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L9t.H
OEUVRES COMPLÈTES
DE
BARTOLOMEO BORGHESI
TOME PREMIER
ŒUVRES COMPLETES
DE
BARTOLOMEO BORGHESI
PUBLIÉES
PAR LES ORDRES ET AUX FRAIS
DE S. M. L'EMPEREUR NAPOLÉON III
OEUVRES MJMISMATIQUES
TOME PREMIER
PARIS
IMPRIMERIE IMPÉRIALE
H DCCC LXII
'^^
OXFORD
r
12 DbCivy
AVERTISSEMENT.
Le 17 mai 1860, un mois après la morl de Bartolomeo Bor-
ghesi, Sa Majestë l'Empereur envoyait en Italie M. Ernest Desjar-
dins, en le chargeant de prendre, pour la publication des œuvres
de l'illustre savant, toutes les mesures qui seraient nécessaires. Les
résultats de cette mission ont été exposés dans un rapport adressé
de Saint-Marin à Sa Majesté, le 18 juillet i86o\ et le 8 août,
M. le ministre d'Etat et de la Maison de l'Empereur prenait l'ar-
rêté dont la teneur suit :
AU NOM DE L'EMPEREUR,
Le Ministre secrétaire d'Etat et de la maison de PEmpereur,
Vu le rapport de M. Ernest Desjardins, chargé par l'Empereur d'une mis-
sion ayant pour objet de préparer la publication des œuvres de Bartolomeo
Borghesi , savant numismatiste et épigraphiste italien ;
Conformément aux ordres de Sa Majesté,
Arrête :
Article premier. La publication des œuvres de Bartolomeo Borghesi sera
faite aux frais de la liste civile.
' Voir le Moniteur du 9 août 1860.
M AVERTISSEMENT.
Aht. 2. Lne (lommission est instituc^e pour la direction de ce travail, et
composée ainsi qu'il suit :
M. Léon Renier, membre de l'institut, conservateur administrateur de la
bibliothèque de la Sorbonne;
M. le chevalier Jean-Raptiste de Rossi, membre de l'Institut archéologique
de Rome et de l'Académie pontificale d'archéologie' ;
M. NoBL DES Vergers, correspondant de l'Institut;
M. Ernest Desjardins, remplissant les fonctions de secrétaire.
Art. 3. Cette Commission est autorisée à s'adjoindre en qualité de corres-
pondants les savants étrangers dont le concours lui paraîtrait utile.
Paris, le 8 août i86o.
Signé ACHILLE FOULD.
Pour ampliation.
*
Le Conseiller d'Etat, Secrétaire général ,
Alpho!«sk Gautier.
Conformément à Tarticle 3 de cet arrête, la Commission s'est
adjoint comme correspondants, avec l'approbation du ministre :
M. C. Cavedoni, correspondant de l'Institut, à Modène;
M. G. Henzen, secrétaire de l'Institut archéologique, à Rome;
M. Minervini, membre de l'Académie d'Herculanum, correspondant de
rinstitut, à Naples;
M.. Th. Mohhsen, membre de l'Académie des sciences de Rerlin, corres-
pondant de l'Institut, à Berlin;
M. Fr^d. Ritsghl, conseiller intime, professeur et préfet de la bibliothèque
de l'Université, à Bonn;
M. RoccHi, professeur d'archéologie à l'Université de Bologne.
* M. de Ro8si est aujourd'hui correspondant de riostitut.
AVERTISSEMENT. vu
Tous les éléments de la grande publication ordonnée par Sa
Majesté sont aujourd'hui réunis : le recueil des lettres scientifiques
de Rorghesi est à peu près complet, et les manuscrits de ses œuvres
inédites, notamment celui des Fastes consulaires^ son ouvrage ca-
pital, auquel il a travaillé toute sa vie, sont entre les mains de la
Commission; ils lui ont été confiés en vertu d'un contrat passé le
2 1 décembre 1861, entre M. Noël Des Vergers , délégué à cet effet
par le ministre, et M. le comte Manzoni, exécuteur testamentaire
de l'illustre épigraphiste.
Les œuvres complètes de Borghesi formeront quatre séries, sa-
voir :
1** Les Œuvres nutnismattques ^ en deux volumes in-4**, dont le
premier paraît aujourd'hui;
2° Les Fastes consulaires y en un volume in-folio
3*" Les Œuvres épigraphiques j formant plusieurs volumes in-4**,
dans lesquels seront réunis les divers mémoires publiés par Bor-
ghesi dans les principaux recueils scientifiques de l'Italie, et un
certain nombre de travaux inédits, dont la Commission possède
les manuscrits;
4° La Correspondance y dont la plus grande partie est inédite,
et qui formera également plusieurs volumes in-i*".
Chaque série sera accompagnée de tables très-détaillées et aussi
complètes qu'il sera possible.
Ainsi qu'on le verra par ce volume, tout en revisant avec le plus
grand soin les divers ouvrages de Borghesi, la Commission en a
respecté scrupuleusement le texte; elle s'est bornée à y ajouter
quelques notes qui lui ont paru indispensables, soit pour indiquer
VIII AVERTISSEMENT.
les modifications que les progrès de la science auraient fait éprouver
aux opinions émises autrefois par l'auteur, soit pour renvoyer les
lecteurs aux différents ouvrages dans lesquels il a traité les mêmes
sujets. La plupart de ces notes sont signées ; toutes sont enfermées
entre des crochets [J.
Les Fastes consulaires sont sous presse, ainsi que le deuxième
volume des Œuvres numismatiques.
i5 Juillet 1869.
MEDAGLIA RAVIGNANA
IN BRONZO
DELL' IMPERATORE ERAGLIO.
1.
ALL' EMINENTISSIMO E REVERENDISSIMO
SIGNOR CARDINALE NICOLÔ COLONNA DI STIGLIANO
BENBMERITO LEGATO PONTIFICIO DI ROMAGNA.
Em iNENTissmo E Reverendissiiio Principe ,
Sui bel principio dei cammino di nostra vita calle non rinvengo più retto
ed acconcio per bene conduria , quanto quelio délia imitazione délie illustri
azioni de' trapassati. Ora essendo io alquanto istrutto nella storia romana,
base e fondamento délia numismatica scienza, al di cui studio numeroso me-
dagliere , e più le frequenti paterne istruzioni mi porgono incitamento , leggo ,
che quella gioventù bene istituita ad una qualche particolare Deità era solita
di ofTerire le primizie délie proprie operazioni. Questo lodevolissimo costume
intendendo io di osservare nel dare alla pubblica luce il primo prodotto délie
mie fanciuUesche applicazioni , nella vicina città di Rimino mi lusingai di rin~
venire soggetto insigne per merito e per bontà , di cui implorare il patrocinio ;
ma dei due luminari di quell' antica romana colonia, nella cui diocesi il mo-
derno nostro municipio rinviensi , essendo Y uno da pochi mesi con universale
cordoglio dei letterati passato agli etemi riposi, e trovandosi Taltro nel lontano
paese de' Sanniti in avanzata età e laboriosa cura applicato, mi sono veduto
in questa mia bisogna costretto a rivolgere altrove le mie premure. Non ho pero
dovuto esitar molto nella scelta, perché paga e contenta l'intiera nostra pro-
vincia délie saggie e rette providenze dell' Eminenza Vostra Rbybrendissima,
meritamente n'estoUe il gran nome, e fra le domestiche pareti non manca
chi in ogni incontro mi faccia délie di Lei gloriose gesta rilevare il pregio ;
1 .
\ MEDAGLIA RAVIGNANA.
tantoppiù che l'Eracliana medaglia, che mi sono preso Tassunto d' illustrare,
essendo dalla zecca di Ravenna uscita, giusta era e convenevole cosa, che il
glorioso nome portasse in fronte di chi in quella città risiedendo , indi stende
a pro délia provincia tutta le redini dell' ottimo ed applaudito governo; se non
che avvezzo io col Virgiliano Titiro parvis componere magna, non avea riflettuto
alla malagevolezza , che incontrare deve chi uguagliando appena in grandezza
i bassi viburni présume di giungere alla cima deg^i alti cipressi. Quindi da taie
diilicoltà sorpreso e scoraggito era io per ritirarmi dall' ardua impresa, se il
favorevole incontro del sonetto alla di Lei presenza recitato in Gualdo allusivo
alla lapide da erigersi per l'allargamento délia via Emilia dal nostro ponte al
Compito dair Eminknza Vostra Rbybrbndissima a ragione veduta ordinato, non
mi avesse posto in istato di approfittarmene , per supplicarla umilmente délia
grazia, di cui presentemente per somma di Lei bontà con tanto mio decoro
faccio il premeditato buon uso. Dovrei ora, giusta il costume délie dediche,
farmi a tessere elogj ail' Eccellentissima e Nobilissima di Lei casa , e molto più
air Eminentissima b Rbvbrbndissima di Lei persona,dal che fare è gioco forza
che mi astenga, troppo conoscendo deboli ed inabiU percio a sostenere il grave
peso gli omeri miei puerili, e da cio in vece prenderÀ coraggio di pregaria di
benigno compatimento, se Toperetta mia non riuscirà degna dell' ampiezza sua,
riflettendo, che dai piccioli non possono aspettarsi cose grandi, ancora che ro-
busti quelli sieno, o mostra facciano di vigore e vivacità, non riferendosi, per
quanto io sappia, se non se di Ercole, che ancora bambino lena avesse ed
ardire di strozzare fra le fascie i due favolosi dragoni. Implorando adunque su
di me e del vecchio mio genitore il valido patrocinio dell* Eminbnza Vostra
Rbvbrbndissima, passo con tutta Tumiliazione e rispetto ail' onore del bacio délia
sagraporpora.
Di Vostra EmNBNZA Rbyerendissima,
Umo devmo obbmo servitore,
Bartolino Borghbsi.
Savignano, 90 Dicembre 1799.
MEDAGLIA RAVIGNANA.
Sonetto in Iode dell* Eminentissimo e Reverendiasimo S\g. Cardinale Legato, per 1* ordinatu
allargamento délia strada maestra occidentale di Savignano, allusivo ail* iscrizione qui
sottoscritta.
Cavalier frettoloso , o fante lasso ,
Chiunque tu sii , che per i' Emilia via
I passi movi , d' innoltrarii in pria
Leggi cià , che sta inciso in duro sasso.
Il cammin jeri angusto, oggi anipio passo
A' plaustri, bighe, e tense awien che dia,
Opra del COLONNESE, a cui dovria
Archi e trofei il mondo fosco e basso.
Poi montre al ponticel più t' awicini
Di Gesare rammenta l'ardimento,
Ch' ebbe in varcar gl' italici confini ;
E se ti avanzi a cento genti e cento,
DI che indefesso fra g^i eroi latini
Veglia il più prode ai ben d' Emilia intento.
MEDAGLIA RAVIGNANA.
Lapide da érigerai dai Savignaneri ail* occidentale confine del loro teiritorio pel seguito
aHargamento deUa strada maestra.
VI AE • AEMILI AE • C APITI
A • RVBICONIS • PONTE • COMPITVM • VSQ
PRISTIN AM • XX • PEDVM • LATITVDINEM
COGNITA • CAVSA • RESTITVIT
NICCOLVMNIVS-STILIANVS
LEGAT- PONT -EMIN EN tiSSIMVS
RECTAMEAMDEM-REDVXIT
MINVTO • SVPER • STRATO • SILICE
MVNIVIT
IDEMCLPR^OBAVIT
IMPENSAM-ET-MEMORIAM
SABINIANENSES
MDCCXCII
DISSERTAZIONE
SU
DI UNA MEDAGLIA RAVIGNANA
IN BRONZO
DELL' IMPERATORE ERAGLIO'.
Quantunque persuaso mi sia non meritarsi da me un posto nel cata- P. 9
logo dei fanciulli illustri negli studj pubblicato dal célèbre Adriano
Baillet, nuUadimeno confessar debbo che in leggendo nelle notizie
letterarie intorno agli stampatori Manuzii anteposte alla traduzione
deir epistole familiari di Cicérone, che Aldino figlio di Paolo nella mia
età d'undici anni diede alla luce Taureo 8uo libretto delle eieganze,
insieme colla copia délia lingua toscana e latina, mi sentii vellicato
dal prurito d'imitarne Tesempio. Era io di taie desiderio infiammato,
allora quando opportunamente mi fii regalata la medagliuccia di Era-
clio, che incisa in rame nel frontespizio ^ mi fo ad esporre, col peso
di rendere istratto il donatore del tempo e del luogo, in cui fu coniata; to
e cosi del suo valore, corne dei nomi altresi e delle qualité delle tre
auguste persone , che col loro capo cinto di gemme nobilitano il diritto
di quella. Mi accinsi tosto ail' impresa pieno di buona volontà e di
* [Publiée à Cesena en 1793 , in-S*; Bor- Les chiffres placés à la marge indiquent la
g^esi n'avait alors que onze ans. ( Voy. Mem. pagination de cette première édition.]
/»erMro.aUa«tor.fett.Venezia,i793,n.XVI.) * [ Voy. pi. I , fig. 1 .] ,
8 MEDAGLIA RAVIGNANA.
allegrezza insieme , per essermi venuta aile mani una medaglia con tre
teste di fronte, che al primo aspetto giudicai rarissima, e corne taie
riportata dal célèbre benedettino D. Anselmo Bandurio, sebbene abbia
in appresso avuto motivo di ricredermi, trovandola riferita quasi che
da tutti quei numismatici autori, che alla illustrazione délie medaglie
del basso secolo si sono applicati. Scartabellando adunque i libri dello
studio paterno, che per la massima parte alla numismatica scienza ap-
partengono, mi è venuto fatto di scarabocchiare alcune pagine, che
inerendo al primo niio pensiere ardisco di pubblicare con tanto di timi-
dezza perô, che se non fossi stato incoraggito ed impulsato da chi ha
su di me tutta Tautorità, me ne sarei onninamente astenuto, e facen-
dolo pure mi sovviene délia ritrosia di chi dovendo ad Augusto presen-
tare un memoriale, e tremandogli la mano, porse air imperadore occa-
P. 1 1 sione di motteggiarlo con dirgli : e pare , che tu abbia a porger denari
air elefante, qtuisi elephanto stipem; se non che la mia timidezza è tanto
più ragionevole, quanto di un elefante il pubblico si è maggiore- Ma
sarà ormai tempo di por fine a questo lungo proemio, aifinchè la testa
non riesca maggiore del corpo intiero, la quai cosa, se délie antiche
latine iscrizioni si è un pregio, cosicchè a ragione del contrario sono
accusate le moderne, vizio non pertanto viene riputato in ogni altro
génère di oratoria composizione.
La medaglia impériale in picciolo bronzo , che sono io per descri-
vere, rappresenta sul suo diritto tre busti umani di fronte, due con
teste virili e petto ornato di trabea, ed il terzo col capo muliebre; il
maggiore fra quelli occupa il mezzo , al sinistro lato si vede effigiato il
minore, ed il destro è riservato ail' altro di sesso diverso. Sono i primi
due coronati con doppio giro di perle, e suUa testa d'ognuno di loro
splende la croce : di perle pur anche a dovi^ia va fastosa ia testa
délia femmina, e di margarite d'ambi i lati le ne pende grosso filo suUe
spalle, ma non ha poi la croce, che la distingua. Un H congiunto col
13 K forma il monogramma, da cui Tarea del rovescio viene occupata, a
questo sta soprapposta una crocetta, e Tesergo viene notatodal triplice
. carattere RAV; alla destra stavvi impresso AN NO, ed alla sinistra
MEDAGLIA RAVIGNANA. 9
fra le gambe più alte de] K vi è efligiata un X, e fra quelle di mezzo un
VI, valeadireANNOXVI.
Il chiarissimo Ducangio fu il primo a pubblicare questa medag^iuccia,
da lui la prese il Mezzabarba, indi misela fuori il Bandurio, dipoi TAr-
duino, in appresso il Ravignano Pinzi nella sua dissertazione suUe me-
daglie di quella città, poscia il Rasche nel suo lessico numismatico, e
(inalmente T eruditissimo Sig. abate Tanini nel suo supplemento al
citato Bandurio. Sono questi gli autori tutti da me consultati, i quali
con qualche differenza ne riportano la brieve epigrafe, segno évidente
che 0 tutti non la ebbero ben conservata sotf occhio, o non furono
molto diligenti in trascriverla.
Il primo adunque ci dà impressa la leggenda del diritto cosî D'D*
N ' HERIA, ma diversifica nella descrizione, nella quale il secondo
N viene cangiato in O ; F altro nel descriverla vi tralascia la N ; il terzo
s'uniforma intieramente al primo, che vien seguito dal quarto, da cui
discorda il quinto, che nella sua stampa di Venezia segna un solo De P. i3
due N ' N nella descrizione , e maggiormente poi nel rame, in cui Tin-
cisore scolpi OHIV * HRA, che nella ristampa fatta in Milano dalF
Argelati si accorcia da principio, ed in fine notandovisi le sole due let-
tere HR; il sesto, quai religioso copista, ci présenta la Banduriana
descrizione. Bimane il settimo , che più diligente degli altri offerendoci
questa tratta dalla medaglia del suo dovizioso medagliere più corretta
cd air originale conforme ce la esibisce cosi DD 'NN -ERA, ed è
appunto tal quale siscorge nel disegno délia nostra, se non che questo
porta dippiù un C nel fine dell' epigrafe, che manca nella Taniniana,
cioè DD • NN • ERAC. Ne mi credo di andare errato, se mi fo corag-
gio d' interpretarla Domini Nostri HERAC/u, poichè rilevo dal Grutero
al cap. XI délia interpretazione délie voci abbreviate, che le sig^e DD
NN nelle antiche lapidi vanno interpretate per domini nostri y e T ab.
Zaccaria nella sua htituziane numtVmo^ica appro va taie sentimento per
le medaglie, aggiungendo che DD'NN si deve riferire a due impe-
ratori, e DDD • NNN a tre; sovvenendomi opportunamente délia
medagliuccia di Onorio coir assaggio del soldo, pubblicata ultima- i/î
I.
10 MEDAGLIA RAVIGNANA.
mente dal Sig. abate Tanini, e posseduta àaiY em. Sig. cardinale Bor-
gia, decoro non meno délia sagi'a porpora che délia romana lettera-
tura^nella quale vi sono effigiate tre teste d' imperatori , con triplicata
impressione di tre D, tre N , tre A , tre V e tre G , che viene inter-
pretata domini nostri Augusti très. Se non che una tal regola nel caso
nostro sembra che non possa aver luogo, dove il D e la N sono sola-
mente due volte ripetuti, quando tre pure sono ibusti, attorno ai
quali gira la brieve leggenda. Se greca fosse questa saremmo fuori
d'impaccio, perché quella ubertosa lingua avendo il numéro duale,
di cui manca la latina, si sarebbe servita di quello per indicare due
persone, e del plurale per unire le tre, laddove latina essendo Tepi-
grafe malagevolmente definire si puô, se il titolo di DD'NN vada
ristretto a due sole délie tre persone impresse sulla medaglia , o a
tutte tre insieme, stando per la prima Gssazione la regola addotta di
sopra , e per la seconda la nota del plurale , che non meno conviene
ai due che ai tre. Ne la nostra interpretazione perde punto délia sua
probabilité, perché non convenga con quella del P. Arduino, il quale
P. i5 legge DOmus Nobilissima HEKaclii Imperatoris Augwtiy mentre il più
délie volte, come in questa, basta riferire la di lui opinione, perché
sia disapprovata , senza darsi la briga di confutarla.
Gonvenendo, che ad Eraclio appartenga la medaglia, non puô cader
dubbio, che nel busto con testa senile e barbata, posta in mezzo dei
due minori ed imberbi, non debbasi riconoscere Eraclio stesso, il
quale spedito dal padre prefetto deir Africa, giunse colla flotta alli
3 d'ottobre del 610 davanti a Gostantinopoli, dove avendovi ucciso
il malvagio Foca suo predecessore , dal patriarca Sergio tre giorni dopo
ottenne V impérial corona , mantenendo in appresso la fede data prima
délia sua partenza a Fiavia Ëudosia, dama africana, di sposarla, la
quale ai s 0 d' aprile del 611 g^i partori una fîglia nominata anch' essa
Ëudosia, e l'anno susseguente a 3 di maggio lo rese padre di un mas-
chio chiamato Eraclio Gostantino, passando spirato un solo trimestre
agli eterni riposi. Annojato dello slato vedovile Timperatore Eraclio
poco dopo del 61 3 si congiunse in incestuoso matrimonio con Mar-
MEDAGLIA RAVIGNANA. 11
tina sua nipote, da cui gli nacquero moiti Ggii e figiie, e segnatamente P. 16
Ëraciio terzo, o Eracieona, il quale venne alla luce in Golchide, o sia
Mingrelia, Tanno 6s 6, ne fu dichiarato Gesare se non dopo un quin-
quennio , ed indi Augusto. Premesse queste notizie tratte dagli scrittori
contemporanei , e (issato pur anche al 6s 5 il conio délia présente me-
daglia, corne si dimostrerà nello spiegarne il rovescio, chiaramente de-
dur si dee, che il busto minore maschile posto al sinistro lato di Ëraciio
si aspetta al (iglio di Eudosia Eraclio Gostantino, ad esclusione di Era-
cleona figlio di Martina, che in quel tempo non era stato neppure
onorato del titolo di Gesare, non che di quello di Augusto, di cui an-
dava perô sino dal 61 3 fregiato il figlio d' Eudosia, e dall' altra parte
Fiscrizione DD'NN ci fa fede, che Timpresso sulla medaglia go-
deane insieme col padre, per la quai cosa dovranno nei due busti
virili ravvisarsi Y imperatore Eraclio unitamente col figlio suo Eraclio
Gostantino, che ugualmente si veggono ornati di trabea, o siasi veste
impériale porporina, col capo coronato di perle e délia croce insignito.
Se il tempo del conio délia nostra medaglia fosse stato di quattro
arini almeno posteriore, volentieri avrei creduto, che in memoria délia 17
célèbre trionfal restituzione nel sagrosanto legno délia salute nostra, da
lui con gran divozione eseguita nel 6S9 a Gerosolima, d'onde era stato
da Gosroe re de' Persiani rapito , vinto che lo ebbe e fatta la pace col
di lui figlio Siroe, avesse Eraclio assunto il costume di ornarsi il capo
col segno délia santa croce, ma di un olimpiade essendo anteriore
alla trionfale pompa antidetta la nostra medaglia , quindi non si puô se
non air uso , già introdotto presso g^i orientali cristiani imperatori di
fregiarsi la fronte del santo segno , riferirsi tal cosa , attestandoci Gorippo
citalo dal Baronio, che da Giustino II incominciarono gli orientali Au-
gusti a segnarsi colla croce la fronte, come ce ne assicurano ancora le
medaglie di Tiberio Gostantino, Maurizio e Foca, che regnarono di
mezzo al Goropalate ed a Eraclio stesso. Ë vero, che il Ducangio fra
le medaglie di Giustiniano I riporta un soldo d'oro, in cui si vede
l'impériale capo ornato di perle, ed è vero altresi, che viene questo
riprodotto anche dal Mezzabarba, ma si la leggenda, che il tipo del
12 MEDAGLIA RAVIGNANA.
rovescio chiaramente appalesano a chi bene le considéra, che per er-
rore fu questo altribuito al législature, e che non puô convenire se
p. 18 non se a Giustiniano II 0 sia il Rinotmete\
Ma proseguendo le nostre ricerche per indagare a chi délie due
mogli d'Ëraclio, Eudosia 0 Martina, debba assegnarsi il busto muliebre,
che al destro lato di Eraclio vedesi impresso, sembrerebbe a prima
vista, che dalla madré non dovesse disgiungersi il figlio, e che avendo
riconosciuto Eracliô Costantino nel ritratto giovanile, che alla sinistra
del padre Eraclio scolpito si scorge, ad Eudosia di lui génitrice questo
aggiudicar si dovesse : dal che fare insuperabile difTicoltà ci trattiene;
avvegnacchè assicurandoci gli autori , che poco più di tre mesi soprav-
vivesse questa alla nascita di quello, vale a dire, che morisse essa
Taniio terzo dell'impero d' Eraclio, corne supporla effigiata su di una
medagiia deir anno decimo sesto di quelf imperatore, che non lasciô
trascorrere, che pochi mesi dalla di lei morte per passare aile seconde
nozze con Martina, la quale fioriva nel tempo del conio délia nostra
medagiia, avendo di numerosa Ggliuolanza d'ambedue i sessi sino al
numéro di dieci arricchito T amoroso marito? Dunque a costei rivolger
si dee per rinvenire a chi convenire possa la muliebre figura al destro
19 lato impressa àelV imperatore Eraclio nella nostra medagiia, poichè
essendo stata con incestuose nozze sposata dallo zio pochi mesi dopo la
morte di Eudosia di lui prima moglie , ed essendo Martina sopravvis-
suta al marito, altra Augusta non vi è cui referire si possa.
Conviene seco noi il Pinzi in riconoscere nelle tre suddivisate figure
Eraclio, Costantino, e Martina, ma non capisco poi, come gli sia dalla
penna uscita Tenunciativa, che il secondo fosse figlio deg^i altri due,
chiamandolo eorumque jiUum Heraclium Constantinumy quando egli è
più che certo, che Eudosia prima moglie delf imperatore Eraclio si fu
la madré di Eraclio Costantino , e che Martina lo fu d' Eracleona , co-
sicchè da novercali furie questa agitata quattro mesi dopo V assunzione
air impero fecelo avvelenare, per potere regnare sola col figlio Era*
' [La tête est en outre surmontée d'une p. 618. Cf. de Saulcy, Suit» monétairei
croix ; voy. Banduri , ATum. imp. Aom. tom. II , hyzantiHeê , pi. XII , F. 1 . ]
MEDAGLIA RAVI6NANA. 13
cieona. Mi sono perô àvveduto, nel leggere la dissertazione del Mura-
tori suUe monete del medio evo, che nel favellare délie monete di
Ravenna tîene âncor egli la stessa opinione , d* onde Y avrà traita Y autor
ravignano, e senza altra riflessiône fatta sua, scrivendo quegli, che
nelle tre figure délie quali parliamo, (v designari videntur Heraclius
ripse Augustus, Martina imperatrix eorumque fiiius Heraclius Gon-P. ao
(T stantinus. *» Inoltre , anche per altro motivoni al ponderata mi sembra
r opinione Muratoriana, poscia che non parlando egli délia nostra me-
daglia, nella quale impressa si vede una figura muliebre a destra di
due virili, cui puô perciô convenire Tassertiva di ravvisarvi Martina,
ma sibbene di un altra, che ci rappresenta tre figure maschili, la sesta
cioè tolta dal museo Bertacchini di Modenâ, la quale corrisponde alla
vigesima del Pinzi dalle raccolte riminese e pesarese Costa ed Oli-
vieri, non vi si puô in veruna maniera riconoscere la seconda moglie
deir imperatore Eraclio , la quale al mio parère ottenne Y onore di es-
sere effigiata sulle medaglie del consorte, sino a tanto che dovette ce-
dere il posto ad Eracleoha, vale a dire sino air anno 63o, xxi di Era-
clio, nel quai anno fu quegli dal padre dichiarato Cesare, o almeno
finchè fu nominato Augusto. Di fatti osservo bene, che nelle medaglie
Eracliane anteriori alF anno xxi di quelF imperatore , le quali portano
tre figure, ravvisavisi una donnesca, ma da quel tempo in poi tutte
tre le figure sono sempre virili, ed in varj soldi d'oro del mio meda-
gliere la figura del lato destro sostituita in luogo délia muliebre nelle
anteriori medaglie, ve la scorgo ora picciolissima ed infantile, ora at
maggiore, secondo che in età cresceva Eracleona, il qùale non contava
che un lustro , quando dal padre ottenne di essere dichiarato Cesare ,
indi Augusto.
Potrebbesi per avventura richiedermisi la ragione, per cui sul capo
di Martina non si vegga soprapposta la croce , e perché la destra piut-
tosto , che la sinistra le venga accordata. Circa il primo quesito non ho
la minima diificoltà di confessare Tignoranza mia, tanto più che in
altre medaglie la di lei testa viene presso il Bandurio decorata del sa-
grosanto segno délia croce, cosl nella quinta e sesta delt' anno vni,
14 MEDAGLIA RAVIGNANA.
nell' ottava e nona deir anno xvi, e nelia décima deir anno xvu in
mezzano bronzo, possedendone anch' io moite di varie forme in quel
métallo , nelle quali la testa dell' Augusta , ora viene délia croce insi-
gnita, ora no, sebbene su i rami del Ducange una sola volta Martina
se ne scorga onorata, a tal che sembra, che al solo arbitrio delF incisore
ciô riferire si debba. Girca al secondo non reputo meno difficile la ri-
sposta , mentre avendo letto quanto lo Scilla scrive suUe knmagini de'
SS. Pietro e Paolo situati ora alla destra, ora alla sinistra nelle monete
i^-aa ponti6cie, e qualche altro autore ancora, sono rimasto dopo taie let-
tura cosi incerto e dubbioso, che maie saprei giudicare a quali délie
due mani, o destra, o sinislra, il più onorevole posto convenga; nel
caso nostro per altro, quasi certa opinione io porto, che la destra con-
ceduta a Martina nella nostra medaglia debba considerarsi per la meno
degna, poichè vi sta essa effigiata al confronto di due imperatori, ed
osservo inoltre, che allora quando TEracliane meda^ie ci presentano
i tre imperatori Eraclio il padre, Ëraclio Gostantino fîglio di Eudosia,
ed Eracleona di Martina , quest' ultimo , che per taie si distingue dalla
fanciullesca età, in cui viene effigiato, occupa sempre il destro lato,
che alla madré venia conceduto, pria che fosse egli stato dal padre
dichiarato Augusto , ed avesse perciô acquistato il diritto di fare sulle
monete improntare la propria effigie. Del resto quantunque quasi uni-
versalmente si creda, che presso de' Greci la sinistra mano venga con-
siderata per piii onorevole e degna délia destra, pure del contrario
pare, che ci convincano le medaglie specialmente del tempo, del quale
pai'liamo, poichè di due imperatori, che in figure, ora dimezzate, ora
93 intiere su di quelle impressi si scorgono , la destra viene quasi sempre
accordata alla maggiore figura e senile a confronto délia minore ed
imberbe, e tal posto occupa Eraclio stesso in concorrenza del fîglio
Eraclio Gostantino. Non è questa perô una questione, che la fanciul-
lezza mia atta sia a sciogliere, e quando anche a ciô fare mi disponessi,
tante distinzioni di tempo, di luogo, di artifîcio, di cose sagre e pro*
fane dovrei premettere, che moite pii!l pagine sarei costretto a vergare,
di quante mi è avvenuto in questa mia dissertazioncella d'impiegare,
MEDAGLIA RAVIGNANA. 15
e diverrebbe quindi principale soggetto la présente quistione, quando
non lo è che incidente e secondaria.
Pasdiamo ora a parlare del rovescio, avendo a sufficienza, per quanto
mi sembra, ragionato del diritto délia nostra medaglia, e siccbme in
ciô fare tre cose ricercare dobbiamo, valore, tempo e luogo, dalla
prima sarà ben fatto incominciare. Per procedere in ciô con buon me-
todo rifletto f che il costume di segnare sulle monete di bronzo il loro
valore è antico cotanto in Italia, e specialmente in Roma, quanto la
moneta stessa : e che ciô sia vero, le più pesanti fra queste, che di una
libbra uguag^iavano incirca il peso, onde librali furono appellate, e
che sono per conseguenza le pii!i antiche, erano tutte di contrasegni al P. a^
loro costo allusivi fregiate : cosi lo sono quelle di Adria, di Todi, di
Gubbio e di Volterra, o per meglio dire di Velletri^ giusta il più pro-
babile parère dell' em. Sig. card. Borgia, che per ônore e per ri-
spetto alla sua dignità e dottrina intendo qui di nominare, e principal-
mente la romana da ServioTullio sesto re di quella novella monarchia,
che fu il primo a fonderla^, vale a dire dalla sua origine in dodici parti
fu divisa, ognuna délie quali il proprio simbolo riconoscea; non furono
perô queste tutte reali , anzi sei soltanto lo sono state , giacchè il quin-
cunce non si vide giammai segnato sulle monete di Roma, bensi in
qualcuna delF italiane popolazioni, come di Adria, Luceria e simili.
Délie sei reali denominavasi la maggiore , vale a dire \ intiero , asse o
libbra, semisse la meta, triente la terza parte, quadrante la quarta,
sestante la sesta, stipe o oncia la duodecima. Era Tasse notato coll' I,
coir S iniziale délia voce semisse la meta, con quattro globetti il
triente, essendo il quattro la terza parte del dodici, con tre globi il
quadrante, per essere il Ire la quarta parte, con due globi il sestante
' [Tous les savants sont aujourd'hui dac- sen, Gesehiehte des RàmUchen Mûnzweêens
cordavec Passeri (ad tah, DempsU p. 176 el (Berlin, 1860, in-8*), p. 172 et suiv. Se-
180) pour attribuer ces médailles a Vota- Ion ce savant, rétablissement de la monnaie
terrae; voy. Eckbel, Doctrma numorum vête- proprement dite ne date que de la l^sla-
rum, 1. 1, p. 9&. G. Cavedoni. ] tion décemvirale, et Servius ne Ot qu'intro-
* [On peut maintenant consulter, sur duire Tusage de marquer les lingots , j^rimiK
Torigine de la monnaie romaine , M. Momni* signavit aeé» W. Henzen. ]
16 MEDAGLIA RAVIGNANA.
P.i5 che sei volte entra ne! dodici, e con un sol globo Toncia o stipe,
che si è la duodecima parte délia lira, o asse, che dire vogiiamo.
Gostante fu per tutto il tempo che duro la repubblica romana codesto
costume, ancora che nel peso a molta variazione la moneta stessa fosse
soggetta, imperciocchè Tasse di librale che era a due oncie nella
prima guerra Punica fu ridotto, ad un*oncia ai tempi di Annibale, ed
in fine per la legge Papiria a mezz' oncia ristretto, corne g^i assiimpe-
riali lo furono, che in appresso vennero coniati, allora quando an-
nientata la repubblica insorse sotto di Augusto T impériale dignità. Si
ommise al tempo degl' imperatori simile lodevole costumanza, perché
minorato délia meta il numéro dell' antidetta divisione, essendo dal
sei ridotto al tre di bronzo grande, mezzano e piccolo, che veniva
abbastanza indicato dalla mole stessa, non vi fu più bisogno di con-
trasegni per riconoscerla. Tenté Nerone di rimettere in piedi Tantica,
o di formare nuova suddivisione, e perciô nelT esergo di alcune sue
minori medaglie improntate col tipo di un genio ail' ara e di ApoUo
colla lira, si scorge impresso l'I, e nelle maggiori colla Vittoria e Si-
96 curezza il II; ma non ebbe seguito il di lui pensiero, che perciô non
si rinviene posto in pratica sotto i susseguenti imperatori; anzi nep-
pure Alessandro Severo, che sulle monete di rame s'intitola restùutar
monetae, si fece carico d'imitarne Tesempio. Dopo di lui andô Timpero
romano tant' oltre decadendo, che a tutt' altro pensare si dovette,
che al buon regolamento délia moneta, e se anche un qualcuno ne fu
preso, come sembra diravvisare sulle monete di Aureliano, e di altri
imperatori di quei tempi, nelle quali, e specialmente in quelle, che
coUo stagno sono imbianchite, vedesi ripetuto di fréquente il XX o
altro numéro consimile, pure essendo quel secolo destituto di diligenti
storici, non è possibile formarne un retto giudizio, ne una conoscenza
trarne chiara e distinta. La bisogna andô pur cosi sino ai tempi di
Anastagio, che non solamente ripristinô Tantica costumanza, anzi che
quadruplicandone poco meno la divisione in quaranta suddivise la
maggior moneta di rame, 0 asse, che vogiiamo dire, segnandola nelF
area del rovescio con una M ben grande, la quale lettera in qualità
MEDAGLIA RAVIGNANA. 17
di numéro presso de' Greci équivale al 60, la mezza impressa di un K,
che vale 20, la quarta parte col I indicante 10, Tottava coU' E, che 5 P.» 7
ne dimostra. Ne si faccia taluno per avventura meraviglia, che sul ter-
minare del quinto secolo incominciasse una moneta di bronzo non
molto grande segnata colla M a valere quaranta délie più piccole,
perché difatti in quei tempi erano queste cosi esili e meschine, che
bene potevano quaranta di queste uguagliare il peso ed il valore délia
maggiore, e che sia cosi, avendo io pesato i primi assi di Anastagio
improntati colla M , gli ho trovati sul bilancino ascendere al peso di
cinque ottave, cosi avendo posto sopra il suddetto quattro délie più
piccole monete di Giustiniano segnate col monogramma, di mezza ot-
tava le ho trovate al peso conformi. Dieci mezze ottave corrispondono
aile cinque, e queste moltiplicate per quattro fanno appunto quaranta,
quante ne valea la maggiore segnata colla M. Ma Giustiniano sud-
detto, che per le moite guerre sostenute in Italia contro i Goti ed
altre barbare nazioni, ebbe bisogno di far coniare molta moneta, per
agevolare la conoscenza di questa alla nostra popolazione pens6 bene
di sostituire i numeri imperiali latini aile greche lettere , e perciô neiie
più piccole air E greco sostitui TV latino, ail' I TX, al K due XX,
ne prima di Foca si è veduto cambiato Y M in quattro XXXX, 0 di 98
seguito una dietro ail' altra, o due soprapposte ail' altre in quadrato
^ ^, come nelle monete ravignane si vede anche da Ëraclio eseguito,
ne da alcun' altro imperatore dapoi. E perd vero, che prima di Foca
e di Ëraclio suUe monete maggiori, che io reputo battute sotto i re
goti al tempo di Giustiniano suddetto, fregiate sul diritto coi capo
galeato di Roma, e coU' epigrafe INVICTA ROM A, si vede im-
prontato il numéro romano XL, équivalente alla greca lettera nu-
mérale M , in due rovesci uno délia lupa coi due gemeili Romolo e
Remo, i' altro coli' aquila a testa rivoltata indietro ed ali mezzo aperte,
e cosi nelie minori il XX.
Che se quaicuno mi richiedesse la ragione per cui mi faccio ardito
di attribuire ai tempi dei re goti le sopradescritte medaglie contro il
parère dei célèbre antiquario Patino, il quale ponendo in fronte del
I.
18 MEDAGLIA RAVIGNANA.
suo iibro délie medaglie imperiall di mezzano faronzo la prima mag-
giore coUa lupa ed altra minore coll' albero fra due aqude, entrambe
le aggiudica a Costantino il Grande, non esiterè punto a proporne due,
P. 29 una perché la testa galeata diRoma colla leggenda INVICTA ROM A
non si è giammai osservata annessa al volto di quel monarca, corne
per lo contrario frequentemente s'incontra sulle piccole medag^iucce
segnate nel rovescio dei nomi dei tre re goti Atalarico, Teodato e
Vitige; Taltra perché regnando Costantino non si era ancora ripristinato
il costume di notare sulle monete di rame il loro valore, il quale, corne
abbiamo di sopra dimostrato, da Anastagio ebbe la sua origine, e questi
cominciè il suo impero pifk d'un secolo dopo la morte di quello, la-
sciando stare, che il modulo, la forma e Tartifizio délie medaglie di
Roma Invitta, quanto conformi sono a quelle dei tempi di Giustiniano,
altrettanto disconvengono dalle altre di Costantino Magno.
Dimostrato costante e perpetuo Tuso introdotto nei suddivisati tempi
di segnare sulle monete di bronzo il loro valore, ora con caratteri greci
ed ora con latini, in guisa che tutte e singole te monete suddette da
Anastagio sino a Leone Isauro ed anche dapoi di tali sig^e veggonsi fre-
giate, non dovrebbe rinvenirsi veruno, che nel K délia nostra meda-
glia non ravvisasse il valore di venti piccole monete.
3o Di due parti costa la sigla délia nostra medaglia, vale a dire dell' H
e dei K , ed avendo noi fissato questo ad indizio di valore conviene ora
che parliamo di quella, cioè deir H, la quale lettera o aspirazione,
che siasi, quando al vero non si voglia far forza, altro sicuramente
non puô indicare che il nome di Ëraclio , il quale o alla latina , o alla
greca che venga scritto ha sempre la H per sua iniziale, o come aspi-
razione in quella, o come la settima lettera deir alfabeto in questa.
Chi da alto volesse prendere la spiegazione dei K dovrebbesi rivol-
gere air antico costume de' Romani , i quali per la maggior parte con
una semplice iniziale lettera indic-avano i loro prenomi, cosi A. signi-
ficava Aulo, C. Cajo, L. Lucio, M. Marco, P. Publio, T. Tito, e simili;
ma scendendo ai tempi dei basso impero, de' quali parliamo, trovo che
il primo fra gl' imperatori di quel secolo , il quale in monogramma nell'
MEDAGLIA RAVIGNANA. 19
area del rovescio délia sua moneta facesse improDtare il proprio nome,
si era stato creduto sin ad ora il biion Marciano, sposo delta pudica
impératrice Elia Pulcheria , la cui medaglia fu dal Ducangio pubblicata ,
ne manca nel nostro medagliere. Il célèbre ab. Tanini perô altra ante- P.3i
riore ce ne fa conoscere egualmente piccola, e fmo ad ora unica, di
Teodosio minore esistente nella doviziosissinia sua série. Sotto Âna-
stagio poi e Giustiniano, di fréquente Tuso s'inoltrô dei monogrammi,
specialmente sulle monete dei re goti d'Italia, i quali per rispetto alla
sovrana dignità degl' imperatori costantinopolitani, de' quali erano
obbligati a porre sut diritto délie loro monete il ritratto ed il nome, in
cifra soleano il più délie volte improntarvi nel rovescio il proprio , dal
quai costume non si scostè giammai il valoroso Teodorico, sebbene
in appresso fosse trasandato da' suoi discendenti, cosicchè non mi è
noto che del re Yitige si trovi il nome in monogramma, leggendovisi
su tutte le monete, o d'argento, o di rame che siansi, alla distesa
DNVVITIGES REX, e qualche volta RIX^
Debbo per altro confessare che un solo esempio rinvengo nelle
monete dopo Ëraclio coniate, conforme al nostro, che in due lettere
esprima il nome dell' imperatore, ed il valore délia moneta, vale a dire
in una di Leone, che facilmente sarà Tlsauro, riferita dal Ducangio.
nella di cui area il A col K si vede impresso senza altra leggenda ed
ornamento , se non délia sola croce , che sovrasta li suddelti due carat-
teri , dal primo de' quali il nome ci viene indicato delF imperatore Leone , -^a
come col secondo il suo valore, ed anche con maggior chiarezza , perché
il K non entrando nella formazione del nome impériale Léo, come in
quello di Heraclius^ non puô cader dubbio ch' essa non vi sia stata
impressa per indicarne il valore.
Avendo noi palesato il nostro sentimento suU' interpretazione del
^ [Cependant deax quinaires d'argent tour de la tète d'Odoacre, le nom de ce
publies par H. Friedlânder {die Mvnzen der prince FLODOV AC , au revers son mo-
VandalcH, Leipzig , 1 869 , 8"*, pi. II , 1 et a) , nogramme ID et èi Texergue les lettres R.V.
et dont j'ai vu un exemplaire à Rome, il y Voyez mes Inscr. Ckrigt, U, B. t.l, p. 390.
a quelques années, portent au droit, au- J. B. m Rossi.]
3.
20 MEDAGLIA RAVIGNANA.
nesso délie due sovradescritte lettere H e K, col ravvisare nella prima
il nome deir imperatore EracHo, nella seconda la nota del valore, ed
addotte pur anche quelle ragioni, che atte sembrate ci sono a persua-*
dere, ci rimane ora ad osservare se i numismatici autori con noi con-
vengano; e discordando, da quai motivi sianostati indottia ci6 fare. E
senza darsi gran pensiere deir Arduiniana opinione capricciosa al solito,
e sempre mai discordante dall' altrui parère, la quale alla greca inter-
préta una latina medaglia, e vuole su di quella far rivivere il nome di
Cesare già da lungo tempo antiquato : Èpix'ketos Koucrap , osservo che
tutti gli altri convengono in riconoscere in quel nesso il monogramma
dell' imperatore Eraclio^ senza perd far motto alcuno del valore délia
P. 33 moneta, indotti sicuramente in errore dalla monetuccia in argento delF
imperatore Foca, che nel rovescio porta le due lettere 0 K nude ed
isolate , pubblicata dal benedettino antiquario, esistente ancora presso
di noi , che la cita per prova délia sua opinione dagli altri tutti concor-
démente seguita. In quanto a me perô, quantunque convenga collodato
autore, che li due caratteri 0 K délia citata medagliuccia di Foca deb-
bano riputarsi per due lettere componenti quel nome, poichè non si
era in quei tempi, ne da poi, che io sappia, introdotto il costume
d'indicare sulle monete d'oro e d'argento il loro valore, come di
sopra abbiamo dimostrato essersi coslantemente praticato su quelle di
rame , pure non sono in grado di approvarne la conseguenza e la pa-
rità che indi si prétende di trarre , per riconoscere ancora suUa moneta
nostra Eracliana il K per una délie lettere, che concorre con moite altre
insieme a formare il nome di Eraclio, avendo già fissato quel carattere
per lettera indicante il âo. La quai cosa si stima da noi tanto certa
e sicura, che quando si volesse discutere quale délie due opinioni do-
vesse cedere alF altra, ci sembra la Banduriana assai più dubbiosa délia
' [Une aatre opinion a été émise par pereurs^ApaxAsio^ et KAW9Tatrrrvo«,repré-
M. de Saulcy dans son Essai de classification sentes sur le droit de la monnaie. Cette
des suites monétaires byzMUines , p. 68. Soi- explication est ingénieuse; mais elle a,
vant ce savant, les deox lettres H , K, réunies comme cdle du P. Harduin , i mconvénient
pour former le monogramme dont il s'agit , d'introduire des mots grecs dans une l^[ende
seraient les initiales des noms des deux em- latine. G. CàTiDOin.]
MEDAGLIA RAVIGNANA, 21
nostra, primieramente , perché bisogna rendere ragione deila causa
per oui délie moite lettere, dalle quali è composto il nome d'Ëraclio, P.3&
siasi piuttosto scelto il K che TR consonante, che immediatamente
succède air H, e perciô piji atta ad indicarne il nome, che qualunque
altra délie susseguenti; secondariamente , perché trovo molf altre me-
daglie degl* imperatori di que' tempi segnate nel rovescio col K, cui
précède altro carattere che non è iniziale del nome di veruno d'essi,
onde malagevole, anzi impossibile ne riuscirebbe Tinterpretazlone, se
riferire si pretendesse ad indicarci il nome di quelF imperatore, il di
cui volto nel diritto délia medaglia effigiato si scorge.
Veggo per esempio una medaglia di Giustiniano presso il Ducangio
col PK, altra dello stesso imperatore riferita dall' Arduino col PKE,
di Giustino Giuniore riportata dal Tanini col 0KC , ecc. Gosi altre se ne
trovano con due XX alla latina, equivalenti al K greco, di Tiberio Go-
stantino fra il CT presso il Ducangio; ripetuta fra quelle di Foca dall'
Arduino, fra quelle di Costantino Pogonato dal Bandurio, e di Go-
stantino III dal Tanini, le quali chi si facesse ad interpretare , si tro-
verebbe a mal partito volendo nelle lettere, che accompagnano il K,
riconoscere i nomi de' rispettivi imperatori.
Potrei aggiungere che fra i caratteri dinotanti il valore délia moneta 35
si greci, che latini, da noi sopra indicati, M, K, I, E, ch' equivalgono al
XXXX, al XX, al X, al V, altri possono, anzi devono annoverarsi,
sebbene meno frequèntemente usati, il A in una di Giustiniano ripor-
tata dal Ducangio col AT; la prima délie quali lettere prendendosi per
indicante il XXX,raltra susseguente, il r,potrebbesi riferire alla terza
oiRcina d' Alessandria, di cui nelF esergo si legge il nome. Il XXX poi
alla latina si vede in due medaglie di Foca, la prima dcU'anno quinto
délia terza zecca di Gostantinopoli , la seconda dell' anno ottavo délia se*
conda di Nicomedia , ed in una terza di Tiberio Gostantino riferita dal
Ducangio e dal Bandurio. Rinviensi pure altra medagliuccia dell' impe*
ratore Giustiniano in piccol bronzo , nel rovescio délia quale vedesi un
gran A , che occupa tutta Y area , il quale si potrebbe dire , che fosse il
numéro indicante il valore di quattro, siccome quella greca lettera
22 MEDAGLIA RAVIGNANA.
signiûca, e corne Y E ne vale cinque. Gontinuossi a distinguere il valore
P 36 délie monete dalla corrispettiva caratteristica , sino a tanto che gl' impe-
ratori alla nostra santa religione più addetti amarono meglio di sosti-
luirvi 0 la lesta del Salvadore, o quella délia B. Yergine, o la croce
insegDa délia nostra redenzione, e ritornè quindi su di quelle a conH
parire Y iscrizione greca.
Passiamo ora a parlare àelY anno , in cui fu coniata questa nostra me-
daglia , essendo il tempo la seconda cosa , che dobbiamo indagare neir
illustrarne il rovescio. Intorno al nesso, il quale abbiamo detto che
dénota il nome delF imperatore ed il valore délia moneta, dalla destra
parte si legge ANNO con lettere soprapposte una air altra, come
usavasi in quei tempi, dalla sinistra i numeri romani XVI disposti
nel medesimo ordine, cioè colla X nel primo angolo del K, nel secondo
angolo, cioè nel mezzo, la V, epiù basso Y\. Gosi la porta ancora il Ta-
nini; ma il Ducangio, il Bandurio e T Arduino non segnano veruna nota
deiranno, ma solamente mettono due XX sopra la sig^a, dove nella
nostra si vede una croce. Il Mezzabarba cangia le due XX in due croci
senza notarvi Y anno. Il Pinzi perô oltre le due croci vi mette T ANNO
37 VI; ma ciô da niun' altra cosa puô essere derivato, se non che dal non
essere state ben conservate le medaglie che loro vennero aile mani.
Posto adunque, che questa medaglia fosse coniata Tanno xvi dell' im-
pero d'ËracIio, lo che è incontrastabile , deve dirsi battuta Tanno di
nostra sainte 626, e délia fondazione di Roma 1887, che corrisponde
air anno vi deir esarcato d' Isaacio , che fu il settimo fra g^i esarchi , i
quali in Ravenna ebbero la loro residenza fino alFanno 76 â, allora che
Aistulfo re de' Longobardi, al tempo di Leone Isauro, s'impadroni di
Ravenna e ne scacciè Ëutichio , che fu costretto p'artirsi da tutta Y Ita-
lia e ritirarsi in Gostantinopoli ; e cosi fini Y esarcato di Ravenna , che
avea durato anni 18& ed avea cominciato in tempo di Giustino II il
Goropalate, dal quale imperatore era stato mandato per primo esarco
in Ravenna Longino.
Venuti in cognizione del tempo in cui fu coniata la nostra meda-
glia, rimane ora a vedersi, da quale zeccaessa uscita sia, laquai cosa
MEDAGLIA RAVIGNANA. 23
chiaramente ci viene indicata dalle tre lettere dell' esergo RAV, le
quali, 0 per Ravennae vadano lette con tutti gli autori numlsmatici, o
per Ravennates col solo P. Arduino , che vi vuole sotlintendere mercalores
fersoherunty sempre sta che ci assicurano queste la nostra medag^iuccia P. 38
essere stata coniata in Ravenna.
Di questa antichissima città, capo al présente délia nostra provincia
di Romagna, mi asterrè dal qui fare i meritati elogj, nam de ea^ ripe-
terô le parole di Sallustio in Iode di Gartagine , inlere melius pulo quam
parum dicere^ restringendomi ad asserire che fu dessa, sotto Timpe-
ratore Onorio, residenza deir occidentale impero, avendovela quegli fîs-
sata sino dair anno /109 \ come Risanzio, che nel 33 0 da Costantino
il Grande era stata del proprio suo nome insignita , addivenuto lo era
deir orientale sotto il fratello Arcadio. Non istinio io che avanti a
taie epoca questa città aprisse la sua zecca, ne che perciô veruna me-
dag^ia sirinvenga, laquale con certezza se le possa attribuire^, imper-
ciocchè sebbene il lodâto ab. Pinzi riferisce dair Occone una niedaglia
in bronzo di Flavio Yaientiniano il padre , coU' epigrafe VICTORIA
AVGG, nel rovescio segnata coll'RV, e quantunque altra ne abbia io
riscontrata presso il suddetto autore non osservata dal Ravignano , colla
leggenda FELIX ADVENTVS AVG-N, ed RV, le quali sigle con-
venga altresi, che alla zecca ravignana appartengano, non pertanto 39
rai credo in dovere di ritrattare .il mio sentimento, avvegnacchè riflef-
tendo che le due suddivisate medaglie sono riferite dall' Occone, au-
tore per quanto mi pare non molto diligente, e che ne presso il Ran-
durio, ne presso il Tanini, degni di maggior fede, e neppure nel mio
medagliere, il quale conta 9 medaglie in oro di Yaientiniano seniore,
U del giuniore , e 5 di Valente , oltre le moite di argento e di bronzo .
niuna di quelle porta T epigrafe FL, ossia il nome di Flavio; e dair altra
parte riflettendo che Yaientiniano III va insignito del prenome di
Placido, che essendo stato scritto colle sole lettere iniziali PL puô aver
dato occasione di sbag^io ad un poco diligente scrittore, leggendo FL,
Flavius in vece di PL. P/ocûfu^, mi de a credere che le suddivisate due
' Pinzi, p. 7. — * Moratori presso FArgelati, Délia zecea dilUwenna, p. iS, t. I.
24 MEDAGLIA RAVIGNANA.
medaglie debbansi a Yaientiniano Placido con tutto il fondamento at-
tribuire, convenendo meglio al suddetto il rovescio, che a quelli. Poi-
chè senza stiracchiatura il FELIX ADVENTVS puô, anzi deve rife-
rirsi al di lui arrivo in Ravenna, allora che nel 629 creato Cesare da
Teodosio giuniore fu mandato in Italia per liberarla dalla tirannide di
P. Ao Giovanni il Segretario, come felicemente gli riuscî dicompiere, e simil-
mente il tipo di una sola figura in piedi co\Y asta nella destra e Vittoria
nella sinistra, si è frequentissimo nei soldi di quesf ultimo, e non ri-
portato dagli autori , ne da me giammai veduto in quelli dei tre sovrac-
cennati imperatori. Che poi Y Occone sia stato da me a ragione ripreso
di negligenza, non ne produrrô altro documento, che la descrizione
délie citate medaglie, le quali vengono da lui riposte nella série di
quelle di bronzo, quando il COMOB del rovescio e i tipi stessi ci
assicurano doversi annoverare tra i soldi d' oro , e se si volesse pure che
non fosse corso errore nel prendere FL per PL, si avverta che anche
le prime sigle convengono a Yaientiniano III , di cui dal Mezzabarba si
riportano due soldi colla leggenda DN • FL • PLA • VALENTINI A-
NVS\ quando niuno con taie prenome ne viene dal suddetto autore
riferito spettante a' due Yalentiniani anteriori , ne a Yalente délia stessa
loro famiglia.
Altra medaglia riporta il Pinzi deir imperatore Gioviano coi voti quin*
quennali nel rovescio espressi col VOT* V in una corona d'alloro, e
^11 neir esergo CON S colle lettere RA, le quali ultime eg^i prende per
lettere iniziali del nome di Ravenna, e la cita come riferita dal Ducan-
gio. Presso il Bandurio perô, che riproduce i rami pubblicati dal sud-
detto autore, si vede il tipo délia suddescritta colle lettere deir esergo
CONSPA, e non CONSRA, le quali interpretare si possono Con-
stantinopoU percussa y ojjicina prima y prendendo per numéro quelf A air
uso de' Greci; la quale interpretazione viene giustificata da altra me-
daglia consimile presso il Bandurio colle lettere CONSP * A, vale a
' [Valentinien III s'appelait F/aptW Pfa- dernier; voyez Orelli-Henzen , n. SSgS et
ciim; cependant, lorsqu'il ne prend qu'un G&yS, et mes Inêcr, Chri$t. U, R. 1. 1, p. 999.
de ces noms ou prénoms, cest toujours le J. B. db Rossi.]
MEDAGLIA RAVIGNANA. 25
dire ojicina quarta, dai rauseo del re di Francia. Maggiore difficoltà
s' incontra nello spiegare l'altra medaglia di Gioviano con VICTORIA
AVGVSTORVM RV-CON, riferita dal Pinzi suU' autorité del
Ducangio e Mezzabarba; ma siccome il Bandurio ne riporta altra con-
simile colle lettere AV, esistente nel museo del re cristianissimo , po-
trebbe di leggieri essere avvenuto, che dal Ducangio fosse stato preso
TA per un' R, stante la somiglianza cbe questi due caratteri hanno
insieme in quei tempi (benchè il baron Bimard délia Bastie voglia, che
il'RV vada letto per Roma Victrix^) onde ad officina tulta diversa do-
vrebbe attribuirsi taie medaglia. Ma se fosse ancora cosl, non puô una p. 49
sola medaglia , talvolta falsa , o mal letta fissare con sicurezza un punto
istorico, quando a ciè fare non concorrano anche le lapidi e g^i autori.
Sino a Leone Isauro pare che durasse la zecca impériale ravignana nel
suo lavoro, dico impériale, avvegnacchè la storia e più le monete stesse
piena fede ci facciano, che moite volte è stata dipoi aperta, ora dagli
arcivescovi , ora dalla comunità , ora da' cardinali legati , ed anche da*
Veneziani. Ne terminare poss' io questo discorso senza rinnovare le
mie preghiere ai Sigg. esecutori testamentarj délia b. m. del célèbre
monetoiilo Guido Antonio Zanetti , perché usare vog^iano tutta la dili-
genza per rinvenire e quindi restituirmi TAnconitano di Ravenna, che
unico serbavasi nel nostro medagliere, e che dal Sig. padre trasmesso
air amico , perché ne potesse formare disegno , presso di lui si rimase
nel tempo délia sua morte , senza che abbia io peranche avuto la con-
solazione di riaverlo e di riporlo a suo luogo. Io non ne ho vedute
délie posteriori ne riferite dal Pinzi lodato, ne da altri scrittori, il che
posto la zecca ravignana avrebbe battuto moneta impériale per il lasso
incirca di 287 anni. Nel rovescio délia nostra medaglia altro non ci A3
resta da osservare, se non se per avventura la crocetta posta suUa
sigla neir alto deir area , la quale non deve riferirsi , se non alla di-
vozione degli antichi imperatori greci verso il segno délia nostra santa
cristiana religione.
Epilogando ora il sin qui detto mi lusingo, se al vero non mi ap-
* Ndie anDoiazioni al P. Jobert, &teiice de$ MédaiUes, tom. II, p. 385.
I.
26 MEDA6L1A RAVIGNANA.
pongo, di avère dimostrato che nelle tre teste poste sul diritto délia
nostra medaglia si devono riconoscere quelle deir imperatore Eraciîo
il padre, del di lui figlio e délia di lui prima moglie Eudosia, Eraclio
Gonstantino, e di Martina sua seconda consorte; che il monogramma
deir area del rovescio H< va diviso, interpretandone per iniziale del
nome d'Ëraclio scritto coir aspirazione la prima parte la H, e per nu-
méro indicante il âo air uso greco la seconda parte il K, cosiccbè
questa moneta venisse valutata per âo altre picciolissime monete;
che fissare se ne debba Timpressione alF anno 62 5 deir era nostfa
volgare, il quale corrisponde air anno xvi dell' impero d' Eraclio
segnato suUa medaglia, cosicchè conti questa di antichità 1167 anni,
e che in fine dessa sia uscita dalla zecca di Ravenna, corne palesano
i tre caratteri deir esergo RAV, e queste sono appunto le notizie,
P. h fi che mi era io proposto d'indagare.
Volendo perô che al suo principio corrisponda il fine di questa mia
picciola fatica, avendola dair erudito fanciulletto Aldino figlio del cé-
lèbre Paolo Manuzio incominciata , amo con lui stesso di terminarla,
al quale proposito trovo che dai severi critici , e specialmente da Fran*
cesco Robertelli e Cristiano Daumio, al di lui genitore Paolo l'operetta
délia compilazione deir eleganze viene aggiudicata, la quale i piu di-
screti accordano al figlio , persuasi che alla pubblica luce non sia pero
uscita senza la patema correzione ; altrettanto se nel caso noBtro vor^r
ranno questi di me pensare, non sarô certamente per dolermi del loro
giudizio, aggiungendo soltanto che in taie occasione ho dovuto ricre-
dermi délia sinistra opinione da me formata suUa véracité del natura-
lista storico Plinio, nel raccontarci che Torsa d'informe mole sia usa a
sgravarsi, la quale poi cotanto colle zampe accarezzi ella e lambisca
colla lingua, sin che a figura animalesca la riduca, onde un beir or-
satto divenga; imperciocchè a tanti cassotti e tante correzioni è stata
questa mia fatica soggetta , e tante e tante copie ne ho fatto e rifatto ,
45 che al parto deir orsa Pliniana ho tutto il motivo d' assomigliarla , la
quale poi se in bellezza Torso uguag^i,o sia da lui m avvenenza supe-
rata, in balia rimarrà de' discreti lettori il giudicarlo.
DODICI SESTERZJ ILLUSTRATI.
u.
DODICI SESTERZJ ILLUSTRATI'.
ABMIUA.
I. Testa di Diana a désira con mezza luna in fronte. — Bf. L* AEMILIVS'BVCA.
Stella a sei raggi. KR. à, V. tav. I, f. 3.
Questa medaglia non è unica nella mia raccolta, trovandosene altra
nel niuseo deir Istituto délie Scienze di Bologna ad essa consimile. Am-
messa per vera Y opinione deir Avercampo ^, che la mezza luna , che
scorgesi alF occipite délia testa di Giulio Gesare nei denarj di questa
gente e Tastro, che nello stesso luogo apparisce nelle medaglie della
Sepuilia, denotinola correzione del calendario fatta da quel dittatore,
non vi sarebbe bisogno di studio per interpretar la testa della luna e
la Stella nel nostro sesterzio. Certamente fu questo impresso negli ultimi
anni di Gesare da L. Aemilio Buca , uno de' IIII viri monetarj da lui
nominati, o almanco accresciuti di numéro, che ebbe per compagni in
questa maglstratura L. Flaminio Ghilone , ed a parère dell' Orsino L. Mus-
p. 59
^ [Extrait du Gû>rtiafeftimiwiiia<ico^ publie
par Avdiino; Napoli, n* IV, juillet 1808,
p. 53-57. ^ ^^' ^^ ^^ ^^ Tarticle la note
suivante : fflo presento qui a* miei l^jgitori
fruna série di dodici sesterzj inediti, che tro-
trvansi quasi tutti neOa ricca e célèbre colle>
ffzione del mio pr^atissimo amioo Signor
(rBartolomeo Borghesi in Savignano. Alla
ffsua gentilezza io ne debbo non solo la no-
ir tizia ed i disegni, ma ancora la erudita e
frsobria spiegazione, che io mi recoad onore
rrdi soggiungere alla loro descrizione. Ve-
ndra ciascuno in essa, ch* egli è tanto ricco
«ruelle cognizioni antiquarie quanto in me-
ffdaglie belle ed intéressant!; giacchè pos-
rrsono alcerto pochi musei vantare un nu-
rrmero uguale ed ugualmente prezioso di
ffsesterzj. y>]
* Ad Morell, The$, numism, in g. Aemiiia,
tab. Kn'Vl, p. i3.
30
XII SESTERZJ ILLUSTRAT!.
sidioLongo e C. Vibio Varo. L' Avercampo con ragione ne espulse quesf
ultimo, onde sostituirvi C. Gossuzio Maridiano. lo credo di dover ritar-
dare quest' onore anche a L. Mussidio Longo, per concederlo, aimeno
per qualche mese, a M. Mettio, che forse sarà stato prima III viro,
ma che deve aver avuto luogo ne! IIII virato, accertandocene le me-
dagiie di oro e di argento da lui coniate e pubblicate dal Moreiii ' , in
nii leggesi C AESAR • COS • QV INT • DICT • PERP^
ANTIA.
II. C * ANTIVS. Eimo cou cresta di crini. — I^. RJESTIO. Civetta stante sopra
uno scudo. AR. &. V. tav. I, f. 3.
Non sono nuovi i sesterzj nelia gente Anzia, avendone divulgato uno
i' Orsmo colla testa di bue e Y ara accesa , quantunque si egli che il Pa-
tino abbianlo creduto un denario. Il Vaillant ed il Moreiii lo convertirono
in un quinario ; ma il fatto sta , che egli è un sestemo , o aimeno taie si
è quello che si conserva fralle mie medaglie, non dandone luogo a
dubbio il modulo ed il peso. Oltre a questo me ne trovo possédera
altri due col tipo dell' elmo e délia civetta, e di lieve differenza (ra
loro. Quantunque siano inediti ed unici per quanto ne sappia, tutta-
volta poco pascolo somministrano agli eruditi ; mentre gli emblemi di
Minerva, di cui sono adorni, sembrano destinati soltanto ad onorare
una divinità tutelare délia famiglia.
^ TAei. iwffitfin. in JolioCaesare^tab. IV,
f. 3^ , p. 63.
' [D n'esdsle pas de monnaie antheatique
de M. Mettius avee cette I^nde autour de
la tète de Jules Gësar, mais seulement avec
ceUes^ : C AESAR • DICT • QV ART, on
CAESAR- IMPER, ou encore C AESAR
IMP. Dons tons les cas, il devrait y avoir
COS QVINCT, au lieu de QVINT. Du
reste, que M. Mettius ait été collègue de
M. Aemiiius Buca, c*est un bit qui parait
oertain , maintenant que Ton sait qu'il frappa
aussi son sesterce; voy. Cohen, Médaittet
eoRM&iû^^p.aiS, etpl.XXVin,MelfM^ a.
C. GiVEDom. — Voyez, sur les monnaies de
cette année, M. Moounsen, Ge»Meku Jki
Rmmscken Mmnxwfienê, p. 659 , et surtout
p. 658. W. Hbribh.]
XII SESTERZJ ILLUSTRATI.
31
CALPIRNU.
P. 53
m. PISO. Testa di Apollo coronata di alloro a désira. — IV. Cavallo che corre a
désira. AR. 6. V. iav. I, f. 6.
Maltrattata dall* età si è la présente medagliuccia , che présenta nel
dritto la epigrafe PISO, benchè non giurerei che altra lettera non vi
fosse avanti. Nel rovescio non mi è riuscito scovrirvi alcun indizio di
leggenda^ In niemoria dei giuochi apollinari istituiti sotto lapretura di
L. Calpurnio Pisone , da uno de' suoi due fig^i debb' essersi coniato il
présente sesterzio, insieme co' tanti denari che ci rimangono con tipo
consimile'. E ben vero perè che il cavallo scarico non si osserva che in
una sola medag^ia pubblicata dair Orsino, che dopo lui non è stata
veduta da alcun altro, non trovandosi, per quanto io sappia^in alcun
museo. Tutti Thanno creduto un denaro, ma forse non è che il sester-
zio nostro, e se fra essi trovasi discrepanza nella leggenda, potrebbe
ciô in parte provenire dalla poca conservazione dell' ultimo, che ser-
basi nella mia raccolta'.
CARISIA.
IV. Testa di Diana cacciatrice con arco o fareira air omero. — Bf. T* CARIS.
Un cane che corre. AR. 4- V. iav. I, f. 6.
Era già noto agli eruditi questo tipo, ma erasi creduto un denaro.
^ [M. le baron d'Ailly possède an exem-
plaire bien conserve de ce sesterce; nons IV
vons fait reproduire, pi. I, f. 5. On Ht au
revers, au-dessous du cheval, le surnom
FR.VGI , ei an-dessus les lettres E * L - P. ]
' [Les jeux apoUinaires perpétuels fu-
rent institues par L. Calpumius Pt80 pen-
dant sa préture. Tan de Rome 5&3 (av.
J. C. 31 1), elles monnaies de L. Calpumius
qui y font allusion n*ont M frappées que
cent vingt-deux ans plus tard , c'est-à-dire
en 665 ou 666 (av. J. G. 89 ou 90), ainsi
qu on le voit maintenant par les sigles E. L. P
(E Lege ?apiria), et comme Borghesi hii-
même Ta reconnu dans mon Ragguaglio de'
riëpogtigU, p. 1 8. C. GAVRDom. — Voyez
M. Mommsen, Gtaek, det R, MW, p. 58o.
W. Henzen.]
^ [J'ai fait la même conjecture, sans me
rappeler qu'elle avait été émise par Borghesi ;
32 XII SESTERZJ ILLUSTRATI.
finchè l' editore dei Museo Tiepoli ' non ebbe fatto conoscere che do-
vevasi inscrivere nella classe de' sesterzj. L'edito perô, che non manca
iieHa mia coliezione, présenta ie soie lettere T-CA, motivo per oui
ali' Ëckliel sembrè che troppo arditamenle si fosse aggiudicato alla
Garisia, e non piuttosto alla Gassia, alla Gaipurnia, o a quaiunque
aitra gente il di cui nome incominciasse per queste inûsiaii. Avrei po-
tuto înfievoiire le sue dubbiezze pubbiicando due al tri sesterzj che io
posseggo, in cui leggesi T-CAR; ma ho stimato megiio di annuilarie
producendo il présente, in cui sla scritto quasi per intero T* CARIS.
Senza sofisticare coiY Avercampo , che siasi qui cercato di alludere alla
correzione de' fasti fatta da Gesare , con cui non ha che fare il levriere
del rovescLO , stimo che siasi voiuto qui onorare Diana protettrice délia
famiglia, essendo consueto ne' sesterzj di mostrare da un lato la testa
di una divinità , e dali' altro aicuna cosa che le appartenga.
V. CARISIV. Per essersi smosso il métallo nel conio si vede solo Y ultima parte
deir occipite délia testa che vî era rappresentata^. — ^. IIIVIR. Tigre che
tîene un tirso. AR. 6. V. tav. I, f. 7.
Non cade dubbio, che questo sesterzio del mio museo non sia lo stesso
p. 5/4 che il prodotto dai Morelli', ed io ho soltanto voiuto presentarlo, per-
ché si conosca che non è altrimenti un denaro, corne erasi fatto credere,
e perché si aggiunga neii' esergo dei rovescio il -IIIVIR, ch'era sfug-
gito a questo numismatico. Del resto serobrami sparsa al vento l'erudi-
zione accumulata dall' Avercampo onde illustrare la sua opinione, che
siasi con questa medaglia onorato Gesare, pel posto ch'eragli stato con-
ferito nel coilegio dei iuperci, tantoppiù che la tigre ed il tirso non
mostrano di aver molto che fare con Pane, di cui eran sacerdoti i
Iuperci. Niun mistero a mio credere qui si nasconde, e se coli' altro
voyez les OpuscoU reUgioti, ecc. t. VIII, voyez la figroreS de la planche I, représeo-
p. 938, et \e.BuUeL deW Instit. areh. \86o, tant, diaprés M. Cohen {Mid. ams. pi. X ,
p. 993. C. CAYEDOiri.] Carisia, 9), on exemplaire mieux conserve
^ [Tom. I,p. 18.] de ce sesterce.]
' [C'est une tète barbue de Silène à droite; ^ In g. Carùia, tab. 1, f. 8.
XII SESTERZJ ILLUSTRATI. 33
sesterzio di questa gente voilesi onorare Diana, con questo stimo che
un egual tributo siasi prestato a Bacco.
CORDIA.
VI. W'CORDIVS. Morione crestale adoruo di bassi rilievi. — I^. RVF. Amorino
sal tante , che tiene una corona nella destra , e una palma appoggiata suir omero
nella sinistra. AR. &. V. tav. I, f. 9.
Un altro sesterzio di questa gente trovasi nel Tesoro Fridericiano del
Liebe\ ne manca alla mia raccolta, la quale dippiù vanta questo ine-
dito, ch' è di una singolar conservazione. Diversificano perô neif iscri*
zione del rovescio, essendo scritto nel primo RVFI, ed in questo RVF,
oltre di che vi è nel dritto la testa di Venere, ed in quello una celata.
Si conoscono due denari di Manio Gordio, uno de' quali consecrato aile
glorie di Venere, T altro a quelle di Pallade. lo non credo di convenire
col Liebe e coir Avercampo, che dalla sola testa di Giprigna crederono
d'inferirne, che tutte le medaglie di questa gente alludessero alla na-
scita ed aile gesta di Gesare. Venere aveva culto in Roma assai prima
che si pensasse di adulare la genealogia dei Giulj , e fra sei tipi che si
contano di questa famiglia, niuno ve ne ha che senza stiracchiatura
possa riferirsi al dittatore ^.
UCIMA.
VIL Testa intoosa e laureata di Apollo ^. — ly. A * LICIN. Vittoria alata e siolata ,
che tiene colla destra una laurea, e porta colla manca un ramo di palma
AR. i. V. tav. I, f. 10.
Spetta senza dubbio quest' inedito e conservatissimo sesterzio dei
* Gotha Nunutna, p. 998; cf. Eckhd, ^ [Ledëpiacement ducoin a enlevëlalé-
Doctniia tmmonm veterum, t. V , p. 1 79. gende du droit : NERVA ; voye» la figure 9
' [Voy. Mommsen, Ge$ch. deê /t. MW. de la planche I, que nous empruntons h
p. 657, n* 57. W. HxHZBH. ] M. Cohen , Méd. cmu. pi. XXIV , Lieinia, 4.]
I. 5
34 XII SESTERZJ ILLUSTRATI.
inio museo a quelF Aulo Licinio, di cui TOrsino ci diede un denaro
coi cavalio e il saltatore nel rovescio. Ërami da prima sottoscritto air
opinione dell' Avercampo, che al tempo délia guerra Mutinense credè
impresso quel denaro, e me ne faceva invito l'osservazione, che il tipo
délia Vittoria incedente colla laurea e la palma cominciô a divenir più
fréquente al tempo di Augusto, mentre per Tordinario questa dea a'
tempi consolari o solevasi rapprescntare sopra un carro, o coronante
P. 55 un trofeo, o in non dissimili positure. Sonomi per altro trovato co-
stretto ad abbandonarla , riflettendo alla simiglianza de! tipo fra il de-
naro Orsiniano e i frequentissimi délia Calpurnia, e di nuovo fra' qui-
narj délia medesima gente ed il nostro sesterzio, essendovi in ambedue
la testa di Apolline nel dritto e la Vittoria nel rovescio; considerando ,
che non manca un sesterzio délia Galpurnia colla t^sta dello stesso dio,
del quale si è parla to al di sopra; e vedendo finalmente il molto rilievo
délia testina nella nostra monetuccia, che cosi visibilmente apparisce
in tutie le medaglie de Pisoni da esserne per cosi dire la caratteristica.
