sende  Gesandler  lil  Se- 
derlandene,  og  opfordrede  Hamborg  lil  ligesom  forrige  Gang  al  sende 
Gesandler  med  for  al  mœgle.     Hamborg  var  i  Begyndelsen  nogel  be- 
lœnkelig  herved,  da  de  i  deres  fersle  Skrivelse  lil  Eegenlinden  havde 
lilbudl  del,  men  alligevel  ikke  havde  faael  nogen  Opfordring  derlil;  de 
gik  dog  ind  paa  al  lade  Bgens  Sekrelœr  M.  Herman  Rouer,  der  ogsaa 
havde  dellagel  i  Forhandlingerne  1537,  felge  med. 

Den  9.  Dec.  udsledles  Fuldmagl  og  12.  Dec.  Inslruks  for  de  danske 
Afsendinge,  Hr.  Ove  Vincenlsen  Lunge,  Godske  Ranlzau,  Peder  Svave  og 
Sekrelœren  Casper  Fuchs.  I  Inslruksen  paalagdes  del  dem  al  hœvde 
Kongens  ubeslridelige  Rel  lil  hans  Riger,  hvis  der  slilledcs  Krav  om, 
al  han  skulde  afslaa  dem,  og  paa  en  éventuel  Klage  over,  al  mon 
havde  brudl  del  Chrislian  II  givne  Lejde,  al  svare,  al  Kong  Frederik  I 
havde  lilbagekaldl  den  Biskop  Knud  Gyldensljerne  fersl  givne  Fuld- 
magl og  udlrykkelig  forbudl  ham  al  slutte  nogen  Overenskomsl  med 
Chrislian  IL  Knud  Gyldensljerne  havde  ogsaa  kun  beseglel  Lejdet 
med  sil  eget  Segl  og  maalle  derfor  svare  til  den  Sag  ;  desuden  havde 
Chrislian  II  ikke  selv  overholdt  Lejdet.  Hvis  der  siilledes  Fordring  om, 
al  Christian  III  skulde  give  Christian  II  og  hans  Dolre  noget,  skulde 
man  principaliter  afslaa  del,  da  Kongen  ikke  skyldte  dem  nogel,  men 
hvis  Forhandlingerne  skulde  strande  herpaa,  maalle  Gesandterne,  saa- 
fremt  en  bestandig  Fred  derved  kunde  opnaas  og  denne  blev  sikrel  af 
Kejseren,  Regentinden  og  nogle  Kurfyrster  og  Fyrster,  erklœre,  al  Kon- 
gen af  jErbedighed  for  Kejseren  vilde  give  h  ver  af  Christian  IF  s  Dolre 
5000  Gl.  aarlig  i  10  Aar;  endvidere  vilde  han  give  Chrislian  II  fri, 
naar  del  kunde  ske  paa  en  farefri  Maade,  og  give  ham  et  eller  lo 
Slolle  i  Danmark  lil  Vnderhold,  saaledcs  som  han  selv  kunde  blive 
enig   med  ham  om.     Kunde  en  endclig  Fred  ikke  opnaas,  maalle  Ge- 


1540.  U.April.  293 

sandterne  gaa  ind  paa  en  lœngere  StUstand,  hvori  dog  Pfalzgreven  og 
Christian  IVs  Detre  skulde  indbefattes. 

Den  13.  Jan.  154^0  ankom  de  danske  Gesandier  til  Brûssel  med 
Undlagelse  af  Ove  Lunge,  der  var  bleven  syg  og  maatte  hlive  tilbage 
i  Munster.  Regentinden  Dronning  Maria  var  da  lige  rejst  ud  for  at 
modiage  Kejseren,  men  havde  9.  Jan.  givet  Jean  Carondelet,  JErke- 
biskop  af  Palermo  og  Chef  for  det  sekrete  Raad,  Antonis  van  Lalaing, 
Grève  af  Hoogstraten^  Adolf  van  der  Noodt,  Kansler  i  Brabant,  Jean 
Ruffault,  Trésorier  ved  Finanserne,  Dr.  Louis  Schore,  M.  Vincent  Cor- 
nelissen,  Kommitteret  ved  Finanserne,  og  Sekretœren  Joris  v.  Esplegen 
Fuldmagt  til  at  forhandle  med  dem.  Forhandlingerne  toge  deres  Se- 
gyndelse  15.  Jan.  De  ferste  Dage  optoges  af  Stridigheder  om  Forstaa- 
elsen  af  Fuldmagterne ;  ferst  den  19.  Jan.  kom  de  egentlige  Forhand- 
linger  i  Gang,  da  de  nederlandske  Kommissœrer  overleverede  et  Skrift 
fra  Byerne  Deventer,  Campen  og  Zwolle,  hvori  de  klagede  over,  at 
Kongen  af  Danmark  imod  givet  Lejde  og  Brev  og  Segl  havde  anholdt 
deres  Skibe  og  Gods  og  ikke  havde  opfyldt  Bestemmelserne  i  Traktaten 
af  3.  Maj  1537  om  Erstatning  af  de  efter  1.  Febr.  1537  afhœndede 
eller  betalte  Skibe,  idet  han  af  de  9061  Dlr.  15^j^  Sk.,  som  disse  Skibe 
med  Gods  ved  den  i  Hamborg  foretagne  Vurdering  vare  blevne  vurderede 
til,  kun  havde  betalt  610  Dlr.  22^1^  Sk.  i  1538;  desuden  havde  Chri- 
stian III  1536  taget  Varer  ud  af  deres  Skibe  til  et  Beleb  af  12,091  Dlr. 
14  Sk.  De  danske  Gesandier  forsvarede  Anholdelsen  af  Skibene  med 
det  burgundiske  Hofs  uformodet  fjendtlige  Optrœden  og  hœvdede,  at 
Spergsmaalet  om  Skadeserstotningen  var  afgjort  ved  Traktaten  af  3.  Maj 
1537  ;  i  den  var  der  ogsaa  udpeget  Voldgiflsdommere,  hvis  der  skulde 
opstaa  Strid  i  Anledning  af  Traktatens  Bestemmelser ;  for  dem  vilde 
Kongen  ogsaa  staa  Stœderne  til  Relie.  Om  denne  Sag  forhandledes 
der  med  stor  Bitterhed  en  hel  Uge,  uden  at  der  naaedes  nogen  Over- 
enskomst;  man  besluttede  saa  forelebig  at  lade  Erstatningsspergsmaalet 
ligge  og  tage  fat  paa  Forhandlingerne  om  Stilstandens  Foriœngelse. 
Da  ingen  af  Parterne  ferst  vilde  gère  Forslag,  foreslog  Herman  Rouer 
en  Stilstand  paa  mindst  10  Aar.  De  danske  gik  ind  herpaa,  medens 
de  kejserlige  erklœrede  ferst  at  maatte  forelœgge  dette  Punkt  for  KeJ- 
seren,  der  29.  Jan.  ankom  til  Brûssel.  De  danske  krœvede  endvidere: 
1.  at  man  i  Traktaten  skulde  give  Kongen  og  Hertugen  af  Preussen  deres 
retmœssige  Titler,  2.  frigive  de  i  Dam  og  ved  Heiligerlee  gjorte  Fanger 
og  3.  til  lade  Kongen  at  undtage  de  i  Traktaten  af  1537  nœvnte  tyske 
Fyrster  og  deres  Tilhœngere  i  Trossager.  De  nederlandske  Kommis- 
sœrer erklœrede:  at  de  ikke  kunde  gère  nogen  Forandring  med  de  i 
forrige  Traktat  brugte  Titler,  og  at  Fangerne  slet  ikke  vedkom  denne 
Traktat,  da  det  var  Georg  Schenck  v.  Tautenburgs  Fanger;  de  krœvede, 
at  Sachsens  og  Hessens  Tilhœngere  i  Trossager  skulde  navngives  og  at 
der  i  Traktaten  skulde  indsœttes  en  udtrykkelig  Bestemmelse  om,  at  selv 
om  Danmark  kom  i  Krig  med  en  anden  Magt,  maatte  det  ikke  anholde 
Skibe,  Gods  og  Folk  fra  Kejserens  Lande  og  bruge  dem  i  Krigen.  End- 
videre forlangte  de  paany,  at  Gesandterne  skulde  gaa  ind  paa  at  betale 
de  Penge,  Byerne  Deventer,  Campen  og  Zwolle  havde  til  gode.  De  danske 
opgav  under  Protest  Fordringen  om  Titlerne  og  erklœrede  at  ville  nejes 


294  1540.  U.April. 

medy  al  de  samme  Fgrster  undtoges  sont  i  StUstanden  af  3.  Maj  1537 , 
hvilken  de  i  det  hele  erklœrede  sig  villige  til  al  forny,  kun  med  jEn- 
dring  af  Tiden,  Derimod  erklœrede  de  ikke  al  kunne  gaa  ind  paa 
nogen  Ska^eserslalning  lil  de  3  Slœder,  medmindre  del  i  Forvejen  af 
en  af  hegge  Parler  udnœvnl  Kommission  faslsloges,  hvilke  Skibe  der 
vare  solgle  for  og  hvilke  efler  1.  Febr.  1537,  og  de  maalle  saa  lil  Gen- 
gœld  krœve  Fangerne  friglune^  i  ail  Fald  for  den  Tid,  Slilslanden  kom 
lil  al  gœlde.  Den  forlangle  Tillœgsbeslemmelse  om  Ikke-Anholdelse  af 
nederlandske  Skibe  fandl  de  overflodig,  da  délie  Pankl  var  lilslixekkelig 
belryggel  ved  den  forrige  Traklals  Beslemmelser.  Da  ingen  af  Parlerne 
vilde  fravige  deres  Slandpunkl  og  de  danske  Gesandler  erklœrede,  al 
de  af  Mangel  paa  lilslrœkkelig  Fuldmagl  ikke  kunde  slrœkke  sig  videre, 
blev  man  6.  Febr.  enig  om,  al  Peder  Svave  og  Herman  Rouer  skulde 
blive  liggende  i  Nederlandene,  medens  Godske  Eanlzau  og  Casper  Fiiehs 
skulde  rejse  hjem  for  al  forelœgge  Kongen  Sagen  og  faa  nye  Ordrer. 
Med  Inslruks  og  Fuldmagl  af  6.  Maris  sendles  derefler  Eske  Bilde 
og  Casper  Fuchs  lil  Nederlandene  for  i  Forening  med  Peder  Svaue  al 
fore  Forhandlingerne  videre.  Med  Hensyn  lil  Ikke-Anholdelsen  af  Ski- 
bene  skulde  de  principaliler  Iiœvde,  al  denne  Arlikel  ail  var  afgjorl  i 
den  Saarige  Slilsland  1537,  og  Kongen  kunde  ikke  gaa  ind  paa  nogel 
Tillœg  herlil,  ikke  fordi  der  laa  nogen  Vœgl  derpaa,  men  del  var  en 
Rigels  Herlighed,  som  allid  havde  vœrel  brugl  og  ikke  kunde  opgives 
uden  Rigsraadels  Samlykke;  de  maalle  dog  erklœre,  al  den  lidligere 
Arlikel  skulde  forslaas  saaledes.  Vilde  Nederlœnderne  alligevel  ikke  lade 
Fordringen  falde,  maalle  de  som  Forslag  fra  Mœgleren  gaa  ind  paa, 
al  begge  Parler  skulde  hâve  Lov  lil  al  anholde  hinandens  Skibe  og 
Folk  og  bruge  dem,  dog  mod  lilborlig  Sold;  kunde  del  heller  ikke  op- 
naas,  maalle  de  gaa  ind  paa,  al  itigen  af  Parlerne  maalle  gore  del, 
dog  skulde  de  se  al  faa  indforl  Ordene:  ^Rigels  Friheder  og  Relligheder 
ukrœnkeH,  ligesom  Arliklen  kun  skulde  gœlde,  saalœnge  Slilslanden 
varede;  lil  allersidsl  maalle  de  gaa  ind  paa,  al  Kongen  under  Slilslan- 
den ikke  maalle  anholde  eller  Ivinge  nogen  lil  TJenesle,  ej  heller  lage 
nogelsomhelsl  ud  af  Skibene.  Med  Hensyn  lil  Devenlers,  Campens  og 
Zwolles  Fordringer  skulde  de  holde  paa  del  lidligere  indlagne  Sland- 
punkl, forsl  Henvisning  lil  de  i  Traklalen  af  3.  Maj  1537  udpegede 
Voldgiflsdommere,  derefler  Afgorelse  af  Erslalningens  Slorrelse  ved  den 
lidligere  foreslaaede  Undersogelseskommission  og  Belaling  i  de  folgende 
3  Aar;  men  hvis  del  ikke  kunde  opnaas,  maalle  de  forlige  sig  med  Slœ- 
derne  om  en  Belaling  i  rede  Penge,  al  erlœgge  lidligsl  3  Maaneder  efler 
Ralifikalionen.  Kongens  Forbundsfœller  skulde  undlages  ligesom  i  Trak- 
lalen af  3.  Maj  1537  ;  hvis  det  ikke  kunde  opnaas,  skulde  de  lade  For- 
handlingerne slrande  herpaa.  Arliklen  om  Fangerne  maalle  de  lade 
falde,  da  Georg  Schenck  nu  var  dod.  Del  befaledes  dem  al  krœve  en 
Slilsland  paa  mindsl  3  Aar,  men  i  en  eflersendl  Skrivelse  af  8.  Maris 
lillod  Kongen  dem  al  gaa  ind  paa  1  Aar,  og  han  befalede  dem  al 
fremskynde  Forhandlingerne  saa  megel  som  muligl  af  Hensyn  lil  del 
Iruende  Forhold  lil  Sverrig.  Forhandlingerne  aabnedes  igen  2.  April, 
nu  i  Genl,  hvor  Kejseren  da  opholdl  sig.  De  nederlandske  Under- 
handlere   vare  JErkebispen   af  Palermo,  Hr.  v.  Mallenbois,  Pr^œsidenlen 


1540.  14.April.  295 

/  Mecheln,  Kansleren  ued  Ordenen,  Dr.  Louis  Schore  og  M.  Vincent 
Cornelissen,  Da  Pfalzgrevinde  Dorothea  netop  samtidig  ankom  til 
Gent  for  at  gère  sine  Fordringer  gœldendey  segte  de  nederlandske 
Kommissœrer  efier  Kejserens  Befaling  at  faa  en  Forhandting  i 
Stand  ont  disse^  idet  de  hœvdede^  at  Kejseren  for  ^Nederlandenes  Ved- 
kommende  ikke  havde  noget  at  gère  med  Danmark,  Sagen  angik  kun 
Pfalzgrevinden  og  Hertuginden  af  Mailand.  De  danske  erktœrede,  at 
de  efier  deres  nuuœrende  Fuldmagt  aldetes  ikke  kunde  forhandle  ont 
Christian  IF  s  Detres  Fordringer;  det  havde  der  ikke  vœret  Taie  om 
under  de  forrige  Forhandtinger,  og  Pfalzgreuen  havde  desuden  siden 
gennem  Sachsen  og  Hessen  indledet  Sœrforhandlinger^  med  Kongen, 
formentlig  med  Kejserens  Vidende  og  Samtykke.  Man  genoptog  derefter 
Forhandlingerne  om  Stilstanden,  Den  6.  Aprit  bleve  Underhandterne 
enigey  dog  fra  nedertandsk  Side  kun  under  Forhehold  af  Kejserens 
Billigelse.  11.  Aprit  meddettes  det  de  danske  Gesandter,  at  Kejseren 
havde  antaget  Traktaten  (A)  om  Stilstandens  Fortœngetse  samt  Overens- 
komsten  (B)  om  Erstatningen  tit  Deventer,  Campen  og  Zwolle^  dog  vilde 
han  kun  udstrœkke  Stilstandens  Varighed  tit  1  Aar,  da  det  var  hans 
Mening  at  oprette  en  almindelig  Fred  i  Kristenheden  og  en  tœngere  Stit- 
stand  let  vilde  medfere,  at  man  glemte  Freden,  Endvidere  fortangte 
Kejseren  y  al  der  nu  skulde  trœffes  A  f taie  om  et  nyt  Mode  til  Forhand- 
ting om  en  endelig  Fred,  hvorom  der  ogsaa  opsattes  en  sœrlig  Over- 
enskomst  (C).     1^.  Aprit  underskreves  de  forskellige  Aklstykker. 

Den  30.  Aprit  15^0  ratiflceredes  Traktaten  med  tilherende  Biakter 
af  Kejser  Karl  V;  26.  Juni  ratiflceredes  de  ligeledes  af  Christian  III  paa 
hans  egne,  hans  umyndige  Bredres  og  Hertug  Albrecht  af  Preussens 
Vegne.     Kong  Gustav  I  af  Sverrig  ratiflcerede  derimod  ikke  Traktaten, 


A. 

1540.  14.  April  (Gent).  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Hertugdem- 
même  paa  den  ene  og  Nederlandene  paa  den  anden  Side  om  For- 
Isngelse  paa  1  Aar  af  den  i  Brûssel  3.  Mai  1537  sluttede  3aarige 
Stilstand. 

O  :  Original  paa  Pergament  (med  Dronning  Marias  og  de  3  danske 
Underhandleres  Ringsigneter  paatrykte). 

R:  Kejser  Karl  V's  Ratifikation,  dat.  Gent  30.  April  1540  (Original 
paa  Pergament  med  Kejserens  vedhsengende  Segl). 

Alzoo  op  ten  derden  dach  van  Meye  anno  1500  zevenender- 
tich  lestleden  zeker  tractaet  van  bestande  ende  afstant  van  oir- 


*  Disse  Forhandlinger  fortes  i  Schmalkalden  i  Marts- April  1540,  men  ferte 
ikke  til  noget  Résultat.  «  Hamborg  t.  Melchlor  Rantzau  "/e.  "/s  ^539;  Herm. 
Rouer  t.  M.  Rantzau  »»/e  1539,  M.  Rantzau  t.  Hamborgi  '«/e  1539,  Chr.  III  t. 
Hamborg  »*/«,  «/n  1539,  Dr.  Maria  t.  Hamborg  «/y,  «Vio  1539;  Hamborg  L 
Chr.  III  ^/„,  «/,,  1539;  Fuldmagt  og  Instruks  f.  de  dsk.  Afsend.  «/jj  og  »*/i,  1539; 
Fuldm.  f.  de  nederl.  Kommissœrer  */,  1540;  Protokol  (fort  af  C.  Fuchs)  over 
Forhandl.  i  Brûssel  og  Gent  1539 — 40;  Relationer  fra  de  dsk.  Afsend.  "/x,  **/!, 


296  1540.  14.  April. 

logen  gemaect  ende  gesloten  is  geweest  tusschen  die  Erfneder- 
landen  van  keyserlicker  maiesteit,  ons  aider  genadichs  heeren, 
aïs  namentlijck  Brabant,  Vlaendren,  Henegouwe,  HoIIant,  Zee- 
lant,  Ârthois,  Luxembourg,  Limborch,  Namen,  Vaickenborch, 
die  landen  van  Overmase,  Vrieslant,  Overyssel,  Mechelen, 
Utrecht,  Groeninghen  met  ten  Omianden  ende  't  lant  van  Drenthe, 
staende  onder  't  régiment  van  der  coninginne  douagiere  van 
Hongerien,  zijnder  mat,  zuster,  ter  eender,  ende  den  duerluch- 
tigen,  hoochgeboren  forst,  heeren  Cristian,  gecoren  coninck  tho 
Denemercken,  Noorwegen  etc.,  hertoch  tho  Sleeswijck,  Holsten 
ende  Stormeren  etc.  ter  ander  zijden,  op  hoppe  binnen  middeler 
tijt  te  commen  tôt  eyntelicken  peyse  ende  vrede,  ende  want  't 
selve  tôt  hertoe,  overmits  andere  occupacien,  nyet  geschiet  en 
is,  ende  dat  den  voorsz.  tractaet  van  bestande  den  derden  May 
in  dese  tegewoerdige  jaere  veertich  vuijtgaen  ende  expireren  sal, 
waerduer  die  coopmanschip  grootelijcx  verachtert  ende  die  on- 
dersaten  aen  beyden  zijden  groote  schaede,  hinder  ende  achter- 
deel  gescapen  zouden  zijn  te  lijden,  soo  heeft  den  eerbaren 
raedt  der  stadt  Hamborch,  begeerende  vrede  ende  eendracht 
tusschen  die  landen  ende  ondersaten  van  beyden  zijden,  in 
voorledenen  dagen  bij  hoere  brieve  hieraf  geadverteert  die 
voorsz.  coninginne  van  Honguerien,  versoeckende,  dat  indien 
huere  mat.voorder  tracteren  wilde  van  peyse,  vrede  oft  verlinghen 
van  H  voorsz.  bestant,  zij  wilden  zich  geerne  daertoe  emploieren 
ende  ervoegen;  waerop  bij  der  coninginne  hemluyden  voor 
antworde  gescreven  is  geweest,  dat  alzoo  zie  van  allen  tijden 
genegen  is  geweest  tôt  peyse  ende  vrede,  was  noch  van  den 
selven  sinne,  ende  wanneer  die  voorscreven  gecoren  coninck 
to  Denemercken  zijn  gesanten  alhier  daeromme  schickte,  zij 
soude  van  harer  zijden  oick  de  huere  daerloe  committeren  om 
mit  melcanderen  daerop  te  handelen  ende  communiceren,  zulcx 
dat  doer  onderrechtinge  van  denselven  van  Hamborch  die  ge- 
schickte  des  voorscreven  gecoren  koninckx  mit  volcommen  ge- 
walt  alhier  ter  plaetzen   gecommen   zijn,  als   te  weten   den  ge- 


•/j  1540;  W.  V.  Utenhofs  Betsenkning  om  Forhandl.  med  Nederlandene;  ny 
Fuldm.  f.  de  dsk.  Afsend.  •/j;  Instruks  for  samme  ^/g;  Chr.  III  t.  samme  ^U/^^l^ 
1540;  Chr.  IH's  Ratifikation  ««/g  1540  (Spanske  Nederlande).  Lanz,  Correspon- 
denz  des  Kaiser  Karl  V  II,  295  ff.  Altmeyer,  Messager  des  sciences  historiques 
de  Belgiques  1842,  S.  21 — 35  (efler  Akter  i  Arkivet  i  Hamborg;  iinojagtig). 


1540.  14.April.  297 

strengen,  erntvesten  ende  eerbaren  her  Eskel  Bilde,  ritter,  Pieter 
Zwaue,  amptman  op  lorsleve,  ende  Caspar  Fuckx,  secretaris, 
dewelcke  vuijt  crachte  van  hoere  commissie  ende  gewalt,  die 
hiernaer  insereert  is,  met  ten  gedeputeerden  van  der  coninginne 
naer  diversche  ende  lange  communicacie,  hierop  met  melcan- 
deren  gehalden,  eyntelick  gehandeit,  getracteert  ende  gesloten  is 
't  gène,  dat  hiernaer  volcht: 

1.  In  den  eersten,  dat  naer  den  derden  dach  van  Meye  in 
dit  tegewoerdich  jaer  1500  veertich,  aïs  't  bestant,  boven  geroert, 
vuijtgaen  ende  expireren  sal,  gemaect,  gesloten  is^  ende  wesen 
sal  een  nyen  bestant  ende  afstant  van  oirlogen  te  water  ende 
te  lande  tusschen  aile  die  boven  geroerde  key.  mat.  Erfneder- 
landen  ende  d'ondersaten  van  dien  ter  eender  ende  die  landen 
ende  ondersaten  van  den  coninckrijcken  van  Denemercken, 
Noorwegen  ende  den  furstendommen  ende  landen  van  Slees- 
wijck,  Holsten,  Stormeren  ende  aile  andere  jegewoirdelick  we- 
sende  in  handen  des  voorscreven  heeren  Cristians,  gecoren  co- 
ninck  tho  Denemercken  etc.,  ende  desselven  ommondigen  broe- 
deren,  hertogen  toe  SIeeswijck,  Holsten  etc.,  ter  anderen,  bij 
welcken  afstande,  duerende  den  tijt  hiernaer  verclaert,  aile 
crijch  ende  oirloge  cesseren,  ende  vuijten  landen  van  beyden 
zijden  geen  oirloghe  tegens  melcanderen  geschien  noch  gedaen 
en  sal  worden  te  water  noch  te  lande. 

2.  Ende  sal  een  yegelijck  van  den  ondersaten  van  den 
landen,  boven  genoempt,  moegen  vrij  ende  zeker  zeylen,  gaen, 
keeren,  frequenteren  ende  die  coopmanscip  hanteren  te  water 
ende  te  lande  in  ende  duer  des  anderen  coninckrijcken,  fursten- 
dommen, landen  ende  heerlijcheden  voorscreven  op  d'olde  ge- 
woonlicke  tollen,  gerechticheyden  ende  heerlijcheyden,  sonder 
dat  men  deselve  vijantsgewijse  noch  anderssijns  nijet  en  sal 
moegen  opioopen,  beschadegen,  becommeren  oft  arresteren  aen 
lijf  oft  aen  goede,  in  wat  manieren  dattet  zij,  behaltelijck  ende 
wel  verstaende,  dat  een  yegelijck  geholden  sal  wesen  toe  ver- 
antwoorden  in  rechte  voor  zijn  eyghen  schulden. 

3.  Ende  indien  't  gebuerde,  dat  God  verhoeden  wil,  dat  die 
keyserlicke  mat.  oft  die  gecoren  coninck  tho  Denemercken  met 
eenige  andere   fursten,  princen  oft  heeren  in  orlooch  oft  crych 


^  O  forbigaar:  is. 


298  1540.  U.April. 

verliepen,  dat  alsdan,  nyet  tegenstaende  dijen,  die  ondersatcn 
van  beyden  zijden  zullen  moegen  gaen,  zeylen,  keeren,  blijven, 
passeren  ende  wederkeeren  als  voren  in  ende  duer  die  landen 
ende  furstendomme  voirscreven  oick  te  water  of  te  lande  vrij, 
veylich,  ombelet,  ongetoenet  ende  ombeschadicht  aen  hueren 
scepen,  guderen  ende  hoere  toebehoirten  takel,  touwen,  boots- 
gesellen  ende  anders,  sonder  dat  men  deselve  sai  moegen  dwin- 
gen  tôt  eenigen  dienst,  crijch  oft  orlooch  in  eeniger  manieren, 
allet  den  tijt  van  desen  tegewoordigen  bestande  geduerende^ 
ende  nyet  langere,  ende  zonder  prejudicie  van  yemants  rechte, 
heerlijcheyt  oft  gerechtijciieyt. 

A,  Dat  dit  voorsz.  bestandt  ende  afstant  van  oorlogen  due- 
ren  sal  den  tijt  van  eenen  jaere,  beginnende  den  derden  van 
Meye  naestcommende  ende  expirerende  ten  gelijcke  daege  int 
jaer  eenenveertich  daernaest  volgende. 

5.  Dat  duerende  dit  voorsz.  bestant  die  voorsz.  gecoren 
coninck  to  Denemercken  nyet  en  sal  moegen  doen  eenige  hulpe, 
troost  oft  bijstant,  heymelijck  noch  openbaer,  directelick  noch 
indirectelijck,  te  water  noch  te  lande,  van  ruyteren,  knechten, 
ondersaten,  geit,  geschut,  cruyt,  loot,  provande  noch  anders  den 
vijanden  van  den  bovengenoemden  key.  mat.  Erfnederlanden, 
wel  verstaende,  dat  hieronder  nyet  begrepen  zullen  wesen  die 
kuerfurst  van  Sassen;  hertoch  Ernst  van  Lunenborch,  die  hoo- 
gemeester  van  Pruyssen,  die  lantgrave  van  Hessen,  graef  Wolff 
von  Aenholt  mit  Albert  ende  Gebeart,  gebroederen,  graven  tho 
Mansvelt,  denwelcken  kuerfurst,  fursten  ende  heeren,  indien  zij 
oft  yemant  van  hemluyden  bij  hoocbgedachte  key.  mats.  Erf- 
nederlanden geinvadeert  oft  met  crijch  ende  oorloghe  eerst  an- 
ghetast  worden,  hij  sal  moegen  helpen,  daermede  dit  bestant 
nijet  gebroken  sal  wesen;  maer  indien  dieselve  kuerfurst,  fur- 
sten ende  heeren  oft  eenigen  van  hemluyden  invaderen  oft  met 
crijch  ende  oorloge  eerst  aentaesten  die  voorsz.  key.  mats.  Erf- 
nederlanden of  eenige  van  dien,  soe  en  sal  die  hoocbgedachte 
gecoren  coninck  tho  Denemercken  hemluyden  nijet  moegen  hel- 
pen in  geenderley  manieren. 

6,  Ende  van  gelijcken  zullen  die  van  de  voorsz.  Erfneder- 
landen van  key.  mat.  noch   d'ingesetene   van   dien   oft  yemant 


^  O:  guedurende. 


1540.  14.April.  299 

anders,  van  wat  state  ofte  condicic  hij  zij,  duer  of  vuijt  de- 
zelve  Erfnederlanden  nyet  moegen  doen  eenige  hulpe,  troost  of 
bijstant  den  vianden  des  gecoren  coninckx  noch  der  rijcken 
Denemercken  ende  Noorwegen  noch  oick  zijnder  of  zijnder  om- 
mondigen  broederen  furstendommen  ende  landen  van  Slees- 
wijck,  Holsten,  Stormeren  voorscreven  in  aider  manieren,  als 
in  den  naesten  voorgaenden  article  verclaert  staet. 

7.  Dat  aile  deghene,  die  nyet  anders  misdaen  en  hebben, 
dan  alleen  geholden  de  partie  van  den  hoochgeboren  fursten, 
heeren  Albert,  hertoich  toe  Mechelenborch,  of  van  den  edelen, 
waelgeboren  heeren  CristoflTel,  grave  t' Oldenborch  ende  daer- 
omme  vuijten  voorsz.  rijcken  of  furstendommen  van  Sleeswijck, 
Holsten  of  Stormeren  geweken  zijn,  weder  zullen  moegen  com- 
men  in  de  selve  rijcken  ende  furstendommen  ende  tôt  gebruyck 
van  haren  goeden,  die  angetast  ende  bij  den  gecoren  coninck 
ofl  zijnen  amptluijden  noch  nyet  verandert  noch  vervreempt  en 
zijn,  ende  indien  zij  vuijten  voorsz.  rijcken  of  landen  blijven 
willen,  dat  zij  evenwael  die  voorsz.  goeden  zullen  moegen  ge- 
bruycken,  wel  verstaende,  dat  hiervuijt  gesondert  zullen  wesen 
verraders,  moordenaers  ende  dijergelicke  mesdadege,  die  men 
nyet  en  behoirt  tho  verdedigen. 

8.  Item  in  desen  bestande  zullen  mede  begrepen  ende  ge- 
comprehendeert  wesen  van  wegen  der  voorsz.  Erfnederlanden 
die  duerluchtige  ende  hoochgeboren  fursten,  heeren  Heyndrick 
ende  Aelberl,  gebroederen,  hertogen  tho  Mechelenborch,  ende  oick 
die  graven  tho  Oldemborch,  elck  met  hueren  furstendommen, 
heerlickheden,  landen  ende  ondersaten;  ende  van  wegen  des 
hoochgemelten  gecoren  coninckx  tho  Denemercken  die  coninck 
van  Zweden  ende  hoogemeester  van  Pruyssen,  elck  met  hoeren 
coninckrijcken,  furstendommen,  landen  ende  ondersaten,  behal- 
telijck  dat  die  voorsz.  coninck  van  Zweden  binnen  den  tijde 
van  zesse  maenden,  ende  die  voorsz.  fursten  ende  heeren  binnen 
den  tijt  van  drie  maenden,  indien  zij  hierinne  begrepen  willen 
wesen,  't  selve  sullen  verclaeren  ende  daeraf  geven  hare  behoir- 
licke  besegelde  brieven,  vuijtgesondert  den  voorsz.  hogemeester 
van  Pruysen,  die  nijet  geholden  en  sal  wesen  die  voorsz.  ratif- 
ficacie  te  doen,  want  die  voorsz.  gecoren  coninck  van  Denemer- 
cken wil  daervoor  goet  zijn,  dat  hij  dit  bestant  mede  onder- 
holden  sal. 


300  ^         1540.  U.April. 

9,  Is  oick  bevoirwert,  indien  yemant,  geestelijck  ofte  weer- 
lijck,  groot  of  cleijn,  van  wat  state  oft  condicie  hij  zij,  tegens 
zijnen  coninck,  lantfursten  ende  heeren  handelde  oft  misdade, 
ende  zijn  persoen  oflc  goeden  bevonden  worden  in  des  anderen 
fursten  landen  oft  heerlijcheden,  dat  alsdan  die  furst,  in  wijens 
landen  oft  heerlijcheden  hij  bevonden  sal  worden,  vergunnen 
sal  arrest  tegens  denselven  ende  zijne  goeden,  des  behoirlijck 
versocht  zijnde,  ende  voirls  daerop  doen  ende  laeten  geschien 
goet  cort  redit  ende  expedicie  van  justicie. 

10,  Item  indien  yemant  van  den  ondersaten  van  den  rij- 
cken  of  landen  aen  beyden  zijden,  boven  geroert,  desen  tractaet 
infringeerde  of  daertegens  dede,  sal  gestraft  ende  gecorrigeert 
worden,  alsoo  men  infracteurs  van  bestanden  gewoonlijck  is  te 
strafien. 

11,  Item  oft  in  desen  tractaet  eenich  twist,  duysterheyt  oft 
onverstant  viele,  dat  God  verhoeden  wil,  soo  is  mede  verdragen, 
dat  daeromme  't  selve  tractaet  van  bestande  't  voorsz.  jaer  lanck 
geduerende  nyet  gebroken,  maer,  nijet  tegenstaende  dijen,  blij- 
ven  sal  in  zijn  cracht  ende  weerde,  ende  zullen  dieselve  duy- 
sterheyt ende  onverstant  ter  neder  gelecht  worden,  te  weten  bij 
den  hoochweerdigen  ende  hoochgeboren  furst,  den  biscop  van 
Munster,  ende  die  stadt  Hamborch  van  wegen  die  voorsz.  Erf- 
nederlanden,  ende  den  duerluchtigen  ende  hoochgeboren  furst, 
hertooch  Ernst  van  Lunenborch,  ende  der  stadt  Brunswijck  van 
wegen  des  voorscreven  gecoren  coninckx  van  Denemercken, 
ende  't  selve  dat  bij  den  voorsz.  fursten  ende  steden  dijen  aen- 
gaende  gedetermineert  sal  wesen,  zal  bij  partien  aen  beyden 
zijden  onverbrekelick  geholden  ende  achtervolcht  worden. 

12,  Ende  sal  dese  jegewoordige  stilsaet  oft  bestant  aen 
beyden  zijden  gepubliceert  ende  vuijtgeroepen  worden  in  allen 
hooftsteden  ende  plaetsen  van  den  rijcken  ende  landen  voor- 
screven, daer  men  gewoenlijck  is  publicacie  te  doen,  binnen 
den  tijt  van  vijfthien  daegen  ofte  drie  weken  naestcommende  ten 
lancxsten,  zoe  verre  't  selve  doenlick  is,  ende  in  andere  steden, 
daer  men  bijnnen  denselven  tijde  nijet  en  soude  connen  doen, 
zoe  corts  daernae  als  mogelijck  zijn  sal. 

13,  Ende  sal  bij  key.  mat.  als  erfheere  der  bovengenoeni- 
den  Erfnederlanden  ende  bij  hoochgedachte  gecoren  coninck  tho 
Denemercken  binnen  vier  maenden  naestcommende  ongeverlich 


1540.  14.Aprll.  301 

geratifficeert  ende  geapprobeert  worden  ende  daeraf  eick  ande- 
ren  overseynden  behoirlijcke  opene  brieven  van  ratiffficjacie. 

Herefter  felger  Fuldmagten  for  de  danske  Gesandter^  dat.  Rens- 
borg,  Sonnabent  nach  oculi  [6.  Maris]  15^0. 

Ende  tôt  versekertheyt  van  allen  desen,  soo  boven  gescreven 
staet,  ende  dattet  selve  in  aider  maten  ende  manieren  als  voo- 
ren  getrouwelick  ende  onverbrekelick  onderholden  ende  achter- 
volgt  zal  worden,  hebben  wij  Maria,  van  Godts  genaden  coning- 
inné  van  Honguerien  etc.,  als  régente  van  den  voorsz.  Erfneder- 
landen  ende  wij  Eskel  Bilde,  ritter,  Pieter  Zwave,  amptman  op 
Jorsleve,  ende  Caspar  Fucx,  secretaris,  gecommitteerde  boven 
genoempt,  vuijt  crachte  onser  procuracien,  hier  boven  insereert 
ende  overgelevert,  onse  namen,  segel  ende  signetten  hieronder 
gesteit  ende  gedruckt  in  der  stadt  van  Ghendt  den  14.  dach  van 
Appril  int  jaer  ons  heeren  duyst  vijfhondert  ende  veertich  naer 
paesschen. 

Maria. 
Esske  Beldhe.        Peter  Swaue.        Caspar  Fuchss. 


B. 

1540.  14.  April  (Cent).  Overenskomst  mellem  Dronning  Maria,  Regent- 
inde  i  Nederlandene,  med  Samtykke  af  StaBderne  Deventer,  Campen 
og  Zwolles  Fuldmsgiige  paa  den  ene  og  de  danske  Â&endinge  paa 
den  anden  Side  om  Erstatning  til  Stademe  for  opbragie  Skibe  og 
Gods. 

O  :  Original  paa  Pergament  (2  Eksemplarer,  med  Dronning  Marias 
SegI  og  de  3  danske  Underhandleres  Ringsigneter  paatrykte). 

Âizoe  bij  den  tractaet  van  bijstande,  opgericht  ende  gesloten 
in  den  maent  van  Meye  in  den  jaere  1500  zevenendertich  lest- 
leden  tusschen  de  duerluchtege,  hoochgeboren  ende  grootmo- 
genste  furstijne,  vrauwe  Marie,  van  Gods  genaede  coninginne 
douagier  van  Honguerie,  van  Bohême  etc.,  als  régente  van  key. 
mat.  Erfnederlanden  ter  eender  ende  den  duerluchtegen,  hooch- 
geboren furst,  heeren  Cristian,  gecoren  coninck  tho  Denemarcken, 
Non\^egen,  hertoch  tho  SIeeswijck,  Holsten,  Stormeren  etc.  ter 
andere  zijden,  onder  anderen  geseyt,  getracteert,  gesloten  ende 
beloefl  es  geweest,  dat  aile  cooplieden,  scepperen  ende  boits- 
luyden,  ondersaten   van   key.  mat.  Erfnederlanden  voirsz.,  met 


302  1540.  U.April. 

huere  scepenen,  gerust  met  masten,  touw,  takelc,  zaijie,  an- 
ckeren,  waeren  ende  copmenscape,  gearresteert,  becommert,  op- 
gehouden  ende  afhendich  gemackt  bij  den  voirscreven  gecoren 
coninck  tho  Denemarcke  etc.  oft  zijnen  bevelsluyden  ende  die- 
naeren,  die  den  iersten  dach  Februarij  int  voirsz.  jaer  37  noch 
voir  handen  waeren  oft  daernae  gearresteert  zijn  geweest,  van 
stonden  aen  ende  sonder  voerder  vertreck  oft  opholdinge  vrij, 
los  ende  leidich  vuyten  arreste  gesteit  souden  woerden  tôt  be- 
hoef  van  denghene,  die  se  toebehoerden,  diewelcke  de  voirsz. 
scepen  ende  goeden  van  stonden  aen  wederom  sullen  mogen 
aentasten,  waer  zij  die  vinden;  ende  indien  zijndert  den  voirsz. 
iersten  dach  Februarij  eenige  van  den  voirsz.  scepen,  rustinge 
oft  goeden  vertrocken,  vercocht  oft  anderssins,  in  wat  manière 
dattet  zij,  vervrempt  zijn,  die  souden  bijnnen  den  tijt  van  drie 
maenden  doen^  naestcommende  gewaerdert  ende  geestimeert 
woirden  in  der  stadt  van  Hamborch  bij  vier  onpartyelijcke 
coopluden,  ende  indien  die  nyet  accorderen  en  conden,  zoe 
souden  zij  nemen  eenen  overman  vuyten  raedt  der*  voirsz. 
stadt  Hamborch,  ende  'tghene,  dat  bij  hemluden  oft  meeste 
deel  van  dijen  gewaerdert  ende  geestimeert  soude  wesen,  soude 
de  hogedachte  gecoren  coninck  tho  Denemarcke  bijnnen  drie 
maenden  daernaer  doen  betalen  denghenen,  die  de  voirsz.  sce- 
pen ende  goeden  toebehoort  hebben,  in  gelde  t' Amsterdam  me 
oft  binnen  Hamborch  gancbaer  zijnde  oft  met  goeder,  genouch- 
samer  waer,  daer  de  coopman  mede  te  vreden  es;  ende  van 
den  scepen  ende  goeden,  die  voer  de  voirsz.  iersten  Februarij 
dorch  den  gecoren  coninck  to  Denemarken  oft  zijnen  bevele 
vercocht  zijn  geweest,  daeraf  de  penningen  voer  den  selven  dach 
nyet  betaelt  en  waeren  ende  zendert  van  des  gecoren  conincks 
weegen  gebuert  zijn  geweest,  die  penningen  sullen  oick  van 
stonden  aen  gerestitueert  ende  betaelt  woirden;  ende  dieghene, 
die  nyet  betaelt  en  zijn  ende  noch  te  bueren  stonden,  souden 
bij  denghenen,  die  de  selve  toebehoren,  geheven  ende  ontfangen 
worden.  Ende  voirts  beroerende  de  goeden  ende  scepen,  die 
voir  den  voirsz.  iersten  Februarij  vertogen,  vercocht  oft  met 
eenige   manière  vervrempt  waeren,  waeraf  de    penningen   ont- 


*  Saaiedes  i  begge  Eksemplarer,   maaske  er  det   en   Fejlskrift   for:  dacr. 
Det  ene  Eksemplar  har:  de. 


1540.  14.April.  303 

fangen  waeren  voir  den  voirsz.  daghe,  dieselve  soudcn  oick  bij 
den  zelven  coopluden  ende  overman  gewaerdert  ende  geesti- 
meert  woirden  ende  bij  den  hoochgemelten  gecoren  coninck 
sonder  vorder  erkantenisse  oick  woirden  betaelt  bijnnen  der 
stadt  Hamborch  met  gelijcke  gelde,  aïs  voirsz.  es,  bijonen  drie 
maenden,  naedijen  de  principale  vrede  gemaekt  soude  wesen; 
ende  eer  sulcke  principale  vrede  gemaect  wesen  soude,  zoe  en 
zoude  de  gecoren  coninck  tho  Denemarcke  deshalven  nyet  ge- 
maent  worden,  gelijck  van  al  desen  breeder  blijckende  es  bij 
den  voirsz.  tractaet. 

Ende  alzoe  de  gescickte  ende  gedeputeerde  der  steden  van 
Overyssele  ende  Groeninge  hem  grootelijck  beclacht  hebben, 
dat  hoewel,  gelijck  zij  seggen,  naevolgende  't  voirsz.  tractaet 
binnen  der  stadt  Hamborch  estimatie  ende  scattinge  gedaen  es, 
wat  gemeynlicke  sulcke  goeden  ende  copmenscapen  waert  zijn, 
naervolgende  dewelcke  nae  huere  calculacie  de  scepen  ende 
goeden,  toecommende  die  van  Overyssel,  ende  die  den  voirsz. 
iersten  Februarii  noch  vor  handen  waeren,  beloopen  souden  ter 
somme  van  negen  duysent  eenentzestich  jochindaelders  zesthiene 
p  lub.  ende  d'andere,  voir  den  iersten  Februarii  vervrempt  oft 
vercoocht,  ter  somme  van  twaelf  duysent  eenentnegentich  jochin- 
daelders vierthien  p  lub.  ende  de  goeden,  toecommende  die  van 
Groeningen,  drie  duysent  zeven  hondert  vijfentnegentich  jochin- 
daelders, belopende  t'samen  ter  somme  van  vierentwintich  duy- 
sent negen  hondert  achtenveertich  jochindaelders,  gelijck  zij 
zeggen,  zoe  en  hebben  zij  nochtans  nyet  connen  commen  ofl 
geraken  tôt  betalinge  van  der  sommen,  die  de  gecoren  coninck 
to  Denemarcken  naevolgende  deselven  tractaet  sculdich  was  te 
betaelende,  mer  hadden  alleenlijck  ontfangen  de  somme  van 
zesse  hondert  thien  jochindaelders  ende  tweentwintich  en  half 
P  lub.,  zoe  dat  zij  aen  den  geheele  somme  noch  t'achter  ende 
te  cort  waeren  de  somme  van  vierentwintich  duysent  drie  hon- 
dert zevenendedertich  jochindaelders  ende  zeven  scell.  en  half 
lub.,  daerdeur  de  burgeren  van  den  voirsz.  steden  in  groote 
merckelijcke  schade,  armoede  ende  verloop  gecommen  waeren, 
begeerende  ende  versuekende  ten  eynde  ende  vuytgaen  van  't 
voirsz.  tractaet,  d'welcke  den  derden  in  Meye  naestcommende 
vuytgaen  ende  expireren  sal,  van  der  heelder  resterende  somme 
sonder  langer  vertreck  voldaen  ende  betaelt  te  woirdende;  daer- 


304  1540.  U.April. 

tegens  de  gescickte  ende  volmachtege  des  gecoren  coninck  to 
Denemarcken  hebben  doen  zeggen  ende  verthoonen,  alzoe  die 
van  Overyssel  ende  Groeningen  nyet  en  hadden  doen  blijcken, 
welcke  scepen  ende  goeden  noch  voir  handen  waeren  onver- 
vrempt  ende  onvercocht  voir  den  iersten  dach  Februarij,  dat 
de  voirn.  gecoren  coninck  to  Denemarcken  nyet  sculdich  en  was 
te  betalende  de  voirsz.  sommen,  sonderlinge  van  den  scepen 
ende  goeden,  die  voir  den  iersten  dach  Februarij  vervrempt 
ende  vercocht  oft  verhandelt  waeren,  ter  tijt,  toe  dat  daer  een 
eyndelijcke  vrede  gemaect  soude  sijn  naevolgende  't  voirsz.  trac- 
taet.  Ende  alsoe  duer  dese  geschil  ende  questie  meeder  verloop 
soude  moegen  commen  ende  onderlinge  belet  worden  te  com- 
men  tôt  peyse  ende  vrede,  soe  es  eyntelijck  tusschen  de  voir- 
noemde  hoochgemelte  coninginne  van  Honguerie  als  régente 
van  key.  mat.  Erfnederlande  bij  consente  ende  goetduncken  van 
den  gescicte  van  den  drie  steden  van  Overyssele  ende  van  Groe- 
ninghe  ende  de  gescickte  ende  volmachtegen  des  gecoren  co- 
ninck to  Denemarcke  vuyt  cracht  van  huere  procuratie  ende 
machtbrief,  hiernae  gescreven,  naer  vêle  ende  langhe  commun!- 
catie,  hierop  met  elckanderen  gehouden,  gesloten  ende  verac- 
cordeert: 

1.  Dat  de  voirsz.  gecoren  coninck  to  Denemarcke  die  van 
Overyssel  betaelen  ende  opieggen  sal  de  somme  van  negen 
duysent  eenentzestich  jochindaelders  zesthien  p  lub.  bijnnen  der 
stat  Hamborch  in  jochindaelders  oft  andere  munte,  aldaer  loop 
hebbende,  oft  andere  goede  waere  ende  coopmenscape,  daer  de 
coopman  mede  te  vreden  is,  in  drie  termijnen  ende  payementen, 
te  wetene  een  rechte  derdendeel,  belopende  drie  duysent  twin- 
tich  jochindaelders  vijflhien  p  zes  <^  lub.,  sinte  Machiels  dach 
naestcommende,  een  andere  derdendeel  sinte  Machiels  dach 
daernaer  volgende  int  jaer  1500  eenenveertich  ende  't  laeste 
derdendeel  ten  heylegen  drie  coningen  dach  strack  daernae 
volgende  int  jaer  des  geboerte  ons  heeren  1500  tweenveertich. 

2,  Ende  zoe  verre  bijnnen  's  jaers  oft  daernae,  gelijck  men 
verhopt,  eene  eyntelijcke  paix  ende  vrede  met  ten  voirsz.  gecoren 
coninck  to  Dennemarcke  getracteert  ende  gesloten  wort,  in  dyen 
gevalle  zoe  sal  hij  sculdich  zijn  te  betaelen  aile  de  restende 
penningen,  alsdan  noch  onbetaelt  staende,  die  alsdan  bevonden 
sullen  worden  schuldich  te  zijne  van  allen  de  opgeholden  scepen 


1540.  U.April.  305 

ende  goeden  naevolgende  de  estimatie  tôt  Hamburch,  als  voirsz. 
es  gedaen,  zoe  wel  van  denghenen,  die  den  iersten  Februarij 
vervTempt,  vercoocht  ende  nyet  voir  handen  waeren,  aïs  aile 
andere,  ende  dit  bynnen  drie  maenden,  nae  dat  de  eyntelijcke 
vrede  gesloten  ende  geaccordeert  sal  wesen,  naevolgende  't  voir- 
genoemde  tractaet. 

3,  Ende  in  gevalle  bynnen  jaers  gheen  eyntelicke  vrede 
met  ten  voirsz.  gecoren  coninck  lot  Denemarcken  gesloten  ende 
getracteert  en  woirde,  d'welck  God  verhueden  moet,  zoe  sal  men 
ter  ierster  dachvaert,  die  met  ten  gescickte  van  den  voirn.  ge- 
coren coninck  gehouden  sal  woirden  om  van  vrede  te  tracteren, 
met  ten  selven  gescickten  handelen  ende  overcommen,  tôt  wat 
termijn  die  voirn.  coninck  aile  de  voirsz.  resterende  penningen 
sal  betaelen,  ende  sal  de  gecooren  coninck  sculdich  zijn  zijnen 
gescickten,  die  hij  ter  dachvaert  senden  ende  afTerden  sal,  daer- 
toe  te  gevende  volcommen  last  ende  bevel. 

Herefter  folger  Fuldmagten  for  de  danske  Gesandter,  dat.  Rens- 
burg^  sonnabcnt  nach  oculi  [6.  Marts]  154-0, 

Ende  tôt  versekerheyt  van  desen  allen,  soo  boven  gescreven 
staet,  ende  dattet  selve  in  aider  maten  ende  manieren  als  voren 
getrouwelick  ende  onverbrekelick  onderholden  ende  achtervolght 
zal  worden,  hebben  wij  Maria,  van  Godts  genaden  coninghinne 
van  Hongrien  etc.,  als  régente  van  den  voirsz.  Erfnederlanden 
ende  wij  Eskel  Bilde,  ritter,  Pieter  Zwave,  amptman  op  lorsleve, 
ende  Caspar  Fucz,  gecommitteerde  boven  genoempt,  vuyt  crachte 
onser  procuracien,  hier  boven  insereert  ende  overgelevert,  onse 
namen,  segel  ende  signetten  hieronder  gestelt  ende  gedruckt  in 
der  stadt  van  Ghendt  den  14.  dach  van  Âpril  int  jaer  ons 
heeren  duysent  vijfhondert  ende  veertich  naer  paesschen. 

Maria. 
Esske  Beldhe.      Peter  Swaue.      Caspar  Fuchs. 


20 


306  1540.  U.April. 

c. 

1540.  14.  April  (Cent).  Overenskomst  mellem  Dronning  Maria,  Regent- 
inde  i  Nederlandene,  og  de  danske  Gesandter  om  Af  holdelsen  af  et 
nyt  M^de  i  Kôln,  Lyneborg.  Hamborg.  Bremen  eller  Munster  for 
at  forhandle  om  Fred  mellem  Christian  III  og  Kqjseren,  Nederlan- 
dene, Pfalzgrev  Frederik  og  Christian  II's  Detre. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Dronning  Marias  Segl  og  de  3 
danske  Underhandleres  Ringsigneter  paatrykte). 

Âlzoo  op  buyden  14.  in  Âpril  int  jaer  ons  heeren  1500 
veertich  een  tractaet  van  bestande  ende  stilzaet  van  oirloge  ge- 
maect,  opgericht  ende  gesloten  is  tusschen  der  duerluchtegen, 
boochgeboren  furstinne,  vrauwe  Marie,  coninghinne  van  Hon- 
gerie,  aïs  régente  van  key.  mat.  Erfnederlanden  ende  de  duer- 
lucbtige,  boochgeboren  furst,  de  gecoren  coninck  to  Denemercke, 
Noorwege,  bertoge  tôt  SIeeswyck,  Holsten,  Stormeren  etc.,  voor 
den  tijt  van  eenen  gebeelen  jaere,  dat  beginnen  ende  innegaen 
sal  op  ten  derden  dacb  van  Meye  naestcommende  in  dit  jege- 
woirdicb  jaer  1500  veertich  ende  vuytgaen  ende  expireren  op 
geUjcken  dacb  in  de  maent  van  Meye  int  jaer  eenenveertich 
naestcommende  na  lude  des  tractaets,  dàerup  gemaect,  in  mey- 
ninghe  ende  principalick  om  middeler  tijt  te  handelen,  te  trac- 
teren  ende  sluyten  eenen  goeden,  vasten  vrede  ende  paix,  daer- 
toe  de  voirgenoemde  coninghinne  van  Hongerie  aile  arbeyt  ende 
vliet  doen  wilt,  om  key.  mat.  ende  hertoghe  Frederick  van  Beye- 
ren,  palsgrave  op  ten  Rijn,  daertoe  te  bewillegene  ende  to  ver- 
weckene;  ende  om  't  selve  tôt  goeden  eynde  te  bringen,  ter 
eeren  Gods  ende  welvaren  van  den  voirsz.  landen  ende  fursten- 
dommen,  soo  hebben  \vy,  her  Eskel  Bilde,  ritter,  Pieter  Zwave, 
amptman  op  Dorsleve,  ende  Caspar  Fuckx,  secretaris,  geschickte 
ende  volmachtige  des  voorn.  coninckx  to  Denemercken,  gewille- 
koert,  geaccordeert  ende  belooft: 

Dat  die  gecoren  coninck  tho  Denemercken  zijn  volmachtige 
ende  geschickte  met  genoechsaem,  souffissante  ende  goede,  vaste 
brieven  van  procuratie  om  paix  ende  vrede  te  tracteren,  zoe 
verre  het  mogelick  zij,  met  key.  mat.,  zijne  mat.  Erfnederlanden, 
bertoge  Frederick,  palsgrave,  ende  die  princessen  van  Denemer- 
cken, zijnder  mat.  nichten  —  oft  hueren  geschickten  oick  daertoe 
vollemacht  hebbende  — ,  seynden,  afverdigen  ende  schicken  sal 
op  sinte  Bartholomeeus  dacb  naestcommende  binnen  der  stadt 


1540.  U.April.  307 

Coelen,  Lunenborch,  Hamborcb,  Breemen  ofl  Munster  tôt  kuese 
ende  beliefle  van  key.  mat.  oft  die  voorn.  coninghinne,  behou- 
delick  dat  die  voorn.  gecoren  coninck  goets  tijts  voor  den  voorn. 
dach  Bartholomei  gewaerschuwet  ende  geadverteert  sal  worden, 
tôt  welcke  van  den  voorsz.  vyfF  steden  hij  zijne  geschickte  ende 
volmachtige  seynden  sal,  ende  dat  in  gevalle  die  gecoren  coninck 
binnen  midelen  tijde  niet  en  accordeert  met  ten  voorn.  bertoge 
Frederick  van  andere  plaetse  ende  dage  om  van  payse  te  trac- 
teren,  in  welcken  gevalle  by  't  selve  der  coningbinne  goets  tijts 
overscryven  ende  laten  weten  sal. 

Ende  tôt  meerder  zekerbeyt  van  desen  bebben  wy  Marie, 
coningbinne  douagiere  van  Hongerie,  ende  wy  gescbickte  des 
voorscreven  gecoren  coninckx  van  Denemercken  boven  genoempt 
onse  namen  ende  signeten  bieronder  gescreven  ende  opgedruckt, 
in  der  stadt  van  Gbendt  op  ten  14.  dacb  Âprilis  anno  veerticb 
voorscreven. 

Marie. 
Esske  Beldbe.      Peter  Swaue.      Caspar  Fucbss. 


66. 

1540.  1.  Nov.  (Kalmar).    Forbundstraktat  paa  evig  Tid  mellem 
Danmark-Norge  og  Sverrig;  med  dertil  herende  Biakter. 

Den  30.  Nov,  1536  havde  Kong  Christian  III  og  det  danske  Rigs- 
raad  endelig  givei  den  saa  lœnge  fra  svensk  Side  begœrede  Ratifikation 
af  Forbundstraktaten  af  2.  Febr.  1534-  og  den  dertil  herende  Biakt  af 
20.  Febr.  s.  A.;  da  Originaltraktaten  af  2.  Febr.  1534  imidlertid  ikke 
mère  fandtes  i  Danmark,  havde  Christian  III  villet  betragte  sin  Rati- 
fikation sont  en  helt  ny  Traktat  og  derfor  forlangt,  ai  Kong  Gustav  I 
ligeledes  skulde  give  en  Ratifikation,  hvilken  de  svenske  Gesandter  og' 
saa  havde  tovet  at  skaffe,  Gustav  I  meddelte  2.  Febr.  1537,  at  han 
nok  var  villig  til  at  give  en  saadan,  men  der  maatte  forst  foretages 
et  Par  jEndringer:  Christian  III  skulde  ikke  alêne  ratificere  Traktaten 
som  Kongey  men  ogsaa  mère  personligt  forpligte  sig  til  at  overholde 
den,  og  der  skulde  fastsœttes  en  Bede  af  50,000  Gylden  for  Brud  paa 
nogen  af  Traktatens  Artikler.  I  Sept.  s.  A.  sendtes  Hr.  Axel  Brahe  op 
m  Kong  Gustav  bl.  a.  for  paany  at  minde  om  Ratifikationen  og  med 
Fuldmagt  til  ai  gaa  ind  paa  den  Bede,  som  Kong  Gustav  maatte  fore- 
slaa.  I  sit  Svar  af  28.  Sept,  erklœrede  denne  sig  ligesom  tidligere  villig 
m  ai  give  Brev  og  Segl  paa  Forbundet,  idet  han  fastholdt  den  person- 
lige  Forpligielse,  men  henstillede  Spergsmaalet  om  Beden  til  Christian 
IIVs  Afgerelse.     Den  danske  Konge  erklœrede  sig  i  sit  Svar  af  5.  Oki. 

20* 


308  1540.   1.  Nov. 

ogsaa  rede  til  at  give  den  personlige  Forpligtelse  ;  Boden  haude  han 
for  saa  uidt  heller  ikke  noget  imod,  men  da  han  aldrig  havde  set  en 
saadan  Bestemmelse  i  et  Forbund,  vilde  han,  hvis  Valget  stod  til  ham^ 
hellere  lade  det  btive  ved  ^den  kristelige  Tro  og  Love«.  Kong  Gustau 
meddelte  saa  54.  Okt.,  at  han  var  villig  til  at  lade  Forbundet  udfœr- 
dige  uden  Bedebestemmelse  og  i  det  hele,  saaledes  som  Christian  III 
enskede  det.  Inden  der  imidlertid  kunde  komme  noget  Svar  herpaa 
fra  Danmark,  sendte  Gustau  I  30,  Nov.  1537  sin  Sekretœr  Jorgen 
Leuthner  til  Christian  III  med  en  tysk  Kopi  af  Forbundstraktateny  da 
han,  som  han  skrev,  ikke  rigtig  vidste,  om  Christian  III  forstod  dansk, 
og  med  Forslag  til  nogle  Mndringer,  som  han  fandt  det  rettest  at  fore- 
tage  nu.  Disse  gik  for  det  ferste  ud  paa,  at  Indledningen  og  Kon- 
gernes  og  Rigsraadernes  Forpligtelse  til  at  overholde  Traktaten  skulde 
hâve  en  mère  forbindende  Form;  dernœst  foresloges:  i  §  16  (den  se- 
nere  Kalmartraktats  §  18)  tilfejet  en  Passas  om,  at  aile  tidligere  af- 
sluttede  Forbund  med  fremmede  herefter  skulde  vœre  dede  og  magies- 
lèse;  i  §  17  tilfejet,  at  hvis  nogen  Undersaat  i  et  af  Rigerne  satte  sig 
op  mod  deres  Konge  eller  dennes  relie  Arvinger,  skulde  de  andre  hjœlpe 
til  med  at  straffe  ham  og  bringe  ham  til  Lydighed  (Kalmartr.  §  21); 
i  §  18  og  19  (Kalmartr.  §  23)  skulde  tilfojes,  at  Voldgiftsmœndene  skulde 
vœlges:  mit  unserm  wissen  und  willen;  endvidere  foresloges,  at  man 
i  Forvejen  skulde  enes  om  de  i  §  27  ommeldte  Voldgiflsdommere.  Gu- 
stau I  var  desuden  noget  betœnkelig  ved  flere  Artikler,  der  efier  hans 
Mening  mère  vare  til  Gavn  for  Adelen  end  for  de  to  Konger.  Chri- 
stian III  erklœrede  sig  30.  Jan.  1538  vel  tilfreds  med  disse  jEndringer 
og  foreslog  ogsaa  selv  nogle  mindre  Forandringer :  Der  skulde  gives 
§  3  en  videre  Udstrœkning,  da  der  i  §  10  stod,  at  Danmark  skulde 
hjœlpe  Sverrig  mod  hvem  som  helst;  i  det  af  Gustav  I  foreslaade  Til- 
lœg  til  §17  foresloges:  tilkommende  Konger  i  Stedet  for:  relie  Arvin- 
ger, da  Kong  Christian  ikke  kunde  betage  Rigsraadet  og  Siœnderne 
dercs  frie  Kaar;  ligeledes  skulde  den  i  §  28  indeholdte  Klavsul,  hvori 
der  forbeholdtes  Kong  Gustav  og  Sverrigs  Rige  Ret  til  at  gore  deres 
Fordringer  paa  Gulland  gœldende,  hâve  en  Tilfejelse  om,  at  dette  skulde 
ske  i  Overensstemmelse  med  Traktaterne  og  Recesserne,  altsaa  i  Hen- 
hold  til  Malmetraklaten  af  1.  Sept.  1524  ved  en  Voldgiftskendelse. 

Hermed  standsede  forelebig  Forhandlingerne  om  en  ny  Traktat. 
Gustav  I  havde  lœnge  vœret  misfornojet ;  han  havde  trods  idelige  Ma- 
ninger  stadig  ikke  faaet  de  norske  Slotte  Aggershus  og  Bahns  samt 
Vigen,  der  vare  lovede  ham  i  Pant  for  hans  Forsirœkninger  til  Chri- 
stian III  under  Grevefejden,  Ja  han  havde  ikke  engang  kunnet  opnaa 
at  faa  en  betryggende  Forskrivning  for  Pengene;  Besiemmelsen  i  §  8 
i  Hamborgerfreden  af  lA.  Febr.  1536  om,  at  Christian  III  ikke  niaatic 
hjœlpe  ham,  hvis  han  ikke  vilde  underkaste  sig  eller  efterkomme  dennes 
Kendelse  i  Striden  med  Lybœk,  Greven  af  Hoyas  Arvinger  og  Bern- 
hard  v.  Mehlen,  indgod  ham  stadig  Mistillid;  sœrlig  forbiiret  blev  han 
endvidere  paa  denne  Tid  over,  at  Sachscn  og  Hessen  med  flere  andre 
paa  det  store  Mede  i  Brunsvig  i  April  1538  indtrœngende  haude  tait 
Bernhard  v.  Mehlens  Sag  hos  Christian  III  og  antydet,  at  en  Tilfreds- 
stillelse  af  v.  Mehlens  Kmu  var  en  Betingelse  for  en  Forbindclse  mellem 


1540.    1.  Nov.  309 

Gustav  I  og  det  Schmalkaldiske  Forbund.  Gustav  I,  hvem  Christian  III 
haude  meddeit  dette  og  titraadet  en  Udsoning,  udtalte  sig  i  sin  Svar- 
skriveise  af  2.  Juti  i  de  skarpeste  Udtryk  mod  Kurfyrsten  af  Sachsen 
og  Landgreven  af  Hessen,  og  han  lagde  heller  ikke  Skjut  paa,  ai  han 
uar  meget  misfornejei  med  Christian  IIFs  Holdning  i  Sagen,  Da  denne 
i  Dec.  1538  sendte  Woislaf  Wobitzer  og  Axel  Urne  til  Sverrig  for  at 
krœve  bestemt  Besked  om  Forbundet  og  foreslaa  et  Mode  mettem  Kon- 
gerne  paa  Grœnsen  for  at  ordne  Gœldssporgsmaalet  og  Sagen  om  de 
svenske  Adelsmœnds  Godser  i  Danmark,  der  ikke  uar  bleven  afgjort 
paa  Medet  i  Halmstad  (jvfr,  Indtedningen  til  Nr.  50),  fik  Gesandterne 
en  meget  unaadig  Modtagelse.  I  sit  Svar  8.  Febr.  1539  klagede  Gustav  I 
i  de  stœrkeste  Udtryk  over  den  Maade,  han  var  bleven  behandlet  paa 
baade  under  Grevefejden  og  siden,  skent  han  havde  bragt  saa  store 
Ofre  for  Christian  III  og  Danmark,  og  fremforte  en  hel  Rœkke  Klager 
foruden  de  ovennœvnte.  Fer  disse  Besvœringer  bleve  afhjulpne,  kunde 
der  ikke  vœre  Taie  om  noget  nyt  Forbund,  og  den  HJœlp,  begge  Parier 
skulde  yde  hinanden,  maatte  neje  bestemmes;  endvidere  maatte  de  nor- 
ske  Slotte  nu  gives  ham  i  Pant,  som  det  var  lovet,  eller  i  Stedet  Gui- 
land,  og  de  svenske  Adelsmœnd  skulde  straks  hâve  de  Godser  og  hvad 
andet,  der  tilkom  dem  i  Danmark,  eller  Erstatning  derfor,  I  Brève 
af  16.  April  og  4.  Aug.  1559  sogte  Christian  III  at  berolige  den  sven- 
ske Konge  og  foreslog  paany  en  personlig  Sammenkomst  eller  en 
Forhandling  mellem  Raader  fra  begge  Sider,  hvorved  Misforstaael- 
serne  nok  vilde  hœves;  da  der  ikke  svaredes  herpaa,  sendtes  i  Oktober 
Knud  Pedersen  Gyldenstjerne  og  Berge  Ulf stand  til  Gustav  I  for  ogsaa  at 
fremfere  forskellige  danske  Klager  og  for  at  trœffe  Aftale  om  et  Grœnse- 
mede.  Gustav  I  svarede  med  siœrke  Klager  over  de  aldeles  grand- 
iose Rggter,  der  salles  i  Omleb  i  Danmark,  om,  at  han  havde  sluttet 
Forbund  med  Kejseren  og  det  burgundiske  Hof;  han  lovede  dog  at 
ville  sende  Raader  til  et  Mede  i  Nylese  7.  Maris,  selv  kunde  han  ikke 
komme.  Dette  Mode  kom  dog  ikke  i  Stand.  Gustav  I  begav  sig  vel 
personlig  til  Nylose,  men  fra  Danmark  modte  ingen.  De  ovennœvnte 
danske  Gesandter  vare  forst  komne  tilbage  til  Christian  III  langt  ind 
i  Jan.  1540,  og  23.  Jan.  meddelte  Christian  III,  der  da  opholdt  sig  i 
Hertugdemmerne,  Gustav  /,  at  han  formedelst  den  korte  Tid  ikke  kunde 
sende  Raader  til  Nylose  til  den  aftalte  Tid,  men  vilde  sende  dem  til 
2.  MaJ.  Gustav  I  blev  meget  fornœrmet  herover,  erklœrede  ikke  at  kunne 
mode  2.  Maj  og  foreslog  et  Mode  i  Kalmar  15.  Aug.  Christian  III,  der 
gerne  vilde  hâve  Forholdel  til  Sverrig  bragt  paa  det  rené  inden  det 
Mode,  der  i  Henhold  til  Aftale  me  med  det  burgundiske  Hof  (se  Ind- 
tedningen til  Nr.  54)  skulde  finde  Sied  i  Tyskland  til  St.  Barlholomœus 
Dag,  sendte  i  Maj  Holger  Ulfstand  og  Antonius  Bryske  til  Sverrig  for 
at  faa  fastsat  et  andet  Modested  og  en  anden  Tid,  helst  saa  snart  som 
muligt.  Gustav  I  erklœrede  dog  3.  Juli,  at  han  ikke  kunde  gaa  ind 
paa  nogensomhelst  Forandring,  og  26.  Juli  erklœrede  Christian  III  sig 
da  ogsaa  villig  til  at  lade  give  Mode  i  Kalmar. 

Den  8.  Aug.  udfœrdigedes  Fuldmagten  for  de  danske  Gesandter: 
Rigshofmesteren  Hr.  Moyens  Gjoe,  Rigsraaderne  Hr.  Holger  Ulfstand  og 
Knud  Gyldenstjerne,  Borge  Trotte  og  Sekrelœren  M.  Jesper  Brochmann; 


310  1540.   1.  Nov. 

da  Hr,  Mogens  GJoe  blev  syg,  sendtes  i  hans  Sted  Hr.  Axel  Brahe. 
Deres  Instruks  tillod  dem  at  gaa  ind  paa  Betalingen  af  Gustav  Fs 
Tilgodehavende,  om  forn&dent  paa  en  Gang,  men  helst  i  flere  Terminer, 
og  ai  forpligie  sig  tii  ai  holde  Indiager  i  Lybœk  eller  ei  andei  Sied, 
hvis  Beialingen  ikke  skeie  tii  den  fasisaile  Tid.  Med  Hensyn  iil  de 
svenske  Adelsmœnds  Gods  i  Danmark  skuide  de  henuise  iil  Besiemmel- 
serne  i  Bilrakiaien  af  4.  Sepi.  1524^  iil  Malmeirakiaien  angaaende  dei 
Gods,  som  da  ikke  var  solgt  eiier  panisai;  disse  Besiemmeiser  vare 
formeniiig  blevne  opfyidie,  hvis  ikke,  var  Kongen  villig  tii  at  gère  dei. 
Heie  Spergsmaalei  om  de  Krav,  som  Adelsmœnd  i  et  af  de  3  Riger 
kunde  gère  paa  Gods  i  et  af  de  andre,  var  siden  henvist  tii  Paaken- 
deise  af  Voidgiftsmœnd  fra  begge  Riger  i  Haimsiad;  Medet  der  havde 
ganske  visi  ikke  fort  iil  noget  Résultat,  men  Christian  III  var  villig 
tu  at  lade  Sagen  komme  for  begge  Rigers  Raad  lit  endelig  Dom.  Hvis 
Kongen  af  Sverrig  imidlertid  mente,  at  Sagen  ikke  kunde  ordnes  ved 
Dom,  og  Gesandterne  fik  Sikkerhed  for,  at  Gustav  I  vilde  give  Reversai 
paa  det  mellem  Rigerne  sluttede  Forbund  —  vilde  Kongen  af  Sverrig 
datere  denne  paa  det  forestaaende  Mode,  vilde  Christian  III  ogsaa  give 
ny  Reversai  —  maatte  de  erklœre,  at  Christian  III  for  at  faa  Striden 
bilagt  vilde  give  den  svenske  Adel  Erstatning  i  Penge  eller  Gods  for 
dens  Gods  i  Danmark,  saafremt  den  vilde  gaa  ind  paa  rimelige  Vilkaar, 
men  dens  eget  Gods  kunde  han  ikke  give  den  tilbage,  da  den  danske 
Adel  havde  kobt  det  af  den  danske  Konge,  hvem  det  lovlig  var  tildomt; 
holdt  de  svenske  absolut  fast  paa  at  faa  deres  eget  Gods  tilbage,  maatte 
de  tilsidst  gaa  ind  derpaa,  hvis  al  Uenighed  dermed  kunde  blive  bilagt, 
Det  kom  lit  at  trœkke  lœnge  ud  med  Modets  Aabning.  De  danske  Ge- 
sandter  vare  ganske  visi  i  Begyndelsen  afAugust  rejste  fra  Kobenhavn, 
men  blev  forelebig  i  R&nneby,  da  de,  forinden  de  overskred  den  sven- 
ske Grœnse,  vilde  hâve  et  Lejde  af  den  svenske  Konge,  og  deres  Bud 
traf  ferst  denne  i  Stockholm,  Gustav  I  fandt  dette  Lejde  aldeles  unod- 
vendigt,  da  han  og  Christian  III  altid  havde  vœret  gode  Venner  og 
det  aldrig  havde  vœret  Skik  mellem  dem  at  krœve  et  saadant.  Han 
udfœrdigede  det  dog  2,  Sept,  og  efter  at  hâve  modtaget  det  i  Ronneby 
10,  Sept,  rejste  de  danske  Gesandter  straks  tii  Sqs  tii  Kalmar.  Her 
var  imidlertid  kun  kom  men  en  Del  af  de  svenske  Gesandter;  de  vig- 
tigste,  Kansleren  Conrad  v.  Pyhy,  Sien  Eriksson  (Leijonhnfvud)  og  Bir- 
ger  Nilsson  (Grip),  manglede  endnu,  og  fer  deres  Ankomst  kunde  de 
andre  Gesandter  ikke  indlade  sig  i  Underhandlinger.  Forst  8.  Sept, 
udstedte  Gustav  I  paa  Stockholms  Slot  Instruksen  for  de  svenske  Under- 
handlere:  de  ovennœvnte  tre  samt  Marsken  Hr,  Lars  Siggesson 
(Sparre),  Hr,  Johan  Turesson,  Hr,  Karl  Eriksson  (Gyllenstierna), 
Hr,  Mans  Johansson  (Natt  och  Dag),  Hr,  Christoffer  Andersson  og 
Sekretœren  Clément  Hansson.  28.  Sept,  kom  Conrad  u.  Pyhy  tii  Kal- 
mar, og  5.  Okt.  endelig  Sien  Eriksson  og  Birger  Nilsson.  Den  7.  Okt, 
kunde  Forhandlingerne  da  tage  deres  Begyndelse.  De  svenske  erklœ- 
rede,  at  Grunden  tii,  at  Sverrig  hidtil  ikke  havde  villet  give  Reversai 
paa  Forbundet,  var,  at  den  danske  Konge  ikke  havde  betalt  sin  Gœld 
tu  Gustav  I  og  ej  heller,  som  lovet,  havde  givet  ham  de  norske  Len  i 
Pant,     De  krœvede  derfor,  forinden   de  kunde  indlade  sig  paa  videre 


1540.    1.  Nov.  311 

Forhandlinger,  Pengene  betalte  eller  de  2  Slotte  overleverede  som  Pant, 
Herpaa  kunde  de  danske  ikke  gaa  ind,  men  iilbed  i  Overensslem- 
melse  med  deres  Instruks  ai  give  Forpligtelsesbrev  om  Pengenes  Til- 
bagebetaling  til  en  bestemt  Tid,  Angaaende  Tiden  og  Forpligtelses- 
brevets  Form  fortes  der  en  stœrk  Strid,  De  danske  maatte  titsidst  gaa 
ind  paa  ai  love,  at  Pengene,  baade  Hovedsum  og  Renter,  skatde  btive 
tilbagebetalte  i  Nytose  den  forste  Sendag  i  Fasten  [6.  Marts]  nœste  Aar, 
og  give  et  meget  strengt  Forpligtelsesbrev  (D)  desangaaende ;  de  svenske 
havde  endda  forst  forlangi  det  endna  strengere,  sœrlig  forlangt  indsat 
en  Passas  om,  at  Kongen  af  Sverrig  havde  hafl  god  Ret  til  for  lœnge 
siden  med  Magt  at  sœtte  sig  i  Besiddelse  af  de  norske  Slotte,  da  Chri- 
stian III  ikke  havde  holdt  sine  Brève  og  Segl,  Efter  dette  Spergsmaals 
Afgorelse  begyndte  Forhandlingerne  om  Forbundet,  Disse  bleve  ret 
langvarige,  og  forst  den  1,  Nov,  kunde  de  forskellige  Aktstykker  adfœr- 
diges.  Disse  bestod  foruden  det  ovennœvnte  Forpligtelsesbrev  af:  1,  en 
Forbundstraktat  (A)  mellem  de  3  Riger  paa  evig  Tid,  der  dog  ferst 
skulde  ratificeres  af  de  to  Konger  paa  deres  personlige  Mode  nœste  Aar; 
2.  en  Bitraktat  (B)  om  nogle  mindre  vigtige  mellemrigske  Anliggender, 
vœsentlig  Handelssporgsmaal,  og  3.  en  Afsked  (C)  mellem  begge  Par- 
ters  Raader  angaaende  nogle  Spergsmaal,  hvorom  de  ikke  helt  havde 
kunnet  enes,  og  som  derfor  og  formedelst  deres  Vigtighed  henskedes  til 
de  to  Kongers  personlige  Afgerelse  ved  Sammenkomsten,  Hovedtrak- 
taten  er  baseret  paa  Forbundstraktaten  af  2.  Febr.  1534-,  men  de  fleste 
Arlikler  ère  dog  omarbejdede  eller  forsgnede  med  Tillœg,  §§  22 — 26 
i  Traktaten  af  2.  Febr.  1534  og  Trakiaten  af  20,  Febr,  1534  (Nr.  34  C) 
tilligemed  et  Par  nye  Arlikler  optoges  i  Bitraktaten;  den  skulde,  som 
det  fremgaar  af  Indledningen  og  af  §  29  i  Hovedtraktaten,  ikke  hâve 
den  samme  uforanderlige  Karakter  som  denne;  dens  Arlikler  skulde 
tvœrtimod  kunne  œndres  efter  Rigernes  Lejlighed  og  Tarv,  Denne  Bi- 
traktat  blev  ikke  fornyet  i  Bremsebro  nœste  Aar,  men  da  Kalmartrak- 
talens  §  29  optoges  i  Bromsebrotraktaten  (§  25),  maa  den  dermed  siges 
at  vœre  raliflceret,^ 


1  Gustav  I  t.  Chr.  III  •/„  «Vio  1537,  •/,  1539,  •»/,  1540;  Instr.  f.  Jergen 
Leuthner  ^/n  1537  (med  Forsiag  til  iEndringer);  Chr.  III's  Instr.  f.  Axel  Brahe 
^9  1537;  Instr.  f.  Woislaf  Wobitzer  og  Axel  Urne  «<>/„  1538,  Gustav  l's  Svar  til 
disse  %  1539;  Instr.  f.  Knud  Gyldenstjeme  og  Berge  Ulfotand  */io  1539;  Instr. 
f.  Holger  Ulfstand  og  Antonius  Bryske  **/5  1540;  Udat.  Instr.  f.  de  danske 
Gesandter  ved  Medet  i  Kalmar;  Chr.  III  t.  Gustav  I  ^j^  1538  (med  Forsiag 
til  iEndringer),  «/^  1538,  "Z^,  «/g  1539,  "/i,  ««/^  1540;  de  danske  Afsend.  t.  Chr.  III 
"/9»  */io.  "/lo  1540  (Sverrig  I,  III,  V,  VI).  Chr.  III  t.  Gustev  I  ^/^o  1537  (Georg 
Corpers  Registrant  1537—38);  Chr.  III  t.  Gustav  I  Vo  1540,  t.  de  danske  Afsend. 
"/,o  1540  (Ausl.  Registr.).  Gustaf  l's  Registr.  XI,  359  ff.,  XII,  66  ff.,  269  ff., 
XIII,  14  ff..  78  ff.,  107  ff.,  122,  124  ff.,  338  f. 


312  1540.    1.  Nov. 


A. 


1540.  1.  Nov.  (Kalmar).    Forbundstraktat  paa  evig  Tid  mellem  Danmark- 
Norge  og  Sverrig.    Ikke  ratiilceret. 

Da  denne  Traktat  hœnger  saa  neje  sammen  med  Brornsebrotrak- 
taten  af  14-,  Sept.  154-1,  er  den  aflrykt  sammen  med  denne  (se  Nr.  57). 


B. 

1540.  1.  Nov.  (Kalmar).  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig  an- 
gaaende  Handelen  mellem  Rigerne,  Tolden,  Behandlingen  af  skib- 
brudne  Fartajer  og  Gods.  Tilbagegivelse  til  den  rette  Ejer  af  Skibe, 
som  vare  blevne  tagne  af  Fjender,  men  atter  tilbageerobrede,  og 
gensidig  Understettelse  under  Dyrtid. 

A:  Yngre  Âfskrift  (med  Paaskrift  «Collât,  med  Orig.«)  i  Kopibogen 
>Danska  handlingar*  1523—1661  S.  197  ff.  i  det  svenske  Rigsarkiv. 
Teksten  er  paa  flere  Steder  korrumperet. 

Tr.:  Gustaf  l's  Registratur  XIII,  343—47. 

Vii  Christian,  met  Gudts  naade  Danmarcks,  Norgis,  Vendis 
och  Gottis  konung,  bertug  udi  Slesvig,  Holsten,  Stormaren  och 
Ditmersken,  grefve  i  Oldenborrig  och  Delmenhorst,  fôr  oss, 
vâre  arfvinge  och  efilerkommende  och  aile  thenom,  som  vii 
hafve  ath  biude  utôfver,  paa  thend  ene,  och  vii  Gustaff,  met 
âame  Gudts  naade  Sverigis,  Gottis  konung  etc.,  fôr  oss,  vâre 
arfvinge  och  efterkommende  och  aile  thenom,  som  vii  hafve 
at  biude  ofver,  paa  thend  anden  sidhe,  giôre  almendeligen 
kunth  och  bekiende  aapenbarligen  met  thette  breff :  Effter  thet 
vii  formiddelst  then  almechtiges  guddomelige  naade  till  thesse 
riigers,  Danmarcks,  Sverigis  och  Norgis,  hôgheet  och  borde  och 
samme  riigers  fuldkomeligheet  och  till  regerung  kompne  are, 
paa  dess  vegne  hafve  vii  som  de  utvalde  konunger  och  rette 
herrer  pa  vore  kongelige  bardes  vegne  tilsame[n]  indtaghet  och 
hiertelige  betragthet,  hure  —  dess  ver  —  hertill  mange  aar  och 
tid  vore  riiger  giônom  skreckelige,  uafladelige  vore  viidhervâr- 
diges  anfechtninger  till  acthers  kompne,  i  de  forgangne  kriiger 
och  upror  monge  stedhe  och  gebîet  af  disse  kongeriiger  fôr- 
meddelst  vore  naboer,  som  her  omkring  ligge,  (och)  bringet  un- 
der deres  volde,  deris  magt  och  ôfverhet  her  till  thid  till  vore 
riigers  grentzer  forstrecht,  frâ  dag  til  dag  altid  forvide  och  for- 
mere,  giônom  hvilket  thit  och  ofte  vore  riiger  och  landt  are 
met  sverdt  ofverdragne  och  Irengde  fra  stedher  och  slot,  som 
och  noges(!)  forstaes  kan  af  den  nestfôrledne  feyde,  hure  fliitlige 


1540.    1.  Nov.  313 

dher  lures  paa  disse  try  kongeriigers  forderfT  och  ulycke,  om 
icke  met  thidigt  fôrrâdt,  stotlîgh  hielp  och  dâdt  af  oss  deremot 
(icke)  blifver  trachtet  och  handlet;  som  vii  och  i  det  anseende, 
at  i  friidens  thid  skalt  billigt  ail  fôrmodelig  och  tillkomelig  ufriidt 
vorde  betrachtet,  och  for  den  skyldt  met  eendrechtigt  goode 
notôrfftige  hafde  raadt,  vitskap  och  villie  och  met  begges  vore 
riigers  och  koniglige  regementraadts  tillathe  och  aname  en 
christelig  confédération  och  forbundt  samfeldt  och  met  hver- 
anden  foreenet  och  bevilget,  tilsame[n]  lofvet  och  svoret  hafve, 
men  denne  confédération  uthen  spliit  och  nachdels,  hvor  icke 
emellum  desse  try  kongeriiger  och  landt  blant  andre  flere  no- 
torfflige  tinge  sônderlige  fordrag  —  som  epter  thids  och  lands 
legenhedt  frân  aar  til  aar  mage  ferbedret,  forminsket  eller  for- 
meret  blifve  —  och  at  godt  endrechtigh  ordnung,  stadlige  och 
redelige  regementer  —  paa  hvilke  som  paa  en  sand  grundfest- 
nung  den  confédération  hvile  och  bestaa  ma  —  uprettet,  hand- 
hafvet  och  holdne  blifve;  saa  paa  det  at  fôrberôrde  confédéra- 
tion af  hver  och  en  part  deste  forderliger  och  idkeligere  fullstregt, 
at  och  millom  disse  trii  kongeriigers  underdâner  och  fôrvante 
godt  friidt,  enighet  och  hôrsamhet  indplantet,  och  hvort  riige 
for  sig  i  sônderheet  vedt  aile  sine  tilhôrende  godts,  dhe  konge- 
lige  gamble  herkommen,  hvar  och  en  ridde[r]lige,  adelige  och 
gemene  confirmerede  friiheter,  nâder  och  lag  af  oss,  aile  vore 
erfvinger  och  effterkommere  fast  handhafde  blifve  kunde,  och 
at  hver  och  en  part  mott  then  annen  mett  timmelige  och  til- 
berlige  fordrag  sig  altid  mââ  neije  lathe;  daa  hafve  vii  for  sâdant 
drapelige  och  andre  merckelige  anliggende  beve[ge]lige  orsager 
skyldt  sielfve  udi  egne  koniglige  personer  oss  met  dhe  try  fôr- 
samblede  kongeriigers  râdt  och  dhe  met  oss  udi  effterfôliende 
fordrag,  artichel,  puncter  och  mening  som  ett  christeligt  corpus 
och  fôrsamling  met  hver  annen  foreniget,  fôrplichtigt  och  for- 
draget,  som  vii  och  af  vort  kongelige  voldt,  samme  krafft,  magdt 
och  fuIdkomelig[h]edt  oss  herinne  alvarligt  och  fast  bevilige  och 
fôrplichte  desse  efllerfôlliende  fôrdragsartichel  och  mening  san- 
nelige,  fast  och  uryggelige  vidt  kraffl  at  holle  och  handhafve, 
dhe  samme,  som  [ij  den  confédération  formeldt  âr,  um  then  till- 
fallende  thids  och  aars  leigligheet  i  framtiiden  saa  fordre  kunne, 
allen  paa  nôdens  vegne,  dog  met  desse  try  kungeriigers  sam- 
feldte  fôrsamblede  (râdt)   usunderde  endrechtige  râdts  vitskap, 


314  1540.    1.  Nov. 

Tillie,  tilladelse  ocb  annammit  (!)  at  formiinske,  formere  eller  at 
forbedre  uthan  ail  vrangviisbeet  ocb  argelist,  dog  skal  icke 
destemindre  vor  uprettede  confédération  i  aile  vege  ocb  viis 
blifve  dermetb  uforsvecbt,  som  vii  ocb  ofver  disse  try  kunige- 
riiger,  Danmark,  Sverig  ocb  Norige,  aile  vôre  underdâner  ocb 
fôrvante,  i  hvad  condition,  are,  standt  eller  vessen  dbe  ocb  vere 
muge,  met  alvarligbet  biude,  skaffe,  forordne  ocb  bestelle  ville 
ocb  dbem  vedt  dben  edt,  troo  ocb  forplicbtelse,  som  bvar  ocb 
en  Gudt,  oss  som  dberis  utvalde  konung  ocb  ofverste  berre  ocb 
det  gemene  beste  skuUige  ocb  fôrbundne  are,  formane  late  aile 
ocb  bvar  ocb  en  dette  vort  efflerscbrefne  uprettede  fordrags 
puncter  ocb  articbel  ganske  trolige  ocb  bôrsamblige  at  efTter- 
lefve,  dbem  fast  at  bolde  ocb  fuUkompne  vidt  vor  svore  unâde 
ocb  strafs  undflycbt. 

1,  Som  vii  ocb  bverannen  lofvet  ocb  tillsagt  bafve,  at  in- 
tbet  fôrbudt  skall  gôres  eller  utkunniges  pâ  nogen  vâre  bélier 
kiôpmanskab,  som  i  desse  riiger  faller  eller  gangbafflig  âr,  ebvadt 
tbet  âr  eller  nampn  bafva  maa,  men  dbet  skall  ocb  maa  af  tbet 
ene  riige  ind  udi  det  andre  fort  blifve,  bvem  det  bebofiT  bafver 
bélier  dess  notorfftig  âr. 

2,  Ocb  efrter  det  legenbeeten  i  Sverigis  riige  sigb  paa 
denne  tbid  sa  begifver  ocb  samme  riige  icke  lide  kand,  at  oxer 
ocb  bester  mage  der  utstedes,  daa  skall  dette  fôrbudt  nogen 
tbid  lang  blifve  standendes,  saa  at  inge  oxe  skulle  blifve  deden 
utfôrde  ocb  inge  beste  ofver  tbii  marcb  ôrtigers  verdt  bélier 
bedre  en  till  tbii  marck  ôrtiger;  docb  um  nogre  riddermensmendt 
i  Danmark  ville  skicke  till  en  ridder  eller  adelsmand  i  Sverige 
till  at  kiôpe  en  bofmans  best  eller  tvâ,  det  skall  dem  undt  ocb 
udstadt  blifve,  paa  det  at  ridderskapet  ocb  adelen  i  Sverigis 
riige  mage  ocb  i  Danmark  sâdan  friibeet  bafve  ocb  bruge.  Um 
nogen  af  Friislandt,  Danmark  bélier  andre  ortber  entben  beelt 
eller  balf  kopel  Friiseske  beste  giônom  Danmark  ocb  ind  udi 
Sverig  fore  ville,  den  skall  af  Danmarks  riigers  indbyggere 
bélier  andre  udi  ingen  viis  fôrbindrede  bélier  upbollen  blifve. 

3,  Dessiigest  skulle  ocb  mage  dess  ene  riigers  indbyggere 
indfare  udi  det  andre  riige  at  besôke  udi  kiôpstederne  aile  frii 
markede,  bandle  ocb  kiôpslage  ocb  dessemellen  met  borgene, 
sââ  ofte  dem  sâdant  teckis;  ocb  skulle  de  pâ  deres  personer 
ocb  godts  bélier  andet,  bvat  de  met  sig  bafve,  udi  ingen  viis 


1540.    1.  Nov.  315 

ofverfaidne  heller  besveredt  blifve,  uthan  af  fogetter  och  embetz- 
men  met  thet  beste  fordrede,  till  rett  handhafde  och  forant- 
vordet  blifve. 

A-,  Der  skall  och  inthet  af  desse  try  riiger  den  annens 
underdâner  och  fôrvante  paa  ingen  side.  hvarken  met  heller 
uthen  rett,  beslaa,  panthe  heller  bestricke  lathe,  men  skalI  hvar 
och  en  sin  skyidener  tilbôrlige  besôge,  och  um  aile  forbrefvede 
skulder  eller  gield,  som  den  ene  den  annen  bebrefvet  hafver, 
den  skall  upenbarlig,  som  fôr  âr  sagt,  sin  skuldt  eller  gieldt 
fordre,  och  ingen  part  tillstat  blifve  uthen  ret  ransakinge  noget 
ofvergrif  at  giôre.  Men  hvilket  riige  des  anners  underdâner 
met  noget  ofvergrep,  annerledis  an  fôrbemelt  âr,  betrenge  ville, 
daa  skall  den  lidende  part,  som  sâdant  ofvervoldt  viderfaret  âr, 
paa  sin  lidhen  kost,  fôrsômmelse  och  skades  vegne  af  den  ofver- 
farende  part,  som  sâdant  ofvervoldt  giordt  hafver,  tillbôrligst  af- 
drag  och  viderlag  uthen  ail  geensigelse  aflagt  och  inrymbt  blifve. 

5.  Dessiigest  skulle  desse  try  kunigeriigers  underdâner  met 
ingen  ny  tull,  ziiss  eller  andre  besveringer  beladde  och  betvin- 
get  blifve,  men  hoss  de  friihet[er],  rette  gode  sidvaner,  som  af 
aller  are  herkommet,  uirredt  och  uillet^  blifve  och  icke  hôgre 
besveres  eller  derfraa  trenges. 

6.  Der  skole  heller  och  mage  inge  pepersvene  heller  lands- 
kiôper  udi  noget  riige  met  theris  varer  umbfare  samme  deris 
godts  at  sellie  heller  fôr  annen  kiôpmans  vâre  att  forbytte  och 
saa  de  andre  steder  och  borger  paa  deris  neringh  fôrhinder 
gôre;  hvilken  sig  understââr  heremoot  at  handie,  [skall]  hafve  fôr- 
bruthit  samme  sitt  godts  och  dertill  fyretiige  marck.  Dessiigest 
hvilken  foget,  edelman  eller  forleningsman  dermet  beslagen 
blifver,  at  hand.moot  dette  fôrbudt  de  fôrnempde  fremede  kiôp- 
men  steder  och  lof  gifver,  den  skall  blifve  dubbelt  saa  môget 
forfallen,  och  skall  samme  sackefaldt  uforsumelige  och  uthan 
aile  nâdher  gielles  och  betales. 

7.  Um  nogen  i  framtiiden  af  disse  try  kunigeriigers  ind- 
hyggere,  borger  eller  annen,  hvem  de  heist  vere  kunne,  paa 
deris  skip  och  godts  formiddelst  storm  heller  uveder,  vidt  dag 
heller  natt,  skipbruchtige  heller  nogen  annen  skade  lide  kunne, 
heller  umb  de  fraa  deris  ancker  fordrifne  eller  af  fienderne 
betrengde  och  forjeget  blifve  och  saa  grundrornung  giorde  och 

*  A  har:  wuillet. 


316  1540.    1.  Nov. 

i  sâdan  lifs  fare  fraa  deris  skip  och  godts  afviicke  motte  och 
derofver  af  de  landfogeder  heller  andre  reddet  och  holpen  blifve, 
det  samme  godts  skulle  hanom,  som  det  mist  hafver,  uveigret 
och  uforminsket  i  aile  motte,  som  de  uptagne  are,  fôr  itt  thi- 
meligt  berg[g]elt  dem  at  gifve,  som  saa  bereddet  hafve,  âther 
igen  ofverantvordet  och  tillstellt  blifve  uthen  aile  indsage  eller 
besverninge  och  ganske  uveigret. 

8.  Dessligest  om  det  sig  begofve,  at  fienderne  nogre  desse 
try  kunigeriigers  orlogs  heller  rigerens  indbyggeres  kiôpmanskîp 
fôrmiddelst  storm,  uveder  heller  met  voldt  till  sig  bringe  maa- 
the,  och  [af]  dess  andre  riigers  uthligger  heller  ôrlogsskip  samme 
skip  fran  fienderne  âther  igen  bekrechtiget  och  annammefde] 
vorde,  de  skip  skulle  det  riige  och  dess  indbyggere,  dem  de 
afhente  are,  till  beste  âtther  igen  tillstelt  blifve  uthen  ail  u[m]- 
kost  eller  nogen  besverning. 

9.  Der  skolle  och  aile  och  hvar  en  vore  underdâner,  som 
i  desse  try  kongeriiger,  Danmark,  Sverig  och  Norige,  deris  kiôp- 
mansverf  och  handel  drifve  ville,  samme  riiggers  landsordnung 
och  polisii  efTterlefve  och  sig  dereffter  rette,  och  inthet  riige 
det  andre  met  falske  heller  uuprichtige  kiôpmansvare  heller 
forfalsket  godts  icke  uforvari[n]des  heller  vitterlige  ofversnelle 
och  bedrage  vidt  det  strafT,  som  hvart  och  it  riiges  rett  och 
sidhvane  metbringer. 

10.  Um  och  i  framtiiden  fôrmiddelst  den  alsmechtigeste 
Gudts  straff  heller  skickelse  fôr  uvedder  heller  andre  saker 
skyldt  nogen  dyr  tidt  paa  sedt  eller  spannemale  blant  diisse 
try  kongeriiger  met  indfalle  och  hende  kunne,  dà  skall  det 
ene  riige  efPter  thids  och  lands  legenhedt  till  nôtorffl  trolige  fôr 
aile  andre  landt  eller  anstôtende  umbliggende  steder,  som  utthen 
fore  disse  try  kongeriigger  ligge,  fôr  en  lemelig  penning  och 
betalning  tillfôre  heller  uforhindert  fôlge  lathe. 

Till  dess  evige  och  altid  varende,  till  thenne  vore  stadige 
och  fast  hollendi(ng)s  troo  och  lofve  hafve  vii  forbenempde  ko- 
nung  Christian  till  Danmark  och  Norige  och  vii  konung  GustafT 
till  Sverig  etc.  beggie  vore  indsegle  met  beggis  vore  Danmarks, 
Norgis  och  Sverigis  raadt,  som  thet  hofvetforbundtbreff  huss 
oss  forbesegelt  hafve  och  fraa  (!)  nafnen  ther  udi  uttrycke[t]  och 
beskrefvet,  (mett)  deris  [indsegle]  for  oss  och  aile  vore  arf- 
vinger  och   effterkommende  vitterlige   ladit    anhengit,  som   are 


1540.    1.  Nov.  317 

tvende  liggelydende  ratificeret  och  forseglet  och  hver  part  itt 
tillstelle[t]  och  metl  vore  egne  kongelige  hender  underskrefvit, 
hvilket  skedt  âr  udi  Calmaren  aile  Gudts  helligens  dagh,  aar 
efifler  Christi  fôdzels  tydt  tusende  femhundrede  fyretyfve. 


C. 

1540.  1.  Nov.  (Kalmar).  Overenskomst  mellem  de  danske  og  svenske 
Kommisssrer  paa  M^det  i  Kalmar,  hyorved  Spergsmaalene  om  de 
danske  Undersaatters  Forulempning  af  Kong  Gustav  L  om  GuUand, 
om  de  svenske  Undersaatters  Gods  i  Danmark,  om  Straf  for  Brud 
paa  Traktaten  og  Forandring  af  dennes  Bestemmelser  henvises  til 
Kongernes  personlige  Afgerelse  paa  deres  forestaaende  Sanmien- 
komst. 

G:    Original  paa   Papir  (underskrevet  af  de  svenske  og  beseglet 
baade  af  de  svenske  og  danske  Kommissserer). 

A:    Samtidig  Afskrift  (med  Jesper  Brochmanns  Haand)  af  det  fra 
dansk  Side  givne  Eksemplar. 

Tr.:    Gustaf  Ts  Registratur  XIII,  347—51  (efter  en  Afskrift). 

Stoormecktigiste  furstis  och  herris,  her  Gustaffs,  Sverigis, 
Gôtis  och  Wendis  etc.  konunghs,  vâr  nâdigiste  herris  râd  och 
commissarier,  vii  efïterschrefne  her  Conrat  van  Pyhy,  ôfverste 
canceller,  her  Steen  Erickson,  ôfverste  secrète  râd,  her  Laurens 
Siggeson,  ôfverste  marschalk,  her  Johan  Turson  till  Lindholmen, 
her  Karl  Erickson  til  Vindztorp,  her  Birge  Nilson  til  Vyenâss, 
her  Mans  Johanson  til  Broo,  her  ChristofiTer  Anderson  tyll  Hed- 
âger  oc  Clemet  Hansson,  secreterer,  pâ  then  ene,  och  vii  stor- 
mecktigiste  furstis  och  herris,  her  Christians,  Danmarcks,  No- 
rigis  och  Vendis  etc.  koningh,  hertug  udi  SIetzvig,  Holsten, 
Stormern  och  Ditmerschen,  grefve  udi  Oldenborg  och  Delman- 
horst,  vâr  allernâdigiste  herres  commissarier  och  râd,  mett  erlig, 
vâlbyrdig  man  och  strenge  ridderis,  her  Magns  Gôyes,  Dan- 
marcks  rigis  hofmester,  mett  oss  deputeret  och  udi  thenne  lega- 
cion  forordnet  commissari  fuldmackt,  her  Axel  Brade  tyll  Krog- 
holm,  her  Holgerd  Vulfstand  till  Heckebergh,  riddere,  Knut 
Gyllenestiârne,  Birge  Trolle  och  Jasper  Brochman,  secretarius, 
pââ  then  annen  side,  bekenne  och  hermett  openbarligen  kund- 
giôre:  Som  vii  aff  hôgbemelte  kong.  majesteter,  vâre  allernâdi- 
giste herrer,  hiit  till  Kalmarna  fôrordnede  are,  efPter  vâr  com- 
missions befalning  och  fullemackt  aile  mangel,  split,  tvedragt 
och   brecker,    som    emellom    tesse    try   kungeryger,  Danmarck, 


318  1540.    1.  Nov. 

Sverige  och  Norige,  her  till  irrige  svefvad  hafva,  mett  thet  fôr- 
ste  aldelis  att  âttskillie,  betage  och  affleggie,  pâ  thet  att  her 
effler  then  upretted  confederacion  pâ  aile  siider  tess  til  besten- 
diger  och  till  evig  tid  motte  fulkomen  och  hollen  blifva,  och 
vâre  hôgbemelte  allernâdigiste  herrer  till  underdanigiste  hôrsam- 
het,  tesse  try  kungeriger  och  gemene  nytte  och  friid  till  forde- 
rung,  lycke  och  tilvoxt  hafve  vii  forordnede  commissarier  [vâr]  ^ 
hôgste  flytt  och  erbete  forevent  frân  thet  ôfverste  till  thet  un- 
derste  forschrefne  mangel  och  brecker  att  afschaffe  och  betage  ; 
men  efllerthy  en  part  af  same  brecker,  sameledis  een  part  af 
the  fôrbundzartichel  sa  hôgvicktîge  are,  att  vii  utan  videre  be- 
falning  om  thom  icke  hafve  kunnet  oss  mektige  eller  nâghen 
fullemackt  antage,  och  opâ  thet  thenne  confederacion  icke  der- 
egenom  motte  fôrhindret,  utan  icke  dess  mynne  till  krafPt  gans- 
lig  afhandlet  och  fuldstreckt  blifva,  therfôre  hafve  vii  forbe- 
nempde  commissarier  oss  um  the  uâtskilde  brecker  och  artich- 
1er  udi  tenne  motte,  form  oc  skickelse,  som  herefiler  fôlger, 
samfelt  mett  hvarannen  fôrenet  och  fôrliget: 

1.  Eflfterty  att  kong.  mat.  udi  Sverige  fôrmiddelst  syne 
kong.  ther  till  forordnede  commissarier  eblandh  mère  andre 
drâpelige  besvâringer  hafver  latid  fôregifva,  huruledis  att  hans 
kong.  mat.  pâ  sin  kong.  lempe,  regalier  och  auctoritet  utaf 
kong.  mats,  till  Danmarck  undersâte  och  forvante  uskyldeligen 
och  mangfolleligen  emott  ail  billighet  schall  injurieret  vare  och 
âr  therôfver  kommen  udi  merkelig  fare  och  sorgh,  fôr  hvilket 
han  âr  fôrorsaget  och  trengt  till  en  ofversvar  koost,  schada  och 
nagdel,  och  forschrefne  kong.  commissarier  hafve  fordret  om 
sâdana  kostes,  schades  och  nâdels  viderlegning,  och  efflerthy 
at  kong.  mat.  och  Sverigis  crone  fôruthan  thet  schall  hafve 
nâghen  rettighet  och  tilltal  tiill  Gothland,  hvilket  som  nâgen 
fôrgangen  tid  sedan  schall  hafve  hôrt  till  Sverige  och  âr  stille 
tagdt  ther  mett,  att  Gulland  motte  nu  igen  indrômes  och  folge 
Sverigis  crone  etc.;  heremot  kong.  mats,  till  Danmarck  commis- 
sarier och  râd  hafve  gifvet  fôr  svar,  att  efflerty  att  the  ingen 
befalning  hafve  af  kong.  mat.  udi  Danmarck  um  same  injurier, 
kost  och  schada,  och  sameledis  thom  aldelis  inthet  hafver  veret 
bevust  therom,  hvarken  udi  een  motte  eller  anden,  therom  att 


*  O:  mett,  A:  vor. 


1540.    1.  Nov.  319 

handie,  och  thet  tilltall  um  Gutland  then  âr  kong.  mat.  och 
menige  Danmarcks  crone  anrôrendis,  och  tbe  mett  Gulland  icke 
mère,  an  tilforende  udi  forbundbet  clarlige  formeldhet  och  ut- 
trygt  âr,  indrôme  kunde  eller  mage,  och  fôrly  are  the  sager  pâ 
thenne  tid  upsatte  till  beggie  kong.  majesteters  fôrste  tilsamen- 
kompst. 

2.  Tbet  annet,  att  ther  âr  nâghet  svenst  gods  udi  Dan- 
marck,  bvicket  udi  mâng  âr  indtill  thenne  dag  hafver  varit  the 
rette  naturlige  arfvinger  undrugkt  fore  och  nu  af  kong.  com- 
missarier  er  fordret  och  eskiet  igen;  ther  opâ  kong.  mats,  till 
Danmarck  râd  och  commissarier  hafver  gifvit  for  svar,  att  ther 
âr  ene  gang  ganget  en  dom  pââ  tilforende,  och  mené,  att  for- 
middelst  then  âr  same  gods  mett  rette  vordne  Danmarcks 
crone  tilldômpt  och  utropt,  och  the  svenske  ther  emott  mené, 
att  then  same  doom  âr  urettferdig,  eygennyttig,  eygenwillig, 
bvicket  the  mett  gode,  christelige  naturlige  orsager  och  foge  ther 
emod  under  ôgenen  feckte  och  igendrifve  vêle,  sa  att  then  saag 
om  thet  same  gods,  sa  meget  som  udi  samme  dom  mett  be- 
gripit,  âr  upscbufTet  och  upsat  till  begge  kong.  majesteters  theris 
tilsamenkompst,  hvilke  thâ  som  beggie  parters  rette  ôfverherrer 
och  obmen,  sa  vydt  the  kunne  fôrligis  till  minne  eller  rette, 
utan  videre  fordrag,  fôrre  an  begge  konunger  thâden  igen  frâ- 
drage,  then  saack  endeligen  schole  âttskilie;  men  hvad  gods, 
som  utan  fôrbenempde  doom  udi  Danmarck,  Sverige  eller  No- 
rige  tesse  try  rygers  adel  utaf  arflige  eller  andre  rettmâtige  ret- 
tighet  tilhôrer,  aile  the  saker  schuUe  utan  videre  upschuf,  sa 
meget  som  hvar  hafver  rettighet  till,  paa  begge  koningers  til- 
samenkompst fâ  ther  opâ  en  ende  ;  men  om  beggie  kong.  maje- 
steter  tesse  brecker  pâ  thend  fôrmelte  doms  veigna  under  sig 
sielfve  icke  fordrage  eller  forlige  vêle  eller  kunne,  dhâ  maa 
beggie  koninger,  hvar  for  sitt  kungerige,  fôrordne  thertill  upar- 
tyeske  skedisherrer,  som  utan  videre  upschufT,  fôr  the  ther  âtt- 
skillies,  aile  the  sager  endeligen  âttskillie  och  definire  schole. 

3.  Tiill  thet  tredie,  som  udi  then  confederacion  itt  peenfall 
schulle  insatt  blifva,  nâmplig  om  nâgen  part  udi  then  ôfver- 
schrefne  confederacion  nâgre  forbundzartichler  af  fôrsâât  freve- 
lige  ôfvertrâde  ville  och  the  skeidisherrers  dom  icke  uvegred 
efïlherkomme,  och  the  hundrat  tusendt  daler  som  fôrverkede 
peen   och  straff  icke  udrette,  holle  och  viderleggie  ville,  icke 


320  1540.    1.  Nov. 

heller  then  bevislige  och  mâtede  schade  pâ  des  vegna,  att  sâ- 
dant  icke  hollit  âr,  och  sig  mett  then  lidende  part  icke  fôrdraga 
ville,  att  thâ  then  besvârede  part,  sa  meget  hans  lidhne  och 
mâtede  schade  belanger,  mett  ail  fôr  opâlôpende  summa,  hvar 
och  een  tilkommende  kost,  konungeriige,  land  och  foick  af  hans, 
som  fôrbrutid  hafver,  af  sitt  egit  auctoritet  mett  vold  att  intage 
god  fog,  rett  och  makt  hafva  schulle;  dheremot  then  part,  som 
brutid  hafver,  sig  eller  sine  riger  mett  sampt  ait  hans  râd, 
underdâner  och  forvante,  hvarken  mett  sine  venner  eller  bundz- 
fôrvante,  hverken  uden  eller  mett  rette,  hvarken  mett  ord  eller 
gerninger,  fôr  inthet  upsette,  upregse  eller  handle  schall  eller 
ma,  hvarken  genom  sig  sielf  eller  nâgen  pâ  sine  vegne,  vid 
sand  och  fulkreflligiste  hans  och  hvar  och  eens  hans  râdz  och 
underdaners  christelige  verdighetz,  ares,  troes  och  lofves  fry 
eghen  fôrvilkorat  fôrpanting,  som  och  till  fulstandig  evig  be- 
kreflling  och  stadig  halding  slâtt  ingen  utflugt,  indsage  eller 
hielperede  schole  eller  mage  sôkte  och  fôrevende  blifva,  uthen 
hannom,  then  besvârede  clagende,  lidende  part,  af  thette  breffs 
fullmagt  och  krafFl  mott  then  part,  som  bruted  hafver,  schulle 
aile  och  hvar  rettelige  och  tilkommende  behiâlp,  middel  och 
nottorfFl  fôrbeholdhne  vare,  lige  som  the  herudi  frân  ord  till 
ord  clarlige  och  uttydelige  fôrmelte  och  forbetygede  stode,  uthen 
ait  argelist;  sa  efllerty  tesse  artichle  aff  oss  commissarier  sam- 
felt  fôr  hôgvicktige  och  skreckelige  anseedde  are  och  betrack- 
tede,  um  the  til  efventyrs  beggie  koninger  ulidelige  eller  nâghet 
for  svare  falle  vilde,  therfôre  hafve  vii  dhem  till  beggie  kong. 
majesteters  fôrste  tilsamenskompst  och  beggie  kong.  maiesteters 
wolgefall  hemstaldt. 

4.  Tiill  thet  fierde,  om  sa  sage  vâre,  att  vii  fôrbenempde 
commissarier  och  fôrordnede  râd  udi  thenne  uprettede  fôrenung, 
confederacion  och  forbund  nâgre  arthi[c]ler,  puncter  och  clau- 
suler  icke  nottorffliglige  eller  nogsamblige  —  som  val  fôrnôden 
vâre  —  betrackted  hafde,  och  hôgbemelte  vâr  allernâdigiste  her- 
rer  same  articheler  fôr  rikerns  hôge  anliggiende  ufôrvendelige 
alfverlige  trengiende  nottorfft  schyld  en  part  mett  tiiden  fôr- 
clare,  fôrnye,  en  part  och  til  efventyr  fôrminskedhe  och  fôr- 
bàtrede  hafve  vilde,  dhet  schall  hvar  och  een  part  ganske 
uvegret  hermett  forbeholdet  vare,  dog  sâdant  thenne  confede- 
racion utan  hinderlist  och  nâdel;  nar  beggie  koninger  mett  thet 


1540.    1.  Nov.  321 

fôrste  tilsamen  komme,  att  tbe  dhâ  mett  beggis  theris  rigis 
{râdts]  râd,  fôrre  an  tbe  thenne  uprettede  confederacion  mett 
theris  kong.  egne  hender  ocb  indsigler  bekrefllige  ^,  och  fôrre 
an  dheris  begge  kong.  maiesteter  dbeden  frân  hvar  annen  ât- 
skilies,  schall  tbet  dbâ  ufôrsumeligen  och  utan  ait  upscbuf  skee 
och  siden  till  evige  ââr  och  tid  frâ  konunger  till  konunger 
ganske  uryggeligen  till  thet  allerkrefUigeste  hollet  och  fulstreckt 
blifve;  dog  hvad  udi  andre  sager  beggie  koninger  then  ene  then 
annen  under  kunglige  godh  lofve  tilforende  synnerlige  fôrscref- 
vit  hafve,  aile  the  same  sacher  schole  ubenempde  hvar  part 
besynnerligen  fôrbeholdne  blifve,  till  sa  lenge  the  pâ  aile  sider 
fulkompnet  vorde  her  udi  thenne  afsked,  contract  och  confe- 
deracion. 

Dess  till  visse  hafve  vii  hvar  fôr  sig  sitt  signet  af  vâr  com- 
missions fulmakt  till  thenne  afskedh  lated  tryckie  och  oss  mett 
egne  hender  underscrefved.  Hvilkit  skedt  âr  udi  Kalmare  aile 
Gudz  helligens  dag  âr  effter  Christi  fôdelse  tusende  fem  hun- 
drade  och  fyretye. 

Conrad  v.  Pyhy.     Sten  Erychsson.      Lars  Siggesson. 
cantzler. 

Johan  Tursson.     Karl  Ericsson.     Byrge  Nyelsson. 

Mans  Jobanson.      Christoffer  Anderson.      Clemens,  secretarius. 


D. 

1540.  1.  Nov.  (Kalmar).  De  danske  KommissaBrers  Forpligielsesbrev  an- 
gaaende  Betalingen  af  Kong  Gustav  I  af  Sverrigs  Tilgodehavende 
hos  den  danske  Konge  i  Nylese  6.  Maris  1541. 

O:    Original  paa  Pergament  (skreven  af  Jesper  Brochmann;  gen- 
nemskaaren  og  kasseret;  med  de  5  Kommissœrers  vedhœngeode  Segl). 

A  :    Samtidig  Afskrift  (af  Jesper  Hrochmann). 

Vii  eflberscbrefne  beichborne  och  stormegtugiste  ferstis 
ocb  berris,  her  Christians  met  Gudts  nade  Danmarcks,  Norgis, 
Vendis    och    Gottis    koning,  hertug  udi  Slesvig,   Holsten,  Stor- 


^  Herefter  synes  nogle  Ord  at  vsere  udfaldne;  baade  O  og  A  hâve  dog 
den  samme  Tekst,  saa  Fejlen  skyldes  maaske  ogsaa,  at  man,  som  ikke  saa 
sjœldent  i  den  Tids  Aktstykker,  naar  man  kom  til  Eflersaetningen,  havde  glemt 
den  oprindelige  Sœtningskonstruktion. 

21 


322  1540.    1.  Nov. 

mern  och  Ditmersken,  grefve  udi  Oldenborg  och  Delmenhorst, 
vor  nadigiste  herris  och  konningis  fuldmegtuge  och  paa  thenne 
tiid  fuldmyndige  deputerede  ambasater,  oratorer,  raad,  tienere, 
comissarier  och  sendingebud  tiil  stormegtugiste  ferste  och  herre, 
her  Gotstaf  af  samme  nade  Sverigis,  Gotis  och  Vendis  etc.  kon- 
ning,  at  besege  thenne  herredag  och  mode  her  udi  Calmern, 
som  forrammet  vor  thend  femptende  dag  Augusti  nest  forgan- 
gen,  Axel  Brade  tiil  Krogholm,  Holgerdt  Vulfstand  tiil  Hicke- 
bierg,  riddere,  Knud  Guldenstierne  tiil  Thyem,  Byrge  Trolle, 
hefvitsman  tiil  Aahus,  och  Jasper  Brochmann,  secreterer,  met 
erlig,  velbyrdug  mandts  och  strenge  ridderes  her  Mogens  Goyes, 
ridderes,  Danmarcks  riigis  hofmesters  fuldemagtsbref  at  giere 
och  lade  udi  thenne  handel,  efterthii  at  hand  udi  lige  befalning 
udi  thesse  aerende  met  os  tilskicket  och  forordineret  er,  och 
hand  ey  fore  siugdom  och  liifsskrebelighedts  skyld  kand  tilstede 
kome,  gère  aile  vittherligt  och  bekennes  hermet  samptligen  och 
besennerligen  : 

At  eflher  thet  stormegtugiste  forste  och  herre,  her  Gotstaf, 
af  samme  nade  Sverigis,  Gotis  och  Vendis  etc.  konning,  hoes 
andre  store,  drapelige  och  hafne  kriigisbekaastninger  œn  en 
merckelig  summa  self  och  daler  heigbemelte  koninglige  mat. 
tiil  Danmarck  udi  hans  yderste  anliggende  nod  och  trang  up- 
paa  koninglige  och  furstelige  gode  tro  och  lofve  venligen  for- 
streckt  och  laandt  hafver,  saasom  och  ko.  mat.  til  Danmarck 
siig  theremod  met  hans  koninglige  bref  och  seigl  lofvidt  och 
tilsagdt  och  vii  hans  ko.  mats,  riigens  raad  met  vore  eygne  bref 
och  seigl  os  forpligtet,  lofvet  och  tilsagdt  hafve,  at  fore  saadanne 
rede  och  laante  summa  penninge  schulle  koninglige  mat.  til 
Sverige  udi  hans  koninglige  mats,  hendner  och  brugelig  posses 
the  tvende  slot  och  laeen,  som  aère  Bahus  slot  och  laeen,  Agers- 
hus  slot  och  laeen,  och  Viigen  udi  Norge  met  aile  theris  tilbe- 
horinger,  rettigheder,  renter  och  afskyller  for  it  godvilligt  och 
ret  underpant  tiil  gode  tacke,  aldelis  uforhindret,  hans  kon. 
heigmegtughet  indgifne  och  ofverandvordede  blifve,  saa  efther 
thet  saadanne  ofverandtvordning  forschrefne  tvende  slot  och 
slotslaeen  icke  tiil  thenne  tiid  fuldgiordt  icke  heller  hofved- 
summen  eller  then  rente,  som  ther  burde  utaf  gaa,  betalel  vor- 
den,  hvorfore  hoigbemelte  ko.  mat.  udi  Sverige  icke  uden  rel- 
ferdige  och  bevaegende  orsager  lenge  siiden  god  foge  liafdt  hade 


1540.    1.  Nov.  323 

syne  forschrefne  underpant  tiil  siig  at  fordre,  til  saa  lenge  hans 
ko.  mat.  for  then  gandske  summa  met  thés  uppaalubne  inter- 
esse, cost  och  skade  aldelis  tilfriidts  steldt  och  betalet  blefve, 
saasom  och  nu  (gennom)  koninglige  mats,  til  Sverige  forordnede 
commissarier  opaa  forschrefne  posses  och  ofverandtvordning 
the  tvend  slot  och  Iseen  saa  som  paa  thend  udiofvede  och  for- 
schrefne rette  underpant  fast  opaa  trengdt  och  eftherstandit  hafve, 
som  och  tilberligt,  hvickit  vii  os  eller  then  forschrefne  hofvit- 
summes  redelige  betalninge  met  thés  uppaalubne  interesse,  be- 
kaastninger  och  skade  paa  ko.  mats,  veigne  tiil  Danmarck, 
Danmarcks  crone,  rigsens  raad  och  vore  eigne  ferpligtninger, 
bref  och  segel  met  god  foge,  aère  och  lempe  icke  vel  hade  veigre 
eller  os  ther  emod  sette  kunnet,  enddog  heigbemelte  kon.  mat. 
til  Sverige  utaf  en  sennerlig,  tilnegen  cristelig,  svogerlig  och 
broderlig  goed  vilie  upaa  thenne  tiid  koninglige  mat.  tiil  Dan- 
marcks anliggende  ned  och  trang  och  vore  manigfoldige,  flitige 
beger  venligen  och  gandts  nadeligen  anseedt  och  egennom  hans 
maiestats  opaa  thenne  tiid  forordnede  comissarier  met  thend 
ofverandtvordning  och  posses  the  tvende  slot  och  laeen  efter 
vor  eygen  flitige  begaeren  och  underhandiing  en  ansat  termyn 
udi  saadanne  motte,  form  och  mening,  som  herefter  felger,  til- 
friidts stillet  er  och  ferbide  vil. 

Hvorfore  vii  forbemelte  koninglige  hoigmegtughets  tiil 
Danmarck,  vor  aller  nadigste  herris,  och  Danmarcks  riigis  raadts 
nu  forordnede  commissarier  utaf  vor  metgifne  fuldemagts  kraft 
—  af  hvilcken  vii  en  troverdig  copia  til  it  sant  vitnesbyrdt  un- 
der  vore  pelschafter  eller  signeter  och  met  eigne  hendner  un- 
derschref\'et  koninglige  mat.  til  Sverige  tiil  handne  steldt  hafve  — 
uppaa  koninglige  maiestadts,  vor  aller  nadigiste  herris,  veigne  och 
udi  hans  nadis  nafn  och  oppaa  Danmarcks  krones  veigne  och 
riigens  raadts  samptligen  och  besonnerligen  [och  fore  os  sielfve 
udi  sampt  och  sonnerligen]  ^  tilsige,  lofve  och  forpligte  vid  heig- 
bemelte  kong.  maiestats  tiil  Danmarck  koninglige  och  ferstelig 
lofve,  viid  forbenefnde  Danmarcks  riigis  raadts  och  vore  eygne 
ridderlige  och  adelige  tro  och  œre,  at  ko.  mat,  udi  Sverige  udi 
hans  heigmegtughedts  saekert  och  trygge  behold  al  hans  hoig- 
megtughets udi  rede  laante  summa  penninge,  som  er  udi  tallet. 


*  oversprunget  i  O. 

21* 


324  1540.    1.  Nov. 

hofvitsuminen  fœmochtiuge  tusinde  och  it  hundrete  daler  met 
thés  oppaalubne  rente,  naffunlig  aarligen  fore  hver  hundrete 
daler  faem  daler  regnet,  hvilcke  rentepenninge  ochsaa  ofverreg- 
nede  aère  och  belebe  sig  summen  til  faem  tusinde  ny  hundrete 
halffemptesindstiuge  och  halfotthende  daler,  efther  kong.  mats, 
til  Danmarck  och  riigens  raad  ther  samestedts  eigne  hofvitbref 
och  indseigler,  udi  Nylese  stad  udi  Vestregetland  opaa  thenne 
nestkomendis  dominicam  invocavit^  anno  etc.  paa  thet  ene  och 
ferretiugende  udi  gode  myntede  tydske,  svenske  eller  danske 
daler  udi  korn  och  skroding  saa  gode,  som  thennom  ber  at 
vere,  af  koninglige  mat.  til  Danmarck,  hans  riigis  raad  eller  af 
os  uden  ait  viidere  forhalning  eller  upschuf  tiil  god  tacke  och 
fulde  noyé  schal  betalet  och  tiil  fylleste  ofverandtvordet  blifve. 
Hvaar  och  saa  skeer,  at  saadan  betalning  udi  slig  maade, 
som  forbemeldt,  opaa  then  bestempde  termyn  eller  plats  kong. 
maiestat  til  Sverige  udi  hans  maiestats  trygge  behold  uden  ait 
farlighedt  eller  argelist  —  eehvor  menniskens  sinne  gennom 
svinde  eller  skickelige  subtiliteter  uptencke  kunde  —  udi  gode 
uforfalskede  daler  uden  ald  heigbemelte  ko.  mats,  tiil  Sverige 
umkaast,  skade  eller  nachdeel  icke  redeligen  betalet  vorde, 
schal  daa,  saa  snart  forbenefnde  termyn  forluben  eller  efver- 
skreden  er,  kong.  mat.  til  Sverige,  uppaa  hvad  tiid  hans  mat. 
thet  samme  leigligt  vere  vil,  engten  udi  then  tydske  nation  eller 
her  udi  hans  heigmegtughedts  eigit  koningeriige  Sverige  —  op- 
paa  hvilcken  af  the  begge  orter  kong.  mat.  til  Sverige  leigligest 
och  beqvemligest  vere  kand  —  udi  en  eller  flere  steder,  flecker 
eller  torp  met  thu  hundrete  rustede  heste  udi  en  hob  eller  at- 
skilde^  indriide,  ther  samme  stedts  opaa  heigbemelte  kong. 
maiestats  tiil  Danmarck,  hans  riigis  raadts  och  vor  eigen  be- 
kaastning,  skade,  nachdel  och  besoldning  ligge  och  taere  lade, 
saalenge  koninglige  mat.  til  Sverige  al  hans  heigmegtughedts 
udlonte  hofvitsumma  sampt  met  ait  then  ther  paa  lobne  rente 
och  ther  efter  ait  tilfallendis  cost,  skade  och  besoldning  —  ther 
met  ko.  mat.  til  Sverige  plat  ingtet  tael  eller  maade  schal  sat 
vorde,  uden  ait  efther  hans  mats,  eygen  gode  tycke  och  vilye 
handlet  blifve  —  forre  end  saadanne  indridning  afsteidt  blifver, 
tilforn  plat  afbetalet  blifve.     Icke  schal  heller  ko.  mat.  til  Sve- 


»  6.  Marts  1541.     ^  O:  atskillige. 


1540.    1.  Nov.  325 

rige  pligtug  vere  fore  nogen  bekaastning,  forthœring,  besoidning, 
schade,  nachdel  eller  interesse  nogen  bevisning  eller  regenschap 
at  giere,  uden  kong.  mat.  tiil  Sverige  eller  hans  ko.  mats,  ther- 
til  forordnede  commissariers  blotte  ordt  fuldkompne  betrode 
blifve  ;  ther  emod  ^  udi  ingen  maade,  hvercken  foruden  eller  met 
rette,  nogen  indsage  eller  behielp  forevendt,  uden  udi  aile  maade 
foruden  indsager  plat  afbethalet  blifve  eller  och  til  thés  the 
tvende  slot  och  Iseen,  Bahus  och  Agershus  slot  och  lœen,  met 
Viigen  koninglige  mat.  til  Sverige  tiil  hans  heigmegtughets 
sœkre  henders  posses  och  nytte  met  aile  tilbeheringer  och 
renter,  ingtet  undentagit,  ofverandtvordit  och  indgifvit  blifve. 

Och  om  ko.  mat.  til  Sverige  —  hvor  saadanne  hofvitsum- 
mes  betalning  paa  thend  forschrefne  sendag  invocavit  met  thés 
forschrefne  rente  udi  forschrefne  Nylose  fore  ko.  mat.  tiil  Dan- 
marcks  eller  vor  forsemelse  skyld  forsemmet  vorder  —  syn 
redelige  betalning  eller  och  the  forbenefnde  tvende  slot  och 
Iseen  heller  anamme  vilde,  saadanne  vilkaar  och  val  schal  ait- 
eneste  staa  til  kong.  mat.  til  Sverige  etc.,  och  om  kong.  mat. 
til  Danmarck,  hans  mats,  riigis  raad  eller  och  til  efventyrs 
andre  hans  heigmegtughets  landts  undersater  eller  vii  commis- 
sarier  sig  thette  veigrede,  saa  at  ko.  mat.  til  Sverige  the  tvende 
slot  och  lœen  eller  syn  redelige  betalninge  uden  viidere  forhal- 
ning  icke  bekomme  kunde,  daa  schal  kong.  mat.  til  Sverige 
vold,  ret,  god  foge  och  magkt  hafve  bode  the  slot  och  laeen 
gennom  hans  heigmegtughets  egit  vold  och  auctoritet  met  ger- 
ningerne  veldeligen  ind  at  tage,  ther  emod  siig  kong.  mat.  til 
Danmarck,  riigsens  raad  ther  sammestets,  hvercken  vii  eller 
nogen  anden  paa  hans  ko.  mats,  eller  vore  vegne,  ee  hvore  the 
helst  nefnis  kunne,  plat  ingen  undentagen,  hvercken  met  ord 
eller  gierninger  udi  nogen  maatte  skulle  eller  mue  siig  heremod 
at  sette  eller  streve  viid  thet  koninglige  fuldemagts  bref  och 
befalning,  som  os  af  ko.  mat.  tiil  Danmarck  er  metgifven,  och 
viid  vor  eigen  christelig  tro,  lofve  och  adels  aère,  och  udi  thenne 
maade  af  ko.  mat.  til  Danmarck,  riigsens  raad  eller  af  os  plat 
ingen  udflugt,  behielp  eller  skodsmaal  schuUe  eller  maage  segte 
blifve,  ulen  ait  efter  koninglige  mats,  til  Sverige  behag  gloserede 
och  forstandit  blifve. 


*  O:  ther  met. 


326  1540.    1.  Nov. 

Hvor  saa  hende,  at  ko.  mat.  tiil  Sverige  til  efventyrs  the 
tvende  slot  och  laeen  gennom  eyget  vold  och  auctoritet  neddis 
tiil  at  forofvre  och  therutofver  udi  nogen  ydermere  bekostning 
och  schade,  end  the  tvende  slot  och  laeen  udi  theris  rette  verd 
och  aarlige  rente  och  afskyller  verde  vare  ^  skal  daa  koninglige 
mat.  tiil  Sverige  siig  al  hans  heigmegtughets  bekaastninger 
och  ofriige  schade  och  nachdel  altiid  hoes  Danmarcks  krone 
sielf  igen  at  fordre  god  foige  och  ret  hafve,  til  thés  thend^ 
yderste  kaast  och  skade  kong.  mat.  til  Sverige  vederiagt  och 
betalet  er. 

Och  saa  snart  thend*  forbenefnde  betalnings  termyn  ofver- 
tredt  och  thet  inrid,  opaa  hvilcken  tiid  kong.  mat.  til  Sverige 
thét  leigligt  vere  vil,  udi  vercket  foretaget,  och  vii  forbenefnde 
commissarier  och  raad  sambfeldt  eller  en  eller  tuo  af  os  be- 
S0nneriigen  til  at  holde  inde  fordrede  och  eskede  blifve,  ville 
och  schulle  vii  daa  samptligen  eller  besonneriigen  viid  vor  aère 
forpligtede  vaere,  hver  fore  siig,  eller  och  saa  mange  som  af  os 
indmanede  blifve,  met  faem  heste  och  tienere  uden  ait  behielp 
eller  giensagn  tiil  it  ridderiigt  indhold  udi  Nylose  i  Vestre- 
g0tland  tilstede  kome  vid  saadanne  forpantninge,  som  forschref- 
vit  staar. 

Alt  thette  forschrefne  hafve  vii  af  thend  koninglige  fulde- 
magt,  som  os  metgifven  er,  och  met  vor  eigen  frii  vilge  och 
vilkor  til  thet  krefteligiste  lofvidt  och  tilsagdt  och  udi  thenne 
vor  forpliglingis  kraft  lofve,  forschrifve  och  tilsiige,  at  ait  thette 
forschrefne  udi  forma,  maade  och  méninge,  som  forbemelt, 
troligen,  sandeligen  och  fast  paa  kong.  mats,  veigne  til  Dan- 
marck,  Danmarcks  crone,  riigens  raad  och  aile  landsens  under- 
satterne  for  os  och  aile  vore  arfvinger  nu  och  udi  framtiiden 
koninglige  mat.  til  Sverige  udi  aile  och  hver  och  en  forbe- 
schrefne  pungter,  artickler  och  clausuler  uden  ait  argelist  och 
plat  ingtet  til  vaar,  uden  ait  til  koninglige  maiestat  til  Sverige 
fordel  och  gode  tycke,  udi  et  gemeyn  forstandit,  udlagt  och 
fuldtgiordt  blifve  schal,  ligesom  herudinnen  ordt  fran  ordt  clart 
och  aabenbart  udtryckes.  Hvor  och  saa  hendner,  at  udi  mid- 
lertiid  en  eller  flere  af  os  forbenefnde  udi  Gud  afdode,  schulle 
thaa  icke  thés   myndre   the   andre   fore   ailes   theris  godts   och 


*  O:  vœre.     ^  O:  thaa. 


1540.    1.  Nov.  327 

hafver  at  hafte  och  fuldgiere;  hvaar  och  saa  hendne  kunde,  at 
nu  eller  udi  framtiiden  emod  thenne  vor  forschrefning  af  os 
eller  nogen  anden  paa  vore  veigne  til  vor  fordel  och  behielp 
och  ko.  mat.  til  Sverige  tiil  schade,  nachdel  eller  forhindring 
udi  forschrefne  betalning  nogen  anden  mening,  end  som  for- 
schrefvit  staar,  forevende  eller  anderledis  udtyde  vilde,  thaa 
schuUe  aile  saadanne  behielpinger,  udflugter  och  subtiliteter 
met  aile  argelister  och  nyfund  hermet  plat  tilbagessette  och  udi 
ingen  maade  tilladne,  meget  myndre  tilbudne  eller  brugede 
blifve. 

Och  thés  tiil  ydermere  visse  och  heigre  forvaringe  hafve 
vii  af  vor  koninglige  metgifne  fuldemagt  thette  bref  hoes  vore 
her  nedenfore  hengiende  signeter  os,  som  schrifve  kunde,  met 
eygen  hand  underschrefvit,  hvilcket  som  giordt  er  udi  for- 
schrefne Calmerne  aar  eflher  Christi  vor  frelseris  byrd  tusende, 
fœm  hundrede  ferretiuge  aile  Gudts  helgens  dag. 

Holgerd  Ulztand,  ridder,        Knudh  Guldenstiern 

met  egen  hand.  egen  hand. 

Borii  Trolle  Jesper  Brochmann,  secretarius, 

med  egen  hand.  met  eygen  hand. 


66. 

1541.  31.Maj  (Regensburg).  Traktat  mellem  Christian  III  og 
Kejser  Karl  V,  hvorved  den  i  Cent  14.  April  1540  sluttede 
laarige  Stilstand,  der  udleb  3.Maj  1541,  forlœnges  til  1.  Nov. 
s.  A.;  med  en  derdl  herende  Biakt. 

Samtidig  med  at  der  i  Marts-April  154^0  i  Gent  forhandledes  mel- 
lem den  nederlandske  Regering  og  danske  Gesandter  (jvfr.  Indledningen 
tu  Nr.  54) y  fandt  der  i  Schmalkalden  under  sachsisk  og  hessisk  Mœg- 
ling  en  Forhandling  Sied  mellem  Pfalzgrev  Frederik  selv  og  de  danske 
Afsendinge  Wolfyang  v.  Utenhof  og  Breide  Rantzau.  Kurfgrsten  af 
Sachsen  og  Landgreven  af  Hessen,  der  neiop  paa  denne  Tid  arbejdede 
ivrig  for  at  bringe  en  nœrmere  polilisk  Forbindelse  i  Stand  mellem 
aile  de  tyske  Stœnder,  vœsentlig  for  at  sikre  Hertagen  af  Jalich  og 
Kleve  mod  et  kejserligt  Angreb  i  Anledning  af  Geldern,  haabede  ogsaa 
at  kunne  vinde  Pfalzgreven  for  dette  Forbund  og  saa  derfor  meget 
génie  y  at  Stridcn  mellem  ham  og  Christian  III  blev  bilagt.  Forhand- 
lingerne  forte  dog  ikke  til  det  enskede  Résulta t^  da  de  danske  Gesandter 
i  Henhold  til  deres  Instruks  stillede  den  Fordring,  at  Pfalzgreven  skulde 
forpligte  sig   til   at  skaffe   Kejserens   Ratifikation  af  det,  der  vedtoges, 


é 


328  1541.    31.  Maj. 

hvilket  denne  erklœrede  for  unodvendigt,  da  Kejseren  ved  hans  Bryllup 
havde  overdragei  ham  al  Ret  til  Danmark-Norge  og  Hertugdemmerne 
og  nu  havde  givet  ham  fuldstœndig  frie  Hœnder  til  at  forlige  sig  med 
Christian  III;  paa  sin  Side  forlangte  Pfalzgreven,  at  hans  Raader  skulde 
hâve  fri  Adgang  til  at  forhandle  med  den  fangne  Christian  II  i  Fœngse- 
let,  hvilket  de  danske  Gesandter  ikke  kunde  gaa  ind  paa.  Man  blev  dog 
enig  om,  at  Sachsen  og  Hessen  skulde  fortsœtte  deres  Mœgling.  De 
henvendte  sig  ogsaa  straks  efter  Modet  til  Christian  III  med  Anmodning 
om  at  lade  den  ovennœvnte  Fordring  falde  og  tilstede  Adgang  til  Chri- 
stian IL  Christian  III  sendte  derpaa  Breide  Rantzàu  og  den  lyneborg- 
ske  Kansler  Johan  Fôrster  til  Sachsen  og  Hessen  for  at  meddele,  at 
han  helst  saa,  at  Mœglingen  blev  i  de  to  Fyrsters  Hœnder^  og  at  han 
vilde  lade  Fordringen  om  Kejserens  Ratifîkation  falde,  naar  Pfalzgreven 
kunde  fremlœgge  Réviser  for,  at  Kejseren  og  Hertuginden  af  Mailand 
havde  overdragei  ham  aile  deres  Fordringer  og  givet  ham  fri  Ret  til 
at  forhandle,  ligesom  han  ogsaa,  naar  han  kunde  haabe  paa  en  frugt- 
bar  Forhandling,  vilde  tilstede  Adgang  til  Christian  IL  Kurfyrstcn  og 
Landgreven  henvendte  sig  derefter  til  Pfalzgreven  og  foreslog  et  nyt 
Mode  under  deres  Mœgling  i  Lybœk,  Hamborg  eller  Lyneborg,  men 
Pfalzgreven  erklœrede,  at  han  efter  den  i  Gent  sluttede  Overenskomst 
(Nr,  54  C)  om  Afholdelsen  af  et  nyt  Mode  ikke  kunde  forhandle  videre 
paa  egen  Haand  og  vilde  mode  paa  det  af  Kejseren  fastsatte  Mode  i 
Keln  St.  Bartholomœi  Dag  [2^.  Aug.J. 

Dette  Mode  kom  dog  heller  ikke  i  Stand.  Ferst  den  6.  Juli  med- 
delte  Dronning  Maria  Christian  III,  at  Modet  skulde  holdes  ovennœvnte 
Tid  og  Sied,  men  forinden  Modtagelsen  af  dette  Brev,  1.  Aug.,  havde 
Christian  III  sendt  sin  Sekretœr  Casper  Fuchs  til  Nederlandene  for  at 
faa  Modet  udsat,  da  hans  Gesandter  nu  vanskelig  formedelst  den  frem- 
rykkede  Tid  kunde  mode  i  relie  Tid,  og  endvidere  faa  Medestedet  bestemt 
til  Lybœk,  Hamborg  eller  Lyneborg,  da  den  fangne  Christian  IL  hvem 
Kongen  havde  meddelt,  at  der  skulde  holdes  et  Mode,  havde  anmodet 
om,  at  det  maatte  blive  holdt  i  Nœrheden  af  hans  Fœngscl,  for  at  hans 
Mening  kunde  blive  hort  under  Forhandlingerne.  Dronning  Maria, 
der  allerede  havde  sendt  Gesandter  til  Modet  i  Kôln,  kaldte  nu  disse 
tubage,  men  erklœrede  ikke  at  kunne  sige  noget  om  Tiden  og  Stedet 
for  et  nyt  Mode,  forinden  hun  havde  hort  Pfalzgrevens  Mening.  5.  0kl. 
meddelte  Kejseren  Christian  III,  at  han  havde  besluttct  selv  at  tage 
Sagen  i  sin  Haand  paa  den  forestaaende  Rigsdag  i  Regensburg,  og  at 
Pfalzgreven  havde  givet  sit  Samtykke  hertil,  hvorfor  han  opfordrede 
Christian  III  til  at  sende  Gesandter  did  med  tilborlig  Fuldmogt,  da  det 
var  Kejserens  Mening  at  ville  bringe  et  Forlig  i  Stand  om  aile  Sporgs- 
maal.  17.  Nov.  erklœrede  Christian  III  sig  ogsaa  villig  lit  at  sende 
Gesandter,  naar  han  fik  Tiden  opgivet,  og  forespurgte,  hvad  han  kunde 
vente  sig,  hvis  Gentertraktaten  udlob,  forinden  Forhandlingerne  paa 
Rigsdagen  sluttede.  Herpaa  svarede  Kejseren  27.  Dec.,  at  lUgsdagen 
skulde  aabnes  6.  Jan.  15^1,  men  da  den  vilde  trœkke  lœnge  ml.  kunde 
Gcsandterne  tel  komme  tidsnok;  et  Lejde  for  Gesandterne  sendtes,  og 
Kejseren  erklœrede  sig  villig  til  om  fornodent  at  forlœngv  den  laariyc 
Slilsland  et  Par  Maaneder  eller  til  Forhandlingenies  Slulning. 


1541.    31.  Maj.  329 

Den  6.  Jan.  154^1  udfœrdigedes  Instruksen  for  de  danske  Afsen- 
dinge,*Hr,  Anders  BUde,  Kansler  Wolfgang  v.  Vtenhof,  Peder  Svave  og 
Casper  Fuchs.  Ligesom  ved  de  iidligere  Forhandlinger  i  Nederlandene 
skulde  de  protestere  mod,  ai  man  nœgtede  Kongen  den  ham  tilkom- 
mende  Titel,  og  bestemt  afvise  ethverl  Arvekrav  fra  Christian  IFs  Detres 
5ide,  da  Danmark  var  et  Vaigrige  og  der  for  Hertagdemmernes  Ved- 
kommende  jo  var  mandlige  Aruinger;  de  Brève,  som  Rigsraadet  efter 
Pfatzgrevens  Paastand  skulde  hâve  givet  Christian  II  om^  at  hans  Detre 
maatie  faa  Rigerne,  kendte  man  i  Danmark  ikke  noget  til.  Krœvedes 
der  Brudeskat  og  Udstgr  for  Detrene,  maatte  de  nok  anerkende  et  saa- 
dant  Kravs  Berettigetse,  men  skulde  samtidig  henvise  til,  at  Christian  II 
havde  forvaltet  Rigerne  daarligt  og  taget  en  stor  Skat  med  sig  ud  af 
Riget  ;  ligesaa  havde  den  flygtede  Mrkebiskop  af  Trondhjem  taget  meget 
med  sig,  som  Pfalzgreven  nu  uden  nogensomhelst  Ret  skulde  hâve  til- 
egnet  sig;  da  det  belob  sig  til  langt  mère  end  en  Brudeskat,  kunde 
Pfalzgreven  Jo  gère  sig  bétail  heri.  Hvis  Kejseren  og  Pfalzgreven  be- 
stemt krœvede  en  Brudeskat,  maatte  de  ferst  tilbyde  en  almindelig 
Brudeskat  til  Pfalzgrevinde  Dorothea  og  efterhaanden  gaa  op  til  en 
dobbelt  Brudeskat  baade  til  hende  og  Sesteren,  Hertuginden  af  Mailand, 
dog  skulde  saa  baade  Kejseren,  hans  Broder,  Pfalzgreven  og  begge 
Christian  IFs  Dotre  give  Afkald  paa  aile  Fordringer;  om  en  almindelig 
Brudeskats  Sterrelse  maatte  de  ikke  udtale  sig,  men  skulde  henvise  til 
at  sege  Oplysning  herom  hos  Kurfyrsten  af  Brandenborg,  hvis  Moder 
var  en  dansk  Prinsesse,  I  en  Skrivelse  af  11.  Jan.  tillodes  det  endog 
Gesandterne  at  tilbyde  200,000  Gylden  ialt,  100,000  til  hver  af  Dotrene, 
hvis  en  Overenskomst  kun  kunde  naas  derved.  Da  Gesandterne  imid- 
lertid  i  en  Skrivelse  af  14.  Maris  1541  fra  Breitenburg  udtalte  deres 
Betœnkelighed  ved  at  tilbyde  saa  meget,  fordi  man  kunde  risikere,  at 
Kongen,  selv  om  han  blev  forligt  med  Pfalzgreven  og  Christian  Ils 
Detre,  alligevel  blev  angreben  for  Religionens  Skyld,  og  bad  Kongen 
endnu  engang  overveje  Sagen  med  sine  Raader,  raadslog  Kongen  paany 
med  de  Raader,  han  havde  hos  sig,  og  da  disse  dette  Gesandternes 
Betœnkeligheder,  gav  han  25.  Maris  Gesandterne  Ordre  til  kun  at  til- 
byde en  halv  Brudeskat;  hvis  det  ikke  antoges,  maatte  de  ikke  ind- 
lade  sig  i  videre  Forhandlinger  herom,  men  skulde  gore  Kongens  For- 
dringer gœldende  og  saa  hurtigt  som  muligt  underrette  Kongen  derom. 
Gesandterne  skulde  se  at  faa  den  svenske  Konge  medoptagen  i  Trak- 
taten  ved  Betalingen  af  Brudeskatten,  men  maatte  dog  lade  denne  For- 
dring  falde,  hvis  Modparlen  beslemi  modsatte  sig  den.  Paa  en  Fri- 
givelse  af  Christian  II  maatte  de  derimod  under  ingen  Omstœndigheder 
gaa  ind.  Hvis  de  overijsselske  Stœder  eller  Kejseren  paa  deres  Vegne 
bestemt  forlangle  Betaling  for  deres  opbragte  Skibe  og  Gods  efter  de 
af  dem  overleverede  Registre,  skulde  de  erklœre,  at  der  jo  nok  i  Genter- 
traktalen  var  bestemt,  at  der  paa  den  ferste  Sammenkomst  skulde  for- 
handles  om,  hvorledes  Stœderne  skulde  beiales,  men  Kongen  anerkendte 
ikke  det  af  Stœderne  opstillede  Regnskab;  vilde  Stœderne  ikke  aner- 
kende Kongens  Regnskab,  maatte  de  sende  Gesandter  til  Kebenhavn, 
hvor  de  saa  skulde  faa  ait  betalt,  som  Kongen  bevisligt  skyldte  dem. 
Gesandterne,  der  under  Forhandlingerne  ogsaa  skulde  krœve  Erstatning 


330  1541.    31.  Maj. 

« 

for  den  Skade,  som  Nederlandene  havde  paafert  Kongen,  maatte  dog 
tilsidst  gaa  ind  paa  Betaling  til  de  overijsselske  Stœder  paa  saa  gun- 
stige  Vilkaar,  som  de  kunde  opnaa. 

De  danske  Gesandier,  der  20.  Jan.  havde  faaet  Ordre  til  at  opsœtte 
deres  Afrejse  noget  og  endnu  i  Slatningen  af  Maris  opholdi  sig  paa 
Breitenburg  i  Holstetiy  havde  5.  Maj  deres  forste  Avdiens  hos  Kejseren, 
der  modtog  dem  velvilligt  og  meddelte,  at  Forhandlingerne  med  dem 
vilde  blive  overdragne  til  de  Prato,  Granvella  og  nogle  andre.  Den 
7.  Maj  aabnedes  Forhandlingerne  i  Granvellas  Hus,  hvor  de  Prato, 
Granvella  og  Dr,  Jean  de  Naves  vare  til  Stede,  senere  deltog  ogsaa  den 
kejserlige  Raad  Dr.  Karl  Bogsot  i  Forhandlingerne.  De  kejserlige  Kom- 
missœrer  erkendte  straks,  at  Pfalzgreven  ikke  kunde  gore  nogensomhelst 
Fordring  paa  Rigerne  eller  Hertugdommerney  saalœnge  Christian  II 
levede,  men  baade  Pfalzgreven  og  Kejseren  maatte  krœve  Christian  II 
frigivet  og  genindsat.  Herom  drejede  Forhandlingerne  sig  de  forste 
Dage.  Fra  dansk  Side  ferle  sœdvanlig  Utenhof  Ordet,  og  han  afviste 
bestemt  enhver  Forhandling  om  Christian  IFs  Frigivelse  og  Genind- 
sœttelse.  En  saadan  Forhandling  maatte  nedvendigvis  fores  i  Nœr- 
heden  af  Christian  IFs  Fœngsel,  da  hans  Mening  stadig  maatte  hères, 
og  man  havde  derfor  ogsaa  foreslaaet  Dronning  Maria  et  Mode  i  Lg- 
bœky  Hamborg  eller  Lgneborg,  men  da  Kejserens  to  Skrivelser  til  Chri- 
stian III  alUgevel  aldeles  ikke  havde  tait  om  Christian  11^  men  kun 
om  Christian  IIVs  Strid  med  Pfalzgreven  og  Nederlandene^  havde  de 
ikke  faaet  Faldmagt  til  at  forhandle  om  Christian  IL  De  danske  Af- 
sendinge  holdt  fast  herved,  skent  de  kejserlige  Kommissœrer  segte  at 
overtale  dem  til  i  ait  Fald  at  udtale  sig  om  Betingelserne  for  en  Fri- 
givelse og  Restitution  af  Christian  II  og  lovede,  at  deres  Forslag  ikke 
skulde  blive  meddelte  Pfalzgreven.  Landgrev  Filip  af  Hessen,  der  selv 
var  medt  paa  Rigsdagen  og  under  den  fuldbgrdede  sin  i  lœngere  Tid 
forberedte  Underkastelse  under  Kejseren,  antog  sig  med  stor  Iver  Pfalz- 
grevens  Sag  og  raadede  indtrœngende  til  et  Forlig  med  demie  paa 
Grundlag  af  en  Landafstaaelse,  enten  Norge,  Jglland  eller  Skaane,  da 
man  jo  havde  bedraget  Christian  II  med  Lejdet  og  Kejseren  sikkert 
engang  vilde  angribe  Danmark  af  den  Grund;  hertil  vilde  Kejseren 
tel  kunne  faa  Hjœlp  af  Frankrig  og  England,  der  endogsaa  havde  til- 
budt  den,  da  Christian  IFs  Afsœttelse  og  Fœngsling  havde  sat  meget 
ondt  Blod  hos  aile  kronede  Hoveder;  man  risikerede  ogsaa  tel,  at  Kej- 
seren afkebte  Pfalzgreven  hans  Fordringer  paa  de  nordiske  Riger  for 
selv  al  sœtte  sig  i  Besiddelse  af  disse.  Disse  Forestillinger  gjorde  dog 
iniet  Indtryk.  Utenhof  svarede,  at  Christian  II  selv  var  Skyld  i  sin 
Ulykke,  da  han  havde  betroet  sin  Skœbne  til  en  les  Prxi'st;  han  maatte 
lœre  at  se  sig  for.  Faren  fra  Kejserens  Side  var  nœppe  stor,  da  han 
havde  mère  end  nok  at  gère  med  sine  egne  Sager,  ja  ikke  engang 
kunde  hjœlpe  sin  egen  Broder,  og  sikkerlig  ingen  Hjœlp  vilde  faa  hver- 
ken  fra  Frankrig  eller  England.  Forhandlingerne  mellem  de  danske 
Afsendinge  og  de  kejserlige  Kommissœrer,  der  hidtil  var  fort  under 
meget  venskabelige  Former,  blev  noget  skarpere,  da  de  sidste  overgav 
et  Indlœg  fra  Pfalzgreven,  hvori  han  klagede  stœrkt  over  den  Behand- 
ling,   der  var  bleven    Christian  II  til   Del,  og   hœvdede   sin    Ret   til  de 


1541.    31.  Maj.  331 

nordiske  Riger;  herpaa  svarede  de  danske  med  udferligt  ai  opregne 
hele  Christian  IF  s  Sgnderegister  og  minde  om,  ai  Kejseren  siraks  efier 
Fredeiik  Fs  Dod  havde  sendi  sin  Sekretœr  Kreuthner  til  Danmark  for 
ai  meddeie,  ai  han  kun  vilde  hâve  en  af  Frederik  Fs  Sonner  paa  Tronen, 
De  kejserlige  Kommissœrer  mente  dog  tiisidsty  ai  det  var  bedst  ai 
opgiue  disse  Forhandlinger  og  indskrœnke  sig  til  en  Forlœngelse  af 
Stilstanden,  da  man  for  enhver  Pris  maatte  forhindre,  ai  det  kom  til 
Krig  mellem  Landene;  de  foreslog  en  Forlœngelse  af  Stilstanden,  saa- 
lœnge  Rigsdagen  varede  og  3  Maaneder  de re fier.  De  danske  modsatte 
sig  imidlertid  hestemt  en  Omtale  af  Rigsdagen  i  denne  Forbindelse, 
da  de  ikke  vare  komne  som  Gesandter  til  Rigsdagen  og  denne  jo  hel- 
ler  ikke  havde  det  mindste  med  Stilstanden  at  gère.  De  kejserlige  holdt 
lige  saa  bestemt  paa,  at  Rigsdagen  blev  nœvnet  i  Forbindelse  med  Stil- 
standen, da  den  var  omtalt  i  de  to  Skrivelser,  hvorved  Gesandterne 
kaldtes  hid.  Herom  fortes  der  en  lœngere  Strid;  for  at  Stilstandens 
Varighed  kunde  blive  bestemt  fastslaaet,  erklœrede  de  kejserlige,  at  Rigs- 
dagen skulde  règnes  for  2  Maaneder,  men  heller  ikke  med  denne  Til- 
fejelse  vilde  de  danske  gaa  ind  paa  Rigsdagens  Nœvnelse.  Endelig 
den  10.  Juni  gav  de  kejserlige  efter  og  gik  ind  paa  en  Forlœngelse  af 
Stilstanden  til  1.  Nov.  uden  Omtale  af  Rigsdagen.  Jœvnsides  hermed 
var  gaaet  Forhandlinger  med  de  kejserlige  Kommissœrer  og  Afsendinge 
fra  de  overijsselske  Stœder  angaaende  disses  Fordringer.  Stœdernes 
Reprœsentanter  holdt  paa,  at  Sagen  var  afgjort  ved  Gentertraktaten, 
medens  de  danske  hœvdede,  at  der  deri  ikke  udtrgkkelig  var  fastslaaet, 
at  de  danske  skulde  anerkende  Stœdernes  Regnskab.  Dette  kunde  de 
ikke  og  foreslog  derfor  et  nyt  Mode  i  Kobenhavn.  Herpaa  vilde  Stœ- 
derne  absolut  ikke  indlade  sig.  Efterat  hâve  undersogt  Gentertraktaten, 
hvis  Mening  man  fandt  noget  tvivlsom,  bleve  de  danske  og  kejserlige 
Underhandlere  tilsidst  enige  om,  at  de  danske  og  Stœdernes  Kommis- 
sœrer skulde  forliges  om  bestemte  Terminer  for  Betalingen,  og  de  kej- 
serlige Kommissœrer  skulde  saa  faa  indsat  en  Bestemmelse  om,  at  Kon- 
gen  af  Danmark  skulde  hâve  Ret  til  at  fore  Modbevis  mod  Stœdernes 
Regnskab  og  faa  hvad,  der  bevislig  var  regnet  for  meget,  fradraget  i 
Summen.  Den  13.  Juni  opsattes  de  to  Aktstgkker  om  Forlœngelsen  af 
Stilstanden  og  Skadeserstatningen,  men  dateredes  begge  31.  Maj.  Selve 
Traktaten  ratificeredes  straks  den  15.  Juni  a f  Kejseren.  11.  Aug.  sendte 
Christian  III  sin  Ratifikation  til  Dronning  Maria.  ^ 


>  Medet  i  Schmalkalden:  Chr.  IIl's  Instruks  f.  W.  v.  Utenhof  og  Breide 
Rantzau  '*/}  1540;  Kurf.  af  Sachsens  og  Landgreven  af  Hessens  Âfskedsforslag 
til  de  danske  Gesandter  "/4  1540;  K.  af  S.  og  L.  af  H.  t.  Chr.  III  "/^  1540;  Mé- 
morial f.  Breide  Rantzau  og  Johan  Fôrster  t.  K.  af  S.  og  L.  af  H.  **l^  1540,  de 
to  Fyrsters  Svar  herpaa  ^«/e  1540;  K.  af  S.  og  L.  af  H.  t.  Chr.  III  ^*lj  1540  (Sach- 
sen).  Landgr.  Filip  t.  Chr.  III  ^|^  1540  (Hessen).  Hub.  Th.  Leodius,  Vita  Fri- 
derici  S.  240  fT.  Krag  og  Stephanius,  Chr.  lll's  Hist.  1,  212  ff.  Lenz.  Briefwech- 
sel  Lahdgraf  Philips  mit  Bucer  I,  409  fT.  —  Det  paatsenkte  Mode  i  Kôln:  Dr. 
Maria  t.  Chr.  III  «/^  1540;  Chr.  111  t.  de  kejs.  Gesandter  i  Koln  «/g»  *•  ^^'  Maria 
^/g  1540;  C.  Fuchs's  Forebringende  f.  Dr.  Maria  "/g,  dennes  Svar  "/g  1540  (Span- 
ske  Nederlande).     Lanz,  Staatspapiere  z.  Geschichte  Karls  V  S.  284  ff.  —  Regens- 


332  1541.    31.  Maj. 


A. 


1541.  31.  M«g  (Regensburg).  Traktat  mellem  Christian  III  og  Kqjser  Karl  V. 
hvorved  den  i  Cent  14.  April  1540  sluttede  laarige  Stilstand,  der  ud- 
\eh  3.  M^  1541,  forlœnges  til  1.  Nov.  1541. 

R:    Kejser  Karl  V's    Ratifikatlon ,    dat  Regensburg  15.  Juni   1541 
(Original  paa  Pergament  med  Kejserens  vedhœngende  SegI). 

Kaerle,  bij  der  gracien  Goids  Roomsch  keyser,  allijt  ver- 
meerder  'Is  rijcx,  coninck  van  Germanien,  van  Castillen,  van 
Léon,  van  Grenade,  van  Arragon,  van  Navarre,  van  Napels,  van 
Sicillien,  van  Maiorgue,  van  Sardaine,  van  den  eylanden  van 
Indien  ende  vaste  lande,  van  der  zee  occeane  etc.,  ertshertoge 
van  Oistrick,  hertoge  van  Bourgoingnen,  van  Lothringen,  van 
Brabant,  van  Limborcb,  van  Luxemborch  ende  van  Gheldre, 
grave  van  Vlaenderen,  van  Arthois,  van  Bourgoingnen,  paisgrave 
ende  van  Henegouwe,  van  Hollandt,  van  Zeelandt,  van  Ferrette, 
van  Haguenauw,  van  Namen  ende  Zuytphen,  prince  van  Swaue, 
marckgrave  des  heylichs  rijcx,  heere  van  Vrieslandt,  van  Salins, 
van  Mechelen,  van  der  stadt,  steden  ende  lande  van  Utrecht, 
van  Overyssel,  van  Groeningen,  van  Drenten  ende  Coeverden  etc. 
ende  dominateur  in  Azien  ende  Affricque,  allen  denghenen,  die 
desen  onsen  brief  sullen  zien  oft  hoiren  lesen,  saiuyt,  beken- 
nen:  Dat  alzoe  onse  lieven  ende  getrouwen  raden,  m''  Kaerle 
Boisot  ende  Jan  de  Naves,  van  onsent  wegen  gehandelt,  gemaect 
ende  gesloten  hebben  een  verlengenisse  ende  prorogatie  van  be- 
standt,  beghinnende  den  derden  May  lestgeleden  ende  gedue- 
rende  tôt  ten  jersten  dach  Novembris  naestcomende  met  ten 
geschickten  ende  gedeputeerden  van  den  duerluchtigen  hooch- 
geboren  furst  Cristiaen,  gecoren  coninck  te  Deenmarcken,  Nor- 
wegen,  hertoch  te  Sleswijck,  Holsten,  Stormern  ende  die  Dit- 
merschen,  grave  te  Oldenbourg  ende  Demmerhorst,  van  wegen 
ende  in  den  naem  desselfs  gecoren  conincx  ende  zijnen  om- 
mundigen  bruederen  ende  harer  beyder  landen  ende  ondersaten, 
daervan  d'inhoudt  hiernae  volght  van  woirde  te  woirde: 

Alzoe  op  ten  viertiensten  Aprilis  int  jaer  1500  ende  veertich 


burg:  Karl  V  t.  Chr.  111  Wjo,  "/i»  lâ40;  Chr.  III  t.  Karl  V  "/^  1340  (Spanske  Neder- 
lande);  Instr.  f.  de  danske  Gesandter  «/i  1540  (Instruksbog  1339—48,  S.  22  ff.). 
Chr.  m  t.  de  danske  Gesandter  »Vi,  ^""Iv  '^U  1^41  (Inland.  Hegistr.).  P.  Svaves 
Protokol  (p.  Latin)  over  Forhandl.  i  Regensburg  (Spanske  Nederlande).  Krag 
og  Stephanius,  Chr.  lll's  Hist.  I,  225—33  (med  Benyttelse  af  Svaves  Protokol). 


1541.    31.  M^j.  333 

naer  paesschen  in  de  stadt  van  Ghendt  zeker  tractaet  van  be- 
stande  ende  afstandt  van  oirloge  gemaect  ende  gesloten  is  ge- 
weest  tusschen  die  Erfnederlanden  van  de  key.  mal.,  ons  alder- 
genadichste  herr,  als  namelick  Brabant,  Vlaenderen,  Henegouwe, 
Hollandt,  Zeelandt,  Arthois,  Luxemborch,  Limborch,  Naraen, 
Valckenborch,  die  landen  van  Overmaze,  Vrieslandt,  Overyssel, 
Mechelen,  Utrecht,  Groeningen  met  ten  Ommelanden  ende  't  landt 
van  Drente,  aile  staende  onder  *t  regimente  van  der  coninginne 
douagiere  van  Hongrie,  zijnder  mat.  zuster,  ter  eenre  ende  den 
durlucbtigen,  hoochgeboren  furst,  heeren  Cristiaen,  gecoren  co- 
ninck  tôt  Denmarcken,  hertoge  tôt  Sleswick,  Holsten  ende  Stor- 
mern  etc.,  ter  andere  zijden,  welck  bestandt  ende  afstandt  van 
oirloge  zoude  dueren  een  geheel  jaer,  beginnende  den  derden 
dach  van  Mey,  alsdoen  naervolgende,  ende  expireren  ten  geli- 
cken  dage  int  tegenwoirdich  jaer  van  eenenvertich,  van  welcken 
bestandt  met  key.  mat.  conflrmatie  die  teneur  hiernae  volght  van 
woirde  te  woirde,  vuytgenomen  den  tijtel: 

Herefter  folger  den  kejserlige  Ratifikation  af  Traktaten  i  Gent,  dat 
Gent  30.  April  lôJ^O. 

Welck  bestandt  ende  afstandt  van  oirloge  gemaect  ende  ge- 
sloten is  geweest  in  meyninge  ende  principalick  om  middeler  tijt 
te  bandelen,  tracteren  ende  sluyten  eenen  goeden,  vasten  ende 
eyntlicken  vrede  ende  peys,  ende  om  *t  selve  tôt  eynen  goeden 
eynde  te  brengen  was  derselven  viertiensten  Aprilis  ende  in  de 
voirsz.  stadt  van  Ghendt  gewillecoirt  ende  geaccordeert  tusschen 
die  voirsz.  coninginne  van  Hongrien  ende  den  geschicten  van  den 
voirsz.  gecoren  coninck  tôt  Deenmarcken,  als  dat  de  voirsz.  geco- 
ren coninck  zijne  volmachtige  ende  geschicte  met  genoechsaem, 
souffisanten  ende  goede,  vaste  breven  van  procuratie,  ora  peys 
ende  vrede  te  tracteren,  zoeverre  het  mogelick  ware,  met  voirsz. 
key.  mat.,  zynder  mat.  Erfnederlanden,  hertoge  Frederick,  pals- 
grave,  ende  die  princesse  van  Deenmarcken,  sijnder  mat.  nichte, 
oft  hueren  geschicten,  oick  daertoe  vollemacht  hebbende,  zenden 
ende  schicken  soude  op  sinte  Bartholomeeus  dach,  alsdoen  naest- 
volgende,  binnen  der  stadt  Cuelen,  Luneborg,  Hamborg,  Bremen 
oft  Munster  tôt  kuese  ende  beliefte  van  der  key.  m.,  behoudelick 
dat  de  voirgenoemde  gecoren  coninck  goets  tijts  voer  den  voirsz. 
dach    Bartholomei    gewaerschouwt  soude  worden,  tôt  welcken 


334  1541.    SI.  Maj. 

van  den  voirsz.  vijff  steden  hij  zijne  geschicten  ende  volmach- 
tige  senden  soude,  ende  dat  in  gevalle  die  gecoren  coninck  bin- 
nen  middelen  tijde  nyet  en  accordeerde  met  ten  voirgenoemen 
hertogen  Frederick  van  andere  plaetse  ende  dage  om  van  peyse 
te  tracteren,  in  welcken  gevalle  hij  't  selve  der  coninginne  goets 
tijts  scrijven  ende  laten  weten  soude.  Ende  om  dat  de  voirsz. 
gecoren  coninck  nyet  en  hadde  cunnen  gesenden  zijne  voirsz. 
volmachtige  ten  voirsz.  dage  Bartholomei  vuyt  die  redenen,  die 
hij  dede  de  voirsz.  key.  m.  verclaren  in  die  stadt  van  Utrecht  bîj 
zijne  secretaris  Jaspar  Foux,  die  voirsz.  key.  m.  hem  zoude  bij 
zijne  briefven  van  date  den  5.  Octobris  lestgeleden  gescreven 
hebben,  dat  hij  comen  soude  oft  zijn  volmachtigen  ende  geschic- 
ten tôt  deser  keyserlicken  dachvaert  zenden,  om  te  voldoen  den 
voirsz.  tractaet  van  Ghendt,  ende  dat  dieghene,  die  bij  hem  zoude 
geschict  wesen,  zoude  hebben  goede  ende  volcomen  instructie 
ende  vollemacht  om  te  tracteren  ende  t'  accorderen  als  voer, 
waerop  de  voirsz.  gecoren  coninck  geantwoirt  heeft  bij  zijne 
briefven  van  den  17.  in  Novembri  lestleden,  dat  hij  wel  wilde 
volgen  ende  onderhouden  aile  'tgene,  dat  zijn  voirsz.  raedsluden 
ende  geschicten  beloefl  hadden  in  de  voirsz.  stadt  van  Ghendt, 
soe verre  hij  geadverteert  ware  van  den  tijt  ende  plaetse,  daer 
men  de  voirsz.  key.  dachvaert  houden  zoude,  adverteerde  oick 
zijnder  key.  mat,  hoe  dat  *t  voirsz.  bestandt  expireren  zoude 
den  3.  in  Meye  van  't  voirsz.  jare  een  ende  veertich  ende  nyet 
wetende,  hoelange  de  communicatie  met  ten  voirsz.  hertoge  Fre- 
derick, de  princesse  van  Deenmarcken,  zijn  huysvrouwe,  ende 
de  hertoginne  van  Milanen  dueren  zoude,  begheerde  te  weten, 
indien  de  voirsz.  communicatie  langer  duerde  dan  't  voirsz.  be- 
standt, wat  hij  verbeyden  ende  hopen  mocht  van  de  voirsz.  key. 
m.  ende  zijn  ondersaten;  op  welcke  brieven  die  voirsz.  key.  m. 
den  27.  in  Decembri  lestleden  geadverteert  heeft  den  voirsz.  ge- 
coren coninck  van  den  tijde  ende  plaetse  der  voirsz.  key.  dach- 
vaert ende  hem  daerenboven  geadverteert,  dat  tôt  versekerheyt 
van  zijnen  volmachtige,  die  hij  tôt  de  voirsz.  dachvaert  schicken 
zoude,  ende  den  ondersaten  van  beyde  de  zijden  zijn  voirsz. 
key.  m.,  indien  de  voirsz.  geschickten  oft  gedeputeerden  ter  voirsz. 
dachvaert  quamen,  ende  zoeverre  het  van  noode  ware,  soude 
gherne  verlingen  ende  prorogeren  't  voirsz.  bestandt  van  den 
voirsz.  derden    van    Meye,    dat    het   voirsz.  bestandt    expireren 


1541.    31.  Maj.  335 

zoude,  tôt  drye  maenden  daernaer  ofl  tôt  dat  dç  voirsz.  commu- 
nicatie  voleyndt  zoude  wesen.  Op  welcke  key.  m.  scrift  de  voirsz. 
gecoren  coninck  gesonden  heefl  heeren  Andries  Bilde,  ritter, 
heeren  Wolff  van  UtenhofF,  cantzler,  Peeter  Swauen  ende  Caspar 
Fucx,  zijne  volmachtigen,  tôt  deser  plaetse,  tusschen  denwelcken 
ende  van  wegen  des  voirsz.  hertoge  Frederick  ende  bij  tusschen- 
spreken  van  zijne  key.  m.  spraeck  ende  communicatie  gehouden 
is  ende  gemerct,  dat  geduerende  de  voirsz.  communicatie  't 
voirsz.  bestandt  is  geexpireert,  ende  dat  zijn  key.  m.  meyninge 
nyet  en  is,  dat  duer  dien  den  voirsz.  gedeputeerden  noch  oick 
den  ondersaten  van  beyde  de  zijden  eenige  schade  toecomen 
zoude,  gelijck  zijne  key.  m.  't  selve  geaccordeert  heeft  bij  zijne 
voirsz.  brieven  in  date  den  27.  Decembris  lestleden,  waerop  de 
voirsz.  gedeputeerden  hen  betrouwt  hebben,  heeft  doen  commu- 
niceren  met  die  geschicten  ende  met  ten  selven  is  geaccordeert 
geweest  : 

/.  Dat  tôt  verzekerheyt  van  henluyden  gedeputeerden 
ende  oick  van  den  voirsz.  ondersaten  ende  om  better  ende 
vryelicker  te  tracteren  op  die  eyntelicke  vrede,  diewelcke  métier 
hulpen  Goids  men  is  verhopende  tusschen  den  voirsz.  hertoch 
Frederick  ende  der  voirsz.  key.  m.  Erfnederlanden  met  ten  voirsz. 
gecoren  coninck,  't  voirsz.  bestant  zoude  verlenght,  gecontinueert 
ende  geprorogeert  worden  ende  mits  desen  jegewoirdigen  trac- 
tate  is  verlenght,  gecontinueert  ende  geprorogeert  met  allen 
zijnen  punten  ende  artickelen  ende  naer  inhouden  van  dien, 
zonder  daervan  yet  te  veranderen,  vermeeren  oft  verminderen, 
ende  dat  tôt  ten  jersten  dag  Novembris  naestcomende;  welcke 
continuatie  oft  prorogatie  beginnen  sal  den  derden  van  desen 
jegewoirdigen  maent  van  Meye  in  zulcke  wijs,  ofte  gheen  dis- 
continuatie  innegebuert  en  ware. 

2.  Ende  indien  datter  enige  arresten,  facten  van  oirloge 
oft  viantschapen  gevallen  waren  tusschen  den  voirsz.  derden 
dach  van  Meye  tôt  ten  datum  van  desen,  zoe  van  de  ender 
zijden  als  van  d'  andere,  zoe  sal  aile  'tgene  dat  duer  dien  ge- 
arresteert,  genomen  ende  beschadicht  is  geweest,  vry,  los  ende 
ombeschadicht  gerestitueert,  wedergegeven  ende  gerepareert  wor- 
den zonder  ennich  tegenseggen  oft  zwaericheyt. 

3,  Ende  zal  dese  jegewoirdige  verlengenisse  ende  proro- 
gatie van   bestandt  gepubliceert  ende   vuytgeroepen  worden   in 


336  1541.    31.  Maj. 

allen  hofsteden  ende  plaetsen  van  den  rijcken  ende  landen 
voirsz.,  daer  men  gewoonen  is  publicatie  te  doende,  binnen 
den  tijt  van  vier  oft  vijf  weken  naestcomende  ten  lancxten, 
zoeverre  't  selve  doenlick  is,  ende  in  anderen  steden,  daer  men 
die  binnen  denselven  tijde  nyet  en  soude  cunnen  doen,  zoe 
corts  daernaer  als  mogelijck  zijn  sal. 

Welcke  verlenghenisse  ende  prorogatie  gemaect  ende  gepas- 
seert  is  by  ons,  Kaerle  Boisot  ende  Jehan  de  Naues,  raden  der 
key.  m.,  in  den  name  ende  van  wegen  derselver  mat.  ende  by  ons, 
heeren  Andries  Bilden,  ridder,  heeren  WolfF  van  UtenhofF,  cantz- 
1er,  Peeter  Swaven  unde  Jaspar  Fucx,  geschickte  ende  gedepu- 
teerde  des  voirsz.  gecoren  conincx  van  Deenmarcken,  vuyt 
crachte  van  onse  procuratie  ende  machtbrieve,  hiernae  geinse- 
rert;  ende  zal  bij  de  key.  m.  aïs  erfheere  der  bovengenomeden 
Erfnederlanden  ende  bij  hoochgedachte  gecoren  coninck  te  Deen- 
marcken binnen  vier  maenden  ongeveerlich  geratificeert  ende 
geapprobeert  worden  ende  daeraf  elckanderen  overseynden  be- 
hoirlicke  opene  brieven  van  ratifTactie.  Hiernaer  volght  die 
teneur  van  de  procuracie  ende  machtbrieve  van  den  gecommit- 
teerden  ende  geschicten  des  gecoren  conincx  van  Deenmarcken: 

Christian  JIFs  Fuldmagt  for  de  danske  Gesandter,  dat.  Coppen- 
hagen,  am  tage  trium  regum  [6,  Jan.]  154-1. 

Ende  tôt  versekerheyt  van  desen  allen,  soe  boven  gescreven 
staet,  ende  dat  't  selve  in  aider  manieren  aïs  voeren  getrouwe- 
lick  ende  onverbreckelick  onderhouden  ende  achtervolght  sal 
worden,  hebben  wij  Kaerle  Boisot  ende  Jehan  de  Naues  voirsz. 
ende  wij  Andries  Bilden,  Wolff  van  Utenhoff,  Peeter  SNyaven 
ende  Jaspar  Foucx,  gecommitteerde  boven  genoempt,  vuyt 
crachte  van  onse  voirsz.  procuratie  onse  name,  zegel  ende  sig- 
netten  hier  onder  gestelt  ende  gedruckt  in  der  stadt  Regens- 
bourg  den  lesten  May  int  jaer  ons  heeren  duysent  vyfhondert 
ende  eenenveertich.  Aldus  geteckent  Kaerle  Boisot,  Jan  de  Na- 
ues, Wolff  van  Uttenhouen,  Andries  Bilten,  Peeter  Swaben,  Jas- 
par Fuchssen  met  twee  opgedructe  zegelen  ende  vier  signetten. 

Zoe  eest  dat  wij  de  voirscreven  prorogatie  ende  verlinge- 
nisse  van  bestandt  aengenomen,  belieft  bewillicht  ende  beve- 
sticht  hebben,  aennemen,  believen,  bewilligen,  ratificeren  ende 
bevestigen  mits  desen  in  allen  artickelen,  stucken  ende  punten 


H 


1541.    31.  Maj.  337 

in  der  bester  formen  ende  gelijck  oft  die  bij  ons  in  eygender 
persoen  verhandelt,  opgericht  ende  gemaect  ware,  ende  geloven 
de  voirsz.  verlengenisse  ende  prorogatie  van  bestandt  bij  trouwe 
ende  goede  geloove  alzoe  vast,  onwederroepelick,  sonder  eenich 
wederseggen  t'onderhouden  ende  te  achtervolgen,  zonder  arch 
oft  list. 

Des  t'orconden  ende  zekerheyt  hebben  wij  onsen  zegel 
hieraen  doen  hangen  ende  mit  onser  eygender  handt  onderscre- 
ven.  Gegeven  in  onse  key.  stadt  van  Regenspurg  den  vyftien- 
sten  Junij  int  jaer  ons  heeren  duysent  vijfhondert  eenendeveer- 
tich,  van  onsen  keyserlicken  't  22.  ende  van  onsen  coninckrijcken 
van  Castillen  ende  andern  't  26. 

Carolus. 

Bij  den  keyser 
K.  Boisot.  Naues. 

B. 

1541.  31.  M^'  (Regensburg).  Overenskomst  mellem  de  danske  Gesandter 
og  de  k^'serlige  Kommisssrer  angaaende  Skadeserstatningen  til 
de  Over\jsselske  og  Groening^ke  Stœder  for  opbrag^  Skibe. 

O  :  Original  paa  Pergament  (underskrevet  og  beseglet  af  de  kejser- 
lige  og  danske  Underhandlere). 

Alzoe  bij  zekere  bezundere  traclaet,  opgericht  ende  gesloten 

in  de  stadt  van  Ghendt  den  14.  Aprilis  in  den  jaere  1500  ende 

veertich  naer  paesschen   aengaende  die  beschadigen  van  Over- 

yssel   ende  van   Groeninge  tusschen  die  duerluchtige,  hoochge- 

boren  ende  grootmogenste  furstinne,  vrouwe   Marie,  van   Gods 

genaden  coninginne  douaigiere  van  Hongrien,  van  Bohemen  etc., 

als  régente  van  den   key.  mat.  Erfnederlanden  ter  eender  ende 

den   duerluchtigen,  hoochgeboren  furst,  heer  Christian,  gecoren 

coninck  te  Denemarcken,  Norwegen,  hertoge  te  SIeswijck,  Hol- 

sten,  Stormeren  etc.,  ter  andere  zijden,  onder  andere  geseyt,  ge- 

tracteert,  gesloten    ende    beloeft   is    geweest    bij   consente   ende 

goetduncken  van  de  geschickten  van  den  drye  steden  van  Over- 

yssel  ende  van  Groeninge  voirscreven,  dat  van  der  sommen  van 

24,337  jochimdalders  7V2  P  lubecs,  resterende  van  24,948  jochim- 

daelders,    tôt   welcker    sommen    de    gepretendeerde    afgenomen 

goeden  naer  d'  estimatie  ende  schattinge,  binnen  der  stadt  van 

Hambourg    gedaen,  wat    gemeynlick    zulcke    goeden    ende    co- 

22 


338  1541.    31.  Maj. 

menscapen  waert  zijn,  ende  declaratie  oft  calculatie  van  den- 
selven  goeden,  gedaen  ende  overgegeven  bij  de  voirsz.  bescha- 
dige,  beloopende  waeren,  de  voirsz.  gecoren  coninck  zoude  de 
voirsz.  van  Overyssel  opleggen  ende  belaelen  de  somme  van 
9061  jochiradaelders  16  sk.  lubecs  in  drye  termijnen  ende  paye- 
menten,  te  weten  een  rechten  derdendeel,  beloopende  3020  jo- 
chimdaelders  15  sk.  6  <^  lubecs  sinte  Michiels  dach,  alsdoen 
naestvolgende,  een  ander  derdendeel  sinte  Machiels  dach  daer- 
naer  volgende  int  jaer  1541,  ende  't  laetste  derdendeel  ten  hey- 
ligen  drie  coningen  dach  strack  daernaer  volgende  int  jaer  1542, 
bij  welcken  tractaet  was  voirt  geseyt  ende  veraccordeert,  dat 
zoeverre  binnen  jaers  oft  daernaer  een  eyntlicke  peyse  ende 
vrede  met  ten  voirsz.  gecoren  coninck  te  Deenmarcken  getrac- 
teert  ende  gesloten  worde,  in  dien  gevalle  zoe  zoude  hij  schul- 
dich  sijn  te  betalene  aile  de  resterende  penninge,  alsdan  nocli 
ombetaelt  staende,  die  alsdan  bevonden  zouden  worden  schul- 
dîch  te  zijnde  van  allen  die  opgehouden  scepen  ende  goeden 
naervolgende  de  voirsz.  estimatie,  tôt  Hambourg  gedaen,  ende  dat 
binnen  drye  maenden,  naer  dat  die  eyntelicke  vrede  gesloten 
ende  geaccordeert  zouden  wesen  naervolgende  't  voirsz.  tractaet; 
ende  in  gevalle  binnen  jaers  geen  eyntelicke  vrede  met  ten  voirsz. 
coninck  te  Deenmarcken  gesloten  ende  getracteert  en  wordt,  zoe 
zoude  men  ter  jerster  dachvaert,  die  met  ten  geschickte  van  den 
voirsz.  gecoren  coninck  gehouden  zoude  worden,  om  van  vrede 
te  tracteren,  met  ten  selven  geschicten  handelen  ende  overcomen, 
tôt  wat  termijn  die  voirscreven  gecoren  coninck  aile  die  voirsz. 
resterende  penningen  zoude  belaelen.  Ende  dat  die  voirsz.  ge- 
coren coninck  schuldich  zoude  zijn,  zijne  geschicte,  die  hij  ter 
dachvaert  seynde[n]  zoude,  daertoe  te  ghevene  volcomen  last 
ende  bevel,  alletdwelck  breeder  blijcken  mach  bij  't  inhouden 
van  den  voirsz.  traclaete,  gemaect  ende  gesloten  ter  plaetse  ende 
daeghe  als  boven. 

Achtervolgende  welcken  tractate  liebben  die  gedeputeerde 
ende  geschicte  des  voirsz.  gecoren  conincx  versocht  geweesl, 
dat  zij  zouden  willen  in  coiien  termijnen  de  voirsz.  resterende 
penningen  belaelen,  waerop  zij  hebben  geanlwoerdl,  dal  hoe 
wel  die  estimatie  gedaen  is  loi  Hambourg,  wal  zulcke  goeden, 
als  de  voirsz.  van  Overyssel  ende  van  Groeningen  prelenderen 
hen  afgenomen  te  zijn,  gemeynlick  waert  zijn,  nochlans  niel  en 


1541.    31.  Maj.  339 

was  gethoent  de  menichte  van  den  voirsz.  goeden  noch  die  spe- 
cificatie  van  dien  overgegeven  waer  gemaect,  ende  daerom   en 
consten  zij  ghene  dagen  oft  termijnen  nenien,  om  de  voirsz.  re- 
sterende  penningen  te  betalen,  maer  indien  die  coninginne  van 
Hongrien,  régente   etc.,  wilde  schicken  twee  oft  drye  huere  ge- 
deputeerde  tôt  Hambourg,  zij  wilden  dergelijcken  van  wegen  de 
voirsz.  gecoren   coninck   daer  oick  yemant  doen   schicken,  om 
bij  den  voirsz.  geschickten  behoirlicken  thoen  van  den  voirsz. 
gepretendeerde  afgenomen  goeden  t'  ontfangen,  zoe  van  d'  een 
zijde    als   van    d'  andere;    ende  'tgene  wes  bij   den   selven  ge- 
schickten daerop  gehandeit  oft  geseeght  waere,  wilden  zij  dat 
geheelick   bij   den  voirsz.  gecoren   coninck  doen  onderhouden; 
waerop  van  wegen  der  voirsz.  van  Overyssel  ende  Groeningen 
geantwoerdt  was,  dat  zij  van   aïs  bij   huer  goede  certificatien, 
brieven  ende  cedullen  hadden  ende  wilden  claerlick  ende  promp- 
telick  thoonen  de  specificatie  ende  calculatie  van  den  afgenomen 
goeden  warachtich  te  zijne,  ende  daerom  niet  redelick  en  was, 
dat  men  se  voirder  toi  Hamborch  oft  elders  doen  comen  zoude, 
gemerct,  dat  zij  anders  ghenen  voirderen  Ihoen  en  souden  con- 
nen  doen,  dan  gelijck  de  voirsz.  certificatien,  cedullen  ende  brie- 
ven vuytganen,  ende,  indien  noot  waere,  presenteerde  de  voirsz. 
certificatien,  brieven  ende  cedullen  met  haeren  eedt  te  vestigen 
ende   stercken,  daer  tegens  de  voirsz.  gedeputeerde   van   Dene- 
marcken  sustineerden,  dat  op  de  voirsz.  certificatien  niet  te  let- 
ten   en   slont,  als  gemaect  wesende   tôt  versuecke  van   partien, 
ende   behoirden    gehouden   te  wesen  als  huysscriften,  die  naer 
recht  geen  geloove  en  hebben.     Waerop  van  wegen  der  voirsz. 
van  Overyssel   ende  Groeningen   geseeght  was,  dat  zij  menich- 
mael  hadden  versocht  te  Coppenhaven  ende  elders  onder  't  rijck 
van   Denemarcken,  om   op  de  voirsz.  afgenomen  goeden  de  ge- 
tuygen  rechtelick  te  mogen  doen  hooren,  maer  dat  *t  selve  hem 
altijt   is  geweygert  geweest,  daerom  hadden  zij  bedwongen  ge- 
weest  de  voirsz.  certificatien  tôt  Campen,  Ambsterdam  ende  el- 
ders doen  maken  ende  doen  hoiren  de  ghene,  die  daerover  ende 
tegewoirdich    waeren,    als    de   voirsz.   goeden    hem    afgenomen 
worden. 

Eyntlicken  is  tusschen  key.  m.  gecommitteerde,  bij  consent 
ende  goetduncken  van  de  geschicten  van  den  drye  steden  van 
Overyssel  ende  van  Groeningen,  ter  eender  zijden  ende  die  ge- 

22* 


340  1541.    31.  Maj. 

schicte  ende  volmachtige  des  gecoren  conincx  te  Denemarcken 
vuyt  crachte  van  huere  procuratie  ende  machtbriefT,  hier  naer 
gescreven,  naer  vêle  ende  lange  communicatie,  hierop  gehouden, 
gesloten  ende  geaccordeert  : 

1.  Âls  dat  de  voirsz.  gecoren  coninck  te  Denemarcken  be- 
talen.ende  opieggen  zal  die  van  Overyssel  ende  Groeningen,  elck 
alzoe  verre  als  hem  aengaen  mach,  de  voirsz.  resterende  somme, 
bedragende  15,275  jochimdaelders  21^2  sk.  lub.,  binnen  die 
stadt  Hambourg  in  jochimdaelders  oft  andere  munte,  aldaer  loop 
hebbende,  oft  andere  goede  waere  ende  comenschape,  daer  die 
coopman  mede  te  vreden  is,  in  drye  termijnen  ende  payementen, 
te  wetene  een  rechte  derdendeel,  beloopende  vijf  duysent  enen- 
negentich  ende  een  half  jochimdaelders  12  sk.  2  <^  lub.,  der 
heyligen  drye  coningen  anno  dryenveertich,  een  ander  derden- 
deel oick  op  der  heyligen  drie  coningen  anno  vierenveertich, 
ende  H  laetste  termijn  op  zuicken  voirsz.  dach  anno  vijfen- 
veertich. 

2.  Behoudelick  dat  indien  de  voirsz.  gecoren  coninck  can 
duechdelick  doen  blijcken,  datter  niet  zoe  vêle  goeden  den  voirsz. 
van  Overyssel  ende  Groeninge  afhandich  gemaect  oft  genomen 
zijn,  als  de  voirsz.  van  Overyssel  ende  Groeninge  bij  geschrifte 
overgegeven  hebben,  waervan  bij  zal  schuldich  zijn  ter  eerster 
dachvaert,  die  tusschen  key.  m.  oft  key.  m.  Erfnederlanden  ende 
des  voirsz.  gecoren  conincx  geschicten  gehouden  zal  worden,  om 
van  vrede  oft  langer  beslandt  te  tracteren,  goet  ende  duechdelic 
bewijs  doen  ende  daervan  zijnen  voirsz.  geschickle  volcomen 
last  ende  bevel  geven;  in  dien  gevalle  zoe  sal  'tgene,  dat  men 
bevinden  sal  min  genomen  te  zijne,  den  voirsz.  gecoren  coninck 
afslach  doen  van  der  geheelder  sommen,  ende  zal  't  selve  af- 
getrocken  ende  gedefalceert  worden  van  elcken  payemente  naer 
advenant,  wel  verstaende  dat  zoeverre  binnen  die  voirsz.  drye 
termijnen,  zoe  men  verhoept,  een  eyntlicke  peys  ende  vrede 
met  ten  voirsz.  gecoren  coninck  te  Deenmarcken  getracteert  ende 
gesloten  werdt,  in  dien  gevalle  zoe  sal  hij  schuldich  zijn,  aile 
dese  voirsz.  penninge,  die  alsdan  noch  ombetaelt  staen,  binnen 
drye  maenden,  nae  dat  de  eyntlicke  vrede  gesloten  ende  ge- 
accordeert zal  wesen,  te  betalen  naervolgende  't  voirsz.  tractaet 
van  Ghendt.  Ende  daerenboven  sal  schuldich  zijn,  de  dagen 
van  betalinge   in  't  voirsz.  tractaet  van   Ghendt   begrepen   rue- 


s 


1541.    31.  Maj.  341 

rende  de  voirsz.  9061  jochimdaelders  16  sk.  lubecs  geheel  t'  on- 
derhouden  ende  te  voldoen. 

Ende  is  dit  teghewoirdich  iractaet  gemaect  ende  gesloten 
bij  ons  Kaerle  Boisot  ende  Jan  de  Naves,  raeden  der  key.  m.,  ende 
in  den  name  ende  van  wegen  der  selver  mat.  oie  bij  consent 
ende  goetduncken  van  den  geschicten  van  den  drye  steden  van 
Overyssel  ende  van  Groeninge  voirscreven,  ter  eender  zijden,  ende 
bij  ons,  heeren  Andries  Bilten,  riddere,  heeren  Wolff  van  Uten- 
hoff,  cantzler,  Peeter  Swaven  ende  Gaspar  Fuchs,  geschickte 
ende  gedeputeerde  des  voirsz.  gecoren  conincx  te  Denemarcken, 
ter  andere,  vuyt  crachte  van  onse  procuratie  ende  macbtbrieve, 
waervan  die  teneur  hiernach  volght: 

Christian  IIFs  Fuldmagt  for  de  danske  AfsendingCy  dat,  Coppen- 
hagen  am  tage  trium  regum  [6.  Jan.]  anno  4-1. 

« 

Ende  tôt  versekerheyl  van  desen  allen,  zoe  boven  gescreyen 
staet,  ende  dattet  selve  in  aider  manieren  als  voeren  getrouwe- 
lick  ende  onverbrekelick  onderhouden  ende  achtervolght-  sàl 
worden,  hebben  wij  Kaerle  Boisot  ende  Jan  de  Naves  voirscre- 
ven ende  wij  heer  Andries  Bilten,  riddere,  heer  Wolff  van  Uten- 
hoff,  cantzler,  Peeter  Swave  ende  Gaspar  Fuchs,  gecommitteerde, 
als  boven  vuyt  crachte  van  onse  voirsz.  procuratie  onse  name 
ende  signetten  hier  onder  gestelt  ende  gedruct,  in  der  stadt  Re- 
ghenspourg  den  lesten  May  anno  eenenveertich. 

C.  Boisot.  J.  de  Naues. 

Andréas  Billde.     Utenhofer.     Peter  Swaue.     Gaspar  Fuchs. 


57. 

1541.  14.  (el.  15.)^  Sept.  (Paa  Graensen  ved  Bromsebro).  For- 
bundstraktat  paa  50  Aar  mellem  Danmark-Norge  og  Sver- 
rig;  med  dertil  horende  Biakt. 

Efier  de  danske  Gesandters  Tilbagekomst  fra  M&det  i  Kalmar  fore- 
slog  Christian  III  20.  Nov.  Kong  Gustav  I,  at  det  personlige  Mode  mel- 
lem   dem    tu   endeliij  Afgorelse  af  det  i  Kalmar  vedtagne  skulde  flnde 


^  I  Traktatens  Datering  er  der  indlebet  en  Fejl,  idet  exaltatio  crucis  er 
den  14.  ikke,  som  i  Traktaten  angivet,  den  15.  Sept. 


342  1541.    14.  Sept. 

Sted  den  20.  Febr.  Î5^i  paa  Grœnsen  i  Nœrheden  afVarbergy  og  30.  Nov. 
anmodede  han  paany  Gustav  I  om  endelig  al  give  Mode  til  denne  Tid, 
da  han  génie  saa,  at  Medet  fandt  Sted,  ferend  Forhandlingerne  mel- 
lem  Kongens  Gesandter  og  Kejseren  og  Pfalzgrev  Frederik  paa  Rigs- 
dagen  i  Regensburg  (jvfr,  Indledningen  til  Nr.  56)  tog  deres  Begyn- 
delse;  Christian  III  vilde  saa  give  de  Gesandter,  der  skulde  til  Regens- 
burg, Ordre  til  at  trœkke  Sagen  ud,  indtil  Kongerne  havde  vœret  sammen. 
Kong  Gustav  erklœrede  dog  2.  Jan.  15^1,  at  han  ikke  kunde  gaa  ind 
paa  den  foreslaaede  Tid,  da  Fristen  varforkort;  den  virkelige  Grand 
var  dog  uivivlsomt,  at  han  ferst  vilde  hâve  sit  Tilgodeha vende  bêlait. 
Med  Stedet  var  han  heller  ikke  tilfreds,  da  ait  var  saa  dyrt  der  og 
Vejene  dertil  vare  meget  ufarbare.  Han  foreslog  i  Stedet  et  Mode  i 
Kalmar  29.  MaJ,  men  erklœrede  sig  ievrigt  villig  til  at  stadfœsle  ait 
dei  i  Kalmar  vedtagne,  saa  hvis  Christian  III  vilde  gère  det  somme, 
kunde  kan  rolig  indrette  sine  Sager  derefter.  26.  Jan.  lovede  Christian 
III  at  mode  paa  Grœnsen  i  Blekinge  omkring  den  29.  MaJ  for  at  trœffe 
nœrmere  Aftale  om  dei  personlige  Mode. 

Som  aftalt  i  Kalmar  medte  de  danske  Kommissœrer  fra  dette  Mode 
den  6.  Maris  I54-Î  i  Nylese  for  i  Henhold  til  deres  Forpligtelsesbrev 
at  betale  Gustav  I  hans  Tilgodehavende  ;  fra  svensk  Side  medte  Gustaf 
Olsson  (Stenbock),  Birger  Nilsson  (Grip)  og  Kammerraad  Peder  Brahe 
med  Fuldmagt  afiî.  Febr.  fra  Kong  Gustav  til  at  modtage  og  kvittere 
for  Pengene.  I  Henhold  til  deres  Instruks  krœvede  de  dog,  forinden 
de  modtog  dem,  en  Erklœring  af  de  danske  om,  at  disse,  hvis  det 
senere  viste  sig,  at  der  i  Summen  var  forfalskede  Dalere  eller  mentei 
Guld,  som  Kongen  af  Sverrig  ikke  vilde  modtage,  da  vilde  holde  denne 
skadesles  derfor.  Da  de  danske  bestemt  nœgtede  at  give  en  saadan 
Forpligtelse  og  de  svenske  ikke  kunde  lade  Fordringen  falde,  enedes 
man  om  at  udsœtte  Betalingen  i  14  Dage,  for  at  de  svenske  kunde 
indhente  ny  Ordi^er.  Ferst  den  3.  April  kvitlerede  de  svenske  Kommis- 
sœrer for  Pengene  (25,100  Dlr.  Hovedstol  og  5997^ j^  Dlr.  Rente,  ialt 
31,097^12  Dlr.),  efterat  de  danske  Kommissœrer  29.  Maris  havde  udstedt 
et  Vidnesbyrd  om,  at  de  svenske  havde  erklœret  sig  villigc  til  at  mod- 
tage Pengene  med  det  Forbehold,  at  hvis  der  fandles  forfalskede  Dalere 
deriblandt,  som  hverken  ère  gangbare  i  0sten  eller  Vesten,  maaiie  Gu- 
stav I  sende  disse  tilbage. 

Med  Kongernes  personlige  Mode  ko  m  det  imidlcriid  til  at  trœkke 
lœnge  ud.  31.  Marts  havde  Gustav  I  meddelt,  at  han  vilde  vœre  i 
Kalmar  til  den  bestemte  Tid,  og  forespurgt,  om  Christian  III  ikke  hel- 
lere  vilde  komme  til  Ses,  da  det  var  vanskeligl  at  skaffe  Proviant  til 
Lands;  2.  Maj  svarede  Christian  III  herpaa,  at  han  vilde  sende  Ge- 
sandter m  Bromsebro  til  den  29.  Maj  for  ai  ordne  ait  fornedent  med 
Hensyn  til  Sammenkomsten  mellem  Kongerne;  han  selv  vilde  rejse 
over  Land  gennem  Skaanc.  7.  MaJ  bad  Gustav  I  den  danske  Konge  give 
sig  god  Tid  og  forelebig  blive  paa  et  belejligt  Sted  i  sit  egei  Land,  da 
han  selv  formedelst  den  lange  Serejse  ikke  kunde  vœre  i  Kalmar  den 
29.  MaJ:  han  vilde  dog  gère  sit  bedste  for  ai  vœre  der  Triniiaiis  Son- 
dag  [12.  Juni].  19.  MaJ  udstedtes  Instruks  for  Hr.  Lars  Siggesson 
(Sparre),  Hr.  Johan  Turesson,  Hr.  Gustaf  Olsson  og  II r.  Mans  Johans- 


1541.    14.  Sept.  343 

son  (Natt  och  Dag)  med  flere  af  det  svenske  Raad:  de  skulde  mode 
ved  Bromsebro  den  29.  Maj  eller  den  30.  om  Morgenen  og  undskylde, 
at  Gustav  I  endnu  ikke  var  kommen;  derefter  skulde  de  foreslaa,  at 
man  begyndte  paa  Forhandlingerne  om  Forbundet  og  de  gensidige  Be- 
svœringer,  for  at  man  ikke  skulde  spilde  Tiden,  og  for  at  Kongerne 
saa  meget  desto  hurtigere  kunde  blive  fœrdige,  naar  de  kom  sammen  ; 
de  skulde  dog  se  at  trœkke  Tiden  ud  og  maatte  ikke  indlade  sig  paa 
afgerende  Forhandlinger^  ferend  Kansleren  Hr.  Conrad  v.  Pyhy, 
Hr.  Sten  Eriksson  (Leijonhufvud),  M.  Jergen  Norman  og  de  andre 
Raader  kom.  Fra  dansk  Side  sendies  de  samme^  som  havde  vœret  i 
Kalmar  forrige  Aar,  med  Ordre  til  at  trœffe  Aftale  med  de  svenske 
om  Tid  og  Sted  for  Kongernes  Mode  og  for  et  M&de  forinden  mellem 
begge  Parters  Raader  til  Afgerelse  af  aile  omstridte  Punkter,  da  Kon- 
gerne formedelst  Vanskeligheden  ved  at  skaffe  Underholdning  til  deres 
Felge  kun  kunde  vœre  kort  Tid  sammen.  Det  ferste  Mode  fandt  Sted 
paa  Grœnsen  den  30.  Maj  ;  da  de  svenske  ikke  havde  Fuldmagt  til  at 
vedtage  noget  om  Kongernes  Mode  og  erklœrede,  at  Kong  Gustav  havde 
skrevet  til  den  danske  Konge  om  at  udsœtte  Medet  til  St,  Hans  Dag, 
sendtes  Knud  Gyldenstjerne  til  Christian  III  i  Kebenhavn  for  at  ind- 
hente  nœrmere  Ordrer.  6.  Juni  fik  de  danske  Gesandter  Ordre  til  paany 
at  mede  paa  Grœnsen  Trinitatis  Sendag^  da  den  svenske  Konge  kun 
havde  anmodet  om  Udsœttelse  til  den  Tid;  de  skulde  se  at  faa  Sammen- 
komsten  mellem  Kongerne  berammet  snarest  muligty  men  maatte,  hvis 
der  v:d  Forhandlingerne  om  Forbundet  og  de  gensidige  Besvœringer  ' 
forekom  besvœrlige  Artikler^  ikke  gaa  ind  paa  noget,  forind  de  havde 
indhentet  Kongens  Mening  derom.  Den  il.  Juni  kom  Conrad  v.  Pyhy 
til  Kalmar  og  den  17.  Juni  ogsaa  de  andre  svenske  Raader,  saa  For- 
handlingerne kunde  nu  endelig  begynde.  Den  23.  Juni  om  Aftenen 
nwdtes  begge  Parler  ved  Bromsebro,  men  Forhandlingerne  her  fik  fore- 
lebig  en  brat  Afslutning.  De  svenske  talte  slet  ikke  noget  om  Forbun- 
det og  Sammenkomsten,  men  opstillede  en  Rœkke  helt  nye  Fordringer: 
î.  Christian  III  skulde  betale  Gusiav  I  800,000  Gl.  for  hans  Rustninger, 
Bekostninger  og  lidte  Skade  i  den  sidste  Fejde,  2.  afstaa  Gulland  og 
3.  tilbagegive  'ait  det  svenske  Gods  i  Danmark  og  tilbagelevere  den 
derom  afsagte  Dom.  Da  de  danske  Gesandter  aldeles  ikke  kunde  for- 
handle  herom,  rejste  de  tilbage  til  Malme  for  at  afgive  Beretning  til 
Christian  IIL 

Denne,  der  i  Forvejen  var  bleven  noget  mistœnksom  formedelst 
den  siadige  Udsœttelse  af  Gustav  Ts  Ankomst,  udtalle  i  en  Skrivelse  af 
30.  Juni  til  Kong  Gustav  sin  store  Forundring  over  disse  Fordringer, 
sœrlig  over  den  om  de  800,000  Gi,  da  Krigen  havde  vœret  fort  bge- 
saa  meget  til  Bedste  for  Gustav  I  som  for  Christian  III;  Gulland  havde 
han  ikke  Ret  til  at  afstaa,  ligesaa  lidt  som  han  kunde  berove  danske 
Adelsmœnd  det  Gods,  de  havde  kobt  af  tidligere  danske  Konger,  men 
han  var  villig  til  at  lade  disse  to  Spergsmaal  kom  me  for  upartiske 
Voldgifisdonimere  ;  han  var  ogsaa  stadig  villig  til  at  forhandle  og  vilde 
sende  Gesandter  til  Ronneby  13.  Juli;  vilde  Kong  Gustav  forhandle 
videre,  .skulde  han  meddele  Gesandterne  det  dér.  I  sin  Svarskrivelse  af 
il.  Juli  hœvdede  Gustav  I  sine  Fordringers  Berettigelse  og  sked  Skyl- 


344  1541.    14.  Sept. 

den  for,  ai  der  ikke  paa  Grœnserï  var  kommen  nogen  Forhandling  i 
Stand  om  Forbundei  og  de  gensidige  Besvœringer,  over  paa  de  danske 
Gesandier,  der  ikke  haude  haft  Fuldmagt  (il  al  forhandle  oni  disse 
Sporgsmaal;  han  lovede  at  sende  Gesandter  lil  Girrnsen  20.Juli.  7.Juli 
udstedle  Christian  III  Fuldmagt  for  Rigsraaderne  II r.  Axel  Brahe^  Knud 
Gyldenstjerne  og  Berge  Tivlle  og  Sekretœren  Herman  Skeel  til  Forhand- 
ling med  de  svenske  Gesandter  paa  Grœnsen  ved  Bremsebro.  Forhand- 
lingerne  forte  dog  heller  ikke  denne  Gang  til  noget  Résultat;  de  svenske 
Gesandter  modte  slet  ikke  den  20.  Juli;  men  skrev  fra  Kalmar  til  de 
danske,  at  da  der  siden  deres  sidste  Samtale  havde  fundet  skrifllig 
Forhandling  Sied  mellem  de  to  Konger,  maatte  man  ferst  se,  om  ikke 
disse  selv  vilde  tage  Sagen  i  deres  Haand;  senere  fandt  der  nok  et 
Mode  Sied,  men  nogen  Forhandling  kom  ikke  i  Gang,  derimod  med- 
dette  de  svenske  Kommissœrer,  at  Kong  Gustav  vilde  sende  nogle  af 
sine  fornemste  Raader  til  Christian  III  for  personlig  at  forhandle  med 
ham.  Christian  III  meddelte  3.  Aug.,  at  han  den  15.  Aug.  vilde  vœiv 
i  AahaSy  hvor  han  bad  de  svenske  Raader  give  Mode.  Med  Fuldmagt 
og  Instruks  af  10.  Aug.  sendte  Kong  Gustav  Kansleren  v.  Pyhg,  Ilr.  Sien 
Friksson  og  Hr.  Gustaf  Olsson  til  Aahus.  I  Instruksen  paalagdes  det 
dem  sœrlig  at  arbejde  for,  at  Gulland  enten  ligefrem  blev  tilbagegivet 
Sverrig  eller  ved  Giftermaal  kom  til  Kongens  Son  Johan;  hvis  det  op- 
naaedes,  maatte  aile  Krav  paa  Skadeserstatning  opgives  og  Forbundei 
slultcs,  men  ellers  skulde  aile  de  svenske  Erstatningskrav  gores  gœldende: 
hvis  man  kunde  faa  en  Tredjedet  deraf  betalt,  maatte  Forbundet  og- 
saa  slutteSy  men  i  begge  Tilfœlde  skulde  Gustav  I  ikke  vœre  forpligtet 
til  at  holde  det,  forend  virkelig  Gulland  var  tilbagegivet  eller  Skades- 
ersiatningen  betalt.  Den  danske  Ratifîkation  af  Forbundet  skulde  ogsaa 
i  begge  Tilfœlde  indeholde  Tilsagn  om:  1.  at  den  hamborgske  Traktat 
af  14.  Febr.  1536  skulde  betragtes  som  fuldstœndig  sat  ud  af  Kraft  og 
i  ingen  Henseender  komme  hverken  Lybœk,  Grevcn  af  Hoyas  Arvinger 
eller  Bernhard  v.  Mehlen  til  Hjœlp  mod  Sverrig;  2.  at  Christian  III 
skulde  skaffe  Gustav  I  optaget  i  det  evangeliske  Forbund,  hvis  donne 
onskede  det;  3.  at  Christian  III  og  Danmarks  Rige  vilde  hjœlpc  Gu- 
stav I  mod  Bernhard  v.  Mehlen  og  aile  andre  FJender  og,  saafremt 
Hertugen  af  Preussen  ikke  vil  siraffe  Kong  Gusiavs  Modstanderc  og 
aabenbare  Forrœdere  eller  udlevere  dem  til  Kong  Gustav  og  ej  heller 
vil  forlige  sig  med  denne  paa  billige  Vilkaar,  aabent  vilde  trœde  op 
imod  Preussen.  Hvis  Sverrig  ikke  nu  paa  en  af  de  an  forte  Mander 
fik  Gulland,  skulde  Striden  om  0en  henvises  til  upariiske  Dommeres 
Afgorelse  paa  for  Kong  Gustav  belejlig  Tid  og  Sied:  paa  samme 
Mciade  skulde  der  forholdes  med  Sporgsniaalet  om  Skadeserstatningen, 
hvis  man  ikke  kunde  blive  enig  derom.  Det  svenske  Gods  i  Danmark 
skulde  saa  vidt  muligi  tilbagegives  de  relie  Arvinger,  og  den  derom  i 
Kalmar  afsagte  Dom  kasseres  og  tilbagegives  Kong  Gustav;  paa  disse 
Vilkaar  maatte  der  sluttes  Frcd  paa  20  Aar. 

