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TRAITÉS DU DANEMARK ET DE LA NORVÈGE
• -• .
DANMARK-NORGES
TRAKTATER
1523 — 1750
MED DP:RTIL H0RENDE AKTSTYKKER
PAA CARLSBERGFONDETS BEKOSTNING
IDGIVNK AF
L. LAURSEN
F0RSTE BIND
1523 — 1560
-^^€OI®405<^-
K0BENHAVN
l KOM MISSION HOS G. E. C. GAD
TRYKT HOS NIELSKN A LYDICHK
(AXKL SIMMKLRIiKR)
1907
FORORD.
iMedens man i de sterre evropaeiske Lande allerede i Slut-
ningen af det 17. og Begyndelsen af det 18. Aarhundrede var
begyndt at udgive Traktatsamlinger ^, fik Danmark ferst 1792
en Fortegnelse, og det endda en meget ufuldstœndig, over de
fra 1200 til 1789 afsluttede Traktater i det af Iver Qvist-
GAARD (senere Statsraad og Viceborgemester i Kebenhavn) ud-
givne Vserk: » Index chronologicus sistens foedera pacis, de-
fensionis, navigationis, commerciorum, subsidiorum et alia, a
regibus Daniae et Norvegise ac comitibus Holsatiae inita cum
gentibus intra et extra Europani«. 1796 udkom H. F. C.
Clausens (senere Bibliotekar i St. Petersborg) «Recueil de tous
les traités, conventions, mémoires et notes conclus et publiés
par la couronne de Dannemarc depuis 1766 jusqu'à 1794<, og
i 1826 udgav Kammerherre H. C. Reedtz sin siden meget be-
nyttede Bog: «Répertoire des traités conclus par la couronne
de Dannemarc jusqu'à 1800c. Dette sidste Vaerk var noget
mère fuldstœndigt end Qvistgaards og gav tillige en kortfattet
Ekstrakt af Traktaternes Indhold. Forst i den nyeste Tid bar
man igen taget fat paa Udgivelsen af en dansk Traktatsamling,
idet Udenrigsministeriet i Aarene 1874 — 85 udgav de i dets Ar-
' De vigtigste af disse ère: Fr. Léonard: Recueil des traités de paix etc.
faits par les Rois de France. I— VI. Paris 1693. — Th. Rymer: Foe-
dera. I— XX. London 1704—35. Edit. tertia, cur. Geo. Holmes, I— X. Haag
1739—45. — J. Chr. Lûnig, Das teutsche Reichs-Archiv I— XXIV. Leipzig
1712 ft. — Du Mont, Corps universel diplomatique du droit des gens. I
— VIII. Amsterdam og Haag 1726 — 31. — Rousset, Supplément au corps
universel diplomatique du droit des gens I — V. Amsterdam og Haag 1739.
— RoussBT, Recueil d'actes, négociations, mémoires et traités depuis la
paix d'Utrecht. 1— XXI. Haag, Amsterdam og Leipzig 1728—55.
AVANT-PROPOS.
landis qu'aux grands pays de l'Europe, déjà vers la fin
du XVII* et au commencement du XVIII* siècle, on avait com-
mencé à publier des recueils de traités^, ce ne fut qu'en 1792
que le Danemark eut un catalogue, et encore fort incomplet,
des traités de 1200 jusqu'à 1789, c'est-à-dire Touvrage que fit
paraître Iver Qvistgaard — plus tard conseiller d'État et vice-
bourgmestre à Copenhague — intitulé: » Index chronologicus
sistens foedera pacis, defensionis, navigationis, commerciorum,
subsidiorum et alia, a regibus Daniae et Norvegiae ac comitibus
Holsatiae inita cum gentibus intra et extra Europamc . En 1796,
H. F. C. Clausen — plus tard bibliothécaire à Saint-Pétersbourg
— publia: «Recueil de tous les traités, conventions, mémoires et
notes conclus et publiés par la couronne de Dannemarc depuis 1766
jusqu'à 1794c, et, en 1826, le chambellan H. C. Reedtz fit paraître
son livre: «Répertoire des traités conclus par la couronne de
Danemark jusqu'à 1800c. Ce dernier ouvrage, un peu plus
complet que celui de Qvistgaard et donnant en outre de courts
extraits des traités, fut plus tard fort employé. De nos jours
seulement, on a repris la publication d'un recueil des traités
danois, le ministère des affaires étrangères en ayant, dans le
courant des années de 1874 à 1885, fait paraître ceux qui se
' Dont les plus remarquables sont: Fr. Léonard, Recueil des traités de
paix etc. faits par les rois de France, I— VI (Paris, 1693). — Th. Ry-
MER, Foedera, I — XX (Londres, 1704—35), Edit. tertia cur. Geo. Holmes,
I — X (la Haie, 1739 — 45). — J. Chr, Lûnig, Das deutsche Reichs-Archiv, I
— XXIV (Leipsic, 1712 et suiv.). — Du Mont, Corps universel diplomatique
du droit des gens, I— VIII (Amsterdam et la Haie, 1726 — 31). — Rousset,
Supplément au corps universel diplomatique du droit des gens, I — V (Am-
sterdam et la Haie, 1739). — Rousset, Recueil d'actes, négociations, mé-
moires et traités depuis la paix d*Utrecht, I — XXI (la Haie, Amster-
dam, Leipzic, 1728—55).
IV Forord.
kiv opbevarede danske Traktater for Tiden 1751 til 1879*, men
for Tiden fer 1751 har man stadig vaeret henvist til enten at
S0ge til de i Arkiverne opbevarede Originaler eller nejes med
Reedtz's Répertoire og de ovennaevnte store udenlandske Sam-
linger. Reedtz's Vœrk var dog langt fra tilfredsstillende. Ud-
togene ère, som ovenfor naevnt, kortfattede og heller ikke altid
n0Jagtige, og han har kun kendt et Mindretal af Traktaterne,
for det i naervaerende Vaerks 1. Bind behandlede Tidsrum saa-
ledes kun 21. Den Hjselp, som de ovennaevnte aeldre uden-
landske Traktatsamlinger, hvor Traktaterne ère trykte in ex-
tenso, kunne yde, er heller ikke paa langt naer tilstrœkkelig.
Dels medtage ogsaa de kun et mindre Antal af de danske
Traktater, dels ère Aftrykkene i mange Tilfœlde ikke korrekte.
Selve Vaerkerne ère desuden nu meget sjœldne og dyre. Det
kan derfor vistnok siges, at en Udgave af de danske Traktater
fer 1751 vil afhjaelpe et ofle fait Savn.
Naar nu naervaerende Vaerk, hvormed Udgiveren har villet
gère et Forseg paa at afhjaelpe dette Savn, ikke gaar laengere
tilbage end til 1523, skyldes det forskellige Grunde. Ferst og
fremmest den Omstsendighed, at det internationale Samkvem
og de politiske Forbindelser ikke faa nogen sterre Betydning
fer ved Begyndelsen af det 16. Aarhundrede. Dette gselder i
endnu hejere Grad for Norden end for det evrige Evropa. Det
er egentlig ferst Christian IFs Fordrivelse og de deraf felgende
politiske Forviklinger i Forening med Reformationens naermere
Sammenferelse af de Magter, der sluttede sig til den, som brin-
ger det danske Rige i nejere Forbindelse med den almindelige
evropaeiske Politik. Fer den Tid havde Danmarks Forbindelser
vaesentlig vseret indskrsenkede til de to andre nordiske Riger,
Hansestsederne og enkelte nordtyske Fyrstendemmer. Trakta-
ternes Antal for den aeldre Tid er derfor ikke stort. Dertil
kommer, at de saa godt som aile i Forvejen ère trykte paa
fyldestgerende Maade og paa let tilgœngelige Steder (for Sver-
rigs Vedkommende i Rydberg's »Sveriges Traktater «, for Hanse-
staedernes og de nordtyske Fyrstendemmers Vedkommende i
de forskellige Rsekker af >Hanserecesse«, der skulle gaa til 1530
* Danske Tractater 1751—1800 (Kbhvn. 1882). — »Danske Tractater efler
1800. 1. Samling. Politiske Tractater I 1800— 63t (Kbhvn. 1877). »2. Sam-
ling. Handels og andre Tractater I. 1800— 63< (Kbhvn. 1874). — «Danske
Traktater efter 1800. 11. 1863— 79« (Kbhvn. 1885).
Avant-propos. V
trouvaient dans ses archives pour l'espace de 1751 à 1879^.
Quant à Tépoque qui précède 1751, on a toujours dû recourir
aux documents originaux gardés dans les archives, ou bien se
contenter du répertoire de Reedtz et des grands recueils étran-
gers susmentionnés. Pourtant, Touvrage de Reedtz était loin
d'être satisfaisant, les extraits étant assez courts, comme nous
l'avons déjà dit, et pas toujours exacts. Encore n'a-t-il connu
qu'un petit nombre des traités en question, ainsi seulement 21
pour l'époque que traite le premier volume du présent ouvrage.
D'ailleurs, les anciens recueils étrangers cités plus haut, où les
traités sont reproduits in extenso, ne suffiront pas non plus tant
s'en faut au besoin, car d'abord, on n'y trouve qu'un assez petit
nombre de traités danois, et puis les textes ne sont pas toujours
exactement rendus; ces oeuvres elles-mêmes, aujourd'hui bien
rares, sont en outre fort coûteuses. Aussi n'aura-t-on pas tort,
sans doute, de prétendre qu'il y aura grand besoin d'une édition
des traités danois avant 1751.
Or si le présent ouvrage dont l'éditeur a voulu tâcher de
remédier à ce défaut ne remonte que jusqu'à 1523, il faut l'at-
tribuer à plusieurs raisons. D'abord au fait que les rapports inter-
nationaux et les relations politiques ne sont pas de grande im-
portance qu'au commencement du XVP siècle, ce qui s'applique
aux pays Scandinaves encore plus qu'aux autres pays de l'Eu-
rope. A vrai dire, ce n'est que l'expulsion de Chrétien II et
les complications politiques en résultantes, conjointement avec
les rapports intimes créés par la Réforme entre les puissances
qui s'y attachaient, qui font le royaume de Danemark entrer en
communication étroite avec la politique générale de l'Europe.
Avant ce temps, les relations du Danemark étaient principale-
ment restreintes aux deux autres pays du Nord, aux villes han-
séatiques, à certaines principautés de l'Allemagne du Nord. Le
nombre des traités du temps antérieur à 1523 n'est donc pas
bien grand. Ajoutez à cela qu'ils ont été publiés presque tous
d'une manière satisfaisante aux ouvrages bien accessibles: quant
à la Suède, chez M. Rydberg dans ses >Sveriges Traktater*
quant aux villes hanséatiques et aux principautés de l'Allemagne
du Nord, dans les différentes séries de >Hanserecessec, qui
* >Danske Tractatcr 1751—1800* (Copenh. 1882). — >Danske Tractater efter
1800. 1. Samling. Politiske Tractater I. 1800— 63< (Copenh. 1877). >2. Sam-
ling. Handels- og andre Tractater I. 1800—63* (Copenh. 1874). — >Danske
Tractater efter 1800. II. 1863—79* (Copenh. 1885).
VI Forord.
og nu naerme sig Afslutningen, i »Urkundenbuch der Stadt
Lûbeckc, »Breinisches Urkundenbuch<, >Pominersches Urkun-
denbuchc, »Meklenburgisches Urkundenhuchc osv.; for Chri-
stian Ps Regering i »Diplomatarium Christierni primi«). Men
naar det af disse Grunde vil vaere rimeligt, i ait Fald forelebig,
ikke ai gaa lœngere tilbage end til Begyndelsen af det 16. Aar-
hundrede, synes 1523, Aaret for den skandinaviske Unions dé-
finitive Opl0sning, at vaere det naturligste Begyndelsespunkt.
Med Hensyn til Vaerkets Plan ievrigt bemaerkes felgende:
Udgaven skal omfatte:
1. Aile de af den dansk-norske Krone (Konge) samt af den
danske Konge som Hertug i Slesvig og Holsten med frem-
mede Magter afsluttede Traktater og Overenskomster af
international Natur.
2. De af den dansk-norske Konge som Konge eller som
Hertug i Slesvig og Holsten afsluttede iEgteskabstrakta-
ter med tilhorende Arveafkald.
3. De af den danske Krone med Hertugdommerne Slesvig
og Holsten afsluttede statsretlige Overenskomster (Unio-
ner).
4. De af den danske Konge som Konge eller som Hertug i
Slesvig og Holsten med' de andre Hertuger i Hertug-
demmerne afsluttede Traktater og Overenskomster.
5. De af den danske Konge som Konge eller Hertug med
forskellige nordtyske og andre Bispedemmers Kapitler
afsluttede Overenskomster om Valg af danske Prinser til
Fyrslbiskopper i disse Stifter.
I Udgaven medtages tillige de afsluttede Traktater, hvis
Ratifikation er bleven naegtet af en af de kontraherende Parter,
da disse Traktater, selv om de ikke ère traadte i Kraft, dog
ofte ved deres Indhold bave en ikke ringe historisk Interesse.
For let at kunne skelnes fra de andre ère de trykte med Cor-
pus compres, ligesom der ogsaa efter Overskriften til Traktaten
er tilfejet: Ikke ratificeret.
Til Grund for Aftrykkene er som Regel lagt de i
det danske Rigsarkiv opbevarede Originaltraktater
o: de af Underhandlerne underskrevne og beseglede
Dokumenter, da Traktaterne altid naevnes med disse Doku-
Avant- propos. VII
doivent descendre jusqu'à 1530 et qui maintenant seront bien-
tôt achevées, dans »Urkundenbuch der Stadt Lûbeckc. »Bremi-
sches Urkundenbuchc, »Pomniersches Urkundenbuchc, »Mek-
lenburgisches Urkundenbuch«, etc., quant au règne de Chré-
tien I*^, dans le «Diplomatarium Christierni primi«. Lorsque
par ces motifs il sera raisonnable de ne pas remonter, du moins
préalablement, plus haut que jusqu'au commencement du XVI*
siècle, le point de départ le plus naturel sera sans doute 1523,
c'est à dire l'an de la dissolution définitive de l'union Scandinave.
A l'égard du plan de V ouvrage il y aura d'ailleurs à observer :
L édition doit comprendre:
1^ Tous les traités et toutes les conventions de nature
internationale, conclus avec des puissances étrangères
par la couronne (le roi) dano-norvégienne, de même que
par le roi de Danemark en sa qualité de duc de Sles-
vig et de Holstein.
2^ Les traités de mariage conjointement avec les renoncia-
tions d'héritage qui en font partie, conclus par le roi de
Danemark et de Norvège soit comme roi, soit comme
duc de Slesvig et de Holstein.
3^ Les conventions de droit public (les unions) entre la
couronne danoise et les duchés de Slesvig et de Holstein.
4^ Les traités et les conventions, conclus par le roi de Dane-
mark, soit comme roi, soit comme duc de Slesvig et de
Holstein, avec les autres ducs des mêmes duchés.
5^ Les conventions conclues par le roi de Danemark, soit
comme roi, soit comme duc, avec les chapitres de diffé-
rents évêchés de l'Allemagne du Nord ou ailleurs, relative-
ment à l'élection des princes danois à l'épiscopat princier
de ces diocèses.
L'édition comprendra encore tous les traités conclus dont
la ratification a été refusée par une des parties contractantes,
car, lors même qu'ils ne furent pas entrés en vigueur, ils
sont souvent par leur contenu d'un assez grand intérêt his-
torique. Afin de pouvoir aisément les distinguer des autres,
ils sont imprimés en «corpus compresse, de même qu'après le
titre des traités on a ajouté: »Pas ratifié*.
Poar la publicationy on s'est servi ordinairement des traités
originaux gardés dans les archives de VÉtat danois, c'est-à-dirCy
des documents souscrits et scellés par les négociateurs, les traités
étant toujours cités par la date de ces documents. En outre.
VIII Forord.
menters Datum og det i de ailerfleste Tilfœlde vil vœre unedven-
digt at medtage Ratiiikationsformularerne; i den aeldre Tid an-
saas det, saerlig ved mindre vigtige Traktater, heller ikke altid
for fornedent, at der gaves en Ratifikation. Originaltrakatens
Tekst er dog altid konfereret med de i det danske Rigsarkiv op-
bevarede Ratifikatioiler, baade med den fra fremmed og med
den fra dansk Side givne, saafremt den sidste findes enten i les
Âfskrift eller er indfert i Kancelliernes Registrànter, og Âfvigelser
mellem Teksterne ère anferte i Noterne. Undertiden er dog af
saerlige Grunde, hvorom Oplysning er meddelt i hvert enkelt
Tilfselde, Ratifikationen lagt til Grund for Âflrykket.
Findes en Traktat ikke i original Udfserdigelse i det dan-
ske Rigsarkiv, har jeg i Medkontrahentens Ârkiv segt Oplys-
ning, om en original Udfserdigelse iindes der, og hvis dette er
Tilfseldet, er den lagt til Grund. Har en original Udfserdigelse
ikke kunnet opspores, er der foretaget en tekstkritisk Behand-
ling af de i det danske Rigsarkiv forhaandenvserende Koncep-
ter og Âfskrifter for at fremstille en saa god og nejagtig Tekst
som muligt. Varianter anferes i dette Tilfselde, saafremt det
da ikke er rené Skrivefejl. Utvivlsomme Fejl i en Originals
Tekst, der navnlig i det 16. Âarhundrede ikke ère sjseldne, har
jeg S0gt at rette ved Hjœlp af Koncepter eller ved i [ ] at angive
den formentlig rigtige Lsesemaade. Ord, der formentlig ber
udgaa, ère satte i (). Hvor Teksten med Sikkerhed kan siges
at vsere fordservet, uden at den rigtige Lsesemaade kan angives,
er der indsat et Udraabstegn; Udgiveren har dog vaeret spar-
som med disse Tegn, hvad enhver, der er fortrolig med den
Tids i h0J Grad ukorrekte Sprogbrug og mangelfulde Ssetnings-
forbindelse, let vil kunne forstaa.
Lsegges en Original fra et fremmed Ârkiv til Grund, er det
anfert, i hvilket Ârkiv den findes; hvor intet bemserkes, er
Dokumentet at sege i det danske Rigsarkiv. Nogen nsermere
Ângivelse af Dokumentets Plads er som Regel anset for
unedvendig, da Traktaterne i det danske Rigsarkiv og i de
fleste Tilfselde ogsaa i de fremmede Ârkiver danne en sserskilt
Gruppe, der er ordnet efler Landene og derunder kronologisk.
I de enkelte Tilfaelde, hvor en Original paa Papir eller en Âf-
skrift findes uden for denne Gruppe, er Findestedet angivet, og
ligeledes er det, da Traktaterne vedrorende Hertugdemmerne
Avant-propos. IX
il sera dans la plupart des cas inutile de faire imprimer les formu-
laires de la ratification, et encore, au temps passé, on ne jugeait
pas toujours nécessaire de faire ratifier les traités d'une importance
pas trop grande. Le texte des traités originaux est pourtant tou-
jours conféré avec celui des ratifications gardées dans les ar-
chives de rÉtat danois, tant avec celle de la partie contractante
étrangère qu'avec celle de la part du roi de Danemark, pourvu
que la dernière se trouve, soit en copie volante, soit inscrite
dans les registres des chancelleries, et les variantes sont mar-
quées dans les notes. Quelquefois, pour des raisons spéciales,
dont en chaque cas on a donné une explication, c'est le texte
de la ratification, qui a servi pour base de l'édition. Si quelque
traité ne se trouve pas en original dans les archives de l'État
danois, on a cherché des renseignements dans les archives des
contractants pour savoir s'il y aura là une rédaction originale,
et, en cas d'affirmation, on s'en est servi. N'a-t-on pas été à
même de découvrir nulle part une rédaction originale, on à fait
subir aux minutes et aux copies se trouvant dans les archives
de l'État danois, une critique textuaire afin d'en produire un
texte aussi bon et aussi exact que possible, en même temps
qu'on a marqué les variantes, pourvu que celles-ci ne fussent pas
de simples fautes d'écriture. Â ce qui concerne les fautes indubi-
tables d'un texte original, assez nombreuses surtout au XV l"" siècle,
j'ai tâché de les corriger à l'aide des minutes, ou bien en mettant
entre [ ] la version supposée correcte. Les mots qui, à ce qu'on
suppose, doivent être supprimés, sont mis entre ( ). Dans les cas
où il est hors de doute que le texte soit gâté, sans qu'il ait été
possible de produire la version authentique, on a mis un point
d'exclamation; pourtant l'éditeur n^en a pas été prodigue, chose
fort compréhensible, sans doute, à celui qui connaît à fond la
langue peu correcte et la phraséologie défectueuse de cette époque.
Si Ton se sert d'un texte original des archives étrangères,
on cite les archives où celui-ci se trouve. Si l'on n'en dit rien,
le document est gardé dans les archives de l'État danois. D'or-
dinaire, on n'a pas jugé nécessaire de préciser l'endroit où se
trouve un document, les traités constituant dans les archives
de l'État danois de même que dans la plupart des archives des
autres pays, un groupe particulier, où ils sont rangés par pays
et ensuite par ordre chronologique. Dans les quelques cas où
un original sur papier ou une copie se trouve ailleurs, on a
noté l'endroit. Les traités concernant les duchés de Slesvig et
X Forord.
Slesvig og Holsten i ait Fald forelebig ère anbragte i flere for-
skellige Samlinger, ved disse Traktater altid anfert, i hvilken
Samling og under hvilket Nummer i denne Traktaten ligger.
Det er overall angivet, om det aftrykte Dokument er paa Per-
gament eller paa Papir, ligesom ogsaa, hvilke Segl der findes
under det, dog uden nogen naermere Beskrivelse af disse.
Hvad Behandlingen af de enkelte Tekster angaar,
har jeg, da naervaerende Udgave ferst og fremmest forfelger et
rent historisk Formaal, anset mig for berettiget til, i Lighed
med hvad der nu som Regel, baade herhjemme og i Udlandet,
finder Sted ved Udgivelse af historiske Aktstykker, at gaa bort
fra den diplomatarisk nejagtige Gengivelse af Dokumenternes
ganske regellese og forvirrede Orthograii og Tegnsaetning. De
iEndringer, der ère foretagne, ère felgende:
Indtil 1660 bruges smaa Begyndelsesbogstaver over-
alt, undtagen i Egennavne og deraf afledede Adjektiver samt
efler Punktum og Kolon. Derefter bruges store og smaa Be-
gyndelsesbogstaver i Overensstemmelse med moderne Sprog-
brug.
Aile Forkortelser ère som Regel opl0ste, dog und-
tages de ved de fyrstelige Titler brugte Forkortelser. Der er, hvad
disse angaar, desvaerre kommen nogen Inkonsekvens, idet jeg
i Begyndelsen af Vaerket har gengivet Forkortelserne, som de
fandtes i Dokumenterne, men senere har segt at gennemfere
en Normalforkortelse (kai. mat, kon. mat, kon. w. osv.); i de
felgende Bind vil den sidste Fremgangsmaade blive fulgt, lige-
som der ogsaa, i Modssetning til hvad der er sket i dette Bind,
for storre Tydeligheds Skyld vil blive brugt store Bogstaver
ved disse Forkortelser. I et Par enkelte Tilfaelde er i danske
Tekster Forkortelsen »for"'€ beholdt, fordi det kunde vaere
tvivlsomt, hvorledes den skulde opleses. I nederlandske Teks-
ter er Forkorlelsen voirsj gengivet som voirsz (ligesom i Ud-
gaven af Aert van der Goes's Register), men det havde maaske
vaeret rigtigere at gengive den som voirsc.
Tegnsaetning, Sammenskrivning og Adskillelse af Ord er
aendret i Overensstemmelse med Nutidens Tegnsaetning og
Skrivemaade.
Romertal ère ombyttede med arabiske Tal.
Vokalerne ère bibeholdte uforandrede, naar undtages, at
Uy V Og W, der i Flaeng bruges som Tegn baade for Vokal og
Avant-propos. XI
de Holstein ayant été disposés, du moins préalablement, dans
plusieurs séries différentes, on a toujours par ceux-ci indiqué la
série et le numéro. Partout on a fait observer, si le document im-
primé est écrit sur parchemin ou sur papier, de même qu'on a
donné le nombre des sceaux apposés sans pourtant en faire la
description.
Pour ce qui regarde la manière de traiter les textes particu-
liers, j'ai cru, le but de la présente édition étant purement his-
torique, avoir le droit de ne pas rendre avec Texactitude diplo-
matique Torthographe et la ponctuation tout à fait arbitraires
et confuses des documents, agissant en çà conformément à ce
qui se fait ordinairement aujourd'hui tant chez nous qu*à l'é-
tranger, quand il s'agit de la publication de documents histo-
riques. En voici les modifications:
Jusqu'à 1660 on emploie partout des initiales minuscules,
sauf pour les noms propres et pour les adjectifs qui en sont
dérivés, ainsi qu'après les points et les deux points. Plus tard,
on emploie les initiales majuscules et minuscules conformément
à l'usage moderne.
Toutes les abréviations sont ordinairement décomposées, à l'ex-
ception de celles des titres princiers. Je regrette pourtant qu'il
y ait là quelque inconséquence, vu qu'au commencement de
l'ouvrage, j'ai mis les abréviations telles qu'elles se trouvaient
dans les documents, tandis que, plus tard, j'ai tâché d'employer
conséquemment des abréviations normales: kai. mat., kon. mat.,
kon. w., etc.; dans les volumes suivants, on procédera de la
dernière manière de même que, contrairement à ce qui a été
fait dans celui-ci, on écrira, pour obtenir plus de clarté, ces
abréviations avec des majuscules. Bien rarement, dans les textes
danois, on a encore gardé l'abréviation de »for"*«, c'est-à-dire,
quand on n'était pas sûr, comment il fallait la décomposer.
Dans les textes néerlandais, l'abréviation de »voirsJ.« a été ren-
due par »voirsz.«, comme dans l'édition du ^registre de Aert
van der Goesc, mais peut-être aurait-il été mieux de la donner
par »voirsc.«.
La ponctuation comme la composition et la décomposition
des mots, sont modifiées conformément^ à la ponctuation et à
l'orthographe de nos jours.
Les chiffres romains sont échangés avec des chiffres arabes.
Les voyelles n'ont pas subi de modifications, excepté que
Tu, le V, le w, employés indistinctement comme voyelles et
XII Forord.
Konsonant, overalt gengives ved u som Vokal, ved v (w) som
Konsonant; ligeledes er i i Forlyd som Tegn for Konsonant
gengivet ved j.
For Konsonanternes Vedkommende har jeg i det vse-
sentlige fulgt de af Rigsarkivar Dr. jur. Sécher i hans Indled-
ning til »Kongens Rettertings Domme lô9ô— 1604« for Dansk
og af Rigsarkivar Dr. E. Hildebrand i Indledningen til hans
Udgave af >Svenska Riksdagsakter« for Svensk opstiliede Rég-
ler, omend jeg paa enkelte Punkter ikke er gaaet saa vidt som
de naevnte to Udgivere; saaledes har jeg ikke som Dr. Sécher
i visse Tilfselde ombyttet c med k eller gengivet ch ved k eller
ck, ligesom jeg heller ikke i Forbindelsen dt i visse Tilfselde
har udeladt det ene af disse Bogstaver.
I danske Tekster er saaledes dobbelt Konsonant kun be-
varet a) mellem to Vokaler i usammensatte Ord og b) hvor
hver Konsonant herer til sin Stavelse. Det stumme h er bort-
kastet undtagen i Forbindelsen th, naar denne reprsesenterer et
Nutids d. fi er gengivet ved s undtagen mellem to Vokaler,
hvor det er gengivet ved ss. Z er i danske Ord ombyttet med
s. l0vrigt ère Konsonanterne bevarede uforandret.
I svenske Tekster er dobbelt Konsonant bevaret i samme
Tilfaelde som ovenfor samt i de Tilfaelde, hvor der endnu bru-
ges dobbelt Konsonant. h er bibeholdt overalt, med Undtagelse
af de Tilfaelde, hvor det kun forstaerker en anden Konsonant
(undtagen th) eller staar rent meningslest. fi gengives ved s
eller ss. Z som Genitivendelse gengives ved s, undtagen efter
d og t.
I de tyske Tekster har jeg for Konsonanternes Vedkom-
mende i det hele fulgt den af Professor F. Stieve opstiliede
og af den tyske Historikerdag i Frankfurt a. M. 1895 godkendte
i ret almindelige Udtryk holdte Regel: Enhver Ophobning af
Konsonanter, der ikke svarer til vor Skrivemaade, simplificeres
saa vidt muligt i Overensstemmelse med denne ved Udeladelse
af Konsonanter. Denne Regel giver dog let Anledning til Vil-
kaarlighed, og saerlig kan det efter de senere Aars Forandringer
i den tyske Retskrivning vaere ret tvivlsoml, hvad den nu-
vaerende Skrivemaade er. Jeg vilde derfor, hvis jeg skulde
hâve begyndt Udgivelsen nu, hâve forelrukket at anvende de
Régler, som Dr. E. Devrient har opstillet i sin Afhandling:
Nach welchen Grundsâtzen soU der Historiker bei Quellen-
Avant-propos. XIII
comme consonnes, sont toujours représentés par u en qualité de
voyelle, et par v (w) en qualité de consonne, de même que Vi
initial comme signe de consonne est représenté par j.
Quant aux consonneSy j*ai essentiellement pour le danois ob-
servé les règles établies par M. Sécher, docteur en droit et directeur
en chef des archives de TÉtat danois, dans la préface de son
édition de »Kongens Rettertings Domme 1595 — 1604< , et, pour
le suédois, celles de M. Hildebrand, docteur ès-lettres et directeur
des archives de l'État suédois, dans Tintroduction de son édi-
tion de >Svenska Riksdagsakterc, bien qu'en quelques points je
ne sois pas allé aussi loin que ces deux éditeurs. Ainsi je n'ai
pas échangé en certains cas, comme le fait M. Sécher, le c avec
k, ni représenté le ch par k ou ck, de même que je n'ai pas
non plus en certains cas supprimé l'une des lettres du dt.
Dans les textes danois les consonnes doubles sont seulement
gardées: 1^ entre deux voyelles dans les mots simples et 2® là
où elles appartiennent chacune à sa syllabe. L'h muette est sup-
primée sauf dans le th représentant un d actuel. Le fi est re-
présenté par s, sauf entre deux voyelles où il est représenté par
ss. Dans les mots danois z est remplacé de s. D'ailleurs, les
consonnes n'ont pas été modifiées.
Dans les textes suédois, on a conservé les consonnes doubles
dans les cas signalés plus haut, et, de plus, là où l'on s'en sert
encore. L'h se conserve partout à l'exception des cas où elle
ne fait que de renforcer une autre consonne, sauf le th, ou bien
si elle est employée d'une manière tout à fait absurde. Le fi est
représenté par s ou par ss, le z comme terminaison du géni-
tif, par s, excepté après le d et le t.
Dans les textes allemands^ pour les consonnes, j'ai entière-
ment observé la règle établie en termes assez généraux par le
professeur F. Stieve et approuvée en 1895 par le congrès des
historiens allemands à Francfort sur-le-Mein, c'est-à-dire: »Toute
accumulation de consonnes ne correspondant pas à l'orthographe
actuelle, a été modifiée autant que possible conformément à
celle-ci par suppression de consonnes*. Pourtant, cette règle
peut facilement être sujet à des interprétations arbitraires, et,
surtout maintenant après les changements qu'à subis pendant
les dernières années l'orthographe allemande, il peut être assez
douteux quelle est l'orthographe actuelle. Voilà pourquoi, si
j'allais recommencer l'édition, j'aurais préféré les règles établies
par le docteur E. Devrient dans sa monographie: Nach welchen
XIV Forord.
ausgaben verfahren? (Korrespondenzblatt des Gesamtvereins der
deutschen Geschichts- und Âltertumsvereine 1906. Nr. 8). lev-
rigt bemaerkes, at fi overalt er gengivet ved s eller ss, og at i
plattyske Tekster det stumme h overalt er udeladt.
De nederlandske Tekster ère behandlede efler samme
Régler som de tyske, dog er h altid bevaret i Forbindelsen gh.
Egenhsendige Underskrifter ère gengivne ufor-
andret, medens ellers Egennavne ère behandlede efter de oven-
for angivne Régler.
Ât det skulde vœre lykkedes mig at gennemfere disse Rég-
ler aldeles konsekvent for aile de forskellige Sprogs Vedkom-
mende, ter jeg ikke haabe; de Inkonsekvenser, der findes, ville
dog forhaabentlig vsere uden sterre Betydning.
De til Traktaterne knyttede Indledninger skulle i Kort-
hed gère Rede for den historiske Situation, der affedte Trak-
taterne, og for Forhandlingerne om dem. De ère baserede paa
den trykte Litteratur, saavidt denne bar vaeret mig tilgaengelig,
og saerlig paa det i det danske Rigarkiv bevarede utrykte Ma-
teriale, medens jeg bar maattet se bort fra en Udnyttelse af de
fremmede Ârkiver, da Opgaven derved vilde blive aldeles uover-
kommelig; kun i ganske enkelte Tilfœlde, hvor der forelaa
sserlig Grand dertil, bar jeg segt Oplysninger i disse. Ved
Slutningen af hver Indledning er angivet, paa hvilke utrykte
og trykte Kilder Fremstillingen er bygget.
Naar dette Vaerk overhovedet bar kunnet komme frem, skyl-
des det den Liberalitet, bvormed Direktionen for Carlsberg-
fondet bar bevilget de til Udgivelsen nedvendige Pengemidler,
hvorfor jeg bringer Direktionen min varmesle Tak. Ligeledes
takker jeg den naevnte Direktions Formand, Professor Dr. E.
Holm, Professor Dr. J. A. Fridericia, Rigsarkivar Dr. jur. V. A.
Sécher, Arkivar A. Thiset, Bibliotbekar Dr. Sofus Larsen og Arkiv-
sekretœr Dr. W. Christensen for den Hjaelp, de paa forskellig
Maade bave ydel mig ved Udgivelsen. Endvidere bringer jeg Ar-
kivstyrelserne for Rigsarkivet i Stockholm, for de preussiske Stats-
arkiver i Aurich, Berlin, Hannover, Kônigsberg, Marburg og
Slesvig, for Arkivet i Weimar og for Statsarkivet i Lybœk min
bedste Tak for den Imedekommenhed, der fra deres Side er
udvist mod mig under mine Forsknînger.
Frederiksberg, November 1907.
L. Laursen.
Avant- propos. X V
Grundsâtzen soll der Historiker bei Quellenausgaben verfahrèn?
(Korrespondenzblatt des Gesamtvereins der deutschen Geschichts-
und Altertumsvereine 1906. Nr. 8). J'ajouterai encore que le C
est représenté partout par s ou ss, et que i*h muette est sup-
primée partout dans les textes bas-allemands.
Les textes néerlandais sont traités d'après les mêmes règles
que les textes allemands, sauf qu'on y a toujours conservé Th
dans le gh.
Les seings authentiques sont rendus exactement^ tandis que
les noms propres sont traités d'après les règles nommées plus
haut.
Bien que je n'ose point me flatter d^avoir réussi à observer
ces règles d'une manière absolument conséquente pour toutes
les langues différentes, j'espère néanmoins que les inconséquences
ne seront pas de grande portée.
Les introductions se trouvant à la tête des traités, ont pour
but de rendre compte de la situation historique qui les a fait
naître et des négociations qui les ont précédés. Elles ont pour
base la littérature autant qu'elle m'a été accessible, et surtout
les documents inédits des archives de l'État danois, tandis que
j'ai dû renoncer à l'exploitation des archives étrangères, la tâche
m'étant alors devenue insurmontable, et je n'y ai cherché des
renseignements qu'en bien peu de cas, où j'avais de motifs par-
ticuliers pour le faire. Â la fin de chaque introduction, on
trouvera énumérées les sources imprimées et non imprimées
qui ont été employées.
Si cet ouvrage a pu paraître, il faut bien l'attribuer à la
muniiicence dont Targent nécessaire à la publication m'a été
accordé par la direction de la fondation Carlsberg que je prie
de vouloir bien accepter mes remercîments les plus sincères. Je
remercie également M. M. Edvard Holm, docteur es lettres, ancien
professeur à l'université de Copenhague, président de ladite direc-
tion, J. A. Fridericia, docteur ès-lettres et professeur à l'uni-
versité de Copenhague, V. A. Sécher, docteur en droit et directeur
en chef des archives de l'État danois, A. Thiset, chef de la section
historique des archives de l'État danois, Sofus Larsen, docteur es
lettres et bibliothécaire, W. Christensen, docteur ès-lettres et secré-
taire d'archives, pour le secours qu'en différentes manières ils
m'ont prêté à l'égard de la publication. Enfin j'exprime toute ma
reconnaissance aux directions des archives de TÉtat à Stock-
XVI Avant-propos.
hoim. des archives de TÉtat prussien à Auric, à Berlin, à
Hanovre, à Koenigsberg, à Marbourg, à Slesvig, des archives
de Weimar, des archives de TÉtat à Lubeck, dont la bien-
veillance m'a soutenu dans mes investigations.
Frederiksberg, November 1907.
L. Laursen.
DANMARK-NORGES TRAKTATER
1523—1560.
1523. S.Febr. (Lybaek). Forbundstraktat mellem Hertug Frederik
af Slesvig og Holsten og Byen Lybaek mod Kong Christian IL
O: Original paa Pergament (med Hertugens og Lybsks vedhœn-
gende Segl).
Tr. : Âbdruck der das Hecht der freien Stâdte Lûbeck und Ham-
bnrg . . . betreffenden Urkunden (1838) S. 78—86 (efter Orig. i Ly-
bseks Ârkiv).
/ de forste Dage af Avg, 1522 var det kommet til aaben Krig
mellem Kong Christian II og Lybœk. Mellem Kongen og hans Far-
broder Hertug Frederik var Forholdet i den senere Tid ogsaa bleuet
stœrkt spœndt^ sœrlig i Anledning af at Christian II under sit Ophold
i Nederlandene 1521 havde faaet sin Svoger, Kejser Karl V, til ved 2
Diplomer^ af21.Juli at forlene ham med Hertugdommet Holsten med
dertil herende Lande og for stedse at overdrage ham og hans Lens-
arvinger den Forleningsrel til Holsten, som Biskoppen af Lybœk hidtil
havde haft. Det lykkedes dog nogle mœglende Fyrster at faa et Forlig
bragt i Stand mellem dem i Bordesholm 13, Avgr ; af Frygt for, at
Farbroderen skulde slulte sig til Lybœk, gik Christian II bl. a. ind paa
at opgive Forleningsretten lit Holsten og paa at betale Hertugen 11,000
Mk. lybsk paa forstkommende Kieler Omslag, hvilken Sam denne mente
endnu al hâve til gode som Felge af sit Forlefie 1503 til Lybœk for
Kong Hans; en Del œldre Stridspunkter henvistes til Paakendelse af
mœglende Fyrster paa et Mode i Segeberg 1^ Dage efter Pinse 1523.
Forsoningen blev imidlertid ikke af lang Varighed. Hertugen klagede
over, at Kongen ikke overholdt Forliget, og allerede f&r de jydske Rigs-
raaders Sammensvœrgelse 21. Dec. synes han at vœre traadt i Forbin-
delse med disse. Forholdet foroœrredes yderligere, da Christian II i
' Forleningsbrevet er trykt hos Hcedtz. Hist. Aktstykker S. 16— 20; Bre-
vet om Overdragelsen af Forleningsretten hos Christiani, Neuere Gescliichte
d. Herzogth. I, 542 flf. og Reedtz, Hist. Aktstykker S. 20 f. * Tr. : Falck, Samin-
luug der wichtigsten Urkunden S. 36—42.
1
2 1523. 5. Febr.
Slatningen af Dec. 1522 eller i Beggndelsen af Jan. 1523 egenmœgtig
lod sin Rentemester Anders Glob udtage en Del Dokumenter af Fœlles-
arkiuet paa Segeberg og bad om Udsceitelse med Betalingen af de
11,000 Mk. Da Hertugen i Husum 29. Jan. 1523 af Mogens Munk
haode faaet Underretning om, ai de Jgdske Rigsraader ved Opsigelses-
b revêt af 20. Jan. havde brudt med Christian II, udstedte han s. D. et
Brev, huori han paa nœrmere angivne Betingelser iog imod den ham
tilbudte Krone, og begav sig derefter til Lgbœk for ai forhandle med
denne Bg om et Forbund. Hertugen kom til Lgbœk 1. Febr., og 5. Febr.
sluttedes Forbundet.^
Wy Frederick, van Gots gnaden erfgeneme lo Norwegen,
hertoge to Sleswyck, Holslen, Stormarn und der Detmerschen,
grave to Oldenborch und Delmenhorst, und wy, borgermestere
und radtmanne der keyserliken stadt Lubeck, don hyrmyt kunt
vor îdermennychliken bekennende: Nadem wy Frederick, her-
tog, in schynbarliker, apenbaren, warafligen erfarung hebben,
dat de durchluchtigeste, grotmechtigeste, hochgeboren furste lier
Cristiern, to Dennemarken, Sweden, Norwegen, der Wende und
Gotten konynck etc., sich geflitiget, ane aile unse vororsakent,
uns van deme hilligen Romischen rj'ke to teende, in syn ge-
horsam to bryngen unde ane vorige, mennicbfoldige geschene
beswerunge uns furder na synem gefalle umbilliger wyse in
not und mer beswerunge to forende und to belastende, privilé-
gia, segel und brève, welck up deme slote Segeberge im lande
to Holsten to eyner getruwen samptvorwarunge neddergelecht,
vorslaten und vorsperrel werden, de uns doch gelickmetich be-
Ireffen, ane unsen willen, welen ader vulbort wechgenamen unde
ut deme furstendomme in dat rj'ke to Dennemarken ader sust
na synem gefalle geforel, segel unde brève, welcke uns syne
konyngklike werde up de geltschulde, de men uns vorplichtet,
gegeven hadde, nycht geholden, myt der betalinge nycht genoch
gedan, upgerichtedem compromiss, im vorgangen sommer tom
Bordesholme im lande to Holsten durch churfursten, fursten
und hern des hilligen Romischen rykes twysken uns allent-
halven upgerichtet, vorsegelt, vorbrevet, myt egenen handen un-
dergeschreven, myt lifliken hanttastingen to holdende gelavet,
nycht gefolget, sundern des vorgeten, solchet mergklich, schyn-
> Allen, De tre nord. Rigers Hist. 1497—1536 III, 2. S. 355 ff. Zeitschr.
d. Vereins f. lûbeck. Geschichte und Alterthumskunde II, 330 fT., 335 ff.
1523. 5. Febr. 3
barlich gebraken, worut wy und idermennychlich rechter vor-
nuft nycht anders bedencken konen, dan dat men sich to
unsem ewygem vordarve darinne tegen uns flitige unde vor-
merken laie, wormede uns jo billich in keynem wege lenger
to geduldende, also unvororsaket van deme hilligen Romischen
ryke in frembde gehorsam getagen werden, unsen und unser
erven vordarf und unvorwyntliken schaden lenger antosehende
unde in solchem overswentliken, geswynden vordruck lenger to
vorharren; unde wy borgermestere und radtmanne vorbenomet
dorch und myt unsem velfoldigen, flitigen, denstliken biddende
unde ansokende ock mergkliker angewanter geltspildunge, de
\^ry umme krych und cristlikes blodesstortinge to vermydende
daran gekeret, by synen konyngkliken werden geschen, unser
und unser medevorwanten olde und lange hergebrachte lovelike
privilégia, fryheide, rechticheide, brukinge und gewonheit, de
wy und unse medebenometen in den ryken Dennemarken, Swe-
den und Norwegen und in der Oister-Zee gehat, darvan wy
und unse medebenometen dorch itzige konyngklike werde un-
vororsaket tegen ewyge upgerichtede frede-recess gewaldichliken
gedningen, ock unser unde unser medebenomeden afgenamen
schepe und guder nogeaftige restitution nycht hebben konen
erlangen, sundern baven aile angetogede vorkortinge wy und
unse medebenomeden myt umbilligen tollen, axiise, beschat-
tinge, vorentholdinge unser rente, vorstoppinge af- und tofor
und ander vor nycht erfaren beswerungen dagelix werden be-
lastet, darinne uns unde unsen medebenomeden keyne rechtes-
erbedinge heft mogen helpen; idt is ock uns unde unsen me-
debenomeden unses allergnedigesten hern Romischer keyser-
liker maiestat mandat und bevel, dat syne konyngklike werde
uns und unse medebenomeden nochaftigen restitueren solde,
gans unfruchtbar und unangesehen gebleven, sundern syne
konyngklike werde unses vormerkendes sick mergkliken flitigen
uns to vordruckende, vam hilligen Romischen ryke in syne ge-
walt to bryngende. Up dat denne wy, gemelten hertoch Fre-
derich, unde wy, borgermestere und radtmanne der keyserliken
stadt Lubecke, samptliken und besundern by der werlt und
idermennichliken nycht anders dan aise getruwe lytmate des
hilligen Romischen rykes befunden werden und dessulften vor-
kortinge, vorclenynge ader vormynrunge by uns ungerne wusten,
1*
4 1523. 5. Febr.
demna syn wy bewagen, deme almechtigen Gade to lave, deme
hilligen Romischen ryke to eren, unsem allergnedigesten hern
Romischen keyserliker maiestat to sunderlichen willigen den-
sten, to erholdinge und bestande unser furstendome, lande und
lude unde der loveliken stadt Lubeck, aile unses vormogens
dartegen to trachten, uns in sunderlike cristlike vorbuntenisse
und fruntlike ewyge tohopesate to begevende, und begeven
uns allenthalven also darinne kegenwordigen in namen der
hilligen, ungedelden drevoldicheit wy, gemelte furste, hertoch
Frederich, vor uns, unse erven, nakomen ock unse furstendome
Sleswick, Holsten, Stormarn, unde wy, genanten borgermestere
und radtmanne, vor uns. unse borgere, gemene inwonere unde
nakomelinge der keyserliken stadt Lubeck:
1, Erstlich schal und wyl unser eyn del dat ander myt
getruwem mote und harten getruwelich menen, ailes vormogens
forderen, tom besten vortsetten, nergende an hynderen, eyn des
andern beste welen und argeste wenden, den gemenen wande-
renden mynschen und copman up gewontlike tollen, wor eyn
ider des plichtich, passeren laten, myt allem besten vorthelpen,
eynem yderen an synen keyserliken, konynckliken, furstliken
und anderen privilegien, segelen und breven, herlicheiden,
overicheiden, gerechticheiden, stede unde lande, possession und
gewere unvorfengklich darby to blyvende unde der to gene-
tende, und desulften eyn dem andern helpen, schutten und be-
schermen.
2. Darmyt dan solchem vormodentlichen afbroke und
vorclenynge des hilligen Romischen rykes statlichen moge be-
jegent werden, hebbe wy hertoch Frederich und wy borger-
mestere und radtmanne, vorbenomet, uns unde unse medebe-
nometen, eyn to dem anderen, vorplichtet unde vorplichten uns
also kegenwordigen, dat wy, gemelter hertoch Frederich, loni
allerforderlikesten nefTens den van Lubeck und oren medebe-
nomeden des gedachten hern konynges apenbar vyent scholen
und willen werden, in vehede begeven unde myt hulpe des al-
mechtigen aile unses vormogens myt landen und luden kegen
syne konyngklike werde don und handelen, deme aftobrekende,
to sweckende und krenckende, unde to der behof hebben uns
de gemelten van Lul)eck to unser rustunge myt ver dusent
marck lubesch unde eyner last bussenpulvers voreret.
1523. 5. Febr. 5
3. Se scholen und willen ock, de tydt der gantzen kegen-
wordigen vehede aile ut, so ofte und vaken des van noden,
uns, unsen erven, nakomen, furstendomen und landen Sleswyck,
Holsten und Stormarn myt twen dusent gemonsterden knechten
onde twe hundert wolgerusteden perden up oren kosten, eventur
und veltschaden, darnevens myt nottroftigem veltgeschutte, pul-
ver, loden unde anderer nottroftigen tobehoringen willich folgen
und denen; welkerer ruter unde knechte wy und unse mede-
benomeden kegen nemandes anders aise kegen gemelten hem,
konynck Cristiem, synen anhanck und helper gebruken scholen
und willen, idt were denne, dat wy und unse medebenomeden
van gedachtem konynge, synen hulperen und anhengeren schyn-
barliken genodiget wurden uns und unse medebenomeden ut
dem velde to begevende, alsdanne stede, slote und ander ve-
stunge darmede to starkende unde besettende, wor to se sick
danne willich sullen gebruken laten, to keyner tydt upror edder
muterie maken, ane unsen sunderliken willen und pasbprt van
uns ader unsen medebenomeden nycht scheden, sunder in al-
lem, wo framen, redeliken krygesluden getemet, sich by uns
unde unsen medebenomeden holden und blvven.
4. Wo sich denne begeve, dat de angetogede tal der twe
dusent knechte und twe hundert perde enigermaten vorslagen
ader sust vorryngert wurde, wo sich dat begeven mochte, des
doch Godt nycht en wille, alsdanne scholen und willen de van
Lubeck, wenner se darumme angefordert werden, den genome-
den tal der ruter und knechte ane aile weygerunge bynnen ver-
teyn dagen ungeferlich upt alderforderlikeste to erfuUende und
ander ruter und knechte in de stede to schickende schuldich
und plichtich wesen.
5. Worde baven de angetogeden twe dusent knechte
und twe hundert perde uns, hertogen Frederichen, eft unse
medebenometen de not drengen, dat wy mer hulpe bedorften,
so scholen und willen de gesechten van Lubeck, wanner se
darumme gefordert werden, myt den knechten unde anderem
orem krygesvolcke, dat se itzundes in Sweden hebben, sampt
anderen oren frunden to water und to lande myt aller schepes-
rustunge und nottroft an den orden, wor des van noden und
gelegen, uns to hulpe kamen, deme konynge, wor dat ummer
donlich, aftobreken unde damegest, wo idt je an desser syden
b 1523. 5. Febr.
not wurde, des Got nummer wille, dan unse unde unse me-
debenomeden erven, nakomen,. furstendome, lande und lude
ailes utersten vormogens myt aile orem anhange getruwelich
hanthaven, beschutten und beschermen, idt were denne, dat de
van Lubeck dorch belagerunge ader ander schynbarlike, rede-
like orsaken daran vorhyndert wurden, ailes ane geferde.
6. Itt ock uns unde unsen medebenomeden in unsen
erflanden Sleswyck, Holsten, Stormarn eniges groten edder
cleynen geschutles kegen den vilgemelten hern konynck ader
synen anhanck van noden wurde, willen de van Lubeck, wes
men des entberen kone, myt tobehoriger nottroft, Iode, pulvers
und anders to lenende, to brukende und uttoschickende ane
vortogeringe willich befunden werden; wenner men des not-
troftigen nyclit mer bedervet, schal one danckbarliken wedder-
umme to bus geschicket werden, kene hulperede edder ut-
flucht darane to sokende.
7. Wurden ock wy, hertoch Frederick, unde unse mede-
benomelen durch gnedyge vorhengynge des almechtigen des an-
getogeden krygesvolckes aile nottroflich nycht bedarven, dan
willen wy myt vorryngerunge des antals uns suives gnedigen,
gunstigen gutwillich erlogen, doch also, wenner des wedder-
umme van noden, dat de van Lubeck dan sulcke vorgeschreven
antal wedderunime in aller maten tom forderlikesten to erful-
lende schuldich syn sollen.
8. Ift ock wy myt unsen medebenometen uns unsen ge-
nomeden vyanden entkegen, to schaden und nadel uterhalven
unsen erflanden Sleswyck, Holsten, Stormarn begeven worden,
und myddel der tydt desulven unse furslendome dorch jeman-
des beanxtet wurden, dan van stunt scholen und willen de van
Lubeck myt aile orem anhange und vormoge na orer macht
und vormogenheit und gelegenheit, wo vor geschreven, desulven
unse erflande Sleswyck, Holsten, Stormarn to hanthaven,
schuttende und beschermende schuldich wesen, up dat wy an
den andern orden unses vornemendes kegen den hern konynck
nycht vorhyndert darven werden.
.9. De van Lubeck willen ock myt anderem orem anhange
up dyl anstande vorjar ailes vormogens sick flitigen dem itzigen
konynge Cristiern afbroke und krenckinge myt schypfart to
donde.
1523. 5. Febr. 7
10. Und so wedderumme, wan danne, des men sick doch
jo tom almechtigen nummer vorhapen wille, wy borgermestere,
radtmanne unde stadt Lubeck dorch vilgedachte konyngklike
werde to Denneroarcken ader jemandes anders van orer wegep,
îdt were we de syn mochte, angefochten und benodiget wurden,
dan schal und wyl bavengedachte her hertoch Frederich, syner
gnaden erven, nakomen, furstendomen Sleswyck, Holsten, Stor-
mam uns wedderumme myt twen dusent gemusterden knech-
ten und weraftiger manne, twen hundert perden und nottrof-
tigen veltgeschutte und tobehoringen up orer furstliken gnaden
kosten, eventur und veltschaden bytostande, hanthavende, be-
schermende und to entsettende schuldicb und plichtich wesen.
11. Wurde idt danne, dat de almechtige vorhoden wil,
de schynbarlike not wyder erforderen, dan schal und wil vele-
genomete hère, hertoch Frederich, und syner furstliken gnade
medebenometen ailes vormogens myt lyve und gude, landen
und luden in geliker maten, wo wy vorplychtet, uns hulpe, trost,
bystant, hanthavinge und beschermynge to water und to lande
ane aile weygerunge getruwelich to donde schuldich und plich-
tich wesen, wo syne furstlike gnade und syner gnade medebe-
nometen dorch belegerunge ader anderer schynbarliker, rede-
liker orsaken des nycht vorhyndert werden, ock ailes ane
geferde.
12. Wo sick danne myt hulpe des almechtigen begeven
wurde, dat vilgedacht herre, hertoch Frederich, dusser hande-
lunge in den ryken Dennemarken to geluckzaliger vorhoginge
qweme, dan schal unde >^^1 syne furstlike gnade uns und in
desser saken unsen hantdadigen frunden vnd vorwanten, de wy
van denen, wo van olders uns vorwant gewesen, dar to teen
willen, de olden privilégia und gebruck[e] ock segelation in den
ryken Dennemarken, Sweden, Norwegen ock in ore gebede,
lande und furstendome up olde gewontlike tollen, dar men des
plichtich, gunnen, wedderumme insetten, de confirmeren unde
darby hanthaven vor idermennychlikem unvorhyndert, de ock
vormeren und nycht vormynren ock myt den rykesredern myt
allem flyte darin sehen unde handelen, wo idt denne in orem
rade befunden, ernstlich vorfugen, dat de schepe ut den ryken
allenthalven unde der Oistzee to Lubeck unde ander orde, wo
van oldinges gewontlick, segelen mogen.
8 1523. 5. Febr.
13. Darkegen wedderumme schole synen furstlikea gnade
und syner furstliken ghaden erven und nakaihen datjennyge,
wes van sloten, steden, borgen, vestungen in desser vehede myt
hulpe des almechtigen erovert und gewunnen mogen werden,
ane aile inrede to handen gereket werden unde averantwordet,
unde de stede, slote ader vestunge, welge myt storme gewunnen
werden, darto men der van Lubeck krygesvolck gebruken worde,
des willen wy hertoch Frederich uns myt densulven oren ru-
teren und knechten umme dat stormgeit enygen, se to freden
stellen ; de manetsolt schal doch nycht weyniger under der van
Lubeck betalinge vortgan; dergeliken wedderumme schal idt
myt unsem krygesvolcke, darmede wy unde unse medebeno-
meden den van Lubeck in frembden furstendomen und landen
denen werden, ock geholden werden, sunder wes in veltschlach-
tingen, scharmusselen edder sustes an rove gewunnen unde den
gemenen krygesluden na krygesrechte to butende unde parte-
rende nycht bekumpt, schal uns beyden delen gelickmetich to-
kamen unde tohoren na antale des krygesvolckes, eynen rey-
sener vor twe votlude to rekende; dergeliken schall idt ock
myt brantschatte, dyncktal unde gefangen geholden werden,
ailes na krygesrechte, den fursten unde hern unde den hovet-
luden ore herlicheit vorafgetagen.
74. Wy van Lubeck wyllen uns ock myt unsen vorwan-
ten frunden ailes vormogendes flitigen, dat ryke Sweden myt
den ryken Dennemarken, Norwegen to vorenigende, dat suive
gelick den anderen ryken synen furstliken gnaden anhengich
moge wesen. Wo avers dat ane unse vorsehent entstunde, dan
scholen ader willen wy kegen desulflen unse frunde, de Sweden,
myt ernste nycht gebruket werden, sundern des gantzliken fry
stan und unse segelation und gewontlike fryheyt fry beholden
in densulven ryken Dennemarken, Sweden und Norwegen.
15, Ofte gedachter her hertoch Frederich wil ock danne
uns Lubeschen, den ersamen van Dantzick und anderen unsen
frunden datjennyge, wat uns allenthalven dorch itzigen konynck
genamen und dorch beswerlike uplage vorentholden, so vêle des
an schepen und anders befunden moge werden, wedderumme
to averanlwordende und restituerende plichtich syn, unde wes
nycht vorhanden by den rykesreden mogeliken flyt antowen-
}■ dende datsulve, so vêle mogelyck, to bekamende.
1623. 5. Febr. 9
16. To beyden delen scholen unde wyllen wy ock unser
eyn des andem vyande ader wedderwardigen nycht husen,
hegen, forderen, vortschuppen ader hanthaven, de ock in unsen
gebeden hemelich ader apenbar nycht lyden, sunder de myt
allem flite vorfolgen und rechtes daraver vorhelpen unvorto-
gert, utgenamen in dessem artikel de Sweden und Dytmer-
schen ock de lande van Heryen und Wyrlant und de frunde
unser vorbuntenisse, sundergen itz krygesvorwanten unde to-
stendere und hulpere, dar ore furstlike, gnade, dat Godt nycht
en wille, myt onen tor vehede qweme; se scholen avers kegen
de furstendome Sleswick, Holsten, Stormarn nychtes don; wo
averst solchet geschege, dan willen vry van Lubeck by desser
tohopesate blyven. Dergeliken wyllen wy hertoch Frederich unde
unse medebenometen unse hern frunde unde vorwanten hyr-
inne ock utbescheden hebben und uns in deme kegen de van
Lubeck gelickmetich holden.
17. Wurde sick enige errunge twysken uns beiden delen
begeven, de scholen dorch ver rede der furstendome Sleswyck,
Holsten, Stormarn und ver radespersonen der stadt Lubeck, so
allenthalven dar to erwelen [o: erwelet], gutlich ader rechtlich
vorhoret und gescheden werden.
18. Desse unser beyder dele gutlike und fruntlike toho-
pesate schal duren unde waren unwedderropelyck, ungekren-
cket und unvorbraken to ewygen tyden twysken den fursten-
domen Sleswyck, Holsten, Stormarn unde der stadt Lubeck;
unser eyn del schal unde wyl ock bet to egentliker entlichen
utdracht, entschop und sone desser kegenwordigen vehede
myt itziger konynckliker werde to Dennemarken myt lyve,
gude, landen, steden, sloten, borgen und luden ock bet in de
utersten not by dem anderen ungedelet blyven, sich ock myt
nemandes gebot oder vorbot, bedrouwunge, anxst, benodinge,
macht, listiger vorhandelunge ader enych ander bedenckent ader
absolution ock ut egenem bewege ader orsake, wo de myn-
schen gesynne kegen desse tohopesate in den geistliken und
'^'^ertliken beschreven rechten bedacht hebben ader noch to-
kumpstigen bedencken mochten efte mogen, nycht scheden
noch afdrengen laten, sich sulvest ock darvan nycht helpen in
kenem wege.
19. Ift sick jemant nefTens uns in desse tohopesate be-
10 1523. 5. Febr.
geven wolde, schal geschen mogen myt unser beyder parte rade
und willen.
20. Wenner denne myt hulpe des almechtigen desse ve-
hede tor entschop, sone ader vordracht moge gelangen, schal
geschen myt wetende, eyndrachtigem rade, willen und vulborde
unser beider dele, wo darkegen dorch enych unser parte ane
des anderen weten unde willen myt deme hern konynge vor-
dracht edder sone gemaket wurde, dat schall untruwelich ge-
handelt wesen und gans machtlos syn und blyven ; sunder eyn
part schal myt und nevens dem andern in der sone lickmetich
vorsorget unde bewaret wesen.
21. Idt schal ock ane desse berorte kegenwordige vehede
myt konyngkliker werde myt nummandes anders sunder weten
unde willen beider dele up vorgeschreven vorplichtunge enyge
ander vehede angenamen werden.
22. Dewile danne wy vilgenanten parte by unsen hern
und frunden kenen anderen wech, radt, forme ader mate heb-
ben fynden mogen, darmyt wy uns aise de getruwen lytmate
by dem hilligen Romischen ryke beholden, unsen ewygen vor-
darf lyves und gudes to vormydende, olde herlicheide, fryheide,
rechticheide, privilégia, gewonte, dorch unse vorfaren loveliken
an uns gebracht, to erhôldende, hanthavende und vorbiddende,
synt wy ungetwyvelder tovorsicht, willen des by deme almech-
tigen Gade, pawestliker hillicheyt, Romischer keyserliker maie-
stat, allen cristliken konyngen, churfursten, fursten und gemenen
stenden des hilligen Romischen rykes aise de framen to vor-
antwordende weten, darumme myt aile nychtes twyvelende,
unse allergnedigeste hère Romische keyserlike maiestat und aile
cristlike konynge und bavengenomede stende des hilligen Ro-
misken rykes werden uns samptliken unde besundern aise ore
arme underdanen unde medelitmaten in sulchen unsen hilligen
und ungetwyvelden, rechtferdigen handelungen nycht vorlaten,
sunder gnedichlich, fruntlich und gunstigen myt rade und dade
hanthaven, beschutten und beschermen, darumme wy eynen
yderen na syner gebor hyrmyt up dat utmodygeste, flitigeste
und denstlikeste willen gebeden und ermanet hebben.
23. Desse tohopesate schal ock dorch uns parte in aile
oren articulen nycht anders gedudet werden, dan wo de van
worden to worden schreven stan.
1523. 5. Febr. 11
24. Aile und ychlike vorschreven stucke, puncle unde
articule laven und reden wy vilgenomeden parte iii guden tru-
wen, eren und geloven vor uns unde unse medebenometen, eyn
dem anderen, stede, vaste unde unvorbraken getruwelich wol
to holden; hebben darumme des in orkunde unde tuchenisse
unser beyder dele ingesegele, eyn ider vor sich und syne me-
debenompten, hyrunder an laten hangen.
Gehandelt und geschen bynnen Lubeck des voften dages
des mantes Februarii na der gebort Cristi unses hern im vof-
teynhundersten unde dre und twyntigesten jare.
2.
1523. 30. Marts. Forbundstraktat mellem Hertugerne Frederik
og Christian af Slesvig og Holsten og Ditmarskerne.
O : Original paa Pergament (meget beskadiget ; Seglet mangler nu).
V: Kopi paa Pergament af en af Byen Lybœk udstedt Vidisse;
denne er dateret 8. Juli 1545 og efler en Paategning kollationeret af
det lybske Raads Protonotarius Lambert Becker med den af Dit-
marskerne fremlagte Original traktat (det af de 2 Hertuger udstedte
og beseglede Eksemplar). Herefter ère Hullerne i O udfyldte i [].
Tr.: Westphalen, Monumenta III, 1789 ff. Bolten, Ditm. Gesch. III,
222 ff. Dahlmann, Neocorus I, 552 ff.
Umiddelbart efler Afslutningen af Traktaten af 5. Febr. 1523 mel-
lem Hertiig Frederik og Lybœk indlededes der Forhandlinger med DU-
marskerne om ai slutte sig fil Forbundel mod Kong Christian IL Det
gjaldt for Heriug Frederik sœriig om at sikre sig imod, at hans gamle
FJender, Ditmarskerne, faldt ham i Rgggen, og om muligt at formaa
dem til at spœrre Vejen over Elben for de Ryttere og Knœgte, som
Christian II antagelig vilde hverve i Nordtgskland. Lybœks Sekreiœr, Paul
V. Velde, sendtes til Ditmarskerne, der straks stillede sig meget imede-
kommende. De lovede ikke blot at spœrre Passagen over Elben for
Kongens Krigsfolk; men iilbed ogsaa at angribe de sgv Kirkesogne i
Dilmarsken, der tilherte Kongen, hvis Hertug Frederik og hans Son,
Heriug Christian, vilde sikre dem deres Privilégier i Holsten og love
aldrig at angribe Ditmarsken eller krœve Ed af dem. Angrebet paa
de kongelige Sogne enskede Hertug Frederik dog ikke, men erklœrede
sig ellers villig til at gaa ind paa Ditmarskernes Fordringer og over-
lod til Lybœk at fere Forhandlingerne videre og bringe Traktaten i
Stand.^
» Lybsek tU Hertug Frederik "/j; Hertug Frederik til Lybaek ««/j (Gem.
Arch. Xni, 38). Allen III, 2. S. 363 f.
12 1523. 30. Marts.
Wy Frederick und Cristiern, von Gots gnaden erfnamen
to Norwegen, hertogen to Sleswigk, Holsten und Storniaren,
graven to Oldenborg und Delmenhorst, don hyr openbar be-
kennen vor uns samptlick und besundern vor alswem: Dat
wy aise cristlike forsten by uns betrachten und besonnen, wo
ut enicheyt und fruntliker naburschop der forstendoeme,
stede und lande, by eyn ander gelegen, dem almechtigen ère
und lof, den ingeseten dersulften forstendoeme und lande
nutticheyl, dye und frome erwasse.
1, Demna umme vormidinge^ uprors, unwillen und crist-
liken blodes vorstortynge hebbe wy upgmelte fûrsten samptlick
und besunderen, de tydt unser beyder lebendes al ut, [vor uns
und furstendome] Sleswigk, Holsten und Stormaren allen und
isliken gram, hadt, wedderwillen, den wy jegen ersamen acht-
undvertich [vorwesers und gantze gemeinen injgeseten des
landes Ditmarschen enigermaten hebben gehat edder heb-
ben, neddergelecht, weggenomen und gedodet, [wo wy ock
in macht] dusses [unses brèves] ock so jegenwordigen ned-
derleggen, wegnemen und doden und nummer mère willen
dencken, nocht myt neneme rechte [ufspreken, wo wy dat up
die hogisten und besten] forme renuncieren [und uns] to guder
enicheit, frede und naburschop vorplichten und begeven, se
myt orloge, veyde oft [viantschup nicht beangesten, aver-
fallen ofle] bedrauwen [to nenen tokamenden] tyden, sunder
se gegen ore vyande betruweliken hanthaven, beschutten [und
beschermen. Se sollen aver sick ane unse] medewetent myt
nemandes in veyde begeven, de so grot und dreplick synt,
dat se unser hulpe darto bedarven moten.
2. [Und wyllen darumme, dat de ingeseten] des landes
Dytmerschen in unsen forstendoeme, lande und gebeden myt
allen besten vorfordert, enem yderen up syn ansokent [gebor-
lichen und unvortogerdes] rechtes vorhelpen scholen werden;
dar doch de sake so grot und wicbtig, ofte de parte vor dem
understen rechte nene benoge liedden, denne na inholde und
[vormeldinge] aller erer privilegyen aise aile twydracht, wo de
erwassen ifte entstan mochten, twischen beden landen durch
achte eddelmans, geboren des landes [to Holsten, und] achte
* Saaledes V; O: vorvyclinge.
1523. 30. Marts. 13
angeboren Dytmerschen to entscheden, wu ock na older ge-
wonte wenteher gewesen, aise up dem Kuckwalle [ofte Hol-
stengraven].
5. Und forder to schynbarliken gnaden confirmeren,
approberen, bestedygen upt nyge und bevesten wy vor uns,
unse arven und nakomelynge den upgemelten ingeseten des
landes Ditmerschen aile und isliken privilégia, frygheyde und
rechticheyde, wo de syn, von toUen und anders van unsen
[vorfaren], hertogen, graven in den forstendoeme Sleswigk,
Holsten und Stormaren, na aile orer formen und gelyck ofte
de hyrinne mede geschreven und van worden to worden in-
sererert worden, dersulften gantz fryg to brukende und in
aile ore macht to gnetende und to holdende, ock nenen ny-
gen tollen edder unplicht up de berorten Ditmarschen in un-
sem forstendoeme und hertogryke up to settende; darboven
privilegyen und begnaden wy se samptlicken und besunderen,
so dat se myt oren guderen in unsem blecke Hussem gantz-
liken tollen scholen fryg syn, jodoch dat se myt guden tru-
wen handelen wyllen und scholen in orem namen myt frombde
gelde edder gudere uns in unsen tollen nicht to kortende; der-
geliken scholen ock de unsen wedderumme in Ditmarschen
ane aile beswerynge fryg handelen und wandelen mogen.
4. Und wy achtund[vertich ^] vorwesers und gemeene
ingeseten des [landes Ditmarschen bekennen hirmit] vor uns
und unse nakomelynge und alswem, dat wy uns wedderume
jegen de hochgmelten fursten [gelicker mate vorsecht hebben
und vorseggen] uns ock in macht dessulvesten brèves vor sodan
vrygynge, gnade und gudicheyt also, dat wy oren forstliken
[gnaden und dersulfteji oren furstlichen] gnaden furstendoeme,
landen und luden willen sunderliken, gutliken gunnen und gun-
stig syn und in oren rechten [saken byplichtich, oren vyanden
na allem] vormoge wedder[streven] und wedderstan, den tog
frombden ruteren und knechten von der Stuer af [bet up die
Eyder hinderen und afweren unde] desulven ock [aile dejen-
nen, so itziger] koningliker werde von Dennemarcken und kunf-
tig to[teende gemenet edder vorsatich, dar de in berorden]
forstendoeme [einigermaten und] in ander orden overkomen.
* Glemt i O.
14 1523. 30. Marts.
desulven na aile unsen utersten vormogen und [mit godt-
licher hulpe weddertoteende. Wy scholen] averst darto van
genanten fursten ock dem ersamen rade to Lubeck gefordert
werden, und dar de tog [ilent ader hemelicken, und er sodane
furderun]ge geschege, an- ifle overqveme, willen wy uns, wo
vorberort, tor afweere und nedderlage ailes ernstes [und ge-
tniwes doendes beflitigen], oren forstliken gnaden und under-
danen in unsem lande Ditmerschen over ydermennichliken
unvortogerdes und geborliken [rechts to verhelpende. De in-
geseten] der furstendoeme und lande Sleswigk, Holsten und
Stormaren, oren forstliken gnaden underdanen, scholen ock
unses [landes frig gebrucken mogen, darynne] ane allen toUen-
beswerynge fryg kopen, handelen und wandelen mogen ane
vorbedent.
o. Dusse artikel und vorschryvunge [woU tho holdende
unvorbraken ane] jennig behelp, argelist ifle nygefunde,
gestlikes ifle wartlikes rechles, hebben wy achtundvertig vor-
wesers und gantze gemeene des landes Ditmarschen unse
ingesegel w^itliken, eendrechiliken an dessen bref don hangen^
den hochgmelten forsten von Holsten vorhandeladigt und wed-
derumme in guder bewarynge in geliker mate von worden
to worden von velebochgedachten forsten von Holsten myt
oren forstliken gnaden ingezegel vorsegelt, datum feria se-
cunda post palmarum anno domini millesimo quingentesimo
vicesimo tertio, entfangen.
8.
1524. 1. Sept. (Malme). Traktat mellem Kong Frederik I og
Kong Gustav I af Sverrig angaaende Blekinge, Gulland og
Vigen; med dertil herende Biakter.
I Jan. og Febr. 1523 havde Gustav Vasa erobret den nordlige Del
af Vigen fra Christian II, og i Aprit s. A. satte hans Hevedsmand
Bernhard v. Mehlen sig i Besiddelse af Blekinge og rykkede ind i
SkaanCy men stuttede i Maj en Overenskomst med den skaanske Adeï
om Stilstand til St. Hans Dag, til hvilken Tid der skulde holdes et
Mode i Aahus for at afgore, om Skaane og Halland skulde hère til
Danmark eller Sverrig. Dette Mode kom dog ikke i Stand. Paa et
svensk Rigsdagsnwde i Vadstena i Jan. 1524^ nwdte Afsendinge fra det
danske Rigsraad med Anmodning om Afholdelse af et Mode i Lebct
1524. 1. Sept. 15
af Vinteren mellem begge Rigers Raad for ai faa Tvistepunkterne
mellem Rigerne, sœrlig Spergsmaalet om Besiddelsen af Blekinge og
Vigen, ordnede; et Mode blev ogsaa ansat til 14. Febr. i Jônkôping.
Dette Mode blev heller ikke afholdt; efter Anmodning af det danske
Rigsmad udsatte Gustav I det ferst til en Maaned efter I%aske, og
14. Febr. skrev Frederik I til Kong Gustav om i Stedet selv at mode i
Kebenhavn eller sende Raader did til Pinsedag [15. MaJ], da der til
den Tid skulde ho Ides en Herredag, huor ogsaa Afsendinge fra de ven-
diske Stœder vilde komme til Stede. Kong Gustav vilde dog ikke give
noget bestemt Lefte herom, ferend hans Gesandter kom tilbage fra
Lgbœk. Siden udsatte Frederik I Herredagen fra Pinse til St. Hans
Dag, og imidlertid kom der ued Kong Gustaus Angreb paa Gulland i
Maj et nyt Stridspunkt op, der truede med at bringe Rigerne i Krig
med hinanden. De hanseaiiske Sendebud, der gav Mode paa Herre-
dagen I Kebenhavn St. Hans Dag, segte af al Kraft at hidfere en
fredelig Lesning, og man enedes om at sende et dansk-hanseatisk Ge-
sandtskab til Jônkôping, hvor der i Juli skulde holdes en svensk Rigs-
dag, for at formaa Kong Gustav til et personligt Mode med Frederik I
i Malme eller Kebenhavn. Kong Gustav gik ogsaa ind paa at modes
med Kong Frederik i Malme, mod at Danskerne forpligtede sig til
ikke at sende Seren Norby paa Gulland Undsœtning eller Brev.
12. Aug. udstedte Kong Frederik og det danske Rigsraad Lejdebreu
for Kong Gustav og stillede 6 danske Riddere og Stralsunds Borg-
mester som Gisler for hans Sikkerhed.
Den 54. Aug. medtes Kongerne i Malme, og 26. Aug. aabnedes For-
handlingerne i Helligaandskirken. Frederik Vs Kansler Wolfgang v.
Utenhof og Lybœks Sekretœr Paul v. Velde fremsatte henholdsvis de
danske og de svenske Fordringer. Den videre Forhandling overdroges
efter de lybske Afsendinge Thomas v. Wickedens og Bernt Bomhouwers
Forslag til 6 Raader fra hver Side. 1. Sept, underskreves Hovedtrak-
taten (A). Hertil slutlede sig i de felgende Dage nogle mindre Over-
enskomster: 1. Deklarationer af 4. Sept, om Ret for Adelen i det ene
Rige til at nyde sine Godser i det andet (B). 2. Overenskomst af
4. Sept, om gensidig Udlevering af remte Hofmœnd eller Svende (C).
Endvidere flk Lybœk 2. Sept. Brev paa ^00 Gl. aarlig af Indkomslen
af Gulland og Ret til Deltagelse i Valget af en ny Lensmand efter
Seren Norby (D). — Efter Malmelraktatens Afslutning sendte begge
Konger Kommissœrer til Gulland for at ordne Forholdene, og disse
slutlede 22. Sept, en Overenskomst om 0ens Remning a f Seren Norby
og Bernhard v. Mehlen (E).^
Den I Traklaten bestemle Voldgiftskendelse af de 6 vendiske Stœder
og Danzig blev aldrig afgiven (jvfr. Indledningen til Ledesetraktaten
af21.Aug. 1528).
* Gustaf l's Registr. I, 182, 188 f., 198, 229 f., 239 ff., 303, 309 ff., 313 flF.
Hildebrand och Alin, Svenska Riksdagsakter I, 15 f. Allen IV, 2. S. 339 ff.,
428 fr. Schâfer, Geschichte von Danemark IV, 48 fT. (efter den lybske Sekre-
tser Paul v. Veldes Beretning i Statsarkivet i Lybaek).
16 1524. 1. Sept.
A.
1524. 1. Sept. (Malm^). Hovedtraktaten.
O: Original paa Pergament (meget beskadiget).
* Â: Samtidig Afskrift paa Papir (4 Blade). Herefter ere HuUeme
i O udfyldte i [].
Tr.. Rydberg, Sverges Traktater IV, 94—100 (efter O, suppleret
med en Afskrift i det svenske Rigsarkiv). En svensk OversœtteUe af
Traktaten er tr.: Granlund, Gustaf l's Registr. I, 321—25.
Apenbar kundich [un]d witlich sy je[de]rmenigelich dusses
brèves ansichtigern, dat na der gebort C[risti unses herrii
vofteinhundert] und veerundtwintich jare, donnerdages na de-
collationis Johannis, welche itzunder is de erste dage des mo-
nades Septembris, byiinen Malmoe im ryk[e] to Dennemarcken
durch de gestrengen, erbarn, werdigen, ers[amen und wysen,
herrn Thomas v]an Wickten, rittere, borgermeister, herrn Bernt
Bomba ver, rathman, meister Paul van Velden, secretirer der
keiserlichen [stad Lubeck], he[r]r Hinrich Gertes, borgermeister,
herr Bernt Kroen, radman, [herr Karsten Schabow, secretirer]
der stad Rostock, herr Niclaes Schmiterlow, borgermeister, herr
Andréas Bolterian, radman, herr Jacob Klutze, ock radman,
meister Johan Klocke, secretirer der stat Stralesunt, und mei-
g[ister Amprosius Storm, secretar]ius der stat Danzk, aise allent-
halven bewilligte gutliche handlers twuschen de durchluchtige-
sten, grotmechtigesten, hoichgebornen fursten und herrn, herrn
Frederichen, to Dennemarken, der [Wenden und Gotten koning],
erwelten koninge to Norwegen, hertogen to Sleswick, Holsten,
Stormern und der Detmerscheri, greven to Oldenborch und
Delm[enhorst, an einem], und herrn Guslaffen, erwelten koninge
to Sweden, [am andern dele, umme et]liche navolgende errung
gutlich gehandelt, mit beder part weten und willen und be-
levungen entlich bespracken und geslotten [is worjden [in] ma-
ten, wo na folget:
1. Dewyle demie b[ove]ngenompte [bei]de ko[ninge und
ryke] umme Golland, Bleckinge unde de Wyg in Norwegen er-
rich und twyverich, hebben bede parte eiiitrechtigen eins ge-
mutes [und] gudes willens derwegen up schedesrich[te]re g[e-
wi]lliget und dar to genôm[et de sôs We]ndischen stede,
Lubeck, Hamborch, Rostock, Stralesunt, Wismar und Lune-
borcli, mitsambt den van Dantzk, de sich ock samptlich solches
amptes angenomen hebben.
1524. 1. Sept. 17
2. Welche schedesr[ic]htere ane aile vertôgeringe e[fte ut-
flucht v]erteen dage na negestkomftige pingesten ungeverlich
des vofteinhundersten und vifundlwintigesten jares bynnen
Lubeck to der behoif erschiinen sollen und willen, de parte
vorgenomet allenthalven dar hôren un[d aldar ane w[ecbschei-
dent efte ander utflucht gutlich edder mit rechte scheiden.
Weret ock, dat jemant der scbedesrichtere [dorch ehajftige
vorhinderunge ut[bleve u]nd de orsacke des utblivendes an-
togen liten, so schoUen ni[cht destoweniger de] andern, so dar
tor stede kamen, in maten, wo vor steet, mit der sacke vorlfaren,
handeln und entlich entscheiden.
3. [Und to de]r behoif sollen und [wille]n [o]ck [baven-
genjompte beide koninge van Dennemarken und [Sweden per-
sonlic[h] edder dorch ore statliche, egenlliche. gantz vulmechtige
potschaften von orer ryke rethen upe bovengenomplen dach
[ane aile utjfluchl efte [behelpinge bynnen Lubjeck [e]rschinen
edder [schic]ken, solches bewilliglen gutliche[n edder rechtlichen
hajndels aldar entlich to gewartende, ein jeder syne nottorft und
vermeinte gerechtigheit vorbrengen, sich aldar [mit gude edder
mit rechte scheden laten], un[d darup] (doch nicht w[eniger]
eynem jedern syne gerec[htigheide vorbeholden]) s[o]ll und will
gemelter herr GustafT, erweller koning to Sweden, itzunder strax
vor der handt dem gedachten [herrn Frederichen], koninge to
[Denn]emark[en, Bleckinge] mit Rottenbu und aller anderen to-
behorin[ge fry, unbeworren to hajnden overantworten und leve-
ren ane insage efte vertôgeringe.
4. De Wyg in Norwegen, so vêle [aise der kronen loge-
hô]ret, soll [erweljte k[o]nigcliche [wer]de lo Sweden in oren
handen beholde[n bet up den bovengenomet]en dach. Wel-
chem denne mit rechte edder gutlicher handelunge de toer-
kennet werdt, dat denne demsulften [de Wyg mit orer to]-
behôringe [v]ol[g]en und bliven [scha]ll ane aile insage edd[er]
bewerrung; [und dewyle de Wyg under kojningclicher werden
to Sweden handen, schollen de inwaner und undersaten dar-
sulvest boven [ore olde plicht, wanheide und privilégia unbil-
lichen] mit beschattung ader ander beswerun[ge nicht besche-
diget edder besweret w]erden mer als de inwoner des rykes
Sweden. De prelalen, geistlichen und ritterscap, in [der Wyg
begudert, sollen ock de tydt aver, dewyle de in] den Swedeschen
2
18 1524. 1. Sept.
handen, [konigclicher werde to Schweden nicht wyder] edder
mer, danne wo se van older der kronen to Norwegen gedoen
und to toende schuldich, pli[chtig wesen und des oren] na older
gewonheide fry ung[eh]indert gebniken und geneten [môjgen.
5. [Und ift vilgemelte konigcli]che werde to Sweden mît
orem krygesvolcke, itzunder up Gotland ligende, up dussen
donnerdach des ersten [dages SJeptembris dat [sl]ot [un]d stadt
W[ysb]u up Gotland in or gewalt un[d handt gekregen, so schall
syn] konigclich werde datsulve slot, stat und land Gotland bet
up den bovengenometen dach des gutlichen [edder rechtlichen
handeljs bynnen Lubeck bestemmet und bewilliget inné behol-
den [und konigclicher werden to] Dennemarken darumme up
bovengesechte tydt und stede vor den genompten schedesrichte-
ren to rechte stae[n] und ant[worten].
6. [Wo aversjt Wysbu slot und stadt up dussen vo[rbe-
n]ompten [donnerdach noch in konigclicjher werde to Denne-
marken edder herrn Severin Norbu handen, so schall datsulfle
slat und stadt Wysbu und dat land G[otla]nd in maten, wo
vor gescreven, in konigclicher w[erden] to Dennemarken [handen
bliven], und syn koningcliche werde soll gelyker maten, wo vor
gescreven, darumme vor de schedesrichter der koningcliche[n]
werde to Sweden to [re]chte staen und antworten.
7. Wurde idt aver na dem velgenomp[ten donnerdage]
durch dat Swedesche krygesvolck gewonnen und ingenamen,
er dat krygsvolck affgeeschet werde, so sali dat slot, stadt
Wysbu und landt Gotland konigclicher werde to Dennemarken
strax [averantworte]t werden in maten, wo dat ingenanien
werdt, und syn konigcliche werde sollen der Swedischen [ko-
nigclichen wejrde in maten, wo vor gescreven, darvor to rechte
staen.
8. Welchem parte danne up de[n angesetten da]ch solch
slot, stadt Wysbu und land Gotland ock Bleckinge mit gude
edder rechte toerkannt [werdet, deme] schollen d[e samptlich]
edder besondern ane insage, hinder edder bewor fry volgen,
dat fredesam [to hebbende], genetende und gebruckende.
9. Wo denne up dem angesetten dage des gutlichen edder
richtlichen [handels bynnen Lubeck konigjlicher werden to
Dennemarken solch slot, stad Wisbu und lan[dt Gotland to-
erke]nnet wurde, denne sollen de gedachten schedesrichtere in
1524. 1. Sept. 19
gude edder rechte erkennen, itt konigcliche werde [to Denne-
marjcken d[er erwelten] koniglicher werde to Sweden vor oren
uncosten und schaden, so de[sulfte mit irem kr]ygsvolcke up
Gotland gedan, wes to toende schuldich syn.
10. Wo denne konigcliche werde to Deimemarken na
nottorftiger [verhôrunge der sa]ken we[s schjuldich to toende er-
kfennet] wurde, [da]t denne solchet [dorch de schedesrichtere]
na gelegenheit der saken und handels gemittelt und gemetiget
môge werden to temelichem wege; warup denne de [widerstat-
linge des kry]ges unkosten gehandelt werde, darup solle konigc-
liche werde t[o Sweden de Wyg in pjande holden, so lange dat
de bespracken wederstatting betalet sy.
11. Wanner averst konigclicher werde to Denne[niarken
dat sust mit] gelde to losende geleven wurde, schall in syner
konigcli[chen werden gefallen staen un]d durch konigcliche
werde to Sweden nicht geweigert werden, und in der betalinge
soll mede gereckent und an d[em summen] gekortet werden
wes konigcliche werde to Sweden [na der gescheene erkant-
nisse jajrlichs ut der Wyg innemen werden na temelicher
werdirung.
12. Wanner denne de wederstatting aise, [wo vor gescre]-
ven, [bet]alet, denne [so]lle de Wyg mit orer tobehôr[ung, wo de
dorch de Sweden ang[enamen, fry an aile verklenunge efte
beswerung konigclicher werden to Dennemarken to dem ryke
to Norwegen ane aile insa[ge] wederum[me t]o handen gestellet
werden.
13. [Wurdt averst konigcliche werde to D]ennemarken der
konigclichen werde to Sweden to wederstattinge des kryges un-
costen nicht schuldich erkennet, danne soll in gely[ke]r maten
up den angesetten dag de Wyg, wo hyrvor geschreven, [to dem
ryke Norwegen fry, unbewo]rren wederumme averantwortet
werden.
/4. Und darup schal itzunder van stunde an ylende pot-
scap dorch bede konigcliche werden [to Denne]marken und
Schweden an de Swedischen kry[g]slud[e up Gotland gever-
tiget werde]n mit erenstlichem bevel sich hirnamals ailes
vyantlichen vornemens und doendes jegen Wysbu slot und
stad und d[ar]i[n w]es[e]nde [l]ud[e ock jegen d]at land Gotland
gantz[lich to entholdende; und konigl]iche werde to Dennemar-
2»
20 1524. 1. Sept.
ken soll und will durch ore geschickten herr Severin Norbu
mit syneii de[ner]n und help[ern van Gotland strax in]t ryke
to Dennemarken vorderen [laten, an de orter brengen, forjen
und wysen, dat men des seker, dat de Sweden, Lubeck und
ander stede und ore kopman v[an] om [unbevedet ane vare
bliven, und] den vy[a]nden nicht to troste werden. Wann dan[ne
herr Severin] dat land rumet, denne schollen de Swedischen
kriegslude strax togelyke mede ock van dem lande ru[men,
nemandes beschedigen und furdejr, warhen se gewyset werden,
trecken. Und to der beh[oif soll ein jede]r part mit den synen
verfugen und erenstlichen bestellen, dat in solchem aftoge ne-
mandes beschediget werde. [So ift herr Severin mit synem volck
jemjandes beschedigen wurde, vor den schaden soUen und [wil-
len konigclic]he werde to Dennemarken antworten. Dergelyken
ift dorch dat Swedesche krygsvolck, so to der be[stallunge ge-
bruket werden], je[man]des besch[edige]t wurde, darfur sollen
und willen konigcliche wer[de to Sweden a]ntworten.
15. Umme de gefangen, so bede part up Gotland ut
Dennemarken, Sweden und ut [den steden hebben, welche
vor dusser tydt] nicht [ge]rantzunet syn, soll jedermenigclich
van den an entgeltn[isse itzunder jejgen und miteinander fry,
quidt und los gegeben werden.
16. Wann denne herr Severin Norbu [dat slot, stadt und
landt so rumejt, [denne] sollen konigcl[ic]he werde to Denne-
marken datsulve slot, [stadt und lan]dt Gotland eynem erlichen,
redlichen man bevelen, mit welchem konigcliche werde to
Sweden, [de ersamen van Lubeck] bill[ich wol] to freden syn
mogen, welche sich aller misbruckinge, sunderlich [jeg]en [Swe-
den, de] ersamen van Lubeck und ander ore vorwanten, to
water und to lande gantzlich entholden [sollen].
17. [Ifl] d[e]nne up deme [velg]enumpten angesetten dacli
to Lubeck der konigcliche werden to [Sweden dat oftgemelte]
schlot, stadt und landt Gotland durch gudtliche edder rechtliche
erkantnisse togedelet wurde, [denne scholle desuljfte amptman,
den konigcliche werde to Dennemarken so gesettet, scliuldich
und plic[htig wesen on aile verto]gerung ock ane plunderunge,
in maten, wo lie dat ingenamen, datsulfte slot, stadt und
[land Gotland un]gew[ege]rt [an] aile argelist to konigclicher
werde to Sweden handen to averan[tworlende. Och sclioljlen de
1524. 1. Sept. 21
ingeseten des landes Gotland, geistlich und wertiich, des, dat
se sich to deii Sweden [bogeven, in ungnaden niclit] entgelden.
18. Welchem parte Gotland toerkennet w[erdet, desulfle
schall und w]ill sich mit den van Lubeck van wegen des kop-
mans umme den geleden schaden up tregliche, lider[liche wege
gutlichen einigen und vjertragen up d[emsu]lflen dag.
W. De geschickten k[oniglicher werde to Dennemajrken
sollen by oren plichten, darmede se konigclicher werden schul-
dich und verwant, allen môglichen [vlyt anwenden, wes van
den genajmen gudern [dar] u[p Go]tland befunden werde, dem
[ryke to Sweden und den van] Lubeck und andern steden to
behoif der beschedigeden wederumme to tokerende.
20. De ratifi[cation der rykes rethe ut Norwegejn der
Wyg ha[lven soll u]nd will konigcliche w^rde to [Dennemar-
cken twuschen nu und dem] angesetten dage an konigcliche
werde to Sweden schicken edder up den dach to Lubeck to
steden [hebben. Wo dat versumet wurde, so willen] k[onigc-
liche wer]de t[o] Dennemarken mits[ambt den Deneschen rethen
darfur staen].
21. Welch part in einigem artickel dusses recess versumich
und den nicht holden edder w^at [ome to edder af erkennet,
deme gehorsamlich nicht volgen e]dder l[ev]en wurde, de schall
i[n hundert tusent gulden peene verfallejn syn, de helfte dem
gehorsamen dele und de ander helfte den schedesrichtern to
betalende; [und der betalung schollen se sich an den ungehor-
samen undj synen underthanen der ryke, [wor se konnen und
môgjen, erh[olen on] aile verwitung und schall nichts deslweniger
dussen recess to holdende verplicht syn.
22. Und [darmede sollen bede parte frede, fruntscap, enig-
keit und gud]e naberscap holden, ein des ande[rn beste weten
und ein] des andern undersaten to water und to lande mit
dem besten vordern und vorthelpen, [ailes allentlialven getruwe-
lîch und an aile] geverde [b]y g[u]den konigclichen eren, truwen
und [geloven].
Des in orkonde hebben wy upgenante beyde koninge unse
ingesegel vor uns und unse na[kamelinge hiran heten hangen,
un]d wy, van Gots genaden Lago Urne to Rodschi[lde, Jolian-
nes Andrée to] Oden[s]e, biscoppe, Oge Jepsen, electus to Lun-
den, Eschillus, brior to Anderschow, Mangnus Goye, [hofmeister.
i
22 1524. 1. Sept.
Tuge Krabbe, marschalck], Brebern Butb[u]sch, Hinrich Oges-
sen, Hinrich Krumendick^ Hans [Bille, Mathis Erichssjen, Jo[han]
Ochs, Andres Bille, Axel Braa, Olef Holligerssen und Truth Gre-
gerssen, rethe des [rykes Dennemarcken, aile ritlere, uiid w[y
Tu]re Jonssen, [ri]tter, und Las Sigessen, marsc[halck, rethe
des r]ykes S[wede]n, hebben unse ingesegelle vor uns und in
namen unser medebrodere [nevenst unser gnedigsten lierren]
ingesegelle [mede] hiran geh[a]ngen. Und wy, Thomes van
[Wyckten, BJernt Bom[ha]ur, Paul van Velden, Heinrich Gerdes,
Bernt Kroen, Kerstianus Schabo, Nicles [Schmitterlow, Andres
Poldrian, Jacob] Klutze, Joha[n] Klucke u[nd] A[m]prosius Storm,
bovengescreven g[utliche liandejlers, hebben [des o]ck to orkonde
unse ingesegel mede hiran gehangen. Gehandelt und [gescheen
am jar, dage und stede], wo boven gescreven.
B.
1. 1524. 4. Sept. (Malnier). Frederik Vs Deklaration om, at Adelen 1
Sverrig skal nyde sine Godser 1 Danmark og Norge.
Rydberg, Sverges Traktatcr IV, 101 f. (efter det svenske Rigsregi-
stratur).
Vi Frederiik, met Gudz nade Danmarkis, Vendis oc Gotis
konung, utvald konung till Norige, hertog i Sledzwik, Holsten,
Stormaren oc Ditmerskên, grefve i Oldenborg oc Delmanhorst,
gôre aile veteriigit, at vi af vor synneriige gônst oc nadhe oc
med vore elskelige Danmarkis rikisins radz rad hafve unt oc
tillat oc nu med thetta vort upne bref unde oc tillade, at oss
elskelige riddere, riddermentzmen, fruer oc jomfruer, som byg-
gia oc boo uli Sverigh oc hafve godz uti vort rike Danmark
oc Norge, som tliennom med rette tilhôrer och liafver varit
thennom hollet oc forhindrat fore till thenne dag oc ekke àr
sold eller fôrpanthet af vore fôrferne, framfarne konunger uti
Danmark, tlia mue oc skole the nu same theris godz frii till
thennom egen anama och Ihet nyde, bruke oc beholle; thy fôr-
biude vi aile, elioo the helst are eller vâre kunde, serdelis vore
fogter, embetzmen oc aile andre, thennom lier emoth pa for-
screfne godz hindre eller fôrfong ath gôre i nogre maade under
vort hylleste oc nadhe. Gifvit udi vor kôpstadh Malmôô sôn-
dagen nest epter sancti Egidii abbatis dag aar epter Gudz byrd
tusind femhundret tiuge paa thet fierde, under vort signet.
1524. 4. Sept. 23
2. 1524. 4. Sept (Malma). Kong Gustav Fs Deklaration om, ai Àdelen
i Danmark og Norge skal nyde sine Godser i Sverrig.
Rydberg, Sverges Traktater IV, 101 (efler det svenske Rigsregi-
stratur).
Vii Gôstaff etc. gôre aile vetherligit, ath vi af vore synner-
lighe gônst och nade och med vort elskeliche Sveriges rikes
raadz raadh hafve unth oc tillatiid och med thetta vort ôpna
bref iinne oc lillade, ath oss elskeliche riddere, riddermendz-
mân, fruer oc jomfruer, som bygge och boo uthi Danmarck
och Norgie och hafve gotz uti vorth rike Sverighe, som thet
[a: Ihem] med retta thilhôrer och hafver varid them holled och
forhindrat fore thill thenne dagh, thaa maage och skule the nu
samma theris godz frii thill thennom ighen anname och thet
nyutha, bruke och beholla; thy fôrbiude vi aile, eehoo the helst
are eller vara kunne, serdelis vora fogther och embitzmân och
aile andre, them her emoot pa fôrscrefne godz^ hindra eller
fôrfongh at gôre i noger motte under vore hyllesth och nade.
Gifvit uthi Malmôô sôndaghen nest epter sancti Egidii abbatis
dagh aar etc. 1524, undher vort signet.
C.
1524. 4. Sept (Malma). Overenskomst mellem Frederik I og Kong Gu-
stav I af Sverrig angaaende gensidig Udlevering af ramte Hofmœnd
eller Svende.
Rydberg, Sverges Traktater IV, 102 (efter det sven.nke Rigsregi-
stratur). Det fra dansk Side udstedte Eksemplar (Afskrift i Kopi-
bogen >Danska Handiingar 1523 — 1661 «^ S. 11 i det svenske Rigsarkiv)
er, mutatis mutandis, enslydende hermed.
Vi Gôstaff etc. gôre vetherligit, ath vi och vort elskeliche
Sveriges rikes raad, som àr her Ture Jensson, riddere, vor hoff-
mestere, oc Lars Siggesson, vor marsk, her nu med oss fôr-
samblede, hafve paa vore egne och aile vore kere undersaaters,
biscopers, prelaters, riddere[s], ridddermendzmân[s], fruer[s] och
jomfruer[s], Sveriges rikes indbyggere[s] vegnà alstinges nu sva
vordne thill ens med hôgborne fôrste ocji herre, her Frederik,
med Gudz nade konung till Danmarch, och Danmarks rikes
raadh, her nu fôrsamblede, i sva motte, ath ther som nogher
hofTmandh eller sven skilies fran sin hosbondhe uthi Danmarch
med umyndhe och uthan pasbord och gefver sigh in uthi vorth
24 1524. 4. Sept.
rike Sverighe och ther vordher screfvit epther banum, thaa schal
han ecke holles nogher fore, men strax skikkes in uthi Dan-
march ighen thill samme sin hosbondhe, som han âr ifraa
kommen uthan orlof oc venskab, och svara sine egne gernin-
gher. Och teslikes ther som nogher hoffmandh skihes firan sin
hosbondhe i Sverighe medt umynde och uthan pasbordh och
gefver sig in i Danmarch och ther vordher screfvedh epther
hanum, thaa schal han ecke were ther hollen, men strax skik-
kes in uthi Sverighe thill sin bosbonde ighen och svare sine
egne gerningher. Thill ythermere vitnisbyrdh ath sva skal als-
tinges fasth och obrotlileghen holles, hafve vi latid hengia vorth
signeth med fôrscreffne 2 vore elskeliche Sveriges rikes raad
paa ailes the andre vegna indcigler och signeter neden fôr thetta
bref. Gifvit uthi Malmôô then sôndagh nest epther sancti Egidii
abbatis dagh aar epter Gudz byrdh 1524.
D.
1524. 2. Sept. (Malma). Frederik l's aabne Brev til Lyb»k paa 400 Gyl-
den aarlig af Gullands Indkomst og Ret til Deltagelse i Valget af en
ny Lensmand efler Saren Norby.
A: Afskrift paa Papir i Statsarkivet i Lybœk, Danica Vol. VII,
efler Paategning konfereret med Originalen af Bertram v. Hentelen,
clericus Lubecensis. En Afskrift heraf er velvilligst meddelt af Pro-
fesser Hoffmann i Lybiek.
K: Koncept (Gem. Arch. XIII, 38).
Wy Frederick, van Gots gnaden to Dennemarcken, der
Wenden und Gotten koningk, erwelten koningk des rickes Nor-
wegen, hertog to Schleswigk, Holstein, Stormaren und Delmen-
horst, bekennen biermit apenbar vor jedermenniglich: Nademe
de ersamen, wisen burgermeister und radtmanne der stat Lu-
beck uns im vergangen jare in der veide grote merckliche
denste mit ruteren, knechten, schepen und geschutte mennich-
foidigen gedaen und noch furder doen mugen, des wy ene
ganz gnedigen bedancken, und ère copman durch den ge-
strengen, nu unsen leven getruwen Severin Norbu, ritter, ut
unsem lande Gotland velevoldigen beschediget: darumme ut
gnedigen willen und guder toneigunge, mit bewilligunge unser
leven getruwen hieruntergeschreven rikes reden, wy to sanf-
tinge und ergezunge ères uncosten und copmans schaden,
wy enen ut den renten und gewissen inkamen unses lan-
1524. 2. Sept. 25
des Gotland etliche jar langk, worup wy uns mit enen up
dem angesetten dage na negestkunftigen pinxten, wenner se
mit den anderen Wendischen steden sampt den van Danzigk
tuschen uns und koniglicher werde to Scliweden handelen
scholen, dar ock alsdenne des copmans schade sali taxeert und
metiget werden, umme den jaretal und we lange forder verei-
nigen willen, jarlicks up Michaelis des vifundtwintigesten jars
veer hundert gulden Rinischer werunge betalen sollen und wil-
len bynnen Lubeck. Und wenner wy na aftoge Severins einen
nien amptman darup setten werden, willen wy dat den van
Lubeck antegen, und schal mit erem weten, willen und
vulborde gescheen. Desulfte schall eines redelichen, erlichen
handels wesen, de van Lubeck und eren kopman nicht be-
rouven, pilligen edder beschedigen, sunder dar up dem lande,
ock dar in den haven fry, feligen, ane beschweringe edder
beschattinge, einige uplage ganz fry aver dat ganze landt* erer
neringe fredesam ungehindert gebrucken laten und mit dem
besten forderen und vorthelpen. Wy willen ok bestellen und
egentlick mit ernste verschaffen, dat dar up deme lande neene
seerovers edder ock dejennen, so jene reclit liden kennen^, ge-
huset edder geharberget werden*, ailes getruwlich ane geferde.
Des in orkunde hebben wy unse secret vor uns, unse nakamen
hieran heten hangen. Und wy van Gottes gnaden Lagen Urne,
bischop to Rotschilde, Magnus Goye, hofmeister, Prebedam
Butbusch, Hinrick Krummedick, Hans Bilde, Albert Jepssen
und Johan Oxe, aile riddere, rede des rickes Dennemarcken,
mit willen unser medebroder hebben des in orkunde unse in-
gesegel und pietschier neffenst unses gnedigsten herrn secret
mede hieran gehenget. Datum Maimoe den andern dach Sep-
tembris anno domini vefteinhundert und veerundtwintich.
E.
1524. 22. Sept. (Visborg). Overenskomst mellem danske og svenske
Kommissœrer om GuUands Remning af S^ren Norby og Bernhard
Y. Mehlen.
Rydberg, Sverges Traktater IV, 103 (efler en med Originalcn jaevn-
fert Afskrift i det svenske Higsarkiv, Kopibogen >Danska Handlingar
1523—1661* S. 14).
* A forbig. : landt. • K forbig. : edder . . . kennen. * Hermed ender K.
26 1524. 22. Sept.
Hôgboren och hôgmechtigste furste och herre, her Frede-
rick, met Gutz nade Danmarckis, Wendes och Gotthes koningh,
utvald koninge till Norge, hertug i Sleswiik och Holsten, Stor-
maren och Ditmersken, grefve i Oldenborgh och Delmenhorst,
hôgmechtuge herre, her Gôdstaff, utvald koning till Swerige etc.,
kendes oss her efllerskrefne, som ère: her Andres Bille till Sô-
holm, ridder, Esge Bille till HagenskofT och Michell Brocken-
hus till Soit, Danmarckis riiges raadt och geskickte, paa theii
eue siide, paa vor kâriste, nâdigste lierres koning Fredericks
vegne, Laurentz Siggesson, Sveriges riiges marsk, oc Joest Qwa-
ditzet, paa thend aiiden syde, paa her GôstafTs, utvald koningh
till Sverige, vegne, fullmechtige, paa thend anden syde, utsende
af begges fôrskrefne vore kâriste, nâdigste herrers vegne hiit till
Guthlandt om thend tvedracht och uforeninge, som her nu paa
ferde och for ôglion âr emellom thend strenge riddere her Se-
verin Norby och strenge ridder her Berndt van Melenn om
thend bestallinge, som her nu er for Wiisborgk slot och by och
[af] fôrskrefne hôgmechtigste herre, her Gôdstafllzes krigsfolk
skall nu opgifvas met thet allerfôrste efRer thend contractz
lydelse, som the Wendiske stâders fullmechtige sendebud nu
sidst i Malmôô giorde utii emellom begge fôrskrefne vore kâriste,
nâdigste herrer uthi saa made, som herefïler skrifvit star: at
the strenge riddere lier Severin Norby och her Berndt van Me-
lenn paa bade syder hafve bevilliget och oss tillsagkt paa theris
are och christeligen troo och lofve, at the met thet aller-
fôrste ville paa bade syder gifve tliem hâr af Gutland och ind
till Danmarck och Sverige met begges theris krigsfoick, uthan
vor Herre vill kaste them soot och sygdom paa, undentagen the,
som slot och by kunde forvare till fôrskrefne vor kâriste, nâdig-
ste herre koning Fredericks hand, uti aile mattlie efRer thend
contractz och forseglings lydelse, som nu sydst uti Malmôô af
begges vore herrer och koninger bewilliget, beskrefvit och for-
segelt âr, uti aile mottlie ubrodeligt att liolle. At saa skall fuit
och fast holles uti aile mode, som forskrifvit staar, ta lienge
strenge riddere her Severin Norby och lier Berndt van Melenn
theris intzegle her utlien fore tliette vort obne breff met vore
intzegle eller signete. Datum paa Wiisborgk slot sancti Mauritii
martyris dagh, aar etc. tusende femhundrede tiuge paa thet
fierde.
1525. 14. Marts. 27
4.
1525. 14. Marts (Segeberg). Overenskomst mellem Frederik I
og Byerne Lybaek og Hamborg angaaende Indretningen og
Bnigen af en Skibsfartskanal fra Trave til Elben.
Original paa Pergament (med Lybaeks og Hamborgs vedhœngende
Segl; der er Hul i Pergamentet til Kongens SegI, men nu hverken
Segl eller Seglrem).
Overenskomsten, der sluttedes paa et Mode i Segeberg mellem Kong
Frederik I og dennes holstenske Raader og Afsendinge fra Byerne Ly-
hctk og Hamborg, er vœsentlig kun en Fornyelse af den 19. Marts 144-8
mellem Hertug Adolf og Hamborg sluttede Overenskomst (Afskrift i
Gemeinsch. Archiv XXVHI, 69).
Wy Frederich, van Gots genaden to Dennemarken, der
Wende und Gotten koning, erwelter koning to Norwegen, her-
toch to Sleswigk, Holsten, Stormarn und der Dytmarschen, graf
le Oldenborch und Delmenhorst, don witlick und bekennen
hirmit vor uns, unse erven und nakomelinge und vor alsweme :
Dat wy, Gade almechtig to lave und eren ock uns, unsen erven
und nakomelingen sampt gemener lantschup und den ingeseten
uDser furstendomme Holsten und Stormarn allenthalven to nut,
beteringe und bestandç und susts to forderinge der gemenen
wolvart, mit den gestrengen, ersamen und wysen herrn borger-
meisteren und radtmannen der stede Lubeck und Hamborch
na langem, velem radtslage, so wy derwegen mit bischuppen,
prelaten, ridderen, reden und mannen der vorbenomeden unser
furstendome Sleswigk, Holsten und Stormarn to mer malen ge-
holden, vordragen und vorlaten hebben:
/. Dat wy mit(!) den erbenomeden borgermeisteren und
ratmannen der stede Lubeck und Hamborg durch sonderge
gunst, genade und toneigunge ock umme vilfoldige, schinbar-
licke denstbarheit willen, de se sampt eren gemenen borgeren,
koepluden und inwoneren uns und unsen erven und nakame-
lingen ock dussen furstendomen allenthalven truwelick gedaen
und bewyset und noch vorbat don und bewysen mogen, mit
genedigem guden willen und frygem mode gegunnet und toge-
laten hebben, gunnen, tolaten und nageven en also jegenwar-
digen hirmyt in kraft disses unses brèves, dat se sodane ge-
mené waterfardt dorch unse furstendome vorbenompt, so vor-
maln by tyden, hochgelaveder gedechtnisse, des hochgeborn
28 1525. 14. Marts.
fursten, herrn AlflFes, herlogen to Sleswigk, to Holsten, Stormarn
und Schouwenborg graven, unses fruntlichen leven ornes, up
verdrechle und daraver gegeven vorsegelinge int jar unses herrn
dusent ver hundert und im achteundvertigesten angefangen, de
Reste und Alster mit mer anderen ouwen und wateren up ge-
legen stede to samende, in eyn to bringende, desulven water to
rumende und myt wide und dupe to besorgende, so dat men
des kopmans gudere von Oideslo ut der Traven bel to Ham-
borg an de Elve und wedderumme van der Elve in de Traven
na Lubeck schepen môge, disses mais wederumme anfangen
graven, rumen und mit slusen stouwen mogen, und wes also
to behoif disser waterfardt van kysten, slusen, dammen, graf-
ten und waterleidingen van noden, schall dorch vorbenomede
beide stede bearbeidet, und wes dat kostet, belovet werden, jo-
doch de bestouweden guder und de rume, der men behovet de
waterfardt to rumende und in de richte to gravende nu edder
in tokamenden tyden, und de stede, dar de damme, slusen,
kisten und waterleidinge scholen ligen, und up den oweren to
beiden siden der waterfardt to sulcken wegen, also noet und
behoif werdt to troylende, dat rum aile wille wy koningk Fre-
derick, unse erven und nakamelinge van enem irwelken, de sy
geistlick edder wertlick, up unses suives kost entfrygen, utge-
namen, wor wy borgermester und raidtmanne to Lubeck und
Hamborg van unser stede wegen edder unse borger bynnen
edder buten rades, geistlick edder wertlick, sodane stede und
rume hebben, de darto denen mogen, de wille wy van Lubeck
und Hamborg sulven entfrygen, ock schall nen del van uns
beiden up efte by disse waterfardt jeinge veste buwen edder
buwen laten, idt gescliee mit unser dryer rade, eyndracht und
wiilen; averst huse edder waninge, dar de slusemester und
ander wanen konen, de den schipluden und anderen berif don,
mach eyn ider tymmeren upt syne.
2. Vurder mer aile schepe und guder, de disse water-
fardt henné und wedder geforet werden, de scholen veliget und
geleydet wesen twischen Lubeck und Hamborg ane arch. Vor-
lepe ock jenich man schip edder gudt umme undaet wiilen,
darumme schall schyp edder gudt nicht vorbraken wesen, nicht
getovet edder gehindert werden, men dat mach me ane lettinge
vort foren; schege ock, dat Godt verhoden mote, dat jenich schip
1525. 14. Marts. 29
mit des kopmans gude up disser waterfardt in grundt ginge,
darmede schall noch schyp noch gudt an uns nicht vorbraken
wesen, men de schipper, schepeskinder edder kopman mogen
de guder wedder redden und bergen to eren schonsten und
besten sunder lettinge und insage und vort voren, wor en dat
gelevet.
3. Vurder mer so schall ock nen schipper edder schepes-
kinder, de up disse waterfardt varen, noch jemant anders des
koepmans guder mogen vorfechten, vordobbelen edder anders
jeniger wise vorbringen, men we dar brickt, de schall beteren
mit dem synen und nicht mit des kopmans guderen, ock schall
de kopman darvan mit aile nene noet lyden; men wor de koep-
man sodane syne vorbrachten gudere ankumpt, de schall men
dem kopmanne edder we des van syner wegen to donde heft
sunder hinder gensliken wedder antwerden und bruckliken vol-
gen laten, und de mishandeler schall to Lubeck und Hamborg
nicht geleidet noch upgeholden werden, so lange he vor syne be-
gangene daet afdracht und willen gemaket heft.
4. Ock wili wy Frederich, koning etc., to behoif der slu-
sen und stouwinge nolroftich buwholt tom summen twoif hun-
dert bomen ungeferlich, und de bome up der graft in den tal
UDgerekent, geven und dorch unse undersaten to unsen kosten
up nottroflige und gelegene stede, dar de sluse und stouwinge
liggen schollen, tor stede schafîen und mit vif hundert mannen
unser underdanen, der eyn ider achte dage lanck to synen egen
kosten dengennen, so de stede, vorscreven, int arbeyt stellende
werden, schall truwelick helpen rumen und arbeyden, desulven
watervart, wen wy edder unse amptlude darto gefordert, be-
reden helpen.
5. Und wanner sodane waterfardt mit gotliker hulpe
béret is, so will wy uns samptlick vordragen up aile guder, de
dorch sulke waterfardt voret werden, eyn temelick slusegeldt
to stellende, darvan men tokumpstigen sulkene waterfardt, sluse
und stouwinge in buwete und gudem wesende holden môge, dat-
sulve dorch enen truwen man, de aile dren parten edes vor-
want sy, samelen laten; und wenn de buwinge afgetagen, alse-
denn dat averblyvende geldt jariikes in twe dele, benomptlicken
eyn helfte uns Frederich etc. und unsen erven und de andern
30 1525. U. Marts.
heifte dem rade to Lubeck und Hamborg sainptlick gelick to
delende to hantreckende.
6. Und wy Frederich konîngk, obgenant, hebben uns,
unsen erven und nakomelingen vorbescheden, dat unse toUen
to Segebarge, Trittow und to Oldeslo, wo de van allen guderen,
de tollen, leidegeldt und puntgelt to gevende plegen und to
schepe geforet werden, ock bynnen Hamborg up den gewont-
liken tollen schollen vortollet werden, geiick aise de betherto
to wagen vortollet und vorungeldet syn; beholden uns ock up
disser waterfardt in den enden, dar wy betherto brocke geboret
hebben, und de wy vor anderen in vorscrevener mate frigende
werden, aile koniglicke und furstlicke overicheit, brocke und
frygheit van den mishandeleren und nicht van schepe und gude,
dat den mishandeleren nicht tobehoret.
7. Wy Frederich etc., unse erven und nakamelinge willen
ock de stede Lubeck und Hamborg hirjegen disser waterfart
halven an eren egendome, frigheiden und gerechtigheiden, de
se betherto sampt edder besunderen in der Traven und in der
Alster gehat, nergen mit vorkorten noch vorkorten laten in
jenigen tokamenden tyden.
8. Weret ock, dat wy Frederich, koning etc., unse erven
und nakamelinge, edder wy von Lubeck und Hamborg und
unse nakamelinge, samptlick edder unser jemant besunderen,
disser waterfart edder slusegeldes halven to jeniger mate an-
gefochten ofte van jemande baven recht mit schryften, worden
edder wercken nu ofte in jenigen tokamenden tyden angelanget
worden, so willen wy aile dre samptlick de sake utdragen und
eyn part dat ander nergen mit vorlaten.
9. Geschege ock ^, dat jenich man mit synem schepe und
guderen der herschup olden tollen to Hamborg edder to Oldeslo
vorfore edder dat behorlicke slusegeldt na antale der sluse,
dar lie dorch gcfaren, nicht betalede, de schall synen tollen
negenvolt to belalende und de gewalt mit dren punden to be-
terende vorplichtet syn.
10. Wy willen ock samptlick vordragen, wo vêle schepe
unse der furstendome undersaten im talle hebben und up sul-
ke waterfart gebruken schollen, so doch dat de von Lubeck
* Fejlagtig gentaget.
1525. 14. Marts. 31
enen geliken tal und de van Hamborg ock enen gelyken tal
van schepen vorordenen schollen, und de schipperen aile schol-
len darto eden und dat se und de eren dem kopmanne truwe-
lick denen, des koepmans gudt nicht stelen, vorvaischen efle
argeren schollen, und allent wes baven de olde vorsegelinge
bavenbesteminet to forderinge des koepmans, settinge des sluse-
geldes und underholdinge der waterfardt nutte und van noden,
daruinme wille wy, aile dre parte, up gelegen stede und tidt
vorgaderen dem allen de gestalt to gevende, de dem gemenen
besten allenthalven nutte sy.
//. Aile vorscreven stucke und artickel samptlick und be-
sunderen lave wy Frederîch, koning etc., vorscreven, vor uns,
unse erven und nakomelinge, und wy borgermester und radt-
manne der stede Lubeck und Hamborg vor uns und unse na-
komelinge und vor unser stede borger und inwaner stede, vast
und unvorbraken wol to holdende in allen tokamenden tyden,
an jenich archlist, behelp edder geferde.
Gehandelt, wo vorscreven, in unsem kloster to Segebarge
dorch de geslrengen, erbarn, ernvesten und wysen herrn, Wulff
Pogwisk Hanssessone, ritter, Clawes van Alevelde to Geltingk,
Tonniges Ranzow, erfseten tom Nigenhave, und Hinrick Ran-
zow, to Rendesborg amptman, unse getruwen rede, den wy
Frederich, koningk etc., sampt biscuppen, preiaten, ridderen und
reden der vorscreven unser furstendome Sleswick und Holsten
unsenthalven mit den gestrengen und ersamen herrn, Thomas
van Wickten, ritter, hern Hermen Valcken, borgermester, herrn
Berndt Bomhouwer, radtmann, und mester Pawel van Velde,
secretarien to Lubeck, herrn Hinrick Sielszborg, ritter, herrn
Dirick Hohuszen, borgermester, und mester Johann Wetkenn,
protonotarien unser stadt Hamborg, radessendebaden der vor-
benomeden stede Lubeck und Hamborg, dissen handel in aile
synen artickelen also to besprekende und to vullenteende be-
valen; uppe dat den sulken bespracken handel in ewiclieit
stede, vaste blyve und unvorbraken geholden werde, so hebbe
wy Frederich, koning etc., vor uns, unse erven und nakame-
linge unse rechte ingesegel, und wy borgermester und raidt-
manne der stede Lubeck und Hamborg unser stede ingesegele
an dissen bref, der dre syn eues ludes und by enem ideren
parte eyn in vorwaringe, witlicken heten hengen, de gegeven
32 1525. 14. Marts.
und gescreven is na Cristi gebort vofteinhundert darna im vif-
undtwintigesten, dinxtedages na dem sondage reminiscere.
5.
1525. 17. Mans (Segeberg). Reces mellem Frederik I og Ly-
bsek angaaende Overdragelsen til sidstnsevnte af et Slot med
tiiherende Len i Danmark paa et vist AaremaaI.
Original paa Pergament (med Kongens Segl) i Lybœks Trese,
Nr. 294.
Vcd det i Tilslutning til Malnwtraktaten af 1. Sept. 152^ iidstedte
Brev af2. Sept, (se ovfr. Nr. 3 D) havde Lybœk faaet Lefte om ^00 Gl.
aarlig af Gullands Indkomster. En nodvendig Betingelse for dette Lof tes
Virketiggoretse var imidlertid Soren Norbys FJœrnetse fra Guttand, men
denne fandt trods Matmetraktatens Bestemmelser og Overenskomsten af
22. Sept, (se ovfr. Nr. 3 E) foretebig ikke Sted. Da han desuden ued-
btev i tige saa h&j Grad som for at forstyrre Hanseaternes Handet paa
Ostersoen, opstod der i Lybœk en slœrk Misstemning mod Danmark,
som mon endo§ beskyldte for at handie i hemmetig Forstaaetse med
Soren Norby. Lybœk fortangte bestemt, at der skulde gribes til ener-
giske Forhotdsregler mod ham, og der aftaltes et Mode i Segeberg i
Marts for at komme til Enighed om Erstatning til Lybœk og kraflige
Forhotdsregler mod Soren Norby. Forinden sammenkaldtes de jgdske
Rigsraader til et Mode i Aarhus i Februar for at raadslaa herom.
Paa Modet udtalte Rigsraaderne sig i deres Svar paa Kongens Propo-
sitioner for et forenet dansk-lybsk Angreb paa Soren Norby ; naar Gui-
land ved Lybœks Hjœlp var blevet erobret til Bedste for Danmark,
havde de ikke noget imod, at Lybœk fik Overskuddet af Gullands Ind-
komst ellcr et andet dansk Len paa et vist AaremaaI, dog skulde Slots-
loven holdes til Kongens og Rigets Haand.
Den 10. Marts aabnedes Modet i Segeberg, hvor der foruden Kongen,
hans holstenske Raader og Lybœkkerne ogsaa var modt Udsendinge
fin Hamborg og to befuldmœgtigede fra det Jydske Rigsraad, Biskop
Stygge Krumpen af Borglum og Domprovst i Viborg Knud Henriksen
Gyldenstjerne. Samtidig med Modets Aabning kom der Efterretning
om Soren Norbys Indfald i Skaane, og det blev nu end mère nodven-
dig t for Kongen at komme til en Forstaaetse med Lybœk. De lybske
Afsendinge forte et meget skarpt Sprog, erklœrede forst ikke at ville
yde nogen Hjœlp og slillede siden som Betingelse for en saadan, at
Kongen skulde lœgge Skibe i 0ster- og Vestersoen mod Hollœnderne,
der efier deres Paastand havde understottet Klavs Kniphof og spœrre
Sundet for dem. Herpaa vilde Frederik I dog forelobig ikke indlade
sig. 1^. Marts blev man enig, paa det af de jydske Rigsraader an-
givne Grundlag, om en Erstatning til Lybœk for de 4^00 Gl., som
Bgen nu gav Afkald paa, og for Udgifterne ved den Hjœlp, som
1525. 17. Marts. 33
de lybske Gesandier mundtlig gav La fie om, 17. Marts udfœrdigedes
Recessen.^ Jvfr. uidere Traktaten afî9.Juli 1525.
Wy Frederich, van Gots genaden to Dennemarken, der
Wende und Gotten koning, erwelter koning des reychs Nor-
wegen, hertzog zu Sleswigk, Holsten, Stormarn und der Dyt-
marschen, graff to Oldenborch und Delmenhorst, bekennen hir-
mit apenbar vor uns, unse nakamelingen, koningen to Denne-
marken und Norwegen, und sust vor idermenigclich betugende:
1. Dat wy ut sunderlicher milde gunst und toneigungen,
80 vry to den gestrengen und ersamen burgermeistern und rath-
mannen der stadt Lubeck dragen, und darmit wy onen geneigt,
eyn van den nageschreven unsen und unser kronen sloten in
unsern rycken Dennemarken und Norwegen belegen, mit namen
Warwergen, Moen, Gotlandt, Engelborch, Langelandt und Sulsz-
borg, up etlicke jar tyde lang mit der angelegen landtschup und
aller tobehoringen, so dat unse forfaren frigest gehat und
gebrucket hebben, und wy dat nu tor tyd frigest brucken und
hebben, lenen, indon und gunnen willen to oren nutten, besten
und beqvemicheit to hebbenden und gebruckenden, idoch uns
und der cronen manvolge, landtwere, gemeine landtschat und
bede, wat de syn w^erdet, vorbeholden, de uns und der cronen
ungehindert darut fryg folgen solle. Und solch unse und unser
kronen slot, ein van den vorgenomeden soes slatten, soUen und
willen wy twischen negestkumpstigen pinxsten und danne negest-
volgenden Johannis Baptisten den genomeden von Lubeck indon
und to oren handen averantworden, gewislich ane aile insage,
behelp oder utflucht.
2. Umme de jartal, wo lang de von Lubeck solche unse
und unser krone siot danne so inhebben sollen, fryg to oren
besten to gebruckende, schall durch twe Holstenisch rede und
twe des rades unser stadt Hamborch afgesecht und utgespra-
cken werden na gelegenheit der saken, darby id danne ock
blive scholle und vast geholden werden.
5. De von Lubeck sollen und willen uns ock, de tydt
unses levenden al ut, guden getruen slotgeloven in solichem
^) Waitz, Lubeck unter Jûrgen Wullenwever 1, 28, 259 (efter en Protokol
o?er Forhandlingerne i Statsarkivet i Lybsek). Allen V, 73 ff. Schâfer, Ge-
schichte von Danemark IV, 66 ff. Nye dsk. Mag. V, 25 f., 28.
34 1525. 17. Marts.
slatte holden, wo averst wy na dem willen des almechtigen ver-
fallen wurden, alsdenne den hoichwirdigisten, hochwerdigen,
gestrengen und erbarn unsen leven getruwen herrn bischoppen,
prelaten, ridderen und andern reden unser rycke Dennemarken
und Norwegen to truer handt holden und warden.
4-. Se sollen und willen ock sulch slot an synen tobeho-
ringen, luden, landsten, bunden, holten, wateren, vischerien,
mollen, dyken, wischen, weyden, ackern, herlicheiten, rechtig-
eiden nicht verargeren, vorkorten edder vorkleinen efte vor-
minderen, sonder de lude, darunder besetten, by older gewon-
heit, rechten, richten und gerechtigheit bliven laten und dar-
baven mit nichlen besweren, also wanner de tydt und jar, so
lange se dat hebben, geneten und gebrucken sollen, al ut
und umme syn, se danne solche unse slot mit syner tobehoring
am aller werde so gut, se dat van uns entfangen, danne na ut-
gange der tydt uns efte unsen rykes reden und nakamelingen
wedderumme averanlworden und to handen stellen schollen,
ane aile insage efte jegenrede.
«5. De van Lubeck sollen und willen ock an solchem slatte
an husen, waningen, vestingen ader anderen dingen ane unser,
[unser] rykes rede und nakamelingen medeweten und willen
nichts buwen oder afbrecken; wat des gescheen scholle, schall
mit unsem und unser medebenometen weten, willen und vul-
borde gescheen.
6. Wurde danne, dat Godt nymer willen, den von Lubeck
sulch unse und unser kronen slot durch unser allenthalven
vyande afgewunnen, afgeslecken oder genomen, so willen wy
mit Gots hulpe onen dat lielpen wedderwynnen und to oren
handen averantworten und komen laten in maten, wo vor ge-
screven.
7. Und ift uns edder unsen medebenometen in den rVken
eynich slot, land edder veste afgew^onnen wurden, so sollen und
willen de von Lubeck na vermogenheit des slats, dat se van
uns und der kronen hebben, und aise se des rykes besten geren
weten und don willen, uns und dem ricke danne to wedder-
winninge des slates, landes efte veste ock denen und helpen.
8. Und so mit hulpe des almechtigen durch uns, der von
Lubeck und anderer unser verwanten hulpe Gotlandt erovert
und weddergewonnen wurde, so wvllen w^y allen unsen utersten
1525. 17. Marts. 35
vlit don mit unser rickes rede to vorhandelende, dat danne dat-
suive Gotlandt den von Lubeck moge ingedan werden, und dat
slot, welchet se vor der tydt van uns inhebben werden, schollen
se danne uns und unser kronen wedderumme to handen aver-
antworten und Gotlandt so lang intohebbende, aise de vorigen
jar up der andern soes slotte eyntaxert werden; und ift van
des slotes tobehoringen, dat wy onen so lenen und indon wer-
den, jemandes wes vorschreven edder vorlenet were, dat willen
wy onen entfrygen und wedder tom slatte indon.
9. Wanner wy up de bestemde tydt twischen pinxsten und
Johannis Baptiste ungeferlich den von Lubeck solch unse und
unser kronen slot indon und averantworten, danne sollen und
willen se uns und unsen medebenompten eynen nogaftigen re-
versalbref solcher unser milder und gunstiger beleningen und
begnadinge halven wedergeven, so dat wy to beyden parten
daranne verwart syn und derwegen ane sorg und twydracht
ader unenicheit blyven moge; danne ock sollen und willen se
uns unsen bref und vorschryvinge, so wy onen up de ver hun-
dert gulden up Gotlandt etlicke jar lang vorschreven und ge-
geven, weddergeven und to handen reycken; ailes getruwelich
ane aile geferde.
Des in orkonde hebben wy unse furstliche secret an dussen
bref don hangen. Und gescheen ut unsem slate Segeberge am
fridach na reminiscere na der gebort Cristi vofleinhundert und
vifundtwintich jare.
Ad mandatum domini régis proprium.
WolflTgangus de Utenhoff,
Cantzler, subscripsit.
6.
1525. 25.Juni (Schwartzenbeck). iEgteskabsoverenskomst mel-
lem Hertug Chrisdan (III) og Prinsesse Dorothea, Hertug
Magnus af Sachsen-Lauenborgs Datter.
Afskrift i Statsarkivet i SIesvig (Lauenburg. Manuscript Nr. 50).
En Afskrift heraf er velvilligst meddeit mig af Arkivdirekter. Ge-
hejmearkivraad Hille.
/ Sommeren 152A fremsatte Biskop Henrik af Lybœk Forslag om
et Giftermaal mellem Hertug Christian og Hertug Georg af Sachsens
3*
36 1525. 25. Juni.
Datter Magdalene og i Tilfœlde af, at det ikke skulde bliue iil noget,
mellem Heriug Christian og Heriug Magnas af Sachsen-Lauenborgs
Datter Dorothea, idet han tit Anbefaling for det sidstnœvnte Parti
gjorde opmœrksom paa, at Hertug Magnus kun havde en Sen, Frans;
hvis denne dede uden Born, vilde Hertug demmet tilfalde Dorothea.
Da Prinsesse Magdalene kort efter trolovedes med Kurprins Joachim
af Brandenborg^ indlededes der Forhandlinger med Hertug Magnus^
og Kong Frederik /, der for evrigt ikke synes at hâve uœret sœrlig
fornejet med dette Parti, overdrog Sennen selv at fore disse. I et Brev
til Sennen af 11. Sept. 1525 gav Frederik I sit Samtykke til JEgteskabet
paa de i Ovei^nskomsten indeholdte Vilkaar. Brylluppet fandt Sted i
Lauenborg samme Efteraar.^
Zu wissen, das sontags nach Johannes Baptiste anno 25
der durchleuchtige, hochgeborne fûrst undt herr, herrn Christian,
zu Schleseweich, Holstein, der Stormarn undt Ditmerschen her-
zoch, dem durchleuchtigen, hochgebornen fûrsten und herrn,
hern Mangnussen, zu Sachsen, Engern undt Westfalen her-
zochen, freundtleich anzeigen undt zu erkennen haet geben
lassen, das s. fr. (!) aus freundleichen bewechnussen undt ge-
neigten gueten willen bedacht were vermittelst einer christlichen
undt lobleichen ehestiftung, zwischen seiner fûrstleichen gnaden
tochter, freulein Doroteam, geborne herzogin zu Sachsen, und
seinen fûrstleichen gnaden durch versehung des almechtigen
Godts auszurichten, sich zu seinen f. gnaden zu gefreundten,
mit freundtleicher bitte, das sein f. g. seinen fûrstlichen gnaden
freundtleich vermelden wolt lassen, wes sein f. g. des gewilliget,
auch was s. f. g. hochermelter seiner f. gnaden tochter zu braudt-
schatz undt mitgifl zuzustellen geneigtwere; — undt das hoch-
gedachter herzoch zu Sachsen sich daruf freundtlich vernehmen
laessen, das sein f. g. sich zu hochgenantem herzogen zu Hol-
stein vermittelst dem berurten freulein lieber dann jemandt an-
ders zu gefreundten geneigt, undt wiewol es ûber seiner fûrst-
leichen gnaden gelegenheidt, auch sein fûrstleiche gnade ahne
die, Goll lob, noch mehr tochter und freuwlein mit der zeit
zu versehen undt auszusteuern verhanden, so were [dennoch*]
seine f. g. oftgemelten herzogen zu Holstein mit berurtem freuw-
lein so veil br[a]udtschatz, als s. f. gnade mit seiner fûrstlichen
gnaden gemahlin, der durchleuchtigen, hochgebornen fûrstein,
frauwen Chaterinen, geborne herzogin zu Braunschwich etc., so
» Allen V, 251 f. » A liar: demnach.
1525. 25. Juni. 37
aus demselben hause einige ehleiche ausgesteuret worden, nemb-
lich acht tausendt gulden Reinisch zu geben bewilligt undt ver-
sprochen, gewonleicher weise zu geben undt zu endlrichten
geneigt undt sie darzu mit kleinoten, geschmuck, kleidern, silber-
geschir undt anderen demgeleich, so ime dieselbe seiner fûrst-
lichen gnaden gemahl zugebracht, zu versehen undt zu ver-
sorgen*. Danif obberurter herzoch von Holstein mit frundt-
leicher danksagung solches frundtlichen willens undt irbietens
vorlassen, solches ferner an den durchleuchtigsten, grossmech-
tigsten fûrsten undt herrn Friederichen, zu Dennemargken, Nor-
wegen, der Wenden undt Gotten konningk, zu Holstein, Stor-
marn undt der Ditmarschen herzogen, graven zu Oldenburgk
undt Delmenhorst, seiner f. gnaden gnedigem iiern und vaetter^
zu gelangen lassen der untzweifeleiclien undt trostleichen zu-^
versicht, weil sein kunigl. wir. die anhebung solclier frundt-
schaft vorhein in seiner f. g. bedencken, willen undt gefallen
gestalt, dan sein ku. wir. denselben seinen fûrstleichen willen
und wolgefallen darin lassen sein werde, wie sein f. g. solch
foligendt^ durch seiner f. gnaden schriftlich anzeigen, so er
darnach zum furderleichesten seinen fûrstleichen gnaden be-
hendigen wolten laessen, eigendtleich wurde zu vernehmen
haben, das angezeigter herzoch zu Sachsen frundtlich gewertig
sein will. Mit frundtleicher undt vleissiger bitte sich hoch-
gemelter koningleicher durchleuchtigkeit als seinem frundt-
leichen lieben herrn und oheimen frundtleich und dienslleich
zu befehlen. Actum Schwartzenbeke anno et die ut supra.
7.
1525. 19. Juli (Lybaek). Reces mellem Frederik I og Byen
Lybaek angaaende Gulland og Bornholm.
Original paa Papir (med 8 Segl) i Lybœks Trese Nr. 295.
Tr.: Nye dsk. Mag. V, 88 ff. (i dansk Oversa?ttelse).
Ved Âfslulningen af Recessen i Segeberg 17. Marts 1525 havde de
Igbske Afsendinge mundtlig lovel, at der skulde blive iidrustet 8 store
lybske Skibe mod Serai Norby. 13. April scjlede disse iid fra Trave,
og 2 Dage efter ouerfaldt og odelagde de Soren Norbys Skibe iinder
' A har fejlagtigt: zu versehen zugebracht undt zu versorgen.
38 1525. 19. Juli.
den blekingske Kgst. Men i Stedet for, som lovet i Segeberg, derefter
at sejle til Sundet satte Flaaden Kursen mod Gulland. 13. MaJ stor-
medes og plgndredes Vistg, og derefter beggndie man at belejre Vis-
borg. Efterretningen herom, der ferst i Slutningen af MaJ kom til
Frederik I paa Gottorp og fra ham til Danmark, vakte stor Bevœgelse.
Kansler Wolfgang v. Utcnhof^ der 3. Juni var kommen til Lgbœk som
Medlem af et Gesandtskab, der skulde forhandle med kejserlige, hoi-
landske og svenske Afsendinge, kunde Dagen efter meddele, at det var
Lybœks Mening alêne at sœtte sig i Besiddelse af Gulland og beholde
den. Han raadede derfor til snarest muligt at sende danske Krigsfolk
over til 0en og true Lgbœk med, at man, hvis Bgen ikke afstod fra
sit Forehavende, uilde sluttc Forlig med Seren Norby. Da der fore-
lebig ikke kunde sendes Krigsfolk til 0en, maatte man sege med det
gode at faa Lgbœk til at opgive sine Planer. Under hamborgsk og
lyneborgsk Mœgling forhandledes der herom mellem de danske Ge-
sandter og Lybœks Raad. Lybœkkerne holdt stœrkt paa at ville be-
holde Gulland, da det efter deres Mening var den eneste Maade, hvor-
paa de kunde skaffe sig Sikkerhed for fremtidige Reverier derfra, men
tilsidst blev man dog enig om et Forslag til en Overenskomst, hvor-
efter Lgbœk i Stedet for et af de i Segeberg recessen afl7. Maris nœvnte
6 Slot te skulde hâve Hammershus med Bornholm, Overskuddet af Gui-
lands Indtœgter i nogle Aar og eventuelt en Skadeserstatning for Ud-
gifterne ved Toget til Gulland. Disse Forslag sendte Kongen til Rigs-
raadets Betœnkning med Tilfejelse af, at man ikke havde kunnet
formaa Lybœkkerne til at nejes med mindre, og at man nœppe paa
anden Maade kunde redde Gulland. Rigsraadets Svar kendes ikke,
men 30. Juni udstedtes Instruksen for de holstenske Underhandlere ved
den forestaaende endelige Forhandling, Wolf Pogwisch og Henrik Rant-
zau, og heri gik Kongen i det vœsentlige ind paa Lybœkkernes For-
dringer. Forhandlingerne i Lgbœk bleve dog temmelig skarpe; Ly-
bœkkerne forlangte, at Slotsloven paa Visborg skulde holdes til Lybœks
Haand, og at de skulde hâve 0en i 16 Aar. Forhandlingerne truede
flere Gange med at afbrydes, men tilsidst bevœgedes Lgbœk dog til at
nejes med 4 Aar og Unie Foi^ringen om Slotsloven falde, mod at det
til Gengœld fastsattes^ at Kongen i de 4 Aar ikke uden Lybœks Sam-
tykke maatte a f sœtte Lensmanden.^ Recessen raiificeredcs af Kongen
og Rigsraadet 24. Aug. 1525.^ 18 Sept. s. A. udstcdte Lgbœk den i
Recessen betingede Revers (Nr. 8). Jvfr. videre 26. Jan. 1526.
Wyllich sy, dat ini jare na der gebordt Christi unses her-
ren dusent vif huiidert unde vifundetwinlich up den midtweken
negest na divisionis aposloloruni, de was de negetteyenden des
mantes Julii, tuschen des durchluchligeslen unde grotmechtige-
* Allen V, 79 ff. Schâfer, Geschichte von Danemark IV, 68 ff. Instruks for
Wolf Pogwisch og Henrik Rantzau «o/g (Konc. i Gem. Arcli. XXIX, 12). Ind-
beretning fra Wolf Pogwisch ^^^ (Hansestîederne A). * Orig. p. Perg. (beseglet
af Kongen og 11 Rigsraader) i Lybœks Trese, Nr. 296.
1525. 19. Juli. 39
sten, hochgebaren fursten unde herren, herren Frederickes, lo
Dennemarken, der Wende unde Gotten koninges, erwelten ko-
ninges des rykes Norwegen, hertogen to Sleswick, Holstein,
Stormaren unde der Dylmerschen, graven lo Oldenborch unde
Delmefnjhorst etc., geschicketen rede, nomptliken den erberen,
gestrengen unde erentfesten herren, Wulff Pogwisken dem jun-
geren, ritter, to Flensborch unde Hinrick Rantzouwen, to Ren-
desborch amptman, in vuUer macht hochgedachten koningk-
liken irluchtichejrt, unde den gestrengen, erberen unde wisen
borgermeisteren unde radtmannen der keyserliken stadt Lu-
becke durch middel unde medeunderhandelinge der erberen
van Hamborch unde Luneborch radesgesanten, nomptliken der
gestrengen unde erberen herren Hinrick Salszborch, ritters,
herren Diderick Hohuszen, borgermeisteren, unde mester Johan
Wetkens, protonotarii, to Hamborch, herren Diderick Elver,
bur[ger]meistere, herren Johan Dorincken, radtman, to Lune-
borch, naboscreven article boramet, boredet, to eynem gantzen
boslute unde vorlate an beyden seyden bowilliget, bolevet, an-
genamen syn in aller form unde gestalt, wo hirna folget:
1. Dat hochgemelte koningklike maiestat willen myt den
ersten schicken ore redere up Gotlandt in jegenwardicheyt des
erbaren rades to Lubecke geschickeden unde dersulven kriges-
volke fredesam unde unbohindert slot, stadt unde landt Godt-
landt intonemende unde in syner ko. mat. hande to bringende;
koningklike werde schal myt der henschickinge up Serin Norbu
sunderge acht hebben laten, he syne olden stucke nicht en ge-
brucke, unde schal de boschickinge nicht starcker dan myt
twen hundert mannen geschen, up dat gen unlust if unvor-
standt tuschen beydjBr sydt krigesfolcke dardurch irrisse.
2. Wenner de inneminge van ko. w. in maten, wo vor-
screven, gedaen, so wil ko. mat. ut sunderger getruwer, tone-
geder wolmeninge gnedichlich den von Lubecke nageven, dat
se tor stundt to demsulvesten slate, lande unde stadt Godtlandt
eynen amptman, densk edder holstesch, van adel nomen mogen,
de nochaftich pantbar boseten, de dat slot sanipt der stadt unde
lande in bovel unde regeringe nemen schal unde den van Lu-
becke ede unde plichte doen ock brève unde segel geven myt
nochaftigen borgen des landes, darinne he boseten, de van Lu-
becke« ore vorwanten unde den gemenen kopman ut Gotlandt
40 1525. 19. Juli.
nicht lo boschedigen durch em edder de synen, sunder de van
Lubecke unde gemenen kopman by older gerechtighejrt unde
privilegien bliven laten unde vor gewalt na aile synem vormoge
schutten unde hanthaven; unde schal desulve amptman vere
jar lanck, na eynander folgende, datsulve slot, stadt unde landt
inhebben, aile upkumst unde frucbt des landes upnemen unde
boren unde dem erbaren rade to Lubecke darvan jarlikes, de
vere jar lanck, rekenscop unde boschedt doen na geborlike over-
kumst syner unde des slotes underholdinge; wat denne baven
sodaner notroftiger underholdinge averblift, schal den van Lu-
becke desulve tydt tom besten kamen ane insage.
3. Desulve amptman schal koningkliker mat. in demsul-
ven slote unde lande eyne truwe handt holden unde vorwant
syn, jodoch schal ko. w. bynnen densulven vere jaren de truwe
handt van demsulven nicht weddereschen, id sy denne durch
anfordern der van Lubecke; furder na utgange der vere jare
dejenne, de alsedenne — ock in tokamenden tyden — van
ko. w. up suick slot, stadt unde landt vor eynen amptman
schal gesettet werden, de stedes eyn erlick vam adel schal
wesen, schal den van Lubecke segel unde brève geven unde
sick vorplichten ore beste to weten unde argeste to wenden,
den kopman hanthaven, boschutten, boschermen, by privilegien
to laten unde gar genen zeerof darvan to schende na synem
vormoge gestaden, gène zeerovers van buten dar husen, harber-
gen, parten edder buten laten.
4. Umme des kopmaiis guder, so dar up deme slate Wis-
borch mogen befunden werden, willen ko. w. myt Severin
handelen laten, de dem kopman folgen mogen; wo dat van
Severin nicht to irholden, denne in jegenwardicheyl der geschi-
ckeden van Lubecke scholen des kopmans guder, so vorhanden,
invenlieret werden unde darna hir to lande to bokemer stede
unde tydt, doch myt den ersten so mogelich, na vormoge des
invenlarii durch twe Holstesche rede unde twe des rades van
Hamborch taxeret unde eslimeret werden, unde darup willen
denne ko. w. mil dem rade unde kopman sick umme de bo-
talinge mit landt, gudern, gelde edder ander gestalt to doende
enigen unde vordragen.
3. Ock wil ko. w. ut erbemelten gnaden unde gunsten
vort, strax unde itzundes ane jennich vortoch den van Lubecke
1525. 19. Juli. 41
etlike jare lanck Bomeholm indoen na vormoge des Segebarge-
sken recesses, in der vorgangen vasten upgerichlet, oren unde
des kopmans schaden ock bekostinge up Godtlande darvan to
irhalten. So vêle averst dem Malmoschen recesse bolanget schal
by syner macht unde werden bliven.
6, Unde na disser vorhandelinge wil ko. irluchticheyt mit
eyndrachtigen willen unde gemote boneffens todat der van
Lubecke, dem gemeynen besten to gude, Kniphoff, syne gesel-
scop unde andere fiande sunder lange vortoch straffen, up dat
reyne zeefardt moge geholden werden, der fiande trost vornich-
tet blive unde gemeyne kopman syne neringe so vêle beter
gebrucken moge.
7. De vorgemelten rede willen sick in dem allerbesten
bofliten, dat disse article samptlick van den hochwerdigen rikes
reden to Dennemarken uppet forderlikeste mogen ratificeret
unde bovestiget werden, willen ock geliken Ait ankeren, dat de
van Lubecke, ore vorwanten unde borgere in der felicheyt Se-
verin Norbu halven unde syner tohenger gelycke ko. w. mogen
bogrepen werden.
To orkunde synt disser recesse twe eynes ludes, de eyne,
by gedacbten koningkliken raden unde geschickeden, de andere
by dem rade to Lubecke in vorwaringe; unde wy Wulff Pog-
wisk unde Hinrick Rantzouw, vorbenomet, hebben unse inge-
segel, unde wy burgermeistere unde radtmanne to Lubecke
unser stadt secrète, unde tor wytlicheyt hebben wy Hinrick
Salszborch, Diderick Hohuszen, mester Johan Wetken, Diderick
Elver, Johan Dorinck unse gewontlike pilzer hirunderan wit-
liken heten hengen. Vorhandelt unde geschen bynnen Lubecke
im jare unde dage aise baven.
8.
1525. 18. Sept. (Lybaek). Revers af Borgemestre og Raad i
Lybaek ril Frederik I ved Overtagelsen af Hammershus Slot
med Bornholm.
O: Original paa Pergament (med Lybœks vedlisengende Segl) i
Lybaeks Trese Nr. 297 (tilbageleveret Lybaek ved 0cns Tilbagegivelse
tii Danmark 1576).
Tr.: Hûbertz, Aktst. t. Bornliolms Hist. S. 68—71 (cfter en Afskrift).
42 1525. 18. Sept.
Wy bargermestere und radtmanne der stadt Lubeck beken-
nen hirmyt apenbare vor uns, unse nakomelinge unde idermen-
nichlick: Nadem de durchluchtigeste, grolmechligeste, hoich-
geborn furste, her Frederick, lo Dennemarcken, der Wende und
Gotten koninck, erwelter koninck des rykes Norwegen, hertoge
lo Sleswick, Holsteyn, Stormarn und der Detmerschen, grave
to Oldenborch und Delmenhorst etc., unser gnedigester herre,
ut milder und gnediger toneginge, so syne koninckliche werde
to uns und deme gemenen manne unsere stadt dragen, uns na
vormoge des Segebergeschen recesses, up negest vorgangen fry-
dage na reminiscere disses jegenwordigen vyfundtwintigesten
jares upgericht, des styftes to Lunden slot Hamershusen und
tant Bornholm mit allén und islicken dessulften slates und lan-
des tobehoringen up etlicke tide und jare gnedichlick vorlenet,
ingedaen und bevalen heft mit rade, weten und wyllen der hoch-
werdigen, werdigen, gestrengen unde erbaren heren byschoppe,
prelaten, riddere und anderen gemeynen rede des rykes Denne-
marcken, doch nicht weyniger geystlicke overycheyt und juris-
diction daran utboscheden, — darup vorplichten wy uns, unse
nakamen und borgere, koeplude und gemeyne inwonere der
stadt Lubeck wedderumb to synen konincklicken werden, den
gemelten rykes reden und orer aller, durchluchticheit, gnade
und gunsten, nakamen in navolgenden maten und wysen:
1. Dat in sulcher beleninge siner koninglicken werde und
der kronen to Dennemarcken ut demsulften slate und lande
Hamershusen und Bornholm de manfolge, lantwere, gemene
landtschat und bede und sustz wat dat gemeyne ryke deyt,
fryg, ungehindert, ane aile insage gutwilHgen beredet wercjen
und volgen schole, wo van olders gewontlick.
2. Wes unse frunde, twe Holstenische rede und twe des
erbaren rades der stadt Hamborch, afseggen werden up de tyt
und jartal, wo lange wy Bornholm inné hebben scholen na
vormoge des vorgenomeden Segebargeschen recess, darby wyllen
wy dal blyven laten und dem utsproke getrulick genoch doen
unde volgen, unde na vorlope der tit, so se afseggen werden,
sollen und wyllen wy sollich slol Hamershusen und landt Born-
holm in aller malen, wo wy dat mit deme inventario entfangen,
vorlalen unde wedderumme to konincklicker werde handen
ader, ift sine konincklicke werde mitlertit na deme wyllen
1525. 18. Sept. 43
Godes vorsterven wurde — dat Got lange frysten wylle - -
denne to der rykes rede handen averandtworden, dargegen ock
keyne argelist, hulperede edder insage to gebrucken.
3. Wy wyllen ock gemelter koninglicher werde und den
rykes reden in demsulften slale und lande de tydt, so lange wy
dat inné hebben, getruen slotzgeloven und de true handt dar-
inne holden und warden na des rykes gebruke, wo nien dal mit
deme slotzgeloven und truer handt im ryke holden plege, und
wanner de tit unser vorleninge vorlopen, danne den slotzgeloven
und truwe handt myt deme slate Hamershusen und lande Born-
holm samptlich siner koninglicken werde ader na siner koning-
licken werde dodesafgange den rykes reden wedderumme to
vorandtworden ader demjennen, dem koninglicke werde ofl de
rykes rede des schynbarlîcken bovel geven werden wedderumb
to eschen.
4. Wy soUen ader wyllen ock dat bavengeschreven slot
und landt in oren buweten und tobehoringen, inwonenden lu-
den, lansten, bunden, holten, wateren, vischerien, molen, dyken,
wyschen, weyden, ackeren, herlicheiden, rechticheiden und ge-
richten ader anderen nutticheiden nichl vorargeren, vorkorten
ader vorcleynen, sonder de allenthalven by older gewonheit,
rechten, richten und gerechticheit bliven laten und darbaven
mit nichte besweren ock nicht besweren laten. Ock wyllen
vry am gedachten slote, husen und lande, oren vestingen, stro-
men, depen und haven nichts buwen ader afbrecken laten ane
sonderlick medeweten und consent koninglicker werde und des
rykes rede.
5. Wurde uns ock, des Got yo nicht en wylle, sulch
slot und landt durch unser allenthalven vyande afgewunnen,
afgeslecken ader genomen, so wyllen wy mit Gots hulpe ko-
ninglicker werde und den rykes reden, der kronen lom besten,
sollichet wedderumme wynnen lielpen, doch nicht weyniger
unser jare darinne vorbeholden. Und yft konincklicker werde,
den rykes reden, den kronen Dennemarcken und Norwegen in
den ryken jenich slot, stadt, landt ader vestunge afgewunnen
wurde, so schoUen und willen wy na vormogenheit des slates
und landes, dat wy inné hebben, und als wy des rykes besten
to weten und to donde plichtich, darto denen und wedder-
wynnen helpen.
44 1525. 18. Sept.
6, Und dat uns na vormoge des bavengeschreven Sege-
bergischen recess eyn van den sos sloten, darinne benomet,
twischen vorgangen pinxten und Johannis Baptisten dage nicht
ingedaen worden, sal desser handelinge nergende inné ent-
[j]egen syn, willen uns ock darup nichts to beropen ader dar-
mede lo entschuldingende oft behelpende hebben, sunder des by
dem recess, durch hère Wulff Poggewysch, rytter, und Hynrick
RantzQuwen mitwekens na diyisionis apostolorum bynnen
Lubeck gemaket, blyven.
7. Aile und islicke vorschreven stocke, puncle und article
desses brèves reden unde geloven wy burgermeistere und radt-
manne vorgenomet vor uns, unse nakamen ock mede vor unse
borgere, coeplude und gemeyne inwonere unser stadt Lubeck
stede, vaste, geiruwe, by guden eren, truwen und geloven, un-
vorbraken gans wol to holdende, keyner insage, utflucht, arge-
lyst, geistlickes ader wertiichen rechtes ader richtes, ader jeniger
ander behelpinge dargegen nicht bruken, de uns mochte baten
und hochgemelter koningliker werde, den rykes reden und den
ryken mochte schaden jenigermaten.
Des in urkunde hebben wy unsere stadt ingezegel witlicken
oen hangen an dessen bref. Gegeven und schreven nach
Christi unsers heren gebort dusent vyfhundert darna im vyf-
undtwintigesten jare maendage na Lamberti episcopi.
9.
1526. 18. Jan. (Kiel). Frederik Ts Ratifikation af den i Som-
meren 1524 mellem Frederik Ts Riger og Lande, Lybaek,
de vendiske og preussiske Staeder paa den ene og Neder-
landene paa den anden Side sluttede Overenskomst angaa-
ende fri Handel og Vandel, ratificeret af Kejser Karl V
20. Maj 1525.
W: Cl. Waitz, Lubeck unter .lûrgen Wiillenwever I 257 ff. (efter
2 Afskrifter af Frederik l's Hutifikution i den belgiske Statsmand
Viglius van Zwichems haandskrevne Saniling af Statsakter (Manu-
scripia Zwichcmiana, Vol. VII, 176, 207) i Hibliotheket i Gôttingen).
F: Afskrift af F'redcrik Fs Ratifikation i Frederik Fs tyske Regi-
strant 1.V24 33 S. 38 ff.
K : Afskrift af Kejser Karl V's Ratifikation (Nederlandenc A).
L: Afskrift af Lybœks Ratifikation (Nederlandenc A).
1526. 18. Jan. 45
Ved Christian Ifs Fordrivelse var den gode Forstaaelse, der hidtil
havde hersket mellem Nedeiiandene og Danmark, bleven aflost af et
stterkt spœndt Forhotd. Fra ingen af Siderne enskede man dog at
tade det komme til et aabent Brud. Da det danske Rigsraad derfor
I Januar 152^ i Kongens Navn skrev til Staterne Hollande Brahant,
Zeeland og Flandern og opfordrede dem til igen at drive Handel i
Kongens Lande, hvitket vildc bliue dem indrommet mod at svare sœd-
vanlig Told og loue ikke i nogen Maade at understette den fordrevne
Konge, sendte Staterne Brabant, Holland og Frisland, der vare sœrlig
interesserede i Handelen paa Osterseen, med det burgundiske Hofs
Tilladelse Mag. Jacob Vogt og Mag. Cornélius Boegaard som Gesandter
tu det i Foraaret 1524^ i Hamborg afholdte Mode til Bilœggelse af
Striden mellem Christian II og Frcderik I. Da Fredepk Fs Gesandter
paa Medet imidlertid ikke havde nogen Fuldmagt lit at forhandle med
de ovennœvnte to Gesandter om Handelsspergsmaalet, fulgte disse, da
Medet hen paa Sommeren forlagdes til Kjebenhavn, med dertil for at
forhandle med Kong Frcderik pcrsonlig. Efter forskellige Forhandlinger
mellem Gesandterne og den danske Konges Fuldmœgtige samt Gesandter
fra de vendiske Stœdcr og Danzig blev man ogsaa, paa Betingelse af
at Nederlandene ikke ydede Christian II nogen Understottelse, enig om,
at der skulde vœre gensidig Handclsfrihcd mellem Landene; nogen
formelig Traktat herom synes dog ikke at vœre bleven oprettet. End-
videre bestemtes det, at de trufne Aftaler skulde trœde i Kraft straks
og forelebig gœlde indtil Mortensdag, inden hvilken Tid Regentinden i
Nederlandene, JErkehertuginde Margrete, skulde give Besked om Neder-
landenes Stilling til Overenskomsten. Dette skete dog ikke, idet Régent-
inde Margrete i Skrivclsc af 23, Gkt. til Lybœk formedelst de mange
Forretninger, hun var besvœret med, bad .om Udsœttelse med Svaret til
Hell. 3 Kongers Dag 1525. I en Skrivclsc af 29. Nov. til Lybœk bekrœf-
tede hun for Ncderlandenes Vcdkommendc de i Kjebenhavn trufne Af-
taler med Undtagelse af Bcstcmmclscn om, at Nederlandene ikke maatte
understette Christian II, hvilken ferst maatte forclœggcs Kcjsercn; dog
tovede hun, at der ikke skulde blive y det ham nogen HJœlp derfra
uden et halvt Aars Varsel; samme Varscl skulde Modparten give, hvis
den vilde foretage sig noget mod Nedcrlœndernes Skibe og Gods.
20. Maj 1525 ratificeredes Overenskomsten af Kcjscr Karl V. Derimod
trak det lœnge ud med Lybœks og Frcderik F s Ratifikation. Det saa
endog en Tid ud til, at det i Stedet skulde komme til Krig ; baadc
paa Medet i Segeberg i Marts 1525 og paa Medet i Lybœk i den paa-
felgende Juni Maaned segte Lybœk at formaa Frcderik I til at bc-
gynde FJendtlighedcr mod Nederlandene, sœrlig ved at henvisc til den
Understettelse, som det burgundiske Hof i Modstrid med Overenskom-
sten skulde hâve y det Klaus Kniphof, men Frcderik I vildc ikke gaa
med lit en Krig. Da nederlandskc Afsendinge i de ferste Dage af
Gkt. 1525 kom til Lybœk med den kejserligc Ratifikation, ratifîccrcde
Lybœk, hvis Handel Icd stœrkt ved den usikrc Stilling, ogsaa Trak-
taten 9. Okt. og lovede ai skaffe Frcderik fs Ratifikation inden 2. Febr.
Paa et Mede i Kiel i Slutn ingen af Jan. 1526 gik Frcderik I ogsaa
ind paa at ratificere. Da han ferst 26. Januar lovede at ratificerc
46 1526. 18. Jan.
Overenskomsten, hvorefter Ratifikalionen 28, Januar overleveredes til
den lybske Borgemester Thomas v. Wickeden, maa enten Ratiflkationen
vœre anledaterel eller 18. Jan. vœre en Fejlskrift for 28. Jan.^
Wy Frederich, van Gots gnaden lo Dennemarcken, der Wende
und Gotten koningk, erwelter koningk to Norwegen, hertog lo
Sleswig, Holslen, Slormern und der Ditmerschen, graffto Olden-
burg und Delmenhorst, doen hirmit kundt vor ydermennichlich
bekennende: Dat de geslrengen und ersamen unse leven be-
sundern und vorwante nabern, burgermeister und raedtmanne
der kayserlicken stadl Lubegk, uns eynen besegelden^ brefvor-
geholden hebben, van Romischer keyserlicher mal., unsen leven
herrn und broeder, utgegaen, betreffende eynen gutligen frede-
standl twischen uns, unsen ricken Dennemarcken, Norwegen
und unsen furstendommen, landen und gebeden Sleswig, Hol-
slein, Stormarn und der kayserlichen sladt Lubegk, den anderen
Wendeschen sleeden und Pruseschen steden^und unsen allenl-
halven underdanen, inwaneren und oick allegierden an eynen
und syner keyserlichen mat. erflanden darwartsover*, darvan
de durchluchlige, hoichgeborne furstinne, unse levé mome,
frauw Margarete, ertzehertzogynne to* Osterrych, hertoginne
und graffin von Burgundien, douagiere von Saffoyen etc., der-
sulften keyserlichen mat. ein^ régente und gubernante is, an
anderen deyle, dessulflen brèves inholt von worde to worden
hierna folget:
Kaerle, by der gracie Gots gecoren Romisch keyser, altydt
vermeerder des^ rycx, coninck van Germanien, van Spaengen^
van Arragon, van Navarra, van beeden Cecillien, van Jérusalem,
van Hungrie, van Dalmacie, van Croacie etc., ert«ehertoge van
Osterrych, hertoge van Bourgoingnen, van Lothrich, van Bra-
bant, van Carinle^, van Carniole, van Lembourg, van Luxem-
* Waitz, Lùbeck unter Jûrgen Wullenwever I, 27, 256 ff. Allen IV 2.
s. 368 ff. Forhandl. med nederl. Âfsendinge Juli 1524; Margrete t. Lybaek ••/j^
og **/ii 1524 (Kopier, Spanske Nederlande A). Protokol ov. F'orhandl. i Kiel
Jan. 1526 (Hansestsederne A). Udat. Konc. t. Instniks f. Fr. l's Gesandter til
Margrete (Gem. Arch. XIII, 40 d); dette Gesandtskab afsendtes umiddelbart
cfter Modet i Kiel for at undskylde Forsinkelsen af Ratifikationen. * F: ver-
segelten. ■ F forbig. : und Pruseschen steden. ** F tilf. : darunder und. * F:
von. * F forbig.: ein. ^ Saaledes FK; W: des ts rycx. * K forbig.: van
Spaengen. ® K: Carnite.
1526. 18. Jan. 47
boiirg ende van Geidre, grave van Habsbourg, van Vlaenderen \
van Tirol, van Arthoys, van Bourgoingne, paisgrave ende van
Hennegaw, landtgrave van Elsate, prince van Zwave, marcgrave
van Burgau ende des heylichs rycx, van Hollandt, van Zeellandt,
van Ferrelte, van Kibourg, van Namen ende van Zutphen grave,
heere van Vrieslandt, van der Windismarck, van Slovénie, van
Portenau, van Salins ende^ van Mecheln, allen dengenen. die
deese jegewordige letteren' zuUen zien, salait: Alzoe* onse
zeere^ lieve vrawe ende moye, die eertshertoginne van Oister-
ricke, hertoginne und gravinne van Bourgoingnen etc., vor ons
régente und gouvernante in desen onsen landen van herwaerts-
over, by haere missivebriefven under haer handtteycken van
den negenendetwintichsten dage van der maent van Novembris
in dem^ jaere vierendelwintich lestleden die van der stede van
Lubeken van unsen weegen gescreven heeft, als dat zy vor be-
quaem^ hebbende des by onsen geschickten ende gedeputeerden
mit den gedeputierden ^ van den ricken van Dennemarcken ende
van Norwegen ende den vorstendommen van Sleswigk, Holstein
ende Stormern ende van der stede van Lubegk ende van den
Weynsschen und Prussche steden ende huere geallieerden an-
gaende die communicatie van der coopmansceepe^ daer te
voeren getractiert was:
Te weetene, als dat wy de voorsc. rycken, vorstendommen,
landen unde steeden, hueren geallieerden ende den ondersaten
ende ingeseten derselve, dient believen soude ^®, in onsen landen
van haerwaertsover soUen laten commen ende in denselven
verkeren ende converseren ende uyt dien trecken mit hoeren
goeden ende coopmanscheepen^^ t' allen tyden, aïs hen believen
sol, vry ende ongelet up die ouden tollen, tolsteden ende ** vry-
dommen ende nae die ouden gewonte; ende dat wy den voorsc.
"*^ken, vorstendommen, landen ^*, heerlicheyden ende steden ende
nuere geallierden noch den ingeseten van dien enich^^ orloch
voi'en noch don en sullen^* noch yet tegens hem luyden
* FK forbig.: van Vlaenderen. «W: und. « WF forbig.: letteren. * K:
alsdenne. * K: herte. • Saaledes K; WF: den. ^ Saaiedes L; WF: over be-
cpiacm, K: averquaem. * W forbig.: mit den gedeputierden. ® K: copman-
scnopen. w K: den idt boleven solde. " K: copmanschoppen. "~" K: frig-
donien ende in onsen selven landen. i^-" Saaledes K; W: eegen oorloge
undoen noch doen en solleo.
48 1526. 18. Jan.
attempteren ^ sonder denselven * goede tyts ende teminslen eyn
half jar te voren daeraf le waerschauwen ende te adveiieeren,
up dat bynnen middelen lyde huere' coopluyden of.andere
huere ingeseten hueren factours ende dieners mit hueren schepen
unde goeden, hoedanich^ die zin mogen, dewelcke^ in onsen
voorscr. landen weesen souden, uuyt densulven^ landen onbelet
souden mogen vertrecken ende in den voorscr. rycken, voirsten-
dommen, steden ende vlecken of elders, waert huer believen
soF, te trecken.
Doen te weetene, dat wy bequaem hebben idtgenne^ des
by onser voors. vrauwe moye® gescreven ende toegeze>^ is ge-
weest, ende willen mit dien van den ^® ricken van Dennemarcken
ende Norweegen ende den voirstendommen van Sieswig, Hol-
sten ende Stormern ende van der stede van Lubeke ende van
den Weynschen und Prusschen steden ende huere geallierden
mit goede trouwe procederen, wy denselven ricken, voirsten-
domen, landen ende steden, hueren geallierden ende den onder-
saten ende ingesetenen van dien ende jewelck ^^ van hen geloeft
hebben ende gelooven in princelicke^^ worden fonderhouden
des, onse voorsc. vrauwe moye, als hier voeren verhalet is, ge-
loeft heft fonderholden ^* ende t'observeren, in allen zynen
puncten ende artickelen, sonders eenichsins yel daertegens te
doone oft t'attempteren of gedoogen gedaen of geattempteert te
woordene in eeniger manieren toe contrarien; behoudelick dat
die van den voors. rycken, voyrstendommen, landen ende steden,
hueren geallieerden ende den ondersaten ende ingeseten van
dien ons ende onsen ondersaten^* van gelicke doen ende re-
versalbrieve geven sullen, al sonder argelist.
Orkunden des^* voors. is hebben wy onsen segel hieraen
doen hengen. ^^Gegeven und screven^^ in onser stede van
Mechelen twintigisten dag van" Meye int jaer ons heeren du-
sent^** vyfhundert vyfendetwintig ende van onsen ricken te
^ Saaledes K; W; j'et hemlic doen a.; L: icht tegens se a.; F: yt tegens
hemlic doen a. *W: die selve. *W: huyre. * K: wodanich. '^Saaledes KL;
W: dit wclcke. * W: de selve. ^ K: solde. ® Saaledes K; W: t'gevende.
W forbig.: moye. " W forbig.: van den. " Saaledes K; F: yegelich, W:
gelick. ^* F: punctlich. ** K forbig.: des . . . t'ondcrholden. " K forbig.:
ende ingeseten . . . ondersaten. *^ WF: der. i» n» Saaledes K; WF: screven.
" K: im. »« Saaledes K; F: dunst, W: diu ist.
1526. 18. Jan. 49
weetene van den Roomschen ende Hongrie idt sovenste^ ende
van Spaengnen ende anderen^ thienste.
Welchen bref wy hebben hoeren lesen und angemercket,
dat nicht beters.dan frede, eynicheyt und goede^ naberschop
allenthalven moge geholden werden*, worumme^.wy up der ge-
nomeden^ van Lubegk anforderenl solch gutlich fredestandt,
wo in demsulften brève gescreven, voer ons und aile de unsen
annemen, bowilligen, beleven und ratificern in allen zynen
puncten und arlickelen, glicker gestalt mit keyserlicher mat. un-
derdanen van daervvaertsover in unsen ricken, furstendomen,
landen und gebeden oick soe wedderomme schole geholden
werden*. Des in orkonde hebben wy unse secret hieran heiten
hangen. Datum uyt unserm slate Kyl den achteynden dach
Januarii nae der gebort Christi unsers herren dusent vyfhun-
dert und sesundtwintig jare.
lO.
1526. 26. Jan. (Kiel). Artikler, vedtagne i Kiel, til naermere
Forklaring af Recessen IQ.Juli 1525.
P: Afskrift i Protokollen over Forhandlingerne i Kiel.
F: Afskrift i Frederik l's tyske Registrant 1524—33 S. 67 ff.
Udferelsen af Bestemmelserne i Recessen 19. Juli 1525 havde givet
Anledning til nye Stridigheder mellem Frederik I og Lgbœk. Da Fe-
rerne af den danske Ekspediiion til GuHand, Rigsraaderne Otte Krum-
pen og Holger Gregersen Ulf stand, ledsagede af den af Lgbœk udnœvnte
Amtmand, Henneke Ahlefeldt, og Seren Norby, i Oktober kom til Gul-
landy uiste det sig, at Tallet paa de af dem med ferle Krigsfolk var
4 — 5 Gange saa stort som i Recessen bestemt. End vide re gjorde de
danske Rigsraader, efterat Besœtningen paa Visborg efter en Samtale
med Seren Norby straks havde overgivet Slot te t, Ford ring paa at be-
sœtte dette med en dansk Besœtning paa 200 Mand, der skulde aflœgge
Ed til den danske Konge. Herimod protesterede Fereren for de lybske
Krigsfolk paa 0en, Raadmanden Cort Wibbekinck, og man enedes da
tilsidst ont, at Slottet indtil nœrmere Forklaring af dette Punkt i Re-
cessen skulde hâve halv dansk, halv lybsk Besœtning, 6^ Mand fra
hver Side, Da Cort Wibbekinck kom tilbage til Lgbœk og afgav Be-
retning herom, skrev Lgbœk straks, 18. Nov., til Frederik I og bekla-
gede sig i de stœrkeste Udtryk over de to danske Rigsraaders Fortolk-
* WF forbig.: idt sovenstc. *WF: andre. ■ F forbig.: goede. *W: wor-
deD. ^ F: danimme. ^ F: genanten.
4
50 1526. 26. Jan.
ning af Recesseny sont Bgen dog haabede at Kongen ikke vilde billige.
Paa Lgbœks Anmodning ansatte Kongen et Mode til Bilœggelse af
Striden; det var ferst bestemt, at Medestedet skulde vœre Flensborg,
men dette forandredes siden til Kiel, da de Igneborgske Gesandter, som
Lgbœk havde opfordret til at mœgle i Forening med Hamborgerne,
nedig vilde rejse saa langt nord paa.
Medet i Kiel aabnedes 24. Jan. Efter at den Igbske Borgemester
Thomas v, Wickeden havde fremsat de Igbske Besvœringer, svarede
Frederik Fs Kansler Wolfgang v. Utenhof herpaa: da man i Danmark
havde vœret bange for, at de Igbske Krigsfolk skulde vœre dragne
bort fra Gulland, og havde frggtet nge Trolosheder af Seren Norbg,
havde man for aile Tilfœldes Skgld sendt en sterre Stgrke derover,
men kun ladet 200 Mand gaa i Land; desuden var det nedvendigt,
at Krigsfolket paa Visborg stod i Kongens Ed^ da Slotsloven og den
tro Haand ellers ikke beted meget. Da den danske Konge imidlertid
enskede den stadige Strid om Gulland endelig bilagt, foreslog Utenhof
at man skulde nnderkaste sig Hamborgs, Lgneborgs, Wolf Pùgwischs
og Henrik Rantzaus Mœgling. Paa Hamborgs Anmodning gik Lgbœk
ogsaa ind herpaa. Under de paafelgende Forhandlinger krœvede Lg-
bœk, at der skulde oprettes en helt ng Reces, og holdt fast paa, at
Krigsfolket ikke maatte staa i Kongens Ed; den sidste Fordring gik
man ind paa fra dansk Side, men forlangte saa, at Lgbœk skulde
udnœvne en anden Âmtmand i Stedet for Henneke Ahlefeldt, 26. Jan.
bleve Mœglerne enige; de vedtagne Artikler opsattes skriftlig af Johan
Wetke, oplœstes af denne i Kongens Gemak for begge de stridende
Farter og godkendtes af disse. *
In Gades namen amen. So up vorschrivinge des durch-
luchtigsten, grotmechtigsten, hochgebornen fiirsten und herren,
herren Fredericks, lo Dennemargken, der Wende und Golten
konynges, erwelten konynges to Norwegen, hertogen to Sles-
wick, Holsten, Stormaren und der Dilmerschen, graven lo Ol-
denborch und Delmenhorst etc., de gestrengen und ersamen
heren radessendebaden der slede Lubeck, Hamborg und Lune-
borg bynnen dem Kyle am avende conversionis Pauli im 26.
jare syn tom handel gekamen idtlike gebreke und sunderliges
de verdudeschinge des jungest gemakeden Godtlandeschen recess,
bynnen Lubeck anno etc. 25, mydtwekens na divisionis aposto-
lorum vullentagen und vorzegelt, und anderer artikel, so twi-
schen ko. w. und dem erbaren rade to Lubeck darsulvest upt
lengesle verliandelt, liefl int ende ko. w. benevenst den van
Lubeck, beyder dele, bewilligel und nagegeven:
» Allen V, 89flf. Schâfer, Geschichte von Danemark IV, 75 flf. Protokol
over Forhandlingerne i Kiel (Hansestœderne A).
1526. 26. Jan. 51
1. Erstlick dat sodan recess verzegeit, de durch beide dele
confirmeret und bestediget worden is, in aile sinen artikelen
und puncten schal geholden werden, aise de verzegeit is.
2. Furdermere scholen und* mogen de gestrengen und
erentfesten herr Wulf Pogwisck, rj'tler, de junger to Flensborg,
und Hinrick Rantzow, amptman to Rendesborg, und up eren
doetliken affal twe andere Holstensche rede benevenst den ge-
strengen und ersamen van Hamborg und Luneborg, de so-
danen recess bespraken und gehandelt, macht hebben densul>
ven recess to desser tyt, wo ock tokumpstich, tb interpreterende
und verdudeschende, so vaken des nodt syn wil und bedarf,
umme aile tweferdicheit, de sick ut dem vilangetagen recess
mochten verorsaken twischen ko. w. personen und deme fur-
stendoem und den van Lubeck, to verhodende.
3. Item is nagegeven dorch ko. w. den handelern, dat de
ver jare, in dem Gotlandeschen recess bèstemmet, up kump-
stigen paeschen anno etc. 26 erst anstan scholen.
4. Item upt iligeste wil ko. w. benevenst den von Lubegk
up Gotlandt schicken de knechten in beiden delen strax afto-
scheden und Henneken van Alevelde to lietende, dat he so vêle
knechte in syn eydt neme, dar he de borch und truwe haut
mede holden kan bet to paschen tokumpstich; van der up-
kumst, de upgeboret is, sedder dat Henneke dar gewest, schall
men den knechten allenthalven lonen; wor de nicht tolanget,
scholen de ersamen van Lubeck den knechten ère geldt geven
unde sodan tom summen van 1000 Rynsche gulden ut dem
lande Godtlandt baven wontlike plicht der insaten wedder soken
in den ver jaren.
5. Item de amptman schall dat hues van dessem anstan-
den paschen mit eynhundert twinticli personen annemen unde
underholden de ver jare, so imme recess bèstemmet.
6. Item de von Lubegk scholen bynnen 14 dagen darna,
als ère ersamheide heym kamen, eynen nygen amlman sclirifl-
lich nomen, werden overst ère ersamheide dorch de vastellaven-
des dage edder susts vorhindert, alsden tom lengeslen bynnen
4 weken, van den vorgeslagen efle eynen anderen Denschen
efte Holstenschen eddelman, de na vormoge des vorberorten
* P: odder.
4*
52 1526. 26. Jan.
recess k. w. de truwen hant lielde und den von Lubeck ock
allent datgenne, wes de recess medebringet, do.
7. Item myt dessem handel schall de recess to Wysbuy
gemaket gentzlicli gedodet und kraftlos syn.
Gehandelt dorch de vorbestemmeden her Wulff Pogwisch,
rytler, de jungere to Flensborg und Hinrick Rantzov, amptman
to Rendesborg, de twischen k. w. und syner ko. w. reden und
den gestrengen und ersamen her Thomas van Wickeden, ritter,
her Herman Valcke, borgermeistere, her Berndt Bomhouwer,
radtman, mester Herman Rouer, secretarius to Lubeck, den
handel undergaen in jegenwardicheit heren Hinricks Salszborges,
ritters, Diryck Hohusen, borgermeistere, und mester Johan Wet-
ken, protonotarius van Hamborch, her Dirick Elver, borger-
meistere, her Johan Doringk, radtman, mester Bartelt Frederich,
sécréter van Luneborch^ Und is frygdages altéra conversionis
Pauli also apentlick in jegenwardicheit ko. w. und siner ko.
w. rederen gevulbordet^ und bostediget in maten, wo vor be-
schreven. Und to der gedechtenisse sin desser zedel dre gelikes
ludes, eyne by ko. w. handeleren, de andere by den Hambor-
geschen und de drudde by den Luneborgeschen radessende-
baden.
U.
1526. 12. Febr. (Flensborg). iEgteskabstraktat mellem Her-
tug Albrecht af Preussen og Frederik Ts Datter, Prinsesse
Dorothea; med en dertil herende Tillsegsdeklaration og
Arveafkaldet.
Blandt de nordtyske Pyrster, der havde understettet den fordrevne
Kong Christian II og hvervet Tropper til hans paatœnkte store Indfald
i llolsten i Efteraarct 1523, var Hejmesteren for den tyske Orden i
Preussen, Markgrcv Albrecht af Brandenborg-Anshach. Efter 'Hœrens
Opl0sning kom det dog hurtig til et meget fjendtligt Porhold mellem
dem, da Christian II ikke kunde beiale Hejmesteren de Penge, denne
skulde hâve for sine Hvervninger. Hejmesteren segte nu Udsoning
med Frederik /, og paa Rigsdagen i Nûrnberg i Somme ren Î52^ for-
handlede han med Frederik Fs tyske Kansler Wolfgang v. Utenhof om
Betingelserne for Fred og Venskab med Danmark; tillige foreslog han
et jEgteskab mellem sin Broder, Markgrev Georg af Ansbach, og Kon-
gens Daller Dorothea. I Sept. s. A. sendte Hejmesteren sin Raad Johan
* F tilf.: der medehandeler. * F: geratifîciret.
1526. 12. Febr. 53
Pein tu Danmark til Kansleren for at faa et bestemt Svar paa sine
Forslag. Kansleren svarede paa Kongens Vegne^ at denne var villig
til Fred, hvis Hejmesteren fuldstœndig uilde skille sin Sag fra Chri-
stian IVs; med Hensyn til det foreslaaede Giftermaal kunde man ikke
give noget bestemt Svar nu, da man ikke vidste, om Markgreven besad
noget Land eller havde nogen Arvedel i Vente; naar man fik Vished
herfor, vilde. man ikke stille sig uvillig.
Efter at Hejmesteren i April 1525 havde opkastet sig til Hertug
af Preussen, sendte han paang, enten i Maj eller Juni, Johan Pein
tu Wolfgang v, Utenhof med Forslag om et Forbund mellem Hertugen
og Frederik I og Hansestœderne, og tillige optraadte han nu selv som
Bejler til Prinsesse Dorothea. Forhandlingerne om Forbundet forte
ikke til noget; derimod blev ^Egteskabsforslaget velvillig optaget^. I
en egenhœndig Opsats^, der vistnok medgaves Johan Pein ved hans
Tilbagerejse, angiver Wolfgang v. Utenhof de Betingelser, som Frede-
rik I efter hans Mening vilde stille. Der krœves Sikkerhed for, at al
Strid mellem Hertugen og hans Lensherre, Kongen af Polen, er bilagt,
og at Hertugens Arvinger ogsaa ville komme til at regere i Preussen;
Livgedinget skulde, som Skik var i Tyskland, fastsœttes til det dobbelte
af Medgiften og sikres Hertuginden i gode Slotte ved Sekanten ; disses
Navne skulde i Forvejen opgives med Angivelse af deres Indkomster,
Embedsmœndene paa dem skulde svœrge til Hertuginden og love at
holde Slottene til hendes Haand; Kongen af Polen, Hertugens Brodre
og Ridderskabet i Preussen skulde bekrœfte Livgedinget, og Livgedings-
brevet med Kongen af Pùlens og Hertugens Bredres Samtykke dertil
skulde overleveres til de danske inden Brylluppet. Hertugen skulde,
forinden nœrmere kunde foretages i Sagen, erklœre sig bestemt herpaa.
Hertugens Svar kendes ikke, lige saa lidt som det derpaa fulgte Svar
fra Danmark, men man maa vœre bleven forelebig enig. 26. Dec.
udstedte Hertugen Fuldmagt^ for sine Gesandter, der skulde rejse til
Danmark for at afslutte jEgteskabstraktaten. I Febr. 1526 kaldtes disse
til Forhandling med Kongen i Flensborg, og 12, Febr, sluttedes Trak-
taten (A). Medgiften fastsœttes heri til 20,000 Gylden og Livgedinget
i Overensstemmelse dermed til 40,000 Gl. Herom maa man dog alle-
rede paa et tidligere Tidspunkt vœre bleven enig, thi 8. Jan. skrev
Hertugen til sine Bredre, Markgreverne Georg og Casimir, om at give
deres Samtgkke til Livgedingets Fastsœttelse til 40,000 GL, da Med-
giften var sat til 20,000 Gl.^ Men ved Siden af denne officielle Fast-
sœttelse af Medgiften, der aabenbart var beregnet til at forelœgges de
preussiske Stœnder og Hertugens Bredre for at faa dem til at gaa
ind paa 40,000 Gl. i Livgeding, var det ved hemmelige Forhandlinger,
' Allen V, 238ff. En Afhandling af J. Voigt om Hertug Albrechts forste
iEgteskab i Neue preuszische Provincial-Blâtter XII (1851) har desvferre kun
vaeret mig tilgaengelig gennem de kortfattede Excerpter i »Regesta diplom. hist.
Danicsec ' Orig. i Statsark. i Kônigsberg (et Uddrag heraf tilligemed Afskrift
af Frederik Ts Brev af 18. Febr. 1526 er velvilligst roeddelt mig af Statsarki-
vet). • Gem. Arch. XXXV, 17. * P. Tschakert, Urkundenbuch zur Reforma-
tionsgesch. d. Herzogth. Preuszen 11, 148.
64 1526. 12. Febr.
enten paa et tidligere Tidspunkt eller senest under Forhandlingerne i
Flensborg, bleuet fastsat, at Medgiften i Virkeligheden kun skulde vœre
10,000 Gl., hvorom Frederik I den 18. Febr. 1526 udstedte et aabent
Brev (B), Sagen ordnedes siden paa den Maade, at Kongen 1527 betalte
5000 6L (KvitL 19, Marts)^ og 1528 gderligere 5000 6L (Kvitt. 6. Jan.)\
hvorefter Hertugen i en egenhœndig Skrivelse^ af 6. Jan. 1528 i Be-
tvaglning af Kongens store Udgifter i Krigen, den Hengivenhed, Her-
tugen nœrede for Kongen, og den Omstœndighed, at Hertugen ved sit
Giftermaal ikke havde segt Penge, skœnkede Kongen de resterende
10,000 01. Den ne Nedsœttelse af Medgiften bleu holdt strœngt hem-
melig. I det af Hertugen og de preussiske Stœnder 30. Juni 1526 ud-
stedte LivsgedingsbreUf der tillige indeholder deres Stadfœstelse af Mgte-
skabstraktaten, taies kun om en Medgift paa 20,000 Gl. Hertugen og
Kongen vare dog i Betragtning af de sœregne Forhold ivrige for at
sikre sig mod senere Indsigelser mod Livgedingets Stet^relse. Her-
tugens Bredre havde, Markgrev Casimir 19. Febr. og Markgrev Georg
2^. Febr. 1526^, erklœret sig villige til at gaa ind paa de ^OfiOO GL,
men Hertugen felte sig ikke sikret derved og opfordrede dem 26.
Marts til at afgiue en bestemt skriftlig Erklœring om ikke nogensinde
at ville anfœgle Hertugindens Ret til Livgedinget, da Kong Frederik I
havde opstillet det som en bestemt Betingelse. 9. Juni afgav de en
saadan '.
Den 22. Juni afsejlede Prinsessen fra Danmark. 1. Juli kom hun til
Kônigsberg og s. D. fandt Formœlingen Sted^. Ved det 30. Juni 1526
udstedte Livgedingsbrev^ bestemtes Slottet Labiau til Livgeding og, hvis
dets Indkomster ikke forslog, tillige Amtet Tilsit. 6. Juli udstedtes Arve-
afkaldet (C). 9. Juli 1529 forhejede Hertugen Livgedinget til at om-
faite Slottene Labiau, Tilsit, Rangueth og Fischhausen, da Indkomsterne
af Slottet Labiau vare gaaede ned^.
A. -
1526. 12. Febr. (Flensborg). ^gteskabstraktat mellem Hertug Albreoht
af Preussen og Frederik l's Datter. Prinsesse Dorothea.
O: Original paa Pergament (med Hertugens og de preussiske
Underhandieres vediiiengende Segl).
P: Original paa Pergament (med Kungens vediiaengende Segl) i
Statsarkivet i Kônigsberg, Schiebl. LXVIII Nr. 2.
In namen der heyligen drevaldicheyl amen. Wissendl sey
mennichlich : Das im jare lausenl funfhunderl und sechsundt-
zwaintzig mandages nach eslo michi, welches was die zweifte
lag des monats Februarii, Godl dem almechtigen zu ehre und
» Origg. i Gem. Arch. XXXV, 19. « Tschakert II, 152. » Neue preusz
Prov.-BI. XII, 16. ♦ Tschakert II, 167 ff. » Orig. (Preussen A). « Orig. (Preus
sen A).
1526. 12. Febr. 55
lob, den reychen zu Dennemarcken und Norwegen auch den
furstenthumben Sleswig, Holstein und Preussen zu wolfardi
und bestandt, ein beredung und handiung zwischen dem gross-
mechtigen, durchleuchtigsten, hoichgeborne fursien und hern,
hern Friederichen zu Dennemarcken, der Wende und Gollen
konig, erwellem^ kunig zu Norwegen, hertzog zu Sleswig, Hol-
stein, Stormern und der Dylmerschen, grafTe zu Altenburg und
Delmenhorst, an eynem, und den hoichwirdigen, wolgebornen,
ernfeslen und erbaren hern Erharten, bischoven zu Rysenberg,
hern Pelern, liern zu Donha, Diederichen von Slieben, ritlern,
Hevnen Doberitz und Johan Pein aise botschafte und sonder-
liche gewalt- und bevelhabere zu volgender handelung van wegen
des durchleuchtigen, hoicligebornen fursien, hern Albrechlen,
marggraven zu Brandenburg, in Preussen, zu Slettin, Pomeren,
der Cassuben und Wenden hertzogen, burggraven zu Nurmberg
und fursten zu Rugen, am andern teyie, gescheyhen:
î. Also das hoichgemelte konichliche maiestat nach crist-
licher ordenung und >veyse ire dochter, die durchlauchte, hoich-
geborne furslin, freulin Dorotheen, aus koniglichem* stam zu
Dennemarcken geporn, hertzogin zu Sleswig und Holstein, hoich-
gemelten hertzogen in Preussen ehlichen vermehlen und ver-
trauen willen, seyner furstlichen gnaden zu heiratgut zwaintzig
tausent gulden mitgeben, wilcher zelien tausent uf den achten
tag trium regum des sibenundtzwaintzigisten jars zum Kyle an
guter silbern muntze, vierundtzwaintzig schillinge lubesch vor
eynen gulden gerechent, so in den furstenthumben zu Holstein
genge und gebe ist, die andern zehen tausent auch auf den
achten tach trium regum zum Kyle, wan man achtundtzwaint-
zig schreyben wirdet, in gleicher muntze betzalen und veçnugen
wollen. Dartzu soll konichliche maiestat ire tochter mit konich-
licher und furstlicher kleydung, kleynoten, silbern und silbern-
geschyrn, wie das bey kunigen, fursten und hern gebrauchlich
und gewontlich ist, ausstaten, dieselbigen ire tochter bys an
das landt zu Preussen gegen Konigsberge zu wasser, ungeferlich
mit tausent mannen, auf den tag sancti Johannis Babtiste zum
furstlichen hoff und ehelichen* beylager inbringen lassen.
2. Darentjegent sol hoichgemelter hertzog in Preussen das
* O: erwelter. ' O: koniglichen. ' O: cyhlichen.
56 1526. 12. Febr.
freulin mil den Slossern, Dapeien ader Labien, eîns, wilchs*
konichliche maiestat durch ire geschickte rethe, so sie darzu
verordenen werden, ernennen wirdel, beyleipgedingen, iren furst-
lichen gnaden auf dasselbige slôss sampt seynen ein- und zu-
behoringen mit steten, mergkten, flecken und dorfern auch dem
adel und ritterschaft, so unter demselbigen ample besessen,
dergleichen die lehen und lehnwaren, ob die zu falle komen
wurden, das ire furstliche gnade, dweyl sie das leipgedinge be-
sitzet, verlehnen muge nach irem gefallen, sampt allen andern
heerlicheiden, freyheyden, diensten in gestalt und maessen, ob
es bey den erben were, das leipgedinge beslellen; aise ob* ire
furstlithe gnade seinen todl erleben wurde, das Godt der al-
mechtig gnedichlich nach seynem gotlichen willen lange ver-
huten wolle, das alsdanne ire furstliche gnade auf solchen sloss
iren sytz und wonung, wie ein leipgedingesfrau, haben soU.
3. Dartzu sollen ire furstliche gnade uf viertzig tausent
gulden gewisse rente, sechstig gulden Reynisch aufs tausent^
den guidon in gleicher werung zu so^ vil Preussesche grossen,
aise vierUndtzwaintzig schillinge lubesch in munte zusagen,
zurechnende, in den geltzinsen, zollen und gewissesten nutz-
ungen desselbigen sloss zubehorungen vermacht und geordent
werden; und ob sich der geltzinse, zollen und gewisseste nutzung
desselbigen sloss so hoich nicht erstrecken wurde, das man die
viertzig tausent gulden darmidt verrenten mochte, alsdan sollen
aus den anderen umbliggenden ampten und zubehorungen so
vil rente verordent und zugelecht werden, das die viertzig tau-
sent gulden mit renten vergenugt seyn.
4. Was aber an furwergken, ackerpau, scharwergk, ge-
richten, uberslen und nidderslen, sampt anderen nutzungen, so
van alters her zu demselbigen ampte gelegen, sol bey demselben
sloss bleiben, und mugen dasselbige ire furstliche gnade nach
derselben nutz, frommen, besten und irem gefallen brauchen
lassen; was auch zu demselbigen irer furstlichen gnaden leip-
gedingessloss an vischereyen und holtzungen liggen und zuge-
horen, solch sollen allein ire furstliche gnade zu underhaltung
irer furstlichen gnaden hoffes und haushaldung gebrauchen.
5. Es soll auch der aniptman je zur zeyt desselbigen leip-
* O: wilclie. "^ O: aise dat ^ Baadc O og P hâve urigtigt: so zu.
1526. 12. Febr. 57
gedingessloss und desselben underthanen und verwanten, ehr
und zuvor das eheliche beylager geschicht, irer furstlichen gna-
den ader derâelben bevelhaber nach hochgemelten des hertzogen
in Preussen thoodtsfalle mit eyden, pflichten und gelobden ver-
want zu seyn geweyset werden.
6. Desgleichen auch der leipgedingesbrief fur dem furst-
lichen beylager soll uberantwordet werden, wilcher neben furst-
licher gnaden zu Preussen ingesiegel mit funfzehn der furnehme-
sten der landtschaft zu Preussen, welche koningliche maiestat
dartzu ernennen wirdet, sampt den rethen der dreyer stette,
Alstadt, KniphofT und Lebenit zu Koningsberg, vor sich, ire
erben und nachkumen auch gemeyne manschaft und ^ landtschaft
zu Preussen soll belobt, versiegelt und verpurget werden, das
sie ire furstliche gnade bey solchem leipgedinge schutzen und
hanthaben willen, auch iren furstlichen gnaden aile nutzunge
und geltzinse desselbigen leipgedinges, so sie ires gemalhs toodt
erleben wurde, volgen zulassen, wohin und welchs ortes* iren
furstlichen gnaden solichs wolte gelegen und gefellig seyn.
7. Was aber furstliche gnade zu Preussen an morgengabe
und erhohung und besserung ires leipgedinges seiner gemalh
zukeeren, wil man seyner furstlichen gnaden milde und zu-
geneigter verwantnuss zu irer gemaelh bevalhen haben.
8. Es soll auch hoichgemeller hertzog in Preussen seiner
furstlichen gnaden bruder und gesampten lehntreger verwilli-
gungsbrief auf das leipgeding vor dem furstlichen ehlichen bey-
lager uberantworten lassen.
9. Dartzu soll auch hochgemelte seine furstliche gnade
vor sich, seine erben und gemalh verzyt und verzeyhung aller
rechtlichen ansprach und forderung zu den reichen Denne-
marcken und Norwegen auch den furstenthumben Sleswig^
Holstein, Stormern und der Dytmerschen thuen, aise das sein
furstliche gnade mit solcher ausstatung wollen gesedigt sein,
nîchts furder van velterlicher ader multerlicher erbschaft furderen,
jedoch und also, w^o konichliche maiestat sunder menliche leibs-
iehnerben verstorben wurde, das Godt gnedigen verhuten wolle,
was alsdanne seiner furstlichen gnade van redites wegen seiner
gemalh aise einer tochter zu Dennemarcken und Holstein zu
* P forbig. : manschaft und. * l*: ortcs es iren . . . gnaden wolte . . .
i^lÉrtiifca«M.A^
58 1526. 12. Febr.
forderen geburen wolde, soll seiner fursllichen gnaden fur-
behalten seyn, welcher verzeynussbrief auch fur dem furst-
lichen ehlichen beylager soll uberantwordet werden.
10. Ob aber^ auch gemelter hertzog in Preussen keyne
erben mit dem freulin bekomen wurde, das je Gol gnedigen
in ander wege keren, alsdan was das freulin von heiradtgudt,
brautschatz und kleynoten gegen Preussen bringen wirdet, sol
konichlicher maiestat und iren erben widderumb zurucke heim-
fallen und von fursllicher gnade zu Preussen ader, wo die-
selbigen im leben auch nil sein wurden, von iren erben und
erbnhamen koninchlicher maiestat und iren erben widderumb
gutwillig zu den handen [gestelt werden]^.
11. Ob aber midtler zeyt der hertzog in Preussen zu ko-
ninglicher maiestat komen wurde und sich mit seiner koning-
lichen maiestat des artickels halben anders vergleichte und
darauf brief und siegel von seiner koninglichen maiestat er-
langte, sol seiner furstlichen gnaden vorbehalten seyn.
12. Solche aile oben geschrieben artickel soUen durch die
funfzehen von ritterschaft auch den von Konigsberg verburget,
verbrievet und versiegelt werden.
Welchs ailes wir Friedrich, von Gotz gnaden' zu Denne-
marcken, der Wende und Gotten kunig, erwelter kunig zu Nor-
wegen, hertzog zu Sleswig, Holstein, Stormern und der Dyt-
merschen, graff zu Oldenburch und Delmenhorst, vor uns, unse
erben und nacbkumen gereden und geloben solche beredung
und geschehne ehstiftung stets traw und vestiglich unverbruch-
lich sonder einigerley lyst ader geferde zu halten. Des zu ur-
kundt unser secret in ende disser schrift hengen lassen; der-
gleichen wir Erhardt, van Gots gnaden bischof zu Rysenberg,
Peter, herr zu Dona, Ditterich van Slieben, rilter, Heyne Dobbe-
ritz und Johan Peyne aise fulmechtige bevelhabere unses gne-
digen hern von Preussen, bekennen, gereden und globen van
wegen seiner furstlichen gnaden aile solche stucke, puncte und
artickel, wie oben vertzeignet, treulich und vestichlich zu halden
on aile geferde und hinderlyst. Des zu zeugniss haben wir
neben unsers gnedigen hern von Preussen unser ingesiegel an
^ O forbig.: aber. ^ Saaledes Arveafkaldet af6. Juli; baadc O og P hâve
urigtigt: stellen. ' O forbig.: von Gotz gnaden.
1526. 18. Febr. 59
diesen bryef gehangen. Gescheen zu Flensburg im jare und
tage wie oben angetzeyt.
B.
1526. 18. Febr. Œlensborg). Frederik Fs Deklaration om Nedsœttelsen
af Prinsesse Dorotheas Medg^ft til 10,000 Gylden.
O: Original paa Papir (med Kongens Segl) Statsarkivet i Kônigsberg.
Wyr Friderich, von Gots gnaden zu Dennemargken, der
Wenden und Gollen kunigk, erweller' kunig zu Norwegen,
hertzoge zu Sleswigk, Holstein, Slormarn und der Dytmerschen,
grafTzu Oldemburg und Delmenhorst, bekennen hirmit offenllich
fur uns, unser erben und nachkomen auch sunst fur yder-
mennichlich : Nachdem wir dem hoichgebornen fursten hern
Albrechten, marggraffen zu Brandenburg, in Preussen, zu Stettyn,
Pommern, der Cassuben und Wenden heiizogen, burggraffen
zu Nuremberg und fursten zu Rugen, unserm lieben ohmen
und sohne, die hoicligeborne furslyn, freylen Dorotheen, geborn
aus kuniglichem stammen zu Dennemargken und Norwegen,
freylen zu Sleswygk und Holstein etc., unser freuntliche und
hertzeliebe tochter, zu eynem eelichen gemahele zugesagt, gelobt
und fursprochen haben nach laut und inhaldt der heyratbriefe
daruber zwischen uns und seiner lieben aufgericht, und dieweyl
in den berurlen heyratsbriefen angezeigt und furmeldet stehet,
das wir seiner liebe zwentzig tausent Reynische gulden braut-
schatzes adir heyratsgeldts mitgeben sullen, und darnach noch
ein artykel auch dorinne begriffen, nemlich ob es der almechtig
so schicken wurde, das bemelte unser liebe tochter freylen
Dorothea on leibserben von unserm lieben ohmen und sohne
von Preussen vorfiUe, wellichs zu dem willen des almechtigen
stehet, das danne solliche zwentzig tausent gulden heyratgeldt
mit irer liebe kleyder und klenot etc. widerumb an uns,
unser erben und nachkomen heymfallen solten, wie dasselbige
danne die briefe daruber aufgericht weiter mitbrengen und fur-
melden, so sein wir doch mit bemelten unserem freuntlichen
lieben ohemen und sohne dem hertzogen in Preussen dermaissen
voreyniget und furtragen:
Âlso das seine liebe uns von den zweintzig tausent gulden
den halben teyl, nemlich die zehen tausent gulden heyratgeldts,
60 1526. 18. Febr.
aus sonderlicher freuntlicher zuneigung eingelassen liât, und wir
seiner liebe mil der ergnanten unser lieben tochler alleyn zehen
tausent gulden sambt irer liebe kleyder und kleynot mitgeben
sullen. Warumb wyr seiner liebe fur uns, unser erben und
nachkomen widerumb geredet, gelobl und zugesagt: Ob sich
der fall, wie oben bestimpl, dermassen begebe, das unser freunl-
liche liebe tochter one leibserben iren letzten tag besliessen
wurde, das seine liebe alsdanne uns, unsern erben und nach-
komen auch nichl mehr aise die zehen tausent gulden, welche
seine liebe mit bemelter unser freuntlichen lieben tochter zu
eegelde mitgekriegen und empfangen hat, widerumb zu entrich-
ten, zu vorgenugen und zu bezalen vorpflichtet sein sullen. Und
wollen darauf seine liebe auch derselbigen erben und nachko-
men der anderen zehen tausent gulden halben fur uns, unser
erben und nachkomen hiemit gentzlich gequitiret, leddich und
loes gesagt haben, als wir auch seine liebe, derselbigen erben
und nachkomen derwegen auch gegenwertigen hiemit quitiren,
leddich und loes sagen in craft diesses unsers briefs fur aile
anspruch und nachmanung, den anderen artykellen doch in
den heyratsbriefen vormeldet in aile weg unschedelich und un-
vorfenglich.
Und haben des zu urkundt fur uns, unser erben und nach-
komen unser secret zu ende dieser schrift drucken lassen. Ge-
geben auf unserm schloss Flentzburgk nach der gepurt Christi
unsers hern im funfzehenhundersten und sechsundezwentzig-
sten jare am achtzehenden tag des monats Februarii.
Ad mandatum domini régis proprium.
Utenhofer scripsit.
C.
1526. 6. Juli. Hertuginde Dorotheas, af Hertug Albrecht bekrsftede»
Arveafkald.
O: Original paa Pergament (mcd Hertugens vedhœngende Segl).
Von Gottes gnaden wir Dorothea, geborne aus koniglichem
stamme zu Dennemargken, hertzogin zu Preussen, Schleswig,
Holstain, Slormarn und der Dietmarschen, greffin zu Oldenburg
und Delmanhorst, bekennen und thun kunt offentlichen mit
disem unserm oflFen briefe: Nachdem von dem durchlauchten^
1526. 6. .luli. 61
grossmechtigen und hochgebornen fursten, unserm freuntlichen
lieben hern und valtern, hern Friderichen, zu Dennemargken,
der Wenden und Gotten konig, erwelten konig zu Norwegen,
heiizogen zu Schleswig, Holstain, Stormarn und der Dielmar-
schen, graven zu Oldenburg und Delmanhorst, an einem, und
dem durchiauchten, hochgebornen fursten, unserm freuntlichen
lieben hern und gemaheln, hern Albrechten, marggraven zu
Brandenburg, in Preussen, zu Stetin, Pomern, der Cassuben
und Wenden hertzogen, burggraven zu Nurnberg und fursten
zu Rugen, anders teyls, als hochgenanter unser freuntlicher
lieber herr und vatler uns gedachtem unserm liçben hern und
gemahel ehelichen verheyralen und vermaheln bat lassen, ein
abrede geschehen innehalts des besigelten heyralsbrief, so der-
wegen voizogen und aufgericht, in welchem heyratsbrief und
ehebeteydung under andern ain artigkel eingeleibt und cler-
lichen ausgetruckt, also lautende:
Derefter felge jEgteskabsiraktatens §§ 9 — 11.
Demnach haben wir obgnante von Gots gnaden Dorothea,
aus koniglichem stamme zu Dennemargken geborn etc., mit
wissen, willen und zulass unsers freuntlichen hertzallerliebsten
gemahels, hern Albrechten, marggraven zu Brandenburg, in
Preussen etc. hertzogen, etc., als unsers ehelichen vormundes
in gegenwertigkait seiner lieben aucli der gestrengen und ern-
vesten hern Andressen Bilde, Johan Rantzen, ritter, Knuden
vom Guldenstern, probst, Albrechten Jepse[n], WolflFgang Po-
wischs des jungern, ritter, Hennecke Sehested, koniglichef mat.
von Tennemargken etc., unsers freuntlichen lieben hern und
vatters, relhe und geschickten, auch der hochwirdigen in Got,
edlen, erbam, ernvesten hern, Georges, bischof zu Samlandt,
obersten cantzlers des hertzogthumbs Preussen, Erharts, bischof
zu Risenburg, Friderichs, herr zu Haydeck, Heinrichen, herr
von Kitlitz, Heinrichs von Miltitz, hofmaisters, Hansen von der
Gablentz, Fabian von LehendorflF, hochgedachts unsers freunt-
lichen lieben hern und gemahels rethen, solchen artigkel mit
unserm jawort bewilliget und beliebet, bewilligen, belieben den-
selben und vorzeichen uns fur uns und unsere erben aller der-
selben unser vetterlicher und mutterlicher ansprache in massen
und form, wie derselbe artigkel solchs von worte zu worte cler-
62 15*26. 6. Juli.
lichen mitbringt, in craft und macht dis unsers offen briefs;
geloben und gereden auch bey unsern furstlichen und waren
glauben, ehrn und woiien demselben also gentzlichen nachzu-
komen und wider solche unsere vorzicht lauls obgemelts artig-
kels in kainen weg zu thun oder von unsern wegen dawider
jemant zu thun gestatten.
So bekennen wir obgedachter Albrecht, von denselben Got-
tes gnaden marggrave zu Brandenburg, in Preussen etc. hertzog,
etc., das wir in solche vorzicht der hochgebornen furstin unser
freuntlichen lieben gemahel, frau Dorothea, aus koniglichem
stamme zu Tennemargken geborn, marggreffin zu Brandenburg,
hertzogin in Preussen etc., wie dieselbige in dem obgeschrieben
artigkel clerlichen begrieffen, vorwilligt haben als hochgedachter
unsers freuntlichen herlzallerliebsten gemahels ehelicher for-
mundt und vorstehr, verwilligen auch in solche irer lieben vor-
zicht und vorzeichen uns fur uns, unsere erben und nachkomen
neben irer lieben aller der anspruch, so uns von irer lieb wegen
oder irer lieben von rechts wegen hetlen geburen môgen, jetzo
und in zukunftigen zeiten, doch ailes nach inhalt desselbigen
oflgemelten und hieoben geschrieben artigkels, in craft und
macht dises offen briefs, den wir zu mehrem gezeugknuss der
warheit mit unserm angehengtem sigel fur uns, unsere erben
und nachkomen, desgleichen fur hochgedachte unser freuntliche
hertzliebste gemahel und ire erben becreftigen haben lassen.
Geben und geschechen am sechsten tag des monats Julii nach
Cristi unsers seligmachers geburt tausent funfhundert und im
sechs'und zwaintzigisten.
Albrecht, marggraff zu Brandenburgk,
in Preussen hertzog etc.
manu propria subscripsit.
12.
1526. 5. Aug. (Segeberg). Reces mellem Frederik I og Lyba&k,
hvorefter sidstnaevnte skal beholde Bornholm i 50 Aar.
O: Original paa Papir (egenhaendige Underskrifter, ingen Beseg-
ling).
Tr.: HObertz, Aktst. t. Bornholms Hist. S. 73 ff.
N
1526. 5. Aug. 63
Da der paa Medet i Kiel i Slutningen af Jan. 1526 var opnaaet
Enighed om Fortolkningen af de GuUand vedrerende Bestemmelser i
Pecessen af 10. JuU 1525, foresloges fra dansk Side, at Spergs-
maalet om, hvor lœnge Lybœkkerne skulde beholde Bornholm, straks
skulde a f gères ved en Kendelse af Wolf Pùgivisch og Tonnes Rantzau
i Forening med de hamhorgske Gesandter. Da disse sidste imidlertid
ikke haude nogen Fuldmagt hertil, aftaltes det, at der Trinitatis Son-
dag [27. Maj] skulde holdes et Mode i Segeberg, hvortil Kongen, Lgbœk
og Hamborg hver skulde sende 2 Gesandter; her skulde Aaremaalet
for Lybœks Besiddelse af Bornholm endelig fastsœttes. Medet fandt
ogsaa Sted lit -den bestemte Tid. Lybœkkerne haude opgjort deres For-
dringer for lidt Skade og Udgifter paa Toget til Gulland lit et meget
stori Beleb^ uistnok det samme som senere opgiues i Ouerenskomsten,
og forlangte et Aar for hver 1000 Mk. Igbsk, men erklœrede sig ellers
villige til at underkaste sig Mœglernes Kendelse. De danske Gesandter,
Dr. Ditlev Reventlov og Henrik Rantzau, der jo egentlig ligesom Ham-
borgerne kun skulde vœre Mœglere, haude imidlertid bestemt Paalœg
af Frederik I om ikke at gaa ind paa mère end 8, allerhejst 10 Aar
og meddelte Hamborgerne dette f da man ikke vilde lade sig mœrke
med dette overfor Lybœkkerne og i det hele nodig vilde ind paa den
under disse Forhold udsigtsl0se Mœgling, segte man at faa hele Sagen
udsat til en senere Forhandling ved at lade den tilstedevœrende kgl.
Sekretœr Henrik Schulte optrœde som Kongens specielle Bcfuldmœg-
tigede, der paa dennes Vegne skulde gère Erstatningskrav til et Beleb
af et Par Hundrede Tusinde Mk. gœldende mod Lybœk for den Skade,
Kongen havde lidt ved, at Lybœkkerne trods deres i Segeberg i Marts
1525 afgivne Lefter havde ladet deres Flaade sejle til Gulland i Stedet
for til Sundet, hvilket i hej Grad havde forhalet Landskrones Over-
givelse. Efter Fremsœttelsen af denne Fordring erklœrede Mœglerne,
at Sagen maatte udsœttes til et senere Mode, da det drejede sig om
saa store Beleb, at de ikke uden nœrmere Forhandling med selve de
stridende Parler turde afgive nogen Kendelse. Herpaa maatte Lybœk-
kerne gaa ind, og et nyt Mode fastsattes til St. Jacobi Dag [25. Juli].
Det nye Mode aabnedes 2. Aug. Det kom straks til hœftig Strid
mellem de danske og lybske Fuldmœgtige i Anledning af at Lybœk
paany havde udnœvnt Henneke Ahlefeldl til Lensmand paa Gulland,
da den efter Medet i Kiel udnœvnte Claus v. d. Wiseh korl efter var
ded. Frederik I havde givet sine Gesandter strœng Ordre til ikke at
indlade sig paa nogensomhelst Forhandling om Bornholm , ferend
Lybœk havde lovet igen at afsœtte H. Ahlefeldl. Stridcn herom truede en
Tid med helt at sprœnge Medet, men det lykkedes dog Hamborgerne
at forhindre dette og at faa de lybske Gesandter, Borgemestrene (Uaus
Brembse og Herman Falcke, til at give deres Brev og Segl for, al
Lgbœk, hvis Kong Frederik skriftlig forlangte Henneke Ahlefeldl fjœr-
net, inden 8 Dage efter Brevets Modtagelse vilde udnœvne en ny Lens
mand. Forhandlingerne om Bornholm bragtes derefler til Afslulning
5. Aug. Lybœkkerne havde ferst forlangt mindst 100, men gik tilsidst
ind paa 50 Aar, derimod lykkedes det ikke de danske Afsendinge at
faa de Fordringer paa Gœld, tilbageholdte Renier og A f gif 1er, som
64 1526. 5. Aug.
lybske Borgere formente at hâve i Hertugdemmerne, medindbefattede i
de KraVy der skulde anses sont kompenserede ved de 50 Aars Besid-
delse af Bornholm. Herom sluttedes en sœrskilt Overenskomst (Nr, 13),^
29. Nov. 1526 ratificeredes aile de om Bornholm slutlede Ouerenskom-
ster af Kongen og Rigsraadet paa Rigsdagen i Odense,^
Witlick sy: Nachdeme de durchluchligeste, grotmechligeste,
lioichgeborn furste unde hère, here Frederick, to Dennemarcken,
der Wende unde Gotten konyngk, erweller konyngk to. Nor-
wegen, lierloge to Sleswick, Holsten, Stormarn und der Det-
merschen, grave to Oldenborch unde Delmenhorst, dem erbarn
rade der keyserlyken stadt Lubeck, ut sunderlyker gnediger
tonegunge vor mennychfoldige denste, de eyn erbar raidt synen
ko. w. myt rutern, knechten, schepen, geschutte unde susts
synt der angefangen veyde myt hern Christiern, etwan konyngk
to Dennemarken, de ock noch itzundt keynen ende genamen,
synen ko. w. ertoget unde bewyset, ock vor de schedene, so
one, orer stadt unde oren borgern van Severyn Norbui baven
togesechten geloven, desulve veyde aver, gescheyn unde wedder-
faren, sick to vyfendesoventich dusent eyn hundert unde achte-
undevoftich marck lub. ungeferlich streckkende, ock vor de be-
kostinge, so eyn erbar raidt in eroveringe des landes Gotlandt,
der stadt Wysbu unde bestallinge des slotes Wysborch, to twe-
undeachtentich dusent achte hundert unde eynundesoestich
marck lub., ane dem, wes de van Rostock darto gedaen, be-
lopende, gehat unde gedragen, dat landt Bornholm unde slot
Hamershussen myt allen dessulven slotes unde gantzen landes
upkunipsten unde tobehoringe vormoge eynes recesses, twu-
schen syner ko. w. reden unde dem erbarn rade to Lubeck '
bynnen orer stadt mydtwekens na divisionis apostolorum im
vorgangen vyfendetwentigesten jare upgerichtet, gnedichlyken
laten indoen, unde de jartale, wo lange se sulck landt unde
slot inné to beholdende. up erkantenysse unde afsproke twyer
syner ko. w. Holstenischen rede unde twyer personen des er-
barn rades to Hamborch na vormoge eynes anderen recesses
^ Protokol ovcr Forhandlingerne i Kiel Jan. 1526; Indberetninger fra de
kgl. Afsendinge ved Mederne i Scgeberg, 'Vs ^% ^U ^^^^ (Hansestœderne A).
^ Original paa Pergament (Hansestsederne A), beseglet af Kongen og 15 Rigs-
raadcr, gcnnemskaaren og tilbageleveret Danmark ved Bornholms Tilbage-
givelse 1576. Tr.: Hûbertz, Aktst. t. Borniiolms Hist. S. 77 ff.
1526. 5. Aug. 65
edder vorscryvinge, twuschen der hoichbemelten syn^r ko. w.
unde dem velgedachten erbarn rade to Lubeck upgerichtet und
am frigdage na reminiscere ut syner ko. w. slote Segebarge im
suhigen vyfendetwintigesten jare gegeven, gestellet unde vor-
laten, unde syne ko. w. to der behof de werdugen, hoich-
gelerten, duchtigen und erbarn orer ko. w. rede, hem Detlef
Reventlow, doctor, proveste tom Reynebeck, Henricken Rant-
zoawen, amptman to Rendesborch, unde eyn erbar raidt to Lu-
beck de erbarn, gestrengen und wysen hern Gerdt vam Holte,
hem Hinrick Saelszborch, ritter, borgermestere to Hamborch,
vorordent, ernennet unde erwelet, dat derwegen up under-
bescreven tydt unde stede de bavengenompten her Detlef Re-
ventlouw, Hinrick Rantzouw, her Gerdt vam Holte, her Hinrick
Saelszborch vorgadert, in jegenwardicheyt der erbarn wysen
hem Nicolaus Bromsze, hem Hermen Valcke, borgermestere
und sendebaden des erbarn rades to Lubeck, unde der hir
undergetekeden ko. w. to Dennemarken unde der erbarn rede
van Lubeck unde Hamborch secretarien, erkant unde afge-
spraken :
Dat eyn erbar raidt unde gantze gemeinheit der stadt
Lubeck dat gnante landt Bornholm unde dat slot Hamershus-
sen myt allen dessulvigen landes unde slotes fruchten, up-
komyngen unde nutticheyden unde schlichtes myt aller tobe-
horinge, nichtes butenbedinget, desse negestfolgende voftich
jare langk na datum undergescreven , bavengerorter orsaken
unde vormoge der bavengdachten recesse ock reversale, van
dem erbarn rade ko. w. wedderume gegeven, rowsamelich unde
ane hinder quydt unde frig inné hebben, besitten unde ge-
bruken unde sick wyder jegen ko. w. recessen, vordregen unde
reversalen, allenthalven ergangen, naschickken unde holden
scholen ; jodoch dat hirmede aile andere tosproke, de eyn erbar
raidt to ko. w. van wegen brantschattes, dingktals, gewyns
unde gewarves, in dussen sulven krigesloften erovert, mochten
hebben, geschlichtet, gedempet, gedodet unde gentzlick afge-
richtet und bygelecht syn scholen, ane aile geferde.
Welchs also in baven angetekeden maten erkennet, afge-
sproken unde geschein im kloster to Segebarge am sondage na
Pétri ad vincula im jare vofteinhundert und soesundetwintich.
Unde to orkunde ut heten, vulborde unde bevele der baven-
5
66 1526. 5. Aug.
gnanten rede ko. w. unde der geschickkeden van Hamborch
durch dersulvigen ko. w., der van Lubeck unde Hamborch
secretarien dusser scrifte dre gelykes ludes, darvan de eyne
by den konynchlyken reden, de anderen by den Lubeschen
unde Hamborgeschen sendebaden gebleven, myt oren egen han-
den undergetekendt unde undergescreven.
Ex commissione ut supra Hinricus Schulte, régie maiestatis
secretarius, manu propria subscripsit.
Ex eadem commissione Hermannus Rouer, Lubicensis secre-
tarius, propria manu subscripsit.
Ex simili commissione Johannes Klot, Hamburgensis secre-
tarius, manu propria subscripsit.
13.
1526. 5. Aug. (Segeberg). Reces mellem Frederik I og Lybsek
angaaende lybske Borgeres Fordringer paa Gseld og tilbage-
holdte Renter og Afgifter i Hertugdommeme.
Afskrift paa Papir (Hansestaederne A).
Wytlich sy: Nachdeme etliche burgere, inwanere und an-
dere bynnen Lubeck vast vêle rente, tynse und schulde in ko.
w. to Dennemargken und Norwegen, itzundt levende und re-
gerende, furstendomen Sleswigk, Holsten und Stormarn by der-
sulven syner ko. w. und ock susts by ampten und anderen in-
geseten dersulvigen furstendome toachteren vormenen, darvan
vast in velen und diversen dagevarden und bykumpsten durch
de van Lubeck angetagen und manunge gescheen; so is der-
wegen durch de werdigen, hoichgelarten, duchtigen, gestrengen,
erbarn und wysen heren Detlef Reventlouwen, doctor, praweste
tom Reynebeke, Hynrick Rantzouwen, amptmanne to Rendes-
borch, vorordenten rede dersulvigen ko. w., heren Nicolaus
Bromsen, heren Hermen Valken, borgermeistere und rades-
gesandten des erbarn rades to Lubegk, heren Gerdt vam Hoite
und heren Hynrick Salsborch, ritter, burgermeistere und rades-
geschickeden van Hamborch, in jegenwardicheit und bywesen
ko. w., der erbern rede van Lubeck und Hamborch under-
angetekenden secretarien, up underbescrevene tydt und stede
1526. 5. Aug. 67
durch gutliche und fruntliche handelunge und voreininge dusse
nabescreven méninge bewillet und avereyn gekamen:
1. Dat aile de burgere, inwanere und andere bynnen der
stadt Lubegk, so eyn edder twe jare ungeverlich tovorn, er ko.
mat. de helfte der furstendome und de ryke bekamen, erovert
und an sich gebracht, in der boringe gewesen und orer rente
und tynse betalinge und entrichtinge erlanget und gekregen,
van der tydt synes koniglichen regimentes an bet nu to und
vortan aile jare van termynen to termynen orer tynse und rente
aldar, dar ore vorscryvinge luden, inholt erer segel und brève
nuchaflige und geborliche betalinge und entrichtinge scholen
hebben, und darinne wyder keyne utflucht edder exception
werden vorgenamen.
2. De anderen averst. den ore rente lange jar her um-
betalet, upgetagen und vorentholden, und so mit den olden
edder vorlegenen breven gedencken to manen, desulven scholen
na vormoge orer brève und segel ère borgen und underpande
in den bemelten furstendome aldar, dar desulven geseten und
belegen, myt rechte forderen und manen mogen, dar eynem
ideren ock in dem falle so vêle als recht wedderfaren und be-
jegenen schall. Welche brève averst machtlos muchten erkandt
werden edder de ock susts tovorn vorbraken edder dot ge-
handelt syn edder noch werden mochten, desulven scholen van
keynen werden wesen.
3. Und eyn erbar raidt der stadt Lubegk schall darent-
baven und hirnamals ko. w. solcher schulde halven wyder
keyne vormanynge don, jodoch den parten in eren rechten
unvorfenglich und unschedelich.
4. So vêle averst dem afsproke der erbarn rede to Ham-
borch und Lunenborch up etliche jarliche tynse ut dem tollen
to Gottorp, vormals eynem Marquarde van Renen, do tor tydt
burger to Lubegk, vorsegelt, vorledener jare afgespraken be-
langet, darmede syndt de parte, de darto horen, an ko. w. re-
mitteret, de sick ungetwyfelt der gebore gnedichlichen darinne
werden to schicken und to holden weten, ailes ane geferde.
Gescheen im kloster to Segeberge am sondage na Pétri ad
vincula im jare vofteinhundert sosundtwyntich. Und to orkunde
der warheit, dat dit ailes in maten, wo baven gescheen, be-
willet und belevet, syn dusser schrifte dree, darvan de eyne by
68 1526. 5. Aug.
den reden ko. w., de ander by den van Lubegk und de drudde
by den van Hamborch gebleven, und ut erer aller vulborde
und bevele durch ko. w., der erbarn van Lubegk und Ham-
borch rede secretarien, de darmede by, an und aver gewesen,
undergeteykent.
Ex commissione ut supra Hinricus Schulte, régie maiestatis
secretarius, subscripsit.
Eadem commissione Hermannus Rouer, Lubicensis secre-
tarins, manu propria subscripsit.
Ex simili commissione Johannes KIoeth, Hamburgensis
secretarius, subscripsit.
14.
1528. 4. April (Gottorp). Forbundstraktat mellem Frederik I
og Landgrev Filip af Hessen.
O: Original paa Papir (egenhaendig underskrevet af de to Fjrr-
ster, ingen Besegling).
K: Koncept (med Wolfgang v. Utenhofs Haand).
Allerede 1526 havde der vœret Taie om en Forbindelse mellem
Frederik I og de to betydeligste protestantiske Fyrster i Tgskland, Kur-
fgrsten af Sachsen og Landgrev Filip af Hessen. Disse havde paa et
Mode i Gotha Febr.-Marts 1526 trnffet A f taie om et Forbundy hvori de
tilsagde hinanden gensidig Hjœlp mod ethvert Angreb, og efierat dette
Forbund paa et nyl Mode i Torgaii i Maj var bleven udfœrdiget, hen-
vendte Knrfgrsten af Sachsen sig bl. a. til den nye Ilertug i Preussen,
Markgrev Albrecht af Brandenborg, med Anmodning om ai slutte sig
til Forbundet. Hertug Albrecht sattc straks sin Svigerfader, Frederik /,
I Kundskab om denne Henvendelse og foirspurgte, om denne ikke og-
saa vilde vœre med. Paa Kongens Vegne svarede Wolfgang v. Utenhof
19. Juni og udtalte Kongens Villighed dertil, men denne maatte ferst vide^
hvilke Fyrster Forbundet skulde omfatte, og hvilke Betingelserne vare,
Efierat Hertug Albrecht 29. Sept. 1526 havde sluttet Forbund med
Sachsen og 10. Marts 1527 med Hessen, forhandledes paa et Mode i
Naumburg i Dec. 1527 om Danmarks Tilslutning, men Forhandlingerne
forte ikke til nogçt.
I Foraaret 1528 forte imidlertid Hertug Georg af Sachsens Raad^
Otto V. Packs bckendie Opdigtelsc af et stori katholsk Angrebs forbund
til en Forbindelse mellem Frederik I og Landgrev Filip. Trods det
politisk usandsynlige i dette Forbund, der skulde vœre afsluttet ved
Kong Ferdinands, Kurfyrst Joachim af Brandenborgs og Hertug Georg
af Sachsens Mode i Brcslau i Maj 1527 og foruden disse tillige om-
fatte de bayerske Hcrtugvr og forskcllige gejstligc Fyrster, fik Otto v.
Pack dog Landgrcven til al tro paa det. Denne besluttede at komme
1528. 4. April. 69
Angriberne i Forkebet, ilede straks tH Kurfyrsten af Sachsen, hvem han
ogsaa fîk til ai tro paa Packs Udsagn, og afsluttede 9, Maris 1528 et
Forbund med Sachsen om OpsiUlingen af en stor Hœr, Der sendtes
Gesandter til Ungarn og Frankrig for at sege HJœlp, og Filip selv
rejste til Holsten for at faa Frederik I til at stette dem. Han Iraf
denne paa Gotlorp og her sluttedes 4. April 2 Traktater: 1. En mère
almindelig Forbundstraktat mellem de to Fyrster (Nr. 14), 2. En Over-
enskomst om et af Danmark, Hertugerne af Pommern, Hertugerne af
Lyneborg, Byen Magdeborg og Kurfyrsten af Sachsen planlagl Angreb
paa Kurfyrsten af Brandenborg (Nr, 15), De herom udstedte Akt'
stykker ère ikke beseglede af de to Fyrster, men ère dog alligevel, som
det fremgaar af Brève fra Landgreuen til Frederik /, blevne betragtede
som fuldt retsgyldige. Begge Traktaterne table imidlertid snart deres
Betydning, da det viste sig, at Packs Forbund var lutter Opspind.
Af Angrebet paa Kurfyrsten af Brandenborg blev der slel intet, der-
imod sendte Frederik I Landgreven de lovede Ryttere, skent det danske
Rigsraad havde nœgtet at godkende de med Landgreven trufne Aftaler,
I Efteraaret 1528 aflestes disse to Traktater af en Forbundstraktat paa
6 Aar (Nr, 17),
Anno domini etc. tausent funfbundert und ach[t]undtzwaint-
zig sonnabents nach judica, welchs was der vierde tag Âprilis,
seint die grossmechtigen, durchiauchten, hoichgeborne fursten
und heern, heer Friederich, kunig zu Dennemarcken etc., und
heer Philips, landtgraff zu Hessen und graff zu Katzenellebogen
etc., auf Gottorp in freuntlicher personlicher unterredung ge-
wesen, und haben sich ire ko. mat. und furstliche gnaden auf
folgende artickel freuntlich vereyniget, zusamengesetzt und ver-
bunden :
1, Erstlig das ire konigliche mat. und Turstliche gnade
einander bruderlich, treulich und freuntiichen meynen sollen
und woUen, eyner des anderen schaden nach aile seynem ver-
muge bey tag und nacht abkeren und wenden, keyner sol auch
des anderen veinde wissentlig hausen, hegen, herbergen ader
aufenthalten.
2. Und ob eynig tayl erfharen, das dem anderen etwes
nachteyliges von seynen veinden und abgunstigen zugemessen
wurde, solichs sol er bey tag und nacht dem anderen verwiss-
^ Stoy, Erste Bûndnisbestrebungeii evang. Stânde (Zeitschr. d. Vereins
f. Thûring. Gesch. u. Alterthumskunde N. F. VI, 43 flf., 59—77). Bezold, Gesch.
d. deutschen Reformation S. 574 f., 589 ff. Egelhaaf, Deutsche Gesch. im 16.
Jahrh.ll, 72 ff. Nye dsk. Mag.V, 306. Landgr. Filip til Fr. I '/g, "/j, ^^U ï''>28
(Hessen A).
70 1528. 4. April.
lichen und fur seynen schaden warnen, denselbigen auch nach
aile seynem vermugen hinderen und abwheren.
3. Und nachdem landgraff Philips itzt eynen gewaltigen
heerzug widder irer furstligen gnaden veinde und abgunstige fur
handen hat, so will kunig Friederich uf seynen eigen unkosten
und schaden seyner furstlichen gnaden vier hundert geruste
pferde, so balde solichs vom landgrafen gefordert werdt, zuschi-
cken und dieselbigen drey monet langk, ausserhalb des anzogs
und abzogs, ime, dem landtgrafen, zu gute und besten erhalten.
4. Herwidderumb ob kunig F'riederich zu Dennemarcken
widder seyne veinde reuter und kriegsvolck, was zeit das ge-
scheen muchte, bedurfen wurde, so will und soU landgraff Phi-
lips auf seinen eygen unkosten und schaden seyner koniglichen
wirde zu was zeit, das erfurdert wirdt, widderumb drey hun-
dert geruster pferde zuschicken, dieselbigen auch drey monat
langk, ausserhalb des anzogs und abzugks, ime, kunig Friederi-
chen, zum besten erhalten und besolden.
5. Landgraff Philips will auch konig Friederichs reuteren
den pass durch das land zu Luneburg, die herschaften Hoye,
Lippe und stift Paderborn und also furder ins landt zu Hessen
verschaffen; dergleiçhen will auch landgraff Philips seynen reu-
teren, als dreyhundert pferden, uf ko. mat. erfurderen durch
gedachte herschaflen den pass schicken.
6. Ob aber kayserliche mat. uffentliche mandat bey pêne
der acht ader anderer gestalt ausgehen Hess, das niemands
koninglicher wirde zu Dennemarcken zureyten ader zuziehen
solde, wo dann landtgraff Philips seynen ko. w. soliche reuter
uffentlich zuzuschicken nicht gneigt, so sollen und wollen doch
sein furstliche gnade koniglicher wirde solche drey hundert
pferde under gestalt eynes anderen und in geheim oder auch
im scheyn, als weren dy von koniglicher irluchtigkeit selbst be-
stellt, zuschicken und auf ire besoldung underhalten.
7. Landgraff Philips wil und sol auch koniglicher wirde,
so oft und dick derselben geliebt, freuntlichen gunnen und
nachlassen, das ir konigliche maiestat reuter und knechte auf
ire besoldung und underhaltung in seynen furstlichen gnaden
furstenthumen und herschaften annehmen und * versamlen
^ O forbig.: uiid.
1528. 4. April. 71
muge, dieselbigen ferrer gegen îre veinde zu gebrauchen, dar-
inne keyne hinderung, sonder vilmehr furderung thun, sîch
auch solichs durch niemants verbieten lassen; in gleicher gestalt
sol ko. mat. landgrafen Philips solichs widderumb in iren
kunigreichen und furstenthumen vergunnen und nachgeben,
sulchs mit dem allerbesten fortsetzen und helfen.
8, Welchs theyl dem anderen reuter ader knecht zuschi-
cken wurde, wo sich danne derjenige, dem die hulfe geschege,
mit seynen veinden in ein vertragk und friden begeben wurde,
soll derselbige alzeit das andere theyl ^ so im die hulf gethaen,
mit in die sune und vertrag einziehen und ausserhalb dessel-
bigen sich nicht vertragen lassen.
9, Landgraff Philips wil sich auch bey seyner furstlichen
gnaden herrn und freunden befleyssigen, dieselbigen^ koniglicher
mat., so vil als ummer mugelich, anhengig zu machen; in glei-
cher gestalt wil konigliche irluchtigkeyt widderumb thun.
Des zu warer auch steter, vester haldung haben wir Frie-
derich, von Gots gnaden konig zu Dennemarcken etc., herzog
zu Sleswig, Holstein etc., und wir PhiHps, von denselben gna-
den landgraff zu Hessen und graff zu Katzenelbogen etc., dièse
artickel mit eigener handt undergeschrieben. Gescheen am jar
und tag wie oben angezeigt.
Frederich.
Philips 1. z. Hessen etc. subscripsit.
15.
1528. 4. April (Gottorp). Overenskomst mellem Frederik I
og Landgrev Filip af Hessen angaaende et mod Kurfyrst
Joachim af Brandenborg planlagt Angreb af Frederik I, Her-
tugerne af Pommern og Lyneborg, Byen Magdeborg og
Kurfyrsten af Sachsen.
O: Original paa Papir (skrevet med Wolfgang v. Utenhofs Haand:
egenhœndig underskrevet af de to Fyrster, iiigen Besegling).
Anno domini tausent funfhundert und achtundzwantzig am
virden tage Aprilis haben sich dy grossmechtigen, durchlauchten,
^ O forbig.: das andere theyl. ' O forbig.: dieselbigen.
72 1528. 4. April.
hochgeborne fursten, herr Friderich, konigk zu Dennemarck etc.,
herzog zu SIeswig und Holsten etc., und herr Philips, landgrafT
zu Hessen, graff zu Katzenellebogen etc., eines gewaltigen her-
zuges halber widder marggraff Jochim, churfursten zu Branden-
burg, furzunhemen auf volgende artikel zu wergk und volzi-
hung zu stellen voreiniget und vorgleichet:
1. Erstlich das landgraff Philips zu Hessen und Johan
Rantzaw, ritter, von wegen ko. mat. mit herzog Heinrich von
Meckelburg handein sullen, das s. f. g. mit dem ersten dy her-
zogen von Pomern zu sich an gelegne stedt bescheiden sol, sy
irer eygen notdorfl, anligend und herligkeit ermanen, welcher
gestalt der marggraff nach iren landen und leuten, dergleichen
nach aller irer furstlichen wirde und herligkeit thut trachten
in meynunge ime dieselbigen underthenig zu machen, das sy
itzt derhalb, dyweil es dy belegenste zeit ist und vast allé crist-
liche heupter, gewelde und potentaten mit swaren, grossen kri-
gen beladen, dargegen wolden trachten dy purden, so der marg-
graff auf ire f. g. zu legen vormeint, abzulegen, derhalben neben
dem churfursten zu Sachsen und landgrafen zu Hessen dessel-
bigen marggrafen veind werden und widderumb nach seinen
landen un^ leuten trachten.
2. Zu sulcher vhede wil ko. mat. den herzogen zu Pomern
ein tausent geruster pferde und ein tausent gemusterter lands-
knecht sampt etzlichem geschutz zuschigken und auf ire selbst
besoldunge underhalten ; jodoch und also, das dy herzogen von
Pomern ko. mat. widderumb mit 500 pferden und 500 lands-
knechten, wan es ko. mat. von ine fordern wurde, so lange
zeit, als ko. mat. inen, dyneten.
3. Dergleichen sol Sachsen und Hessen mit den herzogen
zu Luneburg und der stad Magdeburg handein, das sy neben
ko. mat. zu Dennemarck und Pomern den marggrafen angrei-
fen und einen herzugk zusammen thun.
4. Es wil aber Dennemarck furhin angezeigt haben, das
es mit irem krigsvolck zu ross und fuss kein mangel haben sol,
so ferne dy andern fursten und stet iren anzal, also nemlich
funf tausent krigesleut und ein tausent wolgeruste pferde, der-
gleichen auch notdurftig geschutz, auf den musterplatz brengen.
Wan dan das krigesvolck also vorsamlet, so sol ein itzlicher
konig, furst und stad musterung auf sein leut leyden; nach
1528. 4. April. 73
gehaltner musterung sol der anzal ailes krigesvolcks zusammen
sein 2000 pferde und 6000 guter krigesleut. Wo aber darinne
mangel sein wurde, so wollen ko. irluchticheit sich des fur-
hin bedingt haben, das ire ko. wirde den iren bevel geben
wollen widder zuruck in ire gewarsam zu zihen.
5. Wo nun Pomern, Luneburg und stad Magdeburg zu
sulchem geneigt, suUen sy ire voro[r]dente rethe neben den ge-
schigkten des churfursten zu Sachsen und landgrafen zu Hes-
sen gen Luneburg oder in ein andere gelegene stad vorordnen,
alsdan sullen dieselbigen beslissen, wy der zugk sol auf vol-
gende artikel furgenommen werden.
6. Item was gebrantschatzt wirdet, sol nach anzal des
krigesvolcks gleich gepartet und gepeutet werden, dergleichen
das geschutz, so erobert wurde.
7. So aber Pomern sich in disse handelung begeben wurde
und etzlîch paursvolck oder aus den steten darzu gebrauchen
v^'olt, sulchs sol zu der peute des brantschatzes oder anders
nicht gelassen sein, es were dan, das etwas in storm oder slacht
erobert, darbei sy mit thateten, so sol dasselbige landvolck
gleichwol zur peut gelassen werden.
8. Âber gegen der ander peute und brantschatz sullen den
herzogen zu Pomern aile slos, stet und flecken, so erobert wer-
den, volgen und zu handen gestelt werden.
9. Item dergleich sol der landgrajGT zu Hessen Merten von
Waldenfels und den herrn von Geroltseck auch Nickel von
Minckwitz zu sich vorschreiben und mit inen handel[n], was
fur leut sy zu sulchem zuge auf brengen wollen, dyweil sy doch
aufrichtige ansprach (und kein recht bekommen mugen) zum
marggrafen haben.
10. Wo aber Pomern jo nicht fortzihen wolten, so wollen
nichtesweniger ko. irleuchtigheit 1000 pferde und 1000 lands-
knecht schigken, so ferne dy herzogen von Luneburg und stad
Magdeburg dy andern 5000 landsknecht und 1000 geruster pferde
schigken, wo aber sulchs von inen nicht geschee, wollen sich
ire ko. wirde dy obenangezeigte bedingung furbehalten haben.
11. Es sol auch alsdan mit brandschatz und der peut
gleich, wy oben angezeigt, gehalten werden.
12. Wo aber dem churfursten zu Sachsen gelegner sein
vrolde eygner person mit irem gewalt ins stift Magdeburg zu
74 1528. 4. April.
zihen, wo dan sulchs von seiner churf. g. erobert wurde, also
das ko. wirde krigsvolck doselbst hyn zu seiner churf. g. kom-
men môcht, und seine churf. g. in dy margk zu Brandenburg
mit hereskraft rucken woiten, alsdan wollen ko. w. seine
churf. g. 1000 pferde und 1000 landsknechte zuschigken, jodoch
also, das der churf urst zu Sachsen ein freyen pass hyn und
widder durch das land zu Luneburg vorschaflfe.
13. Allés mit dem bescheide, das es mit dem brandschatz
und peute, wy oben angezeigt, treulich und vestigklich gehalten
werde.
Zu urkunde haben wir Friderich, konigk etc., und wir
Philips, landgraff etc., uns mit eigner hand underschriben.
Frederich.
Philips 1. z. Hessen etc. subscripsit.
16.
1528. 21. Aûg. (Ledese). Traktat mellem Frederik I og Kong
Gustav I af Sverrig angaaende Henvisning af de gensidige
Klager til et nyt Mode, Stadtestelse af Malmetraktaten og
Fastssettelse af den Krigshjselp, Rigerne skulle yde hinanden.
O: Original paa Pergament (beseglet af Kong Gustav og de sven*
ske Rigsraader; de med Stjaprne maerkede Rigsraaders Segl mangle
nu). — Det af de danske Sendcbud udstedte Eksemplar, af samme
Indhold, findes i Afskrift.
Tr.: Rvdberg. Svergcs Traktater IV, 124—27. Gustaf l's Registr.
V, 135 fr. "
Bestemmelsen i Malmetmktatens §14^ om, at Frederik I straks
skulde fjœrne Serai Norhy fra Giilland, kom, sont hekjendt, ikke til
Udforelsv. I Beggndelscn af 1^)25 sendte Gustav Vasa Gesandter til
Frederik I og Lgbœk for at klage over dette Brud paa Traktaten; disse
traf i Marts Kongen og Igbske Gesandter paa Modet i Segeberg og er-
klœrede, at Giistan Vasa nu ikke ansaa sig for forpligtet til at give
Mode i Lgbœk for at underkaste sig de vendiske Stœders og Danzigs
Voldgiftskendelse. Resultatet blev dog, at begge Parler forpligtede sig
til at mode. Til den fastsafte Tid modte ogsaa de danske Gesandter,
Bisperne Jorgen Friis af Viborg og Henrik af Lgbœk, Ridderne Pred-
bjorn Podebusk og Otte Krunipen samt Kansleren Wolfgang v, Utenhof,
men der kom ingen svenske Gesandter. De danske bod sig 3 Gange
i Relie og ventede godt 3 Vger, men da der stadig ingen svenske Ge-
sandter kom, forlod de Byen. Kort efter ankom de svenske Gesandter,
jErkebisp Johannes Magni af Upsala og Grev Johan af Hoga; som
Grand for deres sene Ankomst angav Gustav Vasa senere, at de for-
\
1528. 21. Aug. 75
medelst Seren Norbgs Indfald i Skaane ikke havde kunnet rejse ouer
land og vare bleune opholdte af Modvind paa den lange Sorejse, Da
de dcuiske Gesandter ikke uilde vende lilhage til Lgbœk, kunde Vold-
giflskendelsen ikke flnde Sted, og Gustav Vasa beholdt forelobig den
Del af Vigen, som han havde inde.
I Slutningen af 1526 tog Frederik I Spergsmaalet om Gustav Vasas
^iddelse af Vigen op og anmodede 7. Dec. om Afholdelsen af et Mode
fil Forhandling derom, da dette Land med Rette herte til Norge og
Gustav Vasa ved ikke at lade mode i rette Tid i Lybœk havde mistet
fin Het dertil. 2. Febr, 1527 svarede Gustav Vasa herpaa, at han vilde
forhcindle med sit Rigsraad om Sagen, idet han iovrigt gav ovennœvnte
Une/skgldning for Gesandternes for sene Ankomst, Efter at hâve for-
han^Jlet forst med Rigsraadet i Vestergotland og siden med Rigsdagen
iVe^feraas i Juni, hvilke begge udtalte sig for, at Gustav Vasa burde
M€>£de Vigen, indtil en Rettergang om GuUand og Vigen havde fundet
Stecf og han havde faaet Erstatning for sine Udgifter paa Toget til
Gallcrnd, svarede Gustav Vasa 1, Aug., da Frederik I paany havde min-
d^i om Sagen, at han, naar der kom lidt Ro, gerne saa, at de 3
Rig^^r^ Raad kom sammen for at bilœgge Tvistepunkterne. I Efteraaret
132'^ sendte Frederik I saa Holger Gregersen Ulfstand og Axel Ugerup
m t^^stav Vasa for bl. a. at trœffe A f taie om Modet og paany krœve
^'y^-Tï tilbageleveret. Gustav Vasa svarede 30. Nov., at saasnart Fre-
derfAr I opgav Tid og Sted for Modet, vilde han forhandle med sit Rigs-
raa€jf derom. Ved sin Kroning i Upsala Jan. 1528 forhandlede Gustav
Va*«r ogsaa med Rigsraadet, der udtalte sig for et Modes Afholdelse i
^^^se hen paa Sommeren, hvis de danske mente, at der ingen Fare
tru^de fra Christian //, ellers saa snart som muligt. I Henhold hertil
fore^^iog Gustav Vasa 17, Jan. 1528 Ledose eller Konghelle til Modested.
^' ^€Mrts gik Frederik I ind herpaa og foreslog Medetiden sat til 1. Aug.
^^' -^pril begœrede Gustav Vasa Modet udsat til 10. Aug. Frederik I
hat}^^ Iqu^I di mode personlig, da det var hans Mening at rejse op
''/ ATorge for at lade sig krone i Oslo St. Hans Dag og derefter begive
^^9 m Modet med Kong Gustav, men 15. Juli meddelte han denne,
^' ^«*/i formedelst de Burgundiskes truende Rustninger ikke kunde for-
lade gjjig Lande, men vilde sende Gesandter til Modet med tilborlig
^^^^fTiagt; dog bad han om en 6 — 8 Dag es Udsœttelse af Modet.
''• ^^Mili udfœrdigedes 2 Fuldmagter^ for de danske Gesandter, en til
^1 f^^rhandle om de Tvistepunkter, der vare Rigerne imellem, og en
"' **^ bevilge Gustav Vasa samme Krigshjœlp, som han vilde y de Dan-
''^^^^^ Gustav Vasa tog Frederik F s Udeblivelse fra Modet meget for-
l^ff^iigt op og betragtede den givne Grand kun som et Paaskud.
46. m^^ii udfœrdigede han Lejde for de danske Gesandter.
J*'orhandlingerne i Lodose begyndte 1^. Aug. Fra svensk Side
/MK*c3f^(/e«, at Danmark havde brudt Malmotraktaten ved at lade Soren
^^^f>^ blive paa Gulland og derfor var pligtig at udrede den i Trak-
ialen fastsatte Bode; de danskes Undskyldning, at Frederik I ikke
kiuid^ vœre ansvarlig for Soren Norbys Ulydighed, vilde Gustav Vasa
' Origg. paa Perg. (Sverrig A).
76 1528. 21. Aug.
ikke lade gjœlde, da Malmetraktaien var sluttet mellem ham og Kong
Frederik I og det danske Rigsraad, og han derfor aldeles ikke havde
noget med Seren Norby at gère. Fra dansk Side gjorde man ligeledes
Krav paa, at Sverrig skulde betale Boden, da dets Gesandter ikke i
retie Tid vare medte i Lgbœk. 19, Aug, havde de svenske Rigsraader
den sidsie Forhandling med de danske Gesandter, De svenske krœvede^
at der skulde afgives en Kendelse angaaende Retten til Gulland af til-
berlige Dommere, og indlil den Tid skulde Gustav Yasa beholde Vigen;
ligeledes skulde Dommerne afsige Kendelse om Sverrigs Ret til den i
Malmetraktaten fastsatte Bede og til Erstatning for Udgifterne paa
Toget til Gulland og for den af Seren Norby Sverrig tilfejede Skade.
De danske erklœrede, at de ikke kunde indlade sig paa nogensomhelst
Forhandling angaaende Gulland j ej heller om den af Seren Norby til-
fejede Skade, og gjorde paa deres Side atter Fordring paa Bedens Be-
taling af Sverrig; endvidere forlangte de, at Vigen straks skulde til-
bagegives. Begge Farter holdt fast ved deres Fordringer, hvorefler
man blev enig om at udsœtte disse Spergsmaal til et nyt Mode og i
evrigt stadfœste Malmotraktaten og fastsœtte den gensidige Krigshjœlp.
Traktaten udfœrdigedes 21, Aug, og ratifleeredes 13, Okt, af Fre-
derik I,^
Vii, Gôstaff, medh Gudz nâdhe Sverigis och Gôtes etc. ko-
nung, Ture Jenson, hoflFmestare, Lares Siggeson*, marsk, Hol-
ger Karlson, Niels Oison, Ifvar Flemming, Erick Flemming*,
Knut Anderson, Ture Erixson, Johan Turson, Mons Brunteson*
och Pedher Hord, riddara, Niels Clauson, Byôrn Clauson och
Tord Bonde, vepnare, Sverigis rikis râdh och men, gôrom
vetherligil, ath aâr effter Gudz byrd 1528 fredaghen nest efïler
assumptionis Marie vorom vi till môte och samtal i Lôdhesa
medh verdugh fadher her Stygge, medh Gudz nâdhe biscop lill
Borglom, och erlighe, velbyrdughe men och strenge riddere, her
Anders Bilde, her Holger Wulffstand, her Hans Kraffesse och
her Trudh WulfFztand, hôgmectugiste fôrstes och herres her
Fredericks, medh Gudz nâdhe Danmarcks, Vendes etc. konung,
utvald konung till Norgie, hertugh uthi Sleswick, Holsten, Stor-
maren och Ditmersken, grefve till Oldenborg och Delmenhorst,
fullmyndughe ambasiatores och sendebudh, om noghra thesse
trende rikes vordande ârende, besynnerligha till ath fôrhandla
om noghra brister, som riken emellan voro, theraf ath bâdha
parterner meente hvar annen brutzlighen vara emoot Malmôô
* Waitz, Lûbcck unter Jûrgen Wullenwcver 1, 260. Gustaf l's Registr.
IV— V.
1528. 21. Aug. 77
recess, och thâ hvar giorde sin urskulding, ther han sigh medh
behielpa ville, kunnom vi icke dragha ofver eens, uthan then
ene parten reknadhe then annen veeldigh i sakenne, och vi,
som saken anrôrer pâ bâdha sidhor, kunne icke sieifve vara
vore eghne eller hvar annars domara; doch efiFter iongligh han-
del, pà thet ath ingen tvist eller tvedreckt skall for then saak
skull eller andra upkomma riken emellan, och ailes vores fiende
konung Kristiem eller hans tilhengiere skuUe theraf fâ noghon
trôst, syntes oss gott och nyttugt vara pâ bâdha sidor och vor-
dom sa udôfver eens:
1. Ath then saak opsetias skuUe till noghot framdeles
môte, som beramas motte emellan forskrifne hôghmectugh
forste konung Frederick, oss och hans nâdes rikes râdh, pâ
beleghligh tidh och stâdh, ath thâ om samma brister ma och
skall venligha fôrhandlas, randsakas och ytterlighare beslutas.
Hvar thet sa icke skeedde, ath saken ther venligha vorde fôr-
dragh'en, thet vi doch icke fôrmodha, skall thâ thermedh ingen
partens rett nedherlagd eller fôrkrenckt vara, utan skall vâld-
gefvas in oppâ noghra godha skeydhesherrar, ther forskrifne
hôgmectugh fôrste konung Frederick etc. och oss vell âtnôgier,
hvilke thâ skola samma saker och brister àtskilia medh rett
eller minne, och thermedh skall icke for thenne brister skull
eller noghra andra then fredh och venligh fôrbundt, som riken
emellan giordes i Malmôô, spillas, fôrkrenckias (3ller bortkastas,
utan skall fast och obrotlighit hollas pâ alla sidhor.
2. Och therfôre till samma fôrbundz yttermera bestond
och stadhfestilse hafvom vi fulbordat och samtyckt, ath om sa
skeer, thet fôrbenempde konung Cristiern eller noghor hans
tilhengiare ville gôra noghot andfall, skadha eller fôrderlT in
oppo noghot af thesse trende rike, thâ vêle och skole vi och
hôghmectugh fôrste, konung Frederick, komma hvar annan till
hielp, trôst och biistond, hvilken ther behoof hafver, medh sex
hundrat krigsfolk till skips medh byssor, krudt, lodh, profant
och ail annen krigs tilbehôring, pâ sin eghin sold, unkost och
besvâring, udi tvâ mânadha, sedan the fella theres seghel och
gefva sigh pâ resau. Behôlves the lenger, thâ skall then, som
them behôfver, besôrgia them medh maat och ôôll, lika som
sitt eghit krigsfolk till syôs.
3. Teslikes och vêle och skole vi och hôgmectugiste fôrste
78 1528. 21. Aug.
konung Frederick etc. komma hvar annen till hielp medh tu
hundrat vell rustighe karler oeh hester medh drabtygh och
gtafven, som tbet sigh behôrer, pâ sin eghen sold, unkost och
besvâring, undantaghen maat, ôôll och hestafodher, ath the ther-
medh redeligha besôrgies och uppeholles, nâr the koma ofver
landamârkit. Skall och fôrskrifna krigsfolk till hest her af
vort rike Sverighe dragha sa vidt i Danmarck, som the be-
hôfves, och thet krigsfolk till hest af Danmarck skall dragha
ther emoot ait opp till Stockholm, och i beggia landen blifva
och fôrtôfva, sa lenge the ther behôfves.
i. Hvar och noghor annar fîende an konung Cristiems
medhhang ville fôrarga in pâ noghot af thesse trende rike^
skuUe the icke hafva leygd eller beskyddning i thet andra rikes
land, hampner eller strômer.
5. Hvar och sa vore, ath sa stoort anfall skee kunde pâ
noghot af thesse trende rike, sa ath mera hielp behôfdes, an
som fôrescrifvit àr, skall thâ thet ena rikit undsetia thet andra
medh then mesta macht, thet âstadh komma kan, bâdhe till
land och vatn.
6'. Och hafva fôrscrifne hôgmectugh forstes konung Fre-
dericks etc. fullmyndughe sendebudh lofvat och tillsagt oss
hans nâdhes ratificationem och stadhfestilse her oppo, medh
thet aldra fôrsta skickandes oss then till honda. Till thess
yttermera vissa och bâtre fôrvaring, ath vi sa handlat, belefvat
och samtyckt hafva, latom vi hengia vore secret och indcigler
nedhaii for thetta brelî. Datum aâr, dagh och stadh, som fôr-
scrifvit star.
17.
1528. Omtr. 19. Okt. Forbundstraktat paa 6 Aar mellem Fre-
derik I og Landgrev Filip af Hessen.
M: Original paa Papir (egenlisendig undcrskrevet og beseglet af
de to Fyrstcr) i Statsarkivet i Marburg.
O : Original paa Papir (undcrskrevet og beseglet af de to Fyrstcr,
meget beskadigct).
Denne Traklat afsluttedes hen paa Eflcraaret 1528 som Afleser af
den under 4. April 1528 slutlede Forbundstraktat y der efter Opdagelsen
af Otto V. Packs Bedrageri og Forliget mellem Landgreven og JErke-
bispen af Mainz samt Biskopperne af Wûrzburg og Bamberg ikke
lœngere rigtig passede til Situationen. Bestemt vide vi ikke, naar den
1528. 19. Okt. 79
er sluttetf da ingen af de lo Udfœrdigelser har nogen Datum. Tiden
kan dog nogenlunde fastsœtles^ idet Landgrevcn 19. Okl.^ skriver til
Frederik /, at han hermed sender ham det seksaarige Forbund, under-
skrevet og beseglet, i 2 Eksemplarer^ og anmoder ham om ogsaa at
underskrive og besegle og derefler sende det ene Eksemplar tilbage,
Landgreuen siger tillige, at han har udeladt nogle faa Ord i Trakta-
ten, hvilket Kongen kan se ved at sammenligne den med det tilbage-
felgende Udkast. Pal.-Mûller (Grevens Feide I, 267 ff.), der dog kun
har kendt det i Rigsarkivet opbevarede Eksemplar, og efter ham Waitz
(Lûheck unter Jûrgen Wullenwever /, 1^8) henfore urigtig denne Trak-
tat til Vinteren 1531—32.
Wir Friederich, von gnaden Gottes konig zu Dennemarck,
Norwegen, herzog zu Schleswig, Holstein, Stormarn und der
Dieptmarsen, grave zu Altenburg und Delmenhorst, und wir
Philips, auch von denselbigen gnaden landgraf zu Hessen, grave
zu Catzenelnpogen etc., bekennen und verjehen hiemit offent-
lich fur uns, unser erben und sonst allermenniglich :
1. Das wir uns und unser erben, in namen der heilgen
dreifaltigkait, zu itzigen teglichs entspringenden und kunftigen
gefarlichen, geschwinden zeiten und leuften aus sonderlicher
jegen einander tragender freuntschaft, lieb und neygung, zu
christlicher, schuldiger und friedlicher erhaltung, schutz und
schirme, handthabung und entsetzung unser loblicher von Got
entpholener reiche^, lande, leute und underthanen unser und
derselbigen vaterlandes sechs jar lang, die nhesten nach dato
diss briefs, freuntlich mit einander verpunden, vereyniget, zu-
samengesetzt, verpflicht, gelobt und verschrieben haben, ver-
binden, vereynigen, zusamensetzen, geloben, verpflicliten und
verschreiben uns auch hiemit jegenwertiglich in craft und macht
dièses unsers gemeynen und samptlichen briefs die bemelten
sechs jar bey unsern koniglichen und furstlichen wirden, eheren
und waren worten hienach volgender massen, gestalt und also:
2. Das erstlich ob allen dingen wir und unser erben von
beiderseits einander bruderlich, treulich und freuntlich meynen,
ein teil des andern nachteii und schaden nach hochstem ver-
mogen warnen, wenden, abkeren, verhuten, sein bestes suchen,
furdern und vermeren helfen, dergleichen unser keiner des an-
dern veinde wissentlich, heimUch noch offentlich in seinen rei-
* Orig. (Hessen A). 'M: reich.
80 1528. 19. Okt.
chen, landen oder gepieten im zuwidder hausen, hegen, enthal-
ten, leiden noch gedulden soUen noch woUen ; ob auch einicher
teil von uns erfaren, das dem andern von seinen veinden, mis-
gonnern oder widderw'ertigen etwas geverlichs oder nachteiligs
zugedacht und zugemessen wurde, das soll und will er ime aiso
strax, onverzuglich eigentlich zu wissen thun, es auch dabe-
neben hindern, keren und wehren, sovil muglich.
3, So dan wir konig Friederich von jenigen, wer er auch
y m mer sein muchte, uberzogen oder benottiget wurden, soUen
und woUen wir Philips, landgrafe obgemelt, oder unser erben
drey hundert woigeruster pferde auf unser eigen besoldung, un-
costen und schaden yrer ko. w. oder derselbigen erben, zu wilcher
zeit wir darumb gefordert werden, drey voile monat, ane an- und
abzugk, zu hilf und dienst leyhen, zuschicken und erhalten.
A, Gleicher gestalt widderumb sollen und woUen wir konig
Friderich, ehrgedacht, und unser erben im fall, das landgraf
Philips oder seiner lieb erben dermassen von jemants, wer der
oder die auch weren, uberzogen oder bekriegt wurden, wilcher
zeit bey uns forderung geschut, vier hundert woigeruster pferde
auch drey monat lang, oneingerechent ane- und abzugk, auf
unser eigen besoldung, uncosten und schaden zu irer kriegs
notturft zufertigen, leihen und aushalten.
5. Den pass aber oder zu- und abzugk der reuter, die wir
oder unser erben ko. wirde, derselben erben, oder herwidder-
umb sie uns und unsern erben im fall der notturft zuschicken
wurden, sollen wir landgraf Philips, vilberurt, oder unser erben
durch die lande und herschaften Luneburg, Hoye, Lippe, stifl
Paderborn oder andere ongeverte, sichere orter frey, felig und
unbehindert bis in unser eins lande, dem sie zugefurt werden,
bestellen und verscliaflFen.
6. Were es aber, das wir landgraf Philips oder unser erben
von wegen key. mandaten, inhibition und verbot, bey der acht
oder anderer pêne ausgehende, ko. wirde oder iren erben die
reuter offentlich oder bekentlich zuzeschicken scheuen oder
meydung trugen, so sollen oder woUen wir doch soliche ver-
pflichte drey hundert pferde heimlich, in schein und gestalt
eines andern, oder als weren sie von ko. wirde oder derselben
erben selbst bestelt, zuschicken und uf unser besoldung und
schaden inen die ausbescheiden zeit damit dienen.
1528. 19. Okl. 81
7. Oder aber so die wege und pass den reutern verhalten
oder verlegt oder der dienst und zuschickung der eigen reuter
aus ehaften, hohen, scheinbarlichen behinderung und ursachen,
die jederseits unverkeriich pillich entschuldigen, nicht wol mug-
lich were, so sol das teil, so umb hilf gefordert, dem hulfnot-
turfligen so vil bars geits, darmit er drey hundert reuter die
drey monat selbst besolden und underhalten konnen, on al
mittei darfur zuschicken und entrichten.
8. Es soll auch unser einer dem andern teil in seinen
reichen, landen, lierschaften und gepieten zu seiner kriegsnot-
turft auf eigen besoldung reuter und knecht anzunemen und
zu sieh fliuren zu lassen gonnen und nit verbieten lassen.
9. Wilchem teil auch von uns die hulf geschee, und er
sich des liabenden kriegs halben mit seinem widderteil in ver-
tragk oder sone geben wolten, sol solcher vertragk nicht on
wissen und willen des teils, so die hulf gethan, oder seiner
darzu geforderten und verordenten volmechtigen verhandelt
und derselbe(n) hulf leistende(n) teil dorin auch begriffen und
gnungsam verwaret werden. Jeder teil sol und wil sich auch
bei seinen freunden und hern auch sonst menniglichem befleis-
sigen, dieselbigen dem andern auch anhengig zu machen.
10. Und sollich vorgesatzte stucke und artickel sollen von
uns beden konigen und fursten, aufgeschrieben, und unsern er-
ben die verbunden und angnomnen sechs jar stedte, veste, un-
verbrochen, treulich und ungeverlich verfolget und gehalten
werden.
Des zu waren urkunde haben wir uns mit unsern handen
unterschrieben und unser koniglich insiegel und furstUch an-
geporne inckpitzir hievor auf thun drucken lassen. Gescheen
und geben anno vicesimo octavo.
Frederich. Philips 1. z. Hessen.
(L. S.) (L. S.)
18.
1529. 25, April (Kôln a. d. Spree). Forlig mellem Frederik I
og Kurfyrst Joachim I af Brandenborg.
O: Original paa Pergament (med Kurfyrstens vedhœngende Segl).
Tr.: Riedel, Codex diplomaticus Brandenburg. 2. Hauptabth. VI,
353 f. (efter en Âfskrift af det af Frederik I udstedte Eksemplar).
6
82 1529. 25. Aprll.
Kong Christian IFs Svoger, Kurfyrst Joachim I af Brandenborg,
havdc vœret en af den fordrevne Ranges ivrigste HJœlpere og en af
Hovedhververne for den store Armé, som Christian II i Efteraaret 1523
samlede i Nordtyskland. Hœrens Oplosning og Christian IFs Mangel
paa Evne til at erstatte Kurfyrsten hans Udgifter havde fort til mindre
venskahelige Forhandlinger og svœkket Venskabet en Del, men Kurfyr-
sten stod dog stadig som en bestemt Modstander af Kong Frederik I
og de Fyrster i Nordtyskland, der havde sluttet sig til denne. Mod
ham var ogsaa det Forbund, som Frederik I og Landgrev Filip af
Hessen 4. April 1528 sluttede, vœsentlig rettet. Men lige umiddelbart
forinden Afslutningen af dette Forbund var der ved Kurfyrstens Hof
indtruffet en Begivenhed, som forte ham over i den modsatte Lejr. I
Marts flygtede nemlig Kurfyrstens Gemalinde, Christian Ifs Sester^ til
Kurfyrsten af Sachsen og vœgrede sig paa det bestemteste ved at vende
tubage til Manden. Kurfyrsten bebrejdede Christian II, at han hem-
melig havde bortfort Kurfyrstindens Klœder og Klenodier, ja endog
Kurfyrstens Gœldsbreve, og opsagde ham al Beskyttelse og Lejde. Der
indtraadte et meget fjendtligt Forhold mellem de to Svogre, og Kur-
fyrsten sogte nu Vdsoning med Frederik I. Ved nogle venskabelig-
sindede Fyrsters Mœgling kom en saadan ogsaa i Stand, men de nœr-
mère Forhandlinger kendes ikke.^
Wir Joachim, von Gots gnaden marggrafT zu Brandenburgk,
des heyligen Romischen reichs ertzkammerer und churfurst, zu
Stettin, Pommern, der Cassuben und Wenden herzogk, burg-
graff zu Nurenbergk und furste zu Rugen, thun hiemit offintlicb
kunth, bekennen und vorjehen: Das wir mit dem durchleuch-
tigen fursten, hern Friderichen, zu Denemarcken, Schweden,
Norwegen, der Wenden und Gotten konigen, herzogen zu Sles-
wigk, Helstein, Stormern und der Ditmarschen, graffen zu Ol-
denburgk und Delmenhorst, unserm lieben hern oheimen und
schwager, und seine konigliche durchleuchlickeit herwiderumb
mit uns, durch treulich und fleissigk unterhandlunge und mittel
etzHcher unser beiderseits vorwanten, auch in sonderheit beden-
cken und vor augen haben unser freuntHchen und schweger-
lichen verwantnus und sunst aller sachen gelegenheit, unter
eynnnder versonet, vereiniget, vergleicht, verwilliget, entschlossen •
und vertragen haben, als wir auch hierinnen thun und getban
haben wollen, auf etliche freuntliche aiiickel, wie die hiernach
volgen :
1. Nemlich das vor und ob allen dingen nicht alleine
» Allen, Brève og Aktst. t. Chr. Us og Fr. Is Hist. I, 506—22, 557.
1529. 25. April. 83
aller widerwylle, unhuldt, uneynickeit, verdries oder beschwerde,
so zwischen uns beiden villeicht mocht eingefallen oder noch
bisher geschwebet und gestanden sein, stracks von stundt an,
one aile mittel und vorbehalt, gantz und gar aufgehaben, ab-
gestellet, verzyhen, vergeben, nachgelassen, todt, ab und ver-
gessen seyn, sonder auch einer den andern hinfur mit treuen
und dem besten meynen, furdern und sich gegen eynander in
unguet nicht bewegen, finden noch gebrauchen lassen; darzu
einer des andern veindt oder beschediger wissentlich, heymlich
noch oflintlich hausen, hegen, furdern, gleitten, enthalten noch
leiden; item einer dem andern in und aus unsern reichen, chur-
furstenthumen, furstenthumen, landen und gebieten, zu wasser
und lande, im fal und zeit unser iders notturft, kriegsleute be-
werben, bearbeiten, bestellen, annehmen, verfurdern, fhuren und
sie passiren lassen und solchs nicht weigern noch hindern, dann
auch dazu bebilflich, dienstlich und furderlich erscheinen, und
entlich jeder sich zum andern aller freuntschaft, nackparschaft,
rats, trosts, hylfe und ailes guten vorsehen wil und sol, one
aile weigerunge, entschuldigunge, behelf oder ausflucht auf je-
mandes, were der ymer sein moge. Ob aber unser einer von
dem andern in notten umb bulf und zuzugk angesucht, der
wirdt sich dieser unser freuntlichen eynunge und versoenunge
auch verwantschaft und aller gelegenheit nach der gebur auch
wol wissen zu schicken.
2. Demnach zusagen und verschreyben, gereden, globen,
obligirn, versprechen wir Joachim, von Gots gnaden- marggrafT
zu Brandenburgk, des heyligen Romisclien reichs ertzkammerer
und churfurst, zu Stettin, Pommern etc. herzogk etc., obge-
schrieben, und bey unsern furstlichen waren worten soUiche
hievor gestelte stucke, puncten, artickel, eynunge und verdracht
fur uns unsers teils stracks, veste und creftigk zu thund, zu ver-
volgen, zu balten, den entlich zu geleben, nachzukommen und
keins wegs dagegen zu handeln, inmassen uns gemelter unser
lieber her oheime und schwager, her Friderich, zu Denemar-
cken, Schweden, Norwegen etc. konigk, herzogk zu Schleswigk,
Holstein etc. widerumb zugesaget, geredt, globet, sich obligirt,
versprachen und verschrieben hat vermoge seiner koniglichen
durchleuchtickeit reversais, uns hiegegen zugestelt, ailes one
aile geverde, gegenwertiglich in craft dièses unsers briefes.
84 1529. 25. April.
Des zu warem urkunth mit unserm churfurstlichen anhan-
gendem ingesiegel verfertiget und becreftiget ist. Geben zu Collen
an der Sprew am sontage cantate nach Christi unsers herren
geburt tausent funfhundert und im neunundzweintzigesten jare.
le.
1530. 13. April (Gottorp). Traktat mellem Frederik I og Land-
grev Filip af Hessen angaaende Hertug Ulrich afWurtem-
bergs Restitution, med en derdl herende Deklaradon af
Landgreven.
O: Original paa Papir (skrevet med Wolfgang v. Utenhofs Haand;
egenhsendig undcrskrevet og beseglet af de to Fyrster).
M: Original paa Papir (egenhiendig underskrevet og beseglet af
de to Fyrster) i Statsarkivet i Marburg,
Landgrcv Filip af Hessen, der i 1528 havde maattet lade sine
Planer om et siort antikatholsk og antihabsburgsk Forbund falde, da
Otto V. Packs Foregivende om det store katholske Forbund haude vist
sig at vœre Opspind, havde dog derfor ikke opgivet sine Planer. I
den felgende Tid var han ivrig beskœftiget med ai bringe en Forstoa-
else til Veje mellem Luther og Zwingli for derigennem at bane Vejen
for en politisk Forbindelse mellem aile Evangeliets Tilhœngere i Tgsk-
land og Schweitz. Skent Religionssamtalen i Marburg i Okt. 1529 ikke
forte m det tilsigtede Maal, opgav Landgreven dog ikke Tanken. Han
forhandlede i Marburg og i den nœrmeste Tid derefter ivrig med Zwingli
om Dannelsen af et stort antihabsburgsk Forbund, omf attende de Evan-
geliske i Tyskland og Schweitz , Frankrig, Venedig, Danmark og Gel-
dern. Forbundets forste Formaal skulde vœre at fore den af det Schwa-
biske Forbund fordrevne Hertug Ulrich af Wurtemberg tilbage. Land-
greven begav sig selv til Kong Frederik I og sluttede paa Gottorp en
Traktat med ham derom. Forelobig fik denne Traktat dog ikke nogen
praktisk Betydning, idet Frankrig og Venedig gav et bestemt Afslag,
og det viste sig umuligt at faa Luthers og Zwinglis Tilhamgere til at
gaa sa m me n.^
Zu wissen und kundt sey mennigklich: Das wir Friderich,
von Gotes gnaden zu Dennemarcken, der Wenden und Gotten
konigk, erwelter zu Norwegen, herzog zu Sleswig, Holsten, Stor-
marn etc., und wir Philips, von denselben gnaden landtgrave
zu Hessen, grave zu Katzenellenbogen etc., uns, wy hernach
volget, zu Gottorp am dreyzehende tage Aprilis anno etc. im
* Fr. Bezold, Geschichte der deutschen Reformatinn S. 613 f.
1530. 13. April. 85
dreyssigsten der minder zale freuntlichen underredet, bespro-
clien und voreyniget haben.
1. Nemlich nachdem wir landgrafT Philips mil gotlicher
iiuif in willen stehen den hochgeborne fursten, unsern liben
veltern herren Ulrichen, herzogen zu Wirtenberg etc., graven zu
Mompelgardt etc., welcher widder recht und aile billigkeyt von
seinen landen und leuten vom bundt zu Swaben vortriben und
vorjagt, widderumb in sein erbland zu restituiren und einzu-
setzen, derhalb wir geneigt nach dem gotlichen willen auf den
nhestkunftigen sanct Jacobs tagk ^ mit hûlf und zuthat unserer
herren und freundt mit hereskrafl zu velde zu zihen und sulch
furnhenien zu vollenbringen, so wollen wir konigk Friderich
zu der* notdurft unsern ohemen, beyden Hessen und Wirten-
berg, zu eren, nutz und wolfart mit vier hundert wolgerusten
pferden, dergleichen mit tausent gemunsterten landsknechten
oder, so wir zu sulcher anzal nicht kommen kunden, zum we-
nigsten mit funf hundert landsknechten dynen, dyselbigen drey
monad langk auf unsern soldt, unkosten und schaden erhalten
und bezalen.