Non temo quindi di comparire troppo ardimentoso, asserendo che
A. Licinio Nerva III viro monetale per testimonianza dell' altro denaro,
che di lui si ha colla testa délia Fede, abbia avuti per compagni nella
magistratura Lucio e Cajo Galpumio, e sapendosi che TuUiola figlia di
Cicérone fù moglie di quest' ultimo, e che dopo la di lui morte si sposè
a Furio Grassipede, bisogna conchiudere, che Fepoca del conio del
nostro sesterzio e di tutte le altre medaglie accennate dee stabilirsi circa
il tempo deir esiglio di M. Tullio. Ne mi rimove da questa opinione
r altro denaro edito per la prima volta dal Patino, che porta da un
lato il nome di Nerva , dalF altro quello di Albino figlio di Bruto, mentre
non sapendosi, che esista in alcun museo, io lo reputo bracteatOy e che
sia tutta colpa del falsario, se riuni due matrici di conj diversi. Gredendo
adunqueil nostro sesterzio coniato nello stesso tempo, che i quinarj délia
Galpurnia, Tillustrazione del di lui tipo potrà cercarsi fra' numismatici,
che di quelli parlarono '.
* V. Havercamp.adMorell, Tket.tmmitm. tom. 1, p. 909 sqq. Eckhd, Doeùrma nu-
in g. Calpwmia; VaiHant, FamUesrommneê, morum veterum, t. V, p. tSS-iSg.
XII SESTERZJ ILLUSTRÂTL 35
LOLLIA.
VIII. S • C. Vaso. — ly. P ALIKANVS. Un globo imposto ad un cippo. AR. U.
V. tav. I, f. 12.
Questo sesterzio inedito ed unico, per quanto è a mia notizia, ser-
basi in Pesaro nei rouseo del fu Sig. Ânnibale degii Abati Olivier! , e
mercè là premura deir erudito Sig. avvocato Betti, bibliotecario di
queiia libreria Oliveriana, la gentilezza del Sig. conte Odoardo Machi-
relli, che ne è ora il possessore, mi ha permesso di farne traire il pré-
sente disegno. Non credo che si debba por dubbio nel riferirlo allô
stesso LoUio Palicano, di cui conosciamo due denari, sia egli quello
che restitui al tribunato délia plèbe la priniiera autorità e luslro, o
sia il di lui figlio, corne più probabilmente ha opinato il Vaillant ^ Per
quello poi che riguarda il tipo del présente sesterzio, confesso con
ingenuità d'ignorare a quai cosa possa riferirsi. Il vaso senza manichi^
del diritto non sembra potersi riconoscere per un vaso pontificale, es- *
sendo di forma diversa da quella con cui ci apparisce sovr altre me-
daglie, e niancando di piede, onde inutile sarebbe riuscito nei sacrificj, P. 56
non potendosi da se reggere. E vero che io mi ricordo di aver veduti
alcuni vasculi pertinent! a lararj puerili che terminavano in punta, ma
questi pure avevano un mauico, di cui è privo quello ch' esaminiamo.
La figura acuminata nel piede era più propria de' vasi vinarj o diote ,
che chiamar vogliamoli, seppellendosi per due terzi sotto terra, ma
insorge nuovamente la mancanza de' manichi, ch' erano troppo neces-
sarj per trarli fuora, e si oppone ancora la disuguaglianza deif imboc-
catura, che non pare suscettibile di operculo, che potesse suggellarsi.
11 globo imposto al cippo non è nuovo sulle medaglie, trovandosi fre-
^ FamiUes Ramainei , tom. II, p. 63. — ' [Ce n'est probablement pas un vase,
[Boi^esi est revenu depuis sur cette attri- mais un sac à mettre de l'argent, une
butîon, et il en a amplement démontré honne\\oyeimon Baggnoff lia de' ripattigli,
l'exactitude ; voyez mes Oêêervatumi wjpra le p. i ô i , et le Buliet. delV Inttit archeol. iShh,
mimete delta Grenaka, p. 67. C. Cavbdoiii.] p. 95. C. C&vkdoivi.]
36 XII SESTERZJ ILLUSTRATI.
quentemente su quelle délia famiglia di Gostantino ed in moite im-
periali greche di Âdramito. Vi è plausihile apparenza, che volesse
denotare la sicurezza delf impero, e almeno la iscrizione BEATA
TRANQVILLITAS délie Costantiniane serabra indicarlo. Quai re-
lazione poi possa esservi tra il vaso ed il cippo col globo, io non so
vederlo. Basta, io qui mi dichiaro assolutamente Davo, e lascio ad un
miglior Ëdipo nella scienza numaria d'indovinare il significato di questo
tipo. Io posso soltanto assicurare che il disegno è esatto, avendo po-
tuto più volte, corne dicea, esaminare questo sesterzio, che per me è
sempre stato un mistero.
PAPIA.
IX. CELSVS. Testa di Mercuriô con petaso e caducée a destra. — I^. Senza
epigrafe. Lira. AR. &. Y. tav. I, f. i3.
X. Lo stesso dritto. — I^. CELSVS. Lira. AR. 4. V. tav. I, f. lA.
Spettano ambedue questi sesterzj alla gente Papia, e convincono
d' inesattezza tutti gli autori numarj, che ora un denaro, ora un qui-
nario riputarono quello che abbiamo già pubblicato. Gonsimile ne è il
tipo, ma il primo de' miei, che è integro e ben mantenuto, présenta nel
rovescio la semplice lira senza lettere, mentre Tedito vi porta scritto
L' PAPI. 11 secondo poi, che tanto nel dritto quanto nel rovescio mostra
scritto CELSVS, sembra più pregevole per questa ripetizione di co-
gnomi , di cui non so che abbiamo altro esempio fuori del REGVLVS
in alcune medaglie délia Livineja, e del PISO nel denaro délia Cal-
purniacol cavallo senza fantino^ Gli antiquarj, che sonosi uniti in cre-
' [Borgheû, en écrivant cette phrase, ne sigles E* L* P en partie effacées. Du reste,
se rappdait pas qu'il venait de dire qae ce le sesterce de la famille Papia, avec le nom
prétendu denier de la famille Gaipumia CELSVS répété de chaque o&té, a main-
devait être un sesterce ayant au droit, pour tenant son pendant dans un quinaire de la
légende, le mot PISO, et au revers les famille Porcia, dont la l^ende du droit
XIJ SESTERZJ ILLUSTRATI. 37
dere che L. Papio abbia con queste monete voluto onorare Mercurio,
cbe veneravasi con spécial cuito in Lanuvio, confermano la mia opi-
nione su* tipi di aicuni de' sesterzj che ho trasmessi. Giascuno poi nelV
osservare la lira del rovescio si rammenterà quei due versi di Orazio ^ :
Te canam, magni lovîs et Deorum
Nuntium , curvaeque lyrae parentem.
VALBRIA. P. 5<7
XI. ACISCVLVS. Un martello. — ly. Senza epîgrafe. Ua cornucopia. AR. &.
V. tav. I, f. i5.
Nel museo deir Istituto délie scienze di Bologna osservai mesi sono
quest' unico sesterzio spettante alla gente Valeria, che fu pria posse-
duto dal P. Ab. Trombelli; il quale ne inviè un disegno a mio padre,
donde ho fatto trarre quello che qui se ne pubblica. Benchè le tavole
del Morelli abbian sempre dipinto il martello, che trovasi ne' molti
denari di questa famiglia, acuminato da una parte e quadrato corne
un maglio dair altra, tuttavia io lo veggo raffigurato colla punta da
ambi i lati in quello , che io tengo , col ratto di Europa , e in ambedue i
modi in allri due colla biga délia luna. Il cornucopia potrebbe forse
avvalorare la sentenza deir Avercampo, che dopo la morte di Gesare
fossero battute tutte le medaglie degli Âciscoli. Gerto è che il cornu-
copia campeggianle neir area trovasi negli aurei de' triumviri nella
gente Mussidia, ma ornato di benda vedesi nel denaro Morelliano^;
onde il nostro per Y eguaglianza del tipo potrebbe credersi coniato sotto
Cesare '.
M'CTtO est répëtëe au revers, au lieu de OpuseuU religion, ecc, t. VIII, p. aSy-aSS,
la légende ordinaire VICTRIX. Ce qui- et le BuUet. deW ImUt. areh. 1860, p. 991.
naire provient du dépAt dé^uverl près de C. Cavsdoni.]
Garnira, au mois d'avril de celte année * Lib. I , cann. x.
(1860); je Tai examiné avec soin et ai pu ' In g* JuUa, tab. I, n. 7.
m'assurer qu'il est d*ai^nt pur. Voyez les ^ [J'ai émis la conjecture queL.Valerius
38 XII SESTERZJ ILLOSTRATL
VIBIA.
XII. Testa di Mercurio aiato a désira. — I^. C - PANSA. Una tartaruga; nel campo
un caduceo. AR. &. V. tav. I, f. 16.
Ultimo sia questo elegantissimo sesterzio dei mio medagliere spet-
tante alla gente Vibia. Fregia il dritto la testa di Mercurio, in cui è
osservabile che manca il petaso, benche fuori dai crini sporgano due
alette. Il rovescio poi non ha bisogno di spiegazione : troppo noto è il
nome di C. Vibio Pansa, ed ognun sa che la tartaruga era consecrata
a Mercurio.
Acisculus fut un des triumvirs de Jules Sur le marteau ou plutAt sur la marteliiie
César en 709 (av. J. G. AS) , pour la guerre {marteUina muratoria) du droit, voyez , dans
d*Espagne. Le sesterce du musée de Bo- ia correspondance de Borghesi, une lettre
logne porte au revers, non une corne d'à- qu'il m'a écrite le a/i mai 1861 , et qui a
bondance simple, comme dans le dessin été insérée en partie dans le BulleUino delV
de Borghesi, mais une corne d'abondance Instituto archeohg. i8/i5, p. 189 et suiv.
double, hxepas. entourée de bandelettes. C. Cavbdoni.]
DELLA GENTE ARRIA
DELLA GENTE ARRIA ROMANA
E
DI UN NUOVO DENARO
DI MARCO ARRIO SEGONDO^
AL CAVALIERE VINCENZO MOI^TI GIOVANNI LABUS.
Fino dair anno scorso , allorchè voi , pregiatissimo ainico , e g^ ottimi vostri P. v
colleghi Breislak e Giordani, unitamente a parecchi altri insigni cooperatori
intendevate alla compilazione délia BibKoteca ItaKana, io promisi in quel foglio
la stampa délia dotta dissertazione deil' esimio nostro Borghesi suUa Gente
Arria Romana , délia quaie non diedi allora che un brève e scarso compendio.
Avendo esso trapassato le Alpi e destata in Francia vivissima brama di lutta
Topera, io reputo che sarebbe grave mancanza il differirne più oltre la pubbli-
cazione.
Vi dissi già in voce, con quanta Iode Tannalista enciclopedico di Parigi^ vi
sopra quel semplice mio estratto ha parlato di quel dottissimo scritto. Ora vi
soggiungo , che avendo egli trovata quella medag^a assai bella e molto applau-
ditane la illustrazione , è poi rimaso alquanto dubbioso suUa sicurezza délia
interpretazione.
Gerto che in queste indagini pretendere non si debbono che conghietture ,
le quali non sono dimostrazioni di fisica sperimentale ne di matematica; ma
se Terudito sospetto è soccorso dalla convenienza dei luoghi e dei tempi, e se
' Publiée par les soins du docteur J. La- 340 , avait donne un résume , avec quelques
bus , à Milao , 1817, in-8*. critiques , de cette dissertation , qu*il ne con-
. ' [Labus veut parier de Millin, qui, dans naissait que par Textrait qui en avait été
\e8 Atmahê eneyehpédiqueê , 1817, p. 387- publié dans la BibL liai J. B. di Rossi.]
1.
42 DELLA GENTE ARRIA.
ne per conto degli scrittori, ne pcr io costume non gii si possono opporre diffi-
coltà ragionevoli, perché negargii un pienissimo assenso? Vi ha forse dubbio
che in si oscuri soggetti la meno inverisimile non sia mai sempre la spiegazione
migliore?
So che il Borghesi in più luoghi , e in ispecie ove afferma doversi la testa
sui diritto dei nummo effigiata attribuire al pretore Q. Arrio, si è opposto al
parère de' più illustri antiquarj. Ma chi ha raccolto tutti i luoghi de' classici,
chi ha rinvergato dugento e più marmi che degli Arrj favellano, chi gli ha
come lui, che scopo ii fece d'assidui studj e fatiche, rawicinati e discussi? Io,
che ne presi diligentissimo esame , ho dovuto convincermi che la novita délie
sue deduzioni non è lascivia erudita, ma iliazîone probabilissima di più attente
ricerche ch' egli ha fatto sui libri, e di osserv'azioni più diligenti per lui pra-
licate sulie medaglie. Il perché se Orazio discorre di un Q. Arrio che diede un
lauto banchetto e che avea due figliuoli; veduto che anche TuUio rammenta il
convito di un Q. Arrio e le quaiità di un suo figlio; che un altro Arrio col suo
P. ▼!! cognome si fa conoscere secondogenito dei medesimo Quinto; e che tutti sono
contemporanei , e i tempi , i luoghi e le circostanze lor non ripugnano : non so
capire, perché forzata si debba dire la deduâone che Orazio favelli delP Arrio
pretore e dei fi^ suoi. La quale se é nuova, non é meno ingegnosa, anzi mi
pare cosi plausibile, che o nulla vi ha di probabile in queste indagini, o é
dessa al certo probabilissima.
Anche la rara medaglia di G. Arrio non mai ben letta dai Pelierin, dai
Vaillant, dai Mionnet, dai Garonni, dai Rasche, né alla vera «ua sede attri-
buita, fu dai Borghesi, conghietturando, assegnata alla Spagna. Egli senza ii
soccorso de^ occlii noté la fabbrica, vide i'uf&cio quinquennaiizio, awerti
che ai tempi di Gesare vi furono coià varie zecche, perciè l'affermé di Tortosa,
coionia illustre che appeiiavaâ Giaiia. Ma che ii suo' concetto fosse fondato , e
ch' eg^ cogliesse proprio nei segno, non solo ho dovuto coi fatto capacitar-
mené, ma posso anche aitrui dimostrario con évidente certezza, mercé dei di-
segno che do intagliato^ Di esso mi dichiaro tenuto ail' insigne antiquario
Sestini mio amico , che io ha cavaio dai tipo nei dovizioso museo Wiczai K Vi
sarà forse ancor dubbio che iegger non debbasi : Colmia Ittlia Dertosa Caio
IWUo TANCtwo Caio ARRJo AuU filio II VlKis QyiNQuefmalibu$ EX Decreto
Decurimum ?
' [Planche I,fig. 17.] cette médaille dans ses MedagUê I^nme ,
' [Sestini a depuis publié de nouveau p. tSS^iSg, pi. VI, n. 9. G. CiviDOin.]
DELLA GENTE ARRIA. ai
NaoYO è altresi F avère assegnato un nappo di barba vicino agli orecchi aile
teste romane nei tempi délia gaerra servile. Ma se lo vediamo nelle teste dei
nami, degli eroi, dei personaggi più celebri; e gli stessi oratori e i poeti nelle
diverse lor opère ne lo ricordano, perché vorrem dubitame? Procède la osser- P* vm
vazione dall' aver il Borghesi meglio inteso il cenno di Cicérone e di Marâale ,
e praticato un più lungo esame sulle medaglie dei suo museo, il quale non
so da chi sia stato finora partitamente discorso; ma so che è il più ricco, il più
splendido e il più conservato di alcun priva to d'Europa. E chi puà van tare il
possesso di più che trentaquatlro mila tipi coniati nei tre metalli? Se voi, caro
amico, nol conosceste me^io di me , ve ne potrei dire assai cose. E in primo luogo
parlerei dei monetiere , ch' è tanta e si nobile parte di esso, dove la série ddle
monete pontificie, deUe italiane ed estere , dove quella délie medaglie parimenti
pontificie , dei principi e degli uomini iilustri , che dai re Francesi e dai Lon-
gobardi a' di nostri pervengono, non puo essere ne più copiosa ne più prege-
vole. Potrei dirvi dei medagliere , la cui série délie città e dei re , comechè la
più povera, è non perciù di due mila cinqnecento medaglie, e la série impé-
riale di ben dieci mila. Anri lasciate queste che qui non fanno, potrei ricordarvi
la série consolare a lui carissima sopra tutte, e ben a ragione, perciocchè sor-
passa questa le cinqne mila, e nei sistema Eckheliano non ha difetto che di
due sole famiglie, la Ventidia e la Turillia; e in quelle d'argento délie pub-
blicate negii ampi volnmi dei Morelli e dell' Eckhel, sole 67 sono desiderate^.
Ma in compenso di queste ne ha parecchie per le quali si è aceresciuta la série; ■<
conciossiachè fra le auree vi è quella délia gente Mussidia colla testa di Otta- >
viano ed un comucopia, iguota ai primaij collettori, ma cognita ai musei xi,xii
Pembroke ^ e Tiepolo ', che restituisce Tonore aile relegate dai Morelli fra le ^"'
Golziane^. Ve n'ha un' altra inedita délia gente Petronia , che unisce il diritto
dell' argentea Morelliana, tav. 9. 1, al rovescio dell' E délia tavola stessa.
Nella série d'argento otto ve n'ha di restituite da Trajano, ira le quali quella
risplende délia gente Cecilia colla testa di ApoUo e lo scudo macedonico , tutta-
via sconosciuta. Gl' ignoti dieci sesterzi editi dai cav. Avellino sono già fatti di
ragion pubblica^, ma non cosi tre altri che loro si potrebbero aggiugnere, né
' Da che ne ho la nota, mi è carissimo il cette liste à la fin de la présente lettre. ]
pnbblicarla; potrà servire a dare una più ' Part. I, tav. XII.
esatta idea délia collezione dei Bor^esi , e ad ' Ser. I , pag. 69.
agevolargli la via di sempre più accrescerla * Tav. XXVI, n. & , i& e iS.
e oompletaria. [Nous avons fait réimprimer ^ [Voyez la dissertation précédente.]
6.
ai DELLA CpiE ARRIA.
altre quaitro medagiie tutte diverse nel diritto e nel peso, portanti il mono-
gramma NATto^ cognome délia gente Pinaria^ per le quali puo mostraré il
Borghesi che il vittoriato fu a' più antichi tempi diverse dal quinario, avendo
a quest' uopo gîà raccolti gli studi opportuni, ne altro mancandogli che il
tempo di estendere i suoi pensieri. Ne qui si resiringono le scoperte alla sua
industria dovute e a una suppellellile cosi copiosa; poichè, senza uscire délie
consolari ed inédite , si potrebbe anche affermare che senza timoré si dee inter-
pretar VARro il monogramma del denaro edito pel primo dal d'Ennery^ e poi
dal Garonni ', mentre e questo e un altro similissimo ne possiede il Borghesi ,
in cui a quel monogramma anteponesi il prenome di Caio\ ond' è sommini-
strata una ragione per negarlo ai Varguntei e ai Quintilj Vari , ai quali quel
P.iiT prenome fu ignoto. Ghecchè altri scriva, non pare che nemmeno al tempo del
suo consolato G. Sosio abbandonasse la sua provincia, qualunque ella fosse,
ma pero certo marittima, perché in una medaglia Borghesiana col solito ZA nel
diritto, si vede un delfino attortigliato a un tridente e si legge Caius SOSIVS
COnSul. E manifesto , che saviamenle giudico TEckhel fosse un dodrante il cosi
detto semisse délia Gassia col capo di Vulcano ed un S con tre globi^, perché
oltre questo, ne ha un altro il Borghesi alquanto più leggiero di peso, ma col
capo di Bacco ed un S con due globi, il quale sarebbe Tunico esempio del
besse romano. Non é poi vera Tasserzione dell' Eckhel che nei denari di Giulio
Bursione junguntur plures KUerae nulla certa ratione^^ poiché questa ragione é
quella délie sillabe invece deile solitarie lettere monetali, la quale sebbene
unica in queste medagiie è pero mostrata.apertamente dalle molteplici Bor-
ghesiane, in cui ira le altre trovasi interamente il CA, il CE, il CI, il CO, il
CV. L'A falsamente da taluni interpréta to Anno nei nununi délia Glaudia^,
vuol certamente dir Alter, veggendosi che tutti quei nummi si trovano coll' A
e senza; dal che dee conchiudersi, che dopo fatta la prima data quantità di coni
si voile rifabbricarne un altra^. E che dir non potrei finalmente, se volessi
distendermi oltre i limiti di una semplice lettera, e costruime trattato?
* [Borghesi a démontré depuis que le sigle ^ Mus. Wiez. t. II, p. 56.
IV doit se lire MAT, et non pas NAT, et * [Voy. Cohen, Méd, coiw. pi. XXXIX,
que ces monnaies appartiennent à la famille Terentia, i et a.]
Matia, ou plutôt Madena; voy. Osservazioni ^ D, N. F. t. V, p. i5.
Humismatiehe, decad. IV, osserv. 9 , et decad. * Ihid. p. 76.
XVII, osserv. 1, a et 3. C, Gavbdoiii.] ' Moreil, in g. Claudia, tab. 1 , VI.
' Catalogue, p. 167. ' [C'est ce que Boi^hesi a démontré de-
DELLA GENTE ÂRRIA. àb
Ghe se la copia dei tipi fa iuogo a scoperte cosi notabili , parecchie altre non P. zv
meno importanti ne somministra la esimia loro conservazione , che mette il
Borghesi nel caso di conoscere moite cose sino ad ora inconcepibili reputate.
Poichè il rovescio già concîamato délia PletoriaS nel nummo freschissimo Bor-
ghesiano è un pajo di cesti sciolti; onde la incognita figura è un vittorioso pu-
gillatore, che allude al cognome del monetiere Gestiano. Il creduto frutice sil*
vestre délia Marcia^ è la galea ircina macedonica^; percià la figura équestre è
lo stesso re Filippo , di cui nell' altra medaglia di lei compagna ci vien esibita
la testa. Non è di cervo, ma si di bue la testa, che nella Ppstumia si vede sopra
la fronte di Diana^, e il sacerdote, che è nel rovescio, tiene in mano lo spruz-
zetto dell' acqua lustrale; sicchè a spiegare questa medaglia e a ravvisarvi
uno dei più antichi fatti délia storia romana, non si ha che a leggere il capo
quarantesimo quinto del primo libro di Tito Livio ^.
Ma dove m'incalza Tamor délia scienza e il tenero affetto che porto al Bor-
ghesi? Di cosi belle scoperte e di tante altre dovute alla copia e alla rara con-
servazione de' tipi, non che alla sua maravigliosa sagacità, vi ha già ragionato
egli stesso più volte colla erudizione e colla sicurezza sua propria, sicchè non
mi occorre di più discorrervene. Ghe se ne ho toccato qui alcuna cosa, ciù fu
per chiarire ail' illustre accademico parigino la periria del nostro amico, e la
fede intera che aile sue nuove osservazioni si debbe. Anri poichè mi pare che
per rispetto al nummo degli Arrj egli abbia già sciolti tutti quei dubbi , che forse m
nacquero nell' altrui mente alla lettura di quel brève mio cenno ; cosi gradirù
che il dotto Francese, gettati gli occhi su queste carte, voglia ripigliare in
serio esame il bel denaro che pubblichiamo , e compiaciutosi di ponderame la
interpretazione, si degni di confermaria coU' autorevole suo giudizio, o un'
altra espome più persuasiva , e quale puà attendersi dal molteplice saper suo.
Intanto io supplico voi, pregiatissimo amico, di accogliere questo libretto
con lieto animo e colla consueta vostra bontà. Voi siete amicissimo del Bor-
ghesi e onorate me pure délia vostra benigna benevolenza. Sicchè intitolandolo
al chiarissimo vostro nome, non fo che rendervi ciè che è vostro, e in pari
puis, dans ses Osservazwni numismaiiche j * Morell, in g. Postumia, lab. i, VIL
decad. II, oss. 9. L. Rbhisr.] ^ [Borghesi a depuis expliqué cette mé-
' Morell, in g. Plaetorta, tab. â , IIl. . daille, dans ses Nuavi Jrammenti dei Fatti
' M. in g. Marcia, tab. 1 , VI. eapiioUm, part. II, p. hû-Ub. C. CAVBDOiri.]
» Id.ibid.kJ\.
46 DELLA GENTE ARRIA.
tempo soddisfare ail' obbligo che mi corre di darvi quel miglior pubUico testi-
monio che per me si possa dell' amore che vi profeaso , e ddla somma riverenza
che porto al vostro raro e prestantissimo ingegno : délie cui prodazioni non
parlo , si perché offenderei la vostra modestia , ne voi vorreste permettermelo ,
si perché non potrei che ripetere cose a tutta Italia notissime. Gontinuateroi
la carissima vostra grazia , e state sano.
MilaDO, s 5 ottobre 1817.
DËLLA 6ENTE ARRIA. àl
NUMI ARGENTEI ROMANARUM FAMILIARUM
A HOBBLLIO BT BCKHBLIO BDITI ,
QUI A BARTHOLOHABO B0R6HESI0 DESIDERANTUR.
1 AemiUa. PAVLLVS-LEPIDVSCONCORD. Caput vdatam. P. „
IV. CLEMENTIAE-SC.aypeus, tab. i, F.
s Sine épigraphe. Caput lulii Caesaris.
I^. L'BVCA.IiiBignia imperii, tab. 3, V.
3 CAESAIL. Gapnt laureatum dictatoris.
IV. LAEMIUVSBVCAIIIIVIR. Deiterae junetae, tab. 3, VU.
& M- LEPIDVS'III'VIR-R'PC. Caput Lepidi, pone simpulum et asper-
gillum.
IV. M-ANTONIVS III-VIR'RP-C. Caput M. Antonii, pone lituus,
tab. 9 , A.
5 CABE. Caput muliebre.
IV. LEPI. Coraucopiae in iaurea (quinarios), tab. s, Vil.
6 Antistia, CAESARAVGTR-POT-VIII. Capot Augnsti.
IV. C.ANTISTVETVSIIIVIRPR.CVM GABINISFOEDVS.
Duo viri vdati foedns ineuntes, tab. i , A.
7 AlterinacriptosCANTISTVETVSFOEDVSP-RQyMGABINIS,
tab. 1 , B.
8 Anumia. M • ANT • IMP 'AVG- III • VIRR • P • CMBARBAT-Q^P. Caput
M. Antonii.
IV. L- ANTONIVSCOS. Caput L. Antonii, tab. i , U.
9 CAESARIIIVIR. Caput Octaviani.
IV. M * ANTON • C • CAESAR. Caduceus inter deiteras, tab. 6 , II.
10 IMP. Caput M. Antonii, pone lituos.
IV. M ANTONIVS IIIVIR-R P-C. Caput Orientia, tab. i,C.
11 ANTAVG IIIVIRRPC. Triremis.
IV. LEG XIIX. Aquila legionaria inter signa militaria, tab. 9 , VI.
19 Alter, LEGXXIV, tab. 10, V.
' [ Qndqiies-UDet des soixante -sept médailles (n** ai, a3, a&), parée que ce sont des médailles
mentionnées dans cette liste sont réellement intron- Golsiennes (n* 68), on parée qu'elles sont probable-
vables , parée qn*eHes dérirent de mauralaes lectures ment fonrrées (n** 1, 5i ). G. CATiDOia.]
à8 DELLA GENTE ARRIA.
i3 Anumia, Aller, LEG XXVI,Eckhel, t. VI, p. 5a.
i4 Aller, LEG • XXVIl , Eckhel , t. VI, p. Sa.
i5 Aller, LEGXXX, Eckhel, t. VI, p. 5a.
16 AqwlUa. L-AQVILUVSFLORVS-III-VIR. CaputVirtutis.
IV. CAESAR • AVGVSTVS • SIGN RECE. Parthus signum reddens,
lab. 1 , IX.
17 AVGVSTVS. Gaput Augusti.
IV. L • AQVILLIVS • FLORVS • III • VIR. Parthus «gnum reddens,
tab. i,Xn.
P. X 1 8 Atia. QiLABIEN VS • PARTHICVS • IMF. Caput Labieni.
IV. Equus cum stragulîs, tab. 1 , II.
19 Camnia. AVGVSTVS. Caput Augusti.
IV. L CANINIVS-GALLVS-III-VIR- AVGVSTVS TR-POT.Meusa»
el hasla , lab. 1 , II.
ao AVGVSTVS. Caput Augusti.
IV. L- CANINIVS • GALLVS • III- VIR. Gippus inscriptus C • C • AV-
GVSTI,Ub. 1,3.
9 1 Cariêia, MONETA. Caput muliebre.
IV. SALVTARIS. Incus, forceps, malleus in laurea, tab. i, III.
99 Ciaudia. CAESARIIIVIRRPC. Capul Oclaviani.
IV. P'CLODIVS'M'F. Mulier dextera pateram, laeva hastam ferens.
tab. a , A.
a 3 Comelia. Caput galealuni a Victoriola coronalum.
IV. SVLLA-IMP-ROMA. SuUa elRomadexleras jungentes, lab. 5, II.
9/1 ose A. Caput barbatum.
IV- P • LENT • P • F • SPINT. luppiler sedens a Victoria coronatur, tab. a , A.
a 5 EX • S • C. Caput Romae.
IV. CETHEGVSROMA. Puer hircum inequiUns, lab. 5 , F.
a 6 AVGVSTVS. Caput nudum Augusti.
IV. COSSVS • CN • F • LENTVLVS. Statua equestris tropaeophora ,
tab. 6 , B.
ay Aller inscriptus, AVGVSTVS DIVIF, tab. 6, IIL
38 AVGVSTVS-DIVIF. Caput Augusti.
R. LENTVLVS SPINT. Vas et lituus, tab. 6, V.
39 Comujieia, Caput Cererts.
IV. Q:,CORNVFICI- AVGVRIMP. Augur a lunone coronatus, lab. 1, U.
3o Aller cum capite Ammonis , tab. 1 , I.
il Aller cum capite A/ricae, Eckhel, t. V, p. 19S.
3a Cosêutia. CAESARDICTINPERPETWM. Caput lulii velatum.
IV. CMARIDIANVS. Venus victrix, Eckhel, t. VI, p. 9.
' [ C'est le wbêeUitim des tribuns dn peuple. C. Catbooiii. ]
DELLA GENTE ARRIA. 49
33 Haailia. SASERN A. Caput PaUorb.
ly. L*HOST. Très viri in cancellis comitialibus, t. i, &.
3& JuUa. IMPITER. CapatVeneris.
ly. C*CAESAR-C'F. Tropaeam, juxta quod captivas et cnrras, Eckhel,
t. VI , p. 6.
35 C • C AESAR. Caput muliebre velatnm et tutdatum.
I^. IMP'CAESAR. Arcus cum quadrigis, tab. 5, V. P. xi
36 Junia, Caput galeatum et aiatum.
I^. BRVTVS IMP. Caduceus, g^obus et temo, tab. &, t.
37 LIBERTAS. Caput Libertalis.
IV. P • R- RESTIT. PHeus inler pugîones, tab. 4 , IV.
38 Liània, NERVA. Caput laureatum Apollinis.
Vf. A ' LICINI. Eques cum palma decuirens, tab. s , I.
39 AVGVSTVS • DIVI • F. Imperator eques.
IV. P • STOLO • III • VIR. Apex inter aucilia , tab. 3 , II.
A 0 A VQVSTVS • TR • POT. Caput Augusti.
IV. Eadem postica, tab. 3, 111.
h 1 Maria. AVGVSTVS. Caput Augusti , pone lituus.
IV. C • MARIVS • C • F -TRO • III- VIR. Augustus et Agrippa stantes,
tab. i,IV.
&9 AVGVSTVS. Caput Octaviani, pone lituus.
IV. CMÀRIVSTROIIIVIR. Capito Iuliae, Caii et Lucii, tab. 1 , VII.
h 3 Alter ioscriptus , AVGVSTVS • DIVI F , tab. 1 . G.
/i& AVGVSTVS • DIVI • F. Caput Augusti in corona querna.
IV. C * MARIVS • C • F • TRO III -VIR. Sacerdos stans cum simpulo,
tab. 1 , III.
A5 Me9cma. AVGVSTVS • TR - POT • VII. Caput Augusti laureatum.
IV. L • MESCINIVS • RVFVS • III • VIR • XV • S • F • IMP • C AES • AVG •
LVD SAEC. Cippus, lab. 1 , IV.
&6 Mettia. Caput muliebre.
IV. M METTI. Virgo Lanuvina anguem pascens (quin.), tab. 1 , III.
h^ Minatia. CN • M AGN VS • IMP. Caput Pompeii.
R. M • MINAT • SABIN • PR • Q^^ Pompeîus, Victoria et muUer tumta,
tab. 1 , II.
68 Mwuuia. M • ANTON • IMP • AVG • III • VIR- R - P • C. Lituus et guttus.
IV. LPLANCVS-IMPITER. Guttus, fulmen et caduceus, tab. 3 in
g. Antonia, VII.
&g Alter inscriptus , L • PLANCVS • PRO - COS , tab. 1 , III.
5o Mustidia. CAESAR'IMP. Caput lulii Caesaris.
IV. LMVSSIDIVS-LONGVS-CLOACIN. Septa comitialia, tab. 3, E.
5i Numtoria. ROM A. Caput Romae cum X sub mento.
IV. C * NVMITOR. Imperator a Victoria coronatus in qnadrigis, tab. i , III.
I. 7
50 DELLA GENTE ARRIA.
P-xii Sa^ttmtlorùi.KOMA. Gaput Romae cum Xsiihmento.
IV. CNVMITORJ. Victoria in quadrigis, tab. i, B.
53 OyuUiia. Caput juvénile laureatam.
IV. Q^OGVLGAL-VERCAR. Quadrigae lovis, tab. i, B.
54 Petrtmia, CAESAR- AVGVSTVS. Caput AugusU.
IV. P * PETRON • III • VIR. Captivus hami sedeos , tab. a , IV.
55 P • PETRONIVS TVRPIU ANVS • III VIR. Caput liberac.
IV. CAESAR • DIVI • F ARME CAPT. ArmeDos genn flexo , tob. i , A.
56 TVRPIUANVS • III -VIR. Caput Liberae.
IV. Eadem postica , tab. i , IL
57 TVRPIU ANVS- III VIR-FERO. Caput Feroniae.
IV. AVGVSTVS • CAESAR. Bigae elephantomm, tab. a , I.
58 TVRPILIANVSIII-VIR- Caput Liberae.
IV. Eadem postica , tab. 9 , C.
59 Pinaria. AVGVSTVS • DIVI • F. Victoria ^obo insistens.
IV. IMP C AES ARI - se ARPVS IMP. Vola manus sioistroreuni, t. 1 , VI.
60 AVGPONT DIVI -F. Victoria ^obo insistens.
IV. IMP C AES ARI -se ARPVS IMP. Vola manus dextrorsum, t 1, D.
61 MANTOCOSIIMMPIIII.CaputlovigAmmonis.
IV. SCARPVS • IMP LEG VIII. Aquiia legionaria inter signa, Eckhel,
t. V, p. 373.
69 Pan^. SEX - M AGNVS • PIVS - IMP • SAL. Caput Pompeii dextrorsum.
IV. PIET AS. Mulier stans cum paima , tab. 9 , VI.
63 Sertilia. Caput Apollinis.
IV. QiCAEPIO • BRVTVS. Tropaeum inter captivos, tab. 9, VI.
64 TuriHa. M • ANTONIVS • AVG • IMP • IIII • COS • TERT • III • VIR • R • P • C.
Caput Antonii.
IV. D * TVR. Victoria gradiens in laurea , tab. 4 , in g. Antonia, L
65 Veniidta, M' ANT'IMP. Caput M. Antonii, pone lituus.
IV. P • VENT • PONT • IMP. Vir nudus hastae innixus , tab. 1 , I.
66 VMa, Caput Aùgusti.
IV. CVIBIVS VARVS. Palias stans cum Victoriola. tab. 1, V.
.67 Fiiwfliiia. AVGVSTVS COS XI. Caput Augusti.
IV. M • AGGRIPP A • COS • TER • COSSVS • LENTVLVS. Caput turri-
ftom Agrippae, tab. 1 , VII.
DISSERTAZIONE.
L' agro Romano , sempre fecondo di ogni produzionë di anttchità , p.
nel mandare alla luce Tanno 1783 un piccolo ripostigiio di medaglie
consoiari, espose qoesta ancora, di cui mi accingo a tener discorso; la
quale venuta tosto in potere deir esimio incisore di gemme cav. Gio-
vanni Pichler, fu di li a poco venduta a mio padre per quaranta zec-
chini^ IHesa quasi affatto dalle ingiurie degli anni, gode una fama che
avanza ogni sospetto di falsità , vantando concorde il favorevole giudizio
de' pjù esperti antiquarj , che hanno avuto agio di accuratamente esa-
minarla. E basterà di ci tare fra questi i ch. Sanclemente, Millingen,
Caronni, Mionnet, Cattaneo e Schiassi, perché niuno abbia a deside-
rare giudici più idonei a proferirne sentenza. Non poco di splendore
le proviene dair insigne tipo che le adorna il rovescio , e crescono pregio
alla rarità sua le querele del dottissimo Eckhel, il quale ragionando
délie monete romane délie famiglie, si dolse di aver rinvenuto quasi
ignudo quel vasto campo saccheggiato per quattro secoli dagii eruditi.
Ella sarebbe tuttora onninamente sconosciuta, se il Sig. Mionnet, che
l'aveva osservata nella mia raccolta, non ne avesse stampato la sem-
plicé descrizione nella récente sua opéra De la rareté et du prix des mé^
dailles romaines^. Ma il nudo accennamento dato per lui non poteva
bastare a spegnere il desiderio, che ne accendeva negli studiosi délia
numismatica ; onde ho estimato non inutile Taccozzare alcune cose per
la di lei illustrazione , or che ho ricevuto gentilissimo eccitamento a con-
' [Voy. pi. 1, fig. 18.] — * [Toaie I, p. 99, 3' ëdil. 1847.J
52 DELLA GENTE ARRIA.
tribuire la mia tenue inmboîa ai nuovo giornale , per cui Milano si rende
cosi benemerito dell' italiana letteratura. Se non che quaiito questa me-
dag^ia si addimostra bisognosa di spiegazione, altrettanto la storia dei
tempi suoi, corne quella ch' è tutta lacera e digiuna, fa la ritrosa in
somministrarne i necessari sussidj. Mancando adunque di cerle me-
morie, non posso io dotarla che di un umile corredo di congetture, le
quali spero tuttavia che i cultori délia scienza nummaria vorranno
accog^iere benignamente , in grazia délia preziosità del monumento di
cui ho preso a trattare.
Questa medag^ia, ch' è d'argento e délia classe dei denari, offi*e nel
diritto una testa virile nuda, rivolta a sinistra, con poca barba sul con-
P. 3 Gne délia guancia, e colF iscrizione Marcus ARRIVS. Ostenta poi nel
rovescio due figure vestite di sago, una délie quali si palesa per un
alfiere in atto di rinculare, che stringe in ciascun pugno un' insegna
militareS e Taltra per un duce armato di parazanioy avente nella sinistra
un' asta, il quale strappa colla destra una délie due insegne dalle mani
del signifero. Il contorno del campo è affatto sgombro di lettere, se
Tesergo si eccettui, in cui vedesi scolpito il cognome SECVNDVS.
Due altri nummi si osservano nel tesoro Morelliano^, che hanno stretr-
tissima attinenza col nostro, e che potendo agevolarne la spiegazione,
non si hanno a passare sotto silenzio. Ë il primo un altro denaro ornato
nel diritto délia testa medesima, che abbiamo di sopra avvertita, colF
epigrafe intorno, Marcus ARRIVS SECVNDVS; e nelF altra parte
segnato di un asta fra mezzo un serto di alloro e il cancello di un vailo ,
senz'alcuna leggenda'. Gome che abbiano ambedue uno stesso rovescio,
pure il secondo diversifica nel métallo e nel tipo del diritto , essendo
d'oro, e in vece di un capo d'uomo, porgendo quello di una donna
' [Probablement l'une de ces enseignes monnaie, et il a démontré que ce qu'il avait
était la sienne, l'autre cdle d'un autre stgni- d'abord pris pour la clôture d'un camp n'est
fsr tué dans le combat. C. Civbdohi.] autre chose que la décoration militaire con-
* In g. Arria, n* i et 5; [Cohen, Méd, nue sous le nom de Pkalireê; voy. Oêier^
coHê, pi. VU, Arria, i et 9.] vazwni fmmùmalieke, decad. XVII, oss. lO.
' [Borghesi est revenu depuis sur cette L. Runsa.]
DELLA GENTE ARRIA. 53
ornata del monile, degli orecchini e del frontale muliebre, aggiuntayi
Tiscrizione, Fortuna ?apuli Kamani Marcus ARRIVS SECVNDVS.
Non è qui da tacersi corne i più antichi collettori ci trassero in errore
nel darci il disegno délia prima di queste monete, quando dipinsero
una piccola fiamma suUa sommità del cancello; oiide non pochi cad- P. &
dero neir inganno di reputarlo un altare : mentr altro ivi non si vede,
se non un disco simile ai quattro apparenti negli angoli, e al quinto
Ggurato nel mezzo , tutti indicanti , a mio credere , le grosse teste dei
chiodi che univano insieme le 8barre^ Ma come in tante altre occa-
sioni, cosl pure in questa convien render giustizia ail' esimia diligenza
di Morelli, il quale pel primo si accorse dell* abbaglio comune, e ci
donô un' incisione pii)i esatta, délia quai cosa citerô in testimonianza ,
oltre la medaglia da me serbata, ch' è alquanto consunta, anche un'
altra che mi venue fatto di osservare in Perugia d'invidiabile conser-
vazione.
Non ignoro che le tavole numismatiche ci fanno conoscere altre me*
dag^ie di rame che alla gente Arria furono riferile. La zecca di Glunia
nella Spagna Tarragonese ci ha lasciato memoria di un G. Arrio vissuto
ai tempi di Tiberio'; quella di Galahorra nella stessa provincia ne ri-
corda un P. Arrio sotto Augusto ^ : e quella di Gorinto fa replicata
menzione di L. Arrio Peregrino duumviro dopo la morte di quell' im-
peratore ^. Un altro G. Arrio scopresi nominato in una medaglia colo-
niale di Giulio Gesare, la quale erra da lungo tempo senza poter tro-
vare una stabile sede, colpa dell' incertezza in cui si è tuttora délia sua 5
epigrafe. Il Vaillant * e T editore del Museo Tiepolo • vi lessero C • ARR •
A'F'C'AQ_:C*IVL'T*ANC; ma il Florez ed il Morelli giusta-
mente osservarono che questi quattro nomi non potevansi accordare
^ [Ces prëtendasdous sont les disques de * Thés. MoreO, in g. Arria, n. 9 et 3;
mâal qui ornaient les Phalères; voy. Bor- Pellerin, Mélanges, tom. I, pi. xti, n. &;
ghesi, passage cttë. G. Gàyidoni.] Mionnet, Médaitteê grecques et nmaines ,
' Tkes. Morett. in g. Arria, n. 6 ; Vaillant , t. II , p. i yS.
Num, cohn. part, i, p. io5. * Num. eohn, part i, p. 6.
' Vaillant, Num. eokm, part. i, p. 35. * Tom. I, p. la.
5& DELLA GENTE ARRIA.
coir iscmione de! rovescio II VIR • QVINQ; EX* D • D ; onde quest'
ultimo corresse Terrore dove non era, cambiando il IIVIR in IIIIVIR^
E furono quei dubbi cresciuti dal Florez e dal Pellerin \ i quali an-
nunziarono che da un altro esempiare sembrava ricavarsene C*
ARRI • A • F • C ALD • C • I VL • TAMP • C • F , non che dal Mionnet ^
che stampô C- ARRI- A-F-CAND-C-IVL-T- ANC. Una meda-
g^ia consimile fu recentemente riprodotta dal ch. conte Wiczai ^, che la
conserva nella sua ricchissima coUezione , e che suUe traccie del Rasche ^
crede poteria attribuire a Gorinto : ma sia per una disavvertenza scu-
sabile nelle lunghe opère, sia per înfedeltà del tipografo, comparisce
tanta discrepanza fra la descrizione e il disegno , che se ne rimane incerti
più di prima. Ë in fatto.si scrive in quella C * ARRI * M AF, iiéx. C*
ID-C-IVLTANCII-VIRCORINT-EX-D-D, einquestoci
P. 6 si mostra C • ARRI , un monogramma , C • I • D • D • I VL • T • ANC •
11* VIR'QVINQjEX'D'D. E da desiderarsi che Tegregio possca-
«ore, il quale ha mosso la sete degli eruditi senza saziàrla , esaminando
nuovamente queslo nummo, imponga fine a cosi lunghe dubbiezze, e
décida se colui che Tha intag^iato, sia degno di avère in patria la Grecia,
o piuttosto la Spagna. Intanto , se è lecito aprir bocca in tali materie
senza il concorso deg^i occhi, dirô che non dubito doversi preferire la
lezione OyiNQ^aH'altra CORINT, essendo unanimi in quella tutti
gli altri editori; e che il monogramma seguente il nome di G. Arrio non
è probabilmente altra cosa se non le sig^e Marci ¥ilius congiunte in
nesso, e ricordanti un prenome assai fréquente in questa casa, o pure
le altre Auli FiUus lette dal Vaillant e dal Pellerin, e riunite forae dal
punto intermedio. Discendo volontieri in questa sentenza, considerando
che le persone délia gente Arria, neg^i altri monumenti che possono
giudicarsi o anteriori o coetanei ad Augusto, sogliono del solo nome
andar contente , tutto che non sia per ripugnare a chi volesse supporle
' 7W.Aroreff.ing.ilrrta^ii./i;Eckhel, ' ATuf.&ibro. IoiilI, p. 1S9, tab.XVI,
D. N. V, toni. IV, p. 48o. n* 347.
' Mélangée, tom, I, p. â&7. * Lexiam ret immariae, Utt. C, ool. qSo ,
' Tom. VI,p. 669. D. 99.
DELLA GENTE ARRIA. 55
onninamente indicanti un cognome , jiei quai caso preferirei di sciogliere
il nesso in AVF, piuttosto che in MAF, sembrandomi quella sillaba
più conforme ail' indole di un cognome latino. E qui poca cura pren-
dendomi , se la quarta fra le lettere che succedono sia un C , o anzi
un D , la quale vorrà sempre accennare il prenome di Giulio » e al
più ci farà stare dubbiosi se gli si debba attribuire queilo di Cajo, o
Taltro di Decimo, rifletterè che le tre sigle antecedenti C'I'D, délia
cui lezione il conte Wicasai non sembra lasciarci dubitare , rimarrebbero P. 7
prive di ogni verisimile senso, se non vi si credesse nascosto il nome
délia colonia in cui costoro ottennero magistratura. Per la quai cosa io
ho gag^ardo sospetto che si deggiano interpretare Colonia lulia Derlosa;
perché altrî antiquarj riconobbero in questa medaglia la fabrica. spa-
gnuola, perché Tofficio dei duumviri quinquennali fu assai fréquente
in quelle contrade, perché abbiamo altri argomenti di quella zecca
sotto di Gesare, e perché finalmente quella città gode di appellarsi
Giulia e d'indicarsi con somig^ianti iniziali, come ci danno fede le
monete di Augusto coU' epigrafe Colonia ItUia Ai^jrtisla Dertosa^. Ghe
che ne sia perô, certo é che i prenomi di tutti questi Ârrj, e le ca-
riche municipali da essi occupate in lontane parti , abbastanza li diver-
sificano dal nostro M. Ârrio Secondo; onde sârô pago di averli accen*
nati, poco 0 nuUa potendo essi giovare air illustrazione délia nostra
medaglia. A questa adunque ritornando, raccoglierô da prima le più
antiche memorie délia famig^ia cui appartiene, esaminerù in appresso
la questione a chi debba attribuirsi la testa che vi é rappresentata nel
diritto, e chiuderô colF esporre le mie congetture suif azione a cui al-
lude il rovescio.
Gli eruditi dei due ultimi secoli non poco disputarono fra loro sul
etimologia da assegnarsi al nome di Arrio. Vi fu chi si avvisù di deri-
varlo dalla voce Greca pis, na9tiSy e dalla particella ablativa a, argomen- »
tandolo originato da un qualche difetto, che il fondatore délia casa
avesse in questa parte dei viso ^. Il Vaillant ' lo desunse dal vocabolo
' Eckhd, D. N. V. tom. I, p. &7. part, i, col. nûk.— ' Fa$ml, nm. p. i38.
* Rasche, Xmcofi reifiMMiniae^ tom. 1, o* 1.
56 DELLA GENTE ARRIA.
parimenti greco apetos^ bellicoMSy o sia da Apns^ Mars, e lo credè allu-
sÎYO al valore marziale di questa famigiia, di cui g^i parve di vedere un
indizio negli attrezzi militari del già citato denaro Morelliano, e nella
testa femminile délia medag^ia d'oro, presa a torto per la dea Fortezza.
Gon maggior verisimiglianza il Perizonio^ dal prenome Ârunte, usita-
tissimo presso gli antichi Italiani, stimô discendere tanto il cognome
Aruleno , quanto il nome délie genti Arria ed Arellia , aile quali poteva
aggiungeme altre moite, come TArruiizia, l'Arrenia^rArruziaJ'Arru-
leja e il cognome Arruntano di un propretore di Sicilia^. Eg^i osservô
che (T quamplurima olim singulorum hominum nomina ac praenomina,
(rquae dériva tum ab se nomen ipsis deinde gentibus dederunt, non fue-
(rrunt Romae in usu, sed in plerisqne tamen Italiae oppidis manserunt
cr residua. Inde autem formato jam nomine insignes complures familiae ,
(T paulo ante Gaesares etsub Gaesaribus primis, in civitatem Romanorum
(T ex Italia sunt adscitae. fi Se la sentenza del Perizonio ottenne fin da prin-
cipio un giusto applauso, maggiore sembra meritarne da che il ch.
P. 9 Lanzi ci ha fatto accorti essere questo casato antichissimo nella nostra
Italia. Parecchi sono i marmi etruschi di lingua e di carattere , che di esso
ci lasciarono memoria', ma basti per tutti quello di Acùa Aria Verasia,
che ce lo ricorda più chiaramente di ogni altro^. Se non che cosi an-
dando la bisogna, non avrà avuto tutto il torto il Vaillant nel trarre
questo nome dal greco kprfs^ inchinando anche il Lanzi a dedurre dal
medesimo fonte Tetimologia di Arunte^ benchè sarà d'uopo a quel
dotto Francese di confessare , che il passaggio di quella voce ellenica
neir Ëtruria non è potuto avvenire se non in lontanissimi tempi , coi
quali non puô avère la minima relazione il denaro di M. Arrio Se-
condo.
Non mancano altre lapidi con lettere latine, che délia somma vetustà
* De tium. contularib. p. ûbi. p. Sgi (SaS), n. 19&; p. &11 (36o),
' [Pellerin, Recueil, tom. III, pi. CIV, n. 367.
11*3.] ^ Lanzi, SaggiodilmguaetrMea,U>mAU
' Lanzi, Saggtodilmguaelnuea^iam Al ^ p. &i5 (3&/i),n. 983.
p. 38i(a*édition,i89&, p. 3io),D. i55; * /Ul. p. 980 {as s).
DELLA GENTE ARRIA. 57
di questa famig^ia ci rendono eguale testimonianza. Tali sono le tre
referite dal medesimo Lanzi, la prima délia casa Bucella^:
ARIA-BASSA
ARNTH- AL-FRAVNAL
la seconda veduta dal Passeri^ :
ARRIATHANA
la terza di Chiusi ' :
SEX • ARRI • CEZTES
Ghe che perô possa dirsi deg^i Arrj più rimoti, non vi è dubbio che
nel settimo secolo di Roma fioriva questa gente nella Gampagna Felice
e nel Sannio , d' onde provengono i marmi per cui ne abbiamo sentore.
Pregevolissima per ogni conto è la seguente iscrizione , cbe già trovavasi P. i o
in Capua , ma che ora si crede perduta ; la quale dopo essere stata pub-
blicata, ma sempre scorrettamente, dalF Apiano^ e dal Grutero^, fu
poi restituita a miglior lezione dal ch. Francesco Daniele ^ :
N • PVMIDIVS • Qj F M • R AECIVS • Qj /
M-COTTIVS-M-F N-ARRIVS-M'F
M-EPPILIVS-M-F L-HEIOLEIVS-P-F
C-ANTRACIVS-C-F C • TVCCIVS • C • F
L-SEMPRONiVS-L-F Qj VIBI VS • M • F
P • CICEREIVS- C • F MVALERIVS-L-F 8 M
HEISCE-MAGISTREIS-VENERVS-IOVIAE-MVRV
AEDIFICANDVM'COIRAVERVNT-PEDCC^^XXET
LOIDOS • FECERVNT • SER • SVLPICIO • M • A VRELlO • COF («c. )
* Lanzi, Saggio ai Ungua emuca, t. I, Passeri avait lu GESTES. — L. Rmna.
p. i73{i33), D. 60. * P. i35.
* 7Wa.p. i73(i3A).n. 5i. * P. 69,8.
' lUd. p. 168 (199), n. 19. [Passeri, * NunnsmiUieaCtmftMa,p.j6.[Cf.0Téiu
Mus. etrute, tav. 191, n* 1. Conestabile, d. !ii87;€ette inscription se trouve anjour-
lêerkiom etnuehe ii Firtmt , ses. Ill , d*hai au Musée de Naples; die y a été vue
tav. ni, n* 10 iû. Au lien de CEZTES, et copiée par H. Hommsen (/• N, 356i),
I.
8
58
DELLA GENTE ARRIA.
11 mio egregio amico Sig. cav. Aveliino dottamente se ne valse nella
sua edizione dei Gattivi di Plauto in prova deli' uso fatto dag^i antichi
del nominativo hiscCy e Monsig. Marini aveala in molta stima per la
memoria che ci serbava dei consoli dell' anno Varroniano 666, Ser.
P* 11 Sulpicio Galba e M. Aurelio Scauro ^ A noi basterà d'impararne cbe un
Arrio di prenome Numerio in quelF anno ottenne in Gapua un non so
quale magîstero , che per altro non sarà stato di sommo lustro ^, se ci
avevano diritto i liberti, corne ci assicurano due altre piètre di due anni
dopo, la prima édita dal Fabretti^, la seconda dal Pratilli^.
Il canonico Trutta divisô che la gente Arria fosse cittadina délia non
lontana Alife ^, fondandosi sopra una lapide ivi conservata e fatta inci-
dere da un G. Arrio fig^io di Numerio, il cui padre potrebbe essere
quel desso che fu ricordato qui sopra :
CARRION-F-TER
EX • TESTAMENT©
Ëgli avrebbe potuto convalidare la sua congettura adducendo un se-
condo epitaffio, che il Grutero^ asserisce trovarsi nel medesimo luogo,
per la cui simplicità non repugniamo di credere , che possa appartenere
ad un liberto di quel Gaio :
PLOTIAE • F • F
D • D
C-ARRJVSC-L
STRATO
dont nous avons reproduit le texte. La lettre
M qui termine la sixième ligne est la finale
du mot MVRVM , qu on n'avait pu graver
à la septième ligne, è cause du défaut d'es-
pace. 2 n'est antre chose qu'un signe de sé-
paration. L. Rmibb. ]
* Fr. Arv. p. 6i5, nota 8o.
* [Boi^esi a, depuis, démontré que ces
magistrals étaient les magùtri d'un pagu$
(h pagui Imut), Voyei sa lettre du aS oc-
tobre i836, à Furlanetto, publiée par ce
dernier, dans Le Antiehe lofiit del muêto di
Este, p. i5. J. B. t>B Roflsi.]
' Inscr. Dameet, p. 635, 998.
* Via Appia, p. 989.
' ilM(tcUtiil^ime,p.i86;6nitp.858,
11 [Mommsen, /. N. &790].
* P. 961, 3 [Mommsen,/. N. &811].
DELLA GENTE ÂRRIA. 59
Un aitro Numerio fig^io di Sesto, duumviro, prefetto deile co8e sacre P. 13
e tribuno militare, verrebbeci offerte dai Doni^ e dal Muratori^; ma
a torto costui fu intr uso nella nostra famiglia , non essendo intégra la
pietra da cui si voile ricavarlo , onde lo Smezio credè di vedere scritto
...INARIO ov' 688i lessero N* ARIO '. Si g^i uni che l' altro furono perd
redarguiti di neg^igenza dal Passeri , nelle sue lapidi Tudertine , che giao-
ciono inédite nella biblioteca Olivieriana di Pesaro, il quale a vende
nuovamente esaminato quel sasso , stanziô non mancarvi se non la let-
lera iniziale del prenome, cd esser ivi nominata la gente Naria ch' è
cognita d'altronde nei marmi di Todi.
Di un édile forse municipale parla bensi una tavola d'Anagni riferita
dal Muratorî^, che dalla barbara voce EOF viene accusata del vizio di
scorrezione , ond* è spesso bruttato quel tesoro , e nella quale giudico
celarsiun difetto ben maggiore che la mancanza d'interpunzione, poi-
chè anche il leggervi aediles Seniensium 0 Sentinatium et operum publi-
corwn non puô soddisfare gran fatto :
MARRIVS-M-F-L-N
L- VITORIVS- C-F
AID • SEN • EOP
Ma se tutte queste iscrizioni, che per ogni indizio si manifestano i3
degne dei tempi di Roma libéra, o dei primi due Cesari, ci assicurano
Tesistenza délia gente Ârria nella Gampagna Felice 0 nelle sue vicinanze,
del che pure ci fa fede P. Arrio Marso col suo cognome *, e G. Arrio
Massimo nominato in un lungo catalogo dei cittadini di Ercolano^; le
coUezioni epigrafiche ci somministrano ancora qualche prova del tra-
piantamentoin Roma di questa famiglia, e colla somig^ianza dei prenomi
* Cl. V, n* 119. AID SENeOP,pourAID DSSEN-
' P. 676, 1. COER. — Mommsen].
' Gnit. p. h^lx, 1. ^ Murât, p. iA36, 8 [Mommsen, /. N.
* P. aoi5, 3; [d'après Marangoni, Acta 60&6]. — * Dissert. Isagog. f. &6 [Momm-
saneti Vietormi, p. 169, chez lequel on lit sen, /. N. a383, d.].
8.
60 DELLA GENTE ARRIA.
e coli' ostinato silenzio del cognome cMnducono in giusto sospetto che
non d' altronde ci provenisse che dall' odierno regno di Napoli. Si avva-
lora la congettura osservando che niuna délie altre lapidi di questa casa
sparse pel resto dell' Itdia puô reputarsi anteriore ad Âugusto , ond' è
ben più forte la presunzione che da Roma per mezzo dei liberti e dei
veterani si diffondesse poscia in Aquileja e in Lombardia, ove questi
marmi sog^iono essere più frequenti. Intanto fra le piètre, ch* io stimo
potersi concedere alla famig^ia romana , sia la prima quella che il Gru-
tero riferisce trovarsi NeapoU^ castro Martis de Vuhumo ^ :
M-ARRIVS • M- F
M-SEXTIVSMF
DVOVIRI-D-S-VIAM
FACIVND • ET • REFICIVND
COERAV
P. i& Il Pratilli nel riproduria^ cambiô Tespressione, D*S, de êuOy ne\¥
altra D * S * P, de 9ua pecunia; ma se vi si ha da desiderare una lettera
(al che pure io inclino, sembrandomi che ci si parli piuttosto di un'
opéra pubblica che di una spesa privata) , parmi che ci si debba riporre
DE' S* S, giusta Tuso di moite altre leggende di egual natura, in cui
^ P. 1 Ss , a. [ Apianus, de qui Grater a pris eette inscription, la donne ainsi , f. 1 1 6, i :
MARRJVS M-F-M-SEXTIVS
MF- DVO VIRI D ' C • S VI AM F ACI
VND • ET • REFICIYND • COERAN
M. Monifflsen en a tire la restitution suivante (/. N, 3638) :
M-ARRIVS-M-F
M-SEXTIVS-M'F
DVOVIRI-D-C-S
VIAM-FACIVND
ET REFICIVND
COERA9
Les sigles D*C*S doivent se lire ainsi : de amscriptwmn sententia. L. Rinibb.] — ' Via
Appia, p. i8i.
DELLA GENTE ARRIA. 6t
le strade si dicono ristaurate de ienatus sententia. Non asserirô col Pratiilî
che il M. Sestio coUega del nostro Arrio sia quel M. Seslio Sabino che
fti edile délia plèbe nel 5 5 1 , che non vog^' io per la sola somig^ianza
di un nome donare a questa lapide tanta antichità. Dirô solo parermi
assai probabile che qui siano nominati i duumviri curatori délie strade
fuori di Roma, che furono abrogati da Auguste nel yS/i, corne an-
nunzia Dione : «rDuo enim ii qui vias extra urbem curabant, et quat-
cr tuor quiin Gampaniam mittebantur, tune abrogati erant ^ ; v per lo che
anteriori a quest' epoca sarebbero costoro da reputarsi certamente. Ë
siccome sappiamo, che i duumviri viali facevano parte dei XXVI viri,
e non ignoriamo che il XX virato era la prima carica che davasi ai
giovani al loro ingresso nella repubblica; cosi avremo da questo marmo
un argomento délia gente Arria già traslocata in Roma ed iniziata aile
magistrature, sebbene in tanta oscurità non mi attenti ne meno di Pi 5
sospettare che il M. Arrio duumviro fosse la stessa persona dell' edile
M. Arrio poco fa ricordato ^.
Un officie parimenti romano suppongo io nascondersi in quest' altra
iscrizione anch' essa di Gapua , che dalla raccolta del Doni ha tratto il
Muratori ' :
L'SORA-L-F
L-ARRJVS-M-F
IIIIVIR-D-V-D-S-S
TERM-C
Il primo di questi editori fu di avviso diverso dal mio, stimando
qûesto marmo al tutto municipale , e compiendo le sigle de voluntate
decurianum singuïorum, nella quale interpretazione credo che pochi
'* HUt. lib. LIV, S 36 : Oi ydp Si) Mo virât mentionné dans cette inscription.
ol ràs é^ Tov rei^wç lAois iyx'^P^iàiis- W. Hbnzkn. ]
vot, ot Te réafTopK ol it rifv Kaftirov/ay ' P. &86, i. [H faut corriger ainsi ia
«sfAv^fiavoi » xoraXtfAvyro. Cf. S 8. ligne 3 : IIIIVIR* PR - D S * S ; ce sont les
* [Le texte d*Apianiu, adopté par quabi/orviri pra/efeeH {Cof^
M. Mommsen, ne laisse aucun doute sur ghesi avait donc raison d'y reconnaître des
le caractère pur^nent municipal du duum- magistrats romains. T. Mohnsbn.]
62 DELLA GENTE ARRIA.
ameranno di seguirlo , si perché è insolita la frase de volunUUe, quando
air opposto si hanno i solenni modi ex consulta , ex décréta y de seiUeniiay
si molto più perché il costume di raddoppiare le lettere a significare
ii plurale non invalse che in tempi assai posteriori » coi quali mal puô
conciliarsi Taurea semplicità di questa lapide. Oitre di che non com-
prendo la ragione per cui , se ahhisognavano due S ad indicare singU"
lorutHy non ci volessero altrettanti D a denotare decurianum. Per me
p. 16 adunque le tre ultime lettere D*S*S avranno lo stesso senso che ne
abhiamo ricavato neii' epigrafe superiore; onde mostrandoci che non de
decurianum sententiay ma de senatus sententia terminas cansiituerunt^ non
sarà irragionevole il sospetto in cui sono che questi quadrumviri fossero
qualche cosa di più che un semplice magistrato di una colonia 0 di
un municipio ^. Ma disgraziatamente si ha motivo di temere che questa
memoria sia o mutilata o mal letta nella linea IIIIVIR*D*V, cioè
appunto dove c' indicava la carica che noi ricerchiamo. E per verità,
oltre che le sig^e D*V cosi sole non hanno, ch'io sappia, altro
esempio, rinforza i nostri sospetti il Gudio^, il quale non seppe leggere
in questa riga se non IIirD'R*D*S'S. In ricercar questa lapide
inutili sono state le gentili premure che a mia preghiera si è preso il
ch. Sig. cav. Avellino, fino a fare sgomhrare le roviiie délia demolita
chiesa dei SS. Gosma e Damiano di Capua, ove trovavasi, e al quale
perciô debbo questa pubblica protesta di gratitudine. L'unico frutto
che ha potuto ritrarne si è quelle di aver saputo che il marmo passô
da qualche tempo in potere del defunto Francesco Daniele , senza che
ora si sappia ove esista. Intanto se vorrà concedersi al Doni che quelle
lettere tali fossero presso a poco quaii eg^i le ha date, osserverô che
qualche cosa di simile vedesi in un* iscrizione Muratoriana ^ originaria
' [Il parait qa'à Tëpoque où Borgfaesi sommes convaincus qu*à one ëpoqne posté-
ëcrivit cette dissertation , il attribuait à la ca- rieure , le savant épigraphiste n'aurait plus
pitale, ou plutôt à la République, tous les voulu soutenir cette hypothèse. W. HmruN.]
magistrats qui agissaient de êenahtê sententia, * Inser, p. 33 1 , n. 1 7.
C'est un fait parfaitement connu aujourd'hui, ' P. 5, 9. [M. Mommsen (/. N. 95i3)
que beaucoup de villes donnaient le titre de restitue ainsi cette inscription, d'après la
sénat à leur conseil de dëcurions, et nous leçon d'Apianus (p. 197, 3), et d'après une
DELLA GENTE ÂRRIA. 63
degli stessi paesi da cui procède va la nostra, perché si dice serbata in P. 17
PoEZuoii :
C-IVNIVS-M-F
m-VIR-A-V-D'MI-VIR-NOLAE
IIII • VIR- QyiNQVENNAL
AR • DE • SVO • F ACI VND
COERAVIT
IDEM • RESTITVIT
lOVI-O-M-SACR
Il prestantissimo coUettore non osô di spiegarla, paventando vizio nella
lezione; pure mi sembra che senza sforzo si fosse potuta supplire
Triumvir Agris Veteranis Dandis ludicandis : e se non temessi la taccia
di troppo ardimentoso , direi che 0 fu ommesso un' A nella copia délia
nostra, 0 pure che la facilita di leggervi IIIIVIR trasse in errore il
copista, quando forse vi era IIIIV* A, in qualunque de' quali casi po^
trebbe interpretarsi : qualtuorviri agris veteranis dandis. Cerlo è che la
costituzione dei termini (non avendo qui luogo i curatori délie rive del
Tevere, che in simili diffinizioni di confini sappiamo spesso occupati)
non sembra lasciarci dubitare che qui si tratti dei limiti di una colonia.
Ma lasciando agli eruditi napolitani il portare più giusto giudizio di
questa pietra , che potrà forse loro cadere nuovamente sott' occhio , non
sarà al nostro intendimento inutile il riflettere ch' essa frattanto ci
autre inscription vue par lui à Pouxzoies (/. iV. âSi /^), laquelle est relative au même per-
sonnage :
n. CLVVIVS-WF
IIIIVIR
cAVDI-II-VIR
NOLAEIIIIVIR
Q^V I N QJ/ E N N A L
paUALDE-SVOFACIVND
COERAVIT • IDEM • RESTITVIT
lOVI-O-M-SACR
On lit en effet, dans le recueil cTApianus, à la première ligne, CLVVIVS au lieu de
C'IVNIVS, et au commencement de la sixième; AL au lieu de AR. *-L. Riinn.]
64 DELLA GENTE ARRIA.
P' 18 somministra una bella prova di quanto ho addietro dubitato, cioè che
la gente Arria fosse per qualche tempo senza cognome, veggendosi qui
usarne H coUega, e rimanerne privo L. Arrio.
Molti altri marmi ci sono noti che degli Arrj romani ci fanno motto ;
ma sembrandomi che niun altro possa con qualche probabilité attri-
buirsi ai tempi di cui cerchiamo notizie, stimo vano il ragioname.
Solo nel settimo secolo dalla fondazione di Roma cominciano gli
antichi scrittori a far parola di questa famig^ia, e la prima memoria è
dovuta air epitome de! libro XCVI di T. Livio, che ci narra.: «rQ. Ar-
crrius praetor Grixum, fugitivorum ducem, cum viginti millibus homi-
tt num cecidit. Cn. Lentulus consul maie adversus Spartacum pugnavit.
(T Ab eodem L. Gellius consul et Q. Arrius praetor acie victi sunt. d Ma
di questa guerra mi riserbo a parlare in altro luogo. Noa mi è occulto
che il Pighio statui questore lo stesso Arrio neir anno 676, e tribuno
délia plèbe nel 678; ma non indicando alcun appoggio délia sua asser^
zione , ne essendomi riuscito di trovarne altro indizio , mi persuado aver
egli seguito una sua congettura , che non puô essere fallace di molto ,
essendo protetta dalla legge annale e dalF epoca non dubbia délia sua
pretura.
Un Q. Arrio viene spesso memorato in questi tempi da Cicérone;
ma non è ancor deciso fra i critici, s' egli tratti di più persone dello
stesso nome, o di una sola, e se questa abbia a confondersi col pre-
tore di Livio, onde si avrà il prezzo dell' opéra nel trattenersi al-
19 quanto su taie questione. La prima vol ta che Toratore arpinate ne fa-
vellô, fu nelle Verrine, che ognuno sa essere state scritte nel 68 û,
come aperto è a tutti che il governo di G. Verre nella Sicilia occupô
l'antécédente triennio, il che è come dire aver avuto principio nel 681.
Racconta adunque Cicérone : cr Sperabat Heraclius , si illum diem effu-
(Tgisset, ante alteram sortitionem Q. Arrium, quem provincia tum
(T maxime expectabat, successurum ^ ; 1) e nuovamente : trPostea quam
(T intellexerunt isti virum fortem , quem summe provincia expectabat ,
* In Verrem acL a, lib. Il, S i5.
DELLA GENTE ARRIA. 65
(T Q. Arrium non succedere ^ ; y) sul quai soggetto è da sentirsi Asconio
Pediano, che più chiaramente ci avvisa : trC. Verres... cum succes-
(Tsisset in Sicilia G. Sacerdoti praetori, eamque, non sibi succedente
c( Arrio , per triennium tenuisset ', d e di bel nuovo : «t Expectabat Ar-
crrium in provincia Sicilia successurum Verri, qui non successit, hinc
ffin triennium Verris praetura duravit';^ efinalmente ove, chiosando
le parole del testo cr maximam uno anno pecuniam facere posse^t) ag*
giunge, creur uno anno? An quia divinabat, Arrio sibi non successuro,
cr per triennium se fuisse in Sicilia futurum ^? rt Or chi non vede che il
Q. Arrio destinato in sostituzione di Verre non puô essere che il Q. Arrio
pretore di quoi tempi, cui per legge e per uso allô spirare délia sua
magistratura competeva la provincia e cui TuUio ha chiamato a ra-
gione virum fortem, alludendo alla bella vittoria avuta di Crisso? Se P.ao
non che esaminando con maggior diligenza tutti questi passi, mi ac*
corgo che mal fece chi s'ideô di riporre la pretura di Arrio nel 683,
quando è incontrastabile doversi riferire ail* anno antécédente. Ed in
vero se Verre, rettore délia Sicilia nel 68 1 , aspettava il successore dopo
un arnio, come assicura Asconio , 0 ante alteram sortùionemy corne attesta
Cicérone, queste note non possono convenire che al 68 â ; onde se Arrio
dovea in quelF anno cola girsene con podestà pretoria, fa mestieri Tam*
mettere che prima di quel tempo sia stato pretore. Oltre di che dopo
essersi a questi magistrati distribuito il giudizio délie questioni capitali,
più non solevasi durante la loro carica urbana toglierli aile rispettive
incumbenze per mandarli alla testa degli eserciti , ma a quest' uopo si
sceglievano coloro che ne avevano compita ï annua durata. Veggo bene
che Tequivoco procède in origine dalF abbreviatore di Livio, ilquale
ha chiamato pretore Q. Arrio, quando a rigore di termini doveva dirlo
propretore : ma si générale era la costumanza di non far molto caso
di questa diversité seguendo Fantica abitudine, che non vi è forse
autore che non possa riprendersi di simile scambio ; e Cicérone stesso
appella Verre pretore délia Sicilia, quantunque délia sua pretura ur-
' In Vemm aet, 9 , lib. IV, S ao. ' CommenH. in eamdeni orat
* Argwm, m dmu, m Vemm, * CommM. in orat IV m fWem.
1. Q
66 DELLA GENTE ARRIA.
bana abbia favellato più volte. Giô peraltro non tog^ie che questa dif-
ferenza non veggasi scrupolosamente osservata neg^i atti pubblici con-
servatici dalle iscrizioni e dalle medag^ie. Intanto con questa riflessione
P a 1 avremo noi saputo il motivo , finora non awertito , per cui Arrio non
andô subito nella provincia che gli era stata assegnata, quale fu appunto
quello di aver ricevuto il comando di un esercito nella guerra servile.
Siegue TuUio a far menzione del nostro Arrio, scrivendo ad Attico
aile none di dicembre del 698, cioè nove anni dopo che ne aveva
parlato la prima volta. La data di questa lettera non è controversa,
perché i nomi di coloro che si accenna pretendere al consolato sono
troppo famosi. (rLucceium, egli dice, scito consulatum habere in animo
trstatim petere; duo enim soli dicuntur petituri. Gaesar cum eo coire
frper Arrium cogitât, et Bibulus cum hoc se putatper G. Pisonem posse
^ conjungi^ ^ Per la retta intelligenza di questo luogo è necessario unirvi
al tri due passi tratti dalle epistole scritte allô stesso amico nel 69 5;
nel primo de' quali domanda «tquid Arrius narret, quo animo se de-
trstitutum ferat, ecqui consules parentur^;^ e nel secondo testifica che ,
(rjam vero Arrius consulatum sibi ereptum frémit ^.t) Da tutto ciô noi
comprendiamo , come ben intese il Manuzio , che Gesare nella petizione
délia suprema magistratura ebbe in animo di unirsi con Luccejo, va-
lendosi deir interposizione di Arrio, e che questi avendog^i prestata
Topera sua, sperô di ottenerne il contraccambio allorchè avesse chiesto
93 il consolato dell' anno 696 ; ma abbandonato da Gesare, ebbe a sof-
frime ripulsa. Or qui si parla apertamente di un Arrio che anai>iva di
esser console, dunque di un Arrio ch' era già stato pretore; il che
posto, non puô egli essere se non il nostro Quinto, e perché non si
conoscono al tri uomini pretorj di questa famig^ia a riserva di lui, e
perché non é agevole cosa Tintrodurne un secondo nella série dei pretori
di quei tempi, la quale sebbene offra moite difficoltà per assegnare a
ciascuno il proprio anno , non manca perè dei nomi che hanno diritto
a riempierla ov' é difettosa.
' AdAaie.libA^ep. 17, S 9. — ' lUd. lib. U, ep. 5,S 9. —' IUi.ep. 7, S 3.