Angaaende  Forhandlingerne  i  Aahus  mellem  Christian  III  og  de 
svenske  Kommissœrer  foreligger  ingen  Optegnelser.  Der  er,  som  det 
af  de  senere  Forhandlinger  fremgaar,  forhandlet  om  forskelligc  Arllklcr 
i  Forbundet,  men  noget  endeligt  vedtoges  ikke,  og  de  svenske  Gesandter 


1541.   14.  Sept.  345 

i-ejsle  tubage  til  Kalmar  for  ai  forelœgge  deres  Konge  og  de  evrige 
Raader  Resultatei  af  Forhandlingerne.  Det  trak  lœnge  ad  med  deres 
Tilbagekomsl.  3.  Sept,  skrev  de  til  Christian  III,  nndskyldte  Forsinkel- 
sen  og  meddelte,  at  Kong  Gustav  vilde  mode  paa  Grœnsen  9.  Sept.,  men 
forinden  vilde  de,  som  aftalt,  mede  hos  Kongen  med  Forbundet  og 
bringe  ait  i  Orden.  Ferst  den  11.  Sept,  nwdtog  Christian  III  denne 
Skrivelse  og  skrev  straks  tilbage  og  bad  Gustav  I  blive  i  Kalmar,  indtil 
hans  Raader  havde  vœret  hos  Kongen,  da  det  var  saa  vanskeligt  at 
skaffe  Underhold  paa  Grœnsen;  13.  Sept,  skrev  Christian  III  paany  til 
den  svenske  Kanslcr  og  bad  ham  endelig  fremskynde  Sagen,  da  han 
ikke  kunde  vente  lœngere.  Samme  Dag  meddelte  Kong  Gustav  Chri- 
stian III,  at  han  nu  sendte  sine  Raader  til  ham  for  at  bringe  For- 
bundet i  Orden,  og  han  bad  Christian  III  derefter  give  Mode  paa 
Grœnsen  og  siden  felge  med  til  Kalmar  og  blive  der  nogle  Dage,  for 
at  de  personlig  kunde  taie  om  aile  magtpaaliggende  Sager.  Christian 
III  takkede  15.  Sept,  for  Indbydelsen  til  Kalmar,  som  han  dog  ikke 
kunde  modtage,  da  han  efter  Forhandlingerne  i  Aahus  havde  ordnet 
sine  Sager  saaledes,  at  han  saa  hurtig  som  muligt  maatte  rejse  til- 
bage, men  han  vilde  mode  Kong  Gustav  paa  Grœnsen;  han  bad  ham 
indtrœngende  sende  Raaderne  snarest.  En  af  de  folgende  Dage  medte 
de  svenske  Kommissœrer,  Hr.  Conrad  v.  Pyhy,  Hr.  Johan  Turesson, 
Hr.  Gustaf  Olsson,  Svante  Sture,  Christoffer  Andersson  og  Jergen  Nor- 
man ogsaa  hos  Christian  III  i  Renneby.  De  medbragte  et  tysk  Ud- 
kast  til  Forbundstraktaten,  dat.  Bremsebro,  '>am  tage  exaltationis  crucis, 
der  da  isl  der  funfzehende  tag  des  monats  Septembrisa,  Dette  Udkast 
var  i  det  vœscntlige  en  Oversœttelse  af  Kalmartraktaten  afl.  Xov.  15^0, 
dog  var  der  foretaget  en  Del  jEndringer:  Indledningen  var  stœrkt  for- 
kortet:  Begyndelsen  af  §  3  havde  faaet  en  mère  almindelig  Form;  §  9 
i  Kalmartraktaten  var  helt  udeladt;  i  §  10  (Kalmartr.  §11)  udelodes 
Nœvnelsen  af  de  Lybske;  i  §  15  (Kalmartr.  §  18)  var  det  sidste  Punktum 
sat  til,  og  desuden  indeholdt  den  en  Bestemmelse  om,  at  den  Overhjœlp, 
som  Rigerne  gensidig  skulde  yde  hinanden,  skulde  fastsœttes  af  Kon- 
gerne  paa  deres  Mode  paa  Grœnsen  og  optages  i  en  sœrskilt  Traktat, 
og  al  den  OmsUvndighed,  at  et  af  Rigerne  slutlede  Fred,  naar  det  an- 
del  ikke  vilde  yde  denne  yderste  HJœlp,  ikke  skulde  belragtes  som  Brud 
paa  Traktaten,  dog  skulde  det  Fred  slullende  Rige  serge  for,  at  det 
ondet  ogsaa  bleu  optaget  i  Freden  ;  §  16  var  œndret  til  den  Form,  den 
fik  i  Broniscbmlixiktaien  ;  i  §  22  var  y>den  evige  Tid^  rettet  til  50  Aar; 
i  det  tyske  Udkast  var  dernœst  indsat  en  §  23,  der  foruden  den  i  Kal- 
martraktatcns  §  26  indeholdte  Ophœvelse  af  lidligere  afsluttede  Tixiktater, 
som  maatle  vœre  i  Modsirid  med  dette  Forbund,  tillige  indeholdt  en 
Passas  om,  at  hvis  Lybœk,  Greven  af  Hoya,  Bernhard  v.  Mehlen  og 
de  andre  i  Hamborgerfreden  nawnte  inden  den  omtalte  Kendelses  Af- 
sigelse  med  Magt  angirb  Gustav  I,  skulde  Kong  Christian  III  yde  denne 
Hjœlp  efler  Forbundet,  men  Gustav  I  skulde  saa  ogsaa  vœre  forpligtet 
til,  naar  de  nœvntc  begœrede  Kongen  af  Danmarks  Kendelse,  da  at 
mode  o(j  undcrkdste  sig  den,  endvidere  en  Passas  om,  at  hvis  en  af 
Parlvrnc  onskcdc  sig  oplagen  i  den  andens  Forbund  med  andre,  skulde 
demie  iHvir  forpliglcl  til  af  al  sin  Evne  at  skaffe  ham  Optagelse  deri; 


346  1541.    14.  Sept. 

efter  den  25.  Artikel  var  der  sat  en  26.  Ariikel  ind,  hvorefler  Kongerne 
og  deres  Arvinger  sknlde  hâve  Ret  til  at  forsyne  denne  Traktat  med 
nye^  nedlorftige  Artikler  og  ligesaa  udelade  og  forbedre  nogle^  dog  ait 
med  deres  Rigsraaders  Vidende  og  Vilje. 

Paa  Grundlag  af  dette  Udkast  forhandledes  der  i  de  felgende  Dage. 
Angaaende  Forhotdet  til  Lybœk,  Greven  af  Hoya  og  Bernhard  v.  Meh- 
len,  som  Christian  Ilf  ikke  vilde  hâve  berert  i  selve  Traklaten,  og  lige- 
ledes  angaaende  Christian  UVs  Stilling  til  Gustav  Fs  Stridigheder  med 
Hertugen  af  Preussen  og  Byen  Danzig  forlangte  de  svenske  Gesandter 
19.  Sept,  visse  Tilsagn  af  den  danske  Konge^  der  gav  disse  samme  Dag  ; 
herpaa  svarede  de  svenske  Gesandter  20.  Sept,  og  udbad  sig  en  y  der- 
ligere  Erklœring^  der  ogsaa  af  gaves  af  Christian  III  samme  Dag.  Disse 
4  Aktstykker  optoges  som  en  Slags  Bitraktat  (B)  i  et  Aktstykke,  der 
udfœrdigedes  i  2  EksemplareTy  hvoraf  h  ver  af  Kongerne  siden  under- 
skrev  og  beseglede  et.  Christian  III  befalede  derefter  Kansler  Johan 
Friis,  Knud  Gyldenstjerne  og  Sekretœren  Georg  Corper  at  begive  sig  til 
de  svenske  Gesandter  for  endelig  at  slutte  Forbundet. 

Den  21.  Sept,  stilledes  der  fra  dansk  Side  forskellige  Mndringer  til 
det  forelagte  Udkast,  og  de  svenske  Raader  forlangte  derefter  ogsaa  en- 
kelte  Ting  forandrede.  De  vigtigste  af  disse  jEndringer  vaiv:  i  §  8 
forlangte  de  danske,  at  der  skulde  indsœttes  en  Bestemmelse  om,  at 
Sverrig  skulde  tjene  Danmark  i  Holsten  til  Elben,  da  Danmark  skulde 
tjene  Sverrig  i  Finland  ;  de  svenske  forlangte  saa,  at  Udtrykket  Finland 
skulde  prœciseres  nejere  ved  Tilfejelsen:  til  den  yderste  fînske  Grœnse, 
den  russiske  Raa.  Spergsmaalet  om  Udeladelsen  af  §  9  om  den  yderste 
Hjœlp  henvistes  til  Kongernes  personlige  Afgerelse;  §  14  foreslog  de 
danske  udvidet  til  den  Form,  den  fik  i  den  endelige  Traktat;  i  §  15 
skulde  Bestemmelserne  om  Overhjœlpen  og  Fredslutningen  udelades;  i 
§17  foreslog  begge  Parler  mindre  A^ndringer;  i  §  22  (Kalmartr.  §  25) 
forlangte  de  danske  Bestemmelserne  om  dem,  der  injurie rede  Kongen 
af  Sverrig  og  hans  Folk,  slettede,  da  Verden  var  slor  og  Folkenc  mange 
og  den  danske  Konge  ikke  kunde  stoppe  Munden  paa  aile  Mennesker; 
Kansler  v.  Pyhy  vidste  Jo  ogsaa  gcdt,  at  denne  Artikel  var  strcget  ud 
i  Aahus  ;  de  svenske  foreslog  saa  en  mildere  Form,  men  den  forkastedes 
ogsaa  af  de  danske.  Ligeledes  forlangte  de  danske,  at  de  i  samme  ^  imie- 
holdte  Bestemmelser  om  dem,  der  ville  bringe  Kongerigerne  i  Uvenskab 
eller  med  Vrette  anklage  nogen  af  Undersaatterne  for  Kongerne,  skulde 
slettes.  Med  Hensyn  til  Forbeholdet  af  den  svenske  Krones  Retlighcder 
til  Gulland  erklœrede  de  danske,  at  den  danske  Konge  var  villig  til  at 
lade  sine  Forxiringer  til  Sverrig  falde,  naar  den  svenske  Konge  vilde  gère 
det  samme,  men  ellers  maatte  han  ogsaa  forbehoide  sig  sine  Rettig- 
heder;  de  svenske  erklœrede  ikke  at  kunne  opgive  Bestemmelsen  om 
Gulland.  Den  i  Udkastet  fra  svensk  Side  indsatte  ^  23  forlangte  de 
danske  stroget,  da  Bestemmelserne  om  de  to  Kongers  Stilling  til  Lybœk, 
Greven  af  Hoya  og  Bernhard  v.  Mehlen  vare  optagne  i  Bitiaktaten  og 
den  danske  Konge  ikke  kunde  forpligte  sig  til  at  skaffe  den  svenske 
Konge  optagen  i  sine  Forbund  med  andre,  eftersom  han  ikke  kunde 
foreskrive  sine  Forbundsfœller  noget,  men  han  vilde  gerne  gore,  hvad 
han    kunde.     Den  foreslaaede  §  26   om  Forandringer  i  Traktalen  for- 


1541.   14.  Sept.  347 

langte  de  danske  Ugeledes  streget,  da  det  ikke  var  Skik,  at  en  Traktat 
maalie  forandres,  for  deii  var  udleben  ;  skulde  den  ene  Part  siden  f&le 
sig  besvœreiy  vilde  den  anden  sikkert  vide  at  forholde  sig  tilberligt. 
I  den  sidste  §  forlangte  de  danske  indsat  en  Passas,  hvorved  den  dan- 
ske Konge  undtog  sine  Forbundsfœller,  som  han  ikke  kande  iade  i 
Stikken;  i  Âahus  havde  man  skriftlig  tilkendegivet  de  svenske  Raader, 
hvem  det  var. 

Det  forelagte  Udkast  reitedes  af  Georg  Corper  i  Overensstemmelse 
med  de  ovenanferte  jEndringer  og  renskreves  derefter.  Det  saaledes 
fremkomne  andet  Udkast  har  vistnok  foreligget  som  Grundlag  ved 
Kongernes  personlige  Mode  efter  21.  Sept.  Heri  er  der  ogsaa  af 
Georg  Corper  foretaget  en  Del  Rettelser;  disse  ère  vœsentlig  af  rent 
redaktionel  Naiur;  af  real  Betydning  ère  Bestemmelserne  i  §  iO  (og 
de  derved  foraarsagede  Rettelser  i  andre  §§)  om  den  HJœlp,  der  skulde 
ydes  ved  2.  og  3.  Maning,  hvilket  Sporgsmaal  Jo  var  henvist  til  Kon- 
gernes personlige  Afgerelse.  Paa  hvilken  Dag  Modet  mellem  Kongerne 
har  fundet  Sied,  vides  ikke  y  ligesaa  lidt  som  vi  kende  de  Forhandlinger, 
der  ved  dette  ère  blevne  forte  om  Forbundet;  dog  tyder  en  paa  Per- 
gament  udfœrdiget  og  af  Christian  III,  men  ikke  af  det  danske  Rigs- 
raady  beseglet  og  derfor  ikke  fuldbyrdet  Traktat,  dat.  23.  Sept.  154-1,  paa, 
at  der  end  nu  har  vœret  alvorlige  Vanskeligheder  at  overvinde,  og  at 
man  endnu  den  23.  har  mistvivlet  om  at  blive  enige  om  aile  Spergs- 
maalene.  Traktaten  (C)  er  paa  Dansk  og  indeholder  kun  9  Artikter, 
vœsentlig  angaaende  den  HJœlp,  Rigerne  gensidig  skulde  yde  hinanden, 
medens  i  evrigt  de  andre  Sporgsmaal  henvises  til  Behandling  paa  et 
nyt  Mode  mellem  Kongerne  selv  eller  deres  Raader.  Den  endelige  Ved- 
tagelse  og  Vdfœrdigelsen  af  Bromsebrotraktaten  har  derfor  vistnok  forst 
fundet  sied  efter  23.  Sept.,  men  ved  Renskrivningen,  der  foretoges  efter 
det  rettede  andet  Udkast,  beholdi  man  alligevel  det  forste  Udkasts  Da- 
tum,  der  ogsaa  var  gaaet  over  i  det  andet.  ^ 

I  det  nedenfor  givne  Aftryk  ère  de  Artikler  i  Kalmartraktaten  og 
i  Bromsebrotraktaten,  der  s  va  re  til  hinanden,  trykte  jœvnsides  ;  Bromse- 
brotraktatens  Artikler  staa  i  den  Orden,  hvori  de  findes  i  Traktaten, 
medens  et  Par  af  Kalmartntktatens  Artikler  hâve  maattet  byttes  om,  dog 
selvfolgelig  med  Angivelse  af  det  oprindelige  Paragrafnummer. 


»  Chr.  III  t.  Gust.  I  «Z^.  "/a,  ^\^,  «/g,  %  1541;  Gust.  I  t.  Chr.  III  */„  "/s* 
%.  '/s.  'Vt.  "/s-  '^U  1541  (Sverrig).  Chr.  III  t.  Gust.  I  «<>/„,  »<>/„  1540,  ««/,  1541 
(Ausl.  Registr.).  —  Dsk.  Afsend.  i  Nylese  t.  Chr.  III  «/s,  **/s  1541;  Chr.  III  t. 
dsk.  Afsend.  ^^,'3  og  udat.  Skrivelse;  Dsk.  Afsend.s  Deklaration  "/,  og  de  sven- 
ske Kommissserers  Kvittans  ^l^  1541  (Sverrig);  Chr.  III  t.  Johan  Rantzau  ^^/s, 
«\s  (Inlând.  Registr.).  —  Instruks  f.  dsk.  Gesandt.  til  Medet  ««/g  (udat.  Konc.), 
Mémorial  f.  Knud  (iyidenstjerne  «/q.  dsk.  Afsend.  t.  Chr.  III  ^'/g.  Chr.  III  t.  dsk. 
Afsend.  ^^/g,  Fuldm.  f.  dsk.  Gesandt.  '/y,  svenske  Afsend.  t.  de  danske  ^^l^  ;  sven- 
ske Afsend.  t.  Chr.  111  «/e.  Chr.  III  t.  svenske  Afsend.  "Z^;  Dansk  Forslag  af  21. 
Sept,  til  .ï!ndringer  i  Forbundet;  svensk  Forslag  til  .Î-Indringer  (Optegnelser  af 
Georg  Corper)  (Sverrig).  Gustaf  l's  Registr.  XllI,  186  flF.,  218  flF.,  231  f.,  238  f., 
26.')— 72,  288—95.  .Ivfr.  Huitfeld  II,  1515—21.  Cragii  Historia  régis  Christiani 
m,  p.  234  ff.     Tegel,  Gustaf  l's  Historia  II,  125  fî. 


348 


1541.    14.  Sept. 


A. 


1540.  1.  Nov.  (Kalmar).  Forbunds- 
traktat  paa  evig  Tid  mellem 
Danmark-Norge  og  Sverrig. 
Ikke  ratiflceret. 

S:  Afskrift  paa  Svensk  i 
KopiboKen  ^DaDska  handlin- 
gar«  1523—1661  S.  172—94  i 
det  svenske  Higsarkiv. 

D  :  Âfskrifl  paa  Dansk  (Sver- 
rig  V). 

E:  Ekstrakt  af  Traktaten 
paa  Dansk  (skreven  af  Sekre- 
tser  M.  Jesper  BrochmanD  og 
forsynet  med  forskellige  Rand- 
bemœrkninger  af  andre)  (Sver- 
rig  V). 

Tr.:  Gustaf  Ts  Registratur 
XIII,  144—65. 


I  nampn,  lofF  och  are  Gud 
faders,  sons  och  then  helga 
andes  amen.  Vii  GustafF,  mett 
Gudz  nâde  Sverigis,  Gôlhis  och 
Vendes  etc.  konung,  och  vii  af 
sâinma  Gudz  nâde  Christian, 
Danmarks,  Norigis  och  Vendis 
konung,  hertug  udi  Sletzvig, 
Holsten,  Stormaren  och  Dith- 
mersken,  grefve  udi  Oldenborg 
och  Dehnanhorst,  fôr  oss  beg- 
gie,  vâre  erfvinger  och  elTter- 
kommande  giôre  almennehgen 
kunnigt  och  mett  Ihetla  breff 
openbarhgen  bekenne:  Att  eff- 
ter  thet  vii  af  Gudz  alsmech- 
tigs  synneilige  skickelse  och 
nâde  till  vârt  konungshge  vâld 
och  thess  fullkomUgheler,  hôg- 
heter,  vyrdigheler  och  byrder 
uthvalde  och  kompne  are,  der- 
fôre  vii  sampthge  mett  god 
tidig  fôrbetrachtung  och  not- 
torfîtig  i  Gud  christeHge  be- 
tenckt,   till   sinne   och  hiertad 


1541.  14.  (el.  15.)  Sept.  (Paa  Graensen 
ved  Bramsebro).  Forbunds- 
traktat  paa  50  Aar  mellem  Dan- 
mark-Norge og  Sverrig. 

O:  Original  paa  Pergament 
(underskrevet  af  Kong  Gustav  I 
og  en  Del  svenske  Rigsraader 
og  beseglet  af  begge  Konger  og 
det  danske  og  svenske  Rigs- 
raad;  de  med  Stjaerne  mœrkede 
Personers  Segl  mangle  nu). 

U^:  Det  fra  svensk  Side 
ferst  forelagte  Udkast  med  den 
danske  Sekretœr  Georg  Corpers 
Rettelser  efter  Raadernes  For- 
handling  i  Renneby  21.  Sept. 

U*:  Renskrift  af  det  ret- 
tede  ferste  Udkast.  igen  med 
Rettelser  af  Georg  Corper,  vist- 
nok  efter  Kongernes  personlige 
Mode. 

Tr.  :  Krag  og  Stephanius. 
Christian  IH's  Hist.  II,  116-31. 
Rvdberg,  Sverges  Traklater  IV. 
26()— 24. 

Wir  GustafT,  von  Gotts  gna- 
den  zu  Schweden,  der  Gothen 
und  Wenden  konnig  etc.,  und 
wir  Christian,  auch  von  den- 
selbigen  gnaden  Gotts  zu  Den- 
nemarcken,  Norwegen,  der 
Wenden  und  Gothen  konnig, 
zu  Schleswig,  Holstein,  Stor- 
marn  und  der  Dilmarschen 
herzog,  grave  zu  Oldenburg 
und  Delmanhorst,  vor  uns, 
unsere  junge  erbherschafTlen 
und  nachkommen,  thun  kunth 
allermenniglich  und  bekennen 
gantz  offenbar  mit  diesem 
brief:  Das  wir  mit  warem 
wissen,  einhelliglichem  rath, 
zeitlicher  guter  furbetrachtung 
und  zuvorderst  Gott  zu  lob 
und  ehr,  seinem  heyligen  worl 


1541.   14.  Sept. 


349 


intagit  hafve,  hvilckeledis  then 
alsmechtigiste  Gudh  af  crealu- 
rens  begynnelse  altiid  fôrniid- 
delst  siin  guddomelige  kraill, 
sanne  nâde  hvar  och  en  gud- 
fruchtig  ôfrigheet  —  uthan  ait 
tvifvel  —  i  liifsens  ande  then 
naturlige  fôrnufft  mett  mere 
fôrstandh  fôr  then  skuld  in- 
gifvit  och  inblâst  hafver  och 
henné  lârdt  och  viss  giord, 
•huruledis  hvar  och  en  ôfrig- 
heet pâ  jorden  i  sitt  land  hoss 
theris  underdâner  fôrst  och 
fremst  Gudz  ord,  frid,  frucht 
och  hôrsamheet,  salîgUge  in- 
plante  och  hellige  skall  udi 
friihge  tider,  ail  fôrmodeligt 
tillkommande  krig  at  beten- 
ckie,  sig  mett  the  umliggiende 
naboor  —  hvilke  the  och  un- 
derdânerne  fôr  theris  daglige 
lifsnârung,  roo  och  vàlfartz 
skuld  och  i  nôden  icke  vàl 
misle  eller  umbâre  kunne  — 
liige  som  i  naturen  och  frucht- 
sams  trâàs  grenar  och  bull 
mett  forbundelig,  tidelig  frid 
tilisamens  holle,  kniippe  och 
fôrmengie,    icke    dherfôre,    at 

the  nâgen  man  lill  ubilligheet  ilde  [effthertracte]  ^  ville  eller 
ôfverveldige  skolç,  men  opa  thet,  att  the  genom  theris  mis- 
gunnere  och  fiender,  som  i  theris  utillbôrlige,  ôfverflôdige 
tanckar  och  begàringer,  udi  girigheet,  hôgferd,  haat,  niit  gemen- 
lige  pâ  hvar  och  eus  uferd,  ligesom  leijen  och  parder  opâ  rof- 
ved,  dagligen  lure,  icke  sa  letteligen  frâ  theris  kungeriger,  fursten- 
dômer  och  land  —  till  hvilke  Ihe  af  Gudh  fôrsedde  are  —  kunne 
trengde  blifva  eller  pâ  theris  vegna  i  skada  komme,  som  *  man, 
Ihess  ver,  i  thànne  korte  fôrlupne  tiîd  och  fegde  hafver  befun- 
nel,  hvilkeledes  thesse  try  kungeriiger,  Sverige,  Danmark  och 
Norige  genom  beggis  vâre  afgynneres  och  motstânderis  pâ  bâde 
sider  svinde  hinderlist  och  prachtiker  till  upror  upreeste,  i  Ihen 
ytterste  nôdh,  bedrôfvelse  och  drâpelîg  blodzuthgiutelse  yncke- 
ligen  satte,  en  part  af  brand  nederfalne,  en  part  mett  sverd 
urettferdelige  vundne,  hart  hoss  fôrstôrde  och  ôdegiorde;  sa 
effterthy  vii  fôrmiddelst  guddomlig  hielp  och  nâde  mett  ôttdrâ- 
pelige   krigsbekostninger,  merckelig   fara   och  umsorg  aile  vâre 


zu  furderung  und  umb  erhal- 
tunge  und  sterckung  gemeynes 
nutzen,  friden,  ruhe  und  ge- 
mach  willen  unserer  reiche, 
furstenthumb,  lant  und  under- 
thanen,  uns  zu  einander  ver- 
bunden  und  vorej^niget  haben, 
verbinden  und  voreynigen  uns 
mit  einander  in  craft  dièses 
briefs  funfzigk  jar  lang,  die 
nehst  nach  einander  kommen- 
de  nach  datum  dièses  brifs, 
einander  gantz  getreulichen 
und  ernstlich  nach  besag  und 
inhalt  dieser  hernach  ausge- 
truckten  buntsarticuln,  clau- 
seln  und  puncten  berathen 
und  beholfen  zu  sein,  als  nem- 
lichen  : 


^  D:  cfthertracte;  S:  âflFertracte.     *  D:  som;  S:  dom. 


350 


1541.    14.  Sept. 


fiender  och  motslândere  pâ  then  tiid  ôfvervunnet,  ail  syndring, 
krig,  upror  och  upreesning  i  vâre  riger  âter  igen  nederlagt 
hafve,  och  opâ  thet  sâdant  svarlig,  ymkeligit  fall,  mord,  rof, 
brand,  stâders  och  byars,  slottes  och  festers  fôrôdning  her  eflfler 
fôrvaret,  och  vâre  kungeriiger,  furstendômer,  land  och  folk  vid 
gode  nôtloriïlige  ordinantier  och  polilier,  uâtskild  och  utrendet, 
ail  uvillige,  fôrtenkelig  argvon,  mistanckar  och  tvedragt,  udi 
hvilke  thesse  try  kongeriiger  hertill  emot  hvart  annat  udi  ir- 
ringer  och  tvifvel  are  svefFed,  hereflfler  mâtte  afskaffede,  dôde 
och  fôrgelhne  blifva,  som  och  udi  thenna  svinde  lidh  och  far- 
lige  verldzlop  mange  utrolige,  farlige  anslag  mott  oss  udi  ger- 
ningen  dageligen  upretted  och  anskaffet  blifve,  fôr  sâdane  och 
mange  flere  anliggiende,  drâpelige  och  tidelige  fôrbetrachtinger 
och  fôr  undsethning,  trôsl,  hielp  och  menige  fridz  nytlo  och 
retiens  sterking  skuld  och  tesse  Iry  kongeriigers  lycke,  vàlfart 
och  nôtlorflfler  hafve  vii  fôrst  och  fremst  Gudh  till  lof  och  ^  are 
och  hans  helsosamma  nampn  och  evige  ordz  fôrfordring  mett 
endrechtigt,  vàlbetànckt  vârl  hafde  râd,  villie  och  vilskap  och 
ailes  vâre  riiges  och  regimentz  râd  i  the  helge  trefolligheetz 
nampn  udi  thenne  chrislelige,  venlige  och  naturlige  evige  con- 
federatz,  fôrenung  och  fôrbund  oss  indlâtit,  bevilliget  och  fôr- 
bundet  och  i  beggie  vâre  konungslige  croners  krafft,  verdighee- 
ter,  are  och  fuUkomligheter  melt  vâr  sanskyllige  Iroo  och  lofve 
tillsamens  lofvad  och  svorit,  som  vii  och  oss  hermelt  i  dette 
breffs  krafft  tillsamens  settie,  fôrkniippe,  befride,  lofve  och  svârie 
thenne  vâr  naturlige,  christelige  fôreenung  och  fôrbund  samfelt 
mett  then  fôrmodende  stedigt  varende  hielp  efter  thesse  hereffler 
skrifne  clausulers,  puncters  och  articlers  lydelse  frâ  thenne  tiidz 
dato  och  till  evig  tiidh  sa  met  gerningerne  som  mett  orden,  al- 
delis  uafladelige  och  pâ  thet  alle[r]krefnigligeste  mett  hôgste  for- 
mage at  halle  och  fullkompne. 


/.  Fôrst,  att  aile  och  hvart 
thesse  trii  kungerigers,  Sveri- 
gis,  Danmarks  och  Norigis,  in- 
byggeré  och  fôrvanter  skole 
sigh  emellan  alfverlige  och 
mett  troo  mené,  then  ene  then 
annendz  frome,  nytle,  fôrbâd- 
ring  och  vâifart  fordre  och  be- 
tenckie  till  thet  bâste,  ochsâ 
then  ene  then  annendz  skade, 
forderfT  och  nadel  efTler  ail  for- 
mage hindre  och  afvende. 


S  forbigaar:  och. 


1.  Zum  ersten,  das  aile 
und  ide  dieser  dreier  konig- 
raich,  Dennemarken,  Norwe- 
gen  und  Schweden,  inwoner 
und  verwandte  sich  unter  eyn- 
ander  mit  trewen  meinen,  eine 
des  andern  frommen,  nutz,  ge- 
dey  und  wolfart  mit  dem  be- 
sten  furderen  und  bedencken, 
ein  ides  des  andern  schaden, 
vorterb  und  nachteil  nach  al- 
lem  vormugen  zuruck  abhal- 
ten  und  wenden  sollen  und 
wollen. 


1541.    14.  Sept. 


351 


2.  Ther  skal  och  ingen 
then  annendz  mutvillige  fien- 
der  eller  motstândere,  som 
emol  nogel  aff  thesse  Iry  kun- 
geriiger  nâgen  fiendtlig  handel 
melt  ord  eller  gerninger,  he- 
meligen  eller  openbarligen,  fô- 
retaga  ville,  hielpe  eller  ster- 
kie,  tillskyndning  eller  hemelig 
undsethning  ai  gôre,  thom  och 
icke  legde  gifva,  befride  eller 
beskydde  och  i  hvar  annendz 
riige,  land,  hampner,  slrôme 
eller  gebiete  ingen  uppehol- 
dung  unne  udi  nâgen  viis  eller 
motte,  men  de  samme  mett 
aile  the  andre,  som  nogen  af 
beggis  vâre  ^  bundzfôrvanter 
eller  the  vàre  nâgen  ufug,  ulust, 
bekymber,  fôrtretl  eller  skade 
tillfoga  ville,  mett  hôgste  fliif 
och  alfvarligen  anfalle,  be- 
kreckte,  thom  mottstând  gôre 
och  hielpe  att  fôriaga. 


3.  Vore  ochsâ  saak,  at 
keyser,  konunger,  dheres  fôr- 
ordnede  regerung,  som  âr  Bur- 
gundien  eller  de  andre,  chôr- 
och  furster,  grefver,  hôfvidz- 
men,  the  Lubiske,  theWendi- 
ske,  ôsterske  Henser  och  andre 
stàder,  theris  anhengere  och 
underdâner,  ee  hvem  han  eller 
the  vare  kunne  eller  nâgen  tiid 
motte  nempde  blifva,  i  hvad 
saak  som  thet  helst  àr,  als- 
ingen  och  inthet  undantagande, 
tlier  anthen  mett  egit  vold  el- 
ler eliiest   mett   nâgen   hemlig 


^  S  har  urigtig:  af  beggis  af  vàre. 


2.  Zum  andern,  es  soll 
auch  keiner  des  andern  veinde 
ader  widerwertige,  die  auf  ei- 
nes  dieser  dreier  reich  einigen 
schaden,  vorterb  oder  hand- 
lunge,  heimlich  oder  oiTenbar, 
in  was  wege  es  geschege,  et- 
wan  furnemen  wolten,  helfen, 
sterken,  inen  gar  keine  zuscbub 
noch  underschleiff  thun,  sie 
auch  nicht  vorgleyten,  befri- 
den  noch  beschutzen,  in  des 
andern  reichen,  landen,  haven, 
strômen  oder  gebieten  keine 
aufenthaltunge  vergonnen  in 
gar  keinerley  weiss,  besonder 
denselbigen  sampt  denjenigen, 
so  uns,  unsern  beider  under- 
sassen  oder  unsern  buntgenos- 
sen  einigen  ungefug,  unlust, 
bekomernus,  widerdris  oder 
schaden  zufugen  wolten,  mit 
bochstem  ernst  anfallen,  die 
becrefligen  oder,  im  fall  das 
nit   sein  kan,  verjagen  helfen. 

3,  Zum  dritten,  were  es 
auch  sach,  das  unsere  entsagte 
oder  unentsagte  veinde  und 
widerwertige  oder  derselbigen 
mitanhengern  und  vorhelfern, 
wie  auch  dieselbige  ime[r]  sein 
oder  gênent  werden  môchten, 
in  was  sachen  dasselbig  auch 
sey,  gar  niemanden  noch  nichts 
ausgenomen,  etwan  mit  einiger 
undersetzung  in  eins  oder  das 
ander  reich  etzliche  sondere 
personen  zu  aufrur,  empor- 
unge,  zwitracht  oder  unbestant 


352 


1541.    14.  Sept. 


undersetting  i  thet  ene  eller 
andre  rige  nâgre  synnerlige 
j>ersoner  lill  uproor,  tvedragt 
eller  ubestond  underskyndhe 
eller  upveckie  eller  elliest  nâ- 
gen  tiidh  nâgre  af  thesse  kun- 
geriigers  ortlandes  eller  lede- 
mot  mett  ufug,  nâgen  ulust, 
bekymber,  fôrtrett,  vold  och 
skada  bedrôfve,  dhe  egin  landz- 
fridbrytere  ôfvervoldige  dàder 
och  gerninger^  mett  tilltast- 
ning,  roof,  mord  och  brand 
skade  gôre,  mâske  mett  vellig 
herdzkraffl  mett  vold  och  sverd 
ôfverdrage,  vinne  eller  belegre 
ville;  hvilkit  af  thesse  try  rii- 
ger  dhâ  thet  vâr  blifver  eller 
af  the  andra  ther  um  besôkt, 
dhâ  skal  saine  rige  thet  ôfver- 
faine  och  belegrede  rige  mett 
thenne  hereffter  bevilgede  hielp 
och  antaal  till  land  och  vatn 
och  i  tiidh  ganske  ofôrsume- 
ligen  tilldrage,  then  ene  then 
annen  troligen  redde  och  und- 
settie. 

4.  Item  om  fienderne  fôrst 
Sverigis  riige  i  nâgre  ortlandes 
eller  ledemot,  Sverigis  crono 
tillhôrende,  antaste  eller  ôfver- 
falle,  dhâ  skal  Danmarks  rige 
fôrplichted  vara  for  sig  aliène 
at  komma  Sverigis  rige  till 
hielp  mett  otto  hundrade  gode 
varafftige  munstrede  krigsfolk 
till  siôss  och  tu  hundrede  pâ 
Norigis  rigis  vegne,  val  rusted 
med  harsk  och  verge,  dhermett 
man  och,  um  sa  af  nôden  be- 
hôfdis  —  och  fienderne  i  land 
vâre  —  dhe  och  kunde  trâde 
i  land  och  Ihom  motstond  gôre, 


*  Teksten  er  her  noget  uklar;  D 
har  det  samme;  E  gengiver  det  ved: 
de  eyn  menig  landsfriid  ofverveldige 
bryde  met  gierninger. 


zu  erregen  subornirten,  oder 
aber  sonsten  etzliche  ortlandes 
oder  gliedmas  von  diesen  drei- 
en  reichen  mit  ungefug,  einige 
bekommernus  und  widerdris 
betruben,  die  eigengewaltiger 
und  fridbruchiger  gethaten  mit 
nemen,  rauben,  morden  und 
brandt  beschedigen,  die  vileicht 
mit  dem  schwert  gewaltiger 
herscraft  uberziehen,  belegern 
und  besetzen  wolten,  das  so- 
dan  ein  ides,  wo  von  diesen 
dreien  reichen  eins  des  gewhar 
oder  von  dem  andern  darumb 
ersucht  wirt,  dem  beleydigten 
oder  belegtem  reich  mit  nach- 
verwilligter  hilf  und  anzal  zu 
lande  und  wasser  bey  zeit  gantz 
ungeseumpt  zuziehen,  einer 
den  andern  gelreulichen  hel- 
fen,  erretten  und  entselzen  soll. 
4.  Zum  vierlen,  und  im 
fall  ob  die  veinde  erstlichen 
das  reich  zu  Schweden  an 
etzlichen  orthenlands  ader 
gliedmassen,  unter  die  cronen 
zu  Schweden  gehôrig,  antasten 
und  uberziehen  wurden,  als- 
dan  soll  das  reich  zu  Denne- 
marken  uf  die  ersten  manunge, 
wilchs  auch  hiemit  fur  die  er- 
sten manunge  beiderseits  ge- 
meint  werden  solle,  vorpflicht 
sein  alleine  fur  sich  dem  reich 
zu  Schweden  zu  hilf  zu  komen 
mit  acht  hundert  gulen  wehr- 
haftigen  kriegsgemosterten 

mannen     zur    sehewartz    und 


1541.    14.  Sept. 


353 


och  ther  till  sa  mâng  skip,  som 
sâdana  krigsfolk  deres  under- 
halding  pâ  hafva  kunne,  fôr- 
uthan  skipere,  styrmen  och 
bâssmen,  som  skipen  fôrvara 
och  regera  skole;  skole  och 
sa  me  skip  vâl  utrusted  vara 
mett  skytt,  krudt,  lott  sampt 
andre  tillbehôringer,  som  till 
krigshandel  fôrnôden  âr. 


■  I 


5.  Thessligist  um  Dan- 
marks  och  Norgis  riger  i  nâgre 
orllandes  eller  ledemot,  som 
nu  under  Danmarks  och  Nor- 
gis crone  liggie,  af  fienderne 
alfvarligen  antastade  blifva, 
dhâ  skall  Sverigis  riige  fôrplich- 
ted  vara  ai  komma  Danmarks 
och  Norgis  riger  till  hielp  mett 
Otto  hundrade  gott  varafTligt 
krigsfolk  till  siôss,  mett  dheris 
verier  pâ  thet  allerbeste  ut- 
rusted, sa  at  man  thom  och 
till  land  bruka  kan,  um  fien- 
derne i  land  vâre,  dhertill  och 
sa  mâng  skip,  som  till  sa  my- 
ckit  krigsfolk  fôrnôden  âr,  un- 
dantagande  skippere,  styrmen 
och  bâssmen,  the  hoss  skipen 
blifva  och  thom  regera  och 
fôrvara  skole,  och  mett  skvtt, 
krudt,  lott  och  annen  nottorfll 
och  krigshandels  tillbehôringer 
pâ  thet  allerbâste  fôrsorgt  och 
utrusted. 


zwey  hundert  von  wegen  des 
reichs  Nor^'egen,  mit  irem 
harnisch  und  gewehren  wol 
ausgerustet,  umb  das,  ob  die 
veinde  im  lande  weren,  das 
im  fall  der  noth  dieselbtige 
auch  zu  lande  tretten  und  den 
veinden  widerstandt  thun  mo- 
gen,  und  darzu  so  viel  schieff, 
darauf  soliches  kriegsvolck 
iren  enthalt  haben  kondten, 
one  die  schieffers,  slurleute, 
bosleuten  und  so  die  schieff 
bewharen  und  regiren  sollen; 
und  dieselbigen  schieff  sollen 
wol  mit  veltgeschutz,  kraut, 
loth  sampt  ander  zubehorunge, 
aise  zur  krigshandlung  von 
noten.  zuberaitet  sein. 

5.  Zum  funften,  derglei- 
chen  ob  die  reich  zu  Denne- 
marken  und  Nor^'egen  in  etz- 
lichen  orternlands  oder  glidt- 
massen,  als  nun  unter  der  cron 
zu  Dennemarken  und  Norwe- 
gen  liegen,  von  den  veinden 
ersllichen  angetastet  wurden, 
sodann  soll  das  reich  zu 
Schweden  uf  die  ersten  ma- 
nunge,  wilche  auch  hiemit  fur 
die  ersten  manunge  beiderseits 
gehalten  werden  solle,  vor- 
pflichtet  sein,  den  reichen  zu 
Dennemarken  und  Norwegen 
zur  sehewartz  mit  acht  hun- 
dert guter  wehrhaftiger  kriegs- 
gemosterten  mannen,  mit  irer 
gewehr  ufs  bestes  ausgerustet, 
hulf  zu  leisten,  auch  also  das 

23 


354 


1541.    14.  Sept 


6,  Skal  och  dhet  kunge- 
rîige  af  thesse  try,  som  thet 
annet  till  hielp  kommer,  sitt 
krigsfolk  till  siôss  mett  besol- 
dung,  kost,  provand  och  ail 
nottorffl  fôrsorge  och  uppe- 
hâlle,  sa  lenge  fegden  varer 
och  sâdant  fôrnôden  âr;  men 
um  sîg  sa  begifver,  at  same 
skipsflotta,  emot  fienderne  ut- 
dragen  âr,  dog  uforvarendes 
fôrmiddelst  fienderne  eller  long 
besverlig  reese,  storm  eller  el- 
lies  andre  tillfallende  drâpelige 
nôd  och  orsaker  skuld  nâgon 
fôrhiiidring  fôrefalla  kunde,  sa 
at  pâ  then  ene  sidhe  pà  fetalie 
breck  och  mangel  vurde,  fôr 
fôrmelte  ulycke  och  forfald 
skuld  sine  skip  sa  snart,  som 
val  fôrnôden  vare  mâtte,  icke 
aiTetalie  kunde,  dhâ  skal  then 
part,  som  sâdana  hielp  und- 
fânger,  den  annen  part,  som 
pâ  fetalie  mangel  och  nôd  lii- 
der,  mett  fetalie  i  aile  motte 
till  hielp  komma  och  fôrfordra, 
till  sa  lenge  han  sine  skip  till 
nottorffl  âter  igen  sielf  bespiise 
kan,  pâ  thet  ingen  partz  skip 


man  sie  zu  lande  muge  zu  ge- 
brauchen  haben,  ob  die  veinde 
darinnen  weren;  darzu  auch 
so  viel  schieff,  aise  zu  denselb- 
tîgen  krigsvolck  von  nothen, 
ausgescheiden  die  schieffer, 
sturman  und  bosleute,  welche 
bey  den  schieffen  bleiben,  die 
regiren  und  bewaren  sollen, 
auch  mit  veltgeschutz,  kraut, 
loth  und  anderer  notturft,  wîe 
zur  kriegshandlung  gehôrig, 
aufs  bestes  vorsorget  und  aus- 
gerustet. 

6.  Zum  sechsten,  es  soll 
auch  ein  ider  dieser  dreier 
reich,  so  dem  andern  hulf  lei- 
stet,  sein  kriegsvoick  zur  see- 
wartz  mit  besoldung,  kost,  pro- 
viande und  aller  notturft,  also 
lange  die  vhede  werde  und 
solchs  von  noten  \vere,*vorsor- 
gen  und  aufenthalten;  und  im 
fall  ob  mit  der  clasz  segelation 
gegen  den  veinden  zur  hand- 
lung  ausgezogen,  das  etwan 
unzuvorsichtlicher  dinge  durch 
die  veinde  oder  villeicht  der 
ferren,  beschwerlichen  reyse 
und  weges  oder  des  ungewit- 
ters  oder  aber  sonstent  von 
anderer  ehafliger  iioth  und  ur- 
sach  wegen  einige  vorhin- 
drunge  mit  anfallen  wurde, 
das  ein  teil,  so  an  vitalie  man- 
gel gewunnen,  seine  schieff, 
als  balde  es  von  noten  thun 
mochte,  nicht  abvilalien  kund- 
te,  das  alsdan   derselbige  tail, 


1541.    14.  Sept. 


355 


for  hungers  skuld  skole  i  fare 
satte  blifva  eller  slelt  fôrlupne. 


7.  Om  thet  ene  riige  af 
thet  annet  alêne  resigetyg  och 
icke^  footfolk  eller  skipshielp 
behôfvede,dhâ  skall  Danmarks 
och  Norigis  riger  fôrplichted 
vare  melt  tu  hundrede  resige- 
tyg, mett  bestar,  barsk  ocb 
glafven  pâ  thet  allerbeste  ut- 
rusted,  som  thet  sig  egner  och 
bôôr,  Sverigis  riige  undsettning 
at  gôre,  dhertill  mett  otlo  hun- 
drede gode  varaflTlige  munstre- 
de  krigsfolk  till  foot,  ait  pâ  sin 
egen  besolding,  kost  och  tà- 
rung,  undantagendis  hvadh 
fôrnôden  àr  melt  maat,  ôôi 
och  hestefoder,  det  skall  fôr- 
strekt  och  fôrsorget  blifva  af 
thet  riige,  hvilket  sâdana  hielp 
tilldrager  och  sâdana  undsett- 
ning undfonger,  i  aile  motte, 
som  bans  egit  krigsfolk  under- 
bollet  och  fôrsorget  vorder, 
och    sâdana    fôrsorgning    skal 


^  Her  maa  foreligge  en  Fejl,  da 
Meningen,  som  det  folgende  viser,  er, 
at  et  af  Rigerne  behever  Ryttere  og 
Fodfolk,  men  ikke  Skibshjaelp;  den 
samme  Fejl  gaar  igen  i  den  danske 
Afskrift  og  i  Bromsebrotraktatens  §  7  ; 
§  7  i  Traktaten  af  2.  Febr.  1534  bar 
det  rigtige. 


deme  die  bulf  gelaistet  wirt, 
dem  andern  teyl,  so  an  vitalie 
mangel,  pis  solange  er  seine 
schieff  zur  notturfit  widerumb 
selbst  abgespeiset  habe,  mit 
den  vitalien  umb  ein  ziemliche 
widerstatunge  in  ailes  zu  bulf 
komen  und  befurdern  soll, 
umb  das  kein  tail  seine  schieff 
von  hungers  halben  in  gefahr 
gesatzt  noch  gar  verlauffen 
bleiben. 

7.  Zum  siebenden,  wu  ei- 
nem  reich  von  dem  andern 
allein  des  reysigen  zeugs  und 
nicht  des  fussvoicks  oder  schif- 
fardt  von  nothen,  alsdan  soll 
das  raich  zu  Dennemarken 
mit  bulf  und  zulage  des  reichs 
zu  Norwegen  vorpflicbt  sein, 
mit  zwey  hundert  reysigen,  mit 
pferden,  harnisch  und  furspies- 
sen  aufs  allerbestes  ausgeru- 
stet,  wie  sich  das  geburt,  dem 
reich  zu  Schweden  entsetzunge 
zu  thunde,  darzu  mit  acht  hun- 
dert guten  webrhaftigen  kriegs- 
gemusterten  manne  uf  die  er- 
sten  maenunge  zu  fuss,  ailes 
uf  seine  eigne  besoldunge,  kost 
und  zerung,  ausgeschaiden  was 
denselbigen  an  kost,  hier  und 
pferdefutter  von  noten,  das  soll 
von  dem  reich  dargestreckt 
und  vorsorgt  werden,  deme  sie 
zuziehen  und  deme  solche  hilf 
gelaistet  wirdet,  in  aller  mas- 
sen,  wie  sein  aigen  kriegs- 
volck  underhalten  und  vorsor- 

23* 


356 


1541.    14.  Sept. 


angââ,  nâr  thet  same  krigsfolk 
kommer  ôfver  landemerket  in[d] 
udi  then  annendz  riige;  dess- 
ligeste  och  tvert  umb,  um  Dan- 
marks  eller  Norigis  riger  sâ- 
dana  hielp  till  land  behôfde, 
dâ  skall  Sverigis  riige  fôrplich- 
ted  vare  mett  tu  hundrade  re- 
sigetyg  och  sex  hundrade  foot- 
folk  Danmarks  och  Norigis 
riiger  till  hielp  at  komme,  ait 
pâ  sin  egin  besoldung  och  be- 
svârung,  undantagendis  maat, 
ôôl  och  hestefoder,  mett  hvil- 
ket  dhe  af  thet  riige,  som  sâ- 
dane  hielp  behôfver,  sa  snart 
the  ôfver  landemerkit  och  ind 
i  thet  andre  riige  komme,  som 
sitt  egit  krigsfolk  skole  under- 
hâldne  och  fôrsôrgde  blifva. 
Thet  same  svenske  krigsfolk 
till  hest  och  foot  skal  drage  i 
Danmark  och  Norige  till  then 
ort  eller  sted,  som  thet'  behôf- 
ves  och  fôrnôden  âr;  samele- 
des  skall  thet  krigsfolk  af  Dan- 
mark till  hest  och  foot  tvert 
um  igen  draga  ind  i  Sverige, 
dher  det  fôrnôden  âr  och  be- 
hôfves. 


8.  Um  thet  sig  nâgen  tiidh 
tilldroge,  at  Sverigis  riige  af 
Danmarcks  och  Norigis  riiger 
fôrnôden  hade  eller  nâgon 
hielp  behôfde  emot  hvem  som 
helst  thet  vare  motte,  dher  nâ- 


get  wirt,  und  solche  vorsor- 
gunge  soll  angehen,  wan  die- 
selbigen  krigsleute  in  des  an- 
dern  reich  komen;  dergleichen 
auch  widderumb  ob  dem  reich 
zu  Dennemarcken  und  Nor- 
wegen  solcher  hilf  zu  lande 
von  noten,  so  soll  das  raich  zu 
Schweden  vorpflicht  sein,  mit 
zwey  hundert  reyssigen  pfer- 
den  und  sechs  hundert  fues- 
knechten  den  reichen  [zu]  Den- 
nemarken  und  Norwegen  uf 
die  erste  manunge  zu  hilf  zu 
komen,  ailes  uf  sein  eigene 
besoldung  und  beschwerung, 
ausgescheiden  kost,  hier  und 
pferdefutter,  damit  sie  von  dem 
reich,  dem  solche  hulf  von 
noten,  so  balt  sie  uber  die 
grenitzen  in  des  andern  reich 
komen,  gleichs  desselbigen  eig- 
nen  kriegsvolck  sollen  unter- 
halten  und  vorsorgt  werden. 
Dasselbige  Schwedische  krigs- 
volck  zu  ross  und  fuess  soll 
in  Dennemarken  und  Norwe- 
gen an  die  orte  ziehen,  do 
es  von  noten  ist;  desgleichen 
sollen  die  krigsleute  aus  Den- 
nemarken zu  ross  und  fuss 
widerumb  mit  irer  hilf  ins 
reich  zu  Schweden  ziehen,  do- 
lîin  es  vo[n]  noten  sein  wirt. 

8,  Zum  achten,  wurde  sich 
etwan  zutragen,  ob  das  raich 
zu  Schweden  seiner  hilf,  wie 
gemelt,  von  den  reichen  zu 
Dennemarken   und   Norwegen 


1541.    U.  Sept. 


357 


gel  indfall  eller  iientlig  handel 
fôretage  ville  pâ  Finland,  dhâ 
skolle  Danmarks  och  Norigis 
riiger  vere  Sverigis  riige  fôr- 
plichtede  till  siôss  eller  och 
um  vinlerdag,  der  sa  behôfves, 
till  land  hielp  at  gôre,  pâ  thet 
beste  utrusted,  at  man  thom 
och  till  land  bruke  kunne,  i 
aile  motte  som  fôrskrifvit  star. 
Skall  och  sâdant  krigsfolk,  som 
ett  riige  thet  andre  till  hielp 
skickar,  efîter  tidzens  leglig- 
heet  vare  till  friidz  mett  un- 
derhaldung  i  lige  motte,  som 
thet  andre  krigsfolk  i  same 
rige  underhâllit  blifver,  dher 
opâ  skole  dhâ  hôfvidsmennen 
ett  fliitigt  upseende  at  hafva 
fôrplichtadhe  vara. 


vo[n]  noten  gegen  wem  auch 
dasselbige  sein  muchte,  der 
einigen  einfal  und  feindliche 
handlung  in  des  reichs  zu 
Schweden  berzogthumb  Fyn- 
landt  furnemen  wolte,  alsdan 
wolten  die  reiche  zu  Denne- 
marken  und  Norwegen  des 
reichs  zu  Schweden  berzog- 
thumb Fynlandt  mit  dem 
kriegsvolck  zur  sehewartz,  aufs 
beste  gerust,  das  man  sie  auch 
im  fall  der  notturft  zu  landt 
zu  gebrauchen  haben,  zu  die- 
nen  pflichtig  sein,  und  ob  sichs 
so  begebe  und  vo[n]  noten,  das 
die  cron  zu  Schweden  solchs 
kriegsvolcks  zu  lande  zu  ge- 
brauchen, sollen  sie  den  bevelh 
haben,  zu  lande  zu  tretten  und  sich  in  der  cron  zu  Dennemar- 
ken  namen  wider  des  herzogthumbs  Fynlandes  und  cron  zu 
Schweden  veinden  biss  an  die  eussersten  Finischen  grenitze, 
das  wasser  die  Russischen  raa,  und  wo  es  vo[n]  noten,  getreu- 
lichen  gebrauchen  zu  lassen.  Es  soll  auch  solchs  kriegsvolck, 
so  ein  reich  dem  andern  zu  hilf  schickete,  nach  gelegenheit  der 
zeit  mit  der  unterhaltunge  zufriden  sein  in  gleicher  gestalt,  wie 
das  ander  krigsvolck  im  selbigen  reich  unterhalten  wirt,  darauf 
dan  die  heuptleute  ein  vieissiges  aufsehen  zu  thun  ernsten  be- 
velh haben  sollen.  Wiederumb  aber  kegen  soliche  getreue  und 
ferne  helflaistunge  sol  die  cron  zu  Schweden  schuldig  und 
pflichtig  sein,  ire  schuldige  hilf,  wie  vorsteht,  widerumb  im  fall 
der  noth  der  kon.  mat.  und  cron  zu  Dennemarken  in  die  fur- 
stenthumbe  Holstein  an  die  Elbe  und  eussersten  grenitze,  da  es 
kon.  mat.  zu  Dennemarken  vo[n]  noten,  zu  schicken  und  der  orte 
auch  treulichen  brauchen  zu  lassen. 

9.  Nàr  sa  skeer  och  af  nô- 
den  âr,  att  begge  riigerne  drage 
uth  emot  theris  rette  erffiende, 
som   âr  nemplig  then  gamble 


358 


1541.    14.  Sept. 


konung  Christiern,  hans  anhengere  eller  andre  vâre  gemene 
fiender,  som  oss  tillstunde  kunde,  som  are  the  Lubeske  och 
ôsterske  Hense  eller  andre  stâder,  och  om  ta  ett  af  rigerne  sa 
hart  Irengt  blifver  mett  ôfvermakt  och  melt  sverdet,  sa  skal  Ihet 
ene  rige  mett  aile  stôrste  mackt  thet  andet  till  hielp  komme  pâ 
the  ordte  och  platze,  som  thet  mâst  af  nôden  âr,  och  skaï  then 
ene  icke  vare  then  annen  fôrplichtig  nâget  viderlagh  at  gôre  fôr 
sâdana  yterste  giorde  nôdzhielp.  Men  om  nâgen  part  ville  tage 
sig  nâgen  annen  utvortis  fegde  fore  sielf,  och  honom  gôrs  dâ 
nâgen  ytermere  hielp  af  then  annen  part  behofF,  end  som  fôr- 
bundet  innehâller,  dâ  skal  han  fôr  sâdan  ôfrig  giord  hielp  inden 
tiie  ârs  tiid  ther  nest  effter  gôre  then  annen  part  vederlagh  effter 
thesse  effterskrefne  skeidisherrars  erkenlnus,  om  sa  àr,  at  then 
same  part,  som  hielpen  giort  hafver,  icke  gôrs  lige  sâdana  hielp 
behoff  igen  innen  fôrskrefne  tiie  ârs  tiidh. 

10,     Um    flenderne    nâget  9.     Zum    neunden,   ob    ei- 

ordlandes  frâ  nâget  af  thesse        ^em    reich   von    den  veinden 


trii  kungeriiger  mett  storm  el- 
ler vellig  hand  aftrengde,  och 
same  ortlandes  af  thet  andre 
rige  mett  sin  hielp  âter  igen 
vunnet  blifver,  dâ  skall  same 
ortlandes  komme  thet  rige  till 
beste,  under  hvilket  thet  fôrre 
lâgh,  och  det  same  riige,  hvil- 
ket thet  sa  aftrengt,  indtagit, 
frâvunnet  eller  frâkommit  àr, 
fritt  âter  igen  utan  al  umkost, 
hinder  eller  besvâringer  fôlge 
och  ôfverantvardet  blifve. 


11.  Dher  skal  och  intet 
af  desse  try  kungeriger  mett 
the  Lubeske  eller  nâgen  annen 
till  openbarlig  fegde  gripa  utan 
thess  andre  rigis  fôrvithskap 
och  villie;  men  vâre  sa  saak, 
at  ett  af  thesse  try  kongeriger 
af  redeligh  orsak  eller  nôdh 
et  velligt  tugh,  till  land  eller 
vain,  mot  the  Lubeske  eller 
elliest  nâgen  annen  sine  moot- 
stondere  fôretage  motte,  dâ 
skall  thet  rige,  som  fôr  beve- 
gende  orsaker  skuld  utdrage 
vil,  det  andre  rige,  fôràn  till 
fegde  griipes,  sine  oratorer  eller 


ein  ortlands  mit  storm  oder 
gewaltiger  handt  abgedrungen, 
und  dasselbige  vom  andern 
reich  mit  seiner  hilf  widerumb 
erobert  wurde,  so  soll  es  dem 
reich,  darunter  es  gelegen, 
zum  besten  komen  und  dem- 
selben,  deme  es  also  entzogen 
ist,  widerumb  frei  one  jenni- 
gen  unkosten,  hindernus  ader 
beschwerung  uberantwort  und 
gefolget  werden. 

10.  Zum  zehenden,  es  soll 
auch  keines  von  diesen  dreien 
konigreichen  mit  gar  nieman- 
den  zu  einer  neuen  ufTentli- 
chen  vhede  greiffen  one  des 
andern  reichs  furwissen  und 
willen;  were  aber  sach,  das 
eins  von  diesen  dreien  reichen 
von  redlicher  ursachen  ader 
not  wegen,  zu  lande  oder  was- 
ser,  ein  gewaltigen  zugk  zu- 
entkegen  seinen  veinden  ader 
widerwertigen  furnehmen  mu- 


1541.    14.  Sept. 


359 


ambasater  fôrst  tillskicka  till 
at  berâdslâ  nottorffliglige,  huru 
then  saak  pâ  thet  segeraftige- 
sle  vil  fôretages  eller  legligeste 
vill  vara  at  handla  och  endan 
at  betenckie,  hvilken  anwerff 
dâg  intet  riige  afslâ  skall,  men, 
lige  som  saken  aniâge  hvart 
rige  sielf  besynnerligen,  altidh 
och  alstedze,  det  ene  det  andre, 
mett  hôgste  râd,  mackt  och 
ail  krigsnôttorft  trolige  biifalle 
och  till  hielp  komme,  sa  at 
intet  rige  vitterlige  stille  sitler 
till  det  anners  skada,  nachdeel, 
fôrderf  eller  uferd,  dog  at  in- 
gen  fegde  uthan  melt  theris 
ailes  fôrvithskap  och  fulbort 
blifver  fôretagen. 

12.  Hvar  och  nâget  af 
thesse  try  kungeriiger  af  nâ- 
gen  ufôrmodelig  fôrrasking 
benôdiges  och  for  ferske  ger- 
ninger  eller  anfall  skyld  ufôr- 
varendis  utdraghe  motte  och 
saken  thet  andre  rige  —  som 
fôrberôrt  —  tillforende  fôr  slig 
hastigheet  skuld  icke  anbringe 
kunde,  dâ  ma  ligvel  thet  rige, 
som  sa  tillforende  fôr  nôdh 
och  tvingede  orsaker  skuldh 
utdragit  âr,  god  fog  och  mackt 
hafva  thet  andre  rige  um  hielp 
och  undsettning  at  anlange  och 
fôrmane,  och  thet  anlangedhe 
och  um  hielp  besôkte  rige  skyl- 
ligt  och  plichtigt  vara  i  lige 
fall  och  motte,  som  thet  hade 
therum  râdfrâget  vordet,  uthan 
ail  gensegilse  eller  hielperede 
thet  utdragne  rige  pâ  thet  aller- 
forderligeste  then  fôrbevilligede 
hielp  till  land  eller  vatn  at  till- 
skicke. 


ste,  sodann  soll  das  reich,  so 
von  bewegenden  ursachen  aus- 
ziehen  wolte,  dem  andern 
raich,  ehe  wan  zur  vhede  ge- 
griffen,  seinen  oratom  ader 
ambassatorn  erstlichen  zuschi- 
cken,  die  sache,  wie  die  zum 
sieghaftigsten  furzunemen  oder 
zu  handlen  am  gelegisten  sein 
wolte,  zuvor  notturftiglichen 
beratschlagen  und  das  ende 
bedencken,  wilchs  doch  das 
reich,  an  solchs  es  gebracht 
wirdet,  dem  andern  teyl  nit 
abschlagen,  sonder  uf  die  an- 
der  manunge,  wan  er  darumb 
schriften  erlanget,  mit  vier  tau- 
sent  lantzknechten  und  funf 
hundert  gerusten  pferden  an 
enden  und  orten,  es  am  hoch- 
sten  von  noten,  und  im  fall 
solche  hulf  nit  zureichen  wur- 
de,  alsdan  soll  ein  reich  dem 
andern  mit  seiner  hochsten 
macht  und  vormugenheit  wi- 
der  seine  veinde  und  widerwer- 
tigen  uf  die  dritte  manunge 
zu  dienen  schuldig  sein.  Und 
ob  das  reich,  so  kreygen  wir- 
det, so  hart  benotiget,  das  es 
aile  die  vorangezeigten  und 
itzo  gemelten  letzten  angezeig- 
ten  eussersten  hilf  bedurffen 
und  die  furdern  wurde,  so  soll 
es  aile  drey  hilf  vom  andern 
reich  zu  fordern  gut  macht, 
auch  das  gemante  reich  schul- 
dig und  pflichtig  sein,  dem  krey- 
genden  reich  alsdan  die  erste, 


360 


1541.    14.  Sept. 


ander  und  dritte  hilf  sonder  verzug  zu  thun,  wie  vorstehet,  und 
dem  ^  kreygenden  reich  eylent  zusetzunge  thun.  Idoch  soll  das 
reich,  so  kreygl,  aile  drey  hulf  nit  vorsetzlicb  furdern,  es  for- 
dere  dan  die  hobe  notturft.  Es  sol  auch  kein  reich  zu  des  an- 
deren  scbaden,  nacbteyl  oder  vorterbe  und  ungedey  wissentlicb 
nit  still  sitzen.  Wurde  aber  von  diesen  dreien  reicben  eins  et- 
wan  aus  unzuvorsichllicber  uberrascbunge,  von  nott  oder  fri- 
scber  gethaten  wegen  ungewarnt  auszieben  mussen  und  die 
sacbe  an  das  ander  reicb,  wie  obberurt,  zuvor  von  eyls  balber 
nicbt  gebracbt,  sodan  mag  das  reicb,  so  etwan  von  noth  oder 
gezwungener  ursacb  wegen  ausgezogen,  das  ander  reicb  gleicb- 
woll  umb  bilf  und  entsatzunge  zu  vormanen  guten  fug  und 
macbt  baben,  und  das  gemanet  reich  in  gleicbem  fall,  als  ob 
es  zuvor  gerathfraget  worden,  one  aile  widerrede  oder  behelf 
dem  ausgezogenem  aufs  allerfôrderlichst  obbestettigte  hilf  und 
manung  zu  land  und  wasser  zuzuschicken  scbuldig  und  pflich- 
tig  sein. 


13,  Hvar  ocb  nâgen  tiid 
utaufôre  thesse  trende  kunge- 
riiger  nâgre  slott,  (aster  eller 
stâder  sampteligen  vundne 
blefve,  ther  begges  vâre  baner 
i  marken  upretlis  eller  flyge, 
tbe  skole  ufôrsumeligen  anten 
fôrstôret,  niderbrutne  ocb  ôde 
giorde  eller  ocb  mett  vâre 
beggis  endrecktige  hafde  râd, 
gunst,  fôrvitskap  ocb  villie  not- 
torflfliglige  besatte  blifva,  pâ 
thet  at  thesse  try  kongerigers 
underdâner  af  tbe  same  fester, 
slott  eller  stâder  framdelis  icke 
beskediget  eller  bekymbrat  blif- 
ve,  ocb  at  elliest  ingen  af  thesse 
trenne  kongerigers  fiender  eller 
motstondere  dherinne  pâ  vâr 
skada  motte  uppeholdne  blifva. 

14.  Hvar  ocb  i  framtiiden 
nâgen  stad,  slott  eller  by  up- 
gifven  eller  af  vârt  krigsfolk 
mett  vellig  storm  anfallen  ocb 
vunnen  blifve,  till  hvilke  nâ- 
gen jurisdiction,  rett,  ôfrigheet, 
byer,    folk    eller    gods    sampt 


11.  Zum  eilften,  wan  et- 
wan ausserbalb  dieser  dreier 
reiche  einige  scblosser,  vesten 
oder  flecken  in  gesampt  ero- 
bert,  do  beyde  unsere  banyr 
im  felde  fliegen  werden,  die 
sollen  zur  stund  zerstoret,  zu- 
erbrechen,  wuste  und  ode  ge- 
macht  oder  aber  mit  beyder 
unserm  eintrechtigem  gehap- 
tem  radte,  gunst,  furwissen 
und  willen  notturftiglicb  be- 
satzt  werden,  umb  das  dieser 
dreier  reiche  untertanen  aus 
denselbtigen  Vesten,  schlosser 
oder  fleck  furder  nicbt  besche- 
digt  nocli  bekommert,  aucb 
das  sonsten  keins  dieser  dreien 


*  O  har:  in  dem;  det  samme  liar 
U^  ogsaa  oprindelig  haft,  meii  in  er 
overstreget,  hvilket  er  blevet  overset 
ved  Renskrivningen  af  O. 


1541.    14.  Sept. 


361 


then  ârlige  inkumpst,  upbyrd 
och  herligheter  horde,  dher- 
uthaf  skal  thet  riige,  som  thet 
annet  um  hielp  upmant  och 
the  fester  eller  stâder  besat 
hafver,  behâlle  the  tvâ  deelar, 
efflerty  at  same  thet  upmanen- 
de^  riige  ail  umkost  met  tyg  och 
krigsarteleriifolk  alêne  under- 
holle  och  besolde  skall  utan 
then  annen  parts  skada,  och 
then  tredie  deel  skal  fôlge  och 
blifve  hoos  then  upmanede 
part,  till  sa  lenge  honom  hans 
tillagde  umkost  fôrnôgd  blif- 
ver. 


15,  Blifve  och  thesse  try 
kungeriiger  samfelt  fôrenet  och 
melt  lige  krigskost  och  nôt- 
torfFlig  tilbehôring  mot  fien- 
derne  eller  theris  land  i  mar- 
ken  utdrage,  dà  skall  ait  hvad 
the  till  land  eller  vatn  sampt- 
lig  eller  sunderlig  mett  hvar- 
annen  vinne,  alsintet  undan- 
taget,  likelige  then  ene  sa  my- 
git  som  then  annen,  fôlge  och 
tillkendt  blifva,  men  om  i  sâ- 


reichen  veinde  oder  widerwer- 
tige  darinne  auf  unsern  scha- 
den  nit  muchte  aufenthalten 
bleiben.  Ob  nu  ins  kunfllig 
etwan  schlosser  oder  flecken 
ausserhalb  dieser  dreier  reich, 
furstenthumben  und  landen 
aufgeben  oder  durch  unser 
krigsfolck  mit  gewaltigem 
storm  angelauffen  und  erobert 
wurden,zu  denen  einige  gericht^ 
obrikeit,  dorffer,  leute  odder 
guter  zusampt  den  jerlichen 
einkomens  und  herlicheiten 
gehorien,  an  denselbigen  sol 
dem  teil,  so  die  aufmanung 
und  den  besess  gethan  hat, 
zwey  teil  gevolgen  und  zuge- 
horen,  wan  auch  dasselbige 
manende  teyl  allen  costen  mit 
gezeug  und  krigswerckleuten 
allein  underhalten  und  besol- 
den  soll  ane  des  andern  teil 
schaden,  und  der  dritter  teil 
soll  dem  gemanten  bleyben^ 
bis  Solange  er  seines  zugelegten 
krigskostens  vorgnugt  sey  wor- 
den. 

12.  Zum  zwolften,  wurden 
aber  dièse  dreie  konigreiche 
ingesampt  voreinigt  und  mit. 
gleichem  krigsnotturft  und  co- 
sten, darzu  gehorig,  gegen  den 
veinden  oder  ire  lander  zu 
velde  ausziehen,  sodan  sol  ai- 
les was  sie  zu  lande  oder  was- 
ser   ingesampt   oder   sonders^ 


^  Saaiedes  U*  og  U';  O  har:  son- 


^  S:  upmanede. 


der. 


362 


1541.    14.  Sept. 


dana  ôfvervundne  stâder,  slolt, 
faster  eller  byer,  fôruthan  the, 
i  tbesse  try  kongeriiger  liggie, 
och  vii  metl  hvarannen  sampt- 
lig  vunne,  nàgre  fàngne  eller 
ellies  blifve  griipne  i  marken, 
som  vâre  fiender  och  mootslon- 
dere  vâre,  dhe  skole  tlien  ma- 
nende  deel  tvenne  parter  heem- 
falle  och  tillkomme,  och  then 
tredie  parlen  honom,  som  ma- 
nel  blifver,  dogh  skole  the  fân- 
ger  utan  begges  vâre  fôrvitskap 
och  villie,  och  fôrân  hvart  riige 
fôr  sig  i  sunderheet  fôr  ail  lill- 
kommende  fare  och  sorg  nog- 
sam  och  till  evigh  liidh  fôr- 
sorget,  fôrsâkred  och  friiet  blif- 
ve, deres  fengilse  och  bestri- 
king  icke  lôsgifven  ;  men  blifve 
Ihe  fânger  ransonet  eller  skat- 
ted,  dâ  skall  then  manende  part 
beholla  tve  delerne,  och  then 
mante  skal  then  tridie  deel 
fôlge  och  tillhôre,  dog  at  then 
fetalia  och  kost,  som  pâ  the 
fânger  âr  lupen,  tillfôrende  af 
then  gemene  ransun  eller  skat- 
ting  —  som  med  beggie  par- 
ternes  gode  vitskap  och  full- 
bord  skedd  âr  —  skal  afbe- 
talet  blifva. 


mit  eynander  erobern,  gar 
nichts  hindan  gesatzt,  gleich- 
lichen  einem  sovil  als  dem 
andern  zuerteilet  und  gevolget 
werden.  Ob  aber  in  solchen 
eroberten  stedten,  schlossern, 
vesten  oder  flecken,  so  ausser- 
halb  dieser  dreier  reich  gelegen 
und  wir  mit  einander  samet- 
lichn  eroberten,  jemands  ge- 
fangen  oder  sonstent  im  felde 
gegriffen  wurde,  die  unsere 
veinde  oder  wederwertige  we- 
ren,  die  sollen  dem  teyl,  des 
manunge  gewesen  ist,  zwey 
teyl  heimgefallen,  und  der  drit- 
ter  teyl  darvon  dem  gemanten 
bleiben;  idoch  sollen  die  ge- 
fangen  one  beide  unserer  fur- 
wissen  und  willen,  auch  elie 
das  ides  reich  fur  sich  son- 
derlich  allerer  kunftiger  gefar 
und  sorgen  gnugsamlich  und 
ewiglich  vorsorget,  vorsichert 
und  gefreiet,  irer  gefengnis  oder 
bestrickung  nicht  geledigt  wer- 
den. Wurden  aber  die  gefang- 
ne  geschatzt,  sodan  mag  dem 
manenden  teyl  zwey  und  dem 
gemanten  das  dritteyl  bleiben, 
doch  das  die  unterhaltunge 
und  die  kost,  so^  mit  den  ge- 
fangnen  aufgelaufTen,  zuvoraus 
von  gemainer  schatzunge  — 
die  mit  baider  teil  gutem  fur- 
wissen  und  volwort  bescheen 
—  soll  abbezalt  werden. 


*  O  forbigaar:   so. 


1541.    14.  Sept. 


363 


16,  Ther  skall  och  allestâ- 
des  till  at  afbolle  och  fôre- 
komma  ail  tillkommende  trette 
tillfôrende,  fôràn  man  moot 
lienderne  till  land  eller  vatn 
utdrager,  een  gemen  beskref- 
ven  fôrbundzkrigsartikel,  buru 
mett  ail  ting  skall  ballet,  stelt 
ocb  ferdiget  blifva,  dhereffter 
bvar  ocb  en  part  sig  visseligen 
ma  vitte  at  rette  (efïler)  till 
ail  nottorffl  ocb  tillbôrligbeet, 
pâ  tbet  at  icke  tbereflFler  fôr 
nâgre  bande  saak  skuld  nâgen 
ôfverflôdig,  unottorfllig  tve- 
dragt  och  trette  mett  infalla 
kunne. 


17,  Uni  berefîler  ett  af 
desse  try  kongeriger  mott  nâ- 
gre —  hvem  de  belst  vore  el- 
ler nampn  hafva  mage  —  till 
fegde  eller  ufryndskaft  vexe 
eller  komme,  dâ  skal  intet  rige 
mett  sàdana  fiender  sig  mech- 
tige  eller  indl'ata  udi  nâget  fôr- 
dragb,  uprethning  eller  friid 
uthan  then  annendz  gode  fôr- 
vilskap,  villie,  samtycke  och 
fullbort;  men  om  then  ene 
part  fôr  tidzens  ocb  stedernes 
lâgligheetz  skuld  sâdant  then 
annen  icke  fôrkunne  eller  an- 
tekne  kunne,  dog  ligvâl  skal 
then  ene  part  then  annen  sâ- 
som  sig  sielf  i  sàdana  friid 
nottorfitiglige  och  nogsamblige 
fôrvare  och  mett  indrage. 


1^.  Zum  dreizebenden,  es 
sol  in  allweg  zu  abbaltunge 
und  zu  furkomen  ide  kunf- 
tige  gezenge^  zuvor,  ebe  dan 
gegn  den  veinden  zu  lande 
oder  wasser  ausgezogen,  ein 
gemeiner  bescbriebener  bunts- 
krigsarticul,  wie  es  mit  allen 
dingen  soll  gebalten  pleyben, 
gestelt  und  in  gesampten  ver- 
fertigt  werden,  darnach  sich 
ein  ides  teil  der  gepur  und 
notturft  eigentlicb  zu  ricbten 
wuste,  umb  das  es  nachmals 
nicbt  etwan  von  einigerlei  sa- 
chen  wegen  viel  uberiger,  un- 
notturftiger  irrung,  span  und 
gezenck  einfallen  kunten. 

14^,  Zum  vierzebenden,  ob 
bienfur  von  diesen  reichen  eins 
jegen  imanden  zur  vhede  oder 
unfreuntschaft  wacbsen  wur- 
de,  sodan  soll  kein  reich  ke- 
gen  denen,  so  es  zur  wider- 
wertigkeit  kompt,  sich  in  ei- 
nigen  vortrag  noch  zuricb- 
tunge  oder  friden  one  des  an- 
dern  guten  furwissen,  willen 
und  volwort  mechtiglicb  nit 
inlassen.  Ob  aber  ein  von 
diesen  dreien  reichen  so  hart 
bekriget,  das  es  den  krigk  al- 
lein  nit  lenger  halten  oder  ste- 
ben  konte,  so  soll  das  ander 
reich  dem  bedrengten  reiche 
zu   belfen   den  krig  auszutret- 


M  IM  har  opriiidclig  staaet:  getzeugk,  men  Krellen  over  u  er  overstreget; 
dette  er  imidlertid  oversét  ved  Renskrivningen  af  U',  der  atter  har:  getzeug, 
soni  derfra  er  gaaet  over  i  den  efler  U'  skrevne  Original. 


364  1541.    14.  Sept. 

ten,  in  keinerley  weise  zu  vorlassen,  sondern  den  frieden  mit 
machen  zu  helfen  schuldig  sein.  Wo  aber  das  unbedrugte  reich 
dem  bedrugten  kein  ferner  hilf  zu  austrettung  des  kriegs  tbun 
oder  auch  den  friden  —  ob  der  durch  darlegung  einer  sommen 
geldes  erlangt  werden  muste  —  nit  mit  erkauSen  und  volnzieben 
wolte,  und  also  das  bedrengte  teil  fur  sich  aus  dringender  noth 
friden  zu  machen  geursacht  wurde,  so  soli  es  damit  kegen  die- 
sen  vorbuntsbrief  nicht  gehandelt  haben,  sol  auch  derselbige 
vorbunt  damit  nit  gebrochen,  sonder  bestendiglichen  sein  und 
bleyben.  Es  soll  aber,  so  viel  imer  muglichen  und  zu  erheben, 
das  reich,  so  also,  wie  gehort,  aus  not  fride  machet,  das  ander 
reich  in  den  friden  mitzunhemen  vleiss  thun.  Wo  aber  durch 
schickung  des  lieben  Gottes,  der  auch  teglich  darumb  zu  bitten 
aile  teil  schuldig  und  pflichtig  sein,  sich  in  zeit  des  fridens  die 
sachen  mit  den  widerwertigen  und  der  dreier  reichen  erb-  und 
ander  veinden  also  zutrugen,  das  man  und  villeicht  durch  guter 
herrn  und  freunde  underhandlunge  zu  ewiger  sune  und  ver- 
trage  komen  kondte,  so  soll  das  reich,  so  solche  handlung  mit 
den  veinden  und  widerwertigen  undernhomen,  allein  frieden  zu 
machen  nit  macht  haben,  sonder  viel  mehr  schuldig  und  pflich- 
tig sein,  dem  andern  reich  solchs  gantz  furderlichen  bei  zeiten 
anzuzaigen  und  zu  begeren  seine  rethe,  vollmechtigen  und  am- 
bassatorn  zu  solcher  handlung  zu  schicken  und  zugleich  friden 
machen  zu  helfen.  Âlsdan  soll  auch  das  reich,  so  gefurdert  wirt, 
sein  verhafft,  die  seinen  ufs  allereylenste  an  orle,  es  gefurdert, 
zu  senden,  fride  machen,  zuteydingen  und  gleiche  burden  tra- 
gen  zu  helfen.  Ob  aber  der  vortrag  in  gute  nit  volgen  oder 
sich  die  widerwertigen  an  erbar  und  pillichen  furschlegen  und 
erbieten  nit  settigen  lassen  wollen,  alsdan  sol  ein  reich  bey 
dem  andern  aile  sein  vormugen,  wie  gemelt,  zusetzen  und  nit 
vorlassen. 

18.     Desse  try  kongeriiger  15.   Zum  funfzehenden,  sol- 

skole  ochsâ  tillsamen  fôrplich-  ign  gemelte  drei  konigreich, 
ted  och  fôrbundne  vare,  at  her-        T^  i        xt  ^ 

effter  thel  ene  sig  aldrig  frâ  I^ennemark,  Norwegen  und 
thet  andre  afsyndre  ma  och  Schweden,  dermassen  mit  ein- 
synnerlig    [mett]^   fordom    ko-        ander  voreiniget  und  zusamen 

gebunden    sein,   das   kein   teil 

^  Baade  S  og  D  hâve:  mott  (emod),  .  „  .  . 

men  i  E  er  det  rettet  til:  mett  (med  ^O"  '"«"  ^oll  macht  noch  ge- 
Bemœrkning  derom  i  Randen).  walt   haben,  sich  VOn  deme  an- 


1541.    14.  Sept. 


365 


nung  Christiern,  hans  anhen- 
ger  och  fôrvandte,  item  the 
Lûbske  och  the  andre  Henser 
eller  ôsterske  stâder,  dheres 
fôrvanter  och  anhenger  eller 
nâgen  annen  udi  alsingen  con- 
federatz,  fôrliikning  eller  fôr- 
bund  sig  begifve  och  udi  ingen 
motte  eller  vàg,  kort  eller  lângt, 
nâgen  friiheeter,  fôrlrôstninger 
«lier  fordringer  unne  eller  til- 
late,  uthan  thet  skeer  mett  aile 
try  kongeriigernes  synnerlige 
gode  endrecktige  liafde  râdh, 
fôrvitskap,  villie  och  fullbord. 


19.  Vâre  och  sa  saak,  at  i 
framtiiden  ett  af  thesse  try 
kongeriiger  mott  nâgre  sine 
mottstondere  till  nâget  synner- 
ligt  angrip  eller  feigde  sig  un- 
derstâ  ville,  och  um  till  efven- 


dern  zu  sondern  oder  einige 
vorgleichunge  oder  vertrag  mit 
herrn  Christiern,  etwa  gewese- 
nem  konige  zu  Dennemarken, 
seinen  anhengern  und  vor- 
wandten,  so  gerurten  drey 
reich  nun  zugegen  sein  oder 
hiernachmals  erlangen  moch- 
ten^,  anzunhemen,  aufzurich- 
ten  noch  zu  volnziehen,  es  ge- 
schee  dan  mit  aller  drey  rei- 
che  wissen,  bewilligung,  volge 
und  volwort.  Es  sollen  auch 
aile  drey  reiche  vor  allen  din- 
gen  dergestalt  einander  vor- 
haftet  sein,  das  kein  teil  mit 
einigem  konige,  fursten,  poten- 
taten,  herrn,  stedten  noch  an- 
deren  in  keine  buntnusse, 
freuntschaft  oder  contract  zu 
schreiten  noch  einige  freihei- 
ten,  privilégia  noch  vortrôs- 
tunge,  so  deme  anderen  reich 
zugegen  oder  zu  schaden  sein 
oder  geraichen  mag,  von  sich 
zu  vorschreiben  noch  zu  ver- 
sagen  macht  haben. 

16.  Zum  sechszehenden, 
wer  aber  sache,  das  in  das 
kunftig  eins  von  diesen  dreien 
konigreichen  gegen  etzlichen 
seinen  widerwertigen  eine  son- 


^  O  har  det  meningslese:  anhengern  und  vorwandten,  so  gerurten  drei 
reich  nun  haben,  zugegen  sein  oder  hiernachmals  erlangen  mochten;  U^  har 
oprindelig:  anhengern  und  vorwandten  noch  cinigen  andern  iren  veinden  oder 
widderwertigen,  so  die  gerurte  drei  reich  nun  haben  oder  hernachmals  er- 
langen mochten  ;  dette  rettedes  af  Georg  Corper  til  det  ovenfor  i  Teksten  gen- 
givne,  dcr  allerede  er  mindre  heldigt  i  sproglig  Henseende;  da  U'  renskreves, 
ovcrsaa  Skriveren  ovenikjobet,  at  »habenc  var  overstrcget. 


366 


1541.    14.  Sept. 


tyrs  sâdana  unôttorfTlige  feig- 
de  then  annen  part  mett  at 
intage  nâget  ulegligit  vare  ville, 
dâ  ma  then  part,  som  ju  mott 
then  annendz  râd  gerne  feigde 
vill,  sig  um  then  hielp  —  then 
dog  ingen  part  then  annen  af- 
slâ  eller  vigre  skall  —  mett 
then  andre  eflfter  sin  bâste  for- 
mage sig  fruntlig  fôreene  och 
fôrlige. 


20.  Um  nâget  af  thesse 
try  kongeriiger  i  framtiiden 
mett  nâgen  herre  eller  konung 
fôrsedde  varde,  then  sig  herudi 
icke  ville  benôye  late  och  dette 
evige  fôrbund  icke  holle,  uthan 
det  ôfvertrâde  och  kan  skee 
udaf  frevel  och  motvillie  till 
thet  andre  sig  vâlleligen  ind- 
trenge  eller  nôde  ville,  dâ  skuUe 
beggie  the  andre  riigers  och 
régiments  râd  h,  riddere,  adel 
och  gemene  inbyggiere  sâdant 
af  theris  hôgste  formage  at  af- 
vende  fôrplichted  vare,  sa  at 
thetta  evige  fôrbund  udi  ingen 
mâtte  ôfvertredt  vorder,  och 
skall  then  ene  part  then  an- 
nen altiidh  till  lige  och  rette 
mektig  vare;  men  vâre  sa  sak, 
at  then  ene  part  sig  understode 


dere  name  oder  vhede  under- 
steen  wolte,  und  ob  vielleicht 
einem  teyl  solche  unnot[t]urf- 
tige  vhede  mit  anzunemen  un- 
gelegen  sein  wolte,  so  mag  der 
tell,  so  je  wider  des  andern 
rath  gerne  vheiden  wolte,  sich 
der  hilf  halber,  die  kein  teyl 
dem  andern  abschlagen  noch 
wegern  soll,  mit  dem  andern 
nach  bestem  vormugen  freunt- 
lichen  dorumb  vereinigen  und 
vorgleichen.  Auch  so  soll  ein 
ides  reich  dem  andern  sein 
krigsfolk,  als  reutern  und  fuss- 
knechte,  beide  zu  lande  und 
wasser  durch  seine  reich,  fur- 
stenthum,  land,  strome  und  ha- 
ven  einen  freien  pass,  islich  one 
des  andern  schaden  und  nach« 
teil,  zu  ider  zeit  in  den  noth- 
fellen  gemain  und  frey  lassen. 
17.  Zum  siebenzehenden, 
ob  eins  von  diesen  dreien  ko- 
nigraichen  zu  kunftigen  zeiten 
mit  einem  herrn  oder  konige 
vorsehen  wurde,  der  sich  hier- 
inne  nicht  benugen  lassen  und 
dièse  vorbuntnis  nicht  halten, 
sondern  die  ubertretten  und 
etwan  zu  dem  andern  sich  ge- 
waltiglich  eindrengen  und  no- 
tigen  wurde,  also  dan  soUen 
der  andern  beide  reichs  und 
régiments  rethe,  ritterschaft, 
adel  und  gemaine  inwoner 
solchs  ires  hochsten  vormu- 
gens  abzuwenden  vorpflicht 
sein,  und  diesse  vorbuntnis  in 


/'■ 


1541.    14.  Sept. 


367 


emot  thenne  vâr  confédération 
nàget  utillbôrligit  eller  ubilligt 
att  handla,  dâ  skall  then  ene 
part  samfelt  medh  thesse  tren- 
ne  kongeriigers  fôrordnede  râd 
then  skyllige  part  till  lige  och 
rett  altiid  mecktig  vara  och 
mett  ail  formage  tillhielpe,  at 
intet  ubilligt  heremot  fôretagit 
blifver  eller  fôrhandlet.  Och 
derfôre  skole  aile  vâre  efïler- 
kommande  konunger  udi  the- 
ris  konungslige  crôning  lofve 
och  tillseye  vidh  Gudh  och 
theris  konungslige  eed  och  mett 
theris  breff  och  indsigle  be- 
krefftige  at  vilie  stadigt,  fast 
och  ubrodeligen  holle  denne 
vâr  evige  confédération  vid 
aile  sine  ord,  clausuler  och 
puncter  aldelis  och  i  aile  motte, 
som  lier  inné  udi  bookstafven 
fôrmeldis  och  fôrfatted  àr. 


27.  Men  hvar  sa  skedde, 
thet  Gudh  fôrbiude,  at  nâgre 
af  rigsens  eller  regimentsens 
râd,  riddere,  adel  eller  menig- 
heet  sig  emot  oss  eller  vâre 
elTterkommande  konunger  u- 
hôrsamblige,  uproriske,  moot- 
villige,  geenstôrtige  upsettie 
eller  upresa  ville,  dhâ  skole  the 
andre  riiger  af  theris  hôgste 
formage  fôrplichted  vara,  the 
samme  uproriske  och  frevelige 
hielpe  att  straffe  och  at  bringe 
theris  konung  och  herre  ail 
uhôrsamheet  âter  igen  till  un- 
derdânig,  tilbôrlig  hôrsamheet. 


gar  keinerlei  weyse  ubertretten 
werde[n],  sondern  bey  macht 
bleyben.  Ob  aber  ein  teyl  sich 
zum  andern  uber  diesen  vor- 
bunt  nottigen  und  anlehnen 
wolte,  so  sollen  die  rethe,  un- 
ter  den  dreien  reichen  wonhaf- 
tig,  des  schuldigen  und  vor- 
brechenden  teils  zu  gleich  und 
recht  sonder  aile  mittel  des- 
fals  mechtig  sein.  Idoch  soll 
solchs  keinem  reich  an  seinen 
régalien,  hoheit,  herligkeit  und 
gerechtikeit  ausserhalben  die- 
ser  verbuntnussen  unvorfeng- 
lichen,  ane  aile  abbruch  und 
sonder  schaden  und  nachteil 
sein.  Es  sollen  auch  aile  nach- 
kommende  der  gemelten  reiche 
konige  in  iren  koniglichen  cro- 
nungen  bei  Gott  und  irer  ko- 
niglichen zusag  loben  und  vor- 
schreyben,  diesen  vorbunt  in 
allen  puncten  und  articul  ge- 
nug  zu  thun  und  volge  zu 
laisten. 

18.  Zum  achtzehenden,  ob 
aber  herwiderumb  etzliche  von 
dieser  dreier  reichs  rethen,  rit- 
ter,  adel  oder  gemein  under- 
than  sich  kegen  iren  konigen 
oder  n^chkomenden  konigen 
ungehorsamlich,  aufrurisch, 
mutwillig  oder  widerwertig 
aufleenen  und  emporen  wol- 
ten,  so  sollen  die  andere  raich 
ail  ires  hochsten  vormogens 
vorpflicht  sein,  dieselbige  auf- 
rurische    und    freveler   helfen 


368 


1541.    14.  Sept. 


23,  Hvar  och  sa  hender, 
at  emellan  thesse  try  konge- 
riiger  nâgre  irringer,  brecker 
eller  tvedracht  fôrefaller,  vare 
sig  um  friiheet,  rettigheet  eller 
andre  saker  belangende,  sa  at 
thet  ene  riige  betunne  sig  af 
thet  annet  besvâret,  dhâ  skole 
sex  eller  tolff  skedesrichler  eff- 
ter  sakernes  legligheet  mett 
vârt  vitskap  och  befalning  fôr- 
ordnet  blifva,  de  skole  sig  pà 
ett  sted,  ther  beggie  parterne 
kan  legligest  vara,  fôrsamble 
mett  fullkomlige  mackt  och 
vold  pà  aile  sidher  at  befrâge 
och  ransake,  hvad  udi  same 
saker  relt  eller  urett  vara  ma, 
och  skole  the  fôrbenempde  ske- 
■desrichter  vidh  theris  christe- 
lige  troo,  are  och  lofve  deden 
icke  afvige,  fôrân  the  efïler- 
frâgede  saker  och  samme  bre- 
cker uthan  ail  gunst,  venskap, 
fôrtôfring  eller  videre  fôrhaling 
till  rette  eller  effter  billigheet 
och  efTter  theris  sanne  con- 
«cientz  och  beste  vitskap  till- 
fôrende  âthskilde  och  fôrdrag- 
ne  are,  och  hvadh  the  i  sa 
motte  till  rette,  mynne  eller  bil- 
ligheet afseyendes  varde,  dhet 
skole  the  gifva  skrifleligen  och 
fôrseglet  il'râ  sigh,  som  the  fôr 
lîudh  och  aile  christelige  fur- 
ster  och  herrer  fôrsvare  och 
bekende  vara  vêle.  Dessligist 
um  nâgen  uenigheet  eller  tve- 
drackt  emellan  thesse  try  kon- 
geriigers  ridderskap,  adel  eller 
andre  riiksens  inbyggere  pâ 
theris  jordegods,  egendombs, 
mandrâp  eller  af  andre  orsakis 


zu  straffen,  irem  konige  und 
herrn  aile  ungehorsame  wider- 
umb  zu  untertenigem  und  ge- 
burlichem  gehorsam  zu  brin- 
gen. 

19.  Zum  neunzehenden, 
wurden  zwischen  diesen  dreien 
konigraichen  etzliche  gebre- 
chen  oder  zw\^tracht  furfallen, 
es  were  auch  gleich  freyheit, 
gerechtikeit  oder  andere  sachen 
belangen,  also  das  sich  ein 
raich  von  dem  andern  be- 
schwert  empfunde,  sodan  sol- 
len  sechs  oder  zwolf  schidens- 
richter  nach  derselben  sachen 
gelegenheit  mit  unserm  beider 
wissen,  willen  und  bevelh  vor- 
ordent  werden,  die  sich  auf 
ein  stedte,  do  es  baiden  par- 
ten  am  gelegisten,  vorsamlen 
sollen  mit  volkomner  macht 
und  gewalt,  von  aller  seitz  er- 
kundigung  zu  haben  und  die 
rechte  grundtliche  warheit  zu 
befragen,  was  in  derselben  sa- 
chen recht  oder  unrecht  sein 
mag,  und  sollen  also  dan  nach 
wolerfragter  sachen  vorpflich- 
tet  sein,  bey  iren  christlichen 
treuen,  ehren  und  gewissen 
von^  dar  nicht  abzuweichen, 
es  sein  dan  solche  gebrechen 
an  jenige  gunst,  freuntschaft, 
dilation  oder  weiter  vorzug  zu 
recht  und  nach  pillikeit  ent- 
lichen  und  nach  irer  conscien- 


*  Saaledes  U^  og  U*;  O  har:  vor. 


1541.    14.  Sept. 


369 


vegne,  som  then  ene  till  then 
annen  kan  hafve,  upvexe  eller 
upkomnie  ma,  dhâ  skole  sex 
eller  otto  upartieske  skeidis- 
rickter  effter  saksens  legligheet 
mett  vârt  vitskap  och  befalning 
fôrordnet  blifva,  samme  saker 
effler  riiksens  lagh  och  rett, 
under  hvilket  sàdant  gods  lig- 
ger  eller  sig  the  brekker  till- 
dragit  hafve,  lill  mynne,  billig- 
heet  eller  rette  at  fôrlige  och 
âthskillie  i  aile  motte,  som  till- 
fôrende  àr  antegnet  och  bewil- 
liget. 


22.  Um  thet  sig  hereflfter 
tilldroge,  at  nâgre  thesse  trenne 
rigers  undersâter  af  ridderska- 
pit  eller  andre  menige  indbyg- 
giere  for  theris  konung  eller 
herre  mett  usanheet  eller  fal- 
skelige     beklaget,    fôrulempat 


cien  und  besten  wissenschaft 
zuvor  entweders  rechtlich  ent- 
scheiden  oder  aber  in  der  gute 
freuntlich  vortragen.  Auchwas 
sie  also  zu  recht  oder  nach 
billicheit  ausweisen  oder  einem 
teyl  absprechen,  das  sollen  sie 
in  geschrift  von  sich  geben, 
aise  sie  vor  Gott  auch  allen 
christlichen  fursten  und  herrn 
verantworten  und  das  bekant 
sein  wollen.  Und  sollen  des- 
gleichen,  ob  einige  zwytracht 
oder  uneinikeit  zwischen  die- 
ser  dreier  konigreich  ritter- 
schaft,  adel  oder  andern  der 
raich  inwonern  von  wegen  irer 
landguter,  eigenthum,  toth- 
schlegen  oder  aus  andern  ur- 
sachen,  als  einer  zu  dem  an- 
dern haben  mochte,  entsteen 
wurde,  also  dan  sollen  sechs 
oder  acht  unparteysche  schi- 
densrichter  nach  gelegenhait 
der  sachen  mit  unsern  wissen 
und  bevelh  verordent  werden, 
dieselbe  sachen  nach  den  lant- 
rechten,  darunter  die  guter  ge- 
legen  oder  sich  die  gebrechen 
erhept  haben,  zu  recht  und 
nach  pillikeit  in  aller  massen, 
sam  hiebevor  angezeigt,  ent- 
scheiden. 

20.  Zum  zwanzigsten,  ob 
sichs  auch  hirnachmals  zutra- 
gen  wurde,  das  etzliche  dieser 
dreier  reiche  undersassen  von 
der  ritterschaft  oder  andern  ge- 
mainen  inwonern  vor  iren  ko- 

24 


370 


1541.    U.  Sept. 


och  sâ  udi  theris  herris  unâd 
och  ogunste  falle  kunne,  dher- 
ôfver  han  udaf  sitt  fàdernes 
land  trengies  och  fôrjages  och 
sig  in  udi  et  annet  af  thesse 
trenne  riiger  fôrfôger,  dâ  skall 
han  ther  i  god  sàker  leide  up- 
pehâlUn  och  i  thet  sa  me  rigis 
friidh,  beskydding  och  sàker- 
heet  beskàrmat  bUfva  till  rette, 
mynne  eller  billigheet  —  dog 
intet  af  thesse  try  riiger  till 
vidervertigheet  eller  spitt^,  i 
thet  at  han  nâget  farligit  emot 
nâget  af  thesse  riiger  prachti- 
cerer,  [lidhen]^  eller  fôrdagtin- 
get  blifve(r)  —  ;  synnerligen  um 
hans  saak  sa  uprichtig  och 
redelig  befinnes,  at  han  mett 
fast  ufluchtig  foot  dom  och 
rett  liide  kan,  dâ  skall  han 
indkomma  och  praesenteres  for 
Otto  upartyeske  skeidisherrer, 
nembhge  fyre  af  thet  ene  och 
fyre  af  thet  annet  riige  fôr- 
ordnede  râd  och  commissarier, 
de  sàdane  saker  emellan  kon- 
gen  och  underdânen  till  rett 
eller  mynne  effter  billigheet, 
som  her  tillfôrende  sagt  àr, 
âthskillie  och  retferdige  skole 
uthan  ait  upskuf,  innan  et 
halfft  âr  udi  thet  lengste,  och 
hvad  sàdana  skedisherrer  i  sâ 
motte  for  rett  fmne  kunne,  thet 
skall  herren  och  then  bekla- 
gade  tillfriids  vara  och  sig 
mett  âthnôije  lâté.  Men  um 
hans  saak  icke  sâ  erlig  eller 
retferdig  vàre,  sâ  at  han  nâget 
ubilligt  eller  fôrrelhligit  mett 
skrifvelser,  ord  eller  gerninger 
mot  sin  konung,  lierre  eller 
fâdernesland  mishandlet  eller 
giort  hade,  at  han  ingen  dom 

*  s  har  opr.:  spitt,  der  siden  er 
rettet  til:  spliit;  D  K:  spiidt.  «S  har: 
lidher;  D:  lider;  E:  ledcn. 


nig  oder  herrn  etwan  mit  un- 
warhait  und  felschlichen  be- 
clagt,  vorunglimpft  und  also 
in  derselbigen  ires  herrn  un- 
gnade  und  ungunst  fallen  wur- 
den,  daruber  er  von  seinem 
vaterlant  gedrungen  oder  ver- 
jaget  und  sich  in  ein  anders 
von  diesen  dreien  reichen  vor- 
fugen  wurde,  also  dan  soll  er 
doselbst  in  gutem,  sicherem 
geleyt  aufenthalten  werden  und 
in  desselbigen  reichs  friden, 
schutz  und  sicherung  beschir- 
met  bleyben,  allein  zu  redit 
und  aller  pillicheit;  idoch  kei- 
nern  dieser  dreier  konigraichen 
nicht  zu  widerwertickeit  oder 
zu  speyt  gelitten  oder  vorte- 
dingt  werden.  Besonder  \vo 
seine  sachen  so  aufrichtig  und 
redlich  befunden,  das  er  mit 
festem,  unfluchtigem  fuss  ur- 
teil  und  redit  erleiden  moclite, 
alsdaii  soll  er  einkomen  und 
erscheinen  vor  acht  unpartei- 
sdien  schidensrichtern,  nem- 
licli  vier  von  eineni,  vier  von 
dem  andern  reich  vorordenten 
rethen  und  commissarien,  die 
solche  sache  zwischen  dem  ko- 
nige  und  unterthanen  zu  recht 
oder  nacli  billidieit,  wie  liiebe- 
vor  angezaigt,  entscheiden  sol- 
len  on  aile  gefarliche  sdiube 
oder  vorlengerunge,  und  was 
solche  schidensrichter  zu  recht 
hierinne  also  erkennen,  des- 
selbigen  soll  der  her  und  der 


1541.    14.  Sept. 


371 


eller  rett  lide  eller  fôrdraga 
kan,  dâ  skall  han  af  intet  thesse 
try  kongeriiger,  det  annet  emot, 
vitterligen  hyset,  hegnet  eller 
uppehollin  blifva,  hvarken 
uthan  eller  mett  rett  fôrsàkred 
eller  legdet,  icke  heller  mett 
nâgen  fôrtrôstning  fôrvaret,  eff- 
ter  gunst,  anten  hemeligen  eller 
upenbarligen,  understungen, 
beskyddet  eller  fôrskrifven  blif- 
va, uthan  till  honom,  som  till 
thesse  trende  riigers  afTallen 
fluchtig  landzfôrràdere  eller 
misshandeler  ganske  ufôrsume- 
ligen,  alfvarligen  efïtertrachted 
och  strengeligen  rettad  blifva. 


24.  Thessligiste  um  nâgre 
af  adelens  eller  the  annends 
tiânere  af  thet  ene  riige  in  udi 
thet  annet  met  fluchtig  foot 
ultredde,  eller  the  som  frâ  the- 
ris  sidste  herre  eller  hossbonde, 
then  the  tiànte,  uthan  hans 
villie  eller  vitskap  eller  frâ 
same  theris  herre  eller  hoss- 
bonde intet  beviis  eller  pass- 
bort  hafve,  de  skole  ingeledis 
af  nagen  udi  tianiste  anamed 
eller    uppehâldne    blifva;    och 


beclagte  friedlich  und  benugig 
sein.  Wu  aber  seine  sache 
nicht  so  ehrlich  oder  rechtfer- 
tig  were,  also  das  er  etwas  un- 
billiches  oder  vorretherlich[s] 
in  geschriflen,  worten  oder  ge- 
thaten  gegen  seinem  herrn  und 
konige  oder  vaterlant  mishan- 
delt  und  gethan  bette,  das  er 
kein  urteil  noch  recht  leiden 
noch  vertragen  kundte,  also 
dan  soll  er  von  keinem  dieser 
dreier  reichen,  dem  andern 
zuentgegen  noch  zuwidder,wis- 
sentlich  nicht  gelitten  weder 
aufenthalten,  noch  mit  recht  nit 
vorgeleitet,  noch  mit  einiger- 
lei  vortrostunge,  furwort  noch 
gunst,  weder  heimlich  noch 
offenbar,  nicht  underschleift 
noch  gefurdert  werden  in  gar 
keinerlei  weise;  besonder  es 
soll  zu  enem  als  zu  diesser 
dreier  reiche  auswichnem  ubel- 
thater  und  vorredter  gantz  un- 
geseumpt  mit  allem  ernst  ge- 
trachtet  und  strengiglich  ge- 
richt  pleyben. 

21,  Zum  einundtzwanzig- 
sten,  dergleichen  ob  etzlich  des 
adels  oder  andere  diener  aus 
einem  reich  in  das  ander  fluch- 
tiges  fusses  ausgetretten,  oder 
die  von  iren  nehsten  herrn, 
dem  sie  gedienet,  one  seinen 
willen  und  wîssen  abgeschei- 
den  und  von  demselbigen  irem 
herrn  keinen  beweiss  noch 
passport  hetten,  dieselben  kei- 

24* 


372 


1541.    14.  Sept. 


um  then  samme  tiânere  nâgen 
befalning  haft  hafver  och  mett 
regisler  och  regenskaper  af- 
vigen  àr  utan  sins  herris  qvil- 
tantier,  den  skall  krefTtiglige 
uppehâlles  i  fengsel  fôrvaret 
eller  i  nôgafitig  borgende  hen- 
der  af  then,  som  han  dâ  âr 
kommin  till,  stelt  blifva,  till 
sa  lenge  at  sâdana  brecker 
blifve  kungiorde  och  openba- 
rade,  dâ  skall  han  till  rette 
stâ,  liide  och  undgelle,  hvad 
han  fôrvercket  eller  fôrskylt 
hafver. 


25,  Hvar  sa  skeer,  at  af 
thesse  trende  kongeriigers  un- 
derdâner  eller  fremmande  uth- 
lenninger,  i  hvad  hôg  eller  lâgh 
stand ,  verdigheet ,  condition 
eller  vàsend  the  och  vare  mage, 
aldelis  ingen  undantagen,  oss 
mett  utàmelige  eller  fôrtrettlige 
ord  injurierede  eller  och  oss, 
vâre  râd  och  fôrvanter  for  nâ- 
gen saak  skuld  till  viderverdig- 
heet  farligen  efflertrachte,  dâ 
skole  vii,  lige  sâsom  then  saak 
oss  sielfve  belangede,  hvaran- 
nen  mett  râd  och  hielp  trolige 
biifalle  och  behielpelig  vare, 
till  sa  lenge  the  same  injurian- 
ter  tillbôrlig  strafT  och  hembd 
bekomme,  och  thom  vitterlige 
inthel  fôrskonet  blifve  udi  platt 
ingen  viis;  thessligiste  um  nâ- 
gre,  hvem  the  vere  mage,  blifve 
beslagne,  som  thesse  konge- 
riiger  nâgen  tiid  mett  ugrundet 
fôrfôring  moot  hvartannet  till 


nerley  weysse  von  imanden 
zu  dienst  angenomen  oder 
aufenthalten  wurden,  und  ob 
derselbig  diener  etwan  befell 
gehapt  und  mit  den  registern 
oder  den  rechenschaften  ab- 
gewichen  were  ane  seins  herrn 
quitantz,  der  sol  kreftiglich  uf- 
gehalten,  in  gefengnis  woll  ver- 
wart  oder  in  genugsamen  bur- 
gen  handen  durch  den  jenen, 
dorbey  er  komen,  gestelt  plei- 
ben,  bis  solange  das  solche  ge- 
brechen  und  sachen  angezeigt 
und  beantwort  werden,  also 
dan  sol  er  zu  recht  stehen  und 
[entgelten]  ^  auch  leiden,  was 
er  vorwirkt  oder  verschuldet 
habe. 

22.  Zum  zwevundtzwan- 
zigsten,  sollen  also  bei  diesen 
dreien  konigreichen  hinfurter 
in  das  kunftig  aile  und  ide 
ungeburliche  gezencke,irrunge, 
gebrech  und  saclie,  dardurch 
dièse  drey  konigreich  etwan 
gegen  einander  in  zerteylunge 
und  zwytracht  komen  moch- 
ten,  mit  hochstem  vormugen 
und  vleis  in  zeit  furkomen, 
gentzlichen  vorgleicht,  gesûnet 
und  beigelegt  werden,  und  zwi- 
schen  diesen  dreien  konigrei- 
chen und  aile  denselben  in- 
wonern  vormittelst  dieser  con- 
fédération  und    buntnusse   zu 


^  Saaledes  U^  og  U*;   O  har:  er- 
gelten. 


1541.    U.  Sept. 


373 


uvensHap  eller  vider verdigheet 
svigelige    upveckie   ville    eller 
elliest  nàgen  af  underdânerne 
fôrsin  konung  och  herre  mett 
usandheet   andrage  och   fôru- 
lempe   ville,    aile   desse   skole 
bestrickede,   fengslige  antagne 
eller  till  faste  borgende  hender 
bestediget  blifve,  till  sa  lenge 
den  nottorflt  pâ  begge  sidher, 
grund    och    sandheet   utfrâget 
och    fôrnummen    blifve;    och 
skole  hereflfler  udi  thesse   try 
kongeriiger   i    framtiiden    aile 
och    hvar   utillbôrlige   trettor, 
irringer,  brecker,  tilltal  och  an- 
forderung    —    genoui     hvilke 
thesse    try    kongeriiger    moot 
hvartannet  udi  spliit,  spân  och 
tvedrackt    komma     motte    — 
mett   hôgste   formage  och  fliit 
udi    tiid    fôrekommes,    aldelis 
fôrligt,  sonet,  uptagne  och  af- 
lagde  blifva,  pâ  thet  at  emel- 
lan  thesse  try  kongeriiger  och 
aile  theris   inbyggiere  fôrmid- 
delst    denne    confederatz    och 
fôrbund   till   evig  tiidh  en  be- 
stendig  och  stedsvarende  friid 
thess  fullkomligere  ma   blifva 
hâllin,  dogh  hvad  tilltaal  eller 
rettigheet  kongl.  mayt.  af  Sve- 
rige,  hans  effterkommende  ko- 
nunger  eller  Sverigis  rige  till 
Gottland  hafva  kan,  det  skall 
honom  och  thom  mett  rett  at 
fordre   frii  stà  och  i  aile  vâge 
fôrbehollet  vere. 

'26,  Um  och  ett  af  thesse 
try  kongeriiger  her  tillfôrende 
mett  nàgen  udi  nâgen  fôrvant- 
nus  eller  fôrbund  sig  inlatit 
eller  fôrplichted  hade,  som  thet 
annet  rige  och  part  till  skada 
och  fôrderfT  skedt  eller  och 
thenne  confederatz  nâgensteds 
under  ôgonen  emot  och  nach- 
delig  vare,  eliure  the  nâgen 
tiidh   mage   nampn   hafve,  de 


obbestimpten  funfzig  jaren  ein 
warer  und  bestendiger  friede 
deste  fester  und  stanthafftiger 
gehalten  bliebe;  idoch  was 
zuspruch  und  gerechtigkeit  ko. 
mat,  ire  nachkomen  oder  die 
cron  zu  Schweden  an  Gotlanth 
und  sonstent,  und  widerumb 
was  die  ko.  mat.,  ire  nachko- 
men und  die  cron  zu  Denne- 
marken  zu  ko.  w.  und  der  cron 
zu  Schweden  haben,  das  bey- 
den  teylen  mit  recht  zu  erfor- 
dern  gantz  frey  und  in  allweg 
himit  furbehalten  sein  solle. 


374 


1541.    14.  Sept. 


skole  i  thenne  confédérations 
krafUt  herraett  afskaffede,  dôde 
och  krafltlôse  vare.  Och  in- 
gen  parten  sig  herefller  uthan 
then  annendz  fôrvitskap,  sam- 
tyckie,  villie  och  fulbort  till 
nâgen  annen,  an  till  hvilken 
han  nu  fôrbunden  àr,  icke 
fôrbinde  skall  udi  als  ingen 
viis. 

27.  Hvilken  motte,  forma 
och  skickelse  vii  och  thesse 
try  kongeriiger,  hvar  part  for 
sig  i  sunderheet,  nu  och  i  fram- 
tiiden  mett  vâr  sanne  fuUkom- 
ligheet,  godt,  tiidigt,  endreck- 
tigt,  vâre  rigers  och  regimentz 
hafde  râdh  aile  ting,  saker  och 
handel  —  inthet  undantagan- 
des  —  som  the  hoos  vâre  eff- 
terkommende  pâ  aile  siider 
skole  blifva  holdne,  alfvarligen 
fôrordnede,  fôrskaffede,  bebref- 
vede  och  fôrseglade.  Ther  hoos 
skall  thet  ene  riige  det  andre 
pâ  thet  allerkrefligiste  endreck- 
telige  och  trolige  hielpe  at 
handhafve,  beskydde,  redde 
och  beskerme  i  aile  motte,  som 
then  saak  hvart  part  sielf  be- 
langede. 


28,  Och  vêle  vii  och  vàre 
eflRerkommende  konunger  al- 
tiid  gerne  styrckie,  handhafve 


23.  Zum  dreyundzwanzig- 
sten,  wilcher  mass,  form  und 
gestalt  wir  und  dièse  drey  ko- 
nigreiche,  ein  ides  vor  sich 
in  sonderhait,  itzo  ader  hinfur 
zu  kunftigen  jaren  mit  warer 
unser  volkomenhait,  gulem, 
zeitlichem,  eintrechtigem,  ge- 
haptem  rathe,  willen  vnd  wis- 
sen  unserer  rethe  und  unter- 
thanen  und  zu  solchen  sachen 
notturftige  vorwanten  aile  ding, 
sachen  und  hendel,  gar  nichts 
hindangesatzt,  wie  die  allent- 
halben  bey  unsern  jungen  her- 
schaften  und  nachkomen  nach 
unserm  absterben  gehalten  sol- 
len  pleyben,  ernstlich  vorord- 
nen,  testirn,  vorbrielTen  und 
vorsiegeln  werden;  darbey  sol 
ein  ides  raich  das  ander  zum 
allercrelTtigsten  gantz  gelreu- 
lichen  hellTen,  handlhaben, 
schutzen,  erretten  und  schir- 
men  in  aller  massen,  form  und 
gestalt,  gleicli  als  ob  einem 
iden  teil  die  sache  selbs  be- 
langte. 

2i.  Zum  vierundtzwanzig- 
sten,  es  sol  aber  widerumb, 
wie  in  craft  dièses   briefs   mit 


1541.    U.  Sept. 


375 


och  beskydde  vàr  adel,  ridder- 
skap  och  menige  undersâtere 
—  synnerlige  the  som  sig  tro- 
ligen  och  som  thom  bôôr  emott 
oss,  theris  fàdernes  riige,  vâre 
effterkommende  konunger  be- 
viise  —  udi  ait  thet,  som  rett- 
ferdigt,  christeliget  och  billigt 
àr,  och  thom  vidh  theris  gamble 
och  nye  gode  friiheter,  privi- 
légier och  herligheeter,  lag,  rett 
och  nittviise,  effler  som  i  hvart 
rige  for  sig  —  med  skiai  och 
tillbôrligheet  —  brukeligit  àr, 
altiidh  behoUe,  stadfeste  och 
roborere. 


29.  EfTterlhyi  nâgre  flere 
nottorfftige  articler  i  thenne 
confédération  mett  bookstafven 
icke  samtyckte  och  mett  in- 
tagne  are,  men  for  bevegende 
orsaker  skuld  herinne  stille- 
svigende  ôfverlopne,  nàr  sâ- 
dane  artikel,  efïter  hvart  riiges 
och  tidz  làgenheet,  en  part  frân 
âr  till  ar  mage  fôrmeret,  en 
part  fôrbàtred,  stundom  fôr- 
minsket  eller  platt  afskaffet 
blifve,  ligevàl  skall  thenne  con- 
fédération frâ  dato  hâden  till 
evig  tiidh  urj'ggelige  och  ufôr- 
kortet  stââ  udi  aile  sine  punc- 
ter  och  articler,  for  then  skuld 
hafve  vii  for  thesse  trendhe 
kongeriigers  beste,  frome  och 
nottorfTt  skuld,  som  icke  und- 
viges  kunne,  nàgre  synnerlige 
contracter  uprichtedt,  bevilli- 
get  och  bekrefltiget,  som  i  fram- 
tiiden  mett  gott,  tiidigt,  samfelt 
râd  och  thesse^  trenne  riigers 

^  Saaledes  E;  S  og  I):  effter. 
^  Saaledes  E;  S  og  D:  thenne. 


unser  beyder  konnige  gnedig- 
sten  zulass,  vorwilligung  und 
volwort  geschiet  und  ufs  neu 
confirmiret  wirt,  eines  iden 
reichs  ritterschaft,  adel  und 
unterthanen  privilegien,  frey- 
haiten  und  gerechtigkait,  so 
sie  von  iren  konigen  haben, 
one  verhinderung  bleyben  und 
dero  genissen  und  gebrauchen, 
und  keins  teils  von  beiderseitz 
reichs  ritterschaft,  adel  und 
unterthanen  freyhaiten,  privi- 
légia oder  gerechtigkeit  dem 
andern  tail  weder^  zu  nachteil 
oder  schaden,  sonder  gantz 
und  gar  unvorfenglichen  sein. 
25.  Zum  funfundtzwanzig- 
sten,  nachdeme  sonstent  viel- 
mehr  andere  notwendige 
puntsarticuln  in  dieser  confé- 
dération durch  den  buchstaben 
nicht  mit  eingeleibt,  besonder 
von  bewegender  ursach  wegen 
hierinne  stillschweigentz  umb- 
gangen,  wan  auch  dieselben 
articul  nach  gelegenhaitten  der 
lande,  zeit  und  leufte,  teyls 
von  jaren  zu  jaren  mussen 
vormehret,  teyls  vorbessert, 
bei  zeiten  vileicht  gar  abge- 
schafït  oder  vermindert  wer- 
den,  und  damit  dièse  confédé- 
ration, so  von  dato  fimfzig  jar 
lang  stan  muss,  gantz  unzer- 
rutlich  gehalten,  demnach  so 
haben   wir  umb   dieser  dreier 


*  Saaledes  U-';  O:  wider. 


376 


1541.    14.  Sept. 


fôrbetrachtung  frâ  àr  till  âr 
effter  daglig  tillfellig  landz  och 
iiidz  legiigheet  mage  fôrvidet, 
fôrnyet,  nâget  till  eller  frâ  lagt 
blifve,  hvilke  dog  altidh  effter 
bookstafvens  innehâld  och  ly- 
delse  skole  fast  hàldne  och 
fullstrekt  blifve,  uthan  argelist. 


30,  Hvar  och  sa  skeer,  at 
hereffter  i  kort  eller  lâng  tiidh 
nâgen  parten  en  eller  flere  af 
thesse  fôrskrefne  articler,  punc- 
ter  och  conditioner  ôfvertredde, 
eller  thet  ene  riige  thet  annet 
then  fôrbevilligede  geniene  fôr- 
bundzhielp  sa  stâdlige,  som  fôr- 
bemelt  âr,  icke  tillskickade,och 
nâgen  af  parlerne  derôfver  sat- 
tes  i  fara  och  ytterste  nôd  och 
derôfver  skada  toge,  dâ  skall 
den  ene  part  then  annen  fôr 
the  upartieske  skedesretter, 
som  af  beggie  parter  och  ri- 
gerne  der  till  fôrordnede  blif- 
ve, derfôre  till  antvort  och  rette 
(stille)  stâ.  De  samme  delege- 
rede  eller  utvalde  skedisretter 
och  obmen  skole  tillfôrende  till 
Ihen   liandel   och   saak   svârie 


reich  bessern  fromen  und  fler 
gantzen  unvermeidlichen  ho- 
hen  notturft  willen  etzlich  son- 
dere  beyvortrege  aufgericht,  be- 
willigt  und  becreftiget,  die  in 
das  kunftig  mit  gutem,  zeitti- 
gem,  gehaptem  und  gesamptem 
radte  und  furbetrachtunge  die- 
ser  dreier  reiche  rethen  von 
jaren  zu  jaren  nach  teglicher 
und  etwan  zufelliger  gelegen- 
hait  und  umbstende  der  lande 
und  zeit  mugen  vormeret,  vor- 
bessert,  was  zu  oder  davon  ge- 
than  werden,  die  auch  in  al- 
wege  nach  inhalt  des  buch- 
staben  sollen  vestiglich  gehal- 
ten  und  volnstreckt  bleiben; 
doch  dieser  vorbuntnis  in  iren 
puncten  und  artickeln  unvor- 
fenglich  und  sonder  nachteil, 
on  al  geferde. 

26.  Zum  letzten,  wurde 
hirnachmals  uber  kurtz  oder 
lang  einiger  teil  einen  oder 
mehr  von  diesen  obvorbe- 
schriebenen  puncten,  articuln 
und  condicion  uberschritten, 
oder  ein  reich  dem  andern  die 
hulf  und  manunge,  w'ie  oben 
austrucklichen  erzelet,  also 
statlichen,  wie  gemeldel  und 
vorschriben,  nit  zuschicken, 
und  einigen  tail  daruber  in 
gefahr  und  die  eusserste  noth 
gesatzt  oder  beschedigt  wurde, 
sodan  soll  ein  tail  dem  andern 
vor  den  unparleyschen  schi- 
densrichtern,    so    von    beiden 


1541.    U.  Sept. 


377 


vid  Gudh  i  hans  helge  evan- 
gelium  ingen  till  villie  eller 
till  vidervillie,  utlian  aliène 
som  the  for  Gudh  och  aile 
menniskior  mett  en  sann  rett 
christelig  conscientz  och  siel 
och  for  retten  derfôre  svare 
och  antvorde  vêle  och  skole, 
och  pâ  thess  fôrsumelses  och 
breckerts  vegne  samfelt  medt 
endrecktigt,  endeligit  endebe- 
slut  dôme  efller  billigheet  ;  och 
skall  hvar  och  en  part  ganske 
uvegert  fôrplichted  vare,  nôijes 
och  effîerkomme  samme  er- 
kentnuss  eller  dom  vidh  ett 
hundrede  lusende  dalers  peen 
och  straff,  som  honom,  then 
vinnende  part,  uafladelige  skal 
betales  i  aile  mâtte,  som  lill- 
fôrende  klarlige  formait  àr; 
dogh  ligvel  skall  eller  ma  den- 
ne  confederatz  for  berôrde  fôr- 
summelse  och  breck  skyld  i 
platt  ingen  motte  der  mett  bru- 
ten,  uphàfven,  enten  krenckt 
eller  krafFtlôse  blifve.  Men 
uni  ett  riige  thet  annet  i  sin 
anliggendc  nôd  och  krigshan- 
del,  nar  thet  upmant  vorder, 
mett  fôrbevilligede  hielp  uthan 
Guds  och  uthan  annen  upen- 
barlig,  alfvarlig  nôd  och  hin- 
der  fôrlate,  deraf  det  manende 
riige  nâgen  skada,  fôrderff  eller 
uferd  elTterfolgde,  dâ  skall  then 
manende  part,  som  af  sin  egin 
utillbôrlige  fôrsiitt  sig  mett  be- 
nefnde  hielp  uthan  alfvarlig 
nôd  och  fôrfald  fôrmàtelig  sielf 
fôrsumede,  sin  bundzfôrv^ante  i 
nôden  och  tiidh  —  som  sagt 
îir  —  christelige  och  naturlige 
icke  hulpe  at  redde,  den  ma- 
nende part  ail  beviislig  skadha 
igen  —  som  tillfôrende  sagt 
àr  —  up  at  rette  skyllig  och 
fôrplichted  vare;  och  denne 
confederatz     skall     icke     dess 


teil  und  reichen  darzu  deputirt 
werden,  zu  recht  und  antwurt 
stehen.  Dieselbigen  schidens- 
richter  und  obmannen  sollen 
zuvor  zu  der  handlung  und 
sachen  zu  Got  in  sein  hailiges 
evangelium  von  neuem  wider- 
umb  schweren,  niemants  zu 
liebe  noch  zu  leide,  dan  allein 
aise  sie  vor  Gott  und  allen 
menschen  mit  rechter  warer 
conscientz  und  seel  auch  dem 
rechten  darumb  antworten  sol- 
len und  wollen,  und  von  wegen 
der  vorsaumnus  und  gebrechen 
ingesampt  mit  einhelliglichem 
entlichen  ratens  entschlosse  die 
pilligkait  urteilen;  und  ein 
ides  teil  sol  derselbigen  erkent- 
nis  bei  straf  ein  mal  hundert 
tausent  Jochimstalern  dem  sie- 
genden  tail  u[n]nachleslichen 
ane  behelf  zu  bezalen  verhaft 
sein  in  allermassen,  wie  es 
hiezuvor  clar  vormeldet  wirdet  ; 
idoch  sol  noch  mag  dièse  con- 
fédération obvorwirkter  ver- 
saumnus  oder  gebrechen  hal- 
ben  in  gar  keinerley  weyse 
damit  gebrochen  noch  aufge- 
hoben,  wider  gekrenckt  noch 
craftloss  sein.  Besonder  wo  ein 
teil  das  ander  in  seinen  obli- 
genden  nothen  und  krigshand- 
lung  zur  aufmanunge  mit  ob- 
bewilligter  und  vorschribener 
hulf  ane  Gots  oder  ane  andere 
offenbaren,  ehaftige  not  und 
vorhindernisse  verlassen  thette, 


378 


1541.    14.  Sept. 


minder  frâ  dato  heden  ifrâ  till 
evig  âr  och  tiidh  emellen  desse 
ofvanskrefne  Iry  kungeriige  al- 
delis  stadigt,  fast  och  ubrode- 
lig  till  thet  allerkrefPtigiste  full- 
streckt  och  hollet  blifva,  i  aile 
och  hvar  och  en  fegde  och 
krigshandeling  hvar  aniien  udi 
platt  ingen  viis,  condition  eller 
meningh,  ehure  menniskiens 
fôrnuffl,  sin  eller  list  nâgen 
tiidh  uthseye  eller  betenckie 
kan,  aldrigh  at  fôrlate,  nien 
emot  aile  och  hvar  en  vâre 
gemene  eller  synnerlige  fiender 
och  vidervertige  och  serdelis, 
um  vii  i  framtiiden  mott  for- 
dom  konung  Christiern  och 
hans  anhenger  och  fôrvanter, 
them  af  Liibko,  andre  Henser, 
Wendiske  eller  Ôsterske  stà- 
der,  deris  fôrvanter  och  mett- 
anhengere  mâsche  for  anlig- 
giende,  trengende  nôd  skuld 
till  fegde  fôrursakat  vorde,  ail 
vâr  och  desse  try  kongeriigers 
hôgste  mackt  hoos  hvar  annen 
samfelt,  ganske  uâthskillelige, 
trolige,  svâgerlige,  broderlige 
ochchristeligetillsamnien  sette, 
i  ail  nôd  och  handlinger  vidh 
och  hoss  hvar  annen  liidhe 
och  undgelle,  lifve  och  dôô,  ait 
vidh  vâr  sanne  konglige  och 
furstlige  hôgste  verdigheet,  are, 
troo  och  lofve.  Och  uni  sa 
skedde  —  hvilket  then  almech- 
tige  Gudh  fôrmiddelst  sin  giid- 
domlige  nade  nÂdeligen  afven- 
de  och  afvarie  ville  —  at  Irv 
eller  etl  af  disse  try  konge- 
riiger  denne  vàr  chrislelige 
confédération  eller  fôrbiindz- 
hielp  niett  ord  eller  gerninger 
af  fôrsiitt  vitterlige  ôfvertrtidde, 
deremot  nâget  farligit  eller 
ubilligt  fôrhandle  och  then 
ofvanfôrbenemde  erkentniis  el- 
ler dom    sig    deremot    uprese, 


daraus  dem  manenden  teil  oder 
reich  einiger  schade,  vorterb 
oder  ungedei  ervolgte,  sodan 
sol  der  geniante  teyl,  so  ans 
unzimlichen  eignen  fursatz 
sich  mit  gedachter  hilf  one 
ehaftige  noth  ungepurlicher 
weise  selbs  seumet,  seinen 
buntgenossen  in  den  nothen 
bey  zeit  —  wie  obvorsprochen 
und  zuvor  vorschrieben  ist 
worden  —  nicht  erretten  hel- 
fen,  dem  manenden  tevl  iden 
erweislichen  schaden  wider- 
umb,  als  obgehort,  aufzurich- 
ten  schuldig  sein,  und  dièse 
confédération  soll  nicht  dest 
weniger  von  dato  hinbass  funf- 
zig  jar  lang  zwischen  diesen 
obvorbeschribenen  dreien  un- 
sern  reichen  gantz  stedt,  fest 
und  unvorbruchenlich  zum  al- 
lercreftigsten  volnstrekt  und 
gehalten  werden.  in  allen  und 
iden  vheiden  und  krigshand- 
lunge  einander  in  gar  keiner- 
ley  weisse,  condicion  oder  mei- 
nunge,  wie  auch  die  menschen 
vornunft,  syn  oder  liest  immer 
erdencken  kunten,  in  obbe- 
stimpter  buntszaitten  zu  verlas- 
sen,  besonder  gegen  allen  und 
iden  unsern  gemainen  oder 
sondern  veinden  auch  den  wi- 
derwerligen,  wie  holien  oder 
nidcrn  stands  die  sein  oder 
namen  haben  mugen,  aile  un- 
sere  und  dieser  dreier  reiche 
krigsmacht,  wie  vorsteht,   bey 


1541.    14.  Sept. 


379 


mett  same  dom  icke  nôyes 
eller  tiilfrids  vara  ville,  dâ  skall 
then  part,  som  sin  svorne  eed, 
lylTte  och  lofve  af  fôrsàtt  frâ- 
velige  ôfvertnidt  hafver,  den 
besvarede,  klagende  part  allen 
och  hvar  en  kost,  skade,  nach- 
del  och  injurier,  pâ  dess  vegna 

—  at  sa  iir  icke  hoUit  —  her- 
fluten  ar,  och  sa  hôgdt  som 
the  sig  nàgen  tiidh  fôrstreckie 
kunne,  effîer  the  schedisretters 
erkentnuss,  sententz  eller  doom 

—  sampt  mett  then  peen  ett 
hundrade  tusende  daler,  uaf- 
ladelige  bar  at  betale  —  uthan 
ail  gensigelse  eller  behielp  ut 
at  rette  och  betale  vid  sann 
och  fuUkreitigh  frii  egin  fôr- 
vilkorat  hvars  och  eus  egin, 
hans  riiges  râdz  och  under- 
dâners  christelige  verdigheet, 
are,  trooens  och  lofvens  fôr- 
pantung,  som  till  en  fuilstan- 
dig,  evig  bekrefïting  och  stadig 
l'astholding  heremott  sletteste 
ingen  utflucht,  indsage  eller  be- 
hielp skole  eller  mage  sôckte 
eller  fôrvende  bhfva;  menthen 
besvarede,  beklagende,  liidende 
part  ai'  dette  brefs  fullemackt 
och  krafît  emott  then  part,  som 
brutit  hafver,  aile  och  hvar 
rette  och  tillkommende  behielp, 
middel  och  nottorfll,  lige  som 
the  herudi  fràn  ord  till  ord 
klart  och  openbart  fôrmelte 
och  betygade  stode,  fôrbe- 
holdne  blifve  uthan  ait  be- 
drung,  farligheeter  och  arge- 
lister,  som  och  de  skedisher- 
rer,  tollî  af  Danmarck  och 
Norige  och  tollT  af  Sverige, 
skole  af  oss  fôrordnede  blifva, 
och  for  theris  herudi  bevil- 
ligede  sententz  och  doom  skuld 
skoie  hvarken  the  fôrbenem- 
de  schedisherrer  eller  arfvinger 
hoos  theris  konunger  och  de- 


und  neben  einander  ingesampt, 
gantz  unzerteilt,  getreulichen, 
schwegerlich,  bruderlich  und 
nachparlich  zusamen  setzen, 
in  allen  noten  und  handlung 
bey  und  neben  einander  ge- 
nesen,  leben  und  sterben. 
Idoch  behalten  sich  die  ko.  mat. 
zu  Dennemarken,  wie  allwege 
gescheen ,  ire  puntsvorwante 
freunde,  mit  denen  sie  in  son- 
derer  verwantnusse  stehen,  der- 
massen  fur,  nemen  sie  auch 
sampt  und  sondern  hierinnen 
also  aus,  ob  dieselben  bunts- 
vorw^anten  sich  jegen  die  ko. 
w.  und  cron  zu  Schweden,  wie 
sich  doch  die  ko.  mat.  zu  Den- 
nemarken im  wenigsten  nicht 
vorsehen,  mutwilligen  notigen 
und  [etwas]  *  mit  der  that  fur- 
nemen,  oder  auch  ko.  w.  und 
der  cron  zu  Schweden  wider- 
wertigen  und  feinden  so  jegen 
seiner  ko.  w.  und  der  cron  zu 
Schweden  etwas  mutwilligs 
mit  der  that  anfahen  wurden 
und  gegen  die  ko.  w.  und  cron 
zu  Schweden  hilf  und  beistant 
thetten,  alsdan  wollen  die  ko. 
mat.  und  cron  zu  Dennemar- 
ken, sovern  seiner  kon.  mat. 
buntgenossen  von  seiner  kon. 
mat.  in  solchen  sachen  zu 
gleich  und  recht  nicht  wollen 
sich    weysen    iassen,    kon.  w. 


*  Saaledes    U*;    U*^  og    O    over- 
springer:  etwas. 


380  1541.    14.  Sept. 

ris    erfvinger    och    efflerkom-        und    die    cron    zu    Schweden 
mende    heden     itVâ    och    till        vormuge     dieser    freuntlichen 

SAgen  unS  zusamensetzung  und  vorbunt- 

eller  och  af  nâgen  annen  eff-  nissen  mit  hilf,  radt  und  trost 

tertrachtede  och  hatede  bHfva  nit    nachlassen,    sondern    als 

for  oftebenemde  deris  sentens  ^^j.    puntsvorwandte     freunth 

och  doom  skuld.  .  -j     i     j       j-     i 

erzeigen,    idoch   das  die  kon. 

w.  zu  Schweden  von  der  kon. 

mat.  zu  Dennemarken  in  sol- 

chen  sachen  sich  zu  gleich  und 

recht  up  pilliche  und  ziemliche 

wege   freuntlichen  soll  weisen 

lassen,  ailes  bey  waren  unsern 

koniglichen     und     furstlichen 

ehren,  wirden,  treuen   und  christlichen  glauben.     Und   im  fali 

—  welches   der  allmechtige  durch   sein  gotliche  gnade  gnedig- 

lichen  abwenden   und   vorhuten  wolle  —  das   wir  oder  eynes 

von  diesen  dreien  raichen  dièse  unsere  christliche  confédération 

oder  puntshilf  mit  gethaten  aus   fursatz  wissentlich  uberfaren, 

darwider  was  gefharliches  oder  unpilliches  vorhandlen  und  der 

vorberurten  erkentnis  sich   zuwider  aufleenen   und  derseibigen 

nicht   begnugig  oder  zufriden   sein  wurde,  sodan  soll  der  teil, 

so  seinen  gelubden  und  zusagen  aus  fursatz  ane  ware  ursach 

freventlich  uberschritten,  den  beschwerten  clagenden  teil  allen 

und  iden  costen,   schaden   und   nachteil,   so   der  nichthaltunge 

halber  hergeflossen,  wie  hoch  auch  die  sich  imer  erstreken  kon- 

nen,  nach  erkentnis  und  messigung  der  schidensrichter,  zusampt 

der  peen  einmal   hundert  tausent  Jochimstaler,  wie  obstat,  zu 

bezalen,  an  aile  widerrede  oder  behelf  bar  vorrichten  und  ab- 

legen,  ailes   bey  voUencrefligster  freyaigner  gewilkurter  vorpfen- 

dunge  eynes  iden  seines  und  seine  reichs  rethe  und  untertanen 

christlichen   wirden,  ehren,  treuen   und  glaubens,   wie  dan  zu 

volnstendiger  becreftigung  und  stedter,  fester  haltung  hierwider 

gar  keine  ausflucht,  einrede  oder  behelf  sollen  noch  mugen  ge- 

sucht  noch  furgewent  bleyben,  besonder  dem  beschwerten,  cia- 

gende,  leidende  teil  aus  vollem  rechtem  kraft  und  macht  dièses 

briefes  zuentgegen  dem  vorbrechenden  teyl  aile  und  ide  recht- 

liche    und    kunftige   behelf,   mittel   und  notturft,  gleich  als  ob 

die  hierinnen  von  wort  zu  wort  durch  den  buchstaben  clar  und 


1541.    14.  Sept. 


381 


lauter  vomieldet   und  bezeuget  stunden,  vorbehalten   sein,  aile 
und  ide  geferde  und  argelist  himit  hindan  gesatzt. 


Hvilken  venlig  handel,  con- 
tract,  fôrbund  och  evige  con- 
fédération vii  Gustaff,  mett 
Gudz  nâde  Sverigis,  Gôthis  och 
Vendis  etc.  konungh,  mett  vâre 
oss  elskelige  Sverigis  riiges  ràd 
och  troo  underdâner  pâ  then 
ene,  och  vii  Christian,  af  same 
Gudz  nâde  Danmarcks,  Norigis 
och  Wendis  konung,  hertig 
udi  Schietzvig,  Holsten,  Stor- 
meren  och  Ditmerschen,  grefve 
udi  Oldenborg  och  Deliuen- 
horst,  mett  vàrt  elskelige  Dan- 
marcks och  Norigis  rigers  râd 
och  troo  underdâner  pâ  then 
annen  siide  hafve  bevilliget 
och  anammet,  som  vii  och 
sâdant  hermett  i  dette  brefs 
kraffl  fôr  oss,  vâre  erfvinger 
och  eifterkommande  bevilHge 
och  anamme,  tillsàye,  lofve 
och  svârie  vid  vâr  kongl.  ver- 
digheet  och  vidh  sandheetens 
ord,  saniroe  fôrberôrde  fôrbund 
och  confédération  udi  aile 
puncter  och  artickler,  som  the 
herinne  fôrmeldis,  ganske  tro- 
iige,  sanneligen,  stadigt  och 
fast  ubrotelige  at  holle.  Dess- 
iigiste  vii  herefllter  nempde  Sve- 
rigis crones  och  riges  râdh, 
her  Conradt  von  Pyhy,  vâr 
ôfverste  cantzeller,  her  Steen 
Erichsson,  vârt  ôfverste  secrète 
râdh,  her  Lars  Siggesson,  vâr 
ôfverste  marskalk,  Abram 
Erichsson  till  Ekebergh,  her 
Holgert  Carlsson  til  Birkevig, 
her  Erich  Flemming  till  Qvi- 
dia,  her  Johan  Thursson  till 
Lindhoimen,  her  Cari  Erichs- 
son till  Vindztorp,  her  Birge 
Nielsson  till  Vienàs,  her  Gustafif 
Olsson  till  Torpa,  Svante  Sture 


Welchen  freuntlichen  han- 
del,  voreynung,  confédération 
und  buntnuse  wir  GustafT,  von 
Gots  gnaden  zu  Schweden,  der 
Gotten  und  Wenden  konigk, 
mit  unsern  lieben  getreuen 
und  der  reich  zu  Schweden 
rethen  an  einem,  und  wir 
Christian*,  auch  von  densel- 
bigen  gnaden  Gots  zu  Denne- 
marken,  Norwegen,  der  Wen- 
den und  Gothen  konigk,  zu 
Schleswig,  Holstain,  Stormarn 
und  der  Ditmarschen  herzog, 
grave  zu  Oldenburg  und  Del- 
manhorst,  mit  unsern  lieben 
getreuen  der  raich  zu  Denne- 
marken  rethen  am  andern 
teyl,  desgleichen  auch  bewil- 
ligt  und  angenomen  haben,  als 
wir  dan  in  craft  dièses  brifs 
vor  uns,  unser  erben  und  nach- 
komen  bewilligen  und  anne- 
men,  gereden  und  geloben  bey 
unsern  koniglichen  wirden  und 
bey  dem  wort  der  warhait,  so- 
liche  obberurte  verbuntnis  und 
confédération  in  allen  puncten 
und  articuln,  wie  in  denselbi- 
gen  vormeldet,  mit  hilf  des  al- 
mechtigen  Gots  gantz  getreu- 
lichen,  wahr,  stedt,  vest,  un- 
vorbruchlich  und  unwiderruf- 
fenlich,  in  massen  wie  obstat, 
zu  halten  und  zu  volziehen, 
sonder  aile  geverde.     Derglei- 


382 


1541.    14.  Sept. 


till  Hôrningsholni,  lier  Knut 
Andersson  till  ôcknôô,  her 
Mans  Johansson  till  Broo,  her 
ChristolTer  Andersson  till  Hed- 
âker,  her  Thure  Trolle  till  Ber- 
qvara,  Biôrn  Clavesson  till  Lep- 
pis,  Axel  Andersson  till  Lenna, 
Jon  Olsson  til  Hakelstad,  Niels 
Krumme  till  Orboholm  och 
Gabriel  Christersson  till  Môr- 
by;  och  vii  hereffler  benempde 
Danmarcks  och  Noriges  cro- 
ners  och  riigers  râdli,  lier  Mag- 
nus  Gôye,  ridder,  till  Krenke- 
rup,  vâr  och  Danmarks  rigis 
hofmestere,  Johan  Friis  till 
Helsleager  vâr  canceller,  her 
Pretbôrn  Podbusk  till  Osborgh, 
herTyke  Krabbe  till  Vegholm, 
Magnus  Munk,  landzdomare  i 
Nôrrejuthland,  herAnders  Bille 
till  Siôholm,  her  Olaf  Rosen- 
krantz  till  Vallôf,  her  Axel 
Brade  till  Kroeholm,  Erich 
Banner  till  Asdaal,  her  Holger 
Vulfstandh  till  Hecklieberg, 
her  Truit  Vulfstand  till  Thorup, 
her  Knut  Bille  till  Gladsax, 
her  Eske  Bille  till  Vallen,  her 
Claves  Bille  till  Liungsgard, 
her  Knut  Rutt  till  Vidby,  her 
Claves  Podbusk  till  Krâprup, 
Knut  Gyllenstierne  till  Thym, 
her  Mans  Gyllenstierne  till 
Svantzholm,  Erich  Krumme- 
dige  till  Alnerup,  Jorgen  Qvit- 
zov,  Danmarks  rigis  canceller, 
till  Sandâger,  Peder  Ebbessen 
till  Lundenâs,  Jacob  Harden- 
berg  till  Sandolt,  Birge  Trolle 
till  Àhuss  och  m.JesperBrock- 
man,  secreterer,  bekienne 
samptlig  och  synnerlig  for  oss, 
vâre  ertVinger  och  eîïlerkom- 
mende  openbarligen,  at  thenne 
venlige  tillsamenssetning,  fôr- 
bund  och  confédération  och 
fôreenung  i  aile  motte,  som 
her   tillfôrende    àr   antecknat, 


chen  wir,  die  hierunter  vor- 
zeichente  der  cron  und  reich 
zu  Schweden  rethe,  als  mit 
namen  Conradt  von  Pihi,  des 
raichs  zu  Schweden  obrister 
cantzler,  Steyn  Erigksen*, 
oberster  krigsradt,  zu  Eskels- 
thuna,  Laurentz  Sigissen  zu 
Sundbu,  des  reichs  zu  Schwe- 
den marschall,  Erigk  Flem- 
mi[n]ck*  zu  Quidie,  ameraK 
Johan  Thurssen  zu  Lindholm, 
Knuth  Anderssen  zu  Byrnau, 
GustafF  Olfsen  zu  Torpau, 
Byrge  Nilssen  zu  Wyynas, 
Thure  Trolle  zu  Bergquare, 
Mons  Johansen  zu  Broo, 
Svanti  Sture  zu  Hornesholm, 
Christoffer  Anderssen*  zu 
Schelreth,  Jorgen  Norman,  gê- 
nerai superattendente,  Niels 
Cromme  zu  Orboholm,  Lau- 
rentz Thurssen  zu  Pennigbu, 
Gabriel  Christenssen  *  zu  Mor- 
bu,  Axel  Nilsen*zu  Hendellôô, 
Nyls  Peerssen*  zu  Dala,  Clé- 
ment Hansen,  secreterer,  und 
wir,  der  cron  zu  Dennemar- 
ken  rethe,  mit  namen  Magnus 
Gôye  zu  Krenkerop,  des  reichs 
zu  Dennemarken  hofmeister, 
Johan  Friesse*zu  Hesselager, 
cantzler,  Erick  Banner  zu  As- 
tal,  des  reichs  zu  Dennemar- 
ken marschall,  Axel  Brade*  zu 
Krogholm,  Anders  Bylde  zu 
Seeholm,  Olof  Rosenkrantz*zu 
Wallô,  Magnus  Monck  zu  Palz- 
gar[de]n,    Holgert  Ulfstand   zu 


1541.    14.  Sept. 


383 


medh  ailes  vâres  samfelte  och 
gode  tidige  hafde  râdh,  godh 
vilskap,  villie  och  fulbord  full- 
stendigligen  afhandlet  àr,  mett 
vâr  skyllige  och  skedde  fôr- 
betrachtung  bevilliget  och  ana- 
mal,  soni  vii  och  i  lige  motte 
udi  dette  brefs  kraitt  niett- 
bevillige,  ingâ  och  anania,  till- 
seye  och  oss  her  opâ  fôrpUchte 
vid  vâr  sanne  are,  troo,  lofve 
och  svàrie  vid  sanheelens  ord 
for  oss,  vâre  erfvinger  och  eff- 
terkommende,  sâdant  fôrberôrt 
fôrbund  och  confédération  udi 
aile  sine  puncter,  clausuler  och 
artickei  sannerlige,  sladigt,  fast, 
ufôrbrodelige,  uigenkalielige  at 
halle,  fultgôre  och  fullkompne 
uthan  ait  fôrteckt,  vrongt  be- 
drug  och  argelist.  Thess  till 
evig  och  allid  varende  till 
thenne  vâr  stadige  och  faste 
haldung,  troo  och  lofve  hafve 
vii  fôrbemelte  konungh  GustatT 
till  Sverige  etc.  och  vii  konung 
Christian  till  Danmarck  och 
Norige  etc.  beggis  vâre  indsig- 
1er,  och  vii  therhoosbenempde 
begge  kongeriigers  Sverigis, 
Danmarks  och  Norigis  râd 
vâre  signeter  for  oss  och  aile 
vâre  erfvinger  och  efiflerkom- 
mende  for  thetta  breiT  vitter- 
lige  latid  anhengie,  som  are 
tvenne  lige  lydende  ratifîcerat 
och  fôrseglet  och  hvar  part  ett 
tilstelt  och  mett  vâre  egne 
konglige  hender  underskrifvet, 
hvilket  skedt  àr  udi  Calmar 
aile  Gudz  helgens  dagh,  âr  eff- 
ter  Christi  fôdelse  tusende  fem 
hundrede  och  fyretije. 


Hickeberge,  Knutli  Bylde  zu 
Karsgarden,  Trudt  Ulfstant  zu 
Torop,  Knuth  Rudt  zu  Wedbu, 
Claus  Bylde  zu  Lunxgarden, 
Knudt  Guldenstern  zu  Tyme, 
Magnus  Guldenstern  zu  Tho- 
merop,  Peter  Epsen  zu  Bir- 
ckelssen,  Peter  Schram  zu 
Urop,  Jacob  Hardenberg  zu 
Sandolt  und  Byrge  Trolle  zu 
Lyllô,  aile  rittere,  bekennen 
ingesampt  und  sondere  vor 
uns,  unser  erben  und  nach- 
komen  gantz  ofTenbar,  das 
dièse  freuntliche  nachtparliche 
zusamensetzunge  und  verbunt- 
nuss,  confédération  und  vor- 
einigunge  in  aller  massen,  wye 
hievor  angezeigt,  mit  unser 
aller  gesampten  und  sondern 
zeittigem,  gehaptem  rathe,  gu- 
ten  wissen,  willen  und  vol- 
wort  gantz  volnstendig  ist  fur- 
betrachtet,  abgehandelt,  bewil- 
ligt  und  angenomen,  die  wir 
auch  gleichs  fais  in  craft  diè- 
ses briefs  mit  bewilligen  auch 
zucreften,  eingehen  und  an- 
nemeii,  gereden  und  vorpflich- 
ten  uns  hierauf  bey  waren 
unsern  ehren,  treuen,  glauben 
und  bey  dem  wort  der  war- 
heit  vor  uns,  unser  erben  und 
nachkomen,  sampt  und  son- 
dern, solche  obberurte  vor- 
buntiius  und  confédération 
vormittelst  des  almechtigen 
in  allen  iren  puncten,  clausuln 
und  articuln  wahr,  stedt,  vest, 


384  isii.  ]4.S«pt 

unzerbrochen    und   ganiz   un- 
widemiflicben   zu   halten  und 
zu  volzieheo.  geverde  und  ar- 
gelist     hierionen     genizlicben 
ausgescbaiden.     Des  zu  vrba- 
rer,    stedler,    vesler    haltucge 
Qod    glaubeos   haben   wir  ob- 
gemelle     konigk     GustafT    zu 
Schweden  etc.  und  vdr  konigk  Christian  zu  Dennemarken,  Nor- 
wegen  etr.  beyder  unser  konniglicbe  insiegel,  und  wir  der  bey- 
der  hochgedachten  konige  und  reJch  zu  Schweden  und  Denne- 
marken  rethe.  wîe  voi^eoanl,   unser  insiegel    und  pitzschaflen 
an  diesen  brif  wissenilichen  lassen  anhengen,  der  zween  gleich- 
lautende  aurgeriebt,  ratificirt  und  itziichem  teyl  erner  zugesteit 
und  mil  aiguen  unsem  koniglichen  handen  underschrieben  wor- 
den.     Geschehen   und   geben   an   beyder  unser  reich   Scbweden 
und  Dennemarken  grenitzen  zu  Bremsebro  am  lage  exallationis 
crucîs,  der  do  ist  der  funfzehende   lag  des  monats  Septembris, 
auDO  domini    nacb  Cbristî   unsers    herrn   gepurt   tauseni   funf- 
bandert  eînundvierzigsten  jbare. 

Gustauus  Re\ 
manu  propria  subscripsit. 
Conrad!  v.  Pyby  Larss  Siggessen 

ritter  und  ubrister  cantzler.  ridder. 

Erick  Flemming      Joban  Turssen       Knutb  Anderssen 
ridder.  ridder.  rider. 

GostafT  Olssen      Byrge  Niissen      Ture  Trolle 
riddir.  lyddher.  ridder. 

Mans  Jobansen       Swanle  Stwre       Georgtus  Norman 
ridder.  manu  propria. 

Nîls  Krume       Laurens  Turssen.       Clemens.  secretarius 
subscripsit.  subscripsit. 


1541.    20.  Sept.  385 

% 

B. 

1541.  20.  Sept.  (Renneby).    Biafsked  til  Forbundstraktaten  af  14.  (15.)  Sept, 
mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig. 

O:   Original  paa  Papir  (egenhœndi^  underskrevet  afde  danske  og 
svenske  Kommissserer  og  underskrevet  og  beseglet  af  Kong  Gustav  I). 

S^:  De  svenske  Kommissierers  ferste  Skrivelse,  dat.  19.  Sept.  1541 
(Original). 

D^-   Det  danske  Svar  herpaa,  dat.  19.  Sept.  1541   (Georg   Corpers 
Koncept). 

S':  De  svenske  Kommissœrcrs  anden  Skrivelse,  dat.  20.  Sept.  1541 
(Original). 

D*:    Det  danske  Svar  herpaa,  dat.  20.  Sept.  1541  (Georg  Corpers 
Koncept). 

Tr.:    Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  226—42. 

Nachvolgender  procès  und  handlunge  hat  sich  im  jar  funf- 
zehen  hundert  und  einundvirzigk  zwischen  dem  durchleuchtig- 
sten,  grosmechtigsten,  hochgebornen  fursten,  herrn  Christian  zu 
Dennemarcken,  Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  konign,  her- 
zogen  zu  Schleswig,  Holstain,  Stormarn  und  der  Ditmarschen, 
graven  zu  Oldenburgk  und  Delmenhorst,  unserm  gnedigsten 
herrn,  an  einem,  und  den  gestrengen,  ernvesten  ern  Conrathen 
von  Pyhy,  Johann  Turssen,  Gustafif  Olufsen,  Schwanty  Sturen, 
Christoffer  Anderssen,  rittern,  und  Georgen  Normann,  kon.  mat. 
zu  Schweden  etc.  cantzlern,  gesanthen  rethen  und  botschaftern, 
am  andern  teyl,  vor  aufrichtunge  der  buntnussen,  so  zwischen 
beiden  kon.  mat.  und  den  cronen  Dennemarcken,  Norwegen 
und  Schweden  volgents  am  tage  exaltationis  crucis  anno,  wie 
obstehet,  an  beiderseitz  reichen  grenitzen  Brômsebro  geschlos- 
sen  worden,  in  der  stat  Rattenbu  in  Blekingen,  under  der  cron 
Dennemarcken  gelegen,  zugetragen  und  vorlaufen. 

Und  volgt  anfenglichen  der  vorgemelten  Schwedischen  ge- 
santhen vortragen,  so  sie  mantags  nach  exaltacionis  crucis  anno, 
wie  vorstehet,  der  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  eigenen  person 
einbracht. 

Als  der  durchleuchtigster  und  grosmeclitigster  furst  und 
herr,  herr  GustafT  zu  Schweden,  der  Gotten  und  Wenden  etc. 
konig,  jungst  durch  gesanthe  ire  rethe  und  botschafter  grunt- 
iichen  underricht  vorstanden,  wie  das  der  durchleuchtigster, 
hochgeborner  und  grossmechtigster  furst  und  herr,  herr  Chri- 
stian   zu    Dennemarcken,    Norwegen,   der  Gotten   und  Wenden 

25 


386  1541.    20.  Sept. 

etc.  konigk,  herzog  zu  Schleswigk,  Holstain,  Stormarn  und  der 
Ditmarschen,  grave  zu  Oldenburgk  und  Delmenhorst,  etwan 
nach  der  Schwedischen  eingebrachten  beschwerden  sich  hab 
Yornemen  lassen,  der  hocbgedachten  kon.  mat.  zu  Schweden 
under  augen  nach  zuwidder  nit  zu  dienen  nach  vorfuren  zu 
lassen,  sam  auch  die  hochgedachte  kon.  mat.  zu  Dennemarcken 
aus  koniglichem  und  christlichem  gemueth  sich  desselbtigen  in 
gegebenem  irem  geschrifllichem  beschaidt  erpoten,  ob  welcher 
zusage  die  kon.  mat.  und  gemeine  crone  zu  Schweden  gar  keU 
nen  zweivel  tragen,  aber  nichts  destweniger,  seindtmal  furobas 
nach  ubberreichunge  dieser  aufgerichten  confédération  und  ay- 
nigung  zwischen  diesen  dreyen  konigreichen  eyn  wahrer  und 
unzerruttenlicher  christlicher  fride,  gouther  glaube,  treu  und 
freuntschaft  billich  soll  und  mus  gehalten  bleyben,  auch  keines 
das  ander  in  seinen  obliegenden  sachen  noch  notten  in  gar  kei- 
nerley  weys  hinfurter  zu  vorlassen,  besonder  das  in  allewege 
ein  teil  das  ander  entgegen  allermenniglichen  fur  jedem  unbil- 
lichen  gedrang  und  widderwertigkeit  sam  mit  den  wirckenden 
gethatten  als  guthem  rath  getreulichen  sali  errethen  und  schut- 
zen  helfen,  eyns  bey  dem  andern  bestendiglich  genesen,  leben 
und  sterben  etc.,  demnach  so  haben  die  kon.  mat.  zu  Schwe- 
den dyeser  sachen  und  handels  hochwichtigkeit  und  ernst  zu 
gemueth  und  hertzen  natturlich  eingenommen  und  zeitlichen 
raths  bedacht,  wie  das  ire  kon.  mat.  entgegen  teils  iren  widder- 
wertigen  —  wellichen  sie  vorwar  zum  gezengk  oder  unfriden 
gar  keine  ursachen  geben  bat  —  etwan  in  irrungen  und  zu- 
spruchen  noch  unentschaiden  schweben,  mit  wellichen  tails  die 
kon.  mat.  zu  Dennemarcken  villeicht  in  sonderer  vorsprechunge 
oder  vortregen  stehen  soll,  wiewol  die  kon.  mat.  und  die  reich 
zu  Schweden  sich  gentzlich  vorsehen  und  glauben  thunde,  das 
hochgedachie  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  vormuge  irer  vor- 
wantnusse  der  kon.  mat.  und  den  reichen  zu^  Schweden  zu 
ungedey  ader  nachteil  sich  mit  denselbigen  nicht  pflichthafft 
gemacht  noch  zugesagt  hab,  als  auch  von  derwegen  die  kon. 
mat.  zu  Schweden  gantz  freundtlich  bittet,  die  kon.  mat.  zu 
Dennemarcken  wollten,  in  massen  sie  sich  ohne  das  alweg  hab 
vornemen   lassen,  aus  zugeneigtem   irem   christlichem   gemueth 


^  O  forbigaar:  zu. 


1541.    20.  Sept.  387 

und  hertzen  in  gantz  hoher  vortraulicher  guter  wolmeynung, 
zuvor  die  uberreichung  dieser  confédération  und  buntnusse 
volnstreckt,  vorstendigen  :  als  wu  die  von  Lubeck  oder  ire  mit- 
vorwanthe  sich  auf  billiche  und  zimliche  wege  und  mittel  ge- 
burlich  nit  wolten  finden  noch  mit  ihnen  handelen  lassen  etc. 
auch  nach  ubersehunge  der  Coppenhagischen  acten  und  des 
Upsalientz  handels,  was  sie  also  dann  bey  der  kon.  mat.  zu 
Schweden  zu  thunde,  zu  handeln,  ir  entweders  zu  ader  aber 
abzuerkennen  willens  sey  oder  nit  etc.?  und  ob  villeicht  die  von 
Lubeck  und  ire  mitvorwante  der  kon.  mat.  zu  Dennemarcken 
gesprochenem  sententz  nicht  begnugig  sein  wolten,  wes  sich 
also  dann  die  kon.  mat.  zu  Schweden  zu  der  kon.  mat.  zu 
Dennemarcken  gewysslichen  vortrosten  und  gesicher  sein  mo- 
gen  ader  nit? 

Und  syntemal  die  kon.  mat.  zu  Schweden  ja  nicht  umb 
îrent  willen,  besunder  von  der  kon.  mat.  und  gemeiner  cron 
zu  Dennemarcken  bestes  wegen  etc.  gegen  denen  von  Dantz- 
ken,  also  unnotturftiger  sach,  in  ein  vast  schmertzlichen  und 
gantz  ungeburlichen  schimpf  und  nachteil  gekommen,  ob  dem 
ire  mat.  und  gemeiner  cron  zu  Schweden  anhero  mercklicher 
vordris  und  widderwertigkeit  hergeflossen,  und  nunmer  die  von 
Dantzken  ires  furhabens,  die  kon.  mat.  zu  Schweden  noch  fer- 
ner  desselbtigen  handels  halber  beschweren  und  ires  gefallens 
betruben,  und  jha  anspruchs  nicht  erlassen  wolten,  ob  auch 
also  dann  die  kon.  mat.  zu  Denmarcken  entgegen  denen  von 
Dantzken  die  kon.  mat.  zu  Schweden  vor  jedem  unlust,  bekom- 
mernus,  unrechten  und  widderwertigkeit  wollen  entheben  und 
schutzen  helfen? 

Auch  wann  der  herzog  zu  Preussen  sich  —  in  massen  durch 
die  vorige  der  Schwedischen  botschaflen  geschrift  eingebracht 
und  begert  ist  worden  —  gen  der  kon.  mat.  zu  Schweden  auf 
billiche  und  wolleidliche  wege  nit  schicken,  villeicht  der  kon. 
mat.  zu  Schweden  entkommene  widderwertige,  als  den  WolfTen 
Gieler,  Olafen  Bremsen,  Friderichen  Wyddemann,  Hansen  Wit- 
tig  oder  sonstent  mer  andere,  zu  geburlicher  und  billicher  irer 
mat.  begenueg  nicht  wolte  strafifen  ader  auch  dye^  zu  der  kon. 
mat.  zu   Schweden   handen  oder  rechten  nit  kommen,  die  vil- 


S^:  noch  die  auch. 

25* 


388  1541.    20.  Sept. 

leicht  auf  irer  mat.  schaden,  nachteil,  schimpf  und  ungedey  an 
andere  orther  von  sich  vorschicken  lassen,  also  das  sich  ire 
kon.  mat.  gegen  denselbigen  iren  widderwertigen  zu  irem  erlie- 
tenen.  trefflichen  schaden  noch  jedes  kunftigen  mutwillen  und 
unrechten  furder  besorgen  musten:  was  also  dann  die  kon.  mat. 
zu  Dennemarcken  bey  der  kon.  mat.  zu  Schweden  zu  thunde 
oder  zu  handein  gemeint  sey  oder  nit? 

Desgleichen  mit  dem  Bernhart  von  Mielen  und  allen  an- 
dern  der  kon.  mat.  zu  Schweden  widderwertigen,  wann  etwan 
churfurstliche  gnade  zu  Sachsen  oder  der  lantgrave  zu  Hessen 
oder  ander  sich  irent  halben  entgegen  der  kon.  mat.  zu  Schwe- 
den auch  einiger  widderwertigkeit,  sam  obgehort,  anmassen, 
und  also  entgegen  hochgedachter  kon.  mat.  zu  Schweden  zu 
gezenck  und  unfriden  ursach  gefarlich  suchen  und  den  widder- 
wertigen hilf,  rath,  underschlaif  oder  furschub  thun  wolten,  und 
weyle  jha  in  allen  sachen  dièse  drey  konigreich,  der  vorwant- 
und  buntnus  nach,  entgegen  ail  iren  widderwertigen  zusammen- 
setzen,  bey  und  mit  einander  zugleich  heben  und  legen  soUen: 
was  also  dann  die  kon.  mat.  zu  Dennmarcken  villeicht  sich  zu 
thunde  und  bey  der  kon.  mat.  zu  Schweden  zu  handein,  ein- 
zulassen  bedacht  sey  oder  nit? 

Die  Schwedische  rethe  und  botschaften  gantz  underthenigst 
und  dinstlichst  bittende,  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  wolle 
sie  mit  dem  schleunigsten  hirauf  entlichen  zubeantworten  in 
gnaden  gereuhen,  umb  das  die  confédération  zum  vollen  werck 
t'urderlichst  muchte  exequirt  bleiben.  Actum  niantag^  post 
exaltationis  crucis  anno  etc.  41. 

Conrath  v.  Pyhy  etc.,  cantzler.       Christoffer  Anderssen. 
Johann  Turssen,  riller.  Gostaff  Olfssen,  ridder. 

Schwante  Sture  etc. 

Georgius  Normann. 

»  19.  Sept.  1541. 


■N 


1541.    20.  Sept.  389 

Konniglicher  mat.  zu  Dennemarcken  etc.,  unsers  aller- 
gnedigsten  herrn,  antwort  uf  die  artickel,  so  kon.  w.  zu 
Schweden  rethe  und  gesanthen  obgemelt  an  heut  man- 
tags  nach  exaltationis  crucis  zu  Rattenbu  anno  etc.  41 
im  namen  der  kon.  w.  zu  Schweden  vor  eingangk  der 
confédération  widder  einbracht. 

Erstlichen  anfahent,  das  die  Schwedischen  ambasatorn  und 
gesanten  rethe,  so  jungst  bey  der  kon.  mat.  zu  Dennemarcken 
etc.  zu  Âhusen  gewesen,  in  irer  heimkunfl  der  kon.  w.  zu  Schwe- 
den in  bericht  einbracht,  das  sich  die  kon.  mat.  zu  Dennemar- 
cken nach  einbringungen  der  Schwedischen  beschwerden  vor- 
nemen  lassen,  kon.  w.  zu  Schweden  under  augen  nach  zuwid- 
der  nit  zu  dinen  ader  vorfuren  zu  lassen,  wie  dann  kon.  w.  zu 
Schweden  und  die  cron  daselbst  gar  keinen  zweivel  trugen; 
nicht  weniger  aber,  seindtmal  hinfurbas  nach  uberreichung  der 
confédération  und  eynunge  zwischen  den  reichen  ein  wahrer, 
unzerrutlicher,  christlicher  fride,  guter  glaube,  treue  und  freunt- 
schaft  biUich  volgen  solte  und  muste,  und  kein  teil  das  andere 
in  keinerlei  weise  zu  vorlassen,  besundern  ein  teil  dem  andern 
gegen  idermenniglichen  zu  helfen,  zu  genesen,  zu  leben  und 
zu  sterben,  demnach,  dieweil  kon.  w.  zu  Schweden  noch  mit 
etlichen,  denen  so  zum  gezenck  und  unfriden  gar  keine  ursach 
gegeben,  in  irrunge  stunden,  mit  wellichen  ein  teils  die  kon. 
mat.  zu  Denmarcken  villeicht  in  sonderer  vorsprechunge  stheen 
solte,  wiewol  kon.  w.  zu  Schweden  nit  anders  glaubten,  dann 
das  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  sich  vormuge  der  vorwantnus 
gegen  der  kon.  w.  zu  Schweden  mit  iren  widderwertigen  nyt 
pflichthafTt  gemacht,  aber  nicht  weniger  gebeten,  die  kon.  mat. 
zu  Dennemarcken  mochten  die  kon.  w.  zu  Schweden  vor  uber- 
reichunge  der  confédération  vorstendigen,  ob  sich  die  von  Lu- 
beck  ader  ire  vorwanten  gegen  der  kon.  w.  zu  Schweden  uf 
billichen,  zimlichen  mittein  geburlichen  nit  wolten  finden  lassen, 
was  dann  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  nach  ubersehunge 
der  Coppenhagnischen  acten  und  des  Upsalischen  handels  in 
der  sachen  zu  erkennen  geneigt  und  nach  ergangener  sententz, 
ob  die  Lubischen  damit  nit  gesettigt  sein  wolten,  bey  kon.  w. 
zu  Schweden  zu  thun  bedacht,  und  wie  der  artickel  ferner 
ausgefurt? 


390  1541.    20.  Sept. 

Darauf  lassen  sich  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  hiemit 
gegen  der  kon.  w.  zu  Schweden  gesanten  gantz  gnedigst  vor- 
nemen,  ist  auch  irer  kon.  mat.  grunt,  hertz  und  meynung  also, 
das  sein  kon.  mat.,  wellichs  sie  mit  dem  almechtigen  Got  und 
irem  eigen  gewissen  auch  iren  vortreulichen  rethen  und  dinern 
zu  bezeugen,  die  tag  ires  lebens  der  kon.  w.  zu  Schweden  mit 
wissen  nit  under  augen  gedint,  woltens  auch  gantz  ungerne 
thun,  sonder  haben  vielmer  in  allewegen  der  kon.  w.  und  der 
cron  Schweden  so  wol  als  ir  eigens  nutzen,  frummen  und  be- 
stes  gesucht  und  gefurdert,  wie  auch  noch;  dann  wie  soUen  dye 
kon.  mat.  zu  Dennemarcken  denen  von  Lubeck,  die  nyt  allein 
der  kon.  w.  zu  Schweden,  sondern  sowoll  der  kon.  mat.  zu 
Dennemarcken  sampt  derselben  unmundigen  brudern  und  der 
undersassen  beider  reichen  und  furstenthumben  nach  leib,  ehr, 
wolfart,  reichen,  ianden  und  leuten  getracht  und  in  treffent- 
Uchen  schaden,  hinder  und  nachteil  gefurt,  beypflichtunge,  hulf 
und  furschube,  und  hinweders  der  kon.  w.  und  cron  zu  Schwe- 
den, die  der  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  zu  reichen,  Ianden 
und  leuten  gehulfen,  des  dann  sein  kon.  mat.  alwegen,  wie  auch 
noch,  gantz  hochlichen  mit  geburUcher,  danckbarlycher  widder- 
erbietunge  und  freuntlichen  danckbar  gewesen,  abfal  thun  noch 
einichen  nachteil  zufugen  helfen? 

Das  aber  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  den  Hambur- 
gischen  recess  eingefolgt,  hetten  sein  kon.  mat.  aus  dringender 
noth  und  sich  sein  kon.  mat.  uber  der^  von  Lubeck,  so  gantz 
unvorwart  bey  der  kon.  mat.  unmundigen  brudern  und  iren 
Ianden  und  leuten  gehandelt,  durch  lang  krige  vast  entplosset 
gehabt,  den  krigk  nicht  lenger  allein  austretten  konnen,  auch 
das  sich  sein  kon.  mat.  von  andern  iren  widderwertigen  teglichs 
einfalls  vormuthet  und  in  sonderhait,  das  die  kon.  w.  zu  Schwe- 
den der  kon.  mat.  zu  Dennemarcken,  die  doch  den  krig  beider- 
seitz  reichen  zum  besten  gestanden,  weiter  hilf  und  furderunge 
zum  kryge  zu  leisten  beschwert,  sovern  die  kon.  mat.  zu  Den- 
nemarcken und  ire  unmundigen  brudere  anderst  nit  lande  und 
leute  der  zeit  nit  hetten  gantz  und  gar  abgehen  und  mussig 
stehen  wollen,  wol  annemen  und  uber  das  etzliche  mal  hundert 
tausent  gulden    krigskosten   und   andern   treffentliclien  schaden 

»  D^:  den. 


1541.    20.  Sept.  391 

und  anders,  so  die  von  Lubeck  mit  recht  billich  zu  bezalen 
schuldig  gewesen,  fallen  lassen  mussen,  hetten  aber  die  kon.  w. 
zu  Schweden,  ob  sie  gleich  so  volkommlichen  nit  hetten  mogen 
ingezogen  werden,  in  sollichem  recess  nit  vorgessen,  sonder  der- 
massen,  wie  der  buchstab  mitbringt,  und  darumb  also  mit  ein- 
gezogen,  das  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  wol  gewist,  das 
die  kon.  w.  zu  Schweden,  ir  freuntHclier  lieber  schwager,  bra- 
der und  nachpar,  wol  recht  leiden  kunte  auch  ein  solliche  ge- 
rechte  sachen  hetten,  der  sich  sein  kon.  w.  nit  entschlaen,  und 
von  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  als  dem  freunde  sonder  zweivel 
vil  lieber  als  einem  andern  vortragen  lassen  wurde,  und  also 
im  besten  gemeint,  wie  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  sollichs 
von  kon  w.  zu  Schweden  damais  widerumb  zu  freuntlichem 
danck  woll  wolten  genommen  haben.  Wo  aberst  dem  allen, 
dieweil  kon.  mat.  zu  Dennemarcken,  wie  die  kon.  w.  zu  Schwe- 
den, derselben  reiche  und  menniglich  erliebendes  gemuts  selb 
zu  ermessen,  dem  Hamburgischen  recess  nit  allein  nachzukom- 
men  ader  zu  halten  schuldig,  sonder  auch,  als  einem  ehrlieben- 
dem,  christlichem  konige  eigenet  und  geburet,  seiner  kon.  mat. 
briven  und  sigeln  in  deme  so  woll  aïs  allem  andern,  so  sein 
kon.  mat.  von  sich  sagen  ader  vorschreiben,  nachzukommen 
willig,  vorhoflent,  sein  kon.  mat.  darin  billich  vordacht  nicht 
werden  solte,  und  aber  auch  die  kon.  w.  zu  Schweden  zu  vor- 
mercken,  das  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  kon.  w.  und  cron 
zu  Schweden,  wie  allewegen  gescheen,  mit  allen  treuen  schwe- 
gerlichen,  bruderlichen  und  nachparUchen  meynen;  wo  dann 
die  kon.  w.  und  cron  zu  Schweden  in  mitler  zeit,  eher  dann 
vormug  des  Hamburgischen  recesses  sententz  und  urteil  von 
kon.  mat.  zu  Dennemarcken  zwischen  kon.  w.  zu  Schweden,  denen 
von  Lubeck  und  andern,  im  Hamburgischen  recesse  vorfasset, 
gesprochen  und  ergangen,  von^  gemelten  denen  von  Lubeck 
und  andern  hievor  angezeigten  mit  gewaltiger  hant  angegrieffen 
und  uberzogen  wurden,  so  wollen  die  kon.  mat.  zu  Dennemar- 
cken kon.  w.  und  die  cron  zu  Schweden  gegen  gemelten  Lu- 
bischen  und  andern  als  iren  lieben  schwagern,  bradera  und 
nachtbarn  mit  hilf  beypflichten  und  nit  vorlassen.  Dargegen 
begert  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  freuntlich,  es  wolten  seiner 

^  O  har:  und  von,   idet  det  ved  Renskrivningen  er  overset,  at  >und<  er 
overstreget  i  D^ 


392  1541.    20.  Sept 

kon.  mat.  die  kon.  w.  zu  Schweden   einen  schriftiichen  schein 
dermassen  geben,  efte  die  von  Lubeck  und  andere  ire  im  Ham- 
burgischen   reces  mitvorfasten   uber  die  kon.  w.  zu   Schweden 
vormuge  des  Hamburgischen  recesse  sententz  begeren  wurden, 
das  dann  die  kon.  w.  zu  Schweden  ire  volmechtigen  schicken 
und  von  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  sententz  gewertig  sein  wol- 
ten;  denn  es  hetten  auch  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  aus 
den  actis,  allenthalben  ergangen,  soviele  der  kon.  w.  zu  Schwe- 
den gelimpf,  fuge  und  ursache  dermassen  vorstanden  und  vor- 
mergkt,  wann  gleich  die  kon.  mat.  zu  Schweden  nit  allein  fur 
der  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  sunder  andern,  keyser,  konigen, 
potentaten   und    der   gantzen    welt,   zu    recht  kemen,  das  sein 
kon.  w.,  kon.  mat.  zu  Denmarcken  erachtens,  wiewoll  das  sein 
kon.  mat.  der  von   Lubeck  und  anderer  milvorwanten  was  sie 
im    rechten  weiter  dann    kon.   mat.  gesehen  vor  behelf  haben 
mugen  nit  wissendt,  woll  den  fug  und  recht  behalten  wurden. 
Wo  auch  dy  sachen  sich  so  zutrugen,  das  die  kon.  w.  zu  Schwe- 
den   und   die   von    Lubeck   und  andere  vor  der  kon.  mat.  zu 
Dennemarcken  zu  recht  kommen,  sententz  und  rechtspruch  er- 
gehen,  und  die  von  Lubeck  und  andere  derselbigen  sententz  nit 
nachkommen  noch  daran  ersettigt  sein  wurden  noch  in  billichen 
wegen  nit  finden  woUen  lassén,  wolten  die  kon.  mat.  zu  Denne- 
marcken  kon.  w.  und   cron  zu   Schweden,  ob  sie  angefochten, 
gleichs   fais  mit  hilf  und   trost  nit  nachlassen,  sunder  sich  aïs 
der  getreue  schwager,  bruder  und  buntsvorwante  finden  lassen. 

Soviel  als  Bernt  von  Mielen  betreifen  thul,  da  kon.  w.  zu 
Schweden  bilten,  ob  der  churfurst  zu  Sachsen  und  lantgraf  zu 
Hessen  ader  andere  Bernharten  von  Myelen  gegen  die  kon.  w. 
zu  Schweden  hilf,  rath,  underschleif  ader  furschub  thun  wol- 
ten, was  dann  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  bey  der  kon.  w. 
zu  Schweden  zu  handelen  bedacht  ader  einzulassen  sey  ader 
nichl  etc.?  Darauf  lassen  sich  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken 
vornemen:  sein  kon.  mat.  woUen  kon.  w.  und  dem  reich  zu 
Schweden  in  deme  auch  hilf  und  beystandt  thun,  wie  sich 
sein  kon.  mal.  in  vorigem  artickel  bewilliget. 

Was  den  lierzogen  zu  Preussen  und  das  belangen  Ihul,  ob 
sich  sein  f.  gn.  kegen  der  kon.  w.  in  Schweden  in  wolleiden- 
liche  wege  nit  schicken  nach  die  entkommenne  personen  aus 
Schweden,    als  WoliTen    Gielern,    Olof   Brômsen,    Fridderichen 


1541.    20.  Sept.  393 

Wydemann,    Hansen  Wilten    und    andere,    nit   wollen    straffen 
ader  kon.  w.  zu  Schweden  zu  handen  stellen,  sunder  an  andere 
orter  von   sich  schicken  wollte,   daraus  zu   erlittenem  schaden 
ferner  mutwille^  zu  besorgen  etc.;  was  dann  kon.  mat.  zu  Den- 
nemarcken  bey  kon.  w.  zu  Schweden  zu  thun  ader  zu  handelen 
gemeint  ader  nit?    Auf  sollichs  zeigen  die  kon.  mat.  zu  Denne- 
marcken    hiemit  widderumb  an:  als  seiner  kon.  mat.  gesanten 
rethe  erstmals  mit  kon.  w.  zu  Schweden  rethen  an  der  grenitzen 
Bremsebro  beysammen  gewesen,  da  sie  zum  Ellenbogen  by  der 
kon.   mat.  widderumb    ankoihmen    und    bericht,   wie   sich    die 
Schwedischen    rethe    von    wegen    ires    herrn,    der   kon.  w.  zu 
Schweden,  gantz  beschwerlichen    obangemelter  personnen   hal- 
ber,  das  die  durch  den  herzogen  zu  Preussen  der  kon.  w.  und 
cron    Schweden    zugegen    underschleuiTl   wurden,    beclagt,  von 
stunden  an  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  an  derselben  schwa- 
gern,  brudern   und  nachtbarn,  den  herzog  zu   Preussen,  gantz 
vleyssig  geschrieben  und  begert,  sein  f.  gn.  solten  sich  gedachter 
ausgewichenen    aus    Schweden,  sovern    sie    des    orts    vorgleitet 
weren,  gantz  und  gar  entschlagen;  wo  sie  aber  nit  geieitet  und 
sie   sein   f.  gn.  bey  sich  in  iren  landen  wissen  woiten,  die  als- 
dann  der  massen  anzuhalten,  das  kon.  w.  zu  Schweden  rechts 
daruber  erlangen    und    bekommen    kunten;    wiessen   auch  die 
kon.  mat.  zu    Dennemarcken    nit   anders,    dann    es  werde  der 
herzugk  zu  Preussen  der  kon.  mat.  freuntliche  willfarunge  ge- 
than  haben.    Dieweil  dann  auch  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken 
die   sachen   zwischen  der  kon.  w.  zu   Schweden   und  dem  her- 
zogen  zu   Preussen,  angesehen  was  beiden   reichen  daran  ge- 
iegen,  eben  so  gern  als  seiner  kon.  mat.  eigen  sachen  nit  allein 
zu  freunlHcher  vorgleichunge,  sunder  auch  naberlicher,  bruder- 
licher  freundtscliaft    und   buntnussen  gerne  sehen  wolten,  wo 
dan  der  kon.  w.  zu  Schweden  leidlichen,  das  kon.  mat.  zu  Den- 
nemarcken in  sollichen  sachen  handlen  mugen,  und  ir  dieselben 
freuntlichen  heimstellen,  wollen  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken 
verhoffentlichen  zwischen  kon.  w.  zu   Schweden  und  dem  her- 
zogen zu  Preussen  so  wol  als  beyden  kon.  mat.  die  freuntschaft 
zu  maclien  understehen,  das  kon.  w.  zu  Schweden  sunder  zwei- 
vel   daran    ein    freuntlichs  wolgefallen    haben   sollen.     Des  be- 
scheyt  begerende. 

*  ():  mutwillige. 


394  1541.    20.  Sept. 

Letzlichen  was  die  stadt  von  Dantzigk  betrifll,  haben  die 
kon.  mat.  zu  Dennemarcken  jhe  und  allwegen,  wie  auch  noch, 
die  gebrechen  nit  gern  gehort.  Nichtweniger  so  wollen  die  kon. 
mat.  zu  Dennemarcken  der  kon.  w.  zu  Schweden  gesanten  hie- 
mit  uneroffnet  nit  lassen,  das  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  (der) 
etlichen  bevell  von  denen  von  Dantzigk  itzo  bey  sich  haben; 
wo  nun  die  gesanten  desfals  von  irem  herrn  bevehlich  und  ko. 
mat.  die  sachen  heimstellen,  wolten  vorhoiTentliehen  sein  kon. 
mat.  in  gemelten  sachen  die  mittel  furschlagen,  damit  beiden 
teylen  gedienet  und  sunder  schaden  sein  solte;  dann  es  hetten 
die  Schwedischen  gesanten  als  die  vorstendigen  dannoch  zu 
bedencken,  was  beiden  kon.  mat.  und  den  reichen  und  landen 
an  der  stadt  Dantzken  gelegen;  wes  die  gesanten  in  deme  zu 
thun  geneigt,  begern  sich  die  kon.  mat.  zu  vorstendigen. 

Und  woliten  sein  kon.  mat.  sollichs  ailes  ^  hiemit  uf  uber- 
gebene  artickel  hinwidder  den  gesanten  unvorhalten  sein  lassen. 
Âctum  Rottenbu  ut  supra. 

Der  Schwedischen  gesanthen  rethe  ander  furbringen, 
dinstags^  nach  exaltacionis  crucis  gethan. 

Der  kon.  mat.  zu  Schweden,  der  Gotten  und  Wenden  etc. 
gesanthe  rethe  und  botschaflen  entlicher  entschlos,  so  auf  der 
kon.  mat.  zu  Dennemarcken,  Norwegen,  der  Wenden  und  Got- 
ten etc.  gegebene  antwort  auf  dinstag  nach  exaltationis  crucis 
dièses  41:ten  jhars  zu  Rottenbu  vor  eingangk  der  confédération 
ist  eingebracht  blieben. 

Zuni  ersten,  dero  von  Lubeck  und  irer  mitvorwanten  wegen 
etc.,  thounde  sich  die  kon.  mat.  zu  Schweden  in  denselbigen 
ersten  eingebrachten  artickel  widderumb  referiren,  gentzlich  vor- 
hoffende,  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  werden,  in  massen  sie 
den  Schwedischen  rethen  und  ambasatorn  allweg  vorsprochen 
und  zugesagt  hab,  der  kon.  mat.  zu  Schweden  under  augen,  zu 
schaden  ader  nachteil  nichts  handeln  noch  erkennen,  besonder 
der  kon.  mat.  zu  Schweden  entgegen  allermenniglich  mit  hilf, 
rath  und  gethatten  getreulichen  beyfallen,  sie  in  allen  sachen 
und  notfellen  gantz  schwegerHch,  bruderiich  und  nachtbarlich 
meynen,  retten    und    schutzen   helfen,  wie   dann   die  kon.  mat. 


»  O:  aile.     »  20.  Sept.  1541. 


1541.    20.  Sept.  395 

zu  Schweden  gegen  der  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  sich  auch 
desgleichen  pflichthaft  vorsprechen  thun;  bittende  hirauf  den 
vorbunth  gantz  beschlisslichen  zu  begruntfestnen  und  zu  voln- 
ziehen  ohne  weiterung  einiges  vorzogs. 

Zum  andern,  soviel  den  Bernharten  von  Myelen  belangt 
und  von  wegen  des  churfursten  zu  Sachsen  und  lantgraven  zu 
Hessen  oder  andere  etc.,  wollen  sich  die  kon.  mat.  und  gemeyne 
reich  zu  Schweden  gentzlichen  vorsehen,  die  kon.  mat.  zu  Den- 
nemarcken werden  irer  konigliche  zusage  und  worten,  in  mas- 
sen  sie  den  Schwedischen  gesanthen  rethen  underm  waren 
furstlichen  und  koniglichem  glauben  bestendiglich  vorsprechen, 
gantz  unwidderrufTenlich  nachkommen  und  der  kon.  mat.  zu 
Schweden  als  iren  freuntlichen  lieben  schwagern,  brudern, 
buntsgenossen  und  nachparn  entgegen  allermenniglich  ohne 
umbstende  oder  ayniche  behelf  freuntliclie  hilf,  rath  und  bey- 
standt  thunde,  sy  in  gar  keinerley  weyse  ymmer  mer  zu  vor- 
lassen,  wann  auch  desgleichen  die  kon.  mat.  zu  Schweden  ge- 
gen der  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  widderumb  thun  sollen 
und  wollen,  abbermals,  sam  zuvor,  bittende,  den  vorbunth  hir- 
auf ohne  fernern  vorzugk  zu  volnfuren. 

Zum  dritten,  von  des  herzogen  zu  Preussen  wegen  auch 
der  entkommenen  widderwertigen,  wie  die  ymmer  gênant  wer- 
den mugen,  gar  keinen  hindan  gesatz,  referiren  sich  die  kon. 
mat.  zu  Schweden  in  denselbtigen  zuvorn  eingebrachten  artickel, 
sich  auch  desselbtigen  inhalts  nachmals  vorhofTende  vorsten- 
diget  zu  werden,  ob  villeicht  der  herzogk  zu  Preussen  uber  der 
kon.  mat.  zu  Dennemarcken  trostliche  zuvorsicht  sich  auf  zim- 
liche  und  geburliche  wege  gegen  der  kon.  mat.  zu  Schweden 
nicht  wolte  vinden  lassen,  etwan  ainichen  ungefoug  ader  uber- 
gewalt  entgegen  der  kon.  mat.  oder  gemeinen  reichen  zu  Schwe- 
den gefarlich  furonehmen  etc.,  ob  auch  alsodann  die  kon.  mat. 
zu  Dennemarcken  im  fall  der  noth  der  kon.  mat.  zu  Schweden 
hilf  und  beystant  thun  wolte  oder  nit?  aber  sovil  in  demselb- 
tigen  zuvor  eingebrachtem  artickel  der  freuntlichen  underhand- 
lung  halber  vormeldet,  thounde  sich  die  Schwedischen  rethe 
gentzlichen  vorsehen,  das  dieselbige  hocherdachter  kon.  mat. 
zu  Schweden  gar  nichts  entgegen  und  zuwidder  sein  werden. 
Nichls  weniger  wollen  die  Schwedischen  rethe  dasselbige  zu  der 
kon.  mat.  zu  Schweden  selbst  bedencken  anhaim  gestellet  haben. 


396  1541.    20.  Sept. 

Zuni  \irten,  was  die  stat  Dantzken  allenthalben  antreflfen 
thut,  referiren  sich  die  kon.  mat.  zu  Schweden  nochmals  in 
denselbtigen  zuvor  eingebrachten  gleichlautenden  artickul,  vor- 
hofTende,  in  massen  zuvor  auch  darvon  ist  vormeldet  blieben, 
die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  werden  die  kon.  mat.  zu  Sch^we- 
den  als  iren  freuntlichen,  lieben  schwagern,  brudern  und  nacht- 
barn  der  vorwant-  und  buntnusse  nach  entgegen  den  von  Dant- 
zigken  und  sonstent  allermenniglichen,  wie  die  immer  namen 
haben  mogen  oder  hirinnen  gênent  werden  oder  nit,  gar  ny- 
manden  hindan  gesetzt,  in  gar  keinerley  weyse  hilflos  vorlassen. 
Wiewol  das  die  Schwedische  gesante  rethe  und  botschaften, 
ob  es  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  begeren,  sich  gern  mech- 
tigen  wollen,  mit  denen  von  Dantzken  bey  der  kon.  mat.  zu 
Dennemarcken  die  freuntliche  handlung  ungeferlich  anzuhoren^ 
die  sach  aber  konnen  sie  von  handen  nit  stellen,  idoch  wollen 
sie  zur  sachen  das  best  und  zur  sûnlichen  freuntschaft  mit 
einrathen  und  die  gern,  sovil  inen  immer  muglichen  oder  zu 
vorantworten  sein  will,  vorfurdern  helfen. 

Abermals  gantz  entschlislichen  bittende,  hirauf  die  confédé- 
ration ohne  ferrere  weigerunge  zu  vorfertigen  und  zu  begrunth- 
vestnen,  und  des  von  hochgedachter  kon.  mat.  zu  Dennemarcken 
die  Schwedische  gesanthe  rethe  und  botschafte  einen  entlichen 
und  glaubwirdigen  schriftlichen  entschlos  underthenigst  gewar- 
tende  etc.     Actum  ut  supra. 

Conrath  von  Pyhi  etc.      Johan  Turssen       GostafT  Ulfsen 
rytter,  cantzler.  ritter.  ritter. 

Schwante  Sture.       Christoffer  Andersen,        Georgius  Normann. 

ritter. 


Des  durchleuchtigsten,grosmechtigsten,hochgebornen  fursten 
und  herrn,  herrn  Christians  zu  Dennemarcken,  Norwegen,  der 
Wenden  und  Gotten  koniges,  herzogs  zu  Schleswig,  Holstein^ 
Stormarn  und  der  Ditmarschen,  grave  zu  Oldenburgk  und  Del- 
menhorst,  unsers  gnedigsten  konigs  und  herrn,  entlicher  be- 
schlus,  so  sein  kon.  mat.  den  Schwedischen  gesanthen  rethen, 
80  itzo  zu  Rattenbu  von  wegen  der  kon.  mat.  zu  Schweden  etc. 
vorordent,  uf  derselben  entlichen   beschlusantwort   fur  eingang 


1541.    20.  Sept  397 

der  confédération  an  heut  dinstags^  nach  exaltationis  crucis 
anno  41  zu  handen  stellen  und  uberantworten  lassen. 

Zum  ersten,  soviel  die  von  Lubeck  belangt,  derhalben  die 
Schwedischen  gesanthen  den  ersten,  gestern  eingebrachten,  arti- 
ckel  referiren  und  sich  gentziichen  vorhoffende,  die  kon.  mat. 
zu  Dennemarcken  etc.  wurden,  in  massen  sie  den  Schwedischen 
rethen  und  ambasatorn  alwegen  vorsprochen  und  zugesagt,  der 
kon.  w.  zu  Schweden  ungerne  under  augen,  zu  schaden  ader 
nachteil  nichts  handelen  noch  erkennen,  besondern  der  kon.  w. 
zu  Schweden  entgegen  allermeniglichen  mit  hilf,  rath  und  ge- 
thatten  getreulichen  beyfallen  und  sie  in  allen  sachen  und  not- 
fellen  gantz  schwegerlichen,  bruderlichen  und  nachtbarlichen 
retten  und  schutzen  helfen;  wie  dann  die  kon.  w.  zu  Schwe- 
den etc.  kegen  der  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  etc.  sich  auch 
dergleichen  pflichthafFl  vorsprechen  thunde,  bittende  darauf 
ahne  weiterunge  den  vorbunth  gantz  zu  beschliessen  und  zu 
begruntfesten. 

Darauf  geben  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  etc.,  unser 
gnedigster  konig  und  herr,  diesen  bericht:  soviel  die  von  Lu- 
beck sampt  Bernhartten  von  Mylen  etc.  und  die  sententz,  so 
in  soUichen  sachen  gesprochen  werden  sollen,  das  sein  kon. 
mat.  bey  der  antwort,  so  sein  kon.  mat.  gestern  mantags  uf 
soliiche  artickel  gegeben,  nachmals  soUiches  berauhen  lassen, 
hoffen  sein  kon.  mat.  gegen  Got  und  idermenniglichen,  sie  ha- 
ben  in  dem  fall  der  kon.  w.  zu  Schweden  dasjenige  gebotten, 
so  erstlichen  sein  kon.  mat.  mit  Got  und  ehren  vorantworten 
konnen  und  recht  und  billich  ist,  auch  also  wie  es  sein  kon. 
mat.  von  der  kon.  w.  zu  Schweden  etc.  gleichsfals  zu  freunt- 
lichen  willen  gern  nemen  wolten. 

Sovil  aber  im  selben  artickel  der  kon.  mat.  zu  Dennemar- 
cken etc.  zusage,  die  sie  den  Schwedischen  rethen  und  amba- 
siaten  alwegen  vorsprochen,  als  nemlichen  kon.  w.  zu  Schweden 
under  augen,  zum  schaden  ader  nachteil  nichts  zu  handeln,  be- 
sondern derselben  entgegen  idermenniglichen  mit  hilf,  rath 
und  gethatten  getreulichen  beyzufallen,  wie  die  kon.  w.  zu 
Schweden  in  deme  gegen  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  etc.  gleichs- 
fals pflichthafUt  sein  wolten,  belangen  thut. 

1  20.  Sept.  1541. 


398  1»41.    20.  ScpL 

Darg^en  lassen  sich  die  kon.  mat  za  Dennemarcken  etc^ 
anser  gnedigister  konig  and  herr,  vomemen,  das  sich,  Gol  sey 
lob,  sein  kon.  mat  desjenichen,  wes  sie  den  Schwedischen  ge- 
santhen  letzt  za  Ahusen  zugesagt,  woll  zu  erinnem  wissen,  w^ol- 
len  auch  demselben  in  allw^en  als  der  chrisUichste  konig  ires 
teils   getrenlichen    nachkommen.     Es   zweiTeln  aber  sein   kon, 
mat  widderamb  gar  nichis,  es  wissen  sich  die  Schwedischen 
rethe  zu  gemnth  za  faren,  das  sich  die  kon.  mat  in  den  zu- 
sagen  kegen  den  Hamboi^ischen  recess  nii  weiter  gegen  ihnen 
Tortieffl,  dann   sie,  die  Schwedischen  gesanthen,  aus  der  kon. 
mat  gesierigen  antwort  woll  Tomommen;  desgleichen  so  hetten 
sein  kon.  mat  derselben  bnntsgenossen,  die  dann  damais  den 
Schwedischen  rethen  bey  namen  schrifUichen  abergeben  und 
angezeigt,  widder  dieselben  sein  kon.  mat,  in  massen  wie  Tolget, 
nii  zu  dinen  sich  Torbehalten,  nemlichen  also,  wo  sich  ot^melte 
kon.  mat  za  Dennemarcken  buntsgenossen  gegen  der  kon.  w.  nod 
cron  zu  Schweden,  wie  sich  doch  die  kon.  mat.  za  Dennemar- 
cken im  wenigsten  nii  vorsehen,  mniwilligen  noitigen  und  et- 
was  mii  der  thai  fumemen  ader  auch  kon.  w.  und  der  cron  za 
Schweden  widderwertigen   und  veinden,  so  gegen  die  kon.  w. 
und  cron  zu  Schweden  eiwas  maiwîlliglichen  mii  der  ihai  an- 
fahen  wurden,  kegen  dy  kon.  w.  und  cron  Schweden  hilf  and 
furderang   thon    wurden;    alsdan  wolten  kon.  mat.  am  Denne- 
marcken, sovem  seiner  kon.   mat.  buntsgenossen  sich  in  sol- 
lichen   sachen    von    seiner   kon.  mat.  zu  gleich   und  recht  nii 
lassen  wolten  weysen,  kon.  w\  und  die  cron  za  Schweden  vor- 
muge   der  freuntlichen  zusammensetzange  und  vorbnntnassen 
mii  hilf,  raih  und  irost  nicht  nachlassen,  sonder  als  der  bonis- 
vorwante  freundt  in  allen  treuen  hilQichen  finden  lassen  ;  idoch 
das  sich  die  kon.  w.  zu  Schweden  von  der  kon.  mai.  zu  Denne- 
marcken in  soUichen  sachen  zu^  gleich  und  recht  zu  weysen 
vorpflicht  sein  sollen.    Und  vorsehen  sich  kon.  mat  zu  Denne- 
marcken, es  werde  kon.  w.  zu  Schweden  etc.  von  kon.  mat.  za 
Denmarcken   etc.  dasjenige,  so    erstlichen  sein   kon.  mat.  mii 
Got  und   ehren  nii  zu  vorantworten  wissen  ader  mit  pilligkeii 
und  fugen  nit  thun  konnen,  als  ein  christlicher  konig  eben  so 
wenig  begeren,  als  es  kon.  mat.  zu   Denmarcken  etc.  zu  thun 


^  O  forbigaar:  zu. 


1541.    20.  Sept  399 

bedacht;  wie  dann  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  etc.  gegen 
kon.  w.  zu  Schweden  im  gegenfall  zum  ungernesten  das  begern 
wolten,  so  kon.  w.zu  Schweden  ubel  anstehen  mochte. 

Am  dritten,  den  herzogen  zu  Preussen  belangende,  den  ar- 
ticul  die  Schwedischen  gesanthen  rethe  abermals  dem  gesterigen 
nach  referiren  mit  bit  sich  zu  vorstendigen,  ob  villeicht  der  her- 
zog  zu  Preussen  uber  der  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  etc.  trost- 
liche  zuvorsicht  sich  auf  zimliche  und  geburliche  wege  gegen 
der  kon.  w.  zu  Schweden  nit  wolte  finden  lassen  und  etwan 
einichen  unbefug  ader  ubergewalt  entgegen  der  kon.  w.  ader 
gemeine  cronen  zu  Schweden  gefahrlichen  furnemen  wurde; 
ob  dann  die  kon.  mat.  zu  Denmarcken  etc.,  im  falh  der  noth 
der  kon.  mat.  zu  Schweden  hylf  und  beystandt  thun  wolte 
ader  nit? 

Lassen  sich  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  vornemen: 
sein  kon.  mat.  vorhofTen  sich  erstlichen,  es  werde  der  herzog 
in  Preussen  uf  der  kon.  mat.  letztes  schreiben  sich  freuntlichen 
und  wilfarig  erzeigt  haben;  ob  dasselbige  nit  gescheen  were, 
vorsehen  sich  die  kon.  mat.  zu  Denmarcken  etc.  gentzlichen, 
sein  kon.  mat.  sein  des  herzogen  zu  Preussen  zu  gleich  und 
recht  mechtig.  Wo  aber  im  fall  der  herzog  zu  Preussen  uber 
recht  und  billigkeit  sich  zu  dei:  kon.  w.  zu  Schweden  nottigen 
und  etwas  gefarliches  gegen  seiner  kon.  w.  und  cron  zu  Schwe- 
den etc.  furnemen  wolte,  wie  sich  doch  kon.  mat.  zu  Denmar- 
cken etc.  des  im  geringsten  gar  nicht,  sundern  vilmer  gentz- 
lichen vorsehen  und  vorhofFen,  es  werde  der  herzogk  zu  Preus- 
sen kon.  mat.  rath(s)  volgen,  so  wollen  die  kon.  mat.  zu  Denne- 
marcken etc.  alsdan  die  kon.  w.  zu  Schweden  gegen  Preussen 
mit  hulf  und  trost  nicht  nachlassen,  sundern  sich  als  ein  bunts- 
genossen  finden  lassen. 

Zum  virten  und  letzten  artickel,  Dantzigk  belangent,  den 
die  Schwedischen  rethe  abermals  den  gesterigen  gleich  repetie- 
ren  und  vorsehen  sich,  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  etc. 
werde  die  kon.  w.  zu  Schweden  gegen  denen  von  Dantzigk 
noch  nymans  hilflos  lassen,  und  wie  sollicher  artickel  femer 
ausweist. 

Darzu  anlNvorten  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  etc.  also: 
nachdem  sein  kon.  mat.  gestern  den  gesanthen  rethen  desfalls 
anzeige  gethan  und  aber  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  etc. 


.KA^  1541.    20.  Sept. 

xo;(uc«vken,  das  die  gesanthen  von  ihrem  herrn,  der  kon.  w.  zu 
Scbweilen,  keinen  sunderen  gewalt  oder  bevellich  haben,  Mrollen 
viic  kon.  mat.  der  von  Dantzigk  sachen,  sovem  die  Schwedi- 
Nvheu  gesanthen  itzo  deshalb  zu  schlissen  kein  volmacht  haben, 
%o  lange  zu  ruhe  setzen,  pis  das  die  confédération  geschlossen 
und  ircn  bescheyt  K  und  sein  kon.  mat.  zu  kon.  w.  zu  Sch^eeden 
oigener  person  kommen,  woUen  sich  die  kon.  mat.  mil  kon.  int. 
/u  Schweden  etc.  von  den  und  andern  sachen  muntlichen  und 
lerner  bereden  :  hatien  auch  von  denen  von  Dantzke  den  bevelch, 
das  sich  die  kon.  mat.  vorhoffen.  dieselbe  sachen  woll  zu  freunt* 
lichen  und  nachparlichen  wegen  hinzulegen.  \Vo  das  nit  ge* 
scheen  kann.  alsdan  wollen  sich  die  kon.  mat.  zu  Denmarcken 
etc.  in  dem  und  andemi  gegen  kon.  w.  zu  Schweden  etc.  der 
gebur  als  ein  buntsvom^-ante  zu  halten  woll  wyssen  inhalts 
des  vorbunts  etc. 

Und  haben  daniuf  die  kon.  mat.  zu  Dennemarcken  gegen- 
werlige  ire  n^the  zu  der  kon.  w.  zu  Schweden  gesanthen  gefer- 
ti^et  und  ihnen  bevolhen.  die  confédération  mit  inen  furzunemen 
und  zum  ende  schliessen  zu  helfen.  dann  die  kon.  maL  vor- 
îangst  irs  teils.  sovil  uf  gleichen  und  billichen  wegen  gestanden, 
d:e«îKer.  volnzcwîen  ^me  gesehen,  und  woHen  an  irem  tcyl 
nuhmals  in  aUem  billychen  und  so  Ividen  kon.  mit.  zngleich 
tre^iicben  niohts  Li^csen  erwinden.  .Actum  ut  5^upn  under  der 
kc^n    mJi:    ru  Schweden  etc.  seoret. 

JjîhJin  Friis*.  cantrîer.  Knudh:  GuidensSem 

mvn  hA3Ô.  n:Ar.u  propria. 

7  "      J«ïNL*Tu-  >* 


1541.    23.  Sept.  401 

c. 

1541.  23.  Sept.  (Paa  Grsnsen  ved  Bramsebro).    Forbundstraktat  paa  50 
Aar  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig.  —  Ikke  ratificerei 

O:  Original  paa  Pergament  (underskrevet  af  Cliristian  III  og  med 
dennes  vedhtengende  Segl;  der  er  skaaret  Huiler  i  Pergamentet  til 
Seglremmene,  hvoraf  der  flndes  5  med  paaskrevne  Navne  bevarede, 
men  der  liar  sikkert  aldrig  haengt  Segl  ved  dem). 

Vii  Christian,  met  Gudts  naade  Danmarcks,  Norgis,  Vendis 
oc  Gottis  koning,  hertug  udtii  Slesvig,  Holsten,  Stormaren  oc 
Dytmersken,  grefve  udtii  Oldenborg  oc  Delmenhorst,  fore  os  oc 
Yore  arfvinge,eflherkommere,konninger  udtii  Danmarck  ocNorge, 
paa  then  ene,  oc  vii  Gostaf,  af  samme  naade  Sveriigis  oc  Gottis 
etc.  koning,  fore  os  oc  vore  arfvinge,  eptherkommere,  konninger 
uti  Sveriige,  paa  then  anden  sidde,  giere  aile  vitterligt:  At  vii 
ferst  Gudt  almegtigeste  tiil  lof  oc  ère  oc  siiden  then  mennige 
velfart  oc  aile  vore  riiger,  lande  oc  forstendome  oc  thés  indbyg- 
gere  tiil  gafven,  beste  oc  bestand  hafve  os  udtii  thee  hellige  tree- 
foldiigheedts  nafn  met  ailes  vore  riigers  raads  raadt,  bevilginge, 
fulbyrde  oc  sambtygke  foreente,  forligte  oc  forbunden  oc  nu 
met  thette  vort  opne  brefs  kraft  os  foreene,  forlige  oc  forbinde, 
hvilcken  foreeninge,  forligninge  oc  forbund  vaare  schal  udtii 
halftrediesindstyufve  aar  nest  epther  thette  brefs  datum  regnen- 
dis,  veedt  thesse  pungther  oc  artickler,  som  her  efther  felge: 

1.  Then  ferste:  At  vii  oc  aile  oc  hvert  af  thesse  try  ko- 
ningeriigers,  Danmarcks,  Norgis  oc  Sverigis,  indbyggere  schulle 
hverandre  met  troe  mené,  then  ene  then  andens  fromme,  nytte, 
forbedring  oc  velfart  fordre  oc  betencke  tiil  thet  beste,  ocsaa 
then  ene  then  andens  skade  oc  forderf  hindre  oc  afvende,  som 
Iro  venner  oc  bundsforvante  bor  at  giere. 

2.  Then  anden:  Thet  skal  oc  ingen  then  andens  fiender 
eller  modstandre,  som  emodt  noget  af  thesse  try  koningriiger 
nogen  fientlig  handel  hiemmeligen  eiler  obenbarligen  foretage  ville, 
hielpe  eller  styrcke,  tiilskyndinger  eller  hiemeligen  undtsetning 
at  giore,  thenom  oc  icke  leygde  giifve,  befredde  eller  beskydde 
oc  heller  icke  i  hveranders  riiger.  hafve,  streme  eller  forbeding 
ingen  upholding  at  unde  eller  tilsteede  met  vilge  oc  vidtskaf  i 
noger  moode. 

S.  Then  tredie:  Item  skal  oc  ingen  af  os  eller  vore  arf- 
vinge, eptherkommere,  koninger  udtii  Danmarcke,  Norge  oc 
Sveriige,  giifve  seg  udti  nogen  forliggelse,  fordrag  eller  foreening 
met  keysserlige  maiestadt,  fordom  koning  Christiern  eller  nogen 
hans  anhang  eller  forvante,  uden  hand  tiilforne  giifver  thet  then 
anden  part  tiilkiende,  om  hand  oc  hans  undersotte  ville  verre 
met  indtagne  udti  samme  fordrag,  oc  thaa  schal  then  part,  som 
freden  gior,  vere  pligtig  tiil  at  tage  then  anden  met  seg  udtii 
samme  fordrag;  oc  schal  then  part,  som  vel  vere  met  indtagen, 
vere  pligtig  tiil  at  bckoste  syn  anpart  udtii  hves,  som  fore 
samme  contract  oc  fordrag  schal  gieris  eller  udtgiifves,  oc  ther- 

26 


402  1541.    23.  Sept. 

som  then  anden  part  tliaa  icke  vel  bekoste  syn  anpart,  som 
schal  gieres  eller  udgiifves  for  samme  contract,  thaa  maa  then 
anden  part  giere  friid  fore  seg,  oc  ligevel  schal  thenne  forschrefne 
forbund  thermet  vere  uforkrenckit,  och  schal  ligevel  then  part, 
som  freeden  gior,  vere  plictig  tiil  at  tienne  then  annen  part  lige 
som  syn  bundtsforvante  efther  bundsens  lydelse. 

4.  Then  fierde:  Schal  oc  ingen  af  os  eller  vore  arfvinge, 
eptherkommere,  koninger  udti  Danmarck,  Norge  eller  Sverîge, 
giifve  seg  udtii  nogen  forbund  met  nogen  forste,  herrer  eller 
potentater,  som  then  anden  part  kand  til  skade  eller  forfang 
vere.  Oc  eptherthii  at  vii  Christian,  koning  til  Danmarck  etc., 
ère  tilforne  udtii  forbundt  met  nogle  udtlendiske  herrer  oc  po- 
tentater, oc  thersom  samme  vore  herrer  oc  bundsforvante  vîille 
beginde  nogen  moedvillig  feigdé  emodt  hogmelte  koning  Gostaf 
tiil  Sveriige,  vor  kere  svoger  etc.,  oc  icke  ville  lade  thennom 
underviise  af  os  —  som  vii  os  dog  icke  forsee,  at  the  gierendes 
vorder  —  thaa  lofve  oc  tilsiige  vii  hogmelte  vor  kere  svoger 
tiil  Sveriige,  at  vii  icke  viille  forlade  hans  kierlighedt  eller  Sve- 
rigis  riige,  meen  thennom  hielpe  oc  styrcke;  thii  vii  hafve  aile 
tiidt  undertagit  hogmelte  vor  svoger  tiil  Sverige  udii  aile  thee 
forbundt,  som  vii  met  nogen  giordt  eller  uprettet  hafve,  icke 
at  ville  lade  os  bruge  emodt  hans  kierlighedt  eller  Sveriigis 
riige,  dog  saa  at  vii  Christian,  koning  tiil  Danmarck,  udtii  lige 
saadan  moode,  om  hogmelte  vor  svoger  tiil  Sverige  ville  begere 
nogen  hielp  af  os,  mue  hans  kierlighedt  aile  tiidt  tiil  lige  oc 
rette  megtige  vere,  liige  tvert  emodt,  at  thersom  vii  hogmelte 
vor  svoger  tiil  Sveriige  om  hielp  besegendes  vorder,  thaa  schal 
hans  kia^rlighedt  i  lige  moode  os  aile  tiid  tiil  lige  oc  rette  meg- 
tig  verre.  Och  thersom  noger  udlendiske  forster,  herrer  oc  po- 
tentater, som  vii  Gostaf,  koning  tiil  Sveriige  etc.,  ère  forbunden 
met,  ville  gribe  tiil  nogen  modtvillig  feigde  emodt  hogmelte  ko- 
ning Christian  tiil  Danmarck  och  Norge  etc.  oc  icke  ville  lade 
thennom  undervisse  af  os  —  som  vii  os  dog  icke  forsee,  at 
thee  giorendes  vorder  —  thaa  lofve  oc  tiilsige  vii  hogmelte  vor 
kere  svoger  tiil  Danmarck,  at  vii  icke  ville  forlade  hans  kierlig- 
hedt oc  Danmarcks  riige  eller  Norges  riige,  men  thennom  hielpe 
oc  styrcke,  dog  saa  at  vii  Gostaf,  koning  tiil  Sverige,  udtii  lige 
saadan  moode,  om  hogmelte  vor  svoger  tiil  Danmarck  ville  be- 
gere nogen  hielp  af  os,  mue  hans  kerlighedt  aile  tiid  tiil  lige  oc 
rette  megtige  vere,  lige  tvert  emodt,  at  thersom  vii  hogmelte  vor 
svoger  tiil  Danmarck  oc  Norge  om  hielp  besegendes  vorder,  thaa 
schal  hans  kerlighedt  i  lige  moode  os  aile  tiid  tiil  lige  oc  rette 
megtig  vere. 

5.  Then  fempte:  At  eptherthii  vii  begge  konger  nu  fore 
tiidtsens  korthedt  skyldt  icke  kunde  forkiare  aile  nottroftige 
artikler,  som  uti  forbundit  vel  fornoden  vare,  thaa  ville  oc 
skulle  vii  begge  parler  forpligthet  verre  paa  beggis  vor  sammen- 
kompst  at  handle  oc  forlige  os  paa  en  anden  beleylig  oc  beqvem 
tiid  oc  steedt  enthen  sielfver  udii  begge  personer  eller  oc  i  thet 


1541.    23.  Sept.  403 

mynste  forskiicke  beggis  vore  raadt  oc  fuldtmegtiige  oc  thaa 
underhandle  eller  forhandie  lade  oc  giere  aile  nettrefliige  artick- 
1er  tiil  en  endelig  handel  oc  beslut. 

6.  Then  sielte:  Oc  thersom  saa  vaare,  at  vii  eller  noger 
beggis  vore  riiger  eller  ferstendomme  medlertiid  blefve  af  fîen- 
derne  angrebene,  thaa  schal  then  ene  part  komme  then  anden 
tiil  hielp  oc  bystand  met  thenne  eftherfylgendis  hielp. 

7.  Then  syfvende:  Item  om  hogmelte  koning  Gostaf  tiil 
Sveriige  etc.,  vor  kere  svoger,  blefve  ofverfallen  udtii  hpns  kîer- 
ligheds  riiger  eller  ferstendomme,  thaa  ville  oc  skulle  vii  Chri- 
stian, koning  tiil  Danmarck,  oc  vore  arfvinge,  eftherkommere, 
koninger  udtii  Danmarck  oc  Norge,  forpligtet  vere  at  komme 
hogmelte  vor  svoger  oc  hans  kierlighedts  riiger  oc  forstendomme 
tiil  hielp  met  otte  hundrit  gode  veraftiige  mustrede  kriigsfolck 
tiil  sioes  oc  tvo  hundride  paa  Norges  riiges  vegne,  vel  udtry- 
steedt  met  harniske  oc  verge,  ther  mand  oc,  om  saa  af  neden 
vare  —  oc  fienderne  i  land  vare  —  thee  oc  kuiide  trede  i  land 
oc  thennom  oc  moedstand  giere,  oc  thertiil  saa  mange  skiib, 
som  saadan  kriigsfolck  theris  underholling  paa  hafve  kunde, 
foreuden  skipper,  styrremendt.  oc  boedsmend,  som  skiiben  fore- 
vare  oc  regere  skulle,  oc  samme  skiibe  vel  udrestet  vere  met 
skyt,  krudt,  loedt  sampt  andre  syn  tiilbeherringe  oc  tiil  kriigs- 
handel  forneden  er. 

8.  Then  oltende:  Item  viille  vii  Gostaf,  koning  tiil  Sve- 
rige  etc.,  oc  vore  arfvinge,  eptherkommere,  koninger  udtii  Sve- 
riige etc.,  forpligtet  verre,  at  thersom  koning  Christian  tiil  Dan- 
marck etc.,  vor  kere  svoger,  blefve  ofv^erfallen  udti  hans  kier- 
ligheds  riiger  eller  ferstendomme,  thaa  viille  och  skulle  vii  util 
lige  moode  tiil  hielp  komme  hans  kierligheed  oc  thés  riiger  oc 
ferstendomme  met  otte  hundrit  got  veraftige  kriigsfolck  tiil  siees, 
met  theris  verie  paa  thet  allerbeste  udtrystedt,  saa  mandt  then- 
nom oc  tiil  land  bruge  kandt,  om  fienderne  i  land  vare,  hvor 
ferst  oc  meest  behof  gieris,  thertiil  oc  saa  mange  skiib,  som 
tiil  samme  krigsfolck  forneden  er,  undertagende  skiipper,  styrre- 
mendt oc  boedsmendt,  thee  som  hoes  skiibene  blifve  oc  thenom 
bevare  oc  regere  skulle,  oc  met  skyt,  krudt,  loed  oc  anden  net- 
treft  oc  kriigshandels  tiilbeherringe  paa  thet  allerbeste  forsergit 
oc  udrysleedt. 