2. Ob es sich auch begebe, das Got der almechtig gnedigk-
lich vorhute, das unser ohem, der landgrafT, und seine helfere
geslagen, gedrungen oder hynder sich zu zihen benotiget wur-
den, wo alsdan sein libde sampt den hochgebornen fursten,
herren Erichen dem eltern, Heinrichen dem jungern und hern
Emsten, herzogen zu Brunswig und Luneborch, unsern liben
ohem und swegern^ von wegen disses zoges und furnhemens
von keyserlicher mat. oder konigklicher durchlauchtigkeit zu
Hungern an iren landen und leuten uberzogen, vorgewaltiget
und beschediget wurden, wo alsdan gedachte unsere ohemen
von Brunswigk und Lûnenburg mit hereskraft sampt dem hoch-
geborne fursten, herren Philipsen, landgrafen zu Hessen, zur
gegenw^here und rettunge irer libden landt und leut mit aller
macht zu velde auszihen wurden, so vorpflichten wir uns ko-
nigk Friderich, das wir in gleicher gestalt mit aller gewalt nach
unserer vormugenheit neben gedachten unsern ohemen von
Brunswig, Luneburg und Hessen zu velde begeben wollen und
diselbige ire lande und leut scliutzen und handthaben, auch
* 25. Juli. * M: sulcher. * O forbig.: unsern . . . swegern.
86 1530. 13. April.
sulchen gewaltigen zugk und uberfarunge abwheren helfen, jo-
doch das sulchs von unsern ohemen, Brunswig, Luneburch und
Hessen, wo wir von wegen der eynsetzunge des von Wirten-
bergs uberzogen wurden, widderumb geschee.
3. Dergleichen so^ vorpflichlen wir landgraff Philips uns,
das wir konigklicher durchlauchtigkeit und iren erben widder-
umb in gleicher anzal und stercke auch drey monad langk in
aller massen, wy uns gedynet wirdet, auf unsern soldt, unkosten
und schaden, wan eher und zu was zeiten wir von konigklicher
wirde oder iren erben gefordert werden, dynen sullen, wollen
uns auch sulchs durch nymandes, .wes standes er sey, vorpiten,
sperren oder vorhindern lassen. Wo wir aber konigklicher wirde
so vil reysiges volckes zuzubrengen nicht vormuchten, alsdan
seiner konigklichen durchlauchtigkeit so vil bares geldes unvor-
zoglich zuschigken, damit ire konigkliche wirde so vil reysiger
pferde und reuter besolden muge.
4. Ob auch disser gewaltiger heerzugk seinen furtgangk
nicht erreichete, so wollen wir uns nichtesweniger umb der
guten geneigten freuntschaft willen gegen konigklicher durch-
lauchtigkeit und iren erben in gleicher gestalt, wy angezeigt,
zu dynen vorpflicht haben.
5. Wir landgrafT Philips wollen auch bey unserm vettern
von Wirtenberg etc. vorschaffen, das sich sein libde fur sich
und ire erben gegen konigklicher durchlauchtigkeit und der-
selben erben bey iren furstlichen eren und wirden vorschreiben
sol, wo sein libde widderumb zu seynen landen und leuten, es
geschee dan durch freuntliche, gutliche underhandlunge oder
auch eynsetzunge gewaltiger handt, kommen wurde, das alsdan
sein libde konigklicher wirde und iren erben auf ire forderunge
widderumb mit funfzehen hundert gemusterten landsknechten
drey monadt langk in konigklicher wirde lande auf iren selbst
des von Wirtenbergs unkost, schaden und underhaltung dy-
nen sol.
6*. Wurde es sich aber begeben, das Wirtenberg konigk-
licher wirde oder iren erben sulche funfzehen hundert lands-
knecht nicht zu schigken vormuchten, so sol Wirtenberg konich-
licher wirde oder iren erben so vil geldes, das man dasselbige
* M forbig.: so.
1530. 13. April. 87
krigesvolck sulche drey monad lang in konigklicher durchlaucli-
ligkeit lande mit vorsolden und underhalten magk, mit dem
forderlichsten zuschigken.
7. Wir landgrafT Philips woUen uns auch mit nymandes
vortragen oder absunen, sunder konigkliche wirde sol in sul-
chen vortrag mit gezogen werden. Dergleichen wollen wir
auch vorschaffen, das sulche des von Wirtenbergs vorschrei-
bunge konigklicher durchlauchtigkeit, eher und zuvorn uns sein
konigkliche wirde dy vier hundert pferde zuschigken, zu handen
sol gestalt und uberantwort werden.
Sulches ailes und itzliches traulich und vestigklich zu hal-
ten gereden und geloben wir konigk Friderich und landgraff
Philips bey unsern wharen worten und gutem glauben. Des zu
urkunde haben wir unsere secrète zu ende disser vorzeichnus
drucken lassen und ein itziicher mit seyner eygen handt under-
schriben. Gescheen im jar und tag, wie oben.
Frederich. Philips l. z. H. subscripsit.
(L. S.) (L. S.)
1530. 13. April (Gottorp). Landgrev Filip af Hessens Deklaration om, at
Frederik I maa undlade at sende de i Traktaten n»vnte 1000 Knœgte.
• O: Original paa Papir (egenliœndig skrevet af Landgreven).
Wir Philips, von Gots gnaden landtgrave zu Hessen etc.,
bekennen offentlich: Nachdem koniglich durchluchtikeyt von
Denmarck etc. kegen uns in eyner vorschribung sich vorplicht
hat mit 400 perden und eyn duussent knechten zu helfen zu
eynsetzung hertzog U[l]richs von Wirtenbergs, nachdem dan wir
befunden, das koniglich durchluchtikeyt beswerung gehat hat
solche knecht uns zuzuschicken us ursachen, dii uns ire konig-
lich wirde muntlich hat antgezeyt, so wollen wii ire koniglich
wirde solcher knecht in der vorschribung gemelt in irer konig-
lichen wirde willen gestalt haben uns dii zuzuschicken oder
zu underlassen, aber sust sali solcher abscheyt ader vorschri-
bung in iren kreften in allen artickeln bleyben und drin von
koniglicher durchluchtikeyt und uns festiglich nachkomen wer-
den. Datum Gottorf mitwochen nach palmarum anno domini
1530.
Philips l. z. Hessen.
88 1530. 8. Aug.
20.
1530. 8. Aug. (Varberg). Traktat mellem Danmark-Norge og
Sverrig, hvorved de i Malme og Ledese mellem Rigerne
sluttede Forbund stadfaestes og det tillige bestemmes, at
Kong Gustav I skal beholde Vigen endnu i 6 Aar, Fra ferst-
kommende 10. Aug. at règne.
O: Original paa Pergament (beseglet af de svenske Underhandlere;
kun de to forstnsevntes Segl ère bevarede).
Tr.: Rydberg, Svcrges TrakUter IV, 133—3(5. Gustaf l's Registr.
VII, 497—99 (det fra dansk Side udstedte Eksemplar, dat. 7. Aug..
efter en Afskrifl).
Traktaten i Ledese 21. Aug. 1528 havde iidsat Afgorelsen af de
mellem Rigerne vœrende Stridspunkter til en ny Forhandling. 17. OkL
s. A. havde Frederik I erklœret sig villig til at give Mode og lovet i
Tide at meddele, naar M&det bedst kunde finde Sted. Da Gustav Vasa
imidlertid siden erklœrede, at han formedelst vigtige Forretninger ikke
kunde komme til det paatœnkte Mode, besluttede man paa Rigsdagen
i Kjohenhavn i Juni 1529 at sende et Gesandtskah til Sverrig for nu
bestemt at gère Fordring paa Vigens Tilbagegivelse og Betalingen af
den i Malmorecessen fastsatte Bode. 11. Juni udstedtes der Instruks
herom for Rigsraaderne Truid Ulfstand og Axel Ugerup, idet der dog
tillige gaves dem Fuldmagt til at lade Fordringen paa de 50,000 Ggl-
den falde, hvis Gustav Vasa gik ind paa at iilbagegive Vigen, og til,
h vis der slet ikke kunde opnaas nogen Enighed, at fastsœtte et Mode
i Halmstad eller Varberg af 3 danske, 3 norske og 6 svenske Rigs-
raader, der skulde hâve Fuldmagt til at afgere aile Stridigheder. De
to Rigsraader kom dog ikke afsted, efter Gustav Vasas Sigende, fordi
de paa Grand af Instruksens skarpe Karakter nœrede Betœnkeligheder
ved at paatage sig Sendelsen. I deres Sted sendtes Sekretœren M. Jes-
per Brochmandj der paa en i den Anledning sammenkaldt svensk Rigs-
day i Arboga i Okt. blev enig med Kong Gustav og det svenske Rigs-
raad om Afholdelsen af et Mode af Rigsraader fra aile 3 Riger i
Varberg St. Olufs Dag [29. Juli] 1530. 15. Juli 1530 udstedtes Instruk-
sen for de dansk- norske Gesandter.
De f0rste Daye af Medet op loges af den allerede paa Medet i
ÎAtdese forte Strid om, hvem der havde brudt Malmorecessen og der for
var pligtig til at betale den derfor fastsatte Bede; endvidere klagedes
der fin svensk Side over den Beskyttelse, man i Danmark og Norge
ydede svenske Flygtninge, og over y at mon forholdt svenske Adelsmœnd
deres Gods i Danmark og Norge. Fra dansk Side gjorde man bestemt
Fordring paa Vigens Tilbageyivelse, da dette Lond herte til Xorges
Krone og Gustav Vasa havde mistei sin Ret til det ved ikke at lade
mode i rette Tid for Voldgiftsdommerne i Lybœk. Herpaa svaredes fra
svensk Side, at Gustav Vasa var berettiyet til at beholde Vigen, indtil
der var afsagt Kendelse om Gulland ; dette sidste Land herte desuden
liye saa afgjort til Sverrig som Vigen til Norge; den allerbedste Uduej
vil de efter deres Mening vœre den, at Sverrig fik Gulland og Norge
1530. 8. Aug. 89
Vigen; i ait Fald maatte Gustav Vasa hâve Erstatning for sine Ud-
gifler paa Togei (il Gulland og for den af Seren Xorbg forvoldle Skade,
inden han kunde tilbagegive Vigen. 5. Aug. forhandledes herom. De
SDenske foreslog ferst, ai Sverrig skulde heholde Vigen i 100 eller aller-
mindst 50 Aar. Herom vilde de danske intel hère, men tilbed mod
TilbfMgeleuering af Vigen ai lade Fordringen paa de 50,000 GL falde,
lade Gustav Vasa heholde den hidtil oppebaarne Indtœgt af Vigen og
betalc ham noget Skyts, som var frataget ham. De svenske Gesandter
erklf^rede, ai hvis de danske ikke havde anden Instruks, var det bedst
at slciiifs^ og de opsagde tillige den i Ledese trufne Overenskomst om den
m^^j3, Rigerne gensidig skulde yde hinanden, da det var for bekosleligt
for Sverrig at holde den rede og man ikke kunde stole paa Danmarks
Vensl^ab, men man vilde rette sig efter Malmorecessens Bestemmelse
o/n, €3/ Rigerne, hvis det behovedes, gensidig skulde komme hinanden
''' -fJ^'œlp. Forhandlingerne fortsattes dog ; Svenskerne gik ned til 20
Aar^ og de danske tilbod, at Gustav Vasa i 2 (senere udvidet til 2^1^)
^û/* maatte oppebœre Indtœg terne a f Vigen, der dog siraks skulde til-
^ffc^ieoeres til Frederik I. En fra dansk Side foreslaaei Voldgiflsken-
delsc om Vigen mente de svenske Gesandter vilde blive ait for dyr; mindst
30 .A ars Indtœgt af Vigen vilde gaa med hertil ; de nedsatte saa deres
Fondringer ferst til 16, derefter til 12 og tilsidst til 10 Aar. Den
6. A EMg. erklœrede begge Parier ikke at kunne strœkke sig videre, da
de €Mllerede havde overtraadt deres Instruks; de maatte ferst forhandle
med deres Herrer. Paa de danskes Forslag lod man dog de 3 œldste
fl/ dcm, jErkebispen i Lund, Henrik Sparre og Mourids Sparre, for-
^^ en Mœgling, som endelig bragte en Overenskomst i Stand. ^ Den
dansj^e Udfœrdigelse heraf er dateret 7. Aug., den svenske 8. Aug.
Tii Sveno, eleclus til Schara, Holger Karlsson, Pedher Hârdt
och Karl Erichsson, riddere, stormektige herres ock fôrstes, her
Gôstsffs, medt Gudz nâdhe Sveriges och Gôthes etc. konung,
vâr Iseriste, nâdigste herres och menige Sverigis rikis râdhs ful-
roy^^dige forskickter ambasiater och sendebudt, gôre aile vitler-
lîgit: r ath \i nu bafve varidt her udi Vardbergh til venlîgit môthe
^^^ samtal medt verdugiste fadher, her Aâghe Sparre, electus til
Lur^ci, her Henrich Sparre, lier Mauritz Sparre, her Vincentius
Lucide, her Holger Ulfztand, her Trudt Ulfztand och her Claus
^^^'^'^ riddere, hogboren fôrstes och herres, her Fredricks, medt
saïQma nâdhe Danmarcks, Vendis etc. konung, utvald konung
til ^orgie, hertugh udi Slesvyck, Holsten, Stormarn och Dith-
met-^chen, grefve til Oldenborgh och Delmenhorst, och menige
Dat^ïuarci^s och Noriges rykenes râdhs fulmyndige forskickte
' Gustaf l's Regisir. V, 283 f.; VI, 263 IT., 282 (T.. 319, 401 f; VII, 46(i— 96.
\ns*ruks og Fuldmagter forTruid Ulfstand og Axel Ugerup "/e ir)29 (Sverrig A).
90 .1530.. 8. Aug.
ambasiater och senningebudl, och nu medt hvar annar — efth
then recessens lydelse, som giordt och besluthet bleff udi Ny
ledesse anno etc. L528, fredagen nest for var frughe dagh a
sumptionis, af kongelige hôgmechtighet i Sverige, vâr kerisi
nâdigste herre, Sveriges och Danmarcks rikenes râdh, then tii
ther forsamblade — grangifveHgen och alvarligen betenckt, h
traktedt och ofvervàght aile brister och skyldinger, som beg
kongelige maiesteter i Sverige och Danmarck och thesse i
ryke Sverige, Danmarck och Norige emellom vara kunne j
bâdhe sidhor i noghen motto, theraf tvedrâckt, oenighet o<
annen olust udi framtidhen motte komma och upvaxe. 0<
ath sâdatine stycker forkomne, undertrôckte och aldelis pU
motte nedherlagde blifva och til inthedt giordhe, pà thet th<
venligh contracth och forbund begge konunglige maiesteter
Sverige och Danmarck och tesse try rike Sverige, Danmar<
och Norige emellom udi the Malmôeske och Nyelôeske recess
giorde och upreste, mâgh udi aile motte vidt fulla maght blifv
som the inneholla och utvise, sa och paa thet ath fridt, eni
het och godt samdrâkt begge kongelige maiesteter, tesse t
rike och thess inbyggere ma vidhere besterckias, forôkias o<
them emellom ytermera stadfestes, them til fortrôstning, hiel
bestand, are och glâdhe och ailes theres fiender til en forskre
ning, sorgh och nedherlagh, hafve vii udi helig threfoliighe
nampn, Gudh alsmecktigh til are och tesse try riker och te
inbyggere til fridt, rolighet och evigt bestand, efïlher then fui
magt hvar part pâ sine sidhe af kongelige maiesteter i Sveri,
och Danmarck medtgifven àr, sa forhandlat, talat, giort o<
efPther margfollelige framsetningar och svar ther om sa ànd
ligen beslutedt:
/. Ath kongelige hogmektighet i Sverige, vâr keriste, n
digste herre, och* Sveriges crone ânnu udi sex samfelde âr h
effther, râknândes frân sancti Laurentii martiris dagh nestkoi
mande, niuta och beholla Viichen i Norige medt aile sin rât
tilliggelse, rânthe och râttigheter, som hans kongelige hôgme
tighet then nu hafver, doch medt sa skàl, ath forscrifne kong
lige maiestet, vâr nâdigste herre, i samma sex aar icke sk
besvâra menigheten i Viichen ofver theres ârlige skatt och sky
och ofver gamble sidvenier och privilégier medt noghen osk
ligh och opliktigh beskatning och tunga, meer an som hai
1530. 8. Aug. 91
koDgelige hogmechtighetz egna undersâter medt besvâras i Sve-
rige. Och hves godz, som kyrkier, prelaler och riddersmen
hàfva liggandes udi Viichen, skal kongelige hogmechtighet i Sve-
rige, vàr nâdigste herre, icke gôra them noghot hinder oppo,
ey heller besvàra them nâghot vidhare eller ytermera ath gôra
therar, an som the af gammel tiidt plâgha och plichtige are
ath gôra til Noriges crone. Och skal bans nâdhe latha hvar
man i Viichen niuta Norgies lagh, râtt och skâii, icke tilstâ-
dandes, ath noghen oforrâttes emott laghen i noghen motto.
Och rââr samma sex âr ânthe ock foriopne are, thâ ma och
skal kongelige maiestadt i Danmarck och Norige eller — ther-
som hâns nâdhe forstacket blifve — bans nâdhis effterkommande
konunger i Danmarck och Norige, Danmarcks och Norgies
riikesons râdb igen formedelst bans nâdhis befalningsman pâ
Bahus, eller hvem bans nâdbes hogmechtighet ther til skickan-
des v^rdher, om sancti Laurentii dags tiidt annama Viichen
medt ail sin rântbe och râtte tilligielse, som nu tilligger och
af arilds tiidb tillighat bafver, aldeles inthedt undantaghedt, frii
och q^lt under Norges crone, som thedt noghetsin tilforende
friest varidt bafver, uthan al gensegelse, hielperedhe, arghalist
och fund, som nogher kan pâfinna i noghen motto.
2. Och thermedt skal then pêne, et balfThundrede tusend
gyllene, som begge kongelige maiesteter mena hvar then annan
>^ara forfallen udi, aldeles vara qvit och aldrigh af noghon part
eskas effler thenne dagh. Sammeledes skule och aile andre
skadher, skyllinger, brister och tiltal, som then ene kongelige
maiestadt then annen udi noghen mâthe pârekna kan til thenna
^^gh, hermedt aldelis wara nidherlagd och til evigh tiidt wara
^ inthet giordt och her effther aldrigh utaf nogher part skole
'^ppas eller nogberledes upkastas; doch undantaghandes hves
'^Wghet, som kongelige hogmechtighet i Sverige, vâr keriste,
nâdigste herre, bafver til Gutland pâ Sveriges crones vegna, ath
'^s hogmechtighet eller bans nâdbes effterkommande therom
ïûâghe tala seg til râtthe, nâr bans nâdhe eller thee ther oppo
^skande vorde; sammeledes ocbsâ then râttughet och tiltal,
som Sveriges riikes adhel kan hafva til the Svenskes godtz
*^8gandes i Danmarck och Norgie, som the icke ànnu igen-
*^^git hafva efflber the breffs lydelse, ther oppo giorde och gifne
Wefve i Malmô; teslicbest Danmarcks och Norges adhel om the
92 1530. 8. Aug.
godtz, the hafva i Sverige, sa ath hvar part àr sîn ràtt beliol-
landes ther om ath tala i râtte pâ belegligh tiidt och stâdt.
3. Och hermedt skole aile andre articler och punctar,
som Malmôeske och Nyelôeske recesser innehoUa och utviisa,
ther lydha pâ fridt, forbund, godt samdrâckt, got, venHgt och
kerligit naborskap, hielp, trôst och bistand, thet ena riike ath
gôra thet andra, hvar behofT gôrs, sa i aile motto pâ alla si-
dlier obrutzlighe hollas skal, som the forscrifne recesser yterinera
inneholla och utviisa vidt christelige thro och lofve. Dock om
sa skedde, ath kongelige iiogmechtighet i Sverige, vâr keriste,
nâdigste lierre, for merkelige ursacher skull ey kan forsânda sa
monga gerustede karla och hesta til land in udi Danmarcks
riike, om pâeskes och behoff gôrs, som Nyielôeske recess inne-
holler, thâ skal ocii will hans kongelige hogmechtighet forski-
ckia sa mykit tess stôrre hielp til skips eller foet, hvar behoff
giôrs eller tilsegs; doch sa ath samma vilkor och skal blifva
hoos kongelige maiestat i Danmarck, om kongelige hogmektig-
het i Sverige, vâr keriste, nâdigste lierre, noghen hielp wardher
af hans kongelige maiestat begârandes at forskickia in udi
Sverige.
Tess til ytermere visso och forwaring lathe vi forskrifne
Sveno, electus til Schara, Holger Karlsson, Peder Hârdt * och
Karl Ericksson, riddere, hengie wâre signeter nedlian for thetta
vârth opna breff. Datum i Vordbergh, mondagen nest for sancti
Làurentii martiris dagh aâr efflher Gudz byrdt tusende fem
hundrede trettighe.
21.
1530. 2. Nov. Forbundstraktat mellem Frederik I og Grev
Enno af Ostfriesland.
O: Original paa Papir (underskrevet og beseglet af Grev Enno).
De fonid for demie Traktal forte Forhandlinger ère kun ufuld-
siœndig kendte. I en Skrivelse af 12. Jan. 1531 ^ til Frederik I med-
deler Grev Enno, at hans Raader, der vare sendte til Kongen for ai
afslulie et Forbund, vel forlœngst ère koinne tilhage, men han har
1 Gem. Arcli. IX, 66 c.
1530. 2. Nov. 93
formedelst vigtige Forretninger ferst nu haft Tid til at hère dcres Be-
relning. Han ser, at hans Raader i et enkelt Punkt i Ti^ktaten ^durch
keine forcht der potentaten mich davon abwendig machen zu lassent
ert gaaede ud over den dem givne Instruks, hvorfor ogsaa Grev Ennos
Kansler [Withelm Vhhenge] har tilbagekaldt det og kiin villet gaa ind
derpaa, hvis »Doktoren* kunde sœtte det igennem hos Greven. Da
denne jo imidlertid, som Kongen ved, er det hellige romerske Rige ved
Ed forhunden, kan han, hvis der ved Mandater paabydes noget fjendt-
Ugt mod Kongen y ikkc undlade at opfylde sin Ed, hvad Kongen heller
ikke med Billighed kan fortœnke ham i, men ellers vil han i aile
Maader stette Kongens Sag. Frederik Fs Udfœrdigelse af Traktaten fin-
des nu ikke i Statsarkivet i Aurich og er maaske aldrig bleven udstedt,
da manj enten paa Grand af Grevens ovennœvnte Réservation eller
formedelst hans Forbindelse med Christian II, mente, at han havde
brudt Traktaten, hvilket fremgaar af en Tilfajelse: j>dy er doch her-
namals nicht en hyldea til Utenhofs Registratarpaategnelse paa Trak-
taten,
Wir Enno, grave und herr zu Oistfrieslanden etc., thuen
hirmit fur uns, unser nachkomling, erben, lande, leute und ver-
wanten offentlich kunt und bekennen: So und als wir in zeiten
unser regierung zum tail von gaistlichen auch andern fursten
und herrn, unsern nachburen, und sunst von wegen des leben-
digmachenden gotiichen wortes auch anderer unverscliulter ur-
sachen beneidet und zum widerwillen verursacht, dardurch wir
und die unsern in sleter fare steen und zur gegenwer geden-
cken muessen, — derhalben wir bey uns und in radt der un-
sern vor nottig, gelegen und guel befunden uns mit etlichen
unsern herrn nachburen und anstossern in trauen und dem
besten verwant zu machen und zu vorwissen. Dieweil uns dan
aus gueter kuntschaft und gewishait aigentlich bewust, das der
durchlauchtigist und grosmechtigst furst und herr, herr Fride-
rich, zu Dennemarcken und Norwegen etc. konung, herzog zu
Holstein, Stormarn und der Ditmerschen, graven zu Oldenburg
und Delmanhorst etc., unser genedigster herr, je und alweg in
koniglichem vertrauen und geloben erfunden, und dan beider-
seits reiche, furstenthumb, graff- und herschaften am pesten an
einander gelegen, derhalben und in solcher notturft uns mit
iren ko. mat. in forme, wie volget, vereiniget und vertragen
haben.
^ Erstlich so sollen und wollen wir hinfurder von nun
an die negst volgenden vier jar wider hochgemelte ko. mat.,
derselben reiche, landt und leute nichts unguets noch wider-
94 1530. 2. Nov.
wertigs in- oder ausserhalben unsern grafT- und herschaften tur-
nemen, thuen noch andern zu thun gestatten, besundern irer
mat. feynde und widerwertigen in obgemelten unsern graflF- und
herschaften zu wasser und lande, keinen ort ausbescheiden,
sovil das in unser macht zu wenden, keins wegs leiden, ent-
halten, gelaiten noch passieren lassen.
2. Demnach soll unser gantze lant irn mat. verwanten,
haubtleuten und knechten zu allen kriegischen und kaufman-
ischen gescheften darin und aus zu handlen, reuter und knechte,
sovil der verhanden, anzunemen, auszufuern, durch und wider
durch zu ziehen auch allerlay notturft zum krieg und sunst
denstlich, puchsen, kraut, lote, profianden und sunst, nichts
ausgenomen, darinne zu erlangen und vor allen andern auch
zu allen zeiten innerhalb obgemelter vier jar frey, velich, gelait-
Hch und unbefart volgen, zulassen und ofTen sten.
3. Uber das so sollen sich ir mat. und derselben verwan-
ten aile zu uns noch die unsern gar keins pôsen noch unguetes,
besundern ailes pesten und vorscliiebe, gentzlich versehen und
wollen ir ko. mat. auch derselben underthanen von hertzen
und gantzen treuen meinen. Zudem und wo ir ko. mat. an
uns umb neue zeitung und kuntschaft genedigclich schreiben.
wurde, so wollen wir denselben irn mat. gar nichts helen noch
bergen.
4. Solche stuck und artigkl dièses obgemelten vertrages»
und vorwissenheit gereden und loben wir in craft diss briefs»
stet, vest und unverbrechlich zu vervolgen und dawider in kai—
nen weg zu thun, uns auch von niemandts, wie die ymmer seii»
mochten, auch umb keinerley ursachen willen, wie die kundt::
erdacht werden, hiervon abzuziehen, wendig oder bruchig wol —
len machen lassen, ailes bey gueten graflichen trauen un
waren worten, sonder geferde und arglist.
Zu urkundt haben wir unser pitzir in gebrechen unse
haubtsigels wissentlich hierunter trucken lassen und mit eignev
hand underschriben im funfzehen hundert und dreussigsten jai^
mitwochs nach aller heiligen.
Enno g. manu propria.
(L. S.)
1531. 11. April. 95
22.
1531. 11. April og 26. Maj. Overenskomst paa 4 Aar mel-
lem Frederik I og Hertug Otto af Brunsvig-Lyneborg om
gensidigt Venskab og Hjselp og Hertugens Tjenesteforhold
til Kongen.
Se Indledningen til AV. 23.
A.
1531. 11. April. Den af Hertug Otto udstedte Forskrivning.
O: Original paa Pergament (underskrcvet af Hertugen og beseglet
med demies lille Segl).
K: Koncept.
Von Gots gnadeii wir Otto, hertzog zu Braunsweig und
Luneburg etc., thun hirmit vor idermenniglich ofTentlich kundt,
bekennen und vorjehen: So als der durchleuchtîg, grossmech-
tigester, hochgeporner furste, herr Frederich, zu Dennemargk,
der Gotten und Wende kunig, erwelter konnigk zu Norwegen,
hertzog zu Slesewig, Holstein, Stormern und Ditmerschen, graff
zu Altenburg und Delmenhorst, unser freuntlicher lieber herr
unde oheym, vor sich und ire erben uns vier jar langk, von
dato an die negest nach einander folgende, iders derselbigen
jaren allewege auffem umbeslage innerhalb den acht tagen trium
regum sechs hundert gulden Holsteynischer, landtweriger muntz,
und also das die erste betzalunge auf negestkunstigen umbslag
inwendig den acht tagen trium regum, so man zwey und dreis-
sig schreiben wirth, bescheen und fallen soll, zu furstlichem
wardtgelt zu geben, zu entrichten und zu betzalen zugesagt,
bewilliget, vorsprochen unde vorschrieben bat inhalts irer ko.
durchleuchtigheit vorschreibunge, uns hiegegen zugestellet, — daz
wir uns dargegen hinwidderumbe dermassen vorpflicht, vorsagt,
obligert und vorschrieben haben, vorsagen vorpflichten, obli-
gieren und vorschreiben uns auch also gegen hochgedachte ire
ko. durchleuchtigheit und ire erben hiemit gegenwurtiglich und
wissentlich in kraft und macht dieser unser pflichtsvorschrei-
bunge unde reversais:
1. Das wir auf irer ko. durchleuchtigheit oder, nach ir,
derselbigen erben erfurdern, wan, zu wilcher zeit und wie oft
das inwendig den vorhaften vier jaren von noth wegen geschudt,
inen drey ader vier hundert wolgeruster pferdt zu gudt auf-
96 1531. 11. April.
bringen, zufuren unde darmit gegen allermenniglich, sey wer
da wolle, niemants dann allein unser lieben oheymen und bru-
der, nemlichen den churfursten zu Sachsen, landgrafT Philip-
sen zu Hessen und die bertzogen zu Luneburgk ausgenommeiiy
auf iren schaden und gewonliche bestellung, so lange sie unser
darmit bedurftig, ane aile weigerung, ausflucht und behelf die-
nen und gewertig sein soUen und wollen; und wen ire ko.
durchleuchtigheit ader ire erben uns dermassen und also zu
sich erfurderen und gebrauchen werden, soUen sie uns auf
unser person iders manats uber vorberu[r]t jarlich wardtgelt
vier hundert gulden in muntze unde daneben gleichewol auf
unser hengste gemeyn ader gewonlich solde geben.
2. Es sollen aber auch irer ko. durchleuchtigheit und iren
erben aile und igliche unser stedt, slosser, flegken, heuser, dorfer
und gepiete, die wir inné haben, die vorpflichten vier jar lang
bis zu endung derselbigen frey, sicher und ungeirret offen staen
und erlaubt sein, das sie sich irer notturft nach dar aus und
eyn behelfen mugen, doch ane unsern und unserer untertanen
schaden.
3. Und derhalb hirwidderumbe wollen ire durchleuchtig-
heit und ire erben vormuge ires reversais, ob uns jenig slosser
ader stedt belagert ader abgewunnen solten werden inwendig
der vorhafter^ vier jar, uns und dieselbigen treulichen entsetzen
und widderumbe zu unsern handen helfen bringen.
4. Sulchs ailes, wie hirvor stet, so vil uns zu thunde
kraft unser vorschreibunge bekumpt, gereden unde geloben wir
bey unsern furstlichen waren worten, trauwen und gelobeim
treulich und vestiglich unsers teyls zu halten, dem entlich nach^
zukommen, folg genug und nymer zu eynichem weg darwiddef
zu thun noch uns durch key. mat., derselbigen acht, uberacht^
mandaten, abfurderunge, gebot ader vorbot noch niemants an —
dern inhiebiern, vorbieten, abschafTen noch behindern lassen^
alleweg getreulich und ungeferlich.
Des zu warer urkundt haben wir eigener handt hirunticm
geschrieben auch unser daumen pitschaft \s4ssentlichen lasserv
an diesen brief hengen. Nach Cristi unsers hern geport funf^
zehen hundert eyn und dreissig jar, dinstags in den ostern.
Ott, herlzogh etc. m. p.
* O har urigtigt: vorliaster.
1531. 26. Maj. 97
B.
1531. 26. M^' (Gottorp). Den af Frederik. I udstedte Forskrivning.
O: Original paa Pergament (med Kongens vedhœngende Segl) i
Statsarkivet i Hannover.
Wir Fridrich, von Gots gnaden zu Dennemarcken, der
Wenden und Gotten kunig, erwelter kunig zu Norwegen, her-
zog zu Sleswig, Holstein, Stormarn und der Ditmerschen, grave
zu Oldenburg und Delmenhorst, bekennen, verjheen und thun
kundt hirmit vor uns, unser erben und sunst idermeniglich :
1. Das wir dem hochgepornen fursten, unserm freuntlichen,
lieben oheimen, herrn Otto, herzogen zu Braunschweig und
Luneburg etc., von ditz dato nue die negest nach einander fol-
gende vier jhar lang, jeders derselbigen auffem umbschlag in-
nerhalb den acht tagen triuni regum, bis zu ausgange dersel-
ben vier jhar sechs hundert gulden an unser Holstenischer,
landtweriger muntze zu furstlichem wardtgeidt und die ersten
sechs hundert zu negstem umbschlag, so man ringers zals zwei-
unddreissig schreiben wirdt, zu entrichten, zu geben und zu
bezalen zugesagt, bewiUiget ufid versprochen haben, zusagen,
bewilligen, versprechen und verschreiben seiner lieb solchs hir-
mit wissentHch in craft dièses unsers briefs und nomhch dar-
umb, das dieselbig sein lieb uns und unsern erben hiegegen
widderumb schuldig, vorhaftet, vorpflichtet und vorbunden sein
soll und will vormuge und inhalts yres uns hiruber zugestelts
reversais und pflichtsvorschreibung uns oder unsern erben auf
unser erfordern, zu welcher zeit, wann und wie oft das inner-
halb den vier vorstrickten jharen von nodt wegen geschuet,
drey oder vier hundert wolgeruster pferdt zu gudt aufbringen,
zuzufuren und domit jegen idermenniglich, sey wer do wolle,
niemandes dann allein ire hern oheimen und bruder, benom-
lich den churfursten zu Sachsen, landtgrafT Philippsen zu
Hessen und die herzogen von Luneburg, ausgenomen, auf un-
sern schaden und gewonlich besteilung, so lange wir der be-
durflig, anhe aile weigerung, ausflucht oder behelf zu dienen
und gewertig zu seint, und ime falle, das sein lieb von uns
oder unsern erben dermassen, wie berurdt, erfurdert und ge-
braucht w^urde, wollen wir yhr alsdann uber yr vorberurdt jer-
lich wardtgeldt dennoch jeders monats auf yhre person vier
7
98 1531. 26. Maj.
hundert gulden zu erhensolt und daneben gleichwol auf yhr
hengeste gemein oder gewonlichen solde geben.
2. Es sollen aber uns auch und unsern erben seiner lieb
schlosser, stedt, flecken, dorfer und gebiete, die vier jhar aus,
frey, sicher und ungehindert oflfen und erleubt steen und ge-
halten werden, das wir uns unser nottorfl nach ungeyrret dar
aus und eyn behelfen mugen, doch anhe seiner lieb unter-
thanen schaden.
3. Und derhalb hinwiederumb wollen wir und unser erben,
ob sein lieb jenig schlosser oder stedt belagert oder abgewun-
nen solten werden, sein lieb und dieselben treulich entsetzen
und yhr die widerumb zu yren handen helfen bringen.
4. Solchs ailes, wie hirvor stet, so viel uns craft dieser
unser verschreibung zu thun beykumpt, gereden und geloben
wir bei unsern koninglichen waren worten und trauen unsers
teyls treulich und vestiglich zu halten, dem allenthalb entliclm
nachzukommen, gnug, folge und nymmer darwider zu thun, un-
angesehen, geacht noch geyrret imandes auf erden, ailes unge-
ferlich.
Des zu urkundt myt unserm konniglichen secret vorsigelU
Datum auf unserm schloss Gottorf nach Cristi unsers liebeim
hern geburt tausent vunfhundert und einunddreissig jar, frei-
tags nach exaudi.
28.
1531. 19. og 25. Maj. Forbundstraktat paa 10 Aar melleni
Frederik I og Hertug Ernst af Brunsvig-Lyneborg.
Vnder sit Ophold paa Gottorp hos Frederik I i April 1530 havde
Landgrev Filip af Hesscn foreslaaet et Forbund mellem Kongen og de
brunsvig-lyneborgske Hertuger, Bredi^ne Frnst og Olto. Paa Hjem-
rejsen forhandiede Landgreven med Heriiig Ernst. Denne havde dog
store Betœnketigheder ved at indtade sig i et offenttigt Forbund med
Kongen, da han paa Grand af sine Landes Betiggenhed var bange
for, at Angreb paa Kongen fra Tysktand af ferst vitde ramme ham
og mulig helt edelœgge ham, inden Kongen kunde komme ham til
HJœlp. Hemmetig vitde han derimod gerne stotte Kongen og under
ingen Omstœndiglieder foretage sig noget mod denne. Et beslemt Af-
stag med Hensyn til Forbundet gav Hertug Ernst dog ikke, men ud-
bad sig ^ Vgers Betœnkningstid. For at fjœrne Hertug Ernsts Be^
1531. 19. Maj. 99
lœnkeligheder raadede Landgrev Filip Kongen til at bringe en Over-
enskomsi i Stand med Broderen Hertug Otto, hvorued denne lige f rem
skiïlde trœde i Kongens TJeneste, da i saa Tilfœlde den Hjœlp, Hertug
Ernst skulde yde^ kunde gaa under Broderens Navn.
Sagen hvilede derefler til Jan. 1531, da Landgrev Filip sendte sin
Sekretœr Johan Nordeck til Frederik I for at forhandle med denne
om en Tilslutning til det Schmalkaldiske Forbund og tillige gav ham
det Hverv paa Vejen at forhandle med Hertug Ernst om dennes For-
bund med Frederik L 18, Jan. erklœrede Hertug Ernst sig villig til
at slutte Forbund med Kongen paa for begge Parler rimelige Betin-
gelser og lovede, hvis Kongen enskede det, at sende Raader til ham
til Fasten. 23. Jan. suarede Frederik I paa Gottorp Johan Nordeck,
at han for sin Part ogsaa var villig til at slutte Forbundet, naar Her-
tugen i Fasten eller fer vilde sende Raader lit ham for at bringe Sa-
gen i Orden. Naar man var bleven enig, vilde Kongen ogsaa give
Hertug Otto Forskrivning paa hans Tjenestepenge i Overensstemmelse
med det tilsendte Udkast. I Henhold hertil sendte Hertug Ernst sin
Kansler Johan Forster til Kongen og erklœrede sig i sin Instruks for
ham af 27. Febr. villig til at nœgte Kongens Fjender Gennemmarsch
gennem sine Lande; derimod saa han nedig, at der blev hvervet eller
samlet Knœgte i disse. Johan Foi*ster blev paa Gottorp i det vœsent-
lige enig med Frederik I og fîk Udkast med sig tilbage baade til
Kongens og Hertugernes Forskrivninger. Til 23. April skulde Hertugen
sende Gesandter til Kongen for at give endelig Besked. I sin Instruks
af 2^. April for Johan Forster, der igen sendtes til Kongen, fremferte
Hertug Ernst sine tidligere ytrede Betœnkeligheder ved Forbundet, men
erklœrede sig dog villig til at gaa ind paa de tilsendte Udkast, naar
der blev gjort nogle mindre Tilfejelser^. 10. Maj svarede Kongen
herpaa, at han ganske vist ikke var fornejet med Forbundets Bestem-
melser, saaledes som de ved disse Tilfejelser vare blevne, men han
vilde dog gaa ind paa dem, da han stolede paa Hertug Ernsls gode
Vilje og Sindelag, hvilket beted mère end Forskrivninger. Han fore-
siog Forbundets Varighed sat til 10 eller 12 Aar. 19. Maj udstedtes
Hertug Ernsls Forskrivning (A), 25. Maj Kongens (B). Samtidig
bragtes ogsaa Overenskomsten med Hertug Otto (Nr. 22) i Stand;
tillerede 11. April havde Hertug Otto udstedt sin Forskrivning, 26. Maj
udstedte Kongen sin.^
* I Hertug Ernsts Forskrivning skulde tilfojes i § 1: myt vorwissen;
§ 2: key. mat., unsem allergnedigsten herrn, und; g 6: oder wyr uns . . . .
za vermneten haben; i Kongens Forskrivning § 7: ihr mit statlicher unser
hulf zuziehen. « Landgr. Filip til Fr. 1 '«/^ 1530; Hertug Ernsts Svar til
Joh. Nordeck "/j 1531; Fr. Ts Svar til Joh. Nordeck ^U 1531 (Hessen A).
Hertug Ernsts Instr. for Joh. Forster **l^ 1531; Koncepter (til begge Fyrsters
Udfœrdigelser) med de ovenfor anforte og nogle mindre redaktionelle JEn-
dringer (Brunsvig-Lyneborg A). Waitz, Lûbeck unter Jûrgen WuUenwever I,
323. Rommel, Philipp der Groszmûthige II, 257 ff.
7*
100 1531. 19. Maj.
A.
1531. 19. Mig. Den af Hertug Ernst udstedte Forskrivning.
O: Original paa Pergament (med Hertugens vedhaengende SegI)
Von Gots gnaden wir Ernst, herzog zu Braunsweig ur
Lunenborg, bekennen, verjehen und thun kunth hirmidt offec
lich als regirender furst vor uns, unser erben, lande, leute ur
sonst idermenniglich, der wyr zu gleich und recht mechtig : Di
sich der durchleuchtigst furst, herr Friderich, kunig zu De
margk etc., unser freuntlicher, lieber herr und oheym, inhal
hiegegen uns zugestelts reversalbriefs mit uns, und mit seyn
koniglichen durchleuchtigkeit und derselben erben wir uns hi
widderumb, unser beyderseits rychen, furstenthumben, land<
und leuten zu gueteni, gluck, heil, trost, entsetzung, gedeige ur
aller wolfart, aïs die dann wyr auch seibst einander naberlic
und negest anstossende gelegen, freuntlich verwant und zug
than sein, sollicher massen und also, wie hyrnach folget, vc
dato an die negestfolgende zehen jar langk nach einander, j
ein freuntlich und naberlich eynung, verstendtnus und verwanc
schaft begeben, zusamengesetzt, vorbunden, vorhaftet, vorpflîc
tet und vorschrieben, wie wyr auch hyrmyt in kraft und macl
dièses unsers offen briefs wurglich, wissentlich und bestendiglic
thuen und gethan wollen haben:
/. Nemblich das wir vor allen dingen irer koniglichc
durchleuchtigkeit, derselbigen erben, reiche, lande, leute, unte
thanen und verwanten freuntlich, gutlich und gnediglich n\
allen treuen und den besten meynen, irer aller bestes und wc
fart wissen, furderen, argeste, nachteil und schaden wamen ur
verhueten schollen und wollen nach unserem hochsten verm
gen, hieneben auch ire ofienbare veinde myt vorwissen gefe
licher meynung oder weyse nicht hausen, heegen noch undte
schleyffen.
2. Wir soUen und wollen auch niemandts, wer der od
die auch imer sein mochten, es were dann in sachen und fu
nhemen key. mat., unserm allergnedigsten herrn, und das gan
gemeyn Romisch reich samptlich vor sich seibst eygends thuei
betreflende, keynerleyge kriegsfolck zu pferde noch zu fueî
noch jenigen uberzug gegen und wider ire konigliche durci
leuchtigkeit. ire erben, reiche, lande und leute, denselbigen z
1531. 19. Maj. 101
unheyl oder schaden, myt wissen und wTllen, heymlich noch
offentlich, durch unsere furstenthumb und gebiete zu ziehen,
zut reysen, zu passiren und zu komen gunnen, vorhengen noch
gestaten, bsonder das vorhinderen, abkeren, wehren und wen-
den, so viel des bey oder an uns und unser macht und vor-
mogen steedt.
3. Dergleichen auch irer.koniglichen durchleuchtigkeit und
derselben erben zu wellicher zeit, wann und wie ofl ihn des
von nothen, reuter, knecht, kriegesfolgk und andere kriegesware
oder notturfl aus, durch und wider durch unser furstenthumben
frey, velich, sicher und geleitlich bis in ihr landtgrentzen
umb ihr gelt zerende bey verhuetung, so vil aufs eusserste imer
Diuglich, unser unterthanen vorterbe und schadens passieren,
zuziehen und komen lassen myt leystung und erzeigung unse-
rer furderung, furschube und getreuen rats darzu.
i. Item irer konigliclien durchleuchtigkeit und derselben
erben rytmeyster oder heuptleute in unseren furstenthumben,
landen und gepieten, allewege sicher und unbehinderl, aldar
reuter und knechte bestellen, annhemen und die unversammelt
noch gehauffet stracks vordtan velich und umbefaret schigken
ui^d bescheyden lassen.
5. Dozu, ob es von nothen, underweilen ungeferlich eyn
*^^ndert pferd oder ein venleyn knecht zugleich und bey ein-
ander umb rowe, rastens oder anderer ursachen wj'Uen im
durchzug unserer lande und gepiete darine zwei, drei oder vier
|^8k beyleufiig vor ihre gelt zerende irer koniglichen wirde oder
ïren erben zu guedt und gefallen still zu ligen gunnen, zulassen.
O, Item so verne wyr zur zeit selbst nicht in anfechtung
sitzen, myt kriegen oder uberzug beladen oder wyr uns sonst
^nes augenscheinlichen oder schedelichen durchzugs zu ver-
mueten haben, irer koniglichen durchleuchtigkeyt oder iren
erben umb ire besoldung unser eygen landtsassen zuzureiten
^^^ 2U dienen nicht weygern, behinderen noch vorbieten, be-
^ï^deren ihnen solchs gunnen, nachgeben und erleuben, sie
^^^h, so viel an uns, dozu bewegen und furderen und be-
^*^Ueslich yn summa sonst allen muglichen heymlichen fleyss
^^^ das beste myt rathen, furderen, anschlegen, durchstecken
^^d underschleyffen, vortschiben und dergleichen treuheyten
^ï^d guttaten in aile wege bey irer koniglichen durchleuchtig-
102 1531. 19. Maj.
keit, iren erben, reichen, landen und leuten thuen und schei-
nen lassen.
7. Solliche hievorstehende stucke, artickel, puncle und
claasulen, aile samptlich und ideren bey sich sonderlich, ge-
reden, geloben, zusagen und versprechen, verbinden, verpflich-
ten, obligieren und vorschreiben [wyr] uns auch die von nue. bîes
zu ausgange der angenomen zehen vorbuntnusjare stedt, vast
und unvorbrochen zu vorfolgen, zu volstrecken und zu halten
ahne enige einrede, ausflucht, entschuldigung, behelf oder mittel
bey furstllchen unseren waren worten, trauen und glauben,
ailes hie mit diesem unserem brief ungeferlich.
Zu warem urkund haben wyr, benanter furst, unser furst-
lich ingesiegel unden an diesem brief wissentlich heyssen hen-
gen. Im funfzehenhundersten und eyn und dreyssigsten jare,
freytags nach vocem jocunditatis.
Ernst manu propria.
B.
1531. 25. Mîy. Den af Frederik I udstedte Forskrivning.
O. Original paa Pergament (med Kongens vedhœngende SegI) i
Statsarkivet i Hannover. Aktstykket er noget beskadigct.
K: Koncept. Herefter ère Hullerne i O udfyldtc i [].
Tr. : Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullenwever I, 324 flf. (cfler en
Afskrift).
Wyr von Gots gnaden Frydrych, zu Dennemarcken, der
Wenden und Gotten konyg, herzog zur Sleswyg, Holsteyn,
Stormarn, bekennen, verjehen und thun kunlh hiermyt offen-
lich vor uns, unser erben, reyche, furstenthumb, landt, leut und
allermenniglig, der wyr zu gleych und redite mechtig: Das
wyr uns myt dem hochgepornen fursten, unserm freuntlichen,
lieben oheymen hem Ernsten, herzogen zu Brunswig und Lune-
burg etc., und s. 1. erben, auch dieselbige seyn liebde sych ver-
mug und inhalts ires uns hiegegen zugestalten reversalbriefs
herwyderumb myt uns, unser beidenthalber reychen, fursten-
tumben, landen und leuten zu gudtem, gluck, heyl, trost, ent-
setzung, gedeye und aller wolfarl, alsdan die wyr auch selbst
nachberlich und negst anstossend gelegen, freuntlich verwant
und zugethan seyn, solcher massen gestalt und also, wie hyma
folgt, in eyn gudtlich, freuntlich, nachpaarlig eynung, verstent-
* •
1531. 25. Maj. 103
nus und verwandschaft zehen jar lang, von dato an die neg-
sten nach einander folgend, begeben, zusamengesetzt, verbun-
den, verhaftet, verpflycht und verschrieben haben, wie wyr auch
hiemyt in kraft und macht dièses unsern offenen briefs wys-
sentlich, wurcklich und bestendigklig thun und gethan haben
woUen : i
1. Nemlich das wyr fur alien dyngen s. 1., derselben er-
l>en, furstentumb, lande, leut, underthanen und verwante freunt-
lich, gudlig und gnediglig myt allen treuen und denoi besten
meynen, ihrer aller bests und wolfart wyssen, furdern, argstes,
nachtevl und schaden warnen, wenden und verhuten sollen
und wollen nach unserm hogsten vermugen, hiebeneben auch
ihr offenbar feynd wyssenlich, heymlich noch offenlich in keyne
weys hausen, hegen, stercken, untersleyffen, furdern, furscliie-
ben, glaiten, leiden noch enthalten.
2. Wyr sollen und wollen auch niemands, wer der oder
die auch imer seyn mochten, keinen ausbscheiden, keinerley
kriegsfolck zu ross noch fus noch ander kriegisch ware, rustung
oder reitschaft gegen oder wyder s. 1., ihren erben, landen und
leuten, denselbigen zum uberzug, unheyl oder schaden, aus
oder durch unser reyche, lande, gepiete, strome, wasser, strande,
haffungen myt unser vorwyssen und wyllen gestaden, passirn,
schyffen, siegeln, reysen noch komen lassen, bsonder solichs
hyndern, keren, weren und wenden, so weit und viel des in
unser macht und vermugen steet.
3. Dergleichen zu welcher zeyt, wan und wie oft es s. 1.
von nodten, ir in unsern reichen, landen und gepieten kriegs-
folck zu ross und fus bestellen, annhemen, sie auch victualia,
profande, korne und andre kriegsnodturft und war umb ihr
gelt dadurch und aus zu sych holen, bryngen, furen und er-
langen lassen, zu und uber wasser und lande, es sey, gehe oder
gelte auch auf, wyder oder gegen wem es uf erden woUe, allein
ausbescheyden unsern lieben oheymen, landtgrafT Philippsen
zu Hessen, dergleichen unsere buntsverwandten, die Ansee-
stedte, idoch nach eusserstem vermôgen myt verschonung unser
underthanen und armen leut zu verhutung ihrs verterbens und
schadens, gleychwoll myt leistung und erzeigung unser getreuen
furdrung, furschub und radts darzu.
4-, Item s. 1. oder ihrer erben rytmeisteren oder haupt-
104 1531. 25. Maj.
leulen in unsern reichen, landen und gepieten zu liegen, aldo
reuter und knecht anzunemen, zu bestellen und dieselbigen
dordurch und aus bys an sie, doch ungehaufTt und ohn ver-
samlung auch sonderlich beschwerung unser leute, sycher und
unbehyndert zu bescheiden, zu bschafTen, zu schygken und zu
furen gutwyllig und unweigerlich verhengen und gunnen fur
ihr gelt.
5. Dozu, obs von nodten, beyleuffig unterweilen ein hun-
dert reuter oder eyn venlen knechte zugleich bey einander umb
rowe, rastens, erholung oder andrer ursachen wyllen im durch-
zug unser reich, land und gepiet darin ungeverlig zwai, drei
oder vier tage stylle zu ligen einreumen und nachgeben umb
ihr zimlich bzalung.
6. So vern wyr auch zur zeit selbst myt anfechtenden und
obligenden kriegswervingen und veinllichen anstossen nicht be-
hafît, s. 1. umb ire besoldung unser eygen landtsassen und leu-
len zu ihrer nodturft zuzuzyhen und zu dienen nyt weigern^
behindern noch verpieten, besunder ihnen das einreumen, gun-
nen, erlauben und nachgeben, sie auch dazu, so viel an uns,
bewegen und forderen.
7. Zudem auch s. I. und ihre erben, wie sie in sachen,
der sie sych zum ehren und rechten auf uns beruflfen [thuen,
wir auch] ihr desselben falles moghe und mechtig seyn mogen
und sollen, befaret, uberzogen oder vergweitigt und verunrechtet
wurde, [mit unser hulf] und myt dem besten schutzen, schyr-
men, hanthaben, entsetzen und vertedingen helfen und ihr myt
statlicher unser hulf [zuziehen, sie] uns auch in allen treuen
befolen [sein lassen, und das sonderlich so vil deste] schuldiger
und mher, wan s. 1. oder ihre erben [jenige anfechtung, molle]-
stirung, anstos, gewalt, uberzug [oder not umb unsern willen
tragen oder leiden solte], sie myt unser stadiigen hulf, radt,
trost, entsetzung, [rettung und beystant unsers hogesten ver-
mogens nicht verlassen].
8. [Uber das ailes auch hochgemelten unsern] fastgeliebten
oheymen, den hochgepornen fursten, hern [Philipssen, lant-
graven zu Hessen etc.,] myt allem muglichen fleis [und emb-
sigkeit dorhin] erbilten, furdern, ermanen, bewegen und ver-
mugen, auch bey s. 1., so vil an uns, [daran und ob sein,
hochgenannten unsers] geliebten oheymens, herzog [Ernsten
1531. 25. Maj. 105
liebde] erben, so ir soich anstos, turbation und uberlast von
unsern veinden, misgunnern und [widerwertigen] unserthalber
wederfure und begegnete, neben uns hulf, radt, [rettujng und
entsetzung onweigerlich zu leysten und scheynen zu lassen.
.9. Und beslieslich in summa allen mugligen fleys und das
best, so viel an uns, myl rathen, furderung, anslegen, durch-
stecken, untersleyffen, vorschuben und dergleichen treuheiten
und guttaten, wie, wué und wan es s. 1., ihren erben, landen
und leuten zu gut und wolfart reichen mag, in aile weg bey
ihnen thun und beweysen.
W. Solich hievorsteende [artickel], punct, stuck und clau-
sulen, aile samptlich und jedern bey sych sonderlich, gereden,
geloben, zusagen und versprechen wyr, verpinden, verpflychten,
obligirn und verschreyben uns auch dieselben von nu an die-
selbigen zehen jar lang stedt, vest und unverbrochen zu vol-
strecken, zu hallen, ihnen volkomlig folge, gnug und darwedder
in keinen weg zu thun ane jenigerley ausflucht, entschuldigung,
behelf, einrede oder myttel, getreulich und gantz ongeferlich,
ailes bey unsern konigligen waren worten, treuen und glauben.
Des zu warem urkunde haben wyr unser konigl. mat. se-
creten wyssentlich an gegenwàrtigen brief thun hengen. Am
donnerstage nach exaudi im jare funfzehen hunderl eyn und
dreyssig.
Frederich.
24.
1 532. 22. Jan. Forbundstraktat paa 6 Aar mellem Frederik I
paa den ene og Kurfyrstjohan af Sachsen, hansSenJohan
Frederik, Hertug Filip af Brunsvig, Hertugerne Ernst og
Frans af Brunsvig -Lyneborg, Landgrev Filip af Hessen,
Fyrst Wolfgang af Anhalt og Greverne Gebhardt og Al-
brecht af Mansfeld paa den anden Side.
O: Original paa Pergament (med 6 vedhtengcnde Segl; Kongcns
og Kurfyrstens Segl mangle nu). Paa et enkelt Sted er Skriften for-
medelst en Fugtplet blevcn ulseselig.
W: Original paa Pergament (med 6 vcdhœngende Segl; Hertug
Filips og Hertugerne Ernsts og Frans's Faellessegl mangle) i Arkivet
i Weimar. Herefler ère HuUerne i O udfyldte i [ ].
Tr.: Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullenwever 1,327—30 (efler W).
106 1532. 22. Jan.
Efterat de evangeliske Fgnter og Stœder paa et Mode i Schmal-
kalden 31. Dec. 1530 havde vedtaget et Udkast til et Forband^ om gen-
sidig Undentettelse i Tilfœlde af Angreb for Religionens Skgld paa
nogen af de kontraherende Parier^ sendte Landgrev Filip af Hesseti
sin Sekretœr Johan Nordeck (Instruks af 12. Jan. 1531) til Frederik I
med en Afskrifi af Forbundet, idet han samtidig opfordrede ham til
ai tiltrœde dette og tillige som Heriug af Holsien at slutte sig til en
af de evangeliske Fyrster og Hertugerne af Bayern paatœnkt Protesta*
lion mod Mrkehertug Ferdinands Valg til romersk Konge; dette havde
fundet Sied 5. Jan, i Keln, men betragtedes af de nœvnte Fyrster som
ulovligL 23. Jan. svarede Frederik I herpaa, at han som Hertug gerne
vilde slutte sig til Protestationen mod Ferdinands Valg, men angaaende
det Schmalkaldiske Forbund maatte han, da hans Tiltrœdelse hertil
kunde fore til, at han maatte yde virkelig Hjœlp, ferst forhandte med
sine Raader; da han ikke havde disse hos sig paa Gottorp, udbad han
sig Betœnkningstid til Faste. 4. Marts meddelte Landgreven Frederik I,
at der var ansat et Mode af de evangeliske Siœnder i Schmalkalden
30, Marts, og opfordrede ham til, hvis han vilde slutte sig til de evan-
geliske, at sende Raader med Fuldmagt til at tiltrœde det Schmalkal-
diske Forbund og til at slatte Forbund med de evangeliske Fyrster og
Bayern om gensidig Hjœlp i Tilfœlde af Angreb formedelst Protesta-
tionen mod Kong Ferdinands Valg, Paa Medet medte dog kun Fre-
derik Fs Sekretœr Peder Svave, der var paa Vejen til Frankrig og
England, med en Undskyldning for, at Kongen ikke kunde sende
Raader til Medet; tillige meddelte han, at Frederik I ikke vilde aner-
kende Ferdinand som romersk Konge og var villig til at slutte sig til
det Schmalkaldiske Forbund som Hertug, men som Konge kunde han,
skent han personlig var Evangeliet hengiven, ikke gère det, da Bi-
skopperne havde saa stor Magt i Danmark. Efter Medets Slatning
sendte Landgrev Filip igen Johan Nordeck til Frederik I for at med-
dele ham, at de evangeliske Fyrster nu vare blevne enige om at be-
tragte Ferdinands Valg som ugyldigt og vare villige til at slutte For-
bund med Kongen om gensidig Hjœlp i Tilfœlde af Angreb for den
Sags Skyld. Tillige onskede de, at Kongen vilde tiltrœde det Schmal-
kaldiske Forbund, hvilket han godt kunde gère, da han i Felge For-
bundets Bestemmelser ikke derved forpligtede sig til at foreskrive sine
Undersaatter noget i Trossager; i saa Tilfœlde vilde de evangeliske Fyr-
ster ogsaa slutte Forbund med Kongen i verdslige Sager, gœldende for
lige saa lang Tid som det Schmalkaldiske Forbund, og love ham Hjœlp
mod Christian H og andre. Hjœlpen foresloges sat til 600 Ryttere og
1500 Knœgte, Forbundet i verdslige Sager vilde Rigsstœderne ikke
vœre med til. Angaaende disse Forslag fandt der en Forhandling Sted
i Lyneborg mellem Landgrev Filips Marskal Herman v. d, Malsbarg
og Melchior Rantzau, der gjorde gœldende, at Kongen var noget be-
^ Det schmalkaldiske Forbund, der ferst officielt udfœrdlgedes 27. Febr.
1531, er trykt: Winckelmann, Politische Correspondenz der Stadt Strassbnrg
II, 17—20,
1532. 22. Jan. 107
tœnktUg ved ai slutte Forbund med aile de evangeliske Fyrster, men
han vilde slutte et Forbund i verdslige Sager med Sachsen^ Hessen og
Lgneborg alêne, naar HJœlpen blev nedsat til 500 Ryttere og ÎOOO
Knœgte. I Overensstemmelse hermed svarede Frederik I Landgrev Filip
den :?i. Juni og udtalte tilUge sin Villighed til som Hertug at tiltrœde
det Schmalkaldiske Forbund.
Paa et Mode i Saalfeld sluttedes saa 24. Okt, Forbund mellem de
evangeliske Fgrster og de bayerske Hertuger om Modstand mod Kong
Ferdinands Kongevalg, og Landgreven fik det Hverv at opfordre Kon-
gen af Danmark til at tiltrœde det; de evangeliske Fgrster vilde til
Gengœld love ham Bistand mod Christian II. Det var paa M&det i
Saalfeld bleuet bestemt, at der 13. Dec. skulde holdes et nyt Mede i
Lybœk, hvortil hver af Forbundsfœllerne skulde sende 2 Raader; Kon-
geme af England, Frankrig og Danmark opfordredes til ogsaa at
sende Raader did. Skent det danske Rigsraad, hvem Melchior Rantzau
i Dec. forelagde det paatœnkte Forbund, bestemt fraraadede at paatage
iig saadanne Forpligtelser og i Stedet anbefalede at forng de garnie
Forbund med Frankrig og England, sendte Frederik /, hvem det i
Ojeblikket var sœrlig om at gère at faa HJœlp mod Christian II, dog
Hr. Iven Reventlow og Wolfgang v, Utenhof som Gesandter til Medet
i Lybœk, der ferst aabnedes 1. Jan. Den 10. Jan. blev man enig om
Forbundstraktaten, der efter ferst at vœre forelagt Frederik I paa Medet
i ^eumûnster og vœre bleven billiget af ham y udfœrdigedes 22. Jan.
Om Frederik Fs Optagelse i det Schmalkaldiske Forbund blev der fore-
^^ig ikke Taie.
Bayerske Afsendinge havde ikke deltaget i Forhandlingerne i Lybœk,
men paa Medet i Klosteret Scheyern i Bayern, hvor der 26. Maj af
^f^hsiske, hessiske og bayerske Gesandter sluttedes Forbund med Frank-
'^9* erklœrede de bayerske Gesandter i en Biprotokol af 31. Maj, at
deres Herrer vare villige til at tiltrœde den med Danmark slutledc
'^ktai^ja endog forheje HJœlpen. Et Forbund mellem Danmark og
^yern kom dog ikke i Stand, skent Landgrev Filip ivrigt raadede
^^ngen til det. ^
Von Gols gnaden wir Friderich, zu Denmarck, der Wenden
^^^ Gotten konig, erwelter konig zu Nordwegen, herzog zu
^hlesewygk, Holstein, Stormarn und der Ditmerschen, grave
^^ Altenburg und Delmenhorst, Johans, des heiligen Romischen
'^'^^hs ertzmarschalg und churfurst, und Johans Friderich, valer
^^^ sohn, herzogen zu Sachsen, landtgraven yn Doringen und
* Undgr. Filips Instr. f. Joh. Nordeck "/j 1531; Frederik Ts Svar her-
P** **/i; Landgr. Filip t Fr. I ♦/g; Landgr. Filips Instr. f. Nordeck ^U; Optegn.
°™ ForhandLi Lyneborg ♦/^ 1531; Landgr. Filip t. Fr. I *^U 1«'>32; Fr. Is Instr.
f.Jobst Iggenhausen "/» 1532 (Hessen A). Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullen-
wcver 1^ 149 Tm 326 f. Stumpf, Baierns polit. Geschichte I, 1. S. 59 fT., 84, 87.
'*u. Neudecker, Urkunden aus der Reformationszeit S. 176 ff. Rommel, Phi-
^^PP der Groszmùthige II, 257 flf. Nye dsk. Mag. VI, 123 ff.
108 1532. 22. Jan.
marggraven zu Meyssen, Philips, herzog zu Braunsweig, Emst
und Frantz, gepruder, herzogen zu Braunschweig und Lunen-
barg, Philips, landtgraf zu Hessen, grave zu Catzenelnpogen, zu
Dietz, Ziegenhain und Nydda, WolfTgang, furst zu Ânhalt, graf
zu Ascanien, her zu Bernburg, Gebhardt und Albrecht, gepru-
der, graven und herrn zu Mansfelt, bekennen an diesem brief
vor uns, unser erben und nachkomen gegen allermenniglichem :
Das wir zu der ère des almechtigen Gots und zu handthabung
unser konigreiche, furstenthumb, land und leut auch hergebracht
ère und freyheyt uns vor uns und unser erben und nachkomen
die nehsten sechs jar lang gantz us, von dato dièses briefs anzu-
rechnen, mit einander freuntlich und gutlich vertragen und ver-
bunden haben und thun das also gegenwertiglich ym wort der
warheit in und mit craft dièses briefs, nemlich wir, konig Fri-
derich, uf einer seiten, und wir, die anderen churfursten, fur-
sten, graven und herrn, uf der anderen seiten, nachvolgender
gestalt und masse:
/. Das wir einander freuntlich, treulich eren, furderen und
meynen soUen, und kain tail mit dem anderen, die zeit us
dieser aynung, zu krieg oder ufrur komen, sonder ob sich zwi-
schen uns samptlich oder sonderlich irrung begeben wurden,
die sollen wir mit gepurlichem oder gleichmessigen recht us-
tragen oder verrichten, ane aile geverde.
2. Und nachdem gedachter konig Friderich durch schig-
kung des almechtigen zu ko. werd. zu Denmarck, Norwegen
und anderen zugehorigen reichen und landen erwelet und komen
ist und die nu ein zeit lang yn gutem beses gehabt hat, darzu
dan konig Christiern, der soliche obgemelte reiche und lande
dabevor regirt, forderung zu haben vermeint, — ob sich dan
begebe, das gemelter konig Friderich, seine shone oder erben in
den angezeigten seinen reichen auch zugehorigen und anderen
seinen furstenthumben, landen und gepieten durch konig Chri-
stiern, seinen erben oder imants anders in seinem namen und
von seiner und seiner erben wegen, das kuntlich und wissent-
lich were, mit der that uberzogen, vergewaltigt oder beschwert
wurden, so sol und mag er solichs an uns, den churfursten zu
Sachsen und landtgrave Philipsen zu Hessen, gelangen iassen
und unser hilf, so er der notturftig ist, erforderen; alsdan sol-
len wir bede, der churfurst und landtgrave zu Hessen, ufs forder-
1532. 22. Jan. 109
lichst soUichs den anderen unseren verwandten fursten, graven
und hcrrn zu erkennen geben, dieselben further zur hilf forde-
ren imiid uns samptlich also geschigkt machen, und wir, der
churfurst und landtgraf Philips, das zu gescheen verfugen, das
wirseîner koniglichen wirden in monats frist den nehslen, nach-
dem iitns beden soliche manung zukumpt, zwey hundert guther
gerust:er reysiger pferde und tausent knechl, guter kriegsleut,
abfertigen und zuschigken sollen und wollen.
^. Herwidderumb nachdem sich im vorgangen jar zuge-
tragetiy das konig Ferdinand zu Behin, ertzherzog zu Oster-
reich etc., durch etliche churfursten des heyligen reichs auch
zu Romischem konig erwelet und gekronet, auclr von Romischer
keyserlicher mat., unserem lieben herrn freund und allergne-
digsten herrn, demselben konig Ferdinando im heiUgen Ro-
mischk^n reich gehorsam zu leysten bevolen wurden, und aber
solich. wale widder die gulden bullen weiland keyser Caries des
vierden und des heyligen Romischen reichs lange herbracht
freiheit und gewonheit und also nichtiglich gescheen, darin
dan ^^^ir obgemelt churfurst, fursten, graven und herren merg-
lich beschwert und zu handthabung unser pflicht, damit wir
l^cys. mat., hochgemeit, und dem heyligen reich verwandt sein,
verurs^cht worden, uns dagegen zu stellen und soliche wale
nicht anzunemen und hinfur mit notturfligen protestationen
und oppositionen mit gepurlichen erpietungen zum austrage
darwidder zu handelen; ob sich dan begeben wurde, das
imands grosses oder geringes stands, wer auch derselbig were,
uns, die obgemelten churfurst, fursten, graven und herrn, sampt
unser dieser sachen verwandten auch unser landt oder leut von
wegert der angeregten wale oder deshalbn, das wir konig Ferdi-
nandc^ als einem Romischen konig keinen gehorsam leisten oder
aber ^eine administration nicht dulden konnen, mogen oder wol-
len, Oder aber sonst in einem anderen schein und doch kuntlich
und xvissentlich were, das die sache der wale damit gemeint were
^^ï >^urde, mit der that uberzyhen, vergewaltigen oder be-
schweren oder dermassen solichs understeen wurde, alsdan mo-
gen -wir, der churfurst zu Sachsen oder landtgraf Philips zu
Hessen, oder unser beder erben solichs hoichgemelten konig
Friderichen oder seinen erben zu erkennen geben; darauf sollen
wir, obgemelter konig Friderich, oder unser erben schuldig sein
110 1532. 22. Jan.
den obgemelten churfursten, fursten, graven und herrn samet-
lich in monats frist, nachdem uns soliche verkundigung zu-
kumpt, zwey hundert guter geruster resiger pferd und ein
tausent guther knecht, rechter krigsleut, abzufertigen und zuzu-
schigken.
4. Und mit sollicliem volck zu ross und zu fues soll und
will je ein parthey der anderen drey monat lang gantz, je
dreissig tage vor den monat gereclinet, uf iren eigen costen und
scbaden dynen, bilf und rettung tbun; und sol[len soUiche drey
monat] dan angeen, wan das gesandt volck, unser des chur-
fursten zu Sacbsen sampt unser mitverwandten fursten, gra-
ven und lierrn, die lande zu Holstein, [Schleswigk oder sonst
koniglicjber wirde lande am ersten ruren ; desgleicben wann des
konigs volck die lande unser des churfursten zu Sacbsen oder
landtgrave Pbilipsen [zu Hessen am ersten ruren]. Darnacfa
solle das gemelt volck drey voile monat bey dem bekrigten theil
bleiben, treulicb dynen, hylf, rettung und aile angrif zu schlach-
ten oder sturmen [tbun und tbun belfen, wie fromen] ebrlichen
kriegsleuten solicbs zu tbun gepurt ane aile wegerung, aucb ein
ider us uns den seinen sollicbs also in seiner bestellung emst-
licb einbynden, [damit sie sicb dermassen willi]glicb brauchen
lassen; und soll das fuesvolck dem berrn, dem es zugeschigkt
wirdet, mit eiden und pflicbten verwandt sein.
5. Es ist aucb zwuscben uns beredt, ob einicb berr^ nicht
reuter, sonder knecbt bedorfen und anstat der reuter knecbt
furdern wurd, so soll allweg ein reisiger vor drittenbalben fues-
knecbt gerechnet werden, und der gefordert tbeil die in massen,
wie obgemelt, zu scbigken scbuldig sein.
6. So dan die drei monat verlaufen und dièse bilf aise
geendet were, und der tbeil, so die bilf gebraucbt, soUicher bilf
zu ross und fues lenger nicbt baben wolt, soll er allen fleis
baben, das sollicb volck us seinen konigreicben, cburfursten-
tbumben, furstentbumben, landen und gepieten sicber abzieben
und passiren moge. Ob aber der bekrigt tbeil solicher leut
und bilf lenger bedorfen wurd und sie bebalten wolt, soll er
das uf seinen costen und versoldung zu tbun macbt baben,
aucb sollicb kriegsvolck verpflicbt sein, alldieweil man inen
» W: theil.
1532. 22. Jan. 111
dienst und besoldung gibt, bis zu endung diss kriegs zu dienen,
an aile geverde.
7. Ob sich auch zutragen wurd, das der gefordert theil
seine hilf zu ross und fuess an fahr zu dem bekrigten nicht
senden mocht, so soll in des geforderten theils willen stehen
gelt uf viertefaaib monat sold vor reuter und knechte dem be-
krigten zu schigken und zu geben, damit er seibs reuter und
knecht bestellen moge; doch das kuntlich und wissentlich sey,
das die feindtschafl under wegen dermassen gestalt sey, das
das foick ane fahr nicht ankomen moge, sonst wo die noith
nicht vorhanden und dem bekriegten mehr gefellig leut dan
gelt zu haben, soll ihme auch damit, wie obgemelt, gedient
werden.
8. Im fall aber, das sich begeben wurde, das die parthei,
so hilf zu thun erfordert wurd, samptlich, oder auch wir der
konig, der churfurst, fursten, graven oder herrn in sonderheit,
offenbare steende heuptkriege, also das wir belegert oder uber-
zogen wurden oder weren, alsdann sollen wir samptlich oder
sonderlieh unser hilf, so lang der krieg weret, zu senden nicht
schuldig sein, so bald aber derselb bekriegt theil oder bekriegte
solichs kriegs erledigt, und der ander theil alsdan noch belagert
^cr bekrigt ist, sol er dem bei gudten treuen sein hilf und
rettung zu thun wie vor schuldig sein.
9. Wann dan die zeit der obgemelten sechs jar verlaufen
ist und dan vor guedt angesehen wirdet dièse eynunge lenger
2Q verstregken\ soll und mag dasselb alsdan mit wissen aller
*^J1 auch also furgenomen und volendet werden.
tO. Und dieweil die hoichgeporne fursten, her Wilhelm
und her Ludwigk, phaltzgraven bey Rhein, herzogen in oberen
^^^ nideren Beyern, unser lieb oheymen, vettern und gnedige
herrn, mit uns, den churfurslen, fursten, graven und herrn, in
sachen der wal • begriffen, so sollen wir bey iren liebden und
P^^den mit fleis handelen, sie yn dièse eynung und verstendt-
nuss gegen ko. wirden obgemelt uf zimlich mittel und wege
^uch zu bringen, und so ire liebden und gnaden das also ver-
^Uigen wolten, soll irer liebden und gnaden hilf, wie man sich
der vergleichen mag im fall der notturft konig Friderichen zu
^ W: 2U erstregken.
112 1532. 22. Jan.
thun, halb seiner ko. wurde und halb uns, den churfursten,
fursten, graven und herrn, an den zweien hundert pferden und
eyn tausent zu fuess zu guten komen.
11. Daneben ist auch beredt, das aile ander aj'nung,
buntnus und vertrege, so wir, konig Friderich, mit etlichen der
ernenten fursten hievor haben, in iren gantzen kreften und
wirden unverrugkt pleiben sollen, doch so die hilf, in dieser
eynung wie obgemeit verleibt, geleistet wirdet und im werck ist,
sollen die anderen hilf, so sonst unser einer dem anderen zu
thun schuldig ist oder sein mocht, mitler zeit ruhen und still-
stehen.
12, ÂUe dièse obgemelte artigkel und inhaltung gereden
und versprechen wir, obgedachten konig, churfurst, fursten und
herrn, bey unser koniglichen, churfurstlichen, furstlichen und
greflichen waren worten, trawen und glauben stet, vest und
unverbruglich zu halten, die in aile wege, so oft und dick des
noidt geschicht, zu volziehen, one aile geverde.
Des yn^ urkundt haben wir, obgedachten konig, churfurst,
fursten und graven, unser ides ingesiegel an diesen brief wis-
sentlich thun liangen; so geprauchen wir herzog Johanns Fri-
derich unsers herrn vaters siegel hierin mit seiner liebden wis-
sen und willen. Wellicher brief gegeben ist montags nach
Fabiani und Sebastiani nach Christi unsers herrn gepurt tau-
sent funfhundert der weinigern zal zwey und dreyssig.
25.
1532. 2. Maj (Kobenhavn). Traktat paa 10 Âar mellem Fre-
derik I og det danske Rîgsraad paa den ene og Lyba&k paa
den anden Side, angaaende fselles Optrseden mod Hollœn-
derne, Behandlingen af Stapelgods i Sundet^ gensidig Hja&lp
mod Kong Christian II og Bilaeggelse af indbyrdes Stridig-
heder; med to dertil horende Deklarationen
O: Original paa Papir (beseglet af de lybske Underhandlere).
Dette Eksemplar har enkelte Tilfojelser i Marginen og over Linieo.
L: Waitz, Liibeck unter Jûrgen WuUenwever I, 318 — 22 (efler
den med Frederik l's lille Signet beseglede Udfserdigelse i Statsarki-
vet i L\'bœk).
1 W: zu.
1532. 2. M^j. 113
Christian IFs Tog til Norge og den Hjœlp, som Hollœnderne fri-
villigt eller nedtuungent havde ydet ham hertil, gav Lybœkkerne en
gunstig Lejlighed iil ai soge deres garnie Yndlingstanke, Nederlœndernes
hele eller delvise Udelukkelse fra Handelen paa Osterseen, gennemfort.
Paa et Mode i Neumûnster i Efteraaret 1531 lovede de kgl. Raader,
at Hollœnderne ikke skulde faa Lov til ai lade saa mange Skibe sejle
gennem Sundet som tidligere; senere forlangte Lybœk af det danske
Rigsraadf at man helt skulde forbyde Hollœnderne Farten gennem
Sundet. Paa et Mede 2. Jan. 1532 paa Gottorp med Kongen selv gen-
toges den somme Fordringy ligesom Kongen tillige opfordredes til at
befale de ostlige Stœder at afholde sig fra al Sejlads gennem Sundet
vestpaa i den kommende Sommer for at hindre FJenden i at faa Til-
/erse/. 11, Jan. skrev Frederik I ogsaa til de hollandske Stœder og
opfordrede dem til at afholde sig fra al Sejlads til Norge, Qsterseen
og aile de dertil ferende Farvande indtil Sendag Quasimodogeniti
[7. April], til hvilken Tid der ansattes et Mede i Hamborg til nœrmere
Forhandling om Sejladsen; samtidig anmodedes de estlige Stœder om
i det samme Tidsrum ikke at sejle i Fragt for fremmed Regning. Paa
et Mêde i Neumûnster i Slutningen af Januar gik Frederik I ind paa
at ville behandle Hollœnderne som Fjender, h vis de vedbleve med at
itjkj og tillige lovede han ikke at slutte Fred eller Traktat med dem
ûden Lgbœks og dets Forbundsfœllers Vidende. Nœrmere Forhandlinger
om, hvorledes man skulde stille sig overfor Hollosnderne, skulde finde
Sied paa en Herredag i Kebenhavn Sondag Lœtare [10. Maris].
Ferst den 31. Maris kom de lybske Afsendinge til Kebenhavn.
StiUingen var for saa vidt bleven gunstig for deres Planer mod Hol-
If^ndernCy som Amsterdam havde meddelt, at den ikke vilde give Mede
i Hamborg 7. Aprily men alligevel vilde vcdblive at sejle. Forhand-
Ungerne mellem de danske og Lybœkkerne begyndte 4. April. Frede-
rik I erklœrede, at han nok, hvis det blev nedvendigt, vilde gaa med
til en Krig med Hollœnderne, men han fandt det ikke raadeligt nu,
^^ Hollcenderne saa kun vilde understette Christian II endnu stœrkere.
^^rimod foreslog han, at Forbuddet mod Hollœndernes Sejlads skulde
^dstrxekkes til St. Hans Dag, til hvilken Tid der saa skulde holdes et
'««rfe med Nederlœnderne i Kebenhavn. Lybœkkerne indvilgede heri
P^^ den Betingelse, at det samtidig blev tilkendegivet Nederlœnderne,
^l de vilde blive behandlede som Fjender, hvis de alligevel vedblev at
^J^^ eller undlod at besege Medet eller lod dette gaa résultat lest hen.
''^''handlingerne om et nœrmere Forbund mellem Danmark og Lybœk
•f' Bekœmpelse af Christian II og Hollœnderne fortsattes derefter.
^otigen krœvede sterre Hjœlp, end Lybœkkerne vilde yde, og disse
Wa/ip/e, at Kongen skulde stille dobbelt saa stor en Styrke som Ly-
^*^*- 7. April erklœrede Lybœkkerne sig dog villige til at gaa ind
^^ Kongens Fordringer angaaende Hjœlpen, naar det hère f ter blev
/orôiic// Hollœnderne og de andre vestlige samt de estlige Stœder at
'®'* Siapelgods gennem Sundet, og der blev fastsat en bestemt Grœnse
'^f det Antal Skibe, hvormed Nederlœnderne maatte besejle Osterseen.
^^B^ledes forlangte Lybœk, at ingen af Parterne uden den andens
^f^mtgkke maatte slutte Fred med Christian II og hans Bern eller
8
114 1532. 2. Maj.
med Holiœnderne. Denne sidste Fordring vilde Kongen ikke gaa ind
paa, ligesom han ogsaa forlangte Antallet af de af Lybœkkerne som
Slapelgods angivne Varer indskrœnket. Forbuddet skulde ogsaa kun
gœlde selue Provinsen HoUands Stœder, da andre ikke haude ander-
stettet Christian II; paa en almindelig Indskrœnkning af Nederlœnder-
nés Sejlads paa Osterseen vilde han heller ikke gaa ind. Ved gensidig
Imodekommen blev man dog tilsidst enig. 2. Maj overgav de danske
et Udkast til en Traktat, hvori Lybœkkerne forlangte og flk nogle
mindre JSndringer ind forte; 6. Maj udveksledes den forelebige Traktat.
Den endelige retsgyldige Udfœrdigelse under begge Parters store Segl
skulde forst gives paa Herredagen i Kebenhavn, da man maatte af-
vente ^ hvad Forhandlingerne med Nederlœnderne til den Tid vilde
fere til.
Den forelobige Traktat vandt trods de for Lybœk gunstige Betin-
gelser ikke almindelig Tilslutning i denne By, og i en Raadslagning i
de 100 Borgeres Udvalg, fer Afsendelsen af Gesandterne til Medet i
Kobenhavn St. Hans Dag, erklœredes, at man kun vilde antage den
for ikke at gère de Gesandter, der havde afsluttet den, umyndige; der
enskedes flere Mndringer^ og den skulde kun fuldbyrdes, saafremt man
i Danmark virkelig vilde yde nogen Bistand mod Holiœnderne, Den
paa det nye Mode i Kobenhavn med de nederlandske Gesandter slut-
tede Traktat af9. Juli (Nr. 27) syntes at skulle gère en Fuldbyrdelse af
Traktaten af 2. Maj umulig. De lybske Gesandter vœgrede sig ogsaa
ved at underskrive den ny Traktat, indtil de danske Rigsraader er-
klœrede, at denne ikke skulde vœre til Hinder for en Ratifikation af
Traktaten af 2. Maj. 13. Juli erklœrede de danske Underhandlere, at
Kongen var beredt til at give den endelige Udfœrdigelse af denne Trak-
tat, men nu forlangte de lybske Gesandter, der forgœves havde segt
at faa de andre vendiske Stœder til at antage Traktaten og vare bange
for, at Lybœk skulde komme til at staa ene i Kampen mod HoUœn-
derne, flere jEndringer, sœrlig at der i § 8 om Udsoningen med Chri-
stian II og Holiœnderne i Stedet for '»ane vorwissen^ skulde sœttes:
»an€ medeweten und willen^. Endvidere forlangte Lybœkkerne, at
Kongen skriftlig skulde tillade dem i de 10 Aar, Traktaten gjaldt, at
indtage hvem de vilde af de vendiske Stœder i den. Det sidste For-
langende gik Kongen ind paa, men forpligte sig til kun med Lybœks
Samtykke at slutte Fred med Holiœnderne vilde han paa ingen Maade,
da han jo slet ikke vidste, hvilke Fordringer Lybœk vilde stille til
Holiœnderne. Lybœkkerne prœcisercde nu disse: 1. Erstatning for den
dem nu tilfojede Skade. 2. Afgorelse af Spergsmaalet om den Skade,
de tidligere gensidig havde tilfejet hinanden. 3. Undladelse af at fore
Slapelgods gennem Sundet. 4. Indskrœnkning af Hollœndernes Sejlads
gennem Sundet til et bestemt Antal Skibe. De danske svarede hertil,
at de 3 forste Punkterjo vare optagne i Traktaten, angaaende det fjerde
vilde Kongen give dem et sœrskilt Brev. Man kunde dog ikke blive
enig om Tallet, Lybœkkerne forlangte dette nedsat til 200, de danske
holdt paa 400; der fortes en skarp Strid herom, indtil Lybœkkerne
erklœrede sig tilfreds med et almindeligt Lofte om Indskrœnkning i de
hoUandske Skibes Tal. 19. Juli erklœrede Kongen sig villig til at give
1532. 2. MaJ. 115
et saadant Brev. Om det er bleuet udstedi^ kan dog vœre ivivlsomt.
Koncepten til det findes i det danske Rigsarkiv, men Originalen har
ikke kannet findes i Lybœks Arkiv. Med Hensyn til selve Traktatens
Faldbgrdelse bestemtes, at Lybœk siden skulde sende sin Udfœrdigelse
tu Blskoppen i Roskilde, der saa skulde levere Lybœkkerne den danske.
Ved Mortensdag medte ogsaa lybske Afscndinge hos Biskoppen med
dd lybske Eksemplar, men Biskoppen erklœrede ikke al kunne tage
imod det og henviste til Kongen. En Henvendelse til Kongen paa
Gotbrp forte kun til en ny Henvisning til Biskoppen. I Febr. 1533
undtes paany Gesandter til Biskoppen^ men ogsaa uden Résultat. Paa
Herredagen i Juni — Juli 1533 sogte Lybœkkerne paany at faa Trak-
taten fuldbyrdet, men Rigsraadet godkendte i Stedet den af Melchior
Rantzau sluttede forelebige Traktat med Nederlandene og gav 16. Juli
I^bcBkkerne et hofligt Afslag.^
Wyr Frederich, von Gots gnaden zu Tenniarcken, der Wen-
den und Gotten kunig, erwelter kunig zu Norwegen, herzog zu
Sleswig, Holsten, Stormarn und der Ditmerschen, grave zu
Oldenburg und Delmenhorst, vor uns, unser reiche, nachkomen,
erben und erbnhemen, und wir gemeller reiche beide geistlich
und weltlich rethe zu Tenmarcken, als N. N. von N., vor uns,
unser erben und nachkomen, desgleichen auch wir burger-
niaister, radt und verordente burger von wegen der gemayne
und gantzer stadt Lubegk vor uns, unser verwanten, aile in-
wonende burger und nachkomen, thun hie mit diesem^ brief
vor allermeniglichen, die ihnen sehen, horen oder lesen, offent-
lich kundt und bekennen: Dass, nachdem die Hollander und
Wasserlender unserm offenbaren veinde liern Cristiern, etwan
2u Tenmarcken kunig, verlaufnen jars in allen ihren gepieten
seine anschlege und practicken mit versamlung einer Irefflichen
'uacht lantzknechten veindtlicher weiss wider uns zu Ireyben,
zu handein und zu spielen nit allain gestattet, nachgegeben oder
^ergunnet, sundern auch noch daruber ihme ihre tapfere und
P^ugliche hilf mit zurichtung und ausfertung ellicher trefflicher
ihrer orlogsschiffen sampt aller zugehorender notturft an pro-
fiande, \'ielem dapfern geschutz, pulver, loten, possleuten,
schieffskindern, wes dann zu eynem ernstlichen krieg gehort
und des allenlhalben sein mage^, ane und wider aile verur- ,
^chung, allain muthwilliger weiss, darzu gereichet, gegeben,
die sache selbst wider ihre briefe und siegel, so sie uns gege-
^1^1 mil undergesetzt, gehandelt, getrieben und zum letzten ge-
dachlen unsern veindt mil aile seyner kriegsmacht und rustung
^uf solchen ihren zugerichlen kriegs- und orlogsschiffen aus
und durch ihren haven, slromen, stetten, flecken und gepieten
zu aile seynem besten wider uns in unser, kunig Friedereichs
* Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullcnwever I, 128—44, 219, 313 flF., 317 f.,
332, 342—49 (efler en Protokol over Forhandlingerne i Statsarkivet i Lybœk),
^f- Pal..MûUcr, Grevens Feide I, 55—68, 76 f. «0: diesen. » L: mogte.
8*
116 1532. 2. Maj.
etc., reich Norwegen gefordert*, gefurt, gesetzt, darinne' unserc
arme leute zu grossem unwiderbrenglichem, eins theils wol ewî-
gen schaden, verterben und sunst uns, unsere undertbanen und
verwanten zu allen theilen in eine gross, mercklicb geltspildung.
uncosten, mube und arbeidt gepracbt, dardurcb auch bey ihnen
zu grosser emporung, ufrbur, ungehorsams, widerwillens und
uneynigkait, desgleichen auch vergiessung und sturtzung crist-
lichs pluts ursach eingefurt, gesteit und gegeben haben — wii
uns derwegen zu wîdererlangung und ergetzung zugefugts un-
sers schadens, im nhamen der hailgen ungedeylten dreyheit, in
ein aynung und verwantnuss gesetzet, zusamen versprochen.
gelobt, versagt und verschrieben, versprechen, geloben, versagen
und verschreyben uns auch hyemit bey unsern kuniglichen
treuwen, guetem glauben im wort der warheit und thun das
in craft und macht diess briefs, nemblich also:
1. Dieweil den Hollandern und allen andern inwonem dei
Wasserlanden von uns kunig Frederichen etc. und den reichs
rethen zu Tenmarcken etc. alzeit hievor durch den Ortzunde
auch beide in der Ost- und Westsee, so weit sich unser gewali
und regierung erstreckt, hyn und wider velich zu segelen, zï
raysen, ihre gewerbe zu treyben und narung zu suchen nil
allain vergunt, sunder auch darzu aile gnad, gunst, furderun{
und gutwilligkait widerfaren, mitgetailt, und uns nun von ihner
dagegen widerumb aller schade und nachteil, darinne wir sampi
den unsern bisher eyn zeit langk und noch haben stehen mues
sen, an stadt erzaigler guelhaten, die sie gantz und gar in ver
gessen gesteit, zugefuegt ist worden ; wyr auch deshalben in be
fharung stehen und nit wissen mugen, ob diesfals ein auf liorei
und begnugen bey ihnen sein wille, ader was sie nachmals itz
oder zu einer andern zeit hirinne thun werden oder nit: dasî
wir kunig Friedereich und reichsrelhe zu Tenmarcken, so bald
wir mit gotlicher, auch unser pundtsverwanten, sunderlich derer
von Lubcgk hilf, damit sie uns bis hieher gedient und hinfur
der thun sollen und wollen, neben anderer unser underthaner
und getreuwen nebenhilf unsere veinde aus Norwegen abgetrie
ben, dasselbig reich widerumb zu underlhenigem gehorsam ge
pracht und miser zeit am gelegensten und beqvemesten sehei
und gehaben werden mil radt deren von Lubegk und ihrei
verwanten^ auf ihr der Hollander und Wasserlender flott, schif
und gueter, so sie damit durch den Orzunde laufen oder ar
eynem andern orle in der see angelroffen werden, eynen ernst
lichen und gewaltigen angrieff und anslage thun, dieselbiger
ihre schiefT, liabe und gueter, wes des seyn mage, an uns
hallen und die sachen alsdann zu guetlichen tagen und hand
lungen komcn lassen wollen. Wo abcr sie, die Hollander, sick
darauf zu keyner guetlichen handlung, nach verzeichenter weiss
* G: gefoddcrt. ^ L: darzue. ' mit radt . . .verwanten er tilfejet i Mar
ginen.
1532. 2. M^j. 117
uns und denen von Lubeck und ihren verwanten annhemlich
und leidlich, finden, sunder darumb zu gegenwere oder wol in
eyn ofne vheide wider uns setzen, stellen und eynlassen wur-
den, alsdann wollen wir sampt den von Lubegk und ihren ver-
wanten sie als ofne unsere veinde kennen, achten und so viel
muglich mit allem abpruch underbalten.
2. Und zu solcher vhede notturft wollen wir kunig Frie-
dereich und reichsrethe zu Tenmarcken etc. fur das erste zwolf
grosse orlogsschiefT, keins under hundert lasten, mit aller not-
turft an profiande, geschutz, pulver, loten und zwey tausent
werhafliger mannen versehen, halten und ausfertigen. Wurden
aber de Hollander mit eyner solchen macbt, schifTen und volck,
in die see komen, das sie villeicht eynen landtgangk tbun wur-
den, alsdann willen wir daruber zwey tausent lantzknechte dar-
neben wider solche unsere veinde halten und daran keyn gelt-
spildung, ausgaben^ oder uncosten erwynden, sunder ail unser
vermugen und macbt darauf wenden und ergehen lassen.
3. Desgleichen sollen und wollen wir burgermaister, radt
und gantze gemeyne vorgenanter stadt Lubeck sampt unsern
verwanten in craft dieser unser eynung und verschreybung auch
zwolf dergleichen schiefTe, keins under hundert iasten, mit pro-
fiande, geschutz, pulver, loten und zwey tausent werhaftiger
mannen versehen, halten und ausfertigen. Wurden aber de
Hollander mit eyner solchen macht, schyffen und volck, in de
see kommen, das sie villeicht einen landtganck thun wurden,
alsdann willen wir daruber zwey tausent lantzknechte daneben
wider solliche unsere veinde, so lange und oft es von noten
sein und wir darumb gefurdert und geniant werden, neben
hochgedachter ko. w. und den reiclisreten zu Tenmarcken, zu
solcher vhede halten, geprauchen^ und daran auch aile unser
vermogen beweysen lassen.
4. Wurde aber eyn theyl seine hilfe der zwolf schiefiF et-
was an grossen schieflen zu zwayen oder dreyen hundert Iasten
darthun, so soll der ander tlieil sein gegenhilf mit so viel schief-
fen, domit de andern grossen schiefle an Iasten mugen vergleicht
werden, darzuthun und auszufertigen schuldig seyii, und soll
also beyder theil gepurende hilf auf gleicheit der schiefTslasten
gehalten werden.
5. Wo aber mit solcher ko. w. und unser flot orlogsschif-
fen den veinden gnugsamer widerstandt und abpruch nicht
mochte beweysen, sundern den unsern eyner mherern und
grossern hilf von noten werden^, und die ko. w. und reichsrethe
darauf etlich kriegsschieffe und volck nachschicken wurden,
alsdann wollen wir von Lubeck vorgenant uns in gleicher an-
zal der ko. w. nachgeschickten schifTen und volck ungesaumpt
auch finden lassen. Im falle aber* man auch durch gnedige
> O: ausgeben. ^ so lange . . . gcprauchen er tilfejet i Margincn. ^ L:
weren. * L tilf.: wo.
118 1532. 2. Maj.
verhenginge des almechtigen des anzals angezeigter schiff und
kriegsvolckes aile notturfligen nicht wurde bedorfen, das als-
dann die schiff und volck nach rade ko. durcbl. und deren von
Lubegk soU verringert, und auch widerumb, wann es noth sein
wirt, verfullet werden.
6. Und wann also durch solche wege angestelter angriefif
oder vhede, wie das Got glucklich geben wirdet, die HoUander
und Wasserlender zu gutlicher handlung gepracht und under-
gehalten werden, geloben wir kunig Frederich und reichsrethe,
das wir alsdann anfangs gutlicher handlung sie umb aile zu-
gefugt scheden ernsllichen ansprechen, darnach weyter allen
muglichen fleiss, wes in der welt muglich seyn wille, anwenden
lassen wollen, dardurch wir auch die von Lubeck und ihre
verwanlen allen unsern willen auf aile unser beschwernus
allenthalben erlangen mugen, und darauf ihnen weiter in den
handiungen, soenen und verlregen mit hohem ernste einpinden,
auflegen und verpieten, das sie die negsten zehen jar langk
strax nach geschehener soene und vertregen nachbestimpte
stapelgueter, nemblich Popperingesche und Trykinnische laken
und tuecher von Westen nach Osten und widerumb von Osten
nach Westen keyn wachs, werck, kupfer, tallich, traen, huede
und velwercke keynerley weiss oder wege durch den Ortzundt
schiffen, fhuren, geprauchen und vertreyben sollen; doch aus-
genommen und vorbehalten wes an allen stapeln auch andem
waren und guetern in unsern reichen, furstendhumben, landen
und gepieten fallen, die sollen sampt allen andern frembden
und auslendischen laken, waren und guetern, wie die nhamen
gehaben mugen, ausserhalb vorgenenter stapelgueter, ihnen, den
Hollendern, und meniglich durch den Orzunde und andere orte
durch eines jeden gefallen zu schiffen und zu verfhuren frey
offen stehn. Desgleichen sollen unser underthanen in unsern
reichen, furstenthumhen, landen und gepieten aile hantierung,
gewerbe und kaufmanschaft zu treyben und durch den Orzunde
zu fhuren erlaubt und vergunt sein, doch das sie keine frembde
stapelgueter umb fracht fhoren sollen.
7. Deni allen nach, wo wir auch die von Lubeck und
ihre verwanlen durch gotliche hilf mit den Hollandern und
Wasserlendern aller unser gepreclien, billiclier zuspruch und
anfurderung halben zur guete verlragen ader sunst gluckliche
und sigliche uberwintfung an ihnen erlangen werden, wollen*
wir kunig Frederich und reichsrethe zu Tenmarcken alsdan bey
allen andern Brabendisclien, Seelendischen und Osterschen stet-
ten — ausgenomen unsers lieben olimen und soens von Preus-
sen etc. underthanen, sunderlich die von Kunigsperg, so sich
in unsers veindes hilf und anslege nye gegeben, gelassen, sun-
der uns aile zeit ihre niugliche hilf gepoten haben, derwegen
sie auch ihre eigne gueter und wes in ihrer stadt gefelt durch
* O: wolten.
1532. 2. MaJ. 119
den Orzundt schiffen mugen — , so viel jummer muglîch, mit
solchem hohem ernste und vieiss, aïs ob es zu unserm selbst
nutz, fromen und pesten komen wurde, suchen und verpieten
lassen, das sie sich gleich den Hollandern und Wasserlendern
vorgemelter stapelgueter durch den Ôrtzundt zu schiffen und
zu fliuren enthalten wollen; indem sie aber solchs nit annhe-
•men, sunder ihre beswernuss darinne und gegen furwenden
ader sich wol in eine ofne vhede darumb gegen uns setzen
und einlassen wurden, alsdann sollen und wollen wir kunig
Frederich und reichsrethe etc. solche vhede mit ihnen zu
stehn nit verpflicht, sunder frey seyn mit denen von Lubeck
zu handein, was in solcher sachen weyter zu handein und fur-
zunhemen guet und von noten^ seyn wolle.
8. Wir willen uns auch ane vorwissen deren von Lubegk
und ihrer verwanten mit den Hollandern auch kunig Cristiern
solche zehen jar langk nit vertragen, es sey dann zuvorn ob-
genanten artickeln volge und gnug geschehen. Desgleichen sol-
len de von Lubeck und ihre verwanten widerumb zu thun
schuldich und verpliclit seyn.
9. Dargegen geloben, gereden und versprechen wir burger-
maister, radt und gemeyne der stadt Lubegk vor uns, unser
nachkomen und verwanten, das wir dagegen widerumb viel-
hochgenanter ko. durchl. und reichsrethen zu Tenmarcken,
ihren reichs nachkomelingen, erben und erbnhemen nach ge-
schehener verlrage die negstfolgenden zehen jar lang, so oft sie
von kunig Cristiern, seynen kindern, erben oder jemants andern
von ihrentwegen, wer der oder dieselbigen auf erden immer
gesein, gênant oder geacht mochten werden, niemandts, was
wirden, hocheit, standes, wesens und vermugens der seye, aus-
genommen, uberzogen, angefochten, genottigt, und ir uberfall
allein zu wasser in die reiclie Tenmarcken und Norwegen, als
Schonn, Seelandt und andere lender auf jennerhalb dem Pelte
gelegen, geschehen wurde, mit zehen wolgerusten gueten orlogs-
schiffen, auch keins under hundert lasten, mit aller notliwen-
diger kriegszubehorung, als geschutz, pulver, loten, profiandt
und anderm, desgleichen zway tausent gueten lantzknechten
und mit so viel possleuten, domit man die schiff in der see
notturfliglich erhalten und die lantzknechte zu lande wider die
veinde, wo von noten, setzen und geprauchen muge, so lange
und weit sich solcher uberfall der veinde erstrecken wirdet, zu
hilf komen, erscheynen und dyenen wollen.
10. Wurde aber ko. durchl. und die reichsrethe zu land-
wartz, als Fune oder Jutlandt, uberzogen und angegriffen, so
wollen wir ihrer ko. durchl. und den reichsrethen ungesaumpt
auf ihr erfurdern mit zway tausent gueten lanlzknechlen und
zwey hundert gueten gerusten reysigen pferden zu trostlicher
* O forbig. : noten.
120 1532. 2. M^*.
hilf und abwher der veinde in dieselbigen lande, Fune und
Gutlandt, kommen.
11. Indem aber die veinde ihren anfall auf die fursten-
thumbe Schleswig, Holstein etc. nhemen und ordnen wurden,
wollen wir uns nach vermuge briefe und siegel, so wir ihrer
ko. durchl. deshalben hievor gegeben, aller gepur halten und
finden lassen.
12. Wo aber ko. durchl. und reychsrethe auf wasser und
lande zugleich bekrieget, angegritTen und uberfallen werden,
woIIen wir darzu unser hilf der zehen schifTe mit aller kriegs-
notturft an possleuten, schifTskindern, profiande, geschutz, pul-
ver, loten und andern, darzu mit tausent lantzknecht, dye man
zu lande wider die veinde setzen und geprauchen muge, uber
dem Belte und Orzundt, als Norwegen, Schone, Seelandt und
ander lender, wo es am nottigsten seyn und uns angezeigt
wirdet, schicken und darneben in Fune, Gutlandt und die
furstenthumben mit den zwey tausent knechten und zwey hun-
dert gerusten reysigen pferden zu dienen schuldig sein.
13. Âuf solchs ailes thun wir kunig Frederich und reichs-
rethe zu Tenmarcken etc. geloben, wan die stadt Lubegk und
ihre verwanten in solchen zehen jaren von unser oder ihrer
selbst wegen durcli kunig Cristiern, seyne kinder, erben oder
jemantz andern von ihrentwegen, wer der oder dieselbigen aul
erden immer geseyn, gênant oder geacht mocht werden, nie-
mants, was wirden, hocheit, standes, wesens und vermugens
der sey, ausgenomen, uberzogen, angefochten und genottigt
wurden, dass wir sie alsdann nit allain mit solcher hilf, domil
sie uns gedienet, sunder aller unser macht und gewalt mil
gantzem ernste entsetzen und, so viel muglich, freyen wollen;
jodoch das sie uns an allen unsern koniglichen una furstlichen
gerechtigkeiten und freyheiten uber ihre versiegelte privilegii,
ihnen hievor gegeben, keyn eingriflF oder verkleynerung thun
und einfliuren, sunder uns dieselbigen als dem oberhern wie
pillig zukomen und einvolgen lassen wollen. Widerumb sol
ihnen, den von Lubeck, an ihren gerechtigkeiten, freyheiten,
privilegien, briefen und siegelen kein eingriff oder verkurtzung
gethan oder zugefugt werden.
14. Nachdem aber die furstenthumben Schleswig, Holstein
etc. hievor bey den reichen zu Tenmarcken etc. auch den stet-
ten, denen von Lubegk und ihren verwanten, in sunderheit in
vereynigung stehn, und wir uns nun samptlich und einhellig-
lich zusamen versagt und verschrieben haben, und domit abei
nun vorgemelte reiche, furslenthumbe, lande, leute und stettc
in aller eynigkeit und frieden zu leben erhalten werden, und
kein zwispalt zwischen ihnen erwachsen muge, ist von allen
diesen theilen fur guet angesehen, bewilligt und beschlossen
worden : so oft in den zehen jaren dieser eynung zwischen den
reichen zu Tenmarcken und den furstenthumben Schleswigk,
Holstein etc. eyniger geprech, zanck und widerwille einfallen
1532. 2. Maj. 121
wirdet, so sollen die reichsrethe zu Tenmarcken aus Lubegk
und Hamburg, jedern stadt, eynen erbarn mann, desgleichen
die furstenthumbe oder inwonende rethe auch aus solchen
zweyen stetten aus jedern eynen geschickten tapfern mann, die
den frieden und gemeynen nutz belieben, zu ernennen und zu
erfurdern macht haben, und sollen durch dieselbigen vier er-
nente menner die gepreche zwischen den reichen und fursten-
thumben guetlich oder rechtlich abgetragen und beygelegt
werden. Wurde aber zwischen den reichen, denen von Lubegk
und ihren verwanten irrungen erwachsen und einfallen, alsdann
soUe von den reichen und denen von Lubegk von jedern Iheil
aus den furstentbumben Schleswig, Holstein etc. zween rethe
ement und gefordert^ werden, die sie darauf zur guete oder
rechte vertragen sollen. Wo aber bey den furstenthumben
Schleswigk, Holstein etc., denen von Lubegk und ihren ver-
wanten uneynigkeit entstehen wurde, so sollen beide theil eyn
jeder aus den reychen zween von den rethen zu Tenmarcken
zu ernennen haben, die sie ihrer geprechen, es sey zur guete
oder rechte, auch also vertragen und zu frieden sprechen sollen.
15. Und wann also dièse eynung und verwantnuss achte
jar gestanden, soll alsdann von beiden theilen an gelegener mal-
stede und zeit gehandelt und von den sachen geredt werden,
wie es mit solcher eynung weiter soit gehalten werden.
Und domit aile dièse obgeschriebene handelung von beyden
theilen verhandelt und auf negstkunftigen sanct Johannis bap-
tisten tag vollenzogen und der hauptbrief ufgericht muge wer-
den, so haben wir Clauwes Bardewick und Gotke Engelstede,
radtmanne, Jurgen Wullenwefer, mester Lambertus Becker, sé-
créter, Jacob Volsche und Hans Stalhodt, burgere zu Lubegk,
geschickten eins erbarn radis und der verordenten burger da-
selbst, zu mhererem glauben unsere signete nacheinander wit-
licken don drucken hirunten ufs spatium. Geschehen bynnen
Copenhagen am jar nach Cristi unsers hern gepurt funfzehen-
hundert darnach im zweyunddreyssigsten, dunretages nach Phi-
lippi und Jacobi apostolorum.
1532. 26. Julî Otebenhavn). Frederik l's Deklaration om, ai Lyb©k i
de nsste 10 Aar maa indtage hyilke af de vendiske Stœder, de ville,
i Traktaten af 2. Miy.
O: Original paa Pergament (med Kongens vedhsengende SegI) i
Statsarkivet i Lybœk.
Wir Frederich, von Gots gnaden zu Dennemarcken, der
Wenden und Gotten koningk, erwelter koning zu Norwegen,
herzog zu Slesvdgk, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen,
^ O: gefoddert.
122 1532. 2. M^j.
grave zu Oldenburg und Delmenhorst, bekennen hiemit fur uns,
unser reich, nachkomen und erben offentlich vor allermenig-
lich, den dieser unser brief zu sehen, horen oder lesen fur-
kumpt: Nachdem wir uns mit den ersamen, unsern lieben
besundern, denen von Lubeck, wie es mit den Hollendren der
segelation halber durch den Ortzundt und in der Ostsee soll
gehalten werden, voreyniget, vortragen, und sie, die von Lubeck,
uns in solcher handlung, das sie etliche Wendischestette als ir
vorwanten zu inen wolten einziehen, furgeslagen, das wir ynen,
denen von Lubeck, solchs aiso zu thun und dieselbigen yre
vorwanten der Wendischen stete in den negestkomenden zehen
jaren anzuzeigen und namkundig zu machen eingevoigt, gnedig-
lichen erlaubt und nachgegeben, doch uns dabey und uber vor-
behalten haben, das wir widderumb zu unserm besten bey
denen von Hamburg hirzu umb hilf und beystandt ansuchen,
forderen, und wo wir dieselbigen erlangen, darzu gebrauchen
mugen; ailes in crafl dièses unsers briefs getreulich ane geferde.
Und zu meren schein und glauben haben wir unsere koning.
ingesigel zu. ende wissentlich vorhangen lassen. Der gegeben
ist auf unserm schlos Coppenhagen frigtags na Jacobi apostoli
anno domini tausent viif Iiundert und im zweiundrisigsten jar.
1532. 26. Juli (Kabenhavn). Frederik l's Deklaration om, at han ved
den fremtidige Forhandling med Hollœnderne om deres Sqjlads paa
0sterseen vil faa dette Sperg^maal ordnet paa en for hans Rîger og
Lybsk antagelig Maade.
K: Koncept.
Wir Frederich, von Gots gnaden zu Denmarcken, derWen-
den und Golten konig, erweller konig zu Norwegen, lierzog zu
Sleswig, Holstein, Stormarn und der Dietraerschen, grave zu
Oldenburg und Delmenliorst, bekennen in und mit diesem
unsern brive offentlich fur allermeniglich, den er zu sehen,
horen oder lesen furkumpt: Also dieweil wir uns mit den er-
samen, unsern lieben besundern, denen von Lubeck von wegen
der Hollender, wie es mit inen und der segelation durch den
Ortzunde soll gehalten werden, vereynigt und vertragen, dass
wir den von Lubeck zugesagt haben, als wir in crafl dièses
brifs zusagen, wanneher es mit den Hollendern zu weiteren
gutlichen lagen und nhestkunftigen liandlungen von wegen der
segelation durch den Ostsee kommen wirdet, das wir die wege,
miltel, weis und mass, so bede uns, unsern reichen, landen und
denen von Lubeck leidlich, treglich und annhemlich sein sollen,
zu suchen, furzuslagen und mit gantzem ernst und vleis hand-
len wollen lassen; ailes getreulich und ane geferde. Und zu
merer sicherheit und glauhens haben vCir unser koniglich inge-
sigel fur diesen brive wissentlich hangen lassen, der gegeben ist
auf unserm slos Coppenhagen freitags nach Margrete anno 1532.
1582. 17. Maj. 123
26.
1532. 17. og 20. Maj (Svartsjô). Overenskomst mellem
Fin Klavs Bilde, Lensmand paa Bahus, paa Frederik l's
Vegne og Kong Gustav I af Sverrig cm Vigens Tîlbage-
levering til» Norge.
I Tmktaten i Varberg 8. Aug. 1530 var det bleuet bestemt, at Kong
Ousidv I endnu i 6 Aar skulde beholde Vigen. 7. April 1532 ftk
Hr. Klavs Bilde nyt Forleningsbrev^ paa Bahus og ftk samtidig Lefte
om i illige at faa Vigen i Forlening for en aarlig Afgift af 500 Mk.,
hvis Kong Gustav kunde bevœges til at give det tilbage. Ved en per-
sonliff Sammenkomst mellem Klavs Bilde og Kong Gustav i Svartsjô
kom Overenskomsten i Stand. 11. Dec. 1536 ftk Klavs Bilde Vigen i
Panf * for de 1200 GL, som han havde betalt til den svenske Konge.
A.
fô32. 17. Maj (Svar^jô). Det af Hr. Klavs Bilde udstedte aabne Brev.
R: Rydberg, Sverges Traktater IV, 136 f. (efter det svenske Rigs-
registratur).
Tr.: Gustaf l's Registr. VIII, 374 f.
Jag Claves Bilde, riddere, til Lingzgaard och hôfvitzman pâ
Bahus, gôr vitterligit och kennis med thetta mit opna bref, alh
J^g af then befalning och fuUemakt, som stormectigiste forste,
kong. mat. af Danmark, konung Frederik, min kâriste nâdigste
herre, mig gifvit och befalet hafver, at handla med liôgmec-
hgiste fôrste, konung GôtstafT, Sverigis konung, um Viikena etc.,
^8 âr jag sa med hans nâde therum ôfvereenskommen, ath hans
nâde hafver gunsteliga uplatit kong. mat. til Danmarck och
l^ï^uiarckis crone til honde forscrifna Viiken, doch med sa
s*^cl och fôrord, ath jag ther emoth skal och vil gifva hans
nàdis kong.. mat. innan 14 daga nest efter the helge tre konunga
^^ nest kommandis tolf hundrade fulvictige goda Renske gyl-
leiie och lefverera tliem uti Lubke uti Herman Siikmans hen-
"^ï", hvilka forscrifna 1200 Riinska gyllena jag beplictar mig
eller mina erfvingar, um mig fôrslackot blifva kunde, redeliga
^^ betala paa forscrifna tiid och stad vid mine christeliga tro,
^^^ och sanning. Tes til [visso] tryckar jag mit incigle nedan
^^ thetta bref samfeit med her Larns Siggessons, Holger K[arls-
^^ns] och Henning phon Anfelts incigler. Af Swartsô [fredagen
^^^ Erici arom etc. 1532].
^ Dsk. Mag. 4. R. IV, 338.
124 1532. 20. Maj.
B.
1532. 20. Msg (Svartq'ô). Det af Kong Gustav I udstedte aabne Brev.
O: Original paa Pergament (med Kongens vedhœngende Segl).
Tr.: Rydberg. Sverges Traktatcr IV, 137 f. Gustaf l's Registr. (cftcr
det svenske Rigsregistratur og med urigtig Dato: 16. Maj).
Vii GustafT, met Gudz nâde Sverigis och Gôtis etc. konung,
gôre vitterligit, ath epter then contractz lydilse, som seneste
belefvad vart i Vardberg^ um Vikena, ath hon pâ nâgra âr til-
gôrendis skulle liggie os och Sverigis krone til bonde och vider-
lag etc., sa hafver nu erlig, vâlbôrdig man och strenge riddere,
her Claves Bilde, hôfvidzman pâ Bahus, pâ kongelige matz. vegna
udi Danmark varit her hos os och sa met os pâ bans hôghetz
vegna ôfvereenskommit, at vii honum gunsteliga upantvardat
hafve til Danmarkz krone forscrifna Vikena fôr eth stycke gui,
som ban lefverera skal i Lubbeka 14 daga epter the belge tre
konunge dag nestkommandis udi Hermen Sickmandz bender,
som thet fôrplictilsebref, ban os tber pâ gifvit hafver, ytermere
utmelder och fôrclarer; och skal tber met then articlen udi
samme Vardbergs contract, som lyder opâ Vikena, blifva plat
dôd och aftalat, sa at Viken berepter skal stâ kongelige mat
til Danmarck och Danmarckz crone til bonde, dog uforkrenchte
aile andre articler och puncter, som uttryckte are i Malmôs',
Nylôdôsses^ och forscrifne Vardbergz reces eller contracter, som
tesse riike emellam til nytto och bestond samtyckte och belef-
vade are. Tes til ytermera visso och hôgre fôrvaring late vii
bengia vârt secret nedan fôr thetta vârt ôpna bref. Gifvit af
vâr gârd Svartesiô then 20. dag i Maij mânat arom epter Gudz
bvrd 1532.
27.
1532. 9. Juli (Kobenbavn). Traktat mellem Nederlandene paa
den ene, Danmark-Norge, Sverrig og de vendiske Stseder
paa den anden Side.
O: Original paa Papir (underskrevet og beseglet af de 3 neder-
landske Afscndinge).
W: Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullenwever I, 340 ff. (efter den
af Frederik I beseglede og af de svenske Afsendinge og de vendiske
Staeders Sekretœrer undei'skrevne Original i Higsarkivet i Haag).
Tr.: Rydberg, Sverges Traktatcr IV, 139—42 (efler W).
1 Traktaten i Varberg 8. Aug. 1530 (Nr. 20). « 1. Sept. 1524 (Nr. 3). » 21.
Aug. 1528 (Nr. 16).
1532. 9. Juli. 125
J\ia Lybœkkernes gentagne Opfordringer havde Frederik I under
Hent^isning til den Hjœlp, som Prouinsen Holland havde ydet Chri-
stiarM II til hans Tog til Norge, ved en Skriuelse til de hollandske
Siced^r il. Jan. 1532 forbudt disse at drive Sejlads paa Norge, 0ster-
sBcn og de til den farende Stremme. Forbuddet skulde gœlde til
7. A^ril, til hvilken Tid der skulde holdes et Mode i Hamborg til
noBrMTwere Forhandling om Sagen. Byen Amsterdam svarede herpaa,
at €icn ikke vilde besege Medet, men alligevel vilde vedblive at sejle.
Denrée krigerske Holdning fandt dog ikke Medhold hos den neder-
landsJce Regering og de hollandske Stœnder. Allerede i Jan. udfœr-
digc€ies Instruks for M. Joest Aemson van Burch, der som den neder-
landsJce Regerings Reprœsentant skulde give Mode i Hamborg i Forening
med Provinsen Hollands Afsendinge. Efterretningen om, at Nederlœn-
demc alligevel vilde besege Medet i Hamborg, kom dog ferst til Ke-
benliQvn 12. April, og Frederik I udsatte derfor ved Skrivelse afSO. April
m cfe nederlandske Gesandter i Hamborg Medet til St. Hans Dag og
forioQde det til Kebenhavn; samtidig udstraktes Forbuddet mod Hol-
Iccndcrnes Sejlads til at gœlde til St. Hans Dag, ligesom der ogsaa
^^Qcics Beslag paa nogle hollandske Skibe. Amsterdam vilde ligesom
^'^fîgrere, at der nu skulde gribes til krigerske Forholdsregler, men den
'^^^crlandske Regering og de hollandske Stœnder fandt igen dette for
f^r-li^t, Ferst skulde man i ait Fald forsege, om det ikke paa Medet
' fi^^benhavn kunde lykkes at skille de danske fra Lybœkkerne og
opTida en fredelig Overenskomst med de ferstnœvnte. Da det var en
^Qy der angik aile Nederlandene, skulde der mede Gesandter i Kejserens
^^un, 4. Juni udstedtes Fuldmagt og Instruks for disse. II. Juni for
^^^slerdams sœrlige Afsending, M. Corn. Benninck. Forât give Sendelsen
sf&r^r^ Efiertryk lagdes der 12. Juni Beslag paa aile estlige Skibe i Ncder-
l^^ci^jie, og en stor Flaade udrustedes for at tiltvinge sig Sundets Aab-
^'^^ med Magt, hvis Forhandlingerne i Kebenhavn ikke ferle til noget.
J de sidste Dage af Juni kom de nederlandske Gesandter til Ke-
^^€2vn, hvor der ogsaa var medt Gesandter fra Kongen af Suerrig
^9 c/e vendiske Stœder med Undlagelse af Lybœk; denne Bys Gesandter
^'^ ferst 4. Juli. Da vare Forhandlingerne med Nederlœnderne aile-
'^ ^ i fuld Gang. I Overensstemmelse med deres Instruks gjorde
^de'rlœnd^rne gœldende, at den Understettelse, der var ydel Chri-
f '^-*^ //, havde vœret nedivungcn, og at den nederlandske Regering
^'^r^ Del havde deri, hvorfor Danmark ikke havde vœret berettiget til
^' ^^Sde den 1524 sluttede Traktat (\r. 9) om Handelens Frihed. De op-
LH^^dle meget skarpt og forlangte et bestemt og hurtigt Svar paa deres
i^^€fringer: fri Sejlads og Lesgivelse af de arresterede Skibe. De lybske
ç.^^^ridter, der ikke fandt nogen Understoitelse hos de andre vendiske
.^der og mœrkede, at de danske vare steniie for Fred, holdt sig stœrkt
, ^Qe under Forhandlingerne. 7. Juli erklœredc de danske, at de vare
^^'^dte til igen at lade Traktaten af 152A trœde i Kraft, naar Neder-
^derne, som de havde lovet, ikke vilde underslette Christian II og
^^^den, saalœnge denne var i Norge, vilde afholde sig fra al Sejlads
^^^^a. Dette gik Nederlœnderne ind paa, naar de vendiske Stœder
'«cfe gère det samme, men krœvede Oprettelsen af en ny Traktat. Dette
126 1532. 9. Juli.
fandt baade de danske og Lybœkkerne unedvendigt, men paa Neder
lœndernes gentagne Forlangende gik Kongen ind derpaa, og Lybœk
kerne nejedes med al erklœre, ai det maatte blive Kongens egen Sag
10. Juli meddeltes Udkastet til Traktaten Lybœkkerne, der fik indsa
en Bestemmelse om, at hvad der var beskadiget eller bortkommet a.
det arresterede Gods skulde betales, og fik et Lsfte om, at Kongen vild
tillade dem Sejlads til Bergen (§ 4). Da Traktaten 12. Juli skuldi
underskrives, opstod der imidlertid en skarp Strid mellem de dansk
og Lybœkkerne, Disse, der vilde betragte Traktaten som sig og di
andre vendiske Stœder uvedkommende, vœgrede sig ved at lade derei
Sekretœr underskrive den, hvilket de nederlandske Gesandter bestem
foriangte. Ferst efter at de af de danske Rigsraader havde faaet be
roligende Erklœringer om, at en Underskriuelse af den ikke skuldt
vœre Ul Hinder for en Fuldbyrdelse af Traktaten af 2, Maj, gik di
ind derpaa, ^
Witlick, kunt und apenbar sy idermennichlick : Dat aune
domini dusent vifhundert und im tweundrittigsten jar, am
negenden dage des mants Julii, to Koppenhagen durch de vor-
ordenten botschop, rede und oratoren kay. mat. und dersul
vigen regenten stadtholderinnen in den Nedderlanden, frowen
Marien, to Hungern und Behemen koningynnen, nomlig de
hochgelarden, erbarn hern Geradt Mulert, radt ordinarius und
meister von den requesten von dem huse kay. mat. in sinei
kai. mat. groten rade, Jost Aemsoen van Burch, ock radt ordi-
narius dersulven kai. mat. rades in Brabant, und Cornélius
Benningk, radt und trisorir der stadt van Ambsterladam, als
von wegen kay. mat. und dersulvigen gubernantynnen und
stadtholderynnen in craft ires mandats und bevehels, so se vor-
antwordet hebben, an einem del, und hern Frederichen, konin-
gen to Dennemarcken, beneffen den geschickten oratoren und
bevelhebbern kon. mat. to Sweden, als nomlich des* hochwer-
digen hern Sveno, bischoppe to Schara, hern luen Fleming*,
hovetmanne up Castelholm, und hern Cristoffern Andrée, secre-
tarien, sampt der van Lubeck, als nomlig her Jochym Gerken,
» Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullenwever I, 131, 135 ff., 154—64, 316 f.,
332 — 40 (efter den lybske Sekretier Lambert Beckers Protokol over Forhandl.
i Kobenhavn). Lanz, Staatspapiere zur Gesch. Kaisers Karl V S. 78 ff. Alt-
meyer, Relations commerciales et diplomatiques des Pays-Bas avec le Nord
S. 207 flf., 223 IT., 229 ff. Gustaf l's Registr. VllI, 73, 89 ff. Karl V's Fuldmagt
f. M. Gérard Mulert, Joest Aemson og M. Arent Sandelin */e; Byen Amster-
dams Fuldm. f. M. Cornelis Benninck ^Ve (Nederlandene A). ' O: Flening.
1532. 9. Juif. 127
her Goslick Lunte, burgermeister, her Gotke Engelstede, rat-
mann, meister Lambert Becker sécréter, Jurgen Wullenwever,
Hans Stalhart und Jacob Vaische, Hamborch, aïs nomlig her
Pawel Grote burgermeister, her Albert Westede, radtmann, und
meister Harmen Rouer secretarien, Rostock, aïs nomlig her
Bertelt Kerckhoff, her Nicolaus Beselin, radtmanne, und meister
Tomas Berckhusen secretarien, Stralsundt her CristofTer Lorber,
burgermeister, her Jochim Preutze^, her Nicolaus Rode, radt-
manne, und meister Johann Senckestacken, secretarien, und
Wismar, als nomlig^ her Nicolaus Heinen, her Hinrick Euerdes
radtmannen, und meister Jorden Hoppener, secretarien, sende-
boden', tom anderen dele, navolgende artikel beradtslagt, ge-
handelt^ und entlick besloten wurden:
t Erstlig soll de contract, so anno domini der weinigem
tal in dem verundtwintigsten jar upgericht und in dem vifund-
twintigsten vullentogen*, in sinerwerde und macht bliven und
soll mit demsulven contract und segelation upt olde geholden
werden.
2. Darentjegen hebben de oratoren kay. mat., vorgemeit,
bcwilliget, vorsproken, togesecht und gelavet, dat se koninge
Cristieme, aile de wile dat sodane vorbenomede contract duret
und in werden blift, in keinem wege bystandt to donde noch
™il rade oder dade durch sick oder andere, hemlig oder apen-
"^r, mit luden, schepen, provianden, gelde oder dergliken, dat
tom orlige und krige dinstlig, nicht to hulpe, stuer oder troste
i^omen solleu ock ut iren landen, hafen und stromen nicht
gestaten, dat ime jenige tofure geschee. Ed schollen sick ock
^^ kay. mat. Nidderlande, aise Brabant, Flandren, HoUant,
^lant und aile andere, der segelation int ryke Norwegen gantz
und gar entholden, so lange sick koningk Cristieme vientlich
^ Dennemarcken, Sweden, Norwegen, den furstendomen Sles-
^> Holstein etc. entholdet. So aver imants daraver befunden,
^c sick des nicht entholden wurde, de schall van den regenten
*^^y- mat. in den Nedder- oft Westwerschen landen gestraft
^^% so he von den Denneschen, Swedeschen odder der Wen-
^cschen stede utiiggern daraver begrepen, aise ein viandt ange-
holden werden.
* W: PruUc. « W forbig.: als nomlig. » V^ forbig.: sendeboden. * Tll-
^®j<^^ i Marginen. * Nr. 9.
128 1532. 9. Juli.
3. Wurde averst jennich schep von Osten oder Westen
dorch storme oder unwedder genotdrengt, so dat idt sick ok
ane verlust schepes und gudes den Nordischen haven nicht
kunde oder muchte vorbygan, sunder muste darin setten, schip
und gut to bergen, dardurch schall dusse contract nicht gebra-
ken oder gekrencket syn; jodoch schollen sick de schippere
und schepeskindere der koppenschop und hanteringe mit den
Nordischen entholden oder darumb gestraft werden, wo baven
geschreven.
A. Ed scollen ock de Wendeschen stede, so balde ire
schepe wedderumme van Bergen to hus komen, sick der kopen-
schop in Norwegen entholden, up dat koninge Cristierne keine
starkung edder entsettung dardorch tokome, ed sy denne, dat
ine solckes von kon. mat. von Dennemarcken sunderlich ver-
lovet werde, alsdann so wan solckes van kay. mat. underdanen
begert, soll inen geborliker wise nicht geweigert werden.
5, Der geledenen schaden, so sick ko. mat. van Denne-
marcken ock ko. wer. van Sweden und de Wendeschen stede,
so inen von etliken singularen und privaten^ personen ut Hol-
landt, oder wur und we desulven sust syn muchten, dorch
solcke hulpe, welke koninge Cristierne darut bejegent und wed-
derfaren is, beklagen, wollen ko. mat. von Dennemarcken,
desgliken ko. w. van Sweden samt den van Lubeck und an-
deren Wendischen steden, oft id ine gefellich, ire vorordenten
und vulmechtigen in kai. mat. Nidderlandt, vorbenomet, an
geborlike ende und stede vor eines idern geborliken unvordech-
tigen richter schicken, umb solliken schaden forderen laten;
dar schall man aver einen idern, wat werden oder standes he
sy, der mit solcker dat betegen, iligen forderlickes rechten sun-
der allen vertoch und uphokiing verholpen syn.
6. Ed schollen ock den Hollendern de vif schepe mit iren
inhebbenden gudern und schepesvolcke, so ko. mat. to Denne-
marcken heft arresteren und anholden laten, nomliken eins to
Kopenhagen, dat andre to Kôke, dat drudde by den Kolden,
dat verde under Flandern^, dat vofte up der Eyder, mit allem,
so darinne gewesen, mit dem ersten so muglick widderumb to
handen gestelt und vrey, unbeswert wech to foren vorgunt
* und privaten cr tilfojet i Marginen. * W: Flanoeen.
1532. 9. Juli. 129
werden; were edt aver sake, dat van sodanen vif schepen ret-
schop oder aiider guder, dat to bewisen, darvan gekomen oder
verkofl, datsulvige scall inen widderumb vornugt und betalt
werden van denjennigen, to deren handen edt gekamen.
7. Desgeliken schollen ock de Nedderlendischen dat arre-
stament, so von inen soder pinxsten negest vorlopen up de Wen-
deschen, Osterschen stede und koplude gelecht, stracks^ unge-
sumet relaxirn und los geven und iderman by dem synem laten
bliven, und oft ine wat entwendet oder darvan gekamen, dat
bewislick is, schall ine ock gans und aile wedder restituert
werden durch kaiserlich mat. Nidderlande vorbenomet.
Dat soUikes ailes, aise boven angezeigt, beredet, gehandelt
und beslaten, hebben de oratoren kay. mat. dussen handel tor
witlicheit mit eigener handt underschreven und ire signet dar-
benefTen gedrucket am jar und dage, aise boven.
G. Mulert. Aemsoen. Cornélius Banninck.
(L. S.) (L. S.) (L. S.)
28.
1532. 21. Juli (Kebenhavn). Forbundstraktat paa 10 Aar
mellem Frederik I og det danske Rigsraad og Hertug Al-
brecht af Preussen.
O : Original paa Pergament (beseglet af de to Fyrster og det dau-
ske Rigsraad; de med Stjserne mœrkede Rigsraaders Segl maugle nu).
K: Koncept (skrevet med Sekretœr Georg Corpers Haand).
Tr.: Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullenwever I, 350—53 (efter
det i Statsarkivet i Kônigsberg opbevarede Eksemplar).
AUerede 152^ og 1525 var dcr bleven fort Forhandlinger om et
Forband mellem Hertug Albrcchl af Preussen og Frederik I og de
vendiske Stœder, men uden Résultat^. Det i 1526 sluUede JEgteskab
mellem Hertugen og Frederik /'s Daller Dorothea forte imidlertid lit
en nœrmere Forbindelse mellem Landene, og i Foraaret 1532 lilbod
Hertugen Frederik I HJœlp mod Christian IL 1. Maj skreu Kansler
Wolfgang v, Vtenhof lit Hertugen og opfordrede ham til at sende en
Gesandt til Hcrredagen i Kobenhavn SI, Hans Dag, huis han fremdeles
enskede at trœde i Forbund med Danmark. Preussiskc Gesandter gav
ogsaa Mode^ og 18. Juli meddeltc de kongelige Raader Wolf Pogivisch
f}g Golskalk Ahlefeldt Lybœkkerne, at Hertug Albrecht onskede at slutle
Forbund med Danmark og de uendiskc Slœdcr, sœrlig Lgbœk. Ly-
» O: sUrcks. » Allen V, 238 ff.
9
130 1532. 21. Juli.
bœkkerne kunde dog af Mangel paa Instruktion herom ikke vedtai
nogety men lovede at forebringe Sagen for Raadet. Forbundet afslu
tedes saa alêne mellem Danmark og Hertagen.^
Wir Friderîch, von Gots gnaden zu Denmarcken, der Wer
den und Gotten koning, erwelter koning zu Norwegen, herzo
zu Schleswig, Holstein, Stormarn und der Dietmerschen, grafl
zu Oldenburg und Delmanhorst, vor uns, unser reiche, nacl
kommen, erben und erbnhemen, und wir gemelter reiche* beyd
geistlich und weltlich rethe und stende zu Denmargken, hirnac
benent, fur uns, unser erben und nachkommen, und wir A
brecht, von denselbi[g]en gnaden marggrafTe zu Brapdenburj
in Preussen, zu Stettin, Pomern, der Cassuben und Wende
herzog, burggrafT zu Nurmberg und furst zu Rugen, fur un:
unser erben, erbnhemen und nachkommen, thun hie mit dieseï
briefe vor allermeniglich, den er zu sehen, horen adder lèse
furkumpt, oSentlich kundt und bekennen: Das wir uns i
dem namen der heiligen, ungeteilten dreiheit in ein christlich*
freuntliche und ehrliche verwandtnus und eynung gesetzt un
zehen jar lang, die nhestvolgenden, zusamen versprochen, g<
lobt, gesagt und vorschrieben, versprechen, geloben, versage
und vorschreiben uns auch hiemit bey unsern koning. guttei
auch furstlichen treuen glauben im wort der warheit und thu
das in craft und macht diess brifes:
1, Also das ein theil den andern getreulich und wol mej
nen, sein besles wissen, treiben, fordern, schaden und nachte
verhueten auch seine offenbare veinde und landesbeschedigc
in gantz keinen wege hausen, hegen, etzen, trencken, undtei
halten, fordern, noch* dasselbig durch ander leut zu thun un
zu geschehen undersetzen, nachgeben adder gestatten, und wc
ein theil in seynen landen, gepietcn adder sunst an ander
orten, das ym, dem andern theyl, zu abfal, verkleinerung un
verterben kommen mochte, veindlicher weis gehandelt, getri<
ben, gespielt, undergesetzt und furgenomen wurde, horen, sehe
adder vermercken, dasselbig ailes mit hochstem ernst, vleis un
vermogen nit weniger, als ob es yne selbst und allein betreffi
furkommen, verhueten, auch so vil muglich die veinde un
* Waitz, Lûbeck iinter Jiirgen Wullenwcver I, 349 f. ' O: reich. • C
nach.
1532. 21. Juli. 131
widderwertigen seibst abwenden, zuruckhalten, verhindern, mit
dem besten abbrechen und in alwege dem andern theil solchs
anzeigen und yne daruf verwarnen.
2. Es sol weiter auch ein theil dem andern vorgunnen,
auch zu gut halten und fordern, das yme in der anliegenden
noth und sunst jeder zeit aus seynen landen und gepieten, uber
die nachvermelten gepurenden zugesagt und geleisten hilf, wes
er an reutern, knechten, profianden, schiefTen und allem an-
dern, was yme zu seynem krige, auch landen und leuten zum
besten und erhaltung derselbi[g]en zu dinst kommen, auf sein
bestellung und umb sein gelt darinne annhemen, besprechen,
bestellen, ungehindert daraus volgen muge.
3. Und sol solche eynung und verwandtnus weiter also
verslanden und gehalten werden, das wir koning Friderich etc.
auch reichsrethe zu Denmargken, unser erben und nachkom-
men dem herzogen in Preussen, seinen erben und erbnhemen,
50 ofl er in disen zehen volgenden jaren und stehender eynung
von ymandes, was wirden, hocheit, vermugens, wesens und
standes der sein mocht, bekrieget, angefochten, uberzogen und
nodtgedrengt wirdet, mit vier wolgerusten orlogsschieffen, an
profiande, geschutz, pulver, loten, doppelten bosleuten und wes
zum krieg und orlig gehorig versehen, sampt acht hundert gue-
ten wherhaftigen mannen adder landesknechten, welcher wir
koning Friderich auch reichsrethe und stende zu Denmargken
^hs hundert aus den reichen, und wir koning Friderich als
herzog zu Schleswig, Holstein zwey hundert aus gedachten
unsern furstenthumben schicken wollen, die man allezeit zu
lande ansetzen, wider die veinde gebrauchen, und dennocht die
^Wefî mit den bosleuten und schiefskindern in der sehe nod-
turftigiich erhalten, drey monat lang auf sein ersuchen und
Dïanen, das doch zeitlich genug, so vil es ymmer moglich sein
^1, zuvor geschehen soUe, zu freuntlicher, trostlicher und guter
^K rettung und abwer^ der widderwertigen und veinde un-
S^umpt kommen, erscheinen und dieselbigen zuschicken wol-
^^^' Es sol auch ein theil den andern ym fal der hochsten
^^4 nit allein mit berurter gepur[en]der hilf, sonder mit gantzer
"^^glicher gewalt und macht zu hilf kommen, entsetzen, freyen
H5^jn keynen wege verlassen.
* 0: abcr.
9*
132 1532. 21. Juli.
i. Widderumb und dagegen soUen und wollen wir gemeltc
herzog in Preussen etc. unsern genedigen, freuntlichen liebe
herren und vattern koning Friderichen etc. und reichsrethe
zu Denmargken, auch den furstenthumben Schleswig, Holstei
etc. in solciien zehen jaren und wircklicher eynung, so ofl un
dick auch an welchem orte sye in bemelten iren reichen, fu
stenthumben, landen und gebieten von ymandts, was wirdei
hocheit, vermogens, wesens und standes der sein moge, befede
bekrieget, angefochten, es sey zu lande adder wasser, genottij
und uberfallen werden, auch ungeseumpt auf yr fordern un
manen, das doch zeitlich genug, so vil es ymmer muglich sei
wil, zuvor geschehen solle, mit zweyen guten orlogsschieffei
mit aller zugehorender reithschaft auch an profiande, geschut
zugehorendem pulver, loten, doppelten bossleuten und wc
allenthalben zum krieg gehorig vorsehen, sampt vier hunde
wherhaftigen mannen adder guten landesknechten, die man a
eynem jeden orte zu lande setzen, widder die veinde gebrai
chen, und dennocht dve schiffe zur sehewartz mit den bosleute
und schiefskindern muge erhalten und vorpieten, drey mons
lang, zu freuntlicher und trostlicher hilf, rettung und abwer ^ d<
veinde komen, erscheynen und dieselbigen zuschicken schuldi
sein. Es sol auch ein theil den andern ym fal der hochste
noth nit allein mit berurter gepurender hilf, sunder mit gantz<
muglichen macht und gewalt zu hilf kommen, entsetzen, freye
und in keynen wege verlassen. Und sol sunst ein theil d<
andern zugescliickte hilf nach nodturft seynes kriegs zu wassc
adder lande mit dem besten zu gebrauchen macht haben.
5. Es soUen auch die drey monat solcher zugesagter, eii
gegangener und bewilligitter hilf nit ehr, dan wan dieselbi
hilf, es sey zu wasser adder lande, auf des andern theil eigei
thumb, grund, boden auch desselbigen strome, wasser* und hî
ven komen und ruren, anghen, und der an- und abzug darei
nit gerechnet, abgezogen ader gekurtzt werden. Und wan nu
der bekrigt theil des andern zugesante hilf nach vermoge diest
eynung und vorstentnus dy drey monat lang in seynem beste
gehabt, gebraucht und dieselbigen, es wer zu wasser ader land
lenger zu gebrauchen von notten haben wurde, sol er alsdsi
^ O: aber.
1532. 21. Juli. 133
solche hilf an schieffen und voick auf sein undterhaltung und
bestellung zu nodturft seins krieges lenger und weiter zu sey-
nem besten zu gebrauchen macht haben.
6. Wer es aber sach, das ein theil, welcher der sein
moclite, eynen ehrlichen, rediichen und ofTentlichen landes-
kriege vor handen haben furen und von dem andern theil umb
sein gepurend hilf nach besage dieser eynung noch daruber
gemanet wurde, der sol ym solche hilf, dieweil er auf dissmal
mit sich selbst und seynem krige zu schafiTen hat, zu thun, zu
schicken und zu leisten nit schuldig adder vorpflicht, sonder
auf dasselbig mal davon gefreyet seyn. Nichts desteweniger
so balde derselbig theyl mit seynem vorhabenden adder ange-
steltem krig zu ruhe und stilstandt kumen wirdet, sol er als-
denn dem andern theil auf geschehene manung sein gepurend
hilf, wo er derselben noch van notten, nachmals ane weiter
ausflucht leisten und zuschicken.
7. Und wan nun solche eynung, verwantnus und zusamen-
vorpflichtung neun jar gestanden, soUen und mugen ym vol-
genden zehenden jar beyde theil, wie es mit solcher eynung
und vorstendnus furtan weyter sol gehalten werden, yres gefal-
len darumb zu sprechen und dieselbigen vorneuen zu lassen
macht haben.
Und damit dièse obgeschriebene eynung von artickeln zu
^ckeln stedt, vest, unverbrochentlich moge gehalten, gefordert
und mit dem treulichsten und besten gemeint werden, so haben
^fj koning Friderich zu Denmargken etc. auch Albrecht, marg-
8raff zu Brandenburgk etc. vorgemelt, zu wircklicher bestendig-
^^yt desselbigen und mererm glauben unser konig- und furst-
»che ingesigel zu ende wissentlich anhangen lassen, und wir
^on Gots gnaden Iver Munck zu Rippen, Stigo Krumpen zu
^^glem, Oge Wilde ^ zu Âthausen, Georgen Fris zu Wiborch,
Joachim Renna^ zu Rothschildt, Knut Guldenstern zu Odensehe,
Wschof, Heinrich *, abt zu Soer, Eschilt, prior zu Andwerschaw,
Magnus Geye, hofmeister, amptman zu Kallinburg, Schandel-
"^rg und Taruppe, Tugge Krabe, marschalck, amptman zu Hel-
^henburg, Pretbern Podebusch, amptman zu Riperhus, Hans
^^We, amptman zu Schildenes, Mattes BoUie zu Turbu, Peter
* 3: Bilde. * d: Rennov.
134 1532. 21. Juli.
Lucke, amptman zu Nûborg, Johan Rantzaw, amptman z
Krogen, Olef Rosenkrantz, amptman zu Âbrumstorpf» Og
Lunge"^, amptman zu Astorp, Erick Banner, amptman zu Kall<
Ândres Bilde*, amptman zu Stege, Johan Uren, amptman z
Koppenhagen, Johan Ochsse, amptman zu Ravenspurgk, Joha
Biorn, amptman zu Droningholm, Otte Krumpen, amptman z
Tranecker, Achsil Brade zu Krageholm, Knut Bilde, amptma
zu Gladsachs, Trut Wolfszan, amptman zu Wardberge, Holge
Wulfszan, amptman zu Laholm, Claus Byide, amptman z
Bahus, Claus Bodebusch, Achsil Ungerup, amptman zu Suifs
burg, Heinrich Geye, amptman zu Wardenborch, Nickels Lur
gen zu Selsoe, pfleger und amptieut, aile rittere und reichsreth
zu Denmargken, haben vor uns und unser nachkommen ei
yder sein pilzschir zu bekenung auch vester haltung und glat
bens obgemelter und geschriebener eynung und handelung wis
sentlich hieneben hangen heyssen. Welchs ailes gescheen um
volnzogen auf dem schlos zu Coppenhagen, sontags nach de
apostel theylung im jar Cristi tausend funfhundert und yr
zweyunddreissigisten.
28.
1533. 11. Febr. (Ratzeburg). Reces mellem Hertug Christia
paa egne og sin Fader Frederik l's Vegne og Hertug Mag
nus af Sachsen-Lauenborg, hvorved de mellem dem vserend
Stridigheder henvises til Paakendelse af 4 Raader fra hve
Side paa et Mede i Hamborg 25. Maj. Jvfr. 6. Nov. 153^
O: Original paa Papir (med Hertug Magniis' Segl).
Zu wissen sey allermenniglichen : Als sich zwuschen der
grosmechtigen, durchleuchtigesten, hochgebornen fursten un»
liern, hern Friederichn zu Dennemarcken, der Wenden un<
Gotten konige etc., erwelten konige zu Norwegen, herzogen z\
Slessewieck, Holstein, Stormarn und der Ditmerschen, gravei
zu Oldenborg und Delmenhorst, meynen gnedigsten herrn, ai
eynem — und dem durchleuchtigen, hochgebornen fursten uni
hern, hern Magnusen, herzogen zu Saclisen, Engern und West
phalen etc., meinem gnedigen hern, am andern theyl, allerle]
gebrechen erhalten und in sonderheit von wegen der dorfei
1533. 11. Febr. 135
und gueter, im furstenthumb zu Sachsen liggende und etwan
dem closter zum Reinebeck nach vermuge sigel und brive ge-
\ott sein und allezeit von alther zum closter gehort haben, der
sîcb hochgedachter mein gnediger herr von Sachsen angemastet,
derg^eichen der widderlose (als) hochgedachter koniglichen maie-
stat zu Dennemarcken am huse zum Tremesbuttel, die sich ko-
ningliche maiestat vor sich und seine erben und nachkomende
farbehalten hat, und zudeme die zuspruche uf der Steinhorst,
darzu den infal zu Sabentz und Pampow, als aus dem fursten-
thumb zu Sachsen soll gescheen sein, und den holenwegk be-
langende, und dan forder von wegen etlicher angezogen schulde
und der geweltigen ingrifTe, als seine f. g. von hochgedachter
kon. mat. undersassen, Clemens von der Wischen und Siwerdt
Swein, begegent, oder wes des beiderseits von schulden und
anderm meher sein mochte, — so hat sich der durchleuchtige,
hochgeborne furste und herr, her Cristian, erbe zu Norwegen,
herzogk zu Slessewick, Holsten, Stormern und der Ditmerschen,
grave zu Oldenburg und Delmenhorst etc., hochgedachter kon.
mat. soen, mein gnediger herre, als beider part negstvorwanter
aus sonderlicher, freuntlicher wolmeinung darin geslagen und
zusampt hochgedachter kon. mat. rethen, namlich den gestren-
gen und ernvesten herrn, Wolff Pogwisch dem jungeren, ritter,
wnd Claussen von der Wischen, angezeigt gebrechen nachvol-
gender weise verfast:
^ Das hochgedachter kon. mat. vier rethe und vier meins
g- h. von Sachsen verordenten am sontag exaudi ^ schirsten
nach dato dièses briefes zu Hamburg einkomen und volgenden
montags aile dieselben gebrechen in sampt und besondern nach
Cïns itzlichen clage und antwort verhorn und dieselben nach
pillicheit entscheiden und entlich beylegen soUen; mitlerzeit
^U sich hochgedachter meyn g. h. von Sachsen des gebrauchs
^n den bestimpten guthern zum Reinebeck gentzlich enthalten.
2. Gleicher gestalt sollen auch dieselben acht rethe und
verordenten die irrungen, als zwuschen hochgedachten meinen
8- h- herzogen Magnus zu Sachsen und herzogen Cristian zu
nolstein von wegen des heiratgeldes, leipgedinges, morgengabe
und verzythbriefs erwachsen,* das sie erkantniss und weisung
25. Maj. ' Her synes nogle Ord at vœre overspruogne.
136 1533. 11. Febr
thun sollen, wie es umb den angezogen schaden stehen, und
wilcher masse der leipzucht und verzichtsbrief gefertiget, und
wie die morgengabe belegt oder versichert werden soUe.
5. Und im fall, ob sich dieselben acht rethe und veror-
denten von wegen der obberurten dorfer und guther des closters
zum Reinebeck und der widderlose uf dem Tremmesbuttel sampt
der andern vorgeschrieben gebrechen nicht vergleichen mochten
ein eindrechtig ausspruch daruf zu thun, alsedan soll der durch-
leuchtige, hochgeborne furst und herr, her Philips, landtgrave
zu Hessen, grave zu Katzenelbogen, zu Nida, zu Dietz und
Zigenheim etc., mein gnediger herr, der obman sein, wie hoch-
gedachte kon. mat., seiner kon. mat. soen und herzog Magnus
zu Sachsen samptlich an seine f. g. bewilliget, und so baldt
von Hamburg aus ane verzog und einigerley vorhindernis un-
geseumet schriftlich darum angesocht und erbeten werden, sich
mit derselben burden zu beladen, und welchen part alsedan
seine f. g. einen beifall thuen, oder was sie darinne vor recht
erkennen und aussprechen, das soUen und wollen aile part, aise
hochgedachte kon. mat. zu Dennemarcken, seiner kon. mat. soen,
herzog Cristian zu Holstein, und herzog Magnus zu Sachsen,
bey iren kon. und furstlichen wirden erhen und treuen unter
guten glauben unwidderrueflich halten und verfolgen und des-
selben gar keyne ausflucht oder behelfrede furwenden.
4. Und in sonderheyt was an dem obberurten heiratgelde
oder brutschatze nachstendig sampt demjenigen, was vor den
angezogen schaden vor piliich angesehen, soll uf den negst-
volgenden umslag, als wen man der weniger zal nach Cristi
unsers lieben herren geburt funfzenhundert und vierundreissigk
schreiben wirt, bynen der stadt zum Kyle und nach ausweisung
des denckzettels, in der eestiftung daruber ufgericht, aile das
hinderstellige mit den erkanten schaden bezalt und entrichtet,
auch so baldt darentjegen der leipgedings- und verzichtsbrief
von hochgedachten herzogen Cristian zu Holstein meinem gne-
digen hern von Sachsen zugestellet werden, den eynen zugk
gegen den andern, so balde der hinderstellige brutschatz mit
den ufgelaufTen schaden nach vermuge der erkantniss entrichtet
sein, wie sie sich beiderseits bey iren furstlichen erhen und
treuen untir gutem glauben vorpflichtet, geverde und argelyst
hierinne gentzlich ausgeslossen.
1533. 11. Febr. 137
Des zu urkunde ist dieser recess gleichslauts gezweifech-
tiget, der einer von hochgedachten herzogen Cristian zu Hol-
stein anstat und von wegen seiner f. g. hern und vaters, hoch-
gedachter ko. mat. zu Dennemarcken, und fur seiner f. g. eigen
person mit irem angedruckten ingesigel becreftiget und hoch-
gedachtem meynen g. h. von Sachsen zugestellet, und gleicher
weise der ander von seinen f. g. besigeit und hochgedachtem
herzogen Cristian von Holstein vorreicht wurden. Welchs ge-
scheen zu Ratzeburg, dinstags nach Scholastice virginis, anno
domini etc. im dreiunddreissigisten am 11. des monets Februarii.
80.
1533. 9. Sept. (Gent). Forbundstraktat paa 30 Aar mellem
Danmark-Norge og Nederlandene.
O: Original paa Pergament (undertegnet og beseglet af Régent-
inden, Dronning Maria, og de to danske Underhandlere).
R: Kejser Karl V's Ratifikation (Original paa Pergament; Seglet
mangler nu).
Tr.: Pal.-Mûller, Aktstykker til Grevefeidens Hist. 1, 10—16 (efter R).
/ Efteraaret 1532 seiidte Frederik I Dr. Ditlev Reventlow (Insiruks
af 10. Okt.) til Nederlandene for i Henhold til § 5 i Traktaten af 9. Juli
at krœve Erstatning for den Skade, som var forvoldt Kong en og hans
Lande ved den Hjœlpy Hollœnderne havde ydet Christian II; med Dit-
lev Reventlow fulgte Gesandter fra Lybœk for at gère de lybske Krav
gœldende, medens Kong Gustav I af Sverrig havde overdraget Frede-
rik I ogsaa at fremsœtte de svenske Krav. Paa et Mode i Bergen i
Hennegau i Dec. forhandledes der herom. De danske og Lybœkkerne
forlolkede Traktaten saaledes, at de vare berettigede til at gère Skades-
erstatning skravet gœldende mod Provinsen Holland og dens Stœder,
medens Dronning Maria, til hvem de hollandske Stœnder henvendte sig
cm Hjœlp, bestemt hœvdede, at Traktaten knn hjemlede Ret til at gère
Erstatning skrav gœldende mod private Personer. Hun erklœrede tillige,
at den kejserlige Regering maatte betragte denne Sag som sin, og
at Kejseren vilde forsvare Hollœnderne med al sin Magt, hvis Kongen
vilde foretage sig noget mod dem. En Forhandling, som den danske
Gesandt havde Ordre til at indlede med Staterne Brabant, Flandern
og Zeeland om ikke at bistaa Hollœnderne og igen at optage Sejlad-
sen ostpaa, forbod Regentinden paa det bestemteste. Stemningen i
Nederlandene ophidsedes yderligcre, da Frederik I i Begyndelsen af
1533 sendte Clans v. d. Marwitz til Nederlandene med et Brev til Regent-
inden, hvori han opretholdt sin tidligere Fortolkning, og med Skrivelser
til forskellige nederlandske Stœder om at skille sig fra Hollœnderne.
28. Febr. skrev Regentinden til Frederik I og klagede skarpt herover
138 1533. 9. Sept.
og sendte samtidig Henrik VUlemssen til Danmark for i Kejserens Navï
at krœve et béstemt Svar, om Frederik I vilde holde Freden og tillad
de nederlandske Skibe ai sejle. Han skulde tillige fremhœve, at o
Ufreden kom fra Lybcek, der vilde 0delœgge Nederlandenes Handi
paa 0siers0en, og at deres Poliiik kunde blive til ligesaa star Skad
for Kongens Lande som for Nederlandene. Kongen var allerede sgg
da Henrik VUlemssen kom til ham, og paa hans Vegne svarede Melchio
Rantzau 20, Marts, at Kongen holdt fast ved sin Fortolkning afTrak
taten, men vilde overveje de i Henrik Villemssens Instruks indeholdt
Sporgsmaal og siden give Svar ved et sœrligt Gesandtskab, VistnOi
inden Kongens Ded 10. April sendtes Melchior Rantzau til Nederlan
dene for at forhandle om en Bilœggelse af Striden, Hans Instruks e
ikke kendty saa man ved ikke, om han har handlel efter Ordre elle
paa egen Haand ved nu at slaa ind paa en helt ny Politik. Dei
6. Maj havde han Avdiens hos Regenlinden, og 12. MaJ rejsle hai
hjem med et af Regentinden 10. Maj underskrevet Forslag^ til e
10 aarigt Forbund mellem Heriug Christian og hans Bredre med dere
Lande og Rigerne Danmark og Norge paa den ene og Kejserens Rige
og Lande paa den anden Side. Forslaget stemmer i ait vassentlig
med de senere afsluttede Traktater.
Med dette Forslag modte Melchior Rantzau paa Herredagen
Kebenhavn i Juni — Juli 1533. 1^. Juli gik Rigsraadet i Hovedsaget
ind herpaa og gav Hr. Otte Krumpen og Wolfgang v. Utenhof Fuld
magt til paa dets Vegne at felge med Melchior Rantzau tilbage ti
Nederlandene for at afslutte den endelige Traktat. Den 9. Sept, slut
tedes i Gent to Traktater: 1. Et 30 aarigt Forbund mellem Danmark
Norge og Nederlandene (Nr. 30). 2. Et 30 aarigt Forbund mellen
Hertug Christian og hans Bredre med deres Lande og Nederlandew
(Nr. 31). Del fers te af disse Forbund ratifiée redes af Rigsraadet pai
en Herredag i Odense i Nov., det andet af Hertug Christian 29, Sept
Begge Traktaternc ratificeredes af Kejser Karl V 28. Nov. *
Alzoo twist ende gescliil gescapen hebben geweest te rijsen<
tusschen desen Nederlanden van key. maiesteyt, staende ondei
de regeringe van de duerluchtichste, hoochgeboren ende groot
mogenste coninginne van Hongryen ende van Bohemen etc.
ende den rijcken van Dennemarcken ende van Norwegen end<
oick de liertochdomme van Sleyswijck ende Holsteyn, soo îs
um vruntscap ende goede naburscap t'onderholden, bij hooch
gedachte coninginne uuyten naem ende van wegen desen voirsz
Nederlanden ter eenre, ende die gestrengen, erntfesten ende
* Tr. : Pal.-Mûller, Aktstykker til Grevefejdens Hist. 11, 11—15. * Instr
for Ditl. Reventlow »o/io 1532; Dr. Maria t. Fr. I »»/;,; Instr. for Henrik Vil
lemssen ^^j^: Svar til samme *^/j,; Kopi af Hert. (^hristians Ratifikation "/g 153Î
(Nederlandene A). Aert v. d. Goes, Register I, 362—5, 378 f., 392 f. Pal.-Mûller
Grevens Feide 1, 80—3, 89 ff., 121—27. Gustaf l's Registr. VIII, 135 f.; IX, 347
1533. 9. Sept. 139
hoochgeboren ^ Otto Krunppen, ritter, amptman van Langer-
lant, Wolff van Uuytenhoue, amptman tôt Heintzengabel, ge-
schickte ende volmechtige van den staten ende raiden des rijcx
toe Dennemarcken uuyten naem ende van wegen desselven rijcx
ende oie des rijcx toe Noorwegen in cracht hairs mandatz oft
procuracion in date des 14. van Julio anno 1533, ende Melchior
Rantzauw, marscalck ende amptman toe Flensburch etc., ge-
schickte des duerluchtigen ende Hoochgeboren fursten, heeren
Cristian, hertoghen toe Sleeswijck, Holsten etc., uuyten naem
ende van wegen desselven heeren ende fursten ende der voirsz.
twee hertochdommen, ter andere zijden, geraemt ende geslooten
zekere tractaet ende verdrach in manière, zoo hiernair volcht:
1. In den yersten dat de voirsz. Nederlanden, rijcken ende
hertochdommen ende aile d'ingesetene ende een yegelijck van
dien voirtaen malcanderen in den gront ende van goeder herten
wal meenen sullen, des anderen besten doen ende quade belet-
ten, elck nair zijn beste vermogen.
2. Item oftet sich begheve, dat de voirn. van Dennemarcken
oft van Noorwegen in crijch ende oirloghe quemen met de van
Zweeden oft van Lubeke ende hueren anhangeren ende adhe-
renten, alsdan zoo zal hoochgedachte coninginne als régente van
dese voirsz. Nederlanden, dies versocht zijnde, zoe balde het dan
mogelyck wesen zal, tôt hare maiesteit coste ende perickele den
voirsz. van Dennemarcken ende van Noorwegen doen hulpe ende
bijstandt mit sesse scepen, dairaf d'minste groot wesen sal hon-
dert ende vijftich last, aile wal gerust ende toegemaect met ge-
schut, cruyt, loot, provande ende andere gereetscap ter oirloghen
dienende, ende op elck scip tw-ee hondert w^eerachtige crijchs-
luyden behalven de bootsgesellen ende scepkinderen, welcke
crychsluyden, indien van noode is, dienen zullen zoe wal toe
lande als toe watere, zoo langhe als d'oirloghe dueren sal.
3. Item desgelijcx sullen de voirsz. rijcken van Dennemar-
cken ende Noorwegen, des versocht zijnde, zoo balde het dan
mogelijck wesen sal, w^derom geholden wesen tôt huere coste
ende perickele hulpe ende bijstandt te doene dese Nederlanden
in d'orloghe, dair zij hiernamaels in zullen mogen commen mit
de voirsz. van Zweeden oft van Lubeke mit hueren adherenten
* R: hoochgelerten.
140 1533. 9. Sept.
oft oie met eenige van de vijf Wendesche steden, mit vier ge
lijcke scepen toegerust, gestofiTeert ende in aider manieren ah
vore, wel verstaende, dat zij in desen tegewoirdigen cryghe tegen;
die van Lubeke nyet geholden en suUen wesen eenich bijstand
te doene den voirsz. Nederlanden, dan zullen denselven Neder
landen sampt den crychsluyden ende ingesetene van dien
duerende dese selve orloge, vrij ende ombehindert laten com
men ende passeren in ende duer de voirsz. rijcke toe water endi
toe lande ende denselven mit provande ende andere nootturftei
tôt haren redelycke costen geryeven ende denselven thoenei
ende bewijsen aile gunst ende vruntscap, zoo vêle als zije dat
eren halven, zullen mogen doen; ende en sullen oie de voirsz
van Lubeke noch haren adherenten in desen jegewoirdigei
cryghe gheene vyantlycke hulpe noch bijstandt moghen doen in
heymelyck noch int* openbair; behaltelijck oie, dat indien d<
voirsz. van Zweeden of die van Hamborch sich vergeselscapen
verbinden oft fuegen oft genoecht mogen hebben in desen jege
woirdigen cryghe mit de voirsz. van Lubeke, dat alsdan de voirsz
rijcke van Dennemarcken ende Noorwegen nyet geholden ei
zullen wesen voer paesschen naestcommende hulpe ende bij
standt te doen tegens de voirsz. van Zweeden oft Hamborch
dan zullen, woe zulcx geschiet is oft geschyen mochte, mit ail
vlyt doen bearbeyden aen de voirsz. van Zweeden ende Hara
borch, dat zije de voirsz. van Lubeke verlaten ende afgaen. End
indien zij, alzoo versocht zijnde, 't selfde nyet doen en wilden
zoo zullen de voirsz. twee rijcken van Dennemarcken ende Noor
wegen stracks nae paesschen naestcommende geholden weseï
den voirsz. Nederlande hulp ende bijstandt te doene mit scepei
ende crvchsvolck in manieren, als voirscreven is.
4. Item in gevalle de coninginne in den naem, als bover
in desen tegewoirdigen crych tegens die van Lubeke mit deselv
van Lubeke ende hare adherenten verdragen wil, soo sal har
maiesteit de voirsz. van Dennemarcken, Noorwegen, Sleeswycl
ende Holsteyn dairin mede begrijpen ende, woot mogelijck is
zoo zal huere^ maiesteit die van den voirsz. rijcke' ende her
tochdomme toe voeren ende eerst dairover roepen om haer
gesclîickte dairbij te mogen seynden, indient hem belieft.
* O forbig.: int. * R: hare. ' R: rijcken.
1533. 9. Sept. 141
5. Item dat gheen van de voirsz. contractanten des anderen
vyanden huysen, herbergen, ontholden ofl bijstandt doen en
sal iiît heymelyck ofl int openbar, directelyck of indirectelijck.
6. Item dat d'ondersaten aen beyden zijden zullen mogen
gaen, commen, varen, keeren ende passeren deen in ende duer
s anders landen toe watere ende toe lande vry, sekerlijck ende
onbelet, betalende alleen d'olde tollen, accijsen ende gewoen-
•ijcke rechten, hoedanich dat de wesen mogen.
7. Item dat de coninginne in den naem, als boven, aen
hare zijde, ende de voirsz. rijcke ende hertouchdorame aen haere
zijde, geholden zullen wesen, elck nair huer uuyterste vermogen,
haei'e wege toe water ende toe lande vrij ende veylich te
hou den.
S. Item dat nyemant van beyden partyen contractanten
niit: zijne vyanden, boven genoempt, nae date van desen en sal
niogcn accorderen ofte verdragen dan bij wille, wete ende con-
sent: van den anderen, die hye geholden sal wesen dairover te
roepen ende dairinne te begrijpen ende te comprehenderen.
9. Item alzoo die van Lubeke desen Nederlanden aireede
ontscght ende d'ondersaten van dien vyantlycke aengetast lieb-
heri, ende dat dairomme dese lande geoirsaeckt zijn sicli dair-
*egeiis te verweren, indien de crychsluyden, die dairtoe geor-
dorixieert zijn ofl noch geordonneert zullen worden, eenighe
scli^^cle doen den voirsz. van Dennemarcken, Noorwegen, Slees-
^'JJc^k oft Holstein, soe sal hoochgedachte coninginne, nae dat
vati denselven schaden sal wesen gebleken ende bewesen, den-
selv^n schaden doen oprichten ende betalen. Ende indien de
voii-sz crijchsluyde den voirn. van Lubeke ofwinnen Bornholm
^^^ den slote Hanierhuys dairop staende, zoo sal hare maiesteit
gel^olden wesen *t selfde stracks te doen restilueren den voirgn.
"j^lce van Dennemarcken.
10, Item dat dit voirsz. traclaet, verdrach ende verbont sal
dui^^n den tijt van dertich jaeren naestcommende; ende hier-
^^cle zullen af, doot ende te nyente^ wesen aile actien ende
qaerellen, zoo key. mat. als coninck van Spaengjien ende heere
^'^^ dese Nederlande mytsaempt de voirsz. ^ zijne mat. lande
^^gens de voirsz. rijcke ende hertoclidomme tôt desen daghe toe
* R: nyewte. ' R forbig.: de voirsz.
142 1533. 9. Sept.
gehadt moghen hebben, ende oick zulcx, als de voirsz. rijck
hertoch ende hertouchdomme tegens zijne maiesteit ende (
voirsz. zijne maiesteit lande ende ondersaten solden mogen pr
tenderen, uuyt wat oirsake dattet zij.
11, Item dat hoochgedachte coninginne tusschen dit em
onser vroutve lichtmisse^ naestcommende sal verscliaflFen em
bearbeyden bij key. mat., dat zijne maiesteit als coninck vs
Spaengnen ende heere van dese Nederlande dit tegewoirdige tra
taet ende verdrach sal confirmeren, ratifficeren ende approbere
ende van gelijcken zullen de voirgn. heere Otto Krunppen em
WolflF van Uuytenhove oick verschaflFen ende bearbeyden an <
staten ende raide des voirn. rijcx toe Dennemarcken, dat z]
ditselve tractaet oick confirmeren, approberen ende ratifficerc
bynnen denselven tijt, mit vaste beloifte, dat zije oick versca
fen ende bearbeyden zullen, dat huer toecommende heere c<
ninck, aleer de bij hemluyden ontfaen ende gecronet sa! wo
den, 't selfde mit den rijcksraiden, dan wesende, oick doen sullei
ende dat hij dairenboven nae zijn ontfanginge ende crooninf
'tzelfde van nyeuws weder sal confirmeren ende ratifficeren.
Sulcx, als boven gescreven is, beloven wy Marie, van Goc
genaden coninginne, als régente van desen Nederlanden etc., en(
wy Otto ende Wolff, geschickte voirn., uuyt crachte onses mai
datz ofte machtbriefs, hiermede overgegeven, vast ende onve
brekelyck te onderholden ende te doen onderholden. Oirconc
onse naem ende signette hieronder gescreven ende opgedruc
Actum in de stadt van Ghendt den 9. dach Septembris anii
1500 dryendertich.
Marie (L. S.)
Otthe Krompen, rytter (L. S.)
Wolff van Utenhoff (L. S.)
Manu propria subscripsit.
Ter ordinancie van harer maiesteyt
G. Pensart.
» 2. Febr. 1534.
1533. 9. Sept. 143
81.
S3^^ 9. Sept. (Gent). Forbundstraktat paa 30 Âar mellem
M ^rtug Christian af Slesvig og Holsten og hans Bredre og
I^ cderiandene.
O: Original paa Pergament (undertegnet og beseglet af Régent-
inden, Dronning Maria, og Hertug Christians Afsending).
R: Kejser Karl V's Ratifikation (Original paa Pergament med
Kejserens Segl).
Tr. : Pal.-Mûller, Aktstykker til Grevefeidens Hist. 1, 16—21 (efler R).
Alzoe twyst ende geschil gescapen hebben geweest te rijsen
tusschen desen Nederlanden van key. mat., staende onder de
regeringe van der duerluchtichste, hoochgeborn ende grootmogen-
ste koninginne van Hongryen ende van Bohemen etc., ter een-
der, ende den duerluchtigen ende hoochgeborn fursten, heeren
Cristian, hertouch toe Sieeswijck ende van* Holsten etc., mit
zijn f. g. broedere sampt hare lande ende ondersaten, ter an-
dere zijden, soe is, om vrientscap ende goede nabuerscap t'on-
derholden, bij hoochgedachte koninginne uuyten naem ende van
^egen de voirsz. Nederlande ter eenre, ende den eerbaren ende
erentfeslen Melchior Rantzauw, marschalch ende amptman toe
Flensbourg, geschickte des voirn. heeren Cristian, ter andere
^jde, geraemt ende gesloten zekere tractaet ende verdrach in
der manieren, zpe hierna volghet:
î. Eerst dat de voirsz. Nederlande ende de hoochgedachte
ûeere Cristian mit zijne g. broedere, lande ende heerlijcheyde
sampt aile ingesetene aen beyden zijden voirtaen malcanderen
^^ den gront ende van goeder herten wel meenen sullen, des
^ûderen beste doen ende quade beletten, elck nae zijn hooch-
slen vermogen.
2. Item dat gheen van de voirsz. contractanten des an-
deren \'yanden huysen, herbergen, ontholden of bijstant doen
^^ zal heymelijck ofle openbaer, directelijck of indirectelijck.
S. Item dat d'ondersaten aen beyden zijden zullen mogen
S^cn, commen, varen, keeren ende passeren doen in ende duer
^^ anderen* landen, te water ende te lande, vrij, seker ende
Qinbelet, betalende alleen d'olde thollen, accijsen ende gewoent-
"jcke rechten, hoedanich de wesen mogen, ende dit al duerende
den tijt van dertich jaren naestcommende.
* R forbig.: van. ' O: anders.
144 1533. 9. Sept.
4. Item dat key. mat. als coninck van Spaengnen end^
heere van dese Nederlande gheven sal denselven hertouch Cri
stian een pensioen van sesse duysent Karolus gulden 'ts jaers
geduerende den tijt van thien jaeren ende nyet langer, ingaendi
ten dage van der segelinge ende confirmacie van desen jege
woirdigen tractât. Ende mits desen — zoe wanneer key. mal
lîoochgemellen hertouch Cristian of zijne vassallen ende onder
saten in eenigen crijchshandel, vallende bynnen den voirsz. lij
der voirsz. pensioen, begeeren sul toe gebruuckene — soe sal
hoochgedachte hertouch Cristian mit zijne ondersaten geholden
wesen zijne mat. te dienen; behaltelijck dat zijne mat. densel-
ven als andere mit soldyen nae crijchsgewoenheyt dan onder-
holden zal. Doch in desen tractaet of verdrach uuytgesondert
die cuerfurst van Sassen, hertoge Ernst van Lunenburch, die
lîoifmeesler van Pruyssen, die lantgreve van Hessen, hertoge
Philippus van Grobbenhage, graflFWolflF van Âenholt mit Albert
ende Gevert, gebroederen, greven toe Mansfelt, mit welcke fur-
sten ende heeren hoochgedachte hertoge Cristian voirhene ver-
bonden is geweest, welcke verbont noch dueren sal omtrent
seven jaren; Welcke jaren geexpireert wesende sal de voirn.
hertouch Cristian oick geholden wesen tegens hemlieden te
dienen gelijck tegens aile andere. Doch woe eenich van de
voirsz. fursten of heeren midlertijt hoochgemelte key. mat. ol
de voirsz. zijne mat. rijcke Nederlanden of d'ondersaten van
dien vyantlijcke antasten worden, soe en zal de voirn. hertouch
Cristian ende zijne broedere noch hare lande, heerlijcheyden ol
ondersaten denselven gheen hulpe noch bijstant daerinne mogen
doen heymelijck noch openbaer, directelijck noch indirectelîjck.
Ende in gevalle key. mat. eenich crijch anfanckt tegens de
voirsz. fursten^ ende heeren of tegens eenich van dien due-
rende den voirsz. tijt van seven jaren, ende de voirn. hertouch
Cristian hemluyden dan dient tegens zijne mat., soe sal due-
rende den tijt van den voirsz. dienste de voirsz. pensioen ces-
seren ende geenen loop liebben zonder verhael van dien tijde.
ô. Item oick en zullen hoochgedachte hertouch Cristian,
zijne lande ende ondersaten nyet geholden wesen in desen te-
genwoirdigen crijge tegens de van Lubeke te dienen tegens de-
* O: furste.
1533. 9. Sept. 145
selve van Lubeke, wel verstaende nochtans, dat zye den voirsz.
van Lubeke gheen hulpe noch bijstant daerinne en sullen mo-
gen doen heymelijck noch openbaer, direclelijck noch indirecte-
lijck.
6. Item dat hoochgedachte hertouch Cristian ende zijn g.
broeder sampt haere lande ende ondersaten duerende den tijt
van desen tegenwoirdigen tractât ende verdrage nyet en sullen
handelen tegens key. mat., zijne mat. landen of ondersaten noch
eenige nye alliancie of tractaet maken of annemen mit eenige
fursten, landen of gemeenten, hoochgedachte key. mat. of zijne
mat, voirsz. landen of ondersaten in eenigerley manière schade-
lijck wesende. Ende van geiiicke zal key. mat. in de qualiteyt,
als voere, oick geholden wesen.
7. Item voirt zullen hoochgedachte coninginne als régente
etc. aen hare zijde ende de voirn. hertouch Cristian ende zijn
g. broedere aen haere g. zijde geholden wesen, elck nae zijn
uuytersten vermogen, zijn straten ende wege toe water ende toe
lande vrij ende veylich te holden.
8. Item dat key. mat. crijchsvolck van nu voirtaen, zoe
wal in desen tegewoirdigen crijch tegen de van Lubeke als in
andere crijge, de hiernamaels duerende desen verdrage sullen
mogen opcommen, toe water ende toe lande, in ende duer de
lande ende heerlijcheyde van den voirsz. hertouch Cristian ende
zijne g. broedere vrij ende ombehindert zullen mogen gaen,
keeren ende hanteren, sonder van yemant belet te worden ; den
welcken die van de voirsz. lande ende heerlijcheyden geholden
sullen wesen aile provande ende andere ^ nootturfl te vercoopen
ende te laten volgen tôt redelijcken prijse; doch voerbeholden,
dat 't voirsz. crijchsvolck den ingeseten van de voirsz. lande
ende heerlijcheyden gheene schade toefuegen noch doen en zul-
len, ende woe zij anders deden, zoe sal hoochgedachte key.
mat. zulcke schaden, nae dat die duegdelijck bewesen sal zijn,
doen betalen.
9. Item indien key. mat. in de qualiteyt, als boven, due-
rende desen tractate eenich verdrach of tractaet maeckte mit
die van Lubeke, soe sal zijne mat. daerinne mede bededinge
ende begrijpen den voirn. hertoge Cristian ende zijne g. broedere
^ R forbig. : andere.
10
146 1533. 9. Sept.
sampt hare g. lande, heerlijcheyden ende ondersaten; ende w^
et doenlijck is, zoe sal men hemluyden daeraf te voren ver
wittigen, op dat zij daerbij schicken ende mede anboeren mo
gen, indient hem gelieven zal.
10, Ende hiermede zullen af, doot ende te nyete^ weser
aile actien ende querellen, zoe key. mat. in der qualiteyt, als
voer, mitsampt de voirsz. zijne mat. lande tôt desen dage toe
gehadt mogen hebben tegens de voorn. hertoge Cristian of zijne
g. broedere ende huere voirsz. lande, heerlijcheyden ende onder-
saten, ende oick zulcx, als hoochgedachte hertouch Cristian,
zijne broedere of huere g. lande, heerlijcheyden ende onder-
saten solden mogen pretenderen tegens zijne mat. of zijne mat.
voirsz. landen ende ondersaten uuyt wat oirzake, dattet zij.
11. Item oflet sich begeve, dat hoochgedachte hertouch
Cristiaen tôt een coninck toe Dennemarcken gecoren worde
ende de voirsz. pensie voir sich dan nyet langer en begeerde,
maer versochte, dat deselve up zijn g. broedere, hertouch toe
Sleeswijch, gestelt mochte worden, soe sal key. mat. hem sulcx
vergonnen voir den tijt, die dan noch sal mogen resteren van
de voirsz. pensioene, doch wel verstaende, dat zijne voirsz. heere
broeder mit de voirsz. lande dan geholden zullen wesen in
ailes zulcx, als hoochgedachte hertouch Cristian sich verbon-
den hadde.
12, Item ende oftet gebuerde — 'twelck nochtans God
almechticlî verhueden wil — dat duerende den voorsz. tijt van
desen tractate of verdrach key. mat. of de voirn. hertouch
Cristian of zijne g. broeder deser werelt overleden, zoe zullen
nochtans huere erven ende nacommelingen, elck in zijne lande,
geholden wesen dit jegewoirdicli tractaet t*onderholden, zoe
wael betreffende de pensione ende dienste als aile andere ar-
ticlen, tôt uuytganck der tijden, boven genoemt.
13. Item dat hoochgedachte koninginne tusschen dit ende
onse vrouwen liclitmisse^ naestcommende sal bearbeyden bij
key. mat., dat zyne mat. als coninck van Spaengnen ende heere
van dese Nederlande voir hem ende zijn erven dit tegenwoir-
dich tractaet confirmere, ratiffîcere ende approbere; ende van
gelycx zal de voirsz. Melchior Rantzauw, marschalck, oick ver-
1 R: nyenwtc. '^ 2. Febr. 1534
1533. 9. Sept. 147
schaffen ende bearbeyden aen hoochgemelten hertouch Cristian,
dat zijn g. voir sich selfs ende oick voor zijn g. broeder ende
haere erven mitsampt hare lande ende heerlijcheyden ditselve
tractaet bynnen den voirsz. tijt mede confirmere, approbere
ende ratifficere mil zekere ende vaste beloofte, dat zijn voirsz.
g. oick bearbeyden zullen, dat zijne g. broedere, tôt haren mon-
digen jaren gecommen wesende, gelijcke approbacie, confirmacie
ende ratifficacie doen zullen.
Sulcx, als boven gescreven is, beloven wij Marie, van Gods
genaden coninginne etc. als régente van dese Nederlande, ende
ick Melchior Rantzauw, geschickte voirn., uuyt crachte mijns
mandatz oft machtbriefs, hiermede overgelevert, vast ende on-
verbrekelijck t'onderholden ende t'achtervolgen ende te doen
houden^ ende achtervolgen. Des t'oirconden hebben wij elck*
onsen name ende signette hieronder gescreven ende opgedruckt.
Actum toe Ghent den 9. dach Septembris anno 1500 dryen-
dertich.
Marie (L. S.)
Melcher Rantzow egen hant (L. S.)
Ter ordinancie van haerer maiesteyt
G. Pensart.
82.
1533. 6. Nov. (Reinfeld). Overenskomst mellem Hertug Chri-
stian af Slesvig og Holsten og Hertug Magnus af Sachsen-
Lauenborg angaaende Bilseggelse af deres Stridigheder.
O^: Original paa Papir (det af Hertug Magnus og de 3 Raader
beseglede Eksemplar; Cas par v. Merwichs Segl mangler nu).
O': Original paa Papir (det af Hertug Christian og de 3 Raader
beseglede Eksemplar; kun Hertugens Segl findes nu).
Afschedt in der irrigen handelinge twischen den dorch-
luchtigen, hochgebornen forsten und hern, hern Cristianen,
erfgenamen to Norwegen, hertogen to Slesewig, Holstein, Stor-
mern und der Ditmerschen, graven to Oldenborg und Delmen-
horst, und herren, hern Magnussen, hertogen to Sassen, Engern
und Westphalen etc., itzundt anno etc. 33 am donnerdage na
omnium sanctorum tom Reinefelde genamen und vorlaten:
^ R: onderholden. ' O forbig.: elck.
10*
148 1533. 6. Nov.
1. Nademe hochgedachter myn gnediger hère van Sasse
dorch syner gnaden rede hebben vorwenden laten, dat sick syn
gnade nicht versehen hadden anders, denne de wege und mie
dele, tor gutlichen handelung van synen gnaden vorgeschlagei
scholden van mynem gnedigen hem van Holstein angenome
syn worden, dardorch de rechtferdinge vermoge des compromiî
ses und recesses ^ to Ratzeborg gemaket scholde syn nagebleven
dewile nu desulven middele und wege tor gutlichen handeiing
by mynem gnedigen hern van Holstein nicht vor glickmeticl
edder billich angesehen, derhalven se ock van synen forstiickei
gnaden afgeschlagen, heft myn gnedige hère van Sassen dorci
syner gnaden geschickeden by mynem gnedigen hern van Hol
stein forderinge doen laten, dat aile handelinge ses weken langl
dorch mynen gnedigen hern van Holstein mochten vorschauei
werden, so wolde myn gnedige hère van Sassen na utgange de
ses weken syner gnaden veer rede vermoge des Ratzeborgische]
recesses vorordenen und in der saken fruntlike edder richtlick
entschedinge lyden. Wowol nun myn gnediger hère van Hol
stein datsulve geweigert und ut ehehaftigen orsaken nicht hel
annemen willen, denne syne f. g. sich des hoch besweert, da
syne gnade van der einen tidt to der anderen mit utflucht de
handels werden upgeholden, so heft doch myn gnediger her
van Holstein up anforderent der dorchluchtigen, hochgebornei
furstinnen und fruwen, fruwen Katherinen, geborne to Brunî
wig und Luneborg, hertogin to Sassen, Engern und Westphî
len etc., myner gnedigen fruwen, dut nagegeven:
2. Dat aile de errigen handelinge twustken synen gnade:
und mynem gnedigen hern van Sassen schollen gutlich berot
wen und stille staen up den recess, so jungest to Ratzebor
gemaket, doch by dem bescheide, wenner myn gnediger her
van Holstein dre weken vorhen mynem ^ g. h. van Sassen wai
ninge deit, dat denne myn g. h. van Sassen veer syner gnadei
rede to Hamborg schollen inkamen laten, und aldar willen myi
gnediger hère van Holstein ock veer syner gnaden rede voroi
denen; desulven achte schollen sick gutlicker handelinge undei
maten, und wor desulve gutlicke handelinge entstunde, aise
denne scholen de achte beider sydes rede reclit darinne erkennec
Ml. Febr. 1533 (Nr. 29). « er fipjlagtig gentaget.
1533. 6. Nuv. 149
Wo aver eth geschege, dat sich de achte rede over de senten-
cien nicht konden vorglieken, alsedenne scholle de erkantenis
beider sydes rede vor den dorchluclitigen, hochgebornen fursten
und heren, hern Hinricken, hertogen to Meckelnborg, forsten
to WendcD, graven to Swerin, Rostock und Stargardt der lande
heren etc., mynem gnedigen heren ^, gestellel werden, und wel-
ckerem dele syne forstlicke gnade tofallen, dem schollen hoch-
gedachten mynen gnedigen heren van Sassen und Holstein na-
tokamende vorpflichtet syn.
3. Und desse vorladt und afscheidt, de schall dennocb
dem recesse to Ratzeborg upgericht in keinem wege to yerfange
edder schedelich wesen, denne desulve recess scholle in allen
puncten und stucken, wo lie van beiden forsten versegelt und
upgerichtet is, in synen werden und kreften bliven. Und na-
deme solickes ailes, wo baven geschreven, dorch uns Magnus^
wn Gots gnaden hertogen to Sassen, Engern und Westphalen
etc., belevet und van uns Caspar von Marwick, Johan Gekus,
cantzeler, und Balthassarn Wreslede, drosten im lande to Ha-
delen, aise by dessen handel vorordente rede, in namen und*
von wegen hochgemelts unses gnedigen heren van Sassen und
syner f. g. erven is angenamen wurdeii, so hebben wy hertoge
Magnus* vor uns und unse erven unse secret und wy Caspar
^on Marwick, Johan Gekus, cantzeler, und Baltzer Wrestede,
drosle im lande to Hadelen, unse angeborne signet und pit-
schere hirunder witliken angedrucket. Datum am jare, dage
und stede, wo baven berort.
M. manu propria subscripsit.
* 0^ forbig.: mynem gnedigen heren. ' O^: Cristian, van Gots gnaden
«rfgenamen to Norwegen, hertogen to Sleswigk, Holsten, Stormarn. ' O* forbig.:
""d. * 0»: Cristian.
150 1533. 5. Dec.
88.
1533. 5. Dec. (Rensborg). Unionstraktat mellem Danmark O]
Hertugdemmerne, dansk og tysk Tekst.
O^: Original paa Pergàment (det af Hertug Christian og Hertug
demmernes Prœlater og Riddcrskab udstedte Eksemplar paa Dansk.
med 59 vcdhsengende Segl).
O^: Original paa Pergàment (det af Hei*tug Cliristian og Hertug-
dommernes Praelater og Hidderskab udstedte Eksemplar paa Tysk,
med 59 vedhsengende Segl).
K: Koncept til dcn danske Tekst ](oprindelig en Renskrift, der
siden er rettet af Johan Friis og dateret 20. Juli).
Tr.: Med Hensyn til de aeldre Tryk henvises til Regesta diplom.
hist. Danicfe under 1. Juli og 5. Dec. 1533.
Paa den i Hertugdommerne i Dagetie fra 3. til 8, Juni afholdU
Landdag i Kiel haude Hertug Christian forhandlet med Prœlater o^
Ridderskab om Afslutningen af en Union mellem Danmark og Hertug-
demmerne, og de 2 Gesandter, Hr, Wolf Pogwisch og Melchior Ranizau
der efter Landdagens Slutning sendtes til den omirent samtidig sammen-
traadle Herredag i Kebenhavn, skulde bl. a. forhandle med Rigsraadt
om denne Sag. Den 28. Juni svarede det danske Rigsraad paa de aj
Gesandterne forebragte Punkter og udtalte om Unionssporgsmaalet, at de
ikke kunde give noget bestemt Svar desangaaende, forend det havdi
forhandlet nœrmere med Hertugens Afsendingc. ^ Disse Forhandlingei
synes snart efter at uœre begyndte, maaske allerede 1. Juli, da mai
siden gav de fra dansk Side udfœrdigede Eksemplarer af Unionen demu
Datum. Da der ikke findes nogen Protokol over Forhandlingerne pat
Herredagen, kunne Unionsforhandlingerne ikke nejere folges. Der fin-
des dog endnu 2 Vdkast til Unionens danske Tekst, der give nogU
Oplysninger om Unionstraktatens Tilblivelse. Del ferste Udkast^
der er skrevel med Johan Friis\s Haand og har til Overskrift: Arti
kelle, foreninge och forbundl, som bief beramet emcllom Danmarckii
riige paa then ene och Slesvick och Holsten fyrslendomme paa thet
anden Side<i hvorlil der i Marginen er tilfojet: »udi Kiepnehagen man
dagen then sivende dag Julii anno 15SH^, er fuldl af Rettelser og sgnei
al vœre Johan Friis forste Kladde; enkelte Artikler ère kun antgdedi
og nogle af de senere optagne slet ikke nœvnle. Det andet Udkast'
har oprindelig vœrel en Renskrift med somme Overskrift som i de
ferste Udkast. Til Grand for denne Renskrift ligger Johan Friis's fersti
Udkasl, men aile Artiklerne ère nu udarbejdede og findes i Renskriflei
med Undlagelse af Art. 22 ; dog hâve de endnu ikke faaei Form aj
en af en bestemt Part udstedt Traktal, mcn ère affattede i upersonli^
Form. Siden er Overskriften st regel over og der er i Renskriften mec
Johan Friis's Haand foretagel en hel Del Rettelser og Tilfejelser; dt
fleste af disse ère af rent redaktionel Xatur, saaledes at Traktaten ni
kommer til al fremtrœde som udstedt af Hertugerne af Slesvig, Holstei
og SlormarUy men ved Siden heraf findes der ogsaa nogle ^ndrin-
» Nye dsk. Mag. II, 249. « Slesvig 105 c. ^ siesvig 105 d.
1533. 5. Dec. 151
ger os TUfeJelser af mère vœsentlig Betydnlng: I § 3 er det oprinde-
liger J)og thet schal aile tiide vedt magt slande, sont Ihe flesle af forne
16 rttwad afsiendes vorde och kende och brugg: Qia ingen sketzherre,
nllet fil: dog hvad 12 af samme . . . uden sketzherre; i § 5 er tilfejel:
dog ^schal then handel . . . ther til al svare; i § 6 er foretagel den samme
Reti^Ise som i § 3, Mot ai Tallene der ère 8 og 6; i § 10 har der i
Sted^t for de senere Bestemmelser om HJœlpen oprindelig staaet: The
(nnt^r af Slesuig och Holsten met theris undersaatte schulle met thet
furst^' hlifve tiil eens och tylkende gifve, met hvor meget kriigsfolck
tiil Imest eller foedt the ville tiene kong. mat. och Danmarckis rige i
slig €9nfald eller feigde, tha vil kong. mat, och Danmarckis rigis raadt,
adel och indbyggere tiene thennem met WO for hvert et hundret, som
the r^get met tiene ville; dette er af Johan Friis rettet til det siden i
Trafciaten optagne, dog angives der ingen Tal for HJœlpens Sterrelse;
der siaar kun: met kriigisfolck til hest oc kriigisfolck til foed, med
Plads aaben til Tallene. ^ Hele § 22 er tilsat af Johan Friis, dog
nœuFze$ naturligvis ikke Navnene paa de heseglende, og Dateringen
Igder^j Gifvet paa vort slot Haderslef then tivende dag Julii aar 1533;
oprîr^^elig har Joh. Friis for t^ tivende dag* skrevet: fgrste dag.
T Renskripen hâve vi vistnok den Tekst, hvorom det danske Rigs-
raacf og de hertugelige Gesandter ère hlevne enige den 7. Juli eller en
^f ^c nœrmest felgende Dage. Med denne og en tilsvarende tysk Tekst,
iom ^og nu ikke hâves, sendtes med Instruks^ af 13. Juli Ove Juel og
JohcM^M^ Friis til Hertug Christian for at forelœgge ha m disse og for-
lan^^ skriftligt Bevis af ham om hans Villighed til at ratificere For-
bundd. Ved Forhandlingen med Hertugen paa Haderslevhus ère saa
Johcf^^r^ Friis\s Rettelser og TUfeJelser foretagne og den Tekst fremkom-
f^^^y, som nu flndes i den endelige Traktat. 25. Juli forpligtede Her-
tage.9^ sîg og Hertugdemmernes Ridderskab til inden Mortensdag at
^tifi^^re Unionen^.
-tien her fremsatte Opfattelse, at den danske Tekst er den oprin-
deli^^^^ og at den ferst den 20. Juli har faaet sin endelige Form, stri-
^^^ *7iod den tidligere af Pal.-Mûller (Grevens Feide /, 120 ff.) og
Heis^ (Hist. Tidsskr. 4. R. III, 3^2 ff., ^85, 498) givne Fremstilling.
Beg^c hœvde, at der allerede 1. Juli indgaves et bestemt formuleret og
' ^ffnœssig Form opsat Udkast til Unionen, stemmende ganske med
de ^^Miere endelige Udfœrdigelser paa det nœr, at det endelige Tal for
^99JiJœlpen endnu ikke var fastslaaet. Medens Pal.-Mûller, der ikke
gaar^ nœrmere ind paa Spergsmaalet, ikke anferer noget til Stotte for
si/i J^astand, henviser Heise (S. 345) til et » Udkast^ til den fra dansk
Side udstedte tyske Tekst, som er dateret 1. Juli og findes i Saml. Sles-
^^9^ A/r. 105 e. Det er utvivlsomt det samme Dokument, hvorpaa PaL-
Uûïi^i> sl0lier sin Opfattelse. Dette Dokument er imidlertid ikke noget
lidktz^i^ men en paatœnkt Original, som er bleven kasseret. Det er
iidsie^l a/* det danske Rigsraad, hvis Medlemmer aile nœvnes, og stem-
* Naar Heisc (Hist. Tidsskr. 4. R. 111, 345 Anm. 1) siger, at Tallene ogsaa
«rc tndferte i de 2 danske Udkast, er dette urigtigt. » Orig. p. Papir (Slesvig
105 b). * Orig. p. Papir (Slesvig 107 c).
I
i
152 1533. 5. Dec.
mer ganske med det siden fra dansk Side udstedte tyske Ekse
og med den danske Teksi, saaledes som denne ferst uar blevei
slaaet den 20. Juli. Det kan derfor ferst vœre hleven til eftt
Tid, Ligesom i den danske Tekst af20. Juli er der ladt Plads
til Tallet paa de Ryttere og Knœgte, hvormed de kontraherende
skulde tjene hinanden. Maaske er det da allerede bleuet opsc
Haderslevhus. Der har dog oprindelig i dette Aktstgkke ved Anfi
af Hertug Christians Titel i Begyndelsen af Brevet staaet: erfg
to Norwegen; disse Ord ère siden raderede ad, men kunne endnu
tes. Da disse Ord heller ikke findes i de fra dansk Side givne
lige Udfœrdigelser, har det danske Rigsraad formodentlig ikke
give Hertugen denne Titely huilket har ihedfert, ai denne Udfœr
er hleven kasseret.
Ferst paa Herredagen i Odense i Nov. 1533 fandt den endeli
fœrdigelse og Besegling af de fra dansk Side givne Eksemplarer
men disse dateredes alligevel 1. Juli. 21. Nov. udstedte det i
Rigsraad en Forpligtelse^ til Hertug Christian og Hertugdemi
Prœlater og Ridderskab om, at de Herrer, som i Fremtiden vali
danske Konger, skulde forpligtes til at stadfœste Unionen ; Di
Forvejen havde det udstedt Fuldmagt^ for Biskopperne Ove Bi
Knud Gyldenstjerne, Rigsraaderne Hr. Mogens GJee^ Hr. Ove j
Erik Banner, Erik Krummedige og Hr. Mogens Bilde samt Se
Johan Friis til at mode i Holding for at udveksle Vnionsdokumeï
Paa en til 1. Dec. sammenkaldt Landdag i Rensborg ratifîcen
beseglede Hertugen og Hertugdemmernes Raader samt en Dèl a
derskabet de fra Hertugdemmernes Side udstedte Dokumenter.
Vii Chrisliern, met Guds Von Gots gnaden wir
naade arfvinge tiil Norge, lier- stian, erfgename to Norv
tug udi Slesvig, Holsten, Stor- herzoge to Sleswick, Ho
mern och Ditmerschen, grefve Stormern und der D
udi Oldenborg och Delmen- schen, grafe to Olden
horst, giore vitterligt och be- und Delmanhorst, don
kende hermet ofvenbarlige for und bekennen hirmit (
os och vore umyndige brodre Hch vor uns, unse unmi]
och ailes vore arfvinge och gebrodere, unser allersi(
epterkommer och for liver: ven und nakamendeu
Thet vii forst, Gud almegtige- sunst vor allesweme: D
ste och the uadskilde trefol- erstlich, Gade dem al
dighedt tiil lof och œre, tiil at tigen to lave und der hi
beholle frid och enighet ailes ungedeelden drieheet to
vore undersatte, tiil forbedring, to underholdung frede
bestandt och nytte thend me- eenicheit unsers allersid
» Gustaf l's Registr. IX, 247. ^ Tr.: Nye dsk. Mag. II, 254 flF.
1533. 5. Dec.
153
nige velfart Danmarckis riigis
och thesliigeste vore fersten-
dom SIesvig, Holaten och Stor-
mern, os hafve foreniget, liil-
sammelseet, forbundet och for-
draget, som vii och nu udi
thette vort opne brefs kraft
hermet ofvenbariiige os for-
enige, tiilsamelsette, forbinde
och fordrage met for"^ Dan-
marckis riige och aile thés
mdbyggere vedt nafne och udi
saa in^ade:
^. At bode kong. mat. af
Danra ^rck ock Danmarckis
riigis ^aad, adel och indbyg-
gere, cDch thesligeste vii fur-
ster Oc^h hertuger af Siesvig
och H olsten met vore fursten-
dome^ herrer, adel och ind-
bygg&:a-e schuile hverandre tro-
ligcii och godvilligen mené,
saa ^^ thend ene part schal
rame ^^h vide thendt andens
gafn, Arelfart och bestandt och
afveafle thend anden partes
schade och forderfve.
^- Och thersom saa hende,
at nogen af os begge partes
0tverighet, enten kong. mat. af
Danttiarck eller vii hertuger af
Siesvig och Holsten, hafde no-
8^^ tiîltal tiil hverandre, thet
vere seg udi hvad sag thet
^'cre kand, entig om land eller
folck, lidet eller moget, ved
"Vad nafn thet heist nefnis
dersaten, ock to gedie, bestande
und nutte gemeener wolfart des
rikes Denemarken sampt un-
sen furstendomen Sleswick,
Holstein und Stormern, uns
hebben voreeniget, tohopege-
settet, vorbunden und vordra-
gen, wo wy ock jegenwardigen
in kraft dusses unsers briefes
hirmit oflFentlich uns voreeni-
gen, tohopesetten, vorbinden
und vordragen mit dem vor-
geschreven ryke Dennemarken
sampt allen eren ingeseten
nemlich und alzo:
1. Dat konnickliche maie-
stat und de rykesrede to Den-
nemarken mitsampt den her-
ren, adel und inwanem des-
sulvigen rykes, desgeliken wy
mit den unsen, ein part dat
ander von beiden siden ock
itliker besunderlich aile tidt
trulicken, fruntlicken und na-
berlicken wol meenen und fur-
dern, syn bestes weten und
argestes wenden soll.
2. To deme efle jennich
deel under uns, ydt were kon-
nickliche maiestat to Denne-
marken etc. edder wy herzogen
to Slesewick, Holstein etc., de
eine den andern hedde to be-
spreken efte warumme to be-
langende, idt were umme wat
sake idt wolde, umme landt
efle lude, kieene edder grot,
â
154
1533. 5. Dec.
kand, ingtet undertaget, thaa
schulle sliig samme sager, tvi-
dregt och uenighet indkomme
for otte af vore begge partes
raad, hvilcke 16 vore begge
parters raad schulle tiilsamel
komme tiil Kolling inden tvo
maanede, efter at then, som
seg besveret finder, beclaget
hafver, al hannom uret skedt
er, uthen entig fegde eller an-
dre slig merckelige orsager for-
komme, at thet saa hastigt
icke skee kunde, thaa schal
thet tog skee inden aar och
dag i thet seniste, och the
samme 16 af vore begge partes
raad schulle icke mue udtfare
af Kolling, forend Ihe hafve
slig Ividregt och uenighet ved
theris eed afstillet och altingist
tiil endelig ende fordraget och
nederlagt, entig tiil mynde el-
ler rette. Och schulle vii
for"^ begge ofverighet hver
vere forpligtet at forlade thee
8 af vore raad, som Hier blif-
ver tiilskicket, then eedt och
pligt, som thee os met forvant
ère, then tiid och saa ofte som
thee slig samme sager for-
handle.
,V. Och schulle samme
vore 16 tiilskickede raad, for-
wo idt muchte génome
den, nichts utbescheide
sal solcke sake, twidracl
uneenickeit vor achte
beidersids rethe gestelh
gebracht unde geklaget
den, welcke sostein unsc
dersids rethe sollen to K<
bynnen twen monaten i
forderunge des klagende
tes inkamen, ydt were
sake, dat veyde efte n
liche orsake vorfelle, d
so hastigen und yligen
geschen konde, so sali id
bynnen jar und dage
allerlengsten geschen, ui
sulvigen sostein unser ]
part geordente rethe sol
Koldinge nicht utten edd«
einander scheiden, sie h
denne solcke erringe, ge
und unenickeit by erem
entlicken gescheeden, uj
ven und in fruntschap
rechte vordragen. Une
beide avericheit, vorge
ven, von beiden parten
wesen und sin vorplichi
islicker von [uns] unsen
rethe, de to der iiotorfl g
cket und deputirt sin, s<
dat von noden, so lange s
saken vorhandelt werden
eede, plichte und gelofte j
lich to vorlaten und 1
geven.
*L Soliche uiise s<
vorordente rethe sollen
1533. 5. Dec.
155
end thee noget begynde at
handle om hvadt tvidragt, som
thee thaa forene schulle, forst
aile tiilsamel vedt theris eedt
forlige thennom och udtkese
en ofverherre och sketzherre,
saa om begge partene icke
kunde fordragis, om thee ene
8 kende et och the andre 8
et andet, thaa schal theris
mening vedt magt blifve,
som samme sketzherre tiil-
faller; dog hvad 12 af samme
vore 16 raadt endreteligen af-
sigendis vorde, thet schal vedt
magt blifve uden sketzherre ^
Och hvad saa kend eller af-
sagdt blifver, som forscrefvit
staar, thermet schulle vii begge
ofverighet och thesligiste thee
vore 16 raad thennom samb-
tygke, altingist met nege lade
uden al ydermere rettergang
eller skotzmaal. Och thersom
samme vore 16 tiilskickede
raad forenes saa, at the tage
nogen sketzherre af Danmar-
ckis riige eller af furstendo-
men, thaa schal hans herre,
som hand under besiddendis
er, vere forpligtet at forlade
hannom sin eedt och pligt, saa
tiidt och ofte hand udi slig
sager handle schal.
ock tovorne, er die erkantenus
in der twidracht und erringe,
dar se umme boscheden sin,
geschut, samptlicken und ein-
drechtigen by erem eede eines
upmans und scheedesrichter
vorgliken und vorenigen alzo
und darumme, efte se sick
des utsprackes nicht kunden
vorliken unde vordragen, dat
eines deeles achte jegen des
andern deels achte sententier-
den und spreken, welckem
parte alsdan desulvige upman
in der saken byfallen werdet,
dem sal dat ander part to fol-
gende schuldich sin, unde dar-
mede sollen wy beide averic-
heit mit den sostein rethen in
der saken nichtes mer vorne-
men, sonder an der erkante-
nus sonder jennige rechtganck
edder appellation genuegen
laten. Doch wat under sostein
rethen twélve alleens und
eenich erkennen, besluten und
afzeggen, dat sal alwege ane
upman by machte bliven. Un-
de wy avericheit, darunder die
upman und scheedesrichter bo-
seten is, sollen in lyker mate
deme upman sine eede, plichte
und gelofte, so ofte idt in sol-
ker handelung von noden sin
werdt, to vorlaten vorplicht
sin, so verne he under kon-
nickliche maiestat to Denne-
* Se Indledningen.
156
1533. 5. Dec.
4. Schal och af partene
ingen huse, herbe rge, leigde
eller i noger maade tiilfalle
eller uphoUe, tiilskynde, for-
der eller fremme, hvercken
hemelig eller abenbar, then
anden partes abenbare fiende.
5, Dog paa thet at hver
af vore begge parters under-
sotte och indbyggere mue thés
beder blifve ved log och ret,
thaa hafve vii os saa forligt,
foreniget och fordraget, at om
saa skede, at noger af Sles-
vig och Holsten undersotte,
geistelig eller vertslig, eddel
eller ueddel, ingen stadt, con-
ditz eller persone undertagen,
blefve uforrettet enten af sin
egen herre eller af nogen af
then anden herris undersotte,
eller noger af kong. mat. un-
dersotte blifve uforrettet af os
furster af Slesvig och Holsten
eller noger af vore hertoger af
Slesvig och Holsten undersotte
blefve uforrettet af kong. mat.
af Danmarck, och then, som
uforrettet blefve, gafve sig tiil
en af begge ofverighet eller
tiil vore undersotte i saa maade,
at en af kong. mat. undersotte
gafve seg tiil os furster af Sles-
vig och Holsten eller tiil vore
adel och undersotte, eller no-
ger af for"*^ vore undersotte
marken efte under uns her-
zogen to Sleswick und Hol-
stein etc. bosetten ys.
A. Ock so sal neen part
des andern apenbare viende
husen, herbergen, hegen, lei-
den efte in jennigerley mate
upholden noch tofallen ock
mit toskoven nicht furdern,
hemlich edder apenbar.
5. Uppe dat ock von un-
ser beidersids undersaten und
inwanere deste beter eenicheit,
frede und recht moge vorgena-
men und erholden werden,
hebben wy uns so vorlyket,
voreeniget und vordragen, war
idt so kunfticklich geschege,
dat jennige konnickliche maie-
stats undersaten efle ock un-
ser furstendomen Sleswick und
Holstein undersaten, geistlich
efte weltlich, eddel edder
unedel, nenen stat, condition
edder jenigerlei persone utge-
namen, vorunrechtet wurde,
idt were von siner eegen ave-
richeit edder ock von der an-
dern avericheit undersaten,
edder ock efle jenige ko. mat.
undersaten von uns fursten to
Sleswick und Holstein vorun-
rechtet wurden, und wedder-
umme so jennige unser fursten-
domen undersaten von ko. mat.
to Dennemarken vorunrechtet
wurden, war dan desulvigen, de
alzo beschwert und vorunrech-
tet wurden, sick geven to einer
\
1533. 5. Dec.
157
gafve seg tiil kong. mat. af
Danmarck, Danmarckis riigis
raad, adel eller undersotte,
begerindis leigde, och kunde
lide ret om hvadt sag thet
vere kunde, liif, ère eller gods
anrerendis, ingen sag under-
tagen udi noger maade — dog
schal then handel, som geiste-
lîgheiden her i furslendomene
anrerendis er, epter then re-
cess lydelse, som i thenne
siiste landag tiil Kyl bief for-
handlet och fordraget, ved sin
magt blifve, och vii for"«^ fur-
ster schulle icke therof\'er vere
forpligtet ther tiil at svare ' — ;
thaa schal kong. mat. af Dan-
marck, Danmarckis riigis raad,
adel och undersotte, nar the
om slig sager besegt blifve,
och thesligiste vii hertoger af
Slesvig och Holsten och vore
adel och undersotte, om the i
saa maade besogt blifve, vedt
vor eedt, gode tro och lofve
vere forpligtet at hanthave
och tiil rette at leigde och for-
svare then, som os om hielp
besoger, och samme anclagers
sag forscrifve tiil then anden
ofverighet och parte, och thaa
schulle begge ofverighet och
parte vere forpligtet uden al
undtskylling Inden tvo maa-
nede, epter at sagen blifver
beclaget af then seg besveret
von beidersids avericheit efte
undersaten in dusser gestalt:
efte ein under ko. mat. under-
saten sick geve to uns fursten
und herzogen to Sleswick und
Holstein etc. edder unsem adel
und undersaten, wedderumme
ock wor welcke ut unsen fur-
stendomen sick geven to ko.
mat. und des rykes rade efle
undersaten in Dennemarken
und begerde geleide, konde
und wolde ock recht liden,
ydt were in wat saken edt
wolde, sie belangede eere, lif
und gut, nichtes butenboschei-
den — ydoch dat de handel
der geistlicheit na lude des
recesses, up jungst geholdem
landtdage tom Kyle in dussen
furstendomen upgericht, in si-
ner werde und macht blive,
und wy genente fursten baven
dat nicht to antwerden willen
schuldich sin in jenigerley
mate — ; ock sollen ko. mat. to
Dennemarken, de rykes radt,
gemeene adel und ingeseten,
wor de alzo umme bavenge-
nenter saken angesucht wer-
den, und herwedder wy fursten
und herzogen to Sleswick und
Holstein, unse adel und inge-
seten, eft wy in solicher ge-
stalt ock belanget und ange-
ropen wurden, vorplichtet sin
by unser aller eeden, truwen
^ Se Indledningen.
158
1533. 5. Dec.
flnder, at tiilskicke ' hver af
thennom fire af sine raad ; och
the 8 vore begge parters raad
schulle indkomine udi Kolling
och ther vedt theris tro och
lofve icke udtkomme eller at-
skillies, forend the slig tvi-
dragt och uenighet altingist
forligt och fordraget hafve, en-
tig tiil mynde eller rette, uthen
saa stor feigde forkomme, at
thet saa hastigt icke skee
kunde; dog schal thet skee
inden aar och dag i thet len-
giste. Och vii, hver ofverig-
het, schal vere forpligtet saa
langt, som then sag anreren-
dis er, och saa tiidt, som thet
behof geris, at forlade hver
vore 4 tiilskickede raad theris
eedt och pligt thend stund,
the samme sag forhandle.
6. Och schulle samme
vore 8 tiilskickede raad fyrst,
naar the tiilsammel komme,
und guedem geloven dat be-
schwerde part to hanthaven,
to rechte to geleidende und to
vorbiddende, darto des klegers
sake to vorschrivende an de
ander avericheit und dat an-
der part. Ock so soUen wy
beide avericheit und parte vor-
plicht sin ane jennige entschul-
digung bynnen twen monaten
na der tidt, alze de sake vor-
klaget ys wurden von dem be-
schverdem parte, darto to schi-
ckende ein jeder vier von un-
sen rethen; denne solletv de
achte unser beidersids rethe
to Kolding inkamen und dar
by eren truwen und loven
nicht utkamen edder von ein-
ander scheiden, eer solcke twi-
dracht und uneinicheit gantz
und gar vordragen, voreiniget
und in fruntschop edder in
rechte vorliket sin; idt were
dan sake, dat so grote veyde
vorfelle, dat idt so yligen nicht
geschen kunde, so sal idt doch
bynnen jar und dage up dat
lengste geschen; und wy jeder
avericheit sollen sin vorplich-
tet, so lange alze de sake waret
und so ofle idt von noden is,
yslicker sinen vier reden, de
darto vorordent sin, ère eede
und plichte so lange, wo vor
geschreven, to vorlaten.
6. Ock sollen desulvigen
unse achte deputierden rethe,
so balde sie by einander ka-
1533. 5. Dec.
159
fisrend the noget begynde at
handle om hvadt tvidragt eller
sagy som the forene schulle,
fyrst aile tiilsammen vedt the-
ris eedt forlige thennom och
adtkese en ofverherre och
sketzheire, saa at om begge
parler icke kunde fordragis,
saa at the 4 kende et och 4
et andet, thaa schal theris
mening ved magt blifve, som
samme sketzherre tiilfaller;
dog hvad sex af samme vore
8 raad endreteligen afsigen-
dis vorde, schal aile tidt uden
sketzherre vedt magt blifve*;
och hvad saa kendt och af-
sagt blifver, som for staar, ther-
met schal begge parte och thes-
ligiste for"« vore tiilskickede
raad thennom altingist met
nage lade, uden al ydermere
rettergang eller skutzmaal.
Och thersom for"* vore 8 tiil-
skickede raad keese en sketz-
herre af Danmarckis riige eller
furstendom, thaa schal then
herre, han under besiddendis
er, vere forpligtet at forlade
hannom sin eedt och pligt, al
then stund och saa ofte hand
udi slig sager handle schal.
Och hves som then meste part
af samme vore 8 tiilskickede
raad kende och afsiige, som
forscrefvit staar, thet schulle
vii begge ofverighet och part
men, sick erst vordragen und
vorgliken, ehe sie jennigen
handel vornemen efte begin
nen, by eren eeden eines up-
mans efte averrichters, edt sy
umme waterley twidracht ed-
der sake idt sy, alzo und dar-
umme, eft de achte sick von
beiden parten nicht vorliken
kunden und viere kenden je-
gen viere, so sal de erkante-
nus by machte bliven, der de
upman tofalt; jodoch wat
under den achte reden sosse
eindrechtigen erkennen und
afseggen, solichs sol ane up-
man aile tidt by macht bliven;
und wat alzo erkant und af-
gesecht werdet, wo hirvor ge-
schreven, darmede sollen beide
parte mit den vorordenten re-
then ane jennige widerrecht-
gongck, utflucht edder appel-
lation benuegen laten. Und
welckeren upman de achte vor-
ordente rede alzo samptlichen
kiessen werden, so he in dem
ryke Dennemarken efte in un-
sen furstendomen boseten, so
sollen wy avericheit, darunder
he boseten, eme sine eede und
plichte, so ofte dat behuf is
und so lange de handel waret,
darto he geeschet werdt, to
vorlatende vorplichlet sin. Wes
averst de meesten und die
merer deel van den achte de-
^ Se Indledningen.
160
1533. 5. Dec.
ved vore gode tro och lofve
vere forpligtet at hanthafve
och udi aile maade beskerme.
7. Dog schal ingen af begge
ofverighets undersotte mue be-
S0ge then anden herre eller
hans undersotte om slig hielp
eller bistandt, uden han tiil-
forn hafver besegt sin ret for
sin egen herre och tiilberlige
dommere udi riiget eller fur-
stendomen; thersom hannom
icke ther kand ret vederfaris
och hand siden besoger then
anden herre eller (tiil) begge
herrers undei*sotte, thaa schulle
the vere pligtig at hielpe han-
nom tiil rette, som for staar.
8. Hem schulle och kong.
mat. af Danmarck, Danmar-
ckis riigis raad, adel och ind-
byggere vere os hertoger af
Slesvig och Holsten och vore
adel och indbyggere met al
naborlig troskab forvant, thes-
ligiste schulle vii furster af
Slesvig, Holsten och Stormern
och vore adel och undersotte
vere kong. mat. och Danmar-
putierden und vorordenten
rede kennen und afseggen, wo
vor geschreven, dat sollen wy
beide avericheit und parte by
unsen guden truen und loven
to hanthavende und to be-
schuttende ock to vorbiddende
vorplichtet sin.
7. Doch sol niemants von
unser beidersids undersaten
sick einer vor des andern ave-
richeit edder undersaten nicht
beklagen mogen, eth hebbe
sick dan vorhen jeder deel vor
siner geborlichen avericheit
und richter, edt sy ym rike
edder furstendomen vorge-
schreven, erst beklaget und
sin recht gebeden und aldar
neen recht hebbe bekamen
konnen, so mogen de toflucht
hebben to der andern averic-
heit und to beidersids under-
saten, denne sollen se schul-
dich sin ock plichtich dat be-
druckede, beschwerde part to
rechte to helpende, wo vor
geschreven.
8. Hierbeneven sol ko.
mat. to Dennemarken, die ry-
kes rede, adel und ingeseten
darsulvest uns fursten und
herzogen to Sleswick und
Holstein ock unsem adel sampt
allen ingeseten unser fursten-
domen mit allen naberlicken
truen vorwant syn; desgeliken
sollen wv fursten und herzo-
gen to Sleswick, Holstein und
1533. 5. Dec.
161
ckis riigis raad, adel och ind-
byggere udi lige maade met
al naborlige troskab forvante,
och then ene part then anden
uden hielp, raad och trost icke
forlade, dog saa at thend ene
part schal then anden part
altiid tiil lige och ret mue
megtig vere.
9. Och schal thend ene
part icke gifve seg udi noger
feigde uden then anden partes
raad och vidskab.
10, Skede thet seg dog saa,
at kong. mat. af Danmarck och
Danmarckis riige eller vii fur-
ster af Slesvig och Holsten och
vore furstendome blefve ofver-
fallen och met feigde angrefvit,
forveldiget eller udi noger maa-
de uforrettiget tiil land eller
vand af nogen herre, thet vere
seg keyser, konge, churfurste,
furste, landt, sladt eller magt,
ingen conditz eller stadt un-
dertagen vedt hvad nafn thet
helst nefnis kandt, och hvil-
cken, enlig kong. mat. af Dan-
marck och Danmarckis riige
eUer vii furster af Slesvig och
Holsten och vore furstendome,
som blefve saa ofverfallen och
kunde lide dom och ret och
therofver ligvel blefve ofver-
fallen, thaa schal then anden
Stormern mit unsem adel und
ingeseten darsulvest ko. mat.
to Dennemarken, dem rikes
rade, adel und yngeseten des
rikes Dennemarken wedder-
umme geliker mate mit aller
fruntlicken, naberlicken true
vorwant sin, und dat eene part
dat ander deel ane hulpe, trost
und bistandt nicht vorlaten,
doch alzo dat aile tidt ein deel
des andern to like und rechte
moge und mechtich sin solle.
,9. So sal ock neen part
ane des andern parts rat unde
weten sick in veide begeven.
10. Gescheget averst, dat
konnickliche maiestat to Dene-
marken und dat ryke Dene-
marken edder wy herzogen
to Sleswik und Holstein efle
desulvigen unse furstendomme
to water edder lande avertagen
und averfallen efte mit vient-
liker wyse angefuchten, ange-
grepen unde vorweldiget edder
jennigerleye mate vorunrechtet
wurden, idt were von keysern,
koningen, churfursten, fursten,
landt, gemeenden, stat efte wa-
terley condition efte personen
ock macht und gewalt dat sin
muchte, wo man dat mit na-
men nomen konde, nichtes
butenboscheiden, und desul-
vigen vorgeschreven parte, alze
nomptliken ko. mat. to Dene-
marken, dat ryke Dennemar-
11
162
1533. 5. Dec.
part strags pligtig vere at
tienne then part, som saa
ofverfalles met slig help, som
herepter fylger: saa at vii
for"® furster af Slesvig, Hol-
sten och Stormern och vore
adel och undersotte schulle
vere pligtig och forbunden tiil
at tienne och tiil help komme
kong. mat. af Danmarck, Dan-
marckis riiges raad och ind-
byggcre met halfandet hundrit
ryter och reysener tiil heste,
vel rystet. Och ther emod
schulle kong. mat. af Dan-
marck, Danmarckis riigis raad
och indbyggere vere forpligtet
och forbunden tiil at tienne och
tiil help komme os furster af
Slesvig, Holsten och Stormern
och vore adel och undersotte
met tree hundret ryter och
reysener tiil heste, vel rystet.*
11. Och schal thette sam-
nie antal krigsfoick, som kong.
mat., Danmarckis riigis raad,
adel och indbyggere schulle
tienne os furster af Slesvig och
Holsten och vore furstendome
ken, edder wy fursten to Sles-
wick und Holstein und desul-
vigen unse furstendome recht
liden konden unde doch baven
dat averfallen wurden, so sol
dat ander part strax dem be-
schwerdem parte, dat alzo vor-
gweldiget und averfallen werdt,
mit nafolgender hulpe to die-
nen vorplicht sin: alze nem-
lich sollen wy fursten to Sles-
wick und Holstein, upgenent,
mitsampt unser furstendomen
undersaten konnickliche maie-
stat, rikes radt, adel und in-
geseten des rikes Denemarken
mit anderthalf hundert wol-
gerusten perden to dienen und
to hulpe to kamende schuldich,
plichtich und vorbunden sin,
und hirentjegen sollen ko. mat.
to Dennemarcken, de rykes
radt, adel und ingeseten uns
fursten und herzogen to Sles-
wick, Holstein und Stormern
und unser furstendomen un-
dersaten und ingeseten mit
drie hundert ock wolgeruste
perde to hulpe to kamende
und to dienen schuldich, plich-
tich und vorbunden sin.
11. Und dise sulvige antal
krygesvolck, darmede ko. mat.
to Dennemarken, de rykes radl,
adel und ingeseten des rykes
uns fursten unde unsen fur-
stendomen to Sleswick und
' Se IndledningeD.
1533. 5. Dec.
163
met, vere pligtiig at tienne os
en maanet paa theris egen be-
solding, tering och skade ; och
schal theris maanet angaa,
strags thee indkomme udi
for"* vore furstendome; och
thersom feigden vaarer lenger
end en maanet, thaa schulle
samme krigsfolck ther och for-
byde, saa lenge samme feigde
vaar, dog besyrgis met tiilber-
lig underholUng met 00I, mad
och hestefoder af then part,
som thennom esker, epter-
som leigUgheiden seg begif-
vendes vorder; dog schulle
the, som thennom udsende,
thennom self besolde och for
skade staa.
12. Sameledis thersom
noger indfaldt komme paa
Danmarckis riige, thaa schulle
vii furster af Slesvig, Holsten
och Stormeren och for"® vore
furstendomes adel och indbyg-
gere komme kong. mat., Dan-
marckis riigis raad, adel och
indbyggere tiil tieniste met
slig for"^ tal krigsfolck, som
vii riiget met forpligtet ère
at tienne, paa vor egen besol-
ding, tering och schade en
maanet, och schal theris maa-
net angaa, strags the komme
tiil Kolling, Assens eller Rodby,
Holstein to dienende plichtich
sin, solichs sollen sie don ein
ma net lanck up ère eegen kost,
besoldung, terunge und scha-
den; de manet sal angan, so
balde sie kamen in unse fur-
stendomen ; war aver die veide
lenger als ein manet stunde,
so sollen sollich krigsvolck die
veide al ut warden und nicht
von dar scheiden, er sie ge-
endiget werdt, ein jeder part
up sine eegen besoldung und
schaden, doch weliches part
dat ander part eschet und to
siner not bruket, sal datsul-
vige na vorlope des ersten ma-
nets mit geborlicker und tem-
licker underholdung an pro-
vande, der spyse und fuder
to den perden na gelegenheit
der saken und veide vorsehn
werden.
12. Wedderumme wor jen-
nich infal geschege in dat rike
Dennemarken, so sollen wy
fursten von Sleswick, Holstein
und dusser unser furstendo-
men adel und ingeseten der
ko. mat., dem rikes rade, adel
und ingeseten darsulvest mit
solicher itzt vorbenomeder an-
tal krygesvolck, darmede wy
uns deme rvke to dienen vor-
plichtet hebben, ein monat
lanck up unser eegen besol-
dung, kost, terung und scha-
den to dienende vorplichtel
sin; und sal der manet angan,
11*
164
1533. 5. Dec.
eptersom leigligheiden seg
begifver, tiil hvilcken lands-
ende, som thee esket blifve.
Och thersom feigden lenger
varer end en maanet thaa
schulle for"® krigsfolck ther i
lige maade fortege, saa lenge
samme feigde varer, dog be-
syrgis met tiilberlig underhol-
ling, 00I, mad och hestefoder
af then part, thennom esker,
eptersom leigligheiden seg
begifver, dog schulle thee,
thennom udsende, besolde och
for schade staa.
13. Skede seg och saa, at
entig Danmarckis riige eller
Slesvig, Holsten och Stormern
furstendome blefve angrefne
met saa stor magt och feigde,
at alvorUgen behof giordis,
thaa schulle vii begge parte,
for"® riigis och furstendoms
ofverighet och indbyggere, vere
forpHgtet vedt vor gode tro
och lofve at komme hveran-
dre tiil help och trost met al
then magt, som vii kunde af-
stedt komme, tiil hest och fodt
met land och folck, och hver-
andre udi ingen maade forlade.
H. Och paa thet at ingen
argelist, tvifvel eller udtflugt
so balde sie kamen to Kolding,
Assenis efte Rodebu na der
gelegenheit, alze sie geeschet
sin; und war die veide lenger
warde alze ein monet, so sol-
len dat vorgeschreven kriges-
volck in liker mate vorharren,
bet die veyde geendiget, und
mit aller notorftigen underhol-
dung, alze provande, der spyse
ock fuder ton perden na ge-
legenheit der veide, alze vor-
geschreven is, vorsehn werden,
doch up sine eegen besoldung
und schadestandt.
13. Weret averst sake, dat
dat ryke Dennemarcken edder
unse furstendome Sleswick,
Holstein und Stormern mit gro-
ter macht und gewalt beveidet
und bekriget wurden, dat idt
schinbarlicken not und behuf
were statlickern bystandt to
donde und to hebbende, in
solckem falle und not sollen
wy beide parte des rikes und
der furstendomen avericheide
mitsampt den ingesetenen by
unsen guden truen und loven
vorplichtet sin, de eine dem
andern to troste und hulpe to
kamende, wan des not ys, mit
aller macht, de w y konnen von
steden bringen, mit landt und
luden, to rosse und vote, und
de eine sal den andern in
neene wyse vorlaten.
H. Uppe dat ock neene
argelist, archwan, ulflucht efte
1533. 5. Dec.
165
schulle kunde tydis, sies eller
findis, tbaa schal ingen af par-
tene met noger undskyldling
seg fran thenne for"*^ help ocli
bistandt mue undskylle, uden
saa hende, at fienderne vaare
bode udi riiget och fursten-
domene tiillige och saa stercke,
at mand udi ingen maade slig
help af samme land, som esket
bief, umbere kunde, thaa schal
thend part, som om help be-
segis, slig merckelig undskyl-
ling then anden part met sandt
vintnesbyrdt tiilkende gifve,
och thersom saa hende, thaa
schal thenne forbundtnis ther
met udi ingen maade forkren-
cket blifve eller vere, och hvil-
cken part, som fyrst af fien-
derne lediget och friet blifver,
och then anden part ligvel af
fienderne beangiistet blefve,
thaa schal then part, som af
fienderne leddiîget er, uden
al undtskylling eller fortege-
ring komme then anden part
tiil help och trost met al then
magt, thee afstedt komme
kunde, och seg ther udi tro-
ligen uden al argeliste befinde
lade.
/ô. Och eptherthii at Dan-
marcks riige viidt och stort
begrefvit er, met vand ocli
stromme fran hverl andet ad-
skild, saa folckel, Iher udi boo.
twidracht konne efte schole
gespuret noch vorgenamen
werden, so sal neen part mit
nenerley entschuldigung sick
von solicher hulpe und by-
standt entschuldigen noch ent-
leggen mogen, idt were dan
sake, dat die viende to lyke
legen in dat ryke und fursten-
domen ock so starck, dat man
in nenerley maie die geesche-
den hulpe entberen konde; so
sollen die parte soliche merck-
liche, schinbarlicke orsake, ein
dem andern, mit warhaftiger
kuntschap und underricht to
erkennen geven, und wo dat
so geschege, so sal (loch dar-
mede dusse vorbuntnus in
jennigerley mate nicht ge-
krencket noch geschwechet
sin noch werden. Doch we-
liches part in solichem falle
erst von den vienden erlediget
werdt und entfriet blift, dat
sal dem andern parte, welcket
noch beschwert blift, ane aile
entschuldigung und vortoge-
rung to hulpe und troste ka-
men mit aile der macht, de
man kan to wege bringen;
darinne sollen sick de paiie
ane aile argelist trueliken be-
wysen und erlogen.
15. Dewvle ock dat rvke
Denemarken wyt und mit wa-
leren und stromen von ein-
ander gesclieeden is, aizo ock
dat man mit allem voicke in
166
1533. 5. Dec.
met hast icke kunde tiilsamel
komme, och om vii furster och
indbyggere af Slesvig, Holsten
och Stormern furstendome af
fienderne saa beangiistet, at vii
begerede, at kong. mat., Dan-
marckis riigis raad, adel och
indbyggere schulle komme os
tiil help met al theris magt,
thaa schal thet ene land icke
byde eller fortege efter thet
andet, men hvert land efter sin
leiglighet, som fyrst kand blifve
rede, schal strags begifve seg,
thet allerfyrste mueligt er, tiil
thennom, som help begerer,
och thennom ther udi troligen
och velvilligen flnde lade.
16, Thersom enten af
partene blefve met feigde an-
grefne, saa thee begere aliène
Ihet antal krigsfolck, som vii
os met hverandre om for-
eniget och forpligtet hafve,
som forscrefvit slaar, thaa
schal thet saa skickes och for-
ordenes, at samme antal visse-
ligen kommer tiid, som thet
eskis, inden sex ugger epter
thee forscrefne och esket blifve.
/7. Och schal kong. mat.
af Danmarck eller Danmarckis
riigis raad tiilschrifve os fur-
ster af Slesvig och Holsten,
einer yle samptlicken nicht
kan to hope und to lyke von
steden kamen, und eft die in-
falle und gewalt in unsen fur-
stendomen to Sleswick, Hol-
sten und Stormern so grot
und geweldich geschege, dat
wy des rikes hulpe unde macht
ères hochsten vormogens be-
gereden, so sal dat eine landt
na dat ander nicht beiden efte
toven, men ane ailes vorhar-
ren ein jeder landt na siner
gelegenheit, alze dat int aller-
erste kan reede werden, sal
strax unvortogert, alzet ummer
muglichst ys, dem beschwer-
dem parte, dat de hulpe bege-
ret, to troste, hulpe unde by-
standt kamen, sick by deme
parte trueliken und gutwilligen
vinden laten.
16. War ock ein part be-
gerde alleine den antal des
krigesvolcks, darumme wy uns
mit einander voreeniget und
vorplichtet hebben, wo vor
geschreven, so sal idt so ge-
schehn und geordent wesen, dat
desulvigen (!) antal der hulpe
des volckes gewyslicken bin-
nen sos weken tor stede kame,
dar se lien geeschet werdt,
strax na der tydt, alze sie ge-
fordert is.
17. Disse hulpe sal ko.
mat. to Denemarken edder ock
de rykes rede darsulvest, wan-
■ ner sie der begernde sint, uns
1533. 5. Dec.
167
nar thee samme help begerin-
dis eere, och vii for"® furster
af Slesyig och Holsten schulle
tiilschrifve kong. mat. af Dan-
marck eller Danmarcks riigis
marsck, nar vii slig help och
tiennist begere.
18, Vil och noger af entig
vor for"^ ofverighets under-
sotte begifve sig udi then an-
dens tienniste, thaa schal ingen
af samme begge efverighet
hannem thet mue formene
eller af samme sin tieniste af-
kalle eller afeske, dog hermet
hver herres mandstieniste eller
anden tienniste, som hand sin
egen herre, hand under besid-
der, pligtig er, uforkrencket.
W. Och schal thet for-
bundt och confederatz^ staa
och blifve, saa lenge stormeg-
tige hogborne furstis konning
Fredericks blod er och blifver
konning i Danmarck, och siden
framdelis tiil evig tiidt.
20. Dog schal met thet
forbundt uforkrencket vere
hves ret eller rettighedt, som
Danmarcks krone och riige
fursten to Sleswick und Hol-
stein vorschriven und von uns
fordern laten. War ock wy
fursten und unse furstendo-
men to Sleswick und Holsten
dersulvigen hulpe begereden,
dat sal ko. mat. to Dennemar-
ken edder des rikes marschalk
darsulvest angetoget, togeschre-
ven und alzo gefordert werden.
18. Wolden ock jemants
von unser beidersids averic-
heit undersaten sick in des
andern dienste begeven, so
sal dat von uns beidersids
avericheit denjennen, de dat
begern, frig sin und nicht ge-
weret efte gehindert werden
und ock von dem dienste nicht
afgeeschet werden ; doch jeder
unser avericheit mandienste
und wes sie uns mit rechte
alze eren herren, darunder sie
boseten sin, schuldich, unvor-
krencket.
Î9. Und dusse vorbunt
und tohopesate sal bliven
unde stan, so lange des grot-
mechtigen, hochgebornen fur-
sten, konninck Fredericks ge-
blute is und blift ein konninck
in Dennemarken, und darna
vordan to ewigen tiden.
20. Hirmede sal de to-
sprake und vormende gerech-
tickeit, alze die crone und dat
rike Denemarken ock wy fur-
^ O^: consideratz.
168
1533. 5. Dec.
och vii furster af Slesvîg och
Holsten hafve eller hafve kun-
de tiil Slesvig furstendom, och
begge partes ret her met i aile
maade uforkrencket. Och schal
met slig tiiltal eller ander ret-
tergang thette forbundt udi
ingen maade kuiide forkren-
cket blifve.
21. Och paa thet, at i
thette forbundt och confede-
ratz^ udi framtiden ingen tvif-
vel, uenighet eller tvidregt
schal seg begifve om samme
forbundt for adskillinge paa
begge tungemaal, thaa er hver
part ofverantvordet tvende
samme forbundtsbrefve, et
paa tydisk och thet andet paa
danske, lydendis altingist of-
ver en mening, hvilcke for"®
tuo forbundsbrefve hver part
hos seg besieglet hafver och
beholle schal.
22, ^ Thesse for"« artickele,
aile och hver besynderliige,
ingtet undertaget, lofve vii
for"® Christiern for os och
vore umyndige brodre och
vore arfvinge och epterkom-
mer paa aile sider met ver-
dige, strenge, aerefaste herrer,
biscoper, ridderskaf och mand-
skaf thiisse vore furstendoms
Slesvig, Holsten och Slormern,
vedl vor furslelig ère, Iro och
sten to Sleswick und Holsten
hebben muchten efte konden
to dem furstendom Sleswick,
van beiden parten in aller
mate unvorkrencket sin, und
doch sal solcke tosprake edder
jennigerlei ander rechtganck
dussen vorbunt nenerley wyse
krencken mogen.
21. Und darmede in dus-
sem vorbunde und tohopesate
in tokamenden tiden nene efte
jennige misvorslandt und wat
disputirlich muchte gedudet
vorgewendet, und sick ein part
jegen dat ander der sprake
halven mit nichtem enlschul-
digen sol und konne, so sin
dusses vorbundes jedem parte
twe schrifte eines ludes, alze
ein in denische und dat ander
in dudischer sprake, geschreven
und a verreket, welcke twe solke
vorbuntsbreve ein jeder part
besegelt by sick hebben.
22. Aile dusse vorgeschre-
vene artikel, samptlichen und
besunderlich, nichtes butenbo-
scheiden, laven wy Cristian,
upgenant, vor uns, unse un-
mundige brodere, unser aller-
sids erven und nakamenden
nevenst den hochwirdigen, ge-
strengen und erenveslen unsen
leven, getruen herrn bischop-
pen, ridderschop und man-
schop dusser unser fursten-
* O*: consideratz. * Se Indledningen.
1533. 5. Dec.
169
lofve, och thesliigiste vii
epterscrefne Gotschalck van
Anevelde, met Guds naade bi-
scop tiil Slesvîg, Henrick, af
samme naade biscop tiil Lu-
beck, Detlef Reventlow, doc-
tor, provest tiil Renebeck, Jo-
han Rantzow, landshofmester,
Wulfî Pogwisk, embilsmand
paa Segeberg, Ifven Reventlow,
embitsmand paa Tunder, rid-
dere, Melchor Rantzow, lands-
marschalck, Gosk van Ane-
velde, embitsmand paa Nor-
borg, Claves van der Wisk,
embitsmand paa Kylerhus,
Henrick Rantzow tiil Potlose,
Otte Ritzerow tiil Hasselburg,
Detlef Brocktorp, embitsmand
paa Sunderborg, Henneke See-
stede tiil Krumdigk, raadt, Si-
verdt van der Wisk tiil Gron-
holte, Henneke van Anevelde
tiil Rodensande, Otte Bock-
woldt tiil Wensin, Henneke
van Anevelde tiil Fresenborg,
Ulf Sture tiil Helvidt, Hans
Jahanss tiil Vobisle, Detlef van
Anevelde, embitsmand paa
Meltunder, Otte Breyde tiil
Soby, Claves van Anevelde tiil
Lemkule, Schacke Rantzow
tiil Nigenstadt, Henrick Rant-
zow tiil Nigendorpe, Andrees
Rantzow tiil Salsow, Mar-
qvardt Seestede tiil Ornum,
Keye Seestede tiil Nordtsee,Cle-
mendt van der Wisk tiil Han-
row, Henneke van Bockwolde
domen Sleswick, Holstein und
Stormem, by unsen furstlichen
eeren, truw^en und geloven,
und dergeliken wy nageschre-
ven Godtschalcus, von Gots
gnaden bischop to Sleswick,
und Hinricus, von densul-
vigen gnaden bischop to Lu-
beck, Ditlevus Reventlow, doc-
tor, pravest tom Renebeke,
Johan Rantzow, erfgeseten tom
Bredemberge, landeshaveme-
ster und amptman tor Stein-
borch, Wulff Pogwisch, ampt-
man to Troyeborch unde ock
to Segeberge, Iven Reventlow,
erfgeseten to Rixtorpe und
amptman to Tundern, riddere,
Melchiar Rantzow, erfgeseten
tom Nienhuse, landtmarschalk
und amptman up Vemern und
Flensborch, Goske von Ale-
velde to Saxstorp, amptman
to Norborch, Klaws von der
Wyske, amptman tom Kyle,
Hinrick Rantzow to Potlosse,
Otte Ritzerow tor Hasselborch,
Ditlof Brucktorp to Windebu,
Henneke Sestede tom Krum-
dike, rethe; Siverdt von der
Wysk tom Gronholte, Hen-
neke von Alevelde tom Roden-
sande, Otte von Buckwolde
tor Wensin, Henneke von Ale-
velde tor Frisenborch, Wulf
Stur to Hellewith, Hans Johan-
sen to Fobysle, Ditlof von Ale-
velde to groten Tundern, Otto
Breide to Subu, Klaws von
170
1533. 5. Dec.
tiil Pronstorp, Marqvardt van
Bockwolde tiil Borsteln, Wol-
mer Wonsflett tiil Eskesmarck,
Dirick Blome tiil Sedorpe, Jo-
han Reventlow tiil Gram, Hen-
neke Wonsflett i Rodden, Pe-
ler van Alevelde tiil Lîndow,
Hertiig Krumdigk tiil Beke,
Movridtz Seestede tiil Sten-
drop, Jyrgen van der Wisk tiil
Nygenhave, Jasper Rantzow
tiil Nygenhuse, Frederich van
Alevelde tiil Haseldorpe, Otte
Ratlow tiil Lindow, Otte Pog-
wisk tiil Bisse, Keye Rantzow
tiil Klekampe, Jyrgen van der
Wisk tiil Olpenes, Ulf Pog-
wisk tiil Elerstorp, Ulf Pog-
wisk tiil Doberstorp, Henneke
Rumor tiil Rosi, Gosk Wensin
tiil Rulestorp, Pauel vam
Damme tiil Barenfliet, Detlef
vam Damme tiil Zeslede, Be-
nedicts Pogwisk tiil Farve,
Ofve Walstorp tiil Pordol, Jo-
han Hocken tiil Wandrop,
Jachim Brocktorp tiil Schre-
venborge, Hans Richenbagk
tiil Haderslef, Otte Seestede
tiil Kohofde, Emmeke Ratlow
tiil Fuderkampe och Detlef
Wolstorp tiil Glasow, vebener,
lofve udi lige maade hos och
met vor naadige hen-e och paa
ailes vore œre, tro och lofve
stadelig, fast, ubr0delige uden
allé fare och argelist trolige
och fast vel at hoUe.
Alevelde tor Lemkule, Schacke
Rantzow tor Nienstath, Hin-
rick Rantzow tom Niendorpe,
Andres Rantzow to Salsow,
Marqvardt Sestede to Ornum,
Keye Sestede tom Northse,
Klement von der Wysk tor
Hanrow, Hennicke von Buck-
wolde to Pronstorp, Marqvardt
von Buckwolde tom Borsteln,
Wolmer Wonsfliet to Eskes-
marke, Dirick Blome tom Se-
dorpe, Johan Reventlow to
Gram, Henneke Wonsflieth in
den Rodden, Peter von Ale-
velde tor Lindov, Hertoch
Krumedick tor Beke, Moritz
Sestede to Stendrop, Jurgen
von der Wysk tom Nyenhave,
Jasper Rantzow tom Nienhuse,
Frederich von Alevelde to Ha-
seldorpe, Otte Ratlow tor Lin-
dow, Otte Pogwisch tom Bisse,
Keye Rantzow tom Klekampe,
Jurgen von der Wisk to Olpe-
nis, Wulf Pogwisch to Ellers-
torp, Wulf Pogwisch to Do-
berstorp, Henneke Rumor tor
Rost, Goske Wensin to Rulefs-
torp, Pawel vom Damme tom
Barenfliet, Ditlof vom Damme
to Sestede, Benedix Pogwisch
tor Farve, Ove Walstorp to
Pordol, Johan Hoeken to Wam-
dorp, Jachim Brucktorp tom
Schrevenborge, Johan Richen-
bach to Hadersleve, Otte Se-
stede to Kohofde, Emeke Ra-
thelow tom F'uderkampe, Dit-
1533. 5. Dec.
171
Tiil thés vintnesbvrdt hafve
vii for os och vore umyndige
bredre och vore arfvinge och
epterkommer paa aile sider
vort furstelige ingesiegle met
och hos hog>'erdige, strenge
och œrefaste vore kere och tro
raadt och noger af vore mand-
skaf af vore furslendom Sles-
vig och Holsten paa menige
landtsens indbyggers vegne for
thennom och aile theris epter-
kommer och arfvinge met vilie
och vedskaf henge ladet vort
och theris ingsiegle och signe-
ter neden for thette vort opne
bref Gifvit udi vor kobsladt
Rendesborg paa mené holden
landtdag, fredagen nest epter
sancti Andrée apostoli dag,
aar epter guds byrdt tusendt
fem hundrit trediug paa thet
tryde etc.
lof Walstorp to Glasow laven
nevensl und mit unsem gnedi-
gen herren, hochgenent, ock
by unser allersids eeren, tru-
wen und loven stede, vaste,
unvorbraken ane aile geverde
und argelist trulich und* ve-
sticklich wol to holden.
Des to orkunde hebben wy
unse furstliche ingesegel vor
uns, unse unmundige brodere,
unser allersids erven und na-
kamenden, nevenst den inge-
segeln der hochwerdigen, ge-
strengen und erenvesten un-
sere leven getruen rethen
und etliche unser manschop
unser furstendomen Sleswick
und Holstein von wegen der
gemeenen landtschop vor sick,
aile ère nakamenden und er-
ven witliken mit weten und
willen an dussen unsen brief
heeten hangen. Geschreven
und gegeven in unser stat Ren-
desborch up unsem gemeenen
geholden landtdage, fridags na
Andrée apostoli, na Christi un-
sers leven herren geburt vof-
tein hundert im drieundedorl-
tichstem jare.
84.
1534. 2. Febr. (Stockholm). Forbundstraktat mellem Danmark-
Norge og Sverrig, med dertil herende Biakter.
/ Foraarci 1Ô33 havde Lyhœk paa egen Haand hegyndi Krig med
Nederlandene og opfordrede derefter de to nordiske Riger til at under-
st&tle sig. Ingen af de to Magter var dog villig til at stille sig paa
172 1534. .2. Febr.
Lybœks Side. Hertug Christian og hans holstenske Raadgivere slog
tvœrtimod umiddelbart efter Frederik F s Ded i April 1533 ind paa en
helt ny Politik med Tilshitning til Xederlandene, hvilken Politik dei
danske Rigsraad sluttede sig til paa den store Herredag i Kebenhavn
i Juni og Juli 1533. Samtidig var Lybœks Forhold til Gustav Vasa
ogsaa bleuet meget spœndt, sœrlig paa Grand af Stridigheder ont Af-
uiklingen af Gustav Vasas Gœldsforpligtelser til lybœkske liorgere.
Kongens Krcditorer beslaglagde et Skib, som denne havde sendt til
Lybœk med Varer, og Gustav Vasa svarede herpaa med at arrestere
ait lybsk Gods i Sverrig og ophœve den Lybœkkerne tidligere indrem-
mede Toldfrihed i Sverrig. I Lebet af Sommeren 1533 henvendte
Gustav Vasa sig gentagne Gange til det danske Rigsraad med Spergs-
maal om, hvorledes det agtede at stille sig til Lybœk. Han advarede
det mod at fœste Lid til Lybœkkernes Fortœllinger om ham, da de
kun vilde begge Rigers Skade^ og erklœrede paa det bestemteste, at
den Mistanke, som Rigsraadet havde nœret mod ham, var ganske
uberettiget. Paa Herredagen i Odense i Nov. 1533 bivd det danske
Rigsraad definitivt med Lybœkkerne ved at ratipcere Unionen med
Hertugdommerne og den med Nederlandene sluttede Traktat af 9. Sept,
s. A. ' En ganske naturlig Felge heraf var, at man nu ogsaa segte
at drage Gustav Vasa med ind i den nye Forbindelse. 25. Nov, ud-
stedtes Kreditiv og Instruks for Rigsraaderne Hr. Truid Ulfstand og
Niels Lunge og Sekretœr Axel Juul, der skulde gaa som Gesandter til
Gustav Vasa.^
Den 25. Jan. 153k- havde de danske Gesandter Foretrœde for Gu-
stav Vasa paa Stockholms Slot og meddelte ham som Svar paa hans
tidligere Forespergsler, at det danske Rigsraad paa Herredagen i Ke-
benhavn i Juli f. A. havde afslaaet det af Lybœkkerne tilbudte For-
bund, da disse bestemt havde forlangt Sverrig og Holsten udelukkede
derfra, og foretrukket at forbinde sig med Nederlandene, Holsten og
Sverrig.^ De i de felgende Dage forte Forhandlinger forte 2, Febr.
til Afslutningen af en Forbundstraktat mellem de norxliske Riger (A).
Hertil sluttede sig en Overenskomst, hvorved de Fordringer, som Ade-
len i et af de 3 Riger kunde gore paa Gods i de andre, henvistes til
Paakendelse af Voldgiftsmœnd af de 3 Rigers Raad (B), og en Over-
enskomst, dat. 20. Febr., om Behandlingen af Strandvrag og skibbrud-
dent Gods og Tilbagegivelse til den relie Ejer af Skibe, som vare blevne
tagne af Fjcnden, men aller tilbageerobrede (G). Ved et aabent Brev^
af 18. Febr. forpligtede de danske Gesandter sig til saa snart som
muligt at skaffe det danske Rigsraads Ratifikation af de sluttede Trak-
tater, ligesom ogsaa det danske Rigsraad, saa snart der blev valgt en
Konge i Danmark, skulde vœre forpligiei til at skaffe Sverrig den nye
Ronges Ratifikation.
Disse Ratifikationer bleve dog forelobig ikke givne. Da Gesand-
terne kom iilbage, var Rigsraadet ikke samlel, og den til Si. Hans Dag
» Pal.-MiiUer, Grevens Feide I, 127 ff., 167—84. Aktst. til Grevefeidens
Hist. I, 2—5, 9. Gustaf Ps Registr. IX, 345—8. « Gustaf l's Hegistr. IX, 14 ff.
» Tr.: Rydberg, Svergcs Traktater IV, 158 f.
1534. 2. Febr. 173
udskrevne store Herredag i Kebenhavn kom formedelst Krigens Udbrud
ikke i Stand. Trakiaterne hlcve forelebig liggcnde hos Gesandtskabets
fornemste Medlem Hr, Truid Ulfstand paa Varberg Slot. Da Markus
Meyer i Marts 1535 ved Overrumpling satte sig i Besiddelse af dette
Slot, fandt han her Traktaten af 2. Febr. og sendte den til Lybœk^ i
hvis Arkiv den derfor nu ligger. Gustav Vasa var meget misfornojet
medj at han ikke flk de lovede Ratifikationer, og mindede flere Gange
derom. 27. Juni 1535 udstedte Christian III en Deklaration (D), hvori
han lovede med det allerferste at slutte Forbund med Kong Gustav og
Sverrigs Rige og tillige indtil den Tid at komme det til HJœlp mod
Lgbœkkerne, med hvilke han forpligtede sig til ikke at slutte Fred,
uden at Kongen af Sverrig blev optaget deri. Kong Gustav var dog
ikke tilfreds med denne i mère almindelige Udtryk holdte Forsikring^
sœrlig da den ikke tilsikrede ham nogen bestemt HJœlp; desuden fik
han ikke derved nogen Sikkerhed for de betydelige Pengesummer, som
han havde forstrakt Christian III med. Da denne sidste i Sept. 1535
personlig rejste til Stockholm for at faa den opstaaede Misstemning
bilagt og formaa Kong Gustav til at yde yderligere HJœlp, maatte han
15. Sept, udstede en forelobig Ratifikation af Traktaten af 2. Febr.,
hvori tillige fastsattes en bestemt Styrke, hvormed han i paakommende
Tilfœlde skulde komme Sverrig til HJœlp (E). Endvidere maatte han
ved Brev af somme Dag love at ville give Gustav Vasa Baahus og
Aggershus Slotte og Len sanit Vigen i Pant for de laante Summer.
20. Okt. s. A. lovede Kong Christian III og det danske Rigsraad inden
nœstkommende Paaske at levere Gustav Vasa disse Panier med et til-
berligt Pantebrev.^ Dette skete dog ikke.
Da Grevefejden var endt, sendte Gustav Vasa efler Opfordring af
Christian III Gesandter til den store Rigsdag i Kebenhavn i Okt. 1536
for at forhandle om Forbundet mellem Rigerne og Gœldens Hetaling.
S. Okt. udstedtes Instruksen^ for disse Gesandter, Lars Siggesson
(Sparre), Gustaf Olsson (Stenbock) og Kristoffer Andersson, hvorefter
de skulde krœve Ratifikation af det 2. Febr. 153^ sluttede Forbund med
de Forbedringer med Ilensyn til Krigshjœlpen, som Christian III havde
lovet 15. Sept. 1535, endvidere Overlevering af de lovede Slotte og Len i
Xorge som Pant og Opfyldelse af de tidligere indgaaede Forpligtelser
om det svenske Gods i Dan mark. 30. Nov. 1536 udfœrdigedes Chri-
stian IIFs og det danske Rigsraads Ratifikation af Forbundet af 2. Febr.
1534-f hvori tillige optoges Overenskomstcn af 20. Febr. s. A. angaaende
Strandvrag etc. Den i Christian IIFs forelobige Ratifikation afl5. Sept.
1535 lovede Forbcdring af Krigshjœlpen optoges ikke i Ratifikalionen,
men herom udstedte Christian III og det danske Rigsraad en sœrskilt
Forpligtelse 3. Dec. (Nr. ^5). Samme Dag sluttedcs ogsaa en ny Over-
enskomst om en Voldyiftskendelsc af Medlemmer af de 3 Rigers Rigs-
raad angaaende de mellem de 3 Rigers Adel opstaaede Godsstridig-
* Forskrivningerne af 15. Sept, og 20. Okt. angaaende Haahus og Aggers-
has Len og Vigen fîndes i Origg. (gcnnemskaarne) i det danske Higsarkiv (Sver-
rig A). De ère trykte hos Rydberg, Sverges Traktater IV, 165 ff. (efter Afskrif-
ter). * Tr.: Gustaf l's Registr. XI, 187 AT.
174 1534. 2. Febr.
heder (Nr. 46). Tillige udstedtes 3. Dec. en Forpligtelse^ af Christian
III og det danske Rigsraad til i Stedet for de lovede norske Pantelen
aarlig, indlil Gœlden var betalt, at hetale Gustav Vasa den Afgift, der
svaredes af disse.
Da man i Danmark jo ikke mère havde den svenske Udfœrdigelse
af Forbundet af 2. Febr. Î534, hvad man dog ikke vilde tilstaa, sogte
Christian III at faa dette Savn afhjulpet ved at hetragte Dokumentet
af 30. Nov. 1536 ikke blot som en Ratiflkation afTraktaten af 2. Febr.,
men tillige som en ny, med de svenske Gesandter sluttet Traktatj huer-
paa han nu begœrede Gustav Vasas og det svenske Rigsraads Ratiflka-
tion. En saadan vilde Kong Gustav dog ikke uden videre give. Han
var gaaet ud af Grevefejden med en dyb Mistillid til Danmark,
dog ikke saa meget til Christian III selv, som til dennes danske
og holstenske Raadgivere^ og hans Mistillid foregedes endnu mère,
da hans Gesandter paa Rigsdagen i Kebenhavn kom tilbage med en
simpel Forskrivning paa Indtœgten af de norske Len som Sikkerhed
for hans Tilgodehavende hos Christian III. I en Skrivelse af 2. Febr,
1537 afviste han skarpt denne Ordning, da den tilbudte Indtœgt kun
kunde règnes til ^/j af den Rente, som Gustav Vasa skalde hâve af
sine Pengey naar man regnede 5 p. Ct. Den fra dansk Side udfœr-
digede Forbundstraktat erklœrede han sig vel i det hele tiifreds med,
men vilde dog, hvis han skulde give en Reversai, hâve nogle ^En-
dringer: Christian III skulde ikke alêne ratificere Forbundet, men mère
personligt forpligte sig til at overholde det, ligeledes skalde der fast-
scelles en 'Bode paa 50,000 Goldgylden for Brud paa Traktaten. Med
Instruks af 7. Sept. 1537 sendtes siden Hr. Axel Brahe op til Stockholm
for at kiwve den svenske Reversai af Forbundet, og han fik Faldmagt
til at gaa ind paa den Bode, som Gustav Vasa vilde fastsœtte. I sit
Svar af 28. Sept, erklœrede Gustav Vasa sig villig til at give den for-
langte Reversai, naar Christian III vilde give den personlige Forplig-
telse og der blev fastsat en Bede, som han henstillede til Christian III
at fastsœtte. Da der imidlertid herpaa ikke kom noget Forslag fra
dansk Side, sendte Gustav Vasa 30. Nov, 1537 sin Sekretœr Jergen Leuth-
ner til Christian III med Forslag til en Rœkke Mndringer i Forbundet.
30. Jan. 1538 svarede Christian III herpaa; han gik i det vœsentlige
ind paa Gustav Vasas Forslag og foreslog fra sin Side ogsaa nogle
mindre A^lndringer. Herpaa svaredes der dog ikke fra svensk Side.
20. Dec. 1538 sendte saa Christian III Woislaf Wobisser og Sekretœren
Aksel Urne til Sverrig for al faa Sagen bragt endelig i Orden. Gustav
Vasas Stemning mod Danmark var imidlertid bleven meget bitter. I
sit Svar, 8. Febr. 1539, rettede han de skarpeste Angreb paa Danmark
og fremferte en hel Rœkke Besvœringer, som ferst maatte afhjœlpes,
fer Forbundet kunde sluttes, sœrlig forlangte han de lovede norske Len
i Pant eller i Stedet Gulland; hermed afbredes forelebig Forhandlin-
gerne. ^
* Gennemskaaren Orig. (Sverrig A). Tr.: Gustaf l's Registr. XI, 408 f.
^ Gustav I t. Chr. III *l^ 1537 (med Forslag til en œndret Ratifikationsklavsul);
Instr. for Axel Brahe '/^ 1537; Instr. f. J0rgen Leuthner *®/,i 1537 (med For-
1534. 2. Febr. 175
Der kan saaledes vœre nogen Tvivl om^ hvorvidt den danske Ra-
tifikation er bleven antaget fra svensk Side, Gustav Vasa nœgtede
dog ikke ligefrem dens Retsgyldighed som saadan og sendte den heller
ikke tubage som utUfredsstillende; naar den nu ligger i det danske
Rigsarkiv og er gennemskaaren, er Grunden den, at den efter Afslut-
ningen af Bremsebrotraktaten af /4. Sept. 1541, der Jo gjorde de tid-
ligere Traktater og Overenskomster overfledige, efter Aftale udleveredes
tu Christian IIFs Sekretœr Georg Corper, som efter Bremsebrotrakta-
tens Afsiutning sendtes til Stockholm. 6. Nov. Î54-Î anerkender Chri-
stian III Modtagelsen af Ratifikationen af 30, Nov. 1536, Forskriunin-
gerne afl5. Sept, og 20. Okt. 1535 og Renteforskrivningen af3. Dec. 1536;
derimod blev den 27.Juni 1535 udstedte Deklaration iiggende i Suerrig.^
A.
1534. 2. Febr. (Stockholm). Forbundstraktat mellem Danmark-Norge
og Sverrig.
O: Original paa Pergament i Lybaeks Arkiv (det af Kong Gustav I
og det svenske Rigsraad beseglede Eksemplar; Kong Gustavs Segl
mangler nu). Traktateo gengives her efter Aftrykket hos Rydberg,
Sverges Traktater IV, 149—58.
R: Christian III's og det danske Rigsraads Ratifikation af Trakta-
ten, dat. Kebenhavn, 30. Nov. 1536. Heri ère tillige optagne §§ 1 og
2 af den under 20. Febr. 1534 sluttede Overenskomst. Original paa
Pergament i det danske Rigsarkiv (gennemskaaren). De med Stjaerne
mserkede Rigsraaders Segl mangle nu.
S: Samtidig Afskrift i det svenske Rigsarkiv blandt Gustav Vs
Brève.
Rigsr.: Afskrift i det svenske Rigsregistratur.
D: Afskrift af det af de danske Gesandter udstedte Eksemplar i
Kopibogen >Danska Handlingar« 1523 — 1661 i det svenske Rigsarkiv.
Tr.: Rydberg, Sverges Traktater IV, 149—58. Gustaf Ts Registr.
IX, 18—29 (efter Rigsr.). Tegel, Gustaf l's Hist. Il, 13—23. Baden,
Danm. Hist. III, 95—100 (i dansk Oversœttelse).
Vii Gôslaff, medt Gudz nâde Sverigis och Gôttis etc. ko-
nungh, gôre vittherligil och kennes menUge mett thetta vort
opna breff, at âr epter Gudz byrd tusende femhundrade trâtie
pâ thet fierde vore frue dag purificationis pâ vort konunglige
slott Stocholm, nervarandes oss elskelige werdug herre medt
Gudh her Sven, biscop til Schara, her Larens Siggesson, vor
och Sverigis riikis marsk och hefalningsman pâ vort slotl ôre-
bro, her Holgierd Karlsson, hefalningsman pâ vort slotl Stâge-
slag til itndringer af flere af Traktatens Artikler); Chr. 111 t. Gustav 1 "/j 1538
(med Forslag til .-Endringer); Instr. f. Woislaf Wobisser og Axel Urne *®/i2 1538;
Gustav l's Svar til disse »/a 1539 (Sverrig A). Gustaf l's Registr. XI, 359 ff.
* Chr. III t. Gust. 1 «/„ (Konc); Gust. I t. Chr. 111 «% 1541 (Orig.) (Sverrig A;.
176 1534. 2. Febr.
borg, lier Ivar Flàming, befalningsman pâ vort slolt Castelholm,
her Johan Tursson, befalningsman pâ vor[t] slott Nykiôpingh,
lier Knut Andersson tiil Nornes, her Peder Hârd tiil Hàringe,
her Karl Ericsson til Vindztorp, lier Mans Johansson tiil Bro,
her Birge Nilsson liil Viness, riddere, Axel Andersson til Lenna
och Joen Olsson til Hakista, vepnere, vore och Sverigis riikis
râd, vore vii til môthe, venlige samtal och friidsamlige hand-
ling mett erlige och velbyrdige men, her Truedt Ulfztand tiil
Torup, riddere och hôfvidzman pâ Vardberg, Niels Lunge tiil
Assertorp, Danmarks riikis râd, och Axel Jull tiil Hedhgârd,
verdugiste, verdige fadhers, biscopers, prelaters, riidderes, rid-
dermendzmendz, Danmarks riikis râdz fulmyndige och mectuge
forskickte ambasather, oratorer och sendebud, pâ Danmarks
och Norigis och theris invâningers vegna, geysliges och verdz-
liges, att ôvervâghe, forhandle, ransake och considerere tesse
trenne konunglige riiker Danmarks, Sverigis och Norigis lempe
och lâglighet, vâlferdt och bestandt^; sa at vii pâ alla siidor
mett hvar andre hafve alfvarlighen ransaket oc medt hogste
fliit vindskiplighen betrackted, ôfvervàgit, acthet och besinnel,
hvad brôster, tvist, uenighet, feyde och fientlig handling, tes-
liges affund, mord och blossutstôrtning, som udi forlidne tidher
thesse trenne konunglige riker Danmark, Sverige och Norige,
theris konunger, herrer, adel och menige invânere, thess ver,
emellan varit hafver, sa att adhel, riddere och riddermensmenn,
tesligest borgare och andre, are therutôfver pâ aile sider fôr-
môrde, fôrslagne och i slor schadhe kompne. Thâ pâ thet att
slik forbenempde evige skada och forderf, blodzutstorlningh och
annen viderverdighet, som riikerne sa emellam varit hafver,
ma och skal alstingis och grundeligen nidherleggis, betagis, for-
krenkes och afstilles, och ther emott friid, enighel, soen, villie
och venskap uptagis och igenkomma, hafve vii melt forbe-
nempde vorl elskelige rikensens radz râd, vilie och sanilycke
pâ menige adels och Sverigis inbyggiares veghenna udi the
helge trelbldighetz nampn ingângit, gifvit och forfogal oss udi
en venlig handlingh och contract, evige forbund och confede-
radz, friid och enighet medt forbenempde verdigisle, verdighe
fâdre, biscoper, prelater, riddere, riddersmendzmenn, Danmarks
^ O: bistand.
1534. 2. Febr. 177
och Norigis riikis râd, adel, gode men och menige inbyggiare,
och thet aile endrectiglige mett hvar andre samtykt, bevilliget,
fulbordet och ingâet udi sa mâtte, som her âpther formeldes^
och bescrifves.*
î, Fôrst att aile och hvar alvarlighen och met troskap
^ O: formedles. ^ I R lyder Indledningen: Vii Christian, medt Gudts
naade udtvaldt koning tiil Danmarcli och Norge, hertug udi Slesvig, Holsten,
Stormarn och DitmerskeDf grefve udi Oldenborg och Delmenhorst, gier aile
vitterligt och kennes meenlig met thette vort obne bref, at aar efter Gudts
byrdt tusinde, femhundert trediuge paa thet sette sancti Andrée apostoli dag
paa vort koninglig slot Kiepnehafn, nerverendis os elskelige her Mogens Geye,
vor och Danmarckis riigis hofmester, Johan Friis tiil Hesselagergaardt, vor
canceller, her Tygge Krabbe til Bustrup, vor och Danmarckis riigis marsk, her
Prebiern Podbusk tiil Verdtzborg, her Ofve Lunge til Tiersbeck, her Axel Brade
tiil Krogholm, Mogens Munck*, landsdomer udi Nerrejudiandt, Erick Banner
tiil Asdal, her Oluf Rosenkrantz tiil Vallée, her Holgerdt Ulfstandt tiil hecke-
bierg, her Knud Biilde tiil Gladsaxe, her Truedt Ulfstandt tiil Thuorup, her
Knud Rudt* tiil Vidtneby, her Claves Biilde tiil Lyngsgaardt, her Axel Ugerup
tiil Ugerup, her Claves Podebusk tiil Marckie, Ërick Krummedicke tiil Aine-
rup, her Mogens Gyldenstiern *, embitzmandt paa vort slot Lindholm, riddere,
och Knudt Gyldenstiern tiil Thiem, vore och Danmarckis riigis raadt, vare vii
tiil mode, venlig sambtal och fredsomelig handling met erlige och velbyrdigc
mend, her Laures Sigessen, ridder, Sveriigis riigis marsk, Gestaf Olssen paa
Torpe, Christofer Anderssen paa Skellerit, stormegtiige ferstes och herris, her
Gestaffis, med Gudts naade Sverigis och Gottis koning etc., vor kiere herre sva-
gers fuldmendige och megtige forskickedde ambassatter, oratorer, raadt och
sendebudt paa forbemeldt koninglige maiestatis, Sveriigis riigis och thés indva-
ningers vegne at ofvervege . . . tha paa thet at slig forbenefnde evige skade oc
forderf, blodtsudstertning och anden vedervordighedt, som riigerne saa emellom
verit hafver, maa oc skal altingeste och grundeliigen nederlegges, betages, for-
krenckis och afleggis, och ther emodt friidt, enighedt, soen, villie och venskab
uptages och igien kommc, hafve forbemeldt her Laures Siggessen, Sveriges
riiges marsk, Gestaf Olssen oéh Cristofer Anderssen, paa hogbemeldt kon. mat.
af Sverige, Sverigis riigis raadts och thets inbyggcrs vegenne af thend fuldemacht,
thennom af forbemelde kon. mat. tiil Sverige undt oc tiilgifven er, bedet och
venligen begerct, at vii ville ratificere, sambtycke, bevilge, stadfeste och in-
gange thend venlig handel och contracht, evige forbundt och confederatz, som
verdiige herrer, strenge riddere och erlige godemendt, Danmarckis riigis raadt
loedt anrichte, forhandle och ingange formeddelst theris fuldmegtiige forski-
ckedde ambassatter och sendebudt, os elskelige her Truedt Ulfstandt tiil
Thuorup och Nicls Lunge, Danmarckis riigis raad, och Axel Juel tiil Hedtgaardt,
paa menige Danmarckis riigis raadts, addels, kiepstedtmends och thets ind-
vaningers vegenne, met hogbemelde kon. mat. tiil Sveriige, Sveriigis riigis
raadt, addel och thets menige inbyggere paa Stockholm slot, ther Gudts aar
screfves tusende femhundret trediug paa thet fierde, vor frue dag purifica-
tionis, som lyder, formelder och indholder aile thessc puncter och artickler,
som her efter felger:
12
178 1534. 2. Febr.
skal vite och rame hvar anners velferd, gangn, beste och be-
stond, tesliges trolighen och mett ail formage, magt och yther-
ste empne frâvehde, afstiille, tilbakahalde och forhindre hvar
anners brôst, schade och forderf.
2, Samaledis skal och ingen hvar anders fiende, som vil
arga eller fayde in pâ nagra thesse trenne riiker, hielpa, styrke
eller nâgon trôst eller tilfôrning att gôre, och ey heller hafva
nâghon lâygde, beskutning eller uppeholdh udi hvers anners
riker, land, hafne, strôme eller ghebethe, men forjagis, fortrângis
och mett hogste fliit, formoge och magt anfallis, bekrâcktis och
mo[t]standh gôres.
3, Thesligest thersom the Lubsker, Wendiske stâder, theris
forvanther eller anhang ville mett nâgre herre[r]s och furste[r]s
tilhielp eller och mett nâgon hemeflig] undersâtning anthen udi
thet ena eller udi thet andra riikit tiil att upveckia ther nâgre
synnerlige personer tiil spliit, tvedregt och ubestond, eller och
nâgre af thesse trenne konunglige riker, ordzland aller ledemot
ville mett feygde aller fientlig handlingh angripe, ôverfalde eller
i nâgon mâtte pâ thennem arge til land eller vatn, thâ skal
thet ena rikit strags, sa snart thet therom tilkrafdt blifver, vara
forplictugt att kome och vare thet annet riket til hielp, trôst
och bistond, hvilkit thet fôrst behôfver och viderto[r]fver, udi
sa mâtte:
^. Att Iher flenderne fôrst antaste och infalle udi Sverigis
riike udi nagre the ordzlande eller ledemot, som undi Sverigis
crone nu ligger, thâ skal Danmarks rike vara forplictugt pâ sin
âgne veghenna ail komma Sverigis riike til hielp mett ottho
hundrade gott varaStigt krigsfolk til siôs och tu hundrade pâ
Norigis riikis vegenna, vel ferdige meth harnsk och varie, som
och kan giôres landgâng met, om behoff giordes och flenderne
i land vore, och ther tiil sa mange skip, som sàdana tall krigs-
folk kan pâ ait vàre, forulan skipere, slyrmen och bâlhmen,
som skippen vactha och regera skole; och skal samma skip
vàl vara ulllil melt skolt, krut, lod och annen tilbehôringer,
som krigshandel lilkrefver.
,). Tesligest lliersom flender fôrst anlasle och infalle udi
Danmarks eller Norigis rike udi nâgre the landzorde eller lede-
mot, som nu undi Danmarks eller Norigis crone ligger, thâ skal
Sverigis riike vara forplictugt ail komme Danmarks eller Norigis
1534. 2. Febr. 179
rike til hiâlp til siôs met otto hundrade gott varaftigt^ krigs-
folk, vàl ferdige mett goda varier^, som man och kunde gôra
landgâng met, om behoff gôrs och flenderne i land vore, och
ther tiil sa mâng skip, som sâdana folk kan pâ att vara, for-
utan skipere, styrmen, bâsmen*, som skippen vactha och regera
skole; och skole samma skip val vara utfliit och beredt mett
skott, krutl, loed och annen tilbehôringer, som krigshandel til-
krefver.
6. Skal och hvart thesse konunglige riker, som sa hvart
annet hielp gôre, besôrgia och uppeholle siit krigsfolk til siôs
met sold, kost, spisning, prophant^ och ali annen omkost, ail
then stund feygden varar och behoff giôrs.
7. Samaledis om sa sker, att thet ena rikit behôfver och
vidertorfver af thet annet riikit reysethôf och fotfolk, och skips-
hàrer icke behoff giôrs, thâ skal Danmarks rike met Norigis
rikis tilhielp vara forplictugt att komma Sverigis riike til und-
sâtning met tu hundrade resetygt, vàl fardige och utrostade mett
hest, har[ni]sk och glafvinde, som thet seg behôrer, och otte
hundrade gott varaftigt^ krigsfolk tiil fott, pâ sin âghen sold,
omkost och besvàringer, undantaghande matt, ôôl och heste-
foder, att the ther mett besorgis och uppehollis af thet riike,
them behoff hafver, och the udi are, som han siit agit krigs-
folk uppehoUer och besôrger, nàr the komma ulôfver landmer-
kit in udi then annendz riike.
8. Sammalunda om Danmarks riike giôrs behoff hiâlp til
land, thâ skal Sverigis riike vara forplictugt att komma Dan-
marks riike til undsâtning mett tu hundrade resigtygh och sex
hundrade fotfolk pâ sin âghen sold, omkost och besvàringer,
undantaghande matt, ôl och hestefoder, och the ther mett be-
sôrges och uppeholdes af thet riike, them behoff hafver, och
the udi are, som han siit agit krigsfolk uppehoUer och besôrger,
nâr the komma utôfver landemerkit in udi then annendz riike.
9. Skal och forscrifne krigsfolk tiil hast och fott^ af Sve-
rige draga tit udi Danmark, som the behôfvis, och thet krigs-
folk af Danmark til hest och fott skal dragha emott tiit udi
Sverige, som the behôfvis kunne.
* R og Riksr. : veraftigt. ^ I): got harnisk och verije. ^ D tilf. : och an-
dre. * D tilf.: fyttalle. * Saaledes R; OAD og Rigsr.: tiil fott.
12*
180 1534. 2. Febr.
10, Ther och sa skedde, att Sverigis riike kunne behôfva
nâgen hielp af Danmarks riike emot nâghon, ee hvem thet helst
vara kunne, som nâgot anfal eller fientlig handling bedrifva
vilde in pâ Finland, thâ skal Danmarks riike vara och forplic-
tugt att komma Sverigis crona til hiâlp met fotfolk til siôs, vàl
ferdighe mett goda vârior, som man och kunde gôra landgâng
met, om behoff giordes, som forscrifvit star.
11, Och skal samma krigsfolk, som sa nâgot riike tiil
undsâtning utskickat blifver, vara tiil friidz att liida och ungella
epther tidzens lâglighet met sâdana kost och târing, som thet
krigsfolk blifver uppehollit met, som tilfôrende are i landit, ther
hôfvidzmennen skole vara forplictuge att see tiil mett.
12, Hvar och sa skedde, att sa stor andfall skee kunde
pâ nâgra thesse trenne konunglige riiker,' att nâgre utlenske
magt vilde nâgre af thennem pâ anthen sidhon mett sa stor
fientlig handling angripe eller ôfverfalle, sa att mera hielp be-
hoff giordes, an som forscrifvit stander, thâ skal thet ena riikit
vara forplictugt att komme och besôke thet annet riikit met ail
then stôrste hiâlp, trôst och bistond, thet afstad komma kan,
och thet att hiâlpe, redde och undsâttie til land och vatn, hvar
best behoff giôrs, ingen umkost, tunga eller besvâringer spa-
randes therutôfver i nâgon mâtte.