DELLA GENTE ARRIA. 67
La lettera a Quinto fratello scritta nelFesiglio, da Tessalonica, aile
idi di giugno del 696 \ nomina un Arrio, a cui ci avvisa il Verburgio
che in alcune varianti premeltesi il prenome di Quinto. Perdutoâ
d'animo Cicérone per la sopravvenuta disgrazia^ cosi taccia i 8uoi amici
di averlo tradito : ce Tu , si forte quid erit molestiae , te ad Crassum et ad
crCalidium conféras censeo. Quantum Hortensio credendum sit, nescio.
ff Me summa simulatione amoris summaque assiduitate quotidiana sce-
ff leratissime insidiosissimeque tractavit, adjuncto quoque Arrio; quo-
crrum ego consiliis, promissis , praeceptis destitutus, in banc calami-
cr tatem incidi. Sed baec occultabis» ne quid obsint. t) E da giudicarsi che
queste accuse non fossero molto fondate , sapendosi che presto ristrinse
Tantica famigliarità con Ortensio, corne è pure da lenersi che quest'
Arrio, da TuUio messo del pari con quel sommo cittadino, fosse un P. a 3
personaggio distinto per le sue cariche e per la sua autorité, s'egli era
stato capace di dare dei consig^i e délie promesse ad un uomo si grande
corne Cicérone, ed in un affare tanto importante quanto lo fu la sua
causa, e se questi temeva di non risentirne del danno quando si fossero
penetrati i secreti suoi sentimenti, onde comanda al fratello di eu-
stodirli in silenzio, ne quid obtint. Tutte queste cose quanto disconver-
rebbero ad un uomo ignoto, altrettanto ben si addicono ad un antico
pretore pretendente il consolato, insigne per gloria militare, e che
doveva avère gran parte nei pubblici affari, se lo stesso Cesare aveva
in lui cercato un appoggio per la riuscita de' suoi ambiziosi desiderj. Ne
osta il vederlo ora unito ad Ortensio e seguace délia fazione deg^i otti-
mati, quando prima Tabbiamo conosciuto meschiato nelle brighe dell*
opposta parte e fautore di Cesare, tutta essendovi la ragione onde
supporre ch' egli cambiasse animo a di lui riguardo tosto che si conobbe
frodato delF aiuto che ne sperava. Emergera poi da questo luogo che
Arrio ebbe stretti vincoli di amicizia con Cicérone, essendo questi a lui
ricorso per consiglio e per aiuto, ed avendolo annoverato fra coloro coi
quali aveva commercio di amore e di somma assiduité, il che altra volta
tornerà a conto di aver avvertito.
* Ad Qtiiniumfratrem, lib. I, ep. 3, S 7-8.
68 DELLA GENTE ARRIA.
Siamo al luogo che più d'ogni altro giova di conciliare coi fin qui
riferiti, esseudo la fonte da cui si possono attingere maggiori notizie.
P. 96 Trovasi ne! dialogo De chris orataribus^ che si crede composte nel
707, quantunque divulgato nelF anno dopo. (rAddamus hue etiam,
crue quem vocalem praeterisse videamur, G. Cosconium Galidianum,
(rqui nuUo acumine eam tamen verborum copiam, si quam habe-
rrbat, praebebat populo cuni multa concursatione magnoque clamore.
crQuod idem faciebat Q. Arrius, qui fuit M. Grassi quasi secunda-
rrrum. Is omnibus exemplo débet esse, quantum in hac urbe poUeat
(rmultorum obedire tempori multorumque vel honori vel periculo
rrservire. His enim rébus, infimo loco natus, et honores et pecuniam
(ret gratiam consecutus, etiam in patronorum, sine doctrina, sine
(t ingenio , aliquem numerum pervenerat. Sed ut pugiles inexercitati ,
cretiamsi pugnos et plagas Olympiorum cupidi ferre possunt, solem
r tamen saepe ferre non possunt : sic ille , cum omni jam fortuna pro-
rrspere functus labores etiam magnos excepisset^illius judicialis anni
rr severitatem quasi solem non tulit. t) Ma se non m' inganno , molti e
non lievi sono g^i argomenti onde persuaderci che TArrio oratore non
fu di verso dal pretore del 681, e dal pretendente il consolato nel 695.
Primo fra ogni altro sia la convenienza de' tempi, giacchè Cicérone
in quel dialogo serba Tordine cronologico. Nel paragrafo antécédente,
per dir solo de' più noti, egli memora Gn. Pompeo console la prima
vol ta nel 68 &, G. Pisone e Manio Glabrione consolinel 688, L. Tor-
quato console nel 689 , D. Silano console nel 693; e nel seguente
parla di M. Messala console nel 698, dei due Metelli, il Gelere console
3^ nel 696 e il Nipote console nel 697, di M. Lentulo Marcellino console
nel 698; anzi nel capitolo stesso cita P. Autronio designato console
nel 689, e G. Gosconio pretore nel 691 , tutti contemporanei del pre-
tore Arrio, come ognuno facilmente si avvede. Ne la stessa sua età
discorda dal racconto di Tuliio, il quale ci avvisa che Arrio non potè
soffrire la severità àelY anno giudiziaie, sotto la quale appellazione
' Brut. c. Lxix, SS 969, 9&3.
DELLA GENTE ARRIA. 69
intender devesi il 70a, siccome mi conferma il dottissimo sig. Garat-
toni, giudice il più acconcio in ogni materia Giceroniana. In queir anno
per la legge Pompeia tre sole ore di tempo furono assegnate aile ar-
ringhe dei difensori délie cause; e perciô fu fatale agli oratori medio-
cri , o poco esercitati , non perô a Gicerone e ad Ortensio , come si de-
duce dal cap. xciv, onde questi proseguirono , e quelli si tacquero. Dato
adunque che Arrio ottenesse la pretura nell'età prescritta dalla legge
annale, il che non è inverisimile , s*egli aveva quaranf anni nel 681 ,
ne avrebbe avuti pochi più di sessanta alla promulgazione délia legge
Pompeia , età in cui avrebbe potuto continuare i suoi clamori nel foro ,
se non vi si fosse opposta la ragione addotta da Tullio. Aggiungasi che
quest' oratore fece la sua fortuna avendo saputo multùrum vel hanort vel
periculo servire; ed in fatti abbiamo veduto superiormente che il pretore
ora si adopra in favore di Gesare, ora ci si mostra délia parte di Pompeo.
Ben si accorda eziandio ch' egli fosse intime amico di M. Grasso , avendo
ambedue acquistato fama nelia guerra di Spartaco. Ne picciol conto
deve farsi del cenno honores œnseeutus est, con la quai espressione,
benchè possano denotarsi anche le minori magistrature, nel nostro caso P. 96
perô sembra che siensi voluti indicare g^i onori curuli, poichè non sa-
rebbe gran meraviglia che anche senza ingegno costui avesse potuto
ascendere fino alla questura, 0 poco più oltre. Non fu adunque quest'
oratore un semplice avvocatuzzo, la cui fama si dovesse spegnere col
cessare délia sua voce, ma ben anche un magistrato di cui i fasti erano
in debito di serbarci la ricordanza. Quindi quanto sarebbe in intrigo
chi fosse di diverso parère nel non rinvenire neppure una traccia délie
cariche di costui in tempi, nei quali ci rimangono tanti semi per la
storia romana , altrettanto giova al nostro scopo il poter citare una ma-
nifesta allusione alla pretura di Q. Arrio. Ne temo chi mi obbiettasse,
che Tullio non avrebbe parla to si svantaggiosamente di lui, s' eg^i fosse
quel suo amico che abbiamo accennato ; montre ommettendo che Tautore
qui fa pompa d'essere veritiero, onde peggio dice di Gurione il padre '
' JBncr. c. LU, SS 9i3, siâ.
70 DELLA GENTE ARRIA.
malgrado lo sfarzoso elogio che gli aveva tessuto altra fiata ^ vi è
gran fondamento per credere che la scia politica avesse stretti i loro
iegami, corne vi è probabilité che Arrio fosse già morto quando si scrisse
questo dialogo.
Ho viola to l'ordine del tempo, premettendô il paragrafo del Bruto
air altra memoria, che di un Q. Arrio leggesi neir orazione Vatiniana^,
P. 97 onde più chiaramente apparisse la contraddizione che si crede trovare
fra questi due passi , quando vogliansi riferire allô stesso soggetto : cr At-
ff que illud etiam scire ex te cupio^-n dice Cicérone a Yatinio, «r quo con*
(Tsilio aut qua mente feceris, ut in epulo Q. Arrii, familiaris mei, cum
(rtoga puUa accumberes? Videsne me nihil de anni illius causa,
(T nihil de eo , quod tibi cum summis viris commune esse videatur, sed
(T de tttis propriis sceleribus ex te quaerere?Nulla supplicatio fuerit. Cedo,
(rquis unquam cenarit atratus? Ita enim illud epulum est funèbre, ut
(T munus sit funeris : epulae quidem ipsae dignitatis. Sed omitto epulum,
(T populi Romani festum diem , argento , veste , omni apparatu ornatu-
(T que visendo : quis umquam in luctu domestico , quis in (unere fami-
(T liari coenavit cum toga puUa? Gui de balneis exeunti, praeter te, toga
(rpuUa umquam data est? Cum tothominum milia accumberent, cum
(ripse epuli dominus, Q. Arrius, albatus esset, tu in templum Castoris
rrte cum C. Fidulo atrato, ceterisque tuis Furiis funestum intulisti.v
Quanto è da dolersi che non ci sia rimasta almeno una pagina di più
deir antico comento su questa orazione, edito poco fa dal ch. Mai, che
cessa appunto ove si accingeva a parlarci di quella cena'. Non si con-
tende che questa arringa, sebbene recitata nel 698, tutta si nporti al
695, in cui Vatinio fu tribuno délia plèbe, dandone sicurezzalo stesso
oratore : «r Tota vero interrogatio mea nihil habuit nisi reprehensionem
a8 cr illius tribunatus ^, ^ e in questo fatto medesimo a queir anno chiara-
mente alludendo : (r Videsne me nihil de anni illius causa . . . quaerere? d
' In P, Vatinntm, e. x, S a&. elle nous apprend en effet à qaoi se rap-
* Ihid. c. XII, zni, SS 3o, 3i. porte la fête mentionnée par Cicéron. —
^ [La suite de ce commentaire a ëtére- T. Mommsen.]
trouvée depuis à la bibliothèque du Vaticau; * Ad famil lib. I , ep. 9 , S 7.
DELLÂ GENTE ARRIÂ. 71
Il Maniuio chiosando questo luogo , scrisse che il banchetto fu dato
da Arrio in occasione délia morte del padre, il che ha fatto credere ad
altri che qui si traitasse deila morte del pretore , nel quai caso couver-
rebbe per sicuro distinguerlo dair oratore, perché s'egli era passato
fra i più nel 695 uon pote va certo appartarsi dal foro nel 70 a, corne
Cicérone ci assicura. Ma su quai ragione si fonda il sospetto , che qui
si parli del pretore defunto, e chi ha detto al Manuzio che il convito
fu imbandito per la morte del padre? Certo che da questa orazione nuUa
più se ne ricava, se non che Q. Arrio fece i funerali di alcuno délia sua
famiglia, il che corne del padre, cosl puô intendersi délia madré, di un
fratello, di un congiunto, 0 di qualunque altro di cui fosse eg^i Terede,
e solo non vorrà credersi di un figlio , sapendosi che Gesare fu il primo
nel 700 a celebrare in tal modo la morte délia sua Giulia maritata a
Pompeo'. Air opposto, io sostengo esservi poca verisimiglianza che
nel 695 mancasse di vita il pretore, sapendosi dalle due lettere ad At-
tico da me citate, che in quell' anno certaroente viveva chiedendo il
consolato per l'anno veniente; e sarà poi falso affattx) questo sospetto
per chi vorrà in lui ravvisare quel Q. Arrio che Tullio Tanno dopo p.ag
congiunge ad Ortensio. Per me non trovo alcuna difficoltà che mi vieti
di riconoscere qui pure T Arrio pretore, anzi mi pare di travedere il
motivo che potè consigliarlo ad una spesa esorbitante, ed è quelle di
comprarsi ad esempio deg^i altri il favore del popolo negli imminenti
comizj , oflrendogli un banchetto che andô in proverbio per la sua son-
tuosità, onde Orazio induce Staberio, geloso deir esecuzione del suo
testamento , a minacciare agli eredi ,
Ni sic fecissent, gladiatoram dare centum
Damnati populo paria atque epulum arbitrio Ârri^.
Non altro scopo si prefisse Cesare, quando onorô di una cena le indi-
cate esequie délia fig^ia , narrando Suetonio : «r Altiora jam meditans
(T et spei plenus nuUum largitionis aut officiorum in quemquam genus
' SuetoD. m C. luUo Caes. c. zxvi. — * Lôb. Il , sat. m, v. 85*86.
72
DELLA 6ENTE ARRIA.
(T publiée privatimque omisit... Munus populo epulumque pronuntiavit
(rin filiae memoriam, quod ante eum nemo^ -n Mi vo poi persuadendo
maggiormente che il padrone del convito sia la medesima persona fin
qui memorata, osservando che la qualità di famig^iare di Cicérone ben
conviene a quanto ho notato deil' Arrio del 696 , e per far questa spesa
non mancavano i denari alf oratore, che sappiamo pecunûim canseeuius.
Resta per ultimo a dire alcuna cosa deir Arrio vivente nel 70a, e
citato corne testimonio nella Miloniana : crServum etiam, ut Arrius ami-
p. 3o (Tcus meus dixit, corruperit^. ^ Ma se è vero ch' egli avesse il prenome
di Quinto, che il Fabricio ci attesta di aver letto in alcuni esemplari,
quel vederlo dette amtcus meus ci consiglierà agevolmente a confon-
derlo coir altro chiamato di sopra suo famig^iare. Ritrarrô adunque
dal fin qui dette , che non vi è alcuna buona ragione per dividere in
diverse persone il Q. Arrio in varj tempi e luoghi memorato da TuUio,
e che anzi vi è molta probabilité, perché tutte queste citazioni ad un
solo soggetto si abbiano a riferire^.
Aggiungerô contre la pluralité degli Arrj col prenome di Quinto
un' altra osservazione, che debole sarebbe da se sola, ma che venendo
appoggiata non fa che accrescere l' inverisimig^ianza. Alquanti Arrj
abbiamo gia veduto esserci offerti dalle medaglie, parecchi altri in
tempi posteriori ci sono ricordati dag^i storici, moltissimi ci vengono da
circa dugento lapidi ch' io conosco di questa famig^ia, non contando
le provenienti dalla fabbrica di Pirro Ligorio, che non vogl' io impac-
ciarmi con questa cr falsorum commentariorum et chirographorum offi-
(Tcina, yt come giustamente la chiama Monsig. Marini, appropriandole
^ Sueton. in C. M. Caet. c. xxvi.
* Pro T. iliuiib Mihne, c. xvn, S 66.
' [Aux passages de Cicéron, relatib à
Q. Arrius qui fut préteur en 681, on peut
en ajouter un de Plutarque, qui nous ap-
prend {Ge. c. XV ) qu'un ancien préteur,
Q. Arrius, annonça le premier à Rome les
rassemblements de troupes formés en Étru-
rie, en 691, par les partisans de Gatiiina :
KéivTM k^putç. M,p iJXfHtnryixàç, éw^-
yuXe roùç èv Tv^pT^via xûpnXoxiifyfutùç, Il
s'agit évidemment du même personnage.
C. Cavkdohi. — Un antre passage très-im-
portant a aussi échappé à Borgfaesi; c'est la
.glose du scholiaste de Gronove, rdative à
TArrius des Verrines, p. 389, Orell. HIe
dit qu'il mourut dans son voyage de Sidie
en 689 ou 683. T. Momsur.]
DELLA GENTE ARRIA. 73
le parole di Cicérone alla casa di M. Antonio. In tanta dovizia fa specie
che il prenome di Quinto cosi di rado apparisca, essendo appena indi-
cato in sole quattro iscrizioni, due di liberti, sovr una délie quali
ritomerà il discorso, e in due altre di persone ingénue, eh* io sotto-
porrô agli eruditi,
CARRJVS-Q:F
FIRMVS-SIB-ET-SVIS
IN-FRP-XX
INAGR-P-XX »
ARRIAEQ^iF
SERENAE
APOLLONIVS-LIB
ET-SIBI a
Onde giudichino se abbiano nulla di comune colla famiglia romana,
quantunque per la distanza dç^ luoghi in cui sono state trovate ne p.3t
mostrino certamente poca apparenza.
È difficile a concepirsi che se questo prenome fosse stato comune a
moiti y e specialmente a persone ricche e potenti , non si fosse egli mag-
giormente propagato , massime perché i liberti assumevano il nome del
padrone, e i Romani godevano di conservare i prenomi dei loro ante-
nati.
Ma è omai tempo di ricavare qualche profitto da questo lungo ragio-
namento. Se T Arrio pretore e quello menzionato da Cicérone non sono
che la stessa persona, più non dovrà far meravi^ia il silenzio, che hanno *
serbato su questa casa tutte le memorie più antiche di lui. Quindi volen-
tieri mi sottoscrivo air opinione di coloro che reputarono Q. Arrio primo
autore di questa gente in Roma e sapendosi dalF Arpinate ch' eg^i era
infimo loeo natuSy sarà lecito il congetturare ch' ei provenisse da qualche Sa
piccola città délia Campagna Felice, ove altri Arrj erano stabiliti. Si
conoscerebbe allora il verisimile motivo onde a costui, già designato
' BoDoniae, Murât p. 687, 6 [Malva- reproduit le teite. Boi^eû avait donné ce-
sia, Marmara Fdnnêa, p. 38o]. lui de Gruter et de Mannoe {Orîhog, rat.
* Venetiis, Grutt. 989, 6 [Furianetto, p. 76, n. 9), dans lequel on lit ARIAI
Le antiche k^jndi Patavine iUuitraUff, 3ùi, et SERENAI, au lieu de ARRIAE et
n* 375, d'après Scardeone, dont nous avons SERENAE. -— L. Renibb].
I. 10
74 DELLA GENTE ARRIA.
propretore délia Sicilia, cambiossi fuori d'uso la missione, inviandolo
a pugnare con Spartaco, mentre in un ardua guerra con sommo artificio
maneggiata da scaltrissimo avversario voile opporsi un duce pcatichis-
simo di quel luoghi, perché nera nativo. Del pari questa perpétua man-
canza di più vecchie notiiiepuô indurci a sospettare, che ne meno alF
altro ramo di questa famig^ia, che abbiamo scoperto colF ajuto délie
lapidi, debbasi accordare una antichità in Roma maggiore di quella che
le lapidi stesse richiedono, e quindi che il duumviro délie 8trade' sia
forse un qualche parente di Quinto, recatosi alla capitale per la spe-
ranza che gli spianasse la strada ag^i onori , appunto corne fece Cicérone
a Quinto fratello. E in vero la mancanza del cognome, tanto nel pretore
(pianto negli altri Arrj a lui contemporanei , è un gravissimo indizio che
questa casa non era in Roma ne antica, ne diffusa, potendosi colla sola
diversità del prenome diiïerenziare Tuno dair altro. Gosi moite altre fa-
miglie nuove che avevano un nome non usitato nella città dominante,
come la Maria, la Vinicia, la Ventidia e la Sosia , mancarono da principio
del cognome, che non assunsero se non quando incominciarono a pro-
pagarsi, il che pur fecero gli Arrj tosto che si accrebbero e in numéro e
in dignità.
P. 33 Proseguendo le nostre ricerche, sembra che dopo il 70a poco tar-
dasse Q. Arrio, già vecchio, a passare di questa vita, e puô dirsi con suf-
' ficiente fiducia ch' ei non vedesse la guerra civile fra Gesare e Pompeo.
Qualunque fosse stato il partito che avesse scelto, egli era un uomo di
bastevole autorità, perché venisse accennato da qualcuno degli storici
di quella guerra , e perché se n' avesse qualch' altro sentore negli scritti
di Cicérone, che si frequentemente Taveva prima nominato. Non é poi
da dubitarsi ch' ei non iasciasse successori; due figli' attribuendogli
* [Voy. plos haut, p. 60, note t.] tier du prénom paternel, en qualité de pre-
* [ Il devait avoir un antre fik, appdé mier né, et nonuné sans doute Q. Arrhu
Qttmtui, confiMmément an décret du sénat Prùmu, mourut probablement tout jeune;
de Tan Si&, rapporté dans les nouveaux notre Af. Arrhu Secwiui serait done le ae-
fragments deDîon(Mai,iV<waeaflwr.Mr^. cond fils du préteur, et le C. Arrm» dont
V0t iom. Il, p. 5&1; cf. Borghesi, Giom. il va être question, le troisième. C. Cavb*
Aread. tom. XLI, p. 107-109). CSefib, héri- Dom.]
DELLA GENTE ARRIA. 75
Orazio nella satira terza del libro seconde, cioè nei medesimi versi in
cui aveva parlato del suo convito:
Quinti progenies Arri, par nobile fratrum,
Nequitia et nugis, prayorum et amore gemeilum,
Luscinias soliti impenso prandere coemptas^
Non saprei dire se uno di costoro fosse quel C. Arrio, che nel 696
importunava Cicérone nella sua villa Formiana'. Certamente ci sembra
apparteneré a quella famiglia , vedendosi abitare nella Campagna Felice ,
d'onde abbiamo creduta originaria la sua stirpe, e sapendosi ch' egli
non era del volgo. «Sed omitto vulgus, post horam iv molesti ceteri
rrnon sunt. G. Arrius proximus est vicinus; immo ille quidem jam con-
(T tubernalis , qui etiam se idcirco Romamire negat, ut hic mecum totos
(T dies philosophetnr. <» Per questa ultima circostanza sembra lecito con- P. sa
getturare che fosse un giovine desideroso di apprendere; e Q. Arrio,
il quale doveva essere allora nelF età di circa cinquantacinque anni ben
poteva avère un figlio già adulto, cui adattare le cose che narra Tul*
iio. Le inezie che a questi fratelli rimprovera Orazio, e la giomea di
letterato che si aflBbbiava G. Arrio atte sarebbero a destare un qualche
sospetto, che non d' altri che di lui intendesse parlare Gatullo in questo
suo celebratissimo epigramma ' :
Chommoda dicebat, si quando commoda vellet
Dicere, et binsidias Arrius insidias :
Et tum mirifice sperabat se esse locutum ,
Quum quantum poterit dixerit binsidias.
Credo sic mater, sic liber avunculus ejus ,
Sic matemus avus dixerit atque avia.
Hoc misso in Syriam requierunt omnibus aures ,
Audibant eadem haec leniter et ieviter.
Nec sibi postilla metuebant talia verba ;
Quum subito adfertur nuntius horribilis :
lonios fluctus, postquam illuc Arrius isset,
Jam non lonios esse, sed Hionios^.
' Horat. iib. II . Sat. m, v. 9&3-965. ^ Carmen lixxv.
* i4ii4ff. iib.ILep. tA,S 9;cf.ep.i5,S3. ^ [Cette manière de prononcer est encore
to.
76 DELLA GENTE ARRIA.
P. 35 Sembra che quest' affettata pronunzia si attaccasse anche al suo
nome, leggendosi scritto Harria per Arria nella seguente lapide del
Grutero ^ :
C N-A RRI VS-CN-LIB
HERMESMEDIC VS
I VLI AECHRESTAE
COLLACTI AE • SV AE • C ARISSIM AE
FECIT-ET-HARRIAE-HELPIDI
CONIVGI-KARISSIMAE
BENEMERENTI • ET- SIBI -ET- SVIS
POSTERISQVE-EORVM
Grandemente si è ingannato V Orsino ^, e chi altri suUa fede di questi
versi ha creduto assegnare ail' Arrio GatuUiano la presidenza délia Siria.
La série dei rettori di queila provincia, grazie aile fatiche dei dottis-
simi Noris e Sanclemente, è messa in piena luce, ne Arrio vi puô tro-
var luogo. Tutto al pii!i, se vorrà tenersi ch' egli andasse cola con
qualche pubblica incumbenza, corne, a dir vero, sembra indicare queir
assoiuto nmms, potrà supporsi che vi ottenesse qualche carica di mi-
nor conto , come sarebbe a dire la questura ; e chi sa che non vi accom-
pagnasse il proconsole M. Grasso , a cui abbiamo visto si addetto il pre-
tore Arrio presunto suo genitore.
L' altro figlio di lui m' immagino poter essere M. Arrio Secondo uni-
camente noto per le nostre medaglie. Primo fu il Perizonio^ a portare
questa sentenza', non da altro mosso che dalla convenienza dei tempi.
36 Un maggior fondamento ad una tal congettura potevasi desumere dal
cognome Secondo, che nelia gente Arria trovasi per la prima volta
costumalo da lui, e che sembra fuori di questione esser provenuto dalF
aujourd'hui celle des Toscans. Or, on a vu tAt que de ceux de la Gampanie? J. B. «r
que les inscriptions étrusques mentionnent Rossi.]
un certain nombre d'Arrim; pourquoi ce- ' P. 633, 8.
lui dont se moque Catulle ne serait-il pas * De Fam. Bom. in g. Arria.
un descendant des Arriuê de l*Étrurie, pkh ' De Num. Om$. p. 9&3.
DELLA GENTE ARRIA.
77
ordine délia nascita. Ce ne dà fede la seguenie lapida Bresciana édita
dal Grutero^ quantimque sia di tempi posteriori :
L • A R R I O
PRIMO
L • A R R I V S
SECVNDVS
P R O CA V G
FRATRPPîISSÎMO
Sapendosi adunque che Q. Arrio ebbe due figli maschi, e trovan-
dosi neg^i stessi tempi un altro délia medesima casa, che si manifesta
patentemente per un secondogenito , non vi è cosa più simile al vero
che creder questi figlio di queg^i. Ma per un altra strada , sebbene più
lunga, puô forse arrivarsi alla medesima meta. Il museo Vaticano délie
iscrizioni, splendido monumento délia munificenza del régnante Ponte-
fice, somministra il seguente marmo, ch' io reputo inedito :
QjARRIO-QjL-DIOMEDI
ET • ARRI AE • CLL ' IVCVND AE
SECVNDA-FILIA-FECIT
La forma délie lettere, la semplicità e Teleganza dello scritto^, Tac- p. 37
' P. 594,9.
^ Sia permesso di riferire il giudizio di
qaesta lapide comunicatomi dal mio dottia-
aimo concittadino ed amioo Girolamo Amati ,
il quale a mia iatanxa l' ha aocoratamente
visitata : tfV aocennatomi pataffio Vaticano
ir présenta oertamente ad un oochio abba*
irstanza esperto tutte ie espressioni , per cosi
«dire, esprimibili deir età a cui voi Tasse-
irgnate, cioè dei primi anni di Augusto. La
ff forma délie sue lettere non si pu6 chiamar
ffbdla , se per beila s* intenda la bislonghetta
ire leccata, venuta fuori ne* tempi degl'im-
«rperadori susseguenti. Ma ella è beila di
ff una bellezza maschia , che neila successione
rrdeir arte stringe appunto Y anello tra ï ui-
fftimo seooio repubbiicano ed il primo deir
ffimpero, uno de' quali si andava raffinando,
(re r altro era già raffinato. Gli spasii sono
frdisoguali, particolarmente nella prima
ffriga; oosicchè il buono scarpellino dopo
(raver tenuto dnque 0 sei lettere ben qua-
(rdrate, ha dovuto stringere e smagrire le
traître. Già prova che il marmo è stato inciso
rrsenza adoperare stampig^ia e senza dise-
(rgnar prima : cosa piccola per se stessa , ma
(Tche pure mi sembra un amminicolo anch'
tressa per 1* antiehità. Le lettere sono tutte
78
DELLA GENTE ARRIA.
cennata penuria di Quinti nelia gente Arria, la circostanza di trovarsi
in Romajijuel sasso, tutto coliima a renderci probabile che il Quinto, di
cui fu liberto Diomede, fosse appunto il nostro pretore. Se cosi è, gran-
P. 38 dissimo giovamento ne ridonda alla nostra opinione dal nome délia figlia ,
da cui si proverebbe che in casa di Q. Arrio invalse il cognome di Se-
condo, ben potendo essere che costei cosi si chiamasse dal cognome del
Gglio del padrone, giacchè i) padrone medesimo, giusta ogni appa-
renza, né mancava. Infatti non sempre dal nome gentilizio di colui al
quale servirono traevano il proprio i liberti.ma non di rado preferi-
vano di dedurlo dal cognome ^ come ben vide il Zaccaria^ il quale
per altro non ne diede alcun esempio desunto da illustri famiglie,
come sarebbero i seguenti : C • S ALIN ATOR • C • D • L • AGA-
THO ^ C • SVFEN AS • C • L • PRIMIGENIVS», L • C ALENVS • C •
L-FASILO\ T-LABIENVS-T-L-DIONYSIVS% A-VARRO-
A • L • FELIX ^ M • SILANVS • M • L • SYRVS \ e finalmente, per
non farne più lunga lista, C • MAECENAS • MAECENATIS • L •
LYSI A \
tt formate di aste e traverse di egual grossezxa,
tranche nelle estremità presse a pooo : vale a
ffdire che non hanno qaelle punte di freccia
frrisaltanti, o quei riccietti che si vedono in
(r)apidi posteriori di Tiberio, di Adriano,
ffdegli Antonini. Gli O sono rotondissimi , e
«mon hanno niante di ovale. La scomicia-
«rtura intomo, sempiice ma dignitosa, pare
«rapponto una di qadle del famoso coloni-
ffbario dei liberti Augnstei; ed il paralleto-
ffgranmia dimostra essere stato in opéra
ffsotto un locuio di due olle, come ancbe S
(Toompagno dedicato alla memoria di Loeio
ff Arrio Pistiano.»
' lêtittuùme lofidana, p. 98.
' Morat. p. 1557, 10.
^ /rf. p. i56t, 11.
* W. p. 1677, 7.
' Id. p. i6i5, 17.
* Grut. p. 198, 3.
' Hurat p. 978>, 1 .
' /(/. p. 170&, 10. [Ces noms ne sont
pas des eognomina, comme le croyait alors
Borghesi. Ceux qui se terminent en enus
sont des genhUcia; voyez ce qui est dit
dans mon supplément au recueil d'Oreili,
n* 6967, d après M. Mommsen, Unterital.
DtaL p. 36a , et Hûbner, Quae»t. <momatoL
LaL Sufmuu est, comme Fulgtnas, Larûuu,
un dérivé du nom de la patrie du fondateur
de la famille. Maeeauu est un nom de fa-
mille étrusque. SaUnator doit probablement
son origine à la profession du fondateur de
la famille; enfin, Tinscription de Silamu est
ligorienne. D ne reste donc, de tous les
noms cités ici par Borghesi, que cehii de
Forro^ dont j'ignore Torigine. Du reste,
rillnstre épigraphiste a exposé avec plus de
développements son opinion, dans son mé-
moire sur le dipltoe de rempereur Decius ,
DELLA GENTE ARRIA.
79
Più probabilmente per6 suppongo anch' io che avanti il SEC VND A
debba sottointendersi ARRIA , che nei tenipi nei quali non era ancor
inU'odoUo il costume di chiamare i figli con nome diverso da qnello
del padre, una taie ommissione potevasi praticare di leggieri, senza
cagionare oscurità. Giô non partante non sarebbe rimosso il sospetto
che l'origine del SEC VND A debba cercarsi nella famiglia in cui ser*
viva costei, non infrequentemente avvenendo che i liberti, oltre il nome,
anche il cognome avessero del loro benefattore. Ben mi avviso che ciô
non seguisse se non nei libertini, ossia nei figli dei liberti, o nei servi
nati nella casa dominicale, che v^mo^ appellavansi, ai primi dei quali
non è improbabile che i genitori, in contrassegno di gratitudine, impo-
nessero talora Tintero nome di quel taie da cui avevano ricevuta la li-
berté, come niente ripugna che nei seconde caso i servi, per aflezione
ai padroni , donassero alla proie un nome desunto dal loro cognome ,
onde poi ne awenisse ch' essendo anch' ella manomessa , e con ciô con-
seguendo il prenome e il nome del liberatore, di tutti i suoi appella-
tivi fosse arricchita. Ad una di queste due classi deve certamente appar-
tenere la nostra Seconda, perché si la madré che il padre portano il
nome di Ârrio, ed ambedue si confessano liberti di Quinto. Non sia
discaro ch* io riferisca alcune lapidi in dimostrazione di questa comu-
nanza di nom! fra i padroni e i liberti, che mi sono studiato di sceglier
in modo onde se n'abbiano d'ogni maniera, non ben ricordandomi se
questo punto sia stato da altri diligentemente avvertito :
P.3u
DIS-MAN
VRBANA-FECIT
VRB ANO • VERN AE • SVO
CAR-VIX-ANN-VII-M-V *
L ' VIVIO • ASI ATICO • VIVIA • ASI A
VERNAE- SVO • CARISSIMO • FECIT
VIXIT-ANNIS-II-ME-X ^ /,o
p. 67 et suiv. ce qui nous fournira une
nouvelle occasion de revenir sur ce sujet.
W. Henskh.]
' Mnrat. p. i568, 7 [FhrentiM, ex Go-
rio, Inter, antiq, in Etrwr. urbilnu exHanL
t. I, p. ioa^n"* 198].
* Murât, p. 1667, 5 [JIoiim^^ e tehedis
Ambro9iam$\
80
DELLA 6ENTE ARRIA.
P.ia
Al
D M
NAR.CISSO
V-A-VI I-M-VIDXXV
M • COEUVS • N ARCISSVS • ET
COELIA-R.HODINE
VERNAE'SVO »
M • CORNEUO • BALBINO
M • CORNELIVS • BALBVS
UBERTO-FECIT *
DIS-MANIB
ANTONI AE
ANTHVS AE
M-ANTONIVS
ANTHVS
PATRONAE-DE
SEB-M »
D M
M-CLAVDIO
FVFICIANO
CL-FVFICIAN
VS-PATRONO
DIGNISSIMO
L. OPPIVSLL-FELIX
SIBI-ET
L-OPPIO-L-L-FELICI
PATRONO-ET-CALISTO *
D M
VERGINIAE'SYNTICHE
VERGINIVSDIONYSIVS-ET
VERGINIASYNTICHE
PATRONAE .
B • M • FEC
D M
A-SENTIOCLENEIT
V- A-I • M • II • D • I
A- SENTI VS
I ANVARI VS
F-CARISSIMO
FEC ET
ASENTIO'CLEMEiT
PATRONO-B-M
ET-S-SQ_'
Mi rincresce che le manifeste scorrezioni di cui ridonda m'infievo-
liscano il sussidio offertomi da quest' altra lapide del Grutero , in cui si
' Murât p. i55o, 9; Malvasia, Marm.
Feli. p. 338 [Romae, » teheiù FabnUiam»].
' MoniL p. i533, 3 [PuUolit; Momm-
sen, /. N. 3077].
' Gnit. p. 93a , 1 [Rmitae, e Verderûmis].
* Murât, p. 1898, 1 [Baui, e sehtdiê
tmi; Monunsen, /. N, 3o&&].
' Murât, p. i559, 9 [Vieetiae, a Mar-
tmrio].
' Grut. p. 987, 3, [Bmiuu, e MaxoeUo.
Nous avons rétabli le texte de Grater et de
Masochi (f. 89 ) ; on lit partout VIRGINIA
et VIRGINIVS dans odui de Boi^g^eà.
L. Rmin ].
' Grut.p.939,9[i)i»iMie, qnrdffonUnMi
deBa VaUe; Murât p. i9i3, 10, m hortù
MoMaltmU, e tehedit Ptokmeù. Dans le texte
de Gruter, reproduit par Borg^i, on Ht,
ligne 9 , CLEMEN ; ligne 9 , PATRON ;
ligne 10, ET-S-S'E. — L. Ranua].
DELLA GENTE ARRIA. 81
aveva un nuovo esempio del cognome Secundus usato si dalla padrona,
corne dalla liberta ^ :
M-PLVTITIVS-M-L-PAPIA-PLVTIA
M-F-SECVNDA-F-PLVTIVS
M-F-STEPHANVS-PATRON-AEMILIA
M-L-NICE-PLVTIA
M-L-SECVNDA
^on decanterô vittorioso quest' argomento, perché non nego che
questo cognome puô anch' essere provenuto in costei da una ragîone P- ^^
affatto diversa da quella che ho accennata; ma se riflettasi che Arria
Seconda era di condizione o libertina, o vema^ si troverà non impro-
babiie questo sospetto, e si avrà un nuovo motivo indipendente dagli
altri per credere M. Secondo figlio del pretore.
Non è questo il solo uso che puô farsi a nostro pro délia lapide di
Q. Ârrio Diomede. Quai è queli' erudito presso cui non suoni alto la
fama dell' altro M. Arrio Diomede, célèbre, perché si è voluto attri-
buirgli la beila casa scoperta vicino a' Pompei, nei viilaggio suburbano
Augusto Feiice, ed a cui spetta certamente il sepolcreto, nei quale so-
nosi trovate le tombe di alcuni de' suoi figli, e l'avello che si era co-
strutto da vivo, col seguente epitaOio riferito dal Monsignor Rosini^ e
dal Sig. ab. Romanelli ^ ?
M-ARRIVSOLDIOMEDES
sibi-svis-memoriae
magisTer-pag-avg-felic-svbvrb
Vi è molta probabilité che costui sia figlio o nipote deli' altro Dio-
^ Grat. 95 1 , /î [Romae, e Mazochio, Nous p. 1 9 [ M. Mommsen, /. i^. a355, dont nous
avons rétabli le texte de Mazochi, f*" A9 , t. avons reproduit le texte. Borghesi avait di-
On lit dans celui de Gruter, ligne 9 , FL * visé ainsi la dernière ligne :
PLVTIVS; ligne 3, STEPANVS. —
L. Renier].
' DiêierL hagog. p. 8&.
' Viagg{oaPampei,aPeêto,adErcolano, — L. Renier].
M AGISTER • P AGI • A VG
FELIC-SVBVRB
I- 11
82 DELLA GENTE ARRIA.
mede , perché anche i servi e liberli solevano tramandare di padre in
P.âd figlio i loro nomi, e il luogo ove avea fissata la sua dimora ben con-
fronta colla provincia , ove aveano i loro possessi i padroni del primo ;
ne discordano i tempi, nientre sebbene il sotterramento di Pompei av-
venuto nel 833 , segni un epoca dopo la quale non puô posticiparsi la
sua morte, nulla pero vieta che non si anticipi quanto bisogna. Se ciô
è, non vi è dubbio per la somiglianza del gentilizio che Tignota Gaja ',
di cui era liberto il secondo Diomede, non appartenga alla famiglia
medesima in cui aveva servito il di lui padre, o avo che si fosse. Quindi
n(m potendo ella essere una fîglia del pretore, dovremo noi per la ge*
nealogia di questi servi crederla una sua nipote; e la lapide Pompe-
jana facendoci sicuri che di un Marco ella nacque, in virtù délia legge
statuita dal Fabretti, che i liberti délie femmine prendevano il prenome
dei padri loro, ne verra per ultimo risultato di questo raziocinio che
Q. Arrio ebbe un figlio chiamato Marco. Con tutti questi amminicoli
ognun vede quanto di peso si accresca alla nostra sentenza, per cui
il citato Quinto pretore fu padre di M. Arrio Secondo : e se per la
carestia di mig^iori memorie non sarà dessa pienamente dimostrata , sarà
almeno arricchita di tanta verosimiglianza da potere agevolmente pas-
sare per vera.
Da che Tho fra' piedi, non riescirà dispiacevole che aggiunga un
altro Diomede famigliare dej^i Arrj ^ :
45 CAPITO^ARRI-L^
ARGENTARIVSv
N ATI ON EtPAN
NONIVStANNOt
NATVS vXXX V^
HIC^SITVS^^EST^
DIOMEDES>'ARRIv
SERvPOSVITv
' [Au lieu de Fignota Caja, Borgfaesi au- la note de M. Henxen sur ie n* 6389 de son
rait écrit l'ignota Arria, s il avait fait lui- supplément au recueil d'Orelli. L. Rbiiibb.]
même réimprima cette dissertation; voyez * Huttich. Qdkcttmea atuiqmtaium, T. 17,
DELLA GENTE ARRIA. 83
Non è improbabile che sia questi quel desso di cui favella la epigrafe
di Pompei, il quale puô a ver seguito il padrone in alcuna délie guerre
faite in Germania a' tempi di Augusto. Facendo luogo aile congetture,
si potrebbe perciô dire che M. Arrio mori nelle spedizioni predette, e
che Diomede non fu manomesso da lui, ma dalla figlia; nel quai sup-
posto si avrebbe un ragionevole motivo, perché, dopo avère M. Arrio
cominciato il corso deg^i pnori col triuoivirato monetale, non ha po-
tuto proseguire più innanzi , sicchè niun' altra memoria ce n' è perve-*
nnta.
Vero è che di un M. Arrio Seconde parla anche il seguente epitaffio
disotterrato nelF agro romano, non lungi dair Ariccia, ed accanto aile
sostruzioni délia via Appia :
DIS-MANIBVS
CERELLIAE-PH OEBE
M • C AM P AN IVS • SECVND VS
MARITVS-COIVGI-OPTIM
^ T-MARRIVS-SECVNDVS
ALVMNVS-B-M-FECER
Ma sono d'accordo col Lucidi, che T illustré^, il quale avendo potuto P. 46
esaminarlo a suo belF agio , dalla forma délie lettere e dalla qualità de!
marmo greco in cui è scolpito , preferi di dedurne che non poteva aver
che fare col Gglio del nostro Quinto, e che probabilmente dovea ripor*
tarsi ai tempi degli Antonini. Da ciô ch' egli disse eruditamente degli
alunni, ne argui che quest' Arrio desunse il suo cognome da quello di
M. Gampanio suo educatore , per la quai cosa con tutta questa identità
di nomi non solo non puè ritrarsene che fossero ambedue la medesima
persona, ma ne meno che il seconde appartenesse alla famiglia del
primo.
Niun' altra notizia ci rimane adunque, ch' io sappia, del più antico
Arrio Secondo, ne deve aversene stupore, poichè, oltre il sospetto
t. [h pago L^benhem. Cf. Apian. f. /i8o; ' [ Il faut lire T • M ' ARRIVS.
Smet. f. 168, 8; Grat. p. 639. 3. — L. Rb- L. Rbnier.]
NIER.] ^ Storia deW Ariecia, p. i35.
11.
84 DELLA GENTE ARRIA.
che morisse in una qualche spedizione germanica, puô anche credersi
uno scioperato, se ad Orazio abbiain fede. Il nudo suo nooie scritto sulle
nostre medaglie basta perô a persuadera ch' egli ottenne il triumvirato
monetale, la quai carica fu solita a darsi ai giovani onde prepararli aile
più importanti. Quantunque non vi sia impresso il nome del suo ufficio ,
non vi è ragione per credere che , quando fece coniarle , avesse un auto-
rità straordinaria o maggiore. Molti altri triumviri di questi tempi hanno
ommesso in alcune monete di segnare la loro carica , sebbene in altre se
ne siano vantati, e giusta Tuso si sarebbe almeno coH* EX * S * C , o con
P. à-] altra simile formola, notato un cenno délia facoltà del senato, se per
qualche non solita ragione questi tipi fossero stati impressi d'ordine di
chi non avea Y ordinaria presidenza délia zecca.
Se M. Arrio abbia avuto figli, e quali si fossero, noi nol sappiamo.
Solo di due donne che portano il suo cognome, abbiamo contezza in due
lapidi, Funa délie quali fu pubblicata dall' Oderico^ :
DlIS MANIBVS
ARRIO -ERACLAE-FILIO
PIENTISSIMO • ET • ARRI AE
SECVNDAE-PATRONAE
BENEMERENTI • FECIT
ARRIVS-EVTHYCVS
ET-ARRIA-ARESCVSA
VIXIT-ANNIS'Vl
i' altra dal Muratori^ :
D-M-ARRIAE-SECVNDAE
DEFVNCTAE ANNO SVAE NATIVI
TAT • XVIII • MENS • VII • DIE • XXVIII
Qvis fomMmmmmm^^^m^mmmmr^
^ SyUoge teîerum tnicriptionum, p. a 1 5 . sianiê, Gniter en donne , p. 7 1 a , 1 1 , d'après
n. /^6 [Ronuie, in villa Pebuchi]. Strada, une autre copie, qui, quoique fau-
* P. 1637, 9 [Tarraeane, e ickedii pM^œ- tive encore, semble Tétre beaucoup moins
DELLA GENTE ARRIA.
85
Goir andar de! tempo la geate Arria sali in molto maggior grido , e si
accrebbe di splendore e di potere. Sono noti Arrio Varo générale di Ve- P. 48
spasiano nella guerra contro Vilellio \ Arrio Antonino due volte console
mffeUo ^ ed una forse nell' anno 8&g , se si ha da prestar fede alla cronica
di Gassiodoro, un altro dello stesso nome proconsole d'Asia che fu ucciso
per comando di Gommodo', L. Arrio Pudente console ordinario nel 9 1 8,
T. Arrio Bassiano uomo chiarissimo e curatore délie opère pubbliche
nel 962*, ed Arrio Apro suocero dell' imperatore Numeriano^. Fra le
donne hanno fama le due Arrie insigni per la loro fortezza, una maritata
a Gecina Peto^, l'altra a Trasea Peto\ Arria Fadilla madré dell' impe-
ratore Antonino Pio^, Arria Galla moglie di G. Pisone congiurato contro
Nerone^ Arria Plaria^® sposata ad un console Glabrione, ed Arria**
consorte del console M. Nonio Macrino*^ e madré probabilmente di
M. Nonio Arrio Muciano console ordinario nel 9 5 6 , di cui parla la la-
pide scoperta pochi anni sono in Yerona ^'. Taccio di più altri illustri
soggetti di questa famiglia, fra i quali perô non potrà piii contarsi il 49
Petino console nell' 876, dopo che Monsignor Marini ha dimostrato
che non Q. Arrio, ma Q. Articuleio chiamossi colui **. Ma tutti costoro
vissero in tempi , di cui non è mio intend imento il favellare.
Raccolte fin qui le poche memorie che ho potuto scoprire degli Arrj
qae celle de Muratori. Nous croyons devoir
la l'eproduire ici :
D M
VARIAE-IVCVNDAE
DEFVNCTAE -ANNO
N ATIVIT ATIS • XVIII • MES
VII-DIES-XXXVIIII
VARJVS-POLLIO-ET
VA R I A • IVCVN D A
PARENTES
B • M • F
On voit qa*il n*y est plus question de la gens
Arria. L. Rbnisb.J
' Tacit.ffw/.lib.IILetIV.
^ Capitol, in Antonino Pio, c. i.
^ Lamprid. in Commodo, c. vir. [Voyez
la dissertation SulV iscriztone onoraria di
Concordia, à la fin. L. Refiibr. ]
* Gnit. p. 171, 7.
* Vopisc. in Numeriano, c. xii.
' Piin. Epist. III, 96; Martial Epigr. I.
^ Tacit. Annal, xvi, 3â.
* Capitol, in Antonino Pio, c. i.
* Tacit. Annal, xv, 6g.
*® CMivieri, Mann, Pisavrentia, n. 3a.
" Mafiei, Mus. Veron. p. 91. 7.
*' Crut. p. 6ii, 10.
" [Voy. Labus, Intomo varj monuta. an-
tichi scop. in Brescia, p. loA. L. Renier.]
" ArvaL p. 198.
86 DËLLA 6ENTE ARRIA.
anteriori ai secoli imperiaii , è ornai tempo di accostarsi più da vicino a
far parola délia nostra medaglia. £ incominciando dal capo maschîle
che ne occupa il diritlo , si è fin da prima annunziato che egli è affatto
rassomigliante air altro esibitoci dal denaro Morelliano, onde ragion
vuole che si creda rappresentare la stessa testa. Incerta ne ancora Tap-^
plicazione, malgrado délie limghe dispute che se ne sono avute per Tad-
dietro, varj essendo i sentimenti in cui sonosi divisi gli antiquarj. I più
antichi, corne TOrsino e il Patino, prudentemente si tacquero, forse
credendone troppo difficile il giudizio ; il Vaillant vi riconobbe M. kfrio
Secondo^; il Morelli^, benchè combattuto dal Perizonio', stette per
Timmagine di Ottaviano; TAvercampo propose sulle prime di ravvi-
sarvi Q. Arrio pretore; poscia pentitosi si uni col Morelii^; TEckhel,
che meglio d'ogni altro avrebbe potuto comporre la contesa, se ne
P. 5o scansô col chiamarla molesta dùptUatio ^ ; e i letlerati di - minor fama
seguirono a piacere or Funa orTaltra délie accennate opinioni. Pen-
dendo adunque tuttora questa lile al tribunale dei critici, sarà un do-
vere di giustizia il rivedere, almeno sommariamente, le ragioni che o
assistono o impugnano i diversi pretendenti, prima di attentarsi a pro-
ferirne il proprio voto.
Il Vaillant, che vi scorse le sembianze di M. Arrio Secondo, quan-*
lunque non ricusasse di tenerlo per quel desso , sotto la cui presidenza
alla zecca fu coniato quel nummo, si fonda senza meno sul nome che
ve n' è scritto d*appres8o. Ma non sempre nell* arte monetaria le let-
tere che si leggono vicino aile teste vi furono incise per indicare di chi
fosse queir immagine , ma forse più spesso chi fece battere la medaglia.
Infatti, nulla dicendo di un' infini ta di esempi, ne' quali la memoriadel
triumviro monetale o di altro magistrato accompagna il profilo di un
nume, troviamo i nomi di Gn. Pisone^, di Marcellino'' e di Fausto Fe-
* Defam. Ram. p. i38. • D. N. V. lom. V, p. i43.
' De fittmw ctms. p. 187 et i65. * Tke$, Aforefi. in g. Calpnmia, tab. 9, V
^ lUi. p. 9&0. [Cohen, Méd. cotu. pi. X, Ca^mrma, 95].
^ I%es. Marell p. 3&, et in addeodis, ^ Tkes. McrtU, in g. Cbmefia^ tab. 3,
p. 6&7. m et IV [Cohen, MU. coiu. pi. XII, Cku-
DELLA GENTE ARRIA.
87
lice fig^io di Silla* accanto air effigie di Numa Pompilio, di Marcello
cinqne volte console, e di Bocco re di Numidia^; quelli di Sesto Pom-
peo^ e di M. Sanquinio^ a lato il capo di Gn. Pompeo Magno e di
Gesare il dittatore; e quelli del proconsole L. Livio^, del console Fabio P.5i
Massimo ^, del duumviro P. Turullio ^ e di altri non pochi attorno al ri-
tratto di Auguste. Dair altra parte non si puô far nieno dal confessare
che M. Arrio è stato nominato su queste monete per ragione délia sua
carica, non lasciandone dubbio la terza d'oro già citata, in cui la sua
indicazione scopresi accanto alla testa délia dea Fortuna , nei che coin-
cide anche la nuova del mio museo, la quale ha trasportato il cognome
nel rovescio, ove rimarrebbe ozioso, se dovea servire solamente a ma-
nifestarci il capo rappresentato. Laonde la sentenza del Vaillant corre a
piene vêle ad urtare in un formidabile scoglio, in cui non puô sfug-
gire di non restare naufragata. E stato osservato da molti, e in parti-
eolare modo dal Sanclemente, il quai a lungo ne ragiona ^, che durante
la repubblica non fu lecito ad alcun vivente Timprimere la propria
effigie suUe monete romane; anzi queste privilegio dai più accurati
moderni è stato negato eziandio a Silla ed a Pompeo Magno, cui Tave-
vano acconsentito gli antiehi eruditi. Gesare fu il primo che dopo la
giornata di Farsaglia Tottenne dal senato, per detto degli storici^, e
questo diritto durante la guerra civile fu usurpato.dai triumviri Lepido,
Ottaviano e M. Antonio eredi délia potenza Gesariana, non che da al-
cuni pochi loro congiunli, come Lucio fratello di Antonio, e il di lui
52
rfw, 4 , et pi. XIV, Claudia, sij. — » Thés.
Murell. in g. Comêlia, tab. 4, V [Cohen,
Mid. eoHê. pi. XV, Comelia, sS].
* [CeUe prétendae tète de Bocchns pa-
rait être plutôt la tète à'Hereuk Callini-
eus; voy. Visconti, Iconographie grecque,
tom. m, c. 19, not. et mon BagguagUo dei
ripostiffli, p. 76. C. Cavedoui].
^ Thés. MorelL in g. Pompeia, tab. 9,
I, VI et V [Cohen, Mid. eons. pi. XXIII,
Pompeia, 3, 4, 8, 9.]
* Thés. MorelL in g. Sanquma, I et 1(
[Cohen, Méd. eons. pi. XXXVI, Sanquinia,
1 et 9 ].
^ Mus, Sanelementianum, tom. II , p. 36.
* Eckhel, D. N. V. tom. IV, p. i36.
^ Ibid. tom. I, p. &9.
* De nunèo Ciceronis, p. 65 et sq.
* [Il n*en fit cependant usage que depuis
Tan de R. 709, après la bataille de Munda ;
voy. Eckhel, D. N. V. tom. VI, p. 3, 7.
C. Cavbdoui.]
88 DELLA GENTE ARRIA.
figlio Antillo, délia cui medaglia non avremo più da dubitare, giacchè
aile due conosciute dall' EckheP se n'è ora aggiunta una terza nel
museo di Schellersheim^. Non si nega perô che per non essere da meno ,
non se Y arrogassero qualche volta anche i capi délia fazione avversaria,
de' quali sono noti finora M. Bruto ^, Sesto Pompeo *, T. Labieno ^ e
Cn. DomizioS finchè fermate le cose collo stabilimento dell' imperio ,
divenne questo uno spéciale attributo délia famiglia régnante. Quando
adunque il V'aillant ha asserito che qui era rappresentata la testa
del Iriumviro monetale ch' era allora in ufficio, ha mostrato di non
accorgersi di questa insuperabile difficoltà; ed invero chi potrà per-
suadersi che un ragazzo di venti anni, e talmente oseuro che non ce n'è
rimasta quasi memoria, osasse' di attribuirsi un onorifîcenza che
sommi personaggi non giunsero a procacciarsi , se non abusando del
loro potere ?
Un maggior numéro di fautori conta l' opinione che vi raffigura Y im-
p. 53 magine di Ottaviano ; ne per certo puô negarsi che un occhio esercitato
nello studio délie medaglie latine non rinvenga in essa tutti gl' indizi
atti a farla credere del tempo dei triumviri. Il Morelli previde Y obbie-
zione che gli sarebbe stata opposta per la troppa dissomiglianza di questa
dalla testa del giovine Cesare, e tutto si aiïatica e si sbraccia per elu-
dere la forza ch' ei han sentiva di una taie difficoltà. E primieramente
egli dice, non deve recar meraviglia, se non vi si trovano le fattezze
del triumviro, essendo stato questo denaro impresso subito dopo la
morte dello zio, quando i suoi lineamenti non erajio ancora cogniti in
Roma, spécial mente agli scultori. Âggiunge che Arrio non vi fece inci-
dere il nome di questo giovine, perché era luttora incerto sulF esito
' D.N. V.iom. VI, p. 68 [Cohen, Méd. * Thés. MorelL in g. Pon^a, tab. i,
cons. pi. V, AnUmia, 36. — Cf. AtH délia VI [Cohen, Méi. eon». pi. XXXIV, Pim-
PontiJUta Accad, Rom. d'ArcheoL tom. IV, peia, lo].
p. aSg. C. Cavedosi]. * Theê, MoreU. in g. Atia, II [Cohen,
* P. 1 4. Méd. cons. pi. VII, Atia].
' Theê. Morell. in g. Junk, lab. a , IV et * Eckhel, D. N. V. lom. V, p. aoa; Mus.
B;Eckhel,Z).iV.F.lom.V,p. 3o7[Cohen, Hederv. tom. II, p. a5, n. 383 [Cohen,
Méd. cons. pi. XXIII, Junia, i6, 17, 18]. Méd. cons. pi. XVI, Domitia, 5].
DELLA GENTE ARRIA. 89
délie di lui intraprese, ne voleva irritare la fazione dei congiurati. Ma
con ragione il Perizonio si rise di tutte queste supposlzioni, opponendo
esser falso che Taspetto di Ottaviano fosse sconosciuto in Roma, ove avea
passata tutta quasi la sua età, e dove almeno non si dovea ignorare
ch' ei non toccava ancora il vigesimo anno, perché non se gli attribuisse
la faccia di un uomo maturo. Sostenne di più , che se la moneta era di
queir anno che pretendeva il Morelli , non poteva ad alcun patto es-
servi delineato il figlio adottivo di Giulio, mentre dal vigile senato, in
cui prevalevano i Pompeiani, non si sarebbe permesso che un onore cosi
solenne fosse reso a chi era ancora inviso e sospetto , ne lo avrebbe sof-
ferto lo stesso M. Antonio , capo délia parte di Cesare , che in lui temeva
un emolo délia sua potenza. Ne più solida è la ragione, che si adduce P.5/i
ad iscusare la mancanza del nome. La grandezza dell' onoranza con-
sisteva in portare suUe monete Y efligie di alcuno, non in denotarlo con
lettere , il che era lecito anche ai più piccoli magistrati , onde o questa
era da tutti riconosciuta e lo sdegno degli ottimati era già incorso, o
alterandone le sembianze se ne toglieva Tapplicazione, e l'onorato in
cambio di saperne buon grado, ne avrebbe sentito dispetto. Schivô
queste sirti Y Avercampo protraendo Y età di quel conio dopo la bat-
taglia di Filippi , ma con ciô non fece che rendere più forte l' obbiezione
délia non somiglianza fra Y originale e il ritratto , per infîevolire la quale
il Morelli era ricorso al disperato consiglio di coUocarlo al tempo, in
cui il figlio di Cesare comparve la prima volta nella repubblica. Per
quanto perô dicasi da questi due numismatici, è certo che conviene
non aver gli occhi, perché paragonando la testa délie due medaglie
di Arrio con qualunque di quelle di Augusto, possa giudicarsi che am-
bedue rappresentino la medesima persona. Ben se n'accorse l'Eckhel,
il quale ingenuamente confessé : trld unum adsero, caput in numo
<r simili integerrimo musei Caesarei nihil habere Octaviani^'n E vera-
mente tutte le sue immagini che incise furono dopo ch' egli ebbe trenta-
quattro anni di età, in cui ottenne il titolo d' imperatore , cioé tutte
' D.N. F. lom. V, p. i43.
I. 19
90 DELLA GENTE ARRIA.
quelle che ce lo presentano nell' elà virile, quale apparisce nel ritratto
P. 55 délie medaglie Arriane , mostrano cosi costantemente la slessa Gsonomia
che facilmente la fa dislinguere da ogni sdtra. Maggior varietà scopresi
in quelle, che losegnano in anni più giovanili, ma in esse pure si rav-
visa qualche traccia délia sua figura, vale a dire Tossatura minuta,
cr formam eximiam et per omnes aetatis gradus venustissimam , vultum
fr tranquillum etserenum, nasum et a summo eminentiorem , et ab imo
rdeductiorem, capillum leniter inflexum,?) corne g^i attribuisce Sueto-
nio^ Tutto air opposto la nostra faccia présenta capelli affatto distesî,
ciglio severo, naso corto e tutta Y intera testa più quadrata e complessa.
Ne vale a conforto di questa opinione il citarsi le medaglie délie genti
Sempronia e Voconia, quella col tempio di Giuiio Gesare, e tutte le altre
che ce lo esibiscono col mento vestito délia lanugine. Moite di queste
ce lo figurano col viso rotondo, conveniente appunto ad un ragazzo,
ma di cui nuUa di più dissimile dal nostro ritratto; e nell' altre, quan-
tunque la barba sembri donargli un età maggiore, nondimeno dalla
rotondité délia testa e dalla sottigliezza del coUo chiara apparisce la sua
gracile struttura. Ma una ragione di più contro il parère del Morelli nasce
dalla medaglia ch* ora viene alla luce. Il di lei rovescio indica chiara-
mente un fatto di guerra, ne più permette che Tasta e la corona dell'
altro denaro violentemente si traggano a significare le insegne di una
carica, o del supreino potere, sul quai supposto posava gran parte del
fondamento di questa opinione. Dira in appresso, corne nel primo
56 nummo si rappresenta un impresa guerriera, nel secondo if premio
ottenutone , ma ne Y una ne l' altro convenir ponno ad Ottaviano , g'ac-
chè la storia délie guerre cui egli intervenue, e che non furono moite,
ci è bastevolmente manifesta. E vero che per detto di Suetonio ^ qual-
che cosa di simile fu da lui operato nella guerra di Modena, ove (rin
fr média dimicatione, aquilifero legionis suae graviter saucio, aquilam
(T humeris subiit diuque portavit. *n Ma la medaglia del mio museo offre
non un alfiere ferito e moribondo , ma un alfiere timoroso e rinculante ;
* Sueton. in Avgvsl. 76. — ' Id, iUd. 10.
DELLA GENTE ARRIA. 91
ne per la fortezza dimostrata in quella batta^ia Ottaviano ottenne il
premio di una cbrona e di un asta , ma bensi Y altro maggiore dell*
ovazione, ed infine la porta del vallo chiaramente ci avvisa a desistere
dal pensiero di ravvisarvi quel falto. E per verità Y accampamento era
forse in quella vittoria Tunica cosa da non ricordarsi, mentre non
Gesare, ma Irzio fu il primo che penetrô nel vallo di Antonio, e Ge-
sare che vi accorse dopo la morte di quel console, non potè conser-
varne il possesso , come racconta Appiano. Gonfesserô nondimeno che
il passe di Suetonio mi ha per qualche tempo sedotto; ma la sover-
chia diversità délia testa da quella di Ottaviano, le altre ragioni che
ho addotte, e più di tutto i due vessilli délia medaglia nostra, che
niente si accomodano al racconto dello storico, mi hanno costretto a
mutar sentenza. Se dunque anche le cose rappresentate in questi ro-
vesci non possono convenire al giovine Gesare , crescono i motivi perché P. 57
non gli si debba contro ogni apparenza concedere una testa che non
gli somig^ia.
Ma di chi adunque sarà ella, se non è di Ottaviano? Senza meno
di alcuno (ira i defunti antenati di Arrio, il quale per le cariche soste-
nute si sia acquistato Tonore délie statue. Il che essendo, poca fatica
dovremo noi subire per indagare il soggetto cui appartenga. Avvertita-
mente ho speso alquanti dei fogli superiori in trar fuori le notizie
rimasteci di questa casa , persuaso che solo da quella parte poteva de-
rivarsi lo sciogiimento délia présente questione. Yi abbiamo veduto che
Q. Arrio oratore, giusta ogni probabilité, è la stessa persona delY Arrio
pretore, ch' eg^i era infimo loco natus^ e perciô il primo ad aver porta to
nella sua famiglia il diritto délie immagini, e che infine da lui verisi-
milmente provenne il nostro Seconde. Laonde niun altro essendovi in
questa casa che possa aspirarvi, Q. Arrio pretore sarà Teffigiato nelle
nostre medaglie per cura del figlio, ed avrà ben veduto TAvercampo
prima che si mutasse di animo per seguire il Morelli.
Fu costume ordinario ai maestri délia zecca il celebrare sulle monete
coniate per loro autorità le domestiche glorie , ed è già confessato dai
numismatici che appunto negli estremi tempi délia repubblica era in
19.
92 DELLA GENTE ARRIA.
mol ta YOga Tincidervi le teste dei maggiori che avevano onorato le
p. 58 famiglie degli zecchieri ^ A me basterà l'esempio di alCri figli che v' im-
prontarono le faccie dei genitori, fra i quali Ottaviano che spessis-
simo vi rappresentô Gesare da cui era stato adottato^ Sesto Pompée
che fe' ritrarvi Cneo Magno^, L. Livineio Regulo 6glio che vi scolpi
L. Regulo pretore ', G. Ânzio che v' impresse il padre Restione tribune
délia plèbe*, senza dire di G. Goelio CaldoS e di Q. Pompeo Rufo^
che vi trasportarono T effigie dei nonno, e tacendo affatto di alcune
altre teste, dei cui riconoscimento non si è concordi fra gli eruditi.
Âggiungerô che con questa credenza spiegasi facilmente il perché
Arrio Seconde trascurô di scrivervi il nome dei padre, ed ha cosî la-
sciato incerti i posteri sulla spiegazione di queste ritratto. UAver-
campo"^ ha raccolto altre osservazioni di una taie mancanza, ch' ei
giustamente ripete dalla conoscenza che si aveva allora di faccie già
note; ma nel nostro case una taie ragione sarà più fondata, mentre le
medaglie, di cui trattiamo, non essendosi potute battere se non pochi
anni dope la morte di Q. Arrio, siamo sicuri che a quel tempo n' era
viva la memoria; oltre di che al medesimo intente bastava il nome dei
figlio, poichè sapendosi ch' egli era nato di un uome nuevo, non di altri
che di suo padre poteva vantarsi.
59 Ma si dira ch' io corro da cieco a cadere nel precipizio veduto da
lontano dair Avercampo, che gF incusse tanto timoré da fargli voltare
le spalle a questa sentenza, e da cui non restô meno sbigottito TEckhel,
che ne si attenta pure di porsi in cammino. (tUnum tamen est,D scrive
il primo di questi eruditi, r quod me offendit, quod celare lectorem nolo.
(rin omnibus hujus Arrii denariis, quos depinxerunt antiquarii quosque
* Sanclemente, De numo Ciceronis , * Thés. MoreU, in g. Aniia, I [Cohen,
p. û6. Mid, cons. pi. III, Anûa, a].
' Thés. MorelL in g. Pompeia , lab. 1 , VI , ^ Thtê. Moreli in g. Cœlia, I , II [Cohen ,
tab. 9, I [Cohen, Méd. eoM. pl. XXXIII, Mid. com. pi. XIII, CoeUa, &, 5, 6, 7, 8,
Pompeia, 3 , û ]. 9 « 1 0 ].
^ Thés. MorelL in g. Livineia ^ 1 , 1 1 , II I , * Thés, MoreU, in g. Pampeiaj tah. 3 , III
IV, V [Cohen, Mid, cons, pl. XXIV, Livi- [Cohen, Méd, cons, pl. XV, ComeUa, 90].
neia, 1, 9, 3 , &, 5]. ^ Thés, Morett, p. 667.
DËLLA GENTE ARRIA. 93
tripse vidi, barbatum modice mentum estillî, quod exprimitur, capiti.
ff At vero temporibus belli servilis in Sicilia omnes Romani raso mento
fr fuerunt, quod constat ex innumeris nummis, qui vultus virorum illu-
rrstrium et.ejus temporis, et quod proxime praecessit et secutum est,
rprotulerunt. Unde difficultas haud parva oritur, quo pacto barba
ffQ. Arrii defendi possit. -n L'opposizione dev* essere gravissima, se i
primi campioni deil* arte nostra hanno date vinte le mani, e se questa
medesima difficoità affanna di continue tutti i numismatici nella spie-
gazione di altre monete. Ma se questa obbiezione non avesse risposta ,
disperA'e si dovrebbe di poter produrre alcuna cosa di verisimile,
onde illustrare il nostro numroo. E poichè la nécessita gênera ardire.
non ci perderemo di coraggio. Sarebbe tuttavolta una soma da altri
omeri che da' miei, e troppo crescerebbe di volume questa disse rtazione,
se esaminando profondamente la materia, dovessi invocare il soccorso
délie gemme, délie pitture, délie statue, e di Qgni altra maniera di
figurata antichità. A me basterà di valermi dei soli argomenti che le
raedaglie latine somministrano, lasciando ad uomini di più vasta eru- p. 60
dizione il correggere pienamente gli errori corsi nella storia délie barbe
romane.
E poi vero assolutamente che nell' ultime secolo délia libertà tutti i
Quiriti indistintamente si radessero le guance? Mi si risponderà che
non è da porsi in contesa, dopo che per la scienza nummaria cono-
sciamo affatto imberbi i ritratti di L. Silla, di Q. Pompeo Rufo, di
C. Anzio Restione, di L. Livineio Regulo, di G. Numonio Vaala, di
G. Goelio Galdo, di Gn. Pompeo Magno, di C. Giulio Gesare, di Gn.
Domizio Enobarbo, di M. Emilie Lepido, di L. Antonio e di M. Agrippa,
tutti uomini di queir età ed impressi ne' latini metalli, lasciando
M. TuUio Gicerone ' e L. Munazio Planco^, che ci provengono da me-
daglie straniere. Gon tuttociô mi sia permesso di dubitarne alcun
' Sanclemente, De numo Ctcerofu>.[ Bor- Phrygie n'est autre chose que la tête d'Au-
ghesi a dëmontré depuis {Osservazioni nur- goste. G. Cavedoni.]
mism. decad. II, oss. 6), que la prétendue * D'Ennery, Cotai, p. 58.
tète de Cicëron des mëdaSles d'Apamëe de
94 DELLA GENTE ARRIA.
poco, essendo che qualche vestigio dl barba trovasi al contrario in
monete parimenti romane , e nelle teste di Suipicio Rufo S di Bocco
Tamico di Silla^, del nostro Arrio, di M. Bruto\ di Sesto Pompeo^
e di T. Labieno^; anzi M. Antonio ed Ottaviano frequentemente ci
p. 61 vengono avanti barbuti, e io è anche una sola voita Giuiio Gesare,
se è vero un certo mio sospetto di cui parierô più avanti. So che
moite ragioni sono state studiate dagli eruditi per difendere, 0 spie-
gare alcune di queste facce barbate; ma so pure che i sistemi finora
immaginati non vanno scevri da qualche difficoità, il che mi ha fatto
nascere dubbio che non siasi a torto fatta générale una legge clie puô
avère avuto délie eccezioni. Gonverrô volentieri in questo che ai
tempi di cui parliamo, fosse andata in disuso Tantica barba folta e
prolissa, cioè trilla horrida, quam in statuis antiquis et imaginibus
ff videmus , n per valermi délie parole di Gicerone ^, e che tuttavia
ci apparisce sul volto di Quirino, di Tazio, di Numa Pompilio, di
L. Bruto, di Servilio Ahala e del primo Enobarbo. Ammetterô ancora
che gli uomini di anni maturi avessero affatto rase le gote, onde stia
bene che non se n'abbia alcun segno ne' ritratti citati. Ma ciô non
impedisce di credere che i giovani e gli uomini di più fresca età
non potessero lasciarsi crescere il pelo suir estrema parte délia ma-
scella, come ci mostra la medaglia di Arrio, ne ciô toglie che quel
secolo non potesse chiamarsi imberbe, perché questo nostro pure taie
si dice, quantunque una tal costumanza si sia fra noi introdotta. E
a dir tutto in pochei parole, io sono persuaso che la foggia dei pizzi",
' 7^. Morett. in g. Sulpicia, tab. i,lV * Thés. Morett, in g. Atia, II [Cohen,
[Cohen, MedaUkiamiulaini, pi. XXXVIII, Mid. eom. pi. VU. ilfia].
Su^eia, S]. * Pro Coelio, S ik,
* Thet. Morett. in g. Camélia, tab. &, V ^ La lingua italiana non ha, che io sap-
[Cohen, Afai. eotw. pi. XV, Cometta, qS. pia, una voce corrispondente b\¥ êekantiOon
Voyez , du reste , ia note 9 de la page 87]. [ lisez alla voce Favorii] de* Francesi , con coi
' Thés. Morett, in g. Junia, tab. 9, IV, esprimere questo costume, ne deve alcnno
B; Eckhel, D, N. K. tom. V, p. Soy. prenderaoïe meraviglia, perché una tal fog-
* Tkes. Morett. in g. Pompeia, tab. 1, giaera8ooDO0ciata,quandonaoi{aelano8tFa
VI [Cohen , MédaiBei eoMii/aira» , pK XXXIV, faveHa , e Io è stata dopo 6no ai noatri di. 1
Pompeia, 1 0]. modérai Toacani hanno trasportato a qaetta
DELLA GENTE ARRIA.
95
cioè quella di iasciarsi crescere un nappo di barba vicino agli orecchî , p. 6a
non sia poi tanto moderna quanto voigarmente si pensa, ma che i
giovani dei tempi di Ârrio e di Gîcerone Tusassero niente più, niente
meno di noi, chè muUa renaseuntur quaojam cecidere. £ vero che gli
antiquarj e i disegnatori non sono stati per questa parte niolto dili-
genti neile loro osservazioni , onde non sarà facile il procurarsene prove
dai loro libri, ma si otterranno perô luminosissime, se si cercheranno
neile meda^ie originali. Gon pizzi ora fiù lunghi^ ora più corti, ora
più copiosi, ora meno, vedremo noi ornarsi Marte da L. Axsio ^asone^
daTi. Veturio^ da D. Giunio Bruto* e da Ottaviano ^ ; Giove il giovine 63
da P. Grepusio^; Mercnrio da G. Mamilio Limetano^; Ercole da Len-
tulo figlio di Marcello^; il dio Trionfo da G. PapioGelso' e daP. Fon*
teio Gapitone^; il dio Onore da Ser. Sulpicio*^,e Giano da G. Fon-
teio^S chè in quella testa continuo io a riconoscere quel nume malgrado
signiGcaiioDe il socahcio pizzo , che presso
gli antichi ÎDdicava quel fiocco di barba che
lasciavano erescere suila punta dei mento« Il
Ferrari neile origini délia liogna italiana l' ha
credato prooedente da ]^imia o da apex; ma
da quahinque dei dae De diaceada , pare cerio
che dal bel principio dénotasse Y acata estre-
mità di alcuna eosa, onde n* ë nma^to pizza
deOa Ungma ,pa%a dei tuuo , e presso i Romani
pàza dei moeckkmo per dime la pnnta, e
voigarmente noi pore appeiliamo pizzi i mei^
letti, apponto perché senrono di omamento
aO' eatremitli délie vesti. Se donqne vi è ogni
apparenza che i noatri maggiori abbîano
dalo il nome di pîzzo alla barbetta, perché
senriva di omalo ail' estrema parte dei mento,
acoonciamente i moderoi hanno potato chia*
mare oollo ateaao nome i peli che adomano
r eatrema parte délia maacelia. [ Voy. Diez ,
Eiymai» Wôtieriueh der roauM. ^frachen,
p. 968.]
' Tkee. Merell, in g. Axêia, I [Cohen,
Méd, orne. pi. VII, Àjreia, 2].
' Thés, Sîorell, in g. Veturia, I [Cohen,
Med. ame, pL XLI, Vetun'a],
' Theê. Morea, in g. Junia, tab. 3, VI
[Cohen, Méd. eon$, pi. XXXV, Poêtumia, g\.
' Tke$. MoreU. in g. Jutia, tab. 8, I,
cum clypeo in poatica [Cohen. Med, cons.
pi. XXIII, /a&a, 67].
^ Theê. MoreU. in g. Crepueia, lab. 9,
90 [Cohen, Méd. ean$. pi. XVI, Crepuêia^.
* Thee. MoreU. in g. MamUa, I [Cohen.
Méd. eoni. pi. XXV, Mamilia].
'* Tkes. MoreU, in g. ComeUa, tab. 1.
XIII [Cohen, Méd. cous. pi. XIV, Corne-
(ui, 5,6].
" Tkeê. MoreU. in g. Papta, tab. i, I
[Cohen, Méd. eotu. pl. XXX, Papia, 3 J.
* 7W. Jforetf. ing.f*ofKaia, IV[Cohen.
Méd. eom. pl. XVIII, FoiUeia, 9].
'* TKes. MoreU. in g. Sulpicia, tab. 1 . VI
[Cohen, Méd. eon$. pi. XXXVIII, Sulpi*
eia, 3].
" Tkes. MoreU. in g. FotUeia, 1 [Cohen.
Méd. eonê. pi. XVIII, Foiueia, 1].
96 DELLA GENTE ARRIA.
il contrario avviso dell' Ëckhel S giacchè senza l'antico ornamento di una
lunga barba mi comparisce ancora negii assi più moderni di Sesto
Pompeo ^ e di M. Antonio '. Ne vorrô pretermetlere le altre medaglie
- iscrilte ROM A, che una volta fra le incerte consolari si coUocavano,
quanlunque ora meglio a Gapua o ad altra città si attribuiscono; fra
le quali con evidentissimi pizzi scopresi Ërcole in quella colla lupa lat-
tante \ e Marte nell' altra colla testa di cavallo ^, e doppiamente for-
P. 6/4 nito se ne vede il capo bifronte nell' aureo già conceduto alla gente
Veturia ^, e nelle didramme e dramme che rappresentano Giove nella
quadriga \ le quali tutte egualmente giovano al nostro intento per
essere state coniate sotto il dominio romano , e minor diligenza ricer-
cano neir osservatore, essendo di mole maggiore e di più squisito
lavoro. Ne si creda ch' io abbia preteso di dare un compiuto elenco di
tutte le medaglie latine, nelle quali discernesi questa particolarità su!