9.  Then  nyende:  Item  om  thet  ene  riige  af  thet  andit  alêne 
reyssigtyg  eller  skiibshielp  behefvede,  thaa  viille  oc  skulle  vii 
Christian,  koning  tiil  Danmarck  etc.,  oc  vore  arfvinge,  epther- 
kommere, koninger  udii  Danmarck  oc  Norge,  forpligtet  vere  met 
tvo  hundrel  reissigtyg,  met  heste,  harniske  oc  glafven  paa  thet 
allerbeste  udtrystedt,  som  thet  sig  ber,  hogmelte  koning  Gostaf^ 
tiil  Sverige,  vor  kere  svoger,  oc  hans  kierligheds  riige  oc  fersten- 
domme (tiil)  hielp  oc  undtsetning  at  giere,  thertiil  met  otte  hun- 
drede  foedtfoick,  ait  paa  vor  egen  besoldinge,  kost  oc  thseringe, 
undertaget  hvadt  forneden  er  met  maad,  el,  hestefoder,  thet  schal 
forstreckel  oc  forserget  bliifve  af  thet  riige,  hvilcket  samme  hielp 

26* 


404  1541.    23.  Sept. 

tiildrager  oc  saadan   untsetning  undtfanger,  i  allé  moode,  som 
hans  egit  kriigsfolck  underhollit  oc  beserget  vorde. 

10.  Then  siste:  At  thersom  hogmelte  koning  Christian 
tiil  Danmarck  eller  hans  kierlighedts  riiger  eller  ferstendomme 
saadan  hielp  tiil  land  behefvede,  thaa  ville  vii  Gostaf,  koning 
tiil  Sverige  etc.,  oc  vore  arfvinge,  eftherkommere,  koninger  udtii 
Sverige,  forplygtet  vere  met  tvo  hundrit  reyssiigtyg,  met  heste, 
harnisk,  glafven  paa  thet  allerbeste  udtrysteedt,  som  thet  sig 
bor,  oc  sex  hundrit  foedfolck  hogmelte  vor  svoger  tiil  Danmarck 
oc  hans  kierlighedts  riiger  oc  ferstendomme  tiil  hielp  at  komme, 
ait  paa  vor  egen  besolding  oc  besvering,  undertagendes  mad, 
0el  oc  hestefoder,  met  hvilcket  thee  af  thet  ene  riige,  som  saa- 
dan hielp  behofver,  saa  snart  som  the  ofver  landemerckit  oc 
indt  udtii  thet  andit  riige  komme,  som  siit  egit  kriigsfolck  skulle 
underhollet  oc  forserget  bliifve,  och  saadan  forsergende  skal 
begyndis  oc  paagaa,  nar  thet  samme  kriigsfolck  kommer  ofver 
landmerckit.  Thet  samme  forschrefne  danske  kriigsfolck  tiil  hest 
oc  foedt  schal  drage  i  Sveriige  tiil  then  ordt  eller  sleedt,  som 
thet  forst  oc  mest  behof  giores;  uti  lige  moode  skal  thet  sven- 
ske  kriigsfolck  tiil  hest  oc  foedt  tvert  ther  emodt  drage  ind  uti 
Danmarck  eller  Norge  tiil  then  ordt  eller  steedt,  hvor  forst  oc 
mest  forneden  er. 

Hvilcken  forschrefne  venlig  handel,  contract  etc.  .  .  .  (de 
to  Kongers  og  Rigsraadernes  Ralifikation) . 

Som  giifvit  oc  schrefvit  er  veedt  Bremsebroo  then  fredag 
nest  epther  sancti  Mathei  apostoli  dag,  som  er  then  23.  dag 
Septembris,  aar  efther  Gudts  byrdt  tusinde  fem  hundride  fyrge- 
tyuge  paa  thet  ene. 

Christianus  rex 
manu  propria  subscripsil. 


58. 

1541.  29.  Nov.  (Fontainebleau).     Defensiv  Alliancetraktat  mel- 
lem  Danmark-Norge  og  Frankrig. 

O:  Original  paa  Pergament  (uiidersk revêt  og  beseglet  af  de  4 
franske  Underhandlere). 

H:  Kong  Frans  l's  Ratifikation,  dat.  Fontainebleau  21.  April  1542 
(Original  paa  Pergament  med  Kongens  Underskrift  og  vedhîcngende 
Segl). 

Tr.:  Du  Mont,  Corps  diplom.  T.  4.  P.  2  p.  216  f.  Krag  og  Stepha- 
nius,  (Christian  II l's  Hist.  II,  575 — 78. 

Da  Kejseren  og  det  burgundiske  Hof  i  Slatningen  af  1535  traadle 
saa  afgjort  fjendtUgt  op  mod  Danmark,  og  da  et  nyt  Udbrud  af 
Kampen  mellem  Kejseren  og  Frankrig  samtidig  kiinde  forudses  som 
nœr  forestaaende,  kom  Tanken  om  en  nœrmere  Forbindelse  mellem 
de    to    FJender  af  Kejseren    nalnrlig   frem.     Paa   det   Schmalkaldiske 


1541.    29.  Nov.  405 

Forbunds  Mode  i  Schmalkalden  i  Dec.  1535  forhandlede  den  fixinske 
Afsending  Xilhelm  du  Bellay,  Herre  af  Langey,  der  var  kommen  for 
al  vinde  de  tyske  prolestanliske  Fyrsler  for  en  Tilslulning  til  Frankrig, 
ogsaa  mcd  de  tilstedevœrende  Reprœsenlanler  for  den  danske  Konge, 
Melchior  Rantzau  og  Peder  Svave.  Forhandlingerne  naaede  dog  ikke 
ud  over  det  forberedende  Sladium,  og  til  et  Mode  i  Lyneborg,  huor 
Forhandlingerne  skulde  fores  videre  og  hvorlil  Christian  III  i  Februar 
1536  sendte  Hr.  Wolf  Pogwisch,  Melchior  Rantzau  og  Peder  Suave, 
modte  ingen  Afsendinge  fra  fransk  Side. 

I  Slulningen  af  1536  genoptog  Frans  /,  der  imidlertid  var  kom- 
men i  aaben  Krig  med  Kejseren,  de  afbrudte  Forhandlinger  og  sendle 
den  danske  Adelsmand  Jergen  Lykke,  som  i  flere  Aar  havde  opholdt 
sig  ved  hans  Hof  til  Danmark  for  at  foreslaa  et  Forbund  mellem 
Danmark,  Frankrig,  England  og  Skotland  imod  Kejseren.  Forslaget 
blcv  dog  nu  ret  keligt  modtaget  af  Christian  III.  Han  undlod  ikke  at 
goiv  opmœrksom  paa,  at  de  nœvnte  Stater  under  Grcvefejdvn  havde 
ladt  ham  i  Slikken  ;  desuden  vare  hans  Riger  stœrkt  medtagne  af  Kri- 
gen,  og  det  store  Arbejde  med  Ordningen  af  de  forvirrede  Forhold 
lillod  ham  ikke  nu  at  sende  Gesandter  til  Frankrig.  Hovedgrunden 
UL  at  Christian  III  forelehig  enskede  at  trœkke  Sagen  ud,  var  dog,  at 
der  nelop  samtidig  ved  Hamborgs  Mellemkomst  var  indledet  Freds- 
underhandlinger  (jvfr.  Indledningen  til  Nr.  i8)  mellem  ham  og  det 
bnrgundiske  Hof,  og  han  foretrak  en  Fred  med  Kejseren  for  det  noget 
upaalidelige  franske  Forbund.  Da  det  imidlertid  end  nu  var  usikkert, 
hvad  Forhandlingerne  med  Nederlandene  vilde  fore  lit,  afviste  han  dog 
ikke  helt  det  franske  Tilbud,  men  erklœrede  sig  villig  til  at  slutte  For- 
bund, naar  han  kunde  faa  Sikkerhed  for  vitkelig  at  erholde  nogen 
Hjœlp;  saasnart  det  var  ham  muligt,  vilde  han  ogsaa  sende  Gesandter 
til  Frankrig.  I  Juni  1537  sendle  Frans  I  paany  Jergen  Lykke  til 
Christian  III  for  at  drive  paa  Forbundet,  og  samtidig  kom  en  Gesandt, 
Johannes  Bertoun,  fra  Kongen  af  Skotland  i  samme  Mrinde;  Kongen 
af  England  skulde  dog  nu  ikke  med,  da  han  efter  den  franske  Ron- 
ges Udsagn  havde  stettet  Kejseren  med  Penge  i  Krigen  mod  Frankrig. 

I  Sept.  1537  sendles  Peder  Svave  til  Frankrig  for  at  svare  paa 
Jergen  Lykkes  Sendelse  og  undskylde  Afslutningen  af  den  Saarige  Stil- 
stand  med  Nederlandene.  Kong  Christian  havde  vœret  nedt  til  at  slutte 
denne,  da  han,  naar  undtoges  en  Del  tyske  Fyrsler,  var  bleven  svigtet 
af  sine  Venner;  dog  nœrede  han  ingen  Tvivl  om,  at  Kong  Frans  efter 
sit  Le  fie  vilde  hâve  hjulpet  ham,  hvis  han  ikke  selv  havde  fa  aet  Krig  ; 
hans  Riger  havde  heller  ikke  kunnet  bœre  Krigens  Byrder  lœnger.  Chri- 
stian III  havde  imidlertid  store  Fordringer  paa  Nederlandene  for  den 
Skade,  de  havde  gjort  ham,  og  Meningen  med  Stilstanden  var  paa 
ingen  Maade,  at  Kongen  vilde  opgive  disse;  tvœrtimod  vilde  han  be- 
nytte  Stilstanden  lil  at  komme  saaledes  til  Krœfter,  at  han,  om  for- 
nedent,  kunde  scelle  sine  Krav  igennem  med  Magt.  Hertil  var  en  For- 
bindelse  med  Frankrig  nedvendig,  og  hvis  den  franske  Konge  vilde 
love  at  hjœlpe  Christian  III  i  en  éventuel  Krig  med  Kejseren  og  ikke 
at  slutte  Fred  med  denne  uden  udtrykkelig  at  optage  Kongen  af  Dan- 
mark de  ri,  vilde  denne  sidste  efter  Stilstandens  Udleb  ikke  sege  eller  slutte 


406  1541.    29.  Nov. 

nogen  Fred  med  Kejseren;  men  herom  maatte  han  hâve  besteml  Besked, 
da  han  ellers  efter  de  gjorle  Erfaringer  uilde  foretrœkke  en  mager  Fred 
for  Krig.  Da  Jergen  Lykke  imidlertid  havde  fraraadet  at  lade  Ge- 
sandterne  rejse  over  England,  hvilkel  ellers  havde  vœret  Meningen,  og 
da  Vejen  gennem  Tyskland  var  saa  farlig,  kunde  Christian  III  ikke 
forlange,  at  hans  Raader  nu  skulde  begive  sig  til  Frankrig  ;  han  vilde 
dog  siden  sende  dent  til  det  Sted,  den  franske  Konge  opgav,  men  han 
vilde  forinden  hâve  Meddelelse  om,  hvad  Forbundet  i  Hovedsagen  skulde 
gaa  ud  paa,  sœrlig  hâve  bestemt  at  vide,  hvad  Hjœlp  de  kontrahe- 
rende  Parler  gensidig  skulde  y  de  hinanden. 

I  November  flk  Peder  Svave  Avdiens  hos  Frans  /,  der  da  var  paa 
Krigstogt  i  Piémont;  den  franske  Konge  erklœrede  forelebig  ikke  at 
kunne  give  noget  bestemt  Svar,  men  han  var  villig  til  al  slutte  For- 
bund,  hvis  Christian  III  vilde  sende  Gesandter  med  tilberlig  Fuldmagt 
til  ham,  naar  han  om  kort  Tid  vendte  tilbage  til  sit  Rige.  Kunde 
Peder  Svave  og  den  danske  Konge  formaa  de  tyske  evangeliske  Fyrster 
m  ogsaa  at  tiltrœde  Forbundet,  saa  Frans  I  del  meget  gerne;  Svave 
lovede  paa  HJemrejsen  at  forhandle  med  Landgrev  Filip  af  Hessen 
derom.  Angaaende  de  tyske  evangeliske  Fyrsters  Medoptagelse  i  For- 
bundet havde  Grev  Vilhelm  v.  Fûrstenberg,  Fereren  for  Frans  Fs  tyske 
Lejetropper,  forhandlet  ivrigt  med  Peder  Svave  under  hans  Ophold  i 
Frankrig  og  navnlig  fremhœvet,  at  det  var  Kejserens  Mening  at  slutte 
Fred  med  Frankrig  og  siden  med  dettes  Hjœlp  underkue  de  evange- 
liske, en  Krig  mod  Tyrkerne  skulde  tjene  som  Paaskud  til  Rustnin- 
gerne.  Frans  I  vilde  sikkert  ikke  gaa  med  hertil,  men  Fnrstenberg 
mente  dog,  at  det  var  bedst  at  fan  et  bestemt  Le  fie  a  f  ham  herom. 

Paa  HJemrejsen  lagde  Svave  Vejen  over  Kassel  og  forebragte 
Frans  F  s  0nske  for  Landgrev  Filip.  Denne  salle  straks  Kurfyrsten 
af  Sachsen  i  Kundskab  derom,  og  i  Febr.  1538  sendtcs  et  sachsisk- 
hessisk  Gesandtskab  til  Frankrig  for  at  indlede  nœrmere  Underhand- 
linger.  Paa  det  store  Mode  i  Brunsvig  i  Begyndelsen  af  April  1538 
mellem  Christian  III  og  det  Schmalkaldiske  Forbund  nwdle  disse  Ge- 
sandter og  aflagde  Beretning,  og  efter  Afslutningen  af  Traktaterne  mel- 
lem Christian  III  og  del  Schmalkaldiske  Forbund  sendtcs  et  Gesandt- 
skab til  Frankrig  for  paa  Kongcn  af  Danmarks  og  de  evangeliske 
Fyrsters  Vegnc  at  slutte  Forbund  med  den  franske  Konge;  fra  dansk 
Side  deltog  Hr.  Eske  Bilde  og  Peder  Svave  i  Sendclsen.  Gesandterne 
skulde  se  at  komme  til  at  forhandle  med  den  franske  Konge  i  Nœr- 
vœrelse  af  saa  faa  Personer  som  muligt  og  navnlig  uden  Tilstedevœ- 
relse  af  gejstlige.  Deres  Fuldmagt  gav  dem  nok  lilsyneladende  frie 
Hœndcr  ved  Forhandlingerne,  men  i  deres  Instruks,  som  de  ikke  maatte 
f rem  vise,  paalagdes  det  dem  ikke  at  gaa  ud  over  et  dem  medgivet  Vd- 
kast  til  Forbundet.  Efter  dette  skulde  begge  Parler  forpligte  sig  til  ikke 
at  gaa  ind  paa  noget  Koncil  uden  den  andens  Vidende  og  Viljc:  Kon- 
gen  og  de  tyske  Fyrster  vilde  forpligte  sig  til  ikke  at  hjœlpe  Kongcn 
af  Frankrigs  Fjender  og,  hvis  denne  bien  angrebcn^  ikke  hindre  ham 
i  at  antage  Knœgte;  til  Gengœld  skulde  Kongcn  a f  Frankrig  af  al  sin 
Magt  hjœlpe  Kongcn  af  Danmark  og  de  tyske  Fyrster,  hvis  de  blcv 
angrebne,  og  da  Frankrig  laa  saa  langt  borte,  deponere  en  Sum  Penge 


1541.    29.  Nov.  407 

/  Tyskland,  som  hans  Forbundsfœller  skulde  hâve  Bel  til  ai  hœve^ 
saasnart  de  bleu  angrebne,  Kunde  Gesandterne  ikke  opnaa  dette,  og 
stilledes  der  fra  fransk  Side  Forslag,  sont  de  mente  det  betœnkeligt  at 
afstaa,  maatte  de  antage  dem  under  Forbehold  af  deres  Herrers  Bâti- 
flkation, 

Da  Gesandterne  kom  til  Frankrig,  var  Frans  I  lige  rejst  Ht  Nizza, 
hvor  der  da  fandt  Fredsforhandlinger  Sted  mellem  ham  og  Kejseren, 
Gesandterne  fulgte  efter  og  opnaaede  endetig  efter  lœngere  Tïds  Venten 
Audiens  hos  Kong  Frans  den  1.  Juli.  Han  erklœrede  straks,  at  han 
havde  optaget  Kongen  af  Danmark  og  de  tyske  evangeliske  Fyrster  i  den 
med  Kejseren  18.  Juni  sluttede  Fred  i  Nizza,  og  louede  paa  Adelsmands 
Mre,  at  han  ikke  vilde  indvilge  i  noget  Koncil.  I  de  felgende  Dage 
fartes  der  Forhandlinger  mettem  Gesandterne  og  franske  Kommissœrer, 
der  erklœrede  at  kunne  gaa  ind  paa  det  af  Gesandterne  i  Overens- 
stemmelse  med  det  dem  medgivne  Udkast  foreslaaede  Forbund  med 
Undtagelse  af  Bestemmelsen  om  Deponeringen  af  Pengene;  denne  Be- 
stemmelse  skulde  vœre  lige  for  begge  Farter:  skulde  den  franske  Konge 
deponere  en  Sum,  skulde  de  andre  ogsaa  gère  det.  Forhandlingerne 
herom  Irak  ud,  og  uden  at  Gesandterne  i  Foruejen  blev  underrettede 
derom  rejste  Frans  I  kort  efter  til  Aiguës  Mortes  til  et  personligt  Mode 
med  Kejseren.  Dette  vakte  stor  Uro  hos  dem,  og  de  franske  Under- 
handlere  begyndte  nu  ogsaa  at  gère  Vanskeligheder  med  Hensyn  til 
Koncilet;  de  erklœrede,  at  dette  som  en  gejstlig  Sag  slet  ikke  kunde 
blive  Genstand  for  nogen  Bestemmelse  i  en  uerdslig  Traktat,  dog  vilde 
Kongen  give  det  Lefte  ikke  at  indvilge  i  noget  Koncil,  med  mindn 
det  var  godt  og  almindeligt.  Gesandterne  segte  at  faa  en  ny  Avdiens 
hos  Kongen,  men  holdtes  hen  med  allehaande  Udflugter.  Ferst  11.  Aug. 
fik  de  paany  Avdiens,  men  uden  at  opnaa  mère  end  det  ovennœvnte 
Lefte  om  Koncilet  og  et  almindeligt  Tilsagn  uf  Kongen  om,  at  han 
ikke  vilde  forlade  sine  Venner. 

Christian  III  fandt  det  dog  rigtigst  at  skjule  sin  Misfonwjelse  med 
Besultatet  af  Sendelsen  og  sendte  efter  Gesandternes  Hjemkomst  Peder 
Brockenhus  til  Frank rig  for  at  takke  Frans  I  for  hans  venlige  Vd- 
talelser  og  fordi  han  havde  optaget  ham  i  Freden  med  Kejseren,  uagtet 
denne  Optagelse  kun  var  holdt  i  ret  intetsigende  Udtryk.  Han  vilde 
holde  sig  Muligheden  for  en  Forbindelse  med  Frank  rig  aaben,  hvis  det 
efter  Vdlebet  af  den  Saarige  Stilstand  skulde  komme  til  Krig  med  Kej- 
seren og  Nederlandene.  Det  varede  heller  ikke  lœnge,  fer  den  almin- 
delige  politiske  Situation  igen  ferle  de  to  Fyrster  til  Forhandling  om 
Forbund.  Venskabet  mellem  Kejseren  og  Frans  I  kelnedes  hurtigt,  og 
en  ny  Krig  mellem  dem  kunde  snart  betragtes  som  sikker.  I  Dec.  1540 
sendtes  Jergen  Lykke  igen  til  Danmark  for  at  overbringe  den  danske 
Konge  Michaelsordenens  Insignier  og  foreslaa  et  Forbund.  Christian  III 
var  nu  ogsaa  bleven  mère  ivrig  for  et  Forbund  med  Frankrig.  For- 
handlingerne i  Begensburg  ferle  kun  til  en  Forlœngelse  af  den  laarige 
Stilstand  i  Gent  paa  5  Maaneder,  til  1.  Nov.  154-1,  og  efter  den  Tid 
syntes  en  Krig  med  Kejseren  at  staa  for  Deren;  det  var  ogsaa  endnu 
usikkert,  hvorledes  Forhandlingerne  med  Sverrig  vilde  lebe  af.  I  Be- 
gyndelsen  af  Aug.  1541  var  der  allerede  udstedt  Fuldmagt  for  Eskc  Bilde 


■WlK  1»41.    29.  Xor. 

ojir  Ptder  Sraur.  i/rr  skakie  rrjse  iH  Fnutkrig  for  ai  slaiit  Forbtutdet^ 
men  inden  de  kom  aftied,  kom  Jergen  Lgkke  paang  Ul  Datunark  mcif 
m  fomget  Opfordring  iil  at  Mende  Gaandier  for  ai  forhoMtdit  otn  m 
drfensÎD  Alliance  mod  aile,  andtagen  del  romerske  Rige  og  deUes  Simn- 
der.  Den  If.  SepL  adfœrdigedes  der  ng  Faldmagi  og  Inslmlss  for 
Eske  Bilde,  Feder  Svaoe  og  Erik  Krabbe.  De  skulde  ved  deres  Ankomsi 
Ul  del  franske  Hof  se  ai  faa  Frans  t  iil  al  slitte  Forslag  Ul  ei  ForhuMÊd^ 
men  krœoede  han  Forslag  af  dem,  maalle  de  forrslaa  el  Forband  af 
felgende  Indhold:  1.  Kongen  af  Danmark  nil,  naar  Kongen  af  Frank- 
rig  kommer  i  aaben  Krig,  lakke  Sundei  og  ikke  Ullade  Tilf^rsel  Ul  elttr 
Vdfersel  fra  den  franske  Konges  Fjenders  Lande:  f.  paa  egen  Bekasi- 
ning  hjœlpe  den  franske  Konge  med  6  Orlogsskibe,  del  mindste  paa 
100  Lœslen  og  1000  Krigsfolk  foruden  Skibsfolkene  i  3  eller  i  Maaneder: 
ml  Kongen  af  Frankrig  bmge  Krigsfolkene  Ul  Lands  og  kalder  dem 
fra  Skibene,  skal  han  selv  besolde  og  anderhoMe  dem,  ligesaa  hpis  han 
vil  beholde  dem  udoper  den  ovennœonle  Tld:  Krigsfolkene  maa  ikke 
kaldes  lilbage  af  den  danske  Konge.  saalœnge  Krigen  parer.  3.  Kon- 
gen af  Frankrig  skal  paa  de  somme  Vilkaar  gde  Kongen  af  DanmaHc 
den  dobbelle  Hjœlp,  men  kunne  de  danske  Gesandler  ikke  opnaa  det^ 
maa  de  gaa  ind  paa  en  anden  Hjœlp.  som  Kongen  kan  vœre  Ijent 
med.  4.  Forbundel  skal  slulies  paa  10  Aar  eller  lœnger,  hvis  Kongen 
af  Frankrig  ensker  del.  og  ogsaa  gœlde  for  Kongemes  Eflerfmlgere, 
5.  Da  den  franske  Konge  vil  undlage  del  romerske  Rige  og  délies 
Slœnder,  hnorlil  den  danske  Konges  Fjender,  Pfalzgrep  Frtderik  og 
Heriugen  af  ix>lhringen  hère,  og  da  Kejseren  maaske  ogsaa  pU  beoœge 
andre  Fgrster  i  Riget  Ul  Krig  mod  Kongen  af  Danmark,  maa  Vnd- 
lagelsen  indskrœnkes  Ul  al  gœlde  de  Kurfgrster  og  Slœnder.  der  ère 
penligsindede  mod  Kongen.  Den  danske  Konge  forbeholder  sig  ikke 
al  gde  Hjœlp  mod  sine  Forbundsfœller :  Siferrig,  Heriugen  af  Preassen^ 
Heriugen  af  Kleve,  Hertugerne  af  Lgneborg,  Landgrepen  af  Hessen  og 
de  andre  Medlemmer  af  del  evangeliske  Forbund.  1.  Den  ene  Paris 
Hapne  og  Slremme  skulle  i  Freds-  og  Krigstid  slaa  aabne  for  den 
anden. 

Den  18.  Sov.  haude  Gesandterne  deres  ferste  Avdiens  hos  Frans  I 
i  Fontainebleau,  og  den  nœste  Dag  aabnedes  Forhandlingerne  med  de 
franske  Raader.  Ingen  af  Parlerne  vilde  gore  Begyndelsen  med  ai 
stUle  Forslag,  men  tilsidsl  maatte  de  danske  gipe  efler  paa  dette  Panki 
(Hf  ouergive  Forslag  Ul  el  Forbund.  Dette  uar  i  (Jperensstemmelse  med 
deres  Insfruks;  dog  lalles  der  ikke  noget  om  Vndtagelse  af  den  danske 
Konges  Forbundsfœller,  og  Fordringen  om,  at  Frankrig  skulde  gde 
dobbelt  saa  stor  Hjœlp  som  DanmarkSorge,  fortolkedes  saaledes.  al 
Hjœlpen  ikke  alêne  skulde  vœre  dobbelt  saa  stor.  men  ogsaa  y  des  dob- 
belt saa  tœnge.  Da  de  franske  straks  gjorde  Indsigelse  mod  denne 
Artikel,  forsvarede  de  danske  den  med,  at  den  dobbelle  Hjœlp  opi^ejedes 
ved,  at  Kongen  skulde  lukke  Sundet,  hvitket  med  forte,  at  han  maalle 
holde  stœrk  Besœtning  paa  de  Slotte,  der  beherskede  dette,  og  holde 
Skibe  i  Sundet;  desuden  led  han  ved  Lukningen  et  betydeligt  Tab  i 
Told;  end  vide  re  skulde  eper  deres  Forslag  den  danske  Konge,  hvis  den 
franske  Konge  havde  Brug  for  tyske   Krigsfolk,  vœre  forpliglet  Ul  al 


1541.    29.  Nov.  409 

samle  saadanne  paa  Kongen  af  Frankrigs  Bekostning  og  sende  dem 
m  Frankrig  paa  sine  egne  Skibe.  Efier  at  hâve  konfereret  med  Frans  I 
overgav  de  franske  Raader  22.  Xov.  et  Udkast  til  Traktaten;  foruden 
nogle  niindre  betydende  Mndringer  var  der  i  Artikel  i  indsat  Ordene: 
y>modo  ne  de  imminuenda  sacri  imperii  majestate  agatur^,  den  dot- 
belte  HJœlp  fra  fransk  Side  skulde  ogsaa  kun  ydes  i  3  Maaneder  lige- 
som  den  danske;  Forbundet  skulde  gœlde  for  de  io  Kongers  Levelid 
og  10  Aar  derefter.  Den  24-,  Nov.  forhandledes  paany  med  det  fran- 
ske Raad  i  Fontainebleau.  De  danske  foreslog,  at  den  i  Art.  1  ind- 
satte  Bestemmelse  om  Vndtagelsen  af  det  hellige  romerske  Rige  skulde 
udgaa,  og  at  de  Venner,  som  hver  af  Parterne  vilde  undtage,  udtrgk- 
kelig  skulde  nœvnes,  og  de  navngav  for  de^es  Vedkommende  de  i  deres 
Instrnks  nœvnte;  ligeledes  forlangte  de  igen  6  Maaneder  i  Stedet  for  3 
for  den  franske  HJœlp.  De  franske  erklœrede,  at  da  Forbundet  var 
defensivty  kunde  der  ikke  gères  nogen  Undtagelse,  enhver  maatte  vide^ 
at  han  ved  at  angribe  den  ene  Part  ogsaa  fik  den  anden  til  FJende; 
ved  den  gjorte  Undtagelse  med  det  hellige  romerske  Rige  tœnktes  hver- 
ken  paa  Kejseren  eller  de  enkelte  Medlemmer  af  Riget,  men  paa  Hel- 
heden,  og  de  vare  villige  til  at  sœtte:  juribus  i  Stedet  for:  majestate. 
De  6  Maaneder  kunde  de  ikke  gaa  ind  paa,  da  den  franske  HJœlp 
saa  i  Virkeligheden  blev  4-  Gange  saa  stor  som  den  danske,  men  de 
vare  villige  til  at  lade  de  détaille rede  Bestemmelser  om  HJœlpen  helt 
udgaa  af  Traktaten  og  nejes  med  de  almindelige  Bestemmelser  i  §  i. 
De  danske  tilbed  da  at  gaa  ned  til  5  Maaneder,  siden  til  4,  hvilket 
de  franske  gik  ind  paa.  Da  de  danske  Gesandter  havde  maattet  gaa 
ind  paa  den  fra  fransk  Side  foreslaaede  Tilfejelse  lit  §  î  om  det  ro- 
merske Rige,  men  ikke  havde  kunnet  faa  den  danske  Konges  Forbunds- 
fœller  undlagne  i  Traktaten,  skent  deres  Instruks  paabed  dem  det  og 
de  under  Forhandlingerne  to  Gange  havde  faaet  ardre  til  bestemt  at 
krœve  Kongen  af  Sverrig  optaget  deri,  afgav  de  franske  Underskrivere 
af  Traktaten  i  en  Skrivelse  af  30.  Nov.  til  Christian  HI  den  Erklœring, 
at  Forbundets  défensive  Karakter  forbed  aile  Undtagelser,  ejheller  havde 
man  kunnet  optage  nogen  deri,  da  man  ferst  maatte  vide,  paa  hvilke 
Betingelser  Kongens  Forbunds fœller  enskede  at  optages  i  Forbundet; 
den  franske  Konge  vilde  dog  altid  give  disse  Fyrster  Adgang  til  at 
tiltrœde  Forbundet  paa  rimelige  Betingelser.  Den  29.  Nov.  underskreves 
og  besegledes  Traktaten  i  Fontainebleau. 

Traktaten  ratificeredes  20.  Marts  1542  af  den  danske  Konge  og 
21.  April  s.  A.  af  den  franske  Konge.  ^ 

Universis  et  singulis,  ad  quorum  noticiam  he  literae  per- 
venerint,  salutem.  Cum  antea  serenissimus  Danorum  et  Norve- 
gie   rex   a  rege  christianissimo  sibi   missum   insigne   militarisa 


1  Pal.  Mûller,  Aktstykker  til  Grevefeidens  Hist.  II,  297  ff.,  316  ff.  Geheime- 
arch.Aarsberctn.lv,  48  f.,  53—59,  64—92,  98—132,  164  f.,  171—203.  Chr.  IH's 
Instruks  f.  Eske  Bilde,  Peder  Svave  og  Erik  Krabbe  "/g  ^541  (Tyske  Kancellis 
Instruksbog  1539—48  S.  47  flf.).     «  O:  miltaris. 


410  1541.    29.  Nov. 

sodalitii,  cui  divus  Michael  preest,  suscipere  non  recusaverit  ac 
eo  nomine  propensum  in  regem  christianissimum  animum 
suum  aperuerit,  ut  nichil  non  facturus  illius  causa  esse  videa- 
tur,  cumque  tantum^  absit,  ut  ipse  ex^  eo,  quo  astrictus  est, 
aliquid  laxari  velit,  ut  plurima  vincula  summe  conjunctionis 
optare  videatur,  etsi  sunt  amoris  arctissima,  oratores  enim  suos 
his  proximis  diebus  idem  serenissimus  ad  christianissimum 
misit,  ut  cum  illius  maiestate  foedus  amicitiae  et  societatis  sanc- 
tissimum  terra  marique  iniret,  id  ipsum  neutiquam  christianis- 
sime  amplitudini  aspernandum  visum  est,  sed  ultro  amplexan- 
dum  :  Nos  igitur  Franciscus  de  Turnon,  cardinalis  sancte  sedis 
apostolice,  Guillelmus  Poiet,  cancellarius,  Philippus  Chabot,  ad- 
miraldus,  et  Claudius  de  Hennebault,  marescallus  Francie,  chri- 
stianissimi  et  potentissimi  régis  nostri  Francisci  consiliarii,  ora- 
tores, procuratores  ad  hoc  cum  mandatis  singularibus  delegati, 
pro  firma  amicitia  et  vera  benevolentia  concordiaque  ineunda 
inter  eundem  christianissimum  et  serenissimum  principem  Chri- 
stianum,  Friderici  régis  filium,  Danorum  et  Norvegiae  regem, 
eidem'  benevolentia  fraterna  conjunctissimum,  utriusque  sub- 
ditos  et  confoederatos,  cum  egregiis  et  magnificis  viris,  Eschillo 
Bilden,  équité  aurato,  Petro  Svavenio  et  Erico  Kraben,  eiusdem 
régis  Danie  et  Norvegie  consiliariis,  oratoribus,  procuratoribus, 
commissariis  et  ambassiatoribus,  ad  infra  scripta  authoritatem 
habentibus,  ad  honorem  et  laudem  omnipotentis  Dei  sanctissi- 
meque  Marie  virginis  totiusque  celestis  commitatus  et  christiane 
religionis  ornamentum  et  augmentum  convenimus,  concordavi- 
mus  et  conclusimus  atque  authoritate  commissionum  nostra- 
rum,  quarum  contextus  infra  insèrtus,  per  présentes  convenimus, 
concordamus  et  concludimus  articulatim  prout  sequitur: 

L  Imprimis  conventum  et  conclusum  est,  reges  predictos 
mutua,  pari  ac  fraterna  amicitia  et  benevolentia  sese  invicem 
prosequi  velle  ac  debere  et  etiam  fraterno  nomine  appellare, 
alterum  alterius  commoda  curare,  detrimenta  propellere,  et  si 
quod  grave  bellum  pro  regnis  et  eorum  statibus  in  alterutrum 
ingruat,  prompto  et  parato  auxilio,  consolatione  et  consilio  pro'^ 
totis  viribus   utrumque   utrique  suppetias  ferre  défensive  adver- 


*  ():  cum  tamen.     *  O  forbig..  ex.     *  O:  eadem.     *  R  forbig.:  pro. 


1541.    29.  Nov.  411 

SUS  quoscumque^  sine   uUa   exceptione^  modo  ne  de  imminu- 
endis  sacri  imperii  juribus  agatur. 

2.  Item  polliciti  sunt  predicti  ambassiatores  Danie  et  Nor- 
vegie  régis  eiusdem  serenissimi  nomine,  si  quo  pacto  régi  chri- 
stianissimo  cum  hostibus  et  adversariis  quibuslibet  bellum 
apertum  gerere  et  exercere  contingat,  ipsum  serenissimum  totis 
viribus  operam  daturum  idque  prestaturum  cum  effectu,  ne  régis 
christianissimi  adversariis  et  hostibus  maris  sui  angustie,  quas 
Sundt  vocant,  ullo  modo  pateant,  neve  eisdem  adversariis  illac' 
mercium,  commeatu[u]m  ceterarumque  rerum  exportandarum 
importendarumve  gratia  aliave  de  causa  transire  liceat,  ut  tan- 
dem aliquando  vi  et  malo  coacti  ad  pacem  flagitandam  com- 
pelli  possint. 

3.  Preterea  eiusdem  serenissimi  nomine  predicti  ambassia- 
tores polliciti  sunt,  eundeni  serenissimum  suo  nomine  coUectu- 
rum,  sumptu  tamen  et  régis  christianissimi  stipendio,  exercitum 
e  milite  Germanico  conflatum  et  navibus  ad  regem  christianis- 
simum  transportaturum  ejusdem  christianissimi  impendiis,  si 
ita  usu  venerit  premonitusque  a  rege  christianissimo  fuerit 
tempestive. 

4.  Pollicentur  etiam,  belli  temporibus  eundem  serenissi- 
mum sex  naves  ad  bellum  instructas,  quarum  nulla  minor  sit 
centum  lastarum,  ut  vocant,  in  Gallias  transmissurum,  quo- 
cunque  régi  christianissimo  commodum  fuerit,  cum  mille  pedi- 
tibus  prêter  socios  navales  et  mari  iisdem  navibus  eidem  chri- 
stianissimo inserviturum  très  menses^  perpetuos  suo  serenissimi 
sumptu,  stipendio  et  impendiis,  sumpto  trium  mensium  initio 
ab  eo  die,  quo  primum  eiusdem  serenissimi  naves  ad  littora 
Galiarum  appullerint,  iisque  sex  navibus  eo  mittendis,  quo  chri- 
stianissimo régi  commodum  videbitur,  in^  iisque  peditibus  et 
sociis  navalibus,  summa  fide  totoque  conatu  hostibus  et  adver- 
sariis régis  christianissimi  incommoda  laturum  omniaque  fac- 
turum,  que  régi  christianissimo  grata  esse  possint. 

5.  Quod  si  christianissimus  eorum  peditum  opéra,  qui  in 
sex  navibus  erunt,  terra  uti  volet,  id  ei  per  regem  serenissimum 
facere  liceat,  christianissimi  tamen  sumptu  et  stipendio  eodem, 

*  R:  quemcumque.  *  O:  exemptione.  •  R:  illis.  *  R:  pcr  très  menses. 
*  R:  cum. 


412  1541.    29.  Nov. 

quo  ceteros  Germanos  allere  et  tollerare  solet.  Regem  quoque 
Danie  serenissimum  in  casu  simili,  si  régis  christianissimi  pe- 
ditibus  uti  volet  terra  in  suis  regnis  et  ditionibus,  id  suo  sumptu 
et  stipendiis  facturum. 

6.  Item  elapsis  tribus  mensibus,  si  nondum  bellum  pro- 
iligatum  et  confeclum  fuerit,  posse  regem  christianissimum  régis 
Danie  pedites  cum  sex  navibus  vel  absque  navibus  suo  sumpto 
et  stipendiis  ut  alios  Germanos  allere,  sub  signis  retinere  aut 
in  presidio  collocare,  nec  regem  Danie  per  se  nec  per  alios 
posse  eosdem  milites  tempore  belli  ullo  pacto  ad  se  revocare; 
nec  regem  similiter  christianissimum  in  casu  simili  régi  sere- 
nissimo  aliter  facturum. 

7.  Item  vicissim  régis  christianissimi  consiliarii  predicti 
pollicentur,  christianissimum  duodecim  naves  ad  bellum  instruc- 
tas,  quarum  nulla  sit  minor  centum  lastarum,  in  Daniam  trans- 
misurum,  quocunque  régi  serenissimo  commodum  fuerit,  cum 
duobus  milibus  peditum  prêter  socios  navales  et  mari  iisdem 
navibus  eidem  serenissimo  in^  temporibus  belli  per  quatuor 
menses  inserviturum,  propterea  quod  apud  se  plus  officii  resî- 
dere  facile  patitur  nec  eum  latet  suam  amplitudinem  plus  oneris 
posse  sustinere,  quod  facere  non  gravatur  eo,  quod  non  ignorât, 
regem  Danie  non  posse  sine  magno  sumptu  suos  adversarios 
aditu  angustiarum  illarum,  quas  Sundt  vocant,  prohibere,  quod 
serenissimus  suo  sumptu  se  prestaturum  pollicitus  est,  proviso 
tamen  quod  ab  utraque  parte  fiet  sumatio  pro  recuperandis 
dictis  navibus  tali  debito  tempore,  quo  naves  possint  ire  et  re- 
dire in  tempore  oportuno. 

8.  Item  quoniam  inter  mortales  nichil  durare  perpetuo 
potest  videaturque  improbum  esse  plus  postulare  a  Deo  im- 
mortali,  quam  quod  hominum  mortalitati  debeatur,  satis  abun- 
deque^  utriusque  régis  oratoribus  sufficere  visum  est,  si  eam 
societatem,  quam  quidem  cupiunt  inter  eos  esse  perpeluam,  ad 
vitam  utriusque  principum  et  in  annos  deceni  post  eorum  obi- 
tum  sanctissimo  foedere  sacro  sanctoque  jurejurando  constabilire 
possint,  eam  ipsam  [addiem]^  regum  amborum  societatem  con- 
stituerunl  observandam.  Ante  tamerï  quorum  decem  annorum 
exitum  erit  in  alterutrius  successoris  potestate  alterum  vel  ejus 

*  R  forbig.:  in.  ^  O:  habundeque.  *  Ordene  »ad  diem«  maa  vistnok 
vxre  udfaldne. 


1541.    29.  Nov.  413 

successorem  rogare  de  instaurando  foedere  sanciendaque  denuo 
amîcilia,  nec  alter  alterum,  quod  in  animo  habeat,  ante  foederis 
exilum  celare  debebit,  quin,  uterque  utrumque  de  sua  voluntate 
certiorem  ut  faciat,  jus  amicitiae  admonet. 

9.  Item  si  per  id  tempus  alteri  utriqueve  regum  quid  hu- 
manilus^  accident,  quod  Deus  avertat,  censuerunt  predicti  con- 
siliarii,  ambassiatores  et  oratores  eorundem  regum  nomine,  ut 
id  foedus,  quod  in  presentia  inter  utrumque  initur,  cum  illius 
régis,  qui  decesserit,  utriusqueve  filiis,  heredibus,  successoribus 
omnino  cum  fide  observetur. 

10.  Item  utriusque  régis  portus  et  flumina  tam  Galiarum 
quam  Danie  et  Norvegie  utrique  régi  semper  patere  debent, 
in  quos  utriusque  régis  milites  et  subditi  omni  tempore  libère 
et  secure  se  conferre  possint  ibique  commercia  exercere,  res 
suas  distrahere,  ab  aliis  coemere^,  sine  ullo  impedimento,  ita 
tamen  ut  utriusque  régis  milites,  cum  in  alterutrius  regno,  di- 
tione,  portubus  et  fluminibus  fuerint,  a  vi  inferenda  et  a  preda 
e  confoederatis  regnis  et  ditionibus  agenda  manus  abstineant 
et  ut  amici  et  foederati^  sese  gérant,  nec  ullo  pacto  damnum 
iliis  inférant. 

11.  Item  conventum  et  conclusum  est,  ut  regum  uterque, 
ubi  primum  rogatus  fuerit  per  alterutrius  oratores  sive  commis- 
sarios  auctoritatem  habentes,  in  eorum  presentia  tactis  sacro- 
sanctis  evangeliis  juramentum  corporale  prestet,  se  omnia  et 
singula  in  presenti  tractatu  descripta  recte  atque  ordine  et  cum 
summa  fide  observaturum  et  effecturum  et  a  suis  subditis  ut 
observentur  prestaturum  et  idem  juramentum  in  scriptis  redac- 
tum  et  manu  sua  subsignatum  oratori  sive  oratoribus  hujus- 
modi  tune  presentibus  tradet. 

12.  Item  regum  uterque  omnia  premissa  et  singula  rata 
habebit  et  rata*  comprobabit  et  confirmabit  omnia ^,  suas  litte- 
ras*^  patentes,  desuper  debito  modo  confectas  et  magno  sui  si- 
gilli  signo^  sigilatas  et  manibus  suis  subscriptas,  utrique  prin- 
cipaliter  contrahenti  et  eorum  cuilibet  infra  sex  menses,  a  data 
presentium  proxime  et  immédiate  sequentes,  mittent  tradentque, 
mitti  tradive  facient  eorum  uterque,  ut  par  est. 


*  O:    humanitatis.       *  R:   ab  aliisque  emere.       '  R:  confoederati.       *  R: 
grata.     ^  R  forbig.:  omnia.    ^  R:  per  suas  litteras.     ^  R:  magno  suo  sigillo. 


414  1541.    29.  Nov. 

Herefter  felge  Fuldmagterne  (den  franske  dateret  Fontainebleau 
22.  Nou,  15^1,  den  danske  dateret  Malme  12.  Sept.  toit). 

In  quorum  premissorum  fidem  et  testimonium  bas  présen- 
tes manibus  nostris  subsignavimus  et  sigillis  nostris  munivimus. 
Datum  apud  Fontembleaudi  die  XXIX  mensis  Novembris  anno 
domini  millesimo  quingentesimo  quadragesimo  primo. 

F.,  cardinal  de  Tournon.       Poyet.       Philip  Chabot. 

d'Annebault. 


59. 

1542.  5.  Febr.  (Segeberg).  Overenskomst  mellem  Christian  III 
og  Grev  Anton  af  Oldenborg  om  gensidigt  Venskab  og  om 
Grevens  Tjenesteforhold  til  Kongen. 

A. 
Det  af  Grev  Anton  udstedte  Eksemplar. 

O:    Original  paa  Pergament  (med  Grevens  vedhœngende  Segl). 

Wir  Anthoni,  graff  und  her  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst, 
bekennen  hiemit  ofTentlich  vor  idermenniglich  :  Dieweyl  der 
durchleuchtigst,  grossmechtig,  hochgeborne  furste  und  herr, 
herr  Christian  zu  Dennemarcken,  Norwegen,  der  Wenden  und 
Gotten  konnig,  herzog  zu  Schlesewig,  Holstein,  Stormarn  und 
der  Ditmarschen,  graflF  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst,  unser 
gnedigster  herr  und  vetter,  den  unfreuntlichen  willen,  so  sein 
kon.  mat.  zu  uns  gehabt,  auf  underhandlung  und  forderung  des 
auch  durchleuchtigen,  hochgebornen  fursten,  herren  Magnussen 
zu  Sachsen,  Engern  und  Westphalen  lierzogen,  unsers  gnedigen 
hern  und  freuntlichen  lieben  vattern,  gnedigsl,  freuntlich,  gar 
und  ail  nit  allein  abgestalt  und  fallen  lassen,  sondern  uns  dar- 
uber  noch  aus  gnedigster  zuneigung  vormuge  seiner  kon.  mat. 
vorschreybung  und  bestellung,  uns  desfals  zugestallt,  aile  jar 
vier  hundert  gulden  muntz  jerlich  aus  irer  camer  uf  den  um- 
meschlag  zum  Kyl  oder  \vo  derselbige  in  den  furstenthumen 
gehalten  wirdet  entrichten  zu  lassen  vorschrieben  haben,  — 
derwegen  gereden  und  geloben  wir  bey  unserm  gutten  glauben 
und  waren  worten: 

7.     Dass  wir  jegen    erzeigte    gnedigsle   freuntliche   wolthat 


1542.    5.  Febr.  415 

seine  kon.  w.,  derselben  raiche,  lande  und  leute  mit  allem  guten 
getreulichen  meynen,  ehren,  fordern,  ir  bestes  wissen  und  arg- 
stes  abwenden. 

2,  Und  uber  das  wollen  wir  vorpflicht  sein,  seiner  kon.  w. 
zu  ider  zeyt  jars,  wann  und  wie  oft  sein  kon.  w.  dasselbig  von 
uns  begeren  und  uns  solchs  anzeigen  werden,  funfzehen  hun- 
dert  guter  landsknechte  in  unserm  lande  unabschlegig  vorsam- 
len  und  dieselben,  es  sey  mit  schepen  zu  wasser  oder  sunst  zu 
lande,  seiner  kon.  w.  volgends  und  hinfuro  allwegen  nach  seiner 
kon.  w.  gefallen  (nit  allein  wollen)  zuschicken,  doch  ailes  was  uf 
solche  knechte  zu  vorsamlen  und  weyter  die  uberschickung,  es 
sey  zu  wasser  mit  schepen  oder  sunst  zu  lande,  uncostes  er- 
gehen  oder  auflaufen  wirdet,  das  sollen  sein  kon.  w.  vormuge 
derselben  bestellung,  uns  derhalben  gegeben,  zu  bezalen  und 
zu  geben  schuldig  sein. 

3.  Uber  das  haben  wir  uns  vorbehalten,  das  wir  gegen 
die  key.  mat.  als  keysern  und  herzogen  Hainrichen  von  Brun- 
schwig  als  unserm  lehenhern  zu  dienen  nit  schuldig  sein  wollen. 

Gereden  und  geloben  solchs  ailes,  wie  vorsteht,  vest  und 
unvorbrochen  zu  halten,  uns  auch  daran  nichts  vorhindern 
lassen,  wie  solchs  immer  geschehen  kundte  odder  mochte. 

Des  zu  mehrer  sicherheyt,  auch  stetter,  vester  haltung  und 
glaubens  haben  wir  unser  secrète  wissentlich  furhangen  lassen. 
Gegeben  zu  Segeberge  suntags  nach  purificationis  Marie  nach 
Christi  geburt  tausent  funf  hundert  und  im  zweyundvierzigsten 
jare. 

B. 

Det  af  Kong  Christian  III  udstedte  Eksemplar. 

O  :  Original  paa  Pergament  (egenhiendig  underakreven  af  Kongen, 
Seglet  mangler  dU). 

Wir  Christian,  von  Gots  gnaden  zu  Dennemarken,  Norwe- 
gen,  der  Wenden  und  Gothen  konnig,  herzog  zu  Schleswiegk, 
Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  grave  zu  Oldenburg 
und  Delmanhorst,  bekennen  hiemit  offentlich  vor  allermennig- 
lich:  Nachdeme  zwischen  uns  und  dem  wolgebornen  unsern 
lieben  vettern  Anthonien,  graven  zu  Oldenburg  und  Delman- 
horst, ein  zeytlang  heer  ein  unfreuntlicher  wille  sich  erhaldten, 
das  wir  uf  freuntlich,  bitlich  ansuchen,  begern  und  undterhand- 


416  1542.    5.  Febr. 

lung  des  hochgebornen  fursten,  unsers  freuntlicben  lieben  ohey- 
men  und  vattern,  hern  Magnussen  zu  Sachsen,  Engern  und 
Westphalen  herzogen,  denselbigen  gemelten  unfreuntlichen  wil- 
len  nit  allein  freuntlich,  gnedigst  und  gutlicb  gar,  gantz  und  al 
fallen  lassen,  sundern  haben  auch  gemeldten  graven  Antboni 
zu  dienste  bestelt  und  angenommen,  bestellen  und  annemen 
denselbigen  hiemit  gegenwertig  in  craft  diesses  brieves  der  ge- 
stalt  und  also: 

7.  Das  wir  erstiich,  wie  gemelt,  allen  unfreuntlichen  wil- 
len  gegen  ime  abstellen  und  denselbigen  in  seinem  obligen  uf 
sein  ersuchen  mit  rath  und  trost  nit  verlassen,  sundern  mit 
allem  gutten  gnedigst  fordern,  meynen  und  fortsetzen  wollen, 
ihme  auch  hinfuro  aile  jhar  vier  hundert  gulden  muntz  zu 
dienstgelde  aus  unser  cammer  in  den  achte  tagen  der  hailigen 
dreier  konige  auf  dem  umbschiage  zum  Kyel  ader  wo  der  umb- 
schlag  in  den  furstenthumben  gehalten  wirdet  gnedigst  geben 
und  verreichen  lassen  wollen. 

2.  Darentgegen  soll  und  will  gedachter  graflAnthoni  wid- 
derumb  unser  bestes  wissen,  nutz  und  frommen  fordern  und 
argstes  abwenden,  sich  auch  uber  das  ailes  mit  seinem  leybe, 
auch  landen  und  leuten  ailes  freuntlicben,  guten  willens  nach 
hochstem  vormugen  widerumb  dangkbarlich  gegen  uns  und  den 
unsern  ider  zeit  halten  und  beweysen. 

3.  Uber  das  soll  gemelter  graflF  Anthoni  und  seyne  erben 
vorpflicht  sein,  uns  zu  ider  zeit  drey  fenlein  guther  lantzknecht 
in  seiner  herschaft  zu  vorsamlen  und  uns  dieselbigen,  es  sey 
mit  schieffen  zu  wasser  odder  sunsl  zu  lande,  uf  unser  erfor- 
dern  an  stedte  und  platzen,  so  wir  ernennen  werden,  uf  unsern 
costen  und  schaden,  wes  daruf  gehen  wirdet,  in  allwege  zu 
schicken  und  sich  daran  keynerley  weyse,  wie  das  nhamen 
haben  muge,  vorhindern  lassen,  ailes  vormuge  seynes  reversais, 
uns  derhalben  hierentkegen  gegeben,  getreulich  ohne  geverde. 

Des  zu  urkundt  haben  wir  unser  secret  wyssentlich  fur 
diessen  brief  hangen  lassen.  Gegeben  zu  Segeberge  suntags 
nach  purificationis  Marie  nach  Christi  geburt  tausent  funf  hun- 
dert und  im  zweyundvierzigslen  jhare. 

Christian. 


1542.    29.  Aug.  417 

60. 

1542.  29.  Aug.  (Hamborg).  Traktat  mellem  Christian  III  som 
Konge  af  Danmark-Norge  og  Hertug  i  Slesvig  og  Holsten 
paa  den  ene  og  de  pommerske  Hertuger  Barnim  og  Filip 
paa  den  anden  Side  angaaende  den  roskildske  Bispestols 
Godser  paa  Rugen  og  Reinfeld  Klosters  Godser  i  Pommern. 
—  Ikke  ratificeret. 

O:  Original  paa  Papir  (underslireven  af  de  danske  og  pommerske 
Underhandlere  og  de  sachsiske  og  hessiske  Mieglere;  ingen  Besegling). 

I  §  1  i  Trakiaten   af  18.  Juli  1538   mellem  Christian  III  og  Stœ- 
derne  Siralsund,  Greifswald  og  Anklam  uar  det  hlevet  bestemt,  ai  der 
omkring  Mikkelsdag  s.  A.  skulde  fînde  en  Forhandling  Sted  i  Danmark 
angaaende  Roskilde  Bispestols  Godser  paa  Rûgen  og  Reinfeld  Klosters 
Godser  i   Pommern.     Hertugerne  af  Pommern   anmodede  imidlertid  i 
Skrivelse  af  12.  Okt.  om,  at  Medet  maatte  blive  udsat  til  Paaske  1539; 
herpaa   vilde  Christian  III  ikke  gaa  ind,  men  han  udsatte  M&det,  der 
skulde  finde  Sied  i  Kebenhavn,  til  Sendag  invocauit  [23.  Febr.].     Som 
Afsendinge  fra  Hertugerne  af  Pommern  modte  Grev  Georg  af  Eberstein 
og  Neugarten,  Jobsl  v.  Dewitz  og  Jacob  Wobitzer;  Lûdicke  u.  Hagen,  der 
ogsaa  var  sendt,  kunde  formedelst  Svaghed  ikke  deltage  i  Underhand- 
lingerne.     Fra  dansk  Side  fortes  Forhandlingerne  af  Rigshofmesteren 
Hr.  Mogens    GJee,    Kansler  Johan    Friis,   Hr.  Ove   Lunge,   Hr.  Holger 
Ulfstand  og  Jorgen  Clingenbeck.     De  danske  krœuede  fuldstœndig  Re- 
stitution  af  Godserne  og   Erstatning  for  al  den  Skade,  Kongen  havde 
lidt   ved,  at   Hertugerne  havde  taget  Godserne  i  Besiddelse.     De  pom- 
merske   Raader  gjorde  gœldende,   at   Roskilde  Bispestols   Godser  paa 
Rûgen    vare  af  dobbelt  Natur:  en   Del  —  Grevskabet  Streg   med  til- 
liggende  Gods  —  var   pantsat    til  Bispestolen   af  Familien   Podebusk, 
dog  med  Forbehold  af  evig  Genindlesningsret,  og  Greven  a f  Eberstein, 
der  var  Formynder  for  de  unge  Podebusker  paa  Rûgen,  var  nu  rede 
til    al  indlose  dette   Gods;  det  evrige   Gods   var  nok  givet   til  Bispe- 
embedet,  men    Hertugerne  af  Pommern   oppebar  ogsaa  forskellige  Af- 
gifter  af  Godserne  og  vare  altid  af  Biskopperne  blevne  anerkendte  som 
Lensherrer.     ,Da   Stœderne    under  Krigen   havde   villet  bemœgtige   sig 
Godserne,  havde  Hertugerne  for  at  forhindre  dette  sat  sig  i  Besiddelse 
af  dem,  dels  for  at  sikre  sig  deres  egen  Rettighed,  dels  for  at  bevare 
dem  for  Bispeembedet,  og  hermed  havde  Kongen  ogsaa  udlalt  sin  Til- 
fredshed  lit  Hertug  Filip.    Da  Bisperne  siden  vare  blevne  afsatte,  kunde 
der  nu  ikke  blive  Taie  om  nogen  Restitution,  da  den  Jo  maatte  ske  til  den 
oprindelige  Besidder,  Biskoppen;  desuden  maatte  Hertugerne  nu  ogsaa 
indsœlte  en  Superintendent,  da  Biskoppen  af  Roskilde  altid  havde  holdt 
en  Landsprovst   paa  0en,  der  var  bleven   lonnet   af  Godserne;   hvad 
Godserne  kunde  indbringe   ud  over  Superintendentens  Lon,  vilde  Her- 
tugerne bruge   lit  at  afbetale  Gœld   med.     Reinfeld  Klosters  Gods  var 
givet  til  Klosteret  af  pommerske  Hertuger,  og  da  disse  havde  ophœvet 
aile  andre  Klostre,  mente  de,  at  ogsaa  disse  Godser  burde  tilfalde  dem 

27 


418  1542.    29.  Aug. 

som  Landsherrer,  dog  vare  de  villige  til  ai  give  Abbeden  og  hans  Br&dre 
Underholdning,  saalœnge  de  blev  i  Klosleret. 

Med  Hensyn  til  de  af  Podebuskerne  pantsatte  Godser  svarede  de 
danskCf  ai  det  maatte  blive  Pùdebuskernes  Sag  at  henvende  sig  til 
Kongen  derom;  de  andre  af  Bispestolens  Godser  vare  dels  kebte  af 
Biskopperne,  dels  givne  dertil  af  danske  Konger;  havde  Hertugerne 
givei  noget,  skulde  de  pommerske  Gesandter  fremlœgge  deres  Beviser. 
Heriagerne  havde  desuden  erklœret,  at  de  tog  Godserne  i  Besiddelse  til 
Bedste  for  Bispesiolen  og  Kongen ^  der  Jo  ogsaa  altid  havde  ind-  og 
afsat  Biskopper  i  Roskilde;  desuden  havde  Kongen  et  skriftligt  Bevis^ 
af  Hertugerne  af  Pommern  for,  at  de  aldrig  vilde  bemœgtige  sig  disse 
Godser  og,  hvis  de  gjorde  det,  i  Bode  vilde  betale  18  Aars  Indkomst 
af  Godserne;  denne  Bode  gjorde  Kongen  nu  Ford  ring  paa.  Kongen 
af  Danmark  vilde  heller  ikke  unddrage  det  gejstlige  Embede  Godserne 
og  vilde,  saasnart  han  ftk  dem,  indsœtfe  en  Landsprovst  paa  Rûgen. 
Da  Reinfeld  Kloster  ikke  var  ophœvet,  maatte  de  danske  krœve  dets  Gods 
iilbagegivet.  Det  lykkedes  ikke  at  komme  til  Enighed,  Reinfeld  Klo- 
sters  Godser  vilde  de  pommerske  Raader  nok  gaa  ind  paa  at  restituerez 
naar  der  blev  sendt  en  Munk  over  for  at  bestyre  dem  og  Kongen  vilde 
love  ikke  at  g&re  nogen  Forandring  med  Godserne  eller  lade  dem 
gaa  over  i  andre  Hœnder;  endvidere  skulde  Hertugerne  vedblivende 
hâve  deres  Reitighed  af  Godserne.  Med  Hensyn  til  Bispestolens  Godser 
holdt  de  fast  paa,  at  der  skulde  gores  en  Forskel  mellem  Pantegodset, 
som  det  skulde  tillades  Podebuskerne  at  indlose,  og  det  evrige  Gods, 
som  Hertugerne  af  Pommern  vilde  gaa  ind  paa  at  restituerez  hvis 
Kongen  vilde  forpligte  sig  til  at  underholde  en  tysk  Superintendent  paa 
0en  og  anvende  den  overskydende  Rente  til  Understottelse  af  Kirker 
og  fat  tige  paa  Rûgen  samt  skriftlig  forpligte  sig  til  at  lade  upartiske 
Voldgiftsdommere,  enten  de  lœrde  i  Wittenberg  eller  de  evangeliske 
Stœnder,  domme  om  Besiddelsesretten  til  Godserne.  Endvidere  skulde 
Kongen  frafalde  den  forlangte  Bode  eller  ogsaa  lade  dette  Sporgsmaal 
blive  Genstand  for  Voldgiflskendelse.  De  danske  erklœrede,  al  der  ikke 
'kunde  gores  nogen  Forskel  paa  Godserne,  der  maatte  restitueres  under 
et,  og  at  Kongen,  hvis  Ret  til  Godserne  var  uomtvisielig ,  ikke  kunde 
gaa  ind  paa  nogen  Voldgiflskendelse.  Herpaa  strandede  Forhand- 
lingerne. 

Kurfyrsten  af  Sachsen  og  Landgreven  af  Hesscn,  hvem  Kongen 
havde  meldt  det  uheldige  Udfald  af  Modet,  sogte  nu  at  mœgle  i  Sagen 
og  at  stem  me  Kongen  til  Eftergivenhed  ved  at  foivstille  ham,  at  det 
Schmalkaldiske  Forbunds  Uvenner  vilde  hovere  over  denne  Strid.  De 
foreslog  31.  Maris  1539,  at  der  skulde  afholdes  et  nyt  Mode  i 
Hamborg  under  deres  Mœgling.  Kongen  svarede,  at  han  formedelst 
mange  Forretninger  og  de  urolige  Forhold  ikke  forelobig  kunde  sende 
Raader  til  noget  Mode;  derimod  vilde  han  bevilge  Stilstand  til  25.  Juli 
og  til  den  Tid  tillade  de  anholdte  pommerske  Skibe  at  sejle.     Paa  An- 


^  Hermed  sigtedes  til  Forliget  af  18.  Aug.  1456  mellem  Hertugerne  af 
Pommern  og  Biskop  Oluf  Daa  af  Uoskildc  (Knudsen,  Diplomatarium  Christierni 
primi  S.  72  f.). 


1542.    29.  Aug.  419 

modning  afKurfgrsten  og  Landgreven  forlœngede  Kongen  ferst,  28.  Juni 
1539,  Stilstanden  tU  nœste  Foraar  og  siden,  30.  Jan.  1540,  til  Foraaret 
1541  med  Ret  for  Hertugerne  af  Pommerns  Undersaatter  til  at  sejle 
og  handle,  dog  paa  den  Beiingelse,  at  hverken  Hertugerne  af  Pom- 
mern  elter  deres  Undersaatter  hindrede  Kongen  i  hans  Besiddelse  og 
Brug  af  Godserne.  Kongen  gjorde  i  Henhold  hertil  Fordring  paa,  at 
Hans  Barnekov,  der  havde  Roskilde  Bispestols  Godser  paa  Rûgen  i 
Forlening,  skulde  betale  Superintendenten  den  sœdvanlige  Afgift  af 
Godserne.  Da  han  erklœrede  ikke  at  ville  gère  det,  fordi  Hertugerne 
af  Pommern  stadig  lagde  Beslag  paa  Renten  af  Godserne,  skrev  Kon- 
gen 57.  Juli  1540  til  Hertugerne  af  Pommern  om  uopholdelig  at  hœue 
Arresten  paa  Renten  af  Bispestolens  og  Reinfeld  Klosters  Gods,  og  an- 
modede  samtidig  Kurfyrsten  af  Sachsen  og  Landgreven  af  Hessen  om 
at  formaa  Hertugerne  af  Pommern  hertil.  Det  hjalp  dog  ikke  meget, 
og  i  Juni  1541  klagede  Christian  UI  paany  til  Kurfyrsten  og  Land- 
greven over  de  Hindringer,  der  medte  Hans  Barnekov.  Da  Kurfyrsten 
og  Landgreven  mente,  at  en  skrifilig  Forhandling  med  de  pommerske 
Hcrtuger  formedelst  den  lange  Afstand  vilde  trœkke  for  lœnge  ud, 
foreslog  de  28.  Juli  1541  et  Mode  under  deres  Mœgling  i  Hamborg 
20.  Nov.  Kongen  gik  4.  Okt.  ind  paa  Medet,  men  udsatte  det  til  11.  Dec, 
da  han  vanskelig  kunde  sende  Raader  fer.  Medet  kom  dog  ikke  i 
Stand.  Kurfyrsten  af  Sachsens  Gesandter  kom  for  sent,  og  de  danske 
Gesandter  vilde  ikke  vente  paa  dem.  Kurfyrsten  og  Landgreven  fore- 
slog derefter  1.  Maj  1542  et  ngt  Mode  i  Hamborg  17.  Juli;  Kongen 
svarede  f&rst  herpaa,  at  han  ikke  enskede  at  forhandle  mère  med  Her- 
tugerne, men  gik  dog  paa  Kurfyrstens  indtrœngende  Anmodning  til- 
sidst  ind  paa  at  sende  Gesandter  til  et  Mode  i  Hamborg  27.  Aug.  og 
at  bevilge  fri  Handel  og  Stilstand  til  Mortensdag. 

I  Hamborg  medte  fra  dansk  Side  Hr.  Iven  Reventlov,  Oluf  Munck 
og  Casper  Fuchs.  De  skulde  i  Henhold  til  deres  Instruks  hœvde,  at 
Hertugerne  af  Pommern  aldeles  ingen  Ret  havde  til  Godserne.  Kon- 
gen vilde  heller  ikke  lœgge  dem  til  sit  eget  Bord,  men  vilde  lade  Dom- 
kirken  i  Roskilde  beholde  dem,  og  han  vilde  serge  for,  at  Guds  Ord 
blev  prœdiket  i  Kirkerne  paa  Rùgen  og  at  Kirketjenerne  blev  under- 
holdte.  Kongen  anerkendte  ikke,  at  Grevskabet  Strey  var  et  Pant; 
Podebuskerne  havde  tidligere  gjort  Fordring  paa  at  indlese  det,  men 
inlet  opnaaet;  skulde  det  imidlertid  kunne  indleses,  saa  var  Hr.  Pred- 
bjern  Podebusk  den  nœrmeste  dertil.  Klostret  Reinfeld  maatte  uden 
videre  hâve  sine  Godser  tilbage,  da  det  endnu  bestod.  For  Sachsen 
medte  Franciscus  Burckhart  og  for  Hessen  Werner  von  Waldenstein, 
Forhandlingerne  begyndte  den  28.  Aug.,  og  Mœglerne  forelagde  straks 
et  Udkasl  til  en  Overenskomst.  De  danske  vare  meget  betœnkelige 
sœrlig  ved  Arliklen  om  Udnœvnelsen  af  Superintendenten,  men  gik  dog 
tilsidst  paa  Mœg ternes  indtrœngende  Forestillinger  ind  paa  at  under- 
skrive  Overenskomsten,  dog  antoges  Arliklen  om  Superintendenten  kun 
paa  Kongens  Ratifikation,  og  de  hœvdede  siden,  at  de  havde  forbeholdt 
Christian  III  Ret  til  at  forkaste  hele  Traktaten.  Kongen  nœgtede  ogsaa 
at  ratificere.     Jvfr.  videre  4.  Sept,  1543.  ^ 

1  Chr.  III  t.  Kurf.  af  Sachsen  og  Landgr.  af  Hessen  "/*»  **/6  1^39»  '^/i  1^40 

27* 


420  1542.    29.  Aug. 

Von  Gots  gnaden  wir  Johans  Fridrich,  herzog  zu  Sachsen, 
des  heiligen  Romischen  reichs  ertzmarschal  und  churfurst,  landt- 
graf  in  Dhuringen,  marggraf  zu  Meissen  und  burggraf  zu  Mag- 
deburgk,  und  Philips,  landtgraf  zu  Hessen,'  grave  zu  Calzeneln- 
bogen,  zu  Dietz,  Ziegenhain  und  Nidda,  thun  kunt  meniglich: 
Nachdem  sich  zwischen  den  durchleuchtigen  fursten,  hern  Chri- 
stian zu  Denmarck,  Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  kunig, 
herzog  zu  Holstein  und  Schleschwig  etc.,  unsern  besondern 
lieben  hern  und  ohemen,  an  einem,  und  den  hochgebornen 
fursten,  unsern  freuntlichen,  lieben  ohemen  und  schwegern, 
hern  Barnim  und  hern  Philipsen  zu  Stetlin,  Pomern,  der  Cas- 
suben  und  Wenden  herzogen,  fursten  zu  Rugen  etc.,  anders 
theils,  etzlicher  gutter  und  nutzung  halben,  im  furstentumb 
Rugen  auch  im  herzogtumb  Stettin  gelegen,  dem  bischoflichen 
stift  ader  kirchen  zu  Rotschildt  und  dem  kloster  Reinfeldt  im 
lândt  zu  Holstein  zustendig,  welche  die  herzogen  zu  Pomern 
aus  furfallenden  ursachen  haben  einnehmen  lassen,  irrung  und 
zweyspall  erhalten,  das  wir  dieselbigen  mil  gemelten  parlheien 
wissen  und  guten  willen  durch  unsere  darzu  verordente  rethe 
gutlich  hingelegt,  entscheiden  und  vertragen,  wie  folgel: 

1,  Nemlich  also,  das  die  herzogen  zu  Pomern  die  guther, 
so  das  bischofliche  stift  oder  kirchen  zu  Rotschyldt  im  landt 
zu  Rugen  und  das  kloster  Reinfeldt  im  landt  zu  Stettin  hievorn 
in  gewern  und  besitz  gehabt,  der  kirchen  zu  Rotschildt  und 
dem  kloster  Reinfeldt  hie  zwischen  Galli^  schirsten  widerumb 
zukomen  lassen  und  abtreten  sollen,  und  allen  gerechtigkeiten 
an  eigentumb,  besitz  und  gebrauch,  welche  gemelte  stift,  kir- 
chen und  kloster,  ehe  dan  die  herzogen  zu  Pomern  dieselben 
gutter,  gerechtigkait  und  besitz  haben  einnehmen  lassen,  daran 
gehabt,  sollen  sie,  wie  zuvorn,  gebrauchen,  geniessen  und  be- 
stellen,  durch  gemelte  herzogen  und  die  ihren  ungehindert. 

2,  Und  wer  hinfurder  des  stifls  und  kirchen  zu  Rotschildt 
gutter  verwalter  oder  administrator  sein  wirdet,  es  sei  ein  christ- 
licher  bischof  oder  das  capiltel  oder  in  mangel  desselben  des 
orts  ein  verordenter  econimus  und  kirchenvogt,  der  des  stifts 
nutzung  und  einkomen  zu  milden  sachen  zu  gebrauchen  ver- 
ordent  wirdet,  der  sol  die  vogte  vom  adel  zu  der  verwaltung 
obberurler  gutter  widderumb  komen  lassen  und  annehmen  umb 
zimliche  jerliche  pension,  wie  sie  dieselbige  auch  vormals  von 
einem   bepstlichen    bischof  zu  Rotschildt  inné  gehabt   und  ver- 


(Konc),  Vio  1541  (Ausl.  Registr.);  t.  Kiirf.  af  Sachsen  ««/g  ir)42  (Ausl.  Registr.). 
Kurf.  og  Landgr.  t.  Chr.  III  ^Vs-  *U  l'>39'  ^/i  1540,  «s/^  1541,  1/^  1542;  Kurf.  t." 
Chr.  m  \/2,  i»/ô  1542  (Sachsen  I).  Chr.  III  t.  Hert.  Filip  af  Pommcrn  Vu  1^38 
(Georg  Corpers  Registr.  1537 — 38),  "/^  1540  (Ausl.  Registr.).  Georg  Corpei*s  Pro- 
tokol  over  Forhandl.  i  Kbhvn.  1539;  Instruks  for  de  dsk.  Gesandter  til  Medet 
i  Hamborg  ^|^  1542;  de  dsk.  Ges.  t.  Chr.  III  ««/^  1540;  prans  Hurckhart  og 
W.  V.  Waldenstein  t.  Chr.  III  '^^'g  1^42  (Pommern  VI). 
»  16.  Okt. 


1542.    29.  Aug.'  421 

waldet  baben,  oder  wie  sich  der  slift,  kircbe  oder  econimus 
des  mit  ibnen  vergleichen  wirdet;  wan  aber  derselbigen  und 
ihrer  sôhne  bescheit  wirt  aus  sein,  sol  der  christliche  bischof, 
administrator  oder  kirchenvogt  zu  Rotschildt  andere  vogte  da- 
hin  verordenen,  wie  dieselbig  kirche  vormals  gethaii  bat,  aber 
keine  neuerung  sol  vorgenohmen  werden. 

3.  In  gleicbniss  soll  es  vom  abt  und  kloster  Reinfeldt  im 
landt  zu  Holstein  der  gutter  balben,  im  herzogtumb  Stettin  ge- 
legen  und  zu  dem  kloster  geborig,  aucb  gebalten,  und  ein  hof- 
meister  darzu,  wie  bievor,  aus  dem  orden,  allein  das  er  sicb 
unergerlicb  der  religion  und  seins  wandels  balben  balte,  oder 
ein  ander  cbristlicber  administrator  oder  econimus  des  klosters 
Reinfeldt  verordnet  werden. 

A.  Und  den  berzogen  zu  Pomern  sollen  vorbehalten  blei- 
ben  und  durcb  dièse  abtrettung  nicbt  begeben  nocb  benohmen 
sein  ihre  furstlicbe  bocheiten  und  gerecbtigkeiten,  als  volge, 
steur,  dienst,  ablager  und  wes  sie  dergleicben  an  vielberurten 
guttern,  in  Rugen  und  dem  landt  zu  Stettin  gelegen,  von  alters 
her  und  uber  verwerte  zeit  daran  gebabt,  ibnen  geburet  und 
zugestanden,  in  gleicbnis  aucb  den  ibren  und  sonderlich  den- 
jennigen,  so  widderlôsung  an  etzlichen  solcben  gutern  baben 
sollen. 

5.  Und  nacbdem  angezeigt  und  vorbracbt  worden,  das  ein 
bischof  zu  Rotscbildt  etzliche  geistlicbe  burden  berurter  gutter, 
zebenden  und  gerecbtigkeit  balben  im  landt  zu  Rugen  durcb 
die  offitial  baben  ertragen  mussen,  darumb  jegen  denselben 
burden,  dieweil  die  gefallen  sein  aucb  billicb  sollen  abgestellet 
werden,  zum  wenigsten  an  des  stifts  nutzung  daijegen  scbwin- 
den  und  zu  der  seblensorge  und  also  zu  milden  sacben  im 
furstentumb  Rugen  komen  muste,  so  sol  binfurder  von  solcben 
nutzungen  und  guttern  zu  bebuf  und  furderung  der  seblensorge 
im  furstentumb  Rugen  ein  cbristlicber  superattendens  unler- 
balten  werden,  welchen  den  berzogen  zu  Pomern  anzunebmen 
und  zu  nominiren,  aber  dem  cbristlicben  biscbof  zu  Rotscbildt 
zu  confirmiren,  geburen  und  zusteben  solle;  und  sol  demsel- 
bigen  superattendenten,  damit  er  sicb  ebrlicb  und  wol  erbalten 
muge,  ein  hundert  gulden  an  muntz  und  vier  last  rocken  von 
dem  bischofsrocken  oder  zebenden  jerlicb  auf  Martini  durcb 
die  vogte  oder  administratorn  daselbst  gegeben  und  gereicht 
werden. 

6.  Dieweil  aucb  der  abnutzung  balben  die  zeit  uber,  sider 
die  berzogen  zu  Pomern  vielgemelte  guter  baben  einnebmen 
lassen,  in  der  bandlung  erwehnung  gescbeben,  als  ist  solcbs 
dahin  gericbt  und  vertragen,  das  dieselbe  abnutzung  jegen  der 
hemung,  so  die  kon.  wirde  zu  Denmarcken  wider  der  berzogen 
zu  Pomern  undertanen  vorstatet,  daraus  sie  aucb  nicbt  geringen 
schaden  erlitten  und  zum  tbeil  solcbe  abnutzung  koniglicber 
wirde  erlegen  mussten,  gentzlicb  schwinden  und  aufgeboben  sein 
sol,  der  gestaldt  das  von  den  sequestrirten  frucbten  und  nutz- 


422  1542.    29.  Aug. 

uDgen,  so  noch  in  Rugen  oder  dem  landl  zu  Stettin  von  abge- 
melten  guttern  verhanden  sein  mugen,  der  herzogen  zu  Pomern 
undertanen,  so  zum  theil  solche  abnutzung,  wie  itzt  gemelt, 
erlegt,  erstattung  geschehen  sollen,  so  ferne  sich  dieselbig  er- 
strecken  niag,  und  das  sonslen  die  gutter  dem  stift  oder  kirchen 
zu  Rolschildt  und  kioster  Reinfeldt  auf  obbenanle  zeit  und  tag 
widderumb  abgetreten  und  eingereumet  werden,  dieselbige  hin- 
furder  zu  bestellen,  zu  geniessen  und  zu  gebrauchen  aller  mas- 
sen,  wie  obstehet. 

7.  Und  sollen  hiemit  aile  irrungen  und  span,  so  sich  bis- 
anher  zwischen  der  kon.  w.  zu  Denmarcken  und  den  herzogen 
zu  Pomern  dieser  sachen  halben  zugetragen  und  was  densel- 
bigen  anhengig,  gentzlich  ufgehoben,  entscheiden,  beigelegt  und 
vertragen  sein. 

8.  Welchs  ailes  wir  Christian,  kunig  zu  Denmarcken,  Nor- 
wegen,  herzog  zu  Holstein  etc.,  und  wir  Barnim  und  Philips, 
herzogen  zu  Stettin,  Pomern  etc.,  obgemelt,  also  mit  unserm 
wissen  und  guten  willen  vertragen  sein  hiemit  bekennen  und 
solchs  ailes  fur  uns,  unser  erben  und  nachkomen  belieben,  zu- 
sagen  und  bewilligen,  demselbigen  treulich  nachzukomen  und 
darwidder  nicht  zu  thun  noch  zu  vorstaten,  auch  freuntlichen, 
dienstlichen,  nachparlichen  willen,  freuntschaft  und  guts  als 
bluts-  und  der  christlichen  religion  einigungsvorwanten  und 
freunde  fur  uns  und  unsere  undertanen  kegen  einander  zu 
halten  und  zu  leisten  treulich  und  ungefehrlich. 

Und  haben  des  zu  urkunt  wir,  die  underhendler  obgedacht, 
sampt  uns,  den  partheien,  unsere  insiegel  an  diesen  gezweifach- 
ten  vertrag  wissentlich  lassen  hengen,  der  gegeben  ist  den  neun- 
undzwanzigsten  Augusti  anno  domini  tausent  funf  hundert  zwei- 
undvierzig. 

Iwen  Reuentlow  Franciscus  Burchart 

rytter.  subscripsit. 

Ollufh  Munck.  Werner  von  Waldenstein 

Caspar  Fuchs.  subscripsit. 

Jorg  her  zu  Putbusch.  Wulff  Borck. 

Bartholomeus  Swaue.  Jacob  Citzewitz. 


61. 

1542.  9.  Nov.  (Lybaek).  iEgieskabstraktat  mellem  Hertug  Mag- 
nus  af  Meklenborg,  Biskop  af  Schwerin,  og  Frederik  Fs 
Datter,  Prinsesse  Elisabeth;  med  Prinsesse  Eiisabeths  Arve- 
afkald. 

Efler  at  jEgteskabet  var  bleuet  aflalt  mellem  Christian  III  og 
Hertug  Magnus's  Fader  Hertug  Henrik,  med  tes  Raader  fm  begge  Sider 
i   Lybœk   5.  Nov.  for   at    opsœtte  Mgteskabstraktaten.     Demie   under- 


1542.    9.  Nov.  423 

skreves  9.  Nov.,  men  de  forudgaaende  Forhandlinger  kendes  ikke.  Ârve- 
afkaldet  var  allerede  opsat  i  Gûstrow  den  5.  Febr.  154-3,  fra  hvilken  Dag 
der  foreligger  en  af  Hertug  Magnus  og  Christian  Ilfs  Reprœsentant, 
Casper  Fuchs,  underskreven  og  beseglet  Original.  Denne  er  enslydende 
med  det  senere  endelige  Arveafkald,  naar  undtages  at  Heriugen  deri 
overall  beiegnes  som  *tilkommende  Gemal^.  Det  var  oprindelig  paatœnki, 
at  Brylluppet  skulde  hâve  vœret  holdt  i  Beggndelsen  af  1543,  men  da 
man  i  Danmark  ikke  kunde  blive  fœrdig  med  de  nedvendige  Forbere- 
delser,  udsatte  Christian  III  det  til  26.  Aug,  Paa  denne  Dag  fandt 
Brylluppet  ogsaa  Sied  i  Kiel.  * 

A. 

1542.  9.  Nov.  (Lybsk).  £gfteskabstraktat  mellem  Hertug  Magnus  af 
Meklenborg,  Biskop  af  Schwerin,  og  Prinsesse  Elisabeth.  Frederik  Fs 
Datter. 

A:  samtidig  Afskrift. 
K:  KoDcept. 

Zu  wissen:  Als  zwischen  dem  durchleuchtigsten,  gross- 
mechtigsten,  hochgebornen  fursten  und  herrn,  herrn  Christian 
zu  Dennemarcken,  Norwegen,  der  Gotten  und  Wenden  kônige, 
zu  Schleswigk,  Holstein,  Stormarn  und  Ditmarschen  herzogen, 
graven  zu  Oldenburgk  und  Delmanhorst,  eins  und  dem  durch- 
leuchtigen,  hochgebornen  fursten  und  herrn,  herrn  Hainrichen, 
herzogen  zu  Meckelnburgk,  fursten  zu  Wenden,  graven  zu 
Schwerin,  Rostock  und  Stargardt  der  lande  herren,  anders  theils 
Yorlassen,  das  ire  konigliche  durchleuchtigkeit  und  furstliche 
gnade  ufTem  sonntage  nach  omnium  sanctorum^  negstvorschie- 
nen  ider  theil  zwene  oder  drey  seiner  rhete  mit  vollem  gewalt 
hieher  kegen  Lubeck  fertigen  wolten,  zwischen  irer  koniglichen 
durchleuchtigkeit  von  wegen  irer  schwester,  der  durchleuch- 
tigen,  hochgebornen  furstin  und  freulein,  freulein  Elisabeten, 
gebornen  aus  koniglichem  stammen  zu  Dennemarcken,  herzogin 
zu  Schleswig,  Holstein  und  Stormarn  etc.,  und  seinen,  herzog 
Heinrichs  zu  Meckelnburgs,  furstlichen  gnaden  sons  auch  dem 
durchleuchtigen,  hochgebornen  fursten  und  herrn,  herrn  Mag- 
nusen,  auch  herzogen  zu  Meckelnborch,  fursten  zu  Wenden, 
graven  zu  Schwerin,  Rostock  und  Stargardt  der  lande  herren, 
im  nahmen   der  heiligen,  unzerteilten  dreifaltigkeit  und  dersel- 


»  Ghr.  III  t.  Hertuginde  Dorothea  af  Preussen  "/j  1543,  t.  Hert.  Henrik  af 
Meklenborg  '/^  1543  (Ausl.  Registr.).  Det  ferste  Arveafkald,  dat.  Gûstrow  ^/^ 
1543  (Meklenborg  Nr.  24).      «  5.  Nov. 


424  1542.    9.  Nov. 

ben  zu  lobe  und  ehere  eine  christliche  und  rechte  ehestiftunge 
nach  gehabter,  notturftiger,  freuntlicher  underredunge,  zu  sol- 
chen  heiradtssachen  dienstlichen  und  gehôrigk,  von  beiderseits 
wegen  zu  beschliessen  und  ufzurichten.  Und  demnach  ire  ko- 
niglicbe  durchleuchtigkeit  uns  hirnach  benanle,  Johann  Rant- 
zawen,  hofmeister  und  stadtbaltern,  Achsel  Braden,  Wolff  Pog- 
wischen  und  Knudt  Rutten,  aile  ritter,  und  Caspar  Fuchsen, 
secretarien,  und  seine  furstlicbe  gnaden  Caspar  von  Schônnei- 
chen,  canlzlern,  und  Volraten  Preen  baiderseits  mit  volkomme- 
nem  gewaldt  und  macht  alher  kegen  Lubeck  geschickt  und  ge- 
fertigt  haben,  so  bekennen  wir  ilztgemelte  irer  konniglichen 
durchlauchtigkeit  und  furstlicben  gnaden  hirzu  vorordente  re- 
the,  das  wir  in  nahmen  und  von  wegen  irer  konniglichen  durch- 
leuchtigkeit und  furstlicben  gnaden  nach  freuntlicher  und  not- 
turftiger  gehabter  underredunge  und  handlung  zwischen  irer 
kon.  durchl.  und  f.  g.  im  nahmen  der  heiligen  unzerteilten  drei- 
faltigkait  eine  christliche  ehestiftunge  beschlossen  und  ufgericht 
haben,  wie  hirnach  geschrieben  volget: 

1.  Nemblich  das  hochgedachte  herzog  Magnus  zu  Meckeln- 
burgk  etc.  und  freulein  Elisabeten,  geborne  aus  konniglichem 
stammen  zu  Dennemarcken,  herzogin  zu  Schleswig  und  Hol- 
stein  etc.,  zur  heilligen  ehe  und  gotlichen,  christlichen  leben 
einander  haben  sollen  und  wollen,  und  das  hochgemelte  kôn- 
nigliche  durchleuchtigkeit  mit  derselben  seiner  kon.  durchl. 
schwester  funfzehen  tausent  goltgulden,  recht  von  schlage  und 
gewichte,  vormuge  der  undergeschriebenen  copeyen  der  schult- 
vorschreibung  zu  ehe-  und  heyratgelde  mitgeben,  und  uf  das 
eheliche  beilager,  das  in  einer  stadt  im  landt  zu  Holstein  soll 
gehalten  werden,  zu  bezalen,  mit  burgen  und  iren  briefîen  und 
siegeln  gewonlicher  weise  vorschreiben  und  vorsichern,  und 
alsdenne  ire  furstlicbe  gnaden  mit  stadtlichem  und  furstlichem 
geschmuck,  cleinoten,  kleidern,  silbergeschirr  und  anderm,  als 
eins  konnigs  zu  Dennemarcken  tochter  und  furstin  zu  Schles- 
wig und  Holstein  etc.  wol  gezymet  und  geburet,  wol  vorsehen, 
begifligen  und  aussteueren  und  solchs  irer  furstlicben  gnaden 
zustellen  und  nicht  geringer  oder  weniger  sein  lassen,  denn  wie 
seiner  konniglichen  durchl.  schwester,  der  herzogin  zu  Preus- 
sen,  bejegent. 

2.  Es    ist    auch    abgeredt    und    bewilligt,    das    konigliche 


1542.    9.  Nov.  425 

durchl.  und  herzog  Heinrich  zu  Meckelnborgk  etc.  ufm  sonntage 
invocavit^  schirstvolgendt  ider  teil  zwene  irer  rethe  alher  kegen 
Lubeck  schicken  und  fertigen,  sich  der  stadt  und  tags,  wenn 
solich  furstliche  ehelich  beilager  in  einer  stadt  im  landt  zu 
Holstein  uf  kon.  durchl.  freuntlich  ausrichtung  gehalten  wer- 
den  solle,  zu  vorainigen  und  zu  vorgleichen,  doch  also  das  her- 
zog Magnus  zu  Meckelnborgk  zu  solichem  ehlichen  beiliggen 
nicht  uber  hundert  und  zwantzigk  pferdt  ungefehrlich  brengen 
ohne  die  tross-  und  wagenpferdt,  die  darin  nicht  gerechent  und 
dennoch  darzu  gebraucht  werden  môgen. 

3,  Ferrer  sollen  auch  beide  theil  zwischen  hier  und  dem 
sonntage  invocavit  ider  theil  seine  vorschreibung,  als  kon.  durchl. 
die  schultverschreibung*  mit  burgschaft  ufs  ehegeldt  in  einer 
summa  ufs  eheliche  beiliggen  zu  entrichten,  und  herzog  Hein- 
rich zu  Meckelnborch  die  widdumbs-  ader  leipgedingsvorschrei- 
bunge  ufs  schlos,  stadt  und  vogtey  Grabow  und,  wo  die  ge- 
felle  und  einkommen  dar  nicht  zulangen,  solchs  aus  dem  ambt 
GrewesmoUen  zu  erfullen  und  erstadten,  und  herzog  Magnus 
von  wegen  des  freulein,  seiner  f.  g.  zukommenden  gemahl,  vor- 
zichtsvorschreibungen,  ailes  der  inhalt  und  laute,  als  wir  uns 
dér  iiCtteln  und  copien,  die  wir  eynander,  von  uns  allen  under- 
schrieben,  zngestelt,  fertigen  und  vorsiegeln  und  den  gemelten 
iren  rethen  ider  die  seine  vorreichen  lassen,  dieselben  uffem 
montag  nach  invocavit  alhir  zu  Lubeck  kegen  eynander  zu 
ubergeben,  iren  herren  in  irem  widderumbkommen  zu  uber- 
antworten,  ailes  treulich  und  ungefehrlich. 

Des  ailes  zu  urkundt  und  bekendtnus  haben  wir  obgemel- 
ten  koniglichen  rethe  hochgemelts  unsers  gnedigsten  herrn,  des 
konnigs  zu  Dennemarcken  etc.,  ingesiegel  und  wir  furstlichen 
rethe  hochgemelts  unsers  gnedigen  herren,  herzog  Heinrichs,  in- 
gesiegel an  diesen  brief,  der  eins  lauts  gezweyfechtigt  ist,  und 
unser  ider  eigen  handt  underschrieben,  wissentlich  hengen  las- 
sen, der  geschrieben  und  gegeben  ist  zu  Lubeck  am  neunden 
tag  des  monats  Novembris  nach  Christi  unsers  lieben  herrn 
geburt  funfzehen  hundert  und  zweyundvierzig  jar. 

Johann  Rantzaw.     Axel  Brade.     Wolff  Pogwisch. 
Volrit  Preen.     Knud  Rud.     Caspar  Fuchs.     C.  Schonneich. 


Ml.  Febr.  1543.     '  A  overspringer:  als  kon.  durchl.  die  schultverschreibung. 


426  1543.    29.  Aug. 

B. 

1543.  29.  Aug.  (Kîel).    Hertugfinde  Elîsabets,  af  Hertug  Magnus  bekrsf- 
tede,  Arveafkald. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Hertugens  og  Hertugindens  ved- 
hœngende  Segl). 

Wir  Elisabet,  von  Gots  gnaden  geborne  aus  koniglichem 
stammen  zu  Dennemarcken,  herzogin  zu  Megkelnborgk,  furst- 
ynne  zu  Wenden,  grafTinne  zu  Schwerin,  fraue  der  lande  Ro- 
stogk  und  Stargardt,  bekennen  und  thuen  kundt  offentlich  mit 
diesem  unserm  brieve  vor  uns  und  unser  erben:  Als  uns  der 
durchleuchtigste,  grossmechtigste  furste,  herr  Christian  zu  Den- 
nemarcken,  Norwegen,  der  Gotten  und  Wenden  konigk,  zu  Schle- 
sewigk,  Holstein,  der  Stormarn  und  Ditmarschen  herzogk,  grafT 
zu  Oldenborgk  und  Delmenhorst,  unser  lieber  herr  und  brue- 
der,  uns  zu  dem  hochgebornen  furslen,  herrn  Magnusen,  her- 
zogen  zu  Megkelnborgk,  fursten  zu  Wenden,  graven  zu  Schwe- 
rin, Rostogk  und  Stargardt  der  lande  herre,  unserm  freuntlichen 
lieben  herrn  und  gemaheln,  ehelichen  ausgesteuert  und  funf- 
zehen  tausent  Reinische  goltgulden  seiner  lieb  zu  ehegelt  und 
mitgift,  auch  uns  uf  unser  baider  ehelich  beiliggen  mit  cleno- 
dien,  geschmucke,  cleidern,  silbergeschirr  und  anderm,  wie  sich 
eins  konigs  tochter  und  schwester  und  herzogin  zu  Schlesewigk, 
Holstain  etc.  wol  gezimpt,  furstlich  und  wol  zu  vorsehen  und 
auszusteueren  bewilligt  und  vorschrieben,  —  das  wir  uns  darauf 
und  darkegen  mit  wissen,  vulbort  und  willen  vorgemells  unsers 
freuntlichn  lieben  herrn  und  gemahln  ailes  unsers  velerlichen, 
mutterlichen  und  bruderlichen  erbes  und  angefels  vorzihen, 
begeben  und  abgesagt  haben,  keine  ansprache  ader  forderunge 
hinfur  darzu  zu  haben,  es  were  danne,  das  hochgemelten  und 
die  andern  unsere  mundigen  und  unmundigen  herrn  und  brue- 
dere  ahne  leibserben  entHch  und  aile  vorstorben,  das  Got  gne- 
diglichen  wolle  vorhutten,  alsdenne  und  nicht  ehr  soUen  wir 
ader  unsere  leibserben,  wo  wir  mil  unserm  herrn  und  gemahln 
kunftigk  darmit  begabl,  unsers  rechten  erbfals  unbegeben  sein 
und  uf  solichem  fall  uns  den  vorbehalten  haben,  vorzihen  und 
begeben  uns,  wie  gemelt,  vor  uns  und  unsere  erben  ailes  unsers 
veterlichen,  mutterlichen  und  bruderlichen  erbs  und  angefalles, 
hinfur  unsere  herrn  und  brudere  noch  niemands  anders,  aile 
dweil    irer    liebe    leibserben    vorlassen    und    vorhanden,    keine 


1543.    29.  Aug.  427 

forderunge  noch  ansprache  darzu  zu  haben,  renunctiern  und 
vorzeihen  uns  vor  uns  und  unser  erben  aile  freiheit  und  behelf, 
die  wir  in  rechten  ader  ausserhalben  des  darkegen  haben  und 
gebrauchen  mochten,  in  craft  dièses  unsers  briefs,  der,  des  zu 
bekentnus,  mit  unserm  anhangenden  ingesiegel  wissentlich  be- 
sigelt.  Und  wir  Magnus,  von  Gots  gnaden  herzogk  zu  Megkeln- 
borgk  etc.,  bekennen  ofTentlich  vor  uns  und  unser  erben,  das 
gemelte  unsere  freuntliche  liebe  gemahl  obgemelte  vorzicht  mit 
unserm  wissen  und  willen  gethaen,  die  wir  auch,  sovil  uns  das 
beruren  magk,  neben  irer  lieb  unvorrucket  zu  halten  hirmit 
bewilliget  und  vorsprochen  und  derhalben,  des  zu  urkunt,  unser 
ingesiegel  zu  irer  liebe  ingesiegel  wissentlichen  an  diesen  brief 
haben  hengen  [lassen].  Der  gegeben  ist  zum  Kyele  am  mit- 
wochen  nach  Bartholomei  im  jhare  nach  der  gepurt  Christi, 
unsers  lieben  herren,  tausent  funf  hundert  dreyundvierzigk. 
Magnus  hertzog  Elisabeth  meyn  handt. 

zu  Meckelnburg  etc. 
manu  propria  subscripsit. 


62. 

1543.  4.  Sept.  (Kiel).  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og 
Hertugerne  Barnim  og  Filip  af  Pommern  angaaende  Ros- 
kilde  Bispestols  Godser  paa  Rûgen;  med  en  denil  herende 
Deklaradon. 

O:    Original  paa   Pergament  (med  de  tre  Fyrsters  vedhœngende 

Segl). 

Tr.:   Dâhnert,  Sammlung  pomraersch-rûgischer  Landesurkunden  I, 
222  fr.    J.  Bohlen-BohlendoHT,  Der  Bischofs-Koggen  auf  Rûgen  S.  57-62. 

Du  de  danske  Gesandtery  der  i  Hamborg  haude  sluitet  Traktaten 
af  29.  Aug.  154^2  (Nr.  60)  med  Hertugerne  af  Pommerns  Udsendinge, 
kom  tubage  til  Christian  III,  nœgtede  denne  at  ratificere  Traktaten,  da 
han  fandt  flere  Punkter  uantagetige  og  da  Gesandterne  bestemt  erkiœrede, 
at  de  haude  forbehotdt  ham  Ret  til  futdstœndig  at  forkaste  den,  Han 
underrettede  21.  Sept,  de  mœglende  Fyrster,  Kurfyrsten  af  Sachsen  og 
Landgreuen  af  Hessen,  herom  og  sendte  dem  samtidig  et  Udkast  tH  en 
ny  Traktat.  Heri  uar  der  i  §§  2^  4  og  5  foretaget  feigende  jEndringer: 
§  2.     Barnekou'erne  skutie  uhindret  bliue  ued  den  aruelige  Fortening  * 


^  19.  Jan.  1536  havde  Biskop  Joachlm  Rennov  af  Roskilde  med  Kapitlets 
^amtykke  givet  Morten  Barnekov  og  hans  Mandsstamme  arveligt  Forlenings- 
brev  paa  Hovedgaarden  Ralswick  med  tilliggende  Gods,  Grevskabet  Strey  med 


428  1543.     4.  Sept. 

med  Roskilde  Bispestols  Godser  og  Indkomster  paa  Rûgen,  som  de  hâve 
faaei  af  Biskoppen,  og  Hertugerne  af  Pommern  skulle  lade  al  Unaade 
mod  Hans  Barnekov  falde.  Naar  Barnekov'erne  ère  uddede,  skal 
Biskoppen  af  Roskilde  eller  i  hans  Sied  Administratoren  af  Stifiet  eller 
Kirkefogden  forlene  Godserne  og  Indkomsterne  til  andre  Adelige^  dog 
maa  der  ingen  Forandringer  foretages  med  Godserne  (optaget  som  §  3 
I  den  nedenstaaende  Traktat).  —  §  4.  Kong  Christian  III  forbeholder 
sig  som  Patron  for  Roskilde  Stift  og  som  Hertug  af  Holsten  i  eget  og 
sine  Bredres  Navn  aile  kongelige  og  fyrstelige  Regalier  og  Hejheder 
over  Bispesiolens  og  Reinfeld  Klosters  Gods;  omvendt  skulle  Hertugerne 
af  Pommern  ogsaa  fremdeles  ngde  de  Afgifter  og  andre  Rettigheder, 
som  de  fra  gammel  Tid  af  hâve  haft  af  Godserne,  deriblandt  33  Gyl- 
den  og  1  Mk.  Igbsk  af  Ralswick,  Strey  og  Kirkerne  i  Zirkow  og  Put- 
garten,  men  de  skulle  saa  ogsaa,  ligesom  i  tidligere  Tid,  sorge  for,  at 
deres  Undersaatter  yde  Indehaveren  af  de  Rûgenske  Godser  den  Biskops- 
rug  og  anden  Afgift,  som  de  ère  pligtige  at  svare;  for  Indkrœvningen 
heraf  skal  Hertugernes  Landfoged  paa  Rûgen  aarlig  oppebœre  î^j^  Lœst 
Rug.  Ligeledes  skulle  de  lade  Reinfeld  Kloster  faa,  hvad  det  skal  hâve, 
og  de  maa  ikke  paalœgge  hverken  Indbyggerne  paa  Godserne  eller 
disses  Bestgrere  nye  Afgifter  eller  i  nogen  Maade  besvœre  dem  (jvfr. 
§§  2,  4-  og  7  i  den  nedenstaaende  Traktat).  —  §5.  Heri  skulde  til- 
fejes,  at  Kongen  af  Danmark  i  Roskilde  Stifts  Navn  har  bevilget  Her- 
tugerne af  Pommern  at  udvœlge  Superintendenten,  der  af  dem  ogsaa 
skal  forserges  med  et  godi  Prœsteembede ;  Biskoppen  af  Roskilde  skal 
stadfœste  Valgei  og  skal,  hvis  der  foreligger  gyldige  Grande  dertil,  hâve 
Ret  til  at  tage  Stadfœstelsen  tilbage  (Jvfr.  §§  4^  og  5  i  den  nedenstaa- 
ende Traktat). 

Dette  Udkast  sendte  Kurfyrsten  af  Sachsen  og  Landgreven  af 
Hessen  til  Hertugerne  af  Pommern.  Disse  svarede  slet  ikke  Christian  III 
herpaa,  men  sendte  i  Beggndelsen  af  1543  Jacob  Zitzewitz  og  Dr.  Phi- 
lip Jacob  Oeszler  til  Rigsdagen  i  Nûrnberg  for  at  klage  til  det  Schmal- 
kaldiske  Forbunds  Reprœsentanter  paa  Rigsdagen  over  Christian  HT  s 
Forkastelse  af  Traktaten  i  Hamborg  og  anmode  Forbundei  om  HJœlp  ' 
mod  ham,  da  det  var  en  Religionssag.  Forbundei  vilde  megei  nedig 
tage  Parti  i  denne  Strid,  da  den  ene  Part  var  Medlem  af  det  og  den 
anden  deis  nœre  Forbundsfœlle.  Kurfyrsten  og  Landgreven  sogte  der- 
for  at  faa  Christian  III  til  at  give  eflcr  og  gaa  ind  paa  Hamborger- 
traktaten,  men  han  erklœrede  9.  Maris,  ai  han  paa  ingen  Maade  kunde 
fravige  sii  Slandpunkt,  da  de  af  ham  i  det  oversendte  Udkast  stillede 
Forslag  vare  sœrdeles  rimelige  og  hans  Gesandter  udtrykkelig  havde 
forbeholdi    ham    Ret   til   at  forkaste   Hamborgertraktaten  ;  han   havde 


tilliggende  Gods  og  al  Biskopsrugen  paa  Hûgen.  Dette  Forleningsbrev  var 
24.  Maj  1541  bleven  bekrseftet  af  Christian  III  og  det  danskc  Higsraad  for 
Morten  Barnekovs  Son  Hans  og  dennes  mandlige  Efterkommere  og  efter  denne 
Linies  Uddoen  for  den  anden  Son  Jergen  og  hans  mandlige  H)fterkommere. 
De  skulde  aarlig  svare  Superintendenten  i  Roskilde  250  rinske  Gylden  i  Afgift 
(Bohlen-Bohlendorff,  Der  Bischofs-Roggen  auf  Rûgen  S.  53 — 56.  Erslev  og  Mol- 
lenip,  Danske  Kancelliregistr.  1535—50  S.  189  f.). 


1543.     4.  Sept.  429 

aldrig  hafl  til  Hensigt  at  bereve  Hertugerne  af  Pommern  noget,  men 
han  kunde  heller  ikke  opgiue  Roskilde  Stifts  og  Reinfeld  Klosters  Rel. 
De  pommerske  Gesandter  trœngte  dog  fremdeles  paa  i  Nûrnberg,  og 
da  det  Schmalkaldiske  Forbunds  Gesandter  paa  Rigsdagen  erklœrede 
ikke  at  kunne  vedtage  noget  og  henviste  Sagen  til  Afgerelse  paa  den 
nœste  Forsamling  af  det  Schmalkaldiske  Forbund,  protesterede  Zitze- 
ivitz  mod  Forbundets,  sœrlig  Sachsens  og  Hessens  Optrœden^  da  de  jo 
havde  mœglet  Traktaten  i  Hamborg^  og  forkyndte  endog  Pommerns 
Udtrœdelse  af  Forbundet.  Kurfyrsten  af  Sachsen  henvendte  sig  da 
30.  Maj  paany  til  Christian  III  med  en  indtrœngende  Anmodning  om 
al  ralificere  Hamborgertraktaien,  for  at  Forbundet  kunde  blive  fri  for 
at  afgore,  om  Striden  var  en  Religionssag.  Huis  Kongen  ikke  vilde 
det,  anmodedes  han  om  at  sende  Gesandter  til  Forbundets  Mode  i 
Schmalkalden  8.  Juli,  huor  Sagen  vilde  komme  for.  Christian  III 
svarede  22.  Juni  i  en  meget  skarp  Tone,  at  han  efter  sin  forrige  Skri- 
velse  havde  haabet  at  vœre  fri  for  videre  Besvœringer  og  Klager  fra 
de  pommerske  Hertugers  Side  hos  Kurfyrsten  og  det  Schmalkaldiske 
Forbund,  da  han  altid  havde  vœret  villig  til  at  gaa  ind  paa  rimelige 
Vilkaar  og  Hertugerne  af  Pommern  aldeles  ingen  Ret  havde  til  God- 
sernCf  som  de  ferst  i  Krigens  Tid  havde  bemœgtiget  sig  og  det  endda 
efter  deres  egen  Erklœring  til  Fordel  for  Roskilde  Bispestol  og  Rein- 
feld Kloster.  Det  var  ogsaa  ganske  urigtigtj  naar  Hertugerne  i  deres 
Klage  havde  paastaaet,  at  Kongen  vilde  anvende  Indtœgten  af  Godserne 
til  verdsligt  Brug.  *  Klostret  Reinfeld  bestod  endnu,  kan  var  det  blevet 
reformeret,  og  Indehaveren  af  Roskilde  Bispestols  Godser  paa  Rûgen 
Hans  Barnekov  skulde  aarlig  svare  Superintendenten  i  Roskilde  en  vis 
Afgift.  Da  Christian  UI  nu  skulde  hâve  en  personlig  Sammenkomst 
med  Kongen  af  Sverrig,  kunde  han  ikke  sende  Gesandter  til  Schmal- 
kalden, og  han  havde  heller  ikke  Lyst  til  at  indlade  sig  i  nogen  Dis- 
putation  med  Hertugerne  af  Pommern  om  det,  som  med  Reite  tilkom 
ham. 

Da  det  Schmalkaldiske  Forbund  herefter  ikke  vilde  tage  Parti  i 
Striden,  maatte  de  pommerske  Hertuger  af  Hensyn  til  deres  Byers 
Handel  bekvemme  sig  til  at  sege  en  Udsoning  med  Christian  UI.  Det 
lykkedes  ogsaa  i  Kiel  Kansler  Johan  Friis  og  den  pommerske  Afsen- 
ding  Jacob  Zitzewitz  at  komme  til  en  Forstaaelse.  Fra  pommersk  Side 
gik  man  i  ait  vœsentligt  ind  paa  Kongens  Fordringerj  og  den  4.  Sept, 
sluttedes  to  Traktater,  den  ene  om  den  Roskildske  Bispestols  Gods  paa 
Rûgen,  den  anden  (Nr.  63)  om  Reinfeld  Klosters  Gods  i  Pommern. 
Til  den  sidstes  nœrmeie  Udferelse  skulde  Kongen  og  Abbeden  i  Rein- 
feld sende  Fuldmœgtige  til  Pommern  4.  Nov.  for  at  overtage  Godserne 
og  faa  konstateret,  hvilke  Rettigheder  Hertugerne  af  Pommern  fra  gam- 
mel  Tid  af  havde  haft  af  Klosterets  Godser,  da  man  ikke  var  rigtig 
enig  herom. 

Ved  Forhandlingerne  i  Kiel  mellem  Johan  Friis  og  Jacob  Zitze- 
witz var  det  a  fiait,  at  de  beslaglagte  Ydelser  af  Roskilde  Bispestols 
Godser  paa  Rûgen,  som  endnu  maatte  vœre  til  Stede  paa  0en,  skulde 
tilfalde  de  pommerske  Stœder,  der  til  Dels  havde  maattet  betale  Kongen 
af  Danmark  disse  Ydelser  (se  Traktaten  af  18.  Juli  1538),  men  da  dette 


430  1543.     4.  Sept 

ved  den  senere  endelige  Udfœrdigelse  af  Traktaten  i  §  7  oar  bleven  for- 
andret  til,  ai  de  skulde  tUfalde  Hertugerne  af  Pommern,  forpligiede 
Jacob  Zitzewitz  sig  i  en  Deklaration  af  25.  Okt.  15i3  til  inden  naest- 
felgende  Paaske  at  skaffe  Kongen  en  betryggende  Forsikring  otn^  ai 
Hertugerne  vilde  holde  Kongen  skadesles  for  aile  de  Fordringer,  sont 
de  pommerske  Stasder  kunde  hâve  til  ham  for  den  Skade,  som  de  oed 
denne  Forandring  led.  En  saadan  Forsikring  synes  dog  ikke  ai  oœre 
bleven  given.^     Jvfr.  9.  Dec.  15i3. 

Wyr  Christian,  von  Gots  gnaden  zu  Denmarcken,  Xorwegen, 
der  Wenden  und  Gotten .  konig,  herzog  zu  Schleswig,  Holstein, 
Stormarn  und  der  Ditmarschen,  grafTe  zu  Oldenburg  und  Del- 
menhorst  etc.,  und  wir  Barnim  und  Philips,  gevettem,  von  den- 
selben  gnaden  zu  Stettin,  Pomern,  der  Cassuben  und  Wenden 
herzogen,  fursten  zu  Rugen  und  graffen  zu  Gutzkow,  thun  kunth 
und  bekennen  hirmit:  Das  wir  uns  von  wegen  der  imingen, 
die  sich  zwischen  uns  davon  zugetragen  und  bis  daher  unent- 
scheyden  enthalten  haben,  dass  wir  herzogen  zu  Stettin,  Pom- 
mern  etc.  etliche  guthere,  bischofsroggen,  zinse  und  einkomen, 
in  dem  furstenthumb  Rugen  gelegen  und  gefellig,  der  kirchen 
und  bischoflichen  stifte  zu  Roschilde  zustendig,  aus  furfallenden 
ursachen  vor  wenig  jharen  an  uns  gezogen,  nachvolgender  ge- 
stalt  freuntlich  mit  eynander  verglichen  und  vertragen  haben: 

1.  Nemblich  dass  wir  Barnim  und  Philips,  herzogen  vor- 
gemelt,  die  guther,  so  das  bischofliche  stifl  oder  kirche  zu  Ros- 
childe in  unserm  furstenthumb  Rugen,  zuvor  und  ehe  wir  dîe- 
selben  an  uns  gezogen,  in  gewehr  und  besitz  gehabt,  hier  zwi- 
schen und  omnium  sanctorum*  schirsten  der  kirchen  zu  Ros- 
childe widerumb  zukomen  lassen  und  einreumen  wollen  auch 
vortan  dem  christlichen  bischofle,  administratori  oder  economo 
—  so  dem  bischoflichen  stifte  oder  kirchen  zu  Roschilde  in 
mangel  eins  hischofs  furzusein  und  die  nutzungen  desselben  zu 
milden,  christlichen  sachen  zu  gebrauchen  zu  jeder  zeit  ver- 
ordent  wirt  —  aile  und  jedere  gerechticheit  an  eygenthumb, 
besitz   und  gebrauch,  welche  gemelte  stiflskirche,  ehe  wir  die- 


»  Chr.  IIIs  Idkast  til  ny  Traktat  (Heinfeld  Kiosters  C.ods  Nr.  69).  Chr.  III 
t.  Kurf.  af  Sachsen  og  Laodgreven  af  Hessen  ^j  1543,  t.  Kurf.  af  Sachsen  "/^ 
1543  (Ausl.  Hegistr.).  Kurf.  af  Sachsen  t.  Chr.  III  «^  1543  (Sachsen  I).  Chr.  III 
t.  Kurf.  af  Sachsen  og  I^odgr.  af  Hessen  'V^  1542.  Kurf.  og  Landgr.  t.  Chr.  III 
»»;,  1543  (Slatsarkivet  i  Marburg).  Baltische  Studien.  Neue  Folge,  I,  147  AT. 
*  1.  Nov. 


1543.     4.  Sept.  43 1 

selben  guther  an  uns  gezogen,  und  von  alters  her  in  unserni 
furstenthumb  zu  Rugen  gehabt  bat,  friedsam,  von  uns  und  den 
unsern  ungehindert,  nach  alter  hergebrachter  gewonheit  bestel- 
len,  gebrauchen  und  geniessen  lassen,  und  dieselben  guther  oder 
die  inhaber  derselben  mit  keynen  neuen  ungewonlichen  burden 
oder  beschwerungen  beladen,  sondern  uns  an  dem,  so  uns  kraft 
unser  furstlichen  hoch-,  obrigkeit  und  gerechticheit  in  gemelten 
kirchguthern  an  volge  und  steur  alters  und  von  rechts  wegen 
gehabt  haben,  benugen  und  setigen  lassen,  auch  die  inqehaber 
der  guther  etwas  ungewonlichs  aufzunehmen,  wie  vorgemelt, 
nicht  benotigen  noch  betrengen. 

2.  Zudem  soUen  auch  durch  die  innehaber  gemelter  guther 
die  hebungen,  so  bis  daher  uns  aus  den  guthern  gegeben  wor- 
den,  gereycht  und  zugestelt  werden,  als  nemblichen:  aus  den 
guthern,  so  zuin  hofe  Ralswig  gelegen,  achtzehen  gulden  muntz 
ablagergelt  und  funf  marck  Sundisch  opfergelt,  zwen  floren 
ablagergelt  aus  dem  dorfe  Putgardt,  so  viel  gemelts  bischofliches 
stifts  leute  in  demselben  dorfe  thut  belangen,  sechs  gulden  ab- 
lagergelt aus  der  grafschaft  Strey  und  noch  sechs  gulden  ab- 
lagergelt aus  der  pfarr  Circow,  welchs  ailes  in  summa  macht 
drey  und  dreyssig  gulden  muntze  und  ein  marck  lubisch.  So 
sollen  auch  die  innehaber  gemelter  guther  dem  landtvogt  uf 
Rugen,  wie  bis  daher  gescheen,  jherlich  anderthalb  last  roggen 
geben  und  reychen;  daentkegen  aber  soll  der  landtvogt  wider- 
umb  verpflichtet  sein,  den  inhabern  gemelter  kirchenguther 
durch  geburliche,  pilliche  wege  und  mittel,  wie  er  alter  gewon- 
heit nach  schuldig,  zu  verhelfen,  das  er  den  bischofsroggen  und 
ander  einkomen,  welchs  gedachtem  stifte  und  kirchen  zu  Ros- 
childe  uf  dem  furstenthumb  Rugen  zustehet,  bekomen  muge. 

3.  Dieweil  auch  von  dem  bischoHichen  stifte  und  kirche 
zu  Roschilde  die  Bernekowen  mit  gemelten  stiftsguthern,  bi- 
schofsroggen, zinsen,  einkomen  und  ander  zugehorenden  gerech- 
ticheiten  belehnet  sein,  sollen  sie  und  ire  erben  bey  derselben 
belehnung,  von  jenigem  part  ungehindert,  erblich  pleyben;  wenn 
aber  die  Bernekowen  und  derselben  erben  verstorben  sein,  so 
soll  der  christliche  bischof  zu  Roschilde,  administrator  oder 
kirchenvogt  —  der  des  bischoflichen  stifts  nutzungen  und  ein- 
komen an  stat  eins  bischofs  zu  milden  sachen  zu  gebrauchen 
verordent  wirt  —  dieselben  stiftsguther,   bischofsroggen,  zinse, 


432  1543.     4.  Sept 

nutz,  einkomen  and  die  zugehorende  gerechticheiten  anderen 
vom  adel  —  wie  dieselben  kirch  und  derselben  bischof  stets 
aud  Yon  alters  her  gethan  haben  —  \^ideruinb  verieyhen,  jedoch 
soll  hirinne  keyne  neuening  voi^enohmen  werden;  aach  haben 
mr  Bamym  und  Philips,  herzogen  voi^emelt,  aile  angnade,  so 
wir  dieser  oder  anderer  daraus  herfliessenden  sachen  halben 
wider  und  kegen  Hans  Bemekowen  gefasset  mochten  haben, 
fallen  las^sen,  ime  dieselb  verziehen,  erlassen  und  wollen  vortan 
seine  gnedige  henren  sein. 

4.  Und  nachdem  in  der  handlung  angezeigt  und  voi^e- 
bracht  worden  ist^  dass  ein  bischof  zu  Roschilde  etzliche  geist- 
liche  burden  der  guther,  bischofsroggen,  einkomen  und  gerech- 
tikeit  halben  in  dem  lande  zu  Rugen  durch  den  probst  habe 
ertragen  mussen,  haben  wir  Christian,  konig  zu  Denmarcken, 
bewilligt  und  nachgegeben,  das  gegen  denselben  burden  —  die- 
weil  die  gefallen  seint  auch  billich  sollen  abgestelt  werden  — 
von  des  stifts  zu  Roschilde  nutzung  zu  der  seelensorge  und  zu 
milden  sachen  im  furstenthumb  zu  Rugen  etwes  angewendet 
werde,  und  soll  hierumb  hinvortan  zu  behuf  und  furderung 
der  seelensorge  und  ausrichtung  des  christlichen,  bischoflichen 
ampts  in  dem  furstenthumb  Rugen  ein  christlich  superattendens 
gehalten  werden,  welchem  durch  den  vogt  oder  innehaber  viel- 
gemelts  stifts  zu  Roschild  guther  von  dem  bischofsroggen  ein 
hundert  gulden  muntz  und  vier  last  roggen  jherlich  uf  purifi- 
cationis  Marie  ^  zu  underhaltung  und  besoldung  sollen  gereicht 
und  gegeben  werden,  und  uber  dièse  surama  gelts  und  korns 
soll  das  stift  oder  desselben  vogt  uf  Rugen  dem  superattenden- 
ten  nichts  mehr  zu  geben,  zu  leysten  noch  zu  reichen  verpflîcht 
oder  schuldig  sein. 

5.  Dann  dieweil  wir  konig  Christian  etc.  in  nahmen  und 
von  wegen  des  stifts  und  kircben  zu  Roschildt  gewilligt  und 
nachgegeben  haben,  das  wir  Bamim  und  Philips,  herzogen 
vorgemeit,  zu  jeder  zeit  und  so  oft  es  von  nothen,  einen  christ- 
lichen  superattendenten  bestellen,  annehmen  und  nominiren 
sollen  und  mugen,  und  dennoch  die  confirmation  oder  t>esteti- 
gung  des  bestalten  superattendenten  dem  christlichen  bischofife 
zu  Roschilde  bleiben  lassen  und  vorbehalten  haben,  wollen  wir 

»  2.  Febr. 


1543.     4.  Sept.  433 

herzogen  vorbenant  den  superattendenten  mit  notturftiger  who- 
nung  und  behausung  versehen  und  versorgen,  so  auch  kunftig- 
lich  umb  die  hundert  gulden  muntz  und  vier  last  roggen  ein 
christlicher  superattendens  nicht  konte  erhalten  werden,  wollen 
wir  herzogen  von  Pomern  uf  mittel  und  wege  gedencken,  da- 
mit  wir  mit  verleihung  eyner  pfarr,  geystlichen  benefitii  oder 
in  andere  uns  gelegene  wege  die  christliche  superattendenten 
zu  frieden  stellen,  vernugen  und  underhalten,  damit  zu  jeder 
zeit  ein  christlicher  superattendens,  der  das  bischofliche  ampt 
auf  dem  furstenthumb  zu  Rugen  christlichen  versehe,  sey  und 
erhalten  werde.  Weil  auch  dem  christlichen  bischofTe  zu  Ros- 
childe  die  confirmation  und  bestetigung  des  superattendenten 
auf  Rugen  zustehet  und  vorbehalten  ist,  soll  der  christliche  bi- 
schof  macht  haben,  aus  zufallenden,  notigen,  christlichen  und 
pillichen  ursachen  den  superattendenten  seins  ampts  zu  ent- 
setzen  und  eine  andere  christliche  tugentliche  person,  die  wir 
herzogen  zu  Stettin,  Pomern  etc.  widerumb  bestellen,  annehmen 
und  nominiren  werden,  zu  confirmiren  und  zu  dem  ampt  zu 
bestetigen;  jedoch  soll  uns  herzogen  vorgemelt  der  christliche 
bischof  solch  sein  furhabent,  so  bald  er  des  willens,  furderlich 
vermelden,  damit  wir  in  der  zeit  umb  einen  andern,  zu  dem 
ampt  geschickt,  uns  umbthun  mugen,  und  das  ampt  —  welchs 
mit  fhare  gescheen  wurt  —  nicht  vaciren  muge.  Wenn  aber 
durch  mangel  unser  der  herzogen  zu  Pomern  etc.  kein  super- 
attendens gehalten  wirt,  sollen  dièse  hundert  gulden  und  vier 
last  roggen  dem  bischof  und  nicht  zu  dem  superattendenten- 
ambt  gegeben  werden. 

6.  Und  nachdem  auch  der  abnutzung  halben,  so  die  zeit, 
syder  wir,  die  herzogen  von  Pomern  etc.,  vielgemelter  guther 
uns  underzogen,  fellig  geworderi,  in  der  handlung  whenung  ge- 
scheen, haben  wir  solchs  dahin  gerichtet,  das  dieselben  ab- 
nutzungen  gegen  der  hemmung,  so  wir  Christian,  konig  zu 
Denmarcken  etc.,  wider  der  herzogen  zu  Pomern  underthanen 
verstatet  —  daraus  sie  auch  nicht  geringen  schaden  erlitten  und 
zum  theil  solche  abnutzung  uns  haben  erlegen  mussen  —  gentz- 
lich  aufgehaben  sein  sollen,  dergestalt  dass  kein  theil  zu  dem 
andern  derhalben  mehr  zuspruche  haben  solle,  und  die  seque- 
strirten  hebungen  und  nutzungen,  so  noch  uf  Rugen  von  ob- 
gemelten  guthern  vorhanden   sein  mugen,  sollen   uns  den  her- 

28 


434  1543.     4.  Sept. 

zogen  zu  Stettin,  Poinmern  etc.  pleiben  und  volgen,  und  das 
sonsten  die  guther  und  hebungen,  die  dem  stift  oder  kirchen 
zu  Roschilde  zustendig,  uf  benante  zeit  widerumb  abgetreteii 
und  eingereumbt  werden,  dieselben  auch  dem  chrisllichen  bi- 
schofTe  hinfurder  zu  bestellen,  geniessen  und  gebrauchen  aller- 
massen,  wie  obstehet,  gestatet  werden. 

7.  Doch  soll  durch  dièse  bandiung,  bewilligung  oder  ver- 
tracht  uns,  konig  Christian  zu  Denmarcken  etc.,  aïs  des  bi- 
schoflichen  stifts  und  kirchen  zu  Roschilde  patronen  und  be- 
schirmer  in  ail  dem,  so  uns  und  der  cron  zu  Denmarcken  von 
alters  und  rechts  wegen  in  und  an  dem  bischoflichen  stifte  und 
kirche  zu  Roschilde  zugestanden  und  zugehort  hat,  itzt  noch 
zustehet  und  gehort,  nichts  abgeschnitten  noch  entnohmen  sein  ; 
so  soll  auch  widerumb  durch  dièse  abtretung,  handlung  und 
bewilligung  uns,  den  herzogen  zu  Stettin,  Pomern  etc.  vorgemelt, 
an  unsern  furstlichen  hoch-,  obrigkeiten  und  gerechticheiten,  so 
wir  in  vielgemelts  stiFts  zu  Roschildt  guthern,  in  unserm  und 
des  heyligen  Romischen  reichs  furstenthumb  Rugen  gelegen, 
von  alters  und  von  rechts  wegen  gehabt,  zugestanden  und  noch 
haben  und  zustehen,  nichts  abgeschnitten,  sondern  ailes  vorbe- 
halten  sein. 

8.  Wo  auch  das  bischofliche  stift  und  kirche  zu  Roschilde 
in  unserm  der  herzogen  zu  Pomern  furstenthumb  Rugen  wor 
zu  mehr  berechtigt  were,  oder  aber  unser  der  herzogen  zu  Po- 
mern underthanen  in  vielgemelts  stifts  zu  Roschilde  guthern 
einiche  gerechticheit  hetten  oder  zu  haben  vermeinten,  densel- 
ben  ail  soll  durch  dièse  handlung  und  vertracht  nichts  genoh- 
men  noch  gegeben,  sondern  eynem  jeden  sein  fug  und  redit 
vorbehalten  sein. 

9.  Und  sollen  hirmit  ail  irrungen  und  spen,  so  sich  zwi- 
schen  uns  beiderseits  dieser  saclien  halben  und  ail  das,  so  dar- 
aus  hergeflossen,  entscheiden,  beygelegt  und  gentzlich  vertragen 
sein.  Welchs  wir  Christian,  konig  zu  Denmarcken  etc.,  vor  uns, 
unsere  nachkomen  auch  in  nahmen  und  von  wegen  unsers  stifts 
und  kirchen  zu  Roschilde,  und  wir  Barnim  und  Philips,  gevet- 
tern,  herzogen  zu  Stettin,  Pommern  etc.,  vor  uns  und  unsere 
erben  belieben,  zusagen  und  bewilligen,  demselben  treulichen 
nachzukomen  und  dawider  nichts  zu  thun  noch  zu  verstaten, 
auch    freuntlichen,    dienstlichen,    nachbarlichen   willen,    freunt- 


1543.     4.  Sept.  435 

schaft  und  guts  als  bluts-  und  der  christlichen  religion  eini- 
gungsversvante  und  freundt  vor  uns  und  unsere  underthanen 
gegen  einander  zu  leisten  und  zu  halten. 

Und  haben  des  zu  urkunth  wir  Christian,  konig  zu  Den- 
marcken  etc.,  und  wir  Barnim  und  Philips,  herzogen  zu  Pom- 
mern  etc.,  diesen  gezwifachten  vertracht,  welcher  im  funfzehen- 
hundersten  und  dreyundvierzigsten  jhar  am  dinstage  nach  Egidii 
zum  Kile  durch  Johan  Frisen,  unsers  konig  Christians  etc. 
cantzler,  rath  und  lieben  getreuen,  und  Jacob  Citzewitzen,  unser 
der  herzogen  zu  Stettin,  Pomern  etc.  lieben  getreuen,  ist  under- 
handelt  und  verfasset  worden,  und  volgents  mit  eigenen  handen 
underschrieben  und  unsere  ingesiegele  wissenllich  dran  hengen 
lassen. 

Christianus  rex      Bernym,  herczog      Philippus,  hertzog 
manu  propria.       zu  Stettin,  Pome-     zu  Stettin,  Pomern, 

ren,  manu  propria.    etc.  manu  propria. 


1543.  25.  Okt.  (Odense).  Deklaration  af  Jacob  Zitzewitz,  hyorved  han  î 
Anledning  af  den  i  Traktaten  af  4.  Sept.  1543  foretagne  Forandring, 
ai  de  beslaglagte  Ydelser  af  Roskllde  Bispestols  Godser  paa  Rûgen, 
som  endnu  maatte  vœre  til  Stede  paa  Oen,  skulle  tilfalde  Hertugerne 
af  Pommern  i  Stedet  for,  som  aftalt  î  Kiel,  de  pommerske  Stœder, 
forpligter  sig  til  inden  Paaske  ai  skaife  Christian  III  betryggende 
Forsikring  om,  ai  Hertugerne  af  Pommern  ville  holde  ham  skades- 
las  for  de  Fordringer,  de  pommerske  Stsder  kunde  haye  til  ham 
for  det  Tab,  de  derved  lide. 

O:    Original   paa  Papir  (egenhœndig  skreven  og  beseglet  af  Jacob 
Zitzewitz). 

Ich  Jacob  Zitzewitz,  erbsessen  zu  Muttryn,  thue  kunth  und 
bekenne  hiemit  offentlichen  :  Wiewol  das  durch  Johan  Frysen, 
kon.  mat.  zu  Denmarcken  etc.  cantzlern,  und  mich  zum  Kyle  ab- 
geredt  \vorden,  das  von  den  sequestrirten  hebungen  und  nutz- 
ungen,  so  noch  in  Ruegen,  der  kirchen  und  bischoflichen  stifle 
zu  Rothschilde  zustendig,  vorhanden  sein  mochten,  den  Pome- 
rischen  unterthanen,  so  zum  teyle  soUiche  abnutzung  kon.  mat. 
zu  Denmarken  etc.  erleget,  widdererstattung  geschehen  solte,  so- 
vern  sich  dieselbe  sequestrirte  hebunge  erstrecken  mochte,  und 
aber  nun  im  vortrage  dièse  anderunge  gemacht,  das  dieselben 
sequestrirten  hebungen  und  nutzungen,  so  noch  uf  Rugen  von 
soUichen  guetern  vorhanden,  meinen  gnedigen  hern  den   her- 

28* 


436  1543.     4.  Sept. 

zogen  von   Pomern  etc.  bleiben  und  folgen  sol,  so  vorpflichte 

ich  mich  hirmit  und  in  craft  dièses  offenen  brieves  bey  meinen 

waren  worten  und  glauben,  das  ich  der  kon.  mat.  zu  Denmarken 

etc.  von  meinen  gnedigen  hern,  den  herzogen  zu  Pomern  etc., 

zwischen  dis  und  negestkunftige  ostern  eine  gnucksame  caution 

und  vorsicherunge,  darinnen  sy  ir  kon.  mat.  aller  und  itzlicher 

der  Pommerischen  stedte  und  ùnterthanen  zuspruchen  von  we- 

gen  des  schadens,  so  sy  dieser  gueter  halben  erlitten,  schadtlos 

halten  sollen,  vorschaffen  wil,  ailes  treulichen  und  ungeverde. 

Des  zu  urkunde  und  mherer  bekreftigung  habe  ich  mein  an- 

geborn    pethschaft    hirfur   gedruckt   und   geben    zu    Odensehe, 

donnerstag  nach  Ursule  anno  etc.  43. 

L.  s. 


68. 

1543.  4.  Sept.  (Kiel).  Traktat  mellem  Christian  III  som  Her- 
tug  af  Holsten  paa  egne  og  Bredres  Vegne  og  Hertugerne 
af  Pommern  angaaende  Reinfeld  Klosters  Gods  i  Pommern. 

O:    Original   paa   Pergament  (med   de  tre   Fyrsters  vedhœngende 
Segl). 

Van  Gades  gnaden  wy  Cristian,  to  Denmargken,  Norwegen, 
der  Wenden  und  Gotten  konigk,  hertoch  to  Sleswigk,  Holstein, 
Stormarn  und  der  Ditmarschen,  grave  to  Oldenborch  und  Del- 
menhorst,  und  wy  Barnim  und  Philips,  gevedderen,  to  Stettin, 
Pamern,  der  Cassuben  und  Wende  hertogen,  forsten  to  Rugen 
und  graven  to  Gutzkaw,  don  kunt  und  bekennen:  Nadem  syck 
etiicke  errungen  tuschen  uns  van  wegen  der  guder,  so  dat  clo- 
ster,  abt  und  convent  to  Reynefelt,  in  dem  forstendom  Holstein 
belegen,  in  dem  lande  to  Stettin  gehat  und  noch  heft,  die  wy 
hertogen  vorgemelt  ut  vorfallenden  orsaken  hebben  innemen 
laten,  unentscheiden  bet  darher  entholden,  dat  wy  konigk  Cri- 
stian vor  uns  ock  in  namen  unser  geleveden  broder,  unse  und 
dersulven  erven  und  des  abts  und  con vents  to  Reynefelde  und 
wy  Barnym  und  Philips,  gevedderen  vorgemelt,  vor  uns  und 
unse  erven  under  einander  unsr  dersulven  saken  halven  navol- 
gender  gestalt  fruntlick  vorglekén  und  vordragen  hebben: 

/.     Nomlick  dat  wy  Barnym  und  Philips,  hertogen  to  Stet- 


1543.     4.  Sept.  437 

tin,  Pomern  etc.,  up  den  sundach^  na  omnium  sanctorum 
schirstkamende  dem  abt  oder  synem  darto  vorordenten  van 
wegen  des  closters  und  convents  to  Reynefelde  wedderumb  in 
die  guder,  so  men  die  Reynefeldiscbe  havemeisterei  nomet,  und 
al  dat,  so  gemelte  closter  und  dessulven  havemeister  an  dor- 
peren,  molen  und  guderen  in  gewer  und  bosyt  tor  tidt,  als  wy 
die  guder  an  uns  genamen,  gehat  heft,  setten  und  doran  wal- 
digen  willen  laten,  em  ock  gestaden  und  nageven,  dat  he  eynen 
havemeister  ut  dem  orden  efle  eynen  andern  bevelhebber, 
christliken  administrator  oder  oeconomuni  darhen,  wie  to  vorne, 
sette  und  vorordne,  doch  dat  diesulve  syck  unergerlick  der 
religion  und  syns  wandels  halfen  holde. 

2.  Diesulve  havemeister  schal  schuldich  und  vorplichtet 
syn,  uns  Barnym  und  Philips,  hertogen  etc.,  und  unsen  erven 
in  namen  und  van  wegen  des  abts,  convents  und  closters  to 
Reynefelde  al  datjenige  to  don  und  to  leysten,  so  ein  have- 
meister und  inhebber  gedachter  Reynefeldischen  havemeisterei 
und  guder  aver  vorwerte  und  vorjarte  tidt  unsen  seligen  vor- 
oldern  und  uns  geleystet  und  gedan  heft,  ock  uns  und  unsen 
erven  al  datjenige,  so  unse  selige  vorolderen  und  wy  ut  den 
guderen  an  hefungen,  aflager,  diensten,  volge,  sture  und  andern 
gerechticheiden  und  herlicheiden  aver  vorwerte  und  vorjarte 
tidt  gehat,  volgen,  don  und  leysten  laten,  daran  wy  und  unse 
erven  uns  ock  scholen  und  willen  benogen  laten  und  dem  have- 
meister ifle  den  buren,  dem  closter  tostendich,  nichts  ungewon- 
lickes,  nyes  noch  beschwerlickes  aver  datsulve  upleggen  noch 
ansynnen  syn  ;  wo  ock  innerhalven  vorwerter  und  vorjarter  tidt 
van  unsen  vorolderen  ifte  uns  ichtwes  beschwerlickes  und  un- 
gewonlickes  up  die  vorgemelten  closterguder  gelecht  were,  dat- 
sulve scholen  und  willen  wy  hertogen  to  Stettin,  Pamern  etc. 
fallen  laten  und  afschafiTen. 

3.  Diewile  averst  datjenige,  so  wy  hertogen  to  Stettin,  Pa- 
mern etc.  uns  in  bemelten  closterguderen  anmaten,  in  den  vo- 
rigen  handlungen  uns  nicht  bestanden,  derhalven  ock  datsulve 
ane  wiederbesychtigung  und  erkundigung  nicht  kan  oder  mach> 
vornuliliret  edder  in  eynen  vordracht  namhaftich  und  utdruck- 
lich    gesettet  werden,  is    dat   darhen    gerichtet,   dat  wy  konigk 

»  4.  Nov. 


438  1543.     4.  Sept. 

Christian  vor  uns  und  in  namen  unser  geleveden  broder  als 
hertogen  to  Holstein  etc.  up  gemelten  sundach  na  omnium 
sanctorum  etlicke  unse  rede  dem  abte  oder  denen,  so  he  schi- 
cken  wert,  toordenen  willen  ;  diesulven  scholen  nevenst  und  mit 
unsen,  der  hertogen  to  Stettin,  Pamern  etc.,  vorordenten  ut  bei- 
dersydes  registeren,  older  lude  bericht,  anderen  orkunden  und 
narichtungen  syck  gruntlicken  ersehn,  berichten  und  erkunden, 
wat  uns  hertogen  to  Stettin,  Pamern  in  und  ut  bemelten  closler- 
gudern  aver  vorwerte  und  vorjarte  tidt  togestanden  und  gehoret 
heft,  und  solcks  klerlicken,  utdrucklicken  und  underscheidt- 
licken  upschryven  und  vortekenen  laten,  und  datsulve  schal 
uns  hertogen  vorbenomet  volgen,  und  wat  nyes  und  ungewon- 
lickes  upgebracht,  upgehaven  und  afgeschafTet  werden,  wie  ba- 
ven  steit. 

4.  Nadem  ock  der  afnuttung  halven,  so  van  den  guderen 
die  tidt  her,  dat  wy  hertogen  to  Stettin,  Pamern  die  guder  in- 
negehat,  gefallen,  in  der  handlung  gedacht  is  worden,  sint  die- 
sulvigen  gegen  der  anholdung  und  arrestirung,  so  wy  konigk 
Cristian  etc.  wedder  und  entgegen  die  Pamerischen  stede  vor- 
stadet  —  die  ock  sulcke  afnuttuuge  tom  deil  hebben  erlegen 
moten  —  upgehaven,  und  schal  derhalven  keyn  deil  tom  an- 
dern  widere  anforderung  edder  tosprake  hebben  noch  beholden. 

5.  Und  scholen  hiermit  aile  irrungen  und  gespen  disser 
ock  anderer  darut  herfletenden  saken  halven  gar  und  gantz 
entscheiden,  bygelecht  und  vordragen  syn,  und  willen  uns  vor- 
dan  ein  deil  tom  andern  ailes  fruntlicken,  nabarliken  willens, 
fruntschap  und  gudes  als  bluts-  und  der  christlicken  religion 
eynungsvorwanten  und  frunde  vor  uns  ock  unse  underdanen 
gegen  einander  untwivelich  vorsehen. 

6.  Doch  schal  dorch  disse  handlung,  vordracht  und  be- 
willigung  uns  konigk  Christian  als  hertogen  to  Holstein,  unsen 
geleveden  broderen,  unsen  und  dersulven  erven  an  unser  und 
erer  gerechticheit,  die  wy  und  sie  als  patronen  und  beschermer 
des  closters  und  convents  to  Reynefelde  an  demsulven  van  ol- 
ders  und  rechts  wegen  gehat  und  noch  hebben,  nichts  afge- 
schneden  noch  genamen,  sondern  solcks  ailes  vorbeholden  syn. 
In  glicknus  schal  uns  hertogen  to  Stettin,  Pamern  etc.  und  un- 
sen erven  dorch  disse  gemelter  kloslerguder  aftredung,  hand- 
lung, vordracht    und    bewilligung    an    unser    forstlicken    hoch-, 


1543.     4.  Sept.  439 

avericheiten  und  andern  gerechticheiden,  die  uns  in  bemelten 
des  closters  Reynefelts  guderen,  in  unsem  forstendome  Stettin 
gelegen,  van  olders  und  rechts  wegen  togestanden,  tostan  und 
gehoren,  nicht[s]  afgeschneden  noch  genamen,  sonder  solcks 
ailes  vorbeholden  syn.  Und  wo  innerhalven  vorwerter  und  vor- 
jarter  tidt  ichtwes,  wo  baven  steit,  ungewonlickes  und  beschwer- 
lickes  up  die  vorgemelden  Reynefeldischen  guder  van  unsen 
seligen  vorolderen  ifte  uns  gelecht  wer,  datsulve  scholen  und 
willen  wy  fallen  laten  und  afschaffen. 

7.  Dat  ailes  und  jedes  hebbe  wy  konigk  Christian,  hertoge 
to  Holstein  etc.,  vor  uns,  unse  erven,  broder  und  dersulven 
erven,  ock  wy  Barnym  und  Philips,  gevedderen,  hertogen  to 
Steltin,  Pamern  etc.,  vor  uns  und  unse  erven,  Otho  abt,  Lucas, 
prior,  und  gantz  couvent  des  closters  to  Reynefelde  vor  uns, 
unse  nakamen  und  dat  closter  gewilligt,  belevet  und  angenamen, 
verspreken  und  reden  ock  solcks  ailes  und  jedes  trulicken  und 
ungeverlicken  to  leistende  und  to  holdende  und  darwedder  to 
kamen  nicht  to  vorstadende. 

Des  to  orkunde  hebbe  wy  konigk,  forsten  ock  abt  und 
prior  vorgemelt  dissen  getwefachten  vordracht,  welcker  in  dem 
vofteinhundersten  und  dreundvertigisten  jar  am  dinxstage  na 
Egidii  tom  Kyle  dorch  Johan  Fresen,  unses  konigk  Cristian  etc. 
cantzier,  radt  und  leven  getruwen,  und  Jacob  Zitzewitzen,  unser 
der  hertogen  to  Pamern  etc.  leven  getruwen,  is  underhandelt 
und  vorfatet  worden,  volgents  vort  mit  eigenen  handen  under- 
schreven  und  unser  ingesegele  und  des  closters  segel  wetenlick 
doran  hengen  laten. 

Bernym,  herczog  zu  Philippus,  hertzog  zu 

Stettin,  Pameren,  ma-  Stettin,  Pamern, 

nu  propria.  manu  propria. 


440  1543.    9.  Dec. 


1543.  9.  Dec.  (Treptow).  Traktat  mellem  Christian  III,  Her- 
tugerne  Hans  og  Âdolf  paa  egne  og  Broderen  Frederiks 
Vegne  og  Hertug  Filip  af  Pommern  paa  egne  og  Hertug 
Barnim  af  Pommeras  Vegne  angaaende  Restitutionen  af 
Reinfeld  Kiosters  Godser  i  Pommera  til  Kiosteret  og  Fast- 
saetteisen  af  de  Âfgifter  og  Ydelser,  som  Hertugerae  af 
Pommera  hâve  Haevd  paa  at  faa  af  disse  Godser;  med  to 
dertil  horende  Deklaradoner.  —  Ikke  radficeret. 

O:  Original  paa  Pergament  (underskreven  af  Christian  III  og 
Hertugerne  Hans  (med  dennes  ssedvanlige  Underskrifl:  manu  propria 
sst.,  uden  Navn)  og  Adolf;  nu  gennemskaaren;  Seglremme,  men 
iugen  Segl). 

A:  Afskrift  (indsendt  med  de  danske  Gesandters  Relation  om  For- 
handlingerne  paa  Medet;  den  er  underskrevet  :  Johan  Gotschalch  vor 
mich  und  aus  bevelch  Mattis  Budden,  heuptmans  zu  Treptow  und 
Klempnow,  og  har  bagpaa  felgende  Paaskrift  med  Georg  Corpers 
Haand  :  Wo  diesser  abscheit  von  kon.  w.  und  f.  g.  angenomen  sol  wer- 
den,  se  kann  und  muss  hirin  nichts  verandert  werden;  ursache  wir 
ein  gleiche  nottel  unter  unsern  handen  den  Pommerischen  zugestelt; 
wollen  aber  die  herren  diessen  abschiet  nit  ratifîcieren,  so  mogen  sie 
irer  gelegenheit  nach  ander  handlunge  suchen). 

/  Traktalen  af  4.  Sept.  154^3  (Nr.  63)  angaaende  Reinfeld  Kiosters 
Gods  i  Pommern  var  det  besieml,  al  Reslitutionen  af  Godserne  til  Kio- 
steret skulde  foregaa  4.  Nov.  s.  A.,  og  samtidig  skulde  der  holdes  et 
Mode  mellem  holstenske  og  pommerske  Raader  for  ai  faa  fastslaaet, 
hvilke  Afgifter  og  Ydelser,  Hertugerne  af  Pommern  havde  Alders  Hœvd 
paa  at  nyde  af  Godserne.  Modet  blev  dog  senere  udsat  til  9.  Dec. 
Paa  denne  Dag  modtes  Abhed  Otto  af  Reinfeld  og  Hertugerne  af  Hol- 
stens  Afsendinge,  Otto  Sehested  og  Sekretœr  Georg  Corper,  i  Treptoiu 
ved  Tollensee  med  de  pommerske  Afsendinge,  Hofmarskalken  Llrich 
V.  Schweriny  Kansleren  Balthasar  vom  W'o/rfe,  Niclas  v.  Klemplzen  og 
Matthias  Budde.  De  holstenske  Afsendinge  havde  Ordre  lit  al  krœve 
Godserne  restitue rede  til  Kiosteret ^  Abbeden,  Konuentet  og  dercs  Efter- 
folgere  og  derefter  erkyndige  sig  om^  hvilke  Afgifter  og  Desvœringer, 
Hertugerne  af  Pommern  og  dores  Forfœdre  imod  deres  Brève  og  Segl 
havde  lagt  paa  Godserne  ;  hvad  der  fandtes  at  vœre  paalayl  i  de  sidste 
4^0  Aar  uden  Abbedens  og  Kon  véniels  Samtykke,  skulde  de  krœve  af- 
skaffet.  H  vis  der  opstod  Strid  om  Berettigelsen  af  nogle  Afgifter,  niaalte 
de  ikke  gaa  ind  paa  nogety  men  skulde  nojes  med  at  lage  Sagen  ad 
référendum.  Da  der  i  den  i  Kiel  afsluttede  Traklat  var  et  Par  Mangler, 
idet  der  i  Begyndelsen  af  Traktalen  kun  slod:  »abt  und  convenl  to  Reyne- 
felde«  og  i  §  2  ved  Omlalen  af  de  ubei^tligedc  Afgifiers  Afskaffelse  kun  : 
*hertogen  lo  Steltin,  Pommern<f^,  medens  Hertugerne  af  Holsten  maatte 
enske,  at  der  paa  det  forste  Sied  blev  tilfojet:  y>vor  sich  und  ère  na- 
komelinge<^,  og  paa  del  andet  Sted:  .>vor  uns  und  unser  allersilz  erven<i, 
og,  da  Jacob  Zitzewilz  efter  Afslulningen  af  Traktalen  af  fi.  Sept,  havde 
ment  y  at  der  ikke  vilde  vœre  nogen  Vanskelighed  ved  at  faa  disse  to 
Punkter  forandredCy   skulde   Afsendingene  /  krœve   dem    optayne   i   den 


1543.    9.  Dec.  441 

œndrede  Form  i  den  Traktat,  som  de  nu  skulde  slutte.^  Vilde  Her- 
tugerne  af  Pommern  ikke  gaa  ind  derpaa,  skulde  de  holstenske  Af- 
sendinge  efter  Reslituiionen  i  et  af  offenllige  Noiarer  affaltet  Instrument 
erklœre,  at  Kongen  forbeholdt  sig  sin  Ret,  og  at  Ktosterei^  Abbed  og 
Konvent  tog  Godserne  i  Besiddelse  for  sig  og  Efterfolgere  og  at  Her- 
tugerne  for  sig  og  Arvinger  lod  Besvœringerne  falde. 

Ved  Forhandlingernes  Begyndelse  forlangte  de  holstenske  Afsen- 
dinge  Godserne  restituerede  og  en  Deklaration  om  de  to  Punkter  af- 
given,  forend  de  kunde  indlade  sig  paa  videre  Forhandlinger.  De  pom- 
merske  erklœrede  sig  ogsaa  rede  til  straks  at  restituere  Godserne,  men 
fandt  den  forlangte  Deklaration  overfledig,  da  Traktaten  var  affattet  i 
KongenSj  Hertugerne  af  Holstens  og  Hertugerne  af  Pommerns  og  aile 
deres  Arvingers  Navn  og  der,  naar  Reslituiionen  nu  var  sket,  Jo  ikke 
mère  kunde  blive  Taie  om  nogen  Restitution;  de  holstenske  havde  hel- 
ler  ingen  Ret  til  at  krœve  Traktaten  forandret,  da  den  var  opsat  af 
Kongen,  Hertugerne  af  Holsten  og  deres  Raader,  og  ikke  af  de  pom- 
merske,  og  de  jo  havde  lœst,  billiget  og  ratiftceret  den.  De  holstenske 
Afsendinge  erklœrede,  at  det  ingenlunde  var  deres  Herrers  Mening  at 
forrykke  Traktaten;  de  vilde  kun  hâve  udtrykkelig  fastslaaet,  at  Resti- 
tutionen  og  Afskaffelsen  af  de  uretmœssige  Paalœg  skulde  vœre  forbin- 
dende  ikke  alêne  for  Hertugerne  selv,  men  ogsaa  for  deres  Arvinger. 
De  pommerske  erklœrede,  at  dette  sidste  ogsaa  var  deres  Mening,  og 
erklœrede  sig  tilsidst  villige  til  at  give  den  forlangte  Deklaration,  skent 
de  ingen  Bemgndigelse  havde  dertil,  dog  forlangte  de,  at  der  i  den 
saa  ogsaa  skulde  optages  en  Vdtalelse  om,  at  den  i  Begyndelsen  af 
§  2  nœvnte  Forpligtelse  for  Abbed,  Konvent  og  Kloster  til  at  yde  Her- 
tugerne af  Pommern  de  A f gifler,  de  havde  Hœvd  paa,  ogsaa  skulde 
gœlde  for  deres  Efterfelgere.  Dette  gik  de  danske  ind  paa  og  opsatte 
efter  de  pommerskes  Begœring  et  Vdkast  til  Deklarationen.  De  pom- 
merske fandt  dette  for  langt  og  foreslog  at  optage  Deklarationen  om 
de  to  Punkter  i  Traktaten,  der  skulde  sluttes.  Da  de  holstenske  erklœrede, 
at  de  personlig  ikke  havde  noget  derimod,  men  at  deres  Instruks  for- 
bed  dem  at  indlade  sig  paa  videre  Forhandling,  f&r  Deklarationen  var 
affattet,  opsatte  de  pommerske  et  kortere  Vdkast,  der  med  nogle  jEn- 
dringer  antoges  af  de  danske.  Derefter  foretoges  Reslituiionen  af  God- 
serne, som  de  pommerske  Afsendinge  ferst  vilde  hâve  ladet  Amtman- 
den  heserge,  men  paa  de  holstenskes  Forlangende  dog  selv  foretog,  og 
endvidere  Undersegelsen  om  de  Afgifter  og  Ydelser,  Hertugerne  krœvede 
af  Godserne.  Efter  dennes  Tilendebringelse  krœvede  de  holstenske  Af- 
sendinge, forinden  Traktaten  opsattes,  Deklarationen  afgiven,  beseglet 
med  Hertug  Filips  Segl,  saaledes  som  de  pommerske  Afsendinge  havde 
lovet.  De  pommerske  forlangte,  at  de  holstenske  saa  ogsaa  skulde  for- 
pligte  sig  til  her  paa  Stedet  at  levere  dem  ait,  hvad  der  bleu  vedtaget, 
ratiftceret  og  beseglet  af  Kongen,  Hertugerne  og  Abbeden  i  Reinfeld. 
Dette  kunde  de  danske  ikke  gaa  ind  paa,  da  de  ingen  Segl  havde  med 
sig,  men  de  vilde  love,  at  Traktaten  skulde  blive  holdt  og  Ratifikation 


^  Med  Hensyn  til  dette  Punkt  synes  Gesandterne  dog,  efter  de  paa  Medet 
forte  Forhandlinger  at  demme,  siden  at  hâve  modtaget  andre  Ordrer. 


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siden  tilstillet  Hertugerne  af  Pommern.  De  pomme rske  Afsendinge  er- 
klœrede  da  heller  ikke  at  kunne  besegle  Deklaralionen,  da  de  ved  at 
ralificere  en  Biakt  til  Kielerlraktaleii  og  derved  sœtte  demie  ud  af  Kmft 
uden  til  Gengœld  at  faa  den  ny  Traktat  raiifîceret,  vUde  bringe  sig  i 
stor  Unaade  hos  deres  Herrer.  De  foreslog  de r for,  at  begge  Porter 
knn  antog  Traktaten  og  Deklarationen  under  Forbehold  af  deres  Her- 
rers  Ratifikatiorij  men  de  kunde  saa  heller  ikke,  forend  Traktaten  uar 
ratificeret,  afskaffe  de  Afgifter,  som  Hertugerne  af  Pommern  skulde 
lade  falde.  Da  de  danske  ikke  kunde  give  nogen  Ratifikation,  maatte 
de  gaa  ind  herpaa.  Traktaten  bleu  opsat  i  2  Eksemplarer,  hvoraf 
huer  Part  underskrev  sit,  men  kun  antaget  paa  Raiifikation.  I  en 
sœrskilt  Deklaration  bestemtes,  at  Ratifikationerne  skulde  udveksles  i 
Lybœk  16.  April  nœste  Aar. 

Det  har  ogsaa  fra  ferst  af  vœret  Christian  III.s  og  hans  Brodres 
Mening  at  ralificere  Traktaten,  der  foreligger  renskreuen  paa  Pergament 
og  underskreven  af  Fyrsterne,  og  en  Instruks,  dai.  30.  Maris  15^^,  var 
allerede  udfœrdiget  for  Georg  Corper,  der  skulde  rejse  til  Lybœk  med 
Ratifikationen.  Der  siges  heri,  at  skont  Kongen  haude  forskellige  Be- 
tœnkeligheder  ved  Traktaten,  havde  han  dog,  for  at  de  pommerske 
Hertuger  kunde  'se,  at  han  gerne  vilde  levé  i  Venskab  med  dem,  an- 
taget og  ratificeret  den.  I  sidste  QJeblik  har  man  dog  forandret  Be- 
stemmelse,  maaske  har  Abbeden  gjort  Indvendinger,  og  i  en  Skrivelse, 
dat.  29.  Maris,  meddelte  Christian  III  Hertugerne  Barnim  og  Filip,  at 
han  ikke  kunde  gaa  ind  paa  den  opsatte  Traktat,  da  der  var  flere 
Artikler  deri,  som  snarere  vilde  give  Anledning  til  Strid  end  til  Enig- 
hed.  Han  opfordrede  Hertugerne  til  at  fastsœtte  et  nyt  Mode  inden 
Mikkelsdag  og  give  deres  Gesandter  Fuldmagl  til  at  forhandle  om 
de  Artikler,  han  ikke  kunde  gaa  ind  paa.  Dette  Mode  kom  dog 
ikke  i  Stand;  Abbeden  i  Reinfeld  vedblev  stadig  at  klage  ovcr  For- 
urettelser  fra  de  pommerske  Hertugers  Side,  og  forskellige  tyske  Fyrsler 
segte  uden  Résultat  at  bilœgge  Stridighederne.  Disse  endte  fomt,  da 
Kong  Frederik  II  efter  Overenskomsi  med  Abbeden  i  Reinfeld  II.  Nov. 
1565  solgte  Godserne  til  Hertugerne  af  Pommern.^ 

Von  Gots  gnaden  \\y  Christian,  to  Dennemarcken,  Norwe- 
gen,  der  Wenden  und  Gothen  konnig  etc.,  ock  Jolianns,  Adolf 
und  mit  im  namen  und  von  wegen  Fredericken,  gebrudere,  aile 
hertogen  to  Schleswich,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmar- 
schen,  grafTen  to  Oldenborch  und  Delmenhorst,  und  wy  Philips, 
von  densulven  gnaden  hertoge  to  Stettin,  Pomern,  der  Cassuben 
und  Wende,  furste  to  Rugen  und  grave  to  Gutzkow,  im  namen 
unser  und  mit  ut  crafl  und  in  volmacht  des  hochgebornen  fur- 
sten   unsers   fruntlicken   leven  veddern,   hem  Barnimbs,  ock  to 


^  Instruks  f.  Otto  Sehested  og  Georg  Corper  «^/n  1543  (Tsk.  Kaiic.  Instruks- 
bog  1539—48  S.  109  ff.);  Relation  fra  de  samme  "/12  ^^^^  (me^  «*e  2  forste  Ud- 
kast  til  Deklarationen,  de  optagne  Vidnesbyrd  om  Afgifterne  og  den  sluttede 
Traktat  med  de  to  dertil  horende  endeligt  vedtagne  Deklarationer);  Instruks 
f.  Georg  Corper  ^U  1^44  (Reinfeld  Klosters  Gods  Nr.  69). 


1543.    9.  Dec.  443 

Stettin,  Pomern  hertogen  etc.,  bekennen  und  dohen  kunt  hir- 
mede  apenbar:  Aise  sick  etlicke  erringe  van  wegen  der  guder, 
so  abt,  closter  und  convent  to  Reinefelde  und  ore  nakomelinge, 
in  dem  lande  to  Holstein  belegen,  in  dem  lande  to  Stettin  ge- 
hat  und  noch  hebben,  so  wy  fursten  to  Stettin,  Pomern  etc. 
ut  vorfallenden  orsaken  hebben  vor  etlicken  jaren  innemen 
laten,  bet  darher  entholden,  und  averst  daraver  vorschener  tidt, 
aise  dingstedags  ^  na  Egidii  ^  ailes  jegenwerdigen  dreundevertigsten 
jares,  aller  vorgeraelter  gebrecke  fruntlicken  und  gutlicken  vor- 
dragen  und  vorglicket  worden,  ailes  na  lude  und  inbolde  des- 
sulven  vordrages,  den  wy  birmede  in  sinen  puncten  und  arti- 
ckeln  umb  langbeit  willen  to  repetiren  unnodich  bolden,  so 
bebben  deme  na  wy  Christian,  konigk,  Jobans,  Adolf  und  mit 
im  namen  Fredricken,  aile  aise  hertogen  to  Slesewig,  Holstein, 
vor  uns  und  allersitz  unse  erven  nevenst  und  mitsampt  ern 
Otten,  abt  unsers  closters  Reinefelde,  vor  sick,  prior,  convent 
und  closter  Reinefelde  und  ore  nakomelinge  upse  rede  und 
leven  getruen  Otto  Sesteden  und  Gurgen  Corpern,  secretarium, 
und  wy  Philips,  hertoge  to  Pomeren  etc.,  vor  uns  und  mit  in 
volmacht  unses  fruntlicken  leven  veddern  hertogen  Barnimbs 
unse  rede  und  leven  getruen  Ulrick  van  Schwerin,  unsen  hof- 
marschalck,  Balthasar  vom  Walde,  cantzler,  der  rechten  doctor, 
Niclaus  von  Klempten  und  Matthias  Budden,  hovetman  to  Trep- 
tow  und  Klempenow,  to  wercklicker^,  creftiger  und  entlicker 
vollentehunge  und  afhandlunge  bavengemelds  tom  Kyle  in  Hol- 
stein upgerichten  vordrages  an  huden  dato  gen  Treptow  up  der 
ToUense  afgeverdigt,  und  wile  den  uns,  de  hertogen  to  Stettin, 
Pomern  etc.,  die  upgerîchte  gerurde  vordrach  darhen  bindet, 
dat  wy  hudigs  dages  den  gemelden  abt,  prior,  convent,  closter 
Reinefelde  und  ore  nakomelinge  edder  ore  volmechtigen  wedder- 
umb  in  die  guder,  so  men  de  Reinefeldische  havemesterye  no- 
met,  und  al  dat,  so  gemelte  closter  und  dessulven  havemeister 
an  dorpern,  molen  und  gudern  in  gewehr  und  besitte  tor  tidt, 
aise  wy  de  guder  an  uns  genamen,  gehat  heft,  setlen*  und  dar- 
an  waldigen  laten  ock  gestaden  und  nageven  willen,  dat  he 
einen  havemeister  ut  dem  orden  efte  einen  andern  christlicken 
administratorn  darhenne,  wo  to  vorne,  to  setten; 

/.  so  hebben  wy  Philips,  hertoge  to  Stettin,  Pomern  etc., 
vor  uns  und  mit  in  volmacht  unses  fruntlicken  leven  veddern, 
hertogen  Barnimbs  etc.,  und  unser  aller  erven  den  abt,  prior, 
convent  und  closter  Reinefelde  und  ore  nakomelinge  in  aller 
maten,  forma  und  gestalt,  der  upgerichte,  vorfatede  vordrach 
clerlicken  medebringt,  an  huden  dato  in  gemelte  des  closters 
Reynefelde  gudere  dorch  vorgemelde  unse  vorordente  rede  gnug- 
samlichen  und  werglichen  restituiren,  insetten  und  to  kreften 
bringen  laten,  wo  ock  birmede  in  craft  kegenwerdigen  brèves 
upt  bestendigste  geschuet;  schal  ock  vorgemelte  unse  geschene 


O:  dingstades.     *  4.  Sept.     •  O:  wertlicker.    *  O:  stetten. 


444  1543.    9.  Dec. 

restitution  voi  uns  und  allersitz  unse  erven  nu  unde  to  alien 
tyden  dem  abt,  closter  Reinefelde  und  oren  nakomelingen  vast 
und  unverbralien  geholden  werden,  sonder  geverde. 

2.  Und  diewile  den  wy  konig  Christian  ock  dersulven  bra- 
der Jobans,  Âdolf  und  im  namen  Fredericks,  aile  aise  hertogen 
to  Schlesewig,  Holstein,  ock  abt  und  couvent  des  closters  Reine- 
felde gnugsam  weten,  dat  die  upgericbte  vordrach  klarlicken 
medebringt,  dat  unsen  fruntlickcn  leven  obmen  und  schwegern 
und  gnedigen  bern  van  Pomern  und  oren  erven  ut  den  vorge- 
melten^  Reinefeldiscben  havemesterye  und  gudern  die  have- 
meister,  so  abt  und  closter  Reinefelde  und  ore  nakomelinge 
setten  werden,  aile  datjenige  to  don  und  to  leisten  schuldig  sin 
schall,  so  ein  havemeister  und  inhebber  gedachten  Reinefeldi- 
scben bavemeslerye  und  gudern  aver  verwerte  und  verjarte  tidl 
oren  seligen  voroldern  und  enen  geleistet  und  gedaen  beft,  ock 
enen  und  eren  erven  ail  datjenige,  so  ore  seligen  voroldern 
und  sie  ut  den  gudern  an  hefungen,  aflagern,  dinsten,  volge, 
sture  und  andern  gerecbticheiden  und  herlicheiden  aver  ver- 
werte und  verjarte  tydt  gebat,  volgen,  leisten,  dohen  und  leisten 
laten  vor  sick  und  ore  nakomelinge  tom  Reinefelde,  daran  scho- 
len  sick  unse  obem  und  schwegere  und  gnedige  bern  van  Po- 
mern allentbalven  benogen  laten  und  den  bavemeister  und  die 
buren  des  closters  daraver  nicbl  beschweren;  ock  wo  van  eren 
voroldern  efte  enen  innerbalven  verwerter  und  vorjarter  lydl 
icbtwes  bescbwerlicks  und  ungewonlicks  up  die  Reinefeldiscben 
guder  gelecbt,  dat  sie  datsulve  scholen  und  willen  fallen  laten, 
averst  datsulve  bet  to  dissem  dage  van  uns  konig  und  fursten 
aise  hertogen  to  Holstein  ock  abt  und  closter  Reinefelde  unsen 
obeimen,  schwegern  und  gnedigen  bern  van  Paniern  etc.  nicht 
gestanden  worden,  darumb  sick  huden  dato  unse  rede  mit  den 
Pomeriscben  reden  solcker  angemateden  gerechticbeit  gnugsam- 
licb  ut  regislern,  older  lude  bericht  und  anderen  orkunden  er- 
leren  scholden,  wes  die  von  Pomern  over  verwerte  und  verjarte 
tidt,  wo  gemelt,  in  den  Reinefeldiscben  guderen  gebat  und  noch 
hedden,  ailes  na  lude  des  vordrages,  unde  darup  die  erlerung 
und  erkundigung,  wo  gemelt,  notturrticb  gegan  und  sick  dorch 
older  lude  bericht,  kuntschop  und  ander  narichtungen  befunden, 
wes  die  hertogen  van  Pomern,  ère  vorolderen  und  erven  ailes 
over  verwerte  und  verjarte  tydt  in  vorgemelden  Reinefeldiscben 
gudern  gebat  und  noch  liebben,  wo  folget: 

Tom  ersten  liebben  die  hertogen  to  Pommern,  ère  vorolde- 
ren und  erven  die  volge,  landtscbat  und  landtstur  aver  aile  sos 
dorper. 

Tom  andern  achtzig  gulden  muntz,  guder  Pomeriscber  landt- 
webr,  to  aflagergelt  van  den  sos  dorpern,  welcke  sie  over  ver- 
werte tidt  vor  vertich  jar  gegeven;  vor  der  tidt  hebben  die  her- 
togen to  Pomern  ère  aflager  gehabt. 

^  G  forbig.:  vorgemelten. 


1543.    9.  Dec.  445 

Tom  drudden  die  jacht  up  des  closters  gudern  aver  vertich 
jaren  gehat,  overst  keine  terung  in  den  clostergudern  gedaen, 
und  heft  de  havemeister  die  jacht  ock  gehat  und  noch. 

Tom  virden  hebben  de  hertogen  to  Stettin,  Pomern  etc.  in 
den  dorpen  Woltzin,  Letzin  und  Wolckow  kein  buholt  gehat 
ock  noch  nicht,  sunder  it  geschee  mit  des  havemeisters  vor- 
gunstigung,  weten  und  willen. 

Tom  voften  heft  die  havemeister  von  olders  her  den  Jap- 
sower  dick  allein  gevischet  und  ider  tyt  einem  amptman  to 
Treptow,  wen  he  vische  gevangen,  ut  gudem  willen  kokenvische 
mitgedeilt,  schal  henforder  ock  gescheen:  wen  die  havemeister 
vischen  let  und  wat  fenge,  schal  he^  dem  ambtman  ut  gudem, 
fruntlicken  willen,  wo  von  olders,  kokenvische  mededeilen  ;  wert 
nichts  gefangen,  so  heft  it  sine  mate,  und  schal  die  amptman 
den  havemeister  nicht  wider  beschweren. 

Tom  sosten  eft  die  ambtman  to  Treptow  den  havemeister, 
so  gesettet  oder  gesettet  werden  mach,  umb  einen  klopper  eme 
densulven  to  leihen  begroten  wurde,  schal  dem  havemeister  vrey 
stan,  efte  he  datsulve  dohen  wil,  wo  nicht  schal  ene  de  ampt- 
man darover  wider  nicht  to  beschweren  hebben. 

Tom  sovenden  dewile  alwege  ein  havemeister  van  der 
moncke  molen  to  Treptow  stadt-  und  borgerrecht  gedan,  und  im 
val  de  hertogen  van  Pomern  to  erer  notturft  van  der  stadt 
Treptow  etlicke  klopper  gefordert,  alsedan  die  havemeister  der 
stadt  to  der  hertogen  van  Pomern  notturft  ein  klopper  mit  ei- 
nem knecht  nach  gebrucke^  gedan,  in  demsulven  schal  sick 
de  havemeister  nochmals  der  gebor  holden  und  schicken,  wo 
he  von  olders  gedan. 

Tom  achten  scholen  de  hertogen  van  Pomern  in  den  dorf- 
fern  Japsow,  Wiltbergen  und  Reineberg  allen  dinst  vor  sich  und 
ère  erven  beholden,  wo  sie  over  voftich  jar  gehat,  und  schal  de 
abt  und  havemeister  darmede  to  freden  sin,  und  wo  die  abt 
edder  havemeister  dorch  bede  und  guden  willen  diensts  halven 
van  gemelten  drey  dorfTern  wat  erholden  konen,  darmede  willen 
de  hertogen  to  Pomern  to  freden  sin;  in  glicknis  wen  die  ambt- 
man, sin  diener  edder  landtrider  erer  gelegenhcit  notturft  na  in 
der  hertogen  van  Pomeren  geschefle  in  bavengemelde  dry  dorper 
Japsow,  Wiltberch  und  Reineberg  kamen,  scholen  sie  na  older  ge- 
wonheit  by  den  schulten  ère  nachtleger  und  utrichtunge  hebben. 

Tom  negenden  scholen  die  hertogen  to  Stettin,  Pomern  etc. 
und  ère  erven  in  den  dren  dorpen  Weltzin,  Letzin  und  Wol- 
ckow den  wagendenst,  wo  von  olders,  hebben  und  beholden  und 
daraver  die  armen  lude  wedder  die  billicheit  nicht  beschweren 
edder  belastigen  noch  belastigen  laten.  Wat  overst  daraver  de 
hertogen  to  Stettin,  Pomern  etc.  edder  ère  ambtlude  by  dissen 
dreen  dorpen  dinsts  halven  mit  gudem  willen  erholden  mogen, 
darmede  is  de  abt  und  closter,  wo  ock  de  havemeister,  to  freden. 


^  O  forbig.:  he.     ^  O  forbig.:  nach  gebrucke. 


446  1543.    9.  Dec. 

3.  Deme  allem  na  wy  konnig  Christian,  Johans,  Âdolf  und 
mit  ira  namen  Fredericks,  aile  hertogen  to  Holstein  etc.,  vor  uns^ 
unse  allersitz  erven,  und  wy  Otto,  abt,  Lucas,  prior,  und  gantze 
convent  des  closters  Reinefelde  vor  uns  und  unse  nakomelinge 
aile  baven  gemelte   articul   und  eren  inholt  unsen   fruntlicken 
leven  oheimen,  schwegern  und  gnedigen  hern,  den  hertogen  van 
Pamern  etc.,  und  eren  erven  bewilligt  und  angenamen,  \vo  oek 
von  uns  allersides  in  craft  und  macht  dièses  brèves  werglichen 
geschuet,  nemblichen    also,  dat   gemelte   hertogen  van   Pamern 
und  ère  erven  nu  henforder  to   allen  tiden  allé  datjenige,  wes 
de  baven  gerurden  erwesenen  artickul  in  eren  buchstaven  me- 
debringen,  in  den  Reinefeldischen  havemesterye  und  gudern  be- 
holden,  heven,  genieten,  gebrucken   und  besitten  scholen  und 
mogen  ane  unser,  unser  allersitz  erven  und  nakomeling  hinder 
edder  beschweringe.     Idt  scholen  sick  overst  wedderumb  unse 
ohem,   schweger  und    gnedige    hern  die  hertogen  van  Pamern 
und  ère  erven  hirmede  allenthalven  ock  ersedigen  und  benugen 
laten  und  keins  weges  vor  sick  edder  ère  erven  in  die  gemelten 
closterguder  sick  wider  ichtwes^  anmaten  edder  indrengen  und 
ock  andere  ère  gehadde  fordrunge  unde  wes  ungewonlicks  unde 
beschwerlicks,  sîe  up  die  closterguder  gelecht,  vor  sick  und  ère 
erven,  ailes  vormoge  des  vordrags  tom  Kyle  upgerichtet,  afschaf- 
fen  und  vallen  laten,  wo  sie  ock  hiermede  in  craft  disses  brè- 
ves don. 

4.  Und  wy  Philips,  hertoge  to  Stettin,  Pomern  etc.,  vor  uns 
und  mit  in  volmacht  unses  fruntlicken  leven  veddern  hertogen 
Barnimbs  und  unse  allersitz  erven  bekennen  und  betugen  hier- 
mede apenbar,  dat  wy  ailes  datjenige,  so  unse  voroldern,  wy 
und  unse  allersitz  erven  in  der  Reinefeldischen  havemesterye 
und  gudern  aver  verwerte  und  verjarte  tydt  van  rechts  unde 
billickeit  wegen  gehat  unde  noch  hebben,  hudes  dages  van  der 
hochgemelten  kon.  wirden,  dersulvigen  bruder,  aile  aise  hertogen 
to  Holstein,  und  dem  abt  und  closter  Reinefelde  und  eren  na- 
komelingen  gnugsam  ergentzt  unde  erfuUet  worden,  sin  darmede 
ersedigt  und  scholen  und  willen  uns  darmede  benogen  laten, 
und  uns  noch  unse  allersitz  erven  widerer  gerechtigkeit  in  ge- 
melten Reinefeldischen  clostergudern  nu  noch  to  nenen  tiden 
anthen  noch  wormede  understan  edder  vorgripen  ock  dem  abt, 
prior,  convent,  closter  tom  Reinefelde  und  eren  nakomelingen 
und  desselven  havemeister,  so  sie  vermoge  des  vordrages  ider 
tidt  alher  ordnen  verden,  aile  datjenige  ut  eren  Reineveldi- 
schen  gudern  volgen,  don  und  leisten  laten,  so  ehn  aver  baven 
unse  ^emelde  hebbende  gerechtigkeit  eigent  und  geboret,  und 
aile  nye  uplage,  anforderung  und  beschwerung,  wes  wy  und 
unse  aller  erven  uns  des  binnen  vorwerter  tidt  in  den  gehorden 
Reinefeldischen  gudern  angematet,  hiermede  und  in  craft  disses 
brèves,  sunder  aile   middel  vertegen,  fallen   laten,  und  vor  uns, 

^  O:  nichtes. 


1543.    9.  Dec.  447 

unse  erven  afgeschaft  hebben,   und   schal  wider   nicht   gedacht 
werden  in  keinerley  wise  odder  mate. 

5.  Aile  und  jede  baven  geschreven  puncta  und  articul  wy 
konig  Christian,  Johans,  Âdolf  und  mit  im  namen  Frederichen, 
aile  herlogen  to  Holstein,  gebrudere,  vor  uns  und  unse  erven, 
und  wy  Philips,  hertoch  to  Stettin,  Pomern  etc.,  vor  uns  und 
mit 'in  volmacht  unses  fruntlicken  leven  veddern  hertogen  Bar- 
nimbs  und  unse  aller  erven,  ock  Otto,  abt,  Lucas,  prior,  und 
gantz  couvent  und  closter  to  Reinevelde  vor  uns,  unse  nakome- 
linge  gutwillich  bewilligt  und  angenomen  hebben,  wo  in  craft 
disses  brieves  und  entlicker  des  upgerichten  vordrags  tom  Kyle 
vollentehunge  geschut,  ailes  sunder  geverde. 

In  orkundt  hebben  wy  konnig,  forsten  ock  abt  unde  prior 
vorgemeit  dissen  erfuUeden  verdracht  glicks  ludes  gedrevacht, 
ein  deil  by  uns  konig  und  forsten  to  Holstein,  dat  ander  uns 
forsten  to  Pomern  vor  uns  und  allersitz  erven  und  dat  drudde 
abt,  prior  und  couvent  tom  Reinefelde  und  ère  nakomelinge 
bleven,  und  allenthalven  mit  unsen  koniglicben  und  furstlichen 
ock  des  closters  ingesegeln  vorsegell  und  mit  allersitz  eignen 
handen  underschreven  worden.  Geschehen  und  gegeven  to  Trep- 
tow  up  der  Tollenseh  in  unser  der  hertogen  von  Pomern  etc. 
stadt,  am  sondage  na  Nicolai  anno  nach  Christi  unsers  hern 
und  heilands  geburt  funfzehen  hundert  und  im  dreyundvir- 
zigsten. 

Christian.        Manu  propria  subscripsit.        Adolf,  herzog  zu 

Slesewig  Holstein. 

1543.  9.  Dec.  (Treptow).  Deklaration  af  Hertug  Filip  af  Pommem  paa 
egTie  og  Hertug  Bamims  Vegne  til  nœrmere  Forklaring  af  Traktaten 
af  4.  Sept  1543  angaaende  Reinfeld  Klosters  Gods. 

O:  Original  paa  Papir  (egenhsndig  underskreven  af  tre  af  de 
pommerske  Gesandter,  men  uden  Segl.  Bagpaa  er  skrevet:  Unser 
der  Holsteinischen  retlie  veranderte  nottel  der  zweier  streitigen  punct 
und  articul  halben,  wilche  von  den  Pommerschen  zu  ratificieren  gut- 
vvillig  angenommen  worden). 

Van  Gades  gnaden  wi  Philips,  hertoge  to  Stettin,  Pomern, 
der  Cassuben  und  Wenden,  furst  to  Rugen  und  grave  to  Gutz- 
kow,  bekennen  apenbar  hiermit  und  in  craft  dièses  unses  brèves 
vor  uns  und  mit  in  namen  und  volmacht  des  hochgebornen 
fursten,  unses  fruntlicken  leven  veddern  hern  Barnim,  hertogen 
to  Stettin,  Pomern  etc.,  unser  beiderseits  erven  und  sonst  vor 
idermenniglichen:  Nachdem  sick  ein  tidtlangk  tuschen  den 
durchleuchtigsten,  grosmechtigen  und  hochgebornen  fursten  und 
hern,  hern  Christian,  to  Denmarcken,  Norwegen,  der  Wenden 
und  Gotten  konige,  darneben  ock  mit  siner  kon.  wirden  gebru- 
dern,  hern  Johansen,  Âdolfen  und  Fredericken,  aile  als  hertogen 
to  Schleswigk,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  graven 
to  Oldenburg  und  Delmenhorst,  unsern  fruntlicken  leven  hern 


448  îi4X    9.  Dec 

oheim   and   schw^em.  ock  dem  enreidigro   and  andechtigen 
ansen  leven  besoDciem   hem  Otten.  abt  und  dem  prior  sampt 
dem  gantzen  convent  des  closters  Reinefelde,  in  dem  lanide  to 
Holstein  belegen.  vmn  wegen  der  goder,  die  Reinefeldische  hsTe- 
meislerie  genomet,  in   unserm   hertochdome  Stettin   gedachtem 
closter  Reinevelde  tostendich.  so  wi   nt   vorgevallenen   orsakcn 
innemen   laten  and  eîne  tîdtlangk  gebraket.  errung  togedngen, 
melrk  twist  and  errang  vermoge  and  intiolt  eins  Tordrags,  der- 
halven  tom  Kile  in  Holstein  dingstedags^  na  Egidii  mono  lâOO 
and  drei  and  viertich  uf^erichtet  and  geverdigt,  gatlich  uod  in 
der  finntschop  bigelecht  und  entscheiden  worden:  wekrke  Ti>r- 
dracht  neben   andem   kleriick  inhoit   und  mitbringt,  dat  hoch- 
gedachte   unse   frantlicke  levé  ve<kier  bertoch   Bamim    and  wi 
ap  eine  bestemmede  tidt  gemelten  abt  tom  Reinefeld  oder  sinen 
darto  verordenten  van  wegen  des  closters  und  conTents  to  Reine- 
veld  wedderamb  in  die  goder,  so  man  die  Reineveldische  hJiTe- 
meislerie  nomet,  ond  al  dat,  so  gemelte  doster  ond  dessol^en 
havemeisler  an  dorpen.  molen  und  godem  in  gewehr  ond  besit 
tor  tidt,  als  wi  die  goder  an  ons  genamen.  gehat,  setlen   and 
daran  waldigen  laten  molden.  ond  aberst  daraver  die  kon.  wird« 
to   Denmarcken.  derselven   broder,  die  hertogen  to  Schleswigk, 
Holstein.  ock  die  abL  prior  and  convent  des  closters  Reineveld 
twier  articol  ond  ponct  halven.  nemblicken  tom  ersten«  dar  im 
anfange  des  verdrages  alleine  dièse  worde:  abt  ond  convent  to 
Reinefelde  —  ond  nicht:  vor  sick  ond  ère  nakomelinge,  stan  — 
ond  die  ander  articol:  ond  wo  ock  innerhalven  verwerter  ond 
Teijarter  tidt  van  onsen  vorolderen  elle  ons  ichtswes  beschwer- 
lickes  ond  ongewonligs  ap  die  vorgemelden  dostergoder  gelecht 
were.  datsalve   scholen   und  willen  wi   hertogen  to  Stettin,  Po- 
mem  etc^  fallen  laten  ond  afschafTen  —  ond  hierbi  nicht:  ver 
ons  and  anse  erven.  steit.  beschwerung  and  bedencken  gehat, 
so  hebt>e  wi   Philips,  hertoge  to   Stettin,  Pomem  etc.,  vor  uns 
ond  in  volmacht  hochgemelts  anses  frantlicken  leven  veddem, 
hertogen  Ramimbs  etc..  ond  onse  allersitz  erven  der  kon.  wir- 
den.   derselven  brudere.  aile   hertogen   to  Schleswigk,  Holstein, 
onsen    leven    hem    ohimen    and   schwegem.  to  sonderen  eren, 
fruntlicken  wolgevallen   and   dem  abt  prior  und   convent  des 
closters   Reinevelde  to  sondem  gonsten  ond  gnaden  nagegeven 
ond  bewilligt.  wo  wi  ock  kegenwerdig  in  craft  dièses  brèves  don: 
1.     Dat  bi  dem  ersten  beschwerlicken  articol  im  vordrage, 
der  da   ludet:    und  des  abts  und  con vents  tom  Reinevelde  — 
stan   scholen   dièse  worde:  vor  sick  und   er^  nakomelinge,  ond 
bi   dem  andem  articol.  der  da  ludet:  und  wo  innerhalven  ver- 
werter und  verjarter  tidt  van   unsen  vorolderen  efte  uns  [ichts- 
wes beschwerlickes  und  ungewonligs  '  up  die  vorgemelden  do- 
sterguder  gelecht  were.  datselve  scholen  und  willen  wi  hertogen 
to   Stettin.   Pommem   etc.  vallen    laten   und   afschafTen  —  stan 


*  4.  Sept.     *  Disse  Ord  ère  overspruDirce  i  O. 


1543.    9.  Dec.  449 

scholen  dièse  worde:  vor  uns  und  unser  allersitz  erven  —  ailes 
glicke  in  forma,  mate  und  gestalt,  efte  die  beiden  articul  mit 
dem  tosatze  und  worden,  so  wi  ilzunder  van  wegen  unser  und 
mit  in  volmacht  unses  fruntlicken  leven  veddern,  hertogen  Bar- 
nimbs  etc.,  und  unse  aller  erven  bewilligt,  in  dem  upgerichten 
vordrag  belle  und  clar  utgedruckt  stunden,  ailes  sonder  geverde, 
jedocb  schal  die  upgerichte  vordracht  darmede  nicht  geschwe- 
kel,  gekrenckt  noch  verringert,  sonder  in  aile  sinen  puncten 
und  articulen  —  uterlialven  dieser  fruntlicken  bewilligung  — 
kreftich,  bestendich,  unverruckt  und  van  uns  und  unsen  aller- 
sitz erven  sonder  aile  middel  geholden  sin  und  bliven,  wo  die 
kon.  wirden,  derselven  brudere,  die  hertogen  to  Holstein,  und 
abt,  prior,  convent  und  ère  nakomeling  des  closters  Reinevelde 
ock  don  scholen  und  willen. 

2.  Und  hebben  darup  wi  to  volge  und  werckliclier  vollen- 
lehung  bemelds  upgerichten  verdrags  vor  uns  und  in  volmacht 
hochgemelds  unses  fruntlicken  leven  veddern,  hertogen  Bar- 
nimbs,  und  unse  allersitz  erven  etc.  durch  die  hochgelerden 
und  erbarn  unse  rethe  und  leven  getreuen,  Ulrichen  van  Schwe- 
rin,  unsen  hofmarschalch,  Baltzer  vam  Wolde,  unsen  cantzler 
und  der  rechten  doctor,  Niclaus  van  Klemptzen  und  Mattias 
Budden,  unsen  hovetman  to  Treptow  und  Klempenow,  up  liu- 
den  datum  gnanten  hern  Otte,  abt  to  Reinevelde,  vor  sick,  den 
prior,  gantz  convent  und  ère  nakomelinge  tom  Reinefelde  wed- 
derumb  in  die  mehrgedachten  guder,  so  man  die  Reineveldische 
havemeisterie  nomet,  und  al  dat,  so  gemelt  closter  und  desselven 
havemeister  an  dorperen,  molen  und  guderen  in  gewehr  und 
besit  tor  tidt,  als  wi  die  guder  an  uns  genamen,  gehat  heft,  in- 
gesettet,  angewaldigt,  restituiret  und  ergentzet,  inwisen,  anwal- 
digen,  reistituiren  und  ergentzen  ock  vor  uns  und  in  volmacht 
und  ut  bevel  hocligemelts  unses  fruntlicken  leven  veddern,  her- 
toch  Barnimbs,  und  unser  beidersitz  erven  den  benanten  abl, 
prior  und  gantze  convent  sampt  eren  nakomelingen  tom  Reine- 
velde hiermit  und  in  craft  dièses  brèves,  idoch  dat  unsem  frunt- 
licken leven  veddern,  hertoch  Barnim,  und  uns  ock  unsen  erven 
und  nakamenden  herscliopen  durch  den  havemeisler  und  bevel- 
hebber,  so  die  abt  in  dièse  gudere  ordenen  und  setten  mach, 
unse  gebornus  und  gerechticheit,  so  unse  seligen  vorolderen  und 
wi  und  unse  erven  in  den  gemelden  Reinefeldischen  closter- 
gudern  van  olders  aver  vorw^erte  und  verjarte  tidt  gehat  und  an 
huden  dato  van  uns  erwiset  und  in  einen  sonderen  recess  und 
afscheit  vorfatet  worden,  in  namen  und  van  wegen  des  abts, 
convents  und  closters  to  Reinevelde  und  eren  nakomelingen 
volge  und  unverhindert  geleistet  und  gereicket  werde  ;  des  scho- 
len und  willen  wi  Philips,  hertoch  to  Stettin,  Pomern  etc.,  vor 
uns  und  mit  in  volmacht  unses  fruntlicken  leven  veddern,  her- 
toch Bernimbs,  und  unse  allersitz  erven  wedderumb  aile  dat- 
jenige,  wes  innerhalven  verwerter  und  verjarter  tidt  van  unsen 
vorolderen   efte  uns  beschwerlickes   und  ungewonlickes  up  die 

29 


450  1543.    9.  Dec. 

vorgemelden  closterguder  gelecht,  hutiges  dages  sonder  aile  mid- 
del  fallen  laten  und  afschaffen,  ailes  getreulicken  und  ungever- 
licken. 

Dess  to  orkunde  hebbe  wi  Philips  vor  uns  und  mit  in  na- 
men  und  volmacht  hocbgemelts  unses  fruntlicken  leven  veddern, 
hertoch  Barnimbs  etc.,  und  uns  allersitz  erven  unse  ingesegel 
hiervor  wetenlicken  hangen  und  geven  laten,  in  unser  stadt 
Treptow  up  der  Tollenseh  sonndags  na  Nicolai  anno  domini 
vefteinhundert  und  dreiundviertich. 

Ulrich  van  Schwerin. 

Baltasar  vom  Wolde. 

Niclas  von  Klemptze  subscripsit. 

1543.  9.  Dec.  (Treptow).    Deklaration  angaaende  Udvekslingen  af  Ratifl- 
kationeme  af  den  î  Treptow  samme  Dag  sluttede  Traktat. 

O:  Original  paa  Papir  (egenhœndig  skrevet  af  Niclas  v.  Klemptzcn). 

Zu  wissen:  dass  des  kuniges  zu  Dennemarcken  und  der 
herzogen  zu  Holsteins  dergleichen  auch  der  herzogen  zu  Stetlin, 
Pommeren  gesandten  auf  den  sontag  nach  Nicolai  diesses  43.jares 
zu  Treptow  auf  der  Tollense  sich  der  Reinefeldischen  hofmeiste- 
rei  gueter  halben  zu  folge  des  vertrages  zum  Kyl  behandelt 
ferner  zweyer  vernotelung  auf  hintersichbringen  und  ratificiren 
irer  gnedigsten  und  gnedigen  kunig  und  herzogen  zu  Holstein, 
dergleichen  auch  lierzog  Philipsen  zu  Pommern  unterredet  und 
verglichen,  und  soUiche  vernotelung  ist  gezwifachet  iglichem 
teil  eine  geleichs  lauts  zugestelt,  und  so  gedachte  der  gesandten 
oberen  und  herren  solliche  vernotelung  bewilligen  wurden,  soll 
in  herzog  Philipsen  cantziei  zwei  und  in  der  Holsteinischen 
cantzlei  ein  exemplar  auf  das  rein  geschrieben,  besigelt  und 
unterschrieben  und  auf  mitlwochen  in  den  oslern  anno  1544 
zu  Lubeck  zur  steten  gebracht  und  in  Libert  Bartmans  haus 
in  der  Holslenstrass  uberantwurt  werden,  aiso  das  m.  g.  h.  von 
Holstein  ein  auch  m.  g.  h.  von  Pomeren  ein  und  der  abt  zum 
Reinefelde  ein  exemplar  bekommen  sollen.     Actum  ut  supra. 

Niclas  von  Klemplzen  subscripsit. 


65. 

1544.  23.  Maj  (Speier).  Freds-  og  Venskabstraktat  mellem 
Kong  Christian  III  og  Hertugerne  Hans,  Adolf  og  Frede- 
rik  af  Slesvig  og  Holsten  paa  den  ene  og  Kejser  Karl  V 
paa  Nederlandenes  Vegne  paa  den  anden  Side;  med  dertil 
horende  Biakter. 

Under  Forhandlingernc  paa  Rigsdacjen  i  Regensburg  i  Jnni  15M 
(se   ImUedningen    til   AV.  ^36)    havde    de  danske  (iesaiidlvr  sogt  at  gore 


1544.    23.  Maj.  451 

de  Fordringer  gœldende,  som  Christian  III  havde  til  Kejseren  og  Neder- 
landene,  sœrlig  for  den  ham  ved  Genterirakiaien  af  9.  Sept.  1533  lovede 
Pension,  m  en  de  kejserlige  Kommissœrer  havde  erklœret  ikke  al  kende 
noget  til  disse  Fordringer  og  henvisl  Forhandlingen  herom  lit  Dronning 
Maria,  der  ogsaa  vilde  giue  Besked  om,  hvorledes  Forholdet  skulde 
vœre  efter  Slilslandens  Udleb.  I  Nov.  s.  A.  ankom  ogsaa  den  kejserlige 
Sekrelœr  Joris  v.  Esplegen  lit  Odense  for  al  forhandle  om  en  Forlœn- 
gelse  af  Slilstanden^  der  var  udleben  den  1,  Nov.  Christian  III  vilde 
dog  ikke  indlade  sig  paa  nogen  Forhandling  med  Sekretœren,  da  denne 
ikke  havde  Fuldmagt  lit  al  forhandle  om  de  danske  Fordringer,  og 
da  Danmarky  der  nu  dannede  él  Korpus  med  Sverrig,  ikke  kunde  slutte 
nogen  Fred  eller  Slilsland  uden  i  Forening  med  denne  Magt;  hvis 
Dronning  Maria  vilde  give  sine  Gesandter  Fuldmagt  lit  al  forhandle 
om  de  danske  Fordringer^  foreslog  Christian  III  et  Mode  i  Hamborg 
2.  Febr.  154^2.  Dronning  Maria  erklœrede  sig  il.  Dec.  villig  til  ai  for- 
handle, men  vilde  ikke  sende  Gesandter  til  Hamborg  og  foreslog  i  Ste- 
det  Zivolle,  Deventer  eller  Kampen.  Da  Christian  III  ikke  vilde  sende 
sine  Gesandter  til  Nederlandene,  bleu  man  efter  nogen  Forhandling 
frem  og  tilbage  enig  om,  al  Modet  skulde  holdes  i  Bremen  og  udsœt- 
tes  til  î.  Maj,  for  al  Kongen  forinden  kunde  faa  forhandlet  med  Sver- 
rig. Christian  III  havde  straks  meddelt  Kong  Gustav  I  den  nederland- 
ske  Sekretœrs  ^rinde  og  anmodet  ham  om  al  sende  Gesandter  til  Mo- 
det eller  give  Kongen  Fuldmagt  til  al  forhandle  for  begge.  Da  Kong 
Gustav  I  netop  stod  i  Begreb  med  al  sende  et  Gesandtskab  til  Frank- 
rig  for  al  slutte  et  Forbund  med  dette  Land,  lod  han  Gesandterne, 
Kansleren  Conrad  v.  Pyhg,  Sien  Eriksson  (Leijonhufvud),  Knud  An- 
dersson  og  Georg  Norman,  lœgge  Vejen  over  Danmark  for  al  forhandle 
med  Christian  III  om  fœlles  Optrœden  overfor  Frankrig  og  Nederlan- 
dene. Ved  en  Forhandling  i  Flensborg  13.  April  1542  blev  man  enig 
om,  al  begge  Parte rs  Gesandter  skulde  mode  som  et  Korpus  i  Bremen. 
Opnaaedes  der  ikke  noget  Résultat,  hvad  ingen  af  Parler  ne  havde  no- 
gen Tillid  til,  skulde  de  svenske  Gesandter  rejse  videre  til  Frankrig  for 
al  slutte  Forbund  med  dette  Land,  da  den  franske  Konge  fortroligt 
havde  meddelt  den  danske  Konge,  al  han  til  Foraaret  vilde  begynde 
Krig  mod  Kejseren,  som  havde  brudt  den  i  Nizza  1538  siuttede  lOaarige 
Stilstand  ved  al  lade  nogle  franske  Gesandter  gribe  og  drœbe  i  Nord- 
italien.  Fra  dansk  Side  sendtes  Hr.  Johan  Rantzau,  Hr.  Knud  Rud, 
Casper  Fuchs  og  Anders  Barby  med  Ordre  til  al  krœve  en  Stilstand 
paa  mindst  10  Aar,  der  skulde  gœlde  ikke  alêne  for  Nederlandene, 
men  for  aile  Kejserens  Lande;  kunde  disse  to  Ting  ikke  opnaas,  skulde 
Forhandling erne  afbrydes.  Forhandlingerne  i  Bremen  begyndte  3.  Maj  ; 
fra  nederlandsk  Side  var  medt  Filip,  Friherre  von  Geneffe,  Statholder 
i  Vœlsk  Brabant,  M.  Jost  Aemson  v.  der  Burg  og  Sekrelœr  Joris  v.  Esple- 
gen. De  nedcrlandske  Gesandter  vilde  ferst  ikke  hâve  de  svenske  Ge- 
sandter m  at  deltoge  i  Forhandlingerne,  men  da  de  danske  bestemt 
forlangle  det  og  erklœrede  ellers  straks  at  ville  forlade  Medet,  gik  de 
ind  paa,  at  de  svenske  maaite  deltage  i  Forhandlingerne  om  Stilstan- 
den,  derimod  ikke  i  Forhandlingerne  om  de  danske  Fordringer.  For- 
handlingerne strandede  straks  paa  Sporgsmaalet  om  Slilslandens  Varig- 

29^ 


452  1544.    23.  Maj. 

hedf  da  de  nederlandske  kun  kunde  gaa  ind  paa  at  forlœnge  dcn  1  Aar, 
saaledes  at  den  dog  fi^mdeles  skulde  lebe,  indiil  en  af  Parierne  op- 
sagde  den  ved  et  Aars  Udleb,  og  den  skulde  da  vedblive  at  gœlde  6 
Maaneder  efter  Opsigelsen. 

Efter  Forhandlingernes  Afbrydelse  rejste  de  svenske  Gesandter  til 
Frankrig,  hvor  de  i  Montiers  sur  Saulx  2.  Juli  154^2  sluttede  en  Trak- 
tat^  med  Frankrig.  Christian  III  opgav  nu  ogsaa  Haabet  om  at  faa 
Fred  med  Kejseren  ad  den  fredelige  Forhandlings  VeJ.  Da  der  kort 
efter  Gesandternes  TUbagekomst  fra  Bremen  kom  et  Sendebud  fra  Frank- 
rig med  Meddelelse  om,  at  Frans  I  uilde  begynde  Krigen  mod  Kej- 
seren den  i.  Juli  y  og  Opfordring  til  Christian  III  om  at  sende  Hjœlpe- 
tropper  til  Hcrtugen  af  Kleve,  der  ogsaa  vilde  deltage  i  Krigen,  sendte 
Christian  III  6  Fœnniker  Knœgte  og  300  Ryttere,  der  i  den  klcviske 
Marskal  Martin  v.  Rossems  Hœr  deltog  i  et  Indfald  i  Nederlandene. 
En  Del  nederlandske  Handelsskibe  arresteredes  i  Sundet,  og  der  udgik 
Skrivelser  til  de  uigtigste  af  Hanscstœderne  om  forelebig  at  afholde  sig 
fra  Sejlads  til  Kejserens  Lande.  Fra  nedcrlandsk  Side  besvaredes  disse 
Skridt  med  Udrustelse  af  Kapere  og  Beslaglœggelse  af  danske  Skibe. 
Uden  ligefrem  Krigserklœring  var  der  saaledes  indtraadt  Fejdetilstand 
mellem  Landene.  Da  disse  Forhold  i  hej  Gind  forstyrrede  Stœdernes 
Handel,  segte  Hamborg  at  mœgle.  Til  et  hamborgsk  Gesandtskab, 
der  i  Efteraaret  154^2  var  sendi  til  Nederlandene  for  at  faa  nogle 
anholdte  hamborgske  Skibe  frigivne,  udtalte  de  nederlandske  Stats- 
mœnd  sig  uel  meget  skarpt  mod  Christian  III,  fordi  han  saa  brat 
havde  afbrudt  Forhandlingerne  i  Bt^men  og  haudc  sluttet  Forbund 
med  Frankrig  og  sendt  dette  Rige  HJœlpetropper,  skent  det  havde 
sluttet  Forbund  med  Tyrken,  men  de  lod  dog  samtidig  forslaa,  al  hvis 
Kongen  vilde  opgive  Forbundet  med  Frankrig  kunde  der  nok  komme 
en  Vdsoning  i  Stand;  men  kom  en  saadan  ikke  i  Stand,  vilde  den 
nederlandske  Regering  med  Magt  skaffe  de  nederlandske  Skibe  Gennem- 
gang  gennem  Sundet,  og  for  dette  Formoals  Opnaaclse  vaiv  de  neder- 
landske Stœder,  hvis  Handel  truedes  med  Undergang  ved  Sundets 
Lukning,  rede  til  at  bringe  de  storsle  Pengeofre.  Flere  af  Kongens 
Raadgivere,  deriblandt  sœrlig  Johan  Rantzau,  raadede  ogsaa  til  at 
gaa  ind  paa  en  ny  ForhamUing  med  de  burgundiske,  da  disse  rustede 
sig  saa  stœrkt,  og  det  Jo  heller  ikke  stred  mod  det  franske  Forbund. 
Det  lykkedes  ogsaa  Hamborg  at  faa  begge  Parler  til  al  gaa  ind  paa 
at  prove  en  ny  Forhandling  under  denne  Bys  Mœgling.  Modet,  der 
forst  var  bestemt  al  skulle  holdes  i  Munster  20.  April  1,î43,  forlagdes  efter 
Dronning  Marias  0nske  til  Kampen  og  aabnedes  3.  Maj.  Fra  dansk 
Side  mod  te  Hr.  Johan  Rantzan,  Hr.  Fske  Bilde,  Peder  Suave  og  Cas- 
per  Fuchs,  fra  nederlandsk  Side  Greven  af  Buren,  Pixykumren  i  Me- 
cheln  og  Pnvsidenl  v.  Lewerden;  fra  Hamborg  var  modt  Borgcmvstrene 
Johan  V.  Rodenburg  og  Peter  v.  Spreckelsen  og  Raadmanden  Herman 
Rouer.  Det  lykkedes  dog  lige  saa  lidt  nu  som  tidligere  at  komme  til 
en  Ovcrenskonist.  De  nederlandske  vilde  ikke  indromme  Stilstand  paa 
.saa  lang   Tid,  som  de  danske  forlangte,  og  vilde  kun  lade  Stilstanden 

1  Tr.  :    nydberg,  Sverges  Traktatcr  IV,  24G  IT. 


1544.    23.  Maj.  453 

gœlde  for  Nederlandene,  medens  de  danske  beslemt  forlangte  den  slutiet 
for  aile  Kejserens  Lande;  ligeledes  vilde  de  nederlandske  ikke  indremme 
den  danske  Konge  Ret  lil  al  lukke  Sundet  eller  lil  ai  anholde  Skibe 
og  Folk  i  Krigslid.  Man  uar  fra  nederlandsk  Side  i  Ojeblikkel  saa 
megel  mindre  lilbejelig  lil  ai  giue  efler,  som  der  under  Forhandlingerne 
koni  Underrelning  om^  al  Herlugen  af  Kleue,  hvis  Marskal  Marlin  v, 
Rossem  den  54.  Maris  ved  Siilard  havde  vundel  en  slor  Sejr  over  de 
nederlandske,  paa  Rigsdagen  i  Nûrnberg  havde  slullel  Slilsland  med 
Kejsereny  saa  Faren  fra  den  Side  nu  var  afvœrgei.  De  hamborgske 
Afsendinge  slillede  ved  Models  Slulning  el  Mœglingsforslag,  som  begge 
Parler  skulde  give  Svar  paa  i  Lebei  af  3  Uger,  men  Christian  III  er- 
klœrede  ikke  al  kunne  svare,  forend  han  havde  forhandlet  med  Kon- 
gen  af  Sverrig,  og  fra  Nederlandene  kom  heller  inlel  Svar. 

Christian  II i  bcredle  sig  nu  lil  for  Alvor  al  lage  Kampen  op  mod 
Kejseren.  Paa  HJemveJen  fra  Kampen  forhandlede  de  danske  Gesandler 
i  Lingen  med  kleviske  Raader,  der  meddelle,  al  Herlugen  paa  ingen 
Maade  vilde  ralificere  den  af  hans  Gesandler  i  Nûrnberg  slullede  Slil- 
sland, og  foreslog  el  Forbund  mellem  Christian  III  og  Herlugen  mod 
Kejseren.  Med  Frank rig  indlededes  der  Forhandlinger  om  et  slorl  kom- 
binerel  Angreb  pua  Nederlandene,  Allerede  det  foregaaende  Aar  havde 
Frans  I  10.  Sept,  lovel  al  forslrœkke  den  danske  Konge  med  100,000 
Kroner  paa  Belingelse  af  al  denne  log  en  slor  Mœngde  Landsknœgle 
I  sin  Tjeneste  og  derved  hindrede  Kejseren  i  al  faa  Tropper.  Nu  lovede 
Frans  I  al  opgive  Kampen  i  Italien  og  ved  Pgrenœerne  og  med  al  sin 
Magl  al  kaste  sig  over  Nederlandene;  samlidig  skulde  Herlugen  afKleve 
angribe  disse,  og  en  forenet  fransk-dansk-svensk  Flaade  skulde  gère  el 
Angreb  paa  0en  Walcheren.  Der  havde  fersl  vœret  a  fia  II  el  personligt 
Mode  mellem  Christian  III  og  Gustav  I  af  Sverrig  for  al  Irœffe  Aflaler 
om  Krigens  Ferelse  og  det  af  Herlugen  af  Kleve  foreslaaede  Forbund, 
men  da  Gustav  I  ikke  kunde  mode,  sendtes  i  de  ferste  Dage  af  Juli 
Berge  Trotte  og  Sekretœren  Erik  Hansen  Juel  op  lit  Sverrig  for  at  faa 
Besked.  Omirent  samlidig  sendtes  den  lyneborgske  Kansler  Jehan  Fôr- 
sler  lil  Kurfyrsten  af  Sachsen  og  Landgreven  af  Hessen  for  at  krœve 
HJœlp  i  Henhotd  lil  de  i  Brunsvig  1538  slullede  Forbundslraktater,  og 
aile  Hansestœderne  anmodedes  om  at  afholde  sig  fra  Sejlads  paa  Kej- 
serens Lande.  Den  22.  Juli  154^3  sendte  Christian  III  Dronning  Maria 
sit  hejlidetige  Fejdebrev. 

Den  felgende  Tid  blev  dog  rig  paa  Skuffelser  for  Christian  III. 
Den  svenske  Konge,  der  i  Ojeblikkel  havde  nok  at  gore  i  sit  egel  Land 
med  et  nyl  Udbrud  af  Dackefejden,  erklœrede  ikke  at  kunne  sige,  naar 
han  kunde  sende  HJœlp,  Ja  maalte  endog  selv  anmode  om  HJœlp 
fra  Danmark.  Fra  det  Schmalkaldiske  Forbund  fik  Christian  III  hel- 
ler ingen  Stolle.  Allerede  paa  Rigsdagen  i  Nûrnberg  i  Foraaret  1543 
havde  Kurfyrsten  af  Sachsen  og  Landgrev  Filip  af  Hessen  forebragt 
en  Begœring  fra  Christian  III  om  HJœlp  for  Forbundels  Gesandler, 
men  disse  erklœrede,  at  de  af  Mangel  paa  Inslruks  ikke  kunde  bevilge 
noget,  og  henviste  Afgerelsen  lil  en  felgende  Forbundsforsamling.  Jo- 
han  Fôrslers  Anmodning  salle  nu  Kurfyrsten  og  Landgreven  i  en  ikke 
ringe   Forlegenhcd.     Den    blev    af  deres    Gesandler  forebragt    for  det 


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Schmalkaldiske  Forbund,  der  da  netop  holdl  Mode  i  Schmalkalden, 
men  Forbundet  erklœrede  ikke  al  kunne  gde  Hjœlp,  da  del  ikke  var 
en  Religionssag  og  Kongen  af  Danmark  desuden  selv  havde  beggndi 
Krigen  ved  al  arrestere  de  nederlandske  Skibe  ;  kunde  Kongen  imidlcr- 
tid  bevise,  al  Striden  faldl  ind  under  Forbundels  Beslemmelser,  uilde 
de  evangeliske  Slœnder  dog  igen  lage  Sagen  op  lil  Droflelse.  Kur- 
fyrslen  af  Sachsen  menle  alligevel,  al  i  ail  Fald  de  Medlemmer,  der 
havde  slullet  Forbundslraklalen  for  verdslige  Sagers  Vedkommende,  ikke 
godt  kunde  undslaa  sig  for  al  hjœlpe,  da  Chrislian  III  bereduillig 
havde  ydel  sin  Hjœlp  (10,000  Gl.  lil  Underslellelse  for  Bremcn  i  dens 
Kamp  mod  Junker  Ballasar  af  Esens  og  30,000  GL  lil  Sachsen  og 
Hessen  ved  deres  Angreb  paa  Herlug  Henrik  af  Brunsvig  15^2),  skonl 
han  lel  havde  kunnel  soge  Udflugler  og  hœvdel,  al  del  heller  ikke  var 
Religions-  eller  Defensionssager.  Landgrev  Filip,  der  var  biinden  ved 
sin  hemmelige  Traklal  med  Kejseren,  hœvdede  derimod,  al  Chrislian  III 
ikke  kunde  gère  Fordring  paa  nogen  Hjœlp,  da  han  havde  slullel  sig 
m  Marlin  v.  Rosse  m  ;  gdede  Forbundel  nu  Chrislian  III  Hjœlp,  Iraadle 
del  offenllig  op  mod  Kejseren  og  maalle  saa  ogsaa  selv  kasle  sig  ind 
i  Krigen.  Kurfyrslen  af  Sachsen,  der,  som  han  selv  skrev,  hellere  end 
gerne  vilde  spare  sine  Penge  og  sœrlig  nedig  vilde  forlerne  Kejseren, 
slullede  sig  da  lilsidsl  ogsaa  lil  Landgrev  Filips  Slandpunkl.  Deres 
Svar  kom  saa  lil  al  gaa  nd  paa,  al  de  fyrslelige  Medlemmer  forelebig 
heller  ikke  kunde  yde  Chrislian  III  nogen  Hjœlp,  da  de  ikke  kunde  cr- 
kende,  al  del  burgundiske  Hus  havde  angrebel  ha  m  ;  skulde  del  imidlerlid 
ske,  kunde  Kongen  sikkerl  règne  paa  deres  Hjœlp.  Chrislian  III  sogle 
ved  senere  Skrivelser  lil  Kurfyrslen  og  Landgreven  al  faa  el  mère  be- 
sleml  Lofle,  men  disse  gav  kun  undvigende  Svar  med  Ilenvisning  lil, 
al  Kejseren,  der  havde  nok  al  gère  med  Frankrig  og  Tyrkerne,  sik- 
kerl ikke  kunde  lœnke  paa  al  angribe  Danmark.  —  De  miiilœ.re  Ope- 
ralioner  log  ogsaa  el  uheldigl  Forleb.  Fra  fransk  Side  ferles  Krigen 
med  ringe  Krafl,  og  da  Kejseren  i  Augusl  15^3  selv  kom  lil  Neder- 
landene  og  i  el  3  Ugers  Felltog  fuldslœndig  slog  Herlug  Vilhelm  af 
Julich-Kleve  lil  Jorden,  fandl  denne  aldeles  ingen  Underslellelse  hos 
Frankrig.  7.  SepL  maalle  Ilerlugen  underkaslc  sig  i  Venloo,  afslaa 
Geldern  og  Zulphen  og  opgive  aile  sine  Forbindelser  med  Frankrig, 
Danmark  og  andre  af  Kejserens  Fjender.  TU  Ses  udrelledes  heller 
ikke  nogel.  I  Augusl  havde  Christian  III  sendl  en  belydelig  Flaade  ud 
for  al  angribe  0en  Walcheren.  Flaaden  led  megel  af  Slorm  og  Uvvjr 
i  Nordseen  og  maalle  lilsidsl  vende  lilbage  med  uforrellel  Sag.  Af  den 
lovede  Pengeunderslollelse  fra  Frankrig  fik  Chrislian  III  Irods  lalrige 
Henvendelser  og  gode  lAffler  heller  ikke  en  Hvid. 