13, Thesligest thersom sa skedde, att anten riikerne kunde
mett nâghon vald, storm och magt intage eller bekrâcte fraa
fîenderne nâgre ordzlande eller ledemot, som nu eijger och til-
ligger thet annet riike, thâ skal thet skee och vara thet riikit
til bâsta och gangn och under thet igen att komma qvit och
friil, som thet nu tilligger och mist hafver, utan ail omkost,
hinder, mo[t]stand eller ythermere besvâringer.
li. Skal och icke nâgra af thesse konunglige riiker gifva
seg uti nâgre oppenbarliga feyde met the Lubsker eller andre,
the andre riker uvitterligit eller uâtspurt, sa ait thet ju skal
ske metli hvar anners vitskap, vilie och samtycke; dog sa ait
intliet rikil sitter stilla til thess anners schada och forderf.
15. Hvar och sa sker, att nâgre aff thesse konung[li]ge
riiker komer udi nâgon feygde mett the Lubske eller nâgre
andre theris forvantlier, thâ ma eller skole ingen af Ihem late
forhandle eller tala om friidt eller forlikelse, ulan thet tilfôrenne
blifver kynth och âtvarit thet annet riike, sa aile och hvar ma
1534. 2. Febr. 181
och kunne seg therutinnen forvare ocli epther râtte, och thâ
pâ en tiid skee mett ailes partes samtycke och lillatilse.
16. Skal och thesse trenne konungUge riker vara forplic-
tuge och met hvar annet sa forbundit^ och tilnâgit, att aldrig
nâgre af them ma eller skole gifva seg frâ hvar andre eller udi
nâgon forbintnis eller confederatz mett the Lubsker, stâderne
eller theris forvanter, utan thet sker mett ail rikernes samtyckio,
vilie och tillatilse.
17. Hvar och sa skedde, att nâgen af thesse riiker kunde
mett tiden forsôrgdt* blifva met ustyrige eller uroliga ^ konungar
eller ôfrighet, som thetta eviga och venliga forbundt i nâgon
mâtte ôfvertrâda ville och trenge seg ind i thess anners riike
utan thess menige riikesens radz, adhels och inbyggeres jaa
och samtyckio, fritt och lagligit koor och vall, thâ skall thess
begge rikes râdh, riddere, adel och* menige inbyggiare vara
thess plictuge sâdana att betaga, afstilla och formena epther
theris ytherste magt och formage, sa att thette evige forbund
icke udi nâgher motte forkren[k]t blifver*.
18. Sammaledis ther och sa skeer, att nâgher uenighet
eller tvist herepther hender att komme emellam nâgre thesse
trende riiker, ee hvad mâtto thet helst komma kann, anten om
friiheter, rettugheter eller udi nâgre andre mâtte, thet ena rikit
kann flnne seg att vare besvàrat emott thet annet, thâ skal ther
tilgifves sex eller tolff ovildige godhe skiidzherrer af the tvenne
riker, epthersom riikesens lâglighet siig begifver. The skole
seg forsambla pâ en stad, hvar begge rikerne best och lege-
ligeste âr, och skole hafva fulla magt och befalning pâ aile
sidher att utgranske, ransake och udi Gudh sanningen forfare,
hvad som râttast och sannast ther uni finnes kann. Och eplher
the thet granskedt, utspordt och forfarit hafve, skole the vara
forplictuge pâ theris cristeliga tro, are och siàls salu[g]het icke
ther utriide, hvar the forsamblade blifva, och ey âtskilias, forân
the utan ail viild, gunst och venskap, tesligest utan ait skotz-
mâl eller làngre forhalingh hafve dômpdt och endeliga sagt pâ
samma saker och skilia alla parterne aatt til minde eller râtte,
eplher theris besle samvittighet, skiâl och reddelighel. Och
» O: forforbundit. ^ A: forsôgt. * H: uraadtlige. * H tilf.: och skal
then eene part tlien* anden aile tiide tiil liige och ret mue megtig vere.
182 1534. 2. Febr.
hves Ihe ther gôrendes eller tiil minde eller ràtte afsigendes
vorde, skole the gifva frâ them bescrifvit, som the veie ansvara
for Gudt och vara bekende for aile cristne herrer och furster.
19. Sammaledis thersom sa sker, att nâgen tvist, tràtte
eller uenighet komber^ emellam nâgre thesse trenne rikesens
adel, riddere eller gode men eller nâgre andre rikesens inbyg-
giare cm jordagbdz, eygendom, manslag eller om nàghen annen
tràtte och insaghen, then ene kan hafva emott then annen, thâ
skal ther tiilgifves sex eller otto epther saksens lâglighet uvil-
(iige gode skedzherrer, hvilke thâ skole samma saker och brô-
ster âttskilie och endelige til minde eller râtte forhandle epther
samma mâtto och vis, som forscrifvit star.
20. Thersom och sa skeer, att nâgra thesse trenne rigers
gode men, geslige eller verdzlige, riddere eller riddersmendzmen,
hender eller viderfars then olycke, att han beclages eller forfôres
for siin lierre och konungh och faller therutôfver i hans vrede
och ogunst och blifver forjaghat och fortràngd af siit fadernes
riike och gifver seg udi ett annet thesse riiker, thâ skal
han ther uppehoUes och gifves lâgde att vare och blifva undi
samma riikesens friid, hegn, vern och beskermelse, att fôrdag-
tinges tiil minde eller râtte. Thersom hans sak hon âr sa erlig,
att han kann lidha och fôrdraga dom och râtt, thâ skal han
inkomma for otto ovildige skedzherrar, fyra af thet ena riike-
sens och fyra af thett annet rikesens râdt, som hans sak skole
fôrhôre och ransake och then afstille och fordagtinge til minde
eller râtte, epther som forscrifvit stânder; och hvad som samme
skedzherrer thâ ther emellan gôrandes vorde, skal then herre,
som han under boendes âr, seg thêrmett noya lata och tiil friidz
vara. Och thersom hans sack icke findes sa erlig eller rât-
râdhig att vare, att han nâgot uerlige eller forràtlige hafver
handlat eller giordt, scriftligen eller muntligen, mett ord eller
gerningar, emott sin herre och konungh eller fadernes riike,
att han icke kann lidhe eller fôrdraga dom och râtt, thâ skal
han ingânledes uppeholles eller stades udi nager thesse trenne
riker, thet annet til uvillige eller fortrâtt udi nâgre mâtte, utan
alla fortâckla stycker eller lôsa skotzmâl.
21. Thesligest thersom nâghon god mandh[s] tiànere, hof-
* OAD forbigaa: komber.
1534. 2. Febr. 183
man eller annen \Hiker eller rômer af thet ena riikit i Ihet annet
och icke âr afskiild frâ then sin hosbonde, han siidzt tiend
hade, medh vilie och venskap och ey hafver hans pasburdh,
thâ skal han ingaledis ther upholdis eller af nàghon uti tienest
annamis, och thersom han nâghon befalningh haft hafver och
àr udrômpt och unvikit mett rekenskap och regisler forutan
samme hans hosbondz qvitans, tha skal han krâftlighen up-
holdis och fo[r]varis uti hecthelse eller nôgeactig borghan af
then, han fôrekommandes vorder, sa lenge nâgen kommer atl
gifve hans bryster och skyllinger tilkenne, thâ skal han stonda
til râtta att liidha och undgielde hans forskyllinger.
22. Samalunda hafve vii och lofvat oc hvar annen tilsagt,
att inthet forbud skal gôres eller udi landet utropas pâ nâgra
the varur eller kiôpmannskap, som falle eller gengh are udi
rikerne, eehvadh som helst thet vâre eller nempnas kann, men
ma och skall utfôras af thet ena riike udi thet annit, hvilken
thet behof hafver.
2^3. Och epther lâglighethen her i Sverige seg pâ thenne
tiid icke saa begifver och icke heller riikit lideligit âr, att oxer
eller hestar kunne umbâras af landit, therfore skal thet forbudt
pâ nâghon tiid tilgôrendes blifve holdt, sa att inga oxar skole
utdrifves ey heller hestar stôrre an til tie marc. Dog ther nâ-
gon riddersmandzman i Danmark ville skicka sitt bud ind i
Sverige i nâgon god mandz gârd och lata kiôpa ther en hof-
mandz hest eller tvâ, thâ ma thet tilstedes, pâ thet the gode
men i Sverige och ma skee samma vilkoor i Danmark igen.
Tesligest om nâghon god man af Fresland, Danmark eller an-
nerstedes ville fora helt kobbel eller halft kobbel fressar egenom
Danmark och ind i Sverige, thâ skal thet icke af nâgon Dan-
marks rikes inbyggiare blifva honnom i nâghon matto forment
eller forhindrat.
2i. Thesligest thet ene riikes invâningere och kîôpmen
mage och schole besôkie och infare udi thet annet, ther att
handle och kiôpslaga i kiôpstâdherne alla friie marknader och
thess emellam mett borgerne, nàr them synes, och ey skole
ôfverfaldes eller uforràttas pâ persone, godz eller annet, hvess
the hafva mett att fara, i nâgra mâtte, men af fogtar och em-
betzmen fordis och frâmias til thett beste, tesligest fôrsvaris
och fôrdagtingis till râtta.
184 1534. 2. Febr.
25, Sammaledis scole the icke besvâres mett nâgre nye
tuller eller siitze eller nâgre andre besvâringar, ythermera an
som gammalt och ford varit hafver.
26. Thesligest mââ eller skole ingen pepersvâne eller landz-
kiôpere rese eller omdraghe uti landene att upkiôpe kiôpmandz
verde *, thermett att forderfve borgare och kiôpstâder. Hoo som
her emott dierfves eller fordrister seg til att gôra, skal hafva
forbrutit hves han hafver mett att fara och ther til fyretiio marc.
Thesligest hvilken fogte eller forlàningsman blifver ther mett
beslaghen, att han sâdana landzkiôpere gifver forloff eller til-
stâder, bôta dubbelt sa mykit och tagis utt sakôreii utan aile
nâde.
27, Skedde thet och sa, att nâgre forbenempde punctar
och articlar, conditioner och vilkoor icke sa fast och ubruthe-
liga holdne blifve, att nâghen pâ anthen siiden af forsymmelse
them ôfverginge, eller och att thet ene riket finge eller vider-
fores icke af thet annet sâdana hielp, trôst och undsâtning, som
forscrifvit stânder, hvilket vii dog icke formode^ eller mena
skee skuUe, thâ skal thet ena riikit stânda thet andra tiil râtta
for uvildiga goda skedzherrer af bâde riikerne tilgifvende, epther-
som bristen och forsymmelsen findes, udi aile mâtte, som for-
bemelt àr; och dog icke for samma brister och saker skuld
skulle thetta forbuntnis och confederatz vare eller blifva for-
krengt, forspiilt*, bortkastat eller magtlôss giordt, men skal fast
och ubrotheliga holdes rikene udi mellam, som forscrifvit stân-
der, tiil evig tid, then ene then andre aldrig frâ att vike, und-
falle eller forlate udi nâgon mâtte vid cristeliga tro, fyrsteliga
âra och siâls salighet.^
28. Skal och formedelst thenne forbenempd evige for-
buntnis och confederatz, nàr then grandzningh och forlikelse
om thet Svenske godz, udi Danmark och Norige liggiandes,
giord och gângen àr och til en endelig ende kommen, epther-
som nu pâ alla siidhor bevilligit och viidtaghen eru, som bref-
ven, ther pâ utgifven, clarliga och ytherligare uttrycke och for-
melde, thâ skal sedan ail then tvist, tràtta och uenighet, in-
^ H: undkiebc kiepstedtsmends vare; D: udtkiobc kiebmandts varer;
Higsr. : udkiôpc kôpmans verde; A: undkûpe kôpmans verde. * G: formoge.
' O: forspliit. * Herefter optages i R den under 20. Febr. 1534 sluttede Over-
enskomsts §§ 1 og 2, der hermed ugsaa ratificeredes.
1534. 2. Febr. 185
saghen och tiltal, om hvad deel thet helst âr eller nâmpnas
kann, inthet undantagit, ther thet ena rikit kan hafva til thet
annet, alstinges vare oc blifve en clar, dôd och 'aftalen sak och
til evig tiid forligt och forsonet vare, dog undantagende hvess
tiltal eller râttighet kong. mat. til Sverige och Sverigis riike kan
hafva til Gotlandh.
29. Tiil ythermere vidnesbyrd, forsâckringh och battre for-
varingh, at vii forbenempd GôstafT, mett Gudz nâde Sverigis
och Gôttis etc. konungh, samaledis vii forbemelt Sverigis riikis
râdh, ville och skuUe pâ vor eghen och ganske adels och me-
nige Sverigis rikis invâningers veghenne fast och obrutheligan
holde och alfvarligen mené och samtycke thenne forbuntnis
och evige confederatz lângvarigen och til evig tiid att blifve
viid aile the ordh, puncter och articler, som then formeldher,
udviser och inneholler, henge vii vore sécréter, insegler och
signeter her nedhan under. Gifvit och scrifvit âr, dag, tiid och
stâd, som forscrifvit star. ^
B.
1534. 29. Jan. og* o. 2. Febr. (Stookholm). Overenskomst mellem det
danske Rigsraads Sendebud og Kong Gustav 1 af Sverrig, hvorved
de Fordringer, som Adelen i det ene af de 3 nordiske Riger kan
gère paa Gods i de to andre, henvises til Paakendelse af Voldg^ifts-
dommere af det danske og svenske Rig^raad.
1. 1534. 29. Jan. (Stockholm). Det af de danske Sendebud udstedte
Eksemplar.
H: Rydberg, Sverges Traktater IV, 143 — 46 (efler en med Origi-
nalen konfereret Afskrift i Kopibogen >Danska Handlingar« 1523 —
1661 S. 75 — 9 i det svenske Rigsarkiv). I Aflrykket ndfr. er dog det
af den svenske Afskriver brugte ô og â rettet til 0, o og se.
Vii efterschrefne Trudt Ulfztandt til Tuorup, ridder och
hofvetsmandt paa Varberg. Niels Lunge till Assertztorp, Dane-
^ I R lyder Ratifikationen: Hvilcken venlig handel och contracht, evige
forbundt och confe[de]ratz, som udi saa maade emellom thesse ti*enne koning-
lige riiger Danmarck, Sveriig och Norge och theris indbyggere giordt och
gangen er, hafve vii forbemeldt Christian, met Gudts naade udtvaldt koning
tiil Danmarck och Norge, hertug vdi Slesvig, Holsten, Stormarn och Ditmer-
sken, grefve udi Oldenborg och Delmenhorst, met forbenefndt vore elskelige
Danmarckis riigis raadts raadt stadfestet, bevilliget. sanîbtyck[t] och ratificeret,
och nu met thette vort obenne bref stadfeste, bevillige, sambtycke och ratifi-
cere viid aile syne ordt, puncter och artickler, som thet formelder. indholder
186 1534. 2. Febr.
marcks rigis raadt, och Axel Juul til Hedgardt, verdugiste, ver-
duge feders, biscoppers, prselaters, strenge ridders och ridder-
niendsmends, Dannemarcks rigis raads fulmendige och mechtuge
forskickede ambasater, oratorer ocii sendebudt, giere aile vitter-
ligt och kendes mienlig met thette vort opne bref: At aar efler
Guds burdt tusendt femhundret tredue pa thet fierde, torsdagen
nest efter sancti Povels dag conversionis, vaare vii til mode,
samtal och handel paa Stockholm met stormechtugste furste
och lierre, her Gustafus, met Guds naade Sverigis och Gôttis
etc. koning, sammeledis met strenge riddere och œrlige guode
mendt, Sverigis riigis raadt, om nogne thesse trynde rigens
Danmarcks, Sverigis och Nories merckelige och draplige erinde
och verfve om nogne punchter, artickier och handlinge, som
forbenefnt trende riger anrerindes œre, besenderligen om nogen
godts och egendom udi Danmark och Norie liggendis, som Sve-
rigis rigis adel, ridder och guode mendt, fruer och jungfruer,
skulie eyge och tilhore, och hegborne furste koning Hans, hves
siel Gudt benade, och andre hans efterkommere, koninge udi
Dannemarck, hafver soldt, skot och afhendt fraa thenum och
theris arfvinge och under adelen udi Dannemarck; thaa loedt
forbenefnt koninglig mat. til Sverig och Sverigis rigis raadt
berette och foregifve, at forskrefne guodts och eygendom ingen-
ledis vare saa redelige^ eller for nogne tilborlige skiilinge eller
sage forberet* eller forkast af nogne afgangende Sverigis rigis
adel, at thet saa burde at vœre thenum och theris arfvinge fraa-
kommene, undrockt heller betaget, som nu fyndes al vere, och
gaf herofver tilkiende, at hands nades koninglige mat. tiit och
ofte hafver gifvet ylling, klage och kiere therofver, at hans naa-
des koninglige mats, adel, ridder och guode mendt, fruer och
jungfruer, yckie matle heller kunde komme til theris gods och
eygendom, som thenum met rette er tilfalden, meden altiid
hafve verit upholden och forhaallit met hielperede och tilsagen,
at skuIle forhandles och tallis til en beder myddel och ende,
hvilket dog hans koninglige mat. heller hans nades adel yckie
och udviiser, fast och ubrodeligen at holde udi aile maade. Tiil ydermere
vitncsbyrdt och bedre forvaringe hafve vii ladet hengt vort secret met for-
bemelde vore eiskelige Danmarckis riigis raadts indsegler och sigiieter neden
thette vort obenne bref. Screfvit och gifvit aar, dag, tiid och stedt, som for-
screfvit stander. * o: rettelige. ' o: forbrot.
Biakter. 1534. 29. Jan. 187
skiedt heller vederfaren er, ocli'] mente hans iiades koningl. mat.,
at for sliig forhaling och upholdelse, at hans naades adel ycke
matte heller kunde komme til hves thenum mett rette kunde
tilfalle, kunde ingen guodt alverlige grundt heller minning, ven-
lige naaboskab heller sekerhedt fedes heller langvarige blifve
emellom thesse trende koninglige riger och theris indvaninger.
Thaa efter sliig legligheder och paa thet at ingen venlig han-
deling, enighedt eller samdrechtighedt, friidt heller forbuntnis,
som thesse forskrefne trende koninglige riiger motte emellom
komme, forhandlis och uptagis, skulle therfor forsenkis, betagis
heller tilbage lades, hafve vii forbenefnt Trudt Ulfstandt, rid-
der, Niels Lunge och Axel Juul af thend fulmackt och befal-
ning, som os af forskrefne mennige Dannemarks rigis raadt,
geyslige och verldslige, er gifvende och tillagt at handle emel-
lom thesse ofte forbenefnt koninglige riger, hafve vii lofvet och
tilsagt och nu met thette vort opne bref lofve och tilsige paa
mennige Dannemarcks riigis raadts vegne, at ther skal tilgifvis,
kesis och udtkaaris tolf uvildige skedzherrer, sex af Danemarck[s]
och sex af Sverigis rigis radt, som skulle indride udi Varberg,
ther at vere vor frue dag assumptionis nu furst kommendis^,
och skulle samme skedtzherrer vere fulmechtuge och menduge
paa aile siide at granske, udtlede och udi sandingen forfare al
hves leglighedt ther om er och vedt theris christelige troo och
œre yckie ther af byen udtfare eller atskillies, ferre the gransket
och forfaret, thesliges endteligen dempt och paasagt hafver, om
noget heller hvilket af forskrefne thet Svenske godts er saa
retteligen och efter tilberlige forskildinge heller for frelse for-
brot och thenum fraadempt, at thet saa bor at vere. Findes
ther thaa noget af thet Svenske godts, som saa forbret och
thenum fraadempt och soldt er, thaa skal thet vere och blifve
huos thennum, som koninglige mayestedt af Danemarck thet
soldt hafver; och hvilket af forskrefne gots, som forskrefne
skedtzherrer kandt utlede heller forfare, at yckie saa retteligen
forbret heller thenum fraadempt er, som forskrifvet slander,
thaa skal thet godts och eygendom igen komme qviit och frii
Ihil thenum och theris arfvinge, som thet m0st och umboret
hafver. Thesligest hafve vii och af samme fulmackt lofvet och
» 15. Aug. 1534.
188 1534. 2. Febr.
tilsagt forbenefiit koninglig mayeslat lil Sverige och Sverigis rigis
raadt, at al thend rente och opbering af ait forskrefne thet Sven-
ske godts, ehvadt som helst thet er heller nefnis kandt, intet
undentaget udi nogne maade, skal vere och bUfve udi qverstadt
huos bondenne och tieneren, som paa samme godts boendis
och besiddindis aère, saa lenge thet blifver afsagt af forskrefne
skedtzherrer, hvo thet bor at hafve met rette. Findes och
nogne guode mendt udi Danemarck, som holder inde huos siîg
nogen arfve, gots och ey[gen]dom for nogen thend Svenske
adel, som ther hafver ii at siige, thaa skulle the och indtkomme
och mode for samme skedtzherrer uden al undskildinge heller
lenger forhaling, och thaa gaa ther om saa meget, som lof och
ret er. Thesligest skal och Danemarks rigis raadt forskrifve
till Nories rigis raadt och adel och huos thenum saa at for-
handle och arbeide, at saa mange, som thend Svenske adel
hafver tiltaal heller indsagen til om arf och eygendom, skal
indkomme for tolf skedtzherrer och plege hver andre paa aile
siider ait hves Sverigis och Nories lage formelder och indhol-
der. Skal aile forskrefne skedtzherrer vere forplichtuge vidt
theris christelige troo, sere och redelighedt, uden al vildt, gunst
och venskab, at udtlede, granske och udi Gudts sandingen for-
fare efter theris beste samvittighedt al le[g]ligheden om ait for-
skrefne godts och eygendom, eftersom forskrefvet stander, hur-
ledes ther om er; och thaa uden al undskildinge, skudtsmaal,
hielperede heller lenger forhaling endtligen domme och sie ther
paa och skillie aile parterne àth met mynde heller rette, saa
at ingen hafver behof at klage heller kiere siig rettelosse ther
fraa at komme udi nogne maade, och gifve fraa thenum klar-
lige beskrefvet pa aile sider, hves the ther om gierendis och
for rette afsigendis varder, som the ville ansvare for Gudt och
vere bekiendt for aile chrislne herrer och furster, adel och guode
mendt; och ther met skal aile och hver, som samme sager an-
rorindis ère, allingest noges och til friidl at vere thet al nythe
och undgielle, hves forskrefne skedtzherrer gierindes och for-
handlandes varder. Til ydermere vindsburdt och bedre for-
varing, at saa fast och ubredeligen holdes skal udi aile maade,
som forskrefvet stander, henge vii forbenefnt, Thrudt Ulstandt,
ridder, och Niels Lunge, Danmarcks riges raadt, och Axel Juul,
Biakter. 1534. 29. Jan. 189
vore indsegle och signet neden thette vort opne bref. Gifvit
och schrefvet aar, dag, tiidt och stedt, som forskrefvet stander.
2. 1534. 0. 2. Febr. (Stookholm). Det af Kong Gustav I udstedte Ek-
semplar.
O: Original paa Pergament (med Kongens vedhœngende Segl).
Tr.: Rydberg, Sverges Traktater IV, 147 f. (efter O). Gustaf l's
Registr. IX, 29 ff. (efter det svenske Rigsi*egistratur).
Vii Gustaff, melt Gudz nâde Sverigis och Gôttis etc. kon-
nung, gôre aile vittherligit och kiendis met! thetta vort ôpne
breff, ath eptherthy erlige, velbyrdige mân och strenge riddere,
her Truidt Wulfztand tiil Thorup, hôfvidzman pâ Vârdberg,
Niels Lunge tiil Assertorp, Danmarcks riikis ràdh, och Axel
Juil tiil Hedgârd, verdigiste, verdige faders mett Gud biscoppers,
prelathers, ridders ock riddersmendzmendz, Danmarcks riigis
râdz fuldmynduge ock mectuge forskickade ambasater, oratorer
ock sendebud, hafve nu mett theris ôpne beseglit brefif pâ for-
scrifne Danmarcks riigis râdz vegenne lofvidt och tilsackt oss
ock vârt eiskelige Sverigis riigis râdt pâ menuge Sverigis adels
vegenne, at hvilcke godhe mendh, fruer eller jomfruer heer uti
Sverige, som nâghen tiltal kunde hafve tiil Danmarcks oc No-
rigis riigis krone, adel eller gode mend om jordegoedtz, arfve
ock eyghendom ther uti riigerne liggiendis, ock thenom mett
retthe kunde tilfalle, thâ skall thàr tilgifves nogne uvildige gode
skedzherrer af tesse trende rigerns rââdh, som skulie indride
ock forsamlis uti Vârdberg var frue dag assumptionis nu furst
komendis. Thâ skulie aile partherne, ehvo som helst the are,
ther uti sââ mâde hafve tiltal ock insaghen tiil then andhen,
indkomme for samme fuldmectuge och mônduge skedzherrer
ath forhandiis tiil en endhelige ende etc., efflersom vii pâ aile
sydher mett hver andre belefvit ock samtyckt hafver, och eflfther-
som forscrifne gode mendz brefve, oss therpâ gifvenne âr,
vidhere oc yllerniere formelder oc omthaler. Thy hafve vii uti
lige mâde mell forscrifne vârt eiskelige riigis rââdz râdh, villy
oc samtyck lof vil oc lilsagdt oc nu mett thette vârt ôpne brefve
lofve oc tilsige forscrifne her Truidt Wulfztand, riddere, Niels
Lunge ock Axel Juli pâ menuge Danmarcks riigis rââdz ve-
genne, ath ehvo som helst vor och Sverigis riigis adel oc gode
mendh, som hafver uti vàre eller forsvar noget jordegoetz, arfve
190 1534. 2. Febr.
OC eygendom, her uli Sverige liggendis, ehvar eller huoss hvem
thet helst upledis eller udspôris kann, Iher nogne then Danske
eller Norske adel, ritthere eller rilthermendh, fruer eller jom-
fruer, uli Danmarck eller Norige boendis, kann kiende siig atli
hafve noghen rettighedt, indsaghen eller tiiltal tiil, eller uti
nogne mâde kann beclage segh ther om at vere uforrettith eller
besverith, thâ skuUe the, ehvo som helst the are eller vare
kunde, ther uti Sverigis riige boendis, som sàdant arfve och
eyghendom indhe huoss seg holde, vere forplictige alh indkome
for same skedzherrer pâ same tiid och stedl mett theris brefve
och bevisning, oc thâ skulle same skedzherrer vare forplicluge
oc fùldmectuge vid theris christelige tro och are ecke ther af
byn udride eller athskyllis, forendt the same sagher och klage
hafve annammat och till segh thagit ath uthgrandske, bespôrie
oc util Gudz sandingen forfare, hvess sannest oc retlast ther
om àr, och thâ effther brefve och bevisning och sagens leylig-
het udhen ail gunst, vildt eller venskab eflfler betste samvit-
tighet endeligen dôma ock sighe therpâ oc udhen ail lenger
forhalning, helperede eller skudzmâll âtskille aile partherne met
mynde eller retthe, sââ ath ingen behôfver ath klage seg rette-
lôs ther frââ at komme uti nogne mâde; oc hvess the thâ gô-
rendis oc tiil mynde eller retthe afsighendis vordher, skulle the
gifve beskrefvit frââ them pâ aile sidher, som the ville ansvare
for Gud och vere bekiând for aile christenne herrer, furster oc
aile andre, oc thâ skulle aile oc hver pââ beggie partherne
nyde, undgelde och seg nôge lade mett hvess thenom emellom
af forscrifne skedzherrer forhandlit och giort blifver. Tess tiil
ydermere visso oc hôgre forvaring lathe vii hengia vort secrète
nedan for thetta brefî, som gifvit och screfvit àr i vor slad
Stocholm, lempore purificacionis Marie virginis, anno domini
etc. millesimo quingentesimo trigesimo quarto.
Biakter. 1534. 20. Febr. 191
1534. 20. Febr. (Stockholm). Traktat mellem Danmark-Norge og* Sver-
rig angaaende Behandlingen af Strandvrag og skibbruddent Gods
og Tilbagegivelse til den rette Ejer af Skibe, som vare blevne tagne,
men atter tilbageerobrede.
O: Original paa Pergament (med Kong Gustav Ts vedhaengende
Scgl). Det af de danske Afsendinge udstedte Eksemplar, hvoraf Af-
skrift findes i Kopibogen >Danska Handlingar^ 1523—1661 S. 87 ff.
i det svenske Rigsarkiv, er, mutatis mutandis, enslydende hermed.
A: Afskrift i det svenske Rigsregistratur.
R: §§ 28 og 29 i Ratifikationen af 30. Nov. 1536 O'vfr. S. 175, 184).
Tr.: Rydberg, Sverges Traktater IV, 160 f. (efter O). Gustaf l's
Registr. IX, 46 f. (efter A).
Vii Gustaff, medt Gudz nadhe Sverigis och Gôttes etc. kon-
nungh, gôre vitlerligit och bekennes mett thetta vort ôpna breflf,
ait eptherthy vii mett vort elskelige Sverigis riikis râd hafve nu
mett erlig, velbôrdig mann och strenge riddere, her Truidt Ulfs-
tandt til Torup och hôfvidzman pâ Vardberg, Nieis Lunge til
Atserlorp, Danmarks rikis râd, och Axel Jull, secreterer, ver-
dugiste, verdige fâder, biscopers, preiaters, riddere, ridders-
mendzmen, Danmarks riikis râdz fulmyndige och mectige for-
skickadhe ambasiater, oratorer och seiidebud, ibland andre
thesse trende riikers merkelige och drâpelige verff och lâglighet
alfvarlighen ôfvervâgit, acthet och besinnet, hvad skada och
uliglige besvàring thesse trende forbenefnt konunglige riikers
Danmarks, Sverigis och Norgis invaninger, borgher och andre,
som segladetz, nâring och handling bruke och forhandle uti
ôstree- och Vestresiôô, uforrettis och mett besvàris, som och af
undlôcke och vederfald blifve skibbrôdenne eller iandrifvenne
under hvar anners land, hafne eller gebede, och thâ hvess skiib
och godetz bergit och bereddit vorder, blifver them frâtagit, for-
ment och for vragh upholden; tesligest gôrs them therpâ be-
hindringh och forfângh af thàts^ riikis fogther och befalnings-
men, som the sa under stôthe och udi skade kome; thy are
vii mett vort elskelige rikesens rad medt forscrifne her Trued
Ulfztand, Niels Lunge och Axel Jull pà forscrifne Danmarks
rikis râdz veghenna och sammaledis af then fulmagt och be-
falningh, them medgifven och tillagd àr, therom sa ofver cens
vordne, at vi mett them hafve thet^ sa belefvat, samtykt och
bevilligit:
* O: att thcris. ^ O forbig.: sa ofver eens . . . hafve thet.
192 1534. 2. Febr.
[1]. AU hvilke thesse trende riikers înbyggiare, borghare
eller andre, hoo som helst the are eller vara kunne, som slig
skade och forderff hender fore att komma, att the af storm,
hafsnôd eller uvâder viid dag eller natt frâ anker fordrefne
eller fôrtrànct blifver eller af fiende forjaghet pâ grund och
blifver for lifsfare och frôclh vygne och flictig frâ samma siit
skip och godz, och thet ther^ ôfver af thess landz fogther eller
andre invâninger blifver bereddit och behulpit, thà skal thet
skee och vare then til beste och gangn, ther thet myst och
omburit hafver, och igen komme till siit skip och godz, eehvad
som helst thet âr eller vara kann, ther han sa mist och om-
borit hafver och bereddit blifver^, ubeskorn eller forminskit
udi nâghon mâtte^ for en môelig och redelig berglôn, att gifva
och fôrnôya them, ther thet reddet och biergit hafver, uthan ail
motstond, gienseylse eller anner besvâringer udi nâgon mâtto.
[2]. Sammaledis thersom och sa skedde, att fienderne nâgra
thesse trende rikerns oriogsskip eller anner riikerns invâningers
kofartskip mett storm eller magt optaghendis varder, och thet
annet rikis utligger eller skipsmagt kan thet igen frââ fienderne
bekrefte eller intage, thâ skal thet skee och vâre thet rike eller
riikis invâninger til beste och gangn och till then igen att
komnia, ther thet myst och omburit hafver, utan ail omkost
eller ythermere besvâringh.
Tiil thess ythermere visse och battre forvaringh, att thet sa
udi alla mâtto sa fast och obrutteiige holias skal, som for-
sckrifvit star, lathe vii hengia vort secrète nedan for tlietta
breff. Gifvit och scrifvit pâ vort slott Stocholm fredaghen nest
epther fastelags sondag âr etc. 1534.
D.
1535. 27. Juni (HaderSlev). Christian IIFs Deklaration om med det Cerste
at ville slutte Forbund med Sverrig* og indtil den Tid komme det
til Ky»lp mod Lybœkkerne, med hvilke han lover ikke at slutte
Fred, medmindre Kongen af Sverrig bliver optagen deri.
H: Hydberg, Sverges Traktater IV, 162 ff. (efter en med Originalen
konfereret Afskrift i Kopibogen »Danska Handlingar^ 1523 — 1661
S. 95 f. i det svenske Higsarkiv).
A: Omirent samtidig Afskrift (Sverrig A).
Vii Christian, met Gudts naade uthvald koning lil Dan-
mark, ret arfving til Norge, herlug iilhi Slesviik, Holsten,
* O forbig.: ther. * O forbig.: blifver. * R: och uforminsket udi aile maade.
Biakter. 1535. 27. Juni. 193
Stormaren och Dilmerschen, grefve uti 01dent)org och Delmen-
horst, giere aile vitterligt met thette vort opne bref: At for vil-
lige och mangfallelige velgierninge, sorti hogmechtige fyrste och
herre, her Gutstaf, met Gudts naade Sverigis konning, vor kiere
svoger, os uthi thenne feigde giord och beviist liafver, saa och
at^ yddermere enigheet, venskab och kierligt naboskab maa
formeris och for0gis emellom os paa begge sider och thisligeste
emellom begges vore undersaate, saa och paa thet at begges
vore uvenners onde fortagne mening emod os och begges vore
undersaate maate nederleggis och til intet gieris, hafve vii
aile tiide — som vii endnu ère — verit velvilligen tilneget til
et venligt forbundt och confederatz at uprette emellom os och
forskrefne vor kiere svoger och begges vore riger och under-
saate och thet met brefve och indsegle at fulbyrde^ och stad-
feste, och hafve thet tog icke for thenne tiids leiligheets skyld
til thenne dag kunde bek'ommet; thii beplichte vii os, at thet
allerfyrste Gud aimechtigiste thet saa fogendis vorder, at os
nogerledes mugeligt er, at vii kunde thet bekomme, at berame
et beleiligt stedt, hvor vii mue och kunde komme forbenefnde
vor kiere svoger til et venligt mode och samtale, ther at for-
binde, bebrefve och forsegle os och vore riger Danmarck och
Norge met forskrefne vor kiere svoger och Sverigis riige, och
samme forbundt met vort och vore kiere troo undersaaters,
Danmarkis och Norgis riigers raads indsegle at bekrefte och
stadfeste, saa at vii och forskrefne vor kiere svoger ville och
skuUe met then aimechtigiste Guds hielp uthi begges vore liifs-
tiid vere och blifve uti et venligt, broderligt och naborligt for-
bundt, forening och confederatz; och thersom begges vore
fiende, the Lûbske och theris forvante, ville uti medler tiidt
giore noger fientlig angriif emod forskrefne vor kiere svaager
eller hans undersaate, antig til land eller vand, forend for-
skrefne forbund och forening emellom os och forskrefne vor
kiere svager bebrefvit och forseglet vorder, da ville och skuUe
vii vere forplichlet at komme forskrefne vor kiere svager til
hielp, trost och undsetning til land och vand, hvor behof gieris,
af vor ydderste magt och formue, och lianum met hielp och
trest, raad och daaet uthi ingen maade at forlade. Sammeledis
^ H: saa at. ^ R: fulgyrde.
13
194 1534. 2. Febr.
ville eller skuUe Vii os uti ingen maade forsone, fordrage elier
forlige lade met forskrefhe beggis vore fiender, the Lûbske eller
theris tilhengere, met myndre end forskrefne vor kiere svaager
blifver uti samme fordrag met indtaget och uti aile maade vel
forvarit; dog skal then ene then anden aile tiide til lige och
ret mue mechtig vere. Och skal forskrefne vor kiere svoger
seg uti lige maade emod os nu, strax thette vort bref hanum
til hende kommer, bebrefve, forsegle och forskrifve. Hvilke for-
skrefne puncte och artickele, som forskrefne staa, vii os ved
vor kongelige och fyrstelige lofve fulkommelige fast forplichte
at hoUe uti thette vort opne brefs kraft, och til thés yddermere
vindisbyrd ladet henge vort ingsegle neden for thette vort opne
bref. Gifvit paa vort slot Haderslef, sendagen nest epter sancti
Hans dag midsommer, aar efter Gudts byrd tusinde femhun-
drede trettiuge paa thet fempte.
E.
1535. 15. Sept (Stockholm). Christian lll's forelabige Ratiflkation af
Traktaten af 2. Febr. 1534 med Lefte om en senere, i statelig Form
opsat og* beseglet, Ratiflkation af ham og det danske Rig^raad og
en Forpligtelse til. hvis Sverrig kom i Krig, at yde det en starre
Eyslp end i Traktaten fastsai
R: Rydberg, Sverges Traktater IV, 164 f. (efter en med Originalen
konfereret Afskhft i Kopibogcn >Danska Handlingar« 1523—1661
S. 99 i det svenske Rigsarkiv).
K: Koncept (med Casper Fuchs's Haand) (Sverrig A).
Tr.: Pal.-Mûllcr, Aktstykker til Grevefeidens Hist. I, 463 f.
Wir Christian, von Gots gnaden erwelter konig zu Denne-
marken und Norwegen, herzog zu Schleswigk, Holsten, Stor-
maren und der Ditmerschen, grave zu Oldenburg und Delmen-
horst, bekennen hiermyt offentlich: Nachdem zwischen kon.
mayt. zu Schweden, unserm freundllichen lieben lierren und
schwagern, und den reichzrethen zu Dennemarcken und Nor-
wegen ein verpunlhnus und vertrage ufgericht, das wir der-
wegen solche verpunthnus nit allein bewilligt und angenohmen,
sundern wollen diseibigen sampt allen unsern reichzrethen, so
balde dasselbig immer geschehen mage und die zeit ieiden wille,
ferrer in statlicher forma ufrichten, versigeln und thun dassel-
big dissmals vor unser person in kraft diess briefs darzu mit
diesen anhange und artickel verweitern und verbessern: nach-
Biakter. 1535. 15. Sept. 195
dem gemelte kon. w. zu Schweden uns und den reichen Den-
marcken und Norwegen in disen unsem krigssachen ein stat-
liche hilf gethan, das wir und unser nachkomen gemelter kon.
w. zu Schweden, derselbigen erben, nachkomen und reich, ob
denselbigen im reich zu Schweden einige krige ufligen wûrden,
im gleichen falle myt so statlicher hilf, als sieben grossen und
funf kleynen schieflfen myt notturfRigen geschûtz, bulver, loten
und darauf funfzehen hundert werhaftiger man mit ein tausent
pferden und vir fendlein landtsknechten in geieicher besoidung,
so sein liebden itzunder underhalten haben, dienen wolien, ra-
tificern, approberen, confirmeren und bestetigen solches ailes,
wie vor stehet, hiemit gegenwertig in kraft diss brifs. Zu ur-
kundt mit unserm anhangenden secret^ bekreftiget. Datum
Stockholm, mitwoch nach nativitatis Marise, anno etc. 1535.
Christian.
86.
1534. 22. Febr. (Zapfenburg). Overenskomst mellem Hertug
Christian af Slesvig og Holsten og Landgrev Filip af Hes-
sen, hvorved Hertugen lover at bidrage 12,000 Gl. tîl Her-
tug Ulrich af Wurtembergs Restitution.
O: Original paa Papir (egenhœndig underskreven af Landgreven).
Et hermed ligelydende Eksemplar, underskrevet af Hertug Christian,
findes i Statsarkivet i Marburg.
Landgrev Filip af Hessen, der i 1530 haude maattet opgive sine
Planer om al fore den fordrevne Herlug Ulrich af Wurtemberg tilbage
m hans Landy genoplog i Slulningen af 1533 paany disse. Da hans
Forhandlinger med de bagerske Hertuger ikke forte til nogen Forslaa-
else, fordi disse^ hvis Planerne lykkedes^ ikke uilde hâve Ulrich^ men
dennes Son Chrisloph lil Herlug i Wurtemberg y slullede Landgreven i
Jan. 153^ ved en Sammenkomsl i Bar- le- Duc med Kong Frans I af
Frankrig en hemmelig Traklal med denne om Herlug Ulrichs Tilbage-
ferelse. Forskellige lyske Fgrsler lilsagde ham ogsaa Hjœlp. Efler
Opfordring af Landgreven besegte Herlug Christian ham i Faslen, og
under dette Besog afsluttedes nœrvœrende Overenskomst. De 12fi00
Gl. svarede, da den sœdvanlige Maanedssold for en Ryller paa den
Tid var 10 GL, til de ^00 Ry Itère i 3 Maaneder, som Frederik I ved
Traktaten afl3. April 1530 (Nr. 19) havde lovet i hvert Fald al hjœlpe
Landgreven med, naar denne vilde fore Hertug Ulrich tilbage. Den
* K: sigcl.
13*
196 1534. 22. Febr.
hessiske Kuittering for Pengene, dat. 2. April og underskrevet af Land-
grtu Filips Kansler Johan Feige, og et Kreditiv, dat. 1, April og lige-
ledes underskrevet af Johan Feige, for Burchard u. Cramm, der paa
Landgrevens Vegne skulde modtage Pengene i Hannover, huilke 2 Akt-
stgkker begge findes i det danske Rigsarkiu (Gem. Arch. IX 17 b), vise,
at Pengene uirkelig ère blevne betalte,^
Zu wissen: Âls heut dato die durchleuchtigen, hochgebor-
nen fursten und hern, her Christiem, erbgenem zu Norwegen,
herzog zu Schleswig, Holstein, Stormarn und Ditmarsen etc.,
und her Philips, lantgrave zu Hessen, grave zu Cazeneinbogen
etc., alhie bey einander gewest, ein handelung mit einander ge-
habt und dissen abschidt genommen, aiso das hochgedachter
herzogk Christiern hochgemeltem lantgrafen zugesagt zwolf tau-
sent gulden an mûnz in Joachimstalern und Schreckenbergern
zu einer handelung, dem lantgraven bewust, zwuschen hie und
ostern nechstkommend liflfern und geben soll und will. Und
hat der lantgrave herzogk Christiern dargegen zugesagt, wo sol-
cher zugk nit vor sich ginge, das alsdan sein furstlich gnade
dem herzogen von Holstein solche zwolf tausent gulden widder-
geben wolle und solle. Item ob aber solche zwolf tausent gul-
den uf solchen zugk gewendet, also das der vor sich gehen
wurde, und dan hiernechst den herzogen von Holstein noeth
angehen wurde, das der lantgrave dem herzogen herwidderumb
mit dergleichen zwolf tausent gulden auch zu hilf und steuer
kommen und die dem herzogen geben will, on aile geverde.
Zu urkunde seint disser zettel zwen gieichs lauts gemacht, und
hat ider furst einen unterschrieben und dem andern geben.
Gescheen zur Zapffenburgk am sontage invocavit anno funfzehen
hundert dreissig und vier nach Christi unsers herren geburt.
Philips 1. z. Hessen subscripsit.
' Fr. Bezold, Geschichte d. deutschen Reformation S. 655 — 9. G. Egel-
haaf, Deutsche Gesch. im 16. Jahrh. II, 244 ff., 253—60. Pal.-Mùller, Greveiis
Feide I, 268 ff.
1534. 30. April. 197
86.
1534. 30. Aprîl (Hamborg). Traktat mellem Hemig Christian
af Slesvig og Holsten og Greverne Johan, Georg og Anton
af Oldenborg.
O': Original paa Papir (skrevet med Casper Fuchs's Haand og
beseglet af de oldenborgske Underhandlere med Undtagelse af Hein-
rich Swinge).
O*: Original paa Papir (skrevet med Casper Fuchs*s Haand og
beseglet af de hertugelige Underhandlere). Denne Udfœrdigelse er
vistnok kasseret.
R*: De oldenborgske Grevers Ratifikation, dat. 17. Maj (Original
paa Pergament).
R*: Hertug Christians Ratifikation, dat. 10. Maj (Original paa
Pergament).
Tr.: Pal.-Mûller, Aktst. til Grevefeidens Hist. 1, 60—64 (efter R>).
Traktaten afsluttedes i Hamborg af de kontraherende Parters Ge-
sandler, men de nœrmere Forhandlinger kendes ikke, Af Hertug
Christians Ratiflkation findes nu 2 Eksemplarer i det danske Rigs-
arkiv. Det ene, som er gennemskaaret^ stemmer med den i O^ fore-
liggende Tekst, hvis Afvigelser fra O ^ nedenfor ère anferte som Varianter,
Pal.-Mûller (Grevens Feide /, i6if.), der kun har kendt denne Ratifl-
kation, har af den Omstœndighed, at den nu ligger i kasseret Form i
det danske Rigsarkiu, sluttet, at den danske Ratiflkation aldrig er bteven
udleverety hvortil Grunden skulde vœre, at Hertugen ued Grev Christoffer
af Oldenborgs samtidige Angreb havde set, at de oldenborgske Grever
kun havde villet fere ham bag Lyset.^ Dette er dog sikkert ikke rig-
tigt; Grunden til, at den er bteven kasseret, er utvivlsomt de foretagne
Forandringer i Teksten. Det andet Eksemplar af Hertug Christians
Ratiflkation, der ikke er gennemskaaret og i Modsœtning til det ferste
har en Regisiraturpaategnelse bagpaa, stemmer fuldstœndig med den
i O^ og R^ indeholdte Tekst. Naar denne Ratiflkation nu ligger i det
danske Rigsarkiv og ikke i Arkivet i Oldenborg, er Grunden vistnok,
som en indlagt Seddel, efter Haandskriften at demme fra 2. Halvdel
af det 17. Aarh., med Paaskriff: ^ist der Num. 50 zu dem Protocol,
so nach Dennemarck und Holstein gesand,^ ogsaa tyder paa, at den
senere, rimeligvis efter at Oldenborg ved Grevesfammens Uddoen var
bteven den danske Konges Besiddelse, er bteven sendt enten til Ko-
benhavn eller til Fœtlesarkivet paa Gotforp.
Nachdem der durchleuclitigst, grosmechtigst furst und herr,
herr Frederich, konig zu Denmarcken, hochseliger gedechtnus,
bey zeiten seiner ko. w. regirung mit herren Cristiern, etwan
* Ved en senere, dog i det 16. Aarh., foretagen Registrering er der paa
Omslaget om O^ til Hegistraturpaategnelsen fojet felgcnde Bemaerkning: aber
nicht gehalten, weil sich graf Christoff hernacher gegen ko. mat. als ein
veindt erclert.
198 1534. 30. April.
auch konigen zu Denmarcken, sampt desselben anhengern und
verwanlen vil jar und zeit lange schwere kriege gefurl, fur han-
den gehabt, und aber die wolgebornen graven und herren von
Oldenburg etc. gedachtem herren Cristiern zu seinem furnemen *
wider hochgedachte ko. mat., seiigen, sampt derselben erben, lan-
den und leuten zu irem mercklichen schaden, abfall und ver-
derben, wie ime von hochgedachter ko. mat. zu Denmarcken,
seligen, und nun derselben erben zugemessen, zu seinem besten
veintlicher weis gesterckt, gefordert, ausgerust und furtgesetzet,
und derwegen also zwischen hochgedachter ko. mat., derselben
erben, landen, leuten und obgemelten graven zu Oldenburg etc.
widerumb unwillen, irrung, geprechen und anforderung, so die
furstenthumb Sleswig, Holstein etc. zu der herschaft Oldenburg
solcher wie gemelt gethaner ausrustung halben pillig zu tragen
und zu haben vermeynen, eingefallen, erwachsen und bisher
unentscheiden gestanden, — so sein doch dieselbigen irrungen
und krigsanforderungen auf ansuchen der gemelten graven von
Oldenburg durch beiderseits darzu verordenten rethen in der
gute und freuntschaft widerumb vertragen und beigelegt wor-
den, dergestalt und also:
1. Das gemelte graven von Oldenburg dem durchleuch-
tigen, hochgebornen fursten und herren, herren Crislian, erben
zu Norwegen, herzogen zu Sleswig, Holstein, graven zu Olden-
burg und Delmenhorst, sampt derselbigen unmundigen brudern
fur solche gethane ausrustung widerumb zwey monat lang ein
fendlein guter werhaftiger lantzknecht von funf hundert man-
nen starck, wanner hochgemelle furstliche gnade zu Holstein
diselbigen bedurfen und gedachte graven^ ungeverlichen zwey
monat lang zuvorn daruf verwarnen, in iren anligenden nolen
zuschicken, halten, auf ir, der graven, uncoslen bestymple zeit
besolden und damit uber der Elben, do solcher dinste angehen
und gerechent werden soll ^ zu dienen schuldig sein pollen ; je-
doch in solchem dinste ausgeschlossen die Ro. key. mat. und
die fursten von Brunschwig, als der graven lehenherren, wider
diselben soUen die graven zu dinen nit verpflicht sein.
2. Weiter ob gedachte* fursten von Holstein etc. daruber
* O*: krigsfuriiemen. ^ O*: grave. ' O* og O^ forbig. : uber der Elbeii
. . . werden soll. ^ O^ og O' samt den kasserede Ratitikatioii bave: hoch-
gedachte.
'^
1534. 30. April. 199
ein anzal und hauffen lantzknecht an sich zu brengen bedacht
sein und dero von noten haben wurden, alsdan soll iren furst-
Hchen gnaden ofTen und frey stehen, das sie solche knecht in
der gemelten graven lande und gepite nach vermuge dersel-
bigen, wo ine das gelegen sein wirdet, versamien und zusamen
brengen mugen, darzu dan vylgedachte graven von Oldenburg
hochgemeiten fursten zu Schleswig, Holstein etc. ader iren darzu
geschickten befelchhabern aile mugliche hilf beweisen, leisten
und darinne im besten befordern sollen.
3, Und sollen alsdan damit aile gefaste unwillen, neide
und pitterkeit, solcher gethanen ausrustung halben hergeflossen,
von beiden theilen aufgehoben, todt und ab sein ; auch ein theil
das ander mit treuen meynen, sein bestes wissen, argstes wen-
den, keiner des andern veinde, wer die immer gesein oder gê-
nent werden mochten, niemandes ausgenomen, nit husen, her-
bergen, hegen. Darzu ob ein theil erfur, das irgent an einem
orte dem andern etwas zu schaden, nachteil, abfall und ver-
derben furgenomen, gespilt, gehandelt und getrieben wurde, das-
selbig soll ein jeder theil dem andern zum besten nach seinem
liochsten vermugen abwenden, verhuten und den andern daruf
verwarnen; und uber ailes soll ein theil dem andern hinfurder
in aller freuntschaft gewogen sein und im fall der not mit
der eussersten hilf, ein jeder nach seinem hochsten^ vermugen
und gelegenheit, do eyner des andern zu gleich und recht mech-
tig sein moge^, auch an radt, trost, hilf*, beystandt und allem
besten nit verlassen und also der angebornen verwantnus nach
mit treuen zusamensetzen.
4^. Und domit solche handlung und eynung in allen ar-
tickeln, stucken und puncten gehalten werden mugen, so soll
dieselbig von beiden theilen inwendig vir wochen nach dato
ratificirt, beliebet, creftiglich besigelt und gegen eiiiander uber-
antwort werden.
Des zu merem glauben so haben wir furstlichen gnaden zu
Holstein verordente rethe und verwanten, als Detlebe Revent-
low, doclor und brobst zum Reynebecke, Melchar Rantzow,
marschaick, und Clément von der Wisch, ein jeder sein petschir
* O* forbig. : hochstcn. * O* tilfejer derefler: mit landen, leuten. * O*
forbig.: hilf.
200 1534. 30. Apnl.
zu ende furgedruckt. Und wir, die geschickten der gemelten
graven zu Oldenburg, als Ciriacus Fickensolt, CortVos, meister
Claus Vogt, secretari, und Heinrich Swinge, bezeugen aile solche
handlung, wie oben angezeigt, hiemit in craft dis brifs mil un-
sern aufgedruckten signeten besigelt. Geschehen und gegeben
zu Hamburg donerstags nach jubilate anno 1534.
. 87.
1534. 6. Maj (Hamborg). Overenskomst mellem de 4 hol-
stenske og 4 sachsen-lauenborgske Raader, der i Hamborg
skulde bilsegge eller telde Kendelse i de mellem Hertug
Christian og nogle holstenske Adelsmsend paa den ene og
Hertug Magnus af Sachsen-Lauenborg paa den anden Side
vserende Stridigbeder, om Opssettelse af den retslige Ken-
delse, indtil den udsete Opmand, Hertug Henrik af Meklen-
borg, bar prevet en venskabelig Msegling.
O: Original paa Papir (oprindelig med 8 Segl, hvoraf nu kun de
4 holstenske Raaders findes).
Als die durchleuchtigen, hochgebornen fursten und herrn,
her Cristian, erbnehme zu Norwegen, herzogk zu Slesewick,
Holstein, Stormern und der Ditmerschen, graffe zu Oldenburg
und Delmenhorst, und her Magnus, herzogk zu Sachsen, En-
gern und Westphalen etc., ufgerichten compromissen und re-
cessen nach, des irsten datum stehit zu Ratzeburg dinstags
nach Scholastice virginis^ anno etc. im dreiunddreissigisten,
und das ander im closter Reinefelde, des datum stehit donners-
tags nach omnium sanctorum* anno etc. dreiunddreissig, jeder
vier seiner nachbenanten rethe ufmitwoch nach jubilate* nehist
vorschienen alhier kegen Hamburg verordent, [die] in sachen,
so sich zwuschen beiderseits iren f. g. irrig halten, auch in ge-
brechen, die sich zwuschen hochgemelten herzogen zu Sach-
sen, dem ernvesten, hochgelerten und erbarn hern Detlef Re-
ventlowen, doctor und probst, Sywerdt Swyn, Clemens von der
Wischen als von wegen seiner swester kinder irrig halten, gut-
lich oder, wo die guthe entstunde, rechllich handeln sollen,
ailes vermoge berurter compromiss und recesse, darzu man
Ml. Febr. 1533 (Nr. 29). « 6. Nov. 1533 (Nr. 32). ^ 29. April.
1534. 6. Maj. 201
sich hiermit referirt; — und nach mannichfaltigen gutlichen
handelungen und furslegen die Holstenischen rethe und Casper
von Scheneich, Meckelburgischer cantzler, als Sechsischer rath
aus freuntlicher wolmeining sich mit eynander eins furschlags,
doch nicht anders dan so ferre der allen obgemelten partben,
so viel des jedern berurt, gelieben wurde, das zu jeders gefal-
len stehen solte, freutitlich und eindrechtiglich undirredet, und
Sachsen halben solicher fursiag nicht bat volgen mogen, dar-
durch ire beiderseits rethe vermoge der recess in solchen sachen
zu urtheiln bat wollen geburen, und die Sechsischen rethe vor
gut angeseben, das mit solchen urtheiln stille gestanden und
von irer aller wegen der durcbleucbtige, bocbgebome furste und
berr, her Heinrich, herzogk zu Meckelnburg, furste zu Wenden,
grafie zu Sweryn, Rostock und Stargardt der lande berr, als in
solchen sachen bewilligter obman, durch gemelten seiner f. g.
cantzler, >vie er sich des, den sachen zu gute, zu thuen bewil-
ligt, bitlicb irsucht werden mochte uf trinitatis ^ kegen Boytzen-
burg, Grebesmolen oder Rehne, doch uf wolgefallen seiner f. g.,
eyn gutlicb handelstagk bestymmet (!), und das seine f. g. durch
ine des gedachten furslags gruntlichen bericht solte werden,
doch solcher gestalt, das seinen f. g. damit nicht masse gestel-
let sein solle, sonder seins gefallens uf die oder ander wege
mit der parth wissen und willen handlen mochte, das die Hol-
stenischen rethe also ingerumet uf bitlicb irsuchen der Sach-
sischen rethe doch mit beiderseits furbehaltung, das solichs den
berurten recess unschedelich sein solte, so volkomlich als were
dieser zeil vermoge der recess und compromiss mit den recht-
spruchen fortgefahrn.
Also wen gemelter Scheneich bey hochgemelten fursten von
Meckelnburg umb forderlich ansetzung des tags und beladung
gutlicher handelung von wegen beiderseits rethe mit vleis an-
gesucht und seinen f. g. bericht des letzten gemelten furslags
gethan, das alsedenne seiner f. g. gnediger wille dem gestrengen,
ernveslen hern Wolffen Pogwisch, rittern, heuptman uf Sege-
berge, angezeigt werden solle, und wo seine f. g. sich mit so-
licher lagsalzung und gutlichen handlung uf zeit und stette,
wie gemelt und wie verbofflich, beladen wurde, das alsdenne
* 31. Maj.
202 1534. 6. Maj.
hochgedachter herzogk zu Holstein von wegen seiner f. g., Sy-
werdt Swyns und Clemens von der Wischen [durch] zwene seiner
f. g. rethe oder verordente mit vollem gewaldt auch gemelter
her Detlef Reventlow uf solichen tag irschienen und vor seinen
f. g. gutlicher handelung gewarten sollen, und im falle dar uber
hoffliche zuversicht die sachen in der gute nicht vertragen
mochten werden oder der gutlich tag uf obgedachte zeit und
stette sein vortgang nicht haben wurde, so haben gemelte ver-
ordente rethe samptlich bewilliget, ausgescheiden Casper von
Merwich, uf den sontag^ nach Viti zu Hamburg, wo man sich
nicht einer andern stette voreiniget, inzukomen und aldar zur
stette in allen denselben sachen urtheil sprechen, ailes nacli
vermoge der angezeigten recesse und compromiss, die hiemit
nicht geschwecht, sondern alsdenne, wie hierbevorn, in allen
wirden und creften pis zu entlichen, rechtlichen austrag der
sachen pleiben sollen; und sollen auch mitlerzeit von allen
theilen aile sachen friedlich und ruig stehen und daryn nicht
neues oder beswerlichs attemptirt oder furgenommen werden,
ailes treulich und ungeferlich.
Des zu urkundt und bekentniss haben wir Wulf Pogwisch,
ritter, heuptman uf Segeberge, Heinrich Rantzow, Ditlef von
Brockdorflf und Franlz Trebbow, verordente Holstenische, und
wir Casper von Scheneich, Meckelburgischer cantzler, Casper
von Merwich, Lindelof Schacke und Hartich von Perckentyn,
zu solicher sachen verordente Sechsische rethe, unser pitscheer
uf diesen abscheidt, der eins lauts gezweifechtiget, drucken
lassen. Der gegeben ist zu Hainburg mitwochs nach cantate
anno etc. vierunddreissigk.
88.
1534. 18. Nov. (Lejren for Lybsek). Fredstraktat mellem Her-
tug Christian paa Hertugdemmerne Slesvig og Holstens
Vegne og Byen Lybaek med dens Forbundsfaeller.
O: Original paa Pergameiit (med 13 vedlisengeiide Scgl).
Tr.: Pal.-Mûller, Aktstykker til Grevefeidens Hist. I, 22C— 32.
Den mellem Hertug Christion a f Slesvig og Holsten og Byen Ly-
bœk med dens Forhundsfœlle, Grev Christoffer af Oldenborg, udbnidic
» 21. Juni.
1534. 18. Nov. 203
Krig havde paa Grand af baade Hertagens og Lgbœks nœre Forhold til
det Schmalkaldiske Forbund bragt de protestant iske Fgrster i en vanskelig
Stilling. Allerede i Juni 1534- kom hessiske og sachsiske Gesandter til
Krigsskuepladsen for at mœgle. De sachsiske rejste snart tilbage, me-
dens de hessiske fortsatte deres Bestrœbelser, stottede af pommerske, ham-
borgske og Igneborgske Gesandter, der imidlertid ogsaa vare komne til.
Del Igkkedes vel ikke at forhindre Grev Christoffers Afsejling til Dan-
mark, men ved en Sammenkomst i Ahrensbek 28. Juni Igkkedes det
.at bevœge Hertug Christian til at gaa ind paa en kort Vaabenstilstand,
under hvilken der skulde feres Fredsforhandlinger. 2. Juli gik Lg-
bœk ogsaa ind herpaa, og 3. Juli aabnedes Fredsforhandlingerne i
Schwartau. Disse afbredes dog straks, da Lgbœkkerne forlangte, ai
Hertug Christian, inden Forhandlingerne fortes videre, skulde remme
Trauemiinde, hvilket Hertugen gjorde afhœngig af at Lgbœkkerne til-
bagegav Trittau. Da disse nœgtede dette, opsagdes Vaabenstilstanden
allerede 4. Juli. I de felgende Dage forsogte Mœglerne alligevel at
bringe et Kompromis i Stand, men forgœves. I Aug. — Sept, forsegte
sachsiske og hessiske Gesandter paang en Mœgling, men uden andet
Résultat, end at begge de stridende Farter gik ind paa en ng Mœg-
ling, der skulde finde Sted i Brunsvig eller Magdeburg og foretages af
Sachsen og Hessen og 2 af Bgerne Brunsvig, Magdeborg, Hamborg og
Lgneborg. 2. Okt. havde Sachsen og Hessen ogsaa ansat et M&de i
Brunsvig til 15. Okt., men dette Mode kom ikke i Stand, da Hertug
Christian og Lgbœk imidlertid havde modtaget et Tilbud af Hertug
Henrik af Meklenborg om at mœgle og vare gaaede ind paa et Mode
19. Okt. i Stockelsdorf eller Steinrade.
Medet aabnedes den fastsatte Dag og foruden Hertug Henrik
medte der Gesandter fra Hessen, Hamborg og Lgneborg; efter Opfor-
dring af Hertug Christian var Hertug Ernst af Brunsvig- Lgneborg
ogsaa medt, men han drog hjem igen i Beggndelsen af Nov. Da de
vendiske Stœders Gesandter, soni samtidig skulde komme til Lgbœk for
at forhandle om Freden og det paatœnkte Forbund med Hertug Al-
brecht af Meklenborg, endnu ikke vare komne, foreslog Lgbœkkerne at
udsœtte Forhandlingerne til nœste Dag. Hertug Christian, der mente,
at Lgbœkkerne kun vilde trœkke Tiden ud med Forhandlinger for at
kunne faa Tid til at drage nge Krigsfolk til Bgen, opsagde saa Vaa-
benstilstanden 21. Okt. Mœglerne fortsatte dog deres Bestrœbelser og
fremsatte 27. Okt. Forslag til en almindelig Fred, i det vœsentlige
gaaende ud paa, at Hertug Christian skulde hâve Danmarks Krone
mod at bckrœfte og forege Lgbœkkernes Privilégier, trœffe en for dem
gunstig Ordning med Hensgn til Hollœndernes Handel paa Ostersoen,
frigive Christian H, give ha m fgrstelig Underholdning og gde Grev
Christoffer og Lgbœkkerne Erstatning for deres Vdgifter. Lgbœkkerne
gav forelobig ikke noget bestemt Svar herpaa. Efter at de imidlertid
havde bevœget de Gesandter, der vare komne fra Grev Christoffer og
de danske Stœder, til at godkende Forbindelsen med Hertug Albrecht,
foreslog de en Fred, der kun skulde gœlde for Hertugdommerne. Her-
paa vilde Hertug Christian ferst ikke gaa ind, ligesom han ogsaa var
utilfreds med de mvrmere Bestemmelser i den foreslaaede Fredstraktat.
204 1534. 18. Nov.
Han stiUede sig dog senere mère imodekommende fortnedelst Efterrel-
ningen ont den jydske Adels Nederlag ved Svenstrup; derimod for-
langte han, at Grev Chrisioffer ogsaa skulde indbefattes i Freden med
Hertugdemmerne, da Lgbœk havde erklœret, at det maatie undersiotte
ham, hvis han vilde gère Indfald i dem. Lgbœk begrœnsede nu Un-
derstottelsesretten til Forseg paa at befri Christian IL Angaaende dette
Pankt og andre mindre betydelige Stridspunkter fortes der lœngere For-
handlinger, indtil det endelig om Aftenen 17. Nov. Igkkedes at opnaa
Enighed. 18. Nov. udfœrdigedes og besegledes Traktaten.^
Von Gots gnaden wir Heinrich, herzogk zu Meckelnborgk,
furste zu Wenden, grave zu Schwerin, Rostock und Stargardt
der lande herre, Borchart von Crammen, amptman zu Trendlen-
burgk, Âlexander von der Dannen, hofrath, Ciliacus Hoffmann,
schultiss zu Hirsfelt, des durchleuchtigen, hochgebornen fursten
und herren, herren Philipsen, landtgraven zu Hessen, graven
zu Katzenelbogen, Dietz, Ziegenhein und Nidda, unsers gne-
digen herren, hirzu vorordenten rethe, Pawel Grote, Albrecht
Westhstede, burgermeistere, Jochim Moller, rathman, magister
Jocbim Somerfelt, secretari der stat Hamborgk, Leonhart To-
binck, Jeronimus Witzendorp, burgermeistere, und Gregorius
Tylisch, licentiat, protonotarii der stat Lunenborgk, gesanten
rathssendeboten, bekennen und thun kundt offintlich hiemit:
Als der hocbgeboren und durchleuchtige furste und herre, herre
Cristian, erbe zu Norwegen, herzog zu Sleswigk, Holstein, Stor-
maren und der Ditmerschen, grave zu Oldenburgk und Delmen-
horst, an eynem, und die erbaren burgermeistere und ratmanne
der stat Lubecke, anderm teile, zu vhede, kriege und thetlichem
vornhemen kommen und uns auch liochgemeltem unserm gne-
digen fursten und herren von Hessen und unseren eltisten und
mitrathsfreunden de[r] gedachten stete Hamborg und Lunenburgk
in solichen hochwichtigen, vhedtlichen gebrechen zwischen inen
zu beiderseits gutlich zu liandelen eingereumet und gestatet
haben — das wir darauf, Got dem almechtigen zu erhen und
lobe, landen und leuten auch gemeiner wolfart zu forderung,
nutz und vortgangk, uns samptlichen solicher gutUchen hande-
lungen undernommen und nach vielen und mannigfaltigen vleis-
sigen handelungen, so wir zwischen inen eine gute zeit her
* Waitz, Lûbeck unter Jûrgen VVullenwever JI, 52—57, 75 IT., 91 IT.,
140—58, 270 ff., 283 ff., 311—16, 351—62. Pal.-Mûller, Grevens Feide 1, 280—4.
1534. 18. Nov. 205
geubet, sie mit irer beiderseits wissen und guten willen gutlich
voreiniget, vertragen und austregliche und andere beredungen
gemacht haben, wie van artickelen zu artickelen solichs hir-
nach volget:
1. Und erstlich also, das zwischen gedachten herzog Cri-
stian vor sich, seiner lieb und fiirstlichen gnaden unmundigen
brudere, herren Hansen, herren ÂlefTen und herren Friderichen,
auch erben zu Norwegen, herzogen zu Sleswigk, Holstein, Stor-
maren und der Ditmerschen, graven zu Oldenborgk und Del-
menhorst, als vormunder derselben, und irer aller erben auch
irer liebden und furstlichen gnaden landen und leuten der fur-
stenthumben Sleswigk, Holstein und Stormaren und burger-
meisteren, rathe und der stadt Lubecke, iren burgeren, ein-
woneren und vorwanten und allen iren nachkomenden eyn
bestendiger, ewiger friede besprochen, beredt, dene sie bewil-
liget und angenommen, und darauf solich itztschwebender
vhede in gedachten furstenthumben, der stadt Lubecke und
derselben gebieten gentzlich abgethan, alleine das die von
Lubeck sich nicht begeben graff Christoffen, den Denischen
stenden, die des zu thun, und iren vorwanten umb erledigung
konig Cristierns mit hulfe anhengig zu sein, doch nicht weiter
dan zu Sunderborgk, so ferne konig Cristiern noch dar und
geferlicher weise nicht von dar bracht werdet, und nicht an-
derer dann der gestalt, das die von Lubecke dere noch keiner
anderen ursache[nj halben durchsich adir andere wissentlich kein
kriegsvolck aus irer stat Lubecke adir iren gebieten zu lande
in adir durch die gemelten furstenthumben Sleswig, Holstein
und Stormaren schigken, vorschieben, forderen, durchstaten
noch solichs anderen vorhengen sollen, dieselben furstenthumbe^
lande und leute adir imandts anders damit zu beschedigen
lassen; desgleichen gedachter herzog Cristian, seine unmundigen
brudere und die iren dere noch keiner anderen ursachen hal-
ben aus gemelten irer lieb und furstlichen gnaden fursten-
thumben und landen die von Lubecke und die iren mit kriegs-
volcke adir anderem nicht uberziehen, vorschieben, forderen,
durchstaten noch solichs anderen vorhengen sollen, sie adir die
iren damit zu beschedigen. Wilcher ewiger friede auf nach-
volgende meynunge sal vorfast sein:
2. Nemlicli das beiderseits sampt iren undirthanen und
206 1534. 18. Nov.
vorwanten, geistlich und wertlich, bey allen und itzlichen iren
régalien, oberickeiten und privilegien, freyheiten, gewonheiten,
gerechtigkeiten, herligkeiten, dorferen, gueteren, grenitzen, ge-
richten, zinsen, pechten und anderem, so ider teil in des ande-
ren angezeigten furstenthumben, landen, gerichten, steten und
gebieten bat, darin auch iderseits mit den seinen, wie von al-
tère herbracbt, sicher, unbefart reisen, handelen und wandelen
mogen, geruiglich bleiben in aller massen, wie sie die vor itzi-
ger zwischen inen erhabener vhede in geruiger besitzung her-
bracht, genossen und gebraucht baben.
3. Weiter, das ausserhalben des aile die zuspruche, for-
derungen und zweyspalt, darumb ein teil mit dem anderen vor
itztschwebender, erhabener vhede und kriegk irrig gewesen, und
was sich des weiter in diesem kriege pis anher zugetragen, so
gedachter herzog vor sich und seine unmundigen brudere und
irhe undirthanen, geistlich und wertlich, zu denen von Lubeck
und den iren zugefuegter scheden, uberfallens, injurien und an-
derer sachen halben, auch widerumb der rath von Lubecke, ire
burgere und vorwanten, geistlich und wertlich, zu den herzogen
und den iren von wegen zugefuegter scheden, injurien, vertrege,
privilegien, zollen, der hospital, kirchen, geistlichen stiften und
Ihene und irher burger und gueter pechte und rente, auch des
stifts Lubecke und anderer sachen halben, dere beiderseits sich
in dem allem nicht begeben, auf uns vorgemelten Heinrichen,
herzogen zu Meckelnborg etc., und den durchleuchtigen, hoch-
gebornen fursten und herren, herrn Philipsen, landtgraven zu
Hessen etc., und die erbaren und weisen burgermeistere und
rathmanne der stete Hamborg und Lunenburg, als von iren
liebden furstlichen gnaden und inen hirzu sonderlich erwelten
und gebeten compromissarien und schiedsrichteren, gestellet, der
gestalt, das wir, seine lieb furstliche gnad und sie als compro-
missarien nach beiderseits vorhorter adir einbrachter irrungen
und gebrechen versuchen sollen sie, die angezeigten partheien,
darumb in der guete zu vertragen; und wo solichs nicht ge-
schen konte, das wir und sie alsdan darumb rechtlich erkantnus
thun, deme von beiderseits unwiderruflich mit vollenziehung
desselben gevolget werden solle, und das soliche handelungen
und rechlliche erkantnus unserer und gedachter milcompromis-
sarien inwendig zweien jaren nach dato negistvolgende gescheen
1534. 18. Nov. 207
und geendiget werden solle, ailes nach ausweisung des com-
promiss, durch uns angezeigten hendleren derhalben aufzu-
richten.
4. Es sol und wil auch gedachter herzog bewilligen, deme
bischof zu Lubecke sein sloss und stat Ewtyn mit allen seinen
und anderen des stifts gueteren und gerechtigkeiten, in massen
wie er die vor inné gehabt, zuzustellen und volgen zu lassen.
Doch also, das aile die gebrechen und irrungen, die sich zwi-
schen gemeltem fursten zu Holstein und der stadt Lubecke ge-
dachts bischofthumbs und stifts Lubecke und seiner zugehori-
gen gueter halben auch derselben gueter und anderer gebrechn
halben, die sich zwischen dem bischofe zu Lubecke und dem
rathe und der stat Lubecke halten, ins gedachte compromiss
vor uns compromissarien gezogea sollen werden, dieselben ge-
brechen neben anderem inhalt des compromiss gutlich adir
rechtlich zu vertragen; doch auch also, das die von Lubecke
dem bischof und capittel zu Lubecke und andere bey iren gue-
tern und renten, die sie in gemelten furstenthumben im anfange
dieser vheden gehabt, bis zu erkentnus der compromissarien
sollen bleiben lassen.
5. Sie sollen auch und wollen von beiderseits, ein teil dem
anderen, uber die seinen, so ofte und dicke solichs vorfelt und
eyn teil von dem anderen ersucht werdet, ordentlichs und ge-
burlichs rechten gestaten und vorhelfen, sich mit den iren ge-
gen einander friedlich halten und ausserhalb rechtens mit der
that nicht vorgreifen, auch ein teil des anderen veinde nicht
enthalten, stercken noch handthaben.
6. Das sloss und haus Trittov^ belangend mit den gueteren,
so die von Lubecke itzt inné haben, ist bewilliget, das die von
Lubecke solich sloss und gueter gedachtem herzogen nach auf-
richtung diess frieds im abzuge unzurbrochen und unbeschedi-
get mit den pechten, so itzt betaget und noch unentrichtet sein,
abtreten, davon auch hinfur kaufleute noch niemandts anders
beschediget werden und in entreumunge desselben sloss dene
von Lubecke alleine das geschutz und anders, so sie darauf
bracht, volgen sollen.
7. Die Lubeckschen schiffe mit iren zugehorungen, so der
herzog undir handen, sollen denen von Lubeck und den iren
in der gestalt und massen, als die itz vorhanden, volgen.
208 1534. 18. Nov.
8. Die gefangen auch das eroberte geschutz belangende,
sollen die gefangen von beiderseits anhe entgeltnuss auf eyne
.alte gewanliche urpheid losgezeit, und die rantzune und schatz-
ungen der gefangen, die noch nicht vorreicht adir bezalt, nach-
gelassen werden. Âber umb das geschutz sollen die hendeler
macht haben zu handelen und versuchen sie darumb gutlich
zu vertragen.
9. Nachdem auch zwischen konig Friederichen, loblicher
gedechtnuss, und den Ditmerschen irer privilegien und anderer
sachen halben etzliche recess und vertrege aufgericht, daraus
angezogener scheden und anderer sachen halben irrungen ein-
gefallen sein sollen, so hat herzog Cristian vor sich und seine
unmundigen brudere bewilliget, sich derwegen zu gelegener und
geraumer, doch unverzogenlicher frist mit inen, den Ditmer-
schen, in handlungen zu begeben und sich solicher irrungen
halben nach pilligkeit mit inen zu vertragen lassen.
10. Aber belangende die erledigung koning Cristierns und
das reiche Dennemarcken ist abgeredt und von allerseits be-
williget, das gedachte handeler darin unverbintliche gutliche
handelungen versuchen sollen, und das derhalben der herzog
zu Holstein und grafe Cristoffer von Oldenburgk, wo sie nicht
vorhindert, in eigenen personen und auf den fall der vorhinde-
rungen mit vollem gewalt und die Denischen stende, die es be-
langet, und die von Lubecke mit allerseits iren vorwanten durch
ire botschaften, aile mit vuUenkomenem gewalt, auf Johannis
in weinachten feirtagen negestkunftig^ zu Flensborg einkommen,
die volgenden tage vor gedachten itzigen gutlichen hendeleren
ire gebrechen und irrungen vorbrengen und darauf gutlicher
handelungen gewartn sollen, ap die dardurch, des sich die hen-
deler bevleissigen wollen, mit beiderseits wissen und willen ver-
tragen werden mochtn. Es sollen und wollen auch aile ange-
zeigte parthe mit iren beystenden sampt den hendeleren zu
berurtem tage darauf und wider davon bis in eyn idern ge-
warsam zu kommen cristlich und sicher gleyt haben und so-
liche gleite drey wochen zuvorn den hendelern zuslellen las-
sen, die an geburliche orte zu verfertigen; doch auch also, das
* 27. Dec. Modet kom dog ikke i Stand; ferst maattc det udsœttcs, fordi
Grev Christoffer ikke kunde mede til den fastsatte Tid, og siden afslog Chr. III
helt at mode (Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullenwever II, 379 f., 407 f.).
^
1534. 18. Nov. 209
graf CristofiFer und die Denischen stende ire ratificacion des
tages mit dem gleite ubersenden sollen; ailes treulich und un-
geferlich.
11, Darauf uns gedachten hendeleren beide telle, als her-
zog Cristian fur sich und seine unmundigen brudere als der-
selben vormunder und vor irer liebden und furstlichen gnaden
aller erben, und burgermeister und ratmanne der stadt Lubecke
vor sich, gemeyne stat und aile ire nachkomenden in guten
waren treuen und glauben aile obgeschriebene artickel, puncten
und clausulen, so viel ideren des belanget, stete, veste und un-
verbruchlich zu halten, dargegen auch nichts zu handelen noch
furzunhemen gelobt, zugesagt und versprochen haben.
Des zu urkundt haben v^ir obgemelten Heinrich, herzog zu
Meckelnburg etc., landtgraf Philipsen zu Hessen etc. obgemelte
rethe und der stette Hamborg und Lunenborg obgedachte ge-
santen als gutliche hendelere unsere ingesigel und pitzschafte
an diesen brief, der gleichs lauts vor idern teil eyner gezwey-
fechtiget, wissentlich hengen lassen.
Und wir Cristian, erbe zu Norwegen, herzog zu Sleswigk,
Holstein etc. vor uns und gemelte unsere brudere als vormun-
der derselben und unserer aller erben, und wir burgermeistere
und rathmanne der stat Lubeck vor uns und gemeine burgere
berurter stat und unserer aller nachkomenden, bekennen offent-
lich hiemit, das wir wolbedechtiglich, mit zeitigem vorgehabtem
rathe unserer rethe, landtschaften, mitburgeren und gemeinheiten
aus freyem gutem willen ungez[w]ungen und ungedrungen in
aile und ide obgeschriebene artickel, punct und clausulen diess
brieves gewilliget, die angenommen und unverbruchlich, soviel
des idern berurt, mit den seinen stete und vest zu halten bey
unserm guten glauben und treuen und dem worte der warheit
zugesagt, globt und vorsprochen haben, wie wir solchs auch
hiemit wissentlich thun in craft dièses brieves, der mit unserem,
herzog Cristians, vor uns und unsere unmundigen brudere, und
unser, burgermeister und rathmanne der stat Lubecke, anhan-
genden ingesigelen wissentlich besigelt und geben ist am acht-
zehenden lage des monats Novembris, nach Cristi unsers lieben
herren geburt funfzehenhundert und vierunddreissigk jare.
14
210 1536. 26. Jan.
89.
1536. 26. Jan. (Buxtehude). Forligs- og Forbundstraktat mel-
lem Christian III og iBrkebiskop Christoffer af Bremen.
O : Original paa Papir (underskrevet og beseglet af de to Fyrstcr).
A: Samtidig Afskrift.
Tr.: Pal.-Mûller, Aktstykker til Grevefeidens Hist. I, 510 fT.
Uden Ugefrem ai trœde krigersk op havde Mrkebiskop Christoffer
af Bremen paa forskellige Maader stettei Christian IIFs Fjender, sœrlig
ved ai tillade dem Troppesamlinger i sine umiddelbart op til Holsten
liggende Lande. Grunden til dette Fjendskab var, at Christian III ikke
vilde lade Mrkebispen faa Roskilde Stift, sont Christian II efter Lage
Urnes Ded 1529 havde givet ham Lefte om. I Efteraaret 1535 lœnkte
Mrkebispens Broder, Hertug Henrik d. gngre af Brunsuig, paa at hid-
fere en Udsoning ved Landgrev Fïlip af Hessens Hjœlp, og 2. Jan. 1536
sluttedes der en Overenskomst mellem de 2 Bredre, hvorved det bl. a.
bestemtes, at Hertugen skulde forhandle med Landgreven om at formaa
Christian III til, saasnart han havde erobret sine Riger tilbage, at give
Mrkebispen, hvad Christian II havde lovet ham. En personlig Sam-
menkomst, som Hertug Henrik enskede med Landgrev Filip til For-
handling om denne Sag, fandt vistnok ikke Sted, men Landgreven gav
sin Kansler Johan Feige, der deltog i det store Fredsmode i Hamborg,
Ordre til at deltage i Mœglingen, hvis Hertug Henrik enskede det.
20, Jan. 1536 udstedte Mrkebiskoppen Lejdebrev for Christian UI, og
54. Jan, ankom denne til Buxtehude, hvorhen samtidig Hertug Henrik
og Johan Feige havde begivet sig; ved deres Mœgling sluttedes For-
liget 26. Jan. ^
Den I Traktatens § 2 i Udsigt stillede Kendelse af Hertug Henrik
og Landgrev Filip blev aldrig afgiven. Paa jErkebispens Foranledning
anmodede de 2 Mœglere 24. Okt. 1537 Kongen om at fastsœtte Tid og
Sied til Mœglingen, men denne erklœrede 26. Dec., at han ikke kunde
sende nogen til et saadant Mode for M id faste, \oget Mode kom dog
heller ikke i Stand til den Tid, og /Erkebiskoppen sogte siden ved per-
sonlig Henvendelse til Christian III at sœtte sine Fordringer igennem,
men uden Résultat. 18. Febr. 15^2 opfordrede han paany Landgrev
Filip til at tage sig af Sagen og erklœrede sig, da en Fœlleskendelse
af Landgreven og Hertug Henrik nu formedelst det fjendtlige Forhold
mellem dem var udelukkei, villig til al underkaste sig Filips og en
anden venligsindet Fyrstes Mœgling. 8. Marts skrev Landgreven til
Kongen i Overensstemmelse hermed, men denne svarede 24. Marts, at
han i Betragtning af Airkebispens Optrœden siden Forliget a f '26. Jan.
1536 ikke vilde indlade sig paa videre Forhandling.^
* Pal. -Millier, Grevens Feide II, 211 — 14. Waitz, Lûbeck unter Jiirgen
Wullenwever III, 478—82. *^ Georg Corpers Hegistr. 1.537—38, S. 31, ,')4 h.
Ausl. Reg. 1542, S. l'^b. Landgr. Filip til Chr. III ^Vio 1537, «/g 1542 (Hes-
sen A).
^
1536. 26. Jan. 211
Von Gots genaden wir Cristian, erwelter kunig der reych
Denmarck und Norwegen, herzog zu Schlesewig, Holstein, Stor-
mam und der Detmarscben, graf zu Oldenburg und Delmen-
horst, und wir von denselben gnaden Gots Cristof, erzbischof
zu Bremen, administrator des stifts Verden, herzog zu Braun-
schweyg und Lunenburg etc., bekennen in und an disem offen
brief vor uns, unser nachkumen, erben und meniglich: Nach-
dem ein zeytlang zwischen uns unfruntlicher will erstanden und
erhalten haben, so sein wir doch desselben durch des hochge-
bomen fursten, unsers fruntlichen, lieben schwagers und bru-
ders herren Heinrichs des jungern, herzogen zu Braunschweyg
und Lunenburg etc., und auch durch des hochgebornen fursten,
unsers fruntlichen, lieben oheims herren Philipsen, landtgraven
zu Hessen etc. cantzler Johann Feyhen von Lichtenaw als an
stat seiner lieb fruntliche untirhandlung gentzlich vereiniget und
vei^lichen, und wir vereinigen und vergleichen uns des hiemit
gegenwurtig in craft und urkunth dises briefs.
1. Erstlich haben wir uns, dem almechtigen zu lob und
unser zu beyter seyts reych und stiften, furstenthumben und
landen zu guteni, frid und rhue, fruntlich zusamen gethan der
gestalt, das wir hinfurder einer dem andern mit rechten treuen
ehren, furdern und maynen sollen und wollen, auch einer des
andem veind umb einicherley sachen willen nicht werden, noch
veintlich einer mit dem andern noch den seinen nicht handlen
oder geparen, sonder bey gleich und recht einhalt des heyligen
reyehs ordnung und landfried bleyben lassen und sich frunt-
lich und nachbarlich zu einander halten und erzaigen wollen,
als wir auch darauf allen gram, gebrechen und widerwillen,
wes des bisher zwischen uns geschwebt, gantz und gar haben
fallen lassen, und das ailes hiemit tod, abe und unvergessen (!)
sein solle, des in unguten hinfuran nicht zu gedencken, noch
einer den andern deshalb in- noch ausserhalb rechten nicht zu
besprechen.
2. Zum andern sollen unser bevter unlirthan, diener und
verwanten in des andern reyche, stiflen und landen nun hin-
furder auf gewonliche zoll und geleyt frey sicherheit und feli-
gen durchzug, handel und wandel haben gleich in ires eigen
herren lande, darunler sy gesessen oder dienst verwanten weren,
darzu sy von dem andern geschulzl, geschirmel und gehand-
14*
212 1536. 26. Jan.
habet werden soUen; doch so soll keiner dem andern seine
untirthanen one sein wissen und volbort^ umb einicherley
sachen willen in schutz und schirm nicht nemen.
3. Nachdem aber uns, erzbischoven Cristofeln zu Bremen,
etwan kunîg Christiern auf dem stift Rotschilt verschreybung,
zusagen und anwartung gegeben auch etlich scheden, dienstgelt
und anders schuldig geblyben, so wollen wir solliche forderung
und ansprach beruhen lassen, bis das wir, erwelter kunig Cri-
stian, den Kopenhagen und Elenbogen innen haben, dergestalt
das alsdann die hochgedachten unser lieben oheim, schwager
und bruder, herzog Heinrich zu Braunschweyg und landtgraf
Philips zu Hessen, wes von wegen sollicher zuspruch und an-
furderung wir, erwelter kunig Cristian, zu thun schuldig sein,
handlen, sprechen oder weysung thun, das wollen wir thun,
nemen, geben und ein jeder sich desselben settigen lassen und
begnuegt sein; welche sachen wir also hiemit mechtiglich auf
beyte ire liebden wollen gestelt haben.
4. Darentgegen haben wir Cristof, erzbischof zu Bremen,
uns verpflicht, das wir seiner kuniglichen wirden widerwertigen
und diejenen, welche sich des reychs Denmarck wider ir ko. w.
annemen mochten, in unsern stiften, wo wir die ankumen und
erfaren mogen, anhalten und inen keinen durchzug oder pass
gestatten, noch sy furschuben oder aufenthalten sollen noch
wollen. Ob aber von wegen Georgen Wullenwebers und an-
derer anhaltung seiner ko. w. veind und widerwertigen sich zu
uns, erzbischoven Cristoflen, und unsern stiften und untirthanen
jemant nottigen und wider recht beschweren und angreyfen
wurde, so sollen und wollen wir, erwelter kunig Cristian, in
dem, wo wir seiner lieb zu gleich, cher und recht mechtig, sein
lieb mit hilf, rath und beN'standt nicht verlassen und sy zum
treulichsten darfur helfen, schutzen, schirmen und verthedingen.
Doch wollen obgemelter erwelter kunig und erzbischof zu bey-
ten teylen in diser verstentnuss die Romische kay. und kon.
matt. als Romische kayser und kunig, unser allergnedigste her-
ren, und die religionsachen und was der anhengig ausgenomen
und vorbehallen haben.
Welches ailes wir einander bey unsern kuniglichen und
* O: volwort.
1536. 26. Jan. 213
furstlichen waren worten und treuen stett, vest und unverbruch-
lîch zu halten mit handtgebner treu zugesagt und versprochen
haben, ailes one argelist und geverde. Zur urkunth haben wir
beyde disen vertrag mit eigner handt untirschrieben und daran
unser bpyter gewonliche kunigliche und furstliche insigel dru-
cken lassen. Geschehen zu Buxtenhuden, nach Christi unsers
lieben herren geburt tausent funf hundert und im sechsund-
dreyssigsten jare, mitwochens nach conversionis Pauli.
Cristian. Cristofforus manu propria subscripsit.
(L. S.) (L. S.)
40.
1536. 14. Febr. (Hamborg). Fredstraktat mellem Kong Chri-
stian III af Danmark-Norge paa den ene, Lybsek og even-
tuelt Stralsund, Rostock og Wismar paa den anden Side.
O: Original paa Pergament (med 13 vedhœngende Segl; de med
Stjserne mserkede Personers Segl mangle nu). Originalen er paa 3
Steder beskadiget; det manglende er udfyldt i [] efter Aflrykket i
Abdruck etc.
Tr.: Pal.-Mùller, Aktstykker til Grevefeidens Hist. 1, 515— 24 (efler
O). Abdruck der das Recht der freien Stâdte Lûbeck und Hamburg
.... bctreffenden Urkunden (1838) S. 86—93 (efter Orig. i Lybeeks
Statsarkiv, med 19 vedhœngende Segl).
/ April og MaJ 1535 forhandlede Gesandter fra Hamborg og Lyne-
borg i Neumûnster og siden i Segeberg med nogle af Christian IIP s
holstenske Raadcr om en Bilœggelse af Striden mellem Christian III
og Lybœkkerne med deres Forbundsfœller. Kongens Reprœsentanter
uiste sig nogcnlunde villige, medens der fra Igbsk Side gjordes en Del
Vanskeligheder ; Lybœkkerne vilde sœrlig ikke indlade sig paa Freds-
forhandlinger uden Hertug Albrecht af Meklenborg, Grev Christoffer af
Oldenborg og de danske Stœder, da disse efter Lybœkkernes Paasiand
uare de egentlige Principaler i Krigen og Lybœkkerne kun deres HJœl-
pere. Man blev dog tUsidst enig om et Mode i Hamborg 3. Jnni til
nœrmere Forhandlinger om Fredsbetingelserne. Hertug Albrecht, Grev
Christoffer og Stœderne Kebenhavn og Malme besluttede ogsaa at lade
mode, men deres Gesandter kom for sent, og da Forhandlingerne aab-
nedes 5. Juni var der foruden Kongens Reprœsentanter kun modt Af-
sendinge fra Lybœk og Rostock. Forhandlingerne forte ikke til noget,
da Lybœkkerne forlangte, at Christian HI skulde opgive Danmark og
frigive Christian H. Paa et nyt Mode i Reinfeld 1S. Juni viste Ly-
bœkkerne sig undcr Indtrykkct af Efterretningen om det uheldige Slag
paa Oksnebjœrg mère eftergivende, men forlangte dog stadig Chri-
stian H losladt, hvilken Fordring Modparten bestemt nœgtede at op-
fylde. Paa den store Hansedag iJuli — Aug., ferst i Lyneborg og siden
214 1536. 14. Febr.
I Lybœky forhandledes ivrigt om Freden. Flere af Hanse forbundets
mœgtigste Medlemmer trœngte stœrkl ind paa Lgbœk for at formaa
Bgen tH at slutte Fred, fra de omkringliggende Fgrster kom der ogsaa
alvorlige Advarsler; samtidige Forhandlinger med Christian IIP s Raader
i Oldeslo og Reinfeld forte dog ikke tit noget, da Lgbœk ikke vilde
skille sig fra Byens Forbundsfœller i Danmark og Christian III ikke
vilde tilstede nogen Forhandling med disse. Inden den store Hanse-
dag opl&steSy enedes man dog om at modtage et Tilbud fra Kurfyrsten
af Sachsen om Mœgling. Lgbœk indvilligede heri under Forudsœtning
af, at dets Forbundsfœller i Danmark kom tit at deltage. Dette gik
Christian HI efter Landgrev Filip af Hessens Anmodning ind paa og
fastsatte et almindeligt Fredsmede til Allehelgensdag i Hamborg. • Land-
grev Filip sogte ogsaa paa anden Maade at virke for Freden ved at
faa de overtgdske protestantiske Stœder til at sende et Gesandtskab til
Lgbœk for at formane Bgen til Fred. Gesandtskabet forhandlede med
det Igbske Raad i Okt. og deltog siden i det forste Hamborgermode,
men udrettede intet. Fredsmedet i Hamborg, der af Landgreven ved
Skrivelser af 12. Okt. til Christian HI og Lgbœk var bleven udsat til
6. Nov.j aabnedes forst 12. Nov.; i Stedet for Landgrev Filip, der ikke
selv kunde give Mode, modte efter Landgrevens Opfordring Hertug
Ernst af Brunsvig-Lgneborg. Da der imidlertid ikke med te Afsen-
dinge fra Danmark, forlangte Lgbœk Forhandlingerne udsatte; efter
nogen Modstand fra de kongelige Gesandters Side afsluttedes der
19. Nov. en Overenskomst herom, hvorved et nyt Mode ansattes til
26. Dec. Lgbœkkerne skulde sende Bud til Kebenhavn herom og
inden 11. Dec. meddele Hertug Ernst hvad de danske vilde. Stœderne
Bremen, Magdeburg, Bruns vig og Hildesheim skulde opf ordres til at
sende Gesandter, ligesom ogsaa Rostock, Wismar og Stralsund skulde
deltage i Medet. Paa Lgbœks Anmodning gik Christian HI siden ind
paa at udsœtte Medet til 13. Jan.y da Afsendingene fra Danmark ikke
kunde mode fer.
Den 15. Jan. 1536 aabnedes Modet, hvor nu Afsendinge fra Her-
tug Albrecht. Grev Christoffer og Byernc Kebenhavn og Malmo havde
indfundet sig. De ferste Dage optoges med Fremsœttclscn af de gen-
sidige Klager og Fordringer. Den 26. Jan. fremsalte Underhandlerne
Forslag til en Fred, der gik ud paa: Krigcns Opher, Christian HI's
Anerkendelse som Konge i Danmark, gensidig Tilgivelse af det i Kri-
gen forefaldne, Bekrœftelsc af Lybœkkernes og deres Forbundsfœllers
gamle Privilégier og Rettigheder, Bekrœftelse af Kebenhavns og Malmes
gamle Friheder og Amnesti for Indbgggcrney Henvisning af begge
Parters Skadeserstatningskrav til Mœglernes venskabeligc Forhandling,
Forsikring om, at den mellem Christian HI og Hollœnderne sluttede
Traktat ikke skulde vœre til nogen Skade for de mellem Lgbœk og Fre-
derik 1 og Christian HI sluttede Traktater, Lefte om, at Christian III,
hvis Lgbœkkerne vilde iinderkaste sig hans Kendel.se angaaende deres
Fordringer til Kong Gustav I af Sverrig, ikke vilde hjœlpe demie, hvis
han ikke vilde underkaste sig den, venskabelig Forhandling efter Fred-
slutningen om Christian IVs Frigivelse. Angaaende disse Forslag for-
handledes der de felgende Dage. De fra Danmark modte Afsendinge
;536. 14. Febr. 215
fordrede, at Christian II skulde frigives og trak sig, da denne For-
dring bestemt afsloges af Christian IIP s Reprcesentanter, den 29. Jan,
tilbage fra Forhandlingerne. Lybœkkerne med Rostock, Wismar og
Stratsund erklœrede alligeuel at ville fortsœtte disse. Efter at det Igbske
Raad den 2. Febr. haude forelagt de fornemste Borgere i Staden Sagen,
og efierai disse havde udtalt sig for Fred, gav Raadet samme Dag
Bgens Gesandier paa Modet Fuldmagt lit at slutte Fred ikke alêne uden
Kobenhavn -og Malme, men ogsaa uden Rostock, Stratsund og Wismar,
Den 74. Febr. afsluttedes Fredstraktaten.
Fredeh var knn definitiv for Kongens og Lgbœks Vedkommende,
for Rostocks, Stralsunds og Wismars Vedkommende var den afhœngig
af Byernes Ratifikation indenfor en bestemt Frist. I en Skriuelse af
3. Marts 1536 til Hertug Ernst af Brunsvig-Lyneborg antog Stratsund
Freden, medens Rostock og Wismar af Hensyn til deres Landsherre
Hertug Albrecht nœgtede at ratificere og ferst udsonedes med Chri-
stian lU ved Forliget af 31. Aug. 1537. Lybœks Forbundsfœller i Dan-
mark nœgtede ogsaa at antage Freden paa de Betingelser, der i Trak-
taten vare tilstaaede dem. ^
Von Gots gnaden wir Ernst*, lierzog zu Brunschwig und
Lunenburg, Anarck *, her zu Wildenfels, Schonkirchen und Ron-
neberck, hauptman zu Aldenburck, Eberhardt von der Thann*,
ambtmann zu Wartburck, Melchior von Kreyczen, doctor, [des
dur]chleuchtigsten und hoichgebornen churfursten und herrn,
herrn Johans Fridrichen, des heiligen Romischen reichs erz-
marschalgken und churfursten, landtgraven in Doringen und
marggraven zu Meissen, unsers gnedigsten hern, Herman von
der Malspurg, marschalgk, Johann Feige von der Lichtenaw,
cantzler, des durchlauchtigen h[oichg]ebornen fursten und herrn,
herrn Philipsen, landtgraven zu Hessen, graven zu Catzeneln-
bogen, zu Dietz, Ziegenhain und Nidda, unsers gnedigen herrn
hirzu verordenten rethe; Mertin von Heimborch, Diderich
Hoyers, der stadt Bremen burgermeyster, Pawl Grothe, Albert
Westede, Johann Hulpp, der stadt Hamburg burgermeyster;
Levin von Embden, doctor, der stadt Magdeburg, Franciscus '
Kale und Hans Symonss, der stadt Brunswig burgermeyster;
ï Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullcnwever III, 19 — 25, 29—34, 38—48,
126—33, 150-63, 370—81, 384—88, 392—95, 449—50, 452—54, 461—68. Pal.-
Mûller, Grevens Feide II, 103—10, 194—204, 219-27. Pal.-Mûller, Aktstykker
til Grevefcidens Hist. 1, 483— 90, 11,212-50. O. Winckelmann, Politische Cor-
rcspondenz d. Stadt Strassburg II, 305 — 9. Borgemestre og Haad i Stralsund
til Hert. Ernst ^/^ 1536 (Orig.), af Hertiigen seiidt til Chr. III ^Wg (Brunsvig-
Lyneborg A).
216 1536. 14. Febr.
Hieronymus Witzendorpp und Heinrich Garlopp, der stadt Lu-
nenborch burgermeyster; Hans Wildenfeur*, der stadt Hildens-
heim burgermeister und gesandten, bekennen und thun kundt
hiemit jegeh allermenniglichem : Nachdem der durchlauchtigst,
groismechtig konig und her, her Christian, erwelter konig zu
Denmarck und Norwegen, herzog zu Schleswîg, Holstein, Stor-
marn und der Ditnierschen, graff zu Altenburg und Delmen-
horst, an eynem, und die stete Lubeck, Rostock, Sundt und
Wismar samt dem wolgebomen CristoflFelen, graven zu Olden-
burg, auch folgendt dem hoichgebornen, durchlauchtigen fursten
hern Albrechten, herzogen zu Meckelenburg etc., anderteils, zu
vheide und thetlicher handlung in den reichen Denmarck ge-
komen und uns auch hoichgemelten unseren gnedigsten und
gnedigen chur- und fursten und herren zu Sachsen und Hessen
und unseren eldisten und mitratsfreunden der gedachten stete
in solchen veindtlichen gebrechen und kriegshandlungen zwi-
schen inen allerseits gutlich zu handlen ingeraumet und ver-
gonnet haben — das wir darauf, dem almechtigen zu lob und
ehr, landen und leuten auch gemeyner wolfart zu furderung,
nutz und furtgang, uns samptlichen solcher gutlichen handlung
undirnomen und nach vilen und manichfeldigen, vleissigen
handlungen hochgedachte konigliche wirde zu Denmarck vor
sich und ire nachkomen und die benenten stett, als Lubeck
gentzlich und endtlich, und die anderen drei, aïs Rostock, Sundt
und Wismar uf ratification irer eldisten, verlragen, verglichen
und nachfolgend abred zwischen inen gemaclit und aufgerichl
haben, wie solchs von articulen zu arliculen nachfolgt:
/. Erstlich so is vertedingt und abgeredt, das dieser krieg
und vheide, so sich zwischen denen von Lubeck und iren ver-
wandlen an einem und koniglicher wirde am anderen theil in
den reichen zu Denmarcken erlialtet, gentzlich abgestell, bei-
und hingelegt sein und pleiben sol, und hinfuro mit einander
durch sich und aile ire verwandten und anhenger, wne die gê-
nant und nhamen haben mochten, in einigkeit leben sollen,
und ein ider sein kriegsleute, so er zu beurlauben furhette, one
des anderen schaden und nachteil abziehen lassen, one geferde.
2. Zum andern so sol her Christian, itzerwelter konig zu
Denmarck etc., bei seiner wal und reiclin zu Denmarck und
Norwegen und was darzu gehort on verhinderung der von
1536. 14. Febr. 217
Lubeck, irer anhenger und verwandten, so disen fried mit an-
nemen und darein gezogen werden, geruiiich pleibn, und die-
selbn ine also vor einen konig zu Denmarck erkennen, ehren,
achten und halten ; und was konigliche wirde in solchem reiche
von schlosseren und stedten noch aussenstunde, daran sollen
und wollen die von Lubeck, ire verwandte und aile, die in
diesem fried begrififen, ire konigliche wirde dasselbig einzu-
bringen keins wegs verhinderen noch darzu hilf, rath oder vor-
scbub thun mit scbififen, proviandt, leuten oder anderen in kei-
nen weg, das es veriiindert wurde.
3, Sollen auch frembden leuten, die zu entsetzung dersel-
bigen stete Copenhagen und Ellenbogen und der lande, so ko.
wirden noch vorenthalten oder noch abfallen mochten, nit ge-
staten, das aus iren steten, hafen, stromen oder vestung eini-
cheriei furschub oder forderung, heimlich oder offenllich, durch
sich oder andere geschee; darzu ob gedachten ko. wird. veinde
ire stette, flecken, stromen oder hafen besuchen wurden, das
sie in denselbigen nit sollen geiitten werden, sonder ko. w. und
iren befelhaberen uf derselben gepurlich erforderen zu recht
anhalten. Dergleichen sol ko. wirde in iren reichen, landen,
gepieten, hafen und stromen auch thun.
A. Und darauf so sol auch ailes dasjenig, so sich in dieser
vheide zugetragen und begeben hat, gegen denen von Lubeck
und allen iren verwandten, lielfern und anhengern, heimlich
und ofîentliche, in- und ausserhalb irer stadt auch in den rei-
chen Denmarck und Norwegen gesessen und inen uf diesen
tag noch williglich anhengig sein und sich diesem fried an-
hengig machen oder den annhemen, gentzlich verziehen und
die aus sorgen gelassen sein und pleiben, on geferde, idoch
ko. w. aller gerechtigkeit, so ire ko. w. an den eroberten gue-
leren, so sie mit dem schwert erlangt haben, vorbeheltlich.
5. Und nemblich so sollen die Ditmerschen in diesem
fried und vertrag mit denen von Lubeck auch begrifFen sein,
auch dieselbigen von Ditmerschen von ko. w. bei vorigen ab-
reden, vertregen, brief, siegellen und laut derselbigen bei iren
freiheiten und gerechligkeiten gelassen, und was darwidder be-
schwerliclier weise furgenomen were, abgeschaft werden. Des-
gleichen so sol auch der meister, herschaft, die stete und inge-
sessen in Liflandl mit iren landen und leuten auch sonder-
218 1536. 14. Febr.
personen in diesen fried gezogen und gesichert sein; und her-
widerumb sollen aile und ide ko. w. helfer, anhenger und ver-
wandten, als der konig zu Schweden, der herzog zu Preussen
sampt anderen konigen, fursten, herrn, steten und sonderper-
sonen, wie die nhamen haben, in diesem fried und vertrag mil
derselbigen aller landt und leuten auch begriffen sein und plei-
ben. Und von allen denselbigen, niemandts ausgeschlossen,
sollen die von Lubeck, ire verwandten und allerseits underthan
ire leibe, schiff, habe und guetere in derselbigen gepiete zu
wasser und lande frei und sicher sein und pleiben, auch in
argem gegen sie aile und ein iden in sonderheit dieser vheide
halber nichts vorgenomen werden. Dergleichen ko. w., iren
verwandten und derselbigen von allen theilen underthanen wie-
derumb [also geschejben sol.
6, Furter so sol und wil ko. w. die von Lubeck sampt
iren verwandten, so diesen fried mit annhemen, bei allen und
iden privilegien und freiheiten, so sie in den reichen Denmargk
und Norwegen mit irer hantierung, narung, sigillation und
kaufhandlung gehapt, auch hergeprachten gewonheiten pleiben
lassen, handthaben, schutzen und schirmen, inen ire privilégia,
so inen konig Johans, konig Christiern und konig Fridrich con-
firmirt, aufs neue von worten zu worten, so den stetten sampt-
lich oder sonderlich gegeben sein, confirmiren und bestetigen,
sie auch darbei schutzen und handthaben; und was beschwer-
licher weise darwidder furgenomen were, sol abgeschaft werden.
Herwiderumb auch sollen ko. w. undirthane der reiche und
furstenthumb bei allen iren alten privilegien, freiheiten, ge-
preuchen und gewonheiten von denen von Lubeck und iren
verwandten gelassen und in iren stetten, flecken, stromen undt
haven mit neuerung nit beschwert werden.
7. Und wiewol obberurte beide theil sicli grosser scheden
und costen, so in der Denischen vheide aufgelaufen, beclagt
und derowegen forderung gethan, so haben dannoclit wir ehr-
gedachten undirhendler dieselbige kriegsscheden und costen
auch injurien, so sich dero zugetragen hetten, mit beider theil
wissen und willen ufgehaben und verglichen, also das ein ider
theil die seine, one zulage des anderen, der diesen fried an-
nimpt, tragen und seine undirthane und verwandten, was wir-
den, stands und wesens die sein mogen, undirrichten und
1536. 14. Febr. 219
vermogen wil und soll, das sie gegen dem anderen theil und
iren verwandten umb entphangen und gelitten schadens halber
in unguetem nichts vornhemen noch ihr habe, guter, schifife
oder anders derwegen beschedigen.
8. So auch die von Lubeck, graven Johans, zeliger, von der
Hoya erben oder ire vormunder, oder her Bernhardt von Miln,
ritler, den konig zu Schweden umb etwas zu besprechen hetten
und deshalb ko. w. zu Denmark erkantnuss leiden mochten,
und es der konig zu Schweden ausschlagen oder seiner ko. w.
erkantnuss nit nachkomen wurde, so soll ko. w. dem konig zu
Schweden widder die obbemelten parlheien in denselben sachen
kein hiif oder beistandt thun noch leisten in einiche wege; und
soi solliche verhor und erkantnuss zwischen diss und Michae-
lis, so anderst die itzige vheide uf diesen vertrag abgestalt wirt,
furgenoinen werden. Herwiderumb soilen auch die obgemelten
parlheien dem konig zu Schweden uf sein anspruch und for-
derung, so er dero wider sie samptlich oder sonderlich hette,
vor ko. w. zu Denmarcken in gleicher masse zu recht stehen
und austrags verpflegen, doch dass die malstadt von ko. wird
ausserhalb Norwegen, Schweden und Schonaw angesatzt, und
beide, der konig zu Schweden und die von Lubeck und die
iren, zu, uf und von solcher maistedt bies wider in ire sicher-
heit genugsam gesichert werden; und sol hierdurch dero von
Lubeck priviiegien, vertregen und recessen nichts benomen noch
abgeprociien sein.
9. Es soilen auch aile gefangen derjenigen, so diesen friedt
annhemen, gegen einander ledig gezelt, und aile unbezalte rant-
zon gefallen sein, one was der konig von des reichs undir-
thanen zu abtrag oder schatzung gedingt hat, das sol hirinne
nit begrifTen sein.
10. Es sol auch denen von Lubeck und iren verwandten
zu allen iren guteren, so sie zu Copenhagen ligen, auch priefen,
registeren und schulden, so sie in den reichen Denmarcken
haben, und noch vorhanden sein, uf ihr gepurlich ansuchen
und durch ordentliche wege gehulfen und ko. w. halben un-
verhinderl gefolgt, und wen sie deshalben zu besprechen haben
zu rechl gehalten werden. In gleichnus sol auch ko. w., iren
verwandten und derselbigen allerseits undirthanen bei den von
Lubeck und iren verwandten geschehen und widerfaren.
220 1536. 14. Febr.
11, Und dieweil dan konigliche wirde sich bei koniglichem
glauben vernemen lest, das der von Rostock angezogener prief
in ihren handen nicht, sonder daraus one aile ire schult zu-
felliglich komen sei, so sol und wil ko. w. inen sollich privi-
legium, so sie vormals gehapt, uf ein redtlich transsumpt oder
wie es die von Rostock bei iren eiden behalten mogen, wider-
umb erneuen und confirmiren.
12, Und sollen also ko. w. mit denen von Lubeck und
iren verwandten stetten und denen, so diesen fried annhemen
werden, hinfuro in gnediger und freunllicher guter nachpar-
schaft und einigung sitzen und pleiben und von keinerlei
sachen wegen, wie sich die zwischen inen sambtlich oder son-
derlich zutragen mochten, zu vheiden oder krieg komen, sonder
einer dem anderen derwegen gepurlichs und ordentlichs aus-
trags pflegen, on aile geverde.
13, Weil sich dan herzog Albrecht zu Meckelenburg, graf
Christoff von Oldenburg und die beiden stete Copenhagen und
EUenbogen auch in dièse vheide gewirckt, so soll denselbigen
der fried auch und uf nachfolgend articul angepolen werden:
14, Erstlich so sol aile unfreuntschaft, ungnad und wider-
wil, so aus soUicher vheide zu beiden teilen aus worten oder
wercken entstanden, gentzlich gefallen, todt und ab sein, des-
halb auch kein theil gegen den anderen in- oder ausserhalb
rechts in einich weise efern, anden oder rechen.
15, Es sol auch herzog Albrecht und graff Christoffel mit
iren kriegsleuten und verwandten und derselbigen hab und
guteren frey abzuziehen zugelassen und vergonnet werden;
aber aile schif, geschutz und was darzu gehort, brief, siegel
registeren, hausrath, hauszier und cleinodien, die der cronen
zuslelien und noch vorhanden sein, sollen darinne pleiben und
nit verruckt werden, sonder ko. w. und dem reich wider folgen.
Dergleichen sol denen von Lubeck al ihr geschutz und anderst,
das zu datum dièses vertrags ungewonnen und sie noch ini
reich Denmarck haben, auch wider folgen und gelassen werden;
auch aile ungnad, so ko. w. zu denen von Copenhagen und
EUenbogen dieser vheide und aller vergangener sachen halb
gefast haben mocht, todt und abe sein, und ko. w. dieselbigen
von Copenhagen und EUenbogen hinfuro als ire liebe untir-
thanen gnediglich halten, schutzen und schirmen, und aile
1536. 14. Febr. 221
privilégia, gnad und freiheit, so sie bei den vorfarn, konigen zu
Denmarck, erlangt und gehapt haben, wiedenimb confirmiren,
bestetigen und handthaben; und ob imants in Copenhagen und
EUenbogen von burgeren und inwoneren, sie seien vom adel
oder sonst, niemandts ausgescheiden, auszuziehen, sein leib,
guter, fhar und hab an andere ort zu wenden geneigt sein
wurde innerhalb vier jaren, den negsten nach datum diess ver-
trags, den sol ire konigliche wirde und die iren one aile be-
schwerung und verhinderung frei ziehen lassen; und wan die
vier jare verlaufen sein, so sol es nach aller gewonheil mit dem
ausziehen gehalten werden, und gleichwol ein ider dieser vheide
und sachen halber fried und sicherheit haben und in unguetem
nit verdaclît werden, one aile geferde.
16, Und so dan die von Lubeck und ire verwandten ge-
melten herzogen zu Meckelenburg, den graven von Oldenburg
und die beiden stete Copenhagen und EUenbogen innerhalb
sechs wochen nach datum diess vertrags bewegen und vermo-
gen wurden, das sie den krig verlassen, die konigreich raumen
und ko. w. die benante stete Copenhagen und EUenbogen sampt
den schlosseren, so seiner ko. w. noch in dem reich Denmarck
ausstehen, ingeraumpt und uberandtwurtet werden, so sol das
compromisse, so vor Lubeck aufgerichtet, so vil das die kriegs-
scheden und costen der Holsteinischen vheide belangen thut,
zu beiden teilen gefallen, todt und ab sein in craft diess ver-
trags, darzu auch und zu mehrer gnedigen erzeigung sol und
will ko. w. denen von Lubeck das landt Bornholm mit seiner
zubehorung, in massen dasselbig inen zuvor etliche zeit ver-
schrieben ist*, uber die benente und verschrieben zeit noch
funfzig jar verschreiben und in iren henden und gewalt, doch
mit dem vorbehalt, wie in voriger deshalb gegeben verschrei-
bung verleipt, ausbescheiden, die zeit lassen und verstatten.
So sie aber den herzogen, gralTen und die stete nit konten ab-
handellen und in dieseii fried vermogen, alsdan sollen die von
Lubeck ihr kriegsvolck, das sie zu Copenhagen, EUenbogen,
Warburg, Kallenburck und sonst in dem reich Denmarcken
haben, widder abe und aus dem reich bei iren eiden und
pflichten forderen, und in craft dièses vertrags verpflichtet
1 1534. 18. Nov. (Nr. 38). * 1526. 5. Aug. (Nr. 12).
222 1536. 14. Febr.
sein bei der warheit hierinne keinen fleiss zu sparen noch
einich geferd zu geprauchen; und so das kriegsvoick nit ab-
ziehen wurde, so sollen sie ime mit besoldung nit ferrer ge-
wertig sein, und sol damit das compromiss, so vor Lubeck auf-
gerichtet, auch fallen und denen von Lubeck Bornholm die
funfzig jar, wie oben gemelt, gelassen werden, und die von Lu-
beck und ire verwandten benenten herzogen, graven und stet-
ten keine hiif, rath, forderung oder furschub in einiche weise
thun noch durch die iren zu gescheen gestatten, sonder in mas-
sen, wie oben auch angezeigt, sich des ailes enthalten. Wurden
dan der herzog zu Meckelenburg, der graf zu Âltenburg, die
stette Copenhagen und EUenbogen diesen vertrag nit annemen
und gegen denen von Lubeck und ire verwanten samptlich
oder sonderlich dièses vçrtrags halb in unguetem was vorne-
men, so sol ko. w. denen von Lubeck und iren verwandten
beizusetzen und nach vermogen zu helfen und sie zu erretten
schuldig sein. Jedoch das die von Lubeck und ire verwandten
ko. w. veinde nit sollen hausen, hegen oder furschieben, wie
oben gemelt, one aile geferde.
n. Von konig Christiern etwan konigs zu Denmarcken er-
ledigung sol nach voUenziehung dièses friedens durch den chur-
fursten zu Sachsen, herzog Ernsten zu Brunschwig und Lunen-
burg und den landtgraven zu Hessen sampt den steten, so hie
in dieser handlung die iren gehapt, furderliche handiung fur-
genomen werden.
18. Und weil die von Rostock und Wismar diesen vertrag
uf ratification irer eltisten angenomen, so sollen sie in sechs
wochen, die nechsten nach datum, herzogen Ernsten zu Bruns-
wig und Lunenburg sollichen fried entlich zu- oder abschrei-
ben, soichs ko. w. ferrer zu erkennen zu geben ; dergleichen sol
auch ko. w. zu bedengken und den fried der beide[r stette Ro-
stock] und Wismar halber in solchen sechs wochen gemeltem
herzogen zu Brunschwig und Lunenburg auch zu- ader abzu-
schreiben zugelassen sein; doch also, so die beide stette Rostock
und Wismar sich der zu- und abfur k. w. veinde in solchen
sechs wochen enthalten werden, so soll ko. w. sie, die stette,
uf ihr zusch[reiben] in diesen fried einzunhemen verpflicht sein.
19. Weil dan die von Sundt diesen vertrag auch uf rati-
fication irer eltisten angenomen, so sollen sie in funf wochen.
1536. 14. Febr. 223
die nechsten nach datum desselbigen, inen herzog Ernsten zu
Brunschwig und Lunenburg zu- oder abschreiben und sich
mitler zeit der funf wochen entsetzung und zu- und abfur ko.
w. veinde gentzlich enthalten; dergleichen soll auch ko. w. jegen
sie uf iren haven und stromen in sollicher zeit nichts thetlichs
oder veindtlichs vornhemen noch durch die iren zu geschehen
gestaten.
20. Und so die benente drei stette den fried abschreiben
wurden, so solien sie in zulassung und confirmation obgemelter
privilegien, freiheiten und gerechtigkeiten nit begrififen sein, auch
die von ' Lubeck inen kein hilf, rath, furschub oder furderung
wider ko. v/, thun noch durch die iren zu geschehen gestaten
in einiche weiss.
21. Und weil dan denen von Lubeck und iren verwandten
uf Falsterbo und Dracko ire vitten, boden, vogteien und com-
ponien eins teils abgerissen, verkauft und versetzt, so solien
ko. w. und ire amptleute bei denen, welchen sie verpfandt oder
verkauft sein, moglichen und getreuen fleiss vorwenden, das
gedachte die von Lubeck und ire verwandten widder darzu vor
das kauf- oder pfandtgelt komen mogen, und solien die, so
noch stehen, unabgerissen pleiben, ailes getreulich und on
geferde.
22. Darauf uns gedachten hendlern beide theil, als ko. w.
vor sich und ire nachkomen, und burgermeyster und rathmanne
der stette Lubeck, Rostock, Sundt und Wismar vor sich, ge-
meine ire stet und aile ire nachkomen, in guten, waren treuen
und glauben aile obgeschrieben articul, puncten und inhalt, so
vil jeden das belangen th ut,, stet, veste und unverbruchlich zu
halten, darjegen auch nit zu handellen noch vorzunhemen zu-
gesagt, gelobt und versprochen haben.
Des zu urkundt haben wir obgemelten Emst, herzog zu
Brunschwig und Lunenburg, des churfursten zu Sachsen und
des landtgraven zu Hessen rethe und der stedt Bremen, Ham-
burgk, Magdeburg, Brunschwig, Lunenburg und Hildensheim
obgedachte gesandten als gutliche undirhendler unsere inge-
siegel und pitschaften an diesen vertrag und prief, des gleichen
lauts jedem theil einer zugestelt, wissentlich hengen lassen.
Und wir Christian, erwelter konig zu Denmarck und Nor-
wegen, herzog zu Schleswig und Holstein etc., vor uns und
224 1536. 14. Febr.
unsere nachkomen, und wir burgermeyster und rathmanne der
stadt Lubeck, Rostock, Sundt und Wismar vor uns, unsere stett
und nachkomen, bekennen ofifentlich hiemit, das aile und ide
obgeschrieben articul, punct und inhalt wir, die von Lubeck,
entlich, wolbedechtlich und mit gutem rath, wissen und freien
willen bewilligt, und wir, die von Rostock, Sundt und Wismar,
uf hinderpringen und ratification angenomen haben und die-
selbigen, sovil die jeden belangen thun, stet und unverbruchlich
zu halten bei unseren guten glauben und treuen und dem wort
der warheit zugesagt, gelobt und versprochen haben, wie wir
solchs auch hiemit wissentlich thun in craft diess priefs. Der-
gleichen gereden auch wir hochgedachter konig hiemit, so wir
geruiglich zu unserem reich und cron Denmarck komen werden,
das wir verfugen woUen, das dieser vertrag durch des reichs
rethe ratificirt soll werden.
In urkund diess ailes ist dieser prief mit unser konig Cri-
stians vor uns und unser nachkomen und unser burgermeyster
und rath der stadt Lubeck vor uns, unser stadt und nachkomen
ingesiigel wissentlich versiegelt, bevestigt und geben am vier-
zehenden tag Februarii im jar nach Christi geburt tausent funf
hundert und sechs und dreissigsten.
41.
1536. 19. Juli (Lingen). Forbundstraktat paa 7 Aar mellem
Christian III og Hertug Karl af Geldern. Ikke ratificeret.
O: Original (?) paa Papir (skrevet med Sekretœr Casper Fuchs's
Haand). Der er flere Overstregninger og Rettelser i Teksten, saa
Aktâtykket er maaske nsermere at betragte som en Koncept. Schwe-
der V. Kervenhems og Martin v. Rossems Erklsering er skrevet med
en anden, geldernsk Haand. Underskrifterne ère egenhfendige. Uden-
paa Traktaten er skrevet med en samtidig Haand: Vertrags Nottel
mit Gellern.
Tr.: Pal.-Mûller, Aktstykker til Grevefeidens Historié I, 569—73.
For at forhindre den nederlandske Regering, der i Foraaret 1536
syntes at ville gère et alvorligt Forseg paa at undsœtte det belejrede
Kebenhavn, i at faa Tropper havde Christian III taget en Landsknœgte-
ferer Meinhart v. Ham^ der tidligere havde staaet i hans Tjeneste og
nu stod i Friesland med et Par Tusinde Knœgte, i sin Tjeneste og lod
ham i April gère et Indfald i Provinsen Groningen, hvor han besatle
Byen Dam m og siden angreh Byen Groningen^ der netop paa den Tid
laa i Strid med Hertug Karl af Geldern. M. v. Ham kom derved i
S
1536. 19. Juli. 225
Forbindelse med denne Kejserens garnie FjendCy som anderstettede ham
med Prouiant og Skgts. Da samtidig Krigen mellem Kejseren og
Frankrig paang br&d ud, sendte Christian III, visinok efter M. v. Hams
Opfordring, en af sine Tjenere Schweder von Melschede til Hertugen
af Geldern for al takke ham for hans venlige Optrœden og foreslaa et
Forbund mellem Danmark, Frankrig og Geldern eller mellem Danmark
og Geldern alêne. Hertugen stillede sig meget villig, laante Kongen
12,000 GL til Betalingen af M. u. Hams Knœgte og lovede at ville gère
et Indfald i Holland, hvis Kongen vilde sende 2000 Knœgte til For-
stœrkning af M. v. Ham. Christian III sendte ogsaa en 2000 Knœgte
og Ryttere afsted og sendte desuden med Instruks af 22. Juni Melchior
Rantzau til Geldern for at afslutte et formeligt Forbund. 9. Juli gav,
Hertugen sin Marskalk Martin v. Rossem og M. Schweder v. Kervenhem
Fuldmagt til at slutte Forbundet. Dette sluttedes 19. Juli, for Gelderns
Vedkommende dog under Forbehold af Hertugens Sanktion. Traktaten
bleu aldrig ratificeret. 8. Aug. blev den af Christian III sendte Styrke
overramplet ved Heiliger Lee af Georg Schenck v. Tautenburg, Statholder
i Friesland, og kort efter maatte Meinh. v. Ham overgive sig. 5. Aug.
havde Christian III anmodet om et Mode til Udveksling af Ratifika-
Uonerne, men 22. s. M. svarede Hertugen, at han forelebig ikke kunde
opgive Tid og Sied til et saadant Mode. Han var bleven misfornejet
ouer den heje Sold, han skulde give Knœgtene, nœgtede at modtage
de 3000 Knœgte, saafremt de ikke vilde tjene for mindre Sold, og
forlangte desuden de laante 12000 Gl. tilbage, da Kongen ikke i Tide
havde sendt ham de 8 Skibe. 10. Dec. 1536 sluttede han Fred med
Kejseren og maatte som Felge deraf opgive Traktaten med Danmark. ^
Wir Cristian, van Gots gnadeii erwelter konig zu Denmar-
cken und Norwegen, herzog zu Sleswig, Holslein, Stormarn und
der Dietmarschen, grave zu Oldenburg und Delmenhorst, vor
uns und unser nachkomen, konige zu Denmarcken etc., und wir
Karl, von derselbigen gnaden herzog zu Gellern, zu Gulch etc.,
grave zu Sutphen, her zu Gruningen, der Umblanden, zu Co-
verden und der Trent, vor uns und unser erben bekennen hie-
mit offentlich, das wir uns, dem almechtigen Godt zu lobe,
beider unser konigreich, furstenthumbe, landen und leuten zu
gedey, aufnemung und forderung gemeiner wolfart, im namen
der heyligen dreyfaltigkeit sieben jar lang, die negst nacli ein-
ander volgende, zusamen verschrieben und verbunden haben,
und thun das gegenwertig im wort der warheit und craft dis
briefs also:
1. Das wir von beiden theilen einer den andern freuntlich,
treulich und wol meynen, einer des andern bestes wissen, for-
* Instruks f. M. Rnntzau ^^/q: Herl. Karls Fuldmagt f. M. v. Rossem og
S. V. Kervenhem ^V; Hert. Karl t. Chr. III "/g; Chr. III's Svar til Schweder
V. Melschede (efter ^*/g, udat.); Hert. Karls Svar til S. v. Melschede (efter **/«»
udat) (Geldern A). Landgr. Filip t. Chr. III »»/e 1536 (Hessen A). Pal.-Mûller,
Grevens Feide II, 333—44. 450 f. Waitz, Liibeck uiiter Jûrgen Wullenwever
m, 294 f. A. Henné, Règne de Charles-Quint en Belgique VI, 155.
15
226 1536. 19. Juli.
dern und sein argstes abwenden helfen solle und wille, ein ider
nach seinem hochsten vermugen. Darzu soll kein theil von uns
des andern veinde hausen, herbergen, hegen, fordern oder furl-
setzen, wyder heimlich noch oflFentlich, sundern vilmer uber
diselbigen, wo sie [inj unser eins konigreich, furstenthumbe und
lande angetrofifen, ur des andern theils ansuchung gepurlicbs
rechtens gestatten.
2. Es solien auch die underthanen von beiden seiten, eins
jederen in des andern konigreich, furstenthumbe, landen und
gepiten, uf gewoniiche zollen passiren, hantiren, kaufen, ver-
kaufen, handlen und wandlen mugen, doch das sich eins jedern
underthanen in des andern gepite, wie hantirenden und fremb-
den kaufleuten zustet, gepuriich halten solien.
3. Und nachdem sich dan diser zeit zwischen uns, dem her-
zogen von Gellern etc., und den Burgundischen irrung und krige
zugetragen, so woUen wir, gemelter konig zu Denmarcken, ge-
dachtem unsern ohmen, dem herzogen zu Gellern itzundt, strax
vor der handt zwey tausent lantzknecht und, so wir die stadt
Coppenhagen erlangen, alsdan noch drey tausent lantzknecht,
ehe mer dan weniger, zuschicken und zuziehen lassen.
4. Dargegen gereden und geloben wir, ehegemelter furst zu
Gellern, das wir aile solche knecht, so uns ko. w. zu Denmar-
cken itzundt vor der handt und ferner nach einnemung Cop-
penhagens zuziehen lassen wirdt, desgleichen Meinharten vom
Hamme mit seynem haufen lantzknecht wol zu danck furder
bezalen und uf unsern selbst costen underhalten wollen, also
das gedachter konig zu Denmarcken von Meinharten vom
Hamme, seinem haufen lantzknechten und auch den andern
lantzknechten, so sein ko. w. uns in allem zuschicken, und in
derselbigen eide und pflicht stehen pleiben, umb bezalung nit
soll gemant werden, wollen auch sein ko. w. aller solcher be-
zalung halben schadlos halten.
5. Wo auch aile dise krigssachen zu vertrage gelangen und
der fride bey unser einen gesucht wurde, derselbig, so den fri-
den machen wirt, sol den andern theil nit weniger, sundern so
vil und hoch als sich selbst, in solchem fride einzyhen, begreif-
fen und bedingen.
6*. Und wiewol Meinhart vom Hamme und seine knechl, des-
gleichen die anderen haufen lantzknechte, so wir, gedachter ko-
nig zu Denmarcken etc., ehegemeltem herzogen von Gellern zu-
geschickt, in unsern eiden und pflichten stehen pleiben, und
aber aile solche haufen lantzknecht von uns, dem herzogen zu
Gellern, uf unsern selbst uncoslen underhalten, bezalt und zu
unsern beslen gepraucht werden, so solien doch aile solche
knecht von keinem theil ane des andern vorwissen und willen
von unser keiner nit verleubt werden. Und wan solche knechl
alsdan mit unser beider willen verleubt, so soll die vorsehung
gepraucht werden, das dieselbigen knecht in der veinde hende
nit komen und wider uns, den konig zu Denmarken, und auch
1536. 19. Juli. 227
uns, den herzogen zu Gellern, nit gefuri noch gepraucht wer-
den sollen.
7. Und dieweil dan wir, gemeller furst zu Gellern, ko. w. zu
Denmarcken zu bezalung Meinharten vom Hamme und seiner
knecht des gantzen haufens zwolf tausent gulden muntz gelie-
hen und furgestreckt, dieselbigen zwolf tausent gulden und wes
wir uber dieselbigen und ane das uf Meinharten vom Hamme
und seinen haufen lantzknecht dieselbigen zu underhalten ge-
want, furgestreckt und ausgelegt, wollen wir aus freuntlichem
willen nachlassen; und soU gemelter konig zu Denmarcken die-
selbig zwolf tausent gulden ader wes ferrer uf Meinhart vom
Hamme und di knecht moge gelaufen und von uns ausgelegt
sein, uns zu bezalen nit schuldig sein, sagen auch sein ko. w.
solcher zwolf tausent gulden hiemit quit, ledig und los.
8. Dargegen und zu vergleichnus solcher zwolf tausent gul-
den auch dinst und freuntschaft, so gemelter furst zu Gellern uns
gethan, sollen und wollen wir, gemelter konig zu Denmarcken
etc., so balde wir Coppenhagen erlangt und eingenommen, ge-
dachtem herzogen zu Gellern gegen die Burgundischen mit acht
schepen, ider schip mit anderhalb hundert manne besetzt,
darzu mit vitali, kraut, lot, geschutz und allerlei zugehor not-
turftiglich versehen, ailes uf unsern selbst uncosten, schaden
und abenteuer, zu hilf komen, so lang solche schepe weters
halben in der see pleiben mugen; doch das solche schepe und
leut, so daruf sein werden, des herzogen von Gellern bestallung
haben mugen, und das bey dem graven von Ostfrislandt gehan-
delt, das solche schepe und leut in der Oster-Embs velich lig-
gen, aus und ein passirn mugen, wie solchs ir notturft erfor-
dern wirt.
9. Ini fall aber, das sich die eroberung Coppenhagens etwas
lange verziehen und die wintertage einfallen wurden, das dises
jars solche acht schepe mit angezeigtem volck etc. nit mochten
gepraucht werden, so wollen wir, gemelter konig, verpflicht sein
dem herzogen zu Gellern angezeigte schepe und leut uf seiner
liebe fordern uf das ander jar zu schicken und damit zu dinen,
so lang dieselbigen weters halben in der see pleiben mugen.
Wo sich auch der krige zwischen uns, dem herzogen zu Gel-
lern etc., und den Burgundischen ferrer erstrecken wurde, so
wollen wir, gemelter konig zu Denmarcken, in der zeit der
sieben jar lang schuldig sein geineltem fursten zu Gellern jedes
jar, so sein liebe mit den Burgundischen in krige stet, mit ge-
melten acht schepen, ein jeder schip mit anderhalb hundert
mannen besetzt, mit vitali, kraut, lot, geschutz und aller not-
turft versehen, zu dinen und zu helfen, so lang solche schepe
und volck ides jar in der see pleiben mugen.
10. Wo aber wir, gemelter konig zu Denmarcken, in negst
volgenden siben jaren widerumb von jemandes hohen ader
nidern standes, niemanls ausgescheiden, von wegen herren Cri-
stierns, etwan konigs zu Denmarcken, oder seiner kinder wegen
15*
228 1536. 19. Juli.
angegriffen, bekrigt, uberzogen, ader sich jemandes wider uns
rusten und uns zur gegenwher ursachen geben wurde, alsdan
woUen wir, gemelter furst zu Gellern, der gedachten ko. w. zu
Denmarcken, so oft wir in den sieben jaren von seiner ko. w.
darumb gefordert, widerumb mit so vil lantzknechten, ais volck
uf den schepen gewesen, nemlich zwolf hundert manne, dinen
und seiner ko. w. diselbigen uf stede und platz, so uns ernent,
uf unsern selbst costen und schaden zuschicken und underhal-
ten. Dieweil aber die schepe, damit uns ko. w. dinen, nit ien-
ger aïs den summer in der see pleiben kunen und dinen mu-
gen, so sollen wir jedes jar widerumb nit lenger als sechs mo-
nat mit angezeigten zwolf hundert knechten uf unsern costen
zu dinen schuldig sein, die uberige zeit desselbigen jars woUen
wir, gemelter konig, solche knecht, so wir irer bedurfen, under-
halten.
11, Wiewol sich die acht schepe, geschutz, kraut, lot, vitali
und derselbigen zugehor etwes fast zu einer grossen summe geldes
erstreckt, so wollen wir, gemelter konig zu Denmarcken, solche
schware schepsausrustung gegen den dienst auch freuntschaft
und willen, so uns gedachter unser ohm, der herzog von Gel-
lern, diser zeit in vil wege beweist, auch nit rechnen, sundern
uf unser selbst uncosten in fhar gewins und verlusts vorberurter
masen ausrusten, halten, den fursten von Gellern darmit dinen
und allein das volck, so uf den schepen sein wirt, gegen die
zwolf hundert knecht, so sein lieb uns widerumb schicken solle,
rechnen und darstellen. Im fall auch das wir, furst zu Gellern,
ane das widerumb ein hauffen lantzknecht bey einander haben,
nit geprauchen, und die ko. w. diselbigen bedurfen wurden, so
sollen und wollen wir verpflicht sein aile solche knecht unter
unserm eide der gemelten ko. w. uf ir fordern zuzuschicken,
doch das ko. w. diselbigen knecht alsdan zur gnug bezalen
solle, das wir in gleichem, als wir itzundt versichern mugen,
von denselbigen knechten umh bezalung nit gemant werden,
ailes getreulich ane geverde.
/5. Aile vorgeschriebene stuck, punct und artickel gereden
und geloben wir, gemelter konig zu Denmarcken, stet, vest und
unverbrochen zu halten und haben derwegen unser koniglich
ingesigel zu ende wissentlich furhangen lassen. Desgleichen
gereden und geloben wir, gedachter furst zu Gellern, aile vor-
geschriebene stuck, punct und artickel zu halten. Des zu merer
sicherheit und glaubens haben wir unser furstlich insigel zu
ende neben ko. w. ingesigel auch wissentlich hangen lassen.
Gegeben zu Lingen, mitwochen den 19. Julii anno funfzehn-
hundert und 36.
Wy Sueder van Keruenhem, praestz to Zutphen etc., und
Merten van Rossom, heere to Puedereyen, mairschalckleutenant
und drost etc., bekennen, das vurgeschreven buntniss, stuck,
punct und artickel durch ons gehandelt van wegen furstlicken
gnaden van Gelre etc., wie wail wy derhalven van syner f. gna-
1536. 19. Juli. 229
den wegen vollen gewalt gehadt, so wollen wy doch sulx ta
rugh holdeii und ain synen f. gnaden brengen und tkennen
geven laiten, nyet twyvelende und der toevursicht, syne f. gnade
werden sulcke verbuntnis opgemelt eyn benuegen hebben und
onser handelong ratificyren und bevestigen. Dess to oirkoende
hebben wy onsen naemen und hantteycken hieronder op spa-
cium gesath, op dach und jair vursz. etc.
Sueder van Keruenhem, praest to Sutphen.
M. de Rossem. (L. S.)
42.
1536. 29. Juli (I Lejren udenfor K0benhavn). Forlîg mellem
Christian III paa deo ene, Hercug Albrecht af Meklenborg,
Grev ChristoflFer af Oldenborg og deres Tilhaengere i Kb-
benhavn paa den anden Side.
O: Original paa Fergament (med 11 egenhœndige Underskrifter
ug 22 Segl, hvoraf dog nu kun de 19 H0vedsmaends findes). Paa
enkelte Steder beskadiget.
K: Koncept paa Papir i Arkivet i Schwerin. Herefler ère Hul-
lerne i O udfyldte i [ ].
Tr.: Pal.-MûUer, Grevens Feide II, 453—61.
/ Henhold til § 16 i Hamborgerfreden af 14. Febr. 1536 sendte
Lybœk med Kreditiv og Instruks af 29. Febr. Bernhard v. Mehlen og
Stadens Sekretœr Andréas Slolpe til Kebenhavn for at opfordre de be-
lejrede til at antage Freden paa de i Fredstraktaten angivne Vilkaar.
De belejrede afuiste ikke straks Opfordringen, men forbeholdt si g den
i Freden fastsatte Betœnkningstid. Den 28. Febr. havde de to Fyrster,
Kebenhavns Magistrat og Anfererne for Krigsfolket forpligtet sig til ai
holde ud med hinanden, indtil de havde faaet deres Omkostninger og
Skade erstattet, og ikke indlade sig paa Forhandlinger med nogen uden
ailes Samtykke ; begge de to Fyrster skulde hâve lige Del i Regeringen,
og baade Staden og Krigsfolket forpligtede sig til at anerkende de to
Fyrster som deres Herrer paa den fangne Ronges Vegne. Malme havde
ikke deltaget i denne Overenskomst ; derimod deltog ogsaa denne By i
en samlet Henvendelse af 14. Marts til en Rœkke tyske Fyrster om
enten personlig at komme til Kobenhavn ellcr sende Raader til 24. April
for at mœgle Fred mellem de belejrede og Hertugen af Holsten; Fyr-
sterne opfordredcs tillige til at formaa Hertugen af Holsten til at for-
lœnge Frisivn for Fredens Antayelse til denne Tid. Denne Henven-
delse ferle dog ikke til noyet, da de paagœldende Fyrster afslog at
hâve noget med Sagen at gère. Fristen for Fredens Antagelse forleby
uden at de belejrede antog den, og da de lybske Afsendinge saa vilde
fere de i Kobenhavn vœrende lybske Knœgte hjem^ nœgtede disse at
adlyde, Ja holdt endog Afsendingene fœngslede en Tid. 6. April over-
gav Malnw sig, men Kobenhavn fortsatte stadig Kampen, nu i Haab
230 1536. 29. Juli.
om Undsœtning fra Nederlandene. Fi'a det burgundiske Hof modtog
de belejrede ogsaa det ene Le fie efier det andei om snarlig HJœlp,
men Provinsen Hollands Vœgring ved ai stille Skibe og siden Mcinhard
V. Hams Indfald i Nederlandene og endelig den mellem Frankrig og
Kejseren udbrudte Krig forhalede stadig Hjœlpens Afsendelse. Da
Amager var bleven indtaget af Christian IIP s Tropper 18. Juni, blev
de belejredes Stllllng snart uudholdellg, og l Beggndelsen af Jull be-
ggndte man al tœnke paa Overgivelse. 8. Jull flk Hertug Albrecht
Lejde tll al komme ud tll den kongellge Lejr for al taie med Hertug
Vilhelm af Brunsvlg, en gngre Broder tll Hertug Henri k d. gngre og
Mrkebiskop Christoffer af Bremen, der var kommen tll Danmark for
al mœgle. Samtalen forte dog Ikke til noget. 26. Juli fik Hertug
Albrecht paang Lejde tll at komme ud til den kongellge Lejr. Efter
at Bgen Kobenhavn 28. Jull havde sluttet Ooerenskomsl om Overgivelse,
opsattes nœste Dag ikke en egentllg Traktat med de 2 Fgrsler, da
Christian HI holdt bestemt paa^ at han ikke stod i nogen retmœssig
Krig med disse, og at de havde underkastet sig paa Naade og Unaade,
men et Forligsdokument, indeholdende de Bellngelser, som Christian HI
paa Hertug Vilhelms og Hevedsmœndenes Bon havde bevllget de 2 Fgr-
ster og deres Tilhœngere. Endvidere sluttedes samme Dag i Henhold
m Forligets § 2 en Overenskomst (Nr. ^3) mellem Christian HI og
Hertug Albrecht om en kompromlssarisk Kendelse af Landgrev Filip
af Hessen og jErkebiskop Albrecht af Mainz angaaende Christian HP s
Fordrlnger til Hertug Albrecht, ^
Wir Wilhelm, von Gots gnaden herzogk zu Brunsweigk und
Luneburgk, und wir nachbenante, Cristoff von Velthen, velther,
Geverl Schenck und Busse von Velthen, ritmeisler, Conral Pfen-
nigk, Conrat von Hanstein, beide uberisten, Peter von Utrecht,
Davidt Trache, Wulff von Rossenburgk, aile hauptleute, und
darnach die andern von den bevelhsleulen beider régiment vor
Copenhagen thun hiemit menniglichem kundt und zu wissen:
Nachdem der durchleuchtigst, grossmechtigst furst und her,
her Cristian, erwelter konig von Dennemarken und Norwegen
etc., unser freuntlicher, lieber her swager und gnedigster her,
nu ungeverlich uber ein jar und lenger die stadt Copenhagen
und den hochgeborn, durchleuchtigen fursten, hern Albrechten,
herzogen zu Megkelnburg etc., graff Cristoflf von Oldenburgk
sampt andern mher iren anhengern, darin wesend, zu landt und
auf dem wasser hertiglich belagert, also das sie sein ko. dl.
dohin notdrenget, das sie seiner ko. dt. die stadt haben uber-
» Pal.-MùUer, Grevens Feide II, 280—91, 349—66. Waitz, Lûbeck unter
Jûrgen Wullenweber m, 259—66, 283—308. Pal.-Mûller, Aktstykker til Greve-
feidens Hist. I, 527 f.
^
1536. 29. Juli. 231
geben mussen, und weil wir als die hierzu gewilligten under-
handler uns in dièse sachen geschlagen : so haben wir die hoch-
gedachten ko. dt. als unsern hern swager und gnedigsten hern
dahin bitlich vermocht, das sein ko. dt. gedachten herzogk Al-
brechten, den graven, das kriegsfoick, reuter und knechte, zu-
sampt den burgern zu gnaden aufgenomen und frey passierung
vergonnet und die sach forther durch uns als underhandeler
auf wege, masse und artikel vertragen lassen, wie folgt:
1. Irstlich das herzogk Albrecht, sein gemahl, junge her-
schaft, rethe und hofdiener zu wasser auf ko. dt. schififen sampt
irer hab und guter, so sie mit sich ins reich bracht und das
ire und niemantz anders ist, ausserhalb die schifife und ge-
schutze, so er mit ime hierin bracht, und sunst sampt irer
zugehorung unzurbrochen, unzurhawen, ungeschendt und un-
verdorben, die ko. dt. vor sich und zum besten des reichs zu
behalten gedencken, bis an ire gewarsam an dieTeutsch seiten
passieren sollen; darzu sollen sie mit lebendigem, schriftlichem
und christlichem gleidte gnugsam versehen werden; und so er
zusampt den seinen also bis in sein sicher gewarsam an die
Teutsch seiten gebracht und an land gesetzt wirt, das er ir
ko. dt. schiflf sampt bevelhabern, schififsvolck und andern daruf
widerumb zurugk und an ire bescheidene orte unbeschedigt
laufen lassen.
2. Und dweil herzogk Albrecht die ko. dt. und das reich
unbewart uberfallen, sie in grosse, mergkliche kreigskosten,
schaden und nachteil, darzu schimpf, hon und spot gefhurt,
so sol er darumb ko. dt. auf ir erfordern fur zweien fursten,
die darzu ernent, daruf sie compromittirt haben und hiemit
unter iren sigeln kreftiglich compromittirn und willigen, als
nemblich landtgrafif Philipsen zu Hessen etc. von wegen ko. dt.,
und den erzbischof von Meintz etc. von wegen herzogk Al-
brechts; und sol ein itzlicher den seinen zu solicher handelung
vermug des compromis dohin vermugen, das sie an einer gelegen
malstadt sollen zusamen komen, die sach in gute und in freunt-
schaft verhoren und vertragen. Ob aber die beiden compro-
missarien in freuntschaft und gute sie nicht entscheiden und
die sachen hinleggen konten, so sollen sie daruber einen recht-
lichen ausspruch thun. Und ob sich die beide fursten des
rechtlichen ausspruchs auch nicht vergleichen konten, sollen sie
232 1536. 29. Juli.
ein obman kiessen und welen, und wem der zufall thut, dem-
selben soll endtlich gelebt und volnzogen werden.
3. Edel und unedel, Denisch und Deutsch, so mit herzogk
Âlbrechten hinausziehen woUen, lest ko. dt., ausserhalb Jorgen
Muntzer und Buchbinder, gescheen, ydoch das sie daraus
pleiben, es sey das sie hiernachmals mit ko. dt. gunst, willen
und wissen thun. Die Teutschen kaufleute, mit herzogk Al-
brechten in Copenhagen komen und in dieser vheide bey ime
gewesen, soUen mit iren hab und gutern, ausgenomen wes an
schiffen oder schififszugehorungen vorhanden ist, gleich andern
mit herzogk Âlbrechten passieren.
4. Desgleichen soll grafif Cristofifel zu Oldenburgk sampt
seinen dienern und verwandten mit allem demjennen, wes er ins
reich bracht, gleich herzogk Âlbrechten zu wasser und land bis
an die Teutsche seiten in ire gewarsam passieren, derhalb er
in gleichnuss herzogk Âlbrechten mit gnugsamen schriftlichem,
lebendigem und cristlichem gleidte versehen werden sollen; dar-
jegen bat er zugesagt, gelobt, auch leiblich zu Got und seinen
heiligen wort geschworn, das er von nu an und die zeit seins
lebens gar aus wider ko. dt. zu Denmarken, derselben erben,
iren brudern, auch ko. dt. bundtgenossen, wo die sein much-
ten, auch den iren, die reiche zu Dennemarken, Sweden und
Norwegen, auch die furslenthumben zu Schlesewigk und Hol-
stein, irer rethe, die vom adel, underthanen und verwandten,
nicht handeln noch thun soll oder etwas in ungut tellichs
wider sie mit worten noch werken furnemen soll und will, auch
die zeit seins lebens in die konigreich Dennemarken, Sweden
und Norwegen auch die herzogk- und furslenthumb Holstein,
Schlessewigk und Stormarn nymermher komen, sunder sich der
gentzlich bey seinen ehren, eiden und pflichten eusern und enl-
halten und nichts darin handeln noch wandeln, on geferde.
5. Die ressigen aber, so vor soldt in der stadt unler dem
herzogen, graven oder in wes besoldung sie gewesen, die sollen
und mugen mit iren pfcrden, harnusch und allem dem, wes
ine und sunst niemants anders zugehort, in gleichem gleidt
und neben herzogk Albrechten und dem graven zu wasser oder
land passieren und ausziehen.
6\ Das ander kreigsfolck, so zu fues in der stadt Copen-
hagen gelegen, sollen und mugen unter gleichem gleidte, w^e
1536. 29. Juli. 233
der herzogk, grafif und die andem, zu wasser oder land, doch
das zuvor, wann sie zu lande ziehen, ein itlicher seinen wirdt
bezalet, mit nidergelegtem vendlein passirn bis an die Teutsch
seyt, jedoch sobalt sie die Teutsche seyt erreichen, sollen sie
alsdann wider ko. dt., die reiche Dennemarken, Sweden und
Norwegen auch ko. dt. bundtgenossen obangezeigt in vier^ mo-
naten, die nechstfolgend, nicht dienen, welchs sie sich also bey
irem eidt, wie ehrlichen kreigsleuten zu thun gepurt, verpflicht
und versagt. Willen auch etzliche mit den kreigsleuten in
Deutschland, ausserhalb Jorgen Muntzmeister und Ambrossius
Buchbinder, ziehen, sol ine erlaubt sein, doch das sie nicht
wider einkomen, es gesche dann mit ko. dt. willen und wis-
sen. Den artikel der krancken, die sollen unbeleidigt plei-
ben.^
7. Die burger und einwoner der stadt Copenhagen haben
ko. dt. zu gnaden als ire underthanen aufgenomen, inen wes
sie jegen ir ko. dt., ire unmundigen bruder, auch den reichs-
rath und gemeinen adel des reichs zu Dennemarken mishandlet
und gebraucht gantz und gar auf unser, herzogk Wilhelm, auch
obgedachten velthern, ritmeistern, oberisten, haupt- und bevelhs-
leuten furbitt verziehen und vergeben, wollen sie auch fur men-
niglichs gewalts, so sie imands dieser oder ander sachen halb
gewaltiglichen uberfallen wolte, verbitten, schutzen und bey
redit handthaben.
8. Jorg Koch und Ambrossius Buchbinder haben ko. dt-
zu gnaden angenommen, ydoch das sie sollen nirgents anderst
wonen dann im reich Dennemarken oder ini furstenthumb
Schlessewigk, Holstein an orten und stetten, sie sein ko. dt. dul-
den und leiden wollen, und da sie ire ehrliche, aufrichtige na-
rung Ireiben mugen, da sie fur gewa[ldt] und unrecht sollen
beschulzl und beschirmet werden; jedoch das sie den eidt, so
sie ko. dt. gethan, das sie derselben, iren erben, iren brudern
und dem reich zu Dennemarken treu und hol[t] sollen sein, stet
und vest halten, iren schaden iderzeit wheren und ir bestes
furdern, nicht in rath oder Ihat sein, da etwas kegen ko. dt.
und das reich gehandeit wirdt, sollen solchs auch n[icht] heim-
' K: dreyeii. * Dette Punktum er skrevet til i Marginen i K.
234 1536. 29. Juli.
lich noch oflfentlich durch sich oder ander, furdern und vort-
setzeii. Dergleichen und in sonderheit auch sollen sie umb
erledigung etwan konig Cristierns, oder das ein ander u[nd]
frembdt herschaft und blut in die reiche Dennemarken oder
Norwegen, auch die furstenthumb Schlessewigk, Holstein etc.'
solten durch imants gefhurt werden, bynnen oder ausserhalb
reichs [nicht]^ durch sich oder ander etwas practicirn, suchen
oder furnemen, sunder sich allein an sein ko. dt. und das
reich treulich, wie ehrliclien leuten zusteht, vestigUchen haUen.
9, Die gefangen, so zu lande und wasser aufrichtiglich
gefangen, sollen jegen einander on entgeltnuss oder einich
rantzun quidt, ledig und los sein, doch das ein itlicher, in
welcher stadt oder ort er gelegen, seinen werdt bezalen und
zufriden stellen sollen.
10. Nachdem auch herzogk Albrecht und der graff etliche
Denische rethe und edelleute aus dem reiche zu Dennemarken
in das land zu Megkelnburgk und ander orter, wor sie sein
mugen, hingeschickt und gefhurt haben, der auch nach etliche
in Copenhagen enthalte[n wjerden, so sollen und woUen ge-
dachte herzogk und grafife soliche rethe und edelleut in ko. dt.
handt laut irer brief und sigel, so sie ko. dt. derhalben geben
scholden^, und alsdann der herzogk und graff gnugsam gisseler
ko. dt. alhir, als mit nhamen den wolgebornen Cristoff, burg-
graff und lier von Dhonen, Vicke Stralendorff, Jochim von Yet-
zen, cantzler^ Melcher vom Kampe, Diderich von Oldenborch
und Hans Weltzow von wegen herzogk Albrechls und^ Hein-
ricli von der Deken, Hein von Etmansdorff, Heinrich Juchter,
Georg Leisl, Swingel, Ludowig von Deven von wegen des gra-
vent stellen; welche auch die zeil, dweil sie hier sein, als gis-
seler ehrlichen sollen underhalten werden, bis solang das ob-
gedachte gefangen, als nemlich Andréas und Hans Bilden, Otto
Krumpen, Niels Vincentz, Jolian Uren, Mattis Ericks, Knulh
Perssen, .lacob Hardenbergk, Eilert Rennow, Knuth Hinrichs
und Benth Bilde und Erick Massen^ dem amptman zu Sege-
berge im land zu Holstein on rantzun oder entgeltnuss oder
einiche andere verpflichtung und beschwerung uberandtwurten
* Nicht eller en anden Négation maa vaere glemt. * O: gegeben schelden.
^ K har kiin: den cautzler, men intet Navn. * K forbig. : von wegen . . . und.
•^ K forbig.: von wegen des gi*aven. * O forbig.: und Erick Massen.
1536. 29. Juli. 235
mit dem furderlichsten ; wenn solhs gescheen, so soUen alsdan
gedachte gisselers widerumb an ire herschaft und in ire gewar-
sam zu passieren und zu reisen on aile hinderung oder entgelt-
nuss erlaubt sein, und alsdan mit gutem, cristlichem gleidte,
wo sie des begeren, versehen und versorgt werden. Die ge-
fangen aber nach in Copenhagen sollen alhie ko. dt. zu stundt
on entgeltnuss zu handen gestellet werden.
11. Daruf soU man ko. dt. ire schloss und stadt Copen-
hagen mit allem geschutz, lot und wes darzu gehort, derglei-
chen aile schiflTe, so in der stadt und der haven liggen, gross
und klein, mit allem geschutz, kraut, lot, camern und allem
andern, wes zu solichen schiffen gehorigk, wie es namen haben
magk, auch allen konigklichen hausgerath, brief, sigel und an-
derst, kleinoten und zugehorungen, so dem reich und einwonem
gehort, unversert, unzurbrochen und ungeschendt, gleich in ge-
stalt und massen es der graflT empfangen und eingenomen, uber-
liebern und uberandtwurten, und ire ko. dt. oder derselbigen
bevelhaber zu handen stellen lassen, ailes getreulich und un-
geverlich.
Des zu urkundt auch steter, vester haltung haben ko. dt.
zu Dennemarken, herzogk Wilhelm zu Brunsweigk etc., herzogk
Âlbrecht zu Megkelnburg etc., grafif Cristofifer zu Oldenburgk
etc. und wir nachfolgende ko. dt. velther, ritineistere, beide
uberisten und hauptleute, obgemelt, mit von wegen der andern
underhendelern, und wir die andern, als herzogk Albrechts und
des graven ritmeistere, [obejristen, haupt- und bevelhsleut, nem-
lich Karstian von Oln, Heide von EthmansdorfiF, Heinrich von
der Decken, ritmeister, Georgen Snater, Hans von Kindelbrugk ^,
Ludowig von Saltzburgk*, Thies von Ramunde, Hans Stengel,
Marten von Leiptzigk*, Utz von Feuchtwang, schultheiss, und
Wilhelm SchoU, wachtmeister, unser jeder sein pitzschaft oder
secret auch h[irfur] gehengt und aile samptlich, konig, fursten,
graf und ander, diesen vertragk mit eigener handt unterschrye-
ben; und seint dieser recess zwen gleichs lauts verfertigt und
yderm theil eins zugestellet.
Geben im feldt vor Copenhagen am sonnabent nach Jacobi,
» K tilf: obersten. * K tilf.: profos. » K tilf.: hauptleut.
236 1536. 29. Juli.
nach Cristi unsers lieben h«rii geburt funfzehen hundert und
im sechsunddreissigsten jar.
Cristian. W. h. z. Braunswig. A. h. zu Mecklemborgk,
manu propria subscripsit.
Christophorus. Ertmanszdorif. Cort Pennijk.
Hans Kyndelbruck. Jorg Schneter. (?) Peter van Utrech.
Davidt Draick. Utz von Fewchtwang, schultes.
48.
1536. 29. Juli (Kebenhavn). Overenskomst mellem Christian
III og Hertug Albrecht af Meklenborg om Henvisning af de
endnu vserende Stridigheder mellem dem til en kompromis-
sarisk Kendelse af Landgrev Filip af Hessen paa Kongens
og iErkebiskop Albrecht af Mainz paa Hertugens Vegne.
O: Original paa Pergament (Seglene mangle nu, kun en Seglrem
findes). Originalen er paa et enkelt Sted lidt beskadiget.
Tr.: Pal.-Mailer, Aktstykker til Grevefeidens Hist. .1, 573 flF.
Wir Christian, von Gots gnaden erwelter kunig zu Den-
marken und Norwegen, herzog zu Sleswigk, Holstein, Stormarn
und der Ditmarschen, graven zu Oldenburg und Delmenhorst,
an einem, und Albrecht, von Gots gnaden herzog zu Megkeln-
burg, furst zu Wenden, grave zu Swerin, Rostock und Ster-
gerdt der lande herr, am andern theil, bekenrien und thuen
kunt offlntlich mit disem brieve: Das wir durch underhand-
lung des hochgebornen furslen, hern Wilhelms, herzogen zu
Braunswig und Luneburg, unsers lieben oheimen und vettern,
der erbarn und vesten Christof von Velthem, uberslen velthern,
Gevert Schenck und Busso von Velthem, ritmeistere, Conrat
Pfenning. Conrat von Hanstein, beid ubersten. Peter von Ulrecht,
David Trach, Wolf von Rosenburg, aile hauptieute, sampt den
andern von den bevelhsleuten beider régiment fur Coppenhagen,
der zuspruch und furderung halb, so zwischen uns beider seits
in disem Denischen kreige zugetragen, vermuge deshalben eins
aufgerichten reces, so hir fur Coppenhagen im veltlager vol-
zogen, des datum steht am sonabent nach Jacobi anno etc.
sechs und dreissigk, haben einmutiglich und willkorlich nach-
volgender massen veranlast und bewilHgt, wie wir auch das-
selbig hiemit offintlich thuen:
1636. 29. Juli. 237
Das von unsers, Christians, erwelten kunigs etc., wegen der
hochgeborn furst her Philips, landtgrafif zu Hessen etc., und
unsers, herzog Albrechts von Megkelnburgks, wegen der hoch-
wirdigster in Got hochgeborner furst her Albrecht, erzbischof
zu Mentz und Maigdburg, voinkomen und unwiderruflichen
gewalt in allen sachen, speen und irrungen, davon in itzgemel-
tem reces meldung geschicht, in freuntschaft und gute verhoren
und vertragen; und wan wir Christian, erwelter kunig, anfur-
derung umb solch sache bey herzog Albrechten thuen werden,
so soll er den bischof von Mentz als seinen gewilligten com-
promissarien in den nhesten zehen wochen darzu vermugen
und bewilligen, das sein lieb an einem bequemen orte, unge-
verlich funf, zehen, funfzehen oder achtzehen meil wegs von
Halle einkomen soit und daselbst den gutlichen handel ver-
suchen; dergleichen wollen wir Christian, erwelter kunig, in
gleicher gestalt den landtgrafen zu Hessen darzu vermugen;
auch mit dem underscheid, ob hochgedachte beide compromis-
sarien in der freuntschaft und gute keins wegs sich zu ver-
tragen und zu vergleichen wusten oder wege finden kunten,
wie auf beiden seiten gefellig, und verfaste sachen dermassen
hinzuleggen entstunden, alsdan sollen beid hochgedachte com-
promissarien zu einem rechtlichen auspruch und entscheidung
schreiten und dieselbig wircklich thuen, darin dan einem jedern
theile aile seine rechtliche hilf, keine ausgeslossen, gentzlich
furbehaltlich sein soll; ydoch das solcher spruch ufs sleunigst
und kurzest geschee, also das uber die quatruplicen oder quin-
tuplicen zum lengsten in solchem verhor nicht gegangen werd.
Wo aber sich beid compromissarien ferner solchs rechtlichen
ausspruchs nicht wusten zu vergleichen, sollen sie in dem fall
einen obman kîsen und welen, desselben ausspruchs, wem er
zufall thuel, soll unvermeidlich gelebt, entlich nachgekomen
und gehalten werden, ailes nach inhalt ingelei[bt]en artikel.
Zu urkundt, das solchs, wie ob steht, kreftiglich soll ge-
scheen und gehalten werden, haben wir beider seils unser insi-
gel hirunten angehengt; und geben zu Coppenhagen, sonabents
nach Jacobi anno domini 1500 und sechsunddreissig.
238 1636. 5. Okt.
1536. 5. Okt. Forbundstraktat paa 6 Aar mellem Christian III
paa den ene og Kurfyrst Johan Frederik af Sachsen, Hertug
Filip af Brunsvig, Hertugerne Ernst og Frans af Brunsvig-
Lyneborg, Landgrev Filip af Hessen, Fyrst Wolfgang af An-
hait og Greverne Gebhart og Albrecht af Mansfelt paa den
anden Slde.
O: Original paa Pergament i Arkivet i Weimar (underslirevet og
beseglct af Christian III, Kurfyrst Johan Frederik, Hertugerne Ernst
og Frans og Landgrev Filip).
Tr.: Hortleder, Von Ursachen des Deutschen Kriegs I libr. VIII
cap. XI p. 1514. Lûnig, Teutsch. Reichsarch. V^II P. Spec. III.
1. Contin. 2. Fortsetz. S. 203-6. Dumont, Corps dipl. IV part II,
146. Krag og Stephanius, Chr. IIFs Hist. II, 560-5.
Straks efter Udbruddet af Krigen med Grev Christoffer af Olden-
borg og Lybœk Î53A havde Christian III henvendt sig til de protestan-
iiske Fyrster i Tgskland om HJœlp i Henhold til Traktaten af22.Jan.
1532. Kurfgrsten af Sachsen vilde dog ikke uden videre anerkende,
ai Christian III i dette Tilfœlde var berettiget til ai krœve HJœlpen, da
Lybœk gjorde gœldende^ at de danske ikke havde holdt de Lofter og
Brève, som de i Norge havde givet den fangne Christian 11.^ Han
holdt stadig fast ved dette Standpunkt og undlod at y de Christian III
nogen HJœlp. I Forsommeren 1535 trœngte Landgrev Filip af Hessen
og Hertug Ernst af Brunsvig- Lyneborg efter Opfordring af Christian III
stœrkt ind paa Kurfgrsten for at faa ham til at y de Hjœlpen, men
ligesom tidligere forgœiws. Efter Slaget paa Oksnebjœrg og Christian
IIFs store Fremgang i Danmark erklœrede han dog i en Skrivelse af
11. Aug. til Hertugerne Ernst og Frans af Lyneborg, at han var be-
rvdt til at slutte et nyt Forbund med Christian IIL hvorefter de skulde
vœre forpligtede til at hjœlpe hinanden ikke alêne i Tilfœlde af Angreb
formedelst Protestationen mod Ferdinands Valg til romei^k Konge, men
ogsaa i Religionssager og aile andre Sager, hiwri den ene Part vilde
lide lige og Ret af den anden: sluttedes et saadant nyt Forbund vilde
han yde den begœrede Hjœlp af Venskab, men ikke som Pligt. ^ I
Instruks af 16. Dec. 1535 for sine Gesandter paa det store Fredsmode
I Hamborg gav Kurfgrsten dem Befaling til at forhandle med Chri-
stian III om det nye Forbund, hvortil de skulde forelœgge et Cdkast i
OiH^rensstemmelse med det oiH*nfor an ferle: dog maatte de ikke ved-
tage noget bindende. Efler at de sachsiske Gesandter forgœves hainie
opfonirct Hertug Ernst af Lyneborg til at forela^ge L'dkastet i sit
Savn — han vilde [nia Grand af den Belening, han nylig havde
modtaget, ikke rorc c>f*rf Sporgsmaalet om Ferdinands Valg — forelagde
de det selv. De danske Gesandter forebragte derefter Sagen for (.hri-
stian III, der dog knrvetie forskellige .Endringer: Da han og de
* Waitx, Lûbeck unter .lûrgen Wullenwevcr II. ."^1. - Waitz. anf. St, III
1536. 5. Okt. 239
tyske Fyrster skulde understette hinanden med lige stor Styrke^ sknlde
Forbundei gœlde baade Danmark-Norge og hans Aruelande, ikke, som
i Udkastet, alêne disse sidste; endvidere forlangte han den garnie Ar-
tikel om Christian II genoptageU da de danske Stœnder ellers ikke
vilde gaa ind paa Forbundet og denne Artikel for hans Vedkommende
jo ogsaa svarede til Ariiklen om Ferdinands Valg og Forklaringen af
den gyldne Bulle, som han ikke havde nogen Interesse L Kurfyrsten
mente dog, at en udtrykkelig Nœvnelse af Christian II baade var uned-
vendig, da han jo faldt ind ander den almindelige Formel: was es
sonst fur Sachen etc., og Kurfyrsten havde tilbudt at y de HJœlpen
imod ham en Gang, og tillige i flere Henseender betœnkelig, da Chri-
stian III ikke syntes at ville lade den noi^ske Sag komme til Kurfyr-
stens Afgerelse. Han beslutlede derfor forelebig at lade Sagcn hvile.
Da Christian III siden ved Opbringelsen af et hollandsk Skib ved
Ilelsinger havde faaet Brève i Hœnde, der viste, at man i Nederlan-
dene rustede slœrkl for at undsœtte K&benhavn, sendte han 30. April
1536 Woislaf Wobisser til Kurfyrsten af Sachsen for atter at opfordre
ham til at yde Hjœlp, selv om han ikke ansaa sig for forpligtet dertit ;
Christian III vilde til Gengœld yde Kurfyrsten samme Hjœlpy hvis det
blev nedvendigt. I sit Svar af 22. MaJ erklœrede Kurfyrsten kun at
ville yde Hjœlpen, hvis Christian III vilde gaa ind paa Hamborger-
udkastet. Da Landgrev Filip, til hvem Christian III ogsaa havde hen-
vendt sig, imidlertid trœngte stœrkt ind paa Kurfyrsten, erklœrede denne
sig dog 18. Juni villig til at betale 7000 Gl. paa den Betingelse, at
Landgrev Filip lovede at betale Pengene tilbage, hvis den ny Traktat
ikke kom i Stand inden Mortensdag. 24. Juni gik Filip ind herpaa
og samtidig kunde han meddele Kurfyrsten, at Christian III ved en
til Filip scndt Erklœring af 6. Juni havde forpligtet sig til at antage
Hamborgerudkastet og vilde lade Traktaten udfœixtige derefter, saasnart
Landgreven sendte ham en Afskrift deraf HJœlpen skulde dog ydes
straks, da Christian III havde faaet Bud fra Meinhard v. Ham i Neder-
landene om, at dennes ,Knœgte vilde gaa over til Fjenden, hvis de ikke
/ik hele deres Sold beialt, hvilket kunde blive meget farligt for Chri-
stian III, da man af et opsnappet Brev havde set, at Dronning Maria
havde givet Georg Schenck v. Tautenburg Ordre til at hverve Knœgte til
Vndsœtning for Kobenhavn (jvfr. Indledn. til Trakt. af 19. Juli 1536).
Efter en Del Betœnkeligheder gik Kurfyrsten ogsaa ind paa at betale
sin Hjœlp straks, dog stadig paa den Betingelse, at Landgrev Filip
var ansvarlig for Pengenes Tilbagebetaling, hvis Forbundet ikke af-
sluttedes for Mortensdag. 18. Juli kvitteredv Christian Hl for Pengene.
Forbundets Afslutning stedtc dog nu paa Ilindringer fra anden
Side, idet Hertugerne Ernst og Frans af Lyneborg ikke vilde paatage
sig Forpligtelser i Valgsagen og derfor ikke vilde underskrive det
nye Forbund. Kurfyrsten af Sachsen fonirede dog bestemt deres Del-
tagel.se og .sogte at formaa Hertug Frans, der besogte ham, til at gaa
ind der paa, men uden Ileld. ^ Der aftaltes et Mode i Zerbst 20. Okt.
mellem (.hristian III, Kurfyrsten, Landgreven og de brunsvig-lyneborg-
' Kurf. af Sachsen t. Landgr. Filip '/^ 1536 (Orig. i Ark. i Marburg).
240 1536. 5. Okt.
ske Hertuger for ai komme til Enighed, Christian III kunde dog ikke
besege Medet til denne Tid, da han skulde rejse til Rigsdagen i Ko-
benhavn, og anmodede derfor Hertug Ernst om at mode sig i Rens-
borg 28. Sept. Her Igkkedes det Christian III at faa de lyneborgske
Hertuger til at love at underskrive Traktateny mod at Christian III
3. Okt, udstedte en Reversai om, at han ikke nogensinde vilde krœve
den i Traktaten fastsatte HJœlp af dent. Christian III, der havde faaet
en Afskrift af Hamborgcrudkastet sendt fra Landgrev Filip, lod nu
Traktaten udfœrdige og underskrev og beseglede den 5. Okt., hvorefter
den lyneborgske Kansler Johan Fôrster, der samtidig sendtes til Land-
greven af Hessen og Kurfgrsten af Sachsen for at indhente Raad hos
dem angaaendc Christian IIP s Udsoning med Kejseren, fik den med sig.
Landgreven underskrev og beseglede ogsaa uden Vanskeligheder, men
da Johan Fôrster kom til Kurfgrsten af Sachsen med Traktaten og
meddelte, at han havde Futdmagt af Hertugerne Ernst og Otto til at
besegle den, naar Kurfgrsten vilde gère det, opstod der U enighed mel-
lem dem angaaende Traktaten. Kurfgrsten nœgtede forelebig at be-
segle og Johan Fôrster maatte med en Redegerelse af Kurfgrsten tage
Traktaten med tilbage til sine Herrer, der skulde give Besked inden
25. Nov.^ 17. Nov. sendte Hertug Ernst den af ham og hans Broder
nu underskrevne og beseglede Traktat til Kurfgrsten, der 24. Nov. er-
klœrede, at han dog ikke var rigtig tilfreds og vilde tœnke nœrmere
over Sagen. Senere maa han dog, som Originalen viser, hâve under-
skrevet og beseglet. Derimod er Traktaten aldrig bleven undcrskrevet
eller beseglet af Hertug Filip af Brunsvig, Fyrst Wolfgang af Anhalt
eller Greverne af Mansfeld. Dette i Forbindelse med, at der ikke
eksisterer mère end en Originaludfœrdigelse, og at Traktaten aldeles
ikke omtales i de umiddelbart felgende Forhandlinger om Kongens
Optagelse i det Schmalkaldiske Forbund, ger det tvivlsomt, om Trak-
taten er bleven opfattet som retsggldig afsluttet.^
Wir von Gots gnaden Cristian, zu Dennemarcken, der Wen-
den und Gollen konig, erwelter konig zu Norwegcn, herzogk
zu Sleswigk, Holslein, Slormarn und der Dilmerschen, grave
zu Oldenburg und Delmenhorst, Johans Friderich, herzog zu
Sachsen, des heiligen Romischen reichs erzmarschaick und cur-
furst, landlgraf in Doheringen und marggraf zu Meichssen, Phi-
lips, herzog zu Brunswig, Ernst und Frantz, gebruder, herzogen
zu Brunswig und Luneburg, Phihps, landlgraf zu Hessen, grafe
zu Calzenehibogen, zu Dielz, Zigenhain und Nida, Wulfgang,
furst zu Anhalt, grafe zu Askanien und lierre zu Berneburg,
» Kurf. af Sachsen t. Landgr. Filip «^/,i 1536 (Konc. i Ark. i Weimar).
* Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullenwever III, 269 ff., 541-7, 560 f. Landgr.
Filip t. Chr. III *-Vô, 2/9 og ^«/^ 1536 (Hessen A). Chr. III t. Hert. Ernst '*/,,.
til Landgr. Filip «/jo 1536 (Konc.).
1536. 5. Okt. 241
Gebehart und Albrecht, gebruder, grafen und herren zu Mans-
felt, bekennen an disem briefe vor uns, unser erben und nach-
komen gegen allermeniglichen: Das wir zu der ehre des
almechtigen Gottes und zu hanthabung unser konigreiche, fur-
stenthumbe, land, leudt auch herbrachte ehre und freyheit uns
fur uns und unser erben und nachkomen dy nechsten sechs
jar lang gantz aus, von datum dis brieves anzurechen, mit ein-
ander freuntlich und gutlich vertragen und vorbunden haben
und thun das also gegenwerliglich im wort der warheit in und
mit craft dis briefs, nemlich wir konig Cristian auf eyner sei-
ten und wir die andern, curfursten, fursten, grafen und herren,
uf der andern seiten, nachfolgender gestalt und mass:
1, Das wir einander freuntlich, treuelich eheren, furdern
und maynen sollen, und kein theil mit dem andern, die zeit
aus diser eynung, zu krieg ader ufrur komen, sundern ob sich
zwischen uns samptlich ader sunderlich irrung begeben wur-
den, die sollen wir mit geburlichem ader gleichmessigem rech-
ten austragen ader vorrichten, an aile geferde.
2. Und nachdem gedachter konig Cristian in befahrung
stehet von seinen itzigen erblanden auch die er hernachmals
mit gutem fug und rechten an sich bringen mocht uberzogen
und vorgewaldigt zu werden von ursach wegen, wie sich solche
zutragen mochten, wo nu solchs von imand furgenomen wurde,
es were von wegen des, das gemelter konig in seinen landen
das gotlich wort angenomen ader das er konigs Ferdinanden
zu Behem, erzherzogen zu Ostereich etc , Romische konigliche
wahle, davon nachfolgend weyter meldung beschicht, neben
\ins angefoclîten, ader was es sunst vor sachen sein wurden,
darin sein konigliche wirde vor uns gleich' und recht leiden
mochten, wir auch sein darzu mechtig sein, so soll und mag
er solchs an uns, den curfursten zu Sachsen etc. und landtgraf
Philipsen zu Hessen etc., gelangen lassen und unser hilf, so er
der nodtdorftig ist, erfordern, alsdan sollen wir beide, der cur-
furst und lantgraf zu Hessen, aufs forderlichst solchs den an-
dern unsern verwanten, fursten, grafen und herren, zu erken-
nen geben, dieselben furder zu hilfe fordern und uns samptlich
also geschichl machen, und wir, der curfurst und lantgraf Phi-
lips, das zu geschehen verfugen, das wir sein koniglichen wirde
in monals frist den nehsten, nachdem uns beyden solche mah-
16
242 1536. 5. Okt.
nung zukompt, zwey hundert guter gerusteder reysiger pferde
und tausent knechte, guter krigesleut, abefertigen und zuschicken
sollen und woUen.
3, Herwidderumb so wir cur- und fursten von wegen des
gotlichen wortes durch ein uncristlichs concilium ader reichs-
versamelung zu straf erkent wurden, als solte unsere gotliche
und cristliche 1ère, sacrament und ceremonien unrecht sein,
und derhalben mit der that uberzogen und vorgeweldigt wer-
den, oder nachdem sich in vorgangenen jaren zugetragen, das
obgemelter konig Ferdinand zu Behem, erzherzog zu Ostereich
etc., durch etzliche curfursten des heiligen reichs auch zu Ro-
mischen konig erwelet und gekronet, auch von Ro. key. mat.,
unserm lieben herren freunde und allergnedigsten herren, dem-
selben konig Ferdinando im heiligen Romischen reich gehorsam
zu leisten befholen wurden, und aber soliche walhe widder die
gulden bullen weylent keyser Karls des vierden und des heili-
gen Romischen reichs lange herbrachte freyheit und gewonheit
und also nichtiglich beschehen, darin dan wir obgemelten cur-
fursten, fursten, grafen und hern merglich beschwert und zu
hanthabung unser pflicht, damit wir key. mat., hochgemelt, und
dem heiligen reich verw^ant sein, verursacht worden uns da-
gegen zu stellen und solche wale nicht anzunemen, und dan
wir, der curfurst zu Sachsen, mit konig Ferdinando solcher
walsachen halben itzo dermasen mit niitwissen obgemelter
fursten und grafen vortragen seint worden, das sein ko. mat.
bewilligt dy erclerung der gulden bulle und anderer artickel
hiezwischen und Martini nechstkunftig inhalt desselbigen ver-
trags zu thun und zu volnstrecken, solchs auch bey key. mat.
zu erhalten und zu erlangen. Im fal aber, do solchs inwendig
der zeit nicht beschehe, sollen wir alsdan gegen ire ko. mat.
derhalben widderumb frey stehen, und uns und unsern mitver-
w^andten unser recht furbehalten sein. Ob sich dan daruber
begeben wurde, das imants, grossers ader geringers standes, wer
auch derselbig were, uns, die obgemelten curfurst, fursten, gra-
fen und herren, sampt diser sachen verwanten auch unser
lande ader leute von wegen der angeregten gelaubensreligion
auch wale ader deshalben, das w'ir konig Ferdinando, so dem
vertrage nit wirgliche volzihung beschehe, als eynem Romischen
konig keinen gehorsam leysten ader aber seine administration
1536. 5. Okt. 243
nit dulden konnen, ader aber sunst in eynem andern schein,
und doch kuntlich und wissentlich were, das die sache des
gelaubens und wale damit gemeint were ader wurde^ auch so
wir anderer sachen lialben, wes namens die hetten, darin wir
vor konigliche wirde zu Dennemarcken gleich und recht leiden
mochlen, mit der that uberzogen, vorgewaldigt, beswert ader
dermasen solchs understehen wurde, alsdan mogen wir, der cur-
furst zu Sachsen [oder landtgraf Philips zu Hessen] * ader unser
beider erben solchs hochgemelten konig Cristian [oder seinen
erben zu erkennen geben; darauf sollen wir, obgemelter konig
Cristian] ^ ader unser erben schuldig sein, den gemelten cur- und
fursten, graven und hern samptlich in monats frist, nachdem
uns solche vorkundigung zukompt, zwey hundert guter geruste-
der reysiger pferde und eyn tausent guter knechte, rechter kriges-
leute, abzufertigen und zuzuschicken.
4. Und mit solchem folck zu rosse und fuesse soll und
w yll je eyn parthey der andern drey monat lang gantz, je dreis-
sig tage vor den monat gerechent, auf iren eygen kosten und
schaden dienen, hulf und rettung thun, und sollen solche drey
monat dan angehen, wan das gesante voick, unser des curfur-
sten zu Sachsen sampt unser mitvorwanten fursten, grafen und
herren, dy lande zu Holstein, Sleswigk ader sunsten konigliche
wirde lande am ersten ruren, desgeleichen wan des konigs volck
dy lande, unser des curfursten zu Sachsen ader landtgrafen
Philipsen zu Hessen, am ersten ruren. Darnach soll das ge-
melte folck drey voile monat bey dem bekriegten teyle bleiben,
treuelich dienen, hilf, rettung und aile angreife zu slachten ader
sturmen thun und thun helfen, wy fromen, ehrlichen kriges-
leuten solchs zu thun geburt, an aile weygerunge; auch eyn
jeder aus uns den seinen solchs also in seine bestellung ernsl-
lich inbinden, darmit sie sich dermasen williglich brauchen
lassen, und sol das fuesfolck dem herren, dem es zugeschicht
wirdet, mit eyden und pflichten verwant sein.
5. Es ist auch zwischen uns bereth, ob einich teyl nicht
reuter, sunder knechte bedurfen und anstat der reuter knechte
furdern wurde, so soll alwege eyn reisiger vor drithalben fues-
» Er oversprunget i O: tilfojet efter § 3 i Traklatcii af 22. Jan. 1532
(Nr. 24), jvfr. Aflrykket hos Dumont.
16*
244 1536. 5. Okt.
knecht gerechent werden, und der geforderte theil die in masen,
wie obgemelt, zu schicken schuldig sein.
6'. So dan die drey inonat verlaufen und dise hulfe also
geendet were, und der theyl, so die hulf gebraucht, solcher hulf
zu ross und fuesse lenger nicht haben wolt, soll er allen fleys
haben, das solch folck aus seinen konigreichen, curfurstenthum-
ben, furstenthumben, landen und gebieten sicher abzihen und
passirn moge. Ob aber der bekriegte theil solcher leut und
hilf lenger bedurfen wurde und sie behalten wolt, soit er das
uf seinen kosten und besoldung zu thun macht haben, auch
solch krigsvolck vorpflicht sein, aldieweyl man inen dienst
und besoldung gibt, bis zu ende des krieges zu dienen, an aile
geferde.
7. Ob sich auch zutragen wurde, das der geforderte theil
seine hilf zu rosse und fuesse ane fhar zu dem bekriegten nicht
senden mocht, so soll in des geforderten deils willen stehen gelt
uf vierdehalb monat soit vor reuter und knechte dem bekrieg-
ten zu schicken und zu geben, damit er selbst reuter und
knechte bestellen moge, doch das kunt und wissentlich sey,
das die viendtschaft undervs'egen dermasen bestalt sey, das das
folck ane faher nicht ankomen moge, sunst wo die nodt nicht
vorhanden und dem bekriegten mehre gefellig leudt dan gelt
zu haben, soll im auch damit, wy oben gemelt, gedienet werden.
8. Im fall aber, das sichs begeben wurde, das die parthey,
so hulf zu thun erfordert wurde, samptlich, ader auch wir, der
konig, der curfurst, fursten, grafen ader herren in sunderheit,
ofifenbar stehende hauptkriege, also das wir belagert ader uber-
zogen wurden ader weren, alsdan sollen wir samptlich ader
sunderlich unser hulfe, so lange der krieg wehret, zu senden
nicht schuldig sein; so bald aber derselb bekriegte theil ader
bekriegte solchs krieges erledigt, und der ander theil alsdan
noch belagert ader bekriegt ist, soll er dem bey guten treuwen
seine hulf und rettung zu thun, wye vor, schuldig sein.
9. Und nachdem konigliche wirde dieser zeit mit den von
Lubeck der konigreiche Dennemarcken halben in kriegsubung
steheit, wo nu sein konigliche wirde vor uns, dem curfursten
zu Sachsen, landtgrafen Philipsen zu Hessen und uns, den an-
dern grafen, fursten und herren, derselben sachen halben gleich
und recht leyden mochte, so wollen wir seiner koniglichen wirde
1536. 5. Okt. 245
zu freuntschafl dy hulfe vermuge vorriger vorstentnisse ^ zu be-
rurten ader auch kunfligen sachen, die sich bemelter konigreich
Dennemarck und derselben zugehorung halben in vorriger ste-
hender verste[nt]nis vveyter zutragen und begeben mochten, uf
eynmal thun und leysten und daruber ichtes ferrer zu helfen
nicht schuldig, es were dan, das konigliche vvirde ausserhalb
itziger vhede der orter ader sunsten der religion, walhe und
ander sach halben vorgewaldigt und uberzogen vvolt werden, uf
den fall vvollen vvir uns gegen seiner koniglichen wirde mit be-
rurter hilf, in massen wir von seiner koniglichen wirde gleichs
fais herwidder auch wollen gethan nemen, erzeigen.
10. Wan dan die zeit der obgenielten sechs jar verlauffen
ist und dan vor gut angesehen wirdet dièse eynung lenger zu
erstrecken, soll und mag dasselbig alsdan mit wissen aller theil
auch also furgenomen und volnendet vverden.
IL Darneben ist auch béret, das aile andere eynunge,
buntnisse und vertrege, so vvir der konig Cristian mit etlichen
der ernenten fursten hievor haben, in iren gantzen kreften und
wirden unvorrugt bleyben sollen, doch so die hulf, in dieser
eynung, wy obgemelt, vorleibt, gleistet wirdet und im werck ist,
sollen dy andern hulf, so sunst unser eyner dem andern zu thun
schuldig ist ader sein mocht, mitlerzeit ruwen und stille stehen.
12. Aile disse obgemelte artickel und inhaltung gereden
und vorsprechen wir obgedachten, konig, curfurst, fursten, grafen
und herren, bey unser koniglichen, curfurstlichen, furstlichen
und grefelichen waren worten, trauwen und gelauben stete, veste
und unvorbruchlich zu halten, dy in aile wege, so oft und dicke
des nodth geschicht, zu volnzihen, an aile geferde.
Des zu urkunde haben wir obgedachten, konig, curfurst,
fursten und graven, unser ides insigel an diesen brief wissentlich
thun hengen. Wilcher brief gegeben ist am donerstag nach Mi-
chaelis im jar, als man zalt nach Cristi unsers herren geburt
tausent funf hundert dreyssig und sechs.
Cristian. Jo: Fridrich, churfurst
manu propria subscripsit.
Ernst Frantz Philips 1. z. Hessen.
manu propria, manu propria.
' 22. Jan. 1532 (Nr. 24).
246 1536. 5. Okt.
1536. 3. Okt (Rensborg). Kong Christian UI's Reversai om ikke ai ville
krsve den i Traktisiten af 5. Okt. 1536 fastsatte Hjslp af Hertugerne
Emst og Frans af Brunsvig-Lyneborg.
O: Original i Statsarkivet i Hannover.
Wir Christian, von Gots gnaden erwelter kônig zu Denmarg-
ken und Norwegen, herzog zu Schleswig, Holstein, Stormarn
und Ditmarschen, grave zu Oldenburgk und Delmenhorst, be>
kennen hirmit vor uns, unser erben und nachkommen: Nach-
dem und wiewoll die hochgebornen fûrsten, unsere freuntliche,
liebe ohaimen, her Ernst und her Frantz, gebrûdere, herzogen
zu Braunschweig und Lunenburgk, die buntnus, darin wir mit
den auch hochgebornen fûrsten und wolgebornen graven, hern
Johann Friederichen, herzogen zu Sachsen, des hailigen Romi-
schen reichs ertzmarschalg und churfùrsten, lantgraven in Dho-
ringen und marggrafen zu Meichsen, hern Philipsen, herzogen
zu Braunschweig, iren liebden, hern Philipsen, lantgraven zu
Hessen, graven zu Catznelnpogen, Dietz, Ziegenhain und Nidda,
hern Wolfgangen, fûrsten zu Anhalt, graven zu Askanien etc.,
Gobharten und Albrechten, graven und hern zu Mansfeldt, ste-
hen vermoge der vernottelunge, jungst zu Hamburg ufgericht,
ires teils ingangen und volnzogen, — so versprechen und ge-
redden wir dôch himit vor uns, unser erben und nachkomen,
das ire beider liebden, ire erben und nachkommen von uns,
unsern erben und nachkommen nuhinfurter, aldweil soliche
verainunge weret und stehet, zu keiner zeit umb die hilf, so
uns ire liebden vermoge solicher verbuntnus und eynunge zu
leisten und zu thun schultig, nicht gemanet ader besprochen
werden, noch ire liebden uns die zu leisten schultig sein soUen,
sonder wir wollen iren liebden dieselben gantz und gar nach-
gelassen haben, wie wir auch himit in craft und macht diess
briefs thun, on geverde. In urkundt haben wir unser pitschaft
hirauf drucken lassen. Geben auf unserm schlos zu Rendsburg
am Dinstage nach Michaelis anno domini funfzehen hundert
dreissig und sechs.
(L. S.) Cristian.
1536. 3. Dec. 247
46.
1536. 3. Dec. (Kbhvn.). Christian III's og det danske Rigs-
raads Forpligtelse til i paakommende Tili^lde at komme
Sverrig til Hjœlp med en sterre Styrke, end der er fastsat
1 Traktaten af 2. Febr. 1534.
R: Rydberg, Svergcs Traktater IV, 171 (efter en Afskrift efter Ori-
ginalen i Kopibogen >Danska Handiingarc 1523—1661 S. 111 f. i det
svenske Rigsarkiv). I Aftrykket nedenfor er dog det af den svenske
Afskriver brugte ô og â rettet til 0, o og se.
A: Yngre Afskrift (Sverrig A.).
Se Indledningen til AV. 3i.
Vil Christian, met Gudts naade udvaldt konning til Dan-
marck och Norge, hertug udi Slesvig, Holsten, Stormaren och
Dytmersken, grefve udti Oldenborig och Delmenhorst, giore aile
vitterligt: At eftherthy stormechtige fyrste och lierre, lier Gustaf,
met Gudts naade Sveriges och Gottes konning, vor kiere herre
svager, broder och bundtsforvanthe, os nu udti thenne fegde
troligen, broderligen och naaborligen emodt begges vore fiende
the Lybsker tient och hulpet hafver met adskillige broderlige
och naaborlige tieniste och hielp som en broder och troo bundts-
forvanthe, besonderligen met tolf orlogesskib met godt verach-
tiget krigsfolk, skeot, krudt, iodt och anden tilbehoringe, thes-
ligesten et tusende heste, sameledis lent och betalet udi thenne
fegde fiire fenniker landsknechte udti fera monether, och ther
met udti saa och andre maade troligen tiihiulpet ath afvende
och forhindre begges vore rigers och theris indbeggeres svinde
ofverfalt och forderfve; thy beplichte vii os, vore efterkommere
konunger udthi Danmarke och Danmarkis rige, at thersom slig
ien merkelige fegde hender Sveriges riige paa at komme, at saa
storligen umbtrengede och behof gieres, tha ville vii udti lige
maade tiene och hielpe forbenefnde vor kiere herre svager och
broder och Sveriges rige met tolf orlogesskib, siu store skib och
fem smaa skib, och fempthen hundret mandt paa samme skibe
och ther til skoot, krudt, Iodt och anden notterftig kriigesbe-
herunge, och met et tusende heste, thesligesten met fiire fenni-
ker landsknechte fem monether at besolde, och icke altienniste^
met slig samme tieniste, meden ydermere forbenefnt voer kiere
* R har: ait icmiste.
248 1536. 3. Dec.
svager och Sverigis rige at tiene och tbrplichtet at vere af vor
yderste macht och formuffe, eftersom vii met vore elskelige
Danmarks och Norges riges raadt os tilforn udti thet uprettede
forbundt, som emellom os oc • forskrefne vor kiere broder och
svager och Sveriges rige, forbundet och forskrefvit hafve. Til
thés ydermere vidnesbyrdt och stadfestelse hafve vii ladet henge
vort insigel neden for Ihette vort obnè bref met vort elskelige
Dannemarks riges raadts ingesegeller, som aère Magnus Geye,
Danmarkis riges hofmester, Johan Friis, vor canceler, Tygge
Krabbe, Danmarks riges marsk, Predtbiern Podebuske til Vos-
borig, Ofve Lunge till Tiersbeke, Axel Brade til Kroogholm,
Mogens Munck till Vulstruppe, Erich Ranner til Asdal, OUuf
Rosenkrands til Wallee, Holgerdt Ulfstandt til Heckiebierig,
Knudt Bille til Gladsaxe, Thrud Ulfstandt til Thooroppe, Knudt
Rudt til Vedby, Claves Bilde til Liengsgardt, Axel Ugerop til
Ugerope, Claves Podebusk till Marke, Erich Krummedige til
Alnerop, Mogens Gyllenstiern och Knudt Gyllenstiern til Thim.
Gifvet paa vort slot Kiebenhagen, sendagen nest efler sancti
Andrese apostoli dag, aar etc. thusinde fem hunderet tredufve
paa thet siette.
46.
1536. 3. Dec. (Kbhvn.). Overenskomst mellem Christian III
og det danske Rigsraad paa den ene og de svenske Gesand-
ter paa den anden Side om, at de Fordringer, som Indbyg-
gère i et af de tre Riger kunne gère paa Jordegods og Ejen-
dom i et afde andre, skulle paakendes af 12 Voldgiftsdom-
mere, 6 af Danmarks og 6 af Sverrigs Adel, der skulle traede
sammen i Halmstad 29. Juli 1537.
R: Rydberg, Sverges Traktater IV, 178-80 (efter en mcd Origi-
nalen kollationeret Afskrift i det svenske Kigsarkiv).
Se Indledningen til Nr. 3i.
Vii Christian, met Guds naade udvoldt konnig til Danmarck
oc Norge, hertug udi Slesvig, Holsten, Stormarn och Diitmer-
sken, grefve i Oldenborg och Delme[n]horst, gore aile vitterligit:
At efterthy udi long tiidl hafver varidt stor tvedragl, trette oc
uenigliet emellom Ihesse trinde riger, Danmarck, Sverige och
1536. 3. Dec. 249
Norge, och tes indbyggere l'aare adskillige sager oc uenighet och
besenderligen faarethy at thet enne riigis indbyggere hafve hagt
nogedt jordegodts !oc egeiidomsgods, som the andre rigens in-
byggere hafve kiendt seg ret oc rettighet til; thaa paa thet at
sodan tvidragt, trette och uenighet maa tilbagestelles, hafve vii
met vort elskelige Danmarks rigis raadts raadt, vilge oc samb-
tycke nu saa belefvet, foreniget oc os fordraget met erlige, vel-
byrdige och strenge riddere, her Lauritz Siggisson, riddere, Sve-
rigis riigis marsk, Gôstaf Olsson oc Christopher Andersson, stor-
mechtigiste herris och ferstes, her Gôstafs, met Guds naade
Sverigis oc Gôttis konnig, vor kiere herre svogers oc broders
ambassather, oratorer oc fuldmegtige sendebudt, at ther skal
tilgifvis sex af Danmarckis rigis adel oc sex af Sverigis rigis
adel, som skolle vare uveldige skedtzherrer och skuUe indride
oc forsambles udi vor kiepstadt Halmstedt nu sancti Olafvi
konnigs dag^ nest komendis, och thaa skulle aile partenne* oc
hvo som helst the ère, ther udi saa made hafve tiltal oc ind-
sagen til then anden, enteg af thesse trinde riger, indkomme
faare same fuldmegtige oc myndige skedtsherrer, att forhandle
same tvedregte oc uenighet til en endelige ende, enteg til minde
eller rette; och hvilcke som helst the aère udi nogre af thesse
trinde riiger, som hafve nogen tilsagen eller tiltal til nogre af
vore undersotte, ehvo som helst the ère eller vsere kunde, en-
tig om jordt eller egendom, tha skal then, som seg besveret
finder at vaere uret skeder, mue fange vor stefning ofver then,
som honom uret gior eller giort hafver eller hans gods udi vaere
hafver; och then, som staefnet blifver, skal vaere pligtig til at
mode i forskrefne Halmstedt nu sancti Olafvi dag ferst komen-
dis faare forskrefne forordinerede skedtsrettere. Och skulle
same skiedtsherrer vere forpligtigedt vedt theris aère och redlig-
het icke at uddrage eller udkomme af forskrefne Halmstedt,
ferendt the hafve endeligen dempt paa aile the sager, som faare
thennom udi rette ère slefnet, eller til mynde fordragedt och
fran thennom beschrefvit gifvit hafve, hves the faare ret eller
mynde afsagdt hafve, som the ville ansvare fore Gudt och vaere
bekiendt faare erlige mendl, uden the kunde hafve thet medt
begge partes indladelse. Och vii forskrefne Christian, met Guds
^ 29. .luli 1537.
250 1536. 3. Dec.
naade udvoldt konnig til Danmarck och Norge etc., ville och
skulle vaere forpligtigedt at gifve thennom aile, som thet af os
begierendis ère eller vorde, forskrefne vor kiere herre svogers
undersotte, Sverigis riigis indbyggere, stefning ofver hvilcke af
vore undersotte, som the thet ofver begierendis vorder, at mede
udi forskrefne Halmstedt nu sancti Olafvi dag, som forscrifvit
staar. Sambledis skal och forskrefne vor kiere herre svoger
vaere forpligtigedt att gifve aile vore undersotte stefning ofver
hvilcke, the hafve til at talle af forskrefne Sverigis riigis ind-
byggere, at mede faare forskrefne skedtsrettere samme tiidt at
nyde och undgielde, hves log och ret er. Och hves samme
skedtsrettere deme eller faare ret afsigendis vorde, skulle begge
parte thennom altingisth met neye lade oc efter rette. Och
hver partis efverrighet, konning oc herre, skal vaere forpligtiget
at holle sine undersotte til at fuldkomme same skedtsherre[r]s
dom oc sententie, ligesom aile tre rigens herrer sielf medt aile
theris riigens raadt then afsagdt hagde. Och paa thet at for-
skrefne puncter, ordt och artickle thés fastere och ydermere
holles skulle, hafve vii forskrefne Christian, met Guds naade
udvaldt konning til Danmarck och Norge etc., ladet henge vort
insegle neden fore thette vort obne bref met vort elskelige Dan-
marckis riigis raads insegler, som ère: her Mogens Geyes, Dan-
marckis riigis hofmester, Johan Friis, vor cancellers, her Tygge
Krabbes, Danmarkis riigis marsks, her Pretbiern Podebuskes
til Vesborg, her Ofve Lunges til Tiersbeck, her Axel Bradis til
Krogholm, Mogens Munchs til Volstruppe, Erich Banners til
Asdal, her Oluf Rosenkrantz till Wallee, her Holger WulfFuis-
tandes til Heckebierg, her Knudt Bildes, her Trudt Wulffstandts
till Taaruppe, her Knudt Ruds til Vedtby, her Claus Billes til
Liungesgardt, her Axel Ugeruppes til Ugeruppe, her Claus Pode-
buskes til Marckie, Erich Krummediges til Alneruppe, her Mo-
gens Gyldenstiernes och Knudt Gyldenstiernes, riddere. Gifvit
paa vort slot Kepnehafn, sendagen nest efter sancti Andrée
apostoli dag, aar etc. thusinde fem hundrede tredue, paa thet
siette.
1536. 20. Dec. 251
47.
1536. 20. Dec. (Gottorp). Forbundstraktat paa 13 Âar mellem
Christian III og Hertugerne Ernst og Frans af Brunsvig-
Lyneborg.
Ved en Sammenkomst i Segeberg i Juni 1535 mellem Christian III
og Hertug Ernst af Brunsvig-Lyneborgs Kansler Johan Fôrster var
der bleven forhandlet om en Erstatning til Hertugerne Ernst og Frans
for Forskud og anden HJœlp under Krigen^ og i en Forskrivning af
20. Juni 1535 lovede Christian III^ at saasnart han kom til Regeringen
i Danmarkj vilde han aarlig give Hertugerne 1500 Gylden, 100 Okser og
4 Lœster Sild, ferste Termin at betale til den paafelgende Jul og siden
fremdeles^ saalœnge Hertugerne levede; begge Farter skulde desaden i
Tilfœlde af Angreb hjœlpe hinanden af al Evne^ dog skulde der finde
nœrmere Forhandling Sted om denne Ârtikel. Hertugerne uare ikke
helt tilfredse med Forskrivningens Form, og Christian III lovede da i
en Erklœring af 28. Sept. 1535, at han vilde give dem en ny, fuldt
tilfredsstillende Forskrivning, saasnart han kom til Regeringen i Dan-
mark.
Da Hertugerne imidlertid ikke flk den lovede Pension til Jul 1536,
sendtes i Marts 1531 Johan Fôrster til Christian III for at minde ham
om hans ovennœvnte Tilsagn og de Lefter, han senere ved et Mode i
Rensborg i Slutningen a f Sept. 1536 havde givet Hertug Ernst, Johan
Fôrster skulde henvise til de Tjenesler, Hertugerne havde ydet, og den
Fare og Skade, som de for Kongens Skyld havde udsat sig og stadig
udsatte sig for, og skulde dernœst erklœre, at Hertugerne ventede For-
slag fra Kongen om Erstatningen ; men hvis Kongen begœrede Forslag
af dem, skulde han foreslaa Kongen at overtage Betalingen af en 21 —
22y000 Gylden, som Hertugerne skyldte nogle af Kongens Undersaatter
og Venner, og endvidere give dem Brev paa Betalingen til bestemte Ter-
miner af det i Forskrivningèn af 20. Juni 1535 lovede; vilde Kongen
ikke hâve noget at gère med Hertugernes Kreditorer, foresloges, at Kon-
gen skulde give Hertugerne en Forskrivning paa den ovennœvnte Penge-
sum, at betale i 2 Terminer i de nœste 2 Aar. Christian III svarede,
at han i sine Raaders Fravœrelse ingen Besked kunde give, men disse
vilde mode hos ham St. Hans Dag. Under HertUg Frans's Ophold hos
Kongen i Kebenhavn i Aug. 1537 forhandledes paany om Sagen. Kon-
gen vilde ikke gaa ind j}aa Hertugernes Fordringer, men tilbed i de
nœste 10 Aar aarlig at give dem 1500 Gylden og 100 Okser. Dette
Tilbud gentoges i en Skrivelse til Hertug Ernst af 25. Aug. 1537. I
deres Svarskrivelse herpaa af 16. 0kl. udtalte Hertugerne Haabet om,
at Kongen vilde opfylde sine Lefter^ give dem tilfredsstillende Brev der-
paa og i Overensstemmelse med sit Lefte staa dem bi; en ny Traktat
ansaa de for un&dvendig, men enskede Kongen nœrmere Forhandlinger,
vilde de sende en fortrolig Person til Slesvig eller Holsten. Kongen
svarcde herpaa 9. Xov., beklagede, at hans Forslag til Hertug Frans
ikke havde vundet Hertugernes Bifald, og opfordrede dem til at sende
en fortrolig Raad til Forhandling. Med Instruks af 8. Dec. 1537 send-
252 1536. 20. Dec.
tes da Johan Fôrster (il Christian III. I Instruksen anmodede Her-
iugerne paany om Opfyldelsen af L&fterne i Forskrivningen af 20. Juni
1535 og krœvede i Henhold hertU 3000 GL betalte til Omslaget 1538
og Okser og Sild i dei mindste for et Aar; en ny Traktat angaaende
den gensidige HJœtp ansaa de for ufornoden, da der Jo i Forvejen var
Traktat mellcm Kongen og dem; i en Biinstriiks tillodes det ham dog
at gaa ind paa Kongens tidligere Tithud om 1500 Gl. og 100 Okser
aartig i 10 Aar. Forhand linge me forte til Enighed, og 4. Jan. 1538
meddelte Hertugerne Kongen, at de havde antaget de a f Johan Fôrster
overbragte Koncepter til de ta Forbundshreve ; de oversendte det af dem
udfœrdigede Eksemplar tilligemed en Kopi af Kongens Reversalbrev,
som de bad Kongen udfœrdige og sende dem y og meddelte, at de i
§ i i det Eksemplar, Kongen sknlde ndstede, havde forandret lidt, for
at Artiklen kunde komme til at lyde ens i begge Forbundsbreue. Chri-
stian III sendte derefter det af ham udfœrdigede Eksemplar og lovede
at betale den ferste Termins Penge paa det niwœrende Omslag.
Traktaten, der for flere Artiklers Vedkommende er omirent ens-
lydende med den mellem Frederik I og Hertug Ernst i 1531 sluttede
Traktat (Nr. 23), er, som det af ovenstaaende f rem gaa r, ferst sluttet ved
Udgangen af Aaret 1537, maaske 20. Dec. Hnis ikke Traktatens Aars-
tal 1536 er en Skriufejl, hvad dog ikke er meget sandsynligt, har der
fundet en Antedatering Sied, formentlig af Hensyn til Le f tel i Forskriv-
ningen af 20. Juni 1535 om Tidspunktet for Betalingens Ikmfltrœden. ^
A. Det af Hertugerne Ernst og Frans udstedte Eksemplar.
O: Original paa Pergament med de to Hertugers vedlia*iigende
Segl.
Tr.: Pal.-Mûner, Aktstykker til Grevefeidens Hist. II. 300—3.
Von Gots gnaden wir Ernst und Franciscus, gebruder, her-
zogen zu Braunschweig und Leuneburg, bekennen, verjehen und
thun kunt hiemit uffentlich vor uns, unser erben, lande, leute
und sonst jedermeniglich, der wir zu gleich und recht mechtig :
Das sich der durchleuchtigst furst, her Cristian, zu Denmarcken,
der Gotten und Wenden konig, erwelter konig zu Norwegen,
herzog zu Sleschvvig, Holstein, Storniarn und der Dilhmerschen,
grave zu Altenburg und Delmenhorst etc., unser freuntlicher
lieber herr und oheim, inhalts hiejegen uns zugestelts reversal-
briefs mit uns, und mit seiner ko. durchlauditicheit, derselben
^ Christian lll's Forskrivninger =*^'e og ^^/q 1535 (Kopier); Johan Fôrsters
Mémorial t. Chr. III «Vs 1-^37 (Kopi); Hert. Ernst og Frans t. Chr. III »«/io 1537
(Orig.); Instruks f. Johan Fôrster »/i, 1537 (Orig.); Hert. Ernst og Frans t. Chr. III
V, 1538 (Orig.); Chr. III t. Hert. Ernst og Frans (Udat. Konc.) (Brunsvig-Lyne-
borg). Jvfr. Waitz, Lûbeck unter Jfirgen Wullcnwever III. 500 f.
1536. 20. Dec. 253
nachkomen und erben wir uns hinwidderumb unser beiderseits
reichen, furstenthumben, landen und leuten zu gutem, gluck,
heil, Irost, entsetzung, gedey und aller wolfart, als die dann wir
auch selbst einander nachberlich und nechstanstossende ge-
legen, freuntlich verwant und zugethan sein, solicher massen
und also, wie hernach volgt, von dato die nechstvolgende drei-
zehen jar lang nach einander, in ein freuntlich und nachber-
lich eynung, verstendnis und verwantschaft begeben, zusamen-
geselzt, verbunden, verhaft, verpflichl und verschrieben, wie wir
auch hiemit in craft und macht dièses unsers ufnen briefs
wirglich, wissentlich und bestendiglich thun und gethan wollen
haben :
/. Nemlicli das >Yir vor allen dingen irer kon. durchlauch-
ticheit, derselben erben, reiche, lande, leute, underthanen und
verwanten freuntlich, gutlich und gnediglich mit allen treuen
und dem besten meinen, irer aller bestes und wolfart wiessen,
furdern, argstes, nachteil und schaden warnen und verhutten
soUen und wollen nach unserm hochsten vermogen: hieneben
auch ire ufFenbare veinde mit vorwiessen geverlicher meynunge
ader weise nicht hausen, hegen nach underschleiffen.
2. Wir sollen und wollen auch niemants, wer der oder die
auch imer sein mochten, es were dann in sachen und vornemen,
key. mat., unsern aller gnedigen hern, mitsambt dem Romischen
reiche vor sich selbs eigens thuns betreffende, keynerley kreigs-
volck zu pferde nach zu fus nach jennigen uberzug gegen und
widder ire ko. durchlauchticheit, ire erben, reiche, lande und
leute, denselbigen zu unheil ader schaden, mit wiessen und wil-
len, heimlich nach uffentlich, durch unsere furstenthumb und
gebiete zu ziehen, zu reisen, zu passiren und zu kommen gon-
nen, vorhengen nach gestatten, besonder das verhindern, ab-
keren, werhen und wenden, so vil des bey ader an uns und
unser macht und vormugen steht.
3. Dergleichen auch irer ko. durchlauchtigheit und dersel-
ben erben zu wilcher zeit, wan und wie ofl ine des von not-
ten, reuter, knecht, kreigsvolck und andere kreigswahr ader not-
turft aus, durch upd widder durch unser furstenthumben frey,
velig, sicher und gleitlich bis in ir landtgrentzen umb ir gelt
zerende bey verhuttunge, so vil aufs eusserst immer muglich,
unser underthanen verterb und schadens passieren, zuziehen
254 1636. 20. Dec.
und kommen lassen mit leistunge und erzeigung unserer fur-
derung, furschiebe und getreuen raths darzu.
4. Item irer ko. durchlauchtigheit und derselben erben rit-
meister ader hauptieute in unsern furstenthumben, landen und
gebieten allevvege sicher und unbehindert aldar reuter und
knechte bestellen, annemen und dieselbigen gehaufTt, ungehaufTt,
versamlet und unversamlet, irer besten gelegenheit nach vortan
velich und unbefaret schicken und bescheiden [lassen].
5, Item sover wir zur zeit selbst nicht in uffenbarer an-
fechtunge sitzen, mit kreigen ader uberzug beladen, ader wir
uns sonst eins augenscheinlichen ader schedelichen durchzugs
zu vormulen haben, irer kon. durchiauchtigkeit ader iren erben
umb ire besoldunge unser eigen landtsassen zuzureiten und zu
dienen nicht weigern, behindern nach verbieten, besonder inen
solichs gonnen, nachgeben und erlauben, sie auch, so vil an
uns, darzu bewegen und furdern und beschlieslich in summa
sonst allen muglichen heimlichen vleis und das beste mit rathen,
fordern, anschlegen, durchstecken und underschleifFen, vortschie-
ben und dergleichen treuheiten und guttaten in alwege bey irer
ko. durchiauchtigkeit, iren erben, reichen, landen und leuten
thun und scheinen lassen.
6\ Soliche hievorstehende stuck, artickel, puncte und clau-
sulen, aile samptlich und jedern bey sich sonderlich, gereden,
geloben, zusagen und versprechen, verbinden und verpflichlen,
obligiren und verschreiben [wyr] uns auch die von nu bis zu
ausgang der angenomenen dreizehen verbuntnisjar slel, vesl
und unverbrochen zu verfolgen, zu volstrecken und zu halten
on einiche einrede, ausflucht, enlschuldigung, behelf ader mittei
bey furstlichen unsern waren worten, trauen und glauben, ailes
himit diessem unserm brieve ungeverlich.
Zu vvarem urkunt haben wir herzog Ernst unser furstlich
ingesiegel und wir herzog Franciscus in mangel unsers ingesie-
gels unser furstlich daumensecret unden an diesen brief wies-
sentlich heissen hangen. Im funfzehenhunderslen und sechs-
unddreissigsten am abent Thome.
Ernst Frantz ^
manu propria, manu propria.
1536. 20. Dec. 255
B. Det af Kong Christian m udstedte Eksemplar.
A: Samtidig Afskrift (med Paaskrift: ist gnugsam registrirt).
K : Koncept.
Wir von Gots gnaden Christian zu Denmarcken, Norwegen,
der Wenden und Gotten konig, herzog zu Schlesvvig, Holstein,
Stormarn und der Ditmerschen, grave zu Altenburg und Del-
menhorst, bekennen, verjehen und thun kundt himit ufTentlich
vor uns, unsere nachkomende koninge zu Denmarcken, erben,
reiche, furstenthumbe, lande und leute und allermenniglich, der
wir zu gleich und recht mechtig: Das wir uns mit den hoch-
gebornen fursten, unsern freuntlichen lieben oheinien, hern Ern-
sten und hern Frantzen, gebrudern, herzogen zu Brunschweig
und Luneburg, und irer liebten erben, auch dieselbigen ire lieb-
ten sich vermoge und einhalts ires uns hiejegen zugestelts re-
versalsbriefs herwidderumb mit uns, unser beidenthalber reichen,
furstenthumben, landen und leuten zu gutem, gluck, heil, trost,
entsetzung, gedey und aller wolfart, alsdan die wir auch selbst
einander nachberlich und nechstanstossende gelegen, freuntlich
verwandt und zugethan sein, solicher massen, gestalt und also,
wie hernach volgt, in ein gutlich, freuntlich und naberliche
eynunge, verstendnis und verwantschafl dreyzehen jar lang, von
dato an die nechsten nach einander volgende, begeben, zusamen-
gesetzt, verbunden, verhaft, verplicht und verschrieben haben,
wie wir auch himit in craft und macht dièses unsers ufnen
briefs \viessentlich, wircklich und bestendiglich thun und gethan
haben woUen:
1. Nemlich das w^ir vor allen dingen ire liebten, derselbigen
erben, furstenthumb, lande, leute, underthanen und verwanten
freuntlich, gutlich und gnediglich mit allen treuen und dem
besten meinen, irer aller bestes und wolfart wiessen, furdern,
argstes, nachteil und schaden warnen, w^enden und verhutten
soUen und woUen nach unserm hochsten vermugen, hieneben
auch ire uffenbare veinde wiessentlich, heimlich noch uffentlich,
in keine weise hausen, hegen, stercken, underschleiffen, furdern,
furscliieben, geleiten, leiden noch enthalten.
2. Wir sollen und wollen auch niemants, wer der ader die
auch imer sein mochten, keinen ausgescheiden ^ keinerley kreigs-
^ K: ausbescheyden.
256 1536. 20. Dec.
volck zu ross iind^ fues noch ander kreigische ware, rustung
ader reitschaft gegen ader widder ire liebten, ire erben, landen
und leuten, denselbigen zum uberzuge, unheil und^ schaden aus
ader durch unsere reiche, lande, gepiete, strome, wasser, strande,
hafTungen mit unserm vorvviessen und vvillen gestaden, passiren,
schiffen, seglen, reisen noch komen lass^n, besonder solichs be-
hindern, keren, weren und wenden, so weit und vil des in un-
ser macht und vermugen stet.
3. Dergleichen zu wilcher zeil, wan und wie uft es iren
liebten von notten, inen in unsern reichen, landen und gepielen
kreigsvolck zu ross und fus bestellen, annemen, sie auch vic-
tualia, profande, korn und andere kreigsnotturft und whare umb
ir gelt dardurch und aus zu sich holen, bringen, furen und er-
langen l^ssen, zu und uber wasser und lande, es sei, [gehe ader
gelle*] auch uf, wider ader jegen vveme es auf erden wolle, allein
ausbescheiden unsern lieben oheimen, landtgraf Philipsen zu
Hessen, dergleichen unser buntsvorvvanlen, die Ansestette, jedoch
nach eusserstem vermogen mit verschonung unser underthanen
und armen leute zu verhuttung ires verderbens und schadens,
gleichwol mit leistung und erzeigung unser getreuen furderunge,
vorschiebe und raths darzu.
4. Item irer liebten ader irer erben ritmeistern ader haupt-
leuten in unsern reichen, landen und gepieten zu liegen, aida
reuter und knecht anzunemen, zu bestellen und dieselbigen dar-
durch und aus bis an sie, ^gehauffl, ungehaufTl, versanielt und
unversamelt, doch one sonderliche* beschwerung unser leute
sicher und unbehindert zu bescheiden, zu beschaffen, zu schi-
cken und zu furen gutwillig und unweigerlich verhengen und
gonnen fur ihr gelt.
5. Darzu und dieweil beide ire liebten uns^ in unsern
obliegenden kreigssachen freuntschaft, dinst und aile gute for-
derunge in mancherlei wege geleist, erzeigt und beweist, wie sie
auch vermuge dieser eynunge ferner thun sollen, das wir uns
derwegen gegen erkantnis solicher wolthaten verschrieben und
* K: noch. * K: oder. ' A har: es sei gut ader golt; K: es se\' giit ader
geldt. Den rigtige Lœsemaade fremgaar af den tilsvarende Paragraf i Traktaten
mellem Frederik I og Hertug Ernst 1531 (Nr. 23 B.). *—* K har: doch unge-
haufft und ane versamlunge auch sonderlich; dette blev rettet af Hertugernc,
jvfr. Indledningen. ^ A forbigaar: uns.
1536. .20. Dec. 257
verpflicht haben, als wir uns auch in craft dies briefs vor uns,
unser nachkomen und erben verpflichten, gereden, geloben, zu-
sagen und verschreiben, das wir beiden iren liebten und der-
selbigen erben samptlich aile jar auf dem umbschlag zum Kyl
in den acht tagen der dreier koninge aus unser camern bis zu
verlauf und ausgang angezeigter dreizehen jar lang funfzehen
hundert gulden, teutscher und stetter muntz, und uf sanct Mi-
chels tag eyn hundert ochsen in unser stat Rypen bezalen, er-
legen, zustellen und zolfrey uberantworten lassen wollen.
6. Uber das, wo wir auch mit anfechtungen und obliegen-
den kreigsubungen und veintlichen anstossen nicht behafifl, iren
liebten umb ire besoldung unser eigen landtsassen und leute
zu irer notturft zuzuziehen und zu dienen nicht weigern, be-
hindern noch verbieten, besondern inen das einreumen, gonnen,
erlauben und nachgeben, sie auch darzu, so vil an uns, bewegen
und furdern.
7. Zu dem auch ire liebten und ire erben, wo sie in sa-
chen, der sie sich zu ehren und rechten auf uns beruflen thun,
wir auch ihr desselbigen fais moge und mechtig sein mogen
und sollen, befart, uberzogen und vergeweltigt und verunrecht
wurde, mit unser hilf und dem besten sciiutzen, schirmen,
handthaben, entsetzen und verteidigen helfen und ine mit mug-
licher unser hilf zuziehen, sie uns auch in allen treuen bevo-
Ihen sein lassen, und das sonderlich sovil desto schultiger und
mehrer, wann ire liebten ader ire erben jennige anfechtunge,
molestierung, anstoes, gewalt, uberzugk und noth umb unsern
wiilen tragen ader leiden solten, sie mit unser muglichen hilf,
rath, trost, entsetzung, rettung, beistandt unsers hochsten ver-
mogens nil verlassen.
8. Uber das ailes auch hochgemelten unsern vastgeliepten
ohaimen, den hochgebornen fursten hern Philipsen, lantgrafen
zu Hessen etc., mit allem moglichen vleis und emsigkeit dahin
erbitten, furdern, ermanen, bewegen und vermugen und bey s. 1.,
so vil an uns, daran und ob sein, hochgenanter unserer gelieb-
ten ohaimen, herzog Ernsten und herzog Frantzen, und irer
liebten erben, so ine soliche anstoes, turbation und uberlast
von unsern veinden, misgonnern und widerwertigen unsernt-
halber widderfure und begegnete, neben uns hilf, rath, rettung
und entsetzung unweigerlich zu leisten und scheinen zu lassen.
17
258 1536. 20. Dec.
9. Und beschlieslich in somma alien muglichen vleis und
das beste, so vil an uns, mit rathen, furderung, anschlegen,
durchstecken, underschleiffen, vorschuben und dergleichen treu-
haiten und guttaten, wie, wo und wann es iren liebten, iren
erben, landen und leuten zu gut und wolfart reichen mag^, in
alwege bey inen thun und beweisen.
10. Soliche hievorstehende artickel, puncte, stuck und clau-
sulen, aile sambtlich und jeder bey sich sonderlich, gereden, ge-
loben, zusagen und versprechen wir, verbinden, verpflichten,
obligieren und verscbreiben uns auch solichs von nu an die-
selbigen dreizeben jar lang stet, vest und unverbrocben zu vol-
strecken, zu haiten, inen volnkomlich volge, gnug und darwidder
in keinen wegk zu thun an keinerlei ausflucht, entschuldigung,
behelf, einrede ader mittel, getreulich und gantz ungeverlich,
ailes bey unsern koniglichen waren worten, trauen und glauben.
Des zu warer urkunt haben wir unser insygel wiessenlich
vorhangen lassen. Gegeben uf unserm schlos Gottorp am abent
Thome apostoli^ nach Christi gepurt funfzehen hundert und in
dem sechsunddreisigsten jare.
48.
1537. 3. Maj (Brûssel). Traktat mellem Danmark-Norge og
Hertugdemmerne paa den ene og Nederlandene paa den
anden Side om en 3aarig Stilstand.
A: samtidig Àfskrift.
K: Kejser Karl V*s Ratifikation (Orig. paa Pergame^t paa Hol-
landsk, dette Aktstykke er meget edelagt, saa ikke engang Datoeii
kan Iseses; enkelte Steder har det dog kunnet benyttes til at fastslaa
den rigtige Lsesemaade, iiaar der har vœret Fejl i A).
Tr. : Altmeyer, Relations diplomatiques des Pays-bas avec le Nord
de l'Europe pendant le XVI. siècle, S. 537 — 45 (meget slet).
For ai bilœgge den mellem Kong Christian IIJ og Kejsercn og
det burgundiske Hof opstaaede Strid i Anledning af de sidstnœvntcs
Understettelse af Hertug Albrecht af Meklenborg, Grev Christo/fer af
Oldenborg og Byerne Kebenhavn og Malme, sœrlig efter Freden i Ham-
borg 74. Febr. 1536^ sendte Byen Hamborg, hvis Handel led stœrkt vcd
dette fjendtlige Forhold, i Slutningen af Aaret 1536 sin Sekrelœr M. Her-
man Rouer til Brûssel for at foreslaa en mindelig Forhandling. Regent-
inden Dronning Maria erklœrede sig ogsaa villig til at gaa ind paa en
* A forbig.: reichen mag. ' A forbigaar: apostoli.
1537. 3. Maj. 259
Stilstand paa felgende Beiingelser: î. Begge Parler maatte bruge deres
Sejlads efter gammel Sctdvane og kunde opsige Siilstanden^ naar de
uilde. 2. De nederlandske Skibe med deri vœrende Gods, som Kongen
havde . arresteret i Sundei, skulde frigives. 3. Ingen af Parterne maatte
under Stilstanden hjœlpe den andens Fjender, Kort Tid efter sendte
Regentinden den kejserlige Sekretœr M. Joris von Esplegen til Hamborg
for at forhandle nœrmere med de Gesandter, som Kongen af Danmark,
til hvem Hamborg ogsaa havde rettet en Henvendelse, vilde sende did.
Fra dansk Side medte Melchior Rantzau og Sekretœren Casper Fachs.
Den nederlandske Sekretœr stillede de ovenfor anferte Betingelser og
foreslog Stilstandens Varighed sal til et halvt Aar og derefter indtil Op-
sigelse af en af Parterne, dog skulde efter Opsigelsen begge Parters
Kebmœnd frit hâve Lov til at vende tilbage til deres Land. De danske
Gesandter erklœrede ikke af'kunne gaa ind paa disse Betingelser^ selv
efter at den nederlandske Gesandt havde ladet den tredje af dem falde,
og forlangte en Stilstand paa 3 Aar eller, hvis den skulde vœre kortere,
en Henvisning af hele Striden til upartiske Kurfyrsters og Fyrsters
Kendelse. Da Enighed ikke kunde opnaas^ foreslog Hamborg, at den
nederlandske Gesandt skulde rejse tilbage til Nederlandene med de dan-
ske Forslay; vilde Dronningen saa fortsœtte Forhandlingerne, skulde
hun sende Hamborg Bud inden 11. Marts. Der skulde vœre Stilstand
indtil Forhandlingernes Slutning, og aile arresterede Skibe, der i 0/e-
blikket [1. FebrJ endnu vare tilstede og ikke allerede vare afhœndede,
skulde fremdeles holdes tilstede. Sejlads gennem Sundet maatte fore-
lebig ikke bruges af Kejserens Undersaatter. Dette Forslag vedtoges
1. Febr.
Da Dronning Maria gik ind paa at fortsœtte Forhandlingerne,
sendtes med Fuldmagt af 15. Marts Melchior Rantzau og Casper Fuchs
til Nederlandene; Hamborg, som Dronning Maria havde anmodet om
fremdeles at mœgle, sendte Borgemester Johan Rodenburg og Sekretœr
Herman Rouer. Det havde farst vœret Aftalen, at Medet skulde holdes
I Xanten, men paa Dronningens Forlangende forlagdes det til Brûssel,
Her aabnedes 20. April Forhandlingerne med de nederlandske Kommis-
sœrer: Hr. Georg Schenck, Friherre af Tautenburg, Hr. Johan Hannart,
Herre af Liedekerken, Hr. Philippe Nigri, Dr, Gert Mulert, M. Vincent
Cornelissen og Sekretœren M. Joris von Esplegen. De nederlandske
Kommissœrer foreslog: 1. Stilstanden skal vare 2 Aar og kun gœlde
for Nederlandene og Kongen af Danmarks Lande, 2. Aile arresterede
Skibe med deri vœrende Gods skulle gives fri og de afhœndede erstattes.
3. Ingen af Parterne maa hjœlpe den andens Fjender. 4. Rostock
og Wismar, ^Erkebispen af Trondhjem, Hertugerne Henrik og Albrecht
af Meklenborg og Grev Christoffer af Oldenborg skolle medoptages i
Stilstanden. 5. Aile, der havde sluttet sig til Hertug Albrecht og Grev
Christoffer og siden ère flygtede til Meklenborg eller andre Steder, maa
vende tilbage og nyde deres Gods; ville de ikke vende tilbage, maa de
alligevel nyde deres Gods. De danske knevede, at Stilstanden skulde
sluttes paa 3 Aar og sluttes af Kejseren som Kejser og for aile hans
Riger og Lande. Kongen af Danmark vilde kun tilbagegive eller erstatte
de Skibe, der ikke vare afhœndede 1. Febr., og forinden forlangte han de
17*
260 1537. 3. Maj.
I Dam og ved Heiligerlee gjorte Fanger frigione ^; ligesom i Traktaten af
9. Sept. 1533 maatte Kongen forbeholde sig Ret til at hfœlpe de Evange-
Uske. Angaaende Rostock og Wismar^ /Erkebispen af Trondhjem og
de landflggtige kunde de in tel bevilge, da der ikke var lait ont Mem i
Hamborg og de derfor ingen Instruks haude ont disse Punkter. For-
handlingerne fortsaties uafbrudt til 26. April. Det var sœrlig Artik-
lerne ont Rostock og Wismar, JErkebispen af Trondhjem, de landflgg-
tige og Fangernes Frigivelse, der voldte Vanskeligheder. Da man ikke
kunde blive enig, besluttede man at forebringe Sagen for Dronningen.
Ferst 2. Maj kom Underhandlerne igen sammen og 3. Maj sluttedes
Traktaten, Nogen Bestemmelse om Fangernes Frigivelse bleu ikke op-
tagen i den, men i en Deklaration af samme Dag beuilgede Dronning
Maria, at en Del af Fangerne, der allerede t^. Febr. forelebig vare
giune fri af Georg Schenck v, Tautenburg, paa nogle nœrmere angiune
Betingelser maatte vœre fri i de 3 Aar, Stilstanden varede.
Traktaten ratiflceredes baade af Kejseren og Christian III samt af
Gustav Vasa, medens de meklenborgske Hertuger og Grev Christoffer af
Oldenborg ikke ratificerede.^
Aise sekere tydt twist, geschil und unvorstandt gewesen syn
twusken den Erfnedderlanden van key. mat., staende under dem
regimente van der durchluchtigsten , hochgebornen und grot-
mogensten furstynnen, frouwen Maria, von Gots gnaden kunig-
innen douagieren van Hungern und Behemen, tor eyner syden
und dem durchluchtigen hochgebornen fursten, heren Christian,
gekaren konige to Dennemarcken, Norwegen, hertogen to Sles-
wig, Holsten und Storniarn etc., tor andern, und dat dardurch
de kopmanschap und hantierunge twisken den undersaten an
beyden syden belettet und vorechtert hefl gewest und gescha-
pen were so lang so mer belettet und behindert to werden to
grotem und merglichem nadele van den undersaten van beden
siden, so is durch ernstliche sollicitacie des ersamen rades der
stadt Hamborch hirup beramet gewest eyne bykumpst, erst
bynnen der vorgeschrevenen stadt Hamburch und darna byn-
nen der stadt Brussell, aldar entlich na langer communicatie.
* Se Indledniiigen til Trakt. 19. Juli 1536 (Nr. 41). « Borgemestre og Raad
i Hamborgs Erklsering Vs 1^37 om Forhandl. i Hamborg (Orig.. Hamborg).
Melchior Rantzaus og Casper Fuchs's Erklu^ring 'Vi 1^37 om Forhandl. (Kopi);
Dr. Maria t. Hamborg »^'2 (Kopi); Fuldm. f. M. Rantzau og C. Fuchs "/s (Kopi):
Kopibog over Forliandl. i Brûssel (ender 26. April; med Bilag); Dr. Marias Kvitt.
for den danske Batif. '^/g 1537 (Orig.); Chr. \\\ Kvitt. f. den kejserl. Ratif. «^/^
1537 (Kopi) (Spanske Nederlande). K. Lanz, Correspondenz Karls V^ II, 273 ff.
Altmeyer, Der Kampf demokratischer und aristokratischer Principien zu An-
fang des 16. Jahrh. S. 123 flf. Kydberg. Sveiges Trakt. IV. 181.
1537. 3. Maj. 261
hirup geholden twustken den commissarien der hocbgedachten
kuniginnen ut namen und von wegen der vorgeschrevenen Erf-
neddcrlanden, aise noemlich der lande van Brabant, Vlandern,
Hennegaw, Hollandt, Zelandt, Arthois, Lutzenburg, Limborch,
Nhamen, Valckenburch, der lande van Avermasse, Vreslandt,
Averyssel, Mechelen, Utrecht, Groningen mit ten Omianden und
dem lande van Drenthe tor einer syden und den gestrengen,
ernvesten und erbarn Mellichior Rantzaw, marschalck des lan-
des von Holstain, amptman to Flensburgk, und Caspar Fuchs,
secretarius, aise darto fuUemacht und procuratie genugsam heb-
bende van dem hochgemelten heren Cristian, gekoren konige
to Dennemarcken, tor andern syden, beramet und besehlaten
gewesen seker bestandt, stilsate und afstandt van orloge in der
maneer hirna vorclaret:
1. Erst das von nun vortan wesen schall ein bestandt und
afstandt van orloge to water und to lande twusken aile den
bavengerorden key. mat. Erfnederlanden und den undersaten
van den tor einer syden undt den landen und undersaten van
den konigrycken van Dennemarcken und Norwegen und den
furstendomen und landen van Sleswig, Holstein, Stormarn und
aile andere gegenwartigen wesende in handen des vorgeschre-
venen hem Christians, gekaren konigs to Dennemarcken etc.,
und dessulven unmundigen broderen, hertogen to Sleswig, Hol-
sten etc., tor andern, by welcke[rem]^ bestande, durende de
tydt hirna vorclaret, aile krig und orloge cesseren, und ut den
landen van beiden syden kein orlog jegen malckander gescheen
noch gedan en schal werden to water noch to lande.
2, Und schall juwelick von den undersaten van den lan-
den, baven genomet, mogen frig und seeker segelen, gaen, keren,
frequenteren und de kopmanschap hantere[n] to water und to
lande in und durch des andern kunigricke, furstendome, lande
und herlicheyde vorgeschreven up de olden gewontlicken tollen,
gerechtigheyden und herlicheyden, sonder dat men desulven
viandes wyse noch anders syns nicht schall mogen uplopen,
beschedigen, bekumeren efte arresteren ane liefTe efte ane gude,
in water manere dat et sy, behoitlich und wol verstaende, dat
* A har ved en FejUiesning: by welcke vom. R har her: by welcken
bestande.
262 1537. s. Maj.
eîn juwelick gebolden schall wesen to vorantworden in rechte
vor syne eigen schulde.
S, Dat dut vorgeschreven bestandt duren schall de tydt
van dre jaren negestkamende und achtereinvolgende, begyn-
nende und ingaende up huden dato van dussem.
4. Und dat aile koplude, schipperen und bosslude, de nun
syn in undertanicheit van key. mat. Erfnedderlanden vorge-
schreven, desglicken des vorgesechten gekaren kuniges to Den-
nemarcken mitsampt dessulven unmundigen broderen under-
saten der vorgesechten konigryke to Dennemarcken, Norwegen
und der furstendome Sleswigk, Holsten, Stormarn etc. mit eren
schepen, gerustet mit masten, tow, tackele, segele, anckere und
andere ère tobehore, und vort aile gudere, waren und copman-
schaft, de an beyden syden gearresteret, bekummert efte up-
geholden wesen mogen, de tom dage van der communicatie,
to Hamburg gebolden des ersten dages F(r)ebruarii lestleden,
noch vorhanden weren, und de darna in Norsvegen efte anders-
wor gearrestirt syn gewesen, van stunden an und sonder forder
upholdinge efte vortock frig, loes und ledigk ut dem arreste
gestalt sollen werden to behof van denjenene, so se tobehoren,
dewelcken de vorgeschrevenen schepe und gudere van stunden
an wedder[om]^ schoUen mogen tasten, wor se de vinden.
5. Und indeme sedder dem vorgeschrevenen ersten dage
Februarii lestleden jenige van den vorgedachten schepen, rustin-
gen efte guderen verlagen, verkoft efte anders syns, in wat ma-
nere dat et sy, vervromdet syn, de scholen bynnen der tydt van
dre maenten negestkamende ge\ver(der)deret und geestimeret
werden in der stadt von Hamburgk by veer copluden unpar-
tielick, van denwelcken de twe gekaren sollen werden by den
beschedigten copluden und de anderen twe by dem wedderparte;
und indeme de vere nicht accerdereren en konnen, so scholen
se mogen nemen einen averman ut dem rade der vorgeschre-
venen stadt Hamborch, und datjene, dat by ehn efte dem me-
slen dele van den also gewarderet und geestimeret schall wesen,
schall hochgedachte gekaren koning to Dennemarcken bynnen
drey maenten darna doen betalen denjenen, den de vorgeschref-
fenen schepe efte gudere tobehorl hebben, bynnen der stadt van
* A liar: wedder an. R: wederom.
1537. 3. Maj. 263
Coppenhaven in gelde, to Ambsterdam efte bynnen dersulven
stadt Hamborgk ganckwar synde, efte mit guder genugsamer
ware, dar de copman mede to freden ys.
6, Und van den schepen efte guderen, de vor dem vor-
schrevenen ersten Februarii durch den gekaren kunigk verkoft
syn gewest efte synen bevel, daraf de penninge vor demsul-
ven dage nicht betalt en weren und sedder van des gekaren
konigs wegen geboret syn, de penningen sollen ock von stundt
an, des vorsecht synde, gerestitueret und betalt werden, und
dejenen, de nicht betalt en syn und noch to borende staen,
schollen by denjenen, den desulven tobehoren, gehaven und
empfangen werden.
7, Und berurende de schepe und gudere, de vor dem vor-
gedachten ersten dage Februarii lestleden vertagen, verkoft efte
mit jenichen maneren vervromdet syn, waraf de penninge emp-
fangen syn vor dem vorgeschreven dage, desulven schollen ock
by densulven copluden und avernianne gewarderet und geesti-
meret werden bynnen der tydt van veer maenten negestkamende
und by dem hochgemelten gekoren koninge sonder forder er-
kantnisse ock betalt werden in der vorschreven stadt Hamburgk
und mit gelickem gelde, aise vorgeschreven ys, bynnen dreen
maenten, na da de principalfrede gemaket schall wesen twusken
hochgedachter key. mat. Erfnederlanden, vorgenomet, tor eynen
und dem vorschreven gekaren koningk to Dennemarcken tor
anderen syden; und eher solliche principalfrede gemaket ys,
schall de vorsc. gekaren koningk deshalven nicht gefordert efte
gemant werden.
8, Dat durende det vorgeschrevene bestandt de vorschre-
ven gekaren koning to Dennemarcken nicht en schall mogen
thon jeniche hulfe, trost efte bystandt, hemelich [noch]^ apen-
bar, directelick noch indierectelick, to water noch to lande, van
ruteren, knechten, undersaten, geldt, geschutte, kruth, loth, pr[o]-
viande noch anders den vianden van den baven genoemeden
key. mat. Erfnedderlanden, wol vorstande, dat hirunder nicht
begrepen en schall wesen de churfurste van Sassen, hertoch
Ernst van Lunenburgk, de homester van Prussen, de lantgrave
van Hessen, graf WolfF van Anhalt mit Albrecht und Gebharl,
^ A har: na.
264 1537. 3. Maj.
gebrodern, graven to Mansfelt, denwelcken churfurst, fursten
und herrn, indeme se efte jemandt van ehn by hochgedachter
key. mat. Erfnedderlanden invaderet efle mit kriege und orloge
erst angetast wurden, he schall mogen helpen, darmede dut
bestandt nicht gebraken schall w^esen; men indeme desulven
churfurst, fursten und heren ofle jenich van ehn invaderen efte
mit krieg und orloge erst antasten de vorgeschrevene key. mat.
Erfnedderlande efte jeniche van den, so en schall de hochge-
dachte gekaren konigk to Dennemarcken ehn nicht mogen hel-
pen in keinerley manere.
9. Und van glick scholen de van den vorgeschreven Erf-
nedderlanden van key. mat. noch de ingeselene van den efte
jemant anders, von wat stade efte condition de sy, durch efte
ut densulven Erfnedderlanden nicht mogen doen jeniche hulpe,
trost efte bystandt den vianden des vorgeschreven gekaren ko-
nigs noch der ricke Dennemarcken, Norwegen noch ock siner
efte syner (erven) unmondigen brodere furstendomen und landen
van Sleswig, Holstain, Stormarn etc. vorschreven, in aller ma-
nere, als in dem nechsten vorgaenden artickel vorclaret steit.
10. Dat aile dejenen, de nicht anders mysdaen en hebben,
dan alleine geholden de partie van dem hochgebornen fursten
heren Albrechten, hertogen to Meckelnborch, efte dem edelen,
wolgebornen hern ChristofTer, graven to Oldenborch, und dar-
umme ut den vorschreven ricken efte forstendomen van Schles-
wig, Holsten efte Stormarn geweken syn, wedder scholen mogen
kamen in desulven ricke und furstendome und to gebrueke van
eren guderen, de angetastet und by dem gekoren koning efte
synen amptluden noch nicht vorander[t] efte vorvromdet syn.
Und indem se ut den vorsc. rycken efte landen bliven willen,
dat se evenwol de vorschreven gudere scholen mogen gebrue-
ken, wol vorstaende, dat hirut gesundert scholen wesen vor-
reders, mordenere und derglicken mysdedigen, de men nicht en
behort to verdedingen.
11. Is mede bespraken und beforwordet, dat de ertzbischop
van Truntheim, indem he to dato van dussem tractât nicht ut
den vorsc. ricke van Norwegen efte Dennemarcken vortagen en
sy und gefenglich were in handen van den vorsc. gekaren ko-
ningk efte von sinen krigsluden tor tydt, aise ehn de wetenheit
gedaen schall wesen van dussem bestande, tor contemplacie van
15d7. 3. Maj. 265
ko. mat. los und frig gelassen schall werden mit synen deneren
und de sumen van dusent golden gulden umme darmede mit
einem schepe wech to varen tor plaetze, dar eth ehne beleven
schall, wol verstaende, dat lie durende dit bestandt nicht en
schall mogen verfolgen, soUiciteren efte handelen jenniche saken,
dem vorsc. gekaren koninge, synen unmundigen broderen efle
den vorsc. konigricken und furstendomen schediich efle entjegen
wesende. Und indem sin person alsden nicht gefenglich en were
und ut den vorsc. landen nicht en sy, so schall im georlovet
und togelaten werden to vortrecken, indeme yth ehme belevet,
mit sinen deneren, schepen und mit synen eigenen properen
guderen, yth sy golt, sulver, gemuntet efte ungemuntet, und an-
dere havelicke gudere up condicie als vore.
12. Item in dussen bestande schoUen mede begrepen und
gecomprehendert wesen van wegen der vorsc. Erfnedderlanden
de durchluchtigen hochgebornen fursten, herrn Hynrick und
Albrecht gebrodere, hertogen to Meckelnborch, und ock de gra-
ven to Oldenburgk, elck mit eren furstendomen, herlicheyden,
landen und undersaten, und von wegen des hochgemelten ge-
koren konigs to Dennemarcken de koningk van Schweden und
homeyster van Prussen, elck mit eren konigricken, fursten-
domen, landen und undersaten, beheltlich dat de vorsc. konig
van Schweden bynnen der tyt van soes maenten und de vorsc.
fursten und herren bynnen der tydt van dryen maenten, indeme
se hirinne begrepen willen [wesen] ^ datsulve sollen vorclaren
und daraf geven behorlicke besigelte brève, utgesundert den
vorsc. homeister van Prussen, de nicht geholden en schall
wesen, de vorersechte ratifficatie to donde, wente de vorsc. ge-
koren koning van Dennemarcken will darvor gut syn, dat he
dut bestandt mede underholden schall.
13, Is ock bevorwordet, indeme jemandt, geistlich efte
wertlick, grot efte klein, van wat stade efte condition he sy,
jegen synen konig, landesfursten und herrn handelde efte mys-
dede, und syne person efte gudere befunden worden in des an-
deren fursten landen efte herlicheyden, dat alsdenne de furste,
in wens landen efle herlicheyden he befunden schall werden,
vergunnen schall arrest jegens densulven und syne gudere, des
^ A: wyssen; R: wesen.
266 1537. 3. M^*.
[behorlick]^ versocht synde, und vort darup tun und laten ge-
scheen gui kort recht und expedicie van justicie.
14, Item indem imandt van den undersaten van den ri-
cken efte landen ane beyden syden bavengerort dussen tractadt
infringerde efle dargegen dede, sali gestrafl und gecorrigert wer-
den, aïs man inbrekers van bestanden gewontlich ys to strafTen.
15, Item yft in dussem tractât jenich twyst, dusterheit efle
unvorstandt fielle, dat Gol vorhoden wîUe, so ys mede vor-
tragen, dat darumme dutsulve tractai van bestande de vorsc.
dre jare lang geduerende nicht gebraeken, men, nicht gegen-
slande deme, bliven schall in syner craft und werde, und scho-
len desulven dusterheit und unvorstandt neddergelegt werden,
to weten by den hochwerdigen und hochgebornen fursten dem
bischof von Munster und der stadt Hamburgk von wegen der
vorschreven Erfnedderlanden und dem durchluchtigen, hochge-
bornen fursten, herlogen Ernst van Lunenburgk, und der stadt
Braunschweig von wegen des vorsc. gekaren konigs von Denne-
marcken ; und datsulve, dat [by] * den vorschrevenen fursten und
steden deme angande gedetermineret schall wesen, schall by den
parten to beyden syden unverbrocklich geholden und achter-
folgt werden.
16, Und schall dusse gegenwardige stilsate efle bestandt
an beyden syden gepubliceret und utgeropen werden in aile
hovetstede und platze van den ricken und landen, voerschreven,
dar men gewontlich is publicatie to donde, bynnen der tydt (an)
van voflein dagen efte dre wecken negestkamende tom lengsten.
17, Und schall by key. mat. als erfhern der bavengenome-
den Nedderlande bynnen der tydt van sos maenden und by
hochgedachtem gekaren konige to Dennemarcken bynnen dree
efte veer maenden negestkamende ungeverlich geratificeret und
geapproberet werden, und daraf malkanderen aversenden behor-
licke apenne brève van ratificatie, wol vorstaende, indem hoch-
gemelte key. mat. durch krige und orlog, quade und unsekere
passage efte anderssyns datsulve bynnen der voersc. tydt nicht
fullbringen en kunde, dat nochdans darumme dut bestandt nicht
gebraken schall syn, men bliven in siner craft und werde, und
seine key. mat. in dem falle geholden wesen de vorgesechte ra-
* A: behorth; R: behoirlijck. * A: wy; R: by.
1537. 3. Maj. 267
tificatie avertosenden, so balde als sein mat. datsulve beqvem-
lich scball mogen doen.
18, Und to versekerheit van dussen allen, so baven ge-
scbreven ys, und dat ethsulve in aller maten und maneer als
voere getruwelick und unvorbrocklich underholden und achter-
folget schall werden, bebben wy Maria, von Gots gnaden kunig-
inne van Hungern etc., regentin van den voersc. Erfnedderlan-
den, und wy Melchior Rantzaw, marschaick, und Caspar Fuchs,
secretarius, ut craft unser procuracien, hirbey avergeliefTert und
hirna geinserert, unse namen und signeten hirunder geschreven
und angehangen up den dritten tagk van Meye anno 1537.
1537. 3. Msy (Brûssel). Dronning Marias Deklaration angaaende Frigi-
velse af en Del af de i Slaget ved Heiligerlee og i Dam gjorte Fan-
ger, saalsnge den 3aarige Stilstand varer.
Original paa Pergament (underskrevet af Drotiningen, men uden
Segl).
Op ten derden dach van Meye anno 1500 zeven ende der-
tich heefl die duerluchtige, hoochgeboren ende grootmogenste
furstinne, vrouwe Marie, van Godts genaden coninginne douai-
giere van Hongerien ende Bohemen etc., van wegen key. mat.
régente ende gouvernante zijnder mat. Erfniderlanden, tôt son-
derlingen gevalle des duerluchtigen, hoochgeboren fursten heern
Cristian, gecoren coninck to Denemarcken etc., bewilHcht ende
geconserteert, dat Breede Ransouw, Georgen Wedel, Joachim
van Smelich, Henrich Schmantwisch, Michel KnobelstorfT, Joa-
chim Balgaram, Caspar van Polentz, Hans van Bulouw, Asmus
van Anefelt, Clawes van der Lue, Diederich van Bulow, Thomas
Wilcken, Wichman Klutzinck, Cornélius van Merwich, Hertich
van der Horst, Niclaus Scharlinck, Lipperheide, Greger Berck-
haem, Hans Snech, Eustachius Sloehost, Diederich Wonsflertz,
Johann Swacke, aile nedergelecht ende gevangen in den herfst
lestleden bij den edelen waelgeboren heern Jeorgen Schenck
vrijheer to Tautenburch, ridder van der oorden ende van wegen
key. mat. stadtholder gênerai der landen van Vrieslant ende
Overijssel, vor den Dam ende in den slach ter Heyliger Leede
ende al nu bij zijn E. bedaecht, niet gemaent en sullen worden
weder in te holden durende den tijt van den bestande van drye
jaren, op huyden besloten tusschen haer mal. ende den gede-
268 1537. 3. Maj.
puteerden hoichgedachte gecoren coninckx to Denemarcken, zo
verre die restitucie ende betalinge van den scepen ende goeden,
gearresteert in de Sonde ende elders, naevolgende den articlen,
in den tractaet desselfs bestants daer af gestelt, geheel ende rea-
licken gesciet ende gedaen A^yrdt. Deweicke gevangen, den
voirsz. tyt van drye jaeren geexpireert zijnde, geholden sullen
wesen weder in te holden bij haren eer ende eedt bînnen de stadt
van Groeningen; nietemîn indien bel tractaet van vreden, on-
lancx^ gemaect binnen der stede van den Graef tusschen haer
mat. in den naem als boven ter eender zijden ende den fursten
van Gelre ter ander, bij denselven fursten geheel ende al vol-
daen ende achtervolcht wordt, so sullen de voirsz. gevangens
mede genyeten denselven tractaet ende achtervolgen[de] d'in-
houden van dien vrij, loss ende quijt wesen gelijc andere. Ende
in gevalle 't voirsz. tractaet van vreden nyet voldaen en wordt,
ende het middeler tijt weder verliepe tôt oirloge tusschen desen
Nederlanden ende den voirsz. furst van Gelre ende dat eenige
key. mat. ondersaten oft dienaren daerinne nedergelacht ende
gevangen worden, so sal men, nyet tegenstaende *tgene dat
voirsz. is, die gevangen bovengenoempt oft eenige van hen mo-
gen ineysschen ende geven tegens die gevangen ondersaten oft
dienaren hoichgedachte key. mat. ende alsoe d'een jegens d'an-
der quijten. Gedaen te Bruessel ten dage ende jaere als boven.
Marie.
1537. 31. Âug. (Kbhvn.). Traktat mellem Kong Christian III
og Byerne Rostock og Wismar angaaende disses Optagelse
i Hamborgerfreden af 14. Febr. 1536.
A: Samtidig Afskrift (Hansestsederne).
Da Byerne Rostocks og Wismars Gesandter paa Fredsm&det i Ham-
borg kun havde antaget Hamborgerfreden af 14. Febr. 1536 (Nr. W)
under Forbehold af Raadets ftatifikation, var der i Fredens § 18 bleven
fastsat en Frist af 6 Vger, inden hvilken de 2 Byer skulde sende deres
Ratifikation til Hertug Ernst af Brunsvig-Lyneborg. Af Hensyn til
deres Landsherre Hertug Albrecht af Meklenborg undlod de 2 Stœder
» 10. Dec. 1536.
1537. 31. Aug. 269
dog at ratiflcere Freden, og da de heller ikke optoges i det tned Her-
tug Albrechtf Grev Christoffèr af Oldenborg og disses Tilhœngere slut-
tede Forlig af 29. Juli 1536 (Nr. 42), betragtede Kong Christian III dent
stadig sont sine Fjender, forbuni dem ai handie paa sine Riger og op^
fordrede Lybœk tii at afholde sig fra al Handel med dem. De hen-
uendte sig da til Lybœk for ued denne Bgs Mellemkomst at komme til
en Udsoning med Kongen, og i det lybske Raads Instruks af 14. Aug.
1536 for Bernhard v. Mehlen, der sendtes til Kebenhavn, paalagdes det
ham ogsaa ai forhandle med Kongen om at tage de 2 Èyer til Naade
igen og lade dem nyde de sa m me Privilégier som Lybœk eller i ait
Fald bevilge en Stilstand. Kongen erklœrede sig ogsaa rede til at be-
vilge en Stilstand til Mortensdag, og til den Tid maatte de 2 Byer nok
handie i Kongens Riger og Lande, men ingen Privilégier nyde. Da
Rostock og Wismar, der skulde give Svar inden Mortensdag, ikke
saa hurtigt kunde bestemme sig, bad Lybœk 4. Okt Kongen for-
lœnge Stilstanden til Jul og lade de 2 Byer nyde deres Privilégier;
siden opnaaede Lybœks Gesandler paa den store Rigsdag i Kebenhavn
i Okt. 1536 en Forlœngelse af Stilstanden til St. Hans Dag 1537 og et
Lefte af Kongen om i Mellemtiden at gaa med til en mindelig For-
handling. 22. Dec. 1536 tilbed Lybœk og Hamborg deres Mœgling,
som Kongen antog, og 20. Jan. 1537 udfœrdigedes Instruks for Rostocks
Fuldmœgtige ued denne Forhandling, Bernt Kroen, Heinrich Boldewan
og Claus Beselin: De skalde undskylde det skete; Byerne havde ikke
kunnet slutte Fred, saalœnge deres Landsherre var i Danmark, men
de havde ikke foretaget sig noget fjendtligt mod Kongen og havde ikke
gjort Tilfersel til Kebenhavn ; hvad der var bleven sendt Hertugen var
dennes egne Sager. Gesandterne maatte derfor ikke bevilge nogen Skades-
erstatning og kun stille HJœlp i Udsigt, naar Byerne havde faaet Fred
og faaet deres Privilégier stadfœstede, Forhandlingerne, der fandt Sied
i Begyndelsen af Febr. i Rensborg, ferte ikke til en endelig Fred, da
Kongen, foruden HJœlp af Byerne i Nedsfald, krœvede 20,000 Gl. i
Skadeserstatning. De mœglende Byer udvirkede dog, at Stilstanden
under Nydelse af de sœdvanlige Privilégier blev forlœnget til nceste Jul
paa Betingelse af, at Rostock og Wismar ikke husede eller hjalp Kon-
gens Fjender. De 2 Byer gik ind paa denne Ùverenskomst og gav
paa Kongens Forlangende 6. Maris skriftligt Tilsagn om ikke under
Stilstanden at huse eller hjœlpe Kongens Fjender.
I Maj 1537 anmodede Lybœk Christian III om at lade Freden
med Rostock og Wismar komme til Forhandling paa det Mode, der
til St. Hans Dag skulde holdes i Kebenhavn for at bilœgge Striden met-
te m Lybœk og den svenske Konge. Paa Medet, der ferst aabnedes i
Midten af Juli, gik Kongen ogsaa 20. Juli ind paa at lade Lybœk,
Stralsund og Lyneborg mœgle i Sagen, og Forhandlingerne toge deres
Begyndelse nœste Dag. De bleve dog meget langvarige, og ferst da
Hertug Albrecht af Preussen, der var kommen til Kebenhavn i An-
ledning af Kongens Kroning, traadte til som Mœgler, lykkedes det at
faa en Overenskomst i Stand 31. Aug. 1537. De to Byers Raad krym-
pede sig stœrkt ved at antage denne og forespurgte Lybœk, om de ikke
hellere end bringe de store Pengeofre skulde hen vende sig til det bur-
270 1537. 31. Aug.
gundiske Hof for at blive optagne i den Saarige Stilstand, ResuUatet
bleu dog, at de lo Bger 31. Okt. meddelte Kongen, at de gik ind paa
Traktaten, dog ansegle de ont lœngere Henstand med Haludelen af
Skadeserstatningen. I sin Suarskrivelse af 11. Nov. afslog Kongen
denne Begœring og forlangte desuden en aaben Ratifikation af Trak-
taten ander de 2 Bgers hœngende Segl. En saadan sgnes dog ikke
at uœre bleven giuen. 22. Dec. 1537 gav Christian III Kvittans for de
10,000 G/.i
Wir Albrecht, von Gottes genaden marggrave zu Branden-
burgk, in Preussen, zu Stetin, Pommern, der Caschuben und
Wenden herzog, burggrave zu Nurenbergk und furst zu Rugen,
bekennen und thun kunth hiemit gegen allermennigklichen :
Nachdem der durchiauchtigst, grosmechtigst furst und herr,
herr Cristian, zu Den nemarcken, der Wenden und Gotten konig,
erweller konig des reîchs Norwegen, herzog zu Schleswick, Hol-
stein, Stonnarn und der Ditmarischen, graf zu Oldenburgk und
Telmanhorst, unser freuntlicher lieber herr oheim, schwager und
bruder, an einem, und die stette Lubeck, Rostock, Strolesundt
und Wismar sampt iren verwanten und anhengern anders theils
zur vheid und tetlicher handlung in den reichen Dennemargken
vor etziicb beigewichenen jaren gediegen, und aber durch freunt-
liche gutliche des hochgebornen fursten, unsers freuntlichen lie-
ben oheims und schwagers herrn Ernsten, herzogen zu Braun-
schweig und Lunenburgk, des wolgebornen, edlen, achtbarn,
erentvesten, erbarn und weisen, unseren besundern lieben Anar-
cken, herrn zu Wildenfels, Schonkirchen und Ronnebergk, heupt-
mann zu Oldenburgk, Eberhart von der Thaun, amptman zu
Wartburgk, Melchior von Creutzen, doctor, des hochgebornen
fursten, unsers freuntlichen lieben oheims und schwagers herrn
Johann Friedrichs, des heiligen Romischen reichs ertzmar-
schalcks und churfursten, landtgraven in Duringen und marg-
graven zu Meissen, Herman von der Malsburgk, marschalck,
Johan Fiege von der Lichtenaw, cantzler, des hochgebornen
fursten unsers freuntlichen lieben oheims, schwagers und bru-
ders herren Philipsen, landtgraven zu Hessen, graven zu Catze-
1 Lybseks Instr. f. Bernh. v. Mehlen "/g 1536 (Orig.); Lybœk t. Chr. III
*/,o 1536, "/s 1537 (Origg.); Rostock og Wismars Dekiar. «/s 1537 (Origg.); Ro-
stock og Wismar t. Chr. III "/lo 1537 (Orig.) (Hansestaederne). Chr. III t.
Rostock og Wismar "/u 1537 (Konc). Waitz, Lûbeck unter Jûrg. Wullenwever
III, 572 ff. Tidsskr. Nor III, 3. S. 101.
1537. 31. Aug. 271
nelenbogen, zu Dietz, Ziegenheim und Nidde, hirzu verordente
rhete, Martin von Henborch, Ditterich Hoiers, der stadt Bremen
burgermeister, Paul Grotte, Albert Westede, Johann Hulp, der
stadt Hamburch burgermeister, Levin von Embden, doctor, der
stadt Magdeburgk, Franciscus Kalle und Hans Simons, der stadt
Braunschwieg burgermeistere, Jeronimus Witzendorp und Hein-
rich Garloep, der stadt Lunenburgk burgermeister, Hans Wilden-
fewer, der stadt Hildensheim burgermeister und gesanten, und-
terhandlung, so zu Hamburgk im sechs und dreyssigsten jar
geschehen, aile sachen und veintliche handlung freuntlichen und
gutlichen zwischen hochgedachter ko. mat. und denen von Lu-
beck hingelegt, in massen solcher auf etzliche artickel verfast;
und wiewol undter anderm ein artickel dorin verleibt, das die
von Strolsundt in funf wochen, die von Rostock und Wismar
in sechs wochen solchen gedachten verlrag zu ratificiren, anzu-
nemen und zuzuschreiben macht gehapt, so ist doch solche ra-
tification allein von denen vom Sund innerhalb der benanten
zeit gescheen, welche also dorein gezogen und genommen wor-
den ; die von Rostock und Wismar aber haben solchen nit allain
nit angenommen, sonder auch ko. mat. veinde, als die stadt
Coppenhagen, nach geschlossenem fride mit profiandt und an-
derem aus iren stedten zu speisen und zu entsetzen gestatet und
zugelassen, welches ko. mat. wider itzgedachte zwu stedt, Rostock
und Wismar, zu ungenaden billich bewogen, also das sie in zu-
lassung und confirmation der stedtprivilegien, freiheiten und ge-
rechtigkeiten nit begrifTen. So dann vor dieser zeit mannich-
feltige handelungen, underhandlung und vorbit von den handel-
steten geschehen, so seind doch aile und idere tag ane frucht
zugangen, und ist die konigliche ungenad wider itzgemelte zwu
stedt also bis auf dis itzig koniglich und furstlich zusammen-
kommen der koniglichen cronung schwebend und hangend blie-
ben, da der von Lubeck, Hamburgk, Strolsundt, Lunenburgk
und Dantzick geschickte botschafter uns dinstlichs vleisses an-
gelangt und gebeten, wir wolten zu stifflung, pflantzung und
erbauung gutes rhuelichen friedens, lieb, freuntschaft und einig-
keit auch zu erhaltung und sterckung als wol der alten als
auch des neulich aufgerichteten Hamburgischen vertrags dièse
miltel und wege mit undterhandlungen und vorbitten kegen kon.
mat. helfen, suchen und treffen, domit dièse vielbenente zwu
272 1537. 31. Aug.
stedt, Rostock und Wismar, auf leiderliche mittel auch in den
Hamburgiscben vertrag eingenomen und eingezogen werden
mochten. Darauf wir, dem Almecbtigen zu lob und ehr, lan-
den und leuten auch gemeiner wolfart zu furderung, nutz und
vortgang und sunderlich oberzelten handelsteden zu genediger
wilferigkeit, uns solicher gutlichen handelung undernommen und
nach vielen und mannichfeltigen vleissigen handelungen und
vorbitten kegen ko. mat. hochgedachte ko. mat. zu Dennemar-
cken vor sich und ire nachkommen und die berurte zwu stedt,
als Rostock und Wismar, auf ratification irer eldesten, welche
ko. mat. zwischen datum und Martini schirstkonftigen vormeld
und zugeschrieben werden sol, vortragen, vorglichen und nach-
volgende abrede zwischen inen gemacht und aufgericht, wie folgt :
1, Nemlich, wiewol die obgenanten zwu stedt, als Rostock
und Wismar, in dem, das sîe uber vorige ire veidiiche vorhaben
in stehender und angenommener ratification uber und wider
die bewilligung, im vortrag zu Hamburgk beliebt, ko. mat. veinde,
zu Coppenhagen und dem reich liegende, aus iren habungen
und stedten speisen und zufhuren lassen und den vertrag vor-
geschlagener mass nit ratificirt, welches ko. mat. nit in geringen
unkosten und dohin verursacht, das ire ko. mat. zu eroberung
derselbigen etiich viel tausent gulden mher vorsch(l)eissen mus-
sen, weder sunst het geschehen mogen, wie dann von ko. mat.
solche scheden in vorigen tagen gegen inen estimirt und clerer
angezogen, das dannocht auf unser freuntlich und dinstlichs
ansuchen und bietten, auch den bandelsteten zu genedigem ge-
fallen, ir koniglich gemuth dohin gewendet, das die oberzelte
baide stedt widerumb in den Hamburgiscben vortrag, wie der
in allen puncten in sich schleust, und in ko. mat. genad an- und
au[f]genommen, dergestalt das dieselbigen zwu stedt, Rostock
und Wismar, s. ko. mat. auf negstkonftige weinachten zehen tau-
sent gulden rhenisch an gold oder in mangel desselbigen vor
idern derselbigen gulden dreissig Lubische schilling an guter
muntz kegen dem Kiel zu iren handen niderlegen, uberreichen,
zuzelen und bezalen lassen sollen und wollen; doch also, das
wo die vielbenente zwu stedte ko. mat. zu beqvemer zeit an-
kundigen wurden, das die summa geldes zu Lubeck erlegt, die
ko. mat. solche summa vhelichen bis gegen dem Kiel mit einem
lebendigem glaidt geleiten lassen.
/
1537. 31. Aug. 273
2. Dergleichen das sie, wie der Hamburgische vertrag mit-
brengt, aile irer ko. mat., derselben reich- und erblanden veinde,
so etwas tetlichs kegen irer ko. mat., ire reich und erblande zu
beschedigen, vornemen wolten, denselben nit gestatten, das aus
iren stedten, haben, stromen oder vestungen einicherlei vorscliub,
heimlich oder ofTentlich, durch sich ader andere geschee, dar-
zu so aile hochgedachter ko. mat. veinde ire stedte, flecken,
stroemen oder haben besuchen werden, das sie in denselbigen
nit soUen gelitten werden, sunder ko. mat. und iren befelhabern
auf derselben geburlich erfordern zu recht anhalten; nichts
weniger auch aile brief, siegel und verpflichtungen stet und vest
halten.
«^. Dogegen sich ko. mat. kegen denen von Rostock und
Wismar, wes oberzelter Hamburgischer vertrag in allen arti-
ckeln mitbrengt, mit genaden, wie gemelt, von ko. mat. zu halten
und zu erzeigen bewilligt, zugesagt und beliebt, aber von be-
rurten baiden stedten auf ratification irer eldesten, welche zwi-
schen datum und negstkomenden Martini ko. mat. zugeschriben
und angekundigt werden sol, angenommen und bewilligt, ailes
getreulich und ane geferde.
4. Des zu urkunth haben wir obgemelter von Gottes ge-
naden Albrecht, marggrave zu Brandenburgk etc., als gutlicher
undterhandler unser secret an diesen vertrag und brief, des-
gleichen lauts einem iden theil einer zugestelt, wiessentlich hen-
gen lassen, und wir Cristian, konig zu Dennemarcken etc., be-
kennen vor uns und unser nachkommen, das wir entlich mit
wolbedechtigem und gutem rath, wiessen und freien willen dits
ailes zu halten bewilligt, und wir die gesanten von Rostock und
Wismar auf hinderbrengen und ratification gleicher gestalt stet
und unverbruchlich bey unserm guten glauben und treuen und
dem wort der warheit zu halten zugesagt, angenommen haben.
In urkunth haben wir diesen vertrag mit unseren insiegeln
besiegelt. Actum Coppenhagen den letzten tag Augusti anno
etc. 1537.
18
274 1537. 10. Sept.
50.
1537. 10. Sept (Halmstad). Overenskomst mellem de danske
og svenske Voldgiftsdommere paa Medet i Halmstad til Af-
gerelse af Striden mellem Danmarks og Sverrigs Adel om
Jordegods, at et nyt Mede skal afholdes til Plnse 1538
enten i Malme, Landskrone, Halmstad eller Varberg, og at
der skal demmes efter det Riges Lov, hvori Godset ligger.
O: Original paa Pergament (med 13 vedhiengende Segl).
Tr. : Rydberg, Sverges TrakUter IV, 203 ff.
Medet fandt Sied i Henhold til Overenskomsten af 3. Dec. 1536
(Nr. 4^6). Gustav Vasa var meget misfornejet med de svenske Voldgifts-
dommeres Optrœden og bebrejdede dem, at de ikke havde tagei skarpt
nok til Genmœle mod de danske Gesandters, navnlig Tyge Krabbes,
Angreb paa den svenske Adel, fordi den ikke havde holdt sine For-
pligtelsesbreve til Kong Hans og hans Son Christian og trods de ud-
gaaede Stœvninger ikke var modt i Kalmar 1505, hvorfor den af det
danske og norske Rigsraad afsagte Dom afl. Juli 1505, hvorved en hel
Del svenske Adelsmœnds Gods tildomtes Kongen, var retfœrdig.^
Det til Pinse 1538 ansatte Mode fandt ikke Sied. Selve Striden
afgjordes ved Bromsebrotraktaten 1541.
Vii eftherschrefne Tyge Krabbe, ridder och Danmarcks
riigis marsk, Mats Belye, Holgerdt Karlsson, Knud Bilde, Johan
Tursson, Claves Podbusk, Ture Trolle, Karl Ericksson, Mogns
Johansson, Christoffer Andersson, riddere, Claves Urne, Christof-
fer Ravensberg och Jochim Beck, vebnere, gère aile vittherligt
met thette vort opne bref: At efthersom vii af begge koninglige
maiesteter udi Danmarck och Sverige, vore allernadigiste her-
rers befalninge och obne beseiglde recesses lydelse vore nu her
inde udi Halmstade forpligtede och forordnede skedtsrettere om
aile sager och tiltalle paa jordegodts emellom Danmarcks och
Sverigis adel at demme och forhandle engten tiil mynde eller
rette, och icke her udaf bortdrage, ferre end vii hafde giordt
ther paa endelig endne efther forschrefne recessis lydelse; thaa
medte os her atskillige koninglige brefve och andre domme och
forpligtelsebrefve, och vii therfore om aile sager ey kunde samb-
dregteligen til ens vorde met hverandre; sameledis nogle af thend
svenske adel hafve therudinnen forsommet siig sielf, at the icke
hafde taget rette stefninger, och nogle af thend danske adel vore
* Gustaf l's Registr. XI, 351—55.
1537. 10. Sept. 275
lagligen stefnde, the schrefve och giorde tberis undscbyldninge
och forfald, at the icke mode kunde, saa vii therfore icke heller
domine kunde, som thet siig burde. Och fore saadane brost
och leilighedt vii nu ber paa thenne tiid ingtet ydermere be-
skafTe kunde, thaa ère vii aile endregteligen tiil ens vordne at
beslutte och beramme ith andit mode paa begge koninglige
maiesteters udi Danmarck och Sverige, vore allernadigiste ber-
rers, bcvilninge, fuldburdt och sambtycke at skulle stande nu
pinxedag nestkomendis udi Malmo, Landskrone, Halmstade eller
Vordberg, hvilcken af thesse fire sl^eder forschrefne begge koning-
lige mayesteter bevillige och sambtycke ville, och tiid forskicke
skeedtsberrer af begge tberis riiges raad met fuldemagt paa
bode siider efther thend anden recessis lydelse, hvilcke the ther
til upnefne och thet befale ville, och thaa aile sager, som ther
indstefnis, uden ait lengre forhalning och paaskud at endnes
tiil en fuldkomelig och endnelig endne. Och hvilcken part, som
tiid stefndt blifver och tilstede komer, skal ther ey ighen af-
drage, ferre end sagen er komen tiil endne enten tiil myndne
eller til rette; och om nogen blifver retteligen stefndt, och hand
eller bans fuldmegtuge paa bans veigne icke moder met syne
bevisninger udi rette, thaa schal ther dommes efther thend
partes bevisninger, som tilstede kommer och vil vere udi rette,
uden ait lengre forhalninge. Och orsagen, hvorfore at stedet
er benefndt ber udi Danmarcks riige, er thenne, at koninglige
maiestadt udi Danmarck, vor nadigiste herre, ey kand stefne
nogen uden sit riige och godset er beliggendis udi Danmarck,
och ther fore schal ther dommes om efther dansk lov, och fin-
dis ther noget godts udi Sverige, som adelen udi Danmarck
paataler, thaa skal dômes ther om udi samme mode efther
svensk lag; hafver och nogen at taie paa godts udi Norge be-
liggendis er, thaa demmes ther paa efther Norgis lav; dog her-
met thend recess, som for giordt och berammet er om thette
mode ber udi Halmstade, och aile andre contractsbrefve, thesse
sager anrorendis giorde ère, udi aile tberis orde, artickler och
pungter, som the indeholde och udvise, uforkrencket och ube-
skediget viid fulde magt at blifve udi aile maade. Til ydermere
vidnesbyrd och bedre forvaring, at saa ubrodeligen holdis schal,
som forschrefvit staar, lade vii forschrefne henge vore signeten
met vilge och vidskap her neden fore thette vort opne bref,
18*
276 1537. 10. Sept.
hviicket som gifvit och schrefvit er udi Halmstade maandagen
nest efther vor froue dag nativitatis, aar eflher Gudts byrd tu-
sinde fsembundrede tredive paa thet siuende.
51.
1538. 9. April (Brunsvig). Forbundstraktat paa 9 Aar for
Religionssagers Vedkommende mellem Christian III og det
Schmalkaldiske Forbund.
O: Original paa Perganlent (med 7 vedhœngende Segl).
Tr.: Hortleder, Von den Ursachen des Teûtschen Kriegs (2. Ausg.)
1, 1517 — 18. Lûnig, Teutsches Reichs-Archiv. Pars spécial. 1. Contin.
2. Forts. (Vol. 7) S. 207—10. Du Mont, Corps dipl. T. 4. P. 2. S. 162 flf.
Krag og Stephanius, Christian IlFs Hist. II, 565—72.