Yolto dei numi, non avendo io proposto se non quelle del mio museo,
ch' essendo di fiior di conio non potevano ingannarmi, onde suppongo
che altre ve ne saranno che 0 per difetto d'integrità non mi è stato
conceduto di scrupolosamente esaminare, 0 che si desiderano nella
mia raccolta. E qui mi fa duopo d'avvertire gli antiquarj, che vorranno
ripetere queste osservazioni , a non adoperare se non medaglie di con-
servazione perfetta, giacchè i leggieri tratti indicanti la barba trovan-
dosi nella parte più soggetta air attrito, facilmente in moite si cancella-
rono. Gosi pure debbo pregarli a non fondare il loro giudizio sopra un
solo nummo per ogni sorta, qualche volta avvenendo che fra i diversi
conj che ne furono incisi, in alcuni meglio si ravvisino i pizzi, in altri
meno, in altri manchino affatto; onde, per citarne un esempio, io non
ho potuto vederli nei denari délia gente Axsia, se non in quelli che
' Eckhel, D. N. V. tom. V, p. a i&. [Cette ' Liebe, Gotha Numar. p. 398.
double tête d'apparence juvénile représente * Mionnet, tom. I, p. 197, n. 381
plus probablement FmAu», fils de Janus, [Goben, Méd, eotw. pi. XLIV, 18].
comme je Tai autrefois conjecturé; i4|p«iuitce ' Mionnet, tom. I, p. ia8, n. 991,
al saggioj p. 1 03. G. Câvbdoni.] 393 [Goben , Méd, cons, pi. XLIV, 1 3 , 1 A ].
' Thés. Morell. in g. Pimpeia, tab. 1, V ' Thei. Morett. in g. Velurta, U.
[Goben, Méd. cons. pi. LXIII, Pompeia, 8]. ' Thés, Morell, in incertis, tab. III, 1, A.
DELLA GENTE ARRIA.
97
offrono i numeri monetaii xii e xiii , e negli altri délia Mamilia più p. 65
copiosi me li porgono i distintî dalle lettere L e M.
Sembra da non dubitarsi che tutte le medaglie poco fa nominale
sieno state battute dopo il principio del settimo secolo di Roma. Quella
délia Mamilia, ch' è fra queste Tunica dentata, non dovrebbe essere
posteriore al 660 giusta le osservazioni delF Eckhel ^ onde con molta
probabilité puô assegnarsi a G. Mamilio Limetano tribuno délia plèbe
nel 6/16, ed autor famoso délia legge Mamilia. L'altra délia gente Gor-
uelia giustamente si attribuisce a P. Lentulo, che il Pighio ha creduto
questore nel 676 ^ e che Gicerone nel Bruto' ci assicura esser figlio
di M. Marcello padre di Ësernino, da lui .mentovato circa il 65o. Seb-
bene niuna notizia ci porgano gli scrittori di P. Grepusio, pure altre
medaglie ci assicurano ch' ei fu triumviro monetale in compagnia di
L. Marcio Gensorino, ch* io credo fosse il padre del console del 716,
e figlio di G. Gensorino oratore ucciso nel 672 per comando di Silla.
11 G. Fonteio menzionato in uno di questi denari fu dal Pighio stimato
il padre di M. Fonteio difeso da Tullio, e ch' egli stabilisée questore
nel 6 û 3. Minor campo di vagare si concède ail* altro nummo di P. Fon-
teio, il cui triumvirato monetario per la memoria che in altro tipo ci
somministra di T. Didio imperatore, non puô uscire dallo spazio in-
terposto fra il 663, in cui Didio ottenne quel titolo pel primo trionfo
riportato sugli Scordisci*, e il 66/i, in cui fu ucciso nella guerra so-
66
' D. iV. F. t. V, p. 96.
* Atmai Rom, t. III, p. a83.
' S 36.
^ Finora si è creduto generaliuente che
il trionfo di T. Didio sugli Scordisci dovesse
riporsi oeir anno Varroniano 64 1, corri-
spondente al Capitolino 64 o. Ma che abbiasi
a ritardare almeoo di due anni [et proba-
blemeot davantage encore, car Didius ne
fut consul qu'en 656 , et Ton ne s'appuie ,
pour fixer Fëpoque de sa prëture, que sur
le témoignage de Floras, iib. I, c. xxiviii
(éd. Jahn), auteur très-embrouillë , surtout
I.
pour ce qui concerne la chronologie. Th. M.]
ci viene insegnato da una scoperta di pochi
mesi sono , per la quale si è saputo che i due
Metelli, i quali trionfarono certamente in-
nanzi a Didio , nol fecero se non nel giugno 0
luglio deir anno Capitolino 64 a. Dobbiamo
questa notizia ad un piccolo frammento di-
sotterrato in Roma n^ scavi di Campo Vao-
cino, col quale si ristaura alquanto quella
porzione délie tavole trionfali serbata nel
museo Kircheriano , che fu édita per ultime
dair Odorico, De numo Orcitirtgis, p. 16.
Quantunque il di. Sig. avvocato Fea debba
i3
98
DELLA GENTE ARRIA.
ciale, e che anzi verisimilmente si détermina al 661, ne! quale par la
seconda volta trionfô dei Geitiberi, al che sembra alludere il diritto di
P. 67 questa moneta ^ Quella di D. Bruto appartiene ad un personaggio troppo
célèbre perché siasi incerti délia sua epoca, e fu coniata durante il suo
proconsolato délie Gallie, e forse precisamente nell' anno 711, corne
se ne ritrae dalle altre ornate del nome del console di quell' anno
G. Vibio Pansa. L'ultima finalmente di Ottaviano colla testa di Marte
è stretta fra cancelli angustissimi , mentre il titolo d'imperatore le
chiude da una parte la strada al 736, e la mancanza del predicato di
Augusto le oppone un secondo ostacolo al 727. Se dunque si uniscano
questi esempi cogli altri addotti di Bocco \ di Sulpicio Rufo, di M. Bruto,
di T. Labieno, di Sesto Pompeo e di Ottaviano, su del quale ritornerà
il discorso, noi avremo dalle medaglie una série di prove in favore
délia coslumanza dei pizzi, cominciando dal 6/10 di Roma fino al 737,
a quesf ora averne dato parte al pabblico,
non dispiacerà in Lombardia , ove forse sarà
ancora ignoto, di vederio qui riprodotio se-
condo r esatta copia che me ne ka favorito
dall' originale Y eruditissimo sig. Akerblad ;
e per maggior comodo del lettore Tonirè al
pezzo cai appartiene, e che torrè dal Pigfaio ,
tom. III, p. 56, il quale n*ebbe conteua
quando il marmo era ancora piiï integro.
Peu» del frtmm. Kircfaeriano. Framm. nnovô.
M • AEMILI VS • M • F • L • N • SCA VRVS • COS an- B-CXXXIIX
DE • G ALLEIS • K ARNEIS V dêC
M- CAECILIVSQ^F-QjN • METEUui-proaN-B-CXUI
COS-EX-SARDINIA TIL
^•c«eciLIVS-Ci:F-QjNM«l«ni*«'pro-oii-©<:XLII
[Ce nouveau fragment des fastes triom-
phaux a été en effet publie pour la première
fois par Fea, en 1816, dans son Prodromo,
liv. II , c. 8 ; il a ëtë reproduit en 1 890, dans
les Frammenti diFtuli du même auteur, pi. 7,
p. XXVI et saiv. Il se voit aujourd'hui dans le
palais des Conservateurs, au Capitole, où le
fragment du musée Kircher a été paiement
transporte, par les ordres du pape Pie VII.
— L. Renier. ]
' Cet aliment n'est pas valable, car,
bien que le titre d'IMParolor ne fut donné
officiellement h Octave qu'en 798 , il est oer>
tain cependant qu'il le prend sur quelques-
unes de ses monnaies qui furent frappées
entre les années 716 et 7 1 8. [ Voy. Eckhel ,
D. N. V. t. VI, p. 7* , 83 , et Borgfaesi, Of-
servazùmi numUmaûche, decad. XVI , oss. 5.
G. Cavedoni.]
' [Voyez plus haut, p. 87, note û.]
DELLA GENTË ARRIA. 99
vale a dire tanto Dei tempi in cui visse Q. Arrio, quanto in quelli in
cui furono coniati i tipi, nei quali ia sua Oaccia si mostra con quest'
ornamento '.
Dimostrata Y esistenza di questa foggia , non sarà difficile il trovarne
quaiche ricordanza presso gli scrittori contemporanei , le cui parole o
non saranno state intese , finchè di quest' uso non si a veva sospetto , o
saranno state distorle ad altro significato. Pronto è intanto un chiaris-
simo passo di Cicérone nelf arringa in favore di Coeiio ^, ove pariando
di Ciodia sorelia di P. Giodio, e famosa pei suoi amoreggiamenti, crex P. 68
(ripsa quaeram prius,^ e^i dice, trutrum me secum severe et graviter
fret prisce agere malit, an remisse ac ieniter et urbane. Si ilio austero
(T more ac modo aiiquis mihi ab inferis excilandus est ex barbatis illis ,
(rnou hacbarbuia, qua ista (cioè Glodia) deiectatur, sed illa horrida,
(rquam in statuis antiquis et imaginibus videmus, qui objurget mu-
er lierem.?) Ghi puô desiderare di più? Ëcco che Tullio qui ci parla délia
barbula, e la distingue dalla barba horrtda degli antichi, e ci è testi-
monio che la portavano i vagheggini dei suoi tempi, quali erano gli
amanti di Glodia. Ghi, dopo aver osservato le medaglie di quei giorni
da noi messe innanzi , potrà più dubitare che le barbule di Gicerone non
siano i pizzi che in esse abbiamo scoperti , e non entrare piuttosto in
sospetto che questa voce non sia anzi il termine proprio invalso allora
a denotare quest' uso, tuttochè da principio non avesse altro signifi-
cato se non quello che suona di piccola barba, onde la vediamo assunta
in cognome da Q. Emilio console la prima volta nel 63 7, il che vuol
dire diciassette anni prima che P. Ticinio Mena conducesse di Sicilia
in Roma i primi barbieri^? Ne a questa sola si limitano le testimonianze
deir oratore d'Arpino. Nell' epistola xiv dei libro primo racconta ad
Attico Tesito délia causa mossa contro di Giodio per la violazione dei
misteri délia Dea Bona, e lo zelo de' suoi partigiani onde il popolo ne
' [Ces déductions de Boi^hesi ont ëtë mon RagguagUo dei B^jfostigUj p. 18A.
depuis pleinement confirmées par la com- C. Catedoni.]
paraison des principaux dép6ts de mon- M i/i.
naies du temps de la République; voyez ' Plin. Hiêt. nat, lib. VII, c. Sg.
i3.
/W7 ^.^^,-^,♦^
100 DELLA GENTE ARRIA,
P. 69 rigettasse l'accusa : (rNam cum dies venisset rogationi ex senatus con-*
crsuito ferendae, concursabant barbatuii juvenes, totus ilie grex Gati-
(rlinae, duce filiola Gurionis; etpopulum, ut antiquaret, rogabant.i)
Veggansi qui coloro che portavano la barbula dirsi con poca diversité
barbatuii juveneSj e venir e in campo ben più numerosi di prima, se
meritarono di essere chiamati totus ille grex. Ë con le istesse parole li
nomina nuovamente il medesimo Tullio nelF epistola xvi di quel libro,
ove avvisa l'amico di essere stretto di tanta famîgliarità con Pompeo,
cosi che crnostri isti commissatores conjurationis barbatuii juvenes
(T illum in sermonibus Gnaeum Giceronem appellant. n Questa costu-
manza era adunque molto diffusa, e non fra la plèbe soltanto, ma
molto più fra i patrizi, se Tavevano seguita i drudi di Glodia, una
dclle più chiare femmine di Roma, figlia del console Appio Glaudio
Pulchro e vedova dcU'allro console Q. Metello Gelere; e se Tavevano
abbracciata gli amici di Gatilina, nella cui cospirazione sappiamo essere
stato meschiato il fiore délia romana nobiltà. Dopo testimonianze si
chiare sarebbe un perder tempo l'andare in traccia di altri luoghi più
ambigui, corne quello sarebbe in cui Gicerone descrive P. Rullo tribuno
délia plèbe, (r corpore inculto et horrido, capillatior quam ante, bar-
abaque majore ^t) quantunque il dirsi che in quel giorno egli aveva
una barba più grande, includa necessariamente la conseguenza che altre
70 volte la portasse più piccola. Solo non voglio trascurare un epigramma
di Marziale , perché oltre ail' aversene una buona confessione a nostro
pro, se ne ricava ancora che fira le cure del mondo élégante de' suoi
lempi non era dimenticata la cultura dei pizzi :
Hoc jacet in tumulo raptos puerilibus annis
Pantagathus, domini cura dolorque sui ,
Vix tangente vagos ferro resecare capillos
Doctus, et hirsutas excoluisse genas^.
So bene che da altri letterati, e dair Eckhel' spécial mente, farono
* De lege agraria, or. II , c. 5. — * Lib. VI, n. 5. — ' Z). N. V. lom. VI, p. 77.
DELLA 6ENTE ARRIA. 101
alcuni di questi passi referiti alY usanza romana di radersi sui venti
anni la prima voita la barba, quantunque da taluno se ne protraesse
alcun poco il tempo, corne fe' Nerone che la dépose di ventidue. Quindi
mi si obbietterà che le calugini da me vedute sul viso de' numi, non
fanno alcuna prova , perché gli dei si vantavano di una perpétua gio*
vinezza, ed era libero Tattribuire loro qualunque anche più fresca età,
e che rimane poi da dimostrarsi che i barbaiuli juvenes di Cicérone non
sieno appunto quei tali che, godendo délia prima adolescenza, non ave-
vano ancor provato rasoio. Risponderô, che se il pelo che mirasi sul
volto degli dei volesse indicarci la prima lanugine non ancor tosata dei
giovani, non ne sarebbe loro infiorata la sola guancia, ma ne avreb-
bero sparso anche il mento ed il labro superiore , tanto più che la na-
tura fa ivi spuntarlo prima d'ogni altro loco délia faccia. Aggiungerô P. 7
poi che, quantunque la prima parte délia prevista difficoltà si avveri
in alcune délie teste da me citate, come sarebbe in quella di Mercurio
nella gente Mamilia, e di Giove nella gente Grepusia, che realmente ci
si presentano assai giovanili, cade perô se diligentemente si osservi il
capo di Giano nella Fonteia e di Marte nella Veturia, i quali palesano '
una piena virilità, e molto più Taltro dei dio Trionfo nella Papia, che
ha un aria quasi senile. Più di venti anni certamente dimostra la testa
di Bocco re di Numidia^ con pizzi ricci ed abbondanti, il quale era ben
più adulto quando consegnô Giugurta a Silla, e nella quale età è da
supporsi che fosse effigiato dal fi^io di quel dittatore. E per non far
caso délie meda^ie di M. Bruto e degli altri, ad iscusare la barba sul
cui sembiante si adduce la ragione dei lutto per la calamità délia re-
pubblica, che diremo di quella di Servie Rufo e dei nostro Arrio, ove
non ha luogo questo pretesto , e che ne mostrano trentacinque 0 qua-
ranta? Dovrassi credere che quésti ancora non fossero giunti alF età di
radersi il mento?
In non piccolo inganno sono poi caduti, a mio senno, e TËckhel e
tutti g^i altri che interpretarono i barbaiuti juvenes di Gicerone per ra-
' Voyez pias haut, p. 87 , Dote 3.
. 102 DELLA GENTE ARRIA.
■
gazzi di venti o di ventidue anni ai più, chè non délia voce barba, ma
deila propria di lanugine sarebbesi eg^i giovato , se questa idea avesse
voluto manifestarci. M. Goelio fu egli pure senza dubbio una délie bar-
P. ^s bule che piacevano a Clodia , e Cicérone spessissimo in queir orazione
lo chiama adolescens. £ pure quando si agité la sua causa aveva almeuo
trentadue anni, ne vi è modo di negarlo, perché nel 70& fu édile eu-
rule, e pretore due anni dopo, e la legge annale, ch' era in quei tempi
in piena osservanza , non permetteva di ascendere al primo offizio se
non neir anno trigesimo settimo, e se non nel quarantesimo al secondo.
Anche G. Scribonio Gurione, che TuUio nomina in femminino per la
vergognosa sua pratica con M. Antonio, e ch' era il caporione dei gio-
vani barba telli partitanti di Glodio , contava in quel tempo alpeno ven-
ticinque anni, se nel 699 occupé la questura. E a dir vero, si troverebbe
assai strano che garzoncelli ancor si teneri, come vorrebbeli TEckhel,
prendessero tanta parte nei coniizj , si meschiassero nei principali affari
délia repubblica, e fossero capaci di tramare délie congiure, come veg-
giam fare a quei giovani di Gicerone , benchè più strano sarebbe che
P. RuUo già tribuno délia plèbe, e capo di una possentissima fazione,
fosse anch' egli un ragazzetto di primo pelo. Gessino adunque gli eru-
diti di confondere insieme due costumanze che furono affatto diverse
fra loro. Va bene che sui venti anni la gioventù romana si tosasse la
prima volta il mento, e si célébrasse quel giorno colle feste e colle ceri-
monie che descrivono Dione, Petronio e Giovenale, ne percio vi sarà
più uopo in alcuni casi di differire oltre il dovere questa pratica solo
onde scusare la barba sopra una faccia piii adulta. Ma di quinnnanzi
73 per le cose già dette potrà tenersi ancora che ai tempi almeno di Gice-
rone questa tosatura non fosse générale, e si risparmiassero i peli
che contornano le guance, finchè un' età più assennata, o piuttosto
la canutezza che g^' imbiancava, non consigliasse di toglîer via ancor
questi.
Non picciol lume sul tempo in cui i pizzi cominciarono a costumarsi,
e suir età in cui solevano dimettersi, parmi che provenga da un in-
signe passo di A. Gellio, che gioverà ripetere per intero. (cin libris,
DELLA GENTE ARRIA. 103
(rquos de vita P. Scipionis Africani compositos legimus, scriptum esse
(T animadvertimus P. Scipioni Pauiii filio, postquam de Poenis trium-
trphaverat censorque fuerat, eidem diem dictum esse ad populum a
ff Claudio Âseilo tribuno piebis, cui equum in censura ademerat ;
aeumque, cum esset reus, neque barbam desiisse radi, neque candida
T veste uti, neque foisse cultu solito reorum. Sed cum in eotempore
ff Scipionem minorem \l annorum fuisse constaret, quod de barba rasa
(f ita scriptum esset mirabamur. Comperimus autem ceteros quoque in
riisdem temporibus nobiles viros barbam in ejusmodi aetate rasitasse;
ffidcirco plerasque imagines veterum, non admodum senum sed in
r medio aetatis, ita factas videmus^ v Ond' è questa meraviglia che Sci-
pione tninar xl annorum portasse rasata la faccia , e lo stesso facessero
gli altri nobili suoi contemporanei che avevano una pari età? Non essa
certo procède dal diverso costume del secolo di Scipione, e del secolo
di Gellio, nel quale la barba era già toruata in usanza, dopo che p. 76
Adriano aveva voluto ricoprirne le cicatrici che gli deformavano il volto,
ed in cui i vecchi andavano prolissamente barbati , corne ci signiGcano
le medag^ie di quel tempi , e segnatamente quelle di Pertinace e di Didio
Giuliano , il primo de' quali numerava sessant' anni quando fu eletto
imperatore, il secondo cinquantasei. Se a questa diversità si fosse vo-
luto por mente , che bisogno vi era di ricorrere aile statue antiche , ed
air esempio del figliuolo di Paulo, quando vivevano ancora moltissimi,
i quali cogli occhi proprj avevano veduto imberbi Vespamano, Nerva
e Traiano , tutti morti in età di oltre sessant' anni ? Che peregrina eru-
dizione sarebbe stata questa da meritare, che Gellio le assegnasse loco
nellesue.miscellanee? E non sarebbe egli stato accolto dai lettori con
proverbi e con baie, come faremmo noi con alcuno che per far pompa
di dottrina venisse ad insegnarci che una voltasi portava toupet? Lo stu-
pore è adunque originato dalla differenza fra gli usi di Scipione e quelli
di un tempo fra ;nezzo, che Gellio non ha indicati più chiaramente,
perché allora a niuno erano sconosciuti. Se pongasi ben mente ai suoi
' Noct AtHc. \ih, III, c. û.
104 DELLA GENTE ARRIA.
detti, non egli si fa caso che TAfricano si rasasse, ma solo che il fa-
cesse quando non aveva ancora quarant' anni, e questa sua intenzione
émerge più aperta dall' argomento premesso a quel capitolo : crQuod
(T P. Africano et aliis tune viris nobilibus ante aetatem senectam barbam
cr et gênas radere moris fuit, ti Ghi non vede che la sua sorpresa dériva,
P. 7^ perché Scipione si tosava in età ancor fresca una barba che non dovea
deporre se non da vecchio ; e posto ciô , chi non conosce che nei secoli
fra Scipione e Gellio dev' esservi stato un tempo in cui g^i uomini ancor
floridi la nudrivano, e 1^ tagliavano gli anziani? E di nuovo, a che
quel pleonasmo barbam et gênas radere, se alcuna volta non fosse stato
comune di radere il mento , e di lasciare intatte le guance ? 0 la pre-
venzione mi accieca, o questo luogo non puô degnamente spiegarsî
senza ricorrere alla foggia dei pizzi , che abbiamo vista non ignota ai
Romani.
Lo che essendo, noi avremo presso a poco Tepoca in cui trovô prin-
cipio questa usanza, la quale per Fautorità di Gellio e per le medaglie
del tempo del secondo Africano, che non ne offrono ancora alcun in-
dizio, dovrà riporsi dopo la di lui morte avvenuta nel 6â5, ma che
converrà statuire avanti il 6/io, onde soddisfare a ciè che domanda-
rono i nummi di G. Fonteio e di G. Mamilio. Acconciamenle dunque
Gellio ha indotto Tesempio di Scipione, cioè di quel prode che diede
il nome air età , la quale immediatamente precedette il nuovo costume
di non tosarsi affatto la faccia. Del pari da questo passo abbastanza
chiaramente se ne ricava che soleva abbandonarsi quest' uso al comin-
ciare délia vecchiaia , se tralasciavasi dopo i quarant' anni , come in un
luogo asserisce il nostro autore, ed ante aetatem senectam , come dice
neir altro. E con ciô mirabilmente si conforma Tesperienza dei numis-
matici, mentre tutte le teste che abbiamo vedute imberbi, sono per
Tappunto degli uomini più maturi, e quelle in cui abbiamo ravvisato
76 qualche traccia di barba , appartengono a persone più giovani.
Molta autorità a questa opinione viene data dalla medaglia in cui
ho detlo di sospettare che per Tunica volta comparisca barbâto Giulio
Gesare. Rappresenta essa da un lato una testa giovanile laureata coi
DELLA GENTE ARRIA.
105
pizzi aile guance, una stella innauzi la fronte, e Tiscrizione IMP * DIVI*
IVLI-F-ITER-IIIVIR-R-P-C, ed è lutta ingombrata l'altra parte
dal titolo M- AGRIPPA -COS-DESIG. Ella fu pubblicata ed illu«
strata nella récente opéra del Conte Wiczai^ quantunque Tonore di
averla prodotta pei primi appartenga ai musei Tiepolo ^ e Pembroke *.
lo pure anni sono ebbi occasione in Roma di esaminarne a mio co-
modo e di farne delineare una simile posseduta allora dal ch. Millin-
gen, e che, se si ha da giudicare dalle somiglianze dei disegni, è forse
la stessa ch' è passata dopo in potere di S. A. R. TArciduca Massimi-
liano, di cui pure nel libro del Wiczai ci si è data Tincisione. Il detto
illustratore, che egregiamente seppe leggervi iterum Illvir quantunque
la niedaglia inviti a prima vista alla lezione tertio IlIvir, vi credè im-
pressa la testa di Ottaviano, e notô che egli fe' ornarla del nome di
Agrippa, (rad ejus operam maritimo contra Sex.Pompeium instante dis-
(Tcrimine promerendam, barba denuo crescere jussa ex affectato pacis P-77
(T abrumpendae moerore, nomine et astro Juliano ad affectum publicum
ff conciliandum opportune revocato. •» Ma tre ragioni tutte fortissime
mi vietano di concorrere in questo giudizio, e mi fanno meglio abbrac-
ciare l'altro partito di ravvisarvi il defunto dittatore. £ in primo luogo
non ha da stimarsi piccola novità l' astro Giuliano sulla fronte di Au-
gusto vivente, sulla quale non si è mai veduto in alcun altro monu-
mento, ch' io sappia, e su cui anzi non puô comparire, essendo un
segno proprio di Giulio divinizzato. Per taie almeno dobbiamo tenerlo
secondo la confessione dello stesso Auguslo e le autorità degli storici
raccoite dall' Eckhel*, non meno che pel t;onsenso délie moite meda-
glie , nelle quali ora è collocato sulla testa di Cesare , or dietro la nuca ,
corne appunto in un' altra coniata nello stesso tempo di quella di cui
favelliamo, e che porta l'istesso rovescio *. Che se Augusto vedesi or-
nato di questa Stella dopo la sua apoteosi nei nummi di Tiberio, ciô
conferma anzi la mia opinione , non essendosi voluto che questo secondo
* Mus. He derv. tom. II, p. 5â, tab. supl.
aiir. n. 3.
* Ibid. p. 116.
I.
' Tab. XIII, p. 1.
* D.N. F. tom. VI, p. 11.
^ Vaillant, Num. praest, tom. II, p. q.
16
106 DELLA GENTE ARRIA.
nume délia famiglia dei Gesari fosse da meno del suo padre adottivo,
onde poi nelle medaglie di Galigola vedesi la sua testa fra due astri,
cioè fra il Giuliano ed il proprio. Non minore difficoltà mi cagiona la
iaurea insolita in quei tempi a cingere il crine del triumviro, sul quale
V. 78 non incomincia a mostrarsi che nove 0 dieci anni dopo. E con ragione
deve esserne privo nei ritratti impressi avanti il principio del 717,
corn' è il nostro , se è verô ciô che scrive Dione \ che Y uso continuo
deir alloro non gli fu conceduto se non dopo che , nel 7 1 8, ebbe supe-
rato Sesto Pompeo. Un domestico esempio ce ne porge una terza me-
daglia collo stesso nome di M. Agrippa dalF altra parte, in cui ignudo
è il capo di Ottaviano^,* ed uno più autorevole ne somministra una
quarta che anch' essa non diversifica nel rovescio, ove due teste appa-
riscono, una laureata T altra no, ma intorno a quella è il nome di Giu-
Ito Gesare, attorno a questa, del figlio ^. Ma eziandio concedendosi che
Ottaviano potesse essere inghirlandato di lauro, resterebbe la terza
obbiezione proveniente dalla forma délia corona. Quella usata da Au-
gusto ebbe i naslri per comodo di legarla, che rimanevano pendenti
sul collo; quella di Gesare ne fu costantemente priva, ne questa mai
videsi sulla chioma del primo, corne T altra non sali suUa fronte del
dittatore se non in tempi posteriori al viver suo. A tutte queste ragioni
si unisce che una similissima testa, coi medesimi omamenti, vedesâ nei
denari délia gente Sanquinia^ e in una medaglia d'oro dell' Eckhel ^, che
79 apertamente ci dichiarano non poter essere in quella rappresentato
Augusto, la cui effigie è scolpita dair altra parte, ma doversi onnina-
mente concedBre a Gesare, di cui nell' Eckheliana aggiungesi il nome.
Ed è già stato osservato dagli uomini dotti che in esse appostatamente
Tartefice non solo ha tolto dalle fattezze di Giulio ogni ruga ed ogni
altro indizio di vecchiaia , ma che anzi ha donato loro un' aria giova-
nile, perché non voleva egli rappresentare Gesare mortale, ma il nume
' Lib. XLIX, S i5. * Thetanir. Moreli va g. &iii^'fita, a
' Thés. MoreU. in g. V^wmia, Il [Cohen, [Cohen, MédmUes emmJaire», pi. XXXVI,
Méd, amê, pi. XLII, V^uania, 3]. Samquima, 1 et a].
' Thes,Morel.ilM,[Gokeù,iM.i.] ' Z). iV. K. tom. VI, p. la.
DELLA GENTE ARRIA. 107
novelio già fatto partecipe delF eterna gioventù deg^i dei. Ciô posto,
ehi non si accorge di quanta importanza sia questa tnedaglia pel no-
slro divisamento? Tulte le altre ci danno Cesare imberbe, perché non
contava meno di cinquantacinque anni quando vi fu effigiato la prima
volta, ma in questa fu dipinto coi pizzi, appunto perché si aveva in
animo di donargli tutti i contrassegni di un' età più verde. Ne osta
ch' egli ne sia privo nei denari impressi venti anni dopo da M. San-
quinio, giacchè avendo rinunziato Augusto a quest* uso, corne vedremo,
se n*era in progresso di tempo perduta la foggia, almeno nelia corte
impériale, onde poi non se n*ha più alcun* orma nelle monete délia
famiglia dominante.
Ho detto per Taddietro che non vanno esenti da qualche diflficoltà
i sistemi 6nora immaginati per difendere e spiegare le tenui barbe che
si mirano nelle facce degli uomini famosi nelia guerra civile filippense.
Il ch. Eckhel ^ credè che le pubbliche calamité fossero la cagione per P. Bo
cui i banderai délia fazione repubbiicana, M. Bruto, Sesto Pompeo e
T. Labieno , cessassero di radersi le guance, onde sia che leggiermente
pelosi ci appariscono sulle loro monete. Ma se è cosî, perché porta af-
fatto iiscie le gote Gn. Domizio Enobarbo nell' insigne aureo edito da
non pocbi, e di cui ci fu dato un esattissimo disegno in fronte di un
opusculo dei Padre Odiffredi^t La medaglia sembra battuta mentr'
egli stava ancora per le parti di Bruto, perché dopo non gii sarebbe
stato permesso d'imprimervi il proprio ritratto; ed infatti quelle che
fece coniare dappoi portano la testa di M. Antonio. Uno anch' esso de'
congiurati a chi altri cesse di zelo per la causa délia libertà? E non vi
avea forse più possentemente contribuito di T. Labieno? Perché adun-
que non prese parte nei lutto de' suoi colleghi, o perché non voile
darne al pari di essi una pubbiica dimostrazione ? Questo motivo, che
indarno si cerca nelia sentenza deli' ËclLhei , ben si troverà nelia mia
opinione, se vorrà tenersi che nuiia di straordinario si abbia a cer-
care in quelle facce peiose, délie quali qualche cenno sembra pure
' D. N. V. tom. VI, p. 99 et 3 1. Romae, mdcclxii. [Voy. Cohen, Mid, cmin.
* Trannhu Vénerie ante Solem okeervat. pi. XVI, Damiia, 5.]
i6.
108 DELLA GENTE ARRIA.
che avessero dovuto darci gli storici, se accorgimenti politici avessero
originato un taie costume. La ragione è semplicissima. Gn. Domizio
i\8i era più vecchio degli altri, perché al tempo délia pugna di Filippi
egli avea scorsi almeno cinquantàdue anni délia sua vita, essendo stato
pretore nel 700 di Roma^ AU' opposto Bruto, quando si diede la
morte, non ne avea che trentasette al dire di Paterculo ^; Sesto Pompeo,
quando fu ucciso in Miieto, non ne conta va se non quaranta per fede
di Appiano^, e forse più giovane era T. Lahieno, per quanto puô
trarsene dalF unione délie cose che di lui ci si narrano. Quindi va
hene che Bruto, Pompeo e Labieno, i quali si trovavano sul flore dell'
età, si uniformassero allô stile degli altri giovani romani, come bene
sta che Gn. Domizio, il quale già accostavasi alla vecchiaja, iavesse
abbandonato. Non dissimulo che il Mionnet^, parlando nella gente
Domizia di questo nummo, ch* egli trasse dalla coUezione d'Ennery,
narra che sulla testa di costui si scorge una barba nascente. Ail*
opposto niuna menzione di barba fu fatta dall* editore del museo Tie-
polo, ne dal conte Wiczai, che più diligentemente di ogni altro de-
scrisse questa mcdaglia, e niun' orma ve n'è di certo in quella conser-
vatissima della biblioteca Gasanatense, che io a questo scopo ho voluto
esaminare ocularmente. Ghe dovrà dunque dirsi di una taie contrad-
dizione? Io mi guarderô bene dal supporre negligenza nel Mionnet,
e sospetterô piuttosto che vi sieno stati pifi conj di questo tipo, e che
89 o Domizio dépose i pizzi nel tempo interposto (ra Tincisione di.essi, o
che Tartefice della medaglia francese voile adulare il suo padrone fa-
cendolo comparire più giovane di quello che era. Spero perô che mi si
concédera che se Domizio andava barbato per cagione di un iutto poii-
tico, niuno de' suoi scultori avrebbe osato di liberarnelo, onde se ne
* [L'auteur de Taurëns dont il 8*agit est teur en 700, doit donc être quelque autre
certainement le même qui combattit à Phi- personnage de la même famille. Voy. Dru-
lippes et dont le père fut consul en 700; mann, Gesch. Roms. UI, 3o. Th. Momhsbii.]
mais il est évidemment trop jeune pour avoir ' Lib. II , S 79.
été préteur sous le consulat de son père. Le ^ De beUo eiv. lib. V.
Domitius mentionné par Cicéron , ad Quin- - ^ De la rareté et du prix dee médailkt
tumfr, lib. II , ep. xm , 9 , comme étant pré- remtame».
DELLA GENTE ARRIA. 109
vedrebbe costante indizio nei suoi ritratti; il che essendo, rimane ne!
suo vigore la mia obbiezione.
Più diflfusamente il medesimo Ëckhel ^ ha trattato délia barba che
frequentemente si scopre nella testa di Ottaviano e di M. Antonio, e con
boone ragioni ha dimostrato la falsità dell' antica credenza, che ne addu-
ceva per unica ragione il lutto délia morte di Giulio Gesare. Gonvengo
pienamente con lui che non d'altronde provenga la barba di M. An-
tonio; ma se lo stesso dovesse dirsi di quella di Ottaviano, ne verrebbe
ch' eg^i avesse portato il corruccio almeno per sei anni continui, cosa
a£fatto inverisimile , comeben considéra questo dotto antiquario; oltre
di che non si vedrebbe la ragione per cui non avessero fatto allrettanto
i due triumviri coUeghi. Scrisse Dione ail' anno 7 1 5 : «r Sane Gaesar,
«r tune primum barbam radens et ipse splendide diem festum egit, et reli-
er quis simui omnibus epulum dédit. Àb eo autem tempore gênas levés
<r servavit, sicut alii solebant; jam enim Liviam amare coeperat, ideoque
cr Scriboniam , quum (iliolam sibipeperisset, eodem die repudiavit^. n II p. 83
numismatico Viennese ebbe giustamente in molto conto questa testi-
monianza, e Tinterpretô, che in quesC anno Ottaviano avesse deposta
per la prima volta la lanuggine giovanile; su di che fondando il suo
sistema, opinô esser questa là ragione per cui la faccia di Augusto
apparisce pelosa nelle medaglie anteriori a quel tempo, mentre le altre
di una data più récente alludono alla barba ch' ei s'immaginô essere
stata da lui ripigliata in ostentazione di duolo per la pace rotta con
Sesto Pompeo.
Non va air Eckhel negata la gloria di avère scosso il giogo di una
prepotente opinione, cui niuno aveva osato di contraddire; ma se io
non mi sottoscrivo interamente a quanto ha egli insegnato, è perché
mi sembra che non abbia chiamato ad un esame abbastanza diligente
' D, N. F. tom. VI, p. 76. xai êrcena éircAciovro rà yéveiov éairep oi
* [HisL lib. XLVIII, c. 3&. kfiéXei ràv AXXorifirfyàpKalrfffXtovtasèpavUpxjsro,
vdlryûùva à Koû&ap t6tc tsrpe^ov ^pàiispoç xai hà tovto xai ri^ IxptGûJviav TenowrAv
a^àç re fteyàAftw itbprcurg xai roh iXXots ol ^vyéxpiov dhrsvéfi^aTO aiOvffJLBpàp.]
dhrao-i lïfiiOTsXif éoprifv mpétrx^. Rai 6 fièv
110 DELLA GENTE ARRIA.
tutte le medaglie di Augusto. Gonfesso che non è la cosa più agevole
da eseguirsi, trattandosi di tipi la maggior parte rari, onde non è
facile l'aveme in pronto un cospicuo numéro, com'è indispensabiie.
Pure, giacchè il mio museo ha la fortuna di esserne più che baste-
volmente fornito, dira che tre diverse specie di barba ho io potuto
ravvisarvi mercè délie più accurate osservazioni , e dopo aver passato
a rassegna i ritratti di questo principe giusta Tordine del tempo in
cui furono impressi. Ascrivo alla prima classe i nummi, che ce lo
dipingono con pizzi scarsi, e con tutto il rimanente délia faccia pulito,
se non che rari peli gli si veggono spuntare suU* estrema parte de!
mento. Vi è fra questo numéro la medaglia di Balbo propretore, quella
p. 84 colla statua équestre erettagli POP VLI • I VSSV, e che si vuole dedi-
catagli prima délia guerra di Modena, come racconta Paterculo\ e ve
ne sono altre poche le quali gli attribuiscono il prenome di Gajo, che
in progresso più di rado comparisce sulle monete ^. Succède la seconda
schiera ben più numerosa, che ci offre bensi i pizzi or più or meno ab-
bondanti, forse a fantasia dell' incisore, ma da cui sono affatto banditî
i peli del mento. Ëntrano in essa moite délie medaglie dei quadrum-
viri monetarj, quasi tutte quelle colla testa di Lepido e di M. Antonio,
alcune col capo di Gesare, la notissima colla sedia aurea e la corona,
e varie altre che da se stesse palesano con bastevole certezza la loro
origine. Taie si è quella colla testa di M. Antonio e col nome del suo
questore M. Barbazio, acconciamente riposta dair Eckhel nell* anno 718,
notando : «rGitati hi denarii ultra hune annum moveri non poterunt,
(T nam addit ibidem Appianus eodem hoc anno Barbatium ab Antonio
crdescivisse^.D Taie si épure Taltra di Q. Salvio console designato, di
cui cinque me ne trovo avère attualmente sott' occhio, tutte conserva-
tissime e che mi mostrano i più eleganti pizzi del mondo, senza che in
85 esse mi riesca di scoprire sul mento alcun vestigio di barba. Gli altri
' Lib. II, S 61. Eckhel, D. N. V. tom. VI, e delineate dal
' Tutte le medaglie qai citate, e che si Morefli, Imp. Rmn.
citeranno in appresso sono descritte dall' * Eckhd, D, N. V. tom. VI, p. &3.
DELLA GENTE ARRIA. 111
eruditi hanno credulo che Q. Salvio fosse la stessa persona con Q. Sal-
vidieno Rufo, célèbre nelle storie di questi tempi, e solo TEckhel ne
apparve ancora incerio ^ il che forse non avrebbe fatto se avesse posto
mente che anche il console dell* 80 5, detto da Tacito L. Salvio Otone,
chiamossi con altro nome L. Salvidieno Rufo Salviano ^ per autorità
deir onesta missione Ercolanese^. Or questo più antico Salvidieno a
confessione di Appiano e di Dione accusato di congiura contra .Otta-
viano , invece del consolato promessogli , trovô la morte nel 7 1 & , onde
dopo queir anno non poterono certamente essere improntate le sue
monete. Non è da nascondersi che si trovano medaglie in tutto il resto
fra loro similissime, nelle quali Ottaviano ora ha i pizzi, ora non gli ha.
Cosî io ne posseggo una col caduceo nel rovescio e Y epigrafe ANTO-
NIVS ' IMP, che présenta la gota piena di pelo, nientre due altre pure
ne conservo di fior di conio, nelle quali non avvene ombra. GoUoco
finalmente nell' ordine terzo quelle che g^i coprono di una corta barba
tutta Tinferior parte del viso, ed in alcune délie quali non ne va esente
il labbro superiore. Fra queste si annoverano quella coi vasi pontificali
e Taltra col tempio di Giulio, ambedue coniate circa il 717 pel titolo
IIIVIR-ITER-R'P'C, come ben vide l'Eckhel, e cosi pure quella p. 86
col nome di M. Agrippa console designato di quell* anno, e che quindi
fu battuta poco prima del di lui principio; e vi hanno pure luogo le
improntate da Tito Sempronio Gracco e da Q. Voconio Vitulo, che di
un eguale barba copiosa gl* ingombrano la faccia. Dopo di esse niun'
altra medag^ia di Augusto présenta nei tempi successivi alcun indizio
ne di pizzi, ne di barba.
_ •
Sono in perfetto accordo coU' Eckhel nei reputare che le monete
délia terza classe ci manifestano il lutto per la guerra con Sesto Pom-
peo, onde su di esse non occorre spendere più larghe parole. Ma se si
avesse a tenere con lui che Ottaviano differisse (ino al vigesimo quarto
anno a porre la prima lanuggine, e se fosse vero che Dione asserisse
non aver eg^i provato rasoio se non nel 716, questo scrittore non po-
' Eckhd, D. N. V. tom. V, p. 399. ' Marini, Fr. Arval p. 448.
* Tacit. AmuU. lib. 1, c. m, S 5â.
112 DELLA GENTE ARRIA.
trebbe concordarsi colle medaglie. Quelle che abbiamo riferite da
prima, alcune délie quali non puô negarsi essere state coniate sul bel
principio del triumvirato, vale a dire, o sulla fine del 71 i,osul comin-
ciare del 712, ci presentano la guancia e il mento sparsi di peli^
mentre air opposto quelle délia seconda lista, impresse nel 718 e nel
7 1 & , conservano i pizzi e ci mostrano rasa la barba. Dunque o non
è vera la prima parte del detto di Dione, che Augusto si radesse la
prima volta nel 7 1 5 , 0 se vorrà concedersi che quel fatto appartenga
ad una data anteriore', e che per equivoco sia stato riferito in quell'
anno, non sarà vera la seconda assertiva ab eo autem tempore gênas levés
P. 87 servavit. Per lo che io temo che non siasi ben indovinato il senso di
quel classico. Ëcco le sue parole, come si trovano nel testo greco délia
stimatissima edizione del Reimaro, le quali presentano un senso che non
mi rimane chiarissimo : àfiêkei tov TSeiryùJva à Kcutrap jàre zfpSôTOV
^vpdfievos CLÙTÔs Te [isyakoDs èùjpTcurs, xcù Tciis dtXXois âircurt SvfiOTekri
éopTïjv tsapé(r)(e' xcu b fièv xcd èn&rcL ènskeiovro r6 yéveiov. Pare
certo che il ch. Ëckhel sia stato tratto in errore dal Fabricio, che nella
sottoposta nota i63 scrisse tov tsdryeova 'ctpùJTOv ^vpdfievos ^ nel quai
caso non vi è dubbio che dovrebbe interpretarsi barbam primam radens.
Ma poichè quel "GSpcjTOv è preceduto e congiunto col Tt^re, non sarà più
un aggettivo, ma bensi un avverbio rettamente spiegato tune primumy e
solo rimarrà a decidersi da quale altra voce dipenda. Puô annettersi
al verbo ècipTCurSy tune primumfestum egit^ e sarà forse questo il senso
che dalle premesse ne viene più naturale. Infatti scrisse prima lo stesso
storico, crQuum enim (i triumviri) immodicam pecuniam expenderent
(t praesertim in militibus, turpe sibi putabant, quod in hos solos praeter
(T modum sumptus facerent , ?) e andrebbe bene il seguire, «r Sane Gaesar
ff barbam radens tune primum et ipse diem festum egit, et reliquis
ffsimul omnibus epulum dédit; d perché la circostanza di essere questa
la prima spesa che non fosse fatta per le soldatesche, ben si accop-
piarebbe colla vergogna che cominciavano a sentire i triumviri nel
profondere per esse tutto il denaro.
88 Non mi opporrô luttavia a chi, stante la giacitura délie parole.
DELLA GENTE ARRIA. 113
vorrà continuarc ad unire il tum primum al barbam radens, e dirô solo
che Dione, a mio senno, non ha inteso di favellare délia lanugîne gio-
vanile, cbe mal si addirebbe il portarla tuttora a chi era già marito e
prossimo ad esscnr padre; ne lo storico avrebbe taciuto il motivo per
cui fuori dell' ordinario Augusto avesse tardato cotanto a deporla. Ë^i
parlô chiaramente di barba, TScûyùJva^ volendo alludere alla tosatura
de' pizzi, e manifeslô la sua mente quando prosegui ab eo autem tempore
gênas levés servavit^ aggiunta che sarebbe inutilissima se innanzi agli
occhi non avesse avuto questa costumanza; perché ove si pratica di an-
dare imberbi, quantiinque possa tollerarsi l'annunzio del tempo in cui
uno si è raso la prima volta, è perô ridicoio il noiare ch' ei persiste nel
farlo. Dicesi di più che Tespressione sarebbe inesatla, avvertendo che
servavit levés solo le guance. £ perché non anche il mento \ quasi che dopo
vi avesse portato la barbetta? Ne ci sia a faslidio, se Augusto celebrô
queir occasione con feste e conviti, come far solevasi nel dimettere la
peluria, avendo già veduto ch' essa non fu che un pretesto per aver mo-
tivo di ostentare magnificenza. In questo caso il iunc primum c'indicherà
soltanto che il 7 1 5 fu il primo anno in cui Ottaviano si disparti dair
usanza degli altri, ed allora andrà bene che si accenni non averla più
egli seguita, come ben combinera lo storico colle medaglie che in quel!'
anno appunto ci mostrano per la prima volta la faccia di Augusto senza
alcuna apparenza di pelo. Ë veramente potrebbe egli aver concepito p. 89
avversione a quella foggia per essere ella stata famigliare agli uccisori di
Cesare, 0 piuttosto Tavrà abbandonata per comparire più avvenente,
come sembra far travedere Dione, che mostra di addurre Tamore di Livia
come una ragione délia sua tosatura.
Gomunque sia, che ciô poco monta, parmi che conciliando Dione
colle autentiche testimonianze délie medaglie, cosi possano rettificarsi
le osservazioni dell' Ëckhel suUa barba di Augusto : fino alla battaglia di
Filippiegli lasciô crescersila lanugginepel lutto délia morte di Gesare,
sia che Tavesse prima deposta , sia che questo duolo essendogli soprav-
venuto innanzi di tagliarla, lo consigliasse a diflferire questa cerimonia.
Quindi si conosce come i suoi primi ritratti ce la presentino di una
1. i5
114 DELLA GENTE ARRIA.
forma conveniente a un ragazzo, e conie siano pochi in proporzione i
nummi che ce la porgono. Vendicatosi degli uccisori delio zio, dimise
nel 712 il corfuccio suiresempio di M. Antonio, ma conservé i pizzi
giusta lo stile de' giovani romani, onde non dovrà più cagionare mera-
vig^ia se anche negli anni seguenti veggonsi le sue guance pelose. Ab-
bandonô per altro questa usanza sul cominciare del 7 1 5 , ed ecco spie-
gato come ia medaglia de! caduceo (che ognuno sa essere un simboio
di pace, e che giustamente si crede aliusivo alla conciliazione seguita
su! finire de! 7 1 & fra lui, M. Antonio e Sesto Pompeo) ora ce lo dipinga
coi pizzi ed ora senza. Finalmente ei prolungô di nuovo la barba nel 7 1 6 ,
tosto che si diede iuogo ad una novella discordia col figlio di Magno^
P. 90 Rilornando adunque ai nummi di Arrio, dai quali questa contesa ci
aveva non poco sviati, bene starà per le cose 6n qui dette, che M. Arrio
Secondo non defraudasse de' pizzi la faccia di suo padre, se voile rap-
presentarlo in età di poco più di quaranf anni, cioè quando esercitava
la proprelura; la quai cosa sarà verisimile, essendo che, a parer mio, il
rovescio allude a quel tempo. Quindi anzi che la barba ponga un osta-
colo per attribuire quelle teste a Q. Arrio, questa nuova conformité
coUo stile di quegli anni sarà al contrario una plausibile ragione di
più per assegnargliele.
Riconosciuta nel diritto Timmagine di Arrio pretore, ci resta a par-
lare délia parte più nobile e non ancor conosciuta délia nostra meda-
glia, io voglio dir dei rovescio. Non cade dubbio che tanto esso, quanto
r altro del denaro Morelliano non si abbiano a riferire a quel medesimo di
cui viene rappresentata la testa nel diritto , essendo questo un uso comune
neir arte monetaria, egualmente osservato nelle medaglie consolari,
che ci presentano il ritratto di un qualche valentuomo. Gosi alla testa di
Mat*cello cinque volte console corrispondono le spog^ie opime da lui con-
secrate a Giove Feretrio \ a quella di Bruto i pugnali délie idi di Marzo',
* [ Borghesi est reveou sur le même sujet, * Thet. Uorett. in g. ComeUa, tab. 3 , 111
avec d^DOuveaux détails, dans ses Ouerva- [Cohen, Aféi. cùm, pi. XII, Claudia, &].
tioni numisttuUiche, décade XII, osserva- ' 7%e«. Morell. in g. Junia, tab. 9, IV
zione 6. C. CAVBDOiir.] [Cohen, Méd. e<m$, pi. XXIV, lunia, i6].
DELLA GENTE ARRIA. 115
alla più antica di Tazio il ratto délie Sabine e la vergine Tarpea^
Gosi Enobarbo si vanta del tempio fabbricato a Nettuno^, Livineio P.gt
Regulo deila sedia curule oltenuta', e Numonio Vaala del vallo oppu-
gnato^. Posto ciô,le nostre congetture dovranno essere circoscritte a
Q. Arrio, e potremo con baslevoie Bdanza asserire cbe in questi due tipi
si aliude ad una sua impresa bellicosa. Bella è la concordia che sî par
lésa Ira loro, onde TunTaltro sidona una mutualuce, da cuisi diffonde
tanta chiarezza da non temere niolto di abbaglio nella interpretazione.
A mio credere adunque Tasta e la laurea del denaro Morelliano signi-
ficano Tasta pura, e Taurea corona, fréquente premio di una generosa
azione, e la porta del vallo* mi scopre che Arrio l'ottenne per avère
sforzato un accampamento nemico. Nella medag^ia poi che novella-
mente si pubblica veggo lo stesso Arrio , vestito da duce romano, strap-
pare una propria insegna dalle mani deir alfiere, e colla sua mossa
violenta palesarmi Tintenzione da lanciarla fra le schiere nemiche, onde
restituire Tanimo adle scoraggiate soldatesche indicate dai signifero
timoroso; e dalla comparazione di questi due nummi ne deduco che
questo fosse Tespediente da lui preso per impadronirsi del campo
ostile. Ma prima dichiamare partitamente in esame le cose rappresentate
in questi rovesci, gioverà di determinare la guerra ed il tempo in cui
ebbe luogo un taie avvenimento.
Stabilito che la testa del diritto c*insegna doversi attribuire quest' ga
azione a Q. Arrio, noi avremo una splendidissima face che ci guidera
ira le ténèbre che ne circondano. Non è noto che abbia avuto altro co-
mando di esercito, se non una sola volta nella guerra servile, ed in
questa volentieri crederemo che lanciasse Tinsegna, tanto più che per
le cose narrateci di lui da Cicérone vi è apparenza che dopo non più si
' Thés, Morell. in g. Tiharia, tab. i, I et [Cohen, Méd. cons. pL XXIV, Limneia, 3,
II [Cohen, Méd. eona. pi. XXXIX, Titwria, A, 5].
9, 3, A, 5, 6]. ^ 7%ef. MùreU, in g. Numoma [Cohen,
' Eckhei, D, N. V. tom. V, p. sos [Co- Mid, eons. pi. XXX, Numonia, a ].
hen, Méd. ams. pi. XVI, Dwmtia, 5]. ' [Voyez la note 3 de la page Sa.]
^ Thtê. Morell. in g. Lnmeia, tab. i, IV
i5.
116 DELLA GENTB ARRIA.
aliontanasse da Roma. E vero che di queslo fatto niuna menzione si ri-
trova negli annali di quel tempo, ma è vero altresi che ci sono îgnote
quasi tutle le particoiarità di quella guerra, di cui non abbiamo aicuna
storia, e che solo ci è manifesta per brevissimi cenni. Perdute ie opère
de' più antichi scrittori , i susseguenti , o che si vergognassero di una
guerra formidabile che certo non faceva onore ai Romani, o che la
iunga tenzone con Mitridate, incominciata in quei giorni, a se chiamasse
lutta la loro attenzione, appena délia rivoltura de' gladiatori si sono
degnati di far parola. Ecco tutto ciô, che al nostro intendimento si
ricava dalF epitome di Livio, da Âppiano, da Plutarco e da Paolo
Orosio, che ne parlarono un poco più diffusamente degli altri. Dopo
che nel 681 Spartaco insieme con pochi compagnie del cui numéro
non si conviene, fu fuggito di Gapua, ove facea custodirli Gn. Lentulo,
e che vinti ebbe Clodio Pulchro legato e P. Vatinio pretore spediti per
soffocare quella sedizione sul suo nascere, il numéro de' ribelli si ac-
crebbe^misuratamente, e non fu lieve il pericolo che minacciô la stessa
P. 93 Roma. Gli schiavi germanici, di cui grossa torma trovavasi fra costoro,
e che si distinguevano per la loro ferocia ed arroganza, non furono
lungamente concordi col rimanente dell' esercito di Spartaco, onde
sceltisi in duce il Gallo Grisso, si divisero dagli altri in numéro di trenta
mila, e si diedero a saccheggiare la Lucania. Intanlo in Roma fu de-
cretato che i due consoli novelli Gn. Lentuio e L. Gellio, col soccorso di
due legioni, accorressero a por argine a questo torrente, e toccô al se-*
condo di opporsi aile bande di Grisso. Quasi tutti gli storici convengono
nel concedere a questo console T onore délia battaglia che ne avvenne;
ma fede maggiore mérita senza meno Tabbreviatore di Livio, che Tat-
tribuisce a Q. Ârrio propretore, senza che perciô possa dirsi che régna
discordia fra loro. Secondo ogni probabilité Arrio fu un comandante
subalterno, premesso a condurre i Romani in faccia al nemico, nel
mentre che il console prépara vasi alla partenza; onde gli altri nel ri-
cordare Gellio indicano colui cui era afBdato T esercito e sotto i cui
auspicj si aveva a combattere, e Livio ail' opposto in Arrio ci memora
quel duce cui di presenza toccô comandare la pugna. Ë tanto vero ciô
DELLA GENTE ARRIA. 117
che io stesso Livio poco dopo gli unisce insieme, quando ci narra che
H console Geilio e il pretore Arrio furono battuti da Spartaco'. Arrio
adunque non mancô di diligenza nel movere le sue genti, e presenta-
taseg^i destra occasione di vincere il nemico, tr subito aggre^sus in uni- p. 9/1
(Tversum contrivil',T) al dire di Plutarco, E veramenle puô dirsi che
affatto gli sterminasse, asserendo Livio, tr Grixum fugitivorum ducem
ffcum viginti millibus fugitivorum cecidit,7) con cui confronta Appiano :
frCrixus cum triginta millibus proelio superatus cecidit, vix terlia exer-
(Tcitus ejus parte superstite ^. t) Non perô il subito aggresms di Plutarco
deve intendersi ch* egli rinvenisse Crissosprovveduto, come ha mostrato
di tenere il Freinsemio, che aggiunse del suo incautos adortus^, sapen-
dosi al contrario da Appiano ch' eg^i lo trovô nella forte posizione del
monte Gargano, ov' è da credersi che giusta il costume non avesse man-
cato di munirsi del vallo indicato dal nummo del Morelli, onde dal
detto del primo storico nuU' altro se ne ricaverà , se non che non frap-
pose indugio nell' attaccarlo. Ne fini senza contrasto il combattimento,
awertendoci anzi Orosio che fu acerrima la mischia. tr Deinde consules
(rGellius et Lentulus adversus eos cum exercitii missi, quorum Gellius
(rGrixum acerrime pugnantem proelio oppressit^. ^ In questa occasione
m'immagino io che Q. Arrio a rinfiammare Tardore de' suoi soldati
sgomentati dalla difficoltà del loco e dalla fortezza dei nemici, ricor-
resse al consiglio di lanciare le proprie insegne nel vallo degli avversarj ; 95
consiglio che da Servio TuHio in poi fu so vente preso con prospero
evento dai condottieri romani. Frontino lo annovera fra i modi più
acconci di reintegrare colla costanza una battaglia, e ne riferisce gli
esempi di Servio TuUio coi Sabini, di Furio Agrippa cogli Ernici, di
Quinzio Gapitolino coi Falisci e di Salvio Peiigno nella guerra di
Perseo^. Qualche altra memoria se ne vede pure in altri scrittori, ma
* Efùome, iib. XCVl. ta Và^avov Ôpos ^drro» xai S^o fiéprf rov
* Plutarch. in Vita M. Grosn, c. 9 [ES'- fjrpvrov xai avràt avvanfdjAsro ocùtoïs],
af^nfç èpLvea^ évav Sii^eipc]. ^ Supplem. in Liv. iib. XCVI.
' De bett. civ. Iib. I, c. 106 [ Kai Kp/ ' P. 36o, edtt. Lugd. Batav. 17.37.
6>$, ^yoùfievos rpuriivpiûnf Mpw, W9pi ^ Stratag, Iib. Il, c. 8.
118 DËLLA GËNTË ARRIA.
niuna testimonianza di ciassico autore maggiormente ci conferma la
frequenza di questo stratagemma presso i duci romaiei, quanto un
passo di Livio nella guerra contro i Galii Insubri e i Boi ^ crNec ante in
rrhanc aut in iiiam partem moveri acies potuerunt, quam Q. Victo-
rrrius primipili centurio et G. Attinius tribunus militum, quartae hic,
(T iiie secundae legionis, rem in asperis proeiiis saepe lentatam ^, signa
rr adempta signiferis in hostes injecerunt. 'n Se dunque questo partito fu
dei Romani trin asperis proeiiis saepe tentatum,i^ non vi è ragione pelr
negare che anche Q. Arrio non abbia potuto valersene nella guerra
coi gladiatori, onde la nostra medag^ia che cosi apertamente lo indica,
salira in cima di onoranza presso gli eruditi-, ravvivando la memoria
di un fatto che la storia per colpa dei secoli barbari aveva sepolto nelf
obblivione.
E per verità non puô ravvisarsi che un duce neila principale figura
P. 96 di questo rovescio , costringendoci a crederlo taie il parazanio che gli
pende dal fianco, e il bastone che tiene nella sinistra. E noto che il
primo era una specie di pugnale, cosi chiamato perché portavasi ap-
peso alla zona, e che frequentemente è stato confuso col gladio, giacchè
la spada degli antichi non era si lunga corne la nostra. Fu egli enco-
miato da Marziale nel seguente epigramma, ch' è il trigesimo secondo
dei libro XIV :
PARAZONIUM.
Militiae decus hoc et grati nomen honoris
Arma tribunicium cingere digna laius.
Questi versi hanno dato origine ad una viva questione che non è
ancor definita fra i letterati , altri opinando che il parazonio fosse un'
arme di onore, conceduta solo agli offiziali, altri persuadendosi che si
addicesse a tutti i militi, e che il poeta abbia avuto soltanto in pensiero
' Lib. XXXIV, Â6. ment rappdë sar les deoierB de son descen-
* [Notamment à la bataiUe du lac R^Ue, dant , Autos Postumius Albinus; voyes mon
par le dictateur Anhis Postumius Albus Saggio di oêêenmzwni, p. 17&, note 89.
(Florus, lib. I, 9), fait qui est probable- C. CAVBOom.]
DELLA 6ENTE ARRIA. 119
la beiiezza e la bontà di quello di cui cantava, quando lo chianiô degno
di un fianco tiibanizio. Ma se avessi da aprirne il mio senliniento,
dtrei che parmi meglio fondata la sentenza di coloro , che lo pretendono
disdetto ai minuti soidati ^ e che a quesla opinione suffraga non solo
il secondo verso di Marziaie, che puô ricevere anche la seconda inter-
pretazione proposta, ma molto più il primo, che parla chiaramente di
un onore che prendeva il nome dal parazonio. Per portarne perô un
adeguato giudizio, converrebbe stabilire in che egli si distinguesse dalla
spada : ma a me non ispetta di perder tempo in agitare una contesa
cbepoco guarda al mio scopo. Aggiungerô tuttavia che questa nieda- P. 97
glia presta un bell' argomento di più ai fautori del primo parère, scor-
gendosi in essa che n'è insignito il duce- e ne va privo il signifero.
Intanto io non dubito che il parazonio e non la spada qui comparisca al
fianco di Arrio, per la particolarità di vederglielo pendere dal destro
lato, provato avendo già il Lipsio che non solamente i duci de* tenipi
eroici, ma quelli altresi de' romani cosi da lato il portavano^. Ne il
nostro nummo e perô il solo che ci metta avanti una taie novità, men*
tre tiene egualmente il parazonio alla destra il guerriero creduto un
centurione colla sferza rappresentato nel denaro délia gente Didia ',
quantunque finora niuno ve n avesse fatto osservazione. Io non dirô
che non si usasse di portare altrimenti quest* arme, che non vogl' io
negare per questo solo che non abbia a credersi il parazonio quella
' [Un monument récenmient. découvert droit; et cependant ce guerrier n'est qu'un
près de Bingen prouve le contraire; il re- simple soldat de ta IV* cohorte de Dalmates. $
présente un guerrier debout, portant Tépée ainsi que le prouve cette inscription, qui se
an c6lé gauche, et le paraiomum au o6té lit au-desaous du bas-relief:
ANN AIVS • PRA V AI • P • D A VERZVS
MIL * EX • COH ' 1 1 1 1 • DELM AT ARVM
ANN • XXXVI • STIPBND • XV
H-S'E-H-P
Ce monument est aujourd'hui conservé au * Ad Tacit. Annal, lib. I, c. xxxv, n. 1 87.
musée de Mayence; le musée d'artillerie de ^ 7%ef. Mmrell, in g. DMa, 1 [ Cohen ,
Paris en poasède un moulage en plAtre. — MidaiUes eontulmrti, pi. XVI, Didia],
L. Renur.]
120 DELLA GENTE ARRIA.
corta spadina che vedesi appesa al Canco sinistro di Roma nellc me-
. daglie deilagente Fufia^ di Siiia in quelle délia Cornelia^ di Pompeo
nelle aitre délia Minazia ' e délia Poblicia ^ e dei due confederati nei
denari délia Veturia ^. Potrebbe più tosto notarsi che in tutti questi ul-
ii^ timi esempi i guerrieri che ne sono provveduti trovansi in situazione
di pace, mentre in attitudine bellicosa ci appariscono quelli dei due tipi
contrari, onde a taluno potrebbe cadere in mente di credere che il pon
razonio occupasse il luogo délia spada, quando si era contente di questa
sola difesa , ma che passasse poi dalla parte opposta in tempo di guerra ,
per oYviare air incomodo che avrebbe cagionato nel caso che dal lato
medesimo si fosse volulo cingere il gladio.
Un più sicuro segnale di un duce ci somministra il bastone che liene
nelle niani, e che non puô essere Tasla guerriera, perché non ha la
punta arniata di ferro, e troppo brève è al paragone di quella ch' era
più alla di un uomo, come puô vedersi nei frequentissimi tipi dei Dios-
curi. Si pcccarebbe di anacronismo se vi si riconoscesse Tasta pura che
noi crederamo aver Arrio ricevuta in premio délia sua magnanima
azione, oltre di che non era ella più corta delF altra, sebbene mancasse
délia cuspide. Resta adunque che in lui ravvisiamo un simbolo di dignilà,
ossia un bastone di comando, degno attributo di un générale diesercili.
Non pero sarà egli Yebumeus scipio, di cui i Romani spesso fecero dono
ai re amici, da prima riserbato ai soli trionfanti, come ci avvisa Dionigi
di Alicarnasso^, e che ora colFaquila, ora senza Taquila sovrappostavi
veggiamo nelle mani di Augusto sni denari délie genti Aquillia'', Dur-
99 raia^ e Petronia^, e più frequentemenle con questo nuovo ornamento
nelle medaglie posteriori. Ë vero che in appresso divenne un distintivo
* Thés. MoreU. in g. Fujia [Cohen, Méd. com. pi. XLI, Veturia]. — * Aniiq,
Médailkê consulaires ^ pi. XVIII, Fufia], rom, lib. IV, c. 7/i.
* Thés. Morett. in g. ComeUa, tab. 5, II. ^ Tkes. MmreU. in g. AquiUia, VI [Cohen,
^ Ihid. in g. Minatia , 1 [ Cohen, Méd. Méd. emu. pi. VI, AquilUa, S].
eons. pi. XXVllI, Minatia, 1 et a]. * Tkes. MoreU. in g. Durmia, 7.
' Thés MoreU. in g. PohUcia, V [Cohen, * Ihid. in g. Petrmm , D [ Cohen , Afe^
Méd. cons. pi. XXXIII, PobUeia, 8]. dailles consulaires, pi. XXXI, Petroma, 1 1,
' Thés. Morett. in g. Veturia [Cohen, la, i3].
DELLA GENTE ARRIA.
121
dei consoli non solo, ma eziandio dei consolari, avvertendoci Servio :
ff Primus inter sceptriferos. Namque apud majores omnes duces cura scep-
rrtris ingrediebantur curiam. Postea coeperunt tantum ex consulibus
trsceptra gestare, et signum erat eos consulares es8e^7) Ma Teburneo
sceltro non puô in alcun modo convenire ad Arrio, che ne Irionfô giam-
mai, ne mai giunse ad ottenere i fasci consolari. Dovrà adunque ri-
porsi nella ciasse di quelle verghe che spesso veggiamo nelle mani degl'
imperatori, quando sono vestili in abilo guerriero, come in Adriano^
in M. Aurelio', in Settimio Severo ^ ; e che anzi vedesi ancora nel pugno
dei Gesari principi délia gioventù, alcuni dei quali mai non furono con-
soli, come Diadumeniano ^ e Massimo^\ onde non sembra doversi porre
in dubblo quello essere un simbolo di potcre militare. Acconciamente
poi fu dato per attributo alla dea Providenza , che rarissime volte se ne
vede priva, a denotare, cred' io, che dal suo scettro lutto reggesi il
mondo. Nel nostro caso questo bastone di comando si deve forse con-
fondere colF asta preloria, con quelF asta cioè che i pretori facevano P. loo
inalzare quando i béni di alcuno si avevano a vendere pubblicamente ,
e délia quale spesso ci parla Cicérone. Non so per verità che alcuno ci
abbia narralo che la portassero in mano i pretori, ma lo stesso do-
vrebbe dirsi deir asta questoria; e pure nei nummi délie genti Sestia'',
Pupia^ e Ganinia^ ci si ofTerisce come un segnale di quella carica, anzi
in un denaro di Sulpicio Platorino ^^ vedesi inflssa nel tribunale sor-
gere accanto ai due questori sedenti ^^ come ha ben conosciuto il ch.
' In Aeniid. iib. XI, va. s38.
' Caylos, Nwnùm, aurea, n. 3 7/1.
' DeBie, tab. 98,9.
* Vainant, Numism. praestantiora, t. Il,
p. ai3, n. 3.
' Ibid. p. 967.
* IM. p. 99&.
^ The§. Mardi, in g. ScÊtia, II [Cohen,
Méd, cons. pi. XXXVni, Seêtia, 3].
* Thet, Moreli in g. Pupia.
* Ibid, in g. Caninia, II [Cohen, Mid.
cons. pL X, Caninia, 1 ].
I.
'" 7%ff. MortU. in g. Sufyicia, tab. 9, IV
[Cohen, Méd. wnsul. pi. XXX VIII, Suljn-
M, 6].
*' [Boi^ghesi a depuis reconnu, avec rai-
son, sur le denier de L. Caninius Galius, le
tuitelUum des tribuns du peuple, contre le-
quel est appuyée la verge de l'appariteur
( Ofservaumù numûm. décade XIII , oss. 9) ;
quant au denier de C. Sulpicius Piatorinus,
j'y vois, ainsi qu'Orsini, Auguste et Agrippa
assis sur le même êubseUium et ayant aussi
à côté d eux cette verge , emblème de la puis-
16
122 DELLA GENTE ARRIA.
ËckheP. Se dunque Tasta dei queslori che serviva alio stesso uso deila
pretoria, vale a dire aile vendite comandate da quei magistrat!, fu da
essi adoperata eziandio per simbolo del loro ufBzio, acconciamente Tal-
tra puô essere stata conceduta a Q. Arrio per un' eguale ragione. Ed
è da notarsi che l'asla questoria fra la quale e la pretoria non vi era
probabil mente altra diiïerenza che quella del nome, sul tipo citato di
Platorino non si discosta nella lunghezza da questa nostra , giacchè ap-
peua giunge alla testa dei questori seduti. Ne a ciô si oppone quello
che di sopra osservammo, che al tempo délia pugna con Crisso, Arrio
P. 101 più non era pretore, ma si propretore, noto essendo che questi conser-
vavano tutti i distintivi e gli onori délia prima carica, quantuuque ne
avessero variate le incumbenze.
Grederannosi una stranezza le due insegne militari poste in mano
del signifero , ed in vero quando mai ad un solo alfiere sono stali rac-
comandati due stendardi? lo non ho saputo vederne ragione che mi
paresse soddisfacente , se non supponendo che due fossero le insegne
lanciate da Arrio nel campo nemico^. Ânche il loro numéro essendosi
voluto indicare, ne la ristrettezza del campo offrendo il luogo in cui
disegnare un secondo signifero, io m'immagino che Tartefice sia ricorso
al provvedimento di coUocarne due fra le mani di quel solo che si
potè rappresentare. Gli eruditi hanno altre volte fatto avvertenza su
non dissimili indiligenze délie medag^ie, di cui tutta la colpa deve
rifondersi suUa loro piccolezza, che non consentiva all'incisore il modo
di esprimere giustamente le troppe cose che vi si volevano denotare.
Nulla poi di singolare ci présenta la forma di queste insegne, e nulla
puô ricavarsene per la loro aggiudicazione, se non che spettano aile
sance tribunicienne dont ils étaient revètos. poser que Tune des deux est ceUe d'un autre
Voyez mon Saggio di ouenazioni, p. 1 09 , signifer tué ou grièvement blessé dans le
nota 1 55. C. Cavbdoiii. ] combat. Du reste, c'est aussi deux enseignes
' [Il me semble plus vraisemblable qu'on que le dictateur Aulus Pmtumius Albus
a voulu, par ces deux enseignes, montrer Regillensis lança dans les rangs ennemis;
dans quel péril se trouvait Tannée, puis- voyez plus haut, p. 118, note 3. C. Cavb-
qu'en les voyant entre les mains d'un même doni. J
signi/er on est natnr^ement amené à sup- * D, N. V. L V» p. 3 17.
DELLA GENTE ARRIA. 123
coorti, non alla legione. Vi fu un tempo chi credè che il vessillo, o sia
un yelo di poi*pora appeso ad un' asta, corne nei nostro tipo, fosse un
segnale soltanto proprio délia cavallerla, ma è già stato dimostrato
che di un simile ornamento non furono indarno bramosc anche le in-
segne dei fanti. Nelle moite medaglie, in cui si rincontrano, se ne veg-
gono ora decorate, ora no, a talento dell' incisore; e infatti le restituite
dai Parti che se ne mirano prive nel tempio di Marte Ultore *, nelle mani P. loa
di quel dio^, ed accanto allô scudo dedicato dal senato e dal popolo',
ne compariscono abbigliate quando il Parto genuflesso le rende*.
Veduta fin qui nel nostro rovescio la generosa azione di Arrio, veg-
giamone ora il premio nel tipo Morelliano. Fu questo la corona d'oro, e
Tasta pura che incominciando dalf Orsino tutti gli altri antiquarj vi
riconobbero fino ail' Avercampo, che persuaso di avère scoperto nel
diritto la testa di Ottaviano, fantasticô che in questo rovescio si rappre-
sentasse lo scettro e la laurea, i simboli cioè delF impero ottenuto da
Augusto^. Manca tuttora una confutazione di questo parère; per lo che
principierô dal negare apertamente , che la verga di questo nummo sia
lo scettro, se con tal voce intendasi la bacchetta reale, e soggiungerô
di più che Ottaviano non l'ha mai adoperato. Moite vol te lo scettro
ci si mostra nelle monete consolari, e con taie accompagnamento che
non puô andarsi falliti nel riconoscerlo. Lo vediamo presso la testa di
Giove Gapitolino nella gente Rubria^, di Giove Giovine nella Crepusia'',
di Giove Terminale nella Gecilia ® : accanto a quella di Giunone nella
Rubria®, e di Venere nella Gornelia ^® e nella Giulia" : sta pure vicino io3
' Pedrusi, t. II, lab. xm, v. lien, Médailles consulaires, pi. XVI, Crepv-
* Id. tab. XI, 1. sia],
' W. lab. XI, 11. ' Thés. MorelL in g. Caecilia, tab. 3, Il
* Thés. MorelL in g. Petronia, tab. i, [Cohen. Méd, cons. pi. VIII, Caecilia, 9].
VI [Cohen, Méd, cons. pl. XXXI, Petro- * Thés, Morell in. g. Rubria, III [Co^
nia, 4], hen, Méd. cons. pl. XXXVI, Rubria, q].
* Thés. Morell. p. 668. " Thés. Morell. in g. Comelia, t. h , VIII
* Ibid. in g. Rubria, II [Cohen , Méd. [Cohen. Méd. cons. pl. XV, Comelia, q3].
cons. pl. XXXVI, Rubria, 1]. " Thés. Morell. in g. Julia, lab. 4, Ili
' Thés. Morell. in g. Crepusia, IV [Co- [Cohen, Méd. cons. pl. XX, Julia, 12J.
16.
124 DELLA GENTE ARRIA.
alla testa de! Genio de! popolo romano', e lo troviamo ancora unito
air aquila nella Terenzia^ e nella Pomponia'; ed in queste medaglie,
e in moite altre ch' io pretermetto , or più or meno ornato scorgesi lo
scettro, ma in tutte si manifesta un picciolo porno che gli è imposto
sulla cima. Nulla di ciô apparisce suir asta di Arrio, onde a buon di-
ritto se ne conchiude non essere ella lo scettro. E d'onde ha saputo
l'Avercampo che questo simbolo di regno fosse mai conceduto ad Ot-
taviano, o ch' egli se lo usurpasse? Ci è noto anzi sicuramente il con-
trario, e che tanto egli, quanto Cesare, tutto che si fossero arrogata la
somma del potere, rispettarono perô ogni apparenza di governo re-
pubblicano. Vedesi, è vero, lo scettro, in compagnia délia laurea e
délia toga dipinta, comparire nelle medaglie del primo coll' epigrafe
S • P • Q: R • PARENT • CONS • SVO, ma vi è sormontato dall' aquila ,
e non ci dimostra già quel tipo le insegne imperiali giusta il pensiero
di taluno, ma bensi gli ornamenti trionfali accordati ad Augusto, corne
p, 106 hanno diflusamente provato lo Spanemio^ e TEckhel^. I simboli delF
impero attribuiti a Giulio Cesare si hanno nei denari di Mussidio
Longo^, e consistono nel timone, nel globo, nel caduceo, nella cornu-
copia e nella berretta pontificale, senza che punto vi entri lo scettro.