Hos  Chrislian  III  og  hans  Raadgivere  gjorde  der  sig  derfor  gan- 
ske  nalurlig  snarl  igen  Onsker  gœldende  om  al  komme  lil  en  Udso- 
ning  med  Kejseren  og  Nederlandene,  saa  man  cndclig  engang  kunde 
blive  fri  for  de  sladige  Ruslninger,  der  krœvede  slore  Vdgifter.  Der  lil 
kom  ogsaa,  al  Faren  for  cl  Angreb  fra  Sosiden  var  hicvcn  slorre  ved 
del  i  Februar  15^3  slullede  Forbund  mellem  Kejseren  og  England,  selv 
om  England  ikke  hidlil  havde  villel  gaa  ind  paa  al  erkiœre  Kongen 
af  Danmark  for  Fjende.     Forskellige   lyske   Fgrsier  vare  i  Slulningen 


1544.    23.  M^'.  455 

af  15^3  iurigt  paa  Fœrde  for  at  mœgle,  foruden  Kurfyrsten  af  Sach- 
sen  og  Landgrev  Filip  af  Hessen  sœrlig  Hertug  Ernst  af  Lyneborg  og 
Hertug  Henrik  af  Meklenborg  ;  de  to  sidste  segte  navnlig  at  bringe  et 
Forlig  i  Stand  mellem  Christian  III  og  Pfalzgrev  Frederik,  der  netop 
paa  den  Tid  syntes  at  vœre  stemt  for  en  Udsoning.  Noget  Résultat 
kom  der  dog  ikke  ud  af  disse  Forhandlinger.  I  Efteraaret  15^3  havde 
imidlertid  Dronning  Dorothea  (vistnok  med  Johan  Rantzau  og  den 
lybske  Hovedsmand  Claus  Hermeling  som  Mellemmœnd)  henvendt  sig 
tu  Hertug  Henrik  af  Wolfenbûttel  for  at  faa  ham  til  at  mœgle:  Denne 
erklœrede  sig  ogsaa  villig  dertil.  Fra  Bergen  i  Hennegau  sendte  han 
17.  Okt.  Claus  Hermeling  tilbage  med  et  Frcdsudkasty  som  Kongen  ferst 
maatte  antage,  inden  man  kunde  sœtte  Kejseren  i  Kundskab  om  Sagen. 
Christian  III  skulde  herefler  opgive  aile  mod  Kejseren  fjendtlige  For- 
bund  med  Frankrig^  Sverrig  og  andre,  give  Christian  II  fri  mod  Sik- 
kerhed,  give  hans  Dotre  en  Erstatning,  svare  Riget  aile  Ydelser  af  aile 
Rigslen,  sœrlig  af  Bispedemmet  Lybœkj  antage  et  kommende  Koncils 
Besluininger  og  understette  Kejseren  med  den  somme  Hjœlp,  som  uar 
ydet  Frankrig.  Den  27.  Nov.  sendte  Dronning  Dorothea  med  en  egen- 
hœndig  Skrivelse  Svar  herpaa:  Christian  III  havde  altid  gerne  uillet 
staa  i  Fred  og  Forbund  med  Kejseren,  hvad  Gentertraktaten  af  9.  Sept, 
1533  noksom  viste;  han  var  bleven  tvungen  til  at  forbinde  sig  med 
frcmmede  Fyrsler,  men  vilde  gerne  opgive  disse  Forbund,  naar  de  ikke 
mère  vare  nodvendige  ;  han  vilde  give  Christian  U  fri  mod  Sikkerhed, 
give  Dot  rené  en  sœdvanlig  Brudeskat  og  tiistede  fri  Handel;  med  Hen- 
syn  m  Koncilet  vilde  Kongen  holde,  hvad  der  paa  et  kristeligt  Kuncil 
enstemmig  blev  vedtaget  i  Overensslemmelse  med  Guds  Ord.  Kongen 
af  Sverrig  skulde  optages  i  Forbundet,  men  skulde  saa  ogsaa  bidrage 
til  Christian  IF  s  Vnderhold  og  til  Dot  renés  Brudeskat.  Den  2.  Jan. 
15i^f  udvirkede  Hertug  Henrik  et  kejserligt  Lejde  for  danske  Gesandter 
til  Rigsdagen  i  Speier  og  sendte  det  til  Dronning  Dorothea. 

Den  5.  Febr.  15  H  udfœrdigedes  i  Rensborg  Instruksen  for  de  dan- 
ske Gesandter,  Hr.  Johan  Rantzau,  Hr.  Anders  Bilde,  Peder  Svave  og 
Casper  Fuchs.  Gesandterne  skulde,  saasnart  de  kom  til  Speier,  kalde 
de  ^beumsstea  Folk  til,  ved  hvem  Underhandlingen  var  indledet,  og  sorge 
for,  at  der  blev  taget  fat  paa  Forhandlingerne  saa  hurtig  som  muligt. 
De  skulde  arbejde  for,  at  der  kunde  blive  sluttet  en  fuldstœndig  Fred 
mellem  Kejseren  og  aile  hans  Lande  og  aile  Kongens  og  hans  Brodres 
Lande,  men  kunde  Fred  ikke  opnaaes,  maatte  de  gaa  ind  paa  en  Stil- 
stand  paa  mindst  6  Aar  med  1  Aars  Opsigelsesfrist.  Begge  Parters 
Undersaatier  skulde  hâve  fri  Handel  og  Sejlads  gennem  den  anden 
Parts  Riger,  Lande  og  Stromme  mod  Erlœggelse  af  sœdvanlig  Told, 
men  begge  Parler  forbeholdt  sig  deres  Herligheder  og  Friheder.  Ingen 
af  Parterne  maatte  tvinge  den  anden  Parts  Undersaatter  til  Tjeneste  eller 
opholde  dem,  dog  maatte  han,  hvis  han  fik  det  behov,  bruge  den  an- 
den Paris  Undersaatter  og  Skibe  mod  en  rimelig  Betaling  ;  kunde  det 
ikke  sœtles  igennem,  at  begge  Parler  forbeholdt  sig  deres  Herligheder 
og  Friheder,  skulde  Artiklen  om,  at  den  ene  Part  ikke  maatte  tvinge 
den  anden  Parts  Undersaatter  til  Tjeneste,  ogsaa  udelades.  Der  skulde 
optages  en  Artikel  om,  at  de  Undersaatter,  der  havde  tjent  mod  deres 


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Herre,  uden  Straf  maatie  komme  tilbage  til  deres  Fœdreland  og  Godser, 
De  paa  begge  Sider  anholdte  Skibe  med  Gods  skulde  losgives  og  det 
bortkomne  Gods  erstattes.  Kongen  uilde  gaa  ind  paa  at  betale  de 
overijsselske  Stœder  deres  Resitilgodehavende  og  vilde,  hvis  det  bestemt 
krœvedes,  opgive  sine  Krav  paa  jErkebispen  af  Trondhjems  efterladte 
Gods.  Kongen  vilde  endvidere  forpligte  sig  til,  hverken  offenllig  ellcr 
hemmelig,  at  hjœlpc  Frankrig,  hvis  det  begyndte  Krig  mod  Kejseren^  men 
forlangtes  det,  at  Kongen  fuldsiœndig  skulde  forlade  Frankrig,  skulde  de 
hœudCj  at  Forbundet  var  defensivt,  saa  Kongen  maatie  holde  sit  Ordy 
hvis  Kejseren  angreb  Frankrig.  Offentlig  vilde  Kongen  ikke  trœde 
fjendtligt  op  mod  Frankrig,  og  forlangtes  dette,  skulde  Forhandlingerne 
afbrgdes,  men  kunde  Kejseren  trœffe  Overenskomst  med  nogen  af  Kon- 
gens  Undersaatter  om  at  tjene  med  Ryttere  og  Knœgte  mod  Frankrig, 
vilde  Kongen  tillade  det  og  uformœrket  anvende  en  10 — 12000  Gl.  der- 
paa.  Kongen  vilde  ikke  optrœde  fjendtligt  mod  de  evangeliske,  men 
vilde  heller  ikke  hjœlpe  dem  mod  Kejseren  eller  hans  Lande.  Naar 
de  Forbund,  som  Kongen  nu  havde  med  andre,  vare  udlebne,  vilde  han 
ikke  slutte  Forbund  med  nogen  mod  Kejseren.  De  gensidige  Ford  ri  n- 
ger  skulde  ophœves  mod  hinanden.  Hvis  der  kunde  opnaas  Frcd, 
maatie  Gesandterne  love  Christian  IVs  Dotre  300,000  Gl.  af  Danmark, 
Norge,  Sverrig  og  de  to  Fyrstendommer,  men  begge  Detrene  skulle 
saa  udsiede  et  af  Kejseren  og  den  romerske  Konge  bekrœftet  Afkald. 
Efter  Fredens  Slutning  vil  Kongen  frigive  Christian  II  og  give  ham 
en  fyrstelig  Underholdning.  Hvis  Pfalzgreven  ikke  vilde  gaa  med  til 
Fred  eller  StUstand,  maatte  de  slutte  den  med  Kejseren  alêne,  men 
Freden  eller  Slilstanden  skulde  sluttes  a f  Kejseren  for  aile  hans  Lande; 
kunde  det  ikke  opnaas,  skulde  Forhandlingerne  afbrydes.  Gesandterne 
maatte  love  Hertug  Henrik  af  Wolfenbûttel,  at  Kongen  ikke  vilde  gaa  med 
til  noget  fjendtligt  mod  ham,  men  mère  kunde  Kongen  for  sin  /Eres  Skyld 
ikke  love.  Var  han  ikke  tilfrvds  hermed  og  nœgtede  at  fremme  Forhand- 
lingen,  maatte  Gesandterne  fremme  den  ad  anden  VeJ,  f.  Ex.  ved  Sach- 
sens  og  Hessens  HJœlp,  hvem  de  maatte  meddele  saa  meget  af  For- 
handlingerne, som  de  fandt  raadeligt.  Kunde  det  fremme  Forhand- 
lingerne, maatte  de  ogsaa  love  Hertug  Henrik  20,000  Gl.  og  Granvella 
10,000  Gl.  —  Den  11.  Febr.  forlod  Gesandterne  lienshorg  og  ankom 
11.  Maris  til  Worms,  hvor  Clans  Hermeling  og  en  af  Hertug  Henriks 
TJenere  Baltser  Stechau  modtog  dem.  Den  13.  kom  de  til  Speier,  hvor 
de  fik  Herberg  lige  i  Nœrheden  af  Kejseren  s.  Alleredc  Dagen  efler 
medte  Hertug  Henrik  hos  dem  og  tilbod  sin  Bistand  ved  Forhand- 
lingerne; Indholdet  af  Instruktionen  og  Fuldmagten  mcddeltes  ham. 
Kurfyrsten  af  Sachsen  og  Landgreven  af  Hessen  anmodede  dem  ogsaa 
om  en  Samtale,  men  de  afslog  den  forelebig,  da  Hertug  Henrik  havde 
overbragt  dem  en  Opfordring  fra  Kejseren  til  at  holde  sig  i  deres  Her- 
berg og  ikke  taie  med  nogen.  Den  21.  vare  de  dog  hos  Kurfyrsten 
og  Landgreven,  hvem  de  meddelte,  at  Hertug  Henrik  ved  en  Mellem- 
mand  havde  sendt  Kongen  et  Lejde  til  Rigsdagen  og  nu  ved  deres  An- 
komst  til  Speier  havde  fremslillet  sig  som  Mœgler,  hvilkct  de  havde 
maattet  gaa  ind  paa,  da  de  ikke  kunde  foreskrioe  Kejseren,  hvorledes 
Forhandlingerne  skulde  fores.     Kurfyrsten  og  Landgreven  nndlod  ikke 


1544.    23.  Maj.  457 

at  ytre  deres  Forundring  over^  al  neiop  Hertug  Henrik  uar  bleuen  be- 
iroet  tu  at  vœre  Mœgler,  men  lovede  ellers  at  ville  gère  deres  Bedste 
for  al  bringe  en  Fred  i  Stand.  Den  1.  April  fîk  Granvella,  Karl  Boi- 
soty  Johan  de  Naves  og  Viglius  v.  Zwichem  Faldmagl  af  Kejseren  lit 
at  forhandle  med  de  danske  Afsendinge.  Forhandlingerne  bleue  ret 
langvarige,  men  deres  nœrmere  Forleb  kendes  ikke,  Som  del  bevarede 
Brudstykke  af  Anders  Bildes  Dagbog  over  Rejsen  viser,  lededes  For- 
handlingerne i  Begyndelsen  a f  Hertug  Henrik  afWolfenbûttely  men  denne 
klagede  ved  en  senere  Lejlighed,  i  Efteraaret  154^5,  over,  at  han  under 
Forhandlingernes  Gang  var  bleven  trœngt  lit  Side  af  Johan  Rantzau 
og  andre,  hvilket  efter  hans  Mening  havde  medfort,  at  Traktaten  var 
bleven  ugunstigere  for  Kongen,  end  den  ellers  vilde  vœre  bleven.  De 
danske  Gesandier  optraadte  med  stor  Fasthed  —  Granvella  klagede 
gentagne  Gange  lit  den  paa  Rigsdagen  vœ rende  engelske  Gesandt  over 
deres  Stivhed  —  og  satte  i  det  hele  og  store  deres  Fordringer  igennem. 
Kejseren  maalte  slutte  en  endelig  Fred,  hvad  han  hidtil  saa  bestemt 
havde  vœgret  sig  ved,  og  den  i  Freden  indeholdte  Réservation  af  Chri- 
stian H' s  og  hans  Detres  Ret  svœkkedes  betydeligt  ved  den  af  Kejseren 
givne  hemmelige  Deklaration,  hvori  han  erklœrede  ikke  at  ville  paa  fore 
Christian  UI  nogen  Krig  af  den  Grand.  Et  Hovedmotiv  for  Kejseren 
tu  at  gaa  ind  paa  Freden  var  foruden  Onsket  om  at  skille  Danmark 
fra  Frankrig  og  de  evangeliske  i  Tyskland  Hensynet  til  Nederlandene. 
Her  havde  Kejserens  fjendtlige  Politik  mod  Danmark  altid  vœret  meget 
upopulœr,  da  den  i  h&j  Grad  skadede  den  nederlandske  Handel  og 
vanskcliggjorde  Landets  Forsyning  med  Korn  og  Skibsbygningsartikler. 
Den  23.  Maj  underskreves  de  forskellige  Aktstykker  :  Hovedtraktaten  (A), 
den  dertil  herende  kejserlige  Deklaration  (B)  og  en  Separatartikel  (C) 
angaaende  Amnesti  for  Krigsfolk,  der  havde  tjent  mod  deres  Fœdre- 
land.  1 


^  Joris  V.  Esplegens  Sendelse  og  Medet  i  Bremen:  Clir.  III  t.  Dronning 
Maria  "/„  1541,  »«/,  1542;  t.  Gustav  I  "/„  1541,  Febr.  1542,  "/j,  »/«,  "/•  1542 
(Ausl.  Rcgistr.).  Dr.  Maria  t.  Chr.  III  "/u  1541,  "/s  1542,  Chr.  III  t.  Dr.  Maria 
»*/i  1542,  Dr.  Marias  Kreditiv  f.  de  nederl.  Afsend.  "/i  1542;  Relation  fra  de 
dsk.  Afsend.  ved  Medet  Vs  1542  (Spanske  Nederlande  I,  III).  Gustav  I  t.  Chr.  III 
«8/i2  1541,  '/i,  «/,  1542;  C.  Fuchs's  Optegn.  om  Forhandl.  i  Flensborg  med  de 
svenske  Afsend.  (Sverrig  I,  IV).  Instruks  "/4  og  Fuldmagt  "/^  1542  f.  de  dsk. 
Afsend.  (Tyske  Kanc.  Instruksbog  1539—48  S.  57  ff.).  Chr.  111  t.  Danzig,  Stral- 
sund,  Bremen,  Wisraar,  Hostock  og  Lybsek  "/j  1542  (Ausl.  Reg.).  Geh.  Aars- 
bereln.  IV,  213  ff.,  222  fT.,  227—30.  —  Modet  i  Kampen:  Hamborgs  Kreditiv 
f.  Casper  Fuchs  t.  Chr.  III  Vu  1542,  C.  Fuchs  t.  Chr.  III  •/„  1542  (Hamborg). 
Chr.  III  t.  Hamborg  V4  1543,  Dr.  Maria  t.  Hamborg  ^\^,  Hamborg  t.  de  nederl. 
Afsend.  i  Kampen  'Vi*  ^l^r.  III  t.  de  dsk.  Afsend.  i  Kampen  *"/4,  Instruks  f.  de 
dsk.  Afsend.  i  Kampen  *®/4,  Relation  fra  disse  "/j  (Spanske  Nederlande  III,  VI).  — 
Chr.  III  t.  Hansestœderne  »/«  1543,  t.  Hert.  af  Kleve  "/g,  t.  Hamborg  "/e.  t.  Gu- 
stav I  «/g,  Vil  1543  (Ausl.  Registr.).  Chr.  IIl's  Instruks  f.  Berge  TroUe  og  Erik 
Juel  t.  Gustav  I  ^/^  1543  (T.  K.'s  Instruksbog  1539—48  S.  95  ff.),  sammes  Instr. 
f.  Joh.  Fôrster  t.  Kurf.  af  Sachsen  og  Landgr.  af  Hessen  "/g  1543  (Instruksbog 
S.  66  ff.),  Joh.  Fôrsters  Relation  om  sin  Sendelse  '/g  (med  Kurf. 's  og  Landgr.'s 


-158  1S44.    23.  Maj. 

CdDtkslingen  af  Raiifikationeme  forttoges  i  Brrmen  1.  Jaii  af 
Viglius  V.  ZwieiKm  for  Ktjseren  og  Casper  Fachs  for  Chrisiian  HL 
Den  engeUke  Konge  ratifictrede  de  ham  vedrorende  ArîUder  i  Hoved- 
traktaten  20.  Aag.  15H  *.  mtdens  Kong  Gasiau  /  af  Sperrig  fersi  S.  OkL 
1550  afgav  un  Ratifikation*. 

A. 

1544.  23.  Miy  fSpeier).  Freds*  og  Yenskabstraktai  mellem  Kong*  Chri- 
stian ni  og  Hertugeme  Hans.  Adolf  og  Frederik  af  Slesrig  og*  Hol- 
sten  paa  den  ene  og  K^'ser  Karl  Y  paa  Nederlandenes  Yegne  paa 
den  anden  Sîde. 

R:  Kejscr  Karl  X'^s  Ratifikation  af  3.  Jani  1M4  lOrigiiial  paa  Fer- 
gament  mcd  Kejserens  Tcdtunigende  Se^  . 

O:  Origiiial  paa  Papir  den  af  Underfaandleme  onderskrevne  og 
bcscglcde  TraktatL  O  er  paa  flerr  Steder  no^  skwleslffst  sdl^ttet, 
hTorfor  R  er  lagt  til  Gmnd  for  Aftrrkket  nedenfor.  dog  ère  enkdte 
Laesemaader  optagne  fra  O. 

Tr.  :  Letbnitias.  Mantissa  cod.  ior.  gent.  dîpl.  Pars  2  p.  233  —40. 
Lûnig.  Teatsches  Reichs-Archiv.  Pars  spécial.  Cont.  1.  Abth.  I.  Ab- 
saU  1.  S.  23^—41.  Du  Mont.  Corps  diplom.  T.  4.  P.  2  p.  274—77. 
Krag  og  Stephanias.  ChnsUan  IIl's  Hist  II.  579—90. 

Wir  Karl  der  funfl,  von  Gottes  gnaden  Romischer  kaiser,  zu 
allen  zeitien  merer  des  reichs,  kunig  in  Germanien,  zu  Hispanien, 
baider  Sicilien,  Jérusalem.  Hungem.  Dalmatien.  Croatien  etc.,  erz- 
berzog  zu  Osterreich,  herzog  zu  Burgundi,  zu  Lottrick,  zu  Bra- 
bant,  zu  Limburg.  zu  Geldem,  zu  Lutzenbui^  etc.,  grave  zu  Habs- 
purg,  zu  Flandem,  zu  .\rthois,  Bui^undi.  Hennigaw,  Hollandt^ 
Seelandt,  Namur  und  Zutphen  etc..  herr  in  Frieslandt,  Utrechl, 
ditz-  und  jenerseits  der  Isel.  Mecbeln.  Salins  und  Groningen  etc.« 
bekennen  ofîentlich  mit  disem  brief  und  tbun  kundt  allermenigk- 
lich  :  Nachdem  \vir  uns  von  wegen  der  spen  und  iming,  so  sîch 


Srar  **;»    «Sachsen    III».     Kurf  af  Sachsen   t  Landgr.  Fillp   "  ;.  "t.    I^ndgr. 
Pilip  t.  Kurf.  af  s.  " -.  «-   fStatsark.  i    Marburg>.     Chr.  III    L  Kurl  af  S.  og 
Landgr.  F.  «• -.  »•  ,  1543  «.Xusl.  Reg.K  Kurf.  af  S.  og  Landgr.  F.  L  Chr.  III   »*  ,^ 
"  .,  1543  'Sachsen  I».     Geh.  Aarsbereln.  IV.  232 — 57.  —  Freden  i  Speier:   Chr. 
III  L  Hert.  Emsl  af  Lyneborg  *  n.  »•  ^   1543  <Ausl.  Reg.  .     Hert.  Emst  t.  Chr. 
III  **.^    '1^,  1543    Brans\ig-Lyneborg  I>.     Chr.  IIIs   Fuldmagt  og  Instmks  fl 
de    dsk.  .\fsend.  t.  Speier   -  ,   1544    «T.   K-s    Instniksbog    1539— 4S   S.  112  nX 
Rejser  Karl  V's   Fuldm.  f.  de   kejserl.  Underhandlere   ^  ^   1544:    .Anders   Bildes 
egenhaendige  Dagbog  over  Rejsen    ender  28.  Marts  >  •  Spanske  Nederlande).     Op- 
tegnelse  om  de  dsk.  .Afsendinges  .Xvdiens  hos  Kurf.  af  S.  og  Landgr.  Filip  *i/, 
1^44  «Arkivet  i  Weimari.     Zeitschr.  f.  Schlesw.-Holst-Lauenb.  Geschicbte  XXII, 
497-503.     SUtepapers  of  Henry  VIII.   Vol.  L\.   662.   672  f.     Geh.  .Aarsbereln. 
IV.  258. 

»  Tr.:  Rymer.  Foedera.  éd.  G.  Holmes.  T.  VI.   P.  II!.  118.     -  Tr.:  Rydberg. 
Sverges  TrakUter  IV.  452  f 


1544.    23.  Maj.  459 

zwischen  unsern  Nidererblanden  und  dem  durchleuchtigen  fur- 
sien,  herrn  Chri'sliern,  erwellen  kunig  zu  Denemark,  Norwegen, 
der  Wenden  und  Gotten,  herzogen  zu  Schleswik,  Holstain,  Slor- 
marn  und  der  Dietmarschen,  graven  zu  Oldenburg  und  Delmen- 
horst,  ein  zeit  her  erhalten,  in  guetlich  handlung  eingelassen,  dar- 
auf  durch  unsere  und  gemelts  erwelten  kunigs  rethe,  comissari 
und  botschaften  (sich)  an  unser  baiderseits  stat  solicher  speen 
und  irrung  verglichen  und  ein  fridt  und  ainigung  abgeredt  und 
beschlossen,  darin  under  andern  fursehen,  das  wir,  dergleichen 
der  bemelt  erwelt  kunig  solichen  fridt,  ainigung  und  vertrage 
hiezwischen  dem  ersten  tag  des  monats  Julii  nechstkunftig  ra- 
tificiern  und  in  allen  und  jeden  puncten  und  articeln  becrefti- 
gen  und  bestettigen  und  solcher  ratification  urkunt,  under  unser 
aigen  handt  und  insigl  verfertigt,  in  der  stat  Bremen  gewislich 
gegen  einander  uberautworten  lassen  sollen,  ailes  laut  desselben 
fridts  und  ainigung  weittern  inhalt,  so  von  wort  zu  wort  also 
Yolgt  : 

In  dem  namen  des  herrn  amen.  Zu  wissen,  als  sich  ein 
zeit  her  trefîenliche  irrung,  gebrechen  und  zwitracht  zwischen 
des  allerdurchleuchtigisten,  grossmechtigisten  fursten  und  herrn, 
herren  Karolen  des  funften,  ditz  namens  Romischen  keisers  etc., 
Nidererblanden  an  einem  und  dem  durchleuchtigisten  fursten 
und  herrn,  herrn  Christian,  erwôlten  kunig  zu  Denemark,  durch- 
leuchtigen und  hochgebornen  herrn  Johansen,  Adolfen  und  Fri- 
derichen,  herzogen  zu  Schleswick  und  Holstain  etc.,  gebruedern, 
iwid  den  kunigreichen  Denemark  und  Norwegen  und  iren  fur- 
stenthumben,  landen  und  herschaften  anders  tails  zuegetragen, 
darumb  sy  dan  gegen  einander  zu  ofîentHchen  vheden,  angriff 
und  thatlicher  beschedigung  kumen  sein,  und  aber  zu  guet- 
licher  hinlegung  solicher  irrung  und  gebrechen  hievor  etlich 
tage  angesetzt  und  handlung  furgenomen  und  so  ver  kumen  ist, 
das  hochgedachte  kayserliche  maiestat  solche  guetliche  hand- 
lung eingeraumbt,  und  dan  hochgemelter,  erwelter  kunig  seine 
botschaft  und  commissarien,  nemblich  die  edlen  und  furnemen 
Johan  Rantzaw,  Andres  Bilde,  baide  ritter.  Peter  Schwabe  und 
Caspar  Fuchs,  von^  frid  und  richtung  zwischen  ermelten  kai- 
serlicher  maiestat   Nidererblanden   und   dem  erwelten  kunig  zu 

*  R  forbigaar:  von. 


460  1544.    23.  Maj. 

Denemark  etc.,  desselben  bruedern  und  gedachten  kunigreichen 
und  landen  zu  handlen,  anhero  gen  Speyr  zu  irer  kayserlichen 
maiestat  abgefertigt,  und  sein  von  wegen  der  kaiserlichen  maie- 
stat  die  erleuchten,  edlen,  hochgelerten  herrn,  Niclas  Perrenot, 
herr  zu  Granvella,  irer  mal.  obersler  gehaimer  rath,  Johann  von 
Naves  zu  Mesantzi,  vicecantzier,  Carol  Boisot  und  Viglius  von 
Zwichem,  der  rechten  doctores,  und  ail  hocligemelter  kay.  mat. 
rethe,  zu  solclier  handlung  auch  verordnet,  und  durch  diesel- 
ben  baiderseyts  auf  vorgeende  underhandlung  mit  guetem  wis- 
sen  und  willen  hochstgemeller  kay.  mat.,  desgleichen  des  hoch- 
genanten  erwelten  kunigs  in  craft  des  gewalts,  den  die  gemelten 
seine  commissarien  derhalben  furbracht,  und  weitter  abgeredt, 
beschlossen  und  verglichen  worden  auf  weg  und  mittel,  wie 
hernach  volgt: 

:/.  Erstlich  das  aller  unwill,  unainigkait,  veindtschaft,  vhede 
und  kriege  zwischen  den  vorgenanten  landen  und  gebieten  der 
kayserlichen  mat.  an  einem  und  dem  gedachten^,  erwelten  ku- 
nig  Cristian,  seinen  bruedern,  gemelten  kunigreichen,  fursten- 
thumben  und  landen  andcrs  tails  von  heut  dato  an  in  kunflig 
zeitten  gantz  ersunken,  ab  sein  und  in  allweg  aufhôren  sollen, 
und  hinfuro  zwischen  den  furstenthumben  Brabant,  Lymburg, 
Geldern  und  Lutzenburg,  den  grafschaften  Flandern,  Arthoîs, 
Hennigow,  Hollandt,  Seelandt,  Zutpfen  und  Namur,  den  her- 
schaflen  Frieslandt,  Utrich,  ditz-  und  jenerseits  der  Isel,  Gro- 
ningen  und  Mecheln  und  aller  itzgemelter  landen  und  gebieten 
hindersessen,  inwonern  und  underthanen  kay.  mat.  in  derselben 
Nidererblanden  und  aucli  von  wegen  des  hochgedachten,  er- 
welten kunigs  zwischen  den  kunigreichen  Denemarken,  Nor- 
wegen,  Gotten  und  Wenden,  den  herzoglhumben  Sclileswick, 
Holstain,  Stormarn  und  Dietmarschen  und  allen  andern  gebie- 
ten und  landen  und  deren  inwonern,  des  erwelten  kunigs  und 
seiner  brueder  underthanen,  und  aller  gemelten  tail  erben  und 
nachkumen  guete,  aufrichtige  und  bestendige  freundtschaft, 
ainigkait  und  fride  sein  zu  landt,  môer  und  suessen  wasser  und 
zu  ewigen  kunftigen  zeitten  weren,  bleiben  und  gehalten  werden 
soll.  Also  das  die  underthanen  der  vorgenanten  kunigreichen 
und   landen   zu   baiden   tailen   zu  landt  und  wasser  zu  den  ge- 

^  R  forbig.  :  gedachten. 


1544.     23.  Maj.  461 

nanten  kunigreichen,  furstenthumben,  herschaften,  landen,  stetten 
und  haven,  auch  allen  und  jeden  wasserstromen  allenthalben 
sicher,  frey  und  vehlig  handlen,  wandlen,  raisen,  schiffen,  faren 
und  darin,  so  lang  sy  wollen,  bleyben  und  handtieren,  daselbst 
profiant,  narung  und  aile  andere  notturft  on  ailes  widersprechen 
kauffen  und  verkauffen  auch  aus  denselben  kunigreichen,  fursten- 
thumben, landen,  stetten,  haven,  wasserstromen  und  dern  jedem, 
so  ofl  es  inen  gefellig,  zu  iren  selbs  oder  anderen  frembden  landen 
mit  iren  aigen  gedingten  oder  entlehenten  schiffen,  waegen, 
karren,  pferden,  waren,  haab  und  gueteren  und  allen  anderen, 
nichts  ausgenomen  noch  hindan  gesetzt,  hin  und  wider  ziehen 
und  wanderen  gleichermassen,  wie  sy  soliches  ailes  in  iren  aigen 
vatterlanden  thun  mochten  und  die  underthanen  derselben 
orten  und  landen  selbs  thun  kundten;  also  das  sy  kaines  ge- 
mainen  oder  sondern  gelaits,  gonnung  oder  erlaubnus  bedurffen, 
auch  in  kainem  der  vorgeschribnen  orter  ainich  glaidt  oder 
vergunstigung  zu  furderen  schuldig  sein  soUen,  sonder  auf  be- 
zalung  der  gewondliclien  zolle  one  aile  verhinderung,  wie  von 
alters  lier,  —  doch  das  sich  ein  jeder  gepurlich  halte  ^  —  ir 
gewerb  und  kaufmanschaft  frey,  unverhindert  treiben  sollen  und 
mogen,  also  das  weder  ire  personen,  noch  haab,  gueter  oder 
waar  durch  den  fursten,  in  des  gebiet  das  ist,  oder  durch  des- 
selben  stathalteren,  vogte,  ambtieute  oder  underthanen  durch 
ainicherlay  furgewenten  schein  oder  ursach  angelangt,  vernach- 
tailt,  bekumert  oder  aufgehalten,  noch  ime  selbs  oder  andern 
von  seinetwegen  wider  seine  veindt  und  wider>vertigen ,  was 
auch  fur  krieg  einfallen  mochten,  zu  dienen  genottigt  oder  ge- 
zwungen  werden  sollen;  doch  so  die  herrn  des  landts  baider- 
seyts  ainicher  wahr  notturftig  weren,  die  sollen  sy,  wie  von 
alters  gebreuchlich,  gegen  geburlicher  und  parer*  bezalung,  oder 
wie  sy  sich  des  sunst  mit  denen,  so  solche  wahar  zuesteen, 
nach  derselben  gueten  willen  und  benuegen  vergleichen,  aus 
den  schiffen  zu  begeren  und  zu  erlangen  macht  haben.  Wo 
auch  ain  tail  des  andern  underthanen  schiffe  in  ainichen  fur- 
fallenden  kriegen  von  nôtten  hette  und  die  in  seinem  gebiet 
finden  und  derhalben  ersuechen  wurden,  der  sol  alsbaldt  der 
andern   herschaft  solichs  anzaigen  und  darauf  etliche  aus  den- 

*  R:  halten.     *  R:  parn. 


462  1544.     23.  Maj. 

selben  schiffen  zu  seiner  notlurft  allain  —  doch  gegen  gebur- 
licher  belonung  und  schriftlich  bestallung  —  aile  geferde  hierin 
ausgeschlossen ,  zu  gebrauchen  macht  haben,  aber  sobaldt  er 
derselben  nil  weiter  notturftig  sein  wurde,  solle  er  die  von 
stund  an  mit  volliger  bezalung  und  on  aile  schaden  widerumb 
abfertigen  und  faren  lassen.  Und  so  derselben  schiffe  aines 
oder  mer  von  den  feinden  ainichen  schaden  leiden  oder  sunst 
in  seinem  dienst  verderbt  wurden  oder  zu  grundt  giengen,  so 
soll  alsdan  der  herr,  in  des  dienst  und  bestallung  soliches  be- 
schehe,  denjenigen,  den  die  schiffe  zuegehoren,  geburlichen 
abtrag  und  erstattung  thuen,  und  aber  gleichwol  die  gemain 
schiffung  und  segelation  dabey  frey  gelassen  werden,  doch  soll 
kain  tail  des  anderen  veinde  mit  ainicher  zufur  sterken,  auch 
ein  jeder  fur  sein  aigen  schulde  im  recht  zu  antworten 
schuldig  sein. 

2.  Item  es  ist  auch  bewilligt,  das  in  betrachtung  diser 
verainigung  der  hochgemelt,  erwelt  kunig  von  allen  und  jeden 
pacten  und  pundtnusen,  die  er  mit  dem  kunig  von  Frankreich 
oder  jemants  anderen  eingangen  und  bewilligt  hette,  in  sonder- 
hait  dieweil  der  kunig  von  Frankreich  die  Turken  und  un- 
glaubigen  in  sein  kunigreich  zu  seiner  hulf  gegen  und  wider 
die  kay.  mat.,  das  heilig  Romisch  reiche  und  gemaine  christen- 
hait  gefuert  und  genomen,  so  haimblich  oder  offentlich  der 
kaiserlichen  mat.,  derselben  wirden,  aucloritet  auch  irer 
mat.  erblichen  kunigreichen  und  landen,  sonderlicli  den  Nider- 
erblanden  und  andern,  in  was  weise  das  were,  zuwider  und 
nachtailig  sein  niochten,  absteen,  sich  derselben  gentzlicli  ent- 
schlahen,  verzeihen  und  enthalten  solle,  wie  dan  desselben  er- 
welten  kunigs  commissari  alsbaldt  liiemit  absteen,  verzeihen 
und  entschlagen.  Und  sol  auch  der  hochgedacht  erwelt  konig 
gereden  und  versprechen,  wie  dan  seine  comissari  hiemit  ge- 
reden  und  versprechen,  bey  treuen  und  guetem  glaubcn,  das  er 
w^eder  haimblich  nocli  offentlich  irer  kaiserlichen  maiestat  wider- 
sachern  kain  hulf,  furschub  oder  beyfal  an  gelt,  kriegsvolk  oder 
in  ainiclî  ander  weise  noch  wege  wider  die  kaiserliclie  maiestat, 
derselben  kunigreichen  und  landen  thuen,  zu  thuen  bevellien 
oder  gestatten  welle,  sonder  jeder  zeit  in  allweg  bey  irer  kayser- 
lichen  maiestat  freuntschaft  bleiben,  irer  mat.  erblichen  kunig- 
reichen, furslenthumben  und  landen  fromen  und  nutz  befurderen, 


1544.     23.  MaJ.  463 

schaden  und  nachtaii  nach  seinem  vermogen  verhuelen  und 
abwenden  und  das  ailes  getreulich,  aufrichtig  und  bey  guetem 
glauben  halten  und  volnstreken  solle,  doch  ime  und  seinen 
bruedern  an  derselben  herlikhaiten  unverfenklich. 

3.  Herwiderumb  sollen  und  wellen  die  Romisch  kayser- 
lich  maiestat  auch  irer  mat.  erbliche  kunigreiche  und  lande 
sich  gegen  dem  erwelten  kunig  zu  Denemark,  seinen  bruedern, 
gedachten  kunigreichen  und  landen,  so  sy  inhaben,  gleicher- 
massen,  wie  hievor  steet,  halten  und  erzaigen,  dieselbigen  nicht 
beschweren  noch  beschedigen. 

4.  Weitter  soU  der  hochgedacht  erwelt  kunig  und  seine 
brueder  verpflicht  sein,  aus  ermelten  kunigreichen,  landen  und 
gebieten  noch  sunst  in  ander  weg  den  offentlichen  oder  haimb- 
lichen  feinden  kayserlicher  mat.  oder  vorgemelter  irer  mat.  kunig- 
reichen, landen  und  gebieten  und  sonderlich  der  Nidererblandt 
zu  wasser  noch  lande  weder  mit  gell,  schiffen,  geschutz,  kraut, 
loth,  volk,  proviant  noch  sunst  gar  kain  hilf  oder  beystandt 
thuen,  weder  haimblich  noch  offentlich,  durch  sich  selbst  oder 
jemandts  andern  in  kain  weiss  noch  wege,  wie  das  imer  ge- 
schehen  oder  gênent  werden  mochte,  auch  in  gedachten  kunig- 
reichen, furstenthumben ,  landen  und  gebieten,  auf  dem  môer, 
zu  landt  oder  auf  suessen  wassern,  auch  in  stetten,  herschaften 
und  gebieten  daselbs  nit  gestatten,  das  gemelter  kay.  mat.,  der- 
selbigen  konigreichen ,  furstenthumben,  landen  und  gebieten, 
und  sonderlich  der  oftgemelten  Niderlanden  underthanen,  von 
einigen  iren  haimblichen  oder  offentlichen  feinden,  deren  sy 
wissen  helten  oder  bekumen  mochten,  in  ainicherlay  wege  be- 
schedigt,  sonder  getreulich  gehandthabt,  geschutzt  und  gefurdert 
werden;  auch  wan  er  oder  seine  brueder  in  erfarung  kumen, 
das  haimbhch  oder  offentlich  ichts  furgenomen,  so  wider  die 
kayserlich  maiestat,  irer  mat.  erbliche  kunigreiche  und  lande 
sein  mochte,  durch  wem  das  beschehe,  oder  das  einig  kriegs- 
volk  etwan  wider  ir  mat.  oder  derselbigen  lande  angenomen 
und  versamblet  wurde,  so  soll  er  schuldig  sein,  dasselb  one 
verzug  der  kay.  mat.  oder  derselbigen  stathalter  und  regierung 
der  Nidererblanden  anzuzaigen  und  nach  seinem  vermogen 
solche  furnemen  zu  verhindern  und  abzuwenden. 

5.  In  gleichem  fahal  soll  und  will  die  kayserlich  maiestat 
sich   fur   ire   erbliche   kunigreichen,    landen   und  gebieten   und 


464  1544.     23.  M^j. 

sonderlich  der  Nidererblanden  verpflicht  haben,  aus  derselben 
kunigreichen,  landen   und  gebieten   noch   sunst  in  ander  wege 
des  erwelten  kunigs  zu  Denemark,  seiner  brueder  und  obgemelter 
kunigreichen,  furstenthumben ,  landen  und  gebieten,    so  sy  in- 
haben,  und  irer  aller  underthanen  haimblichen  oder  offentlichen 
veinden,  weder  zu  wasser  noch  lande,  weder  mit  gelt,  schifiTen, 
geschutz,  kraut,  loth,  volk,  profiant  noch  sunst,  gar  kain  hilf 
oder  beystandt  thuen,  weder  haimblich  noch  ofiTentlich,    durch 
sich  selbs  noch  jemandts  andern  in  kain  weiss  oder  w'ege,  ^ie 
das  imer  geschelien  oder  gênent  werden   niochte,   auch  in  ge- 
dachten   irer  kayserlichen   mat.  kunigreichen,    furstenthumben, 
landen  und  gebieten,  auf  dem  môer,  zu  lande  oder  auf  suessen 
wassern,  auch  in  stelten,  lierschaiten  und  gebieten  daselbst  nît 
gestatten,  das  gemelts  erwelts  kunigs  und  seiner  brueder  under- 
thanen von  ainiclien  iren  haimblichen  oder  offentlichen  veinden, 
deren  sv  wissen  lietten  oder  bekumen  mochten,  in  ainicherlav 
weg  beschedigt,   sonder  getreulich  gehandthabt,   geschutz   und 
gefurdert  werden;  auch  wan  ire  kay.  mat.  oder  derselbigen  stat- 
halter  oder  regenten   in   erfarung  kumen,   das   haimblich   oder 
offentlich  ichts  furgenomen,  so  wider  die  ermelten  kunigklichen 
wirden,    derselben   brueder,    kunigreiche,   landen   und  gebieten 
sein  mochte,  durch  wem  das  beschehe,  oder  das  ainich  kriegs- 
volk   etwan  wider  ir  kon.  wirde,   derselbigen   brueder,  gemelte 
kunigreiche,   furstenthumb,   lande   und   gebiete  angenomen  und 
versamblet  wurden,   so  sollen   sein^   kayserlicli   mat.  und   der- 
selbigen  stalhalteren  oder  regenten  schuldig  sein,   dasselbig  on 
verzuge  der  ermelten  kun.  w.,  derselbigen  brueder,  stathalteren 
oder  regenten  anzuzaigen  und  nach  irem  vermôgen  solche  fur- 
nemen  zu  verhindern  und  abzuwenden. 

6,  Item  der  kunig  von  Engelandt  sol  in  disem  frieden 
mit  seinen  landen,  leuten  und  underthanen  mitbegriffen  sein, 
also  das  die  underthanen  zu  baider  seitten,  wie  von  alters,  mit 
einander  handlen  und  wandlen  mugen. 

7.  Und  in  sonderhait,  dieweil  ein  bestendiger  fride  und 
ewige  freuntschaft  und  pundtnus  zwischen  irer  mat.  und  dem 
kunig  von  Engelandt  und  dero-  kunigreichen,  landen  und  ge- 
pieten  aufgericht  und  gemacht  ist,  also  das  einer  dem  anderen 


^  R  forbig.:  sein.     *  H:  der. 


1544.     2â.  Maj.  465 

wider  aile  seine  veinde  und  widerwertîgen  hulf  zu  laisten 
schuldig,  und  nit  allain  durch  das  kunigreich  Schotten  wider 
den  kunig  von  Engelandt  krieg  ereugt  werden,  sonder  auch  die 
Schotten  sich  ^  gegen  der  kayserlichen  mat.  und  derselben  Nider- 
erblanden  und  gebieten  mit  feindtschaft  eingelassen,  erzaigt,  ge- 
halten  und  noch  halten,  derhalben  sy  billich  als  derselben  erb- 
landen  und  irer  mat.  \eindt  geacht  werden  sollen,  so  soll  hoch- 
genanter  erwelter  kunig  zu  Denemark  und  seine  brueder  weder 
durch  sich  noch  die  iren  aus  derselben  inhabenden  kunig- 
reichen  und  landen  der  kayserlichen  mat  und  kon.  w.  zu  Enge- 
landt oder  iren  kunigreichen,  landen  und  underthanen  zu  nach- 
tail  gentzlich  kain  hulf,  rath  oder  furschub  thuen^  haimblich 
oder  offentlich,  in  gar  kain  weise,  ausgenomen  das  sy  nit  ge- 
halten  sollen  sein,  den  Schotten  die  segelation  und  handtierung 
bey  inen  zu  versperren,  sonder  mugen  dieselbige  gestatten,  doch 
das  sy,  die  Schotten,  sich  mit  der  kayserlichen  mat.  und  gemelts 
kunigs  von  Engelandt  underthanen  daselbst  fridlich  halten  und 
aller  thetlicher  angriff  und  handlung  muessig  steen.  Es  soll 
auch  gedachter  kunig  von  Engelandt  schuldig  sein,  in  vier 
nionaten,  den  nechsten  darauf,  geburliche  ratification  dem  er- 
welten  kunig  zu  Dennemark  zuzeschiken. 

8.  Dargegen  bat  der  erwelt  kunig  von  Denemark  den  er- 
welten  kunig  zu  Schweden  in  disen  frieden  gleicherweiss  be- 
griffen  und  eingezogen,  doch  das  er  in  sechs  monaten,  den 
nechsten,  seine  ratification  derhalben  der  kayserlichen  maiestat 
oder  der  kunigin  Maria,  regentin  im  Niderlandt,  uberschike. 

9,  Es  soll  auch  der  maister  in  Leiflandt  sambt  seinen 
landen,  ordensverwanten  und  underthanen  in  diesem  friden 
mitbegrifFen  sein,  doch  hochgemelten  erwelten  kunig  etc.  und 
herwiderumb  dem  maister  und  menigklichen  an  seinen  rechten 
und  gerechtigkaiten  unvergrifenhch  und  unschedlich,  deren  sy 
sich  mit  einander  guetlich  vergleichen  oder  mit  geburlichem 
rechten  mit  einander  ausfueren  sollen.  Dagegen  hat  der  erwelt 
kunig  zu  Denemarken  bedingt,  das  marggrave  Albrecht  von 
Brandenburg  von  wegen  des  landts  Preussen,  doch  dem  heiligen 
reiche  und  menigklich  an  seinen  erlangten  rechten  unvergriffen- 
lich,   in   disem   friden  begrifFen  und  mit  eingezogen  sein  soll. 


*  R  forbig.  :  sich. 

30 


bl 


466  1544.     23.  M^. 

Und  will  fur  die  ratification  des  maisters  in  Leiflandt  die  kayser- 
licli  maiestat  und  fur  marggraf  Albrecht  der  erwelt  kunig  von 
Denemark  steen. 

10.  Item  das  die  gueter  weilent  des  erzbiscliofs  zu  Trunt- 
haim,  so  zu  Deventer  enthalten,  frey  one  ainige  verhinderung 
des  erwelten  kunigs  den  glaubigern  und  andern,  so  sich  der- 
halben  gerechtigkait  anmassen,  one  ferner  betrawung,  so  hievor 
von  wegen  des  itzgenielten  erwelten  kunigs  derhalben  beschehen, 
gelassen  werden. 

11.  Item  das  der  vorgemeit  durchleuchtigist  erwelt  kunig 
in  Denemark  etc.  ailes  das,  so  zu  Gendt  in  Flanderen  den  vier- 
zehenden  tag  des  monats  Aprilis  anno  der  minderen  zal  im  vier- 
zigisten  und  nachmals  zu  Regenspurg  den  letzten  Maij  des  ain^ 
undvierzigisten  jars  mit  seinen  commissarien  von  wegen  der 
dreyer  stet  Cber-Isel  und  der  stat  Gruningen  ertaidingt,  halten, 
erfullen  und  volnziehen  solle  auf  neu  termin,  nemlich  des  ersten 
dritail  auf  der  hailigen  drey  kunig  nechstkunftig,  des  andern  auf 
denselben  tag  in  nachfolgendem  jar  und  dan  die  drittc  und  letzte 
bezalung  des  drittails  im  jar  funfzehen  hundçrt  und  siebenund- 
vierzig. 

12.  Item  ist  bedingt  und  verglichen,  das  die  von  Amster- 
dam nach  alter  gewonliait  und  inhalt  irer  privilegien,  inen  von 
den  kunigen  zu  Denemark  und  Norwegen  und  in  sonderhait 
von  weilendt  kunig  Cliristoffen,  kunig  Christiern,  kunig  Johan- 
sen  und  widerumb  kunig  Christiern  gegeben,  wie  anderen  Hanse- 
stetten  und  des  kunigreichs  Norwegen  undersessen,  wie  sy  des 
auch  hievor  in  ruebigen  gebrauch  gewest  sein  mugen,  sambt- 
kaufs-  oder  pfenwertsweiss ,  mit  grossen  oder  klainen  gewiclit 
nach  eines  jeden  gefallen  und  gelegenhait  in  der  stat  Bergen 
in  Norwegen  kauffen  und  verkaufen  mugen,  ailes  nach  inhalt 
und  ausweisung  obangezogner  privilegien,  davon  sy  hoch- 
gedachtem  erwelten  kunig  etc.  glaubwirdig  schein  und  vidimus 
furbringen,  und  daruber  confirmation  und  bestettigung  begern, 
die  inen  auch  gegeben  werden  solle. 

13.  Item  ob  des  erwelten  kunigs  zu  Denemark  und  seiner 
brueder  underthanen  ainige  privilegien  in  der  kayserlicheu 
maiestat  und  der  hierin  benenten  konige  und  herschaften  kunig- 
reichen,  landen  und  gebielen  haben  wurden,  bey  denselbigen 
sollen  sy  herwiderumb  auch  billich  gelassen  werden. 


1544.     23.  MaJ.  467 

14.  Item  es  sollen  zu  baider  seitten  die  schifT,  gueter 
und  personen,  sovil  deren  noch  verhanden  und  in  baider  her- 
schaften  oder  derselben  ambtleuten  gewalt  sein,  ainem  jeden 
one  entgeltnus  ledig  und  loss  gegeben  werden,  ailes  getreulich 
und  ungeverlich. 

15.  Es  sollen  auch  die  von  Hamburg  dises  fridens  mit- 
geniessen,  und  inen  ire  schiff,  gueter  und  personen,  so  im  Nider- 
landt  aufgehalten  und  arrestiert,  so  gleicherweiss  noch  ver- 
handen und  in  der  kaiserlichen  mat.  oder  derselben  bevel- 
haber  gewalt  sein,  one  entgeltnus  zuegestelt  werden,  ailes  ge- 
treulich und  one  geverde. 

16.  Item  es  ist  ertedingt  und  verglichen,  das  in  allen 
disen  pacten  und  ubereinkumungen  gantz  und  unverletzt  sein 
soU  die  gerechtigkait  Christierns,  zu  Denemarken,  Norwegen, 
Schweden  etc.  kunigs,  und  seiner  tochter,  frawen  Dorotheen, 
pfaitzgravin  bey  Rhein,  herzogin  in  Bayrn  etc.,  und  frawen 
Christierin,  herzogin  zu  Lutringen  etc.,  von  wegen  irer  forde- 
rungen,  die  sy  in  den^  kunigreichen,  Denemarken,  Norwegen, 
Gotten,  Schweden  und  andern  landen  und  gebieten  irer  mueter- 
lichen  au[s]steurung  und  andern  mueterlichen  gueter  halben  fur- 
wenden  mogen;  in  welchen  gerechtigkaiten  und  anforderungen 
die  kayserlich  mat.  aus  billicher  lieb  und  zuenaigung,  so  sy 
irer  verwantnus  nach  zu  denselben  als  denen,  so  von  irer 
maiestat  schwester  geborn  sein,  tregt,  kaines  wegs  zu  pre- 
judiciern  und  zu  vernachtailn  noch  sich  hiemit  denselben  zu 
nachtail  verpflicht  zu  haben  gemaint,  sonder  soll  inen  aile  ire 
gerechtigkait  und  forderung  vatterlichs  anwartung  und  mueter- 
lichen erbtails  in  allweg  vorbehalten,  und  durch  disen  vertrag 
daran  nichts  entzogen  noch  demselben  ichts  zuwider  durch  ir 
kay.  mat.  eingeraumbt  sein  oder  verstanden  werden.  Herwider- 
umb  solle  dem  erwelten  kunig  zu  Denemark  und  seinen  bruedern 
und  dem  erwelten  kunig  zu  Schweden  ire  recht  und  gerechtig- 
kaiten, so  sy  allenthalben  dargegen  haben  mugen,  auch  un- 
benumen,  sonder  frey  vorbehalten  sein. 

17.  Zudem  haben  die  vorgenanten  commissarien  des  er- 
welten kunigs  bey  demselben  mit  allem  vleis  zu  handlen  zue- 
gesagt,  damit  in  ansehung  kay.  mat.  ir  vatter  kunig  Christiern 


*  H  forbig.:  den. 

30* 


468  1544.     23.  Maj. 

von  ime  zum  wenigisten  dermassen  und  also  erledigt  werden 
mochte,  das  er  mit  jagen,  vischen  und  anderm  lust  sein  kurtz- 
weil  treiben  moge,  und  das  er  hinfuro  besser  gebalten  werde, 
es  sey  mit  underhaltung  oder  anderm,  das  auch  der  erwelt 
kunig  bewillige,  das  solche  irrungen  und  gebrechen  aintweder 
guetlich  oder  rechtlich  und  der  billichait  nach  hingelegt  und 
geendet  werden. 

18.  Und  soll  ainem  jeden  tail  hierinnen  vorbefaalten  sein, 
ob  er  sunst  hiebevorn  mit  jemandt  einiche  defensiven  ver- 
ainigung  eingegangen  hette,  die  disem  friden  nit  zuwider  noch 
hieoben  davon  andere  fursehung  beschehen  were,  das  ein  jeder 
dcrselben  auswarten  moge,  ailes  getreulich  und  ungeverlich. 

19.  Letzlich  ist  uberkumen,  das  des  erwelten  kunigs  zu 
Denemarken  angemasste  forderung  der  hilf  und  pension  halb 
auf  die  Niderlendische  regierung  aucli  aile  andere  spruch  und 
beschwerung,  die  zwischen  kayserlicher  mat.  von  wegen  der 
vorgenanten  Nidererblanden  auch  aller  anderen  ir.  mat.  kunig- 
reichen,  landen  und  gebieten  und  dem  erwelten  kunig  und 
seinen  bruederen  und  hochgedachten  kunigreichen  und  landen, 
von  was  sachen  wegen  die  beschehen  weren,  furgewendt  werden, 
nichts  ausgenomen,  auch  aile  absag,  vhede  und  veindtschaft 
von  baiden  tailen  gentzlich  todt,  abe  und  erlossen  sein,  bleiben 
und  gehalten  werden. 

20.  Es  sollen  auch  dise  gegenwurtig  fridt  und  verainigung 
zu  baiden  seilten  in  allen  haublstetten  und  orten  der  vor- 
gemelten  kunigreich  und  landen,  da  solichs  zu  thuen  gewonlich 
ist,  innerhalb  dreyer  oder  vier  wochen  publiciert  und  aus- 
gerueffen  werden,  und  so  etliclie  orter  dermassen  entlegen,  das 
solich  publication  in  bestimbten  termin  nit  wol  geschehen  mocht, 
so  soll  es  doch  mit  erslen,  sovil  imer  muglich,  on  ainichen  ge- 
ferlichen  verzug  geschehen.  Und  ist  auch  ferner  bedingt,  das 
die  Romisclî  kay.  mat.,  auch  der  erwelt  kunig  zu  Denemark 
und  seine  brueder  disen  friedcn  und  verainigung  in  allen  und 
jeden  punclen  und  articelen  ratificieren,  becreftigen  und  be- 
stettigen  und  solicher  irer  ratification  urkunt,  under  irer  aignen 
handt  und  insigl  verfertigt,  auf  den  ersten  tag  Julii  nechst- 
kunflig  in  der  stat  Bremen  gegen  einander  gewislich  uber- 
antworlen  sollen. 

Und  damit  solicher  fridt  und  ainigung  und  aile  articl,  wie 


1544.     23.  Maj.  469 

die  hievor  von  wort  zu  wort  gesetzt  sein,  von  hochstgedachter 
kayserlichen  mat.,  unserm  allergnedigisten  herrn,  desgleichen 
von  hochgedachtem  erwelten  kunig  zu  Denemark  etc.  sleet,  vest 
und  unverbrochenlich  gehalten  und  also  gestraks  und  auf- 
richtigklich  volnfuert  werden,  so  haben  wir  vorbenanten,  Niclas 
Perrenot,  herr  zu  Granvella,  Johan  von  Naves,  Cari  Boisot, 
Viglius  von  Zwichem  als  kaiserliche  rethe,  anwalde  und  gewalt- 
[Ijrager  in  craft  unsers  volmechligen  gewalts,  den  wir  von  irer 
kay.  maieslat  emphangen  und  den  vorgemelten  botschaften  und 
commissarien  ubergeben  haben,  von  wort  zu  wort  also  lautendt: 

Dercfter  folger  Kejser  Karl  V's  Fuldmagi,  dat.  Speier  î.  April  15H. 

bev  irer  kav.  maiestat  worten  der  warhait,  und  wir  Johan 
Rantzaw,  Andres  Bilde,  Peter  Schwabe  und  Caspar  Fuchs,  an- 
waldt  und  machtboten  unsers  gnedigisten  herrn  kunigs  Christierns 
auch  in  craft  des  volmechtigen  gewalts,  den  wir  von  seinen 
gnaden  emphangen  und  der  kayserlichen  maiestat  rethen  uber- 
geben haben,  so  auch  von  wort  zu  wort  laut,  wie  hernach 
volgt: 

Derefter  felger  Christian  IIFs  Fuldmagt,  dat.  Rensburg  5.  Fehr.  Î5H. 

das  sein  kunigklich  gnaden  bey  derselben  kunigklichen 
wurden  und  worten  steet,  vest,  unverbrochenlich  zu  halten,  dem 
zu  geleben  und  zu  volnstreken,  mit  unser  aller  handtschriften 
und  unsern  insigelen,  die  wir  baiderseits  an  disen  brief  thun 
aufdruken,  in  craft  ditz  brîefs  verpflicht,  und  unser  jeder  tail 
der  brief  einen  in  gleicher  form  lautendt  angenomen.  Actum 
zu  Speyr  am  dreyundzwainzigisten  tag  des  monats  Maii  anno 
etc.  im  vierundvierzjgisten.  Subscriptum:  Perrenot.  C.  Boisot. 
Jo.  de  Naues.  Viglius.  Johan  Rantzaw,  ritter.  Andres  Bilde, 
ritter.     Peter  Suaue.     Caspar  Fuchs. 

Das  wir  demnach  zu  volnziehung  des,  so  durch  gemeit 
unsere  rette  und  gewaltstrager  an  unser  stat  gehandelt,  solchen 
frieden  und  ainigung  bewilligt,  ratificiert,  becreftigt  und  besteet 
haben,  bewilligen,  ratificiern,  becreftigen  und  besteetten  die- 
selben  also  hiemit  wissentlich  in  craft  ditz  brieves,  gereden  und 
versprechen  auch  bey  unsern  wirden  und  waren  worten  fur 
uns,  unser  erbkunigreich,  land  und  nachkumen  dieselb  friden 
und  ainigung  in  allen  und  jegklichen  articeln,  clausulen  und 


470  1544.     23.  M^. 

inhaltungen  steet,  vest  und  unverbrochenlich  halten,  und  dem 

also  nachkuinen  und  geleben  wellen,  getreulich  und  ungeverlich. 

Mit  urkundt  ditz  brieTs,   besigeit  mit  unserm  kaiserlichen  an- 

hangenden  insigel.    Geben  in  unser  und  des  reiches  stat  Speyr 

am  driten  tag  des  monats  Junii  anno  etc.  im  vierundvierzigisten, 

unsers  kaiserthumbs  im  vierundzwainzigisten  und  unserer  reiche 

im  neunundzwainzigisten. 

Charles. 
V*  C.  Boisot.  Bij  den  keyser 

Baue. 

B. 

1544.  23.  M^*  (Speier).  Hemmelig  Deklaration.  hvorved  K^ser  Karl  V  i 
Anledning  af  det  i  Traktaten  af  samme  Dag*  tag'ne  Forbehold  med 
Hensyn  til  Kong  Christian  IFs  og  hans  DMres  Rettigheder  og  For- 
dringer  lover,  at  han  ikke  af  den  Grund  vil  paafere  Christian  III  og 
hans  Lande  nogen  Krig,  hverken  direkte  eller  indirekte. 

O:  Original  paa  Pergament  (mcd  Kejserens  vcdhaengende  Segl). 
Tr.:    Nye  dsk.   Mag.   IV,   83  ff.      Rydberg,    Sverges  Traktater  IV, 
458  ff. 

Wir  Karl  der  funft,  von  Gottes  gnaden  Romischer  kaiser, 
zu  allen  zeilten  merer  des  reichs,  in  Germanien,  zu  Hispanien, 
baider  Sicilien,  Jérusalem,  Hungern,  Dalmatien,  Croatien  etc. 
kunig,  ertzherzog  zu  Osterreich,  herzog  zu  Burgundi  etc.,  grave 
zu  Habspurg,  Flandern  und  Tirol  etc.,  bekennen  oflfentlich  mit 
disem  brief  und  thuen  kundt  allermenigklich  :  Nachdem  in  der 
abredt  des  fridens  und  ainigung,  so  zwischen  unsern  auch  des 
durchleuclîtigen  fursten  herrn  Christiern,  erwelten  kunigs  zu 
Denemark  etc.,  darzue  verordenten  rethen  und  gewaltstrageren 
aufgericht,  durch  einen  sondern  artici  gesetzt  und  getaidingt  ist, 
das  in  allen  derselben  fridens  paclen  und  uberainkumungen 
des  durchleuchtigen  fursten  und  herrn  Christiern,  zu  Denemark, 
Schweden  und  Norwegen  etc.  kunigs,  unsers  lieben  schwagers, 
und  seiner  liebden  baider  tochtern,  unserer  lieben  muehmen, 
gerechligkait  gantz  und  unverlelzt  sein  soll,  auch  wir,  denselben 
zu  nachlail,  uns  ainicher  gestalt  zu  verpflichlen  nit  gemaint 
sein,  und  aber  gedachts  erwelten  kunigs  gesanlen  sich  solichs 
arlicls  und  anhangs  hohlich  beschwert  aus  ursachen,  als  soit 
ir  herschaft  des  fridens  damit  nit  gnuegsam  vcrwart  sein,  und 
das  wir  under  solchem  schein  uns  etwan  wider  in  den  gemelten 
erwelten    kunig    krieg    furzunemen    understeen    mochten,    und 


1544.     23.  Maj.  471 

daraus  allerlay  nachgedenken  und  sorgnus  erwachsen,  dardurch 
die  aufgericht  freuntschafl  nit  so  vertrawet,  auch  die  hand- 
tierung  der  underthanen  unser  erbkunigreichen  und  landen  auch 
der  kunigreich  Denemark  und  Norwegen  und  •  andern  fursten- 
thumben  und  landen  des  erwelten  kunigs  und  seiner  brueder 
nit  so  gar  vest  und  bestendig,  wie  ir  begern  wol  were,  sein 
wurde;  —  demnach  dieweil  unser  gemuet  hierin  nit  anderst  ist, 
dan  einen  bestendigen  friden  aufzurichten,  auch  dieselben  soviel 
inier  muglich  one  ainichen  weittern  missverstandt  zu  vergwissen 
genaigt  und  gentzlich  gesynet  sein,  so  wellen  wir  ferrer  erclert 
haben  und  thuen  solichs  hieniit  wissentlich  in  craft  ditz  brieTs, 
das  unser  will  und  mainung  je  und  alweg  gewest  und  noch 
ist,  solichen  friden  festigklich  und  unverbrochenlich  zu  halten 
und  darinen  gar  kain  missvertrawen  oder  nachgedenken  gemelten 
erwelten  kunig  zu  Denemark  zuelassen,  sonder  das,  wie  im 
obgemelter  abredt  vermeldet,  die  obangezogne  gebrechen  und 
irrungen  mit  kunig  Christiern  und  seine  liebden  tochtern  guet- 
lich  hingelegt  werden  soUen,  wie  dan  gemeit  des  erwelten  kunigs 
commissarii  bey  irer  herschaft  dasselbig  mit  allem  vleyss  zu 
handien  und  zu  befordern  zuegesagt  haben.  Darauf  dan  wir 
fur  uns,  unser  erblich  kunigreich  und  landen  hiemit  versprechen, 
wider  gemelten  erwelten  kunig  noch  obgemelte  kunigreich  und 
lande  aus  ursach  der  angezognen  irrungen  und  gebrechen  kain 
krieg  directe  oder  indirecte  furzunemen,  doch  mit  der  condition 
und  beschaidenhait  und  nit  anderst,  dan  sover  gedachter  er- 
welter  kunig  uber  obgemelten  fridens  und  verainigung  tractât 
oder  abredt  sein  ratification  zu  geburender  zeit,  wie  in  dem- 
selben  vertrag  vermeldet,  uns  dargegen  uberantworten  und  zue- 
stellen  wurde  lassen,  ailes  treulich  und  ungeferlich.  Mit  urkunt 
ditz  briefs,  besiglt  mit  unserm  kaiserlichen  anhangenden  in- 
sigl.  Geben  in  unser  und  des  reichs  stat  Speyr  am  dreyund- 
zwainzigisten  tag  des  monats  Maij  nach  Christi  unsers  lieben 
herrn  geburt  funfzehen  hundert  und  im  vierundvîerzigisten, 
unsers  kayserthumbs  im  vierundzwainzigisten  und  unserer  reîche 
im  neunundzwainzigisten  jarn. 

V*  Naues.  Charles. 

Ad  mandatum  César. 

et  cath.  Matiis  proprium. 

Baue. 


472  1544.     23.  Maj. 


c. 


1544  23.  Msy  (Speier).    Separatartikel  til  Traktaten  i  Speier  angaaende 
Amnesti  for  de  Krigsfolk,  der  havde  ^'ent  mod  deres  Fsdreland. 

O:  Original  paa  Papir  (egenhfendig  underskreven  og  beseglet  af 
Underhandierne  ;  C.  Fuchs's  Segl  mangler  nu). 

R:  Kejser  Karl  V's  Ratifikation  af  3.  Juni  1544  (Original  paa 
Pergament  med  Kejserens  vedhsengende  Segl). 

Tr.:  Ny  dsk.  Mag.  IV,  81  fF.  (efter  R). 

Wir  Niclas  Perrenot,  herr  zu  Granvellen,  Johan  von  Naves 
zu  Mesantzi,  Karl  Boisot  und  Viglius  von  Zwichem,  baider 
rechten  doclores,  des  allerdurcbleuchtigisten,  grossmechtigisten, 
unuberwindiichisten  furslen  und  lierrn,  herren  Karolen  des 
funften,  Romischen  kaisers,  zu  allen  zeitten  merer  des  reicbs,  in 
Germanien,  zu  Hispanien,  baider  Sicilien,  Jérusalem,  Hungern, 
Dalmatien,  Croatien  etc.  kunigs,  erzherzogen  zu  Osterreich,  her- 
zogen  zu  Burgundi,  Brabant  etc.,  graven  zu  Habspurg,  Flanderen 
und  Tirol  etc.,  unsers  allergnedigisten  herren  rethe  und  zu 
nachvolgender  sachen  verordente  bevelhaber  und  anwalde  —  und 
wir  Johan  Rantzaw,  Andres  Bilde,  baide  ritter,  Peter  Schwab 
und  Gaspar  Fuchs,  des  durchleuchtigisten,  durchleuchtigen  und 
hochgebornen  fursten  und  herren,  herrn  Christiern,  erwelten 
kunigs  zu  Denemarken  etc.,  herrn  Johans,  Adolfen  und  Fride- 
richen,  herzogen  zu  Schleswik  und  Holstain,  rethe  und  gesanten, 
bekennen  mit  disem  brief,  das  in  der  abredt  des  fridens  und 
ainigung,  so  an  heut  dato  zwischen  hochgedachten  kay.  mat. 
und  erwelten  kunig  und  fursten  aufgericht,  under  anderm  in 
craft  unsers  baiderseits  furbrachten  gewalls  zwischen  uns  von 
wegen  deren,  so  in  verschinen  kriegsleufTen  zu  baiden  tailen 
gedient  haben,  abgeredl,  betedingt  und  verglichen  isl: 

/.  Nemblich  das  den  underlhanen,  so  irer  selbs  herschaft 
zu  underthenigem  gehorsam  sich  in  solchen  verschinen  vheden 
und  kriegshandiungen  gebraucheii  lassen,  auch  andern  gemainen 
knechten  aller  unwill  und  ungnad  von  deni  andern  tail  gentz- 
lich  nachgelassen  und  vorziegen  sein  solle.  Aber  sovil  die- 
jenigen  belangt,  so  ainer  herschaft  mil  ayden  und  pflichten 
verwant  und  wider  dieselben  und  ir  aigen  vatterlandt  der  andern 
herschaft  daruber  zugezogen  und  sich  derselbigen  anhengig  ge- 
macht  haben,  ist  beschlossen,  das  sich  dieselben  nit  widerumb 
in  ire  landt  thuen  noch  einkunien  sollen  noch  mogen,  es  sey 
dan  sach,  das  inen  zuvor  von  der  herschaft,  in  welcher  dienst 


1544.     23.  Maj.  473 

sy  also  gewest  und  sich  wider  ire  aigne  herscbaft  haben  ge- 
brauchen  lassen,  derbalben  schriftiich  furbitte  an  dieselb  ir 
herscbaft,  sy  widerumb  zu  begnaden  und  einkumen  zu  lassen, 
mitgelailt  werde.  Und  wan  also  die  ein  berscbaft  von  der 
anderen  derbalben  ersuecbt  wîrdet,  solle  sy  derselben  zu  eeren 
und  gefallen  dem  oder  denen,  fur  welche  also  gebeten  wirdet, 
gnad  beweisen  und  verzeihen  und  one  verzug  und  entgeltnus 
desselben  notturftigen  scbriftiichen  urkundt  daruber  verfertigen 
und  sy  widerumb  einkumen  lassen. 

2.  Wir  gereden  und  versprechen  auch  baiderseyts  daran 
zu  sein  und  zu  verfuegen,  das  uber  disen  puncten  auf  schierist- 
kunftigen  ersten  tag  des  monats  Julii  in  der  stat  Bremen  sondere 
ratification  von  unserer  baider  tailen  herschaften  furbracht, 
gegen  einander  uberantwurtet  werden  sollen,  ailes  getreulich 
und  one  geverd. 

Des  zu  urkundt  sein  diser  brief  zwen  gleichs  lauts  auf- 
gericht  und  mit  unsern  baidersaits  aigen  banden  underschriben 
und  unsern  jedes  aufgedrukten  insigeln  besiglt,  und  einem  jeden 
tail  ainer  zuegestelt  und  geben.  Gescbeben  zu  Speyr  am  drei- 
undzwainzigsten  tag  des  monats  Maii  nach  Christi  geburt  funf> 
zehenhundert  und  im  vierundvierzigisten  jaren. 

N.  Perrenot.  Johan  Rantzouw,  rytter. 

C.  Boisot.  Andréas  Bilde,  ritter. 

J.  de  Naues.  Peter  Swaue. 

Viglius.  Caspar  Fuchs. 


66. 

1544.  26.Juli  (Stade).  Overenskomst  mellem  Kong  Christian 
III  og  hans  Brodre,  Hertugerne  Hans  og  Adolf,  paa  den 
ene  og  Kapitel,  Praelater,  Stsender,  Adel,  Stseder  og  Landskab 
i  iErkestiftet  Bremen  og  Domkapidet  i  Hamborg  paa  den 
anden  Side  om  Udvselgelsen  af  Christian  IIPs  Broder  Hertug 
Frederik  til  Koadjutor  og  tilkommende  iErkebiskop  i  Bremen 
Stift  efter  i£rkebiskop  Christoffers  Dod. 

Allerede  i  Sommeren  :!5^3  var  der  bleven  indledet  Underhandlinger 
om  Udvœlgelsen  af  Christian  IIP  s  yngste  Broder  Frederik  til  Koadjutor 
i  Bremen  og  Verden  SU  fier.  Tanken  ndgik  fra  jErkebispen,  der  paa 
Grand  af  de  Hvervninger  og  Troppesamlinger,  som  sladig  fandt  Sied  i 


474  1544.    26.  Juli. 

Sliftet  tu  Fordel  for  Mrkebispens  Broder ,  Herlug  Henrik  d.  yngre  af 
Wolfenbûttel  f  og  andre  Fjender  af  det  Schmalkaldiske  Forbund,  var 
kommen  i  et  meget  spœndt  Forhotd  tit  dettes  ledende  Medlemmer,  Kur- 
fgrsten  af  Sadisen,  Landgrev  Filip  af  Hessen  og  Herlug  Ernst  af 
Brunsvig-  Lyneborg.  Da  disse  i  Forening  med  Byen  Bremen,  sont 
JErkebispen  stadig  laa  i  Strid  med,  trucde  med  Repressalier,  sogte 
han  at  afvende  Faren  ued  at  faa  den  danske  Konge  tit  at  tage 
Stiftet  i  sin  Beskgttelsey  og  for  at  opnaa  dette  foreslog  han,  at  Herlug 
Frederik  skulde  vœlges  lit  Koadjutor  i  Bremen  og  Veixien  Stifter. 
Christian  HI,  hvis  Forhold  lit  jErkebispen  i  lœngere  Tid  havde  vœret 
rpindrc  godt,  synes  dog^  og  vistnok  med  Bette,  ikke  rigtig  at  hâve 
stolet  paa  Oprigtigheden  af  Mrkebispens  Tilbud.  For  at  faa  mère 
Sikkerhed  indlededes  der  Forhandlinger  om  Sagen  med  Domkapitlerne 
i  Bremen  og  Hamborg,  hvem  Valgretten  tilkom.  Disse  vare  megcl 
misfornojede  med  Mrkebispens  Pùlitik,  der  havde  skadet  Stiftet  og  dets 
Indbyggere  stœrkl,  og  viste  sig  derfor  straks  vitlige  lit  at  vœlge  Herlug 
Frederik  lit  Koadjutor,  naar  de  derved  kunde  opnaa  Kongen  af  Dan- 
marks  Beskyttelse  og  kunde  faa  visse  Garantier  af  ham,  sœrtig  med 
Hensyn  lit  deres  egen  Stilting.  Domdekanten  i  Bremen,  Lulef  von 
Varendorff,  der  var  en  af  Lederne  for  det  danske  Parti,  opsatte  disse 
Fordringer,  og  den  13.  Febr.  15 4-4-  udstedles  Instruks  for  Statholder 
Johan  Rantzau  og  Sekretœr  Georg  Corper  tit  at  forhandle  med  Kapitter 
og  Stœnder  i  Stif terne  Bremen  og  Verden  paa  det  af  Domdekanten 
opstillede  Grundlag  :  Hertug  Frederik  maatte  ikke  blande  sig  i  Regeringen, 
saalœnge  jErkebispen  levede,  og  skulde  love  at  holde  aile  Stœnder  ved 
deres  Privilégier  og  Friheder,  dog  skulde  der  i  Religionssagen  oprettes 
en  œrlig,  kristelig  Ordning  med  Stœnderne  og  SU  fiels  Raad;  han  skulde 
holde  sig  som  en  gejstlig  Fyrste  og  Biskop  og  maatte,  hvis  Kongen 
af  Dan  mark  kom  i  Strid  med  Kejseren,  ikke  blande  sig  deri,  ligesaa 
Udl  som  i  Striden  om  Delmenhorst  mellem  Grev  Anton  af  Oldenhorg 
og  Biskoppcn  af  Munster^  medmind/r  Sliftets  Stœnder  og  Adel  gav 
deres  Sanitykke  derlil.  Kongen  skulde  love  al  underholde  sin  B/vdcr, 
saalœnge  Jirkehispen  levede,  og  bœre  de  med  Valgels  Bcknrflelse  af 
Paven  forbundne  Omkostninger,  dog  skulde  Sliftet  hertil  hidrage,  hvad 
det  var  vant  lil;  ligeledes  skulde  Kongen  love  at  heskytte  Kapitlerne 
mod  Angreb  for  Valgels  Skyld. 

Der  foreligger  ikke  nogel  om  Resultatet  af  denne  Forhandling, 
og  maaske  er  den  slet  ikke  bleven  lil  nogel,  da  Johan  Rantzau  korl 
efler  rejste  lil  Speier  som  Chef  for  det  Gesandtskab,  der  sendtes  did 
for  at  slatte  Fred  med  Kejseren.  Korl  efler  hans  Hjemkomst  sendtes 
han  dcrimod  med  Schack  Rantzau  og  Sckrelœr  Georg  Corper  lit  Stade 
for  al  forhandle  med  jErkebispen  selv,  da  denne  efler  Afslulningen  af 
Freden  med  Kejseren  paa  ny  havde  henvendt  sig  lil  Kongen  om 
Sagen.  ChrisUan  HI  synes  efler  Fn'dslutninyen  med  Kejseren  at  hâve 
faael  mère  Tillid  lil  Sagens  Gennemferelse;  dertil  kom,  at  kunde  det 
iykkes  at  faa  Broderen  forsorgel  i  Bremen,  kunde  man  blive  fri  for 
al  udlœgge  ham  nogen  Part  ved  den  forestaaende  Arvedeling  af 
Herlugdommerne.  Kongen  lovede,  i  Tilfœlde  af  at  man  valgte  hans 
Broder  lil  Koadjutor,  uErkebispens  Lande  Bistand  med  Raad  og  Daad, 


1544.     26.  Juli.  475 

hvis  de  skulde  hlive  angrebne,  og  vilde  give  ^rkebispen  selv,  h  vis 
Finanser  altid  befandt  sig  i  stor  Uorden,  en  Pension  paa  hejst  2000  Gl. 
om  Aaret.  Mrkebispen  skulde  heller  ikke  hâve  noget  al  gère  med 
Herlugens  Underhold  eller  med  Vdgiflerne  i  Anledning  af  Kejserens 
og  Pavens  Bekrœflelse  af  Valgel  og  skulde,  saalœnge  han  levede,  alêne 
hâve  Regeringen  i  sin  Haand.  Johan  Ranizau  skulde  dog,  saa  vidt 
muligty  ordne  del  saaledes,  al  aile  Forskrivninger  kom  lil  al  lyde  paa 
Hertug  Frederik,  og  al  Kongen  kun  medbeseglede  lil  Sikkerhed  og  som 
Formynder. 

Paa  Medel  i  Slade  25. — 26.  Juni  erklœrede  Mrkebispen  imidlerlid, 
ai  Koadjulorvalgel  ikke  kunde  foregaa  slraks,  da  han  lidligere  havde 
lovel  ikke  al  forelage  nogen  Forandring  med  Sliflel  uden  Kapillels  og 
Siœndernes  Samlgkke.  De  danske  menle,  al  Sagen  alligevel  nok  kunde 
ordnes  slraks,  da  de  ogsaa  havde  Fuldmagt  lil  al  forhandle  med 
Kapiicl  og  Stœnder,  og  Mrkebispen  kunde  nok  sammenkalde  disse 
i  Lebel  af  el  Par  Dage;  Mrkebispen  erklœrede  dog ,  al  délie  ikke 
kunde  ske  saa  hurligl;  lil  den  3.  Juli  vilde  han  sammenkalde  Land- 
dagen.  Efler  Models  Slulning  fik  Johan  Ranizau  ved  en  Samtale  med 
Mrkebispen  besleml  Indlryk  af  al  denne  nu  ikke  mère  var  lil  Sinds 
al  fremme  Sagen,  men  snarere  vilde  modarbejde  den.  Mrkebispen  er- 
klœrede, al  hans  lidligere  Afsending  lil  Kongen,  Joachim  zu  Mollen, 
ikke  havde  hafl  Ordre  lil  al  love  saa  megel,  som  de  danske  nu  krœvede; 
Mrkebispen  havde  ogsaa  kun  lall  om  Sagen  med  faa  af  Kapillel,  og 
disse  havde  ikke  villel  hore  Taie  om  Valgel.  Endvidere  mindede  han 
om  de  Lefler,  Chrislian  II  lidligere  havde  givel  ham,  og  *som  han  nu 
formedelsl  Landgrev  Filip  af  Hessens  og  Herlug  Henrik  af  Wolfenbûllels 
Fjendskab  ingen  Erslalning  kunde  faa  for  (se  S.  210),  og  klagede 
over,  al  Danmark  slel  inlel  bed  ham,  medens  andre  havde  bndl  ham 
Penge  for  Valgel.  Paa  Johan  Ranlzaus  derpaa  felgende  Tilbud  om 
Pcnsionen  svarede  han  dog  slel  ikke.  Mrkebispens  Holdning  i  Valg- 
sagen  maa  vislnok  forklares  ud  fra  hans  Broder  Herlug  Henriks  Forhold 
lil  Christian  III  paa  denne  Tid,  Herlug  Henrik  havde  paa  Rigsdagen 
i  Speier  ivrig  strœbl  al  bringe  en  Fred  i  Sland  mellem  Kejseren  og 
Kong  Chrislian  og  havde  haabel  lil  Gengœld  al  faa  Hjœlp  af 
Christian  III  lil  sit  Lands  Tilbageerobring  fra  Sachsen  og  Hcssen. 
For  bedrc  al  vinde  Christian  III  herfor  kom  Mrkebispens  fornyede 
Tilbud  om  Koadjulorvalgel.  Herlug  Henriks  Forhaabninger  blev  dog 
skuffede.  Han  kom  selv  lil  Rensborg  21.  Juni,  sœrlig  for  al  faa  de 
Tropper  overladl,  som  Chrislian  III  efler  Fredslulningen  med  Kejseren 
ikke  mère  havde  Brug  for,  men  herpaa  vilde  Chrislian  III  af  Hensyn 
ta  del  Schmalkaldiske  Forbund  ikke  indlade  sig,  og  Herlug  Henrik 
drog  megel  forbitrel  borl.  Délie  har  sikkerl  ogsaa  kolnel  Mrkebispens 
i  Forvejen  ringc  Iver  for  Sagen.  Derlil  kom,  al  Faren  fra  del 
Schmalkaldiske  Forbund  ikke  mère  synles  saa  slor,  da  den  brunsvigske 
Defensionssag  Iruede  med  al  bringe  en  Spliltelse  mellem  Sachsen  og 
Hcssen  og  de  evrigc  Medlemmer  af  Forbundel.  Da  Johan  Ranizau 
mœrkcdc  Mrkebispens  ugunstige  Slemning,  s&gle  han  ved  forskellige 
Lefter  ai  vinde  Kapillel,  Borgemcslrene  i  Slade  og  de  mère  indftydelses- 
rige  af  Adelen  for  Valgel. 


476  1544.    26.  Juli. 

Paa  Landdagen  i  Basdal  3.  Juli  beslutlede  Stœnderne  i  Bremen  Stift 
ai  vœlge  Hertug  Frederik  til  Koadjutor^  og  jErkebispen  gav  ogsaa  sii 
Samtgkke  dertil,  Fra  Stœnderne  sendtes  Segebad  v.  der  Hude  og 
Heinrich  v.  d.  Decken  til  Johan  Rantzaa  i  Itzthoe,  fra  Mrkebispen 
Claus  Hermcling  og  Stefan  v.  Stein.  I  Instruksen  for  disse  sidste  lovede 
jErkebispen  at  sende  Gesandter  til  et  ngt  Mode  i  Stade  til  Valgets  Fuld- 
bgrdelse,  hvis  Kongen  vilde  gaa  ind  paa  rimelige  og  for  Mrkebispens 
Stand  passende  Betingelser.  Da  der  stadig  frggtedes  Angreb  a f  Bremen 
og  Hertugen  af  Bninsvig  -  Lyneborg,  skidde  begge  Parters  Gesandter 
opfordre  Kongen  til  straks  at  skrive  til  Sachsen,  Lyneborg,  Hessen  og 
Bremen  om  det  foresiaaende  Koadjutorvalg  og  opfordre  dem  til  at  af- 
staa  fra  aile  Planei'  mod  Bremen  Stift.  De  4  Afsendinge  forhandlede 
med  Johan  Bantzau  i  Itzehoe  5.  Juli.  Et  nyt  Mode  fastsattes  til  20.  Juli, 
og  skent  Johan  Rantzau  ansaa  det  for  betœnkeligt  for  Kongen  at 
skrive  til  de  nœvnte  Steder,  f&rend  Koadjutorvalget  virkelig  havde 
fundet  Stedy  lovede  han  dog,  da  Gesandterne  trœngte  slœrkt  paa  og 
overgav  deres  Instruks,  for  at  Kongen  deraf  kunde  se,  at  Koadjutor- 
valget var  saa  godt  som  sikret,  at  forebringe  Sagen  for  Kongen,  Denne 
gik  ogsaa  ind  paa  at  skrive  til  de  ommeldte  Fyrster  og  Bi'cmen; 
Brevene  udfœrdigedes  6,  Juli. 

I  Instruksen  for  de  danske  Afsendinge  til  Medet  i  Stade  bé- 
ni y  ndigedes  disse  til  at  gaa  ind  paa  de  tidligere  af  Domdekanten  i 
Bremen  opstillede  Vilkaar.  I  en  Biinstruks  paalagdes  det  dem  end- 
videre,  saa  vidt  muligt,  at  se  at  slippe  for  Pension  til  jErkebispen,  da 
Kongen  skufde  underholde  sin  Broder,  indtil  han  bleu  ^Erkebiskop; 
kunde  det  ikke  opnaas,  maatte  de  love  1000  Gl.  aarlig  og  i  yderste 
Nedsfald  gaa  til  2000  GL,  men  de  skulde  saa  se  at  faa  jErkebispen 
tu  at  afstaa  Slottet  Langwedel  til  Koadjutoren  og  underhaanden  se  at 
faa  udvirket  en  Tilladelse  for  denne  lit  at  indlese  nogle  af  Bispestolens 
pantsatte  Slotte,  da  det  sœrlig  gjaldt  om,  at  Koadjutoren  kunde  faa 
Foden  indenfor  i  Sliftet.  Paa  Modet  medte  jErkebispen  ikke  selv,  og 
hans  Gesandter  annwdede  om,  at  Valget  maatte  blive  udsat,  da  han 
forât  maatte  forhandle  med  Kejsercn  om  Sagen.  Da  de  danske 
imidlerlid  besteml  holdt  paa,  ai  Valget,  som  lovet ,  nu  skulde  fuld- 
byides,  og  en  Henvendelse  til  jErkcbispen  om  at  frafalde  Udsœttelsen 
ikke  forte  til  noget,  foreiog  Kapitelsmedlemmerne  alligevel  Valget  26.  Juli. 
Valg brevet  (A)  er  udstedt  ikke  alêne  af  Kapillerne  i  Bremen  og  Hamborg, 
men  ogsaa  af  Prœlater,  Stœdcr  og  Reprœsenlanter  for  Adelen  i  Stiftet. 
Af  somme  Dato  er  den  af  Kongen  og  Hertugerne  Hans  og  Adolf 
udstedte  Valgkapitulation  (B).  Byen  Bremen  havde  ikke  sendt  Ge- 
sandter til  Medet;  den  saa  sikkerl  ikke  gerne  en  dansk  Prins  paa 
/Erkebispestolen  ;  ved  en  senere  Lejlighed  udlalte  den  bremiske  Borge- 
mester  Diderik  Vasmer  til  Landgrev  Filip  af  Hessen,  at  man  havde 
holdt  sig  iilbage,  da  en  yderligere  Jndtrœngcn  paa  jErkebisp  Chrisloffer 
kun  vilde  fore  til,  at  han  fuldstœndig  kastede  sig  i  det  burgundiske 
Hofs  Arme,  og  det  burgundiske  H  us  vilde  aldrig  tillade,  at  Kongen  af 
Dan  mark,  der  i  Forvejen  var  Herre  over  Sundet,  ogsaa  blev  Heri^ 
over  \Veserens  og  Elbens  Mundinger.  I  denne  Betragining  var  Bremen 
vistnok  ganske  enig  med  det  burgundiske  Hof 


1544.     26.  Juli.  477 

JErkebiskop  Christoffer  segte  straks  efter  Modet  ai  undskglde  sin 
Optrœden;  han  gjorde  gœldende,  at  han  aldeles  ikke  tilsigtede  nogen 
Omstgrlning  af  de  trufne  Aftaler,  men  var  nedt  tU  ferst  ai  taie  med 
Kejsei^n,  og  han  bad  derfor  paang  om  Udsœttelse,  indtil  han  paa  den 
forestaaende  Rigsdag  kunde  faa  dette  gjort.  JErkehispen,  der  ikke 
vilde  bereve  sig  Udsigten  tit  Hjœlp  af  Kongen^  segte  i  den  folgende 
Tid  at  undgaa  et  bestemt  Afslag  og  sk&d  stadig  Paven  og  Kejseren 
frem.  Christian  III,  der  haabede  paa,  at  jErkebispens  Vanskeligheder 
tilsidst  skulde  nede  ham  tit  at  gaa  ind  paa  Valget,  vilde  heller  ikke 
lade  det  komme  lit  et  Brud,  Udsigterne  for  Valgets  Gennemferelse 
bleu  dog  mindre  og  mindre,  sœrlig  e fierai  Pave  Julius  III  22.  Juni 
1551  havde  erklœrel  Valget  og  aile  de  derom  udstedte  Brève  for  ugyldige. 
Nogen  praktisk  Betydning  kom  Overenskomsten  heller  ikke  til  at  faa, 
da  Hertug  Frederik  dode  1556 ,  2  Aar  fer  jErkebiskoppen^. 

A. 

1544  26.  Juli  (Stade).  Det  af  Domkapitlerne  i  Bremen  og  Hamborg 
samt  Prsslater,  Stsnder,  Adel,  Stsder  og  Landskab  i  ^rkestiflet  Bremen 
udstedte  Valgbrev  for  Hertug  Frederik  som  tilkommende  ^rkebiskop 
i  Bremen  Stift. 

O:   Onginal  paa  Pergament  (med  17  vedhsengende  Segl;  Claus  v. 
Horns  Segl  mangler  nu). 

Wy  domdecken,  elder,  capittel,  prelaten,  stende,  adel,  stelte 
und  gemeine  landtschup  des  ertzslifts  Bremen  und  doracapiltel 
der  kercken  to  Hamborch,  so  vêle  hirto  gehorich,  bekennen 
hirmede  und  doin  kundt  apenbar  aile  denjennigen,  so  diessen 
bref  sehen,  horen  und  lesen,  vor  uns,  unse  nakomelinge:  Nach- 
dem  lenger  dan  fur  eynem  ganssen  jare  sich  der  coadjutorie 
der  Bremisschen  und  Verdisschen  ertz-  und  stifl  halven  to  be- 
hoif  des  durchluchligen,  hoichgebornen  fursten  und  heren,  hern 
Fredericken,  erven  to  Norwegen,  hertogen  to  Sleswigk,  Holstein, 
Stormern,  und  graven  to  Oldenborch  und  Delmenhorst,  konigk 
Frederichen  to  Dennemarcken  etc.  zeliger   son,  tusschen  dem 


^  Instruks  f.  Joh.  Rantzau  og  Georg  Corper  ^'/^  1544;  Instruks  f.  J.  Rantzau, 
Schack  Rantzau  og  Georg  Corper  ^^/q  1544;  Instruks  f.  dsk.  Afsendinge  til  de 
kejserlige  Raader  Granvella  og  Naves  'Vs  ^^^^  (T.  K.'s  Instruksbog  1539—48, 
S.  120  ff.,  124  ff.,  144  ff.).  Protokoller  o.  Forhandl.  i  Stade  25.-27.  Juni  1544 
og  Forhandl.  i  Itzeho  ^Z^,  Instrukser  f.  ^rkcbispens  og  Kapitlets  Afsendinge 
'Z^;  Chr.  III  t.  Sachsen,  Hessen,  Lyneborg  og  Bremen  */,,  Chr.  III  t.  Johan 
Rantzau  ^Z?^  Instr.  og  Biinstruks  f  de  dsk.  Afsendinge  til  Medet  i  Stade  ^^1^, 
.^:rkebiskop  Christoffer  t.  Chr.  III  "Zt  1544,  Pave  Julius  III's  Brev  "Z«  1551 
(Saml.  Bremen,  Aktst.  vedr.  Udvœlgelsen  af  Hertug  Frederik  til  Koadjutor). 
Ldgr.  Filip  t.  Chr.  III  »Zi2  1545  (Hessen  I).  Chr.  III  t.  iErkeb.  ChristoiTer  "Z7. 
t.  Kurf.  af  Sachsen  og  Ldgr.  Filip  »«Z7  1544,  t.  Ldgr.  Filip  Vi  1546  (Ausl.  Reg.). 


478  1544.     26.  Juli. 

durchluchtigesten,  groitmechtigesten,  hoichgebornen  fursten  und 
hern,  hern  Christian,  to  Dennemarcken,  Norwegen,  der  Wenden 
und  Gotten  konnigk,  ock  hertogen  to  Sleswigk,  Holstein,  Stor- 
mern,  graven  to  Oldenborch  und  Delmeiihorst,  und  dem  hoicli- 
wirdigesten  in  Got,  durchluchtigen,  hoichgebornen  fursten  und 
hern,  hern  Christophern ,  ertzbischuppen  to  Bremen  und  ad- 
ministratorn  des  stifts  Verden,  hertogen  to  Brunswigk  und 
Lunenborch  etc.,  unsern  gnedigesten  konnigk,  lanlzfursten  und 
hern,  handlinge  begeven,  dardurch  ein  dach  bynnen  Stade  er- 
nent,  darhen  de  hoichgemelte  kon.  mat.  und  die  durchluchten, 
hoichgcborne  fursten  und  hern,  hefn  Johans  und  Adolf,  kon. 
mat.  brudere,  die  hertogen  to  Holstein  etc.,  ore  statliken  rede 
mit  namen:  die  gestrengen,  er[n]vesten  und  erbarn  hern  Johann 
Rantzow,  hofmeister,  ritter,  Schacke  Rantzow  und  Georgen 
Corpern,  secretarien,  verfertiget,  ock  unse  gnedigeste  her,  der 
ertzbischup,  eigener  person  mitsampt  etlichen  ut  uns,  so  sin 
furstlige  gnade  by  sulHche  liandelunge  erfordert,  angekomen, 
darsulvest  upm  radthuse  vorgenomen  und  sin  furstlige  gnade 
up  einen  gemeinen  landtdach  vorschauen  vorafscheidet  ock  to 
Basdal  geholden  wurden.  Dewile  wy  den  up  gemelten  landt- 
dage  in  rade  erfunden,  sin  wy  den  hoichgemeUen  hertogen 
Frederick  to  Holstein  etc.  to  einem  coadjutor  Bremissches  ertz- 
stifls  antonemen  nicht  ungeneiget  gewest  und  sein  furstl.  g.  ge- 
beden,  aise  die  dusse  handelinge  dem  stift  to  gude  erst  int 
werck  gesettet,  diesulven  wolden  die  liandelunge  to  afwerunge 
anderer  gefare  volntehen,  \vo  uns  dan  sin  furstlige  gnade  vor- 
heten  und  darup  siner  furstlich  gnade  rede  nefl'enst  unsern 
volmechtigen  mit  vorsegelden  wervingen  und  instructionen,  mit 
furstlichen  handen  underschreven,  den  vorgemelten  hern  Johann 
Rantzow,  rittern,  hofmeistern  etc.,  gein  Ilzehoe  gesendt  be- 
richtende,  wes  up  dem  landtdage  vorafscheidet,  biddende,  kon. 
mat.  und  ire  bruder  wollen  den  bischup  und  uns  nit  allein  in 
schutt  und  scherm  nemen,  sunder  to  afholdinge  und  vor- 
komminge  der  geswinden  praclicken,  so  der  tidt  na  hide  der 
instructionen  und  ane  dat  vorhanden  gewesen,  an  die  cliur- 
und  fursten  to  Sassen,  Luneburgk,  Hessen  und  stad  Bremen 
mit  ernst  und  Ait  myt  vornieldunge  der  angenomnienen  be- 
schuttinge  und  der  bewilligeden  coadjutoricnhandlunge  schriven 
wolden.     Up   welckers    aberst    her  Johann    Rantzow    des    ertz- 


1544.     26.  Juli.  479 

bischoves  und  unsern  gesanten  angezeigt:  dewill  desmals  de 
coadjutorie  nit  gentziicken  fullentogen  worden,  kon.  mat.  und 
dersulven  brudere  an  die  gerurden  chur-  und  fursten  und  stadt 
Bremen  to  schriven  beswerunge  dragen,  wolde  ock  siner  kon. 
mat.  und  ohren  furstligen  gnaden,  ^'o  geschreven  und  dan  dar- 
nach  der  handel  von  bischuppe  und  uns  nicht  volntogen  wurden, 
schimp  und  nachteil  geven,  darmede  man  den  nit  konde  edder 
wurde  ersedigt  sin;  mosten  also  lier  Johann  Rantzow  von  der 
hoichgemelten  kon.  mat.  und  dersulven  brudern  wegen  tovor 
der  coadjutorie  gewisse  sin;  des  sick  den  des  ertzebischuppes 
und  unse  gesanten  vorsecht,  wes  die  instructionen  medcbrechten 
und  sie  in  dieser  coadjutoriehandelunge  vorsecht,  scholde  sunder 
al  middel  aïs  von  frommen,  erbarn  luden  geholden  werden, 
ock  tor  stundt  ohre  instructionen,  damit  sick  kon.  mat.  und 
ère  brudere  darup  desto  meher  to  vorlaten,  up  welche  men  sick 
hirmede  referirl  hebben  wolde,  overantwordet.  Demna  de  hoich- 
gemelten kon.  mat.  an  die  gerurden  chur-  und  fursten  und  stadt 
Bremen  des  ertzbischups  und  unserenthalven  geschreven  und 
folgendes  mit  dem  ertzebischuppe  und  uns  to  vullentehunge  der 
coadjutorienhandlunge  eines  dages,  als  sundages  vor  Jacobi  ^,  to 
Staden  beslaten,  ohre  statlicken  rede  mit  namen:  vorgemelte 
hern  Johan  Rantzowen,  Wulf  Powisch,  beyde  rittere,  Breida 
und  Schacke  Rantzowen  und  Jorgen  Corpern,  secretarien,  kegen 
hoichgerordes  ertzbischups  rede  und  uns  geschicket.  Dewill  wy 
aberst,  unangesehen  ergangener  urspruckliger  handlunge,  ut 
dem  andragen,  so  unses  gnedigesten  hern  des  ertzbischoves 
rede  dede,  mit  fulmacht  inholt  des  Itzehoisschen  avescheides 
nit  vorsehen  gewesen,  offentlich  befunden,  dat  in  dieser  sachen 
von  unserm  gnedigesten  hern  vorlengerunge  gesocht,  syn  wy 
von  hoichgerurden  kon.  und  furstlichen  reden  angelanget  wurden, 
unsern  tosagen  und  genommen  afscheide  unsers  theils,  als  by 
den  die  frie  élection  stunde,  mit  inen  die  coadjutorie  to  fulntheen. 
Wo  woll  nu,  Godt  lof,  wy  uns  unser  tosage,  bewilligunge  und 
gemachten  aveschede  gantz  woll  to  erinneren  gewust  ock  den- 
sulven  geburlicken  nachtosetten  ummers  willich,  hebben  wy 
dennoch,  der  saken  to  gude,  dusse  sacken  nochmals  unserm 
gnedigesten    hern    dem    ertzebischuppe    to    vorinneren   und   to 


»  20.  Juli. 


480  1544.     26.  Juli. 

bescbicken,  upschuf  gesonnen,  de  uns  ock  gegonnet  wurden. 
Dewile  averst  nach  wedderkumbst  hoichgedachts  unsers  gnedi- 
gesten  hern  des  ertzbisschoups  reden  und  unsern  mitvorordenten 
wy  vormarcket,  dat  sin  furstliche  gnade  in  fulnstreckinge  des 
handels  —  unangesehen,  wo  uns  sin  furstliche  gnade  darby 
gefurt  —  gesumet,  und  unse  getruwe  raidt  kein  ansehen  hebben 
moigen,  bebben  wy  dannoch  aïs  die  ehrievende  unser  tosage 
im  weinigesten  nit  entfallen,  sunder  dersulven,  to  erreddunge 
unser  und  des  ertzstifts  Bremen  frid,  row  und  eindracbt,  na- 
kommen  wollen;  und  nadem  dan  wy  die  hoichgemelten  kon. 
mat.  to  Dennemarcken  und  dersulven  bruder  je  und  allewegen 
uns  und  diesem  ertzstift  Bremen  to  afwerunge  ailes  nadels  und 
wedderumb  forderunge  des  besten  geneigt  ock  befunden,  dat 
sie  uns  und  dut  oit  lofliche  stift  ut  vorhabenden  perickelen, 
gefaren  und  practicken  erreddet  und  uns  und  gemelte  ertzstift 
darover  vor  sick  und  die  eheren  in  besundern  schutt,  scherm 
und  vorbiddinge  genommen,  und  willen  uns  in  allen  billîgen 
saken  mogelicke,  gnedigeste  und  gnedige  furderunge  und  by- 
plichtinge  bewisen  ock  uns  und  gemelte  ertzestift  Bremen  und 
capittel  to  Hamborch  by  unsern  privilegien,  gerechticheiden  und 
fr}'heiden  to  laten  und  to  hanthaven  gemeint,  in  maten  sick 
des  ohre  kon.  mat.  und  furstlige  gnade  kegen  uns  koniglich 
und  furstlich  vorschreven  und  vorsegelt,  — 

1.  Hebben  demna  wy  domdecken,  elder  und  capittel  der 
kercken  to  Bremen  und  wy  capittels  der  stiftkercken  Hamborich 
personen,  so  tom  choir  gehorich,  dewil  und  nachdem  de  wal 
und  koir  des  ertzbischups  an  middel  by  uns  is,  iren  kon.  mat. 
und  furstlige  gnade  hoichgemelt  by  unsen  eheren,  in  guden 
geloven,  unwedderropHch  vor  uns  und  unse  nakomelinge  vor- 
spraken,  togesacht  und  vorheten,  dat  wy  nach  doithligen  af- 
gange  —  dat  Godt  lange  vorhoden  wille  —  ilziges  unses  hern 
des  ertzbischups,  denn  aise  nu  und  nu  aise  den,  sunder  aile 
middel  den  durchluchten  hoichgebornen  fursten  und  hern,  hern 
Frederich,  erfgenam  to  Norwegen,  hertogen  to  Sleswigk,  Holsten 
und  Stormern,  graven  to  Oldenborch  und  Delmenhorst  etc., 
konigk  Friderichs  zeliger  son,  in  und  to  einem  ertzbischuppe 
des  Bremesschen  erlzeslifts  erwelen  und  in  den  namen  der 
hilligen  drefoldicheit  gewontliger  wyse  kesen  willen;  doch  of 
sich   over  de  tovorsichl  begeve,  emant^   der  were  we  de  were, 


1544.     2G.  .luli.  481 

mit  der  daidt  wedder  rechl  und  billicheit,  wann  de  koir  ge- 
scheen,  den  furtgangk  desselven  to  vorhindern  understunde, 
wîllen  ir  kon.  mat.  und  furstiiche  gnade  hogestes  vormogens 
neflen  uns  darvor  sin  und  darto  doin,  dat  de  koir  gehanthavet 
werde  und  dusse  handelinge  wercklichen  fortgangk  erreiche. 

2.  Edt  schullen  sick  ock  kon.  mat.  und  dersulven  gebruder 
ock  koningkryke,  furstendom,  lande  und  luede  ut  dem  ertzstifl 
Bremen  keinei*  beswerligen  noch  farligen  toschove,  tolatinge  of 
anforderinge,  so  vêle  by  uns,  sunder  ider  tidt  des  besten  und 
vorwervinge  schadens  und  nachdeils  gewertîch  sin. 

3,  Idt  schullen  ock  kon.  mat.  und  dersulven  gebruder,  als 
die  gnedigesten  und  gnedigen  schutzhern,  unser  domcapittein 
und  gelitmaten  alwegen  to  glich  und  redit  mechtich  sin. 

Und  damit  ir  kon.  mat.  und  furstlige  gnade  des  einen  ge- 
wissen,  sekern  und  ungetwivelden  toversicht  und  vesten  fut 
hebbe,  und  dat  de  hoichgemelte  ir  furstlige  gnade,  hertoge 
Friederich,  in  tidt  des  fais  gewislîch  tom  ertzebischuppe  ervvelet 
schulle  werden,  so  hebben  wy  beyde  domdecken,  elder  und 
capîttel  der  kercken  Bremen  und  Hamborcb  to  steder,  vester, 
unwedderropliger  holdunge  angetogeder  handelunge  unser  capittel 
ingesegel  vor  uns  und  unse  nakomelinge  biran  witlichen  hangen 
laten;  und  wy  Arndt  Bicker,  ertzeabt  to  Herlzefelde,  Joist,  abl 
to  unser  leven  fruwen  bynnen  Stade,  und  Johan,  abt  to  sunte 
Pawel  vor  Bremen  und  provesl  to  Oisterholle,  Alverich  Cluver 
de  elder,  Johann  Marschalck,  Hinrich  Cluver,  zeligen  Gisen 
sonne,  Johann  von  Duringen,  Claves  vom  Horn,  Segebade  von 
der  Hude,  Frans  Marschalck,  Thomas  und  Hinrich,  gebroder 
von  der  Dechen,  Johann  Plathe  und  Claves  Kule  und  wy  borger- 
meistere  und  radtmanne  der  stede  Stade  und  Buxstehude,  wandt 
wy  de  domcapittele  obgemelt  to  erholdinge  friede  und  einicheit 
erfordert  und  gebeden,  in  dusse  handelinge  to  vorwilligen,  sin 
ock  to  der  nottruft  by  kegenwerdigen  handel  in  namen  ge- 
meyner  gelitmaten  Bremissches  ertzestifls  an  und  over  gewesen 
und  derwegen  unse  segel  edder  pitschir  neffenst  der  domcapittele 
hiran  wetenlick  gehangen.  Geven  und  geschein  to  Staden  am 
sunnavende  na  Jacobi  apostoli  anno  domini  vefteinhundert 
veertich  und  veer. 


31 


482  1544.     26.  Jiilî. 

B. 

1544.  26.  Juli  (Stade).  Den  af  Kong  Christian  III  og  Hertugeme  Hans 
og  Adolf  paa  eg^ne  og  Hertug  Frederiks  Vegne  til  Domkapitleme  i  Bremen 
og  Hamborg  og  Stsnderne  i  Bremen  Stifb  udstedte  Valgkapitulation. 

O:  Original  paa  Pergament  (egenlisendig  underskreven  af  Kongen 
og  Hertugerne  Hans  og  Adolf;  der  findes  nu  hverken  SegI  eller  Segl- 
remme).  Enten  er  Valgkapitulationen  aldrig  blevcn  beseglet  og  ud- 
leveret  til  Kapitlet,  eller  ogsaa  er  den  ved  en  senere  Lejlighed  bleven 
tilbageleveret  og  Seglene  fraskaarne. 

A:  Samtidig  Afskrifl. 

Wir  Christian,  von  Gols  gnaden  zu  Dennemarken,  Nor- 
wegen,  der  Wenden  und  Gothen  konnigk,  und  wir  Johans  und 
Adolf,  von  denselben  gnaden  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu 
Schleswig,  Holstein,  Slormarn  und  der  Dilmarschen,  graven  zu 
Oldenburg  und  Delmanhorst,  gebrudere,  bekennen  hirmit  vor 
uns  und  mit  in  vormuntschaft  des  hochgebornen  fursten,  unsers 
freuntliclien,  liben  brudern,  hern  Fridrichen,  erben  zu  Norwegen, 
herzogen  zu  Schleswig,  Holstain,  Stormarn  und  der  Ditmarschen» 
graven  zu  Oldenburg  und  Delmanhorst,  und  unser  aller  erben 
und  nachkomen  oflenbar  gegen  alsweinen:  Nachdem  der 
coadjutorie  der  Brehmischen  und  Verdischen  ertz-  und  stifle 
halben  zu  behuf  des  gerurten  unsers  freuntlichen,  liben  brudern 
herzog  Fridrichen  zwischen  dem  hochwirdigen,  hochgebornen 
fursten,  unserm  freuntlichen,  liben  ohmen  und  schwegern,  hern 
Christoffern ,  ertzbischof  zu  Brehmen  und  administratorn  des 
stifts  Verden,  herzogen  zu  Braunschweig  und  Luneburg,  und 
uns  lenger  dann  vor  eynem  gantzen  jhar  handlung  underfangen, 
und  uf  geschehene  des  ertzbischofs  eigen  begeren,  gesinnen  und 
erfordern  und  anwerbunge  seiner  liebe  diener  einen  tag  binnen 
Stade  ernent,  darhin  \vir  unsere  statlichen  rethe  verferligt,  auch 
sein  1.  mit  elzlichen  der  Ihumcapittel  verordenlen  personen, 
prelalen  und  aus  der  rilterschafl  Brcmisches  slifls,  so  sein  1. 
bei  solche  handlung  crfordert,  angekomen,  darselbsl  solches 
thundes  handel  ufm  rathhause  vorgenomen,  und  derwegen  — 
allein  umb  der  ursachen  willen  der  bischof  in  der  coadjulorien- 
handlung  ohn  consent,  vulhort,  wissen  und  willen  tumcapittels  ^ 
und  glitmassen,  darvor  es  sein  1.  vorschoben,  nit  schlissen 
konnen  —  ein  gemeiner  Hrehmischer  landtag  ausgeschriben 
werden  solde,  verahschidet;  und  die  gemellen  Hremischen  glit- 
mass    uf  dem   landtage   zu    Basdal    sich    den    handel,    und   das 

*  O:  tumcapittcl. 


1544.     26.  Juli.  483 

gemeller  unser  liber  bruder  zu  einem  ^  coadjutori  erwelet  und  uf- 
genomen  mochte  werden,   gefallen   lassen,   und   daruf  etzliche 
seiner  1.  und  glitmassen  gesanten  mit  werbungen  und  mit  seiner 
1.  eigen   unterzeichenden   handt  instruction   an  den  gestrengen 
und  ernvesten  unsern  hofmeister,  rath,  ambtman  zur  Steinburg 
und  liben  getreuen,  ern  Johan  Rantzaw,  rittern,  gefertigt,  die 
bewilligte  handlung  des  landtags  zu  Basdal  berichten  und  daruf 
bitten  lassen,  das  wir  uns  uf  solche  handiunge  schutz,  schirms 
und  handhabens  seiner  1.  und  des  Bremischen  ertzstifts  unter- 
nemen  und  derhalben  an  die  hochgebomen  chur-  und  fursten, 
aise   den  churfursten  zu   Sachsen  etc.,  herzogen  zu   Luneburg 
etc.,  landgraven  zu  Hessen  etc.  und  die  stadt  Bremen,  zu  ab- 
werung  des  vornemens  und  practiken,  so  damais  laut  des  bischofs 
und  stende  eigen   instruction  und  on  das  vorhanden  gewesen, 
mit  anzeigung  solcher  angenomen  beschutzung  und  eingefolgter 
coadjutorienhandlung  mit  fleiss  schreiben  wolten,  bitlichen  ge- 
sunnen,  welchs  diselben  von  unsernt  wegen  —  doch  mit  sunderm 
vorbedyng,  die  coadjutoriesachen  entlichen  gewisse  folgen  muchte 
—  wie   sich  dan  die  gesanten  laut  irer  instructionen  vorsagt, 
dem  bischof  und  stenden  nicht  ailein  zugesagt,    sundern   mit 
der  that  vorvolgt,   und   also   zu  volnfurunge   des  coadjutorien- 
handels  ein  abermalige  zusamenkunft  binnen  Staden  uf  suntag 
vor  Jacobi    ervolgt  solte   werden   verlassen;    zu   welchem   tage 
wir  abermals  die  gestrengen  und  ernvesten  unsere  hofmeister, 
rethe  und  liben  getreuen,  ern  Johan  Rantzawen,  Wolf  Pogwischen, 
beide  ritter,  Breyde  und  Schacke  Rantzawen  und  Georgen  Corpern, 
secretarien,  geschickt;  so  sein  auch  gemelts  bischofs  rethe  und 
die  voimechtigen  des  tumcapittels  und  glitmassen  des  obgedachten 
Bremischen   ertzstifts   erschinen,   und   denn   sich  aus  antragen 
seiner  1.  relhen  —  die  dem  abscheide  zu  Itzeho  gantz  ungemass 
nicht  mit  volmacht  vorsehen  —  offentlichen  befunden,  unsere 
rethe  auch  nit  anderst  vormercket,  dan   in   dem  thuen  durch 
den     bischof    gevarliche    vorlengerung    und    auszuge    gesucht, 
haben  sie  demnach  das  capittel  und  glitmassen  den  handel  in- 
hait  irer  zu  Itzeho  ubergeben  instruction  und  gescheen  werbung 
ires  teils  zu  erfolgende  angelangt.     Und  wiwol  das  tumcapittel 
und  glitmassen  vor  sich  in  volfurung  des  handels  unvorweislich 
befinden  zu  lassen  vormerckt,   bebben  doch  diselben  seiner  1., 

^  O:  ciller. 

31* 


484  1544.     26.  Juli. 

den  erzbischof,  nochmals  derwegen  zu  beschicken  ufschub  ge- 
sunnen  iind  erhalten;  dweil  aber  die  gesanten  des  bischofs  und 
glitmassen  die  anlwurt,  das  sein  1.  in  gehorter  geferlicher  ver- 
streckung  des  handels  vorharret,  eingebracht,  haben  unsere 
rethe  seiner  1.  und  der  zeit  solches  heimstellen  mussen,  doch 
das  tiimcapittel  und  glitmassen  dem  bandel  entschaft  gleubliche 
vortrostung  nach  zu  geben  erfordert.  Und  dem  allem  nach 
haben  tunicapittel,  prelaten,  rilterschaft,  slette,  lande  und  ge- 
meine  stende  Bremisch  erzstifts  mit  dem  gedinge,  das  sie  gegen 
bebstlidie  heilikeit,  Ro.  key.  mat.,  das  Ro.  reich  und  gemeltem 
ertzbischof,  irem  gnedigsten  hern,  dem  diselben  yderer  zeit 
schuldigen  gehorsam  zu  leisten  und  treue  zu  erzeigen  erbottig, 
tilt  anderst  dan  billig  und  wie  ihn  wol  geburte  wolten  vormergt 
sein,  sioh  nachfolgender  gestalt  eingelassen: 

1.  Das  das  capittel  des  ertzstifts  Bremen  sich  in  warem 
sicherni  glauben  und  im  wort  der  warheit  vorheissen,  zugesagt 
und  vorsprochen,  nachdem  bemeltem  capittel  sambt  etzlichen 
personen  des  capittels  der  tumkirchen  zu  Hamburg  die  élection 
und  wahl  eins  ertzbischofs  zu  Bremen  on  mittel  von  redits 
und  gewonheit  wegen  geburt  und  zusteet,  das  diselbigen  nach 
todlichem  abgange  itzigs  ertzbischofs  vorgemelten  unsern  freunt- 
lichen,  liben  brudern,  herzog  Fridrichen,  und  nimants  anderst 
zu  einem  erlzbischof  des  stifts  Bremen  an  einige  vorhinderung, 
einrede,  auszuge  oder  behelf,  wie  die  zu  benennen  oder  be- 
dacht  werden  mochten,  auch  ungeacht  aller  gebot  und  vorbot, 
von  wem  die  auch  gescheen  mochten,  nu  als  dan  und  dan  als 
itzt,  erwelen,  eligiren  und  kisen  sollen  und  wollen,  ailes  inhalt 
eins  besigelten  brifs,  uns  derhaiben  zugestalt. 

2.  Es  haben  auch  capittel,  prelaten  und  ritterschafl,  stedte, 
so  er  geschickten  dar  gehabt,  und  andere  gemeine  stende  des 
ertzstifts  Bremen  einhelliglich  bei  iren  ehren,  treuen,  waren 
worten  und  glauben  und  wie  oben  gemelt  vorsprochen  und  zu- 
gesagt, nachdem  der  itzige  ertzbischof  mit  tode  abgehen  wurde, 
das  sie  nymants  anderst  dan  gedachten  unsern  geliblen  brudern, 
herzog  Fridrichen,  vor  yren  ertzbischof,  wan  er  zuvorn  gelubde, 
eide,  burgschaft  und  andere  vorpflichtunge  gelhan,  aufnemen, 
huldigen  oder  gehorsamen  wollen  und  sollen,  und  haben  auch 
sunderlich  derhaiben  allen  behelf  der  rechle  und  was  ine  dar- 
gegen    sambt    oder    besundern    zu   vorleil    sein   und   diser  vor- 


1544.     26.  Juli.  485 

pflichtung  entheben  mochte,  sich  wissentlich  vorziehen  iind  ab- 
gesagt.  Doch  ob  sich  uber  die  zuvorsicht  begebe,  ymanl,  der 
were  wie  die  were,  mit  der  that  wider  recht  und  billikeit,  wan 
die  chur  gescheen,  den  vortgang  desselben  zu  vorhindern  under- 
stunde,  wollen  wir  und  unsere  bruder,  der  erzbischof.  neben 
des  ertzstifts  glitmassen  darvor  sein  und  darzu  thun.  (las  die 
chur  gehanthabet  werde  und  dise  handiung  wirgliclien  vort- 
gang erreiche. 

3.  Demnach  thun  wir  genanter  konig  und  furslen  zu  Hol- 
stein  etc.  von  wegen  unsers  gelibten  brudern,  herzogen  Fridiichs, 
und  unser  selbs  gegen  die  gemelten  tumcapittel,  slende  und 
glitmassen  solchs  ires  unterthenigen  eingefoigten  willens  gnedigst 
und  gnediglich  bedancken  und  haben  hinwiderumb  das  tum- 
capittel, prelaten,  ritterschafl,  stette,  lande  und  landschaft  des 
Bremischen  ertzstifts  aus  besunder  gnedigster  und  guediger 
neigung  in  unsern  schutz  und  schirm  genommen.  thun  auch 
solchs  hiemit  und  in  craft  dis  brifs,  wollen  sie  auch  in  billigen 
sachen  zu  erhaltung  irer  freiheit  und  gerechtikeit  zu  wasser 
und  lande  mit  muglicher  huit',  rath,  trost  und  beistand  nit  ver- 
lassen,  und  sollen  auch  prelaten,  stende  und  glitmassen  hemelts 
ertzstifts  sich  on  unsern  rath  und  vorwissen  nie  mit  nvniands 
zu  feintlicher  handlunge  einlassen,  und  das  wir  yrer,  wie  ge- 
burlich,  zu  recht  und  billikeit  mechtig. 

1.  Es  sol  auch  unser  freuntlicher,  liber  bruder  herzog 
Fridrich,  der  kunftige  ertzbischof,  gewontlîche  confirmation  von 
bebstlicher  heilikeit  und  bei  Ro.  key.  mat.  die  régalien  ut'  seiner 
1.  costen,  doch  mit  wilferiger  furderunge  des  capillels.  aus- 
bringen,  und  des  stifts  man*  weiter,  dan  von  alters  gewonlich, 
darzu  zu  legen  nit  vorpflicht  sein,  und  sich  deshalb  also  erzeigen, 
das  das  capittel  bei  dem  freien  chur  und  élection  erhalten. 

ô.  Weiter  sol  auch  sein  1.  vor  der  annemunge  des  ertz- 
stifts Bremen  dem  tumcapittel  eigner  person  gewontliche  gelubde 
und  eide  thun,  wie  die  vorigen  ertzbischove  geleistet  und  ge- 
than  haben,  auch  solchs  zu  ervolgend  vorschreiben .  vorsigeln 
und  vorburgen,  doch  darin  vorbehalten,  was  naclifolgig  der 
relligion  halhen  abgeredt. 

6'.  Unser  gelibter  bruder,  der  kunftige  ertzbischof.  sol  auch 
die    tumcapittel    Bremen    und    Hamburg,    der    stiflc    prelaten, 

^  O:  das  stifl  man. 


486  1544.     2(x  Juli. 

collégien,  clostere,    ritterschafl,    man,    stelte,    lande   und   land- 
schaften,  geistlich  und  >veltlich,  und  ein  yden  hohes  und  nidern 
stands  bei  hergebrachten   freiheiten,    privilegien,   statuten,    ge- 
rechtigkeilen,  altem  gebrauch,  loblichen  sitten  und  gewonheiten, 
lehenwarschaft,  angeerbten  gerichten  und  gutern,  so  yder  bisher 
zu  billikeit  besessen,  bleiben  lassen;  und  sunderlich  sol  sein  1., 
als  der  kunftige  ertzbischof,  die  tumcapiltel  Bremen  und  Ham- 
burg    sambt   geistlichen    und  weltlichen    stenden    des   ertzstifts 
Bremen    bei    iren    inhabenden    freiheiten    und    gerechtîgkeiten, 
haben  und  gutern,  dergleichen  bei  vorlenung  derselben  proben 
und   lehen,  dass  sich  auch  derselben  ungeburlicher  weisse  ny- 
mants   unternheme,  vortedingen,   behalten  und  zu  gleich   und 
recht  vortreten,  auch  so  vil  muglich  mit  zuthat  der  gemelten 
capittel   und   stifts  stenden  und  glitmassen  daran  sein  und  ab> 
weren  helfen,  das  dem  stifl  und  inen,  den  glitmassen,  zui*  un- 
gebur  nichts   entzogen,   auch  was   inen  albereit  abhandig  und 
entwant  sein  mocht,   widerumb  erhalten  und  erlangen  helfen. 
In  dem  wollen  wir,  gemelter  konig  und  fursten,  unsern  gelipten 
bruder  mit  rath,  hulf  und  beistandt  nit  verlassen,  auch  als  die 
gnedigst  und  gnedige  schutzhcrn  muglich  einsehcns  haben,  doch 
mit  zuthat  des  capittels,   stenden  und  glitmassen  des  ertzstifts 
Bremen,  das  bis  zu  gedachts  unsers  gelipten  bruders  regirung 
dem  capittel  und  erlzstifl  Bremen  weiter  nichts  entzogen,  auch 
dasjenige,   was   inen   zur  unbillikeit  abhandig  gemacht,   wider- 
umb zugestalt  und  verstat  werden  muge. 

7.  Gedachter  unser  gelibter  bruder,  der  kunftige  ertzbischof, 
sol  auch  die  zeit  seiner  1.  regirunge  das  landtdrostenambt  und 
sunst  des  stifts  heuser  mit  gebornen  landsassen  vom  adel  nach 
rath  des  tumcapittels  und  sunst  inhalt  mit  vorigen  ertzbischoven 
ufgerichte  recess  und  vorpflichtunge  zu  besetzen  haben,  dor- 
neben  auch  die  recesse  und  vortrege,  mil  vorigen  ertzbischove 
zu  des  erlzstifl  beslen  ufgericht,  annemen  und  halten. 

(S.  Der  kunftige  ertzbischof  sol  sich  auch  keiner  krigs- 
handlunge  on  des  tumcapittels  bewilligung  nicht  annemen,  noch 
das  stift  mit  landsknechten  belegen  oder  beschweren.  Und  so 
das  reich  Dennemarck  oder  das  land  zu  Holstein  etc.  in  kriege 
fielen,  zu  denselbigen  sol  das  stifl  zu  Ihun  nichts  schuldig  sein, 
es  geschee  dan  ans  irem  freien  und  gulem  willen,  doch  sollen 
uns    und    unsern    konigreichcn,    furslenthumben,    huiden    und 


1544.     26.  Juli.  487 

leuten  aus  dem  ertzstifte  keine  beschwerliche  noch  geferliche 
zuschube  gescheen,  zugelassen  oder  gefurdert  werden,  sundem 
yder  zeil  des  besten  und  vorwarnung  schadens  und  nachteil 
gewertig  sein. 

9.  Wurde  auch  uber  vorhoflFen  jenige  uberzug,  garden  und 
krigsleut  versamiet,  von  welchen  nachteil  zu  befaren,  wollen 
wir,  gedachter  konnig  und  fursten,  aïs  die  schutzhern  mit  huif 
und  zuthat  des  ertzstifts  Bremen  solche  uberzuge,  garden  und 
derselben  thatlich  furnemen  abweren. 

10.  So  auch  unbillige  vorschreibungen  uf  das  stift  und  des 
stifts  guter  gescheen  weren,  wollen  wir  konig  und  fursten  mit 
zuthat  des  kunftigen  ertzbischofs  und  des  ertzstifts  prelaten, 
ritterschaft,  stedt,  man  und  landschaflen  so  vil  muglich  darfur 
sein  helfen,  das  sich  die  gleubiger  mutwillens  gegen  das  stift 
enthalten  und  an  recht  begnugen  lassen. 

11.  Die  relligion  berurende,  darin  sich  zwispalt  erhelt,  wil 
und  soll  unser  liber  bruder,  kunftiger  ertzbischof,  die  tum- 
capittel,  collegia,  closter  und  andere  geistlichen  in  dem  stande, 
darin  dieselbigen  sein,  solange  ein  gemein  christlich  concilium 
oder  uf  einem  reichstage  von  geistlichen  und  weltlichen  ein- 
trechtig  etwas  entschlossen,  pleiben  lassen,  doch  bei  solchem 
bescheid,  das  vor  allen  dingen  das  evangelium  und  wort  Goltes 
lauter  und  rein  ane  scheu  und  ungeburlich  schelten  gepredigt, 
und  so  man  sich  im  concilio  oder  ufm  reichstage,  ehr  dan 
sein  1.  zu  der  regirung  aus  gotlicher  vorleihunge  gelangen,  der 
relligion  nit  vorgleichen  wurde,  das  alsdan  mit  willen  und  con- 
sent des  tumcapittels  und  glitmassen  des  ertzstifts  Bremen  ein 
erliche,  christliche  und  gotliche  ordenung  disfals  ufgericht  werde  ; 
und  dordurch  sollen  tumcapittel,  prelaten  und  glitmassen  noch 
niemanls  an  seiner  gerechtigkeit  noch  jarlichen  ufkunflsten 
zum  allergeringslen  nicht  vorkurtzt  oder  beschwert,  sundern 
ein  ider  bei  dem  seinen  gelassen  werden. 

V2.  Der  kunftige  ertzbischof,  unser  liber  bruder,  soll  und 
wil  auch  volgents  keinen  coadjutor  zum  stifle  kissen  oder  be- 
wiiligen  oder  ychtes  von  dem  stift  ane  des  tumcapittels  aus- 
trucklichen  consent  und  vulbort  disponiren. 

13,  Das  gedachter  unser  gelibter  bruder  herzog  Fridrich, 
der  kunftige  ertzbischof,  aile  obangezeigte  punct,  stuck  und 
artikei  verfolgen  und  unnachleslich  halten  solle,   diselben  auch 


488  1544.     26.  Juli. 

zu  eingange  seiner  I.  regirung  dem  capitel,  stenden  und  glit- 
massen  des  ertzstifts  Bremen  notturftiglich  vorbriven  und  vor- 
sigeln  und  vorburgen,  darfur  vorsprechen  und  gereden  wr, 
gedachter  konig  Christian  auch  Johans  und  Adolf,  gebrudere, 
aile  herzogen  zu  Holstein  etc.,  bei  unsern  koniglichen  wirden 
und  furstlichen  treuen,  dasselbe  also  bei  unserm  bruder  zu 
beschafîen,  auch  wollen  wir  vor  uns  selbst  sie  in  unsern 
schutz  und  beschirmunge,  wie  angezeigt,  erhalten  und  sie  in 
billigen  sachen  mit  muglicher  hulT,  rath,  trost  und  beistandt 
nit  vorlassen,  doch  das  sie  sich,  wie  angezeigt,  an  unsern  rath 
und  vorwissen  mit  nymants  zu  feintlicher  handlunge  einlassen, 
und  das  wir  irer,  wie  geburlich,  zu  gleich,  recht  und  pillikeit 
mechtig;  desgeleichen  was  wir  vor  unser  person  jegen  capittel, 
stende  und  glitmassen  vorschriben  und  vorsagt,  stet,  vest  und 
uilvorbrochen  zu  halten,  sonder  geferde. 

Urkunt  mit  unsern  kon.und  furstlichen  anhangenden  secreten 
besigeit,  und  wir  mit  namen  Johan  Rantzaw,  hofmeister,  Wolf 
Pogwisch,  bede  rittere,  Breide  und  Schacke  Rantzaw  und  Georg 
Corper,  secretarius,  als  diser  sachen  underhendlers  und  ver- 
ordenten  rethe  und  so  kon.  mat.  und  furstl.  g.  zu  Holstein  etc. 
zu  erhaltunge  fride  und  eintracht  zu  diser  handlunge  bewogen 
und  mit,  an  und  uber  derselben  gewesjen,  unsere  ingesigl  oder 
pitzschaften  auch  hiran  gehangen.  Gegeben  und  gescheen  zu 
Stade  nach  der  gebiirt  Christi  funfzehen  hundert  und  im  vier- 
undvirzigslen  jhare  am  sonnabende  nach  Jacobi. 

Christianus  rex,  Johannes,  Adolfî, 

manu  propria  manu  propria  herlzog  zu 

sspt.  sst.  Slesewig,  Hol- 

stein etc. 


67. 

1544.  9.  Aug.  (Rensborg).  Traktat  mellem  Kong  Christian  HI 
og  Hertugerne  Hans  og  Adolf  angaaende  Delingen  af  Hertug- 
dommerne  Slesvig  og  Holsten  med  Stormarn;  med  dertil 
horende  Biakter. 

Efler  Kong  Fredcrik  /'.s  Dod  havdc  Stœiulcrne  i  Ilcrlugdommerne 
pnu  Landdagen  i  Kiel  <V.  Jnni  1ô33  hyldct  hans  k  Sonner,  Christian, 
Hans,    Adolf  og  Frederik.     Da    imidlertid   kun    llvrtug    Christian    rar 


1544.     9.  Aug.  489 

myndig,  overlog  han  Regeringen  i  sit  eget  og  sine  umyndige  Brodres 
Navn,  I  nogle  Aar  opholdt  de  to  œldsie  af  Chrisiian  IIÏs  Brodre  sig 
ved  fremmede  Hoffer,  Hans  i  Kenigsberg  hos  Suogeren  Hertug  Albrecht 
(tf  Preussen  og  Adolf  hos  Landgrev  Filip  af  Hessen.  I  Sommeren 
7.54:2  kaldtes  Heriiig  Adolf  tilbage  fra  Hessen  og  kort  efier  Nyiaar 
154^3  vendte  Hertug  Hans  ogsaa  hjem  fra  Preussen,  ledsagel  af  et 
preussisk  Gesandtskab.  I  de  ferste  Dage  af  Februar  fandt  der  i  Nœr- 
nœrelse  af  de  preussiske  Gesandter  og  de  to  unge  Prinsers  Hofmestre 
en  Forhandling  Sted  meltem  Kongen  og  hans  Bredre  og  de  slesvig- 
holstenske  Raader.  Christian  UI  tilbod  her  at  aflœgge  sine  Brodre 
Regnskab  for  sin  Formynderstyrelse  og  for  den  paa  Hertugdommerne 
hvilende  Gœld;  derefier  onskede  han  en  Deling  af  Landene,  saa  enhver 
af  Bredrene  fîk  sin  bestemte  Part,  som  han  saa  selvstœndig  skulde 
styre,  og  han  vilde  forelœgge  Registre  over  aile  Indkomslerne  og  lade 
Delingen  foregaa  derefier.  Herpaa  svarede  Raader  ne:  De  havde  efler 
Frederik  Fs  Ded  vœret  berettigede  til  kun  at  vœlge  en  af  Sennerne 
lil  Hertug,  men  da  Christian  HT  viste  saa  stor  Kœrlighed  til  sine 
Brodre  og  beredvillig  havde  stadfœslet  Privileyierne ,  havde  de  hyldet 
dem  aile  fire,  dog  uden  Skade  for  deres  Privilégier.  De  kunde  nok 
indse,  al  Fordringen  om  en  Arvedeling  ikke  var  ubillig ,  og  det  var 
heller  ikke  mère  end  rimeligt,  at  Kongen  vilde  vide,  hvad  Part  han 
og  hans  Born  skulde  hâve;  men  de  bad  dog  indtrœngende  om,  at 
Arvedelingen  maatte  blive  udsat  noget,  da  Kongens  Brodre  vare  saa 
unge,  ukyndige  i  Regeringssagerne  og  ukendte  med  Landene  og  der 
desuden  endnu  hvilede  stor  Gœld  paa  Hertugdommerne.  En  Deling 
af  Landene  vilde  ogsaa  vœre  hojst  betœnkelig ,  saalœnge  Krige  endnu 
stadig  truede.  For  at  sikre  Kongen  foreslog  de,  at  hans  tre  Brodre 
skulde  give  ham  Brev  paa,  at  de  i  Tilfœlde  af  hans  Dod  vilde  dele 
Landele  med  hans  Born.  Kongen  holdt  dog  vedblivende  paa  en  Deling 
allerede  nu,  men  foreslog,  at  Raaderne  paa  Grand  af  Sagens  Vigtighed 
ogsaa  skulde  hore  hans  Brodre  om  deres  Mening.  Da  disse  efler 
Raadslagning  med  de  preussiske  Gesandter  og  deres  Hofmestre  sluttede 
sig  til  Raadernes  Standpunkt ,  gav  Kongen  tilsidst  efler  og  lovede  at 
udsœtte  Delingen.  Med  Hensyn  til  Regnskabsaflœggelsen  foreslog 
Raaderne,  at  Kongens  Brodre  skulde  give  Afkald  herpaa,  da  der  havde 
vœret  stor  Gœld  paa  Hertugdommerne,  da  Christian  HI  overlog 
Styrelsen  af  dem,  og  han  i  Krigsaarene  havde  udgivet  mère,  end  de 
kunde  indbringe.  Dette  gik  Brodrene  ogsaa  ind  paa,  og  2.  Febr.  1543 
ndstedte  Hertugerne  Hans  og  Adolf  paa  Gottorp  en  Kvittering^  til 
Christian  HI  for  hele  hans  Styrelse  som  Formynder.  I  den  folgende 
Tid  fungerede  Hertug  Hans  efler  Raadernes  Forslag  som  en  Slags 
Slatholder  i  Fyrstendommerne. 

Allerede  na*ste  Aar  genoptoges  dog  Planen  om  Delingen.  Kongen 
onskede  den  bcstemt,  og  den  var  i  den  Grad  i  Overensstemmelse  med 
Tidens  Tankegang ,  at  den  ikke  lod  sig  afvise.  Oprindelig  var  det 
Meningen  at  dele  Hertugdommerne  i  4  Dele,  hver  med  c.  18,000  Mk.s 
Indtœgt,    idet  Landencs   hele  aarlige  Indkomst   var  sat  til  80,000  Mk. 

1  Orig.  p.  Herg.  (Slesvig  Nr.  109). 


490 


1544.     9.  Aug. 


og  de  to  Hovedtolde  i  Gotiorp  og  Rensborg,  der  ansloges  til  8000  Mk.^ 
skulde  vœre  fœlles,  men  da  den  yngste  af  Bredrene,  Hertug  Frederik^ 
26,Juli  15H  var  bleven  valgt  til  Koadjutor  i  Bremen  Mrkestift  (jvfr. 
Nr.  66),  kunde  man  nu  nejes  med  en  Deling  i  3  Parler.  Delingen 
fandl  Sied  paa  Landdagen  i  Rensborg  i  Aug.  15H  og  foretoges  af  de 
slesvig-holstenske  Raader  paa  Grundlag  af  de  udarbejdede  Registre. 
Efler  al  Delingen  var  forelagel,  valgle  Hertug  Adolf  som  den  yngste 
fersl,  derefler  Kongen,  da  Hertug  Uans  overlod  ha  m  sin  Bel.  Selve 
Dclingslraklalen  (A)  er  daterel  9.  Aug.  En  Uge  efler,  16.  Aug.,  fore- 
loges  paa  Gotiorp  Delingen  af  Klenodier,  Mdelslene,  Husgeraad  etc. 
Del  herom  opsalte  Dokumenl  (B)  indeholdl  ogsaa  Beslemmelser  cm 
Helgoland. 

Forholdel  lil  Hertug  Frederik  ordnedes  10.  Aug.,  idel  Hertug  en 
gav  Afkald  (C)  paa  al  Arv  i  Herlugdemmerne ,  saafremt  han  blev 
jErkebiskop  i  Bremen,  og  Bredrene  forpliglede  sig  lil  (D)  al  hjœlpe 
ham  til  /Erkebispedemmel  eller  i  Tilfœlde  af,  al  han  ikke  opnaaede 
del,  da  al  lade  ham  faa  den  Pari  i  Herlugdommerne,  der  kunde  til- 
komme  ham. 

Delingen  af  Herlugdemmerne  var  vœsenllig  fremlvungen  af  Kongen 
og  belragtedes  med  ait  andet  end  gunstige  0jne  af  den  slesvig-holstenske 
Adel,   der  var  bange  for,   al  denne  Deling  skulde  blive  lil  Skade  for 
dens    egen   Magt    og   Indflydelse.     Sœrlig    enskede    de    ledende   Mœnd 
indenfor   Arislokraliet    al    bevare    et    vist  Fœllesskab   i  Styrelsen    ved 
fremdeles   al  lade  Raaderne   vœre  fœlles  for  aile  3  Fyrster.     De  fik 
heri  en  Stolte  hos  Hertug  Adolf,   der  i  flere  Punkler  var  misfornojet 
med  sin  Slilling  og   i  en  Forhandling,  som  Raaderne  efler  Kongens 
Opfordring  ferle  med  ham  herom  i  Ilzeho  i  Okt.  15i5,  bl  a.  beklagedc 
sig  stœrkl  over  Kongens  Fordring  om  Adskillelse  af  Raaderne.    Kongen 
holdt  dog  beslemt  paa,  al  hver  af  Fyrsterne  skulde  hâve  sine  sœrskilte 
Raader,  og  salle  ogsaa  sin   Vilje  igennem.    Paa  en  Landdag  i  Slesvig 
i  Nov.   15^f5   traadle  Johan    Ranlzau   og   Iven  Rcvenllov,    Lederne   af 
Bevœgelsen  for  al  bibeholde  de  fœlles  Raader,  tilbage  fra  deres  Embeder 
som   Hofmeslcr  og  Landmarskalk  og   opsagde  Kongen  deres  Raadsed. 
Hver  af  Fyrsterne  anlog  derefler  deres  sœrskilte  Raader.  ^ 

A. 

1544.  9.  Aug.  (Rensborg).  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Her- 
tugerne  Hans  og  Adolf  angaaende  Delingen  af  Hertugdammerne 
Slesvig  og  Holsten  med  Stormarn. 

O:  Original  paa  Pergament  med  Kongens  og  de  2  Hertugers  ved- 
hiengende  Segl  (Slesvig  Nr.  110;  Kongens  Ekseniplar). 

H:  Original  paa  Pergament  (Hansborgske  Arkiv,  XVll,  94;  Hertug 
Hans's  Ekscmplar;  Hertug  Hans's  Segl  mangler  nu). 

Tr.  :  Med  Hensyn  til  de  aeldrc  Aftryk  henvises  til  Hegcsta  diplom. 
liist.  Danica?. 

'  Quellensammlung  d.  Sclil.-Holst.-Lauenb.  (icsellsch.  11,  125—39.  Dsk. 
hist.  Tidsskr.  4.  R.  \'l,  311—28.  Waitz,  (icschiclite  Schlesw.-Holsteins  11,  290 
-99.  Hcrt.  Adolfs  Svar  til  Raaderne  -/lo  1545  ((iottorpske  Ark.  Nr.  120). 
Clir.  111  t.  Hertugindc  Dorothea  I  Preussen  ^:,  1540  (Ausl.  Reg.). 


1544.     9.  Aug.  491 

Im  namen  der  heyligen,  ungeteylten  dreyfaltigkeit  amen. 
Hebben  \vy,  van  Gades  gnaden  Christian  lo  Dennemargken, 
Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  konnigk,  und  van  densulven 
gnaden  wy  Johans  und  Adolf,  gebrudere,  erfgenamen  to  Nor- 
wegen,  aile  hertogen  to  Schleswig,  Holstein,  Stormern  und  der 
Ditmarschen,  graven  to  Oldenborch  und  Delmanhorst,  unse 
vederlicke  angeerffete  furstendome  Schleswigk,  Holstein  und 
Stormarn  konnigklicken,  furstlicken,  bruderlicken,  getruwelicken 
und  fruntlicken  dorch  sampt  unser  rede  rath  —  de  wy  ock  to 
der  behof  vast  instendigen  vormanet  und  darto  bewagen  hebben, 
dat  se  den  arbeit  unde  de  last  up  sick  nemen  scholden,  de 
danne  ock  unsem  beger  und  bevelich  gehorsamlichen  nagekamen, 
davor  wy  enen  gantz  gnedigst  und  gnedigen  don  bedancken  — 
in  dre  dele  efte  part  von  einander  gesettet  unde  gedelet  in  na- 
geschrevenner  wyse,  wo  volgende: 

/.  Also  dat  wy  unsem  fruntlicken,  leven  brader,  hertogen 
Aleifen,  aise  itzîgem  under  uns  den  mundigen  brudern  de  jungste, 
de  wale  und  den  koer  fruntlicken,  bruderlicken  gegunnet,  ge- 
laten  und  nagegeven  hebben,  dardorch  sin  liebe  dat  hovet- 
sclîlodt  Gotlorp,  utbescheiden  vier  dorpe,  aise  Vockebeke,  Borch- 
stede,  Lembeke  und  Campen,  so  der  konnigliche  wirden  und 
hertogen  Johansen,  unsen  fruntlicken,  leven  brudern,  wo  volgende 
to  ersehende,  in  eren  deylen  togelecht,  dat  vor  dat  eine  deyl 
met  den  nageschreven  schloten  und  landen  gelecht  was,  nompt- 
licken  met  der  Hutten,  Wittensehe,  Morkerken,  Stapelholm, 
Husum  und  Eiderstede  und  darbenevenst  im  hartichrike  Apen- 
rade,  desgelicken  im  furstendome  to  Holsten  Kyl,  Nigemunster, 
Oldenborch  und  Trittauwe  met  dem  Reynebeke,  Cismar  und 
der  Nigenstadt  met  allen  und  iglichen  eren  grensen,  enden  und 
endescheiden,  wo  de  von  oither  darto  belegen  und  begrepen 
gewest  sin,  met  aile  eren  herliheiden,  fryheiden  und  gerechtig- 
keiden  vor  siner  liebe  erfdeyl  und  anpart  angenamen. 

2.  Darnegest  hebben  de  konigliche  wirden,  unse  fruntlicke 
levé  bruder,  unsem  ock  fruntlicken  leven  brudern,  hertogen 
Hansen,  den  koer  gegundt,  den  danne  sin  lieb  nicht  hebben 
wollen  annemen,  sunder  der  konigliche  wirden,  unserm  frunt- 
licken, leven  bruder,  densulven  koer  fruntlicken  gegunnet  und 
gelaten,  also  dat  sine  kon.  w.  dat  ander  deyl,  aise  Sunderborch, 
dat  ander  hovetlius,  met  nageschrevennen  schloten  und  landen 


492 


1544.     9.  Aug. 


vor  dersulven  erfdeel  und  anpart  angenamen,  aise  vor  erst  met 
Alsen,  Arre,  Norborch  und  Sundewit,  sovele  to  Sunderborch 
gehorich,  desgelicken  Flensborch,  \vo  et  im  hartichricke  belegen 
und  begrepen,  met  der  stadt  unde  der  molen,  desgelicken  Ruge- 
closler  in  dem  forstendome  to  Holsten,  Segeberge  met  Oldeschlo 
und  den  halven  tollen,  Hilligenhaven  und  dat  grote  brot  unde 
de  dre  naTolgende  closter,  Reinefelde,  Arnsboken  und  Segeberge, 
darlo  de  Steinborch  met  dem  caspel  to  Itzeho  ock  den  steden 
llzeho,  Crempe  und  Welster  und  wes  also  in  allen  den  Marsch- 
landen  gelegen,  nichts  butenbescheiden,  alleine  wes  ern  Johan 
Rantzouwen,  rittern,  und  synen  beiden  sonen  vorschreven  und 
Yorsegelt  is,  und  wes  denen  vom  adel,  geistlicken  und  steden 
darinne  met  redite  gehorich;  darbenefenst  dat  bus  Plone  und 
umb  aflegers  willen  dat  dorp  Vockebeke  by  Rensborch  belegen, 
dat  vorhen  to  Gottorp  plach  to  liggende,  met  aile  der  baven- 
geschrevennen  ampte,  schloten,  husern  und  landen  grense,  ende 
und  endescheiden,  wo  de  von  olther  darto  gelegen  und  begrepen 
gewest  sin,  met  aile  dersulven  herlicheiden,  fryheiden,  gerechtig- 
keiden  und  tobehorungen,  nichts  butenbescheiden. 

.7.  To  letzt  hebben  unse  fruntlicke  levé  bruder,  herloch  Hans, 
erstlicken  im  hartichricke  dat  drudde  hovetschlot  Hadersch- 
leven  vor  erer  lieb  erfdeel  und  anpart  met  nageschrevennen 
schloten,  landen  und  clostern  angenamen,  aise  Dorningen, 
Lutken  Tundern  met  dem  Osterhardeforde,  welk  vor  vier  dusent 
margk  ern  Iven  Reventlauwen,  rittern,  vorpandet  is,  und  unse 
fruntlicke  levé  lierr  und  bruder  up  dussen  tokunftigen  umb- 
schlage  l'ri  to  makende  odder  ock  uns,  hertich  Hanse,  solange 
wy  darmede  to  IVeden  sin  werden,  aile  jar  twe  hundert  und 
veerlich  margk  to  entrichtende  schuldich  sin  soll,  und  allen 
andern  logelegennen  harden  und  landen,  ock  to  Lum  closter 
met  den  beiden  steden  Haderschleven  und  Tundern,  darto  den 
Slrandt,  desgelicken  in  dem  forstendome  Holsten  Rensborch 
met  der  stadt  und  den  dren  dorpen  Horchslede,  Lembeke  und 
Canipen,  so  hart  by  Rensborch  liggen  und  von  olther  to  Gottorp 
gelegen  und  gehort^  hebben,  darbenevenst  Feniern  und  dat 
closter  Borscholm,  aise  dusse  vorgeschreven  huser  und  lande  in 
aile  eren  grensen,  ende  und  endescheiden  met  aile  eren  herlic- 

'  O:  gehorich. 


1544.     9.  Aug.  493 

heiden  und  gerechtigkeiden  darto  belegen  und  begrepen  sin, 
und  aile  der  fryheit,  so  enen  lo  iderer  tydt  gefolget  und  ge- 
horet. 

A.  Des  schall  de  stadt  Hamborch  uns  samptlichen  aise 
fursten  to  Holsten  und  Stormarn  in  unsern  eyden  und  plichten 
bliven,  aise  se  der  kon.  w.  van  unser  aller  wegen  gedan  hebben. 
Und  schollen  unsere  stede  und  closter  met  der  manschop  nach 
vormoge  erer  privilegien  ungedeilt  sin,  und  ein  ider  by  siner 
gerechtigkeit  blieven.  To  deme  sollen  aile  de  vorschrivungen 
in  steden,  tolien  und  wor  desulvigen  von  seligen  unsem  leven 
hern  und  vadern  konnigk  Frederigken  und  uns  gegeven,  stede 
und  vestiglichen  na  lude  dersulven  erer  segel  unde  brève  un* 
vorbracken  geholden  werden.  To  der  behoef  hebbe  wy  unse 
tollen  to  Gottorp  unde  to  Rensborch  ungedeilet  gelaten,  dat 
man  dat  und  anders,  wes  einem  idern  in  synem  erfdeel  afgeit, 
darut  entrichten  und  betalen  soll,  Solange  sick  desulven  wedder- 
umme  sulvenst  los  macken,  wo  danne  dat  und  anders  wider 
im  deelzettel  vormeldet;  und  wen  also  ein  odder  aile  beyde 
tollen  widderumme  fry,  ledig  und  los,  ock  wes  sunst  aile  jar 
over  de  utgieft  mer  im  tollen  fallen  und  sin  werdet,  schall  uns 
aile  dren  to  delende  erflicken  bykamen,  unde  einer  soll  der 
tollen  nicht  mer  als  der  ander  mechtig  sin  und  de  tolners  dar- 
over  nicht  beschweren. 

5.  Wes  unsem  jungsten,  fruntlicken,  leven  bruder,  hertogen 
Fredericken,  belangt,  des  hebben  wy  uns  met  siner  levé  frunt- 
licken  und  bruderlicken  vorlicket  und  vordragen  up  middele, 
wege  und  mate,  wo  dat  in  den  segeln  und  breven  twuscken 
uns  allenthalven  gegeven  und  upgericht  to  ersehende,  doch 
sollen  wy  sin  levé  semptlichen  underholden,  Solange  diesulve 
to  eren  mundigen  jaren  und  tom  stiefl  Bremen  kommen,  wo 
wy  uns  danne  des  platzes,  der  stede  und  der^  underholdunge 
met  siner  levé  wider  vordragen. 

6.  Wy  hebben  ock  hierbenefenst  samptlichen  de  schulde 
wedderunime  dem  vorlate  und  avescheide  in  Fune  na  under 
uns  gedeilet,  also  dat  de  kon.  w.,  unse  fruntlicke  levé  herre 
und  bruder,  voraf  von  wegen  der  rike  von  den  voftehalfmal* 
hundert  dusent  margken  schuldt  twe  deel  und  von  den  fursten- 


»  H  forbig.:  der.     *    H:  voftehalf. 


494  1544.     9.  Aug. 

domen  dat  drudde  deel  der  schulde,  aise  foflich  dusent  niargk, 
to  betalende  schuldich  sin  soU,  also  dat  sick  de  summa  der 
schuldt,  so  de  kon.  w.,  unse  fruntlicke  levé  lierr  und  bruder, 
von  wegen  der  ricke  Dennemargken  und  Norwegen  ock  den 
furstendomen  Schleswigk  und  Holsten  betalen  soll,  sick  belopt 
to  verdehalfmal  hundert  dusent  margken;  so  kumpt  uns,  hertogen 
Hansen  und  hertogen  Adolffen,  von  den  schulden  einmal  hundert 
dusent  margk  to  betalende  to:  nemptlicken  schole  \vy  hertoch 
Hans  vor  ersten  annemen  und  betalen  in  Haderschleven  dre 
dusent,  in  Veniern  tein  dusent,  in  Lutken  Tundern  twolf  dusent 
und  in  Rensborch  ock  twolf  dusent  margk«  item  up  segele  und 
brève  Goske  Rantzauwen  soven  dusent,  Jeronimus  Rantzauwen 
vier  dusent  und  Hennicken  Wonsflethen  twe  dusent  margk 
hovetstols,  —  und  \vy  hertoch  Adolf  hebben  vor  unse  anpart 
der  schulde  to  betalende  angenamen  in  Trittauwe  dortich  dusent, 
in  Reinebeke  foflein  dusent,  in  segeln  und  breven  der  fruwen 
to  Windebu  dre  dusent  und  Christoffer  Rathlauwen  twe  dusent 
margk  hovetstols.  Die  andern  schulde,  sy  stan  up  huse,  waringe, 
segel,  brève  efte  pande,  scholen  de  kon.  w.,  unser  fruntlicke 
levé  herre  und  bruder,  ane  aile  middel  na  vormoge  des  schult- 
registers,  dat  hir  in  dussen  deylbrive  antotogende  wolde  to 
langk  fallen,  to  betalende  und  to  vornogende  schuldich  sin. 
Und  dewile  uns  heiioch  Adolf  Apenrade,  Morkerke  und  Olden- 
borch  vor  unse  anpart  und  erfdeel  angeschlagen,  dat  danne  vor 
ein  und  dortich  dusent  margk  vorpandet  steit,  aise  nomptlicken 
Apenrade  vor  tein  dusent,  Morkerken  tein  dusent  und  Olden- 
borch,  dar  nach  etlîcke  jar  inné  sin  scholen,  vor  elfen  dusent 
margk,  so  schole  unse  fruntlicke  levé  herr  und  bruder  uns 
hertogen  Adolffen  vorplichtet  sin,  desulven  empter  up  dussen 
ummeschlach,  de  sine  kon.  w.  losen  kann,  fry  to  niaken  odder 
ock  uns  de  jarlicken  hefungen,  dar  se  vor  gepandet  sin,  na 
vormoge  des  deilzettels  to  entrichtende,  so  lange  wy  desulven 
empler  fry  to  unsen  handen  erlangen  und  bekomen  mogen. 

7.  Und  im  fall,  so  under  uns  brudern  en  ichteswes  von 
unsen  landen  to  vorpanden,  to  versetzen  odder  lo  vorkopende 
willens,  woUen  wy  uns  in  craft  dusses  brèves  unwedderroplich 
vorpflichtel  hebben,  dat  wy  solckes,  et  sy  wes  et  wolle,  clein 
odcr    grot,    keinem    frembden    lokamen    lalen   odder   vorkopen 


1544.     9.  Aug.  495 

wollen,  sunder  datsulve  ein  dem  andern  tovorne  anbiden  und 
den  ersten  kop  daranne  gunnen  und  tokomen  laten. 

8.  Dusse  vorgeschreven  deyl  und  schulde  hebben  wy 
Christian,  konnigk,  Hans  und  Adolf,  aile  gebrudere,  fursten  to 
Schleswigk,  Holsten,  met  welen,  willen  und  fulbort  unser  rede 
dersulven  bavenberorden  foratendome  under  uns  sulvenst  bruder- 
licken  und  fruntlicken  vorglicket,  angenamen  und  bewilliget, 
de  AN^y  ock  hirmit  in  craft  dusses  unses  deelbrieves  wergklichen 
annemen  und  bewilligen  vor  uns  und  unser  allersides  erven. 
Und  im  fall  dar  de  handel  met  unsem  fruntlicken  leven  broder, 
hertogen  Fredericken,  des  ertzstifts  Bremen  halven  einen  vort- 
gangk  gewunne,  aise  wy  uns  danne  met  todaet  des  Almechtigen 
don  vorhapen  unde  vorsehen,  so  schall  desse  bavenbestimpte 
delunge  unwedderroplichen  to  ewigen  tyden  geholden  sin  und 
blieven.  So  averst  solckes  nicht  vor  sich  gan  kunde  oder 
worde,  wolien  wy  unsem  fruntlicken  leven  broder,  hertogen 
Fredericken,  to  dussen  furstendomen  Schleswigk,  Holsten  und 
Stormarn  met  tor  delunge  aise  tom  veerden  part  gestaden. 

Dusses  ailes  in  orkunde  sunt  dusser  deylbrive  dre  eines 
ludes  dorch  unsere  konnigklich  und  furstlich  anhangende  secrète 
vor  uns,  unse  erven  und  nakomelinge  vorsegelt  und  becreftiget 
ock  met  egennen  handen  underschreven  und  ein  ider  ein  to 
sick  genamen.  Dede  sunt  gegeven  unde  geschreven  na  Christi 
unses  herrn  gebort  im  fofteinhundersten  und  veerundeveertig- 
sten  jare  am  avende  Laurentii  up  unsem  schlate  Rensborch. 
Christian,  Johans,  Âdolf, 

manu  propria  manu  propria  hertzog  zu 

sspt.  sst.  Slesewich,  Holsten  etc. 

B. 

1544.  16.  Aug.  (Gottorp).  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  111  og 
Hertugeme  Hans  og  Adolf  cm  Delingen  af  deres  Faders  Klenodier, 
^delstene  og  Boskab  samt  om,  ai  de  hâve  ladet  den  blaa  Saphir 
og  0en  Helgoland  vœre  udenfor  Delingen  indtil  videre. 

0  :   Original  paa  Pergament  med  3  vedhaengende  Segl  (Slesvig  Nr. 
1 1 1  ;  Kongens  EksempUr). 

H  :  Original  paa  Pergament  med  3  vedhaengende  Segl  (Hansborgske 
Arkiv  XVII,  95;  Hertug  Hans  s  Eksemplar). 
Tr.:  Michelsen,  Nordfriesland  S.  282  f. 

Wir  Christian,  von  Gols  gnaden  zu  Denmargken,  Norwegen, 
der  Wenden  und  Gothen  konnigk,  und  wir  Johans  und  Adolf, 


496  1544.     16.  Aug. 

von  denseiben  gnaden  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu  Schles- 
wigk,  Holstain,  Stormarn  und  der  Ditmerschen,  aile  herzogen^, 
graffen  zu  Oldenburgk  und  Delmanhorst,  gebrudere,  thuen 
kunth  und  bokennen  hiermit  offentlichen  : 

/.  Das  wir  heut  dato  aile  guldene  clenodia,  eddelgestein 
und  andere  geschmeide,  als  hochloblicher  und  milder  gedecht- 
nusse  durch  weiland  unsern  vielgeliebten  herrn  vattern  vor- 
lassen  und  uns  vorerbt  worden,  in  drei  teil  von  einander  ge- 
satzt  und  durch  das  loss  bruderlich  und  freuntlich  geteilt.  Es 
bat  auch  unser  ider  sein  anteyl  aiso  vort  empfangen  und  an 
sich  genomen,  wollen  und  sollen  auch  damit,  was  einem  idern 
also  zu  seinem  antheil  gefallen,  freunUichen  zufrieden  sein. 
Aber  den  grossen  blauen  sophier  haben  wir  ungeteylt  behalten 
und  denseiben  bei  unserm  rath  und  lieben  getreuen  ern  Iven 
Reventlawen,  rittern,  zu  getreuen  handten  hinterlegt,  und  wollen 
uns  zu  gelegener  zeit  derhalben  auch  freuntlich  und  bruderlich 
zu  vorgleichen  wissen. 

2,  Was  aber  von  sielbergeschir  vorhanden  gewesen,  das 
haben  wir  Christian  koningk  sampt  allen  betten,  tapezerey, 
decken,  pfulen,  leinen  gerethe,  kisten,  kasten  und  allen  haus- 
gerath  und  vorrath,  aïs  unsern  geliebten  brudern  in  der  teylung 
gefallen,  vorhanden  befunden,  aus  bruderlicher  neigunge  nach- 
gegeben,  das  auch  unsere  freuntliche  lieben  brudere  also  vort 
zu  sich  genommen. 

3.  Und  nachdeme  des  landes  Hilligenlande  in  der  teylunge 
unser  schlosser  und  landte  nicht  gedacht,  wollen  wir  dasselbe 
bemelte  Icndlein  Hilligenlande  volgig  auch  bruderlich  und  freunt- 
lich teylen  und  von  einander  setzen  und  uns  deshalben  zu  vor- 
gleichen haben,  ailes  ohn  geferde. 

Und  zu  urkundt  sollicher  teylunge  und  stetter  haltunge 
aller  obangezaigten  puncten  und  artickel  haben  wir,  genanter 
koningk  und  herzogen,  vor  uns,  unser  erben  unser  secret 
wissentlich  an  diesen  brief,  den  wir  mit  eigennen  handten  under- 
schrieben,  hangen  lassen.  Geben  uf^  Goltorf  sunnabenls  naeh 
Laurenlii  anno  etc.  1500  und  im  44. 
Christian.  Johans  Adolf,  hertzog  zu 

manu  propria  sst.  Slesewich,  Holsten  etc. 

*  H  forbig. :  aile  herzogen.     "^  H:  Actum. 


1544.     lO.Aug.  497 


C. 


1544.  10.  Aug.  (Rensborg).  Hertug  Frederiks  Afkald  paa  sin  Del  af 
Fyrstendemmerne  under  Forudsœtning  af,  ai  han  bliver  ^rkebiskop 
af  Bremen. 

O:   Original  paa  Pergament  med  Hertugens  og  hans  Moders  ved- 
hœngende  Segl  (Gemeinschaftl.  Archiv  XVII,  15). 

Wir  Friderich,  von  Gots  gnaden  erbe  zu  Norwegen,  herzog 
zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dytmarschen,  grave 
zu  Oidenburgk  und  Delmenhorst,  bekennen  und  Ihun  hirmit 
kunt  vor  allermenniglich  :  Nachdem  bey  dem  durchleuchtigsten, 
grosmechtigslen,  hochgebornen  fursten,  herrn  Christian  zu  Dene- 
marcken,  Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  konigk,  und  herrn 
Johans  und  Adolfen,  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu  Schles- 
wig, Holstein,  Stormarn  und  der  Dyetmarschen,  graven  zu 
Oldenborch  und  Delmenhorst,  unseren  freuntlichen  und  vil- 
geliepten  herrn  und  brudern,  durch  den  hochwirdigsten,  hoch- 
gebornen fursten,  unsern  besondern  lieben  ohaimen  den  ertz- 
bischoven  zu  Bremen,  und  den  wirdigen,  ernvesten  und  er- 
samen  cappittel,  prelaten,  ritterschafl,  stedt  und  lantschaften 
des  ertzstiefts  Bremen  freuntlich  vorfurdert  und  erregt,  das  ire 
kon.  w.  und  liebten  unserntwegen  durch  ire  gesanten  und  vor- 
ordenten  vorhandelen  lassen,  das  wir  uf  den  todtfalh  unsers 
geliepten  ohaimen  des  itzigen  ertzbischofs  zu  Bremen  zu  einem 
bischoffen  zu  demselbigen  ertzstifl  aufgenommen  werden  sollen, 
das  auch  also  von  cappittel,  stenden  und  glidtmassen  des  stiefts 
zugesagt,  vorbrifft  und  vorsigelt,  des  wir  uns  freuntlich  gegen 
iren  kon.  w.  und  liebden  thun  bcdancken, 

1.     haben    wir,    gedachter   herzog    Friderich,    mit   wissen, 

willen    und  volbort    unser    freuntlichen  und  vielgeliepten  frau 

mutter   hochgedachten    kon.  w.  und    unsern  geliepten  brudern 

unsern  geburenden  antheil  unsers  vaterlichen  erbteils  und  was 

uns  von   den  furstenthumben  und  landen  Schleswig,   Holstein, 

Stormarn  und  Dytmarschen  von  rechts  und  gewonheit  wegen 

geburen  und  auch   kunfliglichen  anfallen  und  uf  uns  vorerbt 

werden   mocht,   uf  den  falh,  das  wir  zu  dem  ertzstieft  Bremen 

gelangen  und  vor  desselben  ertzbischoffen  ufgenommen  werden, 

freywillig    und    mit   gutem    bedencken    aufgetragen,    vorlassen 

und  freuntlich  ubergeben,   thun  auch  soUichs  hirmit  und  craft 

diels   brives,   zu   der  meynung  wir  auch  gemeiner  ritterschafl 

32 


498  1544.     10.  Aug. 

und  lantschaft  der  berurten  furstenthumbe  und  lande  aile  man- 
huldung,  eyde  und  pflichte  vorlassen  und  aufgesagt.  Wir 
wollen  und  sollen  auch  uf  die  furstenthumbe  und  lande  und 
was  uns  geburen  mocht,  wie  das  zu  benennen,  auch  das  itzt 
albereit  odder  kunfliglich  uf  uns  vorerbt,  in*  odder  ausserhalb 
rechtens,  geistlichs  odder  weltlichs,  kein  furderung  haben  und 
unsere  vilgelipten  brudere  derhalben  nicht  besprechen  odder 
belangen.  Solliches  ailes  und  ides  gereden  und  geloben  wir  im 
wort  der  warhait  und  an  eyts  stadt  bey  unseren  furstlichen 
ehren,  waren  worten  und  gutem  glauben  stet,  vest,  unvorbrochen 
und  wol  zu  halten.  Wir  vorzeyhen  uns  auch  und  renunctiren 
hirmit  wissentlich  aller  behelf  und  begnadungen,  aller  geyst- 
lichen  und  weltlichen  beschriebenen  rechten  und  satzungen, 
den  minderjarhigen  disfals  der  eydtlichen  vorpflichtung  halben 
und  sonst  vorliehen,  und  allem  >vas  uns  sonst  deshalb  zu  vor- 
teil,  des  allen  wir  genugsam  erinnert  und  berichtet,  widder  diesse 
unsere  vorzeyhunge  und  vorlassunge  sein  und  geburen  mochte, 
ane  geferde. 

2.  So  wir  aber  zu  dem  erlzstieft  Bremen  nicht  gelangen 
und  von  unsern  geliepten  brudern  uns  ^  darzu  vorholfen  w^erden 
soit,  uf  den  vall  soU  uns  dieser  bescheene  vorzeyhung  und  vor- 
lassunge an  allem,  was  uns  von  unserm  herrn  vater,  hoch- 
loblicher  und  milder  gedechtnus,  anererbt,  nicht  schedlich  odder 
hinderlich  sein,  wie  dann  die  kon.  w.  und  unsere  geliepten 
brudere  sich  des  gegen  uns  freunllich  vorsagt  und  vorschrieben. 

Des  zu  niehrer  urkunde  und  steller  hallunge  haben  wir 
genanler  furst  unser  furstlich  ingesij^el  nebcn  unser  freuntlichen 
lieben  frau  muttern  secret  vor  diessen  brif  hangen  und  geben 
lassen  zu  Rensburgk  am  tage  Laurentii  nach  Chrisli  unsers 
herrn  geburt  1500  und  im  virundvirzigsten  jhare. 

Friderich  manu  propria  supscr. 

D. 

1544.  10.  Aug.  (Rensborg).  Kong  Christian  III's  og  Hertugerne  Hans  og* 
Adolfs  Forpligtelsesbrev  til  Hertug  Frederik  om  at  ville  l:\jaBlpe  ham 
til  Bremen  Stifl  eller  i  Tilfœlde  af,  at  han  ikke  opnaar  det,  lade  ham 
faa  den  ham  tilkommende  Part  af  Hertugdemmerne. 

():    Original  paa  Perj^ament  ((lottorpske  Mcmbrancr  Fasc.  40);   Hcr- 
tug  Hanss  Segl  mangler  nu. 

^  Uns  synes  at  va.'re  en   Fejlskrift  for:  niclit 


1544.     10.  Aug.  499 

Wir  Christian,  von  Gots  gnaden  zu  Dennemarcken,  Nor- 
wegen,  der  Wenden  und  Gotten  konnig,  und  wir  von  denselben 
gnaden  Jobanns  und  Adolf,  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu 
Schleswig,  Holstain,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  graven  zu 
Oldenburg  und  Delmanhorst,  aile  gebrudere,  Ihun  kundt  und 
bekennen  hirmit  offentlichen:  Demnach  als  der  hochgeborne 
furst,  unser  freuntlicher,  liber  bruder,  herzog  Friderich,  uf  den 
vhall,  das  seine  lieb  nach  abgang  unsers  liben  ohaimen  des 
itzigen  ertzbischofen  zu  Brenien  zu  einem  bischof  desselbigen 
ertzslifls,  wie  es  dann  zugesagt,  vorbrieft  und  vorsigelt,  uf- 
genommen  wurde,  sich  seiner  liebden  geburlichen  antheils  ires 
vetterlichen  erbs  und  was  seiner  1.  von  den  furstenthumben 
Schleswig,  Holstain,  Stormarn  und  der  Ditmarschen  von  rechts 
und  gewonheit  wegen  geburen  auch  kunfliglichen  anfallen  und 
vorerbt  werden  mocht,  freywillig  und  mit  guttem  bedencken 
aufgetragen,  vorlassen  und  freuntlichen  ubergeben,  auch  zu  der 
meynung  gemeiner  ritterschaft  und  landtschaft  der  berurten 
unser  furstenthumbe  und  lande  aller  mannhuldung,  eyde  und 
pdicht  vorlassen  und  aufgesagt,  ailes  vormuge  und  inhalt  irer 
lieb  derhalben  gegebenen  vorschreibung,  —  so  vorpflichten  wir 
uns  sambllichen  hirmit  und  in  craft  dises  brives,  das  wir 
seiner  1.  zu  bemeltem  ertzstift  Bremen  vorhelfen  wollen,  im  fall 
aber  das  gemelter  unser  gelibter  bruder  zu  dem  ertzstift  nicht 
gelangen  kunte  und  mochte,  so  soU  seiner  lieb  solche  be- 
schehene  vorlassung  und  vorzeyhung  an  allem,  was  yre  1.  von 
unserm  seligen  herrn  und  vattern,  hochloblicher,  milder  ge- 
dechtnus,  anererbt,  unschedlich  und  unhinderlichen  sein,  und 
soll  uf  solchen  fall  ire  1.  so  wol  als  wir  zu  yrem  geburenden 
vaterlichen  erbteil  gelangen  und  als  yhr  erb  und  eigen  besitzen 
und  gebrauchen,  ailes  treulichen  sunder  geverde.  Des  in  urkundt 
haben  wir  bemelter  konnig  und  fursten  unsere  secrète  hirfur 
hangen  und  geben  lassen.  Actum  Rensburg  am  tage  Laurentii 
anno  domini  1500  und  im  44. 

Christian.  Johannes,  Adolf,  hertzog  zu 

manu  propria  sst.  Slesewich,  Holstein. 


32* 


500  1546.    8.  Marts. 


1546.  8.  Marts  (Hannover).  Traktat  paa  4  Aar  mellem  Kong 
Christian  III  og  Kurfyrsterne  af  Keln  og  Sachsen,  iCrke- 
biskoppen  af  Bremen  og  Verden,  Biskoppen  af  Munster, 
Osnabruck  og  Minden,  Landgreven  af  Hessen,  Greverne  af 
Tecklenburg,  Oldenborg  og  Bentheim  og  Byerne  Bremen, 
Goslar,  Brunsvig,  Magdeburg,  Hildesheim,  Hannover  og 
Minden  angaaende  fselles  Foranstaltninger  til  Forhindring  og 
Bekaempelse  af  de  stadige  Forsamiinger  og  Omstrejfninger 
af  herre-  og  tjenestelese  Krigsfolk. 

O:  Original  paa  Papir  (med  25  paatrykte  Segl;  Johan  Kochs  Segl 
mangler;  endvidere  har  Georg  Schorna  beseglet  med  Herman  w 
Viermûndes  Segl,  Herman  Lasterpoge  med  Johan  Mentzings,  Gott- 
hart  V.  Bevern  med  Johan  v.  Loens,  Hans  Wilde  med  Herman  Ver- 
helts  og  Matthias  Meiger  med  Heinrich  Pfeils). 

Tr.:  M.  Goldast,  Constitt.  imperr.  11,  235—40.  Lûnig,  Teutsch. 
Reichsarch.  VII.    Pars  spec.  III.     1.  Contin.  2.  Fortsetz.  S.  221 — 6. 

For  at  trœffe  fœlles  Forholdsregler  mod  de  Samlinger  af  Knœgte 
og  Rytterey  der  snart  under  det  ene,  snart  under  det  andet  Paaskud 
stadig  fandt  Sted  i  Nordtyskland  og  uoldte  de  omkringliggende  Lande 
stor  Uro  og  Bekostning ,  foreslog  Kong  Christian  III  og  hans  Brodre 
19.  Okt.  Î5H  Kurfyrsten  af  Sachsen  og  Landgreven  af  Hessen  et 
Mode  mellem  deres  Raader.  Kurfyrsten  og  Landgreven  billigede  Planen 
og  fastsatte  13.  Nov.  et  Mode  til  25.  Jan.  i  Lyneborg^  hvortil  de  ogsaa 
opfordrede  Biskoppen  af  Munster  og  Hertagerne  af  Lyncborg  til  at 
sende  Gesandter,  da  Sagen  tillige  havde  stor  Betydning  for  dem;  Kur- 
fyrsten og  Landgreven  vilde  ikke  alêne  forhandle  for  sig  selv,  men  for 
hele  det  Schmalkaldiske  Forbund.  Allerede  2.  Dec.  iidsatte  de  dog 
Medet  indtil  videre^  da  de  paa  den  forestaaende  Rigsdag  i  Worms  i 
eget  og  deres  Forbundsfœllers  Navn  vilde  rette  en  Henvendelse  til 
Kejseren  om  at  forbyde  disse  Samlinger,  der  forstyrrede  al  Fred  i 
Riget  og  derved  ogsaa  skadede  Kejseren  stœrkt.  Naar  Kejseren^  som 
de  sikkert  haabede,  vilde  udstede  et  saadant  Mandat,  knnde  man  med 
bedre  Foje  forhandle  om,  hvorledes  dette  Mandat  skulde  eksekveres. 

Paa  Rigsdagen  i  Worms  15^5  meddelte  Sachsen  og  Hessen  under 
Henvisning  til  de  Samlinger  af  Knœgte,  der  da  fandt  Sted  i  Bremen 
Stifty  Friesland  og  andrc  Steder,  deres  Forbundsfœller,  at  de  vilde 
trœffe  Aftaler  med  Danmark,  Hertugerne  af  Lyneborg  og  Biskoppen 
af  Munster  om  fœlles  Forholdsregler  derimod,  og  udbad  sig  Fuldmagt 
til  ogsaa  at  forhandle  paa  Forbundets  Vegne.  Herpaa  vilde  dog  kun 
enkelte,  som  Byerne  Bremen  og  Lyneborg,  gaa  ind  ;  de  andre  nœgtede 
det,  da  saadanne  Samlinger  fandt  Sted  i  hine  Lande  hvert  Foraar  og 
man  ikke  kunde  paatage  sig  at  adsplitte  dem,  for  man  saa,  om  de 
angik  Forbundet.  Derimod  enedes  aile  de  paa  Rigsdagen  modte  Rigs- 
stœnder  i  April  om   en  Henvendelse  til  Kejseren    om  at  forbyde  disse 


1546.    8  Marts.  501 

Ruslningery  og  Kong  Ferdinand  udstedte  ogsaa  et  Mandat^ ^  hvori  han 
ikke  alêne  forbod  Stœnderne  ai  taale  saadanne  Troppesamlinger  i  deres 
Lande  y  men  ogsaa  truede  aile  Anstiftere  af  saadanne  med  strœng 
Straf. 

Da  Hertug  Henrik  af  Wolfenbûttel  i  Eftersommeren  15^5  alligevel 
samlede  betydelige  Troppemasser  i  B  rem  en  Stift  for  at  tilbageerobre 
Wolfenbûttel,  foreslog  Kong  Christian  III  og  hans  Brodre,  der  frygtede 
for,  at  Rustningerne  gjaldt  dem,  paany  et  Mode  i  Lyneborg  eller 
Ilamborg  for  at  trœffe  fœlles  Forholdsregler  mod  disse  Troppesamlinger. 
Da  Hertug  Henrik  imidlertid  vend  te  sig  mod  det  af  Sachsen  og  Hessen 
besatte  Hertugdemme  Wolfenbûttel,  kunde  disse  to  Magter  forelebig 
ingen  Gesandter  sende,  men  efterat  de  haude  besejret  og  fanget  Hertug 
Henrik,  opfordrede  de  20.  Okt.  Christian  HI  til  at  sende  Gesandter  til 
det  Schmalkaldiske  Forbunds  Mode  i  Frankfurt  a,  M.  13.  Dec.  15^5,  da 
man  her  passende  kunde  forhandle  om  ForhoUisregler  mod  de  herre- 
lese  Knœgte.  De  danske  Gesandter  ved  Medet,  Peder  Svave  og  Hans 
Barnekou,  haude  ogsaa  Ordre  til  at  hère  Forslag  om  Sagen  og,  hvis 
saadanne  ikke  fremsattes,  da  selv  bringe  den  paa  Banc  og  he nuise  til, 
at  mange  Bekostninger  vilde  hâve  kunnet  vœret  undgaaede,  hvis 
Stœnderne  i  Tide  havde  hindret  disse  Samlinger  i  Stedet  for,  som 
JErkebispen  af  Bremen,  at  stette  dem.  Hvis  Christian  III  ikke  blev 
sat  til  steriv  HJœlp  end  3  Fœnniker  Knœgte  og  200  Ry Itère,  maatte 
de  si  ut  te  en  Traktat,  men  hvis  der  forlangtes  mère,  skulde  de  krœve, 
at  Kongen  ikke  blev  sat  hojere  end  Kurfyrsten  af  Sachsen;  kunde  det 
ikke  sœttes  igennem,  maatte  de  kun  antage  Traktaten  under  Forbehold 
af  Kongens  Ratifikation.  Paa  Modet  i  Frankfurt  forhandledes  om  en 
Overenskomst ,  men  der  naaedes  ikke  noget  endeligt  Résultat,  og  det 
bestemtes  da,  at  der  skulde  holdes  et  nyt  Mode  i  Hannover  1.  Marts 
1546  til  videre  Forhandling  om  Sagen. 

Paa  Modet  i  Hannover  med  te  for  Danmark  Hans  Barnekov  og 
den  lyneborgske  Kansler,  Lie.  Balthasar  Clammer.  Med  Hensyn  til 
den  Hjœlp,  Kongen  vilde  y  de,  indeholdt  deres  Insiruks  de  samme 
Bestemmelser,  som  Instruksen  for  Hans  Barnekov  og  Peder  Svave  til 
Modet  i  Frankfurt  a.  M.,  og  det  paalagdes  dem  at  arbejde  for,  at  der 
blev  truffet  bestemte  Aftaler  om,  hvad  Hjœlp  enhver  af  de  truede 
Stœnder  skulde  stillc,  da  man  kun  ved  en  endrœgtig  Sammenslutning 
kunde  vœrge  sig  mod  disse  Troppesamlinger.  Man  blev  ogsaa  paa 
Medet  enig  om  en  Rœkke  Foranstaltninger,  hvorom  en  Traktat  op- 
salles  og  underskreves  8.  Marts;  Reprœsenfanterne  for  Hertugen  af 
Jûlich,  Hertug  Erik  a f  Brunsvig- Lyneborg,  Regeringen  i  Celle  og  Grev 
Just  af  Brunckhorst  underskirv  dog  ikke,  men  lovede  at  forebringe 
Sagen  for  deres  Herrer.  Men  om  det  vigtigsie  Punkt,  Sterrelsen  af 
den  Hjœlp  enhver  skulde  yde,  blev  der  ikke  truffet  endelig  Bestemmelse, 
Fastsœtlelsen  heraf  og  af  nœrmerc  Régler  om  Underholdningen  af  den  op- 
budte  Styrke  skulde  foregaa  paa  Meder,  der  skulde  holdes  i  de  enkelte 
Kredse  19.  April.  I  den  nedersachsiske  Kreds,  hvor  Kongen  af  Danmark 
var  valgt  til  Kredshovedsmand,  skulde  Medet  holdes  i  Lyneborg,  men  der 


1    V 


Xeudccker,  Aktenstûcke  aus  dem  Zeitalt.  d.  Reform.  S.  434. 


502  1546.    8.  Marts. 

medte  saa  godt  som  ingen,  foruden  de  danske  Afsendinge  kun  Re- 
prœsentanter  for  jErkebispen  af  Bremen  og  for  Byerne  Bremen,  Brunsuig, 
Magdebiirg  og  HUdesheim.  Endnu  sergeligere  ResuUater  maatte  de  to 
andre  Kredshevedsmœnd ,  Kurfyrsten  af  Sachsen  og  Biskoppen  af 
Munster,  melde  fra  den  oversachsiske  og  den  westfalske  Kreds:  her 
modte  slet  ingen.  I  Lyneborg  vare  de  medte  blevne  enige  om  Af- 
holdelsen  af  et  nyt  Mode  smstds.  St.  Hans  Dag ,  men  Kurfyrsten  af 
Sachsen  og  Landgrev  Filip  af  Hessen  foreslog  il,  Juni  at  henlœgge 
den  videre  Forhandling  om  Sagen  til  Rigsdagen  i  Regensburg,  hvor 
aile  de  interesserede  Farter  havde  Reprœsentanter.  Den  umiddelbart 
efter  udbrydende  Krig  melleni  de  nœvnte  to  Fyrster  og  Kejseren  for- 
hindrede  imidlertid  en  Genoptagelse  af  Forhandlingerne.  ^ 

Nachdem  mit  grossen  unkosten  und  schaden  der  obergkaiten 
auch  vorterb  der  lande  und  leut  bisher  erfaren  wurden,  das  sich 
je  zu  zeiten  etzliche  dienst-  und  herlos  krigsfolgk  zusamen  ge- 
worfen  und  vorsamlet  und  durch  die  lande  hin  und  her  ge- 
zogen  und  dieselbige  wieder  recht  und  den  geineinen  aus- 
gekundigten  kai.  landtfrieden  auch  Ro.  kon.  mat.  jungst  zu 
Wormbs  ausgegangen  ernstlichen  mandat  vorgeweltigt,  beschedigt 
und  zura  teil  vortorben  hat,  so  haben  kon.  w.  zu  Denmargkt 
auch  der  churfursten,  fursten  und  stende  der  christlichen  vorein 
sampt  etiicher  mer  chur-  und  fursten  reth  und  gesanlen  uf 
jungster  vorsamlung  zu  Franckfurt  am  Mein  solche  unleidliche 
beschwerungen  in  rath  gestalt  und  bedacht,  das  nit  allein  der 
obergkaiten  von  Got  auferlegt  ampt,  sondern  auch  sonst  die 
hohe  nottorft  erfordert,  gepurliche  vorsehung  und  vorordnung 
zu  thun,  dardurch  denselbigen  begegnet  und  gesteuret  muchte 
werden.  Und  ist  demnach  vor  gut  angesehen  wurden,  das  eine 
zusamenkunft  anher  gen  Hannober,  auf  den  ersten  tag  Martii 
einzukomen,  zu  handeln  und  zu  schliessen,  wie  und  welcher 
gestalt  den  berurlen  vorpoten  roltirungen  und  rridbruchtigen 
handhmgen   muchte   abgeholfen,    furgenomen,    darzu    dan  auch 

^  Ciir.  m  t.  Kurf.  af  Sachsen  og  Landgr.  Filip  '^/^o,  ^^Ivi  1^44,  ^^'i,  1545, 
t.  Kurf.  af  Sachsen  'Vô  1546,  t.  Landgr.  Filip  ^^/^  1546,  t.  .Krkebisp.  af  Bremen 
og  Bverne  Bremen,  Brunsvig  og  Magdeburg  ®/q  1546  (Ausl.  Registr.).  Kurf.  af 
Sachsen  og  Landgr.  Filip  t.  Chr.  III  ^«/i,,  ''/..^  1544,  '-«/g,  '^^I^q  1545:  Kurf.  af  Sachsen 
t.  Chr.  III  ^V'o  1546  (Sachsen  I).  Instr.  f.  Pcder  Svavc  og  Hans  Barnekov  til 
Medet  i  Frankfurt  ^/,.>  1545,  f.  Hans  Barnekov  og  Balthasar  Clammer  til  Medet 
i  Hannover  *^/.,  1546,  for  de  dsk.  (îesandter  til  Modet  i  Lj-nehorg  "/4  1546  (Tyske 
Kanc.  udenrigskc  Instruksbog  1539—48  S.  181  (T.,  197,  204).  Winckelmann, 
Polit.  Correspondcnz  d.  Stadt  Strassburg  III,  558,  578.  582.  Forsch.  z.  dcut- 
schen  (ieschichte  XXV,  91  f 


1546.   8.  Marts.  503 

etziiche  andere  stendt,  so  die  iren  zu  Franckfurt  nit  gehapt  und 
den  landen,  do  sulche  vorgardrungen  sich  pHegen  zu  samlen, 
gesessen  sein,  erfordert  solten  werden. 

Darauf  sein  nachbenente  der  kon.  w.  zu  Denmargkten, 
churfursten,  fursten,  graffen  und  stet  reth  und  gesanten  an- 
komen  und  vielberurte  sachen,  belangendt  die  vorgardrungen 
des  herlosen  krigsfolgks,  in  rath  furgenomen  und  bedacht,  das 
einer  idern  oberigkait  nit  allein  geburn,  wol  und  rhumlich  an- 
stehen,  sonder  das  sie  auch  schuldig  sein,  ein  vleissig  aufsehens 
zu  haben,  das  der  gemein  fridt,  ruhe  und  wolfart  gehandthabt, 
die  underthanen  vor  gewalt  geschutzt  und  der  lande  und  leute 
vorterben  verhutet  und  abgewendet.  Und  demnach  damit  solchs 
deste  stadtlicher  geschehen  und  durch  die  vorgardrungen  und 
thatliche  handlungen  des  dienst-  und  herlosen  krigsfolgks  nicht 
zerruttet  werde,  so  haben  an  stadt  und  von  wegen  irer  gnedig- 
sten,  gnedigen  und  gunstigen  hern  die  reth  und  gesanten  nach- 
folgendt  artikel  abgeredt  und  sich  einer  einung  vorglichen: 

/.  Und  wirdet  bedacht,  das  zu  abwendung  der  mergklichen 
beschwerung,  unkosten  und  vorterben,  so  aus  den  vorgarde- 
rungen  und  mutwilligen  vorsamlungen  des  herlosen  krigsfolgks 
den  oberigkaiten  und  underthanen  pflegen  zu  erfolgen,  von 
noten  sei  vleissige  vorsehung  zu  thun,  das!  der  zusamenlauf 
und  rottirung  solchs  krigsfolgks  furkomen,  und  so  sie  uber 
angewanten  vleis  in  das  wergk  gestalt,  welcher  massen  sie  ab- 
getrieben  und  zertrennet  werden  mochten.  Demnach  ist  vor 
gut  angesehen,  bewilligt  und  beschlossen  worden,  das  die  kon. 
\v.  zu  Dennemargkten,  churfursten,  fursten,  grafen  und  stet,  so 
dieser  einigung  vorwant,  wollen  und  sollen  in  iren  landen, 
oberigkaiten  und  gepieten  ernstliche  mandat  und  gepot  aus- 
gehen  und  offentlich  anslagen  und  vorkunden  lassen,  das  keiner 
irer  underthanen  den  vorgardrungen  des  herlosen  krigsfolgks 
zuziehen,  viel  weiniger  dieselbigen  anfahen,  aufwiglen,  noch 
furdern  sollen  bei  peen  und  strafif  des  landtfridbruchs  und  in 
der  Ro.  kon.  mat.  mandaten  der  vergardrung  halben,  auf  dem 
negstgehalten  reichstag  zu  Wormbs  ausgangen,  vorleibt,  der- 
gleichen  auch,  das  sich  kein  underthan  in  einiche  dienst  und 
bestellung  one  seiner  oberigkait  bewilligung  begeben  sol,  auch 
bei  vormeidung  ernstlicher  straff,  wie  dan  derhalben  und  wie 
es  gegen  denjennigen,  so  ein  zeitlang  vorlauffen  und  auspleiben. 


504  1546.    ».  Marts. 

sol  gehalten  werden,  ein  notel  eins  mandats  begriffeiiy  nach 
welcher  ein  jeder  standt  die  mandata  richten  und  nach  gelegen- 
heit  seiner  landt  und  gepieten  extenderen  und  ausgehen  lassen 
magk. 

2.  Daneben  wollen  und  sollen  aile  und  ein  jeder  standt 
dieser  vorein  vleissige  kundtschaft  auf  die  obersten  hauptleut 
und  aufwigkler  der  berurten  vorgardrung  machen,  einer  den 
andern,  in  des  landen  und  gepieten  sich  solche  gesellen  ent- 
halten,  zu  wissen  thun,  damit  nach  ihnen  getrachtet  und,  wo 
sie  betretten,  eingezogen,  ires  furnemens  befragt  und  vormoge 
kon.  mandaten  oder  sonst  nach  gelegenheit  irer  vorhandlung 
gegen  sie  vorfarn  und  darin  niemants  vorschont  werden,  da- 
mit es  andern  ein  exempel  und  warnung  sei,  der  dinge  sich 
henforder  zu  enthalten. 

5.  Darmit  auch  dester  weniger  gefar  denjenigen,  so  sich  er- 
zelter  gestalt  wieder  solche  kriegsleut  und  redlinfurer  erzeigen, 
zu  besorgen  sei,  so  magk  ein  ider  standt  vormug  berurter 
mandaten  und  in  namen  dieser  gantzen  einung  solche  krigsleut 
und  anstifter  vorfolgen  und  straffen. 

A.  Es  wollen  und  sollen  auch  obgedachte  vorwanten,  aile 
und  ein  jeder  in  seinen  landen  und  gepieten,  auf  den  passen 
und  sonst  zu  lande  und  wasser  die  bestellung  thun  und  ernst- 
lich  daruber  halten,  das  kein  herlos  krigsfolgk  one  gepurliche 
pasbrieve  durchzuziehen  gestatet  werde,  sonder  sollen  umb  be- 
scheit,  wohin  sie  begern  und  was  ir  furhaben  sei,  befragt  und 
nach  gestalt  der  sachen  zur  stralî  angehalten  oder,  so  sie 
diensts  vortrostet  und  in  der  einungsvonvanten  stenden  schaden 
nicht  gewesen,  auf  urfridt,  und  das  sie  sich  des  gardens  eussern 
wollen,  zurugk  gewiesen  werden. 

.).  Wurden  auch  die  krigsleut  wieder  willen  der  ampt- 
und  bevelichsleut  oder  underthanen  passiren  oder  durchziehen 
wollen,  so  sol  ihnen  von  stundt  mit  dem  glockenslag  gefolgt 
und  mit  stralî  gegen  sie  vorfarn  werden. 

6.  Und  damit  der  zulaulT  und  durchschleiflen  dester  mer 
vorhut  werde,  so  sol  ein  jeder  vorwanter,  wan  ein  geschrei  oder 
vordaclît  von  einer  garden  vorhanden,  in  seinen  landen  und 
gepieten  nach  gelegenheit  derselbigen  mit  vleis  streilTen  und 
auf  solche  vordechtige  leut  aufsehen  haben  lassen,  und  wo  sie 
angetrolTen,  gegen  sie,  wie  obgemelt,  gebaren. 


1546.    8.  Mails.  505 

7.  So  nun  dièses  ailes,  wie  obgeschrieben ,  mit  vleis  be- 
stellet  und  mit  ernst  daruber  gehalten  und  demnach  gesatzt 
wirdet,  wie  die  voreinigten  stendt  mit  guten  treuwen  thun  wollen 
und  sollen,  so  ist  zu  vorhoffen,  es  werde  dardurch  den  landt- 
fridbruchtigen  herlosen  rottirungen  und  daraus  vlissenden 
schaden  und  vorterben  furkomen  und  begegnet  werden.  Wan 
aber  uber  solchen  angewandten  vleis  und  vorsehung  von  imants 
understanden  wurde,  eine  vorgardrung  anzurichten  und  zusamen 
zu  bringen,  so  wollen  und  sollen  die  stende  ire  underthanen 
und  dienstvorwanten  darvon  bei  vorlust  leibs  und  guts  ab- 
fordern. 

8.  So  dan  die  vorgardrung  in  dieser  einungsvorwanten 
stende  lande  und  gepieten  furgenomen  wurde,  so  sol  es  derselb 
standt  nit  gedulden  und  alsbaldt  weren  und  abwenden,  auch 
die  theter  darumb  inhalts  dieser  vorgleichung  und  ausgangen 
mandaten  strafFen. 

9.  So  er  aber  so  swach  were,  das  er  solchs  ane  sondere 
fare  und  besorchlichen  schaden  nicht  thun  konte,  so  soll  er 
seine  benachparte  und  kreisvorwante,  wie  hernach  folgt,  zu  hilf 
und  errettung  erfordern,  die  im  auch  sollen,  wie  solch  benompt 
konnichlich  mandat  ausweiset,  aufs  furderligst  zuziehen  und 
der  garden  steuren  helfen. 

10.  Und  nachdem  bewogen  wurden,  das  der  stende,  Got 
lob,  viel  auch  eins  teils  weit  von  einander  gesessen,  und  wol 
schellicher  vorzug  einfallen  konte,  so  zu  abwendung  einer  an- 
gefangen  garden  auf  der  weitgesessen  hilf  solte  geharret  werden, 
zudem  das  der  anfang  der  garden  so  gering  sein  mochte,  das 
zu  abtreibung  derselbigen  der  gantzen  voreinigung  hilf  nit  von 
noten  w^ere,  so  sein  die  stende  in  drei  krais,  nemblich  Ober- 
sechsischen,  Niedersechsischen  und  Westpfalischen  geteiltw^orden, 
wie  dieselbigen  underschiedlich  zu  ende  dièses  abschits  vor- 
zeichnet  sein. 

//.  Wan  nun  in  eins  standts  lande  oder  gepiet  eine  solche 
vorsamlung  woUe  furgenomen,  oder  er  und  die  seinen  durch 
einen  hauffen  herloses  krigsfolgks,  so  in  einem  andern  lande 
zusamen  gelaulîen  were,  uberzogen  werden,  und  der  standt 
allein  denselbigen  nicht  wiederstehen  und  steuren  konte,  so  sol 
derselbige  die  andern  stende  seins  krais  zu  hilf  erfordern,  welche 
ihm   auch   aufs   eilenst  ire   hilf  zuschicken  und  in  dem  keinen 


506  1546.    8.  Marts. 

geferlichen  vorzug  suchen,  noch  einer  auf  den  andern  warten. 
auch  sich  keiner  [durch]  gar  keineu  unwillen,  zwispaldt,  gebre- 
chen  noch  anders,  so  er  mit  demselbigen  stande  haben  mochte, 
daran  vorhindern  lassen  soll. 

12.  Do  auch  der  gantzen  hilf  des  kreisses  nit  von  noten, 
so  magk  der  benotigte  dieselbigen  eins  teils  fordern,  darmit 
dièse  slende  mit  unnotturftigen  unkosten  vorschont  pleiben,  und 
so  dan  die  hilf,  gar  oder  zum  teil,  ankomen  und  man  so  starck, 
das  vorhoffentlichen  die  garde  moge  geschiagen  oder  getrennet 
werden,  so  sol  sie,  ungeachtet  das  etzlicher  stende  hilf  nit  an- 
komen were,  angegriffen  und  mit  ernst  gegen  sie  aise  veinde, 
landtfridbrecher  und  vorterber  lande  und  leute  gehandelt,  und 
so  sie  getrennet,  sollen  sie  in  demselben  und  andern  kraissen 
vorfolgt,  auf  den  strassen  auf  sie  gestreiffet  und,  wo  sie  an- 
komen, zu  straf  genomen  werden. 

13.  Wan  auch  ein  standt  auf  des  benotigten  erfordern  die 
hilf  nit  schickte,  so  mag  es  dem  hauptman  des  kreisses  an- 
gezeigt,  das  er  von  im  gefordert  werde. 

14.  Und  sol  der  hauptman  des  kreisses,  darin  die  hilf  ge- 
schicht,  jeder  zeit  einen  erfarnen  krigsman  mit  seiner  hilf 
schicken,  auf  das  derselbig  mit  und  neben  des  standes,  in  des 
lande  oder  gepiet  die  garde  liegt,  bevelhaber  das  krigsfolgk 
furen  und  das  feldt  regieren,  und  also  solch  wergk  dester  mer 
ane  schaden  ausgericht  werden  muge. 

15.  Es  sol  auch  der  standt,  der  die  hilf  erfordert,  seine 
zimliche  wohnacht  zu  ros  und  fues  darzu  thun,  auch  ein  zim- 
lich  feltgeschutz  mit  aller  zugehorung  auf  seinen  kosten  zu 
feldt  ausmachen,  welchs  zu  obberurter  nottorft  zu  ge- 
brauchen  sei. 

16.  Ob  aber  die  garde  aus  eins  standts  in  des  andern 
landt  und  gepiet,  nachdem  die  hilf  erfordert  were,  vorrugkte, 
so  sollen  die  beiden,  der,  die  hilf  gefordert,  und  derjennig,  in 
des  lande  und  gepiet  die  garde  getrennet  wurde,  den  unkosten, 
so  auf  (las  feltgeschutz  gehen  wirdel,  zu  gleich  stehen  und 
tragen;  auch  derjennige,  aus  welchs  lande  die  garde  vorrugkt, 
allein  seine  hilf  leisten,  und  der  nnder,  in  des  landt  sie  ge- 
zogen,  seine  wolmacht,  wie  gemeldet,  zusetzen. 

17.  So  aber  das  vorgardte  krigsfolgk  so  starck  were,  das 
es    mit   des   einen    kreisses    hilf  nichl    mochte   ane   sonderliche 


1546.    8.  Marts.  507 

gefar  und  schaden  abgetrieben  werden,  so  magk  der  hauptman 
des  kreisses  oder  sein  bevelichsman ,  den  er  bei  seinem  krigs- 
folgk  hat,  sampt  dem  benotigten  stande  die  stende  des  andern 
negstgesessen  auch,  so  von  noten,  des  dritlen  kreisses  erfordern, 
die  auch  auf  das  forderligst  ir  hilf  zu  ros  und  fues  auf  die 
malstet,  so  ihnen  durch  die  erforderende  benent  wirdet,  schicken, 
und  keiner  auf  den  andern  warten,  sonder  ein  jeder  sich  aiso 
eilen  und  erzeigen  sollen,  wie  er  im  notfal  von  andern  gethan 
geru  sehen  und  nemen  wolte.  Wan  dan  auch  die  hilf  der 
dreier  kraissen  zu  swach  were,  so  sol  bei  berathschiagung  der 
stende  —  welche  zu  der  nottorfl  auf  gelegner  stet  furderlich 
durch  den  hauptman  des  kreisses,  darin  die  not  ist,  sollen  be- 
schrieben  werden  —  stehen,  wie  die  macht  ferner  furgenomen, 
dardurch  der  beswerung  und  vorterben  abgeholfen  werden  konte. 

18.  Begebe  sich  auch,  das  die  garden  aus  einem  krais  in 
den  andern  gedrungen  wurde,  so  sollen  die  kreisstende,  so  auf 
den  beinen  sein,  nachfolgen,  und  die  stende  des  andern  kreisses, 
darinnen  die  garde  gewichen,  von  stunt  auf  sein  und  der  garden 
vorziehen,  sie  aufhalten,  damit  das  folgend  volgk  ankomen  und 
dan  mil  gesampter  handt  und  stercke  sie  angreiffen  und  trennen 
muge. 

19.  Wurde  aber  die  garde  in  eins  andern  landt  weichen, 
der  nicht  in  dieser  einung  were,  so  sol  derselbigen  gefolgt  und 
darin  gehandelt  werden,  wie  es  dieser  stende  folgende  krigs- 
folgks  obersten  und  bevelichsleut  vor  notwendig  und  nutzlig 
zu  sein  bedengken,  doch  sollen  sie  an  mugligem  vleis  nichts 
erwinden  lassen,  das  die  garde  antroffen  und  geschlagen  oder 
zerstreuwel  werden  muchte.  Und  sol  ein  jeder  standt  sein  volgk 
vierzehen  tag,  nachdem  sie  des  landt,  der  die  hilf  erfordert  bat, 
ruren,  auf  seinen  eigen  kosten  haiten,  wie  es  aber  darmit,  wan 
sie  lenger  zu  felde  liegen,  solle  gehalten,  darvon  sol  auf  den 
bestimpten  kreistagen  geredt  und  eigentlich  geschlossen  werden. 

"20.  So  auch  ein  standt  oder  desselbigen  underthanen  des- 
halb,  das  sie  herlos  krigsfolgk  hetten  vorhindert,  aufgehalten, 
gestraffel  oder  abtreiben  helfen,  wurden  vorfolgt,  bepfedet  oder 
betrauwel,  so  sol  denselbigen  feinden  und  betrauwern  durch 
aile  stende  dieser  einigung  mit  vleis  nachgetrachtet  und  aise 
mutwillige  lancltfridbrecher  zur  straff  eingenomen  und  gestalt 
werden. 


MLkdtfttaK. 


508  1546.    8.  Marts. 

21.  Als  dan  auch  oftmals  erfaren  ist,  das  krigsvolgk  auf 
einen  hern,  dem  es  nicbt  gegolten,  und  also  auf  falscben  schein 
vorsamblet  und  hernacb  zu  unruhe  und  schaden  der  lande  und 
leut  gebraucbt  worden,  so  sol  hinfurder  von  den  stenden  dieser 
einung  keiner  besteDung,  sie  sei  in  wes  namen  sie  wolle  aus- 
gangen,  gegleubt  und  darauf  leute  zu  bestellen,  zu  samlen  oder 
zu  passirn  gestatet  werden,  es  sei  dan,  das  der  her,  dem  das 
volgk  zu  gut  beworben  wirdet,  selbs  an  denjennigen  standt,  der 
solchs  gestaten  solle,  scbreibe  und  vorsichere,  das  solch  krigs- 
folgk,  weil  es  hauffen-  oder  fenleinweis  beisamen,  wieder  dièse 
einingsvorwanten  stende  nicbt  sol  gebraucbt  nocb  vorstatet 
werden.  Damit  aucb  die  leut  nicbl  beimlicb  wegk  practiciert, 
aucb  die  aufwigler  desto  eber  begriffen,  so  sollen  die  stende  in 
ibren  gepieten  vorsebung  tbun,  das  die  wirt-  und  gastgeber 
jeder  zeit  den  oberigkaiten  ansagen,  wene  sie  bergbergen. 

22.  Und  dieweil  die  vorbutung  und  abwendung  vielberurter 
tbetlicben  und  strefflicben  bandlungen  der  garden  ein  cbristlig, 
notwendig  und  loblicb  wergk,  aucb  ein  jede  oberigkait  aus  von 
Got  auferlegtem  ampt  scbuldig  ist,  dasselbig  zu  fordern  und 
darzu  zu  belfen,  so  wollen  und  sollen  die  vorvvanten  stende 
ihnen  dasselbig  in  guten  treuwen  bepfolen  und  nicbt  anders 
anligen  lassen,  als  were  es  eins  jeden  und  seiner  undertbanen 
eigen  sacb,  wie  sie  dan  aus  angezeigten  ursacben  eins  jeden 
angeborende  und  bepfolen  sacb  ist. 

23.  Demnach  und  weil  es  dem  gemeinen  ausgekundigten 
kai.  landtfriden  gemes,  auch  in  Ro.  kon.  mat.  ausgangen  mandat 
ausdrugklicben  vorsehen  und  allen  stenden  des  reichs  ernstlich 
gepoten  ist,  das  demjennigen,  der  durch  das  herlos  krigsfolgk 
beswert  wirdet,  sol  durch  die  negstgesessen  anstossende  oberig- 
kaiten zugezogen  und  gebolfen  w^erden,  so  sol  der  benotigte 
standt  auch  die  andere  benachparte  stende  des  reichs,  so  nicbt 
in  dieser  voreinung  sein,  solchs  kon.  mandats  erinnern  und  sie 
darauf  zum  zuzug  und  hilf  erfordern. 

2i.  So  aber  uber  solchs  ailes  eine  vorgardrung  in  eins 
andern  churfursten,  fursten  oder  standt  ausserhalb  dieser 
einigung  landt,  es  were  auf  diesser  oder  jener  seidt  der  Elb 
oder  Reins,  wolt  angericht  werden,  so  sollen  die  hauptleut  der 
krais,  jeder  vor  sich  selbs  und  von  wegen  seiner  kraisverwanten, 
an  dcnselbigen  churfursten,  fursten  oder  standt  schreiben,  ihnen 


1546.    8.  Marts.  509 

(les  gemeinen  landtfriedens  und  kon.  mandats  erinnern  und  be- 
geren,  die  vorgarderung  des  herlosen  krigsfolgks  abzuschaffen, 
dan  so  er  solchs  nicht  thun,  und  den  einigsvorwanten  einicher 
schade  daraus  entstehen,  das  man  sich  desselbigen  an  ihm  und 
den  seinen  zu  erholen  vorursacht  wurde. 

25.  Wurde  sich  aber  krigsfolgk  in  kai.  mat.,  unser  aller- 
gnedigsten  hern,  erb-  und  andern  landen  obberurter  gestalt  vor- 
sanilen,  so  sollen  die  hauptleut  an  ire  mat.  aufs  fugligste,  wie 
sie  zu  thun  wissen,  schreiben  und  bitten  solchs  abzuschaffen, 
damit  schaden  und  unheil  vorhutet  pleibe. 

W,  Und  sein  zu  hauptleuten  der  obbemellen  drein  kraissen 
erwelt  worden,  nemblich: 

Des  Obersechsischen  krais  der  churfurst  zu  Sachsen, 

des   Niedersechsischen   krais  der  konnigk   zu  Denmargken 

und  des  Westphelischen  kreis  der  bischof  zu  Munster. 

27.  Dieser  obgeschrieben  beredung  und  voreinigung  haben 
sich  die  nachbenente  reth  und  gesanten  von  wegen  und  in 
namen  irer  gnedigsten,  gnedigen  und  gunstigen  hern  und  obern 
zu  vorhutung  und  abwendung  der  schedtlichen  vorgardrungen 
des  dienst-  und  herlosen  krigsfolgks  entlich  beredet,  vorglichen 
und  voreinigt,  und  sol  durch  ire  herschaften  getreulich  gehalten 
und  der  allenthalben  gelebt  werden,  one  geferde,  auch  dièse 
einigung  vier  jar  nach  dato  anzurechen  stehen  und  wheren. 

28.  Und  wiewol  hie  auch  von  einem  gewissen  anschlag 
geredt  wurden,  wie  starck  ein  einigsvorwanter  dem  andern  im 
fal  der  nottorft  zu  ros  und  fues  zuziehen  solte,  so  bat  doch 
aus  mangel  bevelichs  etzlicher  gesanten  darinne  nicht  mogen 
geschlossen  werden,  aber  so  viel  bewilligt  worden,  das  der  zu- 
zug  nach  eins  jeden  gelegenheit,  vormogen  und  nachbarlicher 
zuneigung  auch  zu  vorhutung  sein  selbs  schaden  auf  erfordern 
geschehen,  und  ein  standt  dem  andern  in  seinem  kreisse  auch, 
so  es,  wie  obgemeldel,  von  noten,  ein  kreis  dem  andern  zu- 
selzen  und  helfen  solle. 

29.  Und  damit  in  jedem  kreisse  muge  eine  gewisheit  sein, 
wes  sich  ein  standt  zum  andern  im  fal  obermelter  nottorft 
moge  zu  vorsehen  haben,  so  sollen  die  stende  eins  jeden  kreisses 
auf  den  montag  nach  Palmarum  ^,  die  im  Obersechsischen  krais 

^   19.  April. 


510  1546.    8.  Marts. 

zu  Mulhausen,  die  im  Niedersechsischen  krais  zu  Luneburg  uiid. 
die  im  Westphelischen  krais  zu  Munster,  zusamen  komen  und 
sich  daseibs  entlich  eins  anschlags,  wie  starck  ein  jeder  dem 
andern  in  seinem  kraisse  zuziehen  solle,  auch  wes  ein  jeder 
krais  dem  andern  in  solcher  not  an  leuten  oder  geldt  tbun  und 
von  ihm  wieder  gewarten  woUe,  geschlossen  und  dan  durch 
die  hauptleut  einandern  zugescbrieben  und  sich  daruber  durch 
sie  vorghchen  werden,  zu  welcher  vorgleichung  ein  jeder  haupt- 
man  zwene  der  furuembsten  stende  seins  kreisses  ziehen  und 
mit  derselben  ratli  handeln  sol. 

30.  Wolte  auch  ein  kreishauptman  vor  dem  montag  nach 
Palmarum  seine  kreisstende  zusamen  fordern,  das  sol  auch  in 
seinem  gefallen  stehen. 

31.  Ob  auch  mitler  zeit  solcher  vorgleichung  ein  kreis  von 
dem  andern,  wie  obgedacht,  zur  hilf  gefordert  wurde,  so  sollen 
die  stende  des  geforderten  kreisses  dem  benotigten  furderlich 
zuziehen  so  starck,  aise  eins  jeden  wolmogliche  gelegenheit 
erleiden  und  inen  sein  getrue  bedengken  weisen  wirdet,  sich 
auch  darin  also  erzeigen,  das  seine  gute  zuneigung  zu  solchem 
christlichen  wergk  und  errettung  dem  beswerten  muge  zu 
spuren  sein. 

Und  sein  nachfolgend  reth,  so  dièse  vorgleichung  und  ab- 
schiedt  gemacht: 

Von  wegen  kon.  w.  zu  Dennemargkt:  Baltzar  Clammer, 
licentiat  und  Luneburgscher  cantzler,  und  Johan  von  Barnikaw. 

Von  wegen  des  ertzbischofs  und  churfursten  zu  Coin: 
Hermen  von  Virmundt,  trost  zum  Tringenberg,  Gorg  Schorna, 
licenciât. 

Von  wegen  des  churfursten  zu  Sachsen:  Gorg  edler  von 
der  Planitz. 

Von  wegen  des  ertzbischofs  zu  Bremen  und  administrators 
zu  Verden:  Burgkhart  von  Cram,  marschalk. 

Von  wegen  des  bischoves  zu  Munster,  Osnabrug  und  Minden: 
Justinus  Gobelerus,  doctor  und  cantzler. 

Von  wegen  des  landtgrafîen  zu  Hessen  :  Wilhelm  von  Schachten. 

Von  wegen  graf  Cunradts  zu  Teckelnburg:  Johan  Mentzing, 
secretari. 

Von  wegen  graf  Anthonien  zu  Oldenburg:  Ilermannus  Laster- 
boge. 


> 


1546.   8.  Marts.  511 

Von  wegeii  graffen  Arndts  zu  Benthem  :  Godhart  von  Bevern 
und  her  Johan  von  Loen. 

Von  wegen  der  stelte: 

Bremen:  Her  Deitrich  von  Mandelslo  und  Jobst  Gercken, 
secretari. 

Goslar:  Johan  Koch,  secretari. 

Braunschweig:  Die  burgermeister  Hermen  Verhelt,  Hans 
Wilde  und  Deitrich  Preusse,  sindicus,  mit  bevelich  der  stadt 
Magdeborch. 

Hildesheim:  Burgermeister  Tile  Brandes,  Johan  Brauns, 
sindicus,  und  Ebert  Winckelman,  ritmester. 

Hannober:  Beide  borgermeister  Anthoni  Berckhausen,  Hein- 
rich  Bomhauwer,  Caspar  Bodiker,  secretarius. 

Minden:  Heinrich  Pfeil  und  Mathias  Meiger,  secretarius. 

Aber  die  nachbenanten  reth  und  gesanten,  nemblichen: 

Von  wegen  herzog  Erichen  zu  Braunschweig  und  Lunburg: 
Burckhart  von  Salder,  Jobst  von  Lenthe  und  Heinrich  Lorle- 
berg,  rentmeister, 

Von  wegen  des  herzogen  zu  Gulich:  Johan  von  Melschede^ 
artelereimeister, 

Von  wegen  bevelichaber  und  reth  zu  Zell:  Obgenanter 
Baltzar  Clammer, 

Von  wegen  Graf  Josten  zu  Brunckhorst:  Obgenante  des 
graflfen  zu  Bentems  gesanten, 

haben  die  notel  dieser  voreinigung  an  ire  hern  obern  und  die, 
sie  zu  diesem  tag  vorordent  haben,  zu  brengen  gepeten  und 
angenomen  der  zuvorsichl,  weil  es  ein  christlig,  notwendig  und 
loblich  wergk,  es  werden  sich  dieselbige  darauf  mit  gepurlicher 
antwort  vornemen  lassen  und  der  Ro.  kon.  mat.  ausgegangen 
mandaten  gehorsamlich  halten. 