Da Forbundstraktaten af 22. Jan. 1532 (Nr. 2^) mellem Chri-
stian III og de fyrstelige Medlemmer af det Schmalkaldiske Forbund
kun gjaldt for enkelte Tilfœlde og udleb i Jan. 1538 og dens Afleser,
Traktaten af 5. Okt. 1536 (Nr. 44^, vistnok ikke er bleven opfattet
som retsgyldig afsluttet, — flere af dens Bestemmelser vare Jo ogsaa
allerede ved dens Udfœrdigelse uden Betydning — sendte Christian
III, der formedelst det usikre Forhold til Kejseren og Pfaltzgrev
Frederik enskede en nejere og mère betryggende Forbindelse med
hele det Schmalkaldiske Forbund, som i 1536 var bleven stœrkt ud-
videt, sin Kansler Wolfgang v. Utenhof til Forbundets Mode i Schmal-
kalden i Febr. 1537 for, som det synes, ligefrem al foreslaa hans Op-
tagelse i Forbundet. Herfor vare dog hverken Fyrster eller Stœder
stemte. Derimod foreslog Kurfyrsten af Sachsen og Landgrev Filip
af Hessen, at Forbundet som saadant skulde slatte Forbund med Chri-
stian III, saaledes at begge Parler skulde hjœlpe hinanden i Tilfœlde
af Angreb af hvemsomhelst med 3000 Mand til Fods i 3 Maaneder
eller Penge i Stedet, regnet 4 Gl. maanedlig for hver Knœgt, hvis Trop-
per ikke kundc skaffes hurtig nok. Begge Parler skulde staa enige i
Religionssagen, og den ene maatte ikke uden den andens Vidende del-
tage i noget paveligl Koncil. De fyrstelige Medlemmer gik ind herpaa,
men Stœdernes Reprœsentanter erklœrede, at de ikke havde Fuldmagt
til at vcdtage noget saadant, og fasiholdt deres Vœgring, skont baade
Kurfyrsten og Landgreven indtrœngende forestillede de sachsiske Stœder
og Hanseslœderne, al de let kundc baade angribes og undersiottes fra
Danmark, hvorfor det var af den storslc Vigtighed for dem, at Chri-
stian III, der var Evangeliet hengiven, blev ved at vœre Herre i Dan-
mark, og ai ikke de burgundiskc fîk Herredommet dér, da de saa vilde
kunne odclœgge hele Stœdernes Handel. Man blev da enig oni, at
Stœdernes Gesandter skulde forelœgge Sagen for deres Herrer ; Sachsen
og Hessen skulde saa sende Kongen Besked inden Trinitatis [27. Maj].
De sachsiske Stœder holdt derefter Mode i Brunsvig for at drofte
Sagen, og 19. April 1537 meddclte Stœdcrne Goslar, Magdeburg, Brun-
1538. 9. April. 277
svig, Gôttingen, Hannover, Eimbeck og Minden Kurfyrsten af Sachsen,
at de nok kunde indse Fordelene ved et Forbund med Kongen a f Dan-
mark, men de kunde alligevel ikke gaa ind derpaa, da Kongen forlangte,
at Forbundet ogsaa skulde gœlde for verdslige Sager, og det var gammel
Skik i Forbundet ikke at forbinde sig med fremmede Potentater i saa-
donne Sager. Hamborg erklœrede sig derimod uillig til at slutte For-
bundet. Landgrev Filip, hvem Kurfyrsten meddette dette, foreslog at
preve en ny Forhandling med Brunsvig og Magdeburg, der vare de vig-
tigste af de sachsiske Stœder, men Kurfyrsten mente, at det ikke vilde
fere til noget. Af de evretyske Stœder var Strassburg uillig til at gaa
med til Forbundet, huis Sachsen og Hessen vilde, medens derimod Ulm,
Frankfurt og de andre Stœder krœvede Forbundet indskrœnket til Tros-
sager, for at det ikke skulde faa Udseende af, at Stœnderne forbandt
sig mod Kejseren. Efter nogen Forhandling mellem Kurfyrsten og
Landgreven bleve disse enige om, at iMndgreven skulde foreslaa Kon-
gen et Mode med dem 13. el. îi. Okt. i Brunsvig eller Hannover for
at forhandle nœrmere om Forbundet. Dette skete ogsaa 17. Juni, og
15. Juli erklœrede Kongen sig uillig til at mode i Hannover, dog
enskede han ikke at blive anmodet om Christian H's Frigivelse.
Medet fandt dog ikke Sied til den fastsatte Tid, da Christian HI
formedelst andre Forretninger maatte sende Afbud 20. Aug. I Okt.
sendte Christian HI sin Sekretœr Casper Fuchs til Landgreven for at
undskylde Udeblivelsen og meddele, at Kongen var villig til at modes
med Kurfyrsten og Landgreven i Lûneburg i Febr. eller Marts 1538.
Da Kurfyrsten imidlertid erklœrede ikke at ville kunne mode paa den
Tid, hvis ikke Modestedet blev enten Brunsvig eller Hannover, opfor-
drede Landgreven 7. Nov. indtrœngende Christian HI til at gaa ind
paa et af disse Steder som Medested og fastsatte Medetiden til Sendag
Oculi [24^. Marts]. Efter nogen Forhandling frem og tilbage gik Kon-
gen ogsaa ind paa at mode i Brunsvig 28. Marts, og 10. Jan. 1538 ud-
skreve Kurfyrsten og Landgreven en Forbundsdag til Brunsvig 54. Marts.
Af de ovretyske Stœder forsk rêves kun Strassburg, Ulm og Augsburg,
og de opfordredes til at give deres Gesandter Fuldmagt til at slutte
Forbund med Danmark, selv om de sachsiske Stœder ikke vilde gaa
med. Umiddelbart for Modet forhandlede sachsiske og hessiske Gesandter
med de sachsiske Stœder, der nu erklœrede sig villige til at gaa med
til et Forbund for Religionssagers Vedkommende, men ikke for verds-
lige Sager. Den 28. Marts holdt Christian HI sit Indtog i Brunsvig
med et pragtfuldt Folge paa 500 Heste. 31. Marts overgav Fyrsterne
de ovretyske Stœders Gesandter Udkast til et Forbund for Religions-
sagers Vedkommende og bad om huriigt Svar, da man ikke gerne vilde
opholde Kongen ret lœnge. Stœdernes Gesandter foreslog nogle ube-
tydelige jEndringer, men erklœrede sig ellers villige, hvis aile de andre
Stœnder gik med. De sachsiske Stœder, Pommern og Wurtemberg sam-
tykkede ligelcdes, dog paa det Vilkaar, at der, hver Gang Hjœlp begœre-
des, forst skulde skonnes om, hvorvidt det foreliggende Tilfœlde var en
Religionssag eller ej. 9. April sluttedes Forbundet, og samme Dag
sluttedc endvidere en Del af de fyrstelige Medlemmer et Forbund (Nr.
52) med Kongen, gœldende ogsaa for verdslige Sager. Dette sidste
278 1538. 9. April.
Forbund antoges kun ad référendum af de pommerske og wûrtemberg-
ske Raader og de evretgske og sachsiske Stœders Gesandter; inden
St. Hans Dag skulde der sendes Kurfgrsten og Landgreven Besked.
Forbundet tiltraadtes t. Maj af Hamborg og Bremen og 18, Juni af
Wurtemberg.^
Von Gots gnaden wir Cristian zu Dennèmarck, Norwegen,
der Wenden und Gotten kunig, herzog zu Schleswig, Holstayn,
Stormarn und der Ditmersen, graven zu Oldenburg und Delmen-
horst, an ainem — und von desselben gnaden wir Johans Fri-
derich, herzog zu Sachsen, des hailign Romischen reichs ertz-
marschal und churfurst, landgrave in Duringen, marggrave zu
Meissen und burggrave zu Magdeburg, vor uns und von wegen
des hochgebornen fursten hern Johansen Ernsten, herzogen zu
Sachsen, landgraven in Duringen und marggraven zu Meissen^
unsern freuntlichen, Heben bruder, Ernst und Frantz, gebruder,
herzogen zu Braunschwig und Luneburg, Ulrich, herzog zu Wir-
tenberg und Deck, grave zu Mumpelgart, [PhiUps, landgrave zu
Hessen, grave zu Catzenelenbogen, Dietz, Ziegenhain und Nidda],^
Bernim und Philips, geveltem, zu Stetin, Pommern, der Cassu-
ben und Wenden herzogen, fursten zu Rugen und graven zu
Gutzkau, Wolfgang, Hans, Jorg und Joachim, gevettern und ge-
brudern, fursten zu Ânhalt, graven zu Âscanien und hern zu
Bernburg, Gebhart und Albrecht, gebruder, graven und hern zu
Mansfelt, Philips, grave zu Nassau und Sarbrucken, Hainrich
der elter, grave zu Schwartzburg, her zu Arnsstet und Sonders-
hausen, und wir maister, burgermaister, ratmannen, innungs-
inaister und vorordente rethe und gemainhait der nachbenanten
stete, als Strasburg, Augsburg, Franckfurt, Costantz, Ulm, Es-
lingen, Reutlingen, Memmingen, Kembten, Lindau, Bibrach, Isni,
Magdeburg, Bremen, Goslar, Hamburg, Braunschwig, Hanuber,
Gottingen, Einbeck und Minden am andern tail — , bekennen
an diesem brive offentlich vor uns, unser nachkommen und
1 De sachs. Stœder t. Kurf. af Sachsen *»/4 1537; Kurf. af Sachsen t. Filip
af Hessen «8/^, «% ^^/^ 1537, «*/i 1538; Chr. III t. Filip af Hessen »% 1537, i^/^,
8o/i 1538 (Ark. i Marburg). Filip af Hessen t. Chr. III "U, ^«/,s 1537, «/^ 1538
(Hessen I.). Casp. Fuchs t. Chr. 111 %o 1537 (Hessen III). Pal.-Mûllcr, Aktst.
t. Grevefeidens Hist. II, 319 f. Waitz, Lûbeck unter Jûrgen Wullenwever III,
562 — 7. Winckelmann, Politische Correspondenz der Stadt Strassburg II, 399,
409 flf., 422, 428, 434 f., 467 f., 477. Zcitschr. f. Schlesw.-Holst.-Laucnb. Geschichte
XXII, 490 f. * er oversprunget i O.
1538. 9. April. 279
erben gegen allermenniglichen : Nachdeme der allemechtige
Got sein haylsam wort in unsem kunigreichen, chur- und fur-
stenthumben. landen, grafschaften, herschaften, steten, gebieten
und derselben zugehorungen zu bail und trost viler cristgleu-
biger sehlen erscheinen und vorkundigen lassen, und sich aber
clar an tag gibt, das etzliche vil von hohen und nidem stenden,
so noch des bebstischen glaubens sein, dorinnen mercklichen
vordris und beschwening tragen und ane zweivel mittel und
wege suchen, wie sie das evangelion und unsere cristliche re-
ligion aus unsern kunigreichen, chur- und furstenthumben, lan-
den, steten undt gebieten bringen und ire maynung in denselben
wider aufrichten mugen — welchs Got der allemechtige gne-
diglichen abwenden wolle — auch zu furderung desselben durch
babst Paulum den dritten ain berumbt concilium vormals gegen
Mantua angesatzt und itzt gegen Vincentz vorruckt, auch die zeit
bis auf den ersten tag des Mayen erstreckt worden ist, doraus
dann allerlai widerwertickait, unordentliche, uncristliche décla-
ration wider das wort Gots und unsere cristliche religion auch
allerlai tetliche undt beschwerliche handlung, wo der almechtige
Got dasselbig gnediglichen nicht wirdet abwenden, zu besorgen
sein. Domit dann in selbigen durch Gots hulf cristliche, ehr-
liche vorsichtickait muge gebraucht werden, und wir allesampt
bei unserm hailigen, cristlichn glauben und religion und bei
der confession, so zu Augsburg kaiserlicher maiestat in offent-
licher audientz ubergeben, darauf wir vorgnante churfurst und
fursten, graven, stete und stende unser gemainen vorstentnus,
die wir hievor under uns mit ainander aufgericht, gestelt haben,
die wir fur gôtlich, warhaftig und recht erkent haben und er-
kennen, auch mit vorleihung gôtlicher hulf darbey bis an unser
ende bestendiglichen zu vorharren bedacht auch nachvolgend
bei unsern kunigreichen, chur- und furstenthumben, landen,
leuten, steten und gebieten zu furderung der ehre Gotes und
seins hailigen worts sovil dester bas bleiben undt dorvon nit
gedrungen werden mugen — so haben wir uns, seiner allemech-
tickait zu lob, zu furderung seiner ehre und hailigen worts auch
zu handhabung aines eintrechtigen cristlichen wesens, lebens
und gemainen friedens, zu rechter, erlaubler cristlicher gegen-
wehr vor uns, unser nachkommen, erben, erbnemen und aller-
menniglichen im namen des hern auf nachbenante zeit zusam-
280 1538. 9. April.
mengesetzt, vorainigt, vorbunden und vorpflichtet und tbun das
in und mit crafft ditz brives:
1. Also das wir kunig Cristian auf ainer und wir die cbur-
und fursten aucb graven und stete sembtlichen auf der andern
seiten einander getreulich und von hertzen ebren, furdern, may-
nen und vor schaden warnen sollen und in nachgemelten sa-
chen, unsern hailigen cristlichen glauben, das wort Gots, unser
hailig religion und was doran hengt und doraus kommen mag
belangende, oder so ain andere sach gegen ainem taii aus uns
oder desselbigen geliedern zu ainem scbein furgewant wurde,
und es docb die maynung bette, das dordurch das evangelion
und unsere cristlicbe religion und was denen anbengig aus un-
sern kunigreicben, cbur- und furstentumen, landen, leuten, ste-
ten und derselben zugeborung gereutet und nidergelegt werden
môcbte, ainander getreulicb raten, belfen, beistendig sein und
dorinnen fur ainen man steben sollen, inmassen wie bernacb
volgt, unser sacben des glaubens und cristlicben religion, aucb
die bescbwerung des furgenomen concilii sembtlicb und ain-
trecbtig zu vorantwurten und zu bescbirmen.
2. Das aucb in solcben sacben des concilii oder was son-
sten dorinnen zu bandeln ain partei ane die ander entlicbs und
bescblislicbs nicbts bandeln, sondern was wir desbalbn bandeln
werden, sollen und mussen, das sollen und wollen wir, unser
erben und nacbkommen mit eintrecbtigem rat bandeln, scblis-
sen und furnemen ane aile widerrede und geferde; docb das
sicb der ander tail von solcber bandlung geverlicb oder ane
cristlicbe gute ursacben nicbt sondere nocb eussere oder crist-
licbe, ebrlicbe conditiones nit wegern.
3. Und ob sicb zutruge, als wir zu Got nit liofTen, das
ainicbe partei under uns oder derselbigen gelieder durcb imants,
wer der were, bobes oder nidern stands, nimants ausgescbai-
den, von sacben wegen unser bailigen religion oder was der-
selbigen anbengig mit gewalt oder der tat uberzogen oder be-
scbwert und demnacb understanden wurde, sie vom wort Gotes,
seinem bailigen evangelion und unser cristlicben religion zu
dringen, oder so ain andere sacb gegen ainem tail aus uns zu
ainem scbeïn furgewant wurde, und docb die maynung bette,
das dordurcb das evangelion und unsere cristlicbe religion und
was deme anbangt aus unsern kunigreicben, chur- und fursten-
1538. 9. April. 281
thumben, landen, leuten, steten und derselben zugehôrungen
gereutet, und der bebstiscbe glaube dorein wider gefurt werden
môchte, darauf unser, der chur- und fursten, graven und slele,
obgemelte, hievor aufgerichte cristliche vorstentnus ruhet, als-
dann soll die andere parthey undt ire vorwanten derselben
uberzogen, beschwerlen oder angegriffen parley, als hernach
gemeldet wirdet, zu hulf und rettung kommen und im selbigen
ain tail den andern nit vorlassen.
4. Und nemlich so es sich zutruge, das wir, die obgemel-
ten chur- und fursten auch graven und stete, sembtlich und
sunderlicb, angezaigter gestalt von imands vorgewaltigt, uber-
zogen oder mil der tal angegriffen wurden — welchs der al-
mechtig Got gnediglichen von uns abwenden wolle — , so sol-
len wir kunig Cristian, unser nachkommen und erben densel-
bigen vorgewaltigten, beschwerten oder angegriffen stenden oder
derselben nachkommenden erben und deren vormunden in ge-
main einmal drei tausent knechte auf unsern kosten vorsolden
und in den negsten sechs wochen, so wir des von nacbgemelten
baiden chur- und fursten zu Sachsen und Hessen oder ir ainem
oder nach irer baider tode, den Got der allemechtig gnediglichen
fristen wolle, von den gemainen haubtleuten der crisllichen vor-
stentnus in namen und von wegen gemainer vorstentnus erma-
net werden, zuschicken. Und sollen solche knechte iren lieb-
den und inen oder derselben nachkommenden erben und derer
vormunden drei monat lang zu dienen schuldig, und die monat
alsdan, wann dieselbigen knechte des churfursten zu Sachsen
oder landgraven zu Hessen lande erreichen, es sei bei der ge-
melten chur- und fursten zu Sachsen und Hessen leben oder
nach irem tode, angehen, auch dieselbigen knechte iren liebden
und inen geloben und schweren, inen treu, holt, gehorsam und
gewertig zu sein, treulich zu dienen, kainen zugk, sturm, schlacht
oder was sich in solchen hendeln geburt abzuschlahen, sondern
ailes dasjenige zu tun, das frommen, erlichen krigsleuten zustet
und wol geburt. Und so die drei monat vorschinnen und vor-
lauffen sein, und der bekrigte tail alsdann derselben knechte
weiter durfte, sie behalten und vorsolden wolte, alsdann sollen
die knechte weiter zu dinen schuldig sein; und domit solchs
also desto beqvemer geschen muge, so sollen die knechte dor-
auf und dergestalt angenommen und bestelt werden, und wir
2S2 1538. 9. April.
domit der hulf erledigt sein. Und solchs sollen wir also thun
und volstrecken auf ansuchen unser freuntlichen lieben ohmeti
hern Johans Fridrichs, herzogen zu Sachsen, ertzmarschals
und churfursten etc., oder hern Philipsen, landgraven zu Hessen,
graven zu Catzennelnbogen etc., in namen gemainer vorstentnus
etc. oder nach irer baider tode auf ansuchen der gemainen
haubtleute der cristlichen vorstentnus.
5. Herwiderumb in aller massen, wie obgemelt, sol es
auch von uns, den chur- und ' fursten auch graven und stete
obgnant, gehalten werden, ob es geschehe, das sein kunigliche
wird oder derselben land und leute in obgescbribner gestalt
und umb obgeschribener sachen willen mit der tat uberzogen,
beschedigt oder angegriffen wurde, das alsdann wir, die ob-
gnanten chur- und fursten auch graven und stete sambtlich,
seiner kuniglichen wirden oder, wu dieselbig in den neun jarn
todes halben abgehen wurde, seiner kuniglichen wirden nach-
kommenden erben und derselben geordenten regenten ainmal
drei tausent knechte auf unsern kosten vorsolden und in den
negsten sechs wochen, so wir des von seiner kuniglichen wir-
den ermanet werden, zuschicken. Und sollen solche knechte sei-
ner kuniglichen wirden, iren nachkommenden erben oder geor-
denten regenten auch drei monat lang zu dienen schuldig sein,
und die monat zu der zeit, wann dieselben knechte kuniglicher
wirden zu Dennemarck kunigreich oder erblande erraichen, an-
gehen, auch dieselbigen knechte seiner kuniglichen wirden ge-
loben und schweren, irer kuniglichen wirden treu, holt, gehor-
sam und gewertig zu sein, treulich zu dienen, kainen zug, sturm,
schlacht oder was sich in solchen hendeln geburt abzuschlagen,
sondern ailes dasjenige zu thun, das frommen, ehrlichen krigs-
leuten zustehet und wol geburt. Und so die drey monat, die
wir sie vorsolden sollen, vorschinnen und vorlauffen sein, und
sein kuniglich wird alsdann derselben knechte weiter bedurfte,
sie behalten und selbs vorsolden wolte, alsdann sollen die knechte
weitter zu dienen schuldig sein ; und domit solchs dester beqve-
mer geschehen muge, so sollen die knechte darauf und derge-
stalt angenommen und bestalt werden, und domit wir der hulf
entledigt sein. Und soll sein kuniglich wird in dem fal die
hulf bei uns obgemelten herzog Johans Friderichen, churfur-
sten, und landgrave Philipsen oder nach unser baider absterben
S
1538. 9. April. 283
bei den haubtieuten der vorstentnus suchen ; doch also, dieweil
irer liebden ainer im leben ist, so sollen und wollen wir solche
hulf nirgent anders dann von irer liebden ainem, wellicher den
andem uberlebet, zu fordern haben, der uns dann auch solche
hulfe vorschaJBFen soll.
6. Ob auch die geforderte partey sich liesse beduncken,
das die knechte schwer zu bekommen weren, und lieber reuter
schicken oder gelt geben wolle oder etzliche knecht, etzliche
reuter und etzlich geld schicken und geben wolte, das ailes in
seinem willen stehen soll, doch das die anzal der dreier tausent
knechte oder virzig tausent gulden, wie hernach gemelt wirdel,
voll geschehe, so sol te ime je auf drithalb hundert geruster pferd
die drei monat lang zehen tausent gulden, nachgemelter weh-
rung, und so fort an nach der anzal, sovil pferde der geforderte
tail wurde schicken, gerechent und abgezogen werden, nemlich :
so er wurde schicken funf hundert geruster pferde, so gehen
ime zwanzig tausent gulden abe, schickt er achthalb hundert
pferde, so gehen ime dreissig tausent gulden abe, schickt er ain
tausent geruster pferde, so gehen ime die virzig tausent gulden
gar abe. Undt dorauf soll der geforderte solche reuter schicken
und halten auf seinen kosten und schaden. So sollen allewege
ein tausent knecht auf dreizehn tausent drei hundert dreiund-
dreissig gulden siben Schneberger die drey monat gerechent
werden, und so er knechte schickt, nach anzal der knechte und
solcher rechnung abzug an seiner hulf geschehen. Wil aber der
geforderte tail eitel gelt geben, das soll auch in seinem willen
stehen, und er alsdann vor die drei tausent knecht virzigk tau-
sent gulden, einundzwanzig Schneberger und sechsundzwanzig
albos oder funfzehen patzen vor ainen gulden gerechent, in zeit
der sechs wochen nach der erforderung gegen Hamburg gewis-
lich schicken und doselbs dem begerenden tail bezalen, an allen
aufhalt und geferde, doch also, das solche bezalung mit gold-
gulden oder guldengroschen geschehen, und je ain goldgulde
vor sechsundzwanzig und ayn guldengroschen vor funfund-
zwanzig Schneberger gegeben und bezalt werden.
7. Und soll der geforderte tail deme, so die hulf begert,
furderlich sein, knechte zu uberkommen und zu verfertigen.
8. Und soll dièse eynung die negsten neun jar lang gantz
284 1538. 9. April.
aus wehren, auf den sontag invocavit^ vor dato ditz brivjes negst-
vorschinnen anzurechnen; es were dann, das dieselbige mit un-
ser aller wissen und verwilligung lenger erslreckt wurde.
9. Aile und ide obgemelte punct und artickel gereden und
geloben wir. obgemelte kunig Cristian, auch die chur- und fur-
sten, desgleichen die graven und stete, in dieser eynung obge-
melter massen begrifTen, bei unsern kuniglichen auch chur- und
furstlichen wirden auch grevenlichen ehren und guten glauben
und waren worten stet und vest zu balten, zu volzihen und zu
volstrecken, an ailes geverde.
Des zu urkund seint dieser vorstentnusbrive funf ains lauts
aufgericht und vorfertigt und mit unser kunig Cristian anhan-
gendem sigel fur uns, unser nachkommen und erben und dan
mit unser obgemelten Jobans Friderichs, berzogen zu Sacbsen
und churfursten etc., Ernsts, berzogen zu Braunschwig und
Luneburg, Philipsen, landgraven zu Hessen, graven zu Catze-
nelnbogen etc., Âlbrechts, graven und hem zu Mansfelt, und
burgermaisters und rats der stete Braunschwig und Hamburg
anhangenden sigeln fur uns selbs auch unser aller obgenanter
fursten, graven, stete und stende wegen, welcher sigelung wir
andem fursten, graven, stet und stende, von iren liebden, chur-
und furstlichen gnaden, und inen vor uns, unser erben und
nachkommen auf unser bit hiran getan, mit gebraucben, wis-
sentlich besigelt, und derselben brive ainer uns kunig Cristian
und die andern vire uns bemelten churfurst, fursten, graven
und steten sembtlich zugestalt worden.
Geschehen und geben zu Brunschwig am dinstag nach dem
sontag judica und Cristi unsers lieben hern gepurt funfzehen-
hundert und in den achtunddreissigsten jharen.
Christian.
Jo: Friderich, churfurst Ernst Philip 1. z. Hessen
manu propria subscripsit. propria manu. subscripsit.
* 10. Marts.
1538. 9 April. 285
62.
1538. 9. April (Brunsvig). Forbundstraktat paa 9 Aar, gœl-
dende ogsaa for verdslige Sager, mellem Christian III paa
den ene og Kurfyfst Johan Frederik af Sachsen, Hertug Jo-
han Ernst af Sachsen, Hertugerne Ernst og Frans af Brun-
svig-Lyneborg, Landgrev Filip af Hessen, Fyrsterne Wolf-
g^ng» Johan, Georg og Joachim af Anhalt og Greverne
Gebhart og Albrecht af Mansfeld paa den anden Side.
O: Original paa Pergament (med 4 vedhœngende Segl; Kongens
Segl raangler nu). Aktstyl(l(et har flere Hulier.
A: Saratidig Afskria. Herefter ère Hulleme i O udfyldte i [].
Tr.: Cragii Historia Cliristiani III. Prœfat. p. 63 ff. Krag og Ste-
plianius, Cliristian III's Hist, Fortale S. 91 ff. og II, 572—5.
Von Gots gnaden wir Cristian zu Dennemarck, Norwegen,
der Wenden und Gotten konig, herzog zu Schleswigk, Holstain,
Stormarn und der Dietmarschen, grave zu Oldenburgk und Del-
menhorst, Johanns Fridrich, herzog zu Sachsen, des hailigen
Romischen reichs ertzmarschal und curfurst, landgrave in Du-
ringen, marggrave zu Meissen und burggrave zu Magdeburgk,
vor uns und von wegen des hochgebornen fursten, herren Jo-
hans Ernsten, auch herzogen zu Sachsen etc., unsers freunt-
lichen lieben bruders, Ernst und Frantz, gebrudere, herzogen
zu Braunschweig und Luneburgk, Philips, landgrave zu Hessen,
grave zu Catzenelenbogen, Dietz, Ziegenhain und Nidda, in nha-
men unser selbst und der hochgebornen fursten, unser lieben
ohaimen, herren Wolffgangs, herren Johansen, herren Georgen,
tumbprobst zu Magdeburgk, und herren Joachim, gevedtern und
gebrudern, fursten zu Anhalt, graven zu Ascanien und herren
zu Bernburgk, auch des wolgebornen Gebharts, graven und
herren zu Mansfelds, und dan[n wir] Albrecht, grave und herre
zu Mansfeld, bekennen an diesem brieve vor uns, unser nach-
kommen und erben und allermenniglich : Als wir [konig] Cri-
stian uf ainer und wir jetztgemelte curfursten, fursten und gra-
ven neben und mit andern der cristlichen aynungsvorwandten,
fursten, stenden und stedten, [uf der anjdern seyten in sachen
unsere hailige christliche religion und was der anhanget, ader
so ain andere sach gegen ainem tayl aus uns oder derselbigen
gliedern zu ainem [schein fjurgewand wurde, und es doch die
maynung hette, dardurch das evangelium und unsere christliche
286 1538. 9. April.
religion aus unsem . konigreichen, landen, leuten, stedten und
derselben [zugehorung z]u reuten und nidderzulegen und die
bebstliche religion widder dorein zu bringen und ufzurichten,
ain cristliche, ehrliche aynung und buntnus zu rechter, erlaubter
geg[enwehre ufgeri]chtet, vorbrieft, vorsiegell, gelobt und zuge-
sagt haben, welcher datum stehet heut dièses briefs gleichlau-
tend; dieweyl aber solche [aynung allein] von religionsachen
und was doraus fleust und kommen magk, desgleichen was
undterm schein zeitlicher sachen furgenommen mocht werden,
meldet, dom[it dann sein ko]nigliche wirden sich nit durfen be-
sorgen, das seiner koniglichen wirden, derselbigen nachkommen-
den erben und derer vorordenten regenten in zeitlichen sachen
nit hulf [gescheen solte], so haben wir uns mit seiner konig-
lichen wirden vorpflichtet und vorbunden und thun das in und
mit craft ditz briefs:
1. Das seiner koniglichen [wirden], derselbigen nachkom-
menden erben und derer geordenten regenten die bestimbte hulf
in allen sachen, sie seyen von der religion oder zeitlichen sa-
chen wegen, gescheen soll, und darfur wollen wir, obgemelten
chur- und fursten undt graven, burgen und selbschuldig sein,
und mag sein konigliche wirden uns, den churfursten zu Sach-
sen und landgraven zu Hessen, alsdann in zeit der noth, so sie
bekriegt, belegert oder uberzogen wurde von jemands, wer der
oder die weren, hohes oder niddern standes, niemand ausge-
schlossen, dorumb ansprechen und fordern, alsdann sollen undt
wollen wir seiner koniglichen wirden, derselbigen erben und
nachkommen solche hulf treulich laisten, ane aile behelf, wid-
derrede und disputation. Und obgleich nach unser baider, des
curfursten zu Sachsen und landgraven zu Hessen, tod, den der
almechtige Got nach seinem gotlichen willen gnediglich fresten
woUe, sein konigliche wirde die hulf bey den gemainen haubt-
leuten der cristlichen vorstendnus inhalt der vorschreibung, mit
datum dis briefs stimmend, suchen solte, so sollen doch unser
erben neben uns den andern oder unsern erben gleichwol dar-
fur burgen und haubtschuldener sein und bleiben in massen,
wie obgemelt, ane geverde.
2. Herwidderumb sollen und wollen auch wir konig Cri-
stian den bemelten cur- und fursten und iren zugewandten oder
derselbigen nachkommenden erben und derer vormunden, sambt-
1538. 9. April. 287
lich und sunderlicb, unser hulf in allen sachen, sie betreffende
die religion oder zeitliche sachen, wie die weren, laut der ob-
gemelten aynung gegen allermenniglich, wer der oder die weren,
niemands ausgeschlossen, treulich und freuntlich laisten, ane
geverde.
3, Dièse vorscbreibung gereden wir obgemelte kunig, cur-
und fursten und graven bey unser koniglichen auch cur- und
furstlicben wirden auch grevenlicben ebren und gutem glauben
und waren worten sted, vest zu halten, zu volziehen und zu
volstrecken, ane aile geverde.
Des zu urkund haben wir konig Cristian unser sigil fur
uns, unser nachkommen und erben und dan wir Johans Fri-
drich, [herzog zu] Sachsen, curfurst etc., vor uns und herzog
Johans Ernsten zu Sachsen etc., unsern lieben bruder, wir her-
zog Ernst zu Braunschweig und Lunenburgk vor uns und her-
zog Frantzen, [unsern] lieben bruder, wir Philips, landgrave zu
Hessen, unser sigel vor uns und unser erben und dan wir Al-
brecht, grave und herr zu Mansfeld, unser sigel vor uns, auch
gedachte [fursten zu] Anhalt und graf Gebhardten, unsern bru-
dern, unser und ir ides erben, welcher graf Albrechts sigelung
wir, die fursten zu Anhalt und graf Gebhard, uns also hiemit
thun [gebrauche]n, an diesen brief, deren zwene aines gleichen
inhalt und lauts vorfertiget sein, und ider parthey ainer zuge-
stelt ist worden, wissentlich thun hencken.
Gescheen [und g]eben zu Braunschweigk am dinstag nach
dem suntagk judica und Cristi unsers lieben herren und selig-
machers geburt tausent funf hundert und in den achtunddreis-
sigisten jharen.
Christian.
Jo: Friderich churfurst Ernst Philip 1. z. Hessen.
manu propria subscripsit. propria manu.
288 1538. 18. Juli.
68.
1538. 18. Juli (Gottorp). Overenskomst mellem Christian III
og Byerne Stralsund, Greifewald og Anklam, hvorved Chri-
stian III ophœver Ârresten paa Byernes Skibe og Gods og
tillader dem at deltage i Sildefiskeriet dette Aar, mod at
Byerne inden Mikkelsdag betale Kongen de Indkomster,
som Hertugerne Barnim og Filip af Pommern hâve oppe-
baaret af Roskilde Bispestols Godser paa Rugen og Rein-
feld Klosters Godser i Pommern, siden de hâve bemaegtiget
sig disse Godser, og formaa Hertugerne til at lade Striden
om Godserne komme til mindelig Forhandling inden Mik-
kelsdag eller 6 Uger derefter.
O: Original paa Pergament (med Antonius Leckaws vedheengende
Segl).
R: Byerne Straisunds, Greifswalds og Anklams Ratifîkation af
3. Aug. 1538 (Original paa Pergament med de 3 Byers vedliœngende ,
Segl).
/ 1535 havde de pommerske Hertuger Barnim og Filip, der hidtil
kun havde ngdt visse landsherrelige Rettigheder af Roskilde Bispestols
Godser paa Rûgen og Reinfeld Klosters Godser i Pommern^ , sat sig i
Besiddelse af selve Godserne og oppebaarel Indtœgterne af dem til egei
Bedste. De havde dog erklœret^ at det kun var for at vœrge deres
egen Ret og forhindre, at Stœderne satte sig i Besiddelse af Godserne,
og at det skete til Fordel for Biskoppen i Roskilde og Kongen af Dan-
mark. Efter Grevefejdens Slutning beholdt Hertugerne dog Godserne,
skont baade ferst Biskoppen af Roskilde og siden Kongen gentagne
Gange krœvede deres Tilbagegivelse. For at give sine Fordringer storre
Eftertryk truede Christian III saa 9. Sept. 1537 med, at hvis Godserne
nu ikke bleue tilbagegiune, vilde han se sig nedsaget til at anholde de
pommerske Stœders Skibe og Gods i Sundet; naar Godserne vare til-
bagegivne, var han, hvis Hertugerne formente at hâve nogen Rettighed
til dem, rede til at underkaste sig en Kendelse af begge Parlera Venner.
Dette meddeltes tillige til Stettin og Stralsund med Opfordring til at
serge for, at Godserne bleve tilbagegivne, saafremt de vilde undgaa
^ Roskilde Bispestols Gods paa Rûgen bestod af Hovedgaarden Ralswick
med tilliggende Gods, som Bispestolen dels havde faaet ved 0ens Erobrinp^
1168, dels scnere havde kobt, og af Grevskabet Strey med tilliggende Gods,
som Ridderen Predbjern Podebusk 1410 havde pantsat til Bispestolen, dog
med Forbehold af evig Tilbagelosningsret (Erslev, Repertorium dipl. rcgni Da-
niel III, 130). Desuden oppebar Biskoppen i Roskilde Biskopsticnde, den saa-
kaldte ^Bischofsroggen», af 0en. Jvfr. naermere J.v. Bohlen-Bohlendorf, Der Bi-
schofs-Roggen und die Gûter des Bisthums Roeskild auf Rûgen (1850). — Klo-
stcrct Reinfelds Gods i Pommern bestod af Byerne Weltzln, Letzin, Wolkow,
Japsow, Reineberg og Wiltberg — det saakaldte ^Havemeisterie^ — og var
skienket til Klosteret af pommerske Hertuger.
1538. 18. Juli. 289
Anholdelsen af Skibene. I deres Svarskrivelse afSO. Sept, erklœrede Her-
tugernCy at det aldrig havde vœret deres Mening at bereve Kongen,
hans Riger eller Fyrstendemmer noget, de vare villige iil at underkaste
sig en mindetig Kendelse baade angaaende den oppebaarne Indkomst
afGodserne og selve Besiddetsesretten til disse. Kongen krœvede imid-
lertid bestemt, at Godserne skulde titbagegives ham med de under Se-
kvestrationen oppebaarne Indtœgter, ferend han vilde gaa ind paa min-
detig Forhandting eller underkaste sig retslig Kendelse, da Hertugerne
egenmœgiig havde sai sig i Besiddelse af Godserne og det forinden
Biskoppernes Afsœttelse. Fandt Tilbagegivelsen ikke Sted, maatte han,
hvor nedig han end vilde, skride til Anholdelsen af Skibene, da han
ikke var berettiget til at opgive Rigets eller Fgrstendemmets Ret. Paa
det store Mode af det Schmalkaldiske Forbund i Brunsvig i Marts-April
1538 segte de pommerske Hertugers Gesandter ved Sachsens, Hessens
og Lyneborgs Mœgling at komme til en Forstaaelsè med Kongen, men
uden Résultat, og da Sejladsen begyndte og Tilbagegivelsen af Godserne
end nu ikke havde fundet Sted, lod Kongen de pommerske Stœders, sœr-
lig Stralsunds, Skibe anholde i Sundet. Slralsund segte at faa Arre-
sten ophœvet ved at henvise til, at den havde gjort hvad den kunde
for at faa Hertugerne iil at tilbagegive Godserne, og at den jo var
optaget i Hamborgerfreden af 14. Febr. 1536, men da der intet Hensyn
toges hertil, sendte Byerne Stralsund, Greifswald og Anklam med Fuld-
magt af 11. Juli Î538 Sekretœr Antonius Leckaw til Christian III for
at forhandle om Lesgiuelsen af de arresterede Skibe. Overenskomsten
sluttedes 18. Juli og ratiflceredes af Stœderne 3. Aug. ^ Jvfr. 29. Aag.
15^2.
Wyr Christian, von Gots gnaden zu Dennemarcken, Nor-
wegen, der Wenden und Gotten konig, herzog zu Sleswig, Hol-
stein, Stormarn und der Ditmarschen, grave zu Oldenburg und
Delmenhorst, bekennen hiemit: Nachdemmal die hochgebornen
fursten, unsere lieben oheimen und schweger, herr Barnym und
herr Philips, gevettern, zu Stettin, Pommem etc. herzogen, sich
der gutter in iren landen, so hiebevorn ein teils dem stift Rots-
childe und dem reich und nun dieser zeit uns und dem reich
zu Dennemarcken an mittel und eins teils unserm closter Reine-
felde zugehorig, angemast, dieselbigen ahne erkentnus einigs
rechtens eingenomen, und wir also zu erhaltung unser und der
unsern gerechtikeilen nach vilfeltiger forderuug verursachl, der
» Chr. m t. Hert. Barnim og Filip af Pommern «/^ 1537, t. Stettin og
stralsund «/^ 1537; Hert. Filip og Barnim t. Chr. III ^1^ 1537 (Orig.); Chr. III
t. Hert. Barnim og Filip ««/lo 1537 (Reinfeld Klosters Gods Nr. 69). Stralsund
t. Chr. III »Vi 1538, t. de hjemmeladte Raader i Kbhvn. ^U 1538 (Hansestie-
derne). Fuldm. f. Ant. Leckaw ^Vt 1538 (Pommern). Chr. III t. Stralsund
"/2 1538 (Konc).
19
290 1538. 18. Juli.
Pommerischen stedte und kaufleut schepe, habe und guter im
reich zu Dennemarcken widerumb anzuhalten, solang wir und
die unsern, vorgemelt, der entwanten gutter einkunflen, rente,
zinse und wes darauf gelaufien sein erstadt und gentzlich resti-
tuirt werden mochten, und aber nun die ersamen burgermeister
und radtmanne der dreyer stede, Stralesunde, Gribswolde und
Ancklam, iren secretarien Ânthonium Leckew an uns gevertigt,
solliche angehaltene schepe und guter widerumb ledig und los
zu handlen.
1. Also haben wir nach gedachts secretarien werbung und
unser derhalben gegeben antwort und sunderlich uf der dreyer
gemelten stede vieissig vorbit vormuge der volmacht, so itzt-
gemelter secretarius uns derhalben ubergegeben, ire der gemel-
ten dreier stede und wen sie von den andern Pommerischen
steden dar mit innemen wollen ^ schepe, habe und guter sampt-
lich gar und ail, so vil derselbigen dieser sachen halben ange-
halden, uf gewonhche zollen frey, ledig und loss gegeben ha-
ben (!) mit dem bescheide, das gemelte drey stette, Stralsunde,
Gripswolde und Ancklam, uns zwischen dato und Michaelis
negstkomende aile und ide der gemelten gutter einkomen, rente,
zins, wes des sein mage*, so hoch sich dieselbigen erstrecken
und die unsern hiebevorn darvon gehabt haben mugen, von der
zeit an, als vorgemelte fursten zu Pommern dieselbigen erstmals
eingenomen, ailes zu gelde und gulden lubischer muntz, so in
diesen unsern landen geng und gebe, gerechent und angeschla-
gen, sampt von iderm hundert aile jar sechs gulden zu rente,
so vil die summa und die gehoben zins von jaren zu jaren ge-
rechnet, getragen haben und* tragen mugen, an barem gelde,
obberurter werunge, alhie zu Gottorp gewisslich erlegen, bezalen,
darzu bey iren landesfursten vorschaffen soUen und wollen, das
die sachen disfals in itztbestimpter zeit vor unsern Denischen
und Holsteinischen und auch gedachter fursten von Pommern
rethen, der lantschaflft vom adel und stetten, die einem iden
theil darzu gefellig, in unserm reich Dennemarcken, do wir sein
werden, zu gutlicher underhandlung vorgenomen werden solle[n].
Und im fall, das wir vor Michaelis in gemelt unser reich nit
* R tilfojer lier: aise die von alten Stettin, Colberge, Demmin, Treptowe,
Wollin und Golnowe. ^ R: magk. * R: ader.
1538. 18. Juli. 291
komen kunden, so solle doch soUiche handiung alsdan sechs
wochen darnach, wan wir in unserm reich ankomen werden,
ane lengern vorzuge, wie gemeit, vorgenomen werden.
2. Zudem haben wir gemelten dreien steden und andern,
wie oben gemelt, aus gnaden vorgunt, das ire inwoner und
kaufleut dieser sachen ungeachtet, ob dieselbig vortragen were
oder nit, gleichwol den heringfang, unser und der unsern un-
gehindert, dis jar geprauchen mugen.
3, Und ich Ânthonius Leckew, der dreyer stede gesanter,
bekenne hiemit offentlich vor allermenniglich, das aile vorge-
schriebene stuck, punct und artickel vermuge meiner volmacht,
derhalben ubergeben, durch mich mit wolbedachtem muth vor
hochgedachter koniglicher wirden gehandeit, bewiiliget und an-
genomen, als ich auch dieselbigen in craft dis brifs bewillige
und anneme, gerede und gelobe dieselbigen stedt und vest zu
halten, ane seiner ko. w. weitern schaden und nachteil. Zu dem
soUen die drey stette, Straisunde, Gribswolde und Âncklam, aile
solliche handiung in vier wochen den nechsten nach dato riti-
ficiren und hochgedachter ko. w. darvon geburliche sigel und
brive zuschicken.
Des zu merrer sicherheit haben wir konig Christian, ob-
gemelt, unser sigel hiran wissentlich hangen lassen, und ich,
Anthonius Leckew, habe mein petschir neben hochgedachter
ko. w. sigel auch gehangen. Geschehen und gegeben auf Got-
torp, donnerstags nach Margrete anno domini funfzehenhundert
und acht und dreissigk.
64.
1540. 14. April (Gent). Traktat mellem Danmark-Norge og
Hertugdemmerne paa den ene og Nederlandene paa den
anden Side om Forlaengelse paa 1 Aar af den i Briissel
3. Maj 1537 sluttede 3aarige Stilstand; med dertil herende
Biakter.
Ved Afsluiningen af den Saarige Stilstand i Brûssel havde dei
vœret Fonidscetningen^ ai der under Stilstanden skuide soges tilueje-
bragt en endelig Udsoning mellem Christian III og Kejseren^ Pfalzgrev
Fredcrik og hans Gemalindey men skent Christian III henvendte sig til
Regcntinden i Nederlandene med Anmodning om Indledning af Under-
handlinger og begœrede bestemi Besked om, hvad han kunde vente sig
19*
292 1S40. 14.April.
efUr Stilslandens Opher, da han ikke kande opsœtte al slutte Alliancer
med andre, indlil den var udleben. og skent Regentinden indlrœngende
fortsliUede Kejseren, al Sederlandene ikke kunde udholde en ng Krig
med Danmark, da en Slandsning af Handelen paa Otteneen heli vilde
edeictgge dem, skete der dog Intel fra Kejserens Side. Paa dei siort
Mede i Frank f art i Febr. -Maris 1539 drefledes Sagen meliem den ham-
borgske Borgemesler Hr. Johan Rodenburg og Melchior Rantzaa, og
efier den meliem dem Irufne Aflale henoendle Hamborg sig 17. Jani
1539, da der sladig inlel Svar kom fra Sederlandene, til Melchior
Ranlzau med Tilbud om al fonege al bringe en Forhandling i Siand.
Tilbuddel blev modlagel fra dansk Side, og 9. Juli rellede Hamborg en
Henvendelse lil Regenlinden, der 26. Juli gav el imodekommende Svar^
huori hun udlalle Onskel om en Forlœngelse af Slilslanden, men er-
klœrede forelobig ikke al kunne udlale sig nœrmere, da hun fersi
maalle skrive lil Kejseren derom; hun lonede dog besleml Suar inden
1. Sou. Under 21. OkL meddelle hun ogsaa Borgemeslre og Raad i
Hamborg, al da baade han og Kejseren gerne saa Slriden meliem
Pfalzgrev Frederik og Chrislian lU bilagl, var hun villig lil paa KeJ-
serens Vegne al forhandle med de Gesandler, som Chrislian lU maalie
sende lil hende. Chrislian UI, hvem Hamborg 5. Sov. meddelle dette,
suarede 22. Sov., al han med del fersle vilde sende Gesandler lil Se-
derlandene, og opfordrede Hamborg lil ligesom forrige Gang al sende
Gesandler med for al mœgle. Hamborg var i Begyndelsen nogel be-
lœnkelig herved, da de i deres fersle Skrivelse lil Eegenlinden havde
lilbudl del, men alligevel ikke havde faael nogen Opfordring derlil; de
gik dog ind paa al lade Bgens Sekrelœr M. Herman Rouer, der ogsaa
havde dellagel i Forhandlingerne 1537, felge med.
Den 9. Dec. udsledles Fuldmagl og 12. Dec. Inslruks for de danske
Afsendinge, Hr. Ove Vincenlsen Lunge, Godske Ranlzau, Peder Svave og
Sekrelœren Casper Fuchs. I Inslruksen paalagdes del dem al hœvde
Kongens ubeslridelige Rel lil hans Riger, hvis der slilledcs Krav om,
al han skulde afslaa dem, og paa en éventuel Klage over, al mon
havde brudl del Chrislian II givne Lejde, al svare, al Kong Frederik I
havde lilbagekaldl den Biskop Knud Gyldensljerne fersl givne Fuld-
magl og udlrykkelig forbudl ham al slutte nogen Overenskomsl med
Chrislian IL Knud Gyldensljerne havde ogsaa kun beseglel Lejdet
med sil eget Segl og maalle derfor svare til den Sag ; desuden havde
Chrislian II ikke selv overholdt Lejdet. Hvis der siilledes Fordring om,
al Christian III skulde give Christian II og hans Dolre noget, skulde
man principaliter afslaa del, da Kongen ikke skyldte dem nogel, men
hvis Forhandlingerne skulde strande herpaa, maalle Gesandterne, saa-
fremt en bestandig Fred derved kunde opnaas og denne blev sikrel af
Kejseren, Regentinden og nogle Kurfyrster og Fyrster, erklœre, al Kon-
gen af jErbedighed for Kejseren vilde give h ver af Christian IF s Dolre
5000 Gl. aarlig i 10 Aar; endvidere vilde han give Chrislian II fri,
naar del kunde ske paa en farefri Maade, og give ham et eller lo
Slolle i Danmark lil Vnderhold, saaledcs som han selv kunde blive
enig med ham om. Kunde en endclig Fred ikke opnaas, maalle Ge-
1540. U.April. 293
sandterne gaa ind paa en lœngere StUstand, hvori dog Pfalzgreven og
Christian IVs Detre skulde indbefattes.
Den 13. Jan. 154^0 ankom de danske Gesandier til Brûssel med
Undlagelse af Ove Lunge, der var bleven syg og maatte hlive tilbage
i Munster. Regentinden Dronning Maria var da lige rejst ud for at
modiage Kejseren, men havde 9. Jan. givet Jean Carondelet, JErke-
biskop af Palermo og Chef for det sekrete Raad, Antonis van Lalaing,
Grève af Hoogstraten^ Adolf van der Noodt, Kansler i Brabant, Jean
Ruffault, Trésorier ved Finanserne, Dr. Louis Schore, M. Vincent Cor-
nelissen, Kommitteret ved Finanserne, og Sekretœren Joris v. Esplegen
Fuldmagt til at forhandle med dem. Forhandlingerne toge deres Se-
gyndelse 15. Jan. De ferste Dage optoges af Stridigheder om Forstaa-
elsen af Fuldmagterne ; ferst den 19. Jan. kom de egentlige Forhand-
linger i Gang, da de nederlandske Kommissœrer overleverede et Skrift
fra Byerne Deventer, Campen og Zwolle, hvori de klagede over, at
Kongen af Danmark imod givet Lejde og Brev og Segl havde anholdt
deres Skibe og Gods og ikke havde opfyldt Bestemmelserne i Traktaten
af 3. Maj 1537 om Erstatning af de efter 1. Febr. 1537 afhœndede
eller betalte Skibe, idet han af de 9061 Dlr. 15^j^ Sk., som disse Skibe
med Gods ved den i Hamborg foretagne Vurdering vare blevne vurderede
til, kun havde betalt 610 Dlr. 22^1^ Sk. i 1538; desuden havde Chri-
stian III 1536 taget Varer ud af deres Skibe til et Beleb af 12,091 Dlr.
14 Sk. De danske Gesandier forsvarede Anholdelsen af Skibene med
det burgundiske Hofs uformodet fjendtlige Optrœden og hœvdede, at
Spergsmaalet om Skadeserstotningen var afgjort ved Traktaten af 3. Maj
1537 ; i den var der ogsaa udpeget Voldgiflsdommere, hvis der skulde
opstaa Strid i Anledning af Traktatens Bestemmelser ; for dem vilde
Kongen ogsaa staa Stœderne til Relie. Om denne Sag forhandledes
der med stor Bitterhed en hel Uge, uden at der naaedes nogen Over-
enskomst; man besluttede saa forelebig at lade Erstatningsspergsmaalet
ligge og tage fat paa Forhandlingerne om Stilstandens Foriœngelse.
Da ingen af Parterne ferst vilde gère Forslag, foreslog Herman Rouer
en Stilstand paa mindst 10 Aar. De danske gik ind herpaa, medens
de kejserlige erklœrede ferst at maatte forelœgge dette Punkt for KeJ-
seren, der 29. Jan. ankom til Brûssel. De danske krœvede endvidere:
1. at man i Traktaten skulde give Kongen og Hertugen af Preussen deres
retmœssige Titler, 2. frigive de i Dam og ved Heiligerlee gjorte Fanger
og 3. til lade Kongen at undtage de i Traktaten af 1537 nœvnte tyske
Fyrster og deres Tilhœngere i Trossager. De nederlandske Kommis-
sœrer erklœrede: at de ikke kunde gère nogen Forandring med de i
forrige Traktat brugte Titler, og at Fangerne slet ikke vedkom denne
Traktat, da det var Georg Schenck v. Tautenburgs Fanger; de krœvede,
at Sachsens og Hessens Tilhœngere i Trossager skulde navngives og at
der i Traktaten skulde indsœttes en udtrykkelig Bestemmelse om, at selv
om Danmark kom i Krig med en anden Magt, maatte det ikke anholde
Skibe, Gods og Folk fra Kejserens Lande og bruge dem i Krigen. End-
videre forlangte de paany, at Gesandterne skulde gaa ind paa at betale
de Penge, Byerne Deventer, Campen og Zwolle havde til gode. De danske
opgav under Protest Fordringen om Titlerne og erklœrede at ville nejes
294 1540. U.April.
medy al de samme Fgrster undtoges sont i StUstanden af 3. Maj 1537 ,
hvilken de i det hele erklœrede sig villige til al forny, kun med jEn-
dring af Tiden, Derimod erklœrede de ikke al kunne gaa ind paa
nogen Ska^eserslalning lil de 3 Slœder, medmindre del i Forvejen af
en af hegge Parler udnœvnl Kommission faslsloges, hvilke Skibe der
vare solgle for og hvilke efler 1. Febr. 1537, og de maalle saa lil Gen-
gœld krœve Fangerne friglune^ i ail Fald for den Tid, Slilslanden kom
lil al gœlde. Den forlangle Tillœgsbeslemmelse om Ikke-Anholdelse af
nederlandske Skibe fandl de overflodig, da délie Pankl var lilslixekkelig
belryggel ved den forrige Traklals Beslemmelser. Da ingen af Parlerne
vilde fravige deres Slandpunkl og de danske Gesandler erklœrede, al
de af Mangel paa lilslrœkkelig Fuldmagl ikke kunde slrœkke sig videre,
blev man 6. Febr. enig om, al Peder Svave og Herman Rouer skulde
blive liggende i Nederlandene, medens Godske Eanlzau og Casper Fiiehs
skulde rejse hjem for al forelœgge Kongen Sagen og faa nye Ordrer.
Med Inslruks og Fuldmagl af 6. Maris sendles derefler Eske Bilde
og Casper Fuchs lil Nederlandene for i Forening med Peder Svaue al
fore Forhandlingerne videre. Med Hensyn lil Ikke-Anholdelsen af Ski-
bene skulde de principaliler Iiœvde, al denne Arlikel ail var afgjorl i
den Saarige Slilsland 1537, og Kongen kunde ikke gaa ind paa nogel
Tillœg herlil, ikke fordi der laa nogen Vœgl derpaa, men del var en
Rigels Herlighed, som allid havde vœrel brugl og ikke kunde opgives
uden Rigsraadels Samlykke; de maalle dog erklœre, al den lidligere
Arlikel skulde forslaas saaledes. Vilde Nederlœnderne alligevel ikke lade
Fordringen falde, maalle de som Forslag fra Mœgleren gaa ind paa,
al begge Parler skulde hâve Lov lil al anholde hinandens Skibe og
Folk og bruge dem, dog mod lilborlig Sold; kunde del heller ikke op-
naas, maalle de gaa ind paa, al itigen af Parlerne maalle gore del,
dog skulde de se al faa indforl Ordene: ^Rigels Friheder og Relligheder
ukrœnkeH, ligesom Arliklen kun skulde gœlde, saalœnge Slilslanden
varede; lil allersidsl maalle de gaa ind paa, al Kongen under Slilslan-
den ikke maalle anholde eller Ivinge nogen lil TJenesle, ej heller lage
nogelsomhelsl ud af Skibene. Med Hensyn lil Devenlers, Campens og
Zwolles Fordringer skulde de holde paa del lidligere indlagne Sland-
punkl, forsl Henvisning lil de i Traklalen af 3. Maj 1537 udpegede
Voldgiflsdommere, derefler Afgorelse af Erslalningens Slorrelse ved den
lidligere foreslaaede Undersogelseskommission og Belaling i de folgende
3 Aar; men hvis del ikke kunde opnaas, maalle de forlige sig med Slœ-
derne om en Belaling i rede Penge, al erlœgge lidligsl 3 Maaneder efler
Ralifikalionen. Kongens Forbundsfœller skulde undlages ligesom i Trak-
lalen af 3. Maj 1537 ; hvis det ikke kunde opnaas, skulde de lade For-
handlingerne slrande herpaa. Arliklen om Fangerne maalle de lade
falde, da Georg Schenck nu var dod. Del befaledes dem al krœve en
Slilsland paa mindsl 3 Aar, men i en eflersendl Skrivelse af 8. Maris
lillod Kongen dem al gaa ind paa 1 Aar, og han befalede dem al
fremskynde Forhandlingerne saa megel som muligl af Hensyn lil del
Iruende Forhold lil Sverrig. Forhandlingerne aabnedes igen 2. April,
nu i Genl, hvor Kejseren da opholdl sig. De nederlandske Under-
handlere vare JErkebispen af Palermo, Hr. v. Mallenbois, Pr^œsidenlen
1540. 14.April. 295
/ Mecheln, Kansleren ued Ordenen, Dr. Louis Schore og M. Vincent
Cornelissen, Da Pfalzgrevinde Dorothea netop samtidig ankom til
Gent for at gère sine Fordringer gœldendey segte de nederlandske
Kommissœrer efier Kejserens Befaling at faa en Forhandting i
Stand ont disse^ idet de hœvdede^ at Kejseren for ^Nederlandenes Ved-
kommende ikke havde noget at gère med Danmark, Sagen angik kun
Pfalzgrevinden og Hertuginden af Mailand. De danske erktœrede, at
de efier deres nuuœrende Fuldmagt aldetes ikke kunde forhandle ont
Christian IF s Detres Fordringer; det havde der ikke vœret Taie om
under de forrige Forhandtinger, og Pfalzgreuen havde desuden siden
gennem Sachsen og Hessen indledet Sœrforhandlinger^ med Kongen,
formentlig med Kejserens Vidende og Samtykke. Man genoptog derefter
Forhandlingerne om Stilstanden, Den 6. Aprit bleve Underhandterne
enigey dog fra nedertandsk Side kun under Forhehold af Kejserens
Billigelse. 11. Aprit meddettes det de danske Gesandter, at Kejseren
havde antaget Traktaten (A) om Stilstandens Fortœngetse samt Overens-
komsten (B) om Erstatningen tit Deventer, Campen og Zwolle^ dog vilde
han kun udstrœkke Stilstandens Varighed tit 1 Aar, da det var hans
Mening at oprette en almindelig Fred i Kristenheden og en tœngere Stit-
stand let vilde medfere, at man glemte Freden, Endvidere fortangte
Kejseren y al der nu skulde trœffes A f taie om et nyt Mode til Forhand-
ting om en endelig Fred, hvorom der ogsaa opsattes en sœrlig Over-
enskomst (C). 1^. Aprit underskreves de forskellige Aklstykker.
Den 30. Aprit 15^0 ratiflceredes Traktaten med tilherende Biakter
af Kejser Karl V; 26. Juni ratiflceredes de ligeledes af Christian III paa
hans egne, hans umyndige Bredres og Hertug Albrecht af Preussens
Vegne. Kong Gustav I af Sverrig ratiflcerede derimod ikke Traktaten,
A.
1540. 14. April (Gent). Traktat mellem Danmark-Norge og Hertugdem-
même paa den ene og Nederlandene paa den anden Side om For-
Isngelse paa 1 Aar af den i Brûssel 3. Mai 1537 sluttede 3aarige
Stilstand.
O : Original paa Pergament (med Dronning Marias og de 3 danske
Underhandleres Ringsigneter paatrykte).
R: Kejser Karl V's Ratifikation, dat. Gent 30. April 1540 (Original
paa Pergament med Kejserens vedhsengende Segl).
Alzoo op ten derden dach van Meye anno 1500 zevenender-
tich lestleden zeker tractaet van bestande ende afstant van oir-
* Disse Forhandlinger fortes i Schmalkalden i Marts- April 1540, men ferte
ikke til noget Résultat. « Hamborg t. Melchlor Rantzau "/e. "/s ^539; Herm.
Rouer t. M. Rantzau »»/e 1539, M. Rantzau t. Hamborgi '«/e 1539, Chr. III t.
Hamborg »*/«, «/n 1539, Dr. Maria t. Hamborg «/y, «Vio 1539; Hamborg L
Chr. III ^/„, «/,, 1539; Fuldmagt og Instruks f. de dsk. Afsend. «/jj og »*/i, 1539;
Fuldm. f. de nederl. Kommissœrer */, 1540; Protokol (fort af C. Fuchs) over
Forhandl. i Brûssel og Gent 1539 — 40; Relationer fra de dsk. Afsend. "/x, **/!,
296 1540. 14. April.
logen gemaect ende gesloten is geweest tusschen die Erfneder-
landen van keyserlicker maiesteit, ons aider genadichs heeren,
aïs namentlijck Brabant, Vlaendren, Henegouwe, HoIIant, Zee-
lant, Ârthois, Luxembourg, Limborch, Namen, Vaickenborch,
die landen van Overmase, Vrieslant, Overyssel, Mechelen,
Utrecht, Groeninghen met ten Omianden ende 't lant van Drenthe,
staende onder 't régiment van der coninginne douagiere van
Hongerien, zijnder mat, zuster, ter eender, ende den duerluch-
tigen, hoochgeboren forst, heeren Cristian, gecoren coninck tho
Denemercken, Noorwegen etc., hertoch tho Sleeswijck, Holsten
ende Stormeren etc. ter ander zijden, op hoppe binnen middeler
tijt te commen tôt eyntelicken peyse ende vrede, ende want 't
selve tôt hertoe, overmits andere occupacien, nyet geschiet en
is, ende dat den voorsz. tractaet van bestande den derden May
in dese tegewoerdige jaere veertich vuijtgaen ende expireren sal,
waerduer die coopmanschip grootelijcx verachtert ende die on-
dersaten aen beyden zijden groote schaede, hinder ende achter-
deel gescapen zouden zijn te lijden, soo heeft den eerbaren
raedt der stadt Hamborch, begeerende vrede ende eendracht
tusschen die landen ende ondersaten van beyden zijden, in
voorledenen dagen bij hoere brieve hieraf geadverteert die
voorsz. coninginne van Honguerien, versoeckende, dat indien
huere mat.voorder tracteren wilde van peyse, vrede oft verlinghen
van H voorsz. bestant, zij wilden zich geerne daertoe emploieren
ende ervoegen; waerop bij der coninginne hemluyden voor
antworde gescreven is geweest, dat alzoo zie van allen tijden
genegen is geweest tôt peyse ende vrede, was noch van den
selven sinne, ende wanneer die voorscreven gecoren coninck
to Denemercken zijn gesanten alhier daeromme schickte, zij
soude van harer zijden oick de huere daerloe committeren om
mit melcanderen daerop te handelen ende communiceren, zulcx
dat doer onderrechtinge van denselven van Hamborch die ge-
schickte des voorscreven gecoren koninckx mit volcommen ge-
walt alhier ter plaetzen gecommen zijn, als te weten den ge-
•/j 1540; W. V. Utenhofs Betsenkning om Forhandl. med Nederlandene; ny
Fuldm. f. de dsk. Afsend. •/j; Instruks for samme ^/g; Chr. III t. samme ^U/^^l^
1540; Chr. IH's Ratifikation ««/g 1540 (Spanske Nederlande). Lanz, Correspon-
denz des Kaiser Karl V II, 295 ff. Altmeyer, Messager des sciences historiques
de Belgiques 1842, S. 21 — 35 (efler Akter i Arkivet i Hamborg; iinojagtig).
1540. 14.April. 297
strengen, erntvesten ende eerbaren her Eskel Bilde, ritter, Pieter
Zwaue, amptman op lorsleve, ende Caspar Fuckx, secretaris,
dewelcke vuijt crachte van hoere commissie ende gewalt, die
hiernaer insereert is, met ten gedeputeerden van der coninginne
naer diversche ende lange communicacie, hierop met melcan-
deren gehalden, eyntelick gehandeit, getracteert ende gesloten is
't gène, dat hiernaer volcht:
1. In den eersten, dat naer den derden dach van Meye in
dit tegewoerdich jaer 1500 veertich, aïs 't bestant, boven geroert,
vuijtgaen ende expireren sal, gemaect, gesloten is^ ende wesen
sal een nyen bestant ende afstant van oirlogen te water ende
te lande tusschen aile die boven geroerde key. mat. Erfneder-
landen ende d'ondersaten van dien ter eender ende die landen
ende ondersaten van den coninckrijcken van Denemercken,
Noorwegen ende den furstendommen ende landen van Slees-
wijck, Holsten, Stormeren ende aile andere jegewoirdelick we-
sende in handen des voorscreven heeren Cristians, gecoren co-
ninck tho Denemercken etc., ende desselven ommondigen broe-
deren, hertogen toe SIeeswijck, Holsten etc., ter anderen, bij
welcken afstande, duerende den tijt hiernaer verclaert, aile
crijch ende oirloge cesseren, ende vuijten landen van beyden
zijden geen oirloghe tegens melcanderen geschien noch gedaen
en sal worden te water noch te lande.
2. Ende sal een yegelijck van den ondersaten van den
landen, boven genoempt, moegen vrij ende zeker zeylen, gaen,
keeren, frequenteren ende die coopmanscip hanteren te water
ende te lande in ende duer des anderen coninckrijcken, fursten-
dommen, landen ende heerlijcheden voorscreven op d'olde ge-
woonlicke tollen, gerechticheyden ende heerlijcheyden, sonder
dat men deselve vijantsgewijse noch anderssijns nijet en sal
moegen opioopen, beschadegen, becommeren oft arresteren aen
lijf oft aen goede, in wat manieren dattet zij, behaltelijck ende
wel verstaende, dat een yegelijck geholden sal wesen toe ver-
antwoorden in rechte voor zijn eyghen schulden.
3. Ende indien 't gebuerde, dat God verhoeden wil, dat die
keyserlicke mat. oft die gecoren coninck tho Denemercken met
eenige andere fursten, princen oft heeren in orlooch oft crych
^ O forbigaar: is.
298 1540. U.April.
verliepen, dat alsdan, nyet tegenstaende dijen, die ondersatcn
van beyden zijden zullen moegen gaen, zeylen, keeren, blijven,
passeren ende wederkeeren als voren in ende duer die landen
ende furstendomme voirscreven oick te water of te lande vrij,
veylich, ombelet, ongetoenet ende ombeschadicht aen hueren
scepen, guderen ende hoere toebehoirten takel, touwen, boots-
gesellen ende anders, sonder dat men deselve sai moegen dwin-
gen tôt eenigen dienst, crijch oft orlooch in eeniger manieren,
allet den tijt van desen tegewoordigen bestande geduerende^
ende nyet langere, ende zonder prejudicie van yemants rechte,
heerlijcheyt oft gerechtijciieyt.
A, Dat dit voorsz. bestandt ende afstant van oorlogen due-
ren sal den tijt van eenen jaere, beginnende den derden van
Meye naestcommende ende expirerende ten gelijcke daege int
jaer eenenveertich daernaest volgende.
5. Dat duerende dit voorsz. bestant die voorsz. gecoren
coninck to Denemercken nyet en sal moegen doen eenige hulpe,
troost oft bijstant, heymelijck noch openbaer, directelick noch
indirectelijck, te water noch te lande, van ruyteren, knechten,
ondersaten, geit, geschut, cruyt, loot, provande noch anders den
vijanden van den bovengenoemden key. mat. Erfnederlanden,
wel verstaende, dat hieronder nyet begrepen zullen wesen die
kuerfurst van Sassen; hertoch Ernst van Lunenborch, die hoo-
gemeester van Pruyssen, die lantgrave van Hessen, graef Wolff
von Aenholt mit Albert ende Gebeart, gebroederen, graven tho
Mansvelt, denwelcken kuerfurst, fursten ende heeren, indien zij
oft yemant van hemluyden bij hoocbgedachte key. mats. Erf-
nederlanden geinvadeert oft met crijch ende oorloghe eerst an-
ghetast worden, hij sal moegen helpen, daermede dit bestant
nijet gebroken sal wesen; maer indien dieselve kuerfurst, fur-
sten ende heeren oft eenigen van hemluyden invaderen oft met
crijch ende oorloge eerst aentaesten die voorsz. key. mats. Erf-
nederlanden of eenige van dien, soe en sal die hoocbgedachte
gecoren coninck tho Denemercken hemluyden nijet moegen hel-
pen in geenderley manieren.
6, Ende van gelijcken zullen die van de voorsz. Erfneder-
landen van key. mat. noch d'ingesetene van dien oft yemant
^ O: guedurende.
1540. 14.April. 299
anders, van wat state ofte condicic hij zij, duer of vuijt de-
zelve Erfnederlanden nyet moegen doen eenige hulpe, troost of
bijstant den vianden des gecoren coninckx noch der rijcken
Denemercken ende Noorwegen noch oick zijnder of zijnder om-
mondigen broederen furstendommen ende landen van Slees-
wijck, Holsten, Stormeren voorscreven in aider manieren, als
in den naesten voorgaenden article verclaert staet.
7. Dat aile deghene, die nyet anders misdaen en hebben,
dan alleen geholden de partie van den hoochgeboren fursten,
heeren Albert, hertoich toe Mechelenborch, of van den edelen,
waelgeboren heeren CristoflTel, grave t' Oldenborch ende daer-
omme vuijten voorsz. rijcken of furstendommen van Sleeswijck,
Holsten of Stormeren geweken zijn, weder zullen moegen com-
men in de selve rijcken ende furstendommen ende tôt gebruyck
van haren goeden, die angetast ende bij den gecoren coninck
ofl zijnen amptluijden noch nyet verandert noch vervreempt en
zijn, ende indien zij vuijten voorsz. rijcken of landen blijven
willen, dat zij evenwael die voorsz. goeden zullen moegen ge-
bruycken, wel verstaende, dat hiervuijt gesondert zullen wesen
verraders, moordenaers ende dijergelicke mesdadege, die men
nyet en behoirt tho verdedigen.
8. Item in desen bestande zullen mede begrepen ende ge-
comprehendeert wesen van wegen der voorsz. Erfnederlanden
die duerluchtige ende hoochgeboren fursten, heeren Heyndrick
ende Aelberl, gebroederen, hertogen tho Mechelenborch, ende oick
die graven tho Oldemborch, elck met hueren furstendommen,
heerlickheden, landen ende ondersaten; ende van wegen des
hoochgemelten gecoren coninckx tho Denemercken die coninck
van Zweden ende hoogemeester van Pruyssen, elck met hoeren
coninckrijcken, furstendommen, landen ende ondersaten, behal-
telijck dat die voorsz. coninck van Zweden binnen den tijde
van zesse maenden, ende die voorsz. fursten ende heeren binnen
den tijt van drie maenden, indien zij hierinne begrepen willen
wesen, 't selve sullen verclaeren ende daeraf geven hare behoir-
licke besegelde brieven, vuijtgesondert den voorsz. hogemeester
van Pruysen, die nijet geholden en sal wesen die voorsz. ratif-
ficacie te doen, want die voorsz. gecoren coninck van Denemer-
cken wil daervoor goet zijn, dat hij dit bestant mede onder-
holden sal.
300 ^ 1540. U.April.
9, Is oick bevoirwert, indien yemant, geestelijck ofte weer-
lijck, groot of cleijn, van wat state oft condicie hij zij, tegens
zijnen coninck, lantfursten ende heeren handelde oft misdade,
ende zijn persoen oflc goeden bevonden worden in des anderen
fursten landen oft heerlijcheden, dat alsdan die furst, in wijens
landen oft heerlijcheden hij bevonden sal worden, vergunnen
sal arrest tegens denselven ende zijne goeden, des behoirlijck
versocht zijnde, ende voirls daerop doen ende laeten geschien
goet cort redit ende expedicie van justicie.
10, Item indien yemant van den ondersaten van den rij-
cken of landen aen beyden zijden, boven geroert, desen tractaet
infringeerde of daertegens dede, sal gestraft ende gecorrigeert
worden, alsoo men infracteurs van bestanden gewoonlijck is te
strafien.
11, Item oft in desen tractaet eenich twist, duysterheyt oft
onverstant viele, dat God verhoeden wil, soo is mede verdragen,
dat daeromme 't selve tractaet van bestande 't voorsz. jaer lanck
geduerende nyet gebroken, maer, nijet tegenstaende dijen, blij-
ven sal in zijn cracht ende weerde, ende zullen dieselve duy-
sterheyt ende onverstant ter neder gelecht worden, te weten bij
den hoochweerdigen ende hoochgeboren furst, den biscop van
Munster, ende die stadt Hamborch van wegen die voorsz. Erf-
nederlanden, ende den duerluchtigen ende hoochgeboren furst,
hertooch Ernst van Lunenborch, ende der stadt Brunswijck van
wegen des voorscreven gecoren coninckx van Denemercken,
ende 't selve dat bij den voorsz. fursten ende steden dijen aen-
gaende gedetermineert sal wesen, zal bij partien aen beyden
zijden onverbrekelick geholden ende achtervolcht worden.
12, Ende sal dese jegewoordige stilsaet oft bestant aen
beyden zijden gepubliceert ende vuijtgeroepen worden in allen
hooftsteden ende plaetsen van den rijcken ende landen voor-
screven, daer men gewoenlijck is publicacie te doen, binnen
den tijt van vijfthien daegen ofte drie weken naestcommende ten
lancxsten, zoe verre 't selve doenlick is, ende in andere steden,
daer men bijnnen denselven tijde nijet en soude connen doen,
zoe corts daernae als mogelijck zijn sal.
13, Ende sal bij key. mat. als erfheere der bovengenoeni-
den Erfnederlanden ende bij hoochgedachte gecoren coninck tho
Denemercken binnen vier maenden naestcommende ongeverlich
1540. 14.Aprll. 301
geratifficeert ende geapprobeert worden ende daeraf eick ande-
ren overseynden behoirlijcke opene brieven van ratiffficjacie.
Herefter felger Fuldmagten for de danske Gesandter^ dat. Rens-
borg, Sonnabent nach oculi [6. Maris] 15^0.
Ende tôt versekertheyt van allen desen, soo boven gescreven
staet, ende dattet selve in aider maten ende manieren als voo-
ren getrouwelick ende onverbrekelick onderholden ende achter-
volgt zal worden, hebben wij Maria, van Godts genaden coning-
inné van Honguerien etc., als régente van den voorsz. Erfneder-
landen ende wij Eskel Bilde, ritter, Pieter Zwave, amptman op
Jorsleve, ende Caspar Fucx, secretaris, gecommitteerde boven
genoempt, vuijt crachte onser procuracien, hier boven insereert
ende overgelevert, onse namen, segel ende signetten hieronder
gesteit ende gedruckt in der stadt van Ghendt den 14. dach van
Appril int jaer ons heeren duyst vijfhondert ende veertich naer
paesschen.
Maria.
Esske Beldhe. Peter Swaue. Caspar Fuchss.
B.
1540. 14. April (Cent). Overenskomst mellem Dronning Maria, Regent-
inde i Nederlandene, med Samtykke af StaBderne Deventer, Campen
og Zwolles Fuldmsgiige paa den ene og de danske Â&endinge paa
den anden Side om Erstatning til Stademe for opbragie Skibe og
Gods.
O : Original paa Pergament (2 Eksemplarer, med Dronning Marias
SegI og de 3 danske Underhandleres Ringsigneter paatrykte).
Âizoe bij den tractaet van bijstande, opgericht ende gesloten
in den maent van Meye in den jaere 1500 zevenendertich lest-
leden tusschen de duerluchtege, hoochgeboren ende grootmo-
genste furstijne, vrauwe Marie, van Gods genaede coninginne
douagier van Honguerie, van Bohême etc., als régente van key.
mat. Erfnederlanden ter eender ende den duerluchtegen, hooch-
geboren furst, heeren Cristian, gecoren coninck tho Denemarcken,
Non\^egen, hertoch tho SIeeswijck, Holsten, Stormeren etc. ter
andere zijden, onder anderen geseyt, getracteert, gesloten ende
beloefl es geweest, dat aile cooplieden, scepperen ende boits-
luyden, ondersaten van key. mat. Erfnederlanden voirsz., met
302 1540. U.April.
huere scepenen, gerust met masten, touw, takelc, zaijie, an-
ckeren, waeren ende copmenscape, gearresteert, becommert, op-
gehouden ende afhendich gemackt bij den voirscreven gecoren
coninck tho Denemarcke etc. oft zijnen bevelsluyden ende die-
naeren, die den iersten dach Februarij int voirsz. jaer 37 noch
voir handen waeren oft daernae gearresteert zijn geweest, van
stonden aen ende sonder voerder vertreck oft opholdinge vrij,
los ende leidich vuyten arreste gesteit souden woerden tôt be-
hoef van denghene, die se toebehoerden, diewelcke de voirsz.
scepen ende goeden van stonden aen wederom sullen mogen
aentasten, waer zij die vinden; ende indien zijndert den voirsz.
iersten dach Februarij eenige van den voirsz. scepen, rustinge
oft goeden vertrocken, vercocht oft anderssins, in wat manière
dattet zij, vervrempt zijn, die souden bijnnen den tijt van drie
maenden doen^ naestcommende gewaerdert ende geestimeert
woirden in der stadt van Hamborch bij vier onpartyelijcke
coopluden, ende indien die nyet accorderen en conden, zoe
souden zij nemen eenen overman vuyten raedt der* voirsz.
stadt Hamborch, ende 'tghene, dat bij hemluden oft meeste
deel van dijen gewaerdert ende geestimeert soude wesen, soude
de hogedachte gecoren coninck tho Denemarcke bijnnen drie
maenden daernaer doen betalen denghenen, die de voirsz. sce-
pen ende goeden toebehoort hebben, in gelde t' Amsterdam me
oft binnen Hamborch gancbaer zijnde oft met goeder, genouch-
samer waer, daer de coopman mede te vreden es; ende van
den scepen ende goeden, die voer de voirsz. iersten Februarij
dorch den gecoren coninck to Denemarken oft zijnen bevele
vercocht zijn geweest, daeraf de penningen voer den selven dach
nyet betaelt en waeren ende zendert van des gecoren conincks
weegen gebuert zijn geweest, die penningen sullen oick van
stonden aen gerestitueert ende betaelt woirden; ende dieghene,
die nyet betaelt en zijn ende noch te bueren stonden, souden
bij denghenen, die de selve toebehoren, geheven ende ontfangen
worden. Ende voirts beroerende de goeden ende scepen, die
voir den voirsz. iersten Februarij vertogen, vercocht oft met
eenige manière vervrempt waeren, waeraf de penningen ont-
* Saaiedes i begge Eksemplarer, maaske er det en Fejlskrift for: dacr.
Det ene Eksemplar har: de.
1540. 14.April. 303
fangen waeren voir den voirsz. daghe, dieselve soudcn oick bij
den zelven coopluden ende overman gewaerdert ende geesti-
meert woirden ende bij den hoochgemelten gecoren coninck
sonder vorder erkantenisse oick woirden betaelt bijnnen der
stadt Hamborch met gelijcke gelde, aïs voirsz. es, bijonen drie
maenden, naedijen de principale vrede gemaekt soude wesen;
ende eer sulcke principale vrede gemaect wesen soude, zoe en
zoude de gecoren coninck tho Denemarcke deshalven nyet ge-
maent worden, gelijck van al desen breeder blijckende es bij
den voirsz. tractaet.
Ende alzoe de gescickte ende gedeputeerde der steden van
Overyssele ende Groeninge hem grootelijck beclacht hebben,
dat hoewel, gelijck zij seggen, naevolgende 't voirsz. tractaet
binnen der stadt Hamborch estimatie ende scattinge gedaen es,
wat gemeynlicke sulcke goeden ende copmenscapen waert zijn,
naervolgende dewelcke nae huere calculacie de scepen ende
goeden, toecommende die van Overyssel, ende die den voirsz.
iersten Februarii noch vor handen waeren, beloopen souden ter
somme van negen duysent eenentzestich jochindaelders zesthiene
p lub. ende d'andere, voir den iersten Februarii vervrempt oft
vercoocht, ter somme van twaelf duysent eenentnegentich jochin-
daelders vierthien p lub. ende de goeden, toecommende die van
Groeningen, drie duysent zeven hondert vijfentnegentich jochin-
daelders, belopende t'samen ter somme van vierentwintich duy-
sent negen hondert achtenveertich jochindaelders, gelijck zij
zeggen, zoe en hebben zij nochtans nyet connen commen ofl
geraken tôt betalinge van der sommen, die de gecoren coninck
to Denemarcken naevolgende deselven tractaet sculdich was te
betaelende, mer hadden alleenlijck ontfangen de somme van
zesse hondert thien jochindaelders ende tweentwintich en half
P lub., zoe dat zij aen den geheele somme noch t'achter ende
te cort waeren de somme van vierentwintich duysent drie hon-
dert zevenendedertich jochindaelders ende zeven scell. en half
lub., daerdeur de burgeren van den voirsz. steden in groote
merckelijcke schade, armoede ende verloop gecommen waeren,
begeerende ende versuekende ten eynde ende vuytgaen van 't
voirsz. tractaet, d'welcke den derden in Meye naestcommende
vuytgaen ende expireren sal, van der heelder resterende somme
sonder langer vertreck voldaen ende betaelt te woirdende; daer-
304 1540. U.April.
tegens de gescickte ende volmachtege des gecoren coninck to
Denemarcken hebben doen zeggen ende verthoonen, alzoe die
van Overyssel ende Groeningen nyet en hadden doen blijcken,
welcke scepen ende goeden noch voir handen waeren onver-
vrempt ende onvercocht voir den iersten dach Februarij, dat
de voirn. gecoren coninck to Denemarcken nyet sculdich en was
te betalende de voirsz. sommen, sonderlinge van den scepen
ende goeden, die voir den iersten dach Februarij vervrempt
ende vercocht oft verhandelt waeren, ter tijt, toe dat daer een
eyndelijcke vrede gemaect soude sijn naevolgende 't voirsz. trac-
taet. Ende alsoe duer dese geschil ende questie meeder verloop
soude moegen commen ende onderlinge belet worden te com-
men tôt peyse ende vrede, soe es eyntelijck tusschen de voir-
noemde hoochgemelte coninginne van Honguerie als régente
van key. mat. Erfnederlande bij consente ende goetduncken van
den gescicte van den drie steden van Overyssele ende van Groe-
ninghe ende de gescickte ende volmachtegen des gecoren co-
ninck to Denemarcke vuyt cracht van huere procuratie ende
machtbrief, hiernae gescreven, naer vêle ende langhe commun!-
catie, hierop met elckanderen gehouden, gesloten ende verac-
cordeert:
1. Dat de voirsz. gecoren coninck to Denemarcke die van
Overyssel betaelen ende opieggen sal de somme van negen
duysent eenentzestich jochindaelders zesthien p lub. bijnnen der
stat Hamborch in jochindaelders oft andere munte, aldaer loop
hebbende, oft andere goede waere ende coopmenscape, daer de
coopman mede te vreden is, in drie termijnen ende payementen,
te wetene een rechte derdendeel, belopende drie duysent twin-
tich jochindaelders vijflhien p zes <^ lub., sinte Machiels dach
naestcommende, een andere derdendeel sinte Machiels dach
daernaer volgende int jaer 1500 eenenveertich ende 't laeste
derdendeel ten heylegen drie coningen dach strack daernae
volgende int jaer des geboerte ons heeren 1500 tweenveertich.
2, Ende zoe verre bijnnen 's jaers oft daernae, gelijck men
verhopt, eene eyntelijcke paix ende vrede met ten voirsz. gecoren
coninck to Dennemarcke getracteert ende gesloten wort, in dyen
gevalle zoe sal hij sculdich zijn te betaelen aile de restende
penningen, alsdan noch onbetaelt staende, die alsdan bevonden
sullen worden schuldich te zijne van allen de opgeholden scepen
1540. U.April. 305
ende goeden naevolgende de estimatie tôt Hamburch, als voirsz.
es gedaen, zoe wel van denghenen, die den iersten Februarij
vervTempt, vercoocht ende nyet voir handen waeren, aïs aile
andere, ende dit bynnen drie maenden, nae dat de eyntelijcke
vrede gesloten ende geaccordeert sal wesen, naevolgende 't voir-
genoemde tractaet.
3, Ende in gevalle bynnen jaers gheen eyntelicke vrede
met ten voirsz. gecoren coninck lot Denemarcken gesloten ende
getracteert en woirde, d'welck God verhueden moet, zoe sal men
ter ierster dachvaert, die met ten gescickte van den voirn. ge-
coren coninck gehouden sal woirden om van vrede te tracteren,
met ten selven gescickten handelen ende overcommen, tôt wat
termijn die voirn. coninck aile de voirsz. resterende penningen
sal betaelen, ende sal de gecooren coninck sculdich zijn zijnen
gescickten, die hij ter dachvaert senden ende afTerden sal, daer-
toe te gevende volcommen last ende bevel.
Herefter folger Fuldmagten for de danske Gesandter, dat. Rens-
burg^ sonnabcnt nach oculi [6. Marts] 154-0,
Ende tôt versekerheyt van desen allen, soo boven gescreven
staet, ende dattet selve in aider maten ende manieren als voren
getrouwelick ende onverbrekelick onderholden ende achtervolght
zal worden, hebben wij Maria, van Godts genaden coninghinne
van Hongrien etc., als régente van den voirsz. Erfnederlanden
ende wij Eskel Bilde, ritter, Pieter Zwave, amptman op lorsleve,
ende Caspar Fucz, gecommitteerde boven genoempt, vuyt crachte
onser procuracien, hier boven insereert ende overgelevert, onse
namen, segel ende signetten hieronder gestelt ende gedruckt in
der stadt van Ghendt den 14. dach van Âpril int jaer ons
heeren duysent vijfhondert ende veertich naer paesschen.
Maria.
Esske Beldhe. Peter Swaue. Caspar Fuchs.
20
306 1540. U.April.
c.
1540. 14. April (Cent). Overenskomst mellem Dronning Maria, Regent-
inde i Nederlandene, og de danske Gesandter om Af holdelsen af et
nyt M^de i Kôln, Lyneborg. Hamborg. Bremen eller Munster for
at forhandle om Fred mellem Christian III og Kqjseren, Nederlan-
dene, Pfalzgrev Frederik og Christian II's Detre.
O: Original paa Pergament (med Dronning Marias Segl og de 3
danske Underhandleres Ringsigneter paatrykte).
Âlzoo op buyden 14. in Âpril int jaer ons heeren 1500
veertich een tractaet van bestande ende stilzaet van oirloge ge-
maect, opgericht ende gesloten is tusschen der duerluchtegen,
boochgeboren furstinne, vrauwe Marie, coninghinne van Hon-
gerie, aïs régente van key. mat. Erfnederlanden ende de duer-
lucbtige, boochgeboren furst, de gecoren coninck to Denemercke,
Noorwege, bertoge tôt SIeeswyck, Holsten, Stormeren etc., voor
den tijt van eenen gebeelen jaere, dat beginnen ende innegaen
sal op ten derden dacb van Meye naestcommende in dit jege-
woirdicb jaer 1500 veertich ende vuytgaen ende expireren op
geUjcken dacb in de maent van Meye int jaer eenenveertich
naestcommende na lude des tractaets, dàerup gemaect, in mey-
ninghe ende principalick om middeler tijt te handelen, te trac-
teren ende sluyten eenen goeden, vasten vrede ende paix, daer-
toe de voirgenoemde coninghinne van Hongerie aile arbeyt ende
vliet doen wilt, om key. mat. ende hertoghe Frederick van Beye-
ren, palsgrave op ten Rijn, daertoe te bewillegene ende to ver-
weckene; ende om 't selve tôt goeden eynde te bringen, ter
eeren Gods ende welvaren van den voirsz. landen ende fursten-
dommen, soo hebben \vy, her Eskel Bilde, ritter, Pieter Zwave,
amptman op Dorsleve, ende Caspar Fuckx, secretaris, geschickte
ende volmachtige des voorn. coninckx to Denemercken, gewille-
koert, geaccordeert ende belooft:
Dat die gecoren coninck tho Denemercken zijn volmachtige
ende geschickte met genoechsaem, souffissante ende goede, vaste
brieven van procuratie om paix ende vrede te tracteren, zoe
verre het mogelick zij, met key. mat., zijne mat. Erfnederlanden,
bertoge Frederick, palsgrave, ende die princessen van Denemer-
cken, zijnder mat. nichten — oft hueren geschickten oick daertoe
vollemacht hebbende — , seynden, afverdigen ende schicken sal
op sinte Bartholomeeus dacb naestcommende binnen der stadt
1540. U.April. 307
Coelen, Lunenborch, Hamborcb, Breemen ofl Munster tôt kuese
ende beliefle van key. mat. oft die voorn. coninghinne, behou-
delick dat die voorn. gecoren coninck goets tijts voor den voorn.
dach Bartholomei gewaerschuwet ende geadverteert sal worden,
tôt welcke van den voorsz. vyfF steden hij zijne geschickte ende
volmachtige seynden sal, ende dat in gevalle die gecoren coninck
binnen midelen tijde niet en accordeert met ten voorn. bertoge
Frederick van andere plaetse ende dage om van payse te trac-
teren, in welcken gevalle by 't selve der coningbinne goets tijts
overscryven ende laten weten sal.
Ende tôt meerder zekerbeyt van desen bebben wy Marie,
coningbinne douagiere van Hongerie, ende wy gescbickte des
voorscreven gecoren coninckx van Denemercken boven genoempt
onse namen ende signeten bieronder gescreven ende opgedruckt,
in der stadt van Gbendt op ten 14. dacb Âprilis anno veerticb
voorscreven.
Marie.
Esske Beldbe. Peter Swaue. Caspar Fucbss.
66.
1540. 1. Nov. (Kalmar). Forbundstraktat paa evig Tid mellem
Danmark-Norge og Sverrig; med dertil herende Biakter.
Den 30. Nov, 1536 havde Kong Christian III og det danske Rigs-
raad endelig givei den saa lœnge fra svensk Side begœrede Ratifikation
af Forbundstraktaten af 2. Febr. 1534- og den dertil herende Biakt af
20. Febr. s. A.; da Originaltraktaten af 2. Febr. 1534 imidlertid ikke
mère fandtes i Danmark, havde Christian III villet betragte sin Rati-
fikation sont en helt ny Traktat og derfor forlangt, ai Kong Gustav I
ligeledes skulde give en Ratifikation, hvilken de svenske Gesandter og'
saa havde tovet at skaffe, Gustav I meddelte 2. Febr. 1537, at han
nok var villig til at give en saadan, men der maatte forst foretages
et Par jEndringer: Christian III skulde ikke alêne ratificere Traktaten
som Kongey men ogsaa mère personligt forpligte sig til at overholde
den, og der skulde fastsœttes en Bede af 50,000 Gylden for Brud paa
nogen af Traktatens Artikler. I Sept. s. A. sendtes Hr. Axel Brahe op
m Kong Gustav bl. a. for paany at minde om Ratifikationen og med
Fuldmagt til ai gaa ind paa den Bede, som Kong Gustav maatte fore-
slaa. I sit Svar af 28. Sept, erklœrede denne sig ligesom tidligere villig
m ai give Brev og Segl paa Forbundet, idet han fastholdt den person-
lige Forpligielse, men henstillede Spergsmaalet om Beden til Christian
IIVs Afgerelse. Den danske Konge erklœrede sig i sit Svar af 5. Oki.
20*
308 1540. 1. Nov.
ogsaa rede til at give den personlige Forpligtelse ; Boden haude han
for saa uidt heller ikke noget imod, men da han aldrig havde set en
saadan Bestemmelse i et Forbund, vilde han, hvis Valget stod til ham^
hellere lade det btive ved ^den kristelige Tro og Love«. Kong Gustau
meddelte saa 54. Okt., at han var villig til at lade Forbundet udfœr-
dige uden Bedebestemmelse og i det hele, saaledes som Christian III
enskede det. Inden der imidlertid kunde komme noget Svar herpaa
fra Danmark, sendte Gustau I 30, Nov. 1537 sin Sekretœr Jorgen
Leuthner til Christian III med en tysk Kopi af Forbundstraktateny da
han, som han skrev, ikke rigtig vidste, om Christian III forstod dansk,
og med Forslag til nogle Mndringer, som han fandt det rettest at fore-
tage nu. Disse gik for det ferste ud paa, at Indledningen og Kon-
gernes og Rigsraadernes Forpligtelse til at overholde Traktaten skulde
hâve en mère forbindende Form; dernœst foresloges: i § 16 (den se-
nere Kalmartraktats § 18) tilfejet en Passas om, at aile tidligere af-
sluttede Forbund med fremmede herefter skulde vœre dede og magies-
lèse; i § 17 tilfejet, at hvis nogen Undersaat i et af Rigerne satte sig
op mod deres Konge eller dennes relie Arvinger, skulde de andre hjœlpe
til med at straffe ham og bringe ham til Lydighed (Kalmartr. § 21);
i § 18 og 19 (Kalmartr. § 23) skulde tilfojes, at Voldgiftsmœndene skulde
vœlges: mit unserm wissen und willen; endvidere foresloges, at man
i Forvejen skulde enes om de i § 27 ommeldte Voldgiflsdommere. Gu-
stau I var desuden noget betœnkelig ved flere Artikler, der efier hans
Mening mère vare til Gavn for Adelen end for de to Konger. Chri-
stian III erklœrede sig 30. Jan. 1538 vel tilfreds med disse jEndringer
og foreslog ogsaa selv nogle mindre Forandringer : Der skulde gives
§ 3 en videre Udstrœkning, da der i § 10 stod, at Danmark skulde
hjœlpe Sverrig mod hvem som helst; i det af Gustav I foreslaade Til-
lœg til §17 foresloges: tilkommende Konger i Stedet for: relie Arvin-
ger, da Kong Christian ikke kunde betage Rigsraadet og Siœnderne
dercs frie Kaar; ligeledes skulde den i § 28 indeholdte Klavsul, hvori
der forbeholdtes Kong Gustav og Sverrigs Rige Ret til at gore deres
Fordringer paa Gulland gœldende, hâve en Tilfejelse om, at dette skulde
ske i Overensstemmelse med Traktaterne og Recesserne, altsaa i Hen-
hold til Malmetraklaten af 1. Sept. 1524 ved en Voldgiftskendelse.
Hermed standsede forelebig Forhandlingerne om en ny Traktat.
Gustav I havde lœnge vœret misfornojet ; han havde trods idelige Ma-
ninger stadig ikke faaet de norske Slotte Aggershus og Bahns samt
Vigen, der vare lovede ham i Pant for hans Forsirœkninger til Chri-
stian III under Grevefejden, Ja han havde ikke engang kunnet opnaa
at faa en betryggende Forskrivning for Pengene; Besiemmelsen i § 8
i Hamborgerfreden af lA. Febr. 1536 om, at Christian III ikke niaatic
hjœlpe ham, hvis han ikke vilde underkaste sig eller efterkomme dennes
Kendelse i Striden med Lybœk, Greven af Hoyas Arvinger og Bern-
hard v. Mehlen, indgod ham stadig Mistillid; sœrlig forbiiret blev han
endvidere paa denne Tid over, at Sachscn og Hessen med flere andre
paa det store Mede i Brunsvig i April 1538 indtrœngende haude tait
Bernhard v. Mehlens Sag hos Christian III og antydet, at en Tilfreds-
stillelse af v. Mehlens Kmu var en Betingelse for en Forbindclse mellem
1540. 1. Nov. 309
Gustav I og det Schmalkaldiske Forbund. Gustav I, hvem Christian III
haude meddeit dette og titraadet en Udsoning, udtalte sig i sin Svar-
skriveise af 2. Juti i de skarpeste Udtryk mod Kurfyrsten af Sachsen
og Landgreven af Hessen, og han lagde heller ikke Skjut paa, ai han
uar meget misfornejei med Christian IIFs Holdning i Sagen, Da denne
i Dec. 1538 sendte Woislaf Wobitzer og Axel Urne til Sverrig for at
krœve bestemt Besked om Forbundet og foreslaa et Mode mettem Kon-
gerne paa Grœnsen for at ordne Gœldssporgsmaalet og Sagen om de
svenske Adelsmœnds Godser i Danmark, der ikke uar bleven afgjort
paa Medet i Halmstad (jvfr, Indtedningen til Nr. 50), fik Gesandterne
en meget unaadig Modtagelse. I sit Svar 8. Febr. 1539 klagede Gustav I
i de stœrkeste Udtryk over den Maade, han var bleven behandlet paa
baade under Grevefejden og siden, skent han havde bragt saa store
Ofre for Christian III og Danmark, og fremforte en hel Rœkke Klager
foruden de ovennœvnte. Fer disse Besvœringer bleve afhjulpne, kunde
der ikke vœre Taie om noget nyt Forbund, og den HJœlp, begge Parier
skulde yde hinanden, maatte neje bestemmes; endvidere maatte de nor-
ske Slotte nu gives ham i Pant, som det var lovet, eller i Stedet Gui-
land, og de svenske Adelsmœnd skulde straks hâve de Godser og hvad
andet, der tilkom dem i Danmark, eller Erstatning derfor, I Brève
af 16. April og 4. Aug. 1559 sogte Christian III at berolige den sven-
ske Konge og foreslog paany en personlig Sammenkomst eller en
Forhandling mellem Raader fra begge Sider, hvorved Misforstaael-
serne nok vilde hœves; da der ikke svaredes herpaa, sendtes i Oktober
Knud Pedersen Gyldenstjerne og Berge Ulf stand til Gustav I for ogsaa at
fremfere forskellige danske Klager og for at trœffe Aftale om et Grœnse-
mede. Gustav I svarede med siœrke Klager over de aldeles grand-
iose Rggter, der salles i Omleb i Danmark, om, at han havde sluttet
Forbund med Kejseren og det burgundiske Hof; han lovede dog at
ville sende Raader til et Mede i Nylese 7. Maris, selv kunde han ikke
komme. Dette Mode kom dog ikke i Stand. Gustav I begav sig vel
personlig til Nylose, men fra Danmark modte ingen. De ovennœvnte
danske Gesandter vare forst komne tilbage til Christian III langt ind
i Jan. 1540, og 23. Jan. meddelte Christian III, der da opholdt sig i
Hertugdemmerne, Gustav /, at han formedelst den korte Tid ikke kunde
sende Raader til Nylose til den aftalte Tid, men vilde sende dem til
2. MaJ. Gustav I blev meget fornœrmet herover, erklœrede ikke at kunne
mode 2. Maj og foreslog et Mode i Kalmar 15. Aug. Christian III, der
gerne vilde hâve Forholdel til Sverrig bragt paa det rené inden det
Mode, der i Henhold til Aftale me med det burgundiske Hof (se Ind-
tedningen til Nr. 54) skulde finde Sied i Tyskland til St. Barlholomœus
Dag, sendte i Maj Holger Ulfstand og Antonius Bryske til Sverrig for
at faa fastsat et andet Modested og en anden Tid, helst saa snart som
muligt. Gustav I erklœrede dog 3. Juli, at han ikke kunde gaa ind
paa nogensomhelst Forandring, og 26. Juli erklœrede Christian III sig
da ogsaa villig til at lade give Mode i Kalmar.
Den 8. Aug. udfœrdigedes Fuldmagten for de danske Gesandter:
Rigshofmesteren Hr. Moyens Gjoe, Rigsraaderne Hr. Holger Ulfstand og
Knud Gyldenstjerne, Borge Trotte og Sekrelœren M. Jesper Brochmann;
310 1540. 1. Nov.
da Hr, Mogens GJoe blev syg, sendtes i hans Sted Hr. Axel Brahe.
Deres Instruks tillod dem at gaa ind paa Betalingen af Gustav Fs
Tilgodehavende, om forn&dent paa en Gang, men helst i flere Terminer,
og ai forpligie sig tii ai holde Indiager i Lybœk eller ei andei Sied,
hvis Beialingen ikke skeie tii den fasisaile Tid. Med Hensyn iil de
svenske Adelsmœnds Gods i Danmark skuide de henuise iil Besiemmel-
serne i Bilrakiaien af 4. Sepi. 1524^ iil Malmeirakiaien angaaende dei
Gods, som da ikke var solgt eiier panisai; disse Besiemmeiser vare
formeniiig blevne opfyidie, hvis ikke, var Kongen villig tii at gère dei.
Heie Spergsmaalei om de Krav, som Adelsmœnd i et af de 3 Riger
kunde gère paa Gods i et af de andre, var siden henvist tii Paaken-
deise af Voidgiftsmœnd fra begge Riger i Haimsiad; Medet der havde
ganske visi ikke fort iil noget Résultat, men Christian III var villig
tu at lade Sagen komme for begge Rigers Raad lit endelig Dom. Hvis
Kongen af Sverrig imidlertid mente, at Sagen ikke kunde ordnes ved
Dom, og Gesandterne fik Sikkerhed for, at Gustav I vilde give Reversai
paa det mellem Rigerne sluttede Forbund — vilde Kongen af Sverrig
datere denne paa det forestaaende Mode, vilde Christian III ogsaa give
ny Reversai — maatte de erklœre, at Christian III for at faa Striden
bilagt vilde give den svenske Adel Erstatning i Penge eller Gods for
dens Gods i Danmark, saafremt den vilde gaa ind paa rimelige Vilkaar,
men dens eget Gods kunde han ikke give den tilbage, da den danske
Adel havde kobt det af den danske Konge, hvem det lovlig var tildomt;
holdt de svenske absolut fast paa at faa deres eget Gods tilbage, maatte
de tilsidst gaa ind derpaa, hvis al Uenighed dermed kunde blive bilagt,
Det kom lit at trœkke lœnge ud med Modets Aabning. De danske Ge-
sandter vare ganske visi i Begyndelsen afAugust rejste fra Kobenhavn,
men blev forelebig i R&nneby, da de, forinden de overskred den sven-
ske Grœnse, vilde hâve et Lejde af den svenske Konge, og deres Bud
traf ferst denne i Stockholm, Gustav I fandt dette Lejde aldeles unod-
vendigt, da han og Christian III altid havde vœret gode Venner og
det aldrig havde vœret Skik mellem dem at krœve et saadant. Han
udfœrdigede det dog 2, Sept, og efter at hâve modtaget det i Ronneby
10, Sept, rejste de danske Gesandter straks tii Sqs tii Kalmar. Her
var imidlertid kun kom men en Del af de svenske Gesandter; de vig-
tigste, Kansleren Conrad v. Pyhy, Sien Eriksson (Leijonhnfvud) og Bir-
ger Nilsson (Grip), manglede endnu, og fer deres Ankomst kunde de
andre Gesandter ikke indlade sig i Underhandlinger. Forst 8. Sept,
udstedte Gustav I paa Stockholms Slot Instruksen for de svenske Under-
handlere: de ovennœvnte tre samt Marsken Hr, Lars Siggesson
(Sparre), Hr, Johan Turesson, Hr, Karl Eriksson (Gyllenstierna),
Hr, Mans Johansson (Natt och Dag), Hr, Christoffer Andersson og
Sekretœren Clément Hansson. 28. Sept, kom Conrad u. Pyhy tii Kal-
mar, og 5. Okt. endelig Sien Eriksson og Birger Nilsson. Den 7. Okt,
kunde Forhandlingerne da tage deres Begyndelse. De svenske erklœ-
rede, at Grunden tii, at Sverrig hidtil ikke havde villet give Reversai
paa Forbundet, var, at den danske Konge ikke havde betalt sin Gœld
tu Gustav I og ej heller, som lovet, havde givet ham de norske Len i
Pant, De krœvede derfor, forinden de kunde indlade sig paa videre
1540. 1. Nov. 311
Forhandlinger, Pengene betalte eller de 2 Slotte overleverede som Pant,
Herpaa kunde de danske ikke gaa ind, men iilbed i Overensslem-
melse med deres Instruks ai give Forpligtelsesbrev om Pengenes Til-
bagebetaling til en bestemt Tid, Angaaende Tiden og Forpligtelses-
brevets Form fortes der en stœrk Strid, De danske maatte titsidst gaa
ind paa ai love, at Pengene, baade Hovedsum og Renter, skatde btive
tilbagebetalte i Nytose den forste Sendag i Fasten [6. Marts] nœste Aar,
og give et meget strengt Forpligtelsesbrev (D) desangaaende ; de svenske
havde endda forst forlangi det endna strengere, sœrlig forlangt indsat
en Passas om, at Kongen af Sverrig havde hafl god Ret til for lœnge
siden med Magt at sœtte sig i Besiddelse af de norske Slotte, da Chri-
stian III ikke havde holdt sine Brève og Segl, Efter dette Spergsmaals
Afgorelse begyndte Forhandlingerne om Forbundet, Disse bleve ret
langvarige, og forst den 1, Nov, kunde de forskellige Aktstykker adfœr-
diges. Disse bestod foruden det ovennœvnte Forpligtelsesbrev af: 1, en
Forbundstraktat (A) mellem de 3 Riger paa evig Tid, der dog ferst
skulde ratificeres af de to Konger paa deres personlige Mode nœste Aar;
2. en Bitraktat (B) om nogle mindre vigtige mellemrigske Anliggender,
vœsentlig Handelssporgsmaal, og 3. en Afsked (C) mellem begge Par-
ters Raader angaaende nogle Spergsmaal, hvorom de ikke helt havde
kunnet enes, og som derfor og formedelst deres Vigtighed henskedes til
de to Kongers personlige Afgerelse ved Sammenkomsten, Hovedtrak-
taten er baseret paa Forbundstraktaten af 2. Febr. 1534-, men de fleste
Arlikler ère dog omarbejdede eller forsgnede med Tillœg, §§ 22 — 26
i Traktaten af 2. Febr. 1534 og Trakiaten af 20, Febr, 1534 (Nr. 34 C)
tilligemed et Par nye Arlikler optoges i Bitraktaten; den skulde, som
det fremgaar af Indledningen og af § 29 i Hovedtraktaten, ikke hâve
den samme uforanderlige Karakter som denne; dens Arlikler skulde
tvœrtimod kunne œndres efter Rigernes Lejlighed og Tarv, Denne Bi-
traktat blev ikke fornyet i Bremsebro nœste Aar, men da Kalmartrak-
talens § 29 optoges i Bromsebrotraktaten (§ 25), maa den dermed siges
at vœre raliflceret,^
1 Gustav I t. Chr. III •/„ «Vio 1537, •/, 1539, •»/, 1540; Instr. f. Jergen
Leuthner ^/n 1537 (med Forsiag til iEndringer); Chr. III's Instr. f. Axel Brahe
^9 1537; Instr. f. Woislaf Wobitzer og Axel Urne «<>/„ 1538, Gustav l's Svar til
disse % 1539; Instr. f. Knud Gyldenstjeme og Berge Ulfotand */io 1539; Instr.
f. Holger Ulfstand og Antonius Bryske **/5 1540; Udat. Instr. f. de danske
Gesandter ved Medet i Kalmar; Chr. III t. Gustav I ^j^ 1538 (med Forsiag
til iEndringer), «/^ 1538, "Z^, «/g 1539, "/i, ««/^ 1540; de danske Afsend. t. Chr. III
"/9» */io. "/lo 1540 (Sverrig I, III, V, VI). Chr. III t. Gustev I ^/^o 1537 (Georg
Corpers Registrant 1537—38); Chr. III t. Gustav I Vo 1540, t. de danske Afsend.
"/,o 1540 (Ausl. Registr.). Gustaf l's Registr. XI, 359 ff., XII, 66 ff., 269 ff.,
XIII, 14 ff.. 78 ff., 107 ff., 122, 124 ff., 338 f.
312 1540. 1. Nov.
A.
1540. 1. Nov. (Kalmar). Forbundstraktat paa evig Tid mellem Danmark-
Norge og Sverrig. Ikke ratiilceret.
Da denne Traktat hœnger saa neje sammen med Brornsebrotrak-
taten af 14-, Sept. 154-1, er den aflrykt sammen med denne (se Nr. 57).
B.
1540. 1. Nov. (Kalmar). Traktat mellem Danmark-Norge og Sverrig an-
gaaende Handelen mellem Rigerne, Tolden, Behandlingen af skib-
brudne Fartajer og Gods. Tilbagegivelse til den rette Ejer af Skibe,
som vare blevne tagne af Fjender, men atter tilbageerobrede, og
gensidig Understettelse under Dyrtid.
A: Yngre Âfskrift (med Paaskrift «Collât, med Orig.«) i Kopibogen
>Danska handlingar* 1523—1661 S. 197 ff. i det svenske Rigsarkiv.
Teksten er paa flere Steder korrumperet.
Tr.: Gustaf l's Registratur XIII, 343—47.
Vii Christian, met Gudts naade Danmarcks, Norgis, Vendis
och Gottis konung, bertug udi Slesvig, Holsten, Stormaren och
Ditmersken, grefve i Oldenborrig och Delmenhorst, fôr oss,
vâre arfvinge och efilerkommende och aile thenom, som vii
hafve ath biude utôfver, paa thend ene, och vii Gustaff, met
âame Gudts naade Sverigis, Gottis konung etc., fôr oss, vâre
arfvinge och efterkommende och aile thenom, som vii hafve
at biude ofver, paa thend anden sidhe, giôre almendeligen
kunth och bekiende aapenbarligen met thette breff : Effter thet
vii formiddelst then almechtiges guddomelige naade till thesse
riigers, Danmarcks, Sverigis och Norgis, hôgheet och borde och
samme riigers fuldkomeligheet och till regerung kompne are,
paa dess vegne hafve vii som de utvalde konunger och rette
herrer pa vore kongelige bardes vegne tilsame[n] indtaghet och
hiertelige betragthet, hure — dess ver — hertill mange aar och
tid vore riiger giônom skreckelige, uafladelige vore viidhervâr-
diges anfechtninger till acthers kompne, i de forgangne kriiger
och upror monge stedhe och gebîet af disse kongeriiger fôr-
meddelst vore naboer, som her omkring ligge, (och) bringet un-
der deres volde, deris magt och ôfverhet her till thid till vore
riigers grentzer forstrecht, frâ dag til dag altid forvide och for-
mere, giônom hvilket thit och ofte vore riiger och landt are
met sverdt ofverdragne och Irengde fra stedher och slot, som
och noges(!) forstaes kan af den nestfôrledne feyde, hure fliitlige
1540. 1. Nov. 313
dher lures paa disse try kongeriigers forderfT och ulycke, om
icke met thidigt fôrrâdt, stotlîgh hielp och dâdt af oss deremot
(icke) blifver trachtet och handlet; som vii och i det anseende,
at i friidens thid skalt billigt ail fôrmodelig och tillkomelig ufriidt
vorde betrachtet, och for den skyldt met eendrechtigt goode
notôrfftige hafde raadt, vitskap och villie och met begges vore
riigers och koniglige regementraadts tillathe och aname en
christelig confédération och forbundt samfeldt och met hver-
anden foreenet och bevilget, tilsame[n] lofvet och svoret hafve,
men denne confédération uthen spliit och nachdels, hvor icke
emellum desse try kongeriiger och landt blant andre flere no-
torfflige tinge sônderlige fordrag — som epter thids och lands
legenhedt frân aar til aar mage ferbedret, forminsket eller for-
meret blifve — och at godt endrechtigh ordnung, stadlige och
redelige regementer — paa hvilke som paa en sand grundfest-
nung den confédération hvile och bestaa ma — uprettet, hand-
hafvet och holdne blifve; saa paa det at fôrberôrde confédéra-
tion af hver och en part deste forderliger och idkeligere fullstregt,
at och millom disse trii kongeriigers underdâner och fôrvante
godt friidt, enighet och hôrsamhet indplantet, och hvort riige
for sig i sônderheet vedt aile sine tilhôrende godts, dhe konge-
lige gamble herkommen, hvar och en ridde[r]lige, adelige och
gemene confirmerede friiheter, nâder och lag af oss, aile vore
erfvinger och effterkommere fast handhafde blifve kunde, och
at hver och en part mott then annen mett timmelige och til-
berlige fordrag sig altid mââ neije lathe; daa hafve vii for sâdant
drapelige och andre merckelige anliggende beve[ge]lige orsager
skyldt sielfve udi egne koniglige personer oss met dhe try fôr-
samblede kongeriigers râdt och dhe met oss udi effterfôliende
fordrag, artichel, puncter och mening som ett christeligt corpus
och fôrsamling met hver annen foreniget, fôrplichtigt och for-
draget, som vii och af vort kongelige voldt, samme krafft, magdt
och fuIdkomelig[h]edt oss herinne alvarligt och fast bevilige och
fôrplichte desse efllerfôlliende fôrdragsartichel och mening san-
nelige, fast och uryggelige vidt kraffl at holle och handhafve,
dhe samme, som [ij den confédération formeldt âr, um then till-
fallende thids och aars leigligheet i framtiiden saa fordre kunne,
allen paa nôdens vegne, dog met desse try kungeriigers sam-
feldte fôrsamblede (râdt) usunderde endrechtige râdts vitskap,
314 1540. 1. Nov.
Tillie, tilladelse ocb annammit (!) at formiinske, formere eller at
forbedre uthan ail vrangviisbeet ocb argelist, dog skal icke
destemindre vor uprettede confédération i aile vege ocb viis
blifve dermetb uforsvecbt, som vii ocb ofver disse try kunige-
riiger, Danmark, Sverig ocb Norige, aile vôre underdâner ocb
fôrvante, i hvad condition, are, standt eller vessen dbe ocb vere
muge, met alvarligbet biude, skaffe, forordne ocb bestelle ville
ocb dbem vedt dben edt, troo ocb forplicbtelse, som bvar ocb
en Gudt, oss som dberis utvalde konung ocb ofverste berre ocb
det gemene beste skuUige ocb fôrbundne are, formane late aile
ocb bvar ocb en dette vort efflerscbrefne uprettede fordrags
puncter ocb articbel ganske trolige ocb bôrsamblige at efTter-
lefve, dbem fast at bolde ocb fuUkompne vidt vor svore unâde
ocb strafs undflycbt.
1, Som vii ocb bverannen lofvet ocb tillsagt bafve, at in-
tbet fôrbudt skall gôres eller utkunniges pâ nogen vâre bélier
kiôpmanskab, som i desse riiger faller eller gangbafflig âr, ebvadt
tbet âr eller nampn bafva maa, men dbet skall ocb maa af tbet
ene riige ind udi det andre fort blifve, bvem det bebofiT bafver
bélier dess notorfftig âr.
2, Ocb efrter det legenbeeten i Sverigis riige sigb paa
denne tbid sa begifver ocb samme riige icke lide kand, at oxer
ocb bester mage der utstedes, daa skall dette fôrbudt nogen
tbid lang blifve standendes, saa at inge oxe skulle blifve deden
utfôrde ocb inge beste ofver tbii marcb ôrtigers verdt bélier
bedre en till tbii marck ôrtiger; docb um nogre riddermensmendt
i Danmark ville skicke till en ridder eller adelsmand i Sverige
till at kiôpe en bofmans best eller tvâ, det skall dem undt ocb
udstadt blifve, paa det at ridderskapet ocb adelen i Sverigis
riige mage ocb i Danmark sâdan friibeet bafve ocb bruge. Um
nogen af Friislandt, Danmark bélier andre ortber entben beelt
eller balf kopel Friiseske beste giônom Danmark ocb ind udi
Sverig fore ville, den skall af Danmarks riigers indbyggere
bélier andre udi ingen viis fôrbindrede bélier upbollen blifve.
3, Dessiigest skulle ocb mage dess ene riigers indbyggere
indfare udi det andre riige at besôke udi kiôpstederne aile frii
markede, bandle ocb kiôpslage ocb dessemellen met borgene,
sââ ofte dem sâdant teckis; ocb skulle de pâ deres personer
ocb godts bélier andet, bvat de met sig bafve, udi ingen viis
1540. 1. Nov. 315
ofverfaidne heller besveredt blifve, uthan af fogetter och embetz-
men met thet beste fordrede, till rett handhafde och forant-
vordet blifve.
A-, Der skall och inthet af desse try riiger den annens
underdâner och fôrvante paa ingen side. hvarken met heller
uthen rett, beslaa, panthe heller bestricke lathe, men skalI hvar
och en sin skyidener tilbôrlige besôge, och um aile forbrefvede
skulder eller gield, som den ene den annen bebrefvet hafver,
den skall upenbarlig, som fôr âr sagt, sin skuldt eller gieldt
fordre, och ingen part tillstat blifve uthen ret ransakinge noget
ofvergrif at giôre. Men hvilket riige des anners underdâner
met noget ofvergrep, annerledis an fôrbemelt âr, betrenge ville,
daa skall den lidende part, som sâdant ofvervoldt viderfaret âr,
paa sin lidhen kost, fôrsômmelse och skades vegne af den ofver-
farende part, som sâdant ofvervoldt giordt hafver, tillbôrligst af-
drag och viderlag uthen ail geensigelse aflagt och inrymbt blifve.
5. Dessiigest skulle desse try kunigeriigers underdâner met
ingen ny tull, ziiss eller andre besveringer beladde och betvin-
get blifve, men hoss de friihet[er], rette gode sidvaner, som af
aller are herkommet, uirredt och uillet^ blifve och icke hôgre
besveres eller derfraa trenges.
6. Der skole heller och mage inge pepersvene heller lands-
kiôper udi noget riige met theris varer umbfare samme deris
godts at sellie heller fôr annen kiôpmans vâre att forbytte och
saa de andre steder och borger paa deris neringh fôrhinder
gôre; hvilken sig understââr heremoot at handie, [skall] hafve fôr-
bruthit samme sitt godts och dertill fyretiige marck. Dessiigest
hvilken foget, edelman eller forleningsman dermet beslagen
blifver, at hand.moot dette fôrbudt de fôrnempde fremede kiôp-
men steder och lof gifver, den skall blifve dubbelt saa môget
forfallen, och skall samme sackefaldt uforsumelige och uthan
aile nâdher gielles och betales.
7. Um nogen i framtiiden af disse try kunigeriigers ind-
hyggere, borger eller annen, hvem de heist vere kunne, paa
deris skip och godts formiddelst storm heller uveder, vidt dag
heller natt, skipbruchtige heller nogen annen skade lide kunne,
heller umb de fraa deris ancker fordrifne eller af fienderne
betrengde och forjeget blifve och saa grundrornung giorde och
* A har: wuillet.
316 1540. 1. Nov.
i sâdan lifs fare fraa deris skip och godts afviicke motte och
derofver af de landfogeder heller andre reddet och holpen blifve,
det samme godts skulle hanom, som det mist hafver, uveigret
och uforminsket i aile motte, som de uptagne are, fôr itt thi-
meligt berg[g]elt dem at gifve, som saa bereddet hafve, âther
igen ofverantvordet och tillstellt blifve uthen aile indsage eller
besverninge och ganske uveigret.
8. Dessligest om det sig begofve, at fienderne nogre desse
try kunigeriigers orlogs heller rigerens indbyggeres kiôpmanskîp
fôrmiddelst storm, uveder heller met voldt till sig bringe maa-
the, och [af] dess andre riigers uthligger heller ôrlogsskip samme
skip fran fienderne âther igen bekrechtiget och annammefde]
vorde, de skip skulle det riige och dess indbyggere, dem de
afhente are, till beste âtther igen tillstelt blifve uthen ail u[m]-
kost eller nogen besverning.
9. Der skolle och aile och hvar en vore underdâner, som
i desse try kongeriiger, Danmark, Sverig och Norige, deris kiôp-
mansverf och handel drifve ville, samme riiggers landsordnung
och polisii efTterlefve och sig dereffter rette, och inthet riige
det andre met falske heller uuprichtige kiôpmansvare heller
forfalsket godts icke uforvari[n]des heller vitterlige ofversnelle
och bedrage vidt det strafT, som hvart och it riiges rett och
sidhvane metbringer.
10. Um och i framtiiden fôrmiddelst den alsmechtigeste
Gudts straff heller skickelse fôr uvedder heller andre saker
skyldt nogen dyr tidt paa sedt eller spannemale blant diisse
try kongeriiger met indfalle och hende kunne, dà skall det
ene riige efPter thids och lands legenhedt till nôtorffl trolige fôr
aile andre landt eller anstôtende umbliggende steder, som utthen
fore disse try kongeriigger ligge, fôr en lemelig penning och
betalning tillfôre heller uforhindert fôlge lathe.
Till dess evige och altid varende, till thenne vore stadige
och fast hollendi(ng)s troo och lofve hafve vii forbenempde ko-
nung Christian till Danmark och Norige och vii konung GustafT
till Sverig etc. beggie vore indsegle met beggis vore Danmarks,
Norgis och Sverigis raadt, som thet hofvetforbundtbreff huss
oss forbesegelt hafve och fraa (!) nafnen ther udi uttrycke[t] och
beskrefvet, (mett) deris [indsegle] for oss och aile vore arf-
vinger och effterkommende vitterlige ladit anhengit, som are
1540. 1. Nov. 317
tvende liggelydende ratificeret och forseglet och hver part itt
tillstelle[t] och metl vore egne kongelige hender underskrefvit,
hvilket skedt âr udi Calmaren aile Gudts helligens dagh, aar
efifler Christi fôdzels tydt tusende femhundrede fyretyfve.
C.
1540. 1. Nov. (Kalmar). Overenskomst mellem de danske og svenske
Kommisssrer paa M^det i Kalmar, hyorved Spergsmaalene om de
danske Undersaatters Forulempning af Kong Gustav L om GuUand,
om de svenske Undersaatters Gods i Danmark, om Straf for Brud
paa Traktaten og Forandring af dennes Bestemmelser henvises til
Kongernes personlige Afgerelse paa deres forestaaende Sanmien-
komst.
G: Original paa Papir (underskrevet af de svenske og beseglet
baade af de svenske og danske Kommissserer).
A: Samtidig Afskrift (med Jesper Brochmanns Haand) af det fra
dansk Side givne Eksemplar.
Tr.: Gustaf Ts Registratur XIII, 347—51 (efter en Afskrift).
Stoormecktigiste furstis och herris, her Gustaffs, Sverigis,
Gôtis och Wendis etc. konunghs, vâr nâdigiste herris râd och
commissarier, vii efïterschrefne her Conrat van Pyhy, ôfverste
canceller, her Steen Erickson, ôfverste secrète râd, her Laurens
Siggeson, ôfverste marschalk, her Johan Turson till Lindholmen,
her Karl Erickson til Vindztorp, her Birge Nilson til Vyenâss,
her Mans Johanson til Broo, her ChristofiTer Anderson tyll Hed-
âger oc Clemet Hansson, secreterer, pâ then ene, och vii stor-
mecktigiste furstis och herris, her Christians, Danmarcks, No-
rigis och Vendis etc. koningh, hertug udi SIetzvig, Holsten,
Stormern och Ditmerschen, grefve udi Oldenborg och Delman-
horst, vâr allernâdigiste herres commissarier och râd, mett erlig,
vâlbyrdig man och strenge ridderis, her Magns Gôyes, Dan-
marcks rigis hofmester, mett oss deputeret och udi thenne lega-
cion forordnet commissari fuldmackt, her Axel Brade tyll Krog-
holm, her Holgerd Vulfstand till Heckebergh, riddere, Knut
Gyllenestiârne, Birge Trolle och Jasper Brochman, secretarius,
pââ then annen side, bekenne och hermett openbarligen kund-
giôre: Som vii aff hôgbemelte kong. majesteter, vâre allernâdi-
giste herrer, hiit till Kalmarna fôrordnede are, efPter vâr com-
missions befalning och fullemackt aile mangel, split, tvedragt
och brecker, som emellom tesse try kungeryger, Danmarck,
318 1540. 1. Nov.
Sverige och Norige, her till irrige svefvad hafva, mett thet fôr-
ste aldelis att âttskillie, betage och affleggie, pâ thet att her
effler then upretted confederacion pâ aile siider tess til besten-
diger och till evig tid motte fulkomen och hollen blifva, och
vâre hôgbemelte allernâdigiste herrer till underdanigiste hôrsam-
het, tesse try kungeriger och gemene nytte och friid till forde-
rung, lycke och tilvoxt hafve vii forordnede commissarier [vâr] ^
hôgste flytt och erbete forevent frân thet ôfverste till thet un-
derste forschrefne mangel och brecker att afschaffe och betage ;
men efllerthy en part af same brecker, sameledis een part af
the fôrbundzartichel sa hôgvicktîge are, att vii utan videre be-
falning om thom icke hafve kunnet oss mektige eller nâghen
fullemackt antage, och opâ thet thenne confederacion icke der-
egenom motte fôrhindret, utan icke dess mynne till krafPt gans-
lig afhandlet och fuldstreckt blifva, therfôre hafve vii forbe-
nempde commissarier oss um the uâtskilde brecker och artich-
1er udi tenne motte, form oc skickelse, som herefiler fôlger,
samfelt mett hvarannen fôrenet och fôrliget:
1. Eflfterty att kong. mat. udi Sverige fôrmiddelst syne
kong. ther till forordnede commissarier eblandh mère andre
drâpelige besvâringer hafver latid fôregifva, huruledis att hans
kong. mat. pâ sin kong. lempe, regalier och auctoritet utaf
kong. mats, till Danmarck undersâte och forvante uskyldeligen
och mangfolleligen emott ail billighet schall injurieret vare och
âr therôfver kommen udi merkelig fare och sorgh, fôr hvilket
han âr fôrorsaget och trengt till en ofversvar koost, schada och
nagdel, och forschrefne kong. commissarier hafve fordret om
sâdana kostes, schades och nâdels viderlegning, och efflerthy
at kong. mat. och Sverigis crone fôruthan thet schall hafve
nâghen rettighet och tilltal tiill Gothland, hvilket som nâgen
fôrgangen tid sedan schall hafve hôrt till Sverige och âr stille
tagdt ther mett, att Gulland motte nu igen indrômes och folge
Sverigis crone etc.; heremot kong. mats, till Danmarck commis-
sarier och râd hafve gifvet fôr svar, att efflerty att the ingen
befalning hafve af kong. mat. udi Danmarck um same injurier,
kost och schada, och sameledis thom aldelis inthet hafver veret
bevust therom, hvarken udi een motte eller anden, therom att
* O: mett, A: vor.
1540. 1. Nov. 319
handie, och thet tilltall um Gutland then âr kong. mat. och
menige Danmarcks crone anrôrendis, och tbe mett Gulland icke
mère, an tilforende udi forbundbet clarlige formeldhet och ut-
trygt âr, indrôme kunde eller mage, och fôrly are the sager pâ
thenne tid upsatte till beggie kong. majesteters fôrste tilsamen-
kompst.
2. Tbet annet, att ther âr nâghet svenst gods udi Dan-
marck, bvicket udi mâng âr indtill thenne dag hafver varit the
rette naturlige arfvinger undrugkt fore och nu af kong. com-
missarier er fordret och eskiet igen; ther opâ kong. mats, till
Danmarck râd och commissarier hafver gifvit for svar, att ther
âr ene gang ganget en dom pââ tilforende, och mené, att for-
middelst then âr same gods mett rette vordne Danmarcks
crone tilldômpt och utropt, och the svenske ther emott mené,
att then same doom âr urettferdig, eygennyttig, eygenwillig,
bvicket the mett gode, christelige naturlige orsager och foge ther
emod under ôgenen feckte och igendrifve vêle, sa att then saag
om thet same gods, sa meget som udi samme dom mett be-
gripit, âr upscbufTet och upsat till begge kong. majesteters theris
tilsamenkompst, hvilke thâ som beggie parters rette ôfverherrer
och obmen, sa vydt the kunne fôrligis till minne eller rette,
utan videre fordrag, fôrre an begge konunger thâden igen frâ-
drage, then saack endeligen schole âttskilie; men hvad gods,
som utan fôrbenempde doom udi Danmarck, Sverige eller No-
rige tesse try rygers adel utaf arflige eller andre rettmâtige ret-
tighet tilhôrer, aile the saker schuUe utan videre upschuf, sa
meget som hvar hafver rettighet till, paa begge koningers til-
samenkompst fâ ther opâ en ende ; men om beggie kong. maje-
steter tesse brecker pâ thend fôrmelte doms veigna under sig
sielfve icke fordrage eller forlige vêle eller kunne, dhâ maa
beggie koninger, hvar for sitt kungerige, fôrordne thertill upar-
tyeske skedisherrer, som utan videre upschufT, fôr the ther âtt-
skillies, aile the sager endeligen âttskillie och definire schole.
3. Tiill thet tredie, som udi then confederacion itt peenfall
schulle insatt blifva, nâmplig om nâgen part udi then ôfver-
schrefne confederacion nâgre forbundzartichler af fôrsâât freve-
lige ôfvertrâde ville och the skeidisherrers dom icke uvegred
efïlherkomme, och the hundrat tusendt daler som fôrverkede
peen och straff icke udrette, holle och viderleggie ville, icke
320 1540. 1. Nov.
heller then bevislige och mâtede schade pâ des vegna, att sâ-
dant icke hollit âr, och sig mett then lidende part icke fôrdraga
ville, att thâ then besvârede part, sa meget hans lidhne och
mâtede schade belanger, mett ail fôr opâlôpende summa, hvar
och een tilkommende kost, konungeriige, land och foick af hans,
som fôrbrutid hafver, af sitt egit auctoritet mett vold att intage
god fog, rett och makt hafva schulle; dheremot then part, som
brutid hafver, sig eller sine riger mett sampt ait hans râd,
underdâner och forvante, hvarken mett sine venner eller bundz-
fôrvante, hverken uden eller mett rette, hvarken mett ord eller
gerninger, fôr inthet upsette, upregse eller handle schall eller
ma, hvarken genom sig sielf eller nâgen pâ sine vegne, vid
sand och fulkreflligiste hans och hvar och eens hans râdz och
underdaners christelige verdighetz, ares, troes och lofves fry
eghen fôrvilkorat fôrpanting, som och till fulstandig evig be-
kreflling och stadig halding slâtt ingen utflugt, indsage eller
hielperede schole eller mage sôkte och fôrevende blifva, uthen
hannom, then besvârede clagende, lidende part, af thette breffs
fullmagt och krafFl mott then part, som bruted hafver, schulle
aile och hvar rettelige och tilkommende behiâlp, middel och
nottorfFl fôrbeholdhne vare, lige som the herudi frân ord till
ord clarlige och uttydelige fôrmelte och forbetygede stode, uthen
ait argelist; sa efllerty tesse artichle aff oss commissarier sam-
felt fôr hôgvicktige och skreckelige anseedde are och betrack-
tede, um the til efventyrs beggie koninger ulidelige eller nâghet
for svare falle vilde, therfôre hafve vii dhem till beggie kong.
majesteters fôrste tilsamenskompst och beggie kong. maiesteters
wolgefall hemstaldt.
4. Tiill thet fierde, om sa sage vâre, att vii fôrbenempde
commissarier och fôrordnede râd udi thenne uprettede fôrenung,
confederacion och forbund nâgre arthi[c]ler, puncter och clau-
suler icke nottorffliglige eller nogsamblige — som val fôrnôden
vâre — betrackted hafde, och hôgbemelte vâr allernâdigiste her-
rer same articheler fôr rikerns hôge anliggiende ufôrvendelige
alfverlige trengiende nottorfft schyld en part mett tiiden fôr-
clare, fôrnye, en part och til efventyr fôrminskedhe och fôr-
bàtrede hafve vilde, dhet schall hvar och een part ganske
uvegret hermett forbeholdet vare, dog sâdant thenne confede-
racion utan hinderlist och nâdel; nar beggie koninger mett thet
1540. 1. Nov. 321
fôrste tilsamen komme, att tbe dhâ mett beggis theris rigis
{râdts] râd, fôrre an tbe thenne uprettede confederacion mett
theris kong. egne hender ocb indsigler bekrefllige ^, och fôrre
an dheris begge kong. maiesteter dbeden frân hvar annen ât-
skilies, schall tbet dbâ ufôrsumeligen och utan ait upscbuf skee
och siden till evige ââr och tid frâ konunger till konunger
ganske uryggeligen till thet allerkrefUigeste hollet och fulstreckt
blifve; dog hvad udi andre sager beggie koninger then ene then
annen under kunglige godh lofve tilforende synnerlige fôrscref-
vit hafve, aile the same sacher schole ubenempde hvar part
besynnerligen fôrbeholdne blifve, till sa lenge the pâ aile sider
fulkompnet vorde her udi thenne afsked, contract och confe-
deracion.
Dess till visse hafve vii hvar fôr sig sitt signet af vâr com-
missions fulmakt till thenne afskedh lated tryckie och oss mett
egne hender underscrefved. Hvilkit skedt âr udi Kalmare aile
Gudz helligens dag âr effter Christi fôdelse tusende fem hun-
drade och fyretye.
Conrad v. Pyhy. Sten Erychsson. Lars Siggesson.
cantzler.
Johan Tursson. Karl Ericsson. Byrge Nyelsson.
Mans Jobanson. Christoffer Anderson. Clemens, secretarius.
D.
1540. 1. Nov. (Kalmar). De danske KommissaBrers Forpligielsesbrev an-
gaaende Betalingen af Kong Gustav I af Sverrigs Tilgodehavende
hos den danske Konge i Nylese 6. Maris 1541.
O: Original paa Pergament (skreven af Jesper Brochmann; gen-
nemskaaren og kasseret; med de 5 Kommissœrers vedhœngeode Segl).
A : Samtidig Afskrift (af Jesper Hrochmann).
Vii eflberscbrefne beichborne och stormegtugiste ferstis
ocb berris, her Christians met Gudts nade Danmarcks, Norgis,
Vendis och Gottis koning, hertug udi Slesvig, Holsten, Stor-
^ Herefter synes nogle Ord at vsere udfaldne; baade O og A hâve dog
den samme Tekst, saa Fejlen skyldes maaske ogsaa, at man, som ikke saa
sjœldent i den Tids Aktstykker, naar man kom til Eflersaetningen, havde glemt
den oprindelige Sœtningskonstruktion.
21
322 1540. 1. Nov.
mern och Ditmersken, grefve udi Oldenborg och Delmenhorst,
vor nadigiste herris och konningis fuldmegtuge och paa thenne
tiid fuldmyndige deputerede ambasater, oratorer, raad, tienere,
comissarier och sendingebud tiil stormegtugiste ferste och herre,
her Gotstaf af samme nade Sverigis, Gotis och Vendis etc. kon-
ning, at besege thenne herredag och mode her udi Calmern,
som forrammet vor thend femptende dag Augusti nest forgan-
gen, Axel Brade tiil Krogholm, Holgerdt Vulfstand tiil Hicke-
bierg, riddere, Knud Guldenstierne tiil Thyem, Byrge Trolle,
hefvitsman tiil Aahus, och Jasper Brochmann, secreterer, met
erlig, velbyrdug mandts och strenge ridderes her Mogens Goyes,
ridderes, Danmarcks riigis hofmesters fuldemagtsbref at giere
och lade udi thenne handel, efterthii at hand udi lige befalning
udi thesse aerende met os tilskicket och forordineret er, och
hand ey fore siugdom och liifsskrebelighedts skyld kand tilstede
kome, gère aile vittherligt och bekennes hermet samptligen och
besennerligen :
At eflher thet stormegtugiste forste och herre, her Gotstaf,
af samme nade Sverigis, Gotis och Vendis etc. konning, hoes
andre store, drapelige och hafne kriigisbekaastninger œn en
merckelig summa self och daler heigbemelte koninglige mat.
tiil Danmarck udi hans yderste anliggende nod och trang up-
paa koninglige och furstelige gode tro och lofve venligen for-
streckt och laandt hafver, saasom och ko. mat. til Danmarck
siig theremod met hans koninglige bref och seigl lofvidt och
tilsagdt och vii hans ko. mats, riigens raad met vore eygne bref
och seigl os forpligtet, lofvet och tilsagdt hafve, at fore saadanne
rede och laante summa penninge schulle koninglige mat. til
Sverige udi hans koninglige mats, hendner och brugelig posses
the tvende slot och laeen, som aère Bahus slot och laeen, Agers-
hus slot och laeen, och Viigen udi Norge met aile theris tilbe-
horinger, rettigheder, renter och afskyller for it godvilligt och
ret underpant tiil gode tacke, aldelis uforhindret, hans kon.
heigmegtughet indgifne och ofverandvordede blifve, saa efther
thet saadanne ofverandtvordning forschrefne tvende slot och
slotslaeen icke tiil thenne tiid fuldgiordt icke heller hofved-
summen eller then rente, som ther burde utaf gaa, betalel vor-
den, hvorfore hoigbemelte ko. mat. udi Sverige icke uden rel-
ferdige och bevaegende orsager lenge siiden god foge liafdt hade
1540. 1. Nov. 323
syne forschrefne underpant tiil siig at fordre, til saa lenge hans
ko. mat. for then gandske summa met thés uppaalubne inter-
esse, cost och skade aldelis tilfriidts steldt och betalet blefve,
saasom och nu (gennom) koninglige mats, til Sverige forordnede
commissarier opaa forschrefne posses och ofverandtvordning
the tvend slot och Iseen saa som paa thend udiofvede och for-
schrefne rette underpant fast opaa trengdt och eftherstandit hafve,
som och tilberligt, hvickit vii os eller then forschrefne hofvit-
summes redelige betalninge met thés uppaalubne interesse, be-
kaastninger och skade paa ko. mats, veigne tiil Danmarck,
Danmarcks crone, rigsens raad och vore eigne ferpligtninger,
bref och segel met god foge, aère och lempe icke vel hade veigre
eller os ther emod sette kunnet, enddog heigbemelte kon. mat.
til Sverige utaf en sennerlig, tilnegen cristelig, svogerlig och
broderlig goed vilie upaa thenne tiid koninglige mat. tiil Dan-
marcks anliggende ned och trang och vore manigfoldige, flitige
beger venligen och gandts nadeligen anseedt och egennom hans
maiestats opaa thenne tiid forordnede comissarier met thend
ofverandtvordning och posses the tvende slot och laeen efter
vor eygen flitige begaeren och underhandiing en ansat termyn
udi saadanne motte, form och mening, som herefter felger, til-
friidts stillet er och ferbide vil.
Hvorfore vii forbemelte koninglige hoigmegtughets tiil
Danmarck, vor aller nadigste herris, och Danmarcks riigis raadts
nu forordnede commissarier utaf vor metgifne fuldemagts kraft
— af hvilcken vii en troverdig copia til it sant vitnesbyrdt un-
der vore pelschafter eller signeter och met eigne hendner un-
derschref\'et koninglige mat. til Sverige tiil handne steldt hafve —
uppaa koninglige maiestadts, vor aller nadigiste herris, veigne och
udi hans nadis nafn och oppaa Danmarcks krones veigne och
riigens raadts samptligen och besonnerligen [och fore os sielfve
udi sampt och sonnerligen] ^ tilsige, lofve och forpligte vid heig-
bemelte kong. maiestats tiil Danmarck koninglige och ferstelig
lofve, viid forbenefnde Danmarcks riigis raadts och vore eygne
ridderlige och adelige tro och œre, at ko. mat, udi Sverige udi
hans heigmegtughedts saekert och trygge behold al hans hoig-
megtughets udi rede laante summa penninge, som er udi tallet.
* oversprunget i O.
21*
324 1540. 1. Nov.
hofvitsuminen fœmochtiuge tusinde och it hundrete daler met
thés oppaalubne rente, naffunlig aarligen fore hver hundrete
daler faem daler regnet, hvilcke rentepenninge ochsaa ofverreg-
nede aère och belebe sig summen til faem tusinde ny hundrete
halffemptesindstiuge och halfotthende daler, efther kong. mats,
til Danmarck och riigens raad ther samestedts eigne hofvitbref
och indseigler, udi Nylese stad udi Vestregetland opaa thenne
nestkomendis dominicam invocavit^ anno etc. paa thet ene och
ferretiugende udi gode myntede tydske, svenske eller danske
daler udi korn och skroding saa gode, som thennom ber at
vere, af koninglige mat. til Danmarck, hans riigis raad eller af
os uden ait viidere forhalning eller upschuf tiil god tacke och
fulde noyé schal betalet och tiil fylleste ofverandtvordet blifve.
Hvaar och saa skeer, at saadan betalning udi slig maade,
som forbemeldt, opaa then bestempde termyn eller plats kong.
maiestat til Sverige udi hans maiestats trygge behold uden ait
farlighedt eller argelist — eehvor menniskens sinne gennom
svinde eller skickelige subtiliteter uptencke kunde — udi gode
uforfalskede daler uden ald heigbemelte ko. mats, tiil Sverige
umkaast, skade eller nachdeel icke redeligen betalet vorde,
schal daa, saa snart forbenefnde termyn forluben eller efver-
skreden er, kong. mat. til Sverige, uppaa hvad tiid hans mat.
thet samme leigligt vere vil, engten udi then tydske nation eller
her udi hans heigmegtughedts eigit koningeriige Sverige — op-
paa hvilcken af the begge orter kong. mat. til Sverige leigligest
och beqvemligest vere kand — udi en eller flere steder, flecker
eller torp met thu hundrete rustede heste udi en hob eller at-
skilde^ indriide, ther samme stedts opaa heigbemelte kong.
maiestats tiil Danmarck, hans riigis raadts och vor eigen be-
kaastning, skade, nachdel och besoldning ligge och taere lade,
saalenge koninglige mat. til Sverige al hans heigmegtughedts
udlonte hofvitsumma sampt met ait then ther paa lobne rente
och ther efter ait tilfallendis cost, skade och besoldning — ther
met ko. mat. til Sverige plat ingtet tael eller maade schal sat
vorde, uden ait efther hans mats, eygen gode tycke och vilye
handlet blifve — forre end saadanne indridning afsteidt blifver,
tilforn plat afbetalet blifve. Icke schal heller ko. mat. til Sve-
» 6. Marts 1541. ^ O: atskillige.
1540. 1. Nov. 325
rige pligtug vere fore nogen bekaastning, forthœring, besoidning,
schade, nachdel eller interesse nogen bevisning eller regenschap
at giere, uden kong. mat. tiil Sverige eller hans ko. mats, ther-
til forordnede commissariers blotte ordt fuldkompne betrode
blifve ; ther emod ^ udi ingen maade, hvercken foruden eller met
rette, nogen indsage eller behielp forevendt, uden udi aile maade
foruden indsager plat afbethalet blifve eller och til thés the
tvende slot och Iseen, Bahus och Agershus slot och lœen, met
Viigen koninglige mat. til Sverige tiil hans heigmegtughets
sœkre henders posses och nytte met aile tilbeheringer och
renter, ingtet undentagit, ofverandtvordit och indgifvit blifve.
Och om ko. mat. til Sverige — hvor saadanne hofvitsum-
mes betalning paa thend forschrefne sendag invocavit met thés
forschrefne rente udi forschrefne Nylose fore ko. mat. tiil Dan-
marcks eller vor forsemelse skyld forsemmet vorder — syn
redelige betalning eller och the forbenefnde tvende slot och
Iseen heller anamme vilde, saadanne vilkaar och val schal ait-
eneste staa til kong. mat. til Sverige etc., och om kong. mat.
til Danmarck, hans mats, riigis raad eller och til efventyrs
andre hans heigmegtughets landts undersater eller vii commis-
sarier sig thette veigrede, saa at ko. mat. til Sverige the tvende
slot och lœen eller syn redelige betalninge uden viidere forhal-
ning icke bekomme kunde, daa schal kong. mat. til Sverige
vold, ret, god foge och magkt hafve bode the slot och laeen
gennom hans heigmegtughets egit vold och auctoritet met ger-
ningerne veldeligen ind at tage, ther emod siig kong. mat. til
Danmarck, riigsens raad ther sammestets, hvercken vii eller
nogen anden paa hans ko. mats, eller vore vegne, ee hvore the
helst nefnis kunne, plat ingen undentagen, hvercken met ord
eller gierninger udi nogen maatte skulle eller mue siig heremod
at sette eller streve viid thet koninglige fuldemagts bref och
befalning, som os af ko. mat. tiil Danmarck er metgifven, och
viid vor eigen christelig tro, lofve och adels aère, och udi thenne
maade af ko. mat. til Danmarck, riigsens raad eller af os plat
ingen udflugt, behielp eller skodsmaal schuUe eller maage segte
blifve, ulen ait efter koninglige mats, til Sverige behag gloserede
och forstandit blifve.
* O: ther met.
326 1540. 1. Nov.
Hvor saa hende, at ko. mat. tiil Sverige til efventyrs the
tvende slot och laeen gennom eyget vold och auctoritet neddis
tiil at forofvre och therutofver udi nogen ydermere bekostning
och schade, end the tvende slot och laeen udi theris rette verd
och aarlige rente och afskyller verde vare ^ skal daa koninglige
mat. tiil Sverige siig al hans heigmegtughets bekaastninger
och ofriige schade och nachdel altiid hoes Danmarcks krone
sielf igen at fordre god foige och ret hafve, til thés thend^
yderste kaast och skade kong. mat. til Sverige vederiagt och
betalet er.
Och saa snart thend* forbenefnde betalnings termyn ofver-
tredt och thet inrid, opaa hvilcken tiid kong. mat. til Sverige
thét leigligt vere vil, udi vercket foretaget, och vii forbenefnde
commissarier och raad sambfeldt eller en eller tuo af os be-
S0nneriigen til at holde inde fordrede och eskede blifve, ville
och schulle vii daa samptligen eller besonneriigen viid vor aère
forpligtede vaere, hver fore siig, eller och saa mange som af os
indmanede blifve, met faem heste och tienere uden ait behielp
eller giensagn tiil it ridderiigt indhold udi Nylose i Vestre-
g0tland tilstede kome vid saadanne forpantninge, som forschref-
vit staar.
Alt thette forschrefne hafve vii af thend koninglige fulde-
magt, som os metgifven er, och met vor eigen frii vilge och
vilkor til thet krefteligiste lofvidt och tilsagdt och udi thenne
vor forpliglingis kraft lofve, forschrifve och tilsiige, at ait thette
forschrefne udi forma, maade och méninge, som forbemelt,
troligen, sandeligen och fast paa kong. mats, veigne til Dan-
marck, Danmarcks crone, riigens raad och aile landsens under-
satterne for os och aile vore arfvinger nu och udi framtiiden
koninglige mat. til Sverige udi aile och hver och en forbe-
schrefne pungter, artickler och clausuler uden ait argelist och
plat ingtet til vaar, uden ait til koninglige maiestat til Sverige
fordel och gode tycke, udi et gemeyn forstandit, udlagt och
fuldtgiordt blifve schal, ligesom herudinnen ordt fran ordt clart
och aabenbart udtryckes. Hvor och saa hendner, at udi mid-
lertiid en eller flere af os forbenefnde udi Gud afdode, schulle
thaa icke thés myndre the andre fore ailes theris godts och
* O: vœre. ^ O: thaa.
1540. 1. Nov. 327
hafver at hafte och fuldgiere; hvaar och saa hendne kunde, at
nu eller udi framtiiden emod thenne vor forschrefning af os
eller nogen anden paa vore veigne til vor fordel och behielp
och ko. mat. til Sverige tiil schade, nachdel eller forhindring
udi forschrefne betalning nogen anden mening, end som for-
schrefvit staar, forevende eller anderledis udtyde vilde, thaa
schuUe aile saadanne behielpinger, udflugter och subtiliteter
met aile argelister och nyfund hermet plat tilbagessette och udi
ingen maade tilladne, meget myndre tilbudne eller brugede
blifve.
Och thés tiil ydermere visse och heigre forvaringe hafve
vii af vor koninglige metgifne fuldemagt thette bref hoes vore
her nedenfore hengiende signeter os, som schrifve kunde, met
eygen hand underschrefvit, hvilcket som giordt er udi for-
schrefne Calmerne aar eflher Christi vor frelseris byrd tusende,
fœm hundrede ferretiuge aile Gudts helgens dag.
Holgerd Ulztand, ridder, Knudh Guldenstiern
met egen hand. egen hand.
Borii Trolle Jesper Brochmann, secretarius,
med egen hand. met eygen hand.
66.
1541. 31.Maj (Regensburg). Traktat mellem Christian III og
Kejser Karl V, hvorved den i Cent 14. April 1540 sluttede
laarige Stilstand, der udleb 3.Maj 1541, forlœnges til 1. Nov.
s. A.; med en derdl herende Biakt.
Samtidig med at der i Marts-April 154^0 i Gent forhandledes mel-
lem den nederlandske Regering og danske Gesandter (jvfr. Indledningen
tu Nr. 54) y fandt der i Schmalkalden under sachsisk og hessisk Mœg-
ling en Forhandling Sied mellem Pfalzgrev Frederik selv og de danske
Afsendinge Wolfyang v. Utenhof og Breide Rantzau. Kurfgrsten af
Sachsen og Landgreven af Hessen, der neiop paa denne Tid arbejdede
ivrig for at bringe en nœrmere polilisk Forbindelse i Stand mellem
aile de tyske Stœnder, vœsentlig for at sikre Hertagen af Jalich og
Kleve mod et kejserligt Angreb i Anledning af Geldern, haabede ogsaa
at kunne vinde Pfalzgreven for dette Forbund og saa derfor meget
génie y at Stridcn mellem ham og Christian III blev bilagt. Forhand-
lingerne forte dog ikke til det enskede Résulta t^ da de danske Gesandter
i Henhold til deres Instruks stillede den Fordring, at Pfalzgreven skulde
forpligte sig til at skaffe Kejserens Ratifikation af det, der vedtoges,
é
328 1541. 31. Maj.
hvilket denne erklœrede for unodvendigt, da Kejseren ved hans Bryllup
havde overdragei ham al Ret til Danmark-Norge og Hertugdemmerne
og nu havde givet ham fuldstœndig frie Hœnder til at forlige sig med
Christian III; paa sin Side forlangte Pfalzgreven, at hans Raader skulde
hâve fri Adgang til at forhandle med den fangne Christian II i Fœngse-
let, hvilket de danske Gesandter ikke kunde gaa ind paa. Man blev dog
enig om, at Sachsen og Hessen skulde fortsœtte deres Mœgling. De
henvendte sig ogsaa straks efter Modet til Christian III med Anmodning
om at lade den ovennœvnte Fordring falde og tilstede Adgang til Chri-
stian IL Christian III sendte derpaa Breide Rantzàu og den lyneborg-
ske Kansler Johan Fôrster til Sachsen og Hessen for at meddele, at
han helst saa, at Mœglingen blev i de to Fyrsters Hœnder^ og at han
vilde lade Fordringen om Kejserens Ratifîkation falde, naar Pfalzgreven
kunde fremlœgge Réviser for, at Kejseren og Hertuginden af Mailand
havde overdragei ham aile deres Fordringer og givet ham fri Ret til
at forhandle, ligesom han ogsaa, naar han kunde haabe paa en frugt-
bar Forhandling, vilde tilstede Adgang til Christian IL Kurfyrstcn og
Landgreven henvendte sig derefter til Pfalzgreven og foreslog et nyt
Mode under deres Mœgling i Lybœk, Hamborg eller Lyneborg, men
Pfalzgreven erklœrede, at han efter den i Gent sluttede Overenskomst
(Nr, 54 C) om Afholdelsen af et nyt Mode ikke kunde forhandle videre
paa egen Haand og vilde mode paa det af Kejseren fastsatte Mode i
Keln St. Bartholomœi Dag [2^. Aug.J.
Dette Mode kom dog heller ikke i Stand. Ferst den 6. Juli med-
delte Dronning Maria Christian III, at Modet skulde holdes ovennœvnte
Tid og Sied, men forinden Modtagelsen af dette Brev, 1. Aug., havde
Christian III sendt sin Sekretœr Casper Fuchs til Nederlandene for at
faa Modet udsat, da hans Gesandter nu vanskelig formedelst den frem-
rykkede Tid kunde mode i relie Tid, og endvidere faa Medestedet bestemt
til Lybœk, Hamborg eller Lyneborg, da den fangne Christian IL hvem
Kongen havde meddelt, at der skulde holdes et Mode, havde anmodet
om, at det maatte blive holdt i Nœrheden af hans Fœngscl, for at hans
Mening kunde blive hort under Forhandlingerne. Dronning Maria,
der allerede havde sendt Gesandter til Modet i Kôln, kaldte nu disse
tubage, men erklœrede ikke at kunne sige noget om Tiden og Stedet
for et nyt Mode, forinden hun havde hort Pfalzgrevens Mening. 5. 0kl.
meddelte Kejseren Christian III, at han havde besluttct selv at tage
Sagen i sin Haand paa den forestaaende Rigsdag i Regensburg, og at
Pfalzgreven havde givet sit Samtykke hertil, hvorfor han opfordrede
Christian III til at sende Gesandter did med tilborlig Fuldmogt, da det
var Kejserens Mening at ville bringe et Forlig i Stand om aile Sporgs-
maal. 17. Nov. erklœrede Christian III sig ogsaa villig lit at sende
Gesandter, naar han fik Tiden opgivet, og forespurgte, hvad han kunde
vente sig, hvis Gentertraktaten udlob, forinden Forhandlingerne paa
Rigsdagen sluttede. Herpaa svarede Kejseren 27. Dec., at lUgsdagen
skulde aabnes 6. Jan. 15^1, men da den vilde trœkke lœnge ml. kunde
Gcsandterne tel komme tidsnok; et Lejde for Gesandterne sendtes, og
Kejseren erklœrede sig villig til om fornodent at forlœngv den laariyc
Slilsland et Par Maaneder eller til Forhandlingenies Slulning.
1541. 31. Maj. 329
Den 6. Jan. 154^1 udfœrdigedes Instruksen for de danske Afsen-
dinge,*Hr, Anders BUde, Kansler Wolfgang v. Vtenhof, Peder Svave og
Casper Fuchs. Ligesom ved de iidligere Forhandlinger i Nederlandene
skulde de protestere mod, ai man nœgtede Kongen den ham tilkom-
mende Titel, og bestemt afvise ethverl Arvekrav fra Christian IFs Detres
5ide, da Danmark var et Vaigrige og der for Hertagdemmernes Ved-
kommende jo var mandlige Aruinger; de Brève, som Rigsraadet efter
Pfatzgrevens Paastand skulde hâve givet Christian II om^ at hans Detre
maatie faa Rigerne, kendte man i Danmark ikke noget til. Krœvedes
der Brudeskat og Udstgr for Detrene, maatte de nok anerkende et saa-
dant Kravs Berettigetse, men skulde samtidig henvise til, at Christian II
havde forvaltet Rigerne daarligt og taget en stor Skat med sig ud af
Riget ; ligesaa havde den flygtede Mrkebiskop af Trondhjem taget meget
med sig, som Pfalzgreven nu uden nogensomhelst Ret skulde hâve til-
egnet sig; da det belob sig til langt mère end en Brudeskat, kunde
Pfalzgreven Jo gère sig bétail heri. Hvis Kejseren og Pfalzgreven be-
stemt krœvede en Brudeskat, maatte de ferst tilbyde en almindelig
Brudeskat til Pfalzgrevinde Dorothea og efterhaanden gaa op til en
dobbelt Brudeskat baade til hende og Sesteren, Hertuginden af Mailand,
dog skulde saa baade Kejseren, hans Broder, Pfalzgreven og begge
Christian IFs Dotre give Afkald paa aile Fordringer; om en almindelig
Brudeskats Sterrelse maatte de ikke udtale sig, men skulde henvise til
at sege Oplysning herom hos Kurfyrsten af Brandenborg, hvis Moder
var en dansk Prinsesse, I en Skrivelse af 11. Jan. tillodes det endog
Gesandterne at tilbyde 200,000 Gylden ialt, 100,000 til hver af Dotrene,
hvis en Overenskomst kun kunde naas derved. Da Gesandterne imid-
lertid i en Skrivelse af 14. Maris 1541 fra Breitenburg udtalte deres
Betœnkelighed ved at tilbyde saa meget, fordi man kunde risikere, at
Kongen, selv om han blev forligt med Pfalzgreven og Christian Ils
Detre, alligevel blev angreben for Religionens Skyld, og bad Kongen
endnu engang overveje Sagen med sine Raader, raadslog Kongen paany
med de Raader, han havde hos sig, og da disse dette Gesandternes
Betœnkeligheder, gav han 25. Maris Gesandterne Ordre til kun at til-
byde en halv Brudeskat; hvis det ikke antoges, maatte de ikke ind-
lade sig i videre Forhandlinger herom, men skulde gore Kongens For-
dringer gœldende og saa hurtigt som muligt underrette Kongen derom.
Gesandterne skulde se at faa den svenske Konge medoptagen i Trak-
taten ved Betalingen af Brudeskatten, men maatte dog lade denne For-
dring falde, hvis Modparlen beslemi modsatte sig den. Paa en Fri-
givelse af Christian II maatte de derimod under ingen Omstœndigheder
gaa ind. Hvis de overijsselske Stœder eller Kejseren paa deres Vegne
bestemt forlangle Betaling for deres opbragte Skibe og Gods efter de
af dem overleverede Registre, skulde de erklœre, at der jo nok i Genter-
traktalen var bestemt, at der paa den ferste Sammenkomst skulde for-
handles om, hvorledes Stœderne skulde beiales, men Kongen anerkendte
ikke det af Stœderne opstillede Regnskab; vilde Stœderne ikke aner-
kende Kongens Regnskab, maatte de sende Gesandter til Kebenhavn,
hvor de saa skulde faa ait betalt, som Kongen bevisligt skyldte dem.
Gesandterne, der under Forhandlingerne ogsaa skulde krœve Erstatning
330 1541. 31. Maj.
«
for den Skade, som Nederlandene havde paafert Kongen, maatte dog
tilsidst gaa ind paa Betaling til de overijsselske Stœder paa saa gun-
stige Vilkaar, som de kunde opnaa.
De danske Gesandier, der 20. Jan. havde faaet Ordre til at opsœtte
deres Afrejse noget og endnu i Slatningen af Maris opholdi sig paa
Breitenburg i Holstetiy havde 5. Maj deres forste Avdiens hos Kejseren,
der modtog dem velvilligt og meddelte, at Forhandlingerne med dem
vilde blive overdragne til de Prato, Granvella og nogle andre. Den
7. Maj aabnedes Forhandlingerne i Granvellas Hus, hvor de Prato,
Granvella og Dr, Jean de Naves vare til Stede, senere deltog ogsaa den
kejserlige Raad Dr. Karl Bogsot i Forhandlingerne. De kejserlige Kom-
missœrer erkendte straks, at Pfalzgreven ikke kunde gore nogensomhelst
Fordring paa Rigerne eller Hertugdommerney saalœnge Christian II
levede, men baade Pfalzgreven og Kejseren maatte krœve Christian II
frigivet og genindsat. Herom drejede Forhandlingerne sig de forste
Dage. Fra dansk Side ferle sœdvanlig Utenhof Ordet, og han afviste
bestemt enhver Forhandling om Christian IFs Frigivelse og Genind-
sœttelse. En saadan Forhandling maatte nedvendigvis fores i Nœr-
heden af Christian IFs Fœngsel, da hans Mening stadig maatte hères,
og man havde derfor ogsaa foreslaaet Dronning Maria et Mode i Lg-
bœky Hamborg eller Lgneborg, men da Kejserens to Skrivelser til Chri-
stian III alUgevel aldeles ikke havde tait om Christian 11^ men kun
om Christian IIVs Strid med Pfalzgreven og Nederlandene^ havde de
ikke faaet Faldmagt til at forhandle om Christian IL De danske Af-
sendinge holdt fast herved, skent de kejserlige Kommissœrer segte at
overtale dem til i ait Fald at udtale sig om Betingelserne for en Fri-
givelse og Restitution af Christian II og lovede, at deres Forslag ikke
skulde blive meddelte Pfalzgreven. Landgrev Filip af Hessen, der selv
var medt paa Rigsdagen og under den fuldbgrdede sin i lœngere Tid
forberedte Underkastelse under Kejseren, antog sig med stor Iver Pfalz-
grevens Sag og raadede indtrœngende til et Forlig med demie paa
Grundlag af en Landafstaaelse, enten Norge, Jglland eller Skaane, da
man jo havde bedraget Christian II med Lejdet og Kejseren sikkert
engang vilde angribe Danmark af den Grund; hertil vilde Kejseren
tel kunne faa Hjœlp af Frankrig og England, der endogsaa havde til-
budt den, da Christian IFs Afsœttelse og Fœngsling havde sat meget
ondt Blod hos aile kronede Hoveder; man risikerede ogsaa tel, at Kej-
seren afkebte Pfalzgreven hans Fordringer paa de nordiske Riger for
selv al sœtte sig i Besiddelse af disse. Disse Forestillinger gjorde dog
iniet Indtryk. Utenhof svarede, at Christian II selv var Skyld i sin
Ulykke, da han havde betroet sin Skœbne til en les Prxi'st; han maatte
lœre at se sig for. Faren fra Kejserens Side var nœppe stor, da han
havde mère end nok at gère med sine egne Sager, ja ikke engang
kunde hjœlpe sin egen Broder, og sikkerlig ingen Hjœlp vilde faa hver-
ken fra Frankrig eller England. Forhandlingerne mellem de danske
Afsendinge og de kejserlige Kommissœrer, der hidtil var fort under
meget venskabelige Former, blev noget skarpere, da de sidste overgav
et Indlœg fra Pfalzgreven, hvori han klagede stœrkt over den Behand-
ling, der var bleven Christian II til Del, og hœvdede sin Ret til de
1541. 31. Maj. 331
nordiske Riger; herpaa svarede de danske med udferligt ai opregne
hele Christian IF s Sgnderegister og minde om, ai Kejseren siraks efier
Fredeiik Fs Dod havde sendi sin Sekretœr Kreuthner til Danmark for
ai meddeie, ai han kun vilde hâve en af Frederik Fs Sonner paa Tronen,
De kejserlige Kommissœrer mente dog tiisidsty ai det var bedst ai
opgiue disse Forhandlinger og indskrœnke sig til en Forlœngelse af
Stilstanden, da man for enhver Pris maatte forhindre, ai det kom til
Krig mellem Landene; de foreslog en Forlœngelse af Stilstanden, saa-
lœnge Rigsdagen varede og 3 Maaneder de re fier. De danske modsatte
sig imidlertid hestemt en Omtale af Rigsdagen i denne Forbindelse,
da de ikke vare komne som Gesandter til Rigsdagen og denne jo hel-
ler ikke havde det mindste med Stilstanden at gère. De kejserlige holdt
lige saa bestemt paa, at Rigsdagen blev nœvnet i Forbindelse med Stil-
standen, da den var omtalt i de to Skrivelser, hvorved Gesandterne
kaldtes hid. Herom fortes der en lœngere Strid; for at Stilstandens
Varighed kunde blive bestemt fastslaaet, erklœrede de kejserlige, at Rigs-
dagen skulde règnes for 2 Maaneder, men heller ikke med denne Til-
fejelse vilde de danske gaa ind paa Rigsdagens Nœvnelse. Endelig
den 10. Juni gav de kejserlige efter og gik ind paa en Forlœngelse af
Stilstanden til 1. Nov. uden Omtale af Rigsdagen. Jœvnsides hermed
var gaaet Forhandlinger med de kejserlige Kommissœrer og Afsendinge
fra de overijsselske Stœder angaaende disses Fordringer. Stœdernes
Reprœsentanter holdt paa, at Sagen var afgjort ved Gentertraktaten,
medens de danske hœvdede, at der deri ikke udtrgkkelig var fastslaaet,
at de danske skulde anerkende Stœdernes Regnskab. Dette kunde de
ikke og foreslog derfor et nyt Mode i Kobenhavn. Herpaa vilde Stœ-
derne absolut ikke indlade sig. Efterat hâve undersogt Gentertraktaten,
hvis Mening man fandt noget tvivlsom, bleve de danske og kejserlige
Underhandlere tilsidst enige om, at de danske og Stœdernes Kommis-
sœrer skulde forliges om bestemte Terminer for Betalingen, og de kej-
serlige Kommissœrer skulde saa faa indsat en Bestemmelse om, at Kon-
gen af Danmark skulde hâve Ret til at fore Modbevis mod Stœdernes
Regnskab og faa hvad, der bevislig var regnet for meget, fradraget i
Summen. Den 13. Juni opsattes de to Aktstgkker om Forlœngelsen af
Stilstanden og Skadeserstatningen, men dateredes begge 31. Maj. Selve
Traktaten ratificeredes straks den 15. Juni a f Kejseren. 11. Aug. sendte
Christian III sin Ratifikation til Dronning Maria. ^
> Medet i Schmalkalden: Chr. IIl's Instruks f. W. v. Utenhof og Breide
Rantzau '*/} 1540; Kurf. af Sachsens og Landgreven af Hessens Âfskedsforslag
til de danske Gesandter "/4 1540; K. af S. og L. af H. t. Chr. III "/^ 1540; Mé-
morial f. Breide Rantzau og Johan Fôrster t. K. af S. og L. af H. **l^ 1540, de
to Fyrsters Svar herpaa ^«/e 1540; K. af S. og L. af H. t. Chr. III ^*lj 1540 (Sach-
sen). Landgr. Filip t. Chr. III ^|^ 1540 (Hessen). Hub. Th. Leodius, Vita Fri-
derici S. 240 fT. Krag og Stephanius, Chr. lll's Hist. 1, 212 ff. Lenz. Briefwech-
sel Lahdgraf Philips mit Bucer I, 409 fT. — Det paatsenkte Mode i Kôln: Dr.
Maria t. Chr. III «/^ 1540; Chr. 111 t. de kejs. Gesandter i Koln «/g» *• ^^' Maria
^/g 1540; C. Fuchs's Forebringende f. Dr. Maria "/g, dennes Svar "/g 1540 (Span-
ske Nederlande). Lanz, Staatspapiere z. Geschichte Karls V S. 284 ff. — Regens-
332 1541. 31. Maj.
A.
1541. 31. M«g (Regensburg). Traktat mellem Christian III og Kqjser Karl V.
hvorved den i Cent 14. April 1540 sluttede laarige Stilstand, der ud-
\eh 3. M^ 1541, forlœnges til 1. Nov. 1541.
R: Kejser Karl V's Ratifikatlon , dat Regensburg 15. Juni 1541
(Original paa Pergament med Kejserens vedhœngende SegI).
Kaerle, bij der gracien Goids Roomsch keyser, allijt ver-
meerder 'Is rijcx, coninck van Germanien, van Castillen, van
Léon, van Grenade, van Arragon, van Navarre, van Napels, van
Sicillien, van Maiorgue, van Sardaine, van den eylanden van
Indien ende vaste lande, van der zee occeane etc., ertshertoge
van Oistrick, hertoge van Bourgoingnen, van Lothringen, van
Brabant, van Limborcb, van Luxemborch ende van Gheldre,
grave van Vlaenderen, van Arthois, van Bourgoingnen, paisgrave
ende van Henegouwe, van Hollandt, van Zeelandt, van Ferrette,
van Haguenauw, van Namen ende Zuytphen, prince van Swaue,
marckgrave des heylichs rijcx, heere van Vrieslandt, van Salins,
van Mechelen, van der stadt, steden ende lande van Utrecht,
van Overyssel, van Groeningen, van Drenten ende Coeverden etc.
ende dominateur in Azien ende Affricque, allen denghenen, die
desen onsen brief sullen zien oft hoiren lesen, saiuyt, beken-
nen: Dat alzoe onse lieven ende getrouwen raden, m'' Kaerle
Boisot ende Jan de Naves, van onsent wegen gehandelt, gemaect
ende gesloten hebben een verlengenisse ende prorogatie van be-
standt, beghinnende den derden May lestgeleden ende gedue-
rende tôt ten jersten dach Novembris naestcomende met ten
geschickten ende gedeputeerden van den duerluchtigen hooch-
geboren furst Cristiaen, gecoren coninck te Deenmarcken, Nor-
wegen, hertoch te Sleswijck, Holsten, Stormern ende die Dit-
merschen, grave te Oldenbourg ende Demmerhorst, van wegen
ende in den naem desselfs gecoren conincx ende zijnen om-
mundigen bruederen ende harer beyder landen ende ondersaten,
daervan d'inhoudt hiernae volght van woirde te woirde:
Alzoe op ten viertiensten Aprilis int jaer 1500 ende veertich
burg: Karl V t. Chr. 111 Wjo, "/i» lâ40; Chr. III t. Karl V "/^ 1340 (Spanske Neder-
lande); Instr. f. de danske Gesandter «/i 1540 (Instruksbog 1339—48, S. 22 ff.).
Chr. m t. de danske Gesandter »Vi, ^""Iv '^U 1^41 (Inland. Hegistr.). P. Svaves
Protokol (p. Latin) over Forhandl. i Regensburg (Spanske Nederlande). Krag
og Stephanius, Chr. lll's Hist. I, 225—33 (med Benyttelse af Svaves Protokol).
1541. 31. M^j. 333
naer paesschen in de stadt van Ghendt zeker tractaet van be-
stande ende afstandt van oirloge gemaect ende gesloten is ge-
weest tusschen die Erfnederlanden van de key. mal., ons alder-
genadichste herr, als namelick Brabant, Vlaenderen, Henegouwe,
Hollandt, Zeelandt, Arthois, Luxemborch, Limborch, Naraen,
Valckenborch, die landen van Overmaze, Vrieslandt, Overyssel,
Mechelen, Utrecht, Groeningen met ten Ommelanden ende 't landt
van Drente, aile staende onder *t regimente van der coninginne
douagiere van Hongrie, zijnder mat. zuster, ter eenre ende den
durlucbtigen, hoochgeboren furst, heeren Cristiaen, gecoren co-
ninck tôt Denmarcken, hertoge tôt Sleswick, Holsten ende Stor-
mern etc., ter andere zijden, welck bestandt ende afstandt van
oirloge zoude dueren een geheel jaer, beginnende den derden
dach van Mey, alsdoen naervolgende, ende expireren ten geli-
cken dage int tegenwoirdich jaer van eenenvertich, van welcken
bestandt met key. mat. conflrmatie die teneur hiernae volght van
woirde te woirde, vuytgenomen den tijtel:
Herefter folger den kejserlige Ratifikation af Traktaten i Gent, dat
Gent 30. April lôJ^O.
Welck bestandt ende afstandt van oirloge gemaect ende ge-
sloten is geweest in meyninge ende principalick om middeler tijt
te bandelen, tracteren ende sluyten eenen goeden, vasten ende
eyntlicken vrede ende peys, ende om *t selve tôt eynen goeden
eynde te brengen was derselven viertiensten Aprilis ende in de
voirsz. stadt van Ghendt gewillecoirt ende geaccordeert tusschen
die voirsz. coninginne van Hongrien ende den geschicten van den
voirsz. gecoren coninck tôt Deenmarcken, als dat de voirsz. geco-
ren coninck zijne volmachtige ende geschicte met genoechsaem,
souffisanten ende goede, vaste breven van procuratie, ora peys
ende vrede te tracteren, zoeverre het mogelick ware, met voirsz.
key. mat., zynder mat. Erfnederlanden, hertoge Frederick, pals-
grave, ende die princesse van Deenmarcken, sijnder mat. nichte,
oft hueren geschicten, oick daertoe vollemacht hebbende, zenden
ende schicken soude op sinte Bartholomeeus dach, alsdoen naest-
volgende, binnen der stadt Cuelen, Luneborg, Hamborg, Bremen
oft Munster tôt kuese ende beliefte van der key. m., behoudelick
dat de voirgenoemde gecoren coninck goets tijts voer den voirsz.
dach Bartholomei gewaerschouwt soude worden, tôt welcken
334 1541. SI. Maj.
van den voirsz. vijff steden hij zijne geschicten ende volmach-
tige senden soude, ende dat in gevalle die gecoren coninck bin-
nen middelen tijde nyet en accordeerde met ten voirgenoemen
hertogen Frederick van andere plaetse ende dage om van peyse
te tracteren, in welcken gevalle hij 't selve der coninginne goets
tijts scrijven ende laten weten soude. Ende om dat de voirsz.
gecoren coninck nyet en hadde cunnen gesenden zijne voirsz.
volmachtige ten voirsz. dage Bartholomei vuyt die redenen, die
hij dede de voirsz. key. m. verclaren in die stadt van Utrecht bîj
zijne secretaris Jaspar Foux, die voirsz. key. m. hem zoude bij
zijne briefven van date den 5. Octobris lestgeleden gescreven
hebben, dat hij comen soude oft zijn volmachtigen ende geschic-
ten tôt deser keyserlicken dachvaert zenden, om te voldoen den
voirsz. tractaet van Ghendt, ende dat dieghene, die bij hem zoude
geschict wesen, zoude hebben goede ende volcomen instructie
ende vollemacht om te tracteren ende t' accorderen als voer,
waerop de voirsz. gecoren coninck geantwoirt heeft bij zijne
briefven van den 17. in Novembri lestleden, dat hij wel wilde
volgen ende onderhouden aile 'tgene, dat zijn voirsz. raedsluden
ende geschicten beloefl hadden in de voirsz. stadt van Ghendt,
soe verre hij geadverteert ware van den tijt ende plaetse, daer
men de voirsz. key. dachvaert houden zoude, adverteerde oick
zijnder key. mat, hoe dat *t voirsz. bestandt expireren zoude
den 3. in Meye van 't voirsz. jare een ende veertich ende nyet
wetende, hoelange de communicatie met ten voirsz. hertoge Fre-
derick, de princesse van Deenmarcken, zijn huysvrouwe, ende
de hertoginne van Milanen dueren zoude, begheerde te weten,
indien de voirsz. communicatie langer duerde dan 't voirsz. be-
standt, wat hij verbeyden ende hopen mocht van de voirsz. key.
m. ende zijn ondersaten; op welcke brieven die voirsz. key. m.
den 27. in Decembri lestleden geadverteert heeft den voirsz. ge-
coren coninck van den tijde ende plaetse der voirsz. key. dach-
vaert ende hem daerenboven geadverteert, dat tôt versekerheyt
van zijnen volmachtige, die hij tôt de voirsz. dachvaert schicken
zoude, ende den ondersaten van beyde de zijden zijn voirsz.
key. m., indien de voirsz. geschickten oft gedeputeerden ter voirsz.
dachvaert quamen, ende zoeverre het van noode ware, soude
gherne verlingen ende prorogeren 't voirsz. bestandt van den
voirsz. derden van Meye, dat het voirsz. bestandt expireren
1541. 31. Maj. 335
zoude, tôt drye maenden daernaer ofl tôt dat dç voirsz. commu-
nicatie voleyndt zoude wesen. Op welcke key. m. scrift de voirsz.
gecoren coninck gesonden heefl heeren Andries Bilde, ritter,
heeren Wolff van UtenhofF, cantzler, Peeter Swauen ende Caspar
Fucx, zijne volmachtigen, tôt deser plaetse, tusschen denwelcken
ende van wegen des voirsz. hertoge Frederick ende bij tusschen-
spreken van zijne key. m. spraeck ende communicatie gehouden
is ende gemerct, dat geduerende de voirsz. communicatie 't
voirsz. bestandt is geexpireert, ende dat zijn key. m. meyninge
nyet en is, dat duer dien den voirsz. gedeputeerden noch oick
den ondersaten van beyde de zijden eenige schade toecomen
zoude, gelijck zijne key. m. 't selve geaccordeert heeft bij zijne
voirsz. brieven in date den 27. Decembris lestleden, waerop de
voirsz. gedeputeerden hen betrouwt hebben, heeft doen commu-
niceren met die geschicten ende met ten selven is geaccordeert
geweest :
/. Dat tôt verzekerheyt van henluyden gedeputeerden
ende oick van den voirsz. ondersaten ende om better ende
vryelicker te tracteren op die eyntelicke vrede, diewelcke métier
hulpen Goids men is verhopende tusschen den voirsz. hertoch
Frederick ende der voirsz. key. m. Erfnederlanden met ten voirsz.
gecoren coninck, 't voirsz. bestant zoude verlenght, gecontinueert
ende geprorogeert worden ende mits desen jegewoirdigen trac-
tate is verlenght, gecontinueert ende geprorogeert met allen
zijnen punten ende artickelen ende naer inhouden van dien,
zonder daervan yet te veranderen, vermeeren oft verminderen,
ende dat tôt ten jersten dag Novembris naestcomende; welcke
continuatie oft prorogatie beginnen sal den derden van desen
jegewoirdigen maent van Meye in zulcke wijs, ofte gheen dis-
continuatie innegebuert en ware.
2. Ende indien datter enige arresten, facten van oirloge
oft viantschapen gevallen waren tusschen den voirsz. derden
dach van Meye tôt ten datum van desen, zoe van de ender
zijden als van d' andere, zoe sal aile 'tgene dat duer dien ge-
arresteert, genomen ende beschadicht is geweest, vry, los ende
ombeschadicht gerestitueert, wedergegeven ende gerepareert wor-
den zonder ennich tegenseggen oft zwaericheyt.
3, Ende zal dese jegewoirdige verlengenisse ende proro-
gatie van bestandt gepubliceert ende vuytgeroepen worden in
336 1541. 31. Maj.
allen hofsteden ende plaetsen van den rijcken ende landen
voirsz., daer men gewoonen is publicatie te doende, binnen
den tijt van vier oft vijf weken naestcomende ten lancxten,
zoeverre 't selve doenlick is, ende in anderen steden, daer men
die binnen denselven tijde nyet en soude cunnen doen, zoe
corts daernaer als mogelijck zijn sal.
Welcke verlenghenisse ende prorogatie gemaect ende gepas-
seert is by ons, Kaerle Boisot ende Jehan de Naues, raden der
key. m., in den name ende van wegen derselver mat. ende by ons,
heeren Andries Bilden, ridder, heeren WolfF van UtenhofF, cantz-
1er, Peeter Swaven unde Jaspar Fucx, geschickte ende gedepu-
teerde des voirsz. gecoren conincx van Deenmarcken, vuyt
crachte van onse procuratie ende machtbrieve, hiernae geinse-
rert; ende zal bij de key. m. aïs erfheere der bovengenomeden
Erfnederlanden ende bij hoochgedachte gecoren coninck te Deen-
marcken binnen vier maenden ongeveerlich geratificeert ende
geapprobeert worden ende daeraf elckanderen overseynden be-
hoirlicke opene brieven van ratifTactie. Hiernaer volght die
teneur van de procuracie ende machtbrieve van den gecommit-
teerden ende geschicten des gecoren conincx van Deenmarcken:
Christian JIFs Fuldmagt for de danske Gesandter, dat. Coppen-
hagen, am tage trium regum [6, Jan.] 154-1.
Ende tôt versekerheyt van desen allen, soe boven gescreven
staet, ende dat 't selve in aider manieren aïs voeren getrouwe-
lick ende onverbreckelick onderhouden ende achtervolght sal
worden, hebben wij Kaerle Boisot ende Jehan de Naues voirsz.
ende wij Andries Bilden, Wolff van Utenhoff, Peeter SNyaven
ende Jaspar Foucx, gecommitteerde boven genoempt, vuyt
crachte van onse voirsz. procuratie onse name, zegel ende sig-
netten hier onder gestelt ende gedruckt in der stadt Regens-
bourg den lesten May int jaer ons heeren duysent vyfhondert
ende eenenveertich. Aldus geteckent Kaerle Boisot, Jan de Na-
ues, Wolff van Uttenhouen, Andries Bilten, Peeter Swaben, Jas-
par Fuchssen met twee opgedructe zegelen ende vier signetten.
Zoe eest dat wij de voirscreven prorogatie ende verlinge-
nisse van bestandt aengenomen, belieft bewillicht ende beve-
sticht hebben, aennemen, believen, bewilligen, ratificeren ende
bevestigen mits desen in allen artickelen, stucken ende punten
H
1541. 31. Maj. 337
in der bester formen ende gelijck oft die bij ons in eygender
persoen verhandelt, opgericht ende gemaect ware, ende geloven
de voirsz. verlengenisse ende prorogatie van bestandt bij trouwe
ende goede geloove alzoe vast, onwederroepelick, sonder eenich
wederseggen t'onderhouden ende te achtervolgen, zonder arch
oft list.
Des t'orconden ende zekerheyt hebben wij onsen zegel
hieraen doen hangen ende mit onser eygender handt onderscre-
ven. Gegeven in onse key. stadt van Regenspurg den vyftien-
sten Junij int jaer ons heeren duysent vijfhondert eenendeveer-
tich, van onsen keyserlicken 't 22. ende van onsen coninckrijcken
van Castillen ende andern 't 26.
Carolus.
Bij den keyser
K. Boisot. Naues.
B.
1541. 31. M^' (Regensburg). Overenskomst mellem de danske Gesandter
og de k^'serlige Kommisssrer angaaende Skadeserstatningen til
de Over\jsselske og Groening^ke Stœder for opbrag^ Skibe.
O : Original paa Pergament (underskrevet og beseglet af de kejser-
lige og danske Underhandlere).
Alzoe bij zekere bezundere traclaet, opgericht ende gesloten
in de stadt van Ghendt den 14. Aprilis in den jaere 1500 ende
veertich naer paesschen aengaende die beschadigen van Over-
yssel ende van Groeninge tusschen die duerluchtige, hoochge-
boren ende grootmogenste furstinne, vrouwe Marie, van Gods
genaden coninginne douaigiere van Hongrien, van Bohemen etc.,
als régente van den key. mat. Erfnederlanden ter eender ende
den duerluchtigen, hoochgeboren furst, heer Christian, gecoren
coninck te Denemarcken, Norwegen, hertoge te SIeswijck, Hol-
sten, Stormeren etc., ter andere zijden, onder andere geseyt, ge-
tracteert, gesloten ende beloeft is geweest bij consente ende
goetduncken van de geschickten van den drye steden van Over-
yssel ende van Groeninge voirscreven, dat van der sommen van
24,337 jochimdalders 7V2 P lubecs, resterende van 24,948 jochim-
daelders, tôt welcker sommen de gepretendeerde afgenomen
goeden naer d' estimatie ende schattinge, binnen der stadt van
Hambourg gedaen, wat gemeynlick zulcke goeden ende co-
22
338 1541. 31. Maj.
menscapen waert zijn, ende declaratie oft calculatie van den-
selven goeden, gedaen ende overgegeven bij de voirsz. bescha-
dige, beloopende waeren, de voirsz. gecoren coninck zoude de
voirsz. van Overyssel opleggen ende belaelen de somme van
9061 jochiradaelders 16 sk. lubecs in drye termijnen ende paye-
menten, te weten een rechten derdendeel, beloopende 3020 jo-
chimdaelders 15 sk. 6 <^ lubecs sinte Michiels dach, alsdoen
naestvolgende, een ander derdendeel sinte Machiels dach daer-
naer volgende int jaer 1541, ende 't laetste derdendeel ten hey-
ligen drie coningen dach strack daernaer volgende int jaer 1542,
bij welcken tractaet was voirt geseyt ende veraccordeert, dat
zoeverre binnen jaers oft daernaer een eyntlicke peyse ende
vrede met ten voirsz. gecoren coninck te Deenmarcken getrac-
teert ende gesloten worde, in dien gevalle zoe zoude hij schul-
dich sijn te betalene aile de resterende penninge, alsdan nocli
ombetaelt staende, die alsdan bevonden zouden worden schul-
dîch te zijnde van allen die opgehouden scepen ende goeden
naervolgende de voirsz. estimatie, tôt Hambourg gedaen, ende dat
binnen drye maenden, naer dat die eyntelicke vrede gesloten
ende geaccordeert zouden wesen naervolgende 't voirsz. tractaet;
ende in gevalle binnen jaers geen eyntelicke vrede met ten voirsz.
coninck te Deenmarcken gesloten ende getracteert en wordt, zoe
zoude men ter jerster dachvaert, die met ten geschickte van den
voirsz. gecoren coninck gehouden zoude worden, om van vrede
te tracteren, met ten selven geschicten handelen ende overcomen,
tôt wat termijn die voirscreven gecoren coninck aile die voirsz.
resterende penningen zoude belaelen. Ende dat die voirsz. ge-
coren coninck schuldich zoude zijn, zijne geschicte, die hij ter
dachvaert seynde[n] zoude, daertoe te ghevene volcomen last
ende bevel, alletdwelck breeder blijcken mach bij 't inhouden
van den voirsz. traclaete, gemaect ende gesloten ter plaetse ende
daeghe als boven.
Achtervolgende welcken tractate liebben die gedeputeerde
ende geschicte des voirsz. gecoren conincx versocht geweesl,
dat zij zouden willen in coiien termijnen de voirsz. resterende
penningen belaelen, waerop zij hebben geanlwoerdl, dal hoe
wel die estimatie gedaen is loi Hambourg, wal zulcke goeden,
als de voirsz. van Overyssel ende van Groeningen prelenderen
hen afgenomen te zijn, gemeynlick waert zijn, nochlans niel en
1541. 31. Maj. 339
was gethoent de menichte van den voirsz. goeden noch die spe-
cificatie van dien overgegeven waer gemaect, ende daerom en
consten zij ghene dagen oft termijnen nenien, om de voirsz. re-
sterende penningen te betalen, maer indien die coninginne van
Hongrien, régente etc., wilde schicken twee oft drye huere ge-
deputeerde tôt Hambourg, zij wilden dergelijcken van wegen de
voirsz. gecoren coninck daer oick yemant doen schicken, om
bij den voirsz. geschickten behoirlicken thoen van den voirsz.
gepretendeerde afgenomen goeden t' ontfangen, zoe van d' een
zijde als van d' andere; ende 'tgene wes bij den selven ge-
schickten daerop gehandeit oft geseeght waere, wilden zij dat
geheelick bij den voirsz. gecoren coninck doen onderhouden;
waerop van wegen der voirsz. van Overyssel ende Groeningen
geantwoerdt was, dat zij van aïs bij huer goede certificatien,
brieven ende cedullen hadden ende wilden claerlick ende promp-
telick thoonen de specificatie ende calculatie van den afgenomen
goeden warachtich te zijne, ende daerom niet redelick en was,
dat men se voirder toi Hamborch oft elders doen comen zoude,
gemerct, dat zij anders ghenen voirderen Ihoen en souden con-
nen doen, dan gelijck de voirsz. certificatien, cedullen ende brie-
ven vuytganen, ende, indien noot waere, presenteerde de voirsz.
certificatien, brieven ende cedullen met haeren eedt te vestigen
ende stercken, daer tegens de voirsz. gedeputeerde van Dene-
marcken sustineerden, dat op de voirsz. certificatien niet te let-
ten en slont, als gemaect wesende tôt versuecke van partien,
ende behoirden gehouden te wesen als huysscriften, die naer
recht geen geloove en hebben. Waerop van wegen der voirsz.
van Overyssel ende Groeningen geseeght was, dat zij menich-
mael hadden versocht te Coppenhaven ende elders onder 't rijck
van Denemarcken, om op de voirsz. afgenomen goeden de ge-
tuygen rechtelick te mogen doen hooren, maer dat *t selve hem
altijt is geweygert geweest, daerom hadden zij bedwongen ge-
weest de voirsz. certificatien tôt Campen, Ambsterdam ende el-
ders doen maken ende doen hoiren de ghene, die daerover ende
tegewoirdich waeren, als de voirsz. goeden hem afgenomen
worden.
Eyntlicken is tusschen key. m. gecommitteerde, bij consent
ende goetduncken van de geschicten van den drye steden van
Overyssel ende van Groeningen, ter eender zijden ende die ge-
22*
340 1541. 31. Maj.
schicte ende volmachtige des gecoren conincx te Denemarcken
vuyt crachte van huere procuratie ende machtbriefT, hier naer
gescreven, naer vêle ende lange communicatie, hierop gehouden,
gesloten ende geaccordeert :
1. Âls dat de voirsz. gecoren coninck te Denemarcken be-
talen.ende opieggen zal die van Overyssel ende Groeningen, elck
alzoe verre als hem aengaen mach, de voirsz. resterende somme,
bedragende 15,275 jochimdaelders 21^2 sk. lub., binnen die
stadt Hambourg in jochimdaelders oft andere munte, aldaer loop
hebbende, oft andere goede waere ende comenschape, daer die
coopman mede te vreden is, in drye termijnen ende payementen,
te wetene een rechte derdendeel, beloopende vijf duysent enen-
negentich ende een half jochimdaelders 12 sk. 2 <^ lub., der
heyligen drye coningen anno dryenveertich, een ander derden-
deel oick op der heyligen drie coningen anno vierenveertich,
ende H laetste termijn op zuicken voirsz. dach anno vijfen-
veertich.
2. Behoudelick dat indien de voirsz. gecoren coninck can
duechdelick doen blijcken, datter niet zoe vêle goeden den voirsz.
van Overyssel ende Groeninge afhandich gemaect oft genomen
zijn, als de voirsz. van Overyssel ende Groeninge bij geschrifte
overgegeven hebben, waervan bij zal schuldich zijn ter eerster
dachvaert, die tusschen key. m. oft key. m. Erfnederlanden ende
des voirsz. gecoren conincx geschicten gehouden zal worden, om
van vrede oft langer beslandt te tracteren, goet ende duechdelic
bewijs doen ende daervan zijnen voirsz. geschickle volcomen
last ende bevel geven; in dien gevalle zoe sal 'tgene, dat men
bevinden sal min genomen te zijne, den voirsz. gecoren coninck
afslach doen van der geheelder sommen, ende zal 't selve af-
getrocken ende gedefalceert worden van elcken payemente naer
advenant, wel verstaende dat zoeverre binnen die voirsz. drye
termijnen, zoe men verhoept, een eyntlicke peys ende vrede
met ten voirsz. gecoren coninck te Deenmarcken getracteert ende
gesloten werdt, in dien gevalle zoe sal hij schuldich zijn, aile
dese voirsz. penninge, die alsdan noch ombetaelt staen, binnen
drye maenden, nae dat de eyntlicke vrede gesloten ende ge-
accordeert zal wesen, te betalen naervolgende 't voirsz. tractaet
van Ghendt. Ende daerenboven sal schuldich zijn, de dagen
van betalinge in 't voirsz. tractaet van Ghendt begrepen rue-
s
1541. 31. Maj. 341
rende de voirsz. 9061 jochimdaelders 16 sk. lubecs geheel t' on-
derhouden ende te voldoen.
Ende is dit teghewoirdich iractaet gemaect ende gesloten
bij ons Kaerle Boisot ende Jan de Naves, raeden der key. m., ende
in den name ende van wegen der selver mat. oie bij consent
ende goetduncken van den geschicten van den drye steden van
Overyssel ende van Groeninge voirscreven, ter eender zijden, ende
bij ons, heeren Andries Bilten, riddere, heeren Wolff van Uten-
hoff, cantzler, Peeter Swaven ende Gaspar Fuchs, geschickte
ende gedeputeerde des voirsz. gecoren conincx te Denemarcken,
ter andere, vuyt crachte van onse procuratie ende macbtbrieve,
waervan die teneur hiernach volght:
Christian IIFs Fuldmagt for de danske AfsendingCy dat, Coppen-
hagen am tage trium regum [6. Jan.] anno 4-1.
«
Ende tôt versekerheyl van desen allen, zoe boven gescreyen
staet, ende dattet selve in aider manieren als voeren getrouwe-
lick ende onverbrekelick onderhouden ende achtervolght- sàl
worden, hebben wij Kaerle Boisot ende Jan de Naves voirscre-
ven ende wij heer Andries Bilten, riddere, heer Wolff van Uten-
hoff, cantzler, Peeter Swave ende Gaspar Fuchs, gecommitteerde,
als boven vuyt crachte van onse voirsz. procuratie onse name
ende signetten hier onder gestelt ende gedruct, in der stadt Re-
ghenspourg den lesten May anno eenenveertich.
C. Boisot. J. de Naues.
Andréas Billde. Utenhofer. Peter Swaue. Gaspar Fuchs.
57.
1541. 14. (el. 15.)^ Sept. (Paa Graensen ved Bromsebro). For-
bundstraktat paa 50 Aar mellem Danmark-Norge og Sver-
rig; med dertil horende Biakt.
Efier de danske Gesandters Tilbagekomst fra M&det i Kalmar fore-
slog Christian III 20. Nov. Kong Gustav I, at det personlige Mode mel-
lem dem tu endeliij Afgorelse af det i Kalmar vedtagne skulde flnde
^ I Traktatens Datering er der indlebet en Fejl, idet exaltatio crucis er
den 14. ikke, som i Traktaten angivet, den 15. Sept.
342 1541. 14. Sept.
Sted den 20. Febr. Î5^i paa Grœnsen i Nœrheden afVarbergy og 30. Nov.
anmodede han paany Gustav I om endelig al give Mode til denne Tid,
da han génie saa, at Medet fandt Sted, ferend Forhandlingerne mel-
lem Kongens Gesandter og Kejseren og Pfalzgrev Frederik paa Rigs-
dagen i Regensburg (jvfr, Indledningen til Nr. 56) tog deres Begyn-
delse; Christian III vilde saa give de Gesandter, der skulde til Regens-
burg, Ordre til at trœkke Sagen ud, indtil Kongerne havde vœret sammen.
Kong Gustav erklœrede dog 2. Jan. 15^1, at han ikke kunde gaa ind
paa den foreslaaede Tid, da Fristen varforkort; den virkelige Grand
var dog uivivlsomt, at han ferst vilde hâve sit Tilgodeha vende bêlait.
Med Stedet var han heller ikke tilfreds, da ait var saa dyrt der og
Vejene dertil vare meget ufarbare. Han foreslog i Stedet et Mode i
Kalmar 29. MaJ, men erklœrede sig ievrigt villig til at stadfœsle ait
dei i Kalmar vedtagne, saa hvis Christian III vilde gère det somme,
kunde kan rolig indrette sine Sager derefter. 26. Jan. lovede Christian
III at mode paa Grœnsen i Blekinge omkring den 29. MaJ for at trœffe
nœrmere Aftale om dei personlige Mode.
Som aftalt i Kalmar medte de danske Kommissœrer fra dette Mode
den 6. Maris I54-Î i Nylese for i Henhold til deres Forpligtelsesbrev
at betale Gustav I hans Tilgodehavende ; fra svensk Side medte Gustaf
Olsson (Stenbock), Birger Nilsson (Grip) og Kammerraad Peder Brahe
med Fuldmagt afiî. Febr. fra Kong Gustav til at modtage og kvittere
for Pengene. I Henhold til deres Instruks krœvede de dog, forinden
de modtog dem, en Erklœring af de danske om, at disse, hvis det
senere viste sig, at der i Summen var forfalskede Dalere eller mentei
Guld, som Kongen af Sverrig ikke vilde modtage, da vilde holde denne
skadesles derfor. Da de danske bestemt nœgtede at give en saadan
Forpligtelse og de svenske ikke kunde lade Fordringen falde, enedes
man om at udsœtte Betalingen i 14 Dage, for at de svenske kunde
indhente ny Ordi^er. Ferst den 3. April kvitlerede de svenske Kommis-
sœrer for Pengene (25,100 Dlr. Hovedstol og 5997^ j^ Dlr. Rente, ialt
31,097^12 Dlr.), efterat de danske Kommissœrer 29. Maris havde udstedt
et Vidnesbyrd om, at de svenske havde erklœret sig villigc til at mod-
tage Pengene med det Forbehold, at hvis der fandles forfalskede Dalere
deriblandt, som hverken ère gangbare i 0sten eller Vesten, maaiie Gu-
stav I sende disse tilbage.
Med Kongernes personlige Mode ko m det imidlcriid til at trœkke
lœnge ud. 31. Marts havde Gustav I meddelt, at han vilde vœre i
Kalmar til den bestemte Tid, og forespurgt, om Christian III ikke hel-
lere vilde komme til Ses, da det var vanskeligl at skaffe Proviant til
Lands; 2. Maj svarede Christian III herpaa, at han vilde sende Ge-
sandter m Bromsebro til den 29. Maj for ai ordne ait fornedent med
Hensyn til Sammenkomsten mellem Kongerne; han selv vilde rejse
over Land gennem Skaanc. 7. MaJ bad Gustav I den danske Konge give
sig god Tid og forelebig blive paa et belejligt Sted i sit egei Land, da
han selv formedelst den lange Serejse ikke kunde vœre i Kalmar den
29. MaJ: han vilde dog gère sit bedste for ai vœre der Triniiaiis Son-
dag [12. Juni]. 19. MaJ udstedtes Instruks for Hr. Lars Siggesson
(Sparre), Hr. Johan Turesson, Hr. Gustaf Olsson og II r. Mans Johans-
1541. 14. Sept. 343
son (Natt och Dag) med flere af det svenske Raad: de skulde mode
ved Bromsebro den 29. Maj eller den 30. om Morgenen og undskylde,
at Gustav I endnu ikke var kommen; derefter skulde de foreslaa, at
man begyndte paa Forhandlingerne om Forbundet og de gensidige Be-
svœringer, for at man ikke skulde spilde Tiden, og for at Kongerne
saa meget desto hurtigere kunde blive fœrdige, naar de kom sammen ;
de skulde dog se at trœkke Tiden ud og maatte ikke indlade sig paa
afgerende Forhandlinger^ ferend Kansleren Hr. Conrad v. Pyhy,
Hr. Sten Eriksson (Leijonhufvud), M. Jergen Norman og de andre
Raader kom. Fra dansk Side sendies de samme^ som havde vœret i
Kalmar forrige Aar, med Ordre til at trœffe Aftale med de svenske
om Tid og Sted for Kongernes Mode og for et M&de forinden mellem
begge Parters Raader til Afgerelse af aile omstridte Punkter, da Kon-
gerne formedelst Vanskeligheden ved at skaffe Underholdning til deres
Felge kun kunde vœre kort Tid sammen. Det ferste Mode fandt Sted
paa Grœnsen den 30. Maj ; da de svenske ikke havde Fuldmagt til at
vedtage noget om Kongernes Mode og erklœrede, at Kong Gustav havde
skrevet til den danske Konge om at udsœtte Medet til St, Hans Dag,
sendtes Knud Gyldenstjerne til Christian III i Kebenhavn for at ind-
hente nœrmere Ordrer. 6. Juni fik de danske Gesandter Ordre til paany
at mede paa Grœnsen Trinitatis Sendag^ da den svenske Konge kun
havde anmodet om Udsœttelse til den Tid; de skulde se at faa Sammen-
komsten mellem Kongerne berammet snarest muligty men maatte, hvis
der v:d Forhandlingerne om Forbundet og de gensidige Besvœringer '
forekom besvœrlige Artikler^ ikke gaa ind paa noget, forind de havde
indhentet Kongens Mening derom. Den il. Juni kom Conrad v. Pyhy
til Kalmar og den 17. Juni ogsaa de andre svenske Raader, saa For-
handlingerne kunde nu endelig begynde. Den 23. Juni om Aftenen
nwdtes begge Parler ved Bromsebro, men Forhandlingerne her fik fore-
lebig en brat Afslutning. De svenske talte slet ikke noget om Forbun-
det og Sammenkomsten, men opstillede en Rœkke helt nye Fordringer:
î. Christian III skulde betale Gusiav I 800,000 Gl. for hans Rustninger,
Bekostninger og lidte Skade i den sidste Fejde, 2. afstaa Gulland og
3. tilbagegive 'ait det svenske Gods i Danmark og tilbagelevere den
derom afsagte Dom. Da de danske Gesandter aldeles ikke kunde for-
handle herom, rejste de tilbage til Malme for at afgive Beretning til
Christian IIL
Denne, der i Forvejen var bleven noget mistœnksom formedelst
den siadige Udsœttelse af Gustav Ts Ankomst, udtalle i en Skrivelse af
30. Juni til Kong Gustav sin store Forundring over disse Fordringer,
sœrlig over den om de 800,000 Gi, da Krigen havde vœret fort bge-
saa meget til Bedste for Gustav I som for Christian III; Gulland havde
han ikke Ret til at afstaa, ligesaa lidt som han kunde berove danske
Adelsmœnd det Gods, de havde kobt af tidligere danske Konger, men
han var villig til at lade disse to Spergsmaal kom me for upartiske
Voldgifisdonimere ; han var ogsaa stadig villig til at forhandle og vilde
sende Gesandter til Ronneby 13. Juli; vilde Kong Gustav forhandle
videre, .skulde han meddele Gesandterne det dér. I sin Svarskrivelse af
il. Juli hœvdede Gustav I sine Fordringers Berettigelse og sked Skyl-
344 1541. 14. Sept.
den for, ai der ikke paa Grœnserï var kommen nogen Forhandling i
Stand om Forbundei og de gensidige Besvœringer, over paa de danske
Gesandier, der ikke haude haft Fuldmagt (il al forhandle oni disse
Sporgsmaal; han lovede at sende Gesandter lil Girrnsen 20.Juli. 7.Juli
udstedle Christian III Fuldmagt for Rigsraaderne II r. Axel Brahe^ Knud
Gyldenstjerne og Berge Tivlle og Sekretœren Herman Skeel til Forhand-
ling med de svenske Gesandter paa Grœnsen ved Bremsebro. Forhand-
lingerne forte dog heller ikke denne Gang til noget Résultat; de svenske
Gesandter modte slet ikke den 20. Juli; men skrev fra Kalmar til de
danske, at da der siden deres sidste Samtale havde fundet skrifllig
Forhandling Sied mellem de to Konger, maatte man ferst se, om ikke
disse selv vilde tage Sagen i deres Haand; senere fandt der nok et
Mode Sied, men nogen Forhandling kom ikke i Gang, derimod med-
dette de svenske Kommissœrer, at Kong Gustav vilde sende nogle af
sine fornemste Raader til Christian III for personlig at forhandle med
ham. Christian III meddelte 3. Aug., at han den 15. Aug. vilde vœiv
i AahaSy hvor han bad de svenske Raader give Mode. Med Fuldmagt
og Instruks af 10. Aug. sendte Kong Gustav Kansleren v. Pyhg, Ilr. Sien
Friksson og Hr. Gustaf Olsson til Aahus. I Instruksen paalagdes det
dem sœrlig at arbejde for, at Gulland enten ligefrem blev tilbagegivet
Sverrig eller ved Giftermaal kom til Kongens Son Johan; hvis det op-
naaedes, maatte aile Krav paa Skadeserstatning opgives og Forbundei
slultcs, men ellers skulde aile de svenske Erstatningskrav gores gœldende:
hvis man kunde faa en Tredjedet deraf betalt, maatte Forbundet og-
saa slutteSy men i begge Tilfœlde skulde Gustav I ikke vœre forpligtet
til at holde det, forend virkelig Gulland var tilbagegivet eller Skades-
ersiatningen betalt. Den danske Ratifîkation af Forbundet skulde ogsaa
i begge Tilfœlde indeholde Tilsagn om: 1. at den hamborgske Traktat
af 14. Febr. 1536 skulde betragtes som fuldstœndig sat ud af Kraft og
i ingen Henseender komme hverken Lybœk, Grevcn af Hoyas Arvinger
eller Bernhard v. Mehlen til Hjœlp mod Sverrig; 2. at Christian III
skulde skaffe Gustav I optaget i det evangeliske Forbund, hvis donne
onskede det; 3. at Christian III og Danmarks Rige vilde hjœlpc Gu-
stav I mod Bernhard v. Mehlen og aile andre FJender og, saafremt
Hertugen af Preussen ikke vil siraffe Kong Gusiavs Modstanderc og
aabenbare Forrœdere eller udlevere dem til Kong Gustav og ej heller
vil forlige sig med denne paa billige Vilkaar, aabent vilde trœde op
imod Preussen. Hvis Sverrig ikke nu paa en af de an forte Mander
fik Gulland, skulde Striden om 0en henvises til upariiske Dommeres
Afgorelse paa for Kong Gustav belejlig Tid og Sied: paa samme
Mciade skulde der forholdes med Sporgsniaalet om Skadeserstatningen,
hvis man ikke kunde blive enig derom. Det svenske Gods i Danmark
skulde saa vidt muligi tilbagegives de relie Arvinger, og den derom i
Kalmar afsagte Dom kasseres og tilbagegives Kong Gustav; paa disse
Vilkaar maatte der sluttes Frcd paa 20 Aar.
Angaaende Forhandlingerne i Aahus mellem Christian III og de
svenske Kommissœrer foreligger ingen Optegnelser. Der er, som det
af de senere Forhandlinger fremgaar, forhandlet om forskelligc Arllklcr
i Forbundet, men noget endeligt vedtoges ikke, og de svenske Gesandter
1541. 14. Sept. 345
i-ejsle tubage til Kalmar for ai forelœgge deres Konge og de evrige
Raader Resultatei af Forhandlingerne. Det trak lœnge ad med deres
Tilbagekomsl. 3. Sept, skrev de til Christian III, nndskyldte Forsinkel-
sen og meddelte, at Kong Gustav vilde mode paa Grœnsen 9. Sept., men
forinden vilde de, som aftalt, mede hos Kongen med Forbundet og
bringe ait i Orden. Ferst den 11. Sept, nwdtog Christian III denne
Skrivelse og skrev straks tilbage og bad Gustav I blive i Kalmar, indtil
hans Raader havde vœret hos Kongen, da det var saa vanskeligt at
skaffe Underhold paa Grœnsen; 13. Sept, skrev Christian III paany til
den svenske Kanslcr og bad ham endelig fremskynde Sagen, da han
ikke kunde vente lœngere. Samme Dag meddelte Kong Gustav Chri-
stian III, at han nu sendte sine Raader til ham for at bringe For-
bundet i Orden, og han bad Christian III derefter give Mode paa
Grœnsen og siden felge med til Kalmar og blive der nogle Dage, for
at de personlig kunde taie om aile magtpaaliggende Sager. Christian
III takkede 15. Sept, for Indbydelsen til Kalmar, som han dog ikke
kunde modtage, da han efter Forhandlingerne i Aahus havde ordnet
sine Sager saaledes, at han saa hurtig som muligt maatte rejse til-
bage, men han vilde mode Kong Gustav paa Grœnsen; han bad ham
indtrœngende sende Raaderne snarest. En af de folgende Dage medte
de svenske Kommissœrer, Hr. Conrad v. Pyhy, Hr. Johan Turesson,
Hr. Gustaf Olsson, Svante Sture, Christoffer Andersson og Jergen Nor-
man ogsaa hos Christian III i Renneby. De medbragte et tysk Ud-
kast til Forbundstraktaten, dat. Bremsebro, '>am tage exaltationis crucis,
der da isl der funfzehende tag des monats Septembrisa, Dette Udkast
var i det vœscntlige en Oversœttelse af Kalmartraktaten afl. Xov. 15^0,
dog var der foretaget en Del jEndringer: Indledningen var stœrkt for-
kortet: Begyndelsen af § 3 havde faaet en mère almindelig Form; § 9
i Kalmartraktaten var helt udeladt; i § 10 (Kalmartr. §11) udelodes
Nœvnelsen af de Lybske; i § 15 (Kalmartr. § 18) var det sidste Punktum
sat til, og desuden indeholdt den en Bestemmelse om, at den Overhjœlp,
som Rigerne gensidig skulde yde hinanden, skulde fastsœttes af Kon-
gerne paa deres Mode paa Grœnsen og optages i en sœrskilt Traktat,
og al den OmsUvndighed, at et af Rigerne slutlede Fred, naar det an-
del ikke vilde yde denne yderste HJœlp, ikke skulde belragtes som Brud
paa Traktaten, dog skulde det Fred slullende Rige serge for, at det
ondet ogsaa bleu optaget i Freden ; § 16 var œndret til den Form, den
fik i Broniscbmlixiktaien ; i § 22 var y>den evige Tid^ rettet til 50 Aar;
i det tyske Udkast var dernœst indsat en § 23, der foruden den i Kal-
martraktatcns § 26 indeholdte Ophœvelse af lidligere afsluttede Tixiktater,
som maatle vœre i Modsirid med dette Forbund, tillige indeholdt en
Passas om, at hvis Lybœk, Greven af Hoya, Bernhard v. Mehlen og
de andre i Hamborgerfreden nawnte inden den omtalte Kendelses Af-
sigelse med Magt angirb Gustav I, skulde Kong Christian III yde denne
Hjœlp efler Forbundet, men Gustav I skulde saa ogsaa vœre forpligtet
til, naar de nœvntc begœrede Kongen af Danmarks Kendelse, da at
mode o(j undcrkdste sig den, endvidere en Passas om, at hvis en af
Parlvrnc onskcdc sig oplagen i den andens Forbund med andre, skulde
demie iHvir forpliglcl til af al sin Evne at skaffe ham Optagelse deri;
346 1541. 14. Sept.
efter den 25. Artikel var der sat en 26. Ariikel ind, hvorefler Kongerne
og deres Arvinger sknlde hâve Ret til at forsyne denne Traktat med
nye^ nedlorftige Artikler og ligesaa udelade og forbedre nogle^ dog ait
med deres Rigsraaders Vidende og Vilje.
Paa Grundlag af dette Udkast forhandledes der i de felgende Dage.
Angaaende Forhotdet til Lybœk, Greven af Hoya og Bernhard v. Meh-
len, som Christian Ilf ikke vilde hâve berert i selve Traklaten, og lige-
ledes angaaende Christian UVs Stilling til Gustav Fs Stridigheder med
Hertugen af Preussen og Byen Danzig forlangte de svenske Gesandter
19. Sept, visse Tilsagn af den danske Konge^ der gav disse samme Dag ;
herpaa svarede de svenske Gesandter 20. Sept, og udbad sig en y der-
ligere Erklœring^ der ogsaa af gaves af Christian III samme Dag. Disse
4 Aktstykker optoges som en Slags Bitraktat (B) i et Aktstykke, der
udfœrdigedes i 2 EksemplareTy hvoraf h ver af Kongerne siden under-
skrev og beseglede et. Christian III befalede derefter Kansler Johan
Friis, Knud Gyldenstjerne og Sekretœren Georg Corper at begive sig til
de svenske Gesandter for endelig at slutte Forbundet.
Den 21. Sept, stilledes der fra dansk Side forskellige Mndringer til
det forelagte Udkast, og de svenske Raader forlangte derefter ogsaa en-
kelte Ting forandrede. De vigtigste af disse jEndringer vaiv: i § 8
forlangte de danske, at der skulde indsœttes en Bestemmelse om, at
Sverrig skulde tjene Danmark i Holsten til Elben, da Danmark skulde
tjene Sverrig i Finland ; de svenske forlangte saa, at Udtrykket Finland
skulde prœciseres nejere ved Tilfejelsen: til den yderste fînske Grœnse,
den russiske Raa. Spergsmaalet om Udeladelsen af § 9 om den yderste
Hjœlp henvistes til Kongernes personlige Afgerelse; § 14 foreslog de
danske udvidet til den Form, den fik i den endelige Traktat; i § 15
skulde Bestemmelserne om Overhjœlpen og Fredslutningen udelades; i
§17 foreslog begge Parler mindre A^ndringer; i § 22 (Kalmartr. § 25)
forlangte de danske Bestemmelserne om dem, der injurie rede Kongen
af Sverrig og hans Folk, slettede, da Verden var slor og Folkenc mange
og den danske Konge ikke kunde stoppe Munden paa aile Mennesker;
Kansler v. Pyhy vidste Jo ogsaa gcdt, at denne Artikel var strcget ud
i Aahus ; de svenske foreslog saa en mildere Form, men den forkastedes
ogsaa af de danske. Ligeledes forlangte de danske, at de i samme ^ imie-
holdte Bestemmelser om dem, der ville bringe Kongerigerne i Uvenskab
eller med Vrette anklage nogen af Undersaatterne for Kongerne, skulde
slettes. Med Hensyn til Forbeholdet af den svenske Krones Retlighcder
til Gulland erklœrede de danske, at den danske Konge var villig til at
lade sine Forxiringer til Sverrig falde, naar den svenske Konge vilde gère
det samme, men ellers maatte han ogsaa forbehoide sig sine Rettig-
heder; de svenske erklœrede ikke at kunne opgive Bestemmelsen om
Gulland. Den i Udkastet fra svensk Side indsatte ^ 23 forlangte de
danske stroget, da Bestemmelserne om de to Kongers Stilling til Lybœk,
Greven af Hoya og Bernhard v. Mehlen vare optagne i Bitiaktaten og
den danske Konge ikke kunde forpligte sig til at skaffe den svenske
Konge optagen i sine Forbund med andre, eftersom han ikke kunde
foreskrive sine Forbundsfœller noget, men han vilde gerne gore, hvad
han kunde. Den foreslaaede § 26 om Forandringer i Traktalen for-
1541. 14. Sept. 347
langte de danske Ugeledes streget, da det ikke var Skik, at en Traktat
maalie forandres, for deii var udleben ; skulde den ene Part siden f&le
sig besvœreiy vilde den anden sikkert vide at forholde sig tilberligt.
I den sidste § forlangte de danske indsat en Passas, hvorved den dan-
ske Konge undtog sine Forbundsfœller, som han ikke kande iade i
Stikken; i Âahus havde man skriftlig tilkendegivet de svenske Raader,
hvem det var.
Det forelagte Udkast reitedes af Georg Corper i Overensstemmelse
med de ovenanferte jEndringer og renskreves derefter. Det saaledes
fremkomne andet Udkast har vistnok foreligget som Grundlag ved
Kongernes personlige Mode efter 21. Sept. Heri er der ogsaa af
Georg Corper foretaget en Del Rettelser; disse ère vœsentlig af rent
redaktionel Naiur; af real Betydning ère Bestemmelserne i § iO (og
de derved foraarsagede Rettelser i andre §§) om den HJœlp, der skulde
ydes ved 2. og 3. Maning, hvilket Sporgsmaal Jo var henvist til Kon-
gernes personlige Afgerelse. Paa hvilken Dag Modet mellem Kongerne
har fundet Sied, vides ikke y ligesaa lidt som vi kende de Forhandlinger,
der ved dette ère blevne forte om Forbundet; dog tyder en paa Per-
gament udfœrdiget og af Christian III, men ikke af det danske Rigs-
raady beseglet og derfor ikke fuldbyrdet Traktat, dat. 23. Sept. 154-1, paa,
at der end nu har vœret alvorlige Vanskeligheder at overvinde, og at
man endnu den 23. har mistvivlet om at blive enige om aile Spergs-
maalene. Traktaten (C) er paa Dansk og indeholder kun 9 Artikter,
vœsentlig angaaende den HJœlp, Rigerne gensidig skulde yde hinanden,
medens i evrigt de andre Sporgsmaal henvises til Behandling paa et
nyt Mode mellem Kongerne selv eller deres Raader. Den endelige Ved-
tagelse og Vdfœrdigelsen af Bromsebrotraktaten har derfor vistnok forst
fundet sied efter 23. Sept., men ved Renskrivningen, der foretoges efter
det rettede andet Udkast, beholdi man alligevel det forste Udkasts Da-
tum, der ogsaa var gaaet over i det andet. ^
I det nedenfor givne Aftryk ère de Artikler i Kalmartraktaten og
i Bromsebrotraktaten, der s va re til hinanden, trykte jœvnsides ; Bromse-
brotraktatens Artikler staa i den Orden, hvori de findes i Traktaten,
medens et Par af Kalmartntktatens Artikler hâve maattet byttes om, dog
selvfolgelig med Angivelse af det oprindelige Paragrafnummer.
» Chr. III t. Gust. I «Z^. "/a, ^\^, «/g, % 1541; Gust. I t. Chr. III */„ "/s*
%. '/s. 'Vt. "/s- '^U 1541 (Sverrig). Chr. III t. Gust. I «<>/„, »<>/„ 1540, ««/, 1541
(Ausl. Registr.). — Dsk. Afsend. i Nylese t. Chr. III «/s, **/s 1541; Chr. III t.
dsk. Afsend. ^^,'3 og udat. Skrivelse; Dsk. Afsend.s Deklaration "/, og de sven-
ske Kommissserers Kvittans ^l^ 1541 (Sverrig); Chr. III t. Johan Rantzau ^^/s,
«\s (Inlând. Registr.). — Instruks f. dsk. Gesandt. til Medet ««/g (udat. Konc.),
Mémorial f. Knud (iyidenstjerne «/q. dsk. Afsend. t. Chr. III ^'/g. Chr. III t. dsk.
Afsend. ^^/g, Fuldm. f. dsk. Gesandt. '/y, svenske Afsend. t. de danske ^^l^ ; sven-
ske Afsend. t. Chr. 111 «/e. Chr. III t. svenske Afsend. "Z^; Dansk Forslag af 21.
Sept, til .ï!ndringer i Forbundet; svensk Forslag til .Î-Indringer (Optegnelser af
Georg Corper) (Sverrig). Gustaf l's Registr. XllI, 186 flF., 218 flF., 231 f., 238 f.,
26.')— 72, 288—95. .Ivfr. Huitfeld II, 1515—21. Cragii Historia régis Christiani
m, p. 234 ff. Tegel, Gustaf l's Historia II, 125 fî.
348
1541. 14. Sept.
A.
1540. 1. Nov. (Kalmar). Forbunds-
traktat paa evig Tid mellem
Danmark-Norge og Sverrig.
Ikke ratiflceret.
S: Afskrift paa Svensk i
KopiboKen ^DaDska handlin-
gar« 1523—1661 S. 172—94 i
det svenske Higsarkiv.
D : Âfskrifl paa Dansk (Sver-
rig V).
E: Ekstrakt af Traktaten
paa Dansk (skreven af Sekre-
tser M. Jesper BrochmanD og
forsynet med forskellige Rand-
bemœrkninger af andre) (Sver-
rig V).
Tr.: Gustaf Ts Registratur
XIII, 144—65.
I nampn, lofF och are Gud
faders, sons och then helga
andes amen. Vii GustafF, mett
Gudz nâde Sverigis, Gôlhis och
Vendes etc. konung, och vii af
sâinma Gudz nâde Christian,
Danmarks, Norigis och Vendis
konung, hertug udi Sletzvig,
Holsten, Stormaren och Dith-
mersken, grefve udi Oldenborg
och Dehnanhorst, fôr oss beg-
gie, vâre erfvinger och elTter-
kommande giôre almennehgen
kunnigt och mett Ihetla breff
openbarhgen bekenne: Att eff-
ter thet vii af Gudz alsmech-
tigs synneilige skickelse och
nâde till vârt konungshge vâld
och thess fullkomUgheler, hôg-
heter, vyrdigheler och byrder
uthvalde och kompne are, der-
fôre vii sampthge mett god
tidig fôrbetrachtung och not-
torfîtig i Gud christeHge be-
tenckt, till sinne och hiertad
1541. 14. (el. 15.) Sept. (Paa Graensen
ved Bramsebro). Forbunds-
traktat paa 50 Aar mellem Dan-
mark-Norge og Sverrig.
O: Original paa Pergament
(underskrevet af Kong Gustav I
og en Del svenske Rigsraader
og beseglet af begge Konger og
det danske og svenske Rigs-
raad; de med Stjaerne mœrkede
Personers Segl mangle nu).
U^: Det fra svensk Side
ferst forelagte Udkast med den
danske Sekretœr Georg Corpers
Rettelser efter Raadernes For-
handling i Renneby 21. Sept.
U*: Renskrift af det ret-
tede ferste Udkast. igen med
Rettelser af Georg Corper, vist-
nok efter Kongernes personlige
Mode.
Tr. : Krag og Stephanius.
Christian IH's Hist. II, 116-31.
Rvdberg, Sverges Traklater IV.
26()— 24.
Wir GustafT, von Gotts gna-
den zu Schweden, der Gothen
und Wenden konnig etc., und
wir Christian, auch von den-
selbigen gnaden Gotts zu Den-
nemarcken, Norwegen, der
Wenden und Gothen konnig,
zu Schleswig, Holstein, Stor-
marn und der Dilmarschen
herzog, grave zu Oldenburg
und Delmanhorst, vor uns,
unsere junge erbherschafTlen
und nachkommen, thun kunth
allermenniglich und bekennen
gantz offenbar mit diesem
brief: Das wir mit warem
wissen, einhelliglichem rath,
zeitlicher guter furbetrachtung
und zuvorderst Gott zu lob
und ehr, seinem heyligen worl
1541. 14. Sept.
349
intagit hafve, hvilckeledis then
alsmechtigiste Gudh af crealu-
rens begynnelse altiid fôrniid-
delst siin guddomelige kraill,
sanne nâde hvar och en gud-
fruchtig ôfrigheet — uthan ait
tvifvel — i liifsens ande then
naturlige fôrnufft mett mere
fôrstandh fôr then skuld in-
gifvit och inblâst hafver och
henné lârdt och viss giord,
•huruledis hvar och en ôfrig-
heet pâ jorden i sitt land hoss
theris underdâner fôrst och
fremst Gudz ord, frid, frucht
och hôrsamheet, salîgUge in-
plante och hellige skall udi
friihge tider, ail fôrmodeligt
tillkommande krig at beten-
ckie, sig mett the umliggiende
naboor — hvilke the och un-
derdânerne fôr theris daglige
lifsnârung, roo och vàlfartz
skuld och i nôden icke vàl
misle eller umbâre kunne —
liige som i naturen och frucht-
sams trâàs grenar och bull
mett forbundelig, tidelig frid
tilisamens holle, kniippe och
fôrmengie, icke dherfôre, at
the nâgen man lill ubilligheet ilde [effthertracte] ^ ville eller
ôfverveldige skolç, men opa thet, att the genom theris mis-
gunnere och fiender, som i theris utillbôrlige, ôfverflôdige
tanckar och begàringer, udi girigheet, hôgferd, haat, niit gemen-
lige pâ hvar och eus uferd, ligesom leijen och parder opâ rof-
ved, dagligen lure, icke sa letteligen frâ theris kungeriger, fursten-
dômer och land — till hvilke Ihe af Gudh fôrsedde are — kunne
trengde blifva eller pâ theris vegna i skada komme, som * man,
Ihess ver, i thànne korte fôrlupne tiîd och fegde hafver befun-
nel, hvilkeledes thesse try kungeriiger, Sverige, Danmark och
Norige genom beggis vâre afgynneres och motstânderis pâ bâde
sider svinde hinderlist och prachtiker till upror upreeste, i Ihen
ytterste nôdh, bedrôfvelse och drâpelîg blodzuthgiutelse yncke-
ligen satte, en part af brand nederfalne, en part mett sverd
urettferdelige vundne, hart hoss fôrstôrde och ôdegiorde; sa
effterthy vii fôrmiddelst guddomlig hielp och nâde mett ôttdrâ-
pelige krigsbekostninger, merckelig fara och umsorg aile vâre
zu furderung und umb erhal-
tunge und sterckung gemeynes
nutzen, friden, ruhe und ge-
mach willen unserer reiche,
furstenthumb, lant und under-
thanen, uns zu einander ver-
bunden und vorej^niget haben,
verbinden und voreynigen uns
mit einander in craft dièses
briefs funfzigk jar lang, die
nehst nach einander kommen-
de nach datum dièses brifs,
einander gantz getreulichen
und ernstlich nach besag und
inhalt dieser hernach ausge-
truckten buntsarticuln, clau-
seln und puncten berathen
und beholfen zu sein, als nem-
lichen :
^ D: cfthertracte; S: âflFertracte. * D: som; S: dom.
350
1541. 14. Sept.
fiender och motslândere pâ then tiid ôfvervunnet, ail syndring,
krig, upror och upreesning i vâre riger âter igen nederlagt
hafve, och opâ thet sâdant svarlig, ymkeligit fall, mord, rof,
brand, stâders och byars, slottes och festers fôrôdning her eflfler
fôrvaret, och vâre kungeriiger, furstendômer, land och folk vid
gode nôtloriïlige ordinantier och polilier, uâtskild och utrendet,
ail uvillige, fôrtenkelig argvon, mistanckar och tvedragt, udi
hvilke thesse try kongeriiger hertill emot hvart annat udi ir-
ringer och tvifvel are svefFed, hereflfler mâtte afskaffede, dôde
och fôrgelhne blifva, som och udi thenna svinde lidh och far-
lige verldzlop mange utrolige, farlige anslag mott oss udi ger-
ningen dageligen upretted och anskaffet blifve, fôr sâdane och
mange flere anliggiende, drâpelige och tidelige fôrbetrachtinger
och fôr undsethning, trôsl, hielp och menige fridz nytlo och
retiens sterking skuld och tesse Iry kongeriigers lycke, vàlfart
och nôtlorflfler hafve vii fôrst och fremst Gudh till lof och ^ are
och hans helsosamma nampn och evige ordz fôrfordring mett
endrechtigt, vàlbetànckt vârl hafde râd, villie och vilskap och
ailes vâre riiges och regimentz râd i the helge trefolligheetz
nampn udi thenne chrislelige, venlige och naturlige evige con-
federatz, fôrenung och fôrbund oss indlâtit, bevilliget och fôr-
bundet och i beggie vâre konungslige croners krafft, verdighee-
ter, are och fuUkomligheter melt vâr sanskyllige Iroo och lofve
tillsamens lofvad och svorit, som vii och oss hermelt i dette
breffs krafft tillsamens settie, fôrkniippe, befride, lofve och svârie
thenne vâr naturlige, christelige fôreenung och fôrbund samfelt
mett then fôrmodende stedigt varende hielp efter thesse hereffler
skrifne clausulers, puncters och articlers lydelse frâ thenne tiidz
dato och till evig tiidh sa met gerningerne som mett orden, al-
delis uafladelige och pâ thet alle[r]krefnigligeste mett hôgste for-
mage at halle och fullkompne.
/. Fôrst, att aile och hvart
thesse trii kungerigers, Sveri-
gis, Danmarks och Norigis, in-
byggeré och fôrvanter skole
sigh emellan alfverlige och
mett troo mené, then ene then
annendz frome, nytle, fôrbâd-
ring och vâifart fordre och be-
tenckie till thet bâste, ochsâ
then ene then annendz skade,
forderfT och nadel efTler ail for-
mage hindre och afvende.
S forbigaar: och.
1. Zum ersten, das aile
und ide dieser dreier konig-
raich, Dennemarken, Norwe-
gen und Schweden, inwoner
und verwandte sich unter eyn-
ander mit trewen meinen, eine
des andern frommen, nutz, ge-
dey und wolfart mit dem be-
sten furderen und bedencken,
ein ides des andern schaden,
vorterb und nachteil nach al-
lem vormugen zuruck abhal-
ten und wenden sollen und
wollen.
1541. 14. Sept.
351
2. Ther skal och ingen
then annendz mutvillige fien-
der eller motstândere, som
emol nogel aff thesse Iry kun-
geriiger nâgen fiendtlig handel
melt ord eller gerninger, he-
meligen eller openbarligen, fô-
retaga ville, hielpe eller ster-
kie, tillskyndning eller hemelig
undsethning ai gôre, thom och
icke legde gifva, befride eller
beskydde och i hvar annendz
riige, land, hampner, slrôme
eller gebiete ingen uppehol-
dung unne udi nâgen viis eller
motte, men de samme mett
aile the andre, som nogen af
beggis vâre ^ bundzfôrvanter
eller the vàre nâgen ufug, ulust,
bekymber, fôrtretl eller skade
tillfoga ville, mett hôgste fliif
och alfvarligen anfalle, be-
kreckte, thom mottstând gôre
och hielpe att fôriaga.
3. Vore ochsâ saak, at
keyser, konunger, dheres fôr-
ordnede regerung, som âr Bur-
gundien eller de andre, chôr-
och furster, grefver, hôfvidz-
men, the Lubiske, theWendi-
ske, ôsterske Henser och andre
stàder, theris anhengere och
underdâner, ee hvem han eller
the vare kunne eller nâgen tiid
motte nempde blifva, i hvad
saak som thet helst àr, als-
ingen och inthet undantagande,
tlier anthen mett egit vold el-
ler eliiest mett nâgen hemlig
^ S har urigtig: af beggis af vàre.
2. Zum andern, es soll
auch keiner des andern veinde
ader widerwertige, die auf ei-
nes dieser dreier reich einigen
schaden, vorterb oder hand-
lunge, heimlich oder oiTenbar,
in was wege es geschege, et-
wan furnemen wolten, helfen,
sterken, inen gar keine zuscbub
noch underschleiff thun, sie
auch nicht vorgleyten, befri-
den noch beschutzen, in des
andern reichen, landen, haven,
strômen oder gebieten keine
aufenthaltunge vergonnen in
gar keinerley weiss, besonder
denselbigen sampt denjenigen,
so uns, unsern beider under-
sassen oder unsern buntgenos-
sen einigen ungefug, unlust,
bekomernus, widerdris oder
schaden zufugen wolten, mit
bochstem ernst anfallen, die
becrefligen oder, im fall das
nit sein kan, verjagen helfen.
3, Zum dritten, were es
auch sach, das unsere entsagte
oder unentsagte veinde und
widerwertige oder derselbigen
mitanhengern und vorhelfern,
wie auch dieselbige ime[r] sein
oder gênent werden môchten,
in was sachen dasselbig auch
sey, gar niemanden noch nichts
ausgenomen, etwan mit einiger
undersetzung in eins oder das
ander reich etzliche sondere
personen zu aufrur, empor-
unge, zwitracht oder unbestant
352
1541. 14. Sept.
undersetting i thet ene eller
andre rige nâgre synnerlige
j>ersoner lill uproor, tvedragt
eller ubestond underskyndhe
eller upveckie eller elliest nâ-
gen tiidh nâgre af thesse kun-
geriigers ortlandes eller lede-
mot mett ufug, nâgen ulust,
bekymber, fôrtrett, vold och
skada bedrôfve, dhe egin landz-
fridbrytere ôfvervoldige dàder
och gerninger^ mett tilltast-
ning, roof, mord och brand
skade gôre, mâske mett vellig
herdzkraffl mett vold och sverd
ôfverdrage, vinne eller belegre
ville; hvilkit af thesse try rii-
ger dhâ thet vâr blifver eller
af the andra ther um besôkt,
dhâ skal saine rige thet ôfver-
faine och belegrede rige mett
thenne hereffter bevilgede hielp
och antaal till land och vatn
och i tiidh ganske ofôrsume-
ligen tilldrage, then ene then
annen troligen redde och und-
settie.
4. Item om fienderne fôrst
Sverigis riige i nâgre ortlandes
eller ledemot, Sverigis crono
tillhôrende, antaste eller ôfver-
falle, dhâ skal Danmarks rige
fôrplichted vara for sig aliène
at komma Sverigis rige till
hielp mett otto hundrade gode
varafftige munstrede krigsfolk
till siôss och tu hundrede pâ
Norigis rigis vegne, val rusted
med harsk och verge, dhermett
man och, um sa af nôden be-
hôfdis — och fienderne i land
vâre — dhe och kunde trâde
i land och Ihom motstond gôre,
* Teksten er her noget uklar; D
har det samme; E gengiver det ved:
de eyn menig landsfriid ofverveldige
bryde met gierninger.
zu erregen subornirten, oder
aber sonsten etzliche ortlandes
oder gliedmas von diesen drei-
en reichen mit ungefug, einige
bekommernus und widerdris
betruben, die eigengewaltiger
und fridbruchiger gethaten mit
nemen, rauben, morden und
brandt beschedigen, die vileicht
mit dem schwert gewaltiger
herscraft uberziehen, belegern
und besetzen wolten, das so-
dan ein ides, wo von diesen
dreien reichen eins des gewhar
oder von dem andern darumb
ersucht wirt, dem beleydigten
oder belegtem reich mit nach-
verwilligter hilf und anzal zu
lande und wasser bey zeit gantz
ungeseumpt zuziehen, einer
den andern gelreulichen hel-
fen, erretten und entselzen soll.
4. Zum vierlen, und im
fall ob die veinde erstlichen
das reich zu Schweden an
etzlichen orthenlands ader
gliedmassen, unter die cronen
zu Schweden gehôrig, antasten
und uberziehen wurden, als-
dan soll das reich zu Denne-
marken uf die ersten manunge,
wilchs auch hiemit fur die er-
sten manunge beiderseits ge-
meint werden solle, vorpflicht
sein alleine fur sich dem reich
zu Schweden zu hilf zu komen
mit acht hundert gulen wehr-
haftigen kriegsgemosterten
mannen zur sehewartz und
1541. 14. Sept.
353
och ther till sa mâng skip, som
sâdana krigsfolk deres under-
halding pâ hafva kunne, fôr-
uthan skipere, styrmen och
bâssmen, som skipen fôrvara
och regera skole; skole och
sa me skip vâl utrusted vara
mett skytt, krudt, lott sampt
andre tillbehôringer, som till
krigshandel fôrnôden âr.
■ I
5. Thessligist um Dan-
marks och Norgis riger i nâgre
orllandes eller ledemot, som
nu under Danmarks och Nor-
gis crone liggie, af fienderne
alfvarligen antastade blifva,
dhâ skall Sverigis riige fôrplich-
ted vara ai komma Danmarks
och Norgis riger till hielp mett
Otto hundrade gott varafTligt
krigsfolk till siôss, mett dheris
verier pâ thet allerbeste ut-
rusted, sa at man thom och
till land bruka kan, um fien-
derne i land vâre, dhertill och
sa mâng skip, som till sa my-
ckit krigsfolk fôrnôden âr, un-
dantagande skippere, styrmen
och bâssmen, the hoss skipen
blifva och thom regera och
fôrvara skole, och mett skvtt,
krudt, lott och annen nottorfll
och krigshandels tillbehôringer
pâ thet allerbâste fôrsorgt och
utrusted.
zwey hundert von wegen des
reichs Nor^'egen, mit irem
harnisch und gewehren wol
ausgerustet, umb das, ob die
veinde im lande weren, das
im fall der noth dieselbtige
auch zu lande tretten und den
veinden widerstandt thun mo-
gen, und darzu so viel schieff,
darauf soliches kriegsvolck
iren enthalt haben kondten,
one die schieffers, slurleute,
bosleuten und so die schieff
bewharen und regiren sollen;
und dieselbigen schieff sollen
wol mit veltgeschutz, kraut,
loth sampt ander zubehorunge,
aise zur krigshandlung von
noten. zuberaitet sein.
5. Zum funften, derglei-
chen ob die reich zu Denne-
marken und Nor^'egen in etz-
lichen orternlands oder glidt-
massen, als nun unter der cron
zu Dennemarken und Norwe-
gen liegen, von den veinden
ersllichen angetastet wurden,
sodann soll das reich zu
Schweden uf die ersten ma-
nunge, wilche auch hiemit fur
die ersten manunge beiderseits
gehalten werden solle, vor-
pflichtet sein, den reichen zu
Dennemarken und Norwegen
zur sehewartz mit acht hun-
dert guter wehrhaftiger kriegs-
gemosterten mannen, mit irer
gewehr ufs bestes ausgerustet,
hulf zu leisten, auch also das
23
354
1541. 14. Sept
6, Skal och dhet kunge-
rîige af thesse try, som thet
annet till hielp kommer, sitt
krigsfolk till siôss mett besol-
dung, kost, provand och ail
nottorffl fôrsorge och uppe-
hâlle, sa lenge fegden varer
och sâdant fôrnôden âr; men
um sîg sa begifver, at same
skipsflotta, emot fienderne ut-
dragen âr, dog uforvarendes
fôrmiddelst fienderne eller long
besverlig reese, storm eller el-
lies andre tillfallende drâpelige
nôd och orsaker skuld nâgon
fôrhiiidring fôrefalla kunde, sa
at pâ then ene sidhe pà fetalie
breck och mangel vurde, fôr
fôrmelte ulycke och forfald
skuld sine skip sa snart, som
val fôrnôden vare mâtte, icke
aiTetalie kunde, dhâ skal then
part, som sâdana hielp und-
fânger, den annen part, som
pâ fetalie mangel och nôd lii-
der, mett fetalie i aile motte
till hielp komma och fôrfordra,
till sa lenge han sine skip till
nottorffl âter igen sielf bespiise
kan, pâ thet ingen partz skip
man sie zu lande muge zu ge-
brauchen haben, ob die veinde
darinnen weren; darzu auch
so viel schieff, aise zu denselb-
tîgen krigsvolck von nothen,
ausgescheiden die schieffer,
sturman und bosleute, welche
bey den schieffen bleiben, die
regiren und bewaren sollen,
auch mit veltgeschutz, kraut,
loth und anderer notturft, wîe
zur kriegshandlung gehôrig,
aufs bestes vorsorget und aus-
gerustet.
6. Zum sechsten, es soll
auch ein ider dieser dreier
reich, so dem andern hulf lei-
stet, sein kriegsvoick zur see-
wartz mit besoldung, kost, pro-
viande und aller notturft, also
lange die vhede werde und
solchs von noten \vere,*vorsor-
gen und aufenthalten; und im
fall ob mit der clasz segelation
gegen den veinden zur hand-
lung ausgezogen, das etwan
unzuvorsichtlicher dinge durch
die veinde oder villeicht der
ferren, beschwerlichen reyse
und weges oder des ungewit-
ters oder aber sonstent von
anderer ehafliger iioth und ur-
sach wegen einige vorhin-
drunge mit anfallen wurde,
das ein teil, so an vitalie man-
gel gewunnen, seine schieff,
als balde es von noten thun
mochte, nicht abvilalien kund-
te, das alsdan derselbige tail,
1541. 14. Sept.
355
for hungers skuld skole i fare
satte blifva eller slelt fôrlupne.
7. Om thet ene riige af
thet annet alêne resigetyg och
icke^ footfolk eller skipshielp
behôfvede,dhâ skall Danmarks
och Norigis riger fôrplichted
vare melt tu hundrede resige-
tyg, mett bestar, barsk ocb
glafven pâ thet allerbeste ut-
rusted, som thet sig egner och
bôôr, Sverigis riige undsettning
at gôre, dhertill mett otlo hun-
drede gode varaflTlige munstre-
de krigsfolk till foot, ait pâ sin
egen besolding, kost och tà-
rung, undantagendis hvadh
fôrnôden àr melt maat, ôôi
och hestefoder, det skall fôr-
strekt och fôrsorget blifva af
thet riige, hvilket sâdana hielp
tilldrager och sâdana undsett-
ning undfonger, i aile motte,
som bans egit krigsfolk under-
bollet och fôrsorget vorder,
och sâdana fôrsorgning skal
^ Her maa foreligge en Fejl, da
Meningen, som det folgende viser, er,
at et af Rigerne behever Ryttere og
Fodfolk, men ikke Skibshjaelp; den
samme Fejl gaar igen i den danske
Afskrift og i Bromsebrotraktatens § 7 ;
§ 7 i Traktaten af 2. Febr. 1534 bar
det rigtige.
deme die bulf gelaistet wirt,
dem andern teyl, so an vitalie
mangel, pis solange er seine
schieff zur notturfit widerumb
selbst abgespeiset habe, mit
den vitalien umb ein ziemliche
widerstatunge in ailes zu bulf
komen und befurdern soll,
umb das kein tail seine schieff
von hungers halben in gefahr
gesatzt noch gar verlauffen
bleiben.
7. Zum siebenden, wu ei-
nem reich von dem andern
allein des reysigen zeugs und
nicht des fussvoicks oder schif-
fardt von nothen, alsdan soll
das raich zu Dennemarken
mit bulf und zulage des reichs
zu Norwegen vorpflicbt sein,
mit zwey hundert reysigen, mit
pferden, harnisch und furspies-
sen aufs allerbestes ausgeru-
stet, wie sich das geburt, dem
reich zu Schweden entsetzunge
zu thunde, darzu mit acht hun-
dert guten webrhaftigen kriegs-
gemusterten manne uf die er-
sten maenunge zu fuss, ailes
uf seine eigne besoldunge, kost
und zerung, ausgeschaiden was
denselbigen an kost, hier und
pferdefutter von noten, das soll
von dem reich dargestreckt
und vorsorgt werden, deme sie
zuziehen und deme solche hilf
gelaistet wirdet, in aller mas-
sen, wie sein aigen kriegs-
volck underhalten und vorsor-
23*
356
1541. 14. Sept.
angââ, nâr thet same krigsfolk
kommer ôfver landemerket in[d]
udi then annendz riige; dess-
ligeste och tvert umb, um Dan-
marks eller Norigis riger sâ-
dana hielp till land behôfde,
dâ skall Sverigis riige fôrplich-
ted vare mett tu hundrade re-
sigetyg och sex hundrade foot-
folk Danmarks och Norigis
riiger till hielp at komme, ait
pâ sin egin besoldung och be-
svârung, undantagendis maat,
ôôl och hestefoder, mett hvil-
ket dhe af thet riige, som sâ-
dane hielp behôfver, sa snart
the ôfver landemerkit och ind
i thet andre riige komme, som
sitt egit krigsfolk skole under-
hâldne och fôrsôrgde blifva.
Thet same svenske krigsfolk
till hest och foot skal drage i
Danmark och Norige till then
ort eller sted, som thet' behôf-
ves och fôrnôden âr; samele-
des skall thet krigsfolk af Dan-
mark till hest och foot tvert
um igen draga ind i Sverige,
dher det fôrnôden âr och be-
hôfves.
8. Um thet sig nâgen tiidh
tilldroge, at Sverigis riige af
Danmarcks och Norigis riiger
fôrnôden hade eller nâgon
hielp behôfde emot hvem som
helst thet vare motte, dher nâ-
get wirt, und solche vorsor-
gunge soll angehen, wan die-
selbigen krigsleute in des an-
dern reich komen; dergleichen
auch widderumb ob dem reich
zu Dennemarcken und Nor-
wegen solcher hilf zu lande
von noten, so soll das raich zu
Schweden vorpflicht sein, mit
zwey hundert reyssigen pfer-
den und sechs hundert fues-
knechten den reichen [zu] Den-
nemarken und Norwegen uf
die erste manunge zu hilf zu
komen, ailes uf sein eigene
besoldung und beschwerung,
ausgescheiden kost, hier und
pferdefutter, damit sie von dem
reich, dem solche hulf von
noten, so balt sie uber die
grenitzen in des andern reich
komen, gleichs desselbigen eig-
nen kriegsvolck sollen unter-
halten und vorsorgt werden.
Dasselbige Schwedische krigs-
volck zu ross und fuess soll
in Dennemarken und Norwe-
gen an die orte ziehen, do
es von noten ist; desgleichen
sollen die krigsleute aus Den-
nemarken zu ross und fuss
widerumb mit irer hilf ins
reich zu Schweden ziehen, do-
lîin es vo[n] noten sein wirt.
8, Zum achten, wurde sich
etwan zutragen, ob das raich
zu Schweden seiner hilf, wie
gemelt, von den reichen zu
Dennemarken und Norwegen
1541. U. Sept.
357
gel indfall eller iientlig handel
fôretage ville pâ Finland, dhâ
skolle Danmarks och Norigis
riiger vere Sverigis riige fôr-
plichtede till siôss eller och
um vinlerdag, der sa behôfves,
till land hielp at gôre, pâ thet
beste utrusted, at man thom
och till land bruke kunne, i
aile motte som fôrskrifvit star.
Skall och sâdant krigsfolk, som
ett riige thet andre till hielp
skickar, efîter tidzens leglig-
heet vare till friidz mett un-
derhaldung i lige motte, som
thet andre krigsfolk i same
rige underhâllit blifver, dher
opâ skole dhâ hôfvidsmennen
ett fliitigt upseende at hafva
fôrplichtadhe vara.
vo[n] noten gegen wem auch
dasselbige sein muchte, der
einigen einfal und feindliche
handlung in des reichs zu
Schweden berzogthumb Fyn-
landt furnemen wolte, alsdan
wolten die reiche zu Denne-
marken und Norwegen des
reichs zu Schweden berzog-
thumb Fynlandt mit dem
kriegsvolck zur sehewartz, aufs
beste gerust, das man sie auch
im fall der notturft zu landt
zu gebrauchen haben, zu die-
nen pflichtig sein, und ob sichs
so begebe und vo[n] noten, das
die cron zu Schweden solchs
kriegsvolcks zu lande zu ge-
brauchen, sollen sie den bevelh
haben, zu lande zu tretten und sich in der cron zu Dennemar-
ken namen wider des herzogthumbs Fynlandes und cron zu
Schweden veinden biss an die eussersten Finischen grenitze,
das wasser die Russischen raa, und wo es vo[n] noten, getreu-
lichen gebrauchen zu lassen. Es soll auch solchs kriegsvolck,
so ein reich dem andern zu hilf schickete, nach gelegenheit der
zeit mit der unterhaltunge zufriden sein in gleicher gestalt, wie
das ander krigsvolck im selbigen reich unterhalten wirt, darauf
dan die heuptleute ein vieissiges aufsehen zu thun ernsten be-
velh haben sollen. Wiederumb aber kegen soliche getreue und
ferne helflaistunge sol die cron zu Schweden schuldig und
pflichtig sein, ire schuldige hilf, wie vorsteht, widerumb im fall
der noth der kon. mat. und cron zu Dennemarken in die fur-
stenthumbe Holstein an die Elbe und eussersten grenitze, da es
kon. mat. zu Dennemarken vo[n] noten, zu schicken und der orte
auch treulichen brauchen zu lassen.
9. Nàr sa skeer och af nô-
den âr, att begge riigerne drage
uth emot theris rette erffiende,
som âr nemplig then gamble
358
1541. 14. Sept.
konung Christiern, hans anhengere eller andre vâre gemene
fiender, som oss tillstunde kunde, som are the Lubeske och
ôsterske Hense eller andre stâder, och om ta ett af rigerne sa
hart Irengt blifver mett ôfvermakt och melt sverdet, sa skal Ihet
ene rige mett aile stôrste mackt thet andet till hielp komme pâ
the ordte och platze, som thet mâst af nôden âr, och skaï then
ene icke vare then annen fôrplichtig nâget viderlagh at gôre fôr
sâdana yterste giorde nôdzhielp. Men om nâgen part ville tage
sig nâgen annen utvortis fegde fore sielf, och honom gôrs dâ
nâgen ytermere hielp af then annen part behofF, end som fôr-
bundet innehâller, dâ skal han fôr sâdan ôfrig giord hielp inden
tiie ârs tiid ther nest effter gôre then annen part vederlagh effter
thesse effterskrefne skeidisherrars erkenlnus, om sa àr, at then
same part, som hielpen giort hafver, icke gôrs lige sâdana hielp
behoff igen innen fôrskrefne tiie ârs tiidh.
10, Um flenderne nâget 9. Zum neunden, ob ei-
ordlandes frâ nâget af thesse ^em reich von den veinden
trii kungeriiger mett storm el-
ler vellig hand aftrengde, och
same ortlandes af thet andre
rige mett sin hielp âter igen
vunnet blifver, dâ skall same
ortlandes komme thet rige till
beste, under hvilket thet fôrre
lâgh, och det same riige, hvil-
ket thet sa aftrengt, indtagit,
frâvunnet eller frâkommit àr,
fritt âter igen utan al umkost,
hinder eller besvâringer fôlge
och ôfverantvardet blifve.
11. Dher skal och intet
af desse try kungeriger mett
the Lubeske eller nâgen annen
till openbarlig fegde gripa utan
thess andre rigis fôrvithskap
och villie; men vâre sa saak,
at ett af thesse try kongeriger
af redeligh orsak eller nôdh
et velligt tugh, till land eller
vain, mot the Lubeske eller
elliest nâgen annen sine moot-
stondere fôretage motte, dâ
skall thet rige, som fôr beve-
gende orsaker skuld utdrage
vil, det andre rige, fôràn till
fegde griipes, sine oratorer eller
ein ortlands mit storm oder
gewaltiger handt abgedrungen,
und dasselbige vom andern
reich mit seiner hilf widerumb
erobert wurde, so soll es dem
reich, darunter es gelegen,
zum besten komen und dem-
selben, deme es also entzogen
ist, widerumb frei one jenni-
gen unkosten, hindernus ader
beschwerung uberantwort und
gefolget werden.
10. Zum zehenden, es soll
auch keines von diesen dreien
konigreichen mit gar nieman-
den zu einer neuen ufTentli-
chen vhede greiffen one des
andern reichs furwissen und
willen; were aber sach, das
eins von diesen dreien reichen
von redlicher ursachen ader
not wegen, zu lande oder was-
ser, ein gewaltigen zugk zu-
entkegen seinen veinden ader
widerwertigen furnehmen mu-
1541. 14. Sept.
359
ambasater fôrst tillskicka till
at berâdslâ nottorffliglige, huru
then saak pâ thet segeraftige-
sle vil fôretages eller legligeste
vill vara at handla och endan
at betenckie, hvilken anwerff
dâg intet riige afslâ skall, men,
lige som saken aniâge hvart
rige sielf besynnerligen, altidh
och alstedze, det ene det andre,
mett hôgste râd, mackt och
ail krigsnôttorft trolige biifalle
och till hielp komme, sa at
intet rige vitterlige stille sitler
till det anners skada, nachdeel,
fôrderf eller uferd, dog at in-
gen fegde uthan melt theris
ailes fôrvithskap och fulbort
blifver fôretagen.
12. Hvar och nâget af
thesse try kungeriiger af nâ-
gen ufôrmodelig fôrrasking
benôdiges och for ferske ger-
ninger eller anfall skyld ufôr-
varendis utdraghe motte och
saken thet andre rige — som
fôrberôrt — tillforende fôr slig
hastigheet skuld icke anbringe
kunde, dâ ma ligvel thet rige,
som sa tillforende fôr nôdh
och tvingede orsaker skuldh
utdragit âr, god fog och mackt
hafva thet andre rige um hielp
och undsettning at anlange och
fôrmane, och thet anlangedhe
och um hielp besôkte rige skyl-
ligt och plichtigt vara i lige
fall och motte, som thet hade
therum râdfrâget vordet, uthan
ail gensegilse eller hielperede
thet utdragne rige pâ thet aller-
forderligeste then fôrbevilligede
hielp till land eller vatn at till-
skicke.
ste, sodann soll das reich, so
von bewegenden ursachen aus-
ziehen wolte, dem andern
raich, ehe wan zur vhede ge-
griffen, seinen oratom ader
ambassatorn erstlichen zuschi-
cken, die sache, wie die zum
sieghaftigsten furzunemen oder
zu handlen am gelegisten sein
wolte, zuvor notturftiglichen
beratschlagen und das ende
bedencken, wilchs doch das
reich, an solchs es gebracht
wirdet, dem andern teyl nit
abschlagen, sonder uf die an-
der manunge, wan er darumb
schriften erlanget, mit vier tau-
sent lantzknechten und funf
hundert gerusten pferden an
enden und orten, es am hoch-
sten von noten, und im fall
solche hulf nit zureichen wur-
de, alsdan soll ein reich dem
andern mit seiner hochsten
macht und vormugenheit wi-
der seine veinde und widerwer-
tigen uf die dritte manunge
zu dienen schuldig sein. Und
ob das reich, so kreygen wir-
det, so hart benotiget, das es
aile die vorangezeigten und
itzo gemelten letzten angezeig-
ten eussersten hilf bedurffen
und die furdern wurde, so soll
es aile drey hilf vom andern
reich zu fordern gut macht,
auch das gemante reich schul-
dig und pflichtig sein, dem krey-
genden reich alsdan die erste,
360
1541. 14. Sept.
ander und dritte hilf sonder verzug zu thun, wie vorstehet, und
dem ^ kreygenden reich eylent zusetzunge thun. Idoch soll das
reich, so kreygl, aile drey hulf nit vorsetzlicb furdern, es for-
dere dan die hobe notturft. Es sol auch kein reich zu des an-
deren scbaden, nacbteyl oder vorterbe und ungedey wissentlicb
nit still sitzen. Wurde aber von diesen dreien reicben eins et-
wan aus unzuvorsichllicber uberrascbunge, von nott oder fri-
scber gethaten wegen ungewarnt auszieben mussen und die
sacbe an das ander reicb, wie obberurt, zuvor von eyls balber
nicbt gebracbt, sodan mag das reicb, so etwan von noth oder
gezwungener ursacb wegen ausgezogen, das ander reicb gleicb-
woll umb bilf und entsatzunge zu vormanen guten fug und
macbt baben, und das gemanet reich in gleicbem fall, als ob
es zuvor gerathfraget worden, one aile widerrede oder behelf
dem ausgezogenem aufs allerfôrderlichst obbestettigte hilf und
manung zu land und wasser zuzuschicken scbuldig und pflich-
tig sein.
13, Hvar ocb nâgen tiid
utaufôre thesse trende kunge-
riiger nâgre slott, (aster eller
stâder sampteligen vundne
blefve, ther begges vâre baner
i marken upretlis eller flyge,
tbe skole ufôrsumeligen anten
fôrstôret, niderbrutne ocb ôde
giorde eller ocb mett vâre
beggis endrecktige hafde râd,
gunst, fôrvitskap ocb villie not-
torflfliglige besatte blifva, pâ
thet at thesse try kongerigers
underdâner af tbe same fester,
slott eller stâder framdelis icke
beskediget eller bekymbrat blif-
ve, ocb at elliest ingen af thesse
trenne kongerigers fiender eller
motstondere dherinne pâ vâr
skada motte uppeholdne blifva.
14. Hvar ocb i framtiiden
nâgen stad, slott eller by up-
gifven eller af vârt krigsfolk
mett vellig storm anfallen ocb
vunnen blifve, till hvilke nâ-
gen jurisdiction, rett, ôfrigheet,
byer, folk eller gods sampt
11. Zum eilften, wan et-
wan ausserbalb dieser dreier
reiche einige scblosser, vesten
oder flecken in gesampt ero-
bert, do beyde unsere banyr
im felde fliegen werden, die
sollen zur stund zerstoret, zu-
erbrechen, wuste und ode ge-
macht oder aber mit beyder
unserm eintrechtigem gehap-
tem radte, gunst, furwissen
und willen notturftiglicb be-
satzt werden, umb das dieser
dreier reiche untertanen aus
denselbtigen Vesten, schlosser
oder fleck furder nicbt besche-
digt nocli bekommert, aucb
das sonsten keins dieser dreien
* O har: in dem; det samme liar
U^ ogsaa oprindelig haft, meii in er
overstreget, hvilket er blevet overset
ved Renskrivningen af O.
1541. 14. Sept.
361
then ârlige inkumpst, upbyrd
och herligheter horde, dher-
uthaf skal thet riige, som thet
annet um hielp upmant och
the fester eller stâder besat
hafver, behâlle the tvâ deelar,
efflerty at same thet upmanen-
de^ riige ail umkost met tyg och
krigsarteleriifolk alêne under-
holle och besolde skall utan
then annen parts skada, och
then tredie deel skal fôlge och
blifve hoos then upmanede
part, till sa lenge honom hans
tillagde umkost fôrnôgd blif-
ver.
15, Blifve och thesse try
kungeriiger samfelt fôrenet och
melt lige krigskost och nôt-
torfFlig tilbehôring mot fien-
derne eller theris land i mar-
ken utdrage, dà skall ait hvad
the till land eller vatn sampt-
lig eller sunderlig mett hvar-
annen vinne, alsintet undan-
taget, likelige then ene sa my-
git som then annen, fôlge och
tillkendt blifva, men om i sâ-
reichen veinde oder widerwer-
tige darinne auf unsern scha-
den nit muchte aufenthalten
bleiben. Ob nu ins kunfllig
etwan schlosser oder flecken
ausserhalb dieser dreier reich,
furstenthumben und landen
aufgeben oder durch unser
krigsfolck mit gewaltigem
storm angelauffen und erobert
wurden,zu denen einige gericht^
obrikeit, dorffer, leute odder
guter zusampt den jerlichen
einkomens und herlicheiten
gehorien, an denselbigen sol
dem teil, so die aufmanung
und den besess gethan hat,
zwey teil gevolgen und zuge-
horen, wan auch dasselbige
manende teyl allen costen mit
gezeug und krigswerckleuten
allein underhalten und besol-
den soll ane des andern teil
schaden, und der dritter teil
soll dem gemanten bleyben^
bis Solange er seines zugelegten
krigskostens vorgnugt sey wor-
den.
12. Zum zwolften, wurden
aber dièse dreie konigreiche
ingesampt voreinigt und mit.
gleichem krigsnotturft und co-
sten, darzu gehorig, gegen den
veinden oder ire lander zu
velde ausziehen, sodan sol ai-
les was sie zu lande oder was-
ser ingesampt oder sonders^
^ Saaiedes U* og U'; O har: son-
^ S: upmanede.
der.
362
1541. 14. Sept.
dana ôfvervundne stâder, slolt,
faster eller byer, fôruthan the,
i tbesse try kongeriiger liggie,
och vii metl hvarannen sampt-
lig vunne, nàgre fàngne eller
ellies blifve griipne i marken,
som vâre fiender och mootslon-
dere vâre, dhe skole tlien ma-
nende deel tvenne parter heem-
falle och tillkomme, och then
tredie parlen honom, som ma-
nel blifver, dogh skole the fân-
ger utan begges vâre fôrvitskap
och villie, och fôrân hvart riige
fôr sig i sunderheet fôr ail lill-
kommende fare och sorg nog-
sam och till evigh liidh fôr-
sorget, fôrsâkred och friiet blif-
ve, deres fengilse och bestri-
king icke lôsgifven ; men blifve
Ihe fânger ransonet eller skat-
ted, dâ skall then manende part
beholla tve delerne, och then
mante skal then tridie deel
fôlge och tillhôre, dog at then
fetalia och kost, som pâ the
fânger âr lupen, tillfôrende af
then gemene ransun eller skat-
ting — som med beggie par-
ternes gode vitskap och full-
bord skedd âr — skal afbe-
talet blifva.
mit eynander erobern, gar
nichts hindan gesatzt, gleich-
lichen einem sovil als dem
andern zuerteilet und gevolget
werden. Ob aber in solchen
eroberten stedten, schlossern,
vesten oder flecken, so ausser-
halb dieser dreier reich gelegen
und wir mit einander samet-
lichn eroberten, jemands ge-
fangen oder sonstent im felde
gegriffen wurde, die unsere
veinde oder wederwertige we-
ren, die sollen dem teyl, des
manunge gewesen ist, zwey
teyl heimgefallen, und der drit-
ter teyl darvon dem gemanten
bleiben; idoch sollen die ge-
fangen one beide unserer fur-
wissen und willen, auch elie
das ides reich fur sich son-
derlich allerer kunftiger gefar
und sorgen gnugsamlich und
ewiglich vorsorget, vorsichert
und gefreiet, irer gefengnis oder
bestrickung nicht geledigt wer-
den. Wurden aber die gefang-
ne geschatzt, sodan mag dem
manenden teyl zwey und dem
gemanten das dritteyl bleiben,
doch das die unterhaltunge
und die kost, so^ mit den ge-
fangnen aufgelaufTen, zuvoraus
von gemainer schatzunge —
die mit baider teil gutem fur-
wissen und volwort bescheen
— soll abbezalt werden.
* O forbigaar: so.
1541. 14. Sept.
363
16, Ther skall och allestâ-
des till at afbolle och fôre-
komma ail tillkommende trette
tillfôrende, fôràn man moot
lienderne till land eller vatn
utdrager, een gemen beskref-
ven fôrbundzkrigsartikel, buru
mett ail ting skall ballet, stelt
ocb ferdiget blifva, dhereffter
bvar ocb en part sig visseligen
ma vitte at rette (efïler) till
ail nottorffl ocb tillbôrligbeet,
pâ tbet at icke tbereflFler fôr
nâgre bande saak skuld nâgen
ôfverflôdig, unottorfllig tve-
dragt och trette mett infalla
kunne.
17, Uni berefîler ett af
desse try kongeriger mott nâ-
gre — hvem de belst vore el-
ler nampn hafva mage — till
fegde eller ufryndskaft vexe
eller komme, dâ skal intet rige
mett sàdana fiender sig mech-
tige eller indl'ata udi nâget fôr-
dragb, uprethning eller friid
uthan then annendz gode fôr-
vilskap, villie, samtycke och
fullbort; men om then ene
part fôr tidzens ocb stedernes
lâgligheetz skuld sâdant then
annen icke fôrkunne eller an-
tekne kunne, dog ligvâl skal
then ene part then annen sâ-
som sig sielf i sàdana friid
nottorfitiglige och nogsamblige
fôrvare och mett indrage.
1^. Zum dreizebenden, es
sol in allweg zu abbaltunge
und zu furkomen ide kunf-
tige gezenge^ zuvor, ebe dan
gegn den veinden zu lande
oder wasser ausgezogen, ein
gemeiner bescbriebener bunts-
krigsarticul, wie es mit allen
dingen soll gebalten pleyben,
gestelt und in gesampten ver-
fertigt werden, darnach sich
ein ides teil der gepur und
notturft eigentlicb zu ricbten
wuste, umb das es nachmals
nicbt etwan von einigerlei sa-
chen wegen viel uberiger, un-
notturftiger irrung, span und
gezenck einfallen kunten.
14^, Zum vierzebenden, ob
bienfur von diesen reichen eins
jegen imanden zur vhede oder
unfreuntschaft wacbsen wur-
de, sodan soll kein reich ke-
gen denen, so es zur wider-
wertigkeit kompt, sich in ei-
nigen vortrag noch zuricb-
tunge oder friden one des an-
dern guten furwissen, willen
und volwort mechtiglicb nit
inlassen. Ob aber ein von
diesen dreien reichen so hart
bekriget, das es den krigk al-
lein nit lenger halten oder ste-
ben konte, so soll das ander
reich dem bedrengten reiche
zu belfen den krig auszutret-
M IM har opriiidclig staaet: getzeugk, men Krellen over u er overstreget;
dette er imidlertid oversét ved Renskrivningen af U', der atter har: getzeug,
soni derfra er gaaet over i den efler U' skrevne Original.
364 1541. 14. Sept.
ten, in keinerley weise zu vorlassen, sondern den frieden mit
machen zu helfen schuldig sein. Wo aber das unbedrugte reich
dem bedrugten kein ferner hilf zu austrettung des kriegs tbun
oder auch den friden — ob der durch darlegung einer sommen
geldes erlangt werden muste — nit mit erkauSen und volnzieben
wolte, und also das bedrengte teil fur sich aus dringender noth
friden zu machen geursacht wurde, so soli es damit kegen die-
sen vorbuntsbrief nicht gehandelt haben, sol auch derselbige
vorbunt damit nit gebrochen, sonder bestendiglichen sein und
bleyben. Es soll aber, so viel imer muglichen und zu erheben,
das reich, so also, wie gehort, aus not fride machet, das ander
reich in den friden mitzunhemen vleiss thun. Wo aber durch
schickung des lieben Gottes, der auch teglich darumb zu bitten
aile teil schuldig und pflichtig sein, sich in zeit des fridens die
sachen mit den widerwertigen und der dreier reichen erb- und
ander veinden also zutrugen, das man und villeicht durch guter
herrn und freunde underhandlunge zu ewiger sune und ver-
trage komen kondte, so soll das reich, so solche handlung mit
den veinden und widerwertigen undernhomen, allein frieden zu
machen nit macht haben, sonder viel mehr schuldig und pflich-
tig sein, dem andern reich solchs gantz furderlichen bei zeiten
anzuzaigen und zu begeren seine rethe, vollmechtigen und am-
bassatorn zu solcher handlung zu schicken und zugleich friden
machen zu helfen. Âlsdan soll auch das reich, so gefurdert wirt,
sein verhafft, die seinen ufs allereylenste an orle, es gefurdert,
zu senden, fride machen, zuteydingen und gleiche burden tra-
gen zu helfen. Ob aber der vortrag in gute nit volgen oder
sich die widerwertigen an erbar und pillichen furschlegen und
erbieten nit settigen lassen wollen, alsdan sol ein reich bey
dem andern aile sein vormugen, wie gemelt, zusetzen und nit
vorlassen.
18. Desse try kongeriiger 15. Zum funfzehenden, sol-
skole ochsâ tillsamen fôrplich- ign gemelte drei konigreich,
ted och fôrbundne vare, at her- T^ i xt ^
effter thel ene sig aldrig frâ I^ennemark, Norwegen und
thet andre afsyndre ma och Schweden, dermassen mit ein-
synnerlig [mett]^ fordom ko- ander voreiniget und zusamen
gebunden sein, das kein teil
^ Baade S og D hâve: mott (emod), . „ . .
men i E er det rettet til: mett (med ^O" '"«" ^oll macht noch ge-
Bemœrkning derom i Randen). walt haben, sich VOn deme an-
1541. 14. Sept.
365
nung Christiern, hans anhen-
ger och fôrvandte, item the
Lûbske och the andre Henser
eller ôsterske stâder, dheres
fôrvanter och anhenger eller
nâgen annen udi alsingen con-
federatz, fôrliikning eller fôr-
bund sig begifve och udi ingen
motte eller vàg, kort eller lângt,
nâgen friiheeter, fôrlrôstninger
«lier fordringer unne eller til-
late, uthan thet skeer mett aile
try kongeriigernes synnerlige
gode endrecktige liafde râdh,
fôrvitskap, villie och fullbord.
19. Vâre och sa saak, at i
framtiiden ett af thesse try
kongeriiger mott nâgre sine
mottstondere till nâget synner-
ligt angrip eller feigde sig un-
derstâ ville, och um till efven-
dern zu sondern oder einige
vorgleichunge oder vertrag mit
herrn Christiern, etwa gewese-
nem konige zu Dennemarken,
seinen anhengern und vor-
wandten, so gerurten drey
reich nun zugegen sein oder
hiernachmals erlangen moch-
ten^, anzunhemen, aufzurich-
ten noch zu volnziehen, es ge-
schee dan mit aller drey rei-
che wissen, bewilligung, volge
und volwort. Es sollen auch
aile drey reiche vor allen din-
gen dergestalt einander vor-
haftet sein, das kein teil mit
einigem konige, fursten, poten-
taten, herrn, stedten noch an-
deren in keine buntnusse,
freuntschaft oder contract zu
schreiten noch einige freihei-
ten, privilégia noch vortrôs-
tunge, so deme anderen reich
zugegen oder zu schaden sein
oder geraichen mag, von sich
zu vorschreiben noch zu ver-
sagen macht haben.
16. Zum sechszehenden,
wer aber sache, das in das
kunftig eins von diesen dreien
konigreichen gegen etzlichen
seinen widerwertigen eine son-
^ O har det meningslese: anhengern und vorwandten, so gerurten drei
reich nun haben, zugegen sein oder hiernachmals erlangen mochten; U^ har
oprindelig: anhengern und vorwandten noch cinigen andern iren veinden oder
widderwertigen, so die gerurte drei reich nun haben oder hernachmals er-
langen mochten ; dette rettedes af Georg Corper til det ovenfor i Teksten gen-
givne, dcr allerede er mindre heldigt i sproglig Henseende; da U' renskreves,
ovcrsaa Skriveren ovenikjobet, at »habenc var overstrcget.
366
1541. 14. Sept.
tyrs sâdana unôttorfTlige feig-
de then annen part mett at
intage nâget ulegligit vare ville,
dâ ma then part, som ju mott
then annendz râd gerne feigde
vill, sig um then hielp — then
dog ingen part then annen af-
slâ eller vigre skall — mett
then andre eflfter sin bâste for-
mage sig fruntlig fôreene och
fôrlige.
20. Um nâget af thesse
try kongeriiger i framtiiden
mett nâgen herre eller konung
fôrsedde varde, then sig herudi
icke ville benôye late och dette
evige fôrbund icke holle, uthan
det ôfvertrâde och kan skee
udaf frevel och motvillie till
thet andre sig vâlleligen ind-
trenge eller nôde ville, dâ skuUe
beggie the andre riigers och
régiments râd h, riddere, adel
och gemene inbyggiere sâdant
af theris hôgste formage at af-
vende fôrplichted vare, sa at
thetta evige fôrbund udi ingen
mâtte ôfvertredt vorder, och
skall then ene part then an-
nen altiidh till lige och rette
mektig vare; men vâre sa sak,
at then ene part sig understode
dere name oder vhede under-
steen wolte, und ob vielleicht
einem teyl solche unnot[t]urf-
tige vhede mit anzunemen un-
gelegen sein wolte, so mag der
tell, so je wider des andern
rath gerne vheiden wolte, sich
der hilf halber, die kein teyl
dem andern abschlagen noch
wegern soll, mit dem andern
nach bestem vormugen freunt-
lichen dorumb vereinigen und
vorgleichen. Auch so soll ein
ides reich dem andern sein
krigsfolk, als reutern und fuss-
knechte, beide zu lande und
wasser durch seine reich, fur-
stenthum, land, strome und ha-
ven einen freien pass, islich one
des andern schaden und nach«
teil, zu ider zeit in den noth-
fellen gemain und frey lassen.
17. Zum siebenzehenden,
ob eins von diesen dreien ko-
nigraichen zu kunftigen zeiten
mit einem herrn oder konige
vorsehen wurde, der sich hier-
inne nicht benugen lassen und
dièse vorbuntnis nicht halten,
sondern die ubertretten und
etwan zu dem andern sich ge-
waltiglich eindrengen und no-
tigen wurde, also dan soUen
der andern beide reichs und
régiments rethe, ritterschaft,
adel und gemaine inwoner
solchs ires hochsten vormu-
gens abzuwenden vorpflicht
sein, und diesse vorbuntnis in
/'■
1541. 14. Sept.