Air opposto insieme colla laurea, col timone e col globo ci comparisce
ad indicare comando nelle monete di Cn. Lentulo questore'', e vi è do-
nato non ad un vivente, ma al Genio del popolo romano, ed egual-
mente in un rovescio di T. Carisio ^ si aggiudica a Roma, cui senza
offesa délia libertà potevansi concedere le insegne del dominio del
mondo. Cadendo adunque da tutte le parti la sentenza dell' Aver-
campo, torna nel primo vigore quella dell' Orsino, la quale ha acqui-
* Thés. Morell, in incertis, tab. 9, L * Tkes. Mareli. in g. Muuidia, lab. 1,
et R. VI [Cohen, MédaiUei cwmiairu, pi. XXIX ,
■ Ibid, in g. Terenda, IV [Cohen, Méd, Muêsidia, 7].
coM. pi. XXXIX, Terentia, 6]. ' Tkes, McreU, in g. ComeUa, tab. a, I
' Tkeê, McreU, in g. Pompoma, III [Co- [Cohen, Méd, eons, pi. XIV, ComeUa, 10
heu, Méd. COM, pi. XXXIV, Ponctua, 3]. et 1 1 ].
* De praest, nunUsm, t. II, p. q 16. ' Thés, MoreU. in g. Carisia, tab. i, VI
* D, N, V, t. VI, p. 1 13. [Cohen, Mé«. eons, pi. X, Carisia, 3].
DELLA GENTE ARRIA. 125
stato molto maggior robustezza dopo la scoperta délia medaglia nostra.
Piene sono le lapidi délia memoria (r hasta pura , et corona aurea do-
(T natus, T délie quali niun premio fu forse più in uso fra i soldati romani.
Si è concordi nel riconoscere nella prima quella di cui parla Servio* :
cr Hasta pura id est sine ferro. Nam hoc fuitpraemium apud majores
trejus, qui tune primum vicisset in proelio, sicut ait Varro in libris de
(Tgente populi Romani i-n e che talora fu inargentata o dorata, onde
abbiamo nei marmi qualche rara menzione di aste argentée ed auree ^.
Cosî non si dubita, che la corona militare che dicevasi semplicemente P. io5
aurea, non imitasse Talloro; lo che essendo, chi non vede come questa
opinione abbia tutta la faccia délia verità? E giusto fu che non si la-
sciasse senz^ mercede il valore di Arrio, che aveva uccisi ventiniila ne-
mici, quando dalla legge trionfale non se ne chiedeva che la morte di
cinque mila per aspirare al trionfo^. Non per ciô poteva egli pretendere
a questo massimo fra gli onori, ne lampoco air altro meno insigne
deir ovazione, perché dalla medesima legge era statuito, (r ut pro aucto
ffimperio, non pro recuperatis quae populi Romani fuissent, trium-
ff phus decerneretur *; -n onde Q. Fulvio , benchè avesse ripigliato Gapua ,
e L. Opimio, sebbene avesse costretti alla resa i Fregellani, non otten-
nero di trionfare.
Aggiungasi, cheÂrrio non combatte con propri auspicj , onde quand'
anche si fossero avverate tutte le condizioni prescritte al trionfo, non a
lui, ma al console Geliio sarebbe appartenuto. Sta bene perô, che dal
console ottenesse quel più onorevole donativo che per lui potevasi dare;
poichè sebbene l'asta pura e T aurea corona sotto gl'imperatori al-
quanto invilissero, per la maggiore facilita con cui furono distribuite,
in sommo pregio tuttavia furono tenute mai sempre, onde non a torto
di questa domestica g^oria vantasi nella présente medaglia M. Secondo.
Frattanto in un tal premio troviamo noi un' altra conformité colla storia,
ed è, che sapendosi non esser egli proprio del supremo capitano, cui iog
0 Tovazione o il trionfo concedevasi, ben si accomoda al vincitore di
* InAeneid, lib. VI, vs. 760. ^ Val. Max. lib. Il, c. 3, 1.
* Murât, p. 766, 5, et p. 881, q. * Ibid. 3.
126 DELLA GENTE ARRIA.
una battaglia, cui per particolari cii^costanze non era lecito di aspirare
a maggior niercede; mentre altrinienti incontreremmo questo nuovo
ostacolo, se pensassimo ad Ottaviano, o a qualunque altro che di pro-
pria autorità avesse amministrata una guerra straniera.
Restituito nelia sua forza ii divisamento deii' Orsino, non sembra
doversene aliontanare anche in ciô che concerne ii terzo simboio di
questo rovescio. Quel!' antico numismatico credettelo un elairOy o sia il
canceilo di un accampamenlo, mentre i piii moderni lo stimarono un
altare acceso. Ma se un' impresa certamente beiiicosa apparisce ne! de-
naro novello, e se in quest' altro riconoscer si deve un premiomilitare,
Tara che puô più avervi da fare, e quale analogia vi si potrà più rin-
venire? Per tutti gli accessorj è forza il crederlo un arnese guerresco,
ed è aperto a ciascuno, con quanta félicita nella prima supposizione
tutti si spieghino questi tipi; ond' è piii tosto da commendarsi Tacu-
tezza deir Orsino, che seppe discernere il vero, anche prima degli
ajuti che ora ne provengono dal mio museo. Dair altra parte la meda-
glia non un corpo solido ci présenta, ma un corpo penetrabile al guardo.
il che quanto si conviene ad un canceilo , altrettanto si disdice ad un'
ara. Fino dal principio nel descrivere questa moneta ho notato la ra-
gione per cui si è caduto in quest' errore, e ho detto, che in quelle da
p. 107 me vedute non mi è riuscito di scoprirvi sulla sommità alcun indizio di
fiamnia Che se in altre questa fiammella realmente comparisse, non
per ciô mi arrenderei a riconoscervi un altare, masarei d'avviso,che
quel nemico accampamento fu violato coll' ajuto del fuoco, e che di
questa nuova circostanza hanno voiuto avvertirci quelle incisioni.
E poichè ho già molto parlato délia moneta sorella délia nostra sco-
nosciuta, aggiungerô qualche cosa intorno il diritto délia medaglia
d'oro. La testa femminile che vi è scolpita porta con se l'indicazione
del nume cui appartiene nelle sigle F * P * R. Il Vaillant erroneamente
le interpretô Fortitudo PopuH Romani, e ne fu con ragione redarguito
dair Eckhel, il quale appoggiato ad un passo di S. Âgostino negô a
fronte scoperta, che i Romani avessero mai venerato la dea Fortezza^
' Z). iV. F. t.V, p. i/i3.
DELLA GENTE ARRIA. 127
Si ha dunque da credervi efiigiata la Fortuna del popolo romano, la
cui testa parimenti si mira in un denaro della gente Sicinia colla leg-
genda FORT'P-R*. Un' altra volta sola, ch' io sappia, comparisce
nella numismatica , ma con figura intera e piii compita iscrizione, ed
è sui rovesci di Nerva, ove con tipo insolito ci si mostra seduta, te-
nendo nella destra alcune spighe, ed un asta nella manca, colle lettere
FORTVNA'P'R^ So che il Mezzabarba^ indica un altra medaglia P. to8
dello stesso imperatore, in cui sta scritto FORTVN A -POP -RO-
MANI, e dove questa dea si mostra coi soliti simboli del timone e
délia comucopia : ma ignorando se esista in aicun altro museo alF in-
fîiori di quello di Arschot, che non è il pii^ sicuro, non sarô cosi facile
ad accordarle il mio voto, specialmente che la differenza degli attributi
in medagiie dello stesso tempo deve renderci circospetti.
Ma quai sarà fra le tante Fortune, ch' ebbero culto in Borna, queila
che sulle monete s'intitola la Fortuna del popolo romano? Io non
dubito che non sia queila medesima con altro nome detta Publica,
di cui celebravasi la festa dopo il regifugio di maggio, onde scrisse
Ovidio * :
Quattuor inde notis locua est, quibus ordine lectis
Vei mes sacrorum , vel Fuga Régis inest.
Nec te praetereo, populi Fortuna potentis
Publica, cui templum luce sequente datum est.
Ghi non vede che il dirla Fortuna populi potenlis e Fortuna populi
Romani è la stessa cosa , e che a costei ben si addiceva l'altro predicato
di Publica^ onde distiugûerla dalla Fortuna privata? Se è cosi, chiaro
ci apparisce anche un altro nome che le fu imposto, ed è quello di
Pnmigenia^ con cui più spesso soleva appellarsi. Ai s5 di maggio nei
calendario Esquilinio, o, come ai tri il chiamano, di S. Martino, nel
giorno seguente al regifugio, notasi FORTVN'PVBLIC PR-IN- >«9
' Thés. MorelL in g. Sicima, 11. ^ Mediobarba, p. i6i.
* Mediobarba, p. li^/î. * Fasù, iib. V, vs. 788.
128 DELLA GENTE ARRIA.
COLL^ il che a meraviglia concorda col detto di Ovîdio. Non puô
tuttavia l'abbreviatura PR interpretarsi Popult Komani, sicconie in
queste medaglie, si perché manca il punto intermedio che in esse si
vede, si moito più perché assoiutamente lo vieta il calendario Veuusino,
che segna nei medesimo giorno FORTVN'PRIM'IN'COLL^. Col
loro ajuto egregiamente si supplisce il frammento del calendario Ami-
ternino, il quale nella medesima giornata indicé una taie solennità,
sebbene ora non ce ne restino che le seguenti lettere... RI... FVBL*
IN...^ le quali doversi compiere /orfwnac pKlmigeniae PVhLicae IN
colle niuno sarà per dubitarne. Il colle qui mentovato é senza meno il
Quirinale, che cosi talora nomar solevasi per antonomasia , onde la
porta che vi mena e che or si chiama Salara fu anticamente detta
Collina. La spiegazione poi dell' epiteto di Primigenia ci viene da Cicé-
rone^, in cui abbiamo Primigenia a gignendo; onde, come avverte il
Poggini^, credesi che questo nome suoni lo stesso che natalizia, e che
la Fortuna Primigenia sia quella che a ciascheduno era sortita al nascer
suo. InBnite adunque saranno state le Fortune Primigenie, e necessario
p. 110 percié, che alcun altro aggiunto le diflerenziasse fra loro; onde sta
bene, che nel nostro caso si dicesse Fortuna Primigenia del popolo ro-
niano per esprimere quella che al popolo romano era toccata.
Del tempio di questa dea fe' voto, nell' anno 55o, il console P. Sem-
pronio, quando avendo combattuto svantaggiosamente con Annibale
neir agro di Crotone, nel riattaccare la mischia ail* indomani, « Consul
crprincipio pugnae aedem Fortunae Primigeniae vovit, si eo die hostes
(rfudisset, composque ejus voti fuit,?) come ci attesta Livio^. Solo perô
nel 5 60 fu quel tempio dedicato per autorité del medesimo scrittore*^,
che narra : (r Aedem Fortunae Primigeniae in colle Quirinali dedicavit
' Foggin. Foêti Verrii Flaeei, p. 109 M. Mommsen porte RJ IN
[Ordli, t. II, p. 390]. VELIA; voy. /. Pf. n. 5760]. •
■ Foggin. Fasd Verrii Flaeei, p. 109 * De legibus, lib. Il, c. xi, a8.
[Orelli, t. II, p. 391]. * Foggin. Fasli Verrii Flaeei, p. A8.
^ Foggin. Faêti Verrii Flaeei, p. 109 * Lib. XXIX, 36.
[Orelli, toni. Il, pag. 390. La copie de ^ Lib. XXXIV, 53.
DELLA GENTE ARRIA. 129
et Q. Marcius Ralia duumvir ad id ipsum creatus. Voverat eam decem
crannis ante Punico bello P. Sempronius Sophus; iocaverat idem cen-
ffsor;^ il quai Livio neir annîo 595 racconta pure due .prodigj avve-
nuti in questo tempio: <tln urbe Romana duo aeditui nuntiarunt, alter
crin aede Fortunae anguem jubatum a compluribus visum esse, aller
crin aede Primigeniae Fortunae, quae in colle est, duo diversa prodi-
(fgia : palmam in àrea enatam, et sanguinem interdiu pluisse^^ Non
oserô di ripetere col Foggini ^ che di questa dea parlasse nuovamente
Nasone, quando scrisse aile none di aprile':
Qui dicit, quondam sacrata est colle Quirini
Hac Fortuna die pubiica, veruserit,
Queir erudito^ osservando, che in questo passo il poeta asserisce, che p. m
aile none di aprile il tempio délia Fortuna fu cansecrato, e che ai â5
di maggio neir altro distico Taveva detto dato congetturô, che dello
stesso tempio in ambedue i luoghi si ragionasse, talchè in maggio fosse
dato, ossia votato,da P. Sempronio, e consecrato, cioè dedicato, in aprile
da Q. Marzio Ralla, délie quali due epoche con diverse feste si célé-
brasse la ricordanza. Ma il Foggini si era dimenticato di ciô che aveva
scritto non molto prima ^, quando opportunamente riferi queslo secondo
distico di Ovidio ad un' altra Fortuna ricordata dal calendario Pre-
nestino, ove appunto si nota aile none di aprile LVDI • FORTVN AE •
PVBLIC AE • CITERtom IN • COLLE *, la quai Fortuna Citerwr aveva
egli creduta la stessa colla Fortuna Brevis di Plutarco'', e la Fortuna
Huiiisce diei di Cicérone *, ed a cui Servio Tullio aveva dedicato un
tempio. Terremo noi dunque, che di due distinte divinità abbia ragio-
nato Ovidio, e che djversa fosse la Fortuna Citeriar dalla Fortuna fVt-
migenia de! popolo romano, benchè amheàixe pubbliche si denominassero,
' Lib. XLIII, i3. [OrelU, t. H, p. 588, 889.] — ' [àià t/
^ Fogfpn. Foêti Verni Flaeci,f.% fko. ^,xp& Titxv^ Upàv »p^<rro Sepo^io^
' Fait. lib. IV, V9. 375. To^AAw à fiaatktùs, ^ hpé€9(i xaXowTt;
* Foggin. Faut Verrii Flaeci, p. lao. QuaesL Ram. LXXIV.]
* Ibid. p. 46. • [i)e legib, lib. U, c. xi, a8.]
* Foggin. Foêti Verrii Flaeci, p. &5
I. 17
130 DELLA GENTE ARRIA.
ed ambedue avessero tempio sul Qulrinale, uno fabbricato dai re Servio,
l'altro da P. Sempronio.
Non inutilmente spero io di avère addotto queste poche cose deila
P. 1 1 9 Fortuna rappresentata sulla medaglia di cui parliamo » parendomi che
da esse ne scenda la ragîone per cui probabilmente vî fu impressa;
ragione che ben coilima alla rimanente nostra interpretazione. Abbiam
veduto che il console Sempronio in un dubbio cimento ricorse aU'ajuto
di questa dea, ed a lei pure riferisce TacitoS se i Daci nel 83a non
occuparono la Mesia : (r Adfuit, ut saepe alias, Fortuna populi Romani,
cr quae Mucianum viresque Orientis illuc tulit-. y) Solito adunque essendo
d'invocare nelle baltaglie la Fortuna del popolo romano, chi vieta di
credere che Arrio pure non riconoscesse dal di lei favore la vittoria
sopra di Crisso, se pure costui non le votô ancora qualche sagrifizio,
il che per mancanza di memorie noi non sappiamo? E ben aveva osser-
vato l'Avercampo^ prima che si cambiasse di sentimento : (rCerte For-
tr luna populi Romani tune praevaluit, quamvis non minori bello quam
(rquondam Annibal Italiam tune quaterent gladiatores isti atque servi
rrfugitivi, qui tandem a Grasso et Pompeio penitus sunt deleti.*» Gerto
èdel pari, che con questo supposto spiegasi con molta félicita, come la
testa délia dea da noi tenuta per auspice di quella pugna si congiunga
aile insegne degli onori meritati in quella giornata, e alla porta deir
accampamento conquistato in quella occasione.
Si aspetterà forse taluno che dopo essere stato si libérale di conget-
ii3 ture, alcuna ne aggiungasuH* anno in cui puè sospettarsi, che queste
medaglie fossero battute. Ma tutti i tipi alludendo nella mia opinione
aile geste del padre di colui che fece improntarle, manca ogni fonda-
mento su cui stabilirne qualunque giudizio. Mi contentera adunque di
avvertire, che la loro fabbricazione deve credersi onninamente posteriore
al 702, perché fino a quell' anno troviamo vivente Q. Arrio, e Bnchè
eg^i era tra i vivi non sarebbe stato lecito incidere suUe monete la sua
' ' Hini. lib. IH, S 66. (rtium exercitos confecit.» C. Cave-
* [On lit de même daos Tite-Live, lib. oom.]
H, 60 : «r Fortuna Populi Romani duos hos- ' Tke$, MoreU. p. 36.
DELLA GENTE ARRIA. 131
effigie. Non crederô poi ch' ella debba ritardarsi oltre il 718, perché,
dopo sconfitto Sesto Pompeo, non troviamo quasi più nummi che o
colle teste, o colle eptgrafi, o coi tipi, non alludano in qualche modo
ad alcuno dei triumviri che si erano usurpata la supreina possanxa. Ne
tacerô che veramente tutte le presunzioni si accordano a farle credere
di questi tempi. La medaglia d oro per attestato del La Nauze ^ confronta
esattamente nel peso con quelle di Giulio Gesare, di Sesto Pompeo,
di Metello Scipione e dei quadrumviri monetali; ed i tipi ailusivi alla
vanité délie rispettive famiglie non furon mai in tanto uso quanto a
quei giorni. Anche la dea Fortuna, benchè il di lei culto fosse antichi»-
simo in Roma, solo a quei tempi coniincio a comparire sulle monete ro-
mane. Le più vétusté medag^ie in cui facçia di se niostra, sono il denaro
già citato délia gente Sicinia, Yaureo improntato dal quadrumviro P. nA
T. Sempronio Gracco', ed un qninario di P. Sepullio Macro, che tro-
vasi ne! mio museo e che fu malamente descritto nel catalogo d'Ënnery ^,
i quali due ultimi furono certamente battuti poco dopo la morte di
Gesare. Dirô anzi, che laver veduto la testa deila Fortuna impressa col
medesimo ornato, tanto sui nummi di M. Arrio, quanto su quello di
Q. Sicinio, fece sospettare alF Avercampo, che ambedue fossero stati
triumviri délia zecca neir anno medesimo, benchè poi errasse nello
statuire la loro magistrature dopo la pugna di Filippi, e sognasse cer-
tamente quando loro diede per terzo collega G. Goponio, al quale
aveva appiccato il cognome di Primo *. Golui ch' è nominato nelle altre
monete di Sicinio è certamente il G. Goponio, che da Gicerone abbiam
saputo esser stato pretore nel 706; e Tindicazione di questa carica che
vediamo sulla medaglia non ci lascia dubitare che tutti i conj di quel
* Académie des Itucript. et Belle^'Lettreê^ Absque épigraphe. CaptU Vietoriae êtnistrùr-
t. XXX, Mém. p. 359. êum, aiatis humeris.
• Thee. Mùrell in g. Sempmiia, tab. 1, V IV- P SEPVLLIVS MACER Fopftma
[Cohen, Mid, com. pi. XXXVII, Sempro^ êtolata dextrorswH, 9tan$, dextera gubema-
nia, 8], eubtm, laeva ienent comueopiae.
^ P. 189. Ecoo una più diligente descri- [Voy. Cohen, Méd. coru. pi. XXXVII,
zione di questa medaglia, con cui si potri SepulUa, 1.]
emendare quella data dal d'Ennery : * Thés. MoreU, p. SgS et 667 .
132 DELLA GENTE ARRIA.
triumviro non si abbiano a stabilire in queir anno. Ghe se vi fosse taiuno
al quale, soddisfatto di una si magra ragione quai è la somig^ianza di
due teste, ciè bastasse per riportare al 70 5 anche le monete di Arrio,
non ne avrebbe da me contrasto, perché sebbene non vi sieno motivi
p. ii5 abbastanza plausibili per asserirlo, non ne trovo perô né meno onde
negarlo^
Ma è tempo ornai di por fine a questa troppo lunga diceria. Gonfesso
di aver deferito aile congetture forse più di quello che si permette in
un secolo in cui tutto vorrebbesi dimostrato. Ma questa è la sorte fré-
quente di chi imprende a trattare materie di antichità, condannato il
più delle vol te a dover dire ciô che puô essere stato, non avendosi no-
tizia di quello che fu veramente. Spero tuttavolta che la spiegazione da
me proposta di queste medaglie non incontri difficoltà né per parte del
costume monetale di quei tempi, ne per conto deg^i scrittori, e che sia
bastevolmente verisimile onde sostenere il confronto di altre opinioni,
che quantunque non levate a grado di evidenza, meritarono non per
tanto il suffragio degli amatori délia scienza nummaria.
* [ Je crois avoir démontre que les mon- ment après la mort de César, en 7 1 1 . Bm.
naies d'Amas ont été firappées immédiate- IfimtiMsMii. p. 659-761. Th. Monnnf.]
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
AL SIG. VITTORIO ALDINI,
PROPBSSORB Dl NUMISMATIGA NELL' UNIVBRSItX D] PAVIA,
bartolomëo borghesl
Nel favorirmi quest' anno di una gratissima visita a S. Marino, mi feste
rimprovero, perché non avessi proseguito Tintrapresad^illustrare le lapidi va-
ticane; su di che addussi in mia discolpa, che quel lavoro non poteva farsi se
non a Roma; e che non volendo ad ogni momento inciampare in errori, bi*
sognava allor che si scrive aver il marmo sott* occhio , altrimenti si era privo
deir infinito sussidio, che somministrano certe minute osservazioni , dalle
quali dipende in gran parte la rctta intelligenza délie lapidi. Foste pago di
questa difesa; ed avendo poi voluto esaminare il mio museo, e segnatamente
la mia série consolare, accadde che nel ragionare di moite medaglie mi ca*
pito di esporre non poche mie opinioni , che si allontanavano da cià che hanno
scritto coloro, i quali trattarono ex professa di questo ramo cosi importante e
poco studiato délia numismatica. Ad alcune di esse non esitaste a prestare il
vostro assenso : e qui tornaste a rimprocciarmi, perché lasciassi neglette
quelle mie riflessioni, dalle quali poteva venire alcun profitto alla scienza, e
mi forzaste a darvi fede che quelle cose, le quali allora seco voi veniva favel-
lando, avrei con un poco d'agio consegnate allô scritto. Gomincio adunque a
disimpegnare la mia parola, ma col patto che voi vi abbiate le mie osserva-
zioni di mano in mano che mi torneranno alla memoria , o che mi avverrà di
farie, allorché per ricrearmi dagli altri miei studj mi vo talora trastullando
colle medaglie, non volendo essere tenuto ad ordine alcuno, perché non é
136 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
mio intendimento di scrivere un* opéra numismatica. Troppo carico mi sono
già assunto sugii omeri , quando mi sono prefisso di nettare quella stalla d*Au-
gia dei fasti consolari , al quai lavoro lunghissimo mi conviene per conseguenza
rivolgere tutte le mie cure. Per egual ragione non voglio che mi condanniate,
se perawentura concorressi talvolta neli' opinione di alcuno senza citario, o
tornassi a ripetere cosa già detta da altri , troppa fadca abbisognando per con-
sultare ogni volta tutti gli editori dei singoli musei. Ond' io mi protesto che
di proposito non imprendo ad esaminare se non le opinioni dei cinque princi-
pâli scrittori di questa série, delP Orsino cioè, dei Patino, dei Vaillant, dell'
Avercampo e dell' Eckheh Fermati cosi i nostri patti, non mi resta altro che
dirvi , se non che facciate di star sano e di amarmi corne solete.
J
DECADE PRIMA
OSSERVAZIONE I.
L'Orsino pubbHcô pel primo quel danaro, che presso il Morelli sta p. i84.*5.
alla testa délie medaglie delta génie Sulpicia, rappresentante nel di-
ritto il solito capo femminile coperto dall' elmo alato, colla nota del
valore dietro la nuca. Il rovescio offre una biga che corre verso la des- i85.
tra del riguardante, su cui è montata una dea vestita délia stola, la
quale colla man dritta governa le redini, colla sinistra scuote la Trusta,
e che viene coronata da una Vittoria volante^. Nell' esergo vedesi RO-
MA, e solto il ventre dei cavalli vi sono altre lettere, che l'Orsino
lesse P • GALB, e stimô che mentovassero Publius Galba^ competitore di
Cicérone nel consolato. Una medaglia consimile capitè nelle mani del
Patino, il quale credè di ritrovarvi P'CALD, e interpretando Pti -
blius Caldiis Taggiunse nella sua opéra a quelle délia gente Celia, di
dove passô nel tesoro Morelliano n^ vi. Il Vaillant la credè battuta per
ordine di quel P. Celio, che fu pretore in compagnia di Verre nel 680,
e all'opinione di lui siarrese l'Avercampo, salvo che discordarono nell'
interpretazione del tipo, che il primo voile allusivo al trionfo di Silla,
il secondo aile sperate vittorie diLucullo. L'Eckhel riferUle ambedue,
ma non si degnè di proferire intorno ad esse ne pure una sillaba.
Sono adunque oltre cento sessant' anni , che questa medaglia compa-
' [Extrait du Giomak Arcadieo, i8ai , Les passages du texte placés entra crochets
t. XII, p. 186-307. ^ chiffres placés à la proviennent des corrections manuscrites de
marge indiquent la pagination de ce journal, Borghesi. ]
ceux qui sont accompagnés d'un astérisque * [Voy. Cohen, Médaille* consulaires,
rappellent la pagination du tirage à part. pi. IX, Cafyurma, 9.]
I. 18
138 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
risce ripetutamente sotto diverse aspetto nelle tavole dei numismatici,
senzache alcunosiasi accorto, ch'ella è una sola, onde necessariamente
una délie due lezioni deve esser falsa. Ma il peggio è, clie lo sono am-
bedue. Quante volte ho potuto vedere questo denaro coH* epigrafe in-
P. *6. tera, altrettante vi ho letto P'CALP, e cosî mi mostrano tre di loro
conservatissimi che posseggo; in due de' quali, perché non possa cadere
equivoco, chiaro apparisce il punto con cui si termina il riccio aperto
del P, giacchè la forma dei caratteri è quale molto spesso s' incontra
nella série consolare, cioè che la sommità e l'estremità d*ogni lettera
186. sono caricate di un punto. Ë queste mie medaglie m'insegnano an-
cora , come fu che il Patino e Y Orsino sono caduti in inganno. Neila
prima di esse per la ristrettezza dello spazio il conteso P giunge a toc-
care la linea circolare dell' orlo, anzi con essa esattamente si raiïronta
Taperto suo riccio, che perciô sembra prolungarsi, e cosi questo P ver-
rebbe ad avère veramente la figura del D, se la curva, invece di pro-
cedere come fa verso Tesergo, si avvicinasse un poco più al piede
délia lettera per congiungervisi, come sarebbe necessario. Altrettanto
accade nella seconda, se non che in essa il punto del riccio, che non
si distingue nell' altra, sembra far le veci délia trattina che taglia per
mezzo il corpo del B. Tôglie perô ogni contesa la terza, nella quale
r epigrafe un poco più contratta non giunge air estremità del conio,
onde ivi l'ultimo P mostra apertissima la propria figura.
Egualmente il Patino aggiunse alla gente Sulpicia un quadrante
colla «olita testa di Ercole e coi tre globetti nel diritto, ne! cui rovescio
invece délia consueta prora apparisce un' intera nave, corredata di
aplustro, di remi e di albero seuza vêla, col suo piloto che governa il
timone. Su! cassero sta la Vittoria in atto di presentare una corona. I
* 7. tre globetti, notissimo indizio del quadrante, ricompariscono dal destro
lato. Nel corpo délia nave è scritto ROMA, e nell' esergo si vede un
delfino, preterito nel disegno Patiniano, ma non isfuggito ail' accura-
tissimo Morelli'. L'iscrizione sta neila parte superiore, e in essa
' [Voy. Cohen, Mêi, cons. pi. L, Calfmrma, a.]
DECADE I. 139
PGALP lesse il Patiiio, P-GALB il Vaillant, P-CALP il Morelli,
il quale solo vide il vero , corne posso attestare io che posseggo questa
medaglia, rivestita di una cosiperfetta patina smeraldina, che potrebbe P. 187.
in bellezza star a fronte di un cameo.
Ë lo stesso Morelli divulgô il semisse di questo medesimo tipo, in
tutto simile al quadrante or ora descritto, salvo che in vece délia testa
diErcole mostra al solito quella di Giove, e la S sta nel luogo occu-
pato dai tre globetti; ne altro manca perché accuratissimo si abbia a
dire il suo disegno, se non che aggiungervi neir esergo il delfino suir
autorità deir esemplare che di questo pure non mi manca ^ Il Vaillant
credè inciso questo conio per ordine dt P. Sulpicio Galba Massimo,
console nel 55&, onde celebrare un vantaggio navale riferito da Livio,
e riportato da Claudio Gentone suo legato sopra il re Filippo di Mace-
donia. Fa perô maravi^ia corne l'Avercampo siasi indotto a tener vera
questa sentenza , e solo abbia mosso contesa se quest' ordine provenisse
dal console 0 da suo figlio; su di che si protesté non potere portar giu-
dizio, per non aver mai veduti questi nummi, e quindi non conoscerne
il peso; quand' air opposto la vera lezione porta ta dai disegni Morel-
liani, che gli toccava d'illustrare, doveva farlo accorto che quiniuno
dei Galba aveva punto che fare.
Assicurata la vera lezione tanto del denaro quanto degli spezzati dell' ♦ g.
asse, non vi sarà più dubbio che a torto erano stati aggiudicati aile
genti Celia e Sulpicia, e che a torto pure erano stati divisi fra diverse
persone, quando la somiglianza deir epigrafe corroborata dalla pre-
senza in ciascun tipo délia medesima Vittoria , mette fuori di contesa
che spettano ad un solo e medesimo soggetto. E prima d' investigare chi
esso sia, stimo a proposito d' indagare in quai tempo presso a poco fos- 188.
sero coniate queste medaglie. Onde osserverô, che il denaro non è di
quella forma piccola e gruppita, che s' incontra nei tipi più antichi coi
Dioscuri e che ritornô in voga ne^i ultimi tempi délia repubblica ; ma
sibbene dell' altra più espansa e sottile.xhe sembra essersi introdotta
* [Voy. Cohen, Mid. eons, pi. L, Ca/jpvmia, i.J
18.
140 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
quando sul principio del settimo secolo di Roma vennero in uso le mo-
iiete serrate, le quali bisognô ingrandire perché una parte délia super-
ficie veniva ad essere occupata dai dentelli. Medaglie délia forma délia
nostra coniavansi certamente dopo la meta di quel secolo, quando ces-
sarono le dentate, imperocchè tali sono quelle di L. Senzio Saturnino,
fi^io senza dubbio del pretore di Macedonia nel 67 2\ e l'altre di Li-
cinio Macro, che già uomo pretorio fu condaunato nel 688, onde il siio
triumvirato monetale si deve anticipare di circa venti anni. E sembra
poi che questa forma cominciasse ad abbandonarsi nei tempi Sillani,
imperocchè denari , tanto gruppiti quanto espansi , trovansi coniati da
L. Manlio proquestore di Silla, onde innanzi quel tempo dovrebbe
essere stato battuto questo nostro. Ed una pari età sembrano ancora
richiedere le parti dell' asse, ch' esser doveva onciale, imperocchè il
*. * 9- nostro semisse, che non è conserva tissimo, corrisponde ad un grosso di
peso metrico. Onde se per questa ragione deve rilenersi anteriore alla
legge Papiria, per Taltra lo scostarsi che ha fatto dal solito tiponel
rovescio domanda, che non si passi a tempi tanto remoti.
Fra le innumerabili combinazioni dei nomi romani, tre sole ne co-
nosco cui si dia principio colla sillaba CALP, e sono Calpenus^ Calpe-
189. tanuSy Calpumius. Ma Tunico che ci sia noto col primo cognome è
Q. Calpeno, senaiùi* quondam actorque causarum^ che pugnô nel foro in
occasione dei giuochi gladiatorj dati da Gesare dittatore, secondo Sue-
tonio^. Più celebri sono i Galpetani; ma la loro casa non cominciôa
farsi conoscere se non sotto l'impero d'Augusto, e portarono poi tutti
il prenome di Cajo. Quindi l'età troppo récente di tali famiglie, e la
diversité del prenome sembrano togliere loro ogni diritto su questi
nummi. Resta adunque la sola notissima gente dei Calpurnj; ma fra
questi non potrà pensarsi ad alcuno dei diversi rami dei Pisoni, perché
fra loro non vi fu alcun Publio giammai, e nemmeno ai Ribuli, i quali
non conobbero se non i prenomi di Cajo, di Lucio e di Marco. Fra
^ [Borghesi a démontré plus tard (De- depuis Tan de Rome 665 jusqu*à Tan 667.
cade XVI, osservazione 11) que C. Sentîus C. Cavedori.]
Saturninus fut gouverneur de la Macédoine * In C. lulio Caeêore, c. uxix.
DECADE I. lAl
quanti Calpurnj sono noti durante la repubblica, havvene un solo il
quale si sappia essersi chiamatoPublio, ed è P. Calpurnio Lanario, di
cui queste cose scrive Cicérone : (r Quum in arce augurium augures ac~
ffturiessent jussissentque Ti. Claudium Centumalum , quiaedes in Coe-
crlio monte habebat, demoliri ea, quorum altitudo oflficeret auspiciis,
(rCIaudius proscripsit insulam, vendidit : émit P. Galpurnius Lanarius.
crHuic ab auguribus illud idem denunciatum est. Itaque Galpurnius
(T quum demolitus esset cognossetque Claudium aedes postea proscris
(rpsisse quam esset ab auguribus demoliri jussus, arbilrum illum ade- p. * 10.
crgit quidquid sibi dare facere oporteret ex fide bona. M. Cato senten-
fftiam dixit, hujus nostri Catonis pater'.?) Lo stesso narra Valerio
Massimo^. A costui adunque stimo di aggiudicare le medaglie di cui
parlo, egregiamente convenendo i tempi; imperocchè l'arbitro Catone,
padre delf Lticense, mori nel 678 domandando la pretura, come at- 190.
testa A. Gellio^. E la compra di un palazzo, che per la sua sublimità
impediva le ispezioni degli auguri, ce lo mostra un uomo ricco; ond' è
probabilissiroo ch* egli eziandio s' incaminasse agli onori per mezzo del
triumviratomonetale, niuna maraviglia facendo se in questi tempi man-
canti di storia non abbiamo miglior notizia di lui. [Fu uno dei capitani
di Sertorio nella Spagna\ ed è mentovato in un' epistola di S. Giro-
lamo. ]
Nulla poi oserô di aggiungere sul particolare dei tipi apparenti in
questi rovesci. La dea che regge i cavalli non ha alcun simbolo per es-
sere riconosciuta , e solo si vede scenderle una treccia di capelli sujle
spalle, la quale quanto basta per escludere la figura di un senatore,
che vi aveva voluto trovare il Vaillant, altrettanto è insufTiciente per
denotare chi sia. Solo puô notarsi, che nelle medaglie consolari Venere
è la dea che più frequentemente lascia cadere qualche ciocca di capelli
sul dorso. La Vittoria, per la circostanza di essere stata ripetuta anche
sulle monete di rame, sembra veramente che non debba esservi oziosa,
eil delfino contribuirebbe a far supporre un trionfo marittimo; nel
De ojk. lih. m, S 16. ' Noct. attie, Hb. XIII, c. m.
Lib. Vin, c. II, S 1 . * Hutarch. in Sert. c. vii.
142 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
quai caso potrebbe volgersi il pensiero a quello di M. Antonio sui pirati
nel 65 i , ch' è V unico trionfo navale di questi tempi. Ma chi senza pe-
ricolo di sognare puô dire cosa alcuna con si lievi apparenze, spécial-
mente quando i tipi délia série consolare alludono il più délie volte a
geste di antica età ?
OSSERVAZIONE H.
P. * 11. E notissimo il denaro, che il Morelli rîferi nella tavola II, iett. 3,
délia gente Pompeja, rappresentante da un lato una torre rotonda
191. con due fenestre, sormontata dalla statua di Nettuno premente col si-
nistro piede una prora di nave, e portante un delfino colla manca, e
un tridente colla diritta. Innanzi la torre sta uiia trirème senz' albero
e vêla, coir aquila legionaria sulla prora, e sulla poppa l'acrostolio, il
tridente e, corne a me pare, un* asta 0 bastone da appendervisi il
vessillo'. A bordo délia nave vedesi in piccolo un marinajo avente un
uncino, ed intorno si legge MAG • PIVS • IMP • ITER. DalF altra
parte, oltre il reslo dell' epigrafe PRAEF • CLAS • ET • ORAE •
M ARIT * EX * S - C , comparisce il mostro Scilla in sembianza di
donna fino al ventre, dal quale nascono tre cani e due grandi e ri-
torte code di del6no^. Tiene con ambedue le mani un timone, con cui
è in atto di sca^iare un gagliardissimo colpo. Generalmente questa
meda^ia è stata finora mal descritta , perché niuno ha mai badato al
piccolo marinajo; e, a riserva delF Avercampo, tutti inclusivamente
air Eckhel hanno creduto che la torre sovrastasse alla trirème, quando
basta dare un occhiata alla medag^ia per disingannarsene. L'Orsino
* [Ou, plus probablement, afin d*y atta- alSaggio, p. io3. Snr notre monnaie, cette
cher la banderole que i on plaçait à la poape banderole aurait été destinée à indiquer que
du vaisseau pour connaître la direction du les Pompéiens avaient su prévoir la tempête
vent, et que Ton appelait aIrfXis et peut- et se retirer è temps dans le port C. Cavi-
ètre aussi M^qtparum; voy. Winckelmann, dofii.]
Afon. med. n. 116-117; Branzi d'Ereohmo, * [Voy. Cohen, Méd, com. pi. XXXIII,
t. I, append. pag. 17; Cavedoni, Appendice Pempeia, 6.]
DECADE I. 143
e il Vaillant avevano creduto che Scilla fosse stata rappresentata su
questo denaro per denotare il luogo in cui Ottaviano fu vinto da
Sesto Pompeo , ma Tatto minaccioso in cui è effigiata ha fatto molto me-
glio giudicare ail' Avercampo ed ail' Eckhel, che qui stava per aliu-
dere alla famosa tcmpesta , che nell' anno 716 fracassô l' armata del
giovane Cesare. Fa maravi^ia corne essendo felicemente giunti ad in-
dovinare il soggetto di questo rovescio, non abbiano poi fatto Taltro P. ^la-
faciiissimo passo che ancor restava, onde dare uua spiegazione egual-
mente giusta al diritto. La torre che vi si vede fu creduta dal Vaillant
un propugnacolo délia nave, e se ne appellô a Dione, il quale raccon-
tando appunto queste battaglie nel mar Sicano, fa cenno di navi inu- ig»-
nite di castelli^ L' Avercampo ail' opposto, il quale si era ben accorto
che la torre non faceva parte délia nave , la spiegô per una coionna o
monumento fabbricato da Sesto Pompeo sul lido del mare in onore di
Nettuno, di cui pretendevasi figlio; e credè poi, che colla trirème si ac-
cennasse r impero marittimo, ch' egli si era guadagnato. Tutte queste
opinioni furono dichiarate incerte dall' Eckhel , che secondo il suo solito
non émise la propria. Pure era agevole il darne una sicura spiegazione ,
quando si fosse letto in Appiano : cr In hoc rerura statu , auster exortus
ff meridie véhémentes fluctus movit in freto angusto etsuapte natura ra-
crpido. At tum Pompeius quidem in Messanensi portu eral;€aesarianae
ff vero naves rursus circa littus asperum et importuosum quatiebantur,
(ret cum in saxa, tum in se invicem illidebantur^. -n La torre adunque
rappresenta la lanterna , o sia il faro di Messina , che poscia diede il
nome allô strètto ; e con essa ci si voile far conoscere il porto in cui si
ricoverô la flotta del minore Pompeo rappresentata dalla sua nave pre-
toria, come ci si dimostra dal marinajo provveduto dell' uncino onde
aiïerrare la ripa. Per lo che con questo tipo i Pompejani intesero di
* Hiêt. lib. XLIX, S 1 . (njvrf XtpLéponf Mov i^' aihè rov Kaiactpos
* Bell, eiv, lib. V , c. lixxviii : [ ÙU li vifeç aldit irepi rpaxjsTav dierriv xai ^{mt-
èxàvTùJv éxvtépoap , éx (léarfç i^fiépas v&rof (lopov dpMraàfUvau , ratt re trér patt xai
ilvKtcfé» iiyetp9 xvfAa ^imop ip ^(Met xai dXkifkMç hst^povro, ]
làà OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
vantarsi di aver salvata intatta la propria flotta da quelia tempesta,
dalla quale nel tipo del rovescio insultavano agli avversaij essere stata
distrutta la loro.
OSSERYAZIONE III.
P. +13. H Patino divulgô pel primo un quadrante délia gente Menia, ben-
i9'^- chè a torto Tattribuisse alla Mecilia, e correttamente sciolse i nessi
deir epigrafe P • ^ • AT • NF che il Vaillant interprété Publias Mae-
nius Aniiaiicm Marci JiliusK Meno diligente questa volta il Morelli,
nel suo disegno, invece di NF ofl^erse ^^, e quindi l'Avercampo credè
che in quei nomi compendiati si nascondesse un intero coUegio trium-
virale composto di P. Menio, di un Antonio e di un Metello. Ma ne
lu rimproverato dall' Odorico^ e dall' EckheP, i qu^li sostennero con
ragione che ivi non poteva essere memorata se non una sola persona;
onde , riportandosi di buona fede air incisione Morelliana , supplirono
P. Maenius Antiattcus Megellus^ o MeduUtnuSy lasciando in liberté di sur-
rogarvi in cambio qualunque altro cognome che incominciasse per la
sillaba ME. Ma il fatto sta che questa volta il Morelli ha traveduto, e
che NF esiste tanto nel quadrante délia mia série, quanto in un altro
conservatissimo del regio Museo di Milano; onde se ne conchiude, che
non devesi alcun riguardo a ciè che scrissero questa volta i più modemi
numismatici, e che la sentenza del Vaillant è l'unica veritiera.
OSSERYAZIONE IV.
La testa che apparisce sui denari délia gente Axia fu creduta di Mer-
curio dal Vaillant, di Roma dall' Avercampo; e l'Eckhel, che non voile
portarne sentenza, si contentô di semplicemente diHa feraminile, seb-
• [Voy. Cohen, Méd. ams. pi. LVIII, * Saggi di CorUma, tVlH^f. i&8.
Maenia, a.] * D. N. F. t. V, p. aài.
DECADE L 145
bene aile (orme troppo grossolane a me apparisca anzi virile, ma per *P. i&.
altro di un giovane. Essa è coperta di una celata, che malamente fu
creduta un pileo dal Vaillant, perché mancante délia cresta, la quale
altre volte nello stesso denaro si fa vedere amplissima; e quantunque 19^.
niuno di questi morioni si mostri chiomato nei disegni del Morelli, taie
si présenta peraltro in tre medaglic del mio museo, nel quale è curiosa
la combinazione che quatlro di esse, le quali hanno il numéro mone-
taie non eccedente la prima decina, mancano tutte délia cresta \ e air
opposto ne sono adorne le altre che presentano un numéro maggiore^.
Ma cio ch'è più da considerarsi in quest* elmo, si è il duplice ornamcnlo
che se g^' innalza dai lati, giudicato dall* Avercampo due rami di palma,
e che l'Eckhel dubitô non fossero anzi d'alloro, ma che in fatto sono
chiaramente due penne, come potrà cogli occhi persuadersi chiunque
posseggauna di queste medaglie abbastanza conservata. Giô posto, la
spiegazione di questa testa scenderà limpidissima da un insigne passo
di Valerio Massimo. Narra egli che i Bruzj e i Lucani assediarono la
città di Turi, la quale salvar volevasi dal console G. Fabricio Luscino,
e non osando i suoi soldati di altaccare la zuffa, comparve improvisa-
mente un giovane d'esimia grandezza, il quale presa una scala sali va-
lorosamente il vallo nemico, ed aperse ai Romani la strada per cui pe-
netrare nel campo dei Bruzj e riportare un' insigne vittoria. rr Postero
crdie, egli dicc, cum consul inler honorandos, quorum strenua opéra
fffuerat usus, vallarem coronam ei se servare dixisset a quo castra
ff erant oppressa , ncc inveniretur qui id praemium peteret , cognitum pa-
ir riter atque creditum est Martem patrcm tune populo suo adfuisse. lu-
tter caetera hujus rei manifesta indicia, galea quoque duabus distincta
rrpinnis, qua caelcste caput te.ctum fuerat, argumentum praebuit'. n Ghi '*' i5.
di qui adunque non vede, che Telmo colle due penne era presso i Ro-
mani un particolare dislintivo di Marte? Onde non si avrà più a dubi-- 195
tare del nume, che viene efiigiato su queste medaglie. Avrà quindi
avuto tutta la ragione T Avercampo di credere Timmagine di Marte
1 ïi*
[Cohen , Méd. cofw. pi. VII , Axia, 1 .] — ' [Cohen , ibid. n* a. J ^ ' Lab. I , c. viii, S 6.
>9
146 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Ultore quella che dal VaiHant stimavasi d' Auguste galeato, e che vedesi
presso il Morelli al n"* i délia tav. VIII délia gente Giulîa; ne l'Eckhel,
dopo aver escluso che la dea Vtrlus sia rappresenlata nel denaro dî
Tiberio Veturio, stante i pizzi che gli ombrano le guancie, dovrà reslare
più incerto di chi riconoscervi, essendo che ^i elmi di cui vanno co-
perte ambedue quelle teste, sono anch' essipennuti. Virgilio nell' Enéide '
fa che il (iglio Romolo ereditasse questo fregio da Marte :
Quin et avo comitem sese Mavortius addet
Romulus, Assdraci quem sauguinis Ilia mater
Educet. Viden' ut geminae staut vertice cristae,
Et pater ipse suo superum jam signai honore ?
Onde acconciamente se ne vedono più volte adornate le immagini délia
città da lui fondata. Per questa ragione sarà adunque sicuramente la
testa di Roma quella che si vede nel nuovo aureo délia gente Cornelia
colla statua di Silla^; e tali saranno pure quelle che si hanno nei de-
nari délia gente Poblicia coH' Ercole soffocante il leone^, délia Silia coi
comizj, tuttochè abbialo negato TEckhel^, délia Garisia colle insegne
deir impero^, e délia Lutazia^, che lo stesso Eckhel contro Topinione
degli altri voile attribuire a Pallade; e quindi, che che taluno abbia
♦ p. 16. detto in contrario , sarà vero che in tutti questi Upi fu scritto ROMA nel
196. diritto, per indicare la dea che v'era rappresentata. Ë assai probabil-
mente a Roma pure dovranno attribuirsi le altre teste galeate délia
Giulia colla biga degli Amori'', délia Minucia col cittadino salvato^, e
délia Poblicia col guerrière in riposo^, tuttochè la rozzezza deir inci*
' Lib. VI, V8. 778, sq. n* 6 [Cohen, Mid. eont. pi. X, Canna, 3].
* Eckhel, D.A\ F. t. V , p. 1 90 ; Visconti, • [Cohen, ibid. pi. XXV, Lutatia, ù et
leonogr, rom. tav. IV, n"* 10 [Cohen, Méd. 3.]
coiff. pi. XXVI, Cornelia, 6]. ' Tket, Marttt, in g. JuUa, tab. I, n"* â
"* The9. MortU, in g. P^Alicia, tab. I, [Cohen, Méd. cons. pi. XX, JuUa, h].
n* Â [Cohen, Méd. cons, pi. XXXIII, Po- * lies. Morell/mg. Minucia, tab. I, n** 7
hlicia ,']\ [ Cohen . Méd. cong. pi. XXVIII , Minucia , 5].
* Thes.MorelL in g. Licinia, tab. I, n* 8 * Thés. McrtU. in g. Poblicia, tab. I, Il ,
[Cohen, Méd, com. pi. XXVIil, Silia], n* 3, litL B [Cohen, Méd. eona, pi. XXXIII,
^ Tkeê, MoreU. in g. Carisia, tab. I, Poblicia, a, 3, &].
DECADE I. 147
sione possa in queste lasciare indeciso se gli eimetti sieno ornati di
piume o di rami. Imperocchè nel caso dubbio più volentieri le iriter-
preterô per piume , sapendosi che di esse furono ornate veramente le
celate di Marte e di Roma, mentre ail' opposto non si ha notizia che
si costumasse di fare altrettanto coi rami.
OSSERVAZIOISE V-
Dal Patino fu accresciuto alla tavola délia gente Saufeja un triente
con epigrafe iegata in nesso, ch' egli pretese leggere C'SAVF, ma
nel riprodurio il Morelli restitui la vera lezione C'SAX, e la corro-
boré mettendo fuori un asse e un semisse con lettere eguali. Ad essi de-
vono unirsi il quadrante e il sestante conservati nel mio museo, il primo
de' quali è già stato pubblicato dal Lucidi ^ e dal Ramus ^. Tutto che
la nuova lezione SAX togliesse ogni diritto alla gente Saufeja su queste
medaglie, ciô non ostante il Moreili non si arrischiô di levarle dall' an-
tica loro sede, e fu primo TAvercampo a ricavarne il cognome Saxa^
usato dalle genti Decidia e Voconia. Saviamente perô escluse la prima,
perché L. Decidio Saxa, nato nell' ultima Celtiberia, fiori sotto Gesare
il dittatore e fu legato di Siria nel 7 1 3 , e al contrario le nostre meda- ■l' p. 1^.
glie sono certamente di una data piji vecchia. Preferi adunque di at- 197.
tribuirle ad un ignoto C. Voconio, ch' ei fece padre di Q. Voconio Saxa ,
tribuno délia plèbe nel 585, e autore délia legge De coercendis mulie-
rum hereditaUbuSj alla quale età ben si conforma il nostro asse, il quale
corne che abbia tutte le apparenze di essere antichissimo , deve perô
essere posteriore alla discesa di Annibale in Ilalia, non arrivando a pe-
sare tre grossi, e quindi essendo délia classe degli onciali. Quest' opinione
è stata seguita dal Ramus e da altri : ma strano è che l'Eckhel parlando
di questi nummi ^ abbia dissimulato la lettera X , scrivendo : (r C * SA
* Sioria deW Arieeia, p. 117. eomulairu, pi. LU, Clotfia, 1,9,3,6,5.]
' Caiahgo iel Museo diDammarca, t. I, ' D, N. V. t. V, p. 3oi.
part. 11, pag. 111. [Voyes Cohen, Médailles
19.
1A8
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
crin aeneis varii ponderis, sed posterior haec ratio an Saufeîam indicet,
ffdubium;^ quando aif opposto ogni altra cosa potrà essere dubbia, c
solo sarà certo che tali nummi alla Saufeja non appartengono. A me
perô neil* esaminare più accuratamente la sentenza delF Âvercampo si
è affacciata una ragione per cui non posso persuadermi délia verità del
suo detto, ed è che non trovo che il prenome Cajo sia mai stato ado-
perato nella gente Voconia. Per loche invece di Saxa supplirei Saxuia,
e attribuirei quest' asse a G. Cluvio Saxula pretore per la seconda volta
ne! 58 1 \ che fu legato di L. Emilio Paulo nella Macedonia l'anno 586^.
La gente Cluvia non fu diversa dalla Glovia, e sembrami provario una
medaglia del mio museo simile alF unica Morelliana di questa famiglia^
se non che invece di C 'CLOVl vi si scrive C 'CLVI, soppresso cioè
il secondo V di Cluvi^ come fu più volte costumato, onde abbiamo
FLAVS per FLAVVS, IVENT per IVVENT, e simili. Certo èpoi
che Dione^ chiama KXovoviov quel medesimo, che le medaglie dicono
Clovium.
OSSERVAZIONE VI.
P. 198 * 18. Gonvien credere che poco conservata fosse la meda^ia di Sesto Giu-
lio Gesare^, ch' ebbe per le mani l'Orsino, mentre aile spalle délia
donna che regge la biga delineô una piccola Vittoria colla veste fino al
tailone , che colla destra è in atto d' incoronarla , mentre colla sinistra
tiene un ramo di palma. Questo disegno è stato ricopiato da tutti gli
altri numismatici, ma il fatto sta che nell' originale che io ho, èeviden-
tissimo che quella figurina non è già una Vittoria vestita , ma bensi un
fanciulio nudo ed alato senza alcun indizio di palma^. Avrà dunque
sbagliato T Avercampo, il quale credè che quella donna incoronata
fosse Roma, e poco diligente sarà stato TEckhel, che poteva coir ispe-
' Liv. iib. XLl, e. utiii.
' M. Iib. XLIV, c. IL.
' [Cohen, Méd, coiw. pi. LUI, Clovia, 6.|
* Hîst, Iib. LU, c. xLn.
' ne$. Morett. in g. JuUa, tab. i, n* 1 .
* [Cohen, Méd. eoiw. pi. XIX, JuUa, 9.]
DECADE I.
1Â9
zione délia medaglia emendare Terrore e nol fece. Air opposto avrà
tutta la ragione il Vaillant, il quale, malgrado che jiel suo disegno fosse
caduto neir abbaglio comune , disse per6 nell' illustrazione , che quella
femmina era Venere coronata da Amore; e questa dea molto acconcia-
mente comparirà sul tipo di una famiglia, che discendeva da Giulo,
fig^io di suo Oglio.
OSSERYAZIONE VII.
Un consimile equivoco è caduto in un semisse délia gente Memmia
portante il tipo solito', ma con una Yittoria a destra del riguardante,
che volando s'innalza a coronare la prora di nave. L' Arrigoni ne pub-
blicô Tasse*, e il d'Ennery vi aggiunse il quad^ante^ sbagliando perô
il prenome , che invece di Lucio disse Publio \ ma fu corretto \ errore
dal Ramus^, che tornô a divulgarlo, e rimise la lezione a dovere. lo p. 199 * ic|.
che posseggo tanto il semisse quanto il quadrante posso asserire, che
non sono fedeli i tipi che ci sono stati dati : imperocchè si è tralasciato
di notare che nel riccio délia prora è scolpita una testa di donna;
ond' è lei, e non la prora che s' intende coronare dalla figura volante,
la quale non è poi una Yittoria, ma bensi un fanciullo nudo ed alato^.
Quest' osservazione serve a bene spiegare il corrispondente tipo d'ar-
gento, a riconoscere il quale gioverà l'avvertire, ch' io serbo pure un
altro quadrante, di cui un secondo esemplare di perfettissima conser-
vazione trovasi nel Museo Vaticano, in tutto simile a quello che ho
citato di sopra, colla semplice differenza che invece di L'MEMMI
mostra C-MEMMI. Non vi [è dunque il più piccolo dubbio, che il
denaro rispondente a questi quadranti sia quello coniato da Lucio e
Cajo Memmj, ch' è il n° vi délia tavola Morelliana, rappresentante una
biga governata da una dea, che ha nella sinistra lo scettro, incontro a
* TAe». MorelL in g. Memmia, n" III.
• Tav. V, %. 3.
^ Catal. p. 176.
* CataL del Museo di Dammarca, t. I,
p. 78, n* 16. — * [Voy. Cohen , Mid, cons.
pi. LIX, Memmia, t , 9 et 3.]
150 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
cui vola una Vittoriaper coronarla, coU' epigrafe L*C'MEMIES'L-
F-GAL^ Ma qui pure ci tradisce il disegho Morelliano, perché le me-
daglie non mostrano già una Vitloria, ma bensi un fanciuUo consimile
a quello che si vede nei tipi di rame. £ lo stesso si ha da dire delF
altro denaro notato al n® v, rappresentante lo stesso rovescio, ma colla
leggenda L * MEMMI * GAL^, spetti poi egli al medesimo Lucio o piut-
losto al padre, su di che son varie le opinioni^. II Vaillant credè che la
figura da cui si regge la biga Fosse un trionfante, ma ella è certo una
donna avendo in capo la mttellay onde meno sbagliè T Avercampo, che
P. 300 * so. la tenue pcr Giunone Moneta. L'Eckhel se la scappô al suo solito, con-
tentandosi di dire ch' era unafemmina; ma ch'ella sia veramente Venere
si dimostra dal fanciuUo aiato, il quale non puô essere altri che Amore,
e che in atto appunto d' incoronare la madré abbiamo vedulo superior-
mente nel denaro di Sesto Giulio Cesare. Ne osta che qui la dea tenga
in mano lo scettro; perchè egli conviene egualmente a lutte le divinità.
E qui senza fare un inutile sfoggio di erudizione basterà citare a questo
proposito la medaglia di L. Giulio Cesare, nella quale Venere impugna
lo scettro e regge la biga degli Amori*. E veramente Venere fu una
deità tutelare dei Memmj, e segnatamente di Cajo, uno di quelli che
fece coniare il denaro, e ch' io colF Orsino reputo quel medesimo cui
Lucrezio indirizzô il suo poema; onde cantô sul bel principio^:
Aeneadumgenelrix, hominum divumque voluptas.
Aima Venus
Te sociam studeo scribundis versibus esse,
Quos ego de rerum natura pangere conor
Memntiadae nostro, quem tu, Dea, tempore in omni
Omnibus ornatum voluisti excellere rébus.
■ [Cohen, Méd. com. pi. XXVII, Mem- fils, L • C • MEMIES • G AL; voyez mon
Mi> 3.] RaggMogUo dei rifo^U, p. 107, 195.
* [Idem, Und. Memmia, a.] C. Gavbdoiii.]
' [Ce denier appartient certainement au * [V<>y- Cohen, Mid, ams. pi. XX, iti-
père, car il s^est trouve en grand nombre lia, 6.]
dans le dépôt de Fiesole, de Tan de Rome * L3>. I, vs. 1-98.
667, où manque absolument celui des deux
DE.CADE I. 151
E qui non sarà inutile Y avvertire che i due quadranti con tipo somi-
gliantissimo , e coll* unica diiferenza ch' uno è stato coniato da Lucio
Memmio, laltro da Gajo Memmio, assicurano la spiegazione data dali'
Avercampo alla leggenda del citato denaro, Lucius Caius MEMIES,
qualunque siano i dubbi, che ha preteso d'indurre TEckhel. E a to-
gliere poi ogni contesa che il MEMIES era nominativo plurale ali*
etrusca, bastava citare la sentenza dei confini fra i Genuali e i Veturj^
più antica in età di queste medaglie, nella quale si ha QjM'MINV- P. soi ^91
CEIS • Qj F • RVFEIS • COGNOVERVNT, invece di Quintus Marcus
Minuciij QuintiJiUij Rufi; sapendo ognuno che in progresso F El S si
converti in ES, onde invece (ii amnets si disse poi amnes.
OSSERVAZIONE VIII.
Restami ancora di ragionare suila sillaba G AL, che osservasi in
ambedue le leggende citate qui sopra, L'MEMMI*GAL, e L*C*
MEMIES ' L • F • GAL. Tutti Y hanno creduto Y iniziale di un cognome ,
e r Orsino pel primo propose di leggervi GALlus : ma si trovô poi ini-
barazzato dopo ch' ebbe creduto che il Gajo in una di esse nientovato
fosse il pretore di Bitinia, perché si accorse che Tullio in un' epistoia
a Ser. Sulpicio lo chiama Gemello, C. Memmius Gemellus cliens meush
onde non seppe trovare altro espediente se non di supporre corrotto il
testo Giceroniano. Più tardi T Avercampo voile supplirvi GALWtis, per-
ché LMEMMIVS-L-FPALAT-GALBIVS leggesi in un' iscri-
zione^; e a questa opinione roostrô di condiscendere TEckhel, benchè
poi neir indice de' cognomi non registrasse che il mozzo GAL. Ma
sarà manifesto che quello stranissimo Galbius dcve gettarsi nella mon-
diglia , quando avrô fatto avvertire che quella lapide é un' impostura
Ligoriana, corne ci fa sapere il Muratori\ la quale avrà avuto forlnna
* Grater, p. cciv [Orelli-Henzen, 3i3i; nal. N. Des Vergers. J — * AdfamiL XIU.
voyez^t. III, p. 37 ijes corrections faites par 19^9. — ' Pressoil Grutero, p. 96. 10.
M. Mommsen d'après le monument origi- * P. ag , 5.
152 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
finchè si è mascherata sotto Y onorato nome del Panvinio più volte Ira-
dito da quel mariuolo, ma che mostrerà palese la fraudé a chi si pro*
ponga di studiarla diligentemente : tante sono le stranezze sparsevi per
p. 903 ^39. enlro. Dovendosi adunque pensare a supplire nuovamente quella sil-
laba, io proporro una mia opinione, per la quale quel G AL non sarebbe
già il principio del cognome, ma délia tribu. E primieramente noterô
clie questo fu T usitatissimo modo d' indicare la tribu Galeria; e nella
spiegazione délie abbreviature non si deve già correre precipitosamente
a cercarne una nuova, quando si ha Tantica che puè quadrare egual-
mente bene. Ë cio che mi conferma in questa opinione si è il vedere
ripetuta quella sillaba due volte senza una lettera di più o di meno,
e sempre senza che Tangustia dell'area forzasse a quel compendio,
specialmente nel denaro conialo da Cajo e Lucio, nel quale yi sarebbe
spazio bastevole per mettervi Fintero Gallus. Per lo che mi persuado
rhe veramente non vi si volesse incidere cosa alcuna di più, giacchè il
senso deir abbreviatura G AL era si noto, che non si sarebbe stati più
chiari, se si fosse scritto GALERIA. Una fortissima ragione che con-
validerebbe il mio avviso troverebbesi nell' opinione delF Orsino
seguita dall' Avercampo, ne da me ripudiata, dal quale, corne ho
detto, fingesi che il Cajo di questo nummo fosse il C. Memmio pretore
di Bitinia ricordato da Cicérone, perché se egli giàaveva il cognome
di Gemello, sarebbe escluso che un altro ne avesse avuto incominciante
per G AL, onde converrebbe darc necessariamente a quelle lettere un'
altra interpretazione. Ma io non sono cosi amico delte mie opinioni per
non confessare, che mi sembra che o quel Memmio non fosse molto
satisfatto di quelF appellativo per farne uso, o che per errore dei me-
nanti un qualche addiettivo di cliens siasi nel testo Ciceroniano convertito
nel cognome Gemellus^^ essendovi ogni apparenza che la gente Memmia,
e particolarmente il pretore , mancasse di cognome. E veramente niuno
* [ Les manuscrits de Cicëron portent C. mal avisée. Le préteur de Bithynie n*a donc
Maemuê Gemelhuf, ce qui a toute Tappa- pas eu de prénom, pas plus que les autres
rence d'être la bonne leçon; C. Memmiut membres de sa famille. Th. Mohhsbr.]
n'est autre chose qu'une conjecture assez
DECADE I. 153
dei Memmj, tante volte al tempo délia repubblica e di Aiigusto ricor- P.9o3*a3.
dati dagli scriltori e dai monumenti, trovasi mai chiamato se non pel
soio nome; ne il cognome GemelluSy fuori di quel!' unico caso di Cicé-
rone , si trova mai più attribuito al pretore in trenta o quaranta volte
almeno ch'egli vien nominato dal medesimo, o da altri autori. Ne se
gli dà nemmeno nelf intestatura délie lettere che lo stesso TuUio gli
scrisse, e se gli tace eziandio nel rovescio délia Morelliana n"* â, in
cui, per occupare con lettere tutto lo spazio, fuori deir ordinarid si
scrisse per intero C. MEMMIVS IMPER ATOR, ove se si fosse
piaciuto del cognome, puô giurarsi che non sarebbe stato preterito,
abbreviando il titolo nel soiito IMP. Ë ciô che fa più al nostro pro-
posito si è, ch' essendo toccato a Lucrezio di nominarlo in dativo e in
accusativo, nei quali casi il nome Memmius non si presta alla misura
de! verso, fu costretto ad usare Memmiadae e Memmiada^ quando più
volentien sarebbesi giovato, ail' uso d' altri poeti, del cognome, s'egli
Tavesse avuto. Ma F Achille della mia causa è riposto nelia seguente
lapide del Museo Vaticano, )a quale diniostra le due cose ch' io m'era
assunto a provare, cioè che veramente i Memmj furono ascritti alla
tribu Galeria, e che mancarono di cognome. Essa certamente, per le
cose che dicee per la forma dei caratteri, è dei tempi di Augusto e
spetta al fig^io del console del 790, nipote per conseguenza del pretore
di Bitinia :
L-MEMMIVSC-F-GAL QjTR-PLpr. ^oh*aU.
FRVMENTI • CVRA T O R ' E X • S - C
PRAEFECTVS-LEG-XXVI-ET- vTî
LVCAE- AD-AGROS-DIVIDVNDOS
PONTIFEX • ALBANVS
MEMMIA-FILIATESTAMENTO-SVO-FIERI IVSSIT »
11 supplemento pr non è capriccioso, più di due lettere non ammet-
tendo la rottura del marmo, ed esigendo la carica di curatore del fru-
mento ch' egli cinque anni innanzi avesse esercitata la pretura, impe-
» [Voy. OreUi-Henzen, n* 6/193, où la MIVSCFGALQ^TR Pfc6. -^ Nobl
première ligne est ainsi restituée : L * MEM- Des Vbegers ]
I. 90
ISA
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
rocchè scrive Dione alF anno ySâ^: (r Augustus jussit ut qnotannis
rduumviri, qui ante quinquennium praeturam gessissent, frumento
rr distribuendo constituerentur. d Ma quantunque questa mia opinione
sia cosi gagliardemente appoggiata dal marmo riferito, e che Tuso di
nolare la tribu cui si era ascritto fosse generali^simo presso i Romani ,
corne ci mostrano le lapidi, prevedo tuttavoita che incontrerà l'obbie-
zione che nelle medaglie di famig^ia non se ne ha altro esempio ^. Perô
di quant' altre cose non si ha nella medesima série che un esempio
solo? A buon conto T-MANLIVS-T-F-SERGIA vedesi in una
medaglia di Spagna édita dal Florez'; e se lodo TEckhel per non aver
ceduto alla tentazione di spiegare egualmente il SER del denaro di
Aulo Manlio ^ e perché quella sillaba trovasi staccata dal nome, es-
sendo essa nel diritto e T altro ne! rovescio, e perché il sapere che un
Manlio spagnuolo era censito nella tnbù Sergia non é buona ragione
per conchiudere che lo fossero egualmente i Manlj romani. Del resto
non potrebbe egli essere che si asserisse, che niuna tribii é menlovata
\K 305 * 25. sulle medaglie consolari, solo perché non fosse mai caduto in mente
ai numismatici di ricercarvele? Per me certo credo di averne trovata
un'altra : il che darà argomento alla seguente osservazione. Intanto
le cose che si sono dette sul cognome di eui mancarono i Memmj, gio-
veranno a togliere ogni dubbio, che il QVIRINVS impresso sulla
Morelliana n*" i non sia già un appellativo del C • MEMMI • C • F •
console del 720, ma serva unicamente a denotare di chi è la lesta ivi
l'appresentata. Il che ancora si prova dal vedeHo omesso nelF altra nie-
' [HùL lib. LIV, c. 1 : txéXewrt ^ùo
ivhpas réùv vpo tgévre zrav âel iréiv i&lpa-
njyrfxèreùv vpài rifv toit aho^ )iavofi>)v
xot' éroç oelpefb'^ai.]
' [Gënëralenient pariant , ia tiibu ne s'é-
nonçait pas dans le langage ordinaire et était
réservée pour la seule nomenclature offi-
cielle ; mais il y avait exception pour les in-
dividus qui manquaient de surnom. Ceux-ci
se servaient aussi dans le langage non ofli-
cid de la tribu à la place du surnom , couune
je Tai démontré spécialement pour les mé-
dailles et pour Tusage cieéronien , dans le
nouveau Musée Rhénan, tome XIV, p. 307,
Voilà pourquoi la tribu ne se trouve men-
tionnée que très-rarement sur les monnaies.
Tu. MoMMsex.]
** MedalL de Espaiia , loni. III, p. ihk,
' \D.N, F. tom. V, p. nW.]
DECADE I. 155
dagiia ii^ ti appartenente al medesimo soggetlo, e dal non essersi iii
quella stessa conservato Tordine circolare délia scrittura, ma siasi cou
quella parola ricominciato da capo, quasr per mostrare che uiia linea
non ha che fare colF altra; senza poi dire che il C * MEMMI apparisce
un genitivo, che nonpotrebbe accordarsi col noniinativo QVIRINVS.
OSSERVAZIO^E IX.
Ëmendato Terrore dei più antichi, che in moite medaglie délia geiite
Maria, impresse sotto Timpero di Augusto, avevano spiegata Tepigrafe
C • MARIVS • C • F • TRO • III • VIR, quasi che vi si facesse menzione
di un protriumviro sostituito ad un triumviro o morto o lontano, il Vail-
lant fu il primo a ravvisare un cognome in quel TRO, che interprété
TKOgus non per altra ragione, se non perché quest* appellativo tro-
vasi usalo anche dalle genti Pompeia, Quinzia, e Saufeia. Tutti i susse-
guenti numismatici si appagarono di questa opinione, perché non vi fu
alcuno, il quale osservasse, che quelF abbreviatura cosi falta non po-
teva significare un cognome. Scorrasi pure tutta la série consolare di P. aoO * a6.
conio romano, e fra tanti compendii di cognomi che vi s' incontreranno,
uiun* altro se ne troverà, nel dimezzare il quale siasi lasciata per ullima
una vocale, terminandosi sempre la spezzatura con una consonante^
L' unico esempio in contrario si somministrerebbe dair asse délia Sem-
pronia in oui vedesi ATKAttnus; ma neir osservazione seguente mo-
strerèche fu mal letto. TROG adunque sarebbesi scritto, se quella
dovesse essere l'abbreviatura di Trogus, né puô gettarsene la colpa
suir angustia del sito, perché quella sillaba trovasi ripetuta in dioci di-
verse medaglie, in alcune délie quali rimane spazio per cinque o sei
lettere ^, ond' é manifesto che appostatamente non vi si voile scrivere di
più. Per la quai cosa io riceverà quest' abbreviatura nel senso cognitis-
' [ il y a bon nombre d'exceptions à ceUe ' [Voyez Coben. Médailles eoniulaires,
règle; voyei mon Hiêknrt de la nunmaie pi. XXVI et XX VU, Maria ^ 5, 6. 7. 8, 9,
romaine, p. A69. Th. Momhsbn.] 10 et 1 1.]
flO.
156 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
simo che aveva presso i Romani; e siccome nelle lapidi TRO molto
spesso significa la tribu Tromentina , dire che qui pure ha il medesimo
significato. E acconciamente poi Mario sarà privo di cognome, perché
io lo credo nalo da quel Cajo Mario figlio di Gajo, nipote di L. Crasso
Toratore, del quale parla Cicérone ^ Il dirsi ch* era parente di Gesare
dittatore mostra che discendeva da G. Mario sette volte console, ch*
ebbe per moglle Giulia zia paterna di Gesare. Ora Plutarco nel prin-
cipio della vita di Mario dice espressamente che la sua famig^ia non
ebbe cognome ; e difatti nei fasti capitolini non si vede nemmeno attri-
buito a suo figlio console nel 672.
OSSERVAZIONE X.
P. 307 * 37- H Patino diede luogo nella gente Sempronia ad un denaro coi Dio-
scuri, e colF epigrafe in nesso ATR, ed insieme ad un' asse colla leg-
genda ATRA, ch' era facile giudicare appartenenti ad un medesimo
Atralino, nel che ebbe per imitatore il Morelli. Trovô questo denaro il
Vaillant nel Museo del re di Francia, ed avendo meglio esaminato quel
monogramma, vide che da esso sortivanela sillaba AVTR, onde giusta-
mente gli diè sede particolare nella gente Autronia^. Ma non essendosi
accorlo cli' era quel medesimo veduto dal Patino, ne fece un duplicato,
avendolo lasciato eziandio nella Sempronia, della quale ultimamente
l' lia levato via Y Ëckhel. Ma in quella famiglia è rimasto poi ¥ asse, che
coir asserita leggenda non trovasi in alcun museo, e ch' è indubitato
essere il corrispondente del denaro dell' Autronia, foree non veduto cog^i
occhi proprj dal Patino, il quale, standosene alla relazione di qualche
amico, trascuro di notare, che quelle lettere erano congiunte in nesso.
Io posseggo quest' asse, ch' è sestantario come dice Y Avercampo, il quale
mi mostra chiarissimo il monogramma AVTR; per lo che questo pure
dovrà torsi via dalla Sempronia per restituirlo ail' Autronia^.
' Ad Atlk. Kb. XII, ep. 69. pi. VU, Autrùma,] — ' [ Voy. Cohen, ihid.
' [Voyez Cohen, Médailles consulaires, pi. XLIX , i4ii(roiitVi.]
DECADE SECONDA
OSSERVAZIONE I.
L'Orsino stampô due medaglie di M. Minazio Sabino proquestore,^ '^7'^
cui una terza ne aggiunse il Patino, tutte colla testa di Ponipeo Magno
il padre e colF epigrafe CN-MAGN-IMP, credendole coniate nella
Spagna mentre v' era proconsolo per la guerra Sertoriana. Ma giusto-
mente fu redarguito dai numismatici posteriori, i quali.opposero che
prima di Cesare ad alcun Romano vivente non fu lecito imprimere la
propria imroagine 4ulla moneta : onde quei nummi erano certamente
posteriori alla morte del Magno. Perciô li giudicarono coniati in Sicilia
d'ordine di Sesto Pompeo suo figlio, ma perô con tipi allusivi aile
geste del padre. Primo fu TEckhel^ a proporre il sospetto, che non
da Sesto, ma da Cneo suo fratello primogenito fossero fatti battere
nella Spagna in tempo che preparavasi alla guerra contro Cesare, e
quindi che i tipi del rovescio a lui stesso appartenessero. Ed osservo
che non ostava T epigrafe CN • MAGNVS • IMP, la quale egualmente
convenîva al Gglio, che al pari di Sesto aveva ereditato il cognonie
Magno; e sebbene niuno fra gli antichi ci abbia fatto sapere ch' egli
avesse assunto il titolo d' imperadore , v*era perô tutta la probabilité,
che i suoi soldati non glie lo risparmiassero ai primi vantaggi che ot-
tenne, e forse allorchè conquistô le Baleari, onde scrive Dione : rPom-
r peins insulas Baléares aggressus, reliquas sine praelio, Ebusum non
ff sine labore cepit'. -n
* [Extrait du Giomak Arcadico, 1891 , iè ixehHyç rats Tvfivt^iaK tnjfrotg , ràç [lèv
t. XII, p. 373-&09.] iXXas àfiax}, ti)v lé È€gffcp ai^v 'oèvta
' D. N. V. t. V, p. 989. i»ap«(j7î><TaT0.]
^ [HisL lib. XLin , cap. ixix : llpoeéx<^>9
* j.