Und  sol  ein  jeder  solcher  hern  und  stendt,  ob  er  dieser 
vorgleichung  und  einung  anhangen  und  darine  sein  wolle,  sich 
in  monats  frist  nach  dato  ercleren,  und  herzog  Erichs  zu  Braun- 
schweig, bevehihaber  und  reth  zu  Zelle  und  die  stadt  Lubeck 
dem  konnig  zu  Denmargken  gegen  Zegeberg,  und  der  herzog 
zu  Gulich  und  der  graf  zu  Brunckhorst  dem  bischof  zu  Munster, 
und  die  sladt  Gottingen  dem  churfursten  zu  Sachsen  zu- 
schreiben. 

Welcher  standt  dan  die  einung  zuschreiben  wirdet,  der  soi 


512  1546.   8.  Marts. 

auch  den  obbestimpten  kraistag  zu  berurler  nottorft  volmechtig- 
lich  besuchen. 

Nachdem  auch  negst  zu  Franckfurt  vorabschiedet,  das  mit 
etzlicben  stenden  sol  gebandeit  werden,  sie  auch  in  dièse  einung 
zu  bewegen,  so  sol  dasselbig,  was  des  noch  nicht  geschehen 
und  erlangt  were,  nochmals  furderlich  geschehen.  Dergleichen 
sollen  sich  die  kreishauptleut  und  andere  stende  befleissigen, 
ob  sonst  andere,  so  zu  Franckfurt  nicht  benendt  und  ihnen 
gesessen  sein,  liierzu  mochten  gebracht  werden,  und  sonderlich 
sol  der  churfurst  zu  Sachsen  mit  herzog  Philipsen  zu  Pomern 
derwegen  handeln  und  so  herzog  Philips  darzu  bewogen,  sol 
derselbig  furder  mit  herzog  Bernim  zu  Pomern  handeln. 

Des  ailes  zu  urkundt  und  merer  sicherheit  sein  dieser  ab- 
schiedt  drei  mit  der  gesanten,  so  dièse  einigung  angenomen 
und  obgenant  sein,  pitschiern  versigelt  ufgerichtet,  und  jedes  der 
drein  obberurten  kreishauptleuten  gesanten  zu  nottorlt  des 
gantzen  kreisses  einer  zugestalt  und  den  andern  gesanten  ab- 
schrift  darvon  mitgeteilt  worden.  Geschehen  zu  Hannober  mon- 
tag  nach  dem  sontag  esto  mihi  anno  tausent  funf  hundert 
sechsundvirtzigk. 

LL.  SS. 

Austeilung  der  dreyen  kreisen: 

Obersechsischer  krais:  Churfurst  zu  Sachsen,  landtgrafT  zu 
Hessen,  herzog  Philips  zu  Braunschweig;  graffen:  Waldeck, 
Lippe;  stat:  Gosier,  Gottingen.  —  Niedersechsischer  krais: 
konig  zu  Denmargken,  bischof  und  stift  Bremen  und  Verden, 
herzog  Erich  zu  Braunschweig,  die  herzogen  zu  Luneburg,  landt 
zu  Braunschweig,  darinne  Wolfenbûttel  gelegen;  graiîen:  Schani- 
burg,  Hoia,  Oldenburg;  stet:  Lubeck,  Bremen,  Hamburg,  Braun- 
schweig, Magdeburg,  Hildesheim,  Hannober.  —  Westphelischer 
krais:  ertzbischof  und  churfurst  zu  Coin,  bischof  und  stifl  zu 
Padelborn,  Osnabrug,  Munster,  Minden,  herzog  zu  Gulich,  Cleve 
und  Berge;  graffen  zu  Ostfrieslandt,  Deckelnburg,  Bentheni, 
Brunckhorst,  Dipfholt,  Ritberg;  Freichen  zu  Jever,  stat  Mynden. 

Nachdem  dan  die  ertz-  und  bischoven  zu  Coin  und  Munster 
etc.  aise  friedliebende  chur-  und  fursten  zu  handthabung  des 
friedens  und  gemeiner  wolfart  gants  geneigt  und  dièse  einigung 
bewilligt  haben,   und  aber  ire  chur-  und  f.  g.  in  dem  die  volge 


1546.    8.  Marts.  513 

bei  iren  capitteln,  ritterschaften  und  landtschaften  so  gar  vol- 
komenlich  nit  haben  muchten,  so  ist  vor  ratbsam  bedacht,  an 
dîeselbige  und  nemblich  an  das  thumbcapittel ,  grafTen,  ritter- 
schaft  und  landtschaft  des  ertzstifts  Coin  und  die  thumbcapittel, 
ritterschafi  und  landtschaft  der  stiften  Paderborn,  Munster, 
Osnabrug  und  Minden  underschiedlich  zu  schreiben,  wie  des 
auch  concept  bei  dieser  handlung  behahen.  Also  ist  auch  an 
capittel,  ritterschaft  und  landtschaft  der  ertz-  und  stifte  Bremen 
und  Verden  geschrieben  worden,  wie  des  auch  begriff  bei  der 
handlung. 


1546.  14.  Juli  (Senderborg).  Forlig  mellem  Kong  Christian  III 
og  Hertugerne  Hans  og  Adolf  paa  den  ene  og  Kong 
Christian  II  paa  den  anden  Side,  hvorved  sidstnsevnte  for 
sig  og  Arvinger  frasiger  sig  aile  Fordringer  paa  Rigerne 
Danmark,  Norge  og  Sverrig  og  Hertugdemmerne  Slesvig, 
Holsten,  Stormarn  og  Ditmarsken. 

O:  Original  paa  Pergament  med  de  4  Fyrsters  vedhaengende  Segl 
(to  enslydende  Eksemplarer)  (Saml.  Christian  II  Nr.  29). 

U:   Udkast  paa  Papir  (uden  Datum;   underskrevet  paa  hver  Side 
af  Christian  II)  (Dsk.  Kong.  H  ist.  Fasc.  5). 

KO:  Kasseret  Original  paa  Pergament  (udateret  og  nu  uden  Segl, 
underskreven  af  Kong  Christian  III)  (Saml.  Christian  II  Nr.  29). 

Efter  de  mislykkede  Forseg  paa  at  bringe  en  Udsoning  tU  Veje 
mellem  Kong  Christian  III  og  den  fangne  Kong  Christian  II  og  hans 
Svigerson  Pfalzgrev  Frederik,  ferst  paa  Medet  i  Schmalkalden  i  April 
15^0  og  siden  paa  Rigsdagen  i  Regensburg  i  Maj — Juni  îo^î  O^ff*- 
Indledningen  til  Nr.  56) ^  rertes  der  i  de  paafelgende  Forhandlinger 
med  Kejseren  og  Nederlandene,  i  Bremen  1542  og  i  Kampen  1543, 
slet  ikke  ved  denne  Sag.  Efter  Modet  i  Kampen  indledede  Christian  III 
derimod  direkte  Forhandlinger  med  den  fangne  Konge.  Dette  skyldtes 
vel  for  en  Del  Christian  IIP  s  personlige  Medfelelse,  men  ogsaa 
politiske  Hensyn;  thi  selv  om  en  Udsoning  med  Christian  II  alêne 
ikke  var  tilstrœkkelig,  vilde  den  dog  berove  Pfalzgreven  og  Kejseren 
Hovedgrundlaget  for  deres  fjendtlige  Politik  mod  Danmark.  Hensynet 
til  Kongens  nœre  Forbundsfœllery  Kurfyrsten  af  Sachsen  og  Landgrev 
Filip  af  Hesseny  der  begge  havde  misbilliget  Fœngslingen  af  Christian  II, 
spillede  sikkert  ogsaa  en  Rolle.  I  Juni  1543  forhandlede  Johan  Rantzau 
efter  Christian  IIFs  Ordre  med  den  fangne  Konge  paa  Senderborg  og 
meddelte  ham ,  at  hverken  Kejseren  eller  det  burgundiske  Hof  havde 
omtalt  ham  med  et  Ord  under  de  sidste  Forhandlinger.  Christian  II 
erklœrede  da,   at  h  vis  Christian  III  kunde  formaa  nogle  Fyrster,  saasom 

33 


J 


514  1546.     14.  Juli. 

Hertug  Albrecht  af  Preusseiif  Hertug  Ernst  af  Lyneborg,  Hertug  Henrik 
af  Meklenborg  y  Kurfgrsten   af  Sachsen   og  Landgrev  Filip  af  Hessen, 
tu  at  sende  Raader  til  en  Forhandling ,  vUde  han,  saavidt  hans  Berns 
Ret  angik,  underkasie  sig  deres  Kendelse  ;  for  sin  egen  Person  var  han 
fornojet  med,  hvad  Kongen  og  hans  Bredre  vilde  unde  ham.    Da  kort 
efter  Pfalzgrev  Frederiks  Marskalk  meddelte  Hertug  Henrik  af  Meklen- 
borgy  at  Pfalzgreven  nu  ogsaa  var  villig  til  Forlig,  antog  Christian  III, 
hvem  Hertug  Henrik  satte  i  Kundskab  herom,    Hertugen  som  Mœgler. 
Paa   Hertug   Henriks  Forespergset  erklœrede  Pfalzgreven   26.  Dec,    at 
forinden  han  kunde  erklœre  sig  nœrmere  om  sine  Fordringer,    maatte 
han    hâve  Sikkerhed  for,    at  Modparten   vilde  gaa   ind  paa   rimelige 
Vilkaar,  deriblandt  Christian  H's  Frigivelse  eller  midlertidige  Losladelse 
af  Fœngslet  for  at  deltage  i  Underhandlingerne  eller  i  det  mindste  fri 
Adgang   til  ham   i   Fœngslet  for  at  hère  hans  Mening   om   en  Over- 
enskomst.     I  Slutningen   af  Jan.  1544   kom    Hertug   Henriks   Kansler 
Casper  v.  Schônaich  til  Christian  HI  i  Rensborg  for  at  faa  Besked  om 
dennes  Vilkaar.    Christian  HI  erklœrede  sig  her  villig  til  at  frigive  Chri- 
stian II  og  overdrage  ham  et  Slot,   hvor  han  kunde  hâve  en  fyrstelig 
Underholdning   med  Ret  til  at  Jage  og  fiske,   dog  skulde  Folkene  paa 
Slottet  svœrge  til  Christian  HI;  til  Gengœld  skulde  Christian  H  for  sig 
og   Detre  give  Afkald  paa   aile   Fordringer  paa    Rigerne   og  Hertug- 
demmerne,  '  og  dette  Afkald  skulde  ratificeres  af  Kejseren,  den  romerske 
Konge,   Pfalzgrev  Frederik  og  Hertugen   af  Lothringen.     Da   al  Strid 
maatte  anses  for  endt  ved  en  saadan  Overenskomst,  vilde  Christian  HI 
ogsaa  give  Pfalzgreven  paa  hans  Gemalindes  Vegne  en  rimelig  Pengesum 
for   hendes   formentlige    Ret,    og    han    vilde,    naar   aile   Aftaler  vare 
trufne,  give  Pfalzgrevens  Gesandter  Adgang  til  at  taie  med  Christian  H 
i  Overvœrelse  af  nogle  af  Kongens  betroede  Raader.    Lignende  Vilkaar 
opstillede  Christian  HI  ogsaa,  da  Hertug  Ernst  af  Lyneborg  samtidig 
tilbed  sin  Mœgling.     Den  nœrmere  Forhandling  henvistes  dog  i  begge 
Tilfœlde  af  Christian  HI  til  Rigsdayen  i  Speier,  hvortil  han  ved  Hertug 
Henrik  af  Wolfenbûttels  Mellemkomst  havde  faaet  Lejde  for  sine  Gesandter. 
Instruksen  (jvfr.  Indledningen  til  Sr.  65)  for  de  danskc  Gesandter,  dcr 
sendtes   til  Rigsdagen,    bemyndigede   ogsaa  disse  til  at  slufte  en   Over- 
enskomst med  Pfalzgreven  paa  det  ovenfor  angivne  Grandlag  og  i  saa 
Tilfœlde  love  hver  af  Dotrene  150,000  Gl.     Trods  Fredslutningen  med 
Kejseren  paa  Rigsdagen  og  flere  Rigsfyrsters  ivrige  Beslrœhelser  for  at 
bevœge  Pfalzgreven    til  Forlig ,    lykkedes  det  dog  ikke  at  faa  en   Over- 
enskomst   i  Stand,     da    de    danske    ikke    paa     nogen     Maade     vilde 
hore    Taie   om  Landafstaaelse,   og  Pfalzgreven   paa  sin  Side  ikke  vilde 
lade  sig  noje  med  y>ein  schimpflich  geld<^. 

Skont  der  efter  Fredslutningen  med  Kejseren  i  Henhold  til  Fredens 
S  n  blev  tilslaaet  Christian  H  sterre  Frihcd,  var  det  ham  dog  en  stor 
Sku/felse,  at  der  ikke  var  kommen  en  fuldstœndig  Udsoning  i  Stand, 
dcr  helt  kunde  gère  Endc  paa  hans  Fangenskab.  Paa  hans  ind- 
siœndige  Anmodning  begav  derfor  Lcnsmanden  paa  Sonderborg  Bertram 
V.  Ahlefeldt,  med  hvcm  han  slod  paa  en  sœrdeles  god  Fod,  sig  i 
Sommeivn  15^5  til  Kongen  for  paany  at  bringe  en  direkie  Forhandling 
i  Stand   mellem    de   to  Fœtlere.     Christian  III  forlangte,   fer  nœrmere 


1546.     14.  Juli.  515 

Forhandlinger  kunde  indledes,  al  Christian  II  skulde:  1.  give  Afkald 
paa  Titelen  :  Konge  af  Danmark  og  Norge  og  Hertug  af  Slesvig  og 
Holsten,  og  kun  kalde  sig  :  fordum  Konge  af  Danmark  etc.  ;  2.  opgive^ 
hvor  stor  Brudeskat  og  Medgift  hver  af  hans  Detre  skulde  hâve;  3. 
opgivCy  hvad  Underhold  han  vilde  hâve  for  sin  egen  Person.  Den 
1.  Juli  svarede  Christian  II  herpaa:  han  gik  ind  paa  den  ferste  Be- 
tingelse  og  forlangte  60,000  Gl.  lit  hver  af  Detrene;  naar  disse  Penge 
vare  hetalle,  skulde  Christian  II  og  hans  Detre  for  sig  og  Arvinger 
give  Afkald  paa  al  Arveret  til  Rigerne  og  Hertugdemmerne  og  formaa 
Kejseren  og  nogle  Kurfffrster  til  at  gaa  i  Borgen  for  dem.  Spergs- 
maalet  oni  hans  egen  Underholdning  henstillede  han  til  Christian  lïVs 
Afgerelse  og  nœrmere  Forhandling  mellem  dem,  Forhandlingerne 
standsede  forelebig  hermed,  da  Christian  III  erklœrede  ikke  at  kunne  gère 
noget,  fer  Broderen,  Hertug  Adolf  kom  hjem.  Saasnart  dette  var  sket, 
sendte  Christian  II  Bertram  von  Ahlefeldt  til  Christian  III  med  en  Skrivelse 
af  8.  Okt.y  hvori  han  indtrœngende  anmodede  cm,  at  Sagen  nu  maatte 
bliue  bragi  til  Ende,  og  udtalte,  at  han  satte  al  sin  Lid  til  Christian  III, 
Kansler  Johan  Friis,  Johan  Rantzau  og  Bertram  Ahlefeldt.  Den  18. 
0kl ,  fik  disse  tre  Adelsmœnd  da  ogsaa  Fuldmagt  af  Christian  III  og 
hans  Bredre  til  at  forhandle  med  den  fangne  Konge.  Del  er  sikkert 
Besultatet  af  demie  Forhandling,  der  foreligger  i  et  af  Christian  II 
paa  hver  Side  underskrevet  udateret  Udkast  til  Overenskomsten.  Ud- 
kastet  er  i  det  vœsentlige  enslydende  med  den  senere  underskreone 
endelige  Overenskomst^,  dog  savnes  deri  Bestemmelserne  om  Kongen 
af  Sverrig  og  om  et  Klenodie  til  hver  af  Christian  IF  s  Detre;  ligeledes 
ère  Bestemmelserne  om  Adgangen  til  at  taie  med  Christian  II  noget 
anderledes,  og  Bestemmelsen  om,  at  Christian  II  skal  skaffe  sine  Detres 
Ratifikation,  findes  ikke.  Det  nu  bevarede  Udkast  er  dog  nœppe  opsat 
ved  selve  Forhandlingerne,  men  ferst  senere,  rimeligvis  paa  Land- 
dagen  i  Slesvig  i  Nov.  s.  A.,  da  Kongen  ikke  kunde  gère  noget,  fer 
han  havde  tait  med  sine  Bredre  og  Raaderne.  Det  sendtes  derefter 
til  Bertram  Ahlefeldt,  der  forelœste  det  for  Kongen.  Denne  gjorde  kun 
faa  Indvendinger  :  han  forlangte  ^vorruckeder  tydt*  rettet  til  y>vor- 
gangener  tydt^,  *afgelenet<i  rettet  til  *unafgehandelt^,  ^loflyken  olders€ 
til  y^niennichlyker  und  cristlycher  woldato^,  ligesom  han  ogsaa  begœrede 
Ret  til  at  svare  Kongen  af  Sverrig  paa  det  Skrift,  denne  havde  udgiuet 
mod  ham,  og  bad  om  at  faa  nogle  i  Norge  udgivne  Brève  tilbage 
og  om,  at  Christian  III  vilde  betale  nogen  Gœld  for  ham.  Paa  Foden 
af  den  plattyske  Optegnelse  om  disse  Besvœringer  har  han  egenhœndig 
skrevet,  at  han  vil  antage  Overenskomsten,  som  Bertram  Ahlefeldt  har 
forelœst  for  ham,  og  som  han  har  underskrevet  med  sin  egen  Haand. 
Sagen  hvilede  derefter  igen  i  nogen  Tid.  Der  var  i  Slutningen 
af  13^5  stœrke  Rygter  i  Gang  om  pfalziske  »  Praktikker^  mod  Danmark, 
og  en  Forhandling,  som  Pfalzgreven  i  Sommeren  154-5  havde  indledet 
med  Kurfyrsten  af  Sachsen  om  Christian  Ifs  Befrielse  gav  ikke  gode 
Le  fier  om  en  Overenskomst  ;  Pfalzgreven  forlangte  her  Sachsens  Hjœlp 
til  Christian  IFs  Restitution,  hvilken  Fordring  dog  af  Sachsen  bestemt 


^  Afvigelserne  ere  angivne  ved  Âftrykket  nedenfor. 

33* 


516  1546.     U.  Juli. 

afvistes;    der   kunde    kun    blive   Taie   om   en   Pengeerstatning.     I  Be- 

gyndelsen    af   1546  syntes  der  dog  ai  foregaa  en  Forandring  i  Pfalz- 

grevens  Holdning,     Han   sluttede   sig   nœr  tU  det  Schmalkaldiske  For- 

bund;   Landgrev  FUip   af  Hessen,   der  i  Begyndelsen  havde  ment,    ai 

det   vœsentlig  kun  var  for  at  vinde  Forbundets  Hjœlp  mod  Danmark, 

da  Kejseren   havde   ladi  ham  i  Siikken,   faite   sig   snart  overtydet  ont 

Pfalzgrevens  oprigtige  Hensigier  og  forsikrede  Christian  III ^   at  Pfalz- 

greven    var  gaaet  over  til  Evongeliet  og  enskede  et  Forlig  med  Dan- 

mark,    da   han   som    barnles  Jo    ikke  kunde  hâve  nogen  Glœde  af  at 

faa   dette  Land.     Der  syntes   under  disse  Forhold  at  vœre  gode   Ud- 

sig  ter  til  nu   at  faa  Ende  paa  Sagen.    Den  16.  Juni  1546  modte  efter 

Christian  IFs  0nske  Johan  Friis,  Breide  Rantzau  og  Bertram  Ahlefeldt 

paa  Senderborg  for  at  bringe  Forliget  til  endelig  Afslutning.    De  fore- 

lagde  Christian  II  et  af  Modparten  beseglet  Brev  tilligemed  det  af  ham 

underskrevne  Udkast.    Det  beseglede  Brev  er  utvivlsomt  det  samme  som 

den  ovenfor  nœvnte  kasserede  Original.    Nogle  af  de  af  Christian  II  for- 

tangte  Mndringer   ère  optagne  deri,    og  tillige  ère  Bestemmelserne  om 

Kong  Gustuv   af  Sverrig   satte   ind,   tigesom  ogsaa  denne  i  Slutningen 

af  Brevet  er   opfert  som  medbeseglende  dette.     Efter  Forelœggelsen  af 

Brevene  raad forte  Kong  Christian  II  sig  med  to  Prœster  paa  Slottet  og 

med  Henrik  Holk.     Han  gjorde  Ophœvelser  over  Ordet  ^nveilandt*   og 

over,    at  Norge  kaldtts  et  Valgrige,   og  forlangte,   at  hver  af  Detrene 

skulde  hâve  2  Brudeskatte ,   en  af  Rigerne  og  en  af  Ilertugdemmerne. 

Da  Raaderne  derpaa  gjorde  ham  opmœrksom  paa,   at  han  jo  havde 

underskrevet  Udkastet  med  sin  egen  Haand,  udbad  han  sig  Betœnknings- 

tid  ;  han  erklœrede  siden,  at  han  kunde  gaa  ind  paa  Overenskomsten, 

h  vis  Raaderne  vilde  give  ham  en  Forskrivning  for^  at  hver  af  Det  rené 

skulde   faa   ligesaa   meget   i   Brudeskaty    som   Kong    Frederik   I   sidst 

gav    sin    Datter.      Raaderne     aflagde     samme     Aften    Beretning     om 

Dagens  Forhandlinger  til  Christian  III  og   mente,   at  Christian  II  nok 

alligevel  gik  ind  paa  at  underskrive;   de  vilde  i  fornodent  Fald  give  den 

begœrede  Forskrivning.    Under  de  folgende  Dages  Forhandlinger  gjorde 

Christian  II  dog  nye  Indvendinger  gœldende.    Disse  indeholdes  i  nogle 

med  Henrik  Holks  Haand  skrevne  Besvœringer,  der  vel  ère  udalerede, 

men    utvivlsomt    maa   hen fores   til   disse   Forhandlinger.     Christian  II 

besvœrede   sig   heri  over:  1  Bestemmelsen    om,    at   al  Had,   Avind  og 

Uenighed  mellem  ham  og  Kongen  af  Sverrig  skulde  vœre   dod  og  til- 

given,  da  Kong  Giistav  tidligcre  havde  mlgivel  nogle  Skrifler  mod  ham, 

som  berortc  hans  ^Ere  og  Lempe;  han  enskede  derfor  Lov  til  at  svare 

derpaa,   men  vilde  dog  relie  sig  efter  Christian  IlVs  Raad  i  den  Sag. 

2.    Bestemmelsen    om ,    at    Lensmanden    paa    Kallundborg    skal    vœre 

(Christian  III  og   hans  Efterkommere   svoren   og  med  Ed  forpligtet  og 

hâve  Ret  til  at  handle  og  regere  paa  Slollet  og  i  Lenct  uden  (Christian  IFs 

Gensigelse,  da  Christian  IIL  naar  ait  hvad  der  havde  vœrel  dem  imellem 

skulde   vœre   en  dod  og  aflalt  Sag,    burde  sœlle  lige  saa  stor  og  mère 

Tillid  tu  ham  end  til  en  simpel  Adelsmand  og  det  ikke  sommede  sig, 

at  Svenden  eller  TJeneren  skulde  regere  over  Ilerren.     3.  Bestemmelsen 

om,    at   ingen   maatte   komme  til  at  taie  ellrr  handle  med  ham,    som 

vare  Kong  Christian  III  og   hans  Efterkommere   imod,    og   som    ikke 


1546.     14.  Juli.  517 

vare  dem  med  Ed  forpUgtede  ;  det  forste  kunde  han  gaa  ind  paa,  men 
det  sidste  fandt  han  besvœrligt,  da  han  saa  ikke  engang  maatte  taie 
med  de  Personer^  som  hans  Bern  eller  Venner  maatte  sende  til  ham  med 
Brève.  Han  kunde  gaa  ind  paa^  at  Bradeskatten  for  huer  af  Detrene 
bleu  bestemt  til  at  vœre  tige  saa  stor  som  den,  Kong  Hans* s  Datter, 
Markgrevinden  af  Brandenborg,  fik,  men  han  haabede,  at  Christian  UI 
vilde  forbedre  den  noget.  Paa  Foden  har  han  egenhœndig  skrevet,  at 
hvis  disse  Artikler  indremmedes,  vitde  han  samtykke  og  besegle  Over- 
enskomsten,  Til  nogen  Underskrivelse  og  Besegting  af  det  forelagte  Breo 
kom  det  ikke,  skent  Raaderne  haude  vœret  saa  forsgnlige  at  medfere  en 
Guldsmed,  der  skulde  lave  et  nyt  Signet  til  Christian  //.  Den  endetige 
Overenskomsl  sluttedes  ferst  en  Maaned  senere,  da  Kong  Christian  UI 
og  hans  Bredre  selv  kom  til  Senderborg  for  personlig  at  forhandle 
med  den  fangne  Konge.  Den  afveg  i  nogle  Punkter  fra  det  den  16. 
Juni  forelagte  Forlig.  I  §  5  œndredes  Bestemmelsen  om  Adgangen 
til  at  taie  med  Christian  H  i  Ouerensstemmelse  med  dennes  0nske;  i 
§  6  lovede  Christian  UI  og  hans  Bredre,  ogsaa  i  Overensstemmclse 
med  Christian  Ifs  0nske,  at  give  hver  af  Detrene  et  Ktenodie  til  en 
Vœrdi  af  10,000  Gi  foruden  Medgiften  ;  /  §  4  prœciseredes  Christian  H* s 
Forhold  til  Lensmanden  nejere:  han  skulde  vel  ikke  hâve  Lov  til  at 
afsœtie  denne  uden  tilstrœkkelig  Grand,  men  skulde  hâve  Bemyndigelse 
til  at  gère  Indsigelse,  hvis  Lensmanden  mod  Lov  og  Ret  besvœrede 
Bonderne;  i  §  6  indsattes  en  Bestemmelse  om,  at  Christian  H  skulde 
skaffe  sine  Detres  Ratiflkation  af  Forliget.  Endvidere  udelodes  Op- 
ferelsen  af  Kong  Gustav  af  Sverrig  som  Medbesegler  af  Forliget. 

Det  lykkedes  aldriij  at  faa  Pfalzgrev  Frederik  og  Christian  Ifs 
Detre  til  at  ratificere  Forliget;  skent  Christian  H  gentagne  Gange  skrev 
indtrœngende  til  dem  derom  og  der  flere  Gange  var  meldt,  at  nu  vilde 
der  komme  pfalziske  Gesandter  til  Danmark  for  at  taie  med  ham, 
udeblev  disse  dog  stadig.  En  forsegt  fransk  Mœgling  blev  resultatles, 
og  ligesaa  Christian  HFs  Bestrœbelser  for  ved  Kejserens  HJœlp  at  naa 
til  en  Udsoning  med  Pfalz  og  Lothringen.  Da  Kejseren  imidlertid 
stadig  ved  blev  at  vise  et  venligt  Sindelag  overfor  Danmark  og  5.  Okt. 
15^8  forte nede  Christian  HI  og  hans  Brodre  med  Hertugdemmet  Hol- 
sten,  besluttede  Christian  HI,  uanset  Pfalz'' s  og  Lothringens  Vœgring 
ved  al  godkende  Forliget,  alligevel  at  sœtte  dettes  Bestemmelser  med 
Hensyn  til  Christian  H  i  Kraft.  I  Febr.  15^9  forlod  den  fangne  Konge 
Senderborg  Slot  for  at  tage  Ophold  paa  Kallundborg.^ 


»  Hcrtug  Hans  t.  Chr.  III  "/e  1543  (Dsk.  Kong  Hist  Fasc.  4).  Pfalzgr. 
Frederik  t.  Hert.  Henrik  af  Meklenborg  "/u  1543;  Chr.  IIFs  Svar  t.  Casp.  v. 
Schônaich  (Udat.  Optegn.  af  C.  Fuchs);  Aktst.  vedrerende  den  hessiske  Raad 
Jost  Rau's  Sendelse  t.  Chr.  III  Juli  1545  (Pfalz  VI).  Chr.  III  t.  Hert.  Ernst  af 
Lyneborg  «/,i,  "/h  1543,  "/i  1544  (Ausl.  Registr.).  Christian  IFs  Svar  paa  de 
af  Bertram  Ahlefeldt  overbragtc  Artikler  Vt  1545,  Chr.  III  t.  Joh.  Rantzau 
»/7  1545,  Chr.  Il  t.  Chr.  III  »/io  1545,  Fuldm.  f.  Joh.  Frits,  Joh.  Rantzau  og 
Bertr.  Ahlefeldt  ^^j^q  1545:  det  af  Chr.  II  underskrevne  Udkast  med  hans  Be- 
svieringer;    Indberetn.  fra   Joh.  Friis,    Breide   Rantzau    og  Bertr.  Ahlefeldt    t. 


518  1546.     14.  Juli. 

Im  nhamen  der  unzerteilten  dreyfaltickeit  amen.  Wyr 
Christiern  der  ander,  des  durchleuchtigen,  grosmechtigen  fursten, 
herrn  Hanses,  weylandt  kôniges  zu  Dennemarken,  Schweden, 
Norwegen  und  herzogen  zu  Schleswig,  Holsteyn,  Stormarn  und 
der  Dithmarschen,  grafen  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst,  sohn 
und  nachfolgender  kunig  der  bemelten  reyche  und  herzogthumb 
etc.,  bekennen  und  thun  kundt  mit  disem  unserm  ofTnen  briflFe 
vor  uns,  unser  erben  und  sunst  allermennigclich: 

1.  Nachdem  wir  die  reiche  Dennemarken,  Schweden  und 
Norwegen  sambt  den  furstenthumben  Schleswig,  Holstein,  Stor- 
marn und  der  Diimarschen  und  die  zugehôrigen  lande  vor- 
gangner^  zeit  vorlassen  und  uns  daraus  begeben,  derhalben 
allerley  hochwichtige  beschwerungen  ervolget,  die  dan  pisshero 
unabgehandelt^  haben  wir  in  betiachtung  unsers  lôblichen  alters, 
und  das  auch  der  almechtige,  nach  seiner  gotlichen  vorsehung, 
unsern  hertzlieben  sohn,  loblicher  und  milder  gedechinus,  von 
diser  weldt  seligclich  genommen,  auch  damit  ferner  blutvorgissen 
und  andere  beschwerungen,  die  wir  aus  christlichem  bewegen 
ungerne  sehen  wolten,  abgew^andi  und  ruhe,  frid  und  einikeit 
dem  almechtigen  zu  lobe  und  zu  gemeinem  pesten  gepflantzt 
werden  muge,  unserm  freuntlichen,  lieben  vettern,  herrn 
Christian,  kunig  zu  Dennemarken  und  Norwegen  etc.,  kunig 
Fridrichs  sohn,  und  desselben  nachkommen,  dieweil  sein  1. 
aus  sunderlicher  vorschafFung  des  almechtigen  durch  ordent- 
liche  wahl  in  der  hergebrachten  zweyfertigen  handelung  zu 
eynem  kunige  zu  Dennemarcken  und  Norwegen  etc.  eingesetzl, 
gesalbet  und  gekrônet,  und  wir  auch  diselben  reiche  sunst 
nymants  lieber  als  hochgedachtem  unserm  veltern  aus  vor- 
wantnus  und  sunderlicher,  freuntlicher  neygunge  gônnen,  aile 
kunigdiche  hoheit  und  ydere  zusprach,  furderungen  oder  ge- 
rechtikeitten,  als  wir  zu  den  reichen  Dennemarken  und  Nor- 
wegen haben,  und  uns  geburen  mochten,  in  bestendiger  form 
mit  zeittigem  bedencken  und  freywillig  uberlassen^  Aus  gleichem 
bewegen  haben  wir  auch  hochgedachtem  unserm  glibten  vetlern, 

Chr.  m  »«/o  1546  (I)sk.  Kong.  Hist.  Fasc.  5).  Chr.  Mit.  Landfii.  Filip  af  Hessen 
«V2»  *^'3  li>46,  t.  Gust.  I  af  Sverrig  «o/,^  1546.  Seidelin,  Dipl.  Flensb.  II,  375  fF., 
381  f,  398  fF.,  420,  428  IT.  Behrmann.  Chr.  Ils  Fa?ngsels-  og  Hefrielses-Hist. 
Jvfr.  Rydberg,  Sverges  Traktater  IV,  491  ff. 

*  U:  vorriickter.    *  U:  unabgelcindt.    *U  og  KO  tilfojer:   und  aufgetragen. 


1546.     14.  Juli.  519 

kunig  Christian,  und  derselben  brûdern,  hern  Johansen  und 
hern  Adolfen,  aile  herzogen  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn 
und  der  Ditmarschen ,  grafen  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst, 
gebrudern,  und  derselben  erben  vorlassen  und  aufgetragen  aile 
zuspruche,  furderungen  und  gerechtikeyt,  als  wir  zu  den  fursten- 
thumben  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  Ditmarschen  sambt 
derselben  zugehorigen  landen  gehabt  und  noch  haben,  und  uns 
geburen  môchten.  Wir  vorzeyhen,  ubergeben  und  vorlassen 
auch  hirmit  aus  freuntlicher  vorwantnus  und  neygung  un- 
bedranget,  freiwillig  und  mit  zeittigem,  vorgehabiem  bedencken 
und  bewegen  aile  und  ydere  gerechtikeitten,  anfurderungen  und 
zuspruche,  wilcher  gestalt  uns  die  itzt  oder  kunftigclich  geburen 
kônten  und  môchten,  vor  uns  und  unser  erben  und  mennigc- 
lich,  als  wir  zu  den  freyen  churreichen  Dennemarck  und  Nor- 
wegen  und  den  bemelten  beiden  furstenthumben  Schleswig, 
wilchs  der  crohnen  Dennemarkn  lehen,  und  Holstein,  Stormarn 
und  Ditmarschen,  das  des  heiligen  reichs  lehen  und  von  dem 
bischof  zu  Lubeck  zu  lehen  rurhet,  sambt  allen  zugehorigen 
landen,  hoheiten,  régalien  und  gerechtikeitten,  nichts  aus- 
geschlossen,  gehabt  haben  und  berechtiget  sein  oder  werden 
môchten,  in  bestendiger  form  und  wie  solichs  bestendigst  und 
vorbintlichst  gescheen  soll,  kan  und  mag.  Wir  vorzeihen  uns 
auch  vor  uns ,  unser  erben  hirmit  aile  lehen  und  lehens- 
gerechtikeitten,  als  wir  an  den  bemelten  furstenthumben  erlangt 
und  gehabt  oder  noch  haben  môchten,  auch  sunderlich  der 
Rom.  key.  mat.  begnadungen  ^  der  lehenschaft  halben  des  fursten- 
thumbs  Holstein,  Stormarn  und  Ditmarschen,  nemlich  das  die 
lehen  von  uns  oder  unsern  erben  und  nachkommen  empfangen 
werden  solten,  das  wir  auch,  wie  hiebevor  geschryben,  nach- 
gegeben  und  dem  bischof  zu  Lubeck  die  lehen  des  bemelten 
furstenthumbs,  wie  vor  alters,  pleiben  zu  lassen  gewilliget.  Auch 
vorlassen  und  ubergeben  wir  hirmit  ufs  bestendigst  aile  gerechti- 
keit,  spruch  und  furderungen,  als  uns  oder  unsern  erben  an 
dem  reich  Schweden  und  den  zugehorigen  landen  gebûrt  haben 
môchten  oder  noch  befugt  sein  solten.  'Wir  wollen  auch  und 
unser  erben  soUen  solich  freywillig,  freuntlich  vorzicht,  vor- 
lassung  und  ubergabe  bey  unsern  wyrden  und  furstlichen  Ireuen 


Diplomet  af  21.  Juli  1521.     Jvfr.  ovfr.  S.  1. 


520  1546.     14.  Juli. 

und  in  guttem  glauben,  ini  wort  der  warheit,  stedt,  vest  und 
unwidderruflich  halten,  uf  die  reiche  Denneniark,  Norwegen, 
Schweden  und  die  furstentliumbe  Sclileswig,  Holstein,  Stormarn 
und  Ditmarschen  und  derselben  zugehôrigen  lande,  hoheiten, 
regallien  und  gerechtikeitten,  zyns,  gulten,  einkommen,  costen, 
scheden,  interesse,  nichts  ausgeschlossen,  oder  auch  gegen  hoch- 
gedachten  unscrn  veltern,  kunig  Christian,  und  seiner  1.  nach- 
kommen,  derselben  brùdere  und  ire  erben  oder  die  einwohner 
der  reiche  Dennemarken,  Norwegen,  Schweden  und  mergemelten 
furstenthumbe  und  derselben  erben  und  nachvolger,  hohes  oder 
niddrigs,  geistlichs  oder  weltliches  stands,  nymands  aus- 
geschlossen, in-  oder  ausserhalben  rechtens,  keins  wegs  furdern 
oder  sprechen,  solchs  auch  andern  unserntwegen  zu  thun  nicht 
vorhengen. 

2.  Es  soll  auch  hirmit  aile  unfreuntschaft,  gramschaft  und 
widderwertikeit,  als  wir  jegen  hocligedachten  unsern  glipten 
vettern,  seiner  1.  brûdere  und  kunig  Gustaffen  zu  Schweden* 
und  aile  einwolinere  der  vorbenomeden  reiche  und  fursten- 
thumbe, geistlichs,  weltHchs,  hohes  oder  niddern  standes,  ny- 
mands ausgeschlossen,  gehabt  haben  môchten,  ufgehoben,  todt, 
abe  und  gruntlich  hingelegt  und  vorgessen  sein,  und  eyner  zu 
dem  andern  sich  aller  freuntschaft ,  velterlichen ,  freuntlichen 
und  gnedigen  willen  und  guts  zu  vorsehen  und  unzweiiTelhaftig 
zu  vorlassen  haben. 

.V.  Und  als  hochgedachter  unser  freuntliclier  lieber  vetter 
unsers  geburlichen  underhalts  halben  sich  wilferig  und  freunt- 
lich  erpotten  und  vornhemen  lassen,  woUen  wir  in  betrachtung 
der  gelegenheit  mit  dem  begnugig  sein,  das  wir  uf  dem  hause 
Callenburgk,  wilchs  wir  darzu  gnugsam  mit  hebungen  und  eîn- 
kommen  versehen  wissen,  unsern  enthalt  haben  mugen,  und 
darzu  die  insel  Sampsoe  und  Sebugarden  behallen  und  ge- 
brauclien,  wollen  auch  mit  den  jerlichen  einkommen,  hebungen 
und  nutzungen  desselben  liauses  und  benenten  insein  und 
gueter  zufriden  und  begnugig  sein,  auch  den  amptman  doselbst 
und  unsere  diener  mit  aller  notturft  ohne  aile  fernere  zulage 
davon  underhalten,  auch  hochgedachten  unsern  veltern  daruber 
weytler  nicht  befurdern  oder  belangen. 

*  U  forbig.  :  und  kunig  (justaffen  zu  Schweden. 


1546.     14.  Juli.  521 

4.  Als  uns  auch  von  hochgedachtem  unserm  lieben  vettern, 
wen  uns  der  amptman  nicht  gelegen,  einen  andern  vom  adel 
im  reich  Dennemarken  zu  bewerben  freuntlich  zugelassen ,  so 
wollen  wir  doch  keinen  ufnhemen,  es  geschee  dan  mit  hoch- 
gedachts  unsers  gliepten  vettern  bewilligung,  doch^  soUen  wir 
keinen  absetzen  ahne  gnugsame  ursachen,  und  soll  der  ampt- 
man in  keynerley  wege  die  underthanen  des  hauses  gegen  landt- 
recht  vorweldigen  oder  vorunrechten ,  sundern  sie  bey  gleich 
und  recht  pleiben  lassen;  so  aber  der  ambtmann  hiruber  thun 
wurde,  sollen  wir  macht  haben,  ihme  zur  pillikeit  einzusagen^ 
Es  soll  auch  der  amptman  und  ail  und  ydere  unsere  dienere 
vom  adel  und  andere  unserm  glipten  vettern,  seiner  1.  sohne 
und  nachkommenden  kunigen  zu  Dennemarken  mit  eyden  und 
pflichten  verwant  und  seiner  1.  nicht  entkegen  sein.  Auch 
soll  der  ambtman  die  getreue  handt  des  hauses  von  hoch- 
gedachten  unserm  vettern  und  desselben  nachkommen  ahne 
unser  einrede  odder  hinderunge  in  bevhel  haben  und  die  ge- 
treue handt  halten.  Auch  wollen  wir  die  vorwaltunge  und  re- 
girung  des  hauses,  ampts  und  underthan  dem  amptman  un- 
vorhindert  pleiben  lassen. 

ô.  Wir  wollen  auch  fur  unser  person  hochgedachten  unsern 
freundtlichen,  lieben  vettern,  hern  Christian,  kunig  Fridrichs 
sohn,  derselben  brûdern  und  dem  kunige  zu  Schweden^,  ihren 
erben  und  nachkommen,  auch  den  reichen  und  furstenthumben 
und  derselben  einwhonern  keyns  wegs  entkegen  sein  oder  zu- 
widdern  thun  und  handlen,  heimlich  oder  ofTentlich,  auch  unsern 
dienern  oder  andern  von  unserntwegen  solichs  nicht  gestadten 
und  verhengen,  sundern  unsern  gliepten  vettern  und  vor- 
gedachte  sambt  der  reiche  und  furstenthumbe  einwohnere  ge- 
treulich  meynen  und  aller  freuntschaflen  vieissigen  und  halten; 
und  wollen  auch  ohn  hochgedachts  unsers  freuntlichen,  liben 
vettern  kunig  Christians  etc.,  seyner  1.  sohns,  brudern  und  nach- 
konmien  vorwissen  und  freuntlich  nachgeben  aus  dem  ampt 
Callenburg  uns  keyns  weges  begeben  oder  vorthun,  sundern* 
in  demselben  ampt  in  Seelandt  uns  pleiblich  erhalten',  auch 
dahin   nymandts  an  uns  befurdern  odder  uf halten,  der  seyner 

*-^  U  og  KO  forbig.:  doch  sollen  ...  einzusagen.  *  U  forbig.:  und  dem 
kunige  zu  Schweden.     *-'  U  forbig.:  sundern  ...  erhalten. 


522  1546.     14.  Joli. 

I..  derseiben  brudem  und  den  Torbenombten  furstenthumben 
und  inwohnem  entkegen.  Ob  *  aber  ymandts  an  uns  gelangte, 
der  mit  uns  zu  reden  und  zu  handien  bette,  soll  dasselbe  in 
beyiK'esen  des  ambtmans  gescheen  und  zogeiassen  werden  *.  Es 
soll  uns  auch,  wie  bochgedachter  unser  freuntlicher  lieber  vetter 
kunig  Cbristian  freuntlicb  nachgegeben,  mit  jagen,  hetzen  und 
fiscben  in  bemeitem  ampt  in  Seeiandt^  unser  iust  zu  gebrauchen 
nicht  behindert  werden.  Wen  wir  aber  nacb  schickung  des 
aimechtigen  mit  tode  abgehen  werden,  soll  das  ampt  Callen- 
burg  mit  aiien  zugebôrungen  sambt  aller  beweglichen  habe,  die 
alsdann  uf  dem  hause  und  sunst  in  unserm  behalt  befunden, 
hocbgedacbtem  unserm  lieben  vettern,  kunig  Christian,  oder 
desselben  sohn  und  nachkommen  am  reich  Dennemarken  un- 
angefochten  bey  der  crohnen  pleyben  und  gelassen  werden. 

6.     Und   nachdem  die  reiche  Dennemarck,   Xor^'egen   und 
Schweden   frey  churreycbe,  darzu  wir  auch  kejTier  andem  ge- 
stalt    dan  durch   freye  wahel  gelangt,    und  die  furstenthumbe 
Schleswig,   Holstein.   Stormarn   und   Ditmarschen  etc.  manlich 
lehen  sein,  und  also  unsere  hertzliben  tôchtere,  pfaltzgraf  Frid- 
richen,   churfursten,  gemahel   und  die  herzogin  zu  Lottringen, 
wittwe,  oder  derseiben   erben   kein   erbgerechtigkeit  daraus  zu 
befurdern  befugt  oder  berechtiget,    derhalben  wollen  wir  allein 
freuntlicb   begert  haben,  das  unser  gelipten   tôchtere  aus    den 
reichen  Dennemarken,  Schweden  und  Xorwegen  und  den  fursten- 
thumben  Schleswig   und   Holstein  etc.,    in    massen  wie   unsere 
gelibte  schwester,  als  loblicher  und  milder  gedechtnus  weylandt 
herrn  Joachim,  marggralTen  zu  Brandenburg,  churfursten,    vor- 
heyrat,  ausgesteuert  und  abgelegt,  mit  heyratgelde  und  mitgift' 
vorsehen  werden  mugen,  und  daruber  eyner  yderen  ein  cleynot, 
so  gut  als  zehen  tausent  gulden,  gegeben  werde*.    Es  soll  auch 
hoher   und   weîtter  von   uns,    unseren   lôchtern,    derseiben    ge- 
niaheln  und  erben,  oder  sunst  ymandts  anderst  derhalben  kein 
furderung  gescheen   oder  furgenommen  werden.     Wir*  wollen 
auch    den    sachen    zu   furderunge  schaffen   und  vorfugen,    das 

*-*  r  og  KO  hâve  i  Stedet  for:  >0b  aber  . . .  zugelassen  werden.*  :  odder 
unserii  vettern  und  derseiben  nachkommen  mit  pflichten  und  eiden  nicht 
von^andt.  -  L'  forbîg.:  in  Seelandt.  '  L'  og  KO:  abfertigunge.  *  U  og  KO 
forbig.  :  und  darûber  . . .  gegeben  werde.  *  U  og  KO  forbig.  :  wir  wollen  auch 
. . .  ratificiren  sollen. 


1546.     14.  Juli.  523 

unsere  freuntliche  und  vilgelibten  tôchtere  diser  handlung  und 
benenten  aussteuer  freuntlich  begnugig  sein  und  diesen  handel 
schriftlich  ratifîciren  sollen*;  und  wenn  unsern  gelipten  tochtern 
solich  aussteuer,  vor  obengemelt*,  zugesteit  und  vorreicht  werden 
soll,  sollen  auch^  ihre  liebden  und  derselben  gemaheln  vor  sich 
und  ihre  erben  zu  mehrer  sicherung*  derhalben  vor  aile  fernere 
spruch  und  furderung  gnugsam  vorzicht  thun  und  quittiren. 

Solichs  ailes  und  ydes,  wie  obengenielt,  von  puncten  zu 
puncten,  das  auch  von  hochgedachtem  unserm  lieben  vettern 
und  derselben  brudern  auch  dem  kunige  zu  Schweden*  und 
den  reichen  und  furstenthumben  und  derselben  einwohner  also 
beliebt  und  angenommen,  gereden  und  geloben  wir  Christiern 
der  ander,  weylandt  kunig  Hanses  sohn,  vor  uns,  unser  erben 
im  wort  der  warheit  und  bey  unsern  wyrden,  guten  trauen  und 
waren  wortten,  stedt,  vest  und  uiivorbrochen  getreulich  und 
wol  zu  halten  ;  wollen  auch  dajegen  kein  ausflucht  oder  behelf, 
wie  die  zu  bedencken,  zu  benennen  und  uns  in-  oder  ausser- 
halb  rechtens  gebuhren  môchten,  gebrauchen  oder  furwenden, 
ailes  getreulich  und  ungeverlich.  Und  haben  des  wyr  Christiern 
der  ander  und  neben  dem  wir  Christian  der  dritt  und  Johans 
und  Adolf,  gebrûdere,  *  in  urkunde  unsere  secret  wissentlich  an 
disen  brief  hengen  lassen  und  mit  eygener  handt  under- 
schrieben^  Datum  Sunderburgk  den  vierzehenden  tagk  des 
monats  Julii  nach  Christi  unsers  lieben  herrn  und  seligmachers 
geburt  funfzehen  hundert  und  im  sechsundvierzigisten  jhare. 

Christiern.  Christian.  Manu  propria  sst. 

A.  h.  z.  S.  Holsteynn. 


^  U  off  KO  forbig.  :  vor  obengemelt.  '  U  og  KO  forbig.:  auch.  •  U  og 
KO  forbig.  :  zu  mehrer  sicherung.  *  U  forbig.  :  auch  dem  kunige  zu  Schweden. 
^  KO  tilfojer  herefter:  auch  wir  konig  Gustaf  zu  Schweden.  ^  Hermed 
ender  U. 


524  1548.     5.  Jan. 

70. 

1548.  5.  Jan.  (Hadersiev).  Aabent  Brev,  hvorved  Hertugeme 
Hans  og  Adolf  forpligte  sig  til  med  det  ferste  at  enes  med 
Kong  Christian  III  om  deres  Broder  Hertug  Frederiks  Af- 
findelse  for  hans  Fjerdedel  af  Hertugdemmerne  og  til  som 
Medformyndere  at  serge  for,  at  der  ikke  rejses  nogen  Be- 
brejdelse  mod  Kongen  elier  hans  Arvinger  for  Udsœttelsen 
af  denne  Affindelse. 

O:    Original  paa   Pergament  med  Hertugernes  vedhsengende  SegI 
(Slesvig  Nr.  114). 

Se  Indledningen  til  Nr.  72. 

Wyr  Johanns  und  Adolf,  von  Gols  gnaden  erben  zu  Nor- 
wegen,  herzogen  zu  Schlesewig,  Holstein,  Stormarn  und  der 
Ditmarschen,  grave[n]  zu  Oldenburg  und  Delmanhorst,  gebrudere, 
bekennen  und  thun  kunth  hirmit  vor  uns,  unser  erben  und 
sunst  allermennîglich  :  Nachdem  der  durchleuchtige,  gross- 
mechlige  furst,  herr  Christian,  zu  Dennemarck,  Norwegen,  der 
Wenden  und  Gothen  konig,  herzog  zu  Sclilesewig,  Holstein, 
Stormarn  und  der  Ditmarschen,  grave  zu  Oldenburg  und  Delman- 
horst, unser  freuntlicher,  lieber  herr  und  bruder,  uns  und  sunder- 
lich  unserm  auch  gelipten  brudern,  herzog  Friderichen,  zu 
sunderem  bruderlichen  willen,  freundlicher  willfarung,  freundt- 
schaft  und  guthem,  damit  gedachter  unser  gelipter  bruder,  her- 
zog Friderich,  in  dieser  seiner  jugenth  in  gutter  zucht,  lehre 
und  underweysunge  erzogen,  nun  ein  geraume  zeit  hero  an 
derselben  liofe  neben  irer  kon.  \v.  jungen  herschaft  underhalten, 
dcrhalben  wir  seiner  kon.  w.  auch  bruderlich  und  freuntlich 
danckbar,  und  nun  von  hochgedachter  kon.  \v.,  unserm  freundt- 
lichen  lieben,  hern  und  brudern,  erwogen,  das  unser  gelipter 
bruder  herzog  Friderich  nunniehr  erwechst  und  zu  jharen  ge- 
langl,  auch  neben  seiner  1.  und  uns  als  der  bruder  zu  den  an- 
ererbten  vaterlichen  furstenthumben  und  landen  berechligt,  der- 
lialben  danne  sein  kon.  w.  bruderlich  furgeschlagen  und  darzu 
ihres  leils  sich  freundtlich  erpoten  und  vornemen  lassen,  das 
unser  gelipter  bruder  herzog  Friderich  s.  1.  bruderlichen  anteils 
halben  nach  gepur  abgelecht  werden  niocht,  doch  den  uf- 
gcrichten  vorschreibungen  unsers  gelipten  bruders  herzog  Fride- 
richs  vorsehung    halben    uf  den  vhall,    das   s.  1.  zu   einem  stift 


1548.     6.  Jan.  525 

zu  vorhelfen,  unvorgreiflich ,  welchs  danne  von  hochgedachter 
kon.  w.  nicht  anders  danne  bruderlichen  zu  vorniercken  und 
dahin  gemeint,  das  derhalben  kunftiger  widerwertickeit  vor- 
kommen  auch  bruderlicher  wille  so  vil  mehr  erhalten. 

Nachdem  aber  unsers  gelipten  bruders  herzog  Friderichs 
gelegenheit  dermassen  nach  allerseitz  rethe  der  furstenthumbe 
bedencken  noch  zur  zeit  dahin  vormerckl,  das  s.  1.  irer  jugent 
halben  nicht  gelegener  und  nutzlicher  zu  ermessen  und  zu  be- 
finden,  dan  das  s.  1.  bey  hochgedachter  kon.  w.  noch  ein  zeit- 
lang  underhalten  und  bey  derselben  jungen  herschaft,  wie  an- 
hero,  in  zucht  gehalten,  geleret  und  undenvisen  werden  mocht, 
und  das  mitler  zeit  mit  mererm  bewegen  und  rath  s.  l.  derselben 
bruderlichen  anteils  halben  mit  ablegung  zu  vorsehen,  so  haben 
wir  vorgemelte  herzogen  hochgedachte  kon.  w.,  unsern  gelipten 
hern  und  brudern,  mit  bruderlichem  und  pittlichem  anhalten 
vormocht,  wiewoll  sein  kon.  w.,  damit  die  neben  uns  als  wir 
samptlich  unsers  gelipten  brudern  herzog  Fridrichs  vormundt- 
schafil  uf  uns  haben,  geneigter  befunden,  das  zu  unsers  gelipten 
brudern  herzog  Friderichs  bruderlichen  ablegung  geschritten 
und  zu  s.  1.  unterhaltung  nach  gelegenheit  getracht  und  ge- 
schlossen  werden  mugen,  das  s.  kon.  w.  uns  und  unsern  gelipten 
brudern,  herzogen  Friderichen,  zu  sunderer  bruderlichen  will- 
farung  und  freunthschaft  gewilligt  und  eingereumpt,  unsern 
gelipten  brudern  herzog  Friderichen  noch  ein  zeitlang  nach 
beOndung  s.  1.  erzeigung  und  gelegenheit  an  ihrem  hofT  zu 
underhalten,  wy  das  seiner  kon.  w. ,  unserm  brudern,  zum 
pesten  und  gelegen  ermessen  werde,  in  dem  auch  unser  gelipter 
bruder  herzog  Friderich  mit  freundtlicher  danckbarkeit  volge 
geben  wirdt  und  soll;  aber  doch  sollen  und  wollen  wir,  ge- 
dachlen  fursten,  schirst  uf  freundtlich  anfurdern  und  begern 
hochgedachter  kon.  w.,  unsers  gelipten  herrn  und  bruders,  oder 
derselben  erben  uns  uf  tregliche  mass  mit  seiner  kon.  w.  von 
wegen  der  ablegung  unsers  gelipten  bruders  herzogen  Fride- 
richs vaterlichen  anererbten  antheils  vorglichen  und  entschliesen, 
damit  s.  1.  nach  pillickeit  zu  befriden. 

Wir  gedachte  fursten  wollen  und  sollen  auch,  nachdem 
hochgedachte  kon.  w.,  unser  freundtlicher  lieber  herr  und  bruder, 
mit  uns  zugleich  unsers  gelipten  brudern  herzog  Friderichs  vor- 
mundt,  daran  sein,  schafTen  und  vorfugen,  das  volgig  sein  kon. 


526  1548.     5.  Jan. 

w.  und  derselben  erben  von  unserm  gelipten  brudern  herzog 
Friderichen  kein  vorweyss,  wie  danne  auch  mil  pillickeit  niclit 
zu  gescheen,  zugemessen  werden  soU,  das  s.  1.  ablegung  der- 
selben erbteils  vorzogen,  und  wollen  uns  von  s.  kon.  w.  und 
derselben  erben  in  diesen  sachen,  wie  sie  hinwiderumb  von  uns, 
nicht  sundern,  zu  haufT  vor  ein  stehen  und  bleiben  und  gleiche 
burde  tragen,  auch  unsern  gelipten  brudern  samptlich  zu  aller 
pilligkeit  und  wie  solchs  erfurderl  bruderlich  bejegenen,  ahne 
geferde. 

Des  in  urkundt  haben  wir  unsere  secrète  zu  ende  ditz 
brives  drucken  lassen  und  uns  mit  eigenen  handen  under- 
schrieben.  Gegeben  zu  Hadersleven  donnerstags  am  abende  der 
heiligen  dreyer  konige  nach  unsers  lieben  hern  Christi  geburt 
dansent  funf  hundert  und  im  achtundvirzigsten  jhare. 
Manu  propria  sst.  A.  h.  z    S.  Holsteyn. 


71. 

1548.  7.  Marts  (Kolding).  i£gteskabstraktat  mellem  Hertug 
Âugust  af  Sachsen  og  Christian  III's  Datter  Prinsesse  Anna; 
med  dertil  herende  Arveaf  kald. 

Da  Kurfyrst  Moritz  af  Sachsens  JEgteskab  var  barnlest,  enskede 
baade  Kurfyrsten  og  Siœnderne  for  at  sikre  Arvefelgen  i  Familien^ 
ot  deti  yngre  Broder  August  skulde  gifle  sig  saa  snart  som  muligt. 
Hertug  Frans  af  Brunsvig-Lyneborg,  der  i  1547  œgtede  Prinsesse  Clara 
af  Sachsen- Lauenborg,  en  Sester  lit  Ctiristian  IIVs  Dronning  Dorothea, 
henledte  Opmœrksomheden  paa  den  danske  Prinsesse  Anna  som  et 
passende  Parti,  og  i  de  forste  Dage  af  Januar  Î54H  udbad  Hertug 
Augusts  Moder,  Enkehertuginde  Katharina,  sig  en  personlig  Sammen- 
komst  med  Dronning  Dorothea  og  hendes  œldste  Datter.  Der  aftaltes 
et  Mode  i  Flensborg,  og  i  Slutningen  af  Februar  ankom  Enkehertug- 
inden  hertil,  ledsaget  af  Hertug  August  sclv,  Hertug  Frans  og  ta 
Reprœsenlanter  for  Kurfyrst  Moritz.  Da  det  var  Meningen  at  slutte 
en  jEgteskabstmktat  med  det  samme,  begav  de  sig  til  Kolding,  hvor 
Christian  IH  da  opholdt  sig,  og  her  sluttedes  /Egleskabstraklaten  (A) 
7.  Marts.  Den  "26.  April  meddelte  Kurfyrst  Moritz  fra  Augsburg,  at 
han  billigede  den  ham  forelagle  A^gteskabstràktat ,  men  bad  om  Ud- 
sœttelse  af  Brylluppet  til  7.  Okt.,  da  han  nœppe  kunde  vœre  hjemme 
i  sine  Lande  til  den  i  ^Egleskabstraklaten  fastsalte  Tid.  Christian  HI 
gik  ind  herpaa  og  i  Scptbr.  rcjste  Prinsessen,  ledsaget  af  et  praglfuldt 
Folge  med  Dronningcn  og  Kongens  Broder  Hertug  Hans  i  Spidsen  til 
Sachsen.  Christian  Ht  havde  forst  stillet  i  Udsigt,  at  han  selv  vilde  folge 
Datte ren  ned,  og  Kurfyrst  Moritz  sémite  i  Juli  Hertug  Frans  af  Lyne- 


1548.    7.  Marts.  527 

borg  op  for  indtrœngende  at  anmode  ham  om  ai  komme,  da  Morilz 
havde  flere  Ting  at  taie  med  ham  om  og  kun  kunde  gère  det  ved  et 
pcrsontigt  Mode.  Christian  III^  der  trods  Familieforbindetsen  nœppe 
havde  megen  Lyst  tit  at  blive  draget  for  dybt  ind  i  Kurfyrst  Moritz's 
Planer,  bad  sig  dog  undskyldt,  da  han  ikke  var  rask  og  var  saa  op- 
iaget  af  Regeringssager. 

Brylluppet  fandt  Sted  i  Torgau  7.  Okt.  Den  12.  Okt.  udstedtes 
Arveafkaldet  (B)  ;  angaaende  dette  var  der  nogen  Strid,  idet  man  fin 
sachsisk  Side  vitde  hâve  sat  ^erbet  i  Stedet  for  ^farende  habe*,  hvitket 
de  danske  erklœrede  ikke  at  kunne  gaa  ind  paa,  da  Kvinder  ikke 
havde  Arveret  tit  ubevœgeligt  Gods,  hverken  i  Danmark,  der  var  et 
ValgrigCy  eller  i  Hertugdommerne,  der  vare  Mandsten.  De  danske  et- 
klœrede,  at  ^farende  habe*  skulde  foi-staas  sont  ait  rorligf  Gods. 
Christian  III  erklœrede  sig  20.  November  enig  med  sine  Gesandter 
heri  og  tilbed  at  give  en  skriftlig  Erklœring  herom,  hvis  det  ansaas 
for  nodvendigt.  Den  14.  Okt.  udstedtes  Livgedingsb revêt,  hvorved  efter 
de  danskes  Valg  Slottet,  Amtet  og  Byen  Weissenfels  bestemtes  til  Liv- 
geding  for  Prinsessen^og  somme  Dag  stadfœstede  Kurfyrst  Moritz  baade 
JEgteskabstraktaten  og  Livgedingsbrevet. 


A. 

1548.    7.  Marts  (Kolding).    iEg^skabstraktat  mellem  Hertug  Àugust  af 
Saohsen  og  Christian  Ill's  Datter,  Prinsesse  Anna. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  de  5  Underskriveres  vedhsengende 
Segl). 

Wir  Christian,  von  Gots  gnaden  zu  Dennemarken,  Nor- 
wegen,  der  Wenden  und  Gotten  konnig,  herzogk  zu  Schleswiegk, 
Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  graff  zu  Oldenburgk 
undt  Delmenhorst,  bekennen  und  thun  kundt  offentlich  an 
diesem  unserm  brieve:  Nachdem  und  als  von  dem  hochgebornen 
fursten,  unserm  freuntlichen  lieben  ohmen  und  schwagern,  hern 
Frantzen,  herzogen  zu  Braunschweigk  und  Luneburgk,  an  uns 
gelangt,  das  die  auch  hochgebornen  fursten,  unsere  freuntliche 
liebe  ohmen  und  schwegere,  her  Moritz,  des  heiligen  Rômischen 
reychs  ertzmarschall  und  churfurst,  und  her  Augustus,  gebrudere, 
herzogen  zu  Sachsen,  landgraven  in  Dôringen  und  marggrafen 
zu  Meissen,  in  irer  liebden  getreuen  underthanen  und  landtschaft 


*  Hertuginde  Katharina  t.  Chr.  III  »o/i  1548  (Ausl.  Reg.).  Chr.  III  t.  Hert. 
Hans  "/,  1548  (Hansborgske  Arkiv).  Kurf.  Moritz  t.  Clir.  III  *«/4,  Kurf.  Moritz's 
Instr.  f.  Hertug  Frans  «/y,  Chr.  III's  Svar  «/g,  Chr.  III's  Instr.  f.  de  Raader,  der 
seiidtes  med  Prinsesse  Anna  til  Sachsen  "/g.  Relation  om  Forhandl.  og  Bryl- 
luppet (Sachsen  V).     Chr.  III  t.   Hert.  August  «<>/ii   1548  (Ausl.  Reg.). 


528  1648.   7.  Marts. 

rath  und  bedencken,  die  chur  zu  Sachsen  sambt  derselbigen 
und  andere  zugehôrigen  lande  und  leutte  bey  irer  liebden 
stamme  zu  erhalten,  fur  gut  und  notwendig  funden,  das  sich 
bemelter  herzog  Augustus  soit  in  den  heiligen  christlichen  ee- 
standt  begeben,  und  darauf  und  an  welchem  orte  dasselbige 
am  fuglichsten  anzustellen  seiner  liebden  gutduncken  und  be- 
dencken gebeten,  derhalben  s.  1.  von  der  hochgebornen  furstin, 
unserer  freunllichen,  gelipten  tochter,  freulein  Anna,  anzeygung 
gethan,  und  ihn  bemelte  churfurst  und  herzogk  Augustus  ge- 
fallen  lassen,  sich  mit  uns  zu  befreunden,  und  derhalb  s.  1.  an- 
gelangt  bey  uns  zu  erhalten,  das  gedachter  herzog  Augustus 
dieselbe  unsere  gelipte  tochter  môclit  besichtigen,  das  wir  dan 
freuntlichen  nachgelassen ,  und  darauf  von  wegen  s.  1.  durch 
vilgemelten  unsern  freuntlichen  lieben  ohmen  und  schwagern, 
herzogk  Frantzen,  und  obgedachts  cliurfursten  zu  Sachsen  rethe, 
doctor  Simon  Pistoris,  cantzlern,  und  Georgen  Vitzthumb  von 
Eckstedt,  oberheuptman  zu  Dôhringen,  dinstlichen  undt  freunt- 
lichen gebeten,  vielgedachte  unsere  freuntliche  glipte  tochter 
seiner  liebden  zu  eynem  eehclien  geniahel  zuzusagen  und  zu 
vortrauen. 

1.  So  haben  wir,  Got  dem  almechtigen  zu  lobe,  im  nhanien 
des  vatters,  sohns  und  heyligen  geystes,  zu  nutz,  trost  und  wol- 
fart  der  gantzen  christenheit  und  in  sonderheit  unserer  konig- 
reiche  und  des  hauses  zu  Sachsen  heerkommende  verwantnuss, 
freuntschaft  und  eynung  zu  mehren  und  fôrder  zu  erhalten, 
diselbige  unsere  freuntliche,  gliepte  tochter  unserm  freuntlichen, 
lieben  ohmen,  herzogen  Augusto,  zu  eynem  eelichen  gemahel 
vortrauet  und  zu  unserm  freuntlichen  lieben  sohne  angenommen. 

2.  So  wollen  wir  auch  diselbige  unsere  gliepte  tochter  mit 
geschmuecke,  kleydung,  cleynotten,  silbergeschirr  und  anderm 
dermassen  versehen,  wie  sich  unserm  stande  nach  gebuerel, 
und  —  wils  Gott  —  auf  den  sontagk  Sebaldi,  den  neunzehenden 
Augusti,  sambt  unserer  freuntlichen  gelipten  gemahel  an  den 
ort  ankommen  und  heymfuhren  lassen,  denen  s.  1.  uns  wirdet 
anzeygen,  do  auch  das  eeliche  beylager  und  hochzeitliche  freude 
soll  gehalten,  und  alsdan  s.  1.  das  heyradtgut,  nemlich  dreyssigk 
tausent  taler,  sollen  geantwurtet  und  zu  guter  gnuge  bezalet 
werden. 

3.  Darkegen  s.  1.  zur  wiederlagung  ihre  liebde  auch  mit 


1548.    7.  Marts.  529 

dreissigk  tausent  guldengroschen  also  zu  vorsorgen  und  zu  vor- 
sehen  zugesagt,  das  ire  liebden  auf  der  schlossen,  ambten  und 
stedten  eins,  Weyssenfels,  Freyburg  oder  Sangerhaussen,  zu 
welchem  wir  wehlen  werden,  sambt  derselben  zugehorung  jer- 
licher  gewisser  nutzung,  darinnen  wiltpahne,  frohne,  dinste, 
fischerey  und  bussen  —  ausgeschlossen  was  do  von  alters  hero 
um  einen  jerlichen  zins  ausgethan  und  derhalben  in  anschiagk 
zu  pringen  —  nicht  soUen  angeschiagen  und  doch  ihr  zu  ge- 
brauchen  werden,  gewissiichen  und  zu  rechter  leipzucht  soll 
sechs  tausent  tbaler  oder  guldengroschen  jherlichen  zu  gewarlen 
und  zu  bekommen  haben.  So  sollen  auch  die  amptleut,  man- 
schaft  und  underthanen,  zu  solichem  wydumb  gehorigk,  an  ire 
liebde  gewiesen  werden,  do  sie  nach  dem  willen  des  almechtigen 
ihres  gemahels,  herzogen  Augusti,  thot  erlebte,  das  sie  sich  als- 
dan  nach  irer  liebden  bevhel  und  sunst  nymandt  anders  halten 
und  gewertig  sein,  auch  die  zinse  und  gulte  als  irer  rechten 
herschafl  zu  reichen  und  zu  antwurten,  auch  sich  solichs 
wyddumbs  mit  aller  oberkeyt,  belehnung  und  gerechtigkeit  zu 
gebrauchen,  wie  solichs  recht  und  gewonheit  ist,  doch  nicht 
lenger  dann  ir  leben  lang,  und  das  soich  schloss,  ampt  und 
stadt  sampt  der  zugehorunge  nach  ihrem  absterben  widerumb 
an  die  fursten  zu  Sachsen  komme  und  falle,  die  sie  auch  bey 
diesem  selbigen  irem  leypgute  und  wyddumb  treulichen  schutzen 
und  handthaben  sollen.  Es  soll  aber  auch  dasselbig  schloss, 
ampt  und  stadt  wiedder  die  fursten  zu  Sachsen  nicht  gebraucht, 
auch  unsere  freuntliche  gliepte  tochter  sambt  irer  liebden  hof- 
gesynde  mit  aller  notturft  so  lange  versehen  und  underhalten 
werden,  bis  das  sich  die  zinse  und  gulte  ires  leipguts  vortagen 
und  ihr  liebde  bemelter  sechs  tausent  taler  habhaftig  werde 
sambt  dem  vor-  und  hausradte,  so  in  absterben  herzogen  Augusti 
darauf  zu  befinden;  do  auch  der  [wyddumb]^,  darzu  wir  wehlen 
werden,  zu  einem  furstlichen  ansitz  und  wesen  nicht  gnugsam 
gebauet,  so  soll  er  damit  auch  gnugsam  durch  unsern  sohn, 
herzogk  Augusten,  oder  s.  1.  erben  und  nachkommen  versehen 
werden. 


*  O:  wyddung. 

34 


530  1548.    7.  Marts. 

4.  Als  hat  vielgedachter  herzog  Augustus  dieselbige  unsere 
freuntliche  gliepte  tochter  daruber  auch  mit  sechs  lausent  gulden- 
groschen  bemorgengabet ,  die  ire  liebde,  auf  angezeigten  vhall 
zu  kheren  und  zu  wenden,  soll  zu  bekommen  haben;  so  soll 
irer  liebden  auch  volgen  und  pleiben,  was  ihr  in  der  heimfahrt 
zur  vorehrung  gegeben  und  geschanckt  wirdet,  sambt  deme, 
damit  wir  ire  liebde  abferligen,  auch  es  derhalben  in  ein  vor- 
zeichnus  pringen  lassen  wollen,  und  was  sie  sunst  in  irem 
frauenzymmer  erzeugen  und  haben  wirdet. 

5.  So  soll  sie  auch  des  veterlichen,  mutterlichen  und  bruder- 
lichen  erbes  und  angefelles  halb  vorzichtsbrief  von  sich  geben, 
und  solichs  durch  iren  gemahel,  herzogk  Augusten,  bekreflftiget 
werden,  alldieweil  unsere  menliche  erben  und  erbnhemen  ver- 
handen  und  am  leben  sindt;  wan  aber  derselbigen  —  da  Got 
gnediglich  vor  sey  —  nicht  mehr  sein  wurden,  so  soll  irer 
liebden  ire  gerechligkeil  der  farende  liab  halb  als  eynem  freu- 
lein  von  Dennemarck,  Norwegen  und  Holstein  etc.  unubergeben 

sein. 

6.  Begebe  sichs  aber  —  das  do  (îolt  gnediglich  wolte  ver- 
hûten  —,  das  unsere  freuntliche  liebe  tochter  ahne  leybserben 
bey  ires  gemahels,  herzogen  Augusti,  leben  todes  halben  ab- 
ginge,  so  soll  alsdan  s.  1.  obgedachts  heyratguts,  der  dreyssigk 
tausent  guldengroschen,  und  was  wir  unserer  freuntlichen 
glieplen  tochter  an  cleinoten,  schmuck,  kleydung  und  silber- 
geschyrre  milgegeben,  besitz  und  gebrauch  haben  auf  ir  leben 
langk,  aber  nach  s.  1.  absterben  soll  dasselbige  uns  und  unsern 
erben  widderumb  inhalts  des  inventarii  heimsterben  und  ge- 
antwurtet  werden,  ailes  getreulich  und  ungeverlich. 

Zu  urkundl,  steter  und  vester  haltung  haben  wir  unser  in- 
siegel  lassen  anhengen,  desgleichen  auch  von  Gots  gnaden  wir 
Augustus,  herzogk  zu  Sachsen  etc.,  und  von  denselben  gnaden 
wir  Franciscus,  herzog  zu  Braunschweig  und  Luneburgk,  und 
wir  herzogk  Augustus  haben  uns  vorptlichtet,  das  obgeinelter 
unser  freuntlicher  lieber  bruder  und  gefatter,  der  churfurst  zu 
Sachsen  etc.,  in  dièse  eheberedung  auch  soll  schriftlich  willigen, 
obwoll  s.  l.  uns  zugeordente  rethe  irer  volniacht  nach  algereit 
darein  gewilligt  und  mitgesiegelt. 

Gescheen  und  geben  zu  Coldingen,  mitwoch  nach  ocuH,  den 


1548.    12.  Okt.  531 

siebenden  Mardi,  nach  Cbristi  unsers   lieben   herrn   und   selig- 
machers  gepurt  im  1500  und  achtundvierzigisten  jhare. 
Christian.  Augustus  h.  z.  Sachssen  Frantz 

m.  pp.  h.  z.  H.  u.  Luneb. 

m.  propria. 
Symon  Pystoris  Jorg  Vitztum  von  Echstedt. 

doctor  sst. 

B. 

1548.  12.  Oki  (Torg'au).  Hertugfinde  Annas,  af  Hertug*  Augfust  bekrsftede 
Ârveafkald. 

O:    Original    paa   Pergament   (mcd    Hertug  Augusts  vedhœngende 
Segl). 

Wir  Anna,  von  Gottes  gnaden  geborne  aus  koniglichem 
stam  zu  Dennemargk  etc.,  herzogin  zu  Sachsen,  landtgrefiin  in 
Doringen  undt  marggreffm  zu  Meissen,  bekennen  offentlich  mit 
disem  brive  vor  uns  und  unsere  erben:  Nachdeme  der  durch- 
lauchtigist,  grosmechtigist  hochgeborne  furst,  her  Christian  zu 
Dennemarck,  Norvs^gen,  der  Wenden  und  Gotten  konig,  herzogk 
zu  Schleswick,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  graf 
zu  Oldenpurgk  und  Delmenhorst,  unser  gnediger,  freundtlicher 
lieber  her  und  vatter,  uns  dem  hochgepomen  fursten,  hern 
Augusto,  herzogen  zu  Sachsen,  landtgraffen  in  Doringen  und 
marggraffen  zu  Meissen,  unserm  freundtlichen  lieben  hern  und 
gemalhn,  elich  vertrauen  und  vermaelen  haben  lassen  und  dann 
neben  unser  statlichen  aussteuer  und  abfertigung  mit  kleidem, 
cleinodien,  geschmuck,  silbergeschir  und  anderm,  wie  sich  eynes 
konigs  tochler  zu  Dennemarck  wol  gezimet,  dreissick  tausent 
taler  oder  guldengroschen  ehegelts  und  heyratguts  bat  mit- 
gegeben  und  entrichten  lassen, 

das  wir  demnach  mit  wolbedachtem  mute  und  guttem 
willen  und  wissenschafl  uns  gegen  hochgemelten  unsern  lieben 
hern  vatter  und  seiner  gnade  sohne,  unsere  freundtliche  liben 
bruder,  geborn  und  so  noch  geborn  mochten  werden,  und  irer 
aller  gnaden  und  liebden  erben  und  erbnehmen  des  manlichen 
nahmens  und  stammen  zu  Dennemarck,  Schleswick  und  Hol- 
stein etc.  gentzlich  und  gar  vorzigen  und  aufgegeben  haben, 
vorzeyhen  uns  und  geben  auf  wissentlich,  gentzlich,  erblich  und 
unwiderruflich  mit  disem  brive,   mit  wissen,  willen  undt  ver- 

34* 


..uMHHMMito 


532  1548.     12.  Okt. 

gunsligung  obgedachts  unsers  lieben  hern  und  gemalhs  aile  und 
itzliche  vàterliche,  mutterliche  und  bruderliche  erbschaften  und 
aile  andere  gutter,  wie  die  nahmen  haben   und   uns  einigerley 
weise  derhalben  anfallen,  auferben  oder  sonst  gepuren  mochten, 
nichts  ausbescheiden   noch   hindan  gesatzt.     Geloben   und  ver- 
sprechen  auch  in  craft  ditz  brives  bey  unsern  furstlichen  wirden 
und  dem  wort  der  warheit  anstat  und  in  craft  eynes  leiblichen 
geschworen  eids   vor  uns  und  unser  erben.   das  wir  noch  die- 
selbige    noch    imandts    von     unsert    wegen    zu    ewigen    zeitten 
nymmermehr   keine    anspruch,    forderung    oder   recht   darumb 
und  darane  haben,  thun  noch   furnehmen  sollen  noch  ^'^ollen 
weder  mit  geistlichen  noch  weltlichen  rechten  auch  sonst  keyner- 
ley  weiss.     Wir  verzeihen   und   begeben  uns  auch  wissentlich 
und  freywillick  aller  und  ider  exception,  woltaten  und  freiheitten, 
so  uns  eynicherley  gestalt  im  rechten  wider  diesen  unsem  erb- 
verzicht  gepuren,  entheben  oder  zu  gute  kommen  mochten,  und 
so  wir,    unsere   erben   oder  imants  von   unsert  wegen   icht^was 
wider  solchs  furnehmen  wurde,  wie  doch  nicht  gescheen  solle, 
dasselbige  sol  nicht  stat  haben,   sondern   uncreftig  und  hoch- 
ermelten  unsern  lieben  hern  vatter  und  brudern  und  derselbigen 
erben  und  erbnehmen  unschedlich  sein.    Begebe  sich  aber,  das 
ire  gnade   und   liebden   und  derselbigen   manlichen  erben    und 
erbnehmen  obgedachts  stammen  zu  Dennemarcken,  Schleswick 
und    Holstein   ane   manliche  erben   verfielen,   welchs  doch  Got 
gnedigklichen   verhutten  woUe,   so   sol   uns  unsere  gerechtikeit 
der  farende  habe  halbeii  als  eynem  freulein  von  Dennemarcken, 
Norwegen   und   Holstein   etc.   unbegeben  seyn,   ailes  getreuUch 
und  ungeverlich. 

Zu  wahrer  urkunde  haben  wir  diesen  brief  mit  eygener 
liandt  underschrieben,  undt  wir  Augustus,  von  Gots  gnaden 
herzog  zu  Sachsen,  landlgraf  in  Doringen  undt  marggraf  zu 
Meissen,  bekennen  mil  disem  brive,  das  obbeschrybene  erb- 
verzicht,  so  die  obgenante  unsere  freundtliche  liebe  gemahel 
hiemit  gelhan  hat  und  thut,  isl  mit  unserm  gutten  wissen, 
willen  und  vorwort  gescheen,  sagen  zu  und  versprechen  auch 
vor  uns  und  unsere  erben  bey  unsern  furstlichen  wirden  und 
wahren  treuen,  das  wir  es  bey  solchem  verzicht  gentziich 
pleiben   lassen    und   darwider  nichts  furnehmen,   handeln  noch 


1549.     16.  Dec.  533 

gehrauchen  woUën    noch  sollen   noch  imants  das  zu   thun  ge- 
statten  in  keine  weise,  treulich  und  ane  geverde. 

Des  zu  urkunde  haben  wir  diesen  brief  auch  underschrieben 
und  unser  insigel  vor  uns  und  obgemelte  unser  lieben  gemahel 
wissentlich  daran  heissen  hangen.  Der  gegeben  ist  zu  Torgau 
freytags  den  zwelften  tagk  des  monats  Oclobris  nach  der  geburt 
unsers  berrn  und  erlesers  im  funfzehen  hundersten  und  acht- 
undvirzigisten  jare. 

Augustus  h.  z.  Sachssen  Anna  h.  z.  Sachssen 

m.  pp  sst.  mit  eygenner  handt. 


72. 

1 549.  1 6.  Dec.  (Assens).  Overenskomst  mellem  Kong  Christian 
III  og  Hertugerne  Hans  og  Adolf  paa  den  ene  og  Broderen 
Hertug  Frederiky  Koadjutor  i  Slesvig  Stift,  paa  den  anden 
Side,  hvorved  sidstnœvnte  giver  endeligt  Afkald  paa  den  ham 
tilkommende  Arvedel  af  Fyrstendommerne  mod  Lofte  om 
en  aariig  Pension,  indtil  han  kan  blive  forsynet  med  et  andet 
Bispedomme,  hvoraf  han  kan  hâve  en  passende  Under- 
holdning;  med  tilhorende  Biakter. 

Yed  Arvedelingen  15^4-  havde  Hertug  Frederik  kun  giuet  Afkald 
paa  den  ham  tilkommende  Fjerdedel  af  Hertugdommerne  under  den 
Forudsœtning j  at  han  blev  Mrkebiskop  i  Bremen.  Da  han  imidlertid 
bleu  myndig  og  der  stadig  paa  Grand  af  ^rkebiskop  Chrisloffers 
Holdning  kun  var  ringe  Udsigt  til,  at  han  nogensinde  vilde  komme 
i  Besiddelse  af  Bremen  Stift,  foreslog  Christian  III  1548  sine  Brodre, 
Hertugerne  Hans  og  Adolf  at  de  nu  skulde  udlœgge  Hertug  Frederik 
hans  Arvepart  af  Hertugdommerne ,  for  at  han  kunde  faa  sin  egen 
Hofholdning.  Herpaa  vilde  Hertugerne  dog  meget  nodig  gaa  ind,  da 
det  Jo  vilde  med  fore  en  Formindskelse  af  deres  Arvedele,  og  Hertug- 
demmernes  Adel  saa  ogsaa  ugerne  en  gderligere  Deling,  Kongen  gik 
da  tilsidst  ind  paa  endnu  i  nogen  Tid  at  beholde  Broderen  hos  sig, 
mod  at  Hans  og  Adolf  5.  Jan.  1548  (se  Nr.  70)  forpligtede  sig  til 
med  det  ferste  at  enes  med  Kongen  om  Broderens  Affindelse  og  som 
Medformyndere  at  fritage  Kongen  for  Bebrejdelser  i  Anledning  af 
Udsœttelsen  af  dette  Spergsmaal.  For  at  undgaa  en  ny  Deling  og 
aUigevel  skaffe  Hertug  Frederik  en  passende  Underholdning,  indtil  han 
kunde  blive  forserget  med  Bremen  eller  et  andet  udenlandsk  Stifi,  be- 
vœgede  Brodrene  Biskop  Tileman  v.  Hussen  og  Kapitlet  i  Slesvig  til 
7.  April  1549  at  vœlge  Hertug  Frederik  til  Koadjutor  i  Slesvitf  Stifi, 
hvorefter  Biskoppen,  der  beholdt  den  gejstlige  Styrelse  af  Stiftet,  over- 


534  1549.     16.  Dec. 

lod  Hertug  Frederik  ait  Bispestolens  Gods   og  Amtet  Schwabsted  mtHÎ 
en  aarlig  Pension  af  900  Mk.  lybsk.^ 

Paa  et  Mode  i  Assens  i  Decemher  15^9  gav  Hertug  Frederik  da 
endeligi  Afkald  paa  al  Arv  i  Fyrstendemmerne  til  Fordel  for  sine 
Bredre,  Kong  Christian  III  og  Hertugerne  Hans  og  Adolf,  for  disses 
mandlige  Livsarvingers  Leveiid  og  forpligtede  sig  til  at  afsiaa  Slesuig 
Stift  og  den  ham  tillagte  Pension,  saasnart  han  blev  forsorget  med  et 
andet  Stift;  Hertugens  Afkaldsbrev  (A)  udstedtes  16.  Dec,  og  hertil 
sluttede  sig  Afkaldsbreve  af  samme  Dag  til  Kong  Christian  III  som 
Lensherre  over  Slesuig  (B)  og  til  Kejser  Karl  V  som  Lensherre  over 
Holsten  (C)  samt  et  aabent  Brev,  hvorved  Heriugen  l&ste  Indbyggerne 
i  Slesvig  og  Holsten  fra  deres  Ed  til  ham  (D).  Til  Gengœld  forpligtede 
Kong  Christian  III  og  Hertugerne  Hans  og  Adolf  sig  til  ai  give  Her- 
tug Frederik  en  aarlig  Pension  af  9900  Mk.  lybsk,  huoraf  dog  de 
900  Mk.  skulde  betales  til  Biskop  Tileman  v.  Hussen  (E).^  Samme 
Dag  sluttede  Kongen  og  Hertugerne  Hans  og  Adolf  en  Overenskomst, 
hvorved  de  forpligtede  sig  til  i  Fœllesskab  at  modsœtte  sig  mulige  For- 
dringer,  der  maaite  vœre  i  Strid  med  Hertug  Frederiks  Afkald,  og  til 
hver  at  betale  en  Tredjedel  af  Pensionen  (F). 

Allerede  Aaret  efter  lykkedes  det  at  skaffe  Hertug  Frederik  et 
Kanonikat  i  Keln,  og  1551  blev  han  Biskop  i  Hildesheim.  Dette  Stifts 
Indkomster  vare  dog  kun  smaa,  da  en  Del  af  Bispestolens  Gods  var 
taget  i  Besiddelse  af  Hertug  Henrik  af  Wolfenbûttel ,  en  Del  pantsat. 
Hertug  Frederik  vedblev  derfor  ikke  alêne  at  beholde  Slesvig  Stift,  men 
fik  ogsaa  1552  Kong  Christian  III  og  Hertugerne  til  at  love  forelebig 
at  vedblive  ai  betale  Pensionen.  indlil  Hertugen  kunde  faa  en  passende 
Underholdning  af  Hildesheim  eller  et  andet  Stifl  (G).  I  1555  sluttedes 
en  ny  Overenskomst ,  hvoreftcr  Kongen  og  Hertugerne  gik  ind  paa 
endnu  i  3  Aar  at  betale  Hertug  Frederik  Pensionen,  dog  skulde  den 
falde  bort,  huis  Hertugen  forinden  fik  sterre  Indtœgter  af  Stiftet  Hildes- 
heim (H).    Allerede  27.   Okt.   1556  dede  imidlertid  Hertug  Frederik. 


'  Ny  kirkehist.  Saml.  IV,  626  ff.  Kapitlets  Valgbrev  '/^  1549  (Slesvig  Stift 
Nr.  14).  Hertug  Frederiks  Brev  til  Tileman  v.  Hussen  paa  900  Mk.  lybsk  aar- 
lig ^^/a  1550  (Hertug  Frederiks  siesvigske  og  hildesheimske  Registrant  i  Saml. 
Hildesheim).  '  Ogsaa  efter  Biskop  Tileman  v.  Hussens  Dod  1551  beholdt 
Hertug  Frederik  disse  900  Mk.,  skynt  der  ingen  ny  Superintendent  blev  be- 
skikket. 


1549.     16.  Dec.  535 


A. 


1549.  16.  Dec.  (Assens).  Aabent  Brev,  hvorved  Hertug*  Frederik,  Koadjutor 
i  Slesvig"  Stift,  giver  Afkald  paa  sin  Arvedel  af  Hertug-demmerne 
Slesvig  og*  Holsten  til  Fordel  for  sine  Bradre,  Kong*  Christian  III  og* 
Hertugerne  Hans  og  Adolf,  for  deres  og  deres  mandlig'e  Livsarving'ers 
Levetid  og  forpligter  sig  til  at  afstaa  Slesyig*  Stift  og*  den  ham  til- 
lagte  Pension,  saasnart  han  bliver  forserget  med  et  andet  Stift. 

O:  Original  paa  Pergament  mcd  Hertugens  vedhœngende  Segl 
(Slesvig  Nr.  115,  Kongens  Ekspl.). 

H:  Original  paa  Pergament  med  Hertugens  vedhœngende  Segl 
(Hansborgske  Arkiv  XVll    95,   Hertug  Hans's  Ekspl.). 

G:  Original  paa  Pergament  med  Hertugens  vedhœngende  Segl 
(Gottorpske  Membraner  Fasc.  42,  Hertug  Adolfs  Ekspl.). 

Tr.  :  Stemann,  Geschichte  d.  ôffentl.  und  Privat-Rechts  d.  Herzogth. 
Schleswig  III.  222—26. 

In  namen  der  heiligen  dreyfaltigkeit  amen.  Wir  Friderich, 
von  Gols  gnaden  coadjutor  des  stifts  Schleswigk,  erbe  zu  Nor- 
wegen,  herzog  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dit- 
marschen,  grave  zu  Oldenburg  und  Delmanhorst,  bekennen  und 
thun  kunlh  allermenniglich  mit  diesem  unserm  offenen  brieve 
vor  uns  und  aile  diejenigen,  die  nun  und  in  zukunftigen  zeiten 
umb  unsernt  willen  thun  und  lassen  sollen  und  wollen,  nie- 
mandts  ausgescheiden:  Nachdem  wir  aus  schickung  des  al- 
mechtigen  zum  geistlichen  stande  bey  uns  neigunge  befunden 
und  daruf  zum  coadjutor  des  stifts  Schleswig  ordentlich  be- 
furdert  und  ufgenomen  und  auch  entlich  nach  gottlichem  willen 
und  mit  furderung  unser  gelipten  hern  und  bruder  bedacht, 
uns  in  solchem  geistlichen  stande  zu  erhalten  und  unser  leben 
zu  vollendigen,  so  haben  w^ir  in  bruderlichem  und  freuntlichem 
bedencken  unser  vatterlichen  erblande  gelegenheit  und  unser 
gelipten  hern  und  bruder  freuntlich  erzeigung,  und  das  uns  die- 
selben  mit  ansehenlichem  underhalt  und  jarlichen  pension,  bis 
das  wir  weyter  mit  gottlicher  vorleihung  nach  unser  gelegenheit 
zu  einem  stift  oder  anderer  geistlichen  vorsehunge  mit  freunt- 
licher  und  muglicher  befurderung  hochgedachter  unser  vil- 
gelipten  her  und  brudere  zu  gelangen,  freuntlich  vorsorgt,  den 
durchleuchtigsten,  hochgebornen  fursten  hern  Christian,  zuDenne- 
marken,  Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  konige,  hern  Johan- 
sen  und  hern  Adolfien,  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu  Schlese- 
wig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  graven  zu  Olden- 
burg und  Delmanhorst,  unsern  vilgelipten  hern  und  brudern, 
in  beysein  irer  kon.  w.  und  liebten  allerseitz  rethe  der  fursten- 


536  1549.     16.  Dec. 

thumbe,  aïs  nemlich  konnig  Christians:  stadthalter  Breyda 
Rantzowen,  amptnian  uf  Segeberge,  Ditlof  von  Anevelde  zu 
Grossen  Tundern,  Bertram  von  Anevelde,  amptman  zu  Norborch, 
Jurge  von  der  Wische  zu  Olpenitz;  herzogen  Johansen:  er  Iven 
Reventlow,  ritter,  amptman  uf  Rendesburg,  Christoffer  Rantzow, 
amptman  zu  Lutken  Tundern,  Sivert  Rantzow,  amptman  zu 
Hadersleven,  Gregorius  von  Anevelden  zu  Seegarden;  herzogen 
AdolCFen:  Keige  Rantzow  zum  Kleitkampe,  Keige  Seested  zum 
Nortsehe,  Peter  von  Anevelde  zur  Lindaw,  Heinrich  Rantzow, 
Hanses  sone,  zu  Eschelsmarckt  und  Sattevitze,  amptman  zu 
Gottorp,  Jochim  Rantzow  zu  Butlosen,  amptman  zu  Oldenburg, 
und  Asmus  von  Anevelde,  amptman  zu  Oppenrade,  mit  gutem 
und  zeitigem  bedencken  und  freywillig  aus  bruderlicher  und 
freuntlicher  neigung  aile  und  idere  unsere  lehenserbgerechtigkeit 
und  eigenthumb,  als  wir  an  unsern  anererbten  vetterlichen 
landen,  den  furstenthumben  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und 
der  Ditmarschen,  schlossen,  stetten,  zollen,  régalien  mit  allen 
hoheiten,  obrickeiten  und  gerechtigkeiten,  zins,  nutzungen,  ein- 
kommen,  gerichten,  lehenschafiflen,  geistlich  und  weltlich,  vor 
unsern  virten  teil  berechtiget,  und  ailes  ander,  was  uns  zu  erbe 
und  erbrechte  an  beweglichen  und  unbeweglichen  guttern  auch 
sunst  geburen  kunte  und  mochte,  wie  das  zu  benennen,  nichts 
darvon  ausgeschlossen ,  es  sey  lehen  oder  erbe,  in  bester  und 
bestendigster  form,  wie  wir  das  zu  recht  bundichst  thun  kunten 
und  muchten,  unwidderruflich  aulgetragen,  erblich  ubergeben 
und  vorlassen,  wie  dann  auch  dasselb  hievor  mit  ralh,  willen 
und  vorwissen  unser  freuntlichen  und  liertzvilgeHpten  frau 
mutter,  als  die  Bremisch  coadjutoria-handlung  geschlossen  und 
gethan  worden,  thun  auch  solclis  hiemit  und  craft  dièses  unsers 
offenen  brives,  also  das  die  kon.  w.  und  liebten  und  derselben 
erben  damit  ane  unser  und  menniglichs  vorhinderung  und  eiii- 
rede  eigenlhumblich  zu  thun  und  zu  schafîen  haben  sollen  und 
mugen  in  aller  masse  wie  mit  irer  kon.  w.  und  liebten  selbs 
anererbten  vetterlichen  lehen,  erb  und  gutern,  behalten  uns 
auch  daran  gar  kein  gerechtigkeit  oder  furderung,  wellichs 
auch  ire  kon.  w.  und  liebten  bruderlich  von  uns  angenommen 
haben,  und  wollen  uns  hinfuro  unser  geistlichen  vorsehung,  die 
uns  von  dem  allmechtigen  zugefugt,  halten  und  davon  unsern 
underhalt  bewerben. 


1549.     16.  Dec.  537 

Wir  sagen  auch  und  Iragen  hirmit  den  lehensherren  ob- 
benieller  furstenthumbe  auf  aile  und  idere  lehensgerechtigkeit, 
die  uns  geburen  mocht  zu  den  furstenlhumben  und  landen, 
Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  Ditmarschen,  also  das  unser 
geliplen  hern  und  bruder  und  derselben  erben  deren,  so  viel 
die  uns  aus  vetterlicher  anererbten  gerechtigkeit  beruren  mugen, 
sich  sollen  zu  erfreuen  haben,  von  uns  und  menniglichen  un- 
gehindert,  wollen  auch  zu  mererm  uberfluss,  doch  diesem  unserm 
beslendigen  und  unwidderruflichen  vorzichl  unschedlich,  der 
gemeinen  landschaffl  der  furstenihvimb  Schleswig,  Holstein  etc. 
solchen  vorzicht  und  vorlass,  als  unsern  hern  und  brudem 
getban,  wen  solchs  von  hochgedachten  unsern  gelipten  hern 
und  brudern  begert  und  erfurdert,  eroffnen,  anzeigen  und  vor- 
neuen.  Wir  vorlassen  auch  himit  in  bestendiger  form  unsern 
besundern  lieben,  den  prelalen,  ritterschaften,  adel,  stetten  und 
allen  und  iden  eingesessen  der  furstenthumb  Schleswig,  Holstein, 
Stormarn  etc.,  aller  und  ider  eydtspflicht,  erbhuldung  und  vor- 
wantnus,  damit  uns  dieselben  vorpflicht,  vorhafïl  und  zugethan, 
sollen  uns  auch  hinfuro  nicht  underworfen  noch  gewertig  sein, 
und  weisen  dieselben  sampt  und  besundern  jegenwertiglichen 
mit  aller  vorwantnus  und  pflichten  an  hochgedachte  unsere 
gelipten  hern  und  brudere  und  derselben  manlich  erben  und 
erbnemen,  denselben  als  iren  erblichen  landtsfursten  nach  gepur 
zu  gehorsamen. 

Wollen  und  sollen  uns  auch,  des  wir  uns  himit  up  be- 
stendigst  und  an  eines  geschwornen  eydts  stadt  und  im  wort 
der  warheit  vorsagen  und  ufs  bestendigst  vorpflichten,  an  den 
furstenthumben  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  Ditmarschen 
auch  der  gerechtigkeit  an  den  graffschaflen  Oldenburg  und 
Delmanhorst  und  ailes  ander,  wie  das  zu  benennen  und  uns 
zum  besten  gereichen  kunte  oder  muchte,  ferner  kein  gerechtig- 
keit, spruch  oder  forderung  anmassen,  sunder  dieselben  ge- 
rechtigkeit auch  furstenthumb  und  lande  vorgemelt  mit  allen 
und  iden  hocheiten,  régalien,  obrickeiten  und  gerechtigkeiten 
hochgedachten  unsern  gelipten  hern  und  derselben  manlichen 
erben  und  erbnemen  frey  und  unbehindert  erblich  bleiben  und 
irer  kon.  w.  und  liebten  damit  geparen  lassen,  es  geschee  danne, 
das  Gott  gnediglich  lange  vorhuten  wolle,  das  hochgedachte 
unser  gelipten  hern  und  brudere  und  derselben  rechte  manliche 


538  1549.     16.  Dec. 

erben  gentzlich  vorfielen  und  vorsturben,  also  das  derselben 
keiner  mehr  ubrig  und  bey  leben  sein  wurde,  auf  den  vhall 
alleine  und  nichl  weyter  wollen  wir  uns  den  zutrit  und  unser 
geburende  gerechtigkeit  und  sunst  ferner  niclits,  wie  danne 
billig,  vorbehalten  haben.  Wurde  aber  sunst  nach  dem  willen 
des  allmechtigen  einer  oder  mehr  unser  gelipten  hern  und 
bruder  ahne  manlich  leibserben  in  Gott  vorscheiden,  so  soll 
des  oder  derselben  land,  leut,  erbschaft  und  aile  und  ide  ge- 
rechtigkeit und  nachiass  uf  hochgedachte  unsere  gelipten  hern 
und  brudere  und  derselben  erben  komnien  und  failen  und  uns 
onit  nichte  belangen. 

Wir  wollen  und  sollen  uns  auch  desselben  keineswegs  an- 
massen  oder  daruf  nicht  sprechen  oder  furdern,  und  wir  wollen 
und  sollen  auch  uf  den  vhall,  das  wir  nach  schickunge  des 
■allmechtigen  von  dem  stift  Schleswigk  zu  einem  andern  stifle 
befurdert  und  gereichen,  darzu  uns  auch  hochgedachte  unsere 
gelipten  hern  und  brudere  aile  mugliche  furderunge  zu  thun 
freuntlich  sein  werden,  die  summa  geldes,  als  nemlichen  neun 
dansent  marck  lubisch,  als  uns  unsere  gelipten  hern  und  brudere 
zu  unserm  underhalt  freuntlich  und  bruderlich  laut  und  inhalt 
irer  kon.  w.  und  liebten  brif  und  siegel  vorschrieben  und  jar- 
lich  geben  lassen,  alsdanne  ferner  nicht  furdern  auch  derselben 
summa  wei ter  nicht  berechtigt  sein;  und  sollen  unsere  gelipten 
herren  und  brudere  und  derselben  erben  alsdanne  zu  solchem 
underhalt  obgemelt  auch  weyter  nicht  vorpflichtet  sein. 

Wir  wollen  und  sollen  auch,  wann  wir  mit  einem  andern 
stift  nach  gotlicher  schickunge  vorsehen,  das  stift  Schleswigk, 
schloss  und  gutter  und  ailes,  was  zum  stift  gehorig,  widerunib 
zu  des  capittels  zu  Schleswigk  handen  stellen  und  abtreten 
ohne  aile  beschwer  und  widerrede  und  keine  gerechtigkeit  dar- 
anne  behalten,  und  soll  auch  das  stift  damit  alsovort  zu  ihren 
handen  vorleddigt  sein,  damit  irer  gepurenden  freyheit  und  ge- 
rechtigkeit nach  zu  handlen  und  zu  gebaren,  von  uns  und 
menniglich  ungehindert. 

Solchs  ailes  und  jedes  gereden  und  vorsprcchen  wir  Fride- 
rich,  coadjutor  und  herzog  obengemelt,  bey  unsern  furstlichen 
wirden,  ehren,  gutem  glaubeii  und  waren  worten  auch  im  w'ort 
der  warheit  und  an  geschworneni  cidts  stad  vest,  unwiderruflich 
und   unvorbrochen   wol   und   beslendiglich   zu   hallen,   und   be- 


1549.     16.  Dec.  539 

geben  uns  auch  hiemit  sunderlich  aller  furderung,  spruch  und 
gerechtigkeit  der  einkommen,  nutzungen  und  gefelle  halben, 
wie  die.  allenthalben  zu  benennen,  die  vorangezeigter  unser 
virten  teil  der  vatterlichen  vorgemelter  lande  bis  uf  diesen  tag 
ertragen,  und  was  uns  davon  bette  zukommen  und  geburen 
mugen,  vorzeihen  uns  auch  ufs  bestendigst  aller  und  ider  be- 
helf,  die  uns  hiejegen  in-  oder  ausserhalb  rechtes  hulflich  und 
zu  gebrauchen  sein  muchten,  und  sunderlich  unser  alter  be- 
langend  und  was  des  mehr  sein  und  angegeben  werden  mocht. 
Wir  sind  auch  solcher  behelf  gnugsam  bericht  und  erinnert 
und  haben  mit  gutem  wissen  und  bedencken  und  freywillig, 
dem  allmechtigen  zu  lobe  und  unsern  gelipten  hern  und  brudern 
zu  freuntlicher  willfarunge,  auch  landen  und  leuten  zu  gnaden 
und  gutem,  dièse  vorzicht  gethan,  wie  wir  auch  hiemit  thun, 
und  sind  nicht  ohne  gnugsam  bericht  und  wissenschaft  aller 
gelegenheit,  und  was  vorteil  oder  burden  uns  geburt  haben 
muchten,  darzu  bewogen,  ailes  in  gutem  trauen  und  glauben, 
ohne  geverde. 

Und  des  in  urkunth  haben  wir  zu  steter  haltung  desselben 
unser  ingesiegel  an  diesen  briff  wissentlich  hangen  lassen  und 
uns  mit  eigener  handt  underschrieben.  Und  seind  dieser  brive 
drey  gleichs  lauts  vorfertigt  und  ideren  unsern  gelipten  hern 
und  brudern  einer  zugesteit  worden.  Gegeben  zu  Âssens  in 
Funen  am  montage  nach  Lucie  ^  ist  der  sechzehende  tag  des 
monats  Decembris,  anno  domini  funfzehen  hundert  und  im 
neunundvirzigsten. 

Fridrich  Coadiutor  und 
H.  z.  Schleswig  Holstein  etc. 


B. 

1549.  16.  Dec.  (Âssens).  Hertug  Frederiks  Afkaldsbrev  til  Kong  Christian  m 
af  Danmark  som  Lensherre  over  Hertugdammet  Slesvig. 

O:    Original    paa    Pergament    med   Hertugens   vedhsngende  Segl 
(Slesvig  Nr.  117,  Kongens  Ekspl.). 

H:    Original    paa    Pergament    med    Hertugens  vedhsengende   Segl 
(Hansborgske  Arkiv  XVII,  87,  Hertug  Hans's  Ekspl.). 

G:    Original    paa    Pergament    med    Hertugens  vedhœngende    Segl 
(Gottorpske  Membraner  Fasc.  42,  Hertug  Âdolfs  Ekspl.). 

Tr.:   Stemann,  Geschichtc  d.  ôffenU.  und  Privat-Rechts  d.  Herzogth 
Schleswig  III,  220  fT. 


540  1549.     16.  Dec. 

Dem  durcblauchtîgsten,  grosmechtigen  fursten  hem  Christiin, 
zu    Denmarcken,   Non^'egen,  der  Wenden   und  Gotten   konnig, 
herzogen  zu  Schleswig,  Holstain,  Stormam  und  der  Ditmarschen, 
graven  zu  Oldenburg  und  Delmanhorst  meinem  gnedigen  hern 
und  freundlicben,  geliebten  bnidem,  entbeut  ich   Friderich,  co- 
adjutor  des  stifts  Scbleswîg,  erbe  zu  Non^-egen,  herzog  zu  Schles- 
wig,  Holstain,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  grave  zu  Olden- 
burg und  Delmanborst,  mein  freundlich,  underthenig  und  willig 
dienst,  und  demnach  als  ich  Euer  kon.  w.  und  den  hochgeborneD 
fursten,  bern  Jobansen  und  hern  Âdolfen,  erben   zu  Norwegen, 
berzogen  zu  Scbleswîg,  Holstain,  Stormarn  und  der  Ditmarschen, 
graven  zu  Oldenburg  und  Delmanhorst,  meinen  auch  geliebten 
brudern,  aile   und  jede  gerecbtigkeit ,   als  ich   an    den  fursten- 
tbumben  Scbleswig,   Holstein  vor  meinen   gepurenden  vierdten 
theil  gebapt,  und  von  bochloblicber  gedechtnus  iveilandt  konig 
Friderichen,  meinem  bertzvielgeliebten  bern  vater,    seliger  nnd 
milder  gedechtnus,  auf  mich  vorerbt,  vorfelt  und  bracht  woiden, 
aus  freiem  willen  und  mit  zeitigem  bedencken  erblich  verlassen 
und  aufgetragen   und   mich  aus  gotlicber  schickung  zum  geist- 
licben   stande   begeben,   darzu   dann   Euer   kon.'  w.  und  hoch- 
gedachte   meine   geliebten   bruder   mich   mit   underhalt  brader- 
lichen  verseben,   das   ich   derhalben  freundlich   danckbar   nnd 
dann  Euer  kon.  w.  der  lehensher  des  fursteiithunibs  Schleswig, 
wilches  dan  von  altershero*  von  Euer  kon.  w.   und  dem  reiche 
Denniarcken  zu  lehen  rurhet,  so  will  ich  hirmit  in   bester  fonn 
und   gestalt   und    kraft  dièses  brieves  und  als   ich  auch  in  voU- 
kommenem  alter,  das  mir  soliches  nach  den  rechtsatzungendes 
vaterlandts   und   reichs  Denniarcken   rechtlich    gezimbt   und  m 
thun   woll    geburen    mugen,    treiwiilig    und    mit    zeitigem  nnd 
gutem  bedencken  Euer  kon.  w.  solich  lehen   und   w-as  mir  vor 
mein  vierdten  theil  am  furstenthumb  Schleswig  geburet  bat  als 
dem  gnedigen  lehenhern  unwidderruflicb  aufgetragen  haben  ans 
ursachen,    wie    furgesatzt,    und    das   Euer    kon.   w.  und   hoch- 
gedachte    meine    geliebten    brudere    das    benielte    furstenthumb 
Schleswig  mit  allen  zugehorigen  landen,    schlossen,   sledten,  K- 
galien,  boheiten  und  gerechtigkeiten,  nichts  ausbescheiden,  hifr 
furo   fur  sich   und   ire  lehenserben  zu  lehen  haben  und  tragen 

^  O:  anhero.     *  O:  von. 


1549.     16.  Dec.  541 

sollen  und  mugen,  von  mir  und  menniglich  ungehindert.  Und 
ist  an  Euer  kon.  w.  mein  gantz  vleissigst  und  freundiich  bit, 
Euer  kon.  w.  wolle  der  gestalt  sich  und  iren  lehenserben  zu 
gutem  und  hochgedachten  meinen  auch  geliebten  brudern,  her- 
zog  Johansen  und  berzog  Adolpben,  und  derselben  lehenserben 
die  lehen  des  furstenthumbs  Schleswig  auf  geburlich  ansuchen 
gnedig  zu  lehen  zu  reichen  und  zu  verlehen  geruhen  und  mir 
zu  sondern  gnaden  aliein  furbehalten  sein  lassen,  das  ich  den 
zulrilt  zu  bemeltem  furstenthumb  Schleswig  uf  den  vhall  zu 
haben,  so  Euer  kon.  w.  und  meiner  geliepten  bruder  vorgenant 
menlichs  stamms^,  das  Gol  lange  verhueten  wolle,  nicht  mher 
furhanden  sein  wurde.  Ich  will  und  soU  auch  soliche  verlassung 
und  aufgabe  der  lehen,  sovil  inich  die  betreffen,  in  vesten 
trauen  und  im  worl  der*  warheit  stede,  vesl  und  unverrucket 
halten,  anhe  geverde,  dajegen  auch  zu  keinen  zeiten  sprçchen 
oder  forderen,  das  auch  andere  von  meinent  wegen  keines  weges 
thun  sollen,  und  mich  jeder  zeit  als  der^  underthenig  und 
bruder  jegen  Euer  kon.  w.  erzeigen  und  verhallen.  Des  zu  ur- 
kundt  habe  ich  mich  mit  eigen  handen  underschrieben  und 
mein  furstlich  insiegel  hievor  wissentlichen  hangen  und  geben 
lassen  zu  Assenys  in  Feune,  montag  nach  Lucie,  ist  der  sech- 
zehend  tag  des  monats  Decembris,  anno  domini  funfzeheh 
hundert  und  im  neunundvierzigsten. 

Fridrich  Coadiutor  und 
H.  z.  Schleswig  Holstein  etc. 


C. 

1549.    16.  Dec.  (Assens).    Hertug  Frederiks  Afkaldsbrev  til  Kqjser  Karl  V 
som  Lensherre  over  Hertugdammet  Holsten. 

O:    Original    paa    Pergament    med   Hertugens   vedhœngende  Segl 
(Holsten  Nr.  35,  Kongens  Ekspl.). 

G:    Original    paa    Pergament   med    Hertugens  vedhœngende   Segl 
(Gottorpske  Membraner  Fasc.  42,  Hertug  Âdolfs  Ekspl.). 

Dem  allerdurchleuchtigsten ,  grosmechtigisten ,  unuber- 
wintlichsten  fursten  und  hern,  hern  Carolo  dem  funflen,  Romi- 
schen  keiser,  zu  allen  zeiten  mehrer  des  reichs,  in  Germanien, 
zu  Hispanien,  beider  Sicilien,  Hierusalem,  Hungern,  Dalmatien, 


*  H:  standts.     *  O:  in  der  warheit.     *  O:  die. 


542  1549.     16.  Dec. 

Croatien  etc.  konig,  ertzherzogen  zu  Osterreich,  herzogen  zu 
Burgundi  und  Geldern  etc..  grafen  zu  Habsburgk,  Flandern  und 
Tirol  etc.,  meinem  allergnedigsten  hern,  entbiedt  ich  Friderich, 
coadjutor  des  stifts  Schleswigk,  erbe  zu  Norwegen,  herzogk  zu 
Schleswick,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen ,  graf  zu 
Oldenburgk  und  Delmanhorst,  mein  allerunderthenigst  und  be- 
reitwilligk  dienst  und  bit  Euer  key.  mat.  hiemit  undertheniglich 
wissen,  das  ich  verrugkter  zeit  gegen  meine  freuntlichen  und 
besondere  gelipten  hern  und  bruder,  hern  Christian  zu  Den- 
marken,  Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  kunig  etc.,  und 
hern  Johans  und  hern  Adolf,  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu 
Schleswick,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen^  grafen  zu 
Oldenburgk  und  Delmenhorst,  mich  erklert,  das  ich  zum  geist- 
lichen  stand t  neigunge  und  darzu  durch  gottliche  verleihung 
schreiten  und  darin  mich  erhalten  woite,  und  habe  auch  dem- 
nach  hochgedachten  meinen  vilgelipten  hern  und  brudern,  wes 
ich  an  dem  furstenthumb  Holstein  berechtiget  gewesen  und  von 
meinem  loblichen  hern  vater,  weilandt  kunig  Friderich  zu  Den- 
marken  etc.,  milder  und  christlicher  gedechtnus,  vor  meinen 
gepurenden  vierten  theil  uf  mich  geerbt  und  bracht  w^orden, 
erblich  verlassen  und  ufgedragen,  daruf  dan  auch  hochgedachte 
kon.  w.  und  meine  gelipten  brudere,  herzogk  Johans  und  her- 
zogk Adolf  zu  Holstein  etc.,  mich  mit  geburendem  underhalt 
freuntlich  versehen,  das  ich  denselben  bruderlich  zu  bedanken, 
und  die  lehen  bemeltes  furstenthumbs  Holstein  fur  sich  und 
ire  manlich  erben  von  Eurer  key.  mat.  zu  lehen  nach  gebur 
gesucht  und  undertheniglich  emphangen,  und  bedancke  mich 
auch  ufs  underthenigst,  das  darauf  Euer  key.  mat.  meinen  ge- 
lipten hern  und  brudern  die  lehen  dermassen  gnediglich  gereicht 
und  verlihen  haben,  und  ist  auch  mit  meinem  guten  willen, 
das  die  lehen  nicht  meinentwegen  mit  gesucht  und  angeben, 
den  ich  auch  des  alters,  das  mir  die  lehen  nach  ordenung  der 
lehenrechte  selbst  zu  suchen  und  zu  bitten  geburt  hette,  so  aus 
angezeigtem  bewegen  dasselb  nicht  underlassen,  und  der  lehen 
fehig  sein  woUen,  und  bitt  auch  gantz  undertheniglich,  mich 
in  dem  nicht  anders  dan  mit  gnaden  zu  bedenken,  und  will 
nicht  desto  weiniger  jeder  zeit  als  der  gehorsam  und  underthenigst 
gegen  Euer  key.  mal.  mit  gotlicher  verleihung  erspurt  und  be- 
funden  werden.    Und  als  ich  auch  nun  aus  gotlicher  verleihung 


1549.     16.  Dec.  543^ 

zu  meinem  alter  gelangt,  also  das  mir,  wie  vorgemelt,  gebure 
mein  lehen,  so  ich  der  vehig  sein  sollen,  selbst  zu  suchen  und 
zu  entphahen,  so  habe  ich  aus  ursachen,  wie  oben  gemelt,  und 
aise  ich  zum  geistlichen  slandt  niich  begeben  und  darin  mein 
lehen  mit  gotlicher  hulf  zu  endigen  entschlossen ,  hiemit  zu 
uberflus  Euer  key.  mat.  undertheniglich  berichten  und  vor- 
melden  wollen,  das  ich,  wie  vorgesalzt,  hoch-  und  wolgedachten 
meinen  geiipten  hern  und  brudern  und  derselben  erben  aile 
und  idere  gerechtigkeit,  als  ich  an  dem  furstenthumb  Holstein 
und  den  landen,  darin  begriflfen,  sampt  schlossen,  stetten,  ré- 
galien, hoheiten  und  gerechligkeiten  gehat,  und  mir  vor  mein 
vierden  theil  geburen  muge,  nichts  ausgeschlossen,  freiwûllig  und 
mit  zeitigem  rath  und  vorgehaptem  bedenken  ufs  bestendigst 
verlassen  und  aufgedragen  und  thu  auch  zu  ubermass  nochmalu' 
dasselb  hiemit  und  kraft  dièses  meines  oCFnen  briefs.  Ich  hab, 
will  und  soll  mir  auch  nichtes  an  bemeltem  furstenthumb  vor- 
behalten,  allein  das  ich,  so  aus  schickung  des  almechtigen 
hoch-  und  wolgedachte  mcine  vielgelipten  hern  und  brudere  aile 
ane  manlich  lehenserben  vorfallen  und  absterben  wurden,  das 
kein  lehenserbe  ires  stammes  und  nhamens  meher  verhanden, 
den  zutrit  haben  muge  ^  inhalts  der  brief ,  darup  vollenzogen,- 
und  will  daruf  underthenigst  gebeten  haben,  Euer  key.  mat. 
wollen  hoch-  und  wolgedachten  meinen  vielgelipten  hern  und 
brudern  und  mir  zu  gnaden  die  lehen,  als  inen  von  Eurer  key. 
mat.  gnedigst  gereicht,  dermassen  zu  bestetigen  geruhen,  das  ich 
oder  niemants  von  meinet  wegen  uf  die  verlassen  gerechtigkeit,. 
als  ich  am  furstenthumb  Holstein  gehabt,  zu  sprechen  und 
meinen  geiipten  hern  und  brudern  und  derselben  erben  zu  vor- 
unruhen.  Ich  will  auch  nicht  weiniger  jegen  Euer  key.  mat.  mich 
jeder  zeit  aller  geburenden  underthenigkeit  und  schuldigen 
gehorsams  verhalten  und  bitt,  mein  allergnedigster  keyser  und 
herr  zu  sein,  thu*  mich  auch  derselben  hiemit  underthenigst 
bevelend.  Ich  will  auch  solHchs,  wie  oben  gemelt,  in  guten 
treuen  und  gelauben,  das  ich  auch  mich  in  wort  der  warheit 
hiemit  thu  versprechen,  vestiglich  und  unvorbrochen  zu  halten, 
one  geverde,  und  will  solliche  Euer  key.  mat.  gnedigst  erzeigung 
mit  meinem   hohesten  vermugen  in  aller  underthenigkeit  alzeit 


*  O:  mugen         *  O:  thun 


544  1549.     16.  Dec. 

willig  verdienen.  In  urkundt  habe  ich  mich  mit  eigen  handen 
underschrieben  und  mein  furstlich  insiegel  hievor  wissentlichen 
hangen  und  geben  lassen  zu  Assenis  in  Fune  montags  nach 
Lucie,  ist  der  sechzeihenden  tagk  des  monats  Decembris,  anno 
domini  funfzehen  hundert  und  im  neunundvirzigsten. 

Fridrich  Coadiutor  und 
H.  z.  Schleswig  Holslein  etc. 


D. 

1549.  16.  Dec.  (Assens).  Aabent  Brev,  hvorved  Hertug  Frederik  l^ser 
Indbygg'erne  i  Slesvig,  Holsten  og  Stormarn  fra  deres  Troskabsed 
til  ham. 

O:    Original    paa    Pergamcnt    med   Hertugens    vedhsengende    SegI 
(Slesvig  Nr.  118,  Kongens  Ekspl.). 

H:    Original    paa   Pergament    med    Hertugens    vedhsengende    Segl 
(Hansborgske  Arkiv  XVII,  88,  Hertug  Hans's  Ekspl.). 

G:    Original    paa    Pergament    med    Hertugens  vedhœngende    Segl 
(Gottorpske  Membraner  Fasc.  42  (Hertug  Adolfs  Ekspl.). 

Wir  Fridrich  von  Gots  gnaden,  coadjutor  des  stifts  Schles- 
wig, erbe  zu  Norwegen,  herzog  zu  Schleswig,  Holstain,  Stormarn 
und   der   Ditmarschen ,   grave   zu  Oldenburg  und  Delmanhorst, 
entbieten  euch,  den  hoch-,  erwirdigen,  wirdigen,  gestrengen,  ern- 
vesten,  erbaren  und  ersamen  unsern  lieben  getreuen,  geistlichen 
und  welllichen    ingesessenen    und    underthanen   unser   fursten- 
thumb  Schleswig,  Holstain,  Stormarn,  unser  gunst,  gnade  und 
ailes  guts  zuvorn   und   fugen  euch   hirmit  gunstig   und   gnedig 
zu  vernhemen:    Nachdem   und  als  wir  zum   geistlichen   stande 
bey  uns  neigunge  befunden,   auch  von  bischof  und  capittel  zu 
Schleswig  zu  einem  coadjutori  ordentlichen  ervordert  und  auf- 
genomen   und  volgens  darauf  uns  von   dem   durchleuchtigsten, 
grosmechtigen  auch  den  hochgebornen  fursten,  hern  Christian, 
zu  Denmarcken,   Norwegen,   der  Wenden   und  Gotten  konnige, 
auch  hern  Johannsen  und  hern  Adolphen,  erben  zu  Norwegen, 
herzogen  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen, 
graven  zu  Oldenburg  und  Delmanhorst,  aile  unsern  vielgeliebten 
hern  und  brudern,  neben  gedachter  coadjutorei  genugsame  ver- 
sehung    und    underhaltung    gemacht,    dessen    wir    fleissig    und 
gantz   bruderlich   danckbar,   derwegen  wir  uns  alsdan  mit  irer 
kon.  w.  und  liebden  umb  unser  vierdten  teil   ailes  und  jedes 
unsers  vatterlichs  erbes,  das  wir  an  den  furstenthumben  Schles- 


1549.     16.  Dec.  545 

wig,  Holstain,  Stormarn  und  der  Ditmarschen ,  auch  volgens 
aller  und  jeder  andern  gerechtigkeit,  so  wir  zu  den  graveschaf- 
ten  Oldenburg  und  Delmanhorst  haben,  erblich,  gentzlich  und 
aile,  bruderlichen,  freundlichen  und  unwidderruflichen  in  bei- 
sein  hochgedachter  unser  vielgeliebten  hern  und  bruder  rethe 
der  furstenthumb,  als  nemlich  konig  Christians:  stadhalter  Breida 
Rantzau,  ambtman  uf  Segeberge,  Detlef  van  Ânnefelt  zu  Grossen 
Tundern,  Bertram  von  Annefelde,  ambtman  zu  Norburgk,  Jurge 
von  der  Wische  zu  Olpenisse  ;  herzogen  Johansen  :  er  Iven  Revent- 
lowen,  ritter,  ambtman  uf  Rendespurg,  Christofer  Rantzaw,  ambt- 
man zu  Lutken  Tundern,  Sivert  Rantzaw,  ambtman  zu  Hadersch- 
leven,  Gregorius  von  Ânnefelde  zu  Segegarde;  herzogen  Âdolfen: 
Keie  Rantzaw  zum  Kleitkampe,  Keie  Seestedt  zum  Nortsehe, 
Peter  von  Ânnefelde  zur  Lindaw,  Heinrich  Rantzaw,  Hanses 
sohn,  zu  Eschelsmarck  und  Sathewitz,  amptman  zu  Gottorf, 
Jochim  Rantzaw  zu  Potlosen,  ambtmann  zu  Oldenburg,  und 
Asmus  von  Annefeld,  ambtmann  zu  Apenrade,  vertragen  und 
darauf  geburlich  erbversicht  gethan,  ailes  nach  laut  und  in- 
balt  unser  allerseitz  daruber  ufgerichten  brieve  und  siegel  —  so 
wollen  wir  demnach  euch  aile  sambtlichen,  in  dem  niemandts 
ausgeschlosen,  aller  und  jeder  euer  aidtspflicht,  darmit  ir  uns 
zu  unserm  vierdten  theil  als  einem  herzogen  zu  Schleswig, 
Holstain  etc.  anhero  vorwandt  und  zugethan  gewesen,  hiermit 
in  kraft  und  macht  dièses  brieves  gantz  und  gar,  unwidder- 
ruflichen, gnediglichen  erlassen,  auch  aller  euer  geleisteten  under- 
thenigen  dienste  und  pflicht  gnediglichen  bedancken  und  an 
hochgemelte  unsere  vielgeliebte  hern  und  bruedere  und  ire  kon. 
w.  und  liebten  erben  gentzlichen  verweyset,  auch  darmit  gantz 
gnediglichen  auferleget,  bevolhen  und  begert  haben,  ir  wollet 
hernachmals  denselben  und  niemants  anders  in  aller  gebur 
gehorsam,  underthenig  und  gewertig  sein,  wie  fromen  und  ge- 
treuen  underthanen  eigent  und  geburt  und  anhero  nicht  anderst 
befunden;  darzu  verlassen  wir  uns  in  gnaden  gentzlichen  und 
haben  euch  soliches,  darnach  entlichen  wissen  zu  richten,  gne- 
diglich  nicht  konnen  verhalten,  sein  euch  darmit  zu  gnaden 
geneigt.  Des  zu  urkundt  haben  wir  uns  mit  eigener  handt 
underschrieben  und  unser  secret  hiran  hangen  und  geben  lassen 
zu  Assenis  in  Feuhne  montags  nach  Lucie,  ist  der  sechzehende 

35 


5  46  i:>4».     U\.  Dec. 

tag  des  monats  Decembris,  anno  domini  funfzehenhundert  und 
im  neunundvirzigsten. 

Fridrich,  coadiiitor  und  H.  z.  S.  Holstey^nn  etc. 


E. 

1549.  16.  Dec.  (Assens).  Kong  Christian  flFs  og  Hertugerne  Hans  og-  Adolfe 
Forskrivning  til  Hertug  Frederik,  Koadjutor  i  Slesvig-  Stiil.  paa 
en  aarlig  Pension  af  9900  Mk-  lybsk,  indtil  han  kan  blive  forser^ 
get  med  et  andet  Stifl. 

A:  Samtidig  Afskrift    Hcrtii;{  Frederiks  slesvigske  og  hildesheimske 
Registraiit  P.  6f.). 

Wyr  Christian,    von  Gots  gnaden  zu  Dennemarcken,    Nor- 
wegen,  der  Wenden   und  (iotlen  konig,   und  wyr  Johanns  und 
Adolf,  von  denselben  gnaden  erhen  zu  Nonvegen,  herzogen  zu 
Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  graven  zu 
Oldenborch   und    Delmenhorst,  gebrudere,  bekennen    und  thun 
kundt  hiemit  vor  uns,  unser  erhen  und  sunsten  idermenniglich  : 
Nachdem  der  hochgeborner    furst,    unser   freunllicher    gliebter 
bruder   her  Friderich,  coadjutor  des   stifts  Schleswig,  erbe   zu 
Norwegen,    herzog   zu  Schleswig,    Holstein,    Stormarn   und   der 
Ditmarschen,   graf  zu  Oldenhurg  und  Delmenhorst    uns  seiner 
lieb  vierten  teil  der  furstenlhunih  Schleswig,  Holstein  und  der- 
selben    schloss,    stette,    gueler,    régalien,  zollen,    hoheitten    und 
gerechtigkeitten,  beweglich  und  unbeweglich,  nichts  ausgeschlos- 
sen,    aus    bruderlicher  und   IVeuntlicher  neigung  erblichen  auf- 
getragen  inhalts  seiner  liel)e  vorzichtbrief,    das  wyr  auch   von 
seiner    lieb    zu    freuntlicheni    danck    angenomen,    so     gereden 
und  geloben  wyr  Christian,    konnig,   Johanns  und  Adolf,    her- 
zogen etc.,  hirmit  und  kraft  dièses  brives  vor  uns,  unser  erben 
und    erbnemen,    dass  wyr  jegen   angezeigt  unsers  freuntlichen 
geliebten  bruders,  herzog  Friderichen,  vorziehung  und  vorlassung 
obengemelt,    wie    dan    auch    soHchs    dermassen    abgeredt    und 
freuntlich    vorhandelt,    seiner    heb  jherlich,    so   lange  das  sein 
lieb    von    dem    stift  Schleswigk    zu   einem   andern  stift,    darzu 
wyr  dan  freuntlich  und  nniglich  furderung  wollen  thun  helfen, 
befurdert,   kommen    und    gchnigen  wirt,    ein  ider  dreî  tausent 
und  drei   hundert  marck   hi))is('h,    und  also  in  summa  neugen 
tausent     und    neugen    hundert    marck    lubisch,    an    gangbarer 


1549.     16.  Dec.  547 

munlz  zu  stuer  seiner  lieb  underhaltung  wollen  und  sollen  un- 
nachlesslich  entrichten  und  bezalen  lassen  bynnen  unser 
konigk  Christians  stadt  Flensburg,  und  soll  jedes  jar  die  helfte 
bemelter  summa  uf  ostern,  die  ander  helfte  uf  trium  regum  uf 
unsers  geliebten  brudern  gebuerlich  quitantz  ausgeben  und  ent- 
richtet  werden,  auf  ostern  schirst  anzufahen;  damit  soll  auch 
hochgedachter  unser  geliepter  bruder  entlich  benugig  und  zu- 
frieden  sein  und  uns  oder  unser  erben  daruber  ferner  nicht 
belangen  oder  befurdern;  auch  soll  s.  1.  dem  erwirdigen  und 
hochgelarten  hern  Tilemanno  von  Hussen,  der  heilligen  schrift 
doctor  und  bischopf  zu  Schleswig,  jherlich  neugen  hundert 
marck  lubisch,  als  demselben  jegen  abtrettung  des  stifts  gueter 
zu  underhalt  gebueren  und  vormacht  sein,  von  obgemelter 
summa  unnachlesslich  inhalt  s.  1.  vorschreibung  entrichten  und 
bezalen  lassen.  Wen  aber  unser  geliebter  bruder  herzogk 
Friderich  zu  einem  andern  stift  nach  gottlicher  schickung  von 
stift  Schleswigk  gefurdert,  gelangen  und  komen  wirt,  so  soll 
s.  1.  solcher  neugen  tausent  und  neugen  hundert  marck  vorge- 
satzt  ferner  und  weiter  nit  berechtigk,  und  wyr  auch  unser 
erben  dieselben  ferner  nit  zu  erlegen  schuldig  sein,  wie  dan 
auch  in  s.  1.  gegeben  vorschreibung  solchs  ausdrucklich  vor- 
meldet  und  begrieffen.  Und  wyr  Christian,  konig  etc.,  Johanns 
und  Adolf,  herzogen,  aile  gebrudere,  obgemelt,  gereden  und  vor- 
sprechen  solchs,  wie  obengemelt,  bei  unsren  koniglichen  und 
furstlichen  wirden,  ehren,  treuen  und  waren  worten  vor  uns 
und  unser  erben  stedt,  fest  und  unvorbrochen  zu  halten;  und  das 
dièse  handlung  also  geschen,  bewilliget  und  angenomen  worden, 
darbei  an  und  uber  sein  gewesen  unser  allerseitz  getreuen  rethe, 
nemblich  unser  konig  Christians:  stadthalter  Breda  Rantzow, 
amptman  auf  Segebergk,  Detlef  von  Ânefeldt  zu  Grossen  Tun- 
dern,  Bertram  von  Anefeldt,  amptman  zu  Norborch,  Jurgen 
von  der  Wisch  zu  Olpenis;  unser  herzogen  Johanns:  er  Iven 
Reventlow,  ritter,  amptman  uf  Rendesborch,  Christoffer  Rant- 
zow, ambtman  zu  Lutken  Tundern,  Sivert  Rantzow,  amptman 
zu  Hadersleben,  Gregorius  von  AnefeH  zu  Segarden;  unser  her- 
zog  Adolfen:  Keie  Rantzow  zum  Klitkampe,  Keie  Seestede 
zum  Nortsehe,  Peter  von  Anefelt  zur  Lindaw,  Hinrich  Rantzow, 
Hanses  son,  zu  Eschelsmarck  und  Satewitz,  ambtmann  zu 
Gottorp,  Jochim  Rantzow  zu  Pottlosen,  amptman  zu  Oldenborch, 

35* 


548  1549.     16.  Dec. 

und  Âsmus  von  Ânefelt,  amptman  zu  Apenrade,  ahne  geverde. 
Des  zu  mherer  urkundt  und  stetter  haltung  haben  wyr  unser 
konigliche  und  furstliche  secreten  wissentlichen  an  diesen  brief 
hengen  lassen  und  mit  eigener  haut  underzeichnet,  der  gegeben 
ist  zu  Assens  in  Fuhne  montags  nach  Lucie,  ist  der  sechs- 
zehende  tagk  des  monats  Decembris,  anno  domini  funfzehen 
hundert  und  [im]  neunundvierzigsten. 


F. 

1549.  16.  Dec.  (Assens).  Aabent  Brev,  hvorved  Kong  Christian  III  og 
Hertugeme  Hans  og  Âdolf  forpligte  sig  til  ai  staa  sammen  lige 
overfor  mulige  Fordringer,  som  maatte  vœre  i  Strid  med  Hertug 
Frederiks  Af kald  paa  hans  Del  af  Hertugd«mmerne,  og  til  hver 
at  betale  en  Tredjedel  af  den  ham  lovede  Pension. 

O:  Original  paa  Pergament  med  de  3  Fyrsters  vedhsengende  Segl 
(Slesvig  Nr.  116,  Kongens  Ekspl.). 

H:  Original  paa  Pergament  med  de  3  Fyrsters  vedhsengende  Segl 
(Hansborgske  Arkiv  XVII,  86,  Hertug  Hans's  Ekspl.). 

G:  Original  paa  Pergament  med  de  3  Fyrsters  vedhsengende  Segl 
(Gottorpske  Membraner  Fasc.  42,  Hertug  Adolfs  Ekspl.). 

Tr.:  Stemann,  Geschichte  d.  ôffentl.  und  Privat-Rechts  d.  Her- 
zogth.  Schleswig  III,  226  f. 

Wir  Christian,  von  Gots  gnaden  zu  Denmarken,  Norwegen, 
den  Wenden  und  Gotten  konig,  und  wir  Johans  und  Adolf,  von 
denselben  gnaden  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu  Schleswick, 
Holstein,  Stormern  und  der  Ditmarschen,  graffen  zu  Oldenburgk 
und  Delmenhorst,  gebrudere,  bekeunen  und  lliun  kundt  mit 
diesem  unserm  ofnen  briefîe  vor  uns,  unsere  erben  und  sonsten 
allermennichlich  :  Nachdem  der.  hochgeborne  furste,  unser 
freuntlicher  gelipter  bruder  her  Friderich,  coadjutor  des  stifts 
Schleswigk,  erbe  zu  Norwegen,  herzogk  zu  Schlesw'ick,  Holstein, 
Stormarn  und  der  Ditmarschen,  grafe  zu  Oldenburgk  und  Del- 
menhorst, uns  und  unsern  erben  aus  freuntlichem  und  bruder- 
lichem  bewegen  seiner  liebe  geburenden  vierden  Iheil  der  vater- 
lichen  und  anererbten  landen,  als  der  furstenthumb  Schleswigk, 
Holstein,  Stormarn,  schlos,  stette,  régalien,  zollen,  hocheiten, 
zinsen,  gulten  und  einkommen  mit  allen  beweglichen  und  un- 
beweglichen  guetern,  nichts  ausgeschlossen,  auch  uber  das  aile 
und  jede  gereohtigkeit  an  den  grafschaften  Oldenburgk  und 
Delmenhorst,  darzu  sein  1.  befuget  gewesen  und  sein  mugen, 
jegen  vermachung  seiner  1.  geburenden  underhalts,  davon  auch 


1549.     16.  Dec.  549 

hieunden  gemelt,  laut  unser  derhalben  gegeben  verschreibunge 
erblich  verlassen  und  ufgedragen  und  zum  geistlichen  stande 
geschritten,  welches  ailes  wir  yon  seiner  liebten  bruderlich  und 
freuntlich  uf-  und  angenomen  und  derhalben  freuntlich  danck- 
bar,  so  gereden,  versprechen  und  geloben  wir  Christian,  koning 
etc.,  Johannes  und  Adolf,  herzogen  etc.,  aile  gebrudere,  bei 
unsern  koniglichen  und  furstlichen  ehren,  wirden,  treuen  und 
waren  worten  hiemit  und  in  kraft  dièses  brief,  in  diesen  sachen, 
so  uber  die  gethane  und  gegebene  schriftliche  und  muntliche 
verzicht  uf  gênantes  unsers  geliebten  bruders,  herzogk  Fride- 
richen,  anteil  sprach  oder  furderung  in-  oder  ausserhalben  rech- 
tens  kunftiglich  erreigt  und  gethan  werden  wolt,  wie  nicht  zu 
vermuten,  sich  auch  keins  wegs  geburen  mochte,  ungesundert 
bei  ein  zu  bleiben  und  zu  stehen  und  vestiglichen  zu  halten, 
und  wollen  wir  und  unsere  erben  sollen  in  diesen  hendelen 
keine  sunderunge  thun  oder  fomemen  in  keinem  wege,  sondern 
aile  ansprache  und  furderunge  in-  oder  ausserhalben  rechtens,  Ton 
weme  und  wie  die  forgenomen  und  angestalt  werden  mochten, 
uf  geleichen  costen  vertretten,  ausfuren  und  endigen  auch  dar- 
bey  getreulich  einander  zusetzen;  und  was  also  dem  einen 
theil  in  diesen  sachen  anficht,  soll  den  andern  theil  mit  beruren 
und  betrefîen.  Wir  wollen  auch  und  unsere  erben  sollen  unse- 
ren  gelipden  brudern  herzogk  Friderichen  die  verschrieben 
neuen  tausent  mark  lubisch,  so  lange  wir  inhalt  unser  verschrei- 
bung  und  unsers  gelipten  bruders  herzogen  Friderichs  verzicht- 
brief  darzu  gehalten,  jahrliche  uf  die  bestimpte  zeît  eindrech[t]lich 
und  zu  geleichem  teil,  also  das  unser  jeder  drei  tausent  marck 
lubisch  darzu  jerlich  erlegen  sollen,  one  allen  verzugk  und  aus- 
flucht  entrichten  und  bezalen.  Welches  ailes  wir  Christian, 
kunig  etc.,  und  wir  Johannes  und  Adolf,  herzogen  etc.,  also 
vestiglich  zu  halten  und  hiemit  ufs  bestendigst  zu  thun  ver- 
sprechen und  zusagen,  sonder  geverde,  und  haben  des  zu  mehrer 
wissenheit  und  steter  haltunge  unser  kuniglich  und  furstliche 
secreten  hirunter  hangen  und  geben  lassen.  Geschen  zu  Âssenis 
in  Fhune  montags  nach  Lucie,  ist  der  sechzeihende  tagk  des 
monats  Decembris,  anno  domini  funfzeihen  hundert  und  im 
neuenundvierzigisten. 

Christian.      Manu  propria  sst.      A.  H.  z.  S.  Holsteynn. 


550  1549.     16.  Dec. 

G. 

1552.  24.  Febr.  (Kaln).  Aabent  Brev,  hvorved  Hertug  Frederik.  Biskop 
af  Hildesheim,  erklœrer,  ai  den  Pension,  som  Kong  Christian  III 
af  Hensyn  til  den  ringe  Indkomst  af  Hildesheim  Stift  har  lovet 
fremdeles  at  betale  ham,  skal  h^re  op,  saasnart  han  kan  faa  en 
passende  Underholdning  af  Hildesheim  eller  et  andet  Stift. 

O:  Original  paa  Pergameot  med  Hertugens  vedhsengende  Segl 
(Slesvig  Nr.  120). 

H:  Original  paa  Pergament  med  Hertugens  vedhsengende  Segl 
(Hansborgske  Arkiv  XVII,  84).  Dette  Brev  er  udstedt  til  Hertug 
Hans  og  mutatis  mutandis  enslydende  med  O.  Til  Hertug  Adolf 
synes  der  ikke  at  vœre  udstedt  noget  Brev,  i  ait  Fald  fîndes  der  ikke 
noget  saadant  indfert  i  Hertug  Frederiks  slesvigske  og  hildesheimske 
Registrant,  hvor  de  to  andre  ère  indferte;  Hertug  Adolf  vedblev  dog 
at  betale  sin  Del  af  Pensionen. 

Wyr  Friderich,  von  Gots  gnaden  erbe  zu  Norwegen,  herzogk 
zu  Schleswigk,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  graff 
zu  Oldenburgk  und  Delmenhorst,  bekennen  mit  diesem  unsrem 
ofTen  brief:  Nachdem  wyr  aus  schickung  des  almechtigen 
durcb  ordentliche  whal  zum  bischopf  zu  Hildensheim  postulirt 
und  erwelet  worden,  und  aber  der  durchleuchtigst,  grossmechtige 
furst  'her  Christian,  zu  Denmarcken,  Norwegen,  der  Wenden 
und  Gotten  konnigk,  herzogk  zu  Schleswigk,  Holstein,  Stormarn 
und  der  Ditmarschen,  grafT  zu  Oldenburgk  und  Delmenhorst, 
unser  freuntlicher  geliepter  her  und  bruder,  einhalt  der  aufge- 
richten  bruderlichen  vortrege  und  vorschreibungk  uns  die  pen- 
sion, als  wyr  jarlich  von  s.  kun.  w.  haben,  nit  ferner  vorschrie- 
ben,  dan  so  lange  das  wyr  durch  gotlich  gnadt  zu  einem  stift 
gelangen,  davon  wyr  solchen  underhalt  zu  haben,  so  haben  wyr 
doch  hochdedacht  kun.  w.,  unsren  freuntlichen  lieben  hern  und 
brudern,  freuntlich  befurdert  und  bewogen,  nachdem  das  stift 
Hildensheim  in  der  beswernuss,  das  wyr  unsren  underhalt 
noch  zur  zeit  nicht  davon  zu  erlangen  und  fuglich  haben 
konnen,  das  uns  s.  kun.  w.  aus  freuntlicher  und  bruderlicher 
neigungk  die  vorschrieben  pension  nicht  abzukurlzen,  sonder 
weitter  geben  und  reichen  wollen  lassen,  biss  das  wyr  zu  uns- 
rem underhalt  in  gemeltem  oder  einem  andrem  stift  bekommen 
und  erlangen  mugen,  doch  den  bruderlichen  vorlregen  und  vor- 
schreibungen  unvorgrieflich  und  allenthalben  ahn  abbruch  und 
vorkurtzungk.  Wyr  seindt  auch  hocbgedachter  kun.  w.,  unserm 
freuntlichen  geliepten  hern  brudern,  der  bruderlichen  erziegungk 
ufs  freuntlichst  danckbar,    und   gereden  und  vorsprechen  dem- 


1549.     Kî.  Dec.  551 

nach  wyr  Friderich,  obgemelt,  hiemit  und  kraft  dilz  briefs,  dass 
hochgedachte  kun.  w.  und  derselheii  erben  uns  ferner,  dan  wie 
in  den  ufgerichten  bruderlichen  vorlregen  und  vorschreibungk 
gemelt,  die  jarliche  pension  nicht  sollen  vorpflicht  sein;  und 
soUen  auch  die  gedachten  bruderlichen  vortrege  und  vorschrei- 
bungen  hiemit  keins  wegs  vorruckt  oder  geswecht  werden, 
dass  uns  die  pension  aus  bruderlicher  neigungk,  wie  obengemeh, 
gegeben  und  gereicht  wirt.  So  wollen  wyr  auch  hochgedachte 
kon.  w.,  unsrem  geliepten  hern  bruder,  oder  derselben  erben, 
wan  wyr  zum  stifl  gelangen  und  davon  solchen  underhalt,  wie 
in  den  bruderlichen  vortregen  gemelt,  davon  erlangen  und 
haben  konnen,  umb  die  vorschrieben  pension  ferner  nicht  be- 
langen  oder  befurdern,  wie  wyr  dan  auch  desfals  darzu  nicht 
berechtiget,  und  sollen  die  bruderlichen  ufgerichten  vortrege 
allenthalben,  wie  pillich,  unvorriukt  stehen  und  bleiben,  wie 
die  vorfast,  innehalten  und  volnzogen  sein,  ailes  getreulich  und 
ungeferlich.  Und  dess  zu  mherer  urkundt  haben  wyr  unser 
secret  an  diesen  brief  hengen  lassen  und  mit  eigener  hant 
underschrieben.  Geben  zu  Coin  am  Rhein  am  24.  Februarii 
anno  domini  zweiundfunfzigk. 

Friderich. 


H 

1555.  11.  April  (Nyborg).  Aabent  Brev,  hvorved  HertugFrederik,  Biskop 
af  Hildesheim.  erklaerer,  at  den  Pension,  som  hans  Br«dre,  Kong 
Christian  III  og  Hertugerne  Hans  og  Adolf,  bave  lovet  at  be- 
tale  ham  i  endnu  3  Aar,  skal  ophere.  saasnart  han  faar  en  bedre 
Underholdning. 

O:  Original  paa  Pergameiit  nuul  Hertugens  vedhœngende  Segl 
(Slesvig  123.  Kongens  Ekspl.). 

H:  Original  paa  Pergament  '  Haiisborgske  Arkiv  XVII,  89,  Hertug 
Hans's  Ekspl..  Seglet  bortfaldet). 

Wyr  Friderich  von  Gots  gnaden,  confirmirter  des  stifts 
Hildesheimb,  erbe  zu  Norwegen.  herzogk  zu  Schleswigk,  Hol- 
stein,  Storniarn  und  der  Ditmerschen,  graflF  zu  Oldenburgk 
und  Delmenhorst,  bekennen  in  und  mit  kraft  dièses  briefs  vor 
uns  und  ail  unsre  nachkonien  oITentlich  fur  idermenniglich: 
Nachdem  dei  durchleuchtigst,  grossmechtigen  und  hochgeborn 
fursten,  hern  Christian,  zu  Denmarcken,  Norwegen,  der  Wenden 


552  1549.     16.  Dec. 

und  Gotten  konigk,  her  Johans  und  her  Âdolf,  erben  zu  Nor- 
wegen,  aile  herzogen  zu  Schleswigk,  Holstein  etc.,  unsre  freunt- 
liche  gliepte  hern  und  bruder,  uns  bisanhero  inhalts^  der  bru- 
derlichen  vortrege  ^,  zwischen  uns  allerseitz  aufgericht,  mit  einer 
bruderlichen  und  freuntlichen  pension,  nomlich  neugen  tausent 
marck  lubiscb,  gegen  abtrettungk  unsers  vetterlichen  anererbten 
vierten  teils,  so  uns  in  den  furstenthumen  Schlesvigk,  Holstein 
etc.  geburt,  bruderlich  vorsehen,  solange  biss  wyr  zu  einem  stifl 
gelangen  wurden,  wei  dan  itzo  mit  unsrem  stift  Hildesheim 
gescben,  darin  wyr  aber  nit  mher  dan  nur  zwei  heuser  erlangt, 
als  haben  hoechst-  und  hoechgemelte  unsre  geliepte  hern  und 
bruder  uf  unser  freuntlich  pit  und  suchen  aus  freuntlicher  und 
bruderlicher  negungk  in  betrachtungk  unser  gelegenheit  uns 
nochmals  freuntlich  bewilligt,  das  sei  uns  bemelte  unser  pension 
drei  jhar  langk  nach  dato,  auf  diesse  itzschirste  ostern  anzu- 
fahen,  unvorkurtzt  wollen  rechen  und  geben  lassen  nach  inhalt 
ihrer  vorschreibungk,  uns  heut  dato  daruber  gegeben;  do  wyr 
dan  nach  ausgang  solcher  dreier  jhare  ihr  kon.  w.,  1.  und 
derselben  erben  der  pension  halber  nymmermher  besprechen, 
befordern  oder  dei  begern  wollen  noch  soUen,  wei  uns  auch 
nit  gepurt.  Im  fall  wyr  aber  mitler  weil  und  innerhalb  der  dreien 
jharn  zum  stift  Bremen  oder  sonst  zu  anderer  gelegenheit  ge- 
langen oder  von  herzogk  Henrichen  und  Erichen  zu  Braun- 
schwigk  zwei  oder  drei  heuser,  das  wyr  unsren  underhalt  dest 
besser  zu  haben,  bekommen  wurden,  alsdan  sollen  unsre  ge- 
liepte hern  und  bruder  solcher  pension  halben  von  uns  auch 
ferner  nit  belangt  oder  gemant  werden  ;  sollen  und  wollen  auch 
ihr  kun.  w.  und  1.  und  ihre  allerseitz  erben  nit  allein  der  pen- 
sion halben  uf  beide  obermelte  wege,  besondern  aller  andren 
furderungk  unsers  veterliclien  erbs  wegen,  in  massen  in  uns- 
ren vorigen  aufgerichten  bruderlichen  vortregen  vorliebt,  gentz- 
lichen  und  gar  quitiren  und  erlassen,  wei  wyr  dan  auch  heimit 
kraft  dièses  unsers^  briefs  wirglich  thun  und  gethan  haben 
wollen;  und  sollen  sonsten,  ausgeslossen  dei  pension,  domit 
wyr,  wei  vorangezegt,  befriedet,  dei  aufgerichten  bruderlichen 
vortrege    unvorkurtzt    gehalten   und  geleslet  werden,    getreulich 


*  H:  den  bruderlichen  vertregen  nach.     -  H.  forbig. :  unsers. 


1549.     16.  Dec.  553 

und  ungeferlich.  Und  haben  des  in  urkundt  unser  furstlich 
secret  heiunden  wissentlich  hencken  lassen  und  uns  mit  eigen 
handt  underschrieben.  Datum^  Nieburgk  den  ll^Âprilis  anno 
domini  funfundfunfzigk  ^. 

Friderich. 


78. 

1551.  28.  Aug.  (Schwan).  Overenskomst,  mseglet  af  Hertug 
Johan  Albrecht  I  af  Meklenborg,  mellem  Hertuginde 
Elisabeth,  Enke  efter  Hertug  Magnus,  Biskop  af  Schwerin, 
og  Hertug  Henrik  af  Mekienborg  angaaende  det  Hertuginden 
tilkommende  Livgeding. 

A:    Samtidig  Afskrift  (mœrket  Cap.  XXXV,   Nr.  7.).     (Saml.  Mek- 
ienborg IV  b). 

B:  Andeii  samtidig  AfskriJft  (Saml.  Mekienborg  IV  b). 

Den  28.  Jan.  1550  dede  paa  sit  Residensslot  i  Bûtzoïv  Hertug 
MagnuSy  Biskop  af  Schwerin^  der  siden  15^3  havde  vœret  gift  med 
Kong  Christian  IIFs  Sester  Elisabeth.  Straks  efter  hans  Ded  kom 
det  m  Misforstaaelser  mellem  Enken  og  den  afdede  Hertugs  Fader, 
Hertug  Henrik,  angaaende  Livgedinget.  I  en  samtidig  med  Mgteskabs- 
traktaten  (se  Nr.  61)  opsat  Liugedingsforskrivning  var  det  aarlige 
Livgeding  sat  til  2250  rinske  Gylden,  der  skulde  anvises  i  Indkom- 
sterne  af  Byen,  Slottet  og  Amtet  Grabow,  og  hvis  det  ikke  forslog,  skulde 
det  manglende  anvises  i  Indkomsterne  af  Amtet  Grevesmàhlen  ;  end- 
videre  var  der  i  Livgedingsforskrivningen  lovet  Hertuginden  en  Mor- 
gengave,  hvorom  der  ikke  laites  noget  i  Mgteskabstraktaten.  Anvis- 
ningen  af  Livgedingsgodset  foretoges  15^5  til  Johan  Rantzau  og  Caspar 
Fuchs,  der  modtog  Registre  over  Godsernes  Indkomster,  hvilke  Registre 
uden  Protest  antoges  og  indsendtes  til  Kancelliet.  Hertuginde  Elisabeth 
klagede  dog  nu  over,  at  Livgeding ssummen  var  sat  altfor  lavt,  og 
paastod,  at  Hertug  Magnus  ogsaa  havde  lovet  at  forheje  den;  desuden 
indbragle  de  anviste  Godser  ikke  nœr  saa  store  Indtœgter,  som  de 
overleverede  Registre  udviste,  Slottet  Grabow,  hvorpaa  Hertuginden 
skulde  bOy  var  heller  ikke  forsynet  med  ordentlige  Bygninger  og  mang- 
lede  Husgeraad  og  Forraad  paa  ait.  Endvidere  gjorde  hun  Ford  ring 
paa  at  faa  en  Morgengave,  da  det  Klenodie,  som  Hertug  Magnus 
havde  skœnket  hende  Morgenen  efter  Brylluppet,  ikke  kunde  anses  som 
jEkvivalent  der  for,  og  paa  at  faa  de  Penge  og  Vœrdigenstande,  der 
fandtes  paa  Bûtzow  ved  Hertug  Magnus' s  Dod;  denne  havde  efter 
hendes  Paastand  paa  sit  yderste  skœnket  hende  ait  hvad  han  efterlod 
sig  af  saadanty  men  Hertug  Henrik  havde  alligevel  laget  det. 


*  H:    Und  gegeben  zu.       *  H:   den  eilften  tagk  des  monats.       •  H:  funf- 
zehenhundert  und  im  funfundfunfzigsten. 


554  1551.     28.  Aug. 

Christian  III  og  hans  Brodre  tog  bestemt  Parti  for  Sesteren,  og  i 
MaJ  1550  sendtes  den  iyske  Kansler  Anders  Barby  og  den  lyneborgske 
Kansler  Lie,  Balthasar  Clammer  til  Hertug  Henrik  for  at  stette  hen- 
des  Fordringer  og  se  at  faa  Slottet  og  Amtet  Sehivan  overladt  til 
hende  i  Siedei  for  Graboiv.  Hertug  Henrik  lovede  ogsaa  at  stille  sig 
imedekommende  ouerfor  Hertug inden,  og  den  videre  Forhandling  hen- 
vistes  til  et  Mede  i  Wismar  mellem  Raader  fra  begge  Sider.  Paa 
dette  Mode  opnaaedes  dog  ingen  Enighed,  da  Hertug  Henrik  irods 
sine  tidligere  Udtalelser  ikke  vilde  strœkke  sig  videre,  end  Liugedings- 
brevet  og  de  overleverede  Registre  forpligtede  ham  lil^  kun  lovede  han 
at  sende  Gesandter  til  Kongen  til  videre  Forhandling.  Da  disse  imid- 
lertid  ikke  kom,  sendtes  Hans  Barnekov,  Dr.  Bernt  Wiegbolt  Friis  og 
Lie.  Balthasar  Clammer  i  Sept,  igen  til  Hertug  Henrik.  De  skulde 
hœvdey  at  der  i  Overensstemmelse  med  Skik  og  Brug  i  fyrstelige  Muse 
burde  sikres  Hertuginden  en  aarlig  Indtœgl  af  3000  Goltgylden,  sva- 
rende  til  10  p.  C.  af  30,000  Goltgylden,  det  dobbelte  af  Medgiften,  da 
y>die  Widerlaget  burde  vœre  ligesaa  stor  som  Medgiften,  og  ligesom  tid- 
ligere se  at  faa  Schwan  sat  i  Stedet  for  Grabow,  men  kunde  disse 
Fordringer  ikke  scelles  igennem,  maatle  de  lade  sig  neje  med,  at  der 
anvistes  Indkomster  til  et  Belob  af  2250  Gylden  i  Guld,  ikke,  som 
man  fra  meklenborgsk  Side  vilde  foriolke  Livgedingsforskrivningen.,  i 
Mont,  i  Amterne  Grabow  og  Grevesmûhlen,  dog  skulde  Grabow  for 
Hertugens  Regning  forsynes  med  gode  Bygninger  og  Husgeraad. 
Spergsmaalet  om  de  resterende  750  Gylden  og  om  Morgengaven  skulde 
henvises  til  Markgrev  Hans  af  Kûstrins  Kendelse.  Denne  Sendelse 
frugtede  dog  ligesaa  lidi  som  nogen  af  de  tidligere,  derimod  fik  Lie. 
Balthasar  Clammer,  der  i  Nov.  paany  sendtes  til  Meklenborg,  udvirkef, 
at  Hertug  Henrik  gik  ind  paa  at  lade  Regist renés  hoje  Ansœttelse  af 
Godsernes  Indkomster  nedsœtte  noget.  Hertug  Henrik  synes  ogsaa  ved 
den  Lejlighed  at  hâve  lovel  at  give  efter  paa  andre  Punkter,  sœrlig  at  hâve 
lovet  at  ville  lade  an  vise  Hertuginden  en  aarlig  Indiœgt  af  2250  Gylden 
i  Guld,  men  i  en  Skrivelse  af  1.  Jan.  1551  stillede  han  sig  aller  paa  det 
tidligere  Standpunki,  ai  de  2250  Gylden  skulde  forslaas  som  Ment, 
ikke  Guld. 

Da  Hertug  Johan  Albrechl  af  Meklenborg ,  Hertug  Henriks  Neveu, 
ko  ri  efter,  i  de  fersie  Dage  af  Febr.  1551,  besogle  Christian  UI  i  Nyborg 
for  at  bevœge  ham  til  at  slutte  sig  til  Konigsbergforbundet  af  26.  Febr. 
1550  mellem  Hertug  Albrechl  af  Preussen,  Markgrev  Hans  af  Kûstrin 
og  Johan  Albrecht  til  Forsvar  for  den  evangcliske  Religion,  lovede 
han  at  forsoge  en  Mœgling  i  Livgedingsstriden.  Hertug  Henrik  gik 
under  de  paafolgende  Forhandlinger  med  Johan  Albrecht  ind  paa,  at 
de  2250  Gylden  i  Lingedingsforskrivningen  skulde  forslaas  som  Guld- 
gylden,  hvilket  vilde  svare  til  3000  Gylden  i  Mont,  og  der  forhand- 
ledes  om,  at  Amtet  Stavenhagen  skulde  trœde  i  Stedet  for  Grabow. 
Christian  III  og  sœrlig  Hertuginde  Elisabeth  holdt  dog  stadig  paa  de 
3000  Guldgylden,  men  Hertug  Johan  Albrecht  erklœrede,  at  dette  ab- 
solut ikke  kunde  s(eltes  igennem,  da  det  var  sœdvanlig  Brug  i  Meklen- 
borg, at  die  Widerlage<  var  det  halve  af  Mcdgiften,  men  denne  faldt 
saa    ogsaa    iilbage   lit    Brudens  Familie,    hvis    der   ingen  Livsarvinger 


1551.     28.  Aug.  555 

var,  medens  i  Ovretgskland^  hvor  *die  Widerlage*  var  lig  Medgiften, 
denne  sidste  ikke  faldt  tilbage.  I  Augusi  1551  sendte  Christian  III 
Hans  Barnekov,  Woislaf  Wohitzer  og  Balthasar  Clammer  til  Meklen- 
horg  for  endelig  at  faa  Striden  hilagl.  Paa  et  Mode  i  Schivan  lykke- 
des  det  ogsaa  28.  Aug.  Hertug  Johan  Albrecht  at  faa  mœglet  en  Over- 
enskomst  (Nr.  73),  hvorved  Hertug  Henrik  bL  a.  lovede  at  anvise 
Hertug inden  en  Indtœgl  af  3000  Gylden  i  Ment,  at  bygge  et  nyt  Hus 
paa  Grabow  og  at  forsyne  Livgedingshusene  med  det  neduendige  For- 
raad,  hvilke  Indremmelser  dog  kun  skulde  gœlde  under  visse  Se- 
tingelser. 

Kongen  og  hans  Sesier  antog  Ouerenskomslen,  skent  de  var  ait 
andet  end  iilfredse  med  de  tU  Indremmelserne  knyttede  Beiingelser  og 
erklœrede  ikke  at  kunne  forstaa,  at  Hertug  Henrik  ikke  vilde  under- 
kasle  sig  nogle  Fyrsiers  relslige  Kendelse  angaaende  de  andre  Punkter. 
Herluginden,  ledsaget  af  danske  Raader,  rejste  derefter  i  Okt.  over  for 
at  overlage  Livgedinget,  hvilket  ikke  gik  af  uden  Stridigheder  Der 
klagedes  fra  Kongens  og  Hertugindens  Side  over,  at  Hertug  Henrik 
trods  Schwan-Traktaten  alligevel  vilde  forringe  Livgedinget,  og  Kongen 
truede  endog  med  at  ville  kalde  Sesteren  tilbage.  Tilsidst  blev  dog 
Slottene  Grabow  og  Grevesmûhlen  overdragne  Herluginden,  og  Kongen 
mente,  ai  det  saa  var  bedst  at  lade  Sagen  hvile  forelebig. 

Da  Hertug  Henrik  kort  efier  dode,  6.  Febr.  1552,  og  Herluginden 
klagede  over,  al  Indlœg  terne  langt  fra  beleb  sig  til  de  lovede  3000 
Gylden  Ment,  fordi  Regist renés  Ansœitelse  af  Indkomsten  af  Godserne 
var  ait  for  hoj,  anmodede  Kongen  Hertug  Johan  Albrecht,  der  nu 
havde  faaet  Enestyrelsen  i  Meklenborg,  om  i  Betragtning  af  sin  tid- 
ligere  Stilling  til  Striden  nu  at  serge  for,  at  Herluginden  fik  ait,  hvad 
der  tilkom  hende.  Da  Johan  Albrecht  imidlertid  slraks  efter  forlod 
Meklenborg  for  al  deltage  i  Krigen  mod  Kejseren,  maatte  Sagen  hvile 
til  Efieraaret,  men  saasnart  Johan  Albrecht  var  kommen  hjem,  gentog 
Christian  III  sin  Opfordring.  Havde  Christian  III  og  Hertuginde 
Elisabeth  haabet,  al  Johan  Albrecht  skulde  stille  sig  mère  imodekom- 
mende  end  Hertug  Henrik,  blev  de  snart  skuffède.  Ved  et  personligt 
Mode  i  Vordingborg  i  Slulningen  af  Oktober  1552  erklœrede  Johan 
Albrecht  ikke  al  kunne  indgaa  paa  nogel  uden  sin  Broder  Vlriks 
Samlykke,  og  der  a  fiai  les  der  for  et  Mode  i  Schwerin  22.  Jan.  1553 
m  Forhandling  om  Sagen.  Paa  dette  Mode  klagede  de  danske  Ge- 
sandier  over,  at  Livgedingsgodserne  gav  900  Gl.  mindre  i  Ind- 
tœgl om  Aarel,  end  de  efter  Forligel  i  Schwan  overleverede  Registre 
udviste,  og  at  Grabow  endnu  ikke  var  blevel  forsynet  med  ordentlige 
Bygninger  og  Invenlarium;  endvidere  forlangte  de  Livgedinget  forhejet 
med  750  Guldgylden,  en  Morgengave,  Udlevering  af  Hertug  Magnus^s 
Efterladenskaber  og  Erstatning  af  mindst  et  Aars  Oppebersel  af  Liv- 
gedinget. De  meklenborgske  Raader  erklœrede,  at  Johan  Albrecht  af 
Hensyn  til  sine  umyndige  Bredre  og  sin  sindssvage  Fœtter  Hertug 
Filip  ikke  kunde  gaa  videre,  end  der  var  fastsat  i  Schwan-Traktaten, 
dog  vilde  han,  hvis  de  danske  vilde  lade  det  meklenborgske  Fyrstehus 
beholde  Hertuginde  Elisabeths  Medgift,  forhoje  Livgedinget  med  1000 
Gl.  aarlig  ;    Morgengave  kunde  der  ikke  gères  Fordring  paa,  da  det  i 


556  1551.    28.  Aug. 

Meklenborg  var  Skik  kun  at  giue  Klenodier  og  Klœder,  og  det  havde 
Hertuginden  faaet,  Hertug  Magnus's  Efterladenskaber  kendte  Johan 
Albrecht  intet  til,  men  kunde  Hertuginden  bevise  sin  Ret  til  dem,  vilde 
Johan  Albrecht  relie  sig  derefler,  der  stod  dog  ikke  noget  derom  i 
Livgedingsbrevet.  Johan  Albrecht  vilde  give  1000  GL  Ment  for  det 
ferste  Aars  Oppeborsel  af  Livgedingsgodset  og  forbedre  Bygningerne 
og  Invenlariet  paa  Grabow.  Det  lykkedes  ikke  at  komme  til  nogen 
Overenskomst,  derimod  enedes  man  3.  Febr.  1553  (Nr.  74-)  om  ai  hen- 
vise  Sagen  til  Hertug  Johan  Frederik  den  œldre  af  Sachsens  Afgerelse 
enten  i  Mindelighed  eller  ved  en  retslig  Kendelse.  Johan  Frederik  paa- 
tog  sig  ogsaa  Hvervet  og  ansatte  et  Mode  til  12.  Juni;  Johan  Albrecht 
anmodede  dog  om  en  Udsœttelse  i  2  Maaneder,  og  siden  forhindrede 
Stridigheder  mellem  Kurfyrst  Aagust  af  Sachsen  og  Hertug  Johan 
Frederik  den  sidslnœvntes  Mœgling. 

Da  Hertug  Johan  Frederik    var  ded  3.  Maris  1554-  uden  at  hâve 
faaet  noget  gjort  ved  Sagen,  henvendte  Christian  HI  sig  paany  direkie 
til  Hertug  Johan  Albrecht  med    Opfordring  lit,   indtil  en  endelig  Over- 
enskomst  kunde  naas,    at  overlade   Hertuginden   et  Slot,    hvoraf  hun 
kunde  oppebœre  de  Penge,    hun   nu   manglede.     Disse    Forhandlinger 
ferle  dog  ikke  til  noget,  men  der  foresloges  fra  meklenborgsk  Side  igen  en 
Mœgling,    eventuelt    Voldgiftskendelse,    af   den    afdede    Hertug    Johan 
Frederiks   Sonner,  Johan  Frederik  den  yngre  og  Johan   Vilhelm.    Her- 
paa    vilde  Christian  HI   dog    nedig    gaa   ind,    da  Sagen   derved   vilde 
trœkke    i   Langdrag    og   disse   Fyrsler  nœppe   kunde  antages  at  vœre 
gunstig   stemte   mod  ham  paa  Grand  af  hans  nœre  Slœgtskabsforhold 
til  deres   bitre    Fjende,    Kurfyrst   Augusl.     De  danske  Gesandter,    der 
medte    ved  Hertug  Johan   Albrechts   Bryllup   i    Wismar   i  Febr.   1555 
med  den  preusiske  Hertugdatter  Anne  Sofle,  Christian  HFs  Sosterdatter, 
havde   Ordre   til  at  forhandle  om   Sagen   og  foreslaa   Striden   afgjorl 
ved    en   Kendelse  af  3  Raader  fra  hver  Side,    men   vilde  de  meklen- 
borgske   Hertuger,   Johan   Albrecht  og  Ulrik,  ikke  gaa  ind  paa  det,  da 
ved    en   Kendelse  af  de   ungc  Hertuger   af  Sachsen.     Formedelst  Bryl- 
lupsfestlighederne    kunde    de    meklenborgske    Hertuger    ikke    forhandle 
med   de   danske  Gesandter   om  Sagen,    men    der   aftaltes   et   nyt  Mode 
mellem  Raader  fra    begge   Sidcr   i   Lybœk    Sond.    exaudi,    Modet    for- 
lagdes    dog    senere    til    Roslock.      Efter    en    Forhandling   8,    Maj   med 
Hertuginde  Elisabeth,  der  nœgtede  al  lade  Fordringerne  paa  de  mang- 
lende  750  Guldgyhlen,  Morgenpaven  og  Efterladenskaberne  efler  Hertug 
Magnus  falde,  udfœrdigede  Christian  HI  og  Hertug  Hans  den  15,  Maj 
Instruks  og  Fuldmagt  for  deres  Afsendinge.    De  skulde  gère  den  danske 
Belragtning    gœldcnde   med   Hensyn    til    Livgedingssummens   Storrelse. 
Morgengaven,  Efterladenskaberne  og  Indiœgien  af  Godserne  i  det  forste 
Aar  efter  Hertug  Magnus's  Dod,  men  kunde  den  ikke  sœttes  igennem, 
maalie  de   nejes   med   en  Forbcdring    af  Livyedinget   med  mindst  500 
Guldgyhlen    aarlig    i   Stcdel  for  de    750  Guldgyldcn,    Husgeraadet   og 
Hertug  Magnus' s  Efterladenskaber  ;  Morgengaven  maalie  de  ogsaa  lade 
falde,   hvis   den    absolut   ikke   kunde  scelles  igennem.     For  Indkomsten 
af  Livgedingsgodserne  i  det  forste  Aar  af  Hertuginde  Elisabeths  Enke- 
lid  skulde  de  forlange  3000  GL  i  Guld,    men  maalie  nojes  med  3000 


1551.    28.  Aug.  557 

Gl.  i  Mont.  Ligeledes  skulde  de  Mangler^  der  havde  vist  sig  efter 
Trakiaien  i  Schwan,  afhjœlpes.  Kunde  Enighed  ikke  opnaas,  skulde 
de  foreslaa  en  Afgerelse  af  Striden  ved  en  Kendelse  af  lige  mange 
Raader  fra  h  ver  Side  eller  af  et  upartisk  Vniversitet  eller  retskyndige. 
De  maatte  dog  titsidst  gaa  ind  paa  en  Henvisning  af  Sagen  til  Her- 
tugerne  af  Sachsens  Afgerelse,  men  màatte  ikke  gaa  ind  paa  Forslag^ 
der  kun  tjente  til  at  tiœkke  Tiden  vd,  og  skulde  foreslaa  et  Mode  i 
Lybœk  ved  St.  H  ans  Dags  Tid  til  Voldgiflskendelsens  Afsigelse.  —  Paa 
Medet,  der  aabnedes  26.  MaJ,  lykkedes  det  ikke  at  opnaa  Enighed,  da 
de  meklenborgske  kun  vilde  gaa  ind  paa  enten  at  forheje  Livgedingd 
med  200  Gl.  Ment  ont  Aaret  eller  betale  2000  Gl.  en  Gang  for  aile. 
Forslaget  ont  en  Afgerelse  af  Striden  ved  en  Kendelse  af  Raader  fra 
begge  Sider  afvistes  ogsaa;  derimod  underskreves  6.  Juni  en  Overens- 
komst  (Nr.  75)  om  Stridens  Afgerelse  ved  en  Voldgiftskendelse  af 
Hertugerne  af  Sachsen.  Kong  Christian  III  nœgtede  dog,  22.  Juni,  at 
ratificere  denne  Overenskomst,  da  den  efter  hans  Mening  kun  kunde 
tjene  til  at  forhale  Sagen  i  det  uendelige,  og  henvendte  sig  til  Prœlater 
og  Stœnder  i  Meklenborg  med  stœrke  Klager  over  Hertugernes  Optrœden 
overfor  Sesteren.  Samiidig  forelagde  han  det  holstenske  Ridderskab 
aile  A k terne  i  Livgedingsstriden  og  erklœrede,  at  han  nu  ikke  saa  anden 
Udvej  til  at  skaffe  Sesteren  hendes  Ret  end  at  arrestere  meklenborgske 
Skibe  og  Gods  i  Riget  og  Hertugdemmerne.  Ridderskabet  fraraadede 
dog  bestemt  dette,  da  Meklenborgerne  ingen  Handel  drev  i  Hertugdem- 
merne. saa  der  vilde  en  Arrest  vœre  uden  Virkning,  og  en  Arrestering 
af  Skibe  og  Gods  i  Sundet  vilde  ramme  de  meklenborgske  Stœder  og 
let  medfere  Forviklinger  med  Hanseforbundet,  men  nœppe  gère  den 
tilsigtede  Virkning  paa  de  meklenborgske  Hertuger,  der  laa  i  Strid  med 
deres  Stœder.  Desuden  kunde  det  let  medfere,  at  Hertugerne  berevede 
Hertuginde  Elisabeth  ait  og  sendte  hende  hjem.  De  foreslog  der  for, 
at  man  skulde  se  at  faa  Striden  bilagt  enten  af  Hertugerne  af  Sachsen 
eller  ved  Kammerretten.  I  vœrste  Fald  vilde  Ridderskabet  foretrœkke, 
at  Kongen  og  Hertugerne  betalte  Hertuginde  Elisabeth  hvad  hun  kom 
til  at  mangle,  da  det  dog  blev  billigere  end  at  fere  en  Krig. 

Kort  efter  lykkedes  det  imidlertid  at  komme  til  en  forelebig  Afslut- 
ning  af  den  lange  Strid.  Hertug  Ulrik,  der  nu  havde  faaet  Del  i  Re- 
geringen,  bestemte  sig  til  at  fri  til  Hertuginden  og  havde  derfor  Intér- 
esse /,  at  Livgedingssagen  blev  ordnet  paa  en  for  denne  gunstig  Maade, 
I  August  sendte  han  en  af  sine  fortrolige  Raader,  Hans  Buch,  til 
Christian  III  for  at  erklœre  sin  Villighed  til  at  gaa  ind  paa,  at  der 
af  begge  Hertuger  sikredes  Hertuginde  Elisabeth  en  Indkomst  paa  3000 
Guldgylden  af  Godserne  Grabow  og  Grevesmûhlen,  og  at  der  for  deres 
Regning  byggedes  et  nyt  Hus  paa  Grabow,  men  han  haabede  saa,  at 
Kongen  til  Gengœld  vilde  lade  de  andre  Fordringer  falde;  samtidig 
skulde  Gesandten  erhverve  Christian  IIVs  Samtykke  til  JEgteskabet 
med  Hertuginde  Elisabeth.  Christian  III  gav  ogsaa  imedekommende 
Svar  paa  begge  Henvendelser.  I  sin  Svarskrivelse  af  17.  Sept,  lovede 
Hertug  Ulrik  yderligere  at  ville  stille  sig  imedekommende  med  Hensyn 
til  Morgengaven,  de  oppebaarne  Indtœgter  af  Godserne  og  andre  Mangler. 
Christian  III  vilde  dog  hâve  Striden  endelig  afgjort,  ferend  Opsœttelsen  af 


558  1551.    28.  Aug. 

den  ngejEgieskabstraktat  mellem  Hertug  Ulrik  og  Hertuginde  Elisabeth  ^ 
og  bad  5.  Nov.  Hertag  Ulrik  formaa  Broderen  til  ogsaa  at  gaa  ind 
paa  rimelige  Foislag.  Dette  skete  hurtigere  end  ventet.  Et  Par  Dage 
efter  kom  Hertug  Johan  Albrecht  aldeles  uformodet  selv  til  Kebenhavn, 
vœsentlig  for  at  vinde  Christian  III  for  en  Understetlelse  af  Broderen 
Hertug  Christoffer,  der  155^  var  bleven  valgt  til  Koadjutor  i  Mrke- 
bispedemmet  Riga,  men  havde  vanskeligt  ved  at  hœvde  sin  Stilling. 
Det  Igkkedes  nu  at  komme  til  en  Forstaaelse  om  Livgedinget.  Den 
12.  Nov,  sluttede  Hertug  Johan  Albrecht  for  sit  Vedkommende  en 
Overenskomst  (Nr.  77)  med  Kongen  derom.  For  Hertug  Ulriks  Ved- 
kommende ordnedes  Sagen  ved  Mgteskabstraktaten  (Nr,  78)  af  16.  Febr. 
1556  mellem  ham  og  Hertuginde  Elisabeth.  Hertug  Johan  Albrecht 
synes  dog  kun  at  vœre  gaaet  ind  paa  Traktaten  for  at  vinde  Chri- 
stian IIFs  Understetlelse  for  Broderen  i  Lifland,  og  da  dette  ikke 
rigtig  lykkedes,  klagede  han  efter  sin  HJemkomst  ikke  alêne  over,  ai 
Kongen  havde  tvunget  ham  til  at  slutte  Traktaten,  men  gjorde  ogsaa 
stadig  Vanskeligheder  ved  at  bringe  den  til  Udferelse  og  anvise  Mer- 
tuginden  det  foregede  Livgeding,  hvilket  ferle  til  en  sœrdeles  skarp 
Brevveksling  mellem  ham  og  Christian  III  ^. 

Von  Gots  gnaden  wir  Johans  Albrecht,  herzog  zu  Mechlen- 
burg,  furst  zu  Wenden,  grafTe  zu  Schwerin,  Rostock  und  Star- 
gardt  der  lande  herr,  bekennen  hiemit  ôfTentlich:  Nachdem 
sich  etzlicbe  irrungen  zwischen  der  hochgebornen  furstin,  unser 
freundlichen  lieben  mhuemen,  frawen  Elisabeth,  geborne  aus 
kôniglichem  stame  zu  Dennemarcken,  herzogin  zu  Mechlenburg, 
herzog  Mangnussen  zu  Mechlenburg,  loblicher  seliger  gedechtnus, 
nachgelassenen  witfrawen,  und  dem  hochgebornen  fursten,  un- 
serm  freundlichen  lieben  vettern,  herrn  Heinrichen,  herzogen  zu 
Mechlenburg  etc.,  von  wegen  des  verschriebenen  leipguts  und  mor- 
gengabe  ein  zeillang  vorhalten  haben,  das  wir  demnach  auf  der 
durchleuchtigsten,    grossmechtigen    und    hochgebornen    fursten, 

»  Chr.  III  t.  Hertuginde  Elisabeth  8/,,  1550,  "/j,  "/,,  "/j.;,  1551,  »<>/,,  1553. 
*/,  1554,  **/i  1555;  til  Hertug  Henrik  ^U,  '<>/i,  1550,  »»/i  1551;  t.  Hert.  Joh. 
Albr.  «/„  2»/5,  «o/„  «/g,  »/e,  «/n  1551,  «Z,,  "/,  1552,  »«/,  1553,  «<>/„  »«/«  1554,  "/, 
1555;  t.  Hert.  Joh.  Albr.  og  Hert.  Ulrik  "/^  1555;  t.  Hert.  Ulrik  ^/u,  »*/,i,  "/n 
1555;  t.  Prœlater  og  Stœnder  i  Mcklenborg  *'/g  1555;  t.  Lie.  Balth.  Klammer 
"/e»  */8»  **/io  1550,  %  1551,  «^/^  1552;  t.  Hert.  Joh.  Frederik  af  Sachsen  "/s 
1553.  (Ausl.  Registr.).  Hertugerne  Henriks,  Johan  Albrechts  og  Ulriks  og  Her- 
inde  Elisabeths  Brève  til  Chr.  III  (Meklenborg  I).  Chr.  III's  Instruks  f.  A. 
Barby  og  B.  Klammer  Vs  1550,  Instr.  f.  Hans  Barnekov,  Bernt  Wigb.  Friis 
og  B.  Klammer  ^'/g  1550,  Helat.  fra  Gesandterne  ved  Bryll.  i  Wismar  1555 
(Meklenborg  III).  Akter  fra  Forhandlingerne  i  Schwerin  Jan. — Febr.  1553  og 
i  Kostock  8^/5—^/0  1555;  det  holst.  Ridderskabs  Betœnkn.  "/,  1555;  Hert.  Ulriks 
Instruks  f.  Hans  Buch  «%  1555  (Meklenborg  IV  b). 


1551.    28.  Âug.  559 

herrn  Christian,  zu  Dennemarcken,  Norwegen,  der  Wenden  und 
Gotten  kônigs,  und  herzog  Jobansen  zu  Holstein  etc.,  unser 
lieben  herrn  und  ohmeen,  freundlich  ansuechen  solche  irrunge 
nachvolgender  gestalt  durch  unsere  freundliche  underhandlung 
vorglichen  und  beygelegt  haben,  nemlich: 

1.  Das  unser  freundlicher  lieber  vetter  bewilligt,  uf  Micha- 
elis  schirsten  hochgedachter  witfrawen  uf  den  beiden  heusem 
und  emptern  Grabow  und  Grevesmôllen  drey  tausent  gulden 
muntz  jarlicher  gewisser  nutzunge  zu  machen  und  an  dieselbe 
heuser  und  nutzunge  anweisen  zu  lassen,  und  das  die  nutzun- 
gen  an  getreidich  und  allen  andern  amptsgefellen  der  abrede 
und  geringerunge  nach,  so  hiebevor  mit  dem  Luneburgischen 
cantzler,  licentiaten  Balthaser  Clammern,  derwegen  ufgericht, 
soUen  angeschlagen,  und  darinne  nicht  gerechnet  werden,  was 
inhalt  der  leipgedingsverschreibunge  auzuschlagen  nicht  gebur- 
lich,  auch  die  register  uf  die  drey  tausent  gulden  vorfertigt  und 
uf  den  sonabend^  nach  Egidi  schirsten  gegen  Rostock  in  des 
radtmans  Hoppenstangen  haus  der  koniglichen  wirden  und 
furstlichen  rethen  zugeschickt  werden,  dieselbige  irer  kon.  w. 
und  liebden  zu  berichten;  und  da  einiger  misverstandt,  als  wir 
doch  zu  geschehen  nicht  hoffen,  nochmals  solcher  register  und 
anschlags  halben  furfallen  wurde,  haben  beiderseitz  ire  liebden 
solchs  zu  unser  ferner  freundlichen  underhandlunge  und  pilligen 
vergleichunge  gestalt.  Welcher  beider  heuser  und  leipzucht 
nutzunge  ire  liebde  vermuge  der  hievor  aufgerichten  heiradz- 
handlunge  und  leibgedingsverschreibunge  besitzen  und  gebrau- 
chen  solle,  darbey  ire  liebden  auch  gegen  meniglichen  soll 
geschutzt,  gehandhabet  und  zu  rechte  vertretten  werden. 

2.  Daruber  bat  unser  freundlicher  lieber  vetter  ein  neue 
haus  uf  Grabow  furderlichen  zu  bawen  und  die  heuser  mit 
hausgerete,  zu  furstlicher  haushaltunge  nôttig,  zu  versorgen,  die 
vorwerck,  wo  einiger  mangel  aida  verhanden,  mit  vieh  und 
vorradt  zu  vorsehen,  auch  etzliche  vom  adel  mit  dreissig  pferden 
ritterdienst,  so  der  herzogin  gewertig  sein  soUen  —  doch  der 
steuer,  volge  und  lehenschaft  unschedlich  —  zur  zeit  der  ein- 
weisunge  neben  den  amptsvervandten  an  ire  liebde  zu  weisen 
und    dann    mit    etzlichen    wagenpferden    und    reitpferden,    was 

*  5.  Sept. 


560  1551.    28.  Aug. 

desse  ihre  liebe   nicht  bekommen  bette,   ire  lieb  freuntlich  zu 
begaben  bewilligt  und  freuntlich  versprochen. 

3.  Und  nachdem  die  kon.  und  furstliche  rethe  sich  der 
anfurderunge  der  morgengab,  barschaft,  so  herzog  Mangnus, 
iôbiicher  seiiger  gedechtnus,  veriassen  sol  haben,  und  achthalb 
hundert  goltgulden  jerlichs  einkommens  hochermelter  herzogin 
halben  nicht  haben  verzeihen  und  dieselbe  fallen  lassen  wôllen, 
sondern  irer  lieb  derwegen  wider  unsern  freundlichen  lieben 
vettern  die  rechtliche  zuspruche  irer  liebden  gelegenheit  nach 
oflfentlich  vorbehalten,  und  dann  unser  freundlicher  lieber 
vetter  hiebevor,  wie  oben  gemelt,  die  register,  so  zuvor  irer 
kon.  w.  und  liebden  zugestellet  worden,  und  den  anschlag  der 
nutzunge  gemiltert  und  geringert,  auch  in  itziger  handlunge 
drey  tausent  gulden  jerliches  einkommens  unser  freundlichen 
lieben  mhuemen  aus  den  gemelten  emptern,  so  dieselbige  so  vil 
nach  gepurlichem  anschlag  ertragen  mugen,  volgen  zu  lassen 
uf  unser  underhandlunge  bewilligt,  da  doch  s.  1.  seins  erachtens 
vermuge  der  heiradsverschreibunge  nicht  mher  dan  dreyund- 
zweinzigstehalb  hundert  gulden  muntz  an  jerlichen  nutzungen 
vermuge  der  alten  anschlege  anzuweisen  und  volgen  zu  lassen 
pflichtig  zu  sein  vermeinte,  so  hat  s.  1.  uf  den  fall,  da  sein 
lieb  oberzelter  dreier  punct  halben  von  s.  1.  tochter,  der  her- 
zogin, oder  jemands  anders  von  irer  lieb  wegen  rechtlich  an- 
gelangt  werden  soit,  offentlich  und  austrucklich  vorbehalten, 
alsdan  auch  rechtlich  auszufuren  und  erkennen  zu  lassen,  ob 
nicht  die  nutzunge  nach  dem  anschlage  in  den  ersten  ufge- 
richten  registern  hinfurter  auch  zu  rechnen  und  s.  l.  nicht  mher 
dan  dreyundzweinzigsthalb  hundert  gulden  und  nicht  drey 
tausent  gulden  muntz  der  heiradsverschreibunge  nach  jarlich 
zu  entrichten  pflichtig  sein  soit  oder  nicht. 

4.  Das  auch  alsdan  uf  unser  erkandtnus  und  macht- 
spruch,  den  wir  auch  alsdan  in  den  negsten  zweien  monden 
Avollen  erghen  lassen,  soll  gestalt  werden,  ob  die  uberige  jarliche 
achthalb  hundert  gulden  uber  die  dreyundzweinzigsthalb  hun- 
dert gulden  bey  der  furstlichen  witfraw^en  oder  unserm  lieben 
vettern  bis  zu  rechtlichem  austrage  pleiben  soUen,  oder  wie  es 
domit,  desgleichen  mit  den  erhôgeten  anschlegen,  mittler  weile 
soll  gehalten  werden,  und  wo  solchs  die  furstliche  witfrawe 
nicht  wolte  annhemen,  hat  sich  unser  lieber  vetter  daruf  recht- 


1551.    28.  Aug.  561 

lich  erkandtnus  zu  gedulden  erbotten,  ^  und  das  seiner  lieb  an 
solcher  rechtfertigunge  und  voriger  ufgerichten  eheberedunge 
und  anschlegen  alsdan  die  geringerunge  der  register  und  ver- 
mherunge  des  jerlichen  einkomens,  so  durch  dise  freundliche 
underhandlunge  bey  s.  1.  erhalten  worden,  zu  rechte  mit  nichten 
nachteilig  noch  schediich  sein  solie. 

5.  Es  bat  auch  unser  freundlicher  lieber  vetter  bewiliigt, 
zimlichen  vorradt  an  getreidich  und  anderm  uf  die  leibgedings- 
heuser  gegen  seiner  tochter  der  herzogin  ankunft  zu  schaffen, 
domit  ire  liebe  s.  1.  verhofTens  freundlich  fridlich  sein  wirdt, 
welches  an  gelt  und  allen  andern  einkommen  ufs  wenigste  der 
vierte  theil  von  eins  jars  nutzunge  des  leibguets  sein  soll,  das 
dann  die  kon.  und  furstliche  rethe  an  die  herzogin  zu  bringen 
und  irer  1.  zu  berichten  angenommen,  so  aber  die  furstliche 
wilfrau  darane  nicht  gesetiget  sein  wurde,  so  soll  irer  lieb  ire 
furderunge  von  wegen  der  aufgehobenen  nutzunge  auch  unbe- 
nommen  sein. 

Und  weil  dan  unser  freundlicher  lieber  vetter  und  die  kon, 

und  furstliche  rethe  solcher  gepflognen  handlunge  einen  schein 

von  uns  begert,  so  haben  wir  den  gezwifacht  und  jedem  theile 

einen  zugestellet  und    unser    secret  wissentlich  daruf  gedruckt. 

Geschehen    zu    Schwaen    den    28.    Âugusti    anno    tausent    funf 

hundert  und  einundfunfzig. 

H.  A.  h.  z.  M. 

Manu  propria  sst. 


1553.  3.  Febr.  (Schwerin).  Hertug  Johan  Albrechts  Deklara- 
tion  angaaende  Antagelsen  af  Hertug  Johan  Frederik  den 
aeldre  af  Sachsens  Maegling,  eventuelt  Voldgiftskendelse,  1 
Striden  om  Enkehertuginde  Elisabeths  Livgeding. 

Â:  Samtidig  Afskrift  (med  Paaskrift:  Schwerinischer  abschiedt 
anno  53).     (Meklenborg  IV  b). 

B:  SamUdig  Afskrift  (med  Paaskrift:  Copia  des  Schwerinischen 
absctieidts).     (Meklenborg  IV  b). 

Se  Indledningen  til  Nr.  73. 

Von   Gots  gnaden  wir  Johans  Albrecht,  herzog  zu  Meckeln- 


^  Udenfor  denne  §  cr  skrevet:  Diesen  punct  liaben  die  kon.  und  furst- 
liche rethe  an  die  kon.  w.  und  herzog  Johansen  zu  Holstein,  ire  gnedigsten 
und  gnedige  herrn,  zu  bringen  angenommen/  und  sol  uf  irer  kon.  w.  und 
lieb  zu-  oder  abschreiben  stehen. 

36 


562  1553.    3.  Febr. 

burg,   furst  zu  Wenden,    graff  zu  Schwerin,   der  lande  Rostock 

und  Stargart  herre,  bekennen   hiemit  offentlick:     Nachdem  der 

durchleuchtigst  furst,  herre  Christian  zu  Dennemarck,  Norwegen, 

der Wenden  und  Gotten  konningk  etc.,  und  der  hochgeborne  furst, 

herr  Johans,  herzog  zu  Holstein,   unser  lieben  herm  oheymen 

und  schwegere,  irer  kon.  w.   und  1.  rete  anher  in  den  irrigen 

sachen,    belangendt    herzog    Magnussen    zu    Meckelnburg    etc., 

miiter,  seliger  gedechtnus,  nachgelassenen   witwen,  irer  kun.  ^\ 

und  1.   fruntlichen  schwester,    zu   uns  zu   sunlicher  handelung 

abgefertigt,  und  ais  die  suhne  unfruchtbar  abgangen,  durch  die 

rete  vorgeschlagen  ist  worden,  das  die  kun.  w.  zu  Dennemargk 

und  herzog  Johans  zu  Holstein  leiden  konten,  das  die  sachen 

auf  den  hochgebornen  fursten,    hern  Johans  Friederichen    den 

eltern,   gebornen  churfursten  und   herzogen  zu  Sachsen,   landt- 

graven  zu  Duringen  und  marggraffen  zu  Meissen,  unsern  freunt- 

lichen    lieben    vettern,    zu   sunlicher  handelung  und  in  mangel 

der  sûhne  zu  rechtlicher  ausorterung  von  beiden  theilen  moch- 

ten  gestalt  werden,  das  wir  in  solchen  vorschlag  auch  gewilligt 

und  zugesagt   haben,    fur  hochgedachtem  unserm  freundtlichen 

lieben    vettern,    dem    alten   churfursten    zu    Sachsen,    sunlicher 

handlung  und,    da   die   suhne   unfruchtbar,   alsdan    rechtlicher 

ausorterung    und   s.  1.  rechtlich  erkantnus  zu  gewarten,    darbei 

wir    es    auch   ahn    aile   appellation    bleiben  lassen    und    dem- 

jennigen,    so    durch    s.    1.    sunlich   verhandelt  oder  auf   beider 

part   einbrengen   rechtlich   erkandt   wirdet,  fur  uns  und  unsern 

freuntlichen    lieben    bruder    wegen    volge    thun    wollen.      Und 

so    baldt    die    kun.    w.    zu    Dennemarcken    und    herzog    Hans 

zu  Holstein   uns   hierin   irer  kun.   w.    und  1.  entlich  gemut  zu- 

schreiben  werden,  wollen  wir  alsdan  neben  seiner  kun.  w.  und 

1.  an  den  churfursten   zu    Sachsen    schreiben    und   s.  1.  freundt- 

lich  bitlich   ersuchen,  das  s.  1.  sich  mit  dieser  handelung  beiden 

theilen   zu  freundtlichem  gefallen  beladen  und  darin  zu  verhor 

und  handelung  tege  ansetzen  mochte,   treulich  und  ungeverlich. 

Urkundtlich  haben  wir  unser  secret  wissentlich  auf  diesen 

brief  gedruckt,  der  geben  ist  zu  Schwerin  den  dritten  Februarii 

anno  53. 


^ 


1555.     6.  JuDi.  563 

75. 

1555.  6.  Juni  (Rostock).  Overenskomst  mellem  Kong  Chri- 
stian III  og  Hertugerne  Hans  og  Âdolf  paa  deres  Sesters, 
Enkehertuginde  Elisabeth  af  Meklenborgs  Vegne  paa  den 
ene  og  Hertugerne  Johan  Âlbrecht  og  Ulrik  af  Meklenborg 
paa  den  anden  Side  om  Henvisning  af  Striden  angaaende 
Enkehertuginde  Elisabeths  Livgeding  til  Hertugerne  Johan 
Frederik  og  Johan  Vilhelm  af  Sachsens  mindelige  eller  rets- 
lige  Afgorelse.  —  Ikke  ratificeret. 

O  :  Original  paa  Papir  (underskrevet  af  de  holstenske  og  meklen- 
borgske  Underhandlere  ;  ingen  Besegling). 

Se  Indledningen  til  Nr.  73. 

Wir Christian  zuDennemarcken  etc.  und  wir  Johans  undAdolf 
etc.,  gebruder,  als  unser  freuntlichen  lieben  schwester,  der  hoch- 
gebornen  furstin  und  frauen,  frauen  Elisabeth,  geborn  aus  konig- 
lichem  stam  zu  Dennemarcken  etc.,  herzogin  zu  Meglenburgk 
etc.,  wilwen,  ervs'elte  krigische  vormunde  und  volmechtige  an 
einem,  und  wir  Johans  Albrecht  und  Ulrich,  gebrudere,  herzogen 
zu  Meglenburgk  etc.,  in  namen  und  vorwaltunge  unsers  schwachen 
vettern,  hern  Philipsen,  herzogen  zu  Meglenburgk  etc.,  auch  in 
vormundtschaft  unser  unmundigen  gebrudere  und  vor  uns  selbst 
anders  teils  bekennen  hirmit  offentlich  :  Nachdem  wir  in  den 
irrigen  sachen,  belangendt  unser  konig  Christians,  herzogk 
Johans  und  herzogk  Adolfs  zu  Holstein  etc.  freuntlichen  lieben 
schwester  witthumb,  leibgedinge  und  andere  freuliche  gerechtig- 
keit,  nach  zusammenschickunge  unser  beiderseits  rethe  und 
unfruchtbar  handtlunge  solche  unser  beiderseits  mengel  und 
irrunge  uf  die  hochgeborne  fursten,  hern  Johans  Friderichen 
den  mitlern  und  hern  Johans  Wilhelmen,  gebrudere,  herzogen 
zn  Sachsen,  unsere  freuntliche  liebe  oheymen,  schwegere  und 
vettern,  sampt-  und  sonderlich  zu  sunlicher  handtlunge  und 
rechtmessiger  erorterunge  durch  ein  aufrichtig  und  bestendig 
compromis  allenthalben  zu  stellen  und  zu  voranlassen  gewilliget; 

1.  so  haben  wir  allerseits  voriger  handtlunge  und  bewilli- 
gunge  zu  volge  mit  gutem  bedacht  aile  und  jede  unser  irrunge  und 
gebrechen,  das  leibgut  und  freuliche  gerechtickeit  belangendt, 
uf  obberurte  herzogen  zu  Sachsen  etc.  in  der  gute  und  durch 
ire  liebden  rechtlichen  spruch  entlich  zu  erkleren  mechtig  ge- 
stelt,  voranlast  und  compromittirt,  wie  wir  dan  ire  liebden  zu 
gutlichen  hendelern,  wilkurlichen  richtern  und  fur  arbitros  in 
diesen  obbestimpten  irrungen  in  der  besten  und  bestendigsten 
form  der  rechte  hiemit  freuntlich  annemen,  voranlassen  und 
compromittiren  in  craft  dièses  briefs,  aiso  das  beiderseits 
unsere  rethe  uf  Margaretae  negstkunflig,  den  dreizehenden  Julii, 
zu  Lubeck  in  der  Luneburgischen  herberge  einkommen,  sich 
furderlich   erheben    und    die  sachen  bei  gemelten    herzogen    zu 

36* 


564  1555.    6.  Juni. 

Sachsen    etc.    sampt-  und   sonderlich  anhengig  machen   sollen, 
und  wan  ire  liebden,  wie  wir  uns  freuntlich  vorsehen,  sich  mit 
solchen  sachen  freuntlich   beladen  und  dieselben  angenommen, 
auch  geburiiche  citation  und  furbescheidt  an  uns  allerseits  lassen 
gelangen,  alsdan  soll  eins  jedern  parts  erforderunge,  notturfl  und 
kegenbericht  mit  dreien  setzen  —  da  itzlicher  satz  wechselsweise 
jeder  zeit  in  dreien  monaten  alwege  bei  vorlust  des  satzes  ein- 
gebracht  werden  soll  —  ubergeben  und  zum  urteil  beschlossen 
werden.    Wo  auch  einigem  teile  beweisunge  zu  vorfuren   zuer- 
kant  wurde,    soll  solche  kundtschaft  nach  ausgangner  commis- 
sion an(0:auch)beiderseits  unvordechtige  commissarien  innerhalb 
dreien  monaten  ohne  weiter  dilation  und   ufzugk  volfurt   und 
volnzogen    und   in    allen    gerichten   und  rechten   vor  bestendig 
und   kreftigk    gehalten  werden.    Doch   soll  iren   liebden   als  in 
dieser  sachen  erwelten  richtern  in  anfange   der  sachen  die  gute 
nochmals  zu  vorsuchen  frei  stehen  und  vorbehalten  sein;    und 
wo  die  sune  unfruchtbar  abgehet,  sollen  ire  liebden  durch  unsere 
rethe  alsbalde  unsernthalben  freuntlich  ersucht  werden,  das  ire 
liebden,  wan  in  den  sachen,  wie  obgemelt,  zum  uiieil  beschlos- 
sen,  in  dreien   monaten   irer  liebden  laudum   und  rechtspruch 
uf  vorgehende    citation    eroflfnen    und   publiciren  wollen,    und 
wo   es   die   notturft   erfordert   und    einigem   teile   gefellig,    soll 
demselbigen    ein    leutterungssatz    in    monatsfrist   einzubringen 
vorbehalten   sein.     Darauf   auch  mit  zweien  setzen  zum  urteil 
beschlossen    werden  soll,    und  was  alsdan  abermals  définitive 
erkandt  wirdt,   dasselbe  soll  von  allen  teilen  unwidersprechlich 
one  ferner  appellation   und  réduction  stedte,   veste  und  unvor- 
bruchlich  gehalten  und  demselben  allenthalben  wirglichen  nach- 
gesetzt   werden  bei  vormeidunge   vier  tausent  goltgulden  peen, 
welche   derjennige,    so   oft    wider   sollichen    spruch   gehandelt 
wirdet,  halb  unsern    frpuntlichen   lieben    oheymen.    schwegern 
und  vettern,    den    herzogen   zu  Sachsen,    und  die  andere  helfte 
dem    haltenden   part   unnachlesslich   und   one  ferner  erkantnus 
zu  bezalen   schuldig  und   vorpflichtet  sein  soll.     In   deme  und 
allen  andern  obgesatzten  artickeln   und  puncten  wir  uns   aller- 
seits   aller    freiheit    und    begnadunge    der    rechte    und    anderer 
mittel,   so  uns   von  haltunge  dièses  compromiss   zum  teil  oder 
gar  abhelfen   und   entfreien  mochten,   offentlich  und  ausdruck- 
lich  vorziehen   und  begeben  haben.    ailes  in  craft  dièses  briefs 
urkundtlich. 

2.  Und  wiewol  wir  obgenante  konigliche  Dennemarckische 
und  furstliche  Holsleinische  rethe  etzlicher  puncten  in  erwegunge 
unsers  be velichs  bedencken  gehabt,  in  sonderheit  die  weitleuftickeit 
und  lengerunge  des  process  und  das  bei  vorlust  des  satzes  und 
nicht  der  sachen  gesetzt,  das  bedingunge  der  furstlichen  witwen 
rhuigen  besitzes  ausgelassen,  so  haben  wir  doch  unsers  teils 
solliche  gestellete  notel  auf  ratification  bleiben  lassen  und  an 
unsere  gnedigste  und  gnedige  hern  zu  berichten  angenommen 
und  also  dièse  notel  mit  eignen  handen  unterschrieben. 


1555.     6.  Juni.  565 

3.  Gleicher  gestalt  haben  die  Meglenburgische  rethe  in 
erwegunge  unsers  bevelichs  bedencken  gehabt,  die  réduction 
und  peen  der  vier  tausent  goitgulden  mit  inseriren  zu  lassen 
und  das  compromiss  uf  beide  herzogen  zu  Sachsen  semptiich 
und  sonderlich  zu  stellen,  aber  doch  solliche  notel  bitz  uf 
ratification  bleiben  lassen  und  aiso  dièse  copey  auch  unter- 
schrieben.     Datum  Rostock  den  6.  Junii  anno  etc.  55. 

Woysiaff  Wobeszer  Hynrych  Hann. 

manu  propria.  Cordt  von  der  Lue. 

Bernart  Wigbolt  Friesz  D.  Johan  Lucka,  iicentiat. 

Johann  Strubb.  D.  Johannes  Hoffman, 

Mathis  Sitzwitz.  Doctor. 


76. 

1555.  10  Sept.  (Bornholm).  Reces  mellem  Danmark  og 
Lybsek  angaaende  den  Erstatning,  som  Lybœk  til  nœst- 
kommende  Paaske  i  Henhold  til  de  kgl.  og  lybske  Kommis- 
sserers  Afgerelse  skal  betale  til  de  bornholmske  Undersaatter, 
og  angaaende  den  gejstlige  Jurisdiktion. 

O  :  Original  paa  Papir  (med  6  paatrykte  Segl).  (Bornholm  Nr.  44). 
Tr:  Hûbert2,  Âktstykker  til  Bornholms  Hist.  S.  255—60. 

Paa  det  Mode,  der  i  Juni — JuU  1553  holdtes  i  Kobenhavn  med 
Hansestœderne  (se  Indledningen  til  Nr.  83),  overgaves  der  de  lybske 
Afsendinge  en  hel  Rœkke  Besvœringer  over  de  lybske  Fogder^  paa 
Bornholm.  Disse  Besvœringer  drejede  sig  dels  om  Overgreb,  som 
Fogderne  havde  gjort  sig  skyldige  i  overfor  private  Personer,  dels  an- 
gik  de  Stridigheder  mellem  den  lybske  Foged  paa  Hammershus  paa 
den  ene  og  den  kongelige  Jurisdiktionsfoged  paa  Bornholm,  de  adelige, 
der  havde  Gods  paa  0e/i,  og  de  bornholmske  Frimœnd  paa  den  anden 
Side  angaaende  Jagtret,  Strandingsret,  Toldfrihed  etc.  Da  Klagerne 
ikke  straks  kunde  afgeres,  fastsatles  et  nyt  Mode  i  Kobenhavn  til  For- 
handling  herom.  Paa  Grand  af  den  kort  efter  udbrydende  Pest  i 
Kobenhavn  forlagdes  Modet  til  Kolding,  hvor  de  lybske  Afsendinge, 
Dr.  Johan  Rudell,  Syndikus,  og  Raadmand  Bartholomœus  Tinnappel, 
modte  den  16.  Okt.  Da  den  lybske  Foged  Herman  Boitin  og  den  tid- 
ligere  Foged  Bernt  Knop  ikke  vare  modte  med  deres  Beviser,  kunde 
de  private  Klager  ikke  afgores.  Derimod  afgjordes  de  andre  Strids- 
sporgsmaal  ved  den  af  Kong  Christian  III  givne  Afsked  af  25.  Okt. 
(se  Tillœg),  hvori  det  tillige  bestemtes,  at  Kongen  og  Lybœk  skulde 
sende  Raader  til  Bornholm  til  1.  Maj  1554^  for  at  forhore  og  afgore  de 
private  Klager  og  undersoge,  hvormeget  Bernt  Knop  i  Modstrid  med  den 
lybske  Revers  af  18.  Sept.  1525  (Nr.  8)  havde  oppebaaret  af  den  gejstlige 


^)  Bernt   Knop   1525—43,    Blasius  v.  Wickede   1543—50,    Herman    Boltin 
1550—56. 


566  1555.    10.  Sept 

Jurisdiktion.  Paa  de  lybske  Afsendinges  Begœring  om  at  faa  en  ng 
Forskrivning  paa  Bornholm  paa  yderligere  50  Aar  i  Overensstem- 
mélse  med  §  16  i  Hamborgertraktaten  af  /4.  Febr.  1536  svaredes^  at 
Kongen  nok  vilde  give  en  saadan,  men  de  private  Klager  maatte  ferst 
afgeres  og  Lybœk  maatte  forinden  give  en  ny  Reversai. 

Medet  paa  Bornholm  udsattes  ferst  til  Si,  Hans  Dag  og  siden  til 
Bartholomœi  Dag  /'54.  Aug.]  1554^,  og  Meningen  var,  at  de  kongelige 
og    lybske  Raader  skulde   vœre  rejste  fra  den  til  samme  Tid  til  For- 
handling  med  Hansestœderne  om  deres  Privilégier  udskrevne  Herredag 
i  Odense   til  Bornholm,     Da   Herredagen    imidlertid  Irak   ud   til   Slai- 
ningen  af  September,  udsattes  Modet  paa  Bornholm  til  nœste  Sommer. 
Den    26.    Juni    1555    fastsatte    Kong    Christian   III   det    til  24.    Aug. 
Efter  at  de  private  Klagemaal   vare   blevne  forligte^    og   en  Overens- 
komst^   traffen   om  Bendernes  Skatter  og  Ydelser,  sluttedes  10  Sept,   en 
Reces    angaaende    Betalingen    af  den  Erstalning^    som  Lybœk  skulde 
y  de   de  klagende  Undersaatter  paa  Bornholm ,  og  Tilbagebetalingen  af 
den  Oppeborsel    af  den  gejstlige  Jurisdiktion,    som    Bernt    Knop   med 
Urette  havde  tilegnet  sig.     Da  Betalingen   alligevel  ikke  fandt  Sted  lit 
den  fastsatte  Tid,    mindede  Kong  Christian  III  23.  April  1558  Lybœk 
om  den  afsluttede  Reces.     Lybœk  undskyldte  sig  16.  Juli  med,    at  de 
lybske   Gesandter  kun   havde  antaget  Recessen  paa  Ratifîkation,  og  ai 
en    saadan    hidtil    ikke   var  bleven    given,   skyldtes,    at  der  var  nogle 
Artikler,  som  ikke  vare  optagne  i  Recessen,  hvorpaa  de  kgl.  Gesandter 
havde  haabet   at  kunne  skaffe  dem  Kongens  Haand  og  Segl;    angaa- 
ende Erstatningen  for  den  uretmœssig  oppebaarne  gejstlige  Jurisdiktion 
foresloges  en  ny  Forhandling.    I  sit  Svar  beklagede  Kongen  sig  stœrkt 
over  disse  Udflugter,    da   de   lybske  Gesandter  havde  erklœret  at  hâve 
Fuldmagt  til  at  forhandle    om   den   uretmœssig    oppebaarne   gejstlige 
Jurisdiktion;    Lybœk    havde    heller  ikke   givet  den    i  Recessen    lovede 
Erklœring  om  det  oppebaarne  Korn  og  Smer.     Hvis  Lybœkkerne  ikke 
betalte   Undersaatterne    paa  Bornholm   den    lovede  Erstaining,    maatte 
Kongen  gribe  til  andre  Midler^. 

Nachdem  die  irrungen  und  gebrechen,  so  sich  zwischen 
der  kôn.  mat.  zu  Dennemargken  etc.  und  derselben  underthanen 
an  einem  und  denen  von  Lubegk  und  derselben  amptleutten 
uf  Bornholm  anders  teils  erhalten,  vermoge  des  Coldingischen 
abschiedts,  den  funfundzwenzigsten  Octobris  anno  etc.  53  er- 
gangen,  durch  gutliche  unterhandlunge  oder  mit  rechte  solten 
entscheiden  werden,  seindt  demnach  dieselbe  durch  die  kôn. 
dazu  verordenten,  als  Brigge  Trolle,  Peter  Ochsen,  Niels  Langen, 
reichsrethe,  und  Andreassen  Wackern  etc.  in  be^^sein  und  kegen- 


*  Ved  Kommissionsforretningen  af  8.  Sept.  1555  (Hùbertz,  Aktst.  t.  Born- 
holms  Hist.  S.  220—51).  ^  Bornholms  Konstitution  af  9.  Sept.  (Hùbertz, 
Aktst.  S.  252—55).  »  Hùbertz,  Aktst.  S.  ISO  fF.,  201—10,  215—20,  273  f. 
Kanc.  Brevboger  1551—55  S.  331.     Clir.   lU  t.  Lybœk  ««/g  1555  (Ausl.  Reg.). 