367
emot thenne vâr confédération
nàget utillbôrligit eller ubilligt
att handla, dâ skall then ene
part samfelt medh thesse tren-
ne kongeriigers fôrordnede râd
then skyllige part till lige och
rett altiid mecktig vara och
mett ail formage tillhielpe, at
intet ubilligt heremot fôretagit
blifver eller fôrhandlet. Och
derfôre skole aile vâre efïler-
kommande konunger udi the-
ris konungslige crôning lofve
och tillseye vidh Gudh och
theris konungslige eed och mett
theris breff och indsigle be-
krefftige at vilie stadigt, fast
och ubrodeligen holle denne
vâr evige confédération vid
aile sine ord, clausuler och
puncter aldelis och i aile motte,
som lier inné udi bookstafven
fôrmeldis och fôrfatted àr.
27. Men hvar sa skedde,
thet Gudh fôrbiude, at nâgre
af rigsens eller regimentsens
râd, riddere, adel eller menig-
heet sig emot oss eller vâre
elTterkommande konunger u-
hôrsamblige, uproriske, moot-
villige, geenstôrtige upsettie
eller upresa ville, dhâ skole the
andre riiger af theris hôgste
formage fôrplichted vara, the
samme uproriske och frevelige
hielpe att straffe och at bringe
theris konung och herre ail
uhôrsamheet âter igen till un-
derdânig, tilbôrlig hôrsamheet.
gar keinerlei weyse ubertretten
werde[n], sondern bey macht
bleyben. Ob aber ein teyl sich
zum andern uber diesen vor-
bunt nottigen und anlehnen
wolte, so sollen die rethe, un-
ter den dreien reichen wonhaf-
tig, des schuldigen und vor-
brechenden teils zu gleich und
recht sonder aile mittel des-
fals mechtig sein. Idoch soll
solchs keinem reich an seinen
régalien, hoheit, herligkeit und
gerechtikeit ausserhalben die-
ser verbuntnussen unvorfeng-
lichen, ane aile abbruch und
sonder schaden und nachteil
sein. Es sollen auch aile nach-
kommende der gemelten reiche
konige in iren koniglichen cro-
nungen bei Gott und irer ko-
niglichen zusag loben und vor-
schreyben, diesen vorbunt in
allen puncten und articul ge-
nug zu thun und volge zu
laisten.
18. Zum achtzehenden, ob
aber herwiderumb etzliche von
dieser dreier reichs rethen, rit-
ter, adel oder gemein under-
than sich kegen iren konigen
oder n^chkomenden konigen
ungehorsamlich, aufrurisch,
mutwillig oder widerwertig
aufleenen und emporen wol-
ten, so sollen die andere raich
ail ires hochsten vormogens
vorpflicht sein, dieselbige auf-
rurische und freveler helfen
368
1541. 14. Sept.
23, Hvar och sa hender,
at emellan thesse try konge-
riiger nâgre irringer, brecker
eller tvedracht fôrefaller, vare
sig um friiheet, rettigheet eller
andre saker belangende, sa at
thet ene riige betunne sig af
thet annet besvâret, dhâ skole
sex eller tolff skedesrichler eff-
ter sakernes legligheet mett
vârt vitskap och befalning fôr-
ordnet blifva, de skole sig pà
ett sted, ther beggie parterne
kan legligest vara, fôrsamble
mett fullkomlige mackt och
vold pà aile sidher at befrâge
och ransake, hvad udi same
saker relt eller urett vara ma,
och skole the fôrbenempde ske-
■desrichter vidh theris christe-
lige troo, are och lofve deden
icke afvige, fôrân the efïler-
frâgede saker och samme bre-
cker uthan ail gunst, venskap,
fôrtôfring eller videre fôrhaling
till rette eller effter billigheet
och efTter theris sanne con-
«cientz och beste vitskap till-
fôrende âthskilde och fôrdrag-
ne are, och hvadh the i sa
motte till rette, mynne eller bil-
ligheet afseyendes varde, dhet
skole the gifva skrifleligen och
fôrseglet il'râ sigh, som the fôr
lîudh och aile christelige fur-
ster och herrer fôrsvare och
bekende vara vêle. Dessligist
um nâgen uenigheet eller tve-
drackt emellan thesse try kon-
geriigers ridderskap, adel eller
andre riiksens inbyggere pâ
theris jordegods, egendombs,
mandrâp eller af andre orsakis
zu straffen, irem konige und
herrn aile ungehorsame wider-
umb zu untertenigem und ge-
burlichem gehorsam zu brin-
gen.
19. Zum neunzehenden,
wurden zwischen diesen dreien
konigraichen etzliche gebre-
chen oder zw\^tracht furfallen,
es were auch gleich freyheit,
gerechtikeit oder andere sachen
belangen, also das sich ein
raich von dem andern be-
schwert empfunde, sodan sol-
len sechs oder zwolf schidens-
richter nach derselben sachen
gelegenheit mit unserm beider
wissen, willen und bevelh vor-
ordent werden, die sich auf
ein stedte, do es baiden par-
ten am gelegisten, vorsamlen
sollen mit volkomner macht
und gewalt, von aller seitz er-
kundigung zu haben und die
rechte grundtliche warheit zu
befragen, was in derselben sa-
chen recht oder unrecht sein
mag, und sollen also dan nach
wolerfragter sachen vorpflich-
tet sein, bey iren christlichen
treuen, ehren und gewissen
von^ dar nicht abzuweichen,
es sein dan solche gebrechen
an jenige gunst, freuntschaft,
dilation oder weiter vorzug zu
recht und nach pillikeit ent-
lichen und nach irer conscien-
* Saaledes U^ og U*; O har: vor.
1541. 14. Sept.
369
vegne, som then ene till then
annen kan hafve, upvexe eller
upkomnie ma, dhâ skole sex
eller otto upartieske skeidis-
rickter effter saksens legligheet
mett vârt vitskap och befalning
fôrordnet blifva, samme saker
effler riiksens lagh och rett,
under hvilket sàdant gods lig-
ger eller sig the brekker till-
dragit hafve, lill mynne, billig-
heet eller rette at fôrlige och
âthskillie i aile motte, som till-
fôrende àr antegnet och bewil-
liget.
22. Um thet sig hereflfter
tilldroge, at nâgre thesse trenne
rigers undersâter af ridderska-
pit eller andre menige indbyg-
giere for theris konung eller
herre mett usanheet eller fal-
skelige beklaget, fôrulempat
cien und besten wissenschaft
zuvor entweders rechtlich ent-
scheiden oder aber in der gute
freuntlich vortragen. Auchwas
sie also zu recht oder nach
billicheit ausweisen oder einem
teyl absprechen, das sollen sie
in geschrift von sich geben,
aise sie vor Gott auch allen
christlichen fursten und herrn
verantworten und das bekant
sein wollen. Und sollen des-
gleichen, ob einige zwytracht
oder uneinikeit zwischen die-
ser dreier konigreich ritter-
schaft, adel oder andern der
raich inwonern von wegen irer
landguter, eigenthum, toth-
schlegen oder aus andern ur-
sachen, als einer zu dem an-
dern haben mochte, entsteen
wurde, also dan sollen sechs
oder acht unparteysche schi-
densrichter nach gelegenhait
der sachen mit unsern wissen
und bevelh verordent werden,
dieselbe sachen nach den lant-
rechten, darunter die guter ge-
legen oder sich die gebrechen
erhept haben, zu recht und
nach pillikeit in aller massen,
sam hiebevor angezeigt, ent-
scheiden.
20. Zum zwanzigsten, ob
sichs auch hirnachmals zutra-
gen wurde, das etzliche dieser
dreier reiche undersassen von
der ritterschaft oder andern ge-
mainen inwonern vor iren ko-
24
370
1541. U. Sept.
och sâ udi theris herris unâd
och ogunste falle kunne, dher-
ôfver han udaf sitt fàdernes
land trengies och fôrjages och
sig in udi et annet af thesse
trenne riiger fôrfôger, dâ skall
han ther i god sàker leide up-
pehâlUn och i thet sa me rigis
friidh, beskydding och sàker-
heet beskàrmat bUfva till rette,
mynne eller billigheet — dog
intet af thesse try riiger till
vidervertigheet eller spitt^, i
thet at han nâget farligit emot
nâget af thesse riiger prachti-
cerer, [lidhen]^ eller fôrdagtin-
get blifve(r) — ; synnerligen um
hans saak sa uprichtig och
redelig befinnes, at han mett
fast ufluchtig foot dom och
rett liide kan, dâ skall han
indkomma och praesenteres for
Otto upartyeske skeidisherrer,
nembhge fyre af thet ene och
fyre af thet annet riige fôr-
ordnede râd och commissarier,
de sàdane saker emellan kon-
gen och underdânen till rett
eller mynne effter billigheet,
som her tillfôrende sagt àr,
âthskillie och retferdige skole
uthan ait upskuf, innan et
halfft âr udi thet lengste, och
hvad sàdana skedisherrer i sâ
motte for rett fmne kunne, thet
skall herren och then bekla-
gade tillfriids vara och sig
mett âthnôije lâté. Men um
hans saak icke sâ erlig eller
retferdig vàre, sâ at han nâget
ubilligt eller fôrrelhligit mett
skrifvelser, ord eller gerninger
mot sin konung, lierre eller
fâdernesland mishandlet eller
giort hade, at han ingen dom
* s har opr.: spitt, der siden er
rettet til: spliit; D K: spiidt. «S har:
lidher; D: lider; E: ledcn.
nig oder herrn etwan mit un-
warhait und felschlichen be-
clagt, vorunglimpft und also
in derselbigen ires herrn un-
gnade und ungunst fallen wur-
den, daruber er von seinem
vaterlant gedrungen oder ver-
jaget und sich in ein anders
von diesen dreien reichen vor-
fugen wurde, also dan soll er
doselbst in gutem, sicherem
geleyt aufenthalten werden und
in desselbigen reichs friden,
schutz und sicherung beschir-
met bleyben, allein zu redit
und aller pillicheit; idoch kei-
nern dieser dreier konigraichen
nicht zu widerwertickeit oder
zu speyt gelitten oder vorte-
dingt werden. Besonder \vo
seine sachen so aufrichtig und
redlich befunden, das er mit
festem, unfluchtigem fuss ur-
teil und redit erleiden moclite,
alsdaii soll er einkomen und
erscheinen vor acht unpartei-
sdien schidensrichtern, nem-
licli vier von eineni, vier von
dem andern reich vorordenten
rethen und commissarien, die
solche sache zwischen dem ko-
nige und unterthanen zu recht
oder nacli billidieit, wie liiebe-
vor angezaigt, entscheiden sol-
len on aile gefarliche sdiube
oder vorlengerunge, und was
solche schidensrichter zu recht
hierinne also erkennen, des-
selbigen soll der her und der
1541. 14. Sept.
371
eller rett lide eller fôrdraga
kan, dâ skall han af intet thesse
try kongeriiger, det annet emot,
vitterligen hyset, hegnet eller
uppehollin blifva, hvarken
uthan eller mett rett fôrsàkred
eller legdet, icke heller mett
nâgen fôrtrôstning fôrvaret, eff-
ter gunst, anten hemeligen eller
upenbarligen, understungen,
beskyddet eller fôrskrifven blif-
va, uthan till honom, som till
thesse trende riigers afTallen
fluchtig landzfôrràdere eller
misshandeler ganske ufôrsume-
ligen, alfvarligen efïtertrachted
och strengeligen rettad blifva.
24. Thessligiste um nâgre
af adelens eller the annends
tiânere af thet ene riige in udi
thet annet met fluchtig foot
ultredde, eller the som frâ the-
ris sidste herre eller hossbonde,
then the tiànte, uthan hans
villie eller vitskap eller frâ
same theris herre eller hoss-
bonde intet beviis eller pass-
bort hafve, de skole ingeledis
af nagen udi tianiste anamed
eller uppehâldne blifva; och
beclagte friedlich und benugig
sein. Wu aber seine sache
nicht so ehrlich oder rechtfer-
tig were, also das er etwas un-
billiches oder vorretherlich[s]
in geschriflen, worten oder ge-
thaten gegen seinem herrn und
konige oder vaterlant mishan-
delt und gethan bette, das er
kein urteil noch recht leiden
noch vertragen kundte, also
dan soll er von keinem dieser
dreier reichen, dem andern
zuentgegen noch zuwidder,wis-
sentlich nicht gelitten weder
aufenthalten, noch mit recht nit
vorgeleitet, noch mit einiger-
lei vortrostunge, furwort noch
gunst, weder heimlich noch
offenbar, nicht underschleift
noch gefurdert werden in gar
keinerlei weise; besonder es
soll zu enem als zu diesser
dreier reiche auswichnem ubel-
thater und vorredter gantz un-
geseumpt mit allem ernst ge-
trachtet und strengiglich ge-
richt pleyben.
21, Zum einundtzwanzig-
sten, dergleichen ob etzlich des
adels oder andere diener aus
einem reich in das ander fluch-
tiges fusses ausgetretten, oder
die von iren nehsten herrn,
dem sie gedienet, one seinen
willen und wîssen abgeschei-
den und von demselbigen irem
herrn keinen beweiss noch
passport hetten, dieselben kei-
24*
372
1541. 14. Sept.
um then samme tiânere nâgen
befalning haft hafver och mett
regisler och regenskaper af-
vigen àr utan sins herris qvil-
tantier, den skall krefTtiglige
uppehâlles i fengsel fôrvaret
eller i nôgafitig borgende hen-
der af then, som han dâ âr
kommin till, stelt blifva, till
sa lenge at sâdana brecker
blifve kungiorde och openba-
rade, dâ skall han till rette
stâ, liide och undgelle, hvad
han fôrvercket eller fôrskylt
hafver.
25, Hvar sa skeer, at af
thesse trende kongeriigers un-
derdâner eller fremmande uth-
lenninger, i hvad hôg eller lâgh
stand , verdigheet , condition
eller vàsend the och vare mage,
aldelis ingen undantagen, oss
mett utàmelige eller fôrtrettlige
ord injurierede eller och oss,
vâre râd och fôrvanter for nâ-
gen saak skuld till viderverdig-
heet farligen efflertrachte, dâ
skole vii, lige sâsom then saak
oss sielfve belangede, hvaran-
nen mett râd och hielp trolige
biifalle och behielpelig vare,
till sa lenge the same injurian-
ter tillbôrlig strafT och hembd
bekomme, och thom vitterlige
inthel fôrskonet blifve udi platt
ingen viis; thessligiste um nâ-
gre, hvem the vere mage, blifve
beslagne, som thesse konge-
riiger nâgen tiid mett ugrundet
fôrfôring moot hvartannet till
nerley weysse von imanden
zu dienst angenomen oder
aufenthalten wurden, und ob
derselbig diener etwan befell
gehapt und mit den registern
oder den rechenschaften ab-
gewichen were ane seins herrn
quitantz, der sol kreftiglich uf-
gehalten, in gefengnis woll ver-
wart oder in genugsamen bur-
gen handen durch den jenen,
dorbey er komen, gestelt plei-
ben, bis solange das solche ge-
brechen und sachen angezeigt
und beantwort werden, also
dan sol er zu recht stehen und
[entgelten] ^ auch leiden, was
er vorwirkt oder verschuldet
habe.
22. Zum zwevundtzwan-
zigsten, sollen also bei diesen
dreien konigreichen hinfurter
in das kunftig aile und ide
ungeburliche gezencke,irrunge,
gebrech und saclie, dardurch
dièse drey konigreich etwan
gegen einander in zerteylunge
und zwytracht komen moch-
ten, mit hochstem vormugen
und vleis in zeit furkomen,
gentzlichen vorgleicht, gesûnet
und beigelegt werden, und zwi-
schen diesen dreien konigrei-
chen und aile denselben in-
wonern vormittelst dieser con-
fédération und buntnusse zu
^ Saaledes U^ og U*; O har: er-
gelten.
1541. U. Sept.
373
uvensHap eller vider verdigheet
svigelige upveckie ville eller
elliest nàgen af underdânerne
fôrsin konung och herre mett
usandheet andrage och fôru-
lempe ville, aile desse skole
bestrickede, fengslige antagne
eller till faste borgende hender
bestediget blifve, till sa lenge
den nottorflt pâ begge sidher,
grund och sandheet utfrâget
och fôrnummen blifve; och
skole hereflfler udi thesse try
kongeriiger i framtiiden aile
och hvar utillbôrlige trettor,
irringer, brecker, tilltal och an-
forderung — genoui hvilke
thesse try kongeriiger moot
hvartannet udi spliit, spân och
tvedrackt komma motte —
mett hôgste formage och fliit
udi tiid fôrekommes, aldelis
fôrligt, sonet, uptagne och af-
lagde blifva, pâ thet at emel-
lan thesse try kongeriiger och
aile theris inbyggiere fôrmid-
delst denne confederatz och
fôrbund till evig tiidh en be-
stendig och stedsvarende friid
thess fullkomligere ma blifva
hâllin, dogh hvad tilltaal eller
rettigheet kongl. mayt. af Sve-
rige, hans effterkommende ko-
nunger eller Sverigis rige till
Gottland hafva kan, det skall
honom och thom mett rett at
fordre frii stà och i aile vâge
fôrbehollet vere.
'26, Um och ett af thesse
try kongeriiger her tillfôrende
mett nàgen udi nâgen fôrvant-
nus eller fôrbund sig inlatit
eller fôrplichted hade, som thet
annet rige och part till skada
och fôrderfT skedt eller och
thenne confederatz nâgensteds
under ôgonen emot och nach-
delig vare, eliure the nâgen
tiidh mage nampn hafve, de
obbestimpten funfzig jaren ein
warer und bestendiger friede
deste fester und stanthafftiger
gehalten bliebe; idoch was
zuspruch und gerechtigkeit ko.
mat, ire nachkomen oder die
cron zu Schweden an Gotlanth
und sonstent, und widerumb
was die ko. mat., ire nachko-
men und die cron zu Denne-
marken zu ko. w. und der cron
zu Schweden haben, das bey-
den teylen mit recht zu erfor-
dern gantz frey und in allweg
himit furbehalten sein solle.
374
1541. 14. Sept.
skole i thenne confédérations
krafUt herraett afskaffede, dôde
och krafltlôse vare. Och in-
gen parten sig herefller uthan
then annendz fôrvitskap, sam-
tyckie, villie och fulbort till
nâgen annen, an till hvilken
han nu fôrbunden àr, icke
fôrbinde skall udi als ingen
viis.
27. Hvilken motte, forma
och skickelse vii och thesse
try kongeriiger, hvar part for
sig i sunderheet, nu och i fram-
tiiden mett vâr sanne fuUkom-
ligheet, godt, tiidigt, endreck-
tigt, vâre rigers och regimentz
hafde râdh aile ting, saker och
handel — inthet undantagan-
des — som the hoos vâre eff-
terkommende pâ aile siider
skole blifva holdne, alfvarligen
fôrordnede, fôrskaffede, bebref-
vede och fôrseglade. Ther hoos
skall thet ene riige det andre
pâ thet allerkrefligiste endreck-
telige och trolige hielpe at
handhafve, beskydde, redde
och beskerme i aile motte, som
then saak hvart part sielf be-
langede.
28, Och vêle vii och vàre
eflRerkommende konunger al-
tiid gerne styrckie, handhafve
23. Zum dreyundzwanzig-
sten, wilcher mass, form und
gestalt wir und dièse drey ko-
nigreiche, ein ides vor sich
in sonderhait, itzo ader hinfur
zu kunftigen jaren mit warer
unser volkomenhait, gulem,
zeitlichem, eintrechtigem, ge-
haptem rathe, willen vnd wis-
sen unserer rethe und unter-
thanen und zu solchen sachen
notturftige vorwanten aile ding,
sachen und hendel, gar nichts
hindangesatzt, wie die allent-
halben bey unsern jungen her-
schaften und nachkomen nach
unserm absterben gehalten sol-
len pleyben, ernstlich vorord-
nen, testirn, vorbrielTen und
vorsiegeln werden; darbey sol
ein ides raich das ander zum
allercrelTtigsten gantz gelreu-
lichen hellTen, handlhaben,
schutzen, erretten und schir-
men in aller massen, form und
gestalt, gleicli als ob einem
iden teil die sache selbs be-
langte.
2i. Zum vierundtzwanzig-
sten, es sol aber widerumb,
wie in craft dièses briefs mit
1541. U. Sept.
375
och beskydde vàr adel, ridder-
skap och menige undersâtere
— synnerlige the som sig tro-
ligen och som thom bôôr emott
oss, theris fàdernes riige, vâre
effterkommende konunger be-
viise — udi ait thet, som rett-
ferdigt, christeliget och billigt
àr, och thom vidh theris gamble
och nye gode friiheter, privi-
légier och herligheeter, lag, rett
och nittviise, effler som i hvart
rige for sig — med skiai och
tillbôrligheet — brukeligit àr,
altiidh behoUe, stadfeste och
roborere.
29. EfTterlhyi nâgre flere
nottorfftige articler i thenne
confédération mett bookstafven
icke samtyckte och mett in-
tagne are, men for bevegende
orsaker skuld herinne stille-
svigende ôfverlopne, nàr sâ-
dane artikel, efïter hvart riiges
och tidz làgenheet, en part frân
âr till ar mage fôrmeret, en
part fôrbàtred, stundom fôr-
minsket eller platt afskaffet
blifve, ligevàl skall thenne con-
fédération frâ dato hâden till
evig tiidh urj'ggelige och ufôr-
kortet stââ udi aile sine punc-
ter och articler, for then skuld
hafve vii for thesse trendhe
kongeriigers beste, frome och
nottorfTt skuld, som icke und-
viges kunne, nàgre synnerlige
contracter uprichtedt, bevilli-
get och bekrefltiget, som i fram-
tiiden mett gott, tiidigt, samfelt
râd och thesse^ trenne riigers
^ Saaledes E; S og I): effter.
^ Saaledes E; S og D: thenne.
unser beyder konnige gnedig-
sten zulass, vorwilligung und
volwort geschiet und ufs neu
confirmiret wirt, eines iden
reichs ritterschaft, adel und
unterthanen privilegien, frey-
haiten und gerechtigkait, so
sie von iren konigen haben,
one verhinderung bleyben und
dero genissen und gebrauchen,
und keins teils von beiderseitz
reichs ritterschaft, adel und
unterthanen freyhaiten, privi-
légia oder gerechtigkeit dem
andern tail weder^ zu nachteil
oder schaden, sonder gantz
und gar unvorfenglichen sein.
25. Zum funfundtzwanzig-
sten, nachdeme sonstent viel-
mehr andere notwendige
puntsarticuln in dieser confé-
dération durch den buchstaben
nicht mit eingeleibt, besonder
von bewegender ursach wegen
hierinne stillschweigentz umb-
gangen, wan auch dieselben
articul nach gelegenhaitten der
lande, zeit und leufte, teyls
von jaren zu jaren mussen
vormehret, teyls vorbessert,
bei zeiten vileicht gar abge-
schafït oder vermindert wer-
den, und damit dièse confédé-
ration, so von dato fimfzig jar
lang stan muss, gantz unzer-
rutlich gehalten, demnach so
haben wir umb dieser dreier
* Saaledes U-'; O: wider.
376
1541. 14. Sept.
fôrbetrachtung frâ àr till âr
effter daglig tillfellig landz och
iiidz legiigheet mage fôrvidet,
fôrnyet, nâget till eller frâ lagt
blifve, hvilke dog altidh effter
bookstafvens innehâld och ly-
delse skole fast hàldne och
fullstrekt blifve, uthan argelist.
30, Hvar och sa skeer, at
hereffter i kort eller lâng tiidh
nâgen parten en eller flere af
thesse fôrskrefne articler, punc-
ter och conditioner ôfvertredde,
eller thet ene riige thet annet
then fôrbevilligede geniene fôr-
bundzhielp sa stâdlige, som fôr-
bemelt âr, icke tillskickade,och
nâgen af parlerne derôfver sat-
tes i fara och ytterste nôd och
derôfver skada toge, dâ skall
den ene part then annen fôr
the upartieske skedesretter,
som af beggie parter och ri-
gerne der till fôrordnede blif-
ve, derfôre till antvort och rette
(stille) stâ. De samme delege-
rede eller utvalde skedisretter
och obmen skole tillfôrende till
Ihen liandel och saak svârie
reich bessern fromen und fler
gantzen unvermeidlichen ho-
hen notturft willen etzlich son-
dere beyvortrege aufgericht, be-
willigt und becreftiget, die in
das kunftig mit gutem, zeitti-
gem, gehaptem und gesamptem
radte und furbetrachtunge die-
ser dreier reiche rethen von
jaren zu jaren nach teglicher
und etwan zufelliger gelegen-
hait und umbstende der lande
und zeit mugen vormeret, vor-
bessert, was zu oder davon ge-
than werden, die auch in al-
wege nach inhalt des buch-
staben sollen vestiglich gehal-
ten und volnstreckt bleiben;
doch dieser vorbuntnis in iren
puncten und artickeln unvor-
fenglich und sonder nachteil,
on al geferde.
26. Zum letzten, wurde
hirnachmals uber kurtz oder
lang einiger teil einen oder
mehr von diesen obvorbe-
schriebenen puncten, articuln
und condicion uberschritten,
oder ein reich dem andern die
hulf und manunge, w'ie oben
austrucklichen erzelet, also
statlichen, wie gemeldel und
vorschriben, nit zuschicken,
und einigen tail daruber in
gefahr und die eusserste noth
gesatzt oder beschedigt wurde,
sodan soll ein tail dem andern
vor den unparleyschen schi-
densrichtern, so von beiden
1541. U. Sept.
377
vid Gudh i hans helge evan-
gelium ingen till villie eller
till vidervillie, utlian aliène
som the for Gudh och aile
menniskior mett en sann rett
christelig conscientz och siel
och for retten derfôre svare
och antvorde vêle och skole,
och pâ thess fôrsumelses och
breckerts vegne samfelt medt
endrecktigt, endeligit endebe-
slut dôme efller billigheet ; och
skall hvar och en part ganske
uvegert fôrplichted vare, nôijes
och effîerkomme samme er-
kentnuss eller dom vidh ett
hundrede lusende dalers peen
och straff, som honom, then
vinnende part, uafladelige skal
betales i aile mâtte, som lill-
fôrende klarlige formait àr;
dogh ligvel skall eller ma den-
ne confederatz for berôrde fôr-
summelse och breck skyld i
platt ingen motte der mett bru-
ten, uphàfven, enten krenckt
eller krafFtlôse blifve. Men
uni ett riige thet annet i sin
anliggendc nôd och krigshan-
del, nar thet upmant vorder,
mett fôrbevilligede hielp uthan
Guds och uthan annen upen-
barlig, alfvarlig nôd och hin-
der fôrlate, deraf det manende
riige nâgen skada, fôrderff eller
uferd elTterfolgde, dâ skall then
manende part, som af sin egin
utillbôrlige fôrsiitt sig mett be-
nefnde hielp uthan alfvarlig
nôd och fôrfald fôrmàtelig sielf
fôrsumede, sin bundzfôrv^ante i
nôden och tiidh — som sagt
îir — christelige och naturlige
icke hulpe at redde, den ma-
nende part ail beviislig skadha
igen — som tillfôrende sagt
àr — up at rette skyllig och
fôrplichted vare; och denne
confederatz skall icke dess
teil und reichen darzu deputirt
werden, zu recht und antwurt
stehen. Dieselbigen schidens-
richter und obmannen sollen
zuvor zu der handlung und
sachen zu Got in sein hailiges
evangelium von neuem wider-
umb schweren, niemants zu
liebe noch zu leide, dan allein
aise sie vor Gott und allen
menschen mit rechter warer
conscientz und seel auch dem
rechten darumb antworten sol-
len und wollen, und von wegen
der vorsaumnus und gebrechen
ingesampt mit einhelliglichem
entlichen ratens entschlosse die
pilligkait urteilen; und ein
ides teil sol derselbigen erkent-
nis bei straf ein mal hundert
tausent Jochimstalern dem sie-
genden tail u[n]nachleslichen
ane behelf zu bezalen verhaft
sein in allermassen, wie es
hiezuvor clar vormeldet wirdet ;
idoch sol noch mag dièse con-
fédération obvorwirkter ver-
saumnus oder gebrechen hal-
ben in gar keinerley weyse
damit gebrochen noch aufge-
hoben, wider gekrenckt noch
craftloss sein. Besonder wo ein
teil das ander in seinen obli-
genden nothen und krigshand-
lung zur aufmanunge mit ob-
bewilligter und vorschribener
hulf ane Gots oder ane andere
offenbaren, ehaftige not und
vorhindernisse verlassen thette,
378
1541. 14. Sept.
minder frâ dato heden ifrâ till
evig âr och tiidh emellen desse
ofvanskrefne Iry kungeriige al-
delis stadigt, fast och ubrode-
lig till thet allerkrefPtigiste full-
streckt och hollet blifva, i aile
och hvar och en fegde och
krigshandeling hvar aniien udi
platt ingen viis, condition eller
meningh, ehure menniskiens
fôrnuffl, sin eller list nâgen
tiidh uthseye eller betenckie
kan, aldrigh at fôrlate, nien
emot aile och hvar en vâre
gemene eller synnerlige fiender
och vidervertige och serdelis,
um vii i framtiiden mott for-
dom konung Christiern och
hans anhenger och fôrvanter,
them af Liibko, andre Henser,
Wendiske eller Ôsterske stà-
der, deris fôrvanter och mett-
anhengere mâsche for anlig-
giende, trengende nôd skuld
till fegde fôrursakat vorde, ail
vâr och desse try kongeriigers
hôgste mackt hoos hvar annen
samfelt, ganske uâthskillelige,
trolige, svâgerlige, broderlige
ochchristeligetillsamnien sette,
i ail nôd och handlinger vidh
och hoss hvar annen liidhe
och undgelle, lifve och dôô, ait
vidh vâr sanne konglige och
furstlige hôgste verdigheet, are,
troo och lofve. Och uni sa
skedde — hvilket then almech-
tige Gudh fôrmiddelst sin giid-
domlige nade nÂdeligen afven-
de och afvarie ville — at Irv
eller etl af disse try konge-
riiger denne vàr chrislelige
confédération eller fôrbiindz-
hielp niett ord eller gerninger
af fôrsiitt vitterlige ôfvertrtidde,
deremot nâget farligit eller
ubilligt fôrhandle och then
ofvanfôrbenemde erkentniis el-
ler dom sig deremot uprese,
daraus dem manenden teil oder
reich einiger schade, vorterb
oder ungedei ervolgte, sodan
sol der geniante teyl, so ans
unzimlichen eignen fursatz
sich mit gedachter hilf one
ehaftige noth ungepurlicher
weise selbs seumet, seinen
buntgenossen in den nothen
bey zeit — wie obvorsprochen
und zuvor vorschrieben ist
worden — nicht erretten hel-
fen, dem manenden tevl iden
erweislichen schaden wider-
umb, als obgehort, aufzurich-
ten schuldig sein, und dièse
confédération soll nicht dest
weniger von dato hinbass funf-
zig jar lang zwischen diesen
obvorbeschribenen dreien un-
sern reichen gantz stedt, fest
und unvorbruchenlich zum al-
lercreftigsten volnstrekt und
gehalten werden. in allen und
iden vheiden und krigshand-
lunge einander in gar keiner-
ley weisse, condicion oder mei-
nunge, wie auch die menschen
vornunft, syn oder liest immer
erdencken kunten, in obbe-
stimpter buntszaitten zu verlas-
sen, besonder gegen allen und
iden unsern gemainen oder
sondern veinden auch den wi-
derwerligen, wie holien oder
nidcrn stands die sein oder
namen haben mugen, aile un-
sere und dieser dreier reiche
krigsmacht, wie vorsteht, bey
1541. 14. Sept.
379
mett same dom icke nôyes
eller tiilfrids vara ville, dâ skall
then part, som sin svorne eed,
lylTte och lofve af fôrsàtt frâ-
velige ôfvertnidt hafver, den
besvarede, klagende part allen
och hvar en kost, skade, nach-
del och injurier, pâ dess vegna
— at sa iir icke hoUit — her-
fluten ar, och sa hôgdt som
the sig nàgen tiidh fôrstreckie
kunne, effîer the schedisretters
erkentnuss, sententz eller doom
— sampt mett then peen ett
hundrade tusende daler, uaf-
ladelige bar at betale — uthan
ail gensigelse eller behielp ut
at rette och betale vid sann
och fuUkreitigh frii egin fôr-
vilkorat hvars och eus egin,
hans riiges râdz och under-
dâners christelige verdigheet,
are, trooens och lofvens fôr-
pantung, som till en fuilstan-
dig, evig bekrefïting och stadig
l'astholding heremott sletteste
ingen utflucht, indsage eller be-
hielp skole eller mage sôckte
eller fôrvende bhfva; menthen
besvarede, beklagende, liidende
part ai' dette brefs fullemackt
och krafît emott then part, som
brutit hafver, aile och hvar
rette och tillkommende behielp,
middel och nottorfll, lige som
the herudi fràn ord till ord
klart och openbart fôrmelte
och betygade stode, fôrbe-
holdne blifve uthan ait be-
drung, farligheeter och arge-
lister, som och de skedisher-
rer, tollî af Danmarck och
Norige och tollT af Sverige,
skole af oss fôrordnede blifva,
och for theris herudi bevil-
ligede sententz och doom skuld
skoie hvarken the fôrbenem-
de schedisherrer eller arfvinger
hoos theris konunger och de-
und neben einander ingesampt,
gantz unzerteilt, getreulichen,
schwegerlich, bruderlich und
nachparlich zusamen setzen,
in allen noten und handlung
bey und neben einander ge-
nesen, leben und sterben.
Idoch behalten sich die ko. mat.
zu Dennemarken, wie allwege
gescheen , ire puntsvorwante
freunde, mit denen sie in son-
derer verwantnusse stehen, der-
massen fur, nemen sie auch
sampt und sondern hierinnen
also aus, ob dieselben bunts-
vorw^anten sich jegen die ko.
w. und cron zu Schweden, wie
sich doch die ko. mat. zu Den-
nemarken im wenigsten nicht
vorsehen, mutwilligen notigen
und [etwas] * mit der that fur-
nemen, oder auch ko. w. und
der cron zu Schweden wider-
wertigen und feinden so jegen
seiner ko. w. und der cron zu
Schweden etwas mutwilligs
mit der that anfahen wurden
und gegen die ko. w. und cron
zu Schweden hilf und beistant
thetten, alsdan wollen die ko.
mat. und cron zu Dennemar-
ken, sovern seiner kon. mat.
buntgenossen von seiner kon.
mat. in solchen sachen zu
gleich und recht nicht wollen
sich weysen iassen, kon. w.
* Saaledes U*; U*^ og O over-
springer: etwas.
380 1541. 14. Sept.
ris erfvinger och efflerkom- und die cron zu Schweden
mende heden itVâ och till vormuge dieser freuntlichen
SAgen unS zusamensetzung und vorbunt-
eller och af nâgen annen eff- nissen mit hilf, radt und trost
tertrachtede och hatede bHfva nit nachlassen, sondern als
for oftebenemde deris sentens ^^j. puntsvorwandte freunth
och doom skuld. . -j i j j- i
erzeigen, idoch das die kon.
w. zu Schweden von der kon.
mat. zu Dennemarken in sol-
chen sachen sich zu gleich und
recht up pilliche und ziemliche
wege freuntlichen soll weisen
lassen, ailes bey waren unsern
koniglichen und furstlichen
ehren, wirden, treuen und christlichen glauben. Und im fali
— welches der allmechtige durch sein gotliche gnade gnedig-
lichen abwenden und vorhuten wolle — das wir oder eynes
von diesen dreien raichen dièse unsere christliche confédération
oder puntshilf mit gethaten aus fursatz wissentlich uberfaren,
darwider was gefharliches oder unpilliches vorhandlen und der
vorberurten erkentnis sich zuwider aufleenen und derseibigen
nicht begnugig oder zufriden sein wurde, sodan soll der teil,
so seinen gelubden und zusagen aus fursatz ane ware ursach
freventlich uberschritten, den beschwerten clagenden teil allen
und iden costen, schaden und nachteil, so der nichthaltunge
halber hergeflossen, wie hoch auch die sich imer erstreken kon-
nen, nach erkentnis und messigung der schidensrichter, zusampt
der peen einmal hundert tausent Jochimstaler, wie obstat, zu
bezalen, an aile widerrede oder behelf bar vorrichten und ab-
legen, ailes bey voUencrefligster freyaigner gewilkurter vorpfen-
dunge eynes iden seines und seine reichs rethe und untertanen
christlichen wirden, ehren, treuen und glaubens, wie dan zu
volnstendiger becreftigung und stedter, fester haltung hierwider
gar keine ausflucht, einrede oder behelf sollen noch mugen ge-
sucht noch furgewent bleyben, besonder dem beschwerten, cia-
gende, leidende teil aus vollem rechtem kraft und macht dièses
briefes zuentgegen dem vorbrechenden teyl aile und ide recht-
liche und kunftige behelf, mittel und notturft, gleich als ob
die hierinnen von wort zu wort durch den buchstaben clar und
1541. 14. Sept.
381
lauter vomieldet und bezeuget stunden, vorbehalten sein, aile
und ide geferde und argelist himit hindan gesatzt.
Hvilken venlig handel, con-
tract, fôrbund och evige con-
fédération vii Gustaff, mett
Gudz nâde Sverigis, Gôthis och
Vendis etc. konungh, mett vâre
oss elskelige Sverigis riiges ràd
och troo underdâner pâ then
ene, och vii Christian, af same
Gudz nâde Danmarcks, Norigis
och Wendis konung, hertig
udi Schietzvig, Holsten, Stor-
meren och Ditmerschen, grefve
udi Oldenborg och Deliuen-
horst, mett vàrt elskelige Dan-
marcks och Norigis rigers râd
och troo underdâner pâ then
annen siide hafve bevilliget
och anammet, som vii och
sâdant hermett i dette brefs
kraffl fôr oss, vâre erfvinger
och eifterkommande bevilHge
och anamme, tillsàye, lofve
och svârie vid vâr kongl. ver-
digheet och vidh sandheetens
ord, saniroe fôrberôrde fôrbund
och confédération udi aile
puncter och artickler, som the
herinne fôrmeldis, ganske tro-
iige, sanneligen, stadigt och
fast ubrotelige at holle. Dess-
iigiste vii herefllter nempde Sve-
rigis crones och riges râdh,
her Conradt von Pyhy, vâr
ôfverste cantzeller, her Steen
Erichsson, vârt ôfverste secrète
râdh, her Lars Siggesson, vâr
ôfverste marskalk, Abram
Erichsson till Ekebergh, her
Holgert Carlsson til Birkevig,
her Erich Flemming till Qvi-
dia, her Johan Thursson till
Lindhoimen, her Cari Erichs-
son till Vindztorp, her Birge
Nielsson till Vienàs, her Gustafif
Olsson till Torpa, Svante Sture
Welchen freuntlichen han-
del, voreynung, confédération
und buntnuse wir GustafT, von
Gots gnaden zu Schweden, der
Gotten und Wenden konigk,
mit unsern lieben getreuen
und der reich zu Schweden
rethen an einem, und wir
Christian*, auch von densel-
bigen gnaden Gots zu Denne-
marken, Norwegen, der Wen-
den und Gothen konigk, zu
Schleswig, Holstain, Stormarn
und der Ditmarschen herzog,
grave zu Oldenburg und Del-
manhorst, mit unsern lieben
getreuen der raich zu Denne-
marken rethen am andern
teyl, desgleichen auch bewil-
ligt und angenomen haben, als
wir dan in craft dièses brifs
vor uns, unser erben und nach-
komen bewilligen und anne-
men, gereden und geloben bey
unsern koniglichen wirden und
bey dem wort der warhait, so-
liche obberurte verbuntnis und
confédération in allen puncten
und articuln, wie in denselbi-
gen vormeldet, mit hilf des al-
mechtigen Gots gantz getreu-
lichen, wahr, stedt, vest, un-
vorbruchlich und unwiderruf-
fenlich, in massen wie obstat,
zu halten und zu volziehen,
sonder aile geverde. Derglei-
382
1541. 14. Sept.
till Hôrningsholni, lier Knut
Andersson till ôcknôô, her
Mans Johansson till Broo, her
ChristolTer Andersson till Hed-
âker, her Thure Trolle till Ber-
qvara, Biôrn Clavesson till Lep-
pis, Axel Andersson till Lenna,
Jon Olsson til Hakelstad, Niels
Krumme till Orboholm och
Gabriel Christersson till Môr-
by; och vii hereffler benempde
Danmarcks och Noriges cro-
ners och riigers râdli, lier Mag-
nus Gôye, ridder, till Krenke-
rup, vâr och Danmarks rigis
hofmestere, Johan Friis till
Helsleager vâr canceller, her
Pretbôrn Podbusk till Osborgh,
herTyke Krabbe till Vegholm,
Magnus Munk, landzdomare i
Nôrrejuthland, herAnders Bille
till Siôholm, her Olaf Rosen-
krantz till Vallôf, her Axel
Brade till Kroeholm, Erich
Banner till Asdaal, her Holger
Vulfstandh till Hecklieberg,
her Truit Vulfstand till Thorup,
her Knut Bille till Gladsax,
her Eske Bille till Vallen, her
Claves Bille till Liungsgard,
her Knut Rutt till Vidby, her
Claves Podbusk till Krâprup,
Knut Gyllenstierne till Thym,
her Mans Gyllenstierne till
Svantzholm, Erich Krumme-
dige till Alnerup, Jorgen Qvit-
zov, Danmarks rigis canceller,
till Sandâger, Peder Ebbessen
till Lundenâs, Jacob Harden-
berg till Sandolt, Birge Trolle
till Àhuss och m.JesperBrock-
man, secreterer, bekienne
samptlig och synnerlig for oss,
vâre ertVinger och eîïlerkom-
mende openbarligen, at thenne
venlige tillsamenssetning, fôr-
bund och confédération och
fôreenung i aile motte, som
her tillfôrende àr antecknat,
chen wir, die hierunter vor-
zeichente der cron und reich
zu Schweden rethe, als mit
namen Conradt von Pihi, des
raichs zu Schweden obrister
cantzler, Steyn Erigksen*,
oberster krigsradt, zu Eskels-
thuna, Laurentz Sigissen zu
Sundbu, des reichs zu Schwe-
den marschall, Erigk Flem-
mi[n]ck* zu Quidie, ameraK
Johan Thurssen zu Lindholm,
Knuth Anderssen zu Byrnau,
GustafF Olfsen zu Torpau,
Byrge Nilssen zu Wyynas,
Thure Trolle zu Bergquare,
Mons Johansen zu Broo,
Svanti Sture zu Hornesholm,
Christoffer Anderssen* zu
Schelreth, Jorgen Norman, gê-
nerai superattendente, Niels
Cromme zu Orboholm, Lau-
rentz Thurssen zu Pennigbu,
Gabriel Christenssen * zu Mor-
bu, Axel Nilsen*zu Hendellôô,
Nyls Peerssen* zu Dala, Clé-
ment Hansen, secreterer, und
wir, der cron zu Dennemar-
ken rethe, mit namen Magnus
Gôye zu Krenkerop, des reichs
zu Dennemarken hofmeister,
Johan Friesse*zu Hesselager,
cantzler, Erick Banner zu As-
tal, des reichs zu Dennemar-
ken marschall, Axel Brade* zu
Krogholm, Anders Bylde zu
Seeholm, Olof Rosenkrantz*zu
Wallô, Magnus Monck zu Palz-
gar[de]n, Holgert Ulfstand zu
1541. 14. Sept.
383
medh ailes vâres samfelte och
gode tidige hafde râdh, godh
vilskap, villie och fulbord full-
stendigligen afhandlet àr, mett
vâr skyllige och skedde fôr-
betrachtung bevilliget och ana-
mal, soni vii och i lige motte
udi dette brefs kraitt niett-
bevillige, ingâ och anania, till-
seye och oss her opâ fôrpUchte
vid vâr sanne are, troo, lofve
och svàrie vid sanheelens ord
for oss, vâre erfvinger och eff-
terkommende, sâdant fôrberôrt
fôrbund och confédération udi
aile sine puncter, clausuler och
artickei sannerlige, sladigt, fast,
ufôrbrodelige, uigenkalielige at
halle, fultgôre och fullkompne
uthan ait fôrteckt, vrongt be-
drug och argelist. Thess till
evig och allid varende till
thenne vâr stadige och faste
haldung, troo och lofve hafve
vii fôrbemelte konungh GustatT
till Sverige etc. och vii konung
Christian till Danmarck och
Norige etc. beggis vâre indsig-
1er, och vii therhoosbenempde
begge kongeriigers Sverigis,
Danmarks och Norigis râd
vâre signeter for oss och aile
vâre erfvinger och efiflerkom-
mende for thetta breiT vitter-
lige latid anhengie, som are
tvenne lige lydende ratifîcerat
och fôrseglet och hvar part ett
tilstelt och mett vâre egne
konglige hender underskrifvet,
hvilket skedt àr udi Calmar
aile Gudz helgens dagh, âr eff-
ter Christi fôdelse tusende fem
hundrede och fyretije.
Hickeberge, Knutli Bylde zu
Karsgarden, Trudt Ulfstant zu
Torop, Knuth Rudt zu Wedbu,
Claus Bylde zu Lunxgarden,
Knudt Guldenstern zu Tyme,
Magnus Guldenstern zu Tho-
merop, Peter Epsen zu Bir-
ckelssen, Peter Schram zu
Urop, Jacob Hardenberg zu
Sandolt und Byrge Trolle zu
Lyllô, aile rittere, bekennen
ingesampt und sondere vor
uns, unser erben und nach-
komen gantz ofTenbar, das
dièse freuntliche nachtparliche
zusamensetzunge und verbunt-
nuss, confédération und vor-
einigunge in aller massen, wye
hievor angezeigt, mit unser
aller gesampten und sondern
zeittigem, gehaptem rathe, gu-
ten wissen, willen und vol-
wort gantz volnstendig ist fur-
betrachtet, abgehandelt, bewil-
ligt und angenomen, die wir
auch gleichs fais in craft diè-
ses briefs mit bewilligen auch
zucreften, eingehen und an-
nemeii, gereden und vorpflich-
ten uns hierauf bey waren
unsern ehren, treuen, glauben
und bey dem wort der war-
heit vor uns, unser erben und
nachkomen, sampt und son-
dern, solche obberurte vor-
buntiius und confédération
vormittelst des almechtigen
in allen iren puncten, clausuln
und articuln wahr, stedt, vest,
384 isii. ]4.S«pt
unzerbrochen und ganiz un-
widemiflicben zu halten und
zu volzieheo. geverde und ar-
gelist hierionen genizlicben
ausgescbaiden. Des zu vrba-
rer, stedler, vesler haltucge
Qod glaubeos haben wir ob-
gemelle konigk GustafT zu
Schweden etc. und vdr konigk Christian zu Dennemarken, Nor-
wegen etr. beyder unser konniglicbe insiegel, und wir der bey-
der hochgedachten konige und reJch zu Schweden und Denne-
marken rethe. wîe voi^eoanl, unser insiegel und pitzschaflen
an diesen brif wissenilichen lassen anhengen, der zween gleich-
lautende aurgeriebt, ratificirt und itziichem teyl erner zugesteit
und mil aiguen unsem koniglichen handen underschrieben wor-
den. Geschehen und geben an beyder unser reich Scbweden
und Dennemarken grenitzen zu Bremsebro am lage exallationis
crucîs, der do ist der funfzehende lag des monats Septembris,
auDO domini nacb Cbristî unsers herrn gepurt tauseni funf-
bandert eînundvierzigsten jbare.
Gustauus Re\
manu propria subscripsit.
Conrad! v. Pyby Larss Siggessen
ritter und ubrister cantzler. ridder.
Erick Flemming Joban Turssen Knutb Anderssen
ridder. ridder. rider.
GostafT Olssen Byrge Niissen Ture Trolle
riddir. lyddher. ridder.
Mans Jobansen Swanle Stwre Georgtus Norman
ridder. manu propria.
Nîls Krume Laurens Turssen. Clemens. secretarius
subscripsit. subscripsit.
1541. 20. Sept. 385
%
B.
1541. 20. Sept. (Renneby). Biafsked til Forbundstraktaten af 14. (15.) Sept,
mellem Danmark-Norge og Sverrig.
O: Original paa Papir (egenhœndi^ underskrevet afde danske og
svenske Kommissserer og underskrevet og beseglet af Kong Gustav I).
S^: De svenske Kommissierers ferste Skrivelse, dat. 19. Sept. 1541
(Original).
D^- Det danske Svar herpaa, dat. 19. Sept. 1541 (Georg Corpers
Koncept).
S': De svenske Kommissœrcrs anden Skrivelse, dat. 20. Sept. 1541
(Original).
D*: Det danske Svar herpaa, dat. 20. Sept. 1541 (Georg Corpers
Koncept).
Tr.: Rydberg, Sverges Traktater IV, 226—42.
Nachvolgender procès und handlunge hat sich im jar funf-
zehen hundert und einundvirzigk zwischen dem durchleuchtig-
sten, grosmechtigsten, hochgebornen fursten, herrn Christian zu
Dennemarcken, Norwegen, der Wenden und Gotten konign, her-
zogen zu Schleswig, Holstain, Stormarn und der Ditmarschen,
graven zu Oldenburgk und Delmenhorst, unserm gnedigsten
herrn, an einem, und den gestrengen, ernvesten ern Conrathen
von Pyhy, Johann Turssen, Gustafif Olufsen, Schwanty Sturen,
Christoffer Anderssen, rittern, und Georgen Normann, kon. mat.
zu Schweden etc. cantzlern, gesanthen rethen und botschaftern,
am andern teyl, vor aufrichtunge der buntnussen, so zwischen
beiden kon. mat. und den cronen Dennemarcken, Norwegen
und Schweden volgents am tage exaltationis crucis anno, wie
obstehet, an beiderseitz reichen grenitzen Brômsebro geschlos-
sen worden, in der stat Rattenbu in Blekingen, under der cron
Dennemarcken gelegen, zugetragen und vorlaufen.
Und volgt anfenglichen der vorgemelten Schwedischen ge-
santhen vortragen, so sie mantags nach exaltacionis crucis anno,
wie vorstehet, der kon. mat. zu Dennemarcken eigenen person
einbracht.
Als der durchleuchtigster und grosmeclitigster furst und
herr, herr GustafT zu Schweden, der Gotten und Wenden etc.
konig, jungst durch gesanthe ire rethe und botschafter grunt-
iichen underricht vorstanden, wie das der durchleuchtigster,
hochgeborner und grossmechtigster furst und herr, herr Chri-
stian zu Dennemarcken, Norwegen, der Gotten und Wenden
25
386 1541. 20. Sept.
etc. konigk, herzog zu Schleswigk, Holstain, Stormarn und der
Ditmarschen, grave zu Oldenburgk und Delmenhorst, etwan
nach der Schwedischen eingebrachten beschwerden sich hab
Yornemen lassen, der hocbgedachten kon. mat. zu Schweden
under augen nach zuwidder nit zu dienen nach vorfuren zu
lassen, sam auch die hochgedachte kon. mat. zu Dennemarcken
aus koniglichem und christlichem gemueth sich desselbtigen in
gegebenem irem geschrifllichem beschaidt erpoten, ob welcher
zusage die kon. mat. und gemeine crone zu Schweden gar keU
nen zweivel tragen, aber nichts destweniger, seindtmal furobas
nach ubberreichunge dieser aufgerichten confédération und ay-
nigung zwischen diesen dreyen konigreichen eyn wahrer und
unzerruttenlicher christlicher fride, gouther glaube, treu und
freuntschaft billich soll und mus gehalten bleyben, auch keines
das ander in seinen obliegenden sachen noch notten in gar kei-
nerley weys hinfurter zu vorlassen, besonder das in allewege
ein teil das ander entgegen allermenniglichen fur jedem unbil-
lichen gedrang und widderwertigkeit sam mit den wirckenden
gethatten als guthem rath getreulichen sali errethen und schut-
zen helfen, eyns bey dem andern bestendiglich genesen, leben
und sterben etc., demnach so haben die kon. mat. zu Schwe-
den dyeser sachen und handels hochwichtigkeit und ernst zu
gemueth und hertzen natturlich eingenommen und zeitlichen
raths bedacht, wie das ire kon. mat. entgegen teils iren widder-
wertigen — wellichen sie vorwar zum gezengk oder unfriden
gar keine ursachen geben bat — etwan in irrungen und zu-
spruchen noch unentschaiden schweben, mit wellichen tails die
kon. mat. zu Dennemarcken villeicht in sonderer vorsprechunge
oder vortregen stehen soll, wiewol die kon. mat. und die reich
zu Schweden sich gentzlich vorsehen und glauben thunde, das
hochgedachie kon. mat. zu Dennemarcken vormuge irer vor-
wantnusse der kon. mat. und den reichen zu^ Schweden zu
ungedey ader nachteil sich mit denselbigen nicht pflichthafft
gemacht noch zugesagt hab, als auch von derwegen die kon.
mat. zu Schweden gantz freundtlich bittet, die kon. mat. zu
Dennemarcken wollten, in massen sie sich ohne das alweg hab
vornemen lassen, aus zugeneigtem irem christlichem gemueth
^ O forbigaar: zu.
1541. 20. Sept. 387
und hertzen in gantz hoher vortraulicher guter wolmeynung,
zuvor die uberreichung dieser confédération und buntnusse
volnstreckt, vorstendigen : als wu die von Lubeck oder ire mit-
vorwanthe sich auf billiche und zimliche wege und mittel ge-
burlich nit wolten finden noch mit ihnen handelen lassen etc.
auch nach ubersehunge der Coppenhagischen acten und des
Upsalientz handels, was sie also dann bey der kon. mat. zu
Schweden zu thunde, zu handeln, ir entweders zu ader aber
abzuerkennen willens sey oder nit etc.? und ob villeicht die von
Lubeck und ire mitvorwante der kon. mat. zu Dennemarcken
gesprochenem sententz nicht begnugig sein wolten, wes sich
also dann die kon. mat. zu Schweden zu der kon. mat. zu
Dennemarcken gewysslichen vortrosten und gesicher sein mo-
gen ader nit?
Und syntemal die kon. mat. zu Schweden ja nicht umb
îrent willen, besunder von der kon. mat. und gemeiner cron
zu Dennemarcken bestes wegen etc. gegen denen von Dantz-
ken, also unnotturftiger sach, in ein vast schmertzlichen und
gantz ungeburlichen schimpf und nachteil gekommen, ob dem
ire mat. und gemeiner cron zu Schweden anhero mercklicher
vordris und widderwertigkeit hergeflossen, und nunmer die von
Dantzken ires furhabens, die kon. mat. zu Schweden noch fer-
ner desselbtigen handels halber beschweren und ires gefallens
betruben, und jha anspruchs nicht erlassen wolten, ob auch
also dann die kon. mat. zu Denmarcken entgegen denen von
Dantzken die kon. mat. zu Schweden vor jedem unlust, bekom-
mernus, unrechten und widderwertigkeit wollen entheben und
schutzen helfen?
Auch wann der herzog zu Preussen sich — in massen durch
die vorige der Schwedischen botschaflen geschrift eingebracht
und begert ist worden — gen der kon. mat. zu Schweden auf
billiche und wolleidliche wege nit schicken, villeicht der kon.
mat. zu Schweden entkommene widderwertige, als den WolfTen
Gieler, Olafen Bremsen, Friderichen Wyddemann, Hansen Wit-
tig oder sonstent mer andere, zu geburlicher und billicher irer
mat. begenueg nicht wolte strafifen ader auch dye^ zu der kon.
mat. zu Schweden handen oder rechten nit kommen, die vil-
S^: noch die auch.
25*
388 1541. 20. Sept.
leicht auf irer mat. schaden, nachteil, schimpf und ungedey an
andere orther von sich vorschicken lassen, also das sich ire
kon. mat. gegen denselbigen iren widderwertigen zu irem erlie-
tenen. trefflichen schaden noch jedes kunftigen mutwillen und
unrechten furder besorgen musten: was also dann die kon. mat.
zu Dennemarcken bey der kon. mat. zu Schweden zu thunde
oder zu handein gemeint sey oder nit?
Desgleichen mit dem Bernhart von Mielen und allen an-
dern der kon. mat. zu Schweden widderwertigen, wann etwan
churfurstliche gnade zu Sachsen oder der lantgrave zu Hessen
oder ander sich irent halben entgegen der kon. mat. zu Schwe-
den auch einiger widderwertigkeit, sam obgehort, anmassen,
und also entgegen hochgedachter kon. mat. zu Schweden zu
gezenck und unfriden ursach gefarlich suchen und den widder-
wertigen hilf, rath, underschlaif oder furschub thun wolten, und
weyle jha in allen sachen dièse drey konigreich, der vorwant-
und buntnus nach, entgegen ail iren widderwertigen zusammen-
setzen, bey und mit einander zugleich heben und legen soUen:
was also dann die kon. mat. zu Dennmarcken villeicht sich zu
thunde und bey der kon. mat. zu Schweden zu handein, ein-
zulassen bedacht sey oder nit?
Die Schwedische rethe und botschaften gantz underthenigst
und dinstlichst bittende, die kon. mat. zu Dennemarcken wolle
sie mit dem schleunigsten hirauf entlichen zubeantworten in
gnaden gereuhen, umb das die confédération zum vollen werck
t'urderlichst muchte exequirt bleiben. Actum niantag^ post
exaltationis crucis anno etc. 41.
Conrath v. Pyhy etc., cantzler. Christoffer Anderssen.
Johann Turssen, riller. Gostaff Olfssen, ridder.
Schwante Sture etc.
Georgius Normann.
» 19. Sept. 1541.
■N
1541. 20. Sept. 389
Konniglicher mat. zu Dennemarcken etc., unsers aller-
gnedigsten herrn, antwort uf die artickel, so kon. w. zu
Schweden rethe und gesanthen obgemelt an heut man-
tags nach exaltationis crucis zu Rattenbu anno etc. 41
im namen der kon. w. zu Schweden vor eingangk der
confédération widder einbracht.
Erstlichen anfahent, das die Schwedischen ambasatorn und
gesanten rethe, so jungst bey der kon. mat. zu Dennemarcken
etc. zu Âhusen gewesen, in irer heimkunfl der kon. w. zu Schwe-
den in bericht einbracht, das sich die kon. mat. zu Dennemar-
cken nach einbringungen der Schwedischen beschwerden vor-
nemen lassen, kon. w. zu Schweden under augen nach zuwid-
der nit zu dinen ader vorfuren zu lassen, wie dann kon. w. zu
Schweden und die cron daselbst gar keinen zweivel trugen;
nicht weniger aber, seindtmal hinfurbas nach uberreichung der
confédération und eynunge zwischen den reichen ein wahrer,
unzerrutlicher, christlicher fride, guter glaube, treue und freunt-
schaft biUich volgen solte und muste, und kein teil das andere
in keinerlei weise zu vorlassen, besundern ein teil dem andern
gegen idermenniglichen zu helfen, zu genesen, zu leben und
zu sterben, demnach, dieweil kon. w. zu Schweden noch mit
etlichen, denen so zum gezenck und unfriden gar keine ursach
gegeben, in irrunge stunden, mit wellichen ein teils die kon.
mat. zu Denmarcken villeicht in sonderer vorsprechunge stheen
solte, wiewol kon. w. zu Schweden nit anders glaubten, dann
das kon. mat. zu Dennemarcken sich vormuge der vorwantnus
gegen der kon. w. zu Schweden mit iren widderwertigen nyt
pflichthafTt gemacht, aber nicht weniger gebeten, die kon. mat.
zu Dennemarcken mochten die kon. w. zu Schweden vor uber-
reichunge der confédération vorstendigen, ob sich die von Lu-
beck ader ire vorwanten gegen der kon. w. zu Schweden uf
billichen, zimlichen mittein geburlichen nit wolten finden lassen,
was dann die kon. mat. zu Dennemarcken nach ubersehunge
der Coppenhagnischen acten und des Upsalischen handels in
der sachen zu erkennen geneigt und nach ergangener sententz,
ob die Lubischen damit nit gesettigt sein wolten, bey kon. w.
zu Schweden zu thun bedacht, und wie der artickel ferner
ausgefurt?
390 1541. 20. Sept.
Darauf lassen sich die kon. mat. zu Dennemarcken hiemit
gegen der kon. w. zu Schweden gesanten gantz gnedigst vor-
nemen, ist auch irer kon. mat. grunt, hertz und meynung also,
das sein kon. mat., wellichs sie mit dem almechtigen Got und
irem eigen gewissen auch iren vortreulichen rethen und dinern
zu bezeugen, die tag ires lebens der kon. w. zu Schweden mit
wissen nit under augen gedint, woltens auch gantz ungerne
thun, sonder haben vielmer in allewegen der kon. w. und der
cron Schweden so wol als ir eigens nutzen, frummen und be-
stes gesucht und gefurdert, wie auch noch; dann wie soUen dye
kon. mat. zu Dennemarcken denen von Lubeck, die nyt allein
der kon. w. zu Schweden, sondern sowoll der kon. mat. zu
Dennemarcken sampt derselben unmundigen brudern und der
undersassen beider reichen und furstenthumben nach leib, ehr,
wolfart, reichen, ianden und leuten getracht und in treffent-
Uchen schaden, hinder und nachteil gefurt, beypflichtunge, hulf
und furschube, und hinweders der kon. w. und cron zu Schwe-
den, die der kon. mat. zu Dennemarcken zu reichen, Ianden
und leuten gehulfen, des dann sein kon. mat. alwegen, wie auch
noch, gantz hochlichen mit geburUcher, danckbarlycher widder-
erbietunge und freuntlichen danckbar gewesen, abfal thun noch
einichen nachteil zufugen helfen?
Das aber die kon. mat. zu Dennemarcken den Hambur-
gischen recess eingefolgt, hetten sein kon. mat. aus dringender
noth und sich sein kon. mat. uber der^ von Lubeck, so gantz
unvorwart bey der kon. mat. unmundigen brudern und iren
Ianden und leuten gehandelt, durch lang krige vast entplosset
gehabt, den krigk nicht lenger allein austretten konnen, auch
das sich sein kon. mat. von andern iren widderwertigen teglichs
einfalls vormuthet und in sonderhait, das die kon. w. zu Schwe-
den der kon. mat. zu Dennemarcken, die doch den krig beider-
seitz reichen zum besten gestanden, weiter hilf und furderunge
zum kryge zu leisten beschwert, sovern die kon. mat. zu Den-
nemarcken und ire unmundigen brudere anderst nit lande und
leute der zeit nit hetten gantz und gar abgehen und mussig
stehen wollen, wol annemen und uber das etzliche mal hundert
tausent gulden krigskosten und andern treffentliclien schaden
» D^: den.
1541. 20. Sept. 391
und anders, so die von Lubeck mit recht billich zu bezalen
schuldig gewesen, fallen lassen mussen, hetten aber die kon. w.
zu Schweden, ob sie gleich so volkommlichen nit hetten mogen
ingezogen werden, in sollichem recess nit vorgessen, sonder der-
massen, wie der buchstab mitbringt, und darumb also mit ein-
gezogen, das die kon. mat. zu Dennemarcken wol gewist, das
die kon. w. zu Schweden, ir freuntHclier lieber schwager, bra-
der und nachpar, wol recht leiden kunte auch ein solliche ge-
rechte sachen hetten, der sich sein kon. w. nit entschlaen, und
von kon. mat. zu Dennemarcken als dem freunde sonder zweivel
vil lieber als einem andern vortragen lassen wurde, und also
im besten gemeint, wie kon. mat. zu Dennemarcken sollichs
von kon w. zu Schweden damais widerumb zu freuntlichem
danck woll wolten genommen haben. Wo aberst dem allen,
dieweil kon. mat. zu Dennemarcken, wie die kon. w. zu Schwe-
den, derselben reiche und menniglich erliebendes gemuts selb
zu ermessen, dem Hamburgischen recess nit allein nachzukom-
men ader zu halten schuldig, sonder auch, als einem ehrlieben-
dem, christlichem konige eigenet und geburet, seiner kon. mat.
briven und sigeln in deme so woll aïs allem andern, so sein
kon. mat. von sich sagen ader vorschreiben, nachzukommen
willig, vorhoflent, sein kon. mat. darin billich vordacht nicht
werden solte, und aber auch die kon. w. zu Schweden zu vor-
mercken, das die kon. mat. zu Dennemarcken kon. w. und cron
zu Schweden, wie allewegen gescheen, mit allen treuen schwe-
gerlichen, bruderlichen und nachparUchen meynen; wo dann
die kon. w. und cron zu Schweden in mitler zeit, eher dann
vormug des Hamburgischen recesses sententz und urteil von
kon. mat. zu Dennemarcken zwischen kon. w. zu Schweden, denen
von Lubeck und andern, im Hamburgischen recesse vorfasset,
gesprochen und ergangen, von^ gemelten denen von Lubeck
und andern hievor angezeigten mit gewaltiger hant angegrieffen
und uberzogen wurden, so wollen die kon. mat. zu Dennemar-
cken kon. w. und die cron zu Schweden gegen gemelten Lu-
bischen und andern als iren lieben schwagern, bradera und
nachtbarn mit hilf beypflichten und nit vorlassen. Dargegen
begert kon. mat. zu Dennemarcken freuntlich, es wolten seiner
^ O har: und von, idet det ved Renskrivningen er overset, at >und< er
overstreget i D^
392 1541. 20. Sept
kon. mat. die kon. w. zu Schweden einen schriftiichen schein
dermassen geben, efte die von Lubeck und andere ire im Ham-
burgischen reces mitvorfasten uber die kon. w. zu Schweden
vormuge des Hamburgischen recesse sententz begeren wurden,
das dann die kon. w. zu Schweden ire volmechtigen schicken
und von kon. mat. zu Dennemarcken sententz gewertig sein wol-
ten; denn es hetten auch die kon. mat. zu Dennemarcken aus
den actis, allenthalben ergangen, soviele der kon. w. zu Schwe-
den gelimpf, fuge und ursache dermassen vorstanden und vor-
mergkt, wann gleich die kon. mat. zu Schweden nit allein fur
der kon. mat. zu Dennemarcken sunder andern, keyser, konigen,
potentaten und der gantzen welt, zu recht kemen, das sein
kon. w., kon. mat. zu Denmarcken erachtens, wiewoll das sein
kon. mat. der von Lubeck und anderer milvorwanten was sie
im rechten weiter dann kon. mat. gesehen vor behelf haben
mugen nit wissendt, woll den fug und recht behalten wurden.
Wo auch dy sachen sich so zutrugen, das die kon. w. zu Schwe-
den und die von Lubeck und andere vor der kon. mat. zu
Dennemarcken zu recht kommen, sententz und rechtspruch er-
gehen, und die von Lubeck und andere derselbigen sententz nit
nachkommen noch daran ersettigt sein wurden noch in billichen
wegen nit finden woUen lassén, wolten die kon. mat. zu Denne-
marcken kon. w. und cron zu Schweden, ob sie angefochten,
gleichs fais mit hilf und trost nit nachlassen, sunder sich aïs
der getreue schwager, bruder und buntsvorwante finden lassen.
Soviel als Bernt von Mielen betreifen thul, da kon. w. zu
Schweden bilten, ob der churfurst zu Sachsen und lantgraf zu
Hessen ader andere Bernharten von Myelen gegen die kon. w.
zu Schweden hilf, rath, underschleif ader furschub thun wol-
ten, was dann die kon. mat. zu Dennemarcken bey der kon. w.
zu Schweden zu handelen bedacht ader einzulassen sey ader
nichl etc.? Darauf lassen sich die kon. mat. zu Dennemarcken
vornemen: sein kon. mat. woUen kon. w. und dem reich zu
Schweden in deme auch hilf und beystandt thun, wie sich
sein kon. mal. in vorigem artickel bewilliget.
Was den lierzogen zu Preussen und das belangen Ihul, ob
sich sein f. gn. kegen der kon. w. in Schweden in wolleiden-
liche wege nit schicken nach die entkommenne personen aus
Schweden, als WoliTen Gielern, Olof Brômsen, Fridderichen
1541. 20. Sept. 393
Wydemann, Hansen Wilten und andere, nit wollen straffen
ader kon. w. zu Schweden zu handen stellen, sunder an andere
orter von sich schicken wollte, daraus zu erlittenem schaden
ferner mutwille^ zu besorgen etc.; was dann kon. mat. zu Den-
nemarcken bey kon. w. zu Schweden zu thun ader zu handelen
gemeint ader nit? Auf sollichs zeigen die kon. mat. zu Denne-
marcken hiemit widderumb an: als seiner kon. mat. gesanten
rethe erstmals mit kon. w. zu Schweden rethen an der grenitzen
Bremsebro beysammen gewesen, da sie zum Ellenbogen by der
kon. mat. widderumb ankoihmen und bericht, wie sich die
Schwedischen rethe von wegen ires herrn, der kon. w. zu
Schweden, gantz beschwerlichen obangemelter personnen hal-
ber, das die durch den herzogen zu Preussen der kon. w. und
cron Schweden zugegen underschleuiTl wurden, beclagt, von
stunden an die kon. mat. zu Dennemarcken an derselben schwa-
gern, brudern und nachtbarn, den herzog zu Preussen, gantz
vleyssig geschrieben und begert, sein f. gn. solten sich gedachter
ausgewichenen aus Schweden, sovern sie des orts vorgleitet
weren, gantz und gar entschlagen; wo sie aber nit geieitet und
sie sein f. gn. bey sich in iren landen wissen woiten, die als-
dann der massen anzuhalten, das kon. w. zu Schweden rechts
daruber erlangen und bekommen kunten; wiessen auch die
kon. mat. zu Dennemarcken nit anders, dann es werde der
herzugk zu Preussen der kon. mat. freuntliche willfarunge ge-
than haben. Dieweil dann auch die kon. mat. zu Dennemarcken
die sachen zwischen der kon. w. zu Schweden und dem her-
zogen zu Preussen, angesehen was beiden reichen daran ge-
iegen, eben so gern als seiner kon. mat. eigen sachen nit allein
zu freunlHcher vorgleichunge, sunder auch naberlicher, bruder-
licher freundtscliaft und buntnussen gerne sehen wolten, wo
dan der kon. w. zu Schweden leidlichen, das kon. mat. zu Den-
nemarcken in sollichen sachen handlen mugen, und ir dieselben
freuntlichen heimstellen, wollen die kon. mat. zu Dennemarcken
verhoffentlichen zwischen kon. w. zu Schweden und dem her-
zogen zu Preussen so wol als beyden kon. mat. die freuntschaft
zu maclien understehen, das kon. w. zu Schweden sunder zwei-
vel daran ein freuntlichs wolgefallen haben sollen. Des be-
scheyt begerende.
* (): mutwillige.
394 1541. 20. Sept.
Letzlichen was die stadt von Dantzigk betrifll, haben die
kon. mat. zu Dennemarcken jhe und allwegen, wie auch noch,
die gebrechen nit gern gehort. Nichtweniger so wollen die kon.
mat. zu Dennemarcken der kon. w. zu Schweden gesanten hie-
mit uneroffnet nit lassen, das kon. mat. zu Dennemarcken (der)
etlichen bevell von denen von Dantzigk itzo bey sich haben;
wo nun die gesanten desfals von irem herrn bevehlich und ko.
mat. die sachen heimstellen, wolten vorhoiTentliehen sein kon.
mat. in gemelten sachen die mittel furschlagen, damit beiden
teylen gedienet und sunder schaden sein solte; dann es hetten
die Schwedischen gesanten als die vorstendigen dannoch zu
bedencken, was beiden kon. mat. und den reichen und landen
an der stadt Dantzken gelegen; wes die gesanten in deme zu
thun geneigt, begern sich die kon. mat. zu vorstendigen.
Und woliten sein kon. mat. sollichs ailes ^ hiemit uf uber-
gebene artickel hinwidder den gesanten unvorhalten sein lassen.
Âctum Rottenbu ut supra.
Der Schwedischen gesanthen rethe ander furbringen,
dinstags^ nach exaltacionis crucis gethan.
Der kon. mat. zu Schweden, der Gotten und Wenden etc.
gesanthe rethe und botschaflen entlicher entschlos, so auf der
kon. mat. zu Dennemarcken, Norwegen, der Wenden und Got-
ten etc. gegebene antwort auf dinstag nach exaltationis crucis
dièses 41:ten jhars zu Rottenbu vor eingangk der confédération
ist eingebracht blieben.
Zuni ersten, dero von Lubeck und irer mitvorwanten wegen
etc., thounde sich die kon. mat. zu Schweden in denselbigen
ersten eingebrachten artickel widderumb referiren, gentzlich vor-
hoffende, die kon. mat. zu Dennemarcken werden, in massen sie
den Schwedischen rethen und ambasatorn allweg vorsprochen
und zugesagt hab, der kon. mat. zu Schweden under augen, zu
schaden ader nachteil nichts handeln noch erkennen, besonder
der kon. mat. zu Schweden entgegen allermenniglich mit hilf,
rath und gethatten getreulichen beyfallen, sie in allen sachen
und notfellen gantz schwegerHch, bruderiich und nachtbarlich
meynen, retten und schutzen helfen, wie dann die kon. mat.
» O: aile. » 20. Sept. 1541.
1541. 20. Sept. 395
zu Schweden gegen der kon. mat. zu Dennemarcken sich auch
desgleichen pflichthaft vorsprechen thun; bittende hirauf den
vorbunth gantz beschlisslichen zu begruntfestnen und zu voln-
ziehen ohne weiterung einiges vorzogs.
Zum andern, soviel den Bernharten von Myelen belangt
und von wegen des churfursten zu Sachsen und lantgraven zu
Hessen oder andere etc., wollen sich die kon. mat. und gemeyne
reich zu Schweden gentzlichen vorsehen, die kon. mat. zu Den-
nemarcken werden irer konigliche zusage und worten, in mas-
sen sie den Schwedischen gesanthen rethen underm waren
furstlichen und koniglichem glauben bestendiglich vorsprechen,
gantz unwidderrufTenlich nachkommen und der kon. mat. zu
Schweden als iren freuntlichen lieben schwagern, brudern,
buntsgenossen und nachparn entgegen allermenniglich ohne
umbstende oder ayniche behelf freuntliclie hilf, rath und bey-
standt thunde, sy in gar keinerley weyse ymmer mer zu vor-
lassen, wann auch desgleichen die kon. mat. zu Schweden ge-
gen der kon. mat. zu Dennemarcken widderumb thun sollen
und wollen, abbermals, sam zuvor, bittende, den vorbunth hir-
auf ohne fernern vorzugk zu volnfuren.
Zum dritten, von des herzogen zu Preussen wegen auch
der entkommenen widderwertigen, wie die ymmer gênant wer-
den mugen, gar keinen hindan gesatz, referiren sich die kon.
mat. zu Schweden in denselbtigen zuvorn eingebrachten artickel,
sich auch desselbtigen inhalts nachmals vorhofTende vorsten-
diget zu werden, ob villeicht der herzogk zu Preussen uber der
kon. mat. zu Dennemarcken trostliche zuvorsicht sich auf zim-
liche und geburliche wege gegen der kon. mat. zu Schweden
nicht wolte vinden lassen, etwan ainichen ungefoug ader uber-
gewalt entgegen der kon. mat. oder gemeinen reichen zu Schwe-
den gefarlich furonehmen etc., ob auch alsodann die kon. mat.
zu Dennemarcken im fall der noth der kon. mat. zu Schweden
hilf und beystant thun wolte oder nit? aber sovil in demselb-
tigen zuvor eingebrachtem artickel der freuntlichen underhand-
lung halber vormeldet, thounde sich die Schwedischen rethe
gentzlichen vorsehen, das dieselbige hocherdachter kon. mat.
zu Schweden gar nichts entgegen und zuwidder sein werden.
Nichls weniger wollen die Schwedischen rethe dasselbige zu der
kon. mat. zu Schweden selbst bedencken anhaim gestellet haben.
396 1541. 20. Sept.
Zuni \irten, was die stat Dantzken allenthalben antreflfen
thut, referiren sich die kon. mat. zu Schweden nochmals in
denselbtigen zuvor eingebrachten gleichlautenden artickul, vor-
hofTende, in massen zuvor auch darvon ist vormeldet blieben,
die kon. mat. zu Dennemarcken werden die kon. mat. zu Sch^we-
den als iren freuntlichen, lieben schwagern, brudern und nacht-
barn der vorwant- und buntnusse nach entgegen den von Dant-
zigken und sonstent allermenniglichen, wie die immer namen
haben mogen oder hirinnen gênent werden oder nit, gar ny-
manden hindan gesetzt, in gar keinerley weyse hilflos vorlassen.
Wiewol das die Schwedische gesante rethe und botschaften,
ob es die kon. mat. zu Dennemarcken begeren, sich gern mech-
tigen wollen, mit denen von Dantzken bey der kon. mat. zu
Dennemarcken die freuntliche handlung ungeferlich anzuhoren^
die sach aber konnen sie von handen nit stellen, idoch wollen
sie zur sachen das best und zur sûnlichen freuntschaft mit
einrathen und die gern, sovil inen immer muglichen oder zu
vorantworten sein will, vorfurdern helfen.
Abermals gantz entschlislichen bittende, hirauf die confédé-
ration ohne ferrere weigerunge zu vorfertigen und zu begrunth-
vestnen, und des von hochgedachter kon. mat. zu Dennemarcken
die Schwedische gesanthe rethe und botschafte einen entlichen
und glaubwirdigen schriftlichen entschlos underthenigst gewar-
tende etc. Actum ut supra.
Conrath von Pyhi etc. Johan Turssen GostafT Ulfsen
rytter, cantzler. ritter. ritter.
Schwante Sture. Christoffer Andersen, Georgius Normann.
ritter.
Des durchleuchtigsten,grosmechtigsten,hochgebornen fursten
und herrn, herrn Christians zu Dennemarcken, Norwegen, der
Wenden und Gotten koniges, herzogs zu Schleswig, Holstein^
Stormarn und der Ditmarschen, grave zu Oldenburgk und Del-
menhorst, unsers gnedigsten konigs und herrn, entlicher be-
schlus, so sein kon. mat. den Schwedischen gesanthen rethen,
80 itzo zu Rattenbu von wegen der kon. mat. zu Schweden etc.
vorordent, uf derselben entlichen beschlusantwort fur eingang
1541. 20. Sept 397
der confédération an heut dinstags^ nach exaltationis crucis
anno 41 zu handen stellen und uberantworten lassen.
Zum ersten, soviel die von Lubeck belangt, derhalben die
Schwedischen gesanthen den ersten, gestern eingebrachten, arti-
ckel referiren und sich gentziichen vorhoffende, die kon. mat.
zu Dennemarcken etc. wurden, in massen sie den Schwedischen
rethen und ambasatorn alwegen vorsprochen und zugesagt, der
kon. w. zu Schweden ungerne under augen, zu schaden ader
nachteil nichts handelen noch erkennen, besondern der kon. w.
zu Schweden entgegen allermeniglichen mit hilf, rath und ge-
thatten getreulichen beyfallen und sie in allen sachen und not-
fellen gantz schwegerlichen, bruderlichen und nachtbarlichen
retten und schutzen helfen; wie dann die kon. w. zu Schwe-
den etc. kegen der kon. mat. zu Dennemarcken etc. sich auch
dergleichen pflichthafFl vorsprechen thunde, bittende darauf
ahne weiterunge den vorbunth gantz zu beschliessen und zu
begruntfesten.
Darauf geben die kon. mat. zu Dennemarcken etc., unser
gnedigster konig und herr, diesen bericht: soviel die von Lu-
beck sampt Bernhartten von Mylen etc. und die sententz, so
in soUichen sachen gesprochen werden sollen, das sein kon.
mat. bey der antwort, so sein kon. mat. gestern mantags uf
soliiche artickel gegeben, nachmals soUiches berauhen lassen,
hoffen sein kon. mat. gegen Got und idermenniglichen, sie ha-
ben in dem fall der kon. w. zu Schweden dasjenige gebotten,
so erstlichen sein kon. mat. mit Got und ehren vorantworten
konnen und recht und billich ist, auch also wie es sein kon.
mat. von der kon. w. zu Schweden etc. gleichsfals zu freunt-
lichen willen gern nemen wolten.
Sovil aber im selben artickel der kon. mat. zu Dennemar-
cken etc. zusage, die sie den Schwedischen rethen und amba-
siaten alwegen vorsprochen, als nemlichen kon. w. zu Schweden
under augen, zum schaden ader nachteil nichts zu handeln, be-
sondern derselben entgegen idermenniglichen mit hilf, rath
und gethatten getreulichen beyzufallen, wie die kon. w. zu
Schweden in deme gegen kon. mat. zu Dennemarcken etc. gleichs-
fals pflichthafUt sein wolten, belangen thut.
1 20. Sept. 1541.
398 1»41. 20. ScpL
Darg^en lassen sich die kon. mat za Dennemarcken etc^
anser gnedigister konig and herr, vomemen, das sich, Gol sey
lob, sein kon. mat desjenichen, wes sie den Schwedischen ge-
santhen letzt za Ahusen zugesagt, woll zu erinnem wissen, w^ol-
len auch demselben in allw^en als der chrisUichste konig ires
teils getrenlichen nachkommen. Es zweiTeln aber sein kon,
mat widderamb gar nichis, es wissen sich die Schwedischen
rethe zu gemnth za faren, das sich die kon. mat in den zu-
sagen kegen den Hamboi^ischen recess nii weiter gegen ihnen
Tortieffl, dann sie, die Schwedischen gesanthen, aus der kon.
mat gesierigen antwort woll Tomommen; desgleichen so hetten
sein kon. mat derselben bnntsgenossen, die dann damais den
Schwedischen rethen bey namen schrifUichen abergeben und
angezeigt, widder dieselben sein kon. mat, in massen wie Tolget,
nii zu dinen sich Torbehalten, nemlichen also, wo sich ot^melte
kon. mat za Dennemarcken buntsgenossen gegen der kon. w. nod
cron zu Schweden, wie sich doch die kon. mat. za Dennemar-
cken im wenigsten nii vorsehen, mniwilligen noitigen und et-
was mii der thai fumemen ader auch kon. w. und der cron za
Schweden widderwertigen und veinden, so gegen die kon. w.
und cron zu Schweden eiwas maiwîlliglichen mii der ihai an-
fahen wurden, kegen dy kon. w. und cron Schweden hilf and
furderang thon wurden; alsdan wolten kon. mat. am Denne-
marcken, sovem seiner kon. mat. buntsgenossen sich in sol-
lichen sachen von seiner kon. mat. zu gleich und recht nii
lassen wolten weysen, kon. w\ und die cron za Schweden vor-
muge der freuntlichen zusammensetzange und vorbnntnassen
mii hilf, raih und irost nicht nachlassen, sonder als der bonis-
vorwante freundt in allen treuen hilQichen finden lassen ; idoch
das sich die kon. w. zu Schweden von der kon. mai. zu Denne-
marcken in soUichen sachen zu^ gleich und recht zu weysen
vorpflicht sein sollen. Und vorsehen sich kon. mat zu Denne-
marcken, es werde kon. w. zu Schweden etc. von kon. mat. za
Denmarcken etc. dasjenige, so erstlichen sein kon. mat. mii
Got und ehren nii zu vorantworten wissen ader mit pilligkeii
und fugen nit thun konnen, als ein christlicher konig eben so
wenig begeren, als es kon. mat. zu Denmarcken etc. zu thun
^ O forbigaar: zu.
1541. 20. Sept 399
bedacht; wie dann kon. mat. zu Dennemarcken etc. gegen
kon. w. zu Schweden im gegenfall zum ungernesten das begern
wolten, so kon. w.zu Schweden ubel anstehen mochte.
Am dritten, den herzogen zu Preussen belangende, den ar-
ticul die Schwedischen gesanthen rethe abermals dem gesterigen
nach referiren mit bit sich zu vorstendigen, ob villeicht der her-
zog zu Preussen uber der kon. mat. zu Dennemarcken etc. trost-
liche zuvorsicht sich auf zimliche und geburliche wege gegen
der kon. w. zu Schweden nit wolte finden lassen und etwan
einichen unbefug ader ubergewalt entgegen der kon. w. ader
gemeine cronen zu Schweden gefahrlichen furnemen wurde;
ob dann die kon. mat. zu Denmarcken etc., im falh der noth
der kon. mat. zu Schweden hylf und beystandt thun wolte
ader nit?
Lassen sich die kon. mat. zu Dennemarcken vornemen:
sein kon. mat. vorhofTen sich erstlichen, es werde der herzog
in Preussen uf der kon. mat. letztes schreiben sich freuntlichen
und wilfarig erzeigt haben; ob dasselbige nit gescheen were,
vorsehen sich die kon. mat. zu Denmarcken etc. gentzlichen,
sein kon. mat. sein des herzogen zu Preussen zu gleich und
recht mechtig. Wo aber im fall der herzog zu Preussen uber
recht und billigkeit sich zu dei: kon. w. zu Schweden nottigen
und etwas gefarliches gegen seiner kon. w. und cron zu Schwe-
den etc. furnemen wolte, wie sich doch kon. mat. zu Denmar-
cken etc. des im geringsten gar nicht, sundern vilmer gentz-
lichen vorsehen und vorhofFen, es werde der herzogk zu Preus-
sen kon. mat. rath(s) volgen, so wollen die kon. mat. zu Denne-
marcken etc. alsdan die kon. w. zu Schweden gegen Preussen
mit hulf und trost nicht nachlassen, sundern sich als ein bunts-
genossen finden lassen.
Zum virten und letzten artickel, Dantzigk belangent, den
die Schwedischen rethe abermals den gesterigen gleich repetie-
ren und vorsehen sich, die kon. mat. zu Dennemarcken etc.
werde die kon. w. zu Schweden gegen denen von Dantzigk
noch nymans hilflos lassen, und wie sollicher artickel femer
ausweist.
Darzu anlNvorten die kon. mat. zu Dennemarcken etc. also:
nachdem sein kon. mat. gestern den gesanthen rethen desfalls
anzeige gethan und aber die kon. mat. zu Dennemarcken etc.
.KA^ 1541. 20. Sept.
xo;(uc«vken, das die gesanthen von ihrem herrn, der kon. w. zu
Scbweilen, keinen sunderen gewalt oder bevellich haben, Mrollen
viic kon. mat. der von Dantzigk sachen, sovem die Schwedi-
Nvheu gesanthen itzo deshalb zu schlissen kein volmacht haben,
%o lange zu ruhe setzen, pis das die confédération geschlossen
und ircn bescheyt K und sein kon. mat. zu kon. w. zu Sch^eeden
oigener person kommen, woUen sich die kon. mat. mil kon. int.
/u Schweden etc. von den und andern sachen muntlichen und
lerner bereden : hatien auch von denen von Dantzke den bevelch,
das sich die kon. mat. vorhoffen. dieselbe sachen woll zu freunt*
lichen und nachparlichen wegen hinzulegen. \Vo das nit ge*
scheen kann. alsdan wollen sich die kon. mat. zu Denmarcken
etc. in dem und andemi gegen kon. w. zu Schweden etc. der
gebur als ein buntsvom^-ante zu halten woll wyssen inhalts
des vorbunts etc.
Und haben daniuf die kon. mat. zu Dennemarcken gegen-
werlige ire n^the zu der kon. w. zu Schweden gesanthen gefer-
ti^et und ihnen bevolhen. die confédération mit inen furzunemen
und zum ende schliessen zu helfen. dann die kon. maL vor-
îangst irs teils. sovil uf gleichen und billichen wegen gestanden,
d:e«îKer. volnzcwîen ^me gesehen, und woHen an irem tcyl
nuhmals in aUem billychen und so Ividen kon. mit. zngleich
tre^iicben niohts Li^csen erwinden. .Actum ut 5^upn under der
kc^n mJi: ru Schweden etc. seoret.
JjîhJin Friis*. cantrîer. Knudh: GuidensSem
mvn hA3Ô. n:Ar.u propria.
7 " J«ïNL*Tu- >*
1541. 23. Sept. 401
c.
1541. 23. Sept. (Paa Grsnsen ved Bramsebro). Forbundstraktat paa 50
Aar mellem Danmark-Norge og Sverrig. — Ikke ratificerei
O: Original paa Pergament (underskrevet af Cliristian III og med
dennes vedhtengende Segl; der er skaaret Huiler i Pergamentet til
Seglremmene, hvoraf der flndes 5 med paaskrevne Navne bevarede,
men der liar sikkert aldrig haengt Segl ved dem).
Vii Christian, met Gudts naade Danmarcks, Norgis, Vendis
oc Gottis koning, hertug udtii Slesvig, Holsten, Stormaren oc
Dytmersken, grefve udtii Oldenborg oc Delmenhorst, fore os oc
Yore arfvinge,eflherkommere,konninger udtii Danmarck ocNorge,
paa then ene, oc vii Gostaf, af samme naade Sveriigis oc Gottis
etc. koning, fore os oc vore arfvinge, eptherkommere, konninger
uti Sveriige, paa then anden sidde, giere aile vitterligt: At vii
ferst Gudt almegtigeste tiil lof oc ère oc siiden then mennige
velfart oc aile vore riiger, lande oc forstendome oc thés indbyg-
gere tiil gafven, beste oc bestand hafve os udtii thee hellige tree-
foldiigheedts nafn met ailes vore riigers raads raadt, bevilginge,
fulbyrde oc sambtygke foreente, forligte oc forbunden oc nu
met thette vort opne brefs kraft os foreene, forlige oc forbinde,
hvilcken foreeninge, forligninge oc forbund vaare schal udtii
halftrediesindstyufve aar nest epther thette brefs datum regnen-
dis, veedt thesse pungther oc artickler, som her efther felge:
1. Then ferste: At vii oc aile oc hvert af thesse try ko-
ningeriigers, Danmarcks, Norgis oc Sverigis, indbyggere schulle
hverandre met troe mené, then ene then andens fromme, nytte,
forbedring oc velfart fordre oc betencke tiil thet beste, ocsaa
then ene then andens skade oc forderf hindre oc afvende, som
Iro venner oc bundsforvante bor at giere.
2. Then anden: Thet skal oc ingen then andens fiender
eller modstandre, som emodt noget af thesse try koningriiger
nogen fientlig handel hiemmeligen eiler obenbarligen foretage ville,
hielpe eller styrcke, tiilskyndinger eller hiemeligen undtsetning
at giore, thenom oc icke leygde giifve, befredde eller beskydde
oc heller icke i hveranders riiger. hafve, streme eller forbeding
ingen upholding at unde eller tilsteede met vilge oc vidtskaf i
noger moode.
S. Then tredie: Item skal oc ingen af os eller vore arf-
vinge, eptherkommere, koninger udtii Danmarcke, Norge oc
Sveriige, giifve seg udti nogen forliggelse, fordrag eller foreening
met keysserlige maiestadt, fordom koning Christiern eller nogen
hans anhang eller forvante, uden hand tiilforne giifver thet then
anden part tiilkiende, om hand oc hans undersotte ville verre
met indtagne udti samme fordrag, oc thaa schal then part, som
freden gior, vere pligtig tiil at tage then anden met seg udtii
samme fordrag; oc schal then part, som vel vere met indtagen,
vere pligtig tiil at bckoste syn anpart udtii hves, som fore
samme contract oc fordrag schal gieris eller udtgiifves, oc ther-
26
402 1541. 23. Sept.
som then anden part tliaa icke vel bekoste syn anpart, som
schal gieres eller udgiifves for samme contract, thaa maa then
anden part giere friid fore seg, oc ligevel schal thenne forschrefne
forbund thermet vere uforkrenckit, och schal ligevel then part,
som freeden gior, vere plictig tiil at tienne then annen part lige
som syn bundtsforvante efther bundsens lydelse.
4. Then fierde: Schal oc ingen af os eller vore arfvinge,
eptherkommere, koninger udti Danmarck, Norge eller Sverîge,
giifve seg udtii nogen forbund met nogen forste, herrer eller
potentater, som then anden part kand til skade eller forfang
vere. Oc eptherthii at vii Christian, koning til Danmarck etc.,
ère tilforne udtii forbundt met nogle udtlendiske herrer oc po-
tentater, oc thersom samme vore herrer oc bundsforvante vîille
beginde nogen moedvillig feigdé emodt hogmelte koning Gostaf
tiil Sveriige, vor kere svoger etc., oc icke ville lade thennom
underviise af os — som vii os dog icke forsee, at the gierendes
vorder — thaa lofve oc tilsiige vii hogmelte vor kere svoger
tiil Sveriige, at vii icke viille forlade hans kierlighedt eller Sve-
rigis riige, meen thennom hielpe oc styrcke; thii vii hafve aile
tiidt undertagit hogmelte vor svoger tiil Sverige udii aile thee
forbundt, som vii met nogen giordt eller uprettet hafve, icke
at ville lade os bruge emodt hans kierlighedt eller Sveriigis
riige, dog saa at vii Christian, koning tiil Danmarck, udtii lige
saadan moode, om hogmelte vor svoger tiil Sverige ville begere
nogen hielp af os, mue hans kierlighedt aile tiidt tiil lige oc
rette megtige vere, liige tvert emodt, at thersom vii hogmelte
vor svoger tiil Sveriige om hielp besegendes vorder, thaa schal
hans kia^rlighedt i lige moode os aile tiid tiil lige oc rette meg-
tig verre. Och thersom noger udlendiske forster, herrer oc po-
tentater, som vii Gostaf, koning tiil Sveriige etc., ère forbunden
met, ville gribe tiil nogen modtvillig feigde emodt hogmelte ko-
ning Christian tiil Danmarck och Norge etc. oc icke ville lade
thennom undervisse af os — som vii os dog icke forsee, at
thee giorendes vorder — thaa lofve oc tiilsige vii hogmelte vor
kere svoger tiil Danmarck, at vii icke ville forlade hans kierlig-
hedt oc Danmarcks riige eller Norges riige, men thennom hielpe
oc styrcke, dog saa at vii Gostaf, koning tiil Sverige, udtii lige
saadan moode, om hogmelte vor svoger tiil Danmarck ville be-
gere nogen hielp af os, mue hans kerlighedt aile tiid tiil lige oc
rette megtige vere, lige tvert emodt, at thersom vii hogmelte vor
svoger tiil Danmarck oc Norge om hielp besegendes vorder, thaa
schal hans kerlighedt i lige moode os aile tiid tiil lige oc rette
megtig vere.
5. Then fempte: At eptherthii vii begge konger nu fore
tiidtsens korthedt skyldt icke kunde forkiare aile nottroftige
artikler, som uti forbundit vel fornoden vare, thaa ville oc
skulle vii begge parler forpligthet verre paa beggis vor sammen-
kompst at handle oc forlige os paa en anden beleylig oc beqvem
tiid oc steedt enthen sielfver udii begge personer eller oc i thet
1541. 23. Sept. 403
mynste forskiicke beggis vore raadt oc fuldtmegtiige oc thaa
underhandle eller forhandie lade oc giere aile nettrefliige artick-
1er tiil en endelig handel oc beslut.
6. Then sielte: Oc thersom saa vaare, at vii eller noger
beggis vore riiger eller ferstendomme medlertiid blefve af fîen-
derne angrebene, thaa schal then ene part komme then anden
tiil hielp oc bystand met thenne eftherfylgendis hielp.
7. Then syfvende: Item om hogmelte koning Gostaf tiil
Sveriige etc., vor kere svoger, blefve ofverfallen udtii hpns kîer-
ligheds riiger eller ferstendomme, thaa ville oc skulle vii Chri-
stian, koning tiil Danmarck, oc vore arfvinge, eftherkommere,
koninger udtii Danmarck oc Norge, forpligtet vere at komme
hogmelte vor svoger oc hans kierlighedts riiger oc forstendomme
tiil hielp met otte hundrit gode veraftiige mustrede kriigsfolck
tiil sioes oc tvo hundride paa Norges riiges vegne, vel udtry-
steedt met harniske oc verge, ther mand oc, om saa af neden
vare — oc fienderne i land vare — thee oc kuiide trede i land
oc thennom oc moedstand giere, oc thertiil saa mange skiib,
som saadan kriigsfolck theris underholling paa hafve kunde,
foreuden skipper, styrremendt. oc boedsmend, som skiiben fore-
vare oc regere skulle, oc samme skiibe vel udrestet vere met
skyt, krudt, loedt sampt andre syn tiilbeherringe oc tiil kriigs-
handel forneden er.
8. Then oltende: Item viille vii Gostaf, koning tiil Sve-
rige etc., oc vore arfvinge, eptherkommere, koninger udtii Sve-
riige etc., forpligtet verre, at thersom koning Christian tiil Dan-
marck etc., vor kere svoger, blefve ofv^erfallen udti hans kier-
ligheds riiger eller ferstendomme, thaa viille och skulle vii util
lige moode tiil hielp komme hans kierligheed oc thés riiger oc
ferstendomme met otte hundrit got veraftige kriigsfolck tiil siees,
met theris verie paa thet allerbeste udtrystedt, saa mandt then-
nom oc tiil land bruge kandt, om fienderne i land vare, hvor
ferst oc meest behof gieris, thertiil oc saa mange skiib, som
tiil samme krigsfolck forneden er, undertagende skiipper, styrre-
mendt oc boedsmendt, thee som hoes skiibene blifve oc thenom
bevare oc regere skulle, oc met skyt, krudt, loed oc anden net-
treft oc kriigshandels tiilbeherringe paa thet allerbeste forsergit
oc udrysleedt.
9. Then nyende: Item om thet ene riige af thet andit alêne
reyssigtyg eller skiibshielp behefvede, thaa viille oc skulle vii
Christian, koning tiil Danmarck etc., oc vore arfvinge, epther-
kommere, koninger udii Danmarck oc Norge, forpligtet vere met
tvo hundrel reissigtyg, met heste, harniske oc glafven paa thet
allerbeste udtrystedt, som thet sig ber, hogmelte koning Gostaf^
tiil Sverige, vor kere svoger, oc hans kierligheds riige oc fersten-
domme (tiil) hielp oc undtsetning at giere, thertiil met otte hun-
drede foedtfoick, ait paa vor egen besoldinge, kost oc thseringe,
undertaget hvadt forneden er met maad, el, hestefoder, thet schal
forstreckel oc forserget bliifve af thet riige, hvilcket samme hielp
26*
404 1541. 23. Sept.
tiildrager oc saadan untsetning undtfanger, i allé moode, som
hans egit kriigsfolck underhollit oc beserget vorde.
10. Then siste: At thersom hogmelte koning Christian
tiil Danmarck eller hans kierlighedts riiger eller ferstendomme
saadan hielp tiil land behefvede, thaa ville vii Gostaf, koning
tiil Sverige etc., oc vore arfvinge, eftherkommere, koninger udtii
Sverige, forplygtet vere met tvo hundrit reyssiigtyg, met heste,
harnisk, glafven paa thet allerbeste udtrysteedt, som thet sig
bor, oc sex hundrit foedfolck hogmelte vor svoger tiil Danmarck
oc hans kierlighedts riiger oc ferstendomme tiil hielp at komme,
ait paa vor egen besolding oc besvering, undertagendes mad,
0el oc hestefoder, met hvilcket thee af thet ene riige, som saa-
dan hielp behofver, saa snart som the ofver landemerckit oc
indt udtii thet andit riige komme, som siit egit kriigsfolck skulle
underhollet oc forserget bliifve, och saadan forsergende skal
begyndis oc paagaa, nar thet samme kriigsfolck kommer ofver
landmerckit. Thet samme forschrefne danske kriigsfolck tiil hest
oc foedt schal drage i Sveriige tiil then ordt eller sleedt, som
thet forst oc mest behof giores; uti lige moode skal thet sven-
ske kriigsfolck tiil hest oc foedt tvert ther emodt drage ind uti
Danmarck eller Norge tiil then ordt eller steedt, hvor forst oc
mest forneden er.
Hvilcken forschrefne venlig handel, contract etc. . . . (de
to Kongers og Rigsraadernes Ralifikation) .
Som giifvit oc schrefvit er veedt Bremsebroo then fredag
nest epther sancti Mathei apostoli dag, som er then 23. dag
Septembris, aar efther Gudts byrdt tusinde fem hundride fyrge-
tyuge paa thet ene.
Christianus rex
manu propria subscripsil.
58.
1541. 29. Nov. (Fontainebleau). Defensiv Alliancetraktat mel-
lem Danmark-Norge og Frankrig.
O: Original paa Pergament (uiidersk revêt og beseglet af de 4
franske Underhandlere).
H: Kong Frans l's Ratifikation, dat. Fontainebleau 21. April 1542
(Original paa Pergament med Kongens Underskrift og vedhîcngende
Segl).
Tr.: Du Mont, Corps diplom. T. 4. P. 2 p. 216 f. Krag og Stepha-
nius, (Christian II l's Hist. II, 575 — 78.
Da Kejseren og det burgundiske Hof i Slatningen af 1535 traadle
saa afgjort fjendtUgt op mod Danmark, og da et nyt Udbrud af
Kampen mellem Kejseren og Frankrig samtidig kiinde forudses som
nœr forestaaende, kom Tanken om en nœrmere Forbindelse mellem
de to FJender af Kejseren nalnrlig frem. Paa det Schmalkaldiske
1541. 29. Nov. 405
Forbunds Mode i Schmalkalden i Dec. 1535 forhandlede den fixinske
Afsending Xilhelm du Bellay, Herre af Langey, der var kommen for
al vinde de tyske prolestanliske Fyrsler for en Tilslulning til Frankrig,
ogsaa mcd de tilstedevœrende Reprœsenlanler for den danske Konge,
Melchior Rantzau og Peder Svave. Forhandlingerne naaede dog ikke
ud over det forberedende Sladium, og til et Mode i Lyneborg, huor
Forhandlingerne skulde fores videre og hvorlil Christian III i Februar
1536 sendte Hr. Wolf Pogwisch, Melchior Rantzau og Peder Suave,
modte ingen Afsendinge fra fransk Side.
I Slulningen af 1536 genoptog Frans /, der imidlertid var kom-
men i aaben Krig med Kejseren, de afbrudte Forhandlinger og sendle
den danske Adelsmand Jergen Lykke, som i flere Aar havde opholdt
sig ved hans Hof til Danmark for at foreslaa et Forbund mellem
Danmark, Frankrig, England og Skotland imod Kejseren. Forslaget
blcv dog nu ret keligt modtaget af Christian III. Han undlod ikke at
goiv opmœrksom paa, at de nœvnte Stater under Grcvefejdvn havde
ladt ham i Slikken ; desuden vare hans Riger stœrkt medtagne af Kri-
gen, og det store Arbejde med Ordningen af de forvirrede Forhold
lillod ham ikke nu at sende Gesandter til Frankrig. Hovedgrunden
UL at Christian III forelehig enskede at trœkke Sagen ud, var dog, at
der nelop samtidig ved Hamborgs Mellemkomst var indledet Freds-
underhandlinger (jvfr. Indledningen til Nr. i8) mellem ham og det
bnrgundiske Hof, og han foretrak en Fred med Kejseren for det noget
upaalidelige franske Forbund. Da det imidlertid end nu var usikkert,
hvad Forhandlingerne med Nederlandene vilde fore lit, afviste han dog
ikke helt det franske Tilbud, men erklœrede sig villig til at slutte For-
bund, naar han kunde faa Sikkerhed for vitkelig at erholde nogen
Hjœlp; saasnart det var ham muligt, vilde han ogsaa sende Gesandter
til Frankrig. I Juni 1537 sendle Frans I paany Jergen Lykke til
Christian III for at drive paa Forbundet, og samtidig kom en Gesandt,
Johannes Bertoun, fra Kongen af Skotland i samme Mrinde; Kongen
af England skulde dog nu ikke med, da han efter den franske Ron-
ges Udsagn havde stettet Kejseren med Penge i Krigen mod Frankrig.
I Sept. 1537 sendles Peder Svave til Frankrig for at svare paa
Jergen Lykkes Sendelse og undskylde Afslutningen af den Saarige Stil-
stand med Nederlandene. Kong Christian havde vœret nedt til at slutte
denne, da han, naar undtoges en Del tyske Fyrsler, var bleven svigtet
af sine Venner; dog nœrede han ingen Tvivl om, at Kong Frans efter
sit Le fie vilde hâve hjulpet ham, hvis han ikke selv havde fa aet Krig ;
hans Riger havde heller ikke kunnet bœre Krigens Byrder lœnger. Chri-
stian III havde imidlertid store Fordringer paa Nederlandene for den
Skade, de havde gjort ham, og Meningen med Stilstanden var paa
ingen Maade, at Kongen vilde opgive disse; tvœrtimod vilde han be-
nytte Stilstanden lil at komme saaledes til Krœfter, at han, om for-
nedent, kunde scelle sine Krav igennem med Magt. Hertil var en For-
bindelse med Frankrig nedvendig, og hvis den franske Konge vilde
love at hjœlpe Christian III i en éventuel Krig med Kejseren og ikke
at slutte Fred med denne uden udtrykkelig at optage Kongen af Dan-
mark de ri, vilde denne sidste efter Stilstandens Udleb ikke sege eller slutte
406 1541. 29. Nov.
nogen Fred med Kejseren; men herom maatte han hâve besteml Besked,
da han ellers efter de gjorle Erfaringer uilde foretrœkke en mager Fred
for Krig. Da Jergen Lykke imidlertid havde fraraadet at lade Ge-
sandterne rejse over England, hvilkel ellers havde vœret Meningen, og
da Vejen gennem Tyskland var saa farlig, kunde Christian III ikke
forlange, at hans Raader nu skulde begive sig til Frankrig ; han vilde
dog siden sende dent til det Sted, den franske Konge opgav, men han
vilde forinden hâve Meddelelse om, hvad Forbundet i Hovedsagen skulde
gaa ud paa, sœrlig hâve bestemt at vide, hvad Hjœlp de kontrahe-
rende Parler gensidig skulde y de hinanden.
I November flk Peder Svave Avdiens hos Frans /, der da var paa
Krigstogt i Piémont; den franske Konge erklœrede forelebig ikke at
kunne give noget bestemt Svar, men han var villig til al slutte For-
bund, hvis Christian III vilde sende Gesandter med tilberlig Fuldmagt
til ham, naar han om kort Tid vendte tilbage til sit Rige. Kunde
Peder Svave og den danske Konge formaa de tyske evangeliske Fyrster
m ogsaa at tiltrœde Forbundet, saa Frans I del meget gerne; Svave
lovede paa HJemrejsen at forhandle med Landgrev Filip af Hessen
derom. Angaaende de tyske evangeliske Fyrsters Medoptagelse i For-
bundet havde Grev Vilhelm v. Fûrstenberg, Fereren for Frans Fs tyske
Lejetropper, forhandlet ivrigt med Peder Svave under hans Ophold i
Frankrig og navnlig fremhœvet, at det var Kejserens Mening at slutte
Fred med Frankrig og siden med dettes Hjœlp underkue de evange-
liske, en Krig mod Tyrkerne skulde tjene som Paaskud til Rustnin-
gerne. Frans I vilde sikkert ikke gaa med hertil, men Fnrstenberg
mente dog, at det var bedst at fan et bestemt Le fie a f ham herom.
Paa HJemrejsen lagde Svave Vejen over Kassel og forebragte
Frans F s 0nske for Landgrev Filip. Denne salle straks Kurfyrsten
af Sachsen i Kundskab derom, og i Febr. 1538 sendtcs et sachsisk-
hessisk Gesandtskab til Frankrig for at indlede nœrmere Underhand-
linger. Paa det store Mode i Brunsvig i Begyndelsen af April 1538
mellem Christian III og det Schmalkaldiske Forbund nwdle disse Ge-
sandter og aflagde Beretning, og efter Afslutningen af Traktaterne mel-
lem Christian III og del Schmalkaldiske Forbund sendtcs et Gesandt-
skab til Frankrig for paa Kongcn af Danmarks og de evangeliske
Fyrsters Vegnc at slutte Forbund med den franske Konge; fra dansk
Side deltog Hr. Eske Bilde og Peder Svave i Sendclsen. Gesandterne
skulde se at komme til at forhandle med den franske Konge i Nœr-
vœrelse af saa faa Personer som muligt og navnlig uden Tilstedevœ-
relse af gejstlige. Deres Fuldmagt gav dem nok lilsyneladende frie
Hœndcr ved Forhandlingerne, men i deres Instruks, som de ikke maatte
f rem vise, paalagdes det dem ikke at gaa ud over et dem medgivet Vd-
kast til Forbundet. Efter dette skulde begge Parler forpligte sig til ikke
at gaa ind paa noget Koncil uden den andens Vidende og Viljc: Kon-
gen og de tyske Fyrster vilde forpligte sig til ikke at hjœlpe Kongcn
af Frankrigs Fjender og, hvis denne bien angrebcn^ ikke hindre ham
i at antage Knœgte; til Gengœld skulde Kongcn a f Frankrig af al sin
Magt hjœlpe Kongcn af Danmark og de tyske Fyrster, hvis de blcv
angrebne, og da Frankrig laa saa langt borte, deponere en Sum Penge
1541. 29. Nov. 407
/ Tyskland, som hans Forbundsfœller skulde hâve Bel til ai hœve^
saasnart de bleu angrebne, Kunde Gesandterne ikke opnaa dette, og
stilledes der fra fransk Side Forslag, sont de mente det betœnkeligt at
afstaa, maatte de antage dem under Forbehold af deres Herrers Bâti-
flkation,
Da Gesandterne kom til Frankrig, var Frans I lige rejst Ht Nizza,
hvor der da fandt Fredsforhandlinger Sted mellem ham og Kejseren,
Gesandterne fulgte efter og opnaaede endetig efter lœngere Tïds Venten
Audiens hos Kong Frans den 1. Juli. Han erklœrede straks, at han
havde optaget Kongen af Danmark og de tyske evangeliske Fyrster i den
med Kejseren 18. Juni sluttede Fred i Nizza, og louede paa Adelsmands
Mre, at han ikke vilde indvilge i noget Koncil. I de felgende Dage
fartes der Forhandlinger mettem Gesandterne og franske Kommissœrer,
der erklœrede at kunne gaa ind paa det af Gesandterne i Overens-
stemmelse med det dem medgivne Udkast foreslaaede Forbund med
Undtagelse af Bestemmelsen om Deponeringen af Pengene; denne Be-
stemmelse skulde vœre lige for begge Farter: skulde den franske Konge
deponere en Sum, skulde de andre ogsaa gère det. Forhandlingerne
herom Irak ud, og uden at Gesandterne i Foruejen blev underrettede
derom rejste Frans I kort efter til Aiguës Mortes til et personligt Mode
med Kejseren. Dette vakte stor Uro hos dem, og de franske Under-
handlere begyndte nu ogsaa at gère Vanskeligheder med Hensyn til
Koncilet; de erklœrede, at dette som en gejstlig Sag slet ikke kunde
blive Genstand for nogen Bestemmelse i en uerdslig Traktat, dog vilde
Kongen give det Lefte ikke at indvilge i noget Koncil, med mindn
det var godt og almindeligt. Gesandterne segte at faa en ny Avdiens
hos Kongen, men holdtes hen med allehaande Udflugter. Ferst 11. Aug.
fik de paany Avdiens, men uden at opnaa mère end det ovennœvnte
Lefte om Koncilet og et almindeligt Tilsagn uf Kongen om, at han
ikke vilde forlade sine Venner.
Christian III fandt det dog rigtigst at skjule sin Misfonwjelse med
Besultatet af Sendelsen og sendte efter Gesandternes Hjemkomst Peder
Brockenhus til Frank rig for at takke Frans I for hans venlige Vd-
talelser og fordi han havde optaget ham i Freden med Kejseren, uagtet
denne Optagelse kun var holdt i ret intetsigende Udtryk. Han vilde
holde sig Muligheden for en Forbindelse med Frank rig aaben, hvis det
efter Vdlebet af den Saarige Stilstand skulde komme til Krig med Kej-
seren og Nederlandene. Det varede heller ikke lœnge, fer den almin-
delige politiske Situation igen ferle de to Fyrster til Forhandling om
Forbund. Venskabet mellem Kejseren og Frans I kelnedes hurtigt, og
en ny Krig mellem dem kunde snart betragtes som sikker. I Dec. 1540
sendtes Jergen Lykke igen til Danmark for at overbringe den danske
Konge Michaelsordenens Insignier og foreslaa et Forbund. Christian III
var nu ogsaa bleven mère ivrig for et Forbund med Frankrig. For-
handlingerne i Begensburg ferle kun til en Forlœngelse af den laarige
Stilstand i Gent paa 5 Maaneder, til 1. Nov. 154-1, og efter den Tid
syntes en Krig med Kejseren at staa for Deren; det var ogsaa endnu
usikkert, hvorledes Forhandlingerne med Sverrig vilde lebe af. I Be-
gyndelsen af Aug. 1541 var der allerede udstedt Fuldmagt for Eskc Bilde
■WlK 1»41. 29. Xor.
ojir Ptder Sraur. i/rr skakie rrjse iH Fnutkrig for ai slaiit Forbtutdet^
men inden de kom aftied, kom Jergen Lgkke paang Ul Datunark mcif
m fomget Opfordring iil at Mende Gaandier for ai forhoMtdit otn m
drfensÎD Alliance mod aile, andtagen del romerske Rige og deUes Simn-
der. Den If. SepL adfœrdigedes der ng Faldmagi og Inslmlss for
Eske Bilde, Feder Svaoe og Erik Krabbe. De skulde ved deres Ankomsi
Ul del franske Hof se ai faa Frans t iil al slitte Forslag Ul ei ForhuMÊd^
men krœoede han Forslag af dem, maalle de forrslaa el Forband af
felgende Indhold: 1. Kongen af Danmark nil, naar Kongen af Frank-
rig kommer i aaben Krig, lakke Sundei og ikke Ullade Tilf^rsel Ul elttr
Vdfersel fra den franske Konges Fjenders Lande: f. paa egen Bekasi-
ning hjœlpe den franske Konge med 6 Orlogsskibe, del mindste paa
100 Lœslen og 1000 Krigsfolk foruden Skibsfolkene i 3 eller i Maaneder:
ml Kongen af Frankrig bmge Krigsfolkene Ul Lands og kalder dem
fra Skibene, skal han selv besolde og anderhoMe dem, ligesaa hpis han
vil beholde dem udoper den ovennœonle Tld: Krigsfolkene maa ikke
kaldes lilbage af den danske Konge. saalœnge Krigen parer. 3. Kon-
gen af Frankrig skal paa de somme Vilkaar gde Kongen af DanmaHc
den dobbelle Hjœlp, men kunne de danske Gesandler ikke opnaa det^
maa de gaa ind paa en anden Hjœlp. som Kongen kan vœre Ijent
med. 4. Forbundel skal slulies paa 10 Aar eller lœnger, hvis Kongen
af Frankrig ensker del. og ogsaa gœlde for Kongemes Eflerfmlgere,
5. Da den franske Konge vil undlage del romerske Rige og délies
Slœnder, hnorlil den danske Konges Fjender, Pfalzgrep Frtderik og
Heriugen af ix>lhringen hère, og da Kejseren maaske ogsaa pU beoœge
andre Fgrster i Riget Ul Krig mod Kongen af Danmark, maa Vnd-
lagelsen indskrœnkes Ul al gœlde de Kurfgrster og Slœnder. der ère
penligsindede mod Kongen. Den danske Konge forbeholder sig ikke
al gde Hjœlp mod sine Forbundsfœller : Siferrig, Heriugen af Preassen^
Heriugen af Kleve, Hertugerne af Lgneborg, Landgrepen af Hessen og
de andre Medlemmer af del evangeliske Forbund. 1. Den ene Paris
Hapne og Slremme skulle i Freds- og Krigstid slaa aabne for den
anden.
Den 18. Sov. haude Gesandterne deres ferste Avdiens hos Frans I
i Fontainebleau, og den nœste Dag aabnedes Forhandlingerne med de
franske Raader. Ingen af Parlerne vilde gore Begyndelsen med ai
stUle Forslag, men tilsidsl maatte de danske gipe efler paa dette Panki
(Hf ouergive Forslag Ul el Forbund. Dette uar i (Jperensstemmelse med
deres Insfruks; dog lalles der ikke noget om Vndtagelse af den danske
Konges Forbundsfœller, og Fordringen om, at Frankrig skulde gde
dobbelt saa stor Hjœlp som DanmarkSorge, fortolkedes saaledes. al
Hjœlpen ikke alêne skulde vœre dobbelt saa stor. men ogsaa y des dob-
belt saa tœnge. Da de franske straks gjorde Indsigelse mod denne
Artikel, forsvarede de danske den med, at den dobbelle Hjœlp opi^ejedes
ved, at Kongen skulde lukke Sundet, hvitket med forte, at han maalle
holde stœrk Besœtning paa de Slotte, der beherskede dette, og holde
Skibe i Sundet; desuden led han ved Lukningen et betydeligt Tab i
Told; end vide re skulde eper deres Forslag den danske Konge, hvis den
franske Konge havde Brug for tyske Krigsfolk, vœre forpliglet Ul al
1541. 29. Nov. 409
samle saadanne paa Kongen af Frankrigs Bekostning og sende dem
m Frankrig paa sine egne Skibe. Efier at hâve konfereret med Frans I
overgav de franske Raader 22. Xov. et Udkast til Traktaten; foruden
nogle niindre betydende Mndringer var der i Artikel i indsat Ordene:
y>modo ne de imminuenda sacri imperii majestate agatur^, den dot-
belte HJœlp fra fransk Side skulde ogsaa kun ydes i 3 Maaneder lige-
som den danske; Forbundet skulde gœlde for de io Kongers Levelid
og 10 Aar derefter. Den 24-, Nov. forhandledes paany med det fran-
ske Raad i Fontainebleau. De danske foreslog, at den i Art. 1 ind-
satte Bestemmelse om Vndtagelsen af det hellige romerske Rige skulde
udgaa, og at de Venner, som hver af Parterne vilde undtage, udtrgk-
kelig skulde nœvnes, og de navngav for de^es Vedkommende de i deres
Instrnks nœvnte; ligeledes forlangte de igen 6 Maaneder i Stedet for 3
for den franske HJœlp. De franske erklœrede, at da Forbundet var
defensivty kunde der ikke gères nogen Undtagelse, enhver maatte vide^
at han ved at angribe den ene Part ogsaa fik den anden til FJende;
ved den gjorte Undtagelse med det hellige romerske Rige tœnktes hver-
ken paa Kejseren eller de enkelte Medlemmer af Riget, men paa Hel-
heden, og de vare villige til at sœtte: juribus i Stedet for: majestate.
De 6 Maaneder kunde de ikke gaa ind paa, da den franske HJœlp
saa i Virkeligheden blev 4- Gange saa stor som den danske, men de
vare villige til at lade de détaille rede Bestemmelser om HJœlpen helt
udgaa af Traktaten og nejes med de almindelige Bestemmelser i § i.
De danske tilbed da at gaa ned til 5 Maaneder, siden til 4, hvilket
de franske gik ind paa. Da de danske Gesandter havde maattet gaa
ind paa den fra fransk Side foreslaaede Tilfejelse lit § î om det ro-
merske Rige, men ikke havde kunnet faa den danske Konges Forbunds-
fœller undlagne i Traktaten, skent deres Instruks paabed dem det og
de under Forhandlingerne to Gange havde faaet ardre til bestemt at
krœve Kongen af Sverrig optaget deri, afgav de franske Underskrivere
af Traktaten i en Skrivelse af 30. Nov. til Christian HI den Erklœring,
at Forbundets défensive Karakter forbed aile Undtagelser, ejheller havde
man kunnet optage nogen deri, da man ferst maatte vide, paa hvilke
Betingelser Kongens Forbunds fœller enskede at optages i Forbundet;
den franske Konge vilde dog altid give disse Fyrster Adgang til at
tiltrœde Forbundet paa rimelige Betingelser. Den 29. Nov. underskreves
og besegledes Traktaten i Fontainebleau.
Traktaten ratificeredes 20. Marts 1542 af den danske Konge og
21. April s. A. af den franske Konge. ^
Universis et singulis, ad quorum noticiam he literae per-
venerint, salutem. Cum antea serenissimus Danorum et Norve-
gie rex a rege christianissimo sibi missum insigne militarisa
1 Pal. Mûller, Aktstykker til Grevefeidens Hist. II, 297 ff., 316 ff. Geheime-
arch.Aarsberctn.lv, 48 f., 53—59, 64—92, 98—132, 164 f., 171—203. Chr. IH's
Instruks f. Eske Bilde, Peder Svave og Erik Krabbe "/g ^541 (Tyske Kancellis
Instruksbog 1539—48 S. 47 flf.). « O: miltaris.
410 1541. 29. Nov.
sodalitii, cui divus Michael preest, suscipere non recusaverit ac
eo nomine propensum in regem christianissimum animum
suum aperuerit, ut nichil non facturus illius causa esse videa-
tur, cumque tantum^ absit, ut ipse ex^ eo, quo astrictus est,
aliquid laxari velit, ut plurima vincula summe conjunctionis
optare videatur, etsi sunt amoris arctissima, oratores enim suos
his proximis diebus idem serenissimus ad christianissimum
misit, ut cum illius maiestate foedus amicitiae et societatis sanc-
tissimum terra marique iniret, id ipsum neutiquam christianis-
sime amplitudini aspernandum visum est, sed ultro amplexan-
dum : Nos igitur Franciscus de Turnon, cardinalis sancte sedis
apostolice, Guillelmus Poiet, cancellarius, Philippus Chabot, ad-
miraldus, et Claudius de Hennebault, marescallus Francie, chri-
stianissimi et potentissimi régis nostri Francisci consiliarii, ora-
tores, procuratores ad hoc cum mandatis singularibus delegati,
pro firma amicitia et vera benevolentia concordiaque ineunda
inter eundem christianissimum et serenissimum principem Chri-
stianum, Friderici régis filium, Danorum et Norvegiae regem,
eidem' benevolentia fraterna conjunctissimum, utriusque sub-
ditos et confoederatos, cum egregiis et magnificis viris, Eschillo
Bilden, équité aurato, Petro Svavenio et Erico Kraben, eiusdem
régis Danie et Norvegie consiliariis, oratoribus, procuratoribus,
commissariis et ambassiatoribus, ad infra scripta authoritatem
habentibus, ad honorem et laudem omnipotentis Dei sanctissi-
meque Marie virginis totiusque celestis commitatus et christiane
religionis ornamentum et augmentum convenimus, concordavi-
mus et conclusimus atque authoritate commissionum nostra-
rum, quarum contextus infra insèrtus, per présentes convenimus,
concordamus et concludimus articulatim prout sequitur:
L Imprimis conventum et conclusum est, reges predictos
mutua, pari ac fraterna amicitia et benevolentia sese invicem
prosequi velle ac debere et etiam fraterno nomine appellare,
alterum alterius commoda curare, detrimenta propellere, et si
quod grave bellum pro regnis et eorum statibus in alterutrum
ingruat, prompto et parato auxilio, consolatione et consilio pro'^
totis viribus utrumque utrique suppetias ferre défensive adver-
* (): cum tamen. * O forbig.. ex. * O: eadem. * R forbig.: pro.
1541. 29. Nov. 411
SUS quoscumque^ sine uUa exceptione^ modo ne de imminu-
endis sacri imperii juribus agatur.
2. Item polliciti sunt predicti ambassiatores Danie et Nor-
vegie régis eiusdem serenissimi nomine, si quo pacto régi chri-
stianissimo cum hostibus et adversariis quibuslibet bellum
apertum gerere et exercere contingat, ipsum serenissimum totis
viribus operam daturum idque prestaturum cum effectu, ne régis
christianissimi adversariis et hostibus maris sui angustie, quas
Sundt vocant, ullo modo pateant, neve eisdem adversariis illac'
mercium, commeatu[u]m ceterarumque rerum exportandarum
importendarumve gratia aliave de causa transire liceat, ut tan-
dem aliquando vi et malo coacti ad pacem flagitandam com-
pelli possint.
3. Preterea eiusdem serenissimi nomine predicti ambassia-
tores polliciti sunt, eundeni serenissimum suo nomine coUectu-
rum, sumptu tamen et régis christianissimi stipendio, exercitum
e milite Germanico conflatum et navibus ad regem christianis-
simum transportaturum ejusdem christianissimi impendiis, si
ita usu venerit premonitusque a rege christianissimo fuerit
tempestive.
4. Pollicentur etiam, belli temporibus eundem serenissi-
mum sex naves ad bellum instructas, quarum nulla minor sit
centum lastarum, ut vocant, in Gallias transmissurum, quo-
cunque régi christianissimo commodum fuerit, cum mille pedi-
tibus prêter socios navales et mari iisdem navibus eidem chri-
stianissimo inserviturum très menses^ perpetuos suo serenissimi
sumptu, stipendio et impendiis, sumpto trium mensium initio
ab eo die, quo primum eiusdem serenissimi naves ad littora
Galiarum appullerint, iisque sex navibus eo mittendis, quo chri-
stianissimo régi commodum videbitur, in^ iisque peditibus et
sociis navalibus, summa fide totoque conatu hostibus et adver-
sariis régis christianissimi incommoda laturum omniaque fac-
turum, que régi christianissimo grata esse possint.
5. Quod si christianissimus eorum peditum opéra, qui in
sex navibus erunt, terra uti volet, id ei per regem serenissimum
facere liceat, christianissimi tamen sumptu et stipendio eodem,
* R: quemcumque. * O: exemptione. • R: illis. * R: pcr très menses.
* R: cum.
412 1541. 29. Nov.
quo ceteros Germanos allere et tollerare solet. Regem quoque
Danie serenissimum in casu simili, si régis christianissimi pe-
ditibus uti volet terra in suis regnis et ditionibus, id suo sumptu
et stipendiis facturum.
6. Item elapsis tribus mensibus, si nondum bellum pro-
iligatum et confeclum fuerit, posse regem christianissimum régis
Danie pedites cum sex navibus vel absque navibus suo sumpto
et stipendiis ut alios Germanos allere, sub signis retinere aut
in presidio collocare, nec regem Danie per se nec per alios
posse eosdem milites tempore belli ullo pacto ad se revocare;
nec regem similiter christianissimum in casu simili régi sere-
nissimo aliter facturum.
7. Item vicissim régis christianissimi consiliarii predicti
pollicentur, christianissimum duodecim naves ad bellum instruc-
tas, quarum nulla sit minor centum lastarum, in Daniam trans-
misurum, quocunque régi serenissimo commodum fuerit, cum
duobus milibus peditum prêter socios navales et mari iisdem
navibus eidem serenissimo in^ temporibus belli per quatuor
menses inserviturum, propterea quod apud se plus officii resî-
dere facile patitur nec eum latet suam amplitudinem plus oneris
posse sustinere, quod facere non gravatur eo, quod non ignorât,
regem Danie non posse sine magno sumptu suos adversarios
aditu angustiarum illarum, quas Sundt vocant, prohibere, quod
serenissimus suo sumptu se prestaturum pollicitus est, proviso
tamen quod ab utraque parte fiet sumatio pro recuperandis
dictis navibus tali debito tempore, quo naves possint ire et re-
dire in tempore oportuno.
8. Item quoniam inter mortales nichil durare perpetuo
potest videaturque improbum esse plus postulare a Deo im-
mortali, quam quod hominum mortalitati debeatur, satis abun-
deque^ utriusque régis oratoribus sufficere visum est, si eam
societatem, quam quidem cupiunt inter eos esse perpeluam, ad
vitam utriusque principum et in annos deceni post eorum obi-
tum sanctissimo foedere sacro sanctoque jurejurando constabilire
possint, eam ipsam [addiem]^ regum amborum societatem con-
stituerunl observandam. Ante tamerï quorum decem annorum
exitum erit in alterutrius successoris potestate alterum vel ejus
* R forbig.: in. ^ O: habundeque. * Ordene »ad diem« maa vistnok
vxre udfaldne.
1541. 29. Nov. 413
successorem rogare de instaurando foedere sanciendaque denuo
amîcilia, nec alter alterum, quod in animo habeat, ante foederis
exilum celare debebit, quin, uterque utrumque de sua voluntate
certiorem ut faciat, jus amicitiae admonet.
9. Item si per id tempus alteri utriqueve regum quid hu-
manilus^ accident, quod Deus avertat, censuerunt predicti con-
siliarii, ambassiatores et oratores eorundem regum nomine, ut
id foedus, quod in presentia inter utrumque initur, cum illius
régis, qui decesserit, utriusqueve filiis, heredibus, successoribus
omnino cum fide observetur.
10. Item utriusque régis portus et flumina tam Galiarum
quam Danie et Norvegie utrique régi semper patere debent,
in quos utriusque régis milites et subditi omni tempore libère
et secure se conferre possint ibique commercia exercere, res
suas distrahere, ab aliis coemere^, sine ullo impedimento, ita
tamen ut utriusque régis milites, cum in alterutrius regno, di-
tione, portubus et fluminibus fuerint, a vi inferenda et a preda
e confoederatis regnis et ditionibus agenda manus abstineant
et ut amici et foederati^ sese gérant, nec ullo pacto damnum
iliis inférant.
11. Item conventum et conclusum est, ut regum uterque,
ubi primum rogatus fuerit per alterutrius oratores sive commis-
sarios auctoritatem habentes, in eorum presentia tactis sacro-
sanctis evangeliis juramentum corporale prestet, se omnia et
singula in presenti tractatu descripta recte atque ordine et cum
summa fide observaturum et effecturum et a suis subditis ut
observentur prestaturum et idem juramentum in scriptis redac-
tum et manu sua subsignatum oratori sive oratoribus hujus-
modi tune presentibus tradet.
12. Item regum uterque omnia premissa et singula rata
habebit et rata* comprobabit et confirmabit omnia ^, suas litte-
ras*^ patentes, desuper debito modo confectas et magno sui si-
gilli signo^ sigilatas et manibus suis subscriptas, utrique prin-
cipaliter contrahenti et eorum cuilibet infra sex menses, a data
presentium proxime et immédiate sequentes, mittent tradentque,
mitti tradive facient eorum uterque, ut par est.
* O: humanitatis. * R: ab aliisque emere. ' R: confoederati. * R:
grata. ^ R forbig.: omnia. ^ R: per suas litteras. ^ R: magno suo sigillo.
414 1541. 29. Nov.
Herefter felge Fuldmagterne (den franske dateret Fontainebleau
22. Nou, 15^1, den danske dateret Malme 12. Sept. toit).
In quorum premissorum fidem et testimonium bas présen-
tes manibus nostris subsignavimus et sigillis nostris munivimus.
Datum apud Fontembleaudi die XXIX mensis Novembris anno
domini millesimo quingentesimo quadragesimo primo.
F., cardinal de Tournon. Poyet. Philip Chabot.
d'Annebault.
59.
1542. 5. Febr. (Segeberg). Overenskomst mellem Christian III
og Grev Anton af Oldenborg om gensidigt Venskab og om
Grevens Tjenesteforhold til Kongen.
A.
Det af Grev Anton udstedte Eksemplar.
O: Original paa Pergament (med Grevens vedhœngende Segl).
Wir Anthoni, graff und her zu Oldenburg und Delmenhorst,
bekennen hiemit ofTentlich vor idermenniglich : Dieweyl der
durchleuchtigst, grossmechtig, hochgeborne furste und herr,
herr Christian zu Dennemarcken, Norwegen, der Wenden und
Gotten konnig, herzog zu Schlesewig, Holstein, Stormarn und
der Ditmarschen, graflF zu Oldenburg und Delmenhorst, unser
gnedigster herr und vetter, den unfreuntlichen willen, so sein
kon. mat. zu uns gehabt, auf underhandlung und forderung des
auch durchleuchtigen, hochgebornen fursten, herren Magnussen
zu Sachsen, Engern und Westphalen lierzogen, unsers gnedigen
hern und freuntlichen lieben vattern, gnedigsl, freuntlich, gar
und ail nit allein abgestalt und fallen lassen, sondern uns dar-
uber noch aus gnedigster zuneigung vormuge seiner kon. mat.
vorschreybung und bestellung, uns desfals zugestallt, aile jar
vier hundert gulden muntz jerlich aus irer camer uf den um-
meschlag zum Kyl oder \vo derselbige in den furstenthumen
gehalten wirdet entrichten zu lassen vorschrieben haben, —
derwegen gereden und geloben wir bey unserm gutten glauben
und waren worten:
7. Dass wir jegen erzeigte gnedigsle freuntliche wolthat
1542. 5. Febr. 415
seine kon. w., derselben raiche, lande und leute mit allem guten
getreulichen meynen, ehren, fordern, ir bestes wissen und arg-
stes abwenden.
2, Und uber das wollen wir vorpflicht sein, seiner kon. w.
zu ider zeyt jars, wann und wie oft sein kon. w. dasselbig von
uns begeren und uns solchs anzeigen werden, funfzehen hun-
dert guter landsknechte in unserm lande unabschlegig vorsam-
len und dieselben, es sey mit schepen zu wasser oder sunst zu
lande, seiner kon. w. volgends und hinfuro allwegen nach seiner
kon. w. gefallen (nit allein wollen) zuschicken, doch ailes was uf
solche knechte zu vorsamlen und weyter die uberschickung, es
sey zu wasser mit schepen oder sunst zu lande, uncostes er-
gehen oder auflaufen wirdet, das sollen sein kon. w. vormuge
derselben bestellung, uns derhalben gegeben, zu bezalen und
zu geben schuldig sein.
3. Uber das haben wir uns vorbehalten, das wir gegen
die key. mat. als keysern und herzogen Hainrichen von Brun-
schwig als unserm lehenhern zu dienen nit schuldig sein wollen.
Gereden und geloben solchs ailes, wie vorsteht, vest und
unvorbrochen zu halten, uns auch daran nichts vorhindern
lassen, wie solchs immer geschehen kundte odder mochte.
Des zu mehrer sicherheyt, auch stetter, vester haltung und
glaubens haben wir unser secrète wissentlich furhangen lassen.
Gegeben zu Segeberge suntags nach purificationis Marie nach
Christi geburt tausent funf hundert und im zweyundvierzigsten
jare.
B.
Det af Kong Christian III udstedte Eksemplar.
O : Original paa Pergament (egenhiendig underakreven af Kongen,
Seglet mangler dU).
Wir Christian, von Gots gnaden zu Dennemarken, Norwe-
gen, der Wenden und Gothen konnig, herzog zu Schleswiegk,
Holstein, Stormarn und der Ditmarschen, grave zu Oldenburg
und Delmanhorst, bekennen hiemit offentlich vor allermennig-
lich: Nachdeme zwischen uns und dem wolgebornen unsern
lieben vettern Anthonien, graven zu Oldenburg und Delman-
horst, ein zeytlang heer ein unfreuntlicher wille sich erhaldten,
das wir uf freuntlich, bitlich ansuchen, begern und undterhand-
416 1542. 5. Febr.
lung des hochgebornen fursten, unsers freuntlicben lieben ohey-
men und vattern, hern Magnussen zu Sachsen, Engern und
Westphalen herzogen, denselbigen gemelten unfreuntlichen wil-
len nit allein freuntlich, gnedigst und gutlicb gar, gantz und al
fallen lassen, sundern haben auch gemeldten graven Antboni
zu dienste bestelt und angenommen, bestellen und annemen
denselbigen hiemit gegenwertig in craft diesses brieves der ge-
stalt und also:
7. Das wir erstiich, wie gemelt, allen unfreuntlichen wil-
len gegen ime abstellen und denselbigen in seinem obligen uf
sein ersuchen mit rath und trost nit verlassen, sundern mit
allem gutten gnedigst fordern, meynen und fortsetzen wollen,
ihme auch hinfuro aile jhar vier hundert gulden muntz zu
dienstgelde aus unser cammer in den achte tagen der hailigen
dreier konige auf dem umbschiage zum Kyel ader wo der umb-
schlag in den furstenthumben gehalten wirdet gnedigst geben
und verreichen lassen wollen.
2. Darentgegen soll und will gedachter graflAnthoni wid-
derumb unser bestes wissen, nutz und frommen fordern und
argstes abwenden, sich auch uber das ailes mit seinem leybe,
auch landen und leuten ailes freuntlicben, guten willens nach
hochstem vormugen widerumb dangkbarlich gegen uns und den
unsern ider zeit halten und beweysen.
3. Uber das soll gemelter graflF Anthoni und seyne erben
vorpflicht sein, uns zu ider zeit drey fenlein guther lantzknecht
in seiner herschaft zu vorsamlen und uns dieselbigen, es sey
mit schieffen zu wasser odder sunsl zu lande, uf unser erfor-
dern an stedte und platzen, so wir ernennen werden, uf unsern
costen und schaden, wes daruf gehen wirdet, in allwege zu
schicken und sich daran keynerley weyse, wie das nhamen
haben muge, vorhindern lassen, ailes vormuge seynes reversais,
uns derhalben hierentkegen gegeben, getreulich ohne geverde.
Des zu urkundt haben wir unser secret wyssentlich fur
diessen brief hangen lassen. Gegeben zu Segeberge suntags
nach purificationis Marie nach Christi geburt tausent funf hun-
dert und im zweyundvierzigslen jhare.
Christian.
1542. 29. Aug. 417
60.
1542. 29. Aug. (Hamborg). Traktat mellem Christian III som
Konge af Danmark-Norge og Hertug i Slesvig og Holsten
paa den ene og de pommerske Hertuger Barnim og Filip
paa den anden Side angaaende den roskildske Bispestols
Godser paa Rugen og Reinfeld Klosters Godser i Pommern.
— Ikke ratificeret.
O: Original paa Papir (underslireven af de danske og pommerske
Underhandlere og de sachsiske og hessiske Mieglere; ingen Besegling).
I § 1 i Trakiaten af 18. Juli 1538 mellem Christian III og Stœ-
derne Siralsund, Greifswald og Anklam uar det hlevet bestemt, ai der
omkring Mikkelsdag s. A. skulde fînde en Forhandling Sted i Danmark
angaaende Roskilde Bispestols Godser paa Rûgen og Reinfeld Klosters
Godser i Pommern. Hertugerne af Pommern anmodede imidlertid i
Skrivelse af 12. Okt. om, at Medet maatte blive udsat til Paaske 1539;
herpaa vilde Christian III ikke gaa ind, men han udsatte M&det, der
skulde finde Sied i Kebenhavn, til Sendag invocauit [23. Febr.]. Som
Afsendinge fra Hertugerne af Pommern modte Grev Georg af Eberstein
og Neugarten, Jobsl v. Dewitz og Jacob Wobitzer; Lûdicke u. Hagen, der
ogsaa var sendt, kunde formedelst Svaghed ikke deltage i Underhand-
lingerne. Fra dansk Side fortes Forhandlingerne af Rigshofmesteren
Hr. Mogens GJee, Kansler Johan Friis, Hr. Ove Lunge, Hr. Holger
Ulfstand og Jorgen Clingenbeck. De danske krœuede fuldstœndig Re-
stitution af Godserne og Erstatning for al den Skade, Kongen havde
lidt ved, at Hertugerne havde taget Godserne i Besiddelse. De pom-
merske Raader gjorde gœldende, at Roskilde Bispestols Godser paa
Rûgen vare af dobbelt Natur: en Del — Grevskabet Streg med til-
liggende Gods — var pantsat til Bispestolen af Familien Podebusk,
dog med Forbehold af evig Genindlesningsret, og Greven a f Eberstein,
der var Formynder for de unge Podebusker paa Rûgen, var nu rede
til al indlose dette Gods; det evrige Gods var nok givet til Bispe-
embedet, men Hertugerne af Pommern oppebar ogsaa forskellige Af-
gifter af Godserne og vare altid af Biskopperne blevne anerkendte som
Lensherrer. ,Da Stœderne under Krigen havde villet bemœgtige sig
Godserne, havde Hertugerne for at forhindre dette sat sig i Besiddelse
af dem, dels for at sikre sig deres egen Rettighed, dels for at bevare
dem for Bispeembedet, og hermed havde Kongen ogsaa udlalt sin Til-
fredshed lit Hertug Filip. Da Bisperne siden vare blevne afsatte, kunde
der nu ikke blive Taie om nogen Restitution, da den Jo maatte ske til den
oprindelige Besidder, Biskoppen; desuden maatte Hertugerne nu ogsaa
indsœlte en Superintendent, da Biskoppen af Roskilde altid havde holdt
en Landsprovst paa 0en, der var bleven lonnet af Godserne; hvad
Godserne kunde indbringe ud over Superintendentens Lon, vilde Her-
tugerne bruge lit at afbetale Gœld med. Reinfeld Klosters Gods var
givet til Klosteret af pommerske Hertuger, og da disse havde ophœvet
aile andre Klostre, mente de, at ogsaa disse Godser burde tilfalde dem
27
418 1542. 29. Aug.
som Landsherrer, dog vare de villige til ai give Abbeden og hans Br&dre
Underholdning, saalœnge de blev i Klosleret.
Med Hensyn til de af Podebuskerne pantsatte Godser svarede de
danskCf ai det maatte blive Pùdebuskernes Sag at henvende sig til
Kongen derom; de andre af Bispestolens Godser vare dels kebte af
Biskopperne, dels givne dertil af danske Konger; havde Hertugerne
givei noget, skulde de pommerske Gesandter fremlœgge deres Beviser.
Heriagerne havde desuden erklœret, at de tog Godserne i Besiddelse til
Bedste for Bispesiolen og Kongen ^ der Jo ogsaa altid havde ind- og
afsat Biskopper i Roskilde; desuden havde Kongen et skriftligt Bevis^
af Hertugerne af Pommern for, at de aldrig vilde bemœgtige sig disse
Godser og, hvis de gjorde det, i Bode vilde betale 18 Aars Indkomst
af Godserne; denne Bode gjorde Kongen nu Ford ring paa. Kongen
af Danmark vilde heller ikke unddrage det gejstlige Embede Godserne
og vilde, saasnart han ftk dem, indsœtfe en Landsprovst paa Rûgen.
Da Reinfeld Kloster ikke var ophœvet, maatte de danske krœve dets Gods
iilbagegivet. Det lykkedes ikke at komme til Enighed, Reinfeld Klo-
sters Godser vilde de pommerske Raader nok gaa ind paa at restituerez
naar der blev sendt en Munk over for at bestyre dem og Kongen vilde
love ikke at g&re nogen Forandring med Godserne eller lade dem
gaa over i andre Hœnder; endvidere skulde Hertugerne vedblivende
hâve deres Reitighed af Godserne. Med Hensyn til Bispestolens Godser
holdt de fast paa, at der skulde gores en Forskel mellem Pantegodset,
som det skulde tillades Podebuskerne at indlose, og det evrige Gods,
som Hertugerne af Pommern vilde gaa ind paa at restituerez hvis
Kongen vilde forpligte sig til at underholde en tysk Superintendent paa
0en og anvende den overskydende Rente til Understottelse af Kirker
og fat tige paa Rûgen samt skriftlig forpligte sig til at lade upartiske
Voldgiftsdommere, enten de lœrde i Wittenberg eller de evangeliske
Stœnder, domme om Besiddelsesretten til Godserne. Endvidere skulde
Kongen frafalde den forlangte Bode eller ogsaa lade dette Sporgsmaal
blive Genstand for Voldgiflskendelse. De danske erklœrede, al der ikke
'kunde gores nogen Forskel paa Godserne, der maatte restitueres under
et, og at Kongen, hvis Ret til Godserne var uomtvisielig , ikke kunde
gaa ind paa nogen Voldgiflskendelse. Herpaa strandede Forhand-
lingerne.
Kurfyrsten af Sachsen og Landgreven af Hesscn, hvem Kongen
havde meldt det uheldige Udfald af Modet, sogte nu at mœgle i Sagen
og at stem me Kongen til Eftergivenhed ved at foivstille ham, at det
Schmalkaldiske Forbunds Uvenner vilde hovere over denne Strid. De
foreslog 31. Maris 1539, at der skulde afholdes et nyt Mode i
Hamborg under deres Mœgling. Kongen svarede, at han formedelst
mange Forretninger og de urolige Forhold ikke forelobig kunde sende
Raader til noget Mode; derimod vilde han bevilge Stilstand til 25. Juli
og til den Tid tillade de anholdte pommerske Skibe at sejle. Paa An-
^ Hermed sigtedes til Forliget af 18. Aug. 1456 mellem Hertugerne af
Pommern og Biskop Oluf Daa af Uoskildc (Knudsen, Diplomatarium Christierni
primi S. 72 f.).
1542. 29. Aug. 419
modning afKurfgrsten og Landgreven forlœngede Kongen ferst, 28. Juni
1539, Stilstanden tU nœste Foraar og siden, 30. Jan. 1540, til Foraaret
1541 med Ret for Hertugerne af Pommerns Undersaatter til at sejle
og handle, dog paa den Beiingelse, at hverken Hertugerne af Pom-
mern elter deres Undersaatter hindrede Kongen i hans Besiddelse og
Brug af Godserne. Kongen gjorde i Henhold hertil Fordring paa, at
Hans Barnekov, der havde Roskilde Bispestols Godser paa Rûgen i
Forlening, skulde betale Superintendenten den sœdvanlige Afgift af
Godserne. Da han erklœrede ikke at ville gère det, fordi Hertugerne
af Pommern stadig lagde Beslag paa Renten af Godserne, skrev Kon-
gen 57. Juli 1540 til Hertugerne af Pommern om uopholdelig at hœue
Arresten paa Renten af Bispestolens og Reinfeld Klosters Gods, og an-
modede samtidig Kurfyrsten af Sachsen og Landgreven af Hessen om
at formaa Hertugerne af Pommern hertil. Det hjalp dog ikke meget,
og i Juni 1541 klagede Christian UI paany til Kurfyrsten og Land-
greven over de Hindringer, der medte Hans Barnekov. Da Kurfyrsten
og Landgreven mente, at en skrifilig Forhandling med de pommerske
Hcrtuger formedelst den lange Afstand vilde trœkke for lœnge ud,
foreslog de 28. Juli 1541 et Mode under deres Mœgling i Hamborg
20. Nov. Kongen gik 4. Okt. ind paa Medet, men udsatte det til 11. Dec,
da han vanskelig kunde sende Raader fer. Medet kom dog ikke i
Stand. Kurfyrsten af Sachsens Gesandter kom for sent, og de danske
Gesandter vilde ikke vente paa dem. Kurfyrsten og Landgreven fore-
slog derefter 1. Maj 1542 et ngt Mode i Hamborg 17. Juli; Kongen
svarede f&rst herpaa, at han ikke enskede at forhandle mère med Her-
tugerne, men gik dog paa Kurfyrstens indtrœngende Anmodning til-
sidst ind paa at sende Gesandter til et Mode i Hamborg 27. Aug. og
at bevilge fri Handel og Stilstand til Mortensdag.
I Hamborg medte fra dansk Side Hr. Iven Reventlov, Oluf Munck
og Casper Fuchs. De skulde i Henhold til deres Instruks hœvde, at
Hertugerne af Pommern aldeles ingen Ret havde til Godserne. Kon-
gen vilde heller ikke lœgge dem til sit eget Bord, men vilde lade Dom-
kirken i Roskilde beholde dem, og han vilde serge for, at Guds Ord
blev prœdiket i Kirkerne paa Rùgen og at Kirketjenerne blev under-
holdte. Kongen anerkendte ikke, at Grevskabet Strey var et Pant;
Podebuskerne havde tidligere gjort Fordring paa at indlese det, men
inlet opnaaet; skulde det imidlertid kunne indleses, saa var Hr. Pred-
bjern Podebusk den nœrmeste dertil. Klostret Reinfeld maatte uden
videre hâve sine Godser tilbage, da det endnu bestod. For Sachsen
medte Franciscus Burckhart og for Hessen Werner von Waldenstein,
Forhandlingerne begyndte den 28. Aug., og Mœglerne forelagde straks
et Udkasl til en Overenskomst. De danske vare meget betœnkelige
sœrlig ved Arliklen om Udnœvnelsen af Superintendenten, men gik dog
tilsidst paa Mœg ternes indtrœngende Forestillinger ind paa at under-
skrive Overenskomsten, dog antoges Arliklen om Superintendenten kun
paa Kongens Ratifikation, og de hœvdede siden, at de havde forbeholdt
Christian III Ret til at forkaste hele Traktaten. Kongen nœgtede ogsaa
at ratificere. Jvfr. videre 4. Sept, 1543. ^
1 Chr. III t. Kurf. af Sachsen og Landgr. af Hessen "/*» **/6 1^39» '^/i 1^40
27*
420 1542. 29. Aug.
Von Gots gnaden wir Johans Fridrich, herzog zu Sachsen,
des heiligen Romischen reichs ertzmarschal und churfurst, landt-
graf in Dhuringen, marggraf zu Meissen und burggraf zu Mag-
deburgk, und Philips, landtgraf zu Hessen,' grave zu Calzeneln-
bogen, zu Dietz, Ziegenhain und Nidda, thun kunt meniglich:
Nachdem sich zwischen den durchleuchtigen fursten, hern Chri-
stian zu Denmarck, Norwegen, der Wenden und Gotten kunig,
herzog zu Holstein und Schleschwig etc., unsern besondern
lieben hern und ohemen, an einem, und den hochgebornen
fursten, unsern freuntlichen, lieben ohemen und schwegern,
hern Barnim und hern Philipsen zu Stetlin, Pomern, der Cas-
suben und Wenden herzogen, fursten zu Rugen etc., anders
theils, etzlicher gutter und nutzung halben, im furstentumb
Rugen auch im herzogtumb Stettin gelegen, dem bischoflichen
stift ader kirchen zu Rotschildt und dem kloster Reinfeldt im
lândt zu Holstein zustendig, welche die herzogen zu Pomern
aus furfallenden ursachen haben einnehmen lassen, irrung und
zweyspall erhalten, das wir dieselbigen mil gemelten parlheien
wissen und guten willen durch unsere darzu verordente rethe
gutlich hingelegt, entscheiden und vertragen, wie folgel:
1, Nemlich also, das die herzogen zu Pomern die guther,
so das bischofliche stift oder kirchen zu Rotschyldt im landt
zu Rugen und das kloster Reinfeldt im landt zu Stettin hievorn
in gewern und besitz gehabt, der kirchen zu Rotschildt und
dem kloster Reinfeldt hie zwischen Galli^ schirsten widerumb
zukomen lassen und abtreten sollen, und allen gerechtigkeiten
an eigentumb, besitz und gebrauch, welche gemelte stift, kir-
chen und kloster, ehe dan die herzogen zu Pomern dieselben
gutter, gerechtigkait und besitz haben einnehmen lassen, daran
gehabt, sollen sie, wie zuvorn, gebrauchen, geniessen und be-
stellen, durch gemelte herzogen und die ihren ungehindert.
2, Und wer hinfurder des stifls und kirchen zu Rotschildt
gutter verwalter oder administrator sein wirdet, es sei ein christ-
licher bischof oder das capiltel oder in mangel desselben des
orts ein verordenter econimus und kirchenvogt, der des stifts
nutzung und einkomen zu milden sachen zu gebrauchen ver-
ordent wirdet, der sol die vogte vom adel zu der verwaltung
obberurler gutter widderumb komen lassen und annehmen umb
zimliche jerliche pension, wie sie dieselbige auch vormals von
einem bepstlichen bischof zu Rotschildt inné gehabt und ver-
(Konc), Vio 1541 (Ausl. Registr.); t. Kiirf. af Sachsen ««/g ir)42 (Ausl. Registr.).
Kurf. og Landgr. t. Chr. III ^Vs- *U l'>39' ^/i 1540, «s/^ 1541, 1/^ 1542; Kurf. t."
Chr. m \/2, i»/ô 1542 (Sachsen I). Chr. III t. Hert. Filip af Pommcrn Vu 1^38
(Georg Corpers Registr. 1537 — 38), "/^ 1540 (Ausl. Registr.). Georg Corpei*s Pro-
tokol over Forhandl. i Kbhvn. 1539; Instruks for de dsk. Gesandter til Medet
i Hamborg ^|^ 1542; de dsk. Ges. t. Chr. III ««/^ 1540; prans Hurckhart og
W. V. Waldenstein t. Chr. III '^^'g 1^42 (Pommern VI).
» 16. Okt.
1542. 29. Aug.' 421
waldet baben, oder wie sich der slift, kircbe oder econimus
des mit ibnen vergleichen wirdet; wan aber derselbigen und
ihrer sôhne bescheit wirt aus sein, sol der christliche bischof,
administrator oder kirchenvogt zu Rotschildt andere vogte da-
hin verordenen, wie dieselbig kirche vormals gethaii bat, aber
keine neuerung sol vorgenohmen werden.
3. In gleicbniss soll es vom abt und kloster Reinfeldt im
landt zu Holstein der gutter balben, im herzogtumb Stettin ge-
legen und zu dem kloster geborig, aucb gebalten, und ein hof-
meister darzu, wie bievor, aus dem orden, allein das er sicb
unergerlicb der religion und seins wandels balben balte, oder
ein ander cbristlicber administrator oder econimus des klosters
Reinfeldt verordnet werden.
A. Und den berzogen zu Pomern sollen vorbehalten blei-
ben und durcb dièse abtrettung nicbt begeben nocb benohmen
sein ihre furstlicbe bocheiten und gerecbtigkeiten, als volge,
steur, dienst, ablager und wes sie dergleicben an vielberurten
guttern, in Rugen und dem landt zu Stettin gelegen, von alters
her und uber verwerte zeit daran gebabt, ibnen geburet und
zugestanden, in gleicbnis aucb den ibren und sonderlich den-
jennigen, so widderlôsung an etzlichen solcben gutern baben
sollen.
5. Und nacbdem angezeigt und vorbracbt worden, das ein
bischof zu Rotscbildt etzliche geistlicbe burden berurter gutter,
zebenden und gerecbtigkeit balben im landt zu Rugen durcb
die offitial baben ertragen mussen, darumb jegen denselben
burden, dieweil die gefallen sein aucb billicb sollen abgestellet
werden, zum wenigsten an des stifts nutzung daijegen scbwin-
den und zu der seblensorge und also zu milden sacben im
furstentumb Rugen komen muste, so sol binfurder von solcben
nutzungen und guttern zu bebuf und furderung der seblensorge
im furstentumb Rugen ein cbristlicber superattendens unler-
balten werden, welchen den berzogen zu Pomern anzunebmen
und zu nominiren, aber dem cbristlicben biscbof zu Rotscbildt
zu confirmiren, geburen und zusteben solle; und sol demsel-
bigen superattendenten, damit er sicb ebrlicb und wol erbalten
muge, ein hundert gulden an muntz und vier last rocken von
dem bischofsrocken oder zebenden jerlicb auf Martini durcb
die vogte oder administratorn daselbst gegeben und gereicht
werden.
6. Dieweil aucb der abnutzung balben die zeit uber, sider
die berzogen zu Pomern vielgemelte guter baben einnebmen
lassen, in der bandlung erwehnung gescbeben, als ist solcbs
dahin gericbt und vertragen, das dieselbe abnutzung jegen der
hemung, so die kon. wirde zu Denmarcken wider der berzogen
zu Pomern undertanen vorstatet, daraus sie aucb nicbt geringen
schaden erlitten und zum tbeil solcbe abnutzung koniglicber
wirde erlegen mussten, gentzlicb schwinden und aufgeboben sein
sol, der gestaldt das von den sequestrirten frucbten und nutz-
422 1542. 29. Aug.
uDgen, so noch in Rugen oder dem landl zu Stettin von abge-
melten guttern verhanden sein mugen, der herzogen zu Pomern
undertanen, so zum theil solche abnutzung, wie itzt gemelt,
erlegt, erstattung geschehen sollen, so ferne sich dieselbig er-
strecken niag, und das sonslen die gutter dem stift oder kirchen
zu Rolschildt und kioster Reinfeldt auf obbenanle zeit und tag
widderumb abgetreten und eingereumet werden, dieselbige hin-
furder zu bestellen, zu geniessen und zu gebrauchen aller mas-
sen, wie obstehet.
7. Und sollen hiemit aile irrungen und span, so sich bis-
anher zwischen der kon. w. zu Denmarcken und den herzogen
zu Pomern dieser sachen halben zugetragen und was densel-
bigen anhengig, gentzlich ufgehoben, entscheiden, beigelegt und
vertragen sein.
8. Welchs ailes wir Christian, kunig zu Denmarcken, Nor-
wegen, herzog zu Holstein etc., und wir Barnim und Philips,
herzogen zu Stettin, Pomern etc., obgemelt, also mit unserm
wissen und guten willen vertragen sein hiemit bekennen und
solchs ailes fur uns, unser erben und nachkomen belieben, zu-
sagen und bewilligen, demselbigen treulich nachzukomen und
darwidder nicht zu thun noch zu vorstaten, auch freuntlichen,
dienstlichen, nachparlichen willen, freuntschaft und guts als
bluts- und der christlichen religion einigungsvorwanten und
freunde fur uns und unsere undertanen kegen einander zu
halten und zu leisten treulich und ungefehrlich.
Und haben des zu urkunt wir, die underhendler obgedacht,
sampt uns, den partheien, unsere insiegel an diesen gezweifach-
ten vertrag wissentlich lassen hengen, der gegeben ist den neun-
undzwanzigsten Augusti anno domini tausent funf hundert zwei-
undvierzig.
Iwen Reuentlow Franciscus Burchart
rytter. subscripsit.
Ollufh Munck. Werner von Waldenstein
Caspar Fuchs. subscripsit.
Jorg her zu Putbusch. Wulff Borck.
Bartholomeus Swaue. Jacob Citzewitz.
61.
1542. 9. Nov. (Lybaek). iEgieskabstraktat mellem Hertug Mag-
nus af Meklenborg, Biskop af Schwerin, og Frederik Fs
Datter, Prinsesse Elisabeth; med Prinsesse Eiisabeths Arve-
afkald.
Efler at jEgteskabet var bleuet aflalt mellem Christian III og
Hertug Magnus's Fader Hertug Henrik, med tes Raader fm begge Sider
i Lybœk 5. Nov. for at opsœtte Mgteskabstraktaten. Demie under-
1542. 9. Nov. 423
skreves 9. Nov., men de forudgaaende Forhandlinger kendes ikke. Ârve-
afkaldet var allerede opsat i Gûstrow den 5. Febr. 154-3, fra hvilken Dag
der foreligger en af Hertug Magnus og Christian Ilfs Reprœsentant,
Casper Fuchs, underskreven og beseglet Original. Denne er enslydende
med det senere endelige Arveafkald, naar undtages at Heriugen deri
overall beiegnes som *tilkommende Gemal^. Det var oprindelig paatœnki,
at Brylluppet skulde hâve vœret holdt i Beggndelsen af 1543, men da
man i Danmark ikke kunde blive fœrdig med de nedvendige Forbere-
delser, udsatte Christian III det til 26. Aug, Paa denne Dag fandt
Brylluppet ogsaa Sied i Kiel. *
A.
1542. 9. Nov. (Lybsk). £gfteskabstraktat mellem Hertug Magnus af
Meklenborg, Biskop af Schwerin, og Prinsesse Elisabeth. Frederik Fs
Datter.
A: samtidig Afskrift.
K: KoDcept.
Zu wissen: Als zwischen dem durchleuchtigsten, gross-
mechtigsten, hochgebornen fursten und herrn, herrn Christian
zu Dennemarcken, Norwegen, der Gotten und Wenden kônige,
zu Schleswigk, Holstein, Stormarn und Ditmarschen herzogen,
graven zu Oldenburgk und Delmanhorst, eins und dem durch-
leuchtigen, hochgebornen fursten und herrn, herrn Hainrichen,
herzogen zu Meckelnburgk, fursten zu Wenden, graven zu
Schwerin, Rostock und Stargardt der lande herren, anders theils
Yorlassen, das ire konigliche durchleuchtigkeit und furstliche
gnade ufTem sonntage nach omnium sanctorum^ negstvorschie-
nen ider theil zwene oder drey seiner rhete mit vollem gewalt
hieher kegen Lubeck fertigen wolten, zwischen irer koniglichen
durchleuchtigkeit von wegen irer schwester, der durchleuch-
tigen, hochgebornen furstin und freulein, freulein Elisabeten,
gebornen aus koniglichem stammen zu Dennemarcken, herzogin
zu Schleswig, Holstein und Stormarn etc., und seinen, herzog
Heinrichs zu Meckelnburgs, furstlichen gnaden sons auch dem
durchleuchtigen, hochgebornen fursten und herrn, herrn Mag-
nusen, auch herzogen zu Meckelnborch, fursten zu Wenden,
graven zu Schwerin, Rostock und Stargardt der lande herren,
im nahmen der heiligen, unzerteilten dreifaltigkeit und dersel-
» Ghr. III t. Hertuginde Dorothea af Preussen "/j 1543, t. Hert. Henrik af
Meklenborg '/^ 1543 (Ausl. Registr.). Det ferste Arveafkald, dat. Gûstrow ^/^
1543 (Meklenborg Nr. 24). « 5. Nov.
424 1542. 9. Nov.
ben zu lobe und ehere eine christliche und rechte ehestiftunge
nach gehabter, notturftiger, freuntlicher underredunge, zu sol-
chen heiradtssachen dienstlichen und gehôrigk, von beiderseits
wegen zu beschliessen und ufzurichten. Und demnach ire ko-
niglicbe durchleuchtigkeit uns hirnach benanle, Johann Rant-
zawen, hofmeister und stadtbaltern, Achsel Braden, Wolff Pog-
wischen und Knudt Rutten, aile ritter, und Caspar Fuchsen,
secretarien, und seine furstlicbe gnaden Caspar von Schônnei-
chen, canlzlern, und Volraten Preen baiderseits mit volkomme-
nem gewaldt und macht alher kegen Lubeck geschickt und ge-
fertigt haben, so bekennen wir ilztgemelte irer konniglichen
durchlauchtigkeit und furstlicben gnaden hirzu vorordente re-
the, das wir in nahmen und von wegen irer konniglichen durch-
leuchtigkeit und furstlicben gnaden nach freuntlicher und not-
turftiger gehabter underredunge und handlung zwischen irer
kon. durchl. und f. g. im nahmen der heiligen unzerteilten drei-
faltigkait eine christliche ehestiftunge beschlossen und ufgericht
haben, wie hirnach geschrieben volget:
1. Nemblich das hochgedachte herzog Magnus zu Meckeln-
burgk etc. und freulein Elisabeten, geborne aus konniglichem
stammen zu Dennemarcken, herzogin zu Schleswig und Hol-
stein etc., zur heilligen ehe und gotlichen, christlichen leben
einander haben sollen und wollen, und das hochgemelte kôn-
nigliche durchleuchtigkeit mit derselben seiner kon. durchl.
schwester funfzehen tausent goltgulden, recht von schlage und
gewichte, vormuge der undergeschriebenen copeyen der schult-
vorschreibung zu ehe- und heyratgelde mitgeben, und uf das
eheliche beilager, das in einer stadt im landt zu Holstein soll
gehalten werden, zu bezalen, mit burgen und iren briefîen und
siegeln gewonlicher weise vorschreiben und vorsichern, und
alsdenne ire furstlicbe gnaden mit stadtlichem und furstlichem
geschmuck, cleinoten, kleidern, silbergeschirr und anderm, als
eins konnigs zu Dennemarcken tochter und furstin zu Schles-
wig und Holstein etc. wol gezymet und geburet, wol vorsehen,
begifligen und aussteueren und solchs irer furstlicben gnaden
zustellen und nicht geringer oder weniger sein lassen, denn wie
seiner konniglichen durchl. schwester, der herzogin zu Preus-
sen, bejegent.
2. Es ist auch abgeredt und bewilligt, das konigliche
1542. 9. Nov. 425
durchl. und herzog Heinrich zu Meckelnborgk etc. ufm sonntage
invocavit^ schirstvolgendt ider teil zwene irer rethe alher kegen
Lubeck schicken und fertigen, sich der stadt und tags, wenn
solich furstliche ehelich beilager in einer stadt im landt zu
Holstein uf kon. durchl. freuntlich ausrichtung gehalten wer-
den solle, zu vorainigen und zu vorgleichen, doch also das her-
zog Magnus zu Meckelnborgk zu solichem ehlichen beiliggen
nicht uber hundert und zwantzigk pferdt ungefehrlich brengen
ohne die tross- und wagenpferdt, die darin nicht gerechent und
dennoch darzu gebraucht werden môgen.
3, Ferrer sollen auch beide theil zwischen hier und dem
sonntage invocavit ider theil seine vorschreibung, als kon. durchl.
die schultverschreibung* mit burgschaft ufs ehegeldt in einer
summa ufs eheliche beiliggen zu entrichten, und herzog Hein-
rich zu Meckelnborch die widdumbs- ader leipgedingsvorschrei-
bunge ufs schlos, stadt und vogtey Grabow und, wo die ge-
felle und einkommen dar nicht zulangen, solchs aus dem ambt
GrewesmoUen zu erfullen und erstadten, und herzog Magnus
von wegen des freulein, seiner f. g. zukommenden gemahl, vor-
zichtsvorschreibungen, ailes der inhalt und laute, als wir uns
dér iiCtteln und copien, die wir eynander, von uns allen under-
schrieben, zngestelt, fertigen und vorsiegeln und den gemelten
iren rethen ider die seine vorreichen lassen, dieselben uffem
montag nach invocavit alhir zu Lubeck kegen eynander zu
ubergeben, iren herren in irem widderumbkommen zu uber-
antworten, ailes treulich und ungefehrlich.
Des ailes zu urkundt und bekendtnus haben wir obgemel-
ten koniglichen rethe hochgemelts unsers gnedigsten herrn, des
konnigs zu Dennemarcken etc., ingesiegel und wir furstlichen
rethe hochgemelts unsers gnedigen herren, herzog Heinrichs, in-
gesiegel an diesen brief, der eins lauts gezweyfechtigt ist, und
unser ider eigen handt underschrieben, wissentlich hengen las-
sen, der geschrieben und gegeben ist zu Lubeck am neunden
tag des monats Novembris nach Christi unsers lieben herrn
geburt funfzehen hundert und zweyundvierzig jar.
Johann Rantzaw. Axel Brade. Wolff Pogwisch.
Volrit Preen. Knud Rud. Caspar Fuchs. C. Schonneich.
Ml. Febr. 1543. ' A overspringer: als kon. durchl. die schultverschreibung.
426 1543. 29. Aug.
B.
1543. 29. Aug. (Kîel). Hertugfinde Elîsabets, af Hertug Magnus bekrsf-
tede, Arveafkald.
O: Original paa Pergament (med Hertugens og Hertugindens ved-
hœngende Segl).
Wir Elisabet, von Gots gnaden geborne aus koniglichem
stammen zu Dennemarcken, herzogin zu Megkelnborgk, furst-
ynne zu Wenden, grafTinne zu Schwerin, fraue der lande Ro-
stogk und Stargardt, bekennen und thuen kundt offentlich mit
diesem unserm brieve vor uns und unser erben: Als uns der
durchleuchtigste, grossmechtigste furste, herr Christian zu Den-
nemarcken, Norwegen, der Gotten und Wenden konigk, zu Schle-
sewigk, Holstein, der Stormarn und Ditmarschen herzogk, grafT
zu Oldenborgk und Delmenhorst, unser lieber herr und brue-
der, uns zu dem hochgebornen furslen, herrn Magnusen, her-
zogen zu Megkelnborgk, fursten zu Wenden, graven zu Schwe-
rin, Rostogk und Stargardt der lande herre, unserm freuntlichen
lieben herrn und gemaheln, ehelichen ausgesteuert und funf-
zehen tausent Reinische goltgulden seiner lieb zu ehegelt und
mitgift, auch uns uf unser baider ehelich beiliggen mit cleno-
dien, geschmucke, cleidern, silbergeschirr und anderm, wie sich
eins konigs tochter und schwester und herzogin zu Schlesewigk,
Holstain etc. wol gezimpt, furstlich und wol zu vorsehen und
auszusteueren bewilligt und vorschrieben, — das wir uns darauf
und darkegen mit wissen, vulbort und willen vorgemells unsers
freuntlichn lieben herrn und gemahln ailes unsers velerlichen,
mutterlichen und bruderlichen erbes und angefels vorzihen,
begeben und abgesagt haben, keine ansprache ader forderunge
hinfur darzu zu haben, es were danne, das hochgemelten und
die andern unsere mundigen und unmundigen herrn und brue-
dere ahne leibserben entHch und aile vorstorben, das Got gne-
diglichen wolle vorhutten, alsdenne und nicht ehr soUen wir
ader unsere leibserben, wo wir mil unserm herrn und gemahln
kunftigk darmit begabl, unsers rechten erbfals unbegeben sein
und uf solichem fall uns den vorbehalten haben, vorzihen und
begeben uns, wie gemelt, vor uns und unsere erben ailes unsers
veterlichen, mutterlichen und bruderlichen erbs und angefalles,
hinfur unsere herrn und brudere noch niemands anders, aile
dweil irer liebe leibserben vorlassen und vorhanden, keine
1543. 29. Aug. 427
forderunge noch ansprache darzu zu haben, renunctiern und
vorzeihen uns vor uns und unser erben aile freiheit und behelf,
die wir in rechten ader ausserhalben des darkegen haben und
gebrauchen mochten, in craft dièses unsers briefs, der, des zu
bekentnus, mit unserm anhangenden ingesiegel wissentlich be-
sigelt. Und wir Magnus, von Gots gnaden herzogk zu Megkeln-
borgk etc., bekennen ofTentlich vor uns und unser erben, das
gemelte unsere freuntliche liebe gemahl obgemelte vorzicht mit
unserm wissen und willen gethaen, die wir auch, sovil uns das
beruren magk, neben irer lieb unvorrucket zu halten hirmit
bewilliget und vorsprochen und derhalben, des zu urkunt, unser
ingesiegel zu irer liebe ingesiegel wissentlichen an diesen brief
haben hengen [lassen]. Der gegeben ist zum Kyele am mit-
wochen nach Bartholomei im jhare nach der gepurt Christi,
unsers lieben herren, tausent funf hundert dreyundvierzigk.
Magnus hertzog Elisabeth meyn handt.
zu Meckelnburg etc.
manu propria subscripsit.
62.
1543. 4. Sept. (Kiel). Traktat mellem Kong Christian III og
Hertugerne Barnim og Filip af Pommern angaaende Ros-
kilde Bispestols Godser paa Rûgen; med en denil herende
Deklaradon.
O: Original paa Pergament (med de tre Fyrsters vedhœngende
Segl).
Tr.: Dâhnert, Sammlung pomraersch-rûgischer Landesurkunden I,
222 fr. J. Bohlen-BohlendoHT, Der Bischofs-Koggen auf Rûgen S. 57-62.
Du de danske Gesandtery der i Hamborg haude sluitet Traktaten
af 29. Aug. 154^2 (Nr. 60) med Hertugerne af Pommerns Udsendinge,
kom tubage til Christian III, nœgtede denne at ratificere Traktaten, da
han fandt flere Punkter uantagetige og da Gesandterne bestemt erkiœrede,
at de haude forbehotdt ham Ret til futdstœndig at forkaste den, Han
underrettede 21. Sept, de mœglende Fyrster, Kurfyrsten af Sachsen og
Landgreuen af Hessen, herom og sendte dem samtidig et Udkast tH en
ny Traktat. Heri uar der i §§ 2^ 4 og 5 foretaget feigende jEndringer:
§ 2. Barnekou'erne skutie uhindret bliue ued den aruelige Fortening *
^ 19. Jan. 1536 havde Biskop Joachlm Rennov af Roskilde med Kapitlets
^amtykke givet Morten Barnekov og hans Mandsstamme arveligt Forlenings-
brev paa Hovedgaarden Ralswick med tilliggende Gods, Grevskabet Strey med
428 1543. 4. Sept.
med Roskilde Bispestols Godser og Indkomster paa Rûgen, som de hâve
faaei af Biskoppen, og Hertugerne af Pommern skulle lade al Unaade
mod Hans Barnekov falde. Naar Barnekov'erne ère uddede, skal
Biskoppen af Roskilde eller i hans Sied Administratoren af Stifiet eller
Kirkefogden forlene Godserne og Indkomsterne til andre Adelige^ dog
maa der ingen Forandringer foretages med Godserne (optaget som § 3
I den nedenstaaende Traktat). — § 4. Kong Christian III forbeholder
sig som Patron for Roskilde Stift og som Hertug af Holsten i eget og
sine Bredres Navn aile kongelige og fyrstelige Regalier og Hejheder
over Bispesiolens og Reinfeld Klosters Gods; omvendt skulle Hertugerne
af Pommern ogsaa fremdeles ngde de Afgifter og andre Rettigheder,
som de fra gammel Tid af hâve haft af Godserne, deriblandt 33 Gyl-
den og 1 Mk. Igbsk af Ralswick, Strey og Kirkerne i Zirkow og Put-
garten, men de skulle saa ogsaa, ligesom i tidligere Tid, sorge for, at
deres Undersaatter yde Indehaveren af de Rûgenske Godser den Biskops-
rug og anden Afgift, som de ère pligtige at svare; for Indkrœvningen
heraf skal Hertugernes Landfoged paa Rûgen aarlig oppebœre î^j^ Lœst
Rug. Ligeledes skulle de lade Reinfeld Kloster faa, hvad det skal hâve,
og de maa ikke paalœgge hverken Indbyggerne paa Godserne eller
disses Bestgrere nye Afgifter eller i nogen Maade besvœre dem (jvfr.
§§ 2, 4- og 7 i den nedenstaaende Traktat). — §5. Heri skulde til-
fejes, at Kongen af Danmark i Roskilde Stifts Navn har bevilget Her-
tugerne af Pommern at udvœlge Superintendenten, der af dem ogsaa
skal forserges med et godi Prœsteembede ; Biskoppen af Roskilde skal
stadfœste Valgei og skal, hvis der foreligger gyldige Grande dertil, hâve
Ret til at tage Stadfœstelsen tilbage (Jvfr. §§ 4^ og 5 i den nedenstaa-
ende Traktat).
Dette Udkast sendte Kurfyrsten af Sachsen og Landgreven af
Hessen til Hertugerne af Pommern. Disse svarede slet ikke Christian III
herpaa, men sendte i Beggndelsen af 1543 Jacob Zitzewitz og Dr. Phi-
lip Jacob Oeszler til Rigsdagen i Nûrnberg for at klage til det Schmal-
kaldiske Forbunds Reprœsentanter paa Rigsdagen over Christian HT s
Forkastelse af Traktaten i Hamborg og anmode Forbundei om HJœlp '
mod ham, da det var en Religionssag. Forbundei vilde megei nedig
tage Parti i denne Strid, da den ene Part var Medlem af det og den
anden deis nœre Forbundsfœlle. Kurfyrsten og Landgreven sogte der-
for at faa Christian III til at give eflcr og gaa ind paa Hamborger-
traktaten, men han erklœrede 9. Maris, ai han paa ingen Maade kunde
fravige sii Slandpunkt, da de af ham i det oversendte Udkast stillede
Forslag vare sœrdeles rimelige og hans Gesandter udtrykkelig havde
forbeholdi ham Ret til at forkaste Hamborgertraktaten ; han havde
tilliggende Gods og al Biskopsrugen paa Hûgen. Dette Forleningsbrev var
24. Maj 1541 bleven bekrseftet af Christian III og det danskc Higsraad for
Morten Barnekovs Son Hans og dennes mandlige Efterkommere og efter denne
Linies Uddoen for den anden Son Jergen og hans mandlige H)fterkommere.
De skulde aarlig svare Superintendenten i Roskilde 250 rinske Gylden i Afgift
(Bohlen-Bohlendorff, Der Bischofs-Roggen auf Rûgen S. 53 — 56. Erslev og Mol-
lenip, Danske Kancelliregistr. 1535—50 S. 189 f.).
1543. 4. Sept. 429
aldrig hafl til Hensigt at bereve Hertugerne af Pommern noget, men
han kunde heller ikke opgiue Roskilde Stifts og Reinfeld Klosters Rel.
De pommerske Gesandter trœngte dog fremdeles paa i Nûrnberg, og
da det Schmalkaldiske Forbunds Gesandter paa Rigsdagen erklœrede
ikke at kunne vedtage noget og henviste Sagen til Afgerelse paa den
nœste Forsamling af det Schmalkaldiske Forbund, protesterede Zitze-
ivitz mod Forbundets, sœrlig Sachsens og Hessens Optrœden^ da de jo
havde mœglet Traktaten i Hamborg^ og forkyndte endog Pommerns
Udtrœdelse af Forbundet. Kurfyrsten af Sachsen henvendte sig da
30. Maj paany til Christian III med en indtrœngende Anmodning om
al ralificere Hamborgertraktaien, for at Forbundet kunde blive fri for
at afgore, om Striden var en Religionssag. Huis Kongen ikke vilde
det, anmodedes han om at sende Gesandter til Forbundets Mode i
Schmalkalden 8. Juli, huor Sagen vilde komme for. Christian III
svarede 22. Juni i en meget skarp Tone, at han efter sin forrige Skri-
velse havde haabet at vœre fri for videre Besvœringer og Klager fra
de pommerske Hertugers Side hos Kurfyrsten og det Schmalkaldiske
Forbund, da han altid havde vœret villig til at gaa ind paa rimelige
Vilkaar og Hertugerne af Pommern aldeles ingen Ret havde til God-
sernCf som de ferst i Krigens Tid havde bemœgtiget sig og det endda
efter deres egen Erklœring til Fordel for Roskilde Bispestol og Rein-
feld Kloster. Det var ogsaa ganske urigtigtj naar Hertugerne i deres
Klage havde paastaaet, at Kongen vilde anvende Indtœgten af Godserne
til verdsligt Brug. * Klostret Reinfeld bestod endnu, kan var det blevet
reformeret, og Indehaveren af Roskilde Bispestols Godser paa Rûgen
Hans Barnekov skulde aarlig svare Superintendenten i Roskilde en vis
Afgift. Da Christian UI nu skulde hâve en personlig Sammenkomst
med Kongen af Sverrig, kunde han ikke sende Gesandter til Schmal-
kalden, og han havde heller ikke Lyst til at indlade sig i nogen Dis-
putation med Hertugerne af Pommern om det, som med Reite tilkom
ham.
Da det Schmalkaldiske Forbund herefter ikke vilde tage Parti i
Striden, maatte de pommerske Hertuger af Hensyn til deres Byers
Handel bekvemme sig til at sege en Udsoning med Christian UI. Det
lykkedes ogsaa i Kiel Kansler Johan Friis og den pommerske Afsen-
ding Jacob Zitzewitz at komme til en Forstaaelse. Fra pommersk Side
gik man i ait vœsentligt ind paa Kongens Fordringerj og den 4. Sept,
sluttedes to Traktater, den ene om den Roskildske Bispestols Gods paa
Rûgen, den anden (Nr. 63) om Reinfeld Klosters Gods i Pommern.
Til den sidstes nœrmeie Udferelse skulde Kongen og Abbeden i Rein-
feld sende Fuldmœgtige til Pommern 4. Nov. for at overtage Godserne
og faa konstateret, hvilke Rettigheder Hertugerne af Pommern fra gam-
mel Tid af havde haft af Klosterets Godser, da man ikke var rigtig
enig herom.
Ved Forhandlingerne i Kiel mellem Johan Friis og Jacob Zitze-
witz var det a fiait, at de beslaglagte Ydelser af Roskilde Bispestols
Godser paa Rûgen, som endnu maatte vœre til Stede paa 0en, skulde
tilfalde de pommerske Stœder, der til Dels havde maattet betale Kongen
af Danmark disse Ydelser (se Traktaten af 18. Juli 1538), men da dette
430 1543. 4. Sept
ved den senere endelige Udfœrdigelse af Traktaten i § 7 oar bleven for-
andret til, ai de skulde tUfalde Hertugerne af Pommern, forpligiede
Jacob Zitzewitz sig i en Deklaration af 25. Okt. 15i3 til inden naest-
felgende Paaske at skaffe Kongen en betryggende Forsikring otn^ ai
Hertugerne vilde holde Kongen skadesles for aile de Fordringer, sont
de pommerske Stasder kunde hâve til ham for den Skade, som de oed
denne Forandring led. En saadan Forsikring synes dog ikke ai oœre
bleven given.^ Jvfr. 9. Dec. 15i3.
Wyr Christian, von Gots gnaden zu Denmarcken, Xorwegen,
der Wenden und Gotten . konig, herzog zu Schleswig, Holstein,
Stormarn und der Ditmarschen, grafTe zu Oldenburg und Del-
menhorst etc., und wir Barnim und Philips, gevettem, von den-
selben gnaden zu Stettin, Pomern, der Cassuben und Wenden
herzogen, fursten zu Rugen und graffen zu Gutzkow, thun kunth
und bekennen hirmit: Das wir uns von wegen der imingen,
die sich zwischen uns davon zugetragen und bis daher unent-
scheyden enthalten haben, dass wir herzogen zu Stettin, Pom-
mern etc. etliche guthere, bischofsroggen, zinse und einkomen,
in dem furstenthumb Rugen gelegen und gefellig, der kirchen
und bischoflichen stifte zu Roschilde zustendig, aus furfallenden
ursachen vor wenig jharen an uns gezogen, nachvolgender ge-
stalt freuntlich mit eynander verglichen und vertragen haben:
1. Nemblich dass wir Barnim und Philips, herzogen vor-
gemelt, die guther, so das bischofliche stifl oder kirche zu Ros-
childe in unserm furstenthumb Rugen, zuvor und ehe wir dîe-
selben an uns gezogen, in gewehr und besitz gehabt, hier zwi-
schen und omnium sanctorum* schirsten der kirchen zu Ros-
childe widerumb zukomen lassen und einreumen wollen auch
vortan dem christlichen bischofle, administratori oder economo
— so dem bischoflichen stifte oder kirchen zu Roschilde in
mangel eins hischofs furzusein und die nutzungen desselben zu
milden, christlichen sachen zu gebrauchen zu jeder zeit ver-
ordent wirt — aile und jedere gerechticheit an eygenthumb,
besitz und gebrauch, welche gemelte stiflskirche, ehe wir die-
» Chr. IIIs Idkast til ny Traktat (Heinfeld Kiosters C.ods Nr. 69). Chr. III
t. Kurf. af Sachsen og Laodgreven af Hessen ^j 1543, t. Kurf. af Sachsen "/^
1543 (Ausl. Hegistr.). Kurf. af Sachsen t. Chr. III «^ 1543 (Sachsen I). Chr. III
t. Kurf. af Sachsen og I^odgr. af Hessen 'V^ 1542. Kurf. og Landgr. t. Chr. III
»»;, 1543 (Slatsarkivet i Marburg). Baltische Studien. Neue Folge, I, 147 AT.
* 1. Nov.
1543. 4. Sept. 43 1
selben guther an uns gezogen, und von alters her in unserni
furstenthumb zu Rugen gehabt bat, friedsam, von uns und den
unsern ungehindert, nach alter hergebrachter gewonheit bestel-
len, gebrauchen und geniessen lassen, und dieselben guther oder
die inhaber derselben mit keynen neuen ungewonlichen burden
oder beschwerungen beladen, sondern uns an dem, so uns kraft
unser furstlichen hoch-, obrigkeit und gerechticheit in gemelten
kirchguthern an volge und steur alters und von rechts wegen
gehabt haben, benugen und setigen lassen, auch die inqehaber
der guther etwas ungewonlichs aufzunehmen, wie vorgemelt,
nicht benotigen noch betrengen.
2. Zudem soUen auch durch die innehaber gemelter guther
die hebungen, so bis daher uns aus den guthern gegeben wor-
den, gereycht und zugestelt werden, als nemblichen: aus den
guthern, so zuin hofe Ralswig gelegen, achtzehen gulden muntz
ablagergelt und funf marck Sundisch opfergelt, zwen floren
ablagergelt aus dem dorfe Putgardt, so viel gemelts bischofliches
stifts leute in demselben dorfe thut belangen, sechs gulden ab-
lagergelt aus der grafschaft Strey und noch sechs gulden ab-
lagergelt aus der pfarr Circow, welchs ailes in summa macht
drey und dreyssig gulden muntze und ein marck lubisch. So
sollen auch die innehaber gemelter guther dem landtvogt uf
Rugen, wie bis daher gescheen, jherlich anderthalb last roggen
geben und reychen; daentkegen aber soll der landtvogt wider-
umb verpflichtet sein, den inhabern gemelter kirchenguther
durch geburliche, pilliche wege und mittel, wie er alter gewon-
heit nach schuldig, zu verhelfen, das er den bischofsroggen und
ander einkomen, welchs gedachtem stifte und kirchen zu Ros-
childe uf dem furstenthumb Rugen zustehet, bekomen muge.
3. Dieweil auch von dem bischoHichen stifte und kirche
zu Roschilde die Bernekowen mit gemelten stiftsguthern, bi-
schofsroggen, zinsen, einkomen und ander zugehorenden gerech-
ticheiten belehnet sein, sollen sie und ire erben bey derselben
belehnung, von jenigem part ungehindert, erblich pleyben; wenn
aber die Bernekowen und derselben erben verstorben sein, so
soll der christliche bischof zu Roschilde, administrator oder
kirchenvogt — der des bischoflichen stifts nutzungen und ein-
komen an stat eins bischofs zu milden sachen zu gebrauchen
verordent wirt — dieselben stiftsguther, bischofsroggen, zinse,
432 1543. 4. Sept
nutz, einkomen and die zugehorende gerechticheiten anderen
vom adel — wie dieselben kirch und derselben bischof stets
aud Yon alters her gethan haben — \^ideruinb verieyhen, jedoch
soll hirinne keyne neuening voi^enohmen werden; aach haben
mr Bamym und Philips, herzogen voi^emelt, aile angnade, so
wir dieser oder anderer daraus herfliessenden sachen halben
wider und kegen Hans Bemekowen gefasset mochten haben,
fallen las^sen, ime dieselb verziehen, erlassen und wollen vortan
seine gnedige henren sein.
4. Und nachdem in der handlung angezeigt und voi^e-
bracht worden ist^ dass ein bischof zu Roschilde etzliche geist-
liche burden der guther, bischofsroggen, einkomen und gerech-
tikeit halben in dem lande zu Rugen durch den probst habe
ertragen mussen, haben wir Christian, konig zu Denmarcken,
bewilligt und nachgegeben, das gegen denselben burden — die-
weil die gefallen seint auch billich sollen abgestelt werden —
von des stifts zu Roschilde nutzung zu der seelensorge und zu
milden sachen im furstenthumb zu Rugen etwes angewendet
werde, und soll hierumb hinvortan zu behuf und furderung
der seelensorge und ausrichtung des christlichen, bischoflichen
ampts in dem furstenthumb Rugen ein christlich superattendens
gehalten werden, welchem durch den vogt oder innehaber viel-
gemelts stifts zu Roschild guther von dem bischofsroggen ein
hundert gulden muntz und vier last roggen jherlich uf purifi-
cationis Marie ^ zu underhaltung und besoldung sollen gereicht
und gegeben werden, und uber dièse surama gelts und korns
soll das stift oder desselben vogt uf Rugen dem superattenden-
ten nichts mehr zu geben, zu leysten noch zu reichen verpflîcht
oder schuldig sein.
5. Dann dieweil wir konig Christian etc. in nahmen und
von wegen des stifts und kircben zu Roschildt gewilligt und
nachgegeben haben, das wir Bamim und Philips, herzogen
vorgemeit, zu jeder zeit und so oft es von nothen, einen christ-
lichen superattendenten bestellen, annehmen und nominiren
sollen und mugen, und dennoch die confirmation oder t>esteti-
gung des bestalten superattendenten dem christlichen bischofife
zu Roschilde bleiben lassen und vorbehalten haben, wollen wir
» 2. Febr.
1543. 4. Sept. 433
herzogen vorbenant den superattendenten mit notturftiger who-
nung und behausung versehen und versorgen, so auch kunftig-
lich umb die hundert gulden muntz und vier last roggen ein
christlicher superattendens nicht konte erhalten werden, wollen
wir herzogen von Pomern uf mittel und wege gedencken, da-
mit wir mit verleihung eyner pfarr, geystlichen benefitii oder
in andere uns gelegene wege die christliche superattendenten
zu frieden stellen, vernugen und underhalten, damit zu jeder
zeit ein christlicher superattendens, der das bischofliche ampt
auf dem furstenthumb zu Rugen christlichen versehe, sey und
erhalten werde. Weil auch dem christlichen bischofTe zu Ros-
childe die confirmation und bestetigung des superattendenten
auf Rugen zustehet und vorbehalten ist, soll der christliche bi-
schof macht haben, aus zufallenden, notigen, christlichen und
pillichen ursachen den superattendenten seins ampts zu ent-
setzen und eine andere christliche tugentliche person, die wir
herzogen zu Stettin, Pomern etc. widerumb bestellen, annehmen
und nominiren werden, zu confirmiren und zu dem ampt zu
bestetigen; jedoch soll uns herzogen vorgemelt der christliche
bischof solch sein furhabent, so bald er des willens, furderlich
vermelden, damit wir in der zeit umb einen andern, zu dem
ampt geschickt, uns umbthun mugen, und das ampt — welchs
mit fhare gescheen wurt — nicht vaciren muge. Wenn aber
durch mangel unser der herzogen zu Pomern etc. kein super-
attendens gehalten wirt, sollen dièse hundert gulden und vier
last roggen dem bischof und nicht zu dem superattendenten-
ambt gegeben werden.
6. Und nachdem auch der abnutzung halben, so die zeit,
syder wir, die herzogen von Pomern etc., vielgemelter guther
uns underzogen, fellig geworderi, in der handlung whenung ge-
scheen, haben wir solchs dahin gerichtet, das dieselben ab-
nutzungen gegen der hemmung, so wir Christian, konig zu
Denmarcken etc., wider der herzogen zu Pomern underthanen
verstatet — daraus sie auch nicht geringen schaden erlitten und
zum theil solche abnutzung uns haben erlegen mussen — gentz-
lich aufgehaben sein sollen, dergestalt dass kein theil zu dem
andern derhalben mehr zuspruche haben solle, und die seque-
strirten hebungen und nutzungen, so noch uf Rugen von ob-
gemelten guthern vorhanden sein mugen, sollen uns den her-
28
434 1543. 4. Sept.
zogen zu Stettin, Poinmern etc. pleiben und volgen, und das
sonsten die guther und hebungen, die dem stift oder kirchen
zu Roschilde zustendig, uf benante zeit widerumb abgetreteii
und eingereumbt werden, dieselben auch dem chrisllichen bi-
schofTe hinfurder zu bestellen, geniessen und gebrauchen aller-
massen, wie obstehet, gestatet werden.
7. Doch soll durch dièse bandiung, bewilligung oder ver-
tracht uns, konig Christian zu Denmarcken etc., aïs des bi-
schoflichen stifts und kirchen zu Roschilde patronen und be-
schirmer in ail dem, so uns und der cron zu Denmarcken von
alters und rechts wegen in und an dem bischoflichen stifte und
kirche zu Roschilde zugestanden und zugehort hat, itzt noch
zustehet und gehort, nichts abgeschnitten noch entnohmen sein ;
so soll auch widerumb durch dièse abtretung, handlung und
bewilligung uns, den herzogen zu Stettin, Pomern etc. vorgemelt,
an unsern furstlichen hoch-, obrigkeiten und gerechticheiten, so
wir in vielgemelts stiFts zu Roschildt guthern, in unserm und
des heyligen Romischen reichs furstenthumb Rugen gelegen,
von alters und von rechts wegen gehabt, zugestanden und noch
haben und zustehen, nichts abgeschnitten, sondern ailes vorbe-
halten sein.
8. Wo auch das bischofliche stift und kirche zu Roschilde
in unserm der herzogen zu Pomern furstenthumb Rugen wor
zu mehr berechtigt were, oder aber unser der herzogen zu Po-
mern underthanen in vielgemelts stifts zu Roschilde guthern
einiche gerechticheit hetten oder zu haben vermeinten, densel-
ben ail soll durch dièse handlung und vertracht nichts genoh-
men noch gegeben, sondern eynem jeden sein fug und redit
vorbehalten sein.
9. Und sollen hirmit ail irrungen und spen, so sich zwi-
schen uns beiderseits dieser saclien halben und ail das, so dar-
aus hergeflossen, entscheiden, beygelegt und gentzlich vertragen
sein. Welchs wir Christian, konig zu Denmarcken etc., vor uns,
unsere nachkomen auch in nahmen und von wegen unsers stifts
und kirchen zu Roschilde, und wir Barnim und Philips, gevet-
tern, herzogen zu Stettin, Pommern etc., vor uns und unsere
erben belieben, zusagen und bewilligen, demselben treulichen
nachzukomen und dawider nichts zu thun noch zu verstaten,
auch freuntlichen, dienstlichen, nachbarlichen willen, freunt-
1543. 4. Sept. 435
schaft und guts als bluts- und der christlichen religion eini-
gungsversvante und freundt vor uns und unsere underthanen
gegen einander zu leisten und zu halten.
Und haben des zu urkunth wir Christian, konig zu Den-
marcken etc., und wir Barnim und Philips, herzogen zu Pom-
mern etc., diesen gezwifachten vertracht, welcher im funfzehen-
hundersten und dreyundvierzigsten jhar am dinstage nach Egidii
zum Kile durch Johan Frisen, unsers konig Christians etc.
cantzler, rath und lieben getreuen, und Jacob Citzewitzen, unser
der herzogen zu Stettin, Pomern etc. lieben getreuen, ist under-
handelt und verfasset worden, und volgents mit eigenen handen
underschrieben und unsere ingesiegele wissenllich dran hengen
lassen.
Christianus rex Bernym, herczog Philippus, hertzog
manu propria. zu Stettin, Pome- zu Stettin, Pomern,
ren, manu propria. etc. manu propria.
1543. 25. Okt. (Odense). Deklaration af Jacob Zitzewitz, hyorved han î
Anledning af den i Traktaten af 4. Sept. 1543 foretagne Forandring,
ai de beslaglagte Ydelser af Roskllde Bispestols Godser paa Rûgen,
som endnu maatte vœre til Stede paa Oen, skulle tilfalde Hertugerne
af Pommern i Stedet for, som aftalt î Kiel, de pommerske Stœder,
forpligter sig til inden Paaske ai skaife Christian III betryggende
Forsikring om, ai Hertugerne af Pommern ville holde ham skades-
las for de Fordringer, de pommerske Stsder kunde haye til ham
for det Tab, de derved lide.
O: Original paa Papir (egenhœndig skreven og beseglet af Jacob
Zitzewitz).
Ich Jacob Zitzewitz, erbsessen zu Muttryn, thue kunth und
bekenne hiemit offentlichen : Wiewol das durch Johan Frysen,
kon. mat. zu Denmarcken etc. cantzlern, und mich zum Kyle ab-
geredt \vorden, das von den sequestrirten hebungen und nutz-
ungen, so noch in Ruegen, der kirchen und bischoflichen stifle
zu Rothschilde zustendig, vorhanden sein mochten, den Pome-
rischen unterthanen, so zum teyle soUiche abnutzung kon. mat.
zu Denmarken etc. erleget, widdererstattung geschehen solte, so-
vern sich dieselbe sequestrirte hebunge erstrecken mochte, und
aber nun im vortrage dièse anderunge gemacht, das dieselben
sequestrirten hebungen und nutzungen, so noch uf Rugen von
soUichen guetern vorhanden, meinen gnedigen hern den her-
28*
436 1543. 4. Sept.
zogen von Pomern etc. bleiben und folgen sol, so vorpflichte
ich mich hirmit und in craft dièses offenen brieves bey meinen
waren worten und glauben, das ich der kon. mat. zu Denmarken
etc. von meinen gnedigen hern, den herzogen zu Pomern etc.,
zwischen dis und negestkunftige ostern eine gnucksame caution
und vorsicherunge, darinnen sy ir kon. mat. aller und itzlicher
der Pommerischen stedte und ùnterthanen zuspruchen von we-
gen des schadens, so sy dieser gueter halben erlitten, schadtlos
halten sollen, vorschaffen wil, ailes treulichen und ungeverde.
Des zu urkunde und mherer bekreftigung habe ich mein an-
geborn pethschaft hirfur gedruckt und geben zu Odensehe,
donnerstag nach Ursule anno etc. 43.
L. s.
68.
1543. 4. Sept. (Kiel). Traktat mellem Christian III som Her-
tug af Holsten paa egne og Bredres Vegne og Hertugerne
af Pommern angaaende Reinfeld Klosters Gods i Pommern.
O: Original paa Pergament (med de tre Fyrsters vedhœngende
Segl).
Van Gades gnaden wy Cristian, to Denmargken, Norwegen,
der Wenden und Gotten konigk, hertoch to Sleswigk, Holstein,
Stormarn und der Ditmarschen, grave to Oldenborch und Del-
menhorst, und wy Barnim und Philips, gevedderen, to Stettin,
Pamern, der Cassuben und Wende hertogen, forsten to Rugen
und graven to Gutzkaw, don kunt und bekennen: Nadem syck
etiicke errungen tuschen uns van wegen der guder, so dat clo-
ster, abt und convent to Reynefelt, in dem forstendom Holstein
belegen, in dem lande to Stettin gehat und noch heft, die wy
hertogen vorgemelt ut vorfallenden orsaken hebben innemen
laten, unentscheiden bet darher entholden, dat wy konigk Cri-
stian vor uns ock in namen unser geleveden broder, unse und
dersulven erven und des abts und con vents to Reynefelde und
wy Barnym und Philips, gevedderen vorgemelt, vor uns und
unse erven under einander unsr dersulven saken halven navol-
gender gestalt fruntlick vorglekén und vordragen hebben:
/. Nomlick dat wy Barnym und Philips, hertogen to Stet-
1543. 4. Sept. 437
tin, Pomern etc., up den sundach^ na omnium sanctorum
schirstkamende dem abt oder synem darto vorordenten van
wegen des closters und convents to Reynefelde wedderumb in
die guder, so men die Reynefeldiscbe havemeisterei nomet, und
al dat, so gemelte closter und dessulven havemeister an dor-
peren, molen und guderen in gewer und bosyt tor tidt, als wy
die guder an uns genamen, gehat heft, setten und doran wal-
digen willen laten, em ock gestaden und nageven, dat he eynen
havemeister ut dem orden efle eynen andern bevelhebber,
christliken administrator oder oeconomuni darhen, wie to vorne,
sette und vorordne, doch dat diesulve syck unergerlick der
religion und syns wandels halfen holde.
2. Diesulve havemeister schal schuldich und vorplichtet
syn, uns Barnym und Philips, hertogen etc., und unsen erven
in namen und van wegen des abts, convents und closters to
Reynefelde al datjenige to don und to leysten, so ein have-
meister und inhebber gedachter Reynefeldischen havemeisterei
und guder aver vorwerte und vorjarte tidt unsen seligen vor-
oldern und uns geleystet und gedan heft, ock uns und unsen
erven al datjenige, so unse selige vorolderen und wy ut den
guderen an hefungen, aflager, diensten, volge, sture und andern
gerechticheiden und herlicheiden aver vorwerte und vorjarte
tidt gehat, volgen, don und leysten laten, daran wy und unse
erven uns ock scholen und willen benogen laten und dem have-
meister ifle den buren, dem closter tostendich, nichts ungewon-
lickes, nyes noch beschwerlickes aver datsulve upleggen noch
ansynnen syn ; wo ock innerhalven vorwerter und vorjarter tidt
van unsen vorolderen ifte uns ichtwes beschwerlickes und un-
gewonlickes up die vorgemelten closterguder gelecht were, dat-
sulve scholen und willen wy hertogen to Stettin, Pamern etc.
fallen laten und afschafiTen.
3. Diewile averst datjenige, so wy hertogen to Stettin, Pa-
mern etc. uns in bemelten closterguderen anmaten, in den vo-
rigen handlungen uns nicht bestanden, derhalven ock datsulve
ane wiederbesychtigung und erkundigung nicht kan oder mach>
vornuliliret edder in eynen vordracht namhaftich und utdruck-
lich gesettet werden, is dat darhen gerichtet, dat wy konigk
» 4. Nov.
438 1543. 4. Sept.
Christian vor uns und in namen unser geleveden broder als
hertogen to Holstein etc. up gemelten sundach na omnium
sanctorum etlicke unse rede dem abte oder denen, so he schi-
cken wert, toordenen willen ; diesulven scholen nevenst und mit
unsen, der hertogen to Stettin, Pamern etc., vorordenten ut bei-
dersydes registeren, older lude bericht, anderen orkunden und
narichtungen syck gruntlicken ersehn, berichten und erkunden,
wat uns hertogen to Stettin, Pamern in und ut bemelten closler-
gudern aver vorwerte und vorjarte tidt togestanden und gehoret
heft, und solcks klerlicken, utdrucklicken und underscheidt-
licken upschryven und vortekenen laten, und datsulve schal
uns hertogen vorbenomet volgen, und wat nyes und ungewon-
lickes upgebracht, upgehaven und afgeschafTet werden, wie ba-
ven steit.
4. Nadem ock der afnuttung halven, so van den guderen
die tidt her, dat wy hertogen to Stettin, Pamern die guder in-
negehat, gefallen, in der handlung gedacht is worden, sint die-
sulvigen gegen der anholdung und arrestirung, so wy konigk
Cristian etc. wedder und entgegen die Pamerischen stede vor-
stadet — die ock sulcke afnuttuuge tom deil hebben erlegen
moten — upgehaven, und schal derhalven keyn deil tom an-
dern widere anforderung edder tosprake hebben noch beholden.
5. Und scholen hiermit aile irrungen und gespen disser
ock anderer darut herfletenden saken halven gar und gantz
entscheiden, bygelecht und vordragen syn, und willen uns vor-
dan ein deil tom andern ailes fruntlicken, nabarliken willens,
fruntschap und gudes als bluts- und der christlicken religion
eynungsvorwanten und frunde vor uns ock unse underdanen
gegen einander untwivelich vorsehen.
6. Doch schal dorch disse handlung, vordracht und be-
willigung uns konigk Christian als hertogen to Holstein, unsen
geleveden broderen, unsen und dersulven erven an unser und
erer gerechticheit, die wy und sie als patronen und beschermer
des closters und convents to Reynefelde an demsulven van ol-
ders und rechts wegen gehat und noch hebben, nichts afge-
schneden noch genamen, sondern solcks ailes vorbeholden syn.
In glicknus schal uns hertogen to Stettin, Pamern etc. und un-
sen erven dorch disse gemelter kloslerguder aftredung, hand-
lung, vordracht und bewilligung an unser forstlicken hoch-,
1543. 4. Sept. 439
avericheiten und andern gerechticheiden, die uns in bemelten
des closters Reynefelts guderen, in unsem forstendome Stettin
gelegen, van olders und rechts wegen togestanden, tostan und
gehoren, nicht[s] afgeschneden noch genamen, sonder solcks
ailes vorbeholden syn. Und wo innerhalven vorwerter und vor-
jarter tidt ichtwes, wo baven steit, ungewonlickes und beschwer-
lickes up die vorgemelden Reynefeldischen guder van unsen
seligen vorolderen ifte uns gelecht wer, datsulve scholen und
willen wy fallen laten und afschaffen.
7. Dat ailes und jedes hebbe wy konigk Christian, hertoge
to Holstein etc., vor uns, unse erven, broder und dersulven
erven, ock wy Barnym und Philips, gevedderen, hertogen to
Steltin, Pamern etc., vor uns und unse erven, Otho abt, Lucas,
prior, und gantz couvent des closters to Reynefelde vor uns,
unse nakamen und dat closter gewilligt, belevet und angenamen,
verspreken und reden ock solcks ailes und jedes trulicken und
ungeverlicken to leistende und to holdende und darwedder to
kamen nicht to vorstadende.
Des to orkunde hebbe wy konigk, forsten ock abt und
prior vorgemelt dissen getwefachten vordracht, welcker in dem
vofteinhundersten und dreundvertigisten jar am dinxstage na
Egidii tom Kyle dorch Johan Fresen, unses konigk Cristian etc.
cantzier, radt und leven getruwen, und Jacob Zitzewitzen, unser
der hertogen to Pamern etc. leven getruwen, is underhandelt
und vorfatet worden, volgents vort mit eigenen handen under-
schreven und unser ingesegele und des closters segel wetenlick
doran hengen laten.
Bernym, herczog zu Philippus, hertzog zu
Stettin, Pameren, ma- Stettin, Pamern,
nu propria. manu propria.
440 1543. 9. Dec.
1543. 9. Dec. (Treptow). Traktat mellem Christian III, Her-
tugerne Hans og Âdolf paa egne og Broderen Frederiks
Vegne og Hertug Filip af Pommern paa egne og Hertug
Barnim af Pommeras Vegne angaaende Restitutionen af
Reinfeld Kiosters Godser i Pommera til Kiosteret og Fast-
saetteisen af de Âfgifter og Ydelser, som Hertugerae af
Pommera hâve Haevd paa at faa af disse Godser; med to
dertil horende Deklaradoner. — Ikke radficeret.
O: Original paa Pergament (underskreven af Christian III og
Hertugerne Hans (med dennes ssedvanlige Underskrifl: manu propria
sst., uden Navn) og Adolf; nu gennemskaaren; Seglremme, men
iugen Segl).
A: Afskrift (indsendt med de danske Gesandters Relation om For-
handlingerne paa Medet; den er underskrevet : Johan Gotschalch vor
mich und aus bevelch Mattis Budden, heuptmans zu Treptow und
Klempnow, og har bagpaa felgende Paaskrift med Georg Corpers
Haand : Wo diesser abscheit von kon. w. und f. g. angenomen sol wer-
den, se kann und muss hirin nichts verandert werden; ursache wir
ein gleiche nottel unter unsern handen den Pommerischen zugestelt;
wollen aber die herren diessen abschiet nit ratifîcieren, so mogen sie
irer gelegenheit nach ander handlunge suchen).
/ Traktalen af 4. Sept. 154^3 (Nr. 63) angaaende Reinfeld Kiosters
Gods i Pommern var det besieml, al Reslitutionen af Godserne til Kio-
steret skulde foregaa 4. Nov. s. A., og samtidig skulde der holdes et
Mode mellem holstenske og pommerske Raader for ai faa fastslaaet,
hvilke Afgifter og Ydelser, Hertugerne af Pommern havde Alders Hœvd
paa at nyde af Godserne. Modet blev dog senere udsat til 9. Dec.
Paa denne Dag modtes Abhed Otto af Reinfeld og Hertugerne af Hol-
stens Afsendinge, Otto Sehested og Sekretœr Georg Corper, i Treptoiu
ved Tollensee med de pommerske Afsendinge, Hofmarskalken Llrich
V. Schweriny Kansleren Balthasar vom W'o/rfe, Niclas v. Klemplzen og
Matthias Budde. De holstenske Afsendinge havde Ordre lit al krœve
Godserne restitue rede til Kiosteret ^ Abbeden, Konuentet og dercs Efter-
folgere og derefter erkyndige sig om^ hvilke Afgifter og Desvœringer,
Hertugerne af Pommern og dores Forfœdre imod deres Brève og Segl
havde lagt paa Godserne ; hvad der fandtes at vœre paalayl i de sidste
4^0 Aar uden Abbedens og Kon véniels Samtykke, skulde de krœve af-
skaffet. H vis der opstod Strid om Berettigelsen af nogle Afgifter, niaalte
de ikke gaa ind paa nogety men skulde nojes med at lage Sagen ad
référendum. Da der i den i Kiel afsluttede Traklat var et Par Mangler,
idet der i Begyndelsen af Traktalen kun slod: »abt und convenl to Reyne-
felde« og i § 2 ved Omlalen af de ubei^tligedc Afgifiers Afskaffelse kun :
*hertogen lo Steltin, Pommern<f^, medens Hertugerne af Holsten maatte
enske, at der paa det forste Sied blev tilfojet: y>vor sich und ère na-
komelinge<^, og paa del andet Sted: .>vor uns und unser allersilz erven<i,
og, da Jacob Zitzewilz efter Afslulningen af Traktalen af fi. Sept, havde
ment y at der ikke vilde vœre nogen Vanskelighed ved at faa disse to
Punkter forandredCy skulde Afsendingene / krœve dem optayne i den
1543. 9. Dec. 441
œndrede Form i den Traktat, som de nu skulde slutte.^ Vilde Her-
tugerne af Pommern ikke gaa ind derpaa, skulde de holstenske Af-
sendinge efter Reslituiionen i et af offenllige Noiarer affaltet Instrument
erklœre, at Kongen forbeholdt sig sin Ret, og at Ktosterei^ Abbed og
Konvent tog Godserne i Besiddelse for sig og Efterfolgere og at Her-
tugerne for sig og Arvinger lod Besvœringerne falde.
Ved Forhandlingernes Begyndelse forlangte de holstenske Afsen-
dinge Godserne restituerede og en Deklaration om de to Punkter af-
given, forend de kunde indlade sig paa videre Forhandlinger. De pom-
merske erklœrede sig ogsaa rede til straks at restituere Godserne, men
fandt den forlangte Deklaration overfledig, da Traktaten var affattet i
KongenSj Hertugerne af Holstens og Hertugerne af Pommerns og aile
deres Arvingers Navn og der, naar Reslituiionen nu var sket, Jo ikke
mère kunde blive Taie om nogen Restitution; de holstenske havde hel-
ler ingen Ret til at krœve Traktaten forandret, da den var opsat af
Kongen, Hertugerne af Holsten og deres Raader, og ikke af de pom-
merske, og de jo havde lœst, billiget og ratiftceret den. De holstenske
Afsendinge erklœrede, at det ingenlunde var deres Herrers Mening at
forrykke Traktaten; de vilde kun hâve udtrykkelig fastslaaet, at Resti-
tutionen og Afskaffelsen af de uretmœssige Paalœg skulde vœre forbin-
dende ikke alêne for Hertugerne selv, men ogsaa for deres Arvinger.
De pommerske erklœrede, at dette sidste ogsaa var deres Mening, og
erklœrede sig tilsidst villige til at give den forlangte Deklaration, skent
de ingen Bemgndigelse havde dertil, dog forlangte de, at der i den
saa ogsaa skulde optages en Vdtalelse om, at den i Begyndelsen af
§ 2 nœvnte Forpligtelse for Abbed, Konvent og Kloster til at yde Her-
tugerne af Pommern de A f gifler, de havde Hœvd paa, ogsaa skulde
gœlde for deres Efterfelgere. Dette gik de danske ind paa og opsatte
efter de pommerskes Begœring et Vdkast til Deklarationen. De pom-
merske fandt dette for langt og foreslog at optage Deklarationen om
de to Punkter i Traktaten, der skulde sluttes. Da de holstenske erklœrede,
at de personlig ikke havde noget derimod, men at deres Instruks for-
bed dem at indlade sig paa videre Forhandling, f&r Deklarationen var
affattet, opsatte de pommerske et kortere Vdkast, der med nogle jEn-
dringer antoges af de danske. Derefter foretoges Reslituiionen af God-
serne, som de pommerske Afsendinge ferst vilde hâve ladet Amtman-
den heserge, men paa de holstenskes Forlangende dog selv foretog, og
endvidere Undersegelsen om de Afgifter og Ydelser, Hertugerne krœvede
af Godserne. Efter dennes Tilendebringelse krœvede de holstenske Af-
sendinge, forinden Traktaten opsattes, Deklarationen afgiven, beseglet
med Hertug Filips Segl, saaledes som de pommerske Afsendinge havde
lovet. De pommerske forlangte, at de holstenske saa ogsaa skulde for-
pligte sig til her paa Stedet at levere dem ait, hvad der bleu vedtaget,
ratiftceret og beseglet af Kongen, Hertugerne og Abbeden i Reinfeld.
Dette kunde de danske ikke gaa ind paa, da de ingen Segl havde med
sig, men de vilde love, at Traktaten skulde blive holdt og Ratifikation
^ Med Hensyn til dette Punkt synes Gesandterne dog, efter de paa Medet
forte Forhandlinger at demme, siden at hâve modtaget andre Ordrer.
442 1543. 9. Dec.
siden tilstillet Hertugerne af Pommern. De pomme rske Afsendinge er-
klœrede da heller ikke at kunne besegle Deklaralionen, da de ved at
ralificere en Biakt til Kielerlraktaleii og derved sœtte demie ud af Kmft
uden til Gengœld at faa den ny Traktat raiifîceret, vUde bringe sig i
stor Unaade hos deres Herrer. De foreslog de r for, at begge Porter
knn antog Traktaten og Deklarationen under Forbehold af deres Her-
rers Ratifikatiorij men de kunde saa heller ikke, forend Traktaten uar
ratificeret, afskaffe de Afgifter, som Hertugerne af Pommern skulde
lade falde. Da de danske ikke kunde give nogen Ratifikation, maatte
de gaa ind herpaa. Traktaten bleu opsat i 2 Eksemplarer, hvoraf
huer Part underskrev sit, men kun antaget paa Raiifikation. I en
sœrskilt Deklaration bestemtes, at Ratifikationerne skulde udveksles i
Lybœk 16. April nœste Aar.
Det har ogsaa fra ferst af vœret Christian III.s og hans Brodres
Mening at ralificere Traktaten, der foreligger renskreuen paa Pergament
og underskreven af Fyrsterne, og en Instruks, dai. 30. Maris 15^^, var
allerede udfœrdiget for Georg Corper, der skulde rejse til Lybœk med
Ratifikationen. Der siges heri, at skont Kongen haude forskellige Be-
tœnkeligheder ved Traktaten, havde han dog, for at de pommerske
Hertuger kunde 'se, at han gerne vilde levé i Venskab med dem, an-
taget og ratificeret den. I sidste QJeblik har man dog forandret Be-
stemmelse, maaske har Abbeden gjort Indvendinger, og i en Skrivelse,
dat. 29. Maris, meddelte Christian III Hertugerne Barnim og Filip, at
han ikke kunde gaa ind paa den opsatte Traktat, da der var flere
Artikler deri, som snarere vilde give Anledning til Strid end til Enig-
hed. Han opfordrede Hertugerne til at fastsœtte et nyt Mode inden
Mikkelsdag og give deres Gesandter Fuldmagl til at forhandle om
de Artikler, han ikke kunde gaa ind paa. Dette Mode kom dog
ikke i Stand; Abbeden i Reinfeld vedblev stadig at klage ovcr For-
urettelser fra de pommerske Hertugers Side, og forskellige tyske Fyrsler
segte uden Résultat at bilœgge Stridighederne. Disse endte fomt, da
Kong Frederik II efter Overenskomsi med Abbeden i Reinfeld II. Nov.
1565 solgte Godserne til Hertugerne af Pommern.^
Von Gots gnaden \\y Christian, to Dennemarcken, Norwe-
gen, der Wenden und Gothen konnig etc., ock Jolianns, Adolf
und mit im namen und von wegen Fredericken, gebrudere, aile
hertogen to Schleswich, Holstein, Stormarn und der Ditmar-
schen, grafTen to Oldenborch und Delmenhorst, und wy Philips,
von densulven gnaden hertoge to Stettin, Pomern, der Cassuben
und Wende, furste to Rugen und grave to Gutzkow, im namen
unser und mit ut crafl und in volmacht des hochgebornen fur-
sten unsers fruntlicken leven veddern, hem Barnimbs, ock to
^ Instruks f. Otto Sehested og Georg Corper «^/n 1543 (Tsk. Kaiic. Instruks-
bog 1539—48 S. 109 ff.); Relation fra de samme "/12 ^^^^ (me^ «*e 2 forste Ud-
kast til Deklarationen, de optagne Vidnesbyrd om Afgifterne og den sluttede
Traktat med de to dertil horende endeligt vedtagne Deklarationer); Instruks
f. Georg Corper ^U 1^44 (Reinfeld Klosters Gods Nr. 69).
1543. 9. Dec. 443
Stettin, Pomern hertogen etc., bekennen und dohen kunt hir-
mede apenbar: Aise sick etlicke erringe van wegen der guder,
so abt, closter und convent to Reinefelde und ore nakomelinge,
in dem lande to Holstein belegen, in dem lande to Stettin ge-
hat und noch hebben, so wy fursten to Stettin, Pomern etc.
ut vorfallenden orsaken hebben vor etlicken jaren innemen
laten, bet darher entholden, und averst daraver vorschener tidt,
aise dingstedags ^ na Egidii ^ ailes jegenwerdigen dreundevertigsten
jares, aller vorgeraelter gebrecke fruntlicken und gutlicken vor-
dragen und vorglicket worden, ailes na lude und inbolde des-
sulven vordrages, den wy birmede in sinen puncten und arti-
ckeln umb langbeit willen to repetiren unnodich bolden, so
bebben deme na wy Christian, konigk, Jobans, Adolf und mit
im namen Fredricken, aile aise hertogen to Slesewig, Holstein,
vor uns und allersitz unse erven nevenst und mitsampt ern
Otten, abt unsers closters Reinefelde, vor sick, prior, convent
und closter Reinefelde und ore nakomelinge upse rede und
leven getruen Otto Sesteden und Gurgen Corpern, secretarium,
und wy Philips, hertoge to Pomeren etc., vor uns und mit in
volmacht unses fruntlicken leven veddern hertogen Barnimbs
unse rede und leven getruen Ulrick van Schwerin, unsen hof-
marschalck, Balthasar vom Walde, cantzler, der rechten doctor,
Niclaus von Klempten und Matthias Budden, hovetman to Trep-
tow und Klempenow, to wercklicker^, creftiger und entlicker
vollentehunge und afhandlunge bavengemelds tom Kyle in Hol-
stein upgerichten vordrages an huden dato gen Treptow up der
ToUense afgeverdigt, und wile den uns, de hertogen to Stettin,
Pomern etc., die upgerîchte gerurde vordrach darhen bindet,
dat wy hudigs dages den gemelden abt, prior, convent, closter
Reinefelde und ore nakomelinge edder ore volmechtigen wedder-
umb in die guder, so men de Reinefeldische havemesterye no-
met, und al dat, so gemelte closter und dessulven havemeister
an dorpern, molen und gudern in gewehr und besitte tor tidt,
aise wy de guder an uns genamen, gehat heft, setlen* und dar-
an waldigen laten ock gestaden und nageven willen, dat he
einen havemeister ut dem orden efte einen andern christlicken
administratorn darhenne, wo to vorne, to setten;
/. so hebben wy Philips, hertoge to Stettin, Pomern etc.,
vor uns und mit in volmacht unses fruntlicken leven veddern,
hertogen Barnimbs etc., und unser aller erven den abt, prior,
convent und closter Reinefelde und ore nakomelinge in aller
maten, forma und gestalt, der upgerichte, vorfatede vordrach
clerlicken medebringt, an huden dato in gemelte des closters
Reynefelde gudere dorch vorgemelde unse vorordente rede gnug-
samlichen und werglichen restituiren, insetten und to kreften
bringen laten, wo ock birmede in craft kegenwerdigen brèves
upt bestendigste geschuet; schal ock vorgemelte unse geschene
O: dingstades. * 4. Sept. • O: wertlicker. * O: stetten.
444 1543. 9. Dec.
restitution voi uns und allersitz unse erven nu unde to alien
tyden dem abt, closter Reinefelde und oren nakomelingen vast
und unverbralien geholden werden, sonder geverde.
2. Und diewile den wy konig Christian ock dersulven bra-
der Jobans, Âdolf und im namen Fredericks, aile aise hertogen
to Schlesewig, Holstein, ock abt und couvent des closters Reine-
felde gnugsam weten, dat die upgericbte vordrach klarlicken
medebringt, dat unsen fruntlickcn leven obmen und schwegern
und gnedigen bern van Pomern und oren erven ut den vorge-
melten^ Reinefeldiscben havemesterye und gudern die have-
meister, so abt und closter Reinefelde und ore nakomelinge
setten werden, aile datjenige to don und to leisten schuldig sin
schall, so ein havemeister und inhebber gedachten Reinefeldi-
scben bavemeslerye und gudern aver verwerte und verjarte tidl
oren seligen voroldern und enen geleistet und gedaen beft, ock
enen und eren erven ail datjenige, so ore seligen voroldern
und sie ut den gudern an hefungen, aflagern, dinsten, volge,
sture und andern gerecbticheiden und herlicheiden aver ver-
werte und verjarte tydt gebat, volgen, leisten, dohen und leisten
laten vor sick und ore nakomelinge tom Reinefelde, daran scho-
len sick unse obem und schwegere und gnedige bern van Po-
mern allentbalven benogen laten und den bavemeister und die
buren des closters daraver nicbl beschweren; ock wo van eren
voroldern efte enen innerbalven verwerter und vorjarter lydl
icbtwes bescbwerlicks und ungewonlicks up die Reinefeldiscben
guder gelecbt, dat sie datsulve scholen und willen fallen laten,
averst datsulve bet to dissem dage van uns konig und fursten
aise hertogen to Holstein ock abt und closter Reinefelde unsen
obeimen, schwegern und gnedigen bern van Paniern etc. nicht
gestanden worden, darumb sick huden dato unse rede mit den
Pomeriscben reden solcker angemateden gerechticbeit gnugsam-
licb ut regislern, older lude bericht und anderen orkunden er-
leren scholden, wes die von Pomern over verwerte und verjarte
tidt, wo gemelt, in den Reinefeldiscben guderen gebat und noch
hedden, ailes na lude des vordrages, unde darup die erlerung
und erkundigung, wo gemelt, notturrticb gegan und sick dorch
older lude bericht, kuntschop und ander narichtungen befunden,
wes die hertogen van Pomern, ère vorolderen und erven ailes
over verwerte und verjarte tydt in vorgemelden Reinefeldiscben
gudern gebat und noch liebben, wo folget:
Tom ersten liebben die hertogen to Pommern, ère vorolde-
ren und erven die volge, landtscbat und landtstur aver aile sos
dorper.
Tom andern achtzig gulden muntz, guder Pomeriscber landt-
webr, to aflagergelt van den sos dorpern, welcke sie over ver-
werte tidt vor vertich jar gegeven; vor der tidt hebben die her-
togen to Pomern ère aflager gehabt.
^ G forbig.: vorgemelten.
1543. 9. Dec. 445
Tom drudden die jacht up des closters gudern aver vertich
jaren gehat, overst keine terung in den clostergudern gedaen,
und heft de havemeister die jacht ock gehat und noch.
Tom virden hebben de hertogen to Stettin, Pomern etc. in
den dorpen Woltzin, Letzin und Wolckow kein buholt gehat
ock noch nicht, sunder it geschee mit des havemeisters vor-
gunstigung, weten und willen.
Tom voften heft die havemeister von olders her den Jap-
sower dick allein gevischet und ider tyt einem amptman to
Treptow, wen he vische gevangen, ut gudem willen kokenvische
mitgedeilt, schal henforder ock gescheen: wen die havemeister
vischen let und wat fenge, schal he^ dem ambtman ut gudem,
fruntlicken willen, wo von olders, kokenvische mededeilen ; wert
nichts gefangen, so heft it sine mate, und schal die amptman
den havemeister nicht wider beschweren.
Tom sosten eft die ambtman to Treptow den havemeister,
so gesettet oder gesettet werden mach, umb einen klopper eme
densulven to leihen begroten wurde, schal dem havemeister vrey
stan, efte he datsulve dohen wil, wo nicht schal ene de ampt-
man darover wider nicht to beschweren hebben.
Tom sovenden dewile alwege ein havemeister van der
moncke molen to Treptow stadt- und borgerrecht gedan, und im
val de hertogen van Pomern to erer notturft van der stadt
Treptow etlicke klopper gefordert, alsedan die havemeister der
stadt to der hertogen van Pomern notturft ein klopper mit ei-
nem knecht nach gebrucke^ gedan, in demsulven schal sick
de havemeister nochmals der gebor holden und schicken, wo
he von olders gedan.
Tom achten scholen de hertogen van Pomern in den dorf-
fern Japsow, Wiltbergen und Reineberg allen dinst vor sich und
ère erven beholden, wo sie over voftich jar gehat, und schal de
abt und havemeister darmede to freden sin, und wo die abt
edder havemeister dorch bede und guden willen diensts halven
van gemelten drey dorfTern wat erholden konen, darmede willen
de hertogen to Pomern to freden sin; in glicknis wen die ambt-
man, sin diener edder landtrider erer gelegenhcit notturft na in
der hertogen van Pomeren geschefle in bavengemelde dry dorper
Japsow, Wiltberch und Reineberg kamen, scholen sie na older ge-
wonheit by den schulten ère nachtleger und utrichtunge hebben.
Tom negenden scholen die hertogen to Stettin, Pomern etc.
und ère erven in den dren dorpen Weltzin, Letzin und Wol-
ckow den wagendenst, wo von olders, hebben und beholden und
daraver die armen lude wedder die billicheit nicht beschweren
edder belastigen noch belastigen laten. Wat overst daraver de
hertogen to Stettin, Pomern etc. edder ère ambtlude by dissen
dreen dorpen dinsts halven mit gudem willen erholden mogen,
darmede is de abt und closter, wo ock de havemeister, to freden.
^ O forbig.: he. ^ O forbig.: nach gebrucke.
446 1543. 9. Dec.
3. Deme allem na wy konnig Christian, Johans, Âdolf und
mit ira namen Fredericks, aile hertogen to Holstein etc., vor uns^
unse allersitz erven, und wy Otto, abt, Lucas, prior, und gantze
convent des closters Reinefelde vor uns und unse nakomelinge
aile baven gemelte articul und eren inholt unsen fruntlicken
leven oheimen, schwegern und gnedigen hern, den hertogen van
Pamern etc., und eren erven bewilligt und angenamen, \vo oek
von uns allersides in craft und macht dièses brèves werglichen
geschuet, nemblichen also, dat gemelte hertogen van Pamern
und ère erven nu henforder to allen tiden allé datjenige, wes
de baven gerurden erwesenen artickul in eren buchstaven me-
debringen, in den Reinefeldischen havemesterye und gudern be-
holden, heven, genieten, gebrucken und besitten scholen und
mogen ane unser, unser allersitz erven und nakomeling hinder
edder beschweringe. Idt scholen sick overst wedderumb unse
ohem, schweger und gnedige hern die hertogen van Pamern
und ère erven hirmede allenthalven ock ersedigen und benugen
laten und keins weges vor sick edder ère erven in die gemelten
closterguder sick wider ichtwes^ anmaten edder indrengen und
ock andere ère gehadde fordrunge unde wes ungewonlicks unde
beschwerlicks, sîe up die closterguder gelecht, vor sick und ère
erven, ailes vormoge des vordrags tom Kyle upgerichtet, afschaf-
fen und vallen laten, wo sie ock hiermede in craft disses brè-
ves don.
4. Und wy Philips, hertoge to Stettin, Pomern etc., vor uns
und mit in volmacht unses fruntlicken leven veddern hertogen
Barnimbs und unse allersitz erven bekennen und betugen hier-
mede apenbar, dat wy ailes datjenige, so unse voroldern, wy
und unse allersitz erven in der Reinefeldischen havemesterye
und gudern aver verwerte und verjarte tydt van rechts unde
billickeit wegen gehat unde noch hebben, hudes dages van der
hochgemelten kon. wirden, dersulvigen bruder, aile aise hertogen
to Holstein, und dem abt und closter Reinefelde und eren na-
komelingen gnugsam ergentzt unde erfuUet worden, sin darmede
ersedigt und scholen und willen uns darmede benogen laten,
und uns noch unse allersitz erven widerer gerechtigkeit in ge-
melten Reinefeldischen clostergudern nu noch to nenen tiden
anthen noch wormede understan edder vorgripen ock dem abt,
prior, convent, closter tom Reinefelde und eren nakomelingen
und desselven havemeister, so sie vermoge des vordrages ider
tidt alher ordnen verden, aile datjenige ut eren Reineveldi-
schen gudern volgen, don und leisten laten, so ehn aver baven
unse ^emelde hebbende gerechtigkeit eigent und geboret, und
aile nye uplage, anforderung und beschwerung, wes wy und
unse aller erven uns des binnen vorwerter tidt in den gehorden
Reinefeldischen gudern angematet, hiermede und in craft disses
brèves, sunder aile middel vertegen, fallen laten, und vor uns,
^ O: nichtes.
1543. 9. Dec. 447
unse erven afgeschaft hebben, und schal wider nicht gedacht
werden in keinerley wise odder mate.
5. Aile und jede baven geschreven puncta und articul wy
konig Christian, Johans, Âdolf und mit im namen Frederichen,
aile herlogen to Holstein, gebrudere, vor uns und unse erven,
und wy Philips, hertoch to Stettin, Pomern etc., vor uns und
mit 'in volmacht unses fruntlicken leven veddern hertogen Bar-
nimbs und unse aller erven, ock Otto, abt, Lucas, prior, und
gantz couvent und closter to Reinevelde vor uns, unse nakome-
linge gutwillich bewilligt und angenomen hebben, wo in craft
disses brieves und entlicker des upgerichten vordrags tom Kyle
vollentehunge geschut, ailes sunder geverde.
In orkundt hebben wy konnig, forsten ock abt unde prior
vorgemeit dissen erfuUeden verdracht glicks ludes gedrevacht,
ein deil by uns konig und forsten to Holstein, dat ander uns
forsten to Pomern vor uns und allersitz erven und dat drudde
abt, prior und couvent tom Reinefelde und ère nakomelinge
bleven, und allenthalven mit unsen koniglicben und furstlichen
ock des closters ingesegeln vorsegell und mit allersitz eignen
handen underschreven worden. Geschehen und gegeven to Trep-
tow up der Tollenseh in unser der hertogen von Pomern etc.
stadt, am sondage na Nicolai anno nach Christi unsers hern
und heilands geburt funfzehen hundert und im dreyundvir-
zigsten.
Christian. Manu propria subscripsit. Adolf, herzog zu
Slesewig Holstein.
1543. 9. Dec. (Treptow). Deklaration af Hertug Filip af Pommem paa
egTie og Hertug Bamims Vegne til nœrmere Forklaring af Traktaten
af 4. Sept 1543 angaaende Reinfeld Klosters Gods.
O: Original paa Papir (egenhsndig underskreven af tre af de
pommerske Gesandter, men uden Segl. Bagpaa er skrevet: Unser
der Holsteinischen retlie veranderte nottel der zweier streitigen punct
und articul halben, wilche von den Pommerschen zu ratificieren gut-
vvillig angenommen worden).
Van Gades gnaden wi Philips, hertoge to Stettin, Pomern,
der Cassuben und Wenden, furst to Rugen und grave to Gutz-
kow, bekennen apenbar hiermit und in craft dièses unses brèves
vor uns und mit in namen und volmacht des hochgebornen
fursten, unses fruntlicken leven veddern hern Barnim, hertogen
to Stettin, Pomern etc., unser beiderseits erven und sonst vor
idermenniglichen: Nachdem sick ein tidtlangk tuschen den
durchleuchtigsten, grosmechtigen und hochgebornen fursten und
hern, hern Christian, to Denmarcken, Norwegen, der Wenden
und Gotten konige, darneben ock mit siner kon. wirden gebru-
dern, hern Johansen, Âdolfen und Fredericken, aile als hertogen
to Schleswigk, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen, graven
to Oldenburg und Delmenhorst, unsern fruntlicken leven hern
448 îi4X 9. Dec
oheim and schw^em. ock dem enreidigro and andechtigen
ansen leven besoDciem hem Otten. abt und dem prior sampt
dem gantzen convent des closters Reinefelde, in dem lanide to
Holstein belegen. vmn wegen der goder, die Reinefeldische hsTe-
meislerie genomet, in unserm hertochdome Stettin gedachtem
closter Reinevelde tostendich. so wi nt vorgevallenen orsakcn
innemen laten and eîne tîdtlangk gebraket. errung togedngen,
melrk twist and errang vermoge and intiolt eins Tordrags, der-
halven tom Kile in Holstein dingstedags^ na Egidii mono lâOO
and drei and viertich uf^erichtet and geverdigt, gatlich uod in
der finntschop bigelecht und entscheiden worden: wekrke Ti>r-
dracht neben andem kleriick inhoit und mitbringt, dat hoch-
gedachte unse frantlicke levé ve<kier bertoch Bamim and wi
ap eine bestemmede tidt gemelten abt tom Reinefeld oder sinen
darto verordenten van wegen des closters und conTents to Reine-
veld wedderamb in die goder, so man die Reineveldische hJiTe-
meislerie nomet, ond al dat, so gemelte doster ond dessol^en
havemeisler an dorpen. molen und godem in gewehr ond besit
tor tidt, als wi die goder an ons genamen. gehat, setlen and
daran waldigen laten molden. ond aberst daraver die kon. wird«
to Denmarcken. derselven broder, die hertogen to Schleswigk,
Holstein. ock die abL prior and convent des closters Reineveld
twier articol ond ponct halven. nemblicken tom ersten« dar im
anfange des verdrages alleine dièse worde: abt ond convent to
Reinefelde — ond nicht: vor sick ond ère nakomelinge, stan —
ond die ander articol: ond wo ock innerhalven verwerter ond
Teijarter tidt van onsen vorolderen elle ons ichtswes beschwer-
lickes ond ongewonligs ap die vorgemelden dostergoder gelecht
were. datsalve scholen und willen wi hertogen to Stettin, Po-
mem etc^ fallen laten ond afschafTen — ond hierbi nicht: ver
ons and anse erven. steit. beschwerung and bedencken gehat,
so hebt>e wi Philips, hertoge to Stettin, Pomem etc., vor uns
ond in volmacht hochgemelts anses frantlicken leven veddem,
hertogen Ramimbs etc.. ond onse allersitz erven der kon. wir-
den. derselven brudere. aile hertogen to Schleswigk, Holstein,
onsen leven hem ohimen and schwegem. to sonderen eren,
fruntlicken wolgevallen and dem abt prior und convent des
closters Reinevelde to sondem gonsten ond gnaden nagegeven
ond bewilligt. wo wi ock kegenwerdig in craft dièses brèves don:
1. Dat bi dem ersten beschwerlicken articol im vordrage,
der da ludet: und des abts und con vents tom Reinevelde —
stan scholen dièse worde: vor sick und er^ nakomelinge, ond
bi dem andem articol. der da ludet: und wo innerhalven ver-
werter und verjarter tidt van unsen vorolderen efte uns [ichts-
wes beschwerlickes und ungewonligs ' up die vorgemelden do-
sterguder gelecht were. datselve scholen und willen wi hertogen
to Stettin. Pommem etc. vallen laten und afschafTen — stan
* 4. Sept. * Disse Ord ère overspruDirce i O.
1543. 9. Dec. 449
scholen dièse worde: vor uns und unser allersitz erven — ailes
glicke in forma, mate und gestalt, efte die beiden articul mit
dem tosatze und worden, so wi ilzunder van wegen unser und
mit in volmacht unses fruntlicken leven veddern, hertogen Bar-
nimbs etc., und unse aller erven bewilligt, in dem upgerichten
vordrag belle und clar utgedruckt stunden, ailes sonder geverde,
jedocb schal die upgerichte vordracht darmede nicht geschwe-
kel, gekrenckt noch verringert, sonder in aile sinen puncten
und articulen — uterlialven dieser fruntlicken bewilligung —
kreftich, bestendich, unverruckt und van uns und unsen aller-
sitz erven sonder aile middel geholden sin und bliven, wo die
kon. wirden, derselven brudere, die hertogen to Holstein, und
abt, prior, convent und ère nakomeling des closters Reinevelde
ock don scholen und willen.
2. Und hebben darup wi to volge und werckliclier vollen-
lehung bemelds upgerichten verdrags vor uns und in volmacht
hochgemelds unses fruntlicken leven veddern, hertogen Bar-
nimbs, und unse allersitz erven etc. durch die hochgelerden
und erbarn unse rethe und leven getreuen, Ulrichen van Schwe-
rin, unsen hofmarschalch, Baltzer vam Wolde, unsen cantzler
und der rechten doctor, Niclaus van Klemptzen und Mattias
Budden, unsen hovetman to Treptow und Klempenow, up liu-
den datum gnanten hern Otte, abt to Reinevelde, vor sick, den
prior, gantz convent und ère nakomelinge tom Reinefelde wed-
derumb in die mehrgedachten guder, so man die Reineveldische
havemeisterie nomet, und al dat, so gemelt closter und desselven
havemeister an dorperen, molen und guderen in gewehr und
besit tor tidt, als wi die guder an uns genamen, gehat heft, in-
gesettet, angewaldigt, restituiret und ergentzet, inwisen, anwal-
digen, reistituiren und ergentzen ock vor uns und in volmacht
und ut bevel hocligemelts unses fruntlicken leven veddern, her-
toch Barnimbs, und unser beidersitz erven den benanten abl,
prior und gantze convent sampt eren nakomelingen tom Reine-
velde hiermit und in craft dièses brèves, idoch dat unsem frunt-
licken leven veddern, hertoch Barnim, und uns ock unsen erven
und nakamenden herscliopen durch den havemeisler und bevel-
hebber, so die abt in dièse gudere ordenen und setten mach,
unse gebornus und gerechticheit, so unse seligen vorolderen und
wi und unse erven in den gemelden Reinefeldischen closter-
gudern van olders aver vorw^erte und verjarte tidt gehat und an
huden dato van uns erwiset und in einen sonderen recess und
afscheit vorfatet worden, in namen und van wegen des abts,
convents und closters to Reinevelde und eren nakomelingen
volge und unverhindert geleistet und gereicket werde ; des scho-
len und willen wi Philips, hertoch to Stettin, Pomern etc., vor
uns und mit in volmacht unses fruntlicken leven veddern, her-
toch Bernimbs, und unse allersitz erven wedderumb aile dat-
jenige, wes innerhalven verwerter und verjarter tidt van unsen
vorolderen efte uns beschwerlickes und ungewonlickes up die
29
450 1543. 9. Dec.
vorgemelden closterguder gelecht, hutiges dages sonder aile mid-
del fallen laten und afschaffen, ailes getreulicken und ungever-
licken.
Dess to orkunde hebbe wi Philips vor uns und mit in na-
men und volmacht hocbgemelts unses fruntlicken leven veddern,
hertoch Barnimbs etc., und uns allersitz erven unse ingesegel
hiervor wetenlicken hangen und geven laten, in unser stadt
Treptow up der Tollenseh sonndags na Nicolai anno domini
vefteinhundert und dreiundviertich.
Ulrich van Schwerin.
Baltasar vom Wolde.
Niclas von Klemptze subscripsit.
1543. 9. Dec. (Treptow). Deklaration angaaende Udvekslingen af Ratifl-
kationeme af den î Treptow samme Dag sluttede Traktat.
O: Original paa Papir (egenhœndig skrevet af Niclas v. Klemptzcn).
Zu wissen: dass des kuniges zu Dennemarcken und der
herzogen zu Holsteins dergleichen auch der herzogen zu Stetlin,
Pommeren gesandten auf den sontag nach Nicolai diesses 43.jares
zu Treptow auf der Tollense sich der Reinefeldischen hofmeiste-
rei gueter halben zu folge des vertrages zum Kyl behandelt
ferner zweyer vernotelung auf hintersichbringen und ratificiren
irer gnedigsten und gnedigen kunig und herzogen zu Holstein,
dergleichen auch lierzog Philipsen zu Pommern unterredet und
verglichen, und soUiche vernotelung ist gezwifachet iglichem
teil eine geleichs lauts zugestelt, und so gedachte der gesandten
oberen und herren solliche vernotelung bewilligen wurden, soll
in herzog Philipsen cantziei zwei und in der Holsteinischen
cantzlei ein exemplar auf das rein geschrieben, besigelt und
unterschrieben und auf mitlwochen in den oslern anno 1544
zu Lubeck zur steten gebracht und in Libert Bartmans haus
in der Holslenstrass uberantwurt werden, aiso das m. g. h. von
Holstein ein auch m. g. h. von Pomeren ein und der abt zum
Reinefelde ein exemplar bekommen sollen. Actum ut supra.
Niclas von Klemplzen subscripsit.
65.
1544. 23. Maj (Speier). Freds- og Venskabstraktat mellem
Kong Christian III og Hertugerne Hans, Adolf og Frede-
rik af Slesvig og Holsten paa den ene og Kejser Karl V
paa Nederlandenes Vegne paa den anden Side; med dertil
horende Biakter.
Under Forhandlingernc paa Rigsdacjen i Regensburg i Jnni 15M
(se ImUedningen til AV. ^36) havde de danske (iesaiidlvr sogt at gore
1544. 23. Maj. 451
de Fordringer gœldende, som Christian III havde til Kejseren og Neder-
landene, sœrlig for den ham ved Genterirakiaien af 9. Sept. 1533 lovede
Pension, m en de kejserlige Kommissœrer havde erklœret ikke al kende
noget til disse Fordringer og henvisl Forhandlingen herom lit Dronning
Maria, der ogsaa vilde giue Besked om, hvorledes Forholdet skulde
vœre efter Slilslandens Udleb. I Nov. s. A. ankom ogsaa den kejserlige
Sekrelœr Joris v. Esplegen lit Odense for al forhandle om en Forlœn-
gelse af Slilstanden^ der var udleben den 1, Nov. Christian III vilde
dog ikke indlade sig paa nogen Forhandling med Sekretœren, da denne
ikke havde Fuldmagt lit al forhandle om de danske Fordringer, og
da Danmarky der nu dannede él Korpus med Sverrig, ikke kunde slutte
nogen Fred eller Slilsland uden i Forening med denne Magt; hvis
Dronning Maria vilde give sine Gesandter Fuldmagt lit al forhandle
om de danske Fordringer^ foreslog Christian III et Mode i Hamborg
2. Febr. 154^2. Dronning Maria erklœrede sig il. Dec. villig til ai for-
handle, men vilde ikke sende Gesandter til Hamborg og foreslog i Ste-
det Zivolle, Deventer eller Kampen. Da Christian III ikke vilde sende
sine Gesandter til Nederlandene, bleu man efter nogen Forhandling
frem og tilbage enig om, al Modet skulde holdes i Bremen og udsœt-
tes til î. Maj, for al Kongen forinden kunde faa forhandlet med Sver-
rig. Christian III havde straks meddelt Kong Gustav I den nederland-
ske Sekretœrs ^rinde og anmodet ham om al sende Gesandter til Mo-
det eller give Kongen Fuldmagt til al forhandle for begge. Da Kong
Gustav I netop stod i Begreb med al sende et Gesandtskab til Frank-
rig for al slutte et Forbund med dette Land, lod han Gesandterne,
Kansleren Conrad v. Pyhg, Sien Eriksson (Leijonhufvud), Knud An-
dersson og Georg Norman, lœgge Vejen over Danmark for al forhandle
med Christian III om fœlles Optrœden overfor Frankrig og Nederlan-
dene. Ved en Forhandling i Flensborg 13. April 1542 blev man enig
om, al begge Parte rs Gesandter skulde mode som et Korpus i Bremen.
Opnaaedes der ikke noget Résultat, hvad ingen af Parler ne havde no-
gen Tillid til, skulde de svenske Gesandter rejse videre til Frankrig for
al slutte Forbund med dette Land, da den franske Konge fortroligt
havde meddelt den danske Konge, al han til Foraaret vilde begynde
Krig mod Kejseren, som havde brudt den i Nizza 1538 siuttede lOaarige
Stilstand ved al lade nogle franske Gesandter gribe og drœbe i Nord-
italien. Fra dansk Side sendtes Hr. Johan Rantzau, Hr. Knud Rud,
Casper Fuchs og Anders Barby med Ordre til al krœve en Stilstand
paa mindst 10 Aar, der skulde gœlde ikke alêne for Nederlandene,
men for aile Kejserens Lande; kunde disse to Ting ikke opnaas, skulde
Forhandling erne afbrydes. Forhandlingerne i Bremen begyndte 3. Maj ;
fra nederlandsk Side var medt Filip, Friherre von Geneffe, Statholder
i Vœlsk Brabant, M. Jost Aemson v. der Burg og Sekrelœr Joris v. Esple-
gen. De nedcrlandske Gesandter vilde ferst ikke hâve de svenske Ge-
sandter m at deltoge i Forhandlingerne, men da de danske bestemt
forlangle det og erklœrede ellers straks at ville forlade Medet, gik de
ind paa, at de svenske maaite deltage i Forhandlingerne om Stilstan-
den, derimod ikke i Forhandlingerne om de danske Fordringer. For-
handlingerne strandede straks paa Sporgsmaalet om Slilslandens Varig-
29^
452 1544. 23. Maj.
hedf da de nederlandske kun kunde gaa ind paa at forlœnge dcn 1 Aar,
saaledes at den dog fi^mdeles skulde lebe, indiil en af Parierne op-
sagde den ved et Aars Udleb, og den skulde da vedblive at gœlde 6
Maaneder efter Opsigelsen.
Efter Forhandlingernes Afbrydelse rejste de svenske Gesandter til
Frankrig, hvor de i Montiers sur Saulx 2. Juli 154^2 sluttede en Trak-
tat^ med Frankrig. Christian III opgav nu ogsaa Haabet om at faa
Fred med Kejseren ad den fredelige Forhandlings VeJ. Da der kort
efter Gesandternes TUbagekomst fra Bremen kom et Sendebud fra Frank-
rig med Meddelelse om, at Frans I uilde begynde Krigen mod Kej-
seren den i. Juli y og Opfordring til Christian III om at sende Hjœlpe-
tropper til Hcrtugen af Kleve, der ogsaa vilde deltage i Krigen, sendte
Christian III 6 Fœnniker Knœgte og 300 Ryttere, der i den klcviske
Marskal Martin v. Rossems Hœr deltog i et Indfald i Nederlandene.
En Del nederlandske Handelsskibe arresteredes i Sundet, og der udgik
Skrivelser til de uigtigste af Hanscstœderne om forelebig at afholde sig
fra Sejlads til Kejserens Lande. Fra nedcrlandsk Side besvaredes disse
Skridt med Udrustelse af Kapere og Beslaglœggelse af danske Skibe.
Uden ligefrem Krigserklœring var der saaledes indtraadt Fejdetilstand
mellem Landene. Da disse Forhold i hej Gind forstyrrede Stœdernes
Handel, segte Hamborg at mœgle. Til et hamborgsk Gesandtskab,
der i Efteraaret 154^2 var sendi til Nederlandene for at faa nogle
anholdte hamborgske Skibe frigivne, udtalte de nederlandske Stats-
mœnd sig uel meget skarpt mod Christian III, fordi han saa brat
havde afbrudt Forhandlingerne i Bt^men og haudc sluttet Forbund
med Frankrig og sendt dette Rige HJœlpetropper, skent det havde
sluttet Forbund med Tyrken, men de lod dog samtidig forslaa, al hvis
Kongen vilde opgive Forbundet med Frankrig kunde der nok komme
en Vdsoning i Stand; men kom en saadan ikke i Stand, vilde den
nederlandske Regering med Magt skaffe de nederlandske Skibe Gennem-
gang gennem Sundet, og for dette Formoals Opnaaclse vaiv de neder-
landske Stœder, hvis Handel truedes med Undergang ved Sundets
Lukning, rede til at bringe de storsle Pengeofre. Flere af Kongens
Raadgivere, deriblandt sœrlig Johan Rantzau, raadede ogsaa til at
gaa ind paa en ny ForhamUing med de burgundiske, da disse rustede
sig saa stœrkt, og det Jo heller ikke stred mod det franske Forbund.
Det lykkedes ogsaa Hamborg at faa begge Parler til al gaa ind paa
at prove en ny Forhandling under denne Bys Mœgling. Modet, der
forst var bestemt al skulle holdes i Munster 20. April 1,î43, forlagdes efter
Dronning Marias 0nske til Kampen og aabnedes 3. Maj. Fra dansk
Side mod te Hr. Johan Rantzan, Hr. Fske Bilde, Peder Suave og Cas-
per Fuchs, fra nederlandsk Side Greven af Buren, Pixykumren i Me-
cheln og Pnvsidenl v. Lewerden; fra Hamborg var modt Borgcmvstrene
Johan V. Rodenburg og Peter v. Spreckelsen og Raadmanden Herman
Rouer. Det lykkedes dog lige saa lidt nu som tidligere at komme til
en Ovcrenskonist. De nederlandske vilde ikke indromme Stilstand paa
.saa lang Tid, som de danske forlangte, og vilde kun lade Stilstanden
1 Tr. : nydberg, Sverges Traktatcr IV, 24G IT.
1544. 23. Maj. 453
gœlde for Nederlandene, medens de danske beslemt forlangte den slutiet
for aile Kejserens Lande; ligeledes vilde de nederlandske ikke indremme
den danske Konge Ret lil al lukke Sundet eller lil ai anholde Skibe
og Folk i Krigslid. Man uar fra nederlandsk Side i Ojeblikkel saa
megel mindre lilbejelig lil ai giue efler, som der under Forhandlingerne
koni Underrelning om^ al Herlugen af Kleue, hvis Marskal Marlin v,
Rossem den 54. Maris ved Siilard havde vundel en slor Sejr over de
nederlandske, paa Rigsdagen i Nûrnberg havde slullel Slilsland med
Kejsereny saa Faren fra den Side nu var afvœrgei. De hamborgske
Afsendinge slillede ved Models Slulning el Mœglingsforslag, som begge
Parler skulde give Svar paa i Lebei af 3 Uger, men Christian III er-
klœrede ikke al kunne svare, forend han havde forhandlet med Kon-
gen af Sverrig, og fra Nederlandene kom heller inlel Svar.
Christian II i bcredle sig nu lil for Alvor al lage Kampen op mod
Kejseren. Paa HJemveJen fra Kampen forhandlede de danske Gesandler
i Lingen med kleviske Raader, der meddelle, al Herlugen paa ingen
Maade vilde ralificere den af hans Gesandler i Nûrnberg slullede Slil-
sland, og foreslog el Forbund mellem Christian III og Herlugen mod
Kejseren. Med Frank rig indlededes der Forhandlinger om et slorl kom-
binerel Angreb pua Nederlandene, Allerede det foregaaende Aar havde
Frans I 10. Sept, lovel al forslrœkke den danske Konge med 100,000
Kroner paa Belingelse af al denne log en slor Mœngde Landsknœgle
I sin Tjeneste og derved hindrede Kejseren i al faa Tropper. Nu lovede
Frans I al opgive Kampen i Italien og ved Pgrenœerne og med al sin
Magl al kaste sig over Nederlandene; samlidig skulde Herlugen afKleve
angribe disse, og en forenet fransk-dansk-svensk Flaade skulde gère el
Angreb paa 0en Walcheren. Der havde fersl vœret a fia II el personligt
Mode mellem Christian III og Gustav I af Sverrig for al Irœffe Aflaler
om Krigens Ferelse og det af Herlugen af Kleve foreslaaede Forbund,
men da Gustav I ikke kunde mode, sendtes i de ferste Dage af Juli
Berge Trotte og Sekretœren Erik Hansen Juel op lit Sverrig for at faa
Besked. Omirent samlidig sendtes den lyneborgske Kansler Jehan Fôr-
sler lil Kurfyrsten af Sachsen og Landgreven af Hessen for at krœve
HJœlp i Henhotd lil de i Brunsvig 1538 slullede Forbundslraktater, og
aile Hansestœderne anmodedes om at afholde sig fra Sejlads paa Kej-
serens Lande. Den 22. Juli 154^3 sendte Christian III Dronning Maria
sit hejlidetige Fejdebrev.
Den felgende Tid blev dog rig paa Skuffelser for Christian III.
Den svenske Konge, der i Ojeblikkel havde nok at gore i sit egel Land
med et nyl Udbrud af Dackefejden, erklœrede ikke at kunne sige, naar
han kunde sende HJœlp, Ja maalte endog selv anmode om HJœlp
fra Danmark. Fra det Schmalkaldiske Forbund fik Christian III hel-
ler ingen Stolle. Allerede paa Rigsdagen i Nûrnberg i Foraaret 1543
havde Kurfyrsten af Sachsen og Landgrev Filip af Hessen forebragt
en Begœring fra Christian III om HJœlp for Forbundels Gesandler,
men disse erklœrede, at de af Mangel paa Inslruks ikke kunde bevilge
noget, og henviste Afgerelsen lil en felgende Forbundsforsamling. Jo-
han Fôrslers Anmodning salle nu Kurfyrsten og Landgreven i en ikke
ringe Forlegenhcd. Den blev af deres Gesandler forebragt for det
454 1544. 23. Maj.
Schmalkaldiske Forbund, der da netop holdl Mode i Schmalkalden,
men Forbundet erklœrede ikke al kunne gde Hjœlp, da del ikke var
en Religionssag og Kongen af Danmark desuden selv havde beggndi
Krigen ved al arrestere de nederlandske Skibe ; kunde Kongen imidlcr-
tid bevise, al Striden faldl ind under Forbundels Beslemmelser, uilde
de evangeliske Slœnder dog igen lage Sagen op lil Droflelse. Kur-
fyrslen af Sachsen menle alligevel, al i ail Fald de Medlemmer, der
havde slullet Forbundslraklalen for verdslige Sagers Vedkommende, ikke
godt kunde undslaa sig for al hjœlpe, da Chrislian III bereduillig
havde ydel sin Hjœlp (10,000 Gl. lil Underslellelse for Bremcn i dens
Kamp mod Junker Ballasar af Esens og 30,000 GL lil Sachsen og
Hessen ved deres Angreb paa Herlug Henrik af Brunsvig 15^2), skonl
han lel havde kunnel soge Udflugler og hœvdel, al del heller ikke var
Religions- eller Defensionssager. Landgrev Filip, der var biinden ved
sin hemmelige Traklal med Kejseren, hœvdede derimod, al Chrislian III
ikke kunde gère Fordring paa nogen Hjœlp, da han havde slullel sig
m Marlin v. Rosse m ; gdede Forbundel nu Chrislian III Hjœlp, Iraadle
del offenllig op mod Kejseren og maalle saa ogsaa selv kasle sig ind
i Krigen. Kurfyrslen af Sachsen, der, som han selv skrev, hellere end
gerne vilde spare sine Penge og sœrlig nedig vilde forlerne Kejseren,
slullede sig da lilsidsl ogsaa lil Landgrev Filips Slandpunkl. Deres
Svar kom saa lil al gaa nd paa, al de fyrslelige Medlemmer forelebig
heller ikke kunde yde Chrislian III nogen Hjœlp, da de ikke kunde cr-
kende, al del burgundiske Hus havde angrebel ha m ; skulde del imidlerlid
ske, kunde Kongen sikkerl règne paa deres Hjœlp. Chrislian III sogle
ved senere Skrivelser lil Kurfyrslen og Landgreven al faa el mère be-
sleml Lofle, men disse gav kun undvigende Svar med Ilenvisning lil,
al Kejseren, der havde nok al gère med Frankrig og Tyrkerne, sik-
kerl ikke kunde lœnke paa al angribe Danmark. — De miiilœ.re Ope-
ralioner log ogsaa el uheldigl Forleb. Fra fransk Side ferles Krigen
med ringe Krafl, og da Kejseren i Augusl 15^3 selv kom lil Neder-
landene og i el 3 Ugers Felltog fuldslœndig slog Herlug Vilhelm af
Julich-Kleve lil Jorden, fandl denne aldeles ingen Underslellelse hos
Frankrig. 7. SepL maalle Ilerlugen underkaslc sig i Venloo, afslaa
Geldern og Zulphen og opgive aile sine Forbindelser med Frankrig,
Danmark og andre af Kejserens Fjender. TU Ses udrelledes heller
ikke nogel. I Augusl havde Christian III sendl en belydelig Flaade ud
for al angribe 0en Walcheren. Flaaden led megel af Slorm og Uvvjr
i Nordseen og maalle lilsidsl vende lilbage med uforrellel Sag. Af den
lovede Pengeunderslollelse fra Frankrig fik Chrislian III Irods lalrige
Henvendelser og gode lAffler heller ikke en Hvid.
Hos Chrislian III og hans Raadgivere gjorde der sig derfor gan-
ske nalurlig snarl igen Onsker gœldende om al komme lil en Udso-
ning med Kejseren og Nederlandene, saa man cndclig engang kunde
blive fri for de sladige Ruslninger, der krœvede slore Vdgifter. Der lil
kom ogsaa, al Faren for cl Angreb fra Sosiden var hicvcn slorre ved
del i Februar 15^3 slullede Forbund mellem Kejseren og England, selv
om England ikke hidlil havde villel gaa ind paa al erkiœre Kongen
af Danmark for Fjende. Forskellige lyske Fgrsier vare i Slulningen
1544. 23. M^'. 455
af 15^3 iurigt paa Fœrde for at mœgle, foruden Kurfyrsten af Sach-
sen og Landgrev Filip af Hessen sœrlig Hertug Ernst af Lyneborg og
Hertug Henrik af Meklenborg ; de to sidste segte navnlig at bringe et
Forlig i Stand mellem Christian III og Pfalzgrev Frederik, der netop
paa den Tid syntes at vœre stemt for en Udsoning. Noget Résultat
kom der dog ikke ud af disse Forhandlinger. I Efteraaret 15^3 havde
imidlertid Dronning Dorothea (vistnok med Johan Rantzau og den
lybske Hovedsmand Claus Hermeling som Mellemmœnd) henvendt sig
tu Hertug Henrik af Wolfenbûttel for at faa ham til at mœgle: Denne
erklœrede sig ogsaa villig dertil. Fra Bergen i Hennegau sendte han
17. Okt. Claus Hermeling tilbage med et Frcdsudkasty som Kongen ferst
maatte antage, inden man kunde sœtte Kejseren i Kundskab om Sagen.
Christian III skulde herefler opgive aile mod Kejseren fjendtlige For-
bund med Frankrig^ Sverrig og andre, give Christian II fri mod Sik-
kerhed, give hans Dotre en Erstatning, svare Riget aile Ydelser af aile
Rigslen, sœrlig af Bispedemmet Lybœkj antage et kommende Koncils
Besluininger og understette Kejseren med den somme Hjœlp, som uar
ydet Frankrig. Den 27. Nov. sendte Dronning Dorothea med en egen-
hœndig Skrivelse Svar herpaa: Christian III havde altid gerne uillet
staa i Fred og Forbund med Kejseren, hvad Gentertraktaten af 9. Sept,
1533 noksom viste; han var bleven tvungen til at forbinde sig med
frcmmede Fyrsler, men vilde gerne opgive disse Forbund, naar de ikke
mère vare nodvendige ; han vilde give Christian U fri mod Sikkerhed,
give Dot rené en sœdvanlig Brudeskat og tiistede fri Handel; med Hen-
syn m Koncilet vilde Kongen holde, hvad der paa et kristeligt Kuncil
enstemmig blev vedtaget i Overensslemmelse med Guds Ord. Kongen
af Sverrig skulde optages i Forbundet, men skulde saa ogsaa bidrage
til Christian IF s Vnderhold og til Dot renés Brudeskat. Den 2. Jan.
15i^f udvirkede Hertug Henrik et kejserligt Lejde for danske Gesandter
til Rigsdagen i Speier og sendte det til Dronning Dorothea.
Den 5. Febr. 15 H udfœrdigedes i Rensborg Instruksen for de dan-
ske Gesandter, Hr. Johan Rantzau, Hr. Anders Bilde, Peder Svave og
Casper Fuchs. Gesandterne skulde, saasnart de kom til Speier, kalde
de ^beumsstea Folk til, ved hvem Underhandlingen var indledet, og sorge
for, at der blev taget fat paa Forhandlingerne saa hurtig som muligt.
De skulde arbejde for, at der kunde blive sluttet en fuldstœndig Fred
mellem Kejseren og aile hans Lande og aile Kongens og hans Brodres
Lande, men kunde Fred ikke opnaaes, maatte de gaa ind paa en Stil-
stand paa mindst 6 Aar med 1 Aars Opsigelsesfrist. Begge Parters
Undersaatier skulde hâve fri Handel og Sejlads gennem den anden
Parts Riger, Lande og Stromme mod Erlœggelse af sœdvanlig Told,
men begge Parler forbeholdt sig deres Herligheder og Friheder. Ingen
af Parterne maatte tvinge den anden Parts Undersaatter til Tjeneste eller
opholde dem, dog maatte han, hvis han fik det behov, bruge den an-
den Paris Undersaatter og Skibe mod en rimelig Betaling ; kunde det
ikke sœtles igennem, at begge Parler forbeholdt sig deres Herligheder
og Friheder, skulde Artiklen om, at den ene Part ikke maatte tvinge
den anden Parts Undersaatter til Tjeneste, ogsaa udelades. Der skulde
optages en Artikel om, at de Undersaatter, der havde tjent mod deres
456 1544. 23. Maj.
Herre, uden Straf maatie komme tilbage til deres Fœdreland og Godser,
De paa begge Sider anholdte Skibe med Gods skulde losgives og det
bortkomne Gods erstattes. Kongen uilde gaa ind paa at betale de
overijsselske Stœder deres Resitilgodehavende og vilde, hvis det bestemt
krœvedes, opgive sine Krav paa jErkebispen af Trondhjems efterladte
Gods. Kongen vilde endvidere forpligte sig til, hverken offenllig ellcr
hemmelig, at hjœlpc Frankrig, hvis det begyndte Krig mod Kejseren^ men
forlangtes det, at Kongen fuldsiœndig skulde forlade Frankrig, skulde de
hœudCj at Forbundet var defensivt, saa Kongen maatie holde sit Ordy
hvis Kejseren angreb Frankrig. Offentlig vilde Kongen ikke trœde
fjendtligt op mod Frankrig, og forlangtes dette, skulde Forhandlingerne
afbrgdes, men kunde Kejseren trœffe Overenskomst med nogen af Kon-
gens Undersaatter om at tjene med Ryttere og Knœgte mod Frankrig,
vilde Kongen tillade det og uformœrket anvende en 10 — 12000 Gl. der-
paa. Kongen vilde ikke optrœde fjendtligt mod de evangeliske, men
vilde heller ikke hjœlpe dem mod Kejseren eller hans Lande. Naar
de Forbund, som Kongen nu havde med andre, vare udlebne, vilde han
ikke slutte Forbund med nogen mod Kejseren. De gensidige Ford ri n-
ger skulde ophœves mod hinanden. Hvis der kunde opnaas Frcd,
maatie Gesandterne love Christian IVs Dotre 300,000 Gl. af Danmark,
Norge, Sverrig og de to Fyrstendommer, men begge Detrene skulle
saa udsiede et af Kejseren og den romerske Konge bekrœftet Afkald.
Efter Fredens Slutning vil Kongen frigive Christian II og give ham
en fyrstelig Underholdning. Hvis Pfalzgreven ikke vilde gaa med til
Fred eller StUstand, maatte de slutte den med Kejseren alêne, men
Freden eller Slilstanden skulde sluttes a f Kejseren for aile hans Lande;
kunde det ikke opnaas, skulde Forhandlingerne afbrydes. Gesandterne
maatte love Hertug Henrik af Wolfenbûttel, at Kongen ikke vilde gaa med
til noget fjendtligt mod ham, men mère kunde Kongen for sin /Eres Skyld
ikke love. Var han ikke tilfrvds hermed og nœgtede at fremme Forhand-
lingen, maatte Gesandterne fremme den ad anden VeJ, f. Ex. ved Sach-
sens og Hessens HJœlp, hvem de maatte meddele saa meget af For-
handlingerne, som de fandt raadeligt. Kunde det fremme Forhand-
lingerne, maatte de ogsaa love Hertug Henrik 20,000 Gl. og Granvella
10,000 Gl. — Den 11. Febr. forlod Gesandterne lienshorg og ankom
11. Maris til Worms, hvor Clans Hermeling og en af Hertug Henriks
TJenere Baltser Stechau modtog dem. Den 13. kom de til Speier, hvor
de fik Herberg lige i Nœrheden af Kejseren s. Alleredc Dagen efler
medte Hertug Henrik hos dem og tilbod sin Bistand ved Forhand-
lingerne; Indholdet af Instruktionen og Fuldmagten mcddeltes ham.
Kurfyrsten af Sachsen og Landgreven af Hessen anmodede dem ogsaa
om en Samtale, men de afslog den forelebig, da Hertug Henrik havde
overbragt dem en Opfordring fra Kejseren til at holde sig i deres Her-
berg og ikke taie med nogen. Den 21. vare de dog hos Kurfyrsten
og Landgreven, hvem de meddelte, at Hertug Henrik ved en Mellem-
mand havde sendt Kongen et Lejde til Rigsdagen og nu ved deres An-
komst til Speier havde fremslillet sig som Mœgler, hvilkct de havde
maattet gaa ind paa, da de ikke kunde foreskrioe Kejseren, hvorledes
Forhandlingerne skulde fores. Kurfyrsten og Landgreven nndlod ikke
1544. 23. Maj. 457
at ytre deres Forundring over^ al neiop Hertug Henrik uar bleuen be-
iroet tu at vœre Mœgler, men lovede ellers at ville gère deres Bedste
for al bringe en Fred i Stand. Den 1. April fîk Granvella, Karl Boi-
soty Johan de Naves og Viglius v. Zwichem Faldmagl af Kejseren lit
at forhandle med de danske Afsendinge. Forhandlingerne bleue ret
langvarige, men deres nœrmere Forleb kendes ikke, Som del bevarede
Brudstykke af Anders Bildes Dagbog over Rejsen viser, lededes For-
handlingerne i Begyndelsen a f Hertug Henrik afWolfenbûttely men denne
klagede ved en senere Lejlighed, i Efteraaret 154^5, over, at han under
Forhandlingernes Gang var bleven trœngt lit Side af Johan Rantzau
og andre, hvilket efter hans Mening havde medfort, at Traktaten var
bleven ugunstigere for Kongen, end den ellers vilde vœre bleven. De
danske Gesandier optraadte med stor Fasthed — Granvella klagede
gentagne Gange lit den paa Rigsdagen vœ rende engelske Gesandt over
deres Stivhed — og satte i det hele og store deres Fordringer igennem.
Kejseren maalte slutte en endelig Fred, hvad han hidtil saa bestemt
havde vœgret sig ved, og den i Freden indeholdte Réservation af Chri-
stian H' s og hans Detres Ret svœkkedes betydeligt ved den af Kejseren
givne hemmelige Deklaration, hvori han erklœrede ikke at ville paa fore
Christian UI nogen Krig af den Grand. Et Hovedmotiv for Kejseren
tu at gaa ind paa Freden var foruden Onsket om at skille Danmark
fra Frankrig og de evangeliske i Tyskland Hensynet til Nederlandene.
Her havde Kejserens fjendtlige Politik mod Danmark altid vœret meget
upopulœr, da den i h&j Grad skadede den nederlandske Handel og
vanskcliggjorde Landets Forsyning med Korn og Skibsbygningsartikler.
Den 23. Maj underskreves de forskellige Aktstykker : Hovedtraktaten (A),
den dertil herende kejserlige Deklaration (B) og en Separatartikel (C)
angaaende Amnesti for Krigsfolk, der havde tjent mod deres Fœdre-
land. 1
^ Joris V. Esplegens Sendelse og Medet i Bremen: Clir. III t. Dronning
Maria "/„ 1541, »«/, 1542; t. Gustav I "/„ 1541, Febr. 1542, "/j, »/«, "/• 1542
(Ausl. Rcgistr.). Dr. Maria t. Chr. III "/u 1541, "/s 1542, Chr. III t. Dr. Maria
»*/i 1542, Dr. Marias Kreditiv f. de nederl. Afsend. "/i 1542; Relation fra de
dsk. Afsend. ved Medet Vs 1542 (Spanske Nederlande I, III). Gustav I t. Chr. III
«8/i2 1541, '/i, «/, 1542; C. Fuchs's Optegn. om Forhandl. i Flensborg med de
svenske Afsend. (Sverrig I, IV). Instruks "/4 og Fuldmagt "/^ 1542 f. de dsk.
Afsend. (Tyske Kanc. Instruksbog 1539—48 S. 57 ff.). Chr. 111 t. Danzig, Stral-
sund, Bremen, Wisraar, Hostock og Lybsek "/j 1542 (Ausl. Reg.). Geh. Aars-
bereln. IV, 213 ff., 222 fT., 227—30. — Modet i Kampen: Hamborgs Kreditiv
f. Casper Fuchs t. Chr. III Vu 1542, C. Fuchs t. Chr. III •/„ 1542 (Hamborg).
Chr. III t. Hamborg V4 1543, Dr. Maria t. Hamborg ^\^, Hamborg t. de nederl.