158 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
P. 37^4 * s. H sospelto dell' Eckhel si rivolse in certezza, quando il ch. Visconti
dal Museo Gosselin stampô nell' Iconografia Romana^ una niedaglia con-
simile alla prima Morelliana, ma coH' epigrafe CN • MAGN • IMP • F,
la quale gii diè motivo di persuadersi che non fosse molto ben conser-
vata quella di cui io stcsso Morelti ripetè il disegno^ colla leggenda
CN -MAGN- IMP -P, e in cui stimo che la lettera F fosse scambiata
col P ; e cosi dev' essere stato senza dubbio , perch' io posseggo quello
stesso nummo in tutto simile alF incisionc Morelliana, il quale chiara-
mente mi présenta la F. Lo stesso Visconti suppliCNa^tM'MAGNiK*
lM?eratoris'¥%liu8, e credè che queste medaglîe fossero stampate
innanzi le altre in cui trovasi CNaeus • MAGN VS • IMPerator. Ma io
amerei piultosto di leggere IMPerator'm ambedue i luoghi, non essendo
nuovo nella luimismatica latina, che alcuno dicasi Filtus senza aggiun-
gère di chi; onde abbiamo REGVLVS'F neila Livineja, MESSAL-F
nella Valeria, C'CVR-F nella Curiazia, L*PROCILI'F neila Pro-
cilia, mentre al contrario sarebbe singolarissimo che il padre si déno-
tasse per la carica e non pel prenome. Le teste adunque di questi
diritti rappresenteranno Porapeo tre volte console, vedendosi cbiara
Y dvcu/loXff rifs xéfitfs ijpéfxay coma non nthil 9ursufn projecia, attri-
buitagli da Plutarco^; ma ora non potrà più dubitarsi che l'iscrizione e
i rovesci spettino al figlio Gneo, il cui esempio fu poi imitato da Sesto,
il quale nelle sue monete stampô anch' egli il ritratto del padre con
leggenda e tipo che se stesso risguardavano.
Ciô premesso, tutte le spiegazioni date dai precedenti antiquarj ai
375 ^ 3. rovesci di questi tre nummi, essendo state ricavate dalla storia di Pom*
peo il padre, saranno fallaci. OfTrono tutti tre la medesima iscrizione
M ' MINAT • SABIN • PR • Q_ ; ma il primo présenta una donna coro-
nata di torri, la cui veste arriva al tailone, che intorno i piedi ha varj
mucchi di armi, la quale tenendo un asta colla sinistra congiunge la
destra con un guerriero armato di parazonio, dipinto in atlo di scen-
' Tav. V, n* 7. • 3 jj, p^^^p, ^up, „,
' Nella génie Pompeia, tav. 1. n* à.
DECADE II. 159
dere di nave, talchè ha ancora uno dei piedi posato sul pontet II
Vaillant e l'Avercampo crederono che qui si alludesse ail' arrivo in
Ispagna di Gn. Pompeo proconsole, quando vi andô per la guerra
contro Sertorio; ma ora coir Eckhel e col Visconti riconosceremo in
quella femmina la Spagna ulleriore, o sia laBetica, personificata in atto
di ricevere il giovane Gneo Pompeo che sbarca al suo arrivo dall*
Africa. Ë opportuna mente sarà dipinta in niezzo a mucchi di armi,
per denotare quelle ch' egli aveva apparecchiate onde rinnovare la
guerra contro Gesare. Gonformemente a ciô scrisse Dione : ;r Milites qui
(rin Hispania crant . . . veriti ne, si Pompeium exspectarent, ante ejus
(radventum opprimerentur, ducibus electis T. Quintio Scapula ac
rQ. Aponio, equestris ordinis viris, Trebonio ejecto, omnem Baeticam
(T ad defectionis societatem perduxerunt. Intérim Pompeius morbo leva-
(rtus in oppositam Hispaniam trajicit^^
Nel secondo rovescio il Vaillant vide Pompeo in piedi, che innal-
zava la désira in atto di rampognare la provincia innanzi lui inginoc-
chiata, che gli offeriva con ambo le mani uno scudo e che gli era
presentata da un soldato romano stante nel mezzo. Al contrario T Aver-
campo vi trovô la Spagna, che in ginocchioni esibiva una corona al
proconsole Pompeo, il quale dair altra parte, da una figura rappresen-
tante T Oriente, veniva chiamato alla guerra Mitridatica dopo finita la P. 37G * a.
Sertoriana. Fatto perô sta che esaminata diligentemente la medaglia
nel suo originale si puô asserire, che la figura di mezzo è certamente
Pompeo paludalOy che le altre due laterali sono due femmine, ambedue
coronate di torri , non già in abito guerriero ma cittadinesco ; che
quella ch' è in piedi solleva la destra in atto di chiamare il guerriero,
il quale rivolge per ascoltarln la faccia, montre nello stesso tempo
' [Voy. Cohen, Méd.cm», pi. XXV lil, SxâtvoirAav xai Uîvtùv kistinfiovy àvSpas
Mmatia, 1.] hnéas, wpoaltfvépitvotf révTC Tpc€ùûvtov
* [Hiêt, iib. XLIII, c. XXIX : 01 aflpvtw- èèé€aXo9, xai va éOvofràBairtxàwàvwv-
TOI oi iv T^ tëïfpia Ç^tfâévTêf firf cnré&lfffTav. Upa&Lvrwv hè avrôhf ravra,
ha/^apwït tÊpiv ràv Uofiwiiiov iXBtîv, oùk UofiitTJiOf paitroLÇ ii rtfv ifvetpov ti)v xvt'
éfitnnv ûLÙràv, éXXà Thoy ts Kviwtùp âvrrwépots hénX€M99.]
160 OSSERVAZIONl NUMISMATICHE.
stende la mano a ricevere la corona, che piegato un giiiocchio gli vieiie
offerta dair altra donnai
L' Ëckhel non parlô di questo tipo, e il Vîsconti credè in quelle
figure rappresentate la Spagna e ¥ Italia. Ma quest' ultima quando com-
parisce suUe medaglie, non suole avère le torri sul capo : e difatti n'è
priva in quelle délia gente Fufia e di Adriano; ed inoltre ella usa
sempre la veste délie donne romane, e quindi è cinta sotto il petto,
nientre Tabilo diquest' altre femmine apparisce barbarico , consistendo
in una specie di palla tutta sciolta e fluttuante. Oltre di che non si
vede quai rapporto possa avère l' Italia col giovane Gneo, il quale dopo
la fuga del 706 non ebbe più speranza di riporvi il piede. Per lo che,
osservando che il vestito di quelle due donne è uniforme, ne deduco
che quelle sieno le due Spagne, délie quali T inginocchiata sarà la Be-
tica, corne quella ch' era già tutta ridotta alla devozione di Pompeo e
perciô gli présenta una ghirlanda : e Y altra in piedi sarà la Tarrago-
nese, la quaie lo cJiiama onde venga a liberarla.
Del terzo tipo ne TEckhel ne il Visconti hanno dato la spiegazione.
Egli esibisce lo stesso Pompeo vestito del paludamento, appoggiato
colla désira ad un' asta, tenendo la sinistra sul parazonio, in faccia a
p. 377 * 5. cui una donna succinla colle solite torri sul capo, avente due giavel-
lolti nella sinistra, gli présenta la destra, mentre di dietro un altra
donna vestita délia stola, e portante colla manca un trofeo gFimpcme
colla dritta una corona sul capo^. 11 Vaillant che non ebbe occhio aile
torri, di cui si cinge una di quelle Ggure, credè vi si dipingessero
Pompeo il padre e Metello Pio in atto di stringere société contro Ser-
torio; e TAvercampo vi vide la Spagna che ringi*aziava Pompeo d'es-
sere stata del tutto liberata dalla guerra, in grazia délia vittoria ripor-
tata sopra Pei^enna, in segno di che la terza figura da lui creduta
* [Voy. Cohen, Méd. eaïu. pi. XX VIII, (riourelëe tient des javelots; sur les exem-
Minolta, 3.] crplaires a fleur de ooîn, comme celui du
' [Voy. Cohen, ilnd.. pi. XXV il 1, Af Mu- tr Musée Britannique et le mien, on voit
tia, A. (tTous les auteurs, dit M. Cohen, (rdistinctenient un caducée. « Noël Des Vek-
ftibid, p. 9 1 7 , note 1 , ont cru que la femme gbes.]
DECADE IL 161
Roma încoronavalo. lo osserverô che la diversité fra la donna incoro-
nata di torri, che si vede in questo rovescio, e quella che apparve nel
primo tipo, sembra escludere che si sia voluto rappresentare il mede-
simo soggetto; imperocchè Tuna è in abito succinto, Taltra ha lunga
la veste; queila ha in mano Tasta, questa due giavellotti. Osserverô
pure che la Spagna effigiata nelle medaglie di Galba \ la quale è cer-
tamente la citeriore, o Tarragonese, da lui governata, e che vedesi
ripetuta in un aureo di Vespasiano^, molto si rassomiglia a questa
figura, perché anch' essa ha due giavellotti, ed è in abito succinto. Per
lo che penserei , che se nel primo rovescio vedenimo la Betica accoglier
Pompeo, in questo apparisca la Tarragonese, la quale viene a sten-
dergli la mano dopo la conquista di Cartagena, città di quella provin-
cia; motivo per cui viene incoronato dalla terza figura, che crederô la
Vittoria, non ostante che non appariscano- distintamente le ali, le quali
restano nascosle dietro il trofeo che porta. Ed infatti Dione dopo la
presa di Gartagena aggiunge che Ponipeo cr Multitudine studioque P. 378 '^^ 6.
(rmilitum elatus, regionem sine metu pervagatus, urbes partim dedi-
rtione partim vi suam in potestatem redegit, ut jam plus ipso pâtre
r praestiturus videretur^. -p
OSSERVAZIONE II.
Niuno ha nolato che Tasse coH' epigrafe P-SVLA ROMA, deli-
neato dal Morelli nella gente Gornelia, tav. V, n. /i, offre scolpito nella
voluta délia prora il capo di una donna ornato délia mitella sulla fronie,
coi capelli raccolti dietro in un nodo^. Debbo questa osservazione alla
^ Morelli , nella gente Sulpieia , tav. H , xj^poLv éls6is hevopeifero , xai vùXtis ràf
lett. 3 , c. (ièi> éxoitaas , ràt ^è inoitaoLS «rpo^ST/^ero *
* ' Eckhel, D. N. V. t. VI, p. 338. xac éhànet xai vvèp Tdt^ «sripa ^(r;^^efv.
' [Kdbt Toinov râ re «rAi^^ci tov al peu- Hist. lib. XLIII, c. xxx.J
rovéhoM xai r^ "apodvfiif âpdets, n^ tc * [ L exemplaire reprodait dans Touvrage
I. ai
162
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
bellezza délia mia medaglia, ed aggiungerô che mi è parso di vedere la
medesima testa anche ne! semisse, che serbo insieme col triente, ine-
diti tutti due, ma non di felicissima conservazione. Non cade dubbîo
che il corrispondenle di quest* asse in argento sia il denaro pubblicato
dal Morelli nella stessa ta vola al n^ 3, il quale présenta Tistessissima
leggenda col solito tipo di una Vittoria che regge la biga K Perè non
puô credersi qui ripetuto ciô che superiormente ho notato essere avve-
nuto sopra altre medaglie délia gente Memmia, cioè che la testa délia
figura che nel denaro guidava il cocchio, venisse suif asse ad ornare il
riccio délia prora ; imperocchè neir argento la Vittoria manca al solito
délia mitella, che si vede nel bronzo, e sicuramente poi non sarebbesi
preterito di aggiungere qualche indizio délie ali del dorso, corne si è
fatto ogni volta che si è voluto rappresentare il capo di questa dea.
Per la quai cosa, avendo dovuto cercare un' altra spiegazione, ho
p. 379 * 7. osservato, che simili simboli anche nelle medaglie di rame moite volte
alludono al significato del cognome, corne sarebbe la cornacchia nelle
medaglie di Antestio Gracculo, Tuccello buteone neir asse di Fabio Bu-
teone, il lituo augurale in un quadrante di Minucio Augurino e simili;
e quindi ho creduto che qui siasi preteso di efiigiare la testa délia Si-
billa per alludcre cosi al cognome di Silla. Infatti scrive Macrobio :
r Bello punico secundo ludi apoUinares ex libris sibyllinis primum sunt
rrinstituti, suadente Gornelio Rufo decemviro, qui propterea Sibylla
r cognominatus est, et postea corrupto nomine primus Sylla cepit vo-
ffcitari^. ^ Anche omettendo di parlare del sogno del Gronovio, il quale
fie M. Cohen , soit pour Tas, soit pour le triens
(Méd. coiM. pi. LIII, Comelia, 11 et 19),
n'offre pas plus que le dessin de Morell la
particularité indiquée ici par Borgliesi. Noûl
Des Vergers. — Cette particularité ne se re-
marque pas non plus sur deux exemplaires
de Tas qui se trouvent au Musée d'Esté: mais
cela ne préjudicie en rien à 1 observation de
Borghesi; sur neuf autres exemplaires de
cette pièce , qui se trouvent dans la oollectîon
de M. Riccio , un seul a la volute de la proue
ornée de la tète de la Sibylle, et sur les huit
autres cette volute est sans ornement. (Vov.
Riccio, CataL p. 76, n. i8i, 185-199.)
D autres monnaies présentent de semblables
différences de coin; voy. Dec. I, oss. iv,
Dec, XI , oss. vin , etc. C. Cavbdoxi. ]
* [ Voy. Cohen . Méd. eanê, pi. \ V. Cor-
neUa, 16.]
' Snlvni. lib. I, c. xvn.
DECADE IL
163
pretese di ricavare Silla da Sura^ aitro cognonie dei Cornelj , facendone
il dimioutivo Surula^ e quindi contraendolo in Sulla\ so bene che vi è
un' altra sentenza, la quaie fa procedere questa voce ex habitu corporis^
corne dice Quintiliano', ossia dal color fosco, corne pensô Festo^. Ma
r una e T altra opinione vengono conciliate da Carisio grammatico :
cr Sibyilam Epicadus ait appellatum, qui ex sibyllinis libris primo sacrum
(rfecit, deinde Syllam : qui quod flavo et compto capiilo fuerit, consi-
cr miles Syllae sunt appellati. Inde efleniinati hodieque in ludo Sylli di-
(Tcuntur^.?) Dal che si vede, quanto abbia sbagliato Plutarco, il quale
nella vita del dittatore pretese ch'eg^i stesso fosse l'autore di questo
cognome : tr Oculos. . . et ipse faciei color terribiliores efficiebat, in qua
(rex atbedine rubor sparsim emicabat. Atque inde ei cognomentum
(T Sullae factum ferunt^. t La nostra medaglia adunque présentera un
noYO argomento in favore délia testimonianza di Macrobio : onde sarà
certo, che il cognome Silla ebbe la sua origine neir anno 5/ia, nel p. 38o* m.
quale P. Gornelio Rufino decemviro essendo pretore, dopo consultati i
libri sibillini, persuase al senato di decretare Tistituzione dei giuochi
apollinari, corne si ricava da Livio^.
Fer lo che questa sicura notizia potendo spargere molto lume sul
tempo in cui furono battuti questi due nummi, mipiace d' investigarlo
diligentemente, non essendovi quasi alcuna délie medaglie, che ragio-
nevolmente si devono credere contemporanee di queste , di cui si possa
con fondamento determinare Tetà. L'Orsino le credè fatte imprimere
* Nelle note a Quintiliano, lib. L c. iv.
[Cette ëtymologie est cependant la seule
bonne au point de vue philologique; car
Sura fait Swula, SuUa, tomme puer, pue-
ruluê, jmeUus; liber, libelhu, etc. On ne
comprend pas d'ailleurs comment SibuUa
aurait pu devenir SuUa. Th. Mohnse:!. ]
. * Lib. I, c, IV.
' Lib. XVI [s. V. ravillae, où du reste
les suUae ne sont entrés que par une con-
jecture de Tumèbe, aujourd'hui universel-
lement rejetée. Th. Mohmsen. ]
^ [Inêtitutiones Grammaticae , lib. I, inter
Grammaticae latinae auctore», Putsch, p. 85;
KeiL p. 110.]
HOLi vtxpàv Kai àxparov olttrav i^ XP^^ ^^^
'mpfHTéTsorà ^o^pùnépav ènoitt vpoaAeîv,
Èbjtdet yàprd èp(tdrffia Tpayjii xai ijvopAhriv
KTtafUfityfiévov rff XeuxénifTL Upàs à xai
roivofia Xéyovatv «Otû ysvéadxt rr^ XP^^^
MSerop. Sylla, c. ii. ]
' Lib. XXV, c. XII.
'ji .
164
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
da P. Silla (ig^io di quel Servio che fu fratello del dittatore, cioè da
colui che fu difeso da Cicérone, e ch'essendo stato designato console nel
689 insieme con L. Autronio Peto, fu accusato e condannato, onde
non potè occupare la carica. Ma che queste monete debbano essere
niolto più antiche, lo dimostra il loro tipo, e molto pijl lortografia del
cognome S VLA. Scrisse Quintiliano : «r Semivocales non geminare diu
(T fuit usitatissinii moris, atque e contrario usque ad Accium et ultra por-
rr rectas syllabas geminis, ut dixi, vocalibus scripserunt ^ d Ora ai tempi
non solo di quel Silla, ma del dittatore medesimo, già le semivocali si
geminavano; imperocchè SVLLA et non S VLA leggesi in tutte le sue
medaglie^ e in tutti i suoi marmi, e cosi pure LVCVLLVS si ha
neir insigne base spettante al console del 681, édita dair Olivieri '.
Perlochè di tempi più antichi parlô certamente Quintiliano, coevi a
quelli in cui viceversa si raddoppiavano le vocali, e questi a suo detto
terminarono presso a poco neir età di Accio, il quale fioriva nel 6ri
per attestato di Ëusebio; ond' è chiaro che innanzi a qucU'epoca con-
vien far risalire le nostre medaglie.
P. 38i * 9. Ma se la sentenza deir Orsino non soddisfa, perché discende a tempi
troppo moderni , per Topposta ragione non puô approvarsi quella del
Vaillant, che rimonta ad un* età troppo remota. Essendosi egli messo
in capo, non so come, che quest' asse fosse di due oncie, o sia sestan-
tario, lo credè anteriore alla seconda guerra punica in forza délia no-
tissima proposizione di Plinio. Quindi lo attribut a P. Cornelio decem<-
viro, che ho detto essere stato pretore nel 549, e confondendo poi il
figlio col padre asseri coniato questo bronzo nel AqA, nel quai anno il
* Lib. I, c. vit, S là.
Mil y a L SVLAIMPE sur Tas du
dictateur. Voyez , sur Tëpoque où cette or-
thographe a cesse d'être en usage, mon
Histoire de la' monnaie romaine, p. /lyS.
Th. MoHMSRiv.]
'^ Marm. Piêour. n. 1 3. [Ce nom y est
ainsi abrégé : LVCVL; mais Olivieri a
donné, dans un ouvrage postérieur. Me-
morte di Nmniara, p. 9a , un meilleur texte
de rinscription dont il s'agit, où il est ainsi
écrit : LVCVLLVS ; voyez la note de M. Henzen
sur le n* Syo d'Oreili. Boi^hesi s'est lon-
guement occupé de cette belle inscription,
dans une lettre adressée à M. Tonini, le
38 novembre 18&1, et que ce savant a in-
sérée dans son Histoire de Bhnini, t. I,
p. i5i etsuiy. Non Des Vbegbbs.]
DECADE IL 165
Pighîo stabill questore un figlio di P. Cornelio Rufino due volte con-
sole. E poichè vide che a questa sua opinione opponevasi Tetà poste-
riore de! vocabolo Silla, aggiunse che appunto da quest'asse si dimo-
strava, che quel cognome non proveniva da Sibilla. Ma questo suo
stranissimo ediiicio cade tutto ad un tralto per la stessa ragione ap-
punto, ond'ei lo aveva costruito : cioè perché Tasse non è punto se-
stantario, ma onciale certamente, corne si dimostra dal mio che non
pesa se non due grossi e due denari; onde per la stessa autorità di
PHnio citata in contrario deve essere stato battuto dopo la venuta di
Annibale in Italia.
Riunendo adunque le cose fin qui dette se ne conchiude, che queste
medaglie non ponno essere anteriori al 5&3, perché a quelFanno deve
il suo incominciamento il cognome Silla, ne posteriori di molto al prin-
cipio del 600, perché a quel tempo s'introdusse l'uso di geminare le
semivocali. Posto cîô, Velleio Patercolo racconta', che L. Silla il ditta-
tore, nato secondo ch'ei dice nel 617, provenne in sesta generazione
da P. Cornelio Rufino chiarissimo capitano nella guerra di Pirro : e
tutti convengono che il bisavolo fu il pretore del 542, quello stesso P.38s« ♦ 10.
che pel primo fu detto Silla. Ora quest' ultimo non puô essere stato
colui che fece coniare queste medaglie, perché s'egli ottenne questo
cognome nella sua pretura, non avevalo di certo nel triumvirato mo-
netario, che assumevasi tanto prima; onde resta che si attribuiscano o
al padre 0 all'avo del dittatore. Ma il primo, per fede délie tavole ca-
pitoline, si disse Lucio; onde resta che necessariamente si abbiano a
riferire al secondo, che opportunamente dicesi Publio, cioé a quel
P. Cornelio Silla, che fu pretore nel 568, siccome abbiamo da Livio*-.
Egregiamente dunque il Vaillant, quando parlé del denaro, e dopo lui
TAvercampo, a questo Silla Tattribuirono , senza perô addurne ragione
alcuna. Ond'io ho voluto supplire alla loro omissione, perché apparisca
il sommo fondamento di questo giudizio.
' Vell. Païens, lîb. II, c. xvii, — ' Liv. lib. XXXIX, c. vi.
166 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
OSSERVAZIONE III.
E cognito da lungo tempo un denaro colia solita testa femmiuile nel
diritto, coperta da un elraoalato, col segno del valore dietro F occipite ,
ne) cuî rovescio apparisce Diana seminuda avente una mezza luna sul
capo, la quale con una mano regge un pajo di cavalii, coir altra tiene
la frusta. Nel campo leggesi FLAVS, e nell' esergo ROM A*. Giusta-
mente l'Orsino confessé di propendere piuttosto a credere quel FLAVS
un cognome di famiglia ; ma prevalse Y altra sentenza di reputarlo il
nome di una gente, e perciô quella medaglia fu lasciata nella gente
Flavia dai susseguenti Vaillant, Avercampo ed Eckhel. Quesf uitimo
pero saviamente avverti, che FLAVS stava in luogo di FLAVVS
p. 383 ♦ 11. egualmente che nel Grutero, presso cui una lapide^ ci mostra P • RVF-
FIVS- FLAVS. Gosi io ho fatto vedere di sopra' C'CLVI per C-
CLVVI, cosi nelle medaglie di Vespasiano leggiamo PRIN • IVEN per
IVVEN, cosi DAVS, INGENVS, IVENTVS, CONSERVS ed
infiniti altri trovansi ogni giorno nei marmi per DAVVS, INGE-
NVVS, IVVENTVS, CONSERVVS. Ma dopo aver egli in tal modo
messo fuori di conlesa che quel FLAVS era un cognome, si arresto
nelia sua scoperta, e non pensé ad indagare a quai gente potesse
appartenere. Per rimediare alla sua neg^igenza io osserverô che la
fabbrica di questo denaro è aflatto consimile alF altra di P. Silla, di
cui ho parlato di sopra, e che percio deve essere presso a poco dello
stesso tempo. Per Io che, senza pensare ai troppo antichi Larzj Flavi,
non esito ad attribuido a G. Decimio Flavo pretore nel 670, cioè due
anni dopo Silla, il quale avendo ottenuta la giurisdizione urbana mon
lanno medesimo nel magistrato^. Questo denaro adunque dovrà di qui
avanti togliersi nella série consolare dalla gente Flavia , sotto cui era
' [Voy. Cohen, Méd. etms, pi. XVI, De- ' Décade 1, osservaiione v ; voyez ci-des-
cimia. ] sus , p. 1 & 8'.
* P. 755, 8. * Liv. Ub. XXXIX, c. xxxu et xxiu.
DECADE II. 167
stato ciassificato con tanta îngiustizia, ed ottenere nuova sede nella
gente Decimia.
OSSERVAZIONE IV.
Che i triumviri monetali coslumassero d' improntare tutti i loro nonii
sulia medesima moneta, lo vediamo frequentemente. Che viceversa
dopo essersi insieme accordati sui tipo, ognuno di es8i lo ripetesse coi
solo suo nome, onde cosi avvenga che si abbiano medaglie in tutto
simili fra loro fuorchè nella leggenda , si prova colF esempio di quelle
che memorano L. Licinio e Gn. Domizio probabilmente censori ^ le P. 38<i * lo,
quali, se si esclude la varietà dei monetarj, sono compagne Tune aile
altre corne tante goccie di acqua^. Quest' identità adunque di tipo e di
fabbrica puô dare qualche volta il diritto di riunire in uno stesso colle-
gio triumvirale tre diversi soggelti, e di questo diritto voglio ora valermi
per tentare di trovare i colleghi nella magistratura monetaria di C. De-
ciniio Flavo poco sopra ricordato. Si confrontino di grazia colla sua
medaglia Y unica délia gente Spurilia colla leggenda A . SPVRI ^, e
({uella che nel tesoro Morelliano si affaccia per la prima nella gente
Furia coH' epigrafe PVR *, e troverassi che il diritto è in tutti tre alTatto
uniforme. Vedrassi poi nel rovescio la stessa epigrafe ROM A neir
esergo, la stessa Diana seminuda nella biga, la stessa forma di lettere,
lo stesso stite d'incisione, Tistessa grandezza, lo stesso peso, e solo
' [Ou plutôt questeurs vers Tan de Rome entre les censeurs de Tan 66s. Voyez Bor*
6o5. comme je Tai conjecturé, Bagguagl. gfaesi, Sull' ttUma série dei censori trmani,
dei ripostigU, p. 190. Eckhel, D. N, V, t V, p. 1 97-1 39. C. Cavedoni.]
p. 196, 9o3, oppose à Topinion d'Haver- * [V<>y* Cohen, Mid. cons, pi. VII, Aure*
camp, qui attribuait ces nombreux deniers Ua, 5; pi. XV, Coscania; pi. XXXIII, Pobli-
aux censeurs de Tan 669, le style et la «ia^ 1; pi. XXXIV, Pomponta, 1, et Porria^i.]
fabrique de ces pièces, qui doivent les faire ^ [^^y* Cohen, ibid^ pi. XXXVIII . Spu^
reporter t^ une époque plus ancienne. A rilia,]
cette raison j'en ajouterai une autre, qui * [Voy. Cohen, ibidem, pi. XXIX. fV
n*est pas non plus sans valeur: je veux par- ria, s.]
1er de la discorde qui ne cessa de régner
168 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
si avranno diversi i nomi dei triumviri posti perô nello stesso luogo.
Imperocchè non mérita d' essere presa a calcolo Taltra piccola diversità
che osservasi nel denaro délia Furia, ne! quale, essendo troppo luogo
il cognome Purpureo per iscriverlo intero, ad oggetto di schiarire Tab-
breviatura PVR si aggiunse un murice nell' area superiore. Queste
medaglie adunque hanno tutta la probabilità di essere cootemporanee ;
e sapendo noi l'età di C. Decimio niorto nel 670, ne verra che da
essa potremo arguire anche quella deg^i altri. Per lo che invece di cre-
dere, che il denaro délia Furia sia stato battuto dal console del 558,
corne pensô FAvercampo, lo crederô anzi coniato da suo figlio, che
sarà forse quel L. Furio Purpureone, il quale nel 556, mentre il padre
era pretore nella Gallia, fu legato del console P. Sulpicio Galba agli
p. 385 *i3. Ëtoli, corne si ha da Livio ^ Niuua notizia si ha poi del terzo A. Spurilio :
anzi non è ben certo se cosi debbasi compiere F abbreviatura A *
SPVRI, e solo per questa osservazione verremo in conoscenza del
tempo in cui visse.
OSSERVAZIONE V.
£ da un gran pezzo che i numismatici sono travagliati dal cognome
délia gente Flavia, apparente nel diritto di un denaro che mostra la
testa di Apollo colla cetra , intorno cui gira Tepigrafe C • FLA V • HE-
MIC • LEG • PR- PR ^. L'Orsino lesse HEMIS, motivo per cui sospetto
il Perizonio che non fosse stata osservata una lineetta sulla prima asla
deir H, la quale indicherebbe il nesso di un T, e farebbe che quella
voce divenisse THEMIS, nel quai caso la credè ivi collocala per de-
notare che la testa appar teneva a Garmenta madré di Evandro , che fu
anche chiamata Temide; ma incerto altra volta se la vera lezione fosse
HEMIS, o HEMIC, aveva fantasticato, che vi si nascondesse un qual-
che epiteto di Apollo, dedotto o dagli Ëmiseni délia Gelesiria, o da
' Lib. XXXI, c. XXIX. — * [Voy. Cohen, Méd. coi», pi. XVIII, Flaim.]
DECADE IL
169
Ëmicara città délia Sicilia. Moito più natural mente il Vaillant lo prese
per un cognome, che suppli HEMlCyclus, corne Tunica parola latina
che incominci per quelle iniziali. Ma non piacque ail' Avercampo quel
supplemento , perché ricavato da un vocabolo di un senso non adattato
ad un cognome, e propose invece HEMlchordus , pensando che per
alludere ad esso si fosse aggiunta ad Apollo la cetra colle corde. Ma
oltre che questa voce è del tutto nuova, e che il di lei significato non
sarebbe niente meglio conveniente ad un appellativo, il senso che ne
verrebbe non sarebbe già quello che si pretese dal suo inventore,
perché chordus presso Varrone vuol dire tardivo, nato lardi. L'Eckhel P. 386* i4.
trattô da assurde queste opinioni; e perché niuno potesse alcuna volta
dire altrettanto délia sua, la tacque e si limité a confermare la lezione
HEMIC, nel che ha senza dubbio ragione, cosi mostrandoiui aper-
tamente la conservatissima medaglia del mio museo, e a stabilire che
slante la posizione délie parole quello era senza meno un cognome.
Avendo egli adunque lasciato Tadito a proporre qualche cosa pid veri-
simile di cié che hanno detto il Perizonio, il Vaillant e T Avercampo,
parmi che ciô si otterrebbe da chi supplisse HEMICt7/ti«, parola, con
cui i critici hanno emendato un guasto passo di Cicérone ^ Quantun-
que provenga di Grecia, in cui xfkkos fra i Dorici signi6ca asino, tut-
tavolta pué ben a ver avuto la cittadinanza del Lazio, imperocché cillm
in questo senso viene usato da Petronio :
ludaeus licel et porcinum numen adoret,
Et cilli summas advocet aurîculas^.
£ se tra i Romani frequenti furono i cognomi tratti da bestie, corne
^ Ad Autc, lib. XIII, ep. 5 1 . — [Le ma-
nuscrit de Florence porte micillus. Hemi-
cilbu vient du faussaire Simëon Bosius, qui
prétend avoir trouve cette leçon dans son
codex deewrtatus et qui l'interprète à sa
manière, à Taide du mot grec, ou plutôt
dorien , nlXkùç , âne, conservé par les seuls
lexicographes, et c'est certainement fort
mal à propos que cette leçon a été admise
dans le texte de Cicéron. Cilli, dans les vers
attribués à Pétrone, n'est aussi qu'une con-
jecture de Pithou, à la place de coeli. Il faut
donc bien se garder d'admettre Hemieillus
comme mot et comme surnom latin. Th.
MOHMSEN.]
* [Fragmenta poetiea, vs. 93-^4.]
1.
S9
170 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Aper, Porcinay Scrofa, EquiculuSy Burdo, TaurWy VttuluSy Canis, CatuluSy
CapeTy CapeUa, Dama, ,LupuSy Mus, Ovicula e simili, e se anzi fuvvi Lu-
cretius Asella, Sctpio Asina, Sempronius Asellio ^ Annius e Claudiw AseUi^
quai diflicoltà che possa esservi stato anche Flavius HemicilluSy o sia
Flavius Dimidius A sinus? Si è d'accordo che il tipo del rovescio rappre-
sentante la Vittoria, che costruisce un trofeo coU' epigrafe QjCAEP*
BRVT, allude alla sconfitta data da M. Bruto ai Bessi, popolo délia
Tracia, la quale gli procuré il titolo d'imperatore. E si è d'accordo pure
nel credere, che il legato, il quale fece imprimere questa moneta, sia uno
p. 387 * i5. dei due Flavj ricordati da Plutarco* e da Appiano^; il primo de' quali fu
prefetto dei fabri neir esercito di Bruto, e mori innanzi di lui alla bat-
taglia di FiHppi; Faltro, prenominato Gajo, corne nemicissimo di Otta-
viano, fu dai tumultuanti soldati ammazzato dopo la presa di Perugia.
Perô io preferirei Tultimo, parendomi ch'essi sieno i due fratelli Cajo
e Lucio Flavj, cavalieri romani famigliari di Cicérone, di cui egli parla
nelFanno 707*, e nelFucciso a Perugia concordando il prenome, men-
tre nel morto a Filippi discorda la carica di prefetto de' fabri, inferiore
non poco a quella di legato. Nel quai caso si avrà a dire che costui
dopo la morte di Bruto aveva ottenuto il perdono, ma che il suo odio
contra Ottaviano gli fece riprendere le armi tosto che trovô in L. An-
tonio chi gli facesse la guerra. Aggiungerô poi ch' egli è certamente il
C. Flavio, che Cornelio Nipote nella vita di Pomponio Attico* disse,
essere stato famigliare^di Bruto, il quale invita Pomponio a concorrere
cogli altri cavalieri romani a formare un erario privato agli uccisori di
Cesare.
OSSERVAZIONE VI.
A chi non è nota là célèbre medaglia di Cicérone, rappresentante
da un lato una testa virile nuda coU' epigrafe MAPKOZ'TYAAIOZ*
' [Brut. c. Li.] ' Ad FamU. lib. XUI, ep. 3i .
* {Bell. civ. lib. V, c. xlix.] * [Cap. viii.J
DECADE II. 171
KIKEPAN, e dall' altra una mano destra che tiene una corona, un
ramo di lauro, una spiga ed un tralcio di vite coHe lettere MAFNH-
TÛN • TON • AnO • Zinr AOY • OEO AfiPOZ ? Forse potrô ad alcuno
apparire temerario tentando di muovere dubbio sulla spiegazione gène-
ralmente ricevuta di questo nummo, speciaimente dopo che Timmor- P.S8B* 16.
taie Visconti ha combattuto per iei. Pure, se Tamor proprio non mi
hamesso le traveggoie, parmi che quella che sarô per proporre sia più
spontanea e più verisimile, e non è nuovo in antiquaria che aicuno méno
dotlo sia giunto a preferenza d' uomini eruditissimi a spiegare meglio
un monumento.
Quantunque questa medagiia fosse nota fino dai XVI secoio, aven-
dola pubblicata ii Tristano ^ ed ii Fabbri^, pure l'Ëckhel è stato
il primo ad întrodurla neila ^erie consoiare, sebbene camminando
sulle orme dei Paciaudi spargesse dei sospelti sulla sua legittimità.
Ma niuno v' è ora che più ne dubiti, essendo stata vittoriosamente
difesa dal Sanclemente, che nel i8o5 pubblicô una lunga disser-
tazione per illustrarla ^ , il cui sunto si è, ch' ella rappresenta Timma-
gine deir oratore di Arpino; e che fu coniata dai Magnesii délia Lidia
alcun tempo dopo la sua morte, quando il figlio di lui era procon-
sole d'Asia, per fargli cosa grata, ed insieme onorare il loro antico
benefattore.
Non rimase appagato di quest' opinione il valente numismatico sig.
Cousinéry ^, il quale malgrado che la leggenda ci dia il nome di Cicé-
rone, credè che la testa fosse di Giulio Cesare, che i Magnesii dei Sipilo
coniassero la medagiia in onor suo, e che il nome di Cicérone vi si trovô,
perché Y oratore era il loro palronus e voile fare con essi la sua corte
al dittatore. Ma questa congettura fu impugnata dal ch. Visconti nelF
iconograûa Romana con quatlro considerazioni ; la prima délie quali
è desunta dalla regola ordinaria, che la leggenda incisa intorno un
ritratto indica il personaggio che vi è rappresenta to. Osservô nella
* Comm. Hiêt, t. II, p. &9&. ^ [De numo M, TuUii Ciceranis; Romae,
* Imaginée ex btbliotheea Fuhii Ursini, in-&*. ]
appendix, tab. R. * Magasin encyel, 1808, 1. 1 . p. i-à8.
172 OSSERVAZIONl NUMISMATICHE.
P. 889* 17. seconda, ohe se qualche volta si declinô da questa legge, ciô fecesi
solo allorchè Y usanza di porre sulla moneta Y effigie del principe aveva
generalmente prevaluto, mentre per lo contrario sotto Giulio Cesare era
la prima volta che vi s'incideva la faccia del capo vivente délia potenza
romana, onde vi era bisogno del nome per riconoscerio. Negô neiia
terza, che Cicérone fosse il protettore de'Magnesii, perché paHando
di questa città ai suoi amici non lo dice; e mostrô non essere probabile
ch'egli volesse raccomandarsi a Cesare con un mezzo cosi oscuro e ri-
cercato, associandosi in quest'atto ad un ignoto magistratello di una
città délia Lidia. Finaimente nella quarta escluse assolutamente il sup-
posto, perché, sebbene sulle monete délie città greche battute sotto la
signoria dei Romani, le immagini dei principi sieno più volte poco ri-
conoscibili, pure chiunque osserverà questa testa senza prevenzione
non potrà a meno di non giudicarla un ritratto diverso da quello di
Giulio Cesare.
E quesf ultima ragione è veramente fortissima, perché io pure
avendo esaminato questa medaglia nel Museo di Classe di Ravenna,
non potei rintracciarvi alcuna somiglianza col volto di Cesare, ed anzi
trovai che Tetà apparente di quella testa é troppo giovanile, perché
possa mai convenire al dittatore. Per le quali cose tornè il Visconti a
risuscitare Fopinione del Sanclemente, tenendo che in quel ritratto
fosse effigiato Marco Tullio. Ma ad onta délia venerazione dovuta a
quel principe degli antiquarj, io debbo confessare che ho avuto sempre
ripugnanza a sottoscrivermi a quest' opinione : perché malgrado che il
Sanclemente abbia tentato a tutta possa d' ingigantire i meriti di Cicé-
rone coi Magnesii , essi di fatto non furono tali da essere degni che si
890* 18. pensasse a rimunerarii anche molti anni dopo la sua morte, ed a farlo
poi con un onore cosi segnalato, che in numismatica non ha aitro
esempio, se non quello di Pompeo Magno ritrattato ai tempi di Marco
Aurelio sulle monete di Pompeiopoli; ma colla grande differenza per-
altro, ch^egli era stato il restitutore di quella città, e perciô secondo
Tuso egli vi é rappresentato , come lo sono i fondatori délie altre città
greche. Ed infatti questi gran beneficj che i Magnesii conseguirono da
DECADE IL 173
Tullto, che altro furono in fine se non che richiedendosi dalle
provincie oltre gli altri tributi una specie di contribuzione volontaria
a favore deg^i edili di Roma , obbligati corne è noto a dare a pro-
prie spese magnifici spettacoli, i due fratelli Giceroni in tempo che
il governo delF Asia fu per un triennio afiidato a Quinto uno di essi ,
si adoperarono per modo, che gli fu permesso di sopprimere quest'
abuso ? I Magnesii adunque non erano obbligati a Tullio niente
più che lo fosse ogni altra città di quella vasta provincia. Ora perché
essi soli pensarono a renderne il guiderdone, e nol fece anzi il
comune delf Asia, o le metropoli Efeso e Smirne, che nàturalmente
dovevano averne risentito maggior vantaggio? E se il beneficio fu
compartito dai due fratelli, e più particolarmente da Quinto che da
Marco, al primo de' quali veramente gli Asiatici dedicarono un busto
colossale sopra uno scudo votivo ^ per quai ragione qui ci si pone
innanzi la sola testa di Marco, e non di ambedue? E chi potrà poi
credere che quei provinciali conservassero cosî memore gratitudine
a un Romano per la vecchia abolizione di un' imposta, tante délie
nuove essendosene introdotte; quando oppressi e desolati furono dai
susseguenti proconsoli e da Bruto segnatamente, il quale gli depredô P.B91 * 19.
a segno che gli abitanti di Santo, pijl sostener non potendo tante
violenze, preferirono di bruciarsi colla loro città, piuttosto che aprirgli
le porte?
Per lo che studiando più accuratamente questa medaglia, mi è parso
che vi fosse un' altra strada per ispiegarla con maggiore probabilità;
strada che il sig. Gousinéry non ha veduta che da lontano. Sostengo
adunque che in questo nummo non vi è cosa alcuna di straordinario;
che la testa è di Augusto; che la leggenda non appartiene già ail' ora-
tore, ma si bene a suo figlio ch' ebbe gli stessi nomi del padre; e
ch'eg^i non vi è memorato per altra ragione, se non perché la medaglia
fu coniata in una città délia sua provincia durante il suo proconsolato.
E per gettare le fondamenta di questa mia opinione comincierô dai
' Macrob. Satumal. lib. II, c. m.
174 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
provare, che il figlio di Cicérone fu veramente procoosole d' Âsia, e che
i rettori di essa costumarono non di rado di farsi nominare salle mo-
nete che si coniavano nella loro giurisdizione. E riguardo al primo
punto è pronta la testimonianza di Seneca nella Suasoria VII, che per
altri è l' VHP : « Cum M. Tullius Bliiis Ciceronis Asiam obtineret, homo
rrqui nihil ex paterno ingenio habuit praeter urbanitatem , coenabat
(rapud eiim Cestius. tj ë ciô viene poi confermato dalla bella lapide
scoperta nelle vicinanze di Arpino circa il 1809, e pubblicala dalla
Sig. Marianna Dionigi ne* suoi Viaggi in alcune città del Lazio'^ :
P.39a* ao. M'TVLLIO-M- F'M-N-M-P-N-COR
CICERONI-COS
PRO • COS • PROV • ASIAE- LEG • IMP
CAES-AVG-IN-SYRIA
PATRONO
Circa poi il secondo, è noto che fino dai lempi délia repubblica
i proconsoli délia Cilicia e deir Asia impressero i loro nomi sui ci-
slofori , anzi una di queste monete col nome dello stesso Marco TuUio
coniata a Laodicea, mentr eg^i amministrava la Cilicia, fu édita dal
Morelli ^. Conservarono questo costume i governatori dell' Asia anche
dopo che, cambiate le forme del governo repubblicano , subentra-
rono i Cesari; e forse ciô facevasi perché sembra che occorresse il
permesso del proconsole, onde esercitare il diritto di battere moneta.
Ë quindi è che nelle medaglie deirAfrica, provincia che reggevasi
alla stessa foggia dell' Asia, trovasi PERMISSV • P • DOLABEL-
LAE • PRO • COS , e PERMISSV • L • APRONII • PRO • COS •
L'Ëckhel^ registre il nome di ventiquattro diversi proconsoli, che gli
riesci di trovare sulle medaglie délia provincia Asia, cominciando
dair impero di Augusto Gno a quello di Antonino Pio, dopo il quale
si cessé di far motto di loro sulla moneta. lo hopotuto accrescere questo
numéro fino a trentatre, frequentemente venendone alla luce alcuno
' [P. A 4, éd. Bureian] ' Nella génie TuUia, n* a.
* P. 45 [OreUi, n* 579]. • D. N. V. i. IV, p. a3i.
DECADE II. 175
dei nuovi; onde pare che coIF andare del tempo, se non potrà sperarsi di
avère T intégra série, si sarà aimeno ampiiata di molto; il che non è da
dirsi , quanto vantaggio recherebbe alla storia , ed alla correzione dei
fasti consolari. Se dunque è cosa ordinaria, che le medaglie degli
Âsiatici portino il nome del loro proconsole, e se Cicérone il figlio
ebbe cer lamente questa carica, non sarà egli spiegata assai chiara- P. 393* 21.
mente la ragione, per cui il suo nome trovasi sopra un nummo di
Magnesia del Sipilo, città della Lidia, e perciô soggetta alla sua au-
torità ? E veramente alla mia opinione non ponno opporsi le difficoltà
che mise in campo il Visconti contro quella del Cousinéry : imperocchè
al tempo del proconsolato di Cicérone, che anderà a cadere circa il ySo
di Roma, non solo era solita a vedersi suUe monete la faccia di Au-
gusto, ma sapevasi eziandio, che non si poteva improntarvene altra,
se non fosse quella del suo genero Agrippa : onde non v' era pijl bisogno
del nome, come al tempo di Giulio Gesare, tuttochè anche allora veg-
gasi preterito in alquante m.edaglie, e specialmente in quella che gli
coniô C. Vibio Pansa pretore di Bitinia ^ Ë la regola che la leggenda
intomo un ritratto indica il personaggio che ci è rappresentato, non è
poi cosi générale, che non ammetta una gran quantità di eccezioni.
E per valermi di medaglie tutte coeve, non vedesi forse intomo la testa
di Augusto MBARBATIO-WACILIOIIVIR-CGIP. in
una raedaglia di Pario di Misia^, a cui corrispondono moltissime altre
di Corinto, che intorno la testa del medesimo principe offrono il nome
dei duumviri? E con esempj più al nostro uniformi leggesi pure
AHMO0ÛN in un nummo di Pergamo^ OYHIAIOZKAIZAPEQN,
e nOAAIÛN • KAIZAPEÛN, e OYHIAIOZ • nOAAIflN • KAIZA-
PEQN in tre altri di Cesarea di Bitinia *; ACHVL-L- VOLVSIVS-
SATVR, e ACHVLLA-F-QyiNCTIL-VARI in questi due di
Achulla col nome di due proconsoli d'Africa*; AFR • FA • MAX • 39^*39.
' Thés, M&rett.mg.Vibia, t. III,Utt. C. ' Mionnet, ibid, t. II, p. 893, n. 536.
* Mionnet, Deêcr^tion des médailles an- ^ Sandemente, tom. II, p. 17; Eckhel,
tiques, t. II, p. 678, n. &a6. [Cf. Thés. D. Pf. V. t. Il, p. 609.
MweU. în g. AeiUa, tab. J, D, E.] ' Eckhel, D. N. Y. t. IV, p. i33.
176 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
COS • PRO • COS • VII • VIR- EPVLO in un settimo di Adrumeto' ;
fînalmente A-AlOYiou ANOYTTATOY*^ in un ottavo di Galcide^;
sebbene in tutti questi l'immagine appartenga ad Âugusto o ad Agrippa
suo genero.
Troppo dotto era il Visconti per non confessare, corne fece nella
prima di quelle sue considerazioni : crTrovasi esempio di monete, suUe
(T quali la leggenda posta presso la testa indica non il soggetlo del ri-
(rtratto, ma il personaggio che fece coniare la moneta, o che eserci-
(T tava qualche autorità nella città in cui fu coniata. v Quindi se esclu-
deva giustamente l'opinione del Cousinéry, perché Cicérone padre non
ebbe mai alcuna autorità sopra i Magnesii, non potrebbe secondo
questa sua teoria rigettare la mia, la quale attribuisce questa epigrafe
a quel taie, senza il cui permesso non sarebbesi stanipata questa me-
daglia. Ne i lineamenti del volto, quali in essa si mirano, rifuggono
punto da Augusto, cui anzi egregiamente convengono la macilenza,
Tossatura minuta, e Tetà meno avanzata, che il Visconti ingenuamente
av verte osservarsi minore sul ritratto del nummo, che sul busto mat-
tejano di Cicérone.
Prevedo perô che si troverà diflicile, che se il nome di Tullio fosse
slato qui scritto per ragione délia carica da lui occupata, si fosse pre-
terito d'indicarla e si fosse soppresso il titolo ANOYllATOZ. Al che
risponderô che non vi è anzi cosa più fréquente, quanto il vedere
omesso il nome di quella dignità sulle medaglie dei proconsoli asiatici.
Eni*nETPÎ2NI0Y scrivesi unicamente in due medaglie, una di
w.hyi ^ o3. Smirne*, Taltra di Pergamo sotlo Tiberio*; ETTI* BÛAANOY in sei di
Smirne del tempo di Vespasiano*; Eni'AKYAAIOY-nPOKAOY in
* Pellerin, Méd, des peitpks et deê vittes, tète d'Auguste; voy. Atmali delV Institulo di
t. III, pi. LXXXVIII, n. 9. corrûpondenza archtologica, tom. XIV, tav.
' [Bor^esi, dans une lettre qu'il m'a d'aggiunta 0, n. XI. G. Cavbdoici.]
adressée le h janvier i85i, préfère lire A- ' SaDclemente, t. II, p. a 4.
AI0Ylv)7/ft) ANeYnATQ-r, et il cite ' [Mionnet, Mid. anl. t. III, p. 919.
Texemple d'une autre monnaie de Ghalcis n. iqq/i. ]
en Eubée. sur le droit de laquelle le nom ' Ihid, t. II, p. Sgi, n. 54i.
du prae«M MECKINIOC se lit autour delà ^ IIM. t III, p. aaS-aaS, o. 19A8.
DECADE IL 177
una di Nacolea di Frigia colla testa di Trajano ^ ; ed è solo dal con-
fronto che si è fatto con Filone nel libro délia legazione a Cajo, colla
Selva seconda del libro quinto di Stazio e con una lapide divulgata
dair Ignarra^, che si è saputo che Tito Petronio Vezzio Bolano ed
Aquillio Proculo hanno veramente goduto del proconsolato dell' Âsia.
Egualmente ETTI - AOYIOAA senz altro leggesi sotto Galigola in
quattro nummi di Smirne * e in un altro di Pergamo* ; Efll • M APIOY •
KOPAOY ed EHI • M • OYETTIOY • NirPOY in due medaglie di Ne-
rone^ ed EninAANKlOYOYAPOY in un altra di Vespasiano ^
tutte coniate in Apamea di Frigia; e chi sa quanti altri proconsoli per
questa preterizione rimangono ancora nascosti sotto T apparente larva
di un magistrato di città ! AlF opposto il titolo di proconsole ora si ag-
giunge, ora si tace negli esempj seguenti : sotto Vespasiano ETTI • ITA-
AIKOY scrivesi in una medag^ia di Blaundo di Lidia \ e in un' altra
di SmirneS ed al contrario ITAAIKÎ2- ANGYosservasi in altre due di
quest' ultima città ^. Cosî nell' impero di Domiziano : ETTI • KAICEN-
NIOY -rfAITOY mostra il tesoro Morelliano*^, e viceversa AN0Y • KAI-
CEN • HAITOY o vero EHI • KAICENNIOY • HAITOY • ANGYnAT P. 396 * aL
scorgesi in altri tipi ivi pure pubbh'cati. Cosi pure Efll-PÛYCÛNOC
vedesi sopra un nummo di Cibistra^^ mentre ETTI- ANOYnATOY-
POYCîlNOC comparisce in tre altri di Efeso*^ Ugualmente Eni TTAI-
TOY • AN0Y e KAICEN nAITOY scrivesi di nuovo sotto Antoniuo
Pio in due monete dello stesso Ëfeso'^. Finalmente la pienissima libertà
in cui si era, di notare o di ommettere sui conj la dignità proconsolare,
i^d^, ia53, iq55. iq58; Vaillant, Nu- * Mionnet, t6û/. t. (V, p. â33, n. 9&1.
mism, gr.p.ùù, ^ Sestini, Lett, t. VI délia seconda série,
* Ibid. p. 39. p. 78.
* De Phratr, p, i56. • Mionnel, Médailles antiques, t. III,
* Thés, Morell in gente Acilia , tab. II, p. aa5, n. iq56.
n. 1, ti , 3; Mionnet, Médailles antiques , * Ibid, p, 9âà,n. laSo, laSi.
t. III, p. aao, D. isaS. '* Nella gente Cesewnia, n"" 3.
* Morell. Imp, tab. VII, n. 19. " Sestini, Lett, t. IV, p. 1 19.
' Thés, Morell miscell. tab. VI, n. 19; ^* Idem, Descr, Num. vet. p. 348; Mion-
Mîonnet, Médailles antiques, t. IV, p. aSa, nel, Méd, ant, t. III, p. 96. n. 961.
n. 936 et 939. *' Sestini, Descr, Num, vet, p. 499.
I- 93
178 OSSERVAZIONI NUMISMATIGHE.
non mai si mostra cosi évidente, quanto in due consimiii medagiie di
Sardi délia Lidia, battute in onore di Druso e di Germantco Gesari
collo stesso tipo, una délie quaii porta Tepigrafe rAlfi'AZINNIÛ*
nOAAIQNIANGYnATQ, laitra rAlQAZINNIQ • nOAAIQNI •
KAEQNOZSAPA^
La quantité adunque degli esempi, in cui il titolo ANOYTIATOZ
vedesi preterito sui tipi asiatici, dilegua Tobbiezione, e fa chiaro che la
mancanza di quelia parola non porta alcun pregiudizio alla niia seii-
tenza. Ma si tornerà ad insistere sulla difTerenza del caso; imperocchè
gli esempi addotti sono in dativo, o pure in genitivo colla preposizione
Eni, jnentre il nome di Cicérone trovasi in nominaiivo. E qui repli-
cherô che ciô avviene, perché tutte quelle medagiie sono posteriori ad
Augusto, dopo la morte del quale sembra che si cambiasse stile :
quando air opposto tutti i proconsoli d'Asia, che ci sono offerti dalle
sue medagiie, trovansi per Tappunto mentovati in caso retto, corne fa-
cevasi precedentemente sui cistofori. Serva di prova al mio detto il OYA-
AEPIOZ* ANGYTTATOZ di una moneta di Sinnada di Frigia cognita
p. 3()7 ' ti5. air Eckhel^ e battutasotto quell' impero, eil n-CKITTIX2 di un altro
nummo dello stesso tempo riferito dal Mionnet', il quale è incerto a
quai città appartenga, essendo logorata lepigrafe daU'altra parte. Ma
per metlerefuori una volta i due argomenti, i quali spero mi daranno
vinta la causa, si esaminino di grazia quesf altre due medagiie :
<t>A8IOr O'MAEIMOZ. Testa nuda di Augusto.
IV. — lEPAnOAEITQN TPY0QN, in Ire righe ne! campe*.
r-NE ACINIOC TAAAOC. Testa nuda giovenile, che P Eckhel dice Torse di
Augusto.
IV. — AnOAAAC-OAINlOYTAMNITAN. Testa diBaccocoronata diedere ^
Sono anibedue coniate in Asia, ed ognuno vede che oflrono circo-
* Mionnet, t. IV, p. iqi^d. 6686689. CKiniQ n'y sont pas au nominatif, mais
' D. N, V. i. m, p. 17&. au génitif. Th. Mohmsbn.]
^ P. 670. n. Aoi. [Si la légende de * Thés, MoreU, in g, Fabia, lab. lll.u. t,
celte monnaie est complète, et si elle a été ^ Eckhel, D. iV. F. t. IL p. A98; Mioii>
hion lue. ce dont je doute, les noms FT. net, t. III, p. a8,n* 166.
DECADE IL 179
stanze afTatto simili a quelle del nummo di Cicérone. Se per motivo délia
ieggenda si avesse a conchiudere, cbe la testa in esso esibita sia di
M. Tullio, per egual ragione dovrebbe dirsi, che queste due ci offrono i
ritratti di Fabio Massimo e di Âsinio Gallo. Ma i Geropolitani di Frigia
Gosa ebbero mai che fare col primo, e i Tamnitani delF Eolide quando
mai poterono imprimere suUe loro monete Y effigie del secondo? Non
certo finchè fu vivo, perch' egli fiori nell' impero di Augusto, anzi fu
console nel 766, ed a quel tempo già da gran pezzo Y onore di essere
ritrattato sulla moneta era riscrbato ai soli principi délia casa régnante.
Non dopo la sua morte, perché raori in carcere sottoposto a processo, e
in piena disgrazia dell' imperadore Tiberio. Vuolsi adunque lodare
r ingenuità del Seguino, che innanzi ogni altro pubblicô la prima di
quelle due medaglie, il quale confessô che, quantunque avesse un im-
menso desiderio di ritrovare in essa Timmagine di Fabio Massimo,
pure l'amore del vero l'obbligava a non dissimulare che la testa ivi p. 398 * 96.
rappresentata gli pareva di Augusto. Ed io aggiungerô che il capo
troppo giovanile délia seconda moneta, il quale non sembra doversi
attribuire allô stesso principe , perché egli aveva almeno 60 anni quando
Asinio Gallo poté andare proconsole, e le leltere F • NE mi fanno cre-
dere che ivi siasi voluto effigiare Cajo Cesare Cglio di Agrippa, inter-
pretando quelle sigle rouo?- NEwTepo? ail' uso del OYECTTACIANOC
NEÛTEPOC délie medaglie di Smirne, nelle quali non dubito esser
rappresentato Tito ancor Cesare S avendone riconosciuto chiarissimi i
lineamenti in una as^ai conservata, che cedei in un cambio al R. nuiseo
di Milano. Ora se in parità di caso da quella sua medaglia nuir altro
credé giustamente di ricavarne il Seguino se non che l'Asia era stata
governata da uno dei due Fabi Massimi consoli sotto Augusto Fanno 7/13
et 764, e se coH'appoggio del secondo nummo poté l'Eckhel con eguale
franchezza asserire lo stesso di Asinio Gallo ^, perché non si avrà a dire
' [Cette tète étant décidément enfantine en 835 de Rome, déclaré Auguste, et divinisé
(voyez le Trésor de numîêm. Icon. des emper, après sa mort prématurée. Cf. AntuiU delV
pi. XXI, 8), j'aime mieux y voir, avec Le- Instit archeoL t. XXV, p. 28. C. Câvedoni.]
normant, le portrait du fils deDomitien, né * [Borghesi a démontré depuis {Dec. V,
93.
180 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
che ]a controversa medaglia deve avère il medesimo significato, spécial-
mente aggiungendosi d'altra parte la certezza che il figlio di Cicérone
fu veramente in qiiella provincia con autorità di proconsole ? E se è
cosi, perché una spiegazione cosi facile e piana non si avrà da preferire
air altra, che per quanto sommi ingegni abbiano sudato a ridurre
plausibilc, présenta ad ogni modo un* eccezione cosi straordinaria aile
regole numismaliche, da doversi sempre diffidare di essa?
OSSERVAZIONE VIL
Corne la podagra è il vitupero dei niedici, cosi le niedaglie délia
^- ^9 "" 37. gente Pletoria lo sono dei numismatici che hanno preso ad illustrare
la série consolare : avvegnachè comunque moite siano ed erudite ed
ornate di bei tipi , pure di assai poche di loro sono arrivati a dare un
adeguata spiegazione. Quella perô, che ha sempre cagionato maggior
fastidio délie altre, è la tei^a délia tavola seconda presso il Morelli la
quale présenta nel diritto la testa di Giunone Moneta ornata délia
miiella colla leggenda MONETA • S -C, e porta nel rovescio l'epi-
grafe Lncii • PLAETORI • Lucii • Filii • Quaestoris • Senalus • Consulta K
Ma nulla si è mai saputo dire di tollerabile suiruomo ignudo, che vi
comparisco nel campo; il quale l'Orsino credè che avesse nella sini-
stra una borsa, e quindi lo battezzè per un soldato che fosse di ritorno
dopo aver ricevuto lo stipendio dal questore. Il Vaillant, che non vide
la medaglia e se ne stette al disegno dei Patino, nel quale questa
figura è rappresentata colla sinistra vuota e con un non so che bis-
oss. i) que la médaille d'Hiërapolis se rap- sulen 7/16, dut obtenir le pix)consu!at d'Asie
porte à Paulas Fabius Maximus , qiii fiit con- vers Tan 789. Voyez la lettre qu'il m'a
sul en 7&3 (cf. Corp. inscr.gr, n* 3909 b; adressée à la date du 9 juin i85i. C. Ca-
AtmalidelT Instit. archeol. t. XIX, p. i36); vbdoni. ]
et qu'Asinius Gallus,qui est mentionné sur ' [^^^y* Cohen, Méd. cons. pi. XXXII ,
celle de Tamnus en Bolide, ayant été con- Plaetoria, 1.]
DECADE II. 181
lungo neila destra, si diparti dalla sentenza deirOrsino, opponendo
che i soldati non si solevano dipingere ignudi. Ed avendo poi osser*
vato che a' piedi di queiruomo giaceva una face accesa, e suppo-
nendo che quelfarnesc ignoto fosse una spatola, giudicè che vi fosse
effigiato un ministro délia zecca, il quale avesse la fiaccola per accen-
dere la fornace e la spatola per agitare i metalli liquefatti. Il Mo-
relli, avendo pubblicato più d'uno di questi denari, fece conoscere
che quella teda non aveva che fare col soggetto, ma era una délie so-
lite note monetarie : imperocchè in altre vedevasi in suo luogo uno
scudo, uno stafiile, un caduceo, ai quali io dal mio museo aggiungero
una corona. Con tulto ciô l'Avercampo si soltoscrisse aH'opinione
del Vaillant, riconoscendovi anch'egli un impiegato deirofficina mo- p. 'kk. * 28.
netaria; ed aggiunse che oltre la spatola, che aveva nella diritta,
leneva un pajo di tenaglie nella mancina. L'Eckhel, sempre pruden-
lissimo ove s'incontrino diffîcoltà, crrem satius in incertorelinquendani
(rputavit. 11
Ora se a me è dato di poter bandire una volta tante incertezze, lo
debbo all'egregia conservazione di una di queste medaglie, che si è
avuto molto torto di giudicare comuni, quando io per esperienza le
trovo non poco. rare, niancando a molti musei ne a me stesso essen-
done giammai capitata alcuna oltre quella che lasciommi mio padre.
Dico adunque che questa figura rappresenta un atleta ignudo, che tutto
lieto dopo la vittoria ritorna saltando dal circo : in segno di che porta
nella destra un.ramo di palma appoggiato sulla spalla, ed ha sciolti
nella sinistra i cesti, che si è slacciati. Non vi ë bisogno di studio per
ispiegare la ragione di questo tipo, che non è dissimile da quella per
cui Lucrezio Trione stampè sui suoi nummi la luna coi sette trioni,
Voconio Vitulo un vitello, Pomponio Musa le Muse, Aquillio Floro un
fiore, Senzio Saturnino Saturno^ e cosi via discorrendo. E noto che il
cognome dei Plelorj fu Cestiano, ch'essi tramandarono per discen-
' [Borghesi a démontre depuis {De- Saturnînus, doivent être restituées à L. A p-
cadeWl, 0S8. x) que les monnaies au type puleius Satuminus, le célèbre tribun du
de Saturne, que Ton attribuait à Sentius peuple des années 65 9 et 65 &. C.Cavedoni.j
182 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
denza, sebbene in origine fosse un nome di adozione, il quale prova
che il loro stipite fu délia gente Gestia adottato nella Pletoria. Manifesta
adunque è Tallusione dei cesti a questo cognome, il quale appostata-
mente è stato preterito su questa medaglia , perché rendevalo inutile
il tipo parlante, da cui impariamo Tetimologia del nome Gestio. Dis-
sento poi dal Vaiiiant, il quale giudico che questo L. Pletorio fosse
p. ûot * 39. quel medesimo che coniè alcune altre medaglie in onore di Bruto 1' uc-
cisore di Gesare. Prescindendo dai simboli monetarj , che a quel tempo
pajono fuori d'uso; dalla certezza che costui fu questore, mentre l'ai-
tro potè anch'essere legato; dal vedere che questa medaglia fu coniata
per espresso ordine dei senato, il che non poteva dirsi da chi coniava
nella provincia di Bruto ; una fortissima ragione me ne somministra la
notizia pubblicata dal ch. Schiassi , che alcune di queste monete furono
Irovate nel célèbre ripostigiio di Gadriano, nascosto certamente avanti
Tanno 706 ^ Per lo che lo reputo padre del seguace di Brulo, e quel
medesimo di cui scrive Gicerone ^ : k Opportune adest homo summa
(T fide et omni virtute praeditus, L. Plaetorius senator, qui illius Gapacis
r hospes fuit et famiiiaris. Apud hune ille Romae habitavit, apud hunç
craegrotavit, hujus domi est mortuus. t)
OSSERVAZIONE VIII.
Fra le più belle spiegazioni, di cui il ch. Visconti abbia arricchito la
numismaticalatina, vuoisi annoverare quella, che diede^ al denaro di
Gn. Gorneiio Blasione ^. La testa galeata dei diritto, la quale non è cer-
tamente una faccia idéale, ma un ritratto, fu da lui credula rappresen-
tare il più antico £ra i due Scipioni Âfricani , stante la somiglianza che vî
* [Voyez, sur Tëpoque de ce dépôt, la * Thés. Morell, in g. Comelia^ tav. I,
Décade X, oss. vu. Des Vbbgbbs.] n. 1 . [ Voy. Cohen, Méd, coim. pi. XIV, Cor-
* Pro Cluentio, cap. lx. neUa, &.]
^ lamogr, Rom. part. 1,89.
DECADE II. 183
trovô colla fisoilomia del busto serbato in Campidoglio, ed ornato
nel peduccio del suo nome. Ë le tre figure del rovescio, che avevano
riiiutato finora di ricevere una soddisfacente interpretazione , diven-
nero chiaramente per lui Giove, Giunone e Minerva, le quali a buon
diritto saranno state portate sopra una medaglia destinata a celebrare
la memoria di un eroe, la cui vita offre non pochi rapporti coi numi P. Aoa * ao.
capitolini.
Perô queiresimio antiquario, pago dello splendore délia sua sco-
perta, non curô d'inchinarsi ad osservare scrupolosamente tutte le
minute particolarilà di questa medaglia : onde (idandosi di cio eh' era
slato detto innanzi di lui , cadde in alcune inesattezze che si vogliono
reltificare. E priniieramente fu d'avviso che la slella, la quale ve-
desi sopra la lesta di Scipione, sia un simbolo délia sua apoteosi,
colla, quale si assimila a Castore, a Polluce e ad altri figli di Giove.
Quella perô non è punto una stella, ma soltanto la nota numerica del
valore del denaro, cioè la solita X tagliata secondo il consueto da un'
altra linea per mezzo; con che volentieri vedremo svanire questo si-
gnale di una consacrazione che non sappiamo esser mai stata con-
cessa al primo Africano. Dice poi che nel rovescio la figura principale
tiene in mano tre dardi, dal che ne arguisce che sia Veiove, perché
quando il Saturnio veniva adorato sotto questo nome, portava freccie
in cambio di fuimini. Ma quelle pure non sono freccie : imperocrhè
fallo un accurato esame sopra sedici di quesli nummi che mi trovo
possedere, tutti diversi fra loro per le note monetali, ho vedulo che
più d'uno di essi fra mezzo le tre linee rette interpretate per dardi,
ne mostra due altre serpentine, indizio certissimo di aver voluto rap-
presentare la folgore. Che se soltanto se ne vede la parte trisulca su-
periore, e non l'inferiorc, ciô proviene, perché .il Tonanle è dipinto
in atto di appoggiare suU'anca la mano sinistra, con cui la tiene;
ond'essendo egli rappresentato di fronte, ne succède che la meta del
fulmine vien lolta dal suo fianco alla vista del riguardanle. E non è 4o3 * 3i.
poi da preterirsi che alcune volte sotto i suoi piedi vedesi nell' esergo
un'aquila in atto di aprire il volo, colla quale si distrugge ogni dub-
184 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
biezza suUa divinité che si è voiuta improntare. Per lo che potrebbe
nascere dubbio che invcce di essere qui effigiata, secondo it pensa-
mento dei Visconti, una parle délie sette stalue faite collocare da
Scipione suirarco d'ingresso da lui edificato sul vertice del Gampido-
glio, una délie quaii rappresentava Veiove, non si abbiano queste piut-
tosto a credere le tre divinilà venerate nella cella del tempio capitoiino,
le quali non meno bene convengono al diritto di questa meda^ia :
iraperocchè scrive Valerio Massimo : trScipio Africanus non ante ad
(Tiicgotia publica vel privata ibat, quam in cella Jovis Gapitoiini mo-
(T ratus fuisset : et ideo Jove genitus credebatur ^ y)
OSSERVAZIONE IX.
1 denari dentali di Ti. Claudio, riferiti dal Morelli tav. J, n. 6 , sono
distinti neli'area del rovescio colla nota monetale aritmetica^; ma in
alcuni apparisce il solo numéro, in altri g^i si premette un A. 11 Pi-
ghio, essendosi abbattuto in uno di loro che aveva il LXXIIII, inter-
préta Argentipando LXXIIII, e gli venue in fantasia che si fosse voluto
•
indicare essere stale queste monele battute colfargento pagato in tri-
buto da Gerone re di Siracusa. Il Vaillant ripetè bonariaraente questa
rongettura , che fu rifiutata dali' Âvercampo , il quale si accorse dalla
troppa varietà di questi numeri, ch'essi furono messi a solo fine di
distinguere i conj. Vi è stato alcun altro che con torto non minore
p. '4o'i * 39. spiegô quella sigla AnnOy ma siccome io ho nella roia série TA'I,
e cosi si proseguc fino all'A-CXXV riportato dal Morelli, ch'è il
niaggior numéro ch'io conosca, converrebbe che Ti. Glaudio avesse
* Lib. I, c. Il, S â. — [On peut citer, puyant de la main droite sur un sceptre et
comme conlirmant admirablement cette ex- tenant de la gauche un foudre à deux pointes.
^ plication de Borghesi , un miroir étrusque Voy. Annali. deW Institut, areheohg, 1 86o ,
(Gerhard, Etr, Spiegel, taf. LXXIV), sur p. 385,etfiti/iip/. i8&5,p. 179.C.Cavbdo!ii.]
lequel on voit de même Jupiter imberbe, * l^^Y- Cohen, Méd, cans. pi. XII. Ciau-
del)oul entre deux autres divinités, s*ap- dia, 3.]
DECADE II. 185
vissuto i'elà di Ncstore per presiedere cerito venticinque anni alla
fabbricazione di queste monete. L'Eckhel' nolô la presenza di
questo A, ma passô innanzi, contenlandosi di dire ch*era incerto cosa
significassc.
Preniesso che qui si traita certamente di note monetali, io osservo
che si ha in queste medaglie un' eguaie progressione di numeri tanto
coll'A, quanto senza; e solo quella che n*è priva procède piàoltre,
arrivando nel raio museo Gno ai CLXV, mentre deiraitra, corne ho
detto, non ne conosco più in là de! CXXV. Ne conchiudo in conse-
guenza, che dopo fabbricala una prima data quantité di conj sopra-
venue altro argento da monetare : onde occorrendo altre matrici,
invece di progredire col numéro, si voile per quai si fosse ragione
cominciare una nuova série : e perché i denari délia seconda non si
confondessero cou quelli délia prima, vi si prépose un A, il quale in
questo caso nuir altro puô verisimilmente significare che Aller. Ed
Alter veramente cosi costumossi abbreviare nella notissima formola
A'A'S'E-V, alter ambove, « eis videbitury solita adoperarsi nelle
ieggi, e usata fra gli altri nel célèbre senatusconsulto deU'anno 676
edilo dal Grutero^.
E passando poi a ragionare di chi fè battere questi nummi, il pre-
nome Tiberio non lascia dubbio ch' egli spettasse alla famiglia dei Ne-
roni. L'Orsino lo credè l'avo dell'imperatore Tiberio, e quello stesso
che fu legato di Cneo Pompeo nella guerra piratica Tanno 687. AU'
opposto il Pighio, per quella sua opinione che queste medaglie Ibs- P.4o5 *33.
sero state co^iiate coi tributi di Gerone, lo reputô il nipote di Appio
Claudio Cieco, padre del vincitore di Asdrubale console nel 5/17, e a
lui attribui la questura di Sicilia Tanno 5o5. Ben si accorse TEckhel,
' che questi denari per essere dentati non potevano risalire a tanta an-
' D, N. V. t. V, p. 79. Avg, lab. XLIII, 38), et quelques tessères,
* P. 5o3. [On peut encore citer, à Tap- avec lesjettres AL en monogramme, accom-
pui de cette explication, une médaille spin- pagnant des nombres progressifs, VIII 'AL,
trienne avec les sigles A- XVI (Eckhel, XI AL, XXX - AL {Annali deW Iiutituto
DaeL Num, vet. t. VIII, p. 3i5; Moreli. archeoL t. XX, p. 986). C. Cavbdoiii.]
I. 9/1
186 OSSERVAZIONI NLMISMATICHE.
tichità, e che perciô era da cercarsi un allro Claudio, po8teriore è
vero, ma non tanto quanto queilo proposto dail' Orsino. Ma il di-
sprezzo con cul quel numismatico ha trattato la série délie famiglie,
fece confessarlo, ch'ei non curavasi nemmeno di farne ricerca; de!
quai disprezzo questa série si è perô molto bene vendicala, operando
che quel tomo in cui parla di iei, sia riuscilo di un nierito di gran
lunga inferiore a queilo deg^i altri sette deir egregia sua opéra. Per
supplire adunque alla sua negligenza dirô che le note genealogiche
Tl'F'AP-N, con cui quel Claudio si distingue nelle medaglie, ren-
dono assai agevole il determinarne Y età. Egli adunque fu senza dub-
bio nipote di Ap. Claudio Nerone pretore nel BSg, da cui si reputa
naio Ti. Nerone ch'ebbe il medesimo ufQcio nel 587, il quale sarà
per conseguenza padre del nostro : di ambedue i quali trovasi memo-
ria in Livio. La perdita che abbiamo poi fatto délia sua storia, porta
che di quesio Tiberio non si abbia alcuna notizia, e solo si potrà dire
ch' egli coniô quesle monete circa il principio del settimo secolo di
Roma^ Le leltere S'C, che si vedono nel diritto, provano ch'esse
furono battu te straordinariamente per ordine del senato, e quindi il
nostro Ti. Claudio Nerone non sarà stato allora triuraviro monetale,
ma investito di qualche altra maggiore dignità, che ci è impossibile
Tindovinare.
08SERVAZI0NE X.
p.do6 *34. P. Cornelio Lentulo Spintere fu figlio di Publio Spintere console
nel 697, nel quai anno prese la toga virile, ed ottenne dal popolo la
' [Les deniers de ce Tibërius Claudius, de Roncofireddo et de Frascarolo, ce qui
qui sont d'ailleurs fort communs, ne se sont prouve qu'ils ont été émis avant 681; ils
pas trouvés dans les dépôts de Fiesole, de doivent donc appartenir au grand-père de
Monte Codnuzo et de Carrare, d'oJi Ton peut Tempereur Tibère, l^t de Pompée en
conclure qu*ils ont été frappés après 673 et 687, et probablement questeur vers Tan
probablement même après 67 5. Ils existaient 680. Voyez moQ Ragguaglio dû ripottigU,
au contraire en gfrand noçibre dans ceux p. 907. C. Cavbdoiii.]