1555.    10.  Sept.  567 

wertigkeit  ern  Herman  Falcken,  der  rechte  doctorn,  burger- 
meistern,  und  Bartholomeus  Tinnappel,  als  gesandten  der  von 
Lubegk,  in  der  gutte  folgender  gestalt  verglichen  und  ent- 
scheiden  : 

1,  Nemblich  das  der  clagender  part  der  gmeinen  under- 
than  nach  vieissiger  verbor  und  unterhandlunge  derselbigen 
irrigen  gebrechen  von  den  von  Lubegk  sollen  des  ihren  widderumb 
uf  schirstkunftige  ostern  befridigt  und  claglos  gestelt  werden, 
ailes  nach  vermoge  und  einhalt  der  Denischen  registratur  und 
verzeichnuss  der  gutlichen  vertrege  und  in  etzlichen  feilen 
erkandten  urteylen,  so  eins  den  von  Lubegk  zugestalt,  welche 
bezalung  den  parten  atich  alsbaldt  von  ihrem  zukunftigen 
amptman  Schweder  Kettingen  mit  handtgebenden  treuen  von 
wegen  seiner  hern,  der  von  Lubegk,  verheischen  und  zugesagt. 
Und  weill  unter  denselben  ciagen  etzliche,  die  sich  in  der  feide 
zugetragen,  dazu  die  von  Lubegk  zu  andtwordten  sich  nicht 
schuldig  zu  sein  vermeindt,  ist  denselben  dieser  bescheidt  ge- 
geben,  das  davon  der  kon.  mat.  soii  bericht  geschehen,  und 
was  seine  kon.  mat.  vor  bescheidt  werden  ergehen  lassen, 
damit  sollen  dieselben  irrungen  auch  beigelegt  und  entscheiden 
sein.  Es  soll  auch  solche  entrichtung  und  bezalung  der 
bemelten  underthan  uf  schirstkunftigen  ostern  geschehen  in 
beysein  und  kegenwertigkeit  desselben,  so  die  kon.  mat.  dazu 
verordnen  wirdt,  und  sollen  die  register  des  burgermeisters 
Clawes  Bardewigks  und  ern  Euert  Stôrteberch,  daruf  sich  die 
von  Lubegk  gezogen,  als  solten  darinne  vil  sachen  befunden 
werden,  die  albereidt  abgehandelt^  und  itzo  von  neuem  geclagt, 
mittler  weill,  so  dergleichen  abhandlunge,  die  itzo  geclagt  wor- 
den,  in  den  registern  gemelts  herrn  befunden,  die  originalien 
oder  derselben  glaubwirdigen  versigelten  extract  und  trans- 
sumpt  der  kon.  mat.  zugeschickt  werden,  damit  dieselben  be- 
sichtigt  und  die  langwirigen  irrungen  der  armen  gmeinen 
underthan  alsdan  hernachmals  durch  kon.  mat.  dazu  verordenten 
und  den  amptman  durch  gutte  oder  mit  rechtlichem  process 
einmhal  zu  grunde  entscheiden,  und  derhalben  neuer  beclagung, 
die  sich  die  von  Lubegk  uf  solchen  vhall  vorbehalten,  unnottigk 


^  1  1543  vare  de  to  nsevnte  lybske  Kommissœrer  og  Truid  Ulfstand,  Stig 
Pors  og  Jens  Brahe  fra  dansk  Side  sendte  til  Bornholm  for  at  forhore  Under- 
saatternes  Klager  over  Bernt  Knop  (jvfr.  Hûbertz,  Aktst.  S.  114 — 34). 


568  1555.    10.  Sept. 

und  abgeschafit  und  aiso  gentziichen  zu  friden  gestelt  und 
vertragen  mugen  werden,  und  darinne  keiner  neuen  ansprache 
die  underthan  ausserhalb  der  befindtlichen  unbefugten  clagen 
von  dem  amptman  gewertigk  sein  mogen,  daraus  nicht  anderst 
als  unufhorlicher  zweyspalt  und  irrunge  wurden  erwachsen. 

2:  Die  geistiiche  jurisdiction  belangt,  haben  die  von  Lubeck 
angezogefi,  das  sie  keinen  weittem  bepfelich  alleine  der  ufge- 
nomenen  brocke  vermoge  Berndt  Knops  ubergeben  register, 
sich  derselben  ufnhame  von  wegen  der  geistiichen  jurisdiction 
uf  pillicbe  mittei  zu  vergleichen;  aber  dieweii  in  Stig  Porss 
ubergeben  registern  derselbe  broke  nicht  alleine  vil  mher  und 
eine  grossere  anzall,  besondern  auch  daraus  zu  befinden,  das 
etzlich  korn,  botter,  rechterpennig,  schur-  und  kuheschmôr,  der 
zehende  von  den  gertstedten  bondern,  der  in  der  anzall  144, 
auch  von  etzlichen  kirchendienern  und  thumherrn  zu  Lunden 
dienern,  gestereyen  und  anders  etc.  in  den  summen  mit  ange- 
schlagen,  davon  sie  gar  keinen  bepfelich,  auch  berichtet,  das 
solches  hiebevor  zu  Coldingen,  weill  es  in  dem  scliattregister 
befunden  und  von  Berndt  Knopen  nicht  ufgebracht,  damais 
abgehandelt  sein  solte,  und  darauf  gebetten,  solchs  zuruck  an 
ihre  obern  und  eltisten  zu  brengen  ihnen  zu  vergonnen,  und 
mit  den  andern  broken  sich  zur  handlunge  erbotten,  und  wie- 
wol  ihnen  daruf  bericht  geschehen,  das  der  Coldingischer  ab- 
scheidt  von  keiner  abhandlunge  der  jurisdiction  vormeldte, 
auch  offentlich  am  tage,  das  solches  ailes  aise  zehenden  und 
geistiiche  zinse  der  geistiichen  jurisdiction  zugehorich,  die  sich 
die  kon.  mat.  vorbehalten,  und  itzo  ohne  weitteren  verzugk 
solte  vormoge  des  Coldingischen  abscheidts  zur  gutte  oder  mit 
rechte  entscheiden  werden,  demselben  also  auch  von  ihnen  ohne 
weittere  verlengerung  billiche  volge  geschehe,  hetten  auch  keinen 
bepfelich  von  den  andern  broken,  weill  dieselben  kon.  mat. 
billich  erstadtet  wurde,  von  denselben  etwas  abhandlen  zu 
lassen,  und  daruf  die  erstadtung  alsbaldt  erfordert  —  so  haben 
doch  die  von  Lubegk  uf  ihrer  vorigen  bitl  beruhet  mit  erbietten, 
es  wurden  ihre  obern  und  eltisten  ungezweifîelt  sich  dermassen 
daruf  ercleren,  das  kon.  mat.  desselben  ein  gnedigst  gefallen 
haben  w  urde  etc.  Daruf  die  sachen  dieser  gestalt  verabschiedet, 
das  kon.  mat.  in  ihrer  geistiichen  jurisdiction  die  befindtlichen 
enthobenen  broke  inhalts  beiderseits  register,  dero  summa  nach 


1555.    10.  Sept.  569 

gutlicher  vergleîchung  derselben  ufgenomen  ungeborlichen  schat- 
zunge  sich  in  die  drey  tausent  sechs  hundert  funfundzwenzigk 
margk  acht  schilling  Denisch  erstreckt,  billich  als  der  kon. 
mat.  vermoge  der  rethe  uferlegten  bepfelich  und  Coldingischen 
abschiedts  die  von  Lubegk  zu  erstadten  schuidich,  und  sich 
der  amptman  hinfurter  in  solchen  fellen,  der  geistiichen  juris- 
diction  zugehorig,  keiner  strafT  oder  einiger  beschatzung  anzu- 
massen  und  der  kon.  mat.  darinne  einigen  eintragk  zu  thuende 
ohne  aile  mittei  ferner  soll  enthalten. 

3,  Was  aber  die  ufnhame  des  korns,  botter,  wie  obgemelt, 
etc.,  belangt,  weill  sich  die  gesandten  davon  gentzlich  keinen 
bericht  zu  haben  beclagt,  ist  ihnen  nachgelassen,  solches  an 
ihre  obern  und  eltisten  zu  berichten,  jedoch  mit  dem  bescheidt, 
das  die  von  Lubegk  sich  daruf  ihrer  meinunge  bey  der  kon. 
mat.  zwischen  hir  und  schirstkunftigen  weihenachten  ercleren, 
daruf  die  kon.  mat.  sich  alsdan,  wes  sie  sich  zu  verhaiten 
haben  solten,  woll  ferner  wurden  bescheiden,  welches  sich  die 
gesandten  zu  beschehen  verwilliget  mit  anzeige  und  ferner  byt, 
sie  der  bewilligung  halber  mit  erstadtung  der  obbemelten  broke 
ausserhalb  ihres  bepfelichs  nicht  weitter  mochten  beschwert 
werden  mit  erbiettung,  das  von  ihren  obern  und  eltisten  auch 
uf  den  punct  ihre  erclerung  solten  zum  forderligsten  vor  itz- 
gemelter  zeit  schirstkunftigen  weihenachten  kon.  mat.  einbren- 
gen  und  sich  derhalben  mit  kon.  mat.  ferner,  endtlich  und 
schliesslich  zu  vergleichen,  dabey  es  die  kon.  redte  uf  ihr  vleis- 
sig  bitt  dismal  auch  haben  lassen  beruhen  und  fridlich  gewesen, 
jedoch  mit  dieser  protestation,  wo  solches  nicht  geschehe  oder 
aber  kunftig  mher  erkundet  wurde,  das  itziger  zeit  in  den 
registem  nicht  ubergeben  und  doch  der  geistiichen  jurisdiction 
zu  nachteil  enthoben,  solches  ailes  hochgedachter  kon.  mat.  an 
ihren  gerechticheitten  und  obgemelter  gerichtlicher  forderung 
zu  keinem  nachteil,  abbruch  oder  verhinderung  gereichen  und 
hiemit  nichts  benomen  sein  soll. 

4.  Gleicher  gestalt  der  von  Lubegk  gesandten  auch  bedingt, 
wo  glaubwirdig  erweislich,  das  Berndt  Knop  etzliche  ufnhame, 
so  in  Stig  Porss  registern  befunden,  nicht  bekommen,  das 
solches  obbemelter  bewilligung  auch  unschedtlich  sein  mochte, 
jedoch  sol  solcher  beweiss  vor  der  kon.  mat.  in  obbemelter  zeit 
eingebracht  werden,  desgleichen  wes  sie  also  in  diesen  gutlichen 


570  1555.    10.  Sept. 

unterhandlungen  nachgegeben,  das  ihnen  solches  in  zukunftigen 
zeitten,  wann  von  ihnen  das  haus  widderumb  der  cron  Denne- 
margken  uberlieffert,   dazu  ferner  zu  andtworten  nicht  woUen 
verhafll  oder  verpflicht  sein,  mit  fernerm  vorbehalt,    weil  auch 
etzliche  clagen   von  den  gmeinen  untertha[nen],    als  solten   sie 
mit  etzlichen  schatzungen  und  neuerungen  mher  dan  von  alters 
beschwert  sein,  furgebracht,  die  auch   verglichen   und  abgehan- 
delt,  und  sich  aber  in  den  alten  Schonischen  registern  wurde 
befinden,    das    die   von  alters  gegeben,    das   soichs    itziger   be- 
willigung  auch  unschediich  sein  solte,  demselben  also  in  allen 
puncten  und  artickeln,  wie  obstehet,   zu  erhaltung  bestendigen 
fridens  und  einigkeit  zwischen  den  ampten  und  gemeynen  in- 
whonern    der   kon.    mat.    landes    uf  Bornholm  hinfurter   ohne 
einige  vermeinte  behelf  und   einrede  soll  getreulich  nachgesetzt, 
und  die  gmeinen  underthanen  nicht  anderst,  wie  itzo  abgehan- 
delt  worden,  ferner  sollen  beschwert  werden.    Und  da  sich  aber 
felle  zutrugen,    derwegen  sie  billich  zu  beclagen  geacht,    sollen 
sie    mit   keiner   eignen   gewalt,    gefenglicher   bestrickung,    wie 
bishero  ohne  aile  rechtsforderung  geschehen,  ferner  mit  nicht 
beschwert  oder  bedrauet,    besondern  solche  vermeinte  anclage 
nach    lobe    und    redit   mit   ordentlichem    geburenden    process 
furgenommen  und  ausgeubt  werden. 

Welches  ailes  also  von  beiden  theilen  gutlichen  zur  pillig- 
keit  verhandelt,  beliebt  und  angenomen  worden,  und  zu  mherer 
urkundt  ist  dieser  recesse  von  beiderseits  obgemelten  zu  diesen 
hendlen  verordenten  mit  ihren  gewontlichen  pitschafften  be- 
crefftigt  und  versigelt  worden,  ailes  getreulich  und  ungeferlich. 
Geben  uf  Boringholm  den  zehenden  monatstagk  Septembris 
nach  Christ  unsers  hern  geburt  funfzehenhundert  und  im  funf- 
undfunfzigsten. 

TILLiEG. 

1553.  25.  Okt.  (Kolding).  Kong  Christian  III  s  Afsked  angaaende  for- 
skellige  Stridigheder  mellem  LybaBkkerne  og  Indbyggerne  paa 
Bornholm. 

K:  Danske  KanceUis  Brevbog  K.  1525  -  58,  P.  123—28. 
Tr:  Krag  og  Stephanius,  Christian  Mis  Hist.  II,  222—29. 

Wii  Christian,  met  Guds  naade  Danmarckis,  Norgis,  Vendis  oc 
Gottis  konning  etc,,  kiendis  oc  gior  hcrmet    aile   vitterligt,    at    epter- 


1555.    10.  Sept.  571 

thii  os  elskelige  borgemestere  oc  raadmendt  uti  Lûbeck  veed  therris 
sendebud,  hoglerde  mendt  her  Johann  Ruddel,  uti  retten  doctor  och 
sindicus,  och  her  Bertholomeus  Tynnappel,  raadmand  ther  samme- 
steds,  hafver  klagende  ladet  gifve  os  tilkiende,  at  vor  foget  ofver 
thet  gieslige  goets  paa  vort  landt  Borringhollum,  tesligeste  adelen(s), 
som  ther  paa  landet  boendis  ère  och  hafver  goets  ther  sammesteds, 
och  thee  frii  mend  paa  forne  Borringhollum,  som  hère  tiil  vort  slot 
Hammershus,  som  thee  Lûbeske  nu  af  os  uti  vere  hafver,  nu  ny- 
ligen  hafver  thennom  tiltaget  emod  gamble  sedvanne  at  ville  forkorte 
forne  Hammerhusses  rettiighed,  som  er  met  adelvild  at  slae  oc  skiude 
paa  therris  egne  grundt,  hvilcket  tilferne  alêne  hafver  veret  forne 
Hammershusses  rettighed,  som  thee  sige;  sammeledis  at  thee  undei- 
stande  thennom  at  giore  forhinderinge  paa  then  sedvanlige  told,  som 
burde  at  gifves  til  forne  vort  slot  Hammershus  oc  synderlige  af 
thee  ssedegaarde  ther  paa  landet,  som  bender  uti  boe  oc  bruge 
segellats,  tesligeste  befatte  thee  thennom  ocsaa  met  vrag,  som  strander 
paa  therris  egne  grundt,  hvilcket  thee  mener  at  vere  emod  Hammers- 
hussis  frihed;  thee  veygerer  thennom  ocsaa  at  vere  embitsmanden 
oc  fogetten  paa  slottet  herrige  oc  lydige,  oc  thee  ville  icke  heller 
udgifve  til  slottet  therris  sagefaldt  for  thennom  oc  therris  tienere. 
Sammeledis  mener  thee,  at  vor  jurisdictionfoget  ther  sammesteds 
skal  tiltage  seg  mange  sager  oc  ther  met  videre  befatte  seg,  end 
hannom  burde,  slottens  rettighed  til  afbreck,  oc  at  handt  met  andre, 
som  vii  hafve  tilforordineret  at  skulle  rette  oc  hore  sager  ther  paa 
landet,  miere  ère  retten  til  forhinderinge  end  gafvenlige;  framdeles 
at  mange  bonder,  som  boe  paa  thet  gieslige  goets  ther  paa  landet, 
hvilcket  goets  vii  os  forbeholledt  hafve,  veygerer  thennom  at  udgifve 
aarligen  15  pendinge  oc  tov  les  veed,  som  tilforne  af  arrilds  tiid 
hafver  veret  gifvit  til  slottet,  oc  therfor  beder,  at  vii  therudinden 
ville  hafve  et  indseende,  at  forne  Hammerhus  paa  syn  rettighed 
icke  blifve  forkortet. 

Theremod  hafver  adelen,  som  paa  vort  land  Borringhollum 
boendis  ère,  oc  andre,  som  goets  der  paa  landet  hafve,  tesligeste 
vor  foget  oc  embitsmandt  ofver  thet  gieslige  goets  ther  sammesteds 
béret  oc  gifvit  tilkiende,  at  therris  mening  icke  hafver  veret,  at 
thee  ville  giore  vort  slot  Hammershus  nogen  afbreck  eller  paa  syn 
rettighed  uti  noger  moode  at  forkorte;  men  at  adelen  hafve  skut 
eller  ladet  skiude  adelvildt,  hafve  thee  god  ret  til,  eflersom  vor 
kiere  salige  herre  faders,  koning  Fredericks,  loflige  oc  christelige 
ihukommelse,  oc  vor  egne  tilladelse  oc  nye  recesse,  therom  glort 
er,  indholler;  thennom  bor  ocsaa  epter  samme  recesses  indhold 
at  mue  tage  hves  vrag,  som  strander  for  therris  egne  grund,  och 
thermet  handle  epter  long  oc  ret,  oc  fogetten  paa  Hammershus 
ingen  ret  hafver  thermet  seg  noget  at  befatte.  Ydermiere  gifve 
thee  tilkiende,  at  thee,  som  vare  af  adelen,  epter  rigens  ret  oc 
therris  adelig  frihed  alenne  vare  os  som  therris  rette  herre  oc  kon- 
ning  undergifven,  oc  embitsmanden  paa  Hammershus  hagde  uti  ingen 
moode  ofver  thennom  at  biude  eller  regiere;  saa  hafver  oc  forne 
embitsmand    ofver    adelen    icke  at  strafife  eller  af  therris  bouder  oc 


572  1555.    10.  Sept. 

tienere  nogen  sagefaldt  at  forderre  eller  tage,  meen  adellen  sielf 
alêne  at  uppebere  sagefaldt  af  therris  egne  tiennere  efter  forne 
vor  tilladelse  oc  recess,  oc  beclaget  dog  adelen,  at  thee  oc  therris 
emod  saadanne  koninglige(n)  tilladelse,  recess  oc  frihed,  sammeledis 
emod  thee  Lûbeskers  egne  revers^,  bref  oc  segel,  vare  af  thee 
Lûbesker  oc  therris  fogetter  ofte  oc  mangfoldelig  besveret,  beskattet 
oc  paa  thet  allerhegeste  ofverfaldet  oc  fortrengt,  hvilcket  thennom 
paa  thet  hogeste  och  miere  end  thee  Lûbeske  forneden  hafver  at 
klage.  Och  hafver  the  af  adelen  oc  andre  paa  vort  landt  Borring- 
hollum  mange  besverlige  klage,  styckeviis  uti  schrift  begrebet,  ofver- 
antvordet,  therhoes  ocsaa  berettet,  at  the  af  adelen  eller  therris 
tienere  icke  hafve  thennom  veygeret  then  gamble  sedvonlige  told  at 
udgifve,  men  thet  begifver  sig  saa,  at  thee  Lûbeske  oc  synderlige  en, 
som  var  therris  foget,  veed  nafn  Blasius  van  Wickten,  hagde  paalagt 
en  nye  udragelig  told,  som  er,  at  hver  bonde,  saa  ofte  som  handt 
segler  met  kiebmandskaf  paa  syn  nerring,  naar  hand  kommer  tii 
landet  egen,  skal  hand  gifve  ofver  then  gammelle  sedvonlige  told  en 
tonne  bredt  eller  andet  goets  til  slottet;  saadanne  besverringer 
haive  thee  segt  at  paalegge  adelen  oc  therris  tienere,  oc  skulle 
adelen  therudinden  icke  hafve  therris  sedegaarde  frii,  som  dog  frii 
hafver  veret  af  arrilds  tiidt.  Sammeledis  beklager  adelen  sig,  at 
thennom  oc  therris  tienere  vederfares  allehonde  besverringer  til 
tinge  af  fogetten  paa  Hammershus  met  uret  oc  forhindris  meget 
paa  Iherris  rettighed,  oc  beder  oc  begierer  therfor  adelen  oc  andre 
vore  undersotte  paa  foroe  Borringhollum  gandske  underdanligen, 
[at]  ^  vii  thet  saa  hoes  thee  Lûbeske  ville  forskaffe,  at  thee  met  slige 
besverringer  motte  blifve  forskonet,  oc  at  thee  motte  fange  uprette- 
ning  for  hves  vold,  besverringe  oc  skade,  som  thee  hafve  lidet,  oc 
hves  thennom  eller  therris  tienere  er  aftrengdt  och  beskattet,  at 
thennom  thet  motte  blifve  betaledt;  och  tilbed  thee  af  adelen  then- 
nom, at  thee  oc  therris  tienere  uti  aile  underdanighed  ville  lade 
thennom  findes  emod  os  horsommelig,  oc  thersom  thee  Lûbeske, 
therris  foget  eller  nogen  mandt  thennom  noget  hafver  til  at  talle, 
thaa  ville  the  epter  thee  konninglige  recesser,  theroni  udgifvit  ère, 
til  herritsting  oc  landsting,  oc  forst  for  os  aile  tiidt  staae  hver 
mandt  til  rette  oc  gifve  oc  hende,  hvad  ret  er.  Thee  hafve  oc 
gifvet  tilkiende,  at  fogetten  paa  Hammershus  hafver  tillat,  at  skatte- 
bonderne  mue  indtage  nogen  agre  paa  fellet,  oc  nu  forbiudes  thet 
thennom  uden  al  loug  oc  ret,  uanscendis  at  samme  bonder  sielf 
hafve  lod  oc  deel  uti  forne  fellet;  sammeledis  vil  fogetten  af  Ham- 
mershus bruge  harejagt  oc  refvejagt  paa  adelens  grund  oc  eyendom 
oc  vil  icke  tilstede  adelen  at  mue  jege  enten  harrer  eller  refve  paa 
slottens  goets,  oc  meenne  therfor,  at  the  mue  giore  thennom  therris 
goets,  som  thennom  tilhorer,  saa  nottigt,  som  embitsmanden  giere 
thet,  som  hore  til  slottet;  vil  oc  fogetten  icke  tilstede  thennom  at 
mue  bruge  harejagt  oc  refvejagt,  thaa  mené  thee,  at  fogetten  icke 
hellcr  burde  thet  met  relte  at  hafve  paa  adelens  goets.     Saa  hafver 


»  Reversen  af  18.  Sept.  1525  (Nr.  8).     «  K:  oc. 


^ 


1555.    10.  Sept.  573 

oc  vor  foget  ofver  thet  gieslige  goets  béret  oc  schriftlig  fran  seg 
ofverantvordet,  at  Bernt  Knop  emod  the  Lûbeskers  revers  seg 
hafver  uti  mange  aar  tiltaget  vor  gieslige  jurisdiction,  som  vii  os 
forbehollet  hafve,  oc  ther  af  fanget  oc  til  seg  uppeboret  en  stor 
summa  pendinge,  oc  paa  vore  vegne  esket  therfor  betalinge.  Ther- 
hoes  ocsaa  gaf  tilkiende,  at  then  foget,  som  nu  er  paa  Hammers- 
hus,  undstander  sig  uti  gieslige  sager  at  indgribe  oc  forhindering  at 
giere  oc  thermet  vil  forkorte  vor  rettighed. 

Therpaa  hafve  thee  sendebud  af  Lûbeck  saa  sagt,  at  raadet  til 
Libeck  oc  embitsmanden  ingtet  viste  af  forne  recess  oc  adelig  frihed, 
tieneste,  jagt,  sagefald,  vrag  oc  andet  anrorrendis,  oc  bief  tingsvindenne, 
af  tingit  paa  Borringhollum  besegled,  forlagt,  at  uti  bispernes  tiid 
motte  adelcn  ingtet  befatte  thennom  met  jagten  oc  uti  thee  andre 
sager  icke  hafve  haft  saadanne  frihed  ;  saa  var  oc  thet  slot  Ham- 
mershus  met  Borringhollum  thee  Libesker  for  therris  skade  forscrefvit, 
eptcrsom  bref  oc  segel  therom  bemelder,  och  mente  therfor,  at 
thet  var  ulideiigt  icke  at  hafve  at  biude  ofver  adelen;  thee  frii  folck 
ville  thennum  ocsaa  uti  lige  maade  uddrage,  hvilcket  slottet  er  stor- 
ligen  til  afbreck.  Om  Blasius  von  Wickten  hafver  sogt  at  ville  for- 
hege  tollen,  som  sendebuden  her  bief  berettet,  thet  viste  thee 
icke,  men  gaf  tilkiende,  at  thet  er  icke  raadens  méninge  af  Libeck 
at  paanede  nogen  ther  paa  landet  noget  nyet  eller  utilbyrligt,  thet 
skaï  oc  blifve  afskaffet  och  skal  blifve  veed  then  gammelle  told,  och 
saa  moget,  som  Bernt  Knops  handling  bedreber,  sagde  hand  seg 
icke  at  vere  therfor  advaret,  ellers  viste  hand  seg  vel  therudinden 
met  god  beskeen  at  ville  forantvorde,  hand  sagde  oc  samme  sager 
at  vere  forligte  oc  foreente,  fer  handt  drog  ther  af  landet,  udaf 
vore  forordinerette  raadt  oc  sendebuden  af  Libeck;  hand  hagde 
oc  epter  samme  forligelse  stilled  h  ver  mand  tilfreds,  oc  til  tinget 
paa  Borringhollum,  fer  handt  drog  ther  af,  hagde  handt  tilbudet  at 
ville  staa  hver  mand  til  rette,  som  hannom  hagde  til  at  taie,  oc 
meente,  at  hannom  burde  met  rette  at  forskones  met  saadanne  klage, 
som  tilforn  vare  forligte;  oc  en  part  af  samme  clage  sagde  hand 
icke  at  bestaae  med  hvad,  som  gifves  tilkiende  om  then  gieslige 
jurisdiction;  therom  bief  saa  svaret,  at  Bernt  Knop  thet  hagde 
epter  provestens  begiering  seg  tiltaget,  oc  hves  hand  ther  af  hafver 
annammet  oc  uppeboret,  thet  hafver  hand  synne  herrer  til  Libeck 
beregnet  epter  hans  registers  lydelse  oc  gaf  tilkiende,  at  hand  icke 
hagde  haft  thet  gieslige  goets  saa  lenge  under  seg,  oc  at  handt  icke 
therfor  theraf  saa  meget  hagde  uppeboret,  som  saugt  var;  och  paa 
thet  siste  thee  thennom  undskylled  uti  saadanne  handel  oc  uret, 
gifvendis  tilkiende,  at  raadet  uti  Lûbeck  icke  er  tilneget  at  lade 
undersotterne  besverre  emod  retten  oc  gammel  sedvanne  eller  noget 
at  drage  til  thennom,  som  the  icke  hafve  ret  til;  oc  sagde  Bernt 
Knop  at  vere  ofverbedig  at  bevisse,  at  thee,  som  klagede,  met  han- 
nom ère  forligte  oc  tilfredsstilledt  ;  hvad  som  icke  aftaled  var,  thertil 
vilde  hand  til  minde  eller  rette  antvorde;  hves  klagemol,  som  nu 
hafver  veret  for  os,  skal  ocsaa  gifves  then  foget  tilkiende,  som  nu 
er  paa  Hammershus. 


574  1555.    10.  Sept. 

Nu  hafve  vii  Christian,  konning  til  Dannemarck  og  Norge  etc., 
af  synderlige  gunst  oc  naade  och  aile  forne  parter  til  beste,  paa  thet  at 
aile  forne  sager  thermet  til  gode  uden  videre  trette  oc  uenighed  motte 
afleggis,  oc  hver  motte  behoUe,  hves  handt  hafver  ret  til,  aden 
videre  besverringe,  och  epterthii  at  vii  thee  sager  notturflelige  veed 
vort  raadt  hafver  ladet  forhere,  oc  samme  vort  raadt  met  thee  sende- 
bud  af  Lubeck  hafver  therom  taledt  oc  hafver  herdt  tUtal  oc  gien- 
svar,  tesligeste  adelens  frihedt,  forscrifvelse  oc  revers  ofverve^t, 
therfor  (hafver)  ladet  gifve  saadanne  beskeed  udi  thesse  sager,  som 
epter  fylger: 

1.  Epterthii  at  thet  er  vitterligt,  at  adelen  paa  vort  laod 
Borringhollum  hafver  met  therris  frii  riddergoets  saadanne  friheder 
oc  naader  ligesom  andre  riddere  oc  adel  uti  vort  rige  Danmarck, 
thaa  ber  fogetten  paa  Hammershus  uti  ingen  moode  ofver  adelen 
noget  at  biude,  thennom  at  fange,  at  beskatte  eller  at  besverie,  eller 
oc  adelens  tienere  oc  bender,  som  til  therris  frii  riddergoets  herre 
oc  ligger,  at  beskatte  eller  af  thennom  tage  nogen  sagefaid,  om  thee 
noget  giere,  for  hvilcket  thennom  ber  at  straffes,  men  adelen  skulle 
sielf  straffe  therris  tienere,  eptersom  uti  forne  recess  tillat  er,  oc 
hafver  fogetten  paa  Hammershus  met  rette  thennom  therudlnden 
ydermiere  icke  at  forhindre. 

2.  Skal  oc  thee  af  adelen  epter  forbemelte  recesses  lydelse, 
som  udgifvit  \ar,  ferend  thee  Lûbeske  fick  vort  slot  Hammershus, 
mue  paa  therris  frii  riddergoets  skiude  oc  slae  adelvildt  oc  andeo 
vild,  af  hver  mand  uforhindrede.  Thersom  embitsmendene  paa 
vort  slot  Hammershus  ville  bruge  harejagt  oc  refvejagt  paa  adelens 
frii  goets,  tha  skulle  thet  skee  met  adelens  sambtycke  oc  ellers  icke; 
uti  lige  moode  skulle  oc  adelen  hoUe  thennom  emod  embitsmanden 
paa  slottet. 

3.  Mue  oc  adelen  anamme  oc  tage  til  thennom  hves  vrag, 
som  strander  for  therris  grundt,  oc  thermet  handle  epter  lougeo 
oc  landeretten,  oc  hafver  vort  slot  Hammershus  paa  adelens  frii 
goets  thertil  ingen  ret. 

4.  Oc  skulle  adelens  tienere  oc  andre  uden  aid  glensigelse 
udgifve  til  vort  slot  Hammerhus  then  gammelle  sedvonlige  told 
met  pendinge,  som  met  rette  ligger  til  slottet  af  thet  goets,  som  ther 
blifver  udskibet,  som  her  til  skeed  er;  oc  skulle  de  Lûbeske,  epter- 
som thee  thennom  sielf  tilbiude,  aflegge  then  told,  som  nyligen  er 
paaset,  oc  then  herepter  icke  tage,  oc  alêne  af  hver,  som  s^er 
fran  landet  oc  bruger  kiopmandskaf,  aarligen  hoes  then  forsa^t 
gammelle  tilberlige  pendingstold  icke  miere  tage  end  en  tenue  bred; 
oc  skulle  dog  adelens  seedegaarde,  alligevel  ther  boer  bender  uti, 
therfor  vere  frii,  som  thee  af  arilds  tiid  veret  hafver. 

5.  Uti  thesse  forne  artickelle,  som  adelens  friheter  uti  meldis, 
skulle  thee  frii  folck,  som  icke  adelig  frihed  hafver,  icke  vere  meent 
eller  therudinden  vere  begrebet,  men  thee  skulle  thennom,  epter- 
som therris  herkompst  er,  holde  thennom  emod  vort  slot  Hammers- 
hus oc  then,  som  thet  uti  befaling  hafver,  eptersom  af  arrilds  tiid 
sedvanne  veret  hafver,  oc  skal  dog  therris  tilbyrlige  frihed  uti  ingen 


1555.    10.  Sept.  575 

moode  forkortis,  oc  skal  hvercken  thennom  eller  nogen  ancien  noget 
nyet  paaleggis. 

6.  Skal  oc  thc  Lûbeske  eller  therris  foget  ingen  hinder  giore 
vor  jurisdictionfoget  uti  syn  befallîng  eller  uti  thee  gieslige  sager 
och  goets,  som  hand  hafver  befallîng  ofver,  oc  skal  thet  samme 
goets  brugis  epter  vor  befallîng  som  andet  vert  oc  kronens  goets 
uforhinderet,  eptersom  vii  os  forbehollel  hafve  uti  then  revers,  os 
the  Lûbeske  gifvet  hafver;  oc  skal  vor  jurisdictionfoget  seg  theremod 
aliène  befatte  met  the  gieslîge  sager  och  slottet  eller  hvem  thet 
hafver  i  befaling  ingen  forhindering  gîore  paa  hves,  thennom  hore 
met  retle. 

7.  Hves  undersottenes  clage  emod  Bernt  Knop,  Blasius  van 
Wickten  oc  Herman.Peutin,  som  nu  er  foget  paa  Hammershus,  oc 
uti  lige  moode  hvad  forne  vor  gieslige  jurisdictionfogei[s]  k^ager  oc 
begier  er  anrorendis,  eptersom  for  er  rerdt,  oc  eplerthii  at  samme 
handel  nu  icke  kand  endis,  thii  at  the  icke  hafve  her  nu  tilstede 
bevisning  oc  andet  samme  sager  anrorendis,  saa  at  therpaa  motte 
gifves  en  endelig  beskeen,  saa  er  vii  dog  af  synderlig  gunst  oc 
naade  oc  aile  sager  til  thet  beste  lilneyget  paa  sancte  Vulburgis 
dag^  ferstkommendîs  met  guds  hielp  at  forskicke  til  Borringholum 
tree  af  vor  raadt;  thersom  thee  Lûbeske  Ihaa  af  therris  oc  skicke 
vîlle  oc  Bernt  Knop  ihaa  hafver  tilstede,  thaa  skal  samme  sagçr 
blifve  forhordt,  oc  synderligen  hure  thet  begifve  seg  om  then  uppe- 
borsel,  som  Bernt  Knop  hafver  indtaget  af  vort  gieslig  forbehollen 
jurisdictiongoets,  hvilcket  os  met  rette  ber  egen  at  betales,  tes-' 
ligeste  thee  fordrage,  som  giort  er  uti  thee  sager,  paa  hvilcke  vore 
undersotte  nu  klage.  Oc  thersom  thaa  findes,  at  samme  sager  icke 
ère  forligle,  som  thee  sige,  thaa  skal  emellom  vor  jurisdictionfoget, 
tesligeste  thee  af  adelen,  som  thennom  beclager,  oc  andre  besverring 
paa  then  ene  oc  Bernt  Knop,  Blasius  von  Wicktens  handel  oc 
Herman  Bouthien,  som  nu  er  foget,  til  minde  eller  retle  forskaffes, 
hvad  ret  er,  saa  at  samme  sager  kunde  blifve  tilfredsstilledt  oc 
ingen  part  thennom  skulle  hafve  at  beclage;  thersom  thaa  findis 
miere  irringe  eller  undersoten  paa  Borringhollum  met  nogen  nye 
paalegge  blifver  besveret  emod  gammel  sedvanne  eller  oc  vort  slot 
Hammershus  skeer  nogen  forkortinge,  thaa  skal  oc  befales  samme 
tiid  therom  at  handle,  hvad  ret  er. 

8.  Skal  ocsaa  thee  nye  byggening,  som  paa  vort  slot  Hammers- 
hus bygget  ère,  besees,  om  the  komme  ofvereens  met  then  revers, 
thee  Lûbeske  fran  thennom  gifvet  hafver,  eller  ey. 

9.  Thersom  lensmanden  ellers  hafver  adelen  eller  andre  noget 
til  at  taie,  thaa  skal  hand  thet  forfelge  til  herritsting  oc  landsting 
oc  icke  thennom  met  vold  eller  ofverlast  besvere  eller  ofverfalle. 
Uti  lige  moode  skulle  thee  thennom  emod  hannom  ocsaa  holde. 
Skal  oc  befalingsmendene  paa  vort  slot  Hammershus  herepter 
ingen  besvere,  fange  eller  pinlig  forhere  lade,  uden  ther  er  tilforn 
dompt  paa  oc  forfuld  met  long  oc  ret,  som  gammel  sedvanne  veret 


1  1.  Maj  1554. 


576  1555.    12.  Nov. 

hafver,  eller  oc  ferjske  gerninger  ère  forhanden,  oc  skal  hand  lade 
hver  roand  vederfarres  saa  roeget,  som  ret  er,  oc  therudinden 
ingen  forhindre.  Thet  skal  ocsaa  vor  jurisdictionfoget  oc  andre 
forordenet  uti  lige  moode  giore  oc  theonom  therudinden  icke  lade 
findes  modstandig. 

Tiil  thés  ydermiere  vindisbyrdl  hafve  vii  thenne  afskeed  scrift- 
lig  ladet  forfatte  under  vort  secret  och  hver  part  en  lige  liudeodes 
ladet  antvorde.  Gifvit  och  skeed  paa  vort  slot  Koling  then  fempte 
oc  tiufvende  dag  uti  then  monet  Octobris  aar  etc.  1553. 


77. 

1555.  12.  Nov.  (Kbhvn.).  Traktat  mellem  Kong  Christian  III 
og  Hertug  Hans  paa  deres  Sester,  Enkehertuginde  Elisabeth 
af  Meklenborgs,  Vegne  paa  den  ene  og  Hertug  Johan  Al- 
brecht  af  Meklenborg  paa  den  anden  Side  angaaende  Enke- 
hertuginde Elisabeths  Livgeding. 

O:    Original    paa    Pergament   (med    de    3   Fyrsters   vedhsengende 
Segl)  i  Hovedarkivet  i  Schwerin. 

Se  Indledningen  til  Nr.  73. 

Wir  Christian  der  dritte,  von  Gots  gnaden  zu  Dennemarc- 
ken,  Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  konig,  und  wir  Johans, 
von  denselben  gnaden  erbe  zu  Norwegen,  herzogen  zu  Schles- 
wig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  graven  zu  Olden- 
burg  und  Delmenhorst,  gebrudere,  bekennen  und  thun  kundt 
mit  diesem  unserm  offnen  brieve  vor  allermeniglichen  :  Dem- 
nach  als  sich  langwirig  speen  und  gebrechen  von  wegen  der 
hochgebornen  furstin,unser  freundlichen  und  vilgelipten  schwester, 
muhmen  und  geschwey,  frauen  Elisabethen,  herzogin  zu  Mec- 
kelnburg  etc.,  widlwen,  an  einem,  und  uns  Johans  Albrechten 
und  unserm  freuntlichen  gelipten  bruder,  dem  hochgebornen 
fursten  hern  Ulrichen,  herzogen  zu  Mechelnburg,  und  unsern 
gelipten  unmundigen  brudern  anders  theils  unentscheiden  anhero 
erhalten,  und  uf  uns  von  loblicher  und  christlicher  gedechtnus 
weilandt  dem  hochgebornen  fursten  herrn  Heinrichen,  herzogen 
zuMeckelnburgk  etc.,  unsern  freundlichen  gelipten  vettern,  gelangt 
und  bracht  worden,  irer  lieb  widdumb  und  anders,  als  ire  lieb 
uf  seligen  todsfall  weilandt  auch  des  hochgebornen  fursten 
hern  Magnussen,  herzogen  zu  Meckelnburg,  unsers  freundlichen 
lieben  ohmen,    schwagers  und  vettern,    besprochen,    welche  ge- 


1555.     12.  Nov.  577 

brechen  uns,  herzog  Hans  Albrechten,  vor  den  halben  theil  und 
hochgedachtem  unserm  freundlichen  gelipten  bruder  herzog 
Ulrichen  vor  die  ander  helfte  als  mitregirenden  fursten  zu  er- 
ledigen  und  abzudragen  geburen,  —  das  wir  heut  dato  aus 
gottlicher  vorleihung  in  freundlichem  gehaltenem  gesprech  uns 
solcher  gemelten  gebrechen  vor  den  halben  theil,  weil  auch, 
wie  gemelt,  uns  Johans  Albrechten  herzogen  dieselben  nicht 
ferner  belangen,  freundlich  voreiniget,  vorglichen  und  grundtlich 
vortragen,  nemblich  und  also: 

/.  Das  wir  Hans  Albrecht,  herzog,  vor  den  halben  theil, 
als  uns  in  diesen  sachen  zukompt,  beliebt,  bewilligt,  besprochen 
und  zugesagt,  thun  auch  solches  hiemit  crafl  dits  ufgerichten, 
abgeredten  und  beschlossnen  freundlichen  vortrags,  weil  von 
wegen  hochgedachter  furstlichen  widtwen,  unsern  freundlichen 
gelipten  muhmen  und  geschwey,  vor  das  erst  geclagt  und  ange- 
ben,  das  die  drei  tausent  gulden  irer  liebe  im  Schwanischen 
vertrage,  durch  uns,  herzog  Hans  Albrechten,  zwischen  der  furst- 
lichen widtwen  an  einem  und  loblicher  und  christlicher  gedecht- 
nus  weilandt  unsern  vettern,  herzog  Heinrichen  zu  Meckelnburg 
etc.,  anders  teils  freundlich  vorhandelt  und  ufgericht,  durch  die 
angewiesen  leibgedingsgutter,  der  ambt  und  heuser  Grabaw 
und  GrevesmoUen,  nicht  gnugsam  erâtattet,  sondern  das  daran 
jerlich  etzlich  hunderl  gulden  zu  guter  rechnung  manglen  sollen, 
das  wir  hochgedachter  widtwen  vor  den  halben  theil  obgemelten 
mangel  der  berurten  drei  tausent  gulden,  dessen  grundtlich 
erkundigung  durch  unser  beiderseits  rethe,  als  darzu  zu  ver- 
ordnen,  beliebt,  gescheen  und  gethan  werden  soll,  in  gewissen 
dabei  ligenden  gutern,  die  nach  leibgedingsbrauch  dem  vorigen 
anschlage,  mit  dem  Luneburgischen  cantzler  Balthasarn  Clammer 
begriffen,  gemes  nicht  hoher  oder  geringer  —  das  ungewies  un- 
gerechent  —  angelegt  und  berechent  werden  soll,  wollen  und 
sollen  freundlichen  ersetzen  und  erstatten,  das  wir  auch  hiemit 
in  furstlichem  gutem  glauben  zu  thun  versprechen  und  zusagen, 
also  das  die  furstlich  widtwe  die  drei  tausent  gulden  muntz, 
in  dem  Schwanischen  vertrage  behandelt  und  bewilliget,  jerlich, 
volliglich  und  an  allen  abgang  haben  und  geniesen  muge.  Von 
wegen  des  andern  halben  theils  wirt  unser  freundlicher  gelipter 
bruder,  herzog  Ulrich,  sich  auch  freundlich  zu  erzeigen  und  zu 
vorhalten  wissen,  wie  sich  s.  1.  hiebevor  unser  ankunft  in  diesen 

37 


578  1555.    12.  Nov. 

und  andern  mangelhaftigen  artickeln  dieselben  zu  volnziehen 
erclert  und  eingelassen  soll  haben. 

2,  Und  wir  konig  Christian  und  Johans,  herzog  zu  Schles- 
wig,  Holstein  etc.,  gebrudere,  von  wegen  hochgedachter  unser 
freuntlichen  gelipten  schwester  und  wir  Hans  Albrecht,  herzog, 
wollen  mit  gotlicher  vorleihung  Phillipi  Jacobi  schirst,  welchs 
ist  der  erst  Maii,  des  kunftigen  sechsundfunfzigsten  jars  drei 
unserer  rethe  zu  Schweryn  schicken,  dohin  auch  von  der  furst- 
lichen  widtwen  wegen  drei  verordent  werden  sollen,  die  solch 
sach  des  berurten  mangels  der  vorgemelten  drei  tausent  gulden 
mit  vieis  zu  erkundigen,  und  soUen  auch  alsdan  unser  Hans 
Albrechten,  herzogen  etc.,  rethe  befehl  haben,  den  mangel,  als 
sich  bestendiglich  befinden  wirt,  mit  gewissen  iigenden  landt- 
guetern,  wie  vor  angezeigt,  unserntwegen  vor  den  halben  theil 
erstatten  und  ane  ferner  verziehen  anweisen.  Wir  Hans  Al- 
brecht, herzog,  wollen  auch  solch  gutter  in  massen  und  so  hoch, 
die  von  unsern  rethen  angewiesen  —  darob  besigelt  register  soiien 
verfast  werden  —  der  furstlichen  widtwen,  unser  freundlichen 
lieben  muhmen  und  geschwey,  vor  allen  abgang  geweren. 

S.  Dieweil  auch  hochgedachter  unser  vetter  herzog  Hein- 
rich,  loblicher  und  christliclier  gedechtnus,  anfangshero  in  die- 
ser  leibgedingshandlung  besprochen  und  befurdert,  das  leibguth 
in  goltswerung  zu  ersetzen  und  zu  bestellen,  und  s.  1.  in  un- 
entscheidner  sachen  mit  tode  abgangen,  wie  nach  ublichem 
brauch  geburlich,  als  das  heiradtgeldt  an  volwichtigem  golde 
einbraclît,  demnacli  der  furstlichen  widtwen,  wann  der  Schwa- 
nisch  vertrag,  der  in  alweg  mit  allen  andern  versigelten  brief- 
lichen  schein  und  urkunden,  sonderlich  die  heiradts-,  widdumbs- 
und  widerfalsverschreibung,  und  was  zu  ersetzung  derselben 
ferner  verhandelt  uud  verbrieft  worden,  unvorrucket  pleiben, 
soll  erstatt  und  erfult  werden,  wie  in  vorigem  artickl  verab- 
schidt  und  zugesagt,  noch  ein  tausent  gulden  muntz  zu  erset- 
zung der  goldswerunge  an  dem  leipguth  manglen,  so  gereden 
und  geloben  wir  Hans  Albrecht,  herzog,  hiemit  ufs  bestendigst, 
durch  unsere  rethe  aise  Philipi  Jacobi  schirst  zu  Schweryn,  wie 
in  vorigem  artickel  gesetzt  und  verabschidet,  vor  unsern  halben 
theil  zu  erstattung  der  gemelten  tausent  gulden  muntz  funf 
hundert  gulden  in  gewiessen  hebungen  und  Iigenden  grunden  und 
guetern    in   unserm   lande  Stargarde   in   vorgesetztem  anschlage 


1555.     12.  Nov.  579 

der  furstlichen  widtwen,  wie  leibgedingsrecht,  zur  gnuge  an 
muntz  anweisen  und  einantworten  zu  lassen,  die  wir  auch 
Vor  allen  abgang  woUen  geweren,  wie  in  vorigem  artickel 
gesetzt. 

4.  Und  nachdem  auch  hochgedachte  furstliche  widtwe  uf 
drei  tausent  goltgulden  vor  eins  jars  hebung  des  leibguts,  durch 
loblicher  gedechtnus  unsern  vettern  herzog  Hainrichen  einge- 
nomen,  und  ferner  uf  die  summen,  aïs  jeriich  an  den  drei 
tausent  gulden,  der  hochgedachten  widtwen  im  Schwanischen 
vertrage  bewilligt  worden,  jeriich  gemangelt,  auch  geburender, 
versprochener  und  zugesagter  morgengabe  halben  anfangshero 
bei  leben  hochgedachts  unsers  vettern  herzog  Hainrichen  ge- 
sprochen  und  forderung  angestalt,  darjegen  unser  vetter  alierlei 
furwendung  gethan  und  geacht,  darzu  nicht  vorpflicht  zu  sein, 
und  aber  die  furstliche  widlw^e  davon  nicht  absteen  woUen, 
und  doch  uf  unser  Christian  konigs  und  Johansen,  herzogen 
zu  Schleswig  Holstein  etc.,  gebruder,  freuntlich  anhalten  die 
furstlich  widtwe  solch  furderunge  bis  uf  zwei  tausent  goltgulden 
—  dar  doch  irer  liebe,  wie  dan  mit  claren  registern  darzuthun, 
vast  in  zehen  tausent  goltgulden  geburen  solten  — ,  gefelt  und 
geringert,  das  wir  herzog  Hans  Albrecht  zu  freundschaft  ange- 
nomen  und  zu  erhaltung  freundlicher  neigung  zugesagt  und 
versprochen,  thun  auch  solchs  biemit  ufs  bestendigst,  hochge- 
dachter  unser  freundlichen  gelipten  muhmen  und  geschwey  uf 
vorgemelten  tag  Philippi  Jacobi  zu  Schweryn  vor  unsern  halben 
theil  zu  erstattung  solcher  zwei  tausent  goltgulden  ein  tausent 
goltgulden  unnachlesslich  uf  ihr  1.  quitantz  zu  bezalen  und  er- 
legen  zu  lassen,  und  sollen  damit  alle(r)  vorgesatzten  furdrungen 
von  wegen  der  enthoben  einkommen  und  mengel  des  angewiesen 
widdumbs,  morgengab,  barschaft,  hausrath  und  vorrath,  von 
loblicher,  christlicher  gedechtnus  herzog  Magnussen  zu  Meckel- 
borch  verlassen,  und  ailes  ander,  nichts  ausgeschlossen,  allein 
was  der  Schwanisch  und  dieser  vertrag  innehelt,  ufgehaben  und 
gefelt  sein,  das  auch  also  zugesagt  und  bewilligt. 

5.  Wir  Johans  Albrecht,  herzog,  wollen  auch  vor  unsern 
halben  theil  neben  unserm  gelipten  brudern,  herzog  Ulrichen,  s. 
1.  vor  unser  ankunft  anhero  bewilligung  nach,  der  auch  der- 
halben  von  der  furstlichen  widtwen  zu  belangen,  aile  und  jedere 
gutter,  als  hochgedachter  unser  freundlichen  gelipten  muhmen 

37* 


580  i555.     12.  Nov. 

zu  widdumb  angewiesen  und  so  nochmals  angewiesen  werden 
sollen,  vor  allen  abgang,  spruch  und  furderung  in-  oder  ausser- 
halb  rechtens  vertrelten  und  geweren,   wie  pillig  und  recht  ist. 

6,  So  woUen  wir  auch  mit  den  Roren  zum  Neuenhaus 
verfugen,  der  furstlichen  widtwen  den  Rosenwynckell,  im  ambt 
Grabaw  gelegen  und  in  dem  widdumb  angewiesen,  unangefochten 
pieiben  zu  lassen,  weil  dîe  underthan  des  orts,  wie  vermerckt, 
desselben  gefelds  ahne  hoch  beschwer  und  verderben  nicht  zu 
entrathen  haben  sollen,  und  den  Roren  in  andern  orten  von 
dem  unsern  erstattung  thun  iassen.  ^ 

7.  Hiemit  sollen  aile  und  jede  irrunge,  hirin  nicht  bedinget, 
so  vil  die  uns,  herzog  Hans  Albrechten,  vor  unsern  halben  theil 
thun  belangen,  —  der  furstlichen  widtwen  vorbehalten,  was 
herzog  Ulrich  vor  den  halben  theil  derwegen  zu  thun  w^ill  ge- 
buren  —  freuntlich  und  zu  grunde  hingelegt  und  vortragen  sein 
und  pieiben,  und  der  vorwandtnus  nach  von  allen  theilen  be- 
stendiger,  freuntlicher  will  erhalten  werden. 

Das  also  von  allen  theilen  freuntlich  zugesagt,  beliebt  und 
angenomen,  des  in  urkunde  haben  wir  Christian  der  drit,  konig, 
und  Johans,  herzog  zu  Schleswig,  Holstein  etc.,  gebrudere,  von 
wegen  hochgedachter  unser  freundtlichen  gelipten  schwester, 
widtwen,  und  wir  Hans  Albrecht,  herzog  zu  Meckelnburg,  vor 
uns  und  unser  unmundigen  brudere  und  erben  zu  mehrer  ur- 
kunde und  steter  haltunge  an  diesen  freundlichen  vortrage 
unser  secrète  hengen  und  denselben  gezwifacht  verfertigen 
lassen,  das  jeder  theil  einen  zu  behalten.  Gescheen  und  geben 
in  unser  konig  Christians  stat  Coppenhagen  den  zwolften  Novem- 
bris  im  jar  nach  unsers  heilands  und  seligmachers  Christi  ge- 
burt  tausent  funf  hundert  funfundfunfzig. 

Christian.  manu  propria  sst.  H.  A.  h.  z.  M. 

manu  propria  ssc. 


^  Udenfor  den  ne  §  er  skrevet:  Diesen  artickel  hat  herzog  Johans  Al- 
hrecht  zu  Mechelburg  so  vil  eingereumbt  und  bewilliget,  so  vern  ine  s.  f.  g. 
lieber  bruder  herzog  Ulrich  einreumen  und  bewilligen  wurde. 


1556.  16.  Febr  581 

78. 

1556.  16.  Febr.  (Kbhvn.).  iEgteskabstraktat  mellem  Hertug 
Ulrik  af  Meklenborg,  Biskop  af  Schwerin,  og  Kong  Frede- 
rik  l's  Datter  Elisabeth,  Enke  efter  Hertug  Magnus  afMek- 
lenborg;  med  Hertuginde  Elisabeths  Arveafkald. 

Da  Hertug  Ulrik  af  Meklenborg  i  Âugust  1555  sendte  sin  Raad 
Hans  Buch  til  Kebenhavn  for  at  forhandle  om  BUœggelse  af  Strlden 
om  Enkehertuginde  Elisabeths  Livgeding  Q'vfr.  Indledningen  til  Nr, 
13) y  havde  han  tillige  giuet  denne  det  HuerUy  at  anholde  om  Enke- 
hertugindens  Haand  hos  Christian  III.  Denne  suarede  imedekommende 
paa  Hertug  Vlriks  Frieri,  og  i  Okt.  kom  en  ny  Gesandt  fra  Hertug 
Ulrik,  Jûrgen  Wackerbarth,  Hevedsmand  paa  Bûtzow,  for  at  takke 
Kongen  for  hans  Samtykke  og  meddele,  at  Hertugen  selv  vilde  komme 
til  Kebenhavn  til  Fastelavn  1556  for  at  fejre  Brglluppet  og  samtidig 
bringe  Spergsmaalet  om  Hertuginde  Elisabeths  Livgeding  til  endelig 
Afslutning.  Christian  III  udtalte  dog  5.  Nov,  Qnsket  om,  at  Hertugen 
vilde  sende  Raader  i  Forvejen,  helst  inden  Jul,  til  Forhandling  om 
Mgteskabstraktaten  og  Livgedingsforskrivningen,  for  at  ait  kunde  vœre 
i  Orden  inden  Hertugens  Ankomst;  da  Striden  om  det  garnie  Livge- 
ding ogsaa  maatte  vœre  bragt  til  Afslutning,  inden  det  ny  Livgeding 
kunde  fastsœttes,  maatte  Hertug  Ulrik  se  at  formaa  Broderen,  Johan 
Albrecht,  til  at  indgaa  en  Overenskomst.  Dette  skete  hurtigere  end 
ventet,  da  Hertug  Johan  Albrecht  umiddelbart  efter  aldeles  uventet 
kom  til  Kebenhavn  og  12.  Nov.  slultede  en  Overenskomst  med  Kong 
Christian  III(Nr.77).  Den  25, Nov.  antog  Hertug  Ulrik  for  sit  Vedkommende 
den  med  Johan  Albrecht  slultede  Overenskomst  og  lovede  at  sende 
Gesandter  inden  Fastelavn  for  at  forhandle  om  JEgteskabstraktaten  og 
den  ny  Livgedingsforskrivning.  I  Januar  1556  sendtes  ogsaa  Curt 
von  der  Lûhe  og  Christoffer  LinstoWy  men  det  lykkedes  dog  ikke  at  komme 
til  fuld  Enighed,  fer  Hertug  Ulrik  selv  kom  til  Kebenhavn.  Den  1^. 
Febr.  sendtes  Woislaf  Wobitzer  og  Sekretœr  Georg  Beyer  til  Hertug 
Ulrik,  der  lige  var  ankommen  til  Kebenhavn  —  11.  Febr.  var  han  i 
Vordingborg  —  for  at  bringe  Forhandlingerne  til  endelig  Afslutning. 
Allerede  16.  Febr.  fandt  Brylluppet  Sted,  og  somme  Dag  underskreves 
Mgteskabstraktaten  (A)  og  Livgedingsbrevet;  den  nœste  Dag  udstedte 
Hertuginden  sit  Arveafkald  (B)  ^. 


»  Hertug  Ulrik  t.  Chr.  III  "/,oi  "/n,  "/n  1555;  »/•  1556  (Meklenborg  I). 
Chr.  III  t.  Hert.  Ulrik  */,„  "/,„  "/u  1555,  «/j  1656  (Ausl.  Registr.).  Hertug 
Ulriks  Kreditiv  f.  Curt  v.  d.  Lûhe  og  Christ.  Linstow  •/,  1556;  Kreditiv  og 
Instr.  f.  Woislaf  Wobitzer  og  Georg  Beyer  til  Forhandling  med  Hert.  Ulrik 
"/«  1556  (Meklenborg  IV  b). 


582  1556.  16.  Febr. 


A. 

1556.  16.  Febr.  (Kbhvn.).  JEgteskabstraktat  mellem  Hertug  Ulrik  af 
Meklenborg,  Biskop  af  Schwerin,  og  Kong  Frederik  l's  Datter  Elisa- 
beth, Enkehertuginde  af  Meklenborg. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  5  vedhœngende  SegI). 

Wir  Christian  der  dritt,  von  Gots  gnaden  zu  Denmarken, 
Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  konnig,  und  wir  Johans 
und  Adolf,  von  denselben  gnaden  erbe  zu  Norwegen,  her- 
zogen  zu  Sclilesweig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen, 
graffen  zu  Oldenburgk  und  Delmenhorst,  gebrudere,  bekennen 
hîrmit  offenllich  vor  allermenniglich:  Nachdem  der  hochge- 
born  furst,  unser  freuntlicher  lieber  oheim  und  schwager,  her 
Ulrich,  herzogk  zu  Meckelnburgk,  furste  zu  Wenden,  graff  zu 
Schwerin,  Rostock  und  Stargart  der  lande  herre,  unlangst  den 
erbarn  unsern  lieben  besundern  seiner  liebe  vertreulichen  rath 
und  diener  Hansen  von  Bogk  an  uns  mit  credentz  und  vul- 
macht  abgeferdigt  und  darauf  durch  denselben  werben  und 
anzeigen  lassen,  das  sein  1.  aus  besunderm  freuntlichem  vertreuen 
wol  gneigt  weren,  da  es  von  dem  almechtigem  allerseits  zu 
gnaden,  heil  und  seligkeit  versehen,  sich  mittelst  jeiner  christ- 
lichen  ehestiftung  mit  der  hochgeborn  furstin,  unser  freunt- 
lichen  geliebten  schwester,  frauwen  Elisabeth,  geborn  aus  konig- 
lichem  stammen  zu  Denmarcken,  herzoginnen  zu  Meckelnburgk 
etc.,  witfrauen,  an  uns  in  ferner  verwantnus  und  freuntschaft 
zu  begeben,  und  derhalben  uns  freuntlich  ersucht  und  gebeten, 
das  wir  uns  solch  christlich  vornemen  freuntlich  gefallen  lassen 
und  mit  geburender  anzeige  hochgedachter  unserer  freuntlichen 
lieben  schwester  gemut  und  willen  aucli  darzu  bewegen  und 
also  geregt  vorhaben,  so  viel  an  uns,  freuntlich  befurdern  helfen 
wolten.  Weill  wir  dan  solche  gelegenheit  zu  freuntlichem  wol- 
gefallen  vormerckt  und  derhalben  nicht  unterlassen,  mit  unser 
freuntlichen  geliebten  schwester  von  diesen  sachen  freuntlich 
zu  reden  und  handelen,  auch  entlich  von  ihre  liebe  nach  ge- 
habtem  zeitlichen  rath  und  bedencken  derselben  geburenden 
bewilligung  freuntlich  vorwisset  sein; 

7.  als  haben  wir  auf  solch  beschen  ersuchen  mittelst  er- 
zaigtem  bevelich  und  gnugsam  volmacht  auch  kegenwertiger 
unserer  freuntlichen  geliebten  schwester  bewilligung  im  namen 


1556.  16.  Febr.  583 

der  hailligen  unzerlheilten  dreyfeltigheit,  derselben  zu  lobe  und 
zu  mherung  der  hailligen  christenheit,  auch  beiderseits  konig- 
licher  und  furstlicher  heuser  und  stammen  zu  mher  befreun- 
dunge,  ehren,  gedeien  und  ufnemung,  eine  christliche  heyrat 
und  gemahlschaft  beredt,  beschlossen  und  aufgericht,  also  das 
hochgedachter  unser  freuntlicher  lieber  oheim  und  schwager, 
herzogk  Ulrich  zu  Mekelburgk,  und  unsere  freuntliche  geliebte 
schwester  frau  Elisabeth  etc.  sich  zusamen  in  eine  christliche 
ehe  und  gemalschaft  zu  begeben  bewilligt,  die  sie  auch  aus 
verliehung  des  almechtigen  mit  christlichem,  gepurlichem  kir- 
chengebrauch  und  dem  ehelichen  beylager  auf  diesen  sontag 
esto  inihi^  und  fassnacht  dièses  sechsundfunfzigsten  jhares  alhie 
zu  Coppenhagen  fulziehen  sollen  und  willen. 

2.  Nachdem  auch  hochgedachter  unser  freuntlicher  lieber 
oheim  und  schwager  anderweit  seiner  1.  gesanten  rethe  und 
volmechtigen,  die  ernvesten  und  erbarn  Conradt  von  der  Luhe 
und  Christoffer  Linstow,  heut  dato  bey  uns  gehabt,  ferner  in 
kraft  habender  volmacht  mit  uns  von  wegen  unser  geliebten 
schwester  mit  wissen  und  bewilligung  derselben  eine  besten- 
dige  furstliche  heirat  und  widdumbshandelung  zu  bethedigen, 
schliessen  und  aufzurichten,  als  ist  auch  solcher  gestalt  in 
jegenwertigkeit  unsers  freuntlichen  lieben  oheimen  herzogk 
Ulrichs  zu  allen  theilen  berett,  bewilligt  und  vorabscheidet 
worden,  wie  folget: 

3.  Das  hochgedachte  unser  geliebte  schwester  hochge- 
dachtem  unserm  freuntlichen  lieben  oheimen  und  schwagern, 
herzogk  Ulrichen  etc.,  ihrer  liebe  kunftigen  freuntlichen 
lieben  hern  gemhal,  funfzehen  tausent  geslagen  Romische 
volwichtige  goltgulden  zu  heiratgelde  oder  brautschatz, 
darmit  wir  hiebevor  ihre  1.  ausgesteuret,  folgender  gestalt 
zubrengen  soUe  und  also,  das  seine  1.  ihrer  1.  leibguth, 
aise  derselben  von  wegen  voriger  ehe  mit  christlicher  und 
milter  gedechtnus  unserm  auch  freuntlichem  lieben  oheimen 
und  schwagern,  weiiant  herzog  Magnus  zu  Meckelnburgk  etc., 
vorschriben,  vormacht  und  angeweisen  ist  auf  die  zwey  heuser, 
empter  und  vogteien  Grabow  und  Grevesmuhlen  und  ferner 
dermassen  und  so  viel  anzuweisen  vorsprochen  und  bewilligt, 
das  es  drey  tausent  goltgulden  oder  vier  tausent  gulden  muntz 


1  16.  Febr. 


584  1556.  16.  Febr. 

jerlicher,  gewisser  einkommen  zu  ertragen,  anstadt  des  vorbe- 
stimpten  brautschatz  annemen  und  emphahen  solle,  ^ie  dan 
zu  der  behuf  seiner  1.  ide  und  aile  deshalben  aufgerichte  vor- 
schreibungen,  brif  und  sigel,  nachdem  die  heirat  fulnzogen, 
sollen  zugestelt  und  uberant^v'urt  werden,  damit  sein  1.  obge- 
mells  leibgut  der  ersten  ehe  auf  solche  drey  tausent  goltgulden 
oder  vier  tausent  gulden  muntz  jerliches  einkommen  s  gleicher 
gestalt  zu  geniessen,  wie  es  unser  geliepten  schwester  zu  haben 
und  geniessen  geburt,  darzu  wir  auch  s.  1.  freuntlich  fur- 
derlich  sein  willen. 

4.  Zudem  aber,  wan  der  fal  sich  begebe  —  den   der  al- 
mechtige  lange  verhuten  wille  —  das  unsere  geliebte  schwester 
aus  dieser  zeit  gefurdert,  und  also  dasselb  widdumb  erster  ehe 
widderumb  der  gepur  nach  an  den  furstlichen  stam    zu    Mec- 
kelnburgk   vorleddigt   und   verfallen  wurde,  als  soll    gleichwol 
furangezeigte    ehegelt    der    funfzeihen    tausent   goltgulden,     so 
ehe-     und     christlich    gedachtem    herzogk    Magnus     von     uns 
konnig    Christian    zu    gnuge,    vollig    und    wol    entrichtet    ist 
und     den     ufgerichten    vorschreibungen    nach    widderumb    an 
uns  und    unsere  erben  bette  erstatlet  und  vererbet  sollen   wer- 
den,!    des    ungeachtet  unserm  freuntlichem    lieben    oheim    und 
schwagern,    lierzog    Ulrichen,    und   seiner   1.    erben    zu    erblich 
eigen    pleiben   und  folgen,   das  wir  seiner  1.  und   unser  freunt- 
lichen    lieben    schwester  zu    besunderm    freuntlichem     gefallen 
nachgelassen     und     bewilligt;     wollen    auch    gleichs    fais    die 
hauptbriefTe,   darmit    uns,    konnig  Christian,  und  unsern  erben 
der  widderfall  solches  ehegelts  vorsichert,  seiner  1.  nach  dem 
ehelichen     beilager    freuntlich    zukommen    und    folgen    lassen 
und  also  unser  eigenthumb  und  recht  daran  gentzlich  abtretten 
und    ubergeben,   wie   wir   auch   hiemit   und  kraft  dièses  briefs 
seiner  1.  vorwilligen,  ubergeben  und  zueigenen. 

5.  Es  wurdt  auch  unser  geliebte  schwester  unserm  freunt- 
lichem geliebten  oheim  herzog  Ulrichen  etc.,  mit  furstlichen 
kleidern,  kleinoten,  silbergescbirr  und  anderm  zustande  nach 
ihrer  1.  standes  gebur  und  derselben  notturft  gnugsam  vorsehen, 
zukommen,  wie  solchs  underscheidiich  in  ein  bestendig  register 
verzeichnet  und  daraus  ferner  zu  vernemen  sein  solle. 

6.  Kegen  itzterzeltes  einbrengen  jerlicher  zinsen  und  ein- 
kommen   drey    tausent    goltgulden    oder   vier    tausent   gulden 


1556.  16.  Febr.  585 

muntz  des  in  erster  ehe  vermachten  leibguts  und  daneben 
des  zugeeîgten  ehegelds  funfzeihen  tausent  geslagener  volwich- 
tiger  Reinischer  goltgulden  sol  und  wil  unser  freuntlicher  lieber 
oheim  unser  freuntlichen  lieben  schwester,  frauen  Elisabeth  etc., 
seiner  1.  kunftigen  freuntlichem  gemhal,  noch  zu  ihrer  1.  widdumb 
sechs  tausent  gulden  muntz,  ein  gulden  zu  vierundzwainzig 
schilling  Lubisch  gerechnet,  jerlicher  gewisser  hebunge  und 
einkommen  nach  furstlichem  leibgedings  recht  und  gewonheit 
in,  aus  und  mit  seiner  1.  zustendigen  heusern  und  emptern, 
Mekelnburgk,  Boitzenburgk  und  Walsmulen,  oder  wo  dieselben 
solche  vorbestimpte  summa  der  sechs  tausent  gulden  muntz 
jerlicher  gewisser  einkommen  nicht  zu  ertragen  oder  auch 
nicht  frey  geweret  muchten  werden,  uf,  in  und  aus  andern 
seiner  1.  dabey  gelegenen  emptern  und  nemblich  Gnogen  und 
Stovenhagen,  darmit  solchen  abganck  und  mangel  nach  furst- 
lichem leibgedings  recht  und  [ge]wonheit  zu  ersetzen  und  erfullen, 
mit  allen  ihren  in-  und  zugehoringen  vorschreiben,  vermachen 
und  anweisen  also  und  dergestalt,  das  ob  nach  versehung  des 
almechtigen,  der  zu  allen  teilen  gnediglich  fristen  wolle,  unsere 
freuntliche  geliebte  schwester  etc.  seiner  1.  herzog  Ulrichs 
dodsfall  erleben  wurde,  das  sich  ihre  1.  vorerst  an  das  vorige 
angewisen  und  vorschriben  leibgut  der  ersten  ehe  uf  Grabow 
und  Grevismuhlen  und  andern  zusatz,  auch  an  ihrer  1.  haben- 
den  schmuck,  ketten,  kleider,  kleinotten,  silbergeschir,  barschaft 
und  anderm  zustande,  aise  dieselbige  neben  dem  heiratgut  an 
unsern  lieben  oheimen  herzogk  Ulrichen  etc.  gebracht  oder 
hirnach  zu  eigen  und  fur  sich  selbst  erlanget  bette,  one  men- 
niglichs  verhinderung  und  eintrag  zu  halten,  auch  dasselbe  one 
einiche  verkurtzunge,  schmelerung  oder  abbruch  zu  geniessen 
haben,  vorigen  deshalb  aufgerichten  vorschreibungen  auch 
habenden  besitz  und  rechtens  gentzlich  one  aile  neuerung, 
hinder  oder  nachtheil,  und  zudem  das  ihre  1.  noch  zu  verbesse- 
rung  und  kegenvermachung  ihres  eingebrachten  heiratguts  aus, 
in  und  mit  obbenanten  seiner  1.  herzog  Ulrichs  heusern  und 
emptern  Mekelnburgk,  Boitzenburg  und  Walsmuhlen  und  andern, 
wie  vormelt,  noch  sechs  tausent  gulden  muntz  jerlicher  gewisser 
einkommen  und  nutzungen,  als  obstehet,  und  also  zusamen 
aus  beiden  widdumben  zeehen  tausent  gulden  muntze  in  gleich- 
messigem  anschlage    der   gefelle    und    nutzungen,    wie   in  dem 


586  1556.  16.  Febr. 

widdumb  erster  ehe  vorn  ern  Balthasarn  Klammern,  licentiaten, 
Luneburgischen    cantzler,     anfenglich    zu    Gustrow     behandelt 
und  hernach  zu  beiden  theilen  entlich  gewilliget  und  angenomen 
isl  —  das   ungewisse  und   ungewonliche   nicht   zu    rechnen  — 
auch  was  an  obbestimpter  summa  mangelhaft  befunden  aus  and 
mit  andern  negst  belegen  und  sunderlich  den  obgenanten  gutern 
zu  ersetzen,  ailes   nach   fûrstlichem   leibgedings   recht    und  ge- 
wonheît  auch  one  jemands  eîntrag  oder  verkurtzung  wol  haben 
und  geniessen  muge,  idoch  bescheidentlich,  wan  die  funf  bundert 
gulden  muntz  jerlicher  einkommen,  aise  unser  freuntlicher  lie- 
ber  oheini  herzogk  Johans  Albrecht  zu   ergentzung  des  ersten 
widumbes    vorschriben,    unserer   freuntlichen   lieben    schwester 
uber  zuversicht   und  gebur  entlich  nicht  vermacht  und  gefoigt 
solten  werden,  das  solcher  mangel  gleichwol  unserm  freuntlichen 
lieben  oheimen  und  schwagern  herzog  Ulrichen  zu  ungleicbem 
beschwer   und   nachtheil  in  itziger  kegenvermechnus   nicht  ge- 
reichen,  sundern  seine  1.  dieselben  darnach  zu  messigen  haben 
und    solchs  abgangs  halben   unverbunden   stehen  soUen,    doch 
das    in    alhvegen    seiner   1.    theils  die  bewilligte   erfûUang  des 
ersten  widumbs  fulnzogen  und  also,  im  fall  gleicber  gestalt  die 
gepur  von  unserm  auch  freuntlichen  lieben  oheim  und  schwa- 
gern herzogk  Johan  Albrechten  erhalten.  die  beiden  withumben 
zusamen,  wie  vorgesetzt,  auf  zehen  tausent  gulden  muntze  oder, 
im    fall    die  funf  hundert  gulden  muntze  jerlicher  einkommen 
herzogk  Johans  Albrechten  theils,  wie  nicht  zu  hoffen,  entstehen 
solten,   nicht  mehr  aise  uf  zehenthalb  tausent  gulden  muntz  von 
unserm  freuntlichem   lieben  oheim,   herzog  Ulrichen,  und   s.  1. 
erben  unser  freuntlichen   lieben  schwester,  frauen  Elisabet,  zu 
widumb,  als  obstehet,    sollen   geweret   werden,  in  massen  dan 
solchs  furstlichen  leibgedings  vernotelung  mil  mherem  anhange 
hieneben    abgeredt,    vorfast    und    aufgericht    ist    und   von   s.  1. 
herzog  Uirichs  gesanten  und  rethen  obengenant  kraft  habender 
volmacht    underschriben,    darniit    dieselbige    also   zu  zeidt  des 
ehelichen    beylagers    in    geburender    form    und    unter   seiner  1. 
herzog    Uirichs    fûrstlichem    secret    und    hnndt    verfertiget    uns 
von    wegen    unser    geliebten   schwester  zu  handen  gestelt  and 
uberantwurtet  werde. 

7.     Desgleichen  sollen    auch  bestendige,  klare  register  ver- 
fertiget und  unser  freuntlichen  lieben  schwester  bald  nach  dem 


1556.  16.  Febr.  587 

ehelichen  beyiager  und  auf  der  heimfart  unverzuglich  zu  han- 
den  gestelt  und  ubergeben  werden,  darinnen  underschedlich 
aile  nutzungen,  gefelle  und  zugehoringen  solchs  furstlichen 
widumbs  in  vorberurtem  anschlage  vorzeichnet  und  bestimpt 
sein  ;  darauf  auch  folgends  nach  dem  tage  Philippi  und  Jacobi  ^ 
schierstkunpftig,  als  zu  verrichtung  des  ersten  widumbs  bestimpt, 
unserer  geliebten  schwester  solch  neu  verschriben  leibgut  auch 
alsobald  wircklich  angewisen  und  in  alwegen  gewehret  werden 
soll,  und  die  manschafl,  amptleute  und  underdanen,  darzu  ge- 
horig,  dermassen  mit  eiden  und  pflichten  verwant  gemacht, 
darmit  ihre  1.  uf  obberurten  fal  zeit  ires  lebends,  wie  in  furst- 
lichen leibzuchten  herkommen  und  recht  ist,  desselben  wid- 
dumbs  one  aile  hinderung  und  verkurtzung  zu  verwalten,  zu 
gebrauchen  und  niessen  megtich  sein  muge,  ailes  ferrer  und 
WTiter  einhaltes  berurten  vernotelten  und  ufgerichten  widumbs- 
vorschreibung,  darinnen  und  hieneben  unter  andern  auch  vor- 
sehn  und  bedingt  ist,  das  unser  freuntlicher  lieber  oheim  und 
schwager,  herzogk  Ulrich,  unser  freuntlichen  lieben  schwester 
nach  gebure  beiderseits  koniglichen  und  furstlichen  herkom- 
mens  dermassen  furstlich  und  ehrlich  bemorgengaben  will  und 
soU,  wie  solchs  zu  seiner  1.  freuntlichem  gefallen  vertreulich 
gestelt  isl,  und  soU  unser  freuntliche  liebe  schwester  mit  sol- 
cher  morgengabe  auch  andern  irer  1.  kleidern,  kleinoten,  silber- 
geschir,  barschaft  und  anderm  zustande,  als  irer  1.  neben  dem 
heiratgute  und  ehegelde  zu  unserm  lieben  oheimen  und  schwa- 
gern,  herzog  Ulrichen,  einbrengen  oder  hiernach  erlangen  und 
erzeugen  muchte,  auch  was  derselben  verehret  und  geschenckt 
wurde  one  menniglichs  verhinderung  und  eintrag  zu  walten,  auch 
davon  zu  Gots  ehren,  milten  und  andern  sachen  zuwenden 
haben;  was  aber  von  dem  allen  ihr  1.  hinder  sich  verlassen 
muchte,  das  soll,  wie  pillîg  und  recht,  an  derselben  erben  oder 
erbnemen  fallen,  auch  denselben  unverkurtzlich  mit  gutem  be- 
scheidt  zugesteU  und  gefolget  werden,  darmit  der  gelegenheit 
nach  zu  verordnen  und  gebaren. 

8,  Alsdan  unsere  freuntliche  liebe  schwester  der  gestalt, 
wie  oben  vermelt,  furstlich  ausgesteuret,  soUen  ihre  1.  verzicht- 
brieffe    des    vatterlichen,    mutterlichen    und    bruderlichen    erb- 

»  1.  Maj. 


588  1556.  16.  Febr. 

schaflen  und  angefelle,  \vie  die  in  erster  ehe  aufgerichtet  g^ 
^'esen,  in  iiirem  bestandt  und  kraft  bieiben  und  von  neuen 
uf  unsers  freuntiichen  lieben  ohmen  und  sch^'agers  herzog 
Ulrichs  person  und  namen  gerichtet  und  verfertîgt  und  za 
unsern  handen  zeit  des  eheiichen  beilagers  geraicht  ^^^erden. 

9,  Solchen  obberurten  vorschreibungen,  aiien  und  iden, 
auch  im  werck  und  der  thaet  alienfhalben  furstliche  fulnzie- 
hung,  gewherung  und  folge  und,  wan  darin  mangel  befunden, 
pillige  und  unverzugiiche  ergentzung  und  erstattung  geschen 
soil,  ane  allé  geferde,  auch  one  mennigiichs  einrede,  hinderunge 
und  eingriff,  derhalben  auch  unser  freuntlicher  lieber  oheim 
und  schwager,  herzog  Ulrich,  seiner  freuntiichen  lieben  gebruder 
bewilligung  und  im  fal  der  noth  der  Romischen  keyserlicben 
maiestat  confirmation  auf  sicii  nemen  und  darfur  gestehen  und 
fulthuen  soil  und  wiii  vor  sich  und  s.  1.  erben  uod  nachkom- 
men,  herzogen  zu  Mekelnburgk. 

In  urkundt  baben  wir  unser  koniglich  und  furstlich  secreten 
und  von  \vegen  des  durchieuchtigen,  hocbgebornen  fursten  und 
hern,  hern  Ulrichs,  herzogen  zu  Meckelnburgk  etc.,  wir  Conradt 
von  der  Lûhe  und  ChristofTer  Linstow  obgemelt  aus  seiner 
furstlichen  gnaden  habenden  bevelich  und  voimacht  unsere 
angeborne  pitschaften  hirunden  hengken  lassen  und  mit  eigenen 
handen  untergeschriben.  Und  geben  zu  Coppenhagen  am  son- 
tage  esto  mihi,  welchs  ist  der  sechzeihende  tag  Februarîi,  nach 
Christi  unsers  lieben  hern  und  seligmachers  geburt  funfzehen 
hundert  und  im  sechsundfunfzigsten  jare. 

Christian.        Manu  propria  sst.        A.  H.  z.  S.  Holsteyn. 

Kordt  van  der  Lu  ChristofTer  Linstou 

myn  handt.  mein  handt. 


1556.    17.  Febr.  (Kbhvn.).  Hertuginde  Elisabeths,  af  Hertug  Ulrik  bekraf- 
tede  Arveafkald. 

O:  Original  paa  Pcrgament  (Hertug  Ulriks  SegI  raangler  nu). 

Wir  Elisabeth,  von  Gots  gnaden  geborne  aus  konniglichem 
stam  zu  Dennemarck  etc.,  herzogin  zu  Megkelnburgk,  furstin 
zu  Wenden,  greffin  zu  SchNverin,  der  lande  Rostock  und  Star- 
gart    fraue,    bekennen  und    thun   kundt  ofTentlicb    mil   diesem 


1556.  17.  Febr.  589 

unserm    brief  vor  uns  und   unser  erben:     Als  uns  der  durch- 
lauchtigst,  grossmechtiger  furst,  her  Christian  der  dritt,  zu  Den- 
nemarck,  Norwegen,    der  Wenden  '  und  Gotten   konig,    und  die 
hochgeborne  fursten,  her  Johans  und  her  Adolf,  erben  zu  Nor- 
wegen, aile  herzogen  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormam  und  der 
Ditmarschen.    grafen  zu  Oldenburgk  und  Delmenhorst,    unsere 
liebe  her  und  bruedere,  uns  zu  dem  hochgebornen  fursten  hern 
Ulrichen,  herzogen  zu  Mechelnburgk,  fursten  zu  Wenden,  graffen 
zu  Schwerin,    der  lande  Rostock  und  Stargardt  hern,    unserm 
freundtlichen  lieben  hern  gemhalen,    itzo  ehlichen  ausgesteuret 
vormuege  daruber   ufgerichter   heiradtzhandlung,    das  wir  uns 
derwegen,    wie    hievor    anno    dreiundvierzich    auch   gescheen, 
sonderlich  auch  weil  itzmals  hochgedachte  unsere  geliebte  her 
und  bruedere  aus  sonderlichem  bruederlichem  willen  den  braut- 
schatz,  als    nemblich  funfzehen   tausent  voUwichtige  Reinische 
goltgulden,   unserm   freundtlichen   lieben  hern  gemahln,  seiner 
liebden   erben   und  nachkommen,    herzogen   zu  Megkelnburgk, 
erblich  ohne   allen  vorbehalt  nachgegeben,    darauf  mit  wissen, 
volbort  und  willen  vorgemelts  unsers  freundtlichen  lieben  hern 
gemahis  ailes  unsers  vâterlichen,  mutterlichen  und  bruederlichen 
erbs    und    angefelles    vorziehen,    begeben  und  abgesagt  haben, 
kein  ansprach   odder  furderung   hinfurter  darzu  zu  haben;    es 
were  dan,    das  hochgemelte  unsere  geliepte  her  und  bruedere 
one  leibserben  entlich  und  aile  vorstorben,  das  Gott  gnedichlich 
wolle  vorhueten,  alsdan  und  nicht  ehe  sollen  wir  odder  unsere 
leibserben,   wo  wir  mit  unserm  freundtlichen  lieben  hern  und 
gemahlen  kunftig  damit  begabt,  unsers  rechten  erbfals  unbege- 
ben  sein  und  uf  solchem  val  uns  den  vorbehalten  haben,  wie 
wir  uns  dan  hievor  dessen  allen  in  unserm  verzichtbriefT,    den 
wir   hieher   referiret,    und    in    allen   puncten  hiemit  erneuwert 
haben    wollen,    vorziehen   und  begeben  haben,    und  itzo  noch 
vorzeihen  und  begeben  craft  ditz  unsers  briefs,  der  zu  bekand- 
nus  mit   unserm   anhangenden   rngesiegel   wissentlich  besiegelt. 
Und    wir   Ulrich,  von  Gots  gnaden  herzogk  zu  Mechelnburgk, 
furst   zu  Wenden,   graf  zu  Schweryn,    der  lande  Rostock  und 
Stargardt  her,    bekennen   ofîentlich  vor  uns  und   unser  erben, 
das  gemelter  unser  freundtlichen  lieben  gemhals  obgemelt  vor- 
zicht  mit  unserm  wissen  und  willen  gethaen  sei,  die  wir  auch, 
so  viel  uns  die  beruert,  neben  ihrer  lieb  unvorruckt  zu  halten 


590  1559.  29.April. 

hiemit  bewilligen  und  vorsprechen  und  derhalben  des  zu  ur- 
kundt  unser  ingesiegel  zu  ihrer  liebden  ingesiegel  wissentlich 
an  diesen  brief  haben  hengen  lassen.  Der  gegeben  ist  zu  Cop- 
penhagen  montags  nach  esto  mihi  nach  Christi  unsers  lîeben 
hern  gebuert  tausent  funf  hundert  und  im  secbsundfunfzich- 
sten  jare. 


79. 

1559.  29.  April  (Nortorf).  Traktat  mellem  Kong  Frederik  II 
og  Hertugerne  Hans  og  Adolf  angaaende  Toget  mod  Dit- 
marskerne. 

O:  Original  paa  Papir  (underskrevet  og  beseglet  af  de  3  Fyrster) 
(Ditmarsken  Nr.  7,  Kongens  Kkspl.). 

H:  Original  paa  Papir  (underskrevet  og  beseglet  af  de  8  Fyrster) 
(Hansborgske  Arkiv  XXI,  43,  Hcrtug  Hans  s  Ekspl.) 

Tr:  Bolten,  Ditmars.  Geschichte  III,  315—20.  Michelsen,  Ditmars. 
Urkundenbuch  S.  189—92  (efler  H.). 

Under    Grcvefejden    havdc  Ditmankerne  trods    Trakiaien    af  30, 
Marts  1523  mellem  dem  og  Frederik  I  og  hans  Son  Heriug  Christian 
nœrmesi  staaet  paa  lyhsk  Side.   Dette  haude  fremkaldt  et  meget  spœndt 
Forhold  mellem  Hertugdemmerne  og  Ditmankerne.    Dertil  kotn  i  den 
felgende  Tid  stadig  Rggter  om,  at  Pfalz  og  Lothringen    segie  ai  an- 
gribe  Hertugdemmerne   genncm  Ditmarsken,   og  at  Ditmarskerne  sM- 
tede    den    danske  Konges   FJender.     Efter  Freden   i  Speier   15^^    var 
Christian  III  hestemt  paa   at   hruge  sine  Krigsfolk  til  et  Angreb  paa 
Ditmarsken    for   at    bringe   Landet   til  Lgdighed.      Det  lykkedes  dog 
Hamborg  og  Lybœk   at  mœgle  paa  et  Mode  i  Itzeho  i  Juni  15^^^  og 
Krigsfaren   drev  over  for  denne  Gang.     I  den  felgende  Tid  kiagtdes 
der  idelig  fra  beggc  Sider  over  Roverier  og  Forurettelser,  navniig  var 
Forholdet  mellem  den  stridslystne  Ilertug  Adolf  og  Ditmarskerne  meget 
daarligt,    og    i  Aaret  1557   tœnkte   Ilertug  Adolf  stœrkt  paa   at   gribe 
til  Vaaben  for  at  undertvingc  dem,  da  de  efter  hans  Paastand  huerken 
vilde  holde  Brev  eller  Segl.     Ilan  lod  sin  Kansler  Dr.  Adam  Tratziger 
udarbejde  en  Betœnkning  om  Nytten  og  Muligheden  af  paa  egen  Haand 
at  erobre   Ditmarsken.     Kanslercns  Betœnkning  gik  ud  paa,    at  dette 
ikke  alêne  var  muligt,  men  ogsaa*  meget  nyttigt,  da  Ditmarsken  kunde 
blive  Ilertug  Adolf  og  hans  Efterfolgere  til  stort  Gavn  under  en  éven- 
tuel Krig   mod  Danmark.     Christian  III  segte  dog  af  al  Magt  at  op- 
retholde  Freden,  og  da  det  danske  Rigsraad  paa  en  Herredag  i  April 
1557  erklœrede,  at  Danmark,  hvis  Ilertug  Adolf  paa  egen  Haand  an- 
greb Ditmarsken,   efler  de  bestaaende  Traktater  maatte  vœre  forpligtet 
til    at   hjœlpe    Ditmarskerne,    maatte    Ilertug   Adolf  forelebig    opsœtte 
sine  Planer. 

Ikke  saa  snart  var  imidlertid  Christian  III  ded,  fer  Hertug  Adolf 


1559.  29.April.  591 

ansaa  Tidspunktet  for  kommet  til  at  rcalisere  Planerne  inod  Ditmarsken. 
I  de  fersie  Maaneder  af  Aaret  1559  forelog  han  omfattcnde  Hverv- 
ninger,  men  sogte  dog  saa  lœnge  som  muligi  at  skjule  sine  uirkelige 
Hensigier.  Snart  hed  det  sig,  at  Hvervningerne  skete  i  den  neder- 
sachsiske  Kreds'  Xavn,  for  hvilken  Hertug  Adolf  var  Kredsoberst,  snart 
at  de  vare  til  Gunst  for  Spanicn  eller  England.  Af  hans  egne  Raader 
vare  kun  Kanslercn  Adam  Tintziger  og  Moritz  Rantzau  indviede  i 
hans  Planer.  Endnu  den  25.  Marts  nœgtede  Hertug  Adolf  vcd  en 
Sammenkomst  paa  Bothkamp  med  Statholderen  i  den  kongelige  Del 
af  Hertugdommerne  Henrik  Rantzau,  at  han  haude  nogel  i  Sinde  mod 
Ditmarskerne.  Det  uiste  sig  dog  umuligt  i  Lœngden  at  holde  den 
uirkelige  Hensigl  skjult.  Den  27.  Marts  skrev  Hertug  Hans  til  luen 
Reventlov  og  Breide  Rantzau  om  Hertug  Adolf  s  formodede  Planer 
mod  Ditmarskerne  og  bad  dem  om  at  skaffe  noget  at  vide.  De  kunde 
ogsaa  snart  efter  melde,  at  Rustningerne  virkelig  gjaldt  Ditmarsken; 
det  samme  meldte  Henrik  Rantzau  i  de  ferste  Dage  af  April  til  Frede- 
rik  //,  og  ligeledes  kom  der  gennem  Casper  Fuchs  Meddelelser  om  Hertug 
Adolf  s  uirkelige  Hensigter  fra  Greu  Anton  af  Oldenhorg,  til  hvem 
Hertug  Adolf  haude  henuendt  sig  om  HJœlp.  Efter  Henrik  Rantzaus 
Raad  begyndte  nu  ogsaa  baade  Hertug  Hans  og  Kong  Frederik  H  at 
ruste  sig  for  aile  Euentualiteters  Skgld,  skent  Hertug  Adolf  paa  deres 
Forespergsel  stadig  nœgtede  at  hâve  noget  ondt  i  Sinde  mod  Dit- 
marskerne. Da  tillige  den  gamle  Johan  Rantzau,  med  hvem  Her- 
tug Adolf  gennem  sin  Kansler  Adam  Tratziger  og  Bertram  Sehested 
haude  forhandlet  i  Kiel  om  Deltagelse  i  Toget,  erklœrede,  at  han  ikke 
uilde  haue  nogetsomhelst  med  det  at  gère,  huis  ikke  aile  3  Fyrster 
deltog,  og  bestemt  fraraadede  Hertug  Adolf  at  beggnde  Krigen  paa 
egen  Haand,  da  han  nœppe  alêne  vilde  kunne  skaffe  de  nedvendige 
Penge  og  den  fornedne  Proviant,  maatte  Hertug  Adolf  tilsidst  be- 
kvemme  sig  til  en  Forhandling  med  Broderen  og  BixKlersennen.  Disse 
havde  paany  sendt  Raader  til  ham  for  at  krœve  klar  Besked,  og  den 
20.  April  medte  Hans  Sehested  paa  Hertug  Adolfs  Vegne  hos  Kong 
Frederik  H  i  Kolding  for  at  opfordre  ham  og  Hertug  Hans  til  at 
deltage  i  Toget.  Den  felgende  Dag  fandt  en  Forhandling  Sted  mellem 
Kongen  og  Hertug  Hans,  Kongen  var,  som  han  17.  April  skrev  til 
Kurfyrsten  af  Sachsen,  lidet  oplagt  til  en  Krig  mod  Ditmarsken  paa 
dette  Tidspunkt,  og  flere  af  hans  danske  Raader,  saaledes  Kansler 
Johan  Friis,  saa  meget  ugerne  denne  Krig;  den  tyske  Kansler 
Andcrs  Barby  og  begge  Rantzauerne,  Johan  og  Henrik,  raadcde  deri- 
mod  bestemt  til  Deltagelse,  da  Kongen  og  Hertug  Hans  Jo  ogsaa  havde 
Rettigheder  til  Ditmarsken  og  man  vanskelig  vilde  kunne  tage  Landet 
fra  Hertug  Adolf,  naar  han  ferst  havde  erobret  det.  —  Kongen  og 
Hertug  Hans  bestemte  sig  da  ogsaa  tilsidst  til  at  tage  Del  i  Toget  og  an- 
modede  Hertug  Adolf  om  at  mode  den  27.  April  i  Ftensborg  eller 
Rensborg  for  at  trœffe  nœrmere  Aflaler.  Herpaa  svarede  Hertug 
Adolf  23.  April,  at  han  formedelst  Troppesamlingerne  i  Trittau  og 
Sachsen- La uenborg  ikke  kunde  begiue  sig  saa  langt  derfra,  men  vilde 
mode  dem  i  Xeumûnster  28.  April.  Da  Kong  Frederik  H  imidlertid 
af  forskellige  Grande  ikke  kunde  rejse  saa  langt  sydpaa,  foreslog  han  i 
Stedet  at  holde  Modet  i  Jevenstedt,  evcntuelt  i  Nortorf.  —   /  den  sidst- 


592  1559.  29.  April. 

nœvnte  By  fandt  Medet  ogsaa  Sted  den  28.  April,  og  nœsie  Dag  slattedes 
her  Traktaten  om  aile  3  Fyrsters  Deltagelse  i  Toget  mod  Dit- 
marsken.  ^ 

Im  namen  der  heiligen  dreyfaltigkeyt.  Wir  von  Gots  gnaden 
Friederich  der  ander,  erwelter  konnig  zu  Dennemarken,  Nor- 
wegen,  der  Wenden  und  Gotten,  und  wir  von  desselben  gnaden 
Johanns  und  Âdolf,  gevetter  und  gebruedere,  erben  zu  Norwegen, 
herzogen  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen, 
graffen  zu  Oldenborch  und  Delmenhorst,  bekennen  und  thun 
kunth  vor  idermenniglich  :  Das  wir  mit  wolbedachtem  muethe 
und  vorgehabtem  rath  der  gestrengen,  erbarn  und  erndvesten 
unser  furstenthumb  Schleswig  und  Holstein  rethen  und  lieben 
getreuwen  uns  uf  dato  von  wegen  des  zuges  und  krigshandiung 
wider  die  ungehorsamen  Ditmarschen  freuntlich,  vetterlich  und 
bruderlich  zusamen  verglichen,  vereiniget  und  vorabschiedet  uf 
gestalte  masse,  wie  volget: 

/.  Erstlich  das  wir  mit  gesambter  handt  und  gleichmessige 
darlage  und  uncost  uf  reuter,  knechte,  arckelei,  munition  und 
ailes  anders,  so  zu  angeregtem  zuge  und  krigshandiung  nodtwen- 
dich  sein  wirt,  den  krieg  wieder  die  Ditmarschen  furnhemen 
und,  welehs  Godt  der  allmeehtig  zu  gluck  schicken  wolle,  zur 
endtschaft  volnfuren  wollen. 

2.  Dieweill  aber  wir  herzog  Âdolf  uf  das  krigsvolck  zu  ross 
und  fuess,  welchs  von  uns  beworben,  nemlich  drey  regimendt 
knechte,  dreîssig  fendlein  starck,  und  dan  neun  hundert  pferdt 
und  geraisîgen,  uf  das  anrit  und  laufgelt  auch  zur  leyhung  etz- 
lich  geit  vorstrecket,  in  gleichem  auf  der  knechte  rustung,  wehren, 
arckelei,  munition  und  anderst  verlag  gethan  inhalts  der  ver- 
zeichnus,  die  wir  alhier  ubergeben  und  zeit  der  ersten  musterung 
neben  unsern  warhen  worten  mit  genugsamen  qvitanzien  und 
registern  darthun  und  beweisen  woIIen,  aïs  wollen  wir  konnig 
Friederich  und  herzog  Johans,  wann  das  voick  gemustert  und 

^  Hei-t.  Hans  t.  Iven  Reventlov  og  Breide  Rantzau  '^/,,  t.  Iven  Reventlov 
'•/i»  'V4.  t.  Breide  Rantzau,  Christof  Rantzau  og  Gregor.  Âhlefeldt  "Viî  Frede- 
rik  II  t.  Hertug  Adolf  "/4  1559.  (Hertug  Hans's  Inlànd.  Registr.  1556—59).  Fr 
II  t.  Hert.  Hans  «0/4  1559  (Hansborgske  Arkiv).  Henrik  Rantzau  t  Fred.  II  (i 
Begyndelsen  af  April),  Casp.  Fuchs  t.  Fred.  II  '/4  1559  (Indkomne  Relationer 
fra  disse).  Fred.  II  t.  Kurf.  August  "U,  Vs»  *•  Grev  Anton  af  Oldenborg  ^^U  15^9 
(Ausl.  Registr.).  D.  Schàfer,  Geschichte  von  Danemark  V,  14—22.  Staatsbûrgerl. 
Mag.  VI],  693  ff.  Dsk.  Mag.  4.  R.  V,  105,  113.  Michelsen,  Ditmars.  Urkunden- 
buch  S.  188  f. 


1559.    29.  April.  593 

die  anzal,  darauf  die  vorstreekung  gescheen,  zur  stedte  befun- 

den  wirdt,  an  allem  verlage,  der,  wie  vorberurdt,  durch  glaub- 

wirdig  qvitanzien  und  register  wirdt  beweiset  werden,    dessen 

summa  inhalts  obgerurter  ubergeben  verzeichnus  sich  ungeferlich 

zum   hochsten  uf  sibenzehen  tausendt  neun  hundert  drey  und 

sibenzig  thaler  erstrecken   solle,   idocb  vorbeheltlich ,  was  den 

knechten    an    rustungen   und  wehren    zugesteldt,    in    gleichem 

reuttern   und   knecbten  geliehen   worden,  wann   die  musterung 

und  bezalung  geschicht,   uns   allen   dreyen  theilen  zum  besten 

den  reuter  und  knechten  an  ihrer  besoldung  gekurtzt  und  ab- 

gezogen  werde,  s.  1.  zwei  theil  widerumb  bezalen  und  erstatten, 

und  soll  s.  I.  einhalts  vorgesetzter  vereinigung  den  dritten  theil 

auf  sich  nhemen  und  ertragen. 

3.     Und  als  durch  uns,  konnig  Friederichen,  auf  ein  regi- 

mendt  knecht,  die  aus  unserm  befelich  graff  Ânthonius  zu  Olden- 

burg  beworben,  uncost  und  darlage  ufgewendt,  sollen  und  wollen 

wir   herzog  Johans   und   herzog  Âdolf,  gebruedere,  ihren   kon. 

wirden  was  von  solcher  darlage  und  unkost  mit  glaubwirdigen 

qvitanzien  und  registern  wirt  beweiset  werden  und  in  beschener 

munsterung  erscheinet,   das  solch   anzal  volcks  zur  stette  und 

verhanden,  zwey  theyl  gutwillig  widerumb  erlegen,  jedoch,  wie 

vorberurt,    das  den   knechten,   so   inen  etwas  gelenet  oder  an 

rustungen  und  werhen  zugesteldt,   an  der  monadtlichen  besol- 

dunge  allen  dreyen  theilen  zu  gutem  abgezogen  werde.     Wann 

auch  wir,  konnig  Friederich,  Hansen  Berner,  drosten  zum  Pinnen- 

berge,   auf  funf  hundert  pferde  und  geraisigen  besteldt,  sollen 

und  wollen  wir  herzog  Johanns  und  herzog  Adolf,  wann  er  mit 

seinen  reutern  zu  behuf  diesses  zuges  aufgefurdert  und  gebraucht 

wirdt,  von  der  zeit  an,  das  er  mit  seinen  reutern  aufziehen  und 

erscheinen  wirdt,  den  uncosten  der  auf  inen,  Hansen  Berner  und 

berurte  funf  hundert  pferdt  und  geraisigen,  es  were  anridtgelt, 

leyhung  oder  monadtsoldt,  uf  zwey  theil  ertragen  helfen.    Was 

aber  wir  konnig  Friederich  an  wartgeldt  uf  solche  funf  hundert 

pferde  albereit  ausgegeben,  in  gleichem  was  wir  herzog  Johanns 

uf  elzliche  reuter,    die   wir   zu    unserm   behuef  ins  wartgelt  ge- 

nommen,   verunkostet,    das   haben  wir  uf  vleissige  underhand- 

lunge   unserer  rethe    unserm   vettern   und   bruedern   zu  freunt- 

lichem   gefallen  fallen  lassen,   also  das  s.  1.  mit  erstattung  des 

wartgeldes   vor  den   drilten  theil  unbeschwert  sein  sollen,   und 

38 


594  1559.    29.  April. 

ob  es  sache,  das  die  notturfl  erfurdern  wurde,  auch  die  reuler, 
so  von  uns  herzog  Johanssen  noch  zur  zeit  im  wartgelde  musten 
gehalten  werden,  aufgemhanet,  soll  es  gleicher  gestaldt,  ^wie  von 
unser  konnig  Friederichen  reutern  hiebevorn  gesetzt,  gehalten 
werden. 

4.  Was  nun  die  ambter,  so  noch  zur  zeit  nicht  verordenet, 
belangen    thuet,   nemlich  des   generalobersten  feltmarchalckes, 
seines  leutenamptes,  item  die  krigscommissarien   und  munster- 
hern,  zalmeister  und  zalschreiber,  haben  wir  konnig  Friedrich, 
herzog  Johanns  und  herzog  Âdolf  uns  mit  einander  verglichen, 
das  dieselben  durch  uns  sambtlich  verordnet  und  benendt  wer- 
den sollen.     Was  aber   fur  embter  unter   den  regimenten  und 
fanen  albereit  verordenet,  die  sollen  bey  den  personen,  den  sie 
hiebevor  gegeben,  bleiben,  es  were  denn  sache,  das  aus  erheblichen 
ursachen,  welchs   doch   mit  unserer  sambtlichen   bewilligunge 
gescheen  solle,  darinnen  veranderung  furzunehmen;  und  sollen 
uf  tag  und  stette,   der  man  sich  wird  hernach  vergleichen,  das 
krigsvolck  zu  ross  und  fuess  uns  allen  dreyen  theilen  sambtlich 
schweren.     Wir  wollen  auch  ihnen  die  bestallungen,  stadt,  ver- 
zeichnus  und  artickel  unter  unser  dreyen  nhamen  der  gestaldt, 
wie  bey  keysern,  kuningen  und  fursten  jetzo  breuchlich  und  wir 
dasselb  zum  gelegensten  mit  dem  krigsvolck  werden  verhandien 
konnen,  darneben  lassen  zustellen  und  verreichen.    Domit  denn 
dieser  artickel  halben,  so  viel  die  empter,  bestallung,  auch  was 
noch  von  der  arckeley,  schifîen,  schanlzgrebern,  proviandt  und 
was  dem  ferner  anhengig,  noch  unerleddigt,  volgendts  zum   ent- 
lichen    abschiedt  gereicht    werde,    wollen    wir  unser   allerseitz 
rethe  darzu  verordenen,  solche  unerleddigte  puncten  furnhemen 
und    beradlschlagen    lassen,    was    allerseitz   darin   gethan   wer- 
den soll. 

5.  Und  so  dann  der  allmechtig  seine  gnade  und  segen  ver- 
leihen  wirt,  das  wir  das  landt  Ditmarschen  erobern,  soll  dasselbig 
in  drei  gleiche  theile  ausgeteildt  und  darumb,  welcher  theil  einem 
jeden  zukommen  und  bleiben  soll,  gelosset  werden.  In  gleichera 
soll  es  gehalten  werden  ^  mit  dem  groben  geschutz,  aller  arckelei 
und  munition  und  was  sonst  nach  altem  krigsgebrauch  und  her- 
kommen  den  krigshern  zukumbt.    Wir  wollen  auch,  ob  zukunft- 


*  O  forbig.:  werden. 


1559.     29.April.  595 

tiger  zeyt  diesses  furgenommen  kriges  und  gegen  Ditmarschen 
vaindtlicher  handlung  jemandts  ainiche  ansprache  und  clage 
in-  oder  ausserhalben  rechtens  erregte,  von  allen  theylen  zu- 
gleich  darzu  andtwurten  und  die  sachen,  wie  sich  geburt,  mit 
gesampter  handt  und  ungesundert  vertretten.  Und  soll  sonst 
von  uns  kein  theil  vor  dem  andern  uber  die  bestimbte  they- 
lunge,  wie  vorberurt,  einiges  vorzuges  oder  vortheils  sich  an- 
zumassen,  noch  auf  erlittene  scheden  oder  angewendte  uncosten, 
ausserhalb  was  in  diessem  vertrage  begrifiFen,  etwas  zu  furdern 
haben.  Und  obwol  von  wegen  der  Tilborch  und  Suderstapel 
von  uns  herzog  Âdolfen  angeregt  und  gefurdert,  das  solche  ab- 
gedrungenne  orter  auf  den  vall  der  eroberung  des  landes  Dit- 
marschen uns  allein  volgen  und  in  die  gemeine  theylunge  nicht 
sollen  werden  eingezogen,  haben  wir  uns  doch  solcher  furderung 
hiemit  gentzlich  begeben  und  uns  mit  der  kon.  wirden  und 
herzogen  Hansen,  unsern  hern  vettern  und  bruederen,  endtlich 
vorgleichet,  was  die  Ditmarschen  jetziger  zeit  in  besitz  haben 
und  vor  das  ihre  vorbitten,  das  solchs  onhe  auszugk  und  widder- 
rede  uf  obgeregten  vall  in  die  gemeine  theil unge  gezogen  und 
einverleibt  werden  solle,  doch  soll  uber  die  scheide  des  Hol- 
steinischen  graben  im  ambt  Steinburg  nicht  geschritten  werden; 
so  aber  an  der  Eyder  und  Tilerhem  des  landes  Ditmerschen 
scheide  halben  irrung  erscheinen  soldt,  die  soll  durch  die  rethe 
der  furstenthumb  den  alten  vertregen  gemess  endtscheiden  und 
nach  gebur  verricht  w^erden. 

Und  wir  konnig  Friederich,  herzog  Johanns  und  herzog 
Adolf,  gevetter  und  gebrueder,  bekennen,  das  wir  ailes  und 
jedes,  so  vorgeschrieben,  angenommen  und  bewilligt  und  gegen 
einander  genhem,  vest,  unverbruglich  zu  halten  uns  verpflicht 
haben,  ailes  sonder  list  und  geverde.  Und  haben  des  zu 
mherer  urkundt,  wissenschaft  und  sicherheit  unser  konnigliche 
und  furstliche  secret  wissentlich  zu  ende  lassen  drucken  an 
diessen  brief  und  uns  mit  aigen  handen  underschrieben.  Actum 
Norlorf  im  jhar  nach  Chrisli  unsers  seligmachers  geburdt  funf- 
zehen  hundert  und  neunundfunfzig,  sonnabents  nach  Cantate. 

Friderich.       .Manu  propria  sst.         A.  h.  z.  S.  Holsteyn. 


38* 


596  1559.     19.  og  20.  Juni. 

80. 

1559.  19.  og  20.  Juni  (Heide).  Traktat  mellem  Kong  FrederikII 
og  Hertugerne  Hans  og  Adolf  paa  den  ene  og  Ditmarskerne 
paa  den  anden  Side  angaaende  Ditmarskens  Underkastelse. 

Efter  den  for  Ditmarskerne  uheldige  Kamp  ved  Heide  den  13.  Jani 
hesluttede  de  ai  underkaste  sig.  Den  14-.  om  Aftenen  medte  to  ditmar- 
siske  Prœster  med  en  Skrivelse  fra  de  45  Forstanderej  hvori  de  he- 
gœredc  Lejde  for  Underhandlere.  I  denne  Skrivelse  gav  Ditmarskerne 
de  3  Fyrster  Tiiel  af  Hertuger  af  Ditmarsken.  Begœringen  bevilgedes 
og  Feltmarskallen  Johan  Rantzau  udstedte  samme  Dag  Lejdebreoet  ; 
de  ditmarsiske  Underhandlere  skulde  mode  den  nœste  Dag  Kl,  12,  og 
der  lovedes  forelebig  Vaabenstilstand.  TU  den  fastsatte  Tid  mendie  de 
ditmarsiske  Underhandlere.  Efter  nogen  Raadslagning  mellem  Fgrsterne 
og  deres  fornemste  Raadgiuere  besluttedes  det  at  tage  Ditmarskerne  til 
Naade,  og  der  opsattes  Udkast  til  den  Kapitulation,  som  Ditmarskerne 
skulde  ndstede.  Vilkaarene  vare  her  noget  strœngere  end  i  den  ende- 
lig  vedtagne  Kapitulation^  saaledes  forlangtes  en  Krigsskadeserstatning 
paa  600,000  Gylden  og  Opferelsen  af  3  Fœstninger  i  Landet  og  Hen- 
lœggelse  dertil  af  den  til  Fœstningei'nes  Underhold  nodvendige  Ager, 
Eng^  Grœsgang  og  Skov.  Den  17.  Juni  vendte  de  ditmarsiske  Under- 
handlere tubage  med  Svar.  Ditmarskerne  gik  ind  paa  de  fleste  af  de 
af  Fgrsterne  opstillede  Fordringer,  men  bad  om  at  blive  fri  for  Krigs- 
skadeserstatning en  og  Opforelsen  af  de  3  Fœstninger.  Fgrsterne  ned- 
salle  ferst  Krigsskadeserstatningen  til  det  halve  og  lod  den  tilsidst  helt 
falde,  ligesaa  Fordringen  om  Opferelsen  af  Fœstningerne.  Fyrsternes 
Revers  (A)  til  Ditmarskerne  er  dateret  19.  Juni,  men  ojensynlig  ferst 
udstedt  efter  Ditmarskernes  Kapitulation  (B)  ;  denne  er  dateret  den 
20.  Juni,  paa  hvilken  Dag  Ditmarskerne  aflagde  Hyldingseden.  Kong 
Frederik  II,  der  den  16.  Juni  havde  forladt  Hœren  for  at  trœffe  For- 
beredelser  til  sin  Kroning,  deltog  ikke  i  de  sidste  Forhandlinger,  men 
havde  givet  Hr.  Johan  Rantzau,  Henrik  Rantzau  og  Krigskommis- 
sœrerne  Fuldmagt  til  at  handle  paa  sine   Vegne^. 

A. 

1559.  19.  Juni  (Feltlqjren  ved  Heide).  Den  af  Kong  Frederik  II  og*  Her- 
tugerne Hans  og  Adolf  til  Ditmarskerne  udgivne  Revers,  konfir- 
meret  5.  April  1560  af  Kqjser  Ferdinand  1. 

O:  Kejser  Ferdinand  l's  Konfirmation  (Original  paa  Pergament 
med  Kejserens  vedlurngende  Segl)  (Gemeinsch.  Archiv  XXI,  44). 

Tr.  :  Warhafft.  Verzeichn.  des  Krieges  . . .  wider  die  Dietmarsen  Fol. 
Nj — Niij.  Corp.constit.  Hegio-Holsat.  11,825 — 28.  Bolten,  Ditmars. Gesch. 
111,395-99  Dahlmann,  Neocorusll,237  — 41  og  Falck,  Staatsi-eclitl.Ur- 
kunden  S.  04— 7  (efter  Kejser  Maximilian  Il's  Konfirm.  29.  Âug.  1565). 

Wir  Ferdinand,  von  Goltes  gnaden  erweller  Rômischer  kaiser, 
zu   allen  zeitlen   nierer  des  reichs,   in  Germanien,  zu  Hungern, 

*    Ncocorus,  Chronik  des  Landes  Ditmarschen,  herausgeg.  von  Dahlmann, 
II,  219—28.     Michelsen,  Ditmarsisches  Urkundenbuch  S.  204—10. 


1559.     19.  og  20.  Juni.  597 

Behaimb,  Dalmatien,  Croatien  und  Sclavonien  etc.  kunig,  infant 
in  Hispanien,  ertzherzog  zu  Osterreich,  herzog  zu  Burgundi,  zu 
Brabant,  zu  Steyr,  zu  Kernden,  zu  Grain,  zu  Lutzemburg,  zu 
Wirtemberg,  Ober  und  Nider  Schlesien,  fùrst  zu  Schwaben, 
marggrave  des  hâiligen  Rômischen  reichs,  zu  Burgaw,  zu  Me- 
rhern,  Ober  und  Nider  Lausnitz,  gefûrster  grave  zu  Habspurg, 
zu  Tyrol,  zu  Pfierdt,  zu  Kiburg  und  zu  Gôrtz  etc.,  landgrave  in 
Elsass  etc.,  herr  auf  der  Windischen  Marck,  zu  Portenaw  und 
zu  Salins,  bekennen  ofTentlich  mit  disem  brief  und  tbuen  kuntb 
allermenigclich:  Das  uns  der  durcbleucbtigst  fûrst,  herr  Fridrich 
der  ander,  zu  Dennemarck,  Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten 
kunig,  und  die  hochgebornen  Johann  und  Âdolf,  aile  herzogen 
zu  Holstain,  gevettern  und  gebrueder,  unsere  liebe  freundt,  ohaim 
und  fursten,  durch  ire  volmechtige  potschaft,  den  ersamen  ge- 
lerten  unsere  besondere  lieben  und  des  reichs  getreuen  Gaspar 
Paselick,  der  rechten  licentiaten,  Albrechten  von  Truchsess  und 
Heinrichen  von  der  Wische,  freuntlich  und  underthenigclich 
haben  ersuechen  und  pitten  lassen,  das  wir  den  vertrag,  so  ire 
liebden  kurtzverschiner  zeit  mit  dem  landt  Dietmarschen  auf- 
gericht,  aïs  Rômischer  kaiser  zu  confirmiern,  zu  becreftigen 
und  zu  bestettigen  freuntlich  und  gnedigclich  geruechten,  weli- 
cher  vertrag  von  worten  zu  worten  hernach  geschriben  steet 
und  also  lautet: 

Im  namen  der  hâiligen  dreyfaltigkait.  Wir  Friderich  der 
ander,  von  Gottes  gnaden  erwelter  kunig  zu  Dennemarck,  Nor- 
wegen,  der  Wenden  und  Gotten,  und  wir  Johanns  und  Adolf, 
von  denselben  gnaden  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu  Schles- 
wig,  Holstain,  Stormarn  und  der  Dietmarschen,  graven  zu  Alden- 
burgk  und  Delmenhorst,  gevettern  und  gebruedere,  bekennen 
und  thuen  kunth  vor  uns,  unsere  erben,  nachkommen  und  sonst 
yedermenigclich:  Nachdem  wir  nach  erlangtem  siège  wider 
unsere  ungehorsame  und  widerspenstige  underthanen,  die  acht- 
undvierzig  und  gemeine  einwoner  unsers  landts  Dietmarschen, 
dieselbigen,  so  bey  leben  geblieben,  und  der  abgegangenen  erben 
auf  ir  demuetig,  clegliche  und  jâmerliche  pit  widerumb  zu  gna- 
den aufgenommen  und  die  verwûrckte  straffe  irer  rébellion  und 
beleidigter  maiestet,  dardurch  sy  ir  leib,  leben,  haab  und  gueter 
gentzlich  verwùrckt,  aus  angeborner  kunigclicher  und  furstlicher 


598  1559.     19.  og  20.  Junl. 

miltigkait  und  guete  gnedigclich  erlassen,  darauf  sy  sich  gegen 
uns,  unsere  erben  und  nachkonimen  verschrieben,  verbrieft  und 
versigeit,  wie  solichs  ire  under  des  landes  insigel  ausgegebene 
verschreibunge,  dinstags  ^  nach  Viti  des  neunundfunfzigisten  jars 
datirt,  ferner  thuet  ausweisen; 

/.  das  wir  demnach  inen  hinwiderumb  gnedigst  und 
gnedigclichen  nachgegeben  und  vergunstigt,  nachgeben  und  ver- 
gunstigen  hiemit  und  in  craft  dits  brieves,  das  sy,  die  angeregte 
gewesene  achtundvierzige  und  gemeine  einwonere  unsers  landes 
Dietmarschen,  so  vil  der  bey  leben  ubrig,  ires  leibes  und  leben- 
des  beruerler  rébellion  und  beleidigter  maiestet  halben  gesichert 
und  aus  sorgen  in  ruehe  gesetzt  sein  soUen,  und  soll  inen  aile 
verwirckunge  hiemit  gnedigclich  nachgegeben  und  erlassen  sein, 
wie  dann  hinwiderumb  zwischen  inen  und  allen  denen,  so  uns 
zu  disem  kriege  geholfen,  gerathen  und  gediennet,  was  gestalt 
soliches  geschehen,  aller  widerwill,  veindtschaft  und  verdriess 
gentzlich  und  gar  soll  sein  aufgehaben,  atso  das  die  Dietmar- 
schen wider  diejenigen,  so  uns  gerathen  und  gediennet,  das- 
selbige  nicht  aufrucken,  noch  mit  worten  oder  wercken  zu 
rechnen  oder  zu  eifFern  sich  understehen  sollen. 

2.  Neben  dem  haben  wir  aus  gnaden  bewilligt,  bewilligen 
auch  soliches  gegenwirtigclich  in  craft  dits  briefs,  das  oft- 
gedachte  gewesene  achtundvierzige  und  einwonere  des  landes 
Dietmarschen  behalten  sollen  ire  heusser,  hâve,  farende  hâve, 
ecker,  wise,  gresingen,  weiden  und  holtzungen  in  aller  massen, 
wie  sy  die  hievor  gehabt,  darbey  wir  sy  als  bey  irem  erbe  und 
eigen  lassen  wôllen,  jedoch  das  sy  uns  davon  jàrlich  auf  Ni- 
colai^  thuen  und  geben,  wie  ire  ausgegebene  sigel  und  brieve 
thuen  ausweisen.  Von  dem  Marschlande  aber  sollen  von  jeder 
morgen  marschackers  binnen  dickes  uns  jârlichs  uf  dieselbe 
zeit,  nemblich  Nicolai,  ein  gulden  muntz,  den  gulden  zu  vier- 
undzwainzigk  schilling  lûbs.  gerechnel,  gegeben  werden,  und 
sollen  fur  jedere  morgen  funf  ruten  in  die  breitte  und  sechs  stige 
ruten  in  die  lenge,  sechzehen  fuess  uf  die  rute  zu  rechnen,  ab- 
gemessen  werden. 

3.  Darneben  wir,  was  wir  der  dreyer  heusser  halben  und 
was  darzu  an  lande  soit  gelegt  sein  worden  gefordert,  zu  ruehe 

'  19.  Juni.     >  6.  Dec. 


1559.     19.  og  20.  Juni.  599 

gestellet,  auch  mit  widerstattunge   des  ufgewanten  kriegscostens 
sy  gnedigclich  verschont. 

4.  Sy  muegen  auch  auf  der  Eider  an  irer  seiten,  yedoch 
gleich  andern  unsernunderthanen  mit  unserm  wissen  und  willen, 
die  dabey  wonen,  den  strandt  vischen. 

5.  Damit  auch  der  Geistman  so  vil  desto  besser  bey  seiner 
narung  muege  erhalten  werden,  haben  wir  den  Geistleuten  dise 
besonder  gnad  erzaigt,  das  sy  ire  holtzung,  wische,  weiden  und 
gresingen  sollen  frey  haben  und  allain  zu  jârlicher  pflicht  und 
bekantnuss  die  halbe  saat,  die  sy  seyen,  jârlich  uf  Nicolay  zu 
geben  schuldig  sein. 

Ç.  Es  sollen  auch  hinfuran  die  Dietmarschen  in  unsern 
furstenthumben  und  landen  gleich  andern  unsern  underthanen 
frey,  sicher  mit  kaufmanschatzen  und  andern  redlichen  gewerben 
zu  handlen  und  zu  wandlen  macht  haben,  und  wôllen  sy  bey 
gleich  und  recht  schutzen;  hinwiderumb  auch  soll  andern  unsern 
underthanen  frey  slehen,  in  unserm  lande  Dietmarschen  zu 
wasser  und  zu  lande  aus  und  ein  zu  raissen,  daselbs  zu  beharren 
und  mit  des  landes  inwonern  redliche  handlung  und  gewerb 
zu  treiben.  Und  wôllen  sunst,  wann  gemelte  unsere  underthanen 
die  Dietmarschen  iren  eiden,  gelubden  und  gebur,  also  wir  uns 
versehen  wôllen,  nachsetzen  werden,  sy  bey  gleich  und  recht, 
iren  hab  und  guetern  gnedigclichen  erhalten  und  sunst  inen  mit 
gnaden  erscheinen;  und  soll  der  dienst  und  butendicke  halben 
mit  inen  den  Crempern  und  Wilstermarsche  gleich  gehalten 
werden. 

7.  Die  gùter,  rente  und  zinse,  so  hiebevorn  bey  den  kirchen 
gewesen,  sollen  hinfuran  unverruckt  darbey  bleiben. 

8.  Und  als  under  anderm  den  Dietmarschen  uferlegt,  das  sy 
das  hôltzlein,  die  Hamme  genannt,  sollen  ummehauen,  haben 
wir  bewilligt  und  nachgegeben,  das  Wolt  Reimers  und  Johann 
Reimers,  denen  das  hôltzlein  erblich  zusteet,  das  umbgehauen 
holtz  an  sich  nemen,  dasselb  verkaufîen  und  als  mit  irem  eigenen 
guet  damit  handlen  und  gebaren  muegen  ohne  unser  oder 
yemandls  anders  verhinderung. 

9.  Solichs  ailes,  wie  obsteet,  geloben  und  versprechen  wir 
kunig  Friderich  etc.,  herzog  Johanns  etc.  und  herzog  Adolf  etc. 
vilgemelten  unsern  underthanen  den  Dietmarschen  konigclich 
und   furstlich   zu   halten   und  zu  ervolgen ,  jedoch   das   sy  hin- 


600  1559.     19.  og  20.  Juni. 

widerumb  auch  dasjenige  leisten  und  thuen,  damit  sy  sich  in- 
halts  irer  sigel  und  brieve  gegen  uns  verpflichtet. 

Und  haben  zu  des  mehrer  urkunth,  sicherhait  und  rester 
haltung  unser  kunigclich  und  furstlich  secrète  wissentlich  lassen 
hengen  an  disen  brief,  der  gegeben  in  unserm  veldtiâger  vor 
der  Heida  montags  nach  Viti  im  jar  nach  Christi  unsers  selig- 
machers  gepurt  funfzehen  hundert  neunundfunfzigisten. 

Des  haben  wir,   angesehen   solich  ir  freuntlich,   demuetig, 
zimblich  suechen   und  pitten,    und  darumb  mit  wolbedachtem 
mueth,  guetem   rath  und  rechter  wissen  obgeschribnen  vertrag 
in  allen  seinen  worten,  puncten,  clauseln,  artickeln,  inhaltungen, 
mainungen   und   begreifTungen   als   Rômischer  kaiser  freuntlich 
und  gnedigclich  confirmiert,  becreftigt  und  bestettigt,  confirmiem, 
becreftigen  und  bestetten  denselben  auch  hiemit  von  Rômischer 
kaiserHcher  machtvolkommenhait  wissentlich  in  craft  dits  briefs, 
was  wir  von  rechts  oder  pillichait  wegen  daran  zu  confirmiern, 
zu  becreftigen  und  zu  bestettigen  haben,  confirmiern  sollen  und 
môgen;    und  mainen,  setzen  und  wollen  von  beruerter  unserer 
kaiserlichen  macht,  das  obgeschribner  vertrag  in  allen   seinen 
worten,    clauseln,    artickeln,    inhaltungen,    mainungen    und    be- 
greifTungen creftig  und  mechtig  sein,  stet,  vest  und  unverpruch- 
lich  gehalten  und  volnzogen  werden,  und  sich  obgemelte  unsere 
lieben  freundt,  ohaimen  und  fursten,   der  kunig  zu  Dennemarck 
und  herzogen  zu  Holstain,  auch  irer  liebden  nachkommen  des- 
selben  als  seines  inhalts  freuen,  geprauchen,  geniessen  und  gentz- 
lich  dabey  pleiben  sollen  und  môgen,   von   allermenigclich   un- 
verhindert,  doch   uns   und  dem   hailigen   reich   an   unsern  und 
sonst  menigclich   an  seinen  rechten  und  gerechtigkaiten  unver- 
grifFen  und  unschedlich.    Und  gepieten  darauf  allen  und  yeden, 
churfursten,  fursten,  gaistlichen  und  weltlichen  prelaten,  graven, 
freien  herrn,    riltern,   knechten,   landtvogten,   hauptleuten,   vitz- 
domben,  vôglen,  pflegern,  verwesern,  amptleuten,  schulthaissen, 
burgermaistern,  richtern,  râthen,  burgern,  gemainden  und  sonst 
allen  andern    unsern  und  des  hailigen  reichs  underthanen  und 
getreuen,  in  was  wirden,  standts  oder  wesens  die  sein,  ernstlich 
und  vestigclich  mit  disem  brief  und  wôllen,  das  sy  die  obgemeU 
ten    unsere    liebe    freundt,    ohaim   und   fursten,    den    kunig    zu 
Dennemarck  und  herzogen  zu  Holstain,  und  irer  liebden  nach- 


1559.     19.  og  20.  Juni.  601 

kommen  an  obgeschribnem  vertrag,  allen  darin  verleibten  punc- 
ten  und  artickeln  und  diser  unserer  kaiserlichen  confirmation 
und  bestettîgung  nil  hindern  noch  irren,  sonder  sy  deren  ge- 
ruebigclich  geprauchen,  geniessen  und  gentziich  dabey  pleiben 
lassen  und  hiewider  nit  thuen  noch  des  yemandt  anderm  zu 
thuen  gestatten,  aïs  lieb  ainem  jeden  sey  unser  und  des  reichs 
schwere  ungnad  und  straf  und  darzu  ain  peen,  nemblich  hun- 
dert  marck  lôttigs  goldes,  zu  vermeiden,  die  ain  yeder,  so  oft  er 
frevenlich  hiewieder  thete,  uns  halb  in  unser  und  des  reichs 
cammer  und  den  andern  halben  thail  obgemelten  unsern  lieben 
freundten,  ohaimen  und  fursten,  dem  kunigen  zu  Dennemarck 
und  herzogen  zu  Holstain  und  iren  nachkommen,  unnachlesslich 
zu  bezallen  verfallen  sein  soUe.  Mit  urkunth  dits  briefs,  besigelt 
mit  unserm  kaiserlichen  anhangendem  insigel.  Geben  in  unser 
stat  Wien  den  funften  tag  des  monnats  Âprilis  nach  Christi 
unsers  lieben  herrn  gepurt  funfzehen  hundert  und  im  sech- 
zigisten,  unserer  reiche  des  Rômischen  im  dreissigisten  und  der 
andern  im  vierunddreissigisten  jaren. 
Ferdinand. 
Vice  ac  nomine  reverendissimi  Ad  mandatum 

domini  archicancellarii  sacrai  Caesareae 

Moguntini  maiestatis  proprium 

V^  Seld.  Haller. 


B. 

1559.  20.  Juni.    Den  af  Ditmarskerne  udstedte  Kapitulation. 

H  :  Original  paa  Pergament  (med  Ditmarskeus  vedhœngendc  Segl) 
(Hansborgske  Arkiv  XXI,  42,  Hertug  Hans's  Ekspl.). 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Ditmarskens  vedhœngende  Segl) 
(Ditmarsken  Nr.  10,  Kongens  Ekspl.). 

Tr.:  Dahlmann,  Neocorus  II,  234—36  (paa  plattysk).  Michelsen, 
Ditmars.  Urkundenbucii  S.  207—9  (efler  H.).  Med  Hensyn  til  de 
aeldre  Tryk  henvises  til  Regesta  diplom.  hist.  Danicœ. 

Im  nhamen  der  heiligen  ungeteilten  dreifaltigkeit.  Wyr  die 
gewesen  achtundvierziegk  vorweser  und  gemeine  inwohner  des 
landes  Ditmarschen  bekennen  und  thun  kundt  vor  uns,  un- 
sere  erben,  nachkommen  und  sonst  idermenniglich,  den  dieser 
unser  brief  zu  sehen,  zu  lesen  oder  zu  hôren  zukompt:  Nach- 
dem  die  durchluchtigster,  grossmechtiger,  durchluchtige,  lioch- 
geborne    fursten    und   hern,   her    Fridrich    der  ander,    erwelter 


602  1559.     19.  og  20.  Juni. 

konnig  zu  Dennemarcken,  Norwegen  etc.,  her  Hans  und  her  Adolt 
gevettern  und  gebrudere,  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu  Schles- 
wigk,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen,  graffen  zu  Olden- 
burgk  und  Delmenhorst,  unsere  gnedigste^  gnedige  hern  und 
landesfursten,  van  wegen  unser  langwirigen  rébellion,  ungehor- 
sam  und  widderspensticheit,  damit  wier  uns  ihrer  kôn.  mat 
und  f.  g.  widerzelzt,  zu  eyner  befugten  kriegshandlunge  vor- 
ursacht,  dardurch  wier  uberzogen  und  vormittelsl  gotlicher 
schickunge  bezwungen  und  uberwunden  worden,  und  aber  ihre 
kon.  mat.  und  f.  g.  aus  angeborner  kon.  und  furstlicber  guthe 
und  mildigkeit  uf  unser  underthenig,  kleglich.  demutig  bitten  und 
ansuchen  uns  mit  unsern  arnien  weibern  und  kindern,  un- 
angesehen  unser  vorwirckunge,  zu  gnaden  aufzunehmen  und  zu 
unsern  guthern,  so  viel  der  ûbrig,  gnedigst  und  gnediglich  zu 
vorstatten  bewegen  lassen,  darfur  wyr  negst  Godt  dem  allmech- 
tigen  zu  ewiger  dangbarkeit  ihrer  kôn.  mat.  und  f.  g.  uns  schul- 
digk  erkennen. 

1.  Das  wyr  demnach  bey  unsern  eyden,  ehren,  treuwen 
und  allem  demjenigen,  das  einem  frommen,  ehrlichen  man 
binden  kan,  uns  vorpflichtet,  vorstricket  und  vorsprochen,  vor- 
pflichten  und  vorsprechen  uns  hiemit  und  in  kraft  dis  briefs 
vor  uns,  unsere  erben  und  nachkommen,  das  wyr  mit  unbewerter 
handt  mit  einem  ruesfall  hochsl-  und  hochgedachter  kon.  mal. 
und  f.  g.  unsere  denuith  erzeigen  und  umb  verzeihung  unser 
niissethadt  und  vorhandlunge  bitten,  und  wyr,  die  gewesenen 
achtundvierzigk  vorweser  des  landes,  aller  gehapten  regierung 
und  verwaltung  uns  gentzlich  vorzeihen  und  euseren  wollen 
und  soUen  und  wollen  volgendts  ihrer  kôn.  mat.  als  einem 
herzogen  zu  Holslen  sampt  beyden  unsern  gnedigen  hern  und 
landesfursten,  herzogen  Johansen  und  herzog  Adolfen,  und 
ihren  kôn.  mat.  und  f.  g.  erben  und  nachkommen  am  herzog- 
thumb  Holsten  loben  und  schweeren,  als  underthanen  von 
redits  und  gewonheit  wegen  geburet  und  ihre  kon.  mat.  und 
f.  g.  solchen  eydt  uns  wortlich  werden  stotiren  und  furhalten 
lassen. 

2.  Auch  wollen  wir  die  heuptbanner  und  vanen,  so  in  wei- 
landt  kôn.  Johansen  zu  Dennemarcken  etc.  und  herzogen  Frid- 
richs  zu  Holstein  etc.  niderlage  eroberl,  sampt  allen  clenodien, 
so  bey  uns  vorhanden,  bey  unseren  eyden  ùberantworten. 


1559.     19.  og  20.  Juni.  603 

3.  Und  sollen  hinfortan  aile  regalia,  hocheit,  herligkeit, 
gerechtigkeit,  jacht,  fischerey  und  was  dem  anhengig  im  gantzen 
lande  îhrer  kon.  mat.  und  f.  g.  zustheen.  Âuch  soll  aller  ge- 
richtszwangk,  gericht  und  recht  durch  ihre  kon.  mat.  und  f.  g. 
auch  ihrer  kon.  mat.  und  f.  g.  erben  und  nachkommen  am 
herzogthumb  Holstein  ohne  aile  unsere  behinderung  und  einrede 
verordnet  werden;  und  die  appellation  an  ihre  kon.  mat.  und 
f.  g.  als  herzogen  zu  Holstein  und  nicht  ferner  fry  sthen,  auch 
die  brôcke  und  gerichtsgefelle  ihrer  kon.  mat.  und  f.  g.  bleiben, 
in  massen  solchs  ailes  mit  andern  ihrer  kon.  mat.  und  f.  g. 
underthanen  gehalten  wirt;  und  soll  bey  ihrer  kon.  mat.  und  f.  g. 
willen  und  gefallen  stheen,  wie,  was  gestaldt  und  doreh  was 
personen  ihre  kon.  mat.   und  f.  g.  die  gericht  bestellen  wôllen. 

4.  Wyr  sollen  und  woUen  auch  vormittelst  unser  eyde  zu 
ihrer  kon.  mat.  und  f.  g.  handen  uberantworten  aile  brefliche 
urkunden,  wie  die  nhamen  haben  mugen,  van  Rôm.  kay,  und 
bepsten  auch  geistlichen  und  weltlichen  furslen  und  stenden 
ausgegeben,  die  bey  dem  landt  Ditmarschen  vorhanden,  und  im 
vall  ein  oder  mehr,  welchs  doch  mit  unserm  wissen  und  fur- 
setzlich  nicht  gescheen  soll,  hinterblieben  und  nicht  uberantwurt 
wurden,  deren  thun  wier  uns  liiemit  wissentlich  ohne  aile  ge- 
verde,  weniger  nicht  den  ob  sie  nhamkundig  alhie  gemacht  oder 
wortlich  einvorleibt  weren,  bey  unserm  leiblichen,  geschwornen 
eyden  und  in  der  bestendigsten  form  und  mass,  als  solichs  zu 
recht  gescheen  soll  oder  magk,  hiemit  vorzeihen  und  begeben, 
dieselben  zu  keinen  zeiten  vor  uns,  unser  erben  und  nachkom- 
men in  einige  wege  furzuwenden,  zu  gebrauchen,  noch  jemandts 
anders  van  unsertwegen  in-  oder  ausserhalben  rechtens  fur- 
zuwenden und  zu  gebrauchen  vorstatten. 

5.  In  gleichem  sollen  und  wollen  wyr  ailes  geschutz,  muni- 
tion, gewehr,  harnisch  und  rûstunge  herausgeben,  zu  ihrer  kon. 
mat.  und  f.  g.  oder  derselben  verordenten  handen  uberantworten 
und  ohne  ihre  kon.  mat.  und  f.  g.  und  derselben  erben  und 
nachkommen  bewilligung  keyne  ander  widderumb  zeugen. 

6.  Wyr  wollen  auch  ohne  aile  vorweilunge  aile  schantzen 
und  andere  festung  im  lande  nidderreissen  und  vornichtigen  und 
ohne  ihrer  kon.  mat.  und  f.  g.  und  derselben  erben  und  nach- 
kommen wissen  und  willen  keine  andere  wiederumb  bauwen 
noch  aufwerfen;   auch  soll  das  holtzlein,   die  Hamme  genandt, 


604  1559.     19.  og  20.  Juni. 

furderlich   abgehauwen  werden,  idoch  das  gefellete    hoitz  den- 
jenigen  bleiben,  den  es  bis  anher  erblich  zugehôret. 

7.  Und  alsden  ibre  kôn.  mat.  und  f.  g.  uf  unser  kleglich, 
demutige  bitt  unsere  arme  vorderbte  gelegenheit  gnedîgst  und 
gnediglich  angesehen  und  die  wiederlage  der  ufgewanten  kriegs- 
kostens,  ingleichen  die  furderunge  van  wegen  der  dreien  heuser, 
die  wyr  im  lande  aufbauwen  solten,  auch  was  an  acker,  wischen, 
gresungen,  holzingen  etc.  darzu  gelegt  werden  solte,  gnedigst 
und  gnediglicb  zu  rbue  gestellet  und  uns  bey  unsern  guthem, 
erb  und  eigen  zu  lassen  in  gnaden  bewilliget,  darfur  wyr  ihrer 
kon.  mat.  und  f.  g.  in  aller  underthenigkeit  dangkbar,  sollen  und 
wollen  wier  und  unsere  erben  ihrer  kon.  mat.  und  f.  g.,  der- 
selben  erben  und  nachkommen  zu  jarlicher  pflicht  und  bekent- 
niss  geben  van  iderm  morgen  Marschlandt  binnen  dicks,  ge- 
bauwet  und  ungebauwet,  die  morgen  funf  rothen  in  die  breîte 
und  sechs  stige  rothen  in  die  lenge  und  de  rothen  sechszehn  fusse 
langk  gerechnet,  jarliches  eynen  gulden  muntz,  den  floren  zu 
veerundzwenzigk  schillinge  gerechnet,  und  up  der  Geste  die 
halbe  saedt,  die  der  Geistman  seyget,  und  sollen  und  wollen 
der  landtbede,  landtfolge,  denste  und  in  allem  andern  uns  gegen 
ihrer  kôn.  mat.  und  f.  g.,  ihre  erben  und  nachkommen  erzeigen 
und  halten,  wie  solichs  van  den  Fressen,  Strandern,  Eyder- 
stedern,  Kremper  und  Wilstermarschen  gehalten  wirt. 

8.  Wyr  wollen  auch  die  bundtnisse,  so  wyr  mit  denen  van 
Lubeck  und  sonst  niemandts  anders  haben,  den  van  Lubeck 
ohne  mitlel  aufschreiben  und  uns  aller  anderen  vorbundtnuss 
und  confédération  zu  ewigen  zeiten  gentzlich  euseren  und  ent- 
halten. 

9.  Solchs  ailes  und  jedes  und  was  sonst  mehr  frommen 
ehrlichen,  getreuwen  underthanen  eigent  und  gepuret,  gereden 
und  geloben  wyr,  die  gewesene  achtundverzigk  und  gemeyne 
inwohner  des  landes  Ditmarschen,  vor  uns,  unser  erben  und 
nachkommen  bey  unsern  eyden,  ehren  und  treuwen  stet,  vest 
und  unvorbruchlich  wol  zu  halten,  darwidder  weder  mit  ge- 
dancken,  worten  noch  wercken  nicht  zu  Ihun,  zu  handlen,  noch 
jemandts  anders  van  unsernt  wegen  zu  thun  oder  zu  handlen 
zu  vorstadlen,  ailes  sonder  argelist  und  geverde. 

Zu  des  melirer  urkundt,  sicherheit  und  wissenschaft  haben 
wyr  mit  samptlichem,  eintrechtigem  rhadt  und  bewilligunge  das 


1559.     19.  og  20.  Juui.  605 

ingesiegel,  welchs  sich  das  landt  Ditmarschen  itziger  zeit  ge- 
braucht ,  wissentlich  lassen  hengen  an  diesen  brief ,  der  ge- 
geben  dingestags  nach  Viti  im  jhare  Christi  unsers  seligmachers 
gepurt  dusent  funf  hundert  neunundfunfzigk. 


81. 

1559.  29.  og31.Âug.  (Kbhvn.).  Overenskomst  mellem  Kong 
Frederik  II  og  hans  Broder  Hertug  Magnus,  hvorved  sidst- 
naevnte  giver  Âfkald  paa  den  ham  tilkommende  Part  af 
Hertugdemmerne  under  Forudsaetning  af,  at  han  faar  0sel 
Stift  eller  et  andet  Stift. 

5e  Indledningen  til  Nr.  82, 

A. 

1559.  31.  Aug.  (Kbhvn).  Detaf  Hertug  Magnus  udstedtebetîngede  Afkald. 

O:  Original  paa  Pergament  med  6  vedheengende  Segl  (Lifland 
Nr.  65;  Hertug  Magnus's  Segl  mangler  nu). 

Tr.:  Stemann,  Geschichted.  ôffentl.  und  Privât.- Rechts  d.  Herzogth. 
Schleswig  III,  245  f.  Archiv.  f.  die  Geschiclite  Liv-,  Est-  und  Cur- 
lands.     Neue  Folge.     X,  174  ff. 

Wir  Magnus,  von  Gots  gnaden  erbe  zu  Norwegen,  herzog 
zu  Schleswyg,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dietmarschen ,  graf 
zu  Oldenburg  und  Delmenhorst,  bekennen  und  thun  kundt  hie- 
niit  vor  allermenniglich  :  Nachdem  bey  dem  durchleuchtigsten, 
grossmechtigen,  hochgebornen  fursten,  hern  Fridrichen  dem 
andern,  von  Gots  gnaden  zu  Dennemarck,  Norwegen,  der  Wen- 
den  und  Golten  kônnig,  herzogen  zu  Schleswig,  Holstein,  Stor- 
marn und  der  Dielmarschen,  graffen  zu  Oldenburg  und  Delmen- 
horst, unserm  geliebten  hern  und  bruder,  durch  den  hochwir- 
digen  in  Got  fursten,  unsern  lieben  freundt,  bischoffen  zu  ôzel 
und  Churlandt,  freundtlich  befurdert  und  erregt,  das  ire  kôn. 
w.  unserlwegen  bey  des  obgemelten  bischoffen,  capiltel  und 
steiide  gemeller  stift  ôzel  und  Curlandt  hieher  abgefertigten 
gesandten  auf  derselben  habenden  bevelich  und  gewalt  ver- 
handlen  lassen,  das  uns  vom  gemelten  unserm  geliebten  freundt, 
dem  bischoffen ,  gemelles  stift  ôzel  abgetretten  und  eingeandt- 
worlet,  das  wir  auch  also  zu  desselbigen  stifls  administratorn 
und  bischof  furderlichst  aufgenomen  sollen  werden,  welchs  also 


606  1559.     29.  og  31.  Aug. 

von  obgenieltem  bischof,  capittel,  stenden  und  gliedmassen  der 
slift  ferner  zu  verbrieffen  und  zu  versiglen  verheyssen  und  zu- 
gesagt  werden  soll,  zu  welchem  uns  auch  seine  kon.  w.  femer 
Ireundllich  zu  befurdern  erbotten,  das  wîr  uns  freundtlîch 
gegen  seine  kon.  w.  bedancken; 

1.  haben  wir,  gedachter  herzog  Magnus,  mit  wissen,  willen 
und  volbort  unser  freundtlichen  vilgeliebten  fraue  mutter  hoch- 
gedachtem  unserm  geliebten  hern  und  brudern  unsern  gebûren- 
den  antheil  unsers  vatterlichen  erbtheils  und  was  uns  von  den 
furstenthumben  und  landen  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und 
Dietmarschen  von  rechts  und  gewonheit  wegen  geburen  und 
auch  kunftiglich  anfallen  und  aufererbt  werden  mocht,  uf  den 
vhall,  do  wir  zu  obgenieltem  stift  ôzel  gelangen  und  vor  des- 
selben  administratorn  und  bischof  aufgenomen  w^erden ,  frey- 
willig  und  mit  guttem  bedencken  aufgetragen,  verlassen  und 
freundtlich  ubergeben,  thun  auch  solchs  hiemit  und  kraft  dietz 
briefs.  Wir  wollen  und  sollen  auch  auf  die  furstenthurab  und 
lande  und  w^as  uns  geburen  niôchte,  wie  das  zu  benennen, 
auch  das  itzt  albereidt  oder  kunftiglich  uf  uns  vererbt,  in-  oder 
ausserhalb  rechtens,  geistlichs  oder  weltlichs,  keine  furderunge 
haben  und  hochgedachten  unsern  geliebten  hern  und  bruder 
derhalben  nicht  besprechen  oder  belanuen.  Solchs  ailes  und 
jedes  gereden  und  loben  wir  im  wort  der  warhelt  und  an  eydts 
stadt  bey  unsern  fursllichen  ehren,  wiiaren  worten  und  guttem 
glauben,  stet,  vest,  unverbrochen  und  wol  zu  halten.  Wir  ver- 
zeyhen  uns  auch  und  renuntieren  hiemit  wissentlich  allen  be- 
helf  und  begnadungen  aller  geistlichen  und  weltlichen  beschri- 
beiien  rechten  und  satzungen,  der  minderjhàrigen  disvhals  der 
eydllichen  verptlichtungen  halben  und  sonst  verliehen,  und 
allem,  was  [uns]  sonsl  derhalb  zu  vortheil,  des  allen  wir  genug- 
sam  erinnert  und  berichlet,  wider  disse  unser  verzeyhunge  und 
verlassunge  sein  und  geburen  môchte,  ahne  geferde. 

2.  So  wir  aber  zu  gemellem  stift  ôzel  nicht  gelangen  wur- 
den  und  von  unserm  geliebten  hern  und  brudern  auch  in  eynem 
anderen  auf  gleiche  masse  versehen  wurden,  soll  auf  den  vhall 
gleichwol  diss  unser  bewilligung,  renuntiation  und  abtretten  in 
allen  ihren  puncten  und  artickeln  ihre  volkomene  kraft  haben 
und  bundig  sein. 

Welchs  wir  herzog   Magnus   obgemell   zu  mehrer  urkundt 


1559.     29.  og  31.  Aug.  607 

mit  unser  handt  underschrieben  und  neben  unser  freundtlichen 
vilgeliebten  frau  mutter  mit  unsern  secreten  befestiget,  und  dann 
die  gestrengen  uud  ehrnvesten  er  Johann  Rantzaw,  ritter,  Caspar 
Rantzaw,  Claus  Rantzaw,  Bertram  von  Anefeldt  und  Jochim 
BrockdorflF,  unser  holsteinische  rhet  etc.,  so  dismal  zugegen 
gewesen,  ihre  pittschaft  zur  wissenschaft  mit  anzuhengen  mit 
gnaden  gefurdert.  Geschehen  zu  Coppenhagen  den  letzten  Au- 
gusti  anno  etc.  im  neunundfuntzîgsten. 

Magnus  manu 
ppa.  sst. 


B. 

1559.  29.  Aug.  (Kbhvn.).  Kong  Frederik  IFs  Forpligtelsesbrev  til  Hertug 
Magnus  om  at  ville  lade  ham  faa  den  ham  tilkommende  Anreâel 
af  Hertugdammerne,  saafVemt  det  ikke  lykkes  at  skaife  ham  0sel 
Stift  eller  et  andet  Stift. 

O:    Original   paa    Pergament    (mcd    Kongens    vedhœngende   Segl) 
(Lifland  Nr.  63). 

Tr.  :  Archiv  f.  die  Geschichte  Liv-,  Est-  und  Curlands.   Neue  Folge. 
X,  171  f. 

Wir  Fridrich  der  ander,  von  Gottes  gnaden  zu  Dennemarck, 
Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  kônnig,  herzog  zu  Schles- 
wyg,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dietmarschen,  graflF  zu  Olden- 
burg  und  Delmenhorst,  thun  kundt  und  bekennen  hiermit  vor 
jedermenniglich:  Nachdem  uns  von  dem  durchleuchtigen,  hoch- 
gebornen  fursten,  unserm  freundtlichen  geliebten  bruder,  hern 
Magnussen,  erben  zu  Norwegen,  herzogen  zu  Schlesw^yg,  Hol- 
stein, Stormarn  und  der  Dietmarschen,  graflfen  zu  Oldenburg 
und  Delmenhorst,  seiner  liebe  drittes  antheil  in  allen  s.  1.  vatter- 
lichen  erbe  und  was  s.  1.  in  den  furstentumben  und  landen 
Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dietmarschen  numer 
zustendig  auch  hinfurter  in  kunfligen  zeitten  eyniger  gestalt 
ferner  zufallen  mag,  auf  den  bescheidt,  da  wir  s.  1.  in  das  stift 
ôzel  in  Lyflandt  oder  sonst  in  ein  anders  zu  gleicher  massen 
verhelfen  wurden,  das  s.  1.  zum  bischoflichen  standt  und  admini- 
stration zu  gereichen,  zu  dem  wir  s.  1.  dan  freundtlich  und  mit 
allem  muglichen  zu  befurdern  nochmals  erbuttig,  vermuge  dar- 
auf  ergangener  schriftlichen  bewilligung  und  renuntiation  ab- 
getretten,  ubergeben  und  zugeeygnet  —  als  haben  wir  gleichwol 


608  1559.     29.  og  Sl.Aug. 

S.  1.  hinwiderumb  versicheren  wollen,  wie  wir  in  kraft  ditz  thun, 
das  do  s.  1.  in  obgemelten  oder  sonst  andere  stifl  durch  unsere 
freundtliche  und  vleyssige  befurderung,  daran  nichts  zu  erwinden, 
uber  zuversicht  nicht  gelangen  wurde,  uf  den  vhall  s.  1.  die  ob- 
gedachte  erbe  und  gerechtigkeit,  so  vil  s.  1.  vor  dessen  antheil 
in  den  ermelten  furstentuniben  und  landen  geburen  mag,  un- 
benomen,  frey,  oflFen  stehn  und  vorbehalten  sein  soll,  daran*  wir 
auch  auf  gemelten  vhall  s.  1.  kraft  obgerurter  renuntiation  mit 
nicht  zu  verhindern,  Welchs  ailes  wir  stet,  vest  und  wol  zu 
halten  bey  unserem  kônniglichen  glauben  und  wharen  ^vorten 
hiemit  geloben  und  verheissen,  ohne  geferde.  Und  haben  zu 
mehrer  urkundt  solchs  mit  unser  handt  underschriben  und 
mit  unserm  secret  besiglen  lassen.  Actum  auf  unserm  schloss 
Coppenhagen  den  neunundzwainzigsten  Augusti  anno  etc.  in 
dem  neunundfunfzigsten. 

Friderich. 


82. 

1559.  26.  Sept.  (Nyborg).  Traktater  mellem  Kong  FrederikII 
og  Biskop  Johan  af  0sel  og  Kurland  angaaende  Overdragel- 
sen  af  Stiftet  0sel  og  Wieck  til  Kongens  Broder  Hertug 
Magnus;  med  tilherende  Biakter. 

Dei  store  Angreb,  som  den  russiske  Czar  Ivan  IV  Vassiljevitsch 
i  de  forste  Maaneder  af  Aaret  1558  retlede  mod  Lifland,  niedforte  en 
fuldsiœndig  Oplosning  af  den  i  Foruejen  suage  Ordensstat,  Det  blev 
hartig  klart,  at  Ordenen  ikke  var  i  Stand  til  at  forsvare  sig  ved  egen 
Hjœlpf  men  maatte  soge  udenlandsk  Bistand.  De  to  nœrmest  liggende 
Magter,  Polen  og  Sverrig,  sœrlig  den  ferstnœunte,  vare  ogsaa  villige 
til  at  yde  en  saadan,  dog  var  nian  i  Lifland  ikke  meget  stemt  for 
en  Forbindelse  med  disse  Stater,  da  de  utvivlsomt  til  Gengœld  vilde 
forlange  Hjœlp  af  Ordenen  i  Tilfœlde  af,  at  de  selv  kom  i  Krig  med 
Rusland.  Paa  de  liflandske  Stœnders  Mode  i  Dorpat  i  Juni  1558  bleu 
man  derfor^  vœsentlig  paa  Tilskyndelse  af  Christo/fer  v.  Mûnchhausen, 
der  var  dansk  Lensmand  paa  det  store  liflandske  Gods  Kolck^  som  til- 
horte  Klosteret  Roma  paa  Giilland,  enig  om  at  henvende  sig  til  den 
danske  Konge.  Det  blev  dog  ikke  Ordensmesteren,  der  paa  hele  Lan- 
dets  Vegne  sogte  om  HJœlpen,  men  hver  Stand  henvendte  sig  til  den 
danske  Konge  med  sine  sœrlige  Tilbiid  og  Foixiringer. 

I  Danmark  havde  man  med  Opmœrksomhed  fulgt  Begivenhedernes 
Udvikling  paa  den  anden  Side  af  Ostersoen.  I  Foraaret  1557  havde 
Higsraadet  paa  Kongens  Foresporgsel  iilraadet  at  hjœlpe  Ordenen,  hvis 
den  bad  om  Bistand  mod  Polen,  Preussen  eller  Meklenborg,   og  i  Juli 


1559.     26.  Sept.  609 

1558   skrev   Christian  III  til  Czaren,   bad  ham   om    at  skaane  Godset 
Kolck  og  meddelte  ham,  at  det  af  Russerne  erobrede  Narua  var  dansk, 
og  at  Danmark  fra  gammel  Tid  havde  Hejhedsret  over  Estland,  Har- 
rien  og   Wiriand  samt  Bgen  og  Stiftet  Reval.     I  August  1558  kom  nu 
aile  de  liflandske  Gesandter,  deriblandt  Christoffer  u,  Mûnchhausen,  til 
Danmark,   og   i  den  felgende   Tid  forhandlede   danske   Raader  ivrigt 
med  dem  i  Aalborg  og  Randers.      Fra  dansk  Side  forlangte  man  for 
at  yde  Hjœlp  Anerkendelse  af  Hejhedsretten  over  Estland  og  Afstaael- 
sen   af  Provinserne  Harrien   og  Wiriand   med  RevaL     Efier  en   Del 
Modstand  syntes  de  liflandske  Gesandter  ogsaa  tilbejelige  til  at  gaa  ind 
paa  disse  Vilkaar,  men  Christian  III  trak  sig  nu  pludselig  tilbage.    Han 
vilde  ikke  overtage  Beskgttelsen  af  hele  Landet  og  vilde,  fer  han  ydede 
nogen  sterre  Hjœlp,   sende  et  Gesandtskab  til  Lifland  og  Rusland  for 
at  undersoge   Stillingen,      Han   lovede  dog  straks  at  ville  understette 
Ordensmesteren   med   20,000  Dlr.  mod  Afstaaelse  af  Harrien  og   Wir- 
iand med  Fellin  og  at  ville  forsege  en  Fredsmœgling  mellem  Rusland 
og  Lifland;    hvis  denne  ikke  lykkedes,   vilde  han  for  de   ovennœvnte 
Lande   betale   Ordensmesteren   15,000  Dlr.    maanedlig   i  6   Maaneder. 
Omslaget  i  den  danske  Politik  skyldtes  vistnok  vœsentlig  Christian  IIFs 
Sygdom  og  dermed  felgende  Ulyst  til  at  blande  sig  for  stœrkt  i  de  lif- 
landske Stridigheder,  sœrlig  da   der  samtidig   nœredes   stor  Frygt  for 
et  Angreb  fra  pfalzisk  og  lothringsk  Side.      Der  var  ogsaa    Uenighed 
blandt  hans  vigtigste  Raadgivere,  sœrlig  var  den  tyske  Kansler,  Anders 
Barby,  imod,  at  man  paatog  sig  for  store  Forpligtelser  i  Lifland.    Det 
danske  Gesandtskab,  der  i  Okt.  1558  rejste  til  Lifland  og  Rusland,  ud- 
rettede  under  disse  Forhold  ikke   noget   af  Betydning.     Det  udvirkede 
hos  Czaren  et  halvt  Aars  Stilstand,  fra  1.  Maj  1559  til  1.  Nov.,   men 
Czaren   vilde  aldeles   ikke  hère  noget  om  Dan  marks  Ret   til  Estland, 
Harrien,   Wiriand  og   Reval.     I  Lifland    kunde    Gesandtskabet    helter 
intet   udrette,    da   det   ikke  kunde  gaa   ind  paa   at  love  den  General- 
beskyttelse  af  Landet,   som  de  liflandske  Stœnder  forlangte.      Det  blev 
derfor  Polen,  hos  hvem  Ordenen  i  Juli  1559  besluttede  at  sege  Hjœlp. 
Imidlertid   var  der  bleven    indledet   en   anden    Forhandling,    som 
skulde  fere  til  mère  réelle  Resultater.    Allerede  under  sit  Ophold  i  Dan- 
mark  1558  forhandlede   Christoffer  v.  Mûnchhausen  paa   sin   Broder 
Biskop  Johan   af  0sel  og   Kurlands  Vegne  om    Udvœlgelsen   af  Chri- 
stian IIFs  yngre  Sen  Hertug  Magnus  til  Biskoppens  Efterfelger.    Noget 
nœrmere  til  disse  Forhandlinger  kendes  dog  ikke.     I  April  1559  rejste 
Christoffer    v.    Mûnchhausen    igen    til    Danmark    med    Fuldmagt   fra 
Broderen   til  at  forhandle  om  Bispedemmet  0sel.     De  Forhandlinger, 
han  under  Felttoget  i  Ditmarsken  ferle  med  Kong  Frederik  II,  kendes 
heller  ikke  nœrmere,  men  synes  dog  at  hâve  gaaet  ud  paa  en  ejeblikke- 
lig  Overdragelse  af  Stiftet  til  Hertug  Magnus  mod  et  passende  Penge- 
vederlag  til  Biskop  Johan.    Efter  disse  indledende  Forhandlinger  sendte 
Biskop  Johan  i  Forening  med  Kapitlet  og  Stiftsstœnderne  i  Juni  1559 
et  offlcielt  Gesandtskab,   bestaaende  af  Klas  Aderkas,   Bispens  Kansler 
Conrad   Burmeister  og   Henrik    Uexkull,   til  Danmark.      Disses   Fuld- 
magt var  dog  mère   begrœnset   end   Christoffer  v.  Mûnchhausens.     De 
skulde  ferst  se  at  opnaa  den  danske  Konges  Beskyttelse  aden  Betingel- 

39 


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610  1559.    26.  Sept. 

ser,   men  hvis  detiCy   som   det  uar  at  vente,   ikke  lykkedes,    maatte  de 
indremme  Kongen  Ret   til  efter  Bispens  Ded  at  udnœvne  hans  Efter- 
mand,   og  hvis  dette  hetter  ikke  antoges,   maatte  de    tilbgde   Kongen 
Stiftet  efter  Bispens  Dod   til  fri  Disposition,  dog   under  Forbehold  af 
Kejserens   og    Rigets   SanUykke    og    mod   Forpligtelse   til   at  stad foute 
Stœndernes    Privilégier.      Gesandterne   forhandlede    med    Kong   Frede- 
rik  II  I   de  sidste  Dage  af  August,     Kongen   vilde  dog   ikke  gaa  ind 
paa  deres  Forslag;   den  1.  Sept,  skrev  han  til  Biskop  Johan,    at  han 
maatte  fastholde  Fordringen  om  ejeblikkelig  Afstaaelse  af  Stiftet,  og  et 
Par  Dage  i  Forvejen  havde  han  givet  Christoffer  v.  Mûnchhausen  Ordre 
til  hurtigst  muligt  at  mode  hos  sig  med  sin  Fuldmagt,  da  Gesandtemes 
Instruks  ikke  stemmede  med  de    Tilbud,    Christoffer  v.  Mûnchhausen 
tidligere  havde  gjort.    Kong  Frederik  II  var  stœrkt  interesseret  i  at  faa 
Stiftet  overdraget  til  Broderen  straks,  da  han  derved  vilde  kunne  und- 
gaa  en  Deling  af  den  kongelige  Del  af  Herlugdemmerne  med  Broderen. 
Samtidig   med  Forhandlingerne  med   de  eselske  Gesandter  kom  det  tU 
en  forelebig  Overenskomst  mellem  Kongen  og  Hertug  Magnus  herom. 
Den  31.  Aug.  1559  gav   Hertug  Magnus  Afkald  (Nr.  81  A)  paa  sin 
Arvedel  af  den  kongelige  Del  af  Fyrstendemmerne  under  Forudsœtning 
af,  at  han    blev  Biskop  af  0sel,   efter  at  Kongen  29.  Aug.  havde  dl- 
sikret  ham,  at  hans  Arvedel  ellers  skulde  staa  ham  aaben  (Nr.  81  B). 
Den  16.  Okt.    udstedte  Biskop  Johan,   Kapitlet  og   Stiftsstœndeme 
ny  Instruks  for  Dietrich  Behr,   Stiftsfoged  paa  Arnsborg,   og   Kansler 
Conrad  Burmeisier  til  Forhandling  med  Kong  Frederik  II.    Der  gaves 
dem  heri  Fuldmagt  til  at  gaa  ind  paa  Kongens  Fordring  om  ojeblikke- 
lig  Afstaaelse  af  0sel  og  Wieck  mod  Stadfœstelse  af  enhver  Stands  Pri- 
vilégier og  til  at  afslutie  en  Traktat  herom.     Traktaterne  synes  at  vœre 
afsluttede,   fer   disse  Gesandter  ankom,   men  dog  nœppe  paa  den  Tid, 
da  de  ère  daterede.     Den  26.  Sept,  var  Kongen  ikke  i  Nyborg,  hvortil 
han  ferst  ankom  i  Begyndelsen  af  November  Maaned.     De  afsluttende 
Forhandlinger  mellem    Kongen   og    Christoffer  v.  Mûnchhausen    synes 
efter   de  foreliggende  Akter  heller  ikke  at  vœre  forte  fer  i  November. 
Den  74.  Nov.  meddelte  Kong  Frederik  II  Biskop  Johan  af  0sel,  at  han 
i  disse  Dage  havde  forhandlet  med  hans  Broder  om  den  T>bevidste^  Sag 
og  paa  Grundlag   af  Biskoppens  Fuldmagt   til  denne  ladet  opsœtte  en 
Traktat.     I  de  felgende  Dage  foretog  Kongen  en  Rejse  til  Koldinghas, 
vistnok  for  at  forhandle  med  Moderen.     Den  9.  Nov.  havde  Hr.  Otie 
Krumpen,    Erik   Krabbe   og   Hr.  Jergen    Lykke,    hvoraf  de   to  ferste 
havde   vœret  i  Lifland   1557   og  vare  sœrlig  kendte  med  de  liflandske 
Forhold,    faaet  Ordre   til  at   mode   hos  Kongen   25.  Nov.     Efter  Kon- 
gens   Tilbagekomst   til  Nyborg   blcve    Traktaterne  endeligt  udfœrdigede 
og  maaske  allercde  nu  underskrcvne  af  Conrad  Burmeister.     Den  26. 
Sept,  er  derfor  muligvis  en  Fejlskrift  for  26.  Nov.,    men  maaske  har 
man  ogsaa  af  en  eller  anden  Grand  antedaten'l  Traktaterne.     Ved  den 
forstc  (A)  af  disse  tog  den  danskc  Konge  Bispen,  Kapitlet  og  Stœnderne 
i  Qsel  Siifi   i  sin  Beskyttelsc   mod  at  faa  overdraget  Retien  til  at  ud- 
nœvne Biskoppen,  saa  ofte  Stiftet  ved  Biskoppens  Dod  eller  paa  anden 
Maade  blev  ledigt.     Ved  den  anden  (B)  lovcde  Biskop  Johan  at  afstaa 
0sel  Stift  med  Wieck  og  Fœslningen  Arnsborg  til  Hertug  Magnus,  saa- 


1559.    26.  Sept.  611 

snart  Kong  Frederik  II  forlangte  det,  mod  en  Erstatning  af  30,000  Dlr, 
Den  30.  Nov.  meddelte  Kongen  Statholderen  i  Kebenhavn,  Hr,  Mogens 
Gyldensijerne,  ai  Chrisioffer  v,  Mûnchhausen  na  paa  sin  Broder  Biskop 
Johans  Vegne  haude  overdraget  0sel  Stift  til  Hertug  Magnas,  og  den 
9.  Dec.  meddelies  Afslutningen  af  Traktaten  til  Ordensmesteren,  ^rke- 
biskop  Wilhelm  af  Riga  og  Hertug  Albrecht  af  Preussen.  Den  10.  Dec. 
udstedte  Hertug  Magnus  sit  endelige  Afkald  paa  Arvedel  i  Fyrsten- 
demmerne  (C). 

Hertug  Magnus  var  bestemt  paa  straks  at  rejse  til  0sel,  men  af 
forskellige  Grande  forsinkedes  Afrejsen,  saa  han  f&rst  16.  April  1560 
naaede  til  Arnsborg.  Den  folgende  13.  Maj  ouergau  Biskop  Johan 
Stiftet  i  Domkapitlets  Hœnder  og  opfordrede  det  til  at  vœlge  en  ny 
Herre,  hvorefter  det  straks  valgte  Hertugen.  Ferst  den  17.  Aag.  s.  A. 
ratificerede  Kapitlet  og  Stœnderne  Traktaten  om  Nominationsretten  ^,  og 
de  beklagede  sig  bittert  over,  at  Biskoppen  ikke  havde  givet  dem  rigtig 
Besked  og  kun  segt  sin  egen  Fordel;  haude  de  kendt  den  danske  Ron- 
ges Onsker,  havde  Hertug  Magnas  kannet  faa  Stiftet  meget  billigere, 
ja  de  foreslog  endog  senere,  at  Kongen  ikke  skulde  betale  Biskoppen 
de  resterende  lôyOOO  Dlr.,  men  hellere  anvende  Pengene  til  Stiftets 
Bedste.  Sont  de  endna  bevarede  Kvitteringer^  vise,  fik  Biskop  Johan 
dog  de  lovede  30,000  Dlr. 

Hertug  Magnas  segte  efter  sin  Ankomst  til  0sel  paa  enhver  Maade 
at  udvide  sit  Magtomraade.  Han  fik  Biskoppen  af  Reval  til  at  afstaa 
ham  Administraiionen  af  dette  Stift  og  afkebte  Domprovst  Ulrik  Behr 
Administrationen  af  Biskop  Johans  andet  Stift  Kurland.  Med  Adelen 
i  Harrien  og  Wirland  forhandlede  han  om  at  blive  anerkendt  af  den 
som  dens  Herre.  Disse  Udvidelsesplaner  bragte  ham  i  Strid  med 
Ordensmesteren  Gothard  Ketler.  Et  nyt  Angreb  af  Russerne  paa  Or- 
denens  Besiddelser  bragte  ganske  vist  Ordensmesteren  til  at  indgaa  et 
Forlig  med  Hertug  Magnus  6.  Aug.  1560,  men  Forliget  overholdtes  ikke 
af  nogen  af  Parterne.  Da  Russerne  kort  efter  ogsaa  angreb  Hertug 
Magnus' s  Besiddelser  i  Wieck  og  hans  Pengened  voksede  ham  fuld- 
stœndig  over  Hovedet,  vendie  han  i  Februar  1561  tilbage  til  Danmark 
for  at  soge  HJœlp.  Frederik  H,  der  var  meget  utilfreds  med  Hertug 
Magnus' s  ukloge  Optrœden  i  Lifland,  vilde  dog  ikke  y  de  nogen  HJœlp 
uden  at  faa  den  afgerende  Indflydelse  paa  Qsel.  Den  4.  Maj  1561 
maatte  Hertug  Magnus  underskrive  en  Obligation  (D)  til  Kongen,  hvor- 
ved  han  i  Virkeligheden  gav Afkald  paa  al  selvstœndig  Magt.  Den  faktiske 
Herre  paa  Qsel  blev  nu  den  kongelige  Statholder,  og  0en  gik  lidt  efter 
lidt  over  lit  at  blive  en  ren  dansk  Besiddelse.  Ordenen  besad  dog 
endnu  det  faste  Slot  Sonnenburg,  hvortil  herte  en  Tredjedel  af  0en. 
Der  forhandledes  i  nogen  Tid  med  Ordensmesteren  om  et  Bytte  mellem 
Sonnenburg  og  Bispedemmet  Kurland,  men  uden  Résultat.  Derefier 
indledcdes  der  Forhandlinger  med  Befalingsmanden  paa  Slottet  Hein- 
rich  V.  Lûdinghausen,  genannt  Wulff,  om  at  overdrage  Slottet  til  Dan- 
mark mod  et  passende  Vederlag.     Den  8.  Jan.  1564-  opsattes  ogsaa  en 


»   Ratifikationen   17.    Aug.   1560   (Linand   Nr.   75).     «    16.  Juni   1560    paa 
15,000  Dlr.;  8.  Juli  1562  paa  15,000  Dlr.  (Lifland  Nr.  73  og  81). 

39* 


612  1559.    26.  Sept. 

forelobig  Overenskomst  herom  mellem  Heinrich  Walff  og  Christoffer 
Valkendorf.  Denne  Overenskomst  hlev  dog  ikke  godkendt  af  den  daiuke 
Konge  ^,  men  i  1566  besluttede  Heinrich  Wulff,  huis  Stilling  paa  Sonnen- 
hurg  stadig  blev  mère  og  mère  vanskelig ,  sig  alligevel  iil  at  overgive 
Slottet  tu  Danmark  i  Haab  om,  at  den  danske  Konge  uilde  give  ham 
en  passende  Erstatning.  Dette  skete  dog  ikke,  hvilket  gav  Anledning 
tu  stadige  Klager  fra  Heinrich   Wulff  og  hans  Arvinger.* 


A. 

1559.  26.  Sept.  (Nyborg).  Traktat  mellem  Kong  Frederik  II  og  Christoffer 
Y.  Mûnchhausen  paa  sin  Broder  Biskop  Johan  af  0sel  og*  Kurlands 
Vegne,  hvorved  Kongen  mod  at  tage  Stiftet  0sel  og  Wieck  î  sin 
Beskyttelse  faar  Ret  til  at  udnœvne  Biskoppen,  saa  ofte  Stiftet  bliver 
ledigt. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  3  vedhsengende  Segl)    (Lifland 

Nr.  67). 

Tr.:  Archiv  f.  die  Geschichte  Liv-,  Est-  und  Curlands.   Neue  Folge. 
III.  295-300  og  X,  184—88. 

Wir  Fridrich  der  ander,  von  Gottes  gnaden  zu  Dennemarck, 
Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  kônnig,  herzog  zu  Schles- 
wyg,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dietmarschen,  graff  zu  Olden- 
burg  und  Delmenhorst,  an  einem,  und  von  wegen  des  hoch- 
wirdigen  in  Gotl  fursten  und  hern,  hern  Johansen,  bischoffen 
zu  ôzel  und  Curlandt,  meynes  gnedigen  fursten  und  herren, 
auch  capittels  und  gemeyner  stende  gemelten  stifts  Ozel  und 
Wycke  anders  theils  ich  Christoffer  von  Mônnickhausen  thun 
kundt  und  bekennen  hiermit  vor  jedermenniglichen  :  Nachdem 
in  gemeiner  kriegsbeschwerung,  damit  aus  gôttlicher  verhengnus 
die  lande  zu  Lyflandt  nun  etliche  jar  her  zu  fast  grossen  nach- 
teil  und  verderb  beladen,  deren  man  sich  auch  nochmals  zu 
befharen,  hochgedachter  mein  gnediger  furst  und  herr  zu  Ôzel 
und  Curlandt  leyder  im  wercke  erspurt  und  befunden,  das  sich 
ire  f.  g.  so  wol  als  gemeine  stende  gemelter  lande  zu  Lyflandt 
in  diseni  bedruckten  zustandt  aus  eygener  macht  nit  zu  erretten, 
auch   ferner  zu  besorgen,   do  frembde  hulf  und  beystandt  den 

»  xMoUerup,  Danmarks  Forhold  til  Lifland  (1346-1561)  S.  160  betragter 
urigtig  denne  Overenskomst  som  fuldbyrdet.  *  Mollerup,  Danmarks  Forhold 
til  Lifland  1346 — 1561.  Schirren,  Neue  Quellen  zur  Geschichte  des  Untergangs 
llvlând.  Selbstândigkcit  I— III  (i  Archiv  f.  die  Geschichte  Liv-,  Est-  und  Cur- 
lands. Neue  Folgc  IX— XI).  Kancelliets  Brevbogcr  1.556—60  S  334  f.,  340 
Dsk.  Mag.  4.  H.  V,  104,  113.  Relation  fia  Chr.  Valkendorf  ^*U  1564;  Overens- 
komst  mellem  H.  Wulff"  og  Chr.  Valkendorf  "/,  L')66  (Lifland). 


1559.    26.  Sept.  613 

landen  zu  guttem  bey  zeitten  nicht  ausgebracht,  das  dieselbigen 
zuletst  unwiderbringlich  verderbt  und  zernichtigt  werden  konten, 
und  neben  dem  erwogen,  das  ermelies  stift  ôzel  sowol  als  auch 
andere  furnembste  orter  der  lande  zu  Lyflandt  erstlich  von  den 
hocbloblichen  kônnigen  zu  Dennemarcken  aus  der  unchristen 
gewalt  zu  warem  glauben  gebracht  und  erhalten,  wie  auch  ge- 
meltes  stift  ôzel  insonderheit  hochgedachtem  reych  zu  Denne- 
marcken etc.  mit  alter  gerechtigkeit  nochmals  zugethan  und 
verwandt,  derwegen  dann  schutz  und  rettung  von  iren  f.  g. 
bey  irer  kôn.  mat.  vor  andern  biliich  zu  erholen  ;  —  als  haben 
hochgedachter  mein  gnediger  furst  und  herr,  capittel  und  stende 
des  stifts  ôzel  zuvor  ire  stadtliche  gesandten,  wie  auch  von 
andern  stenden  der  lande  geschehen,  und  endtlich  mich  Chri- 
stoffer  von  Mônnickhausen  obgemelt  mit  credentz,  gewalt  und 
befelch  abgefertigt,  den  durchleuchtigsten,  grossmechtigen  fursten 
und  hern,  hern  Fridrichen  den  anderen  zu  Dennemarck  und 
Norvs^egen  etc.  kônnig,  herzogen  zu  Schleswyg,  Holstein  etc., 
meinen  allergnedigsten  kônnig  und  hern,  zu  ersuchen,  das  sich 
ire  kôn.  mat.  zu  Gottes  ehren  des  beschwerten  stifts,  wie  zuvor 
irer  kôn.  mat.  hochlobliche  vorfarn,  in  schutz  annhemen  und 
demselbigen  in  disen  hohen  belestungen  hulf  und  beystandt  ver- 
leyhen  woit,  darauf  ire  kôn.  mat.  in  betrachtung,  das  solchs  ein 
christlich  und  Gott  gefelliges  werck  und  dan  gemelts  stift  ôzel, 
wie  obgemelt,  irer  kon.  mat.  und  dem  reyche  Dennemarcken 
mit  gerechtigkeit  von  alters  her  verwandt,  derwegen  mit  schutz 
und  furderung  fuglich  nit  zu  lassen,  mir  ChristofT  von  Mônnick- 
hausen obgemelt  auf  habende  volmacht  gnedigst  handlung  zu- 
gelassen,  daraus  durch  verleyhung  des  almechtigen  erfolgt,  das 
ire  kon.  mat.  vor  sich  und  derselben  nachkomen  am  reych  Denne- 
marck etc.  obgemelten  meinen  gnedigen  hern,  capittel  und  das 
gantze  stift  ôzel  und  Wyck  in  schutz  auf-  und  anzunemen  auf 
volgenden  bescheidt  gewilligl: 

î.  Anfenglich  habe  ich  gesandter  und  volmechtiger  meynes 
gnedigen  fursten  und  hern  kraft  meynes  habenden  bevelichs 
hochgedachter  kôn.  mat.  etc.  und  derselbigen  nachkomen  am 
reych  Dennemarcken  etc.  die  gerechtigkeit  der  nomination  und 
présentation  des  bischoffes  zu  ôzel  und  Wycke  nun  und  kunftig 
zu  allen  zeiten  zu  haben  und  zu  gebrauchen  bestendiglich  und 
unwiderruflich  ubergeben,  aufgetragen   und   zugeeygnet,  uber- 


614  1559.    26.  Sept. 

gebe,  auflrage  und  zueygne  dieselbig  irer  kôn.  mat.  und  dersel- 
bigen  nachkomen,  in  massen  solchs  von  ermelten  stifts  thumb- 
capittel  bissdoher  gebraucht  oder  zu  geschehen  gewesen,  hiermit 
in  kraft  ditz,  also  das  hochgedachter  kôn.  mat.  und  derselbigen 
nachkomen  am  reych  Dennemarck  und  sonst  niemandts  anders 
ausserhalb  irer  kôn.  mat.   und  derselbigen  nachkomen  etc.  zu- 
lass  und  bewilligung  nun  und  hernaher  zu  jeden  zeiteo,  wann 
und  so  oft  gemeiten  stifts  ôzel   und  Wycke  bischofflicher  stul 
und  herschung  durch  der  bischôf  tôdtlichen  abgang  oder  sonst 
anderen  abtritt,  wie  der  etwan  zu  geschehen,  vacieren  und  er- 
ledigt  sein  wirdt,  einen  andern  aus  gemeltem  capittel  zu  Ozel 
oder  sonst  irer  kôn.  mat.  gelegenheit  und  gefallen  nach  zu  ge- 
melts  stifts  ôzel  undWyck  heubt  und  bischoffen  zu  ernennen, 
vorzuschlagen  auch  folgends  einzusetzen  geburen  soll. 

2,  Auch  soUen  und  wollen  vilgemelte  rhete,  capittel,  ritter- 
schaft  und  stende  gemeiten  stifts  ôzel  und  Wyck,  so  ofl  sîch 
der  vhall  der  endtledigung,  wie  obgesetzt,  in  dem  stift  zutragen 
wirdt,  ire  kôn.  mat.  solchs  unverzuglichst  vorwissigen  und  ferner 
ire  kôn.  mat.  und  derselben  nachkomen  umb  ernennung  eins 
andern  hern  und  bischofTes  zu  gemeltem  stift  ôzel  etc.  gebur- 
lich  ersuchen  iassen  und  denjennigen,  so  ire  kôn.  mat.  oder 
derselbigen  nachkomen  am  reych  Dennemarcken  alsdan  zu 
bischof  ernennen,  presentirn  und  setzen  wurde,  zum  bischof  und 
hern  unweygerlich  auf-  und  annhemen,  demselbigen  auch  auf 
erforderung  eydtliche  treu  und  pflicht,  in  massen  zuvor  jeder 
zeit  den  bischôfTen  geschehen,  leysten  und  halten  und  aile  ge- 
bûr,  ehr,  gehorsam  und  underthenigkeit,  als  treuen  underthanen 
gegen  ire  obrigkeit  gezimmet,  beweysen  und  erzeigen.  Welchem 
allem,  in  massen  obgesetzt,  unweygerlich  und  getreulich  jeder 
zeit  nachzusetzen  und  zu  geleben,  vilgemelt  capittel,  rhete,  ritter- 
schaft  und  stende  des  stifts  ôzel  und  Wycke  auch  deren  erbe 
und  nachkomen  etc.  zu  ewigen  zeitten  kraft  diser  irer  bewilligung 
vorbunden  und  gehalten  sein  sollen,  zudem  sich  dieselbigen 
auch  aller  irer  habenden  privilegien  und  gerechtigkeiten  und 
was  dem  sonst  eyniger  gestaldt  zuwider  sein  mag,  vorziehen  und 
begeben  haben,  verzeihen,  begeben  sich  auch  hiemit  in  kraft 
ditz  briefs. 

3.  Und  gegen  ubergebung  obgemelter  gerechtigkeit  gereden 
und  versprechen  wir  Fridrich,  konnig  etc.,  vor  uns  und  unsere 


1559.    26.  Sept.  615 

nachkomen  am  reych  Dennemarcken  etc.  bey  unser  kônniglichen 
wirde  und  guttem  glauben,  das  wir  gemeltes  stifts  Ozel  und 
Wyck  bischof,  capittel,  rhete,  ritterschaft  und  denselbigen  zu- 
gehôrigen  lande,  leutten  und  underthanen  gegen  allen  unbillichen 
gewalt,  beschwerung  und  uberfall  jeder  zeit,  wann  das  erfordert, 
mit  ailem  muglichen  und  so  vil  Gott  gnade  verleyhet  gegen 
alswem  wurcklich  schutzen  und  vortretten  woUen,  des  stifts 
bischof,  so  von  uns  ernent,  bey  der  gebur  und  furstlichem  stande, 
auch  vilgemeltes  capittel,  rhete,  ritterschaft,  stende  und  under- 
thanen bey  allen  iren  ubrigen  befugten  wolhergebrachten  ft'ey- 
heitten,  herlicheiten,  gericht,  privilegien  und  sonst  ins  gemein 
bey  gleich  und  recht  erhalten  und  handthaben,  auch  sonst  das 
stift  des  heylligen  Rômischen  reyches  hohen  obrigkeit  hiermit 
unentzogen  sein  und  pleiben  lassen,  das  unsers  theils  an  aller 
gebur  nichts  zu  erwinden.  Doch  soUen  wir  Fridrich,  kônnig, 
und  unser  nachkomen  des  bischofs,  capittel,  rhete,  ritterschaft, 
eingesessenen  und  stende  des  stifts  ôzel  und  Wyck,  wie  sich 
dieselbigen  dessen  hiemit  verbinden  thun,  nun  und  kunftig  jeder 
zeit  in  vorfallenden  sachen  und  hendeln,  derhalben  hulf  begert 
und  gefordert  wirdt,  zu  gleich  und  recht  mechtig  sein  ;  do  auch 
zu  nodturft  des  stifts  schutz  erfordert,  soUen  dieselbige  ire  hôgste 
macht  und  vermugen  mit  zusetzen  und  beylegen. 

A.  Auch  soU  hinfurter  nach  abgang  eines  jeden  bischofs 
alsbaldt  das  haus  Arnsburg  in  unserem  nhamen  besetzet  und  in 
unserer  pflicht,  bis  das  ein  ander  zum  régiment  von  uns  ernennet 
und  vorwiesen,  erhalten  pleyben. 

5.  Ailes  und  jedes,  wie  obgemelt,  mit  allen  puncten  und 
articulen  gereden  wir  Fridrich  kônnig  etc.  vor  uns  und  unsere 
nachkomen  am  reich  Dennemarck,  und  ich  Christoff  von  Môn- 
nickhausen,  obgemelt,  in  nhamen  des  hochwirdigen  fursten  und 
hern,  hern  Johansen,  bischoffen,  auch  capittels  und  stende  des 
vilgemelten  stifts  ôzel  und  Wyck  und  derselbigen  nachkomen 
stet,  vest,  unverbrochen  und  wol  zu  halten.  Es  soll  auch  hoch- 
gedachter  mein  gnediger  herr  zu  ôzel  und  dises  stifts  capittel 
und  stende  darauf  zum  uberfluss  besondere  ratification  ver- 
fertigen  und  hochgedachter  kôn.  mat.  under  irer  gnaden  und 
iren  ingesigelen  schierst,  wenn  das  erfordert  wirdt,  uberreichen 
und  zustellen  lassen,  das  ich  gesandter  und  volmechtiger  also 
zu  geschehen  beschaffen  will. 


616  1559.    26.  Sept. 

Und  wir  Fridrich,  zu  Dennemarck  und  Norwegen  etc.  kôn- 
nig,  obgemelt,  vor  uns  und  unsere  nachkomen  etc.  neben  des 
hochwirdigen   in    Gott  fursten   und  hern,    hem  Johanseu,    bi- 
schofTen,  capittel  und  stende  des  stifts  Ozel  etc.  gesandter,  ich 
ChristofTvonMônnickhausen,  in  kraft  meines  habenden  bevelichs 
von   wegen   irer  f.  g.    und  des  stifts  stenden  und  derselbigen 
nachkomen  haben  disen  recess,  der  gezwifacht  eins  lauts  ver- 
fertigt,  derselben  einen  bey  uns  Fridrich,  kônnig  etc.,  geplieben 
und  der  ander  in  nhamen  hochgedachtes  hern  bischoffen,  ca- 
pittel  und  stende  des  stifts  Ozel  von  mir  vorgemelten  gesand- 
ten    und    volmechtigen  angenomen,    mit   unserm    kônniglichen 
und  mein  gesandten  angebornen  sigeln  bekreftiget  und  besigelt 
Geschehen  und  gegeben   auf  unserm  kônnig   Fridrichs  schloss 
Nyburg    den    sechsundzwanzigsten    Septembris    anno    etc.    im 
neunundfunfzigsten. 

Friderich.  CrysthoflFer  van  Monckhusen 

myne  ege  haut. 

Und  ich  Conradt  Baurmeister  etc.  kraft 
meiner  jungern  abfertigung  und  habender 
volmacht  etc.  hab  diesse  obgeschrieben 
handlung  gleichs  fais  angenomen,  bewil- 
ligt,  mit  eigen  handen  underschrieben 
und  vorsigelt. 


B. 

1559.  26.  Sept.  (Nyborg).  Traktat  mellem  Kong  FrederikII  og  Biskop 
Johan  af  0sel  og  Kurland,  hvorved  sidstnœvnte  lover  straks  ai  afstaa 
Stiftet  Osel  og  Wieck  med  Fœstningen  Arnsborg  til  Hertug  Magnus 
mod  et  Vederlag  af  30,000  Dlr. 

O:    Original    paa    Pcrgament  med   3  vedhœngende  Segl    (Lifland 

Nr.  66). 

Tr.:  Mollcrup,  Danmarks  Forhold  til  Lifland  1346—1661.  S.  168— 
71.  Archiv  f.  die  Geschichte  Liv-,  Est-  und  Curlands.  Neue  Folge. 
X,  180—84. 

Wir  Fridrich  der  ander,  von  Gottes  gnaden  zu  Dennemarck, 
Norwegen,  der  Wenden  und  Gotlen  kônnig,  herzog  zu  Schles- 
wyg,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dietniarschen,  graff  zu  Olden- 
burg  und  Delmenhorst,  an  einem,  und  von  wegen  des  hoch- 
wirdigen fursten  und  hern,   hern  Johansen,  bischoffen  zu  Ozel 


1559.    26.  Sept.  617 

und  Curlandt,  meines  gnedigen  fursten  und  hern,  anders  theils 
ich  ChristofTer  von  Mônnickhausen  thun  kundt  und  bekennen 
hiemit  vor  jedermeniglichen:  Nacbdem  icb  Chrisioffer  von  Môn- 
nickhausen itztgemelt  von  hocbgedachtem  meynem  gnedigen 
fursten  und  bern  etc.  mit  credentz,  vollmacbt  und  bevhel  an 
den  durcbleucbtigsten ,  grossmecbtigen ,  bocbgebornen  fursten 
und  bern,  bern  Fridricben  den  andern,  zu  Dennemarck,  Nor- 
wegen  etc.  kônnig,  berzogen  zu  Scbleswyg,  Holstein  etc.,  meynen 
allergnedigsten  kônnig  und  bern,  bin  abgefertigt,  bey  irer  kônnig- 
lichen  maiestat  des  stifts  ôzel  und  Wycke  balben,  damit  das- 
selbig  durcb  seine  kon.  mat.,  deren  solcbs  mit  alter  gerecbtig- 
keit  verwandt,  in  seiner  furstlicben  gnaden  abnbemenden  alter 
und  zufelligen  leibsunvermugenbeit,  aucb  sonst  in  disem  fast 
bescbwerlicben  zustandt  in  gutem  fridlicben  wesen  zu  erbalten, 
bandlung  vorzunbemen,  welcbs  die  kon.  mat.  auf  mein  under- 
tbenigst  ersucben  gnedigst  zugelassen,  die  dann  durcb  vorley- 
bung  des  almechtigen  mit  bocbgedacbter  kon.  mat.,  meinem 
gnedigsten  bern,  nacbfolgender  weyss  und  meynung  angestalt, 
endtlicb  bescblossen  und  vollenzogen: 

/.  Anfenglicb  soll  und  will  bocbgedacbter  mein  gnediger 
berr  zu  ôzel  und  Curlandt  seiner  kon.  mat.  freundtlicben  ge- 
liebten  bruder,  dem  durcbleucbtigen,  bocbgebornen  fursten  und 
bern,  bern  Magnussen,  erben  zu  Norwegen,  berzogen  zu  Scbles- 
wyg, Holstein,  Stormarn  und  der  Dietmarscben,  graffen  zu  Olden- 
burg  und  Delmenborst,  aucb  meynem  gnedigen  bern,  itzo  als- 
baldt,  oder  wenn  das  von  irer  kon.  mat.  erfordert,  das  gantze 
stift  ôzel  und  Wycke  sambt  allen  scblôssern,  stedten,  bôfTen, 
vogteyen,  landen,  einkomen  und  nutzungen,  berlicbeitten  und 
gerechtigkeiten,  so  darzu  gebôrig,  in  massen  solcbs  ailes  biss 
daber  von  s.  f.  g.  in  gebraucb  gebabt  und  besessen,  frey  obne 
eynige  vorgeniacbte  unbezalte  scbuldt  oder  aucb  verpfandung 
bestendigiicb  und  unwiderruflicb  abtretten,  einreumen  und  uber- 
geben,  wie  ich  gesandter  und  volmecbtiger  obgemelt  kraft  meynes 
bevelichs  dasselbig  ailes,  wie  obgemelt,  der  kon.  mat.  und  ber- 
zog  Magnussen  etc.,  meynen  gnedigsten  und  gnedigen  bern  etc., 
hiermit  bestendigUch  abtrette,  weiche,  ubergebe  und  einreume. 

2.  Aucb  soll  und  will  bocbgedacbter  mein  gnediger  berr 
zu  ôsel  alsobaldt  auf  der  kon.  mat.  erfurderung  das  baus  Arns- 
burg  etc.   in   irer   kon.   mat.  besatzung  und  gewalt  uberlifTeren 


618  1559.    26.  Sept. 

und  neben  dem  beschafTen,  das  bochgedachter  mein  gnediger 
herr,  herzog  Magnus  etc.,  in  s.  f.  g.  gelegen  ankunft  daselbst 
zu  einem  bischof  und  hern  des  stifts  ôzel  und  Wyck  von  des- 
selbigen  capittel,  rhete,  ritterschaft,  eingesessenen  und  under- 
thanen  angenomen  und  ohn  aile  hinderung  zn  gemelten  stifts 
regierung  und  administration  gelassen  und  verstadtet  werden, 
und  sich  benente  stende  alsdan  gegen  s.  f.  g.  mit  eydt  und 
pflicht,  wie  soicbs  geburt,  auch  sonst  mit  allem  gehorsam  und 
underthenigkeit,  wie  getreue  underthanen  gegen  ire  obrigkeit  zu 
thun  schuldig,  allenthalben  erzeigen  sollen. 

3.  Und  wir  Fridrich  obgemeldt,  zu  Dennemarck  und  Nor- 
wegen  etc.  kônnig,  herzog  zu  Schleswyg,  Holstein  etc.,  geloben 
und  versprechen  hinwiderumb  bey  unser  kon.wirden  und  guttem 
glauben,  da,  in  massen  obgesetzt,  gemelter  stift  Ozel  und  Wyck 
mit  allen  seinen  zugehôrungen  etc.  uns  und  unserem  freundt- 
lichen  lieben  bruder  herzog  Magnussen  etc.  auf  unser  beforde- 
rung  alsbaldt  abgetretten  und  eingereumbt,  s.  1.  auch  vom  ca- 
pittel, rheten,  ritterschaft  und  stenden  daseibs  zu  irem  hem  und 
bischof  mit  leystung  geburlicher  eydes  pflicht  auf-  und  an- 
genomen wirdt,  auf  den  vhall  wollen  wir  hochermeltem  unserm 
besondern  lieben  freundt,  bischoffen  zu  Ozel  und  Curlandt, 
oder  seinen  erben  in  den  negstvolgenden  zweyen  jharen  von 
der  zeit  an,  da  gemeltes  stifts  haus  Arnsburg  in  unsere  besatzung 
gebracht  und  unser  freundtlicher  geliebter  bruder  vom  capittel 
und  stenden  etc.,  wie  obgemelt,  zur  regierung  angenomen  etc., 
anzurechnen,  in  ailes  dreyssig  tausent  thaler,  jedes  jar  funfzehen 
tausent  thaler,  unweygerlich  erlegen  und  bezalen  lassen,  das 
daran  kein  seumbnus  zu  befinden. 

4.  Weil  aber  drey  tausent  thaler  schuldt  auf  gemeltem  stift 
Ozel  liggend  sein  sollen,  die  wir  obgesatzter  meynung  sonst  zu 
bezalen  nicht  schuldig,  wollen  wir  gerurte  drey  tausent  thaler 
gegen  den  vorradt,  so  auf  des  stifts  heuseren  und  ambtern  nach 
der  abtrettung  verlassen  und  zu  befinden,  sofern  sich  derselbig 
nach  geburlicher  werdierung  erstrecket,  zu  bezalen  angenomen 
haben,  ob  auch  ferner  was  ubrig  haben  wir  uns  derwegen  mît 
s.  1.  auf  andere  gelegenheit  der  gebur  nach  zu  vergleichen. 

5.  Ailes  und  jedes,  wie  obgemelt,  mit  allen  puncten  und 
artickulen  gereden  wir  Fridrich,  konnig  etc.,  obgerurt,  vor  uns 
und   unsere  nachkomen  am  reych  Dennemarcken  etc.  und  ich 


1559.    26.  Sept.  619 

Christoffer  von  Mônnickhausen  obgemelt  in  nhamen  des  hoch- 
wirdigen  fursten  und  hern,  hern  Johansen,  bischoffen  etc.,  auch 
capittel  und  stende  des  vilgemelten  stifts  Ozel  und  derselbigen 
nachkomen  stet,  vest,  unverbrochen  und  wol  zu  halten.  Es  soll 
auch  hochgedachter  mein  gnediger  hen*  zu  Ozel  etc.  und  dièses 
stifts  capittel  und  stende  darauf  zum  uberfluss  besondere  rati- 
fication verfertigen  und  hochgedachter  kon.  mat.  unter  irer 
gnaden  und  iren  ingesigeln  schierst,  wan  das  erfordert  wirdt, 
uberreichen  und  zustellen  lassen,  das  ich  gesandter  und  voll- 
mechtiger  also  zu  geschehen  beschaffen  will. 

Und  wir  Fridrich,  ofbemelt,  kônnig  zu  Dennemarck,  Nor- 
wegen  etc.,  vor  uns  und  unser  nachkomen  und  neben  uns  des 
hochwirdigen  in  Gott  fursten  und  hern,  hern  Johansen,  bischoffen, 
capittel  und  stende  des  stifts  Ozel  etc.  gesandter,  ich  Christoff 
von  Mônnickhausen,  in  kraft  meynes  habenden  bevelchs  von 
wegen  irer  f.  g.  und  des  stifts  stenden  und  derselbigen  nach- 
komen haben  disen  recess,  der  gezwifacht  eins  lauts  verfertigt, 
derselben  einer  bey  uns  Fridrich  kônnig  etc.  geplieben  und  der 
ander  in  nhamen  hochgedachtes  hern  bischoffen,  capittel  und 
stende  des  stifts  Ozel  etc.  von  mir  vorgemelten  gesandten  und 
voimechtigen  angenomen,  mit  unserem  kônniglichen  und  mein 
des  gesandten  angebornen  sigeln  bekreftiget  und  besigelt.  Ge- 
schehen und  gegeben  auf  unser  kônnig  Fridrichs  schloss  Nyburg 
den  sechsundzwanzigsten  monatstag  Septembris  anno  etc.  der 
mindern  zal  im  neunundfunfzigsten. 

Friderich.  Crysthoffer  van  Monckhusen 

myne  egen  haut. 

Und  ich  Conradt  Baurmeister  etc.  kraft 
meiner  jungern  abfertigung  und  habender 
volmacht  etc.  hab  diesse  obgeschriebene 
handlung  gleichsfals  angenummen,  be- 
willigt,  mit  eigen  hand  underschrieben 
und  vorsiegelt. 


620  1559.    10.  Dec. 


c. 


1559.    10.  Dec.  (Nyborg).    Hertug  Magnus's  endellge  Âfkald  paa  hans 
Arvepart  af  Fyrstendammerne. 

O  :  Original  paa  Pergament  med  Hertugens  vedhsengende  Segl  (Lif- 
land  Nr.  69;  Dronning  Dorotheas  Segl  mangler  nu). 

Tr.:  Stemann,  Geschichte  d.  ôfTentl.  und  Privât.  Rechts  d.  HerzogtlL 
Schleswig  III,  248  ff.  Ârchiv  fur  die  Geschichte  Liv-,  Est-  and  Cor- 
lands.     Neue  Folge.    X,  224—27. 

Wir  Magnus,  von  Gottes  gnaden  erbe  zu  Norwegen,  herzog 
zu  Sleswyg,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dietmarschen,  graff  zu 
Oldenburg  und  Delmenhorst,  thun  kundt  und  bekennen  hiermit 
vor  uns,  unsere  erben  und  nachkomen  und  jedermeniglich  : 
Nachdem  wir  dem  durchleuchtigsten ,  grossmechtigen,  hoch- 
gebornen  fursten,  hern  Fridrichen  dem  andern,  zu  Dennemarck, 
Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  kônnig,  herzogen  zu  Schles- 
wyg,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dietmarschen,  graffen  zu  Olden- 
burg und  Delmenhorst,  unserem  freundtlichen  lieben  hem  bruder, 
in  jungst  seiner  kônniglichen  wirde  gehaltenen  kônniglicl^en 
krônung  zu  Coppenhagen  mit  vorwissen,  willen  und  voUwort 
unser  freundtlichen  hertzliebsten  frau  mutter  unsern  antheyl, 
so  uns  von  den  furstentumben  und  landen  Schleswyg,  Holstein, 
Stormarn  und  der  Dietmarschen  geburet  auch  kunftiglich  in 
eyniger  masse  geburen  mag,  freundtlich  aufgetragen  und  uber- 
geben  haben  auf  den  vhall  und  bescheidt,  da  seine  kônnigliche 
wirde  uns,  wie  seine  kôn.  w.  auf  unser  anregung  versprochen, 
freundtlich  befurdern  und  schaffen  wurde,  das  wir  zu  des  stîfts 
Ozel  in  Lyflandt  etc.  bischoffen  aufgenomen  und  zu  dessen 
administration  und  regierung  zu  gelangen,  ailes  vermuge  und 
inhalts  obgerurter  handlung  und  unsers  seiner  kon.  w.  derhalb 
gegebenen  briefs  zu  Coppenhagen  ; —  demnachdan  hochgedachte 
kon.  w.,  unser  freundtlicher  geliebter  herr  bruder,  irer  bruder- 
lichen  zusag  zufolge  mit  des  hochwirdigen  fursten,  unsers  be- 
sondern  lieben  freundts  hern  Johansen,  bischoffen  zu  Ozel  und 
Curlandt  etc.,  gesandten  und  volmechtigen,  so  bey  irer  kon.  w. 
derhalben  angelangt,  handlung  geschlossen,  das  uns  gemeltes 
stift  Ozel  nun  alsbaldt  von  hochgedachtem  unserem  freundt, 
dem  bischoffen  etc.,  auf  gewisse  erstattung,  derwegen  sein  liebe 
von  irer  kôn.  w.  vergnuget  und  vorsehen,  eingereumbt  und  ab- 
getretten,  und  wir  auch  mit  des  capittels  und  gemeyner  stifts- 
stende  daselbst  bewilligung  zu  irem  haubt,  bischoffen  und  hern 


1559.    10.  Dec.  621 

ordentlich  an-  und  aufgenomen  worden  seint,  welchs  uns  durch 
stadtlich  aufgerichte  urkunden  dermassen  versichert,  das  wir 
derwegen  friedlich  und  begnugt, 

1.  als  wollen  wir  nochmals,  wie  zuvor,  das  obgemelter 
auftrag  und  renunciation  unsers  erbtheils  und  was  uns  in  den 
ermelten  furstentumben  etc.  zustendig  in  allen  puncten  und 
artikulen  kraft  habe  und  bundig  seye,  und  zu  mehrer  sicherung 
auftragen,  verlassen  und  ubergeben  wir  M agnus,  herzog  etc.  ob- 
gemelt,  nochmals  hochgedachter  kôn.  w.,  unserem  freundtlichen 
geliebten  hern  bruder,  und  seiner  kôn.  w.  erben  in  kraft  ditz  mit 
wissen  und  bewilligung  unserer  freundtlichen  hertzliebsten  frau 
mutter  mit  guttem  bedencken,  freywillig,  unwiderruflich,  gentz- 
lich  und  ohne  ailes  beding  ailes  und  jedes,  was  uns  in  gerurten 
furstentumben  Schleswyg,  Holstein,  Stormarn  und  Dietmarschen 
von  rechts  und  gewonheit  wegen  geburet  und  durch  den  ab- 
gang  unsers  seligen  hern  vatters  etc.,  hochloblicher,  christlicher 
gedechtnus,  angefallen  und  aufgeerbt  auch  kunflig  in  einiger- 
massen  anfallen  und  auferben  mag,  mit  allem  seinem  anhang 
und  zugehôrungen,  einkomen,  nutzungen,  hoheitten,  obrigkeitten, 
erb-  und  anderen  gerechtigkeitten,  nichts  ausgenomen,  und  was 
dergestalt  jergents  zu  ernennen,  in  bestendigster  masse,  wie  das 
zu  recht  aufs  bundigst  zu  geschehen. 

2.  Bezeugen  auch  gleichfals  hiermit,  das  uns  gegen  ge- 
meldte  abtrettung  und  renunciation  unsers  theils  in  gemelten 
furstentumben  etc.  von  irer  kôn.  wirde  allenthalben  bruderlich 
und  genugsam  erstattung  geschehen  und  widerfaren  ist,  das  wir 
numehr  in  aile  wege  vergnugt  und  fridlich,  irer  kôn.  wirde 
auch  vor  solche  bruderliche  befurderung  und  erzeygung  freundt- 
lichen und  wie  billich  zum  hochsten  danckbar  seint.  Und  be- 
halten  uns  demnach  in  obgemelten  furstentumben  und  landen 
und  was  uns  ferner  an  denselbigen  geburen  mag,  wie  das  zu 
benennen,  auch  jetzt  albereidt  oder  kunftiglich  auf  uns  vererbt 
oder  zu  ererben  nichts  zuvor.  Auch  sollen  und  wollen  wir  gegen 
hochgedachte  kôn.  wirde  oder  auf  gemelte  furstentumb  und 
lande  in  oder  ausser  rechtens,  geystlichs  oder  weldtlichs,  keine 
furderung  haben  und  hochgedachten  unsern  freundtlichen  ge- 
liebten hern  bruder  noch  seiner  kôn.  wirde  erben  deshalben 
nicht  besprechen  oder  belangen.  Solchs  ailes  und  jedes  gereden 
und  geloben  wir  im  wort  der  warheit  an  eydes  stadt  bey  unseren 


622  1559.    10.  Dec. 

furstlichen  ehren  und  guttem  glauben  stet,  vest,   unverbrochen 
und  wol  zu  halten. 

5.  Wir  vorzeyhen  uns  auch  und  renuncieren  hiemit  wissent- 
lich  allem  behelf  und  begnadung  aller  geystlichen  und  weldt- 
lichen  recht  und  satzungen,  den  minderjârigen  ditz  vhals  der 
eydtlichen  verpflichtung  halben  und  sonst  verliehen,  und  allem 
was  uns  sonst  derhalb  zu  vortheyl,  des  allen  wir  genugsam 
erinnert  und  berichtet,  wider  disse  unser  vorzeyhunge  und  ver- 
lassung  sein  und  geburen  mochte,  ohne  geferde. 

Zu  mehrer  urkundt  haben  wir  herzog  Magnus  obgemelt 
solchs  mit  eygener  handt  underschrieben  und  mit  unserem 
secret,  auch  gieichfals  wir  Dorothea,  von  Gotts  gnaden  zu  Denne- 
marck  etc.,kônnigin,  geborne  zu  Sachsen  etc.,  herzogin  zu  Schles- 
wyg,  Holstein  etc.,  grevin  zu  Oldenburg  etc.,  wittwe,  kraft  unser 
mutterlichen  vormundtschaft  und  vorwaltung  zu  mehrer  siche- 
rung  mit  unserem  secret  befestigen  lassen.  Geschehen  und  ge- 
geben  zu  Nyburg  den  zehenden  monatstag  Decembris  anno  etc. 
im  neunundfunfzigsten. 

Magnus  manu 
ppa  sst. 

D. 

1561.    4.  Miy  (Kbhvn.).     Hertug   Magpnus's  Forpligtelsesbrev   til  Kong 
Frederik  II  angaaende  Styrelsën  af  Osel  Stift. 

O:    Original   paa  Pergament  med  Hertugens    vedhœngende   Segl 
(Lifland  Nr.  77). 

Wir  Magnus,  von  Gotts  gnaden  bischof  der  stift  Ozel,  Wieck 
und  Curlandt,  administrator  des  stiftes  Revel,  erbe  zu  Norwegen, 
herzog  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen, 
grave  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst,  thun  kundt  hiemit:  Nach- 
dem  der  durchleuchtigst,  hochgeborne  furst,  herr  Fridrîch  der 
ander,  zu  Dennemarcken,  Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten 
konnig,  herzog  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dit- 
marschen, grave  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst,  unser  freundt- 
licher  lieber  herr  bruder,  uns  auf  vorbit  der  durchleuchtigisten 
furstin,  frauen  Dorothea,  zu  Dennemarcken,  Norwegen  etc. 
konigin,  gebornen  zu  Sachsen,  herzogin  zu  Schleswig,  Holstein 
etc.,  wittwen,  unser  freundtlichen  geliepten  frau  mutter,  und 
dann  sonst  auch  aus  bruderlicher  neigung  auf  unser  instendig 


1561.  4.  Miû.  623 

anhalten  in  dem,  das  wir  s.  kon.  wurde  rath  und  willen  zugegen 
allerhandt  beschwerliche ,  unnottige  weitleuftigkeit  eingefurt, 
auch  unsere  stift  hinterlassen ,  domit  wir  dann  geursacht,  das 
sich  s.  kon.  wurde  unser  und  unser  stifte  hinfurter  mit  schutz 
und  beystandt  billich  zu  enteussern  gehabt,  dismal  bruderlich 
ubersehen  und  verziehen,  auch  demnach  auf  unser  erbieten, 
darmit  wir  uns  kunftig  zu  aller  christlichen  furstlichen  besse- 
rung  und  richtigkeit  vernehmen  lassen,  sich  unser,  unserer  stift 
und  underthanen,  ungeacht  ob  ihre  kon.  wurde  dazu  nicht  ver- 
haf!l,  dietzmal  widerumb  bruderlich  und  mit  gnaden,  doch  auf 
nachvolgende  beding  und  puncten,  die  wir  Magnus  etc.  also 
stette  und  wircklich  zu  halten  zugesagt,  thun  auch  solchs  hir- 
mit  craft  dietz,  anzunehmen  gewilligt. 

1.  Anfengklich  sollen  und  wollen  wir  uns  baldt  nach  dato 
dietz  briefs  ungeseumpt  mit  unserm  hofgesindt  den  nechsten 
erheben  und  mit  verleihung  des  allmechtigen  nach  irer  kon.  w. 
rath  zu  schiff  widderumb  in  Liflandt  forderligst  begeben,  furter 
auch,  nachdem  wir  daselbst  angelangt,  unsere  stift  und  lande, 
solang  dieselbigen  in  ailes  nicht  befriedigt,  ohne  irer  kon.  wurde 
bewilligung,  wie  numer  geschehen,  nicht  mehr  verlassen,  noch 
auch  ienger  davon  als  zum  hôgsten  zwen  monat  in  andern 
orten  ab  sein. 

2.  Auch  wollen  wir  ungeseumpt  allenthalben  in  unsern 
stiften  die  christliche  versehung  thun,  das  die  papistische  ab- 
gotterey  in  ailes  abgeschaffl  und  das  gottliche  wort  der  Augs- 
purgischen  confession  anno  dreissig  etc.  auch  irer  kon.  wurde 
kirchenordnung  gemess  gelernt  und  getrieben  werde,  uns  auch 
daran  keins  wegs  hindern  lassen. 

3.  Nachdem  sich  auch  ihre  kon.  wurde  bruderlich  erbotten, 
wann  den  landen  zu  bessern  zustandt  verholfen,  zu  einem 
duglichen  superintendenten  verdacht  zu  sein,  welcher  ailes  in 
geburliche  ordnung  und  christliche  richtigkeit  zu  bringen,  sollen 
und  wollen  wir,  wan  solchs  erfolgt,  darob  sein,  das  demselben 
in  allem,  was  er  zu  der  ehre  des  allmechtigen  in  geistlichen 
sachen  verordnen  wirdt,  gelebt  und  nichts  zuwiddern  furgenom- 
nien  oder  verstattet  werde. 

A.  Unser  hoffhaltung  soll  auch  von  uns  kunftig,  so  viel 
muglich,  eingezogen  werden,  das  wir  in  ailes  unsers  hoffgesindts 
uber  vierzig  pferdt  nicht  haben. 


M 


624  1561.    4.Maj. 

5.  Undt  sollen  irer  kon.  wirde  bevehlhabem,  wan  der- 
selbig  nun  auch  kunftig  hinein  verrertigt  wirdt,  aile  unser  stift 
heuser,  insonderheit  die  Ârnsburgk,  Habsel  und  Lode,  geoffnet 
auch  ferner  zu  jeder  zeit  oifen  gehalten  werden  ;  auch  wan  dieselbe 
heuser  von  irer  kon.  wurde  besetzt  wurden,  die  kriegsleut  irer 
kon.  wurde  verwandt  sein,  die  besatzung  auch  in  irer  kon. 
wurde  nahmen  geschehen  und  so  lang  gehalten  werden,  bis  das 
dieselbig  ein  anders  verordnen  werden. 

6.  Des  wollen  wir  auch  irer  kon.  wurde  bevelchhaber 
uber  das  kriegsvoick,  besetzung,  proviant  und  munition  schaffen 
und  walten  lassen,  daran  auch  keins  wegs  hindern,  auch  die 
proviandt  und  munition,  so  zur  besetzung  verordent,  zu  keinen 
andern  als  auf  die  kriegsleut  und  notturft  der  besetzung  an- 
wenden  lassen;  so  lang  auch  der  bevelchhaber  der  orter  sein 
wirdt,  keinen  andern  verwalter  neben  ime  auf  die  Arnsburg 
ohne  zulass  desselbigen  verordnen,  sondern  demselbigen  sonst 
auch  in  alien  sachen,  darinnen  er  unser  und  unserer  stift  hulf 
bedarf,  dieselbigen  unweigeriich  und  gleicher  massen  leisten  und 
erzeigen,  als  wir  und  unsere  stift  von  ime  nach  erforderung  hin- 
wider  haben  und  gewarten  wollen.  Auch  soll  der  bevelchhaber 
mit  seinen  dienern  doselbst  aus  unserm  stifle  allenthalben 
underhalten  werden. 