Afsend. i Kampen 'Vi* ^l^r. III t. de dsk. Afsend. i Kampen *"/4, Instruks f. de
dsk. Afsend. i Kampen *®/4, Relation fra disse "/j (Spanske Nederlande III, VI). —
Chr. III t. Hansestœderne »/« 1543, t. Hert. af Kleve "/g, t. Hamborg "/e. t. Gu-
stav I «/g, Vil 1543 (Ausl. Registr.). Chr. IIl's Instruks f. Berge TroUe og Erik
Juel t. Gustav I ^/^ 1543 (T. K.'s Instruksbog 1539—48 S. 95 ff.), sammes Instr.
f. Joh. Fôrster t. Kurf. af Sachsen og Landgr. af Hessen "/g 1543 (Instruksbog
S. 66 ff.), Joh. Fôrsters Relation om sin Sendelse '/g (med Kurf. 's og Landgr.'s
-158 1S44. 23. Maj.
CdDtkslingen af Raiifikationeme forttoges i Brrmen 1. Jaii af
Viglius V. ZwieiKm for Ktjseren og Casper Fachs for Chrisiian HL
Den engeUke Konge ratifictrede de ham vedrorende ArîUder i Hoved-
traktaten 20. Aag. 15H *. mtdens Kong Gasiau / af Sperrig fersi S. OkL
1550 afgav un Ratifikation*.
A.
1544. 23. Miy fSpeier). Freds* og Yenskabstraktai mellem Kong* Chri-
stian ni og Hertugeme Hans. Adolf og Frederik af Slesrig og* Hol-
sten paa den ene og K^'ser Karl Y paa Nederlandenes Yegne paa
den anden Sîde.
R: Kejscr Karl X'^s Ratifikation af 3. Jani 1M4 lOrigiiial paa Fer-
gament mcd Kejserens Tcdtunigende Se^ .
O: Origiiial paa Papir den af Underfaandleme onderskrevne og
bcscglcde TraktatL O er paa flerr Steder no^ skwleslffst sdl^ttet,
hTorfor R er lagt til Gmnd for Aftrrkket nedenfor. dog ère enkdte
Laesemaader optagne fra O.
Tr. : Letbnitias. Mantissa cod. ior. gent. dîpl. Pars 2 p. 233 —40.
Lûnig. Teatsches Reichs-Archiv. Pars spécial. Cont. 1. Abth. I. Ab-
saU 1. S. 23^—41. Du Mont. Corps diplom. T. 4. P. 2 p. 274—77.
Krag og Stephanias. ChnsUan IIl's Hist II. 579—90.
Wir Karl der funfl, von Gottes gnaden Romischer kaiser, zu
allen zeitien merer des reichs, kunig in Germanien, zu Hispanien,
baider Sicilien, Jérusalem. Hungem. Dalmatien. Croatien etc., erz-
berzog zu Osterreich, herzog zu Burgundi, zu Lottrick, zu Bra-
bant, zu Limburg. zu Geldem, zu Lutzenbui^ etc., grave zu Habs-
purg, zu Flandem, zu .\rthois, Bui^undi. Hennigaw, Hollandt^
Seelandt, Namur und Zutphen etc.. herr in Frieslandt, Utrechl,
ditz- und jenerseits der Isel. Mecbeln. Salins und Groningen etc.«
bekennen ofîentlich mit disem brief und tbun kundt allermenigk-
lich : Nachdem \vir uns von wegen der spen und iming, so sîch
Srar **;» «Sachsen III». Kurf af Sachsen t Landgr. Fillp " ;. "t. I^ndgr.
Pilip t. Kurf. af s. " -. «- fStatsark. i Marburg>. Chr. III L Kurl af S. og
Landgr. F. «• -. »• , 1543 «.Xusl. Reg.K Kurf. af S. og Landgr. F. L Chr. III »* ,^
" ., 1543 'Sachsen I». Geh. Aarsbereln. IV. 232 — 57. — Freden i Speier: Chr.
III L Hert. Emsl af Lyneborg * n. »• ^ 1543 <Ausl. Reg. . Hert. Emst t. Chr.
III **.^ '1^, 1543 Brans\ig-Lyneborg I>. Chr. IIIs Fuldmagt og Instmks fl
de dsk. .\fsend. t. Speier - , 1544 «T. K-s Instniksbog 1539— 4S S. 112 nX
Rejser Karl V's Fuldm. f. de kejserl. Underhandlere ^ ^ 1544: .Anders Bildes
egenhaendige Dagbog over Rejsen ender 28. Marts > • Spanske Nederlande). Op-
tegnelse om de dsk. .Afsendinges .Xvdiens hos Kurf. af S. og Landgr. Filip *i/,
1^44 «Arkivet i Weimari. Zeitschr. f. Schlesw.-Holst-Lauenb. Geschicbte XXII,
497-503. SUtepapers of Henry VIII. Vol. L\. 662. 672 f. Geh. .Aarsbereln.
IV. 258.
» Tr.: Rymer. Foedera. éd. G. Holmes. T. VI. P. II!. 118. - Tr.: Rydberg.
Sverges TrakUter IV. 452 f
1544. 23. Maj. 459
zwischen unsern Nidererblanden und dem durchleuchtigen fur-
sien, herrn Chri'sliern, erwellen kunig zu Denemark, Norwegen,
der Wenden und Gotten, herzogen zu Schleswik, Holstain, Slor-
marn und der Dietmarschen, graven zu Oldenburg und Delmen-
horst, ein zeit her erhalten, in guetlich handlung eingelassen, dar-
auf durch unsere und gemelts erwelten kunigs rethe, comissari
und botschaften (sich) an unser baiderseits stat solicher speen
und irrung verglichen und ein fridt und ainigung abgeredt und
beschlossen, darin under andern fursehen, das wir, dergleichen
der bemelt erwelt kunig solichen fridt, ainigung und vertrage
hiezwischen dem ersten tag des monats Julii nechstkunftig ra-
tificiern und in allen und jeden puncten und articeln becrefti-
gen und bestettigen und solcher ratification urkunt, under unser
aigen handt und insigl verfertigt, in der stat Bremen gewislich
gegen einander uberautworten lassen sollen, ailes laut desselben
fridts und ainigung weittern inhalt, so von wort zu wort also
Yolgt :
In dem namen des herrn amen. Zu wissen, als sich ein
zeit her trefîenliche irrung, gebrechen und zwitracht zwischen
des allerdurchleuchtigisten, grossmechtigisten fursten und herrn,
herren Karolen des funften, ditz namens Romischen keisers etc.,
Nidererblanden an einem und dem durchleuchtigisten fursten
und herrn, herrn Christian, erwôlten kunig zu Denemark, durch-
leuchtigen und hochgebornen herrn Johansen, Adolfen und Fri-
derichen, herzogen zu Schleswick und Holstain etc., gebruedern,
iwid den kunigreichen Denemark und Norwegen und iren fur-
stenthumben, landen und herschaften anders tails zuegetragen,
darumb sy dan gegen einander zu ofîentHchen vheden, angriff
und thatlicher beschedigung kumen sein, und aber zu guet-
licher hinlegung solicher irrung und gebrechen hievor etlich
tage angesetzt und handlung furgenomen und so ver kumen ist,
das hochgedachte kayserliche maiestat solche guetliche hand-
lung eingeraumbt, und dan hochgemelter, erwelter kunig seine
botschaft und commissarien, nemblich die edlen und furnemen
Johan Rantzaw, Andres Bilde, baide ritter. Peter Schwabe und
Caspar Fuchs, von^ frid und richtung zwischen ermelten kai-
serlicher maiestat Nidererblanden und dem erwelten kunig zu
* R forbigaar: von.
460 1544. 23. Maj.
Denemark etc., desselben bruedern und gedachten kunigreichen
und landen zu handlen, anhero gen Speyr zu irer kayserlichen
maiestat abgefertigt, und sein von wegen der kaiserlichen maie-
stat die erleuchten, edlen, hochgelerten herrn, Niclas Perrenot,
herr zu Granvella, irer mal. obersler gehaimer rath, Johann von
Naves zu Mesantzi, vicecantzier, Carol Boisot und Viglius von
Zwichem, der rechten doctores, und ail hocligemelter kay. mat.
rethe, zu solclier handlung auch verordnet, und durch diesel-
ben baiderseyts auf vorgeende underhandlung mit guetem wis-
sen und willen hochstgemeller kay. mat., desgleichen des hoch-
genanten erwelten kunigs in craft des gewalts, den die gemelten
seine commissarien derhalben furbracht, und weitter abgeredt,
beschlossen und verglichen worden auf weg und mittel, wie
hernach volgt:
:/. Erstlich das aller unwill, unainigkait, veindtschaft, vhede
und kriege zwischen den vorgenanten landen und gebieten der
kayserlichen mat. an einem und dem gedachten^, erwelten ku-
nig Cristian, seinen bruedern, gemelten kunigreichen, fursten-
thumben und landen andcrs tails von heut dato an in kunflig
zeitten gantz ersunken, ab sein und in allweg aufhôren sollen,
und hinfuro zwischen den furstenthumben Brabant, Lymburg,
Geldern und Lutzenburg, den grafschaften Flandern, Arthoîs,
Hennigow, Hollandt, Seelandt, Zutpfen und Namur, den her-
schaflen Frieslandt, Utrich, ditz- und jenerseits der Isel, Gro-
ningen und Mecheln und aller itzgemelter landen und gebieten
hindersessen, inwonern und underthanen kay. mat. in derselben
Nidererblanden und aucli von wegen des hochgedachten, er-
welten kunigs zwischen den kunigreichen Denemarken, Nor-
wegen, Gotten und Wenden, den herzoglhumben Sclileswick,
Holstain, Stormarn und Dietmarschen und allen andern gebie-
ten und landen und deren inwonern, des erwelten kunigs und
seiner brueder underthanen, und aller gemelten tail erben und
nachkumen guete, aufrichtige und bestendige freundtschaft,
ainigkait und fride sein zu landt, môer und suessen wasser und
zu ewigen kunftigen zeitten weren, bleiben und gehalten werden
soll. Also das die underthanen der vorgenanten kunigreichen
und landen zu baiden tailen zu landt und wasser zu den ge-
^ R forbig. : gedachten.
1544. 23. Maj. 461
nanten kunigreichen, furstenthumben, herschaften, landen, stetten
und haven, auch allen und jeden wasserstromen allenthalben
sicher, frey und vehlig handlen, wandlen, raisen, schiffen, faren
und darin, so lang sy wollen, bleyben und handtieren, daselbst
profiant, narung und aile andere notturft on ailes widersprechen
kauffen und verkauffen auch aus denselben kunigreichen, fursten-
thumben, landen, stetten, haven, wasserstromen und dern jedem,
so ofl es inen gefellig, zu iren selbs oder anderen frembden landen
mit iren aigen gedingten oder entlehenten schiffen, waegen,
karren, pferden, waren, haab und gueteren und allen anderen,
nichts ausgenomen noch hindan gesetzt, hin und wider ziehen
und wanderen gleichermassen, wie sy soliches ailes in iren aigen
vatterlanden thun mochten und die underthanen derselben
orten und landen selbs thun kundten; also das sy kaines ge-
mainen oder sondern gelaits, gonnung oder erlaubnus bedurffen,
auch in kainem der vorgeschribnen orter ainich glaidt oder
vergunstigung zu furderen schuldig sein soUen, sonder auf be-
zalung der gewondliclien zolle one aile verhinderung, wie von
alters lier, — doch das sich ein jeder gepurlich halte ^ — ir
gewerb und kaufmanschaft frey, unverhindert treiben sollen und
mogen, also das weder ire personen, noch haab, gueter oder
waar durch den fursten, in des gebiet das ist, oder durch des-
selben stathalteren, vogte, ambtieute oder underthanen durch
ainicherlay furgewenten schein oder ursach angelangt, vernach-
tailt, bekumert oder aufgehalten, noch ime selbs oder andern
von seinetwegen wider seine veindt und wider>vertigen , was
auch fur krieg einfallen mochten, zu dienen genottigt oder ge-
zwungen werden sollen; doch so die herrn des landts baider-
seyts ainicher wahr notturftig weren, die sollen sy, wie von
alters gebreuchlich, gegen geburlicher und parer* bezalung, oder
wie sy sich des sunst mit denen, so solche wahar zuesteen,
nach derselben gueten willen und benuegen vergleichen, aus
den schiffen zu begeren und zu erlangen macht haben. Wo
auch ain tail des andern underthanen schiffe in ainichen fur-
fallenden kriegen von nôtten hette und die in seinem gebiet
finden und derhalben ersuechen wurden, der sol alsbaldt der
andern herschaft solichs anzaigen und darauf etliche aus den-
* R: halten. * R: parn.
462 1544. 23. Maj.
selben schiffen zu seiner notlurft allain — doch gegen gebur-
licher belonung und schriftlich bestallung — aile geferde hierin
ausgeschlossen , zu gebrauchen macht haben, aber sobaldt er
derselben nil weiter notturftig sein wurde, solle er die von
stund an mit volliger bezalung und on aile schaden widerumb
abfertigen und faren lassen. Und so derselben schiffe aines
oder mer von den feinden ainichen schaden leiden oder sunst
in seinem dienst verderbt wurden oder zu grundt giengen, so
soll alsdan der herr, in des dienst und bestallung soliches be-
schehe, denjenigen, den die schiffe zuegehoren, geburlichen
abtrag und erstattung thuen, und aber gleichwol die gemain
schiffung und segelation dabey frey gelassen werden, doch soll
kain tail des anderen veinde mit ainicher zufur sterken, auch
ein jeder fur sein aigen schulde im recht zu antworten
schuldig sein.
2. Item es ist auch bewilligt, das in betrachtung diser
verainigung der hochgemelt, erwelt kunig von allen und jeden
pacten und pundtnusen, die er mit dem kunig von Frankreich
oder jemants anderen eingangen und bewilligt hette, in sonder-
hait dieweil der kunig von Frankreich die Turken und un-
glaubigen in sein kunigreich zu seiner hulf gegen und wider
die kay. mat., das heilig Romisch reiche und gemaine christen-
hait gefuert und genomen, so haimblich oder offentlich der
kaiserlichen mat., derselben wirden, aucloritet auch irer
mat. erblichen kunigreichen und landen, sonderlicli den Nider-
erblanden und andern, in was weise das were, zuwider und
nachtailig sein niochten, absteen, sich derselben gentzlicli ent-
schlahen, verzeihen und enthalten solle, wie dan desselben er-
welten kunigs commissari alsbaldt liiemit absteen, verzeihen
und entschlagen. Und sol auch der hochgedacht erwelt konig
gereden und versprechen, wie dan seine comissari hiemit ge-
reden und versprechen, bey treuen und guetem glaubcn, das er
w^eder haimblich nocli offentlich irer kaiserlichen maiestat wider-
sachern kain hulf, furschub oder beyfal an gelt, kriegsvolk oder
in ainiclî ander weise noch wege wider die kaiserliclie maiestat,
derselben kunigreichen und landen thuen, zu thuen bevellien
oder gestatten welle, sonder jeder zeit in allweg bey irer kayser-
lichen maiestat freuntschaft bleiben, irer mat. erblichen kunig-
reichen, furslenthumben und landen fromen und nutz befurderen,
1544. 23. MaJ. 463
schaden und nachtaii nach seinem vermogen verhuelen und
abwenden und das ailes getreulich, aufrichtig und bey guetem
glauben halten und volnstreken solle, doch ime und seinen
bruedern an derselben herlikhaiten unverfenklich.
3. Herwiderumb sollen und wellen die Romisch kayser-
lich maiestat auch irer mat. erbliche kunigreiche und lande
sich gegen dem erwelten kunig zu Denemark, seinen bruedern,
gedachten kunigreichen und landen, so sy inhaben, gleicher-
massen, wie hievor steet, halten und erzaigen, dieselbigen nicht
beschweren noch beschedigen.
4. Weitter soU der hochgedacht erwelt kunig und seine
brueder verpflicht sein, aus ermelten kunigreichen, landen und
gebieten noch sunst in ander weg den offentlichen oder haimb-
lichen feinden kayserlicher mat. oder vorgemelter irer mat. kunig-
reichen, landen und gebieten und sonderlich der Nidererblandt
zu wasser noch lande weder mit gell, schiffen, geschutz, kraut,
loth, volk, proviant noch sunst gar kain hilf oder beystandt
thuen, weder haimblich noch offentlich, durch sich selbst oder
jemandts andern in kain weiss noch wege, wie das imer ge-
schehen oder gênent werden mochte, auch in gedachten kunig-
reichen, furstenthumben , landen und gebieten, auf dem môer,
zu landt oder auf suessen wassern, auch in stetten, herschaften
und gebieten daselbs nit gestatten, das gemelter kay. mat., der-
selbigen konigreichen , furstenthumben, landen und gebieten,
und sonderlich der oftgemelten Niderlanden underthanen, von
einigen iren haimblichen oder offentlichen feinden, deren sy
wissen helten oder bekumen mochten, in ainicherlay wege be-
schedigt, sonder getreulich gehandthabt, geschutzt und gefurdert
werden; auch wan er oder seine brueder in erfarung kumen,
das haimbhch oder offentlich ichts furgenomen, so wider die
kayserlich maiestat, irer mat. erbliche kunigreiche und lande
sein mochte, durch wem das beschehe, oder das einig kriegs-
volk etwan wider ir mat. oder derselbigen lande angenomen
und versamblet wurde, so soll er schuldig sein, dasselb one
verzug der kay. mat. oder derselbigen stathalter und regierung
der Nidererblanden anzuzaigen und nach seinem vermogen
solche furnemen zu verhindern und abzuwenden.
5. In gleichem fahal soll und will die kayserlich maiestat
sich fur ire erbliche kunigreichen, landen und gebieten und
464 1544. 23. M^j.
sonderlich der Nidererblanden verpflicht haben, aus derselben
kunigreichen, landen und gebieten noch sunst in ander wege
des erwelten kunigs zu Denemark, seiner brueder und obgemelter
kunigreichen, furstenthumben , landen und gebieten, so sy in-
haben, und irer aller underthanen haimblichen oder offentlichen
veinden, weder zu wasser noch lande, weder mit gelt, schifiTen,
geschutz, kraut, loth, volk, profiant noch sunst, gar kain hilf
oder beystandt thuen, weder haimblich noch ofiTentlich, durch
sich selbs noch jemandts andern in kain weiss oder w'ege, ^ie
das imer geschelien oder gênent werden niochte, auch in ge-
dachten irer kayserlichen mat. kunigreichen, furstenthumben,
landen und gebieten, auf dem môer, zu lande oder auf suessen
wassern, auch in stelten, lierschaiten und gebieten daselbst nît
gestatten, das gemelts erwelts kunigs und seiner brueder under-
thanen von ainiclien iren haimblichen oder offentlichen veinden,
deren sv wissen lietten oder bekumen mochten, in ainicherlav
weg beschedigt, sonder getreulich gehandthabt, geschutz und
gefurdert werden; auch wan ire kay. mat. oder derselbigen stat-
halter oder regenten in erfarung kumen, das haimblich oder
offentlich ichts furgenomen, so wider die ermelten kunigklichen
wirden, derselben brueder, kunigreiche, landen und gebieten
sein mochte, durch wem das beschehe, oder das ainich kriegs-
volk etwan wider ir kon. wirde, derselbigen brueder, gemelte
kunigreiche, furstenthumb, lande und gebiete angenomen und
versamblet wurden, so sollen sein^ kayserlicli mat. und der-
selbigen stalhalteren oder regenten schuldig sein, dasselbig on
verzuge der ermelten kun. w., derselbigen brueder, stathalteren
oder regenten anzuzaigen und nach irem vermôgen solche fur-
nemen zu verhindern und abzuwenden.
6, Item der kunig von Engelandt sol in disem frieden
mit seinen landen, leuten und underthanen mitbegriffen sein,
also das die underthanen zu baider seitten, wie von alters, mit
einander handlen und wandlen mugen.
7. Und in sonderhait, dieweil ein bestendiger fride und
ewige freuntschaft und pundtnus zwischen irer mat. und dem
kunig von Engelandt und dero- kunigreichen, landen und ge-
pieten aufgericht und gemacht ist, also das einer dem anderen
^ R forbig.: sein. * H: der.
1544. 2â. Maj. 465
wider aile seine veinde und widerwertîgen hulf zu laisten
schuldig, und nit allain durch das kunigreich Schotten wider
den kunig von Engelandt krieg ereugt werden, sonder auch die
Schotten sich ^ gegen der kayserlichen mat. und derselben Nider-
erblanden und gebieten mit feindtschaft eingelassen, erzaigt, ge-
halten und noch halten, derhalben sy billich als derselben erb-
landen und irer mat. \eindt geacht werden sollen, so soll hoch-
genanter erwelter kunig zu Denemark und seine brueder weder
durch sich noch die iren aus derselben inhabenden kunig-
reichen und landen der kayserlichen mat und kon. w. zu Enge-
landt oder iren kunigreichen, landen und underthanen zu nach-
tail gentzlich kain hulf, rath oder furschub thuen^ haimblich
oder offentlich, in gar kain weise, ausgenomen das sy nit ge-
halten sollen sein, den Schotten die segelation und handtierung
bey inen zu versperren, sonder mugen dieselbige gestatten, doch
das sy, die Schotten, sich mit der kayserlichen mat. und gemelts
kunigs von Engelandt underthanen daselbst fridlich halten und
aller thetlicher angriff und handlung muessig steen. Es soll
auch gedachter kunig von Engelandt schuldig sein, in vier
nionaten, den nechsten darauf, geburliche ratification dem er-
welten kunig zu Dennemark zuzeschiken.
8. Dargegen bat der erwelt kunig von Denemark den er-
welten kunig zu Schweden in disen frieden gleicherweiss be-
griffen und eingezogen, doch das er in sechs monaten, den
nechsten, seine ratification derhalben der kayserlichen maiestat
oder der kunigin Maria, regentin im Niderlandt, uberschike.
9, Es soll auch der maister in Leiflandt sambt seinen
landen, ordensverwanten und underthanen in diesem friden
mitbegrifFen sein, doch hochgemelten erwelten kunig etc. und
herwiderumb dem maister und menigklichen an seinen rechten
und gerechtigkaiten unvergrifenhch und unschedlich, deren sy
sich mit einander guetlich vergleichen oder mit geburlichem
rechten mit einander ausfueren sollen. Dagegen hat der erwelt
kunig zu Denemarken bedingt, das marggrave Albrecht von
Brandenburg von wegen des landts Preussen, doch dem heiligen
reiche und menigklich an seinen erlangten rechten unvergriffen-
lich, in disem friden begrifFen und mit eingezogen sein soll.
* R forbig. : sich.
30
bl
466 1544. 23. M^.
Und will fur die ratification des maisters in Leiflandt die kayser-
licli maiestat und fur marggraf Albrecht der erwelt kunig von
Denemark steen.
10. Item das die gueter weilent des erzbiscliofs zu Trunt-
haim, so zu Deventer enthalten, frey one ainige verhinderung
des erwelten kunigs den glaubigern und andern, so sich der-
halben gerechtigkait anmassen, one ferner betrawung, so hievor
von wegen des itzgenielten erwelten kunigs derhalben beschehen,
gelassen werden.
11. Item das der vorgemeit durchleuchtigist erwelt kunig
in Denemark etc. ailes das, so zu Gendt in Flanderen den vier-
zehenden tag des monats Aprilis anno der minderen zal im vier-
zigisten und nachmals zu Regenspurg den letzten Maij des ain^
undvierzigisten jars mit seinen commissarien von wegen der
dreyer stet Cber-Isel und der stat Gruningen ertaidingt, halten,
erfullen und volnziehen solle auf neu termin, nemlich des ersten
dritail auf der hailigen drey kunig nechstkunftig, des andern auf
denselben tag in nachfolgendem jar und dan die drittc und letzte
bezalung des drittails im jar funfzehen hundçrt und siebenund-
vierzig.
12. Item ist bedingt und verglichen, das die von Amster-
dam nach alter gewonliait und inhalt irer privilegien, inen von
den kunigen zu Denemark und Norwegen und in sonderhait
von weilendt kunig Cliristoffen, kunig Christiern, kunig Johan-
sen und widerumb kunig Christiern gegeben, wie anderen Hanse-
stetten und des kunigreichs Norwegen undersessen, wie sy des
auch hievor in ruebigen gebrauch gewest sein mugen, sambt-
kaufs- oder pfenwertsweiss , mit grossen oder klainen gewiclit
nach eines jeden gefallen und gelegenhait in der stat Bergen
in Norwegen kauffen und verkaufen mugen, ailes nach inhalt
und ausweisung obangezogner privilegien, davon sy hoch-
gedachtem erwelten kunig etc. glaubwirdig schein und vidimus
furbringen, und daruber confirmation und bestettigung begern,
die inen auch gegeben werden solle.
13. Item ob des erwelten kunigs zu Denemark und seiner
brueder underthanen ainige privilegien in der kayserlicheu
maiestat und der hierin benenten konige und herschaften kunig-
reichen, landen und gebielen haben wurden, bey denselbigen
sollen sy herwiderumb auch billich gelassen werden.
1544. 23. MaJ. 467
14. Item es sollen zu baider seitten die schifT, gueter
und personen, sovil deren noch verhanden und in baider her-
schaften oder derselben ambtleuten gewalt sein, ainem jeden
one entgeltnus ledig und loss gegeben werden, ailes getreulich
und ungeverlich.
15. Es sollen auch die von Hamburg dises fridens mit-
geniessen, und inen ire schiff, gueter und personen, so im Nider-
landt aufgehalten und arrestiert, so gleicherweiss noch ver-
handen und in der kaiserlichen mat. oder derselben bevel-
haber gewalt sein, one entgeltnus zuegestelt werden, ailes ge-
treulich und one geverde.
16. Item es ist ertedingt und verglichen, das in allen
disen pacten und ubereinkumungen gantz und unverletzt sein
soU die gerechtigkait Christierns, zu Denemarken, Norwegen,
Schweden etc. kunigs, und seiner tochter, frawen Dorotheen,
pfaitzgravin bey Rhein, herzogin in Bayrn etc., und frawen
Christierin, herzogin zu Lutringen etc., von wegen irer forde-
rungen, die sy in den^ kunigreichen, Denemarken, Norwegen,
Gotten, Schweden und andern landen und gebieten irer mueter-
lichen au[s]steurung und andern mueterlichen gueter halben fur-
wenden mogen; in welchen gerechtigkaiten und anforderungen
die kayserlich mat. aus billicher lieb und zuenaigung, so sy
irer verwantnus nach zu denselben als denen, so von irer
maiestat schwester geborn sein, tregt, kaines wegs zu pre-
judiciern und zu vernachtailn noch sich hiemit denselben zu
nachtail verpflicht zu haben gemaint, sonder soll inen aile ire
gerechtigkait und forderung vatterlichs anwartung und mueter-
lichen erbtails in allweg vorbehalten, und durch disen vertrag
daran nichts entzogen noch demselben ichts zuwider durch ir
kay. mat. eingeraumbt sein oder verstanden werden. Herwider-
umb solle dem erwelten kunig zu Denemark und seinen bruedern
und dem erwelten kunig zu Schweden ire recht und gerechtig-
kaiten, so sy allenthalben dargegen haben mugen, auch un-
benumen, sonder frey vorbehalten sein.
17. Zudem haben die vorgenanten commissarien des er-
welten kunigs bey demselben mit allem vleis zu handlen zue-
gesagt, damit in ansehung kay. mat. ir vatter kunig Christiern
* H forbig.: den.
30*
468 1544. 23. Maj.
von ime zum wenigisten dermassen und also erledigt werden
mochte, das er mit jagen, vischen und anderm lust sein kurtz-
weil treiben moge, und das er hinfuro besser gebalten werde,
es sey mit underhaltung oder anderm, das auch der erwelt
kunig bewillige, das solche irrungen und gebrechen aintweder
guetlich oder rechtlich und der billichait nach hingelegt und
geendet werden.
18. Und soll ainem jeden tail hierinnen vorbefaalten sein,
ob er sunst hiebevorn mit jemandt einiche defensiven ver-
ainigung eingegangen hette, die disem friden nit zuwider noch
hieoben davon andere fursehung beschehen were, das ein jeder
dcrselben auswarten moge, ailes getreulich und ungeverlich.
19. Letzlich ist uberkumen, das des erwelten kunigs zu
Denemarken angemasste forderung der hilf und pension halb
auf die Niderlendische regierung aucli aile andere spruch und
beschwerung, die zwischen kayserlicher mat. von wegen der
vorgenanten Nidererblanden auch aller anderen ir. mat. kunig-
reichen, landen und gebieten und dem erwelten kunig und
seinen bruederen und hochgedachten kunigreichen und landen,
von was sachen wegen die beschehen weren, furgewendt werden,
nichts ausgenomen, auch aile absag, vhede und veindtschaft
von baiden tailen gentzlich todt, abe und erlossen sein, bleiben
und gehalten werden.
20. Es sollen auch dise gegenwurtig fridt und verainigung
zu baiden seilten in allen haublstetten und orten der vor-
gemelten kunigreich und landen, da solichs zu thuen gewonlich
ist, innerhalb dreyer oder vier wochen publiciert und aus-
gerueffen werden, und so etliclie orter dermassen entlegen, das
solich publication in bestimbten termin nit wol geschehen mocht,
so soll es doch mit erslen, sovil imer muglich, on ainichen ge-
ferlichen verzug geschehen. Und ist auch ferner bedingt, das
die Romisclî kay. mat., auch der erwelt kunig zu Denemark
und seine brueder disen friedcn und verainigung in allen und
jeden punclen und articelen ratificieren, becreftigen und be-
stettigen und solicher irer ratification urkunt, under irer aignen
handt und insigl verfertigt, auf den ersten tag Julii nechst-
kunflig in der stat Bremen gegen einander gewislich uber-
antworlen sollen.
Und damit solicher fridt und ainigung und aile articl, wie
1544. 23. Maj. 469
die hievor von wort zu wort gesetzt sein, von hochstgedachter
kayserlichen mat., unserm allergnedigisten herrn, desgleichen
von hochgedachtem erwelten kunig zu Denemark etc. sleet, vest
und unverbrochenlich gehalten und also gestraks und auf-
richtigklich volnfuert werden, so haben wir vorbenanten, Niclas
Perrenot, herr zu Granvella, Johan von Naves, Cari Boisot,
Viglius von Zwichem als kaiserliche rethe, anwalde und gewalt-
[Ijrager in craft unsers volmechligen gewalts, den wir von irer
kay. maieslat emphangen und den vorgemelten botschaften und
commissarien ubergeben haben, von wort zu wort also lautendt:
Dercfter folger Kejser Karl V's Fuldmagi, dat. Speier î. April 15H.
bev irer kav. maiestat worten der warhait, und wir Johan
Rantzaw, Andres Bilde, Peter Schwabe und Caspar Fuchs, an-
waldt und machtboten unsers gnedigisten herrn kunigs Christierns
auch in craft des volmechtigen gewalts, den wir von seinen
gnaden emphangen und der kayserlichen maiestat rethen uber-
geben haben, so auch von wort zu wort laut, wie hernach
volgt:
Derefter felger Christian IIFs Fuldmagt, dat. Rensburg 5. Fehr. Î5H.
das sein kunigklich gnaden bey derselben kunigklichen
wurden und worten steet, vest, unverbrochenlich zu halten, dem
zu geleben und zu volnstreken, mit unser aller handtschriften
und unsern insigelen, die wir baiderseits an disen brief thun
aufdruken, in craft ditz brîefs verpflicht, und unser jeder tail
der brief einen in gleicher form lautendt angenomen. Actum
zu Speyr am dreyundzwainzigisten tag des monats Maii anno
etc. im vierundvierzjgisten. Subscriptum: Perrenot. C. Boisot.
Jo. de Naues. Viglius. Johan Rantzaw, ritter. Andres Bilde,
ritter. Peter Suaue. Caspar Fuchs.
Das wir demnach zu volnziehung des, so durch gemeit
unsere rette und gewaltstrager an unser stat gehandelt, solchen
frieden und ainigung bewilligt, ratificiert, becreftigt und besteet
haben, bewilligen, ratificiern, becreftigen und besteetten die-
selben also hiemit wissentlich in craft ditz brieves, gereden und
versprechen auch bey unsern wirden und waren worten fur
uns, unser erbkunigreich, land und nachkumen dieselb friden
und ainigung in allen und jegklichen articeln, clausulen und
470 1544. 23. M^.
inhaltungen steet, vest und unverbrochenlich halten, und dem
also nachkuinen und geleben wellen, getreulich und ungeverlich.
Mit urkundt ditz brieTs, besigeit mit unserm kaiserlichen an-
hangenden insigel. Geben in unser und des reiches stat Speyr
am driten tag des monats Junii anno etc. im vierundvierzigisten,
unsers kaiserthumbs im vierundzwainzigisten und unserer reiche
im neunundzwainzigisten.
Charles.
V* C. Boisot. Bij den keyser
Baue.
B.
1544. 23. M^* (Speier). Hemmelig Deklaration. hvorved K^ser Karl V i
Anledning af det i Traktaten af samme Dag* tag'ne Forbehold med
Hensyn til Kong Christian IFs og hans DMres Rettigheder og For-
dringer lover, at han ikke af den Grund vil paafere Christian III og
hans Lande nogen Krig, hverken direkte eller indirekte.
O: Original paa Pergament (mcd Kejserens vcdhaengende Segl).
Tr.: Nye dsk. Mag. IV, 83 ff. Rydberg, Sverges Traktater IV,
458 ff.
Wir Karl der funft, von Gottes gnaden Romischer kaiser,
zu allen zeilten merer des reichs, in Germanien, zu Hispanien,
baider Sicilien, Jérusalem, Hungern, Dalmatien, Croatien etc.
kunig, ertzherzog zu Osterreich, herzog zu Burgundi etc., grave
zu Habspurg, Flandern und Tirol etc., bekennen oflfentlich mit
disem brief und thuen kundt allermenigklich : Nachdem in der
abredt des fridens und ainigung, so zwischen unsern auch des
durchleuclîtigen fursten herrn Christiern, erwelten kunigs zu
Denemark etc., darzue verordenten rethen und gewaltstrageren
aufgericht, durch einen sondern artici gesetzt und getaidingt ist,
das in allen derselben fridens paclen und uberainkumungen
des durchleuchtigen fursten und herrn Christiern, zu Denemark,
Schweden und Norwegen etc. kunigs, unsers lieben schwagers,
und seiner liebden baider tochtern, unserer lieben muehmen,
gerechligkait gantz und unverlelzt sein soll, auch wir, denselben
zu nachlail, uns ainicher gestalt zu verpflichlen nit gemaint
sein, und aber gedachts erwelten kunigs gesanlen sich solichs
arlicls und anhangs hohlich beschwert aus ursachen, als soit
ir herschaft des fridens damit nit gnuegsam vcrwart sein, und
das wir under solchem schein uns etwan wider in den gemelten
erwelten kunig krieg furzunemen understeen mochten, und
1544. 23. Maj. 471
daraus allerlay nachgedenken und sorgnus erwachsen, dardurch
die aufgericht freuntschafl nit so vertrawet, auch die hand-
tierung der underthanen unser erbkunigreichen und landen auch
der kunigreich Denemark und Norwegen und • andern fursten-
thumben und landen des erwelten kunigs und seiner brueder
nit so gar vest und bestendig, wie ir begern wol were, sein
wurde; — demnach dieweil unser gemuet hierin nit anderst ist,
dan einen bestendigen friden aufzurichten, auch dieselben soviel
inier muglich one ainichen weittern missverstandt zu vergwissen
genaigt und gentzlich gesynet sein, so wellen wir ferrer erclert
haben und thuen solichs hieniit wissentlich in craft ditz brieTs,
das unser will und mainung je und alweg gewest und noch
ist, solichen friden festigklich und unverbrochenlich zu halten
und darinen gar kain missvertrawen oder nachgedenken gemelten
erwelten kunig zu Denemark zuelassen, sonder das, wie im
obgemelter abredt vermeldet, die obangezogne gebrechen und
irrungen mit kunig Christiern und seine liebden tochtern guet-
lich hingelegt werden soUen, wie dan gemeit des erwelten kunigs
commissarii bey irer herschaft dasselbig mit allem vleyss zu
handien und zu befordern zuegesagt haben. Darauf dan wir
fur uns, unser erblich kunigreich und landen hiemit versprechen,
wider gemelten erwelten kunig noch obgemelte kunigreich und
lande aus ursach der angezognen irrungen und gebrechen kain
krieg directe oder indirecte furzunemen, doch mit der condition
und beschaidenhait und nit anderst, dan sover gedachter er-
welter kunig uber obgemelten fridens und verainigung tractât
oder abredt sein ratification zu geburender zeit, wie in dem-
selben vertrag vermeldet, uns dargegen uberantworten und zue-
stellen wurde lassen, ailes treulich und ungeferlich. Mit urkunt
ditz briefs, besiglt mit unserm kaiserlichen anhangenden in-
sigl. Geben in unser und des reichs stat Speyr am dreyund-
zwainzigisten tag des monats Maij nach Christi unsers lieben
herrn geburt funfzehen hundert und im vierundvîerzigisten,
unsers kayserthumbs im vierundzwainzigisten und unserer reîche
im neunundzwainzigisten jarn.
V* Naues. Charles.
Ad mandatum César.
et cath. Matiis proprium.
Baue.
472 1544. 23. Maj.
c.
1544 23. Msy (Speier). Separatartikel til Traktaten i Speier angaaende
Amnesti for de Krigsfolk, der havde ^'ent mod deres Fsdreland.
O: Original paa Papir (egenhfendig underskreven og beseglet af
Underhandierne ; C. Fuchs's Segl mangler nu).
R: Kejser Karl V's Ratifikation af 3. Juni 1544 (Original paa
Pergament med Kejserens vedhsengende Segl).
Tr.: Ny dsk. Mag. IV, 81 fF. (efter R).
Wir Niclas Perrenot, herr zu Granvellen, Johan von Naves
zu Mesantzi, Karl Boisot und Viglius von Zwichem, baider
rechten doclores, des allerdurcbleuchtigisten, grossmechtigisten,
unuberwindiichisten furslen und lierrn, herren Karolen des
funften, Romischen kaisers, zu allen zeitten merer des reicbs, in
Germanien, zu Hispanien, baider Sicilien, Jérusalem, Hungern,
Dalmatien, Croatien etc. kunigs, erzherzogen zu Osterreich, her-
zogen zu Burgundi, Brabant etc., graven zu Habspurg, Flanderen
und Tirol etc., unsers allergnedigisten herren rethe und zu
nachvolgender sachen verordente bevelhaber und anwalde — und
wir Johan Rantzaw, Andres Bilde, baide ritter, Peter Schwab
und Gaspar Fuchs, des durchleuchtigisten, durchleuchtigen und
hochgebornen fursten und herren, herrn Christiern, erwelten
kunigs zu Denemarken etc., herrn Johans, Adolfen und Fride-
richen, herzogen zu Schleswik und Holstain, rethe und gesanten,
bekennen mit disem brief, das in der abredt des fridens und
ainigung, so an heut dato zwischen hochgedachten kay. mat.
und erwelten kunig und fursten aufgericht, under anderm in
craft unsers baiderseits furbrachten gewalls zwischen uns von
wegen deren, so in verschinen kriegsleufTen zu baiden tailen
gedient haben, abgeredl, betedingt und verglichen isl:
/. Nemblich das den underlhanen, so irer selbs herschaft
zu underthenigem gehorsam sich in solchen verschinen vheden
und kriegshandiungen gebraucheii lassen, auch andern gemainen
knechten aller unwill und ungnad von deni andern tail gentz-
lich nachgelassen und vorziegen sein solle. Aber sovil die-
jenigen belangt, so ainer herschaft mil ayden und pflichten
verwant und wider dieselben und ir aigen vatterlandt der andern
herschaft daruber zugezogen und sich derselbigen anhengig ge-
macht haben, ist beschlossen, das sich dieselben nit widerumb
in ire landt thuen noch einkunien sollen noch mogen, es sey
dan sach, das inen zuvor von der herschaft, in welcher dienst
1544. 23. Maj. 473
sy also gewest und sich wider ire aigne herscbaft haben ge-
brauchen lassen, derbalben schriftiich furbitte an dieselb ir
herscbaft, sy widerumb zu begnaden und einkumen zu lassen,
mitgelailt werde. Und wan also die ein berscbaft von der
anderen derbalben ersuecbt wîrdet, solle sy derselben zu eeren
und gefallen dem oder denen, fur welche also gebeten wirdet,
gnad beweisen und verzeihen und one verzug und entgeltnus
desselben notturftigen scbriftiichen urkundt daruber verfertigen
und sy widerumb einkumen lassen.
2. Wir gereden und versprechen auch baiderseyts daran
zu sein und zu verfuegen, das uber disen puncten auf schierist-
kunftigen ersten tag des monats Julii in der stat Bremen sondere
ratification von unserer baider tailen herschaften furbracht,
gegen einander uberantwurtet werden sollen, ailes getreulich
und one geverd.
Des zu urkundt sein diser brief zwen gleichs lauts auf-
gericht und mit unsern baidersaits aigen banden underschriben
und unsern jedes aufgedrukten insigeln besiglt, und einem jeden
tail ainer zuegestelt und geben. Gescbeben zu Speyr am drei-
undzwainzigsten tag des monats Maii nach Christi geburt funf>
zehenhundert und im vierundvierzigisten jaren.
N. Perrenot. Johan Rantzouw, rytter.
C. Boisot. Andréas Bilde, ritter.
J. de Naues. Peter Swaue.
Viglius. Caspar Fuchs.
66.
1544. 26.Juli (Stade). Overenskomst mellem Kong Christian
III og hans Brodre, Hertugerne Hans og Adolf, paa den
ene og Kapitel, Praelater, Stsender, Adel, Stseder og Landskab
i iErkestiftet Bremen og Domkapidet i Hamborg paa den
anden Side om Udvselgelsen af Christian IIPs Broder Hertug
Frederik til Koadjutor og tilkommende iErkebiskop i Bremen
Stift efter i£rkebiskop Christoffers Dod.
Allerede i Sommeren :!5^3 var der bleven indledet Underhandlinger
om Udvœlgelsen af Christian IIP s yngste Broder Frederik til Koadjutor
i Bremen og Verden SU fier. Tanken ndgik fra jErkebispen, der paa
Grand af de Hvervninger og Troppesamlinger, som sladig fandt Sied i
474 1544. 26. Juli.
Sliftet tu Fordel for Mrkebispens Broder , Herlug Henrik d. yngre af
Wolfenbûttel f og andre Fjender af det Schmalkaldiske Forbund, var
kommen i et meget spœndt Forhotd tit dettes ledende Medlemmer, Kur-
fgrsten af Sadisen, Landgrev Filip af Hessen og Herlug Ernst af
Brunsvig- Lyneborg. Da disse i Forening med Byen Bremen, sont
JErkebispen stadig laa i Strid med, trucde med Repressalier, sogte
han at afvende Faren ued at faa den danske Konge tit at tage
Stiftet i sin Beskgttelsey og for at opnaa dette foreslog han, at Herlug
Frederik skulde vœlges lit Koadjutor i Bremen og Veixien Stifter.
Christian HI, hvis Forhold lit jErkebispen i lœngere Tid havde vœret
rpindrc godt, synes dog^ og vistnok med Bette, ikke rigtig at hâve
stolet paa Oprigtigheden af Mrkebispens Tilbud. For at faa mère
Sikkerhed indlededes der Forhandlinger om Sagen med Domkapitlerne
i Bremen og Hamborg, hvem Valgretten tilkom. Disse vare megcl
misfornojede med Mrkebispens Pùlitik, der havde skadet Stiftet og dets
Indbyggere stœrkl, og viste sig derfor straks vitlige lit at vœlge Herlug
Frederik lit Koadjutor, naar de derved kunde opnaa Kongen af Dan-
marks Beskyttelse og kunde faa visse Garantier af ham, sœrtig med
Hensyn lit deres egen Stilting. Domdekanten i Bremen, Lulef von
Varendorff, der var en af Lederne for det danske Parti, opsatte disse
Fordringer, og den 13. Febr. 15 4-4- udstedles Instruks for Statholder
Johan Rantzau og Sekretœr Georg Corper tit at forhandle med Kapitter
og Stœnder i Stif terne Bremen og Verden paa det af Domdekanten
opstillede Grundlag : Hertug Frederik maatte ikke blande sig i Regeringen,
saalœnge jErkebispen levede, og skulde love at holde aile Stœnder ved
deres Privilégier og Friheder, dog skulde der i Religionssagen oprettes
en œrlig, kristelig Ordning med Stœnderne og SU fiels Raad; han skulde
holde sig som en gejstlig Fyrste og Biskop og maatte, hvis Kongen
af Dan mark kom i Strid med Kejseren, ikke blande sig deri, ligesaa
Udl som i Striden om Delmenhorst mellem Grev Anton af Oldenhorg
og Biskoppcn af Munster^ medmind/r Sliftets Stœnder og Adel gav
deres Sanitykke derlil. Kongen skulde love al underholde sin B/vdcr,
saalœnge Jirkehispen levede, og bœre de med Valgels Bcknrflelse af
Paven forbundne Omkostninger, dog skulde Sliftet hertil hidrage, hvad
det var vant lil; ligeledes skulde Kongen love at heskytte Kapitlerne
mod Angreb for Valgels Skyld.
Der foreligger ikke nogel om Resultatet af denne Forhandling,
og maaske er den slet ikke bleven lil nogel, da Johan Rantzau korl
efler rejste lil Speier som Chef for det Gesandtskab, der sendtes did
for at slatte Fred med Kejseren. Korl efler hans Hjemkomst sendtes
han dcrimod med Schack Rantzau og Sckrelœr Georg Corper lit Stade
for al forhandle med jErkebispen selv, da denne efler Afslulningen af
Freden med Kejseren paa ny havde henvendt sig lil Kongen om
Sagen. ChrisUan HI synes efler Fn'dslutninyen med Kejseren at hâve
faael mère Tillid lil Sagens Gennemferelse; dertil kom, at kunde det
iykkes at faa Broderen forsorgel i Bremen, kunde man blive fri for
al udlœgge ham nogen Part ved den forestaaende Arvedeling af
Herlugdommerne. Kongen lovede, i Tilfœlde af at man valgte hans
Broder lil Koadjutor, uErkebispens Lande Bistand med Raad og Daad,
1544. 26. Juli. 475
hvis de skulde hlive angrebne, og vilde give ^rkebispen selv, h vis
Finanser altid befandt sig i stor Uorden, en Pension paa hejst 2000 Gl.
om Aaret. Mrkebispen skulde heller ikke hâve noget al gère med
Herlugens Underhold eller med Vdgiflerne i Anledning af Kejserens
og Pavens Bekrœflelse af Valgel og skulde, saalœnge han levede, alêne
hâve Regeringen i sin Haand. Johan Ranizau skulde dog, saa vidt
muligty ordne del saaledes, al aile Forskrivninger kom lil al lyde paa
Hertug Frederik, og al Kongen kun medbeseglede lil Sikkerhed og som
Formynder.
Paa Medel i Slade 25. — 26. Juni erklœrede Mrkebispen imidlerlid,
ai Koadjulorvalgel ikke kunde foregaa slraks, da han lidligere havde
lovel ikke al forelage nogen Forandring med Sliflel uden Kapillels og
Siœndernes Samlgkke. De danske menle, al Sagen alligevel nok kunde
ordnes slraks, da de ogsaa havde Fuldmagt lil al forhandle med
Kapiicl og Stœnder, og Mrkebispen kunde nok sammenkalde disse
i Lebel af el Par Dage; Mrkebispen erklœrede dog , al délie ikke
kunde ske saa hurligl; lil den 3. Juli vilde han sammenkalde Land-
dagen. Efler Models Slulning fik Johan Ranizau ved en Samtale med
Mrkebispen besleml Indlryk af al denne nu ikke mère var lil Sinds
al fremme Sagen, men snarere vilde modarbejde den. Mrkebispen er-
klœrede, al hans lidligere Afsending lil Kongen, Joachim zu Mollen,
ikke havde hafl Ordre lil al love saa megel, som de danske nu krœvede;
Mrkebispen havde ogsaa kun lall om Sagen med faa af Kapillel, og
disse havde ikke villel hore Taie om Valgel. Endvidere mindede han
om de Lefler, Chrislian II lidligere havde givel ham, og *som han nu
formedelsl Landgrev Filip af Hessens og Herlug Henrik af Wolfenbûllels
Fjendskab ingen Erslalning kunde faa for (se S. 210), og klagede
over, al Danmark slel inlel bed ham, medens andre havde bndl ham
Penge for Valgel. Paa Johan Ranlzaus derpaa felgende Tilbud om
Pcnsionen svarede han dog slel ikke. Mrkebispens Holdning i Valg-
sagen maa vislnok forklares ud fra hans Broder Herlug Henriks Forhold
lil Christian III paa denne Tid, Herlug Henrik havde paa Rigsdagen
i Speier ivrig strœbl al bringe en Fred i Sland mellem Kejseren og
Kong Chrislian og havde haabel lil Gengœld al faa Hjœlp af
Christian III lil sit Lands Tilbageerobring fra Sachsen og Hcssen.
For bedrc al vinde Christian III herfor kom Mrkebispens fornyede
Tilbud om Koadjulorvalgel. Herlug Henriks Forhaabninger blev dog
skuffede. Han kom selv lil Rensborg 21. Juni, sœrlig for al faa de
Tropper overladl, som Chrislian III efler Fredslulningen med Kejseren
ikke mère havde Brug for, men herpaa vilde Chrislian III af Hensyn
ta del Schmalkaldiske Forbund ikke indlade sig, og Herlug Henrik
drog megel forbitrel borl. Délie har sikkerl ogsaa kolnel Mrkebispens
i Forvejen ringc Iver for Sagen. Derlil kom, al Faren fra del
Schmalkaldiske Forbund ikke mère synles saa slor, da den brunsvigske
Defensionssag Iruede med al bringe en Spliltelse mellem Sachsen og
Hcssen og de evrigc Medlemmer af Forbundel. Da Johan Ranizau
mœrkcdc Mrkebispens ugunstige Slemning, s&gle han ved forskellige
Lefter ai vinde Kapillel, Borgemcslrene i Slade og de mère indftydelses-
rige af Adelen for Valgel.
476 1544. 26. Juli.
Paa Landdagen i Basdal 3. Juli beslutlede Stœnderne i Bremen Stift
ai vœlge Hertug Frederik til Koadjutor^ og jErkebispen gav ogsaa sii
Samtgkke dertil, Fra Stœnderne sendtes Segebad v. der Hude og
Heinrich v. d. Decken til Johan Rantzaa i Itzthoe, fra Mrkebispen
Claus Hermcling og Stefan v. Stein. I Instruksen for disse sidste lovede
jErkebispen at sende Gesandter til et ngt Mode i Stade til Valgets Fuld-
bgrdelse, hvis Kongen vilde gaa ind paa rimelige og for Mrkebispens
Stand passende Betingelser. Da der stadig frggtedes Angreb a f Bremen
og Hertugen af Bninsvig - Lyneborg, skidde begge Parters Gesandter
opfordre Kongen til straks at skrive til Sachsen, Lyneborg, Hessen og
Bremen om det foresiaaende Koadjutorvalg og opfordre dem til at af-
staa fra aile Planei' mod Bremen Stift. De 4 Afsendinge forhandlede
med Johan Bantzau i Itzehoe 5. Juli. Et nyt Mode fastsattes til 20. Juli,
og skent Johan Rantzau ansaa det for betœnkeligt for Kongen at
skrive til de nœvnte Steder, f&rend Koadjutorvalget virkelig havde
fundet Stedy lovede han dog, da Gesandterne trœngte slœrkt paa og
overgav deres Instruks, for at Kongen deraf kunde se, at Koadjutor-
valget var saa godt som sikret, at forebringe Sagen for Kongen, Denne
gik ogsaa ind paa at skrive til de ommeldte Fyrster og Bi'cmen;
Brevene udfœrdigedes 6, Juli.
I Instruksen for de danske Afsendinge til Medet i Stade bé-
ni y ndigedes disse til at gaa ind paa de tidligere af Domdekanten i
Bremen opstillede Vilkaar. I en Biinstruks paalagdes det dem end-
videre, saa vidt muligt, at se at slippe for Pension til jErkebispen, da
Kongen skufde underholde sin Broder, indtil han bleu ^Erkebiskop;
kunde det ikke opnaas, maatte de love 1000 Gl. aarlig og i yderste
Nedsfald gaa til 2000 GL, men de skulde saa se at faa jErkebispen
tu at afstaa Slottet Langwedel til Koadjutoren og underhaanden se at
faa udvirket en Tilladelse for denne lit at indlese nogle af Bispestolens
pantsatte Slotte, da det sœrlig gjaldt om, at Koadjutoren kunde faa
Foden indenfor i Sliftet. Paa Modet medte jErkebispen ikke selv, og
hans Gesandter annwdede om, at Valget maatte blive udsat, da han
forât maatte forhandle med Kejsercn om Sagen. Da de danske
imidlerlid besteml holdt paa, ai Valget, som lovet , nu skulde fuld-
byides, og en Henvendelse til jErkcbispen om at frafalde Udsœttelsen
ikke forte til noget, foreiog Kapitelsmedlemmerne alligevel Valget 26. Juli.
Valg brevet (A) er udstedt ikke alêne af Kapillerne i Bremen og Hamborg,
men ogsaa af Prœlater, Stœdcr og Reprœsenlanter for Adelen i Stiftet.
Af somme Dato er den af Kongen og Hertugerne Hans og Adolf
udstedte Valgkapitulation (B). Byen Bremen havde ikke sendt Ge-
sandter til Medet; den saa sikkerl ikke gerne en dansk Prins paa
/Erkebispestolen ; ved en senere Lejlighed udlalte den bremiske Borge-
mester Diderik Vasmer til Landgrev Filip af Hessen, at man havde
holdt sig iilbage, da en yderligere Jndtrœngcn paa jErkebisp Chrisloffer
kun vilde fore til, at han fuldstœndig kastede sig i det burgundiske
Hofs Arme, og det burgundiske H us vilde aldrig tillade, at Kongen af
Dan mark, der i Forvejen var Herre over Sundet, ogsaa blev Heri^
over \Veserens og Elbens Mundinger. I denne Betragining var Bremen
vistnok ganske enig med det burgundiske Hof
1544. 26. Juli. 477
JErkebiskop Christoffer segte straks efter Modet ai undskglde sin
Optrœden; han gjorde gœldende, at han aldeles ikke tilsigtede nogen
Omstgrlning af de trufne Aftaler, men var nedt tU ferst ai taie med
Kejsei^n, og han bad derfor paang om Udsœttelse, indtil han paa den
forestaaende Rigsdag kunde faa dette gjort. JErkehispen, der ikke
vilde bereve sig Udsigten tit Hjœlp af Kongen^ segte i den folgende
Tid at undgaa et bestemt Afslag og sk&d stadig Paven og Kejseren
frem. Christian III, der haabede paa, at jErkebispens Vanskeligheder
tilsidst skulde nede ham tit at gaa ind paa Valget, vilde heller ikke
lade det komme lit et Brud, Udsigterne for Valgets Gennemferelse
bleu dog mindre og mindre, sœrlig e fierai Pave Julius III 22. Juni
1551 havde erklœrel Valget og aile de derom udstedte Brève for ugyldige.
Nogen praktisk Betydning kom Overenskomsten heller ikke til at faa,
da Hertug Frederik dode 1556 , 2 Aar fer jErkebiskoppen^.
A.
1544 26. Juli (Stade). Det af Domkapitlerne i Bremen og Hamborg
samt Prsslater, Stsnder, Adel, Stsder og Landskab i ^rkestiflet Bremen
udstedte Valgbrev for Hertug Frederik som tilkommende ^rkebiskop
i Bremen Stift.
O: Onginal paa Pergament (med 17 vedhsengende Segl; Claus v.
Horns Segl mangler nu).
Wy domdecken, elder, capittel, prelaten, stende, adel, stelte
und gemeine landtschup des ertzslifts Bremen und doracapiltel
der kercken to Hamborch, so vêle hirto gehorich, bekennen
hirmede und doin kundt apenbar aile denjennigen, so diessen
bref sehen, horen und lesen, vor uns, unse nakomelinge: Nach-
dem lenger dan fur eynem ganssen jare sich der coadjutorie
der Bremisschen und Verdisschen ertz- und stifl halven to be-
hoif des durchluchligen, hoichgebornen fursten und heren, hern
Fredericken, erven to Norwegen, hertogen to Sleswigk, Holstein,
Stormern, und graven to Oldenborch und Delmenhorst, konigk
Frederichen to Dennemarcken etc. zeliger son, tusschen dem
^ Instruks f. Joh. Rantzau og Georg Corper ^'/^ 1544; Instruks f. J. Rantzau,
Schack Rantzau og Georg Corper ^^/q 1544; Instruks f. dsk. Afsendinge til de
kejserlige Raader Granvella og Naves 'Vs ^^^^ (T. K.'s Instruksbog 1539—48,
S. 120 ff., 124 ff., 144 ff.). Protokoller o. Forhandl. i Stade 25.-27. Juni 1544
og Forhandl. i Itzeho ^Z^, Instrukser f. ^rkcbispens og Kapitlets Afsendinge
'Z^; Chr. III t. Sachsen, Hessen, Lyneborg og Bremen */,, Chr. III t. Johan
Rantzau ^Z?^ Instr. og Biinstruks f de dsk. Afsendinge til Medet i Stade ^^1^,
.^:rkebiskop Christoffer t. Chr. III "Zt 1544, Pave Julius III's Brev "Z« 1551
(Saml. Bremen, Aktst. vedr. Udvœlgelsen af Hertug Frederik til Koadjutor).
Ldgr. Filip t. Chr. III »Zi2 1545 (Hessen I). Chr. III t. iErkeb. ChristoiTer "Z7.
t. Kurf. af Sachsen og Ldgr. Filip »«Z7 1544, t. Ldgr. Filip Vi 1546 (Ausl. Reg.).
478 1544. 26. Juli.
durchluchtigesten, groitmechtigesten, hoichgebornen fursten und
hern, hern Christian, to Dennemarcken, Norwegen, der Wenden
und Gotten konnigk, ock hertogen to Sleswigk, Holstein, Stor-
mern, graven to Oldenborch und Delmeiihorst, und dem hoicli-
wirdigesten in Got, durchluchtigen, hoichgebornen fursten und
hern, hern Christophern , ertzbischuppen to Bremen und ad-
ministratorn des stifts Verden, hertogen to Brunswigk und
Lunenborch etc., unsern gnedigesten konnigk, lanlzfursten und
hern, handlinge begeven, dardurch ein dach bynnen Stade er-
nent, darhen de hoichgemelte kon. mat. und die durchluchten,
hoichgcborne fursten und hern, hefn Johans und Adolf, kon.
mat. brudere, die hertogen to Holstein etc., ore statliken rede
mit namen: die gestrengen, er[n]vesten und erbarn hern Johann
Rantzow, hofmeister, ritter, Schacke Rantzow und Georgen
Corpern, secretarien, verfertiget, ock unse gnedigeste her, der
ertzbischup, eigener person mitsampt etlichen ut uns, so sin
furstlige gnade by sulHche liandelunge erfordert, angekomen,
darsulvest upm radthuse vorgenomen und sin furstlige gnade
up einen gemeinen landtdach vorschauen vorafscheidet ock to
Basdal geholden wurden. Dewile wy den up gemelten landt-
dage in rade erfunden, sin wy den hoichgemeUen hertogen
Frederick to Holstein etc. to einem coadjutor Bremissches ertz-
stifls antonemen nicht ungeneiget gewest und sein furstl. g. ge-
beden, aise die dusse handelinge dem stift to gude erst int
werck gesettet, diesulven wolden die liandelunge to afwerunge
anderer gefare volntehen, \vo uns dan sin furstlige gnade vor-
heten und darup siner furstlich gnade rede nefl'enst unsern
volmechtigen mit vorsegelden wervingen und instructionen, mit
furstlichen handen underschreven, den vorgemelten hern Johann
Rantzow, rittern, hofmeistern etc., gein Ilzehoe gesendt be-
richtende, wes up dem landtdage vorafscheidet, biddende, kon.
mat. und ire bruder wollen den bischup und uns nit allein in
schutt und scherm nemen, sunder to afholdinge und vor-
komminge der geswinden praclicken, so der tidt na hide der
instructionen und ane dat vorhanden gewesen, an die cliur-
und fursten to Sassen, Luneburgk, Hessen und stad Bremen
mit ernst und Ait myt vornieldunge der angenomnienen be-
schuttinge und der bewilligeden coadjutoricnhandlunge schriven
wolden. Up welckers aberst her Johann Rantzow des ertz-
1544. 26. Juli. 479
bischoves und unsern gesanten angezeigt: dewill desmals de
coadjutorie nit gentziicken fullentogen worden, kon. mat. und
dersulven brudere an die gerurden chur- und fursten und stadt
Bremen to schriven beswerunge dragen, wolde ock siner kon.
mat. und ohren furstligen gnaden, ^'o geschreven und dan dar-
nach der handel von bischuppe und uns nicht volntogen wurden,
schimp und nachteil geven, darmede man den nit konde edder
wurde ersedigt sin; mosten also lier Johann Rantzow von der
hoichgemelten kon. mat. und dersulven brudern wegen tovor
der coadjutorie gewisse sin; des sick den des ertzebischuppes
und unse gesanten vorsecht, wes die instructionen medcbrechten
und sie in dieser coadjutoriehandelunge vorsecht, scholde sunder
al middel aïs von frommen, erbarn luden geholden werden,
ock tor stundt ohre instructionen, damit sick kon. mat. und
ère brudere darup desto meher to vorlaten, up welche men sick
hirmede referirl hebben wolde, overantwordet. Demna de hoich-
gemelten kon. mat. an die gerurden chur- und fursten und stadt
Bremen des ertzbischups und unserenthalven geschreven und
folgendes mit dem ertzebischuppe und uns to vullentehunge der
coadjutorienhandlunge eines dages, als sundages vor Jacobi ^, to
Staden beslaten, ohre statlicken rede mit namen: vorgemelte
hern Johan Rantzowen, Wulf Powisch, beyde rittere, Breida
und Schacke Rantzowen und Jorgen Corpern, secretarien, kegen
hoichgerordes ertzbischups rede und uns geschicket. Dewill wy
aberst, unangesehen ergangener urspruckliger handlunge, ut
dem andragen, so unses gnedigesten hern des ertzbischoves
rede dede, mit fulmacht inholt des Itzehoisschen avescheides
nit vorsehen gewesen, offentlich befunden, dat in dieser sachen
von unserm gnedigesten hern vorlengerunge gesocht, syn wy
von hoichgerurden kon. und furstlichen reden angelanget wurden,
unsern tosagen und genommen afscheide unsers theils, als by
den die frie élection stunde, mit inen die coadjutorie to fulntheen.
Wo woll nu, Godt lof, wy uns unser tosage, bewilligunge und
gemachten aveschede gantz woll to erinneren gewust ock den-
sulven geburlicken nachtosetten ummers willich, hebben wy
dennoch, der saken to gude, dusse sacken nochmals unserm
gnedigesten hern dem ertzebischuppe to vorinneren und to
» 20. Juli.
480 1544. 26. Juli.
bescbicken, upschuf gesonnen, de uns ock gegonnet wurden.
Dewile averst nach wedderkumbst hoichgedachts unsers gnedi-
gesten hern des ertzbisschoups reden und unsern mitvorordenten
wy vormarcket, dat sin furstliche gnade in fulnstreckinge des
handels — unangesehen, wo uns sin furstliche gnade darby
gefurt — gesumet, und unse getruwe raidt kein ansehen hebben
moigen, bebben wy dannoch aïs die ehrievende unser tosage
im weinigesten nit entfallen, sunder dersulven, to erreddunge
unser und des ertzstifts Bremen frid, row und eindracbt, na-
kommen wollen; und nadem dan wy die hoichgemelten kon.
mat. to Dennemarcken und dersulven bruder je und allewegen
uns und diesem ertzstift Bremen to afwerunge ailes nadels und
wedderumb forderunge des besten geneigt ock befunden, dat
sie uns und dut oit lofliche stift ut vorhabenden perickelen,
gefaren und practicken erreddet und uns und gemelte ertzstift
darover vor sick und die eheren in besundern schutt, scherm
und vorbiddinge genommen, und willen uns in allen billîgen
saken mogelicke, gnedigeste und gnedige furderunge und by-
plichtinge bewisen ock uns und gemelte ertzestift Bremen und
capittel to Hamborch by unsern privilegien, gerechticheiden und
fr}'heiden to laten und to hanthaven gemeint, in maten sick
des ohre kon. mat. und furstlige gnade kegen uns koniglich
und furstlich vorschreven und vorsegelt, —
1. Hebben demna wy domdecken, elder und capittel der
kercken to Bremen und wy capittels der stiftkercken Hamborich
personen, so tom choir gehorich, dewil und nachdem de wal
und koir des ertzbischups an middel by uns is, iren kon. mat.
und furstlige gnade hoichgemelt by unsen eheren, in guden
geloven, unwedderropHch vor uns und unse nakomelinge vor-
spraken, togesacht und vorheten, dat wy nach doithligen af-
gange — dat Godt lange vorhoden wille — ilziges unses hern
des ertzbischups, denn aise nu und nu aise den, sunder aile
middel den durchluchten hoichgebornen fursten und hern, hern
Frederich, erfgenam to Norwegen, hertogen to Sleswigk, Holsten
und Stormern, graven to Oldenborch und Delmenhorst etc.,
konigk Friderichs zeliger son, in und to einem ertzbischuppe
des Bremesschen erlzeslifts erwelen und in den namen der
hilligen drefoldicheit gewontliger wyse kesen willen; doch of
sich over de tovorsichl begeve, emant^ der were we de were,
1544. 2G. .luli. 481
mit der daidt wedder rechl und billicheit, wann de koir ge-
scheen, den furtgangk desselven to vorhindern understunde,
wîllen ir kon. mat. und furstiiche gnade hogestes vormogens
neflen uns darvor sin und darto doin, dat de koir gehanthavet
werde und dusse handelinge wercklichen fortgangk erreiche.
2. Edt schullen sick ock kon. mat. und dersulven gebruder
ock koningkryke, furstendom, lande und luede ut dem ertzstifl
Bremen keinei* beswerligen noch farligen toschove, tolatinge of
anforderinge, so vêle by uns, sunder ider tidt des besten und
vorwervinge schadens und nachdeils gewertîch sin.
3, Idt schullen ock kon. mat. und dersulven gebruder, als
die gnedigesten und gnedigen schutzhern, unser domcapittein
und gelitmaten alwegen to glich und redit mechtich sin.
Und damit ir kon. mat. und furstlige gnade des einen ge-
wissen, sekern und ungetwivelden toversicht und vesten fut
hebbe, und dat de hoichgemelte ir furstlige gnade, hertoge
Friederich, in tidt des fais gewislîch tom ertzebischuppe ervvelet
schulle werden, so hebben wy beyde domdecken, elder und
capîttel der kercken Bremen und Hamborcb to steder, vester,
unwedderropliger holdunge angetogeder handelunge unser capittel
ingesegel vor uns und unse nakomelinge biran witlichen hangen
laten; und wy Arndt Bicker, ertzeabt to Herlzefelde, Joist, abl
to unser leven fruwen bynnen Stade, und Johan, abt to sunte
Pawel vor Bremen und provesl to Oisterholle, Alverich Cluver
de elder, Johann Marschalck, Hinrich Cluver, zeligen Gisen
sonne, Johann von Duringen, Claves vom Horn, Segebade von
der Hude, Frans Marschalck, Thomas und Hinrich, gebroder
von der Dechen, Johann Plathe und Claves Kule und wy borger-
meistere und radtmanne der stede Stade und Buxstehude, wandt
wy de domcapittele obgemelt to erholdinge friede und einicheit
erfordert und gebeden, in dusse handelinge to vorwilligen, sin
ock to der nottruft by kegenwerdigen handel in namen ge-
meyner gelitmaten Bremissches ertzestifls an und over gewesen
und derwegen unse segel edder pitschir neffenst der domcapittele
hiran wetenlick gehangen. Geven und geschein to Staden am
sunnavende na Jacobi apostoli anno domini vefteinhundert
veertich und veer.
31
482 1544. 26. Jiilî.
B.
1544. 26. Juli (Stade). Den af Kong Christian III og Hertugeme Hans
og Adolf paa eg^ne og Hertug Frederiks Vegne til Domkapitleme i Bremen
og Hamborg og Stsnderne i Bremen Stifb udstedte Valgkapitulation.
O: Original paa Pergament (egenlisendig underskreven af Kongen
og Hertugerne Hans og Adolf; der findes nu hverken SegI eller Segl-
remme). Enten er Valgkapitulationen aldrig blevcn beseglet og ud-
leveret til Kapitlet, eller ogsaa er den ved en senere Lejlighed bleven
tilbageleveret og Seglene fraskaarne.
A: Samtidig Afskrifl.
Wir Christian, von Gols gnaden zu Dennemarken, Nor-
wegen, der Wenden und Gothen konnigk, und wir Johans und
Adolf, von denselben gnaden erben zu Norwegen, herzogen zu
Schleswig, Holstein, Slormarn und der Dilmarschen, graven zu
Oldenburg und Delmanhorst, gebrudere, bekennen hirmit vor
uns und mit in vormuntschaft des hochgebornen fursten, unsers
freuntliclien, liben brudern, hern Fridrichen, erben zu Norwegen,
herzogen zu Schleswig, Holstain, Stormarn und der Ditmarschen»
graven zu Oldenburg und Delmanhorst, und unser aller erben
und nachkomen oflenbar gegen alsweinen: Nachdem der
coadjutorie der Brehmischen und Verdischen ertz- und stifle
halben zu behuf des gerurten unsers freuntlichen, liben brudern
herzog Fridrichen zwischen dem hochwirdigen, hochgebornen
fursten, unserm freuntlichen, liben ohmen und schwegern, hern
Christoffern , ertzbischof zu Brehmen und administratorn des
stifts Verden, herzogen zu Braunschweig und Luneburg, und
uns lenger dann vor eynem gantzen jhar handlung underfangen,
und uf geschehene des ertzbischofs eigen begeren, gesinnen und
erfordern und anwerbunge seiner liebe diener einen tag binnen
Stade ernent, darhin \vir unsere statlichen rethe verferligt, auch
sein 1. mit elzlichen der Ihumcapittel verordenlen personen,
prelalen und aus der rilterschafl Brcmisches slifls, so sein 1.
bei solche handlung crfordert, angekomen, darselbsl solches
thundes handel ufm rathhause vorgenomen, und derwegen —
allein umb der ursachen willen der bischof in der coadjulorien-
handlung ohn consent, vulhort, wissen und willen tumcapittels ^
und glitmassen, darvor es sein 1. vorschoben, nit schlissen
konnen — ein gemeiner Hrehmischer landtag ausgeschriben
werden solde, verahschidet; und die gemellen Hremischen glit-
mass uf dem landtage zu Basdal sich den handel, und das
* O: tumcapittcl.
1544. 26. Juli. 483
gemeller unser liber bruder zu einem ^ coadjutori erwelet und uf-
genomen mochte werden, gefallen lassen, und daruf etzliche
seiner 1. und glitmassen gesanten mit werbungen und mit seiner
1. eigen unterzeichenden handt instruction an den gestrengen
und ernvesten unsern hofmeister, rath, ambtman zur Steinburg
und liben getreuen, ern Johan Rantzaw, rittern, gefertigt, die
bewilligte handlung des landtags zu Basdal berichten und daruf
bitten lassen, das wir uns uf solche handiunge schutz, schirms
und handhabens seiner 1. und des Bremischen ertzstifts unter-
nemen und derhalben an die hochgebomen chur- und fursten,
aise den churfursten zu Sachsen etc., herzogen zu Luneburg
etc., landgraven zu Hessen etc. und die stadt Bremen, zu ab-
werung des vornemens und practiken, so damais laut des bischofs
und stende eigen instruction und on das vorhanden gewesen,
mit anzeigung solcher angenomen beschutzung und eingefolgter
coadjutorienhandlung mit fleiss schreiben wolten, bitlichen ge-
sunnen, welchs diselben von unsernt wegen — doch mit sunderm
vorbedyng, die coadjutoriesachen entlichen gewisse folgen muchte
— wie sich dan die gesanten laut irer instructionen vorsagt,
dem bischof und stenden nicht ailein zugesagt, sundern mit
der that vorvolgt, und also zu volnfurunge des coadjutorien-
handels ein abermalige zusamenkunft binnen Staden uf suntag
vor Jacobi ervolgt solte werden verlassen; zu welchem tage
wir abermals die gestrengen und ernvesten unsere hofmeister,
rethe und liben getreuen, ern Johan Rantzawen, Wolf Pogwischen,
beide ritter, Breyde und Schacke Rantzawen und Georgen Corpern,
secretarien, geschickt; so sein auch gemelts bischofs rethe und
die voimechtigen des tumcapittels und glitmassen des obgedachten
Bremischen ertzstifts erschinen, und denn sich aus antragen
seiner 1. relhen — die dem abscheide zu Itzeho gantz ungemass
nicht mit volmacht vorsehen — offentlichen befunden, unsere
rethe auch nit anderst vormercket, dan in dem thuen durch
den bischof gevarliche vorlengerung und auszuge gesucht,
haben sie demnach das capittel und glitmassen den handel in-
hait irer zu Itzeho ubergeben instruction und gescheen werbung
ires teils zu erfolgende angelangt. Und wiwol das tumcapittel
und glitmassen vor sich in volfurung des handels unvorweislich
befinden zu lassen vormerckt, bebben doch diselben seiner 1.,
^ O: ciller.
31*
484 1544. 26. Juli.
den erzbischof, nochmals derwegen zu beschicken ufschub ge-
sunnen iind erhalten; dweil aber die gesanten des bischofs und
glitmassen die anlwurt, das sein 1. in gehorter geferlicher ver-
streckung des handels vorharret, eingebracht, haben unsere
rethe seiner 1. und der zeit solches heimstellen mussen, doch
das tiimcapittel und glitmassen dem bandel entschaft gleubliche
vortrostung nach zu geben erfordert. Und dem allem nach
haben tunicapittel, prelaten, rilterschaft, slette, lande und ge-
meine stende Bremisch erzstifts mit dem gedinge, das sie gegen
bebstlidie heilikeit, Ro. key. mat., das Ro. reich und gemeltem
ertzbischof, irem gnedigsten hern, dem diselben yderer zeit
schuldigen gehorsam zu leisten und treue zu erzeigen erbottig,
tilt anderst dan billig und wie ihn wol geburte wolten vormergt
sein, sioh nachfolgender gestalt eingelassen:
1. Das das capittel des ertzstifts Bremen sich in warem
sicherni glauben und im wort der warheit vorheissen, zugesagt
und vorsprochen, nachdem bemeltem capittel sambt etzlichen
personen des capittels der tumkirchen zu Hamburg die élection
und wahl eins ertzbischofs zu Bremen on mittel von redits
und gewonheit wegen geburt und zusteet, das diselbigen nach
todlichem abgange itzigs ertzbischofs vorgemelten unsern freunt-
lichen, liben brudern, herzog Fridrichen, und nimants anderst
zu einem erlzbischof des stifts Bremen an einige vorhinderung,
einrede, auszuge oder behelf, wie die zu benennen oder be-
dacht werden mochten, auch ungeacht aller gebot und vorbot,
von wem die auch gescheen mochten, nu als dan und dan als
itzt, erwelen, eligiren und kisen sollen und wollen, ailes inhalt
eins besigelten brifs, uns derhaiben zugestalt.
2. Es haben auch capittel, prelaten und ritterschafl, stedte,
so er geschickten dar gehabt, und andere gemeine stende des
ertzstifts Bremen einhelliglich bei iren ehren, treuen, waren
worten und glauben und wie oben gemelt vorsprochen und zu-
gesagt, nachdem der itzige ertzbischof mit tode abgehen wurde,
das sie nymants anderst dan gedachten unsern geliblen brudern,
herzog Fridrichen, vor yren ertzbischof, wan er zuvorn gelubde,
eide, burgschaft und andere vorpflichtunge gelhan, aufnemen,
huldigen oder gehorsamen wollen und sollen, und haben auch
sunderlich derhaiben allen behelf der rechle und was ine dar-
gegen sambt oder besundern zu vorleil sein und diser vor-
1544. 26. Juli. 485
pflichtung entheben mochte, sich wissentlich vorziehen iind ab-
gesagt. Doch ob sich uber die zuvorsicht begebe, ymanl, der
were wie die were, mit der that wider recht und billikeit, wan
die chur gescheen, den vortgang desselben zu vorhindern under-
stunde, wollen wir und unsere bruder, der erzbischof. neben
des ertzstifts glitmassen darvor sein und darzu thun. (las die
chur gehanthabet werde und dise handiung wirgliclien vort-
gang erreiche.
3. Demnach thun wir genanter konig und furslen zu Hol-
stein etc. von wegen unsers gelibten brudern, herzogen Fridiichs,
und unser selbs gegen die gemelten tumcapittel, slende und
glitmassen solchs ires unterthenigen eingefoigten willens gnedigst
und gnediglich bedancken und haben hinwiderumb das tum-
capittel, prelaten, ritterschafl, stette, lande und landschaft des
Bremischen ertzstifts aus besunder gnedigster und guediger
neigung in unsern schutz und schirm genommen. thun auch
solchs hiemit und in craft dis brifs, wollen sie auch in billigen
sachen zu erhaltung irer freiheit und gerechtikeit zu wasser
und lande mit muglicher huit', rath, trost und beistand nit ver-
lassen, und sollen auch prelaten, stende und glitmassen hemelts
ertzstifts sich on unsern rath und vorwissen nie mit nvniands
zu feintlicher handlunge einlassen, und das wir yrer, wie ge-
burlich, zu recht und billikeit mechtig.
1. Es sol auch unser freuntlicher, liber bruder herzog
Fridrich, der kunftige ertzbischof, gewontlîche confirmation von
bebstlicher heilikeit und bei Ro. key. mat. die régalien ut' seiner
1. costen, doch mit wilferiger furderunge des capillels. aus-
bringen, und des stifts man* weiter, dan von alters gewonlich,
darzu zu legen nit vorpflicht sein, und sich deshalb also erzeigen,
das das capittel bei dem freien chur und élection erhalten.
ô. Weiter sol auch sein 1. vor der annemunge des ertz-
stifts Bremen dem tumcapittel eigner person gewontliche gelubde
und eide thun, wie die vorigen ertzbischove geleistet und ge-
than haben, auch solchs zu ervolgend vorschreiben . vorsigeln
und vorburgen, doch darin vorbehalten, was naclifolgig der
relligion halhen abgeredt.
6'. Unser gelibter bruder, der kunftige ertzbischof. sol auch
die tumcapittel Bremen und Hamburg, der stiflc prelaten,
^ O: das stifl man.
486 1544. 2(x Juli.
collégien, clostere, ritterschafl, man, stelte, lande und land-
schaften, geistlich und >veltlich, und ein yden hohes und nidern
stands bei hergebrachten freiheiten, privilegien, statuten, ge-
rechtigkeilen, altem gebrauch, loblichen sitten und gewonheiten,
lehenwarschaft, angeerbten gerichten und gutern, so yder bisher
zu billikeit besessen, bleiben lassen; und sunderlich sol sein 1.,
als der kunftige ertzbischof, die tumcapiltel Bremen und Ham-
burg sambt geistlichen und weltlichen stenden des ertzstifts
Bremen bei iren inhabenden freiheiten und gerechtîgkeiten,
haben und gutern, dergleichen bei vorlenung derselben proben
und lehen, dass sich auch derselben ungeburlicher weisse ny-
mants unternheme, vortedingen, behalten und zu gleich und
recht vortreten, auch so vil muglich mit zuthat der gemelten
capittel und stifts stenden und glitmassen daran sein und ab>
weren helfen, das dem stifl und inen, den glitmassen, zui* un-
gebur nichts entzogen, auch was inen albereit abhandig und
entwant sein mocht, widerumb erhalten und erlangen helfen.
In dem wollen wir, gemelter konig und fursten, unsern gelipten
bruder mit rath, hulf und beistandt nit verlassen, auch als die
gnedigst und gnedige schutzhcrn muglich einsehcns haben, doch
mit zuthat des capittels, stenden und glitmassen des ertzstifts
Bremen, das bis zu gedachts unsers gelipten bruders regirung
dem capittel und erlzstifl Bremen weiter nichts entzogen, auch
dasjenige, was inen zur unbillikeit abhandig gemacht, wider-
umb zugestalt und verstat werden muge.
7. Gedachter unser gelibter bruder, der kunftige ertzbischof,
sol auch die zeit seiner 1. regirunge das landtdrostenambt und
sunst des stifts heuser mit gebornen landsassen vom adel nach
rath des tumcapittels und sunst inhalt mit vorigen ertzbischoven
ufgerichte recess und vorpflichtunge zu besetzen haben, dor-
neben auch die recesse und vortrege, mil vorigen ertzbischove
zu des erlzstifl beslen ufgericht, annemen und halten.
(S. Der kunftige ertzbischof sol sich auch keiner krigs-
handlunge on des tumcapittels bewilligung nicht annemen, noch
das stift mit landsknechten belegen oder beschweren. Und so
das reich Dennemarck oder das land zu Holstein etc. in kriege
fielen, zu denselbigen sol das stifl zu Ihun nichts schuldig sein,
es geschee dan ans irem freien und gulem willen, doch sollen
uns und unsern konigreichcn, furslenthumben, huiden und
1544. 26. Juli. 487
leuten aus dem ertzstifte keine beschwerliche noch geferliche
zuschube gescheen, zugelassen oder gefurdert werden, sundem
yder zeil des besten und vorwarnung schadens und nachteil
gewertig sein.
9. Wurde auch uber vorhoflFen jenige uberzug, garden und
krigsleut versamiet, von welchen nachteil zu befaren, wollen
wir, gedachter konnig und fursten, aïs die schutzhern mit huif
und zuthat des ertzstifts Bremen solche uberzuge, garden und
derselben thatlich furnemen abweren.
10. So auch unbillige vorschreibungen uf das stift und des
stifts guter gescheen weren, wollen wir konig und fursten mit
zuthat des kunftigen ertzbischofs und des ertzstifts prelaten,
ritterschaft, stedt, man und landschaflen so vil muglich darfur
sein helfen, das sich die gleubiger mutwillens gegen das stift
enthalten und an recht begnugen lassen.
11. Die relligion berurende, darin sich zwispalt erhelt, wil
und soll unser liber bruder, kunftiger ertzbischof, die tum-
capittel, collegia, closter und andere geistlichen in dem stande,
darin dieselbigen sein, solange ein gemein christlich concilium
oder uf einem reichstage von geistlichen und weltlichen ein-
trechtig etwas entschlossen, pleiben lassen, doch bei solchem
bescheid, das vor allen dingen das evangelium und wort Goltes
lauter und rein ane scheu und ungeburlich schelten gepredigt,
und so man sich im concilio oder ufm reichstage, ehr dan
sein 1. zu der regirung aus gotlicher vorleihunge gelangen, der
relligion nit vorgleichen wurde, das alsdan mit willen und con-
sent des tumcapittels und glitmassen des ertzstifts Bremen ein
erliche, christliche und gotliche ordenung disfals ufgericht werde ;
und dordurch sollen tumcapittel, prelaten und glitmassen noch
niemanls an seiner gerechtigkeit noch jarlichen ufkunflsten
zum allergeringslen nicht vorkurtzt oder beschwert, sundern
ein ider bei dem seinen gelassen werden.
V2. Der kunftige ertzbischof, unser liber bruder, soll und
wil auch volgents keinen coadjutor zum stifle kissen oder be-
wiiligen oder ychtes von dem stift ane des tumcapittels aus-
trucklichen consent und vulbort disponiren.
13, Das gedachter unser gelibter bruder herzog Fridrich,
der kunftige ertzbischof, aile obangezeigte punct, stuck und
artikei verfolgen und unnachleslich halten solle, diselben auch
488 1544. 26. Juli.
zu eingange seiner I. regirung dem capitel, stenden und glit-
massen des ertzstifts Bremen notturftiglich vorbriven und vor-
sigeln und vorburgen, darfur vorsprechen und gereden wr,
gedachter konig Christian auch Johans und Adolf, gebrudere,
aile herzogen zu Holstein etc., bei unsern koniglichen wirden
und furstlichen treuen, dasselbe also bei unserm bruder zu
beschafîen, auch wollen wir vor uns selbst sie in unsern
schutz und beschirmunge, wie angezeigt, erhalten und sie in
billigen sachen mit muglicher hulT, rath, trost und beistandt
nit vorlassen, doch das sie sich, wie angezeigt, an unsern rath
und vorwissen mit nymants zu feintlicher handlunge einlassen,
und das wir irer, wie geburlich, zu gleich, recht und pillikeit
mechtig; desgeleichen was wir vor unser person jegen capittel,
stende und glitmassen vorschriben und vorsagt, stet, vest und
uilvorbrochen zu halten, sonder geferde.
Urkunt mit unsern kon.und furstlichen anhangenden secreten
besigeit, und wir mit namen Johan Rantzaw, hofmeister, Wolf
Pogwisch, bede rittere, Breide und Schacke Rantzaw und Georg
Corper, secretarius, als diser sachen underhendlers und ver-
ordenten rethe und so kon. mat. und furstl. g. zu Holstein etc.
zu erhaltunge fride und eintracht zu diser handlunge bewogen
und mit, an und uber derselben gewesjen, unsere ingesigl oder
pitzschaften auch hiran gehangen. Gegeben und gescheen zu
Stade nach der gebiirt Christi funfzehen hundert und im vier-
undvirzigslen jhare am sonnabende nach Jacobi.
Christianus rex, Johannes, Adolfî,
manu propria manu propria herlzog zu
sspt. sst. Slesewig, Hol-
stein etc.
67.
1544. 9. Aug. (Rensborg). Traktat mellem Kong Christian HI
og Hertugerne Hans og Adolf angaaende Delingen af Hertug-
dommerne Slesvig og Holsten med Stormarn; med dertil
horende Biakter.
Efler Kong Fredcrik /'.s Dod havdc Stœiulcrne i Ilcrlugdommerne
pnu Landdagen i Kiel <V. Jnni 1ô33 hyldct hans k Sonner, Christian,
Hans, Adolf og Frederik. Da imidlertid kun llvrtug Christian rar
1544. 9. Aug. 489
myndig, overlog han Regeringen i sit eget og sine umyndige Brodres
Navn, I nogle Aar opholdt de to œldsie af Chrisiian IIÏs Brodre sig
ved fremmede Hoffer, Hans i Kenigsberg hos Suogeren Hertug Albrecht
(tf Preussen og Adolf hos Landgrev Filip af Hessen. I Sommeren
7.54:2 kaldtes Heriiig Adolf tilbage fra Hessen og kort efier Nyiaar
154^3 vendte Hertug Hans ogsaa hjem fra Preussen, ledsagel af et
preussisk Gesandtskab. I de ferste Dage af Februar fandt der i Nœr-
nœrelse af de preussiske Gesandter og de to unge Prinsers Hofmestre
en Forhandling Sted meltem Kongen og hans Bredre og de slesvig-
holstenske Raader. Christian UI tilbod her at aflœgge sine Brodre
Regnskab for sin Formynderstyrelse og for den paa Hertugdommerne
hvilende Gœld; derefier onskede han en Deling af Landene, saa enhver
af Bredrene fîk sin bestemte Part, som han saa selvstœndig skulde
styre, og han vilde forelœgge Registre over aile Indkomslerne og lade
Delingen foregaa derefier. Herpaa svarede Raader ne: De havde efler
Frederik Fs Ded vœret berettigede til kun at vœlge en af Sennerne
lil Hertug, men da Christian HT viste saa stor Kœrlighed til sine
Brodre og beredvillig havde stadfœslet Privileyierne , havde de hyldet
dem aile fire, dog uden Skade for deres Privilégier. De kunde nok
indse, al Fordringen om en Arvedeling ikke var ubillig , og det var
heller ikke mère end rimeligt, at Kongen vilde vide, hvad Part han
og hans Born skulde hâve; men de bad dog indtrœngende om, at
Arvedelingen maatte blive udsat noget, da Kongens Brodre vare saa
unge, ukyndige i Regeringssagerne og ukendte med Landene og der
desuden endnu hvilede stor Gœld paa Hertugdommerne. En Deling
af Landene vilde ogsaa vœre hojst betœnkelig , saalœnge Krige endnu
stadig truede. For at sikre Kongen foreslog de, at hans tre Brodre
skulde give ham Brev paa, at de i Tilfœlde af hans Dod vilde dele
Landele med hans Born. Kongen holdt dog vedblivende paa en Deling
allerede nu, men foreslog, at Raaderne paa Grand af Sagens Vigtighed
ogsaa skulde hore hans Brodre om deres Mening. Da disse efler
Raadslagning med de preussiske Gesandter og deres Hofmestre sluttede
sig til Raadernes Standpunkt , gav Kongen tilsidst efler og lovede at
udsœtte Delingen. Med Hensyn til Regnskabsaflœggelsen foreslog
Raaderne, at Kongens Brodre skulde give Afkald herpaa, da der havde
vœret stor Gœld paa Hertugdommerne, da Christian HI overlog
Styrelsen af dem, og han i Krigsaarene havde udgivet mère, end de
kunde indbringe. Dette gik Brodrene ogsaa ind paa, og 2. Febr. 1543
ndstedte Hertugerne Hans og Adolf paa Gottorp en Kvittering^ til
Christian HI for hele hans Styrelse som Formynder. I den folgende
Tid fungerede Hertug Hans efler Raadernes Forslag som en Slags
Slatholder i Fyrstendommerne.
Allerede na*ste Aar genoptoges dog Planen om Delingen. Kongen
onskede den bcstemt, og den var i den Grad i Overensstemmelse med
Tidens Tankegang , at den ikke lod sig afvise. Oprindelig var det
Meningen at dele Hertugdommerne i 4 Dele, hver med c. 18,000 Mk.s
Indtœgt, idet Landencs hele aarlige Indkomst var sat til 80,000 Mk.
1 Orig. p. Herg. (Slesvig Nr. 109).
490
1544. 9. Aug.
og de to Hovedtolde i Gotiorp og Rensborg, der ansloges til 8000 Mk.^
skulde vœre fœlles, men da den yngste af Bredrene, Hertug Frederik^
26,Juli 15H var bleven valgt til Koadjutor i Bremen Mrkestift (jvfr.
Nr. 66), kunde man nu nejes med en Deling i 3 Parler. Delingen
fandl Sied paa Landdagen i Rensborg i Aug. 15H og foretoges af de
slesvig-holstenske Raader paa Grundlag af de udarbejdede Registre.
Efler al Delingen var forelagel, valgle Hertug Adolf som den yngste
fersl, derefler Kongen, da Hertug Uans overlod ha m sin Bel. Selve
Dclingslraklalen (A) er daterel 9. Aug. En Uge efler, 16. Aug., fore-
loges paa Gotiorp Delingen af Klenodier, Mdelslene, Husgeraad etc.
Del herom opsalte Dokumenl (B) indeholdl ogsaa Beslemmelser cm
Helgoland.
Forholdel lil Hertug Frederik ordnedes 10. Aug., idel Hertug en
gav Afkald (C) paa al Arv i Herlugdemmerne , saafremt han blev
jErkebiskop i Bremen, og Bredrene forpliglede sig lil (D) al hjœlpe
ham til /Erkebispedemmel eller i Tilfœlde af, al han ikke opnaaede
del, da al lade ham faa den Pari i Herlugdommerne, der kunde til-
komme ham.
Delingen af Herlugdemmerne var vœsenllig fremlvungen af Kongen
og belragtedes med ait andet end gunstige 0jne af den slesvig-holstenske
Adel, der var bange for, al denne Deling skulde blive lil Skade for
dens egen Magt og Indflydelse. Sœrlig enskede de ledende Mœnd
indenfor Arislokraliet al bevare et vist Fœllesskab i Styrelsen ved
fremdeles al lade Raaderne vœre fœlles for aile 3 Fyrster. De fik
heri en Stolte hos Hertug Adolf, der i flere Punkler var misfornojet
med sin Slilling og i en Forhandling, som Raaderne efler Kongens
Opfordring ferle med ham herom i Ilzeho i Okt. 15i5, bl a. beklagedc
sig stœrkl over Kongens Fordring om Adskillelse af Raaderne. Kongen
holdt dog beslemt paa, al hver af Fyrsterne skulde hâve sine sœrskilte
Raader, og salle ogsaa sin Vilje igennem. Paa en Landdag i Slesvig
i Nov. 15^f5 traadle Johan Ranlzau og Iven Rcvenllov, Lederne af
Bevœgelsen for al bibeholde de fœlles Raader, tilbage fra deres Embeder
som Hofmeslcr og Landmarskalk og opsagde Kongen deres Raadsed.
Hver af Fyrsterne anlog derefler deres sœrskilte Raader. ^
A.
1544. 9. Aug. (Rensborg). Traktat mellem Kong Christian III og Her-
tugerne Hans og Adolf angaaende Delingen af Hertugdammerne
Slesvig og Holsten med Stormarn.
O: Original paa Pergament med Kongens og de 2 Hertugers ved-
hiengende Segl (Slesvig Nr. 110; Kongens Ekseniplar).
H: Original paa Pergament (Hansborgske Arkiv, XVll, 94; Hertug
Hans's Ekscmplar; Hertug Hans's Segl mangler nu).
Tr. : Med Hensyn til de aeldrc Aftryk henvises til Hegcsta diplom.
liist. Danica?.
' Quellensammlung d. Sclil.-Holst.-Lauenb. (icsellsch. 11, 125—39. Dsk.
hist. Tidsskr. 4. R. \'l, 311—28. Waitz, (icschiclite Schlesw.-Holsteins 11, 290
-99. Hcrt. Adolfs Svar til Raaderne -/lo 1545 ((iottorpske Ark. Nr. 120).
Clir. 111 t. Hertugindc Dorothea I Preussen ^:, 1540 (Ausl. Reg.).
1544. 9. Aug. 491
Im namen der heyligen, ungeteylten dreyfaltigkeit amen.
Hebben \vy, van Gades gnaden Christian lo Dennemargken,
Norwegen, der Wenden und Gotten konnigk, und van densulven
gnaden wy Johans und Adolf, gebrudere, erfgenamen to Nor-
wegen, aile hertogen to Schleswig, Holstein, Stormern und der
Ditmarschen, graven to Oldenborch und Delmanhorst, unse
vederlicke angeerffete furstendome Schleswigk, Holstein und
Stormarn konnigklicken, furstlicken, bruderlicken, getruwelicken
und fruntlicken dorch sampt unser rede rath — de wy ock to
der behof vast instendigen vormanet und darto bewagen hebben,
dat se den arbeit unde de last up sick nemen scholden, de
danne ock unsem beger und bevelich gehorsamlichen nagekamen,
davor wy enen gantz gnedigst und gnedigen don bedancken —
in dre dele efte part von einander gesettet unde gedelet in na-
geschrevenner wyse, wo volgende:
/. Also dat wy unsem fruntlicken, leven brader, hertogen
Aleifen, aise itzîgem under uns den mundigen brudern de jungste,
de wale und den koer fruntlicken, bruderlicken gegunnet, ge-
laten und nagegeven hebben, dardorch sin liebe dat hovet-
sclîlodt Gotlorp, utbescheiden vier dorpe, aise Vockebeke, Borch-
stede, Lembeke und Campen, so der konnigliche wirden und
hertogen Johansen, unsen fruntlicken, leven brudern, wo volgende
to ersehende, in eren deylen togelecht, dat vor dat eine deyl
met den nageschreven schloten und landen gelecht was, nompt-
licken met der Hutten, Wittensehe, Morkerken, Stapelholm,
Husum und Eiderstede und darbenevenst im hartichrike Apen-
rade, desgelicken im furstendome to Holsten Kyl, Nigemunster,
Oldenborch und Trittauwe met dem Reynebeke, Cismar und
der Nigenstadt met allen und iglichen eren grensen, enden und
endescheiden, wo de von oither darto belegen und begrepen
gewest sin, met aile eren herliheiden, fryheiden und gerechtig-
keiden vor siner liebe erfdeyl und anpart angenamen.
2. Darnegest hebben de konigliche wirden, unse fruntlicke
levé bruder, unsem ock fruntlicken leven brudern, hertogen
Hansen, den koer gegundt, den danne sin lieb nicht hebben
wollen annemen, sunder der konigliche wirden, unserm frunt-
licken, leven bruder, densulven koer fruntlicken gegunnet und
gelaten, also dat sine kon. w. dat ander deyl, aise Sunderborch,
dat ander hovetlius, met nageschrevennen schloten und landen
492
1544. 9. Aug.
vor dersulven erfdeel und anpart angenamen, aise vor erst met
Alsen, Arre, Norborch und Sundewit, sovele to Sunderborch
gehorich, desgelicken Flensborch, \vo et im hartichricke belegen
und begrepen, met der stadt unde der molen, desgelicken Ruge-
closler in dem forstendome to Holsten, Segeberge met Oldeschlo
und den halven tollen, Hilligenhaven und dat grote brot unde
de dre naTolgende closter, Reinefelde, Arnsboken und Segeberge,
darlo de Steinborch met dem caspel to Itzeho ock den steden
llzeho, Crempe und Welster und wes also in allen den Marsch-
landen gelegen, nichts butenbescheiden, alleine wes ern Johan
Rantzouwen, rittern, und synen beiden sonen vorschreven und
Yorsegelt is, und wes denen vom adel, geistlicken und steden
darinne met redite gehorich; darbenefenst dat bus Plone und
umb aflegers willen dat dorp Vockebeke by Rensborch belegen,
dat vorhen to Gottorp plach to liggende, met aile der baven-
geschrevennen ampte, schloten, husern und landen grense, ende
und endescheiden, wo de von olther darto gelegen und begrepen
gewest sin, met aile dersulven herlicheiden, fryheiden, gerechtig-
keiden und tobehorungen, nichts butenbescheiden.
.7. To letzt hebben unse fruntlicke levé bruder, herloch Hans,
erstlicken im hartichricke dat drudde hovetschlot Hadersch-
leven vor erer lieb erfdeel und anpart met nageschrevennen
schloten, landen und clostern angenamen, aise Dorningen,
Lutken Tundern met dem Osterhardeforde, welk vor vier dusent
margk ern Iven Reventlauwen, rittern, vorpandet is, und unse
fruntlicke levé lierr und bruder up dussen tokunftigen umb-
schlage l'ri to makende odder ock uns, hertich Hanse, solange
wy darmede to IVeden sin werden, aile jar twe hundert und
veerlich margk to entrichtende schuldich sin soll, und allen
andern logelegennen harden und landen, ock to Lum closter
met den beiden steden Haderschleven und Tundern, darto den
Slrandt, desgelicken in dem forstendome Holsten Rensborch
met der stadt und den dren dorpen Horchslede, Lembeke und
Canipen, so hart by Rensborch liggen und von olther to Gottorp
gelegen und gehort^ hebben, darbenevenst Feniern und dat
closter Borscholm, aise dusse vorgeschreven huser und lande in
aile eren grensen, ende und endescheiden met aile eren herlic-
' O: gehorich.
1544. 9. Aug. 493
heiden und gerechtigkeiden darto belegen und begrepen sin,
und aile der fryheit, so enen lo iderer tydt gefolget und ge-
horet.
A. Des schall de stadt Hamborch uns samptlichen aise
fursten to Holsten und Stormarn in unsern eyden und plichten
bliven, aise se der kon. w. van unser aller wegen gedan hebben.
Und schollen unsere stede und closter met der manschop nach
vormoge erer privilegien ungedeilt sin, und ein ider by siner
gerechtigkeit blieven. To deme sollen aile de vorschrivungen
in steden, tolien und wor desulvigen von seligen unsem leven
hern und vadern konnigk Frederigken und uns gegeven, stede
und vestiglichen na lude dersulven erer segel unde brève un*
vorbracken geholden werden. To der behoef hebbe wy unse
tollen to Gottorp unde to Rensborch ungedeilet gelaten, dat
man dat und anders, wes einem idern in synem erfdeel afgeit,
darut entrichten und betalen soll, Solange sick desulven wedder-
umme sulvenst los macken, wo danne dat und anders wider
im deelzettel vormeldet; und wen also ein odder aile beyde
tollen widderumme fry, ledig und los, ock wes sunst aile jar
over de utgieft mer im tollen fallen und sin werdet, schall uns
aile dren to delende erflicken bykamen, unde einer soll der
tollen nicht mer als der ander mechtig sin und de tolners dar-
over nicht beschweren.
5. Wes unsem jungsten, fruntlicken, leven bruder, hertogen
Fredericken, belangt, des hebben wy uns met siner levé frunt-
licken und bruderlicken vorlicket und vordragen up middele,
wege und mate, wo dat in den segeln und breven twuscken
uns allenthalven gegeven und upgericht to ersehende, doch
sollen wy sin levé semptlichen underholden, Solange diesulve
to eren mundigen jaren und tom stiefl Bremen kommen, wo
wy uns danne des platzes, der stede und der^ underholdunge
met siner levé wider vordragen.
6. Wy hebben ock hierbenefenst samptlichen de schulde
wedderunime dem vorlate und avescheide in Fune na under
uns gedeilet, also dat de kon. w., unse fruntlicke levé herre
und bruder, voraf von wegen der rike von den voftehalfmal*
hundert dusent margken schuldt twe deel und von den fursten-
» H forbig.: der. * H: voftehalf.
494 1544. 9. Aug.
domen dat drudde deel der schulde, aise foflich dusent niargk,
to betalende schuldich sin soU, also dat sick de summa der
schuldt, so de kon. w., unse fruntlicke levé lierr und bruder,
von wegen der ricke Dennemargken und Norwegen ock den
furstendomen Schleswigk und Holsten betalen soll, sick belopt
to verdehalfmal hundert dusent margken; so kumpt uns, hertogen
Hansen und hertogen Adolffen, von den schulden einmal hundert
dusent margk to betalende to: nemptlicken schole \vy hertoch
Hans vor ersten annemen und betalen in Haderschleven dre
dusent, in Veniern tein dusent, in Lutken Tundern twolf dusent
und in Rensborch ock twolf dusent margk« item up segele und
brève Goske Rantzauwen soven dusent, Jeronimus Rantzauwen
vier dusent und Hennicken Wonsflethen twe dusent margk
hovetstols, — und \vy hertoch Adolf hebben vor unse anpart
der schulde to betalende angenamen in Trittauwe dortich dusent,
in Reinebeke foflein dusent, in segeln und breven der fruwen
to Windebu dre dusent und Christoffer Rathlauwen twe dusent
margk hovetstols. Die andern schulde, sy stan up huse, waringe,
segel, brève efte pande, scholen de kon. w., unser fruntlicke
levé herre und bruder, ane aile middel na vormoge des schult-
registers, dat hir in dussen deylbrive antotogende wolde to
langk fallen, to betalende und to vornogende schuldich sin.
Und dewile uns heiioch Adolf Apenrade, Morkerke und Olden-
borch vor unse anpart und erfdeel angeschlagen, dat danne vor
ein und dortich dusent margk vorpandet steit, aise nomptlicken
Apenrade vor tein dusent, Morkerken tein dusent und Olden-
borch, dar nach etlîcke jar inné sin scholen, vor elfen dusent
margk, so schole unse fruntlicke levé herr und bruder uns
hertogen Adolffen vorplichtet sin, desulven empter up dussen
ummeschlach, de sine kon. w. losen kann, fry to niaken odder
ock uns de jarlicken hefungen, dar se vor gepandet sin, na
vormoge des deilzettels to entrichtende, so lange wy desulven
empler fry to unsen handen erlangen und bekomen mogen.
7. Und im fall, so under uns brudern en ichteswes von
unsen landen to vorpanden, to versetzen odder lo vorkopende
willens, woUen wy uns in craft dusses brèves unwedderroplich
vorpflichtel hebben, dat wy solckes, et sy wes et wolle, clein
odcr grot, keinem frembden lokamen lalen odder vorkopen
1544. 9. Aug. 495
wollen, sunder datsulve ein dem andern tovorne anbiden und
den ersten kop daranne gunnen und tokomen laten.
8. Dusse vorgeschreven deyl und schulde hebben wy
Christian, konnigk, Hans und Adolf, aile gebrudere, fursten to
Schleswigk, Holsten, met welen, willen und fulbort unser rede
dersulven bavenberorden foratendome under uns sulvenst bruder-
licken und fruntlicken vorglicket, angenamen und bewilliget,
de AN^y ock hirmit in craft dusses unses deelbrieves wergklichen
annemen und bewilligen vor uns und unser allersides erven.
Und im fall dar de handel met unsem fruntlicken leven broder,
hertogen Fredericken, des ertzstifts Bremen halven einen vort-
gangk gewunne, aise wy uns danne met todaet des Almechtigen
don vorhapen unde vorsehen, so schall desse bavenbestimpte
delunge unwedderroplichen to ewigen tyden geholden sin und
blieven. So averst solckes nicht vor sich gan kunde oder
worde, wolien wy unsem fruntlicken leven broder, hertogen
Fredericken, to dussen furstendomen Schleswigk, Holsten und
Stormarn met tor delunge aise tom veerden part gestaden.
Dusses ailes in orkunde sunt dusser deylbrive dre eines
ludes dorch unsere konnigklich und furstlich anhangende secrète
vor uns, unse erven und nakomelinge vorsegelt und becreftiget
ock met egennen handen underschreven und ein ider ein to
sick genamen. Dede sunt gegeven unde geschreven na Christi
unses herrn gebort im fofteinhundersten und veerundeveertig-
sten jare am avende Laurentii up unsem schlate Rensborch.
Christian, Johans, Âdolf,
manu propria manu propria hertzog zu
sspt. sst. Slesewich, Holsten etc.
B.
1544. 16. Aug. (Gottorp). Overenskomst mellem Kong Christian 111 og
Hertugeme Hans og Adolf cm Delingen af deres Faders Klenodier,
^delstene og Boskab samt om, ai de hâve ladet den blaa Saphir
og 0en Helgoland vœre udenfor Delingen indtil videre.
0 : Original paa Pergament med 3 vedhaengende Segl (Slesvig Nr.
1 1 1 ; Kongens EksempUr).
H : Original paa Pergament med 3 vedhaengende Segl (Hansborgske
Arkiv XVII, 95; Hertug Hans s Eksemplar).
Tr.: Michelsen, Nordfriesland S. 282 f.
Wir Christian, von Gols gnaden zu Denmargken, Norwegen,
der Wenden und Gothen konnigk, und wir Johans und Adolf,
496 1544. 16. Aug.
von denseiben gnaden erben zu Norwegen, herzogen zu Schles-
wigk, Holstain, Stormarn und der Ditmerschen, aile herzogen^,
graffen zu Oldenburgk und Delmanhorst, gebrudere, thuen
kunth und bokennen hiermit offentlichen :
/. Das wir heut dato aile guldene clenodia, eddelgestein
und andere geschmeide, als hochloblicher und milder gedecht-
nusse durch weiland unsern vielgeliebten herrn vattern vor-
lassen und uns vorerbt worden, in drei teil von einander ge-
satzt und durch das loss bruderlich und freuntlich geteilt. Es
bat auch unser ider sein anteyl aiso vort empfangen und an
sich genomen, wollen und sollen auch damit, was einem idern
also zu seinem antheil gefallen, freunUichen zufrieden sein.
Aber den grossen blauen sophier haben wir ungeteylt behalten
und denseiben bei unserm rath und lieben getreuen ern Iven
Reventlawen, rittern, zu getreuen handten hinterlegt, und wollen
uns zu gelegener zeit derhalben auch freuntlich und bruderlich
zu vorgleichen wissen.
2, Was aber von sielbergeschir vorhanden gewesen, das
haben wir Christian koningk sampt allen betten, tapezerey,
decken, pfulen, leinen gerethe, kisten, kasten und allen haus-
gerath und vorrath, aïs unsern geliebten brudern in der teylung
gefallen, vorhanden befunden, aus bruderlicher neigunge nach-
gegeben, das auch unsere freuntliche lieben brudere also vort
zu sich genommen.
3. Und nachdeme des landes Hilligenlande in der teylunge
unser schlosser und landte nicht gedacht, wollen wir dasselbe
bemelte Icndlein Hilligenlande volgig auch bruderlich und freunt-
lich teylen und von einander setzen und uns deshalben zu vor-
gleichen haben, ailes ohn geferde.
Und zu urkundt sollicher teylunge und stetter haltunge
aller obangezaigten puncten und artickel haben wir, genanter
koningk und herzogen, vor uns, unser erben unser secret
wissentlich an diesen brief, den wir mit eigennen handten under-
schrieben, hangen lassen. Geben uf^ Goltorf sunnabenls naeh
Laurenlii anno etc. 1500 und im 44.
Christian. Johans Adolf, hertzog zu
manu propria sst. Slesewich, Holsten etc.
* H forbig. : aile herzogen. "^ H: Actum.
1544. lO.Aug. 497
C.
1544. 10. Aug. (Rensborg). Hertug Frederiks Afkald paa sin Del af
Fyrstendemmerne under Forudsœtning af, ai han bliver ^rkebiskop
af Bremen.
O: Original paa Pergament med Hertugens og hans Moders ved-
hœngende Segl (Gemeinschaftl. Archiv XVII, 15).
Wir Friderich, von Gots gnaden erbe zu Norwegen, herzog
zu Schleswig, Holstein, Stormarn und der Dytmarschen, grave
zu Oidenburgk und Delmenhorst, bekennen und Ihun hirmit
kunt vor allermenniglich : Nachdem bey dem durchleuchtigsten,
grosmechtigslen, hochgebornen fursten, herrn Christian zu Dene-
marcken, Norwegen, der Wenden und Gotten konigk, und herrn
Johans und Adolfen, erben zu Norwegen, herzogen zu Schles-
wig, Holstein, Stormarn und der Dyetmarschen, graven zu
Oldenborch und Delmenhorst, unseren freuntlichen und vil-
geliepten herrn und brudern, durch den hochwirdigsten, hoch-
gebornen fursten, unsern besondern lieben ohaimen den ertz-
bischoven zu Bremen, und den wirdigen, ernvesten und er-
samen cappittel, prelaten, ritterschafl, stedt und lantschaften
des ertzstiefts Bremen freuntlich vorfurdert und erregt, das ire
kon. w. und liebten unserntwegen durch ire gesanten und vor-
ordenten vorhandelen lassen, das wir uf den todtfalh unsers
geliepten ohaimen des itzigen ertzbischofs zu Bremen zu einem
bischoffen zu demselbigen ertzstifl aufgenommen werden sollen,
das auch also von cappittel, stenden und glidtmassen des stiefts
zugesagt, vorbrifft und vorsigelt, des wir uns freuntlich gegen
iren kon. w. und liebden thun bcdancken,
1. haben wir, gedachter herzog Friderich, mit wissen,
willen und volbort unser freuntlichen und vielgeliepten frau
mutter hochgedachten kon. w. und unsern geliepten brudern
unsern geburenden antheil unsers vaterlichen erbteils und was
uns von den furstenthumben und landen Schleswig, Holstein,
Stormarn und Dytmarschen von rechts und gewonheit wegen
geburen und auch kunfliglichen anfallen und uf uns vorerbt
werden mocht, uf den falh, das wir zu dem ertzstieft Bremen
gelangen und vor desselben ertzbischoffen ufgenommen werden,
freywillig und mit gutem bedencken aufgetragen, vorlassen
und freuntlich ubergeben, thun auch soUichs hirmit und craft
diels brives, zu der meynung wir auch gemeiner ritterschafl
32
498 1544. 10. Aug.
und lantschaft der berurten furstenthumbe und lande aile man-
huldung, eyde und pflichte vorlassen und aufgesagt. Wir
wollen und sollen auch uf die furstenthumbe und lande und
was uns geburen mocht, wie das zu benennen, auch das itzt
albereit odder kunfliglich uf uns vorerbt, in* odder ausserhalb
rechtens, geistlichs odder weltlichs, kein furderung haben und
unsere vilgelipten brudere derhalben nicht besprechen odder
belangen. Solliches ailes und ides gereden und geloben wir im
wort der warhait und an eyts stadt bey unseren furstlichen
ehren, waren worten und gutem glauben stet, vest, unvorbrochen
und wol zu halten. Wir vorzeyhen uns auch und renunctiren
hirmit wissentlich aller behelf und begnadungen, aller geyst-
lichen und weltlichen beschriebenen rechten und satzungen,
den minderjarhigen disfals der eydtlichen vorpflichtung halben
und sonst vorliehen, und allem >vas uns sonst deshalb zu vor-
teil, des allen wir genugsam erinnert und berichtet, widder diesse
unsere vorzeyhunge und vorlassunge sein und geburen mochte,
ane geferde.
2. So wir aber zu dem erlzstieft Bremen nicht gelangen
und von unsern geliepten brudern uns ^ darzu vorholfen w^erden
soit, uf den vall soU uns dieser bescheene vorzeyhung und vor-
lassunge an allem, was uns von unserm herrn vater, hoch-
loblicher und milder gedechtnus, anererbt, nicht schedlich odder
hinderlich sein, wie dann die kon. w. und unsere geliepten
brudere sich des gegen uns freunllich vorsagt und vorschrieben.
Des zu niehrer urkunde und steller hallunge haben wir
genanler furst unser furstlich ingesij^el nebcn unser freuntlichen
lieben frau muttern secret vor diessen brif hangen und geben
lassen zu Rensburgk am tage Laurentii nach Chrisli unsers
herrn geburt 1500 und im virundvirzigsten jhare.
Friderich manu propria supscr.
D.
1544. 10. Aug. (Rensborg). Kong Christian III's og Hertugerne Hans og*
Adolfs Forpligtelsesbrev til Hertug Frederik om at ville l:\jaBlpe ham
til Bremen Stifl eller i Tilfœlde af, at han ikke opnaar det, lade ham
faa den ham tilkommende Part af Hertugdemmerne.
(): Original paa Perj^ament ((lottorpske Mcmbrancr Fasc. 40); Hcr-
tug Hanss Segl mangler nu.
^ Uns synes at va.'re en Fejlskrift for: niclit
1544. 10. Aug. 499
Wir Christian, von Gots gnaden zu Dennemarcken, Nor-
wegen, der Wenden und Gotten konnig, und wir von denselben
gnaden Jobanns und Adolf, erben zu Norwegen, herzogen zu
Schleswig, Holstain, Stormarn und der Ditmarschen, graven zu
Oldenburg und Delmanhorst, aile gebrudere, Ihun kundt und
bekennen hirmit offentlichen: Demnach als der hochgeborne
furst, unser freuntlicher, liber bruder, herzog Friderich, uf den
vhall, das seine lieb nach abgang unsers liben ohaimen des
itzigen ertzbischofen zu Brenien zu einem bischof desselbigen
ertzslifls, wie es dann zugesagt, vorbrieft und vorsigelt, uf-
genommen wurde, sich seiner liebden geburlichen antheils ires
vetterlichen erbs und was seiner 1. von den furstenthumben
Schleswig, Holstain, Stormarn und der Ditmarschen von rechts
und gewonheit wegen geburen auch kunfliglichen anfallen und
vorerbt werden mocht, freywillig und mit guttem bedencken
aufgetragen, vorlassen und freuntlichen ubergeben, auch zu der
meynung gemeiner ritterschaft und landtschaft der berurten
unser furstenthumbe und lande aller mannhuldung, eyde und
pdicht vorlassen und aufgesagt, ailes vormuge und inhalt irer
lieb derhalben gegebenen vorschreibung, — so vorpflichten wir
uns sambllichen hirmit und in craft dises brives, das wir
seiner 1. zu bemeltem ertzstift Bremen vorhelfen wollen, im fall
aber das gemelter unser gelibter bruder zu dem ertzstift nicht
gelangen kunte und mochte, so soU seiner lieb solche be-
schehene vorlassung und vorzeyhung an allem, was yre 1. von
unserm seligen herrn und vattern, hochloblicher, milder ge-
dechtnus, anererbt, unschedlich und unhinderlichen sein, und
soll uf solchen fall ire 1. so wol als wir zu yrem geburenden
vaterlichen erbteil gelangen und als yhr erb und eigen besitzen
und gebrauchen, ailes treulichen sunder geverde. Des in urkundt
haben wir bemelter konnig und fursten unsere secrète hirfur
hangen und geben lassen. Actum Rensburg am tage Laurentii
anno domini 1500 und im 44.
Christian. Johannes, Adolf, hertzog zu
manu propria sst. Slesewich, Holstein.
32*
500 1546. 8. Marts.
1546. 8. Marts (Hannover). Traktat paa 4 Aar mellem Kong
Christian III og Kurfyrsterne af Keln og Sachsen, iCrke-
biskoppen af Bremen og Verden, Biskoppen af Munster,
Osnabruck og Minden, Landgreven af Hessen, Greverne af
Tecklenburg, Oldenborg og Bentheim og Byerne Bremen,
Goslar, Brunsvig, Magdeburg, Hildesheim, Hannover og
Minden angaaende fselles Foranstaltninger til Forhindring og
Bekaempelse af de stadige Forsamiinger og Omstrejfninger
af herre- og tjenestelese Krigsfolk.
O: Original paa Papir (med 25 paatrykte Segl; Johan Kochs Segl
mangler; endvidere har Georg Schorna beseglet med Herman w
Viermûndes Segl, Herman Lasterpoge med Johan Mentzings, Gott-
hart V. Bevern med Johan v. Loens, Hans Wilde med Herman Ver-
helts og Matthias Meiger med Heinrich Pfeils).
Tr.: M. Goldast, Constitt. imperr. 11, 235—40. Lûnig, Teutsch.
Reichsarch. VII. Pars spec. III. 1. Contin. 2. Fortsetz. S. 221 — 6.
For at trœffe fœlles Forholdsregler mod de Samlinger af Knœgte
og Rytterey der snart under det ene, snart under det andet Paaskud
stadig fandt Sted i Nordtyskland og uoldte de omkringliggende Lande
stor Uro og Bekostning , foreslog Kong Christian III og hans Brodre
19. Okt. Î5H Kurfyrsten af Sachsen og Landgreven af Hessen et
Mode mellem deres Raader. Kurfyrsten og Landgreven billigede Planen
og fastsatte 13. Nov. et Mode til 25. Jan. i Lyneborg^ hvortil de ogsaa
opfordrede Biskoppen af Munster og Hertagerne af Lyncborg til at
sende Gesandter, da Sagen tillige havde stor Betydning for dem; Kur-
fyrsten og Landgreven vilde ikke alêne forhandle for sig selv, men for
hele det Schmalkaldiske Forbund. Allerede 2. Dec. iidsatte de dog
Medet indtil videre^ da de paa den forestaaende Rigsdag i Worms i
eget og deres Forbundsfœllers Navn vilde rette en Henvendelse til
Kejseren om at forbyde disse Samlinger, der forstyrrede al Fred i
Riget og derved ogsaa skadede Kejseren stœrkt. Naar Kejseren^ som
de sikkert haabede, vilde udstede et saadant Mandat, knnde man med
bedre Foje forhandle om, hvorledes dette Mandat skulde eksekveres.
Paa Rigsdagen i Worms 15^5 meddelte Sachsen og Hessen under
Henvisning til de Samlinger af Knœgte, der da fandt Sted i Bremen
Stifty Friesland og andrc Steder, deres Forbundsfœller, at de vilde
trœffe Aftaler med Danmark, Hertugerne af Lyneborg og Biskoppen
af Munster om fœlles Forholdsregler derimod, og udbad sig Fuldmagt
til ogsaa at forhandle paa Forbundets Vegne. Herpaa vilde dog kun
enkelte, som Byerne Bremen og Lyneborg, gaa ind ; de andre nœgtede
det, da saadanne Samlinger fandt Sted i hine Lande hvert Foraar og
man ikke kunde paatage sig at adsplitte dem, for man saa, om de
angik Forbundet. Derimod enedes aile de paa Rigsdagen modte Rigs-
stœnder i April om en Henvendelse til Kejseren om at forbyde disse
1546. 8 Marts. 501
Ruslningery og Kong Ferdinand udstedte ogsaa et Mandat^ ^ hvori han
ikke alêne forbod Stœnderne ai taale saadanne Troppesamlinger i deres
Lande y men ogsaa truede aile Anstiftere af saadanne med strœng
Straf.
Da Hertug Henrik af Wolfenbûttel i Eftersommeren 15^5 alligevel
samlede betydelige Troppemasser i B rem en Stift for at tilbageerobre
Wolfenbûttel, foreslog Kong Christian III og hans Brodre, der frygtede
for, at Rustningerne gjaldt dem, paany et Mode i Lyneborg eller
Ilamborg for at trœffe fœlles Forholdsregler mod disse Troppesamlinger.
Da Hertug Henrik imidlertid vend te sig mod det af Sachsen og Hessen
besatte Hertugdemme Wolfenbûttel, kunde disse to Magter forelebig
ingen Gesandter sende, men efterat de haude besejret og fanget Hertug
Henrik, opfordrede de 20. Okt. Christian HI til at sende Gesandter til
det Schmalkaldiske Forbunds Mode i Frankfurt a, M. 13. Dec. 15^5, da
man her passende kunde forhandle om ForhoUisregler mod de herre-
lese Knœgte. De danske Gesandter ved Medet, Peder Svave og Hans
Barnekou, haude ogsaa Ordre til at hère Forslag om Sagen og, hvis
saadanne ikke fremsattes, da selv bringe den paa Banc og he nuise til,
at mange Bekostninger vilde hâve kunnet vœret undgaaede, hvis
Stœnderne i Tide havde hindret disse Samlinger i Stedet for, som
JErkebispen af Bremen, at stette dem. Hvis Christian III ikke blev
sat til steriv HJœlp end 3 Fœnniker Knœgte og 200 Ry Itère, maatte
de si ut te en Traktat, men hvis der forlangtes mère, skulde de krœve,
at Kongen ikke blev sat hojere end Kurfyrsten af Sachsen; kunde det
ikke sœttes igennem, maatte de kun antage Traktaten under Forbehold
af Kongens Ratifikation. Paa Modet i Frankfurt forhandledes om en
Overenskomst , men der naaedes ikke noget endeligt Résultat, og det
bestemtes da, at der skulde holdes et nyt Mode i Hannover 1. Marts
1546 til videre Forhandling om Sagen.
Paa Modet i Hannover med te for Danmark Hans Barnekov og
den lyneborgske Kansler, Lie. Balthasar Clammer. Med Hensyn til
den Hjœlp, Kongen vilde y de, indeholdt deres Insiruks de samme
Bestemmelser, som Instruksen for Hans Barnekov og Peder Svave til
Modet i Frankfurt a. M., og det paalagdes dem at arbejde for, at der
blev truffet bestemte Aftaler om, hvad Hjœlp enhver af de truede
Stœnder skulde stillc, da man kun ved en endrœgtig Sammenslutning
kunde vœrge sig mod disse Troppesamlinger. Man blev ogsaa paa
Medet enig om en Rœkke Foranstaltninger, hvorom en Traktat op-
salles og underskreves 8. Marts; Reprœsenfanterne for Hertugen af
Jûlich, Hertug Erik a f Brunsvig- Lyneborg, Regeringen i Celle og Grev
Just af Brunckhorst underskirv dog ikke, men lovede at forebringe
Sagen for deres Herrer. Men om det vigtigsie Punkt, Sterrelsen af
den Hjœlp enhver skulde yde, blev der ikke truffet endelig Bestemmelse,
Fastsœtlelsen heraf og af nœrmerc Régler om Underholdningen af den op-
budte Styrke skulde foregaa paa Meder, der skulde holdes i de enkelte
Kredse 19. April. I den nedersachsiske Kreds, hvor Kongen af Danmark
var valgt til Kredshovedsmand, skulde Medet holdes i Lyneborg, men der
1 V
Xeudccker, Aktenstûcke aus dem Zeitalt. d. Reform. S. 434.
502 1546. 8. Marts.
medte saa godt som ingen, foruden de danske Afsendinge kun Re-
prœsentanter for jErkebispen af Bremen og for Byerne Bremen, Brunsuig,
Magdebiirg og HUdesheim. Endnu sergeligere ResuUater maatte de to
andre Kredshevedsmœnd , Kurfyrsten af Sachsen og Biskoppen af
Munster, melde fra den oversachsiske og den westfalske Kreds: her
modte slet ingen. I Lyneborg vare de medte blevne enige om Af-
holdelsen af et nyt Mode smstds. St. Hans Dag , men Kurfyrsten af
Sachsen og Landgrev Filip af Hessen foreslog il, Juni at henlœgge
den videre Forhandling om Sagen til Rigsdagen i Regensburg, hvor
aile de interesserede Farter havde Reprœsentanter. Den umiddelbart
efter udbrydende Krig melleni de nœvnte to Fyrster og Kejseren for-
hindrede imidlertid en Genoptagelse af Forhandlingerne. ^
Nachdem mit grossen unkosten und schaden der obergkaiten
auch vorterb der lande und leut bisher erfaren wurden, das sich
je zu zeiten etzliche dienst- und herlos krigsfolgk zusamen ge-
worfen und vorsamlet und durch die lande hin und her ge-
zogen und dieselbige wieder recht und den geineinen aus-
gekundigten kai. landtfrieden auch Ro. kon. mat. jungst zu
Wormbs ausgegangen ernstlichen mandat vorgeweltigt, beschedigt
und zura teil vortorben hat, so haben kon. w. zu Denmargkt
auch der churfursten, fursten und stende der christlichen vorein
sampt etiicher mer chur- und fursten reth und gesanlen uf
jungster vorsamlung zu Franckfurt am Mein solche unleidliche
beschwerungen in rath gestalt und bedacht, das nit allein der
obergkaiten von Got auferlegt ampt, sondern auch sonst die
hohe nottorft erfordert, gepurliche vorsehung und vorordnung
zu thun, dardurch denselbigen begegnet und gesteuret muchte
werden. Und ist demnach vor gut angesehen wurden, das eine
zusamenkunft anher gen Hannober, auf den ersten tag Martii
einzukomen, zu handeln und zu schliessen, wie und welcher
gestalt den berurlen vorpoten roltirungen und rridbruchtigen
handhmgen muchte abgeholfen, furgenomen, darzu dan auch
^ Ciir. m t. Kurf. af Sachsen og Landgr. Filip '^/^o, ^^Ivi 1^44, ^^'i, 1545,
t. Kurf. af Sachsen 'Vô 1546, t. Landgr. Filip ^^/^ 1546, t. .Krkebisp. af Bremen
og Bverne Bremen, Brunsvig og Magdeburg ®/q 1546 (Ausl. Registr.). Kurf. af
Sachsen og Landgr. Filip t. Chr. III ^«/i,, ''/..^ 1544, '-«/g, '^^I^q 1545: Kurf. af Sachsen
t. Chr. III ^V'o 1546 (Sachsen I). Instr. f. Pcder Svavc og Hans Barnekov til
Medet i Frankfurt ^/,.> 1545, f. Hans Barnekov og Balthasar Clammer til Medet
i Hannover *^/., 1546, for de dsk. (îesandter til Modet i Lj-nehorg "/4 1546 (Tyske
Kanc. udenrigskc Instruksbog 1539—48 S. 181 (T., 197, 204). Winckelmann,
Polit. Correspondcnz d. Stadt Strassburg III, 558, 578. 582. Forsch. z. dcut-
schen (ieschichte XXV, 91 f
1546. 8. Marts. 503
etziiche andere stendt, so die iren zu Franckfurt nit gehapt und
den landen, do sulche vorgardrungen sich pHegen zu samlen,
gesessen sein, erfordert solten werden.
Darauf sein nachbenente der kon. w. zu Denmargkten,
churfursten, fursten, graffen und stet reth und gesanten an-
komen und vielberurte sachen, belangendt die vorgardrungen
des herlosen krigsfolgks, in rath furgenomen und bedacht, das
einer idern oberigkait nit allein geburn, wol und rhumlich an-
stehen, sonder das sie auch schuldig sein, ein vleissig aufsehens
zu haben, das der gemein fridt, ruhe und wolfart gehandthabt,
die underthanen vor gewalt geschutzt und der lande und leute
vorterben verhutet und abgewendet. Und demnach damit solchs
deste stadtlicher geschehen und durch die vorgardrungen und
thatliche handlungen des dienst- und herlosen krigsfolgks nicht
zerruttet werde, so haben an stadt und von wegen irer gnedig-
sten, gnedigen und gunstigen hern die reth und gesanten nach-
folgendt artikel abgeredt und sich einer einung vorglichen:
/. Und wirdet bedacht, das zu abwendung der mergklichen
beschwerung, unkosten und vorterben, so aus den vorgarde-
rungen und mutwilligen vorsamlungen des herlosen krigsfolgks
den oberigkaiten und underthanen pflegen zu erfolgen, von
noten sei vleissige vorsehung zu thun, das! der zusamenlauf
und rottirung solchs krigsfolgks furkomen, und so sie uber
angewanten vleis in das wergk gestalt, welcher massen sie ab-
getrieben und zertrennet werden mochten. Demnach ist vor
gut angesehen, bewilligt und beschlossen worden, das die kon.
\v. zu Dennemargkten, churfursten, fursten, grafen und stet, so
dieser einigung vorwant, wollen und sollen in iren landen,
oberigkaiten und gepieten ernstliche mandat und gepot aus-
gehen und offentlich anslagen und vorkunden lassen, das keiner
irer underthanen den vorgardrungen des herlosen krigsfolgks
zuziehen, viel weiniger dieselbigen anfahen, aufwiglen, noch
furdern sollen bei peen und strafif des landtfridbruchs und in
der Ro. kon. mat. mandaten der vergardrung halben, auf dem
negstgehalten reichstag zu Wormbs ausgangen, vorleibt, der-
gleichen auch, das sich kein underthan in einiche dienst und
bestellung one seiner oberigkait bewilligung begeben sol, auch
bei vormeidung ernstlicher straff, wie dan derhalben und wie
es gegen denjennigen, so ein zeitlang vorlauffen und auspleiben.
504 1546. ». Marts.
sol gehalten werden, ein notel eins mandats begriffeiiy nach
welcher ein jeder standt die mandata richten und nach gelegen-
heit seiner landt und gepieten extenderen und ausgehen lassen
magk.
2. Daneben wollen und sollen aile und ein jeder standt
dieser vorein vleissige kundtschaft auf die obersten hauptleut
und aufwigkler der berurten vorgardrung machen, einer den
andern, in des landen und gepieten sich solche gesellen ent-
halten, zu wissen thun, damit nach ihnen getrachtet und, wo
sie betretten, eingezogen, ires furnemens befragt und vormoge
kon. mandaten oder sonst nach gelegenheit irer vorhandlung
gegen sie vorfarn und darin niemants vorschont werden, da-
mit es andern ein exempel und warnung sei, der dinge sich
henforder zu enthalten.
5. Darmit auch dester weniger gefar denjenigen, so sich er-
zelter gestalt wieder solche kriegsleut und redlinfurer erzeigen,
zu besorgen sei, so magk ein ider standt vormug berurter
mandaten und in namen dieser gantzen einung solche krigsleut
und anstifter vorfolgen und straffen.
A. Es wollen und sollen auch obgedachte vorwanten, aile
und ein jeder in seinen landen und gepieten, auf den passen
und sonst zu lande und wasser die bestellung thun und ernst-
lich daruber halten, das kein herlos krigsfolgk one gepurliche
pasbrieve durchzuziehen gestatet werde, sonder sollen umb be-
scheit, wohin sie begern und was ir furhaben sei, befragt und
nach gestalt der sachen zur stralî angehalten oder, so sie
diensts vortrostet und in der einungsvonvanten stenden schaden
nicht gewesen, auf urfridt, und das sie sich des gardens eussern
wollen, zurugk gewiesen werden.
.). Wurden auch die krigsleut wieder willen der ampt-
und bevelichsleut oder underthanen passiren oder durchziehen
wollen, so sol ihnen von stundt mit dem glockenslag gefolgt
und mit stralî gegen sie vorfarn werden.
6. Und damit der zulaulT und durchschleiflen dester mer
vorhut werde, so sol ein jeder vorwanter, wan ein geschrei oder
vordaclît von einer garden vorhanden, in seinen landen und
gepieten nach gelegenheit derselbigen mit vleis streilTen und
auf solche vordechtige leut aufsehen haben lassen, und wo sie
angetrolTen, gegen sie, wie obgemelt, gebaren.
1546. 8. Mails. 505
7. So nun dièses ailes, wie obgeschrieben , mit vleis be-
stellet und mit ernst daruber gehalten und demnach gesatzt
wirdet, wie die voreinigten stendt mit guten treuwen thun wollen
und sollen, so ist zu vorhoffen, es werde dardurch den landt-
fridbruchtigen herlosen rottirungen und daraus vlissenden
schaden und vorterben furkomen und begegnet werden. Wan
aber uber solchen angewandten vleis und vorsehung von imants
understanden wurde, eine vorgardrung anzurichten und zusamen
zu bringen, so wollen und sollen die stende ire underthanen
und dienstvorwanten darvon bei vorlust leibs und guts ab-
fordern.
8. So dan die vorgardrung in dieser einungsvorwanten
stende lande und gepieten furgenomen wurde, so sol es derselb
standt nit gedulden und alsbaldt weren und abwenden, auch
die theter darumb inhalts dieser vorgleichung und ausgangen
mandaten strafFen.
9. So er aber so swach were, das er solchs ane sondere
fare und besorchlichen schaden nicht thun konte, so soll er
seine benachparte und kreisvorwante, wie hernach folgt, zu hilf
und errettung erfordern, die im auch sollen, wie solch benompt
konnichlich mandat ausweiset, aufs furderligst zuziehen und
der garden steuren helfen.
10. Und nachdem bewogen wurden, das der stende, Got
lob, viel auch eins teils weit von einander gesessen, und wol
schellicher vorzug einfallen konte, so zu abwendung einer an-
gefangen garden auf der weitgesessen hilf solte geharret werden,
zudem das der anfang der garden so gering sein mochte, das
zu abtreibung derselbigen der gantzen voreinigung hilf nit von
noten w^ere, so sein die stende in drei krais, nemblich Ober-
sechsischen, Niedersechsischen und Westpfalischen geteiltw^orden,
wie dieselbigen underschiedlich zu ende dièses abschits vor-
zeichnet sein.
//. Wan nun in eins standts lande oder gepiet eine solche
vorsamlung woUe furgenomen, oder er und die seinen durch
einen hauffen herloses krigsfolgks, so in einem andern lande
zusamen gelaulîen were, uberzogen werden, und der standt
allein denselbigen nicht wiederstehen und steuren konte, so sol
derselbige die andern stende seins krais zu hilf erfordern, welche
ihm auch aufs eilenst ire hilf zuschicken und in dem keinen
506 1546. 8. Marts.
geferlichen vorzug suchen, noch einer auf den andern warten.
auch sich keiner [durch] gar keineu unwillen, zwispaldt, gebre-
chen noch anders, so er mit demselbigen stande haben mochte,
daran vorhindern lassen soll.
12. Do auch der gantzen hilf des kreisses nit von noten,
so magk der benotigte dieselbigen eins teils fordern, darmit
dièse slende mit unnotturftigen unkosten vorschont pleiben, und
so dan die hilf, gar oder zum teil, ankomen und man so starck,
das vorhoffentlichen die garde moge geschiagen oder getrennet
werden, so sol sie, ungeachtet das etzlicher stende hilf nit an-
komen were, angegriffen und mit ernst gegen sie aise veinde,
landtfridbrecher und vorterber lande und leute gehandelt, und
so sie getrennet, sollen sie in demselben und andern kraissen
vorfolgt, auf den strassen auf sie gestreiffet und, wo sie an-
komen, zu straf genomen werden.
13. Wan auch ein standt auf des benotigten erfordern die
hilf nit schickte, so mag es dem hauptman des kreisses an-
gezeigt, das er von im gefordert werde.
14. Und sol der hauptman des kreisses, darin die hilf ge-
schicht, jeder zeit einen erfarnen krigsman mit seiner hilf
schicken, auf das derselbig mit und neben des standes, in des
lande oder gepiet die garde liegt, bevelhaber das krigsfolgk
furen und das feldt regieren, und also solch wergk dester mer
ane schaden ausgericht werden muge.
15. Es sol auch der standt, der die hilf erfordert, seine
zimliche wohnacht zu ros und fues darzu thun, auch ein zim-
lich feltgeschutz mit aller zugehorung auf seinen kosten zu
feldt ausmachen, welchs zu obberurter nottorft zu ge-
brauchen sei.
16. Ob aber die garde aus eins standts in des andern
landt und gepiet, nachdem die hilf erfordert were, vorrugkte,
so sollen die beiden, der, die hilf gefordert, und derjennig, in
des lande und gepiet die garde getrennet wurde, den unkosten,
so auf (las feltgeschutz gehen wirdel, zu gleich stehen und
tragen; auch derjennige, aus welchs lande die garde vorrugkt,
allein seine hilf leisten, und der nnder, in des landt sie ge-
zogen, seine wolmacht, wie gemeldet, zusetzen.
17. So aber das vorgardte krigsfolgk so starck were, das
es mit des einen kreisses hilf nichl mochte ane sonderliche
1546. 8. Marts. 507
gefar und schaden abgetrieben werden, so magk der hauptman
des kreisses oder sein bevelichsman , den er bei seinem krigs-
folgk hat, sampt dem benotigten stande die stende des andern
negstgesessen auch, so von noten, des dritlen kreisses erfordern,
die auch auf das forderligst ir hilf zu ros und fues auf die
malstet, so ihnen durch die erforderende benent wirdet, schicken,
und keiner auf den andern warten, sonder ein jeder sich aiso
eilen und erzeigen sollen, wie er im notfal von andern gethan
geru sehen und nemen wolte. Wan dan auch die hilf der
dreier kraissen zu swach were, so sol bei berathschiagung der
stende — welche zu der nottorfl auf gelegner stet furderlich
durch den hauptman des kreisses, darin die not ist, sollen be-
schrieben werden — stehen, wie die macht ferner furgenomen,
dardurch der beswerung und vorterben abgeholfen werden konte.
18. Begebe sich auch, das die garden aus einem krais in
den andern gedrungen wurde, so sollen die kreisstende, so auf
den beinen sein, nachfolgen, und die stende des andern kreisses,
darinnen die garde gewichen, von stunt auf sein und der garden
vorziehen, sie aufhalten, damit das folgend volgk ankomen und
dan mil gesampter handt und stercke sie angreiffen und trennen
muge.
19. Wurde aber die garde in eins andern landt weichen,
der nicht in dieser einung were, so sol derselbigen gefolgt und
darin gehandelt werden, wie es dieser stende folgende krigs-
folgks obersten und bevelichsleut vor notwendig und nutzlig
zu sein bedengken, doch sollen sie an mugligem vleis nichts
erwinden lassen, das die garde antroffen und geschlagen oder
zerstreuwel werden muchte. Und sol ein jeder standt sein volgk
vierzehen tag, nachdem sie des landt, der die hilf erfordert bat,
ruren, auf seinen eigen kosten haiten, wie es aber darmit, wan
sie lenger zu felde liegen, solle gehalten, darvon sol auf den
bestimpten kreistagen geredt und eigentlich geschlossen werden.
"20. So auch ein standt oder desselbigen underthanen des-
halb, das sie herlos krigsfolgk hetten vorhindert, aufgehalten,
gestraffel oder abtreiben helfen, wurden vorfolgt, bepfedet oder
betrauwel, so sol denselbigen feinden und betrauwern durch
aile stende dieser einigung mit vleis nachgetrachtet und aise
mutwillige lancltfridbrecher zur straff eingenomen und gestalt
werden.
MLkdtfttaK.
508 1546. 8. Marts.
21. Als dan auch oftmals erfaren ist, das krigsvolgk auf
einen hern, dem es nicbt gegolten, und also auf falscben schein
vorsamblet und hernacb zu unruhe und schaden der lande und
leut gebraucbt worden, so sol hinfurder von den stenden dieser
einung keiner besteDung, sie sei in wes namen sie wolle aus-
gangen, gegleubt und darauf leute zu bestellen, zu samlen oder
zu passirn gestatet werden, es sei dan, das der her, dem das
volgk zu gut beworben wirdet, selbs an denjennigen standt, der
solchs gestaten solle, scbreibe und vorsichere, das solch krigs-
folgk, weil es hauffen- oder fenleinweis beisamen, wieder dièse
einingsvorwanten stende nicbt sol gebraucbt nocb vorstatet
werden. Damit aucb die leut nicbl beimlicb wegk practiciert,
aucb die aufwigler desto eber begriffen, so sollen die stende in
ibren gepieten vorsebung tbun, das die wirt- und gastgeber
jeder zeit den oberigkaiten ansagen, wene sie bergbergen.
22. Und dieweil die vorbutung und abwendung vielberurter
tbetlicben und strefflicben bandlungen der garden ein cbristlig,
notwendig und loblicb wergk, aucb ein jede oberigkait aus von
Got auferlegtem ampt scbuldig ist, dasselbig zu fordern und
darzu zu belfen, so wollen und sollen die vorvvanten stende
ihnen dasselbig in guten treuwen bepfolen und nicbt anders
anligen lassen, als were es eins jeden und seiner undertbanen
eigen sacb, wie sie dan aus angezeigten ursacben eins jeden
angeborende und bepfolen sacb ist.
23. Demnach und weil es dem gemeinen ausgekundigten
kai. landtfriden gemes, auch in Ro. kon. mat. ausgangen mandat
ausdrugklicben vorsehen und allen stenden des reichs ernstlich
gepoten ist, das demjennigen, der durch das herlos krigsfolgk
beswert wirdet, sol durch die negstgesessen anstossende oberig-
kaiten zugezogen und gebolfen w^erden, so sol der benotigte
standt auch die andere benachparte stende des reichs, so nicbt
in dieser voreinung sein, solchs kon. mandats erinnern und sie
darauf zum zuzug und hilf erfordern.
2i. So aber uber solchs ailes eine vorgardrung in eins
andern churfursten, fursten oder standt ausserhalb dieser
einigung landt, es were auf diesser oder jener seidt der Elb
oder Reins, wolt angericht werden, so sollen die hauptleut der
krais, jeder vor sich selbs und von wegen seiner kraisverwanten,
an dcnselbigen churfursten, fursten oder standt schreiben, ihnen
1546. 8. Marts. 509
(les gemeinen landtfriedens und kon. mandats erinnern und be-
geren, die vorgarderung des herlosen krigsfolgks abzuschaffen,
dan so er solchs nicht thun, und den einigsvorwanten einicher
schade daraus entstehen, das man sich desselbigen an ihm und
den seinen zu erholen vorursacht wurde.
25. Wurde sich aber krigsfolgk in kai. mat., unser aller-
gnedigsten hern, erb- und andern landen obberurter gestalt vor-
sanilen, so sollen die hauptleut an ire mat. aufs fugligste, wie
sie zu thun wissen, schreiben und bitten solchs abzuschaffen,
damit schaden und unheil vorhutet pleibe.
W, Und sein zu hauptleuten der obbemellen drein kraissen
erwelt worden, nemblich:
Des Obersechsischen krais der churfurst zu Sachsen,
des Niedersechsischen krais der konnigk zu Denmargken
und des Westphelischen kreis der bischof zu Munster.
27. Dieser obgeschrieben beredung und voreinigung haben
sich die nachbenente reth und gesanten von wegen und in
namen irer gnedigsten, gnedigen und gunstigen hern und obern
zu vorhutung und abwendung der schedtlichen vorgardrungen
des dienst- und herlosen krigsfolgks entlich beredet, vorglichen
und voreinigt, und sol durch ire herschaften getreulich gehalten
und der allenthalben gelebt werden, one geferde, auch dièse
einigung vier jar nach dato anzurechen stehen und wheren.
28. Und wiewol hie auch von einem gewissen anschlag
geredt wurden, wie starck ein einigsvorwanter dem andern im
fal der nottorft zu ros und fues zuziehen solte, so bat doch
aus mangel bevelichs etzlicher gesanten darinne nicht mogen
geschlossen werden, aber so viel bewilligt worden, das der zu-
zug nach eins jeden gelegenheit, vormogen und nachbarlicher
zuneigung auch zu vorhutung sein selbs schaden auf erfordern
geschehen, und ein standt dem andern in seinem kreisse auch,
so es, wie obgemeldel, von noten, ein kreis dem andern zu-
selzen und helfen solle.
29. Und damit in jedem kreisse muge eine gewisheit sein,
wes sich ein standt zum andern im fal obermelter nottorft
moge zu vorsehen haben, so sollen die stende eins jeden kreisses
auf den montag nach Palmarum ^, die im Obersechsischen krais
^ 19. April.
510 1546. 8. Marts.
zu Mulhausen, die im Niedersechsischen krais zu Luneburg uiid.
die im Westphelischen krais zu Munster, zusamen komen und
sich daseibs entlich eins anschlags, wie starck ein jeder dem
andern in seinem kraisse zuziehen solle, auch wes ein jeder
krais dem andern in solcher not an leuten oder geldt tbun und
von ihm wieder gewarten woUe, geschlossen und dan durch
die hauptleut einandern zugescbrieben und sich daruber durch
sie vorghchen werden, zu welcher vorgleichung ein jeder haupt-
man zwene der furuembsten stende seins kreisses ziehen und
mit derselben ratli handeln sol.
30. Wolte auch ein kreishauptman vor dem montag nach
Palmarum seine kreisstende zusamen fordern, das sol auch in
seinem gefallen stehen.
31. Ob auch mitler zeit solcher vorgleichung ein kreis von
dem andern, wie obgedacht, zur hilf gefordert wurde, so sollen
die stende des geforderten kreisses dem benotigten furderlich
zuziehen so starck, aise eins jeden wolmogliche gelegenheit
erleiden und inen sein getrue bedengken weisen wirdet, sich
auch darin also erzeigen, das seine gute zuneigung zu solchem
christlichen wergk und errettung dem beswerten muge zu
spuren sein.
Und sein nachfolgend reth, so dièse vorgleichung und ab-
schiedt gemacht:
Von wegen kon. w. zu Dennemargkt: Baltzar Clammer,
licentiat und Luneburgscher cantzler, und Johan von Barnikaw.
Von wegen des ertzbischofs und churfursten zu Coin:
Hermen von Virmundt, trost zum Tringenberg, Gorg Schorna,
licenciât.
Von wegen des churfursten zu Sachsen: Gorg edler von
der Planitz.
Von wegen des ertzbischofs zu Bremen und administrators
zu Verden: Burgkhart von Cram, marschalk.
Von wegen des bischoves zu Munster, Osnabrug und Minden:
Justinus Gobelerus, doctor und cantzler.
Von wegen des landtgrafîen zu Hessen : Wilhelm von Schachten.
Von wegen graf Cunradts zu Teckelnburg: Johan Mentzing,
secretari.
Von wegen graf Anthonien zu Oldenburg: Ilermannus Laster-
boge.
>
1546. 8. Marts. 511
Von wegeii graffen Arndts zu Benthem : Godhart von Bevern
und her Johan von Loen.
Von wegen der stelte:
Bremen: Her Deitrich von Mandelslo und Jobst Gercken,
secretari.
Goslar: Johan Koch, secretari.
Braunschweig: Die burgermeister Hermen Verhelt, Hans
Wilde und Deitrich Preusse, sindicus, mit bevelich der stadt
Magdeborch.
Hildesheim: Burgermeister Tile Brandes, Johan Brauns,
sindicus, und Ebert Winckelman, ritmester.
Hannober: Beide borgermeister Anthoni Berckhausen, Hein-
rich Bomhauwer, Caspar Bodiker, secretarius.
Minden: Heinrich Pfeil und Mathias Meiger, secretarius.
Aber die nachbenanten reth und gesanten, nemblichen:
Von wegen herzog Erichen zu Braunschweig und Lunburg:
Burckhart von Salder, Jobst von Lenthe und Heinrich Lorle-
berg, rentmeister,
Von wegen des herzogen zu Gulich: Johan von Melschede^
artelereimeister,
Von wegen bevelichaber und reth zu Zell: Obgenanter
Baltzar Clammer,
Von wegen Graf Josten zu Brunckhorst: Obgenante des
graflfen zu Bentems gesanten,
haben die notel dieser voreinigung an ire hern obern und die,
sie zu diesem tag vorordent haben, zu brengen gepeten und
angenomen der zuvorsichl, weil es ein christlig, notwendig und
loblich wergk, es werden sich dieselbige darauf mit gepurlicher
antwort vornemen lassen und der Ro. kon. mat. ausgegangen
mandaten gehorsamlich halten.
Und sol ein jeder solcher hern und stendt, ob er dieser
vorgleichung und einung anhangen und darine sein wolle, sich
in monats frist nach dato ercleren, und herzog Erichs zu Braun-
schweig, bevehihaber und reth zu Zelle und die stadt Lubeck
dem konnig zu Denmargken gegen Zegeberg, und der herzog
zu Gulich und der graf zu Brunckhorst dem bischof zu Munster,
und die sladt Gottingen dem churfursten zu Sachsen zu-
schreiben.
Welcher standt dan die einung zuschreiben wirdet, der soi
512 1546. 8. Marts.
auch den obbestimpten kraistag zu berurler nottorft volmechtig-
lich besuchen.
Nachdem auch negst zu Franckfurt vorabschiedet, das mit
etzlicben stenden sol gebandeit werden, sie auch in dièse einung
zu bewegen, so sol dasselbig, was des noch nicht geschehen
und erlangt were, nochmals furderlich geschehen. Dergleichen
sollen sich die kreishauptleut und andere stende befleissigen,
ob sonst andere, so zu Franckfurt nicht benendt und ihnen
gesessen sein, liierzu mochten gebracht werden, und sonderlich
sol der churfurst zu Sachsen mit herzog Philipsen zu Pomern
derwegen handeln und so herzog Philips darzu bewogen, sol
derselbig furder mit herzog Bernim zu Pomern handeln.
Des ailes zu urkundt und merer sicherheit sein dieser ab-
schiedt drei mit der gesanten, so dièse einigung angenomen
und obgenant sein, pitschiern versigelt ufgerichtet, und jedes der
drein obberurten kreishauptleuten gesanten zu nottorlt des
gantzen kreisses einer zugestalt und den andern gesanten ab-
schrift darvon mitgeteilt worden. Geschehen zu Hannober mon-
tag nach dem sontag esto mihi anno tausent funf hundert
sechsundvirtzigk.
LL. SS.
Austeilung der dreyen kreisen:
Obersechsischer krais: Churfurst zu Sachsen, landtgrafT zu
Hessen, herzog Philips zu Braunschweig; graffen: Waldeck,
Lippe; stat: Gosier, Gottingen. — Niedersechsischer krais:
konig zu Denmargken, bischof und stift Bremen und Verden,
herzog Erich zu Braunschweig, die herzogen zu Luneburg, landt
zu Braunschweig, darinne Wolfenbûttel gelegen; graiîen: Schani-
burg, Hoia, Oldenburg; stet: Lubeck, Bremen, Hamburg, Braun-
schweig, Magdeburg, Hildesheim, Hannober. — Westphelischer
krais: ertzbischof und churfurst zu Coin, bischof und stifl zu
Padelborn, Osnabrug, Munster, Minden, herzog zu Gulich, Cleve
und Berge; graffen zu Ostfrieslandt, Deckelnburg, Bentheni,
Brunckhorst, Dipfholt, Ritberg; Freichen zu Jever, stat Mynden.
Nachdem dan die ertz- und bischoven zu Coin und Munster
etc. aise friedliebende chur- und fursten zu handthabung des
friedens und gemeiner wolfart gants geneigt und dièse einigung
bewilligt haben, und aber ire chur- und f. g. in dem die volge
1546. 8. Marts. 513
bei iren capitteln, ritterschaften und landtschaften so gar vol-
komenlich nit haben muchten, so ist vor ratbsam bedacht, an
dîeselbige und nemblich an das thumbcapittel , grafTen, ritter-
schaft und landtschaft des ertzstifts Coin und die thumbcapittel,
ritterschafi und landtschaft der stiften Paderborn, Munster,
Osnabrug und Minden underschiedlich zu schreiben, wie des
auch concept bei dieser handlung behahen. Also ist auch an
capittel, ritterschaft und landtschaft der ertz- und stifte Bremen
und Verden geschrieben worden, wie des auch begriff bei der
handlung.
1546. 14. Juli (Senderborg). Forlig mellem Kong Christian III
og Hertugerne Hans og Adolf paa den ene og Kong
Christian II paa den anden Side, hvorved sidstnsevnte for
sig og Arvinger frasiger sig aile Fordringer paa Rigerne
Danmark, Norge og Sverrig og Hertugdemmerne Slesvig,
Holsten, Stormarn og Ditmarsken.
O: Original paa Pergament med de 4 Fyrsters vedhaengende Segl
(to enslydende Eksemplarer) (Saml. Christian II Nr. 29).
U: Udkast paa Papir (uden Datum; underskrevet paa hver Side
af Christian II) (Dsk. Kong. H ist. Fasc. 5).
KO: Kasseret Original paa Pergament (udateret og nu uden Segl,
underskreven af Kong Christian III) (Saml. Christian II Nr. 29).
Efter de mislykkede Forseg paa at bringe en Udsoning tU Veje
mellem Kong Christian III og den fangne Kong Christian II og hans
Svigerson Pfalzgrev Frederik, ferst paa Medet i Schmalkalden i April
15^0 og siden paa Rigsdagen i Regensburg i Maj — Juni îo^î O^ff*-
Indledningen til Nr. 56) ^ rertes der i de paafelgende Forhandlinger
med Kejseren og Nederlandene, i Bremen 1542 og i Kampen 1543,
slet ikke ved denne Sag. Efter Modet i Kampen indledede Christian III
derimod direkte Forhandlinger med den fangne Konge. Dette skyldtes
vel for en Del Christian IIP s personlige Medfelelse, men ogsaa
politiske Hensyn; thi selv om en Udsoning med Christian II alêne
ikke var tilstrœkkelig, vilde den dog berove Pfalzgreven og Kejseren
Hovedgrundlaget for deres fjendtlige Politik mod Danmark. Hensynet
til Kongens nœre Forbundsfœllery Kurfyrsten af Sachsen og Landgrev
Filip af Hesseny der begge havde misbilliget Fœngslingen af Christian II,
spillede sikkert ogsaa en Rolle. I Juni 1543 forhandlede Johan Rantzau
efter Christian IIFs Ordre med den fangne Konge paa Senderborg og
meddelte ham , at hverken Kejseren eller det burgundiske Hof havde
omtalt ham med et Ord under de sidste Forhandlinger. Christian II
erklœrede da, at h vis Christian III kunde formaa nogle Fyrster, saasom
33
J
514 1546. 14. Juli.
Hertug Albrecht af Preusseiif Hertug Ernst af Lyneborg, Hertug Henrik
af Meklenborg y Kurfgrsten af Sachsen og Landgrev Filip af Hessen,
tu at sende Raader til en Forhandling , vUde han, saavidt hans Berns
Ret angik, underkasie sig deres Kendelse ; for sin egen Person var han
fornojet med, hvad Kongen og hans Bredre vilde unde ham. Da kort
efter Pfalzgrev Frederiks Marskalk meddelte Hertug Henrik af Meklen-
borgy at Pfalzgreven nu ogsaa var villig til Forlig, antog Christian III,
hvem Hertug Henrik satte i Kundskab herom, Hertugen som Mœgler.
Paa Hertug Henriks Forespergset erklœrede Pfalzgreven 26. Dec, at
forinden han kunde erklœre sig nœrmere om sine Fordringer, maatte
han hâve Sikkerhed for, at Modparten vilde gaa ind paa rimelige
Vilkaar, deriblandt Christian H's Frigivelse eller midlertidige Losladelse
af Fœngslet for at deltage i Underhandlingerne eller i det mindste fri
Adgang til ham i Fœngslet for at hère hans Mening om en Over-
enskomst. I Slutningen af Jan. 1544 kom Hertug Henriks Kansler
Casper v. Schônaich til Christian HI i Rensborg for at faa Besked om
dennes Vilkaar. Christian HI erklœrede sig her villig til at frigive Chri-
stian II og overdrage ham et Slot, hvor han kunde hâve en fyrstelig
Underholdning med Ret til at Jage og fiske, dog skulde Folkene paa
Slottet svœrge til Christian HI; til Gengœld skulde Christian H for sig
og Detre give Afkald paa aile Fordringer paa Rigerne og Hertug-
demmerne, ' og dette Afkald skulde ratificeres af Kejseren, den romerske
Konge, Pfalzgrev Frederik og Hertugen af Lothringen. Da al Strid
maatte anses for endt ved en saadan Overenskomst, vilde Christian HI
ogsaa give Pfalzgreven paa hans Gemalindes Vegne en rimelig Pengesum
for hendes formentlige Ret, og han vilde, naar aile Aftaler vare
trufne, give Pfalzgrevens Gesandter Adgang til at taie med Christian H
i Overvœrelse af nogle af Kongens betroede Raader. Lignende Vilkaar
opstillede Christian HI ogsaa, da Hertug Ernst af Lyneborg samtidig
tilbed sin Mœgling. Den nœrmere Forhandling henvistes dog i begge
Tilfœlde af Christian HI til Rigsdayen i Speier, hvortil han ved Hertug
Henrik af Wolfenbûttels Mellemkomst havde faaet Lejde for sine Gesandter.
Instruksen (jvfr. Indledningen til Sr. 65) for de danskc Gesandter, dcr
sendtes til Rigsdagen, bemyndigede ogsaa disse til at slufte en Over-
enskomst med Pfalzgreven paa det ovenfor angivne Grandlag og i saa
Tilfœlde love hver af Dotrene 150,000 Gl. Trods Fredslutningen med
Kejseren paa Rigsdagen og flere Rigsfyrsters ivrige Beslrœhelser for at
bevœge Pfalzgreven til Forlig , lykkedes det dog ikke at faa en Over-
enskomst i Stand, da de danske ikke paa nogen Maade vilde
hore Taie om Landafstaaelse, og Pfalzgreven paa sin Side ikke vilde
lade sig noje med y>ein schimpflich geld<^.
Skont der efter Fredslutningen med Kejseren i Henhold til Fredens
S n blev tilslaaet Christian H sterre Frihcd, var det ham dog en stor
Sku/felse, at der ikke var kommen en fuldstœndig Udsoning i Stand,
dcr helt kunde gère Endc paa hans Fangenskab. Paa hans ind-
siœndige Anmodning begav derfor Lcnsmanden paa Sonderborg Bertram
V. Ahlefeldt, med hvcm han slod paa en sœrdeles god Fod, sig i
Sommeivn 15^5 til Kongen for paany at bringe en direkie Forhandling
i Stand mellem de to Fœtlere. Christian III forlangte, fer nœrmere
1546. 14. Juli. 515
Forhandlinger kunde indledes, al Christian II skulde: 1. give Afkald
paa Titelen : Konge af Danmark og Norge og Hertug af Slesvig og
Holsten, og kun kalde sig : fordum Konge af Danmark etc. ; 2. opgive^
hvor stor Brudeskat og Medgift hver af hans Detre skulde hâve; 3.
opgivCy hvad Underhold han vilde hâve for sin egen Person. Den
1. Juli svarede Christian II herpaa: han gik ind paa den ferste Be-
tingelse og forlangte 60,000 Gl. lit hver af Detrene; naar disse Penge
vare hetalle, skulde Christian II og hans Detre for sig og Arvinger
give Afkald paa al Arveret til Rigerne og Hertugdemmerne og formaa
Kejseren og nogle Kurfffrster til at gaa i Borgen for dem. Spergs-
maalet oni hans egen Underholdning henstillede han til Christian lïVs
Afgerelse og nœrmere Forhandling mellem dem, Forhandlingerne
standsede forelebig hermed, da Christian III erklœrede ikke at kunne gère
noget, fer Broderen, Hertug Adolf kom hjem. Saasnart dette var sket,
sendte Christian II Bertram von Ahlefeldt til Christian III med en Skrivelse
af 8. Okt.y hvori han indtrœngende anmodede cm, at Sagen nu maatte
bliue bragi til Ende, og udtalte, at han satte al sin Lid til Christian III,
Kansler Johan Friis, Johan Rantzau og Bertram Ahlefeldt. Den 18.
0kl , fik disse tre Adelsmœnd da ogsaa Fuldmagt af Christian III og
hans Bredre til at forhandle med den fangne Konge. Del er sikkert
Besultatet af demie Forhandling, der foreligger i et af Christian II
paa hver Side underskrevet udateret Udkast til Overenskomsten. Ud-
kastet er i det vœsentlige enslydende med den senere underskreone
endelige Overenskomst^, dog savnes deri Bestemmelserne om Kongen
af Sverrig og om et Klenodie til hver af Christian IF s Detre; ligeledes
ère Bestemmelserne om Adgangen til at taie med Christian II noget
anderledes, og Bestemmelsen om, at Christian II skal skaffe sine Detres
Ratifikation, findes ikke. Det nu bevarede Udkast er dog nœppe opsat
ved selve Forhandlingerne, men ferst senere, rimeligvis paa Land-
dagen i Slesvig i Nov. s. A., da Kongen ikke kunde gère noget, fer
han havde tait med sine Bredre og Raaderne. Det sendtes derefter
til Bertram Ahlefeldt, der forelœste det for Kongen. Denne gjorde kun
faa Indvendinger : han forlangte ^vorruckeder tydt* rettet til y>vor-
gangener tydt^, *afgelenet<i rettet til *unafgehandelt^, ^loflyken olders€
til y^niennichlyker und cristlycher woldato^, ligesom han ogsaa begœrede
Ret til at svare Kongen af Sverrig paa det Skrift, denne havde udgiuet
mod ham, og bad om at faa nogle i Norge udgivne Brève tilbage
og om, at Christian III vilde betale nogen Gœld for ham. Paa Foden
af den plattyske Optegnelse om disse Besvœringer har han egenhœndig
skrevet, at han vil antage Overenskomsten, som Bertram Ahlefeldt har
forelœst for ham, og som han har underskrevet med sin egen Haand.
Sagen hvilede derefter igen i nogen Tid. Der var i Slutningen
af 13^5 stœrke Rygter i Gang om pfalziske » Praktikker^ mod Danmark,
og en Forhandling, som Pfalzgreven i Sommeren 154-5 havde indledet
med Kurfyrsten af Sachsen om Christian Ifs Befrielse gav ikke gode
Le fier om en Overenskomst ; Pfalzgreven forlangte her Sachsens Hjœlp
til Christian IFs Restitution, hvilken Fordring dog af Sachsen bestemt
^ Afvigelserne ere angivne ved Âftrykket nedenfor.
33*
516 1546. U. Juli.
afvistes; der kunde kun blive Taie om en Pengeerstatning. I Be-
gyndelsen af 1546 syntes der dog ai foregaa en Forandring i Pfalz-
grevens Holdning, Han sluttede sig nœr tU det Schmalkaldiske For-
bund; Landgrev FUip af Hessen, der i Begyndelsen havde ment, ai
det vœsentlig kun var for at vinde Forbundets Hjœlp mod Danmark,
da Kejseren havde ladi ham i Siikken, faite sig snart overtydet ont
Pfalzgrevens oprigtige Hensigier og forsikrede Christian III ^ at Pfalz-
greven var gaaet over til Evongeliet og enskede et Forlig med Dan-
mark, da han som barnles Jo ikke kunde hâve nogen Glœde af at
faa dette Land. Der syntes under disse Forhold at vœre gode Ud-
sig ter til nu at faa Ende paa Sagen. Den 16. Juni 1546 modte efter
Christian IFs 0nske Johan Friis, Breide Rantzau og Bertram Ahlefeldt
paa Senderborg for at bringe Forliget til endelig Afslutning. De fore-
lagde Christian II et af Modparten beseglet Brev tilligemed det af ham
underskrevne Udkast. Det beseglede Brev er utvivlsomt det samme som
den ovenfor nœvnte kasserede Original. Nogle af de af Christian II for-
tangte Mndringer ère optagne deri, og tillige ère Bestemmelserne om
Kong Gustuv af Sverrig satte ind, tigesom ogsaa denne i Slutningen
af Brevet er opfert som medbeseglende dette. Efter Forelœggelsen af
Brevene raad forte Kong Christian II sig med to Prœster paa Slottet og
med Henrik Holk. Han gjorde Ophœvelser over Ordet ^nveilandt* og
over, at Norge kaldtts et Valgrige, og forlangte, at hver af Detrene
skulde hâve 2 Brudeskatte , en af Rigerne og en af Ilertugdemmerne.
Da Raaderne derpaa gjorde ham opmœrksom paa, at han jo havde
underskrevet Udkastet med sin egen Haand, udbad han sig Betœnknings-
tid ; han erklœrede siden, at han kunde gaa ind paa Overenskomsten,
h vis Raaderne vilde give ham en Forskrivning for^ at hver af Det rené
skulde faa ligesaa meget i Brudeskaty som Kong Frederik I sidst
gav sin Datter. Raaderne aflagde samme Aften Beretning om
Dagens Forhandlinger til Christian III og mente, at Christian II nok
alligevel gik ind paa at underskrive; de vilde i fornodent Fald give den
begœrede Forskrivning. Under de folgende Dages Forhandlinger gjorde
Christian II dog nye Indvendinger gœldende. Disse indeholdes i nogle
med Henrik Holks Haand skrevne Besvœringer, der vel ère udalerede,
men utvivlsomt maa hen fores til disse Forhandlinger. Christian II
besvœrede sig heri over: 1 Bestemmelsen om, at al Had, Avind og
Uenighed mellem ham og Kongen af Sverrig skulde vœre dod og til-
given, da Kong Giistav tidligcre havde mlgivel nogle Skrifler mod ham,
som berortc hans ^Ere og Lempe; han enskede derfor Lov til at svare
derpaa, men vilde dog relie sig efter Christian IlVs Raad i den Sag.
2. Bestemmelsen om , at Lensmanden paa Kallundborg skal vœre
(Christian III og hans Efterkommere svoren og med Ed forpligtet og
hâve Ret til at handle og regere paa Slollet og i Lenct uden (Christian IFs
Gensigelse, da Christian IIL naar ait hvad der havde vœrel dem imellem
skulde vœre en dod og aflalt Sag, burde sœlle lige saa stor og mère
Tillid tu ham end til en simpel Adelsmand og det ikke sommede sig,
at Svenden eller TJeneren skulde regere over Ilerren. 3. Bestemmelsen
om, at ingen maatte komme til at taie ellrr handle med ham, som
vare Kong Christian III og hans Efterkommere imod, og som ikke
1546. 14. Juli. 517
vare dem med Ed forpUgtede ; det forste kunde han gaa ind paa, men
det sidste fandt han besvœrligt, da han saa ikke engang maatte taie
med de Personer^ som hans Bern eller Venner maatte sende til ham med
Brève. Han kunde gaa ind paa^ at Bradeskatten for huer af Detrene
bleu bestemt til at vœre tige saa stor som den, Kong Hans* s Datter,
Markgrevinden af Brandenborg, fik, men han haabede, at Christian UI
vilde forbedre den noget. Paa Foden har han egenhœndig skrevet, at
hvis disse Artikler indremmedes, vitde han samtykke og besegle Over-
enskomsten, Til nogen Underskrivelse og Besegting af det forelagte Breo
kom det ikke, skent Raaderne haude vœret saa forsgnlige at medfere en
Guldsmed, der skulde lave et nyt Signet til Christian //. Den endetige
Overenskomsl sluttedes ferst en Maaned senere, da Kong Christian UI
og hans Bredre selv kom til Senderborg for personlig at forhandle
med den fangne Konge. Den afveg i nogle Punkter fra det den 16.
Juni forelagte Forlig. I § 5 œndredes Bestemmelsen om Adgangen
til at taie med Christian H i Ouerensstemmelse med dennes 0nske; i
§ 6 lovede Christian UI og hans Bredre, ogsaa i Overensstemmclse
med Christian Ifs 0nske, at give hver af Detrene et Ktenodie til en
Vœrdi af 10,000 Gi foruden Medgiften ; / § 4 prœciseredes Christian H* s
Forhold til Lensmanden nejere: han skulde vel ikke hâve Lov til at
afsœtie denne uden tilstrœkkelig Grand, men skulde hâve Bemyndigelse
til at gère Indsigelse, hvis Lensmanden mod Lov og Ret besvœrede
Bonderne; i § 6 indsattes en Bestemmelse om, at Christian H skulde
skaffe sine Detres Ratiflkation af Forliget. Endvidere udelodes Op-
ferelsen af Kong Gustav af Sverrig som Medbesegler af Forliget.
Det lykkedes aldriij at faa Pfalzgrev Frederik og Christian Ifs
Detre til at ratificere Forliget; skent Christian H gentagne Gange skrev
indtrœngende til dem derom og der flere Gange var meldt, at nu vilde
der komme pfalziske Gesandter til Danmark for at taie med ham,
udeblev disse dog stadig. En forsegt fransk Mœgling blev resultatles,
og ligesaa Christian HFs Bestrœbelser for ved Kejserens HJœlp at naa
til en Udsoning med Pfalz og Lothringen. Da Kejseren imidlertid
stadig ved blev at vise et venligt Sindelag overfor Danmark og 5. Okt.
15^8 forte nede Christian HI og hans Brodre med Hertugdemmet Hol-
sten, besluttede Christian HI, uanset Pfalz'' s og Lothringens Vœgring
ved al godkende Forliget, alligevel at sœtte dettes Bestemmelser med
Hensyn til Christian H i Kraft. I Febr. 15^9 forlod den fangne Konge
Senderborg Slot for at tage Ophold paa Kallundborg.^
» Hcrtug Hans t. Chr. III "/e 1543 (Dsk. Kong Hist Fasc. 4). Pfalzgr.
Frederik t. Hert. Henrik af Meklenborg "/u 1543; Chr. IIFs Svar t. Casp. v.
Schônaich (Udat. Optegn. af C. Fuchs); Aktst. vedrerende den hessiske Raad
Jost Rau's Sendelse t. Chr. III Juli 1545 (Pfalz VI). Chr. III t. Hert. Ernst af
Lyneborg «/,i, "/h 1543, "/i 1544 (Ausl. Registr.). Christian IFs Svar paa de
af Bertram Ahlefeldt overbragtc Artikler Vt 1545, Chr. III t. Joh. Rantzau
»/7 1545, Chr. Il t. Chr. III »/io 1545, Fuldm. f. Joh. Frits, Joh. Rantzau og
Bertr. Ahlefeldt ^^j^q 1545: det af Chr. II underskrevne Udkast med hans Be-
svieringer; Indberetn. fra Joh. Friis, Breide Rantzau og Bertr. Ahlefeldt t.
518 1546. 14. Juli.
Im nhamen der unzerteilten dreyfaltickeit amen. Wyr
Christiern der ander, des durchleuchtigen, grosmechtigen fursten,
herrn Hanses, weylandt kôniges zu Dennemarken, Schweden,
Norwegen und herzogen zu Schleswig, Holsteyn, Stormarn und
der Dithmarschen, grafen zu Oldenburg und Delmenhorst, sohn
und nachfolgender kunig der bemelten reyche und herzogthumb
etc., bekennen und thun kundt mit disem unserm ofTnen briflFe
vor uns, unser erben und sunst allermennigclich:
1. Nachdem wir die reiche Dennemarken, Schweden und
Norwegen sambt den furstenthumben Schleswig, Holstein, Stor-
marn und der Diimarschen und die zugehôrigen lande vor-
gangner^ zeit vorlassen und uns daraus begeben, derhalben
allerley hochwichtige beschwerungen ervolget, die dan pisshero
unabgehandelt^ haben wir in betiachtung unsers lôblichen alters,
und das auch der almechtige, nach seiner gotlichen vorsehung,
unsern hertzlieben sohn, loblicher und milder gedechinus, von
diser weldt seligclich genommen, auch damit ferner blutvorgissen
und andere beschwerungen, die wir aus christlichem bewegen
ungerne sehen wolten, abgew^andi und ruhe, frid und einikeit
dem almechtigen zu lobe und zu gemeinem pesten gepflantzt
werden muge, unserm freuntlichen, lieben vettern, herrn
Christian, kunig zu Dennemarken und Norwegen etc., kunig
Fridrichs sohn, und desselben nachkommen, dieweil sein 1.
aus sunderlicher vorschafFung des almechtigen durch ordent-
liche wahl in der hergebrachten zweyfertigen handelung zu
eynem kunige zu Dennemarcken und Norwegen etc. eingesetzl,
gesalbet und gekrônet, und wir auch diselben reiche sunst
nymants lieber als hochgedachtem unserm veltern aus vor-
wantnus und sunderlicher, freuntlicher neygunge gônnen, aile
kunigdiche hoheit und ydere zusprach, furderungen oder ge-
rechtikeitten, als wir zu den reichen Dennemarken und Nor-
wegen haben, und uns geburen mochten, in bestendiger form
mit zeittigem bedencken und freywillig uberlassen^ Aus gleichem
bewegen haben wir auch hochgedachtem unserm glibten vetlern,
Chr. m »«/o 1546 (I)sk. Kong. Hist. Fasc. 5). Chr. Mit. Landfii. Filip af Hessen
«V2» *^'3 li>46, t. Gust. I af Sverrig «o/,^ 1546. Seidelin, Dipl. Flensb. II, 375 fF.,
381 f, 398 fF., 420, 428 IT. Behrmann. Chr. Ils Fa?ngsels- og Hefrielses-Hist.
Jvfr. Rydberg, Sverges Traktater IV, 491 ff.
* U: vorriickter. * U: unabgelcindt. *U og KO tilfojer: und aufgetragen.
1546. 14. Juli. 519
kunig Christian, und derselben brûdern, hern Johansen und
hern Adolfen, aile herzogen zu Schleswig, Holstein, Stormarn
und der Ditmarschen , grafen zu Oldenburg und Delmenhorst,
gebrudern, und derselben erben vorlassen und aufgetragen aile
zuspruche, furderungen und gerechtikeyt, als wir zu den fursten-
thumben Schleswig, Holstein, Stormarn und Ditmarschen sambt
derselben zugehorigen landen gehabt und noch haben, und uns
geburen môchten. Wir vorzeyhen, ubergeben und vorlassen
auch hirmit aus freuntlicher vorwantnus und neygung un-
bedranget, freiwillig und mit zeittigem, vorgehabiem bedencken
und bewegen aile und ydere gerechtikeitten, anfurderungen und
zuspruche, wilcher gestalt uns die itzt oder kunftigclich geburen
kônten und môchten, vor uns und unser erben und mennigc-
lich, als wir zu den freyen churreichen Dennemarck und Nor-
wegen und den bemelten beiden furstenthumben Schleswig,
wilchs der crohnen Dennemarkn lehen, und Holstein, Stormarn
und Ditmarschen, das des heiligen reichs lehen und von dem
bischof zu Lubeck zu lehen rurhet, sambt allen zugehorigen
landen, hoheiten, régalien und gerechtikeitten, nichts aus-
geschlossen, gehabt haben und berechtiget sein oder werden
môchten, in bestendiger form und wie solichs bestendigst und
vorbintlichst gescheen soll, kan und mag. Wir vorzeihen uns
auch vor uns , unser erben hirmit aile lehen und lehens-
gerechtikeitten, als wir an den bemelten furstenthumben erlangt
und gehabt oder noch haben môchten, auch sunderlich der
Rom. key. mat. begnadungen ^ der lehenschaft halben des fursten-
thumbs Holstein, Stormarn und Ditmarschen, nemlich das die
lehen von uns oder unsern erben und nachkommen empfangen
werden solten, das wir auch, wie hiebevor geschryben, nach-
gegeben und dem bischof zu Lubeck die lehen des bemelten
furstenthumbs, wie vor alters, pleiben zu lassen gewilliget. Auch
vorlassen und ubergeben wir hirmit ufs bestendigst aile gerechti-
keit, spruch und furderungen, als uns oder unsern erben an
dem reich Schweden und den zugehorigen landen gebûrt haben
môchten oder noch befugt sein solten. 'Wir wollen auch und
unser erben soUen solich freywillig, freuntlich vorzicht, vor-
lassung und ubergabe bey unsern wyrden und furstlichen Ireuen
Diplomet af 21. Juli 1521. Jvfr. ovfr. S. 1.
520 1546. 14. Juli.
und in guttem glauben, ini wort der warheit, stedt, vest und
unwidderruflich halten, uf die reiche Denneniark, Norwegen,
Schweden und die furstentliumbe Sclileswig, Holstein, Stormarn
und Ditmarschen und derselben zugehôrigen lande, hoheiten,
regallien und gerechtikeitten, zyns, gulten, einkommen, costen,
scheden, interesse, nichts ausgeschlossen, oder auch gegen hoch-
gedachten unscrn veltern, kunig Christian, und seiner 1. nach-
kommen, derselben brùdere und ire erben oder die einwohner
der reiche Dennemarken, Norwegen, Schweden und mergemelten
furstenthumbe und derselben erben und nachvolger, hohes oder
niddrigs, geistlichs oder weltliches stands, nymands aus-
geschlossen, in- oder ausserhalben rechtens, keins wegs furdern
oder sprechen, solchs auch andern unserntwegen zu thun nicht
vorhengen.
2. Es soll auch hirmit aile unfreuntschaft, gramschaft und
widderwertikeit, als wir jegen hocligedachten unsern glipten
vettern, seiner 1. brûdere und kunig Gustaffen zu Schweden*
und aile einwolinere der vorbenomeden reiche und fursten-
thumbe, geistlichs, weltHchs, hohes oder niddern standes, ny-
mands ausgeschlossen, gehabt haben môchten, ufgehoben, todt,
abe und gruntlich hingelegt und vorgessen sein, und eyner zu
dem andern sich aller freuntschaft , velterlichen , freuntlichen
und gnedigen willen und guts zu vorsehen und unzweiiTelhaftig
zu vorlassen haben.
.V. Und als hochgedachter unser freuntliclier lieber vetter
unsers geburlichen underhalts halben sich wilferig und freunt-
lich erpotten und vornhemen lassen, woUen wir in betrachtung
der gelegenheit mit dem begnugig sein, das wir uf dem hause
Callenburgk, wilchs wir darzu gnugsam mit hebungen und eîn-
kommen versehen wissen, unsern enthalt haben mugen, und
darzu die insel Sampsoe und Sebugarden behallen und ge-
brauclien, wollen auch mit den jerlichen einkommen, hebungen
und nutzungen desselben liauses und benenten insein und
gueter zufriden und begnugig sein, auch den amptman doselbst
und unsere diener mit aller notturft ohne aile fernere zulage
davon underhalten, auch hochgedachten unsern veltern daruber
weytler nicht befurdern oder belangen.
* U forbig. : und kunig (justaffen zu Schweden.
1546. 14. Juli. 521
4. Als uns auch von hochgedachtem unserm lieben vettern,
wen uns der amptman nicht gelegen, einen andern vom adel
im reich Dennemarken zu bewerben freuntlich zugelassen , so
wollen wir doch keinen ufnhemen, es geschee dan mit hoch-
gedachts unsers gliepten vettern bewilligung, doch^ soUen wir
keinen absetzen ahne gnugsame ursachen, und soll der ampt-
man in keynerley wege die underthanen des hauses gegen landt-
recht vorweldigen oder vorunrechten , sundern sie bey gleich
und recht pleiben lassen; so aber der ambtmann hiruber thun
wurde, sollen wir macht haben, ihme zur pillikeit einzusagen^
Es soll auch der amptman und ail und ydere unsere dienere
vom adel und andere unserm glipten vettern, seiner 1. sohne
und nachkommenden kunigen zu Dennemarken mit eyden und
pflichten verwant und seiner 1. nicht entkegen sein. Auch
soll der ambtman die getreue handt des hauses von hoch-
gedachten unserm vettern und desselben nachkommen ahne
unser einrede odder hinderunge in bevhel haben und die ge-
treue handt halten. Auch wollen wir die vorwaltunge und re-
girung des hauses, ampts und underthan dem amptman un-
vorhindert pleiben lassen.
ô. Wir wollen auch fur unser person hochgedachten unsern
freundtlichen, lieben vettern, hern Christian, kunig Fridrichs
sohn, derselben brûdern und dem kunige zu Schweden^, ihren
erben und nachkommen, auch den reichen und furstenthumben
und derselben einwhonern keyns wegs entkegen sein oder zu-
widdern thun und handlen, heimlich oder ofTentlich, auch unsern
dienern oder andern von unserntwegen solichs nicht gestadten
und verhengen, sundern unsern gliepten vettern und vor-
gedachte sambt der reiche und furstenthumbe einwohnere ge-
treulich meynen und aller freuntschaflen vieissigen und halten;
und wollen auch ohn hochgedachts unsers freuntlichen, liben
vettern kunig Christians etc., seyner 1. sohns, brudern und nach-
konmien vorwissen und freuntlich nachgeben aus dem ampt
Callenburg uns keyns weges begeben oder vorthun, sundern*
in demselben ampt in Seelandt uns pleiblich erhalten', auch
dahin nymandts an uns befurdern odder uf halten, der seyner
*-^ U og KO forbig.: doch sollen ... einzusagen. * U forbig.: und dem
kunige zu Schweden. *-' U forbig.: sundern ... erhalten.
522 1546. 14. Joli.
I.. derseiben brudem und den Torbenombten furstenthumben
und inwohnem entkegen. Ob * aber ymandts an uns gelangte,
der mit uns zu reden und zu handien bette, soll dasselbe in
beyiK'esen des ambtmans gescheen und zogeiassen werden *. Es
soll uns auch, wie bochgedachter unser freuntlicher lieber vetter
kunig Cbristian freuntlicb nachgegeben, mit jagen, hetzen und
fiscben in bemeitem ampt in Seeiandt^ unser iust zu gebrauchen
nicht behindert werden. Wen wir aber nacb schickung des
aimechtigen mit tode abgehen werden, soll das ampt Callen-
burg mit aiien zugebôrungen sambt aller beweglichen habe, die
alsdann uf dem hause und sunst in unserm behalt befunden,
hocbgedacbtem unserm lieben vettern, kunig Christian, oder
desselben sohn und nachkommen am reich Dennemarken un-
angefochten bey der crohnen pleyben und gelassen werden.
6. Und nachdem die reiche Dennemarck, Xor^'egen und
Schweden frey churreycbe, darzu wir auch kejTier andem ge-
stalt dan durch freye wahel gelangt, und die furstenthumbe
Schleswig, Holstein. Stormarn und Ditmarschen etc. manlich
lehen sein, und also unsere hertzliben tôchtere, pfaltzgraf Frid-
richen, churfursten, gemahel und die herzogin zu Lottringen,
wittwe, oder derseiben erben kein erbgerechtigkeit daraus zu
befurdern befugt oder berechtiget, derhalben wollen wir allein
freuntlicb begert haben, das unser gelipten tôchtere aus den
reichen Dennemarken, Schweden und Xorwegen und den fursten-
thumben Schleswig und Holstein etc., in massen wie unsere
gelibte schwester, als loblicher und milder gedechtnus weylandt
herrn Joachim, marggralTen zu Brandenburg, churfursten, vor-
heyrat, ausgesteuert und abgelegt, mit heyratgelde und mitgift'
vorsehen werden mugen, und daruber eyner yderen ein cleynot,
so gut als zehen tausent gulden, gegeben werde*. Es soll auch
hoher und weîtter von uns, unseren lôchtern, derseiben ge-
niaheln und erben, oder sunst ymandts anderst derhalben kein
furderung gescheen oder furgenommen werden. Wir* wollen
auch den sachen zu furderunge schaffen und vorfugen, das
*-* r og KO hâve i Stedet for: >0b aber . . . zugelassen werden.* : odder
unserii vettern und derseiben nachkommen mit pflichten und eiden nicht
von^andt. - L' forbîg.: in Seelandt. ' L' og KO: abfertigunge. * U og KO
forbig. : und darûber . . . gegeben werde. * U og KO forbig. : wir wollen auch
. . . ratificiren sollen.
1546. 14. Juli. 523
unsere freuntliche und vilgelibten tôchtere diser handlung und
benenten aussteuer freuntlich begnugig sein und diesen handel
schriftlich ratifîciren sollen*; und wenn unsern gelipten tochtern
solich aussteuer, vor obengemelt*, zugesteit und vorreicht werden
soll, sollen auch^ ihre liebden und derselben gemaheln vor sich
und ihre erben zu mehrer sicherung* derhalben vor aile fernere
spruch und furderung gnugsam vorzicht thun und quittiren.
Solichs ailes und ydes, wie obengenielt, von puncten zu
puncten, das auch von hochgedachtem unserm lieben vettern
und derselben brudern auch dem kunige zu Schweden* und
den reichen und furstenthumben und derselben einwohner also
beliebt und angenommen, gereden und geloben wir Christiern
der ander, weylandt kunig Hanses sohn, vor uns, unser erben
im wort der warheit und bey unsern wyrden, guten trauen und
waren wortten, stedt, vest und uiivorbrochen getreulich und
wol zu halten ; wollen auch dajegen kein ausflucht oder behelf,
wie die zu bedencken, zu benennen und uns in- oder ausser-
halb rechtens gebuhren môchten, gebrauchen oder furwenden,
ailes getreulich und ungeverlich. Und haben des wyr Christiern
der ander und neben dem wir Christian der dritt und Johans
und Adolf, gebrûdere, * in urkunde unsere secret wissentlich an
disen brief hengen lassen und mit eygener handt under-
schrieben^ Datum Sunderburgk den vierzehenden tagk des
monats Julii nach Christi unsers lieben herrn und seligmachers
geburt funfzehen hundert und im sechsundvierzigisten jhare.
Christiern. Christian. Manu propria sst.
A. h. z. S. Holsteynn.
^ U off KO forbig. : vor obengemelt. ' U og KO forbig.: auch. • U og
KO forbig. : zu mehrer sicherung. * U forbig. : auch dem kunige zu Schweden.
^ KO tilfojer herefter: auch wir konig Gustaf zu Schweden. ^ Hermed
ender U.
524 1548. 5. Jan.
70.
1548. 5. Jan. (Hadersiev). Aabent Brev, hvorved Hertugeme
Hans og Adolf forpligte sig til med det ferste at enes med
Kong Christian III om deres Broder Hertug Frederiks Af-
findelse for hans Fjerdedel af Hertugdemmerne og til som
Medformyndere at serge for, at der ikke rejses nogen Be-
brejdelse mod Kongen elier hans Arvinger for Udsœttelsen
af denne Affindelse.
O: Original paa Pergament med Hertugernes vedhsengende SegI
(Slesvig Nr. 114).
Se Indledningen til Nr. 72.
Wyr Johanns und Adolf, von Gols gnaden erben zu Nor-
wegen, herzogen zu Schlesewig, Holstein, Stormarn und der
Ditmarschen, grave[n] zu Oldenburg und Delmanhorst, gebrudere,
bekennen und thun kunth hirmit vor uns, unser erben und
sunst allermennîglich : Nachdem der durchleuchtige, gross-
mechlige furst, herr Christian, zu Dennemarck, Norwegen, der
Wenden und Gothen konig, herzog zu Sclilesewig, Holstein,
Stormarn und der Ditmarschen, grave zu Oldenburg und Delman-
horst, unser freuntlicher, lieber herr und bruder, uns und sunder-
lich unserm auch gelipten brudern, herzog Friderichen, zu
sunderem bruderlichen willen, freundlicher willfarung, freundt-
schaft und guthem, damit gedachter unser gelipter bruder, her-
zog Friderich, in dieser seiner jugenth in gutter zucht, lehre
und underweysunge erzogen, nun ein geraume zeit hero an
derselben liofe neben irer kon. \v. jungen herschaft underhalten,
dcrhalben wir seiner kon. w. auch bruderlich und freuntlich
danckbar, und nun von hochgedachter kon. \v., unserm freundt-
lichen lieben, hern und brudern, erwogen, das unser gelipter
bruder herzog Friderich nunniehr erwechst und zu jharen ge-
langl, auch neben seiner 1. und uns als der bruder zu den an-
ererbten vaterlichen furstenthumben und landen berechligt, der-
lialben danne sein kon. w. bruderlich furgeschlagen und darzu
ihres leils sich freundtlich erpoten und vornemen lassen, das
unser gelipter bruder herzog Friderich s. 1. bruderlichen anteils
halben nach gepur abgelecht werden niocht, doch den uf-
gcrichten vorschreibungen unsers gelipten bruders herzog Fride-
richs vorsehung halben uf den vhall, das s. 1. zu einem stift
1548. 6. Jan. 525
zu vorhelfen, unvorgreiflich , welchs danne von hochgedachter
kon. w. nicht anders danne bruderlichen zu vorniercken und
dahin gemeint, das derhalben kunftiger widerwertickeit vor-
kommen auch bruderlicher wille so vil mehr erhalten.
Nachdem aber unsers gelipten bruders herzog Friderichs
gelegenheit dermassen nach allerseitz rethe der furstenthumbe
bedencken noch zur zeit dahin vormerckl, das s. 1. irer jugent
halben nicht gelegener und nutzlicher zu ermessen und zu be-
finden, dan das s. 1. bey hochgedachter kon. w. noch ein zeit-
lang underhalten und bey derselben jungen herschaft, wie an-
hero, in zucht gehalten, geleret und undenvisen werden mocht,
und das mitler zeit mit mererm bewegen und rath s. l. derselben
bruderlichen anteils halben mit ablegung zu vorsehen, so haben
wir vorgemelte herzogen hochgedachte kon. w., unsern gelipten
hern und brudern, mit bruderlichem und pittlichem anhalten
vormocht, wiewoll sein kon. w., damit die neben uns als wir
samptlich unsers gelipten brudern herzog Fridrichs vormundt-
schafil uf uns haben, geneigter befunden, das zu unsers gelipten
brudern herzog Friderichs bruderlichen ablegung geschritten
und zu s. 1. unterhaltung nach gelegenheit getracht und ge-
schlossen werden mugen, das s. kon. w. uns und unsern gelipten
brudern, herzogen Friderichen, zu sunderer bruderlichen will-
farung und freunthschaft gewilligt und eingereumpt, unsern
gelipten brudern herzog Friderichen noch ein zeitlang nach
beOndung s. 1. erzeigung und gelegenheit an ihrem hofT zu
underhalten, wy das seiner kon. w. , unserm brudern, zum
pesten und gelegen ermessen werde, in dem auch unser gelipter
bruder herzog Friderich mit freundtlicher danckbarkeit volge
geben wirdt und soll; aber doch sollen und wollen wir, ge-
dachlen fursten, schirst uf freundtlich anfurdern und begern
hochgedachter kon. w., unsers gelipten herrn und bruders, oder
derselben erben uns uf tregliche mass mit seiner kon. w. von
wegen der ablegung unsers gelipten bruders herzogen Fride-
richs vaterlichen anererbten antheils vorglichen und entschliesen,
damit s. 1. nach pillickeit zu befriden.
Wir gedachte fursten wollen und sollen auch, nachdem
hochgedachte kon. w., unser freundtlicher lieber herr und bruder,
mit uns zugleich unsers gelipten brudern herzog Friderichs vor-
mundt, daran sein, schafTen und vorfugen, das volgig sein kon.
526 1548. 5. Jan.
w. und derselben erben von unserm gelipten brudern herzog
Friderichen kein vorweyss, wie danne auch mil pillickeit niclit
zu gescheen, zugemessen werden soU, das s. 1. ablegung der-
selben erbteils vorzogen, und wollen uns von s. kon. w. und
derselben erben in diesen sachen, wie sie hinwiderumb von uns,
nicht sundern, zu haufT vor ein stehen und bleiben und gleiche
burde tragen, auch unsern gelipten brudern samptlich zu aller
pilligkeit und wie solchs erfurderl bruderlich bejegenen, ahne
geferde.
Des in urkundt haben wir unsere secrète zu ende ditz
brives drucken lassen und uns mit eigenen handen under-
schrieben. Gegeben zu Hadersleven donnerstags am abende der
heiligen dreyer konige nach unsers lieben hern Christi geburt
dansent funf hundert und im achtundvirzigsten jhare.
Manu propria sst. A. h. z S. Holsteyn.
71.
1548. 7. Marts (Kolding). i£gteskabstraktat mellem Hertug
Âugust af Sachsen og Christian III's Datter Prinsesse Anna;
med dertil herende Arveaf kald.
Da Kurfyrst Moritz af Sachsens JEgteskab var barnlest, enskede
baade Kurfyrsten og Siœnderne for at sikre Arvefelgen i Familien^
ot deti yngre Broder August skulde gifle sig saa snart som muligt.
Hertug Frans af Brunsvig-Lyneborg, der i 1547 œgtede Prinsesse Clara
af Sachsen- Lauenborg, en Sester lit Ctiristian IIVs Dronning Dorothea,
henledte Opmœrksomheden paa den danske Prinsesse Anna som et
passende Parti, og i de forste Dage af Januar Î54H udbad Hertug
Augusts Moder, Enkehertuginde Katharina, sig en personlig Sammen-
komst med Dronning Dorothea og hendes œldste Datter. Der aftaltes
et Mode i Flensborg, og i Slutningen af Februar ankom Enkehertug-
inden hertil, ledsaget af Hertug August sclv, Hertug Frans og ta
Reprœsenlanter for Kurfyrst Moritz. Da det var Meningen at slutte
en jEgteskabstmktat med det samme, begav de sig til Kolding, hvor
Christian IH da opholdt sig, og her sluttedes /Egleskabstraklaten (A)
7. Marts. Den "26. April meddelte Kurfyrst Moritz fra Augsburg, at
han billigede den ham forelagle A^gteskabstràktat , men bad om Ud-
sœttelse af Brylluppet til 7. Okt., da han nœppe kunde vœre hjemme
i sine Lande til den i ^Egleskabstraklaten fastsalte Tid. Christian HI
gik ind herpaa og i Scptbr. rcjste Prinsessen, ledsaget af et praglfuldt
Folge med Dronningcn og Kongens Broder Hertug Hans i Spidsen til
Sachsen. Christian Ht havde forst stillet i Udsigt, at han selv vilde folge
Datte ren ned, og Kurfyrst Moritz sémite i Juli Hertug Frans af Lyne-
1548. 7. Marts. 527
borg op for indtrœngende at anmode ham om ai komme, da Morilz
havde flere Ting at taie med ham om og kun kunde gère det ved et
pcrsontigt Mode. Christian III^ der trods Familieforbindetsen nœppe
havde megen Lyst tit at blive draget for dybt ind i Kurfyrst Moritz's
Planer, bad sig dog undskyldt, da han ikke var rask og var saa op-
iaget af Regeringssager.
Brylluppet fandt Sted i Torgau 7. Okt. Den 12. Okt. udstedtes
Arveafkaldet (B) ; angaaende dette var der nogen Strid, idet man fin
sachsisk Side vitde hâve sat ^erbet i Stedet for ^farende habe*, hvitket
de danske erklœrede ikke at kunne gaa ind paa, da Kvinder ikke
havde Arveret tit ubevœgeligt Gods, hverken i Danmark, der var et
ValgrigCy eller i Hertugdommerne, der vare Mandsten. De danske et-
klœrede, at ^farende habe* skulde foi-staas sont ait rorligf Gods.
Christian III erklœrede sig 20. November enig med sine Gesandter
heri og tilbed at give en skriftlig Erklœring herom, hvis det ansaas
for nodvendigt. Den 14. Okt. udstedtes Livgedingsb revêt, hvorved efter
de danskes Valg Slottet, Amtet og Byen Weissenfels bestemtes til Liv-
geding for Prinsessen^og somme Dag stadfœstede Kurfyrst Moritz baade
JEgteskabstraktaten og Livgedingsbrevet.
A.
1548. 7. Marts (Kolding). iEg^skabstraktat mellem Hertug Àugust af
Saohsen og Christian Ill's Datter, Prinsesse Anna.
O: Original paa Pergament (med de 5 Underskriveres vedhsengende
Segl).
Wir Christian, von Gots gnaden zu Dennemarken, Nor-
wegen, der Wenden und Gotten konnig, herzogk zu Schleswiegk,
Holstein, Stormarn und der Ditmarschen, graff zu Oldenburgk
undt Delmenhorst, bekennen und thun kundt offentlich an
diesem unserm brieve: Nachdem und als von dem hochgebornen
fursten, unserm freuntlichen lieben ohmen und schwagern, hern
Frantzen, herzogen zu Braunschweigk und Luneburgk, an uns
gelangt, das die auch hochgebornen fursten, unsere freuntliche
liebe ohmen und schwegere, her Moritz, des heiligen Rômischen
reychs ertzmarschall und churfurst, und her Augustus, gebrudere,
herzogen zu Sachsen, landgraven in Dôringen und marggrafen
zu Meissen, in irer liebden getreuen underthanen und landtschaft
* Hertuginde Katharina t. Chr. III »o/i 1548 (Ausl. Reg.). Chr. III t. Hert.
Hans "/, 1548 (Hansborgske Arkiv). Kurf. Moritz t. Clir. III *«/4, Kurf. Moritz's
Instr. f. Hertug Frans «/y, Chr. III's Svar «/g, Chr. III's Instr. f. de Raader, der
seiidtes med Prinsesse Anna til Sachsen "/g. Relation om Forhandl. og Bryl-
luppet (Sachsen V). Chr. III t. Hert. August «<>/ii 1548 (Ausl. Reg.).
528 1648. 7. Marts.
rath und bedencken, die chur zu Sachsen sambt derselbigen
und andere zugehôrigen lande und leutte bey irer liebden
stamme zu erhalten, fur gut und notwendig funden, das sich
bemelter herzog Augustus soit in den heiligen christlichen ee-
standt begeben, und darauf und an welchem orte dasselbige
am fuglichsten anzustellen seiner liebden gutduncken und be-
dencken gebeten, derhalben s. 1. von der hochgebornen furstin,
unserer freunllichen, gelipten tochter, freulein Anna, anzeygung
gethan, und ihn bemelte churfurst und herzogk Augustus ge-
fallen lassen, sich mit uns zu befreunden, und derhalb s. 1. an-
gelangt bey uns zu erhalten, das gedachter herzog Augustus
dieselbe unsere gelipte tochter môclit besichtigen, das wir dan
freuntlichen nachgelassen , und darauf von wegen s. 1. durch
vilgemelten unsern freuntlichen lieben ohmen und schwagern,
herzogk Frantzen, und obgedachts cliurfursten zu Sachsen rethe,
doctor Simon Pistoris, cantzlern, und Georgen Vitzthumb von
Eckstedt, oberheuptman zu Dôhringen, dinstlichen undt freunt-
lichen gebeten, vielgedachte unsere freuntliche glipte tochter
seiner liebden zu eynem eehclien geniahel zuzusagen und zu
vortrauen.
1. So haben wir, Got dem almechtigen zu lobe, im nhanien
des vatters, sohns und heyligen geystes, zu nutz, trost und wol-
fart der gantzen christenheit und in sonderheit unserer konig-
reiche und des hauses zu Sachsen heerkommende verwantnuss,
freuntschaft und eynung zu mehren und fôrder zu erhalten,
diselbige unsere freuntliche, gliepte tochter unserm freuntlichen,
lieben ohmen, herzogen Augusto, zu eynem eelichen gemahel
vortrauet und zu unserm freuntlichen lieben sohne angenommen.
2. So wollen wir auch diselbige unsere gliepte tochter mit
geschmuecke, kleydung, cleynotten, silbergeschirr und anderm
dermassen versehen, wie sich unserm stande nach gebuerel,
und — wils Gott — auf den sontagk Sebaldi, den neunzehenden
Augusti, sambt unserer freuntlichen gelipten gemahel an den
ort ankommen und heymfuhren lassen, denen s. 1. uns wirdet
anzeygen, do auch das eeliche beylager und hochzeitliche freude
soll gehalten, und alsdan s. 1. das heyradtgut, nemlich dreyssigk
tausent taler, sollen geantwurtet und zu guter gnuge bezalet
werden.
3. Darkegen s. 1. zur wiederlagung ihre liebde auch mit
1548. 7. Marts. 529
dreissigk tausent guldengroschen also zu vorsorgen und zu vor-
sehen zugesagt, das ire liebden auf der schlossen, ambten und
stedten eins, Weyssenfels, Freyburg oder Sangerhaussen, zu
welchem wir wehlen werden, sambt derselben zugehorung jer-
licher gewisser nutzung, darinnen wiltpahne, frohne, dinste,
fischerey und bussen — ausgeschlossen was do von alters hero
um einen jerlichen zins ausgethan und derhalben in anschiagk
zu pringen — nicht soUen angeschiagen und doch ihr zu ge-
brauchen werden, gewissiichen und zu rechter leipzucht soll
sechs tausent tbaler oder guldengroschen jherlichen zu gewarlen
und zu bekommen haben. So sollen auch die amptleut, man-
schaft und underthanen, zu solichem wydumb gehorigk, an ire
liebde gewiesen werden, do sie nach dem willen des almechtigen
ihres gemahels, herzogen Augusti, thot erlebte, das sie sich als-
dan nach irer liebden bevhel und sunst nymandt anders halten
und gewertig sein, auch die zinse und gulte als irer rechten
herschafl zu reichen und zu antwurten, auch sich solichs
wyddumbs mit aller oberkeyt, belehnung und gerechtigkeit zu
gebrauchen, wie solichs recht und gewonheit ist, doch nicht
lenger dann ir leben lang, und das soich schloss, ampt und
stadt sampt der zugehorunge nach ihrem absterben widerumb
an die fursten zu Sachsen komme und falle, die sie auch bey
diesem selbigen irem leypgute und wyddumb treulichen schutzen
und handthaben sollen. Es soll aber auch dasselbig schloss,
ampt und stadt wiedder die fursten zu Sachsen nicht gebraucht,
auch unsere freuntliche gliepte tochter sambt irer liebden hof-
gesynde mit aller notturft so lange versehen und underhalten
werden, bis das sich die zinse und gulte ires leipguts vortagen
und ihr liebde bemelter sechs tausent taler habhaftig werde
sambt dem vor- und hausradte, so in absterben herzogen Augusti
darauf zu befinden; do auch der [wyddumb]^, darzu wir wehlen
werden, zu einem furstlichen ansitz und wesen nicht gnugsam
gebauet, so soll er damit auch gnugsam durch unsern sohn,
herzogk Augusten, oder s. 1. erben und nachkommen versehen
werden.
* O: wyddung.
34
530 1548. 7. Marts.
4. Als hat vielgedachter herzog Augustus dieselbige unsere
freuntliche gliepte tochter daruber auch mit sechs lausent gulden-
groschen bemorgengabet , die ire liebde, auf angezeigten vhall
zu kheren und zu wenden, soll zu bekommen haben; so soll
irer liebden auch volgen und pleiben, was ihr in der heimfahrt
zur vorehrung gegeben und geschanckt wirdet, sambt deme,
damit wir ire liebde abferligen, auch es derhalben in ein vor-
zeichnus pringen lassen wollen, und was sie sunst in irem
frauenzymmer erzeugen und haben wirdet.
5. So soll sie auch des veterlichen, mutterlichen und bruder-
lichen erbes und angefelles halb vorzichtsbrief von sich geben,
und solichs durch iren gemahel, herzogk Augusten, bekreflftiget
werden, alldieweil unsere menliche erben und erbnhemen ver-
handen und am leben sindt; wan aber derselbigen — da Got
gnediglich vor sey — nicht mehr sein wurden, so soll irer
liebden ire gerechligkeil der farende liab halb als eynem freu-
lein von Dennemarck, Norwegen und Holstein etc. unubergeben
sein.
6. Begebe sichs aber — das do (îolt gnediglich wolte ver-
hûten —, das unsere freuntliche liebe tochter ahne leybserben
bey ires gemahels, herzogen Augusti, leben todes halben ab-
ginge, so soll alsdan s. 1. obgedachts heyratguts, der dreyssigk
tausent guldengroschen, und was wir unserer freuntlichen
glieplen tochter an cleinoten, schmuck, kleydung und silber-
geschyrre milgegeben, besitz und gebrauch haben auf ir leben
langk, aber nach s. 1. absterben soll dasselbige uns und unsern
erben widderumb inhalts des inventarii heimsterben und ge-
antwurtet werden, ailes getreulich und ungeverlich.
Zu urkundl, steter und vester haltung haben wir unser in-
siegel lassen anhengen, desgleichen auch von Gots gnaden wir
Augustus, herzogk zu Sachsen etc., und von denselben gnaden
wir Franciscus, herzog zu Braunschweig und Luneburgk, und
wir herzogk Augustus haben uns vorptlichtet, das obgeinelter
unser freuntlicher lieber bruder und gefatter, der churfurst zu
Sachsen etc., in dièse eheberedung auch soll schriftlich willigen,
obwoll s. l. uns zugeordente rethe irer volniacht nach algereit
darein gewilligt und mitgesiegelt.
Gescheen und geben zu Coldingen, mitwoch nach ocuH, den
1548. 12. Okt. 531
siebenden Mardi, nach Cbristi unsers lieben herrn und selig-
machers gepurt im 1500 und achtundvierzigisten jhare.
Christian. Augustus h. z. Sachssen Frantz
m. pp. h. z. H. u. Luneb.
m. propria.
Symon Pystoris Jorg Vitztum von Echstedt.
doctor sst.
B.
1548. 12. Oki (Torg'au). Hertugfinde Annas, af Hertug* Augfust bekrsftede
Ârveafkald.
O: Original paa Pergament (mcd Hertug Augusts vedhœngende
Segl).
Wir Anna, von Gottes gnaden geborne aus koniglichem
stam zu Dennemargk etc., herzogin zu Sachsen, landtgrefiin in
Doringen undt marggreffm zu Meissen, bekennen offentlich mit
disem brive vor uns und unsere erben: Nachdeme der durch-
lauchtigist, grosmechtigist hochgeborne furst, her Christian zu
Dennemarck, Norvs^gen, der Wenden und Gotten konig, herzogk
zu Schleswick, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen, graf
zu Oldenpurgk und Delmenhorst, unser gnediger, freundtlicher
lieber her und vatter, uns dem hochgepomen fursten, hern
Augusto, herzogen zu Sachsen, landtgraffen in Doringen und
marggraffen zu Meissen, unserm freundtlichen lieben hern und
gemalhn, elich vertrauen und vermaelen haben lassen und dann
neben unser statlichen aussteuer und abfertigung mit kleidem,
cleinodien, geschmuck, silbergeschir und anderm, wie sich eynes
konigs tochler zu Dennemarck wol gezimet, dreissick tausent
taler oder guldengroschen ehegelts und heyratguts bat mit-
gegeben und entrichten lassen,
das wir demnach mit wolbedachtem mute und guttem
willen und wissenschafl uns gegen hochgemelten unsern lieben
hern vatter und seiner gnade sohne, unsere freundtliche liben
bruder, geborn und so noch geborn mochten werden, und irer
aller gnaden und liebden erben und erbnehmen des manlichen
nahmens und stammen zu Dennemarck, Schleswick und Hol-
stein etc. gentzlich und gar vorzigen und aufgegeben haben,
vorzeyhen uns und geben auf wissentlich, gentzlich, erblich und
unwiderruflich mit disem brive, mit wissen, willen undt ver-
34*
..uMHHMMito
532 1548. 12. Okt.
gunsligung obgedachts unsers lieben hern und gemalhs aile und
itzliche vàterliche, mutterliche und bruderliche erbschaften und
aile andere gutter, wie die nahmen haben und uns einigerley
weise derhalben anfallen, auferben oder sonst gepuren mochten,
nichts ausbescheiden noch hindan gesatzt. Geloben und ver-
sprechen auch in craft ditz brives bey unsern furstlichen wirden
und dem wort der warheit anstat und in craft eynes leiblichen
geschworen eids vor uns und unser erben. das wir noch die-
selbige noch imandts von unsert wegen zu ewigen zeitten
nymmermehr keine anspruch, forderung oder recht darumb
und darane haben, thun noch furnehmen sollen noch ^'^ollen
weder mit geistlichen noch weltlichen rechten auch sonst keyner-
ley weiss. Wir verzeihen und begeben uns auch wissentlich
und freywillick aller und ider exception, woltaten und freiheitten,
so uns eynicherley gestalt im rechten wider diesen unsem erb-
verzicht gepuren, entheben oder zu gute kommen mochten, und
so wir, unsere erben oder imants von unsert wegen icht^was
wider solchs furnehmen wurde, wie doch nicht gescheen solle,
dasselbige sol nicht stat haben, sondern uncreftig und hoch-
ermelten unsern lieben hern vatter und brudern und derselbigen
erben und erbnehmen unschedlich sein. Begebe sich aber, das
ire gnade und liebden und derselbigen manlichen erben und
erbnehmen obgedachts stammen zu Dennemarcken, Schleswick
und Holstein ane manliche erben verfielen, welchs doch Got
gnedigklichen verhutten woUe, so sol uns unsere gerechtikeit
der farende habe halbeii als eynem freulein von Dennemarcken,
Norwegen und Holstein etc. unbegeben seyn, ailes getreuUch
und ungeverlich.
Zu wahrer urkunde haben wir diesen brief mit eygener
liandt underschrieben, undt wir Augustus, von Gots gnaden
herzog zu Sachsen, landlgraf in Doringen undt marggraf zu
Meissen, bekennen mil disem brive, das obbeschrybene erb-
verzicht, so die obgenante unsere freundtliche liebe gemahel
hiemit gelhan hat und thut, isl mit unserm gutten wissen,
willen und vorwort gescheen, sagen zu und versprechen auch
vor uns und unsere erben bey unsern furstlichen wirden und
wahren treuen, das wir es bey solchem verzicht gentziich
pleiben lassen und darwider nichts furnehmen, handeln noch
1549. 16. Dec. 533
gehrauchen woUën noch sollen noch imants das zu thun ge-
statten in keine weise, treulich und ane geverde.
Des zu urkunde haben wir diesen brief auch underschrieben
und unser insigel vor uns und obgemelte unser lieben gemahel
wissentlich daran heissen hangen. Der gegeben ist zu Torgau
freytags den zwelften tagk des monats Oclobris nach der geburt
unsers berrn und erlesers im funfzehen hundersten und acht-
undvirzigisten jare.
Augustus h. z. Sachssen Anna h. z. Sachssen
m. pp sst. mit eygenner handt.
72.
1 549. 1 6. Dec. (Assens). Overenskomst mellem Kong Christian
III og Hertugerne Hans og Adolf paa den ene og Broderen
Hertug Frederiky Koadjutor i Slesvig Stift, paa den anden
Side, hvorved sidstnœvnte giver endeligt Afkald paa den ham
tilkommende Arvedel af Fyrstendommerne mod Lofte om
en aariig Pension, indtil han kan blive forsynet med et andet
Bispedomme, hvoraf han kan hâve en passende Under-
holdning; med tilhorende Biakter.
Yed Arvedelingen 15^4- havde Hertug Frederik kun giuet Afkald
paa den ham tilkommende Fjerdedel af Hertugdommerne under den
Forudsœtning j at han blev Mrkebiskop i Bremen. Da han imidlertid
bleu myndig og der stadig paa Grand af ^rkebiskop Chrisloffers
Holdning kun var ringe Udsigt til, at han nogensinde vilde komme
i Besiddelse af Bremen Stift, foreslog Christian III 1548 sine Brodre,
Hertugerne Hans og Adolf at de nu skulde udlœgge Hertug Frederik
hans Arvepart af Hertugdommerne , for at han kunde faa sin egen
Hofholdning. Herpaa vilde Hertugerne dog meget nodig gaa ind, da
det Jo vilde med fore en Formindskelse af deres Arvedele, og Hertug-
demmernes Adel saa ogsaa ugerne en gderligere Deling, Kongen gik
da tilsidst ind paa endnu i nogen Tid at beholde Broderen hos sig,
mod at Hans og Adolf 5. Jan. 1548 (se Nr. 70) forpligtede sig til
med det ferste at enes med Kongen om Broderens Affindelse og som
Medformyndere at fritage Kongen for Bebrejdelser i Anledning af
Udsœttelsen af dette Spergsmaal. For at undgaa en ny Deling og
aUigevel skaffe Hertug Frederik en passende Underholdning, indtil han
kunde blive forserget med Bremen eller et andet udenlandsk Stifi, be-
vœgede Brodrene Biskop Tileman v. Hussen og Kapitlet i Slesvig til
7. April 1549 at vœlge Hertug Frederik til Koadjutor i Slesvitf Stifi,
hvorefter Biskoppen, der beholdt den gejstlige Styrelse af Stiftet, over-
534 1549. 16. Dec.
lod Hertug Frederik ait Bispestolens Gods og Amtet Schwabsted mtHÎ
en aarlig Pension af 900 Mk. lybsk.^
Paa et Mode i Assens i Decemher 15^9 gav Hertug Frederik da
endeligi Afkald paa al Arv i Fyrstendemmerne til Fordel for sine
Bredre, Kong Christian III og Hertugerne Hans og Adolf, for disses
mandlige Livsarvingers Leveiid og forpligtede sig til at afsiaa Slesuig
Stift og den ham tillagte Pension, saasnart han blev forsorget med et
andet Stift; Hertugens Afkaldsbrev (A) udstedtes 16. Dec, og hertil
sluttede sig Afkaldsbreve af samme Dag til Kong Christian III som
Lensherre over Slesuig (B) og til Kejser Karl V som Lensherre over
Holsten (C) samt et aabent Brev, hvorved Heriugen l&ste Indbyggerne
i Slesvig og Holsten fra deres Ed til ham (D). Til Gengœld forpligtede
Kong Christian III og Hertugerne Hans og Adolf sig til ai give Her-
tug Frederik en aarlig Pension af 9900 Mk. lybsk, huoraf dog de
900 Mk. skulde betales til Biskop Tileman v. Hussen (E).^ Samme
Dag sluttede Kongen og Hertugerne Hans og Adolf en Overenskomst,
hvorved de forpligtede sig til i Fœllesskab at modsœtte sig mulige For-
dringer, der maaite vœre i Strid med Hertug Frederiks Afkald, og til
hver at betale en Tredjedel af Pensionen (F).
Allerede Aaret efter lykkedes det at skaffe Hertug Frederik et
Kanonikat i Keln, og 1551 blev han Biskop i Hildesheim. Dette Stifts
Indkomster vare dog kun smaa, da en Del af Bispestolens Gods var
taget i Besiddelse af Hertug Henrik af Wolfenbûttel , en Del pantsat.
Hertug Frederik vedblev derfor ikke alêne at beholde Slesvig Stift, men
fik ogsaa 1552 Kong Christian III og Hertugerne til at love forelebig
at vedblive ai betale Pensionen. indlil Hertugen kunde faa en passende
Underholdning af Hildesheim eller et andet Stifl (G). I 1555 sluttedes
en ny Overenskomst , hvoreftcr Kongen og Hertugerne gik ind paa
endnu i 3 Aar at betale Hertug Frederik Pensionen, dog skulde den
falde bort, huis Hertugen forinden fik sterre Indtœgter af Stiftet Hildes-
heim (H). Allerede 27. Okt. 1556 dede imidlertid Hertug Frederik.
' Ny kirkehist. Saml. IV, 626 ff. Kapitlets Valgbrev '/^ 1549 (Slesvig Stift
Nr. 14). Hertug Frederiks Brev til Tileman v. Hussen paa 900 Mk. lybsk aar-
lig ^^/a 1550 (Hertug Frederiks siesvigske og hildesheimske Registrant i Saml.
Hildesheim). ' Ogsaa efter Biskop Tileman v. Hussens Dod 1551 beholdt
Hertug Frederik disse 900 Mk., skynt der ingen ny Superintendent blev be-
skikket.
1549. 16. Dec. 535
A.
1549. 16. Dec. (Assens). Aabent Brev, hvorved Hertug* Frederik, Koadjutor
i Slesvig" Stift, giver Afkald paa sin Arvedel af Hertug-demmerne
Slesvig og* Holsten til Fordel for sine Bradre, Kong* Christian III og*
Hertugerne Hans og Adolf, for deres og deres mandlig'e Livsarving'ers
Levetid og forpligter sig til at afstaa Slesyig* Stift og* den ham til-
lagte Pension, saasnart han bliver forserget med et andet Stift.
O: Original paa Pergament mcd Hertugens vedhœngende Segl
(Slesvig Nr. 115, Kongens Ekspl.).
H: Original paa Pergament med Hertugens vedhœngende Segl
(Hansborgske Arkiv XVll 95, Hertug Hans's Ekspl.).
G: Original paa Pergament med Hertugens vedhœngende Segl
(Gottorpske Membraner Fasc. 42, Hertug Adolfs Ekspl.).
Tr. : Stemann, Geschichte d. ôffentl. und Privat-Rechts d. Herzogth.
Schleswig III. 222—26.
In namen der heiligen dreyfaltigkeit amen. Wir Friderich,
von Gols gnaden coadjutor des stifts Schleswigk, erbe zu Nor-
wegen, herzog zu Schleswig, Holstein, Stormarn und der Dit-
marschen, grave zu Oldenburg und Delmanhorst, bekennen und
thun kunlh allermenniglich mit diesem unserm offenen brieve
vor uns und aile diejenigen, die nun und in zukunftigen zeiten
umb unsernt willen thun und lassen sollen und wollen, nie-
mandts ausgescheiden: Nachdem wir aus schickung des al-
mechtigen zum geistlichen stande bey uns neigunge befunden
und daruf zum coadjutor des stifts Schleswig ordentlich be-
furdert und ufgenomen und auch entlich nach gottlichem willen
und mit furderung unser gelipten hern und bruder bedacht,
uns in solchem geistlichen stande zu erhalten und unser leben
zu vollendigen, so haben w^ir in bruderlichem und freuntlichem
bedencken unser vatterlichen erblande gelegenheit und unser
gelipten hern und bruder freuntlich erzeigung, und das uns die-
selben mit ansehenlichem underhalt und jarlichen pension, bis
das wir weyter mit gottlicher vorleihung nach unser gelegenheit
zu einem stift oder anderer geistlichen vorsehunge mit freunt-
licher und muglicher befurderung hochgedachter unser vil-
gelipten her und brudere zu gelangen, freuntlich vorsorgt, den
durchleuchtigsten, hochgebornen fursten hern Christian, zuDenne-
marken, Norwegen, der Wenden und Gotten konige, hern Johan-
sen und hern Adolfien, erben zu Norwegen, herzogen zu Schlese-
wig, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen, graven zu Olden-
burg und Delmanhorst, unsern vilgelipten hern und brudern,
in beysein irer kon. w. und liebten allerseitz rethe der fursten-
536 1549. 16. Dec.
thumbe, aïs nemlich konnig Christians: stadthalter Breyda
Rantzowen, amptnian uf Segeberge, Ditlof von Anevelde zu
Grossen Tundern, Bertram von Anevelde, amptman zu Norborch,
Jurge von der Wische zu Olpenitz; herzogen Johansen: er Iven
Reventlow, ritter, amptman uf Rendesburg, Christoffer Rantzow,
amptman zu Lutken Tundern, Sivert Rantzow, amptman zu
Hadersleven, Gregorius von Anevelden zu Seegarden; herzogen
AdolCFen: Keige Rantzow zum Kleitkampe, Keige Seested zum
Nortsehe, Peter von Anevelde zur Lindaw, Heinrich Rantzow,
Hanses sone, zu Eschelsmarckt und Sattevitze, amptman zu
Gottorp, Jochim Rantzow zu Butlosen, amptman zu Oldenburg,
und Asmus von Anevelde, amptman zu Oppenrade, mit gutem
und zeitigem bedencken und freywillig aus bruderlicher und
freuntlicher neigung aile und idere unsere lehenserbgerechtigkeit
und eigenthumb, als wir an unsern anererbten vetterlichen
landen, den furstenthumben Schleswig, Holstein, Stormarn und
der Ditmarschen, schlossen, stetten, zollen, régalien mit allen
hoheiten, obrickeiten und gerechtigkeiten, zins, nutzungen, ein-
kommen, gerichten, lehenschafiflen, geistlich und weltlich, vor
unsern virten teil berechtiget, und ailes ander, was uns zu erbe
und erbrechte an beweglichen und unbeweglichen guttern auch
sunst geburen kunte und mochte, wie das zu benennen, nichts
darvon ausgeschlossen , es sey lehen oder erbe, in bester und
bestendigster form, wie wir das zu recht bundichst thun kunten
und muchten, unwidderruflich aulgetragen, erblich ubergeben
und vorlassen, wie dann auch dasselb hievor mit ralh, willen
und vorwissen unser freuntlichen und liertzvilgeHpten frau
mutter, als die Bremisch coadjutoria-handlung geschlossen und
gethan worden, thun auch solclis hiemit und craft dièses unsers
offenen brives, also das die kon. w. und liebten und derselben
erben damit ane unser und menniglichs vorhinderung und eiii-
rede eigenlhumblich zu thun und zu schafîen haben sollen und
mugen in aller masse wie mit irer kon. w. und liebten selbs
anererbten vetterlichen lehen, erb und gutern, behalten uns
auch daran gar kein gerechtigkeit oder furderung, wellichs
auch ire kon. w. und liebten bruderlich von uns angenommen
haben, und wollen uns hinfuro unser geistlichen vorsehung, die
uns von dem allmechtigen zugefugt, halten und davon unsern
underhalt bewerben.
1549. 16. Dec. 537
Wir sagen auch und Iragen hirmit den lehensherren ob-
benieller furstenthumbe auf aile und idere lehensgerechtigkeit,
die uns geburen mocht zu den furstenlhumben und landen,
Schleswig, Holstein, Stormarn und Ditmarschen, also das unser
geliplen hern und bruder und derselben erben deren, so viel
die uns aus vetterlicher anererbten gerechtigkeit beruren mugen,
sich sollen zu erfreuen haben, von uns und menniglichen un-
gehindert, wollen auch zu mererm uberfluss, doch diesem unserm
beslendigen und unwidderruflichen vorzichl unschedlich, der
gemeinen landschaffl der furstenihvimb Schleswig, Holstein etc.
solchen vorzicht und vorlass, als unsern hern und brudem
getban, wen solchs von hochgedachten unsern gelipten hern
und brudern begert und erfurdert, eroffnen, anzeigen und vor-
neuen. Wir vorlassen auch himit in bestendiger form unsern
besundern lieben, den prelalen, ritterschaften, adel, stetten und
allen und iden eingesessen der furstenthumb Schleswig, Holstein,
Stormarn etc., aller und ider eydtspflicht, erbhuldung und vor-
wantnus, damit uns dieselben vorpflicht, vorhafïl und zugethan,
sollen uns auch hinfuro nicht underworfen noch gewertig sein,
und weisen dieselben sampt und besundern jegenwertiglichen
mit aller vorwantnus und pflichten an hochgedachte unsere
gelipten hern und brudere und derselben manlich erben und
erbnemen, denselben als iren erblichen landtsfursten nach gepur
zu gehorsamen.
Wollen und sollen uns auch, des wir uns himit up be-
stendigst und an eines geschwornen eydts stadt und im wort
der warheit vorsagen und ufs bestendigst vorpflichten, an den
furstenthumben Schleswig, Holstein, Stormarn und Ditmarschen
auch der gerechtigkeit an den graffschaflen Oldenburg und
Delmanhorst und ailes ander, wie das zu benennen und uns
zum besten gereichen kunte oder muchte, ferner kein gerechtig-
keit, spruch oder forderung anmassen, sunder dieselben ge-
rechtigkeit auch furstenthumb und lande vorgemelt mit allen
und iden hocheiten, régalien, obrickeiten und gerechtigkeiten
hochgedachten unsern gelipten hern und derselben manlichen
erben und erbnemen frey und unbehindert erblich bleiben und
irer kon. w. und liebten damit geparen lassen, es geschee danne,
das Gott gnediglich lange vorhuten wolle, das hochgedachte
unser gelipten hern und brudere und derselben rechte manliche
538 1549. 16. Dec.
erben gentzlich vorfielen und vorsturben, also das derselben
keiner mehr ubrig und bey leben sein wurde, auf den vhall
alleine und nichl weyter wollen wir uns den zutrit und unser
geburende gerechtigkeit und sunst ferner niclits, wie danne
billig, vorbehalten haben. Wurde aber sunst nach dem willen
des allmechtigen einer oder mehr unser gelipten hern und
bruder ahne manlich leibserben in Gott vorscheiden, so soll
des oder derselben land, leut, erbschaft und aile und ide ge-
rechtigkeit und nachiass uf hochgedachte unsere gelipten hern
und brudere und derselben erben komnien und failen und uns
onit nichte belangen.
Wir wollen und sollen uns auch desselben keineswegs an-
massen oder daruf nicht sprechen oder furdern, und wir wollen
und sollen auch uf den vhall, das wir nach schickunge des
■allmechtigen von dem stift Schleswigk zu einem andern stifle
befurdert und gereichen, darzu uns auch hochgedachte unsere
gelipten hern und brudere aile mugliche furderunge zu thun
freuntlich sein werden, die summa geldes, als nemlichen neun
dansent marck lubisch, als uns unsere gelipten hern und brudere
zu unserm underhalt freuntlich und bruderlich laut und inhalt
irer kon. w. und liebten brif und siegel vorschrieben und jar-
lich geben lassen, alsdanne ferner nicht furdern auch derselben
summa wei ter nicht berechtigt sein; und sollen unsere gelipten
herren und brudere und derselben erben alsdanne zu solchem
underhalt obgemelt auch weyter nicht vorpflichtet sein.
Wir wollen und sollen auch, wann wir mit einem andern
stift nach gotlicher schickunge vorsehen, das stift Schleswigk,
schloss und gutter und ailes, was zum stift gehorig, widerunib
zu des capittels zu Schleswigk handen stellen und abtreten
ohne aile beschwer und widerrede und keine gerechtigkeit dar-
anne behalten, und soll auch das stift damit alsovort zu ihren
handen vorleddigt sein, damit irer gepurenden freyheit und ge-
rechtigkeit nach zu handlen und zu gebaren, von uns und
menniglich ungehindert.
Solchs ailes und jedes gereden und vorsprcchen wir Fride-
rich, coadjutor und herzog obengemelt, bey unsern furstlichen
wirden, ehren, gutem glaubeii und waren worten auch im w'ort
der warheit und an geschworneni cidts stad vest, unwiderruflich
und unvorbrochen wol und beslendiglich zu hallen, und be-
1549. 16. Dec. 539
geben uns auch hiemit sunderlich aller furderung, spruch und
gerechtigkeit der einkommen, nutzungen und gefelle halben,
wie die. allenthalben zu benennen, die vorangezeigter unser
virten teil der vatterlichen vorgemelter lande bis uf diesen tag
ertragen, und was uns davon bette zukommen und geburen
mugen, vorzeihen uns auch ufs bestendigst aller und ider be-
helf, die uns hiejegen in- oder ausserhalb rechtes hulflich und
zu gebrauchen sein muchten, und sunderlich unser alter be-
langend und was des mehr sein und angegeben werden mocht.
Wir sind auch solcher behelf gnugsam bericht und erinnert
und haben mit gutem wissen und bedencken und freywillig,
dem allmechtigen zu lobe und unsern gelipten hern und brudern
zu freuntlicher willfarunge, auch landen und leuten zu gnaden
und gutem, dièse vorzicht gethan, wie wir auch hiemit thun,
und sind nicht ohne gnugsam bericht und wissenschaft aller
gelegenheit, und was vorteil oder burden uns geburt haben
muchten, darzu bewogen, ailes in gutem trauen und glauben,
ohne geverde.
Und des in urkunth haben wir zu steter haltung desselben
unser ingesiegel an diesen briff wissentlich hangen lassen und
uns mit eigener handt underschrieben. Und seind dieser brive
drey gleichs lauts vorfertigt und ideren unsern gelipten hern
und brudern einer zugesteit worden. Gegeben zu Âssens in
Funen am montage nach Lucie ^ ist der sechzehende tag des
monats Decembris, anno domini funfzehen hundert und im
neunundvirzigsten.
Fridrich Coadiutor und
H. z. Schleswig Holstein etc.
B.
1549. 16. Dec. (Âssens). Hertug Frederiks Afkaldsbrev til Kong Christian m
af Danmark som Lensherre over Hertugdammet Slesvig.
O: Original paa Pergament med Hertugens vedhsngende Segl
(Slesvig Nr. 117, Kongens Ekspl.).
H: Original paa Pergament med Hertugens vedhsengende Segl
(Hansborgske Arkiv XVII, 87, Hertug Hans's Ekspl.).
G: Original paa Pergament med Hertugens vedhœngende Segl
(Gottorpske Membraner Fasc. 42, Hertug Âdolfs Ekspl.).
Tr.: Stemann, Geschichtc d. ôffenU. und Privat-Rechts d. Herzogth
Schleswig III, 220 fT.
540 1549. 16. Dec.
Dem durcblauchtîgsten, grosmechtigen fursten hem Christiin,
zu Denmarcken, Non^'egen, der Wenden und Gotten konnig,
herzogen zu Schleswig, Holstain, Stormam und der Ditmarschen,
graven zu Oldenburg und Delmanhorst meinem gnedigen hern
und freundlicben, geliebten bnidem, entbeut ich Friderich, co-
adjutor des stifts Scbleswîg, erbe zu Non^-egen, herzog zu Schles-
wig, Holstain, Stormarn und der Ditmarschen, grave zu Olden-
burg und Delmanborst, mein freundlich, underthenig und willig
dienst, und demnach als ich Euer kon. w. und den hochgeborneD
fursten, bern Jobansen und hern Âdolfen, erben zu Norwegen,
berzogen zu Scbleswîg, Holstain, Stormarn und der Ditmarschen,
graven zu Oldenburg und Delmanhorst, meinen auch geliebten
brudern, aile und jede gerecbtigkeit , als ich an den fursten-
tbumben Scbleswig, Holstein vor meinen gepurenden vierdten
theil gebapt, und von bochloblicber gedechtnus iveilandt konig
Friderichen, meinem bertzvielgeliebten bern vater, seliger nnd
milder gedechtnus, auf mich vorerbt, vorfelt und bracht woiden,
aus freiem willen und mit zeitigem bedencken erblich verlassen
und aufgetragen und mich aus gotlicber schickung zum geist-
licben stande begeben, darzu dann Euer kon.' w. und hoch-
gedachte meine geliebten bruder mich mit underhalt brader-
lichen verseben, das ich derhalben freundlich danckbar nnd
dann Euer kon. w. der lehensher des fursteiithunibs Schleswig,
wilches dan von altershero* von Euer kon. w. und dem reiche
Denniarcken zu lehen rurhet, so will ich hirmit in bester fonn
und gestalt und kraft dièses brieves und als ich auch in voU-
kommenem alter, das mir soliches nach den rechtsatzungendes
vaterlandts und reichs Denniarcken rechtlich gezimbt und m
thun woll geburen mugen, treiwiilig und mit zeitigem nnd
gutem bedencken Euer kon. w. solich lehen und w-as mir vor
mein vierdten theil am furstenthumb Schleswig geburet bat als
dem gnedigen lehenhern unwidderruflicb aufgetragen haben ans
ursachen, wie furgesatzt, und das Euer kon. w. und hoch-
gedachte meine geliebten brudere das benielte furstenthumb
Schleswig mit allen zugehorigen landen, schlossen, sledten, K-
galien, boheiten und gerechtigkeiten, nichts ausbescheiden, hifr
furo fur sich und ire lehenserben zu lehen haben und tragen
^ O: anhero. * O: von.
1549. 16. Dec. 541
sollen und mugen, von mir und menniglich ungehindert. Und
ist an Euer kon. w. mein gantz vleissigst und freundiich bit,
Euer kon. w. wolle der gestalt sich und iren lehenserben zu
gutem und hochgedachten meinen auch geliebten brudern, her-
zog Johansen und berzog Adolpben, und derselben lehenserben
die lehen des furstenthumbs Schleswig auf geburlich ansuchen
gnedig zu lehen zu reichen und zu verlehen geruhen und mir
zu sondern gnaden aliein furbehalten sein lassen, das ich den
zulrilt zu bemeltem furstenthumb Schleswig uf den vhall zu
haben, so Euer kon. w. und meiner geliepten bruder vorgenant
menlichs stamms^, das Gol lange verhueten wolle, nicht mher
furhanden sein wurde. Ich will und soU auch soliche verlassung
und aufgabe der lehen, sovil inich die betreffen, in vesten
trauen und im worl der* warheit stede, vesl und unverrucket
halten, anhe geverde, dajegen auch zu keinen zeiten sprçchen
oder forderen, das auch andere von meinent wegen keines weges
thun sollen, und mich jeder zeit als der^ underthenig und
bruder jegen Euer kon. w. erzeigen und verhallen. Des zu ur-
kundt habe ich mich mit eigen handen underschrieben und
mein furstlich insiegel hievor wissentlichen hangen und geben
lassen zu Assenys in Feune, montag nach Lucie, ist der sech-
zehend tag des monats Decembris, anno domini funfzeheh
hundert und im neunundvierzigsten.
Fridrich Coadiutor und
H. z. Schleswig Holstein etc.
C.
1549. 16. Dec. (Assens). Hertug Frederiks Afkaldsbrev til Kqjser Karl V
som Lensherre over Hertugdammet Holsten.
O: Original paa Pergament med Hertugens vedhœngende Segl
(Holsten Nr. 35, Kongens Ekspl.).
G: Original paa Pergament med Hertugens vedhœngende Segl
(Gottorpske Membraner Fasc. 42, Hertug Âdolfs Ekspl.).
Dem allerdurchleuchtigsten , grosmechtigisten , unuber-
wintlichsten fursten und hern, hern Carolo dem funflen, Romi-
schen keiser, zu allen zeiten mehrer des reichs, in Germanien,
zu Hispanien, beider Sicilien, Hierusalem, Hungern, Dalmatien,
* H: standts. * O: in der warheit. * O: die.
542 1549. 16. Dec.
Croatien etc. konig, ertzherzogen zu Osterreich, herzogen zu
Burgundi und Geldern etc.. grafen zu Habsburgk, Flandern und
Tirol etc., meinem allergnedigsten hern, entbiedt ich Friderich,
coadjutor des stifts Schleswigk, erbe zu Norwegen, herzogk zu
Schleswick, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen , graf zu
Oldenburgk und Delmanhorst, mein allerunderthenigst und be-
reitwilligk dienst und bit Euer key. mat. hiemit undertheniglich
wissen, das ich verrugkter zeit gegen meine freuntlichen und
besondere gelipten hern und bruder, hern Christian zu Den-
marken, Norwegen, der Wenden und Gotten kunig etc., und
hern Johans und hern Adolf, erben zu Norwegen, herzogen zu
Schleswick, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen^ grafen zu
Oldenburgk und Delmenhorst, mich erklert, das ich zum geist-
lichen stand t neigunge und darzu durch gottliche verleihung
schreiten und darin mich erhalten woite, und habe auch dem-
nach hochgedachten meinen vilgelipten hern und brudern, wes
ich an dem furstenthumb Holstein berechtiget gewesen und von
meinem loblichen hern vater, weilandt kunig Friderich zu Den-
marken etc., milder und christlicher gedechtnus, vor meinen
gepurenden vierten theil uf mich geerbt und bracht w^orden,
erblich verlassen und ufgedragen, daruf dan auch hochgedachte
kon. w. und meine gelipten brudere, herzogk Johans und her-
zogk Adolf zu Holstein etc., mich mit geburendem underhalt
freuntlich versehen, das ich denselben bruderlich zu bedanken,
und die lehen bemeltes furstenthumbs Holstein fur sich und
ire manlich erben von Eurer key. mat. zu lehen nach gebur
gesucht und undertheniglich emphangen, und bedancke mich
auch ufs underthenigst, das darauf Euer key. mat. meinen ge-
lipten hern und brudern die lehen dermassen gnediglich gereicht
und verlihen haben, und ist auch mit meinem guten willen,
das die lehen nicht meinentwegen mit gesucht und angeben,
den ich auch des alters, das mir die lehen nach ordenung der
lehenrechte selbst zu suchen und zu bitten geburt hette, so aus
angezeigtem bewegen dasselb nicht underlassen, und der lehen
fehig sein woUen, und bitt auch gantz undertheniglich, mich
in dem nicht anders dan mit gnaden zu bedenken, und will
nicht desto weiniger jeder zeit als der gehorsam und underthenigst
gegen Euer key. mal. mit gotlicher verleihung erspurt und be-
funden werden. Und als ich auch nun aus gotlicher verleihung
1549. 16. Dec. 543^
zu meinem alter gelangt, also das mir, wie vorgemelt, gebure
mein lehen, so ich der vehig sein sollen, selbst zu suchen und
zu entphahen, so habe ich aus ursachen, wie oben gemelt, und
aise ich zum geistlichen slandt niich begeben und darin mein
lehen mit gotlicher hulf zu endigen entschlossen , hiemit zu
uberflus Euer key. mat. undertheniglich berichten und vor-
melden wollen, das ich, wie vorgesalzt, hoch- und wolgedachten
meinen geiipten hern und brudern und derselben erben aile
und idere gerechtigkeit, als ich an dem furstenthumb Holstein
und den landen, darin begriflfen, sampt schlossen, stetten, ré-
galien, hoheiten und gerechligkeiten gehat, und mir vor mein
vierden theil geburen muge, nichts ausgeschlossen, freiwûllig und
mit zeitigem rath und vorgehaptem bedenken ufs bestendigst
verlassen und aufgedragen und thu auch zu ubermass nochmalu'
dasselb hiemit und kraft dièses meines oCFnen briefs. Ich hab,
will und soll mir auch nichtes an bemeltem furstenthumb vor-
behalten, allein das ich, so aus schickung des almechtigen
hoch- und wolgedachte mcine vielgelipten hern und brudere aile
ane manlich lehenserben vorfallen und absterben wurden, das
kein lehenserbe ires stammes und nhamens meher verhanden,
den zutrit haben muge ^ inhalts der brief , darup vollenzogen,-
und will daruf underthenigst gebeten haben, Euer key. mat.
wollen hoch- und wolgedachten meinen vielgelipten hern und
brudern und mir zu gnaden die lehen, als inen von Eurer key.
mat. gnedigst gereicht, dermassen zu bestetigen geruhen, das ich
oder niemants von meinet wegen uf die verlassen gerechtigkeit,.
als ich am furstenthumb Holstein gehabt, zu sprechen und
meinen geiipten hern und brudern und derselben erben zu vor-
unruhen. Ich will auch nicht weiniger jegen Euer key. mat. mich
jeder zeit aller geburenden underthenigkeit und schuldigen
gehorsams verhalten und bitt, mein allergnedigster keyser und
herr zu sein, thu* mich auch derselben hiemit underthenigst
bevelend. Ich will auch solHchs, wie oben gemelt, in guten
treuen und gelauben, das ich auch mich in wort der warheit
hiemit thu versprechen, vestiglich und unvorbrochen zu halten,
one geverde, und will solliche Euer key. mat. gnedigst erzeigung
mit meinem hohesten vermugen in aller underthenigkeit alzeit
* O: mugen * O: thun
544 1549. 16. Dec.
willig verdienen. In urkundt habe ich mich mit eigen handen
underschrieben und mein furstlich insiegel hievor wissentlichen
hangen und geben lassen zu Assenis in Fune montags nach
Lucie, ist der sechzeihenden tagk des monats Decembris, anno
domini funfzehen hundert und im neunundvirzigsten.
Fridrich Coadiutor und
H. z. Schleswig Holslein etc.
D.
1549. 16. Dec. (Assens). Aabent Brev, hvorved Hertug Frederik l^ser
Indbygg'erne i Slesvig, Holsten og Stormarn fra deres Troskabsed
til ham.
O: Original paa Pergamcnt med Hertugens vedhsengende SegI
(Slesvig Nr. 118, Kongens Ekspl.).
H: Original paa Pergament med Hertugens vedhsengende Segl
(Hansborgske Arkiv XVII, 88, Hertug Hans's Ekspl.).
G: Original paa Pergament med Hertugens vedhœngende Segl
(Gottorpske Membraner Fasc. 42 (Hertug Adolfs Ekspl.).
Wir Fridrich von Gots gnaden, coadjutor des stifts Schles-
wig, erbe zu Norwegen, herzog zu Schleswig, Holstain, Stormarn
und der Ditmarschen , grave zu Oldenburg und Delmanhorst,
entbieten euch, den hoch-, erwirdigen, wirdigen, gestrengen, ern-
vesten, erbaren und ersamen unsern lieben getreuen, geistlichen
und welllichen ingesessenen und underthanen unser fursten-
thumb Schleswig, Holstain, Stormarn, unser gunst, gnade und
ailes guts zuvorn und fugen euch hirmit gunstig und gnedig
zu vernhemen: Nachdem und als wir zum geistlichen stande
bey uns neigunge befunden, auch von bischof und capittel zu
Schleswig zu einem coadjutori ordentlichen ervordert und auf-
genomen und volgens darauf uns von dem durchleuchtigsten,
grosmechtigen auch den hochgebornen fursten, hern Christian,
zu Denmarcken, Norwegen, der Wenden und Gotten konnige,
auch hern Johannsen und hern Adolphen, erben zu Norwegen,
herzogen zu Schleswig, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen,
graven zu Oldenburg und Delmanhorst, aile unsern vielgeliebten
hern und brudern, neben gedachter coadjutorei genugsame ver-
sehung und underhaltung gemacht, dessen wir fleissig und
gantz bruderlich danckbar, derwegen wir uns alsdan mit irer
kon. w. und liebden umb unser vierdten teil ailes und jedes
unsers vatterlichs erbes, das wir an den furstenthumben Schles-
1549. 16. Dec. 545
wig, Holstain, Stormarn und der Ditmarschen , auch volgens
aller und jeder andern gerechtigkeit, so wir zu den graveschaf-
ten Oldenburg und Delmanhorst haben, erblich, gentzlich und
aile, bruderlichen, freundlichen und unwidderruflichen in bei-
sein hochgedachter unser vielgeliebten hern und bruder rethe
der furstenthumb, als nemlich konig Christians: stadhalter Breida
Rantzau, ambtman uf Segeberge, Detlef van Ânnefelt zu Grossen
Tundern, Bertram von Annefelde, ambtman zu Norburgk, Jurge
von der Wische zu Olpenisse ; herzogen Johansen : er Iven Revent-
lowen, ritter, ambtman uf Rendespurg, Christofer Rantzaw, ambt-
man zu Lutken Tundern, Sivert Rantzaw, ambtman zu Hadersch-
leven, Gregorius von Ânnefelde zu Segegarde; herzogen Âdolfen:
Keie Rantzaw zum Kleitkampe, Keie Seestedt zum Nortsehe,
Peter von Ânnefelde zur Lindaw, Heinrich Rantzaw, Hanses
sohn, zu Eschelsmarck und Sathewitz, amptman zu Gottorf,
Jochim Rantzaw zu Potlosen, ambtmann zu Oldenburg, und
Asmus von Annefeld, ambtmann zu Apenrade, vertragen und
darauf geburlich erbversicht gethan, ailes nach laut und in-
balt unser allerseitz daruber ufgerichten brieve und siegel — so
wollen wir demnach euch aile sambtlichen, in dem niemandts
ausgeschlosen, aller und jeder euer aidtspflicht, darmit ir uns
zu unserm vierdten theil als einem herzogen zu Schleswig,
Holstain etc. anhero vorwandt und zugethan gewesen, hiermit
in kraft und macht dièses brieves gantz und gar, unwidder-
ruflichen, gnediglichen erlassen, auch aller euer geleisteten under-
thenigen dienste und pflicht gnediglichen bedancken und an
hochgemelte unsere vielgeliebte hern und bruedere und ire kon.
w. und liebten erben gentzlichen verweyset, auch darmit gantz
gnediglichen auferleget, bevolhen und begert haben, ir wollet
hernachmals denselben und niemants anders in aller gebur
gehorsam, underthenig und gewertig sein, wie fromen und ge-
treuen underthanen eigent und geburt und anhero nicht anderst
befunden; darzu verlassen wir uns in gnaden gentzlichen und
haben euch soliches, darnach entlichen wissen zu richten, gne-
diglich nicht konnen verhalten, sein euch darmit zu gnaden
geneigt. Des zu urkundt haben wir uns mit eigener handt
underschrieben und unser secret hiran hangen und geben lassen
zu Assenis in Feuhne montags nach Lucie, ist der sechzehende
35
5 46 i:>4». U\. Dec.
tag des monats Decembris, anno domini funfzehenhundert und
im neunundvirzigsten.
Fridrich, coadiiitor und H. z. S. Holstey^nn etc.
E.
1549. 16. Dec. (Assens). Kong Christian flFs og Hertugerne Hans og- Adolfe
Forskrivning til Hertug Frederik, Koadjutor i Slesvig- Stiil. paa
en aarlig Pension af 9900 Mk- lybsk, indtil han kan blive forser^
get med et andet Stifl.
A: Samtidig Afskrift Hcrtii;{ Frederiks slesvigske og hildesheimske
Registraiit P. 6f.).
Wyr Christian, von Gots gnaden zu Dennemarcken, Nor-
wegen, der Wenden und (iotlen konig, und wyr Johanns und
Adolf, von denselben gnaden erhen zu Nonvegen, herzogen zu
Schleswig, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen, graven zu
Oldenborch und Delmenhorst, gebrudere, bekennen und thun
kundt hiemit vor uns, unser erhen und sunsten idermenniglich :
Nachdem der hochgeborner furst, unser freunllicher gliebter
bruder her Friderich, coadjutor des stifts Schleswig, erbe zu
Norwegen, herzog zu Schleswig, Holstein, Stormarn und der
Ditmarschen, graf zu Oldenhurg und Delmenhorst uns seiner
lieb vierten teil der furstenlhunih Schleswig, Holstein und der-
selben schloss, stette, gueler, régalien, zollen, hoheitten und
gerechtigkeitten, beweglich und unbeweglich, nichts ausgeschlos-
sen, aus bruderlicher und IVeuntlicher neigung erblichen auf-
getragen inhalts seiner liel)e vorzichtbrief, das wyr auch von
seiner lieb zu freuntlicheni danck angenomen, so gereden
und geloben wyr Christian, konnig, Johanns und Adolf, her-
zogen etc., hirmit und kraft dièses brives vor uns, unser erben
und erbnemen, dass wyr jegen angezeigt unsers freuntlichen
geliebten bruders, herzog Friderichen, vorziehung und vorlassung
obengemelt, wie dan auch soHchs dermassen abgeredt und
freuntlich vorhandelt, seiner heb jherlich, so lange das sein
lieb von dem stift Schleswigk zu einem andern stift, darzu
wyr dan freuntlich und nniglich furderung wollen thun helfen,
befurdert, kommen und gchnigen wirt, ein ider dreî tausent
und drei hundert marck hi))is('h, und also in summa neugen
tausent und neugen hundert marck lubisch, an gangbarer
1549. 16. Dec. 547
munlz zu stuer seiner lieb underhaltung wollen und sollen un-
nachlesslich entrichten und bezalen lassen bynnen unser
konigk Christians stadt Flensburg, und soll jedes jar die helfte
bemelter summa uf ostern, die ander helfte uf trium regum uf
unsers geliebten brudern gebuerlich quitantz ausgeben und ent-
richtet werden, auf ostern schirst anzufahen; damit soll auch
hochgedachter unser geliepter bruder entlich benugig und zu-
frieden sein und uns oder unser erben daruber ferner nicht
belangen oder befurdern; auch soll s. 1. dem erwirdigen und
hochgelarten hern Tilemanno von Hussen, der heilligen schrift
doctor und bischopf zu Schleswig, jherlich neugen hundert
marck lubisch, als demselben jegen abtrettung des stifts gueter
zu underhalt gebueren und vormacht sein, von obgemelter
summa unnachlesslich inhalt s. 1. vorschreibung entrichten und
bezalen lassen. Wen aber unser geliebter bruder herzogk
Friderich zu einem andern stift nach gottlicher schickung von
stift Schleswigk gefurdert, gelangen und komen wirt, so soll
s. 1. solcher neugen tausent und neugen hundert marck vorge-
satzt ferner und weiter nit berechtigk, und wyr auch unser
erben dieselben ferner nit zu erlegen schuldig sein, wie dan
auch in s. 1. gegeben vorschreibung solchs ausdrucklich vor-
meldet und begrieffen. Und wyr Christian, konig etc., Johanns
und Adolf, herzogen, aile gebrudere, obgemelt, gereden und vor-
sprechen solchs, wie obengemelt, bei unsren koniglichen und
furstlichen wirden, ehren, treuen und waren worten vor uns
und unser erben stedt, fest und unvorbrochen zu halten; und das
dièse handlung also geschen, bewilliget und angenomen worden,
darbei an und uber sein gewesen unser allerseitz getreuen rethe,
nemblich unser konig Christians: stadthalter Breda Rantzow,
amptman auf Segebergk, Detlef von Ânefeldt zu Grossen Tun-
dern, Bertram von Anefeldt, amptman zu Norborch, Jurgen
von der Wisch zu Olpenis; unser herzogen Johanns: er Iven
Reventlow, ritter, amptman uf Rendesborch, Christoffer Rant-
zow, ambtman zu Lutken Tundern, Sivert Rantzow, amptman
zu Hadersleben, Gregorius von AnefeH zu Segarden; unser her-
zog Adolfen: Keie Rantzow zum Klitkampe, Keie Seestede
zum Nortsehe, Peter von Anefelt zur Lindaw, Hinrich Rantzow,
Hanses son, zu Eschelsmarck und Satewitz, ambtmann zu
Gottorp, Jochim Rantzow zu Pottlosen, amptman zu Oldenborch,
35*
548 1549. 16. Dec.
und Âsmus von Ânefelt, amptman zu Apenrade, ahne geverde.
Des zu mherer urkundt und stetter haltung haben wyr unser
konigliche und furstliche secreten wissentlichen an diesen brief
hengen lassen und mit eigener haut underzeichnet, der gegeben
ist zu Assens in Fuhne montags nach Lucie, ist der sechs-
zehende tagk des monats Decembris, anno domini funfzehen
hundert und [im] neunundvierzigsten.
F.
1549. 16. Dec. (Assens). Aabent Brev, hvorved Kong Christian III og
Hertugeme Hans og Âdolf forpligte sig til ai staa sammen lige
overfor mulige Fordringer, som maatte vœre i Strid med Hertug
Frederiks Af kald paa hans Del af Hertugd«mmerne, og til hver
at betale en Tredjedel af den ham lovede Pension.
O: Original paa Pergament med de 3 Fyrsters vedhsengende Segl
(Slesvig Nr. 116, Kongens Ekspl.).
H: Original paa Pergament med de 3 Fyrsters vedhsengende Segl
(Hansborgske Arkiv XVII, 86, Hertug Hans's Ekspl.).
G: Original paa Pergament med de 3 Fyrsters vedhsengende Segl
(Gottorpske Membraner Fasc. 42, Hertug Adolfs Ekspl.).
Tr.: Stemann, Geschichte d. ôffentl. und Privat-Rechts d. Her-
zogth. Schleswig III, 226 f.
Wir Christian, von Gots gnaden zu Denmarken, Norwegen,
den Wenden und Gotten konig, und wir Johans und Adolf, von
denselben gnaden erben zu Norwegen, herzogen zu Schleswick,
Holstein, Stormern und der Ditmarschen, graffen zu Oldenburgk
und Delmenhorst, gebrudere, bekeunen und lliun kundt mit
diesem unserm ofnen briefîe vor uns, unsere erben und sonsten
allermennichlich : Nachdem der. hochgeborne furste, unser
freuntlicher gelipter bruder her Friderich, coadjutor des stifts
Schleswigk, erbe zu Norwegen, herzogk zu Schlesw'ick, Holstein,
Stormarn und der Ditmarschen, grafe zu Oldenburgk und Del-
menhorst, uns und unsern erben aus freuntlichem und bruder-
lichem bewegen seiner liebe geburenden vierden Iheil der vater-
lichen und anererbten landen, als der furstenthumb Schleswigk,
Holstein, Stormarn, schlos, stette, régalien, zollen, hocheiten,
zinsen, gulten und einkommen mit allen beweglichen und un-
beweglichen guetern, nichts ausgeschlossen, auch uber das aile
und jede gereohtigkeit an den grafschaften Oldenburgk und
Delmenhorst, darzu sein 1. befuget gewesen und sein mugen,
jegen vermachung seiner 1. geburenden underhalts, davon auch
1549. 16. Dec. 549
hieunden gemelt, laut unser derhalben gegeben verschreibunge
erblich verlassen und ufgedragen und zum geistlichen stande
geschritten, welches ailes wir yon seiner liebten bruderlich und
freuntlich uf- und angenomen und derhalben freuntlich danck-
bar, so gereden, versprechen und geloben wir Christian, koning
etc., Johannes und Adolf, herzogen etc., aile gebrudere, bei
unsern koniglichen und furstlichen ehren, wirden, treuen und
waren worten hiemit und in kraft dièses brief, in diesen sachen,
so uber die gethane und gegebene schriftliche und muntliche
verzicht uf gênantes unsers geliebten bruders, herzogk Fride-
richen, anteil sprach oder furderung in- oder ausserhalben rech-
tens kunftiglich erreigt und gethan werden wolt, wie nicht zu
vermuten, sich auch keins wegs geburen mochte, ungesundert
bei ein zu bleiben und zu stehen und vestiglichen zu halten,
und wollen wir und unsere erben sollen in diesen hendelen
keine sunderunge thun oder fomemen in keinem wege, sondern
aile ansprache und furderunge in- oder ausserhalben rechtens, Ton
weme und wie die forgenomen und angestalt werden mochten,
uf geleichen costen vertretten, ausfuren und endigen auch dar-
bey getreulich einander zusetzen; und was also dem einen
theil in diesen sachen anficht, soll den andern theil mit beruren
und betrefîen. Wir wollen auch und unsere erben sollen unse-
ren gelipden brudern herzogk Friderichen die verschrieben
neuen tausent mark lubisch, so lange wir inhalt unser verschrei-
bung und unsers gelipten bruders herzogen Friderichs verzicht-
brief darzu gehalten, jahrliche uf die bestimpte zeît eindrech[t]lich
und zu geleichem teil, also das unser jeder drei tausent marck
lubisch darzu jerlich erlegen sollen, one allen verzugk und aus-
flucht entrichten und bezalen. Welches ailes wir Christian,
kunig etc., und wir Johannes und Adolf, herzogen etc., also
vestiglich zu halten und hiemit ufs bestendigst zu thun ver-
sprechen und zusagen, sonder geverde, und haben des zu mehrer
wissenheit und steter haltunge unser kuniglich und furstliche
secreten hirunter hangen und geben lassen. Geschen zu Âssenis
in Fhune montags nach Lucie, ist der sechzeihende tagk des
monats Decembris, anno domini funfzeihen hundert und im
neuenundvierzigisten.
Christian. Manu propria sst. A. H. z. S. Holsteynn.
550 1549. 16. Dec.
G.
1552. 24. Febr. (Kaln). Aabent Brev, hvorved Hertug Frederik. Biskop
af Hildesheim, erklœrer, ai den Pension, som Kong Christian III
af Hensyn til den ringe Indkomst af Hildesheim Stift har lovet
fremdeles at betale ham, skal h^re op, saasnart han kan faa en
passende Underholdning af Hildesheim eller et andet Stift.
O: Original paa Pergameot med Hertugens vedhsengende Segl
(Slesvig Nr. 120).
H: Original paa Pergament med Hertugens vedhsengende Segl
(Hansborgske Arkiv XVII, 84). Dette Brev er udstedt til Hertug
Hans og mutatis mutandis enslydende med O. Til Hertug Adolf
synes der ikke at vœre udstedt noget Brev, i ait Fald fîndes der ikke
noget saadant indfert i Hertug Frederiks slesvigske og hildesheimske
Registrant, hvor de to andre ère indferte; Hertug Adolf vedblev dog
at betale sin Del af Pensionen.
Wyr Friderich, von Gots gnaden erbe zu Norwegen, herzogk
zu Schleswigk, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen, graff
zu Oldenburgk und Delmenhorst, bekennen mit diesem unsrem
ofTen brief: Nachdem wyr aus schickung des almechtigen
durcb ordentliche whal zum bischopf zu Hildensheim postulirt
und erwelet worden, und aber der durchleuchtigst, grossmechtige
furst 'her Christian, zu Denmarcken, Norwegen, der Wenden
und Gotten konnigk, herzogk zu Schleswigk, Holstein, Stormarn
und der Ditmarschen, grafT zu Oldenburgk und Delmenhorst,
unser freuntlicher geliepter her und bruder, einhalt der aufge-
richten bruderlichen vortrege und vorschreibungk uns die pen-
sion, als wyr jarlich von s. kun. w. haben, nit ferner vorschrie-
ben, dan so lange das wyr durch gotlich gnadt zu einem stift
gelangen, davon wyr solchen underhalt zu haben, so haben wyr
doch hochdedacht kun. w., unsren freuntlichen lieben hern und
brudern, freuntlich befurdert und bewogen, nachdem das stift
Hildensheim in der beswernuss, das wyr unsren underhalt
noch zur zeit nicht davon zu erlangen und fuglich haben
konnen, das uns s. kun. w. aus freuntlicher und bruderlicher
neigungk die vorschrieben pension nicht abzukurlzen, sonder
weitter geben und reichen wollen lassen, biss das wyr zu uns-
rem underhalt in gemeltem oder einem andrem stift bekommen
und erlangen mugen, doch den bruderlichen vorlregen und vor-
schreibungen unvorgrieflich und allenthalben ahn abbruch und
vorkurtzungk. Wyr seindt auch hocbgedachter kun. w., unserm
freuntlichen geliepten hern brudern, der bruderlichen erziegungk
ufs freuntlichst danckbar, und gereden und vorsprechen dem-
1549. Kî. Dec. 551
nach wyr Friderich, obgemelt, hiemit und kraft dilz briefs, dass
hochgedachte kun. w. und derselheii erben uns ferner, dan wie
in den ufgerichten bruderlichen vorlregen und vorschreibungk
gemelt, die jarliche pension nicht sollen vorpflicht sein; und
soUen auch die gedachten bruderlichen vortrege und vorschrei-
bungen hiemit keins wegs vorruckt oder geswecht werden,
dass uns die pension aus bruderlicher neigungk, wie obengemeh,
gegeben und gereicht wirt. So wollen wyr auch hochgedachte
kon. w., unsrem geliepten hern bruder, oder derselben erben,
wan wyr zum stifl gelangen und davon solchen underhalt, wie
in den bruderlichen vortregen gemelt, davon erlangen und
haben konnen, umb die vorschrieben pension ferner nicht be-
langen oder befurdern, wie wyr dan auch desfals darzu nicht
berechtiget, und sollen die bruderlichen ufgerichten vortrege
allenthalben, wie pillich, unvorriukt stehen und bleiben, wie
die vorfast, innehalten und volnzogen sein, ailes getreulich und
ungeferlich. Und dess zu mherer urkundt haben wyr unser
secret an diesen brief hengen lassen und mit eigener hant
underschrieben. Geben zu Coin am Rhein am 24. Februarii
anno domini zweiundfunfzigk.
Friderich.
H
1555. 11. April (Nyborg). Aabent Brev, hvorved HertugFrederik, Biskop
af Hildesheim. erklaerer, at den Pension, som hans Br«dre, Kong
Christian III og Hertugerne Hans og Adolf, bave lovet at be-
tale ham i endnu 3 Aar, skal ophere. saasnart han faar en bedre
Underholdning.
O: Original paa Pergameiit nuul Hertugens vedhœngende Segl
(Slesvig 123. Kongens Ekspl.).
H: Original paa Pergament ' Haiisborgske Arkiv XVII, 89, Hertug
Hans's Ekspl.. Seglet bortfaldet).
Wyr Friderich von Gots gnaden, confirmirter des stifts
Hildesheimb, erbe zu Norwegen. herzogk zu Schleswigk, Hol-
stein, Storniarn und der Ditmerschen, graflF zu Oldenburgk
und Delmenhorst, bekennen in und mit kraft dièses briefs vor
uns und ail unsre nachkonien oITentlich fur idermenniglich:
Nachdem dei durchleuchtigst, grossmechtigen und hochgeborn
fursten, hern Christian, zu Denmarcken, Norwegen, der Wenden
552 1549. 16. Dec.
und Gotten konigk, her Johans und her Âdolf, erben zu Nor-
wegen, aile herzogen zu Schleswigk, Holstein etc., unsre freunt-
liche gliepte hern und bruder, uns bisanhero inhalts^ der bru-
derlichen vortrege ^, zwischen uns allerseitz aufgericht, mit einer
bruderlichen und freuntlichen pension, nomlich neugen tausent
marck lubiscb, gegen abtrettungk unsers vetterlichen anererbten
vierten teils, so uns in den furstenthumen Schlesvigk, Holstein
etc. geburt, bruderlich vorsehen, solange biss wyr zu einem stifl
gelangen wurden, wei dan itzo mit unsrem stift Hildesheim
gescben, darin wyr aber nit mher dan nur zwei heuser erlangt,
als haben hoechst- und hoechgemelte unsre geliepte hern und
bruder uf unser freuntlich pit und suchen aus freuntlicher und
bruderlicher negungk in betrachtungk unser gelegenheit uns
nochmals freuntlich bewilligt, das sei uns bemelte unser pension
drei jhar langk nach dato, auf diesse itzschirste ostern anzu-
fahen, unvorkurtzt wollen rechen und geben lassen nach inhalt
ihrer vorschreibungk, uns heut dato daruber gegeben; do wyr
dan nach ausgang solcher dreier jhare ihr kon. w., 1. und
derselben erben der pension halber nymmermher besprechen,
befordern oder dei begern wollen noch soUen, wei uns auch
nit gepurt. Im fall wyr aber mitler weil und innerhalb der dreien
jharn zum stift Bremen oder sonst zu anderer gelegenheit ge-
langen oder von herzogk Henrichen und Erichen zu Braun-
schwigk zwei oder drei heuser, das wyr unsren underhalt dest
besser zu haben, bekommen wurden, alsdan sollen unsre ge-
liepte hern und bruder solcher pension halben von uns auch
ferner nit belangt oder gemant werden ; sollen und wollen auch
ihr kun. w. und 1. und ihre allerseitz erben nit allein der pen-
sion halben uf beide obermelte wege, besondern aller andren
furderungk unsers veterliclien erbs wegen, in massen in uns-
ren vorigen aufgerichten bruderlichen vortregen vorliebt, gentz-
lichen und gar quitiren und erlassen, wei wyr dan auch heimit
kraft dièses unsers^ briefs wirglich thun und gethan haben
wollen; und sollen sonsten, ausgeslossen dei pension, domit
wyr, wei vorangezegt, befriedet, dei aufgerichten bruderlichen
vortrege unvorkurtzt gehalten und geleslet werden, getreulich
* H: den bruderlichen vertregen nach. - H. forbig. : unsers.
1549. 16. Dec. 553
und ungeferlich. Und haben des in urkundt unser furstlich
secret heiunden wissentlich hencken lassen und uns mit eigen
handt underschrieben. Datum^ Nieburgk den ll^Âprilis anno
domini funfundfunfzigk ^.
Friderich.
78.
1551. 28. Aug. (Schwan). Overenskomst, mseglet af Hertug
Johan Albrecht I af Meklenborg, mellem Hertuginde
Elisabeth, Enke efter Hertug Magnus, Biskop af Schwerin,
og Hertug Henrik af Mekienborg angaaende det Hertuginden
tilkommende Livgeding.
A: Samtidig Afskrift (mœrket Cap. XXXV, Nr. 7.). (Saml. Mek-
ienborg IV b).
B: Andeii samtidig AfskriJft (Saml. Mekienborg IV b).
Den 28. Jan. 1550 dede paa sit Residensslot i Bûtzoïv Hertug
MagnuSy Biskop af Schwerin^ der siden 15^3 havde vœret gift med
Kong Christian IIFs Sester Elisabeth. Straks efter hans Ded kom
det m Misforstaaelser mellem Enken og den afdede Hertugs Fader,
Hertug Henrik, angaaende Livgedinget. I en samtidig med Mgteskabs-
traktaten (se Nr. 61) opsat Liugedingsforskrivning var det aarlige
Livgeding sat til 2250 rinske Gylden, der skulde anvises i Indkom-
sterne af Byen, Slottet og Amtet Grabow, og hvis det ikke forslog, skulde
det manglende anvises i Indkomsterne af Amtet Grevesmàhlen ; end-
videre var der i Livgedingsforskrivningen lovet Hertuginden en Mor-
gengave, hvorom der ikke laites noget i Mgteskabstraktaten. Anvis-
ningen af Livgedingsgodset foretoges 15^5 til Johan Rantzau og Caspar
Fuchs, der modtog Registre over Godsernes Indkomster, hvilke Registre
uden Protest antoges og indsendtes til Kancelliet. Hertuginde Elisabeth
klagede dog nu over, at Livgeding ssummen var sat altfor lavt, og
paastod, at Hertug Magnus ogsaa havde lovet at forheje den; desuden
indbragle de anviste Godser ikke nœr saa store Indtœgter, som de
overleverede Registre udviste, Slottet Grabow, hvorpaa Hertuginden
skulde bOy var heller ikke forsynet med ordentlige Bygninger og mang-
lede Husgeraad og Forraad paa ait. Endvidere gjorde hun Ford ring
paa at faa en Morgengave, da det Klenodie, som Hertug Magnus
havde skœnket hende Morgenen efter Brylluppet, ikke kunde anses som
jEkvivalent der for, og paa at faa de Penge og Vœrdigenstande, der
fandtes paa Bûtzow ved Hertug Magnus' s Dod; denne havde efter
hendes Paastand paa sit yderste skœnket hende ait hvad han efterlod
sig af saadanty men Hertug Henrik havde alligevel laget det.
* H: Und gegeben zu. * H: den eilften tagk des monats. • H: funf-
zehenhundert und im funfundfunfzigsten.
554 1551. 28. Aug.
Christian III og hans Brodre tog bestemt Parti for Sesteren, og i
MaJ 1550 sendtes den iyske Kansler Anders Barby og den lyneborgske
Kansler Lie, Balthasar Clammer til Hertug Henrik for at stette hen-
des Fordringer og se at faa Slottet og Amtet Sehivan overladt til
hende i Siedei for Graboiv. Hertug Henrik lovede ogsaa at stille sig
imedekommende ouerfor Hertug inden, og den videre Forhandling hen-
vistes til et Mede i Wismar mellem Raader fra begge Sider. Paa
dette Mode opnaaedes dog ingen Enighed, da Hertug Henrik irods
sine tidligere Udtalelser ikke vilde strœkke sig videre, end Liugedings-
brevet og de overleverede Registre forpligtede ham lil^ kun lovede han
at sende Gesandter til Kongen til videre Forhandling. Da disse imid-
lertid ikke kom, sendtes Hans Barnekov, Dr. Bernt Wiegbolt Friis og
Lie. Balthasar Clammer i Sept, igen til Hertug Henrik. De skulde
hœvdey at der i Overensstemmelse med Skik og Brug i fyrstelige Muse
burde sikres Hertuginden en aarlig Indtœgl af 3000 Goltgylden, sva-
rende til 10 p. C. af 30,000 Goltgylden, det dobbelte af Medgiften, da
y>die Widerlaget burde vœre ligesaa stor som Medgiften, og ligesom tid-
ligere se at faa Schwan sat i Stedet for Grabow, men kunde disse
Fordringer ikke scelles igennem, maatle de lade sig neje med, at der
anvistes Indkomster til et Belob af 2250 Gylden i Guld, ikke, som
man fra meklenborgsk Side vilde foriolke Livgedingsforskrivningen., i
Mont, i Amterne Grabow og Grevesmûhlen, dog skulde Grabow for
Hertugens Regning forsynes med gode Bygninger og Husgeraad.
Spergsmaalet om de resterende 750 Gylden og om Morgengaven skulde
henvises til Markgrev Hans af Kûstrins Kendelse. Denne Sendelse
frugtede dog ligesaa lidi som nogen af de tidligere, derimod fik Lie.