DECADE IL 187
dignità di augure procuratagli dal padre, il quale perché potesse cor-
seguirla, malgrado che la godesse anche Fausto Gornelio Silla, io fece '
adottare da Manlio Torquato, onde cosi eiudere la legge, la quale
proibiva che due deila medesima gente avessero il medesimo sacer-
dozio^ Âssunse la veste sordida nelF anno seguente, perché G. Gatone
tribuno délia plèbe promulgô una legge, con cui toglieva a suo padre
il governo délia Gilicia toccatogii dopo il consolato^; nia svanita quella
tempesta egli si recô a raggiungerlo nella provincial. Di là parti cou
esso nel 701, e verisiniilmente segui il suo trionfo nel 703^. Nella
guerra civile, in cui perde il padre , sposô le parti di Pompeo, e dopo
la pugna di Farsaglia salvossi ad Âlessandria nelF Egitto ^. Impetrato il
perdono dal vincilore, e fatto ritorno a Roma, diede circa il 707 una
cena augurale, a cui intervenue Gicerone^ [e sulla fine del 709 fece
divorzio colla moglie Metella'']. Nel 710, essendo stato ucciso Gesare il
dittatore, quantunque egli non fosse uno dei congiurati, affettô tutta-
volta di comparirlo, e brandita una spada si uni a coioro che correndo
per le contrade tentavano di movere a tumulto la città ^. Fu dunque
dato per proquestore a Trebonio, uno dei congiurati mandato pro-
console d'Asia; ma ucciso questi da Dolabella che invase la provincia,
si ritirô presso Bruto nella Macedonia. Partito perô Tinimico, si mosse p. 407 *35.
per ritornare al suo posto; ma avendo saputo per istrada, ch' egli aveva
preparata una flotta nella Licia, deviô a Rodi, onde ottenere soccorso
per combatterla. Ma non essendo riuscito nel suo disegno, colle sole
proprie forze ricuperô le navi da trasporto che aveva raccolte Dolabella ;
e ciô fatto, prese le redini délia provincia, aspettando la venuta di uno
dei due consoli Irzio e Pansa. Tutto ciô abbiamo risaputo da due let-
tere, una a M. TuUio, l'altra al senato, ch'egli scrisse da Perga ai s 9
* Gioero fro Sextio , i 6à\ Dion. Hist * Cic. ad Attte. lib. XI , ep. xiii , S 1 .
lib. XXXK, c. xvn. • Idem, ad Fam. lib. VII, ep. xxvi, S 1.
* Cic. ad Quiniumfrairem, iib. II, ep. m, ' Idem, ad Auie. lib. XII , epist. lu, S q ;
îi;pro Sextio, loc. cit. Hb. XIII, ep. m, S 1.
' Idem, ad Fam, iib. I, ep. viii, S 1 1. ' Appian. Bell, civil, lib. Il, c. cxix.
* Idem, ad Atlie, lib. V, ep. xxi, S A.
188 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
di maggio, e che si sono salvate fra le faniigliari di Cicérone ^ Morli
' quei consoli, Bruto e Gassio occuparono FAsia; dalF ultimo de* quali
iieir anno seguente gli fu data insieme con Fannio la cura delF assedio
di Rodi. Dopo la resa di quella piazza navigô ad Ândriaca, che cosi
chianiavasi il porlo délia città di Mira nella Licia : e dopo la conquista
di ambedue, andô ad unirsi con Bruto^. Neir anno 7 1 q accadde la bat-
taglia di Filippi, dopo la quale Lentulo fu ucciso per ordine di M. An-
tonio e di Ottaviano, corne fa travedere Appiano', e corne apertainente
attesta Plutarco*.
Abbianio varie medaglie tutte con rovescio uniforme, portante un
Htuo e un orciuolo da sagrifizio, colF epigrafe LENTVLVS-SPINT;
ma nelle prime leggesi BRVTVS nel diritto, con una scure, ,un sim-
pulo e il coltello chiamato secespita; nelle seconde T epigrafe mostra
C'CASSI-IMP, e vi è per tipo un tripode; nelle ultime finalmente
si aggiunge la parola LEIBERTAS, e si mette innanzi la testa délia
Rio8 ♦30. Libéria ora velata, ora no^. Generalmente i numismatici le avevano
attribuite a P. Spintere console nel 697, padre di quello di cui si è
parLito; ma ottimamente TEckhel avverti che furono senza meno co-
niate dopo l'uccisione di Cesare nel 710, e perciô non potevano darsi
a quel console, che con un passo di Cicérone^ dimostrô esser passato
fra i più (ino dal 706. Con piena ragione adunque le assegnô al
figlio, che abbiamo veduto aver appunto servito da proquestore a Bruto
ed a Gassio, da cui saranno state coniate nella sua provincia deir
Asia, alludendo col tipo del rovescio alla dignità augurale, di cui lo
sappiamo rivestilo.
Tutto ciô va egregiamente bene : ma che si avrà a dire di un' altra
medaglia aggiunta per la prima volta dal Patino, e portata dal Morelli
nella gente Gornelia'', rappresen tante nel diritto la testa nuda di Au-
* Cic. adFam. iib, XII, ep. xiv, xy. tav. Il, n. 3, &, 5, e nella gente Coêna,
* Appian. Bell, civil, lib. IV, c. lxxii. tav. II, n. 6 [Cohen, Méd. cons. pi. XII,
' Idem, iind. lib. II, c. eux. Caêna, t&, i5, et pi. XV, Comélia, 96].
* In Caes, c. cxxix. * Brut, c. lxxvii.
* Tewro MorelUano nelia gente ComeUa, ' Tav. VI, n. 5.
DECADE II. 189
•
gusto coir epigrafe AVGVSTVS • DI VI • F, e col simîle rovescio ddl'
orcio e de! HtuccoHe lettere LENTVLVS-SPINT? Il VaiHanl e
TÂvercampo, che avevano concesso i nuinmi superiori al padre,
ascrissero questo al figlio che crederono triumviro monetale sotto il
giovine Gesare; ma si trovô ben imbarazzato TEckhel, il quale vide
che questo non poteva essere stampato se non dopo il 727, in cui
Ottaviano assunse il nome di Âugusto : e senti bene Y impossibilité che
chi ne! 710 era stato proquestore propretore, nel 727 esercitasse il
triumvirato monetale, uQizio solilo darsi ai giovani di venti anni; nel
quai caso costui àvrebbe progredito nella carriera degli onori air usanza
dei gamberi.'Per lo che sospettô, che a quel tempo fosse rivestito di
una carica di molto maggiore importanza che non si attenta d' in- p. 409 ^ 37.
dovinare. Ma ciô ne meno puô essere, perché io appostatamente ho
raccolto di sopra tutte le memorie che di costui ci hanno lasciato
gli storici, onde apparisce ch'egli fu ucciso nel 712, e quindi non
poteva far coniare medaglie nel. 7 27. Dovrebbe. adunque supporsi
che questo denaro fosse stato battuto da un suo discendente ; ma Y i-
dentità di questo rovescio e degli altri che furono fatti certamente
stampare da lui, esclude questo sospetto'.
Gome dunque si avrà a sciogliere questo nodo gordiano? Per non
dubitare délia buona fede e délia perizia del Patino, non vi è allro
mezzo se non tenere che questa sia una medaglia foderata, e percio
di niuna autorità per la storia, in cui un antico falsario accoppiasse al
rovescio di Spintere un diritto di Augusto, quale varie volte apparisce
sulla sua moneta, e segnatamente in quelle che hanno dalf altra parte
Tepigrafe IMPX, 0 IMP-XI. E questo giudizio viene rinforzato dal
non essere questo nummo citato in alcun catalogo di museo, per quanto
io sappia. Ogni dilettante di numismatica sa per esperienza quanto fa-
cilmente s'incontrino simili medaglie, suUe quali mi accaderà tornare
* [Cette raison à elle seale ne serait pas été frappées par son père, ou par M. Cato
concluante, car Caton d'Utique, sur ses Nepos, une cinquantaine d'années uupara-
monnaies frappées en Afrique, reproduisit vant. C. Cavbdoni. |
9 identiquement le revers de celles qui avaient
190 OSSERVAZIOM NUMISMATIGHE.
altra volta; ma gli scrittori numismatici che le hanno pubblîcate sono
ben rimproverabili di non aver avvertito di questa circostanza il iet-
tore, avendo cosi fatto nascere degli inviluppi storici, che non vi era
modo di poter distrigare.
\
DECADE TERZA^
OSSERYAZIONE I.
Una inavvertenza del Patino porto nella série consolare un dupli- P. es * i.
cato, che dopo tanto tempo non è stato ancora ne avvertito ne tolto.
L'Orsino avendo trovato un denaro colla solita testa femminile nel
diritto coperta di un elmo alato, con un moggio dietro la nuca, e la
nota del valore sotto il mento; e colla biga délia Vittoria, due spighe
e le lettere M • MARC * ROM A nel rovescio ', vi lesse Marcus
îAAKCelluSj e lo attribui alla gente Claudia, di cui Marcello è notis-
simo cognome. Posteriormente ricapitô questa medaglia sotto gli occhi
del Patino, il quale, più non ricordandosi delF interpretazione Orsi-
niana, ne ricavô Marcus ' M AKCiw , e le diè luogo nella gente Mar-
cia. D'allora in poi ella ha fatto comparsa in ambedue le Oamiglie, ed
è stata ileratamente riferita ed illustrata dal Vaillant, dairÂvercampo
e dair Eckhel. Ciô non di meno ella è una sola, corne si dimostra
dall'identità del rovescio; e se nel diritto di quella, ch'è delineata
nella Marcia, non si vedeil moggio dietro Toccipite, questa mancanza
deve imputarsi ad una disattenzione del Patino , o piuttosto ail' essere
stato Tesemplare, ch'egli ebbe, mancante di argento da quella parte.
Riconosciuto adunque che da uno dei due luoghi deve essere es- 66 * 2.
puisa, resta ora il decidere ove devesi conservare. Ma ciôfaremo assai
agevolmente in grazia délie corrispondenti medaglie di bronzo, délie
quali il quadrante fu publicato dal Patin, il triente dal Ramus, am-
* [Extrait do Giomah Areadko, 1899, ' [Voy. Cohen, MU, cùm. pi. XXVI,
t. Xlil, p. 65-99.] Morcia, 3.]
192 OSSERVAZIONl NUMISMATICHE.
bedue da me posseduti, e sopra cui leggesi M'MARCI'M•F^ Non
è da dubitarsi che una persona medesima abbia dato origine tanto
agli spezzati dell asse quanto ai denaro : imperocchè dalla giornaliera
esperienza pare ormai dimostrato , che fino ad un certo tempo innanzi
la dislruzione délia repubblica i triumviri monetali usarono di coniare
in ambeduc i melalli : e nel caso nostro nuovo argomento ne sommi-
nislra lo slesso nesso délie tre lettere MAR, che vedesi tanto suH'
argento quanto sui rame. Per io che divenendo tutti questi nummi di
esclusiva propriété délia gente Marcia, Tappellazione Marco ci obbli-
gherà per trovarne Tautore a ricorrere alla famiglia dei Ralla, unico
ramo di quella fioritissima gente, che si piacesse di quel prenome. Il
Patino aggiudicô il denaro a M. Marcio Ralla pretore urbano nel 55o,
e diede poi ad un suo figlio il quadrante : ma ambedue si attribui-
rono al padre dal Vaillant e daU'Âvercampo, che li crederono coniati
nella sua questura riposta dal Pighio nel 5 43. Perô niuna ragione
essendovi per riputare straordinaria Timpressione di queste monete,
dovrà credersi che sieno state battu te per ordine del compétente ma-
gistralo, cioè del triumviro monetale : nel quai caso dovendosene anti-
ciparc di qualche anno la stampa, si corrc pericolo di oltrepassare
Tanno SSy, in cui, al dire di Plinio, s'incominciô a battere per la
prima volta Tasse onciale, délia cui nalura sono per Tappunto le
p. 67 ♦ 3. monele di rame onde si Iratta. Per la quai cosa io ne farô più volen-
tieri autore un figlio di quel Ralla, ch'esser potrebbe quel M. Marcio <>
che nel 56 1 mori tribuno militare délia seconda legione nella batta-
glia di Modena contro i Galli Boi^, il quale in questo supposto
avrebbe secondo il consueto incominciata la sua carriera dal viginti-
sexvirato, di dove sarebbe passalo agli onori délia milizia.
' [Voyez Cohen, Méd. cons. pi. LVIII, tnbua le premier au peuple le blë pour le
Marcia, 6 et 7. — Il est certain aujourd'hui prix minime d'un as par boisseau. Voyez
que la bonne leçon est M MARC! W - Minervini , BuUettino deW InstilMto areheoL
F , et que ce monétaire devait être un des- 1 8^ 1 , p. q5 , et mon HUtwre de la momuite
cendant de Tëdile Manius Marcius qui, sui- romaine, p. SaA. Th. MomiSEii.]
vaut Pline, HisL nat. lib. XVIII, c. w, dis- * Liv. lib. XXXV, c. ?.
DECADE III. 193
L'Avercanipo avendo, corne ho detto, creduto che queslo denaro
fosse coniato nel 5 6 s, tenne che le spighe del rovescio, colle quali
deve aver comune F interpretazione H moggio del diritto, alludes-
sero alla conquista di Siracusa fatta Tanno précédente dal console
Marcello, sapendosi quanto frequenteniente queste si adoprino sui
nummi a dimostrare la ferlilità délia Sicilia. Ma molto meglio pensa il
Vaillant che con quei simholi si alludesse ad un* ufficio straordinario
sostenuto da M. Ralla nel 55 1 dopo la pretura, nel quai' anno gli fu
affidato l'incarico, stante la guerra punica, di proteggere con qua-
ranta navi il commercio e le spiagge d*Italia. A questa incombenza
eg^i soddisfece con tanta cura, che quell' anno divenne insigne per
Tabbondanza del grano, talchè gli edili curuli (rinagnam vim fru-
(T menti ex Hispania missam quaternis aeris vicatim populo descripse-
^runt,^ al dire di Livio, il quale poco dopo aggiunge: trPer eos dies
rr commeatus ex Sicilia Sardiniaque tantam vilitateni annonae eifece-
rrrunt, ut pro vectura frumentum raercator nantis relinqueret ^ d Con
questa opinione pcrô il Vaillant commise un brutto anacronismo : per-
ché egli convenue che queste medaglie fossero coniate durante la
questura del Ralla nel 563, e in questo caso corne poteva alludersi
ad un fatto, che non avvenne se non nel 55 1? La cosa ail' opposto
andrà egregiamente nella mia sentenza, la quale ritarda di parecchi P. 68 * 6.
anni la stampa di queste monete, onde farla eseguire da suo figlio :
nel quai caso starà bene ch'egli celebri su di esse un récente merito
di suo padre.
OSSËRVAZIONE IL
Gli abbagli degti uomini sommi si vogliono notare, non per detrarre
punto alla loro celebrità, chè il sole non perde splendore per mac-
' Liv. iib. XXX, c. xxvi et xxxviii.
I. 95
194 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
chie; ma oude avvertire i meno pralici, acciô non vadano errati cam-
minando sulle orme di una scorta riputata sicura. Il ch. Visconti neir
Iconografia Romana, paragrafo sesto, troppo deferendo a Giovanni
Lefebure e ad altri che innanzi lui furono del medesimo avviso, giu-
dicô che il ritrattd di M. Atilio Regolo, console nel 698, célèbre per
la sua prigionia a Gartagine, fosse rappresentato in una testa virile
senza leggenda, che vedesi nel diritto di una medaglia délia gente
Livineja, la quale nel rovescio moslra una sedia curule con sei fasci,
e la leggenda L • LI VINEI VS • REGVLVS ^ Tulto l'appoggio di
(juesta opinione consiste neî cognome REGVLVS, ch'egli suppose
passalo per adozione dagli Âlilii nei Livinei : ma questo supposto ha
troppo aspetto d' inverisimiglianza. Imperocchè vi è ogni apparenza
che la casa degli Âtilii Regoli si estinguesse in tempi molto remoti : e
infatli dopo il pretore del 56 1 non si conosce alcun altro di quel
ramo, appartenendo alla famiglia dei Serrani tutti gli altri Atilii che
vennero appresso. Ai contrario i Livinei provennero, a quel che pare,
da una gente affatto nuova, che cominciô ad acquistare qualche nome
solo al Bue délia repubblica : onde se fosse stato innestato in essa un ger-
w (H) * 5. inoglio degli Atilii Regoli, i quali in meno di un secolo occuparono
nove volte il consolato, sarebbe al tutlo fuori del probabile che una
cosi nobile parentela non le avesse dato prima qualche lustro, in modo
ch'ella fosse qualche voila nominata nel lasso non brève di cento cin-
quant' anni.
Ne più opportuno èl'esempio dei cognomi Scipione ed Attico, che
vennero ritenuli dal suocero di Pompeo e dall'amico di Gicerone, al-
lorchè ambedue passarono per adozione nella gente Gecilia, e che
sono stati allegati per provare che altrettanto potè succedere del pre-
dicato di Regolo. Imperocchè non si nega che l'uso di aggiungere ai
nomi deir adottante il cognome dell'adottato fosse in molta voga negli
ultimi tempi délia libertà e sul principio delF impero, ma si difende
nello stesso tempo che lo stile più antico e più fréquente dei Romani fu
* [Voyez Cohen, Méd. c<m«. pi. XXIV, Livineia, 3.]
DECADE III. 195
in questi casi quello di proiungare il proprio nome gentilizio. Gosl fece
verbigrazia il célèbre figlio di Einilio Paolo, che adottato da uno Scipione
divehne P. Gornelio Scipione Emiliano; ma per quanta diligenza abbia
adoperata, non mi è riuscito di trovare alcun esempio dell'altro costume
che sorpassi i tempi sillani. 0 dunque una taie adozione avyenne dopo
quest'epoca, ed ailora sembra impossibile che la nobilissima famiglia
degli Atilii Regoli, essendosi mantenuta in piedi tanto tempo ancora,
più non avesse conseguito magistrature, ne più avesse dato motivo che
si parlasse di lei : o pure accadde prima, e in questo caso T adottato
sarebbesi detto, non L. Livinejo Regolo, ma L Livinejo Atiliano, e per-
ciô cadrebbe ogni argomento desunto dalFidentità di quel cognome.
E veramente la somiglianza degli appellativi se qualche volta puô
essere buon argomento ai tempi imperiali per arguirne la parentela di
due famiglie, nulla poi giova, fmchè Roma non cominciô a piegare alla P. 70 * r>.
servitù, vedendosi infinité genti durante la repubblica portare lo
slesso cognome senza che mai vi fosse fra loro alcuna relazione di san-
gue. Ma se cosi debole è Y unica ragione che si cita a pro det pensa-
mento del Visconti , validissimi per lo contrario sono i fondamenti su
cui è basa ta Tantica sentenza dei numismatici, la quale converrebbe
atterrare onde sulle sue rovine stabilire la nuova.
In un altro denaro, in tutto simile a quello su cui il Visconti voile
rappresentato M. Atilio, attorno la medesima testa leggesi REGVLVS
PR^; per lo che a buon dritto se ne conchiuse, che queste medaglie
erano slate impresse per onorare la memoria di un Regolo pretore, di
cui da una parte ci si mostrava il ritratto, mentre daU'altra colla sedia
curule e coi fasci se ne ricordava la carica. E da un terzo nummo
compagno ai sopracitati, se non che in vece di sel fasci non ne mostra
che due, seppesi di più che qiiesto pretore chiamavasi Lucio e ch'egli
era il padre di quello che fece improntare le monete : perché se co-
slui negli altri rovesci con integro nome si disse L • LIVINEIVS • RE-
GVLVS, qui volendo annunziare la sua carica appellossi REGV-
* [Voyez Cohen. Méd. eons. pi. Wl\, Livineia, h.]
a5.
196 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
LVS • Fi7it«« • PRAEFec/ii« ' VRfcw ^ Per eiudere le relte couseguenze
che da queste medaglie si ricavavano, oppose il Visconti che anche in
una moneta di Valerio Messalla scrivesi nel diritto MESSALb*Ft7ttM,
e nel rovescio FA^E- COnStife^, con che voile mettere nella fantasia
al leltore che il figlio Livinejo facesse incidere il ritratto .del vecchio
antenato Atilio Regolo, ma in vece del nome di lui ci ponesse quello
del proprio padre quasi per epoca, perché al tempo in cui fu battula
p. 71 ♦ 7. queiia medaglia, esercitava la pretura. Troppa differenza per altro vi
è fra il nummo di Messalla e quelli di cui si parla, onde il primo
possa dar nornia per la spiegazione dei second!. E primieramente in
questi si è adoperato il nominativo, mentre neir altro si usô Tabla-
tivo : il quale bast-a a denotare senza equivoco, che la memoria del
padre vi fu posta a solo intendimento di tener luogo di era, e di
manifestare Tanno in cui fu fatto quel conio. Dipoi il PA^JE'COn-
Suie non istà già ivi, siccome nei nostri dcnari, intorno la testa che
in quel nummo assai chiaramente rappresenta Roma, ma bensi sopra
la sedia ciirule che si osserva nel rovescio; onde se da quelT epi-
grafe si conosce a che alluda quella sedia, per la stessa ragione, in forza
deir esempio citato, Taltra leggenda Lucius'KEGVLVS'PKaetor do-
vrà manifestare di chi sia il ritratto.
Fiiialmcnte ognuno vedrà facilissimo il caso che un console, alla
qiial dignità non si potèva a quei tempi salire se non nelT età di qua-
ranta tre anni, avesse un figlio triumviro monetale, pel quale uflicio
soprabbondano venti anni , nulT altro richiedendosi che di aver deposta
la pretesta puérile' : onde uno di loro morto in età di dieciotto anni
vien riferito nelle iscrizioni del Muratori*; mentre ail' opposto si tro-
verà stranissimo che alcuno nell* età di quarant' anni, quanti ne occor-
revano per esser pretore, potesse avère un figlio già costituito nella
* {Voyez Coiien, Méd, emê. pi. XXIV, fallait avoir au moins vingt-sept ans pour
Limneia, 5.] être ëlevë à une magistrature quelconque;
* [ Voy. Cohen , ibid, pi. XL, Valeria, 5.] voyez mon Ragguaglio deiripMtigU, p. 1 89.
^ [Borghesi a depuis modifié son opinion C. Cavbdoni.]
à cet ^ard, et démontré que, s'il en était * Pag. 719, n* «5.
ainsi sous Fempire, sous la république il
DECADE III. 197
sublime dignità di prefetto di Roma. Ed un' altra ragione non meno
forte in favore dell' antica sentenza émerge dai quattro rovesci , che si
accoppiano a questa testa , i quali ottengono tutti una felicissima spie-
gazione, se in essa si reputa effîgiato Livinejo pretore, mentre non si
vedrebbe quai rapport© avessero col console M. Atilio. Imperocchè P. 7» * «•
quelli che mostrano un moggio fra due spighe e una pugna colle fiere
alludono manifestamente air edilità curule, del quai magistrato iu
principale attributo la cura deir annona e dei giuochi pubblici, e con
cui Livinejo si sarà fatto strada a divenire pretore. La sedia curuie coi
due fasci indica la pretura urbana, secondo le parole del plebiscito
conservatoci da Gensorino : (rpraetor urbanus, qui nunc est, quique
(rposthac fuat, duos lictores apud se habeto ^ ; 7) e la stessa sedia coi sei
fasci indicherà il governo délia provincia, che giusta il solito avrà otte-
nuto dopo la pretura, essendo che sei fasci per Tappunto godevansi dai
proprelori, onde la loro carica é&nrAexus àçyj) dicesi da Polibio, da
Plutarco e da Âppiano.
Air opposto se questa testa appartenesse ad Atilio Regolo, perché
invece di vantare i minori uffizj di édile curuie e di pretore, non si
aveva piuttosto da celebrare il suo gemino consolato, e il suo trionfo
dei Salentini , posto anche che il suo ritorno a Roma e gli strazj sofferti
a Cartagine, per cui ha conseguito tanta fama, si abbiano a riporre fra
le favole ? Per lo che questa volta confutererao il Visconti col Visconti
medesimo, giacchè parlando délia medaglia di Cicérone aveva savia-
mente stabilito : crLa regola ordinaria seguita nella numismatica, fon-
crdata sopra infiniti esempj e prove, si è che la leggenda incisa intorm)
(tad un ritratto indichi il personaggio che rappresenta. Non si puo
trdipartire da ciô senza gravissime ragioni.^î Queste ragioni adunqne
* [i)e ait natali, c. xxiv. Il est certain notre nnëdaiiie, où sont reprësenlës deux
que le prêteur avait six faisceaux, comme faisceaux, avec les mots REGVLVS F-
le proprëteur. Le texte cité par Censorinus PRAEF- VR, on peut conclure que le pré-
ne le nie pas; il dit seulement que le pré- fet de la ville, au moins à Tëpoque oii elle
teur, lorsqu*il rendait la justice, devait être a été frappée, n'avait que deux licteurs,
accompagné de deux licteurs an moins. De Th. Momnsev. J
198 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
nel nostro caso non essendovi, anzi essendovene délie fortissime in
contrario, noi conchiuderemo che non il console Atilio, ma il pre-
tore Livinejo fu dopo la sua morte etiigiato su questi nummi per cura
!*• 73 * 9. del figlio, in tempo ch'egli era uno dei prefetti di Roma sotto la ditta-
tura di Giulio Cesare : e infatti niuna di queste monete fu trovata nel
tesoro di Cadriano nascosto, come è noto, innanzi la gaerra civile. La
storia non ha conservato memoria délie cariche sostenute da quel pre-
tore ed indicate nelle medaglie, e molto meno delF anno in cui le
occupô, solo qualche cenno essendosi salvato délia sua persona. Impe-
rocchè dair epistola diciassettesima del libro terzo ad Âttico, e dalla
sessantesima del libro XIII délie famigliari, conosciamo ch'egli fu con*
giuntissimoa Cicérone, e che si rese di lui benemerito nel 696, quando
da P. Clodio fu cacciato in esilio. E dalla seconda lettera pare che in
seguito toccasse a Regolo la medesima sorte, poichè scrive : (tL. Livi-
crneius Trypho est oninino L. Reguli familiarissimi mei libertus, cujus
(T calamitas ofBciosiorem me facit in illum. -n 11 quai passo puô dare
occasione di sospettare, che al ritorno dalla provincia fosse accusato
frde repetundis,7) e quindi esiliato.
OSSERYAZIONE III.
Il catalogo del Museo d'Ennery fu primo a pubblicare^ un de-
naro, che non mi manca, colla solita testa femminile coperta deir
elmo alato e colla X dietro la nuca nel diritto, e nel rovescio coi
Dioscuri a cavallo, ROMA nell' esergo, enel campo un monogramma
che disciolto offre la sillaba VAR ^. Lo riprodusse il Ramus nella de-
scrizione del Museo di Danimarca ', e lo attribui a P. Licinio Varo pre-
tore Tanno 566. Ma che VARo, non VARi», debba supplirsi quel
cognome, provasi dal confronto délie medaglie di bronzo, in cui appa-
' Pag. t6i. pl.XXXlX,ref«aw, 1.] — * T.I,partn.
' [Voyez Cohen, Médailles cwêulaires, p. 65, n* 99.
DECADE III.
199
risce lo stesso monogramina colla giunta deirO ^ L'asse insignito di
queste lettere fu la prima volta promulgato dair editore del Museo p. ^h * lo.
Tiepolo^, che attribuillo alla gente Vibia, ma fu poi traslatato nella
Terenzia dal d'Ennery ^ e dal Ramus^. Oltre Tasse, la mia raccolta
somministra il semisse, il triente, ilquadrante eToncia colla medesima
epigrafe, che sono inediti ancora.
Non pare da dubitarsi, che tanto il denaro quanto Tasse sieno stati
battuti dalla stessa persona, si per Taltre volte citata osservazione che
i pii\ antichi monetarj coniarono lanto in argento quanto in rame,
corne per T identité dello stesso monogramma apparente in ambedue
i metalli. E acconciamente per T asse sarà stato classificato nella gente
Terenzia , perché quantunque molti abbiano portato il cognome Varrone
al tempo impériale, e sebbene si conosca Q. Rubrio Varrone vivente
al tempo di Mario e C. Visellio Varrone cugino di Cicérone, pure co*
storo provennero da famiglie nuove, e queste medaglie domandano
apertamente che loro si assegni un tempo molto più antico. lo non
posso fare gran fondamento sulT asse che posseggo, percir egli è molto
logoro, e quindi non pesa se non due grossi e sei denari; ma il se-
misse, ch' è conservatissimo, corrisponde sulla bilancia a due grossi e
due denari, e perciô è certamente parte d'un asse più che onciale.
Laonde finchè si seguiterà a prestar fede aile parole di Plinio sulla di-
minuzione del peso nella moneta di bronzo, questo dovrà credersi co-
niato avant! la dittatura di Fabio Massimo del BBy, nel quai tempo
non si conosce se non la casa dei Terenzj, che abbia usato Tappella-
tivo di Varrone, significante, com'è noto, uomo duro ed aspro.
Ne si opponga che da altre medaglie e dai marmi apparisce che i
Terenzj solevano scrivere il loro cognome con doppia R; giacchè par- 7'' * »'•
lando superiormente dei tipi di P. Silla ^ ho già fatto conoscere con un
passo di Quintiliano, che i Romani innanzi il seicento délia loro era non
usarono di raddoppiare le consonanti : onde sarà questa una ragione
* [Voy. Cohen, Méd. cons. pi. LXVU
Teretuia, 1 et a.]
* T. I, p. io5.
^ CataL p. 181.
^ Museo di Danim. t. 1, part. Il, p. 109.
'* [Décade II, oss. 11, p. 16/i.]
200 OSSERVAZIONI MMISMATICHE.
di più per giudicare délia molta antichita di questi nummi. E qui non
tacerô che io conservo un altro denaro, donatomi dalla somma cortesia
di Monsignor Capece Latro arcivescovo di Taranto, il quale fa cono-
scere eziandio la précisa persona che gl' improntô. Egli è simile in
tutto a quello edito dalFEnnery, ma in questo si antepone al mono-
gramnia VAR un C con un punto, indicante il prenome Gajo^ Se
dunque queste medaglie furono battute innanzi il 538, non vi sarà
dubbio che appartengano a C. Terenzio Varrone console nel 538, celé-
berrimo per la sconfitta ricevuta a Canne, e quindi impareremo che
incominciô la sua carriera dal triumvirato monetale. Ed ho poi detto
che a lui spettano senza dubbio, non potendo attribuirsi ad alcuno dei
suoi antenati; poichè si sa che usci da famiglia oscurissima, che egli
pel primo nobilitô, e da padre ch' esercitava il sordido mestiere di
macellajo. Ë dalF essersi potuto con certezza determinare Y età di queste
medaglie ne caveremo il profitto di giudicare con maggior fondamento
del tempo, in cui altre furono battute simili a queste di tipo e di fab-
brica.
OSSERVAZIONE IV.
Nel tesoro Morelliano alla testa dei nummi délia gente Plauzia
présentas! quello che ha nel diritto un*ampia faccia di fronte, senza
colio, con capelli scapigliati e qualche volta frammisti di serpi, colla
leggenda L*PLAVTIVS; e che dal lato opposto mostra l'Aurora
p. 76 * la. alata che conduce pel freno quattro cavalli coll' epigrafe PLANCVS*.
I numismatici che in quella faccia voUero riconoscere il Sole, anda-
rono affatto fuori di strada; e vuolsi questa volta rendere il meritato
onore air Eckhel, il quale pel primo ne additô la vera spiegazione nei
suoi Numi vetereSy p. i3, ripetuta nella Doctrina numorum veiervm,
t. V, p. 276, mercè délia quale abbiamo conosciuto che qui si allude
' [Voy. Cohen, Mid. emu. pi. XXXK, , ' [Voyez Cohen, Méd. eont. pi. XXXIII.
Tereniia, 9.] Plautia, 7.]
DECADE IIL
201
alla istituzione deile festc Quinquatrie minori, la cui origine viene nar-
rata da Livio', da Ovidio^ da P^ula^co^ da Valerio Massimo*, da
Festo\ da Censorino^ e da altri. Si sa da essi che, Tanno 6/i3, i
suonatorî di tibia, irritât! col censore Appio Claudio Gieco, perché
aveva ioro vietato di pranzare corne solevano nel tempio di Giove, di
comune accordo si ritirarono a Tivoli. Spiacque questa Ioro fuga alla
città, perché non v* era chi più suonasse nei sacrifîcj; onde Taltro cen-
sore G. Plauzio Proculo Venoce fece si che i Tiburtini , avendoli una
notte ubriacati, li caricassero sopra carri e li rimandassero a Roma,
ove per piacarli fu Ioro permesso per tre giorni delfanno ffvestitu,
rrquo vellent, personatis tcmulentisque urbem pervagari,^ corne dice
Gensorino : con cbe ebbero principio quelle feste. Ed acconciamente
TEckhel ha scelto dalla narrazione, che ne fa Ovidio, i quattro seguenti
versi, dai quali questa medaglia riceve tutto il lume che poteva desi-
derarsi :
Jamque per Esquilias Romanam intraverat urbem ,
Et MA^E in medio plaustra fuere foro.
PLAVTiVS, ut possent specie numeroque senatuni
Fallere, PERSONIS imperatora tegi.
L'Aurora adunque indica l'ora, in cui costoro arrivarono a Roma,
siccome la maschera ricorda quelle con cui si coprirono il volto in P. 77 ♦ i3.
queir occasione.
Ma quest' erudito interpretainento cadrebbe del tutto, se questa non
fosse una maschera, ma una testa di Médusa, corne ha pensato taluno,
in grazia délie serpi che in alcune di quelle medaglie veggonsi frani-
mischiate ai capelli. lo dunque per assodare Y opinione Ëckheliana farô
noto, che in uno di questi nummi da me posseduto, quella faccia non
solo ha le serpi, ma ben anche due corna di capra sul bel mezzo délia
fronte; e siccome le corna non possono gianunai convenire a Médusa \
* Lib. IX , c. ux.
' Ffli/t, lib. VI, V8. 667-699
' Probl. 55.
* Lib. II,c. v,S A.
1.
^ Alla voce minuscula.
^ De die natali, c. m.
^ [Celte assertion de Borghesi n'est pas
tout à fait exacte; car, sans parler d*autres
a6
202
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
cosi rimarrà évidente che quella testa altro non puô rappresentare se
non una inaschera : il che già abbastanza manifestavasi dalla mancanza
del coilo. Opportunamente dunque L. Plauzio Planco sceise questo
tipo per ricordare un fatto che onorava ia famiglia in cui era stato
adottato : giacchè egli perattestato di Velleio', di Plinio*, di Appiano^
di Dione*, di Valerio Massimo^ di Solino^ c di Cicérone \ fu fra-
tello di L. Munazio Planco, console nel 712, e dalla gente Munazia
passa nella Plauzia o Plozia per adozione forse di quel L. Plozio
Gallo, che fu il primo ad insegnare retorica in Koma ^, di cui parla
Cicérone ^ e Suetonio '®. E tanto più volentieri dovè eleggere questo
soggetto, quanto che ridondava in onoredi Tivoli, dalla quai città era
oriunda la famiglia da cui era nato, corne si arguisce dalF odé setlima
dei libro primo di Orazio , e corne positivamente asserisce Acrone nel
comentarla.
Questo Plauzio, che all'uso de' suoi lempi conservé nell' adozione
p. 78 * i4. il proprio cognome di Planco, fu pretore nell' anno 71 1; del che fanuo
fede tre lettere che gl'indirizzô Cicérone, e che si trovano neirullimo
libro ad Attico; oltre l'atlestazione che se ne ha in un' altra epistola
di L. Munazio suo germano, ch' è la decimasettima del libro decimo
monuments, 0. MûIIer cite, dans son Ma-
nuel d'Archéologie, p. 897, 5^ une terre
cuite d'Athènes avec un beau Gorgonium
avant deux corne» naissantes sur le front
(cf. Gawedom, Appendice al Saggio, p. 1 63).
11 est constant, d'ailleurs, que le masque de
Méduse ëtait le symbole du jour qui arrive
( Laur. Lydus, De Mens. p. 66 , éd. Schow).
Le type du droit des deniers de L. Plautius
Plancus se rapporterait donc parfaitement à
celui du revers, représentant l'Aurore qui*
précède et guide les chevaux du Soleil.
Quant à Tidée de masque , que défend Bor-
ghesi , elle peut également se soutenir; car
le Gorgonium est un masque de Méduse, qui
rappelle Tinvention de la flûte (Pindar.
Pif th. xn, 33), ce qui va bien avec le retour
des joueurs de flûte de Tibur k Rome. C.
Gavedoni. ]
* Lib. II, c. Lxvii.
' Hiêt.nat. lib. XlII,c. iv.
* Bell. eiv. lib. IV, c. xi.
* Lib. LIV, c. ii,S5.
* Lib. VI, c. viu, S 5.
• G. XLVI.
' Ad Fam. lib. X, ep. vi, xv, xvu, \xi
et XXII.
* [Borghesi a émis depub, comme plus
probable, Topinion que L. Plautius Plancus
avait été adopté par un PlauUuê Deeiamu,
édile plébéien; voyez Décade VIII, oss. m.
G. Gavbdoni.]
* Pro Archia, c. ix.
*' De clariê rheforibus, en.
DECADE m.
203
délie Famig^iari. Nello stesso aiino con altri suoi colleghî nella pretura
fu proscrilto ad istigazione del fratello, ed essendosi uascosto nella
campagna di Salerno fu scoperto ail' odore degli unguenti di cui era
unto, ed ucciso dai persecutori. E giacchè ne ho Topportunità , non
tralascerô di emendare il prenome che se gli altribuisce nel citato
luogo di Yalerio Massimo. Gajo ivi si dice da lutte le migliori edizioni,
ma Gneo ritrovasi in alcuni codici\ e Gneo poi con molto consenso si
appella nell' argomento preroesso a quel capitolo. Malgrado questa
contraddizione , i comentatori non si sono arrischiati d'innovare cosa
alcuna; perché Tautorità di questa medaglia, e quella di Plinio e di
Solino, li faceva certi che costui chiarnavasi Lucio, e daU'altra parte
i nianoscritti delf autore che da loro chiosavasi, s'accordavano a riget-
tare del tutlo un taie prenome. Per altro non è da dubitarsi che Ya-
lerio Massimolo nominasse Gneo, stante che in egual modo lo chiama
Gicerone in una délie lettere sopra citate; ond'è palese che questi due
aniarono di altribuirgli il prenome che aveva portato dalla nascita, a
preferenza del secundo che aveva ricevuto nell' adozione, e che gH vien
dato dalle medaghe e dagli altri scrittori ^.
OSSERYAZIONE Y.
Yuolsi correggere il disegno del denaro che il Morelli mise in fronte
alla gente Maria , avente il rovescio de' buoi aggiogati col numéro mone-
^ [Les manascrits portent tous Gaiuê, ce
qui, à mon avis, est une simple faute, soit
de i*auteur, soit de ses copistes. Th. Momm-
SEN.]
' [ Borghesi a été trompé par l'édition
de Schntz , qui a changé ari)itrairement le
prénom Luchu, donné par Cicéron, Ad At-
dcurn, iib. XVI, ep. xvi, A, au préteur de
Tan 711, en celui de Gnaens, uniquement
parce que ce prénom ne semblait pas con-
venir à ce préteur, qui était frère du consul
de Tan 710, Lueius Munatiu» Plancus. Mais
tout va bien dès que Ton sait que celui-ci
était entré par adoption dans la famille
Ploùa, et que la lettre de Gicéron est
adressée, non pas à L. Munatius, mais à
L. Pïotiuê Plancus. Th. Mommsen. ]
aO.
204 OSSERVAZIONI NUMISMATIGHE.
P. 70 * 15. taie XXVIII, e ch'egli copié non esattamente daH'Orsino, imperocchè
preteri le due lettere S*C, che vi si vedono neH' esergo. E nemmeno
lo stesso Orsino fw de! tulto diligente, perché anch' egli tralasciô il
simbolo monetale ch'esiste sotto lo S'C, come ho potuto rilevare dal
confronto fatto colla medaglia, che distinla con questo numéro trovasi
in Pesaro nel Museo Olivieri. E qui osserverô che tre variété e non due,
come generalmente si nota dai numismatici, si scorgono nelle meda-
glie con questo tipo. La prima è quella che offre la leggenda C • MARI-
C'F'CAPIT intorno la testa di Gerere, ed è priva di epigrafe nell'
altra parte, ove solo comparisce Taratore co* buoi. Questa mostra il
numéro monetale in seguito délia leggenda nel diritto, ripetendolo nella
parte superiore dell' area nel rovescio ' : e comincia dal numéro I e va
fino al XXIV, per quanlo io so. La seconda, ch'è quella non avvertita,
è simile alla prima, ma aggiunge lo S • C e il simbolo nell' esergo al di-
sotto de' buoi ^ Conosco in questo modo il numéro XXVII e il XXVIIII ,
ch'esistono nella mia raccolta, oltre il XXVIII sopracitato. La terza
présenta il cognome CAPIT, il numéro e il simbolo monetale nel di-
ritto, e scrive C "MARI-C "F-S'C nell' esergo del rovescio, repli-
cando il numéro come le altre due nella parte superiore dell' area^.
H primo numéro, ch' io sappia in questo modo, è il XXIV, e cosisi
arriva fino al CV, al di là del quale non me n'è noto alcun' allro*.
Di qui vedesi adunque che il Senalus ' Consulto si aggiunse dopo
esser già incominciata la fabbricazione di queste monete : il che non
saprei altrimenti spiegare se non supponendo, che Mario facesse inco-
minciare a coniarle, mentr'era rivestito dell' ordinaria autorità triumvi-
8o * i6. raie, e che poi terminato l'annuo suo ufficio proseguisse, per quai siasi
motivo, a prèsiederne l' impressione in virtù di un ordine particolare del
senalo. Imperocchè vedo che lo S'C, o altra formola equipollente,
non apparisce mai su quelle monete che non possiamo dubitare essere
' [Voyez Cohen, Méd, cons. pi. XXVI, * [ On a découvert depuis quelques nom*
Maria , \.] bres de plus dans la deuxième et dans la
' [Voy. ibid, a. | troisième série. Voyez mon Ragguagiw dei
* [Voy. ihid. 3.J ripcêtigU, p. io5 et io6. C. Cavedofii.]
DECADE III.
205
state stampate da un triumviro; e alF opposto non manca quasi mai
in lutte le altre, che fnrono coniate per ordine di qualche altro ma-
gistrato, intendiamoci perô sempre nei lempi anteriori al 700, nel
quale pel sovvertimento délia repubblica tutto venue a confondei*si.
Ma questa idea, che mi è ora venuta in capo, ha bisogno di essere
più diligentemenle esaminata; il che farô a migliore opportunità.
Questo C. Mario è affatto ignoto, anzi nemmeno sapevasi bene il suo
cognome , che tutti hanno detto Capitone , perché C APITo a caso suppli
rOrsino, mentre altri con egual diritto avrebbe potuto leggere CAPI-
Tolinus. Ma a sostenere T interpretazione Orsiniana allegherô io la se~
guente lapide del Muratori \ che ha tutta Tapparenza di essere di una
rispettabile antichità :
V. MATTIVSREPENS
MAGISTER- PAGI
V. TRAVIA-PRIMA
V. TMARIVS-C-FCAPITO
L'Avercarapo aveva credulo che costui fosse (juel C Mario, parente
di Cesare, memorato da Cicérone nelle letlere ad Attico^ di cui io ho
parlato altra voita^ : il quale alludesse con questo tipo alla deduzione
della colonia Eporediense nella Gallia cisalpina , fatta mentre era con-
sole suo nonno, il vincitore de' Gimbri. Ma che che ne sia di questo
tipo, che volentieri confesserô poter risguardare la fondazione di una F. »
colonia, stante che vedesi replicato pijk chiaramente nelle due medaglie
d'oro impresse da un altro C. Mario posteriore, e pubblicate nella Doc-
trina numarum veterum^ e nel catalogo del d'Ennery\ sono (|ui deir
avviso deir Eckhel, che queste medaglie essendo dentate debbano ri-
montare a maggiore antichità. E veramente che in Roma ci fosse un altra
famiglia Maria, oltre quella che da Arpino vi condusse col ni che occupé
^ F. 678, 6. [BoDoniae, ex sched. Am-
bros. et fr. Jucundi. J
' Lib. Xin , ep. ^9.
^ [ ^^y* P'*** haut, Dec. I , o»s. ix , p. 1 56. '
* T. V, p. i5i.
' P. 179-
206 OSSERVAZIOM NLMISMATICHE.
sette Yolte ii consolato, sembra provarlo anche il semisse colF epigrafe
Qj MARI sopra la prora di nave e ROM A sotto, pubblicato dal
Museo di Danimarca ' e dal Museo Hedervariano ^ ; al quale debbonsi
aggiungere dalla mia raccolta Tasse, il triente e il quadrante, tutti colla
slessa leggenda, ed appartenenti anch' essi a tempi non tanto recenti,
perché Tasse è onciale e il tipo affatto conforme agli antichi.
OSSERVAZIONE VI.
Convien credere che sommo sia il potere délia prevenzione, se
per duecento cinquant' anni ha fatlo si che, onde seguir ciecamente il
detto di un erudito, siasi negato fede ai proprj occhi. L'Orsino nel pub-
blicare quel denaro che ha la lesta di Veiove laureata nel diritto, col
fulmine sotto il collo, e che mostra nel rovescio Giove tirato da una
({uadriga in atto di lanciare colla destra il fulmine, lesse i nomi dei
triuraviri monetali VER-CAR-OGVL, e parimenti dalTasse che gh
corrisponde ne ricavô CAR- VER-OGVL*. Giustamente aggiudico
uno di questi triumviri alla gente Ogulnia, il quale poi da un altro
p. «a * 18. nummo si seppe essere stato Q. Ogulnio Gallo^; e restô incerto, come
lo siamo tuttavia, se il secondo appartenesse alla gente Vergilia, o piut-
tosto alla Verginia. Âttribui poi ii terzo alla Garisia, finchè il Perizonio
amô meglio di trasportarlo nella Garvilia , il cui sentimento fu abbrac-
ciato da tutti i susseguenli numismatici, meno il Morelli che voile se-
guire TOrsino, e TËckhel che si mostrô dubbioso fra le due discordant
opinioni.
Fatto perô sta che su quei denari una tal leggenda, che in cinque
' T. I, part. 11, p. 75. * [J*ai fait remarquer aiHear8(Jii^griMy&'o
' T. Il , p. 3&. deiripoêhgU, p. 39 ) que cette pièce doit être
' [ Voyez Cohen , Méd, eotu, pi. XI , Car- Golzienne. Ce qu'il y a de certain , c'est
viUa, 1, 9; pi. LI, CarviUa, 1, 9; pi. XXX, qu'elle ne se trouve aujourd'hui dans au-
Ogulnia, 1 et 9; pi. LX, Ogulma; pi. XL, cune collection. C. Caybdoiii.]
VergiUa, et pi. LXIX, Verg^Ua,]
DECADE IH. 207
lïiodi conosco variata, GAR • OGVLVER, CAR- VEROGVL,
OGVL-GARVER, OGVL-VER-GAR, VER • GAR • OGVL,
sempre mostra chiaramente GAR in luogo di CAR; e se anche la
lezione fosse iu alcuno di essi alquanto dubbiosa, stante la picciolezza
délie lettere, ogni scrupolo verrebbe tolto dagli assi di bronzo, de'
quali olto me ne trovo avère sott' occhio, e tutti mi ofTrono un lani-
pantissimo G. Non occorre adunque più pensare aile genti Carisia e
Garvilia, ma conviene ricercarne un'altra, al cui nome si accomodino
le nuove iniziali. E iasciando in disparte la gente Gargennia fiorentina,
la Gargonia fulignate e la Garria milanese, tutte provenienti da lapidi,
préferirô la Gargilia perché romana e non estranea agli onori. Un Gar-
gilio uomo vano e goloso si memora da Orazio^ ed un altro si ricorda
da Marziale^, per tacere dello storico Gargilio Marziaie che fiori ai
tenipi di Âlessandro Severo. E fra quelli che ci vengono somministrati
dai marmi si distinguono Q. Gargilio Macro Avidino pretore e pro-
console di Creta ricordato dal Grutero', e un altro Q. Gargilio [Mar-
ziaie] insigne per molti oQicj militari, proveniente da un' iscrizione del
Maffei*. Ne molto antico dovrà riputarsi il Gargilio che fece impron- p. 83 ♦ 19.
tare queste monete, perché Tasse essendo semionciale ci richiamerà a
tempi non anleriori al 680, per ciè che sarô per dire nella décima osser-
vazione.
Non é da ommettersi che si ha un altro denaro, riferito anch' esso
dal Morelli fra le medaglie incerte^, ipancante afTatto di leggenda,
ma del resto in tutto simile a quelli che spettano a quesli triumviri:
il quale perciô, stante Tidentità del tipo e délia fabbrica, devesi cre-
dere coniato contemporaneamente. Differisce perô da loro anche in
questo, ch'essi hanno la lettera monetale ch'egli non ha, e ch'egli è
molto più comune ch'essi non sono® : imperciocché parmi che TEckhel
* Lib. F, ep. vi, vs. 58. des inscript, romaines de l'Algérie, n" 3679.
* Lib. m, epigr. 96. L. Rbnier.J
' P. 4t5, 5. ' Tav. lU,!!' 1.
* Mus, Veron. p. 463, 1. — [J'en ai ^ [Voyez Cohen, Jférf. cotw. pi. XI. Car-
donnë un meitlenr texte dans mon Recueil vilia, 3.j
208 OSSERVAZIOM NLMISMATICHE.
abbia avuto mollo torlo a dirli frequenti, quando in vece l'esperienza
me li fa giudicare non privi di rarità.
Singolari sono pure gli assi appartenenti a questi tre triumviri,
perché, con esempio unico in bronzo, sono anch'essi distinti coUa let-
tera nionetale, ora posta alla sinistra del riguardante vicino al rostro
délia nave, ora nella parte superiore dell' area; il che si vuol notare,
onde non impazzirci più coir Âvercampo intorno la spiegazione di
quelle lettere solitarie. Ed aggiungerô eziandio, che per conservare
una perfetta eguaglianza fra questi triumviri , si sono scritti su gli assi
i loro nomi secondo tutte le possibili combinazioni : il che ho notato
accadere .ancora in argento , se non che in quel métallo non mi è an-
rora capitato di vedere, come nel rame, il VER • OG VL • G AR ^
OSSERVAZIONE VII.
Diverse spiegazioni sono state date al rovescio del denaro Morel-
liano délia gente Marcia^, rappresentante un duce colla clamide, che
p. 84 * ao. corre sopra un generoso destriero nobilmente bardato, tenendo nella
désira la lancia, colF epigrafe Q^* PILIPVS • ROM A'*. L'Orsino lo
credè Castore, dio protettore dei cavalli, ed opinô che si alludesse
air amore per questi animali che procuré al fondatore di questa fami-
glia il cognome di Filippo. Il Vaillant voile riconoscervi Q. Marcio
Filippo, console nel 678 , in atto di movere la spedizione contro gli
Etrusci, dei quali trionfô. L' Avercampo preferi di ravvisarvi Filippo \
re di Macedonia, quello stesso che fu sconfitto dai Romani alla batta*
glia de' Cinocefali : e TEckhel parve inclinato a tenervi rappresentata
' [ Il faut remarquer encore que, pour ronuûne, p. 600. Th. Momiisbii. ] — * Tav. I,
i'ëpoque à iaquelle ces mëdailles appar- n* 6.
tiennent, on n'a pas d autre exemple de ' [Voyez Cohen, MU, etms. pi. XXVL
monétaires indiques par leur seul nom de Marcia, k,]
famille. Voyez mon Hùtoire de la monnaie
DECADE m. 209
la statua équestre eretta d' ordine pubblico a P. Marcio Tremulo vincitore
degli Ërnici, di cui parlano Plinio e Livio.
Pero ogni dubbiezza vien tolta da queir incognito aniese, cbe ap-
parisce dietro le gambe posteriori del cavalio, e che la maggior parte
dei nuroismalici ba flnto di non aver veduto. Il solo Avercampo ne ha
fatto motto, e l'ha creduto un frutice silvestre, o vero uno spino, che
s'ideô riferirsi aH'asprissime strade che il Q. Filippo console del 585
dovè trapassare per penetrar nel cuore délia Macedonia. Ma in grazia
di due assai conservati denari délia mia raccolta posso asserire, che
quel creduto spino è un elmo macedonico simile a quello che si vede
suUa testa del re Filippo nelFaltro denaro di questa medesinia gente,
sormontato corne Taltro dai due soliti corni di capra; dal quale pen-
dono le due lamine da aflibbiarsi sotto il roento. Perô la falsa credenza
dello spino avrà portato questo di bene ail' Avercampo, di aver egli
S.0I0 riconosciuto il personaggio scolpito su! nostro rovescio, che ora
non s' avrà più a dubitare esser quel re, e ch' egli pretendeva avère
riconosciuto da questa medesima celata, che gli parve di veder suUa P. 85 * ai.
fronte délia présente figura. Ma egli restô ingannato dal diadema svo-
lazzante, cbe tanlo si vede in essa, quanto sulla testa del denaro citato,
eda un grande pennacchio che questa medaglia gli attribuisce, e ch'egli
prese per le corna caprine, il quale veramente usavano di portare i re
di quei paesi; onde Plutarco nella Vita di Pirro asserisce, ch'eg^i fu
conosciutofr excrislis illustribus,etcornibus hircinis^ ^Ed acconciamente
poi un re macedone è dipinto assiso sopra un generoso destriero, riboc-
cando tutti gli antichi scrittori d'elogi ai cavalli délia Tessaglia.
La ragione ppi ch' ebbero i Marcj di rappresentare sulle loro mo-
nete il re Filippo, dev'essere stata senza meno quella di ricordare ch'egli
fece patto di amicizia e di ospitalità con Q. Marcio Filippo console nel
568 e nel 585, quando gli fu mandato ambasciatorc nel 57 1^ siccome
' [ Tû Tft X6^ t^tampévovTi xai rofe de Philippus , le type dont il s'agit doit se
Tpa> cxo» xépaatv. Plutarch. Pyrrh, 11.] rapporter à un fait lieaucoup plus ancien.
' Liv. lîb. XUI , c. xx&viii. — [Q. Marcius , Th. Mohmsbn. ]
consul de Fan A 73, portant déjà le surnom
I. 37
210 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
abbiamo da Livio. Per consimile motivo Fausto Cornelio Silia im-
presse posleriormente sulle sue monete la faccia di Bocco re di Nu-
lnidia^ La vecchia ortograGadel cognome PILIPVS, nel quale fu ne-
gletta l'aspirazione e non geminata la consonante, per cîô che ho detto
altra volta^^, sembra ricacciare questa medaglia nel sesto secolo di
Roma. Per lo che sarà stata probabilmente coniata da Q. Filippo figlio
di quel console, il quale nel 585 milita va nelFesercito paterno contro
il re Perseo', sembrandomi che troppo si ritarderebbe, se si aggiudi-
casse al di lui figlio pretore nel 666 e padre del console del 663,
ricordato da A. Gellio*.
OSSERVAZIONE VIII.
Lungo tempo hanno creduto i numismatici che non si trovassero me-
P. 86 * 33. daglie consolari délia classe di quelle, che con vocabolo convenuto di-
ciamo contromarcate; anzi il de Boze^e il Mahudel^si avanzarono ad
asserirlo positivamente, piii non ricordandosi di quella di Servilio Rullo
édita dal Patino, e segnata del bollo IMP'VES, con caratteri coUe-
gati. Laonde il Pellerin*' si tenue di essere il primo a mostrare questa
marca in un denaro délia génie Plancia, benchè non riuscisse a leg-
gerne correttamente le lettere; ed in seguito altre simili furono pub-
blicate dal Neumann * e dall' Eckhel®. Ecco il brève catalogo che quest'
ultimo compilé di tulte le medaglie consolari da lui conosciute, che,
sia nel diritto, sia nel rovescio, portano Timpronta IMP-VES :
' [ Voy. la note a de la page 87. C. Ca- ® Mémanres de l'Académie des Inscriptions
vRDONi.] etBelles-Letlret, t. XIV, p. i3a.
* [Voy. plus haul. Décade II, osserv. 11, ' Suppi II, tav. III, n" 11.
page 169.] ' Monnaies des tilles et ffes pevples,
' Liv. Ub. XLIV, c. m. part. II, p. t8/i.
* Lib. Vn,c.ix. • D. iV.F. t.I. p. cvii.
^ Joubert, Science des Méd. t. I, p. 3/i8.
DECADE ni.
211
Antoma. ANT • AVG • III • VIR • R • P • C. Nave pretoria.
IV. — LEG * XII * ANTIQVAE. Aquila legionaria fra due insegne militari.
Altra coir epigrafe LEG* XX.
Altra veduta dalP Avercampo*, spettante a M. Antonio, di cui non ha specificato
il tipo.
Claudia, Testa di femmina coperta da un elmo alato.
IV. — T MAL • AP • CL • Q;.VR. La Vittoria in un cocchio a tce cavalli.
ComeUa. Testa di Giove laureata.
IV- — L'SCIP- ASIAG. Giove inquadriga.
GareiKa, Testa di Veiove laureata.
IV. — GAR OGVL VER. Quadrigadi Giove.
Planeia, CN • PLANCIVS • AED • CVR • S C. Testa di Diana.
IV- — Capra selvaggia, dietro cui un arco e unafaretra. p. g.^ * 93.
ServiHa. RVLLI. Testa di Pallade.
IV. — P SERVILI M F. La Vittoria in una biga coq un P nell* area.
A queste cîlate dair Eckhel ne aggiungerô alcune altre vedute da
me :
Cipia. M * CIPI MF. Testa femminile difesa da un elmo alato.
IV. — ROM A. La Vittoria in una biga, con un timone nel campo. Esisteva a
Roroa nel Museo di D. Alessio Motta.
ComeUa. Testa di Pallade .
ISf. — CN • LENTVL. Biga délia Vittoria. Nel Museo Vaticano.
Fanma. ROMA. Testa ferominile colla celata.
IV. — M • FAN • C F. Quadriga délia Vittoria. Nel Museo Vaticano.
Pareia. M * C ATO - ROMA. Testa di donna.
R. — VICTRIX. Vittoria sedente. A Verona nel Museo Verità.
Sergta. ROMA EX * S * C. Testa femminile coir elmo alato.
IV. — SERGI * SILVS Q_. Guerriero a cavallo, che tiene colla sinistra la spada
ed una testa umana. Nella mia collezione'.
^ Morell. Famil. p. 890.
* [Ou plutôt téta de Mars jeune, regar-
dant en arrière. C. Cavedoni.]
^ [A cette liste de médailles consulaires
contre-marquées M. Cohen {Médailles coih
mdahreêy introduction, p. xxivm-xxxix) en
ajoute deux , savoir, une de la famille Cor^
nelia, portant le nom de CN BLASIO,
et une de L • HOSTIUVS • SASERN A.
J'y ajouterai encore un denier de P • YP-
SAEitf Plauthu qui a fait partie du cabinet
Fontana (voy. Sestini, Série cons. p. 100,
n* 6), et un cistophore de Marc Antoine
(cf. Morell. Anitmia, tab. H, n* 1) portant
pour contre-marque les «mots IMP - VES*
A V, en trois monogrammes , que j'ai vu en
1867, à Modène, entre les mains d'un anti-
quaire napolitain, Bénigne Tuzzi, mort à
97
212 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Fer riguardo aile marche , le quali si osservaiio sulle medaglie gre-
clie, prévale finora Topinione del Pellerin, il quale tenne in sostanza
ch' esse adernpissero ail' officio délie nostre tariffe sulle monete estere :
imperocchè opinô che non fossero adoperate ad altro intendimento se
non a quello di concedere libero corso alla moneta di una città fore-
stiera, ed a stabilire il \alore légale che ad esse altribuivasi in quel
dalo paese, clie l'equiparava aile proprie in virlij di quel segno d'ado--
p. 88 ^^ a/i. zione. Per una eguale ragione noi abbiamo veduto ai giorni nostri una
gran quanlità di pezze di Spagna improntate di una piccola testa del
re Giorgio III d' Inghilterra. Essendomi proposto di parlare sollanto
deila numismatica roniana, lascierô ad altri la cura di esaminare, quanto
sia vera in tutte le sue parti la sovra esposta opinione. Quanto ella puo
essere giusta, finchè si parla di tempi autonomi, altretlanto puo an-
dare soggetta ad eccezioni nei secoli di sudditanza, nei quali il ritratto
deirimperatore, di cui sono ornate quelle monete, sembra concedere
loro un libero passaporto, se non per tutto l'impero, almeno per lutta
la provincia, enlro i cui limiti furono impresse coir autorità del pro-
console : nei quale supposto chi vorrà farsi campione délia sentenza
Pelleriniana, troverà esempj atti a cagionargli molto fastidio.
A me solo importa di osservare che la ragione addotta non puo
egualmente applicarsi al caso nostro e nemmeno ai tipi romani in gé-
nère, perché la moneta che usciva dalla zecca délia capitale del mondo
aveva libero smercio, non solo per tutta Testensione dell' impero, ma
ben anche in molti paesi dei barbari. Ed infatti se fu consei^ata sotto
gFimperatori la stessa divisione délia moneta dVrgento che usavasi
sotto la republica, e se ai tempi di Tacito i Germani amavano quesla
a preferenza, crpecuniam probant veterem, etdiu notam, serratos hi-
er galosque\ T) chipotrà supporre che per proseguire a circolare in Roma
abbia avuto bisogno di una conferma impériale cosi particolare? Re-
lativamente adunque ai nummi contromarcati romani, gli eruditi senza
Parme l'année suivante. C est le seul cislo- Topinion de Borghesi sur Tusage de ces
phore contra -marqué qui ait encore été contre-marques. C. Cavbdoni.]
mentionné. Il était fort usé, ce qui confirme ' Demoribus Germatwrum, c. v.
DECADE III. 213
potersi accordare si sono divisi in varie sentenze. L'Ëckhel ricorda,
corne le meno strane, queiia del Jonbert, sostenuta dal Mahudel, i P. 89 * «5.
qiiaii pretesero che in virtù di questi bolli fosse in occasione di pub-
blici bisogni accresciuto alla moneta il valore; e Taltra del de Boze, da
cui fu immaginato che tali marchi riducessero le monete ad uso di les-
sere da valersene nei grandi lavori pubblici délie fabbriche e délie
strade per distribuirle agli opérai , onde conoscere dalla loro presen-
tazione quanto ciascuno si era meritato di paga. Ma la stranezza di
quella nuova specie di raonete obsidionali voluta dal Mahudel , fu lar-
gamente confutala da de Boze, il quale viceversa non si accorse che nella
sua opinione conveniva credere tornata fra gli uoniini Tinnocenza del
paradiso terrestre : poichè in caso diverso s'egli dava ogni volta per
tessera una moneta ch'eccede il valore di un nostro paolo, correva
grave pericolo che gli opérai, dopo averne ricevute àlquante, se n'an-
dassero con esse e più non comparissero a domandar la inercede. Per
lo che a questo proposito giustamente concliiuse l' Eckhel : r Molestani
(rmateriam ut Oniam, aio nihil hactenus solidi et quo difficultatibus
r omnibus obvietur adlatum esse^ii Essendo adunque ancora aperta
questa lizza in cui ognuno puô rompere la sua lancia, io osserverô
che le medaglie da me vedute improntate coiriMP- VES sono tutte,
senza eccezione alcuna, molto logore e con6umate. Una taie conside-
razione mi ha fatto credere che quel marchio provenga da un atto di
pubblica autorità ai tempi deir imperatore Vespasiano, con cui si voile
significare che quella moneta benchè frusta era tuttavia di giusto peso.
Ne si dica che in questo discorso vi è contraddizione nei termini : im-
perocchè gli eruditi ben sanno che i denari d* argento consolari furono
molto più pesanti degl' imperiali , avendoli Nerone diminuiti di circa 90 * a^-
un'ottavo del loro legittimo valore; onde dopo quel tempo potè esser
verissimo che moite délie prime monete apparissero consunte, e tutta-
volta eguagliassero suUa bilancia i fior di conio di Nerone e di Vespa-
siano.
' [Eckhel,/). iV. F. t. I,p.cxii.]
214 OSSERVAZIONI MMISMATICHE.
Quest' idea mi venne in capo ail' occasione ch' essendomi stata data la
cura di riordinare il Museo nûmismatico Vaticano , mi fu tra le altre cose
consegnato un antico salvadenajo di terra cotta, su cuierano effigiate
le tre divinità capitoline, trovato alquanti anni prima, e contenente
circa trecento medaglie tutle d' argento. Non era da porre in dubbio
che quel piccolo ripostiglio fosse fatto o sul finire delFanno SbU o sul
cominciare deir 855, molti lipi essendovisi trovati di Trajano colla tri-
bunizia podestà quarta e quinta^ ma niuno con tribunato maggiore, o
coi titoli di Dacico e di Partico. Mi sono pentito moite volte di non
aver fatto un'esatta descrizione di tutte quelle medaglie, perché daloro
sarebbesi avuta una piena conoscenza délia moneta romana ch' era in
corso a quel tempo. Mi ricordo tuttavia che quasi un terzo di quei
nummi apparteueva a Nerva e Trajano, e questi mostravano ancora
l'asprezza del coiiio récente. Molti ve n erano pure délia famiglia di
Vespasiano, belli anch'essi, ma non quanto i primi. Decresceva sempre
la conservazione in quelli di Nerone , di Tiberio e di Àugusto , iinchè
si arrivava a quelli di Marco Antonio, del quale v' erano parecchie le-
gioni , ma molto consunte. Finalmente vi si contava una ventinaopoco
più di medaglie consolari, tra le quali trovai quelle délia Cornelia e
P. 91 * 37. délia Fannia colla contromarca citata superiormente : e tutte queste
erano logore a segno che di alcune di esse, malgrado la mia pratica,
non mi fu possibile indovinar la famiglia.
Vedendo adunque in quale stato il lungo uso aveva ridotto le mo-
nete repubblicane, mi pei*suasi chefino dai tempi di Vespasiano molti
riGutassero di riceverle, se prima colla bilancia non le avevano rico-
nosciute di giusto valore : e quindi accadesse che alcuni , per togliersi
la noja di averle a pesare ogni vol ta, vi facessero improntare dalla
zecca una marca, la quale assicurasse che non erano calanti. Per altro
io suppongo che su di ciô non fosse mai portata una legge obbligato-
ria; 0 se fu portata, presto andasse in disuso, non potendosi altri-
* [Borghesi a démontré depuis {AnnaU qnième puissance tribunicienne de Trajan
deW Instituto di emrispondenza arekeokpea, correspondent aux années 853 et 85 & de
i8i^5, p. 33o) que la quatrième et la cin- Rome. G. Cayedoni.]
DECADE III. 215
menti spiegare conie in quel salvadenajo vi (ossero aitri nummi cou-
soiari non controsegnati. Ne allra ragione, se non quelia di addimo*
strare che In moneta non aveva perdulo il legittimo peso, credo io
che movesse a contromarcare egualmente il rame, avendo fatto atten-
zione che anche le medaglie di quel métallo su oui veggonsi stampati
simili bolli sono per i'ordinario molto consumate e niuna è poi di
buona conservazione. Ë mi conferma in questo parère la contromarca
PRO, 0 PROB, ch'è una délie più comuni, e che mi pare évidente
non poter significare se non PROfcartV, o PROBa^w. Trovasi essa
ora sola, ora accompagnata con un' altra portante il nome di colui
che PKOhavil: onde si ha, per esempio, IMP-AVG-PRO, CAES-
PROB, TI • AV • PROB , cioè IMPeratar • AVGustus • PROfcattV,
CAESar'?KOBav%t,T\berius'AVgustu8'?KOBavit. Che se moite
volte s' Incontra per Y opposlo il solo nome del principe senz' altro ,
come accade nelFIMP- VES, ciô vorrà dire che questo verbo va sot-
tinteso.
Ho fatto pure un' altra osservazione , che mi ha aperto gli occhi
onde interpretare la contromarca NCAPR, frequentissima sopra tutle P. 93 * 98.
le aitre; ed è, che quesla non comparisce mai sopra medaglie poste-
riori aU'iraperator Claudio. Mille cose si sono dette su quelle sigle, e
i più celebri suppiementi sono : Nobis^Concessus A Populo Komano,
e Noto'Cii^a, 0 l^umus'Cusus' Aucioritate'Populi'Komani. Perô fatta
riflessione sul senso dei marchj sovra citali, e sul tempo in cui quest'
ultimo fu usato, parmi non dubbiosa la nuova spiegazione che pro-
pongo Nero • Caesar • Augustus • PKobavit.
OSSERVAZIONE IX.
H salvadenajo Vaticano serve non solo a spargerlume sulle monete
contromarcate , ma eziandio a confermare autorevolmente la teoria
che dopo i varj pareri del Bimard e del Le Beau fu stabiiita daH'Ec-
216 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
khel ' sulle medaglie consolari restituite da Trajano, cioè sopra quelle
che rappresentano gli antichi tipi délie famiglie colla giunta delFepi-
grafe IMP • C AES • TRAIAN • AVG • GER • DAC • P • P • REST.
Ghi dopo aver saputo com'erano logori i denari consolari che in quel
ripostiglio si trovarono , potrà più dubitare quai sia la pecunia evanida
et attrita che fece fondere quell' imperatore , corne attesta Dione com-
pendiato da XiGliuo^? Ëd egregio è poi Taccordo che osservasi fra il
salvadenajo e quello storico : imperocchè il primo ci fa vedere che
nel 855 seguiva la moneta repubblicana ad aver corso, ed il secondo
ci attesta che termina di averlo dopo che Trajano tornô dalla seconda
guerra dacica, il che è a dire dopo Tanno 859. Ora dunque non vî
sarà più dubbio che questo principe, veggendo com'era tutta consu-
ls 93 ♦ 39. mata e calante, ordinô che fosse ribattuta : e perché non si perdesse
la memoria dei tipi che v'erano impressi, voile che fossero ripetuti
sui nuovi denari che se ne formarono; per lo che potè giustamente
dire di aver reslituita quella moneta. L'Ëckhel avendo considerato
che Trajano non aveva pretermesso alcuno dei tre denari délia gente
Rubria, tuttochè non differiscano fra loro se non che nella testa dei
diritto, ne argui che tutte le medaglie consolari furono fatte riconiare
da queir imperatore. Ëd in sostegno di quest' opinione publicô^ il ca-
* talogo di tutte le restituite che gli furono note, ascendenti al numéro
di trentasette; ed io in maggior conferma délia medesima ne aggiun-
gerô al tre nove, che o gli sono sfuggite, 0 sono state scoperte dopo
di lui*.
Aemilia. P AVLLVS • LEPIDVS • CONCORDI A. Testa velata defla Concoi-dia.
' D. N. V. lom. V, p. 108. — * Lib. LXVIII, cap. xv. — ' D. N. F. lom. V, pag. 98.
— * [M. Cohen en a encore ajouté quatre autres, savoir :
1. Aemilia. M-SCAVR'AED'CVR, avec le roi Aretas.
9. Claudia. P'CLAVDIVS'M-F, avec Diane portant une torche.
3. Pùrda, M CATO, avec la tête de Rome, le mot VICTRIX et b Victoire assise au revers.
&. Su^ia. P GALB * AE* CVR , avec la tète de Yesta au droit et des instruments de sacrifice au
revers.
Voyez Médaiiks amsulaires, introduction, p. xxx-xixvii. G. Gaybdoiii.]
. DECADE III. 217
IV. — PAVLLVS'TER. Trofeo fra mezzo a L. Paulo togato da tma parte, e
Perseo e i suoi due figli àdY altra. Museo Tiepolo, t. I , p. 89.
fAiecilia. ROM A. Testa di A polio.
IV. — M • METELLVS • Qj¥. Scudo rotondo , ne! cui mezzo una testa di etefante.
Nel mio miueo.
(ÀjmeUa. F A VSTVS. Testa di Diana sonnontata da una mezza luna , con un lituo dietro
la nuca.
IV* — FELIX. Silla sedente, innanzi cui stanno inginocchiati Giugurta e Bocco.
Nel Museo Bellini.
Deeia. DECIVS - MVS. Testa femminile coperta dall* elmo alato, col X dietro Toccipite.
IV. — ROM A. I Dioscuri a cavallo; sotto il ventre de' corsieri vedesi uno scudo
bislungo ed un lituo militare. Ramus, Catalago del Museo di Dammarca, 1. 1.
part. II, p. 5o, n* 18.
Eypia. Q:M£TEL*SCIPIO-IMP. Testa deir Afrtca coperta colla pelle di un elefante, P. «jA * 3o.
con una spiga ed un aratro.
IV. — EPPIVS • LEG • F • C. L* Ercole Farnesiano. A Milano nel R. Museo di Brera.
Luereîia. Testa di Nettuno col tridente dietro il collo.
R. — L-LVCRETI'TRIO. Cupido checavaica un delfino. Una volta nel Museo
Vaticano. NoveUe letterarie Fiarenime àeW anno 1 77A. p- 680.
Mania. ANCVS. Testa diademata di Anco Marzio col lituo dietro la nuca.
IV. — PHILIPPVS. Statua équestre sopra gli archi di un acquidotto, nei quali è
scritto AQVA-MAR, Morelli, tav. I, A. Questa entra nel conto delV Eckhel,
il quale seppe soltanto ch' esisteva una medaglia restituita délia gente Marcia
senza conoscerne il tipo , essendogli sfuggito ch' era riportata dal Morelli.
Minucia. Testa di Roma colla celata '.
IV- — Qj^THERM * M ' F. Combattimento fra unRomano eun barbaro persalvare
un cittadino. Già nel Museo Vaticano. NoveUe letterarie Fiorentine del 1776,
p. 680. Non so se sia la medesima ch' è citata dal Bimard e dal Beauvais
senza darne la descrizioue.
Qwnetia. Testa d' Ercole colla clava.
IV. — TI ' Q^D * S * S. Saltatore con due cavalli. Dalle scbede di mio padre , che la
vide a Roma , ov* era vendibile.
Servilia. FLORAL' PRIMVS. Testa di Flora con un lituo dietro Toccipite.
IV. — C * SERVEILI 'CF. Due guerrieri in piedi in atto di stringere aileanza.
Ramus, Catalogo del Museo di Danimarca, t. I , part. 11, p. 98.
E da avve^tirsi che neiia medaglia délia gente Cecilia l'incisore di 95 * 3t.
Trajano non capi verisimilmente, cosa fosse la nota del denaro che si
vede sotto il mento di Apollo, rappresentata dalf X colla trattina tras-
' [Il me semble que ce doit être plutôt d*une longue crinière et de deux plumes,
la tète de Mars jeune, avec un casque orné C. Cavedoni.]
I. a8
218
OSSEBVAZIONI NlJMlSMATlCHE.
versale : onde nelia sua copia fece un scgno senza signiGcato, che si
avvicina alla figura del Y. Degno di maggior attenzione è il nummo
délia Decia, perché 1' unico restituito di cui non si conosca l'archetipo.
Ben è vero che ciô devesi intendere ristrettamente alla leggenda
DECIVS-MVS, poichè del resto il tipo tanto del diritto quanto del
rovescio coUo stesso lituo e scudo trovasi affatto conforme nella mia
collezione, e vedesi ancora fra le incerte del Morelll, ov' è il quinto
délia quarta fila délia tavola terza. Non si deve perô tacere che anche
nella gente Orazia, fra le due restituite che sono pubblicate nel Tesoro
Morelliaiio, la prima è del tutto simile, ma la seconda porta di sopra
più una piccola testa che manca nella compagna. Ora un^altra meda-
glia aifatlo simile colla medesima testina serbasi fra le incejrte délia mia
raccolta , alla quale per comparire Y archetipo délia restituita non
manca se non il COCLES nel dirillo. Si avrebbe mai a dire che ai
tempi di Trajano si sapesse, forse in grazia di quei simboli, che Tau-
tore di uno di quei denari era stato un Orazio, e un Decio quello deir
altro, e che perciô nel tornare ad incidere quelle monete si aggiun-
gessero i loro nomi, i quali negli original! certamente antichissimi
forse furono taciuti, perché non era ancora incominciato il costume,
che vi si nominasse coiui che faceva improntarli?