7.  Was  dan  ire  kon.  wirde  an  munition,  proviant,  gelt 
und  anderm  zu  besetzung  der  heuser  und  sonst  der  stift  besten 
vorgestreckt  oder  verfertigt,  vorstrecken  oder  verfertigen  wirdt, 
davon  sollen  richtîge  verzeichnus  und  zwey  register  eins  lauts, 
von  uns,  unserm  capittel  und  ritterschaft  auch  dem  koniglichen 
bevelchhaber  underschrieben,  gemacht,  und  irer  kon.  wurde  das 
eine  zugesteldt,  das  ander  aber  uns  gelassen  werden;  darnach 
sollen  und  wollen  wir  und  unserer  stift  underthanen  die  helfl 
ailes  desjenigen,  so  darin  verfast,  ihrer  kon.  wurde  und  dem  reich 
Dennemarcken,  sobaldt  die  lande  befridigt  oder  zu  besserm 
zustandt  gelangt,  auf  erforderung  unweigeriich  erstatten,  die 
ander  helft  haben  ihrer  kon.  wurde  uns  und  unsern  stiften  zu 
guttem  diesmahl  auf  sich  genommen,  darfur  wir  bruderlich 
danckbar  seindt;  doch  soll  damit  was  ire  kon.  wurde  dismal 
zur  sach  hinein  verordnen  werden,  nicht  gemeint  seint,  sondern 
davon  sondere  verzeichnus  aufgerichtet  werden,  unde  ihrer  kon. 
wurde  bevehlhabere  alsbaldt  uber  das  andere  jahr  nach  dato 


1561.    4.  Maj.  625 

das  vierte  theil  davon  und  so  fortan  aile  jahr,  bis  das  es  ailes 
erlegt,  voraus  behalten,  geliflFert  und  damit  s.  kon  wirde  bevelch 
nach  zu  gebahren  gelassen  werden. 

8.  Und  soU  hinfurter  von  uns  seibst  oder  auch  unserm 
capittel  oder  ritterschaft  keine  gemeine  sachen,  daran  gelegen, 
ohne  irer  kon.  wurde  bevelchhabers,  so  lang  derselbig  in  unsern 
stiflen  sein  wirdt,  beysein  und  bewilligung  gerathschlagt,  ge- 
schlossen  oder  ins  werck  gerichtet  werden. 

9.  Wir  woUen  und  soUen  uns  auch  mit  dem  Muscowitter, 
Polen,  hernmeister  oder  andern  potentaten  in  keinen  vertrag, 
bundtnus  oder  andere  handlung  ohne  irer  kon.  wurde  vor- 
wissen  und  verstattung,  auch  keine  veindtliche  handlung  ein- 
lassen,  sondern  irer  kon.  wurden  rath  und  bevelch,  so  sie  ihrem 
bevelchhaber  jeder  zeit  zukommen  lassen  werden,  folgen  und 
geleben. 

10.  Domit  auch  kunftig  zu  einem  vorrath,  uf  das  die  be- 
satzung  beharlich  gehalten,  auch  anderer  vorfelle  halber  gedacht, 
wollen  wir  von  unsern  stiften  alsbaldt  dis  jar  und  volgendt 
jedes  jar  nach  einander,  bis  das  die  lande  befriedigt,  unsere  stifts- 
underthanen  aber,  welchs  wir  auch,  so  viel  muglich  und  zu  er- 
halten  sein  wirdet,  befordern  wollen,  innerhalb  zweien  jahren 
nach  dato  ein  mahl  aller  unserer  und  irer  jerlichen  einkommen 
den  dritten  pfennig  oder  theil  contribuiren  und  zulegen  und 
solchs  in  sondere  verwahrung  thun  lassen,  also  das  derwegen 
eine  sonderliche  kiste  oder  gewelb,  darin  solcher  vorrath  gelegt, 
mit  dreien  schlossen  verwart,  auf  der  Arnsburg  verordent,  und 
dan  der  ein  schlûssel  irer  kon.  w.  bevelchhaber,  der  ander 
ein  vom  capittel,  der  dritte  der  ritterschaft  jedes  stifts  zugesteldt 
werde.  Wir  wollen  auch,  domit  dem  vorrath  keine  verkurtzung 
geschehe,  aller  unser  ambter  rechnung  jedes  jahr  in  beysein  des 
kon.  bevelchhabers  oder  wen  derselbig  darzu  verordnen  wirdt, 
thun  lassen.  Und  soll  der  vorrath  nicht  ohne  rath  und  bewil- 
ligung desselbigen  zu  der  besatzung  und  anderer  gemeinen  noth- 
wendigkeit  aufgewendet  werden. 

11.  Auch  wollen  wir  beschaffen ,  das  aile  unsere  stifle, 
nemlich  ôzel,  Wick,  Curlandt  und  Revel,  unter  sich  einander 
dermassen  verwandt  gemacht,  und  zwischen  denselbigen  eine 
ewigwarende  bundtnus  aufgerichtet  werde,  darinnen  versehen, 
das  dieselbig  aile  samptlich  zugieich  kunftig  zu  ewigen  zeitten 

40 


626  1561.    4.  M^j. 

einen  herrn  und  bischoven,  wie  numal,  haben  und  halten  and 
eins  das  ander  mit  treuen  meinen  und  in  nôtten  mit  beystandt 
nicht  verlassen  solien  noch  woUen.  Und  solchs  ailes  voriger 
mit  irer  kon.  w.  gepflogener  schutzhandlung  in  allen  iren  puncten 
unvergreiflich,  welche  bundtnus  wir  auch  irer  kon.  w.  furder- 
lichst  uberschicken  und  deren  bruderiichen  rath  desfals  auch 
ferner  befurdern  und  geleben  woUen. 

12,  Ob  wir  auch  kunftig,  da  die  lande  befridigt,  zu  verhey- 
ratung  trachten  wurden,  soli  solchs  jeder  zeit  mit  irer  kon. 
wirde  rath  und  zulass  furgenommen  werden;  ire  kon.  w.  haben 
sich  auch  auf  dem  vhall  zu  dem,  was  unverweislich  und  ge- 
burlich  zu  geschehen,  bruderlich  erbotten. 

13.  Wan  auch  der  anstandt  mit  dem  herrnmeîster  vorl- 
gesetzt,  wollen  wir  uns  demselbigen  in  allem  gemess  verhalten 
und  dagegen  nichts  furnehmen,  auch  sonst  ins  gemein,  was 
wir  und  unsere  stift  vermuge  der  schutzhandlung  zu  thun  ver- 
pflicht,  ailes  getreulich,  ungeverlich  und  bestes  vermugens  jeder 
zeit  ieisten  und  halten. 

14^,  Welchs  ailes,  wie  obgemelt,  in  seinen  puncten  und 
artickeln  wir  Magnus  bey  unsern  furstlichen  ehren,  wurden  und 
glauben  im  wort  der  warheit  stet,  vest,  ohne  einigen  behulf 
oder  gegenrede  unwiderbruchlich  zu  halten  hiemit  versprechen 
und  geloben  thun;  da  wir  auch  demselbigen  in  einem  oder  mehr 
puncten  nicht  geleben,  zugegen  handeln  oder  handeln  lassen 
wurden,  welcher  gestaldt  sich  solches  zutruge,  dan  wollen  wir 
uns  selber  hiemit  auf  dem  vhall  aller  bruderiichen  hulf,  zu- 
versicht  und  beystands  bey  irer  kon.  wurde  gentzlich  verziehen 
und  enteussert  haben,  ailes  getreulich  und  ohne  geverde. 

Zu  mehrer  urkundt  haben  wir  Magnus  etc.,  obgemelt,  solchs 
mit  eigenen  handen  underschrieben  und  unser  secret  daran 
wissentlich  hangen  lassen.  Geschehen  und  geben  zu  Coppen- 
hagen  sontags  cantate,  welcher  ist  der  vierte  monatstagk  Mail, 
anno  nach  Christi  unsers  heilandts  und  seligmachers  geburt 
dansent  funfhundert  und  im  einundsechzigisten. 

Magnus  manu 
ppa.  sst. 


1560.    25.  Juli.  627 

88. 

1560.  25.  Juli  (Odense).  Traktat  mellem  Kong  Frederîk  II 
af  Danmark-Norge  og  Hansestsederne  angaaende  Stsedernes 
Handel  i  Danmark  og  Norge  og  de  Danskes  og  Norskes 
Handel  i  Hansestœderne;  med  Biakt  og  Tillœg. 

I  §  6  i  Hamborgtrakiaien  af  U.  Fehr.  1536  haude  Christian  III 
lovet  Hansesiœderne  at  stadfœsie  de  Privilégier,  der  uare  blevne  kon- 
firmerede  af  Kongerne  Hans,  Christian  H  og  Frederik  /,  og  i  Henhold 
hertil  forlangte  de  hanseatiske  Gesandter,  der  vare  medte  ved  Kongens 
Kroning  1537,  Konfirmation  af  disse  Privilégier,  Da  Christian  III 
imidlertid  erklœrede  ikke  at  ville  give  nogen  Konfirmation,  forend 
Privilegierne  vare  blevne  ham  forelagte,  bestemtes  det,  at  han  skulde 
sende  nogle  Raader  lit  Lybœk  for  at  besigte  dem.  Med  denne  Sendelse 
Irak  det  dog  lœnge  ad,  Christian  III  undskyldte  sig  senere  med,  at  han 
havde  ventet  paa  en  Opfordring  fra  Lybœk.  Da  der  i  den  folgende 
Tid  fra  hanseatisk  Side  stadig  klagedes  over,  at  Borgerne  i  Bergen 
gjorde  Indgreb  i  det  dervœrende  Hansekontors  Rettigheder,  fastsatte 
Christian  III  21.  Okt.  15U  et  Mode  i  Odense  til  12.  April  15^5,  hvor 
begge  Parler  skulde  mode  i  Rette  for  ham  med  deres  Privilégier,  for 
at  Stridighederne  kunde  blive  afgjorte  i  Overensstemmelse  med  disse, 
Modet  fandt  ogsaa  Sted  til  den  fastsatte  Tid;  for  Bergen  modte  Lag- 
manden  Mdds  Storssen,  Borgemester  Jon  Thommesen  og  Raadmœndene 
Anders  Petersen  og  Bernt  v.  Koffarde.  Med  Hensyn  til  Privilegiernes 
StadfcBstelse  naaede  man  ikke  til  noget  Résultat,  da  de  hanseatiske  Af- 
sendinge  ikke  havde  Originalerne  med  og  i  det  hele  ikke  mente  sig 
forpligtede  til  at  forelœgge  disse  for  Konfirmationen,  Angaaende  de 
bergenske  Stridigheder  naaede  man  heller  ikke  til  nogen  endelig  Over- 
enskomst.  Medens  de  bergenske  Gesandter  hœvdede,  at  deres  Privilégier 
som  de  œldste  maatte  gaa  forud  for  de  fremmede  Hanseaters  yngre 
Privilégier,  holdt  Hanseaterne  lige  saa  bestemt  paa,  at  deres  af  saa 
mange  Konger  bekrœftede  Privilégier  ikke  kunde  ophœves  ved,  at  der 
f and  tes  modstridende  Besiemmelser  i  de  norske  Stœders  Privilégier. 
Ligeledes  hœvdede  de  med  stor  Styrke  gammel  Sœdvanes  Ret.  Hoved- 
stridspunktet  var  de  bergenske  Borgeres  Sejlads  nord  og  syd  for  Ber- 
gen, som  de  hanseatiske  Gesandter  erklœrede  vilde  vœre  aldeles  ode- 
lœggende  for  Kontoret.  Af  andre  Stridspunkter  kan  nœvnes:  de  tyske 
Haandvœrkeres  Stilling,  de  tyske  Kobmœnds  Ret  til  at  holde  aaben 
Bod  eller  udhœnge  Varer  i  Vinduerne,  til  at  falbyde  Solv  og  Kram- 
varer  paa  Gaderne  og  deres  Forpligtelse  til  at  bo  hos  Borgerne,  naar 
de  ikke  havde  *Selskab€  paa  Bryggen.  De  bergenske  Gesandter  stettede 
sig  med  Hensyn  til  disse  Stridssporgsmaal  vœsentlig  paa  de  Privilégier^ 
som  Frederik  I  1528  havde  givet  Byen.  ^  I  al  Almindelighed  klagede 
de  bergenske  Gesandter  desuden  over,  at  de  tyske  Kobmœnd  ved  Hjœlp 
af  deres  Penge  bragte  aile  Bonderne  i  Afhœngighed  af  sig  og  tvany 
dem    til   at   sœlge   sig   aile  deres    Varer,   ligesaa   over,    at  Borgerne  i 


*  Se  Norske  Rigsreg.  1,  14  f. 

40* 


628  1560.    25.  Juli. 

Bergen  ingen  Varer  kunde  faa  ai  kohe,  naar  de  kom  til  de  vendiske 
Siœder.  Nogen  endelig  Bilœggelse  af  Siridighederne  opnaaedes,  sont 
ovenfor  nœvnt,  ikke,  men  det  lykkedes  Kongen  at  mœgle  en  Ouerens- 
komst  (Tillœg  1),  hvorefter  begge  Parier  forelebig  skulde  rette  sig. 

Den  i  Odense  irufne  Afgorelse  vandt  ikke  Bifald  i  Stcederne. 
Keln  klagede  til  Kejser  Karl  V,  og  Kejseren  skrev  ogsaa  til  Christian 
III  om  Sagen,  men  denne  hœudede  sin  Rei  til  ai  nœgte  Konfirmation 
af  Privilegierne^  indiil  disse  vare  hlevne  ham  forelagie^  og  sin  For- 
pligtelse  til  ai  forsvare  sine  egne  Undersaatiers  Intéresser,  og  Kejseren 
lad  dermed  Sagen  falde.  I  154^7  fik  Hansestœderne  vel  en  almindelig 
Bekrœftelse  af  deres  Privilégier,  men  ikke  den  begœrede  Siadfcestelse  af 
de  enkelte  Privilégier,  Siridighederne  i  Bergen  fortsattes  ogsaa  stadig. 
For  at  faa  en  Ende  paa  dem  og  faa  Odenserecessen  endelig  vedtaget 
ansattes  et  Mode  i  Bergen  St.  Olufs  Dag  154^6,  men  det  aftgstes  af 
Kongen  formedelst  de  faretruende  politiske  Forhold;  senere  ansattes  et 
Mode  til  2.  Febr.  1548  i  Kolding,  men  det  blev  heller  ikke  til  noget. 
Endelig  fik  man  et  Mode  i  Stand  i  Maj  1549  i  Kobenhavn,  Her 
modte  Gesandter  fra  Stœderne  Lybœk^  Bremen^  Hamborg,  Stralsund, 
Rostock,  Lyneborg,  Wismar^  Kampen,  Deventer  og  Zwolle,  De  klagede 
over,  ai  Odenserecessen  1545  var  besvœrlig  for  Stœderne,  sœrlig  var  den 
Borgerne  i  Bergen  indrommede  Rei  til  at  sejle  nordpaa  med  10  Skilfe 
odelœggende  for  Kontorei,  Ja  endog  skadelig  for  de  Borgere  i  Bergen, 
der  ikke  deltog  i  den.  De  anmodede  desuden  om  nu  at  faa  en  Kon- 
firmation af  Kong  Hans's  og  de  andre  Kongers  Privilégier,  hvoraf  de 
havde  Vidisser  med  sig.  Fra  dansk  Side  vilde  man  dog  hverken  for- 
byde  Bergensernes  Sejlads,  ej  heller  konfirmere  Privilegierne  uden  at 
faa  Originalerne  forelagt.  Da  de  hanseatiske  Gesandter  ovenikobet  ikke 
havde  Fuldmagt  til  at  vedtage  noget  endelig t y  kunde  Forhandlingerne 
under  disse  Omstœndigheder  ikke  fore  til  noget.  Den  23.  Maj  fik  de 
hanseatiske  Gesandter  en  mundtlig  Afsked  (Tillœg  2),  som  de  lovede 
at  forelœgge  paa  et  stort  Hansemode,  der  skulde  holdes  i  Midten 
af  Juni. 

Efter  Afholdelsen  af  dette  Mode  meddelte  Stœderne  29.  Juni  Kong 
Christian  III,  at  ihvorvel  de  ikke  ansaa  sig  for  forpligtede  til  at  fore- 
vise  Privilegierne  for  Konfirmationen,  vilde  de  dog  gore  det  for  ikke 
at  udsœtte  sig  for  nogensomhelst  Mistanke,  og  de  opfordrede  Kongqn 
til  snarest  at  sende  Gesandter  til  Lybœk  for  at  besigte  dem.  Christian 
III  forhastede  sig  dog  ikke  dermed.  Forst  i  Maj  1551  kom  Peder 
Svave,  Erik  Krabbe  og  Hans  Barnekov  til  Lybœk  for  at  foretage  Be- 
sigtelsen.  De  forlangte  forst  at  faa  Transsumpter  af  Privilegierne, 
men  da  de  lybske  kun  vilde  give  notarialiter  bekrœftede  Afskrifter,  lod 
de  sig  noje  dermed  efter  omhyggeligt  at  hâve  undersogt  Seglene  paa 
Originalerne.  Da  der  alligevel  stadig  ingen  Konfirmation  kom,  min- 
dede  Stœderne  paany  deroni  9.  Jan.  1552  og  foreslog  Afholdelsen  af 
et  Mode  i  Bergen.  Dette  Modested  vilde  Kongen  dog  ikke  gaa  ind 
paa,  da  der  her  ikke  vilde  kunnc  trœffes  nogen  endelig  Afgorelse,  men 
berammede  18.  Febr.  i  Stedet  for  et  Mode  i  Kobenhavn  til  27.  Juni, 
hvUkct  Stœderne  gik  ind  paa  8.  April.  I  Modet  deltog  ikke  alêne  de 
norske  Lvnsniœnd  i  Bergen  og  Trondhjem  og  Reprœsentanter  for  disse 


1560.     25.  Juli.  629 

2  Byers  Borgerskab,  men  iiUige  Fuldmœgtige  for  de  danske  Kebstœder, 
da  disse  ogsaa  havde  forskellige  Klager  at  fremfere  over  Hanseaterne. 
Med  Hensyn  til  Forholdene  i  Norge  vare  Klagerne  fra  hegge  Sider  de 
somme  som  i  154^5.  De  danske  Stœder,  der  overgav  et  Klageskrift  6. 
Juli,  besvœrede  sig  sœrlig  over  forskellige  Hindringer,  der  lagdes  dem 
i  Vejen,  naar  de  kom  til  de  vendiske  Stœder,  skent  der  baade  i  de 
danske  Stœders  og  Hansestœdernes  Privilégier  stod,  at  de  skulde  nyde 
de  samme  Privilégier  i  Hansestœderne  og  paa  deres  Stremme,  som 
Hansestœderne  ned  i  Danmark  og  paa  de  danske  Stremme:  saaledes 
blev  de  i  Lybœk  tvungne  til  at  losse  deres  Kom  over  i  Pramme  og 
give  en  ubillig  Pramleje,  Mœglere  fastsatte  Prisen  paa  deres  Kom  og  be- 
stem  te,  til  hvem  de  maatte  sœlge  det;  naar  de  havde  fort  Kom  eller 
Varer  til  Lybœk,  maatte  de  ikke  igen  fore  dem  bort  derfra;  Sild,  der 
ikke  vare  fangede  paa  Falsterbo  eller  Skaner,  kunde  ikke  faa  fuld 
Cirkel,  medmindre  de  ferst  solgtes  til  Lybœkkere  ;  endvidere  klagede  de 
over  mange  nye  Toldpaalœg  i  Stœderne.  Fra  hanseatisk  Side  svarede  man 
med  Fremforelsen  af  en  lang  Rœkke  Klager  over  Besvœringer  i  Dan- 
mark, hvoraf  de  vigtigste  vare:  1.  De  skaanske  Byers  Krav  paa  den  10. 
Pending  af  der  afdede  tyske  Kebmœnds  efterladte  Gods;  2.  Forbud  mod 
Saltning  af  Sommersild  ;  3.  ubillig  Beskatning  af  de  tyske  Fiskere; 
4.  Forbud  mod,  at  Stœdernes  Kebmœnd  i  Malme,  Ystad,  Landskrone 
og  Falsterbo  handlede  paa  de  9  Fridage  mellem  Mikkelsdag  og  St,  Dio- 
nisii  Dag,  skent  Stœderne  i  Felge  deres  Privilégier  havde  Ret  til  at 
handle  hele  Aaret  med  Biskopper,  Prœlater,  Ridderskab  og  Borgerskab 
I  de  Stœder,  hvor  de  ligge;  5,  Paalœggelse  af  usœdvanlig  stor  Told, 
sœrlig  usœdvanlig  stor  Olaccise,  —  Forhandlingerne  forte  ligesaa  lidt 
denne  Gang  som  tidligere  til  nogen  Traktat,  da  de  hanseatiske  Ge- 
sandter  ikke  havde  Fuldmagt  til  at  vedtage  noget  endeligt.  Den  15. 
og  16.  Juli  gav  Kong  Christian  III  en  Afsked  (Tillœg  3),  hvori 
han  dels  erklœrede  sig  villig  til  at  konfirmere  Stœdernes  Privilégier  og 
til  at  underkaste  sig  Voldgiftskendelse  i  Stridighederne  med  dem,  dels 
traf  forskellige  Bestemmelser  med  Hensyn  til  Forholdet  mellem  de  han- 
seatiske Kebmœnd  og  hans  egne  Undersaatter  i  Danmark  og  Norge, 
hvorefter  begge  Parler  skulde  rette  sig,  indtil  en  endclig  Overenskomst 
kunde  ko  m  me  i  Stand. 

Det  nœste  Aar  afholdtes  der  et  nyt  Mede  i  Kebenhavn  i  Juni — 
Juli.  Heller  ikke  denne  Gang  naaede  man  at  faa  en  Overenskomst  i 
Stand.  Der  opsattes  dog  Udkast  til  en  Traktat  og  til  en  Konflrmation 
af  Privilegierne.  Disse  Udkast  forelagdes  paa  et  Mede  af  de  vendiske 
Stœder  i  Lybœk  i  Slutningen  af  Aaret,  men  uandt  ikke  synderlig  Til- 
slutning,  og  den  9.  Dec.  anmodede  Stœderne  om  Afholdelsen  af  et  nyt 
Mede  St.  Hans  Dag  1554.  Kongen  ansatte  ogsaa  et  Mede  til  Mand. 
efter  St.  Hans  Dag  i  Kebenhavn,  men  udsatte  det  senere  til  26.  August 
og  bestemte  Odense  til  Medested.  Dette  Mede  blev  dog  lige  saa  resul- 
tatlest  som  de  tidligere.  Der  forhandledes  frem  og  tilbage  om  de  gen- 
sidige  Klager;  de  Aaret  fer  opsatle  Udkast  til  en  Traktat  og  Konflr- 
mation af  Privilegierne  forandredes  en  Del,  ligesom  der  ogsaa  opsattes 
Udkast  til  en  Overenskomst  angaaende  Stridsspergsmaalenes  Henvisning 
til  Voldgiftsdommere,    men    noget    endeligt  kunde  de  hanseatiske   Ge- 


630  1560.    25.  Juli. 

sandter  ikke  gaa  ind  paa.  Den  22.  Sept,  gav  Kongen  en  Afsked  (TU- 
lœg  4-),  hvorved  Sagen  forelobig  udsattes,  og  indtU  dens  endelige  Af- 
gerelse  skulde  man  rette  sig  efier  den  i  Kohenhaun  tidligere  giont 
Afsked.  Hermed  standsede  Forhandlingerne  forelobig.  De  hanseatiske 
Gesandter  havde  nok  louet  at  gwe  Svar,  saasnart  en  Hanseforsamling 
havde  drefiet  de  forandrede  Udkast,  men  Christian  IIFs  Regering  gik 
til  Ende,  uden  at  der  kom  noget  Svar,  kun  stadige  Undskyldninger 
for  Forsinkelsen. 

Ved  Frederik  IFs  Kroning  i  Kobenhavn  i  August  1559  fremsatle 
Gesandter  fra  Lybœk,  Rostock,  Wismar,  Stralsund  og  Danzig  paang 
Begœring  om  Konfirmation  af  Priuilegierne.  Den  28. — 30.  Aug.  for- 
handlede  kgl.  Raader  med  dem  i  Nicolai  Kirke.  Da  de  danske  Raader 
forlangte  Erklœring  paa  de  i  Odense  1554-  overgivne  Udkast,  forend 
Privilegierne  kunde  stadfœstes,  lod  de  hanseatiske  Gesandter  Fordringen 
om  Konfirmationen  falde  og  tilbed  mindelig  Forhandling  om  de  Pankter, 
hvorom  man  ikke  var  bleven  enig  i  Odense.  Kongen  vilde  dog  ikke 
indlade  sig  paa  nogen  Underhandling  i  Ojeblikket,  da  han  ikke  havde 
Reprœsentanter  for  de  danske  og  norske  Stœder  hos  sig  og  disse 
muligvis  havde  en  Del  nye  Klager  at  fremfere,  og  da  de  hanseatiske 
Gesandter  heller  ikke  havde  Fuldmagt  til  at  slutte  en  Traktat.  Det 
blev  der  for  bestemt,  at  et  nyt  Mode  til  endelig  Afgorelse  af  Stridig- 
hederne  skulde  afholdes  i  Odense  St.  Hans  Dag  1560. 

I  Odense  samledes  ved  SL  Hans  Dags  Tid  en  talrig  Forsamling. 
Kongen  og  hele  Rigsraadei  var  medt;  de  betydeligere  danske  Stœder 
havde  faaet  Ordre  til  hver  at  sende  en  Borgemester  eller  Raadmand 
og  en  Borger  til  Medet  med  de  Besvœringer,  de  havde  at  fremfere 
over  Hansestœderne.  I  Norge  havde  Byerne  Bergen,  Trondhjem  og 
Oslo  faaet  Ordre  til  hver  at  sende  Lagmanden  samt  en  Borgemester 
og  en  Raadmand  med  Kopier  af  Byernes  Privilégier  og  deres  Besvœ- 
ringer,  ligesom  ogsaa  den  kongelige  Lensmand  i  Trondhjem  Evert 
Bild  og  den  lige  afgaaede  Lensmand  i  Bergen  Christoffer  Valkendorf 
samt  Norges  Riges  Kansler  Peder  Hvitfeldt  havde  faaet  Ordre  til  at 
mode.  Fra  Hansestœderne  var  modt  Afsendinge  fra  Lybœk,  Bremen, 
Hamborg,  Rostock,  Wismar,  Stralsund,  Stettin,  Greifswald  og  Deventer. 
Forhandlingerne  blev  ret  langvarige.  Forst  overleverede  de  hanse- 
atiske  Gesandter  Hansestœdernes  Resolution  paa  det  i  Odense  1554 
overgivne  Traktatudkast.  Med  Hensyn  til  Forholdene  i  Bergen  an- 
modede  de  om  at  faa  det  Antal  Skibe,  hvormed  Borgerne  i  Bergen 
maaite  sejle,  og  som  i  Odenseudkastet  var  sat  til  24,  nedsat  noget, 
ligesaa  den  Tid,  12  Aar,  i  hvilken  Tilladelsen  skulde  gœlde;  endvidere 
anmodede  de  indtrœngende  om,  at  der  maatte  blive  sikret  de  tgske 
Kebmœnd  retslig  Bistand  til  at  faa  deres  Tilgodehavende  hos  de  af 
dem  udrustede  Nordfarere  ind,  skont  den  i  Traktaludkastet  af  1553 
indsaite  Bestemmelse  om,  at  ingen  Kobmand  maatte  udruste  nogen 
Nordfarer,  der  ikke  ejede  mindst  15  Mk.,  var  udeladt  i  Odenseud- 
kastet. Ligeledes  anmodede  de  om,  at  Kobmœndene  maatte  faa  Tilla* 
delse  til  at  kobe  Fetalje  udcnfor  Dagmarkederne,  hvis  de  ikke  kunde 
faa  nok  paa  disse,  ligeledes  at  der  maatte  finde  en  Besigtelse  og  Ju- 
siificering  Sted  af  Lodderne  nogle  Gange  om  Aaret  af  Byen  Bergens 


1560.    25.  Juli.  631 

Forordnede  og  nogle  af  Kebmœndene,  og  at  de  tnaaite  beholde  nogle 
Haandvœrkere.  Med  Hensyn  til  de  danske  Forhold  antnodede  de  bl,  a. 
om  Tilladelse  til  at  salie  Sommersild  og  Indsœttelse  af  en  Bestemmelse 
oin,  at  Tolden  over  hele  Riget  skulde  opkrœves  efter  Kong  Valdemars 
Privilegium  af  1375,  ligesaa  om  en  Nedsœttelse  af  den  store  Olaccise, 
Endvidere  klagede  de  over  forskellige  af  Artiklerne  angaaende  Sejladsen 
gennem  Bœltet  og  Oresund,  sœrlig  ouer  den  opsiillede  Fordring  om, 
at  de  6  uendiske  Stœder,  forend  de  lod  deres  Skibe  lobe  gennem  Bœltet, 
skulde  sende  Certifikaier  om,  at  Skib  og  Gods  horte  hjemme  i  Stœderne, 
til  Tolderen  i  Helsingor,  og  ligesaa  Tolden,  hvis  Skibene  havde  Gods 
inde,  der  ikke  horte  hjemme  i  de  uendiske  Stœder. 

Efter  at  de  danske  og  norske  Stœder  derefter  havde  forebragt 
deres  Klager  over  Hansesiœderne ,  forelagdes  der  fra  dansk  Side  et 
Udkast  til  Traktat  (U^).  Udkastet  var  for  de  fleste  Artiklers  Ved- 
kommende  overensstemmende  med  det  i  155^  overgivne  Udkast.  En 
Del  nye  Artikler,  foranledigede  ved  Hansestœdernes  Besvœringer  og  de 
danske  og  norske  Stœders  Klager,  vare  dog  tilfojede,  saaledes  §§  5 
(indtil  i>wann  es  aber  gescheheO,  U—tS,  19—2^,  27—28,  54.  End- 
videre var  der  tilfejet  2  Artikler  om,  at  ingen  Nordfarer  maatte  ad- 
redes,  som  ikke  ejede  15  Mk,,  hvorom  han  skulde  fremvise  Attest  fra 
Lensmanden  eller,  hvis  han  var  fra  en  By,  fra  Borgemesire  og  Raad, 
Hvis  nogen  Kebmand  udredede  nogen,  som  ikke  ejede  dette  Beleb, 
skulde  han  vel  ikke  ifalde  den  i  Privilegierne  fastsatte  Bode,  men 
kunde  ikke  vente  sig  nogen  HJœlp  til  at  faa  sit  Tilgodehavende  ind- 
drevet.  Endvidere  havde  man  givet  §  35  et  helt  andet  Indhold;  i  Ud- 
kastene  1553  og  155^  havde  man  fra  dansk  Side  givet  Afkald  paa  at 
krœve  den  10.  Pending  af  de  i  Riget  dede  Hanseaters  efterladte  Gods, 
I  U^  indsattes  nu  en  Artikel  om,  at  denne  Fritagelse  for  den  10.  Pending 
kun  skulde  gœlde  paa  Falsierbo  og  Skaner,  hvor  Hansestœderne  havde 
Privilegium  derpaa,  men  i  de  andre  Stœder  skulde  den  10.  Pending 
svares,  hvilket  ogsaa  skulde  ske,  naar  danske  dede  i  Hansestœderne, 
—  /  dette  Udkast  foreioges  under  de  felgende  Forhandlinger  en  Del 
mindre  Mndringer^,  endvidere  tilfejedes  Artiklerne  53  og  58,  ligesom 
Artiklerne  om  Fremsendelse  af  Certifikaier  og  Told  til  Tolderen  i 
Helsingor  ved  Sejladsen  gennem  Bœltet  slettedes  og  erstattedes  af 
Artiklerne  69 — 71.     Udkastet  renskreves  derefter  og  dateredes  17.  Juli. 

De  hanseatiske  Gesandter  erklœrede  dog  nu  ikke  at  kunne  slutte 
nogen  endelig  Traktat  paa  disse  Vilkaar.  Det  var  sœrlig  Artiklerne 
om  1.  Kebmœndenes  Forpligtelse  til  kun  at  udrede  Nordfarere,  der 
ejede  mindst  15  Mk.;  2.  den  tiende  Pending  af  de  i  Riget  afdede 
Hanseaters  Gods;  3.  Qlaccisen;  4-.  Stralsunds  Fogedjurisdiktion  paa 
Falsterbo  fra  Jacobi  Dag  [25.  Juli]  til  Mortensdag  og  5.  Certifikaternes 
Form,  som  voldte  Vanskeligheder.  Ligeledes  besvœrede  de  hanseatiske 
Gesandter  sig  over  den  indsatte  Artikel  (69)  om,  at  de  Skibe,  der  gik 
gennem  Bœltet,  skulde  sœtte  ved  Nyborg  eller  bag  ved  Knudshoved  og 
fremvise  Certifikaier  og  svare  Told  der;  de  vilde  serge  for,  at  ingen 
Skipper  fik  Lov   til  at  lobe   ud,   ferend  han  havde  certificeret,   og  at 


^  Disse  ère  angivne  nedenfor  ved  Âftrykket. 


632  1560.     25.  Juli. 

den  pligtige  Told  siden  bleu  betalt  paa  Toldboden  i  Helsinger,  Medet 
truede  en  Tid  med  ikke  al  skulle  fore  iil  noget  Résultat,  De  hanseati- 
ske  Gesandter  bad  om  Tilladelse  til  at  maatte  forebringe  de  omstridte 
Punkter  for  deres  Herrer,  da  de  ikke  havde  tilstrœkkelig  FuldmagL 
Den  22.  Juli  meddelie  de  kongelige  Underhandlere,  ai  Kongen  gik  ind 
derpaa,  Det  renskrevne  Udkasi  (U^),  hvori  de  Mndringer  vare  op- 
tagne,  hvorom  man  var  bleven  enig,  overleveredes  Gesandierne,  og  der 
forlangtes  Svar  inden  Si.  Hans  Dag  nœsie  Aar.  De  Skibe,  der  gik 
gennem  Bœliei,  skulde  indiil  videre  sœiie  i  Nyborg  eller  bagved  Knuds- 
hoved  og  der  suare  deres  Told  sa  mi  med  iiiberlige  Ceriifikaier  beuise, 
hvem  Skib  og  Gods  tilherie,  Kongen  uilde  give  en  Konfîrmation  af 
Privilegierne  ligesom  den  Konfirmaiion,  Christian  III  gav  15^7,  dog 
med  Forbehold  af  Kongens  og  Rigeis  Heriigheder  og  Retiigheder  og 
Undersaaiternes  Privilégier. 

Da  det  kom  til  Stykket,  vilde  de  hanseatiske  Gesandter  dog  allige- 
vel  ikke  lade  Forhandlingerne  strande.  I  et  Indlœg  af  nœsie  Dag  ud- 
talie  de  deres  Beklagelse  af,  al.  Forhandlingen  ikke  skulde  fore  til 
noget  endeligt  Résultai,  da  de  vidste,  at  deres  Herrer  enskede  Striden 
bilagty  og  de  Arlikler,  hvorom  der  endnu  var  Strid,  ikke  vare  saa 
vigtige,  at  man  burde  lade  Sagen  sirande  derpaa.  De  erklœrede  sig 
derfor  villige  iil  at  slutte  Traklalen,  hvis  folgende  Punkter  maatte 
blive  bevilgede:  1.  Retshjœlp  skal  y  des  de  lyske  Kebmœnd  mod  de 
Nordfarere,  der  skylde  dem  Penge,  uden  Hensyn  111,  om  Nordfarerne 
paa  den  Tid,  de  udrededes,  hâve  ejei  15  Mk.  eller  ej.  2.  Hvis  en 
Kebmand  fravender  en  Borger  hans  Tjener,  skal  Oldermanden  paa 
Borgerens  Begœring  hjœlpe  ham  iil  Bel.  3.  At  den  10.  Pending  ikke 
maa  tages  af  afdode  Hanseaters  Efterladenskab  i  danske  Siœder,  eller, 
hvis  det  ikke  kan  opnaas,  ai  den  kun  maa  krœves  af  deres  Gods, 
der  hâve  vœrei  borgerlig  bosaite  i  Riget,  men  hâve  Arvinger  i  Hanse- 
stœderne,  der  ville  fere  Godsei  ud  af  Riget.  4-.  Henvisning  af  Artiklen 
om  Olaccisen  til  senere  Forhandling,  saaledes  som  det  var  bevilgei 
i  Afskeden  1553.  5.  Stralsund  alêne  skal  hâve  Jurisdiktion  paa 
Falsterbo  fra  Jacobi  iil  Martini.  6.  Stœderne  maa  i  deres  Ceriifikater 
ikke  alêne  befri  deres  Bergère  og  disses  Boni,  der  endnu  ikke  hâve 
nedsat  sig  udenfor  Hansestœderne  og  forhandle  deres  Forœldres  og 
Venners  og  deres  eget  Gods,  men  ogsaa  Hansestœdernes  Indbyggere  og 
Tjenere.  Dernœst  anmodede  de  o/ii,  at  der  maatte  blive  vist  deres 
Ceriifikater  fuld  Tillid,  da  de  vilde  anvende  al  Flid  paa  at  gère  dem 
saa  nejagiige  som  muligi,  at  Konfirmationen  maatte  blive  udfœrdiget 
i  saa  god  og  kraftig  en  Form  som  muligt,  og  at  Kongens  éventuelle 
Forbehold  af  sine  Rettigheder  ikke  maatte  blive  til  Skade  for  Hanse- 
stœdernes Privilégier.  —  De  kongelige  Raader  gik  ind  paa  at  udelade 
Artiklen  om  de  15  Mk.  og  alligevel  iilsige  Kobmœndene  de  norske 
Embedsmœnds  HJœlp  til  at  faa  deres  Tilgodehavende  inddrevet  (§  5). 
Artiklerne  om  Tjenere,  der  fravendes  Borgerne  af  de  tyske  Kebmœ.nd, 
om  Olaccisen  og  Stralsunds  Fogedjurisdiktion  paa  Falsterbo  skulde  blive 
som  de  vare  foreslaaede  fra  dansk  Side;  Artiklen  om  den  10.  Pending 
gik  man  ind  paa  at  give  den  Form,  den  fik  i  den  endelige  Traktat,  dog 
med   den  Indskrœnkning ,   at  den    kun   skulde  gœlde  for  de   vendiske 


15G0.     25.  Juli.  633 

Stceders  Kebmœnd.  I  Arliklen  om  Cerlifikaterne  indremmtde  maa 
ogsaa  nogle  Mndringer,  men  man  fotiangle,  al  der  i  dcm  skulde  an- 
giues,  bvem  der  haode  Part  i  Skibene  og  hoem  Godsel  lilherte;  ingea 
Certifikater  maatte  udgioes,  som  ikke  vare  beedigede.  Koafirmationen 
kunde  kun  gives  som  i  15i7.  Paa  fornyel  Anmodning  af  de  hamealiske 
Gesandter  bevilgede  de  danske,  at  Arliklen  om  den  10.  Pending  kom  lit 
al  gœlde  aile  Hanseslœder,  og  ai  Spergimaalene  om  Otaccisen  og  Slral- 
lunds  Fogedjarisdiklion  paa  Falslerbo  ikulde  gères  til  Gensland  for  en 
aenere  Forkandling,  derimod  nœgtede  de  ved  Forbeholdel  af  Kongens  og 
Rigernes  Hertigbeder  og  Relligheder  etc.  i  Konfirrnalioii  efter  twelches 
ailes  wir  hirmiU  al  indskgde  Ordene:  so  dU  einem  jedern  sollichs  in 
redite  geborel.  Den  25.  Jali  daleredes  den  uedlagne  Traktal  og  den 
kongelîge  Konflrmalion  af  Privilegierne. 

Samlidig  med  Forhandlingerne  med  Hansestœdernes  Gesandter 
fartes  der  ogsaa  VnderhandUnger  med  Bgen  Amslerdams  Vdsending  om 
Amslerdams  Rel  lit  Handel  i  Norge.  Berom  gaves  der  den  amslerdamske 
Gesandt  en  Afsked  22.  Juli  (Tillœg  5). 

Del  i  Traktalen  gioiie  Lofte  om  al  sende  Kongen  Hansestœdernes 
Raliflkation  af  Traklaten  inden  SI.  Hans  Dag  1561  blev  ikke  overholdt. 
Man  var  i  Hanseslœderne  ingenlande  lilfreds  med  Traktalen,  og  i 
Bergen  kom  del  snarl  efler  lit  nye  Slridigheder  mellem  Kobmœndene 
og  den  kongelîge  Lensmand  Erik  Rosenkrantz.  Efter  forskellige  Und- 
skyldninger  for  Forsinkelsen  meddelle  Hanseslœderne  endelig  i  Jani 
1563,  al  de  nterede  Belœnkeligheder  ved  al  ratificere  Traklaten,  og  an- 
modede  om  en  ng  Forhandting  angaaende  forskellige  toivlsomme 
Punkler  i  den  og  de  siden  opkomne  Slridigheder.  Kongen  afvisle  dog 
26.  Juni  bestemi  enhver  Forkandling,  forend  Recessen  var  raliftcerel. 
Den  i.  Jali  lovede  de  i  Lgbœk  forsamlede  hanseaiiske  Omhud  da  ogsaa, 
at  Ratifikationen  snart  skulde  blîue  sendt.  Ferst  den  7.  Sov.  1562 
oversendte  dog  Lgbœk  del  af  Lgbœk,  Keln,  Hamborg,  Roslock,  SIral' 
sund,  Wismar,  Brunsvig  og  Danzig  udsledle  og  beseglede  aabne  Brev^ 
af  3.  Juli  1562,  hvori  de  paa  egne  og  aile  Banseslœdernes  Vegne 
ratificerede  Odenserecessen'. 


'  Orig,  paa  Pe:^ment  med  S  vedb^ngende  Segl  (Hansestsderne). 

•  Chr.  III  t.  Lybiek  {og  de  vendiske  Stœder)  "/,.  1544,  •/*.  "/..  *!,  1646, 
'/..  '/..  "/,..  "/u  15*î.  '/..  "/..  "■/..  "/.  15«,  ••/„  •/,.  1549.  "/■„  "/,.  1550, 
"/i.  "/».  "/.  1551,  ■■/,  1S52,  •/„  "Ji,  1553,  »/,.  '/„  "/i  1554,  "/,  1555,  •/,.  ■•/,, 
1557;  Frederik  11  t.  de  samme  "/„  •/,.  "/ii  1562;  Chr,  III  t.  Kejser  Karl  V 
*;„  1545  (Ausl.  Registr.).  Lybttk  (og  de  vendiske  Sticder)  t  Chr.  III  ■/„  "/, 
1549,  '/4,  ";„  1552,  "/,  1557;  t.  Frederik  II  */„  '/„  1562  (Lybœk  og  Hanse- 
sticderae  1).  Kejser  Karl  V  t.  Chr.  III  ",',  1545  (Kejseren  I).  Protokoller  og 
Akter  fra  Moderne  i  Odense  1545,  1554  og  1560  og  fra  Moderne  i  Kobenhavo 
1549,  1552.  1553  og  1559  (HansesUederne  VI).  Helation  fra  P.  Svave,  E.  Krahhe 
og  H.  Barnekow  "Je  1551  (Haosestaiderne  III).  Kancelllets  Brevbager  1S51 — 55 
S.  150  r,  221.  238,  320,  331;  1556—60  8.367.  Norske  Rlgsregistr.  I,  101,  111  f, 
147  f.,  158,  171.  176f,,  244  f.,  281. 


634  1560.     25.  Juli. 


A. 

1560.  25.  Juli  (Odense).  Traktat  mellem  Kong  Frederik  II  af  Danmark- 
Norge  og  HansestaBderne  angaaende  StaBdernes  Handel  i  Danmark 
og  Norge  og  de  Danskes  og  Norskes  Handel  i  Hansestœdeme. 

O:  Original  paa  Pergament  (underskrevet  af  Kongen  og  bes^et 
af  denne  og  17  af  de  hanseatiske  Gesandter;  en  Voksklump  aden 
Segl  [for  Jacob  Helm],  Claus  Bardewicks  Segl  mangler). 

U^:  Det  fra  dansk  Side  overleverede  forste  Udkast,  med  de  deri 
foretagne  iEndringer  (Hansestœderne  VI). 

U«:  Renskrift  (dat.  17.  Juli)  af  U>,  med  de  ved  de  sidstc  For- 
handlinger  foretagne  iEndringer  (Hansestsederne  VI).  Herefter  er  0 
renskreven. 

Med  Hensyn  til  Âftrykket  nedenfor  bemœrkes:  De  Ârtlkler,  hvor- 
ved  intet  bemserkes,  ère  overensstemmende  med  det  i  1554  fore- 
slaaede;  de  i  det  forste  Udkast  optagne  nye  Artikler  ère  betegoede 
ved:  Ny;  iEndringerne  i  U*  ved:  Tilfojet  l  [J\  ^ndringeme  i  U* 
ved:  Tilfojet  i  U«. 

Tr.:  J.  Marquardus,  De  jure  mercatomm  singulari.  Docum.  p. 
249—55.  Lûnig.Teutsch.ReichsarchivVol.XIV.  Parsspec.  X.  Cent.  IV. 
2.  Th.  Forts.  S.  83—89.  Aitzema,  Saken  van  Staat  en  Oorlogh  I,  77—81. 
Du  Mont,  Corps  dipl.    T.  V.     P.  I,  67—74. 

Zu  wissen  sey  allermenniglichen  :  Nachdem  sich  etliche 
irrungen  zwischen  dem  durchleuchtigsten,  grossmechtigen,  hoch- 
gebornen  fursten  und  herren,  hern  Fridrichen  dem  andem, 
zu  Dennemarcken,  Norwegen,  der  Wenden  und  Gotten  konnig, 
herzogen  zu  Schleswig,  Holstein,  Stormarn  und  der  Ditmarschen, 
graven  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst,  und  seiner  koniglichen 
mayestat  underthanen  der  reich  Dennemarcken  und  Norwegen, 
an  einem,  und  den  erbarn  Anseestedten  und  derselbigen  kauf- 
man  anders  theils  von  wegen  sigellation,  handtirung  und  anders, 
wie  hernach  gemeldt  wirdt,  erhalten,  das  demnach  hochst- 
gemelter  konnig  zu  Dennemarcken,  Norwegen  etc.  hat  auf  der 
bemelten  Anseestedten  ansuchen  einen  handelstag  gen  Odensee 
in  Fûhna  auf  den  tag  Johannis  Baptistse  ^  daselbst  einzukommen 
und  volgenden  tag  handiung  zu  pflegen,  do  auch  seine  kon. 
mat.  selbs  sambt  derselbigen  reichsrethen  und  von  wegen  und 
aus  bevehlich  der  gemeinen  Anseestedt  die  erbarn,  fursichtigen, 
hochgelerten  und  weyssen  her  Claus  Bardewick,  burgemeister, 
Bartholomeus  Tinnapfel,  rathman,  und  Nicolaus  WulflF,  secre- 
tarius,  zu  Lubegk,  Johan  Rollwagen,  der  rechten  doctor  und 
sindicus,  und  Johan  Plander,  rathman,  zu  Bremen,  Hieronimus 


»  24.  Juni. 


1560.     25.  Juli.  635 

Bissenbeck  und  Hieronimus  Hûge,  rathmanne  zu  Hamburg, 
Lambertus  Kirchoff,  der  recbten  doctor,  und  Bemdt  Pauls,  rath- 
manne zu  Rostock,  Jôrg  Schmitterlow,  burgemeister,  und  Nicolaus 
Steuen,  rathman,  zu  Stralsundt,  Jochim  Ruge  und  Jôrg  Trede- 
man,  rathmanne  zu  Wismar,  Lubbert  von  Winssen,  licentiat, 
burgemeister,  und  magister  Jacobus  Helm,  secretarius,  zu  De- 
venter,  Jochim  Regelstorp  und  Peter  Framholt,  rathmanne  zu 
Stettin,  magister  Jochim  Pansow,  sindicus,  und  Jochim  Erick, 
rathman,  zu  Gripswoldt,  ankommen  sein  und  haben  sich 
nach  viel  gehabter  handlung  der  beruhrten  irrungen  gutlich 
und  entlich  vortragen  und  vorabschiedet,  wie  underschiedlich 
volget  ^  : 

I. 

Und  erstlicb,  so  viel  die  irrungen,  als  sich  in  Norwegen 
haben  erhalten,  belangt,  sein  dieselbige  volgender  gestalt  vor- 
tragen worden,  nemblich: 

1,  Nacbdem  die  burger  zu  Bergen  in  Norwegen  haben  die 
sigellation  Suden  und  Norden  von  wegen  ires  vatterlandz  und 
sunderlich  alten  koniglichen  privilegien  auch  in  gebrauch  her- 
gebracht  und  die  Ânseestedt  darwider  keine  privilégia  haben, 
so  sollen  sie  derselbigen  furder  gebrauchen,  auch  Norfarer  aus- 
reiden  ;  sie  sollen  aber  zwolf  jahr,  die  negsten  nach  dato,  nort- 
werts  nit  mehr  dan  mit  vierundzwanzig  schiffen  siglen  ;  es  wollen 
aber  kon.  mat.  vorbehalten  haben,  nach  ausgang  solcher  zwolf 
jahren  andere  verordnung  zu  thun  und  denen  von  Bergen  mehr 
oder  weiniger  nach  gelegenheit  und  irer  mayestat  gefallen  zu 
vergunnen;  jedoch  vermeinen  alsdan  die  stedt,  das  die  von 
Bergen  solches  nicht  berechtigt  sein  solten,  und  sie  derwegen 
mit  recht  besprechen  wolten,  so  sollen  die  von  Bergen  derhalben 
vor  kon.  mat.  zu  recht  stehen  und  andtworten. 

2.  Es  sollen  aber  auch  die  von  Bergen  kein  frembde,  die 
kon.  mat.  geschworne  underthanen  nicht  sein,  zu  sich  in  ihre 
handtirung  gegen  Norden  ziehen,  domit  also  durch  einziehung 
der  frembden  der  kaufman  zu  Bergen  an  seiner  handtirung 
nicht  verhindert  werde.  Es  soll  aber  den  burgern  widerumb 
frey  gelassen  werden,  mit  dem  kaufman  zu  kauffen,  verkauffen 


»  Indledningen  tilfejet  i  U*. 


636  1560.    25.  Juli. 

und  zu  handtiren,  ^und  soll  kein  gebot  oder  verbot  geschehen, 
dardurch  solchs  verhindert  werde^  auch  so  einig  statut  hie- 
wieder^  vorhanden  were,  dasselbig  ufgehaben  sein. 

3.  Domit  auch  die  handtirung  zu  Bergen  desto  mehr  ge- 
furdert  werde,  sollen  die  burger  zu  Bergen,  wan  sie  wider  von 
Norden  kommen,  nicht  strax  nach  Hollandt  oder  ander  orter 
lauffen^  sondern  zuvor  mit  ihrem  fiscb  und  wahr  zu  Bergen 
anlangen;  so  sie  aber  dan  ihren  fisch  und  wahr  zu  Bergen 
nicht  verkauffen,  soll  ihnen  frey  stehen,  dieselbige  an  ander 
orter  ihres  gefallens  zu  bringen. 

4.  Es  soll  auch  der  Norman  nicht  verpflichtet  werden,  wie 
theur  er  seinen  fisch  geben  soll,  sonder  soll  ihme  frey  stehen^ 
wan  er  den  fisch  gefangen  bat,  denselbigen  nach  gelegenheit  zu 
geben,  wie  auch  dem  kaufman  frey  stehet,  seine  wahr  anzuschlan; 
sie  sollen  aber  beyderseits  darin  Gott  und  die  lieb  des  nechsten 
vor  augen  haben,  und  einer  den  andern  mit  seiner  wahr  uber 
billicheit  nicht  ubersetzen  noch  gefheren. 

5.'  Wan  der  kaufman  den  fisch  von  dem  Norman  kaufift 
oder  annimpt,  so  soll  er  ihme  alsbaidt  die  bezalung  darfur  thun 
an  wahr  oder  geldt,  wie  sie  des  eins  werden,  und  den  Norman 
uber  drey  tag,  nachdem  der  fisch  geiiffert  ist,  welchs  auch  als- 
baidt nach  dem  beschlossenem  kauf  geschehen  soll,  mit  der 
bezalung  nicht  ufhalten.  ^Wan  es  aber  geschehe,  soll  der 
konigliche  ambtman  geburlich  einsehen  thun,  domit  hierin  kein 
geverde  gebraucht,  noch  der  Norman  ahne  noth  und  erhebliche 
ursachen  ufgehalten  werde  ^.  ^Und  sollen  die  konigliche  ambt- 
lent  dem  kaufman  zu  seiner  ausstehenden  schuldt  nach  gebuhr 
und  lobe  reclit  verhelfen^ 

6.*  Es  soll  aber  der  kaufman  keinem  burger  seine  diener, 
knecht  oder  jungen  entziehen  noch  einigen  derselbigen  mieten, 
er  sey  dan  zuvor  jahr  und  tag  aus  seines  heren,  des  burgers, 
dienst  gewesen. 

7.  Als  dan  sich  viel  frembder  kaufleudt,  die  in  die  Ansee- 
stedt  und  derselben  privilegien  nicht  gehôrig,  understehen,  dem 
gemeinen  kaufman  und  den  burgern  zu  Bergen  zu  nachteil  das 
winterlager   zu  Bergen    zu   halten,    so  soll  hinfurder  einsehen 


>-»  Tilf.  i  U^         -  Saal.  V\  O:  hinwider.         »  ^y.         *-♦  Tilfojet  i  U^ 
*-^  Tilfojet  i  U2.       «  Tilfojet  i  U^ 


1560.    25.  Juli.  637 

geschehen,  das  solches  nachpleibe,  und  der  frembde  kaufman, 
der  in  die  Ânsee  und  contor  bey  die  brucken  nicht  gehorig, 
kein  winterlager  halte,  sonder  allein  vermuge  der  privilegien 
zwischen  den  beiden  creutztagen^  zu  Bergen,  und  das  er  allein 
binnen  tagmarck  handle,  gelitten  werde. 

8.  Und  domit  solches  so  vil  mebr  muge  verschafift  werden, 
so  soll  der  frembde  kaufman  bey  den  burgem  zu  herberg  sein 
und  der  deutsche  kaufman  keinen,  der  in  die  Ânsee  und  contor 
bey  der  brucken  nicht  gehorig,  einnehmen  und  aufhalten. 

9.  Es  soll  aber  derselbige  frembde  kaufman  nicht  gedrungen 
werden,  sein  schifT  an  die  brucken  zu  legen;  so  soll  ihme  auch 
frey  seyn,  mit  dem  kaufman  oder  burgern  zu  handeln,  er  lige 
mit  seinem  schiff  an  der  brugken  oder  nicht. 

10.  Ferner  weil  in  privilegiis  ausdrucklich  versehen  ist, 
das  der  deutsche  kaufman  nicht  mehr  vitalien  soll  einkauffen, 
dan  er  zu  seiner  eigen  notturft  bedarf,  so  mag  er  solchs  binnen 
und  buten  tagmarcken  in  der  stadt  thun,  aber  die  proviandt 
nicht  wider  ausschifiTen,  verkauffen  oder  aushacken;  jedoch  so 
einer  seinem  herrn  ein  tunne  butter  oder  dergleichen  gering- 
schetzige  wahr  zu  seiner  eigen  haushaltung  schicken  thette,  das 
soll  ahne  geverde  sein. 

11.  Âlso  auch  soll  der  kaufman  seine  wahr  nicht  an  andern 
orten  verkauffen  den  an  denen,  die  sonderlich  darzu  verordnet 
sein,  und  also  silber  und  kramwerck  in  die  heuser  und  sonst 
nicht  umbdragen  noch  verkauffen  auch  uf  der  brugken  mit 
kramen  und  hering  nicht  stehen. 

12.  Dieweil  dan  durch  den  besemer,  sodarmit  der  fisch 
in  grosser  anzal  gewogen,  wol  verkurtzung  geschehen  kondte, 
so  soll  hinfurter  mit  dem  besemer  nicht  mehr  fisch,  dann  was 
weiniger  als  ein  wag  ist,  gewogen  werden,  was  aber  ein  gantze 
wage  oder  mehr  ist,  dasselbig  soll  ailes  mit  des  raths  zu  Bergen 
gezeichneten  loten  gewogen  werden,  und  sollen  die  lott  bey  dem 
alten  und  einerley  gewicht  pleiben. 

13.  So  soll  die  wicht,  der  pûnder  genandt,  in  des  raths  zu 
Bergen  verwahrung  und  an  einem  gemeinen  ort  sein,  da  ein 
jeder  zukommen  konne. 

lA.  ^    Und  sollen  der  ambtman  und  burgermeister  und  rath 


^  3.  Maj  og  14.  Sept.       ^  Ny. 


638  1560.     25.  Juli. 

zu  Bergen  aile  jahr,  und  so  ofl  es  die  notturft  erfurdert  oder 
sie  vor  gut  ansehen  werden,  oder  es  bey  ihnen  gesucht  wurdt, 
die  loti  und  wicht  besehen  und  bey  ihren  pflichten,  damit  sie 
kon.  mat.  verwandt  sein,  justificiren,  damit  sie  in  ihrer  schwer 
unverringert  pleiben. 

15,^  So  soll  auch  ein  eiserne  elen,  der  alten  Norgischen 
elen  gleich,  an  das  rathhaus  gehangen  werden,  darmit  jederman 
die  mass  darvon  nehmen  muge;  nach  derselbigen  lenge  sollen 
die  elen  gemacht  und  gehalten  werden,  und  ein  jeder,  der 
ein-  oder  ausmisset,  sich  derselbigen  und  keiner  andem  ge- 
brauchen. 

16,  Âls  aber  etzlicbe  heuser  uf  dem  strandt  sollen  wider 
privilégia  gebauet  sein,  so  sollen  dieselbigen  zu  furderlicher 
gelegenheit  besichtigt  werden,  und  was  nach  erkundigung  sunder 
kon.  mat.  und  des  reichs  schaden  zu  gedulden  sein,  wurdet 
sich  die  kon.  mat.  gnedigst  erzeigen,  ^aber  mittler  w^eil  soll 
nichts  neues  uf  dem  strandt  gebauet,  sondern  allein  die  gebeu, 
so  jetzo  stehen,  in  besserung  und  beulichem  wesen  erhalten 
werden  *. 

17,  Weil  dan  recht  und  billich  ist,  das  ein  jeder  seine  ob- 
rigkeit  des  lands  und  stett,  darinnen  er  wohnet,  erkenne  und 
ihres  rechtens  und  gehorsams  gelebe,  so  sollen  aile  handtwercks- 
leute,  die  zu  Bergen  wohnen  und  furder  dar  kommen  werden, 
undter  gemeinen  stadtrecht  und  burgerlichen  pflichten  der  stadt 
Bergen  sein  und  kon.  mat.  als  ihr  hochste  obrigkeit  erkennen 
und  halten,  darum  auch  ihnen  frey  sein,  Norgischen  und  andem 
ibre  handtwerck'  zu  lernen;  ob  sie  auch  von  den  konigen  zu 
Norwegen  privilégia  haben  und  furlegen  werden,  sollen  sie  der- 
selbigen auch  geniessen. 

18,  Dergleichen  soll  der  deutsche  kaufman  kon.  mat.  ho- 
heit,  gericht,  gebot  und  verbot  in  sachen,  so  nicht  in  das  con- 
tor  gehôrig  und  wider  ire  privilégia  sein,  undterworfen  und 
gehorsam  sein. 

19.^  Wan  sich  ein  kaufgesell  will  zu  Bergen  oder  sunst 
im  reich  besetzen,  so  soll  er  erstlich  seinem  herrn  und  mar- 
schop  rechenschaft  und  bescheidt  thun,  und  so  derhalben  ir- 
rungen   vorfallen   wurden,    soll    dem    cleger    furderlichs    rechts 

^  Ny.  ^  Ny.  *  Saaledes  U*;  O  Norgische  und  andere  ihre  handtwercker; 
U';  Norgischen  und  andem  ire  handwerckcr.     *  Ny. 


1560.     25.  Juli.  639 

wider  den  beclagten,  ^ehr  und  zuvor  er  sîch  besetzen  solP, 
verholfen  werden. 

20.*  Und  nachdem  ein  grosse  anzal  der  handtwercker 
seindt  von  Bergen  gezogen  und  haben  mit  den  andern,  die  da- 
selbst  geblieben  sein,  ihre  clenodien  und  hausgeradt  getheilt 
und  ihren  theil  dem  ambtman  Christoffer  WalckendorfT  gegeben 
und  sich  mit  ihme  vertragen  inhalt  furgebrachten  versigelten 
briefs,  werden  aber  diejenigen,  so  wech  gezogen  sein,  hiruber 
gemelten  Christoffer  Waickendorff  besprechen,  so  soll  er  ihnen 
darzu  andtworten. 

21.^  Und  weil  die  handtwercker  numehr  der  kon.  mat. 
und  nicht  dem  kaufman  verwandt,  auch  undter  borgerlichen 
pflichten  zu  Bergen  sein,  so  wirdt  sich  ihrer  brief  und  sigel 
halben  nach  besichtigung  derselben  der  gebuhr  gehalten  werden. 

22.*  Welche  auch  ebenteur  und  boden  gehabt,  die  ihr 
eigen  gewesen,  und  darfur  ihnen  kein  erstattung  geschehen  were, 
die  sollen  ihnen  nochmals  nach  billichem  werdt  erstattet  wer- 
den; so  soll  auch  dem  handtwercker  zu  seinen  ausstehenden 
schulden  nach  log  und  recht  verholfen  werden. 

23.^  Âlsdan  Jochim  Schnulling  eine  boden  nach  Ber- 
gischem  rechten  mit  urthel  und  recht  aberkandt  ist,  so  wird 
es  darbey  gelassen,  ^doch  dem  SchnuUung  seine  rechtliche  not- 
turft  vor  kon.  mat.,  wie  sich  zu  recht  gebuhrt,  zu  suchen  vor- 
behalten.* 

24.  '^  Weil  auch  irrung  zwischen  dem  kaufman  und  Ândres 
schreyber  zu  Bergen  von  wegen  eines  gebeues  hinter  seinem 
gaarden  erhalten,  so  dan  solch  gebeu  noch  nicht  aufgericht 
were,  so  soll  Anders  schreiber  darmit  bis  zur  besichtigung  und 
weitern  bescheidt  still  stehen;  wan  es  aber  bereidt  aufgericht 
were,  so  soll  es  bey  dem  sententz,  so  derhalben  ausgesprochen 
ist,  bis  solang  derselbig  mit  recht  widerlegt  und  retractirt  wirdt, 
bleiben. 

25.  Und  weil  dan  dem  deutschen  kaufman  die  handtirung 
in  Norwegen,  wie  obgemelt,  gegunnet  wirdt,  so  soll  auch  wider- 
umb  den  Norgischen  ihre  handtirung  und  frey  ein-  und  aus- 
fuhr  in  den  Wendischen  und  Ânseestedten  und  derselbigen 
strômen  und  haven  frey  gelassen  werden. 

Il  Tilfojet  i  U^  «  Ny  (noget  œndret  i  U^-  *  Ny.  *  Ny.  *  Ny. 
«-«  Tilfejet  i  U  ^       '  Ny  (noget  œndret  i  U  »). 


640  1560.     25.  Juli. 

IL 

26.  Es  sollen  die  undertbanen  des  reicbs  Dennemarcken 
in  den  Wendischen  und  Anseestetten  und  derselbigen  strômen 
und  haven  ire  handtirung  und  frey  ein-  und  ausfuhr  haben, 
ire  gutter  und  wabr  zu  verkauffen  aucb  zu  keinem  sonderlicben 
kauf  gedrungen  werden,  sondern  so  sie  ibr  gudt  nicbt  verkauffen, 
mugen  sie  mit  demselben  zuruck,  wo  es  ibnen  geliebt,  sigeln 
und  sollen  mit  keinen  neuen  zollen  oder  anderer  auflage  be- 
scbwerdt  werden,  ailes  inhalts  der  privilegien. 

27.^  Wan  auch  die  Dennischen  wein  gegen  Lubeck  brin- 
gen,  den  sie  daselbst  nicht  verkauffen  wollen,  so  soll  er  nicbt 
aufgehalten,  sondern  umb  den  gewonlicben  zoll  durcbgestattet 
werden,  er  sey  in  grossen  oder  kleinen  stucken;  wolt  ibnen 
aber  der  Dennisch  darselbst  verkauffen,  so  soll  er  ibnen  in  das 
Lohaus  bringen  lassen  og  darmit  handlen,  wie  gewonlich. 

28,^  Desgleichen  soll  auch  Hamburger  bier  durcbgestattet, 
und  von  der  tonnen  drey  schilling  Lubiscb  zu  zoll  gegeben 
werden;  wan  aber  das  bier  zu  Lubeck  aus  des  ratbs  keller  ge- 
kauffl  wurde,  so  soll  davon  gegeben  werden,  was  gewonlich  ist. 

29.  Es  sollen  auch  die  dennischen  undertbanen,  wan  sie 
mit  korn  zu  Lubeck  oder  andere  stedte  ankommen,  nicht  ge- 
drungen werden,  das  korn  aus  ibren  schiffen  in  pramen  zu 
bringen;  welcher  aber  der  pramen  gebrauchen  und  sein  kom 
von  mehrer  beqvemicbeit  wegen  darein  bringen  will,  der  soll 
darvon  zimliche  heur  geben  und  domit  uber  billicheit  nicht 
ubersetzt  werden,  oder  so  das  furgenommen  wurde,  uf  ansuchen 
durch  den  burgermeister  geburlich  einseben  geschehen. 

30.  Wer  dan  zu  verkauffung  seines  korns  der  verordneten 
meckler  gebrauchen  will,  der  mag  es  thun,  wer  aber  des  meck- 
1ers  nit  begert  und  sein  korn  selbs  verkauffen  will,  dem  soll 
es  auch  frey  stehen;  es  soll  aber  dem  meckler,  was  gebreuch- 
lich,  entrichtet  werden. 

31.  Âls  sich  dan  die  dennischen  stedt  beklagen,  das  zu 
Hamburg  neu  uflagen  uf  wittling,  schollen,  butter  und  lacken 
gemacht  sein,  so  sollen  dieselbigen,  so  der  von  neuen  auf- 
gesetzt  weren,  gegen  die  undertbanen  des  reicbs  Dennemarcken 
abgedahn  sein  und  furter  nicht  gefordert  werden. 

1  Ny.     *  Ny. 


1560.    25.  Juli.  641 

32.  So  soll  auch  das  packen-  und  tunnengeldt  in  zimlicher 
mass  gebalten  und  darmit  der  gemeine  handtirende  man  uber 
billicheit  nicht  ubersetzt  werden. 

33^.  Dem  Schonischen  hering,  der  kaufmansguth  und  es 
werdt  ist,  soll  der  voile  zirckel  gegeben  und  darin  kein  gefabr 
gebraucht  werden. 

34  \  Wan  auch  die  underthanen  des  reicbs  Dennemarcken 
hering  gen  Lubeck  bringen  und  nicht  verkaufTen,  sondern 
ihnen  wider  zuruck  schiffen  woUen,  so  soll  derselbig  hering 
wîder  ibren  willen  nicht  gezirkelt,  sondern  ihnen,  wie  er  da 
gebracht  ist,  wider  weg  gestattet  werden. 

35  '.  Der  zehende  pfenning  soll  von  der  abslerbenden  Deut- 
schen  aus  der  Ânsehe  auf  Falsterbo  und  Schônôr  nachlass  nicht 
genommen,  und  sonst  im  reich  Dennemarken  also  gehalten 
werden:  wan  einer  aus  den  Ânsehestedten  im  reich  burgerlich 
sesshaftig  ist  und  verstirbt  und  bat  seine  erben  in  den  Ânsee- 
stedten,  die  seinen  nachlass  aus  dem  reich  fordern  wollen,  so 
mag  der  zehendt  pfenning  von  desselbigen  nachlass  genommen 
werden  und  sunst  nicht;  dargegen  soll  auch  von  den  Denni- 
schen,  die  in  den  Ânsehestedten  oder  derselbigen  gebietten  ster- 
ben,  der  zehendt  pfenning  auch  nicht  genommen  werden. 

36.  Es  sollen  und  mogen  die  von  Lubeck,  Hamburg,  Ro- 
stock,  Stralsundt,  Wismer,  Luneburg  und  Dantzick  das  gantze  jahr 
uber  mit  prelaten,  ritterschafl  und  burgern  in  den  stedten,  dar 
sie  ligen,  nach  laut  der  privilegien  frey  handeln,  kauffen  und 
verkauffen,  und  die  andern  stede  uf  ihren  vitten  bis  Martini 
und  in  des  reichs  stedten  bis  auf  Michaelis,  aber  in  den  herbst- 
marcken  in  den  stedten  mogen  sie  handeln  mit  menniglich,  und 
mag  der  kaufman  in  den  freyen  marcken  in  den  stedten  mit 
seiner  wahr  in  heusern,  buden  und  auf  dem  marckt  ausstehen 
vermoge  irer  privilegien. 

37.  Der  deutsche  kaufman  soll  keinen  sommerhering  salzen, 
aber  sich  des  rechten  heringfangs  zu  gewonlicher  zeit  von  Ma- 
riae  himelfart  bis  uf  ^Michaelis,  aber  uf  Falsterbo  und  Skener 
bis  auf  Martini  gebrauchen^ 

38.  Es  soll  auch  der  deutsche  vischer  aus  den  Wendischen 
und  Ansehestetten  hinfurder  von  jeder  fisclierschuten  oder  boten 


*  Ny.         «  Ny  (aendret  i  U*).        *"«  Tilf.  i  U»;  opr.  kun:  bis  uf  Martini. 

41 


642  1560.  25.  Juli. 

einen  schilling  grot  und  darzu  von  jedem  rehmen  drey  whal 
hering  geben. 

39.  Es  sollen  die  Dennischen  den  Warnemundern  und  wi- 
derumb  die  Warnemunder  den  Dennischen  keinen  schaden  an 
ihren  netzen  thun;  welcher  aber  darwîder  handelt,  soll  den 
schaden  gelten  und  straff  gewertig  sein. 

iO,  Der  zoll  von  hering  und  andern  guttern  soll  an  denen 
ortern,  do  die  sledle  vermuge  konig  Frederici  privilegien  be- 
freyet  sein,  nach  inhalt  konig  Woldemari  privilegien  genomen 
werden. 

41.  Weil  dan  die  von  Kolberg  ein  abschrifl  eines  kauf- 
briefs,  den  sie  uber  ihre  vitten  von  konig  Woldemaro  sollen 
haben,  furgebracht,  so  sie  nun  solche  copey  mit  irem  originali 
werden  becreftigen,  so  sollen  sie  des  erdlzinses  von  solchen 
vitten  verschonet  pleiben,  aber  den  ruderzoll  sollen  sie  ent- 
richten. 

A2,  Die  von  SteUin  sollen  aus  gnedigster  zuneigung  und 
der  von  Lubeck  biUlich  ersuchen  mit  dem  erdtzinse  und  ruder- 
zoll verschonet  werden. 

43.  Und  sollen  die  Wendischen  stedt  und  die  von  Stettin 
einen  grot  zu  ruderzoll  zu  geben  schuldig  sein  und  nicht  mehr. 

44.  Der  pauren  marckt  uf  Falsterbo  soll  uf  der  Sundischen 
vitten  verruckl  werden. 

45.  Als  dann  die  vischer  das  hauptlager  zu  Falsterbo  ver- 
lassen  und  sich  uf  kleine  vischlager  begeben,  so  soll  darin  vor- 
schaffung  geschehen,  damit  das  hauptlager  zu  Falsterbo  nicht 
verlassen,  sondern  durch  die  vischer  besucht  werde,  sofern  sie 
aile  dar  mogen  platz  und  raum  zu  fischen  haben. 

46.  So  soll  auch  kein  vischer  uber  sechs  tunnen  herings  salzen 
inhalt  des  modtbuchs. 

47.  Dergleichen  soll  kein  hering  in  den  schuten  gesalzen, 
sondern  zu  lande  gebracht  werden,  damit  er  so  viel  desto  bes- 
ser  verwahret  und  kon.  mat.  davon  ihre  gebuhr  werde. 

48.  So  dan  die  von  Rostock  sich  etzlicher  buden  halben, 
die  uf  ihren  vitten  sollen  gebauet  sein,  beclagen,  welche  die 
kirche  under  handen  hat,  wan  nun  die  von  Rostock  darthun 
werden,  das  dieselbige  buden  uf  ihre  vitten  gebauet  und  ihnen 
zugehorig  sein,   und   die  vorsteher  der  kirchen  keine  rechtmes- 


1560.    25.  Juli.  643 

sige   erhebliche  einreden  haben,  so  sollen  sie  abgeschafft  oder 
deren  von  Rostock  will  darin  gelrofîen  werden. 

M.  Die  deutsche  compania  uf  Falsterbo  soll  mit  den  pri- 
vilegiis  wie  bishero  bleiben,  aber  der  misbrauch,  das  der  kauf- 
man  mehr  bier  dahin  furet,  den  er  zu  seiner  eigen  notturft  be- 
darf,  und  es  wider  bey  gantzen  und  halben  tunnen  und  sonst 
verkauffî,  dadurch  dan  kon.  mat.  accise  verkurtzt  wirdet,  soll 
abgestait  werden. 

50.  Âber  der  angezogen  companien  halber  zu  Coppenhagen, 
Elnbogen,  Landtzkron  und  Ustedt,  soll  es  erstlich  der  compa- 
nien halben  zu  Coppenhagen  bey  konig  Friderici,  loblicher  ge- 
dechtnus,  ausspruch  gelassen  werden,  das  die  Deutschen,  so  zu 
Coppenhagen  besessen,  sollen  in  der  Denischen  compania  sein. 

51.  Weil  dan  die  deutsche  compania  berurter  massen  in 
die  denische  transferirt,  zu  dem  sie  ein  zinshaus  und  borger- 
pflichtig  gewesen  ist,  so  dan  die  ledigen  deutschen  gesellen  nicht 
auf  die  erbaute  denische  compania  gehen  wollen,  welchs  ihnen 
gegundt  soll  sein,  und  ein  haus  kauffen  oder  mietten  wollen, 
darin  sie  ire  zusamenkunft  und  geselschaft  haben  mugen,  das 
wirdt  ihnen  gegunnet;  kan  auch,  wie  sich  gebuhrt,  bewisen 
werden,  das  die  deutschen  leddigen  kaufleut  das  bemelte  haus 
erblich  erkaufft  haben,  das  soll  angenommen  und  darauf  gne- 
digster  und  billiger  bescheidt  gegeben  werden. 

52.  Also  auch  konnen  die  Deutschen  zu  Elnbogen,  Landz- 
kron  und  Ustedt  heuser  kauffen  oder  mietten,  darinnen  sie  ire 
geselschaft,  wie  gemeldet,  haben  mugen,  soll  ihnen  gleicher  ge- 
staldt  wie  zu  Coppenhagen  gegunnet  sein,  doch  sollen  sie  uf 
keiner  compania  wein  oder  bier  auszapfen,  noch  sich  einiger 
sunderlichen  privilegien  anmassen;  so  sollen  auch  die  heuser, 
die  sie  also,  wie  gemeldet,  kauffen  oder  mietten,  in  burgerlicher 
pflicht  und  rechten  pleiben. 

53^.  Kan  auch  der  kaufman  mit  den  rethen  in  den  stet- 
ten,  do  sie  heuser,  wie  gemelt,  zu  ihrer  geselschaft  kauffen  oder 
mietten,  handlen,  das  sie  jarlich  ein  gênants  vor  die  borgerpflicht 
von  solchen  heusern  nehmen  wollen,  das  last  kon.  mat.  auch 
geschehen. 

54.     Es  will   auch   kon.  mat.,   wie  auch  ihre  vorfahren  ge- 


»  Tilfojet  i  VK 

41' 


644  1560.    25.  Juli. 

than,  vorbehalten  haben,  hirin,  so  viel  die  angezogenen  com- 
panien  zu  Coppenhagen,  Elnbogen,  Landtzkron  und  Ustedt  be- 
langet,  vermehrung,  minderung  oder  verordnung  nach  gelegenheit 
zu  thun. 

55.  Welcher  uf  Gotlandt  des  jahrs  uber  handeln  will,  soll 
einen  daler  geben,  und  weil  ein  eln  und  gewîcht  uf  Godtlandt 
verordnet  ist,  so  soll  sich  ein  jeder  derselbigen  im  ein-  und 
ausmessendt  und  wegen  gebrauchen  und  gehalten. 

56.  Die  von  Wismer  mugen  die  drey  haven  uf  Gotlandt 
zu  Wedewemerick ,  Larige  und  Schlicke  wie  die  underthanen 
des  reichs  besuchen,  aber  daraus  nichts  dan  stein  und  holtz 
fuhren,  wie  gebreuchlicli. 

57.  Demnach  dan  die  von  Ripen  und  andere  dennische 
stedt  zu  Manôe,  Langlege,  Phanôe  und  andern  vischiagern  des 
orts  sunderlich  privilegirt  sein,  so  sollen  die  von  Hamburch 
sich  enthalten,  uf  solchen  vischiagern  zu  vischen  und  zu  sal- 
zen,  sie  beweisen  dan,  das  sie  darmit  befreiet  und  berech- 
tigt  sein. 

58^.  Wan  hier  von  den  Wendischen  und  Ânseestetten  in 
das  reich  Dennemarck  gebracht  und  an  einem  ort  voracciset 
wirdt,  so  soll  es  darbey  bleyben,  obgleich  der  kaufman  das  hier 
an  demselbigen  ort  nicht  verkaufiFl  und  es  an  ander  ort  fuhren 
wurde,  jedoch  soll  er  ein  urkundt  an  dem  ort,  dar  er  es  ver- 
acciset  bat,  nehmen  und  sie  am  andern  ort  anzeigen,  damit  er 
mit  duppelter  accise  nicht  beschwerdt  werde. 

59*.  Und  weil  sich  etliche  stett  der  bieraccise  halben  be- 
klagt,  so  soll  zur  gelegenheit  darvon  weitter  geredt  und  ge- 
handelt  werden. 

60*.  Als  dan  die  von  Stralsundt  vermeinen,  das  sie  mit  der 
vogteygerechligkeit  uf  Falsterbo  sollen  von  Jacobi  bis  Martini 
berechtiget  sein  und  solchs  ein  privatsach  ist,  so  mogen  sie  der- 
halben  zur  anderen  zeit  ansuchung  thun,  sollen  sie  daruf  be- 
scheidt  bekommen. 

61.  Die  sigeliation  durch  den  Oresundt  und  den  zoll  do- 
selbst  zu  Helschenôr  betrefîendt,  mogen  die  sechs  Wendische 
stedt    Lubegk,    Hamborch,    Rostock,    Stralsundt,   Wismer    und 


'  Tilfojct  i  U».        *  Tilfojet  i  U».        »  Tilfojet  i  U*. 


1560.    25.  Juli.  645 

Luneburgk  mit  ihren  eigen  schiffen  und  guttern  uf  gewonliche 
seebrief  und  geburliche  certification  durch  den  Oresundt  frey 
lauffen  und  nicht  zollen,  sondern  geben  allein  schreib-  und 
tunnengeldt,  obgleich  eine  in  der  andern  schiff  gutter  bette; 
wan  sie  aber  wein  in  den  schiffen  haben,  so  soll  derselbig  ver- 
zolt  werden,  wie  von  alters  herkommen,  und  ist  in  obbemelter 
freyen  durchschiffung  nicht  begriffen,  wie  auch  der  kupfer 
hiemit  nicht  soll  gemeindt  sein,  weil  derselbig  aus  sonderlicher 
koniglicher  vergunstigung  und  uf  gebuhrenden  zoll  geschiffet 
wirdt. 

62.  So  auch  in  der  gemelten  sechs  gefreyeten  stetten  un- 
frey  schifspart  were,  so  soll  ein  rosenobel  davon  gegeben 
werden. 

63.  Hat  auch  der  sechs  stedte  schif  andere  dan  ire  eigen 
guttere  geladen,  so  gibt  das  schif  einen  rosenobel  und  die 
gutter  einen  rosenobel  und  schreib-  und  tunnengeldt,  aber  so 
gutter  darunter,  die  sonderlich  zolbar  sein,  als  Englische,  Schot- 
tische  und  andere  ausserhalb  der  Osterschen  Ânseestedten,  die 
sollen  nach  gebuhr  verzolt  werden,  und  seindt  dieselbigen  gut- 
ter mit  dem  rosenobel  nicht  gefreyet. 

64.  Wan  auch  der  sechs  stette  gutter  in  anderer  Anseestedt 
schiffen  geschiffet  werden,  so  werden  die  gutter  mit  einem 
rosenobel  gefreyet  und  das  schiff  gibt  zoll. 

65.  Und  sollen  die  schiffer,  so  ofl  sie  an  die  zolstedt  zu 
Helsingôr  kommen,  von  den  guttern,  die  sie  eingenommen  und 
geladen  haben,  mit  irem  eidt  certificirn. 

66.  So  soll  auch  ein  jeder  schiffer  aile  jahr  einen  sehebrief 
an  den  zoll  zu  Helsingôr  bringen  und  anzeigen;  so  das  nicht 
geschicht,  so  soll  er,  so  oft  er  zu  Helsingôr  anlanget,  einen 
rosenobel  von  dem  schiff  geben. 

67.  Wan  aber  die  andern  Osterischen  Anseestedt  in  Or- 
sundt  mit  iren  eigen  schiffen  und  guttern  ankommen,  so  geben 
sie  von  irem  eignen  schiff  und  guttern  einen  rosenobel  und 
schreib-  und  tunnengeldt,  jedoch  sollen  sie  nach  gebuhr  certi- 
ficiren. 

68.  Hat  aber  das  schiff  andere  gutter,  sie  gehoren  in  die 
Wendische  oder  andere  stedte,  so  wirdet  von  dem  schiff  ein 
rosenobel  und  von  den  guttern  auch  ein  rosenobel  und  schreib- 
und  tunnengeldt  gegeben,  doch  die  gutter,  als  sonderlich  zolbar. 


646  1560.    25.  Jull. 

darvon  obgemeldet,  als  wein  und  kupfer,  dergleichen  auch  an- 
dere  gutter,  so  in  die  Osterischen  Ânseestedt  nicht  gehorig,  hiein 
nicht  begriffen,  den  dieselbigen  nach  irer  gebur  verzolt  werden. 

69^.  Und  dieweil  dem  kauf-  und  scbifman  beschwerlich 
und  umb  ist,  die  gewonliche  zolistedt  zu  Helsingôr  zu  besuchen, 
so  wirdet  ihnen  vergonnet,  den  negsten  durrh  den  Beldt  zu 
lauffen.  Sie  sollen  aber,  andere  unrichtigkeit  zu  verkommen, 
mit  den  schiffen  an  der  aus-  und  widerreyse  zu  Nyburg  oder 
hinter  Knutzhôffe  ansetzen  und  zu  Nyburg  nach  eins  jedern 
gebuhr  certificirn  und,  was  an  schiffen  und  guttem  zollbar  ist, 
verzollen,  in  aller  mass  wie  am  zoll  zu  Helsingôr  gewonlich  ist. 

70^,  Wan  aber  befunden,  das  die  zolistedt  an  bemelten 
ort  beschwerlich,  so  wollen  kon.  mat.  dieselbigen  verrucken  und 
an  eine  andere  stette  legen  oder  wider  gen  Helsingôr  verweisen  ; 
und  soll  kon.  mat.  iren  gebuhrenden  zoll  und  konigliche  ge- 
rechtigkeit  an  der  zollstede  im  Belt  wie  zu  Helsingôr  behalten. 

71  \  Und  sollen  die  rathe  in  den  Wendischen  und  Ansee- 
stedten  keinen  andem  kaufman,  dan  der  ihr  burger  und  ein- 
wohner  und  stadtpflichtig  ist  oder  derselbigen  kinder  sein,  ^die 
mit  iren  eltern  oder  freunden  in  den  Ânseestedten  marschap 
haben  und  mit  irem  eigen  geldt  und  gudt  handeln  auch  sich  an 
andere  orter  nicht  verelicht  oder  burgerlich  besetzt  haben,  in 
die  certification  nehmen,  doch  nach  einer  jederen  stadt  gebu- 
renden  zoll,  und  die  nahmen,  denen  die  schiff  zugehôren  und 
anpart  daran  haben  auch  wem  die  gutter  zustehen,  in  die  certi- 
ficationes  setzen  und  keine  certification  ausgehen  lassen,  sie 
sey  dan  zuvor  beschworen*. 

72  ^  Solchs  ailes  und  jedes,  wie  obgeschrieben,  ist  beider- 
seitz  als  durch  hôchstgemelte  kon.  mat.  vor  sich  und  ihre 
underthanen  der  reich  Deimemarcken  und  Norwegen  mit  wissen 
und  rath  irer  mat.  reichsrethen,  der  edeln,  wolgebornen,  ge- 
strengen,  ernveslen  und  erbaren  hern  Eller  Hardenberg  zu  Mat- 
torp,  rittern  und  reichshofmeistern ,  lierrn  Johan  Frisen  zu 
Heslager,  cantzlern,  herrn  Otto  Krumpen  zu  Trutzholm,  rittern 
und  reichs  marschalck,  hern  Magnus  Guldenstern  zu  Sternholm, 


»  Tilfojet  i  U>.  ^"^  Tilfejet  i  U*;  oprindelig  i  U*:  und  sich  in  iren 
stedten  enthalten,  in  ire  certificatien  nemen,  auch  die,  denen  die  schif  ge- 
horen,  oder  anpart  daran  haben,  dergleichen  wem  die  gutter  zustehen,  nam- 
haftig  in  den  certiflcationibus  machen.        '  Tilfojet  i  U*. 


1560.    25.  Juli.  647 

rittern  und  stadthaltern  zu  Coppenhagen,  hern  Peler  Schram- 
men  zu  Urups,  rittern,  herm  Byrge  TroUen  zu  Lilloe,  rittern, 
Oluf  Muncken  zu  Twisel,  herrn  Erick  Krabben  zu  Bustrup, 
rittern,  Ânthoni  Brusken  zu  Langensee,  reichscantzlern ,  hern 
Jôrg  Lucken  zu  Ofvergardt,  rittern,  Tago  Otsen  zu  Ericksholm, 
rittern,  EUer  Ronnow  zu  Widtkildt,  Claus  Urne  zu  Belteberg, 
Werner  Parsberg  zu  Harrestedt,  rittern,  Niels  Langen  zu  Keer- 
gardt,  rittern,  Holger  Rosenkrantz  zu  BoUer,  Lago  Brade  zu 
Krogholm,  rittern,  Iffer  Krabben  zu  Oestergardt,  Peter  Bilden 
zu  Schwanholm  und  Herlif  Trollen  zu  Herlofsholm,  rittern,  und 
die  obbenante  der  Wendischen  und  Anseestedte  gesandten  von 
wegen  und  aus  bevelch  der  gemeinen  Wendischen  und  Ansee- 
stedt  und  derselbigen  kaufman  bewilliget  und  stedt  und  vest 
einander  zu  halten  versprochen  worden,  ohne  allen  geverde. 

73  ^.  Des  zu  urkundt  sein  diesser  recess  zwen  gleich  lauts 
ufgerichtet  mit  hochstgedachter  kon.  mat.  anhangenden  insigel 
und  der  obgenandten  gesandten  pitschiren  besigelt  worden, 
deren  jeder  theil  einen  zu  sich  genommen  hat. 

74^.  So  baben  auch  die  gesandten  versprochen,  bey  iren 
obern  und  eltesten  zu  befurdern,  das  die  Wendischen  und  An- 
seestedt  sollen  zum  uberfluss  durch  den  rath  zu  Lubeck  und 
etliche  mehr  stedte  diesen  vertrag  belieben  und  des  ein  urkundt 
kon.  mat.  vor  nechstkunfligen  Johannis  Baptistœ  zuschicken. 

Geschehen  zu  Odensehe  am  funfundzwanzigsten  tag  des  mo- 
nals  Julii  nach  der  gepurdt  Christi  unsers  erlôsers  im  tausendt 
funf  hundert  und  sechzigisten  jahre. 

Friderich. 


B. 

1560.    25.  Juli  (Odense).    Kong  Frederik  ll's  Konflrmation   af  Hanse- 
stœdernes  Privilégier  i  Danmark  og  Norge. 

O:  Original  paa  Pergament  (med  Kongens  vedhœngende  Segl)  i 
Lybœks  Trese  Danica  Nr.  306. 

Tr.:  J.  Marquardus,  De  jure  mercatoruin  singulari.  Docum.  p.  256 
—57.  Lûnig,  Teutsch.  Reichsarchiv.  Vol.  XIV.  P.  speo.  X.  Cont.  IV. 
2.  Th.  Forts.  S.  89  f.  Aitzema,  Saken  van  SUet  en  Oorlogh,  I,  81  f. 
Du  Mont,  Corps  dipl.  T.  V.  P.  I  p.  74  ff. 

Wir  Friderich  der  ander,  von  Gottes    gnaden    zu   Denne- 
marck,  Norwegen,   der  Wenden  und  Gotten  kônnig,   herzog  zu 

»  Tilfojet  i  U». 


648  1560.     25.  Juli. 

Schleswygk,  Holstein,  Stormarn  und  der  Dietmarschen,  graff  zu 
Oldenburg  und  Delmenhorst,  bekennen  und  thun  kundt  hie- 
mit  ofTentlich  vor  jedermenniglichen  :  Nachdem  die  erbaren,  er- 
samen,  hochgelerten  und  weysen,  unsere  liebe  besonderen  und 
getreuen,  die  stedt  Lubeck,  Bremen,  Hamburg,  Rostock,  Stral- 
sundt,  Wismar,  De  venter,  Stettin  und  Gripswolde  im  namen 
irer  selbs  und  der  andern  Wendischen  und  Ânsehestedt,  in  die 
Hensee  gehôrig,  uns  umb  confirmation  und  bestedtigung  irer, 
der  stedt,  privilegien  und  freyheiten,  aïs  sie  in  unseren  reychen 
Dennemarcken  und  Norwegen  und  uf  unseren  strômen  und  hafen 
sambt  und  sonderlich.  baben,  und  ihnen  von  unsern  vorfaren, 
kônnigen  zu  Dennemarcken  und  Norwegen  gnedigst  gegeben, 
verliehen  und  mitgeteilt,  untertbenigst  und  dienstlich  ersuchen 
lassen,  derwegen  auch  diser  zeit  ire,  der  obgemeldten  stedte, 
stadtlich  gesandten,  nemlich  die  erbarn,  ersamen,  hoch- 
gelarten  und  weysen  herr  Clausen  Bardwyck,  burgermeystem, 
Bartolomeum  Tinnappel,  radtman,  und  Nicolaum  Wolf,  secre- 
tarien,  zu  Lubeck,  Johann  Rollwagen,  doctorn,  sindicum^  und 
Johan  Plander,  radtman,  zu  Bremen,  Jeronimum  Bissenbecken 
und  Jeronimum  Hugen,  radtmenner  zu  Hamburg,  doctorn 
Lambertum  Kirchhoff  und  Berndt  Pauls,  radtmennern  zu  Ro- 
stock,  Jôrgen  Schmiterlow,  burgermeystem,  und  Nicolaum 
Steven,  radtman,  zum  Straisunde,  Jochim  Rugen,  Jôrgen  Trede- 
man,  radtmennern  zu  Wismar,  Lubbert  von  Winsen,  licentia- 
ten  und  burgermeistern,  und  meyster  Jacoben  Helm,  secretarien 
der  stadt  Deventer,  Jochim  Regelstorp  und  Peter  Framholt, 
radtmanne  zu  Stettin,  magistern  Jochim  Pansow,  sindicum,  und 
Jochim  Erick,  radtmann  der  stadt  Gripswaldt,  an  uns  vor- 
nemblich  abgefertigt  gehabt, 

als  haben  wir  aus  gnedigster  neygung,  damit  wir  den  stet- 
ten  sambtiich  und  jederer  sonderlich  zugethan,  auch  dem  gemey- 
nen  handtierenden  kaufman  zu  gutem,  mit  vorwissen,  radt  und 
bewilligunge  der  edlen,  gestrengen,  ernvesten  und  erbarn  unser 
und  unsers  reychs  Dennemarcken  getreuen  rheten,  nemblich 
herr  EUer  Hardenbergs  zu  Mattorp,  ritters  und  reychshofmey- 
sters,  herr  Johan  Frissen  zu  Hesselager,  cantzlers,  herr  Otto 
Krumpen  zu  Trutzholm,  ritters  und  reichsmarschalks,  herr 
Magnus  Guldensterns  zu  Sternholm,  ritters  und  stathalters  zu 
Coppenhagen,  her  Peter  Schram  zu  Urups,  ritters,   herr  Byrge 


1560.    25.  Juli.  649 

TroUen  zu  Lilloe,  ritters,  Olof  Muncken  zu  Twisel,  herr  Erich 
Krabben  zu  Bustrup,  ritters,  Ântoni  Brusken  zu  Langensee, 
reychscantzlers,  Jôrg  Lucken  zu  Ofvergardt,  ritters,  Tago  Tott- 
sen  zu  Ericksholm,  ritters,  Eller  Rennowen  zu  Widtkieldt,  Claus 
Urnen  zu  Belteberg,  Werner  Parsberg  zu  Harrestedt,  ritters, 
Niels  Langen  zu  Keergard,  ritters,  Holger  Rosenkrantz  zu  Bol- 
1er,  Lago  Brade  zu  Krogholm,  ritters,  Iver  Krabben  zu  Oester- 
gaardt.  Peter  Bilden  zur  Schwanbolm  und  Harlif  TroUen  zu 
Herlofsholm,  ritters,  also  wir  itzo  bey  uns  alhier  zur  stedt  ge- 
habt,  den  obgemelten  Wendischen  und  andern  Ansehestedten,  in 
die  Hansee  gehôrig,  aile  und  jedere  ihre  sambt  und  sonderliche 
privilégia,  freyheytten  und  begnadungen,  so  sie  von  unsern  vor- 
farn,  kônnigen,  in  unseren  reychen  Dennemarcken  und  Nor- 
wegen  gehabt,  bestettiget  und  confirmiret,  wie  wir  àuch  kraft 
ditz  unsers  offenen  briefs  thun.  Und  sollen  die  vorberuerten 
Wendischen  und  Ânsehestedt,  in  die  Hensee  gehôrig,  ihre  burger 
und  einwhoner  sich  der  bemelten  ihrer  privilegien,  freyheiten 
und  begnadungen  in  vielbemelten  unsern  reychen  Dennemarcken 
und  Norwegen,  unser  und  menniglich  der  unsern  ungehindert, 
zu  erfreuen,  zu  geniessen  und  zu  gebrauchen  haben,  doch  uns 
und  unsern  erben  und  nachkommen  in  den  reychen  Denne- 
marcken und  Norwegen  an  unsern  hoch-  und  obrigkeitten, 
zollen  und  herligkeiten  und  unsern  reychen  und  derselben  in- 
whonern  und  underthanen  auch  menniglich  an  ihren  freyheitten, 
privilegien,  und  gerechtigkeiten,  welches  ailes  wir  hiemit  aufs 
bestendigst  und  kreftigst  vorbehalten  wollen  haben,  unschedlich 
und  unnachteylig. 

Und  weil  sich  irrung  etiicher  artickel  halben,  privilégia 
beyderseitz  und  anders  betreffende  erhalten,  die  nun  verglichen 
auf  heut  dato  vorrecesset  sein,  so  soll  es  furder  vermoge  des- 
selbigen  recesses  und  vortrags  gehalten  werden,  ailes  ohne  ge- 
vehrde. 

Gebieten  und  bevhelen  hierauf  allen  und  jeden  unser  reych 
Dennemarcken  und  Norwegen  lieben  getreuen,  geystlichen  und 
weltlichen  prelaten,  denen  von  der  ritterschafl  und  adel,  auch 
burgern  und  gemeinheitten  und  allen  unsern  ambtleuten,  vôg- 
ten,  burgermeistern  und  bevehlhabern  und  denjenigen,  als  umb 
unsern  willen  thun  und  lassen  sollen  und  wollen,  die  viel- 
.beruerlen  Wendischen  und  Ânsehestedt  und    irer  aller  burger 


650  1560.    25.  Juli.    Tillœg, 

und  inwohner  jegen  ihre  privilégia,  freyheitten  und  begnadungen, 
aïs  sie  in  unseren  reychen  Dennemarcken  und  Norwegen  sambt- 
lich  und  sonderlich  haben,  auch  den  obberuerten  vortragk  nicht 
zu  beschweren  und  zu  verhindern,  sondern  sie  derselben  allent- 
halben  geniessen  und  gebrauchen  lassen  bey  vermeydunge  unserer 
straf  und  ungnade. 

Urkundlich  haben  wir  Friderich,  kônnig,  unser  kônnigliche 
secret  wissentlich  an  disen  unseren  brief  hangen  lassen,  der 
gegeben  ist  in  unser  Stadt  Odensehe  den  25.  Julii  nach  Christi 
unsers  hem  erlôser  und  seligmachers  geburt  im  funfzehen- 
hundersten  und  sechzigsten  jhare. 

Friderich. 


TILLiEG. 

1. 

1545.  (Odense).  Forelebig  Reces,  mœglet  af  Kong  Christian  III,  mellem 
Gesandter  fra  Byerne  Lybœk.  Hamborg,  Rostock.  Stralsund,  Wismar, 
Lyneborg,  Deventer,  ZwoUe  og  Campen  og  Borgeme  i  Bergen. 

A:    Samtidig  Afskrift  i   ProtokoHen    >Handlung   mit  den  Ansee- 
und  Hensee-Stedten  anno  1545,  1549,  1552«.     (Hansestiedeme  VI). 

Artickel,   welcher  gestalt  die   irrungen   bis  zu  rechtlicher  orte- 
runge  von  kon.  mat.  billich  angestalt: 

Wyr  Christian,  von  Gots  gnaden  zu  Denmargken,  Norwegeo 
etc.  konnigk,  herzogk  zu  Schleswigk,  Holstein  etc.,  bekennea  hiermit 
und  thuen  kunt  vor  allermenniglich  :  Nachdem  die  ersamen,  unsere 
liebe  besonderen  burgermeistere  und  rathmanne  der  stette  N.  N.  N. 
und  N.  von  wegen  des  cuntors  in  unser  stadt  Bergen  in  Norwegen 
und  des  deutschen  kaufmans  der  bemelten  und  anderer  Wendischen 
und  Hensestedt,  zu  Bergen  resiederende,  an  einem,  und  unsern  lieben, 
getreuen  burgermeister  und  rath  bemelter  unser  stadt  Bergen  in  Nor- 
wegen anders  teyls  der  segellation,  handel  und  kaufmanschaft  bal- 
ben,  als  unsere  burger  der  stadt  Bergen  zu  Suden  und  Norden  io 
unserm  reiche  Norwegen  und  sunst  gebrauchen,  und  derhalben  von 
dem  deutschen  kaufman  des  cuntors  angefochten,  als  solte  solliche 
segellation  und  hantierunge  unsern  burgern  zu  Bergen  nicht  geburen 
und  dem  cuntor  zu  nachteyl  und  widder  der  stedte  und  des  kauf- 
mans privilégia,  gerechtigkeiten  und  zu  vorkurtzange  derselbigen 
schulde  gebraucht  werden,  auch  anderer  gebrechen  halben  streittigk, 
und  derwegen  der  bemelten  stedt  gesanten,  die  erbarn,  achtbarn, 
hochgelerten  und  ersamen  N.  N.  und  N.  vor  uns  heute  dato  uf  ge- 
gebenen  vorbescheidt  erschienen,  haben  wir  uns,  den  stedten  zu 
sonderen  gnaden,  mit  den  sachen  eigenner  person  beladen  und  nach 


1560.   25.  Juli.    Tillœg.  651 

bescheener  vorhoer  und  gepflegter  underhandlunge,  dieweyle  sich 
beide  teyle  uf  privilégia  gezogen  und  derselbeo  copien  und  abschrif- 
ten,  denen  doch  ahne  darthuhunge  der  original,  welche  nicht  bey 
handten  gehabt,  kein  deil  dem  anderen  gestendigk  sein  wollen,  die 
vorangezaigte  gebrechen  und  volgende  irrunge,  puncten  und  artickel 
mit  beyder  teyl  wissen  und  gutem  willen,  jedes  teyls  privilégia, 
freyheiten,  befugten  gerechtigkeiten  unschedlich,  vorabschiedet,  wie 
volgel: 

1.  Anfenglich  sollen  sicb  der  deutsche  kaufman  des  cuntors 
und  unser  burger  der  stadt  Bergen  freuntlich  und  friedlich  gen  ein- 
ander  halten,  einander  getreulich  meynen,  ehren,  furderen  und  vort- 
setzen,  und  sol  aile  gramschaft  und  widderwyl,  aus  wer  ursachen 
erregt  und  bergeflossen  sein  mocht,  tôt  und  abe  sein,  desselben  und 
wes  ein  teyl  dem  andern  zugegen  gethan  haben  muchte  in  ungutem 
nicht  gerepft  werden. 

2.  Und  nachdem  befunden,  das  unsere  burger  der  stadt  Ber- 
gen den  besitz  der  segellation  und  handels  zu  Suden  und  Norden 
in  unserm  reiche  Norwegen  haben,  und  dieselbeo  unser  burger  ane 
erkentnuss  soUicher  segellation  und  narunge  billich  nicht  zu  ent- 
setzen,  ist  vorabschiedet,  das  die  burger  der  stadt  Bergen  jerlich 
mit  den  zehen  Norfarerschleffen  zu  Norden  Bergen  sigelen  und  da- 
selbs  mit  den  ba[u]ren  handelen,  keuffen  und  verkeuflen  mugen  bis 
zu  ferner  erkundigunge  und  austragk  der  sachen.  Es  sollen  aber  die 
burger  zu  Bergen  mit  sollichen  zeihen  schieffen  des  jahrs  nicht 
meher  dan  eine  reisse  zu  Norden  zu  sigelen  haben  und  mit  den- 
selben  schieffen  nicht  von  Norden  nach  Hollandt  oder  ander  orte 
sigelen,  sundern  erstlich  zu  Bergen  mit  den  waren,  von  Norden  ge- 
bracht,  anlangen  und  von  Bergen  mit  irer  whare,  weliche  die  burger 
in  den  Nidderlanden   ader  ander  orte  ausfuren  wollen,   abschieffen. 

S.  Es  sollen  auch  die  burger  zu  Bergen  die  Norfarers,  wie  der 
kaufman  des  cuntors,  auszurheden  und  mit  denselben  zu  handlen 
haben.  Aber  doch  sollen  kein  teyl  dem  andern  seine  Norfarer  ader 
bauren,  die  ihme  behaft,  geferlich  abziehen  und  abspennich  machen. 

4.  Auch  sollen  die  burger  zu  Bergen  mit  deme  kaufman  des 
cuntors  und  allen  anderen  kaufleuten,  die  zu  Bergen  ankommen, 
von  dem  kaufman  des  cuntors  hinfurder  unvorhindert,  zu  handlen, 
zu  kauffen  und  zu  vorkauffen  haben,  des  die  burger  sich  jegen  dem 
kaufman  hinwidderumb  in  geleichem  vhall  hinwidderumb  halten 
sollen.  Es  sollen  auch  (der  kaufman)  den  burgern  zu  Bergen  die 
ware,  als  ihne  aus  deutschen  Ansestedten  ubergeschickt  und  von  dem 
kaufman  des  cuntors  genommen  worden,  widdergegeben  oder  in  ge- 
burlicher  werde  bezalt  werden. 

5.  Aber  doch  haben  wir,  den  stedten  und  kaufman  des  cun- 
tors zu  gnaden,  allen  und  jedern  unser  stadt  Bergen  burgern  und 
einwohnern,  als  die  segellation  und  handtierunge  zu  Suden  und  Nor- 
den mit  fisch  und  andere  whare  gebrauchen,  ernstlich  eingebun- 
den,  das  niemandts,  der  nicht  unser  underthan  und  burger  der  stadt 
Bergen,  in  die  handelunge  zu  Suden  und  Norden  solle  genommen 
und  versladtet  werden. 


652  1560.    25.  Juli.    Tillœg. 

6.  Und  sollen  unser  burger,  alleine  zu  ihrem  selbs  besten  und 
vorteyl  und  ahne  gefhar  gegen  dem  kaufman  des  cuntors,  der  be- 
melten  segellation  und  hantierunge  zu  Suden  und  Norden  gebrau- 
chen,  deme  kaufman  auch  seine  schulde  mit  undersetzunge  nicbt 
vorhinderen,  auch  die  pauren  in  keinem  wege  abwenden,  das  cantor 
und  stadt  Bergen  zu  besuchen.  Wurde  aber  jemandts  unserer  bur- 
ger der  stat  Bergen  daijegen  thuen,  der  sol  der  segellation  zu  Su- 
den und  Norden  vorlustig  sein  und  unser  ernste  straffe  zu  gewartcn 
haben. 

7.  Und  soll  sollichs  von  beidten  teylen  bis  zu  erorterunge  der 
sachen,  einem  jeden  an  seinen  privilegien,  freiheiten  und  gerechtig- 
keiten  unschedlich,  also  unvorruckt  verfolgt  und  gehalten  werden. 

8.  So  auch  von  unserm  amptman  oder  anderen  vorbot  ge- 
scheen  were,  das  die  pauren  das  cuntor  und  unser  stadt  Bergen  nicht 
besuchen  solten,  wollen  wir  dasselb,  dem  kuntor  und  kaufman  za 
gnaden,  abschaffen,  und  das  solliche  vorhinderunge  vormitten  und 
nicht  gebraucht  werden  sollen,  und  so  jemandts  darjegen  thette, 
wollen  wir  jegen  demselben  unsern  misfallen  zu  erzaigen  wissen. 

9.  Es  sollen  auch  unser  amptleute  sich  des  verkaufs,  es  ge- 
schege  denn  zu  unserm  besten,  gentzlich  zu  enthalten  gewiessea 
werden. 

10.  Und  wiewol  die  volmechtigen  der  stadt  Bergen  einen  vor- 
fasten  beglaubichten  schein  eines  privilegii  vorbracht,  das  aile  Nor- 
farrer  ire  fisch  und  guter  bey  den  burgern  ufzuschieffen  schuldig 
sein  solten,  haben  wir  doch,  dem  kaufman  des  cuntors  zu  gnaden, 
als  von  denselben  das  angezogen  privilegium  widderfochten,  mit  be- 
willigunge  der  gesanten  der  stadt  Bergen  vorfugt,  das  bis  zu  erorte- 
runge diesser  sachen,  doch  unschedlich  eines  jeden  privilegien,  frei- 
heiten und  befugten  gerechtigkeiten,  der  paur  bey  den  burgeren  sein 
fisch  und  guter  nicht  ufzuschieffen  sol  schuldigk  sein  ;  aber  doch  sol 
der  paur  nach  pilliger  unser  verordenunge  des  punders  und  gewicht 
halber  sein  schief  und  guter  an  den  strand  anleggen  und  keinen 
fisch  ufschieffen  und  dem  kaufman  leverirn,  es  werde  dan  derselb 
von  unsern  verordenten  und  geschwornen,  dye  die  wage  und  pun- 
der  in  bevelh  haben,  erstlich  gewagen,  und  sol  der  kaufman  sich 
bevor  und  ehr  des  fisches  und  guter  nicht  anmassen;  mitler  zeit 
aber  und  vor  sollicher  oder  anderer  unser  billiger  vorordenunge  sol 
der  kaufman  in  leverirunge  und  emphahunge  des  fisches  und  whar 
jegen  dem  Norman  und  sonst  gar  kein  gefher  brauchen  und  mit 
ufricht[ig]em  gewicht  und  handel  umbgehcn. 

11.  Und  so  der  kaufman  den  pauren  widder  pilligkeit  schein- 
lich  bedrucken  wolte  oder  whare,  die  deme  pauren  nicht  nottigk, 
ahne  guten  willen  des  paurs  ufdrengen  oder  sonsten  ungeburlich  im 
handel  beschweren,  sol  der  paur  nach  nieldunge  und  inhalt  unsers 
reichs  Norwegen  satzunge  und  lachbuch  nicht  meher  dan  die  helfte 
seiner  angebrachten  guter  dem  kaufman  in  seine  schulde  zu  be- 
zalen  vorpflicht  sein  und  mit  der  anderen  helfte  frey  zu  handlen 
und  zu  kauffen  macht  haben,  von  dem  kaufman  unbehindert,   doch 


1560.    25.  Juli.    Tillœg.  653 

sol   der   paur  dem    kaufman   solliche   guter  erste   anzubieten  schul- 
digk  seyn. 

12.  Demnach  als  auch  von  den  volmechtigen  unser  stadt  Ber- 
gen ein  privilegium  angezogen  worden,  das  aile  deutsche  kaufleute 
bey  den  burgeren  zu  haus  mit  denselben  ire  angebrachte  whare 
und  guter  verhandlen  und  nicht  lenger  dan  von  einem  creutztage 
zu  dem  anderen  handelen  sollen,  haben  wir  uf  der  burger  zu  Ber- 
gen gutwillig  nachgeben,  unschedlicb  den  angezogenen  privilegien, 
bis  zu  endlicbem  endtschiedt  der  sachen  vorabeschiedet,  das  die- 
jennigen,  als  der  deutschen  Hense  sein,  ob  sie  wol  nicht  geselschaft 
bey  der  bruggen  haben,  sollen  bey  dem  kaufman  bey  der  bruggen 
ir  lager  zu  haben  und  den  winter  zu  pleiben  nicht  vorhindert  wer- 
den,  doch  sol  der  deutsche  kaufman  den  burgeren  ire  kaufleute  nicht 
abziehen  und  aus  iren  heuseren  oder  buden  zu  vorhinderunge  der 
burger  handlunge  nicht  abfurdern,  auch  die  burger  hinwidderumb  etc. 

13.  Es  sol  auch  den  burgeren  in  keinèm  wege  mit  denselben 
deutschen  kaufgesellen  zu  kauffen  und  zu  handelen  vorbotten  oder 
vorhindert  werden. 

14.  Es  sol  aber  der  frembde  kaufman,  als  in  der  Hensen  nicht 
zu  haus  gehorigk,  bey  dem  kaufman  nicht  underhalten,  auch  zu 
keinem  handel  bey  der  bruggen  verstadt  werden,  sundern  bey  den 
burgern  zu  haus  zu  liggen  schuldigk  sein.  Auch  soll  derselb  kein 
winterlager  zu  Bergen  haben. 

15.  Als  auch  die  volmechtigen  unser  stadt  Bergen  auch  die 
ausgesatzten  Norischen  rechten  vor  sich  gezogen,  das  die  punder 
und  wagen  bey  ihnen  und  in  irer  vorwaitunge  sein  solte,  darjegen 
die  gesanten  der  ersamen  stedte  copien  eines  privilegii  vorgebracht, 
das  der  punder  und  gewicht  an  ein  offen  stadt,  das  ein  freier  zu- 
tritt  darzu  gehabt  werden  mochte,  von  der  obrigkeit  verordent  wer 
den  soit,  haben  wyr  allen  teylen  zu  gnaden,  doch  unschedlicb  eins 
jeden  privilegien,  als  uns  die  vorordenunge  der  wagen  und  punder 
aus  oberigkeit  zustendigk,  vorabschiedet,  das  punder  und  wagen,  so 
viel  von  notten,  bey  der  bruggen  auch  einer  in  der  stadt  sein  und 
gehalten  werden  soll;  darzu  woUen  wyr  geburliche  gewichte  und 
loth  vorordenen  lassen  und  duchtigen,  ufrichtigen,  vereidten  per- 
sonen  zu  vorwalten  bevelhen,  wie  in  den  stedten  gebreuchlich,  und 
menniglich  geleich  und  recht  zu  wegen  und  einsehens  zu  haben, 
das  nymandts  zur  ungebur  vorkurtzt,  vorfugen. 

16.  Als  auch  uf  beclagen  unser  stadt  Bergen  gesanten  und  an- 
ziehen  der  privilegien  und  lochbochs  die  gesandten  der  stedte  hoch- 
loblicher  gedechtnusse  weylandt  koningk  Hanses  privilegium  der 
seheuser  halber  zu  Pergen  angezogen,  ist  voriassen,  das  der  kauf- 
man des  cuntors  desselben  koningk  Hanses  privilegii  der  seeheuser 
halber,  wan  das  vorbracht,  zu  geniessen  haben  solle;  solte  aber  an- 
gezogen privilegium  den  kaufman  jegen  der  stadt  Bergen  privilegium 
nicht  befreien,  so  soll  der  seheuser  halber  laut  des  ermelten  von 
Bergen  privilegii,  nachdem  das  erzaigt  und  beglaubiget,  uf  unser 
ferner  tagesatzunge  verfaren  und  dasselbc  der  seheuser  halber  von 
deme  kaufman  unweigerlich  vorfolgt  und  gehalten  werden. 


654  1560.    25.  Juli.    Tillseg. 

n.  Dieweil  die  von  Bergen  kon.  begnadunge  vorbracht,  das  kein 
silber  oder  kramwhar  uf  den  strassen  und  in  den  heusseren  zu  kauf 
umbgetragen  werden  solte  bey  vorlust  der  guter,  auch  bey  einera 
vorordentem  goltschmiede  aile  silber,  als  zu  Bergen  vorhandelt,  pro- 
birt  und  gewegen  werden,  und  die  gesanten  sonderlich  des  silbers 
halben  selbst  solliche  vorschalTunge,  uf  das  betruck  vorkommen,  vor- 
furdert,  haben  wir  die  vorordenunge  des  goltschmiedts  und  das  privi* 
legium  zu  vorfolgen  beschaffen  lassen. 

18.  Aber  als  auch  die  kramwhar  umbzutragen  in  bemeltem 
privilegio  vorbotten,  haben  wir  uf  anzaige  der  stedte  gesanten,  den- 
selben  zu  gnaden,  vorgunstiget,  das  die  ankommenden  schiefs-  und 
bossleute,  weyl  dieselben  auch  ir  angebrachte  mit  denselben  zu  vor- 
handlen  pflegen,  vorstadtet  werden,  aile  woche  einen  tagk  kramb- 
whar  feyl  zu  tragen,  nemlich  die  mitwochen;  so  es  aber  sonst 
heimlich  oder  ofTentlich  geschicht,  sol  die  wahre  laut  des  privilegii 
an  uns  vorbrochen  sein. 

19.  Kramladen  und  kramkisten  halber  sol  es  auch,  wie  von 
alters  heerbracht,  gehalten  werden,  das  der  kaufman  in  den  kram- 
laden nicht  sol  feyl  haben,  auch  die  whare  in  den  fenstern  nicht 
aushengen,  sondern  die  whare  in  seinen  garten,  heussern  und  stu- 
ben  vorhandlen. 

20.  Dieweile  auch  des  reichs  Norwegen  offentliche  satzunge  und 
begnadungen  vorbracht,  das  nymandt  frembt  gedrenck  und  sonder- 
lich allerley  wein  und  heis  getrenck  ausschencken  soll,  es  habe  dan 
zuvor  der  rath  zu  Bergen  den  kauf  gesetzt,  und  das  darvon  gebur- 
liche  accissee  gegeben  und  entrichtet  wurde,  demnach  ist  vorlassen, 
das  sollichs  hinfuro  unweigerlich  sol  vorfolgt  werden,  aber  das  hier 
soll  dem  kaufman  auszuzapfen  frey  sein. 

21.  Es  haben  auch  die  gesanten  der  stadt  Bergen  des  reichs 
Norwegen  hergebrachte  satzunge  vorbracht,  das  aile  ampten  und 
schuhmacher  zu  Bergen  uns  underworpfen  und  geburliche  pflicht 
thuen  solten,  wellichs  die  gesanten  der  stedte  widderfochten  und  die 
ampten  an  sich  zu  ziehen  gesucht;  haben  wir  derhalben,  unsched- 
lichen  eines  idren  privilcgien,  diessen  abschiedt  geben  lassen,  das 
die  schuhmacher  und  ampten  irer  priviiegien  und  freiheiten,  als  inen 
von  unsern  vorfarn  vorliehen  und  gegeben  worden,  sollen  zu  ge- 
niessen  haben,  doch  ailes  den  priviiegien  und  eins  jeden  gerechtig- 
keiten  bis  zu  ausubunge  der  sachen  unschedlich.  Und  sollen  mitler- 
zeit  die  schuster  und  ampten  dannoch  sich  jharlich  der  heer- 
schowunge  uf  begern  unsers  amptmans  auch  demselben  sein  ait- 
hergebrachte  bekentnusse  zu  thuen  vorpflicht  seyn;  ob  aber  die 
ampten  der  kaufmansordenunge,  den  gerichten  unvorgreiflich,  sich 
vorpflicht,  in  deme  soll  keine  vorhinderunge  gescheen,  sollen  auch 
sich  zu  ehlichen  nicht  bedrengt  werden,  aber  doch  unser  pilligen 
und  konniglichen  ordenungen  und  vorhabenden  christlichen  politien 
nicht  widderstossig  machen. 

22.  Und  uf  das  der  kaufman  des  cuntors  und  unser  burger 
zu  Bergen  so  viel  meher  in  christlicher  aynunge,  ruwe,  frieden  und 
guten    wandel    bey    einander   zu  erhallen,   daran   auch   unser  burger 


1560.    25.  Juli.     Tillaeg.  655 

zufurderst  bey  vormeydunge  unsers  misfallens  nicht  sollen  erwinden 
lassen,  so  haben  wir  als  der  rechtfertiguQge  balber,  das  die  mangel- 
haftig  geflecht  ^werden  soit,  durch  unsern  ofTen  bevelcb  an  unsern 
amptleute,  lachman,  burgermeister,  rath  und  gerichtsbevelhaberen 
ernstlich  vorfugt,  das  dem  kaufman  und  menniglich  unparteiesche 
rechtfertigunge  nach  Noriscliem  beschriebenen  lach  und  rechte  sol 
geplecht  werden. 

23.  Es  ist  aber  auch  darjegen  mit  der  ersamen  stedte  gesanten 
vorabschiedet,  das  der  kaufman  des  cuntors  zu  Bergen  und  die- 
jennichen,  als  bey  dem  kaufman  enthalten  werden,  wie  er  dan  auch 
schuldig,  ferner  dem  rechten  kein  ungeburliche  weigerunge  thun  soll, 
sunderen  dem  rechten  pariren  und  gehorsamen,  dasselbe  auch  hand- 
haben  helfen  und  keinen  vorbrecheren  den  gerichten  und  rechten 
bey  ausgesatzter  straffe  des  Norischen  lachboch  vorenthalten,  weg- 
helfen,  vorhelen  und  vorschub  thuen,  das  sollen  die  ampten  auch 
unnachleslich  zu  halten  schuldigk  sein. 

24.  Es  sol  auch  der  kaufman  durch  schein  des  cuntors  ordi- 
nantz  keynen  gerichtes  brocke  an  sich  ziehen  und  die  gerichte  ver- 
kurtzen. 

25.  Und  weil  auch  geclagt,  das  der  kaufman  des  cuntors  ordi- 
nantz  und  satzunge  gebrauche,  dardurch  dem  reiche  Norwegen  und 
den  underthanen  teurunge  [nach]  ^  gefallen  ufzudrengen,  sol  dasselbig 
hinfuro,  ob  es  gescheen,  vermitten  werden. 

26.  Es  soll  auch  der  kaufman,  ob  er  einigen  schaden  in  der 
sehe  lidte,  denselben  bey  den  armen  pauren  nicht  zu  erholen  suchen 
und  aufdrengen,  sondcren  wie  pillich  seinen  schaden  selbst  tragen, 
wie  es  auch  mit  den  pauren  in  gleichem  vhall  gehalten. 

27.  Die  volmechtigen  der  stadt  Bergen  haben  auch  vorbracht, 
das  der  kaufman  des  cuntors  etzliche  platz  von  der  gemeynen  gas- 
sen,  mergkt  und  strassen  befriedet  und  unvoriaubt  eingeno  iimen 
haben  solte;  darauf  ist  vorabschiedet,  das  die  gesanten  gutliche  vor- 
sehunge  thun  wollen,  das  solliche  ahne  rechtgangk,  als  zur  ungebur 
von  dem  kaufman  ingehabt,  widderumb  frey  gelassen  werden  soll. 
Hat  aber  der  kaufman  eynich  platz  mit  der  grunthherren  willen,  die 
darzu  befugt,  und  dieselben  bcglaubiget  anzuzeigen,  sol  er  desselbcn 
dem  rechten  und  lachbuch  gemess,  wie  geburlich,  zu  geniessen 
haben.  So  jemandts  von  dem  kaufman  mit  recht  uberwunden,  das 
er  hinfurt  steine  von  den  kirchen  brechen  oder  wegkfuren  wurde, 
der  sol  nach  gebur  von  dem  gerichten  gestrafît  werden.  Es  soll  auch 
der  kaufman  des  cuntors  ^,  wo  auch  die  gesanten  der  stedte  zugesagt, 
die  monstrantien  und  kirchcnornat,  als  der  kaufman  in  der  kirchen 
zu  Bergen  gehabt,  sollen  zu  Bergen  in  christlichen  milten  sachen 
und  in  andere  orte  nicht  vorwendet  werden. 

28.  Nachdem  auch  der  kaufman  des  vorkaufs  halber  der  pro- 
fiandt,  als  der  stat  Bergen  zugefurt  wyrt,  clagt,  und  die  von  Bergen 
sich  des  vorkaufs  halben  hinwidder  uber  den  kaufman  beschweren, 
seint   wyr    allen    teylen   zu   gnadcn    genaigt    ein  mergkt  anstellen  zu 


A:  mas.        ^  Herefter  synes  nogle  Ord  at  vsere  udfaldne. 


656  1560.    25.  Juli.    Tillœg. 

lassen,    allen   teylen   gelegen,  dar  die  gebrachten  prophiand  feyl  ge- 
habt  und  vorkauft  werden  soll,  uf  das  geburliches  ufsehens  zu  haben. 

29.  Wyr  seint  auch  sonst  genaigt  der  offentlichen  laster  uod 
unzucht  halber,  als  ubermesslichen  zu  gotlichen  misfallen  gebraacht, 
christliche  ordnunge  zu  schaffen  ;  es  haben  auch  der  stedte  gesanten 
vortrost,  das  [die]  von  den  stedten  die  iren  uf  billige  wegen  und  den- 
seiben  zu  geleben  berichten  wolten,  doch  soll  nymandt  in  den  ehe- 
standt  sich  zu  begeben  bedrengt  werden. 

30.  Uf  das  furbringen  unser  stadt  Bergen  gesanten,  das  von 
dem  schiefsvolcke  im  abe-  und  anlauffen  den  leuten,  zu  benemunge 
der  stadt  Bergen,  prophiandt  mit  der  that  nhemen  soiten  und  weinich 
oder  gar  nichts  dafur  geben,  das  auch  den  leuten  zu  zeiten  mit 
gewalt  ir  vyh  mit  bewerter  handt  abgeschossen  und  genommen  und 
nichts  darfur  gegeben,  ist  vorabschiedet,  das  die  stedte  den  iren 
sollichen  frevel,  auch  das  sich  das  schiefsvolck  an  unsern  wiltphanen 
nicht  vorgreiffen  und  strecken  sollen,  ernstlich  vorbieten  lassen;  so 
auch  die  vorbrecher  erlangt,  sol  nach  gebur  gestralH  werden. 

31.  SoUichs  ailes  und  jedes  haben  beidte  teyle  obengemelt  uf 
unser  gnedigst,  gutlich  und  woimeinend  underhandlunge,  iren  privi- 
legien  und  gerechtigkeiten  unvorgreiflich,  uf  ferner  ratification  irer 
eltisten  angenommen  und  bis  zu  orterunge  der  streittigen  puncten  und 
artickel  von  wegen  iren  principaln  und  des  kaufmans  des  cuntors  und 
unser  stadt  Bergen  stet,  vest  und  unvorbrochen  zu  halten  ohne  allen 
behelf  und  ausfliehen  in  gutem  glauben  vorsprochen  und  zugesagt. 

Des  zu  urkundte  haben  wir  diesser  abschiede  drey  gleich- 
lautende,  den  einen  bey  unser  cantzley,  den  ander  den  gesanten  der 
stedten  und  den  dritten  unsern  burgern  der  stadt  Bergen  unter  un- 
serm  secret  zugestalt. 

2. 

1549.    23.  Miy  (Kbhvn.).    Kong  Christian  III's  Afsked  til  Hansestsdeme 
med  disses  Svar  derpaa. 

A:   Samtidig  Afskrift  i   Protokollen:    «Handlung  mit  den  Ansee- 
und  Hensee-Stedten  anno  1545,  1549,  1552<.     (Hansestœderne  VI). 

Abscheidt,  als  mundtlich  in  kegenwertigkeit  kon.  mat.  den  Hanse- 
und  sehestedten,  nemblich  Lubeck,  Bremen,  Hamburg,  Rostock,  Lune- 
burg,  Wismar,  Sundt,  Deventer,  Scholle  und  Steltin,  gesandten  ge- 
geben,  den  23.  May  anno  1549,  Hafnie. 

1.  Anfangs  die  handlung  der  sigillacion  ist  uf  recht  erpotten. 

2.  Die  privilégia,  so  die  furbracht,  zu  confirmiren. 

3.  Hollander  sigillacion,  wan  derhalben  gnugsamer  bericht  von 
den  stedten  gethan,  wollen  kon.  mat.  sich  darin  erzeigen,  das  an  ihr 
nlt  zu  erwinden. 

4.  Schotten  thatlich  handlunge  in  der  sehe,  haben  kon.  mat. 
sich  darin  erzeigt,  das  derselben  thatlich  handlung  so  viel  muglich 
vorhindert;  item  das  kon.  mat.  nicht  vorpflicht,  den  stedten  die  sche- 
den  zu  entrichten  ;  wurden  aber  privilégia  furbracht,  darauf  wolt 
ir  kon.  mat.  sich  mit  unvorweislicher  antwort  vornehmen  lassen. 


1560.    25.  Juli.    Tillaeg.  657 

5.  Der  amptleut  halben  wollen  ihr  kon.  mat.  pillig  einsehens 
haben  lassen. 

6.  Beschwerunge,  elle,  mass  und  gewicht,  lassen  kon.  mat.  bey 
vorigen  bescheide  beruehen. 

7.  Die  burger,  als  den  stedten  vorwandt  gewesen,  betrefTen,  sey 
abgeredt,  das  diejenigen  soUen  zu  recht  gestalt  werden  und  an  recht- 
licher  hulf,  straf  und  mittel  nicht  erwinden. 

Antwort  der  stedte: 

Die  stedt  hetten  vormergt,  was  zu  gnedigster  abscbiede  geben, 
und  das  kon.  mat.  und  derselben  rethe  die  sachen  gut  gemeint,  sie 
hetten  auch  das  ihre  gethan  und  ungern  gesehen,  das  nichts  frucht- 
bars  gehandelt,  das  aber  die  sachen  nit  weiter  bracht  werden  mugen, 
musten  sie  auch  dohin  stellen  ;  und  das  kon.  mat.  die  sachen  recht- 
lich  uf  sich  oder  uf  schidtzrichter  erbieten,  achten  sie  das  kon. 
mat.  vor  ein  richter  darin  zu  leiden. 

Und  wiewol  allerley  beschwer  dem  kaufman  und  den  gemeinen 
underthanen  in  Norwegen  aus  dieser  handlunge  der  Bergischen  und 
untergang  des  cuntors  zu  befahren,  werde  sich  auch  in  besichtigung 
und  erkundigung  der  gebrechen  befinden  lassen,  wie  die  sachen  ge- 
legen,  und  wollen  ihren  eltisten  solchen  abschiedt  berichten. 

Confirmation  privilegien  etc.;  die  stedt  werden  furderlich  zu- 
sammen  gelangen,  darselbst  wollen  sie  kon.  mat.  abschiedt  derselben 
ferner  furtragen. 

Dancksage  vor  kon.  mat.  erzeigunge. 

3. 

1552.    15.  og  16.  Juli  (Kbhvn.).  Afsked.  glvet  Hansestœdernes,  Byen  Ber- 
gens  og  de  danske  Stsders  Afsendinge. 

a.  Abschiedt  den  gesanten  der  Antzeestedt  geben. 

A:  Samtidig  Afskrift  i  Protokollen  >Handlung  mit  den  Ansee-  und 
Hensee-Stedten  1545,  1549,  1552c  (Hansestœderne  VI). 
K:  Anders  Barbys  Koncept  (Hansestsederne  VI). 

i.  Kon.  Mat.  zu  Dennemarck  ist  gnedigst  erputtig,  den  erbarn 
Anseestedten  ire  habende  privilégia  vermoge  des  Hamburgischen  ver- 
trags  zu  confirmiren  und  der  dreyer  konigen  Johannis,  Christierni 
und  Friderici,  loblicher  gedechtnus,  gegeben  privilégia  von  worten 
zu  worten  in  die  confirmation  inseriren  und  verleiben  zu  lassen. 

2.  So  haben  ire  kon.  mat.  eine  nottel  solcher  confirmation  be- 
greiffen  und  den  gesanten  der  erbarn  stette  zustellen  lassen,  welche  irer 
mat.  erachtens  dem  gemelten  vertrage  und  irer  mat.  vorfarn,  kon- 
nigen  zu  Denmarck  und  Norwegen,  gegeben  privilegien  und  confir- 
mation, auch  irer  mat.  selbst  gegeben  generalbestettigung^  nicht  un- 
gemess  ist,  zuvorsichtig,  es  werden  die  erbarn  stette  dieselbigen  zur 
gnuge  vermercken  und  annhcmen. 


»  16.  Febr.  1547. 

42 


658  1560.     25.  Juli.    Tillseg. 

3,  Wiewoll  dan  in  den  gebrechen,  als  allerseitz  schriftlich  uber* 
geben  sein,  aus  mangei  der  erbarn  stette  gesanten  bevehlichs  nichts 
schlieslichs  weder  in  guete  noch  recht  bat  mogen  gehandelt  werden, 
so  wollen  dannocb  kon.  mat.  verscbatTung  thun,  das  den  privilegien 
allerseilz  soll  gelebt  und  darwidder  nicht  gehandelt  werden,  sofern 
die  erbarn  stett  und  ir  kaufman  sich  auch  denselben  gemess  haltea 
und  in  iren  stetten,  flecken,  stronien  und  haven  die  underthan  der 
reiche  Dennemarck  und  Norwegen  irer  hantirung  und  freyen  ein- 
und  ausfure  inhalt  der  privilegien  und  vertrege  geniessen  lassen 
werden. 

4.  Wan  aber  zwischen  kon.  mat.  und  den  erbarn  stette  hirinne 
mysvorstandt  und  irrunge  furfallen,  so  konnen  ire  mat.  daruber 
rechtlicher  entscheidung  gewarten. 

5.  Also  auch  dieweil  sich  zwischen  den  gemelten  stetten  und  irem 
kaufman  eins  und  den  stelten  der  reiche  anders  teyls  gebrechen  irer 
beiderseitz  habenden  privilegien  halben  erhalten,  so  wollen  ire  kon. 
mat.  dieselben  auch  zu  rechtlicher  erorterung  befurdern. 

6,  Und  obwoll  die  rechtlich  erkantnus  in  obbemelten  sachen,  al- 
len  und  jeden,  hochstermelter  kon.  mat.  von  rechts  wegen  zustendig 
ist,  auch  zu  derselben  von  den  gesanten  der  erbarn  stette  in  jung- 
ster  handlung  gestalt  worden,  so  sein  doch  die  kon.  mat.  gnedigst 
erpietens,  dieselbigen,  unabbruchlich  irer  hoch-  und  obrigkeit,  un- 
parteischen  wilkurlichen  richtern  zu  undergeben,  damit  so  viel  desto 
mher  ohne  allen  verdacht  einem  jeden  widderfaren  muege,  darzu  er 
berechtigt  ist,  wie  dan  auch  kon.  mat.  vor  sich  und  ire  underthan 
nicht  mher  oder  anderst  begeren. 

Âctum  Coppenhagen  freytags  post  Margrethe  [15.  Juii]  anno  in 
52sten. 

b.    Kon.  mat.  zu  Dennemarck    und  Norwegen    bescheid   der   stadt   Bergen 
geben. 

T.:  Tegnelser  over  aile  Lande  IV,  161  b. 

A:  Samtidig  Afskrift  i  Protokollen  > Handlung  mit  den  Ansee-  und 
Hensee-Stedten  1545,  1549,  1552«  (Hansestsederne  VI). 
K:  Anders  Barbys  Koncept  (Hansestœderne  VI). 

1.  Koniglich  maiestat  lassen  die  von  Bergen  bey  irer  sigilla- 
tion  und  handtirung  zu  Norden  und  Suden  uf  ir  gerechtigkeit  und 
privilégia  bis  zu  fernerm  bescheidt  oder  rechtlicher  erkantnus,  doch 
sollen  die  von  Bergen  kein  frombde  geselschaft  annhemen  in  die 
hantirunge  zu  Norden. 

2.  So  auch  die  von  Bergen  mit  dem  deutschen  kaufman,  zu 
Bergen  residerende,  ir  hantirung  zu  irem  besten  haben  konten  oder 
wolten,  das  liessen  kon.  mat.  geschcen,  und  mugen  die  von  Bergen 
sigeln  mit  irer  wahr,  an  was  ort  ihnen  gefellig,  auch  mit  iderm  ire 
wahr  unvorhindert  vorhandlen. 

3.  Es  sollen  aber  die  von  Bergen  sich  aller  freuntschaft  und 
den  privilegien  gemesse  jegen  dem  deutschen  kaufman  vorhalten. 

4.  Wurde  der  deutsch  kaufman  dem  rechten  nicht  wollen  ge- 
horsamen    und   jegen   recht    oder  slrafbar   handien,    so  soll  der.  un- 


1560.    25.  Juli.    Tillœg.  659 

gehorsam  mit  loe  und  recht  vervolgt  werden;  die  ungehorsamen 
sollen  auch  kon.  mat.  mit  anzeige  irer  verhandiunge  namhaft  an- 
gezeigt  werden. 

5.  Die  aczisse  von  dem  wein  soll  inhalt  der  privilegien  gefur- 
dert  und  genomen  werden  inhalt  des  lachbuchs;  die  sich  wider- 
setzig  machen,  sollen  mit  loe  und  recht  vervolgt  werden. 

6.  Des  punders  und  kramkisten  halben  auch  von  wegen  der 
heuser  ufm  strande  und  was  sonst  vor  gebrechen  vorhanden,  wollen 
kon.  mat.  zu  ihrer  gelegenheit  bescheid  geben  lassen. 

7.  Und  wollen  auch  kon.  mat.  den  deutschen  amptleuten  be- 
vehlen  lassen,  wes  sich  dieselben  zu  halten,  und  des  beschwerlichen 
winterlagers  halben  einsehens  haben  lassen. 

8.  Wurde  der  deutsch  kaufman  vytallie  kauffen  und  ausschiffen 
oder  sanst  jegen  loe  und  recht  zu  handien  sich  undernhemen,  in 
was  sachen  das  sein  môcht,  so  soll  der  kaufman  mit  loe  und  recht 
derhalben  vervolgt  werden,  wurde  dann  der  kaufman  nicht  willen 
gehorsamen,  soll  dasselb  an  kon.  mat.  gelangt  werden. 

9.  Es  haben  auch  der  Antzeestedt  gesanten  vortrost  zu  be- 
furdern,  das  die  burger  der  stadt  Bergen  ferner  nicht  vorhindert 
werden  sollen,  ire  hantirung  und  sigillation  mit  gepurender  freiheit 
vermuge  der  privilegien  in  den  Antzestedten  zu  gebrauchen. 

10.  Und  soll  den  Bergischen  auch  nicht  vorhindert  werden,  bey 
der  Antzestedt  schififern  zu  vorfrachten  ^  und  uberbringen  zu  lassen, 
was  ihnen  notig  sein  wirdt. 

11.  Und  haben  die  von  Bergen  und  des  reichs  Norwegen  under- 
than  in  Antzeestedten  der^  freiheit,  als  der  deutsch  kaufman  zu 
Bergen  bat,  sich  zu  erfreuen^  sindt  auch  in  den  stedten  zu  zollen 
unvorpflicht. 

12.  Die  sachen  sollen  in  aile  wege  dahin  gericht  werden,  das 
der  deutsch  kaufman  jegen  privilégia,  lohe  und  recht  nicht  soll  be- 
schwert  werden. 

Actum  Coppenhagen  freitags  post  Margrethe  anno  Christi  1552. 

c.    Kon.  mat.  haben  den  Antzestedten   aucli  den   stedten  der  reiche  Denne- 
marck  und  Norwegen  zu  abschied  gnedigst  gelfen  lassen. 

T:  Tegnelser  over  aile  Lande  IV,  162  b. 

A:  Samtidig  Afskrift  i  Protokollen  >Handlung  mit  den  Ansee-  und 
Hensee-Stedten  1545,  1549,  1552«  (Hansestœderne  VI). 

Kon.  mat.  haben  den  Antzestedten  auch  den  stedten  der  reiche 
Dennemarck  und  Norwegen  zu  abschied  gnedigst  geben  lassen: 

1.  Das  die  Ansehestedte  irer  habenden  privilegien  zu  gebrau- 
chen, sollen  auch  daran  nicht  verkurtzet  werden. 

2.  Desgleichen  sollen  auch  die  stedte  und  underthan  der  reiche 
Dennemarcken  und  Norwegen  irer  habenden  freyheitten  und  privi- 
legien brauchen. 

3.  Und  haben  auch  der  Anseestedte  gesandten  zugesagt  zu  be- 
furdern*,    das    die    stedte    und    underthanen    der    reiche   Denmarck 


*  A:  frachten.        *  die,        *  A:  vorfrachten.        *  A  forbig. :  zu  befurdern. 

42* 


660  1560.    25.  Juli.    Tillœg. 

und  Norwegen,  in  den  steten,  derselben  haven  und  strome  in  ^  irer 
sigillation  und  handtirung  aller  freyheitten  vormuge  der  vertrege  und 
privilegien   sollen   geniessen   und   mit  allem  guten  befurdert  werden. 

4.  Die  stedte  im  reiche  Denmarck  haben  sich  ires  stadtrechten 
und  privilegien  zu  halten  und  zu  gebrauchen. 

5.  Und  seind  auch  die  deutschen  kaufleut  sommerhering  zu 
saltzen  nicht  befugt  vermuge  der  privilegien,  und  stedt  bey  den  stedten 
des  reichs  Denraarcken,  was  dem  deutschen  kaufman  deshalben 
*wn  vergont  werden*. 

6.  Des  hervestmarcks  ist  der  deutsche  kaufman  befugt  uf  den 
legeren  und  in  den  stedten  in  Schona,  dar  der  deutsche  kaufman 
von  alters  gelegen  hat;  und  hebt  sich  der  hervestmarckt  an  as- 
sumptionis  Marie  und  endigt  in  den  stedten  uf  Michaelis  tagk  und 
zu  Falsterbode  uf  Martini,  ailes  inhalt  der  privilegien.  Die  zeit 
uber  haben  die  deutschen  mit  ritterschaft,  prelaten,  burger  und 
bauren  zu  kauffen  vermuge  der  privilegien  ahne  verbotten  wahr, 
die  zu  des  reichs  besten  und  notturft  nicht  auszufuren. 

7.  Wenn  freymarckt  in  den  stedten  in  Denmarck  gehalten  wirt, 
ist  dem  deutschen  kaufman  nicht  verhinderung  zu  thun,  mit  me- 
nigklich  zu  kauffen  und  mit  seiner  wahre  in  heusern  oder  buden 
uf  dem  marckte  aus  zu  stehen,  und  sollen  die  von  Alborch  den 
freyen  marckt  dem  kaufman  ferner  nicht  vorhindern. 

8.  Aber  die  freyen  tage  als  bis  uf  Dionisii  von  dem  deutschen 
kaufman  zu  gestadten  gesucht,  auch  das  winterlager  und  eigen  haus 
und  kost  zu  halten,  solchs  stehet  bey  den  stedten,  was  die  dem 
deutschen  kaufman  wollen  vergonnen,  und  was  die  von  dem  kauf- 
man darfur*  nemen  wollen. 

9.  Es  ist  aber  der  deutsche  kaufman  vermuge  der  privilegien 
nicht  berechtiget,  ausserhalb  des  hervestmarckts  mit  den  bondern  zu 
kauffen,  aber  mit  ritterschaften,  adel  und  prelaten  raag  der  deutsche 
kaufman  das  gantze  jahr  kauffen,  so  nicht  gemein  vorbot  ist. 

10.  Wollen  die  burger  ihre  heuser  zu  winterlager  oder  com- 
panien  dem  deutschen  kaufman  in  den  denischen  stedten  zulassen, 
das  stehet  zu  ihrem  gefallen,  werden  sich  darinne  zu  halten  wissen. 

11.  So  die  stedte  des  reichs  Dennemarcken  den  zehenden 
pfenning  von  des  deutschen  kaufmans  gutern,  als  vorstirbt,  nicht 
wollen  nachlassen,  werden  sie  den  zehenden  pfenning  in  Deutsch- 
landt  wider  geben  mussen. 

12.  Und  soll  in  aile  wege  dem  deutschen  kaufman  jegen  privi- 
légia kein  beschwer  ufgelegt  werden,  und  so  viel  mueglich  aller^ 
guter  wille  und  freuntschaft  erzeigt  werden. 

13.  In  privilegien  befindt  sich  nicht,  das  die  deutschen  kauf- 
leut in  den  stedten  des  reichs  Denmarcken  companien  zu  halten 
befugt,  ausserhalb  was  uf  Falsterbo  zugelassen. 

Volgt  was  die  Dennischen  stedte  in  den  deutschen  Ansehestedten 
vor  freyheit  zu  gewarten  haben  : 


^  A:  zu.       *— *  T.:  vorteil  vergont  wirt.      *  A:  davon.      *  T.  forbig.:  aller. 


1560.   25.  Juli.    Tillseg.  661 

^4.  Erstlich  haben  die  denische  stedte  und  underthan  des  reîchs 
in    allen    Hensestedte   freyheit,    das   sie   mit  irer  wahre  und  gutern, 
"wen  sie  nicht  konnen  verkauffen,   nach   irem   freyen  willen  zuruck 
an  was  ort  ihnen  gefeliig,  ahne  aile  beschwer  und  uflage  sigeln  mugen. 

15.  Wollen  die  Denischen,  wann  sie  in  die  deutsche  stedte 
kommen,  ir  korn  oder  wahr  aus  den  schuten  in  prame  laden,  das 
mugen  sie  thun,  und  stehet  solchs  zu  ^  irem  gefallen,  soUen  aber  in 
die  prame  zu  schiffen  nicht  gedrungen  werden. 

16.  Die  gesandten  der  Ansehestedte  haben  auch  zugesagt,  da& 
keiner  uber  zwei,  drey  oder  vier  schilling  ufs  hochst^  von  einem 
prame  geben  solle,  wurde  er  daruber  beschwerit,  so  soll  uf  der- 
halben  clage  einsehens  gescheen. 

17.  Die  dennischen^  kaufleut  soUen  auch  ir  korn  nach  ge- 
fallen zu  vorkaufifen  haben  und  zu  keinem  sondern  kauf  jegen  iren 
willen  nicht  gedrungen  werden,  und  soll  inen  der  kauf  auch  nicht 
gesetzt  werden. 

18.  Die  alten  geburenden  zoUe,  als  uber  lange  vorwerte  zeit 
in  deutschen  Anseestedten  gewesen,  seindt  die  denischen  schiffer, 
kaufleut  und  einwohner  allein  zu  geben  schuldig. 

19.  So  aber  neue  zoUe  oder  beschwer  in  den  deutsche[n]  sted- 
ten  ufgelegt,  darzu  seint  die  Denischen  unvorpflicht. 

20.  Wer  auch  sein  gut  aus  den  Anseestedten  zu  lande  will 
furen  lassen  an  ander  ort,  das  soll  im  unvorhindert  sein. 

21.  Und  haben  die  Denischen  sich  zu  befragen,  was  in  den 
Anseestedten  alte  geburliche  zollengerechtigkeit,  was  neu  aufgelegt 
und  von  inen  gefurdert  wirt,  dajegen  ist  die  geburendt  freyheit  und 
privilégia  anzuziehen  und  dem  rath  oder  burgermester  in  beisein 
frommer  leute  davon  anzeig  zu  thun. 

22.  Zu  der  Wismar  den  witten,  von  der  tonnen  neu  ufgesetzet, 
seindt  die  Denischen  zu  geben  nicht  schuldig'^. 

23.  Und  werden  die  stette,  kaufleut  und  schifler  sich  hierin 
alienthalben  zu  halten  wissen. 

Actum  Coppenhagen  den  16.  tagk  Julii  anno  etc.  1552. 

4  a. 

1554.    22  Sept.   (Odense).    Afsked,  givet  de  danske  Stsder,  angaaende 
Forholdet  til  Hansestsderne. 

T.:  Teguelser  over  aile  Lande  IV,  434b. 

A:   Samtidig  Afskrift  i  Protokollen  >Wendische  und  Ansee  Stette 
hendel  von  anno  53  und  54 «  (Hansestœderne  VI). 

1.  Christian  von  Gots  gnaden  zu  Denmarcken,  Norwegen,  der 
Wenden  und  Gotten  koningk,  herzog  zu  Schleswig,  Holstein,  Stor- 
marn  und  der  Ditmerschen,  graf  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst: 
Nachdem  die  irrungen,   als   sich   mit  den  Ansehe-   und  Wendischen 


*  A:  in.  *  T  forbig.:  ufs  hochst.  »  A  urigtigt:  deutschen.  *  Denne 
Artikel  lyder  i  den  danske  Oversœttelse  (Tegn.  o.  aile  Lande  IV,  122):  Dend 
hvid,  som  nyeligen  paalagt  er  tiil  Wismar  at  gifve  af  tennen,  ère  de  Danske 
[icke]  pliichtig  at  udlegge. 


662  1560.    25,  Juli.     Tillaeg. 

stedten  erhalten,  unentscheiden  abgangen,  und  die  sachen  zu  ferner 
erclerunge  hinter  sich  zu  bringen  der  gemelten  stedte  gesandten  af 
ir  ansuchen  zugelassen,  so  solien  unser  underthan,  burger  und  an- 
dere,  im  reich  Dennemarcken  gesessen,  biss  zu  unserm  weyttern  be- 
scheide  sich  dés  abschiedts,  hievor  zu  Koppenhagen  in  diesen  sachen 
gegeben,  verhaiten  und  irer  habenden  privilegien  im  reich  Denne- 
marcken und  geburender,  vorschriebener  freyheit  in  den  Ansehe- 
stedten,  sigillation  und  handtierunge  in  derselben  stedten,  hafen  und 
stromen  gebrauchen. 

2.  Es  solien  aber  auch  die  unsern  den  Ânsehestedten  an  iren 
privilegien  nicht  verhindrung  thun. 

3,  Wurde  aber  den  unsern  intrag  in  den  Ânsehestedten  an 
iren  freyheiten  geschehen,  oder  das  sie  mit  neuer  uflage,  zollen 
oder  anderm  beschwert,  solien  die  burgermeister  in  den  Ansehe- 
stedten, dar  sich  solchs  zutregt,  von  den  unsern  umb  abschaffung 
der  beschwer  belangt,  und  notarien  und  zeugen  oder  ander  glaub- 
lich  leut  darzu  gezogen  werden,  domit  im  vhall  zu  beweisen,  was 
geschicht  und  daruf  ervolgt  und  zu  bescheidt  gegeben  worden. 

In  urkunde  mit  unserm  koniglichen^  secret  besigelt  und  geben 
in  unser  stat  Odensehee  den  zweiundzwanzigsten  tag  des  monats  Sep- 
tembris  anno  im  vierundfunfzigsten. 

4  b. 

1554.    23.  Sept.  (Odense).    Afsked,  givet  Borgerne  i  Bergen,  ang^aaende 
Forholdet  til  Hansestœdeme. 

T.:  Tegnelser  over  aile  Lande  IV,  436. 

A:   Samtidig  Afskrift  i  Protokollen  »Wendische  und  Ansee-Stette 
hendel  von  anno  53  und  54<  (Hanseatœderne  VI). 

1.  Christian  von  Gots  gnaden  zu  Dennemarcken,  Norwegen,  der 
Wenden  und  Gotten  koning,  herzogk  zu  Schleswig,  Holstein,  Stor- 
marn  und  der  Dytmarschen,  gralT  zu  Oldenburg  und  Delmenhorst: 
Nachdem  die  irrungen,  als  sich  mit  den  Ansehe-  und  Wendischen 
stetten  erhalten,  unentscheiden  abgangen  und  die  sachen  zu  ferner 
erclerung  hinder  sich  zu  bringen  der  gemelten  stedte  gesandten  uf 
ihr  ansuchen  zugelassen,  so  solien  unsere  burger  zu  Bergen  und  un- 
sers  reichs  Norwegen  eingesessen  biss  zu  unserm  weiterm  bescheide 
sich  des  abschiedts,  hievor  zu  Koppenhagen  in  diesen  sachen  ge- 
geben, verhaiten^  und  irer  freien  sigillation  und  handtierung  zu  Su- 
den  und  Norden  Bergen  gebrauchen  mit  wie  viel  schiffen  inen  ge- 
legen,  auch  Norfharer  ausreden  und  ihren  fisch  und  gutere  zu 
Westen  oder  Osten  irer  besten  gelegenheit  nach  ausfuren,  auch  sunst 
irer  habenden  privilegien  in  unserm  reich  Norwegen  und  geburender 
vorschribener  freiheit  in  den  Ansehestedten,  sigillation  und  handtie- 
rung in  derselben  stetten,  hafen  und  stromen  gebrauchen. 

2.  Es  solien  aber  auch  die  unsern  den  Ansehestedten  an  ihren 
privilegien  nicht  verhindrung  thun. 


^  A  forbig.:  koniglichen.         *  T:  erhalten.         »  T.  mit. 


1560.   25.  Juli.    Tillœg.  663 

5.  Wurde  aber  den  unsern  intrag  in  den  Ansehestetten  an  * 
iren  freiheiten  gescheen,  oder  das  sie  mit  neuer  auflage,  zollen  odder 
andern  beschwert,  sollen  die  burgermeister  in  den  Anseestedten, 
dar  sicb  soilichs  zutregt,  von  den  unsern  umb  abschaffung  der  be- 
schwer  beiangt,  und  notarien  und  zeugen  oder  andere  glaubliche 
leute  darzu  gezogen  werden,  damit  im  vball  zu  beweisen,  was  ge- 
schicht  und  daruf  ervolgt  und  zu  bescheidt  gegeben  worden. 

In  urkundt  baben  wir  unser  konniglich  secret  hierunter  drucken 
lassen^.  Und  geben  in  unser  stadt  Odensehe  den  23.  tagk  Septem- 
bris  anno  1554. 


5. 


1560.    22.  Juli  (Odense).    Afsked,  gîvet  Byen  Amsterdams  Gesandt.  an- 
g^aaende  Amsterdams  Rat  til  Handel  i  Norge. 

A  :  Samtidig  Afskrift  (Hansestœderne  VI,  Akter  fra  Medet  i  Odense 
1560). 

Kon.  mat.  zu  Dennemarcken,  Norwegen  etc.,  mein  gnedigster 
herr,  geben  dem  gesandten  von  Ambsterdam  auf  gethane  furderung, 
die  handtierung  in  Bergen  und  das  winterlager  daselbst  betreffent, 
nach  angehortem  der  von  Bergen  gegenbericht  und  erkundigung 
beiderseitz  vorgebrachten  privilegien  volgenden  bescheidt: 

1,  Anfenglich,  weill  befunden,  das  obgeraelte  von  Bergen  von 
alters  her  privilegirt  sind,  das  ausserhalben  den  beiden  creutztagen  ', 
im  Mayen  anzurechnen  biss  auf  den  monat  September,  keinem  aus- 
lendischen  daselbst  handtierung  zuzulassen,  dieselbig  auch  allein  dem 
kaufman  aus  der  Ansee  in  betrachtung,  das  die  lande  durch  dessen 
zufuhr  allerhand  nutzbaren  und  notturftigen  wahr  entsetzt  werden, 
ausserhalb  gemelter  zeit  gegonnet  worden,  wie  auch  die  von  Am- 
sterdam dargegen  keinen  gebrauch  oder  sonst  einiche  gerechtigkeit 
vorzuwenden,  und  neben  dem  ihre  furnembste  privilégia,  deren  sich 
dieselbig  beruffen,  desfals  eingezogen  und  nach  inhalt  konig  Chri- 
stierni  des  andern  privilegii*,  des  datum  ist  Bergen  anno  etc.  1507, 
verstanden  werden  sollen,  das  also  kon.  mat.  gemelten  ihren  under- 
thanen,  den  von  Bergen,  zur  beschwerlichen  neuerung,  ihren  privi- 
legien zuwider,  nichts  aufzuladen,  so  haben  sich  demnach  obgemelte 
von  Amsterdam  allein  innerhalb  den  beiden  creutztagen,  wie  vor- 
gemelt,  irer  handtierung  inhalts  irer  privilegien  zu  gebrauchen.  Mit 
dem  winterlager  aber  doselbst  sollen  sich  dieselbigen  nach  meldung 
obgedachten  konig  Christierni  des  andern  privilegii  verhalten. 

2.  Es  soll  aber  denselbigen  zwischen  gemelten  beiden  creutz- 
tagen innerhalb  der  stadt  und  auf  des  kaufmans  bruggen  und  auf 
beyden  seytten  der  wage  —  aber  nicht  auf  der  wage,  aus  schiff 
oder  bothen  —  ihres  gefallens  allerhandt  Norgische,  Osterische  und 
Westerische   wahr.ohne   provlandt   und  feiste  wahr  zu  kauffen  und 


»  T:  mit.  *  T  forbig.:  lassen.  »  3.  Mai  og  14.  Sept.  *  13.  Sept. 

1507  (Tr.:  Dipl.  Norveg.  VI,  679  f.). 


664  1560.    25.  Juli.     Tillseg. 

auszufuhren,    doch  dieselbig  doselbst  im  lande  widerumb  nicht  aus- 
zuhacken  noch  anderen  zu  verkauffen  gegônnet  werden. 

3,  Und  sollen  sie  ihre  wahr,  die  von  ihnen  dohin  gebracht, 
an  andern  orten  nicht  verkaufTen  den  an  denen,  so  darzu  sonder- 
lich  verordnet  seindt,  auch  silber  oder  kramwerck  in  die  heuser 
oder  sonst  nicht  umbtragen  noch  verkaufTen,  wie  dan  solchs  dem 
kaufman  aus  der  Ânsehe  in  gleichnus  nit  verstadt  wirdt,  wie  auch 
die  voD  Bergen  dagegen  in  sonderheit  privilegirt  seindt. 

4.  Alsdan  auch  die  von  Bergen  gegen  die  ausborgung  privi- 
légia furgebracht  und  daneben  bericht  gethan,  das  solchs,  do  es 
verstattet,  endtlich  zu  verderb  der  armen  leut,  welche  dardurch  mit 
unnottiger  wahr  beladen  und  in  schuld  gebracht,  zu  gereichen,  so 
soll  demnach  den  von  Amsterdam  hinfurter  allein  den  inwohnern 
der  stadt  Bergen  ihre  wahr  auszuborgen,  aber  nicht  den  Norfarern, 
fischern  und  bauren,  so  in  der  stadt  nicht  wonhaftig,  zugelassen  sein. 

5.  Letzlich  auch,  weill  der  sambtkaufs,  pfennwerts,  bey  kleiner 
und  grosser  wicht  doselbst  zwischen  beiden  theylen  streit  erregt,  die 
von  Amsterdam  auch  derwegen  privilegien  gezeigt,  hinwider  die  von 
Bergen  sich  sonderer  gerechtigkeit  und  begnadung  berufTen,  ais  wol- 
len  kon.  mat.,  das  die  von  Amsterdam  im  samptkauf,  pfeanwert  mit 
kleiner  und  grosser  wicht  so  lang  handtieren  mugen,  bis  das  ire 
kon.  mat.  nach  gehabter  besserer  erkundigung  desfals  ein  anders 
bevehlen  oder  verordnen  werden,  und  solchs  gemelten  von  Bergen 
und  sonst  menniglich  an  habenden  privilegien  und  gerechtigkeitten 
unvergreiflich. 

6,  Und  sollen  sich  die  von  Amsterdam  hinfurter  iren  privi- 
legien und  diesem  bescheidt  in  allem  gemes  verhalten. 

Actum  in  unser  stadt  Odensee  den  zweyundzwanzigsten  monats- 
tag  Julii  anno  etc.  im  sechzigsten. 


FORTEGNELSER 

OVER 


DE  AFTRYKTE  AKTSTYKKER 

OG  NAVNEREGISTER. 


KRONOLOGISK  FORTEGNELSE 

ovcr 

DE  AFTRYKTE  AKTSTYKKER. 


Side 

1523.  5.  Febr.  (Lybœk).     Forbundstraktat  mellem  Hertug  Frederik  af  Sles- 
vig  og  Holsten  og  Byen  Lybœk  mod  Kong  Christian  II 1 

—  30.  Marts.  Forbundstraktat  mellem  Hertugerne  Frederik  og  Chri- 
stian af  Slesvig  og  Holsten  og  Ditmarskerne 11 

1524.  1.  Sept.  (Malme).     Traktat    mellem   Kong   Frederik  I   og  Kong  Gu- 
stav  I  af  Sverrig  angaaende  Blekinge,  Gulland  og  Vigen 14 

—  2.  Sept.  (Malmo).  Kong  Frederik  Ts  aabne  Brev  til  Lybœk  paa  400 
Gylden   aarlig  af  Gullands  Indkomst  og  Ret  til  Deltagelse  i  Valget 

af  en  ny  Lensmand  efter  Seren  Norby.     Biakt 24 

—  4.  Sept.  (Maine).  Kong  Frederik  Vs  Deklaration  om.  ai  Adelen  i 
Sverrig  skal  nyde  sine  Godser  i  Danmark  og  Norge.     Biakt 22 

—  4.  Sept.  (Malmo).  Kong  Gustav  Ts  Deklaration  om,  at  Adelen  i  Dan- 
mark og  Norge  skal  nyde  sine  Godser  i  Sverrig.     Biakt 23 

—  4.  Sept.  Malme).  Overenskomst  mellem  Kong  Frederik  I  og  Kong 
Gustav  I  af  Sverrig  angaaende  geusidig  Udlevering  af  remte  Hof- 
mœnd  eller  Svende.     Biakt 23 

—  22.  Sept.  (Visborg).  Overenskomst  mellem  danske  og  svenske  Kom- 
missserer  om  Gullands  Remning  af  Seren  Norby  og  Bernhard  v.  Meh- 
len.     Biakt 25 

1525.  14.  Marts   (Segeberg).    Overenskomst   mellem    Kong  Frederik  I   og 
Byerne  Lybœk  og  Hamborg  angaaende  Indretningen  og  Brugen  af 

en  Skibsfartskanal  fra  Trave  til  Elben 27 

—  17.  Marts  (Segeberg).  Reces  mellem  Kong  Frederik  I  og  Lybœk  an- 
gaaende Overdragelsen  til  sidstnœvnte  af  et  Slot  med  tilherende 
Len  i  Danmark  paa  et  vist  Aaremaal 32 

—  25.  Juni  (Schwarzenbeck).  iEgteskabsoverenskomst  mellem  Hertug 
Christian  (III)  og  Prinsesse  Dorothea,  Hertug  Magnus  af  Sachsen- 
Lauenborgs  Datter 35 

—  19.  Juli  (Lybœk).  Reces  mellem  Kong  Frederik  1  og  Byen  Lybœk  an- 
gaaende Gulland  og  Bornholm 37 

—  18.  Sept.  (Lybœk).  Revers  af  Borgemestre  og  Raad  i  Lybœk  til  Kong 
Frederik  I  ved  Overtagelsen  af  Hammershus  Slot  med  Bornholm . .     41 


666  Kronologisk  Fortegnelse. 

SIde 

1526.  18.  Jan.  (Kiel).  Kong  Frederik  Ts  Ratifikation  af  den  i  Sommeren 
1524  mellem  Frederik  l's  Riger  og  Lande,  Lybœk,  de  vendiske  og 
preussiske  Stœder  paa  den  ene  og  Nederlandene  paa  den  anden  Side 
sluttede  Overenskomst  angaaende  fri  Handel  og  Vandel,  ratificeret 
af  Kejser  Karl  V  20.  Maj  1525 44 

—  26.  Jan.  (Kiel).     Artikler,  vedtagne  i   Kiel,  tll   nsermere   Forklaring 

af  Recessen  19.  Juli  1525 49 

—  12.  Febr.  (Flensborg).  iEgteskabstraktat  mellem  Hertug  Albrecht  af 
Preussen  og  Kong  Frederik  Ts  Datter,  Prinsesse  Dorothea 52 

—  18.  Febr.  (Flensborg).  Kong  Frederik  Ts  Deklaration  om  Nedsaet- 
telsen  af  Prinsesse  Oorotheas  Medgift  til  10,000  Gylden 59 

—  6.  Juli.  Hertuginde  Dorotheas,  af  Hertug  Albrecht  bekrseftede,  Arve- 
afkald 60 

—  5.  Aug.  (Segeberg).  Reces  mellem  Kong  Frederik  I  og  Lybœk,  hvor- 
efter  sidstnœvnte  skal  beholde  Bornholm  i  50  Aar 62 

—  5.  Aug.  (Segeberg).  Reces  mellem  Kong  Frederik  I  og  Lybœk  an- 
gaaende lybske  Borgeres  Fordringer  paa  Gœld  og  tilbageholdte  Ren- 
ier og  Afgifter  i  Hertugdemmerne 66 

1528.  4.  April  (Gottorp).  Forbundstraktat  mellem  Kong  Frederik  I  og 
Landgrev  Filip  af  Hesaen 68 

—  4.  April  (Gottorp).  Overenskomst  mellem  Kong  Frederik  I  og  Land- 
grev Filip  af  Hessen  angaaende  et  mod  Kurfyrst  Joachim  af  Bran- 
denburg  planlagt  Angreb  af  Frederik  I,  Hertugerne  af  Pommern  og 
Lyneborg,  Byen  Magdeborg  og  Kurfyrsten  af  Sachsen 71 

—  21.  Aug.  (Lodese).  Traktat  mellem  Kong  Frederik  I  og  Kong  Gu- 
stav  I  af  Sverrig  angaaende  Henvisning  af  de  gensidige  Klager  til 
et  nyt  Mede,  Stadfsestelse  af  Malmotraktaten  og  Fastsœttelse  af  den 
Krlgshjœlp,  Rigerne  skuUe  yde  hinanden 74 

—  Omtr.  19.  Okt.   Forbundstraktat  paa  6  Aar  mellem  Kong  Frederik  I 

—  og  landgrev  Filip  af  Hessen 78 

1529.  25.  April  (Keln  a.  d.  Spree).  Forlig  mellem  Kong  Frederik  I  og 
Kurfyrst  Joachim  I  af  Brandenborg 81 

1530.  13.  April  (Gottorp).  Traktat  mellem  Kong  Frederik  I  og  Landgrev 
Filip  af  Hessen  angaaende  Hertug  Ulrich  af  Wûrtembergs  Restitu- 
tion       84 

—  13.  April  (Gottorp).  Landgrev  Filip  af  Hessens  Deklaration  om,  at 
Kong  Frederik  I  maa  undlade  at  sende  de  i  Traktaten  nœvnte  1000 
Knsegte 87 

—  8.  Aug.  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig,  hvorved  de  i 
Malmo  og  Ledose  mellem  Rigerne  sluttede  Forbund  stadfsestes  og 
det  tillige  bestemmes,  at  Kong  Gustav  I  skal  beholde  Vigen  endnu  i 

6  Aar,  fra  ferstkommende  10.  Aug.  at  règne 88 

—  2.  Nov.  Forbundstraktat  mellem  Kong  Frederik  I  og  Grev  Enoo  af 
Ostfriesland 92 

1531.  11.  April  og  26.  Maj.  Overenskomst  paa  4  Aar  mellem  Kong  Fre- 
derik I  og  Hertug  Otto  af  Brunsvig-Lyneborg  om  gensidigt  Ven- 
skab  og  Hjselp  og  Hertugens  Tjenesteforhold  til  Kongen. 

A.  11.  April.     Den  af  Hertug  Otto  udstedte  Forakrivning 95 

B.  26.  Maj  (Gottorp).    Den  af  Frederik  1  udstedte  Forskrivning .     97 


Kronologisk  Fortegnelse.  667 

Side 

1531.  19.  og  25.  MaJ.     Forbundstraktat   paa  10  Aar  mellem  Kong  Frede- 

rik  I  og  Hertug  Ernst  af  Bransvig-Lyneborg 98 

A.  19.  MaJ.     Den  af  Hertug  Ernst  udstedte  Forskrivning 100 

B.  25.  M^j.     Den  af  Frederik  I  udstedte  Forskrivning 102 

1532.  22.  Jan.  Forbundstraktat  paa  6  Aar  mellem  Kong  Frederik  I  paa 
den  ene  og  Kurfyrst  Johan  af  Sachsen,  lians  Sen  Johan  Frederik. 
Hertug  Filip  af  Brunsvig,  Hertugeme  Ernst  og  Frans  af  Bninsvig- 
Lyneborg,  Landgrev  Filip  af  Hessen,  Fyrst  Wolfgang  af  Anhalt  og 
Greverne  Gebhardt  og  Albrecht  af  Mansfeld  paa  den  anden  Side...   105 

—  2.  Ma^  (Kebenhavn).  Traktat  paa  10  Aar  mellem  Kong  Frederik  I 
og  det  danske  Rigsraad  paa  den  ene  og  Lybaek  paa  den  anden  Side 
angaaende  fœltes  Optneden  mod  HoUseudeme,  Behandlingen  af  Stapel- 
gods  i  Sundet  gensidig  HJœlp  mod  Kong  Christian  II  og  Bilœggelse 

Mf  indbyrdes  Stridigheder.  —  Ikke  ratificeret  112 

—  17.  og  20.  Maj  (Svartsjô).  Overenskomst  mellem  Hr.  Klavs  Bilde, 
Lensmand  paa  Bah  us,  paa  Kong  Frederik  Ts  Vegne  og  Kong  Ou- 
stav  I  af  Sverrig  om  Vigens  Tilbagelevering  til  Norge. 

A.  17.  Maj.     Det  af  Hr.  Klavs  Bilde  udstedte  aabne  Brev 123 

B.  20.  Maj.     Det  af  Kong  Gustav  I  udstedte  aabne  Brev 124 

—  9.  Juli  (Kbhvn).  Traktat  mellem  Danmark- Norge,  Sverrig  og  de 
vendiske  Stœder  paa  den  ene  og  Nederlandene  paa  den  anden  Side  124 

—  21.  Juli  (Kbhvn.).  Forbundstraktat  paa  10  Aar  mellem  Kong  Fre- 
derik 1  og  det  danske  Rigsraad  og  Hertug  Albrecht  af  Preussen...   129 

—  26.  Juli  (Kbhvn.).  Kong  Frederik  l's  Deklaration  om,  at  Lybœk  i  de 
naeste  10  Aar  maa  indtage  hvilke  af  de  vendiske  Stœder,  den  vil,  i 
TrakUten  af  2.  Ma^  1532.     Biakt 121 

—  26.  Juli  (Kbhvn.).  Kong  Frederik  Ts  Deklaration  om,  at  han  ved 
den  fremtidige  Forhandling  med  Hollsenderne  om  deres  Sejlads  paa 
Ostersoen  vil  faa  dette  Spergsmaal  ordnet  paa  en  for  hans  Riger  og 
Lybœk  antagelig  Maade.     Biakt 122 

1533.  11.  Febr.  (Ratzeburg).  Reces  mellem  Hertug  Christian  paa  egne  og 
hans  Fader  Kong  Frederik  l's  Vegne  og  Hertug  Magnus  af  Sachsen- 
Lauenborg,  hvorved  de  mellem  dem  vaerende  Stridigheder  henvises 
til  Paakendelse  af  4  Raader  fra  hver  Side  paa  et  Mode  i  Hamborg 

25.  Maj 134 

—  9.  Sept.  (Gent).  Forbundstraktat  paa  30  Aar  mellem  Danmark- 
Norge  og  Nederlandene 137 

—  9.  Sept.  (Gent).  Forbundstraktat  paa  30  Aar  mellem  Hertug  Christian 

af  Slesvig  og  Holsten  og  hans  Bredre  og  Nederlandene 143 

—  6.  Nov.  (Reinfeld).  Overenskomst  mellem  Hertug  Christian  af  Sles- 
vig og  Holsten  og  Hertug  Magnus  af  Sachsen-Lauenborg  angaaende 
Bilœggelse  af  deres  Stridigheder 147 

—  5.  Dec.  (Kensborg).  Unionstraktat  mellem  Danmark  og  Hertug- 
dommerne,  dansk  og  tysk  Tekst 150 

1534.  2.  Febr.  (Stockholm).  Forbundstraktat  mellem  Daumark-Norge  og 
Sverrig 171 

—  29.  Jau.  og  o.  2.  Febr.  (Stockholm).  Overenskomst  mellem  det  dan- 
ske Rigsraads  Sendebud  og  Kong  Gustav  I  af  Sverrig,  hvorved  de 
Fordringer,  som  Adelen  i  det  ene  af  de  3  nordiske  Riger  kan  gère 


668  Kronologisk  Fortcgnelse. 

Side 

paa  Gods  i  de  to  andre,  henvises  til  Paakendelse  af  Voldgiftsmœnd 
af  det  danske  og  svenske  Rigsraad.     Biakt. 

A.  29.  Jan.     Det  af  de  danske  Sendebud  udstedte  Eksemplar. . .   185 

B.  o.  2.  Febr.     Det  af  Kong  Gustav  I  udstedte  Eksemplar 189 

1534.  20.  Febr.  (Stockholm).  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig 
angaaende  Behandiingen  af  Strandvrag  og  skibbruddent  Gods  og  Til- 
bagegivelse  til  den  rette  Ejer  af  Skibe,  som  vare  blevne  tagne,  men 
atter  tilbageerobrede.     Biakt 191 

—  22.  Febr.  (Zapfenburg).  Overenskomst  mellem  Hertug  Christian  af 
Slesvig  og  Holsten  og  Landgrev  Filip  af  Hessen,  hvorved  Hertugen 
lover  at  bidrage  12,000  Gylden  til  Hertug  Ulrich  af  Wûrtembergs 
Restitution 195 

—  30.  April  (Hamborg).    Traktat   mellem   Hertug  Christian  af  Slesvig 

og  Holsten  og  Greverne  Johan,  Georg  og  Anton  af  Oldenborg 197 

—  6.  Maj  (Hamborg).  Overenskomst  mellem  de  4  holstenske  og  4 
sachsen-lauenborgske  Raader,  der  i  Hamborg  skulde  bibegge  eller 
fa^lde  Kendelse  i  de  mellem  Hertug  Christian  og  nogle  holstenske 
Adelsmsend  paa  den  ene  og  Hertug  Magnus  af  Sashsen-Lauenborg 
paa  den  anden  Side  vserende  Stridigheder,  om  Opsœttelse  af  den 
retslige  Kendelse,  indtil  den  udsete  Opmand,  Hertug  Henrik  af 
Meklenborg,  har  prevet  en  venskabelig  Mœgling 200 

—  18.  Nov.  (Lejren  for  Lybœk).  Fredstraktat  mellem  Hertug  Christian 
paa  Hertugdommerne  Slesvig  og  Holstens  Vegne  og  Byen  Lybiek 
med  dens  Forbundsfseller 202 

1535.  27.  Juni  (Haderslev).  Kong  Christian  llTs  Deklaration  om  med  det 
ferste  at  ville  slutte  Forbund  med  Sverrig  og  indtil  den  Tid  komme 
det  til  Hjflelp  mod  Lybsekkerne,  med  hvilke  han  lover  ikke  at  slutte 
Fred,  medmindre  Kongen  af  Sverrig  bliver  optagen  deri.     Biakt . . .   192 

—  15.  Sept.  (Stockholm).  Kong  Christian  IITs  forelebige  Ratifikation  af 
Traktaten  af  2  Febr.  1534  med  Lefte  om  eu  senere,  i  statelig  Form 
opsat  og  beseglet,  Ratifikation  af  ham  og  det  danske  Rigsraad  og 
en  Forpligtelse  til,  hvis  Sverrig  kom  i  Krig,  at  yde  det  en  storre 
Hjœlp  end  i  Traktaten  fastsat.     Biakt 194 

1536.  26.  Jan.  (Buxtehude).  Forligs-  og  Forbundstraktat  mellem  Kong 
Christian  111  og  ^ïrkebiskop  Ghristoffer  af  Bremen 210 

—  14.  Febr.  (Hamborg).  Fredstraktat  mellem  Kong  Christian  111  af 
Danmark-Norge  paa  deii  ene,  Lybœk  og  eventuelt  Stralsund,  Ro- 
stock  og  Wismar  paa  den  anden  Side 213 

—  19.  .luli  (Lingen).  Forbundstraktat  paa  7  Aar  mellem  Kong  Chri- 
stian III  og  Hertug  Karl  af  Geldern.  —  Ikke  ratificeret 224 

—  29.  Juli  (I  Lejren  udenfor  Kobenhavn).  Forlig  mellem  Kong  Chri- 
stian III  paa  den  eue,  Hertug  Albrecht  af  Meklenborg,  Grev  Chri- 
stotTer  af  Oldenborg  og  deres  TiUitengere  i  Kobenhavn  paa  den 
anden  Side 229 

—  29.  Juli  (Khhvn.).  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  111  og 
Hertug  Albrecht  af  Meklenborg  om  Henvisning  af  de  endnu  mellem 
dem  vierende  Stridigheder  til  en  kumpromissarisk  Kendelse  af  Land- 
grev Filip  af  Hessen  paa  Kongens  og  .ï:rkebiskop  Albrecht  af  Mainz 
paa  Hertugens  Vegne 236 


Kronologisk  Fortegnelse.  669 

SIde 

1536.  3.  Okt.  (Rensborg).  Kong  Christian  IH's  Reversai  om  ikice  at  ville 
krœve  den  i  Traktaten  af  5.  Okt.  1536  fastsatte  HJselp  af  Hertugerne 
Ernst  og  Frans  af  Brunsvig-Lyneborg.     Biakt 246 

—  5.  Okt.  Forbundstraktat  paa  6  Aar  mellem  Kong  Christian  III  paa 
den   ene  og   Kurfyrst  Johan  Frederik  af  Sachsen«    Hertug   Filip  af 

*  Brunsvig.  Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Brunsvig-Lyneborg,  Land- 
grev  Filip  af  Hessen,  Fyrst  Wolfgang  af  Anhalt  og  Greverne  Gebhart 
og  Albrecht  af  Mansfeld  paa  den  anden  Side 238 

—  3.  Dec.  (Kbhvn.).  Kong  Christian  IlTs  og  det  danske  Rigsraads  For- 
pligtelse  til  i  paakommende  Tilfeelde  at  komme  Sverrig  til  HJielp 
med  en  sterre  Styrke,  end  der  er  fastsat  i  Traktaten  af  2.  Febr. 
1534 247 

—  3.  Dec  (Kbhvn.).  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  III  og  det 
danske  Rigsraad  paa  den  ene  og  de  svenske  Gesandter  paa  den 
anden  Side  om,  at  de  Fordringer,  som  Indbyggere  i  et  af  de  tre 
Riger  kunne  gère  paa  Jordegods  og  EJendom  i  et  af  de  andre,  skulle 
paakendes  af  12  Voldgiftsdommere,  6  af  Dan  marks  og  6  af  Sverrigs 
Adel,  der  skulle  trœde  sammen  i  Halmstad  29.  Juli  1537 248 

—  20.  Dec.  (Gottorp).  Forbundstraktat  paa  13  Aar  mellem  Kong  Chri- 
stian III  og  Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Brunsvig-Lyneborg 251 

1537.  3.  Maj  (Brûssel).  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Hertugdem- 
merne  paa  den  ene  og  Nederlandene  paa  den  anden  Side  om  en  3- 
aarig  Stilstand  258 

—  3.  MaJ  (Brûssel).  Dronning  Marias  Deklaration  angaaende  Fri- 
givelse  af  en  Del  af  de  i  Slaget  ved  Heiligerlee  og  i  Dam  gjorte 
Fanger,  saalsenge  den  3aarige  Stilstand  varer.  —  Biakt 267 

—  31.  Aug.  (Kbhvn.).  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Byerne 
Rostock  og  Wismar  angaaende  disses  Optagelse  i  Hamborgerfreden 

af  14.  Febr.  1536 268 

—  10.  Sept.  (Halmstad).  Overenskomst  mellem  de  duuskc  og  bveuske 
Voldgiftsdommere  paa  Medet  i  Halmstad  til  Afgorelse  af  Striden 
mellem  Danmarks  og  Sverrigs  Adel  om  Jordegods,  at  et  nyt  Mode 
skal  afholdes  til  Pinse  1538  enten  i  Malme,  Landskrone,  Halmstad 
eller  Varberg,  og  at  der  skal  dommes  efter  det  Riges  Lov,  hvori 
Godset  ligger 274 

1538.  9.  April  (Brunsvig).  Forbundstraktat  paa  9  Aar  for  Religionssagers 
Vedkommende  mellem  Kong  Christian  III  og  det  Schmalkaldiske 
Forbund 276 

—  9.  April  (Brunsvig).  Forbundstraktat  paa  9  Aar,  gœldende  ogsaa  for 
verdslige  Sager,  mellem  Kong  Christian  111  paa  den  ene  og  Kur- 
fyrst Johan  Frederik  af  Sachsen,  Hertug  Johan  Ernst  af  Sachsen, 
Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Brunsvig-Lyneborg,  Landgrev  Filip 
af  Hessen,  Fyrsterne  Wolfgang,  Johan,  Georg  og  Joachim  af  Anhalt 

og  Greverne  Gebhart  og  Albrecht  af  Mansfeld  paa  den  anden  Side.   285 

—  18.  Juli  (Gottorp).  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  III  og 
Byerne  Stralsund,  Greifswald  og  Anklam,  hvorved  Christian  111  op- 
hsever  Arresten  paa  Byernes  Skibe  og  Gods  og  titlader  dem  at  del* 
tage  i  Siidefiskeriet  dette  Aar,  mod  at  Byerne  inden  Mikkelsdag  be- 
tale    Kongen   de   Indkomster,   som    Hertugerne  Barnim   og  Filip   af 


670  Kronologisk  Fortegnelse. 

Sid« 
Pommern  hâve  oppebaaret  af  Roskilde  Bispestols  Godser  paa  Rûgen 
og  Reinfeld  Klosters  Godser  i  Pommern,  siden  de  hâve  bemaegtiget  sig 
disse  Godser,  og  formaa  Hertugerne  til  at  lade  Striden  om  Godseme 
komme  til  mindelig  Forhandling  inden  Mikkeisdag  eller  6  Uger  der- 
efter   288 

1540.  14.  April  (Gent).  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Hertugdem- 
même  paa  den  ene  og  Nederlandene  paa  den  aoden  Side  om  For- 
lœngelse  paa  1  Aar  af  den  i  Brûssel  3.  Maj  1537  sluttede  Saarige  Stilstand.  291 

—  14.  April  (Gent).  Overenskomst  mellem  Dronning  Maria,  Regentinde 
i  Nederlandene,  med  Samtykke  af  Stsederne  Deventer,  Kampen  og 
Zwolles  Fuldmœgtige  paa  den  ene  og  de  danske  Afsendinge  paa  den 
anden  Side  om  Erstatning  til  Stœdeme  for  opbragte  Skibe  og  Gods. 
Biakt 301 

—  14.  April  (Gent).  Overenskomst  mellem  Dronning  Maria,  Regentinde 
i  Nederlandene,  og  de  danske  Gesandter  om  Afholdelsen  af  et  nyt 
Mede  i  Keln,  Lyneborg,  Hamborg,  Bremen  eller  Munster  for  at  for- 
handle  om  Fred  mellem  Kong  Christian  III  og  Kejseren,  Neder- 
landene, Pfalzgrev  Frederik  og  Christian  IVs  Detre.     Biakt 306 

—  1.  Nov.  (Kalmar).  Forbundstraktat  paa  evig  Tid  mellem  Danmark- 
Norge  og  Sverrig.  —  Ikke  ratificeret 307,  348 

—  1.  Nov.  (Kalmar).  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig  an- 
gaaende  Handelen  mellem  Rigerne,  Tolden,  Behandlingen  af  skib- 
brudne  Fartejer  og  Gods,  Tilbagegivelse  til  den  rette  Ejer  af  Skibe, 
som  vare  blevne  tagne  af  Fjender,  men  atter  tilbageerobrede,  og 
gensidig  Understettelse  under  Dyrtid.     Biakt 312 

—  1.  Nov.  (Kalmar).  Overenskomst  mellem  de  danske  og  svenske  Kom- 
missœrer  paa  Medet  i  Kalmar,  hvorved  Spergsmaalene  om  de  dan- 
ske Undersaatters  Forulempning  af  Kong  Gustav  I,  om  Gulland, 
om  de  svenske  Undersaatters  Gods  i  Oanmark,  om  Straf  for  Brud 
paa  Traktaten  og  Forandring  af  dennes  Bestemmelser  henvises  til 
Kongernes  personlige  Afgerelse  paa  deres  forestaaende  Sammen- 
komst.     Biakt 317 

—  1.  Nov.  (Kalmar).  De  danske  Kommissa;rers  Forpligtelsesbrev  an- 
gaaende  Betalingen  af  Kong  Gustav  I  af  Sverrigs  Tilgodehavende  hos 
den  danske  Konge  i  Nylese  6.  Marts  1541.     Biakt 321 

1541.  31.  Maj  (Regensburg).  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Kej- 
ser  Karl  V,  hvorved  den  i  Gent  14.  April  1540  sluttede  laarige  Stil- 
stand, der  udleb  3.  Maj  1541,  forlœnges  til  1.  Nov.  s.  A 327 

—  31.  Maj  (Regensburg).  Overenskomst  mellem  de  danske  Gesandter 
og  de  kejserlige  Kommissœrer  angaaende  Skadeserstatningen  til  de 
Overijsselske  og  Groningske  Stseder  for  opbragte  Skibe.     Biakt  ....  337 

—  14.  (el.  15.)  Sept.  (Paa  Grsensen  ved  Bromsebro).  Forbundstraktat 
paa  50  Aar  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig 341 

—  20.  Sept.  (Ronneby).  Biafsked  til  Forbundstraktaten  af  14.  (el.  15.) 
Sept,  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig.     Biakt 385 

—  23.  Sept.  (Paa  Grcensen  ved  Bremsebro).  Forbundstraktat  paa  50 
Aar  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig.  —  Ikke  ratificeret 401 

—  29.  Nov.  (Fontainebleau).  Defensiv  Alliancetraktat  mellem  Danmark- 
Norge  og  Frankrig 404 


Kronologisk  Fortegnelse.  671 

SIde 

1542.  5.  Febr.  (Segeberg).  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  111  og  Grev 
Anton  af  Oldenborg  om  gensidigt  Vensicab  og  om  Grevens  Tjeneste- 
forhold  tu  Kongen 414 

—  29.  Âug.  (Hamborg).  Traktat  mellem  Christian  III  som  Konge  af 
Danmark-Norge  og  Hertug  i  Slesvig  og  Holsten  paa  den  ene  og  de 
pommerske  Hertuger  Barnim  og  Filip  paa  den  anden  Side  an- 
gaaende  den  roskildske  Bispestols  Godser  paa  Rûgen  og  Reinfeld 
Klosters  Godser  i  Pommern.  —  Ikke  ratificeret 417 

—  9.  Nov.  (Lybœk).  iEgteskabstraktat  mellem  Hertug  Magnas  af  Mek- 
lenborg,  Biskop  af  Schwerin,    og  Prinsesse  Elisabeth.   Kong  Frede- 

rik  l's  Datter 422 

1543.  29.  Aug.  (Kiel).     Hertuginde  Elisabeths,   af  Hertug  Magnus  beknef-^' 
tede,  Arveafkald 426 

—  4.  Sept.  (Kiel).  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Hertugerne 
Barnim  og  Filip  af  Pommern  angaaende  Roskilde  Bispestols  Godser 
paa  Rûgen 427 

—  4.  Sept  (Kiel).  Traktat  mellem  Christian  III  som  Hertug  af  Holsten 
paa  egne  og  Brodres  Vegne  og  Hertugerne  af  Pommern  angaaende 
Reinfeld  Klosters  Godser  i  Pommern 436 

—  25.  Okt.  (Odense).  Deklaration  af  Jacob  Zitzewitz,  hvorved  han  i 
Anledning  af  den  i  Traktaten  af  4.  Sept.  1543  foretagne  Forandring, 
at  de  beslaglagte  Ydelser  af  Roskilde  Bispestols  Godser  paa  Rûgen, 
som  endnu  maatte  v«re  til  Stede  paa  0en,  skulle  tilfalde  Her- 
tugerne af  Pommern  i  Stedet  for,  som  aftalt  i  Kiel,  de  pommerske 
Stœder,  forpligter  sig  til  inden  Paaske  at  skaffe  Kong  Christian  III 
betryggende  Forsikring  om,  at  Hertugerne  af  Pommern  ville  holde 
ham  skadesles  for  de  Fordringer,  de  pommerske  Stœder  kunde  hâve 

til  ham  for  det  Tab,  de  derved  lide.     Biakt 435 

—  9.  Dec.  (Treptow).  Traktat  mellem  Christian  III,  Hertugerne  Hans 
og  Adolf  paa  egne  og  Broderen  Frederiks  Vegne  og  Hertug  Filip  af  * 
Pommern  paa  egne  og  Hertug  Barnim  af  Pommerns  Vegne  an- 
gaaende Restitutionen  af  Reinfeld  Klosters  Godser  i  Pommern  til 
Klosteret  og  Fastsœttelsen  af  de  Afgifter  og  Ydelser,  som  Hertugerne 
af  Pommern  hâve  Hœvd  paa  at  faa  af  disse  Godser.  —  Ikke  rati- 
ficeret    440 

—  9.  Dec.  (Treptow).  Deklaration  af  Hertug  Filip  af  Pommern  paa 
egne  og  Hertug  Barnims  Vegne  til  nsermere  Forklaring  af  Traktaten 

af  4.  Sept.  1543  angaaende  Reinfeld  Klosters  Gods.     Biakt 447 

—  9.  Dec.  (Treptow).  Deklaration  angaaende  Udvekslingen  af  Ratifika- 
tionerne  af  den  i  Treptow  samme  Dag  sluttede  Traktat.     Biakt  . . .  450 

1544.  23.  Maj  (Speier).  Freds-  og  Venskabstraktat  mellem  Kong  Chri- 
stian III  og  Hertugerne  Hans,  Adolf  og  Frederik  af  Slesvig  og  Hol- 
sten paa  den  ene  og  Kejser  Karl  V  paa  Nederlandenes  Vegne  paa  den 
anden  Side 450 

—  23.  Maj  (Speier).  Hemmelig  Deklaration,  hvorved  Kejser  Karl  V 
i  Anledning  af  det  i  Traktaten  af  samme  Dag  tagne  Forbehold  med 
Hensyn  til  Kong  Christian  ITs  og  hans  Detres  Rettigheder  og  For- 
dringer lover,   at  han   ikke  af  den  Grund  vil  paafere  Christian  III 

og  hans  Lande  nogen  Krig,  hverken  direkte  eller  indirekte.  Biakt.  470 


672  Kronologisk  Fortegnelse. 

SIdc 

1544.  23.  MaJ  (Speier).  Sépara tartikel  til  Traktaten  i  Speier  angaaende 
Âmnesti  for  de  Krlgsfolk,  der  havde  tjent  mod  deres  Fœdreland  . .  472 

—  26.  Juli  (Stade).  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  III  og  hans 
Bredre,  Hertugerne  Hans  og  Adolf«  paa  den  ene  og  Kapitel,  Prse- 
later«  Stœnder,  Adel,  Stseder  og  Landskab  i  iErkestiftet  Bremen  og 
Domkapitlet  i  Haml>org  paa  den  anden  Side  om  Udvœlgelsen  af 
Christian  III's  Broder  Hertug  Frederik  til  Koadjutor  og  tilkommende 
iErkebiskop  i  Bremen  Stift  efter  /Erkebiskop  Christoffers  l>0d  ....  473 

A.  Oet  af  Domkapitlerne  i  Bremen  og  Hamborg  samt  Prœlater, 
Stsender,  Adel,  Stseder  og  Landskab  i  iErkestiftet  Bremen 
udstedte  Valgbrev  for  Hertug  Frederik  som  tilkommende 
iErkebiskop  i  Bremen  Stift 477 

B.  Den  af  Kong  Christian  III  og  Hertugerne  Hans  og  Adolf  paa 
egne  og  Hertug  Frederiks  Vegne  til  Domkapitlerne  i  Bremen 
og  Hamborg  og  Stienderne  i  Bremen  Stift  udstedte  Vaig- 
kapitulation 482 

—  9.  Aug.  (Rensborg).  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Her- 
tugerne Hans  og  Adolf  angaaende  Delingen  af  Hertugdemmeme  Sles- 

vig  og  Holsten  med  Stormarn 488 

—  10.  Aug.  (Rensborg).  Hertug  Frederiks  Afkald  paa  sin  Del  af  Fyr- 
stendemmerne   under  Forudsietning  af,   at  han  bliver  iErkebiskop 

af  Bremen.     Biakt 497 

—  10.  Aug.  (Rensborg).  Kong  Christian  III's  og  Hertugerne  Hans  og 
Adolfs  Forpligtelsesbrev  til  Hertug  Frederik  om  at  ville  hjœlpe  ham 
til  Bremen  Stift  eller  i  Tilfaelde  af,  at  han  ikke  opnaar  det,  lade 
ham  faa  den  ham  tilkommende  Part  af  Hertugdemmeme.     Biakt. .   498 

—  16.  Aug.  (Gottorp).  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  III  og 
Hertugerne  Hans  og  Adolf  om  Delingen  af  deres  Faders  Klenodier, 
iEdelstene  og  Boskab  samt  om,    at  de   hâve  ladet  den  blaa  Saphir 

og  0en  Helgoland  vcere  udenfor  Delingen  indtil  videre.     Biakt  ....    495 

1545.  Forelobig  Heces,  mseglet  af  Kong  Christian  111,  mellem  Gesandter 
fra  Bj'erne  Lybœk,  Hamborg,  Rostock,  Stralsund,  Wlsmar,  Lyne- 
borg,  Deventer,  Zwolle  og  Kampen  og  Borgerne  i  Bergen.    Tillseg..    650 

1546.  8.  Marts  (Hannover).  Traktat  paa  4  Aar  mellem  Kong  Christian  III 
og  KurfjTsterne  af  Koln  og  Sachsen,  .Erkebiskoppen  af  Bremen  og 
Verden,  Biskoppen  af  Munster,  Osnabrûck  og  Minden,  Landgreven 
af  Hessen,  Greverne  af  Tecklenburg,  Oldenborg  og  Bentheim  og 
Byerne  Bremen,  Goslar,  Brunsvig,  Magdeburg,  Hildesheim,  Hanno- 
ver og  Minden  angaaende  faelles  Foranstaltninger  til  Forhindring  og 
Beksempelse  af  de  stadige  Forsamiinger  og  Omstrejfninger  af  herre- 

og  tjenestelose  Krigsfolk 500 

—  14.  Juli  (Sonderborg).  Forlig  mellem  Kong  Christian  IH  og  Her- 
tugerne Hans  og  Adolf  paa  den  ene  og  Kong  Christian  11  paa  den 
anden  Side,  hvorved  sidstnœvnte  for  sig  og  Arvinger  frasiger  sig  aile 
Fordringer  paa  Rigerne  Danmark,  Norge  og  Sverrig  og  Hertugdem- 
meme Slesvig,  Holsten,  Stormarn  og  Ditmarsken 513 

1548.  5.  Jan.  (Haderslev)  Aabent  Brev,  hvorved  Hertugerne  Hans  og 
Adolf  forpligtc  sig  til  med  det  forstc  at  enes  med  Kong  Christian  III 
om  deres  Hroder  Hertug  Frederiks  Affindelse  for  hans  Fjerdedel  af 


Kronologisk  Fortegnelse.  673 

SIde 

Hertugdemmerne  og  til  som  Medformyndere  at  serge  for,  at  der  ikke 
rejses  nogen  Bebrejdelse  mod  Kongen  eller  hans  Arvinger  for  Ud- 
sœttelsen  af  denne  Affindelse 624 

1548.  7.  Marts  (Holding).  iEgteskabstraktat  mellem  Hertug  August  af 
Sachsen  og  Kong  Christian  IIl's  Datter,  Prinsesse  Anna 526 

—  12.  Okt.  (Torgau).  Hertuginde  Annas,  af  Hertug  August  bekrœftede, 
Arveafkald.     Biakt '. 531 

1549.  23.  Maj  (Kebenhavn).  Kong  Christian  IIPs  Afsked  til  Hansestœdeme 
med  disses  Svar  derpaa.    Tillœg 656 

—  16.  Dec.  (Assens).  Aabent  Brev,  hvorved  Hertug  Frederik,  Koa^Ju- 
tor  i  Slesvig  Stift,  giver  Afkald  paa  sin  Arvedel  af  Hertugdemmerne 
Slesvig  og  Holsten  til  Fordel  for  sine  Bredre,  Kong  Christian  HI  og 
Hertugeme  Hans  og  Adolf,  for  deres  og  deres  mandlige  Livsarvingers 
Levetid  og  forpligter  sig  til  at  afstaa  Slesvig  Stift  og  den  ham  til- 
kommende  Pension,  saasnart  han  bliver  forserget  med  et  andet 
Stift 535 

—  16.  Dec.  (Assens).  Hertug  Frederiks  Afkaldsbrev  til  Kong  Chri- 
stian III  af  Danmark  som  Lensherre  over  Hertngdemmet  Sles- 
vig     539 

—  16.  Dec.  (Assens).  Hertug  Frederiks  Afkaldsbrev  til  Kejser  Karl  V 
som  Lensherre  over  Hertngdemmet  Holsten 541 

—  16.  Dec.  (Assens).  Aabent  Brev,  hvorved  Hertug  Frederik  léser  Ind- 
byggerne  i  Slesvig,  Holsten  og  Stormarn  fra  deres  Troskabsed  til 
ham 544 

—  16.  Dec.  (Assens).  Kong  Christian  lII's  og  Hertugeme  Hans  og 
Adolfs  Forskrivning  til  Hertug  Frederik,  Koadjutor  i  Slesvig  Stift, 
paa  en  aarlig  Pension  af  9900  Mk.  lybsk,  indtil  han  kan  blive  for- 
serget  med  et  andet  Stift 546 

—  16.  Dec.  (Assens).  Aabent  Brev,  hvorved  Kong  Christian  III  og  Her- 
tugeme Hans  og  Adolf  forpligte  sig  til  at  staa  sammen  lige  overfor 
mulige  Fordringer,  som  maatte  vœre  i  Strid  med  Hertug  Frederiks 
Afkald  paa  hans  Del  af  Hertugdemmerne,  og  til  hver  at  betale  en 
Tredjedel  af  den  ham  lovede  Pension 548 

1551.  28.  Aug.  (Schwan).  Overenskomst,  mœglet  af  Hertug  Johan  Al- 
brecht  I  af  Meklenborg,  mellem  Hertuginde  Elisabeth,  Enke  efter 
Hertug  Magnus,  Biskop  af  Schwerin,  og  Hertug  Henrik  af  Meklen- 
borg  angaaende  det  Hertuginden  tilkommende  Livgeding 553 

1552.  24.  Febr.  (Keln).  Aabent  Brev,  hvorved  Hertug  Frederik,  Biskop  af 
Hildesheim,  erklserer,  at  den  Pension,  som  Kong  Christian  III  af 
Hensyn  til  den  ringe  Indkomst  af  Hildesheim  Stift  har  lovet  frem- 
deles  at  betale  ham,  skal  hère  op,  saasnart  han  kan  faa  en  pas- 
sende  Underholdning  af  Hildesheim  eller  et  andet  Stift.    Biakt 550 

—  15.  og  16.  Juli  (Kbhvn.).  Afsked,  givet  Hansestœdernes,  Byen  Ber- 
gens  og  de  danske  Stseders  Afsendinge  af  Kong  Christian  III.  Tii- 
laeg 657 

1553.  3.  Febr.  (Schwerin).  Hertug  Johan  Albrechts  Deklaration  angaaende 
Antagelsen  af  Hertug  Johan  Frederik  den  seldre  af  Sachsens  Mœg- 
ling,  eventuelt  Voldgiftskendelse,  i  Striden  om  Enkehertuginde  Eli- 
sabeths  Livgeding 561 

43 


674  KroDologisk  Fortegnelse. 

Side 

1553.  25.  Okt.  (Holding).  Kong  Christian  III's  Afslced  angaaende  forskel- 
lige  Stridigheder  mellem  Lybœkkerne  og  Indbyggeme  paa  Bom- 
holm,    TiUœg 570 

1554.  22.  Sept.  (Odense).  Afsked,  givet  de  danske  Stœder,  angaaende  deres 
Forhold  til  Hansestœderne.    Tillseg 661 

—  23.  Sept.  (Odense).  Afsked,  givet  Borgerne  i  Bergen,  angaaende  deres 
Forhold  til  Hansestœderne.    Tillteg 662 

1555.  11.  April  (Nyborg).  Aabent  Brev,  hvorved  Hertug  Frederik,  Biskop 
af  Hildesheim,  erklœrer,  at  den  Pension,  som  hans  Bredre,  Kong 
Christian  III  og  Hertugeme  Hans  og  Adolf,  hâve  lovet  at  betale 
ham  i  endnu  3  Aar,  skal  ophere,  saasnart  han  faar  en  bedre  Under- 
holdning.     Biakt 551 

—  6.  Juni  (Bostock).  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  III  og 
Hertugeme  Hans  og  Adolf  paa  deres  Sesters,  Enkehertuginde  Eli- 
sabeth af  Meklenborgs  Vegne  paa  den  ene  og  Hertugeme  Johan 
Albrecht  og  Ulrik  af  Meklenborg  paa  den  anden  Side  om  Henvis- 
ning  af  Striden  angaaende  Enkehertuginde  Elisabeths  Livgeding  til 
Hertugeme  Johan  Frederik  og  Johan  Vilhelm  af  Sachsens  minde- 
lige  eller  retslige  Afgerelse.  —  Ikke  ratificeret 563 

—  10.  Sept.  (Bornholm).  Beces  mellem  Danmark  og  Lybœk  angaaende 
den  Erstatning,  som  Lybœk  til  nsestkommende  Paaske  i  Henhold 
til  de  kgl.  og  lybske  Kommissserers  Afgorelse  skal  betale  til  de 
bornholmske  Undersaatter,  og  angaaende  den  gejstlige  Jurisdiktion.  565 

—  12.  Nov.  (Kbhvn.).  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Hertug 
Hans  paa  deres  Sester,  Enkehertuginde  Elisabeth  af  Meklenborgs 
Vegne  paa  den  ene  og  Hertug  Johan  Albrecht  af  Meklenborg  paa 
den  anden  Side  angaaende  Enkehertuginde  Elisabeths  Livgeding. . .  576 

1556.  16.  Febr.  (Kbhvn.).  iEgteskabstraktat  mellem  Hertug  Ulrik  af  Mek- 
lenborg, Biskop  af  Schwerin,  og  Kong  Frederik  Ts  Datter  Elisa- 
beth, Enke  efter  Hertug  Magnus  af  Meklenborg 581 

—  17.  Febr.  (Kblivn.).  Hertuginde  Elisabeths,  af  Hertug  Ulrik  be- 
kraeftede,  Arveafkald.     Biakt 588 

1559.  29.  April  (Nortorf).  Traktat  mellem  Kong  Frederik  II  og  Her- 
tugeme Hans  og  Adolf  angaaende  Toget  mod  Ditmarskerne 590 

—  19.  og  20.  Juni  (Heide).  Traktat  mellem  Kong  Frederik  II  og  Her- 
tugeme Hans  og  Adolf  paa  den  ene  og  Ditmarskerne  paa  den  anden 
Side  angaaende  Ditmarskens  Underkastelse. 

A.  19.  Juni.  Den  af  Kong  Frederik  II  og  Hertugeme  Hans  og 
Adolf  til  Ditmarskerne  udgivne  Bevers,  konfirmeret  5.  April 
1560  af  Kejscr  Ferdinand  1 596 

B.  20.  Juni.     Den  af  Ditmarskerne  udstedte  Kapitulation 601 

—  29.  Aug.  (Kbhvn.).  Kong  Frederik  II's  Forpligtelsesbrev  til  Hertug 
Magnus  om  at  ville  lade  ham  faa  den  ham  tilkommende  Arvedel 
af  Hertugdemmerne,  saafremt  det  ikke  lykkes  at  skaffe  ham  0sel 
Stift  eller  et  andet  Stift 607 

—  31.  Aug.  (Kbhvn.).  Det  af  Hertug  Magnus  udstedte  betingede  Arve- 
afkald     605 

—  26.  Sept.  (Nyborg).  Traktat  mellem  Kong  Frederik  II  og  Christoffer 
v.  Mûnchhausen  paa  hans  Broder  Biskop  Johan  af  0sel  og  Kurlands 


Kronologisk  Fortegnelse.  675 

Slde 

og  Kapitlets  og  Stœndernes  Vegne,  hvorved  Kongen  mod  at  tage 
Stiftet  0sel  og  Wieck  i  sin  Beskyttelse  faar  Ret  til  at  udnsevne 
Biskoppen,  saa  ofte  Stiftet  biiver  ledigt 612 

1559.  26.  Sept.  (Nyborg).  TrakUt  mellem  Kong  Frederik  II  og  Biskop 
Johan  af  0sel  og  Kurland,  hvorved  sidstnsevnte  lover  straks  at  af- 
staa  Stiftet  0sel  og  Wieck  med  Fœstningen  Amsborg  til  Hertug 
Magnus  mod  et  Vederlag  af  30,000  Dlr 616 

—  10.  Dec.  (Nyborg).   Hertug  Magnus's  endelige  Afkald  paa  hans  Arve- 
part  af  Fyrstendemmerne 620 

1560.  22.  Juli  (Odense).  Afsked,  givet  Byen  Amsterdams  Gesandt,  an- 
gaaende  Amsterdams  Ret  til  Handel  i  Norge.    Tillœg 663 

—  25.  Juli  (Odense).    Traktat   mellem  Kong  Frederik  II  af  Danmark- 
Norge  og  Hansestœderne  angaaende  Stsedernes  Handel  i  Danmark 

og  Norge  og  de  Danskes  og  Norskes  Handel  i  Hansestœdeme 627 

—  25.   Juli    (Odense).      Kong    Frederik    II's    Konfirmation   af    Hanse- 
stœdernes  Privilégier  i  Danmark  og  Norge.    Biakt 647 

1561.  4.  Maj  (Kbhvn.).  Hertug  Magnus*s  Forplîgtelsesbrev  til  Kong  Fre- 
derik Il  angaaende  Styrelsen  af  0sel  Stift.     Biakt 622 


43* 


FORTEGNELSE 

over 

DE  AFTRYKTE  AKTSTYKKER, 

ORDNET   EFTER   LANDENE. 

Traktatêrne  vedrerende  det  danske  Kongehus,  Hertugdemmeme  Slesvig  og  HoLsten 
og  Ditmarsken  ère  stillede  forrest;  derefter  felge  de  fremmede  Magter,  ordnede  alfa- 
betiik»  ■  Traktater,  afsluttede  paa  en  Gang  med  flere  Fsmter  og  Staeder  i  Tyskland, 

ère  opferte  under  Tyskland. 


Det  danske  Kongehus. 

iEgteskabstraktater  og  Arveafkald. 

sue 

1525.  25.  Juni.  iEgteskabsoverenskomst  mellem  Hertug  Christian  (III) 
og  Prinsesse  Dorothea,  Hertug  Magnus  af  Sachsen  •  Lauenborgs 
Datter 35 

1526.  12.  Febr.    iEgteskabstraktat  mellem    Hertug  Albrecht  af  Preussen 

og  Kong  Frederik  l's  Datter,  Prinsesse  Dorothea 52 

—  18.  Febr.     Kong  Frederik  l's  Deklaration  om  Nedsiettelsen  af  Prin- 
sesse Dorotheas  Medgift  til   10,000  Gylden.     Biakt 59 

—  6.  Juli.    Hertuginde  Dorotheas,  af  Hertug  Albrecht  bekrseftede,  Arve- 
afkald.    Biakt 60 

1542.  9.  Nov.  iEgteskabstraktat  mellem  Hertug  Magnus  af  Meklenborg, 
Biskop  af  Schwerin,  og  Prinsesse  Elisabeth,  Kong  Frederik  l's  Datter.  422 

1543.  29.  Aug.  Hertuginde  Elisabeths,  af  Hertug  Magnus  bekraeftede,  Arve- 
afkald.    Biakt 426 

1546.  14.  Juli.  Forlig  mellem  Kong  Christian  III  og  Hertugerne  Hans  og 
Adolf  paa  den  ene  og  Kong  Christian  II  paa  den  anden  Side, 
hvorved  sidstnsevnte  for  sig  og  Arvinger  frasiger  sig  aile  Fordringer 
paa  Higerne  Danmark,  Norge  og  Sverrig  og  Hertugdemmerne  Sles- 
vig, Holsten,  Stormarn  og  Ditmarsken 513 

1548.     7.  Marts.     iEgteskabstraktat  mellem   Hertug  August  af  Sachsen  og 

Kong  Christian  11  l's  Datter,  Prinsesse  Anna    526 

—  12.  Okt     Hertuginde  Annas,    af  Hertug  August  bekrseftede,    Arve- 
afkald.    Biakt 531 

1556.  16.  Febr.  iEgteskabstraktat  mellem  Hertug  Ulrik  af  Meklenborg, 
Biskop  af  Schwerin,  og  Kong  Frederik  l's  Datter  Elisabeth,  Enke 
efter  Hertug  Magnus  a,f  Meklenborg 581 


Fortegnelse,  ordnet  efler  Landene.  677 

SIde 

1556.    17.  Febr.    Hertuginde  Elisabeths,  af  Hertug  Ulrik  bekrœftede,  Arve> 

afkald.     Biakt 588 

HertuKdemmeme  Sleavlg  og  Holsten. 