Balthasar Clammer, der i Nov. paany sendtes til Meklenborg, udvirkef,
at Hertug Henrik gik ind paa at lade Regist renés hoje Ansœttelse af
Godsernes Indkomster nedsœtte noget. Hertug Henrik synes ogsaa ved
den Lejlighed at hâve lovel at give efter paa andre Punkter, sœrlig at hâve
lovet at ville lade an vise Hertuginden en aarlig Indiœgt af 2250 Gylden
i Guld, men i en Skrivelse af 1. Jan. 1551 stillede han sig aller paa det
tidligere Standpunki, ai de 2250 Gylden skulde forslaas som Ment,
ikke Guld.
Da Hertug Johan Albrechl af Meklenborg , Hertug Henriks Neveu,
ko ri efter, i de fersie Dage af Febr. 1551, besogle Christian UI i Nyborg
for at bevœge ham til at slutte sig til Konigsbergforbundet af 26. Febr.
1550 mellem Hertug Albrechl af Preussen, Markgrev Hans af Kûstrin
og Johan Albrecht til Forsvar for den evangcliske Religion, lovede
han at forsoge en Mœgling i Livgedingsstriden. Hertug Henrik gik
under de paafolgende Forhandlinger med Johan Albrecht ind paa, at
de 2250 Gylden i Lingedingsforskrivningen skulde forslaas som Guld-
gylden, hvilket vilde svare til 3000 Gylden i Mont, og der forhand-
ledes om, at Amtet Stavenhagen skulde trœde i Stedet for Grabow.
Christian III og sœrlig Hertuginde Elisabeth holdt dog stadig paa de
3000 Guldgylden, men Hertug Johan Albrecht erklœrede, at dette ab-
solut ikke kunde s(eltes igennem, da det var sœdvanlig Brug i Meklen-
borg, at die Widerlage< var det halve af Mcdgiften, men denne faldt
saa ogsaa iilbage lit Brudens Familie, hvis der ingen Livsarvinger
1551. 28. Aug. 555
var, medens i Ovretgskland^ hvor *die Widerlage* var lig Medgiften,
denne sidste ikke faldt tilbage. I Augusi 1551 sendte Christian III
Hans Barnekov, Woislaf Wohitzer og Balthasar Clammer til Meklen-
horg for endelig at faa Striden hilagl. Paa et Mode i Schivan lykke-
des det ogsaa 28. Aug. Hertug Johan Albrecht at faa mœglet en Over-
enskomst (Nr. 73), hvorved Hertug Henrik bL a. lovede at anvise
Hertug inden en Indtœgl af 3000 Gylden i Ment, at bygge et nyt Hus
paa Grabow og at forsyne Livgedingshusene med det neduendige For-
raad, hvilke Indremmelser dog kun skulde gœlde under visse Se-
tingelser.
Kongen og hans Sesier antog Ouerenskomslen, skent de var ait
andet end iilfredse med de tU Indremmelserne knyttede Beiingelser og
erklœrede ikke at kunne forstaa, at Hertug Henrik ikke vilde under-
kasle sig nogle Fyrsiers relslige Kendelse angaaende de andre Punkter.
Herluginden, ledsaget af danske Raader, rejste derefter i Okt. over for
at overlage Livgedinget, hvilket ikke gik af uden Stridigheder Der
klagedes fra Kongens og Hertugindens Side over, at Hertug Henrik
trods Schwan-Traktaten alligevel vilde forringe Livgedinget, og Kongen
truede endog med at ville kalde Sesteren tilbage. Tilsidst blev dog
Slottene Grabow og Grevesmûhlen overdragne Herluginden, og Kongen
mente, ai det saa var bedst at lade Sagen hvile forelebig.
Da Hertug Henrik kort efier dode, 6. Febr. 1552, og Herluginden
klagede over, al Indlœg terne langt fra beleb sig til de lovede 3000
Gylden Ment, fordi Regist renés Ansœitelse af Indkomsten af Godserne
var ait for hoj, anmodede Kongen Hertug Johan Albrecht, der nu
havde faaet Enestyrelsen i Meklenborg, om i Betragtning af sin tid-
ligere Stilling til Striden nu at serge for, at Herluginden fik ait, hvad
der tilkom hende. Da Johan Albrecht imidlertid slraks efter forlod
Meklenborg for al deltage i Krigen mod Kejseren, maatte Sagen hvile
til Efieraaret, men saasnart Johan Albrecht var kommen hjem, gentog
Christian III sin Opfordring. Havde Christian III og Hertuginde
Elisabeth haabet, al Johan Albrecht skulde stille sig mère imodekom-
mende end Hertug Henrik, blev de snart skuffède. Ved et personligt
Mode i Vordingborg i Slulningen af Oktober 1552 erklœrede Johan
Albrecht ikke al kunne indgaa paa nogel uden sin Broder Vlriks
Samlykke, og der a fiai les der for et Mode i Schwerin 22. Jan. 1553
m Forhandling om Sagen. Paa dette Mode klagede de danske Ge-
sandier over, at Livgedingsgodserne gav 900 Gl. mindre i Ind-
tœgl om Aarel, end de efter Forligel i Schwan overleverede Registre
udviste, og at Grabow endnu ikke var blevel forsynet med ordentlige
Bygninger og Invenlarium; endvidere forlangte de Livgedinget forhejet
med 750 Guldgylden, en Morgengave, Udlevering af Hertug Magnus^s
Efterladenskaber og Erstatning af mindst et Aars Oppebersel af Liv-
gedinget. De meklenborgske Raader erklœrede, at Johan Albrecht af
Hensyn til sine umyndige Bredre og sin sindssvage Fœtter Hertug
Filip ikke kunde gaa videre, end der var fastsat i Schwan-Traktaten,
dog vilde han, hvis de danske vilde lade det meklenborgske Fyrstehus
beholde Hertuginde Elisabeths Medgift, forhoje Livgedinget med 1000
Gl. aarlig ; Morgengave kunde der ikke gères Fordring paa, da det i
556 1551. 28. Aug.
Meklenborg var Skik kun at giue Klenodier og Klœder, og det havde
Hertuginden faaet, Hertug Magnus's Efterladenskaber kendte Johan
Albrecht intet til, men kunde Hertuginden bevise sin Ret til dem, vilde
Johan Albrecht relie sig derefler, der stod dog ikke noget derom i
Livgedingsbrevet. Johan Albrecht vilde give 1000 GL Ment for det
ferste Aars Oppeborsel af Livgedingsgodset og forbedre Bygningerne
og Invenlariet paa Grabow. Det lykkedes ikke at komme til nogen
Overenskomst, derimod enedes man 3. Febr. 1553 (Nr. 74-) om ai hen-
vise Sagen til Hertug Johan Frederik den œldre af Sachsens Afgerelse
enten i Mindelighed eller ved en retslig Kendelse. Johan Frederik paa-
tog sig ogsaa Hvervet og ansatte et Mode til 12. Juni; Johan Albrecht
anmodede dog om en Udsœttelse i 2 Maaneder, og siden forhindrede
Stridigheder mellem Kurfyrst Aagust af Sachsen og Hertug Johan
Frederik den sidslnœvntes Mœgling.
Da Hertug Johan Frederik var ded 3. Maris 1554- uden at hâve
faaet noget gjort ved Sagen, henvendte Christian HI sig paany direkie
til Hertug Johan Albrecht med Opfordring lit, indtil en endelig Over-
enskomst kunde naas, at overlade Hertuginden et Slot, hvoraf hun
kunde oppebœre de Penge, hun nu manglede. Disse Forhandlinger
ferle dog ikke til noget, men der foresloges fra meklenborgsk Side igen en
Mœgling, eventuelt Voldgiftskendelse, af den afdede Hertug Johan
Frederiks Sonner, Johan Frederik den yngre og Johan Vilhelm. Her-
paa vilde Christian HI dog nedig gaa ind, da Sagen derved vilde
trœkke i Langdrag og disse Fyrsler nœppe kunde antages at vœre
gunstig stemte mod ham paa Grand af hans nœre Slœgtskabsforhold
til deres bitre Fjende, Kurfyrst Augusl. De danske Gesandter, der
medte ved Hertug Johan Albrechts Bryllup i Wismar i Febr. 1555
med den preusiske Hertugdatter Anne Sofle, Christian HFs Sosterdatter,
havde Ordre til at forhandle om Sagen og foreslaa Striden afgjorl
ved en Kendelse af 3 Raader fra hver Side, men vilde de meklen-
borgske Hertuger, Johan Albrecht og Ulrik, ikke gaa ind paa det, da
ved en Kendelse af de ungc Hertuger af Sachsen. Formedelst Bryl-
lupsfestlighederne kunde de meklenborgske Hertuger ikke forhandle
med de danske Gesandter om Sagen, men der aftaltes et nyt Mode
mellem Raader fra begge Sidcr i Lybœk Sond. exaudi, Modet for-
lagdes dog senere til Roslock. Efter en Forhandling 8, Maj med
Hertuginde Elisabeth, der nœgtede al lade Fordringerne paa de mang-
lende 750 Guldgyhlen, Morgenpaven og Efterladenskaberne efler Hertug
Magnus falde, udfœrdigede Christian HI og Hertug Hans den 15, Maj
Instruks og Fuldmagt for deres Afsendinge. De skulde gère den danske
Belragtning gœldcnde med Hensyn til Livgedingssummens Storrelse.
Morgengaven, Efterladenskaberne og Indiœgien af Godserne i det forste
Aar efter Hertug Magnus's Dod, men kunde den ikke sœttes igennem,
maalie de nejes med en Forbcdring af Livyedinget med mindst 500
Guldgyhlen aarlig i Stcdel for de 750 Guldgyldcn, Husgeraadet og
Hertug Magnus' s Efterladenskaber ; Morgengaven maalie de ogsaa lade
falde, hvis den absolut ikke kunde scelles igennem. For Indkomsten
af Livgedingsgodserne i det forste Aar af Hertuginde Elisabeths Enke-
lid skulde de forlange 3000 GL i Guld, men maalie nojes med 3000
1551. 28. Aug. 557
Gl. i Mont. Ligeledes skulde de Mangler^ der havde vist sig efter
Trakiaien i Schwan, afhjœlpes. Kunde Enighed ikke opnaas, skulde
de foreslaa en Afgerelse af Striden ved en Kendelse af lige mange
Raader fra h ver Side eller af et upartisk Vniversitet eller retskyndige.
De maatte dog titsidst gaa ind paa en Henvisning af Sagen til Her-
tugerne af Sachsens Afgerelse, men màatte ikke gaa ind paa Forslag^
der kun tjente til at tiœkke Tiden vd, og skulde foreslaa et Mode i
Lybœk ved St. H ans Dags Tid til Voldgiflskendelsens Afsigelse. — Paa
Medet, der aabnedes 26. MaJ, lykkedes det ikke at opnaa Enighed, da
de meklenborgske kun vilde gaa ind paa enten at forheje Livgedingd
med 200 Gl. Ment ont Aaret eller betale 2000 Gl. en Gang for aile.
Forslaget ont en Afgerelse af Striden ved en Kendelse af Raader fra
begge Sider afvistes ogsaa; derimod underskreves 6. Juni en Overens-
komst (Nr. 75) om Stridens Afgerelse ved en Voldgiftskendelse af
Hertugerne af Sachsen. Kong Christian III nœgtede dog, 22. Juni, at
ratificere denne Overenskomst, da den efter hans Mening kun kunde
tjene til at forhale Sagen i det uendelige, og henvendte sig til Prœlater
og Stœnder i Meklenborg med stœrke Klager over Hertugernes Optrœden
overfor Sesteren. Samiidig forelagde han det holstenske Ridderskab
aile A k terne i Livgedingsstriden og erklœrede, at han nu ikke saa anden
Udvej til at skaffe Sesteren hendes Ret end at arrestere meklenborgske
Skibe og Gods i Riget og Hertugdemmerne. Ridderskabet fraraadede
dog bestemt dette, da Meklenborgerne ingen Handel drev i Hertugdem-
merne. saa der vilde en Arrest vœre uden Virkning, og en Arrestering
af Skibe og Gods i Sundet vilde ramme de meklenborgske Stœder og
let medfere Forviklinger med Hanseforbundet, men nœppe gère den
tilsigtede Virkning paa de meklenborgske Hertuger, der laa i Strid med
deres Stœder. Desuden kunde det let medfere, at Hertugerne berevede
Hertuginde Elisabeth ait og sendte hende hjem. De foreslog der for,
at man skulde se at faa Striden bilagt enten af Hertugerne af Sachsen
eller ved Kammerretten. I vœrste Fald vilde Ridderskabet foretrœkke,
at Kongen og Hertugerne betalte Hertuginde Elisabeth hvad hun kom
til at mangle, da det dog blev billigere end at fere en Krig.
Kort efter lykkedes det imidlertid at komme til en forelebig Afslut-
ning af den lange Strid. Hertug Ulrik, der nu havde faaet Del i Re-
geringen, bestemte sig til at fri til Hertuginden og havde derfor Intér-
esse /, at Livgedingssagen blev ordnet paa en for denne gunstig Maade,
I August sendte han en af sine fortrolige Raader, Hans Buch, til
Christian III for at erklœre sin Villighed til at gaa ind paa, at der
af begge Hertuger sikredes Hertuginde Elisabeth en Indkomst paa 3000
Guldgylden af Godserne Grabow og Grevesmûhlen, og at der for deres
Regning byggedes et nyt Hus paa Grabow, men han haabede saa, at
Kongen til Gengœld vilde lade de andre Fordringer falde; samtidig
skulde Gesandten erhverve Christian IIVs Samtykke til JEgteskabet
med Hertuginde Elisabeth. Christian III gav ogsaa imedekommende
Svar paa begge Henvendelser. I sin Svarskrivelse af 17. Sept, lovede
Hertug Ulrik yderligere at ville stille sig imedekommende med Hensyn
til Morgengaven, de oppebaarne Indtœgter af Godserne og andre Mangler.
Christian III vilde dog hâve Striden endelig afgjort, ferend Opsœttelsen af
558 1551. 28. Aug.
den ngejEgieskabstraktat mellem Hertug Ulrik og Hertuginde Elisabeth ^
og bad 5. Nov. Hertag Ulrik formaa Broderen til ogsaa at gaa ind
paa rimelige Foislag. Dette skete hurtigere end ventet. Et Par Dage
efter kom Hertug Johan Albrecht aldeles uformodet selv til Kebenhavn,
vœsentlig for at vinde Christian III for en Understetlelse af Broderen
Hertug Christoffer, der 155^ var bleven valgt til Koadjutor i Mrke-
bispedemmet Riga, men havde vanskeligt ved at hœvde sin Stilling.
Det Igkkedes nu at komme til en Forstaaelse om Livgedinget. Den
12. Nov, sluttede Hertug Johan Albrecht for sit Vedkommende en
Overenskomst (Nr. 77) med Kongen derom. For Hertug Ulriks Ved-
kommende ordnedes Sagen ved Mgteskabstraktaten (Nr, 78) af 16. Febr.
1556 mellem ham og Hertuginde Elisabeth. Hertug Johan Albrecht
synes dog kun at vœre gaaet ind paa Traktaten for at vinde Chri-
stian IIFs Understetlelse for Broderen i Lifland, og da dette ikke
rigtig lykkedes, klagede han efter sin HJemkomst ikke alêne over, ai
Kongen havde tvunget ham til at slutte Traktaten, men gjorde ogsaa
stadig Vanskeligheder ved at bringe den til Udferelse og anvise Mer-
tuginden det foregede Livgeding, hvilket ferle til en sœrdeles skarp
Brevveksling mellem ham og Christian III ^.
Von Gots gnaden wir Johans Albrecht, herzog zu Mechlen-
burg, furst zu Wenden, grafTe zu Schwerin, Rostock und Star-
gardt der lande herr, bekennen hiemit ôfTentlich: Nachdem
sich etzlicbe irrungen zwischen der hochgebornen furstin, unser
freundlichen lieben mhuemen, frawen Elisabeth, geborne aus
kôniglichem stame zu Dennemarcken, herzogin zu Mechlenburg,
herzog Mangnussen zu Mechlenburg, loblicher seliger gedechtnus,
nachgelassenen witfrawen, und dem hochgebornen fursten, un-
serm freundlichen lieben vettern, herrn Heinrichen, herzogen zu
Mechlenburg etc., von wegen des verschriebenen leipguts und mor-
gengabe ein zeillang vorhalten haben, das wir demnach auf der
durchleuchtigsten, grossmechtigen und hochgebornen fursten,
» Chr. III t. Hertuginde Elisabeth 8/,, 1550, "/j, "/,, "/j.;, 1551, »<>/,, 1553.
*/, 1554, **/i 1555; til Hertug Henrik ^U, '<>/i, 1550, »»/i 1551; t. Hert. Joh.
Albr. «/„ 2»/5, «o/„ «/g, »/e, «/n 1551, «Z,, "/, 1552, »«/, 1553, «<>/„ »«/« 1554, "/,
1555; t. Hert. Joh. Albr. og Hert. Ulrik "/^ 1555; t. Hert. Ulrik ^/u, »*/,i, "/n
1555; t. Prœlater og Stœnder i Mcklenborg *'/g 1555; t. Lie. Balth. Klammer
"/e» */8» **/io 1550, % 1551, «^/^ 1552; t. Hert. Joh. Frederik af Sachsen "/s
1553. (Ausl. Registr.). Hertugerne Henriks, Johan Albrechts og Ulriks og Her-
inde Elisabeths Brève til Chr. III (Meklenborg I). Chr. III's Instruks f. A.
Barby og B. Klammer Vs 1550, Instr. f. Hans Barnekov, Bernt Wigb. Friis
og B. Klammer ^'/g 1550, Helat. fra Gesandterne ved Bryll. i Wismar 1555
(Meklenborg III). Akter fra Forhandlingerne i Schwerin Jan. — Febr. 1553 og
i Kostock 8^/5—^/0 1555; det holst. Ridderskabs Betœnkn. "/, 1555; Hert. Ulriks
Instruks f. Hans Buch «% 1555 (Meklenborg IV b).
1551. 28. Âug. 559
herrn Christian, zu Dennemarcken, Norwegen, der Wenden und
Gotten kônigs, und herzog Jobansen zu Holstein etc., unser
lieben herrn und ohmeen, freundlich ansuechen solche irrunge
nachvolgender gestalt durch unsere freundliche underhandlung
vorglichen und beygelegt haben, nemlich:
1. Das unser freundlicher lieber vetter bewilligt, uf Micha-
elis schirsten hochgedachter witfrawen uf den beiden heusem
und emptern Grabow und Grevesmôllen drey tausent gulden
muntz jarlicher gewisser nutzunge zu machen und an dieselbe
heuser und nutzunge anweisen zu lassen, und das die nutzun-
gen an getreidich und allen andern amptsgefellen der abrede
und geringerunge nach, so hiebevor mit dem Luneburgischen
cantzler, licentiaten Balthaser Clammern, derwegen ufgericht,
soUen angeschlagen, und darinne nicht gerechnet werden, was
inhalt der leipgedingsverschreibunge auzuschlagen nicht gebur-
lich, auch die register uf die drey tausent gulden vorfertigt und
uf den sonabend^ nach Egidi schirsten gegen Rostock in des
radtmans Hoppenstangen haus der koniglichen wirden und
furstlichen rethen zugeschickt werden, dieselbige irer kon. w.
und liebden zu berichten; und da einiger misverstandt, als wir
doch zu geschehen nicht hoffen, nochmals solcher register und
anschlags halben furfallen wurde, haben beiderseitz ire liebden
solchs zu unser ferner freundlichen underhandlunge und pilligen
vergleichunge gestalt. Welcher beider heuser und leipzucht
nutzunge ire liebde vermuge der hievor aufgerichten heiradz-
handlunge und leibgedingsverschreibunge besitzen und gebrau-
chen solle, darbey ire liebden auch gegen meniglichen soll
geschutzt, gehandhabet und zu rechte vertretten werden.
2. Daruber bat unser freundlicher lieber vetter ein neue
haus uf Grabow furderlichen zu bawen und die heuser mit
hausgerete, zu furstlicher haushaltunge nôttig, zu versorgen, die
vorwerck, wo einiger mangel aida verhanden, mit vieh und
vorradt zu vorsehen, auch etzliche vom adel mit dreissig pferden
ritterdienst, so der herzogin gewertig sein soUen — doch der
steuer, volge und lehenschaft unschedlich — zur zeit der ein-
weisunge neben den amptsvervandten an ire liebde zu weisen
und dann mit etzlichen wagenpferden und reitpferden, was
* 5. Sept.
560 1551. 28. Aug.
desse ihre liebe nicht bekommen bette, ire lieb freuntlich zu
begaben bewilligt und freuntlich versprochen.
3. Und nachdem die kon. und furstliche rethe sich der
anfurderunge der morgengab, barschaft, so herzog Mangnus,
iôbiicher seiiger gedechtnus, veriassen sol haben, und achthalb
hundert goltgulden jerlichs einkommens hochermelter herzogin
halben nicht haben verzeihen und dieselbe fallen lassen wôllen,
sondern irer lieb derwegen wider unsern freundlichen lieben
vettern die rechtliche zuspruche irer liebden gelegenheit nach
oflfentlich vorbehalten, und dann unser freundlicher lieber
vetter hiebevor, wie oben gemelt, die register, so zuvor irer
kon. w. und liebden zugestellet worden, und den anschlag der
nutzunge gemiltert und geringert, auch in itziger handlunge
drey tausent gulden jerliches einkommens unser freundlichen
lieben mhuemen aus den gemelten emptern, so dieselbige so vil
nach gepurlichem anschlag ertragen mugen, volgen zu lassen
uf unser underhandlunge bewilligt, da doch s. 1. seins erachtens
vermuge der heiradsverschreibunge nicht mher dan dreyund-
zweinzigstehalb hundert gulden muntz an jerlichen nutzungen
vermuge der alten anschlege anzuweisen und volgen zu lassen
pflichtig zu sein vermeinte, so hat s. 1. uf den fall, da sein
lieb oberzelter dreier punct halben von s. 1. tochter, der her-
zogin, oder jemands anders von irer lieb wegen rechtlich an-
gelangt werden soit, offentlich und austrucklich vorbehalten,
alsdan auch rechtlich auszufuren und erkennen zu lassen, ob
nicht die nutzunge nach dem anschlage in den ersten ufge-
richten registern hinfurter auch zu rechnen und s. l. nicht mher
dan dreyundzweinzigsthalb hundert gulden und nicht drey
tausent gulden muntz der heiradsverschreibunge nach jarlich
zu entrichten pflichtig sein soit oder nicht.
4. Das auch alsdan uf unser erkandtnus und macht-
spruch, den wir auch alsdan in den negsten zweien monden
Avollen erghen lassen, soll gestalt werden, ob die uberige jarliche
achthalb hundert gulden uber die dreyundzweinzigsthalb hun-
dert gulden bey der furstlichen witfraw^en oder unserm lieben
vettern bis zu rechtlichem austrage pleiben soUen, oder wie es
domit, desgleichen mit den erhôgeten anschlegen, mittler weile
soll gehalten werden, und wo solchs die furstliche witfrawe
nicht wolte annhemen, hat sich unser lieber vetter daruf recht-
1551. 28. Aug. 561
lich erkandtnus zu gedulden erbotten, ^ und das seiner lieb an
solcher rechtfertigunge und voriger ufgerichten eheberedunge
und anschlegen alsdan die geringerunge der register und ver-
mherunge des jerlichen einkomens, so durch dise freundliche
underhandlunge bey s. 1. erhalten worden, zu rechte mit nichten
nachteilig noch schediich sein solie.
5. Es bat auch unser freundlicher lieber vetter bewiliigt,
zimlichen vorradt an getreidich und anderm uf die leibgedings-
heuser gegen seiner tochter der herzogin ankunft zu schaffen,
domit ire liebe s. 1. verhofTens freundlich fridlich sein wirdt,
welches an gelt und allen andern einkommen ufs wenigste der
vierte theil von eins jars nutzunge des leibguets sein soll, das
dann die kon. und furstliche rethe an die herzogin zu bringen
und irer 1. zu berichten angenommen, so aber die furstliche
wilfrau darane nicht gesetiget sein wurde, so soll irer lieb ire
furderunge von wegen der aufgehobenen nutzunge auch unbe-
nommen sein.
Und weil dan unser freundlicher lieber vetter und die kon,
und furstliche rethe solcher gepflognen handlunge einen schein
von uns begert, so haben wir den gezwifacht und jedem theile
einen zugestellet und unser secret wissentlich daruf gedruckt.
Geschehen zu Schwaen den 28. Âugusti anno tausent funf
hundert und einundfunfzig.
H. A. h. z. M.
Manu propria sst.
1553. 3. Febr. (Schwerin). Hertug Johan Albrechts Deklara-
tion angaaende Antagelsen af Hertug Johan Frederik den
aeldre af Sachsens Maegling, eventuelt Voldgiftskendelse, 1
Striden om Enkehertuginde Elisabeths Livgeding.
Â: Samtidig Afskrift (med Paaskrift: Schwerinischer abschiedt
anno 53). (Meklenborg IV b).
B: SamUdig Afskrift (med Paaskrift: Copia des Schwerinischen
absctieidts). (Meklenborg IV b).
Se Indledningen til Nr. 73.
Von Gots gnaden wir Johans Albrecht, herzog zu Meckeln-
^ Udenfor denne § cr skrevet: Diesen punct liaben die kon. und furst-
liche rethe an die kon. w. und herzog Johansen zu Holstein, ire gnedigsten
und gnedige herrn, zu bringen angenommen/ und sol uf irer kon. w. und
lieb zu- oder abschreiben stehen.
36
562 1553. 3. Febr.
burg, furst zu Wenden, graff zu Schwerin, der lande Rostock
und Stargart herre, bekennen hiemit offentlick: Nachdem der
durchleuchtigst furst, herre Christian zu Dennemarck, Norwegen,
der Wenden und Gotten konningk etc., und der hochgeborne furst,
herr Johans, herzog zu Holstein, unser lieben herm oheymen
und schwegere, irer kon. w. und 1. rete anher in den irrigen
sachen, belangendt herzog Magnussen zu Meckelnburg etc.,
miiter, seliger gedechtnus, nachgelassenen witwen, irer kun. ^\
und 1. fruntlichen schwester, zu uns zu sunlicher handelung
abgefertigt, und ais die suhne unfruchtbar abgangen, durch die
rete vorgeschlagen ist worden, das die kun. w. zu Dennemargk
und herzog Johans zu Holstein leiden konten, das die sachen
auf den hochgebornen fursten, hern Johans Friederichen den
eltern, gebornen churfursten und herzogen zu Sachsen, landt-
graven zu Duringen und marggraffen zu Meissen, unsern freunt-
lichen lieben vettern, zu sunlicher handelung und in mangel
der sûhne zu rechtlicher ausorterung von beiden theilen moch-
ten gestalt werden, das wir in solchen vorschlag auch gewilligt
und zugesagt haben, fur hochgedachtem unserm freundtlichen
lieben vettern, dem alten churfursten zu Sachsen, sunlicher
handlung und, da die suhne unfruchtbar, alsdan rechtlicher
ausorterung und s. 1. rechtlich erkantnus zu gewarten, darbei
wir es auch ahn aile appellation bleiben lassen und dem-
jennigen, so durch s. 1. sunlich verhandelt oder auf beider
part einbrengen rechtlich erkandt wirdet, fur uns und unsern
freuntlichen lieben bruder wegen volge thun wollen. Und
so baldt die kun. w. zu Dennemarcken und herzog Hans
zu Holstein uns hierin irer kun. w. und 1. entlich gemut zu-
schreiben werden, wollen wir alsdan neben seiner kun. w. und
1. an den churfursten zu Sachsen schreiben und s. 1. freundt-
lich bitlich ersuchen, das s. 1. sich mit dieser handelung beiden
theilen zu freundtlichem gefallen beladen und darin zu verhor
und handelung tege ansetzen mochte, treulich und ungeverlich.
Urkundtlich haben wir unser secret wissentlich auf diesen
brief gedruckt, der geben ist zu Schwerin den dritten Februarii
anno 53.
^
1555. 6. JuDi. 563
75.
1555. 6. Juni (Rostock). Overenskomst mellem Kong Chri-
stian III og Hertugerne Hans og Âdolf paa deres Sesters,
Enkehertuginde Elisabeth af Meklenborgs Vegne paa den
ene og Hertugerne Johan Âlbrecht og Ulrik af Meklenborg
paa den anden Side om Henvisning af Striden angaaende
Enkehertuginde Elisabeths Livgeding til Hertugerne Johan
Frederik og Johan Vilhelm af Sachsens mindelige eller rets-
lige Afgorelse. — Ikke ratificeret.
O : Original paa Papir (underskrevet af de holstenske og meklen-
borgske Underhandlere ; ingen Besegling).
Se Indledningen til Nr. 73.
Wir Christian zuDennemarcken etc. und wir Johans undAdolf
etc., gebruder, als unser freuntlichen lieben schwester, der hoch-
gebornen furstin und frauen, frauen Elisabeth, geborn aus konig-
lichem stam zu Dennemarcken etc., herzogin zu Meglenburgk
etc., wilwen, ervs'elte krigische vormunde und volmechtige an
einem, und wir Johans Albrecht und Ulrich, gebrudere, herzogen
zu Meglenburgk etc., in namen und vorwaltunge unsers schwachen
vettern, hern Philipsen, herzogen zu Meglenburgk etc., auch in
vormundtschaft unser unmundigen gebrudere und vor uns selbst
anders teils bekennen hirmit offentlich : Nachdem wir in den
irrigen sachen, belangendt unser konig Christians, herzogk
Johans und herzogk Adolfs zu Holstein etc. freuntlichen lieben
schwester witthumb, leibgedinge und andere freuliche gerechtig-
keit, nach zusammenschickunge unser beiderseits rethe und
unfruchtbar handtlunge solche unser beiderseits mengel und
irrunge uf die hochgeborne fursten, hern Johans Friderichen
den mitlern und hern Johans Wilhelmen, gebrudere, herzogen
zn Sachsen, unsere freuntliche liebe oheymen, schwegere und
vettern, sampt- und sonderlich zu sunlicher handtlunge und
rechtmessiger erorterunge durch ein aufrichtig und bestendig
compromis allenthalben zu stellen und zu voranlassen gewilliget;
1. so haben wir allerseits voriger handtlunge und bewilli-
gunge zu volge mit gutem bedacht aile und jede unser irrunge und
gebrechen, das leibgut und freuliche gerechtickeit belangendt,
uf obberurte herzogen zu Sachsen etc. in der gute und durch
ire liebden rechtlichen spruch entlich zu erkleren mechtig ge-
stelt, voranlast und compromittirt, wie wir dan ire liebden zu
gutlichen hendelern, wilkurlichen richtern und fur arbitros in
diesen obbestimpten irrungen in der besten und bestendigsten
form der rechte hiemit freuntlich annemen, voranlassen und
compromittiren in craft dièses briefs, aiso das beiderseits
unsere rethe uf Margaretae negstkunflig, den dreizehenden Julii,
zu Lubeck in der Luneburgischen herberge einkommen, sich
furderlich erheben und die sachen bei gemelten herzogen zu
36*
564 1555. 6. Juni.
Sachsen etc. sampt- und sonderlich anhengig machen sollen,
und wan ire liebden, wie wir uns freuntlich vorsehen, sich mit
solchen sachen freuntlich beladen und dieselben angenommen,
auch geburiiche citation und furbescheidt an uns allerseits lassen
gelangen, alsdan soll eins jedern parts erforderunge, notturfl und
kegenbericht mit dreien setzen — da itzlicher satz wechselsweise
jeder zeit in dreien monaten alwege bei vorlust des satzes ein-
gebracht werden soll — ubergeben und zum urteil beschlossen
werden. Wo auch einigem teile beweisunge zu vorfuren zuer-
kant wurde, soll solche kundtschaft nach ausgangner commis-
sion an(0:auch)beiderseits unvordechtige commissarien innerhalb
dreien monaten ohne weiter dilation und ufzugk volfurt und
volnzogen und in allen gerichten und rechten vor bestendig
und kreftigk gehalten werden. Doch soll iren liebden als in
dieser sachen erwelten richtern in anfange der sachen die gute
nochmals zu vorsuchen frei stehen und vorbehalten sein; und
wo die sune unfruchtbar abgehet, sollen ire liebden durch unsere
rethe alsbalde unsernthalben freuntlich ersucht werden, das ire
liebden, wan in den sachen, wie obgemelt, zum uiieil beschlos-
sen, in dreien monaten irer liebden laudum und rechtspruch
uf vorgehende citation eroflfnen und publiciren wollen, und
wo es die notturft erfordert und einigem teile gefellig, soll
demselbigen ein leutterungssatz in monatsfrist einzubringen
vorbehalten sein. Darauf auch mit zweien setzen zum urteil
beschlossen werden soll, und was alsdan abermals définitive
erkandt wirdt, dasselbe soll von allen teilen unwidersprechlich
one ferner appellation und réduction stedte, veste und unvor-
bruchlich gehalten und demselben allenthalben wirglichen nach-
gesetzt werden bei vormeidunge vier tausent goltgulden peen,
welche derjennige, so oft wider sollichen spruch gehandelt
wirdet, halb unsern frpuntlichen lieben oheymen. schwegern
und vettern, den herzogen zu Sachsen, und die andere helfte
dem haltenden part unnachlesslich und one ferner erkantnus
zu bezalen schuldig und vorpflichtet sein soll. In deme und
allen andern obgesatzten artickeln und puncten wir uns aller-
seits aller freiheit und begnadunge der rechte und anderer
mittel, so uns von haltunge dièses compromiss zum teil oder
gar abhelfen und entfreien mochten, offentlich und ausdruck-
lich vorziehen und begeben haben. ailes in craft dièses briefs
urkundtlich.
2. Und wiewol wir obgenante konigliche Dennemarckische
und furstliche Holsleinische rethe etzlicher puncten in erwegunge
unsers be velichs bedencken gehabt, in sonderheit die weitleuftickeit
und lengerunge des process und das bei vorlust des satzes und
nicht der sachen gesetzt, das bedingunge der furstlichen witwen
rhuigen besitzes ausgelassen, so haben wir doch unsers teils
solliche gestellete notel auf ratification bleiben lassen und an
unsere gnedigste und gnedige hern zu berichten angenommen
und also dièse notel mit eignen handen unterschrieben.
1555. 6. Juni. 565
3. Gleicher gestalt haben die Meglenburgische rethe in
erwegunge unsers bevelichs bedencken gehabt, die réduction
und peen der vier tausent goitgulden mit inseriren zu lassen
und das compromiss uf beide herzogen zu Sachsen semptiich
und sonderlich zu stellen, aber doch solliche notel bitz uf
ratification bleiben lassen und aiso dièse copey auch unter-
schrieben. Datum Rostock den 6. Junii anno etc. 55.
Woysiaff Wobeszer Hynrych Hann.
manu propria. Cordt von der Lue.
Bernart Wigbolt Friesz D. Johan Lucka, iicentiat.
Johann Strubb. D. Johannes Hoffman,
Mathis Sitzwitz. Doctor.
76.
1555. 10 Sept. (Bornholm). Reces mellem Danmark og
Lybsek angaaende den Erstatning, som Lybœk til nœst-
kommende Paaske i Henhold til de kgl. og lybske Kommis-
sserers Afgerelse skal betale til de bornholmske Undersaatter,
og angaaende den gejstlige Jurisdiktion.
O : Original paa Papir (med 6 paatrykte Segl). (Bornholm Nr. 44).
Tr: Hûbert2, Âktstykker til Bornholms Hist. S. 255—60.
Paa det Mode, der i Juni — JuU 1553 holdtes i Kobenhavn med
Hansestœderne (se Indledningen til Nr. 83), overgaves der de lybske
Afsendinge en hel Rœkke Besvœringer over de lybske Fogder^ paa
Bornholm. Disse Besvœringer drejede sig dels om Overgreb, som
Fogderne havde gjort sig skyldige i overfor private Personer, dels an-
gik de Stridigheder mellem den lybske Foged paa Hammershus paa
den ene og den kongelige Jurisdiktionsfoged paa Bornholm, de adelige,
der havde Gods paa 0e/i, og de bornholmske Frimœnd paa den anden
Side angaaende Jagtret, Strandingsret, Toldfrihed etc. Da Klagerne
ikke straks kunde afgeres, fastsatles et nyt Mode i Kobenhavn til For-
handling herom. Paa Grand af den kort efter udbrydende Pest i
Kobenhavn forlagdes Modet til Kolding, hvor de lybske Afsendinge,
Dr. Johan Rudell, Syndikus, og Raadmand Bartholomœus Tinnappel,
modte den 16. Okt. Da den lybske Foged Herman Boitin og den tid-
ligere Foged Bernt Knop ikke vare modte med deres Beviser, kunde
de private Klager ikke afgores. Derimod afgjordes de andre Strids-
sporgsmaal ved den af Kong Christian III givne Afsked af 25. Okt.
(se Tillœg), hvori det tillige bestemtes, at Kongen og Lybœk skulde
sende Raader til Bornholm til 1. Maj 1554^ for at forhore og afgore de
private Klager og undersoge, hvormeget Bernt Knop i Modstrid med den
lybske Revers af 18. Sept. 1525 (Nr. 8) havde oppebaaret af den gejstlige
^) Bernt Knop 1525—43, Blasius v. Wickede 1543—50, Herman Boltin
1550—56.
566 1555. 10. Sept
Jurisdiktion. Paa de lybske Afsendinges Begœring om at faa en ng
Forskrivning paa Bornholm paa yderligere 50 Aar i Overensstem-
mélse med § 16 i Hamborgertraktaten af /4. Febr. 1536 svaredes^ at
Kongen nok vilde give en saadan, men de private Klager maatte ferst
afgeres og Lybœk maatte forinden give en ny Reversai.
Medet paa Bornholm udsattes ferst til Si, Hans Dag og siden til
Bartholomœi Dag /'54. Aug.] 1554^, og Meningen var, at de kongelige
og lybske Raader skulde vœre rejste fra den til samme Tid til For-
handling med Hansestœderne om deres Privilégier udskrevne Herredag
i Odense til Bornholm, Da Herredagen imidlertid Irak ud til Slai-
ningen af September, udsattes Modet paa Bornholm til nœste Sommer.
Den 26. Juni 1555 fastsatte Kong Christian III det til 24. Aug.
Efter at de private Klagemaal vare blevne forligte^ og en Overens-
komst^ traffen om Bendernes Skatter og Ydelser, sluttedes 10 Sept, en
Reces angaaende Betalingen af den Erstalning^ som Lybœk skulde
y de de klagende Undersaatter paa Bornholm , og Tilbagebetalingen af
den Oppeborsel af den gejstlige Jurisdiktion, som Bernt Knop med
Urette havde tilegnet sig. Da Betalingen alligevel ikke fandt Sted lit
den fastsatte Tid, mindede Kong Christian III 23. April 1558 Lybœk
om den afsluttede Reces. Lybœk undskyldte sig 16. Juli med, at de
lybske Gesandter kun havde antaget Recessen paa Ratifîkation, og ai
en saadan hidtil ikke var bleven given, skyldtes, at der var nogle
Artikler, som ikke vare optagne i Recessen, hvorpaa de kgl. Gesandter
havde haabet at kunne skaffe dem Kongens Haand og Segl; angaa-
ende Erstatningen for den uretmœssig oppebaarne gejstlige Jurisdiktion
foresloges en ny Forhandling. I sit Svar beklagede Kongen sig stœrkt
over disse Udflugter, da de lybske Gesandter havde erklœret at hâve
Fuldmagt til at forhandle om den uretmœssig oppebaarne gejstlige
Jurisdiktion; Lybœk havde heller ikke givet den i Recessen lovede
Erklœring om det oppebaarne Korn og Smer. Hvis Lybœkkerne ikke
betalte Undersaatterne paa Bornholm den lovede Erstaining, maatte
Kongen gribe til andre Midler^.
Nachdem die irrungen und gebrechen, so sich zwischen
der kôn. mat. zu Dennemargken etc. und derselben underthanen
an einem und denen von Lubegk und derselben amptleutten
uf Bornholm anders teils erhalten, vermoge des Coldingischen
abschiedts, den funfundzwenzigsten Octobris anno etc. 53 er-
gangen, durch gutliche unterhandlunge oder mit rechte solten
entscheiden werden, seindt demnach dieselbe durch die kôn.
dazu verordenten, als Brigge Trolle, Peter Ochsen, Niels Langen,
reichsrethe, und Andreassen Wackern etc. in be^^sein und kegen-
* Ved Kommissionsforretningen af 8. Sept. 1555 (Hùbertz, Aktst. t. Born-
holms Hist. S. 220—51). ^ Bornholms Konstitution af 9. Sept. (Hùbertz,
Aktst. S. 252—55). » Hùbertz, Aktst. S. ISO fF., 201—10, 215—20, 273 f.
Kanc. Brevboger 1551—55 S. 331. Clir. lU t. Lybœk ««/g 1555 (Ausl. Reg.).
1555. 10. Sept. 567
wertigkeit ern Herman Falcken, der rechte doctorn, burger-
meistern, und Bartholomeus Tinnappel, als gesandten der von
Lubegk, in der gutte folgender gestalt verglichen und ent-
scheiden :
1, Nemblich das der clagender part der gmeinen under-
than nach vieissiger verbor und unterhandlunge derselbigen
irrigen gebrechen von den von Lubegk sollen des ihren widderumb
uf schirstkunftige ostern befridigt und claglos gestelt werden,
ailes nach vermoge und einhalt der Denischen registratur und
verzeichnuss der gutlichen vertrege und in etzlichen feilen
erkandten urteylen, so eins den von Lubegk zugestalt, welche
bezalung den parten atich alsbaldt von ihrem zukunftigen
amptman Schweder Kettingen mit handtgebenden treuen von
wegen seiner hern, der von Lubegk, verheischen und zugesagt.
Und weill unter denselben ciagen etzliche, die sich in der feide
zugetragen, dazu die von Lubegk zu andtwordten sich nicht
schuldig zu sein vermeindt, ist denselben dieser bescheidt ge-
geben, das davon der kon. mat. soii bericht geschehen, und
was seine kon. mat. vor bescheidt werden ergehen lassen,
damit sollen dieselben irrungen auch beigelegt und entscheiden
sein. Es soll auch solche entrichtung und bezalung der
bemelten underthan uf schirstkunftigen ostern geschehen in
beysein und kegenwertigkeit desselben, so die kon. mat. dazu
verordnen wirdt, und sollen die register des burgermeisters
Clawes Bardewigks und ern Euert Stôrteberch, daruf sich die
von Lubegk gezogen, als solten darinne vil sachen befunden
werden, die albereidt abgehandelt^ und itzo von neuem geclagt,
mittler weill, so dergleichen abhandlunge, die itzo geclagt wor-
den, in den registern gemelts herrn befunden, die originalien
oder derselben glaubwirdigen versigelten extract und trans-
sumpt der kon. mat. zugeschickt werden, damit dieselben be-
sichtigt und die langwirigen irrungen der armen gmeinen
underthan alsdan hernachmals durch kon. mat. dazu verordenten
und den amptman durch gutte oder mit rechtlichem process
einmhal zu grunde entscheiden, und derhalben neuer beclagung,
die sich die von Lubegk uf solchen vhall vorbehalten, unnottigk
^ 1 1543 vare de to nsevnte lybske Kommissœrer og Truid Ulfstand, Stig
Pors og Jens Brahe fra dansk Side sendte til Bornholm for at forhore Under-
saatternes Klager over Bernt Knop (jvfr. Hûbertz, Aktst. S. 114 — 34).
568 1555. 10. Sept.
und abgeschafit und aiso gentziichen zu friden gestelt und
vertragen mugen werden, und darinne keiner neuen ansprache
die underthan ausserhalb der befindtlichen unbefugten clagen
von dem amptman gewertigk sein mogen, daraus nicht anderst
als unufhorlicher zweyspalt und irrunge wurden erwachsen.
2: Die geistiiche jurisdiction belangt, haben die von Lubeck
angezogefi, das sie keinen weittem bepfelich alleine der ufge-
nomenen brocke vermoge Berndt Knops ubergeben register,
sich derselben ufnhame von wegen der geistiichen jurisdiction
uf pillicbe mittei zu vergleichen; aber dieweii in Stig Porss
ubergeben registern derselbe broke nicht alleine vil mher und
eine grossere anzall, besondern auch daraus zu befinden, das
etzlich korn, botter, rechterpennig, schur- und kuheschmôr, der
zehende von den gertstedten bondern, der in der anzall 144,
auch von etzlichen kirchendienern und thumherrn zu Lunden
dienern, gestereyen und anders etc. in den summen mit ange-
schlagen, davon sie gar keinen bepfelich, auch berichtet, das
solches hiebevor zu Coldingen, weill es in dem scliattregister
befunden und von Berndt Knopen nicht ufgebracht, damais
abgehandelt sein solte, und darauf gebetten, solchs zuruck an
ihre obern und eltisten zu brengen ihnen zu vergonnen, und
mit den andern broken sich zur handlunge erbotten, und wie-
wol ihnen daruf bericht geschehen, das der Coldingischer ab-
scheidt von keiner abhandlunge der jurisdiction vormeldte,
auch offentlich am tage, das solches ailes aise zehenden und
geistiiche zinse der geistiichen jurisdiction zugehorich, die sich
die kon. mat. vorbehalten, und itzo ohne weitteren verzugk
solte vormoge des Coldingischen abscheidts zur gutte oder mit
rechte entscheiden werden, demselben also auch von ihnen ohne
weittere verlengerung billiche volge geschehe, hetten auch keinen
bepfelich von den andern broken, weill dieselben kon. mat.
billich erstadtet wurde, von denselben etwas abhandlen zu
lassen, und daruf die erstadtung alsbaldt erfordert — so haben
doch die von Lubegk uf ihrer vorigen bitl beruhet mit erbietten,
es wurden ihre obern und eltisten ungezweifîelt sich dermassen
daruf ercleren, das kon. mat. desselben ein gnedigst gefallen
haben w urde etc. Daruf die sachen dieser gestalt verabschiedet,
das kon. mat. in ihrer geistiichen jurisdiction die befindtlichen
enthobenen broke inhalts beiderseits register, dero summa nach
1555. 10. Sept. 569
gutlicher vergleîchung derselben ufgenomen ungeborlichen schat-
zunge sich in die drey tausent sechs hundert funfundzwenzigk
margk acht schilling Denisch erstreckt, billich als der kon.
mat. vermoge der rethe uferlegten bepfelich und Coldingischen
abschiedts die von Lubegk zu erstadten schuidich, und sich
der amptman hinfurter in solchen fellen, der geistiichen juris-
diction zugehorig, keiner strafT oder einiger beschatzung anzu-
massen und der kon. mat. darinne einigen eintragk zu thuende
ohne aile mittei ferner soll enthalten.
3, Was aber die ufnhame des korns, botter, wie obgemelt,
etc., belangt, weill sich die gesandten davon gentzlich keinen
bericht zu haben beclagt, ist ihnen nachgelassen, solches an
ihre obern und eltisten zu berichten, jedoch mit dem bescheidt,
das die von Lubegk sich daruf ihrer meinunge bey der kon.
mat. zwischen hir und schirstkunftigen weihenachten ercleren,
daruf die kon. mat. sich alsdan, wes sie sich zu verhaiten
haben solten, woll ferner wurden bescheiden, welches sich die
gesandten zu beschehen verwilliget mit anzeige und ferner byt,
sie der bewilligung halber mit erstadtung der obbemelten broke
ausserhalb ihres bepfelichs nicht weitter mochten beschwert
werden mit erbiettung, das von ihren obern und eltisten auch
uf den punct ihre erclerung solten zum forderligsten vor itz-
gemelter zeit schirstkunftigen weihenachten kon. mat. einbren-
gen und sich derhalben mit kon. mat. ferner, endtlich und
schliesslich zu vergleichen, dabey es die kon. redte uf ihr vleis-
sig bitt dismal auch haben lassen beruhen und fridlich gewesen,
jedoch mit dieser protestation, wo solches nicht geschehe oder
aber kunftig mher erkundet wurde, das itziger zeit in den
registem nicht ubergeben und doch der geistiichen jurisdiction
zu nachteil enthoben, solches ailes hochgedachter kon. mat. an
ihren gerechticheitten und obgemelter gerichtlicher forderung
zu keinem nachteil, abbruch oder verhinderung gereichen und
hiemit nichts benomen sein soll.
4. Gleicher gestalt der von Lubegk gesandten auch bedingt,
wo glaubwirdig erweislich, das Berndt Knop etzliche ufnhame,
so in Stig Porss registern befunden, nicht bekommen, das
solches obbemelter bewilligung auch unschedtlich sein mochte,
jedoch sol solcher beweiss vor der kon. mat. in obbemelter zeit
eingebracht werden, desgleichen wes sie also in diesen gutlichen
570 1555. 10. Sept.
unterhandlungen nachgegeben, das ihnen solches in zukunftigen
zeitten, wann von ihnen das haus widderumb der cron Denne-
margken uberlieffert, dazu ferner zu andtworten nicht woUen
verhafll oder verpflicht sein, mit fernerm vorbehalt, weil auch
etzliche clagen von den gmeinen untertha[nen], als solten sie
mit etzlichen schatzungen und neuerungen mher dan von alters
beschwert sein, furgebracht, die auch verglichen und abgehan-
delt, und sich aber in den alten Schonischen registern wurde
befinden, das die von alters gegeben, das soichs itziger be-
willigung auch unschediich sein solte, demselben also in allen
puncten und artickeln, wie obstehet, zu erhaltung bestendigen
fridens und einigkeit zwischen den ampten und gemeynen in-
whonern der kon. mat. landes uf Bornholm hinfurter ohne
einige vermeinte behelf und einrede soll getreulich nachgesetzt,
und die gmeinen underthanen nicht anderst, wie itzo abgehan-
delt worden, ferner sollen beschwert werden. Und da sich aber
felle zutrugen, derwegen sie billich zu beclagen geacht, sollen
sie mit keiner eignen gewalt, gefenglicher bestrickung, wie
bishero ohne aile rechtsforderung geschehen, ferner mit nicht
beschwert oder bedrauet, besondern solche vermeinte anclage
nach lobe und redit mit ordentlichem geburenden process
furgenommen und ausgeubt werden.
Welches ailes also von beiden theilen gutlichen zur pillig-
keit verhandelt, beliebt und angenomen worden, und zu mherer
urkundt ist dieser recesse von beiderseits obgemelten zu diesen
hendlen verordenten mit ihren gewontlichen pitschafften be-
crefftigt und versigelt worden, ailes getreulich und ungeferlich.
Geben uf Boringholm den zehenden monatstagk Septembris
nach Christ unsers hern geburt funfzehenhundert und im funf-
undfunfzigsten.
TILLiEG.
1553. 25. Okt. (Kolding). Kong Christian III s Afsked angaaende for-
skellige Stridigheder mellem LybaBkkerne og Indbyggerne paa
Bornholm.
K: Danske KanceUis Brevbog K. 1525 - 58, P. 123—28.
Tr: Krag og Stephanius, Christian Mis Hist. II, 222—29.
Wii Christian, met Guds naade Danmarckis, Norgis, Vendis oc
Gottis konning etc,, kiendis oc gior hcrmet aile vitterligt, at epter-
1555. 10. Sept. 571
thii os elskelige borgemestere oc raadmendt uti Lûbeck veed therris
sendebud, hoglerde mendt her Johann Ruddel, uti retten doctor och
sindicus, och her Bertholomeus Tynnappel, raadmand ther samme-
steds, hafver klagende ladet gifve os tilkiende, at vor foget ofver
thet gieslige goets paa vort landt Borringhollum, tesligeste adelen(s),
som ther paa landet boendis ère och hafver goets ther sammesteds,
och thee frii mend paa forne Borringhollum, som hère tiil vort slot
Hammershus, som thee Lûbeske nu af os uti vere hafver, nu ny-
ligen hafver thennom tiltaget emod gamble sedvanne at ville forkorte
forne Hammerhusses rettiighed, som er met adelvild at slae oc skiude
paa therris egne grundt, hvilcket tilferne alêne hafver veret forne
Hammershusses rettighed, som thee sige; sammeledis at thee undei-
stande thennom at giore forhinderinge paa then sedvanlige told, som
burde at gifves til forne vort slot Hammershus oc synderlige af
thee ssedegaarde ther paa landet, som bender uti boe oc bruge
segellats, tesligeste befatte thee thennom ocsaa met vrag, som strander
paa therris egne grundt, hvilcket thee mener at vere emod Hammers-
hussis frihed; thee veygerer thennom ocsaa at vere embitsmanden
oc fogetten paa slottet herrige oc lydige, oc thee ville icke heller
udgifve til slottet therris sagefaldt for thennom oc therris tienere.
Sammeledis mener thee, at vor jurisdictionfoget ther sammesteds
skal tiltage seg mange sager oc ther met videre befatte seg, end
hannom burde, slottens rettighed til afbreck, oc at handt met andre,
som vii hafve tilforordineret at skulle rette oc hore sager ther paa
landet, miere ère retten til forhinderinge end gafvenlige; framdeles
at mange bonder, som boe paa thet gieslige goets ther paa landet,
hvilcket goets vii os forbeholledt hafve, veygerer thennom at udgifve
aarligen 15 pendinge oc tov les veed, som tilforne af arrilds tiid
hafver veret gifvit til slottet, oc therfor beder, at vii therudinden
ville hafve et indseende, at forne Hammerhus paa syn rettighed
icke blifve forkortet.
Theremod hafver adelen, som paa vort land Borringhollum
boendis ère, oc andre, som goets der paa landet hafve, tesligeste
vor foget oc embitsmandt ofver thet gieslige goets ther sammesteds
béret oc gifvit tilkiende, at therris mening icke hafver veret, at
thee ville giore vort slot Hammershus nogen afbreck eller paa syn
rettighed uti noger moode at forkorte; men at adelen hafve skut
eller ladet skiude adelvildt, hafve thee god ret til, eflersom vor
kiere salige herre faders, koning Fredericks, loflige oc christelige
ihukommelse, oc vor egne tilladelse oc nye recesse, therom glort
er, indholler; thennom bor ocsaa epter samme recesses indhold
at mue tage hves vrag, som strander for therris egne grund, och
thermet handle epter long oc ret, oc fogetten paa Hammershus
ingen ret hafver thermet seg noget at befatte. Ydermiere gifve
thee tilkiende, at thee, som vare af adelen, epter rigens ret oc
therris adelig frihed alenne vare os som therris rette herre oc kon-
ning undergifven, oc embitsmanden paa Hammershus hagde uti ingen
moode ofver thennom at biude eller regiere; saa hafver oc forne
embitsmand ofver adelen icke at strafife eller af therris bouder oc
572 1555. 10. Sept.
tienere nogen sagefaldt at forderre eller tage, meen adellen sielf
alêne at uppebere sagefaldt af therris egne tiennere efter forne
vor tilladelse oc recess, oc beclaget dog adelen, at thee oc therris
emod saadanne koninglige(n) tilladelse, recess oc frihed, sammeledis
emod thee Lûbeskers egne revers^, bref oc segel, vare af thee
Lûbesker oc therris fogetter ofte oc mangfoldelig besveret, beskattet
oc paa thet allerhegeste ofverfaldet oc fortrengt, hvilcket thennom
paa thet hogeste och miere end thee Lûbeske forneden hafver at
klage. Och hafver the af adelen oc andre paa vort landt Borring-
hollum mange besverlige klage, styckeviis uti schrift begrebet, ofver-
antvordet, therhoes ocsaa berettet, at the af adelen eller therris
tienere icke hafve thennom veygeret then gamble sedvonlige told at
udgifve, men thet begifver sig saa, at thee Lûbeske oc synderlige en,
som var therris foget, veed nafn Blasius van Wickten, hagde paalagt
en nye udragelig told, som er, at hver bonde, saa ofte som handt
segler met kiebmandskaf paa syn nerring, naar hand kommer tii
landet egen, skal hand gifve ofver then gammelle sedvonlige told en
tonne bredt eller andet goets til slottet; saadanne besverringer
haive thee segt at paalegge adelen oc therris tienere, oc skulle
adelen therudinden icke hafve therris sedegaarde frii, som dog frii
hafver veret af arrilds tiidt. Sammeledis beklager adelen sig, at
thennom oc therris tienere vederfares allehonde besverringer til
tinge af fogetten paa Hammershus met uret oc forhindris meget
paa Iherris rettighed, oc beder oc begierer therfor adelen oc andre
vore undersotte paa foroe Borringhollum gandske underdanligen,
[at] ^ vii thet saa hoes thee Lûbeske ville forskaffe, at thee met slige
besverringer motte blifve forskonet, oc at thee motte fange uprette-
ning for hves vold, besverringe oc skade, som thee hafve lidet, oc
hves thennom eller therris tienere er aftrengdt och beskattet, at
thennom thet motte blifve betaledt; och tilbed thee af adelen then-
nom, at thee oc therris tienere uti aile underdanighed ville lade
thennom findes emod os horsommelig, oc thersom thee Lûbeske,
therris foget eller nogen mandt thennom noget hafver til at talle,
thaa ville the epter thee konninglige recesser, theroni udgifvit ère,
til herritsting oc landsting, oc forst for os aile tiidt staae hver
mandt til rette oc gifve oc hende, hvad ret er. Thee hafve oc
gifvet tilkiende, at fogetten paa Hammershus hafver tillat, at skatte-
bonderne mue indtage nogen agre paa fellet, oc nu forbiudes thet
thennom uden al loug oc ret, uanscendis at samme bonder sielf
hafve lod oc deel uti forne fellet; sammeledis vil fogetten af Ham-
mershus bruge harejagt oc refvejagt paa adelens grund oc eyendom
oc vil icke tilstede adelen at mue jege enten harrer eller refve paa
slottens goets, oc meenne therfor, at the mue giore thennom therris
goets, som thennom tilhorer, saa nottigt, som embitsmanden giere
thet, som hore til slottet; vil oc fogetten icke tilstede thennom at
mue bruge harejagt oc refvejagt, thaa mené thee, at fogetten icke
hellcr burde thet met relte at hafve paa adelens goets. Saa hafver
» Reversen af 18. Sept. 1525 (Nr. 8). « K: oc.
^
1555. 10. Sept. 573
oc vor foget ofver thet gieslige goets béret oc schriftlig fran seg
ofverantvordet, at Bernt Knop emod the Lûbeskers revers seg
hafver uti mange aar tiltaget vor gieslige jurisdiction, som vii os
forbehollet hafve, oc ther af fanget oc til seg uppeboret en stor
summa pendinge, oc paa vore vegne esket therfor betalinge. Ther-
hoes ocsaa gaf tilkiende, at then foget, som nu er paa Hammers-
hus, undstander sig uti gieslige sager at indgribe oc forhindering at
giere oc thermet vil forkorte vor rettighed.
Therpaa hafve thee sendebud af Lûbeck saa sagt, at raadet til
Libeck oc embitsmanden ingtet viste af forne recess oc adelig frihed,
tieneste, jagt, sagefald, vrag oc andet anrorrendis, oc bief tingsvindenne,
af tingit paa Borringhollum besegled, forlagt, at uti bispernes tiid
motte adelcn ingtet befatte thennom met jagten oc uti thee andre
sager icke hafve haft saadanne frihed ; saa var oc thet slot Ham-
mershus met Borringhollum thee Libesker for therris skade forscrefvit,
eptcrsom bref oc segel therom bemelder, och mente therfor, at
thet var ulideiigt icke at hafve at biude ofver adelen; thee frii folck
ville thennum ocsaa uti lige maade uddrage, hvilcket slottet er stor-
ligen til afbreck. Om Blasius von Wickten hafver sogt at ville for-
hege tollen, som sendebuden her bief berettet, thet viste thee
icke, men gaf tilkiende, at thet er icke raadens méninge af Libeck
at paanede nogen ther paa landet noget nyet eller utilbyrligt, thet
skaï oc blifve afskaffet och skal blifve veed then gammelle told, och
saa moget, som Bernt Knops handling bedreber, sagde hand seg
icke at vere therfor advaret, ellers viste hand seg vel therudinden
met god beskeen at ville forantvorde, hand sagde oc samme sager
at vere forligte oc foreente, fer handt drog ther af landet, udaf
vore forordinerette raadt oc sendebuden af Libeck; hand hagde
oc epter samme forligelse stilled h ver mand tilfreds, oc til tinget
paa Borringhollum, fer handt drog ther af, hagde handt tilbudet at
ville staa hver mand til rette, som hannom hagde til at taie, oc
meente, at hannom burde met rette at forskones met saadanne klage,
som tilforn vare forligte; oc en part af samme clage sagde hand
icke at bestaae med hvad, som gifves tilkiende om then gieslige
jurisdiction; therom bief saa svaret, at Bernt Knop thet hagde
epter provestens begiering seg tiltaget, oc hves hand ther af hafver
annammet oc uppeboret, thet hafver hand synne herrer til Libeck
beregnet epter hans registers lydelse oc gaf tilkiende, at hand icke
hagde haft thet gieslige goets saa lenge under seg, oc at handt icke
therfor theraf saa meget hagde uppeboret, som saugt var; och paa
thet siste thee thennom undskylled uti saadanne handel oc uret,
gifvendis tilkiende, at raadet uti Lûbeck icke er tilneget at lade
undersotterne besverre emod retten oc gammel sedvanne eller noget
at drage til thennom, som the icke hafve ret til; oc sagde Bernt
Knop at vere ofverbedig at bevisse, at thee, som klagede, met han-
nom ère forligte oc tilfredsstilledt ; hvad som icke aftaled var, thertil
vilde hand til minde eller rette antvorde; hves klagemol, som nu
hafver veret for os, skal ocsaa gifves then foget tilkiende, som nu
er paa Hammershus.
574 1555. 10. Sept.
Nu hafve vii Christian, konning til Dannemarck og Norge etc.,
af synderlige gunst oc naade och aile forne parter til beste, paa thet at
aile forne sager thermet til gode uden videre trette oc uenighed motte
afleggis, oc hver motte behoUe, hves handt hafver ret til, aden
videre besverringe, och epterthii at vii thee sager notturflelige veed
vort raadt hafver ladet forhere, oc samme vort raadt met thee sende-
bud af Lubeck hafver therom taledt oc hafver herdt tUtal oc gien-
svar, tesligeste adelens frihedt, forscrifvelse oc revers ofverve^t,
therfor (hafver) ladet gifve saadanne beskeed udi thesse sager, som
epter fylger:
1. Epterthii at thet er vitterligt, at adelen paa vort laod
Borringhollum hafver met therris frii riddergoets saadanne friheder
oc naader ligesom andre riddere oc adel uti vort rige Danmarck,
thaa ber fogetten paa Hammershus uti ingen moode ofver adelen
noget at biude, thennom at fange, at beskatte eller at besverie, eller
oc adelens tienere oc bender, som til therris frii riddergoets herre
oc ligger, at beskatte eller af thennom tage nogen sagefaid, om thee
noget giere, for hvilcket thennom ber at straffes, men adelen skulle
sielf straffe therris tienere, eptersom uti forne recess tillat er, oc
hafver fogetten paa Hammershus met rette thennom therudlnden
ydermiere icke at forhindre.
2. Skal oc thee af adelen epter forbemelte recesses lydelse,
som udgifvit \ar, ferend thee Lûbeske fick vort slot Hammershus,
mue paa therris frii riddergoets skiude oc slae adelvildt oc andeo
vild, af hver mand uforhindrede. Thersom embitsmendene paa
vort slot Hammershus ville bruge harejagt oc refvejagt paa adelens
frii goets, tha skulle thet skee met adelens sambtycke oc ellers icke;
uti lige moode skulle oc adelen hoUe thennom emod embitsmanden
paa slottet.
3. Mue oc adelen anamme oc tage til thennom hves vrag,
som strander for therris grundt, oc thermet handle epter lougeo
oc landeretten, oc hafver vort slot Hammershus paa adelens frii
goets thertil ingen ret.
4. Oc skulle adelens tienere oc andre uden aid glensigelse
udgifve til vort slot Hammerhus then gammelle sedvonlige told
met pendinge, som met rette ligger til slottet af thet goets, som ther
blifver udskibet, som her til skeed er; oc skulle de Lûbeske, epter-
som thee thennom sielf tilbiude, aflegge then told, som nyligen er
paaset, oc then herepter icke tage, oc alêne af hver, som s^er
fran landet oc bruger kiopmandskaf, aarligen hoes then forsa^t
gammelle tilberlige pendingstold icke miere tage end en tenue bred;
oc skulle dog adelens seedegaarde, alligevel ther boer bender uti,
therfor vere frii, som thee af arilds tiid veret hafver.
5. Uti thesse forne artickelle, som adelens friheter uti meldis,
skulle thee frii folck, som icke adelig frihed hafver, icke vere meent
eller therudinden vere begrebet, men thee skulle thennom, epter-
som therris herkompst er, holde thennom emod vort slot Hammers-
hus oc then, som thet uti befaling hafver, eptersom af arrilds tiid
sedvanne veret hafver, oc skal dog therris tilbyrlige frihed uti ingen
1555. 10. Sept. 575
moode forkortis, oc skal hvercken thennom eller nogen ancien noget
nyet paaleggis.
6. Skal oc thc Lûbeske eller therris foget ingen hinder giore
vor jurisdictionfoget uti syn befallîng eller uti thee gieslige sager
och goets, som hand hafver befallîng ofver, oc skal thet samme
goets brugis epter vor befallîng som andet vert oc kronens goets
uforhinderet, eptersom vii os forbehollel hafve uti then revers, os
the Lûbeske gifvet hafver; oc skal vor jurisdictionfoget seg theremod
aliène befatte met the gieslîge sager och slottet eller hvem thet
hafver i befaling ingen forhindering gîore paa hves, thennom hore
met retle.
7. Hves undersottenes clage emod Bernt Knop, Blasius van
Wickten oc Herman.Peutin, som nu er foget paa Hammershus, oc
uti lige moode hvad forne vor gieslige jurisdictionfogei[s] k^ager oc
begier er anrorendis, eptersom for er rerdt, oc eplerthii at samme
handel nu icke kand endis, thii at the icke hafve her nu tilstede
bevisning oc andet samme sager anrorendis, saa at therpaa motte
gifves en endelig beskeen, saa er vii dog af synderlig gunst oc
naade oc aile sager til thet beste lilneyget paa sancte Vulburgis
dag^ ferstkommendîs met guds hielp at forskicke til Borringholum
tree af vor raadt; thersom thee Lûbeske Ihaa af therris oc skicke
vîlle oc Bernt Knop ihaa hafver tilstede, thaa skal samme sagçr
blifve forhordt, oc synderligen hure thet begifve seg om then uppe-
borsel, som Bernt Knop hafver indtaget af vort gieslig forbehollen
jurisdictiongoets, hvilcket os met rette ber egen at betales, tes-'
ligeste thee fordrage, som giort er uti thee sager, paa hvilcke vore
undersotte nu klage. Oc thersom thaa findes, at samme sager icke
ère forligle, som thee sige, thaa skal emellom vor jurisdictionfoget,
tesligeste thee af adelen, som thennom beclager, oc andre besverring
paa then ene oc Bernt Knop, Blasius von Wicktens handel oc
Herman Bouthien, som nu er foget, til minde eller retle forskaffes,
hvad ret er, saa at samme sager kunde blifve tilfredsstilledt oc
ingen part thennom skulle hafve at beclage; thersom thaa findis
miere irringe eller undersoten paa Borringhollum met nogen nye
paalegge blifver besveret emod gammel sedvanne eller oc vort slot
Hammershus skeer nogen forkortinge, thaa skal oc befales samme
tiid therom at handle, hvad ret er.
8. Skal ocsaa thee nye byggening, som paa vort slot Hammers-
hus bygget ère, besees, om the komme ofvereens met then revers,
thee Lûbeske fran thennom gifvet hafver, eller ey.
9. Thersom lensmanden ellers hafver adelen eller andre noget
til at taie, thaa skal hand thet forfelge til herritsting oc landsting
oc icke thennom met vold eller ofverlast besvere eller ofverfalle.
Uti lige moode skulle thee thennom emod hannom ocsaa holde.
Skal oc befalingsmendene paa vort slot Hammershus herepter
ingen besvere, fange eller pinlig forhere lade, uden ther er tilforn
dompt paa oc forfuld met long oc ret, som gammel sedvanne veret
1 1. Maj 1554.
576 1555. 12. Nov.
hafver, eller oc ferjske gerninger ère forhanden, oc skal hand lade
hver roand vederfarres saa roeget, som ret er, oc therudinden
ingen forhindre. Thet skal ocsaa vor jurisdictionfoget oc andre
forordenet uti lige moode giore oc theonom therudinden icke lade
findes modstandig.
Tiil thés ydermiere vindisbyrdl hafve vii thenne afskeed scrift-
lig ladet forfatte under vort secret och hver part en lige liudeodes
ladet antvorde. Gifvit och skeed paa vort slot Koling then fempte
oc tiufvende dag uti then monet Octobris aar etc. 1553.
77.
1555. 12. Nov. (Kbhvn.). Traktat mellem Kong Christian III
og Hertug Hans paa deres Sester, Enkehertuginde Elisabeth
af Meklenborgs, Vegne paa den ene og Hertug Johan Al-
brecht af Meklenborg paa den anden Side angaaende Enke-
hertuginde Elisabeths Livgeding.
O: Original paa Pergament (med de 3 Fyrsters vedhsengende
Segl) i Hovedarkivet i Schwerin.
Se Indledningen til Nr. 73.
Wir Christian der dritte, von Gots gnaden zu Dennemarc-
ken, Norwegen, der Wenden und Gotten konig, und wir Johans,
von denselben gnaden erbe zu Norwegen, herzogen zu Schles-
wig, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen, graven zu Olden-
burg und Delmenhorst, gebrudere, bekennen und thun kundt
mit diesem unserm offnen brieve vor allermeniglichen : Dem-
nach als sich langwirig speen und gebrechen von wegen der
hochgebornen furstin,unser freundlichen und vilgelipten schwester,
muhmen und geschwey, frauen Elisabethen, herzogin zu Mec-
kelnburg etc., widlwen, an einem, und uns Johans Albrechten
und unserm freuntlichen gelipten bruder, dem hochgebornen
fursten hern Ulrichen, herzogen zu Mechelnburg, und unsern
gelipten unmundigen brudern anders theils unentscheiden anhero
erhalten, und uf uns von loblicher und christlicher gedechtnus
weilandt dem hochgebornen fursten herrn Heinrichen, herzogen
zuMeckelnburgk etc., unsern freundlichen gelipten vettern, gelangt
und bracht worden, irer lieb widdumb und anders, als ire lieb
uf seligen todsfall weilandt auch des hochgebornen fursten
hern Magnussen, herzogen zu Meckelnburg, unsers freundlichen
lieben ohmen, schwagers und vettern, besprochen, welche ge-
1555. 12. Nov. 577
brechen uns, herzog Hans Albrechten, vor den halben theil und
hochgedachtem unserm freundlichen gelipten bruder herzog
Ulrichen vor die ander helfte als mitregirenden fursten zu er-
ledigen und abzudragen geburen, — das wir heut dato aus
gottlicher vorleihung in freundlichem gehaltenem gesprech uns
solcher gemelten gebrechen vor den halben theil, weil auch,
wie gemelt, uns Johans Albrechten herzogen dieselben nicht
ferner belangen, freundlich voreiniget, vorglichen und grundtlich
vortragen, nemblich und also:
/. Das wir Hans Albrecht, herzog, vor den halben theil,
als uns in diesen sachen zukompt, beliebt, bewilligt, besprochen
und zugesagt, thun auch solches hiemit crafl dits ufgerichten,
abgeredten und beschlossnen freundlichen vortrags, weil von
wegen hochgedachter furstlichen widtwen, unsern freundlichen
gelipten muhmen und geschwey, vor das erst geclagt und ange-
ben, das die drei tausent gulden irer liebe im Schwanischen
vertrage, durch uns, herzog Hans Albrechten, zwischen der furst-
lichen widtwen an einem und loblicher und christlicher gedecht-
nus weilandt unsern vettern, herzog Heinrichen zu Meckelnburg
etc., anders teils freundlich vorhandelt und ufgericht, durch die
angewiesen leibgedingsgutter, der ambt und heuser Grabaw
und GrevesmoUen, nicht gnugsam erâtattet, sondern das daran
jerlich etzlich hunderl gulden zu guter rechnung manglen sollen,
das wir hochgedachter widtwen vor den halben theil obgemelten
mangel der berurten drei tausent gulden, dessen grundtlich
erkundigung durch unser beiderseits rethe, als darzu zu ver-
ordnen, beliebt, gescheen und gethan werden soll, in gewissen
dabei ligenden gutern, die nach leibgedingsbrauch dem vorigen
anschlage, mit dem Luneburgischen cantzler Balthasarn Clammer
begriffen, gemes nicht hoher oder geringer — das ungewies un-
gerechent — angelegt und berechent werden soll, wollen und
sollen freundlichen ersetzen und erstatten, das wir auch hiemit
in furstlichem gutem glauben zu thun versprechen und zusagen,
also das die furstlich widtwe die drei tausent gulden muntz,
in dem Schwanischen vertrage behandelt und bewilliget, jerlich,
volliglich und an allen abgang haben und geniesen muge. Von
wegen des andern halben theils wirt unser freundlicher gelipter
bruder, herzog Ulrich, sich auch freundlich zu erzeigen und zu
vorhalten wissen, wie sich s. 1. hiebevor unser ankunft in diesen
37
578 1555. 12. Nov.
und andern mangelhaftigen artickeln dieselben zu volnziehen
erclert und eingelassen soll haben.
2, Und wir konig Christian und Johans, herzog zu Schles-
wig, Holstein etc., gebrudere, von wegen hochgedachter unser
freuntlichen gelipten schwester und wir Hans Albrecht, herzog,
wollen mit gotlicher vorleihung Phillipi Jacobi schirst, welchs
ist der erst Maii, des kunftigen sechsundfunfzigsten jars drei
unserer rethe zu Schweryn schicken, dohin auch von der furst-
lichen widtwen wegen drei verordent werden sollen, die solch
sach des berurten mangels der vorgemelten drei tausent gulden
mit vieis zu erkundigen, und soUen auch alsdan unser Hans
Albrechten, herzogen etc., rethe befehl haben, den mangel, als
sich bestendiglich befinden wirt, mit gewissen iigenden landt-
guetern, wie vor angezeigt, unserntwegen vor den halben theil
erstatten und ane ferner verziehen anweisen. Wir Hans Al-
brecht, herzog, wollen auch solch gutter in massen und so hoch,
die von unsern rethen angewiesen — darob besigelt register soiien
verfast werden — der furstlichen widtwen, unser freundlichen
lieben muhmen und geschwey, vor allen abgang geweren.
S. Dieweil auch hochgedachter unser vetter herzog Hein-
rich, loblicher und christliclier gedechtnus, anfangshero in die-
ser leibgedingshandlung besprochen und befurdert, das leibguth
in goltswerung zu ersetzen und zu bestellen, und s. 1. in un-
entscheidner sachen mit tode abgangen, wie nach ublichem
brauch geburlich, als das heiradtgeldt an volwichtigem golde
einbraclît, demnacli der furstlichen widtwen, wann der Schwa-
nisch vertrag, der in alweg mit allen andern versigelten brief-
lichen schein und urkunden, sonderlich die heiradts-, widdumbs-
und widerfalsverschreibung, und was zu ersetzung derselben
ferner verhandelt uud verbrieft worden, unvorrucket pleiben,
soll erstatt und erfult werden, wie in vorigem artickl verab-
schidt und zugesagt, noch ein tausent gulden muntz zu erset-
zung der goldswerunge an dem leipguth manglen, so gereden
und geloben wir Hans Albrecht, herzog, hiemit ufs bestendigst,
durch unsere rethe aise Philipi Jacobi schirst zu Schweryn, wie
in vorigem artickel gesetzt und verabschidet, vor unsern halben
theil zu erstattung der gemelten tausent gulden muntz funf
hundert gulden in gewiessen hebungen und Iigenden grunden und
guetern in unserm lande Stargarde in vorgesetztem anschlage
1555. 12. Nov. 579
der furstlichen widtwen, wie leibgedingsrecht, zur gnuge an
muntz anweisen und einantworten zu lassen, die wir auch
Vor allen abgang woUen geweren, wie in vorigem artickel
gesetzt.
4. Und nachdem auch hochgedachte furstliche widtwe uf
drei tausent goltgulden vor eins jars hebung des leibguts, durch
loblicher gedechtnus unsern vettern herzog Hainrichen einge-
nomen, und ferner uf die summen, aïs jeriich an den drei
tausent gulden, der hochgedachten widtwen im Schwanischen
vertrage bewilligt worden, jeriich gemangelt, auch geburender,
versprochener und zugesagter morgengabe halben anfangshero
bei leben hochgedachts unsers vettern herzog Hainrichen ge-
sprochen und forderung angestalt, darjegen unser vetter alierlei
furwendung gethan und geacht, darzu nicht vorpflicht zu sein,
und aber die furstliche widlw^e davon nicht absteen woUen,
und doch uf unser Christian konigs und Johansen, herzogen
zu Schleswig Holstein etc., gebruder, freuntlich anhalten die
furstlich widtwe solch furderunge bis uf zwei tausent goltgulden
— dar doch irer liebe, wie dan mit claren registern darzuthun,
vast in zehen tausent goltgulden geburen solten — , gefelt und
geringert, das wir herzog Hans Albrecht zu freundschaft ange-
nomen und zu erhaltung freundlicher neigung zugesagt und
versprochen, thun auch solchs biemit ufs bestendigst, hochge-
dachter unser freundlichen gelipten muhmen und geschwey uf
vorgemelten tag Philippi Jacobi zu Schweryn vor unsern halben
theil zu erstattung solcher zwei tausent goltgulden ein tausent
goltgulden unnachlesslich uf ihr 1. quitantz zu bezalen und er-
legen zu lassen, und sollen damit alle(r) vorgesatzten furdrungen
von wegen der enthoben einkommen und mengel des angewiesen
widdumbs, morgengab, barschaft, hausrath und vorrath, von
loblicher, christlicher gedechtnus herzog Magnussen zu Meckel-
borch verlassen, und ailes ander, nichts ausgeschlossen, allein
was der Schwanisch und dieser vertrag innehelt, ufgehaben und
gefelt sein, das auch also zugesagt und bewilligt.
5. Wir Johans Albrecht, herzog, wollen auch vor unsern
halben theil neben unserm gelipten brudern, herzog Ulrichen, s.
1. vor unser ankunft anhero bewilligung nach, der auch der-
halben von der furstlichen widtwen zu belangen, aile und jedere
gutter, als hochgedachter unser freundlichen gelipten muhmen
37*
580 i555. 12. Nov.
zu widdumb angewiesen und so nochmals angewiesen werden
sollen, vor allen abgang, spruch und furderung in- oder ausser-
halb rechtens vertrelten und geweren, wie pillig und recht ist.
6, So woUen wir auch mit den Roren zum Neuenhaus
verfugen, der furstlichen widtwen den Rosenwynckell, im ambt
Grabaw gelegen und in dem widdumb angewiesen, unangefochten
pieiben zu lassen, weil dîe underthan des orts, wie vermerckt,
desselben gefelds ahne hoch beschwer und verderben nicht zu
entrathen haben sollen, und den Roren in andern orten von
dem unsern erstattung thun iassen. ^
7. Hiemit sollen aile und jede irrunge, hirin nicht bedinget,
so vil die uns, herzog Hans Albrechten, vor unsern halben theil
thun belangen, — der furstlichen widtwen vorbehalten, was
herzog Ulrich vor den halben theil derwegen zu thun w^ill ge-
buren — freuntlich und zu grunde hingelegt und vortragen sein
und pieiben, und der vorwandtnus nach von allen theilen be-
stendiger, freuntlicher will erhalten werden.
Das also von allen theilen freuntlich zugesagt, beliebt und
angenomen, des in urkunde haben wir Christian der drit, konig,
und Johans, herzog zu Schleswig, Holstein etc., gebrudere, von
wegen hochgedachter unser freundtlichen gelipten schwester,
widtwen, und wir Hans Albrecht, herzog zu Meckelnburg, vor
uns und unser unmundigen brudere und erben zu mehrer ur-
kunde und steter haltunge an diesen freundlichen vortrage
unser secrète hengen und denselben gezwifacht verfertigen
lassen, das jeder theil einen zu behalten. Gescheen und geben
in unser konig Christians stat Coppenhagen den zwolften Novem-
bris im jar nach unsers heilands und seligmachers Christi ge-
burt tausent funf hundert funfundfunfzig.
Christian. manu propria sst. H. A. h. z. M.
manu propria ssc.
^ Udenfor den ne § er skrevet: Diesen artickel hat herzog Johans Al-
hrecht zu Mechelburg so vil eingereumbt und bewilliget, so vern ine s. f. g.
lieber bruder herzog Ulrich einreumen und bewilligen wurde.
1556. 16. Febr 581
78.
1556. 16. Febr. (Kbhvn.). iEgteskabstraktat mellem Hertug
Ulrik af Meklenborg, Biskop af Schwerin, og Kong Frede-
rik l's Datter Elisabeth, Enke efter Hertug Magnus afMek-
lenborg; med Hertuginde Elisabeths Arveafkald.
Da Hertug Ulrik af Meklenborg i Âugust 1555 sendte sin Raad
Hans Buch til Kebenhavn for at forhandle om BUœggelse af Strlden
om Enkehertuginde Elisabeths Livgeding Q'vfr. Indledningen til Nr,
13) y havde han tillige giuet denne det HuerUy at anholde om Enke-
hertugindens Haand hos Christian III. Denne suarede imedekommende
paa Hertug Vlriks Frieri, og i Okt. kom en ny Gesandt fra Hertug
Ulrik, Jûrgen Wackerbarth, Hevedsmand paa Bûtzow, for at takke
Kongen for hans Samtykke og meddele, at Hertugen selv vilde komme
til Kebenhavn til Fastelavn 1556 for at fejre Brglluppet og samtidig
bringe Spergsmaalet om Hertuginde Elisabeths Livgeding til endelig
Afslutning. Christian III udtalte dog 5. Nov, Qnsket om, at Hertugen
vilde sende Raader i Forvejen, helst inden Jul, til Forhandling om
Mgteskabstraktaten og Livgedingsforskrivningen, for at ait kunde vœre
i Orden inden Hertugens Ankomst; da Striden om det garnie Livge-
ding ogsaa maatte vœre bragt til Afslutning, inden det ny Livgeding
kunde fastsœttes, maatte Hertug Ulrik se at formaa Broderen, Johan
Albrecht, til at indgaa en Overenskomst. Dette skete hurtigere end
ventet, da Hertug Johan Albrecht umiddelbart efter aldeles uventet
kom til Kebenhavn og 12. Nov. slultede en Overenskomst med Kong
Christian III(Nr.77). Den 25, Nov. antog Hertug Ulrik for sit Vedkommende
den med Johan Albrecht slultede Overenskomst og lovede at sende
Gesandter inden Fastelavn for at forhandle om JEgteskabstraktaten og
den ny Livgedingsforskrivning. I Januar 1556 sendtes ogsaa Curt
von der Lûhe og Christoffer LinstoWy men det lykkedes dog ikke at komme
til fuld Enighed, fer Hertug Ulrik selv kom til Kebenhavn. Den 1^.
Febr. sendtes Woislaf Wobitzer og Sekretœr Georg Beyer til Hertug
Ulrik, der lige var ankommen til Kebenhavn — 11. Febr. var han i
Vordingborg — for at bringe Forhandlingerne til endelig Afslutning.
Allerede 16. Febr. fandt Brylluppet Sted, og somme Dag underskreves
Mgteskabstraktaten (A) og Livgedingsbrevet; den nœste Dag udstedte
Hertuginden sit Arveafkald (B) ^.
» Hertug Ulrik t. Chr. III "/,oi "/n, "/n 1555; »/• 1556 (Meklenborg I).
Chr. III t. Hert. Ulrik */,„ "/,„ "/u 1555, «/j 1656 (Ausl. Registr.). Hertug
Ulriks Kreditiv f. Curt v. d. Lûhe og Christ. Linstow •/, 1556; Kreditiv og
Instr. f. Woislaf Wobitzer og Georg Beyer til Forhandling med Hert. Ulrik
"/« 1556 (Meklenborg IV b).
582 1556. 16. Febr.
A.
1556. 16. Febr. (Kbhvn.). JEgteskabstraktat mellem Hertug Ulrik af
Meklenborg, Biskop af Schwerin, og Kong Frederik l's Datter Elisa-
beth, Enkehertuginde af Meklenborg.
O: Original paa Pergament (med 5 vedhœngende SegI).
Wir Christian der dritt, von Gots gnaden zu Denmarken,
Norwegen, der Wenden und Gotten konnig, und wir Johans
und Adolf, von denselben gnaden erbe zu Norwegen, her-
zogen zu Sclilesweig, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen,
graffen zu Oldenburgk und Delmenhorst, gebrudere, bekennen
hîrmit offenllich vor allermenniglich: Nachdem der hochge-
born furst, unser freuntlicher lieber oheim und schwager, her
Ulrich, herzogk zu Meckelnburgk, furste zu Wenden, graff zu
Schwerin, Rostock und Stargart der lande herre, unlangst den
erbarn unsern lieben besundern seiner liebe vertreulichen rath
und diener Hansen von Bogk an uns mit credentz und vul-
macht abgeferdigt und darauf durch denselben werben und
anzeigen lassen, das sein 1. aus besunderm freuntlichem vertreuen
wol gneigt weren, da es von dem almechtigem allerseits zu
gnaden, heil und seligkeit versehen, sich mittelst jeiner christ-
lichen ehestiftung mit der hochgeborn furstin, unser freunt-
lichen geliebten schwester, frauwen Elisabeth, geborn aus konig-
lichem stammen zu Denmarcken, herzoginnen zu Meckelnburgk
etc., witfrauen, an uns in ferner verwantnus und freuntschaft
zu begeben, und derhalben uns freuntlich ersucht und gebeten,
das wir uns solch christlich vornemen freuntlich gefallen lassen
und mit geburender anzeige hochgedachter unserer freuntlichen
lieben schwester gemut und willen aucli darzu bewegen und
also geregt vorhaben, so viel an uns, freuntlich befurdern helfen
wolten. Weill wir dan solche gelegenheit zu freuntlichem wol-
gefallen vormerckt und derhalben nicht unterlassen, mit unser
freuntlichen geliebten schwester von diesen sachen freuntlich
zu reden und handelen, auch entlich von ihre liebe nach ge-
habtem zeitlichen rath und bedencken derselben geburenden
bewilligung freuntlich vorwisset sein;
7. als haben wir auf solch beschen ersuchen mittelst er-
zaigtem bevelich und gnugsam volmacht auch kegenwertiger
unserer freuntlichen geliebten schwester bewilligung im namen
1556. 16. Febr. 583
der hailligen unzerlheilten dreyfeltigheit, derselben zu lobe und
zu mherung der hailligen christenheit, auch beiderseits konig-
licher und furstlicher heuser und stammen zu mher befreun-
dunge, ehren, gedeien und ufnemung, eine christliche heyrat
und gemahlschaft beredt, beschlossen und aufgericht, also das
hochgedachter unser freuntlicher lieber oheim und schwager,
herzogk Ulrich zu Mekelburgk, und unsere freuntliche geliebte
schwester frau Elisabeth etc. sich zusamen in eine christliche
ehe und gemalschaft zu begeben bewilligt, die sie auch aus
verliehung des almechtigen mit christlichem, gepurlichem kir-
chengebrauch und dem ehelichen beylager auf diesen sontag
esto inihi^ und fassnacht dièses sechsundfunfzigsten jhares alhie
zu Coppenhagen fulziehen sollen und willen.
2. Nachdem auch hochgedachter unser freuntlicher lieber
oheim und schwager anderweit seiner 1. gesanten rethe und
volmechtigen, die ernvesten und erbarn Conradt von der Luhe
und Christoffer Linstow, heut dato bey uns gehabt, ferner in
kraft habender volmacht mit uns von wegen unser geliebten
schwester mit wissen und bewilligung derselben eine besten-
dige furstliche heirat und widdumbshandelung zu bethedigen,
schliessen und aufzurichten, als ist auch solcher gestalt in
jegenwertigkeit unsers freuntlichen lieben oheimen herzogk
Ulrichs zu allen theilen berett, bewilligt und vorabscheidet
worden, wie folget:
3. Das hochgedachte unser geliebte schwester hochge-
dachtem unserm freuntlichen lieben oheimen und schwagern,
herzogk Ulrichen etc., ihrer liebe kunftigen freuntlichen
lieben hern gemhal, funfzehen tausent geslagen Romische
volwichtige goltgulden zu heiratgelde oder brautschatz,
darmit wir hiebevor ihre 1. ausgesteuret, folgender gestalt
zubrengen soUe und also, das seine 1. ihrer 1. leibguth,
aise derselben von wegen voriger ehe mit christlicher und
milter gedechtnus unserm auch freuntlichem lieben oheimen
und schwagern, weiiant herzog Magnus zu Meckelnburgk etc.,
vorschriben, vormacht und angeweisen ist auf die zwey heuser,
empter und vogteien Grabow und Grevesmuhlen und ferner
dermassen und so viel anzuweisen vorsprochen und bewilligt,
das es drey tausent goltgulden oder vier tausent gulden muntz
1 16. Febr.
584 1556. 16. Febr.
jerlicher, gewisser einkommen zu ertragen, anstadt des vorbe-
stimpten brautschatz annemen und emphahen solle, ^ie dan
zu der behuf seiner 1. ide und aile deshalben aufgerichte vor-
schreibungen, brif und sigel, nachdem die heirat fulnzogen,
sollen zugestelt und uberant^v'urt werden, damit sein 1. obge-
mells leibgut der ersten ehe auf solche drey tausent goltgulden
oder vier tausent gulden muntz jerliches einkommen s gleicher
gestalt zu geniessen, wie es unser geliepten schwester zu haben
und geniessen geburt, darzu wir auch s. 1. freuntlich fur-
derlich sein willen.
4. Zudem aber, wan der fal sich begebe — den der al-
mechtige lange verhuten wille — das unsere geliebte schwester
aus dieser zeit gefurdert, und also dasselb widdumb erster ehe
widderumb der gepur nach an den furstlichen stam zu Mec-
kelnburgk vorleddigt und verfallen wurde, als soll gleichwol
furangezeigte ehegelt der funfzeihen tausent goltgulden, so
ehe- und christlich gedachtem herzogk Magnus von uns
konnig Christian zu gnuge, vollig und wol entrichtet ist
und den ufgerichten vorschreibungen nach widderumb an
uns und unsere erben bette erstatlet und vererbet sollen wer-
den,! des ungeachtet unserm freuntlichem lieben oheim und
schwagern, lierzog Ulrichen, und seiner 1. erben zu erblich
eigen pleiben und folgen, das wir seiner 1. und unser freunt-
lichen lieben schwester zu besunderm freuntlichem gefallen
nachgelassen und bewilligt; wollen auch gleichs fais die
hauptbriefTe, darmit uns, konnig Christian, und unsern erben
der widderfall solches ehegelts vorsichert, seiner 1. nach dem
ehelichen beilager freuntlich zukommen und folgen lassen
und also unser eigenthumb und recht daran gentzlich abtretten
und ubergeben, wie wir auch hiemit und kraft dièses briefs
seiner 1. vorwilligen, ubergeben und zueigenen.
5. Es wurdt auch unser geliebte schwester unserm freunt-
lichem geliebten oheim herzog Ulrichen etc., mit furstlichen
kleidern, kleinoten, silbergescbirr und anderm zustande nach
ihrer 1. standes gebur und derselben notturft gnugsam vorsehen,
zukommen, wie solchs underscheidiich in ein bestendig register
verzeichnet und daraus ferner zu vernemen sein solle.
6. Kegen itzterzeltes einbrengen jerlicher zinsen und ein-
kommen drey tausent goltgulden oder vier tausent gulden
1556. 16. Febr. 585
muntz des in erster ehe vermachten leibguts und daneben
des zugeeîgten ehegelds funfzeihen tausent geslagener volwich-
tiger Reinischer goltgulden sol und wil unser freuntlicher lieber
oheim unser freuntlichen lieben schwester, frauen Elisabeth etc.,
seiner 1. kunftigen freuntlichem gemhal, noch zu ihrer 1. widdumb
sechs tausent gulden muntz, ein gulden zu vierundzwainzig
schilling Lubisch gerechnet, jerlicher gewisser hebunge und
einkommen nach furstlichem leibgedings recht und gewonheit
in, aus und mit seiner 1. zustendigen heusern und emptern,
Mekelnburgk, Boitzenburgk und Walsmulen, oder wo dieselben
solche vorbestimpte summa der sechs tausent gulden muntz
jerlicher gewisser einkommen nicht zu ertragen oder auch
nicht frey geweret muchten werden, uf, in und aus andern
seiner 1. dabey gelegenen emptern und nemblich Gnogen und
Stovenhagen, darmit solchen abganck und mangel nach furst-
lichem leibgedings recht und [ge]wonheit zu ersetzen und erfullen,
mit allen ihren in- und zugehoringen vorschreiben, vermachen
und anweisen also und dergestalt, das ob nach versehung des
almechtigen, der zu allen teilen gnediglich fristen wolle, unsere
freuntliche geliebte schwester etc. seiner 1. herzog Ulrichs
dodsfall erleben wurde, das sich ihre 1. vorerst an das vorige
angewisen und vorschriben leibgut der ersten ehe uf Grabow
und Grevismuhlen und andern zusatz, auch an ihrer 1. haben-
den schmuck, ketten, kleider, kleinotten, silbergeschir, barschaft
und anderm zustande, aise dieselbige neben dem heiratgut an
unsern lieben oheimen herzogk Ulrichen etc. gebracht oder
hirnach zu eigen und fur sich selbst erlanget bette, one men-
niglichs verhinderung und eintrag zu halten, auch dasselbe one
einiche verkurtzunge, schmelerung oder abbruch zu geniessen
haben, vorigen deshalb aufgerichten vorschreibungen auch
habenden besitz und rechtens gentzlich one aile neuerung,
hinder oder nachtheil, und zudem das ihre 1. noch zu verbesse-
rung und kegenvermachung ihres eingebrachten heiratguts aus,
in und mit obbenanten seiner 1. herzog Ulrichs heusern und
emptern Mekelnburgk, Boitzenburg und Walsmuhlen und andern,
wie vormelt, noch sechs tausent gulden muntz jerlicher gewisser
einkommen und nutzungen, als obstehet, und also zusamen
aus beiden widdumben zeehen tausent gulden muntze in gleich-
messigem anschlage der gefelle und nutzungen, wie in dem
586 1556. 16. Febr.
widdumb erster ehe vorn ern Balthasarn Klammern, licentiaten,
Luneburgischen cantzler, anfenglich zu Gustrow behandelt
und hernach zu beiden theilen entlich gewilliget und angenomen
isl — das ungewisse und ungewonliche nicht zu rechnen —
auch was an obbestimpter summa mangelhaft befunden aus and
mit andern negst belegen und sunderlich den obgenanten gutern
zu ersetzen, ailes nach fûrstlichem leibgedings recht und ge-
wonheît auch one jemands eîntrag oder verkurtzung wol haben
und geniessen muge, idoch bescheidentlich, wan die funf bundert
gulden muntz jerlicher einkommen, aise unser freuntlicher lie-
ber oheini herzogk Johans Albrecht zu ergentzung des ersten
widumbes vorschriben, unserer freuntlichen lieben schwester
uber zuversicht und gebur entlich nicht vermacht und gefoigt
solten werden, das solcher mangel gleichwol unserm freuntlichen
lieben oheimen und schwagern herzog Ulrichen zu ungleicbem
beschwer und nachtheil in itziger kegenvermechnus nicht ge-
reichen, sundern seine 1. dieselben darnach zu messigen haben
und solchs abgangs halben unverbunden stehen soUen, doch
das in alhvegen seiner 1. theils die bewilligte erfûUang des
ersten widumbs fulnzogen und also, im fall gleicber gestalt die
gepur von unserm auch freuntlichen lieben oheim und schwa-
gern herzogk Johan Albrechten erhalten. die beiden withumben
zusamen, wie vorgesetzt, auf zehen tausent gulden muntze oder,
im fall die funf hundert gulden muntze jerlicher einkommen
herzogk Johans Albrechten theils, wie nicht zu hoffen, entstehen
solten, nicht mehr aise uf zehenthalb tausent gulden muntz von
unserm freuntlichem lieben oheim, herzog Ulrichen, und s. 1.
erben unser freuntlichen lieben schwester, frauen Elisabet, zu
widumb, als obstehet, sollen geweret werden, in massen dan
solchs furstlichen leibgedings vernotelung mil mherem anhange
hieneben abgeredt, vorfast und aufgericht ist und von s. 1.
herzog Uirichs gesanten und rethen obengenant kraft habender
volmacht underschriben, darniit dieselbige also zu zeidt des
ehelichen beylagers in geburender form und unter seiner 1.
herzog Uirichs fûrstlichem secret und hnndt verfertiget uns
von wegen unser geliebten schwester zu handen gestelt and
uberantwurtet werde.
7. Desgleichen sollen auch bestendige, klare register ver-
fertiget und unser freuntlichen lieben schwester bald nach dem
1556. 16. Febr. 587
ehelichen beyiager und auf der heimfart unverzuglich zu han-
den gestelt und ubergeben werden, darinnen underschedlich
aile nutzungen, gefelle und zugehoringen solchs furstlichen
widumbs in vorberurtem anschlage vorzeichnet und bestimpt
sein ; darauf auch folgends nach dem tage Philippi und Jacobi ^
schierstkunpftig, als zu verrichtung des ersten widumbs bestimpt,
unserer geliebten schwester solch neu verschriben leibgut auch
alsobald wircklich angewisen und in alwegen gewehret werden
soll, und die manschafl, amptleute und underdanen, darzu ge-
horig, dermassen mit eiden und pflichten verwant gemacht,
darmit ihre 1. uf obberurten fal zeit ires lebends, wie in furst-
lichen leibzuchten herkommen und recht ist, desselben wid-
dumbs one aile hinderung und verkurtzung zu verwalten, zu
gebrauchen und niessen megtich sein muge, ailes ferrer und
WTiter einhaltes berurten vernotelten und ufgerichten widumbs-
vorschreibung, darinnen und hieneben unter andern auch vor-
sehn und bedingt ist, das unser freuntlicher lieber oheim und
schwager, herzogk Ulrich, unser freuntlichen lieben schwester
nach gebure beiderseits koniglichen und furstlichen herkom-
mens dermassen furstlich und ehrlich bemorgengaben will und
soU, wie solchs zu seiner 1. freuntlichem gefallen vertreulich
gestelt isl, und soU unser freuntliche liebe schwester mit sol-
cher morgengabe auch andern irer 1. kleidern, kleinoten, silber-
geschir, barschaft und anderm zustande, als irer 1. neben dem
heiratgute und ehegelde zu unserm lieben oheimen und schwa-
gern, herzog Ulrichen, einbrengen oder hiernach erlangen und
erzeugen muchte, auch was derselben verehret und geschenckt
wurde one menniglichs verhinderung und eintrag zu walten, auch
davon zu Gots ehren, milten und andern sachen zuwenden
haben; was aber von dem allen ihr 1. hinder sich verlassen
muchte, das soll, wie pillîg und recht, an derselben erben oder
erbnemen fallen, auch denselben unverkurtzlich mit gutem be-
scheidt zugesteU und gefolget werden, darmit der gelegenheit
nach zu verordnen und gebaren.
8, Alsdan unsere freuntliche liebe schwester der gestalt,
wie oben vermelt, furstlich ausgesteuret, soUen ihre 1. verzicht-
brieffe des vatterlichen, mutterlichen und bruderlichen erb-
» 1. Maj.
588 1556. 16. Febr.
schaflen und angefelle, \vie die in erster ehe aufgerichtet g^
^'esen, in iiirem bestandt und kraft bieiben und von neuen
uf unsers freuntiichen lieben ohmen und sch^'agers herzog
Ulrichs person und namen gerichtet und verfertîgt und za
unsern handen zeit des eheiichen beilagers geraicht ^^^erden.
9, Solchen obberurten vorschreibungen, aiien und iden,
auch im werck und der thaet alienfhalben furstliche fulnzie-
hung, gewherung und folge und, wan darin mangel befunden,
pillige und unverzugiiche ergentzung und erstattung geschen
soil, ane allé geferde, auch one mennigiichs einrede, hinderunge
und eingriff, derhalben auch unser freuntlicher lieber oheim
und schwager, herzog Ulrich, seiner freuntiichen lieben gebruder
bewilligung und im fal der noth der Romischen keyserlicben
maiestat confirmation auf sicii nemen und darfur gestehen und
fulthuen soil und wiii vor sich und s. 1. erben uod nachkom-
men, herzogen zu Mekelnburgk.
In urkundt baben wir unser koniglich und furstlich secreten
und von \vegen des durchieuchtigen, hocbgebornen fursten und
hern, hern Ulrichs, herzogen zu Meckelnburgk etc., wir Conradt
von der Lûhe und ChristofTer Linstow obgemelt aus seiner
furstlichen gnaden habenden bevelich und voimacht unsere
angeborne pitschaften hirunden hengken lassen und mit eigenen
handen untergeschriben. Und geben zu Coppenhagen am son-
tage esto mihi, welchs ist der sechzeihende tag Februarîi, nach
Christi unsers lieben hern und seligmachers geburt funfzehen
hundert und im sechsundfunfzigsten jare.
Christian. Manu propria sst. A. H. z. S. Holsteyn.
Kordt van der Lu ChristofTer Linstou
myn handt. mein handt.
1556. 17. Febr. (Kbhvn.). Hertuginde Elisabeths, af Hertug Ulrik bekraf-
tede Arveafkald.
O: Original paa Pcrgament (Hertug Ulriks SegI raangler nu).
Wir Elisabeth, von Gots gnaden geborne aus konniglichem
stam zu Dennemarck etc., herzogin zu Megkelnburgk, furstin
zu Wenden, greffin zu SchNverin, der lande Rostock und Star-
gart fraue, bekennen und thun kundt ofTentlicb mil diesem
1556. 17. Febr. 589
unserm brief vor uns und unser erben: Als uns der durch-
lauchtigst, grossmechtiger furst, her Christian der dritt, zu Den-
nemarck, Norwegen, der Wenden ' und Gotten konig, und die
hochgeborne fursten, her Johans und her Adolf, erben zu Nor-
wegen, aile herzogen zu Schleswig, Holstein, Stormam und der
Ditmarschen. grafen zu Oldenburgk und Delmenhorst, unsere
liebe her und bruedere, uns zu dem hochgebornen fursten hern
Ulrichen, herzogen zu Mechelnburgk, fursten zu Wenden, graffen
zu Schwerin, der lande Rostock und Stargardt hern, unserm
freundtlichen lieben hern gemhalen, itzo ehlichen ausgesteuret
vormuege daruber ufgerichter heiradtzhandlung, das wir uns
derwegen, wie hievor anno dreiundvierzich auch gescheen,
sonderlich auch weil itzmals hochgedachte unsere geliebte her
und bruedere aus sonderlichem bruederlichem willen den braut-
schatz, als nemblich funfzehen tausent voUwichtige Reinische
goltgulden, unserm freundtlichen lieben hern gemahln, seiner
liebden erben und nachkommen, herzogen zu Megkelnburgk,
erblich ohne allen vorbehalt nachgegeben, darauf mit wissen,
volbort und willen vorgemelts unsers freundtlichen lieben hern
gemahis ailes unsers vâterlichen, mutterlichen und bruederlichen
erbs und angefelles vorziehen, begeben und abgesagt haben,
kein ansprach odder furderung hinfurter darzu zu haben; es
were dan, das hochgemelte unsere geliepte her und bruedere
one leibserben entlich und aile vorstorben, das Gott gnedichlich
wolle vorhueten, alsdan und nicht ehe sollen wir odder unsere
leibserben, wo wir mit unserm freundtlichen lieben hern und
gemahlen kunftig damit begabt, unsers rechten erbfals unbege-
ben sein und uf solchem val uns den vorbehalten haben, wie
wir uns dan hievor dessen allen in unserm verzichtbriefT, den
wir hieher referiret, und in allen puncten hiemit erneuwert
haben wollen, vorziehen und begeben haben, und itzo noch
vorzeihen und begeben craft ditz unsers briefs, der zu bekand-
nus mit unserm anhangenden rngesiegel wissentlich besiegelt.
Und wir Ulrich, von Gots gnaden herzogk zu Mechelnburgk,
furst zu Wenden, graf zu Schweryn, der lande Rostock und
Stargardt her, bekennen ofîentlich vor uns und unser erben,
das gemelter unser freundtlichen lieben gemhals obgemelt vor-
zicht mit unserm wissen und willen gethaen sei, die wir auch,
so viel uns die beruert, neben ihrer lieb unvorruckt zu halten
590 1559. 29.April.
hiemit bewilligen und vorsprechen und derhalben des zu ur-
kundt unser ingesiegel zu ihrer liebden ingesiegel wissentlich
an diesen brief haben hengen lassen. Der gegeben ist zu Cop-
penhagen montags nach esto mihi nach Christi unsers lîeben
hern gebuert tausent funf hundert und im secbsundfunfzich-
sten jare.
79.
1559. 29. April (Nortorf). Traktat mellem Kong Frederik II
og Hertugerne Hans og Adolf angaaende Toget mod Dit-
marskerne.
O: Original paa Papir (underskrevet og beseglet af de 3 Fyrster)
(Ditmarsken Nr. 7, Kongens Kkspl.).
H: Original paa Papir (underskrevet og beseglet af de 8 Fyrster)
(Hansborgske Arkiv XXI, 43, Hcrtug Hans s Ekspl.)
Tr: Bolten, Ditmars. Geschichte III, 315—20. Michelsen, Ditmars.
Urkundenbuch S. 189—92 (efler H.).
Under Grcvefejden havdc Ditmankerne trods Trakiaien af 30,
Marts 1523 mellem dem og Frederik I og hans Son Heriug Christian
nœrmesi staaet paa lyhsk Side. Dette haude fremkaldt et meget spœndt
Forhold mellem Hertugdemmerne og Ditmankerne. Dertil kotn i den
felgende Tid stadig Rggter om, at Pfalz og Lothringen segie ai an-
gribe Hertugdemmerne genncm Ditmarsken, og at Ditmarskerne sM-
tede den danske Konges FJender. Efter Freden i Speier 15^^ var
Christian III hestemt paa at hruge sine Krigsfolk til et Angreb paa
Ditmarsken for at bringe Landet til Lgdighed. Det lykkedes dog
Hamborg og Lybœk at mœgle paa et Mode i Itzeho i Juni 15^^^ og
Krigsfaren drev over for denne Gang. I den felgende Tid kiagtdes
der idelig fra beggc Sider over Roverier og Forurettelser, navniig var
Forholdet mellem den stridslystne Ilertug Adolf og Ditmarskerne meget
daarligt, og i Aaret 1557 tœnkte Ilertug Adolf stœrkt paa at gribe
til Vaaben for at undertvingc dem, da de efter hans Paastand huerken
vilde holde Brev eller Segl. Ilan lod sin Kansler Dr. Adam Tratziger
udarbejde en Betœnkning om Nytten og Muligheden af paa egen Haand
at erobre Ditmarsken. Kanslercns Betœnkning gik ud paa, at dette
ikke alêne var muligt, men ogsaa* meget nyttigt, da Ditmarsken kunde
blive Ilertug Adolf og hans Efterfolgere til stort Gavn under en éven-
tuel Krig mod Danmark. Christian III segte dog af al Magt at op-
retholde Freden, og da det danske Rigsraad paa en Herredag i April
1557 erklœrede, at Danmark, hvis Ilertug Adolf paa egen Haand an-
greb Ditmarsken, efler de bestaaende Traktater maatte vœre forpligtet
til at hjœlpe Ditmarskerne, maatte Ilertug Adolf forelebig opsœtte
sine Planer.
Ikke saa snart var imidlertid Christian III ded, fer Hertug Adolf
1559. 29.April. 591
ansaa Tidspunktet for kommet til at rcalisere Planerne inod Ditmarsken.
I de fersie Maaneder af Aaret 1559 forelog han omfattcnde Hverv-
ninger, men sogte dog saa lœnge som muligi at skjule sine uirkelige
Hensigier. Snart hed det sig, at Hvervningerne skete i den neder-
sachsiske Kreds' Xavn, for hvilken Hertug Adolf var Kredsoberst, snart
at de vare til Gunst for Spanicn eller England. Af hans egne Raader
vare kun Kanslercn Adam Tintziger og Moritz Rantzau indviede i
hans Planer. Endnu den 25. Marts nœgtede Hertug Adolf vcd en
Sammenkomst paa Bothkamp med Statholderen i den kongelige Del
af Hertugdommerne Henrik Rantzau, at han haude nogel i Sinde mod
Ditmarskerne. Det uiste sig dog umuligt i Lœngden at holde den
uirkelige Hensigl skjult. Den 27. Marts skrev Hertug Hans til luen
Reventlov og Breide Rantzau om Hertug Adolf s formodede Planer
mod Ditmarskerne og bad dem om at skaffe noget at vide. De kunde
ogsaa snart efter melde, at Rustningerne virkelig gjaldt Ditmarsken;
det samme meldte Henrik Rantzau i de ferste Dage af April til Frede-
rik //, og ligeledes kom der gennem Casper Fuchs Meddelelser om Hertug
Adolf s uirkelige Hensigter fra Greu Anton af Oldenhorg, til hvem
Hertug Adolf haude henuendt sig om HJœlp. Efter Henrik Rantzaus
Raad begyndte nu ogsaa baade Hertug Hans og Kong Frederik H at
ruste sig for aile Euentualiteters Skgld, skent Hertug Adolf paa deres
Forespergsel stadig nœgtede at hâve noget ondt i Sinde mod Dit-
marskerne. Da tillige den gamle Johan Rantzau, med hvem Her-
tug Adolf gennem sin Kansler Adam Tratziger og Bertram Sehested
haude forhandlet i Kiel om Deltagelse i Toget, erklœrede, at han ikke
uilde haue nogetsomhelst med det at gère, huis ikke aile 3 Fyrster
deltog, og bestemt fraraadede Hertug Adolf at beggnde Krigen paa
egen Haand, da han nœppe alêne vilde kunne skaffe de nedvendige
Penge og den fornedne Proviant, maatte Hertug Adolf tilsidst be-
kvemme sig til en Forhandling med Broderen og BixKlersennen. Disse
havde paany sendt Raader til ham for at krœve klar Besked, og den
20. April medte Hans Sehested paa Hertug Adolfs Vegne hos Kong
Frederik H i Kolding for at opfordre ham og Hertug Hans til at
deltage i Toget. Den felgende Dag fandt en Forhandling Sted mellem
Kongen og Hertug Hans, Kongen var, som han 17. April skrev til
Kurfyrsten af Sachsen, lidet oplagt til en Krig mod Ditmarsken paa
dette Tidspunkt, og flere af hans danske Raader, saaledes Kansler
Johan Friis, saa meget ugerne denne Krig; den tyske Kansler
Andcrs Barby og begge Rantzauerne, Johan og Henrik, raadcde deri-
mod bestemt til Deltagelse, da Kongen og Hertug Hans Jo ogsaa havde
Rettigheder til Ditmarsken og man vanskelig vilde kunne tage Landet
fra Hertug Adolf, naar han ferst havde erobret det. — Kongen og
Hertug Hans bestemte sig da ogsaa tilsidst til at tage Del i Toget og an-
modede Hertug Adolf om at mode den 27. April i Ftensborg eller
Rensborg for at trœffe nœrmere Aflaler. Herpaa svarede Hertug
Adolf 23. April, at han formedelst Troppesamlingerne i Trittau og
Sachsen- La uenborg ikke kunde begiue sig saa langt derfra, men vilde
mode dem i Xeumûnster 28. April. Da Kong Frederik H imidlertid
af forskellige Grande ikke kunde rejse saa langt sydpaa, foreslog han i
Stedet at holde Modet i Jevenstedt, evcntuelt i Nortorf. — / den sidst-
592 1559. 29. April.
nœvnte By fandt Medet ogsaa Sted den 28. April, og nœsie Dag slattedes
her Traktaten om aile 3 Fyrsters Deltagelse i Toget mod Dit-
marsken. ^
Im namen der heiligen dreyfaltigkeyt. Wir von Gots gnaden
Friederich der ander, erwelter konnig zu Dennemarken, Nor-
wegen, der Wenden und Gotten, und wir von desselben gnaden
Johanns und Âdolf, gevetter und gebruedere, erben zu Norwegen,
herzogen zu Schleswig, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen,
graffen zu Oldenborch und Delmenhorst, bekennen und thun
kunth vor idermenniglich : Das wir mit wolbedachtem muethe
und vorgehabtem rath der gestrengen, erbarn und erndvesten
unser furstenthumb Schleswig und Holstein rethen und lieben
getreuwen uns uf dato von wegen des zuges und krigshandiung
wider die ungehorsamen Ditmarschen freuntlich, vetterlich und
bruderlich zusamen verglichen, vereiniget und vorabschiedet uf
gestalte masse, wie volget:
/. Erstlich das wir mit gesambter handt und gleichmessige
darlage und uncost uf reuter, knechte, arckelei, munition und
ailes anders, so zu angeregtem zuge und krigshandiung nodtwen-
dich sein wirt, den krieg wieder die Ditmarschen furnhemen
und, welehs Godt der allmeehtig zu gluck schicken wolle, zur
endtschaft volnfuren wollen.
2. Dieweill aber wir herzog Âdolf uf das krigsvolck zu ross
und fuess, welchs von uns beworben, nemlich drey regimendt
knechte, dreîssig fendlein starck, und dan neun hundert pferdt
und geraisîgen, uf das anrit und laufgelt auch zur leyhung etz-
lich geit vorstrecket, in gleichem auf der knechte rustung, wehren,
arckelei, munition und anderst verlag gethan inhalts der ver-
zeichnus, die wir alhier ubergeben und zeit der ersten musterung
neben unsern warhen worten mit genugsamen qvitanzien und
registern darthun und beweisen woIIen, aïs wollen wir konnig
Friederich und herzog Johans, wann das voick gemustert und
^ Hei-t. Hans t. Iven Reventlov og Breide Rantzau '^/,, t. Iven Reventlov
'•/i» 'V4. t. Breide Rantzau, Christof Rantzau og Gregor. Âhlefeldt "Viî Frede-
rik II t. Hertug Adolf "/4 1559. (Hertug Hans's Inlànd. Registr. 1556—59). Fr
II t. Hert. Hans «0/4 1559 (Hansborgske Arkiv). Henrik Rantzau t Fred. II (i
Begyndelsen af April), Casp. Fuchs t. Fred. II '/4 1559 (Indkomne Relationer
fra disse). Fred. II t. Kurf. August "U, Vs» *• Grev Anton af Oldenborg ^^U 15^9
(Ausl. Registr.). D. Schàfer, Geschichte von Danemark V, 14—22. Staatsbûrgerl.
Mag. VI], 693 ff. Dsk. Mag. 4. R. V, 105, 113. Michelsen, Ditmars. Urkunden-
buch S. 188 f.
1559. 29. April. 593
die anzal, darauf die vorstreekung gescheen, zur stedte befun-
den wirdt, an allem verlage, der, wie vorberurdt, durch glaub-
wirdig qvitanzien und register wirdt beweiset werden, dessen
summa inhalts obgerurter ubergeben verzeichnus sich ungeferlich
zum hochsten uf sibenzehen tausendt neun hundert drey und
sibenzig thaler erstrecken solle, idocb vorbeheltlich , was den
knechten an rustungen und wehren zugesteldt, in gleichem
reuttern und knecbten geliehen worden, wann die musterung
und bezalung geschicht, uns allen dreyen theilen zum besten
den reuter und knechten an ihrer besoldung gekurtzt und ab-
gezogen werde, s. 1. zwei theil widerumb bezalen und erstatten,
und soll s. I. einhalts vorgesetzter vereinigung den dritten theil
auf sich nhemen und ertragen.
3. Und als durch uns, konnig Friederichen, auf ein regi-
mendt knecht, die aus unserm befelich graff Ânthonius zu Olden-
burg beworben, uncost und darlage ufgewendt, sollen und wollen
wir herzog Johans und herzog Âdolf, gebruedere, ihren kon.
wirden was von solcher darlage und unkost mit glaubwirdigen
qvitanzien und registern wirt beweiset werden und in beschener
munsterung erscheinet, das solch anzal volcks zur stette und
verhanden, zwey theyl gutwillig widerumb erlegen, jedoch, wie
vorberurt, das den knechten, so inen etwas gelenet oder an
rustungen und werhen zugesteldt, an der monadtlichen besol-
dunge allen dreyen theilen zu gutem abgezogen werde. Wann
auch wir, konnig Friederich, Hansen Berner, drosten zum Pinnen-
berge, auf funf hundert pferde und geraisigen besteldt, sollen
und wollen wir herzog Johanns und herzog Adolf, wann er mit
seinen reutern zu behuf diesses zuges aufgefurdert und gebraucht
wirdt, von der zeit an, das er mit seinen reutern aufziehen und
erscheinen wirdt, den uncosten der auf inen, Hansen Berner und
berurte funf hundert pferdt und geraisigen, es were anridtgelt,
leyhung oder monadtsoldt, uf zwey theil ertragen helfen. Was
aber wir konnig Friederich an wartgeldt uf solche funf hundert
pferde albereit ausgegeben, in gleichem was wir herzog Johanns
uf elzliche reuter, die wir zu unserm behuef ins wartgelt ge-
nommen, verunkostet, das haben wir uf vleissige underhand-
lunge unserer rethe unserm vettern und bruedern zu freunt-
lichem gefallen fallen lassen, also das s. 1. mit erstattung des
wartgeldes vor den drilten theil unbeschwert sein sollen, und
38
594 1559. 29. April.
ob es sache, das die notturfl erfurdern wurde, auch die reuler,
so von uns herzog Johanssen noch zur zeit im wartgelde musten
gehalten werden, aufgemhanet, soll es gleicher gestaldt, ^wie von
unser konnig Friederichen reutern hiebevorn gesetzt, gehalten
werden.
4. Was nun die ambter, so noch zur zeit nicht verordenet,
belangen thuet, nemlich des generalobersten feltmarchalckes,
seines leutenamptes, item die krigscommissarien und munster-
hern, zalmeister und zalschreiber, haben wir konnig Friedrich,
herzog Johanns und herzog Âdolf uns mit einander verglichen,
das dieselben durch uns sambtlich verordnet und benendt wer-
den sollen. Was aber fur embter unter den regimenten und
fanen albereit verordenet, die sollen bey den personen, den sie
hiebevor gegeben, bleiben, es were denn sache, das aus erheblichen
ursachen, welchs doch mit unserer sambtlichen bewilligunge
gescheen solle, darinnen veranderung furzunehmen; und sollen
uf tag und stette, der man sich wird hernach vergleichen, das
krigsvolck zu ross und fuess uns allen dreyen theilen sambtlich
schweren. Wir wollen auch ihnen die bestallungen, stadt, ver-
zeichnus und artickel unter unser dreyen nhamen der gestaldt,
wie bey keysern, kuningen und fursten jetzo breuchlich und wir
dasselb zum gelegensten mit dem krigsvolck werden verhandien
konnen, darneben lassen zustellen und verreichen. Domit denn
dieser artickel halben, so viel die empter, bestallung, auch was
noch von der arckeley, schifîen, schanlzgrebern, proviandt und
was dem ferner anhengig, noch unerleddigt, volgendts zum ent-
lichen abschiedt gereicht werde, wollen wir unser allerseitz
rethe darzu verordenen, solche unerleddigte puncten furnhemen
und beradlschlagen lassen, was allerseitz darin gethan wer-
den soll.
5. Und so dann der allmechtig seine gnade und segen ver-
leihen wirt, das wir das landt Ditmarschen erobern, soll dasselbig
in drei gleiche theile ausgeteildt und darumb, welcher theil einem
jeden zukommen und bleiben soll, gelosset werden. In gleichera
soll es gehalten werden ^ mit dem groben geschutz, aller arckelei
und munition und was sonst nach altem krigsgebrauch und her-
kommen den krigshern zukumbt. Wir wollen auch, ob zukunft-
* O forbig.: werden.
1559. 29.April. 595
tiger zeyt diesses furgenommen kriges und gegen Ditmarschen
vaindtlicher handlung jemandts ainiche ansprache und clage
in- oder ausserhalben rechtens erregte, von allen theylen zu-
gleich darzu andtwurten und die sachen, wie sich geburt, mit
gesampter handt und ungesundert vertretten. Und soll sonst
von uns kein theil vor dem andern uber die bestimbte they-
lunge, wie vorberurt, einiges vorzuges oder vortheils sich an-
zumassen, noch auf erlittene scheden oder angewendte uncosten,
ausserhalb was in diessem vertrage begrifiFen, etwas zu furdern
haben. Und obwol von wegen der Tilborch und Suderstapel
von uns herzog Âdolfen angeregt und gefurdert, das solche ab-
gedrungenne orter auf den vall der eroberung des landes Dit-
marschen uns allein volgen und in die gemeine theylunge nicht
sollen werden eingezogen, haben wir uns doch solcher furderung
hiemit gentzlich begeben und uns mit der kon. wirden und
herzogen Hansen, unsern hern vettern und bruederen, endtlich
vorgleichet, was die Ditmarschen jetziger zeit in besitz haben
und vor das ihre vorbitten, das solchs onhe auszugk und widder-
rede uf obgeregten vall in die gemeine theil unge gezogen und
einverleibt werden solle, doch soll uber die scheide des Hol-
steinischen graben im ambt Steinburg nicht geschritten werden;
so aber an der Eyder und Tilerhem des landes Ditmerschen
scheide halben irrung erscheinen soldt, die soll durch die rethe
der furstenthumb den alten vertregen gemess endtscheiden und
nach gebur verricht w^erden.
Und wir konnig Friederich, herzog Johanns und herzog
Adolf, gevetter und gebrueder, bekennen, das wir ailes und
jedes, so vorgeschrieben, angenommen und bewilligt und gegen
einander genhem, vest, unverbruglich zu halten uns verpflicht
haben, ailes sonder list und geverde. Und haben des zu
mherer urkundt, wissenschaft und sicherheit unser konnigliche
und furstliche secret wissentlich zu ende lassen drucken an
diessen brief und uns mit aigen handen underschrieben. Actum
Norlorf im jhar nach Chrisli unsers seligmachers geburdt funf-
zehen hundert und neunundfunfzig, sonnabents nach Cantate.
Friderich. .Manu propria sst. A. h. z. S. Holsteyn.
38*
596 1559. 19. og 20. Juni.
80.
1559. 19. og 20. Juni (Heide). Traktat mellem Kong FrederikII
og Hertugerne Hans og Adolf paa den ene og Ditmarskerne
paa den anden Side angaaende Ditmarskens Underkastelse.
Efter den for Ditmarskerne uheldige Kamp ved Heide den 13. Jani
hesluttede de ai underkaste sig. Den 14-. om Aftenen medte to ditmar-
siske Prœster med en Skrivelse fra de 45 Forstanderej hvori de he-
gœredc Lejde for Underhandlere. I denne Skrivelse gav Ditmarskerne
de 3 Fyrster Tiiel af Hertuger af Ditmarsken. Begœringen bevilgedes
og Feltmarskallen Johan Rantzau udstedte samme Dag Lejdebreoet ;
de ditmarsiske Underhandlere skulde mode den nœste Dag Kl, 12, og
der lovedes forelebig Vaabenstilstand. TU den fastsatte Tid mendie de
ditmarsiske Underhandlere. Efter nogen Raadslagning mellem Fgrsterne
og deres fornemste Raadgiuere besluttedes det at tage Ditmarskerne til
Naade, og der opsattes Udkast til den Kapitulation, som Ditmarskerne
skulde ndstede. Vilkaarene vare her noget strœngere end i den ende-
lig vedtagne Kapitulation^ saaledes forlangtes en Krigsskadeserstatning
paa 600,000 Gylden og Opferelsen af 3 Fœstninger i Landet og Hen-
lœggelse dertil af den til Fœstningei'nes Underhold nodvendige Ager,
Eng^ Grœsgang og Skov. Den 17. Juni vendte de ditmarsiske Under-
handlere tubage med Svar. Ditmarskerne gik ind paa de fleste af de
af Fgrsterne opstillede Fordringer, men bad om at blive fri for Krigs-
skadeserstatning en og Opforelsen af de 3 Fœstninger. Fgrsterne ned-
salle ferst Krigsskadeserstatningen til det halve og lod den tilsidst helt
falde, ligesaa Fordringen om Opferelsen af Fœstningerne. Fyrsternes
Revers (A) til Ditmarskerne er dateret 19. Juni, men ojensynlig ferst
udstedt efter Ditmarskernes Kapitulation (B) ; denne er dateret den
20. Juni, paa hvilken Dag Ditmarskerne aflagde Hyldingseden. Kong
Frederik II, der den 16. Juni havde forladt Hœren for at trœffe For-
beredelser til sin Kroning, deltog ikke i de sidste Forhandlinger, men
havde givet Hr. Johan Rantzau, Henrik Rantzau og Krigskommis-
sœrerne Fuldmagt til at handle paa sine Vegne^.
A.
1559. 19. Juni (Feltlqjren ved Heide). Den af Kong Frederik II og* Her-
tugerne Hans og Adolf til Ditmarskerne udgivne Revers, konfir-
meret 5. April 1560 af Kqjser Ferdinand 1.
O: Kejser Ferdinand l's Konfirmation (Original paa Pergament
med Kejserens vedlurngende Segl) (Gemeinsch. Archiv XXI, 44).
Tr. : Warhafft. Verzeichn. des Krieges . . . wider die Dietmarsen Fol.
Nj — Niij. Corp.constit. Hegio-Holsat. 11,825 — 28. Bolten, Ditmars. Gesch.
111,395-99 Dahlmann, Neocorusll,237 — 41 og Falck, Staatsi-eclitl.Ur-
kunden S. 04— 7 (efter Kejser Maximilian Il's Konfirm. 29. Âug. 1565).
Wir Ferdinand, von Goltes gnaden erweller Rômischer kaiser,
zu allen zeitlen nierer des reichs, in Germanien, zu Hungern,
* Ncocorus, Chronik des Landes Ditmarschen, herausgeg. von Dahlmann,
II, 219—28. Michelsen, Ditmarsisches Urkundenbuch S. 204—10.
1559. 19. og 20. Juni. 597
Behaimb, Dalmatien, Croatien und Sclavonien etc. kunig, infant
in Hispanien, ertzherzog zu Osterreich, herzog zu Burgundi, zu
Brabant, zu Steyr, zu Kernden, zu Grain, zu Lutzemburg, zu
Wirtemberg, Ober und Nider Schlesien, fùrst zu Schwaben,
marggrave des hâiligen Rômischen reichs, zu Burgaw, zu Me-
rhern, Ober und Nider Lausnitz, gefûrster grave zu Habspurg,
zu Tyrol, zu Pfierdt, zu Kiburg und zu Gôrtz etc., landgrave in
Elsass etc., herr auf der Windischen Marck, zu Portenaw und
zu Salins, bekennen ofTentlich mit disem brief und tbuen kuntb
allermenigclich: Das uns der durcbleucbtigst fûrst, herr Fridrich
der ander, zu Dennemarck, Norwegen, der Wenden und Gotten
kunig, und die hochgebornen Johann und Âdolf, aile herzogen
zu Holstain, gevettern und gebrueder, unsere liebe freundt, ohaim
und fursten, durch ire volmechtige potschaft, den ersamen ge-
lerten unsere besondere lieben und des reichs getreuen Gaspar
Paselick, der rechten licentiaten, Albrechten von Truchsess und
Heinrichen von der Wische, freuntlich und underthenigclich
haben ersuechen und pitten lassen, das wir den vertrag, so ire
liebden kurtzverschiner zeit mit dem landt Dietmarschen auf-
gericht, aïs Rômischer kaiser zu confirmiern, zu becreftigen
und zu bestettigen freuntlich und gnedigclich geruechten, weli-
cher vertrag von worten zu worten hernach geschriben steet
und also lautet:
Im namen der hâiligen dreyfaltigkait. Wir Friderich der
ander, von Gottes gnaden erwelter kunig zu Dennemarck, Nor-
wegen, der Wenden und Gotten, und wir Johanns und Adolf,
von denselben gnaden erben zu Norwegen, herzogen zu Schles-
wig, Holstain, Stormarn und der Dietmarschen, graven zu Alden-
burgk und Delmenhorst, gevettern und gebruedere, bekennen
und thuen kunth vor uns, unsere erben, nachkommen und sonst
yedermenigclich: Nachdem wir nach erlangtem siège wider
unsere ungehorsame und widerspenstige underthanen, die acht-
undvierzig und gemeine einwoner unsers landts Dietmarschen,
dieselbigen, so bey leben geblieben, und der abgegangenen erben
auf ir demuetig, clegliche und jâmerliche pit widerumb zu gna-
den aufgenommen und die verwûrckte straffe irer rébellion und
beleidigter maiestet, dardurch sy ir leib, leben, haab und gueter
gentzlich verwùrckt, aus angeborner kunigclicher und furstlicher
598 1559. 19. og 20. Junl.
miltigkait und guete gnedigclich erlassen, darauf sy sich gegen
uns, unsere erben und nachkonimen verschrieben, verbrieft und
versigeit, wie solichs ire under des landes insigel ausgegebene
verschreibunge, dinstags ^ nach Viti des neunundfunfzigisten jars
datirt, ferner thuet ausweisen;
/. das wir demnach inen hinwiderumb gnedigst und
gnedigclichen nachgegeben und vergunstigt, nachgeben und ver-
gunstigen hiemit und in craft dits brieves, das sy, die angeregte
gewesene achtundvierzige und gemeine einwonere unsers landes
Dietmarschen, so vil der bey leben ubrig, ires leibes und leben-
des beruerler rébellion und beleidigter maiestet halben gesichert
und aus sorgen in ruehe gesetzt sein soUen, und soll inen aile
verwirckunge hiemit gnedigclich nachgegeben und erlassen sein,
wie dann hinwiderumb zwischen inen und allen denen, so uns
zu disem kriege geholfen, gerathen und gediennet, was gestalt
soliches geschehen, aller widerwill, veindtschaft und verdriess
gentzlich und gar soll sein aufgehaben, atso das die Dietmar-
schen wider diejenigen, so uns gerathen und gediennet, das-
selbige nicht aufrucken, noch mit worten oder wercken zu
rechnen oder zu eifFern sich understehen sollen.
2. Neben dem haben wir aus gnaden bewilligt, bewilligen
auch soliches gegenwirtigclich in craft dits briefs, das oft-
gedachte gewesene achtundvierzige und einwonere des landes
Dietmarschen behalten sollen ire heusser, hâve, farende hâve,
ecker, wise, gresingen, weiden und holtzungen in aller massen,
wie sy die hievor gehabt, darbey wir sy als bey irem erbe und
eigen lassen wôllen, jedoch das sy uns davon jàrlich auf Ni-
colai^ thuen und geben, wie ire ausgegebene sigel und brieve
thuen ausweisen. Von dem Marschlande aber sollen von jeder
morgen marschackers binnen dickes uns jârlichs uf dieselbe
zeit, nemblich Nicolai, ein gulden muntz, den gulden zu vier-
undzwainzigk schilling lûbs. gerechnel, gegeben werden, und
sollen fur jedere morgen funf ruten in die breitte und sechs stige
ruten in die lenge, sechzehen fuess uf die rute zu rechnen, ab-
gemessen werden.
3. Darneben wir, was wir der dreyer heusser halben und
was darzu an lande soit gelegt sein worden gefordert, zu ruehe
' 19. Juni. > 6. Dec.
1559. 19. og 20. Juni. 599
gestellet, auch mit widerstattunge des ufgewanten kriegscostens
sy gnedigclich verschont.
4. Sy muegen auch auf der Eider an irer seiten, yedoch
gleich andern unsernunderthanen mit unserm wissen und willen,
die dabey wonen, den strandt vischen.
5. Damit auch der Geistman so vil desto besser bey seiner
narung muege erhalten werden, haben wir den Geistleuten dise
besonder gnad erzaigt, das sy ire holtzung, wische, weiden und
gresingen sollen frey haben und allain zu jârlicher pflicht und
bekantnuss die halbe saat, die sy seyen, jârlich uf Nicolay zu
geben schuldig sein.
Ç. Es sollen auch hinfuran die Dietmarschen in unsern
furstenthumben und landen gleich andern unsern underthanen
frey, sicher mit kaufmanschatzen und andern redlichen gewerben
zu handlen und zu wandlen macht haben, und wôllen sy bey
gleich und recht schutzen; hinwiderumb auch soll andern unsern
underthanen frey slehen, in unserm lande Dietmarschen zu
wasser und zu lande aus und ein zu raissen, daselbs zu beharren
und mit des landes inwonern redliche handlung und gewerb
zu treiben. Und wôllen sunst, wann gemelte unsere underthanen
die Dietmarschen iren eiden, gelubden und gebur, also wir uns
versehen wôllen, nachsetzen werden, sy bey gleich und recht,
iren hab und guetern gnedigclichen erhalten und sunst inen mit
gnaden erscheinen; und soll der dienst und butendicke halben
mit inen den Crempern und Wilstermarsche gleich gehalten
werden.
7. Die gùter, rente und zinse, so hiebevorn bey den kirchen
gewesen, sollen hinfuran unverruckt darbey bleiben.
8. Und als under anderm den Dietmarschen uferlegt, das sy
das hôltzlein, die Hamme genannt, sollen ummehauen, haben
wir bewilligt und nachgegeben, das Wolt Reimers und Johann
Reimers, denen das hôltzlein erblich zusteet, das umbgehauen
holtz an sich nemen, dasselb verkaufîen und als mit irem eigenen
guet damit handlen und gebaren muegen ohne unser oder
yemandls anders verhinderung.
9. Solichs ailes, wie obsteet, geloben und versprechen wir
kunig Friderich etc., herzog Johanns etc. und herzog Adolf etc.
vilgemelten unsern underthanen den Dietmarschen konigclich
und furstlich zu halten und zu ervolgen , jedoch das sy hin-
600 1559. 19. og 20. Juni.
widerumb auch dasjenige leisten und thuen, damit sy sich in-
halts irer sigel und brieve gegen uns verpflichtet.
Und haben zu des mehrer urkunth, sicherhait und rester
haltung unser kunigclich und furstlich secrète wissentlich lassen
hengen an disen brief, der gegeben in unserm veldtiâger vor
der Heida montags nach Viti im jar nach Christi unsers selig-
machers gepurt funfzehen hundert neunundfunfzigisten.
Des haben wir, angesehen solich ir freuntlich, demuetig,
zimblich suechen und pitten, und darumb mit wolbedachtem
mueth, guetem rath und rechter wissen obgeschribnen vertrag
in allen seinen worten, puncten, clauseln, artickeln, inhaltungen,
mainungen und begreifTungen als Rômischer kaiser freuntlich
und gnedigclich confirmiert, becreftigt und bestettigt, confirmiem,
becreftigen und bestetten denselben auch hiemit von Rômischer
kaiserHcher machtvolkommenhait wissentlich in craft dits briefs,
was wir von rechts oder pillichait wegen daran zu confirmiern,
zu becreftigen und zu bestettigen haben, confirmiern sollen und
môgen; und mainen, setzen und wollen von beruerter unserer
kaiserlichen macht, das obgeschribner vertrag in allen seinen
worten, clauseln, artickeln, inhaltungen, mainungen und be-
greifTungen creftig und mechtig sein, stet, vest und unverpruch-
lich gehalten und volnzogen werden, und sich obgemelte unsere
lieben freundt, ohaimen und fursten, der kunig zu Dennemarck
und herzogen zu Holstain, auch irer liebden nachkommen des-
selben als seines inhalts freuen, geprauchen, geniessen und gentz-
lich dabey pleiben sollen und môgen, von allermenigclich un-
verhindert, doch uns und dem hailigen reich an unsern und
sonst menigclich an seinen rechten und gerechtigkaiten unver-
grifFen und unschedlich. Und gepieten darauf allen und yeden,
churfursten, fursten, gaistlichen und weltlichen prelaten, graven,
freien herrn, riltern, knechten, landtvogten, hauptleuten, vitz-
domben, vôglen, pflegern, verwesern, amptleuten, schulthaissen,
burgermaistern, richtern, râthen, burgern, gemainden und sonst
allen andern unsern und des hailigen reichs underthanen und
getreuen, in was wirden, standts oder wesens die sein, ernstlich
und vestigclich mit disem brief und wôllen, das sy die obgemeU
ten unsere liebe freundt, ohaim und fursten, den kunig zu
Dennemarck und herzogen zu Holstain, und irer liebden nach-
1559. 19. og 20. Juni. 601
kommen an obgeschribnem vertrag, allen darin verleibten punc-
ten und artickeln und diser unserer kaiserlichen confirmation
und bestettîgung nil hindern noch irren, sonder sy deren ge-
ruebigclich geprauchen, geniessen und gentziich dabey pleiben
lassen und hiewider nit thuen noch des yemandt anderm zu
thuen gestatten, aïs lieb ainem jeden sey unser und des reichs
schwere ungnad und straf und darzu ain peen, nemblich hun-
dert marck lôttigs goldes, zu vermeiden, die ain yeder, so oft er
frevenlich hiewieder thete, uns halb in unser und des reichs
cammer und den andern halben thail obgemelten unsern lieben
freundten, ohaimen und fursten, dem kunigen zu Dennemarck
und herzogen zu Holstain und iren nachkommen, unnachlesslich
zu bezallen verfallen sein soUe. Mit urkunth dits briefs, besigelt
mit unserm kaiserlichen anhangendem insigel. Geben in unser
stat Wien den funften tag des monnats Âprilis nach Christi
unsers lieben herrn gepurt funfzehen hundert und im sech-
zigisten, unserer reiche des Rômischen im dreissigisten und der
andern im vierunddreissigisten jaren.
Ferdinand.
Vice ac nomine reverendissimi Ad mandatum
domini archicancellarii sacrai Caesareae
Moguntini maiestatis proprium
V^ Seld. Haller.
B.
1559. 20. Juni. Den af Ditmarskerne udstedte Kapitulation.
H : Original paa Pergament (med Ditmarskeus vedhœngendc Segl)
(Hansborgske Arkiv XXI, 42, Hertug Hans's Ekspl.).
O: Original paa Pergament (med Ditmarskens vedhœngende Segl)
(Ditmarsken Nr. 10, Kongens Ekspl.).
Tr.: Dahlmann, Neocorus II, 234—36 (paa plattysk). Michelsen,
Ditmars. Urkundenbucii S. 207—9 (efler H.). Med Hensyn til de
aeldre Tryk henvises til Regesta diplom. hist. Danicœ.
Im nhamen der heiligen ungeteilten dreifaltigkeit. Wyr die
gewesen achtundvierziegk vorweser und gemeine inwohner des
landes Ditmarschen bekennen und thun kundt vor uns, un-
sere erben, nachkommen und sonst idermenniglich, den dieser
unser brief zu sehen, zu lesen oder zu hôren zukompt: Nach-
dem die durchluchtigster, grossmechtiger, durchluchtige, lioch-
geborne fursten und hern, her Fridrich der ander, erwelter
602 1559. 19. og 20. Juni.
konnig zu Dennemarcken, Norwegen etc., her Hans und her Adolt
gevettern und gebrudere, erben zu Norwegen, herzogen zu Schles-
wigk, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen, graffen zu Olden-
burgk und Delmenhorst, unsere gnedigste^ gnedige hern und
landesfursten, van wegen unser langwirigen rébellion, ungehor-
sam und widderspensticheit, damit wier uns ihrer kôn. mat
und f. g. widerzelzt, zu eyner befugten kriegshandlunge vor-
ursacht, dardurch wier uberzogen und vormittelsl gotlicher
schickunge bezwungen und uberwunden worden, und aber ihre
kon. mat. und f. g. aus angeborner kon. und furstlicber guthe
und mildigkeit uf unser underthenig, kleglich. demutig bitten und
ansuchen uns mit unsern arnien weibern und kindern, un-
angesehen unser vorwirckunge, zu gnaden aufzunehmen und zu
unsern guthern, so viel der ûbrig, gnedigst und gnediglich zu
vorstatten bewegen lassen, darfur wyr negst Godt dem allmech-
tigen zu ewiger dangbarkeit ihrer kôn. mat. und f. g. uns schul-
digk erkennen.
1. Das wyr demnach bey unsern eyden, ehren, treuwen
und allem demjenigen, das einem frommen, ehrlichen man
binden kan, uns vorpflichtet, vorstricket und vorsprochen, vor-
pflichten und vorsprechen uns hiemit und in kraft dis briefs
vor uns, unsere erben und nachkommen, das wyr mit unbewerter
handt mit einem ruesfall hochsl- und hochgedachter kon. mal.
und f. g. unsere denuith erzeigen und umb verzeihung unser
niissethadt und vorhandlunge bitten, und wyr, die gewesenen
achtundvierzigk vorweser des landes, aller gehapten regierung
und verwaltung uns gentzlich vorzeihen und euseren wollen
und soUen und wollen volgendts ihrer kôn. mat. als einem
herzogen zu Holslen sampt beyden unsern gnedigen hern und
landesfursten, herzogen Johansen und herzog Adolfen, und
ihren kôn. mat. und f. g. erben und nachkommen am herzog-
thumb Holsten loben und schweeren, als underthanen von
redits und gewonheit wegen geburet und ihre kon. mat. und
f. g. solchen eydt uns wortlich werden stotiren und furhalten
lassen.
2. Auch wollen wir die heuptbanner und vanen, so in wei-
landt kôn. Johansen zu Dennemarcken etc. und herzogen Frid-
richs zu Holstein etc. niderlage eroberl, sampt allen clenodien,
so bey uns vorhanden, bey unseren eyden ùberantworten.
1559. 19. og 20. Juni. 603
3. Und sollen hinfortan aile regalia, hocheit, herligkeit,
gerechtigkeit, jacht, fischerey und was dem anhengig im gantzen
lande îhrer kon. mat. und f. g. zustheen. Âuch soll aller ge-
richtszwangk, gericht und recht durch ihre kon. mat. und f. g.
auch ihrer kon. mat. und f. g. erben und nachkommen am
herzogthumb Holstein ohne aile unsere behinderung und einrede
verordnet werden; und die appellation an ihre kon. mat. und
f. g. als herzogen zu Holstein und nicht ferner fry sthen, auch
die brôcke und gerichtsgefelle ihrer kon. mat. und f. g. bleiben,
in massen solchs ailes mit andern ihrer kon. mat. und f. g.
underthanen gehalten wirt; und soll bey ihrer kon. mat. und f. g.
willen und gefallen stheen, wie, was gestaldt und doreh was
personen ihre kon. mat. und f. g. die gericht bestellen wôllen.
4. Wyr sollen und woUen auch vormittelst unser eyde zu
ihrer kon. mat. und f. g. handen uberantworten aile brefliche
urkunden, wie die nhamen haben mugen, van Rôm. kay, und
bepsten auch geistlichen und weltlichen furslen und stenden
ausgegeben, die bey dem landt Ditmarschen vorhanden, und im
vall ein oder mehr, welchs doch mit unserm wissen und fur-
setzlich nicht gescheen soll, hinterblieben und nicht uberantwurt
wurden, deren thun wier uns liiemit wissentlich ohne aile ge-
verde, weniger nicht den ob sie nhamkundig alhie gemacht oder
wortlich einvorleibt weren, bey unserm leiblichen, geschwornen
eyden und in der bestendigsten form und mass, als solichs zu
recht gescheen soll oder magk, hiemit vorzeihen und begeben,
dieselben zu keinen zeiten vor uns, unser erben und nachkom-
men in einige wege furzuwenden, zu gebrauchen, noch jemandts
anders van unsertwegen in- oder ausserhalben rechtens fur-
zuwenden und zu gebrauchen vorstatten.
5. In gleichem sollen und wollen wyr ailes geschutz, muni-
tion, gewehr, harnisch und rûstunge herausgeben, zu ihrer kon.
mat. und f. g. oder derselben verordenten handen uberantworten
und ohne ihre kon. mat. und f. g. und derselben erben und
nachkommen bewilligung keyne ander widderumb zeugen.
6. Wyr wollen auch ohne aile vorweilunge aile schantzen
und andere festung im lande nidderreissen und vornichtigen und
ohne ihrer kon. mat. und f. g. und derselben erben und nach-
kommen wissen und willen keine andere wiederumb bauwen
noch aufwerfen; auch soll das holtzlein, die Hamme genandt,
604 1559. 19. og 20. Juni.
furderlich abgehauwen werden, idoch das gefellete hoitz den-
jenigen bleiben, den es bis anher erblich zugehôret.
7. Und alsden ibre kôn. mat. und f. g. uf unser kleglich,
demutige bitt unsere arme vorderbte gelegenheit gnedîgst und
gnediglich angesehen und die wiederlage der ufgewanten kriegs-
kostens, ingleichen die furderunge van wegen der dreien heuser,
die wyr im lande aufbauwen solten, auch was an acker, wischen,
gresungen, holzingen etc. darzu gelegt werden solte, gnedigst
und gnediglicb zu rbue gestellet und uns bey unsern guthem,
erb und eigen zu lassen in gnaden bewilliget, darfur wyr ihrer
kon. mat. und f. g. in aller underthenigkeit dangkbar, sollen und
wollen wier und unsere erben ihrer kon. mat. und f. g., der-
selben erben und nachkommen zu jarlicher pflicht und bekent-
niss geben van iderm morgen Marschlandt binnen dicks, ge-
bauwet und ungebauwet, die morgen funf rothen in die breîte
und sechs stige rothen in die lenge und de rothen sechszehn fusse
langk gerechnet, jarliches eynen gulden muntz, den floren zu
veerundzwenzigk schillinge gerechnet, und up der Geste die
halbe saedt, die der Geistman seyget, und sollen und wollen
der landtbede, landtfolge, denste und in allem andern uns gegen
ihrer kôn. mat. und f. g., ihre erben und nachkommen erzeigen
und halten, wie solichs van den Fressen, Strandern, Eyder-
stedern, Kremper und Wilstermarschen gehalten wirt.
8. Wyr wollen auch die bundtnisse, so wyr mit denen van
Lubeck und sonst niemandts anders haben, den van Lubeck
ohne mitlel aufschreiben und uns aller anderen vorbundtnuss
und confédération zu ewigen zeiten gentzlich euseren und ent-
halten.
9. Solchs ailes und jedes und was sonst mehr frommen
ehrlichen, getreuwen underthanen eigent und gepuret, gereden
und geloben wyr, die gewesene achtundverzigk und gemeyne
inwohner des landes Ditmarschen, vor uns, unser erben und
nachkommen bey unsern eyden, ehren und treuwen stet, vest
und unvorbruchlich wol zu halten, darwidder weder mit ge-
dancken, worten noch wercken nicht zu Ihun, zu handlen, noch
jemandts anders van unsernt wegen zu thun oder zu handlen
zu vorstadlen, ailes sonder argelist und geverde.
Zu des melirer urkundt, sicherheit und wissenschaft haben
wyr mit samptlichem, eintrechtigem rhadt und bewilligunge das
1559. 19. og 20. Juui. 605
ingesiegel, welchs sich das landt Ditmarschen itziger zeit ge-
braucht , wissentlich lassen hengen an diesen brief , der ge-
geben dingestags nach Viti im jhare Christi unsers seligmachers
gepurt dusent funf hundert neunundfunfzigk.
81.
1559. 29. og31.Âug. (Kbhvn.). Overenskomst mellem Kong
Frederik II og hans Broder Hertug Magnus, hvorved sidst-
naevnte giver Âfkald paa den ham tilkommende Part af
Hertugdemmerne under Forudsaetning af, at han faar 0sel
Stift eller et andet Stift.
5e Indledningen til Nr. 82,
A.
1559. 31. Aug. (Kbhvn). Detaf Hertug Magnus udstedtebetîngede Afkald.
O: Original paa Pergament med 6 vedheengende Segl (Lifland
Nr. 65; Hertug Magnus's Segl mangler nu).
Tr.: Stemann, Geschichted. ôffentl. und Privât.- Rechts d. Herzogth.
Schleswig III, 245 f. Archiv. f. die Geschiclite Liv-, Est- und Cur-
lands. Neue Folge. X, 174 ff.
Wir Magnus, von Gots gnaden erbe zu Norwegen, herzog
zu Schleswyg, Holstein, Stormarn und der Dietmarschen , graf
zu Oldenburg und Delmenhorst, bekennen und thun kundt hie-
niit vor allermenniglich : Nachdem bey dem durchleuchtigsten,
grossmechtigen, hochgebornen fursten, hern Fridrichen dem
andern, von Gots gnaden zu Dennemarck, Norwegen, der Wen-
den und Golten kônnig, herzogen zu Schleswig, Holstein, Stor-
marn und der Dielmarschen, graffen zu Oldenburg und Delmen-
horst, unserm geliebten hern und bruder, durch den hochwir-
digen in Got fursten, unsern lieben freundt, bischoffen zu ôzel
und Churlandt, freundtlich befurdert und erregt, das ire kôn.
w. unserlwegen bey des obgemelten bischoffen, capiltel und
steiide gemeller stift ôzel und Curlandt hieher abgefertigten
gesandten auf derselben habenden bevelich und gewalt ver-
handlen lassen, das uns vom gemelten unserm geliebten freundt,
dem bischoffen , gemelles stift ôzel abgetretten und eingeandt-
worlet, das wir auch also zu desselbigen stifls administratorn
und bischof furderlichst aufgenomen sollen werden, welchs also
606 1559. 29. og 31. Aug.
von obgenieltem bischof, capittel, stenden und gliedmassen der
slift ferner zu verbrieffen und zu versiglen verheyssen und zu-
gesagt werden soll, zu welchem uns auch seine kon. w. femer
Ireundllich zu befurdern erbotten, das wîr uns freundtlîch
gegen seine kon. w. bedancken;
1. haben wir, gedachter herzog Magnus, mit wissen, willen
und volbort unser freundtlichen vilgeliebten fraue mutter hoch-
gedachtem unserm geliebten hern und brudern unsern gebûren-
den antheil unsers vatterlichen erbtheils und was uns von den
furstenthumben und landen Schleswig, Holstein, Stormarn und
Dietmarschen von rechts und gewonheit wegen geburen und
auch kunftiglich anfallen und aufererbt werden mocht, uf den
vhall, do wir zu obgenieltem stift ôzel gelangen und vor des-
selben administratorn und bischof aufgenomen w^erden , frey-
willig und mit guttem bedencken aufgetragen, verlassen und
freundtlich ubergeben, thun auch solchs hiemit und kraft dietz
briefs. Wir wollen und sollen auch auf die furstenthurab und
lande und w^as uns geburen niôchte, wie das zu benennen,
auch das itzt albereidt oder kunftiglich uf uns vererbt, in- oder
ausserhalb rechtens, geistlichs oder weltlichs, keine furderunge
haben und hochgedachten unsern geliebten hern und bruder
derhalben nicht besprechen oder belanuen. Solchs ailes und
jedes gereden und loben wir im wort der warhelt und an eydts
stadt bey unsern fursllichen ehren, wiiaren worten und guttem
glauben, stet, vest, unverbrochen und wol zu halten. Wir ver-
zeyhen uns auch und renuntieren hiemit wissentlich allen be-
helf und begnadungen aller geistlichen und weltlichen beschri-
beiien rechten und satzungen, der minderjhàrigen disvhals der
eydllichen verptlichtungen halben und sonst verliehen, und
allem, was [uns] sonsl derhalb zu vortheil, des allen wir genug-
sam erinnert und berichlet, wider disse unser verzeyhunge und
verlassunge sein und geburen môchte, ahne geferde.
2. So wir aber zu gemellem stift ôzel nicht gelangen wur-
den und von unserm geliebten hern und brudern auch in eynem
anderen auf gleiche masse versehen wurden, soll auf den vhall
gleichwol diss unser bewilligung, renuntiation und abtretten in
allen ihren puncten und artickeln ihre volkomene kraft haben
und bundig sein.
Welchs wir herzog Magnus obgemell zu mehrer urkundt
1559. 29. og 31. Aug. 607
mit unser handt underschrieben und neben unser freundtlichen
vilgeliebten frau mutter mit unsern secreten befestiget, und dann
die gestrengen uud ehrnvesten er Johann Rantzaw, ritter, Caspar
Rantzaw, Claus Rantzaw, Bertram von Anefeldt und Jochim
BrockdorflF, unser holsteinische rhet etc., so dismal zugegen
gewesen, ihre pittschaft zur wissenschaft mit anzuhengen mit
gnaden gefurdert. Geschehen zu Coppenhagen den letzten Au-
gusti anno etc. im neunundfuntzîgsten.
Magnus manu
ppa. sst.
B.
1559. 29. Aug. (Kbhvn.). Kong Frederik IFs Forpligtelsesbrev til Hertug
Magnus om at ville lade ham faa den ham tilkommende Anreâel
af Hertugdammerne, saafVemt det ikke lykkes at skaife ham 0sel
Stift eller et andet Stift.
O: Original paa Pergament (mcd Kongens vedhœngende Segl)
(Lifland Nr. 63).
Tr. : Archiv f. die Geschichte Liv-, Est- und Curlands. Neue Folge.
X, 171 f.
Wir Fridrich der ander, von Gottes gnaden zu Dennemarck,
Norwegen, der Wenden und Gotten kônnig, herzog zu Schles-
wyg, Holstein, Stormarn und der Dietmarschen, graflF zu Olden-
burg und Delmenhorst, thun kundt und bekennen hiermit vor
jedermenniglich: Nachdem uns von dem durchleuchtigen, hoch-
gebornen fursten, unserm freundtlichen geliebten bruder, hern
Magnussen, erben zu Norwegen, herzogen zu Schlesw^yg, Hol-
stein, Stormarn und der Dietmarschen, graflfen zu Oldenburg
und Delmenhorst, seiner liebe drittes antheil in allen s. 1. vatter-
lichen erbe und was s. 1. in den furstentumben und landen
Schleswig, Holstein, Stormarn und der Dietmarschen numer
zustendig auch hinfurter in kunfligen zeitten eyniger gestalt
ferner zufallen mag, auf den bescheidt, da wir s. 1. in das stift
ôzel in Lyflandt oder sonst in ein anders zu gleicher massen
verhelfen wurden, das s. 1. zum bischoflichen standt und admini-
stration zu gereichen, zu dem wir s. 1. dan freundtlich und mit
allem muglichen zu befurdern nochmals erbuttig, vermuge dar-
auf ergangener schriftlichen bewilligung und renuntiation ab-
getretten, ubergeben und zugeeygnet — als haben wir gleichwol
608 1559. 29. og Sl.Aug.
S. 1. hinwiderumb versicheren wollen, wie wir in kraft ditz thun,
das do s. 1. in obgemelten oder sonst andere stifl durch unsere
freundtliche und vleyssige befurderung, daran nichts zu erwinden,
uber zuversicht nicht gelangen wurde, uf den vhall s. 1. die ob-
gedachte erbe und gerechtigkeit, so vil s. 1. vor dessen antheil
in den ermelten furstentuniben und landen geburen mag, un-
benomen, frey, oflFen stehn und vorbehalten sein soll, daran* wir
auch auf gemelten vhall s. 1. kraft obgerurter renuntiation mit
nicht zu verhindern, Welchs ailes wir stet, vest und wol zu
halten bey unserem kônniglichen glauben und wharen ^vorten
hiemit geloben und verheissen, ohne geferde. Und haben zu
mehrer urkundt solchs mit unser handt underschriben und
mit unserm secret besiglen lassen. Actum auf unserm schloss
Coppenhagen den neunundzwainzigsten Augusti anno etc. in
dem neunundfunfzigsten.
Friderich.
82.
1559. 26. Sept. (Nyborg). Traktater mellem Kong FrederikII
og Biskop Johan af 0sel og Kurland angaaende Overdragel-
sen af Stiftet 0sel og Wieck til Kongens Broder Hertug
Magnus; med tilherende Biakter.
Dei store Angreb, som den russiske Czar Ivan IV Vassiljevitsch
i de forste Maaneder af Aaret 1558 retlede mod Lifland, niedforte en
fuldsiœndig Oplosning af den i Foruejen suage Ordensstat, Det blev
hartig klart, at Ordenen ikke var i Stand til at forsvare sig ved egen
Hjœlpf men maatte soge udenlandsk Bistand. De to nœrmest liggende
Magter, Polen og Sverrig, sœrlig den ferstnœunte, vare ogsaa villige
til at yde en saadan, dog var nian i Lifland ikke meget stemt for
en Forbindelse med disse Stater, da de utvivlsomt til Gengœld vilde
forlange Hjœlp af Ordenen i Tilfœlde af, at de selv kom i Krig med
Rusland. Paa de liflandske Stœnders Mode i Dorpat i Juni 1558 bleu
man derfor^ vœsentlig paa Tilskyndelse af Christo/fer v. Mûnchhausen,
der var dansk Lensmand paa det store liflandske Gods Kolck^ som til-
horte Klosteret Roma paa Giilland, enig om at henvende sig til den
danske Konge. Det blev dog ikke Ordensmesteren, der paa hele Lan-
dets Vegne sogte om HJœlpen, men hver Stand henvendte sig til den
danske Konge med sine sœrlige Tilbiid og Foixiringer.
I Danmark havde man med Opmœrksomhed fulgt Begivenhedernes
Udvikling paa den anden Side af Ostersoen. I Foraaret 1557 havde
Higsraadet paa Kongens Foresporgsel iilraadet at hjœlpe Ordenen, hvis
den bad om Bistand mod Polen, Preussen eller Meklenborg, og i Juli
1559. 26. Sept. 609
1558 skrev Christian III til Czaren, bad ham om at skaane Godset
Kolck og meddelte ham, at det af Russerne erobrede Narua var dansk,
og at Danmark fra gammel Tid havde Hejhedsret over Estland, Har-
rien og Wiriand samt Bgen og Stiftet Reval. I August 1558 kom nu
aile de liflandske Gesandter, deriblandt Christoffer u, Mûnchhausen, til
Danmark, og i den felgende Tid forhandlede danske Raader ivrigt
med dem i Aalborg og Randers. Fra dansk Side forlangte man for
at yde Hjœlp Anerkendelse af Hejhedsretten over Estland og Afstaael-
sen af Provinserne Harrien og Wiriand med RevaL Efier en Del
Modstand syntes de liflandske Gesandter ogsaa tilbejelige til at gaa ind
paa disse Vilkaar, men Christian III trak sig nu pludselig tilbage. Han
vilde ikke overtage Beskgttelsen af hele Landet og vilde, fer han ydede
nogen sterre Hjœlp, sende et Gesandtskab til Lifland og Rusland for
at undersoge Stillingen, Han lovede dog straks at ville understette
Ordensmesteren med 20,000 Dlr. mod Afstaaelse af Harrien og Wir-
iand med Fellin og at ville forsege en Fredsmœgling mellem Rusland
og Lifland; hvis denne ikke lykkedes, vilde han for de ovennœvnte
Lande betale Ordensmesteren 15,000 Dlr. maanedlig i 6 Maaneder.
Omslaget i den danske Politik skyldtes vistnok vœsentlig Christian IIFs
Sygdom og dermed felgende Ulyst til at blande sig for stœrkt i de lif-
landske Stridigheder, sœrlig da der samtidig nœredes stor Frygt for
et Angreb fra pfalzisk og lothringsk Side. Der var ogsaa Uenighed
blandt hans vigtigste Raadgivere, sœrlig var den tyske Kansler, Anders
Barby, imod, at man paatog sig for store Forpligtelser i Lifland. Det
danske Gesandtskab, der i Okt. 1558 rejste til Lifland og Rusland, ud-
rettede under disse Forhold ikke noget af Betydning. Det udvirkede
hos Czaren et halvt Aars Stilstand, fra 1. Maj 1559 til 1. Nov., men
Czaren vilde aldeles ikke hère noget om Dan marks Ret til Estland,
Harrien, Wiriand og Reval. I Lifland kunde Gesandtskabet helter
intet udrette, da det ikke kunde gaa ind paa at love den General-
beskyttelse af Landet, som de liflandske Stœnder forlangte. Det blev
derfor Polen, hos hvem Ordenen i Juli 1559 besluttede at sege Hjœlp.
Imidlertid var der bleven indledet en anden Forhandling, som
skulde fere til mère réelle Resultater. Allerede under sit Ophold i Dan-
mark 1558 forhandlede Christoffer v. Mûnchhausen paa sin Broder
Biskop Johan af 0sel og Kurlands Vegne om Udvœlgelsen af Chri-
stian IIFs yngre Sen Hertug Magnus til Biskoppens Efterfelger. Noget
nœrmere til disse Forhandlinger kendes dog ikke. I April 1559 rejste
Christoffer v. Mûnchhausen igen til Danmark med Fuldmagt fra
Broderen til at forhandle om Bispedemmet 0sel. De Forhandlinger,
han under Felttoget i Ditmarsken ferle med Kong Frederik II, kendes
heller ikke nœrmere, men synes dog at hâve gaaet ud paa en ejeblikke-
lig Overdragelse af Stiftet til Hertug Magnus mod et passende Penge-
vederlag til Biskop Johan. Efter disse indledende Forhandlinger sendte
Biskop Johan i Forening med Kapitlet og Stiftsstœnderne i Juni 1559
et offlcielt Gesandtskab, bestaaende af Klas Aderkas, Bispens Kansler
Conrad Burmeister og Henrik Uexkull, til Danmark. Disses Fuld-
magt var dog mère begrœnset end Christoffer v. Mûnchhausens. De
skulde ferst se at opnaa den danske Konges Beskyttelse aden Betingel-
39
\
610 1559. 26. Sept.
ser, men hvis detiCy som det uar at vente, ikke lykkedes, maatte de
indremme Kongen Ret til efter Bispens Ded at udnœvne hans Efter-
mand, og hvis dette hetter ikke antoges, maatte de tilbgde Kongen
Stiftet efter Bispens Dod til fri Disposition, dog under Forbehold af
Kejserens og Rigets SanUykke og mod Forpligtelse til at stad foute
Stœndernes Privilégier. Gesandterne forhandlede med Kong Frede-
rik II I de sidste Dage af August, Kongen vilde dog ikke gaa ind
paa deres Forslag; den 1. Sept, skrev han til Biskop Johan, at han
maatte fastholde Fordringen om ejeblikkelig Afstaaelse af Stiftet, og et
Par Dage i Forvejen havde han givet Christoffer v. Mûnchhausen Ordre
til hurtigst muligt at mode hos sig med sin Fuldmagt, da Gesandtemes
Instruks ikke stemmede med de Tilbud, Christoffer v. Mûnchhausen
tidligere havde gjort. Kong Frederik II var stœrkt interesseret i at faa
Stiftet overdraget til Broderen straks, da han derved vilde kunne und-
gaa en Deling af den kongelige Del af Herlugdemmerne med Broderen.
Samtidig med Forhandlingerne med de eselske Gesandter kom det tU
en forelebig Overenskomst mellem Kongen og Hertug Magnus herom.
Den 31. Aug. 1559 gav Hertug Magnus Afkald (Nr. 81 A) paa sin
Arvedel af den kongelige Del af Fyrstendemmerne under Forudsœtning
af, at han blev Biskop af 0sel, efter at Kongen 29. Aug. havde dl-
sikret ham, at hans Arvedel ellers skulde staa ham aaben (Nr. 81 B).
Den 16. Okt. udstedte Biskop Johan, Kapitlet og Stiftsstœndeme
ny Instruks for Dietrich Behr, Stiftsfoged paa Arnsborg, og Kansler
Conrad Burmeisier til Forhandling med Kong Frederik II. Der gaves
dem heri Fuldmagt til at gaa ind paa Kongens Fordring om ojeblikke-
lig Afstaaelse af 0sel og Wieck mod Stadfœstelse af enhver Stands Pri-
vilégier og til at afslutie en Traktat herom. Traktaterne synes at vœre
afsluttede, fer disse Gesandter ankom, men dog nœppe paa den Tid,
da de ère daterede. Den 26. Sept, var Kongen ikke i Nyborg, hvortil
han ferst ankom i Begyndelsen af November Maaned. De afsluttende
Forhandlinger mellem Kongen og Christoffer v. Mûnchhausen synes
efter de foreliggende Akter heller ikke at vœre forte fer i November.
Den 74. Nov. meddelte Kong Frederik II Biskop Johan af 0sel, at han
i disse Dage havde forhandlet med hans Broder om den T>bevidste^ Sag
og paa Grundlag af Biskoppens Fuldmagt til denne ladet opsœtte en
Traktat. I de felgende Dage foretog Kongen en Rejse til Koldinghas,
vistnok for at forhandle med Moderen. Den 9. Nov. havde Hr. Otie
Krumpen, Erik Krabbe og Hr. Jergen Lykke, hvoraf de to ferste
havde vœret i Lifland 1557 og vare sœrlig kendte med de liflandske
Forhold, faaet Ordre til at mode hos Kongen 25. Nov. Efter Kon-
gens Tilbagekomst til Nyborg blcve Traktaterne endeligt udfœrdigede
og maaske allercde nu underskrcvne af Conrad Burmeister. Den 26.
Sept, er derfor muligvis en Fejlskrift for 26. Nov., men maaske har
man ogsaa af en eller anden Grand antedaten'l Traktaterne. Ved den
forstc (A) af disse tog den danskc Konge Bispen, Kapitlet og Stœnderne
i Qsel Siifi i sin Beskyttelsc mod at faa overdraget Retien til at ud-
nœvne Biskoppen, saa ofte Stiftet ved Biskoppens Dod eller paa anden
Maade blev ledigt. Ved den anden (B) lovcde Biskop Johan at afstaa
0sel Stift med Wieck og Fœslningen Arnsborg til Hertug Magnus, saa-
1559. 26. Sept. 611
snart Kong Frederik II forlangte det, mod en Erstatning af 30,000 Dlr,
Den 30. Nov. meddelte Kongen Statholderen i Kebenhavn, Hr, Mogens
Gyldensijerne, ai Chrisioffer v, Mûnchhausen na paa sin Broder Biskop
Johans Vegne haude overdraget 0sel Stift til Hertug Magnas, og den
9. Dec. meddelies Afslutningen af Traktaten til Ordensmesteren, ^rke-
biskop Wilhelm af Riga og Hertug Albrecht af Preussen. Den 10. Dec.
udstedte Hertug Magnus sit endelige Afkald paa Arvedel i Fyrsten-
demmerne (C).
Hertug Magnus var bestemt paa straks at rejse til 0sel, men af
forskellige Grande forsinkedes Afrejsen, saa han f&rst 16. April 1560
naaede til Arnsborg. Den folgende 13. Maj ouergau Biskop Johan
Stiftet i Domkapitlets Hœnder og opfordrede det til at vœlge en ny
Herre, hvorefter det straks valgte Hertugen. Ferst den 17. Aag. s. A.
ratificerede Kapitlet og Stœnderne Traktaten om Nominationsretten ^, og
de beklagede sig bittert over, at Biskoppen ikke havde givet dem rigtig
Besked og kun segt sin egen Fordel; haude de kendt den danske Ron-
ges Onsker, havde Hertug Magnas kannet faa Stiftet meget billigere,
ja de foreslog endog senere, at Kongen ikke skulde betale Biskoppen
de resterende lôyOOO Dlr., men hellere anvende Pengene til Stiftets
Bedste. Sont de endna bevarede Kvitteringer^ vise, fik Biskop Johan
dog de lovede 30,000 Dlr.
Hertug Magnas segte efter sin Ankomst til 0sel paa enhver Maade
at udvide sit Magtomraade. Han fik Biskoppen af Reval til at afstaa
ham Administraiionen af dette Stift og afkebte Domprovst Ulrik Behr
Administrationen af Biskop Johans andet Stift Kurland. Med Adelen
i Harrien og Wirland forhandlede han om at blive anerkendt af den
som dens Herre. Disse Udvidelsesplaner bragte ham i Strid med
Ordensmesteren Gothard Ketler. Et nyt Angreb af Russerne paa Or-
denens Besiddelser bragte ganske vist Ordensmesteren til at indgaa et
Forlig med Hertug Magnus 6. Aug. 1560, men Forliget overholdtes ikke
af nogen af Parterne. Da Russerne kort efter ogsaa angreb Hertug
Magnus' s Besiddelser i Wieck og hans Pengened voksede ham fuld-
stœndig over Hovedet, vendie han i Februar 1561 tilbage til Danmark
for at soge HJœlp. Frederik H, der var meget utilfreds med Hertug
Magnus' s ukloge Optrœden i Lifland, vilde dog ikke y de nogen HJœlp
uden at faa den afgerende Indflydelse paa Qsel. Den 4. Maj 1561
maatte Hertug Magnus underskrive en Obligation (D) til Kongen, hvor-
ved han i Virkeligheden gav Afkald paa al selvstœndig Magt. Den faktiske
Herre paa Qsel blev nu den kongelige Statholder, og 0en gik lidt efter
lidt over lit at blive en ren dansk Besiddelse. Ordenen besad dog
endnu det faste Slot Sonnenburg, hvortil herte en Tredjedel af 0en.
Der forhandledes i nogen Tid med Ordensmesteren om et Bytte mellem
Sonnenburg og Bispedemmet Kurland, men uden Résultat. Derefier
indledcdes der Forhandlinger med Befalingsmanden paa Slottet Hein-
rich V. Lûdinghausen, genannt Wulff, om at overdrage Slottet til Dan-
mark mod et passende Vederlag. Den 8. Jan. 1564- opsattes ogsaa en
» Ratifikationen 17. Aug. 1560 (Linand Nr. 75). « 16. Juni 1560 paa
15,000 Dlr.; 8. Juli 1562 paa 15,000 Dlr. (Lifland Nr. 73 og 81).
39*
612 1559. 26. Sept.
forelobig Overenskomst herom mellem Heinrich Walff og Christoffer
Valkendorf. Denne Overenskomst hlev dog ikke godkendt af den daiuke
Konge ^, men i 1566 besluttede Heinrich Wulff, huis Stilling paa Sonnen-
hurg stadig blev mère og mère vanskelig , sig alligevel iil at overgive
Slottet tu Danmark i Haab om, at den danske Konge uilde give ham
en passende Erstatning. Dette skete dog ikke, hvilket gav Anledning
tu stadige Klager fra Heinrich Wulff og hans Arvinger.*
A.
1559. 26. Sept. (Nyborg). Traktat mellem Kong Frederik II og Christoffer
Y. Mûnchhausen paa sin Broder Biskop Johan af 0sel og* Kurlands
Vegne, hvorved Kongen mod at tage Stiftet 0sel og Wieck î sin
Beskyttelse faar Ret til at udnœvne Biskoppen, saa ofte Stiftet bliver
ledigt.
O: Original paa Pergament (med 3 vedhsengende Segl) (Lifland
Nr. 67).
Tr.: Archiv f. die Geschichte Liv-, Est- und Curlands. Neue Folge.
III. 295-300 og X, 184—88.
Wir Fridrich der ander, von Gottes gnaden zu Dennemarck,
Norwegen, der Wenden und Gotten kônnig, herzog zu Schles-
wyg, Holstein, Stormarn und der Dietmarschen, graff zu Olden-
burg und Delmenhorst, an einem, und von wegen des hoch-
wirdigen in Gotl fursten und hern, hern Johansen, bischoffen
zu ôzel und Curlandt, meynes gnedigen fursten und herren,
auch capittels und gemeyner stende gemelten stifts Ozel und
Wycke anders theils ich Christoffer von Mônnickhausen thun
kundt und bekennen hiermit vor jedermenniglichen : Nachdem
in gemeiner kriegsbeschwerung, damit aus gôttlicher verhengnus
die lande zu Lyflandt nun etliche jar her zu fast grossen nach-
teil und verderb beladen, deren man sich auch nochmals zu
befharen, hochgedachter mein gnediger furst und herr zu Ôzel
und Curlandt leyder im wercke erspurt und befunden, das sich
ire f. g. so wol als gemeine stende gemelter lande zu Lyflandt
in diseni bedruckten zustandt aus eygener macht nit zu erretten,
auch ferner zu besorgen, do frembde hulf und beystandt den
» xMoUerup, Danmarks Forhold til Lifland (1346-1561) S. 160 betragter
urigtig denne Overenskomst som fuldbyrdet. * Mollerup, Danmarks Forhold
til Lifland 1346 — 1561. Schirren, Neue Quellen zur Geschichte des Untergangs
llvlând. Selbstândigkcit I— III (i Archiv f. die Geschichte Liv-, Est- und Cur-
lands. Neue Folgc IX— XI). Kancelliets Brevbogcr 1.556—60 S 334 f., 340
Dsk. Mag. 4. H. V, 104, 113. Relation fia Chr. Valkendorf ^*U 1564; Overens-
komst mellem H. Wulff" og Chr. Valkendorf "/, L')66 (Lifland).
1559. 26. Sept. 613
landen zu guttem bey zeitten nicht ausgebracht, das dieselbigen
zuletst unwiderbringlich verderbt und zernichtigt werden konten,
und neben dem erwogen, das ermelies stift ôzel sowol als auch
andere furnembste orter der lande zu Lyflandt erstlich von den
hocbloblichen kônnigen zu Dennemarcken aus der unchristen
gewalt zu warem glauben gebracht und erhalten, wie auch ge-
meltes stift ôzel insonderheit hochgedachtem reych zu Denne-
marcken etc. mit alter gerechtigkeit nochmals zugethan und
verwandt, derwegen dann schutz und rettung von iren f. g.
bey irer kôn. mat. vor andern biliich zu erholen ; — als haben
hochgedachter mein gnediger furst und herr, capittel und stende
des stifts ôzel zuvor ire stadtliche gesandten, wie auch von
andern stenden der lande geschehen, und endtlich mich Chri-
stoffer von Mônnickhausen obgemelt mit credentz, gewalt und
befelch abgefertigt, den durchleuchtigsten, grossmechtigen fursten
und hern, hern Fridrichen den anderen zu Dennemarck und
Norvs^egen etc. kônnig, herzogen zu Schleswyg, Holstein etc.,
meinen allergnedigsten kônnig und hern, zu ersuchen, das sich
ire kôn. mat. zu Gottes ehren des beschwerten stifts, wie zuvor
irer kôn. mat. hochlobliche vorfarn, in schutz annhemen und
demselbigen in disen hohen belestungen hulf und beystandt ver-
leyhen woit, darauf ire kôn. mat. in betrachtung, das solchs ein
christlich und Gott gefelliges werck und dan gemelts stift ôzel,
wie obgemelt, irer kon. mat. und dem reyche Dennemarcken
mit gerechtigkeit von alters her verwandt, derwegen mit schutz
und furderung fuglich nit zu lassen, mir ChristofT von Mônnick-
hausen obgemelt auf habende volmacht gnedigst handlung zu-
gelassen, daraus durch verleyhung des almechtigen erfolgt, das
ire kon. mat. vor sich und derselben nachkomen am reych Denne-
marck etc. obgemelten meinen gnedigen hern, capittel und das
gantze stift ôzel und Wyck in schutz auf- und anzunemen auf
volgenden bescheidt gewilligl:
î. Anfenglich habe ich gesandter und volmechtiger meynes
gnedigen fursten und hern kraft meynes habenden bevelichs
hochgedachter kôn. mat. etc. und derselbigen nachkomen am
reych Dennemarcken etc. die gerechtigkeit der nomination und
présentation des bischoffes zu ôzel und Wycke nun und kunftig
zu allen zeiten zu haben und zu gebrauchen bestendiglich und
unwiderruflich ubergeben, aufgetragen und zugeeygnet, uber-
614 1559. 26. Sept.
gebe, auflrage und zueygne dieselbig irer kôn. mat. und dersel-
bigen nachkomen, in massen solchs von ermelten stifts thumb-
capittel bissdoher gebraucht oder zu geschehen gewesen, hiermit
in kraft ditz, also das hochgedachter kôn. mat. und derselbigen
nachkomen am reych Dennemarck und sonst niemandts anders
ausserhalb irer kôn. mat. und derselbigen nachkomen etc. zu-
lass und bewilligung nun und hernaher zu jeden zeiteo, wann
und so oft gemeiten stifts ôzel und Wycke bischofflicher stul
und herschung durch der bischôf tôdtlichen abgang oder sonst
anderen abtritt, wie der etwan zu geschehen, vacieren und er-
ledigt sein wirdt, einen andern aus gemeltem capittel zu Ozel
oder sonst irer kôn. mat. gelegenheit und gefallen nach zu ge-
melts stifts ôzel undWyck heubt und bischoffen zu ernennen,
vorzuschlagen auch folgends einzusetzen geburen soll.
2, Auch soUen und wollen vilgemelte rhete, capittel, ritter-
schaft und stende gemeiten stifts ôzel und Wyck, so ofl sîch
der vhall der endtledigung, wie obgesetzt, in dem stift zutragen
wirdt, ire kôn. mat. solchs unverzuglichst vorwissigen und ferner
ire kôn. mat. und derselben nachkomen umb ernennung eins
andern hern und bischofTes zu gemeltem stift ôzel etc. gebur-
lich ersuchen iassen und denjennigen, so ire kôn. mat. oder
derselbigen nachkomen am reych Dennemarcken alsdan zu
bischof ernennen, presentirn und setzen wurde, zum bischof und
hern unweygerlich auf- und annhemen, demselbigen auch auf
erforderung eydtliche treu und pflicht, in massen zuvor jeder
zeit den bischôfTen geschehen, leysten und halten und aile ge-
bûr, ehr, gehorsam und underthenigkeit, als treuen underthanen
gegen ire obrigkeit gezimmet, beweysen und erzeigen. Welchem
allem, in massen obgesetzt, unweygerlich und getreulich jeder
zeit nachzusetzen und zu geleben, vilgemelt capittel, rhete, ritter-
schaft und stende des stifts ôzel und Wycke auch deren erbe
und nachkomen etc. zu ewigen zeitten kraft diser irer bewilligung
vorbunden und gehalten sein sollen, zudem sich dieselbigen
auch aller irer habenden privilegien und gerechtigkeiten und
was dem sonst eyniger gestaldt zuwider sein mag, vorziehen und
begeben haben, verzeihen, begeben sich auch hiemit in kraft
ditz briefs.
3. Und gegen ubergebung obgemelter gerechtigkeit gereden
und versprechen wir Fridrich, konnig etc., vor uns und unsere
1559. 26. Sept. 615
nachkomen am reych Dennemarcken etc. bey unser kônniglichen
wirde und guttem glauben, das wir gemeltes stifts Ozel und
Wyck bischof, capittel, rhete, ritterschaft und denselbigen zu-
gehôrigen lande, leutten und underthanen gegen allen unbillichen
gewalt, beschwerung und uberfall jeder zeit, wann das erfordert,
mit ailem muglichen und so vil Gott gnade verleyhet gegen
alswem wurcklich schutzen und vortretten woUen, des stifts
bischof, so von uns ernent, bey der gebur und furstlichem stande,
auch vilgemeltes capittel, rhete, ritterschaft, stende und under-
thanen bey allen iren ubrigen befugten wolhergebrachten ft'ey-
heitten, herlicheiten, gericht, privilegien und sonst ins gemein
bey gleich und recht erhalten und handthaben, auch sonst das
stift des heylligen Rômischen reyches hohen obrigkeit hiermit
unentzogen sein und pleiben lassen, das unsers theils an aller
gebur nichts zu erwinden. Doch soUen wir Fridrich, kônnig,
und unser nachkomen des bischofs, capittel, rhete, ritterschaft,
eingesessenen und stende des stifts ôzel und Wyck, wie sich
dieselbigen dessen hiemit verbinden thun, nun und kunftig jeder
zeit in vorfallenden sachen und hendeln, derhalben hulf begert
und gefordert wirdt, zu gleich und recht mechtig sein ; do auch
zu nodturft des stifts schutz erfordert, soUen dieselbige ire hôgste
macht und vermugen mit zusetzen und beylegen.
A. Auch soU hinfurter nach abgang eines jeden bischofs
alsbaldt das haus Arnsburg in unserem nhamen besetzet und in
unserer pflicht, bis das ein ander zum régiment von uns ernennet
und vorwiesen, erhalten pleyben.
5. Ailes und jedes, wie obgemelt, mit allen puncten und
articulen gereden wir Fridrich kônnig etc. vor uns und unsere
nachkomen am reich Dennemarck, und ich Christoff von Môn-
nickhausen, obgemelt, in nhamen des hochwirdigen fursten und
hern, hern Johansen, bischoffen, auch capittels und stende des
vilgemelten stifts ôzel und Wyck und derselbigen nachkomen
stet, vest, unverbrochen und wol zu halten. Es soll auch hoch-
gedachter mein gnediger herr zu ôzel und dises stifts capittel
und stende darauf zum uberfluss besondere ratification ver-
fertigen und hochgedachter kôn. mat. under irer gnaden und
iren ingesigelen schierst, wenn das erfordert wirdt, uberreichen
und zustellen lassen, das ich gesandter und volmechtiger also
zu geschehen beschaffen will.
616 1559. 26. Sept.
Und wir Fridrich, zu Dennemarck und Norwegen etc. kôn-
nig, obgemelt, vor uns und unsere nachkomen etc. neben des
hochwirdigen in Gott fursten und hern, hem Johanseu, bi-
schofTen, capittel und stende des stifts Ozel etc. gesandter, ich
ChristofTvonMônnickhausen, in kraft meines habenden bevelichs
von wegen irer f. g. und des stifts stenden und derselbigen
nachkomen haben disen recess, der gezwifacht eins lauts ver-
fertigt, derselben einen bey uns Fridrich, kônnig etc., geplieben
und der ander in nhamen hochgedachtes hern bischoffen, ca-
pittel und stende des stifts Ozel von mir vorgemelten gesand-
ten und volmechtigen angenomen, mit unserm kônniglichen
und mein gesandten angebornen sigeln bekreftiget und besigelt
Geschehen und gegeben auf unserm kônnig Fridrichs schloss
Nyburg den sechsundzwanzigsten Septembris anno etc. im
neunundfunfzigsten.
Friderich. CrysthoflFer van Monckhusen
myne ege haut.
Und ich Conradt Baurmeister etc. kraft
meiner jungern abfertigung und habender
volmacht etc. hab diesse obgeschrieben
handlung gleichs fais angenomen, bewil-
ligt, mit eigen handen underschrieben
und vorsigelt.
B.
1559. 26. Sept. (Nyborg). Traktat mellem Kong FrederikII og Biskop
Johan af 0sel og Kurland, hvorved sidstnœvnte lover straks ai afstaa
Stiftet Osel og Wieck med Fœstningen Arnsborg til Hertug Magnus
mod et Vederlag af 30,000 Dlr.
O: Original paa Pcrgament med 3 vedhœngende Segl (Lifland
Nr. 66).
Tr.: Mollcrup, Danmarks Forhold til Lifland 1346—1661. S. 168—
71. Archiv f. die Geschichte Liv-, Est- und Curlands. Neue Folge.
X, 180—84.
Wir Fridrich der ander, von Gottes gnaden zu Dennemarck,
Norwegen, der Wenden und Gotlen kônnig, herzog zu Schles-
wyg, Holstein, Stormarn und der Dietniarschen, graff zu Olden-
burg und Delmenhorst, an einem, und von wegen des hoch-
wirdigen fursten und hern, hern Johansen, bischoffen zu Ozel
1559. 26. Sept. 617
und Curlandt, meines gnedigen fursten und hern, anders theils
ich ChristofTer von Mônnickhausen thun kundt und bekennen
hiemit vor jedermeniglichen: Nacbdem icb Chrisioffer von Môn-
nickhausen itztgemelt von hocbgedachtem meynem gnedigen
fursten und bern etc. mit credentz, vollmacbt und bevhel an
den durcbleucbtigsten , grossmecbtigen , bocbgebornen fursten
und bern, bern Fridricben den andern, zu Dennemarck, Nor-
wegen etc. kônnig, berzogen zu Scbleswyg, Holstein etc., meynen
allergnedigsten kônnig und bern, bin abgefertigt, bey irer kônnig-
lichen maiestat des stifts ôzel und Wycke balben, damit das-
selbig durcb seine kon. mat., deren solcbs mit alter gerecbtig-
keit verwandt, in seiner furstlicben gnaden abnbemenden alter
und zufelligen leibsunvermugenbeit, aucb sonst in disem fast
bescbwerlicben zustandt in gutem fridlicben wesen zu erbalten,
bandlung vorzunbemen, welcbs die kon. mat. auf mein under-
tbenigst ersucben gnedigst zugelassen, die dann durcb vorley-
bung des almechtigen mit bocbgedacbter kon. mat., meinem
gnedigsten bern, nacbfolgender weyss und meynung angestalt,
endtlicb bescblossen und vollenzogen:
/. Anfenglicb soll und will bocbgedacbter mein gnediger
berr zu ôzel und Curlandt seiner kon. mat. freundtlicben ge-
liebten bruder, dem durcbleucbtigen, bocbgebornen fursten und
bern, bern Magnussen, erben zu Norwegen, berzogen zu Scbles-
wyg, Holstein, Stormarn und der Dietmarscben, graffen zu Olden-
burg und Delmenborst, aucb meynem gnedigen bern, itzo als-
baldt, oder wenn das von irer kon. mat. erfordert, das gantze
stift ôzel und Wycke sambt allen scblôssern, stedten, bôfTen,
vogteyen, landen, einkomen und nutzungen, berlicbeitten und
gerechtigkeiten, so darzu gebôrig, in massen solcbs ailes biss
daber von s. f. g. in gebraucb gebabt und besessen, frey obne
eynige vorgeniacbte unbezalte scbuldt oder aucb verpfandung
bestendigiicb und unwiderruflicb abtretten, einreumen und uber-
geben, wie ich gesandter und volmecbtiger obgemelt kraft meynes
bevelichs dasselbig ailes, wie obgemelt, der kon. mat. und ber-
zog Magnussen etc., meynen gnedigsten und gnedigen bern etc.,
hiermit bestendigUch abtrette, weiche, ubergebe und einreume.
2. Aucb soll und will bocbgedacbter mein gnediger berr
zu ôsel alsobaldt auf der kon. mat. erfurderung das baus Arns-
burg etc. in irer kon. mat. besatzung und gewalt uberlifTeren
618 1559. 26. Sept.
und neben dem beschafTen, das bochgedachter mein gnediger
herr, herzog Magnus etc., in s. f. g. gelegen ankunft daselbst
zu einem bischof und hern des stifts ôzel und Wyck von des-
selbigen capittel, rhete, ritterschaft, eingesessenen und under-
thanen angenomen und ohn aile hinderung zn gemelten stifts
regierung und administration gelassen und verstadtet werden,
und sich benente stende alsdan gegen s. f. g. mit eydt und
pflicht, wie soicbs geburt, auch sonst mit allem gehorsam und
underthenigkeit, wie getreue underthanen gegen ire obrigkeit zu
thun schuldig, allenthalben erzeigen sollen.
3. Und wir Fridrich obgemeldt, zu Dennemarck und Nor-
wegen etc. kônnig, herzog zu Schleswyg, Holstein etc., geloben
und versprechen hinwiderumb bey unser kon.wirden und guttem
glauben, da, in massen obgesetzt, gemelter stift Ozel und Wyck
mit allen seinen zugehôrungen etc. uns und unserem freundt-
lichen lieben bruder herzog Magnussen etc. auf unser beforde-
rung alsbaldt abgetretten und eingereumbt, s. 1. auch vom ca-
pittel, rheten, ritterschaft und stenden daseibs zu irem hem und
bischof mit leystung geburlicher eydes pflicht auf- und an-
genomen wirdt, auf den vhall wollen wir hochermeltem unserm
besondern lieben freundt, bischoffen zu Ozel und Curlandt,
oder seinen erben in den negstvolgenden zweyen jharen von
der zeit an, da gemeltes stifts haus Arnsburg in unsere besatzung
gebracht und unser freundtlicher geliebter bruder vom capittel
und stenden etc., wie obgemelt, zur regierung angenomen etc.,
anzurechnen, in ailes dreyssig tausent thaler, jedes jar funfzehen
tausent thaler, unweygerlich erlegen und bezalen lassen, das
daran kein seumbnus zu befinden.
4. Weil aber drey tausent thaler schuldt auf gemeltem stift
Ozel liggend sein sollen, die wir obgesatzter meynung sonst zu
bezalen nicht schuldig, wollen wir gerurte drey tausent thaler
gegen den vorradt, so auf des stifts heuseren und ambtern nach
der abtrettung verlassen und zu befinden, sofern sich derselbig
nach geburlicher werdierung erstrecket, zu bezalen angenomen
haben, ob auch ferner was ubrig haben wir uns derwegen mît
s. 1. auf andere gelegenheit der gebur nach zu vergleichen.
5. Ailes und jedes, wie obgemelt, mit allen puncten und
artickulen gereden wir Fridrich, konnig etc., obgerurt, vor uns
und unsere nachkomen am reych Dennemarcken etc. und ich
1559. 26. Sept. 619
Christoffer von Mônnickhausen obgemelt in nhamen des hoch-
wirdigen fursten und hern, hern Johansen, bischoffen etc., auch
capittel und stende des vilgemelten stifts Ozel und derselbigen
nachkomen stet, vest, unverbrochen und wol zu halten. Es soll
auch hochgedachter mein gnediger hen* zu Ozel etc. und dièses
stifts capittel und stende darauf zum uberfluss besondere rati-
fication verfertigen und hochgedachter kon. mat. unter irer
gnaden und iren ingesigeln schierst, wan das erfordert wirdt,
uberreichen und zustellen lassen, das ich gesandter und voll-
mechtiger also zu geschehen beschaffen will.
Und wir Fridrich, ofbemelt, kônnig zu Dennemarck, Nor-
wegen etc., vor uns und unser nachkomen und neben uns des
hochwirdigen in Gott fursten und hern, hern Johansen, bischoffen,
capittel und stende des stifts Ozel etc. gesandter, ich Christoff
von Mônnickhausen, in kraft meynes habenden bevelchs von
wegen irer f. g. und des stifts stenden und derselbigen nach-
komen haben disen recess, der gezwifacht eins lauts verfertigt,
derselben einer bey uns Fridrich kônnig etc. geplieben und der
ander in nhamen hochgedachtes hern bischoffen, capittel und
stende des stifts Ozel etc. von mir vorgemelten gesandten und
voimechtigen angenomen, mit unserem kônniglichen und mein
des gesandten angebornen sigeln bekreftiget und besigelt. Ge-
schehen und gegeben auf unser kônnig Fridrichs schloss Nyburg
den sechsundzwanzigsten monatstag Septembris anno etc. der
mindern zal im neunundfunfzigsten.
Friderich. Crysthoffer van Monckhusen
myne egen haut.
Und ich Conradt Baurmeister etc. kraft
meiner jungern abfertigung und habender
volmacht etc. hab diesse obgeschriebene
handlung gleichsfals angenummen, be-
willigt, mit eigen hand underschrieben
und vorsiegelt.
620 1559. 10. Dec.
c.
1559. 10. Dec. (Nyborg). Hertug Magnus's endellge Âfkald paa hans
Arvepart af Fyrstendammerne.
O : Original paa Pergament med Hertugens vedhsengende Segl (Lif-
land Nr. 69; Dronning Dorotheas Segl mangler nu).
Tr.: Stemann, Geschichte d. ôfTentl. und Privât. Rechts d. HerzogtlL
Schleswig III, 248 ff. Ârchiv fur die Geschichte Liv-, Est- and Cor-
lands. Neue Folge. X, 224—27.
Wir Magnus, von Gottes gnaden erbe zu Norwegen, herzog
zu Sleswyg, Holstein, Stormarn und der Dietmarschen, graff zu
Oldenburg und Delmenhorst, thun kundt und bekennen hiermit
vor uns, unsere erben und nachkomen und jedermeniglich :
Nachdem wir dem durchleuchtigsten , grossmechtigen, hoch-
gebornen fursten, hern Fridrichen dem andern, zu Dennemarck,
Norwegen, der Wenden und Gotten kônnig, herzogen zu Schles-
wyg, Holstein, Stormarn und der Dietmarschen, graffen zu Olden-
burg und Delmenhorst, unserem freundtlichen lieben hem bruder,
in jungst seiner kônniglichen wirde gehaltenen kônniglicl^en
krônung zu Coppenhagen mit vorwissen, willen und voUwort
unser freundtlichen hertzliebsten frau mutter unsern antheyl,
so uns von den furstentumben und landen Schleswyg, Holstein,
Stormarn und der Dietmarschen geburet auch kunftiglich in
eyniger masse geburen mag, freundtlich aufgetragen und uber-
geben haben auf den vhall und bescheidt, da seine kônnigliche
wirde uns, wie seine kôn. w. auf unser anregung versprochen,
freundtlich befurdern und schaffen wurde, das wir zu des stîfts
Ozel in Lyflandt etc. bischoffen aufgenomen und zu dessen
administration und regierung zu gelangen, ailes vermuge und
inhalts obgerurter handlung und unsers seiner kon. w. derhalb
gegebenen briefs zu Coppenhagen ; — demnachdan hochgedachte
kon. w., unser freundtlicher geliebter herr bruder, irer bruder-
lichen zusag zufolge mit des hochwirdigen fursten, unsers be-
sondern lieben freundts hern Johansen, bischoffen zu Ozel und
Curlandt etc., gesandten und volmechtigen, so bey irer kon. w.
derhalben angelangt, handlung geschlossen, das uns gemeltes
stift Ozel nun alsbaldt von hochgedachtem unserem freundt,
dem bischoffen etc., auf gewisse erstattung, derwegen sein liebe
von irer kôn. w. vergnuget und vorsehen, eingereumbt und ab-
getretten, und wir auch mit des capittels und gemeyner stifts-
stende daselbst bewilligung zu irem haubt, bischoffen und hern
1559. 10. Dec. 621
ordentlich an- und aufgenomen worden seint, welchs uns durch
stadtlich aufgerichte urkunden dermassen versichert, das wir
derwegen friedlich und begnugt,
1. als wollen wir nochmals, wie zuvor, das obgemelter
auftrag und renunciation unsers erbtheils und was uns in den
ermelten furstentumben etc. zustendig in allen puncten und
artikulen kraft habe und bundig seye, und zu mehrer sicherung
auftragen, verlassen und ubergeben wir M agnus, herzog etc. ob-
gemelt, nochmals hochgedachter kôn. w., unserem freundtlichen
geliebten hern bruder, und seiner kôn. w. erben in kraft ditz mit
wissen und bewilligung unserer freundtlichen hertzliebsten frau
mutter mit guttem bedencken, freywillig, unwiderruflich, gentz-
lich und ohne ailes beding ailes und jedes, was uns in gerurten
furstentumben Schleswyg, Holstein, Stormarn und Dietmarschen
von rechts und gewonheit wegen geburet und durch den ab-
gang unsers seligen hern vatters etc., hochloblicher, christlicher
gedechtnus, angefallen und aufgeerbt auch kunflig in einiger-
massen anfallen und auferben mag, mit allem seinem anhang
und zugehôrungen, einkomen, nutzungen, hoheitten, obrigkeitten,
erb- und anderen gerechtigkeitten, nichts ausgenomen, und was
dergestalt jergents zu ernennen, in bestendigster masse, wie das
zu recht aufs bundigst zu geschehen.
2. Bezeugen auch gleichfals hiermit, das uns gegen ge-
meldte abtrettung und renunciation unsers theils in gemelten
furstentumben etc. von irer kôn. wirde allenthalben bruderlich
und genugsam erstattung geschehen und widerfaren ist, das wir
numehr in aile wege vergnugt und fridlich, irer kôn. wirde
auch vor solche bruderliche befurderung und erzeygung freundt-
lichen und wie billich zum hochsten danckbar seint. Und be-
halten uns demnach in obgemelten furstentumben und landen
und was uns ferner an denselbigen geburen mag, wie das zu
benennen, auch jetzt albereidt oder kunftiglich auf uns vererbt
oder zu ererben nichts zuvor. Auch sollen und wollen wir gegen
hochgedachte kôn. wirde oder auf gemelte furstentumb und
lande in oder ausser rechtens, geystlichs oder weldtlichs, keine
furderung haben und hochgedachten unsern freundtlichen ge-
liebten hern bruder noch seiner kôn. wirde erben deshalben
nicht besprechen oder belangen. Solchs ailes und jedes gereden
und geloben wir im wort der warheit an eydes stadt bey unseren
622 1559. 10. Dec.
furstlichen ehren und guttem glauben stet, vest, unverbrochen
und wol zu halten.
5. Wir vorzeyhen uns auch und renuncieren hiemit wissent-
lich allem behelf und begnadung aller geystlichen und weldt-
lichen recht und satzungen, den minderjârigen ditz vhals der
eydtlichen verpflichtung halben und sonst verliehen, und allem
was uns sonst derhalb zu vortheyl, des allen wir genugsam
erinnert und berichtet, wider disse unser vorzeyhunge und ver-
lassung sein und geburen mochte, ohne geferde.
Zu mehrer urkundt haben wir herzog Magnus obgemelt
solchs mit eygener handt underschrieben und mit unserem
secret, auch gieichfals wir Dorothea, von Gotts gnaden zu Denne-
marck etc.,kônnigin, geborne zu Sachsen etc., herzogin zu Schles-
wyg, Holstein etc., grevin zu Oldenburg etc., wittwe, kraft unser
mutterlichen vormundtschaft und vorwaltung zu mehrer siche-
rung mit unserem secret befestigen lassen. Geschehen und ge-
geben zu Nyburg den zehenden monatstag Decembris anno etc.
im neunundfunfzigsten.
Magnus manu
ppa sst.
D.
1561. 4. Miy (Kbhvn.). Hertug Magpnus's Forpligtelsesbrev til Kong
Frederik II angaaende Styrelsën af Osel Stift.
O: Original paa Pergament med Hertugens vedhœngende Segl
(Lifland Nr. 77).
Wir Magnus, von Gotts gnaden bischof der stift Ozel, Wieck
und Curlandt, administrator des stiftes Revel, erbe zu Norwegen,
herzog zu Schleswig, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen,
grave zu Oldenburg und Delmenhorst, thun kundt hiemit: Nach-
dem der durchleuchtigst, hochgeborne furst, herr Fridrîch der
ander, zu Dennemarcken, Norwegen, der Wenden und Gotten
konnig, herzog zu Schleswig, Holstein, Stormarn und der Dit-
marschen, grave zu Oldenburg und Delmenhorst, unser freundt-
licher lieber herr bruder, uns auf vorbit der durchleuchtigisten
furstin, frauen Dorothea, zu Dennemarcken, Norwegen etc.
konigin, gebornen zu Sachsen, herzogin zu Schleswig, Holstein
etc., wittwen, unser freundtlichen geliepten frau mutter, und
dann sonst auch aus bruderlicher neigung auf unser instendig
1561. 4. Miû. 623
anhalten in dem, das wir s. kon. wurde rath und willen zugegen
allerhandt beschwerliche , unnottige weitleuftigkeit eingefurt,
auch unsere stift hinterlassen , domit wir dann geursacht, das
sich s. kon. wurde unser und unser stifte hinfurter mit schutz
und beystandt billich zu enteussern gehabt, dismal bruderlich
ubersehen und verziehen, auch demnach auf unser erbieten,
darmit wir uns kunftig zu aller christlichen furstlichen besse-
rung und richtigkeit vernehmen lassen, sich unser, unserer stift
und underthanen, ungeacht ob ihre kon. wurde dazu nicht ver-
haf!l, dietzmal widerumb bruderlich und mit gnaden, doch auf
nachvolgende beding und puncten, die wir Magnus etc. also
stette und wircklich zu halten zugesagt, thun auch solchs hir-
mit craft dietz, anzunehmen gewilligt.
1. Anfengklich sollen und wollen wir uns baldt nach dato
dietz briefs ungeseumpt mit unserm hofgesindt den nechsten
erheben und mit verleihung des allmechtigen nach irer kon. w.
rath zu schiff widderumb in Liflandt forderligst begeben, furter
auch, nachdem wir daselbst angelangt, unsere stift und lande,
solang dieselbigen in ailes nicht befriedigt, ohne irer kon. wurde
bewilligung, wie numer geschehen, nicht mehr verlassen, noch
auch ienger davon als zum hôgsten zwen monat in andern
orten ab sein.
2. Auch wollen wir ungeseumpt allenthalben in unsern
stiften die christliche versehung thun, das die papistische ab-
gotterey in ailes abgeschaffl und das gottliche wort der Augs-
purgischen confession anno dreissig etc. auch irer kon. wurde
kirchenordnung gemess gelernt und getrieben werde, uns auch
daran keins wegs hindern lassen.
3. Nachdem sich auch ihre kon. wurde bruderlich erbotten,
wann den landen zu bessern zustandt verholfen, zu einem
duglichen superintendenten verdacht zu sein, welcher ailes in
geburliche ordnung und christliche richtigkeit zu bringen, sollen
und wollen wir, wan solchs erfolgt, darob sein, das demselben
in allem, was er zu der ehre des allmechtigen in geistlichen
sachen verordnen wirdt, gelebt und nichts zuwiddern furgenom-
nien oder verstattet werde.
A. Unser hoffhaltung soll auch von uns kunftig, so viel
muglich, eingezogen werden, das wir in ailes unsers hoffgesindts
uber vierzig pferdt nicht haben.
M
624 1561. 4.Maj.
5. Undt sollen irer kon. wirde bevehlhabem, wan der-
selbig nun auch kunftig hinein verrertigt wirdt, aile unser stift
heuser, insonderheit die Ârnsburgk, Habsel und Lode, geoffnet
auch ferner zu jeder zeit oifen gehalten werden ; auch wan dieselbe
heuser von irer kon. wurde besetzt wurden, die kriegsleut irer
kon. wurde verwandt sein, die besatzung auch in irer kon.
wurde nahmen geschehen und so lang gehalten werden, bis das
dieselbig ein anders verordnen werden.
6. Des wollen wir auch irer kon. wurde bevelchhaber
uber das kriegsvoick, besetzung, proviant und munition schaffen
und walten lassen, daran auch keins wegs hindern, auch die
proviandt und munition, so zur besetzung verordent, zu keinen
andern als auf die kriegsleut und notturft der besetzung an-
wenden lassen; so lang auch der bevelchhaber der orter sein
wirdt, keinen andern verwalter neben ime auf die Arnsburg
ohne zulass desselbigen verordnen, sondern demselbigen sonst
auch in alien sachen, darinnen er unser und unserer stift hulf
bedarf, dieselbigen unweigeriich und gleicher massen leisten und
erzeigen, als wir und unsere stift von ime nach erforderung hin-
wider haben und gewarten wollen. Auch soll der bevelchhaber
mit seinen dienern doselbst aus unserm stifle allenthalben
underhalten werden.
7. Was dan ire kon. wirde an munition, proviant, gelt
und anderm zu besetzung der heuser und sonst der stift besten
vorgestreckt oder verfertigt, vorstrecken oder verfertigen wirdt,
davon sollen richtîge verzeichnus und zwey register eins lauts,
von uns, unserm capittel und ritterschaft auch dem koniglichen
bevelchhaber underschrieben, gemacht, und irer kon. wurde das
eine zugesteldt, das ander aber uns gelassen werden; darnach
sollen und wollen wir und unserer stift underthanen die helfl
ailes desjenigen, so darin verfast, ihrer kon. wurde und dem reich
Dennemarcken, sobaldt die lande befridigt oder zu besserm
zustandt gelangt, auf erforderung unweigeriich erstatten, die
ander helft haben ihrer kon. wurde uns und unsern stiften zu
guttem diesmahl auf sich genommen, darfur wir bruderlich
danckbar seindt; doch soll damit was ire kon. wurde dismal
zur sach hinein verordnen werden, nicht gemeint seint, sondern
davon sondere verzeichnus aufgerichtet werden, unde ihrer kon.
wurde bevehlhabere alsbaldt uber das andere jahr nach dato
1561. 4. Maj. 625
das vierte theil davon und so fortan aile jahr, bis das es ailes
erlegt, voraus behalten, geliflFert und damit s. kon wirde bevelch
nach zu gebahren gelassen werden.
8. Und soU hinfurter von uns seibst oder auch unserm
capittel oder ritterschaft keine gemeine sachen, daran gelegen,
ohne irer kon. wurde bevelchhabers, so lang derselbig in unsern
stiflen sein wirdt, beysein und bewilligung gerathschlagt, ge-
schlossen oder ins werck gerichtet werden.
9. Wir woUen und soUen uns auch mit dem Muscowitter,
Polen, hernmeister oder andern potentaten in keinen vertrag,
bundtnus oder andere handlung ohne irer kon. wurde vor-
wissen und verstattung, auch keine veindtliche handlung ein-
lassen, sondern irer kon. wurden rath und bevelch, so sie ihrem
bevelchhaber jeder zeit zukommen lassen werden, folgen und
geleben.
10. Domit auch kunftig zu einem vorrath, uf das die be-
satzung beharlich gehalten, auch anderer vorfelle halber gedacht,
wollen wir von unsern stiften alsbaldt dis jar und volgendt
jedes jar nach einander, bis das die lande befriedigt, unsere stifts-
underthanen aber, welchs wir auch, so viel muglich und zu er-
halten sein wirdet, befordern wollen, innerhalb zweien jahren
nach dato ein mahl aller unserer und irer jerlichen einkommen
den dritten pfennig oder theil contribuiren und zulegen und
solchs in sondere verwahrung thun lassen, also das derwegen
eine sonderliche kiste oder gewelb, darin solcher vorrath gelegt,
mit dreien schlossen verwart, auf der Arnsburg verordent, und
dan der ein schlûssel irer kon. w. bevelchhaber, der ander
ein vom capittel, der dritte der ritterschaft jedes stifts zugesteldt
werde. Wir wollen auch, domit dem vorrath keine verkurtzung
geschehe, aller unser ambter rechnung jedes jahr in beysein des
kon. bevelchhabers oder wen derselbig darzu verordnen wirdt,
thun lassen. Und soll der vorrath nicht ohne rath und bewil-
ligung desselbigen zu der besatzung und anderer gemeinen noth-
wendigkeit aufgewendet werden.
11. Auch wollen wir beschaffen , das aile unsere stifle,
nemlich ôzel, Wick, Curlandt und Revel, unter sich einander
dermassen verwandt gemacht, und zwischen denselbigen eine
ewigwarende bundtnus aufgerichtet werde, darinnen versehen,
das dieselbig aile samptlich zugieich kunftig zu ewigen zeitten
40
626 1561. 4. M^j.
einen herrn und bischoven, wie numal, haben und halten and
eins das ander mit treuen meinen und in nôtten mit beystandt
nicht verlassen solien noch woUen. Und solchs ailes voriger
mit irer kon. w. gepflogener schutzhandlung in allen iren puncten
unvergreiflich, welche bundtnus wir auch irer kon. w. furder-
lichst uberschicken und deren bruderiichen rath desfals auch
ferner befurdern und geleben woUen.
12, Ob wir auch kunftig, da die lande befridigt, zu verhey-
ratung trachten wurden, soli solchs jeder zeit mit irer kon.
wirde rath und zulass furgenommen werden; ire kon. w. haben
sich auch auf dem vhall zu dem, was unverweislich und ge-
burlich zu geschehen, bruderlich erbotten.
13. Wan auch der anstandt mit dem herrnmeîster vorl-
gesetzt, wollen wir uns demselbigen in allem gemess verhalten
und dagegen nichts furnehmen, auch sonst ins gemein, was
wir und unsere stift vermuge der schutzhandlung zu thun ver-
pflicht, ailes getreulich, ungeverlich und bestes vermugens jeder
zeit ieisten und halten.
14^, Welchs ailes, wie obgemelt, in seinen puncten und
artickeln wir Magnus bey unsern furstlichen ehren, wurden und
glauben im wort der warheit stet, vest, ohne einigen behulf
oder gegenrede unwiderbruchlich zu halten hiemit versprechen
und geloben thun; da wir auch demselbigen in einem oder mehr
puncten nicht geleben, zugegen handeln oder handeln lassen
wurden, welcher gestaldt sich solches zutruge, dan wollen wir
uns selber hiemit auf dem vhall aller bruderiichen hulf, zu-
versicht und beystands bey irer kon. wurde gentzlich verziehen
und enteussert haben, ailes getreulich und ohne geverde.
Zu mehrer urkundt haben wir Magnus etc., obgemelt, solchs
mit eigenen handen underschrieben und unser secret daran
wissentlich hangen lassen. Geschehen und geben zu Coppen-
hagen sontags cantate, welcher ist der vierte monatstagk Mail,
anno nach Christi unsers heilandts und seligmachers geburt
dansent funfhundert und im einundsechzigisten.
Magnus manu
ppa. sst.
1560. 25. Juli. 627
88.
1560. 25. Juli (Odense). Traktat mellem Kong Frederîk II
af Danmark-Norge og Hansestsederne angaaende Stsedernes
Handel i Danmark og Norge og de Danskes og Norskes
Handel i Hansestœderne; med Biakt og Tillœg.
I § 6 i Hamborgtrakiaien af U. Fehr. 1536 haude Christian III
lovet Hansesiœderne at stadfœsie de Privilégier, der uare blevne kon-
firmerede af Kongerne Hans, Christian H og Frederik /, og i Henhold
hertil forlangte de hanseatiske Gesandter, der vare medte ved Kongens
Kroning 1537, Konfirmation af disse Privilégier, Da Christian III
imidlertid erklœrede ikke at ville give nogen Konfirmation, forend
Privilegierne vare blevne ham forelagte, bestemtes det, at han skulde
sende nogle Raader lit Lybœk for at besigte dem. Med denne Sendelse
Irak det dog lœnge ad, Christian III undskyldte sig senere med, at han
havde ventet paa en Opfordring fra Lybœk. Da der i den folgende
Tid fra hanseatisk Side stadig klagedes over, at Borgerne i Bergen
gjorde Indgreb i det dervœrende Hansekontors Rettigheder, fastsatte
Christian III 21. Okt. 15U et Mode i Odense til 12. April 15^5, hvor
begge Parler skulde mode i Rette for ham med deres Privilégier, for
at Stridighederne kunde blive afgjorte i Overensstemmelse med disse,
Modet fandt ogsaa Sted til den fastsatte Tid; for Bergen modte Lag-
manden Mdds Storssen, Borgemester Jon Thommesen og Raadmœndene
Anders Petersen og Bernt v. Koffarde. Med Hensyn til Privilegiernes
StadfcBstelse naaede man ikke til noget Résultat, da de hanseatiske Af-
sendinge ikke havde Originalerne med og i det hele ikke mente sig
forpligtede til at forelœgge disse for Konfirmationen, Angaaende de
bergenske Stridigheder naaede man heller ikke til nogen endelig Over-
enskomst. Medens de bergenske Gesandter hœvdede, at deres Privilégier
som de œldste maatte gaa forud for de fremmede Hanseaters yngre
Privilégier, holdt Hanseaterne lige saa bestemt paa, at deres af saa
mange Konger bekrœftede Privilégier ikke kunde ophœves ved, at der
f and tes modstridende Besiemmelser i de norske Stœders Privilégier.
Ligeledes hœvdede de med stor Styrke gammel Sœdvanes Ret. Hoved-
stridspunktet var de bergenske Borgeres Sejlads nord og syd for Ber-
gen, som de hanseatiske Gesandter erklœrede vilde vœre aldeles ode-
lœggende for Kontoret. Af andre Stridspunkter kan nœvnes: de tyske
Haandvœrkeres Stilling, de tyske Kobmœnds Ret til at holde aaben
Bod eller udhœnge Varer i Vinduerne, til at falbyde Solv og Kram-
varer paa Gaderne og deres Forpligtelse til at bo hos Borgerne, naar
de ikke havde *Selskab€ paa Bryggen. De bergenske Gesandter stettede
sig med Hensyn til disse Stridssporgsmaal vœsentlig paa de Privilégier^
som Frederik I 1528 havde givet Byen. ^ I al Almindelighed klagede
de bergenske Gesandter desuden over, at de tyske Kobmœnd ved Hjœlp
af deres Penge bragte aile Bonderne i Afhœngighed af sig og tvany
dem til at sœlge sig aile deres Varer, ligesaa over, at Borgerne i
* Se Norske Rigsreg. 1, 14 f.
40*
628 1560. 25. Juli.
Bergen ingen Varer kunde faa ai kohe, naar de kom til de vendiske
Siœder. Nogen endelig Bilœggelse af Siridighederne opnaaedes, sont
ovenfor nœvnt, ikke, men det lykkedes Kongen at mœgle en Ouerens-
komst (Tillœg 1), hvorefter begge Parier forelebig skulde rette sig.
Den i Odense irufne Afgorelse vandt ikke Bifald i Stcederne.
Keln klagede til Kejser Karl V, og Kejseren skrev ogsaa til Christian
III om Sagen, men denne hœudede sin Rei til ai nœgte Konfirmation
af Privilegierne^ indiil disse vare hlevne ham forelagie^ og sin For-
pligtelse til ai forsvare sine egne Undersaatiers Intéresser, og Kejseren
lad dermed Sagen falde. I 154^7 fik Hansestœderne vel en almindelig
Bekrœftelse af deres Privilégier, men ikke den begœrede Siadfcestelse af
de enkelte Privilégier, Siridighederne i Bergen fortsattes ogsaa stadig.
For at faa en Ende paa dem og faa Odenserecessen endelig vedtaget
ansattes et Mode i Bergen St. Olufs Dag 154^6, men det aftgstes af
Kongen formedelst de faretruende politiske Forhold; senere ansattes et
Mode til 2. Febr. 1548 i Kolding, men det blev heller ikke til noget.
Endelig fik man et Mode i Stand i Maj 1549 i Kobenhavn, Her
modte Gesandter fra Stœderne Lybœk^ Bremen^ Hamborg, Stralsund,
Rostock, Lyneborg, Wismar^ Kampen, Deventer og Zwolle, De klagede
over, ai Odenserecessen 1545 var besvœrlig for Stœderne, sœrlig var den
Borgerne i Bergen indrommede Rei til at sejle nordpaa med 10 Skilfe
odelœggende for Kontorei, Ja endog skadelig for de Borgere i Bergen,
der ikke deltog i den. De anmodede desuden om nu at faa en Kon-
firmation af Kong Hans's og de andre Kongers Privilégier, hvoraf de
havde Vidisser med sig. Fra dansk Side vilde man dog hverken for-
byde Bergensernes Sejlads, ej heller konfirmere Privilegierne uden at
faa Originalerne forelagt. Da de hanseatiske Gesandter ovenikobet ikke
havde Fuldmagt til at vedtage noget endelig t y kunde Forhandlingerne
under disse Omstœndigheder ikke fore til noget. Den 23. Maj fik de
hanseatiske Gesandter en mundtlig Afsked (Tillœg 2), som de lovede
at forelœgge paa et stort Hansemode, der skulde holdes i Midten
af Juni.
Efter Afholdelsen af dette Mode meddelte Stœderne 29. Juni Kong
Christian III, at ihvorvel de ikke ansaa sig for forpligtede til at fore-
vise Privilegierne for Konfirmationen, vilde de dog gore det for ikke
at udsœtte sig for nogensomhelst Mistanke, og de opfordrede Kongqn
til snarest at sende Gesandter til Lybœk for at besigte dem. Christian
III forhastede sig dog ikke dermed. Forst i Maj 1551 kom Peder
Svave, Erik Krabbe og Hans Barnekov til Lybœk for at foretage Be-
sigtelsen. De forlangte forst at faa Transsumpter af Privilegierne,
men da de lybske kun vilde give notarialiter bekrœftede Afskrifter, lod
de sig noje dermed efter omhyggeligt at hâve undersogt Seglene paa
Originalerne. Da der alligevel stadig ingen Konfirmation kom, min-
dede Stœderne paany deroni 9. Jan. 1552 og foreslog Afholdelsen af
et Mode i Bergen. Dette Modested vilde Kongen dog ikke gaa ind
paa, da der her ikke vilde kunnc trœffes nogen endelig Afgorelse, men
berammede 18. Febr. i Stedet for et Mode i Kobenhavn til 27. Juni,
hvUkct Stœderne gik ind paa 8. April. I Modet deltog ikke alêne de
norske Lvnsniœnd i Bergen og Trondhjem og Reprœsentanter for disse
1560. 25. Juli. 629
2 Byers Borgerskab, men iiUige Fuldmœgtige for de danske Kebstœder,
da disse ogsaa havde forskellige Klager at fremfere over Hanseaterne.
Med Hensyn til Forholdene i Norge vare Klagerne fra hegge Sider de
somme som i 154^5. De danske Stœder, der overgav et Klageskrift 6.
Juli, besvœrede sig sœrlig over forskellige Hindringer, der lagdes dem
i Vejen, naar de kom til de vendiske Stœder, skent der baade i de
danske Stœders og Hansestœdernes Privilégier stod, at de skulde nyde
de samme Privilégier i Hansestœderne og paa deres Stremme, som
Hansestœderne ned i Danmark og paa de danske Stremme: saaledes
blev de i Lybœk tvungne til at losse deres Kom over i Pramme og
give en ubillig Pramleje, Mœglere fastsatte Prisen paa deres Kom og be-
stem te, til hvem de maatte sœlge det; naar de havde fort Kom eller
Varer til Lybœk, maatte de ikke igen fore dem bort derfra; Sild, der
ikke vare fangede paa Falsterbo eller Skaner, kunde ikke faa fuld
Cirkel, medmindre de ferst solgtes til Lybœkkere ; endvidere klagede de
over mange nye Toldpaalœg i Stœderne. Fra hanseatisk Side svarede man
med Fremforelsen af en lang Rœkke Klager over Besvœringer i Dan-
mark, hvoraf de vigtigste vare: 1. De skaanske Byers Krav paa den 10.
Pending af der afdede tyske Kebmœnds efterladte Gods; 2. Forbud mod
Saltning af Sommersild ; 3. ubillig Beskatning af de tyske Fiskere;
4. Forbud mod, at Stœdernes Kebmœnd i Malme, Ystad, Landskrone
og Falsterbo handlede paa de 9 Fridage mellem Mikkelsdag og St, Dio-
nisii Dag, skent Stœderne i Felge deres Privilégier havde Ret til at
handle hele Aaret med Biskopper, Prœlater, Ridderskab og Borgerskab
I de Stœder, hvor de ligge; 5, Paalœggelse af usœdvanlig stor Told,
sœrlig usœdvanlig stor Olaccise, — Forhandlingerne forte ligesaa lidt
denne Gang som tidligere til nogen Traktat, da de hanseatiske Ge-
sandter ikke havde Fuldmagt til at vedtage noget endeligt. Den 15.
og 16. Juli gav Kong Christian III en Afsked (Tillœg 3), hvori
han dels erklœrede sig villig til at konfirmere Stœdernes Privilégier og
til at underkaste sig Voldgiftskendelse i Stridighederne med dem, dels
traf forskellige Bestemmelser med Hensyn til Forholdet mellem de han-
seatiske Kebmœnd og hans egne Undersaatter i Danmark og Norge,
hvorefter begge Parler skulde rette sig, indtil en endclig Overenskomst
kunde ko m me i Stand.
Det nœste Aar afholdtes der et nyt Mede i Kebenhavn i Juni —
Juli. Heller ikke denne Gang naaede man at faa en Overenskomst i
Stand. Der opsattes dog Udkast til en Traktat og til en Konflrmation
af Privilegierne. Disse Udkast forelagdes paa et Mede af de vendiske
Stœder i Lybœk i Slutningen af Aaret, men uandt ikke synderlig Til-
slutning, og den 9. Dec. anmodede Stœderne om Afholdelsen af et nyt
Mede St. Hans Dag 1554. Kongen ansatte ogsaa et Mede til Mand.
efter St. Hans Dag i Kebenhavn, men udsatte det senere til 26. August
og bestemte Odense til Medested. Dette Mede blev dog lige saa resul-
tatlest som de tidligere. Der forhandledes frem og tilbage om de gen-
sidige Klager; de Aaret fer opsatle Udkast til en Traktat og Konflr-
mation af Privilegierne forandredes en Del, ligesom der ogsaa opsattes
Udkast til en Overenskomst angaaende Stridsspergsmaalenes Henvisning
til Voldgiftsdommere, men noget endeligt kunde de hanseatiske Ge-
630 1560. 25. Juli.
sandter ikke gaa ind paa. Den 22. Sept, gav Kongen en Afsked (TU-
lœg 4-), hvorved Sagen forelobig udsattes, og indtU dens endelige Af-
gerelse skulde man rette sig efier den i Kohenhaun tidligere giont
Afsked. Hermed standsede Forhandlingerne forelobig. De hanseatiske
Gesandter havde nok louet at gwe Svar, saasnart en Hanseforsamling
havde drefiet de forandrede Udkast, men Christian IIFs Regering gik
til Ende, uden at der kom noget Svar, kun stadige Undskyldninger
for Forsinkelsen.
Ved Frederik IFs Kroning i Kobenhavn i August 1559 fremsatle
Gesandter fra Lybœk, Rostock, Wismar, Stralsund og Danzig paang
Begœring om Konfirmation af Priuilegierne. Den 28. — 30. Aug. for-
handlede kgl. Raader med dem i Nicolai Kirke. Da de danske Raader
forlangte Erklœring paa de i Odense 1554- overgivne Udkast, forend
Privilegierne kunde stadfœstes, lod de hanseatiske Gesandter Fordringen
om Konfirmationen falde og tilbed mindelig Forhandling om de Pankter,
hvorom man ikke var bleven enig i Odense. Kongen vilde dog ikke
indlade sig paa nogen Underhandling i Ojeblikket, da han ikke havde
Reprœsentanter for de danske og norske Stœder hos sig og disse
muligvis havde en Del nye Klager at fremfere, og da de hanseatiske
Gesandter heller ikke havde Fuldmagt til at slutte en Traktat. Det
blev der for bestemt, at et nyt Mode til endelig Afgorelse af Stridig-
hederne skulde afholdes i Odense St. Hans Dag 1560.
I Odense samledes ved SL Hans Dags Tid en talrig Forsamling.
Kongen og hele Rigsraadei var medt; de betydeligere danske Stœder
havde faaet Ordre til hver at sende en Borgemester eller Raadmand
og en Borger til Medet med de Besvœringer, de havde at fremfere
over Hansestœderne. I Norge havde Byerne Bergen, Trondhjem og
Oslo faaet Ordre til hver at sende Lagmanden samt en Borgemester
og en Raadmand med Kopier af Byernes Privilégier og deres Besvœ-
ringer, ligesom ogsaa den kongelige Lensmand i Trondhjem Evert
Bild og den lige afgaaede Lensmand i Bergen Christoffer Valkendorf
samt Norges Riges Kansler Peder Hvitfeldt havde faaet Ordre til at
mode. Fra Hansestœderne var modt Afsendinge fra Lybœk, Bremen,
Hamborg, Rostock, Wismar, Stralsund, Stettin, Greifswald og Deventer.
Forhandlingerne blev ret langvarige. Forst overleverede de hanse-
atiske Gesandter Hansestœdernes Resolution paa det i Odense 1554
overgivne Traktatudkast. Med Hensyn til Forholdene i Bergen an-
modede de om at faa det Antal Skibe, hvormed Borgerne i Bergen
maaite sejle, og som i Odenseudkastet var sat til 24, nedsat noget,
ligesaa den Tid, 12 Aar, i hvilken Tilladelsen skulde gœlde; endvidere
anmodede de indtrœngende om, at der maatte blive sikret de tgske
Kebmœnd retslig Bistand til at faa deres Tilgodehavende hos de af
dem udrustede Nordfarere ind, skont den i Traktaludkastet af 1553
indsaite Bestemmelse om, at ingen Kobmand maatte udruste nogen
Nordfarer, der ikke ejede mindst 15 Mk., var udeladt i Odenseud-
kastet. Ligeledes anmodede de om, at Kobmœndene maatte faa Tilla*
delse til at kobe Fetalje udcnfor Dagmarkederne, hvis de ikke kunde
faa nok paa disse, ligeledes at der maatte finde en Besigtelse og Ju-
siificering Sted af Lodderne nogle Gange om Aaret af Byen Bergens
1560. 25. Juli. 631
Forordnede og nogle af Kebmœndene, og at de tnaaite beholde nogle
Haandvœrkere. Med Hensyn til de danske Forhold antnodede de bl, a.
om Tilladelse til at salie Sommersild og Indsœttelse af en Bestemmelse
oin, at Tolden over hele Riget skulde opkrœves efter Kong Valdemars
Privilegium af 1375, ligesaa om en Nedsœttelse af den store Olaccise,
Endvidere klagede de over forskellige af Artiklerne angaaende Sejladsen
gennem Bœltet og Oresund, sœrlig ouer den opsiillede Fordring om,
at de 6 uendiske Stœder, forend de lod deres Skibe lobe gennem Bœltet,
skulde sende Certifikaier om, at Skib og Gods horte hjemme i Stœderne,
til Tolderen i Helsingor, og ligesaa Tolden, hvis Skibene havde Gods
inde, der ikke horte hjemme i de uendiske Stœder.
Efter at de danske og norske Stœder derefter havde forebragt
deres Klager over Hansesiœderne , forelagdes der fra dansk Side et
Udkast til Traktat (U^). Udkastet var for de fleste Artiklers Ved-
kommende overensstemmende med det i 155^ overgivne Udkast. En
Del nye Artikler, foranledigede ved Hansestœdernes Besvœringer og de
danske og norske Stœders Klager, vare dog tilfojede, saaledes §§ 5
(indtil i>wann es aber gescheheO, U—tS, 19—2^, 27—28, 54. End-
videre var der tilfejet 2 Artikler om, at ingen Nordfarer maatte ad-
redes, som ikke ejede 15 Mk,, hvorom han skulde fremvise Attest fra
Lensmanden eller, hvis han var fra en By, fra Borgemesire og Raad,
Hvis nogen Kebmand udredede nogen, som ikke ejede dette Beleb,
skulde han vel ikke ifalde den i Privilegierne fastsatte Bode, men
kunde ikke vente sig nogen HJœlp til at faa sit Tilgodehavende ind-
drevet. Endvidere havde man givet § 35 et helt andet Indhold; i Ud-
kastene 1553 og 155^ havde man fra dansk Side givet Afkald paa at
krœve den 10. Pending af de i Riget dede Hanseaters efterladte Gods,
I U^ indsattes nu en Artikel om, at denne Fritagelse for den 10. Pending
kun skulde gœlde paa Falsierbo og Skaner, hvor Hansestœderne havde
Privilegium derpaa, men i de andre Stœder skulde den 10. Pending
svares, hvilket ogsaa skulde ske, naar danske dede i Hansestœderne,
— / dette Udkast foreioges under de felgende Forhandlinger en Del
mindre Mndringer^, endvidere tilfejedes Artiklerne 53 og 58, ligesom
Artiklerne om Fremsendelse af Certifikaier og Told til Tolderen i
Helsingor ved Sejladsen gennem Bœltet slettedes og erstattedes af
Artiklerne 69 — 71. Udkastet renskreves derefter og dateredes 17. Juli.
De hanseatiske Gesandter erklœrede dog nu ikke at kunne slutte
nogen endelig Traktat paa disse Vilkaar. Det var sœrlig Artiklerne
om 1. Kebmœndenes Forpligtelse til kun at udrede Nordfarere, der
ejede mindst 15 Mk.; 2. den tiende Pending af de i Riget afdede
Hanseaters Gods; 3. Qlaccisen; 4-. Stralsunds Fogedjurisdiktion paa
Falsterbo fra Jacobi Dag [25. Juli] til Mortensdag og 5. Certifikaternes
Form, som voldte Vanskeligheder. Ligeledes besvœrede de hanseatiske
Gesandter sig over den indsatte Artikel (69) om, at de Skibe, der gik
gennem Bœltet, skulde sœtte ved Nyborg eller bag ved Knudshoved og
fremvise Certifikaier og svare Told der; de vilde serge for, at ingen
Skipper fik Lov til at lobe ud, ferend han havde certificeret, og at
^ Disse ère angivne nedenfor ved Âftrykket.
632 1560. 25. Juli.
den pligtige Told siden bleu betalt paa Toldboden i Helsinger, Medet
truede en Tid med ikke al skulle fore iil noget Résultat, De hanseati-
ske Gesandter bad om Tilladelse til at maatte forebringe de omstridte
Punkter for deres Herrer, da de ikke havde tilstrœkkelig FuldmagL
Den 22. Juli meddelie de kongelige Underhandlere, ai Kongen gik ind
derpaa, Det renskrevne Udkasi (U^), hvori de Mndringer vare op-
tagne, hvorom man var bleven enig, overleveredes Gesandierne, og der
forlangtes Svar inden Si. Hans Dag nœsie Aar. De Skibe, der gik
gennem Bœliei, skulde indiil videre sœiie i Nyborg eller bagved Knuds-
hoved og der suare deres Told sa mi med iiiberlige Ceriifikaier beuise,
hvem Skib og Gods tilherie, Kongen uilde give en Konfîrmation af
Privilegierne ligesom den Konfirmaiion, Christian III gav 15^7, dog
med Forbehold af Kongens og Rigeis Heriigheder og Retiigheder og
Undersaaiternes Privilégier.
Da det kom til Stykket, vilde de hanseatiske Gesandter dog allige-
vel ikke lade Forhandlingerne strande. I et Indlœg af nœsie Dag ud-
talie de deres Beklagelse af, al. Forhandlingen ikke skulde fore til
noget endeligt Résultai, da de vidste, at deres Herrer enskede Striden
bilagty og de Arlikler, hvorom der endnu var Strid, ikke vare saa
vigtige, at man burde lade Sagen sirande derpaa. De erklœrede sig
derfor villige iil at slutte Traklalen, hvis folgende Punkter maatte
blive bevilgede: 1. Retshjœlp skal y des de lyske Kebmœnd mod de
Nordfarere, der skylde dem Penge, uden Hensyn 111, om Nordfarerne
paa den Tid, de udrededes, hâve ejei 15 Mk. eller ej. 2. Hvis en
Kebmand fravender en Borger hans Tjener, skal Oldermanden paa
Borgerens Begœring hjœlpe ham iil Bel. 3. At den 10. Pending ikke
maa tages af afdode Hanseaters Efterladenskab i danske Siœder, eller,
hvis det ikke kan opnaas, ai den kun maa krœves af deres Gods,
der hâve vœrei borgerlig bosaite i Riget, men hâve Arvinger i Hanse-
stœderne, der ville fere Godsei ud af Riget. 4-. Henvisning af Artiklen
om Olaccisen til senere Forhandling, saaledes som det var bevilgei
i Afskeden 1553. 5. Stralsund alêne skal hâve Jurisdiktion paa
Falsterbo fra Jacobi iil Martini. 6. Stœderne maa i deres Ceriifikater
ikke alêne befri deres Bergère og disses Boni, der endnu ikke hâve
nedsat sig udenfor Hansestœderne og forhandle deres Forœldres og
Venners og deres eget Gods, men ogsaa Hansestœdernes Indbyggere og
Tjenere. Dernœst anmodede de o/ii, at der maatte blive vist deres
Ceriifikater fuld Tillid, da de vilde anvende al Flid paa at gère dem
saa nejagiige som muligi, at Konfirmationen maatte blive udfœrdiget
i saa god og kraftig en Form som muligt, og at Kongens éventuelle
Forbehold af sine Rettigheder ikke maatte blive til Skade for Hanse-
stœdernes Privilégier. — De kongelige Raader gik ind paa at udelade
Artiklen om de 15 Mk. og alligevel iilsige Kobmœndene de norske
Embedsmœnds HJœlp til at faa deres Tilgodehavende inddrevet (§ 5).
Artiklerne om Tjenere, der fravendes Borgerne af de tyske Kebmœ.nd,
om Olaccisen og Stralsunds Fogedjurisdiktion paa Falsterbo skulde blive
som de vare foreslaaede fra dansk Side; Artiklen om den 10. Pending
gik man ind paa at give den Form, den fik i den endelige Traktat, dog
med den Indskrœnkning , at den kun skulde gœlde for de vendiske
15G0. 25. Juli. 633
Stceders Kebmœnd. I Arliklen om Cerlifikaterne indremmtde maa
ogsaa nogle Mndringer, men man fotiangle, al der i dcm skulde an-
giues, bvem der haode Part i Skibene og hoem Godsel lilherte; ingea
Certifikater maatte udgioes, som ikke vare beedigede. Koafirmationen
kunde kun gives som i 15i7. Paa fornyel Anmodning af de hamealiske
Gesandter bevilgede de danske, at Arliklen om den 10. Pending kom lit
al gœlde aile Hanseslœder, og ai Spergimaalene om Otaccisen og Slral-
lunds Fogedjarisdiklion paa Falslerbo ikulde gères til Gensland for en
aenere Forkandling, derimod nœgtede de ved Forbeholdel af Kongens og
Rigernes Hertigbeder og Relligheder etc. i Konfirrnalioii efter twelches
ailes wir hirmiU al indskgde Ordene: so dU einem jedern sollichs in
redite geborel. Den 25. Jali daleredes den uedlagne Traktal og den
kongelîge Konflrmalion af Privilegierne.
Samlidig med Forhandlingerne med Hansestœdernes Gesandter
fartes der ogsaa VnderhandUnger med Bgen Amslerdams Vdsending om
Amslerdams Rel lit Handel i Norge. Berom gaves der den amslerdamske
Gesandt en Afsked 22. Juli (Tillœg 5).
Del i Traktalen gioiie Lofte om al sende Kongen Hansestœdernes
Raliflkation af Traklaten inden SI. Hans Dag 1561 blev ikke overholdt.
Man var i Hanseslœderne ingenlande lilfreds med Traktalen, og i
Bergen kom del snarl efler lit nye Slridigheder mellem Kobmœndene
og den kongelîge Lensmand Erik Rosenkrantz. Efter forskellige Und-
skyldninger for Forsinkelsen meddelle Hanseslœderne endelig i Jani
1563, al de nterede Belœnkeligheder ved al ratificere Traklaten, og an-
modede om en ng Forhandting angaaende forskellige toivlsomme
Punkler i den og de siden opkomne Slridigheder. Kongen afvisle dog
26. Juni bestemi enhver Forkandling, forend Recessen var raliftcerel.
Den i. Jali lovede de i Lgbœk forsamlede hanseaiiske Omhud da ogsaa,
at Ratifikationen snart skulde blîue sendt. Ferst den 7. Sov. 1562
oversendte dog Lgbœk del af Lgbœk, Keln, Hamborg, Roslock, SIral'
sund, Wismar, Brunsvig og Danzig udsledle og beseglede aabne Brev^
af 3. Juli 1562, hvori de paa egne og aile Banseslœdernes Vegne
ratificerede Odenserecessen'.
' Orig, paa Pe:^ment med S vedb^ngende Segl (Hansestsderne).
• Chr. III t. Lybiek {og de vendiske Stœder) "/,. 1544, •/*. "/.. *!, 1646,
'/.. '/.. "/,.. "/u 15*î. '/.. "/.. "■/.. "/. 15«, ••/„ •/,. 1549. "/■„ "/,. 1550,
"/i. "/». "/. 1551, ■■/, 1S52, •/„ "Ji, 1553, »/,. '/„ "/i 1554, "/, 1555, •/,. ■•/,,
1557; Frederik 11 t. de samme "/„ •/,. "/ii 1562; Chr, III t. Kejser Karl V
*;„ 1545 (Ausl. Registr.). Lybttk (og de vendiske Sticder) t Chr. III ■/„ "/,
1549, '/4, ";„ 1552, "/, 1557; t. Frederik II */„ '/„ 1562 (Lybœk og Hanse-
sticderae 1). Kejser Karl V t. Chr. III ",', 1545 (Kejseren I). Protokoller og
Akter fra Moderne i Odense 1545, 1554 og 1560 og fra Moderne i Kobenhavo
1549, 1552. 1553 og 1559 (HansesUederne VI). Helation fra P. Svave, E. Krahhe
og H. Barnekow "Je 1551 (Haosestaiderne III). Kancelllets Brevbager 1S51 — 55
S. 150 r, 221. 238, 320, 331; 1556—60 8.367. Norske Rlgsregistr. I, 101, 111 f,
147 f., 158, 171. 176f,, 244 f., 281.
634 1560. 25. Juli.
A.
1560. 25. Juli (Odense). Traktat mellem Kong Frederik II af Danmark-
Norge og HansestaBderne angaaende StaBdernes Handel i Danmark
og Norge og de Danskes og Norskes Handel i Hansestœdeme.
O: Original paa Pergament (underskrevet af Kongen og bes^et
af denne og 17 af de hanseatiske Gesandter; en Voksklump aden
Segl [for Jacob Helm], Claus Bardewicks Segl mangler).
U^: Det fra dansk Side overleverede forste Udkast, med de deri
foretagne iEndringer (Hansestœderne VI).
U«: Renskrift (dat. 17. Juli) af U>, med de ved de sidstc For-
handlinger foretagne iEndringer (Hansestsederne VI). Herefter er 0
renskreven.
Med Hensyn til Âftrykket nedenfor bemœrkes: De Ârtlkler, hvor-
ved intet bemserkes, ère overensstemmende med det i 1554 fore-
slaaede; de i det forste Udkast optagne nye Artikler ère betegoede
ved: Ny; iEndringerne i U* ved: Tilfojet l [J\ ^ndringeme i U*
ved: Tilfojet i U«.
Tr.: J. Marquardus, De jure mercatomm singulari. Docum. p.
249—55. Lûnig.Teutsch.ReichsarchivVol.XIV. Parsspec. X. Cent. IV.
2. Th. Forts. S. 83—89. Aitzema, Saken van Staat en Oorlogh I, 77—81.
Du Mont, Corps dipl. T. V. P. I, 67—74.
Zu wissen sey allermenniglichen : Nachdem sich etliche
irrungen zwischen dem durchleuchtigsten, grossmechtigen, hoch-
gebornen fursten und herren, hern Fridrichen dem andem,
zu Dennemarcken, Norwegen, der Wenden und Gotten konnig,
herzogen zu Schleswig, Holstein, Stormarn und der Ditmarschen,
graven zu Oldenburg und Delmenhorst, und seiner koniglichen
mayestat underthanen der reich Dennemarcken und Norwegen,
an einem, und den erbarn Anseestedten und derselbigen kauf-
man anders theils von wegen sigellation, handtirung und anders,
wie hernach gemeldt wirdt, erhalten, das demnach hochst-
gemelter konnig zu Dennemarcken, Norwegen etc. hat auf der
bemelten Anseestedten ansuchen einen handelstag gen Odensee
in Fûhna auf den tag Johannis Baptistse ^ daselbst einzukommen
und volgenden tag handiung zu pflegen, do auch seine kon.
mat. selbs sambt derselbigen reichsrethen und von wegen und
aus bevehlich der gemeinen Anseestedt die erbarn, fursichtigen,
hochgelerten und weyssen her Claus Bardewick, burgemeister,
Bartholomeus Tinnapfel, rathman, und Nicolaus WulflF, secre-
tarius, zu Lubegk, Johan Rollwagen, der rechten doctor und
sindicus, und Johan Plander, rathman, zu Bremen, Hieronimus
» 24. Juni.
1560. 25. Juli. 635
Bissenbeck und Hieronimus Hûge, rathmanne zu Hamburg,
Lambertus Kirchoff, der recbten doctor, und Bemdt Pauls, rath-
manne zu Rostock, Jôrg Schmitterlow, burgemeister, und Nicolaus
Steuen, rathman, zu Stralsundt, Jochim Ruge und Jôrg Trede-
man, rathmanne zu Wismar, Lubbert von Winssen, licentiat,
burgemeister, und magister Jacobus Helm, secretarius, zu De-
venter, Jochim Regelstorp und Peter Framholt, rathmanne zu
Stettin, magister Jochim Pansow, sindicus, und Jochim Erick,
rathman, zu Gripswoldt, ankommen sein und haben sich
nach viel gehabter handlung der beruhrten irrungen gutlich
und entlich vortragen und vorabschiedet, wie underschiedlich
volget ^ :
I.
Und erstlicb, so viel die irrungen, als sich in Norwegen
haben erhalten, belangt, sein dieselbige volgender gestalt vor-
tragen worden, nemblich:
1, Nacbdem die burger zu Bergen in Norwegen haben die
sigellation Suden und Norden von wegen ires vatterlandz und
sunderlich alten koniglichen privilegien auch in gebrauch her-
gebracht und die Ânseestedt darwider keine privilégia haben,
so sollen sie derselbigen furder gebrauchen, auch Norfarer aus-
reiden ; sie sollen aber zwolf jahr, die negsten nach dato, nort-
werts nit mehr dan mit vierundzwanzig schiffen siglen ; es wollen
aber kon. mat. vorbehalten haben, nach ausgang solcher zwolf
jahren andere verordnung zu thun und denen von Bergen mehr
oder weiniger nach gelegenheit und irer mayestat gefallen zu
vergunnen; jedoch vermeinen alsdan die stedt, das die von
Bergen solches nicht berechtigt sein solten, und sie derwegen
mit recht besprechen wolten, so sollen die von Bergen derhalben
vor kon. mat. zu recht stehen und andtworten.
2. Es sollen aber auch die von Bergen kein frembde, die
kon. mat. geschworne underthanen nicht sein, zu sich in ihre
handtirung gegen Norden ziehen, domit also durch einziehung
der frembden der kaufman zu Bergen an seiner handtirung
nicht verhindert werde. Es soll aber den burgern widerumb
frey gelassen werden, mit dem kaufman zu kauffen, verkauffen
» Indledningen tilfejet i U*.
636 1560. 25. Juli.
und zu handtiren, ^und soll kein gebot oder verbot geschehen,
dardurch solchs verhindert werde^ auch so einig statut hie-
wieder^ vorhanden were, dasselbig ufgehaben sein.
3. Domit auch die handtirung zu Bergen desto mehr ge-
furdert werde, sollen die burger zu Bergen, wan sie wider von
Norden kommen, nicht strax nach Hollandt oder ander orter
lauffen^ sondern zuvor mit ihrem fiscb und wahr zu Bergen
anlangen; so sie aber dan ihren fisch und wahr zu Bergen
nicht verkauffen, soll ihnen frey stehen, dieselbige an ander
orter ihres gefallens zu bringen.
4. Es soll auch der Norman nicht verpflichtet werden, wie
theur er seinen fisch geben soll, sonder soll ihme frey stehen^
wan er den fisch gefangen bat, denselbigen nach gelegenheit zu
geben, wie auch dem kaufman frey stehet, seine wahr anzuschlan;
sie sollen aber beyderseits darin Gott und die lieb des nechsten
vor augen haben, und einer den andern mit seiner wahr uber
billicheit nicht ubersetzen noch gefheren.
5.' Wan der kaufman den fisch von dem Norman kaufift
oder annimpt, so soll er ihme alsbaidt die bezalung darfur thun
an wahr oder geldt, wie sie des eins werden, und den Norman
uber drey tag, nachdem der fisch geiiffert ist, welchs auch als-
baidt nach dem beschlossenem kauf geschehen soll, mit der
bezalung nicht ufhalten. ^Wan es aber geschehe, soll der
konigliche ambtman geburlich einsehen thun, domit hierin kein
geverde gebraucht, noch der Norman ahne noth und erhebliche
ursachen ufgehalten werde ^. ^Und sollen die konigliche ambt-
lent dem kaufman zu seiner ausstehenden schuldt nach gebuhr
und lobe reclit verhelfen^
6.* Es soll aber der kaufman keinem burger seine diener,
knecht oder jungen entziehen noch einigen derselbigen mieten,
er sey dan zuvor jahr und tag aus seines heren, des burgers,
dienst gewesen.
7. Als dan sich viel frembder kaufleudt, die in die Ansee-
stedt und derselben privilegien nicht gehôrig, understehen, dem
gemeinen kaufman und den burgern zu Bergen zu nachteil das
winterlager zu Bergen zu halten, so soll hinfurder einsehen
>-» Tilf. i U^ - Saal. V\ O: hinwider. » ^y. *-♦ Tilfojet i U^
*-^ Tilfojet i U2. « Tilfojet i U^
1560. 25. Juli. 637
geschehen, das solches nachpleibe, und der frembde kaufman,
der in die Ânsee und contor bey die brucken nicht gehorig,
kein winterlager halte, sonder allein vermuge der privilegien
zwischen den beiden creutztagen^ zu Bergen, und das er allein
binnen tagmarck handle, gelitten werde.
8. Und domit solches so vil mebr muge verschafift werden,
so soll der frembde kaufman bey den burgem zu herberg sein
und der deutsche kaufman keinen, der in die Ânsee und contor
bey der brucken nicht gehorig, einnehmen und aufhalten.
9. Es soll aber derselbige frembde kaufman nicht gedrungen
werden, sein schifT an die brucken zu legen; so soll ihme auch
frey seyn, mit dem kaufman oder burgern zu handeln, er lige
mit seinem schiff an der brugken oder nicht.
10. Ferner weil in privilegiis ausdrucklich versehen ist,
das der deutsche kaufman nicht mehr vitalien soll einkauffen,
dan er zu seiner eigen notturft bedarf, so mag er solchs binnen
und buten tagmarcken in der stadt thun, aber die proviandt
nicht wider ausschifiTen, verkauffen oder aushacken; jedoch so
einer seinem herrn ein tunne butter oder dergleichen gering-
schetzige wahr zu seiner eigen haushaltung schicken thette, das
soll ahne geverde sein.
11. Âlso auch soll der kaufman seine wahr nicht an andern
orten verkauffen den an denen, die sonderlich darzu verordnet
sein, und also silber und kramwerck in die heuser und sonst
nicht umbdragen noch verkauffen auch uf der brugken mit
kramen und hering nicht stehen.
12. Dieweil dan durch den besemer, sodarmit der fisch
in grosser anzal gewogen, wol verkurtzung geschehen kondte,
so soll hinfurter mit dem besemer nicht mehr fisch, dann was
weiniger als ein wag ist, gewogen werden, was aber ein gantze
wage oder mehr ist, dasselbig soll ailes mit des raths zu Bergen
gezeichneten loten gewogen werden, und sollen die lott bey dem
alten und einerley gewicht pleiben.
13. So soll die wicht, der pûnder genandt, in des raths zu
Bergen verwahrung und an einem gemeinen ort sein, da ein
jeder zukommen konne.
lA. ^ Und sollen der ambtman und burgermeister und rath
^ 3. Maj og 14. Sept. ^ Ny.
638 1560. 25. Juli.
zu Bergen aile jahr, und so ofl es die notturft erfurdert oder
sie vor gut ansehen werden, oder es bey ihnen gesucht wurdt,
die loti und wicht besehen und bey ihren pflichten, damit sie
kon. mat. verwandt sein, justificiren, damit sie in ihrer schwer
unverringert pleiben.
15,^ So soll auch ein eiserne elen, der alten Norgischen
elen gleich, an das rathhaus gehangen werden, darmit jederman
die mass darvon nehmen muge; nach derselbigen lenge sollen
die elen gemacht und gehalten werden, und ein jeder, der
ein- oder ausmisset, sich derselbigen und keiner andem ge-
brauchen.
16, Âls aber etzlicbe heuser uf dem strandt sollen wider
privilégia gebauet sein, so sollen dieselbigen zu furderlicher
gelegenheit besichtigt werden, und was nach erkundigung sunder
kon. mat. und des reichs schaden zu gedulden sein, wurdet
sich die kon. mat. gnedigst erzeigen, ^aber mittler w^eil soll
nichts neues uf dem strandt gebauet, sondern allein die gebeu,
so jetzo stehen, in besserung und beulichem wesen erhalten
werden *.
17, Weil dan recht und billich ist, das ein jeder seine ob-
rigkeit des lands und stett, darinnen er wohnet, erkenne und
ihres rechtens und gehorsams gelebe, so sollen aile handtwercks-
leute, die zu Bergen wohnen und furder dar kommen werden,
undter gemeinen stadtrecht und burgerlichen pflichten der stadt
Bergen sein und kon. mat. als ihr hochste obrigkeit erkennen
und halten, darum auch ihnen frey sein, Norgischen und andem
ibre handtwerck' zu lernen; ob sie auch von den konigen zu
Norwegen privilégia haben und furlegen werden, sollen sie der-
selbigen auch geniessen.
18, Dergleichen soll der deutsche kaufman kon. mat. ho-
heit, gericht, gebot und verbot in sachen, so nicht in das con-
tor gehôrig und wider ire privilégia sein, undterworfen und
gehorsam sein.
19.^ Wan sich ein kaufgesell will zu Bergen oder sunst
im reich besetzen, so soll er erstlich seinem herrn und mar-
schop rechenschaft und bescheidt thun, und so derhalben ir-
rungen vorfallen wurden, soll dem cleger furderlichs rechts
^ Ny. ^ Ny. * Saaledes U*; O Norgische und andere ihre handtwercker;
U'; Norgischen und andem ire handwerckcr. * Ny.
1560. 25. Juli. 639
wider den beclagten, ^ehr und zuvor er sîch besetzen solP,
verholfen werden.
20.* Und nachdem ein grosse anzal der handtwercker
seindt von Bergen gezogen und haben mit den andern, die da-
selbst geblieben sein, ihre clenodien und hausgeradt getheilt
und ihren theil dem ambtman Christoffer WalckendorfT gegeben
und sich mit ihme vertragen inhalt furgebrachten versigelten
briefs, werden aber diejenigen, so wech gezogen sein, hiruber
gemelten Christoffer Waickendorff besprechen, so soll er ihnen
darzu andtworten.
21.^ Und weil die handtwercker numehr der kon. mat.
und nicht dem kaufman verwandt, auch undter borgerlichen
pflichten zu Bergen sein, so wirdt sich ihrer brief und sigel
halben nach besichtigung derselben der gebuhr gehalten werden.
22.* Welche auch ebenteur und boden gehabt, die ihr
eigen gewesen, und darfur ihnen kein erstattung geschehen were,
die sollen ihnen nochmals nach billichem werdt erstattet wer-
den; so soll auch dem handtwercker zu seinen ausstehenden
schulden nach log und recht verholfen werden.
23.^ Âlsdan Jochim Schnulling eine boden nach Ber-
gischem rechten mit urthel und recht aberkandt ist, so wird
es darbey gelassen, ^doch dem SchnuUung seine rechtliche not-
turft vor kon. mat., wie sich zu recht gebuhrt, zu suchen vor-
behalten.*
24. '^ Weil auch irrung zwischen dem kaufman und Ândres
schreyber zu Bergen von wegen eines gebeues hinter seinem
gaarden erhalten, so dan solch gebeu noch nicht aufgericht
were, so soll Anders schreiber darmit bis zur besichtigung und
weitern bescheidt still stehen; wan es aber bereidt aufgericht
were, so soll es bey dem sententz, so derhalben ausgesprochen
ist, bis solang derselbig mit recht widerlegt und retractirt wirdt,
bleiben.
25. Und weil dan dem deutschen kaufman die handtirung
in Norwegen, wie obgemelt, gegunnet wirdt, so soll auch wider-
umb den Norgischen ihre handtirung und frey ein- und aus-
fuhr in den Wendischen und Ânseestedten und derselbigen
strômen und haven frey gelassen werden.
Il Tilfojet i U^ « Ny (noget œndret i U^- * Ny. * Ny. * Ny.
«-« Tilfejet i U ^ ' Ny (noget œndret i U »).
640 1560. 25. Juli.
IL
26. Es sollen die undertbanen des reicbs Dennemarcken
in den Wendischen und Anseestetten und derselbigen strômen
und haven ire handtirung und frey ein- und ausfuhr haben,
ire gutter und wabr zu verkauffen aucb zu keinem sonderlicben
kauf gedrungen werden, sondern so sie ibr gudt nicbt verkauffen,
mugen sie mit demselben zuruck, wo es ibnen geliebt, sigeln
und sollen mit keinen neuen zollen oder anderer auflage be-
scbwerdt werden, ailes inhalts der privilegien.
27.^ Wan auch die Dennischen wein gegen Lubeck brin-
gen, den sie daselbst nicht verkauffen wollen, so soll er nicbt
aufgehalten, sondern umb den gewonlicben zoll durcbgestattet
werden, er sey in grossen oder kleinen stucken; wolt ibnen
aber der Dennisch darselbst verkauffen, so soll er ibnen in das
Lohaus bringen lassen og darmit handlen, wie gewonlich.
28,^ Desgleichen soll auch Hamburger bier durcbgestattet,
und von der tonnen drey schilling Lubiscb zu zoll gegeben
werden; wan aber das bier zu Lubeck aus des ratbs keller ge-
kauffl wurde, so soll davon gegeben werden, was gewonlich ist.
29. Es sollen auch die dennischen undertbanen, wan sie
mit korn zu Lubeck oder andere stedte ankommen, nicht ge-
drungen werden, das korn aus ibren schiffen in pramen zu
bringen; welcher aber der pramen gebrauchen und sein kom
von mehrer beqvemicbeit wegen darein bringen will, der soll
darvon zimliche heur geben und domit uber billicheit nicht
ubersetzt werden, oder so das furgenommen wurde, uf ansuchen
durch den burgermeister geburlich einseben geschehen.
30. Wer dan zu verkauffung seines korns der verordneten
meckler gebrauchen will, der mag es thun, wer aber des meck-
1ers nit begert und sein korn selbs verkauffen will, dem soll
es auch frey stehen; es soll aber dem meckler, was gebreuch-
lich, entrichtet werden.
31. Âls sich dan die dennischen stedt beklagen, das zu
Hamburg neu uflagen uf wittling, schollen, butter und lacken
gemacht sein, so sollen dieselbigen, so der von neuen auf-
gesetzt weren, gegen die undertbanen des reicbs Dennemarcken
abgedahn sein und furter nicht gefordert werden.
1 Ny. * Ny.
1560. 25. Juli. 641
32. So soll auch das packen- und tunnengeldt in zimlicher
mass gebalten und darmit der gemeine handtirende man uber
billicheit nicht ubersetzt werden.
33^. Dem Schonischen hering, der kaufmansguth und es
werdt ist, soll der voile zirckel gegeben und darin kein gefabr
gebraucht werden.
34 \ Wan auch die underthanen des reicbs Dennemarcken
hering gen Lubeck bringen und nicht verkaufTen, sondern
ihnen wider zuruck schiffen woUen, so soll derselbig hering
wîder ibren willen nicht gezirkelt, sondern ihnen, wie er da
gebracht ist, wider weg gestattet werden.
35 '. Der zehende pfenning soll von der abslerbenden Deut-
schen aus der Ânsehe auf Falsterbo und Schônôr nachlass nicht
genommen, und sonst im reich Dennemarken also gehalten
werden: wan einer aus den Ânsehestedten im reich burgerlich
sesshaftig ist und verstirbt und bat seine erben in den Ânsee-
stedten, die seinen nachlass aus dem reich fordern wollen, so
mag der zehendt pfenning von desselbigen nachlass genommen
werden und sunst nicht; dargegen soll auch von den Denni-
schen, die in den Ânsehestedten oder derselbigen gebietten ster-
ben, der zehendt pfenning auch nicht genommen werden.
36. Es sollen und mogen die von Lubeck, Hamburg, Ro-
stock, Stralsundt, Wismer, Luneburg und Dantzick das gantze jahr
uber mit prelaten, ritterschafl und burgern in den stedten, dar
sie ligen, nach laut der privilegien frey handeln, kauffen und
verkauffen, und die andern stede uf ihren vitten bis Martini
und in des reichs stedten bis auf Michaelis, aber in den herbst-
marcken in den stedten mogen sie handeln mit menniglich, und
mag der kaufman in den freyen marcken in den stedten mit
seiner wahr in heusern, buden und auf dem marckt ausstehen
vermoge irer privilegien.
37. Der deutsche kaufman soll keinen sommerhering salzen,
aber sich des rechten heringfangs zu gewonlicher zeit von Ma-
riae himelfart bis uf ^Michaelis, aber uf Falsterbo und Skener
bis auf Martini gebrauchen^
38. Es soll auch der deutsche vischer aus den Wendischen
und Ansehestetten hinfurder von jeder fisclierschuten oder boten
* Ny. « Ny (aendret i U*). *"« Tilf. i U»; opr. kun: bis uf Martini.
41
642 1560. 25. Juli.
einen schilling grot und darzu von jedem rehmen drey whal
hering geben.
39. Es sollen die Dennischen den Warnemundern und wi-
derumb die Warnemunder den Dennischen keinen schaden an
ihren netzen thun; welcher aber darwîder handelt, soll den
schaden gelten und straff gewertig sein.
iO, Der zoll von hering und andern guttern soll an denen
ortern, do die sledle vermuge konig Frederici privilegien be-
freyet sein, nach inhalt konig Woldemari privilegien genomen
werden.
41. Weil dan die von Kolberg ein abschrifl eines kauf-
briefs, den sie uber ihre vitten von konig Woldemaro sollen
haben, furgebracht, so sie nun solche copey mit irem originali
werden becreftigen, so sollen sie des erdlzinses von solchen
vitten verschonet pleiben, aber den ruderzoll sollen sie ent-
richten.
A2, Die von SteUin sollen aus gnedigster zuneigung und
der von Lubeck biUlich ersuchen mit dem erdtzinse und ruder-
zoll verschonet werden.
43. Und sollen die Wendischen stedt und die von Stettin
einen grot zu ruderzoll zu geben schuldig sein und nicht mehr.
44. Der pauren marckt uf Falsterbo soll uf der Sundischen
vitten verruckl werden.
45. Als dann die vischer das hauptlager zu Falsterbo ver-
lassen und sich uf kleine vischlager begeben, so soll darin vor-
schaffung geschehen, damit das hauptlager zu Falsterbo nicht
verlassen, sondern durch die vischer besucht werde, sofern sie
aile dar mogen platz und raum zu fischen haben.
46. So soll auch kein vischer uber sechs tunnen herings salzen
inhalt des modtbuchs.
47. Dergleichen soll kein hering in den schuten gesalzen,
sondern zu lande gebracht werden, damit er so viel desto bes-
ser verwahret und kon. mat. davon ihre gebuhr werde.
48. So dan die von Rostock sich etzlicher buden halben,
die uf ihren vitten sollen gebauet sein, beclagen, welche die
kirche under handen hat, wan nun die von Rostock darthun
werden, das dieselbige buden uf ihre vitten gebauet und ihnen
zugehorig sein, und die vorsteher der kirchen keine rechtmes-
1560. 25. Juli. 643
sige erhebliche einreden haben, so sollen sie abgeschafft oder
deren von Rostock will darin gelrofîen werden.
M. Die deutsche compania uf Falsterbo soll mit den pri-
vilegiis wie bishero bleiben, aber der misbrauch, das der kauf-
man mehr bier dahin furet, den er zu seiner eigen notturft be-
darf, und es wider bey gantzen und halben tunnen und sonst
verkauffî, dadurch dan kon. mat. accise verkurtzt wirdet, soll
abgestait werden.
50. Âber der angezogen companien halber zu Coppenhagen,
Elnbogen, Landtzkron und Ustedt, soll es erstlich der compa-
nien halben zu Coppenhagen bey konig Friderici, loblicher ge-
dechtnus, ausspruch gelassen werden, das die Deutschen, so zu
Coppenhagen besessen, sollen in der Denischen compania sein.
51. Weil dan die deutsche compania berurter massen in
die denische transferirt, zu dem sie ein zinshaus und borger-
pflichtig gewesen ist, so dan die ledigen deutschen gesellen nicht
auf die erbaute denische compania gehen wollen, welchs ihnen
gegundt soll sein, und ein haus kauffen oder mietten wollen,
darin sie ire zusamenkunft und geselschaft haben mugen, das
wirdt ihnen gegunnet; kan auch, wie sich gebuhrt, bewisen
werden, das die deutschen leddigen kaufleut das bemelte haus
erblich erkaufft haben, das soll angenommen und darauf gne-
digster und billiger bescheidt gegeben werden.
52. Also auch konnen die Deutschen zu Elnbogen, Landz-
kron und Ustedt heuser kauffen oder mietten, darinnen sie ire
geselschaft, wie gemeldet, haben mugen, soll ihnen gleicher ge-
staldt wie zu Coppenhagen gegunnet sein, doch sollen sie uf
keiner compania wein oder bier auszapfen, noch sich einiger
sunderlichen privilegien anmassen; so sollen auch die heuser,
die sie also, wie gemeldet, kauffen oder mietten, in burgerlicher
pflicht und rechten pleiben.
53^. Kan auch der kaufman mit den rethen in den stet-
ten, do sie heuser, wie gemelt, zu ihrer geselschaft kauffen oder
mietten, handlen, das sie jarlich ein gênants vor die borgerpflicht
von solchen heusern nehmen wollen, das last kon. mat. auch
geschehen.
54. Es will auch kon. mat., wie auch ihre vorfahren ge-
» Tilfojet i VK
41'
644 1560. 25. Juli.
than, vorbehalten haben, hirin, so viel die angezogenen com-
panien zu Coppenhagen, Elnbogen, Landtzkron und Ustedt be-
langet, vermehrung, minderung oder verordnung nach gelegenheit
zu thun.
55. Welcher uf Gotlandt des jahrs uber handeln will, soll
einen daler geben, und weil ein eln und gewîcht uf Godtlandt
verordnet ist, so soll sich ein jeder derselbigen im ein- und
ausmessendt und wegen gebrauchen und gehalten.
56. Die von Wismer mugen die drey haven uf Gotlandt
zu Wedewemerick , Larige und Schlicke wie die underthanen
des reichs besuchen, aber daraus nichts dan stein und holtz
fuhren, wie gebreuchlicli.
57. Demnach dan die von Ripen und andere dennische
stedt zu Manôe, Langlege, Phanôe und andern vischiagern des
orts sunderlich privilegirt sein, so sollen die von Hamburch
sich enthalten, uf solchen vischiagern zu vischen und zu sal-
zen, sie beweisen dan, das sie darmit befreiet und berech-
tigt sein.
58^. Wan hier von den Wendischen und Ânseestetten in
das reich Dennemarck gebracht und an einem ort voracciset
wirdt, so soll es darbey bleyben, obgleich der kaufman das hier
an demselbigen ort nicht verkaufiFl und es an ander ort fuhren
wurde, jedoch soll er ein urkundt an dem ort, dar er es ver-
acciset bat, nehmen und sie am andern ort anzeigen, damit er
mit duppelter accise nicht beschwerdt werde.
59*. Und weil sich etliche stett der bieraccise halben be-
klagt, so soll zur gelegenheit darvon weitter geredt und ge-
handelt werden.
60*. Als dan die von Stralsundt vermeinen, das sie mit der
vogteygerechligkeit uf Falsterbo sollen von Jacobi bis Martini
berechtiget sein und solchs ein privatsach ist, so mogen sie der-
halben zur anderen zeit ansuchung thun, sollen sie daruf be-
scheidt bekommen.
61. Die sigeliation durch den Oresundt und den zoll do-
selbst zu Helschenôr betrefîendt, mogen die sechs Wendische
stedt Lubegk, Hamborch, Rostock, Stralsundt, Wismer und
' Tilfojct i U». * Tilfojet i U». » Tilfojet i U*.
1560. 25. Juli. 645
Luneburgk mit ihren eigen schiffen und guttern uf gewonliche
seebrief und geburliche certification durch den Oresundt frey
lauffen und nicht zollen, sondern geben allein schreib- und
tunnengeldt, obgleich eine in der andern schiff gutter bette;
wan sie aber wein in den schiffen haben, so soll derselbig ver-
zolt werden, wie von alters herkommen, und ist in obbemelter
freyen durchschiffung nicht begriffen, wie auch der kupfer
hiemit nicht soll gemeindt sein, weil derselbig aus sonderlicher
koniglicher vergunstigung und uf gebuhrenden zoll geschiffet
wirdt.
62. So auch in der gemelten sechs gefreyeten stetten un-
frey schifspart were, so soll ein rosenobel davon gegeben
werden.
63. Hat auch der sechs stedte schif andere dan ire eigen
guttere geladen, so gibt das schif einen rosenobel und die
gutter einen rosenobel und schreib- und tunnengeldt, aber so
gutter darunter, die sonderlich zolbar sein, als Englische, Schot-
tische und andere ausserhalb der Osterschen Ânseestedten, die
sollen nach gebuhr verzolt werden, und seindt dieselbigen gut-
ter mit dem rosenobel nicht gefreyet.
64. Wan auch der sechs stette gutter in anderer Anseestedt
schiffen geschiffet werden, so werden die gutter mit einem
rosenobel gefreyet und das schiff gibt zoll.
65. Und sollen die schiffer, so ofl sie an die zolstedt zu
Helsingôr kommen, von den guttern, die sie eingenommen und
geladen haben, mit irem eidt certificirn.
66. So soll auch ein jeder schiffer aile jahr einen sehebrief
an den zoll zu Helsingôr bringen und anzeigen; so das nicht
geschicht, so soll er, so oft er zu Helsingôr anlanget, einen
rosenobel von dem schiff geben.
67. Wan aber die andern Osterischen Anseestedt in Or-
sundt mit iren eigen schiffen und guttern ankommen, so geben
sie von irem eignen schiff und guttern einen rosenobel und
schreib- und tunnengeldt, jedoch sollen sie nach gebuhr certi-
ficiren.
68. Hat aber das schiff andere gutter, sie gehoren in die
Wendische oder andere stedte, so wirdet von dem schiff ein
rosenobel und von den guttern auch ein rosenobel und schreib-
und tunnengeldt gegeben, doch die gutter, als sonderlich zolbar.
646 1560. 25. Jull.
darvon obgemeldet, als wein und kupfer, dergleichen auch an-
dere gutter, so in die Osterischen Ânseestedt nicht gehorig, hiein
nicht begriffen, den dieselbigen nach irer gebur verzolt werden.
69^. Und dieweil dem kauf- und scbifman beschwerlich
und umb ist, die gewonliche zolistedt zu Helsingôr zu besuchen,
so wirdet ihnen vergonnet, den negsten durrh den Beldt zu
lauffen. Sie sollen aber, andere unrichtigkeit zu verkommen,
mit den schiffen an der aus- und widerreyse zu Nyburg oder
hinter Knutzhôffe ansetzen und zu Nyburg nach eins jedern
gebuhr certificirn und, was an schiffen und guttem zollbar ist,
verzollen, in aller mass wie am zoll zu Helsingôr gewonlich ist.
70^, Wan aber befunden, das die zolistedt an bemelten
ort beschwerlich, so wollen kon. mat. dieselbigen verrucken und
an eine andere stette legen oder wider gen Helsingôr verweisen ;
und soll kon. mat. iren gebuhrenden zoll und konigliche ge-
rechtigkeit an der zollstede im Belt wie zu Helsingôr behalten.
71 \ Und sollen die rathe in den Wendischen und Ansee-
stedten keinen andem kaufman, dan der ihr burger und ein-
wohner und stadtpflichtig ist oder derselbigen kinder sein, ^die
mit iren eltern oder freunden in den Ânseestedten marschap
haben und mit irem eigen geldt und gudt handeln auch sich an
andere orter nicht verelicht oder burgerlich besetzt haben, in
die certification nehmen, doch nach einer jederen stadt gebu-
renden zoll, und die nahmen, denen die schiff zugehôren und
anpart daran haben auch wem die gutter zustehen, in die certi-
ficationes setzen und keine certification ausgehen lassen, sie
sey dan zuvor beschworen*.
72 ^ Solchs ailes und jedes, wie obgeschrieben, ist beider-
seitz als durch hôchstgemelte kon. mat. vor sich und ihre
underthanen der reich Deimemarcken und Norwegen mit wissen
und rath irer mat. reichsrethen, der edeln, wolgebornen, ge-
strengen, ernveslen und erbaren hern Eller Hardenberg zu Mat-
torp, rittern und reichshofmeistern , lierrn Johan Frisen zu
Heslager, cantzlern, herrn Otto Krumpen zu Trutzholm, rittern
und reichs marschalck, hern Magnus Guldenstern zu Sternholm,
» Tilfojet i U>. ^"^ Tilfejet i U*; oprindelig i U*: und sich in iren
stedten enthalten, in ire certificatien nemen, auch die, denen die schif ge-
horen, oder anpart daran haben, dergleichen wem die gutter zustehen, nam-
haftig in den certiflcationibus machen. ' Tilfojet i U*.