1533.    5.  Dec.  Unionstraktat  mellem  Danmark  og  Hertugdemmerne,  dansk 

og  tysk  Tekst 150 

1544.  9.  Aug.  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Hertugeme  Hans  og 
Adolf  angaaende  Delingen  af  Hertugdemmeme  Slesvig  og  Holsten  med 
Stormarn 488 

—  10.  Aug.  Hertug  Frederiks  Afkald  paa  sin  Del  af  Fyrstendommerne 
under  Fonidsœtnîng  af,  at  han  bliver  iErkebiskop  af  Bremen.  Bi- 
akt    497 

—  10.  Aug.  Kong  Christian  IITs  og  Hertugerne  Hans  og  Adolfs  For- 
pligtelsesbrev  til  Hertug  Frederik  om  at  ville  Ixjselpe  ham  til  Bre- 
men Stift  eller  i  Tilfielde  af,  at  han  ikke  opnaar  det,  lade  ham  faa 
den  ham  tilkommende  Part  af  Hertugdommeme.     Biakt 498 

—  16.  Aug.  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  III  og  Hertugerne 
Hans  og  Adolf  om  Delingen  af  deres  Faders  Klenodier,  ^delstene 
og  Boskab  samt  om,  at  de  bave  ladet  den  blaa  Saphir  og  0en 
Helgoland  v«re  udenfor  Delingen  indtil  videre.     Biakt 495 

1548.  5.  Jan.  Aabent  Brev,  hvorved  Hertugeme  Hans  og  Adolf  forpligte 
sig  til  med  det  ferste  at  eues  med  Kong  Christian  III  om  deres 
Broder  Hertug  Frederiks  Affindelse  for  hans  Fjerdedel  af  Hertug- 
dommerne  og  til  som  Medformyndere  at  serge  for,  at  der  ikke  rej- 
ses  nogen  Bebrejdelse  mod  Kongen  eller  bans  Arvinger  for  Udsœt- 
telsen  af  denne  AfQndelse   524 

1549.  16.  Dec.  Aabent  Brev,  hvorved  Hertug  Frederik,  Koadjutor  i  Sles- 
vig Stift,  giver  Afkald  paa  sin  Arvedel  af  Hertugdemmeme  Slesvig 
og  Holsten  til  Fordel  for  sine  Bredre,  Kong  Christian  III  og  Her- 
tugeme Hans  og  Adolf,  for  deres  og  deres  mandiige  Livsarvingers 
Levetid  og  forpligter  sig  til  at  afstaa  Slesvig  Stift  og  den  ham  til- 
kommende Pension,  saasnart  han  bliver  forserget  med  et  andet 
Stift 535 

—  16.  Dec.  Hertug  Frederiks  Afkaldsbrev  til  Kong  Christian  III  af  Dan- 
mark som  Lensherre  over  Hertugdemmet  Slesvig 539 

—  16.  Dec.  Hertug  Frederiks  Afkaldsbrev  til  Kejser  Karl  V  som  Lens- 
herre over  Hertugdemmet  Holsten 541 

—  16.  Dec.     Aabent  Brev,  hvorved  Hertug  Frederik  léser  Indbyggerne 

i  Slesvig,  Holsten  og  Stormarn  fra  deres  Troskabsed  til  ham    544 

—  16.  Dec.  Kong  Christian  III's  og  Hertugerne  Hans  og  Adolfs  For- 
skrivning  til  Hertug  Frederik,  Koadjutor  i  Slesvig  Stift,  paa  en  aar- 
lig  Pension  af  9900  Mk.  lybsk,   indtil   han  kan  bllve  forserget  med 

et  andet  Stift 546 

—  16.  Dec.  Aabent  Brev,  hvorved  Kong  Christian  III  og  Hertugerne 
Hans  og  Adolf  forpligte  sig  til  at  staa  sammen  lige  overfor  mulige 
Fordiinger,  som  maatte  vœre  i  Strid  med  Hertug  Frederiks  Afkald 
paa  hans  Del  af  Hertugdemmerne,  og  til  hver  at  betale  en  Tredje- 

del  af  den  ham  lovede  Pension 548 


678  Fortegnelse,  ordnet  efter  Landene. 

SIdc 

1552.  24.  Febr.  Aabent  Brev,  hvorved  Hertug  Frederik,  Biskop  af  Hil- 
desheim,  erkiœrer,  at  den  Pension,  som  Kong  Christian  III  af  Hen- 
syn  til  den  ringe  Indkomst  af  Hildesheim  Stift  har  lovet  fremdeles 
at  betale  ham,  skal  hère  op,  saasnart  han  kan  faa  en  passende 
Underholdning  af  Hildesheim  eller  et  andet  Stift.     Biakt 550 

1555.  11.  April.  Aabent  Brev,  hvorved  Hertug  Frederik,  Biskop  af  Hil- 
desheim, erklœrer,  at  den  Pension,  som  hans  Bredre,  Kong  Chri- 
stian III  og  Hertugerne  Hans  og  Adolf,  hâve  lovet  at  betale  ham  i 
endnu  3  Aar,  skal  ophere,  saasnart  han  faar  en  bedre  Underhold- 
ning.    Biakt 551 

1559.  29.  Aug.  Kong  Frederik  ITs  Forpligtelsesbrev  til  Hertug  Magnus 
om  at  ville  lade  ham  faa  den  ham  tilkommende  Arvedel  af  Hertug- 
demmerne,  saafremt  det  ikke  lykkes  at  skaffe  ham  0sel  Stift  eller 
et  andet  Stift 607 

—  31.  Aug.     Det  af  Hertug  Magnus  udstedte  betingede  Arveafkald  . . .  605 

—  10.  Dec.  Hertug  Magnus's  endelige  Afkald  paa  hans  Arvepart  af 
Fyrstendemmerne 620 

Ditmar^ken. 

1523.  30.  Marts.  Forbundstraktat  mellem  Hertugerne  Frederik  og  Chri- 
stian af  Slesvig  og  Holsten  og  Ditmarskerne 11 

1559.   29.  April.    Traktat  mellem   Kong   Frederik  II  og  Hertugerne  Hans 

og  Adolf  angaaende  Toget  mod  Ditmarskerne . . . . , 590 

—  19.  og  20.  Juni.  Traktat  mellem  Kong  Frederik  II  og  Hertugerne 
Hans  og  Adolf  paa  den  ene  og  Ditmarskerne  paa  den  anden  Side 
angaaende  Ditmarskens  Underkastelse. 

A.  19.  Juni.  Den  af  Kong  Frederik  II  og  Hertugerne  Hans  og 
Adolf  til  Ditmarskerne  udgivne  Revers,  konfirmeret  5.  April 
1560  af  Kejser  Ferdinand  I 596 

B.  20.  Juni.     Den  af  Ditmarskerne  udstedte  Kapitulation 601 

Brandenborg. 

1529.    25.  April.     Forlig  mellem   Kong  Frederik  1   og  Kurfyrst  Joachim  I 

af  Brandenborg 81 

iCrkebispedemmet  Bremen. 

1536.    26.  Jan.    Forligs-  og  Forbundstraktat  mellem  Kong  Christian  III  og 

i£rkebiskop  Christoffer  af  Bremen 210 

1544.  26.  Juli.  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  111  og  hans  Bredre, 
Hertugerne  Hans  og  Adolf,  paa  den  ene  og  Kapitel,  Praelater,  Stœn- 
der,  Adel,  Stseder  og  Landskab  i  ^lirkestiftet  Bremen  og  Domkapitlet 
i  Hamborg  paa  den  anden  Side  om  Udvîelgelsen  af  Christian  lITs 
Broder  Hertug  Frederik  til  Koadjutor  og  tilkommende  ilirkebiskop 

i  Bremen  Stift  efter  itrkebiskop  Christoffers  Ded 473 

A.  Det  af  Domkapitlerne  i  Bremen  og  Hamborg  samt  Praelater, 
Stœnder,  Adel,  St^eder  og  Landskab  i  ^rkestiftet  Bremen  ud- 


Fortegnelse,  ordnet  efter  Landene.  679 

SIde 

stedte  Valgbrev  for  Hertag  Frederik  som  tilkommende  iErke- 

biskop  i  Bremcn  Stift 477 

B.  Den  af  Kong  Christian  III  og  Hertugerne  Hans  og  Adolf  paa 
egne  og  Hertug  Frederiks  Vegne  til  Domkapitlerne  i  Bremen 
og  Hamborg  og  Stœnderne  i  Bremen  Stift  udstedte  Valg- 
kapitulation 482 

Bninsvig-Lyneborg. 

1531.  11.  April  og  26.  Maj.  Overenskomst  paa  4  Aar  mellem  Kong  Fre- 
derik I  og  Hertug  Otto  af  Brunsvig-Lyneborg  om  gensidigt  Venskab 
og  Hjœlp  og  Hertugens  Tjenesteforliold  til  Kongen. 

A.  11.  April.     Den  af  Hertug  Otto  udstedte  Forskrivning 95 

B.  26.  Maj.     Den  af  Frederik  1  udstedte  Forskrivning   97 

—  19.  og  25.  Maj.     Forbundstraktat  paa   10  Aar  mellem  Kong  Frede- 
rik I  og  Hertug  Ernst  af  Brunsvig-Lyneborg 98 

A.  19.  Maj.     Den  af  Hertug  Ernst  udstedte  Foi*skrivning 100 

B.  25.  Maj.     Den  af  Frederik  I  udstedte  Forskrivning 102 

1536.  3.  Okt.  Kong  Christian  Ills  Reversai  om  ikke  at  ville  krœve  den 
i  Traktaten  af  5.  Okt.  1536  fastsatte  Hjaelp  af  Hertugerne  Ernst  og 
Frans  af  Brunsvig-Lyneborg.     Biakt 246 

—  20.  Dec.     Forbundstraktat   paa  13  Aar   mellem   Kong  Christian  III 

og  Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Brunsvig-Lyneborg 251 

Prankiig. 

1541.     29.  Nov.  Defensiv  Alliancetraktat  mellem  Danmark-Norge  og  Frank- 

rig 404 

Qeldern. 

1536.    19.  Juli.     Forbundstraktat    paa  7   Aar  mellem   Kong  Christian   III 

og  Hertug  Karl  af  Geldern.  —  Ikke  ratificeret 224 

Hamborg. 

1525.  14.  Marts.  Overenskomst  mellem  Kong  Frederik  I  og  Byerne  Ly- 
baek  og  Hamborg  angaaende  Indretningen  og  Brugen  af  en  Skibs- 
fartskanal  fra  Trave  til  Elben 27 


Hansestasderne 

(Jvfr.  Hamborg,  Lybfek,  Rostock,  Wismar). 

1545.  Forelebig  Reces,  mseglet  af  Kong  Christian  III  mellem  Gesandter 
fra  Byerne  Lybœk,  Hamborg,  Rostock.  Stralsund,  Wismar,  Lyneborg, 
Deventer,  ZwoUe  og  Kampen  og  Borgerne  i  Bergen.     Tillseg 650 

1549.   23.  Maj.     Kong  Christian  IIl's  Afsked  til  Hansestœderne  med  disses 

Svar  derpaa.    Tillœg 656 


680  Fortegnelse,  ordnet  efter  Landene. 

SIde 
1552.    15.  og  16.  Juli.     Afsked,  givet  Hansestœdernes,  Byen  Bergens  og  de 

.  danske  Stœders  Afsendinge  af  Kong  Christian  III.    Tillieg 657 

1554.    22.  Sept.  Afsked,  givet  de  danske  Stœder,  angaaende  deres  Forhold 

til  Hansestsederne.    Tillœg 661 

—  23.  Sept.   Afsked,  givet  Borgerne  i  Bergen,  angaaende  deres  Forhold 

til  Hansestsederne.    Tillseg 662 

1560.  25.  Juli.  Traktat  mellem  Kong  Frederik  II  af  Danmark-Norge  og 
Hansestsederne  angaaende  Stsedernes  Handel  i  Danmark  og  Norge 
og  de  Danskes  og  Norskes  Handel  i  Hansestsederne 627 

—  25.  Juli.  Kong  Frederik  ITs  Konfirmation  af  Hansestœdernes  Privi- 
légier i  Danmark  og  Norge.     Biakt 647 

Hessen. 

1528.    4.  April.    Forbundstraktat  mellem  Kong  Frederik  I  og  Landgrev  Filip 

af  Hessen 68 

—  4.  April.  Overenskomst  mellem  Kong  Frederik  I  og  Landgrev  Filip 
af  Hessen  angaaende  et  mod  Kurfyrst  Joachim  af  Brandenborg 
planlagt  Angreb  af  Frederik  I,  Hertugeme  af  Pommern  og  Lyne- 
borg,  Byen  Magdeborg  og  Kurfyrsten  af  Sachsen 71 

—  Omtr.  19.  Okt.  Forbundstraktat  paa  6  Aar  mellem  Kong  Frede- 
rik I  og  Landgrev  Filip  af  Hessen 78 

1530.    13.  April.    TrakUt   mellem    Kong  Frederik  I  og  Landgrev  Filip  af 

Hessen  angaaende  Hertug  Ulrich  af  Wûrtembergs  Restitution 84 

—  13.  April.  Landgrev  Filip  af  Hessens  Deklaration  om,  at  Kong  Fre- 
derik I  maa  undlade  at  sende  de  i  Traktaten  nœvnte  1000  Knsegte.     87 

1534.  22.  Febr.  Overenskomst  mellem  Hertug  Christian  af  Slesvig  og 
Holsten  og  Landgrev  Filip  af  Hessen,  hvorved  Hertugen  lover  at 
bidrage  12,000  Gylden  til  Hertug  Ulrich  af  Wûrtembergs  Restitu- 
tion      195 

Kejseren 

se  Nederlandene. 

Lybœk. 

1523.  5.  Febr.  Forbundstraktat  mellem  Hertug  Frederik  af  Slesvig  og 
Holsten  og  Byen  Lybœk  mod  Kong  Christian  II   1 

1524.  2.  Sept.  Kong  Frederik  l's  aabne  Brev  til  Lybœk  paa  400  Gylden 
aarlig  af  Gullands  Indkomst  og  Het  til  Deltagelse  i  Valget  af  en  ny 
Lensmand  efter  Seren  Norby.     Biakt 24 

1525.  14.  Marts.  Overenskomst  mellem  Kong  Frederik  1  og  Byerne  Ly- 
bœk og  Hamborg  angaaende  Indretningen  og  Brugen  af  en  Skibs- 
fartskanal  fra  Trave  til  Elben 27 

—  17.  Marts.  Reces  mellem  Kong  Frederik  1  og  Lybœk  angaaende 
Overdragelsen  til  sidstnœvnte  af  et  Slot  med  tilherende  Len  i  Dan- 
mark paa  et  vist  Aaremaal \  . .' 32 

—  19.  Juli.  Reces  mellem  Kong  Frederik  1  og  Byen  Lybœk  angaaende 
Gulland  og  Bornholm 37 


N 


Fortegnelse,  ordnet  efter  Landene.  681 

Slde 

1525.  18.  Sept.  Revers  af  Borgemestre  og  Raad  i  Lybsk  til  Kong  Fre- 
derik  I  ved  Overtagelsen  af  Hammershus  Slot  med  Bomholm 41 

1526.  26.  Jan.  Artikier,  vedtagne  i  Kiel,  til  nœrmere  Forkiaring  af  Re- 
cessen  19.  Juli  1525 49 

—  5.  Aug.  Reces  mellem  Kong  Frederik  I  og  Lybœk,  hvorefter  sidst- 
nœvnte  skal  beholde  Bornholm  i  50  Aar 62 

—  5.  Aug.  Reces  mellem  Kong  Frederik  I  og  Lybsek  angaaende  lyb- 
ske  Borgeres  Fordringer  paa  Gœld  og  tilbageholdte  Renter  og  Af- 
gifter  i  Hertugdemmerne 66 

1532.  2.  MaJ.  Traktat  paa  10  Aar  mellem  Kong  Frederik  I  og  det  dan- 
ske  Rigsraad  paa  den  ene  og  Lybœk  paa  den  anden  Side  angaaende 
fœlles  Optrœden  mod  Hollœndeme,  Behandlingen  af  Stapelgods  i 
Sundet,  gensidig  Hjœlp  mod  Kong  Christian  I!  og  Bilseggelse  af  ind- 
byrdes  Stridigheder.  —  Ikke  ratificeret 112 

—  26.  Juli.  Kong  Frederik  Ts  Deklaration  om,  at  Lybaek  i  de  nteste 
10  Aar  maa  indtage  hvilke  af  de  vendiske  Stœder,  den  vil,  i  Trak- 
taten  af  2.  Maj  1532.     Biakt 121 

—  26.  Juli.  Kong  Frederik  Vs  Deklaration  om,  at  han  ved  den  frem- 
tidige  Forhandling  med  HoUœnderne  om  deres  Sejlads  paa  0ster- 
seen  vil  faa  dette  Spergsmaal  ordnet  paa  en  for  hans  Riger  og 
Lybœk  antagelig  Maade.     Biakt 122 

1534.  18.  Nov.  Fredstraktat  mellem  Hertug  Christian  paa  Hertugdem- 
même  SIesvig  og  Holstens  Vegne  og  Byen  Lybsek  med  dens  For- 
bundsfœller 202 

1536.  14.  Febr.  Fredstraktat  mellem  Kong  Christian  III  af  Danmark- 
Norge  paa  den  ene,  Lybœk  og  eventuelt  Stralsund,  Rostock  og  Wis- 
mar  paa  den  anden  Side 213 

1553.  25.  Okt.  Kong  Christian  IH's  Afsked  angaaende  forskellige  Stridig- 
heder mellem  Lybskkeme  og  Indbyggerne  paa  Bomholm.    Tillœg.  570 

1555.  10.  Sept.  Reces  mellem  Danmark  og  Lybaek  angaaende  den  Erstat- 
ning.  som  Lybœk  til  nsestkommende  Paaske  i  Henhold  til  de  kgl. 
og  lybske  Konimissœrers  Afgerelse  skal  betale  til  de  bomholmske 
Undersaatter,  og  angaaende  den  gejstlige  Jurisdiktion 565 

Mekienborg. 

1536.  29.  Juli.  Forlig  mellem  Kong  Christian  III  paa  den  ene,  Hertug 
Albrecht    af   Meklenborg,    Grev    Christoffer  af  Oldenborg  og  deres 

Tilhiengere  i  Kebenhavn  paa  den  anden  Side 229 

—  29.  Juli.  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  III  og  Hertug  Al- 
brecht af  Meklenborg  om  Henvisning  af  de  endnu  mellem  dem 
vœrende  Stridigheder  til  en  kompromissarisk  Kendelse  af  Landgrev 
Filip  af  Hessen  paa  Kongens  og  i£rkebiskop  Albrecht  af  Mainz  paa 
Hertugens  Vegne 236 

1542.  9.  Nov.  iEgteskabstraktat  mellem  Hertug  Magnus  af  Meklenborg, 
Biskop  af  Schwerin,  og  Prinsesse  Elisabeth,  Kong  Frederik  Va 
Datter 422 

1543.  29.  Aug.  Hertuginde  Elisabeths,  af  Hertug  Magnus  bekrseftede, 
Arveafkald.     Biakt 426 


682  Fortegnelse,  ordnet  efter  Landene. 

Side 

1551.  28.  Aug.  Overenskomst,  mœglet  af  Hertug  Johan  Albrecht  I  af 
Meklenborg,  mellem  Hertuginde  Elisabeth,  Enke  efter  Hertug  Mag- 
nus,  Biskop  af  Schwerin,  og  Hertug  Henrik  af  Meklenborg  an- 
gaaende  det  Hertuginden  tilkommende  Livgediug 553 

1553.  3.  Febr.  Hertug  Johan  Albrechts  Deklaration  angaaende  Antagelsen 
af  Hertug  Johan  Frederik  den  œldre  af  Sachsens  Maegling,  eventuelt 
Voldgiftskendelse,  i  Striden  om  Enkehertuginde  Elisabeths  Liv- 
geding 561 

1555.  6.  Juni.  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  HI  og  Hertugerne 
Hans  og  Adolf  paa  deres  Sesters,  Enkehertugiude  Elisabeth  af  Mek- 
lenborgs  Vegne  paa  den  ene  og  Hertugerne  Johan  Albrecht  og  Ulrik 
af  Meklenborg  paa  den  anden  Side  om  Henvisning  af  Striden  an- 
gaaende Enkehertuginde  Elisabeths  Livgeding  til  Hertugerne  Johan 
Frederik  og  Johan  Vilhelm  af  Sachsens  mindelige  eller  retslige  Af- 
gerelse.  —  Ikke  ratificeret 563 

—  12.  Nov.  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Hertug  Hans  paa 
deres  Soster,  Enkehertuginde  Elisabeth  af  Meklenborgs  Vegne 
paa  den  ene  og  Hertug  Johan  Albrecht  af  Meklenborg  paa  den 
anden  Side  angaaende  Enkehertuginde  Elisabeths  Livgeding 576 

1556.  16.  Febr.  iEgteskabstraktat  mellem  Hertug  Ulrik  af  Meklenborg, 
Biskop  af  Schwerin,  og  Kong  Frederik  Ts  Datter  Elisabeth,  Enke 
efter  Hertug  Magnus  af  Meklenborg 581 

—  17.  Febr.  Hertuginde  Elisabeths,  af  Hertug  Ulrik  bekrsftede,  Arve- 
afkald.     Biakt 588 

Nederlandene. 

1526.  18.  Jan.  Kong  Frederik  Ts  Ratifikation  af  den  i  Sommeren  1524 
mellem  Frederik  Vs  Riger  og  Lande,  Lybsk,  de  vendiske  og  preus- 
siske  Staeder  paa  den  ene  og  Nederlandene  paa  den  anden  Side 
sluttede  Overenskomst  angaaende  fri  Handel  og  Vandel,  ratificeret 
af  Kejser  Karl  V  20.  Maj  1525 44 

1532.  9.  Juli.  Traktat  mellem  Danmark-Norge,  Sverrig  og  de  vendiske 
Stœder  paa  den  ene  og  Nederlandene  paa  den  anden  Side 124 

1533.  9.  Sept.  Forbundstraktat  paa  30  Aar  mellem  Danmark-Norge  og 
Nederlandene 137 

—  9.  Sept.  Forbundstraktat  paa  30  Aar  mellem  Hertug  Christian  af 
Slesvig  og  Holsten  og  hans  Brodre  og  Nederlandene 143 

1537.  3.  Maj.  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Hertugdemmerne  paa 
den  ene  og  Nederlandene  paa  den  anden  Side  om  en  3aarig  Stil- 
stand 258 

—  3.  Maj.  Dronning  Marias  Deklaration  angaaende  Frigivelse  af  en 
Del  af  de  i  Slaget  vcd  Heiligerlee  og  i  Dam  gjorte  Fanger,  saalœnge 
den  3aarige  Stilstand  varer.     Biakt 267 

1540.  14.  April.  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Hertugdemmerne  paa 
den  ene  og  Nederlandene  paa  den  anden  Side  om  Forlœngelse  paa 
1   Aar  af  den  i  Brûssel  3.  Maj  1537  sluttede  Saarige  Stilstand 291 

—  14.  April.  Overenskomst  mellem  Dronning  Maria,  Regentinde  i  Neder- 
landene, med  Samtykke  af  St^ederne  Deventer,  Kampen  og  Zwolles 


Fortegnelse,  ordnet  efter  Landene.  683 

Side 
Fuldmsegtige  paa  den  ene  og  de  danske  Afsendinge  paa  den  anden 
Side  om  Erstatning  til  Staederne  for  opbragte  Skibe  og  Gods.     Bi- 
akt 301 

1540.  14.  April.  Overenskorast  mellem  Dronning  Maria,  Regentinde  i 
Nederlandene,  og  de  danske  Gesandter  om  Afholdelsen  af  et  nyt 
Mede  i  Keln,  Lyneborg,  Hamborg,  Bremen  eller  Munster  for  at  for- 
handle  om  Fred  mellem  Kong  Christian  III  og  Kejseren,  Neder- 
landene,  Pfalzgrev  Frederik  og  Christian  IFs  Detre.     Biakt 306 

1541.  31.  Maj.  Traktat  mellem  Kong  Christian  Ili  og  Kejser  Karl  V,  hvor- 
ved  den  i  Gent  14.  April  1540  sluttede  laarige  Stilstand,  der  udleb 

3.  M^j  1541,  forlœnges  til  1.  Nov.  s.  A 327 

—  31.  Maj.  Overenskomst  mellem  de  danske  Gesandter  og  de  kejser- 
lige  Kommissœrer  angaaende  Skadeserstatningen  til  de  Overijsselske 

og  Groningske  Stseder  for  opbragte  Skibe.     Biakt 337 

1544.  23.  Maj.  Freds-  og  Venskabstraktat  mellem  Kong  Christian  III  og 
Hertugerne  Hans,  Adolf  og  Frederik  af  Slesvig  og  Holsten  paa  den 
ene  og  Kejser  Karl  V  paa  Nederlandenes  Vegne  paa  den  anden  Side.  450 

—  23.  M^j.  Hemmelig  Deklaration,  hvorved  Kejser  Karl  V  i  Anled- 
ning  af  det  i  Traktaten  af  samme  Dag  tagne  Forbehold  med  Hen- 
syn  til  Kong  Christian  ll's  og  hans  Detres  Rettigheder  og  For- 
dringer  lover,    at   han   ikke  af  den  Grund  vil  paafere  Christian  III 

og  hans  Lande  nogen  Krig,  hverken  direkte  eller  indirekte.    Biakt.  470 

—  23.  Maj.     Separatartikel  til  Traktaten   i  Speier  angaaende  Amnesti 

for  de  Krigsfolk,  der  havde  tjent  mod  deres  Faedreland 472 

1560.    22  Juli.    Afsked,  givet  Byen  Amsterdams  Gesandt,  angaaende  Am- 

sterdams  Ret  til  Handel  i  Norge.    Tillseg 663 

Oldenborg. 

1534.   30.  April.    Traktat  mellem  Hertug  Christian  af  Slesvig  og  Holsten 

og  Greveme  Johan,  Georg  og  Anton  af  Oldenborg 197 

1536.  29.  Juli.  Forlig  mellem  Kong  Christian  III  paa  den  ene,  Hertug 
Albrecht  af  Meklenborg,  Grev  Christofifer  af  Oldenborg  og  deres  Til- 
hœngere  i  Kebenhavn  paa  den  anden  Side 229 

1542.  5.  Febr.  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  III  og  Grev  Anton  af 
Oldenborg  om  gensidigt  Venskab  og  ora  Grevens  Tjenesteforhold  til 
Kongen 414 

Ostfriesland. 

1530.    2.  Nov.     Forbundstraktat    mellem    Kong   Frederik  1  og  Grev  Enno 

af  Ostfriesland 92 

Pommern. 

1538.  18.  Juli.  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  111  og  Byerne  Stral- 
sund,  Greifswald  og  Anklam,  hvorved  Christian  III  ophœver  Ar- 
resten  paa  Byernes  Skibe  og  Gods  og  tillader  dem  at  deltage  i 
Sildefiskeriet  dette  Aar,  mod  at  Byerne  inden  Mikkelsdag  betale 
Kongen  de  Indkomster,  som  Hertugerne  Barnim  og  Filip  af  Pom- 
mern hâve  oppebaaret  af  Hoskilde  Bispestols  Godser  paa  Rûgen  og 


684  Fortegnelse,  ordnet  efler  Landene. 

Sidc 

Reinfeld  Klosters  Godser  i  Pommern,  siden  de  hâve  bemsgtiget  sig 
disse  Godser,  og  formaa  Hertugerne  til  at  lade  Striden  om  Godseme 
komme  til  mindelig  Forhandiing  inden  Mikkelsdag  eller  6  Uger  derefter.  288 

1542.  29.  Aug.  Traktat  mellem  Christian  III  som  Konge  af  Danmark- 
Norge  og  Hertug  i  Slesvig  og  Holsten  paa  den  ene  og  de  pommer- 
ske  Hertuger  Barnim  og  Filip  paa  den  anden  Side  angaaende  den 
roskildske  Bispestols  Godser  paa  Rûgen  og  Reinfeld  Klosters  Godser 

i  Pommern.  —  Ikke  ratificeret 417 

1543.  4.  Sept.  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Hertugerne  Barnim 
og  Filip  af  Pommern  angaaende  Roskilde  Bispestols  Godser  paa 
Rûgen 427 

—  25.  Okt.  Deklaration  af  Jacob  Zitzewitz,  hvorved  han  i  Anledning 
af  den  i  Traktaten  af  4.  Sept.  1543  foretagne  Forandring,  at  de  be- 
slaglagte  Ydelser  af  Roskilde  Bispestols  Godser  paa  Rûgen,  som 
endnu  maatte  vœre  til  Stede  paa  0en,  skulle  tilfalde  Hertugerne  af 
Pommern  i  Stedet  for,  som  aftalt  i  Kiel,  de  pommerske  Stœder, 
forpligter  sig  til  inden  Paaske  at  skafte  Kong  Christian  III  betryg- 
gende  Forsikring  om,  at  Hertugerne  af  Pommern  ville  holde  ham 
skadesles  for  de  Fordringer,  de  pommerske  Stœder  kunde  hâve  til 
ham  for  det  Tab,  de  derved  lide.     Biakt 435 

—  4.  Sept.  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  som  Hertug  af  Holsten 
paa  egne  og  Bredres  Vegne  og  Hertugerne  af  Pommern  angaaende 
Reinfeld  Klosters  Godser  i  Pommern 436 

—  9.  Dec.  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Hertugerne  Hans  ogAdolf 
paa  egne  og  Broderen  Frederiks  Vegne  og  Hertug  Filip  af  Pommern 
paa  egne  og  Hertug  Barnim  af  Pommerns  Vegne  angaaende  Restitu- 
tionen  af  Reinfeld  Klosters  Godser  i  Pommern  til  Klosteret  og  Fast- 
ssettelsen  af  de  Afgifter  og  Ydelser.  som  Hertugerne  af  Pommern 
hâve  Hœvd  paa  at  faa  af  disse  Godser.  —  Ikke  ratificeret 440 

—  9.  Dec.  Deklaration  af  Hertug  Filip  af  Pommern  paa  egne  og  Her- 
tug Barnims  Vegne  til  naermere  Forklaring  af  Traktaten  af  4.  Sept. 
1543  angaaende  Reinfeld  Klosters  Gods 447 

—  9.  Dec.  Deklaration  angaaende  Udvekslingen  af  Ratifikationerne  af 
den  i  Treptow  samme  Dag  sluttede  Traktat 450 

Preussen. 

1526.    12.  Febr.     ^ligteskabstraktat    mellem   Hertug  Albrecht  af  Preussen 

og  Kong  Frederik  l's  Datter,  Prinsesse  Dorotliea 52 

—  18.  F'ebr.  Kong  Frederik  Is  Deklaration  om  Nedsœttelsen  af  Prin- 
sesse Dorotheas  Medgift  til  10,000  Gylden.     Biakt 59 

—  6.  .luli.  Hertuginde  Dorotheas.  af  Hertug  Albrecht  bekraeftede,  Arve- 
afkald.     Biakt 60 

1532.    21.  Juli.     Forbundstraktat   paa  10  Aar   mellem  Kong  Frederik  I  og 

det  danske  Higsraad  og  Hertug  Albrecht  af  Preussen 129 

Rostock. 

1537.  31.  Aug.  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Byerne  Rostock  og 
Wismar  angaaende  disses  Optagelse  i  Hamborgerfreden  af  14.  Febr. 
1536 268 


Fortegnelse,  ordnet  efter  Landene.  685 


Sachsen.  side 

1548.    7.  Maris.    iEgteskabstraktat   mellem   Hertug  August  af  Sachsen  og 

Christian  IIFs  Datter,  Prinsesse  Anna 526 

—  12.  Okt.     Hertuginde  Annas,   af  «crtug  August  bekrœftede,  Arve- 
afkald.     Biakt 531 

Sachsen-Lauenborg. 

1525.  25.  Juni.  iEgteskabsoverenskomst  mellem  Hertug  Christian  (III) 
og  Prinsesse  Dorothea,  Hertug  Magnus  af  Sachsen-Lauenborgs  Dat- 
ter       35 

1533.  11.  Febr.  Reces  mellem  Hertug  Christian  paa  egne  og  hans  Fader 
Kong  Frederik  l's  Vegne  og  Hertug  Magnus  af  Sachsen -Lauenborg, 
hvorved  de  mellem  dem  vsrende  Stridigheder  henvises  til  Paa- 
kendelse  af  4  Raader  fra  hver  Side  paa  et  Mede  i  Hamborg  25.  M^j.  134 

—  6.  Nov.     Overenskomst  mellem  Hertug  Christian  af  Slesvig  og  Hol- 
sten  og  Hertug  Magnus  af  Sachsen- Lauenborg  angaaende  Bilseggelse 

af  deres  Stridigheder 147 

1534.  6.  M^j.  Overenskomst  mellem  de  4  holstenske  og  4  sachsen-lauen- 
borgske  Raader,  der  i  Hamborg  skulde  bilaegge  eller  fselde  Kendelse 
i  de  mellem  Hertug  Christian  og  nogle  holstenske  Adelsmœnd  paa 
den  eue  og  Hertug  Magnus  af  Sachsen- Lauenborg  paa  den  anden 
Side  vserende  Stridigheçler,  om  Opsœttelse  af  den  retslige  Kendelse, 
indtil  den  udsete  Opmand,  Hertug  Henrik  af  Meklenborg,  har  pre- 
vet  en  venskabelig  Msegling ...  200 

Schmalkaldiske  Porbund 

se  Tyskland. 

Sveriig. 

1524.    1.  Sept.    Traktat   mellem    Kong   Frederik  I  og  Kong  Gustav  I  af 

Sverrig  angaaende  Blekinge,  Gulland  og  Vigen 14 

—  4.  Sept.  Kong  Frederik  Ts  Deklaration  om,  at  Adelen  i  Sverrig  skal 
nyde  sine  Godser  i  Danmark  og  Norge.     Biakt 22 

—  4.  Sept.     Kong  Gustav  Ts  Deklaration  om,  at  Adelen  i  Danmark  og 

og  Norge  skal  nyde  sine  Godser  i  Sverrig.     Biakt 23 

—  4.  Sept.  Overenskomst  mellem  Kong  Frederik  I  og  Kong  Gustav  I 
af  Sverrig  angaaende  gensidig  Udlevering  af  remte  Hofmsend  eller 
Svende.     Biakt 23 

—  22.  Sept.  Overenskomst  mellem  danske  og  svenske  Kommissœrer 
om  Gullands  Remning  af  Seren  Norby  og  Bemhard  v.  Mehlen.  Bi- 
akt      25 

1528.  21.  Aug.  Traktat  mellem  Kong  Frederik  I  og  Kong  Gustav  I  af  Sver- 
rig angaaende  Henvisning  af  de  gensidige  Klager  til  et  nyt  Mede, 
Stadfœstelse  af  Malmetraktaten  og  Fastsœttelse  af  den  Krigsfajœlp, 
Rigerne  skulle  yde  hinanden 74 

1530.  8.  Aug.  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig,  hvorved  de  i 
Malme  og  Lodese  mellem  Rigerne  sluttede  Forbund  stadfsestes  og 


686  Fortegnelse,  ordnet  efter  Landene. 

Side 
det  tillige  bestemmes,  at  Kong  Gustav  I  skaï  beholde  Vigen  endnu 

i  6  Aar,  fra  ferstkommende  10.  Aug.  at  règne   88 

1532.  17.  og  20.  Maj.  Overenskomst  mellem  Hr.  Klavs  Bilde,  Lensmand 
paa  Bahus.  paa  Kong  Frederik  Ts  Vegne  og  Kong  Gustav  I  af  Sver- 
rig  om  Vigens  Tilbagelevering  til  Norge. 

A.  17.  Maj.     Det  af  Hr.  Klavs  Bilde  udstedte  aabne  Brev 123 

B.  20.  Maj.     Det  af  Gustav  I  udstedte  aabne  Brev   124 

1534.  2.  Febr.     Forbundstraktat  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig 171 

—  29.  Jan.  og  o.  2.  Febr.  Overenskomst  mellem  det  danske  Rigsraads 
Sendebud  og  Kong  Gustav  I  af  Sverrig,  hvorved  de  Fordringer,  som 
Adelen  i  det  ene  af  de  tre  nordiske  Riger  kan  gère  paa  Gods  i  de 
to  andre,  henvises  til  Paakendelse  af  Voldgiftsmœnd  af  det  danske 
og  svenske  Rigsraad.     Biakt. 

A.  29.  Jan.     Det  af  de  danske  Sendebud  udstedte  Eksemplar. . .   185 

B.  O.  2.  Febr.     Det  af  Kong  Gustav  I  udstedte  Eksemplar 189 

—  20.  Febr.  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig  angaaende  Be- 
handlingen  af  Strandvrag  og  skibbruddent  Gods  og  Tilbagegivelse 
til  den  rette  Ejer  af  Skibe,  som  vare  blevne  tagne,  men  atter  til- 
bageerobrede.     Biakt 191 

1535.  27.  Juni.  Kong  Christian  IIFs  Deklaration  om  med  det  ferste  at 
ville  slutte  Forbund  med  Sverrig  og  indtil  den  Tid  komme  det  til 
Hjœlp  mod  Lybœkkerne,  med  hvilke  han  lover  ikke  at  slutte  Fred, 
medmindre  Kongen  af  Sverrig  bliver  optagen  deri.     Biakt 192 

—  15.  Sept.  Kong  Christian  III's  forelebige  Ratifikation  af  Traktaten 
af  2.  Febr.  1534  med  Lefte  om  en  senere,  i  statelig  Form  opsat  og 
beseglet,  Ratifikation  af  ham  og  det  danske  Rigsraad  og  en  For- 
pligtelse  til,  hvis  Sverrig  kom  i  Krig,  at  yde  det  en  sterre  Hjœlp 
end  i  Traktoten  fastsat     Biakt 194 

1536.  3.  Dec.  Kong  Christian  IIl's  og  det  danske  Rigsraads  Forpligtclse 
til  i  paakommende  Tilfselde  at  komme  Sverrig  til  Hjœlp  med  en 
storre  Styrke,   end  der  er  fastsat  i  Traktaten  af  2.  Febr.  1534 247 

—  3.  Dec.  Overenskomst  mellem  Kong  Christian  III  og  det  danske 
Rigsraad  paa  den  ene  og  de  svenske  Gesandter  paa  den  anden  Side 
om,  at  de  Fordringer,  som  Indbyggerne  i  et  af  de  tre  Riger  kunne 
gère  paa  Jordegods  og  Ejendom  i  et  af  de  andre,  skulle  paakendes 
af  12  Voldgiflsdommere,  6  af  Danmarks  og  6  af  Sverrigs  Adel,  der 
skulle  trîede  sammen  i  Halmstad  29.  Juli  1537 248 

1537.  10.  Sept.  Overenskomst  mellem  de  danske  og  svenske  Voldgifts- 
dommere  paa  Modet  i  Halmstad  til  Afgorelse  af  Striden  mellem 
Danmarks  og  Sverrigs  Adel  om  Jordegods,  at  et  nyt  Mode  skal  af- 
holdcs  til  Pinse  1538  enten  i  Malmo,  Landskrone,  Halmstad  eller 
Varberg,  og  at  der  skal  dommes  efter  det  Riges  Lov,  hvori  Godset 
ligger 274 

1540.    1.  Nov.     Forbundstraktat   paa  evig  Tid   mellem   Danmark-Norge  og 

Sverrig.  —  Ikke  ratificeret 307,  348 

—  1.  Nov.  Traktat  mellem  Danmark-Norge  og  Sverrig  angaaende  Han- 
delen  mellem  Rigerne,  Tolden,  Behandlingen  af  skibbrudne  Fartojer 
og  Gods,  Tilbagegivelse  til  den  rette  Ejer  af  Skibe,  som  vare  blevne 


Fortegnelse,  ordnet  efter  Landene.  687 

Slde 

tagne  af  Fjender,  men  atter  tilbageerobrede,  og  gensidig  Understettelse 
under  Dyrtid.     Biakt 312 

1540.  1.  Nov.  Overenskomst  mellem  de  danske  og  svenske  Kommissœrer 
paa  Medet  i  Kalmar,  hvorved  Spergsmaalene  om  de  danske  Under- 
saatters  Forulempning  af  Kong  Gustav  I,  om  Gulland,  om  de  sven- 
ske Undersaatters  Gods  i  Danmark,  om  Straf  for  Brud  paa  Trak- 
taten  og  Forandring  af  dennes  Bestemmelser  henvises  til  Kongernes 
personlige  Afgerelse  paa  deres  forestaaende  Sammenkomst.     Biakt.  317 

—  1.  Nov.  De  danske  Kommissœrers  Forpligtelsesbrev  angaaende  Be- 
talingen  af  Kong  Gustav  I  af  Sverrigs  Tilgodehavende  hos  den  dan- 
ske Konge  i  Nylese  6.  Marts  1541.     Biakt 321 

1541.  14.  (el.  15.)  Sept.  Forbundstraktat  paa  50  Aar  mellem  Danmark- 
Norge  og  Sverrig  ...    341 

—  20.  Sept.  Biafsked  til  ForbundstrakUten  af  14.  (el.  15.)  Sept,  mel- 
lem Danmark-Norge  og  Sverrig.    Biakt 385 

—  23.  Sept.  Forbundstraktat  paa  50  Âar  mellem  Danmark-Norge  og 
Sverrig.  —  Ikke  ratificeret 401 

Tyskiand. 

1532.  22.  Jan.  Forbundstraktat  paa  6  Aar  mellem  Kong  Frederik  I  paa  den 
ene  og  Kurfyrst  .lohan  af  Sachsen,  hans  San  Johan  Frederik,  Her- 
tug  Filip  af  Brunsvig,  Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Brunsvig- 
Lyneborg,  Landgrev  Filip  af  Hessen,  Fyrst  Wolfgang  af  Anhalt  og 
Greverne  Gebhardt  og  Albrecht  af  Mansfeld  paa  den  anden  Side..   105 

1536.  5.  Okt.  Forbundstraktat  paa  6  Aar  mellem  Kong  Christian  III  paa 
den  ene  og  Kurfyrst  Johan  Frederik  af  Sachsen,  Hertug  Filip  af 
Brunsvig,  Hertugerne  Ernst  og  Frans  af  Brunsvig-Lyneborg,  Land- 
grev Filip  af  Hessen,  Fyrst  Wolfgang  af  Anhalt  og  Greverne  Geb- 
hardt og  Albrecht  af  Mansfeld  paa  den  anden  Side 238 

—  3.  Okt.  Kong  Christian  IITs  Reversai  om  ikke  at  ville  krœve  den 
i  Traktaten  af  5.  Okt.  1536  fastsatte  Hjtelp  af  Hertugerne  Ernst  og 
Frans  af  Brunsvig-Lyneborg.     Biakt 246 

1538.    9.  April.     Forbundstniktat  paa   9  Aar  for  Religionssagers  Vedkom- 

mende  mellem  Kong  Christian  111  og  det  Schmalkaldiske  Forbund.  276 

—  9.  April.  Forbundstraktat  paa  9  Aar,  gseldende  ogsaa  for  verdslige 
Sager,  mellem  Kong  Christian  III  paa  den  ene  og  Kurfyrst  Johan 
Frederik  af  Sachsen,  Hertug  Johan  Ernst  af  Sachsen,  Hertugerne 
Ernst  og  Frans  af  Brunsvig-Lyneborg,  Landgrev  Filip  af  Hessen, 
Fyrsterne  Wolfgang,  Johan,  Georg  og  Joachim  af  Anhalt  og  Gre- 
verne Gebhardt  og  Albrecht  af  Mansfeld  paa  den  anden  Side 285 

1546.  8.  Marts.  Traktat  paa  4  Aar  mellem  Kong  Christian  III  og  Kur- 
fyrsterne  af  Keln  og  Sachsen,  i£rkebiskoppen  af  Bremen  og  Verden, 
Biskoppen  af  Munster,  Osnabrûck  og  Minden,  Landgreven  af  Hes- 
sen, Greverne  af  Tecklenburg,  Oldenborg  og  Bentheim  og  Byerne 
Bremen,  Goslar,  Brunsvig,  Magdeburg,  Hildesheim,  Hannover  og 
Minden  angaaende  fœlles  Foranstaltninger  til  Forhindring  og  Be- 
kœmpelse  af  de  stadige  Forsamlinger  og  Omstrejfninger  af  herre- 
og  tjenestelese  Krigsfolk 500 


688  Fortegnelse,  ordnet  efter  Landene. 


Wlsmar. 


SIde 


1537.  31.  Aug.  Traktat  mellem  Kong  Christian  III  og  Byerne  Rostock  og 
Wismar  angaaende  disses  Optagelse  i  Hamborgerfireden  af  14.  Febr. 
1536 268 


Bispedemmet  08èl« 

1559.  26.  Sept.  TrakUt  mellem  Kong  Frederik  II  og  Christoffer  v.  Mûnch- 
hausen  paa  hans  Broder  Biskop  Johan  af  0sel  og  Kurlands  og  Ka- 
pitlets  og  Stiendernes  Vegne,  hvorved  Kongen  mod  at  tage  Stiftet 
0sel  og  Wieck  i  sin  Beskyttelse  faar  Ret  til  at  udnœvne  Biskoppen, 

saa  ofte  Stiftet  bllver  ledîgt 612 

—  26.  Sept.  Traktat  mellem  Kong  Frederik  II  og  Biskop  Johan  af 
0sel  og  Kurland,  hvorved  sidstnœvnte  lover  straks  at  afstaa  Stiftet 
0sel  og  Wieck  med  P'aestningen  Amsborg  til  Hertug  Magnus  mod 
et  Vederlag  af  30,000  Dlr 616 

1561.  4.  M^j.  Hertug  Magnus's  Forpligtelsesbrev  til  Kong  Frederik  II  an- 
gaaende Styrelsen  af  0sel  Stift.     Biakt 622 


TABLE  DES  DOCUMENTS  IMPRIMÉS 

D'APRÈS    L'ORDRE   ALPHABÉTIQUE    DES    PUISSANCES  QU'ILS 

CONCERNENT. 

Le»  traités  concernant  la  maison  royale  de  Danemark,  les  duchés  de  Slesvig  et  de 
Hnlstein  de  même  que  le  pays  des  Dithmarses  sont  placé«  les  pramlers.  Les  traités, 
conclus  à  la  fols  avec  plusieurs  princes  et  villes  d'^emagne,   se  trouvent  sous  la 

rubrique:  Allemagne. 


Maison  royale  de  Danemark. 

Traités  de  mariages  et  renonciations  d'héritage. 

Page 

1525.  25  Juin.  Contrat  de  mariage  entre  le  duc  Chrétien  (III)  et  la  prin- 
cesse Dorothée,  fille  de  Magnus,  duc  de  Saxe-Lauenbourg 35 

1526.  12  févr.  Traité  de  mariage  entre  Albert,  duc  de  Prusse,  et  la  prin- 
cesse Dorothée,  fille  du  roi  Frédéric  I 52 

—  18  févr.     Déclaration  du  roi  Frédéric  I  sur  la  réduction  de  la  dot 

de  la  princesse  Dorothée  jusqu'à  10,000  florins.     Acte  accessoire...     59 

—  6  Juillet.     Renonciation   d'héritage  de  la  duchesse   Dorothée,   con- 
firmée par  le  duc  Albert.    Acte  accessoire 60 

1542.  9  novbr.  Traité  de  mariage  entre  Magnus,  duc  de  Meklem  bourg  et 
évêque  de  Schwérin,  et  la  princesse  Elisabeth,  fille  du  roi  Frédé- 
ric I : 422 

1543.  29  août.  Renonciation  d'héritage  de  la  duchesse  Elisabeth,  con- 
firmée par  le  duc  Magnus.     Acte  accessoire 426 

1546.  14  juillet.  Convention  entre  le  roi  Chrétien  III  et  les  ducs  Jean  et 
Adolphe  d'une  part,  et  le  roi  Chrétien  II  d'autre  part,  par  la- 
quelle ce  dernier  renonce  pour  soi-même  et  ses  héritiers  à  toutes 
prétentions  aux  royaumes  de  Danemark,  de  Norvège,  de  Suède,  et 
aux  duchés  de  Slesvig,  de  Holstein,  de  Stormam,  de  même  qu'au 
pays  des  Dithmarses   513 

1548.  7  mars.  Traité  de  mariage  entre  Auguste,  duc  de  Saxe,  et  la  prin- 
cesse Anne,  fille  du  roi  Chrétien  III 526 

—  12  octbr.     Renonciation  d'héritage  de  la  duchesse  Anne,  confirmée 
par  le  duc  Auguste.     Acte  accessoire 531 

1556.  16.  févr.  Traité  de  mariage  entre  Ulric,  duc  de  Meklembourg  et 
évêque  de  Schwérin,  et  Elisabeth,  fille  du  roi  Frédéric  I  et  veuve 
de  Magnus,  duc  de  Meklembourg 581 

—  17  févr.     Renonciation    d'héritage    de    la  duchesse   Elisabeth,   con- 
firmée par  le  duc  Ulric.    Acte  accessoire 588 

44 


690  Table  des  documents. 

Les  duchés  de  Slesvlg  et  de  Holstein. 

1533.    5  décbr.     Traité  d'union  entre  le  Danemark  et  les  duchés  de  Slesvig 

et  de  Holstein,  rédigé  en  danois  et  en  allemand 150 

1544.  9  août.  Traité  entre  le  roi  Chrétien  III  et  les  ducs  Jean  et  Adolphe 
sur  le  partage  des  duchés  de  Slesvig  et  de  Holstein  avec  le  Stor- 
marn 488 

—  10  août.  Renonciation  du  duc  Frédéric  à  sa  part  des  duchés, 
pourvu  qu'il  devienne  archevêque  de  Brème.     Acte  accessoire 497 

—  10  août.  Lettre  d'obligation,  donnée  par  le  roi  Chrétien  III  et  les 
ducs  Jean  et  Adolphe  au  duc  Frédéric,  par  laquelle  ils  s'engagent 
à  l'aider  à  obtenir  le  diocèse  de  Brème,   ou   bien  s'il  n'y  parvient,' 

à  lui  céder  la  part  des  duchés  qui  lui  est  due.     Acte  accessoire . . .  498 

—  16  août.  Convention  entre  le  roi  Chrétien  III  et  les  ducs  Jean  et 
Adolphe  sur  la  manière  de  partager  les  joyaux,  les  pierres  pré- 
cieuses, l'ameublement  de  leur  père,  en  même  temps  qu'ils  stipulent 
de  laisser  provisoirement  hors  du  partage  le  saphir  et  l'île  de  Hel- 
goland.    Acte  accessoire 495 

1548.  5  janv.  Lettres  patentes,  par  lesquelles  les  ducs  Jean  et  Adolphe  s'en- 
gagent à  s'accorder  prochainement  avec  le  roi  Chrétien  III  sur  la 
compensation  à  leur  frère,  au  duc  Frédéric,  pour  le  quart  des  du- 
chés, et,  comme  cotuteurs,  à  avoir  soin  de  ce  qu'on  ne  reprochera 
pas  au  roi  ni  à  ses  héritiers  le  délai  de  cet  accommodement 524 

1549.  16  décbr.  Lettres  patentes,  par  lesquelles  le  duc  Frédéric,  coadjuteur 
du  diocèse  de  Slesvig,  renonce  à  sa  part  héréditaire  des  duchés  de 
Slesvig  et  de  Holstein  en  faveur  de  ses  fi:*ères,  du  roi  Chrétien  III 
et  des  ducs  Jean  et  Adolphe,  de  leur  vivant  et  de  celui  de  leurs 
héritiers  mâles  tout  en  s'engageant  à  céder  le  diocèse  de  Slesvig  et 
la  pension  qu'on  lui  à  donnée,  dès  qu'il  sera  pourvu  d'un  autre 
diocèse 535 

—  16  décbr.     Lettre   de  renonciation   du  duc  Frédéric  à  Chrétien  III, 

roi  de  Danemark,  comme  suzerain  du  duché  de  Slesvig 539 

—  16  décbr.  Lettre  de  renonciation  du  duc  Frédéric  à  l'empereur 
Charles  V  comme  suzerain  du  duché  de  Holstein  541 

—  16  décbr.  Lettres  patentes,  par  lesquelles  le  duc  Frédéric  relève  les 
habitants  de  Slesvig,  de  Holstein,  de  Stormarn  de  leur  serment  de 
fidélité  prêté  à  lui   544 

—  16  décbr.  Engagement  du  roi  Chrétien  III  et  des  ducs  Jean  et 
Adolphe,  d'une  pension  de  9900  marie  lubeckois  à  payer  au  duc 
Frédéric,  jusqu'à  ce  qu'il  soit  pourvu  d'un  autre  diocèse 546 

—  16  décbr.  Lettres  patentes,  par  lesquelles  le  roi  Chrétien  III  et  les 
ducs  Jean  et  Adolphe  s'engagent  à  tenir  ensemble  contre  des  pré- 
tentions éventuelles  en  conflit  avec  la  renonciation  du  duc  Frédéric 
à  sa  part  des  duchés,  et  à  payer  chacun  le  tiers  de  la  pension  qu'on 

lui  avait  promise 548 

1552.  24  févr.  Lettres  patentes,  par  lesquelles  le  duc  Frédéric,  évoque  de 
Hildesheim,  déclare  que,  dès  qu'il  pourra  avoir  une  subsistance 
convenable  de  Hildesheim  ou  d'un  autre  diocèse,  cessera  la  pen- 
sion   que,    considérant    le    mince    revenu    du    diocèse    de    HildevS- 


Table  des  documents.  691 

Page 

heim,  le  roi  Chrétien  III  a  promis  de  continuer  à  lui  payer.  Acte 
accessoire 550 

1555.  11  avril.  Lettres  patentes,  par  lesquelles  le  duc  Frédéric,  évêque  de 
Hildesheim,  déclare  qu'aussitôt  qu'il  aura  obtenu  une  meilleure 
subsistance,  cessera  la  pension  que  ses  frères,  le  roi  Chrétien  III  et 
les  ducs  Jean  et  Adolphe,  ont  promis  de  lui  payer  encore  pendant 
trois  ans.     Acte  accessoire 551 

1559.  29  août.  Lettre  d'obligation,  par  laquelle  le  roi  Frédéric  II  s'en- 
gage à  faire  donner  au  duc  Magnus  la  part  d'héritage  qui  lui  est 
due  des  duchés,  si  tant  est  qu'il  ne  réusisse  pas  à  lui  procurer  le 
diocèse  de  l'île  d'Œsel  ou  bien  quelque  autre  diocèse 607 

—  31  août     Renonciation  conditionnée,  donnée  par  le  duc  Magnus  . .  605 

—  10  décbr.  Renonciation  définitive  du  duc  Magnus  à  sa  part  d'héri- 
tage des  duchés 620 

Les  Dithmarses. 

1523.    30  mars.    Traité  d'alliance  entre  Frédéric  et  Chrétien,  ducs  de  Sles- 

vig  et  de  Holstein,  et  les  Dithmarses 11 

1559.    29  avril.    Traité  entre  le  roi  Frédéric  II  et  les  ducs  Jean  et  Adolphe 

au  sujet  de  l'expédition  contre  les  Dithmarses 590 

—  19  et  20  Juin.  Traité  entre  le  roi  Frédéric  II  et  les  ducs  Jean  et 
Adolphe  d'une  part,  et  les  Dithmarses  d'autre  part  sur  la  soumis- 
sion des  derniers. 

A.  19  Juin.  Lettre  réversale,  donnée  aux  Dithmarses  par  le  roi 
Frédéric  II  et  les  ducs  Jean  et  Adolphe,  confirmée  le  5  avril 
1560  par  l'empereur  Ferdinand  I 59 

B.  20  juin.    Capitulation  donnée  par  les  Dithmarses 601 

Allemagne. 

1532.  22  Janv.  Traité  d'alliance  entre  le  roi  Frédéric  1  d'un  côté,  et  Jean, 
électeur  de  Saxe,  son  fils,  Jean-Frédéric,  Philippe,  duc  de  Bruns- 
wick, Erneste  et  François,  ducs  de  Brunswick-Lunébourg,  Philippe, 
landgrave  de  H  esse,  Wolfgang,  prince  d'Anhalt,  de  même  que  Geb- 
hard  et  Albert,  comtes  de  Mansfeld,  de  l'autre  côté 105 

1536.  5  octobr.  Traité  d'alliance  de  six  ans  entre  le  roi  Chrétien  III  d'une 
part,  et  Jean-Frédéric,  électeur  de  Saxe,  Philippe,  duc  de  Bruns- 
wick, Erneste  et  François,  ducs  de  Brunswick-Lunébourg,  Philippe, 
landgrave  de  Hesse,  Wolfgang,  prince  d'Anhalt,  Gebhard  et  Albert, 
comtes  de  Mansfelt,  d'autre  part 238 

—  3  octbr.  Réversale  du  roi  Chrétien  III  de  ne  pas  vouloir  exiger 
d'Erneste  et  de  François,  ducs  de  Brunswick-Lunébourg,  le  secours 
stipulé  au  traité  du  5  octobre  1536.     Acte  accessoire 246 

1538.    9  avril.    Traité  d'alliance  de  neuf  ans  pour  les  affaires  de  religion, 

fait  entre  le  roi  Chrétien  111  et  la  confédération  de  Smalkade 276 

—  9  avril.  Traité  d'alliance  de  neuf  ans  concernant  aussi  les  affaires 
temporelles,  fait  entre  le  roi  Chrétien  III  d'un  côté,  et  Jean-Frédé- 
ric, électeur  de  Saxe,    Jean-Erneste,  duc  de  Saxe,  Erneste  et  Fran- 

44» 


692  Table  des  documents. 

çois,  ducs  de  Brunswick-Lunébourg,  Philippe,  landgrave  de  Hesse, 
Wolfgang,  Jean,  George,  Joachim,  ducs  d'Anhalt,  Gebhard  et  Albert, 

comtes  de  Mansfeld,  de  Tautre  côté 285 

1546.  8  mars.  Traité  de  quatre  ans  entre  le  roi  Chrétien  III,  les  électeurs 
de  Cologne  et  de  Saxe,  Tarcherêque  de  Brème  et  de  Verden,  Té- 
vêque  de  Munster  et  d'Osnabruck  et  de  Minden,  le  landgrave  de 
H  esse,  les  comtes  de  Tecklenbourg.  d'Oldenbourg,  de  Bentheim,  les 
villes  de  Brème,  de  Goslar,  de  Brunswick,  de  Magdebourg»  de  Hil- 
desheim,  de  Hannovre,  de  Minden,  sur  les  mesures  à  prendre  en 
commun  pour  empêcher  et  combattre  les  attroupements  continuels 
et  le  vagabondage  des  troupes  sans  maître  et  sans  service 500 

Brandebourgs 

1529.   25  avril.    Conciliation  entre  le  roi  Frédéric  I  et  Joachim  I,  électeur 

de  Brandebourg 81 

L'archevêché  de  Brème. 

1536.    26  janv.    Traité  d'accord  et  d'alliance  entre  le  roi  Chrétien  III  et 

Christophe,  archevêque  de  Brème 210 

1544.  26  Juillet.  Convention  entre  le  roi  Chrétien  III  de  même  que  ses 
firères,  les  ducs  Jean  et  Adolphe,  d'un  côté,  et  le  chapitre,  les  pré- 
lats, les  états,  la  noblesse,  les  villes,  le  pays  de  l'archevêché  de 
Brème  et  le  chapitre  de  Hambourg  de  l'autre  côté,  par  laquelle  on 
décide  d'élire  Frédéric,  frère  de  Chrétien  III,  coadjuteur  du  dio- 
cèse de  Brème  et  archevêque  future  après  la  mort  de  l'archevêque 
Christophe 473 

A.  Pouvoirs  dressés  par  les  chapitres  de  Brème  et  de  Hambourg 
ainsi  que  par  les  prélats,  les  états,  la  noblesse,  les  villes,  le 
pays  de  l'archevêché  de  Brème,  pour  le  duc  Frédéric  comme 
archevêque  future  du  diocèse  de  Brème 477 

B.  Capitulation  donnée  par  le  roi  Chrétien  III  et  les  ducs  Jean 
et  Adolphe  de  leur  propre  part  et  de  celle  du  duc  Frédéric, 
aux  chapitres  de  Brème  et  de  Hambourg  de  même  qu'aux 
états  du  diocèse  de  Brème 482 

Brunswick-Lunébourg. 

1531.  11  avril  et  26  mai.  Convention  de  4  ans  entre  le  roi  Frédéric  I  et 
Otlion,  duc  de  Brunswick-Lunébourg,  par  laquelle  on  se  promette 
amitié  et  secours  mutuel,  tout  en  réglant  les  relations  de  service 
du  duc  au  roi. 

A.  11  avril.     I^ngagement  du  duc  Othon 95 

B.  26  mai.     Engagement  de  Frédéric  1 97 

—       19  et  25  mai.     Traité   d'alliance  de   10  ans  entre   le  roi  Frédéric  I 

et  Erneste,  duc  de  Brunswick-Lunébourg 98 

A.  19  mai.     Engagement  du  duc  Erneste 100 

B.  25  mai.     Engagement  de  Frédéric  1 102 


Table  des  documents.  693 

Page 

1536.  3  octbr.  Réversale  du  roi  Chrétien  III  de  ne  pas  vouloir  exiger 
d'Erneste  et  de  François,  ducs  de  Brunswick-Lunébourg,  le  secours 
stipulé  au  traité  du  5  octobre  1536.    Acte  accessoire 246 

—  20  décbr.  Traité  d'alliance  de  13  ans  entre  le  roi  Chrétien  III  d'un 
côté,  et  Erneste  et  François,  ducs  de  Brunswick- Lunébourg,  de 
l'autre  côté 251 

Empereur 

voir:  Pays-Bas. 

France. 

1541.  29  novbr.  Traité  d'alliance  défensive  entre  le  Danemark  et  la  Nor- 
vège d'un  côté,  et  la  France  de  l'autre  côté 404 

Queldre. 

1536.    19  Juillet.    Traité   d'alliance  de  7  ans  entre  le  roi  Chrétien  III  et 

Charles,  duc  de  Gueldre.  —  Pas  ratifié 224 

Hambourg. 

1525.  14  mars.  Convention  entre  le  roi  Frédéric  I  et  les  villes  de  Lu- 
beck  et  de  Hambourg  au  sujet  de  la  construction  et  de  l'emploi 
d'un  canal  de  navigation  menant  de  la  Trave  à  l'Elbe 27 

Hesse. 

1528.  4  avril.  Traité  d'alliance  entre  le  roi  Frédéric  I  et  Philippe,  land- 
grave de  Hesse 68 

—  4.  avril.  Convention  entre  le  roi  Frédéric  I  et  Philippe,  landgrave 
de  Hesse,  sur  une  attaque  projetée  contre  Joachim,  électeur  de 
Brandebourg,  par  le  roi  Frédéric,  les  ducs  de  Poméranie  et  de  Luné- 
bourg,  la  ville  de  Magdebourg,  l'électeur  de  Saxe 71 

—  19  octbr.  (environ).  Traité  d'alliance  de  6  ans  entre  le  roi  Frédé- 
ric I  et  Philippe,  landgrave  de  Hesse 78 

1580.    13  avril.     Traité  entre  le  roi  Frédéric  I  et  Philippe,    landgrave  de 

Hesse,  sur  la  restitution  du  Wurtemberg  au  duc  Ulric 84 

—  13  avril.  Déclaration  de  Philippe,  landgrave  de  Hesse,  que  le  roi 
Frédéric  I  ne  sera  pas  tenu  à  envoyer  les  1000  lansquenets,  nom- 
més au  traité 87 

1534.  22  févr.  Convention  entre  Chrétien,  duc  de  Slesvig  et  de  Holstein, 
et  Philippe,  landgrave  de  Hesse,  par  laquelle  le  duc  s'engage  à  con- 
tribuer 12,000  florins  à  la  restitution  du  Wurtemberg  au  duc  Ul- 
nc 19 

Lubeck. 

1523.  5  févr.  Traité  d'alliance  entre  Frédéric,  duc  de  Slesvig  et  de  Hol- 
stein, et  la  ville  de  Lubeck  contre  le  roi  Chrétien  II 1 

1524.  2  septbr.  Lettres  patentes  du  roi  Frédéric  I  à  la  ville  de  Lubeck, 
par  lesquelles  il  lui  cède  par  an  400  florins  des  revenus  de  l'tle  de 


694  Table  des  documents. 

Pafe 
Gotland,    lui  donnant  en  même  temps  influence  sur  le  choix  du 
gouverneur  qui  va  succéder  à  Séverin  Norby.    Acte  accessoire  ....     24 

1525.  14  mars.  Convention  entre  le  roi  Frédéric  I  et  les  villes  de  Lu- 
beck   et   de   Hambourg  au   si^jet  de  la  construction  et  de  l'emploi 

d*un  canal  de  navigation  menant  de  la  Trave  à  TElbe 27 

17  mars.  Recès  entre  le  roi  Frédéric  I  et  la  ville  de  Lubeck,  par 
lequel  est  cédé  à  la  dernière  pour  un  certain  nombre  d'années  un 
château  avec  son  district,  situé  en  Danemark 32 

—  19  juillet.  Recès  entre  le  roi  Frédéric  I  et  la  ville  de  Lubeck  sur  les 
îles  de  Gotland  et  de  Bornholm 37 

—  18  septbr.  Lettres  reversâtes,  données  au  roi  Frédéric  I  par  les  bourg- 
mestres et  le  sénat  de  Lubeck,  lorsqu'ils  prirent  en  possession  le 
château  de  Hammershus  avec  Ttle  de  Bornholm 41 

1526.  26  janv.    Articles,  arrêtés   à  Kiel    pour  mieux  interprêter  le  recès 

du  19  juillet  1525 49 

—  5  août  Recès  entre  le  roi  Frédéric  I  et  la  ville  de  Lubeck,  selon 
lequel  cette  dernière  gardera  Ttle  de  Bornholm  pendant  50  ans  ...     62 

—  5  août.  Recès  entre  le  roi  Frédéric  I  et  la  ville  de  Lubeck  tou- 
chant les  créances  des  Lubeckois  et  leurs  prétensions  aux  intérêts 

et  aux  contributions  détenues  dans  les  duchés 66 

1532.  2  mai.  Traité  de  10  ans  entre  le  roi  Frédéric  I  et  le  sénat  danois 
d'un  côté  et  Lubeck  de  l'autre  côté,  concernant  une  tenue  de  con- 
cert envers  les  Hollandais,  la  manière  d'agir  avec  les  marchandises 
en  entrepôt  au  Sund,  le  secours  mutuel  contre  le  roi  Chrétien  II, 
l'arrangement  des  querelles  réciproques.  —  Pas  ratifié 112 

—  26  Juillet.  Déclaration  du  roi  Frédéric  I  que,  durant  les  premiers 
dix  ans,  il  sera  permis  à  Lubeck  d'admettre  dans  le  traité  du 
2  mai  1532  lesquelles  des  villes  wendiques  qu'il  lui  plaira.  Acte  ac- 
cessoire     121 

—  26  juillet.  Déclaration  du  roi  Frédéric  I,  qu'à  la  négociation  future 
avec  les  Hollandais  sur  leur  navigation  de  la  Baltique,  il  aura  ar- 
rangé cette  question  d'une  manière  acceptable  à  ses  pays  et  à  la 
ville  de  Lubeck.     Acte  accessoire 122 

1534.  18  novembre.  Traité  de  paix  entre  le  duc  Chrétien  de  la  part  des 
duchés  de  Slesvig  et  de  Holstein,  et  la  ville  de  Lubeck  avec  ses 
alliés 202 

1536.  14  févr.  Traité  de  paix  entre  Chrétien  III,  roi  de  Danemark  et  de 
Norvège,  d'une  part,  Lubeck  et  éventuellement  Stralsund,  Rostock, 
Wismar  d'autre  part 213 

1553.  25  octbr.  Recès  du  roi  Chrétien  III  au  sujet  de  difi'érentes  que- 
relles entre  les  Lubeckois  et  les  habitants  de  Bornholm.  Appen- 
dice    570 

1555.  10  septbr.  Recès  entre  le  Danemark  et  la  ville  de  Lubeck  sur  la 
jurisdiction  ecclésiastique  et  sur  le  dédommagement  que,  conformé- 
ment à  la  décision  des  commissaires  royaux  et  lubeckois,  cette 
dernière  aura  à  payer  à  Pâques  prochains  aux  habitants  de  Born- 
holm     565 


Table  des  documents.  695 


Meklembourg. 

1536.  29  juillet  Convention  entre  le  roi  Chrétien  III  d'une  part,  et  Al- 
bert, duc  de  Meklembourg,  et  Christophe,  comte  d'Oldenbourg, 
avec  leurs  partisans  à  Copenhague  d'autre  part 229 

—  29  Juillet  Convention  entre  le  roi  Chrétien  III  et  Albert,  duc  de 
Meklembourg,  sur  le  renvoi  de  leurs  querelles,  demeurant  encore, 
à  un  arrêt  compromissoire  à  prononcer  par  Philippe,  landgrave  de 
Hesse,  de  la  part  du  roi,  et  Albert,  archevêque  de  Mayence,  de  la 
part  du  duc 236 

1542.  9  novbr.  Traité  de  mariage  entre  Magnus,  duc  de  Meklembourg  et 
évêque  de  Schwérin,  et  la  princesse  Elisabeth,  fille  du  roi  Frédé- 
ric 1 422 

1543.  29  août  Renonciation  d'héritage  de  la  duchesse  Elisabeth,  confir- 
mée par  le  duc  Magnus.    Acte  accessoire 426 

1551.  28  août  Convention,  négociée  par  Jean-Albert,  duc  de  Meklem- 
bourg, entre  la  duchesse  Elisabeth,  veuve  du  duc  Magnus,  évêque 
de  Schwérin,  et  Henri,  duc  de  Meklembourg,  sur  le  douaire  dû  à 
la  duchesse 553 

1553.  3  févr.  Déclaration  du  duc  Jean- Albert  sur  l'acceptation  de  l'entre- 
mise et  éventuellement  de  l'arbitrage  de  Jean- Frédéric  atné,  duc  de 
Saxe,  dans  la  querelle  du  douaire  de  la  duchesse  douairière  Elisa- 
beth   561 

1555.  6  Juin.  Convention  entre  le  roi  Chrétien  III  et  les  ducs  Jean  et 
Adolphe  de  la  pari  de  leur  soeur  Elisabeth,  duchesse  douairière  de 
Meklembourg,  d'un  côté,  et  Jean-Alberi  et  Ulric,  ducs  de  Meklem- 
bourg, de  l'autre  côté,  par  laquelle  on  décide  de  renvoyer  à  la  dé- 
cision amiable  ou  Judiciaire  de  Jean-Frédéric  et  de  Jean-Guillaume, 
ducs  de  Saxe,  la  querelle  du  douaire  de  la  duchesse  douairière  Eli- 
sabeth. —  Pas  ratifiée 663 

—  12  novbr.  Traité  entre  le  roi  Chrétien  III  et  le  duc  Jean  de  la 
part  de  leur  soeur  Elisabeth,  duchesse  douairière  de  Meklembourg, 
d'un  côté,  et  Jean-Albert,  duc  de  Meklembourg,  de  l'autre  côté,  sur 

le  douaire  de  la  duchesse  douairière  Elisabeth 576 

1556.  16  févr.  Traité  de  mariage  entre  Ulric,  duc  de  Meklembourg, 
évêque  de  Schwérin,  et  Elisabeth,  fille  de  Frédéric  I  et  veuve  de 
Magnus,  duc  de  Meklembourg 581 

—  17  févr.  Renonciation  d'héritage  de  la  duchesse  Elisabeth,  confir- 
mée par  le  duc  Ulric.     Acte  accessoire 588 

Oldenbourg. 

1534.    30  avril.    Traité  entre  Chrétien,  duc  de  Slesvig  et  de  Holstein,  et 

les  trois  comtes  d'Oldenbourg,  Jean  et  George  et  Antoine 197 

1536.  29  Juillet  Convention  entre  le  roi  Chrétien  III  d'une  part  et  Al- 
bert, duc  de  Meklembourg,  et  Christophe,  comte  d'Oldenbourg,  avec 
leurs  partisans  à  Copenhague  d'autre  part 229 

1542.    5  févr.     Convention  entre  le  roi  Chrétien  111  et  Antoine,  comte  d'Ol- 


696  Table  des  documents. 

Page 

denbourg,  sur  une  amitié  mutuelle  et  les  relations  de  service  du 
comte  au  roi 414 

Ostfrise. 

1530.   2  novbr.    Traité  d*alliance  entre  le  roi  Frédéric  I  et  Enno,  comte 

d'Ostfrise 92 

Pays-Bas. 

1526.  18  Janv.  Ratification  du  roi  Frédéric  I  de  la  convention  de  com- 
merce libre,  faite  à  l'été  de  1524  entre  les  pays  à  lui,  Lubcck,  les 
villes  wendiques  et  prussiennes  d'un  côté,  et  les  Pays-Bas  de  l'autre 
côté,  et  ratifiée  le  20  mai  1525  par  l'empereur  Charles  V 4 

1532.  9  Juillet.  Traité  entre  les  Pays-Bas  d'un  côté,  le  Danmark  et  la 
Norvège,  la  Suède  et  les  villes  wendiques  de  l'autre  côté 124 

1533.  9  septbr.  Traité  d'alliance  de  30  ans  entre  le  Danmark  et  la  Nor- 
vège d'un  côté  et  les  Pays-Bas  de  Tautre  côté 137 

—  9  septbr.  Traité  d'alliance  de  30  ans  entre  Chrétien,  duc  de  Sles- 
vig  et  de  Holstein,  et  ses  frères  d'un  côté,  et  les  Pays-Bas  de  l'autre 
côté 143 

1537.  3.  mai.  Traité  d'un  armistice  de  trois  ans,  fait  entre  le  Danemark 
et  la  Norvège  et  les  duchés  d'un  côté,  et  les  Pays-Bas  de  l'autre 
côté 258 

—  3  mai.  Déclaration  de  la  reine  Marie  sur  la  libération  d'une  par- 
tie des  prisonniers,  faits  à  la  bataille  de  Heiligerlee  et  à  Dam,  du- 
rant les  trois  ans  d'armistice 267 

1540.  14  avril.  Traité  entre  le  Danemark  et  la  Norvège  et  les  duchés 
d'un  côté,  et  les  Pays-Bas  de  l'autre  côté,  sur  la  prolongation  d'une 
année  de  l'armistice  de  trois  ans,  fait  à  Bruxelles  le  3  mai  1537  . .  291 

—  14  avril.  Convention,  faite  de  l'aveu  des  plénipotentiaires  des  villes 
de  Deventer,  de  Campen,  de  Zwolle,  entre  la  reine  Marie,  régente  des 
Pays-Bas,  et  les  ambassadeurs  danois  sur  une  indemnité  à  payer 
auxdites  villes  pour  les  navires  et  les  marchandises  prises.  Acte  ac- 
cessoire     301 

—  14  avril.  Convention  entre  la  reine  Marie,  régente  des  Pays-Bas,  et 
les  ambassadeurs  danois  au  sujet  d'un  nouveau  rendez-vous,  soit  à 
Cologne,  soit  à  Lunébourg,  soit  à  Hambourg,  soit  à  Brème,  ou  bien 
à  Munster,  afin  d'y  traiter  de  paix  entre  le  roi  Chrétien  111  d'une 
part,  et  l'empereur,  les  Pays-Bas,  l'électeur  Frédéric,  les  filles  de 
Chrétien  II  d'autre  part.     Acte  accessoire   306 

1541.  31  mai.  Traité  entre  le  roi  Chrétien  III  et  l'empereur  Charles  V, 
par  où  l'on  étend  jusqu'au  1  novembre  1541  l'armistice  d'une  année, 
fait  à  Gand  le  14  avril  1540  et  expiré  le  3  mai  1541 327 

—  31  mai.  Convention  entre  les  ambassadeurs  danois  et  les  commis- 
saires impériaux  sur  l'indemnité  à  payer  aux  villes  des  provinces 
d'Overyssel  et  de  Groeninge.     Acte  accessoire 337 

1544.  23  mai.  Traité  d'amitié  et  de  paix  entre  le  roi  Chrétien  111,  Jean, 
Adolphe,  Frédéric,  ducs  de  Slesvig  et  de  Holstein  d'un  côté,  et 
l'empereur  Charles  V  de  la  part  des  Pays-Bas  de  l'autre  côté 450 


Table  des  documents.  697 

Page 

1544.  23  mai.  Déclaration  secrète,  par  laquelle,  à  propos  de  la  réservation, 
prise  au  traité  du  même  Jour  à  l'égard  des  droits  et  des  préten- 
tions du  roi  Chrétien  II  et  de  ses  filles,  Tempereur  Charles  V  s'en- 
gage à  ne  pas  faire  pour  cela  la  guerre  ni  directe  ni  indirecte  à 
Chrétien  III  et  à  ses  pays.    Acte  accessoire 470 

—  23  mai.  Article  séparé  du  traité  de  Speier  sur  Tamnistie  pour  les 
soldats  qui  avaient  servi  contre  leur  patrie.    Acte  accessoire 472 

1560.  22  septbr.  Recès,  donné  à  l'ambassadeur  de  la  ville  d'Amster- 
dam sur  le  droit  de  cette  ville  au  commerce  en  Norvège.  Appen- 
dice    663 

Poméranie. 

1538.  18  juillet.  Convention  entre  le  roi  Chrétien  III  et  les  villes  de 
Stralsund  et  de  Greifswald  et  d'Anklam,  par  laquelle  celui-là  ré- 
voque Tarrêt  de  leurs  navires  et  de  leurs  marchandises,  en  même 
temps  qu'il  leur  accorde  pour  cette  année  l'admission  à  la  pêche 
au  hareng,  à  condition  que  celles-ci  lui  payeront  avant  la  Saint- 
Michel  les  revenus  que  dès  la  prise  en  possession,  Barnim  et  Phi- 
lippe, ducs  de  Poméranie,  ont  levés  sur  les  biens-fonds  dans  l'ile 
de  Rugen  appartenant  au  diocèse  de  Roskilde,  de  même  que  sur 
ceux  de  la  Poméranie  appartenant  au  monastère  de  Reinfeld,  et 
qu'en  outre  ils  persuaderont  aux  ducs  d'admettre  avant  la  Saint- 
Michel  ou  six  semaines  plus  tard  à  une  négociation  à  l'amiable  la 
dispute  sur  ces  terres 288 

1542.  29  août.  Traité  entre  Chrétien  III  comme  roi  de  Danemarli  et  de 
Norvège  et  duc  de  Slesvig  et  de  Holstein  d'un  côté,  et  Barnim  et 
Philippe,  ducs  de  Poméranie,  de  l'autre  côté,  sur  les  terres  dans 
l'île  de  Rugen  appartenant  au  diocèse  de  Roskilde  et  celles  de  la 
Poméranie  appartenant  au  monastère  de  Reinfeld.  —  Pas  ratifié  . .  417 

1543.  4  septbr.  Traité  entre  le  roi  Chrétien  III  et  Barnim  et  Philippe, 
ducs  de  Poméranie,  sur  les  biens-fonds  dans  l'tle  de  Rugen  appar- 
tenant au  diocèse  de  Roskilde ...    427 

—  25  octobr.  Déclaration  de  Jacques  Zitzewit2,  par  laquelle  il  s'engage 
à  faire  obtenir  au  roi  Chrétien  III  avant  Pâques  une  assurance 
satisfaisante  des  ducs  de  Poméranie,  qu'ils  veulent  bien  l'indemni- 
ser des  prétentions  que  pourraient  avoir  sur  lui  les  villes  de  Po- 
méranie à  cause  des  pertes  à  subir  par  le  changement  du  traité 
du  4  septembre  1543,  selon  lequel  les  revenus  confisqués,  encore 
restant  dans  l'Ile  des  biens-fonds  dans  l'tle  de  Rugen  appartenant 
au  diocèse  de  Roskilde,  seront  restitués  aux  ducs  et  pas,  ainsi  que 
c'était  convenu  à  Kiel,  aux  villes.     Acte  accessoire 435 

—  4  septbr.  Traité  entre  Chrétien  III  comme  duc  de  Holstein  de  sa 
propre  part  et  de  celle  de  ses  frères  d'un  côté,  et  les  ducs  de  Po- 
méranie de  l'autre  côté,  sur  les  biens-fonds  du  monastère  de  Rein- 
feld en  Poméranie 436 

—  9  décbr.  Traité  entre  Chrétien  III  et  les  ducs  Jean  et  Adolphe 
de  leur  propre  part  et  de  celle  de  leur  frère  Frédéric  d'un  côté,  et 
Philippe,  duc  de  Poméranie,  de  sa  propre  part  et  de  celle  de  Bar- 


698  Table  des  docmuents. 

Page 

nim,  duc  de  Poméranie,  de  l'autre  côté,  sur  la  restitution  au  monas- 
tère de  Reinfeld  des  terres  en  Poméranie  et  sur  la  fixation  des 
rentes  et  des  contributions  des  susdits  biens-fonds  que  les  ducs  de 

Poméranie  avaient  acquises  par  prescription.  —  Pas  ratifié 440 

1543.  9  décbr.  Déclaration  de  Philippe,  duc  de  Poméranie,  de  sa  propre 
part  et  de  celle  du  duc  Barnim  pour  donner  une  explication  plus 
précise  du  traité  du  4  septembre  1543  sur  les  terres  du  monastère 
de  Reinfeld 447 

—  9  décbr.    Déclaration  sur  Té  change  des  ratifications  du  traité,  fait 

à  Treptow  le  même  jour 450 

Prusse. 

1526.  12  févr.  Traité  de  mariage  entre  Albert,  duc  de  Prusse,  et  la  prin- 
cesse Dorothée,  fille  du  roi  Frédéric  I 52 

—  18  févr.     Déclaration  du   roi  Frédéric  I   sur  la  réduction  de  la  dot 

de  la  princesse  Dorothée  jusqu'à  10,000  florins.     Acte  accessoire  . .     59 

—  6  Juillet.  Renonciation  d*héritage  de  la  duchesse  Dorothée,  con- 
firmée par  le  duc  Albert.     Acte  accessoire 60 

1532.  21  juillet.  Traité  d'alliance  de  10  ans  entre  le  roi  Frédéric  I  et  le 
sénat  danois  d'une  part,  et  Albert,  duc  de  Prusse,  d'autre  part  ...   129 

Rostock. 

1537.  31  août.  Traité  entre  le  roi  Chrétien  III  et  les  villes  de  Rostock 
et  de  Wismar  sur  l'admission  des  dites  villes  à  la  paix  de  Ham- 
bourg du  14  février  1536 268 

Saxe. 

1548.  7  mars.  Traité  de  mariage  entre  Auguste,  duc  de  Saxe,  et  la  prin- 
cesse Anne,  fille  du  roi  Chrétien  III 526 

—  12  octobr.  Renonciation  d'héritage  de  la  duchesse  Anne,  confirmée 
par  le  duc  Auguste.     Acte  accessoire 531 

Saxe- Lauenbourg. 

1525.  25  juin.  Contrat  de  mariage  entre  le  duc  Chrétien  (III)  et  la  prin- 
cesse Dorothée,  fille  de  Magnus,  duc  de  Saxe-Lauenbourg 35 

1533.  11  févr.  Recès  entre  le  duc  Chrétien  de  sa  part  et  de  celle  de  son 
père,  Frédéric  I,  et  Magnus,  duc  de  Saxe-Lauenbourg,  par  lequel 
ils  renvoient  les  querelles  réciproques  au  jugement  de  huit  séna- 
teurs, quatre  de  chaque  côté,  qui  se  réuniront  à  Hambourg  le  25  mai.  134 

—  6  novbr.  Convention  entre  Chrétien,  duc  de  Slesvig  et  de  Holstein, 
et  Magnus,  duc  de  Saxe-Lauenbourg,  sur  l'accommodement  de  leurs 
querelles 147 

1534.  6  mai.  Convention  entre  les  quatre  sénateurs  de  Holstein  et  les 
quatre  de  Saxe-Lauenbourg,  chargés  de  terminer  à  Hambourg  les 
querelles  du  duc  Chrétien  et  de  quelques  gentilshommes  holsteinois 


Table  des  documents.  699 

Pagt 

d'une  part,  et  de  Magnas,  duc  de  Saze-Lauenbourg,  d'autre  part, 
ou  bien  d'en  prononcer  un  arrêt,  par  laquelle  on  ijoumait  la  dé- 
cision judiciaire,  jusqu'à  ce  que  Henri,  duc  de  Meklemboorg  et  sur- 
arbitre choisi,  eût  essayé  un  arrangement  amical 200 

Smalkade»  Confédération  de» 

voir  Allemagne. 

Suède. 

1524.  1  septbr.  Traité  entre  le  roi  Frédéric  I  et  Gustave  I,  roi  de  Suède, 
au  sujet  des  provinces  de  Bleking  et  de  Viken  de  m6me  que  de 
l'Ue  de  GoUand 14 

—  4  septbr.  Déclaration  du  roi  Frédéric  I,  que  la  noblesse  suédoise 
conservera  le  droit  à  ses  terres  situées  en  Danemark  et  en  Nor- 
vège.    Acte  accessoire 22 

—  4  septbr.  Déclaration  de  Gustave  I,  que  la  noblesse  de  Danemark 
et  de  Norvège  conservera  le  droit  à  ses  terres,  situées  en  Suède. 
Acte  accessoire 23 

—  4  septbr.  Convention  de  l'extradition  réciproque  des  hommes  de 
cour  et  des  guerriers  désertés,  faite  entre  Frédéric  I  et  Gustave  I. 
Acte  accessoire 23 

—  22  septbr.  Convention  entre  des  commissaires  de  Danemark  et  de 
Suède  sur  l'évacuation  de  l'tle  de  Gotland  par  Séverin  Norby  et 
Bemhard  v.  Mehlen.    Acte  accessoire  25 

1528.  21  août  Traité  entre  le  roi  Frédéric  I  et  GusUve  I,  roi  de  Suède, 
par  lequel  tout  en  ratifiant  le  traité  de  Malmô  et  en  stipulant  le 
secours  armé  que  se  prêteront  les  pays  l'un  à  l'autre,  on  renvoie 
à  une  nouvelle  réunion  les  plaintes  réciproques 74 

1530.  8  août.  Traité  entre  le  Danemark  et  la  Norvège  d'un  côté,  et  la 
Suède  de  l'autre  côté,  par  lequel  sont  ratifiées  les  alliances  conclues 
à  Malmô  et  à  Lôdôse,  en  même  temps  qu'on  décide  que  le  roi  Gu- 
stave I  gardera  Viken  encore  durant  six  ans,  à  compter  du  10  août 
prochain 88 

1532.  17  et  20  mai.  Convention  entre  M.  Colas  Bilde,  gouverneur  de  Ba- 
bas, au  nom  du  roi  Frédéric  I,  et  Gustave  I,  roi  de  Suède,  sur  la 
remise  à  la  Norvège  de  la  province  de  Viken. 

A.  17  mai.     Lettres  patentes  de  M.  Colas  Bilde 123 

B.  20  mai.     Lettres  patentes  du  roi  Gustave  I 124 

1534.    2  févr.    Traité  d'alliance  entre   le   Danemark  et  la  Norvège  d'un 

côté  et  la  Suède  de  l'autre  côté 171 

—  29  janv.  et  2  févr.  Convention  entre  les  plénipotentiaires  du  sénat 
danois  et  Gustave  I»  roi  de  Suède,  par  laquelle  on  renvoie  aux  ar- 
bitres, choisis  parmi  les  sénateurs  des  deux  royaumes,  les  préten- 
tions que  la  noblesse  de  l'un  des  trois  pays  Scandinaves  pourrait 
avoir  sur  des  terres  situées  dans  les  deux  autres.  Acte  accessoire. 

A.  29  janv.     Exemplaire    donné    par   les    plénipotentiaires   da- 
nois    185 

B.  2  févr.     Exemplaire  donné  par  le  roi  Gustave  I 189 


700  Table  des  documents. 

Page 

1534.  20  févr.  Traité  entre  le  Danemark  et  la  Norvège  d*un  côté  et  la 
Suède  de  l'autre  côté,  sur  la  manière  de  s'arranger  avec  des  débris 
de  vaisseau  et  des  marcliandises  naufragées,  de  même  qu'avec  la 
restitution  au  possesseur  légitime  des  navires  pris  par  l'ennemi  et 

de  nouveau  repris.    Acte  accessoire 191 

1535.  27  Juin.  Déclaration  de  Clirétien  III  de  vouloir  sous  peu  de  temps 
s'allier  avec  la  Suède  et  l'aider  Jusque-là  contre  les  Lubecliois,  tout 
en  promettant  de  ne  pas  faire  la  paix  avec  ces  derniers,  à  moins 
que  le  roi  de  Suède  n'y  soit  compris.     Acte  accessoire 192 

—  15  septbr.  Ratification  préalable  du  traité  du  2  février  1534,  faite 
par  Chrétien  III,  qui  promet  de  vouloir  plus  tard  en  donner  une 
autre  en  forme  solennelle  et  scellée  par  lui  de  même  que  par  le 
sénat  danois,  tout  en  s'engageant  à  prêter  à  la  Suède  en  cas  de 
guerre,  plus  de  secours  que  Ton  n'en  avait  fixé  au  traité.  Acte 
accessoire 194 

1536.  3  décbr.  Engagement  du  roi  Chrétien  III  et  du  sénat  danois  de 
secourir  la  Suède  le  cas  échéant,  avec  une  force  plus  considérable 
que  l'on  n'eu  avait  stipulé  par  le  traité  du  2  février  1534 247 

—  3  décbr.  Convention  entre  Chrétien  111  et  le  sénat  danois  d'une 
part,  et  les  ambassadeurs  suédois  d'autre  part,  que  douze  arbitres, 
dont  six  de  la  noblesse  de  Danemarli  et  autant  de  celle  de  Suède, 
réunis  à  Halmstad  le  29  juillet  1537,  décideront  sur  les  prétentions 
que  pourraient  avoir  les  habitants  de  l'un  des  trois  pays  sur  des 
terres  et  de  la  propriété  dans  l'un  des  deux  autres 248 

1537.  10  septbr.  Convention  entre  les  arbitres  danois  et  suédois,  réunis 
à  Halmstad  pour  prononcer  sur  les  querelles  de  terre  entre  la  no- 
blesse de  Danemarli  et  celle  de  Suède,  par  laquelle  ils  décident  de 
se  réunir  de  nouveau  à  la  Pentecôte  de  1538  soit  à  Malmoe,  soit  à 
Landskrone,  soit  à  Halmstad,  ou  bien  à  Varberg,  et  de  juger  d'a- 
près la  loi  du  pays,  où  est  située  la  terre  en  question 274 

1540.    1  novbr.     Traité    d'alliance  à   perpétuité    entre  le  Danemark   et  la 

Norvège  d'une  part,  et  la  Suède  d'autre  part.  —  Pas  ratifié...   307,348 

—  1  novbr.  Traité  entre  le  Danemark  et  la  Noi*vège  d'un  côté  et  la 
Suède  de  l'autre  côté,  sur  le  commerce  mutuel  des  pays,  la  douane, 
la  manière  d'agir  avec  les  marchandises  et  les  navires  naufragés, 
la  restitution   au   possesseur  légitime  de  bateaux  pris  par  l'ennemi 

et  plus  tard  repris.     Acte  accessoire 312 

—  1  novbr.  Convention  entre  les  commissaires  danois  et  suédois  dans 
la  réunion  à  Calmar,  par  laquelle  ils  renvoient  à  la  décision  des 
rois  dans  leur  rendez- vous  prochain  la  question  des  injures  faites 
au  roi  Gustave  I  par  les  sujets  danois,  celle  de  l'Ile  de  Got- 
land,  celle  des  terres  en  Danemark  appartenant  aux  sujets  suédois, 
celle  d'un  amendement  à  payer  pour  les  infractions  au  traité  de 
même  que  celle  des  changements  des  paragraphes  du  dernier.  Acte 
accessoire 317 

—  1  novbr.  Lettre  d'obligation  des  commissaires  danois  sur  le  paye- 
ment à  Nylôse  le  6  mars  1541    de  ce  qui  était  dû  à  Gustave  1,  roi 

de  Suède,  par  le  roi  de  Danemark.     Acte  accessoire 321 


Table  des  documents.  701 


1541.  14  (ou  15)  septbr.  Traité  d'alliance  de  cinquante  ans  entre  le  Dane- 
mark et  la  Norvège  d'un  côté  et  la  Suède  de  l'autre  côte 341 

1541.  20  septbr.  Recès  accessoire  du  traité  d'alliance  du  14  (15)  septbr. 
entre  le  Danemark  et  la  Norvège  d'un  côté  et  la  Suède  de  l'autre 
côté.    Acte  accessoire 385 

—  23  septbr.    Traité  d'alliance  de  cinquante  ans  entre  le  Danemark  et 

la  Norvège  d'une  part  et  la  Suède  d'autre  part.  —  Pas  ratifié  ....  401 

Villes  hanséatlques. 

(Conférer:  Hambourg,  Lubeck,  Rostock,  Wismar.) 

1545.  Recès  provisoire  entre  les  plénipotentiaires  des  villes  de  Lubeck, 
de  Hambourg,  de  Rostock,  de  Stralsund,  de  Wismar,  de  Lunébourg, 
de  Deventer,  de  Zwolle,  de  Campen  d'une  part  et  les  bourgeois  de 
la  ville  de  Bergen  d'autre  part,  fait  par  la  médiation  du  roi  Chré- 
tien III.     Appendice 650 

1549.    23  mai.     Recès   du    roi  Chrétien  III  aux  villes  hanséatiques  et  la 

réponse  de  celles-ci.    Appendice 656 

1552.  15  et  16  juillet.  Recès,  donné  aux  ambassadeurs  des  villes  hanséa- 
tiques et  de  la  ville  de  Bergen  et  des  villes  danoises.  Appendice. .    657 

1554.    22  septbr.     Recès,  donné  aux  villes  danoises  sur  les  relations  avec 

les  villes  hanséatiques.    Appendice 661 

—  23  septbr.     Recès,  donné  aux  bourgeois  de  Bergen  sur  les  relations 
avec  les  villes  hanséatiques.     Appendice 662 

1560.  25  juillet.  Traité  entre  Frédéric UI,  roi  de  Danemark  et  de  Nor- 
vège, et  les  villes  hanséatiques  sur  le  commerce  des  dernières  en 
Danemark  et  en  Norvège  et  celui  des  Danois  et  des  Norvégiens  dans 
les  villes  nommées 627 

—  25  juillet.    Confirmation  du  roi  Frédéric  II  des  privilèges  des  villes 
hanséatiques.    Acte  accessoire 647 

Wismar. 

1537.  31  août.  Traité  entre  le  roi  Chrétien  III  et  les  villes  de  Rostock 
et  de  Wismar  sur  l'admission  desdites  villes  dans  la  paix  de  Ham- 
bourg du  14  févr.  1536 268 

L'evêché  d'Œsel. 

1559.  26  septbr.  Traités  entre  le  roi  Frédéric  II  et  Jean,  évèque  de  l'tle 
d'Œsel  et  de  Courlande,  sur  la  cession  du  diocèse  de  l'tle  d'Œsel  et 
de  Wieck  au  frère  du  roi,  au  duc  Magnus 608 

A.  Traité  entre  le  roi  Frédéric  II  et  Christophe  v.  Munchhausen 
de  la  part  de  son  frère  Jean,  évèque  de  l'île  d'Œsel  et  de 
Courlande,  du  chapitre  et  des  états,  par  où  le  roi  obtient  le 
droit  de  nommer  toujours  en  cas  de  vacance  l'évêque  du 
diocèse  de  Tlle  d'Œsel  et  de  Wieck,  à  condition  de  prendre 
ce  diocèse  sous  sa  protection 612 


702  Table  des  documents. 

Pmge 

B.  Traité  entre  le  roi  Frédéric  II  et  Jean,  évèque  de  l'tle  d*Œsel 
et  de  Courlande,  par  lequel  le  dernier  promet  de  céder  im- 
médiatement au  duc  Magnus  le  diocèse  de  Ttle  d'Œsel  et  de 
Wleck,  pourvu  qu'on  lui  donne  une  rémunération  de  30,000 

écus 616 

1561.   4  mai.     Lettre  d'obligation  du  duc  Magnus  au  roi  Frédéric  II  sur 

le  gouvernement  du  diocèse  de  l'île  d'Œsel.    Acte  accessoire 622 


NAVNEREGISTER. 


Aabenraa  491,  494. 

Aage  Jepsen  se  Sparre. 

Aahus  14.  344  f.,  347,  398. 

Âalborg  609,  660. 

Âarhus  32. 

Abraham  Eriksson  se  Leijonhufvud. 

Aderkas,  Klas,  eselsk  Gesandt,  609. 

Adolf  VIII   af  Schauenburg,   Hertug  af 

Slesvig  og  Holsten  (f  1459),  27  f. 
Adolf,    Hertug   af  Slesvig   og    Holsten 

(t   1586),   205,    440  ff.,    482,    488—99, 

515,  524  ff.,  533—53,  590—605. 
Aggershus  Slot  og  Len  173  f,  308,  310  f, 

322  f.,  325. 
Ahlefeldt,    Asmus,    Hevedsmand,    267. 

—  Asmus,  Amtmand  i  Aabenraa, 
536,  545,  548.  —  Bertram,  Lensmand 
paa  Senderborg,  514  ff.,  536,  545,  547, 
607.  —  Claus  til  Geltini?  31.  —  Claus 
til  Lehmkulen  169  f.  —  Ditiev,  Amt- 
mand paa  Megeltender,  169,  536,  545, 
547    —  Frederik    til    Haseldorf   170. 

—  Godske  til  Saxtorp,  Amtmand  paa 
Nordborg,  169.  —  Gotskalk,  Biskop  i 
Slesvig,  129,  169.  —  Gregorius  til 
Segaard  536,  545,  547.  —  Henneke, 
lybsk  Amtmand  paa  Gulland,  49  ff., 
63,  123.  —  Henneke  til  Fresenburg 
169.  —  Henneke  til  Rotensande  169. 

—  Peter  til  Lindau  170,  536,  545, 
547. 

Ahrensbek  Kloster,  Holsten,  203,  492. 
Aiguës  Mortes,  Mode  (1538)  i,  407. 
Albert  Jepsen  se  Ravensberg. 
Albrecht  af  Brandenborg,   iËrkebiskop 

af  Mainz,  230  f,  236  f.,  284—87. 
Albrecht,   Hertug  af  Meklenborg,    203, 

213—16,  220  Cf.,  229-37,  258  ff.,  264  f., 

268  f,  299. 
Albrecht,    Hertug  af  Preussen,  52 — 62, 

68,  129—34,  144,  218,  263,  265,  269  f.. 

273,   293,   295,   298  f,   344,   34fi,    387, 

392  f,  395,  399,  408,  465  f,  489,  514, 

554,  611. 


Albrecht,   Grève  af  Mansfeld,  105 — 12» 

144,  238—46,  263,  278,  298. 
Als  492. 

Alster,  Flod,  28. 
Amager  230. 
Ambrosius    Bogbinder,    Borgemester   i 

Kebenhavn,  232  f. 
Amsterdam    113,    125,    263,    339,    633, 

663  f. 
Anders  Skriver  i  Bergen  639,  —  Peter- 

sen,  Raadmand  i  Bergen,  627. 
Anhalt.     Fyrster  se  Georg,   Hans,  Joa- 

chim. 
Anklam  288—91,  417. 
Anna,    Christian    IIFs   Datter,    g.    m. 

Kurfyrst    August    af    Sachsen,    526 

—33. 
Anna    Sophie,    Datter   af   Hertug   Al- 
brecht af  Preussen,  g.  m.  Hertug  Jo- 

han  Albrecht  I  af  Meklenborg,  556. 
d'AnnebauIt,    Claude,    fransk    Marskal, 

410,  414. 
Anton,    Grève    af    Oldenborg,    197  ff., 

414  ff,  474,  500-13,  591,  593. 
Arboga,  Sverrig,  Ri^ag  (1529),  88. 
Arnsborg  paa  0sei    610  f,    615,    617  f., 

624  1. 
Assens  163  f.  —  Mede  (1549)  534. 
Augsburg  277  f. 
August,    Hertug   (senere  Kurfyrste)  af 

Sachsen,  526—33,  556,  591. 
Axel  Andersson   se    Lillie.    —    Nilsson 

se  Banér. 

Bahus  Slot   og  Len    123,    173  f.,   308, 

310  f..  322  f.,  325. 
Balgaram,  Joachim,  Hevedsmand,  267. 
Bamberg,  Biskoppen  af,  78. 
Banér,  Axel  Nilsson,   svensk  Rigsraad, 

382. 
Banner,  Erik,   Rigsraad,   134,  152,  177, 

248,  250,  382. 
Barby,Anders,Christian  III's  tyske  Kans- 

1er,  451,  554,  591,  609. 


704 


Navneregister. 


Bardewick,  Claus,  Raadmand  (senere 
Borgemester)  i  Lybœk,  121,  567,  634, 
648. 

Bar-le-Duc,  Frankrig,  Mode  (1534),  195. 

Barnekov,  Adelsfamilie,  431.  —  Hans 
419,  428  f.,  432,  501,  510,  554  f.,  628. 

—  Jargen  428.  —  Morteu  427  f. 
Barnim,  Hertug  af  Pommern,  278, 288  ff., 

417—22.  427—50,  512. 

Bartmann,  Libert,  i  Lybaek  450. 

Basdal,  Bremeu  Stift,  Landdag  (1544), 
476,  482  f. 

Baue,  kejserlig  Kancelliembedsmand, 
337  (jvfr.  720),  470  f. 

Bayera  68,  106  f.  —  Hertug  se  Lud- 
vig. 

Beck,  Joakim,  Rentemester,  274. 

Becker,  Lambert,  lybsk  Protonotarius, 
11;  Sekretœr  121,  126 f. 

Behr,  Didrik,  Stiftsfoged  paa  Ârnsborg, 
610.  —  Ulrik,  Domprovst,  611. 

du  Bellay,  Vil  bel  m,  Herre  af  Langey, 
fransk  Diplomat,  405. 

Benninck,  Cornélius,  amsterdamsk  Ge- 
sandt,  125  f.,  129. 

Bentheim,  Arndt  Grève  af,  500—13. 

Berckhausen  (Berckbusen),  Antonius, 
Borgemester  i  Hannover,  511.  —  Tho- 
mas, Sekretœr  i  Rostock,  127. 

Berckman,  Greger,  Hevedsmand,  267. 

Bergen,  Norge,  126,  128,  466,  627  f., 
630,  633,  635-39,  650—56,  658  f., 
662  ff.  —  Borgemester  se  Jon  Thom- 
mesen.  Raadmœnd  se  Anders  Peter- 
sen,  Bernt  v.  Koffarde.  —  Hanse- 
kontoret  627,  635—39,  650—59,  662. 

Bergen  i  Hennegau  137,  455. 

Berner,  Hans,   Drost  i  Pinneberg,  593. 

Bertoun,  Johannes,  skotsk  Gesandt, 
405. 

Beselin,  Nicolaus,  Raadmand  i  Rostock, 
127,  269. 

Reste,  Flod  i  Holsten,  28. 

V.  Bevern,  Gothart,  Greven  af  Bent- 
hcims  Gesandt,  500,  511. 

Beyer,  Georg,  Sekretœr,  581. 

Biberach  278. 

Bicker,  Arndt,  .^rkeabbed  i  Hersfeld, 
481. 

Biid,  Evert,  Lensmand  i  Bergen,  630. 

Bilde,  Anders,  Rigsi-aad,  22,  26,  61,  76, 
134,  234,  329,  335  f.,  341,  382,  455  - 
59,  469,  472  f.  —  Bent,  Rigsraad,  234. 

—  Esge.  Rigsraad,  26,  294,  297,  301, 
305,  382,  406  ff.,  410,  452.  —  Hans, 
Rigsraad,  22,  25,  133,  234.  -  Klavs, 
Rigsraad,  89,  123  f.,  134,  177,  248, 
250,  382  f.  —  Knud,  Rigsraad,  134, 
177,  248,  250,  274,  382  f.  —  Mogens, 
Rigsraad,  152.  —  Ove,  Biskop  i  Aar- 
hus,  133,  152.  --  Peder,  Rigsraad, 
647,  649. 


Birger  Nilsson  se  Grip. 

Bissenbeck,   Hieronimus,   Raadmand  i 

Hamborg,  634  f,  648. 
Bjelke,  Ture  Eriksson,  svensk  Rigsraad, 

76. 
Bjern,  Johan,  Rigsraad,  134. 

—  Clausson,  svensk  Rigsraad,  76,  382. 
Blekinge  14—17,  38,  342. 

Blome,  Didrik,  til  Seedorf  170. 

Bodiker,  Casper,  Sekretœr  i  Hannover, 
511. 

Boegaard,  Cornélius,  Mag.,  nederlandsk 
Gesandt,  45. 

Boitin,  Herman,  lybsk  Foged  paa  Born- 
holm,  565,  575. 

Boitzenburg,  Amt  i  Meklenborg,  201, 
585. 

Boldewan,  Henrik,  Rostocks  Gesandt, 
269. 

Bolterian  (Boldrian),  Andréas,  Raad- 
mand i  Stralsund,  16,  22. 

Bomhouwer,  Bernt,  lybsk  Raadmand, 
15  f.,  22,  31,  52.  —  Henrik,  Borge- 
mester i  Hannover,  511. 

Bonde,  Tord,  svensk  Rigsraad,  76. 

Borck,  Wulf,  pommersk  Gesandt,  422. 

Bordesholm  Kloster,  Holsten,  492.  — 
Forlig  (1522)  1  f. 

Borgstedt,  Rensborg  Amt,  491  f. 

Bornholm  38,  41  ff.,  63—66,  141,  221  f., 
565—76. 

Bothkamp,  Holsten,  591. 

Boysot,  Karl,  Dr.,  kejserlig  Raad,  330, 

332,  336  f.,  341,  457,  460,  469  f.,  472  f. 
Brabant,  Nederlandene,  45, 118,127, 137. 
Brahe,    Axel,    Rigsraad,    22,    134,    175, 

177,  248,  250,  307,  310  f.,  317,  322, 
(342  f.),  344,  382,  424  f  —  Jens  567. 
—  Lave,  Rigsraad,  647,  649.  —  Pe- 
der, svensk  Adeismand,  342. 

Brandenborg,  Kurfyrstendemme,  74.  — 
Kurfyrste  se  Joactiim.  Kurfyrstinder 
se  Elisabeth,  Magdaleiie.  Markgreve 
se  Hans  af  Kûstrin. 

Brandes,  Tile,  Borgemester  i  Hildes- 
heim,  511. 

Brauns,  Johan,  Syndikus  i  Hildesheim, 
511. 

Breide,  Otto,  til  Seby  169. 

Breitenburg,  Holsten,  329  f. 

Bremen    214  f.,    222  f,    271,    278,    307, 

333,  454,  458,  468,  474,  476,  478  f., 
483,  500—13,  628.  630,  648,  656.  — 
Borgemestre  se  Martin  v.  Heimborch, 
Didrik  Hoyers,  Didrik  v.  Mandels- 
loh,  Didrik  Vasmer.  Raadmand  se 
Johan  Plander.  Sekretœr  se  Jobst 
Gercken.  Syndikus  se  Johan  Roll- 
wagen.  —  Domkapitel  474—77,  480 
—88.  —  St.  Pauls  Kloster  481. 

—  iErkestift  473-88,  490,  493,  495, 
497  ff.,    500-13,   533,   552.  —  iErke- 


Navneregister. 


705 


biskop   se   Ghristoffer.   —  Forhand- 

linger   med  Danmark:  i   Buxtehude 

(1536)  210;   Itzehoe   (Juii  1544)  476, 

478,  483;   Stade  (Juai  og  Juli  1544) 

475—79,  482. 
Breslau,  Mode  (1527)  i,  68. 
Brochmand,  Jesper,  Sekretœr,  88,  309, 

317,  321  f.,  327,  (342  f.),  348,  382. 
Brockdorff,  Ditlev,  Amtmand  paa  Sen- 

derborg,    169,   202.   —   Joachim    til 

Schrevenborn  170,  607. 
Brockenhuus,  Mikkel,  26.  —  Peder,  Ge- 

sandt  til  Frankrig,  407. 
Brunckhorst,  Just  Grève  af,  501,  511  f. 
Brunsvig,   By,    203,    214  f.,    222  f.,   266, 

271,  276  ff.,   284,  300,  500—13,    633. 

—  Borgemestre  se  Franciscus  Kale, 
Hans  Symons,  Hermaa  Verheit,  Haas 
Wilde.     Syndikus  se  Didrik  Preuss. 

Brunsvig- Lyneborg,  Hertugdemme,  69 
—74,  80,  95—105,  198,  251—58,  289, 
408,  476,  478  f.,  483,  500  f.,  511  f.  — 
Hertuger  se  Ghristoffer,  Erik  den 
œldre,  Erik  den  yngre,  Ernst,  Filip, 
Frans,  Henrik  den  yngre,  Otto.  Her- 
tuginde  se  Glara.  —  Forhandlinger 
med     Danmark:     i    Segeberg    (Juni 

1535)  251;    i    Rensborg    (Sept-Okt. 

1536)  240,  251,  (1537)  269. 
Bryske,  Antonius,  Rigens  Kansler,  309, 

311,  647,  649. 
Brûssel  259  f.,  262,  293. 
Brembse,  Glaus,  Borgemester  i  Lybœk, 

63,  65  f. 
Brems,    Olaf,    Gustav   l's    Kœmmerér, 

387,  392  f. 
Bremsebro  342—47,  393. 
Buch,   Hans,   Hertug  Ulrik  af  Meklen- 

borgs  Raad,  557,  581  f. 
V.  Buchwaldt,  Henneke,  til  Pronsdorf 

169  f.  —   Markvard    til   Borstel   170. 

—  Otto  til  Wensin  169. 

Budde,   Matthias,   pommersk  Gesandt, 

440,  443,  449. 
van  Burch,  Joest  Aemson,  nederlandsk 

Gesandt,  125  f.,  129,  451. 
Burckhart,  Frans,  kursachsisk  Gesandt, 

419,  422. 
Buren,  Greven   af,    nederlandsk  Stats- 

mand    452. 
Burgundiske    Hof  45,    75,    226  f.,    230, 

258,  269  f.,  276,  309,  351,  404  f.,  454, 

476. 
Burmeister,  Conrad,  Biskoppen  af  0sels 

Kansler,  609  f.,  616,  619. 
Buxtehude  210,  481. 
V.  Bûlow,    Didrik,    Hevedsmand,   267. 

—  Hans.  Hevedsmand,  267. 
Bûtzow,  Meklenborg,  553. 

Belle,  Erik  Madsen,  Rigsraad,  234.  — 
Mads  Eriksen,  Higsraad,  22,  133,  234, 
274. 


V.  Campe,  Melchior,  meklenborgsk 
Adelsmand,  234. 

Campen  ved  Rensborg  491  f. 

Carondelet,      Jean,     iGrkebiskop      af 
Palermo,     nederlandsk     Statsmand, 
293  f. 

Casimir,  Markgreve  af  Ansbach,  53  f. 

Catharina,  Hertug  Henrik  af  Sachsens 
Enke,  526. 

Catharina,  Prinsesse  af  Brunsvig-Lyne- 
borg,  g.  m.  Hertug  Magnus  II  af 
Sachsen-Lauenborg,  36,  148. 

Chabot,  Philippe,  fransk  Admirai,  410, 
414. 

Christian  I,  Konge,  466. 

Christian  II,  Konge,  1--6,  45,  52  f.,  75, 
77  f,  82,  93,  106  ff.,  113  ff.,  119  f., 
125,  127  ff.,  197  f.,  203  ff.,  208,  210, 
213  ff,  218,  222,  227,  238  f..  274,  277, 
292,  328—31,  358,  365,  378,  455  ff., 
466  f,  470  f.,  513—23,  627,  663. 

Christian  III,  Kunge,  35  ff.,  134—37, 
143—49,  172  ff..  195,  202  ff.,  214,219, 
488—99,  513—23,  533—53. 

Christina,  Christian  IFs  Datter,  Her- 
tugtnde  af  Mailand  og  Lothringen, 
292  f.,  295,  306,  328  f.,  333  f.,  455  ff., 
467,  470  f.,  514—17,  522  f. 

Ghristoffer  af  Bayern,  Konge,  466. 

Ghristoffer,  Hertug  af  Brunsvig- Lyne- 
borg, iErkebiskop  af  Bremen  210 — 
13,  230,  473—88,  500—13,  533. 

Ghristoffer,  Hertug  af  Meklenborg,  Ko- 
adjutor  i  Riga,  558. 

Ghristoffer,  Grève  af  Oldenborg,  197, 
202-5,  208  f.  213  f..  216,  220  ff.,  229 
—36,  238,  258  ff.,  264  f.,  269,  299. 

Ghristoffer  Andersson,  svensk  Sekretœr 
(senere  Rigsraad),  126,  173,  177,  249, 
274,  310,  317,  321,  345,  382,  385— 
400. 

Christoph,  Hertug  af  Wurtemberg,  195. 

Cismar  Kloster,  Holsten,  491. 

Clammer,  Balthasar,  Lie.,  brunsvig-lyne- 
borgsk  Kansler,  501,  510  f.,  554  f.,  559, 
577,  586. 

Glara,  Prinsesse  af  Sachsen  Lauenborg, 
g.  m.  Hertug  Frans  af  Brunsvig- 
Lyneborg,  526. 

Clément  Hansson,  svensk  Sekretœr, 
310,  317.  321,  382,  384. 

Clingenbeck,  Jergen,  preussisk  Stats- 
mand, 417. 

Glûver,  Alverich,  d.  œldre,  bremisk 
Adelsmand,  481.  —  Gise  481.  — 
Henrik  481. 

Gorper,  Georg,  Frederik  l's  og  Chri- 
stian IITs  Sekretœr,  129,  175,  346  ff., 
365,  385,  400,  442  f,  474,  478  f.,  488. 

V.  Gramm,  Burchard,  hessisk  Gesandt, 
196,  204.  —  Burchard,  Marskal, 
iErkebispen  af  Bremens  Gesandt,  510. 

45 


706 


Navneregister. 


Daa,  Oluf,  Biskop  i  Roskilde,  418. 

Dackefejden  453. 

V.  Damm,  Detlev,  til  Sehested  170.  — 

Paul  tu  BahrenHeth  170. 
Damm,    Groningen,   224  f.,   260,    267, 

293. 
Danzig  8,   15  f.,    25,    45,    74,    271,   346, 

387,    394,  396,   399  f,   630,   633,  641. 

—  Sekretœr  se  Ambrosius  Storm. 
Dapiau,  Slot  i  Preussen,  56. 

V.  d.  Decken,  Henrik,  Ritmester,  234  f. 

—  Henrik,  bremisk  Adelsmand,  476, 
481.  —  Thomas,  bremisk  Adelsmand, 
481. 

Delmenhorst,  Grevskab,  474,  537,  548. 

Demmin  290. 

V.  Deven,   Ludvig,   Grev  Christoffer  af 

Oldenborgs  Hevedsmand,  234. 
Deventer   293  ff.,    301 --05,    329  ff.,   337 

—41,451,466,628,630,  648.  650,  656. 

—  Borgemester  se  Lubbert  v.  Win- 
sen.     Sekretœr  se  Jacob  Helm. 

V.  Dewitz,  Jobst,  pommersk  Gesandt, 

417. 
Didrik  v.  Oldenborg,  Hertug  Albrecht 

af  Meklenborgs  Tjener,  234. 
Diepholtz,  Grevskab,  512. 
Ditmarsken  9,   11—14,  208,  217,  590— 

605.  —  Forhandlinger  med  Danmark: 

i  Itzeho  (1544)  590. 
Doberitz,    Heyne,    preussisk    Gesandt, 

55,  58. 
V.  Dohua,  Christoffer,   Borggreve,   234. 

—  Peter,  preussisk  Gesandt,   55,  58. 
Dorinck,  Johan,  Raadmand  i  Lyneborg, 

39,  41,  52. 

Dorothea,  Frederik  l's  Dronning,  497  f., 
536. 

Dorothea,  Christian  11  Ts  Dronning, 
35  Cf.,  455,  526,  607,  610,  620,  622. 

Dorothea,  Frederik  l's  Datter,  g.  m. 
Hertug  Albrecht  af  Preussen,  52 — 62, 
129. 

Dorothea,  Christian  II's  Datter,  g.  m. 
Pfalzgrev  Frederik,  291  ff.,  295,  306, 
329,  333  f.,  455  ff.,  467,  470  f.,  514  — 
17    522 f 

Dorpat,  Mode  (1558)  i,  608. 

Drach,  David,  Hevedsmand,  230,  236. 

Dragor,  Amager,  223. 

V.  Dûringen,  Johan,  bremisk  Adels- 
mand, 481. 

Cberstein,  Georg  Grève  af,   pommersk 

Gesandt,  417. 
Eimbeck  277  f. 

Ejderen,  Flod,  13,  128,  595,  599. 
Ejderstcdt  491,  604. 
Elben  11,  27  f,  198,  346,  357,  476,  508. 
Elisabeth,    Kong   Hans's  Datter,   g.  m. 

Kurfvrst  Joachim  I  af  Hrandenborg, 

82.  5"l7,  522. 


Elisabeth,    Frederik    Ts    Datter,   g.  m. 

1.  Hertug    Magnus    af    Meklenborg, 
422—27,    553—65,    576—80;    g.    m. 

2.  Hertug  Ulrik  af  Meklenborg  581 
—90. 

Elver,  Didrik,  Borgemester  i  Lyne- 
borg, 39,  41,  52. 

V.  Embden,  Levin,  Dr.,  Borgemester  i 
Magdeborg,  215,  271. 

Ems,  0ster-,  Flod,  227. 

Engelborg  Slot  og  Len,  Laaland,  33. 

Engelsted,  Gotke,  Raadmand  i  Lybiek, 
121,  127. 

England  106  f.,  330,  405  f.,  454,  458, 
464  f.,  591,  645. 

Enno,  Grève  af  Ostfriesland,  92  ff. 

Erhardt,  Biskop  af  Risenberg,  preus- 
sisk Gesandt,  55,  58,  61. 

Ërick,  Joachim,  Raadmand  i  Greifs- 
wald,  635.  648. 

Erik  den  seldre,  Hertug  af  Brunsvig- 
Lyneborg  (Calenberg).  85  f. 

Erik  den  yngre,  Hertug  af  Brunsvig- 
Lyneborg  (Calenberg),  501,  511  f.,  552. 

Erik  Madsen  se  Belle. 

Emst,  Hertug  af  Brunsyig-Lyneborg, 
85  f.,  98—112.  144,  203,  214  f.,  222  f., 
238—46,  251—58,  263,  266.  268,  270, 
278,  284-87,  298,  300,  465,  474,  514. 

Esens,  Junker  Baltasar  af,  454. 

Eskil,  Prior  i  Antvorskov,  21,  133. 

v.  Esplegen,  Joris,  kejserlig  nederlandsk 
Sekretœr,  259,  293,  451,  457. 

Esslingen  278. 

Estland  609. 

Etmansdorff    (ErtmansdoHT),     Heide 
(Heine),  Ritmester,  234  ff.' 

Eutin  207. 

Ewerdes,  Henrik,  Raadmand  i  Wis- 
mar,  127. 

F*alcke,    Herman,    Borgemester    i    Lv- 

bœk,  31,  52,  63,  65  f ,  567. 
Falsterbo    223,    629,    631   ff.,    641—44, 

660.  —  Tyske  Kompagni  643,  660. 
Fane  644. 
Feige,  Johan,    von  Liclitenau,    hessisk 

Kansler,  196,  210  f.,  215,  270. 
Fellin,  Estland,  609. 
Femern  492,  494. 
Ferdinand   I,    romersk    Konge    (senere 

Kejser\    68,    85,    106  f..    109,    238  f, 

241  f.,  329,  501,  514,  596  f. 
V.  Feuchtwang,  Utz,  Schultheiss,  235  f. 
Fickensolt,    Ciriacus,    oldenborgsk    Ge- 
sandt, 200. 
Filip,     Hertug    af    Brunsvig- Lyneborg 

(Grubenhagen)    105—12,    144,    238— 

46,  512. 
Filip,  Hertug  af  Meklenborg,  555. 
Filip,  Hertug  af  Pommern,  278,  288  ff., 

417—22,  427—50,  512. 


Navneregister. 


707 


Filip,  Landgreve  af  Hessen,  68—74,  78 
—82.  84—87,  96  f.,  103—12,  136,  144, 
195  f,  204,  206,  210  ff..  214,  216,222, 
230  f.,  236—46,  256  f.,  263,  270,  276  ff., 
281  f.,  284—87,  298,  308  f.,  327  f., 
330,  388,  392,  395,  406,  408,  418  flf., 
427  ff.,  453—56,  474  ff.,  489,  500—16. 

Filip,  Grève  af  Nassau -Saarbrûcken, 
278 

Finland  180,  346,  357. 

Fischhausen,  Slot  i  Preussen,  54. 

Flandern,  Nederlandene,  45,  127  f.,  137. 

Flemming,  Erik,  svensk  Rigsraad,  76, 
381  f.,  384.  —  Iver,  svensk  Rigsraad, 
75,  126,  176. 

Flensborg  50,  53  f.,  492,  526,  547,  591. 
—  Mode  (paatœnkt  1534)  208;  (1542) 
451,  457. 

—  Slot  og  Amt  492. 

Fokbek  ved  Rensborg  491  f. 

Fontainebleau,  Fredsforhandling  (1541) 
i,  409. 

Forster  (Fôrster),  Jehan,  Hertug  Ernst 
af  Brunsvig-Lyneborgs  Kansler,  99, 
240,   251  f.,  328,  453,  457. 

Framholt,  Peter,  Raadmand  i  Stettin, 
635,  648. 

Frankfurt  a.  M.  277  f.,  292,  501  ff.,  512. 

Frankrig  69,  84,  106  f.,  225,  230,  330, 
404—14,  451—57,  462,  517.  —  For- 
handlinger  med  Danmark:  i  Fon- 
tainebleau (1541)  409. 

Frans  I,  Konge  af  Frankrig,  195,  404 
—09,  452  f. 

Frans,  Hertug  af  Brunsvig-Lyneborg, 
105—12,  238—46,  251—58,  278,  285  ff., 
526  ff.,  530  f. 

Frans  I,  Hertug  af  Sachsen-Lauenborg, 
36. 

Frederich,  Bartelt,  Sekretœr  i  Lyne- 
borg,  52. 

Fredenk  I,  Konge,  36,  68,  75,  172,  195, 
218,  292,  488,  493,  496,  627,  643. 

Frederik  II,  Konge,  590—608. 

Frederik,  Hertug  af  Slesvig  og  Holsten, 
Biskop  i  Slesvig  og  Hildesheim,  205, 
472-88,  490,  493,  495,  497  Cf.,  524  Cf., 
533-53. 

Frederik,  Pfalzgreve,  276,  291  f.,  295, 
306  f.,  327—31,  333  ff..  342,  408,  455f., 
513—17,  522,  590,  609. 

Freiberg,  Sachsen,  529. 

Friesland,   Nederlandene,  45,  225,  500. 

Friis,  Johan,  Kansler,  150  ff.,  177,  248, 
250,  346,  382,  417,  429,  435,  439, 
515  f.,  591,  646,  648.  —  Jergen,  Bi- 
skop i  Viborg,  74,  133. 

—  Bernt  Wiegbolt,  Dr.,  dansk  Diplo- 
mat,  554,  565. 

Fuchs,  Casper,  Sekretœr,  197,  224, 
259  ff.,  267,  277,  292—95,  297,  301, 
305  ff.,    328  f,    334  ff.,   341,    419,    422 


—25,  451  f.,  455—59,  469,  472  f.,  553, 

591. 
Fyen  119  f. 

V.  Fûrstenberg,  Vilhelm,  Grève,  406. 
Fer,  0sterherred  paa,  492. 

V.  d.  Oabelentz,  Hans,  preussisk  Adels- 

mand,  61. 
Gabriel  Christerson  se  Oxenstierna. 
Galt,  Peder  Ebbesen,  Rigsraad,  382  f. 
Garlopp,  Henrik,  Borgemester  i  Lyne- 

borg,  216,  271. 
Gebhardt,  Grève  af  Mansfeld,  105 — 12, 

144,    238—46,  263,  278,    285  ff.,   298. 
Geckusz,    Johan ,    sachsen-lauenborgsk 

Kansler,  149. 
Geldern  84,  224—29,  327,  454.  —  Her- 
tug se  Karl.  —   Forhandlinger  med 

Danmark:  i  Lingen  (1543)  453. 
Geneffe,   Filip   Friherre  af,  Statholder 

i  Vœlsk  Brabant,  451. 
Gent    138,    142,   147,  294  f.,  327,  333  f., 

337. 
Georg,  Hertug  af  Sachsen  (f  1537),  35, 

68. 
Georg,  Fyrste  af  Anhalt,  278,  285  ff. 
Georg,  Markgreve  af  Ansbach,  52  ff. 
Georg,  Grève  af  Oldenborg,  197  ff. 
Georg,   Biskop  af  Samland,  se  v.  Po- 

lentz. 
Géra,    Holger   Karlsson,   svensk    Rigs- 
raad, 76,  89,  92,  123,  175,  274,  381. 
Gercken,  Joachim,  Borgemester  i  Ly- 

bœk,  126.  —  Jobst,  Sekretœr  i  Bre- 

men,  511. 
Gerdes,  Henrik,  Borgemester  i  Rostock, 

16,  22. 
V.  Geroldseck,  Landsknaegteferer,  73. 
Giler,  Wolf,   Gustav  l's  Sekretœr,  387, 

392  f. 
Gjoe,    Henrik,    Rigsraad,    134.   —   Mo- 

gens,  Rigshofmester,  21,  25,  133,  152, 

177,   248,   250,   309  f.,   317,   322,   382, 

417. 
Glob,  Anders,  Rentemester,  2. 
Gobelerus,  Justinus,  Dr.,  Kansler,  mûn- 

stersk  Gesandt,  510. 
GoUnow,  Pommern,  290. 
Goslar  276,  278,  500—13.  —  Sekretœr 

se  Johan  Koch. 
Gotha,  Mede  (1526)  i,  68. 
Gotschalck,   Johan,    pommersk    Sekre- 
tœr, 440. 
Gottorp  Slot  38,    69,  84,  98,  106,  113, 

115,   290,   491  f.  —   Tolden  67,  98  f., 

490,  493. 
Grabow,    Slot   og  Amt    i    Meklenborg, 

425,  553  ff ,  557,  559,  579,  583,  585. 
Grave,  Holland,  Fred  (1536),  268. 
Granvella,   Nicolas  Perrenot,   Kardinal 

af,  330,  456  f.,  460,  469,  472  f. 
Greifswald    288—91,  417,  630,  648.  — 

45* 


708 


Navneregister. 


Raadmand  se  Joachim  Erick.  Syn- 
dikus  se  Joachim  Pansow. 

Grevesmûhlen,  Mekienborg,  201,  425, 
553  ff.,  557,  559,  577,  583,  585. 

Grip,  Birger  Nilsson,  svensk  Rigsraad, 
176,  310,  317,  321,  342,  381  f.,  384. 

Groningen,  By,  Nederlandeoe,  224,  268, 
303  f.,  466. 

—,  Provins,  224,  337—41. 

Grote,  Paul,  Borgemester  i  Hamborg, 
127,  204,  215,  271. 

Gulland  15  f.,  18—21,  24  ff.,  32—35,  38 
-41,  50  f.,  63  f.,  74  ff.,  88  f,  91,  174, 
185,  308  f.,  318  f.,  343  f.,  346,  373, 
643. 

Gustav  I  Vasa,  Konge  af  Sverrig,  14 — 
24,  26,  74—78,  88-92,  123  f ,  137, 
172—75,  214,  218  f,  247,  260,  269, 
274,  295,  299,  307-12,  322—27,  329, 
341—47,  429,  451,  453,  458,  515  ff., 
520.  523. 

Gyldenstjerne,  Knud  Henriksen,  Dom- 
provst  i  Viborg,  32,  61;  Biskop  i 
Odense  133,  152,  234,  292.  —  Knud 
Pedersen,  Rigsraad,  177,  234,  248, 
250,  309,  317,  322,  327,  (342  f.),  344, 
346,  382  f.  —  Mogens,  Rigsraad,  177, 
248,  250,  382  f.,  611,  646,  648. 

Gyllenstierna,  Karl  Eriksson,  svensk 
Rigsraad,  89,  92,  176,  274,  310,  317, 
321,  381. 

Gûstrow,  Meklenborg,  423,  586. 

GOttingen  277  f.,  511  f. 

Haard,  Peder,  svensk  Rigsraad,  76,  89, 
92,  176. 

Haderslev,  By,  492. 

Haderslevhus  Slot  og  Len  151,  492, 
494. 

V.  Hagen,  Lûdicke,  pommersk  Gesandt, 
417. 

Hahn,  Henrik,  meklenborgsk  Raad, 
565. 

Halland  14. 

Halle  237. 

Haller,  kejserlig  Kancelliembedsmand, 
601. 

Halmstad  88,  249  f.,  274  ff.,  309  f. 

V.  Ham,  Meinhard,  Landsknsegtheveds- 
mand,  224—27,  230,  239. 

Hamborg  16,  27—33,  38  f.,  40,  42,  45, 
50  f.,  63  f.,  66  ff.,  113,  121  f,  125, 
127,  135  f.,  140,  148,  197,  200,  203  f., 
206,  210,  213  ff..  222  f,  238,  258  ff., 
262  f.,  266,  268  f.,  271,  277  f.,  283  f., 
292  f.,  296,  300,  302—05.  307,  328,  330, 
333,  337—40,  405,  418  f.,  451  f,  467, 
493,  501,  512,  628,  630,  633,  640  f., 
644,  648,  650.  656.  —  Borgcmestre  se 
Paul  (irote,  Didrik  Hohuszen,  Gert 
vom  Holte,  Johaii  Hulpp,  Johan  Ko- 
denburg,    Henrik    Salszborg,    Peter 


Spreckelsen,  Albert  Westedè.  Raad- 
mœnd  se  Hieronimus  Bissenbeck, 
Hieronimus  Hûge,  Joachim  Moller, 
Albert  Westede.  Sekretœrer  se  Jo- 
hannes  KIot,  Joachim  Sommerfelt, 
Protonotar  se  Johan  Wetkenn.  — 
Domkapitel  474,  476  f.,  480  f.,  484  ff. 
—  M0de  (1524)  45. 

Hamme,  Skov  i  Ditmarsken,  599,  603. 

Hammershus  Slot  og  Len  38,  41  ff., 
64  f.,  141,  571—75. 

Hannart,  Johan,  Herre  af  Liedekerken, 
nederlandsk  Statsmand,  259. 

Hannover  196,  277  f.,  500—13.  —  Bor- 
gcmestre se  Antonius  Berckhausen, 
Henrik  Bomhouwer.  Sekretser  se 
Casper  Bodiker.  —  Mede  (1546) 
501  f. 

Hans,  Konge,  1,  186,  218,  274,  466, 
516  f,  602,  627,  653. 

Hans  den  œidre,  Hertug  af  Slesvig  og 
Holsten,  205,  440  ff.,  482,  488—99, 
524  ff.,  533—53,  590—605. 

Hans,  Fyrste  af  Anhalt,  278,  285  ff. 

Hans,  Markgreve  af  Kûstrin,  554. 

Hans  Johansen  se  Lindenov. 

Hansestœderne  32,  53,  103,  113,  256, 
276,  351,  358,  365,  378,  452  f.,  466, 
557,  627—63.  —  0stUge  Hansestieder 
645  f.  —  Forhandlinger  med  Dan- 
mark  og  Norge:  i  Odense  (1545)  627  f.. 
650—56;  Kebenhavn  (1549)  628,  633, 
656  f.,  (1552)  628  f.,  633,  657—62, 
(1553)  565,  629,  633;  Odense  (1554) 
566,  629  f.,  633,  662  f.,  (1560)  630 
—33;  Kebenhavn  (1559)  631.  Jvfr. 
Vendiske  Staeder. 

V.  Hanstein,  Conrad,  Oberst,   230,  236. 

Hapsal,  Wieck,  624. 

Hardenberg,  Ejler,  Rigshofmester,  646, 
648.  —  Jakob,  Rigsraad,  234,  382  f. 

Harrien,  Landskab  i  Estland,  9,  609, 
611. 

Heide,  Slag  (1559)  ved,  596. 

Heiligenhafen,  Holsten,  492. 

Heiliger  Lee,  Slag  (1536)  ved,  225,  260, 
267,  293. 

V.  Heimborch,  Martin,  Borgemester  i 
Bremen,  215,  271. 

Heine,  Nicolaus,  Raadmand  i  Wismar, 
127. 

Helgoland  490,  495  f. 

Helm,  Jacob,  Mag.,  Sekretœr  i  Deven- 
ter,  635,  648. 

Helsingor  239.  —  Toldbod  632,  645  f. 

Henrik,  Hertug  af  Meklenborg,  72,  149. 
201,  203  f.,  206,  259  f.,  299,  422  f, 
425,  455,  514,  553  ff.,  558  ff.,  576  f.,  579. 

Henrik  den  yngre,  Hertug  af  Brunsvig- 
Lvneborg  (Wolfenbûttel).  85  f.,  210  ff., 
230,  415,  454—57,  474  f.,  501,  514, 
534,  552. 


NavDeregister. 


709 


Henrik  den  œidre,  Grève  af  Schwarz- 

burg,  278. 
Henrik,   Biskop   i  Lybœk,  35,  74,  169. 

—  Abbed  i  Sore  Kloster  133.  — 
Aagesen  se  Sparre.  —  Villemsen,  ne- 
derlandsk  Gesandt,  138. 

Hermelinck,  Claus,  lybsk  Hevedsmand, 
455  f.  476. 

Hersfeld  Abbedi  481. 

Hertugdemmerne  SIesvig  og  Holsten 
150—71, 202—09,  239,  488—95,  497  ff., 
524  fif.,  533—53,  605—08,  610  f.,  620  ff. 

—  Landdage:  i  Kiel  (Juni  1533)  150, 
488;  i  Rensborg  (Dec.  1533)  152, 
(1544)    490;    SIesvig  (1545)  490,  515. 

—  Ridderskalset  557.  Jvfr.  Holsten, 
Slesvifl 

Hessen  68,  70,  96  f..  203,  215,  222,  289, 
293,  295,  475  f.,  478  f.,  483,  489.  — 
Landgreve  se  Filip. 

Heydeclc,  Frederik  zu,  preussisk  Adels- 
mand,  61. 

Hildesheim  214,  216,  222  f.,  271,  500 
— 13.  —  Borgemestre  se  Tile  Bran- 
des,  Hans  Wildenfeur.  Syndikus  se 
Johan  Brauns. 

—  Stifl  534,  550,  552. 

Hoffmann,  Ciliacus,  hessisk  Gesandt, 
204.  —  Johannes,  Dr.,  meklenborgsk 
Raad,  565. 

Hohuszen,  Didrik,  Borgemester  i  Ham- 
borg,  31,  39,  41,  52. 

Holger  Karlsson  se  Géra. 

Holk,  Henrik,  Sekretœr,  516. 

HoDand,  Staten,  32,  45,  113-18,  122, 
125,  127  f.,  137,  203,  225,  230,  239, 
636,  651,  656. 

Holsten,  Hertugdemme,  1,  52.  66  f.,  69, 
106,  120  f.,  150-72,  251,  346,  357, 
517,  519,  541—44.  —  Forlenings- 
retten  overd  rages  til  Kong  Chri- 
stian H  1  ;  opgives  af  ham  519.  Jvfr. 
Hertugdemmerne  SIesvig  og  Holsten. 

Holstenske  Grav,  Stenborg  Amt,  13, 
595. 

Holte  Gert  vom,  Borgemester  i  Ham- 
borg.  65  f. 

Hoogstraten,  Antonis  van  Lalaing,  Grève 
af,  nederlandsk  Statsmand,  293. 

Hoppener,  Jorden,  Sekretœr  i  Wismar, 
127. 

Hoppenstang.  Baadmand  i  Rostock, 
559. 

V.  Horn,  Clans,  bremisk  Adelsmand, 
481. 

V.  d   Horst,  Hartvig,  Hevedsmand,  267. 

Hoya,  Grevskab,  70,  80,  512.  —  Grève 
se  Johan. 

Hoyers,  Didrik,  Borgemester  i  Bre- 
men,  215,  271. 

v.  der  Hude,  Segebad,  bremisk  Adels- 
mand, 476,  481. 


Hulpp,  Johan,  Borgemester  i  Hamborg, 
215,  271. 

y.  Hussen,  Tileman,  Biskop  i  SIesvig, 
533  f.,  547. 

Husum  2,  491. 

Hvitfeldt,  Peder,  norsk  Kansler,  630. 

HOge,  Hieronimus,  Raadmand  i  Ham- 
borg, 635.  648. 

Hûtten  Amt  491. 

Hecken,  Johan,  til  Vamdmp  170. 

Iggenhausen,  Jobst,  107. 

Isny,  Wurtemberg,  278. 

Itzeho,    Holsten,    476,   478,   483,   490, 

492.  —  Sogn  492. 
Ivan    IV  Vassiyevitsch,  Czar   af  Rus- 

land,  608  f. 

Japsow,  By  i  Pommern,  288,  445. 
Jens   Andersen    (Beldenak),    Biskop    i 

Odense,  21. 
y.  Jetzen,  Joachim,  meklenborgsk  Kans- 
ler, 234. 
Jevenstedt,  Rensborg  Amt,  591. 
Jever,  Grevskab,  512. 
Joachim  I,  Kurfyrste  af  Brandenborg, 

68  f.,  71  f,  82  ff.,  522. 
Joachim  II,  Kurfyrste  af  Brandenborg, 

36,  329. 
Joachim,  Fyrste  af  Anhalt,  279,  285  ff. 
Johan  (III),  Hertug,   Kong  Gustav  I  af 

Sverrigs  Sen,  344. 
Johan,   Kurfyrste  af  Sachsen,  69,  71 — 

74,  105—112,  144. 
Johan,    Grève    af   Hoya,    74,  219,  308, 

344  ff. 
Johan,  Grève  af  Oldenborg,  197  ff. 
Johan,   Biskop  af  0sel  og  Kurland,  se 

MQnchhausen.  —  Abbed   i  St.  Pouls 

Kloster  ved  Bremen,  Provst  i  Oster- 

holt,  481. 
Johan  Alhrecht  I,   Hertug  af  Meklen- 

borg,  554—65,  576-81. 
Johan  Ernst,   Hertug  af  Sachsen,  278, 

285  ff. 
Johan  Frederik,  Kurfyrste  af  Sachsen, 

105—12,     214,     216,     222,     238—46, 

263,  270,  276  ff.   281  f.,   284—87,  298, 

308  f.,    327  f.,    388,    392.    395,    406, 

418  ff.,  427  ff.,  453—56,  474,  500—16, 

556,  562. 
Johan  Frederik   den  yngre,    Hertug  af 

Sachsen,  556  f.,  563  f. 
Johan    Vilhelm,    Hertug    af   Sachsen, 

556  f.,  563  f. 
Johan  Turesson  (3  Rosor),  svensk  Rigs- 

raad,    76,    176,    274,    310,    317,    321, 

342  f.,  345,  381  f.,  384—400. 
Johannes    Magni,    £rkebiskop  af  Up- 

sala,  74. 
Jon  Olsson  se  Lilliesparre.  —  Thomme- 

sen,  Borgemester  i  Bergen,  627. 


710 


Navneregister. 


Jostf    Abbed    i   Vor    Fme    Kloster    i 

Stade,  481. 
Juchter,    Henrik,    Grev   Christoffer   af 

Oldenborgs  HevedsmaDd,  234. 
Juel,  Erik  Hansen,  Sekretser,  453. 
Julius  III,  Pave,  477. 
Juul,  Âksel,   Sekretier,   172,   176  f.,  186 

—89,  191. 
Jylland  119  f.,  330. 
JôDkôping,  Sverrig,  15. 

Kale,  Franciscus,  Borgemester  i  Bruns- 

vig,  215,  271. 
Kallundborg,  221. 
—  Slot  og  LeD  516  f.,  520  ff. 
Kalmar  274,  310,  341—45. 
Kampen,  Nederlandene,  293  ff.,  301—05, 

329  ff.,  337—41,  451,  466,  628,  650. 
KarlV,  Kejser,  1,  44  ff.,  85,  138,  141  f., 

144,  225,  230,  242,  259  f.,  291  ff.,  295, 

327-31,  342,  404—7,  450— 73,  513  f., 

517,  541—44,  628. 
Karl,  Hertug  af  Geldern,  224—29,  268, 

276. 
Karl  Eriksson  se  Gyllenstierna. 
Kassel  406. 

Kempten,  Bayern,  278. 
Kerckhoff,  Bertel,  se  Kirchhoff. 
van  Kervenhem,  Sweder,  geldernsk  Di- 

plomat,  224  f. 
Ketler,   Gothard,    Ordensmester  i   Lif- 

land,  611. 
Ketting,    Schweder,    lybsk    Foged    paa 

Bornholm,  567. 
Kiel  45,  55,  63,  74,  136,  150,  257,  272, 

423,  429  f.,  435,  488,  491,  591. 
V.    Kindelbruck,    Hans,    Hevedsmand, 

235  f. 
Kirchhoff,  Bertel,  Baadmand  i  Bostock, 

127.  —   Lambert,   Dr.,    Baadmand   i 

Bostock,  635,  648. 
V.    Kittlitz,    Henrik,    preussisk    Adels- 

mand,  61. 
V.  Klemptzen,  Niclas,  pommersk  Adels- 

mand,  440,  443,  449  f. 
Klocke    (Klucke),    Johan,    Sekretser    i 

Stralsund,  16,  22. 
Klot,  Johannes,    Sekretœr   i  Hamborg, 

66,  68. 
Klutze,  Jacob,   Baadmand  i  Stralsund, 

16,  22. 
Klutzinck,     Wichman,      Hevedsmand, 

267. 
Kniphof,  Klavs.  Sorever,  32,  41,  45. 
Knobelstorff,      Mikkel,      Hovedsmand, 

267. 
Knop,    Bernt,    lybsk  Foged   paa  Born- 
holm, 565—69,  573,  575. 
Knud  Andersson   se  Lillie.  —  Henrik- 

sen  se  Gyldenstjerne.  —  Pedersen  se 

Gyldenstjerne. 
Knudshoved  ved  Nyborg  631  f.,  646. 


Koch,  Johan,  Sekretœr  i  Goslar,  511. 

Kock,  Jergen,  Borgemester  i  Malme, 
232  f. 

V.  Koffarde,  Bernt ,  Baadmand  i  Ber- 
gen, 627. 

Kolberg  290,  642. 

Kolck,  Gods  i  Lifland,  608  f. 

Kolding  152,  154,  158,  163  f.,  526,  565  f., 
568  ff.,  591,  628. 

Koldinghus  610. 

Konghelle  75. 

Konstanz  278. 

Krabbe,  Erik,  Bigsraad,  408,  410,  610, 
628,  647,  649.  —  Iver,  Bigsraad,  647, 
649.  —  Tyge,  Bigsmarsk,  22,  133, 
177,  248,  250,  274,  382. 

Krafse,  Hans,  Bigsraad,  76. 

Krempe,  Holsten,  492,  599,  604. 

Kreuthner,  Johan,  nederlandsk  Sekre- 
tœr, 331. 

Kreytzen,  Melchior,  Dr.,  kursachsisk 
Gesandt,  215,  270. 

Kroen,  Bernt,  Baadmand  i  Bostock,  16, 
22,  269. 

Krumme,  Niels,  svensk  Bigsraad,  382, 
384. 

Krummedige,  Erik,  Bigsraad,  152,  177, 
248,  250,  382.  —  Hartvig  til  Bekhof 
170.  —  Henrîk,  Bigsraad,  22,  25. 

Krumpen,  Otto,  Bigsraad,  49,  74,  134, 
138  f.,  142,  234,  610,  646,  648.  — 
Stygge,  Biskop  i  Berglum,  32,  76, 133. 

Kuckwall,  paa  Gnensen  mellem  Hol- 
sten og  Ditmarsken,  13. 

Kule,  Claus,  bremisk  Adelsmand,  481. 

Kullen,  Sverrig,  128. 

Kurland  Stift  605,  611,  625. 

Kûstrin.     Markgreve  se  Hans. 

Kobenhavn  88,  128,  173,  212-15,  217, 
219-22,  224,  226  f,  229—36,  239, 
258,  263,  269,  271,  310,  339,  583.  — 
Nicolai  Kirke  630.  —  Tyske  Kom- 
pagni  643  f.  —  Herredag  (1532)  113, 
125,  129;  (1533)  115,  138,  150,  172; 
Bigsdag  (1536)  173,  269. 

—  Slot  235. 

Kege  128. 

Kôln  106.  307,  333,  628,  633. 

Kôln,  Kurfyrsten  af,  500—13. 

Kônigsberg  54  f.,  57,  118,  489.  —  Alt- 
stadt  57.  Kneiphof  57.  Lôbenicht 
57.  —  Forbund  (1550)  555. 

Labiau,  Slot  i  Preussen,  54. 

van  Lalaing,   Antonis,   Grève  af  Hoog- 

straten,  nederlandsk  Statsmand,  293. 
Landskrone    63,    274  f.,    629.  —  Tyske 

Kompagni  643  f. 
Lange,  Niels,  Bigsraad,  566,  647,  649. 
Langeland  33. 
Langcleje,  Fiskerleje,  V.  Horne  Herred, 

644. 


Navneregister. 


711 


LaDgey  se  du  Bellay. 

LaDgwedel,  Slot  i  Bremen  Stift,  476. 

Lange,  Havn  paa  GuUand,  644. 

Lars  Siggesson  se  Sparre. 

Lasterpoge,  Herman,  oldenborgsk  Ge- 
sandt,  500,  510. 

Lauenborg,  By,  36. 

Laurens  Turesson  (3  Rosor),  svensk 
Rigsraad,  382.  284. 

Leckaw,  Antonius,  pommersk  Gesandt, 
289  ff. 

Leeuwarden,  Prsesidenten  i,  452  (jvfi*. 
720). 

V.  Lehndorff,  Fabian,  preussisk  Adels- 
maDd,  61. 

LeiJoDhufVud,  Abraham  Erlksson,  svensk 
Rigsraad,  381.  —  Sten  Eriksson,  svensk 
Rigsraad,  310,  317,  321,  343  f.,  381  f., 
451  f. 

Leipzig,  Marten  von,  Hevedsmand,  235. 

Leist,  Georg.  Grev  Christoffer  af  Olden- 
borgH  Hevedsmand,  234. 

Lembek  ved  Rensborg  491  f. 

V.  Lenthe,  Jobst,  Hertug  Erik  af  Bruns- 
vig-Lyneborgs  Gesandt,  511. 

Letzin,  By  i  Pommem,  288,  445. 

Leuthner,  Jergen,  svensk  Sekretser,  174, 
308    31 1 

Lifland  217,  465  f.  558,  608—13,  623. 

Lillie,  Axel  Andersson,  svensk  Rigs- 
raad, 176,  382.  —  Knud  Andersson, 
svensk  Rigsraad,  76,  176,  382,  384, 
451  f. 

Lilliehôôk,  Mans  Bruntesson,  svensk 
Rigsraad,  76. 

Lilliesparre,  Jon  Olsson,  til  Hakista, 
svensk  Rigsraad,  176,  382. 

Lindau  278. 

Lindenov,  Hans  Johansen,  til  Fovslet 
169. 

Lingen,  Hannover,  228. 

Linstow,  CtiristofTer,  meklenborgsk  Ge- 
sandt, 581,  583,  588. 

Lippe,  Grevskab,  70,  80,  512. 

Lipperheide,  Hevedsmand,  267. 

Lode,  Wleck,  624. 

v.  Loen,  Johan,  Greven  af  Bentlieims 
Gesandt,  500,  511. 

Lorbeer,  Christoffer,  Borgemester  i 
Straisund,  127. 

Lorleberg,  Henrik,  Rentemester,  Her- 
tug Erik  af  Brunsvig-Lyneborgs  Ge- 
sandt, 511. 

Lothringen,  Hertugen  af,  408,  514,  517, 
590,  609.  —  Hertuginde  se  Christina. 

Lucas,  Prior  i  Reinfeld  KIoster,  446  ff. 

Lucka,  Johan,  Lie.,  meklenborgsk  Raad, 
565. 

Ludvig,  Hertug  af  Bayern,  111. 

Lund  Domkirke  568. 

—  Stift  42. 

Lunge,  Niels,  Rigsraad,  134,  172,  176  f.. 


185,  187,  191,  234.  —  Ove,  Rigsraad, 
134,  151  Ovfr.  720),  152,  177  ff.,  248, 
250,  292  f.,  417.  —  Vincens  89. 

Lunte,  Goslick,  Borgemester  i  Lybsek, 
127. 

Luther,  Martin,  84. 

Lybœk  1—11,  14—18,  20  f,  24  f.,  27— 
35,  37—52,  62—68,  74  ff.,  88,  112— 
23,  125  ff.,  129  f.,  137—41,  144  f., 
171  ff.,  178,  180  f.,  193  f.,  202—9,  213 
—24,  229,  238,  244,  247,  269—72, 
308,  310,  328.  330,  344  ff.,  351,  358, 
365,  378,  387,  389—92,  394,  397, 
422  f,  425,  442,  450,  511  f..  556  f., 
563,  565—76,  604,  627—30,  633, 
640  ff.,  644,  648,  650,  656.  —  Borge- 
mestre  se  Claus  Bardewick,  Claus 
Brembse,  Joachim  Gercken,  Goslick 
Lunte,  Thomas  v.  Wickede,  Jergen 
Wullenwever.  Raadmsend  se  Bemt 
Bomhouwer,  Gotke  Engelsted,  Bar- 
tholomœus  Tinnappel,  Cort  Wibbe- 
kinck.  Sekretœrer  se  Lambert  Becker, 
Andréas  Stolpe,  Paul  v.  Velde,  Nico- 
laus  Wulff.  Syndikus  se  Johan  Ru- 
dell.  —  Forhandlinger  med  Danmark: 
i  Segeberg  (Marts  1525)  27,  32,  37, 
45,  63,  74.;  Lybœk  (Juni-Juli  1525) 
38,  45;  Kiel  (Jan.  1526)  45  f..  49  f., 
63;  Segeberg  (Msg  og  Aug.  1526)  63  f.; 
Neumûnster  (1531)  113,  (Jan.  1532) 
107,  113;  Gottorp  (Jan.  1532)  113; 
Kebenhavn  (April-M^j  1532)  113,  (Juli 
1532)  114,  125  f.;  Schwartau  (Juli 
1534)   203;    Stockelsdorf    (Okt.-Nov. 

1534)  203 f.;   Neumûnster  (April-MaJ 

1535)  213;  Segeberg  (M^j  1535)  213; 
Oldeslo  (Juli-Aug.  1535)  214;  Rein- 
feld Kloster  (Juni  1535)  213,  (Juli- 
Aug.  1535)  214;  Hamborg  (Juni  1535) 
213,  (Nov.  1535)  214,  (Jan.- Febr.  1536) 
210,  214  f.,  238,  268;  Kebenhavn  (1537) 
269;  Holding  (1553)  565  f.,  568  ff.; 
Bornholm  (1555)  566.  — Hansemede 
(Juli-Aug.  1535)  213  f. 

—  Bispedemme  1,  206  f.,  455,  519.  — 
Biskop  se  Henrik. 

V.  Lûdinghausen,  genannt  Wulff,  Hen- 
rik, Befalingsmand  paa  Sonnenburg, 
611  f. 

V.  d.  Lûhe,  Claus,  Hevedsmand,  267. 
—  Cort,  meklenborgsk  Raad,  565, 
581,  583,  588. 

Lykke,  Jergen,  Rigsraad,  405—08,  610, 
647,  649.  —  Peder,  Rigsraad,  133  f. 

Lyneborg,  By,  16,  38  f.,  50  f.,  67,  73, 
106,  203  f.,  206,  213,  216,  222  f,  269, 
271,  277,  307,  328,  330,  333,  500  f., 
510,  628,  641,  645,  650,  656.  —  Bor- 
gemestre  se  Didrik  Elver,  Henrik 
Garlopp,  Leonhardt  Tobinck,  Jero- 
nimus   Witzendorp.     Raadmand    se 


712 


Navneregister. 


Johan  Dorinck.  Sekretœr  se  Bartelt 
Fredericb.  —  Hanseinede  (Juli  1535) 
213;  (paatffnkt)  Mede  (1536)  405; 
Mede  (1546)  501  f. 

Ledese  75  f. 

Legum  Kloster,  SIesvig,  492. 

Iffâns  Bruntesson  se  LillieliOôk.  —  Jo- 

bansson  se  Natt  och  Dag. 
Maarkœr,  Gottorp  Amt,  491,  494. 
Mads    Eriksen    se    Belle.   —  Sterssen, 

Lagmand  i  Bergen,  627. 
Magdalene,  Hertug  Georg  af  Sachsens 

Datter,  g.  m.  Kurfyrst  Joachim  11  af 

Brandenborg,  36. 
Magdeburg,   By.   69,   71  ff.,   203,  214  f., 

222  f.,  271,  276  ff.,  500-  13.  —  Borge- 

mester  se  Levin  v.  Embden. 
—  Stift  73. 
Magnus,    Hertug,    Cbristian    lll's  Son, 

605—26. 
Magnus   II,   Hertug  af  Sacbsen-Lauen- 

borg,  35  ff.,  134—37,  147  ff.,  414,416. 
Magnus,  Hertug  af  Meklenborg,  Biskop 

af  SchwerJn,  422—27,  553,  555  f.,  560, 

576,  579,  583  f. 
Mainz,   iErkebiskoppen    af,    78.    Jvfr. 

Albrecht. 
V.  Mallenbois,  nederlandsk  Statsmand, 

294. 
Malin0l5f.,  26,  90 f., 212- 15.  217,  220 ff., 

229,    258,    274  f.,    343,    393,    629.    — 

Borgemester  se  Jergen  Kock.  —  Hel- 

ligaandskirke  15.  —  Tyske  Kompagni 

643  f. 
V.  d.  Malsburg,  Herman,  bessisk  Mar- 

ska),  106.  215,  270. 
V.  Mandelsloh,  Didrik,   Borgemester  i 

Bremen,  511. 
Manbfeld.     Grever   se   Albrecbt,    Geb- 

hardt. 
Mantua,  Koncil  i,  279. 
Mane  644. 

Marburg,  Religionssamtale  (1529)  i,  84. 
Margrete,  ^rkehertuginde,  Regentinde 

i  Nederlandene,  45 — 48. 
Maria,  Dronning,  Regentinde  i  Neder- 
landene,   126,    137—47,    239,    258  ff., 

267,   291  ff.,   296,    305  ff.,   328,   330  f., 

333,  337,  339,  451,  465. 
Marscbaick,     Frans,    brcmisk    Adels- 

mand,  481.  —  Joban,  bremisk  Adels- 

mand,  481. 
Marwick  se  Merwicb. 
V.  d.   Marwitz,  Claus,   137.   —   Corné- 
lius, Hovedsinand,  267. 
V.  Mehlen,  Bernhard,  tysk  Adelsinand, 

14  f.,   26,   219,   229,    269,   308,  344  ff., 

388,  392,  395,  397. 
Meiger,   Mattbias,  Sekretser  i  Minden, 

511. 
Meklenborg  234,  259,  554—65,  608.  — 


Hertuger  se  Albrecht,  Cbristoffer,  Fi- 
lip,  Henrik,  Joban  Albrecht  I,  Mag- 
nus, Ulrik.  Hertuginder  se  Anna  So- 
fie,  Elisabeth.  —  Forhandlinger  med 
Danmark:Wismar  (1550)  554;  Schwan 
(1551)  555;  Schwerin  (1553)  555,  558, 
561  f.;  Rostock  (1555)  556  ff.,  563  f. 

Meklenborg,  Amt  i  Meklenborg,  585. 

V.  Melschede,  Johan,  Artillerimester, 
Hertugen  af  JQlichs  Gesandt,  511.  — 
Schweder,  Christian  IH's  Tjener,  225. 

Memmingen  278. 

Mentzing,  Johan,  Sekretœr,  Greven  af 
Tekienburgs  Gesandt,  500,  510. 

V.  Merwicb,  Casper,  sachsen-Iauenborgsk 
Raad,  149,  202. 

Meyer,  Markus,  lybsk  Hevedsmand, 
173. 

V.  Miltitz,  Henrik,  Hofmester  i  Preus- 
sen,  61. 

V.  Minckwitz.  Nickel,  73. 

Minden  277  f.,  500—13.  Sekretœr  se 
Matthias  Meiger. 

—  Stift  500—13. 

MoUen,  Joachim  zu,  frkebiskop  Cbri- 
stoffer af  Bremens  Afsending,  475. 

Moller,  Joachim,  Raadmand  i  Ham- 
borg,  204. 

Montiers  sur  Saulx,  Frankrig,  Forbund 
(1542)  mellem  Frankrig  og  Sverrig  i, 
452. 

Moritz,  Kurfyrste  af  Sachsen,  526  f. 

Mulert,  Gérard,  nederlandsk  Stats- 
mand. 126,  129,  259. 

Munk,  Iver,  Biskop  i  Ribe,  133.  — 
Mogens,  Landsdommer  i  Nerrejyl- 
land,  2,  177,  248,  250,  382  —  Oluf, 
Rigsraad,  419,  422,  647,  649. 

Mûhlhausen  510. 

V.  Mûnchhausen,  Cbristoffer,  Lensmand 
paa  Kolck  i  Lifland,  608—19.  —  Jo- 
han, Biskop  af  0sel  og  Kurland,  605, 
608—19. 

Mânster,  By,  307,  333,  452,  510. 

MOnster,  Biskoppen  af,  266,  300,  474, 
500—13. 

Meen  33. 

Monter,  Jergen,  se  Kock. 

Nar\'a  609. 

Nassau-Snarbrûcken.    Grève  se  Filip. 

Natt  och  Dag,  Mans  Johansson,  svensk 
Rigsraad,  176,  274,  310,  317,  321, 
342  f.,  382,  384. 

Naumburg,  Mode  (1527)  i,  68. 

Naves,  Jean  de,  kejserlig  Raad,  330, 
332,  336,  341,  457,  460,  469,  471  ff. 

Nederlandene  1,  44  f.,  113—19,  122, 
124-29,  137—47,  171  f.,  214,  224— 
27,  230,  239,  258—68,  291—307,  327 
—41,  405,  407,  450-70,  651.  —  For- 
handlinger med  Danmark:  i  Keben- 


Navneregister. 


713 


havn(1524)  15,45;  KebeDhavn  (1532) 
114,  125  f.;  Bergen  i  Hennegau  (1532) 
137;  Cent  (1533)  138;  Hainborg(1537) 
259  f.,  262;  Brûssel  (1537)  259  f., 
(1540)  293  f.;  Cent  (1540)  294  f., 
327  f.;  K0ln  (1540)328,  331;  Regens- 
burg(1541)  328—32;  342,  407,  450  f, 
513;  Bremen  (1542)  451  f.,  457,  513; 
Kampen  (1543)  452  f.,  457,  513;  Speier 
(1544)  455-58. 

Nedersachsiske  Kreds  501,  505,  510, 
512,  591. 

Neumûnster  107,  113,  213,  491,  591. 

Neustadt.  Holsten,  491. 

Niels  Clausson,  svensk  Rigsraad,  76. 
—  Olsson,  svensk  Rigsraad,  76.  — 
Persson,  svensk  Rigsraad,  382.  — 
Vincensen  se  Lunge. 

Nigri,  Philippe,  nederlandsk  Statsmand, 
259. 

Nizza,  Fred  (1538)  i,  407,  451. 

van  der  Noodt,  Âdolf,  Kansler  i  Bra- 
bant,  293. 

Norby,  Seren,  Admirai,  15,  18,  20,  24  ff., 
32,  37—41,  49  f.,  64,  74  CF.,  89. 

Nordborg,  Als,  492. 

Nordeck,  Johan,  hessisk  Sekretœr,  99, 
106. 

Norge  18  f.,  21,  75,  88,  90  f.,  113,  116, 
119  f,  125,  127  f.,  219,  238  f,  262, 
275,  330,  466,  515  f.,  629,  633,  635— 
39,  650-  58,  662. 

Norman,  Jergen,  svensk  Generalsuper- 
intendent,  343,  345,  382,  384—400, 
451  f. 

Nortorf,  Rensborg  Amt,  591  f. 

Nyborg  610,  631  f.,  646. 

Nylese  309,  311,  324  ff.,  342,  347. 

NOmberg,  Rigsdag  (1524)  52;  (1543) 
428  f.,  453. 

Odense,  451,   566,  627—33.  —  Herre- 

dag  (1526)  64;  (1533)138,  152,  172. 
Olaf  Engelbrektsen,iErkebiskopiTrond- 

hjem,  259  f.,  264  f.,  329,  456,  466. 
Oldenborg,    Grevskab,    197—200,   265, 

299,  414  ff.,  512,  537,  548.  —  Grever 

se  Anton,  Christoffer,   Georg,  Johan. 
—,  Holsten,  491,  494. 
01deslo,Holsten,  28, 30,214, 492  (jvfr.720). 
V.  Oln,  Karstian,  Ritmester,  235. 
Oluf  Holgersen  se  Rosenkrantz. 
Oslo  75,  630. 
Osnabrûck  Stift  500—13. 
Ostfriesland,  Grevskab,  92  ff.,  227,  512. 

—  Grève  se  En  no. 
Otto,  Hertug  af  Brunsvig-Lyneborg,  95 

—99. 
Otto,   Abbed   i  Reinfeld    Kloster,    440, 

446  ff. 
Overijsselske  Stœder  303  f.,  329  ff.,  337 

—41,  456,  466. 


Oversachsiske    Kreds   503,    505»    509, 

512. 
Overtyske  Stieder  214,  277  f. 
Oxe,  Johan,   Rigsraad,   22,  25,  134.  — 

Peder,  Rigsraad,  566. 
Oxensiierna,  Gabriel  Christerson,  svensk 

Rigsraad,  382. 

V.  Pack,  Otto,  68  f.,  78,  84. 

Paderborn  Stift  70,  80. 

Palermo,    iErkebispen    af,    se   Caron- 

delet 
Pampow,  Lauenborg,  135. 
Pansow,   Joachim,    Mag.,    Syndikus   i 

Greifswald,  635,  648. 
Parsberg,  Verner,  Rigsraad,  647,  649. 
Paselick,  Casper,  Lie,  597. 
Paul  III,  Pave,  279. 
Pauls,    Bernt,    Raadmand    i    Rostock, 

635,  648. 
Peder  Ebbesen  se  Galt. 
Pein,  Johan,   preussisk  Admirai,  52  f., 

55,  58. 
Penninck,  Conrad,  Oberst,  230,  236. 
Pensart,    nederlandsk    Sekretser,    142, 

147. 
Perckentin,     Hartvig,     sachsen-lauen- 

borgsk  Raad,  202. 
Pfalz.     Pfalzgreve  se  Frederik.     Pfalz- 

grevinde  se  Dorothea. 
Pfeil,  Henrik,  mindensk  Gesandt,  500, 

511. 
Piémont  406. 
Pistoris,    Simon,    kursachsisk  Kansler, 

(526),  528.  531. 
Plander,  Johan,  Raadmand  i  Bremen, 

634,  648. 
V.  der  Planitz,  Georg   Edler,   kursach- 
sisk Gesandt,  510. 
Plate,  Johan,  bremisk  Adelsmand,  481. 
Pleen  Slot  492. 
Podebusk,  Adelsfamilie,  417.  —  Klavs, 

Rigsraad,  134,  177,248,250,274,382. 

—  Predbjorn  (1410)  288,  419.—  Pred- 
bjorn,  Rigsraad  (f  1541),  22,  25,  74, 
133,  177,  248,  250,  382.  —  Jvfr.  Put- 
bus. 

Pogwisch,  Bendiks,  til  Farve  170.  — 
Otte  til  Bissée  170.  —  Wulf  d.  yngre, 
Amtmand  i  Flensborg,  31,  38  f,  41, 
44,  50  ff.,  61,  63,  129,  135,  150.  169, 
201  f.,  405,  424  f.,  479.  483,  488.  — 
Wulf  til  Dobei-sdorf  170.  —  Wulf  til 
Ehlersdorf  170. 

Polen  53,  608  f.,  625. 

V.  Polentz,   Casper,   Hevedsmand,  267. 

—  Georg,  Biskop  af  Samland,  Kans- 
ler i  Preussen,  61. 

Pommern  69,  71  ff.,  203,  277  f.,  417— 
22,  427—50.  —  Hertuger  se  Barnim, 
Filip.  —  Reinfeld  Klosters  Gods  288 
—91,    417—22,    427  ff.,    436—50.    — 


714 


Navneregister. 


Forhandlinger  med  Danmark:  i  Ke- 

benhavD  (1539)  417,  420;  i  Hamborg 

(1542)  419;  i  Kiel  (1543)  429  f.,  435; 

i  Treptow  (1543)  440—43. 
Pors,  Stig,  567,  569. 
Poyet,   Vilhelm,   fransk    Kansler,    410, 

414. 
de  Prato,  kejserlig  Raad,  330. 
Preen,   Voiradt,   meklenborgsk   Âdels- 

mand,  424  f. 
Preusse,  Didrik,  Syndikus  i  BruDsvig, 

511. 
Preussen,    Hertugdemme,  53,  57,    118, 

129—34,  218,  265,  608.  —  Hertug  se 

Âlbrecht.  Hertuginde  se  Dorothea.  — 

Forhandlinger  med  Danmark:  i  Flens- 

borg   (1526)   53;    Kebenhavn    (1532) 

129. 
Preussiske  Stœder  44,  46  ff. 
Preutze,   Joachim,   Raadmand  i  Stral- 

sund,  127. 
Putbus,   Jergen,    Herre  af,    pommersk 

Statsmand,  422.    Jvfr.  Podebusk. 
Putgarten,  Rûgen,  428,  431. 
V.    Pyhy,     Conrad,     svensk     Kansler, 

310,  317,   321,  343—46,    381  f.,  384— 

400,  451  f. 

Qwaditz,  Joest,  26. 

Qvitzov,  Jergen,  Rigens  Kansler,  382. 

Ralswick,  Gods  paa  Rûgen,  288,  427  f., 
431. 

Ramunde,  Thies  von,  Hevedsmand, 
235. 

Randers  609. 

Rangueth,  Slot  i  Preussen,  54. 

Rantzau,  Andréas,  til  Salzau  169  f.  — 
Brejde,  Statholder  i  Hertugdemmerne, 
267,  327  f.,  479,  483,  488,  516,  536, 
545,  547,  591.  —  Casper  607.  — 
Christoffer,  Amtmand  i  Lille  Ten- 
der,  536,  545,  547.  —  Clans  607.  — 
Godske  292,  294,  494.  —  Henrik, 
Amtmand  i  Rensborg  (1525),  31, 
38  f,,  41,  44,  50fif.,  63,  65  f.,  202/  — 
Henrik,  Statholder  i  Hertugdem- 
meme,  591,  596.  —  Henrik  til  Eskils- 
mark,  Amtmand  paa  Gottorp,  536, 
545,  547.  —  Henrik  til  Neudorf  169  f. 

—  Henrik  til  Putlos  169.  —  Jeroni- 
mus  494.  —  Jesper  til  Nienhus  170. 

—  Joachim  til  Putlos,  Amtmand  i 
Oldenborg,  536,  545,  547.  —  Johan, 
Statholder,  61,  72,  134,  169,  424  f., 
451  f.,  455—59,  469,  472—76,  478  f, 
483,  488,  490,  492,  515,  553,  591, 
596,  607.  —  Kaj  til  Klethkamp  170, 
536,  545,  547.  —  Margrethe,  Ditlev 
Brockdorffs,  paa  Vindeby  494.  — 
Melchior,    Landmarskal.  106  f.,    115, 


138  f.,  143,  146  f.,  150,  169,  199,  225, 
259  ff,  267,  292,  405.   —   Moritz  591. 

—  Schack  til  Nienstadt  169f.,  474, 
478  f.,  483,  488.  —  Sivert,  Amtmand 
i  Haderslev,  536,  545,  547.  —  Ton- 
nes til  Nienhof  31,  63. 

Rathlow,  Christoffer,  494.  —  Emmeke 
til  Futterkamp  170.  —  Otte  til  Lin- 
dau  170. 

Ratzeburg  137,  148. 

Rau,  Jost,  hessisk  Gesandt,  517. 

Ravensberg,  Albert  Jepsen,  Rigsraad, 
25,  61.  —  ChristofTer  274. 

Regelstorp,  Joachim,  Raadmand  i  Stet- 
tin,  635,  648. 

Regensburg,  Rigsdag  (1541)  i,  328—32, 
342,  407,  450  f.,  513. 

Reimers,  Johan,  Ditmarsker,  599.  — 
Wolt,  Ditmarsker,  599. 

Reineberg,  By  i  Pommern,  288,  445. 

Reinbeck  Kloster,  Holsten,  135  f.,  491,494. 

Reinfeld  Kloster,  Holsten,  213  f.,  419— 
22,  429,  492.  —  Gods  i  Pommern 
288—91,  417—22,  427  ff.,  436—50. 

V.  Renen,  Marqvard,  Borger  i  Lybsek, 
67. 

Rensborg  240,  251,  269,  455  f.,  475,  492, 
514,  591.  —  Told  490,  493.  —  Landdag 
(1533)  152;  (1544)  490. 

Reutlingen  278. 

Reval,  By,  609. 

—  Stifl  609,  611,  625. 

Reventlov,  Ditlev,  Dr.,  Provst  i  Rein- 
beck, 63,  65  f.,   137,    169,  199  f.,  202. 

—  Iwen,  Landmarskal  i  Hertug- 
demmeme,  107,  169,  419,  422,  490, 
492,  496,  536,  545,  547,  591.  —  Jo- 
han til  Gram  170. 

Rhineu  508. 

Ribe  257,  644. 

Richenbach,  Hans,  i  Haderslev  170. 

Riga  iErkestift  558. 

Rittberg,  Grevskab,  512. 

Ritzerow,  Otto,  til  Hasselburg  169. 

Rode,  Nicolaus,  Raadmand  i  Stralsund, 
127. 

Rodenburg,  Johan,  Borgemester  i  Ham- 
borg, 259,  292,  452. 

Rohr,  meklenborgsk  Adelsfamilie,  580. 

Rollwagen,  Johan,  Dr.,  Syndikus  i  Bre- 
men,  634,  648. 

Roma,  Kloster  paa  Gulland,  608. 

Ronneby,  Blekinge,  17,  310,  343,  345  ff., 
385,  389,  394.  396. 

V.  Rosenburg,  Wulf,  Hevedsmand,  230, 
236. 

Rosenkrantz,  Erik,  Lensmand  i  Ber- 
gen, 633.  —  Holger,  Rigsraad,  647, 
649.  —  Oluf  Holgersen,  Rigsraad,  22, 
134,  177,  248,  250,  382. 

Rosenwinckel ,  Grabow  Amt,  Meklen- 
borg,  580. 


Navneregister. 


715 


Roskilde  Stift  210,  212,  420,  422,  428f. 

—  Gods  paa  ROgen  288—91,  417—22, 
427—36. 

van  Rossem,  Martin,  geldemsk  Mar- 
skal    224  f.    452  fif. 

Rostock  16,  64, 127,  213—16,  220,  222  ff., 
259  f,  268—73,  556—59,  628,  630, 
633,  641—44,  648,  650,  656.  —  Bor- 
gemester  se  Henrik  Gerdes.  Raad- 
msend  se  Hoppenstang,  Bertel  Kirch- 
hof,  Lambert  Kirchhof,  Bernt  Kroen, 
Bernt  Pauls.  Sekretœrer  se  Thomas 
Berckhusen,  Karsten  Schabow. 

Rouer,  Herman,  Sekretœr  i  Lybsek,  52, 
66,  68;  Sekretœr  i  Hamborg,  127, 
258  f.,  292  ff.,  452. 

Rud,  Knud,  Rigsraad,  177,  248,  250, 
382  f.,  424  f.,  451. 

Rudell,  Johan,  Dr.,  Syndikus  i  Lybœk, 
565,  571. 

Ruffault,  Jean,  Trésorier  ved  Finan- 
seme  i  Nederlandene,  293. 

Ruge,  Joachim,  Raadmand  i  Wismar, 
635,  648. 

Rumohr,  Henneke,  til  Rost  170. 

Rusland  608  f.,  611,  625.  —  Czar  se 
Ivan. 

Ryd  Kloster,  Slesvig,  492  (jvfr.  720). 

ROgen  419,  421.  —  Roskilde  Bispestols 
Gods  288-91,  417—22,  427—36. 

Rûhn,  Kloster  i  Meklenborg,  201. 

Redby  163  f. 

Rennov,  Ejler,  Rigsraad.  234,  647,  649. 

—  Joachim,  Biskop  i  Roskilde,  133, 
427. 


Saalfeld,  Mede  (Okt  1531)  i,  107. 
Sabentz  (?  Labentz).  Lauenborg,  135. 
Sachsen,  Kurfyrstendemme,  68  f.,  96  f., 

203,    215,   222,   289,   293,   295,  475  f., 

478  f.,  483.  —  Kurfyrster  se  August, 

Johan,  Johan  Frederik,  Moritz.    Kur- 

fyrstinde  se  Anna.  Hertuger  se  Georg. 

Johan  Ernst,  Johan  Frederik  d.  yngre, 

Johan  Vilhelm.     Hertuginde  se  Ca- 

tharina. 
Sachsen- Lauenborg,  Hertugdemme,  135, 

591.    —   Hertuger  se  Frans,  Magnus. 

Hertuginde  se  Catharina. 
Sachsiske  Stœder  276  ff. 
V.   Salder,    Burchard,    Hertug   Erik   af 

Brunsvig-Lyneborgs  Gesandt,  511. 
Salszborg    (Sieiszborg),    Henrik,    Bor- 

gemester  i  Hamborg,  31,   39,  41,  52, 

65  f. 
Salzburg,    Ludvig    von,    Hevedsmand, 

235. 
Samse  520. 
Sandelin,  Arent,  nederlandsk  Gesandt, 

126. 
Sangerhausen,  Sachsen,  529. 


Schabow,  Karsten,  Sekretœr  i  Rostock, 
16,  22. 

V.  Schachten,  Vilhelm,  hessisk  Gesandt, 
510. 

Schack,  Lindelof,  sachsen-lauenborgsk 
Raad.  202. 

Scharlinck.  Nicolaus,  Hevedsmand,  267. 

Schaumburg,  Grevskab,  512. 

Schenck,  Georg,  se  Tautenburg.  —  Ge- 
vert,  Ritmester,  230,  236. 

Scheyern,  Kloster  i  Bayern,  Mode  (M%j 
1532)  i,  107. 

V.  Schlieben,  Didrik,  preussisk  Gesandt, 
55,  58. 

Schmalkalden  106,  276,  295,  327  f,  331, 
405,  454,  513. 

Schmalkaldiske  Forbund  99,  106  f.,  203, 
240,  260,  276—84,  309,  344,  405  f., 
408,  418,  428  f.,  453  f,  456  f.,  474  f., 
500  f.,  516.  —  Forhandiinger  med 
Danmark:  i  Lybœk  (Jan.  1532)  107; 
i  Schmalkalden  (1535)  405;  Ham- 
borg (Jan.-Febr.  1536)  238  f.;  Schmal- 
kalden (1537)  276;  Brunsvig  (1538) 
277.  289,  308,  406,  453;  Frankfurt 
(1539)292;  Schmalkalden  (1540)295, 
327  f.,  331,  513,  (1543)  454;  Frankfurt 
(1545)  501  ff.,  512, 

Schmantwisch,  Henrik,  Hevedsmand, 
267. 

Schmiterlow,  Jûrgen,  Borgemester  i 
Stralsund,  635,  648.  —  Niclas,  Bor- 
gemester i  Stralsund,  15  f.,  22. 

Schnulling,  Joachim,  i  Bergen  639. 

Scholl,  Vilhelm,  Vagtmester,  235. 

Scholle  se  Zwolle. 

Schore,  Louis,  Dr.,  nederlandsk  Stats- 
mand,  293,  295. 

Schorna,  Georg,  Lie,  kurkelnsk  Ge- 
sandt, 500,  510. 

Schulte,  Henrik,  Frederik  Ts  Sekretœr, 
63,  66,  68. 

Schwabiske  Forbund  84  f. 

Schwabsted  Amt  534. 

Schwan,  Slot  og  Amt  i  Meklenborg, 
554  f. 

Schwartau  ved  Lybœk  203. 

Schwarzburg.    Grève  se  Henrik. 

Schwarzenbeck,  Lauenborg,  35. 

Schweitz  84. 

V.  Schwerin,  Ulrik,  pommersk  Hof- 
marskal,  440,  443,  449  f. 

Schwerin  555,  558,  561  f.,  578  f. 

Schônaich,  ('asper  von,  meklenborgsk 
Kansler,  201  f.,  424  f.,  514. 

Segeberg,  Holsten,  1  f.,  27,  30  ff.,  37  f., 
45,  63  f.,  74,  213,  234,  251,  492Gvfr. 
720).  —  Fœliesarkivet  paa  Segeberg  2. 

Sehested,  Bertram,  591.  —  Hans  591. 
—  Henneke  61.  —  Henneke  tll  Krum- 
mendiek  169.  —  Kaj  til  Nordsee  169  f., 
536,    545,    547.   —  Markvard  til  Or- 


716 


Navneregister. 


num  169  f.    —  Movrids  til  Stendorf 

170.  —  Otto  til  Kohofde  (1533)  170. 

—  Otto  (1543)  440,  443. 
Seld,  kejserlig  Vicekansler,  601. 
Sengestacke,  Johan,  Sekretier  i  Stral- 

sund,  127. 
Sickmann,    Herman,    Borger  i  Lybaek, 

123. 
Sittard,  Slag  (1543)  ved,  453. 
Sjselland  119  f. 
Skaane,    14,    32,    75,    119  f.,    219,    330, 

660. 
Skaner  629,  631,  641. 
Skeel,  Herman,  Sekretœr,  344. 
Skotland  405,  465,  645,  656. 
Skram,  Peder,  Admirai,  383,  647  f. 
Slesvig,     By,      Landdag     (1545)     490, 

515. 
—,  Hertugdemme,  66  f,  120  f.,  150—71, 

251,  539  ff.  —  Jvfr.  Hertugdemmerne 

Slesvig  og  Holsten. 
—  Stift    533  ff.,    538,    546  f.    —   Dom- 

kapitel  533  f.,  538,  544. 
Slicke,  HavD  paa  GuUand,  644. 
Sloehost,  Eustachius,  Hevedsmand,  267. 
V.  Smelich,  Joachim,  Hevedsmand,  267. 
Snater    (Sneter),    Georg,    Hevedsmand, 

235  f. 
Snech,  Hans,  Hevedsmand,  267. 
Sommerfelt,  Joachim,  Sekretœr  i  Ham- 

borg,  204. 
Sonnenburg,  Slot  paa  0sel,  611  f. 
Spanien  141,  591. 
Sparre,    Aage   Jepsen,    iErkebiskop    i 

Lund,   21,    89.   —    Henrik    Aagesen, 

Rigsraad,  22,  89.  —  Lars  Siggesson, 

svensk  Rigsmarsk,  22  f.,  26,  76,  123. 

173,    175.    177,    249,    310,    317,    321, 

342  f.,  381  f.,  384.  —  Movrids  89. 
Speier,  Freden  (1544)  i,  455  -58,  474  f., 

514,  590. 
V.    Spreckelsen,    Peter,    Borgemester   i 

Hamborg,  452. 
Stade  475—79,  481  ff.  —  Vor  Frue  Klo- 

ster  481. 
Stalhodt,  Hans,   Borger  i  Lybœk,   121, 

127. 
Stapelholm  491. 
Stargard.  Meklenborg,  578. 
Stavenhagen,  Amt  i  Meklenborg,  554. 
Stechau,    Baltser,    Hertug     Henrik   af 

Wolfenbûttels  TJener,  456. 
V.  Stein,    Stefan,   i   iErkebiskop   Chri- 

stoffer  af  Bremens  TJeneste,  476. 
Steinburg,  Holsten,  492. 
Steinhorst  135. 
Steinrade  ved  Lybcek  203. 
Stenbock,  Gustaf  OIsson,  svensk  Rigs- 
raad,  173,   177,   249,   342—45,  381  f., 

384—400. 
Stengel.  Hans,  Hevedsmand,  235. 
Stettin  288,  290,  630,  642,  648,  656.  — 


Raadmœnd  se  Peter  Framholt,  Joa- 
chim Regelstorp. 

Steuen,  Nicolaus,  Raadmand  i  Stral- 
sund,  635,  648. 

Stockelsdorf,  Holsten,  203  f. 

Stockholm  78,  310. 

Stolpe,  Andréas,  Sekretœr  i  Lybœk, 
229 

Storebselt  119,  631  f.,  646.  —  Bœlt- 
tolden  631,  646. 

Storm,  Ambrosius,  Sekretœr  i  Danzig, 
16,  22. 

Stralendorff.  Vicke,  meklenborgsk  Adels- 
mand,  234. 

Stralsund  16,  127,  214  ff.,  222  ff.,  269  ff.. 
288—91,  417,  628,  630—33,  641,  644, 
648,  650,  656.  —  Borgemestre  se 
Christoffer  Lorbeer,  Jûrgen  Schmi- 
terlow,  Niclas  Schmiterlow.  Raad- 
mœnd se  Andréas  Bolterian,  Jacob 
Klutze,  Joachim  Preutze,  Nicolaus 
Rode,  Nicolaus  Steuen.  Sekretœrer 
se  Johan  KIocke,  Johan  Sengestacke. 

Strand,  Slesvig.  492,  604. 

Strassburg  277  f. 

Strey,  Grevskab  paa  Rûgen,  288,  417, 
419,  427  f,  431. 

Strubbe,  Johan,  Dr.,  565. 

Sture,  Svante,  svensk  Rigsraad,  345, 
381  f.,  384—400. 

—  Wulf,  til  Helved  169. 

Stôr,  Flod,  13. 

Stôrtebech,  Ewert,  Raadmand  i  Lybœk, 
567. 

Sundeved  492. 

Swacke,  Johan,  Hevedsmand,  267. 

Svartsjô,  Sverrig,  123  f. 

Svave,  Bartholomœus,  pommersk  Stats- 
mand,  422.  —  Peder,  kgl.  Sekretœr 
(senere  Rigsraad),  106,  292—95,  297, 
301,  305  ff.,  329,  332,  335  f.,  341, 
405  f.,  408,  410,  452.  455—59,  469 
472  f.,  501,  628. 

Svend,  Biskop  af  Skara,  89,  92,  126, 
175. 

Svenstrup,  Kamp  (1534)  ved,  204. 

Sverrig  5.  8  f.,  14—24,  26,  74-78,  88 
—92,  123  ff.,  128.  139  f.,  171—95, 
218  f,  247—50,  265.  269,  274  ff., 
299,  307—27,  329,  407  ff.,  429,  451  ff., 
455,  465,  467,  608.  —  Forhandlinger 
med  Danmark:  i  Kalmar  (1505)  274, 
344;  Jônkôping  (1524)  15;  Vad* 
stena  (1524)  14;  Malme  (1524)  15; 
Lybœk  (1525)  74;  Ledese  (1528)  75  f., 
88  f;  Varberg  (1530)  88  f.;  Stockholm 
(1534)  172;  Kebenhavn  (1536)  173  f.; 
Halmstad  (1537)  249  f.,  274  f.,  309  f.; 
Kalmar  (1540)  310  f..  341  ff.  ;  Nylese 
(1540)  309,  (1541)  311,  324  f.,  342, 
347;  Aahus  (1541)  334  f.,  347,  398; 
Ronneby    (1541)    345  ff.,     385-400; 


Navneregister. 


717 


Br0msebro(1541)342— 47,  393;  Flens- 

borg  (1542)  451,  457. 
Swingel,  Grev  Christoffer  af  Oldenborgs 

Hevedsmand,  234. 
Swyn,  Siwert,  135,  200,  202. 
Sûderstapel  595. 
Symons,  Hans,    Borgemester  i   Bruns- 

vig,  215,  271. 
Sœbygaard,  Sjaelland,  520. 
Selvitsborg  Slot  og  Len  33. 
Senderborg  Slot  205,  491  f.,  513,  516. 


Tage  Ottosen  se  Thott. 

V.  d.  Tann,  Âlexander,  hessisk  Gesandt, 

204.   —    Eberhard,    kursachsisk    Ge- 
sandt, 215,  270. 
V.  Tautenburg,   Georg  Schenck,   Stat- 

bolder  i  Friesland,  225,  239,  259  f., 

267,  293  f. 
Tekienburg,  Conrad  Grève  af,  500 — 13. 
Thott,    Tage    Ottesen,    Rigsraad,    647, 

649. 
Tielenburg,  Ditmarsken,  595. 
Tielenhemme.  Ditmarsken,  595. 
Tilsit,  Amt  i  Preussen,  54. 
Tinnappel,  Bartholomœus,  Raadmand  i 

Lybœk,  565,  567,  571,  634,  648. 
Tobinck,  Leonhardt,  Borgemester  i  Lyne- 

borg,  204. 
Torgau  527.  —  Mode  (1526)  68. 
Tournon,  Frans,  Kardinal  af,  410,  414. 
Trache,  David,  se  Drach. 
Tratziger,    Adam,    Dr.,    Hertug   Adolfs 

Kansler,  590  f. 
Trave,  Flod,  27  f..  30,  37. 
Travemûnde  203. 
Trebow,  Frans«  Sekretœr,  202. 
Tredemann,  Jûrgen,  Raadmand  i  Wis- 

mar,  635,  648. 
Tremsbûttel,  Holsten,  135  f. 
Treptow,  Pommern,  290,  440 — 43,  445. 
Trittau,  Holsten,  30,  203,  207,  491,  494, 

591. 
Trolle,  Berge,   Rigsraad,  309,  317,  322, 

327,    (342  f.),    344,    382  f.,    453,    566, 

647  ff.  —  Herluf,  Rigsraad,  647,  649. 

—  Ture,  svensk  Rigsraad,  274,  382, 

384. 
Trondhjem  628,   630.    —    iErkebiskop 

se  Olaf  Engelbrektsen. 
v.  Truchsess,  Albert,  holstensk  Gesandt, 

597. 
Truid  Gregersen  se  Ulfstand. 
Ture   Eriksson   se    Bjelke.   —  Jonsson 

(3  Rosor)  svensk  Hofmester  og  Rigs- 
raad, 22  f.,  76. 
Tyliscti,    Gregorius,    Licentiat,    Proto- 

notar  i  Lyneborg,  204. 
Tyrkiet  406,  454,  462. 
Tonder  492.    —  Lille-,  492,  494. 
Terning  Slot,  Slesvig,  492. 


Ubbenge,  Vilhelm,  Grev  Enno  af  Ost- 
frieslands  Kansler,  93. 

UexkuU,  Henrik,  eselsk  Gesandt,  609. 

Ugerup,  Axel,  Rigsraad,  75,  88,  134, 
177,  248,  250. 

Ulfstand,  Berge,  309,  311.  —  Holger 
Gregersen,  Rigsraad,  49,  75 f.,  89, 
134,  177,  248,  250,  309,  311,  317, 
322,  327,  (342  f.),  382,  417.  —  Truid 
Gregersen,  Rigsraad,  22,  76,  88 f., 
134,  172  f.,  176  f.,  185,  187  ff.,  191, 
248,  250,  382  f.,  567. 

Ulm  277  f. 

Ulrik,  Hertug  af  Meklenborg,  555—58, 
563  f.,  576,  579—90. 

Ulrik,  Hertug  af  Wurtemberg,  84—87, 
195,  278. 

Ungarn  69. 

Upsala  75. 

Urne,    Axel,    Sekretœr,    174,    309,   311. 

—  Johan,  Rigsraad,  134,  234.  — 
Klavs,  Rigsraad,  274,  647,  649.  — 
Lage,  Biskop  i  Roskilde,  21,  25.  210. 

V.  Utenhof,  Wolfgang,  Frederik  Ts  og 
Christian  IIFs  tyske  Kansler,  15,  35, 
38,  50,  62  f.,  60,  68,  71,  74,  93,  107, 
129,  138  f.,  142,  276,  327,  329  f.,  335  f., 
341. 

Utrecht  334. 

Utrecht,  Peter  von,  Hevedsmand,  230, 
236. 

v.  Varendorff,  Lulef,  Domdekant  i  Bre- 

men,  474,  476. 
Vasmer,    Didrik,    Borgemester    i   Bre- 

men,  476. 
V.  Velde,  Paul,  lybsk  Sekret«r,  11,  15  f., 

22,  31. 
V.  Veltheim,  Busse,  Ritmester,  230,  236, 

—  Christoffer,  Feltherrc,  230,  236. 
Verden  Stift  473  f.,  477,  482,  500—13. 
Verhelt,  Herman,  Borgemester  i  Bruns- 

vig,  500—511. 

V.  Viermûnde,  Herman,  kurkelnsk  Ge- 
sandt, 500,  510. 

Vitzthum  V.  Eckstâdt,  Georg,  kursach- 
sisk Statsmand,  (526),  528,  531. 

Vogt,  Claus,  oldenborgsk  Sekretœr,  200. 

—  Jacob,  Mag.,  nederlandsk  Gesandt, 
45. 

Volsche,   Jacob,  Borger  i  Lybœk,  121, 

127. 
Voss,  Cort,  oldenborgsk  Gesandt,  200. 

'Wacker,  Andréas,  lybsk  Gesandt,  566. 

Wackerbarth,  Jûrgen,  meklenborgsk 
Gesandt,  581. 

Vadstena,  Sverrig,  14. 

Walcheren,  0,  453  f. 

Waldeck,  Grevskab,  512. 

Waldenstein,  Werner  von,  hessisk  Ge- 
sandt, 419,  422. 


712 


Navneregister. 


Johan  Dorinck.  Sekreicer  se  Barteit 
Fredericb.  —  Hanseinede  (Juli  1535) 
213;  (paatsenkt)  Mede  (1536)  405; 
Mede  (1546)  501  f. 

Ledese  75  f. 

Legum  Kloster,  Slesvig,  492. 

Blâns  Bnintesson  se  Lilliehôôk.  —  Jo- 

bansson  se  Natt  och  Dag. 
Maarkœr,  Gottorp  Âint.  491,  494. 
Mads    Eriksen    se    Belle.   —  Sterssen, 

Lagmand  i  Bergen,  627. 
Magdalene,   Hertug  Georg  af  Sacbsens 

Datter,  g.  m.  Kurfyrst  Joachim  II  af 

Brandenborg,  36. 
Magdeburg,   By.   69,   71  ff.,   203,  214  f., 

222  f.,  271,  276  ff.,  500-  13.  —  Borge- 

m ester  se  Levin  v.  Embden. 
—  Stifl  73. 
Magnus,    Hertug,    Christian    III's   Sen, 

605—26. 
Magnus   II,   Hertug  af  Sacbsen-Lauen- 

borg,  35  ff.,  134—37,  147  ff.,  414,416. 
Magnus,  Hertug  af  Meklenborg,  Biskop 

af  Scbwerin,  422—27,  553,  555  f.,  560, 

576,  579,  583  f. 
Mainz,   iErkebiskoppen    af,    78.    Jvfr. 

Albrecht. 
V.  Mallenbois,  nederlandsk  Statsmand, 

294. 
Malm0l5f.,  26,90f.,212-15.217,220ff., 

229,    258,    274  f.,    343,    393,    629.    — 

Borgemester  se  Jergen  Kock.  —  Hel- 

ligaandskirke  15.  —  Tyske  Kompagni 

643  f. 
V.  d.  Malsburg,  Herman,  hessisk  Mar- 

skal,  106.  215,  270. 
V.  Mandelsloh,   Didrik,   Borgemester   i 

Bremen,  611. 
Mansfeld.     Grever    se    Albrecht,    Geb- 

bardt. 
Mantua,  Koncil  i,  279. 
M  a  ne  644. 

Maiburg,  Religionssamtale  (1529)  i,  84. 
Margrete,  i£rkehertuginde,  Hegentinde 

i  Nederlandene.  45 — 48. 
Maria,   Dronning,  Hegentinde  i  Neder- 
landene,   126,    137—47,    239,    258  ff., 

267,    291  ff..   296,    305  ff.,    328,   330  f , 

333,  337,  339,  451,  465. 
Marschalck,     Frans,     bremisk     Adels- 

mand,  481.  —  Johan,  bremisk  Adels- 

mand,  481. 
Mar'wick  se  Men;\'ich. 
V.  d.   Marwitz,   Claus,    137.    —   Corné- 
lius, Hevedsmand,  267. 
V.  Mehlen,  Bernhaid,  tysk  Adelsmand, 

14  f.,   26,    219,   229,    269,    308,  344  ff., 

388,  392,  395,  397. 
Meiger,   Matthias,   Sekretser  i  Minden, 

511. 
Meklenborg  234,  269,  554—65,  608.  — 


Hertuger  se  Albrecht,  Christoffer,  Fi- 
lip,  Henrik,  Joban  Albrecht  I,  Mag- 
nus, Ulrik.  Hertuginder  se  Anna  So- 
fie,  Elisabeth.  —  Forhandlinger  med 
Danmark:Wismar  (1550)  554;  Schwan 
(1551)  555;  Scbwerin  (1553)  555,  558, 
561  f.;  Rostock  (1555)  556  ff.,  563  f. 

Meklenborg,  Amt  i  Meklenborg,  585. 

V.  Melscbede,  Johan,  Artillerimester, 
Hertugen  af  Jûlichs  Gesandt,  511.  — 
Schweder,  Christian  IIFs  Tjener,  225. 

Memmingen  278. 

Mentzing,  Joban,  Sekretœr,  Greven  af 
Teklenburgs  Gesandt,  500,  510. 

V.  Merwich,Casper,  sachsen-lauenborgsk 
Raad,  149,  202. 

Meyer,  Markus,  lybsk  Hevedsmand, 
173. 

V.  Miltitz,  Henrik,  Hofmester  i  Preus- 
sen,  61. 

T.  Minckwitz.  Nickel,  73. 

Minden  277  f.,  500—13.  Sekretœr  se 
Matthias  Meiger. 

—  Stift  500—13. 

Mollen,  Joachim  zu,  iErkebiskop  Chri- 
stoffer af  Bremens  Afsending,  475. 

Moller,  Joachim,  Raadmand  i  Ham- 
borg,  204. 

Montiers  sur  Saulx,  Frankrig,  Forbund 
(1542)  mellem  Frankrig  og  Sverrig  i, 
452. 

Moritz,  Kurfyrste  af  Sachsen,  526  f. 

Mulert.  Gérard,  nederlandsk  Stats- 
mand. 126,  129,  259. 

Munk,  Iver,  Biskop  i  Ribe,  133.  — 
Mogens,  Landsdommer  i  Nerrejyl- 
land,  2,  177,  248,  250,  382  —  Oluf, 
Rigsraad,  419,  422,  647,  649. 

Mûhlhausen  510. 

V.  Mûnchhausen,  Christoffer.  Lensmand 
paa  Kolck  i  Lifland,  608—19.  —  Jo- 
han, Biskop  af  0sel  og  Kurland,  605, 
608—19. 

Munster,  By,  307,  333,  452,  510. 

Munster,  Biskoppen  af,  266,  300,  474, 
500—13. 

Meen  33. 

Monter,  Jorgen,  se  Kock. 

Narva  609. 

Nassau-Saarbrûcken.     Grève  se  Filip. 

Natt  och  Dag.  Mans  Johansson,  svensk 
Rigsraad,  176,  274,  310,  317,  321, 
342  f.,  382,  384. 

Naumburg,  Mode  (1527)  i,  68. 

Naves,  Jean  de,  kejserlig  Raad,  330, 
332.  336,  341,  457,  460,  469,  471  ff. 

Nederlandene  1,  44  f.,  113—19,  122, 
124-29,  137—47,  171  f.,  214,  224— 
27,  230,  239,  258—68,  291—307,  327 
—41,  405,  407,  450-70,  651.  —  For- 
handlinger med  Danmark:  i  Koben- 


Navneregister. 


713 


havii(1524)  15,45;  Kebenhavn  (1532) 
114,  125  f.;  Bergen  i  Hennegau  (1532) 
137;  Cent  (1533)  138;  Hamborg  (1537) 
259  f.,  262;  Brûssel  (1537)  259  f., 
(1540)  293  f.;  Cent  (1540)  294  f., 
327  f.;  Keln  (1540)328,  331;  Regens- 
burg(1541)  328—32;  342,  407,  450  f., 
513;  Bremen  (1542)  451  f.,  457,  513; 
Kampen  (1543)  452  f.,  457, 513;  Speier 
(1544)  455-58. 

Nedersachsiske  Kreds  501,  505,  510, 
512,  591. 

Neumûnster  107,  113,  213,  491,  591. 

Neustadt,  Holsten,  491. 

Niels  Clausson,  svensk  Rigsraad,  76. 
—  Olsson,  svensk  Rigsraad,  76.  — 
Persson,  svensk  Rigsraad,  382.  — 
Vincensen  se  Lunge. 

Nigri,  Pliilippe,  nederlandsk  Statsmand, 
259. 

Nizza,  Fred  (1538)  i,  407,  451. 

van  der  Noodt,  Âdolf,  Kansler  i  Bra- 
bant,  293. 

Norby,  Seren,  Admirai,  15,  18,  20,  24  ff., 
32,  37—41,  49  f.,  64,  74  ff.,  89. 

Nordborg,  Aïs,  492. 

Nordeck,  Johan,  hessisk  Sekretœr,  99, 
106. 

Norge  18  f.,  21,  75,  88,  90  f.,  113,  116, 
119  f.,  125,  127  f.,  219,  238  f.,  262, 
275,  330,  466,  515  f.,  629,  633,  635— 
39,  650-  58,  662. 

Norman,  Jergen,  svensk  Generalsuper- 
intendent,  343,  345,  382,  384—400, 
451  f. 

Nortorf,  Rensborg  Amt,  591  f. 

Nyborg  610,  631  f.,  646. 

Nylese  309,  311,  324  ff.,  342,  347. 

Nûmberg,  Rigsdag  (1524)  52;  (1543) 
428  f.,  453. 

Odense,  451,   566,  627—33.  —  Herre- 

dag  (1526)  64;  (1533)  138,  152,  172. 
Olaf  Engelbrektsen,iErkebi8kop  iTrond- 

bjem.  259  f.,  264  f.,  329,  456,  466. 
Oldenborg,    Grevskab,    197—200,    265, 

299,  414  ff.,  512,  537,  548.  —  Grever 

se  Anton,  Christoffer,   Georg,  Johan. 
—,  Holsten,  491,  494. 
Oldeslo,Holsten,  28, 30,21 4, 492  (j  vfr.720). 
V.  Oln,  Karstian,  Ritmester,  235. 
01  uf  Holgersen  se  Rosenkrantz. 
Oslo  75,  630. 
Osnabrûck  Stift  500—13. 
Ostfriesland,  Grevskab,  92  ff.,  227,  512. 

—  Grève  se  En  no. 
Otto,  Hertug  af  Brunsvig-Lyneborg,  95 

—99. 
Otto,    Abbed   i  Reinfeld    Kloster,    440, 

446  ff. 
Overijsselske  Stœder  303  f.,  329  ff.,  337 

—41,  456,  466. 


Oversachsiske    Kreds   503,    505,    509, 

512. 
Overtyske  St«eder  214,  277  f. 
Oxe,  Johan,    Rigsraad,   22,  25,  134.  — 

Peder,  Rigsraad,  566. 
Oxensliema,  Gabriel  Christerson,  svensk 

Rigsraad,  382. 

V.  Pack,  Otto,  68  f.,  78,  84. 

Paderbom  Stift  70,  80. 

Palermo,   iErkebispen    af,    se   Caron- 

delet. 
Pampow,  Lauenborg,  135. 
Pansow,   Joachim,    Mag.,    Syndikus   i 

Greifowald,  635,  648. 
Parsberg,  Verner,  Rigsraad,  647,  649. 
Paselick,  Casper,  Lie.,  597. 
Paul  III,  Pave,  279. 
Pauls,    Bemt,    Raadmand    i   Rostock, 

635,  648. 
Peder  Ebbesen  se  Galt. 
Pein,  Johan,   preussisk  Admirai,  52  f, 

55,  58. 
Penninck,  Conrad,  Oberst,  230,  236. 
Pensart,    nederlandsk    Sekretœr,    142, 

147. 
Perckentin,     Hartvig,     sachsen-lauen- 

borgsk  Raad,  202. 
Pfalz.     Pfalzgreve  se  Frederik.     Pfalz- 

grevinde  se  Dorotbea. 
Pfeil,  Henrik,  mindensk  Gesandt,  500, 

511. 
Piémont  406. 
Pistoris,    Simon,    kursachsisk  Kansler, 

(526),  528,  531. 
Plander,  Johan,   Haadmand  i  Bremen, 

634,  648. 
V.  der  Planitz,  Georg  Edler,   kursach- 
sisk Gesandt,  510. 
Plate,  Johan,  bremisk  Adeismand,  481. 
Pleen  Slot  492. 
Podebusk,  Adelsfamilie,  417.  —  Klavs, 

Rigsraad,  134,  177,248.250,274,382. 

—  Predbjern  (1410)  288,  419.—  Pred- 
bjem,  Rigsraad  (f  1541),  22,  25,  74, 
133,  177,  248,  250,  382.  —  Jvfr.  Put- 
bus. 

Pogwisch,  Bendiks,  til  Farve  170.  — 
Otte  til  Bissée  170.  —  Wulf  d.  yngrc, 
Amtmand  i  Flensborg,  31,  38  f.,  41, 
44,  50  ff.,  61,  63,  129,  135,  150.  169, 
201  f.,  405,  424  f.,  479,  483,  488.  — 
Wulf  til  Dobersdorf  170.  —  Wulf  til 
Ehlersdorf  170. 

Polen  53,  608  f.,  625. 

V.  Polentz,  Casper,   Hevedsmand,  267. 

—  Georg,  Biskop  af  Samland,  Kans- 
ler i  Preussen,  61. 

Pommern  69,  71  ff.,  203,  277  f,  417— 
22,  427—50.  —  Hertuger  se  Barnim, 
Filip.  —  Reinfeld  Klosters  Gods  288 
—91,    417—22,    427  ff.,   436—50.    — 


RETTELSER. 


S.  151  L.  23  f.  o.     Ove  Juel.  las:  Hr.  Ove  Lunge. 

§  2,  Iws:  §  3. 

Otto,  lœs:  Frans. 

Julich.  hes:  Jûlicli. 

Naucs,  lues:  Baue. 

Prœsidciit  v.  Lcwcrdcn.  laîs:  Prsesidcnten  i  Leeuwarden. 
4  og  5  f.  o.  dcsgelicken   Hugecloster  in   dem   forsteiidonie   to  Hol- 

stcii,  Scgcherge  met  Oldesclilo.  lues:  desgelicken  Hugeclostcr, 

in  dcm  foi*stendome  to  Holsten  Scgeberge  met  Oldeschlo. 
-    612  -      9  f.  o.     paa  sin  Broder  Biskop  Johan  af  0sel  og  Kurlands  Vcgne, 

la.*s:   paa  lians  Broder  Biskop  Jolian  af  Osel   og  Kurlands 

og  Kapitlets  og  Sticnderncs  Vegne. 


-  210  - 

19  f.  n. 

-  240  - 

15  f.  o. 

-  327  - 

7  f.  n. 

-  337  - 

15  f.  o. 

-  452  - 

6  f.  n. 

-  492  - 

4  og  5 

■> 


J 


Ib^ 


TRAITES  DU  DANEMARK  ET  DE  LA  NORVÈGE 

(POUR  UN  INDRX  EN  FHANÇAIS  VOIR  A  I.A  FIN  DU  VOLUMIC) 


DANMARK-NORGES 

TRAKTATER 


1523—1750 


MED  DERTIL  II0RENDE  AKTSTYKKER 


PAA  CARLSBEIUIFOXDEÏS  BHKOSTXING 


UDGIVNE  AK 


L.  LAURSEN 


I.   BINDS    1.    H.EFTE 

I52:j— iô:j6 


-<«♦>: 


KORKXHAVX 

G.  K.  C.  (iADS  UMVEKSITETSUOGHANDEL 

iMK.     ilOb   >!•  I.SKN   iL   LYOïniK      \\\l.   SIMMLI  Kl  !■>) 

100  5 


TUAITÉS  DU  DANEMARK  KT  DE  LA  NORVÈGE 

(POUR  KS  INDKX  KN  JH.VNÇAIS  VOIH  A  LA  FIS  DU  VOLUMK) 


DANMARK-NORGES 

TRAKTATER 

152:5-1700 
MED  UERTIL  H0HENI)E  AKTSn'KKER 


PAA  r.ARLSBEHGFONOETS  BEKOSTNING 
UDdlVNE  AF 

L    LAIHSEN 


I.  BINDS  2.-3.  HiEFTE 
15«6— 1'>60 


K0BENHAVN 


Gennein  Bogladerne  fHas: 

KONG  CHRISTIAN  DEN  FJERDES 
PXiENHiENDIGE  BREVE 

UDGivNK  vEi)  C.   F.   BRICKA  <)(.   .1.  A.    FRIDKRICIA  af  skl- 

SKAHKT    FOH    l'IXilVELSKN    AF    KII.DKH    TIL    DANSK    HISTORIE. 

.17  AV.  :in  Ore. 

HISTORISKE  KILDESKRIFTER 

OG    HEAHBKJDKLSEH    AF    DANSK    HISTORIE    IS.ER    FHA    DET 
16de  AAHHUNDREDE  (MONUMENTA   HISÏORLE  DANIC/E) 

iDdivNE  AF  H.   F.  R0RDAM. 

FIIΠ BIXD.  1/  Kr. 


HISTORISKE 
SAMLINGER  OG  STUDIER 

VEDRORENDE  IMNSKE  FORHOLI)  0(1   PERSONLIGHEDER 

ISJFAK   I  DET   17de  AAHHUNDREDE. 

ITDGIVNE  AF   H.   F.   R0RDAM 

FIHE  HIM).     :W  Kr. 


ACTA  PONTIFICUM   DANICA 

FAVELIGE  AKTSTYKKER  VEDHORENDE  DANMARK  KSlii— 1536. 
I.   BIND    i;n()— 1378  (DET  AVIGNONSKE  Tn)SIU'M). 

UDGIVET  AF  L.    MOl-TESEN. 

'/  AV. 

II.   BIND  (137N      1  {'M) 

riKiivKT   VF  ALFR.  KRARIP  og  JOHS.  LINDB/KK 

i   Kr.   /.")  Orc. 


PAVERNES  FORHOLI)  TH.  DANMARK 

CNDKH   K()N(;EKNK   KHISTHCHN    1.   OG   HANS. 

AF  JOHS.  LINDB.KK 
.")  Kr. 

G.  E.  C.  GAD. 


J  ' 


DANMAHK-NORGES  TRAKTATER 

1,723- 1750 

MF<:D  DKRTM,  H0RENDP:  AKTSTYKKER 

riMîivNK  AF  L.  LAURSEN. 

/.  «/A7XS  /.  ILKFTE  (l.-,2:i-t.ï.W).     UHtï).     »  Kr. 

L      —       2.— ,1        —         (l.VUi-l.yiO).     /.W7.     8  Kr. 

G.  E.C.  CAD. 


■^ 


Danmark-Norges  Trakiater  1523—1750  ventes  at  ville  ud- 
gere  H  eller  4  Bind,  hvert  paa  c.  45  Ark.  Hvert  Bind  vil  blive 
led-saget  af  en  efler  Landene  ordnet  Fortegnelse  (paa  Fransk) 
ovcr  de  i  Bindet  indeholdte  Traktater  og  af  et  Person-  og  Sted- 
register. 

Idet  der  ievrigt  hcnviscs  til  den  udferligere  Indledning, 
soin  vil  ledsage  1.  Binds  sidste  Ha;fte,  skal  dor  med  Hensyn 
til  Vîcrkets  Plan  og  Udgivelsesmaaden  hidsivttes  falgcnde  Be- 
miL'rkninger  til  forelobig  Forkliiring: 

Vit'rkel  skal  omfatte  aile  med  Udiandet  og  nied  Hertug- 
demmerne  SIesvig  og  Holsten  arsliiltede  Traktater  og  Overens- 
komster  af  stalsretKlig  BetydnJng,  baade  de  ratiflL-erede  og  de 
ikke  nitificeredc;  disse  sidste  trykkes  dog  med  Cor]His  compres. 
Militsere  Kapitulalionei-  mediages  dcrimod  îkke. 

Til  Grund  for  Udgaven  Iscggos  den  î  det  danske  Rigsarkiv 
lievarede  Samîing  af  originale  Traktater;  naar  en  Traktat  ikke 
fîndes  i  Original  lier,  er  den  i  vedkommende  udenlandske  Arkiv 
opbevarede  Original  lagt  til  Grund;  naar  ingen  original  Udfier- 
dîgelse  lîndcs  inere  eller  en  saadan  ikke  har  kunnet  opNperges, 
er  der  foretaget  en  tckstkritisk  Itehandling  af  de  i  det  danske 
Ktgsarkiv  bovarede  Afskrifti'r  forât  fretnstillc  den  bedste  Tekst; 
Varianter  ère  i  dette  Tilfa;ldc  anferic,  naar  det  da  ikke  er  aabcn- 
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ikke  er  sja'ldcnl,  har  rdsiveren  segt  at  retle  disse  vod  Hja;lp 
af  KoncepltT  eller  Afskrifler  ellor  ved  i  |  j  at  angive  den  for- 
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den  tyske  llislorikerrorsaniling  ISil.ï  upstilledo  Kegler,  Meil  Hen- 
syn til  Knk(^]tlieder  lienviKes  til  den  ovennu'vnle  Indlediùng. 

Den  til  hver  Traktat  knyllede  Indledning  skal  i  den  knap- 
]iest  mulige  Forni  nurv  Itede  for  den  bisloriske  Situation,  der 
alTodle  Traklalen,  og  for  Forliandiingerne  oni  den. 


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