1560. 25. Juli. 647
rittern und stadthaltern zu Coppenhagen, hern Peler Schram-
men zu Urups, rittern, herm Byrge TroUen zu Lilloe, rittern,
Oluf Muncken zu Twisel, herrn Erick Krabben zu Bustrup,
rittern, Ânthoni Brusken zu Langensee, reichscantzlern , hern
Jôrg Lucken zu Ofvergardt, rittern, Tago Otsen zu Ericksholm,
rittern, EUer Ronnow zu Widtkildt, Claus Urne zu Belteberg,
Werner Parsberg zu Harrestedt, rittern, Niels Langen zu Keer-
gardt, rittern, Holger Rosenkrantz zu BoUer, Lago Brade zu
Krogholm, rittern, Iffer Krabben zu Oestergardt, Peter Bilden
zu Schwanholm und Herlif Trollen zu Herlofsholm, rittern, und
die obbenante der Wendischen und Anseestedte gesandten von
wegen und aus bevelch der gemeinen Wendischen und Ansee-
stedt und derselbigen kaufman bewilliget und stedt und vest
einander zu halten versprochen worden, ohne allen geverde.
73 ^. Des zu urkundt sein diesser recess zwen gleich lauts
ufgerichtet mit hochstgedachter kon. mat. anhangenden insigel
und der obgenandten gesandten pitschiren besigelt worden,
deren jeder theil einen zu sich genommen hat.
74^. So baben auch die gesandten versprochen, bey iren
obern und eltesten zu befurdern, das die Wendischen und An-
seestedt sollen zum uberfluss durch den rath zu Lubeck und
etliche mehr stedte diesen vertrag belieben und des ein urkundt
kon. mat. vor nechstkunfligen Johannis Baptistœ zuschicken.
Geschehen zu Odensehe am funfundzwanzigsten tag des mo-
nals Julii nach der gepurdt Christi unsers erlôsers im tausendt
funf hundert und sechzigisten jahre.
Friderich.
B.
1560. 25. Juli (Odense). Kong Frederik ll's Konflrmation af Hanse-
stœdernes Privilégier i Danmark og Norge.
O: Original paa Pergament (med Kongens vedhœngende Segl) i
Lybœks Trese Danica Nr. 306.
Tr.: J. Marquardus, De jure mercatoruin singulari. Docum. p. 256
—57. Lûnig, Teutsch. Reichsarchiv. Vol. XIV. P. speo. X. Cont. IV.
2. Th. Forts. S. 89 f. Aitzema, Saken van SUet en Oorlogh, I, 81 f.
Du Mont, Corps dipl. T. V. P. I p. 74 ff.
Wir Friderich der ander, von Gottes gnaden zu Denne-
marck, Norwegen, der Wenden und Gotten kônnig, herzog zu
» Tilfojet i U».
648 1560. 25. Juli.
Schleswygk, Holstein, Stormarn und der Dietmarschen, graff zu
Oldenburg und Delmenhorst, bekennen und thun kundt hie-
mit ofTentlich vor jedermenniglichen : Nachdem die erbaren, er-
samen, hochgelerten und weysen, unsere liebe besonderen und
getreuen, die stedt Lubeck, Bremen, Hamburg, Rostock, Stral-
sundt, Wismar, De venter, Stettin und Gripswolde im namen
irer selbs und der andern Wendischen und Ânsehestedt, in die
Hensee gehôrig, uns umb confirmation und bestedtigung irer,
der stedt, privilegien und freyheiten, aïs sie in unseren reychen
Dennemarcken und Norwegen und uf unseren strômen und hafen
sambt und sonderlich. baben, und ihnen von unsern vorfaren,
kônnigen zu Dennemarcken und Norwegen gnedigst gegeben,
verliehen und mitgeteilt, untertbenigst und dienstlich ersuchen
lassen, derwegen auch diser zeit ire, der obgemeldten stedte,
stadtlich gesandten, nemlich die erbarn, ersamen, hoch-
gelarten und weysen herr Clausen Bardwyck, burgermeystem,
Bartolomeum Tinnappel, radtman, und Nicolaum Wolf, secre-
tarien, zu Lubeck, Johann Rollwagen, doctorn, sindicum^ und
Johan Plander, radtman, zu Bremen, Jeronimum Bissenbecken
und Jeronimum Hugen, radtmenner zu Hamburg, doctorn
Lambertum Kirchhoff und Berndt Pauls, radtmennern zu Ro-
stock, Jôrgen Schmiterlow, burgermeystem, und Nicolaum
Steven, radtman, zum Straisunde, Jochim Rugen, Jôrgen Trede-
man, radtmennern zu Wismar, Lubbert von Winsen, licentia-
ten und burgermeistern, und meyster Jacoben Helm, secretarien
der stadt Deventer, Jochim Regelstorp und Peter Framholt,
radtmanne zu Stettin, magistern Jochim Pansow, sindicum, und
Jochim Erick, radtmann der stadt Gripswaldt, an uns vor-
nemblich abgefertigt gehabt,
als haben wir aus gnedigster neygung, damit wir den stet-
ten sambtiich und jederer sonderlich zugethan, auch dem gemey-
nen handtierenden kaufman zu gutem, mit vorwissen, radt und
bewilligunge der edlen, gestrengen, ernvesten und erbarn unser
und unsers reychs Dennemarcken getreuen rheten, nemblich
herr EUer Hardenbergs zu Mattorp, ritters und reychshofmey-
sters, herr Johan Frissen zu Hesselager, cantzlers, herr Otto
Krumpen zu Trutzholm, ritters und reichsmarschalks, herr
Magnus Guldensterns zu Sternholm, ritters und stathalters zu
Coppenhagen, her Peter Schram zu Urups, ritters, herr Byrge
1560. 25. Juli. 649
TroUen zu Lilloe, ritters, Olof Muncken zu Twisel, herr Erich
Krabben zu Bustrup, ritters, Ântoni Brusken zu Langensee,
reychscantzlers, Jôrg Lucken zu Ofvergardt, ritters, Tago Tott-
sen zu Ericksholm, ritters, Eller Rennowen zu Widtkieldt, Claus
Urnen zu Belteberg, Werner Parsberg zu Harrestedt, ritters,
Niels Langen zu Keergard, ritters, Holger Rosenkrantz zu Bol-
1er, Lago Brade zu Krogholm, ritters, Iver Krabben zu Oester-
gaardt. Peter Bilden zur Schwanbolm und Harlif TroUen zu
Herlofsholm, ritters, also wir itzo bey uns alhier zur stedt ge-
habt, den obgemelten Wendischen und andern Ansehestedten, in
die Hansee gehôrig, aile und jedere ihre sambt und sonderliche
privilégia, freyheytten und begnadungen, so sie von unsern vor-
farn, kônnigen, in unseren reychen Dennemarcken und Nor-
wegen gehabt, bestettiget und confirmiret, wie wir àuch kraft
ditz unsers offenen briefs thun. Und sollen die vorberuerten
Wendischen und Ânsehestedt, in die Hensee gehôrig, ihre burger
und einwhoner sich der bemelten ihrer privilegien, freyheiten
und begnadungen in vielbemelten unsern reychen Dennemarcken
und Norwegen, unser und menniglich der unsern ungehindert,
zu erfreuen, zu geniessen und zu gebrauchen haben, doch uns
und unsern erben und nachkommen in den reychen Denne-
marcken und Norwegen an unsern hoch- und obrigkeitten,
zollen und herligkeiten und unsern reychen und derselben in-
whonern und underthanen auch menniglich an ihren freyheitten,
privilegien, und gerechtigkeiten, welches ailes wir hiemit aufs
bestendigst und kreftigst vorbehalten wollen haben, unschedlich
und unnachteylig.
Und weil sich irrung etiicher artickel halben, privilégia
beyderseitz und anders betreffende erhalten, die nun verglichen
auf heut dato vorrecesset sein, so soll es furder vermoge des-
selbigen recesses und vortrags gehalten werden, ailes ohne ge-
vehrde.
Gebieten und bevhelen hierauf allen und jeden unser reych
Dennemarcken und Norwegen lieben getreuen, geystlichen und
weltlichen prelaten, denen von der ritterschafl und adel, auch
burgern und gemeinheitten und allen unsern ambtleuten, vôg-
ten, burgermeistern und bevehlhabern und denjenigen, als umb
unsern willen thun und lassen sollen und wollen, die viel-
.beruerlen Wendischen und Ânsehestedt und irer aller burger
650 1560. 25. Juli. Tillœg,
und inwohner jegen ihre privilégia, freyheitten und begnadungen,
aïs sie in unseren reychen Dennemarcken und Norwegen sambt-
lich und sonderlich haben, auch den obberuerten vortragk nicht
zu beschweren und zu verhindern, sondern sie derselben allent-
halben geniessen und gebrauchen lassen bey vermeydunge unserer
straf und ungnade.
Urkundlich haben wir Friderich, kônnig, unser kônnigliche
secret wissentlich an disen unseren brief hangen lassen, der
gegeben ist in unser Stadt Odensehe den 25. Julii nach Christi
unsers hem erlôser und seligmachers geburt im funfzehen-
hundersten und sechzigsten jhare.
Friderich.
TILLiEG.
1.
1545. (Odense). Forelebig Reces, mœglet af Kong Christian III, mellem
Gesandter fra Byerne Lybœk. Hamborg, Rostock. Stralsund, Wismar,
Lyneborg, Deventer, ZwoUe og Campen og Borgeme i Bergen.
A: Samtidig Afskrift i ProtokoHen >Handlung mit den Ansee-
und Hensee-Stedten anno 1545, 1549, 1552«. (Hansestiedeme VI).
Artickel, welcher gestalt die irrungen bis zu rechtlicher orte-
runge von kon. mat. billich angestalt:
Wyr Christian, von Gots gnaden zu Denmargken, Norwegeo
etc. konnigk, herzogk zu Schleswigk, Holstein etc., bekennea hiermit
und thuen kunt vor allermenniglich : Nachdem die ersamen, unsere
liebe besonderen burgermeistere und rathmanne der stette N. N. N.
und N. von wegen des cuntors in unser stadt Bergen in Norwegen
und des deutschen kaufmans der bemelten und anderer Wendischen
und Hensestedt, zu Bergen resiederende, an einem, und unsern lieben,
getreuen burgermeister und rath bemelter unser stadt Bergen in Nor-
wegen anders teyls der segellation, handel und kaufmanschaft bal-
ben, als unsere burger der stadt Bergen zu Suden und Norden io
unserm reiche Norwegen und sunst gebrauchen, und derhalben von
dem deutschen kaufman des cuntors angefochten, als solte solliche
segellation und hantierunge unsern burgern zu Bergen nicht geburen
und dem cuntor zu nachteyl und widder der stedte und des kauf-
mans privilégia, gerechtigkeiten und zu vorkurtzange derselbigen
schulde gebraucht werden, auch anderer gebrechen halben streittigk,
und derwegen der bemelten stedt gesanten, die erbarn, achtbarn,
hochgelerten und ersamen N. N. und N. vor uns heute dato uf ge-
gebenen vorbescheidt erschienen, haben wir uns, den stedten zu
sonderen gnaden, mit den sachen eigenner person beladen und nach
1560. 25. Juli. Tillœg. 651
bescheener vorhoer und gepflegter underhandlunge, dieweyle sich
beide teyle uf privilégia gezogen und derselbeo copien und abschrif-
ten, denen doch ahne darthuhunge der original, welche nicht bey
handten gehabt, kein deil dem anderen gestendigk sein wollen, die
vorangezaigte gebrechen und volgende irrunge, puncten und artickel
mit beyder teyl wissen und gutem willen, jedes teyls privilégia,
freyheiten, befugten gerechtigkeiten unschedlich, vorabschiedet, wie
volgel:
1. Anfenglich sollen sicb der deutsche kaufman des cuntors
und unser burger der stadt Bergen freuntlich und friedlich gen ein-
ander halten, einander getreulich meynen, ehren, furderen und vort-
setzen, und sol aile gramschaft und widderwyl, aus wer ursachen
erregt und bergeflossen sein mocht, tôt und abe sein, desselben und
wes ein teyl dem andern zugegen gethan haben muchte in ungutem
nicht gerepft werden.
2. Und nachdem befunden, das unsere burger der stadt Ber-
gen den besitz der segellation und handels zu Suden und Norden
in unserm reiche Norwegen haben, und dieselbeo unser burger ane
erkentnuss soUicher segellation und narunge billich nicht zu ent-
setzen, ist vorabschiedet, das die burger der stadt Bergen jerlich
mit den zehen Norfarerschleffen zu Norden Bergen sigelen und da-
selbs mit den ba[u]ren handelen, keuffen und verkeuflen mugen bis
zu ferner erkundigunge und austragk der sachen. Es sollen aber die
burger zu Bergen mit sollichen zeihen schieffen des jahrs nicht
meher dan eine reisse zu Norden zu sigelen haben und mit den-
selben schieffen nicht von Norden nach Hollandt oder ander orte
sigelen, sundern erstlich zu Bergen mit den waren, von Norden ge-
bracht, anlangen und von Bergen mit irer whare, weliche die burger
in den Nidderlanden ader ander orte ausfuren wollen, abschieffen.
S. Es sollen auch die burger zu Bergen die Norfarers, wie der
kaufman des cuntors, auszurheden und mit denselben zu handlen
haben. Aber doch sollen kein teyl dem andern seine Norfarer ader
bauren, die ihme behaft, geferlich abziehen und abspennich machen.
4. Auch sollen die burger zu Bergen mit deme kaufman des
cuntors und allen anderen kaufleuten, die zu Bergen ankommen,
von dem kaufman des cuntors hinfurder unvorhindert, zu handlen,
zu kauffen und zu vorkauffen haben, des die burger sich jegen dem
kaufman hinwidderumb in geleichem vhall hinwidderumb halten
sollen. Es sollen auch (der kaufman) den burgern zu Bergen die
ware, als ihne aus deutschen Ansestedten ubergeschickt und von dem
kaufman des cuntors genommen worden, widdergegeben oder in ge-
burlicher werde bezalt werden.
5. Aber doch haben wir, den stedten und kaufman des cun-
tors zu gnaden, allen und jedern unser stadt Bergen burgern und
einwohnern, als die segellation und handtierunge zu Suden und Nor-
den mit fisch und andere whare gebrauchen, ernstlich eingebun-
den, das niemandts, der nicht unser underthan und burger der stadt
Bergen, in die handelunge zu Suden und Norden solle genommen
und versladtet werden.
652 1560. 25. Juli. Tillœg.
6. Und sollen unser burger, alleine zu ihrem selbs besten und
vorteyl und ahne gefhar gegen dem kaufman des cuntors, der be-
melten segellation und hantierunge zu Suden und Norden gebrau-
chen, deme kaufman auch seine schulde mit undersetzunge nicbt
vorhinderen, auch die pauren in keinem wege abwenden, das cantor
und stadt Bergen zu besuchen. Wurde aber jemandts unserer bur-
ger der stat Bergen daijegen thuen, der sol der segellation zu Su-
den und Norden vorlustig sein und unser ernste straffe zu gewartcn
haben.
7. Und soll sollichs von beidten teylen bis zu erorterunge der
sachen, einem jeden an seinen privilegien, freiheiten und gerechtig-
keiten unschedlich, also unvorruckt verfolgt und gehalten werden.
8. So auch von unserm amptman oder anderen vorbot ge-
scheen were, das die pauren das cuntor und unser stadt Bergen nicht
besuchen solten, wollen wir dasselb, dem kuntor und kaufman za
gnaden, abschaffen, und das solliche vorhinderunge vormitten und
nicht gebraucht werden sollen, und so jemandts darjegen thette,
wollen wir jegen demselben unsern misfallen zu erzaigen wissen.
9. Es sollen auch unser amptleute sich des verkaufs, es ge-
schege denn zu unserm besten, gentzlich zu enthalten gewiessea
werden.
10. Und wiewol die volmechtigen der stadt Bergen einen vor-
fasten beglaubichten schein eines privilegii vorbracht, das aile Nor-
farrer ire fisch und guter bey den burgern ufzuschieffen schuldig
sein solten, haben wir doch, dem kaufman des cuntors zu gnaden,
als von denselben das angezogen privilegium widderfochten, mit be-
willigunge der gesanten der stadt Bergen vorfugt, das bis zu erorte-
runge diesser sachen, doch unschedlich eines jeden privilegien, frei-
heiten und befugten gerechtigkeiten, der paur bey den burgeren sein
fisch und guter nicht ufzuschieffen sol schuldigk sein ; aber doch sol
der paur nach pilliger unser verordenunge des punders und gewicht
halber sein schief und guter an den strand anleggen und keinen
fisch ufschieffen und dem kaufman leverirn, es werde dan derselb
von unsern verordenten und geschwornen, dye die wage und pun-
der in bevelh haben, erstlich gewagen, und sol der kaufman sich
bevor und ehr des fisches und guter nicht anmassen; mitler zeit
aber und vor sollicher oder anderer unser billiger vorordenunge sol
der kaufman in leverirunge und emphahunge des fisches und whar
jegen dem Norman und sonst gar kein gefher brauchen und mit
ufricht[ig]em gewicht und handel umbgehcn.
11. Und so der kaufman den pauren widder pilligkeit schein-
lich bedrucken wolte oder whare, die deme pauren nicht nottigk,
ahne guten willen des paurs ufdrengen oder sonsten ungeburlich im
handel beschweren, sol der paur nach nieldunge und inhalt unsers
reichs Norwegen satzunge und lachbuch nicht meher dan die helfte
seiner angebrachten guter dem kaufman in seine schulde zu be-
zalen vorpflicht sein und mit der anderen helfte frey zu handlen
und zu kauffen macht haben, von dem kaufman unbehindert, doch
1560. 25. Juli. Tillœg. 653
sol der paur dem kaufman solliche guter erste anzubieten schul-
digk seyn.
12. Demnach als auch von den volmechtigen unser stadt Ber-
gen ein privilegium angezogen worden, das aile deutsche kaufleute
bey den burgeren zu haus mit denselben ire angebrachte whare
und guter verhandlen und nicht lenger dan von einem creutztage
zu dem anderen handelen sollen, haben wir uf der burger zu Ber-
gen gutwillig nachgeben, unschedlicb den angezogenen privilegien,
bis zu endlicbem endtschiedt der sachen vorabeschiedet, das die-
jennigen, als der deutschen Hense sein, ob sie wol nicht geselschaft
bey der bruggen haben, sollen bey dem kaufman bey der bruggen
ir lager zu haben und den winter zu pleiben nicht vorhindert wer-
den, doch sol der deutsche kaufman den burgeren ire kaufleute nicht
abziehen und aus iren heuseren oder buden zu vorhinderunge der
burger handlunge nicht abfurdern, auch die burger hinwidderumb etc.
13. Es sol auch den burgeren in keinèm wege mit denselben
deutschen kaufgesellen zu kauffen und zu handelen vorbotten oder
vorhindert werden.
14. Es sol aber der frembde kaufman, als in der Hensen nicht
zu haus gehorigk, bey dem kaufman nicht underhalten, auch zu
keinem handel bey der bruggen verstadt werden, sundern bey den
burgern zu haus zu liggen schuldigk sein. Auch soll derselb kein
winterlager zu Bergen haben.
15. Als auch die volmechtigen unser stadt Bergen auch die
ausgesatzten Norischen rechten vor sich gezogen, das die punder
und wagen bey ihnen und in irer vorwaitunge sein solte, darjegen
die gesanten der ersamen stedte copien eines privilegii vorgebracht,
das der punder und gewicht an ein offen stadt, das ein freier zu-
tritt darzu gehabt werden mochte, von der obrigkeit verordent wer
den soit, haben wyr allen teylen zu gnaden, doch unschedlicb eins
jeden privilegien, als uns die vorordenunge der wagen und punder
aus oberigkeit zustendigk, vorabschiedet, das punder und wagen, so
viel von notten, bey der bruggen auch einer in der stadt sein und
gehalten werden soll; darzu woUen wyr geburliche gewichte und
loth vorordenen lassen und duchtigen, ufrichtigen, vereidten per-
sonen zu vorwalten bevelhen, wie in den stedten gebreuchlich, und
menniglich geleich und recht zu wegen und einsehens zu haben,
das nymandts zur ungebur vorkurtzt, vorfugen.
16. Als auch uf beclagen unser stadt Bergen gesanten und an-
ziehen der privilegien und lochbochs die gesandten der stedte hoch-
loblicher gedechtnusse weylandt koningk Hanses privilegium der
seheuser halber zu Pergen angezogen, ist voriassen, das der kauf-
man des cuntors desselben koningk Hanses privilegii der seeheuser
halber, wan das vorbracht, zu geniessen haben solle; solte aber an-
gezogen privilegium den kaufman jegen der stadt Bergen privilegium
nicht befreien, so soll der seheuser halber laut des ermelten von
Bergen privilegii, nachdem das erzaigt und beglaubiget, uf unser
ferner tagesatzunge verfaren und dasselbc der seheuser halber von
deme kaufman unweigerlich vorfolgt und gehalten werden.
654 1560. 25. Juli. Tillseg.
n. Dieweil die von Bergen kon. begnadunge vorbracht, das kein
silber oder kramwhar uf den strassen und in den heusseren zu kauf
umbgetragen werden solte bey vorlust der guter, auch bey einera
vorordentem goltschmiede aile silber, als zu Bergen vorhandelt, pro-
birt und gewegen werden, und die gesanten sonderlich des silbers
halben selbst solliche vorschalTunge, uf das betruck vorkommen, vor-
furdert, haben wir die vorordenunge des goltschmiedts und das privi*
legium zu vorfolgen beschaffen lassen.
18. Aber als auch die kramwhar umbzutragen in bemeltem
privilegio vorbotten, haben wir uf anzaige der stedte gesanten, den-
selben zu gnaden, vorgunstiget, das die ankommenden schiefs- und
bossleute, weyl dieselben auch ir angebrachte mit denselben zu vor-
handlen pflegen, vorstadtet werden, aile woche einen tagk kramb-
whar feyl zu tragen, nemlich die mitwochen; so es aber sonst
heimlich oder ofTentlich geschicht, sol die wahre laut des privilegii
an uns vorbrochen sein.
19. Kramladen und kramkisten halber sol es auch, wie von
alters heerbracht, gehalten werden, das der kaufman in den kram-
laden nicht sol feyl haben, auch die whare in den fenstern nicht
aushengen, sondern die whare in seinen garten, heussern und stu-
ben vorhandlen.
20. Dieweile auch des reichs Norwegen offentliche satzunge und
begnadungen vorbracht, das nymandt frembt gedrenck und sonder-
lich allerley wein und heis getrenck ausschencken soll, es habe dan
zuvor der rath zu Bergen den kauf gesetzt, und das darvon gebur-
liche accissee gegeben und entrichtet wurde, demnach ist vorlassen,
das sollichs hinfuro unweigerlich sol vorfolgt werden, aber das hier
soll dem kaufman auszuzapfen frey sein.
21. Es haben auch die gesanten der stadt Bergen des reichs
Norwegen hergebrachte satzunge vorbracht, das aile ampten und
schuhmacher zu Bergen uns underworpfen und geburliche pflicht
thuen solten, wellichs die gesanten der stedte widderfochten und die
ampten an sich zu ziehen gesucht; haben wir derhalben, unsched-
lichen eines idren privilcgien, diessen abschiedt geben lassen, das
die schuhmacher und ampten irer priviiegien und freiheiten, als inen
von unsern vorfarn vorliehen und gegeben worden, sollen zu ge-
niessen haben, doch ailes den priviiegien und eins jeden gerechtig-
keiten bis zu ausubunge der sachen unschedlich. Und sollen mitler-
zeit die schuster und ampten dannoch sich jharlich der heer-
schowunge uf begern unsers amptmans auch demselben sein ait-
hergebrachte bekentnusse zu thuen vorpflicht seyn; ob aber die
ampten der kaufmansordenunge, den gerichten unvorgreiflich, sich
vorpflicht, in deme soll keine vorhinderunge gescheen, sollen auch
sich zu ehlichen nicht bedrengt werden, aber doch unser pilligen
und konniglichen ordenungen und vorhabenden christlichen politien
nicht widderstossig machen.
22. Und uf das der kaufman des cuntors und unser burger
zu Bergen so viel meher in christlicher aynunge, ruwe, frieden und
guten wandel bey einander zu erhallen, daran auch unser burger
1560. 25. Juli. Tillaeg. 655
zufurderst bey vormeydunge unsers misfallens nicht sollen erwinden
lassen, so haben wir als der rechtfertiguQge balber, das die mangel-
haftig geflecht ^werden soit, durch unsern ofTen bevelcb an unsern
amptleute, lachman, burgermeister, rath und gerichtsbevelhaberen
ernstlich vorfugt, das dem kaufman und menniglich unparteiesche
rechtfertigunge nach Noriscliem beschriebenen lach und rechte sol
geplecht werden.
23. Es ist aber auch darjegen mit der ersamen stedte gesanten
vorabschiedet, das der kaufman des cuntors zu Bergen und die-
jennichen, als bey dem kaufman enthalten werden, wie er dan auch
schuldig, ferner dem rechten kein ungeburliche weigerunge thun soll,
sunderen dem rechten pariren und gehorsamen, dasselbe auch hand-
haben helfen und keinen vorbrecheren den gerichten und rechten
bey ausgesatzter straffe des Norischen lachboch vorenthalten, weg-
helfen, vorhelen und vorschub thuen, das sollen die ampten auch
unnachleslich zu halten schuldigk sein.
24. Es sol auch der kaufman durch schein des cuntors ordi-
nantz keynen gerichtes brocke an sich ziehen und die gerichte ver-
kurtzen.
25. Und weil auch geclagt, das der kaufman des cuntors ordi-
nantz und satzunge gebrauche, dardurch dem reiche Norwegen und
den underthanen teurunge [nach] ^ gefallen ufzudrengen, sol dasselbig
hinfuro, ob es gescheen, vermitten werden.
26. Es soll auch der kaufman, ob er einigen schaden in der
sehe lidte, denselben bey den armen pauren nicht zu erholen suchen
und aufdrengen, sondcren wie pillich seinen schaden selbst tragen,
wie es auch mit den pauren in gleichem vhall gehalten.
27. Die volmechtigen der stadt Bergen haben auch vorbracht,
das der kaufman des cuntors etzliche platz von der gemeynen gas-
sen, mergkt und strassen befriedet und unvoriaubt eingeno iimen
haben solte; darauf ist vorabschiedet, das die gesanten gutliche vor-
sehunge thun wollen, das solliche ahne rechtgangk, als zur ungebur
von dem kaufman ingehabt, widderumb frey gelassen werden soll.
Hat aber der kaufman eynich platz mit der grunthherren willen, die
darzu befugt, und dieselben bcglaubiget anzuzeigen, sol er desselbcn
dem rechten und lachbuch gemess, wie geburlich, zu geniessen
haben. So jemandts von dem kaufman mit recht uberwunden, das
er hinfurt steine von den kirchen brechen oder wegkfuren wurde,
der sol nach gebur von dem gerichten gestrafît werden. Es soll auch
der kaufman des cuntors ^, wo auch die gesanten der stedte zugesagt,
die monstrantien und kirchcnornat, als der kaufman in der kirchen
zu Bergen gehabt, sollen zu Bergen in christlichen milten sachen
und in andere orte nicht vorwendet werden.
28. Nachdem auch der kaufman des vorkaufs halber der pro-
fiandt, als der stat Bergen zugefurt wyrt, clagt, und die von Bergen
sich des vorkaufs halben hinwidder uber den kaufman beschweren,
seint wyr allen teylen zu gnadcn genaigt ein mergkt anstellen zu
A: mas. ^ Herefter synes nogle Ord at vsere udfaldne.
656 1560. 25. Juli. Tillœg.
lassen, allen teylen gelegen, dar die gebrachten prophiand feyl ge-
habt und vorkauft werden soll, uf das geburliches ufsehens zu haben.
29. Wyr seint auch sonst genaigt der offentlichen laster uod
unzucht halber, als ubermesslichen zu gotlichen misfallen gebraacht,
christliche ordnunge zu schaffen ; es haben auch der stedte gesanten
vortrost, das [die] von den stedten die iren uf billige wegen und den-
seiben zu geleben berichten wolten, doch soll nymandt in den ehe-
standt sich zu begeben bedrengt werden.
30. Uf das furbringen unser stadt Bergen gesanten, das von
dem schiefsvolcke im abe- und anlauffen den leuten, zu benemunge
der stadt Bergen, prophiandt mit der that nhemen soiten und weinich
oder gar nichts dafur geben, das auch den leuten zu zeiten mit
gewalt ir vyh mit bewerter handt abgeschossen und genommen und
nichts darfur gegeben, ist vorabschiedet, das die stedte den iren
sollichen frevel, auch das sich das schiefsvolck an unsern wiltphanen
nicht vorgreiffen und strecken sollen, ernstlich vorbieten lassen; so
auch die vorbrecher erlangt, sol nach gebur gestralH werden.
31. SoUichs ailes und jedes haben beidte teyle obengemelt uf
unser gnedigst, gutlich und woimeinend underhandlunge, iren privi-
legien und gerechtigkeiten unvorgreiflich, uf ferner ratification irer
eltisten angenommen und bis zu orterunge der streittigen puncten und
artickel von wegen iren principaln und des kaufmans des cuntors und
unser stadt Bergen stet, vest und unvorbrochen zu halten ohne allen
behelf und ausfliehen in gutem glauben vorsprochen und zugesagt.
Des zu urkundte haben wir diesser abschiede drey gleich-
lautende, den einen bey unser cantzley, den ander den gesanten der
stedten und den dritten unsern burgern der stadt Bergen unter un-
serm secret zugestalt.
2.
1549. 23. Miy (Kbhvn.). Kong Christian III's Afsked til Hansestsdeme
med disses Svar derpaa.
A: Samtidig Afskrift i Protokollen: «Handlung mit den Ansee-
und Hensee-Stedten anno 1545, 1549, 1552<. (Hansestœderne VI).
Abscheidt, als mundtlich in kegenwertigkeit kon. mat. den Hanse-
und sehestedten, nemblich Lubeck, Bremen, Hamburg, Rostock, Lune-
burg, Wismar, Sundt, Deventer, Scholle und Steltin, gesandten ge-
geben, den 23. May anno 1549, Hafnie.
1. Anfangs die handlung der sigillacion ist uf recht erpotten.
2. Die privilégia, so die furbracht, zu confirmiren.
3. Hollander sigillacion, wan derhalben gnugsamer bericht von
den stedten gethan, wollen kon. mat. sich darin erzeigen, das an ihr
nlt zu erwinden.
4. Schotten thatlich handlunge in der sehe, haben kon. mat.
sich darin erzeigt, das derselben thatlich handlung so viel muglich
vorhindert; item das kon. mat. nicht vorpflicht, den stedten die sche-
den zu entrichten ; wurden aber privilégia furbracht, darauf wolt
ir kon. mat. sich mit unvorweislicher antwort vornehmen lassen.
1560. 25. Juli. Tillaeg. 657
5. Der amptleut halben wollen ihr kon. mat. pillig einsehens
haben lassen.
6. Beschwerunge, elle, mass und gewicht, lassen kon. mat. bey
vorigen bescheide beruehen.
7. Die burger, als den stedten vorwandt gewesen, betrefTen, sey
abgeredt, das diejenigen soUen zu recht gestalt werden und an recht-
licher hulf, straf und mittel nicht erwinden.
Antwort der stedte:
Die stedt hetten vormergt, was zu gnedigster abscbiede geben,
und das kon. mat. und derselben rethe die sachen gut gemeint, sie
hetten auch das ihre gethan und ungern gesehen, das nichts frucht-
bars gehandelt, das aber die sachen nit weiter bracht werden mugen,
musten sie auch dohin stellen ; und das kon. mat. die sachen recht-
lich uf sich oder uf schidtzrichter erbieten, achten sie das kon.
mat. vor ein richter darin zu leiden.
Und wiewol allerley beschwer dem kaufman und den gemeinen
underthanen in Norwegen aus dieser handlunge der Bergischen und
untergang des cuntors zu befahren, werde sich auch in besichtigung
und erkundigung der gebrechen befinden lassen, wie die sachen ge-
legen, und wollen ihren eltisten solchen abschiedt berichten.
Confirmation privilegien etc.; die stedt werden furderlich zu-
sammen gelangen, darselbst wollen sie kon. mat. abschiedt derselben
ferner furtragen.
Dancksage vor kon. mat. erzeigunge.
3.
1552. 15. og 16. Juli (Kbhvn.). Afsked. glvet Hansestœdernes, Byen Ber-
gens og de danske Stsders Afsendinge.
a. Abschiedt den gesanten der Antzeestedt geben.
A: Samtidig Afskrift i Protokollen >Handlung mit den Ansee- und
Hensee-Stedten 1545, 1549, 1552c (Hansestœderne VI).
K: Anders Barbys Koncept (Hansestsederne VI).
i. Kon. Mat. zu Dennemarck ist gnedigst erputtig, den erbarn
Anseestedten ire habende privilégia vermoge des Hamburgischen ver-
trags zu confirmiren und der dreyer konigen Johannis, Christierni
und Friderici, loblicher gedechtnus, gegeben privilégia von worten
zu worten in die confirmation inseriren und verleiben zu lassen.
2. So haben ire kon. mat. eine nottel solcher confirmation be-
greiffen und den gesanten der erbarn stette zustellen lassen, welche irer
mat. erachtens dem gemelten vertrage und irer mat. vorfarn, kon-
nigen zu Denmarck und Norwegen, gegeben privilegien und confir-
mation, auch irer mat. selbst gegeben generalbestettigung^ nicht un-
gemess ist, zuvorsichtig, es werden die erbarn stette dieselbigen zur
gnuge vermercken und annhcmen.
» 16. Febr. 1547.
42
658 1560. 25. Juli. Tillseg.
3, Wiewoll dan in den gebrechen, als allerseitz schriftlich uber*
geben sein, aus mangei der erbarn stette gesanten bevehlichs nichts
schlieslichs weder in guete noch recht bat mogen gehandelt werden,
so wollen dannocb kon. mat. verscbatTung thun, das den privilegien
allerseilz soll gelebt und darwidder nicht gehandelt werden, sofern
die erbarn stett und ir kaufman sich auch denselben gemess haltea
und in iren stetten, flecken, stronien und haven die underthan der
reiche Dennemarck und Norwegen irer hantirung und freyen ein-
und ausfure inhalt der privilegien und vertrege geniessen lassen
werden.
4. Wan aber zwischen kon. mat. und den erbarn stette hirinne
mysvorstandt und irrunge furfallen, so konnen ire mat. daruber
rechtlicher entscheidung gewarten.
5. Also auch dieweil sich zwischen den gemelten stetten und irem
kaufman eins und den stelten der reiche anders teyls gebrechen irer
beiderseitz habenden privilegien halben erhalten, so wollen ire kon.
mat. dieselben auch zu rechtlicher erorterung befurdern.
6, Und obwoll die rechtlich erkantnus in obbemelten sachen, al-
len und jeden, hochstermelter kon. mat. von rechts wegen zustendig
ist, auch zu derselben von den gesanten der erbarn stette in jung-
ster handlung gestalt worden, so sein doch die kon. mat. gnedigst
erpietens, dieselbigen, unabbruchlich irer hoch- und obrigkeit, un-
parteischen wilkurlichen richtern zu undergeben, damit so viel desto
mher ohne allen verdacht einem jeden widderfaren muege, darzu er
berechtigt ist, wie dan auch kon. mat. vor sich und ire underthan
nicht mher oder anderst begeren.
Âctum Coppenhagen freytags post Margrethe [15. Juii] anno in
52sten.
b. Kon. mat. zu Dennemarck und Norwegen bescheid der stadt Bergen
geben.
T.: Tegnelser over aile Lande IV, 161 b.
A: Samtidig Afskrift i Protokollen > Handlung mit den Ansee- und
Hensee-Stedten 1545, 1549, 1552« (Hansestsederne VI).
K: Anders Barbys Koncept (Hansestœderne VI).
1. Koniglich maiestat lassen die von Bergen bey irer sigilla-
tion und handtirung zu Norden und Suden uf ir gerechtigkeit und
privilégia bis zu fernerm bescheidt oder rechtlicher erkantnus, doch
sollen die von Bergen kein frombde geselschaft annhemen in die
hantirunge zu Norden.
2. So auch die von Bergen mit dem deutschen kaufman, zu
Bergen residerende, ir hantirung zu irem besten haben konten oder
wolten, das liessen kon. mat. geschcen, und mugen die von Bergen
sigeln mit irer wahr, an was ort ihnen gefellig, auch mit iderm ire
wahr unvorhindert vorhandlen.
3. Es sollen aber die von Bergen sich aller freuntschaft und
den privilegien gemesse jegen dem deutschen kaufman vorhalten.
4. Wurde der deutsch kaufman dem rechten nicht wollen ge-
horsamen und jegen recht oder slrafbar handien, so soll der. un-
1560. 25. Juli. Tillœg. 659
gehorsam mit loe und recht vervolgt werden; die ungehorsamen
sollen auch kon. mat. mit anzeige irer verhandiunge namhaft an-
gezeigt werden.
5. Die aczisse von dem wein soll inhalt der privilegien gefur-
dert und genomen werden inhalt des lachbuchs; die sich wider-
setzig machen, sollen mit loe und recht vervolgt werden.
6. Des punders und kramkisten halben auch von wegen der
heuser ufm strande und was sonst vor gebrechen vorhanden, wollen
kon. mat. zu ihrer gelegenheit bescheid geben lassen.
7. Und wollen auch kon. mat. den deutschen amptleuten be-
vehlen lassen, wes sich dieselben zu halten, und des beschwerlichen
winterlagers halben einsehens haben lassen.
8. Wurde der deutsch kaufman vytallie kauffen und ausschiffen
oder sanst jegen loe und recht zu handien sich undernhemen, in
was sachen das sein môcht, so soll der kaufman mit loe und recht
derhalben vervolgt werden, wurde dann der kaufman nicht willen
gehorsamen, soll dasselb an kon. mat. gelangt werden.
9. Es haben auch der Antzeestedt gesanten vortrost zu be-
furdern, das die burger der stadt Bergen ferner nicht vorhindert
werden sollen, ire hantirung und sigillation mit gepurender freiheit
vermuge der privilegien in den Antzestedten zu gebrauchen.
10. Und soll den Bergischen auch nicht vorhindert werden, bey
der Antzestedt schififern zu vorfrachten ^ und uberbringen zu lassen,
was ihnen notig sein wirdt.
11. Und haben die von Bergen und des reichs Norwegen under-
than in Antzeestedten der^ freiheit, als der deutsch kaufman zu
Bergen bat, sich zu erfreuen^ sindt auch in den stedten zu zollen
unvorpflicht.
12. Die sachen sollen in aile wege dahin gericht werden, das
der deutsch kaufman jegen privilégia, lohe und recht nicht soll be-
schwert werden.
Actum Coppenhagen freitags post Margrethe anno Christi 1552.
c. Kon. mat. haben den Antzestedten aucli den stedten der reiche Denne-
marck und Norwegen zu abschied gnedigst gelfen lassen.
T: Tegnelser over aile Lande IV, 162 b.
A: Samtidig Afskrift i Protokollen >Handlung mit den Ansee- und
Hensee-Stedten 1545, 1549, 1552« (Hansestœderne VI).
Kon. mat. haben den Antzestedten auch den stedten der reiche
Dennemarck und Norwegen zu abschied gnedigst geben lassen:
1. Das die Ansehestedte irer habenden privilegien zu gebrau-
chen, sollen auch daran nicht verkurtzet werden.
2. Desgleichen sollen auch die stedte und underthan der reiche
Dennemarcken und Norwegen irer habenden freyheitten und privi-
legien brauchen.
3. Und haben auch der Anseestedte gesandten zugesagt zu be-
furdern*, das die stedte und underthanen der reiche Denmarck
* A: frachten. * die, * A: vorfrachten. * A forbig. : zu befurdern.
42*
660 1560. 25. Juli. Tillœg.
und Norwegen, in den steten, derselben haven und strome in ^ irer
sigillation und handtirung aller freyheitten vormuge der vertrege und
privilegien sollen geniessen und mit allem guten befurdert werden.
4. Die stedte im reiche Denmarck haben sich ires stadtrechten
und privilegien zu halten und zu gebrauchen.
5. Und seind auch die deutschen kaufleut sommerhering zu
saltzen nicht befugt vermuge der privilegien, und stedt bey den stedten
des reichs Denraarcken, was dem deutschen kaufman deshalben
*wn vergont werden*.
6. Des hervestmarcks ist der deutsche kaufman befugt uf den
legeren und in den stedten in Schona, dar der deutsche kaufman
von alters gelegen hat; und hebt sich der hervestmarckt an as-
sumptionis Marie und endigt in den stedten uf Michaelis tagk und
zu Falsterbode uf Martini, ailes inhalt der privilegien. Die zeit
uber haben die deutschen mit ritterschaft, prelaten, burger und
bauren zu kauffen vermuge der privilegien ahne verbotten wahr,
die zu des reichs besten und notturft nicht auszufuren.
7. Wenn freymarckt in den stedten in Denmarck gehalten wirt,
ist dem deutschen kaufman nicht verhinderung zu thun, mit me-
nigklich zu kauffen und mit seiner wahre in heusern oder buden
uf dem marckte aus zu stehen, und sollen die von Alborch den
freyen marckt dem kaufman ferner nicht vorhindern.
8. Aber die freyen tage als bis uf Dionisii von dem deutschen
kaufman zu gestadten gesucht, auch das winterlager und eigen haus
und kost zu halten, solchs stehet bey den stedten, was die dem
deutschen kaufman wollen vergonnen, und was die von dem kauf-
man darfur* nemen wollen.
9. Es ist aber der deutsche kaufman vermuge der privilegien
nicht berechtiget, ausserhalb des hervestmarckts mit den bondern zu
kauffen, aber mit ritterschaften, adel und prelaten raag der deutsche
kaufman das gantze jahr kauffen, so nicht gemein vorbot ist.
10. Wollen die burger ihre heuser zu winterlager oder com-
panien dem deutschen kaufman in den denischen stedten zulassen,
das stehet zu ihrem gefallen, werden sich darinne zu halten wissen.
11. So die stedte des reichs Dennemarcken den zehenden
pfenning von des deutschen kaufmans gutern, als vorstirbt, nicht
wollen nachlassen, werden sie den zehenden pfenning in Deutsch-
landt wider geben mussen.
12. Und soll in aile wege dem deutschen kaufman jegen privi-
légia kein beschwer ufgelegt werden, und so viel mueglich aller^
guter wille und freuntschaft erzeigt werden.
13. In privilegien befindt sich nicht, das die deutschen kauf-
leut in den stedten des reichs Denmarcken companien zu halten
befugt, ausserhalb was uf Falsterbo zugelassen.
Volgt was die Dennischen stedte in den deutschen Ansehestedten
vor freyheit zu gewarten haben :
^ A: zu. *— * T.: vorteil vergont wirt. * A: davon. * T. forbig.: aller.
1560. 25. Juli. Tillseg. 661
^4. Erstlich haben die denische stedte und underthan des reîchs
in allen Hensestedte freyheit, das sie mit irer wahre und gutern,
"wen sie nicht konnen verkauffen, nach irem freyen willen zuruck
an was ort ihnen gefeliig, ahne aile beschwer und uflage sigeln mugen.
15. Wollen die Denischen, wann sie in die deutsche stedte
kommen, ir korn oder wahr aus den schuten in prame laden, das
mugen sie thun, und stehet solchs zu ^ irem gefallen, soUen aber in
die prame zu schiffen nicht gedrungen werden.
16. Die gesandten der Ansehestedte haben auch zugesagt, da&
keiner uber zwei, drey oder vier schilling ufs hochst^ von einem
prame geben solle, wurde er daruber beschwerit, so soll uf der-
halben clage einsehens gescheen.
17. Die dennischen^ kaufleut soUen auch ir korn nach ge-
fallen zu vorkaufifen haben und zu keinem sondern kauf jegen iren
willen nicht gedrungen werden, und soll inen der kauf auch nicht
gesetzt werden.
18. Die alten geburenden zoUe, als uber lange vorwerte zeit
in deutschen Anseestedten gewesen, seindt die denischen schiffer,
kaufleut und einwohner allein zu geben schuldig.
19. So aber neue zoUe oder beschwer in den deutsche[n] sted-
ten ufgelegt, darzu seint die Denischen unvorpflicht.
20. Wer auch sein gut aus den Anseestedten zu lande will
furen lassen an ander ort, das soll im unvorhindert sein.
21. Und haben die Denischen sich zu befragen, was in den
Anseestedten alte geburliche zollengerechtigkeit, was neu aufgelegt
und von inen gefurdert wirt, dajegen ist die geburendt freyheit und
privilégia anzuziehen und dem rath oder burgermester in beisein
frommer leute davon anzeig zu thun.
22. Zu der Wismar den witten, von der tonnen neu ufgesetzet,
seindt die Denischen zu geben nicht schuldig'^.
23. Und werden die stette, kaufleut und schifler sich hierin
alienthalben zu halten wissen.
Actum Coppenhagen den 16. tagk Julii anno etc. 1552.
4 a.
1554. 22 Sept. (Odense). Afsked, givet de danske Stsder, angaaende
Forholdet til Hansestsderne.
T.: Teguelser over aile Lande IV, 434b.
A: Samtidig Afskrift i Protokollen >Wendische und Ansee Stette
hendel von anno 53 und 54 « (Hansestœderne VI).
1. Christian von Gots gnaden zu Denmarcken, Norwegen, der
Wenden und Gotten koningk, herzog zu Schleswig, Holstein, Stor-
marn und der Ditmerschen, graf zu Oldenburg und Delmenhorst:
Nachdem die irrungen, als sich mit den Ansehe- und Wendischen
* A: in. * T forbig.: ufs hochst. » A urigtigt: deutschen. * Denne
Artikel lyder i den danske Oversœttelse (Tegn. o. aile Lande IV, 122): Dend
hvid, som nyeligen paalagt er tiil Wismar at gifve af tennen, ère de Danske
[icke] pliichtig at udlegge.
662 1560. 25, Juli. Tillaeg.
stedten erhalten, unentscheiden abgangen, und die sachen zu ferner
erclerunge hinter sich zu bringen der gemelten stedte gesandten af
ir ansuchen zugelassen, so solien unser underthan, burger und an-
dere, im reich Dennemarcken gesessen, biss zu unserm weyttern be-
scheide sich dés abschiedts, hievor zu Koppenhagen in diesen sachen
gegeben, verhaiten und irer habenden privilegien im reich Denne-
marcken und geburender, vorschriebener freyheit in den Ansehe-
stedten, sigillation und handtierunge in derselben stedten, hafen und
stromen gebrauchen.
2. Es solien aber auch die unsern den Ânsehestedten an iren
privilegien nicht verhindrung thun.
3, Wurde aber den unsern intrag in den Ânsehestedten an
iren freyheiten geschehen, oder das sie mit neuer uflage, zollen
oder anderm beschwert, solien die burgermeister in den Ansehe-
stedten, dar sich solchs zutregt, von den unsern umb abschaffung
der beschwer belangt, und notarien und zeugen oder ander glaub-
lich leut darzu gezogen werden, domit im vhall zu beweisen, was
geschicht und daruf ervolgt und zu bescheidt gegeben worden.
In urkunde mit unserm koniglichen^ secret besigelt und geben
in unser stat Odensehee den zweiundzwanzigsten tag des monats Sep-
tembris anno im vierundfunfzigsten.
4 b.
1554. 23. Sept. (Odense). Afsked, givet Borgerne i Bergen, ang^aaende
Forholdet til Hansestœdeme.
T.: Tegnelser over aile Lande IV, 436.
A: Samtidig Afskrift i Protokollen »Wendische und Ansee-Stette
hendel von anno 53 und 54< (Hanseatœderne VI).
1. Christian von Gots gnaden zu Dennemarcken, Norwegen, der
Wenden und Gotten koning, herzogk zu Schleswig, Holstein, Stor-
marn und der Dytmarschen, gralT zu Oldenburg und Delmenhorst:
Nachdem die irrungen, als sich mit den Ansehe- und Wendischen
stetten erhalten, unentscheiden abgangen und die sachen zu ferner
erclerung hinder sich zu bringen der gemelten stedte gesandten uf
ihr ansuchen zugelassen, so solien unsere burger zu Bergen und un-
sers reichs Norwegen eingesessen biss zu unserm weiterm bescheide
sich des abschiedts, hievor zu Koppenhagen in diesen sachen ge-
geben, verhaiten^ und irer freien sigillation und handtierung zu Su-
den und Norden Bergen gebrauchen mit wie viel schiffen inen ge-
legen, auch Norfharer ausreden und ihren fisch und gutere zu
Westen oder Osten irer besten gelegenheit nach ausfuren, auch sunst
irer habenden privilegien in unserm reich Norwegen und geburender
vorschribener freiheit in den Ansehestedten, sigillation und handtie-
rung in derselben stetten, hafen und stromen gebrauchen.
2. Es solien aber auch die unsern den Ansehestedten an ihren
privilegien nicht verhindrung thun.
^ A forbig.: koniglichen. * T: erhalten. » T. mit.
1560. 25. Juli. Tillœg. 663
5. Wurde aber den unsern intrag in den Ansehestetten an *
iren freiheiten gescheen, oder das sie mit neuer auflage, zollen odder
andern beschwert, sollen die burgermeister in den Anseestedten,
dar sicb soilichs zutregt, von den unsern umb abschaffung der be-
schwer beiangt, und notarien und zeugen oder andere glaubliche
leute darzu gezogen werden, damit im vball zu beweisen, was ge-
schicht und daruf ervolgt und zu bescheidt gegeben worden.
In urkundt baben wir unser konniglich secret hierunter drucken
lassen^. Und geben in unser stadt Odensehe den 23. tagk Septem-
bris anno 1554.
5.
1560. 22. Juli (Odense). Afsked, gîvet Byen Amsterdams Gesandt. an-
g^aaende Amsterdams Rat til Handel i Norge.
A : Samtidig Afskrift (Hansestœderne VI, Akter fra Medet i Odense
1560).
Kon. mat. zu Dennemarcken, Norwegen etc., mein gnedigster
herr, geben dem gesandten von Ambsterdam auf gethane furderung,
die handtierung in Bergen und das winterlager daselbst betreffent,
nach angehortem der von Bergen gegenbericht und erkundigung
beiderseitz vorgebrachten privilegien volgenden bescheidt:
1, Anfenglich, weill befunden, das obgeraelte von Bergen von
alters her privilegirt sind, das ausserhalben den beiden creutztagen ',
im Mayen anzurechnen biss auf den monat September, keinem aus-
lendischen daselbst handtierung zuzulassen, dieselbig auch allein dem
kaufman aus der Ansee in betrachtung, das die lande durch dessen
zufuhr allerhand nutzbaren und notturftigen wahr entsetzt werden,
ausserhalb gemelter zeit gegonnet worden, wie auch die von Am-
sterdam dargegen keinen gebrauch oder sonst einiche gerechtigkeit
vorzuwenden, und neben dem ihre furnembste privilégia, deren sich
dieselbig beruffen, desfals eingezogen und nach inhalt konig Chri-
stierni des andern privilegii*, des datum ist Bergen anno etc. 1507,
verstanden werden sollen, das also kon. mat. gemelten ihren under-
thanen, den von Bergen, zur beschwerlichen neuerung, ihren privi-
legien zuwider, nichts aufzuladen, so haben sich demnach obgemelte
von Amsterdam allein innerhalb den beiden creutztagen, wie vor-
gemelt, irer handtierung inhalts irer privilegien zu gebrauchen. Mit
dem winterlager aber doselbst sollen sich dieselbigen nach meldung
obgedachten konig Christierni des andern privilegii verhalten.
2. Es soll aber denselbigen zwischen gemelten beiden creutz-
tagen innerhalb der stadt und auf des kaufmans bruggen und auf
beyden seytten der wage — aber nicht auf der wage, aus schiff
oder bothen — ihres gefallens allerhandt Norgische, Osterische und
Westerische wahr.ohne provlandt und feiste wahr zu kauffen und
» T: mit. * T forbig.: lassen. » 3. Mai og 14. Sept. * 13. Sept.
1507 (Tr.: Dipl. Norveg. VI, 679 f.).
664 1560. 25. Juli. Tillseg.
auszufuhren, doch dieselbig doselbst im lande widerumb nicht aus-
zuhacken noch anderen zu verkauffen gegônnet werden.
3, Und sollen sie ihre wahr, die von ihnen dohin gebracht,
an andern orten nicht verkaufTen den an denen, so darzu sonder-
lich verordnet seindt, auch silber oder kramwerck in die heuser
oder sonst nicht umbtragen noch verkaufTen, wie dan solchs dem
kaufman aus der Ânsehe in gleichnus nit verstadt wirdt, wie auch
die voD Bergen dagegen in sonderheit privilegirt seindt.
4. Alsdan auch die von Bergen gegen die ausborgung privi-
légia furgebracht und daneben bericht gethan, das solchs, do es
verstattet, endtlich zu verderb der armen leut, welche dardurch mit
unnottiger wahr beladen und in schuld gebracht, zu gereichen, so
soll demnach den von Amsterdam hinfurter allein den inwohnern
der stadt Bergen ihre wahr auszuborgen, aber nicht den Norfarern,
fischern und bauren, so in der stadt nicht wonhaftig, zugelassen sein.
5. Letzlich auch, weill der sambtkaufs, pfennwerts, bey kleiner
und grosser wicht doselbst zwischen beiden theylen streit erregt, die
von Amsterdam auch derwegen privilegien gezeigt, hinwider die von
Bergen sich sonderer gerechtigkeit und begnadung berufTen, ais wol-
len kon. mat., das die von Amsterdam im samptkauf, pfeanwert mit
kleiner und grosser wicht so lang handtieren mugen, bis das ire
kon. mat. nach gehabter besserer erkundigung desfals ein anders
bevehlen oder verordnen werden, und solchs gemelten von Bergen
und sonst menniglich an habenden privilegien und gerechtigkeitten
unvergreiflich.
6, Und sollen sich die von Amsterdam hinfurter iren privi-
legien und diesem bescheidt in allem gemes verhalten.
Actum in unser stadt Odensee den zweyundzwanzigsten monats-
tag Julii anno etc. im sechzigsten.
FORTEGNELSER
OVER
DE AFTRYKTE AKTSTYKKER
OG NAVNEREGISTER.
KRONOLOGISK FORTEGNELSE
ovcr
DE AFTRYKTE AKTSTYKKER.
Side
1523. 5. Febr. (Lybœk). Forbundstraktat mellem Hertug Frederik af Sles-
vig og Holsten og Byen Lybœk mod Kong Christian II 1
— 30. Marts. Forbundstraktat mellem Hertugerne Frederik og Chri-
stian af Slesvig og Holsten og Ditmarskerne 11
1524. 1. Sept. (Malme). Traktat mellem Kong Frederik I og Kong Gu-
stav I af Sverrig angaaende Blekinge, Gulland og Vigen 14
— 2. Sept. (Malmo). Kong Frederik Ts aabne Brev til Lybœk paa 400
Gylden aarlig af Gullands Indkomst og Ret til Deltagelse i Valget
af en ny Lensmand efter Seren Norby. Biakt 24
— 4. Sept. (Maine). Kong Frederik Vs Deklaration om. ai Adelen i
Sverrig skal nyde sine Godser i Danmark og Norge. Biakt 22
— 4. Sept. (Malmo). Kong Gustav Ts Deklaration om, at Adelen i Dan-
mark og Norge skal nyde sine Godser i Sverrig. Biakt 23
— 4. Sept. Malme). Overenskomst mellem Kong Frederik I og Kong
Gustav I af Sverrig angaaende geusidig Udlevering af remte Hof-
mœnd eller Svende. Biakt 23
— 22. Sept. (Visborg). Overenskomst mellem danske og svenske Kom-
missserer om Gullands Remning af Seren Norby og Bernhard v. Meh-
len. Biakt 25
1525. 14. Marts (Segeberg). Overenskomst mellem Kong Frederik I og
Byerne Lybœk og Hamborg angaaende Indretningen og Brugen af
en Skibsfartskanal fra Trave til Elben 27
— 17. Marts (Segeberg). Reces mellem Kong Frederik I og Lybœk an-
gaaende Overdragelsen til sidstnœvnte af et Slot med tilherende
Len i Danmark paa et vist Aaremaal 32
— 25. Juni (Schwarzenbeck). iEgteskabsoverenskomst mellem Hertug
Christian (III) og Prinsesse Dorothea, Hertug Magnus af Sachsen-
Lauenborgs Datter 35
— 19. Juli (Lybœk). Reces mellem Kong Frederik 1 og Byen Lybœk an-
gaaende Gulland og Bornholm 37
— 18. Sept. (Lybœk). Revers af Borgemestre og Raad i Lybœk til Kong
Frederik I ved Overtagelsen af Hammershus Slot med Bornholm . . 41
666 Kronologisk Fortegnelse.
SIde
1526. 18. Jan. (Kiel). Kong Frederik Ts Ratifikation af den i Sommeren
1524 mellem Frederik l's Riger og Lande, Lybœk, de vendiske og
preussiske Stœder paa den ene og Nederlandene paa den anden Side
sluttede Overenskomst angaaende fri Handel og Vandel, ratificeret
af Kejser Karl V 20. Maj 1525 44
— 26. Jan. (Kiel). Artikler, vedtagne i Kiel, tll nsermere Forklaring
af Recessen 19. Juli 1525 49
— 12. Febr. (Flensborg). iEgteskabstraktat mellem Hertug Albrecht af
Preussen og Kong Frederik Ts Datter, Prinsesse Dorothea 52
— 18. Febr. (Flensborg). Kong Frederik Ts Deklaration om Nedsaet-
telsen af Prinsesse Oorotheas Medgift til 10,000 Gylden 59
— 6. Juli. Hertuginde Dorotheas, af Hertug Albrecht bekrseftede, Arve-
afkald 60
— 5. Aug. (Segeberg). Reces mellem Kong Frederik I og Lybœk, hvor-
efter sidstnœvnte skal beholde Bornholm i 50 Aar 62
— 5. Aug. (Segeberg). Reces mellem Kong Frederik I og Lybœk an-
gaaende lybske Borgeres Fordringer paa Gœld og tilbageholdte Ren-
ier og Afgifter i Hertugdemmerne 66
1528. 4. April (Gottorp). Forbundstraktat mellem Kong Frederik I og
Landgrev Filip af Hesaen 68
— 4. April (Gottorp). Overenskomst mellem Kong Frederik I og Land-
grev Filip af Hessen angaaende et mod Kurfyrst Joachim af Bran-
denburg planlagt Angreb af Frederik I, Hertugerne af Pommern og
Lyneborg, Byen Magdeborg og Kurfyrsten af Sachsen 71
— 21. Aug. (Lodese). Traktat mellem Kong Frederik I og Kong Gu-
stav I af Sverrig angaaende Henvisning af de gensidige Klager til
et nyt Mede, Stadfsestelse af Malmotraktaten og Fastsœttelse af den
Krlgshjœlp, Rigerne skuUe yde hinanden 74
— Omtr. 19. Okt. Forbundstraktat paa 6 Aar mellem Kong Frederik I
— og landgrev Filip af Hessen 78
1529. 25. April (Keln a. d. Spree). Forlig mellem Kong Frederik I og
Kurfyrst Joachim I af Brandenborg 81
1530. 13. April (Gottorp). Traktat mellem Kong Frederik I og Landgrev
Filip af Hessen angaaende Hertug Ulrich af Wûrtembergs Restitu-
tion 84
— 13. April (Gottorp). Landgrev Filip af Hessens Deklaration om, at
Kong Frederik I maa undlade at sende de i Traktaten nœvnte 1000
Knsegte 87
— 8. Aug. Traktat mellem Danmark-Norge og Sverrig, hvorved de i
Malmo og Ledose mellem Rigerne sluttede Forbund stadfsestes og
det tillige bestemmes, at Kong Gustav I skal beholde Vigen endnu i
6 Aar, fra ferstkommende 10. Aug. at règne 88
— 2. Nov. Forbundstraktat mellem Kong Frederik I og Grev Enoo af
Ostfriesland 92
1531. 11. April og 26. Maj. Overenskomst paa 4 Aar mellem Kong Fre-
derik I og Hertug Otto af Brunsvig-Lyneborg om gensidigt Ven-
skab og Hjselp og Hertugens Tjenesteforhold til Kongen.
A. 11. April. Den af Hertug Otto udstedte Forakrivning 95
B. 26. Maj (Gottorp). Den af Frederik 1 udstedte Forskrivning . 97
Kronologisk Fortegnelse. 667
Side
1531. 19. og 25. MaJ. Forbundstraktat paa 10 Aar mellem Kong Frede-
rik I og Hertug Ernst af Bransvig-Lyneborg 98
A. 19. MaJ. Den af Hertug Ernst udstedte Forskrivning 100
B. 25. M^j. Den af Frederik I udstedte Forskrivning 102
1532. 22. Jan. Forbundstraktat paa 6 Aar mellem Kong Frederik I paa
den ene og Kurfyrst Johan af Sachsen, lians Sen Johan Frederik.
Hertug Filip af Brunsvig, Hertugeme Ernst og Frans af Bninsvig-
Lyneborg, Landgrev Filip af Hessen, Fyrst Wolfgang af Anhalt og
Greverne Gebhardt og Albrecht af Mansfeld paa den anden Side... 105
— 2. Ma^ (Kebenhavn). Traktat paa 10 Aar mellem Kong Frederik I
og det danske Rigsraad paa den ene og Lybaek paa den anden Side
angaaende fœltes Optneden mod HoUseudeme, Behandlingen af Stapel-
gods i Sundet gensidig HJœlp mod Kong Christian II og Bilœggelse
Mf indbyrdes Stridigheder. — Ikke ratificeret 112
— 17. og 20. Maj (Svartsjô). Overenskomst mellem Hr. Klavs Bilde,
Lensmand paa Bah us, paa Kong Frederik Ts Vegne og Kong Ou-
stav I af Sverrig om Vigens Tilbagelevering til Norge.
A. 17. Maj. Det af Hr. Klavs Bilde udstedte aabne Brev 123
B. 20. Maj. Det af Kong Gustav I udstedte aabne Brev 124
— 9. Juli (Kbhvn). Traktat mellem Danmark- Norge, Sverrig og de
vendiske Stœder paa den ene og Nederlandene paa den anden Side 124
— 21. Juli (Kbhvn.). Forbundstraktat paa 10 Aar mellem Kong Fre-
derik 1 og det danske Rigsraad og Hertug Albrecht af Preussen... 129
— 26. Juli (Kbhvn.). Kong Frederik l's Deklaration om, at Lybœk i de
naeste 10 Aar maa indtage hvilke af de vendiske Stœder, den vil, i
TrakUten af 2. Ma^ 1532. Biakt 121
— 26. Juli (Kbhvn.). Kong Frederik Ts Deklaration om, at han ved
den fremtidige Forhandling med Hollsenderne om deres Sejlads paa
Ostersoen vil faa dette Spergsmaal ordnet paa en for hans Riger og
Lybœk antagelig Maade. Biakt 122
1533. 11. Febr. (Ratzeburg). Reces mellem Hertug Christian paa egne og
hans Fader Kong Frederik l's Vegne og Hertug Magnus af Sachsen-
Lauenborg, hvorved de mellem dem vaerende Stridigheder henvises
til Paakendelse af 4 Raader fra hver Side paa et Mode i Hamborg
25. Maj 134
— 9. Sept. (Gent). Forbundstraktat paa 30 Aar mellem Danmark-
Norge og Nederlandene 137
— 9. Sept. (Gent). Forbundstraktat paa 30 Aar mellem Hertug Christian
af Slesvig og Holsten og hans Bredre og Nederlandene 143
— 6. Nov. (Reinfeld). Overenskomst mellem Hertug Christian af Sles-
vig og Holsten og Hertug Magnus af Sachsen-Lauenborg angaaende
Bilœggelse af deres Stridigheder 147
— 5. Dec. (Kensborg). Unionstraktat mellem Danmark og Hertug-
dommerne, dansk og tysk Tekst 150
1534. 2. Febr. (Stockholm). Forbundstraktat mellem Daumark-Norge og
Sverrig 171
— 29. Jau. og o. 2. Febr. (Stockholm). Overenskomst mellem det dan-
ske Rigsraads Sendebud og Kong Gustav I af Sverrig, hvorved de
Fordringer, som Adelen i det ene af de 3 nordiske Riger kan gère
668 Kronologisk Fortcgnelse.
Side
paa Gods i de to andre, henvises til Paakendelse af Voldgiftsmœnd
af det danske og svenske Rigsraad. Biakt.
A. 29. Jan. Det af de danske Sendebud udstedte Eksemplar. . . 185
B. o. 2. Febr. Det af Kong Gustav I udstedte Eksemplar 189
1534. 20. Febr. (Stockholm). Traktat mellem Danmark-Norge og Sverrig
angaaende Behandiingen af Strandvrag og skibbruddent Gods og Til-
bagegivelse til den rette Ejer af Skibe, som vare blevne tagne, men
atter tilbageerobrede. Biakt 191
— 22. Febr. (Zapfenburg). Overenskomst mellem Hertug Christian af
Slesvig og Holsten og Landgrev Filip af Hessen, hvorved Hertugen
lover at bidrage 12,000 Gylden til Hertug Ulrich af Wûrtembergs
Restitution 195
— 30. April (Hamborg). Traktat mellem Hertug Christian af Slesvig
og Holsten og Greverne Johan, Georg og Anton af Oldenborg 197
— 6. Maj (Hamborg). Overenskomst mellem de 4 holstenske og 4
sachsen-lauenborgske Raader, der i Hamborg skulde bibegge eller
fa^lde Kendelse i de mellem Hertug Christian og nogle holstenske
Adelsmsend paa den ene og Hertug Magnus af Sashsen-Lauenborg
paa den anden Side vserende Stridigheder, om Opsœttelse af den
retslige Kendelse, indtil den udsete Opmand, Hertug Henrik af
Meklenborg, har prevet en venskabelig Mœgling 200
— 18. Nov. (Lejren for Lybœk). Fredstraktat mellem Hertug Christian
paa Hertugdommerne Slesvig og Holstens Vegne og Byen Lybiek
med dens Forbundsfseller 202
1535. 27. Juni (Haderslev). Kong Christian llTs Deklaration om med det
ferste at ville slutte Forbund med Sverrig og indtil den Tid komme
det til Hjflelp mod Lybsekkerne, med hvilke han lover ikke at slutte
Fred, medmindre Kongen af Sverrig bliver optagen deri. Biakt . . . 192
— 15. Sept. (Stockholm). Kong Christian IITs forelebige Ratifikation af
Traktaten af 2 Febr. 1534 med Lefte om eu senere, i statelig Form
opsat og beseglet, Ratifikation af ham og det danske Rigsraad og
en Forpligtelse til, hvis Sverrig kom i Krig, at yde det en storre
Hjœlp end i Traktaten fastsat. Biakt 194
1536. 26. Jan. (Buxtehude). Forligs- og Forbundstraktat mellem Kong
Christian 111 og ^ïrkebiskop Ghristoffer af Bremen 210
— 14. Febr. (Hamborg). Fredstraktat mellem Kong Christian 111 af
Danmark-Norge paa deii ene, Lybœk og eventuelt Stralsund, Ro-
stock og Wismar paa den anden Side 213
— 19. .luli (Lingen). Forbundstraktat paa 7 Aar mellem Kong Chri-
stian III og Hertug Karl af Geldern. — Ikke ratificeret 224
— 29. Juli (I Lejren udenfor Kobenhavn). Forlig mellem Kong Chri-
stian III paa den eue, Hertug Albrecht af Meklenborg, Grev Chri-
stotTer af Oldenborg og deres TiUitengere i Kobenhavn paa den
anden Side 229
— 29. Juli (Khhvn.). Overenskomst mellem Kong Christian 111 og
Hertug Albrecht af Meklenborg om Henvisning af de endnu mellem
dem vierende Stridigheder til en kumpromissarisk Kendelse af Land-
grev Filip af Hessen paa Kongens og .ï:rkebiskop Albrecht af Mainz
paa Hertugens Vegne 236
Kronologisk Fortegnelse. 669
SIde
1536. 3. Okt. (Rensborg). Kong Christian IH's Reversai om ikice at ville
krœve den i Traktaten af 5. Okt. 1536 fastsatte HJselp af Hertugerne
Ernst og Frans af Brunsvig-Lyneborg. Biakt 246
— 5. Okt. Forbundstraktat paa 6 Aar mellem Kong Christian III paa
den ene og Kurfyrst Johan Frederik af Sachsen« Hertug Filip af
* Brunsvig. Hertugerne Ernst og Frans af Brunsvig-Lyneborg, Land-
grev Filip af Hessen, Fyrst Wolfgang af Anhalt og Greverne Gebhart
og Albrecht af Mansfeld paa den anden Side 238
— 3. Dec. (Kbhvn.). Kong Christian IlTs og det danske Rigsraads For-
pligtelse til i paakommende Tilfeelde at komme Sverrig til HJielp
med en sterre Styrke, end der er fastsat i Traktaten af 2. Febr.
1534 247
— 3. Dec (Kbhvn.). Overenskomst mellem Kong Christian III og det
danske Rigsraad paa den ene og de svenske Gesandter paa den
anden Side om, at de Fordringer, som Indbyggere i et af de tre
Riger kunne gère paa Jordegods og EJendom i et af de andre, skulle
paakendes af 12 Voldgiftsdommere, 6 af Dan marks og 6 af Sverrigs
Adel, der skulle trœde sammen i Halmstad 29. Juli 1537 248
— 20. Dec. (Gottorp). Forbundstraktat paa 13 Aar mellem Kong Chri-
stian III og Hertugerne Ernst og Frans af Brunsvig-Lyneborg 251
1537. 3. Maj (Brûssel). Traktat mellem Danmark-Norge og Hertugdem-
merne paa den ene og Nederlandene paa den anden Side om en 3-
aarig Stilstand 258
— 3. MaJ (Brûssel). Dronning Marias Deklaration angaaende Fri-
givelse af en Del af de i Slaget ved Heiligerlee og i Dam gjorte
Fanger, saalsenge den 3aarige Stilstand varer. — Biakt 267
— 31. Aug. (Kbhvn.). Traktat mellem Kong Christian III og Byerne
Rostock og Wismar angaaende disses Optagelse i Hamborgerfreden
af 14. Febr. 1536 268
— 10. Sept. (Halmstad). Overenskomst mellem de duuskc og bveuske
Voldgiftsdommere paa Medet i Halmstad til Afgorelse af Striden
mellem Danmarks og Sverrigs Adel om Jordegods, at et nyt Mode
skal afholdes til Pinse 1538 enten i Malme, Landskrone, Halmstad
eller Varberg, og at der skal dommes efter det Riges Lov, hvori
Godset ligger 274
1538. 9. April (Brunsvig). Forbundstraktat paa 9 Aar for Religionssagers
Vedkommende mellem Kong Christian III og det Schmalkaldiske
Forbund 276
— 9. April (Brunsvig). Forbundstraktat paa 9 Aar, gœldende ogsaa for
verdslige Sager, mellem Kong Christian 111 paa den ene og Kur-
fyrst Johan Frederik af Sachsen, Hertug Johan Ernst af Sachsen,
Hertugerne Ernst og Frans af Brunsvig-Lyneborg, Landgrev Filip
af Hessen, Fyrsterne Wolfgang, Johan, Georg og Joachim af Anhalt
og Greverne Gebhart og Albrecht af Mansfeld paa den anden Side. 285
— 18. Juli (Gottorp). Overenskomst mellem Kong Christian III og
Byerne Stralsund, Greifswald og Anklam, hvorved Christian 111 op-
hsever Arresten paa Byernes Skibe og Gods og titlader dem at del*
tage i Siidefiskeriet dette Aar, mod at Byerne inden Mikkelsdag be-
tale Kongen de Indkomster, som Hertugerne Barnim og Filip af
670 Kronologisk Fortegnelse.
Sid«
Pommern hâve oppebaaret af Roskilde Bispestols Godser paa Rûgen
og Reinfeld Klosters Godser i Pommern, siden de hâve bemaegtiget sig
disse Godser, og formaa Hertugerne til at lade Striden om Godseme
komme til mindelig Forhandling inden Mikkeisdag eller 6 Uger der-
efter 288
1540. 14. April (Gent). Traktat mellem Danmark-Norge og Hertugdem-
même paa den ene og Nederlandene paa den aoden Side om For-
lœngelse paa 1 Aar af den i Brûssel 3. Maj 1537 sluttede Saarige Stilstand. 291
— 14. April (Gent). Overenskomst mellem Dronning Maria, Regentinde
i Nederlandene, med Samtykke af Stsederne Deventer, Kampen og
Zwolles Fuldmœgtige paa den ene og de danske Afsendinge paa den
anden Side om Erstatning til Stœdeme for opbragte Skibe og Gods.
Biakt 301
— 14. April (Gent). Overenskomst mellem Dronning Maria, Regentinde
i Nederlandene, og de danske Gesandter om Afholdelsen af et nyt
Mede i Keln, Lyneborg, Hamborg, Bremen eller Munster for at for-
handle om Fred mellem Kong Christian III og Kejseren, Neder-
landene, Pfalzgrev Frederik og Christian IVs Detre. Biakt 306
— 1. Nov. (Kalmar). Forbundstraktat paa evig Tid mellem Danmark-
Norge og Sverrig. — Ikke ratificeret 307, 348
— 1. Nov. (Kalmar). Traktat mellem Danmark-Norge og Sverrig an-
gaaende Handelen mellem Rigerne, Tolden, Behandlingen af skib-
brudne Fartejer og Gods, Tilbagegivelse til den rette Ejer af Skibe,
som vare blevne tagne af Fjender, men atter tilbageerobrede, og
gensidig Understettelse under Dyrtid. Biakt 312
— 1. Nov. (Kalmar). Overenskomst mellem de danske og svenske Kom-
missœrer paa Medet i Kalmar, hvorved Spergsmaalene om de dan-
ske Undersaatters Forulempning af Kong Gustav I, om Gulland,
om de svenske Undersaatters Gods i Oanmark, om Straf for Brud
paa Traktaten og Forandring af dennes Bestemmelser henvises til
Kongernes personlige Afgerelse paa deres forestaaende Sammen-
komst. Biakt 317
— 1. Nov. (Kalmar). De danske Kommissa;rers Forpligtelsesbrev an-
gaaende Betalingen af Kong Gustav I af Sverrigs Tilgodehavende hos
den danske Konge i Nylese 6. Marts 1541. Biakt 321
1541. 31. Maj (Regensburg). Traktat mellem Kong Christian III og Kej-
ser Karl V, hvorved den i Gent 14. April 1540 sluttede laarige Stil-
stand, der udleb 3. Maj 1541, forlœnges til 1. Nov. s. A 327
— 31. Maj (Regensburg). Overenskomst mellem de danske Gesandter
og de kejserlige Kommissœrer angaaende Skadeserstatningen til de
Overijsselske og Groningske Stseder for opbragte Skibe. Biakt .... 337
— 14. (el. 15.) Sept. (Paa Grsensen ved Bromsebro). Forbundstraktat
paa 50 Aar mellem Danmark-Norge og Sverrig 341
— 20. Sept. (Ronneby). Biafsked til Forbundstraktaten af 14. (el. 15.)
Sept, mellem Danmark-Norge og Sverrig. Biakt 385
— 23. Sept. (Paa Grcensen ved Bremsebro). Forbundstraktat paa 50
Aar mellem Danmark-Norge og Sverrig. — Ikke ratificeret 401
— 29. Nov. (Fontainebleau). Defensiv Alliancetraktat mellem Danmark-
Norge og Frankrig 404
Kronologisk Fortegnelse. 671
SIde
1542. 5. Febr. (Segeberg). Overenskomst mellem Kong Christian 111 og Grev
Anton af Oldenborg om gensidigt Vensicab og om Grevens Tjeneste-
forhold tu Kongen 414
— 29. Âug. (Hamborg). Traktat mellem Christian III som Konge af
Danmark-Norge og Hertug i Slesvig og Holsten paa den ene og de
pommerske Hertuger Barnim og Filip paa den anden Side an-
gaaende den roskildske Bispestols Godser paa Rûgen og Reinfeld
Klosters Godser i Pommern. — Ikke ratificeret 417
— 9. Nov. (Lybœk). iEgteskabstraktat mellem Hertug Magnas af Mek-
lenborg, Biskop af Schwerin, og Prinsesse Elisabeth. Kong Frede-
rik l's Datter 422
1543. 29. Aug. (Kiel). Hertuginde Elisabeths, af Hertug Magnus beknef-^'
tede, Arveafkald 426
— 4. Sept. (Kiel). Traktat mellem Kong Christian III og Hertugerne
Barnim og Filip af Pommern angaaende Roskilde Bispestols Godser
paa Rûgen 427
— 4. Sept (Kiel). Traktat mellem Christian III som Hertug af Holsten
paa egne og Brodres Vegne og Hertugerne af Pommern angaaende
Reinfeld Klosters Godser i Pommern 436
— 25. Okt. (Odense). Deklaration af Jacob Zitzewitz, hvorved han i
Anledning af den i Traktaten af 4. Sept. 1543 foretagne Forandring,
at de beslaglagte Ydelser af Roskilde Bispestols Godser paa Rûgen,
som endnu maatte v«re til Stede paa 0en, skulle tilfalde Her-
tugerne af Pommern i Stedet for, som aftalt i Kiel, de pommerske
Stœder, forpligter sig til inden Paaske at skaffe Kong Christian III
betryggende Forsikring om, at Hertugerne af Pommern ville holde
ham skadesles for de Fordringer, de pommerske Stœder kunde hâve
til ham for det Tab, de derved lide. Biakt 435
— 9. Dec. (Treptow). Traktat mellem Christian III, Hertugerne Hans
og Adolf paa egne og Broderen Frederiks Vegne og Hertug Filip af *
Pommern paa egne og Hertug Barnim af Pommerns Vegne an-
gaaende Restitutionen af Reinfeld Klosters Godser i Pommern til
Klosteret og Fastsœttelsen af de Afgifter og Ydelser, som Hertugerne
af Pommern hâve Hœvd paa at faa af disse Godser. — Ikke rati-
ficeret 440
— 9. Dec. (Treptow). Deklaration af Hertug Filip af Pommern paa
egne og Hertug Barnims Vegne til nsermere Forklaring af Traktaten
af 4. Sept. 1543 angaaende Reinfeld Klosters Gods. Biakt 447
— 9. Dec. (Treptow). Deklaration angaaende Udvekslingen af Ratifika-
tionerne af den i Treptow samme Dag sluttede Traktat. Biakt . . . 450
1544. 23. Maj (Speier). Freds- og Venskabstraktat mellem Kong Chri-
stian III og Hertugerne Hans, Adolf og Frederik af Slesvig og Hol-
sten paa den ene og Kejser Karl V paa Nederlandenes Vegne paa den
anden Side 450
— 23. Maj (Speier). Hemmelig Deklaration, hvorved Kejser Karl V
i Anledning af det i Traktaten af samme Dag tagne Forbehold med
Hensyn til Kong Christian ITs og hans Detres Rettigheder og For-
dringer lover, at han ikke af den Grund vil paafere Christian III
og hans Lande nogen Krig, hverken direkte eller indirekte. Biakt. 470
672 Kronologisk Fortegnelse.
SIdc
1544. 23. MaJ (Speier). Sépara tartikel til Traktaten i Speier angaaende
Âmnesti for de Krlgsfolk, der havde tjent mod deres Fœdreland . . 472
— 26. Juli (Stade). Overenskomst mellem Kong Christian III og hans
Bredre, Hertugerne Hans og Adolf« paa den ene og Kapitel, Prse-
later« Stœnder, Adel, Stseder og Landskab i iErkestiftet Bremen og
Domkapitlet i Haml>org paa den anden Side om Udvœlgelsen af
Christian III's Broder Hertug Frederik til Koadjutor og tilkommende
iErkebiskop i Bremen Stift efter /Erkebiskop Christoffers l>0d .... 473
A. Oet af Domkapitlerne i Bremen og Hamborg samt Prœlater,
Stsender, Adel, Stseder og Landskab i iErkestiftet Bremen
udstedte Valgbrev for Hertug Frederik som tilkommende
iErkebiskop i Bremen Stift 477
B. Den af Kong Christian III og Hertugerne Hans og Adolf paa
egne og Hertug Frederiks Vegne til Domkapitlerne i Bremen
og Hamborg og Stienderne i Bremen Stift udstedte Vaig-
kapitulation 482
— 9. Aug. (Rensborg). Traktat mellem Kong Christian III og Her-
tugerne Hans og Adolf angaaende Delingen af Hertugdemmeme Sles-
vig og Holsten med Stormarn 488
— 10. Aug. (Rensborg). Hertug Frederiks Afkald paa sin Del af Fyr-
stendemmerne under Forudsietning af, at han bliver iErkebiskop
af Bremen. Biakt 497
— 10. Aug. (Rensborg). Kong Christian III's og Hertugerne Hans og
Adolfs Forpligtelsesbrev til Hertug Frederik om at ville hjœlpe ham
til Bremen Stift eller i Tilfaelde af, at han ikke opnaar det, lade
ham faa den ham tilkommende Part af Hertugdemmeme. Biakt. . 498
— 16. Aug. (Gottorp). Overenskomst mellem Kong Christian III og
Hertugerne Hans og Adolf om Delingen af deres Faders Klenodier,
iEdelstene og Boskab samt om, at de hâve ladet den blaa Saphir
og 0en Helgoland vcere udenfor Delingen indtil videre. Biakt .... 495
1545. Forelobig Heces, mseglet af Kong Christian 111, mellem Gesandter
fra Bj'erne Lybœk, Hamborg, Rostock, Stralsund, Wlsmar, Lyne-
borg, Deventer, Zwolle og Kampen og Borgerne i Bergen. Tillseg.. 650
1546. 8. Marts (Hannover). Traktat paa 4 Aar mellem Kong Christian III
og KurfjTsterne af Koln og Sachsen, .Erkebiskoppen af Bremen og
Verden, Biskoppen af Munster, Osnabrûck og Minden, Landgreven
af Hessen, Greverne af Tecklenburg, Oldenborg og Bentheim og
Byerne Bremen, Goslar, Brunsvig, Magdeburg, Hildesheim, Hanno-
ver og Minden angaaende faelles Foranstaltninger til Forhindring og
Beksempelse af de stadige Forsamiinger og Omstrejfninger af herre-
og tjenestelose Krigsfolk 500
— 14. Juli (Sonderborg). Forlig mellem Kong Christian IH og Her-
tugerne Hans og Adolf paa den ene og Kong Christian 11 paa den
anden Side, hvorved sidstnœvnte for sig og Arvinger frasiger sig aile
Fordringer paa Rigerne Danmark, Norge og Sverrig og Hertugdem-
meme Slesvig, Holsten, Stormarn og Ditmarsken 513
1548. 5. Jan. (Haderslev) Aabent Brev, hvorved Hertugerne Hans og
Adolf forpligtc sig til med det forstc at enes med Kong Christian III
om deres Hroder Hertug Frederiks Affindelse for hans Fjerdedel af
Kronologisk Fortegnelse. 673
SIde
Hertugdemmerne og til som Medformyndere at serge for, at der ikke
rejses nogen Bebrejdelse mod Kongen eller hans Arvinger for Ud-
sœttelsen af denne Affindelse 624
1548. 7. Marts (Holding). iEgteskabstraktat mellem Hertug August af
Sachsen og Kong Christian IIl's Datter, Prinsesse Anna 526
— 12. Okt. (Torgau). Hertuginde Annas, af Hertug August bekrœftede,
Arveafkald. Biakt '. 531
1549. 23. Maj (Kebenhavn). Kong Christian IIPs Afsked til Hansestœdeme
med disses Svar derpaa. Tillœg 656
— 16. Dec. (Assens). Aabent Brev, hvorved Hertug Frederik, Koa^Ju-
tor i Slesvig Stift, giver Afkald paa sin Arvedel af Hertugdemmerne
Slesvig og Holsten til Fordel for sine Bredre, Kong Christian HI og
Hertugeme Hans og Adolf, for deres og deres mandlige Livsarvingers
Levetid og forpligter sig til at afstaa Slesvig Stift og den ham til-
kommende Pension, saasnart han bliver forserget med et andet
Stift 535
— 16. Dec. (Assens). Hertug Frederiks Afkaldsbrev til Kong Chri-
stian III af Danmark som Lensherre over Hertngdemmet Sles-
vig 539
— 16. Dec. (Assens). Hertug Frederiks Afkaldsbrev til Kejser Karl V
som Lensherre over Hertngdemmet Holsten 541
— 16. Dec. (Assens). Aabent Brev, hvorved Hertug Frederik léser Ind-
byggerne i Slesvig, Holsten og Stormarn fra deres Troskabsed til
ham 544
— 16. Dec. (Assens). Kong Christian lII's og Hertugeme Hans og
Adolfs Forskrivning til Hertug Frederik, Koadjutor i Slesvig Stift,
paa en aarlig Pension af 9900 Mk. lybsk, indtil han kan blive for-
serget med et andet Stift 546
— 16. Dec. (Assens). Aabent Brev, hvorved Kong Christian III og Her-
tugeme Hans og Adolf forpligte sig til at staa sammen lige overfor
mulige Fordringer, som maatte vœre i Strid med Hertug Frederiks
Afkald paa hans Del af Hertugdemmerne, og til hver at betale en
Tredjedel af den ham lovede Pension 548
1551. 28. Aug. (Schwan). Overenskomst, mœglet af Hertug Johan Al-
brecht I af Meklenborg, mellem Hertuginde Elisabeth, Enke efter
Hertug Magnus, Biskop af Schwerin, og Hertug Henrik af Meklen-
borg angaaende det Hertuginden tilkommende Livgeding 553
1552. 24. Febr. (Keln). Aabent Brev, hvorved Hertug Frederik, Biskop af
Hildesheim, erklserer, at den Pension, som Kong Christian III af
Hensyn til den ringe Indkomst af Hildesheim Stift har lovet frem-
deles at betale ham, skal hère op, saasnart han kan faa en pas-
sende Underholdning af Hildesheim eller et andet Stift. Biakt 550
— 15. og 16. Juli (Kbhvn.). Afsked, givet Hansestœdernes, Byen Ber-
gens og de danske Stseders Afsendinge af Kong Christian III. Tii-
laeg 657
1553. 3. Febr. (Schwerin). Hertug Johan Albrechts Deklaration angaaende
Antagelsen af Hertug Johan Frederik den seldre af Sachsens Mœg-
ling, eventuelt Voldgiftskendelse, i Striden om Enkehertuginde Eli-
sabeths Livgeding 561
43
674 KroDologisk Fortegnelse.
Side
1553. 25. Okt. (Holding). Kong Christian III's Afslced angaaende forskel-
lige Stridigheder mellem Lybœkkerne og Indbyggeme paa Bom-
holm, TiUœg 570
1554. 22. Sept. (Odense). Afsked, givet de danske Stœder, angaaende deres
Forhold til Hansestœderne. Tillseg 661
— 23. Sept. (Odense). Afsked, givet Borgerne i Bergen, angaaende deres
Forhold til Hansestœderne. Tillteg 662
1555. 11. April (Nyborg). Aabent Brev, hvorved Hertug Frederik, Biskop
af Hildesheim, erklœrer, at den Pension, som hans Bredre, Kong
Christian III og Hertugeme Hans og Adolf, hâve lovet at betale
ham i endnu 3 Aar, skal ophere, saasnart han faar en bedre Under-
holdning. Biakt 551
— 6. Juni (Bostock). Overenskomst mellem Kong Christian III og
Hertugeme Hans og Adolf paa deres Sesters, Enkehertuginde Eli-
sabeth af Meklenborgs Vegne paa den ene og Hertugeme Johan
Albrecht og Ulrik af Meklenborg paa den anden Side om Henvis-
ning af Striden angaaende Enkehertuginde Elisabeths Livgeding til
Hertugeme Johan Frederik og Johan Vilhelm af Sachsens minde-
lige eller retslige Afgerelse. — Ikke ratificeret 563
— 10. Sept. (Bornholm). Beces mellem Danmark og Lybœk angaaende
den Erstatning, som Lybœk til nsestkommende Paaske i Henhold
til de kgl. og lybske Kommissserers Afgorelse skal betale til de
bornholmske Undersaatter, og angaaende den gejstlige Jurisdiktion. 565
— 12. Nov. (Kbhvn.). Traktat mellem Kong Christian III og Hertug
Hans paa deres Sester, Enkehertuginde Elisabeth af Meklenborgs
Vegne paa den ene og Hertug Johan Albrecht af Meklenborg paa
den anden Side angaaende Enkehertuginde Elisabeths Livgeding. . . 576
1556. 16. Febr. (Kbhvn.). iEgteskabstraktat mellem Hertug Ulrik af Mek-
lenborg, Biskop af Schwerin, og Kong Frederik Ts Datter Elisa-
beth, Enke efter Hertug Magnus af Meklenborg 581
— 17. Febr. (Kblivn.). Hertuginde Elisabeths, af Hertug Ulrik be-
kraeftede, Arveafkald. Biakt 588
1559. 29. April (Nortorf). Traktat mellem Kong Frederik II og Her-
tugeme Hans og Adolf angaaende Toget mod Ditmarskerne 590
— 19. og 20. Juni (Heide). Traktat mellem Kong Frederik II og Her-
tugeme Hans og Adolf paa den ene og Ditmarskerne paa den anden
Side angaaende Ditmarskens Underkastelse.
A. 19. Juni. Den af Kong Frederik II og Hertugeme Hans og
Adolf til Ditmarskerne udgivne Bevers, konfirmeret 5. April
1560 af Kejscr Ferdinand 1 596
B. 20. Juni. Den af Ditmarskerne udstedte Kapitulation 601
— 29. Aug. (Kbhvn.). Kong Frederik II's Forpligtelsesbrev til Hertug
Magnus om at ville lade ham faa den ham tilkommende Arvedel
af Hertugdemmerne, saafremt det ikke lykkes at skaffe ham 0sel
Stift eller et andet Stift 607
— 31. Aug. (Kbhvn.). Det af Hertug Magnus udstedte betingede Arve-
afkald 605
— 26. Sept. (Nyborg). Traktat mellem Kong Frederik II og Christoffer
v. Mûnchhausen paa hans Broder Biskop Johan af 0sel og Kurlands
Kronologisk Fortegnelse. 675
Slde
og Kapitlets og Stœndernes Vegne, hvorved Kongen mod at tage
Stiftet 0sel og Wieck i sin Beskyttelse faar Ret til at udnsevne
Biskoppen, saa ofte Stiftet biiver ledigt 612
1559. 26. Sept. (Nyborg). TrakUt mellem Kong Frederik II og Biskop
Johan af 0sel og Kurland, hvorved sidstnsevnte lover straks at af-
staa Stiftet 0sel og Wieck med Fœstningen Amsborg til Hertug
Magnus mod et Vederlag af 30,000 Dlr 616
— 10. Dec. (Nyborg). Hertug Magnus's endelige Afkald paa hans Arve-
part af Fyrstendemmerne 620
1560. 22. Juli (Odense). Afsked, givet Byen Amsterdams Gesandt, an-
gaaende Amsterdams Ret til Handel i Norge. Tillœg 663
— 25. Juli (Odense). Traktat mellem Kong Frederik II af Danmark-
Norge og Hansestœderne angaaende Stsedernes Handel i Danmark
og Norge og de Danskes og Norskes Handel i Hansestœdeme 627
— 25. Juli (Odense). Kong Frederik II's Konfirmation af Hanse-
stœdernes Privilégier i Danmark og Norge. Biakt 647
1561. 4. Maj (Kbhvn.). Hertug Magnus*s Forplîgtelsesbrev til Kong Fre-
derik Il angaaende Styrelsen af 0sel Stift. Biakt 622
43*
FORTEGNELSE
over
DE AFTRYKTE AKTSTYKKER,
ORDNET EFTER LANDENE.
Traktatêrne vedrerende det danske Kongehus, Hertugdemmeme Slesvig og HoLsten
og Ditmarsken ère stillede forrest; derefter felge de fremmede Magter, ordnede alfa-
betiik» ■ Traktater, afsluttede paa en Gang med flere Fsmter og Staeder i Tyskland,
ère opferte under Tyskland.
Det danske Kongehus.
iEgteskabstraktater og Arveafkald.
sue
1525. 25. Juni. iEgteskabsoverenskomst mellem Hertug Christian (III)
og Prinsesse Dorothea, Hertug Magnus af Sachsen • Lauenborgs
Datter 35
1526. 12. Febr. iEgteskabstraktat mellem Hertug Albrecht af Preussen
og Kong Frederik l's Datter, Prinsesse Dorothea 52
— 18. Febr. Kong Frederik l's Deklaration om Nedsiettelsen af Prin-
sesse Dorotheas Medgift til 10,000 Gylden. Biakt 59
— 6. Juli. Hertuginde Dorotheas, af Hertug Albrecht bekrseftede, Arve-
afkald. Biakt 60
1542. 9. Nov. iEgteskabstraktat mellem Hertug Magnus af Meklenborg,
Biskop af Schwerin, og Prinsesse Elisabeth, Kong Frederik l's Datter. 422
1543. 29. Aug. Hertuginde Elisabeths, af Hertug Magnus bekraeftede, Arve-
afkald. Biakt 426
1546. 14. Juli. Forlig mellem Kong Christian III og Hertugerne Hans og
Adolf paa den ene og Kong Christian II paa den anden Side,
hvorved sidstnsevnte for sig og Arvinger frasiger sig aile Fordringer
paa Higerne Danmark, Norge og Sverrig og Hertugdemmerne Sles-
vig, Holsten, Stormarn og Ditmarsken 513
1548. 7. Marts. iEgteskabstraktat mellem Hertug August af Sachsen og
Kong Christian 11 l's Datter, Prinsesse Anna 526
— 12. Okt Hertuginde Annas, af Hertug August bekrseftede, Arve-
afkald. Biakt 531
1556. 16. Febr. iEgteskabstraktat mellem Hertug Ulrik af Meklenborg,
Biskop af Schwerin, og Kong Frederik l's Datter Elisabeth, Enke
efter Hertug Magnus a,f Meklenborg 581
Fortegnelse, ordnet efler Landene. 677
SIde
1556. 17. Febr. Hertuginde Elisabeths, af Hertug Ulrik bekrœftede, Arve>
afkald. Biakt 588
HertuKdemmeme Sleavlg og Holsten.
1533. 5. Dec. Unionstraktat mellem Danmark og Hertugdemmerne, dansk
og tysk Tekst 150
1544. 9. Aug. Traktat mellem Kong Christian III og Hertugeme Hans og
Adolf angaaende Delingen af Hertugdemmeme Slesvig og Holsten med
Stormarn 488
— 10. Aug. Hertug Frederiks Afkald paa sin Del af Fyrstendommerne
under Fonidsœtnîng af, at han bliver iErkebiskop af Bremen. Bi-
akt 497
— 10. Aug. Kong Christian IITs og Hertugerne Hans og Adolfs For-
pligtelsesbrev til Hertug Frederik om at ville Ixjselpe ham til Bre-
men Stift eller i Tilfielde af, at han ikke opnaar det, lade ham faa
den ham tilkommende Part af Hertugdommeme. Biakt 498
— 16. Aug. Overenskomst mellem Kong Christian III og Hertugerne
Hans og Adolf om Delingen af deres Faders Klenodier, ^delstene
og Boskab samt om, at de bave ladet den blaa Saphir og 0en
Helgoland v«re udenfor Delingen indtil videre. Biakt 495
1548. 5. Jan. Aabent Brev, hvorved Hertugeme Hans og Adolf forpligte
sig til med det ferste at eues med Kong Christian III om deres
Broder Hertug Frederiks Affindelse for hans Fjerdedel af Hertug-
dommerne og til som Medformyndere at serge for, at der ikke rej-
ses nogen Bebrejdelse mod Kongen eller bans Arvinger for Udsœt-
telsen af denne AfQndelse 524
1549. 16. Dec. Aabent Brev, hvorved Hertug Frederik, Koadjutor i Sles-
vig Stift, giver Afkald paa sin Arvedel af Hertugdemmeme Slesvig
og Holsten til Fordel for sine Bredre, Kong Christian III og Her-
tugeme Hans og Adolf, for deres og deres mandiige Livsarvingers
Levetid og forpligter sig til at afstaa Slesvig Stift og den ham til-
kommende Pension, saasnart han bliver forserget med et andet
Stift 535
— 16. Dec. Hertug Frederiks Afkaldsbrev til Kong Christian III af Dan-
mark som Lensherre over Hertugdemmet Slesvig 539
— 16. Dec. Hertug Frederiks Afkaldsbrev til Kejser Karl V som Lens-
herre over Hertugdemmet Holsten 541
— 16. Dec. Aabent Brev, hvorved Hertug Frederik léser Indbyggerne
i Slesvig, Holsten og Stormarn fra deres Troskabsed til ham 544
— 16. Dec. Kong Christian III's og Hertugerne Hans og Adolfs For-
skrivning til Hertug Frederik, Koadjutor i Slesvig Stift, paa en aar-
lig Pension af 9900 Mk. lybsk, indtil han kan bllve forserget med
et andet Stift 546
— 16. Dec. Aabent Brev, hvorved Kong Christian III og Hertugerne
Hans og Adolf forpligte sig til at staa sammen lige overfor mulige
Fordiinger, som maatte vœre i Strid med Hertug Frederiks Afkald
paa hans Del af Hertugdemmerne, og til hver at betale en Tredje-
del af den ham lovede Pension 548
678 Fortegnelse, ordnet efter Landene.
SIdc
1552. 24. Febr. Aabent Brev, hvorved Hertug Frederik, Biskop af Hil-
desheim, erkiœrer, at den Pension, som Kong Christian III af Hen-
syn til den ringe Indkomst af Hildesheim Stift har lovet fremdeles
at betale ham, skal hère op, saasnart han kan faa en passende
Underholdning af Hildesheim eller et andet Stift. Biakt 550
1555. 11. April. Aabent Brev, hvorved Hertug Frederik, Biskop af Hil-
desheim, erklœrer, at den Pension, som hans Bredre, Kong Chri-
stian III og Hertugerne Hans og Adolf, hâve lovet at betale ham i
endnu 3 Aar, skal ophere, saasnart han faar en bedre Underhold-
ning. Biakt 551
1559. 29. Aug. Kong Frederik ITs Forpligtelsesbrev til Hertug Magnus
om at ville lade ham faa den ham tilkommende Arvedel af Hertug-
demmerne, saafremt det ikke lykkes at skaffe ham 0sel Stift eller
et andet Stift 607
— 31. Aug. Det af Hertug Magnus udstedte betingede Arveafkald . . . 605
— 10. Dec. Hertug Magnus's endelige Afkald paa hans Arvepart af
Fyrstendemmerne 620
Ditmar^ken.
1523. 30. Marts. Forbundstraktat mellem Hertugerne Frederik og Chri-
stian af Slesvig og Holsten og Ditmarskerne 11
1559. 29. April. Traktat mellem Kong Frederik II og Hertugerne Hans
og Adolf angaaende Toget mod Ditmarskerne . . . . , 590
— 19. og 20. Juni. Traktat mellem Kong Frederik II og Hertugerne
Hans og Adolf paa den ene og Ditmarskerne paa den anden Side
angaaende Ditmarskens Underkastelse.
A. 19. Juni. Den af Kong Frederik II og Hertugerne Hans og
Adolf til Ditmarskerne udgivne Revers, konfirmeret 5. April
1560 af Kejser Ferdinand I 596
B. 20. Juni. Den af Ditmarskerne udstedte Kapitulation 601
Brandenborg.
1529. 25. April. Forlig mellem Kong Frederik 1 og Kurfyrst Joachim I
af Brandenborg 81
iCrkebispedemmet Bremen.
1536. 26. Jan. Forligs- og Forbundstraktat mellem Kong Christian III og
i£rkebiskop Christoffer af Bremen 210
1544. 26. Juli. Overenskomst mellem Kong Christian 111 og hans Bredre,
Hertugerne Hans og Adolf, paa den ene og Kapitel, Praelater, Stœn-
der, Adel, Stseder og Landskab i ^lirkestiftet Bremen og Domkapitlet
i Hamborg paa den anden Side om Udvîelgelsen af Christian lITs
Broder Hertug Frederik til Koadjutor og tilkommende ilirkebiskop
i Bremen Stift efter itrkebiskop Christoffers Ded 473
A. Det af Domkapitlerne i Bremen og Hamborg samt Praelater,
Stœnder, Adel, St^eder og Landskab i ^rkestiftet Bremen ud-
Fortegnelse, ordnet efter Landene. 679
SIde
stedte Valgbrev for Hertag Frederik som tilkommende iErke-
biskop i Bremcn Stift 477
B. Den af Kong Christian III og Hertugerne Hans og Adolf paa
egne og Hertug Frederiks Vegne til Domkapitlerne i Bremen
og Hamborg og Stœnderne i Bremen Stift udstedte Valg-
kapitulation 482
Bninsvig-Lyneborg.
1531. 11. April og 26. Maj. Overenskomst paa 4 Aar mellem Kong Fre-
derik I og Hertug Otto af Brunsvig-Lyneborg om gensidigt Venskab
og Hjœlp og Hertugens Tjenesteforliold til Kongen.
A. 11. April. Den af Hertug Otto udstedte Forskrivning 95
B. 26. Maj. Den af Frederik 1 udstedte Forskrivning 97
— 19. og 25. Maj. Forbundstraktat paa 10 Aar mellem Kong Frede-
rik I og Hertug Ernst af Brunsvig-Lyneborg 98
A. 19. Maj. Den af Hertug Ernst udstedte Foi*skrivning 100
B. 25. Maj. Den af Frederik I udstedte Forskrivning 102
1536. 3. Okt. Kong Christian Ills Reversai om ikke at ville krœve den
i Traktaten af 5. Okt. 1536 fastsatte Hjaelp af Hertugerne Ernst og
Frans af Brunsvig-Lyneborg. Biakt 246
— 20. Dec. Forbundstraktat paa 13 Aar mellem Kong Christian III
og Hertugerne Ernst og Frans af Brunsvig-Lyneborg 251
Prankiig.
1541. 29. Nov. Defensiv Alliancetraktat mellem Danmark-Norge og Frank-
rig 404
Qeldern.
1536. 19. Juli. Forbundstraktat paa 7 Aar mellem Kong Christian III
og Hertug Karl af Geldern. — Ikke ratificeret 224
Hamborg.
1525. 14. Marts. Overenskomst mellem Kong Frederik I og Byerne Ly-
baek og Hamborg angaaende Indretningen og Brugen af en Skibs-
fartskanal fra Trave til Elben 27
Hansestasderne
(Jvfr. Hamborg, Lybfek, Rostock, Wismar).
1545. Forelebig Reces, mseglet af Kong Christian III mellem Gesandter
fra Byerne Lybœk, Hamborg, Rostock. Stralsund, Wismar, Lyneborg,
Deventer, ZwoUe og Kampen og Borgerne i Bergen. Tillseg 650
1549. 23. Maj. Kong Christian IIl's Afsked til Hansestœderne med disses
Svar derpaa. Tillœg 656
680 Fortegnelse, ordnet efter Landene.
SIde
1552. 15. og 16. Juli. Afsked, givet Hansestœdernes, Byen Bergens og de
. danske Stœders Afsendinge af Kong Christian III. Tillieg 657
1554. 22. Sept. Afsked, givet de danske Stœder, angaaende deres Forhold
til Hansestsederne. Tillœg 661
— 23. Sept. Afsked, givet Borgerne i Bergen, angaaende deres Forhold
til Hansestsederne. Tillseg 662
1560. 25. Juli. Traktat mellem Kong Frederik II af Danmark-Norge og
Hansestsederne angaaende Stsedernes Handel i Danmark og Norge
og de Danskes og Norskes Handel i Hansestsederne 627
— 25. Juli. Kong Frederik ITs Konfirmation af Hansestœdernes Privi-
légier i Danmark og Norge. Biakt 647
Hessen.
1528. 4. April. Forbundstraktat mellem Kong Frederik I og Landgrev Filip
af Hessen 68
— 4. April. Overenskomst mellem Kong Frederik I og Landgrev Filip
af Hessen angaaende et mod Kurfyrst Joachim af Brandenborg
planlagt Angreb af Frederik I, Hertugeme af Pommern og Lyne-
borg, Byen Magdeborg og Kurfyrsten af Sachsen 71
— Omtr. 19. Okt. Forbundstraktat paa 6 Aar mellem Kong Frede-
rik I og Landgrev Filip af Hessen 78
1530. 13. April. TrakUt mellem Kong Frederik I og Landgrev Filip af
Hessen angaaende Hertug Ulrich af Wûrtembergs Restitution 84
— 13. April. Landgrev Filip af Hessens Deklaration om, at Kong Fre-
derik I maa undlade at sende de i Traktaten nœvnte 1000 Knsegte. 87
1534. 22. Febr. Overenskomst mellem Hertug Christian af Slesvig og
Holsten og Landgrev Filip af Hessen, hvorved Hertugen lover at
bidrage 12,000 Gylden til Hertug Ulrich af Wûrtembergs Restitu-
tion 195
Kejseren
se Nederlandene.
Lybœk.
1523. 5. Febr. Forbundstraktat mellem Hertug Frederik af Slesvig og
Holsten og Byen Lybœk mod Kong Christian II 1
1524. 2. Sept. Kong Frederik l's aabne Brev til Lybœk paa 400 Gylden
aarlig af Gullands Indkomst og Het til Deltagelse i Valget af en ny
Lensmand efter Seren Norby. Biakt 24
1525. 14. Marts. Overenskomst mellem Kong Frederik 1 og Byerne Ly-
bœk og Hamborg angaaende Indretningen og Brugen af en Skibs-
fartskanal fra Trave til Elben 27
— 17. Marts. Reces mellem Kong Frederik 1 og Lybœk angaaende
Overdragelsen til sidstnœvnte af et Slot med tilherende Len i Dan-
mark paa et vist Aaremaal \ . .' 32
— 19. Juli. Reces mellem Kong Frederik 1 og Byen Lybœk angaaende
Gulland og Bornholm 37
N
Fortegnelse, ordnet efter Landene. 681
Slde
1525. 18. Sept. Revers af Borgemestre og Raad i Lybsk til Kong Fre-
derik I ved Overtagelsen af Hammershus Slot med Bomholm 41
1526. 26. Jan. Artikier, vedtagne i Kiel, til nœrmere Forkiaring af Re-
cessen 19. Juli 1525 49
— 5. Aug. Reces mellem Kong Frederik I og Lybœk, hvorefter sidst-
nœvnte skal beholde Bornholm i 50 Aar 62
— 5. Aug. Reces mellem Kong Frederik I og Lybsek angaaende lyb-
ske Borgeres Fordringer paa Gœld og tilbageholdte Renter og Af-
gifter i Hertugdemmerne 66
1532. 2. MaJ. Traktat paa 10 Aar mellem Kong Frederik I og det dan-
ske Rigsraad paa den ene og Lybœk paa den anden Side angaaende
fœlles Optrœden mod Hollœndeme, Behandlingen af Stapelgods i
Sundet, gensidig Hjœlp mod Kong Christian I! og Bilseggelse af ind-
byrdes Stridigheder. — Ikke ratificeret 112
— 26. Juli. Kong Frederik Ts Deklaration om, at Lybaek i de nteste
10 Aar maa indtage hvilke af de vendiske Stœder, den vil, i Trak-
taten af 2. Maj 1532. Biakt 121
— 26. Juli. Kong Frederik Vs Deklaration om, at han ved den frem-
tidige Forhandling med HoUœnderne om deres Sejlads paa 0ster-
seen vil faa dette Spergsmaal ordnet paa en for hans Riger og
Lybœk antagelig Maade. Biakt 122
1534. 18. Nov. Fredstraktat mellem Hertug Christian paa Hertugdem-
même SIesvig og Holstens Vegne og Byen Lybsek med dens For-
bundsfœller 202
1536. 14. Febr. Fredstraktat mellem Kong Christian III af Danmark-
Norge paa den ene, Lybœk og eventuelt Stralsund, Rostock og Wis-
mar paa den anden Side 213
1553. 25. Okt. Kong Christian IH's Afsked angaaende forskellige Stridig-
heder mellem Lybskkeme og Indbyggerne paa Bomholm. Tillœg. 570
1555. 10. Sept. Reces mellem Danmark og Lybaek angaaende den Erstat-
ning. som Lybœk til nsestkommende Paaske i Henhold til de kgl.
og lybske Konimissœrers Afgerelse skal betale til de bomholmske
Undersaatter, og angaaende den gejstlige Jurisdiktion 565
Mekienborg.
1536. 29. Juli. Forlig mellem Kong Christian III paa den ene, Hertug
Albrecht af Meklenborg, Grev Christoffer af Oldenborg og deres
Tilhiengere i Kebenhavn paa den anden Side 229
— 29. Juli. Overenskomst mellem Kong Christian III og Hertug Al-
brecht af Meklenborg om Henvisning af de endnu mellem dem
vœrende Stridigheder til en kompromissarisk Kendelse af Landgrev
Filip af Hessen paa Kongens og i£rkebiskop Albrecht af Mainz paa
Hertugens Vegne 236
1542. 9. Nov. iEgteskabstraktat mellem Hertug Magnus af Meklenborg,
Biskop af Schwerin, og Prinsesse Elisabeth, Kong Frederik Va
Datter 422
1543. 29. Aug. Hertuginde Elisabeths, af Hertug Magnus bekrseftede,
Arveafkald. Biakt 426
682 Fortegnelse, ordnet efter Landene.
Side
1551. 28. Aug. Overenskomst, mœglet af Hertug Johan Albrecht I af
Meklenborg, mellem Hertuginde Elisabeth, Enke efter Hertug Mag-
nus, Biskop af Schwerin, og Hertug Henrik af Meklenborg an-
gaaende det Hertuginden tilkommende Livgediug 553
1553. 3. Febr. Hertug Johan Albrechts Deklaration angaaende Antagelsen
af Hertug Johan Frederik den œldre af Sachsens Maegling, eventuelt
Voldgiftskendelse, i Striden om Enkehertuginde Elisabeths Liv-
geding 561
1555. 6. Juni. Overenskomst mellem Kong Christian HI og Hertugerne
Hans og Adolf paa deres Sesters, Enkehertugiude Elisabeth af Mek-
lenborgs Vegne paa den ene og Hertugerne Johan Albrecht og Ulrik
af Meklenborg paa den anden Side om Henvisning af Striden an-
gaaende Enkehertuginde Elisabeths Livgeding til Hertugerne Johan
Frederik og Johan Vilhelm af Sachsens mindelige eller retslige Af-
gerelse. — Ikke ratificeret 563
— 12. Nov. Traktat mellem Kong Christian III og Hertug Hans paa
deres Soster, Enkehertuginde Elisabeth af Meklenborgs Vegne
paa den ene og Hertug Johan Albrecht af Meklenborg paa den
anden Side angaaende Enkehertuginde Elisabeths Livgeding 576
1556. 16. Febr. iEgteskabstraktat mellem Hertug Ulrik af Meklenborg,
Biskop af Schwerin, og Kong Frederik Ts Datter Elisabeth, Enke
efter Hertug Magnus af Meklenborg 581
— 17. Febr. Hertuginde Elisabeths, af Hertug Ulrik bekrsftede, Arve-
afkald. Biakt 588
Nederlandene.
1526. 18. Jan. Kong Frederik Ts Ratifikation af den i Sommeren 1524
mellem Frederik Vs Riger og Lande, Lybsk, de vendiske og preus-
siske Staeder paa den ene og Nederlandene paa den anden Side
sluttede Overenskomst angaaende fri Handel og Vandel, ratificeret
af Kejser Karl V 20. Maj 1525 44
1532. 9. Juli. Traktat mellem Danmark-Norge, Sverrig og de vendiske
Stœder paa den ene og Nederlandene paa den anden Side 124
1533. 9. Sept. Forbundstraktat paa 30 Aar mellem Danmark-Norge og
Nederlandene 137
— 9. Sept. Forbundstraktat paa 30 Aar mellem Hertug Christian af
Slesvig og Holsten og hans Brodre og Nederlandene 143
1537. 3. Maj. Traktat mellem Danmark-Norge og Hertugdemmerne paa
den ene og Nederlandene paa den anden Side om en 3aarig Stil-
stand 258
— 3. Maj. Dronning Marias Deklaration angaaende Frigivelse af en
Del af de i Slaget vcd Heiligerlee og i Dam gjorte Fanger, saalœnge
den 3aarige Stilstand varer. Biakt 267
1540. 14. April. Traktat mellem Danmark-Norge og Hertugdemmerne paa
den ene og Nederlandene paa den anden Side om Forlœngelse paa
1 Aar af den i Brûssel 3. Maj 1537 sluttede Saarige Stilstand 291
— 14. April. Overenskomst mellem Dronning Maria, Regentinde i Neder-
landene, med Samtykke af St^ederne Deventer, Kampen og Zwolles
Fortegnelse, ordnet efter Landene. 683
Side
Fuldmsegtige paa den ene og de danske Afsendinge paa den anden
Side om Erstatning til Staederne for opbragte Skibe og Gods. Bi-
akt 301
1540. 14. April. Overenskorast mellem Dronning Maria, Regentinde i
Nederlandene, og de danske Gesandter om Afholdelsen af et nyt
Mede i Keln, Lyneborg, Hamborg, Bremen eller Munster for at for-
handle om Fred mellem Kong Christian III og Kejseren, Neder-
landene, Pfalzgrev Frederik og Christian IFs Detre. Biakt 306
1541. 31. Maj. Traktat mellem Kong Christian Ili og Kejser Karl V, hvor-
ved den i Gent 14. April 1540 sluttede laarige Stilstand, der udleb
3. M^j 1541, forlœnges til 1. Nov. s. A 327
— 31. Maj. Overenskomst mellem de danske Gesandter og de kejser-
lige Kommissœrer angaaende Skadeserstatningen til de Overijsselske
og Groningske Stseder for opbragte Skibe. Biakt 337
1544. 23. Maj. Freds- og Venskabstraktat mellem Kong Christian III og
Hertugerne Hans, Adolf og Frederik af Slesvig og Holsten paa den
ene og Kejser Karl V paa Nederlandenes Vegne paa den anden Side. 450
— 23. M^j. Hemmelig Deklaration, hvorved Kejser Karl V i Anled-
ning af det i Traktaten af samme Dag tagne Forbehold med Hen-
syn til Kong Christian ll's og hans Detres Rettigheder og For-
dringer lover, at han ikke af den Grund vil paafere Christian III
og hans Lande nogen Krig, hverken direkte eller indirekte. Biakt. 470
— 23. Maj. Separatartikel til Traktaten i Speier angaaende Amnesti
for de Krigsfolk, der havde tjent mod deres Faedreland 472
1560. 22 Juli. Afsked, givet Byen Amsterdams Gesandt, angaaende Am-
sterdams Ret til Handel i Norge. Tillseg 663
Oldenborg.
1534. 30. April. Traktat mellem Hertug Christian af Slesvig og Holsten
og Greveme Johan, Georg og Anton af Oldenborg 197
1536. 29. Juli. Forlig mellem Kong Christian III paa den ene, Hertug
Albrecht af Meklenborg, Grev Christofifer af Oldenborg og deres Til-
hœngere i Kebenhavn paa den anden Side 229
1542. 5. Febr. Overenskomst mellem Kong Christian III og Grev Anton af
Oldenborg om gensidigt Venskab og ora Grevens Tjenesteforhold til
Kongen 414
Ostfriesland.
1530. 2. Nov. Forbundstraktat mellem Kong Frederik 1 og Grev Enno
af Ostfriesland 92
Pommern.
1538. 18. Juli. Overenskomst mellem Kong Christian 111 og Byerne Stral-
sund, Greifswald og Anklam, hvorved Christian III ophœver Ar-
resten paa Byernes Skibe og Gods og tillader dem at deltage i
Sildefiskeriet dette Aar, mod at Byerne inden Mikkelsdag betale
Kongen de Indkomster, som Hertugerne Barnim og Filip af Pom-
mern hâve oppebaaret af Hoskilde Bispestols Godser paa Rûgen og
684 Fortegnelse, ordnet efler Landene.
Sidc
Reinfeld Klosters Godser i Pommern, siden de hâve bemsgtiget sig
disse Godser, og formaa Hertugerne til at lade Striden om Godseme
komme til mindelig Forhandiing inden Mikkelsdag eller 6 Uger derefter. 288
1542. 29. Aug. Traktat mellem Christian III som Konge af Danmark-
Norge og Hertug i Slesvig og Holsten paa den ene og de pommer-
ske Hertuger Barnim og Filip paa den anden Side angaaende den
roskildske Bispestols Godser paa Rûgen og Reinfeld Klosters Godser
i Pommern. — Ikke ratificeret 417
1543. 4. Sept. Traktat mellem Kong Christian III og Hertugerne Barnim
og Filip af Pommern angaaende Roskilde Bispestols Godser paa
Rûgen 427
— 25. Okt. Deklaration af Jacob Zitzewitz, hvorved han i Anledning
af den i Traktaten af 4. Sept. 1543 foretagne Forandring, at de be-
slaglagte Ydelser af Roskilde Bispestols Godser paa Rûgen, som
endnu maatte vœre til Stede paa 0en, skulle tilfalde Hertugerne af
Pommern i Stedet for, som aftalt i Kiel, de pommerske Stœder,
forpligter sig til inden Paaske at skafte Kong Christian III betryg-
gende Forsikring om, at Hertugerne af Pommern ville holde ham
skadesles for de Fordringer, de pommerske Stœder kunde hâve til
ham for det Tab, de derved lide. Biakt 435
— 4. Sept. Traktat mellem Kong Christian III som Hertug af Holsten
paa egne og Bredres Vegne og Hertugerne af Pommern angaaende
Reinfeld Klosters Godser i Pommern 436
— 9. Dec. Traktat mellem Kong Christian III og Hertugerne Hans ogAdolf
paa egne og Broderen Frederiks Vegne og Hertug Filip af Pommern
paa egne og Hertug Barnim af Pommerns Vegne angaaende Restitu-
tionen af Reinfeld Klosters Godser i Pommern til Klosteret og Fast-
ssettelsen af de Afgifter og Ydelser. som Hertugerne af Pommern
hâve Hœvd paa at faa af disse Godser. — Ikke ratificeret 440
— 9. Dec. Deklaration af Hertug Filip af Pommern paa egne og Her-
tug Barnims Vegne til naermere Forklaring af Traktaten af 4. Sept.
1543 angaaende Reinfeld Klosters Gods 447
— 9. Dec. Deklaration angaaende Udvekslingen af Ratifikationerne af
den i Treptow samme Dag sluttede Traktat 450
Preussen.
1526. 12. Febr. ^ligteskabstraktat mellem Hertug Albrecht af Preussen
og Kong Frederik l's Datter, Prinsesse Dorotliea 52
— 18. F'ebr. Kong Frederik Is Deklaration om Nedsœttelsen af Prin-
sesse Dorotheas Medgift til 10,000 Gylden. Biakt 59
— 6. .luli. Hertuginde Dorotheas. af Hertug Albrecht bekraeftede, Arve-
afkald. Biakt 60
1532. 21. Juli. Forbundstraktat paa 10 Aar mellem Kong Frederik I og
det danske Higsraad og Hertug Albrecht af Preussen 129
Rostock.
1537. 31. Aug. Traktat mellem Kong Christian III og Byerne Rostock og
Wismar angaaende disses Optagelse i Hamborgerfreden af 14. Febr.
1536 268
Fortegnelse, ordnet efter Landene. 685
Sachsen. side
1548. 7. Maris. iEgteskabstraktat mellem Hertug August af Sachsen og
Christian IIFs Datter, Prinsesse Anna 526
— 12. Okt. Hertuginde Annas, af «crtug August bekrœftede, Arve-
afkald. Biakt 531
Sachsen-Lauenborg.
1525. 25. Juni. iEgteskabsoverenskomst mellem Hertug Christian (III)
og Prinsesse Dorothea, Hertug Magnus af Sachsen-Lauenborgs Dat-
ter 35
1533. 11. Febr. Reces mellem Hertug Christian paa egne og hans Fader
Kong Frederik l's Vegne og Hertug Magnus af Sachsen -Lauenborg,
hvorved de mellem dem vsrende Stridigheder henvises til Paa-
kendelse af 4 Raader fra hver Side paa et Mede i Hamborg 25. M^j. 134
— 6. Nov. Overenskomst mellem Hertug Christian af Slesvig og Hol-
sten og Hertug Magnus af Sachsen- Lauenborg angaaende Bilseggelse
af deres Stridigheder 147
1534. 6. M^j. Overenskomst mellem de 4 holstenske og 4 sachsen-lauen-
borgske Raader, der i Hamborg skulde bilaegge eller fselde Kendelse
i de mellem Hertug Christian og nogle holstenske Adelsmœnd paa
den eue og Hertug Magnus af Sachsen- Lauenborg paa den anden
Side vserende Stridigheçler, om Opsœttelse af den retslige Kendelse,
indtil den udsete Opmand, Hertug Henrik af Meklenborg, har pre-
vet en venskabelig Msegling ... 200
Schmalkaldiske Porbund
se Tyskland.
Sveriig.
1524. 1. Sept. Traktat mellem Kong Frederik I og Kong Gustav I af
Sverrig angaaende Blekinge, Gulland og Vigen 14
— 4. Sept. Kong Frederik Ts Deklaration om, at Adelen i Sverrig skal
nyde sine Godser i Danmark og Norge. Biakt 22
— 4. Sept. Kong Gustav Ts Deklaration om, at Adelen i Danmark og
og Norge skal nyde sine Godser i Sverrig. Biakt 23
— 4. Sept. Overenskomst mellem Kong Frederik I og Kong Gustav I
af Sverrig angaaende gensidig Udlevering af remte Hofmsend eller
Svende. Biakt 23
— 22. Sept. Overenskomst mellem danske og svenske Kommissœrer
om Gullands Remning af Seren Norby og Bemhard v. Mehlen. Bi-
akt 25
1528. 21. Aug. Traktat mellem Kong Frederik I og Kong Gustav I af Sver-
rig angaaende Henvisning af de gensidige Klager til et nyt Mede,
Stadfœstelse af Malmetraktaten og Fastsœttelse af den Krigsfajœlp,
Rigerne skulle yde hinanden 74
1530. 8. Aug. Traktat mellem Danmark-Norge og Sverrig, hvorved de i
Malme og Lodese mellem Rigerne sluttede Forbund stadfsestes og
686 Fortegnelse, ordnet efter Landene.
Side
det tillige bestemmes, at Kong Gustav I skaï beholde Vigen endnu
i 6 Aar, fra ferstkommende 10. Aug. at règne 88
1532. 17. og 20. Maj. Overenskomst mellem Hr. Klavs Bilde, Lensmand
paa Bahus. paa Kong Frederik Ts Vegne og Kong Gustav I af Sver-
rig om Vigens Tilbagelevering til Norge.
A. 17. Maj. Det af Hr. Klavs Bilde udstedte aabne Brev 123
B. 20. Maj. Det af Gustav I udstedte aabne Brev 124
1534. 2. Febr. Forbundstraktat mellem Danmark-Norge og Sverrig 171
— 29. Jan. og o. 2. Febr. Overenskomst mellem det danske Rigsraads
Sendebud og Kong Gustav I af Sverrig, hvorved de Fordringer, som
Adelen i det ene af de tre nordiske Riger kan gère paa Gods i de
to andre, henvises til Paakendelse af Voldgiftsmœnd af det danske
og svenske Rigsraad. Biakt.
A. 29. Jan. Det af de danske Sendebud udstedte Eksemplar. . . 185
B. O. 2. Febr. Det af Kong Gustav I udstedte Eksemplar 189
— 20. Febr. Traktat mellem Danmark-Norge og Sverrig angaaende Be-
handlingen af Strandvrag og skibbruddent Gods og Tilbagegivelse
til den rette Ejer af Skibe, som vare blevne tagne, men atter til-
bageerobrede. Biakt 191
1535. 27. Juni. Kong Christian IIFs Deklaration om med det ferste at
ville slutte Forbund med Sverrig og indtil den Tid komme det til
Hjœlp mod Lybœkkerne, med hvilke han lover ikke at slutte Fred,
medmindre Kongen af Sverrig bliver optagen deri. Biakt 192
— 15. Sept. Kong Christian III's forelebige Ratifikation af Traktaten
af 2. Febr. 1534 med Lefte om en senere, i statelig Form opsat og
beseglet, Ratifikation af ham og det danske Rigsraad og en For-
pligtelse til, hvis Sverrig kom i Krig, at yde det en sterre Hjœlp
end i Traktoten fastsat Biakt 194
1536. 3. Dec. Kong Christian IIl's og det danske Rigsraads Forpligtclse
til i paakommende Tilfselde at komme Sverrig til Hjœlp med en
storre Styrke, end der er fastsat i Traktaten af 2. Febr. 1534 247
— 3. Dec. Overenskomst mellem Kong Christian III og det danske
Rigsraad paa den ene og de svenske Gesandter paa den anden Side
om, at de Fordringer, som Indbyggerne i et af de tre Riger kunne
gère paa Jordegods og Ejendom i et af de andre, skulle paakendes
af 12 Voldgiflsdommere, 6 af Danmarks og 6 af Sverrigs Adel, der
skulle trîede sammen i Halmstad 29. Juli 1537 248
1537. 10. Sept. Overenskomst mellem de danske og svenske Voldgifts-
dommere paa Modet i Halmstad til Afgorelse af Striden mellem
Danmarks og Sverrigs Adel om Jordegods, at et nyt Mode skal af-
holdcs til Pinse 1538 enten i Malmo, Landskrone, Halmstad eller
Varberg, og at der skal dommes efter det Riges Lov, hvori Godset
ligger 274
1540. 1. Nov. Forbundstraktat paa evig Tid mellem Danmark-Norge og
Sverrig. — Ikke ratificeret 307, 348
— 1. Nov. Traktat mellem Danmark-Norge og Sverrig angaaende Han-
delen mellem Rigerne, Tolden, Behandlingen af skibbrudne Fartojer
og Gods, Tilbagegivelse til den rette Ejer af Skibe, som vare blevne
Fortegnelse, ordnet efter Landene. 687
Slde
tagne af Fjender, men atter tilbageerobrede, og gensidig Understettelse
under Dyrtid. Biakt 312
1540. 1. Nov. Overenskomst mellem de danske og svenske Kommissœrer
paa Medet i Kalmar, hvorved Spergsmaalene om de danske Under-
saatters Forulempning af Kong Gustav I, om Gulland, om de sven-
ske Undersaatters Gods i Danmark, om Straf for Brud paa Trak-
taten og Forandring af dennes Bestemmelser henvises til Kongernes
personlige Afgerelse paa deres forestaaende Sammenkomst. Biakt. 317
— 1. Nov. De danske Kommissœrers Forpligtelsesbrev angaaende Be-
talingen af Kong Gustav I af Sverrigs Tilgodehavende hos den dan-
ske Konge i Nylese 6. Marts 1541. Biakt 321
1541. 14. (el. 15.) Sept. Forbundstraktat paa 50 Aar mellem Danmark-
Norge og Sverrig ... 341
— 20. Sept. Biafsked til ForbundstrakUten af 14. (el. 15.) Sept, mel-
lem Danmark-Norge og Sverrig. Biakt 385
— 23. Sept. Forbundstraktat paa 50 Âar mellem Danmark-Norge og
Sverrig. — Ikke ratificeret 401
Tyskiand.
1532. 22. Jan. Forbundstraktat paa 6 Aar mellem Kong Frederik I paa den
ene og Kurfyrst .lohan af Sachsen, hans San Johan Frederik, Her-
tug Filip af Brunsvig, Hertugerne Ernst og Frans af Brunsvig-
Lyneborg, Landgrev Filip af Hessen, Fyrst Wolfgang af Anhalt og
Greverne Gebhardt og Albrecht af Mansfeld paa den anden Side.. 105
1536. 5. Okt. Forbundstraktat paa 6 Aar mellem Kong Christian III paa
den ene og Kurfyrst Johan Frederik af Sachsen, Hertug Filip af
Brunsvig, Hertugerne Ernst og Frans af Brunsvig-Lyneborg, Land-
grev Filip af Hessen, Fyrst Wolfgang af Anhalt og Greverne Geb-
hardt og Albrecht af Mansfeld paa den anden Side 238
— 3. Okt. Kong Christian IITs Reversai om ikke at ville krœve den
i Traktaten af 5. Okt. 1536 fastsatte Hjtelp af Hertugerne Ernst og
Frans af Brunsvig-Lyneborg. Biakt 246
1538. 9. April. Forbundstniktat paa 9 Aar for Religionssagers Vedkom-
mende mellem Kong Christian 111 og det Schmalkaldiske Forbund. 276
— 9. April. Forbundstraktat paa 9 Aar, gseldende ogsaa for verdslige
Sager, mellem Kong Christian III paa den ene og Kurfyrst Johan
Frederik af Sachsen, Hertug Johan Ernst af Sachsen, Hertugerne
Ernst og Frans af Brunsvig-Lyneborg, Landgrev Filip af Hessen,
Fyrsterne Wolfgang, Johan, Georg og Joachim af Anhalt og Gre-
verne Gebhardt og Albrecht af Mansfeld paa den anden Side 285
1546. 8. Marts. Traktat paa 4 Aar mellem Kong Christian III og Kur-
fyrsterne af Keln og Sachsen, i£rkebiskoppen af Bremen og Verden,
Biskoppen af Munster, Osnabrûck og Minden, Landgreven af Hes-
sen, Greverne af Tecklenburg, Oldenborg og Bentheim og Byerne
Bremen, Goslar, Brunsvig, Magdeburg, Hildesheim, Hannover og
Minden angaaende fœlles Foranstaltninger til Forhindring og Be-
kœmpelse af de stadige Forsamlinger og Omstrejfninger af herre-
og tjenestelese Krigsfolk 500
688 Fortegnelse, ordnet efter Landene.
Wlsmar.
SIde
1537. 31. Aug. Traktat mellem Kong Christian III og Byerne Rostock og
Wismar angaaende disses Optagelse i Hamborgerfireden af 14. Febr.
1536 268
Bispedemmet 08èl«
1559. 26. Sept. TrakUt mellem Kong Frederik II og Christoffer v. Mûnch-
hausen paa hans Broder Biskop Johan af 0sel og Kurlands og Ka-
pitlets og Stiendernes Vegne, hvorved Kongen mod at tage Stiftet
0sel og Wieck i sin Beskyttelse faar Ret til at udnœvne Biskoppen,
saa ofte Stiftet bllver ledîgt 612
— 26. Sept. Traktat mellem Kong Frederik II og Biskop Johan af
0sel og Kurland, hvorved sidstnœvnte lover straks at afstaa Stiftet
0sel og Wieck med P'aestningen Amsborg til Hertug Magnus mod
et Vederlag af 30,000 Dlr 616
1561. 4. M^j. Hertug Magnus's Forpligtelsesbrev til Kong Frederik II an-
gaaende Styrelsen af 0sel Stift. Biakt 622
TABLE DES DOCUMENTS IMPRIMÉS
D'APRÈS L'ORDRE ALPHABÉTIQUE DES PUISSANCES QU'ILS
CONCERNENT.
Le» traités concernant la maison royale de Danemark, les duchés de Slesvig et de
Hnlstein de même que le pays des Dithmarses sont placé« les pramlers. Les traités,
conclus à la fols avec plusieurs princes et villes d'^emagne, se trouvent sous la
rubrique: Allemagne.
Maison royale de Danemark.
Traités de mariages et renonciations d'héritage.
Page
1525. 25 Juin. Contrat de mariage entre le duc Chrétien (III) et la prin-
cesse Dorothée, fille de Magnus, duc de Saxe-Lauenbourg 35
1526. 12 févr. Traité de mariage entre Albert, duc de Prusse, et la prin-
cesse Dorothée, fille du roi Frédéric I 52
— 18 févr. Déclaration du roi Frédéric I sur la réduction de la dot
de la princesse Dorothée jusqu'à 10,000 florins. Acte accessoire... 59
— 6 Juillet. Renonciation d'héritage de la duchesse Dorothée, con-
firmée par le duc Albert. Acte accessoire 60
1542. 9 novbr. Traité de mariage entre Magnus, duc de Meklem bourg et
évêque de Schwérin, et la princesse Elisabeth, fille du roi Frédé-
ric I : 422
1543. 29 août. Renonciation d'héritage de la duchesse Elisabeth, con-
firmée par le duc Magnus. Acte accessoire 426
1546. 14 juillet. Convention entre le roi Chrétien III et les ducs Jean et
Adolphe d'une part, et le roi Chrétien II d'autre part, par la-
quelle ce dernier renonce pour soi-même et ses héritiers à toutes
prétentions aux royaumes de Danemark, de Norvège, de Suède, et
aux duchés de Slesvig, de Holstein, de Stormam, de même qu'au
pays des Dithmarses 513
1548. 7 mars. Traité de mariage entre Auguste, duc de Saxe, et la prin-
cesse Anne, fille du roi Chrétien III 526
— 12 octbr. Renonciation d'héritage de la duchesse Anne, confirmée
par le duc Auguste. Acte accessoire 531
1556. 16. févr. Traité de mariage entre Ulric, duc de Meklembourg et
évêque de Schwérin, et Elisabeth, fille du roi Frédéric I et veuve
de Magnus, duc de Meklembourg 581
— 17 févr. Renonciation d'héritage de la duchesse Elisabeth, con-
firmée par le duc Ulric. Acte accessoire 588
44
690 Table des documents.
Les duchés de Slesvlg et de Holstein.
1533. 5 décbr. Traité d'union entre le Danemark et les duchés de Slesvig
et de Holstein, rédigé en danois et en allemand 150
1544. 9 août. Traité entre le roi Chrétien III et les ducs Jean et Adolphe
sur le partage des duchés de Slesvig et de Holstein avec le Stor-
marn 488
— 10 août. Renonciation du duc Frédéric à sa part des duchés,
pourvu qu'il devienne archevêque de Brème. Acte accessoire 497
— 10 août. Lettre d'obligation, donnée par le roi Chrétien III et les
ducs Jean et Adolphe au duc Frédéric, par laquelle ils s'engagent
à l'aider à obtenir le diocèse de Brème, ou bien s'il n'y parvient,'
à lui céder la part des duchés qui lui est due. Acte accessoire . . . 498
— 16 août. Convention entre le roi Chrétien III et les ducs Jean et
Adolphe sur la manière de partager les joyaux, les pierres pré-
cieuses, l'ameublement de leur père, en même temps qu'ils stipulent
de laisser provisoirement hors du partage le saphir et l'île de Hel-
goland. Acte accessoire 495
1548. 5 janv. Lettres patentes, par lesquelles les ducs Jean et Adolphe s'en-
gagent à s'accorder prochainement avec le roi Chrétien III sur la
compensation à leur frère, au duc Frédéric, pour le quart des du-
chés, et, comme cotuteurs, à avoir soin de ce qu'on ne reprochera
pas au roi ni à ses héritiers le délai de cet accommodement 524
1549. 16 décbr. Lettres patentes, par lesquelles le duc Frédéric, coadjuteur
du diocèse de Slesvig, renonce à sa part héréditaire des duchés de
Slesvig et de Holstein en faveur de ses fi:*ères, du roi Chrétien III
et des ducs Jean et Adolphe, de leur vivant et de celui de leurs
héritiers mâles tout en s'engageant à céder le diocèse de Slesvig et
la pension qu'on lui à donnée, dès qu'il sera pourvu d'un autre
diocèse 535
— 16 décbr. Lettre de renonciation du duc Frédéric à Chrétien III,
roi de Danemark, comme suzerain du duché de Slesvig 539
— 16 décbr. Lettre de renonciation du duc Frédéric à l'empereur
Charles V comme suzerain du duché de Holstein 541
— 16 décbr. Lettres patentes, par lesquelles le duc Frédéric relève les
habitants de Slesvig, de Holstein, de Stormarn de leur serment de
fidélité prêté à lui 544
— 16 décbr. Engagement du roi Chrétien III et des ducs Jean et
Adolphe, d'une pension de 9900 marie lubeckois à payer au duc
Frédéric, jusqu'à ce qu'il soit pourvu d'un autre diocèse 546
— 16 décbr. Lettres patentes, par lesquelles le roi Chrétien III et les
ducs Jean et Adolphe s'engagent à tenir ensemble contre des pré-
tentions éventuelles en conflit avec la renonciation du duc Frédéric
à sa part des duchés, et à payer chacun le tiers de la pension qu'on
lui avait promise 548
1552. 24 févr. Lettres patentes, par lesquelles le duc Frédéric, évoque de
Hildesheim, déclare que, dès qu'il pourra avoir une subsistance
convenable de Hildesheim ou d'un autre diocèse, cessera la pen-
sion que, considérant le mince revenu du diocèse de HildevS-
Table des documents. 691
Page
heim, le roi Chrétien III a promis de continuer à lui payer. Acte
accessoire 550
1555. 11 avril. Lettres patentes, par lesquelles le duc Frédéric, évêque de
Hildesheim, déclare qu'aussitôt qu'il aura obtenu une meilleure
subsistance, cessera la pension que ses frères, le roi Chrétien III et
les ducs Jean et Adolphe, ont promis de lui payer encore pendant
trois ans. Acte accessoire 551
1559. 29 août. Lettre d'obligation, par laquelle le roi Frédéric II s'en-
gage à faire donner au duc Magnus la part d'héritage qui lui est
due des duchés, si tant est qu'il ne réusisse pas à lui procurer le
diocèse de l'île d'Œsel ou bien quelque autre diocèse 607
— 31 août Renonciation conditionnée, donnée par le duc Magnus . . 605
— 10 décbr. Renonciation définitive du duc Magnus à sa part d'héri-
tage des duchés 620
Les Dithmarses.
1523. 30 mars. Traité d'alliance entre Frédéric et Chrétien, ducs de Sles-
vig et de Holstein, et les Dithmarses 11
1559. 29 avril. Traité entre le roi Frédéric II et les ducs Jean et Adolphe
au sujet de l'expédition contre les Dithmarses 590
— 19 et 20 Juin. Traité entre le roi Frédéric II et les ducs Jean et
Adolphe d'une part, et les Dithmarses d'autre part sur la soumis-
sion des derniers.
A. 19 Juin. Lettre réversale, donnée aux Dithmarses par le roi
Frédéric II et les ducs Jean et Adolphe, confirmée le 5 avril
1560 par l'empereur Ferdinand I 59
B. 20 juin. Capitulation donnée par les Dithmarses 601
Allemagne.
1532. 22 Janv. Traité d'alliance entre le roi Frédéric 1 d'un côté, et Jean,
électeur de Saxe, son fils, Jean-Frédéric, Philippe, duc de Bruns-
wick, Erneste et François, ducs de Brunswick-Lunébourg, Philippe,
landgrave de H esse, Wolfgang, prince d'Anhalt, de même que Geb-
hard et Albert, comtes de Mansfeld, de l'autre côté 105
1536. 5 octobr. Traité d'alliance de six ans entre le roi Chrétien III d'une
part, et Jean-Frédéric, électeur de Saxe, Philippe, duc de Bruns-
wick, Erneste et François, ducs de Brunswick-Lunébourg, Philippe,
landgrave de Hesse, Wolfgang, prince d'Anhalt, Gebhard et Albert,
comtes de Mansfelt, d'autre part 238
— 3 octbr. Réversale du roi Chrétien III de ne pas vouloir exiger
d'Erneste et de François, ducs de Brunswick-Lunébourg, le secours
stipulé au traité du 5 octobre 1536. Acte accessoire 246
1538. 9 avril. Traité d'alliance de neuf ans pour les affaires de religion,
fait entre le roi Chrétien 111 et la confédération de Smalkade 276
— 9 avril. Traité d'alliance de neuf ans concernant aussi les affaires
temporelles, fait entre le roi Chrétien III d'un côté, et Jean-Frédé-
ric, électeur de Saxe, Jean-Erneste, duc de Saxe, Erneste et Fran-
44»
692 Table des documents.
çois, ducs de Brunswick-Lunébourg, Philippe, landgrave de Hesse,
Wolfgang, Jean, George, Joachim, ducs d'Anhalt, Gebhard et Albert,
comtes de Mansfeld, de Tautre côté 285
1546. 8 mars. Traité de quatre ans entre le roi Chrétien III, les électeurs
de Cologne et de Saxe, Tarcherêque de Brème et de Verden, Té-
vêque de Munster et d'Osnabruck et de Minden, le landgrave de
H esse, les comtes de Tecklenbourg. d'Oldenbourg, de Bentheim, les
villes de Brème, de Goslar, de Brunswick, de Magdebourg» de Hil-
desheim, de Hannovre, de Minden, sur les mesures à prendre en
commun pour empêcher et combattre les attroupements continuels
et le vagabondage des troupes sans maître et sans service 500
Brandebourgs
1529. 25 avril. Conciliation entre le roi Frédéric I et Joachim I, électeur
de Brandebourg 81
L'archevêché de Brème.
1536. 26 janv. Traité d'accord et d'alliance entre le roi Chrétien III et
Christophe, archevêque de Brème 210
1544. 26 Juillet. Convention entre le roi Chrétien III de même que ses
firères, les ducs Jean et Adolphe, d'un côté, et le chapitre, les pré-
lats, les états, la noblesse, les villes, le pays de l'archevêché de
Brème et le chapitre de Hambourg de l'autre côté, par laquelle on
décide d'élire Frédéric, frère de Chrétien III, coadjuteur du dio-
cèse de Brème et archevêque future après la mort de l'archevêque
Christophe 473
A. Pouvoirs dressés par les chapitres de Brème et de Hambourg
ainsi que par les prélats, les états, la noblesse, les villes, le
pays de l'archevêché de Brème, pour le duc Frédéric comme
archevêque future du diocèse de Brème 477
B. Capitulation donnée par le roi Chrétien III et les ducs Jean
et Adolphe de leur propre part et de celle du duc Frédéric,
aux chapitres de Brème et de Hambourg de même qu'aux
états du diocèse de Brème 482
Brunswick-Lunébourg.
1531. 11 avril et 26 mai. Convention de 4 ans entre le roi Frédéric I et
Otlion, duc de Brunswick-Lunébourg, par laquelle on se promette
amitié et secours mutuel, tout en réglant les relations de service
du duc au roi.
A. 11 avril. I^ngagement du duc Othon 95
B. 26 mai. Engagement de Frédéric 1 97
— 19 et 25 mai. Traité d'alliance de 10 ans entre le roi Frédéric I
et Erneste, duc de Brunswick-Lunébourg 98
A. 19 mai. Engagement du duc Erneste 100
B. 25 mai. Engagement de Frédéric 1 102
Table des documents. 693
Page
1536. 3 octbr. Réversale du roi Chrétien III de ne pas vouloir exiger
d'Erneste et de François, ducs de Brunswick-Lunébourg, le secours
stipulé au traité du 5 octobre 1536. Acte accessoire 246
— 20 décbr. Traité d'alliance de 13 ans entre le roi Chrétien III d'un
côté, et Erneste et François, ducs de Brunswick- Lunébourg, de
l'autre côté 251
Empereur
voir: Pays-Bas.
France.
1541. 29 novbr. Traité d'alliance défensive entre le Danemark et la Nor-
vège d'un côté, et la France de l'autre côté 404
Queldre.
1536. 19 Juillet. Traité d'alliance de 7 ans entre le roi Chrétien III et
Charles, duc de Gueldre. — Pas ratifié 224
Hambourg.
1525. 14 mars. Convention entre le roi Frédéric I et les villes de Lu-
beck et de Hambourg au sujet de la construction et de l'emploi
d'un canal de navigation menant de la Trave à l'Elbe 27
Hesse.
1528. 4 avril. Traité d'alliance entre le roi Frédéric I et Philippe, land-
grave de Hesse 68
— 4. avril. Convention entre le roi Frédéric I et Philippe, landgrave
de Hesse, sur une attaque projetée contre Joachim, électeur de
Brandebourg, par le roi Frédéric, les ducs de Poméranie et de Luné-
bourg, la ville de Magdebourg, l'électeur de Saxe 71
— 19 octbr. (environ). Traité d'alliance de 6 ans entre le roi Frédé-
ric I et Philippe, landgrave de Hesse 78
1580. 13 avril. Traité entre le roi Frédéric I et Philippe, landgrave de
Hesse, sur la restitution du Wurtemberg au duc Ulric 84
— 13 avril. Déclaration de Philippe, landgrave de Hesse, que le roi
Frédéric I ne sera pas tenu à envoyer les 1000 lansquenets, nom-
més au traité 87
1534. 22 févr. Convention entre Chrétien, duc de Slesvig et de Holstein,
et Philippe, landgrave de Hesse, par laquelle le duc s'engage à con-
tribuer 12,000 florins à la restitution du Wurtemberg au duc Ul-
nc 19
Lubeck.
1523. 5 févr. Traité d'alliance entre Frédéric, duc de Slesvig et de Hol-
stein, et la ville de Lubeck contre le roi Chrétien II 1
1524. 2 septbr. Lettres patentes du roi Frédéric I à la ville de Lubeck,
par lesquelles il lui cède par an 400 florins des revenus de l'tle de
694 Table des documents.
Pafe
Gotland, lui donnant en même temps influence sur le choix du
gouverneur qui va succéder à Séverin Norby. Acte accessoire .... 24
1525. 14 mars. Convention entre le roi Frédéric I et les villes de Lu-
beck et de Hambourg au si^jet de la construction et de l'emploi
d*un canal de navigation menant de la Trave à TElbe 27
17 mars. Recès entre le roi Frédéric I et la ville de Lubeck, par
lequel est cédé à la dernière pour un certain nombre d'années un
château avec son district, situé en Danemark 32
— 19 juillet. Recès entre le roi Frédéric I et la ville de Lubeck sur les
îles de Gotland et de Bornholm 37
— 18 septbr. Lettres reversâtes, données au roi Frédéric I par les bourg-
mestres et le sénat de Lubeck, lorsqu'ils prirent en possession le
château de Hammershus avec Ttle de Bornholm 41
1526. 26 janv. Articles, arrêtés à Kiel pour mieux interprêter le recès
du 19 juillet 1525 49
— 5 août Recès entre le roi Frédéric I et la ville de Lubeck, selon
lequel cette dernière gardera Ttle de Bornholm pendant 50 ans ... 62
— 5 août. Recès entre le roi Frédéric I et la ville de Lubeck tou-
chant les créances des Lubeckois et leurs prétensions aux intérêts
et aux contributions détenues dans les duchés 66
1532. 2 mai. Traité de 10 ans entre le roi Frédéric I et le sénat danois
d'un côté et Lubeck de l'autre côté, concernant une tenue de con-
cert envers les Hollandais, la manière d'agir avec les marchandises
en entrepôt au Sund, le secours mutuel contre le roi Chrétien II,
l'arrangement des querelles réciproques. — Pas ratifié 112
— 26 Juillet. Déclaration du roi Frédéric I que, durant les premiers
dix ans, il sera permis à Lubeck d'admettre dans le traité du
2 mai 1532 lesquelles des villes wendiques qu'il lui plaira. Acte ac-
cessoire 121
— 26 juillet. Déclaration du roi Frédéric I, qu'à la négociation future
avec les Hollandais sur leur navigation de la Baltique, il aura ar-
rangé cette question d'une manière acceptable à ses pays et à la
ville de Lubeck. Acte accessoire 122
1534. 18 novembre. Traité de paix entre le duc Chrétien de la part des
duchés de Slesvig et de Holstein, et la ville de Lubeck avec ses
alliés 202
1536. 14 févr. Traité de paix entre Chrétien III, roi de Danemark et de
Norvège, d'une part, Lubeck et éventuellement Stralsund, Rostock,
Wismar d'autre part 213
1553. 25 octbr. Recès du roi Chrétien III au sujet de difi'érentes que-
relles entre les Lubeckois et les habitants de Bornholm. Appen-
dice 570
1555. 10 septbr. Recès entre le Danemark et la ville de Lubeck sur la
jurisdiction ecclésiastique et sur le dédommagement que, conformé-
ment à la décision des commissaires royaux et lubeckois, cette
dernière aura à payer à Pâques prochains aux habitants de Born-
holm 565
Table des documents. 695
Meklembourg.
1536. 29 juillet Convention entre le roi Chrétien III d'une part, et Al-
bert, duc de Meklembourg, et Christophe, comte d'Oldenbourg,
avec leurs partisans à Copenhague d'autre part 229
— 29 Juillet Convention entre le roi Chrétien III et Albert, duc de
Meklembourg, sur le renvoi de leurs querelles, demeurant encore,
à un arrêt compromissoire à prononcer par Philippe, landgrave de
Hesse, de la part du roi, et Albert, archevêque de Mayence, de la
part du duc 236
1542. 9 novbr. Traité de mariage entre Magnus, duc de Meklembourg et
évêque de Schwérin, et la princesse Elisabeth, fille du roi Frédé-
ric 1 422
1543. 29 août Renonciation d'héritage de la duchesse Elisabeth, confir-
mée par le duc Magnus. Acte accessoire 426
1551. 28 août Convention, négociée par Jean-Albert, duc de Meklem-
bourg, entre la duchesse Elisabeth, veuve du duc Magnus, évêque
de Schwérin, et Henri, duc de Meklembourg, sur le douaire dû à
la duchesse 553
1553. 3 févr. Déclaration du duc Jean- Albert sur l'acceptation de l'entre-
mise et éventuellement de l'arbitrage de Jean- Frédéric atné, duc de
Saxe, dans la querelle du douaire de la duchesse douairière Elisa-
beth 561
1555. 6 Juin. Convention entre le roi Chrétien III et les ducs Jean et
Adolphe de la pari de leur soeur Elisabeth, duchesse douairière de
Meklembourg, d'un côté, et Jean-Alberi et Ulric, ducs de Meklem-
bourg, de l'autre côté, par laquelle on décide de renvoyer à la dé-
cision amiable ou Judiciaire de Jean-Frédéric et de Jean-Guillaume,
ducs de Saxe, la querelle du douaire de la duchesse douairière Eli-
sabeth. — Pas ratifiée 663
— 12 novbr. Traité entre le roi Chrétien III et le duc Jean de la
part de leur soeur Elisabeth, duchesse douairière de Meklembourg,
d'un côté, et Jean-Albert, duc de Meklembourg, de l'autre côté, sur
le douaire de la duchesse douairière Elisabeth 576
1556. 16 févr. Traité de mariage entre Ulric, duc de Meklembourg,
évêque de Schwérin, et Elisabeth, fille de Frédéric I et veuve de
Magnus, duc de Meklembourg 581
— 17 févr. Renonciation d'héritage de la duchesse Elisabeth, confir-
mée par le duc Ulric. Acte accessoire 588
Oldenbourg.
1534. 30 avril. Traité entre Chrétien, duc de Slesvig et de Holstein, et
les trois comtes d'Oldenbourg, Jean et George et Antoine 197
1536. 29 Juillet Convention entre le roi Chrétien III d'une part et Al-
bert, duc de Meklembourg, et Christophe, comte d'Oldenbourg, avec
leurs partisans à Copenhague d'autre part 229
1542. 5 févr. Convention entre le roi Chrétien 111 et Antoine, comte d'Ol-
696 Table des documents.
Page
denbourg, sur une amitié mutuelle et les relations de service du
comte au roi 414
Ostfrise.
1530. 2 novbr. Traité d*alliance entre le roi Frédéric I et Enno, comte
d'Ostfrise 92
Pays-Bas.
1526. 18 Janv. Ratification du roi Frédéric I de la convention de com-
merce libre, faite à l'été de 1524 entre les pays à lui, Lubcck, les
villes wendiques et prussiennes d'un côté, et les Pays-Bas de l'autre
côté, et ratifiée le 20 mai 1525 par l'empereur Charles V 4
1532. 9 Juillet. Traité entre les Pays-Bas d'un côté, le Danmark et la
Norvège, la Suède et les villes wendiques de l'autre côté 124
1533. 9 septbr. Traité d'alliance de 30 ans entre le Danmark et la Nor-
vège d'un côté et les Pays-Bas de Tautre côté 137
— 9 septbr. Traité d'alliance de 30 ans entre Chrétien, duc de Sles-
vig et de Holstein, et ses frères d'un côté, et les Pays-Bas de l'autre
côté 143
1537. 3. mai. Traité d'un armistice de trois ans, fait entre le Danemark
et la Norvège et les duchés d'un côté, et les Pays-Bas de l'autre
côté 258
— 3 mai. Déclaration de la reine Marie sur la libération d'une par-
tie des prisonniers, faits à la bataille de Heiligerlee et à Dam, du-
rant les trois ans d'armistice 267
1540. 14 avril. Traité entre le Danemark et la Norvège et les duchés
d'un côté, et les Pays-Bas de l'autre côté, sur la prolongation d'une
année de l'armistice de trois ans, fait à Bruxelles le 3 mai 1537 . . 291
— 14 avril. Convention, faite de l'aveu des plénipotentiaires des villes
de Deventer, de Campen, de Zwolle, entre la reine Marie, régente des
Pays-Bas, et les ambassadeurs danois sur une indemnité à payer
auxdites villes pour les navires et les marchandises prises. Acte ac-
cessoire 301
— 14 avril. Convention entre la reine Marie, régente des Pays-Bas, et
les ambassadeurs danois au sujet d'un nouveau rendez-vous, soit à
Cologne, soit à Lunébourg, soit à Hambourg, soit à Brème, ou bien
à Munster, afin d'y traiter de paix entre le roi Chrétien 111 d'une
part, et l'empereur, les Pays-Bas, l'électeur Frédéric, les filles de
Chrétien II d'autre part. Acte accessoire 306
1541. 31 mai. Traité entre le roi Chrétien III et l'empereur Charles V,
par où l'on étend jusqu'au 1 novembre 1541 l'armistice d'une année,
fait à Gand le 14 avril 1540 et expiré le 3 mai 1541 327
— 31 mai. Convention entre les ambassadeurs danois et les commis-
saires impériaux sur l'indemnité à payer aux villes des provinces
d'Overyssel et de Groeninge. Acte accessoire 337
1544. 23 mai. Traité d'amitié et de paix entre le roi Chrétien 111, Jean,
Adolphe, Frédéric, ducs de Slesvig et de Holstein d'un côté, et
l'empereur Charles V de la part des Pays-Bas de l'autre côté 450
Table des documents. 697
Page
1544. 23 mai. Déclaration secrète, par laquelle, à propos de la réservation,
prise au traité du même Jour à l'égard des droits et des préten-
tions du roi Chrétien II et de ses filles, Tempereur Charles V s'en-
gage à ne pas faire pour cela la guerre ni directe ni indirecte à
Chrétien III et à ses pays. Acte accessoire 470
— 23 mai. Article séparé du traité de Speier sur Tamnistie pour les
soldats qui avaient servi contre leur patrie. Acte accessoire 472
1560. 22 septbr. Recès, donné à l'ambassadeur de la ville d'Amster-
dam sur le droit de cette ville au commerce en Norvège. Appen-
dice 663
Poméranie.
1538. 18 juillet. Convention entre le roi Chrétien III et les villes de
Stralsund et de Greifswald et d'Anklam, par laquelle celui-là ré-
voque Tarrêt de leurs navires et de leurs marchandises, en même
temps qu'il leur accorde pour cette année l'admission à la pêche
au hareng, à condition que celles-ci lui payeront avant la Saint-
Michel les revenus que dès la prise en possession, Barnim et Phi-
lippe, ducs de Poméranie, ont levés sur les biens-fonds dans l'ile
de Rugen appartenant au diocèse de Roskilde, de même que sur
ceux de la Poméranie appartenant au monastère de Reinfeld, et
qu'en outre ils persuaderont aux ducs d'admettre avant la Saint-
Michel ou six semaines plus tard à une négociation à l'amiable la
dispute sur ces terres 288
1542. 29 août. Traité entre Chrétien III comme roi de Danemarli et de
Norvège et duc de Slesvig et de Holstein d'un côté, et Barnim et
Philippe, ducs de Poméranie, de l'autre côté, sur les terres dans
l'île de Rugen appartenant au diocèse de Roskilde et celles de la
Poméranie appartenant au monastère de Reinfeld. — Pas ratifié . . 417
1543. 4 septbr. Traité entre le roi Chrétien III et Barnim et Philippe,
ducs de Poméranie, sur les biens-fonds dans l'tle de Rugen appar-
tenant au diocèse de Roskilde ... 427
— 25 octobr. Déclaration de Jacques Zitzewit2, par laquelle il s'engage
à faire obtenir au roi Chrétien III avant Pâques une assurance
satisfaisante des ducs de Poméranie, qu'ils veulent bien l'indemni-
ser des prétentions que pourraient avoir sur lui les villes de Po-
méranie à cause des pertes à subir par le changement du traité
du 4 septembre 1543, selon lequel les revenus confisqués, encore
restant dans l'Ile des biens-fonds dans l'tle de Rugen appartenant
au diocèse de Roskilde, seront restitués aux ducs et pas, ainsi que
c'était convenu à Kiel, aux villes. Acte accessoire 435
— 4 septbr. Traité entre Chrétien III comme duc de Holstein de sa
propre part et de celle de ses frères d'un côté, et les ducs de Po-
méranie de l'autre côté, sur les biens-fonds du monastère de Rein-
feld en Poméranie 436
— 9 décbr. Traité entre Chrétien III et les ducs Jean et Adolphe
de leur propre part et de celle de leur frère Frédéric d'un côté, et
Philippe, duc de Poméranie, de sa propre part et de celle de Bar-
698 Table des docmuents.
Page
nim, duc de Poméranie, de l'autre côté, sur la restitution au monas-
tère de Reinfeld des terres en Poméranie et sur la fixation des
rentes et des contributions des susdits biens-fonds que les ducs de
Poméranie avaient acquises par prescription. — Pas ratifié 440
1543. 9 décbr. Déclaration de Philippe, duc de Poméranie, de sa propre
part et de celle du duc Barnim pour donner une explication plus
précise du traité du 4 septembre 1543 sur les terres du monastère
de Reinfeld 447
— 9 décbr. Déclaration sur Té change des ratifications du traité, fait
à Treptow le même jour 450
Prusse.
1526. 12 févr. Traité de mariage entre Albert, duc de Prusse, et la prin-
cesse Dorothée, fille du roi Frédéric I 52
— 18 févr. Déclaration du roi Frédéric I sur la réduction de la dot
de la princesse Dorothée jusqu'à 10,000 florins. Acte accessoire . . 59
— 6 Juillet. Renonciation d*héritage de la duchesse Dorothée, con-
firmée par le duc Albert. Acte accessoire 60
1532. 21 juillet. Traité d'alliance de 10 ans entre le roi Frédéric I et le
sénat danois d'une part, et Albert, duc de Prusse, d'autre part ... 129
Rostock.
1537. 31 août. Traité entre le roi Chrétien III et les villes de Rostock
et de Wismar sur l'admission des dites villes à la paix de Ham-
bourg du 14 février 1536 268
Saxe.
1548. 7 mars. Traité de mariage entre Auguste, duc de Saxe, et la prin-
cesse Anne, fille du roi Chrétien III 526
— 12 octobr. Renonciation d'héritage de la duchesse Anne, confirmée
par le duc Auguste. Acte accessoire 531
Saxe- Lauenbourg.
1525. 25 juin. Contrat de mariage entre le duc Chrétien (III) et la prin-
cesse Dorothée, fille de Magnus, duc de Saxe-Lauenbourg 35
1533. 11 févr. Recès entre le duc Chrétien de sa part et de celle de son
père, Frédéric I, et Magnus, duc de Saxe-Lauenbourg, par lequel
ils renvoient les querelles réciproques au jugement de huit séna-
teurs, quatre de chaque côté, qui se réuniront à Hambourg le 25 mai. 134
— 6 novbr. Convention entre Chrétien, duc de Slesvig et de Holstein,
et Magnus, duc de Saxe-Lauenbourg, sur l'accommodement de leurs
querelles 147
1534. 6 mai. Convention entre les quatre sénateurs de Holstein et les
quatre de Saxe-Lauenbourg, chargés de terminer à Hambourg les
querelles du duc Chrétien et de quelques gentilshommes holsteinois
Table des documents. 699
Pagt
d'une part, et de Magnas, duc de Saze-Lauenbourg, d'autre part,
ou bien d'en prononcer un arrêt, par laquelle on ijoumait la dé-
cision judiciaire, jusqu'à ce que Henri, duc de Meklemboorg et sur-
arbitre choisi, eût essayé un arrangement amical 200
Smalkade» Confédération de»
voir Allemagne.
Suède.
1524. 1 septbr. Traité entre le roi Frédéric I et Gustave I, roi de Suède,
au sujet des provinces de Bleking et de Viken de m6me que de
l'Ue de GoUand 14
— 4 septbr. Déclaration du roi Frédéric I, que la noblesse suédoise
conservera le droit à ses terres situées en Danemark et en Nor-
vège. Acte accessoire 22
— 4 septbr. Déclaration de Gustave I, que la noblesse de Danemark
et de Norvège conservera le droit à ses terres, situées en Suède.
Acte accessoire 23
— 4 septbr. Convention de l'extradition réciproque des hommes de
cour et des guerriers désertés, faite entre Frédéric I et Gustave I.
Acte accessoire 23
— 22 septbr. Convention entre des commissaires de Danemark et de
Suède sur l'évacuation de l'tle de Gotland par Séverin Norby et
Bemhard v. Mehlen. Acte accessoire 25
1528. 21 août Traité entre le roi Frédéric I et GusUve I, roi de Suède,
par lequel tout en ratifiant le traité de Malmô et en stipulant le
secours armé que se prêteront les pays l'un à l'autre, on renvoie
à une nouvelle réunion les plaintes réciproques 74
1530. 8 août. Traité entre le Danemark et la Norvège d'un côté, et la
Suède de l'autre côté, par lequel sont ratifiées les alliances conclues
à Malmô et à Lôdôse, en même temps qu'on décide que le roi Gu-
stave I gardera Viken encore durant six ans, à compter du 10 août
prochain 88
1532. 17 et 20 mai. Convention entre M. Colas Bilde, gouverneur de Ba-
bas, au nom du roi Frédéric I, et Gustave I, roi de Suède, sur la
remise à la Norvège de la province de Viken.
A. 17 mai. Lettres patentes de M. Colas Bilde 123
B. 20 mai. Lettres patentes du roi Gustave I 124
1534. 2 févr. Traité d'alliance entre le Danemark et la Norvège d'un
côté et la Suède de l'autre côté 171
— 29 janv. et 2 févr. Convention entre les plénipotentiaires du sénat
danois et Gustave I» roi de Suède, par laquelle on renvoie aux ar-
bitres, choisis parmi les sénateurs des deux royaumes, les préten-
tions que la noblesse de l'un des trois pays Scandinaves pourrait
avoir sur des terres situées dans les deux autres. Acte accessoire.
A. 29 janv. Exemplaire donné par les plénipotentiaires da-
nois 185
B. 2 févr. Exemplaire donné par le roi Gustave I 189
700 Table des documents.
Page
1534. 20 févr. Traité entre le Danemark et la Norvège d*un côté et la
Suède de l'autre côté, sur la manière de s'arranger avec des débris
de vaisseau et des marcliandises naufragées, de même qu'avec la
restitution au possesseur légitime des navires pris par l'ennemi et
de nouveau repris. Acte accessoire 191
1535. 27 Juin. Déclaration de Clirétien III de vouloir sous peu de temps
s'allier avec la Suède et l'aider Jusque-là contre les Lubecliois, tout
en promettant de ne pas faire la paix avec ces derniers, à moins
que le roi de Suède n'y soit compris. Acte accessoire 192
— 15 septbr. Ratification préalable du traité du 2 février 1534, faite
par Chrétien III, qui promet de vouloir plus tard en donner une
autre en forme solennelle et scellée par lui de même que par le
sénat danois, tout en s'engageant à prêter à la Suède en cas de
guerre, plus de secours que Ton n'en avait fixé au traité. Acte
accessoire 194
1536. 3 décbr. Engagement du roi Chrétien III et du sénat danois de
secourir la Suède le cas échéant, avec une force plus considérable
que l'on n'eu avait stipulé par le traité du 2 février 1534 247
— 3 décbr. Convention entre Chrétien 111 et le sénat danois d'une
part, et les ambassadeurs suédois d'autre part, que douze arbitres,
dont six de la noblesse de Danemarli et autant de celle de Suède,
réunis à Halmstad le 29 juillet 1537, décideront sur les prétentions
que pourraient avoir les habitants de l'un des trois pays sur des
terres et de la propriété dans l'un des deux autres 248
1537. 10 septbr. Convention entre les arbitres danois et suédois, réunis
à Halmstad pour prononcer sur les querelles de terre entre la no-
blesse de Danemarli et celle de Suède, par laquelle ils décident de
se réunir de nouveau à la Pentecôte de 1538 soit à Malmoe, soit à
Landskrone, soit à Halmstad, ou bien à Varberg, et de juger d'a-
près la loi du pays, où est située la terre en question 274
1540. 1 novbr. Traité d'alliance à perpétuité entre le Danemark et la
Norvège d'une part, et la Suède d'autre part. — Pas ratifié... 307,348
— 1 novbr. Traité entre le Danemark et la Noi*vège d'un côté et la
Suède de l'autre côté, sur le commerce mutuel des pays, la douane,
la manière d'agir avec les marchandises et les navires naufragés,
la restitution au possesseur légitime de bateaux pris par l'ennemi
et plus tard repris. Acte accessoire 312
— 1 novbr. Convention entre les commissaires danois et suédois dans
la réunion à Calmar, par laquelle ils renvoient à la décision des
rois dans leur rendez- vous prochain la question des injures faites
au roi Gustave I par les sujets danois, celle de l'Ile de Got-
land, celle des terres en Danemark appartenant aux sujets suédois,
celle d'un amendement à payer pour les infractions au traité de
même que celle des changements des paragraphes du dernier. Acte
accessoire 317
— 1 novbr. Lettre d'obligation des commissaires danois sur le paye-
ment à Nylôse le 6 mars 1541 de ce qui était dû à Gustave 1, roi
de Suède, par le roi de Danemark. Acte accessoire 321
Table des documents. 701
1541. 14 (ou 15) septbr. Traité d'alliance de cinquante ans entre le Dane-
mark et la Norvège d'un côté et la Suède de l'autre côte 341
1541. 20 septbr. Recès accessoire du traité d'alliance du 14 (15) septbr.
entre le Danemark et la Norvège d'un côté et la Suède de l'autre
côté. Acte accessoire 385
— 23 septbr. Traité d'alliance de cinquante ans entre le Danemark et
la Norvège d'une part et la Suède d'autre part. — Pas ratifié .... 401
Villes hanséatlques.
(Conférer: Hambourg, Lubeck, Rostock, Wismar.)
1545. Recès provisoire entre les plénipotentiaires des villes de Lubeck,
de Hambourg, de Rostock, de Stralsund, de Wismar, de Lunébourg,
de Deventer, de Zwolle, de Campen d'une part et les bourgeois de
la ville de Bergen d'autre part, fait par la médiation du roi Chré-
tien III. Appendice 650
1549. 23 mai. Recès du roi Chrétien III aux villes hanséatiques et la
réponse de celles-ci. Appendice 656
1552. 15 et 16 juillet. Recès, donné aux ambassadeurs des villes hanséa-
tiques et de la ville de Bergen et des villes danoises. Appendice. . 657
1554. 22 septbr. Recès, donné aux villes danoises sur les relations avec
les villes hanséatiques. Appendice 661
— 23 septbr. Recès, donné aux bourgeois de Bergen sur les relations
avec les villes hanséatiques. Appendice 662
1560. 25 juillet. Traité entre Frédéric UI, roi de Danemark et de Nor-
vège, et les villes hanséatiques sur le commerce des dernières en
Danemark et en Norvège et celui des Danois et des Norvégiens dans
les villes nommées 627
— 25 juillet. Confirmation du roi Frédéric II des privilèges des villes
hanséatiques. Acte accessoire 647
Wismar.
1537. 31 août. Traité entre le roi Chrétien III et les villes de Rostock
et de Wismar sur l'admission desdites villes dans la paix de Ham-
bourg du 14 févr. 1536 268
L'evêché d'Œsel.
1559. 26 septbr. Traités entre le roi Frédéric II et Jean, évèque de l'tle
d'Œsel et de Courlande, sur la cession du diocèse de l'tle d'Œsel et
de Wieck au frère du roi, au duc Magnus 608
A. Traité entre le roi Frédéric II et Christophe v. Munchhausen
de la part de son frère Jean, évèque de l'île d'Œsel et de
Courlande, du chapitre et des états, par où le roi obtient le
droit de nommer toujours en cas de vacance l'évêque du
diocèse de Tlle d'Œsel et de Wieck, à condition de prendre
ce diocèse sous sa protection 612
702 Table des documents.
Pmge
B. Traité entre le roi Frédéric II et Jean, évèque de l'tle d*Œsel
et de Courlande, par lequel le dernier promet de céder im-
médiatement au duc Magnus le diocèse de Ttle d'Œsel et de
Wleck, pourvu qu'on lui donne une rémunération de 30,000
écus 616
1561. 4 mai. Lettre d'obligation du duc Magnus au roi Frédéric II sur
le gouvernement du diocèse de l'île d'Œsel. Acte accessoire 622
NAVNEREGISTER.
Aabenraa 491, 494.
Aage Jepsen se Sparre.
Aahus 14. 344 f., 347, 398.
Âalborg 609, 660.
Âarhus 32.
Abraham Eriksson se Leijonhufvud.
Aderkas, Klas, eselsk Gesandt, 609.
Adolf VIII af Schauenburg, Hertug af
Slesvig og Holsten (f 1459), 27 f.
Adolf, Hertug af Slesvig og Holsten
(t 1586), 205, 440 ff., 482, 488—99,
515, 524 ff., 533—53, 590—605.
Aggershus Slot og Len 173 f, 308, 310 f,
322 f., 325.
Ahlefeldt, Asmus, Hevedsmand, 267.
— Asmus, Amtmand i Aabenraa,
536, 545, 548. — Bertram, Lensmand
paa Senderborg, 514 ff., 536, 545, 547,
607. — Claus til Geltini? 31. — Claus
til Lehmkulen 169 f. — Ditiev, Amt-
mand paa Megeltender, 169, 536, 545,
547 — Frederik til Haseldorf 170.
— Godske til Saxtorp, Amtmand paa
Nordborg, 169. — Gotskalk, Biskop i
Slesvig, 129, 169. — Gregorius til
Segaard 536, 545, 547. — Henneke,
lybsk Amtmand paa Gulland, 49 ff.,
63, 123. — Henneke til Fresenburg
169. — Henneke til Rotensande 169.
— Peter til Lindau 170, 536, 545,
547.
Ahrensbek Kloster, Holsten, 203, 492.
Aiguës Mortes, Mode (1538) i, 407.
Albert Jepsen se Ravensberg.
Albrecht af Brandenborg, iËrkebiskop
af Mainz, 230 f, 236 f., 284—87.
Albrecht, Hertug af Meklenborg, 203,
213—16, 220 Cf., 229-37, 258 ff., 264 f.,
268 f, 299.
Albrecht, Hertug af Preussen, 52 — 62,
68, 129—34, 144, 218, 263, 265, 269 f..
273, 293, 295, 298 f, 344, 34fi, 387,
392 f, 395, 399, 408, 465 f, 489, 514,
554, 611.
Albrecht, Grève af Mansfeld, 105 — 12»
144, 238—46, 263, 278, 298.
Als 492.
Alster, Flod, 28.
Amager 230.
Ambrosius Bogbinder, Borgemester i
Kebenhavn, 232 f.
Amsterdam 113, 125, 263, 339, 633,
663 f.
Anders Skriver i Bergen 639, — Peter-
sen, Raadmand i Bergen, 627.
Anhalt. Fyrster se Georg, Hans, Joa-
chim.
Anklam 288—91, 417.
Anna, Christian IIFs Datter, g. m.
Kurfyrst August af Sachsen, 526
—33.
Anna Sophie, Datter af Hertug Al-
brecht af Preussen, g. m. Hertug Jo-
han Albrecht I af Meklenborg, 556.
d'AnnebauIt, Claude, fransk Marskal,
410, 414.
Anton, Grève af Oldenborg, 197 ff.,
414 ff, 474, 500-13, 591, 593.
Arboga, Sverrig, Ri^ag (1529), 88.
Arnsborg paa 0sei 610 f, 615, 617 f.,
624 1.
Assens 163 f. — Mede (1549) 534.
Augsburg 277 f.
August, Hertug (senere Kurfyrste) af
Sachsen, 526—33, 556, 591.
Axel Andersson se Lillie. — Nilsson
se Banér.
Bahus Slot og Len 123, 173 f., 308,
310 f.. 322 f., 325.
Balgaram, Joachim, Hevedsmand, 267.
Bamberg, Biskoppen af, 78.
Banér, Axel Nilsson, svensk Rigsraad,
382.
Banner, Erik, Rigsraad, 134, 152, 177,
248, 250, 382.
Barby,Anders,Christian III's tyske Kans-
1er, 451, 554, 591, 609.
704
Navneregister.
Bardewick, Claus, Raadmand (senere
Borgemester) i Lybœk, 121, 567, 634,
648.
Bar-le-Duc, Frankrig, Mode (1534), 195.
Barnekov, Adelsfamilie, 431. — Hans
419, 428 f., 432, 501, 510, 554 f., 628.
— Jargen 428. — Morteu 427 f.
Barnim, Hertug af Pommern, 278, 288 ff.,
417—22. 427—50, 512.
Bartmann, Libert, i Lybaek 450.
Basdal, Bremeu Stift, Landdag (1544),
476, 482 f.
Baue, kejserlig Kancelliembedsmand,
337 (jvfr. 720), 470 f.
Bayera 68, 106 f. — Hertug se Lud-
vig.
Beck, Joakim, Rentemester, 274.
Becker, Lambert, lybsk Protonotarius,
11; Sekretœr 121, 126 f.
Behr, Didrik, Stiftsfoged paa Ârnsborg,
610. — Ulrik, Domprovst, 611.
du Bellay, Vil bel m, Herre af Langey,
fransk Diplomat, 405.
Benninck, Cornélius, amsterdamsk Ge-
sandt, 125 f., 129.
Bentheim, Arndt Grève af, 500—13.
Berckhausen (Berckbusen), Antonius,
Borgemester i Hannover, 511. — Tho-
mas, Sekretœr i Rostock, 127.
Berckman, Greger, Hevedsmand, 267.
Bergen, Norge, 126, 128, 466, 627 f.,
630, 633, 635-39, 650—56, 658 f.,
662 ff. — Borgemester se Jon Thom-
mesen. Raadmœnd se Anders Peter-
sen, Bernt v. Koffarde. — Hanse-
kontoret 627, 635—39, 650—59, 662.
Bergen i Hennegau 137, 455.
Berner, Hans, Drost i Pinneberg, 593.
Bertoun, Johannes, skotsk Gesandt,
405.
Beselin, Nicolaus, Raadmand i Rostock,
127, 269.
Reste, Flod i Holsten, 28.
V. Bevern, Gothart, Greven af Bent-
hcims Gesandt, 500, 511.
Beyer, Georg, Sekretœr, 581.
Biberach 278.
Bicker, Arndt, .^rkeabbed i Hersfeld,
481.
Biid, Evert, Lensmand i Bergen, 630.
Bilde, Anders, Rigsi-aad, 22, 26, 61, 76,
134, 234, 329, 335 f., 341, 382, 455 -
59, 469, 472 f. — Bent, Rigsraad, 234.
— Esge. Rigsraad, 26, 294, 297, 301,
305, 382, 406 ff., 410, 452. — Hans,
Rigsraad, 22, 25, 133, 234. - Klavs,
Rigsraad, 89, 123 f., 134, 177, 248,
250, 382 f. — Knud, Rigsraad, 134,
177, 248, 250, 274, 382 f. — Mogens,
Rigsraad, 152. — Ove, Biskop i Aar-
hus, 133, 152. -- Peder, Rigsraad,
647, 649.
Birger Nilsson se Grip.
Bissenbeck, Hieronimus, Raadmand i
Hamborg, 634 f, 648.
Bjelke, Ture Eriksson, svensk Rigsraad,
76.
Bjern, Johan, Rigsraad, 134.
— Clausson, svensk Rigsraad, 76, 382.
Blekinge 14—17, 38, 342.
Blome, Didrik, til Seedorf 170.
Bodiker, Casper, Sekretœr i Hannover,
511.
Boegaard, Cornélius, Mag., nederlandsk
Gesandt, 45.
Boitin, Herman, lybsk Foged paa Born-
holm, 565, 575.
Boitzenburg, Amt i Meklenborg, 201,
585.
Boldewan, Henrik, Rostocks Gesandt,
269.
Bolterian (Boldrian), Andréas, Raad-
mand i Stralsund, 16, 22.
Bomhouwer, Bernt, lybsk Raadmand,
15 f., 22, 31, 52. — Henrik, Borge-
mester i Hannover, 511.
Bonde, Tord, svensk Rigsraad, 76.
Borck, Wulf, pommersk Gesandt, 422.
Bordesholm Kloster, Holsten, 492. —
Forlig (1522) 1 f.
Borgstedt, Rensborg Amt, 491 f.
Bornholm 38, 41 ff., 63—66, 141, 221 f.,
565—76.
Bothkamp, Holsten, 591.
Boysot, Karl, Dr., kejserlig Raad, 330,
332, 336 f., 341, 457, 460, 469 f., 472 f.
Brabant, Nederlandene, 45, 118,127, 137.
Brahe, Axel, Rigsraad, 22, 134, 175,
177, 248, 250, 307, 310 f., 317, 322,
(342 f.), 344, 382, 424 f — Jens 567.
— Lave, Rigsraad, 647, 649. — Pe-
der, svensk Adeismand, 342.
Brandenborg, Kurfyrstendemme, 74. —
Kurfyrste se Joactiim. Kurfyrstinder
se Elisabeth, Magdaleiie. Markgreve
se Hans af Kûstrin.
Brandes, Tile, Borgemester i Hildes-
heim, 511.
Brauns, Johan, Syndikus i Hildesheim,
511.
Breide, Otto, til Seby 169.
Breitenburg, Holsten, 329 f.
Bremen 214 f., 222 f, 271, 278, 307,
333, 454, 458, 468, 474, 476, 478 f.,
483, 500—13, 628. 630, 648, 656. —
Borgemestre se Martin v. Heimborch,
Didrik Hoyers, Didrik v. Mandels-
loh, Didrik Vasmer. Raadmand se
Johan Plander. Sekretœr se Jobst
Gercken. Syndikus se Johan Roll-
wagen. — Domkapitel 474—77, 480
—88. — St. Pauls Kloster 481.
— iErkestift 473-88, 490, 493, 495,
497 ff., 500-13, 533, 552. — iErke-
Navneregister.
705
biskop se Ghristoffer. — Forhand-
linger med Danmark: i Buxtehude
(1536) 210; Itzehoe (Juii 1544) 476,
478, 483; Stade (Juai og Juli 1544)
475—79, 482.
Breslau, Mode (1527) i, 68.
Brochmand, Jesper, Sekretœr, 88, 309,
317, 321 f., 327, (342 f.), 348, 382.
Brockdorff, Ditlev, Amtmand paa Sen-
derborg, 169, 202. — Joachim til
Schrevenborn 170, 607.
Brockenhuus, Mikkel, 26. — Peder, Ge-
sandt til Frankrig, 407.
Brunckhorst, Just Grève af, 501, 511 f.
Brunsvig, By, 203, 214 f., 222 f., 266,
271, 276 ff., 284, 300, 500—13, 633.
— Borgemestre se Franciscus Kale,
Hans Symons, Hermaa Verheit, Haas
Wilde. Syndikus se Didrik Preuss.
Brunsvig- Lyneborg, Hertugdemme, 69
—74, 80, 95—105, 198, 251—58, 289,
408, 476, 478 f., 483, 500 f., 511 f. —
Hertuger se Ghristoffer, Erik den
œldre, Erik den yngre, Ernst, Filip,
Frans, Henrik den yngre, Otto. Her-
tuginde se Glara. — Forhandlinger
med Danmark: i Segeberg (Juni
1535) 251; i Rensborg (Sept-Okt.
1536) 240, 251, (1537) 269.
Bryske, Antonius, Rigens Kansler, 309,
311, 647, 649.
Brûssel 259 f., 262, 293.
Brembse, Glaus, Borgemester i Lybœk,
63, 65 f.
Brems, Olaf, Gustav l's Kœmmerér,
387, 392 f.
Bremsebro 342—47, 393.
Buch, Hans, Hertug Ulrik af Meklen-
borgs Raad, 557, 581 f.
V. Buchwaldt, Henneke, til Pronsdorf
169 f. — Markvard til Borstel 170.
— Otto til Wensin 169.
Budde, Matthias, pommersk Gesandt,
440, 443, 449.
van Burch, Joest Aemson, nederlandsk
Gesandt, 125 f., 129, 451.
Burckhart, Frans, kursachsisk Gesandt,
419, 422.
Buren, Greven af, nederlandsk Stats-
mand 452.
Burgundiske Hof 45, 75, 226 f., 230,
258, 269 f., 276, 309, 351, 404 f., 454,
476.
Burmeister, Conrad, Biskoppen af 0sels
Kansler, 609 f., 616, 619.
Buxtehude 210, 481.
V. Bûlow, Didrik, Hevedsmand, 267.
— Hans. Hevedsmand, 267.
Bûtzow, Meklenborg, 553.
Belle, Erik Madsen, Rigsraad, 234. —
Mads Eriksen, Higsraad, 22, 133, 234,
274.
V. Campe, Melchior, meklenborgsk
Adelsmand, 234.
Campen ved Rensborg 491 f.
Carondelet, Jean, iGrkebiskop af
Palermo, nederlandsk Statsmand,
293 f.
Casimir, Markgreve af Ansbach, 53 f.
Catharina, Hertug Henrik af Sachsens
Enke, 526.
Catharina, Prinsesse af Brunsvig-Lyne-
borg, g. m. Hertug Magnus II af
Sachsen-Lauenborg, 36, 148.
Chabot, Philippe, fransk Admirai, 410,
414.
Christian I, Konge, 466.
Christian II, Konge, 1--6, 45, 52 f., 75,
77 f, 82, 93, 106 ff., 113 ff., 119 f.,
125, 127 ff., 197 f., 203 ff., 208, 210,
213 ff, 218, 222, 227, 238 f.. 274, 277,
292, 328—31, 358, 365, 378, 455 ff.,
466 f, 470 f., 513—23, 627, 663.
Christian III, Kunge, 35 ff., 134—37,
143—49, 172 ff.. 195, 202 ff., 214,219,
488—99, 513—23, 533—53.
Christina, Christian IFs Datter, Her-
tugtnde af Mailand og Lothringen,
292 f., 295, 306, 328 f., 333 f., 455 ff.,
467, 470 f., 514—17, 522 f.
Ghristoffer af Bayern, Konge, 466.
Ghristoffer, Hertug af Brunsvig- Lyne-
borg, iErkebiskop af Bremen 210 —
13, 230, 473—88, 500—13, 533.
Ghristoffer, Hertug af Meklenborg, Ko-
adjutor i Riga, 558.
Ghristoffer, Grève af Oldenborg, 197,
202-5, 208 f. 213 f.. 216, 220 ff., 229
—36, 238, 258 ff., 264 f., 269, 299.
Ghristoffer Andersson, svensk Sekretœr
(senere Rigsraad), 126, 173, 177, 249,
274, 310, 317, 321, 345, 382, 385—
400.
Christoph, Hertug af Wurtemberg, 195.
Cismar Kloster, Holsten, 491.
Clammer, Balthasar, Lie., brunsvig-lyne-
borgsk Kansler, 501, 510 f., 554 f., 559,
577, 586.
Glara, Prinsesse af Sachsen Lauenborg,
g. m. Hertug Frans af Brunsvig-
Lyneborg, 526.
Clément Hansson, svensk Sekretœr,
310, 317. 321, 382, 384.
Clingenbeck, Jergen, preussisk Stats-
mand, 417.
Glûver, Alverich, d. œldre, bremisk
Adelsmand, 481. — Gise 481. —
Henrik 481.
Gorper, Georg, Frederik l's og Chri-
stian IITs Sekretœr, 129, 175, 346 ff.,
365, 385, 400, 442 f, 474, 478 f., 488.
V. Gramm, Burchard, hessisk Gesandt,
196, 204. — Burchard, Marskal,
iErkebispen af Bremens Gesandt, 510.
45
706
Navneregister.
Daa, Oluf, Biskop i Roskilde, 418.
Dackefejden 453.
V. Damm, Detlev, til Sehested 170. —
Paul tu BahrenHeth 170.
Damm, Groningen, 224 f., 260, 267,
293.
Danzig 8, 15 f., 25, 45, 74, 271, 346,
387, 394, 396, 399 f, 630, 633, 641.
— Sekretœr se Ambrosius Storm.
Dapiau, Slot i Preussen, 56.
V. d. Decken, Henrik, Ritmester, 234 f.
— Henrik, bremisk Adelsmand, 476,
481. — Thomas, bremisk Adelsmand,
481.
Delmenhorst, Grevskab, 474, 537, 548.
Demmin 290.
V. Deven, Ludvig, Grev Christoffer af
Oldenborgs Hevedsmand, 234.
Deventer 293 ff., 301 --05, 329 ff., 337
—41,451,466,628,630, 648. 650, 656.
— Borgemester se Lubbert v. Win-
sen. Sekretœr se Jacob Helm.
V. Dewitz, Jobst, pommersk Gesandt,
417.
Didrik v. Oldenborg, Hertug Albrecht
af Meklenborgs Tjener, 234.
Diepholtz, Grevskab, 512.
Ditmarsken 9, 11—14, 208, 217, 590—
605. — Forhandlinger med Danmark:
i Itzeho (1544) 590.
Doberitz, Heyne, preussisk Gesandt,
55, 58.
V. Dohua, Christoffer, Borggreve, 234.
— Peter, preussisk Gesandt, 55, 58.
Dorinck, Johan, Raadmand i Lyneborg,
39, 41, 52.
Dorothea, Frederik l's Dronning, 497 f.,
536.
Dorothea, Christian 11 Ts Dronning,
35 Cf., 455, 526, 607, 610, 620, 622.
Dorothea, Frederik l's Datter, g. m.
Hertug Albrecht af Preussen, 52 — 62,
129.
Dorothea, Christian II's Datter, g. m.
Pfalzgrev Frederik, 291 ff., 295, 306,
329, 333 f., 455 ff., 467, 470 f., 514 —
17 522 f
Dorpat, Mode (1558) i, 608.
Drach, David, Hevedsmand, 230, 236.
Dragor, Amager, 223.
V. Dûringen, Johan, bremisk Adels-
mand, 481.
Cberstein, Georg Grève af, pommersk
Gesandt, 417.
Eimbeck 277 f.
Ejderen, Flod, 13, 128, 595, 599.
Ejderstcdt 491, 604.
Elben 11, 27 f, 198, 346, 357, 476, 508.
Elisabeth, Kong Hans's Datter, g. m.
Kurfvrst Joachim I af Hrandenborg,
82. 5"l7, 522.
Elisabeth, Frederik Ts Datter, g. m.
1. Hertug Magnus af Meklenborg,
422—27, 553—65, 576—80; g. m.
2. Hertug Ulrik af Meklenborg 581
—90.
Elver, Didrik, Borgemester i Lyne-
borg, 39, 41, 52.
V. Embden, Levin, Dr., Borgemester i
Magdeborg, 215, 271.
Ems, 0ster-, Flod, 227.
Engelborg Slot og Len, Laaland, 33.
Engelsted, Gotke, Raadmand i Lybiek,
121, 127.
England 106 f., 330, 405 f., 454, 458,
464 f., 591, 645.
Enno, Grève af Ostfriesland, 92 ff.
Erhardt, Biskop af Risenberg, preus-
sisk Gesandt, 55, 58, 61.
Ërick, Joachim, Raadmand i Greifs-
wald, 635. 648.
Erik den seldre, Hertug af Brunsvig-
Lyneborg (Calenberg). 85 f.
Erik den yngre, Hertug af Brunsvig-
Lyneborg (Calenberg), 501, 511 f., 552.
Erik Madsen se Belle.
Emst, Hertug af Brunsyig-Lyneborg,
85 f., 98—112. 144, 203, 214 f., 222 f.,
238—46, 251—58, 263, 266. 268, 270,
278, 284-87, 298, 300, 465, 474, 514.
Esens, Junker Baltasar af, 454.
Eskil, Prior i Antvorskov, 21, 133.
v. Esplegen, Joris, kejserlig nederlandsk
Sekretœr, 259, 293, 451, 457.
Esslingen 278.
Estland 609.
Etmansdorff (ErtmansdoHT), Heide
(Heine), Ritmester, 234 ff.'
Eutin 207.
Ewerdes, Henrik, Raadmand i Wis-
mar, 127.
F*alcke, Herman, Borgemester i Lv-
bœk, 31, 52, 63, 65 f , 567.
Falsterbo 223, 629, 631 ff., 641—44,
660. — Tyske Kompagni 643, 660.
Fane 644.
Feige, Johan, von Liclitenau, hessisk
Kansler, 196, 210 f., 215, 270.
Fellin, Estland, 609.
Femern 492, 494.
Ferdinand I, romersk Konge (senere
Kejser\ 68, 85, 106 f.. 109, 238 f,
241 f., 329, 501, 514, 596 f.
V. Feuchtwang, Utz, Schultheiss, 235 f.
Fickensolt, Ciriacus, oldenborgsk Ge-
sandt, 200.
Filip, Hertug af Brunsvig- Lyneborg
(Grubenhagen) 105—12, 144, 238—
46, 512.
Filip, Hertug af Meklenborg, 555.
Filip, Hertug af Pommern, 278, 288 ff.,
417—22, 427—50, 512.
Navneregister.
707
Filip, Landgreve af Hessen, 68—74, 78
—82. 84—87, 96 f., 103—12, 136, 144,
195 f, 204, 206, 210 ff.. 214, 216,222,
230 f., 236—46, 256 f., 263, 270, 276 ff.,
281 f., 284—87, 298, 308 f., 327 f.,
330, 388, 392, 395, 406, 408, 418 flf.,
427 ff., 453—56, 474 ff., 489, 500—16.
Filip, Grève af Nassau -Saarbrûcken,
278
Finland 180, 346, 357.
Fischhausen, Slot i Preussen, 54.
Flandern, Nederlandene, 45, 127 f., 137.
Flemming, Erik, svensk Rigsraad, 76,
381 f., 384. — Iver, svensk Rigsraad,
75, 126, 176.
Flensborg 50, 53 f., 492, 526, 547, 591.
— Mode (paatœnkt 1534) 208; (1542)
451, 457.
— Slot og Amt 492.
Fokbek ved Rensborg 491 f.
Fontainebleau, Fredsforhandling (1541)
i, 409.
Forster (Fôrster), Jehan, Hertug Ernst
af Brunsvig-Lyneborgs Kansler, 99,
240, 251 f., 328, 453, 457.
Framholt, Peter, Raadmand i Stettin,
635, 648.
Frankfurt a. M. 277 f., 292, 501 ff., 512.
Frankrig 69, 84, 106 f., 225, 230, 330,
404—14, 451—57, 462, 517. — For-
handlinger med Danmark: i Fon-
tainebleau (1541) 409.
Frans I, Konge af Frankrig, 195, 404
—09, 452 f.
Frans, Hertug af Brunsvig-Lyneborg,
105—12, 238—46, 251—58, 278, 285 ff.,
526 ff., 530 f.
Frans I, Hertug af Sachsen-Lauenborg,
36.
Frederich, Bartelt, Sekretœr i Lyne-
borg, 52.
Fredenk I, Konge, 36, 68, 75, 172, 195,
218, 292, 488, 493, 496, 627, 643.
Frederik II, Konge, 590—608.
Frederik, Hertug af Slesvig og Holsten,
Biskop i Slesvig og Hildesheim, 205,
472-88, 490, 493, 495, 497 Cf., 524 Cf.,
533-53.
Frederik, Pfalzgreve, 276, 291 f., 295,
306 f., 327—31, 333 ff.. 342, 408, 455f.,
513—17, 522, 590, 609.
Freiberg, Sachsen, 529.
Friesland, Nederlandene, 45, 225, 500.
Friis, Johan, Kansler, 150 ff., 177, 248,
250, 346, 382, 417, 429, 435, 439,
515 f., 591, 646, 648. — Jergen, Bi-
skop i Viborg, 74, 133.
— Bernt Wiegbolt, Dr., dansk Diplo-
mat, 554, 565.
Fuchs, Casper, Sekretœr, 197, 224,
259 ff., 267, 277, 292—95, 297, 301,
305 ff., 328 f, 334 ff., 341, 419, 422
—25, 451 f., 455—59, 469, 472 f., 553,
591.
Fyen 119 f.
V. Fûrstenberg, Vilhelm, Grève, 406.
Fer, 0sterherred paa, 492.
V. d. Oabelentz, Hans, preussisk Adels-
mand, 61.
Gabriel Christerson se Oxenstierna.
Galt, Peder Ebbesen, Rigsraad, 382 f.
Garlopp, Henrik, Borgemester i Lyne-
borg, 216, 271.
Gebhardt, Grève af Mansfeld, 105 — 12,
144, 238—46, 263, 278, 285 ff., 298.
Geckusz, Johan , sachsen-lauenborgsk
Kansler, 149.
Geldern 84, 224—29, 327, 454. — Her-
tug se Karl. — Forhandlinger med
Danmark: i Lingen (1543) 453.
Geneffe, Filip Friherre af, Statholder
i Vœlsk Brabant, 451.
Gent 138, 142, 147, 294 f., 327, 333 f.,
337.
Georg, Hertug af Sachsen (f 1537), 35,
68.
Georg, Fyrste af Anhalt, 278, 285 ff.
Georg, Markgreve af Ansbach, 52 ff.
Georg, Grève af Oldenborg, 197 ff.
Georg, Biskop af Samland, se v. Po-
lentz.
Géra, Holger Karlsson, svensk Rigs-
raad, 76, 89, 92, 123, 175, 274, 381.
Gercken, Joachim, Borgemester i Ly-
bœk, 126. — Jobst, Sekretœr i Bre-
men, 511.
Gerdes, Henrik, Borgemester i Rostock,
16, 22.
V. Geroldseck, Landsknaegteferer, 73.
Giler, Wolf, Gustav l's Sekretœr, 387,
392 f.
Gjoe, Henrik, Rigsraad, 134. — Mo-
gens, Rigshofmester, 21, 25, 133, 152,
177, 248, 250, 309 f., 317, 322, 382,
417.
Glob, Anders, Rentemester, 2.
Gobelerus, Justinus, Dr., Kansler, mûn-
stersk Gesandt, 510.
GoUnow, Pommern, 290.
Goslar 276, 278, 500—13. — Sekretœr
se Johan Koch.
Gotha, Mede (1526) i, 68.
Gotschalck, Johan, pommersk Sekre-
tœr, 440.
Gottorp Slot 38, 69, 84, 98, 106, 113,
115, 290, 491 f. — Tolden 67, 98 f.,
490, 493.
Grabow, Slot og Amt i Meklenborg,
425, 553 ff , 557, 559, 579, 583, 585.
Grave, Holland, Fred (1536), 268.
Granvella, Nicolas Perrenot, Kardinal
af, 330, 456 f., 460, 469, 472 f.
Greifswald 288—91, 417, 630, 648. —
45*
708
Navneregister.
Raadmand se Joachim Erick. Syn-
dikus se Joachim Pansow.
Grevesmûhlen, Mekienborg, 201, 425,
553 ff., 557, 559, 577, 583, 585.
Grip, Birger Nilsson, svensk Rigsraad,
176, 310, 317, 321, 342, 381 f., 384.
Groningen, By, Nederlandeoe, 224, 268,
303 f., 466.
—, Provins, 224, 337—41.
Grote, Paul, Borgemester i Hamborg,
127, 204, 215, 271.
Gulland 15 f., 18—21, 24 ff., 32—35, 38
-41, 50 f., 63 f., 74 ff., 88 f, 91, 174,
185, 308 f., 318 f., 343 f., 346, 373,
643.
Gustav I Vasa, Konge af Sverrig, 14 —
24, 26, 74—78, 88-92, 123 f , 137,
172—75, 214, 218 f, 247, 260, 269,
274, 295, 299, 307-12, 322—27, 329,
341—47, 429, 451, 453, 458, 515 ff.,
520. 523.
Gyldenstjerne, Knud Henriksen, Dom-
provst i Viborg, 32, 61; Biskop i
Odense 133, 152, 234, 292. — Knud
Pedersen, Rigsraad, 177, 234, 248,
250, 309, 317, 322, 327, (342 f.), 344,
346, 382 f. — Mogens, Rigsraad, 177,
248, 250, 382 f., 611, 646, 648.
Gyllenstierna, Karl Eriksson, svensk
Rigsraad, 89, 92, 176, 274, 310, 317,
321, 381.
Gûstrow, Meklenborg, 423, 586.
GOttingen 277 f., 511 f.
Haard, Peder, svensk Rigsraad, 76, 89,
92, 176.
Haderslev, By, 492.
Haderslevhus Slot og Len 151, 492,
494.
V. Hagen, Lûdicke, pommersk Gesandt,
417.
Hahn, Henrik, meklenborgsk Raad,
565.
Halland 14.
Halle 237.
Haller, kejserlig Kancelliembedsmand,
601.
Halmstad 88, 249 f., 274 ff., 309 f.
V. Ham, Meinhard, Landsknsegtheveds-
mand, 224—27, 230, 239.
Hamborg 16, 27—33, 38 f., 40, 42, 45,
50 f., 63 f., 66 ff., 113, 121 f, 125,
127, 135 f., 140, 148, 197, 200, 203 f.,
206, 210, 213 ff.. 222 f, 238, 258 ff.,
262 f., 266, 268 f., 271, 277 f., 283 f.,
292 f., 296, 300, 302—05. 307, 328, 330,
333, 337—40, 405, 418 f., 451 f, 467,
493, 501, 512, 628, 630, 633, 640 f.,
644, 648, 650. 656. — Borgcmestre se
Paul (irote, Didrik Hohuszen, Gert
vom Holte, Johaii Hulpp, Johan Ko-
denburg, Henrik Salszborg, Peter
Spreckelsen, Albert Westedè. Raad-
mœnd se Hieronimus Bissenbeck,
Hieronimus Hûge, Joachim Moller,
Albert Westede. Sekretœrer se Jo-
hannes KIot, Joachim Sommerfelt,
Protonotar se Johan Wetkenn. —
Domkapitel 474, 476 f., 480 f., 484 ff.
— M0de (1524) 45.
Hamme, Skov i Ditmarsken, 599, 603.
Hammershus Slot og Len 38, 41 ff.,
64 f., 141, 571—75.
Hannart, Johan, Herre af Liedekerken,
nederlandsk Statsmand, 259.
Hannover 196, 277 f., 500—13. — Bor-
gcmestre se Antonius Berckhausen,
Henrik Bomhouwer. Sekretser se
Casper Bodiker. — Mede (1546)
501 f.
Hans, Konge, 1, 186, 218, 274, 466,
516 f, 602, 627, 653.
Hans den œidre, Hertug af Slesvig og
Holsten, 205, 440 ff., 482, 488—99,
524 ff., 533—53, 590—605.
Hans, Fyrste af Anhalt, 278, 285 ff.
Hans, Markgreve af Kûstrin, 554.
Hans Johansen se Lindenov.
Hansestœderne 32, 53, 103, 113, 256,
276, 351, 358, 365, 378, 452 f., 466,
557, 627—63. — 0stUge Hansestieder
645 f. — Forhandlinger med Dan-
mark og Norge: i Odense (1545) 627 f..
650—56; Kebenhavn (1549) 628, 633,
656 f., (1552) 628 f., 633, 657—62,
(1553) 565, 629, 633; Odense (1554)
566, 629 f., 633, 662 f., (1560) 630
—33; Kebenhavn (1559) 631. Jvfr.
Vendiske Staeder.
V. Hanstein, Conrad, Oberst, 230, 236.
Hapsal, Wieck, 624.
Hardenberg, Ejler, Rigshofmester, 646,
648. — Jakob, Rigsraad, 234, 382 f.
Harrien, Landskab i Estland, 9, 609,
611.
Heide, Slag (1559) ved, 596.
Heiligenhafen, Holsten, 492.
Heiliger Lee, Slag (1536) ved, 225, 260,
267, 293.
V. Heimborch, Martin, Borgemester i
Bremen, 215, 271.
Heine, Nicolaus, Raadmand i Wismar,
127.
Helgoland 490, 495 f.
Helm, Jacob, Mag., Sekretœr i Deven-
ter, 635, 648.
Helsingor 239. — Toldbod 632, 645 f.
Henrik, Hertug af Meklenborg, 72, 149.
201, 203 f., 206, 259 f., 299, 422 f,
425, 455, 514, 553 ff., 558 ff., 576 f., 579.
Henrik den yngre, Hertug af Brunsvig-
Lvneborg (Wolfenbûttel). 85 f., 210 ff.,
230, 415, 454—57, 474 f., 501, 514,
534, 552.
NavDeregister.
709
Henrik den œidre, Grève af Schwarz-
burg, 278.
Henrik, Biskop i Lybœk, 35, 74, 169.
— Abbed i Sore Kloster 133. —
Aagesen se Sparre. — Villemsen, ne-
derlandsk Gesandt, 138.
Hermelinck, Claus, lybsk Hevedsmand,
455 f. 476.
Hersfeld Abbedi 481.
Hertugdemmerne SIesvig og Holsten
150—71, 202—09, 239, 488—95, 497 ff.,
524 fif., 533—53, 605—08, 610 f., 620 ff.
— Landdage: i Kiel (Juni 1533) 150,
488; i Rensborg (Dec. 1533) 152,
(1544) 490; SIesvig (1545) 490, 515.
— Ridderskalset 557. Jvfr. Holsten,
Slesvifl
Hessen 68, 70, 96 f.. 203, 215, 222, 289,
293, 295, 475 f., 478 f., 483, 489. —
Landgreve se Filip.
Heydeclc, Frederik zu, preussisk Adels-
mand, 61.
Hildesheim 214, 216, 222 f., 271, 500
— 13. — Borgemestre se Tile Bran-
des, Hans Wildenfeur. Syndikus se
Johan Brauns.
— Stifl 534, 550, 552.
Hoffmann, Ciliacus, hessisk Gesandt,
204. — Johannes, Dr., meklenborgsk
Raad, 565.
Hohuszen, Didrik, Borgemester i Ham-
borg, 31, 39, 41, 52.
Holger Karlsson se Géra.
Holk, Henrik, Sekretœr, 516.
HoDand, Staten, 32, 45, 113-18, 122,
125, 127 f., 137, 203, 225, 230, 239,
636, 651, 656.
Holsten, Hertugdemme, 1, 52. 66 f., 69,
106, 120 f., 150-72, 251, 346, 357,
517, 519, 541—44. — Forlenings-
retten overd rages til Kong Chri-
stian H 1 ; opgives af ham 519. Jvfr.
Hertugdemmerne SIesvig og Holsten.
Holstenske Grav, Stenborg Amt, 13,
595.
Holte Gert vom, Borgemester i Ham-
borg. 65 f.
Hoogstraten, Antonis van Lalaing, Grève
af, nederlandsk Statsmand, 293.
Hoppener, Jorden, Sekretœr i Wismar,
127.
Hoppenstang. Baadmand i Rostock,
559.
V. Horn, Clans, bremisk Adelsmand,
481.
V. d Horst, Hartvig, Hevedsmand, 267.
Hoya, Grevskab, 70, 80, 512. — Grève
se Johan.
Hoyers, Didrik, Borgemester i Bre-
men, 215, 271.
v. der Hude, Segebad, bremisk Adels-
mand, 476, 481.
Hulpp, Johan, Borgemester i Hamborg,
215, 271.
y. Hussen, Tileman, Biskop i SIesvig,
533 f., 547.
Husum 2, 491.
Hvitfeldt, Peder, norsk Kansler, 630.
HOge, Hieronimus, Raadmand i Ham-
borg, 635. 648.
Hûtten Amt 491.
Hecken, Johan, til Vamdmp 170.
Iggenhausen, Jobst, 107.
Isny, Wurtemberg, 278.
Itzeho, Holsten, 476, 478, 483, 490,
492. — Sogn 492.
Ivan IV Vassiyevitsch, Czar af Rus-
land, 608 f.
Japsow, By i Pommern, 288, 445.
Jens Andersen (Beldenak), Biskop i
Odense, 21.
y. Jetzen, Joachim, meklenborgsk Kans-
ler, 234.
Jevenstedt, Rensborg Amt, 591.
Jever, Grevskab, 512.
Joachim I, Kurfyrste af Brandenborg,
68 f., 71 f, 82 ff., 522.
Joachim II, Kurfyrste af Brandenborg,
36, 329.
Joachim, Fyrste af Anhalt, 279, 285 ff.
Johan (III), Hertug, Kong Gustav I af
Sverrigs Sen, 344.
Johan, Kurfyrste af Sachsen, 69, 71 —
74, 105—112, 144.
Johan, Grève af Hoya, 74, 219, 308,
344 ff.
Johan, Grève af Oldenborg, 197 ff.
Johan, Biskop af 0sel og Kurland, se
MQnchhausen. — Abbed i St. Pouls
Kloster ved Bremen, Provst i Oster-
holt, 481.
Johan Alhrecht I, Hertug af Meklen-
borg, 554—65, 576-81.
Johan Ernst, Hertug af Sachsen, 278,
285 ff.
Johan Frederik, Kurfyrste af Sachsen,
105—12, 214, 216, 222, 238—46,
263, 270, 276 ff. 281 f., 284—87, 298,
308 f., 327 f., 388, 392. 395, 406,
418 ff., 427 ff., 453—56, 474, 500—16,
556, 562.
Johan Frederik den yngre, Hertug af
Sachsen, 556 f., 563 f.
Johan Vilhelm, Hertug af Sachsen,
556 f., 563 f.
Johan Turesson (3 Rosor), svensk Rigs-
raad, 76, 176, 274, 310, 317, 321,
342 f., 345, 381 f., 384—400.
Johannes Magni, £rkebiskop af Up-
sala, 74.
Jon Olsson se Lilliesparre. — Thomme-
sen, Borgemester i Bergen, 627.
710
Navneregister.
Jostf Abbed i Vor Fme Kloster i
Stade, 481.
Juchter, Henrik, Grev Christoffer af
Oldenborgs HevedsmaDd, 234.
Juel, Erik Hansen, Sekretser, 453.
Julius III, Pave, 477.
Juul, Âksel, Sekretier, 172, 176 f., 186
—89, 191.
Jylland 119 f., 330.
JôDkôping, Sverrig, 15.
Kale, Franciscus, Borgemester i Bruns-
vig, 215, 271.
Kallundborg, 221.
— Slot og LeD 516 f., 520 ff.
Kalmar 274, 310, 341—45.
Kampen, Nederlandene, 293 ff., 301—05,
329 ff., 337—41, 451, 466, 628, 650.
KarlV, Kejser, 1, 44 ff., 85, 138, 141 f.,
144, 225, 230, 242, 259 f., 291 ff., 295,
327-31, 342, 404—7, 450— 73, 513 f.,
517, 541—44, 628.
Karl, Hertug af Geldern, 224—29, 268,
276.
Karl Eriksson se Gyllenstierna.
Kassel 406.
Kempten, Bayern, 278.
Kerckhoff, Bertel, se Kirchhoff.
van Kervenhem, Sweder, geldernsk Di-
plomat, 224 f.
Ketler, Gothard, Ordensmester i Lif-
land, 611.
Ketting, Schweder, lybsk Foged paa
Bornholm, 567.
Kiel 45, 55, 63, 74, 136, 150, 257, 272,
423, 429 f., 435, 488, 491, 591.
V. Kindelbruck, Hans, Hevedsmand,
235 f.
Kirchhoff, Bertel, Baadmand i Bostock,
127. — Lambert, Dr., Baadmand i
Bostock, 635, 648.
V. Kittlitz, Henrik, preussisk Adels-
mand, 61.
V. Klemptzen, Niclas, pommersk Adels-
mand, 440, 443, 449 f.
Klocke (Klucke), Johan, Sekretser i
Stralsund, 16, 22.
Klot, Johannes, Sekretœr i Hamborg,
66, 68.
Klutze, Jacob, Baadmand i Stralsund,
16, 22.
Klutzinck, Wichman, Hevedsmand,
267.
Kniphof, Klavs. Sorever, 32, 41, 45.
Knobelstorff, Mikkel, Hovedsmand,
267.
Knop, Bernt, lybsk Foged paa Born-
holm, 565—69, 573, 575.
Knud Andersson se Lillie. — Henrik-
sen se Gyldenstjerne. — Pedersen se
Gyldenstjerne.
Knudshoved ved Nyborg 631 f., 646.
Koch, Johan, Sekretœr i Goslar, 511.
Kock, Jergen, Borgemester i Malme,
232 f.
V. Koffarde, Bernt , Baadmand i Ber-
gen, 627.
Kolberg 290, 642.
Kolck, Gods i Lifland, 608 f.
Kolding 152, 154, 158, 163 f., 526, 565 f.,
568 ff., 591, 628.
Koldinghus 610.
Konghelle 75.
Konstanz 278.
Krabbe, Erik, Bigsraad, 408, 410, 610,
628, 647, 649. — Iver, Bigsraad, 647,
649. — Tyge, Bigsmarsk, 22, 133,
177, 248, 250, 274, 382.
Krafse, Hans, Bigsraad, 76.
Krempe, Holsten, 492, 599, 604.
Kreuthner, Johan, nederlandsk Sekre-
tœr, 331.
Kreytzen, Melchior, Dr., kursachsisk
Gesandt, 215, 270.
Kroen, Bernt, Baadmand i Bostock, 16,
22, 269.
Krumme, Niels, svensk Bigsraad, 382,
384.
Krummedige, Erik, Bigsraad, 152, 177,
248, 250, 382. — Hartvig til Bekhof
170. — Henrîk, Bigsraad, 22, 25.
Krumpen, Otto, Bigsraad, 49, 74, 134,
138 f., 142, 234, 610, 646, 648. —
Stygge, Biskop i Berglum, 32, 76, 133.
Kuckwall, paa Gnensen mellem Hol-
sten og Ditmarsken, 13.
Kule, Claus, bremisk Adelsmand, 481.
Kullen, Sverrig, 128.
Kurland Stift 605, 611, 625.
Kûstrin. Markgreve se Hans.
Kobenhavn 88, 128, 173, 212-15, 217,
219-22, 224, 226 f, 229—36, 239,
258, 263, 269, 271, 310, 339, 583. —
Nicolai Kirke 630. — Tyske Kom-
pagni 643 f. — Herredag (1532) 113,
125, 129; (1533) 115, 138, 150, 172;
Bigsdag (1536) 173, 269.
— Slot 235.
Kege 128.
Kôln 106. 307, 333, 628, 633.
Kôln, Kurfyrsten af, 500—13.
Kônigsberg 54 f., 57, 118, 489. — Alt-
stadt 57. Kneiphof 57. Lôbenicht
57. — Forbund (1550) 555.
Labiau, Slot i Preussen, 54.
van Lalaing, Antonis, Grève af Hoog-
straten, nederlandsk Statsmand, 293.
Landskrone 63, 274 f., 629. — Tyske
Kompagni 643 f.
Lange, Niels, Bigsraad, 566, 647, 649.
Langeland 33.
Langcleje, Fiskerleje, V. Horne Herred,
644.
Navneregister.
711
LaDgey se du Bellay.
LaDgwedel, Slot i Bremen Stift, 476.
Lange, Havn paa GuUand, 644.
Lars Siggesson se Sparre.
Lasterpoge, Herman, oldenborgsk Ge-
sandt, 500, 510.
Lauenborg, By, 36.
Laurens Turesson (3 Rosor), svensk
Rigsraad, 382. 284.
Leckaw, Antonius, pommersk Gesandt,
289 ff.
Leeuwarden, Prsesidenten i, 452 (jvfi*.
720).
V. Lehndorff, Fabian, preussisk Adels-
maDd, 61.
LeiJoDhufVud, Abraham Erlksson, svensk
Rigsraad, 381. — Sten Eriksson, svensk
Rigsraad, 310, 317, 321, 343 f., 381 f.,
451 f.
Leipzig, Marten von, Hevedsmand, 235.
Leist, Georg. Grev Christoffer af Olden-
borgH Hevedsmand, 234.
Lembek ved Rensborg 491 f.
V. Lenthe, Jobst, Hertug Erik af Bruns-
vig-Lyneborgs Gesandt, 511.
Letzin, By i Pommem, 288, 445.
Leuthner, Jergen, svensk Sekretser, 174,
308 31 1
Lifland 217, 465 f. 558, 608—13, 623.
Lillie, Axel Andersson, svensk Rigs-
raad, 176, 382. — Knud Andersson,
svensk Rigsraad, 76, 176, 382, 384,
451 f.
Lilliehôôk, Mans Bruntesson, svensk
Rigsraad, 76.
Lilliesparre, Jon Olsson, til Hakista,
svensk Rigsraad, 176, 382.
Lindau 278.
Lindenov, Hans Johansen, til Fovslet
169.
Lingen, Hannover, 228.
Linstow, CtiristofTer, meklenborgsk Ge-
sandt, 581, 583, 588.
Lippe, Grevskab, 70, 80, 512.
Lipperheide, Hevedsmand, 267.
Lode, Wleck, 624.
v. Loen, Johan, Greven af Bentlieims
Gesandt, 500, 511.
Lorbeer, Christoffer, Borgemester i
Straisund, 127.
Lorleberg, Henrik, Rentemester, Her-
tug Erik af Brunsvig-Lyneborgs Ge-
sandt, 511.
Lothringen, Hertugen af, 408, 514, 517,
590, 609. — Hertuginde se Christina.
Lucas, Prior i Reinfeld KIoster, 446 ff.
Lucka, Johan, Lie., meklenborgsk Raad,
565.
Ludvig, Hertug af Bayern, 111.
Lund Domkirke 568.
— Stift 42.
Lunge, Niels, Rigsraad, 134, 172, 176 f..
185, 187, 191, 234. — Ove, Rigsraad,
134, 151 Ovfr. 720), 152, 177 ff., 248,
250, 292 f., 417. — Vincens 89.
Lunte, Goslick, Borgemester i Lybsek,
127.
Luther, Martin, 84.
Lybœk 1—11, 14—18, 20 f, 24 f., 27—
35, 37—52, 62—68, 74 ff., 88, 112—
23, 125 ff., 129 f., 137—41, 144 f.,
171 ff., 178, 180 f., 193 f., 202—9, 213
—24, 229, 238, 244, 247, 269—72,
308, 310, 328. 330, 344 ff., 351, 358,
365, 378, 387, 389—92, 394, 397,
422 f, 425, 442, 450, 511 f.. 556 f.,
563, 565—76, 604, 627—30, 633,
640 ff., 644, 648, 650, 656. — Borge-
mestre se Claus Bardewick, Claus
Brembse, Joachim Gercken, Goslick
Lunte, Thomas v. Wickede, Jergen
Wullenwever. Raadmsend se Bemt
Bomhouwer, Gotke Engelsted, Bar-
tholomœus Tinnappel, Cort Wibbe-
kinck. Sekretœrer se Lambert Becker,
Andréas Stolpe, Paul v. Velde, Nico-
laus Wulff. Syndikus se Johan Ru-
dell. — Forhandlinger med Danmark:
i Segeberg (Marts 1525) 27, 32, 37,
45, 63, 74.; Lybœk (Juni-Juli 1525)
38, 45; Kiel (Jan. 1526) 45 f.. 49 f.,
63; Segeberg (Msg og Aug. 1526) 63 f.;
Neumûnster (1531) 113, (Jan. 1532)
107, 113; Gottorp (Jan. 1532) 113;
Kebenhavn (April-M^j 1532) 113, (Juli
1532) 114, 125 f.; Schwartau (Juli
1534) 203; Stockelsdorf (Okt.-Nov.
1534) 203 f.; Neumûnster (April-MaJ
1535) 213; Segeberg (M^j 1535) 213;
Oldeslo (Juli-Aug. 1535) 214; Rein-
feld Kloster (Juni 1535) 213, (Juli-
Aug. 1535) 214; Hamborg (Juni 1535)
213, (Nov. 1535) 214, (Jan.- Febr. 1536)
210, 214 f., 238, 268; Kebenhavn (1537)
269; Holding (1553) 565 f., 568 ff.;
Bornholm (1555) 566. — Hansemede
(Juli-Aug. 1535) 213 f.
— Bispedemme 1, 206 f., 455, 519. —
Biskop se Henrik.
V. Lûdinghausen, genannt Wulff, Hen-
rik, Befalingsmand paa Sonnenburg,
611 f.
V. d. Lûhe, Claus, Hevedsmand, 267.
— Cort, meklenborgsk Raad, 565,
581, 583, 588.
Lykke, Jergen, Rigsraad, 405—08, 610,
647, 649. — Peder, Rigsraad, 133 f.
Lyneborg, By, 16, 38 f., 50 f., 67, 73,
106, 203 f., 206, 213, 216, 222 f, 269,
271, 277, 307, 328, 330, 333, 500 f.,
510, 628, 641, 645, 650, 656. — Bor-
gemestre se Didrik Elver, Henrik
Garlopp, Leonhardt Tobinck, Jero-
nimus Witzendorp. Raadmand se
712
Navneregister.
Johan Dorinck. Sekretœr se Bartelt
Fredericb. — Hanseinede (Juli 1535)
213; (paatffnkt) Mede (1536) 405;
Mede (1546) 501 f.
Ledese 75 f.
Legum Kloster, SIesvig, 492.
Iffâns Bruntesson se LillieliOôk. — Jo-
bansson se Natt och Dag.
Maarkœr, Gottorp Amt, 491, 494.
Mads Eriksen se Belle. — Sterssen,
Lagmand i Bergen, 627.
Magdalene, Hertug Georg af Sachsens
Datter, g. m. Kurfyrst Joachim 11 af
Brandenborg, 36.
Magdeburg, By. 69, 71 ff., 203, 214 f.,
222 f., 271, 276 ff., 500- 13. — Borge-
mester se Levin v. Embden.
— Stift 73.
Magnus, Hertug, Cbristian lll's Son,
605—26.
Magnus II, Hertug af Sacbsen-Lauen-
borg, 35 ff., 134—37, 147 ff., 414,416.
Magnus, Hertug af Meklenborg, Biskop
af SchwerJn, 422—27, 553, 555 f., 560,
576, 579, 583 f.
Mainz, iErkebiskoppen af, 78. Jvfr.
Albrecht.
V. Mallenbois, nederlandsk Statsmand,
294.
Malin0l5f., 26, 90 f., 212- 15. 217, 220 ff.,
229, 258, 274 f., 343, 393, 629. —
Borgemester se Jergen Kock. — Hel-
ligaandskirke 15. — Tyske Kompagni
643 f.
V. d. Malsburg, Herman, bessisk Mar-
ska), 106. 215, 270.
V. Mandelsloh, Didrik, Borgemester i
Bremen, 511.
Manbfeld. Grever se Albrecbt, Geb-
hardt.
Mantua, Koncil i, 279.
Mane 644.
Marburg, Religionssamtale (1529) i, 84.
Margrete, ^rkehertuginde, Regentinde
i Nederlandene, 45 — 48.
Maria, Dronning, Regentinde i Neder-
landene, 126, 137—47, 239, 258 ff.,
267, 291 ff., 296, 305 ff., 328, 330 f.,
333, 337, 339, 451, 465.
Marscbaick, Frans, brcmisk Adels-
mand, 481. — Joban, bremisk Adels-
mand, 481.
Marwick se Merwicb.
V. d. Marwitz, Claus, 137. — Corné-
lius, Hovedsinand, 267.
V. Mehlen, Bernhard, tysk Adelsinand,
14 f., 26, 219, 229, 269, 308, 344 ff.,
388, 392, 395, 397.
Meiger, Mattbias, Sekretser i Minden,
511.
Meklenborg 234, 259, 554—65, 608. —
Hertuger se Albrecht, Cbristoffer, Fi-
lip, Henrik, Joban Albrecht I, Mag-
nus, Ulrik. Hertuginder se Anna So-
fie, Elisabeth. — Forhandlinger med
Danmark:Wismar (1550) 554; Schwan
(1551) 555; Schwerin (1553) 555, 558,
561 f.; Rostock (1555) 556 ff., 563 f.
Meklenborg, Amt i Meklenborg, 585.
V. Melschede, Johan, Artillerimester,
Hertugen af JQlichs Gesandt, 511. —
Schweder, Christian IH's Tjener, 225.
Memmingen 278.
Mentzing, Johan, Sekretœr, Greven af
Tekienburgs Gesandt, 500, 510.
V. Merwicb, Casper, sachsen-Iauenborgsk
Raad, 149, 202.
Meyer, Markus, lybsk Hevedsmand,
173.
V. Miltitz, Henrik, Hofmester i Preus-
sen, 61.
V. Minckwitz. Nickel, 73.
Minden 277 f., 500—13. Sekretœr se
Matthias Meiger.
— Stift 500—13.
MoUen, Joachim zu, frkebiskop Cbri-
stoffer af Bremens Afsending, 475.
Moller, Joachim, Raadmand i Ham-
borg, 204.
Montiers sur Saulx, Frankrig, Forbund
(1542) mellem Frankrig og Sverrig i,
452.
Moritz, Kurfyrste af Sachsen, 526 f.
Mulert, Gérard, nederlandsk Stats-
mand. 126, 129, 259.
Munk, Iver, Biskop i Ribe, 133. —
Mogens, Landsdommer i Nerrejyl-
land, 2, 177, 248, 250, 382 — Oluf,
Rigsraad, 419, 422, 647, 649.
Mûhlhausen 510.
V. Mûnchhausen, Cbristoffer, Lensmand
paa Kolck i Lifland, 608—19. — Jo-
han, Biskop af 0sel og Kurland, 605,
608—19.
Mânster, By, 307, 333, 452, 510.
MOnster, Biskoppen af, 266, 300, 474,
500—13.
Meen 33.
Monter, Jergen, se Kock.
Nar\'a 609.
Nassau-Snarbrûcken. Grève se Filip.
Natt och Dag, Mans Johansson, svensk
Rigsraad, 176, 274, 310, 317, 321,
342 f., 382, 384.
Naumburg, Mode (1527) i, 68.
Naves, Jean de, kejserlig Raad, 330,
332, 336, 341, 457, 460, 469, 471 ff.
Nederlandene 1, 44 f., 113—19, 122,
124-29, 137—47, 171 f., 214, 224—
27, 230, 239, 258—68, 291—307, 327
—41, 405, 407, 450-70, 651. — For-
handlinger med Danmark: i Keben-
Navneregister.
713
havn(1524) 15,45; KebeDhavn (1532)
114, 125 f.; Bergen i Hennegau (1532)
137; Cent (1533) 138; Hainborg(1537)
259 f., 262; Brûssel (1537) 259 f.,
(1540) 293 f.; Cent (1540) 294 f.,
327 f.; K0ln (1540)328, 331; Regens-
burg(1541) 328—32; 342, 407, 450 f,
513; Bremen (1542) 451 f., 457, 513;
Kampen (1543) 452 f., 457, 513; Speier
(1544) 455-58.
Nedersachsiske Kreds 501, 505, 510,
512, 591.
Neumûnster 107, 113, 213, 491, 591.
Neustadt. Holsten, 491.
Niels Clausson, svensk Rigsraad, 76.
— Olsson, svensk Rigsraad, 76. —
Persson, svensk Rigsraad, 382. —
Vincensen se Lunge.
Nigri, Philippe, nederlandsk Statsmand,
259.
Nizza, Fred (1538) i, 407, 451.
van der Noodt, Âdolf, Kansler i Bra-
bant, 293.
Norby, Seren, Admirai, 15, 18, 20, 24 ff.,
32, 37—41, 49 f., 64, 74 CF., 89.
Nordborg, Als, 492.
Nordeck, Johan, hessisk Sekretœr, 99,
106.
Norge 18 f., 21, 75, 88, 90 f., 113, 116,
119 f, 125, 127 f., 219, 238 f, 262,
275, 330, 466, 515 f., 629, 633, 635—
39, 650- 58, 662.
Norman, Jergen, svensk Generalsuper-
intendent, 343, 345, 382, 384—400,
451 f.
Nortorf, Rensborg Amt, 591 f.
Nyborg 610, 631 f., 646.
Nylese 309, 311, 324 ff., 342, 347.
NOmberg, Rigsdag (1524) 52; (1543)
428 f., 453.
Odense, 451, 566, 627—33. — Herre-
dag (1526) 64; (1533)138, 152, 172.
Olaf Engelbrektsen,iErkebiskopiTrond-
hjem, 259 f., 264 f., 329, 456, 466.
Oldenborg, Grevskab, 197—200, 265,
299, 414 ff., 512, 537, 548. — Grever
se Anton, Christoffer, Georg, Johan.
—, Holsten, 491, 494.
01deslo,Holsten, 28, 30,214, 492 (jvfr.720).
V. Oln, Karstian, Ritmester, 235.
Oluf Holgersen se Rosenkrantz.
Oslo 75, 630.
Osnabrûck Stift 500—13.
Ostfriesland, Grevskab, 92 ff., 227, 512.
— Grève se En no.
Otto, Hertug af Brunsvig-Lyneborg, 95
—99.
Otto, Abbed i Reinfeld Kloster, 440,
446 ff.
Overijsselske Stœder 303 f., 329 ff., 337
—41, 456, 466.
Oversachsiske Kreds 503, 505» 509,
512.
Overtyske Stieder 214, 277 f.
Oxe, Johan, Rigsraad, 22, 25, 134. —
Peder, Rigsraad, 566.
Oxensiierna, Gabriel Christerson, svensk
Rigsraad, 382.
V. Pack, Otto, 68 f., 78, 84.
Paderborn Stift 70, 80.
Palermo, iErkebispen af, se Caron-
delet
Pampow, Lauenborg, 135.
Pansow, Joachim, Mag., Syndikus i
Greifswald, 635, 648.
Parsberg, Verner, Rigsraad, 647, 649.
Paselick, Casper, Lie, 597.
Paul III, Pave, 279.
Pauls, Bernt, Raadmand i Rostock,
635, 648.
Peder Ebbesen se Galt.
Pein, Johan, preussisk Admirai, 52 f.,
55, 58.
Penninck, Conrad, Oberst, 230, 236.
Pensart, nederlandsk Sekretser, 142,
147.
Perckentin, Hartvig, sachsen-lauen-
borgsk Raad, 202.
Pfalz. Pfalzgreve se Frederik. Pfalz-
grevinde se Dorothea.
Pfeil, Henrik, mindensk Gesandt, 500,
511.
Piémont 406.
Pistoris, Simon, kursachsisk Kansler,
(526), 528. 531.
Plander, Johan, Raadmand i Bremen,
634, 648.
V. der Planitz, Georg Edler, kursach-
sisk Gesandt, 510.
Plate, Johan, bremisk Adelsmand, 481.
Pleen Slot 492.
Podebusk, Adelsfamilie, 417. — Klavs,
Rigsraad, 134, 177,248,250,274,382.
— Predbjorn (1410) 288, 419.— Pred-
bjorn, Rigsraad (f 1541), 22, 25, 74,
133, 177, 248, 250, 382. — Jvfr. Put-
bus.
Pogwisch, Bendiks, til Farve 170. —
Otte til Bissée 170. — Wulf d. yngre,
Amtmand i Flensborg, 31, 38 f, 41,
44, 50 ff., 61, 63, 129, 135, 150. 169,
201 f., 405, 424 f., 479. 483, 488. —
Wulf til Dobei-sdorf 170. — Wulf til
Ehlersdorf 170.
Polen 53, 608 f., 625.
V. Polentz, Casper, Hevedsmand, 267.
— Georg, Biskop af Samland, Kans-
ler i Preussen, 61.
Pommern 69, 71 ff., 203, 277 f., 417—
22, 427—50. — Hertuger se Barnim,
Filip. — Reinfeld Klosters Gods 288
—91, 417—22, 427 ff., 436—50. —
714
Navneregister.
Forhandlinger med Danmark: i Ke-
benhavD (1539) 417, 420; i Hamborg
(1542) 419; i Kiel (1543) 429 f., 435;
i Treptow (1543) 440—43.
Pors, Stig, 567, 569.
Poyet, Vilhelm, fransk Kansler, 410,
414.
de Prato, kejserlig Raad, 330.
Preen, Voiradt, meklenborgsk Âdels-
mand, 424 f.
Preusse, Didrik, Syndikus i BruDsvig,
511.
Preussen, Hertugdemme, 53, 57, 118,
129—34, 218, 265, 608. — Hertug se
Âlbrecht. Hertuginde se Dorothea. —
Forhandlinger med Danmark: i Flens-
borg (1526) 53; Kebenhavn (1532)
129.
Preussiske Stœder 44, 46 ff.
Preutze, Joachim, Raadmand i Stral-
sund, 127.
Putbus, Jergen, Herre af, pommersk
Statsmand, 422. Jvfr. Podebusk.
Putgarten, Rûgen, 428, 431.
V. Pyhy, Conrad, svensk Kansler,
310, 317, 321, 343—46, 381 f., 384—
400, 451 f.
Qwaditz, Joest, 26.
Qvitzov, Jergen, Rigens Kansler, 382.
Ralswick, Gods paa Rûgen, 288, 427 f.,
431.
Ramunde, Thies von, Hevedsmand,
235.
Randers 609.
Rangueth, Slot i Preussen, 54.
Rantzau, Andréas, til Salzau 169 f. —
Brejde, Statholder i Hertugdemmerne,
267, 327 f., 479, 483, 488, 516, 536,
545, 547, 591. — Casper 607. —
Christoffer, Amtmand i Lille Ten-
der, 536, 545, 547. — Clans 607. —
Godske 292, 294, 494. — Henrik,
Amtmand i Rensborg (1525), 31,
38 f,, 41, 44, 50fif., 63, 65 f., 202/ —
Henrik, Statholder i Hertugdem-
meme, 591, 596. — Henrik til Eskils-
mark, Amtmand paa Gottorp, 536,
545, 547. — Henrik til Neudorf 169 f.
— Henrik til Putlos 169. — Jeroni-
mus 494. — Jesper til Nienhus 170.
— Joachim til Putlos, Amtmand i
Oldenborg, 536, 545, 547. — Johan,
Statholder, 61, 72, 134, 169, 424 f.,
451 f., 455—59, 469, 472—76, 478 f,
483, 488, 490, 492, 515, 553, 591,
596, 607. — Kaj til Klethkamp 170,
536, 545, 547. — Margrethe, Ditlev
Brockdorffs, paa Vindeby 494. —
Melchior, Landmarskal. 106 f., 115,
138 f., 143, 146 f., 150, 169, 199, 225,
259 ff, 267, 292, 405. — Moritz 591.
— Schack til Nienstadt 169f., 474,
478 f., 483, 488. — Sivert, Amtmand
i Haderslev, 536, 545, 547. — Ton-
nes til Nienhof 31, 63.
Rathlow, Christoffer, 494. — Emmeke
til Futterkamp 170. — Otte til Lin-
dau 170.
Ratzeburg 137, 148.
Rau, Jost, hessisk Gesandt, 517.
Ravensberg, Albert Jepsen, Rigsraad,
25, 61. — ChristofTer 274.
Regelstorp, Joachim, Raadmand i Stet-
tin, 635, 648.
Regensburg, Rigsdag (1541) i, 328—32,
342, 407, 450 f., 513.
Reimers, Johan, Ditmarsker, 599. —
Wolt, Ditmarsker, 599.
Reineberg, By i Pommern, 288, 445.
Reinbeck Kloster, Holsten, 135 f., 491,494.
Reinfeld Kloster, Holsten, 213 f., 419—
22, 429, 492. — Gods i Pommern
288—91, 417—22, 427 ff., 436—50.
V. Renen, Marqvard, Borger i Lybsek,
67.
Rensborg 240, 251, 269, 455 f., 475, 492,
514, 591. — Told 490, 493. — Landdag
(1533) 152; (1544) 490.
Reutlingen 278.
Reval, By, 609.
— Stifl 609, 611, 625.
Reventlov, Ditlev, Dr., Provst i Rein-
beck, 63, 65 f., 137, 169, 199 f., 202.
— Iwen, Landmarskal i Hertug-
demmeme, 107, 169, 419, 422, 490,
492, 496, 536, 545, 547, 591. — Jo-
han til Gram 170.
Rhineu 508.
Ribe 257, 644.
Richenbach, Hans, i Haderslev 170.
Riga iErkestift 558.
Rittberg, Grevskab, 512.
Ritzerow, Otto, til Hasselburg 169.
Rode, Nicolaus, Raadmand i Stralsund,
127.
Rodenburg, Johan, Borgemester i Ham-
borg, 259, 292, 452.
Rohr, meklenborgsk Adelsfamilie, 580.
Rollwagen, Johan, Dr., Syndikus i Bre-
men, 634, 648.
Roma, Kloster paa Gulland, 608.
Ronneby, Blekinge, 17, 310, 343, 345 ff.,
385, 389, 394. 396.
V. Rosenburg, Wulf, Hevedsmand, 230,
236.
Rosenkrantz, Erik, Lensmand i Ber-
gen, 633. — Holger, Rigsraad, 647,
649. — Oluf Holgersen, Rigsraad, 22,
134, 177, 248, 250, 382.
Rosenwinckel , Grabow Amt, Meklen-
borg, 580.
Navneregister.
715
Roskilde Stift 210, 212, 420, 422, 428f.
— Gods paa ROgen 288—91, 417—22,
427—36.
van Rossem, Martin, geldemsk Mar-
skal 224 f. 452 fif.
Rostock 16, 64, 127, 213—16, 220, 222 ff.,
259 f, 268—73, 556—59, 628, 630,
633, 641—44, 648, 650, 656. — Bor-
gemester se Henrik Gerdes. Raad-
msend se Hoppenstang, Bertel Kirch-
hof, Lambert Kirchhof, Bernt Kroen,
Bernt Pauls. Sekretœrer se Thomas
Berckhusen, Karsten Schabow.
Rouer, Herman, Sekretœr i Lybsek, 52,
66, 68; Sekretœr i Hamborg, 127,
258 f., 292 ff., 452.
Rud, Knud, Rigsraad, 177, 248, 250,
382 f., 424 f., 451.
Rudell, Johan, Dr., Syndikus i Lybœk,
565, 571.
Ruffault, Jean, Trésorier ved Finan-
seme i Nederlandene, 293.
Ruge, Joachim, Raadmand i Wismar,
635, 648.
Rumohr, Henneke, til Rost 170.
Rusland 608 f., 611, 625. — Czar se
Ivan.
Ryd Kloster, Slesvig, 492 (jvfr. 720).
ROgen 419, 421. — Roskilde Bispestols
Gods 288-91, 417—22, 427—36.
Rûhn, Kloster i Meklenborg, 201.
Redby 163 f.
Rennov, Ejler, Rigsraad. 234, 647, 649.
— Joachim, Biskop i Roskilde, 133,
427.
Saalfeld, Mede (Okt 1531) i, 107.
Sabentz (? Labentz). Lauenborg, 135.
Sachsen, Kurfyrstendemme, 68 f., 96 f.,
203, 215, 222, 289, 293, 295, 475 f.,
478 f., 483. — Kurfyrster se August,
Johan, Johan Frederik, Moritz. Kur-
fyrstinde se Anna. Hertuger se Georg.
Johan Ernst, Johan Frederik d. yngre,
Johan Vilhelm. Hertuginde se Ca-
tharina.
Sachsen- Lauenborg, Hertugdemme, 135,
591. — Hertuger se Frans, Magnus.
Hertuginde se Catharina.
Sachsiske Stœder 276 ff.
V. Salder, Burchard, Hertug Erik af
Brunsvig-Lyneborgs Gesandt, 511.
Salszborg (Sieiszborg), Henrik, Bor-
gemester i Hamborg, 31, 39, 41, 52,
65 f.
Salzburg, Ludvig von, Hevedsmand,
235.
Samse 520.
Sandelin, Arent, nederlandsk Gesandt,
126.
Sangerhausen, Sachsen, 529.
Schabow, Karsten, Sekretœr i Rostock,
16, 22.
V. Schachten, Vilhelm, hessisk Gesandt,
510.
Schack, Lindelof, sachsen-lauenborgsk
Raad. 202.
Scharlinck. Nicolaus, Hevedsmand, 267.
Schaumburg, Grevskab, 512.
Schenck, Georg, se Tautenburg. — Ge-
vert, Ritmester, 230, 236.
Scheyern, Kloster i Bayern, Mode (M%j
1532) i, 107.
V. Schlieben, Didrik, preussisk Gesandt,
55, 58.
Schmalkalden 106, 276, 295, 327 f, 331,
405, 454, 513.
Schmalkaldiske Forbund 99, 106 f., 203,
240, 260, 276—84, 309, 344, 405 f.,
408, 418, 428 f., 453 f, 456 f., 474 f.,
500 f., 516. — Forhandiinger med
Danmark: i Lybœk (Jan. 1532) 107;
i Schmalkalden (1535) 405; Ham-
borg (Jan.-Febr. 1536) 238 f.; Schmal-
kalden (1537) 276; Brunsvig (1538)
277. 289, 308, 406, 453; Frankfurt
(1539)292; Schmalkalden (1540)295,
327 f., 331, 513, (1543) 454; Frankfurt
(1545) 501 ff., 512,
Schmantwisch, Henrik, Hevedsmand,
267.
Schmiterlow, Jûrgen, Borgemester i
Stralsund, 635, 648. — Niclas, Bor-
gemester i Stralsund, 15 f., 22.
Schnulling, Joachim, i Bergen 639.
Scholl, Vilhelm, Vagtmester, 235.
Scholle se Zwolle.
Schore, Louis, Dr., nederlandsk Stats-
mand, 293, 295.
Schorna, Georg, Lie, kurkelnsk Ge-
sandt, 500, 510.
Schulte, Henrik, Frederik Ts Sekretœr,
63, 66, 68.
Schwabiske Forbund 84 f.
Schwabsted Amt 534.
Schwan, Slot og Amt i Meklenborg,
554 f.
Schwartau ved Lybœk 203.
Schwarzburg. Grève se Henrik.
Schwarzenbeck, Lauenborg, 35.
Schweitz 84.
V. Schwerin, Ulrik, pommersk Hof-
marskal, 440, 443, 449 f.
Schwerin 555, 558, 561 f., 578 f.
Schônaich, ('asper von, meklenborgsk
Kansler, 201 f., 424 f., 514.
Segeberg, Holsten, 1 f., 27, 30 ff., 37 f.,
45, 63 f., 74, 213, 234, 251, 492Gvfr.
720). — Fœliesarkivet paa Segeberg 2.
Sehested, Bertram, 591. — Hans 591.
— Henneke 61. — Henneke tll Krum-
mendiek 169. — Kaj til Nordsee 169 f.,
536, 545, 547. — Markvard til Or-
716
Navneregister.
num 169 f. — Movrids til Stendorf
170. — Otto til Kohofde (1533) 170.
— Otto (1543) 440, 443.
Seld, kejserlig Vicekansler, 601.
Sengestacke, Johan, Sekretier i Stral-
sund, 127.
Sickmann, Herman, Borger i Lybaek,
123.
Sittard, Slag (1543) ved, 453.
Sjselland 119 f.
Skaane, 14, 32, 75, 119 f., 219, 330,
660.
Skaner 629, 631, 641.
Skeel, Herman, Sekretœr, 344.
Skotland 405, 465, 645, 656.
Skram, Peder, Admirai, 383, 647 f.
Slesvig, By, Landdag (1545) 490,
515.
—, Hertugdemme, 66 f, 120 f., 150—71,
251, 539 ff. — Jvfr. Hertugdemmerne
Slesvig og Holsten.
— Stift 533 ff., 538, 546 f. — Dom-
kapitel 533 f., 538, 544.
Slicke, HavD paa GuUand, 644.
Sloehost, Eustachius, Hevedsmand, 267.
V. Smelich, Joachim, Hevedsmand, 267.
Snater (Sneter), Georg, Hevedsmand,
235 f.
Snech, Hans, Hevedsmand, 267.
Sommerfelt, Joachim, Sekretœr i Ham-
borg, 204.
Sonnenburg, Slot paa 0sel, 611 f.
Spanien 141, 591.
Sparre, Aage Jepsen, iErkebiskop i
Lund, 21, 89. — Henrik Aagesen,
Rigsraad, 22, 89. — Lars Siggesson,
svensk Rigsmarsk, 22 f., 26, 76, 123.
173, 175. 177, 249, 310, 317, 321,
342 f., 381 f., 384. — Movrids 89.
Speier, Freden (1544) i, 455 -58, 474 f.,
514, 590.
V. Spreckelsen, Peter, Borgemester i
Hamborg, 452.
Stade 475—79, 481 ff. — Vor Frue Klo-
ster 481.
Stalhodt, Hans, Borger i Lybœk, 121,
127.
Stapelholm 491.
Stargard. Meklenborg, 578.
Stavenhagen, Amt i Meklenborg, 554.
Stechau, Baltser, Hertug Henrik af
Wolfenbûttels TJener, 456.
V. Stein, Stefan, i iErkebiskop Chri-
stoffer af Bremens TJeneste, 476.
Steinburg, Holsten, 492.
Steinhorst 135.
Steinrade ved Lybcek 203.
Stenbock, Gustaf OIsson, svensk Rigs-
raad, 173, 177, 249, 342—45, 381 f.,
384—400.
Stengel. Hans, Hevedsmand, 235.
Stettin 288, 290, 630, 642, 648, 656. —
Raadmœnd se Peter Framholt, Joa-
chim Regelstorp.
Steuen, Nicolaus, Raadmand i Stral-
sund, 635, 648.
Stockelsdorf, Holsten, 203 f.
Stockholm 78, 310.
Stolpe, Andréas, Sekretœr i Lybœk,
229
Storebselt 119, 631 f., 646. — Bœlt-
tolden 631, 646.
Storm, Ambrosius, Sekretœr i Danzig,
16, 22.
Stralendorff. Vicke, meklenborgsk Adels-
mand, 234.
Stralsund 16, 127, 214 ff., 222 ff., 269 ff..
288—91, 417, 628, 630—33, 641, 644,
648, 650, 656. — Borgemestre se
Christoffer Lorbeer, Jûrgen Schmi-
terlow, Niclas Schmiterlow. Raad-
mœnd se Andréas Bolterian, Jacob
Klutze, Joachim Preutze, Nicolaus
Rode, Nicolaus Steuen. Sekretœrer
se Johan KIocke, Johan Sengestacke.
Strand, Slesvig. 492, 604.
Strassburg 277 f.
Strey, Grevskab paa Rûgen, 288, 417,
419, 427 f, 431.
Strubbe, Johan, Dr., 565.
Sture, Svante, svensk Rigsraad, 345,
381 f., 384—400.
— Wulf, til Helved 169.
Stôr, Flod, 13.
Stôrtebech, Ewert, Raadmand i Lybœk,
567.
Sundeved 492.
Swacke, Johan, Hevedsmand, 267.
Svartsjô, Sverrig, 123 f.
Svave, Bartholomœus, pommersk Stats-
mand, 422. — Peder, kgl. Sekretœr
(senere Rigsraad), 106, 292—95, 297,
301, 305 ff., 329, 332, 335 f., 341,
405 f., 408, 410, 452. 455—59, 469
472 f., 501, 628.
Svend, Biskop af Skara, 89, 92, 126,
175.
Svenstrup, Kamp (1534) ved, 204.
Sverrig 5. 8 f., 14—24, 26, 74-78, 88
—92, 123 ff., 128. 139 f., 171—95,
218 f, 247—50, 265. 269, 274 ff.,
299, 307—27, 329, 407 ff., 429, 451 ff.,
455, 465, 467, 608. — Forhandlinger
med Danmark: i Kalmar (1505) 274,
344; Jônkôping (1524) 15; Vad*
stena (1524) 14; Malme (1524) 15;
Lybœk (1525) 74; Ledese (1528) 75 f.,
88 f; Varberg (1530) 88 f.; Stockholm
(1534) 172; Kebenhavn (1536) 173 f.;
Halmstad (1537) 249 f., 274 f., 309 f.;
Kalmar (1540) 310 f.. 341 ff. ; Nylese
(1540) 309, (1541) 311, 324 f., 342,
347; Aahus (1541) 334 f., 347, 398;
Ronneby (1541) 345 ff., 385-400;
Navneregister.
717
Br0msebro(1541)342— 47, 393; Flens-
borg (1542) 451, 457.
Swingel, Grev Christoffer af Oldenborgs
Hevedsmand, 234.
Swyn, Siwert, 135, 200, 202.
Sûderstapel 595.
Symons, Hans, Borgemester i Bruns-
vig, 215, 271.
Sœbygaard, Sjaelland, 520.
Selvitsborg Slot og Len 33.
Senderborg Slot 205, 491 f., 513, 516.
Tage Ottosen se Thott.
V. d. Tann, Âlexander, hessisk Gesandt,
204. — Eberhard, kursachsisk Ge-
sandt, 215, 270.
V. Tautenburg, Georg Schenck, Stat-
bolder i Friesland, 225, 239, 259 f.,
267, 293 f.
Tekienburg, Conrad Grève af, 500 — 13.
Thott, Tage Ottesen, Rigsraad, 647,
649.
Tielenburg, Ditmarsken, 595.
Tielenhemme. Ditmarsken, 595.
Tilsit, Amt i Preussen, 54.
Tinnappel, Bartholomœus, Raadmand i
Lybœk, 565, 567, 571, 634, 648.
Tobinck, Leonhardt, Borgemester i Lyne-
borg, 204.
Torgau 527. — Mode (1526) 68.
Tournon, Frans, Kardinal af, 410, 414.
Trache, David, se Drach.
Tratziger, Adam, Dr., Hertug Adolfs
Kansler, 590 f.
Trave, Flod, 27 f.. 30, 37.
Travemûnde 203.
Trebow, Frans« Sekretœr, 202.
Tredemann, Jûrgen, Raadmand i Wis-
mar, 635, 648.
Tremsbûttel, Holsten, 135 f.
Treptow, Pommern, 290, 440 — 43, 445.
Trittau, Holsten, 30, 203, 207, 491, 494,
591.
Trolle, Berge, Rigsraad, 309, 317, 322,
327, (342 f.), 344, 382 f., 453, 566,
647 ff. — Herluf, Rigsraad, 647, 649.
— Ture, svensk Rigsraad, 274, 382,
384.
Trondhjem 628, 630. — iErkebiskop
se Olaf Engelbrektsen.
v. Truchsess, Albert, holstensk Gesandt,
597.
Truid Gregersen se Ulfstand.
Ture Eriksson se Bjelke. — Jonsson
(3 Rosor) svensk Hofmester og Rigs-
raad, 22 f., 76.
Tyliscti, Gregorius, Licentiat, Proto-
notar i Lyneborg, 204.
Tyrkiet 406, 454, 462.
Tonder 492. — Lille-, 492, 494.
Terning Slot, Slesvig, 492.
Ubbenge, Vilhelm, Grev Enno af Ost-
frieslands Kansler, 93.
UexkuU, Henrik, eselsk Gesandt, 609.
Ugerup, Axel, Rigsraad, 75, 88, 134,
177, 248, 250.
Ulfstand, Berge, 309, 311. — Holger
Gregersen, Rigsraad, 49, 75 f., 89,
134, 177, 248, 250, 309, 311, 317,
322, 327, (342 f.), 382, 417. — Truid
Gregersen, Rigsraad, 22, 76, 88 f.,
134, 172 f., 176 f., 185, 187 ff., 191,
248, 250, 382 f., 567.
Ulm 277 f.
Ulrik, Hertug af Meklenborg, 555—58,
563 f., 576, 579—90.
Ulrik, Hertug af Wurtemberg, 84—87,
195, 278.
Ungarn 69.
Upsala 75.
Urne, Axel, Sekretœr, 174, 309, 311.
— Johan, Rigsraad, 134, 234. —
Klavs, Rigsraad, 274, 647, 649. —
Lage, Biskop i Roskilde, 21, 25. 210.
V. Utenhof, Wolfgang, Frederik Ts og
Christian IIFs tyske Kansler, 15, 35,
38, 50, 62 f., 60, 68, 71, 74, 93, 107,
129, 138 f., 142, 276, 327, 329 f., 335 f.,
341.
Utrecht 334.
Utrecht, Peter von, Hevedsmand, 230,
236.
v. Varendorff, Lulef, Domdekant i Bre-
men, 474, 476.
Vasmer, Didrik, Borgemester i Bre-
men, 476.
V. Velde, Paul, lybsk Sekret«r, 11, 15 f.,
22, 31.
V. Veltheim, Busse, Ritmester, 230, 236,
— Christoffer, Feltherrc, 230, 236.
Verden Stift 473 f., 477, 482, 500—13.
Verhelt, Herman, Borgemester i Bruns-
vig, 500—511.
V. Viermûnde, Herman, kurkelnsk Ge-
sandt, 500, 510.
Vitzthum V. Eckstâdt, Georg, kursach-
sisk Statsmand, (526), 528, 531.
Vogt, Claus, oldenborgsk Sekretœr, 200.
— Jacob, Mag., nederlandsk Gesandt,
45.
Volsche, Jacob, Borger i Lybœk, 121,
127.
Voss, Cort, oldenborgsk Gesandt, 200.
'Wacker, Andréas, lybsk Gesandt, 566.
Wackerbarth, Jûrgen, meklenborgsk
Gesandt, 581.
Vadstena, Sverrig, 14.
Walcheren, 0, 453 f.
Waldeck, Grevskab, 512.
Waldenstein, Werner von, hessisk Ge-
sandt, 419, 422.
712
Navneregister.
Johan Dorinck. Sekreicer se Barteit
Fredericb. — Hanseinede (Juli 1535)
213; (paatsenkt) Mede (1536) 405;
Mede (1546) 501 f.
Ledese 75 f.
Legum Kloster, Slesvig, 492.
Blâns Bnintesson se Lilliehôôk. — Jo-
bansson se Natt och Dag.
Maarkœr, Gottorp Âint. 491, 494.
Mads Eriksen se Belle. — Sterssen,
Lagmand i Bergen, 627.
Magdalene, Hertug Georg af Sacbsens
Datter, g. m. Kurfyrst Joachim II af
Brandenborg, 36.
Magdeburg, By. 69, 71 ff., 203, 214 f.,
222 f., 271, 276 ff., 500- 13. — Borge-
m ester se Levin v. Embden.
— Stifl 73.
Magnus, Hertug, Christian III's Sen,
605—26.
Magnus II, Hertug af Sacbsen-Lauen-
borg, 35 ff., 134—37, 147 ff., 414,416.
Magnus, Hertug af Meklenborg, Biskop
af Scbwerin, 422—27, 553, 555 f., 560,
576, 579, 583 f.
Mainz, iErkebiskoppen af, 78. Jvfr.
Albrecht.
V. Mallenbois, nederlandsk Statsmand,
294.
Malm0l5f., 26,90f.,212-15.217,220ff.,
229, 258, 274 f., 343, 393, 629. —
Borgemester se Jergen Kock. — Hel-
ligaandskirke 15. — Tyske Kompagni
643 f.
V. d. Malsburg, Herman, hessisk Mar-
skal, 106. 215, 270.
V. Mandelsloh, Didrik, Borgemester i
Bremen, 611.
Mansfeld. Grever se Albrecht, Geb-
bardt.
Mantua, Koncil i, 279.
M a ne 644.
Maiburg, Religionssamtale (1529) i, 84.
Margrete, i£rkehertuginde, Hegentinde
i Nederlandene. 45 — 48.
Maria, Dronning, Hegentinde i Neder-
landene, 126, 137—47, 239, 258 ff.,
267, 291 ff.. 296, 305 ff., 328, 330 f ,
333, 337, 339, 451, 465.
Marschalck, Frans, bremisk Adels-
mand, 481. — Johan, bremisk Adels-
mand, 481.
Mar'wick se Men;\'ich.
V. d. Marwitz, Claus, 137. — Corné-
lius, Hevedsmand, 267.
V. Mehlen, Bernhaid, tysk Adelsmand,
14 f., 26, 219, 229, 269, 308, 344 ff.,
388, 392, 395, 397.
Meiger, Matthias, Sekretser i Minden,
511.
Meklenborg 234, 269, 554—65, 608. —
Hertuger se Albrecht, Christoffer, Fi-
lip, Henrik, Joban Albrecht I, Mag-
nus, Ulrik. Hertuginder se Anna So-
fie, Elisabeth. — Forhandlinger med
Danmark:Wismar (1550) 554; Schwan
(1551) 555; Scbwerin (1553) 555, 558,
561 f.; Rostock (1555) 556 ff., 563 f.
Meklenborg, Amt i Meklenborg, 585.
V. Melscbede, Johan, Artillerimester,
Hertugen af Jûlichs Gesandt, 511. —
Schweder, Christian IIFs Tjener, 225.
Memmingen 278.
Mentzing, Joban, Sekretœr, Greven af
Teklenburgs Gesandt, 500, 510.
V. Merwich,Casper, sachsen-lauenborgsk
Raad, 149, 202.
Meyer, Markus, lybsk Hevedsmand,
173.
V. Miltitz, Henrik, Hofmester i Preus-
sen, 61.
T. Minckwitz. Nickel, 73.
Minden 277 f., 500—13. Sekretœr se
Matthias Meiger.
— Stift 500—13.
Mollen, Joachim zu, iErkebiskop Chri-
stoffer af Bremens Afsending, 475.
Moller, Joachim, Raadmand i Ham-
borg, 204.
Montiers sur Saulx, Frankrig, Forbund
(1542) mellem Frankrig og Sverrig i,
452.
Moritz, Kurfyrste af Sachsen, 526 f.
Mulert. Gérard, nederlandsk Stats-
mand. 126, 129, 259.
Munk, Iver, Biskop i Ribe, 133. —
Mogens, Landsdommer i Nerrejyl-
land, 2, 177, 248, 250, 382 — Oluf,
Rigsraad, 419, 422, 647, 649.
Mûhlhausen 510.
V. Mûnchhausen, Christoffer. Lensmand
paa Kolck i Lifland, 608—19. — Jo-
han, Biskop af 0sel og Kurland, 605,
608—19.
Munster, By, 307, 333, 452, 510.
Munster, Biskoppen af, 266, 300, 474,
500—13.
Meen 33.
Monter, Jorgen, se Kock.
Narva 609.
Nassau-Saarbrûcken. Grève se Filip.
Natt och Dag. Mans Johansson, svensk
Rigsraad, 176, 274, 310, 317, 321,
342 f., 382, 384.
Naumburg, Mode (1527) i, 68.
Naves, Jean de, kejserlig Raad, 330,
332. 336, 341, 457, 460, 469, 471 ff.
Nederlandene 1, 44 f., 113—19, 122,
124-29, 137—47, 171 f., 214, 224—
27, 230, 239, 258—68, 291—307, 327
—41, 405, 407, 450-70, 651. — For-
handlinger med Danmark: i Koben-
Navneregister.
713
havii(1524) 15,45; Kebenhavn (1532)
114, 125 f.; Bergen i Hennegau (1532)
137; Cent (1533) 138; Hamborg (1537)
259 f., 262; Brûssel (1537) 259 f.,
(1540) 293 f.; Cent (1540) 294 f.,
327 f.; Keln (1540)328, 331; Regens-
burg(1541) 328—32; 342, 407, 450 f.,
513; Bremen (1542) 451 f., 457, 513;
Kampen (1543) 452 f., 457, 513; Speier
(1544) 455-58.
Nedersachsiske Kreds 501, 505, 510,
512, 591.
Neumûnster 107, 113, 213, 491, 591.
Neustadt, Holsten, 491.
Niels Clausson, svensk Rigsraad, 76.
— Olsson, svensk Rigsraad, 76. —
Persson, svensk Rigsraad, 382. —
Vincensen se Lunge.
Nigri, Pliilippe, nederlandsk Statsmand,
259.
Nizza, Fred (1538) i, 407, 451.
van der Noodt, Âdolf, Kansler i Bra-
bant, 293.
Norby, Seren, Admirai, 15, 18, 20, 24 ff.,
32, 37—41, 49 f., 64, 74 ff., 89.
Nordborg, Aïs, 492.
Nordeck, Johan, hessisk Sekretœr, 99,
106.
Norge 18 f., 21, 75, 88, 90 f., 113, 116,
119 f., 125, 127 f., 219, 238 f., 262,
275, 330, 466, 515 f., 629, 633, 635—
39, 650- 58, 662.
Norman, Jergen, svensk Generalsuper-
intendent, 343, 345, 382, 384—400,
451 f.
Nortorf, Rensborg Amt, 591 f.
Nyborg 610, 631 f., 646.
Nylese 309, 311, 324 ff., 342, 347.
Nûmberg, Rigsdag (1524) 52; (1543)
428 f., 453.
Odense, 451, 566, 627—33. — Herre-
dag (1526) 64; (1533) 138, 152, 172.
Olaf Engelbrektsen,iErkebi8kop iTrond-
bjem. 259 f., 264 f., 329, 456, 466.
Oldenborg, Grevskab, 197—200, 265,
299, 414 ff., 512, 537, 548. — Grever
se Anton, Christoffer, Georg, Johan.
—, Holsten, 491, 494.
Oldeslo,Holsten, 28, 30,21 4, 492 (j vfr.720).
V. Oln, Karstian, Ritmester, 235.
01 uf Holgersen se Rosenkrantz.
Oslo 75, 630.
Osnabrûck Stift 500—13.
Ostfriesland, Grevskab, 92 ff., 227, 512.
— Grève se En no.
Otto, Hertug af Brunsvig-Lyneborg, 95
—99.
Otto, Abbed i Reinfeld Kloster, 440,
446 ff.
Overijsselske Stœder 303 f., 329 ff., 337
—41, 456, 466.
Oversachsiske Kreds 503, 505, 509,
512.
Overtyske St«eder 214, 277 f.
Oxe, Johan, Rigsraad, 22, 25, 134. —
Peder, Rigsraad, 566.
Oxensliema, Gabriel Christerson, svensk
Rigsraad, 382.
V. Pack, Otto, 68 f., 78, 84.
Paderbom Stift 70, 80.
Palermo, iErkebispen af, se Caron-
delet.
Pampow, Lauenborg, 135.
Pansow, Joachim, Mag., Syndikus i
Greifowald, 635, 648.
Parsberg, Verner, Rigsraad, 647, 649.
Paselick, Casper, Lie., 597.
Paul III, Pave, 279.
Pauls, Bemt, Raadmand i Rostock,
635, 648.
Peder Ebbesen se Galt.
Pein, Johan, preussisk Admirai, 52 f,
55, 58.
Penninck, Conrad, Oberst, 230, 236.
Pensart, nederlandsk Sekretœr, 142,
147.
Perckentin, Hartvig, sachsen-lauen-
borgsk Raad, 202.
Pfalz. Pfalzgreve se Frederik. Pfalz-
grevinde se Dorotbea.
Pfeil, Henrik, mindensk Gesandt, 500,
511.
Piémont 406.
Pistoris, Simon, kursachsisk Kansler,
(526), 528, 531.
Plander, Johan, Haadmand i Bremen,
634, 648.
V. der Planitz, Georg Edler, kursach-
sisk Gesandt, 510.
Plate, Johan, bremisk Adeismand, 481.
Pleen Slot 492.
Podebusk, Adelsfamilie, 417. — Klavs,
Rigsraad, 134, 177,248.250,274,382.
— Predbjern (1410) 288, 419.— Pred-
bjem, Rigsraad (f 1541), 22, 25, 74,
133, 177, 248, 250, 382. — Jvfr. Put-
bus.
Pogwisch, Bendiks, til Farve 170. —
Otte til Bissée 170. — Wulf d. yngrc,
Amtmand i Flensborg, 31, 38 f., 41,
44, 50 ff., 61, 63, 129, 135, 150. 169,
201 f., 405, 424 f., 479, 483, 488. —
Wulf til Dobersdorf 170. — Wulf til
Ehlersdorf 170.
Polen 53, 608 f., 625.
V. Polentz, Casper, Hevedsmand, 267.
— Georg, Biskop af Samland, Kans-
ler i Preussen, 61.
Pommern 69, 71 ff., 203, 277 f, 417—
22, 427—50. — Hertuger se Barnim,
Filip. — Reinfeld Klosters Gods 288
—91, 417—22, 427 ff., 436—50. —
RETTELSER.
S. 151 L. 23 f. o. Ove Juel. las: Hr. Ove Lunge.
§ 2, Iws: § 3.
Otto, lœs: Frans.
Julich. hes: Jûlicli.
Naucs, lues: Baue.
Prœsidciit v. Lcwcrdcn. laîs: Prsesidcnten i Leeuwarden.
4 og 5 f. o. dcsgelicken Hugecloster in dem forsteiidonie to Hol-
stcii, Scgcherge met Oldesclilo. lues: desgelicken Hugeclostcr,
in dcm foi*stendome to Holsten Scgeberge met Oldeschlo.
- 612 - 9 f. o. paa sin Broder Biskop Johan af 0sel og Kurlands Vcgne,
la.*s: paa lians Broder Biskop Jolian af Osel og Kurlands
og Kapitlets og Sticnderncs Vegne.
- 210 -
19 f. n.
- 240 -
15 f. o.
- 327 -
7 f. n.
- 337 -
15 f. o.
- 452 -
6 f. n.
- 492 -
4 og 5
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TRAITES DU DANEMARK ET DE LA NORVÈGE
(POUR UN INDRX EN FHANÇAIS VOIR A I.A FIN DU VOLUMIC)
DANMARK-NORGES
TRAKTATER
1523—1750
MED DERTIL II0RENDE AKTSTYKKER
PAA CARLSBEIUIFOXDEÏS BHKOSTXING
UDGIVNE AK
L. LAURSEN
I. BINDS 1. H.EFTE
I52:j— iô:j6
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KORKXHAVX
G. K. C. (iADS UMVEKSITETSUOGHANDEL
iMK. ilOb >!• I.SKN iL LYOïniK \\\l. SIMMLI Kl !■>)
100 5
TUAITÉS DU DANEMARK KT DE LA NORVÈGE
(POUR KS INDKX KN JH.VNÇAIS VOIH A LA FIS DU VOLUMK)
DANMARK-NORGES
TRAKTATER
152:5-1700
MED UERTIL H0HENI)E AKTSn'KKER
PAA r.ARLSBEHGFONOETS BEKOSTNING
UDdlVNE AF
L LAIHSEN
I. BINDS 2.-3. HiEFTE
15«6— 1'>60
K0BENHAVN
Gennein Bogladerne fHas:
KONG CHRISTIAN DEN FJERDES
PXiENHiENDIGE BREVE
UDGivNK vEi) C. F. BRICKA <)(. .1. A. FRIDKRICIA af skl-
SKAHKT FOH l'IXilVELSKN AF KII.DKH TIL DANSK HISTORIE.
.17 AV. :in Ore.
HISTORISKE KILDESKRIFTER
OG HEAHBKJDKLSEH AF DANSK HISTORIE IS.ER FHA DET
16de AAHHUNDREDE (MONUMENTA HISÏORLE DANIC/E)
iDdivNE AF H. F. R0RDAM.
FIIŒ BIXD. 1/ Kr.
HISTORISKE
SAMLINGER OG STUDIER
VEDRORENDE IMNSKE FORHOLI) 0(1 PERSONLIGHEDER
ISJFAK I DET 17de AAHHUNDREDE.
ITDGIVNE AF H. F. R0RDAM
FIHE HIM). :W Kr.
ACTA PONTIFICUM DANICA
FAVELIGE AKTSTYKKER VEDHORENDE DANMARK KSlii— 1536.
I. BIND i;n()— 1378 (DET AVIGNONSKE Tn)SIU'M).
UDGIVET AF L. MOl-TESEN.
'/ AV.
II. BIND (137N 1 {'M)
riKiivKT VF ALFR. KRARIP og JOHS. LINDB/KK
i Kr. /.") Orc.
PAVERNES FORHOLI) TH. DANMARK
CNDKH K()N(;EKNK KHISTHCHN 1. OG HANS.
AF JOHS. LINDB.KK
.") Kr.
G. E. C. GAD.
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DANMAHK-NORGES TRAKTATER
1,723- 1750
MF<:D DKRTM, H0RENDP: AKTSTYKKER
riMîivNK AF L. LAURSEN.
/. «/A7XS /. ILKFTE (l.-,2:i-t.ï.W). UHtï). » Kr.
L — 2.— ,1 — (l.VUi-l.yiO). /.W7. 8 Kr.
G. E.C. CAD.
■^
Danmark-Norges Trakiater 1523—1750 ventes at ville ud-
gere H eller 4 Bind, hvert paa c. 45 Ark. Hvert Bind vil blive
led-saget af en efler Landene ordnet Fortegnelse (paa Fransk)
ovcr de i Bindet indeholdte Traktater og af et Person- og Sted-
register.
Idet der ievrigt hcnviscs til den udferligere Indledning,
soin vil ledsage 1. Binds sidste Ha;fte, skal dor med Hensyn
til Vîcrkets Plan og Udgivelsesmaaden hidsivttes falgcnde Be-
miL'rkninger til forelobig Forkliiring:
Vit'rkel skal omfatte aile med Udiandet og nied Hertug-
demmerne SIesvig og Holsten arsliiltede Traktater og Overens-
komster af stalsretKlig BetydnJng, baade de ratiflL-erede og de
ikke nitificeredc; disse sidste trykkes dog med Cor]His compres.
Militsere Kapitulalionei- mediages dcrimod îkke.
Til Grund for Udgaven Iscggos den î det danske Rigsarkiv
lievarede Samîing af originale Traktater; naar en Traktat ikke
fîndes i Original lier, er den i vedkommende udenlandske Arkiv
opbevarede Original lagt til Grund; naar ingen original Udfier-
dîgelse lîndcs inere eller en saadan ikke har kunnet opNperges,
er der foretaget en tckstkritisk Itehandling af de i det danske
Ktgsarkiv bovarede Afskrifti'r forât fretnstillc den bedste Tekst;
Varianter ère i dette Tilfa;ldc anferic, naar det da ikke er aabcn-
bare Urigtiglicder. Naar en Originals Teksf har Fejl, livilket
ikke er sja'ldcnl, har rdsiveren segt at retle disse vod Hja;lp
af KoncepltT eller Afskrifler ellor ved i | j at angive den for-
mentlig rigtige La-semaade.
Tegnsjvtningen er foretaget af t'dgiveren i Overensstemraelse
med moderne Sprogbrug. Aktsiykkerncs Tekst er sogi gjort
lettere tilgiengclig for L;usi'ren ved en Simpiificering af de for-
virredc og fuiilsta^ndig regellose Retskrivninger i de aftrykte
Aktstykker i Overeiisstemmelse med Skik og lîrng i nyere
videnskabolifîc l'dgaver af Aklstykkesamlin^er. Udglveren har
i det Vîusentligo for Dansk, Svensk of{ Tysk fiilgt de henhoblK-
vis af Kigsarkivar Dr. Set'hor, Rîgsarkîvar Dr. K, Ilildelinind og
den tyske llislorikerrorsaniling ISil.ï upstilledo Kegler, Meil Hen-
syn til Knk(^]tlieder lienviKes til den ovennu'vnle Indlediùng.
Den til hver Traktat knyllede Indledning skal i den knap-
]iest mulige Forni nurv Itede for den bisloriske Situation, der
alTodle Traklalen, og for Forliandiingerne oni den.
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