OSSERVAZIONE \
P. 96 ♦ 3a. iNel catalogo del Museo d' Ennery, p. 178, fu per la prima volta pub-
blicato un asse colla solita testa di Giove barbato nel diritto, e la prora
' [ Dans deux exemplaires des Décades,
que Borghesi avait corriges de sa main , cette
dixième ohwrvaUon est barrée à chaque page
par un trait de plume diagonal, comme si
Fauteur avait eu Tintention de la supprimer
ou de la refaire, probablement par suite des
modifications que les découvertes récentes
et les observations de M*' Cavedoni avaient
fait subir h son opinion sur la date de la loi
Papiria. Voyez ce qu'il a dit lui-4nAme à ce
sujet dans son mémoire intitulé : Délia nuœa
lapide di wt Giunio Silano, n* 8. N. Dbs Ver-
gers. — Il parie d'ailleurs, dans quelques-
unes de ses lettres, du projet qu'il avait
formé d'écrire une dissertation spéciale sur
la date de la loi Papina , pour servir d'in-
troduction è ses Décades. J. B. de Rossi. ]
DECADE 111. 219
di nave nel rovescio, ma colla leggenda CN ' MAG neir area superiore,
IMP neir inferiore, e coH' I nota dell' asse alla destra de! riguar-
dante. lo pure ho acquistato recenternente questa rarissima medaglia,
délia cui epigrafe è pronta l'interpretazione CNaeus'MAGnus' IMPe-
ratar\ ond' è chiaro che appartiene al célèbre Porapeo Magno. Ma
ciô che costituisce quest' asse sommainente importante per la scienza
numismatica, è il suo peso; perché quello che da noi si serba, corri*
sponde suUa bilancia a due grossi ed otto denari, onde viene piena-
mente a confermare Tassertiva del d'Ënnery che avevalo detto onciaie.
Lo che essehdo, da esso si diffonde molto lume pel famoso passo di
Plinio intorno la diminuzione del peso nelle monete di rame. Questo
scrittore, dopo aver ricordato che Tasse fu librale da principio, e
poscia ridotto a due oncie nella prima guerra punica, soggiunse :
rrPostea Hannibale urgente, Q. Fabio Maximo dictatore, asses unciales
fffacti, placuitque denarium sedecim assibus permutari, quinarium
iToctonis, sestertium quaternis. Ita respublica dimidium lucrata est...
r Mox lege Papiria semiunciales asses facti ^. v
Il Pighio giudicô che fosse autore di questa legge C. Papirio Tordo
tribuno délia plèbe nell' anno Varroniano ByB, al cui parère quasi
tutti i numismatici nelT aggiudicazione délie medaglie si uniformarono;
meno perô ^Eckhel^ il quale quantunque confessasse di essere alF
' [ Borghesi , s étant convaincu , en 1 83 a , mot sur d'autres exemplaires de cette pièce
que ia date de la loi Papiria devait être fixée (Repue numism, française, t. Vil , pi. vu .
en 665, comme je l'avais conjecturé par p. 171; Cohen, Méd. eons. pi. LXIIl, Pom-
suite de la comparaison de plusieurs dépôts peia, 6; Riccio, CataL tav. VI, etc.). C. Ga-
monétaires, proposa pour cette légende vedoni. — M. Mommsen a traité récemment
d'antres explications, par exemple CNaeus {Hist, de la monn, rom, p. 654 -667) des
MAGiW, ou CNaeus MAGulmus. (Voy. médailles dont il s'agit; il relient la leçon
mon Appendice alSaggios p. 1 4 2, et Dureau CNaeus MAGniw \}A?erator, et nie qu'il
de la Malle, Eeon&nûe politique des Romains, y ait ROM A au lieu de IMP ; enfin , il at-
t. I, p. 83.) Il a, en outre, reconnu depuis tribue ces médailles au fils du grand Pompée,
que Tas qu'il possédait était celui-là même Quant à l'explication de la différence qu'elles
qui avait appartenu à d'Ennery, et qu'on y présentent avec le poids semi-oncial, voyez
lit, au-dessous de la proue, le mot ROM A et la page /128 du même ouvrage. Henzen.]
non pas IMP. Je ne m'explique pas comment * HisL nat lib. XXXIII , c. xiu,
d'autres numismatistes ont pu lire ce dernier * D, N, \\ t. V, p. 7.
220 OSSERVAZIONl NUMISMATICHE.
oscuro deir anno e délia persona a cui questa legge dovè la sua ori-
gine, tuttavolta osservô giustamente che la parola nuKc usata da Plinio
P. 97 ^ 33. non permetteva che se le attribuisse tanta antichità. £d io pure dali'
esame délie moltiplici persone nominale sui nummi di bronzo erami
accorto, che gli assi semionciali dovevano essere più moderni, e
quindi mi era parso che il loro incominciamento dovesse riporsi
circa i tempi di Siila. Ma Tasse di cui si parla, somministra ora un
argomenlo mollo più certo per fondare questo giudizio; imperocchè
egii non puô essere stato coniato avanti il 67/i , nel quai' anno Pompeo
avendo trionfato di Jarba ottenne da Silla il cognome di Magno, sic-
coine ci avverte Plutarco nella sua Vila'. Ed anzi questo conio deve
essere ritardalo anche dopo il 677, nel quaFanno il medesimo Pom-
peo tu mandato in Ispagna a sostenere ia guerra contra Sertorio;
perché io stesso Plutarco aggiunse : (tPompeius tamen ipse omnium
rpostremus, longoque tempore post proconsul in Iberiam adversus
rSertorium niissus, se in epistoiis suis actisque Magnum Pompeium
r inscripsit : jani enini ex ipsa consuetudine id cognomen invidia ca-
rrebat^.T Possiamo quindi con certezza giudicare, che siccome in
Ispagna pe' bisogni delF esercito fece dal suo iegato M. Poblicio battere
il denaro d'argento ^, il quale porta la stessa epigrafe CN • MAGNVS-
IMF, cosi nella stessa occasione facesse imprimere anche quest' asse.
Ma ritornando alla legge Papiria, se per le cose fin qui dette ella
deve essere posteriore ail' anno 677, per l'altra parte bisogna crederla
anleriore alla caduta délia repubblica : imperocchè, per tacere di altri,
L. Hubrio e Q. Tizio, di cui si hanno assi semionciali, si Irovanonel 708
nominati ne' Gomentarj di Cesare, il primo come senatore \ il secondo
corne Iegato^; onde per sicuro alquanf anni prima debbono avère occu-
El Pline, Hift. nat. lib. VII, c. xxvn. èvi^ovov roUvofta , ainnfâtç ysvôfiepov. In
C. Cavedoni.j Pomp. cap. xiii.J
* I Xùràç fjiévTot, ^éanoov C^laros xai * Morellî, nella gente Pompeia, tav. I,
/irrà tffoAûv )(jpàvov elç tëtfpiav àvâ^TTOs n* 3.
èxitefi(^eis èvi'Leprtijpiw, iip^ŒTO ypi^tiv ^ Bell. cioiL lib. I, cap. xxiii.
éavrov èv raf; èirtaloXaîs jcsi tok ha- ^ Ibid. lib. IH, cap. xui.
TéyfiatTt Màyvoi* Uofnrtiioi* • ovHért yàp ^
DECADE m. 221
pato il triumvirato monetale^ Ciô premesso, non essendovi certamente p. (|8 * 3/i.
in questi anni alcun Papirio, il quale sia stato console, non vi sarà dub-
bio che questa legge sarà stata portata da un tribuno délia plèbe, da
cui avrà preso il nome. Ed opportunamente circa questi tempi abbiamo
appunto tribuno un C. Papirio Carbone, di cui parla Tullio^ : rMe
estante G. Garbo Gaii filius tribunus in concione dixit his verbis : 0
ffMarce Druse, patrem appello. ^ Ë il suo Iribunato viene presso a
poco stabilito dal seguente passo di Dione : (rltaque cum M. Golta
rr quaestorem suuni P. Oppium, quem peculatus et insidiarum su-
er spectum habebat, dimisisset, ipse autem magnam vim pecuniae ex
rBithynia corrasisset, G. Garbonem, qui eum accusaverat, licet tri-
rbunatu plebis tantummodo functum, consularibus honoribus exor-
crnarunt^. "B
M. Gotta fu console Tanno 680, nel quale sorti in provincia la Bili-
nia, ove sulla fine di quelF anno 0 suH' entrare del seguente fu sconlitlo
da Mitridate, ed assediatoa Galcedone, finchè fu liberato da LucuUo.
Pare dunque che il suo giudizio non possa stabilirsi prima del 68â ; e
se Garbone, quando l'accusé, aveva già coperto il Iribunato deila plèbe,
ne verra ch' egli lo avrà conseguito nel 680 o nel 681 , non sembrando
che debba ritirarsi più in dietro. Imperocchè troppo tempo allora s' in-
terporrebbe fra il suo Iribunato e la sua pretura, la quale per allro
non è ancora ben determinata, e nol sarà, finchè il Sestini non avrà
pubblicato le dotte ricerche che aveva in pronto suH' era Bitinica , di
cui si ornano moite medaglie che Garbone fece imprimere, quando fu
* I Borghesi est depuis tombe d'accord
avec moi pour attribuer au père du légat de
César les monnaies qui portent le nom de
Q. Titius. Elles se sont trouvées, en effet,
dans ]e dépôt de Fiesole. et doivent, par
conséquent, avoir été émises à une époque
antérieure à Tan 668. Il faut en dire autant
de celles de L. Rubrius , qui , figurant dans
le dépjM de Monte Codruzzo, doivent avoir
été frappées avant 67/1. C. Cavedoni.
* Nell' Oralore, S 63.
' [ Tov yoiiv Kôrrou tov Mipxoti rùv fièv
Tot^iav UoitvXiov Ôiririov èvi re Idjpots xai
évi vir<yipif èm^o^Xrfs éironéii'^tvToç, ai-
TOÛ hè troAAà iK rt^ BtOwiaç ^pïfiiarwa-
fiévov , Vâiov Kàp^va rdv xTTrryoprjtTavra
aÙToij Tifiati x/vœvixatç xahfsp ^eltffioLpxïf-
x^a fiôvov, èaépLvvvav. Hi$t. lib. XXX N'I.
c. xxni.J
22-2 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
propretore di quella provincia: il cbe nonso se abbia ancorfatto^ Per
p. 99 "^35. quanto adunque risuita dair asse Pompejano, la legge Papiria sarà
stata promulgata circa Tanno 68o; e se questa sentenza verra conva-
lidata dalle più diligenti ricerche che si possono istituire suir età dei
inonetarj che fecero coniare assi semionciali, sarà questa la più grande
scoperta che potesse farsi per la cronologia délia série délie famig^ie ,
perché se ne verrebbe a conchiudere o che Plinio non mérita fede in
quel racconto, o che ad un gran numéro di medaglie deve tog^iersi un
secolo deir età che avevano loro assegnata gli eruditi.
' [Sestini ne l'a pas fait; mais Borghesiy quelle il démontre que C. Papirius Carbon
a supplée , par une lettre adressée à ce savant Ait propréteur de Bithynie dans les années
[Anthoi. diFirenze, juin 1898), dans la- GqS-GqS de Rome. C. Cavbdoni.]
DECADE QUARTA'.
OSSERVAZIONE 1.
Nulla v' ha di più comune sulle medaglie consolari d'argento, P. 34^ ^ i.
quanto le lettere, i numeri e i simboli che 8olitarj furono delli dalf
Eckhel, perché niuna reiazione hanno col rimanente dell' epigrafe e
dei tipo. Ne per altromotivo ne fu introdotta la consuetudine , se non
per distinguere i conj, onde poler conoscere quanlo lavoro era stato
falto da ciascuna offîcina. Ë per riguardo ai simboli, incredibile è la
loro varietà, essendo stati ricavatinon solo dai Irc regni délia natura,
ma essendo state altresi ndoperate tutte sorti di arnesi inservienti alla
religione, alla milizia ed alla vita pubblica e privata. E sebbene la
loro picciolezza tolga ad essi non poca importanza, pure non di rado
si veggono scolpiti con tanta maestria, che ciô non impedisce che si
concepisca un* idea abbastanza chiara délia cosa rappresentata. Quindi
a mio credere hanno avuto mollo torto gli erudili, che (inora non
hanno falto verun conlo di loro; imperocchè se ne possono ricavare
molli bei lumi relativi specialmente agli attrezzi domestici degli anti>
chi, inlorno ai quali siamo in tanla oscurità.
Ragionevole è perô la querela suUa difficoltà di raffigurarii e rico- 3/j3 * «,
noscere il servigio cui erano destinati, stante la mancanza di ogni altro
oggetto accessorio, troppo facile essendo il prendere a gabbo una cosa
per Taltra. Alla quai lagnanza, il più délie volte ben fondata, intendo
ora di fare un' eccezione in grazia dei denari délia gente Roscia, e
' [Extrait du Giomale Areadieo , i8aa , t. XIII , p. 3&9-375. J
22/1 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
degli ailri délia Papia rappresentanti il grifone ; i quali tutti mostrano
un duplice simbolo monetale, uno cioè neldritto, Taltro nel rovescio.
Conciossiachè non si era ancora fatto avvertenza che i due simboli di
queste medag^ie hanno costantemente fra loro uno strettissimo legame :
onde capito che siasene uno, se ne avrà una buona traccia per non
errare nella spiegazione dell' altro. Per la quai cosa è da desiderarsi
che coloro i quaii imprendono a trattare dei bronzi antichi, e sopra
gli aitri i signori accademici ercolanesi, cui è affidata T illustrazione di
tanta suppeilettile di utensiii domestici, non tralascino nelle loro spie-
gazioni di consultare queste medaglie, mercè il confronto dalle quali
puô talora arrivarsi a scoprire Tuso di qualche arnese, che diversa*
mente rimarrebbe forse sconosciulo. Intanto per fondare su buon nu-
méro di osservazioni la mia assertiva, risguardante la connessione che
ho detto trovarsi fra le due note monetali di queste medaglie, prete-
rendo quelle délia Roscia , che pel più rozzo artificio presentano mag-
gior diffîcoltà ad interpretarsi , sottoporrô Felenco di tutte quelle
deila Papia che si trovano delineate dal Morelli, o esistono nel mio
museo, nelle quali mi è riuscito di penetrare il signifîcato di ambedue
quei simboli.
I An fora che finisce in punta, onde seppellirsi in terra. — Anfora coi piede. Boi^besi.
9 Apîce sacerdotale. — Simpulo. B.
IV 3^4 4 * 3. 3 Aplustro. — Poppa di nave. B.
II Aquila. — Fulmine. Morelli, n* 7, B.
5 Ariete. — Capricorno. M. n* 9 , B.
6 Base di colonna. — Capitello. B.
7 Bastone. — Mano. M. n' 99.
8 Biscia. — Botta. B.
9 Bossolo da olio col beccuccio. — Lucerna. B. 11 Morelli , n* 39 , infedelmente lo
delineô per un vaso con due manichi.
\o Capitello toscano. — Capitello dorico. M. n* 38, B.
1 1 Cassa. — Chiave. M. n* 96 , B. Malamente Y Avercampo credè che la prima fosse
un* ara.
1 9 Catino. — Vaso in forma di capricorno. B.
i3 Celata. — Cuffia, 0 cuscinetto da porre sotto Telmo. B. Il Mordli, tav. I, lett. 3 ,
ne aveva a torto fatto due ancili.
ih Cetra. — Arco e turcasso, tutti simboli di Apollo. M. n* 90.
DECADE IV. 225
1 5 Cetra. — Non specie di vaso , oome dice Y A vercampo , ma il martinetto musico , con
coi si tirano su le corde, quale vedesi suite medagiie di Pomponio Musa.
M. n* 19.
1 6 Chiave. — Scrigno. B.
1 7 Qùoedola. — Conchigiia striata. B.
18 Civette. — Ucceiletto. M. n* 3. B.
19 Codioe. — Stilo da scrivere. M. tev. I, iett. A.
90 Compasao rotondo. — Coropasso qoadrato. B.
91 Conchigiia striata. — Conchigiia peloride. M. n** 65. '
99 Corbello di* pomi. — Canesbro d' uva. B.
93 Corona d'alloro. — Cerchio da senrire di fusto alla corona. B.
9/1 Cucchiajo. — Forchette. M. n* 95.
95 Dardo. — Clava. B.
96 Diote panciuta. — Altra piu sottile. B. P. 365 * h
97 Fasei consolari. — Score. M. n* 5i . L' A vercampo non ne intese il significato.
98 Fiaccola. — Teste di cervo. B.
99 Fîasca. — Sporte. B.
30 Fiaschetto d' otio appeso ad on chiodo. — Strigile. M. n* 36. B. Fa lidere V Aver-
campo che lo prese per on timone di nave..
3 1 Fu80 col fusajolo. — Piombino per avvolgervi refe. B.
39 Giogo pei cavalli. — Cocchio. M. n*" 19. B. L' Avercampo battezzè il primo per un
sigillo di diploma.
33 Granchio. — Picciolo pesce. B.
36 Lancia munite d' unciuo. — Teste di cignaie. M. n* 6. Temo foderate queste meda-
giia, e composte del n* 35 e del n* 5i .
35 La medesima lancia. — Testa d' elefante. B.
36 Lèpre. — Cane levriera. B.
37 Limone. — Meiogi*anato. M. n* 5o. B.
38 Litao. — Maschera scenica. M. n* 69.
39 Martdlina. — Martelio. B.
60 Mazza per uccidere le vittime. — Secespite. M., n* 63.
61 Mezzo leone. — Mezzo toro. B.
69 Moggio. — Congio. B.
63 Oca pelate senza teste. — Teste d* oca. B.
66 Olia. — Boccale. B.
65 OUa. — Fiasca con due manichi. B.
66 Palette. — Spazzola. B.
67 Penna di galio. — Penna di pavone. M. n* 1 6. B. L' Avercampo credè la prima una
lona crescente, e la seconda un ramo di lauro con una stella.
68 Pialla. — Sega. B.
69 Piede dibue. — Piede di cavallo. B.
5o Piede votivo, o piuttoeto cotnmo. — Piede umano. M. n* 93.
1.
«9
226 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
P. 366 "*" 5. 5i Proedutlo. — Testa di cignale. M. n* 5. B. L* Avercampo scambiô il proaciatto con
nna lumaca.
5 a Ramo di palma. — Corona di lauro. M. d* a 8.
53 Râpa. — Rafano. B.
SU Secchia con manico e fîine rotta. — Graffi per pescare la seechia. M. n* 35. B.
L' Avercampo vi vide un* o]la ed un tridente.
55 Sistro. — Piatto di frutti. M. n* 1 3.
56 Spegnitojo. — Scaldaletto. B.
57 Spillone da testa. — Ossicino da toletta. B.
58 Sprone. — Morso. B.
59 Tavoletta, su cui èscritto F API. — Scrigno. M. tav. I, n* 4.
60 Testa di bue. — Bipenne. B.
6 1 Testa di cane. — Testa di lèpre. B.
69 Testa di cavallo. — Testa d'asino. B.
68 Testa di cervo omata di bende. — Testa d* ariete omata egualmoite. B.
6/1 Testa di leone. — Altra simile. M. n* /^.
65 Timone. — Ancora. M. n* 3o.
66 Timone. — Bipenne. M. n* 39. Credo foderata anche qnesta medaglia, e nata dalla
riunione dei n. 60 e 65.
67 Topo. — Galto. B.
68 Tridente. — Dd/ino. B.
69 Zaino. — Due giavellotti da caccia. B.
Altri venticinque di questi tipi si hanno nelle tavole Morelliane, molti
dei quali non ammettono spiegazione 0 per negligenza deir încisore,
o per mala conservazione dei nummo. Ma ve ne sono pure altri, e a
questi ne aggiunge sedici di più la mia collezione, tutti rappresentanti
367 * 6. utensili di diverse foggie, de' quali 0 non mi è riuscito d' interpretarne
con certezza alcuno, o pure un solo per meda^ia; onde ho dovuto
traiasciarli non servendo al mio scopo. Intanto la série abbastanza
numerosa che ne ho proposta, è più che sufficiente a dimostrare la
verità dei mio detto, giacchè nella maggior parte la correlazione frai
due simboli è cosi évidente da saltar subito agli occhj, e niuno poi
havvene, fra cui non si trovi qualche rapporlo. E non lascierô poi di
notare che nel real Museo di Milano si conserva una di queste me-
daglie, che invece dei simboli porta impresso dai due lati il numéro
CCXLVI, la quale mostra che per lo meno si debbono trovare due-
cento quarantasei varietà nelle note monetali di questa famiglia.
DECADE IV.
227
08SERVAZI0NE II.
I simboli che si trovano suile monete consolari di bronzo , meritano
più attenzione di quelli che si vedono sui nummi d'argento; imperoc-
chè ho già detto che in questo non sono il più deile volte che semplici
note raonetali, le quali non hanno altra ragione che il capriccio delF
incisore. Air opposto tali note o sono sconosciute sul rame, o almeno
non Vi compariscono quando è contrasegnato col nome del triumviro
monetiere, e quindi i simboli vi hanno sempre un senso meritevole
d'interpretazione, corne ne fa fede la costanza, con cui sono ripetuti
su tutte le meda^ie di quel dato tipo^ A confermare questa proposi-
zione, e a destare il desiderio di cercare lo spiegamento di Tnolti di
essi, che sebbene editi da molto tempo non sono stati curati (inora,
oltre gli al tri esempj che ne ho addotti nel decorso di queste osserva-
zioni, piacemi di aggiungerne altri cinque tutti ignoti al Morelli, e tutti
ornati di simboli, de' quali il signiGcato è abbastanza conosciuto. P. 3^8 * 7.
I. Testa di Glano laureala e barbata, colf I sovrapposto.
IV. — Prora di nave, sopra cui C'FABI'C'F; sotto, ROM A; a destra di
chimira, un uccello^.
Quest' asse fu pubblicato dal Liebe', il quale prêter! di ricordare
Tuccello che vedesi scolpito neir area, e che apparisce chiarissimo
* [Borgkesi , en ëcrivant ces lignes, ne se
rappelait pas les as de la famille Titia, sur
lesquels une tnème l^ende Qj TITI est
accompagnée de symboles monétaires for-
mant série, par exemple, d*un ermssatU,
des bimnets des Dioêeure», d'une branche
d'arbre, d'une eigak, d'un papillon, etc.
(Riccio, Calai, p. 191; Borgbesi, Lettre à
Cavedoni, 16 avril i835; Cavedoni, Ap-
pendiee al ëaggio, p. 170.) Les as des mo-
nétaires GAROGVL VER présentent
de même ta série complète des lettres de
Talpbabet; voyez plus haut, Décade III,
oss. VI. Ce sont, du reste, les seuls faits de
ce genre que Ton rencontre dans la série des
bronzes romains. C. Cavbdori.]
• [ Voy. Cohen , Méd. cona. pi. LIV, Fa-
bia, U, L'oiseau représenté sur cette médaille
semble être plutôt une cigogne ou un ibis
qu'une buse (buteo). Nobl Dis Vbrgbrs.]
' Gotha mtmaria, p. 399.
ay
228
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
iiella medag^ia ch' io posseggo. Egli è quel niedesimo volatile che si
mira nel denaro corrispondente riferito dal Morelli\ e coniato dal me-
desimo G. Fabio Buteone, Del quai luogo si conviene che rappresenti
ravvoltojo detto buteoDe egii pure^. Per la quai cosa non vi sarà dub-
bio che sia stato delineato qui ancora per tener le veci del cognome di
Fabio , scrivendo Plinio : v Buteonem hune appellant Romani , familia
(retiani ex eo cognominata, cum prospero auspicio in ducis navi se-
rdisset^. T
•
5). Testa di Giano coll' I coasueto.
FV- — C. FONT neir esergo, ROM A e IM lîeir area superiore. Prora di
nave, e a destra un' ancora^.
Ho veduto quest' asse nel real Museo di Milano, e fu divulgato dal
Ramus^. L' ancora vi è stata impressa senza fallo per la stessa ragione
per cui nel contemporaneo denaro Morelliano^fu dallo stesso C. Fon-
tejo rappresentata una nave da guerra con remiganti e nocchiero; il
({ual tipo vedesi parimenti ripetuto in un' altra medag^ia délia stessa
casa. Non soddisfano le spiegazioni che sono state date fmora a questi
rovesci, che per me alludono a qualche ignota impresa marittima di
p. 349 ♦ 8. un antico Fontejo; ma comunque sia, il loro confronte ci fa certi che
r ancora non è qui un simbolo ozioso.
3. Testa di Giano al solito.
IV. — W'FOrT nell* area superiore, e sopra questa iscrizione i due pilei
dei Dioscuri. Prora di nave, nella cui caréna sta scritto ROM A".
Fu edito Tasse présente dal d' Ennery*, dal Ramus*, e dal Museo
' In g. Fabia, tab. I,n*6.
* [Borghesi a depuis reconnu dans ce
volatile i*oiseau aquatique du même nom ;
voyez plus loin , Décade XVII , osserv. vi.
C. Cavbdohi.]
' HisL no/, lib. X , c. ix. [ Voyez, sur les
doutes auxquels cette explication peut donner
lieu, mon Histoire de la nwimaie romaine,
p. 578. Th. MoMMSBif.]
' [Voy. Cohen, Méd, eoiw. pi. LV, Fon-
teia, t.]
^ CauUogo del Mtueo di Danimarca, t. I ,
part. II , p. 56 , n* 1 9.
' bïg.Fabia, tab. I,n* 1.
' [Voy. Cohen, Méd, eone. pi. LV, Fon-
teia, 5.]
* Cakd. p. 17&. — * CauUogo del Museo
diDanimarca, 1. 1, part. n. p. Sy, n* ao.
DECADE IV. 229
Hedervariano^ e corrisponde ai denaro MoreliiaDO^, su cui sono efli-
giatele teste di Castore e di Polluce^. Alludesi in ambedue ail' origine
délia gente Fonteja proveniente dal Tu8colo,siccome attesta Cicérone*,
città in cui sappiamo che i Dioscuri ottennero sommo culto.
U. Testa di Giano sormontata dali' I.
IV. — C * MAMILI Deiresergo. ROMA a désira del riguardante. Prora di nave ,
suUa quale Uiisse io piedi, appoggiato ad una canna, iu abito corto, e
coperto da unberretto rotonde. Appresso vi è Tl indice del valore^.
Quest* asse inedito e singolarissimo onora il Museo Olivieri di Pesaro,
ov' io Tho osservato più volte. Il medesimo Uiisse viene anche efligiato
sui denari di questa casa, perch' ella si gloriava di discendere da lui.
Basti per ogni altra autorité quelladi Dionigi d'Alicarnasso, il quale
parlando del genero di Tarquinio Superbo dice : cr Is vocabalur Octa-
r vins Mamilius ; oriundus autem erat a Telegono, Ulyssis et Circes filio,
r et Tusculum urbem incolebat^. ^
9
5. Testa d' Ercole coperta délia pelle di leone con tre globetti dielro la nuca.
Vf. — Prora dî nave, sopra cui TI* AVGVR, e sopra la leggenda un lituo;
sotto ROM A, je a destra treglobi*^.
Spetta questo inedito quadrante del niio museo a quel Tiberio Mi- P. 35o * 9.
nucio Augurino, che fece stampare il denaro Morelliano iV 1 ®. E palese
la relazione fra il lituo usato dagli auguri e il cognome di Minucio.
che i suoi maggiori trassero appunto da quel sacerdozio.
' T. Il, p. 37. ' [6ff ixaAerro Ùhràtoç }àa(Aihoç, âvé-
^ Nella g. FaïUeia, tav. I, n' 3. ^epe le rd yévoç els TrjXéyovov ràv è£
' [Voy. Cohen, Méd. cens, pi. XVIII, (Mwraé^ùç xolI Hipxrjç , x%TWi^i l' èvaàXsi
Ftmieia, a et 3.] T<mthXù». Antiq. Ram. Hb. IV, c. xlv. J
• Pro Fonteio, c. xiv. ' [Voy. Coheo, Méd. com. pi. LX, Mi-
* [Voy. Cohen, Méd. eons. pi. LVIII, nucia,'j.\
MamiUa. J • • [Voy. ibid. pi. XXVIII , Mimcia, /i.
230 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
OSSERYAZIONE IIK
Si hanno tre medaglie, una in argeiito cognita da gran tempo, Taltre
due dibronzo messe fuori dal Patino,tuUe coH'epigrafe Pui/tw NERV A,
che ponno vedersi presso il Morelli^ L' Orsino fu dubbioso, se dovesse
credere che costui appartenesse alla prosapia dei Licinj , o piuttosto a
quella dei Silj , alteso che ambedue quelle case adoperarono il cognome
Nerva. Ma il Vaillant si dichiarô in favore di questi ultimi, perché non
conosceva alcun Licinio Nerva prenominato Publio^; e sebbene quest'
opinione non soddisfacesse al Morelli, ciô nondimeno ha incontrato
rapprovazîone di altri numismatici e segnatamente delF Eckhel. Ora
pare a me, che oltre la ragione dei prenome ve ne sia un'allra fortis-
sima per dar vinta dei tutto la causa al Vaillant. Una di quelle medaglie
di rame présenta nel diritto la testa d' Ercole coi soliti tre globi, e Y epi-
grafe P • ^ERVA, e nel rovescio ostenla le lettere ROM A nelF esergo,
i tre glpbi a destra, e una prora di nave nel mezzo, sopra cuista un
animale ^. Dal Pàtino in poi tutli T hanno detto un cavallo : ma convien
credere che la poca conservazione délia raedaglia , da cui la prima
Yolta fu tratto il disegno, gli abbia condotti în errore : perché egli
è certamente un capro selvaggio, similea quello che vedesinei denari
p. 35 1 * jo. délia gente Plancia, e di cui il nummo che possiedo mi mostra chiare
le corna e la brève coda.
Per le cose dette neir osservazione précédente dovendo questa beslia
aver pure un significalo , io osservo che la gente Silia per concorde
opinione degli antiquarj dedusse il suo nome da gilOy che signiGca di
naso schiacciato, rincagnato, camoscio. Or chi non sa che questa ap-
punto è la propriété dei camoscio e dei capro, e che perciô presso i
* Nella g. Licinia , tav. I , n* 8 , e iav. II , . qu'il faut attribuer les mëdaflles dont il
D. 5 et 6. [Cohen, Afn/. con», pi. XXXVIII, s'agit; voyez mon Histoire de la momuùe ro-
SiUa, et pi. LXVl, SiUa, t, a, 3.] tmUney p. 565. Th. Mohhssn.]
' [Un P. Licinivs Nerva fut préteur de ^ [^^Y* Cohen, Afétf. ame, pi. LXVI,
Sicile en 65 1, et cest à lui probablement Silia, 3.]
DECADE IV. 231
poeti il favorito epiteto délie loro femmine è quello di simaey équiva-
lente di 9ilo ? Per la quai cosa ne conchiudo che il camoscio fu chia*
raato a comparire su questo rovescio per alludere al nome dei mone-
tiere, appunto corne il buteo^ il gracculuSy la purpura lo furono allre
volte per denotare il cognome; e se ciô è, T aggiudicazione di queste
niedaglie alla gente Silia sarà indubitata.
Air Orsino venne in mente che potesse esserne autore P. Silio Nerva
console nel 73/1; ma questinummi sono certamente di tempo repubbli-
cano , perché dopo la diltatura di Cesare non si Irovano ornai più mo-
nete dt rame cogli antichi tipi, e perché quello d'argento é certamente
anteriore al 706, essendosene rinvenuti alcuni nel ripostiglio di Ca-
driano^ AlFopposto non potrà assegnarsi loro un'epoca molto antica,
se é genuma la medaglia d' oro simile al denaro che si possedeva dai
Museo Perabroke^, sapendosi che non incominciô a farsi grand' uso di
questo métallo per la monetazione se non negli ultimi tempi délia
libertà. Laonde da me voientieri si assegneranno ad un'altro P. Silio
Nerva, propretore di Bitinia nel jo3 , più volte memorato da Cicérone,
che io credo padre del console, benchè molti a torto Tabbiano confuso
col console medesimo. E dico a torto, perché il console fu certamente
padre di P. Silio che ottenne anch* esso i fasci nel 766, di G. Silio p. 359* n
che gli ebbe nel 766, e di A. Licinio Nerva Siliano che gli consegui
nel 760, e perché egli viveva ancora negli ultimi anni di Augusto :
onde questo imperalore già vecchio scrive a Tiberio presso Suetonio :
frCoenavi, mi Tiberi, cum iisdem : accesserunt convivae Vinicius et
rrSilius pater';T) nel quai caso se il convitato d'Augusto fosse il pro-
pretore del 703, costui non avrebbe avuto meno di un secolo di età.
Distinguendo adunque questi due soggetti, se il propretore esercito
il triumvirato monetale poco dopo aver presa la toga virile, siccome era
' [Il est même antérieur è Tannée 668, par Mionnet (voyez plus loin. Décade XIV,
car on en a trouvé aussi dans le dépAt de oss. x), et elle paraît en effet avoir été mou-
Fiesole. Voy. mon RagguagUo dei ripo9tigU, lée sur le denier. C. Cavedoni. ]
p. 194. C. Cavbdoiu. ] ^ In AugusL c. lxxi.
* [Cette médaille a été déclarée suspecte
232 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
consueto, rimonteremo ai tempi di Siila, età che ben si addice a quesle
medagiie.
OSSERYAZIONE IV.
Frequenlissimi sono i denari délia gente Porcia portant! da un
lato una testa femminile senza ornamenti, colla chioma raccoita in un
nodo, aggiuntevi le lettere ROM dietro la nuca, e M -CAO sotto il
collo. A questo nome in *alcuni di essi si unisce il titolo PRO ' FKae-
tore, mentre in altri che mostrano quest' appendice, si tralascia il
ROM. Neir esergo del rovescio si legge VICl^IX, ed apparisce
nel campo la Vittoria con ampie ali e lunga stola, assisa sopra una
sedia, tenendo nella sinistra un ramo di palma e una paiera nella
destra, benchè un altro di questi numnai conservato nella mia raccoita
invece délia patera le metta in mano un' evidentissima corona d'alloro
guernita secondo il solito di due nastri pendenti ^ Ma più d' ogni alira
cosa meritano considerazione le iniziali ST, che alcune voile appari-
scono fira le gambe délia scranna, su cui siede la dea^, e che furono
p. 353 >» 19. pel primo osservate dall'Eckhel, quantunque non si desse il pensiero
d' interpre tarie.
Ognuno consente che questi nummi spettano al célèbre M. Catone
r U ticense ', ma perô vi è disparité di sentenze sul tempo in cui fece
improntarli. L'Orsino licredè battuti, quando fu mandato a ridurre in
forma di provincia il regno di Gipro, ed a raccogliere l'immense rie-
chezze di quel re Tolomeo, adducendo per fondamento di una tsde
opinione il seguente passo di Vellejo Patercolo : tr P. Glodius in senatu
' [Voy. Cohen, Méd. eong. pi. XXXV, CAO sans le titre de PRO PR au père
Porcia, 9.] de Caton d'Utiqiie; depuis, dans une autre
' [Voy. ikid, 6. ] lettre du 97 mai 1 889 , il préféra les donner
^ [ Après la découverte du dép6t de Monte à M. Cato Nepoi, cousin de Caton d^Utiqne ,
Codruzzo, Borghesi, dans une lettre à moi et qui le fit son héritier, lorsqu'il mourut,
adressée le 18 avril 1889, attribuait les vers Tan 687, étant proconsul de la Gaule
deniers portant pour légende les mots M * Narbonnaise. C. Cavbdoni. ]
DECADE IV. 233
«r sub honorificentissimo ministerii titulo M. Gatonem a republica rele-
(Tgavit, quippe iegem tulit ut is quaestor cum jure praetorio, adjecto
(retiam quaestore, mitteretur in insulam Gyprum ad spoliandum regno
(T Ptolemaeum ^ -n E conchiuse : rrNihii enim aliud est quaestor cum
(TJure praetorio, quam quaestor pro praetore. ?) Niuno sarà per negar*
g]î questa sua proposizione ; ma egli a buon conto non awerti che il
quaestor pro praelore e il propraetore isolato sensa a]tro accompagna-
mento sono due cariche affatto diverse fra loro. Da poi che Silla
con una sua legge portata nel 673 ebbe distribuite ai pretori le que-
stioni capitali da giudicare , fu ad essi interdetto di assumere i*ammi-
nistrazione délie provincie finchè non era spirato il periodo délia loro
magistratura. Quando adunque lerminato il loro anno si recavano ai
govemi che avevano sortito , già era in essi cessata la dignità pretoria ,
e solo ne veniva loro prolungata la podestà : onde avvenne che da
quel tempo in poi i rettori délie provincie più non si dissero pretori,
ma soltanto propretori. AI contrario Tufficio dei questori fu sempre
di molto minore considerazione , e si dividevano in questori urbani,
che rimanevano in Roma, e in questori pro pretore,che andavano ad
occupare il secondo posto nel reggimento délie provincie, i quali il
titolo aggiungevano di pro pretore per indicare T autorité che dai pre- P* 356 * i3.
sidi era loro delegata, e il diritto in cui erano in mancanza di questi,
di subentrare nell' esercizio temporaneo del potere pretorio.
Quindi avrebbe avuta tutta la ragione TOrsino, se nella medaglia
fosse stato scritto Quaestor * PRO - PR ; ma siccome ella mostra il nudo
PRO'PR, è évidente che fu impressa dopo che Catone ebbe conse-
guita la pretura, il che non avvenne se non nell' anno 700, vale a
dire quattro anni dopo la sua spedizione nelF isola di Gipro. Gon più
ragione adunque il Vaillant pensa air anno 708, nel quale Gatone in
qualità appunto di propretore fu mandato successore di Furfanio nel
governo délia Sicilia, e suppose poi che innanzi di partire facesse co-
niare queste monete nella capitale per portarsele nella provincia, pre-
* Lîb. II , c. XLV.
1. 3o
234 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
tendendo di provar ciô colla voce ROMA clie si osserva nel diritto.
Ma qucsla sua seconda fantasia fu meritamente derisa dair Avercampo ,
il quale stabili eziandio che ne taoïpoco in Sicilia poterono fabbricarsi
queî nummi, perché Catone non vi era appena arrivato che ne fu
espulso da Curione mandaiogli contro da Gesare; onde non potè avère
il tempo necessario per farvi stampare tanta copia di moneta, quanta
ne importa lo straordinario numéro dei denari di cui si parla, il
quale è anche più grande nei quinarj che vi hanno correlazione.
Laonde concbiuse che furono battuti in Utica onde provvedere ai biso*
gni dei soldati in tempo délia guerra africana contro Gesare, e mo-
strô poi con un passo di Plutarco che anche in Africa Gatone chiama-
vasi propretore, conciossiachè essendogli stata offerta la somma dei
comando, trnegavit se propraetorem , praesente proconsule, im-
(rperaturum^T) E per riguardo al ROMA dei diritto credè che si
p. 355*1 4. dovesse accordare colF epigrafe dei rovescio, onde cavarne il senso
ROMA • VICTRIX.
L'Ëckhel con una sentenza che non gli fa onore, perché induce il
sospelto che non abbia ponderate le buone ragioni che a pro dei suo
divisamento aveva addotte T Avercampo , deGni assolutamente che queste
opinioni erano incerte dei pari. Ma forse non avrebbe portalo questo
ingiusto giudizio, se la negligenza con cui ha trattato délia série con-
solare, lo avesse lasciato cercare T interpretazione délie iniziali ST, la
quale avrebbe Irovata prontamente in tutte le coilezioni degli epigi^a-
Gci, che non pochi esempj somministrano di quelF abbreviatura in
luogo di STipendium. Ed opportunissimo sarà poi questo senso nel caso
nostro , perché sappiamo che un denaro era per Tappunto lo stipendio
dei soldato romano. Se dunque questa moneta fu impressa per ser-
vigio di un esercito , ciô non poté farsi certamente se non in occasione
délia guerra africana, perché Gatone dopo la pretura non ebbe altra
opportunité di pagare soldo aile milizie.
Ma se per questa parte convengo colF Avercampo, dissento perô da
' [O^lè éavràv dvrurrpéTïfjov àvra vapàwos àpOwérwà «rpoorà&w. Cato mtnor,
C. LVII.]
DECADE IV. 235
lui, ove lega ROM A con.VICTRIX, imperocchè nei citati quinarj,
in cui è uniforme il rovescio, manca nel diritto la prima parola. Ë
quindi chiaro che una leggenda non ha che fare coIF altra, e che la
seconda appartiene direttamente alla figura del rovescio, che tanlo
era l'appellare VICTRIX quanlo VICTORIA. E il ROM A poi
sarà stato scritto su questi denari per la solita ragione di dcnotare il
popolo a cui spettava la moneta, o piuttosto per indicare di chi sia
r effigie che vi è rappresentata. Ë veramente pare che alla seconda
opinione siamo invita ti dal luogo in cui sta scolpita quella parola, la
quale non segue già Tandamento circolare del resto délia leggenda,
ma è collocata orizzontalmente accanto alFoccipizio délia testa. Ë vero P. 35<)
che Roma si suole dipingere in veste militare, coperta dalla celata :
ma non era vietato il darle qualche volta un abbigliamento diverso.
E infalti col capo nudo vedesi in compagnia delFItalia suUe medaglie
délia gente Fulia, nclle quali niuna di loro puô prendersi a gabbo,
essendo ambedue contra'ssegnate col proprio nome.
* i5.
088ERVAZIONE V.
Ë comune un denaro di Giulio Gesare il dittatore riferito dal Mo-
relli nelia gente Giulia\ sul cui diritto si scopre la testa di Gerere
coronata di spighe, coH' iscrizione COnSii/' TERTttim • DlCTatar
ITERum, mentre il rovescio mostra i'epigrafe AVGVR«PONTt/îwc-
MAXtmii^ col lipo di un simpulo, di un aspersorio, di un orciuolo
da sacriGzj e di un lituo, tutti utensili appartenenti al duplice sacer-
dozio mentovato nella leggenda^. Il Morelli fu il primo ad accorgersi
che nel campo accanto al lituo scoprivasi la lettera D, che l'Aver-
campo preferi di credere il segno délia matrice, e ciô bastô perché
l'ËckheP spacciasse come cosa notissima che qiiesto nummo era di-
111, n o. s Doeirina numonim teterum, nei prole-
* [ Voy. Cohen , Af«. nn$. pi. XX , Mia . gomeni del tomo V, c. vu , 8 A .
*7-]
do.
236 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
stiDto colle lettere monetali. Più diligente il inio genitore noto nelle
sue schede, che Fesperienza di cinquanl'anni gli aveva insegnato che
non erano se non che due le lettere solitarie apparenti su questo ro-
vescio, cioè M e D, Tuna o Taltra délie quali non mancava giani*
mai. Ë questa sua osservazione è stata da me trovata giustissima tutte
le volte che si fatte medaglie mi sono ricapitate aile mani. Per lo che
tali lettere non essendo délia natura di cui si erano credute finora,
nieriteranno di essere prese in considerazione , cadendo esse nella ca-
p. 3S7*j6. tegoria di quelle di cui parla la legge stabilita dalFEckhel nel capi*
tolo sopra citato : (rLilterae alphabeti, notae arithmeticae , minuta
(Tsigilla tune tantum ad uumi explicatum pertinent, quando ea con-
rrstantia sunt in omnibus, et nuUi obnoxia varietati.D E per arrivare
a scoprire il loro significato, cônsulteremo la storia, giacçhè per buona
fortuna si conosce Y anno preciso , in cui uscirono dalla zecca.
Racconta adunque Dione che neir anno 708, in cui Cesare fu con-
sole per la terza volta, essendo egli tornato vittorioso dall* Africa^
trionfô in quattro giorni dei Galli c dei re Tolomeo d'Egitto, Famace
del Ponto e Giuba délia Mauretania, dopo di che crmagniGcum po-
(rpulo epulum dédit, addito extra ordinem frumento oleoque. lis qui
(rfrumentum acceperant viritim trecenos illos nummos distribuil quos
crpromiserat, adjectis aliis centenis : militibus autem singulis vicena
(tmillia nummum divisit^-n Una A grandiosa liberalità di Cesare viene
in quest' anno conformata anche da Plutarco, da Appiano e da Sue-
tonio; e il Lipsio^ conteggiô che il numéro di coloro che senza i soldati
ne parteciparono, fu di trecento venti mila. Gonvengono gli antiquarj
che ad una taie distribuzione di frumento alluda la testa di Gerere effi-
giata sul dirilto, come non si dubita che queste monete fossero stam-
pâte per far parte délia splendida largizione che si aggiunse in da-
' [Kai ivavToTç ràv re Sijfftov XafiwpoM mévxg xsi zinoatt xoTç 8é Hf alpTctàrMÇ
eUr1iaffe,xaiaTTOviSfiârwmayftépovxai mnmouax^^ àXas éveifiev, HÛL lib.
iXaiùv "mpoai^àmev aùv^. Koirâ fièv o-rro- XUII, c. xxi.]
^oufihw 4x^fi rés t« i^fii^xovra xaU ' De magmiudiÊe Bom. lib. II, c. m.
«rirre Zpaxjiiàs àe mpovvétrxjno nai érip^s
DECADE IV, 237
naro. Per la quai cosa se non è nuovo sulie medaglie che talora s' in*
dichi YixBO per cui furono fabbricate, del che abbiamo avuto un' esem-
pio nello STipendium dell' osservazione précédente, parmi che con
molta probabilità potranno le nostre due lettere interpretarsi Donum
e Munus^i e intanto quel sentiniento sarà stato espresso ora con una p. 358 '^ 17.
parola, ora con un' altra, secondo che F una 0 Taltra di esse andava
meglio a fâgiuolo di coloro cui fu commessa 1 uicisione dei conj.
OSSERVAZIONE VI.
II Morelli riportô fra gl' incerti ^ un denaro d' argento • che poi
dair Eckhel dietro Y opinione deir Avercampo fu attribuito alla gente
Quinzia, col busto d'Ercole nel diritto, e un saltatore su due cavalli
nel rovescio, con di più le lettere TI'Q_e un sorcio nell' area , e le
sigle D*S*S neir esergo *. L'Orsino le spiegô Deo Semoni Sanco, e le
credè risguardare la testa d'Ercole che vedesi daU'altra parte, il quai
dio con due passi di Varrone e di Festo provô aver avuto quei nomi
presso i Sabini. D'altro parère fu T Avercampo, che vi lesse Dédit
Suis Sumptibus, e s immaginô che Tiberio Quinzio célébrasse a proprie
spese alcuni giuochi, e forse gli ApoUinari indicati dai cavalli e dal
saltatore che si osservano in quel tipo. Intanto la diligenza del Morelli
fece scoprire eguali lettere nel corpo délia nave rappresentata in un
asse, che per la leggenda C'CASSI*L* SALIN è comune aile due
genti Cassia ed Oppia, alla quaF ultima fu dai moderni aggiudicato
in vece délia Livia a cui dai piil antichi era stato riferito ^. Quel nu-
* [Ces deux initiales me paraissent mieux qui devaient être distribuées au peuple,
s^expliquer par les mots Donathum, indi- C. Cavbdoni.]
quant les monnaies frappées pour les sol- * Tav. I , n* 6.
dats (Tacit. Annal, lib. I, eu; cf. Annali ^ [Voyez Cohen, Méd, cons. pi. XXXVI,
delVInsûtuto di emrigponienza archtolagiea , Quinclia, &.]
t. XXII, p. i59),etMtmM^ indiquant celles / [Voy. ibid. pi. LXI, Oppia, i.J
238 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
mismatico segui le orme dell' Orsino spiegando egli pure Deo Semant
SancOy e tenne che si volesse con tali lettere manifestare che la nave
aveva preso il nome da quel dio , o che almeno egli era il suo nume
tutelare. Ma in questo giudizio fu contrariato dal Perizonio, che citando
una lapide de! Fabretti^, e le note di Valerio Probo, preferi di rica-
varne De Senatns Sententiay benchè non si arrendesse il Moretli, il quale
p. 359 * 18. viceversa oppose che tutti i vascelli da guerra furono costruiti d'ordine
del senato, onde era inutile per un solo il farne memoria.
Da ciô si vede che ambedue quegli antiquarj si accordavano nel
supporre che le sigle in questione dovessero riferirsi al naviglio sul cui
fianco erano scritte, ma giustamente avverti TAvercampo, che fu in
pieno arbitrio dei zecchieri Y incidere Y iscrizione ora nel margine délia
moneta, ora nel mezzo del campo : onde da questa circostanza non
si poteva trarre alcun argomento ne a pro ne a danno di alcuna spie-
gazione. E citô in prova di questo gli esenipj in tutto simili che occor-
rono nella gente Gecilia *, nei quali le leggende M • METELLVS e C •
METELLVS sono ivi pure scolpite nella caréna délia nave : il che
vedesi altresi praticato nella tavola seconda, numéro settimo délia gente
Servilia, e nei nurami di P. Galpurnio, di cui favellai sul bel principio
délia prima décade', e in quello di Manio Fontejo descritto qui sopra
nella seconda osservazione*, ove le epigrafi C'SERVEILI e ROMA
occupano il medesimo luogo. E dopo aver ciô stabilito, voile anche
])roporre una nuova interpretazione leggendo De Stirti/w Sardis, e sup-
ponendo che si alludesse al frumento che dalla Sicilia e dalla Sardegna
raccolse e mandé a Roma nel 56 1 il pretore L. Oppio Salinatore.
Sarebbe toccato air Ëckhel , ultimo fra gli scrittori délia série con*
solare, il portar giudizio sopra opinioni cosi disparate; ma egli si toise
d'ogni impaccio col replicatamente decidere, allor cheparlô délia gente
Cassia e délia gente Quinzia, che non era conosciuto per anche il vero
senso di queste sigle, le quali aspettavano un Edipo tuttavia. Ma
quesf Edipo che si desidera tultora dai medaglisti, è già qualche tempo
*■ Inser, domeML c. m, n* 65o. ' [^^y* P'"^ haut, p. i38.]
* Tav. I,n'3, et tov. II, lelt. A, B,C. * [P. aaS. xC 3.] *
i
DECADE IV.
239
ch'è apparso fra gli epigrafici, i quaii sono slati per lungo tempo in
eguaie ambiguità , essendo che le inedesime leltere s' incontrano non di
rado nelle loro collezloni. De Suo Sumptu spiegô lo Scaligero nelF P. 360*19.
indice délie abbreviature del Tesoro Gruteriano, il quale poi incostante
interprété DederutU Supra Scripla, quando gli passa sott' occhio un'
antichissima lapide di Norcia ^ Air opposto D^ Suo Sibi Faciundum
Curavit suppli in altra occasione TOrsato, che amniise pure la prima
délie interpretazioni dello Scaligero, in ciô seguito dal Muralori, al
quale perô un' altra volta meglio piacque D^ Senalus Senientia. Ë che
questa sia la vera spiegazione da darsi a tali sigle tutte le volte che ci
vengono innanzi , è siato ampiamente mostrato dal chiarissimo Marini
neiraurea sua opéra dei Fratelli Arvali^, ove adduce una quantità di
esempj, de* quali al mio scopo basterà sceglierne quattro soltanto :
1.
Qj AVFIDIVS- QjF
Q:MACVLNIVS-Q^F
D-SS-FACIVNCO«- ^
2.
Q:FVSIVS-Q:F-BAL „„ ,„„ ^
7r^^,^r..^rn ^ r^ IIII * VIR ' O
C • ANTRACIVS • C • F ^^
D-S'S'BALNEVM-REF-CVR
C' ANTRACIVS- C- F- PROBAVIT ^
3.
p-magivs-p-f
Qj:Minvcivs-l-f
basilicam • fac
cvr-de- sen- sent
' P. 884, i4.
» P. 557 e 6a8.
^ Gnit. p. 1079, i3 [Terraeinae, ad
portam emtatis, ex Sirmondo, ^i vidit],
^ Murât. 676, 6 [AlUfis, ex sehed, Am-
bro8, — Prope Ae^emiam , Moranisen, /. N.
5o37; Orelli, n* 3731. On lit chez Mnra-
tori, ligne 1, FVFIVS au lieu de FV-
SIVS.]
^ Fabretli, Intcr, dom, p. a&i, 65o e di
nuovo p. 709 , 3o 1 [ Catanzaritj ex GuaUero
et schediê Barbertniê. ^ — In hco ubi Sybaris
cohniaque Copia Juit, Çuaiter. TabuL ant. St-
eii et Bmtt, n* 393. MommseSn, /. N, 69.]
240 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
à.
P. 3Ci +510. M-MANLIVS-M-F-L-TVRPILIVS-L-F-DVOMVIRES-DE-SENATVS
SENTENTIA • AEDEM • FACIENDAM • COERAVERVNT • EISDEMQVE- PROB AVERE »
Il semplice paragone di queste quattro lapidi, nelle quali la formola
è sempre la medesima, se non che ora è più, ora è liieno abbreviata,
èsufficiente a soddisfare qualunque ingegno anche il più schifiltoso, e
a mettere fuori di contesa la scoperta del Marini. Per lo che mi limi-
lerô a notare, che una simile interpretazione molto bene si accomoda
anche al senso richiesto dalle medaglie, perché il De Senatus SentenUa
sarà gemello deir EX Senatus Consulta che tante volte vi comparisce;
onde vorrà indicare al pari di lui, che quelle tali monete sulle quali si
vede furono coniate per espresso ordine del senato.
OSSERVAZIONE VII.
Siamo debitori al Patino dell* aggiunta ch' egli fece alla série conso-
lare di una medaglia di rame molto rara spettante alla gente Gassia,
che nel Tesoro Morelliano è la prima délia tavola terza. Mostra da una
parte la testa di Vulcano barbato coronato di lauro colle tenaglie dietro
il coUo, e sta dall' altra la solita prora di nave colF epigrafe C * CASSI *
ROMA. Ma ciô che forma il maggior pregio di quest' impronto è la
nota del valor monetale S:* composta di un S con tre globetti, la
quale due volte vi comparisce, una nel diritto al di sopra délie tena-
glie, r altra nell' areadel rovescio al lato destro di chi mira^. L'EckheP
avendo osservato che la lettera S rappresenta il semisse e che i tre
^ Mural, p. 167, & ; Fabretti, p. 3/ia , Muratori, chez qui elle est divisée en quatre
598 [Orelli, n* 38o8, d'après Nibby {Viag- lignes. C'est Tinscription du temple d'Her-
gto, II, p. 309). Nous avons rétabli le texte cule à Cora. L. Rbhisr].
de cette inscription d'après MM. Mommsen * [^^y* Cohen, Méd. emu. pi. LU, Ca9-
(C. /. L. t. 1, n. 1167) et Ritschl {tab. sia, 9.]
LXVIII c); Borghesi avait donné celui de ' D. N. V. t. V, p. i3.
DECADE IV. 241
globi denotano il quadrante, giudicô che questa moDela corrispondesse P. 36» * ai.
al vaiore di ambedue, e che perciô fosse il dodrante, o sia i tre quarti
deir asse , di cui non abbiamo altro esempio in tutto il bronzo conso-
lare. E ch'egli non s'ingannasse in quel giudizio vien niostrato dalla
seguente iscrizione édita dal Marini \ nella quale in modo consimile
sono esposti nell'a penultima riga i tre quarti del piede :
D M
. P-ACILIVS-HERMESET
ACILIA-EPITHYMETE
FECERVNT-SIBI-ET-SVIS
LIBERTIS • LIBERTABVSQVE- POS
TERISQVE-EORVM -IN-FP-VIISig ^
IN-A-PXI-H-MH-EXN-S
Air opinione dell' Eckhel accresce nuovo fondamento un'altra insi-
gne medaglia, parimenti di rame, conservata nella mia raccolta, la
quale ha uniforme il rovescio, ma nel diritto invece délia testa di Vul-
cano mostra quella di Bacco coronata di edere e di corimbi, con linea-
menti che tirano al femminile, e simile ail' immagine che si ha di questo
dio nel diritto del denaro Morelliano di questa medesima gente^. Ma in
questo nummo negli stessi luoghi dell' altro si ha per nota del valore
un S : , che diversifica da quello di sopra per mancanza di un globetto
o sia di un' oncia^; per lo che, se la sigla S:« ci significa il dodranle,
questa ci darà il besse, o sia i due terzi dell' asse , che Gnora non erano
conosciuti. E questa medaglia ci mette nella speranza che una volta o
Taltra verranno alla luce anche il deunce, il destante e il settunce, es-
sendovi tutta la probabilità che, seC. Gassio fece stampare il dodrante
ed il besse, abbia compila la série délie frazioni almeno dall'asse al 363 * 39.
semisse. E veramente conoscendosi gli dei che colla loro eflSgie distin-
guevano le parti più minute del bronzo cominciando dal semisse fino
^ Fr. Arv, p. 938 [à Rome dans la villa ' [^^y* Cohen, Mid. amt, pi. LU , du-
Pelocchi]. sia, 3.]
* Tav. I, D* 7.
1. 3i
242 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
air oncia, sarebbe curioso a sapersi, quali erano gli altri che compivano
il numéro dodicesimo dei nunii eletti a niostrarsi sulla moneta dî rame.
Imperocchè tengo più verisimile che sia questa la ragione per cui Bacco
e Vulcano si fanno vedere su queste medaglie, piuttosto che supporre
esservi stati rappresentati per una spontanea devozione di G. Cassio,
tuttochè sapiamo aver Bacco conseguito un culto particolare dalla siia
casa, dopo che Sp. Gassio Viscellino suo antenato, console nel 261, gli
dedico il tempio votatogli in compagnia di Gerere e di Libéra dal dit-
tatore A. Postumio in occasione délia guerra latina.
Per altro, essendo questa la sola volta, in cui tali divinità compa-
riscono suUe monete consolari di rame, il mio giudizio non avrà an-
cora un fondamento abbastanza solido, dovendo confessare di non
aver mai veduta Taltra medagiia di L. Gotta aggiunta dal Patino alla
gente Aurélia. Porta anch' essa il capo di Vulcano, e per ciô potrebbe
teuersi un dodrante; ma ignorando di quai peso e di quai grandezza
ella sia, ed anzi essendo dubbioso, se debba ascriversi fra le monete
romane, o appartenga piuttosto alla zecca di qualche altra città o ita-
liana 0 straniera, non posso cavarne alcun profîtto per la mia opi-
nione. Debbo intanto notare che le nostre due medaglie non seguono
Tasse di questa casa coi nomi C'CASSI'L' SALIN, di cui ho pai^
lato neir osservazione précédente; mentre il più grave dei quattro che
ne conseryo non arriva a pesare un grosso e cinque denari : onde
P.36/i * a3. spetta alla classe degli assi semionciali incominciati a coniare al tempo
di Silla, corne ho avvertito altra volta.
Per lo contrario fra due che ne tengo col capo di Vulcano, il più
pesante corrisponde ad un grosso e sette denari : e benchè quello colF
effigie di Bacco essendo alquanto logoro non ecceda un grosso e un
denaro, pure l'abbondanza dei peso nel suo compagno moslra che
ambedue furono parte di un asse onciale, Ë quest' assc non credo io
già che fosse il pubblicato dal d' Ënnery ^ : perché le lettere De Senatus
Senlentxay che dice trovarvisi, fanno la spia che non era diverso dall'
' Catalog. p. 173.
DECADE IV. 243
altro di Salinatore e di Gassio citato di sopra, colla sola divei^sità che
il primo nome o per mala conservazione o per mancanza di métallo
lion vi sarà slato visibile. Le nostre medaglie debbono dqnque riferii'si
ad un Gassio più antico, ed io non dubito di averlo trovato in coiui
che fece imprimere il denaro colla quadriga guidata dalla Libéria,
ch'è l'ottavo délia tavola prima presso il Morelli. Si è d'accordo in
reputarne autore il G. Gassio Longino console nel 658, figlio di L. Gas-
sio Longino Ravilla console nel 629, che illustrô il suo Iribunato délia
plèbe colla pubblicazione délia legge tabellaria sui giudizi, alla quale
vuolsi riferire il tipo délia Liberté nel rovescio, e più la cesla o urna^
dei suffragj che vi comparisce nel dirilto. Per lo che se queste meda-
glie furono coniate contemporaneamente a quel denaro, saranno state
impresse poco dopo il 63o di Roma : epoca in cui il nostro Gassio,
pei computi che ponno farsi sul suo consolalo, deve avère ottenuto il
Iriumvirato monetale.
OSSERVAZIONE VIII.
Da un denaro, il cui tipo allude alla solennité dei giuochi secolari*^
avevamo saputo che M. Sanquinio fu triumviro monetale Tanno 787, P.365 * ai
e dalle sue medaglie di rame avevamo imparato di pià ch'egli fu figlio
di un Quinto^. Ëcco tulle le notizie che si hanno di lui, dovendo
riporsi fra i sogni il doppio triumvirato che gli ha conceduto in diversi
anni TAvercampo, onde potesse coniare lé monete d'argento coirau-
torità deir imperatore, e quelle di rame con facoltà conferitagli dal
senato. Ma egli fu vittoriosamente confutato dall' Eckhel^, il quale
mostrè che anche sotto i Gesarila magistratura dei monetieri fu sem-
' [C'est certainementune urne, et non pas ' [Voy. Cohen, Méd, eon$, pi. XXXVI,
une ciêta ou eistella; voy. AfmaU delV Insti- Sanqutnia, 9. ]
iuto di corrùpandenza arckeologtca , t. XXI, ' [^^y* '^'^- p'- LXV, Sanquima, 1.]
p. 191. C. Catedoïii.] * D. N. V. t. V, p. 64.
3i.
244 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
pre uiia sola, sebbene omettesse di vaiersi del forte argomento che gli
somministrava P. Licinio Stolone triumviro anch' esso dei tempi di Au-
guslo, di cui abbiamo medaglie tanto in argento quanto in rame.
Tutti gli scrittori délie famiglie si tagnano deir oscurità in cui sono
per rapporto alla gente Sanquinia, di cui gli storici non ricordano
se non Sanquinio Massimo, il quale fu console suffetto due volte : la
prima innanzi Tanno 78a, Taltra nel 7912, nel quai tempo era ezian*
dio prefetto di Roma, e che mori nelF 800 legato délia Germania infe-
riore. Egregiamente avverti FOrsino, ch'egli non doveva confondersi
col triumviro, da cui probabilmente nacque. Ed in vero, dato ch'egli
avesse avuto una ventina d'anni nel 787, come potrebbe suppoi*si
che nella sua decrepitezza di oltre otlanta anni fosse stato niesso alla
testa di una provincia cosi bellicosa corn* era la Germania ?
A riserva del semplice nome datone dalle medaglie niun sentore
avevasi poi di Q. Sanquinio padre del triumviro : ma io somministrerô
in poche parole moite notizie di lui, pubblicando la seguente sempli-
p.aoG * âô. cissima lapide del Museo Vaticano, che molto probabilmente gli appar-
tiene :
Qj^SANQyiNIVS
QjF-STEL
Qj T R • P L • P R
PROCOS
L^oltimaed antica forma délie lettere, la qualità del marmo origiuario
dei contorni di Roma, e molto più il titolo di proconsole nudo corne
in tutte le medaglie consolari, senza aggiungere di quai provincia, no-
tizia che ai tempi imperiali s*incominciô a non preterire giammai, .
danno bastevole fondamento per crederla incisa sul principio del regno
di Augusto. E da essa sapremo che la gente Sanquinia, la quale venne
forse in onore al tempo délia guerra civile con Sesto Pompeo e con
M. Antonio, era già pretoria innanzi il nostro triumviro : ne dovremo
più andarein cerca del suo cognome, imperocchè la lapide accordandosi
colle medaglie a non attribuirgliene alcuno, fa vedere che da princi-
DECADE IV. 245
pio realmente non Tebbe, all'uso di altre famiglie nuove cresciute in
fama nei medesimi tempi, corne sarebbero ia Vinicia, ]a Garisia, la
Tizia, la Sosia, ed altre moite.
OSSERVAZIONË IX.
La mia raccolta possiede un quadrante coU' imniagine d' Ërcole e i
tre globetti ne! diritto, e coli' usato rovescio délia prora di nave, degli
stessi tre globi e dell' epigrafe ROM A nelf esergo'. Ci6 che lo costi-
tuisce inedito , èTiscrizione P-MAT che si vede nell'area superiore,
e nella quale le due lettere MA sono legate insieme, essendo che la
terza e la quarta gamba deli' M appariscono tagliate per mezzo da uria
trattina (M) che loro comunica la figura dell' A. Se volessi tener dielro P.:^67 * at;.
a coloro che alla gente Pinaria assegnarono le medaglie, di cui piii a
basso terrô discorso, potrei dubilare che invece di MAT qui si avesse
a leggere NAT, non rifiutando quel nesso di prestarsi ad ambedue le
lezioni. Ma hp osservato che quel gruppo di caratteri nella série con-
solare ha costantemente il valore che gli ho attribuito, e posso citarne
in prova la voce NVM nel denaro di Pomponio Molone, e i molli
esempj che sulle rispettive loro medaglie somrainistrano i nomi délie
genti Maeuia, Maiania, Manlia, Marcia, e i cognomi Maximus della
Fabia, Marcellus della Claudia, e Magnus della Pompeja, per tacere
deir ultima sillaba di ROM A, allorchè non di rado è stretta in mono-
gramma. AH' opposto, allorchè voile farsi un compendio del N e delf
A, adoperossi la lettera N tagliata anch' essa per mezzo (N), e cosî
in senso di AN ci comparisce nei nomi délie genti Antestia, Antonia,
Fannia e Trebania, e viceversa in quello della gente Egnatuleia in luogo
di NA. Fermata adunque la lezione MAT più non rimane che a
cercarne il supplemento.
' [ Voy. Cohen , Méd. eaïu. pi. LIX , MaUa, b, J
246
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Fra i nonii gentilizj non ne abbiamo alcuno che cominci per queste
iniziali, e spetli ad uiia casa che si sappia aver conseguito in Roma
magistrature. Per lo che discendendo a farne ricerca fra i cognonii, ci
verranno incontro tre concorrenti, Malemus^ Mathoy Matienus^: ma il
primo non facendosi vedere che ai tempi imperiali, non potrà aver
dirilto ad una medaglia battula tanto prima. Piii opportuno sarebbe
Malho ch'è una vecchia appellazione comune aile due genti Nevia e
Pomponia. Délia prima è noto Q. Nevio Matone pretore nel 670; ma
p.8()8 * 37. la di lui casa amô con predilezione il prenome di Quinto, ne apparisce
che abbia mai adoperato quello di Publio. Urtiamo nello stesso scoglio
per riguardo all'altra famiglia dei Pomponj Matoni, quantunque molle
piii nota ed insigne pei due consolati del 5s i e del 5a3. Imperocchè
le tavole Capitoline, che ci hanno serbato le note genedogiche di am-
bedue quui consoli, non ci mostrano se non i prenomi di Marco e di
Manio, dei quali Iroviamo ornali anche i loro discendenti. Anzi è os-
servabile che non solo in quel ramo, ma aitresi in tutta la numerosa
gente Pomponia nei secoli délia libertà non s' incontra esempio di al-
cuno che siasi chiamato Publio.
Mi appiglierè adunque al terzo pretendente, che mi mette innauzi
P. Matieno tribuno militare nel 5 69, memorato da Livio^. In tanta
oscurità io non mi attentera di asserire ch' eg^i sia stato V autore del mio
quadrante , sebbene non abbia tampoco alcuna ragione per concluden-
temente negarlo : ma s' egli nol fu , puô esserlo stato un suo discen-
dente, e a me basterà di aver trovato la famiglia, a cui tanto le ini-
« ziali quanto il prenome egregiamente convengono. Di questa casa si
conoscono inoltre G. Matieno duumviro navale nel ByS , M. Matieno pre-
tore nel 58i, e G. Matieno disertore nel 616 dall' esercito di Spagna.
' [Mattenuê est un gentUieimn et non un
cognomen. On sait aujourd'hui que les noms
en enttf ne sont qu'une autre forme des
noms de famille en tus, très -fréquente dans
le Picenum et dans les régions voisines du
royaume de Naples ; voy. mon supplément au
recueil d'Orelli, n* 6^67, où j'ai cité les ou-
vrages de MM. Monmisen et Hûbner. Hbnzbn.]
* lib. XXIX, c. Ti et ix. [On peut citer
maintenant, à l'appui de cette explication de
Borgliesi, le denier avec les mots M ATI'
ROMA , publié par le marquis de Lagoy,
dans la Rente rmmiematique française, 1 858,
p. 317. C. CAVBDOiri.]
DECADE IV, 247
S'ignora il nome gentilizio di tutti costoro, ma pare non potersi du-
bitare che Matieno fosse in origine un cognome di adozione prove-
niante dalla geute MaUa, e foggiato ueL modo stesso di Ailieno, Beti-
lieno, Satrieno e simili.
Giô premesso, è ora da dirsi che il Morelli porto pel primo nel
suo tesoro un asse col tipo solitoS e un denaro col rovescio dei Dio-
scuri a cavallo^, ambedue insigniti di un monogramma composlo di
un M, il cui secondo angolo è tagliato per mezzo, come nel caso no-
stro,per formarne TA, ma cui si è.aggiunta un*altra linea sulla cima, p. 869 * aS.
onde vengane il T. Egli lo sciolse NAT, e interpretollo NATfa; 0
quindi inseri quelle medaglie nella tavola délia gente Pinaria, cui
appartiene quel cognome, ove ponno vedersi aile letlere  e B. Il
Ramus pubblicô^ un quinario che tengo io pure, ornato del medesimo
monogramma, e in tutto simile al citato denaro, fuorchè nella nota del
valore, che in uno è X, nelfaltro è V *. E dal mio niuseo sommi-
nistrerè anch' io due vittoriati d'argento colla testa di Giove laureata
e barbata nel diritto, e colla Vittoria nel rovescio che incorona un
trofeo, coir epigrafe ROMA nell' esergo : in uno de' quali il medesimo
monogramma campeggia nel mezzo dell' area , mentre nell' altro vedesi
presso il trofeo alla destra di chi mira ^. Ed egualmente nella série di
rame accrescerè il semisse, il quadrante e il sestanle da me posseduti
tutti col medesimo nesso di lettere al di sopra délia nave.
Il lodato Ramus fu il primo ^ ad accorgersi ch' erronea era stata
l'interpretazione del Morelli, e che MAT dovevasi leggere' in vece
di NAT; per lo che in cambio di NATto suppli MATAo : e avendo
tolto quelle medaglie dalla gente Pinaria, le trasferi nella Pomponia.
Per le cose notate di sopra io non posso che pienamente sottoscri-
* [Voy. Cohen, Méd, eon$, pK LIV, Jfa- * [^^y. Cohen, Méd. cons, pi. XXVII.
tw, 1.] Matta,3,]
* [Voy. Ond. pL XXVII , Maûa, 1 .] ' Quahg. del Muêeo di Dammarca, t. I .
' Catalog. del Museo di Danimarca, t. I, part. 11, p. 87.
part. II, p. 86. ^ [ Eckhel, avant Ramus, avait propos<^
* [Voy. Cohen, Méd. emu. pi. XXVII, cette lecture; voyez son CataL Mus, Caes.
Matin, a.] part. 11, p. t6, n' 7. C. CAVEi>o?n.]
248 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
vermi al suo giudizio relativamente alla nuova lezione di quel nesso,
ma andrô più a rilento nei seguirlo riguardo al supplemento ch' eg^i
ne ha proposto. Imperocchè la scoperta del mio quadrante, che per
la ragione superiormente addotta non puô attribuirsi ai Pomponj,
pare che per l'identità délie medesime lettere induca una maggiore
i>. 370 * 39. probabilité che anche tutte le medaghe fin qui descritte si abbiano
piuttosto a donare ai Matieni.
OSSERVAZIONE X.
L' Eckhel ha aggiunlo aile genti Fabia e Livineia ^ un beir impronto
di rame, di cui ha parlato più a lungo fra i nummi di Adrumeto deir
Africa, capitale délia Bizacene^; il quale essendo stato prodotto da
prima assai imperfeltamente dal Morelli fra le sue imperiali', fu poi
delineato con maggior diligenza dal Pellerin ^, da cui infine Y ha tolto
il Mionnet^. Rappresenta da un lato la testa nuda d'Augusto colFepi-
grafe APR • FA- MAX- COSPRO'COS • VII- VIR- EPVLO, e
mostra dalFaltro un'elefante, che col piede di innanzi calpesta un ser-
pente, colle lettere C • LIVIN • GALLVS • PRO • PR. A questa meda-
glia ne fu aggiunta un altra dal medesimo Pellerin, che da un lato
insieme coir epigrafe H ADRVM porta un busto barbato , coperto il
capo da una specie di tiara, e involto in un ampio mantello, da cui
mette fuori la mano sinistra con due spighe. Sta dair altro canto l'ef-
figie di Augusto, ma la cattiva conservazione di quel nummo fece si
che non si potesse copiare se non questa porzione délia leggenda
APR-FA- PRO-COS-VII-V-EPVL.IlMionnetalluogo
citato ricavô da un' altra di quelle monete AFRIC' . . . .MAX-COS
PRO - COS • VII • EPVL, ma compléta si avrà questa iscrizione presse
' D. N. F. t. V, p. 908 e a36. * Recueil, t. III, p. 17.
• /W. t.IV,p. i3â. ' T.VI,p. 58o.
' Tav. XXXm,ii'94.
DECADE IV, 249
il SestiniS che legge APR-FA-MAX-COS-PRO-COS-VIIV-
EPVL.
Due nodi trovô FEckhel su queste medaglie : il primo de' quali
nasce da queil' APR che gli parve un enigma, e che non si altentô di '
spiegare. All'opposto il Mionnet propose di leggervi APRontwFA- P. 371 *3o,
bius * MAXtmus : ma siamo in tempi ancora troppo alti per potere
supporre due nomi gentiiizj in una medesima persona. Toglie perô
ogni difficoltà Y esemplare conservatissimo che délia prima medaglia
ho veduto nel reale Museo di Milano, in cui chiaramente si legge AFR
FA 'MAX, il quale, confermando la lezione AFRIC rinvenuta suU'
altro nummo dal Mionnet, mi dà il diritto di supplire francamente
AFKicanus • FAbius • M AXtmti* • COnSul • PRO • COnSul • VII • VIR
EPVLoniim.
L'Eckhel restô indeciso, qual'egli fosse dei due Fabj, che procède-
rono consoli negli anni y&Sey/i/iymaio non esiterè ad affermare che
fu il secondo, a cui dagli scrittori si attribuiscono ambedue i cognomi
di Massimo e di Africano. Infatti Fabto Africano cans. si ha presso Sueto-
nio ^ e parimenti K. 4><i€ios K. vL k(ppixcLv6s si scrive nell' indice conso*
laredel libro LIV di Dione, menlre al contrario èirl <l>a£iov MoL^lfiov si
dice di nuovo dallo stesso autore parlando di lui al capitolo 36 del me-
desimo libro ^. Altre vol te, e segnatamente a pagina 69 délia mia prima
dissertazione sui frammenti dei fasti Gapitolini, ho notato Tuso invalso
per vezzo al tempo d'Augusto , che colui il quale aveva due cognomi, ne
premettesse uno al nome gentilizio tralasciando il prenome. Per tal modo
costui, quantunque si chiamasse veramente Q. Fabio Massimo Africano,
è divenuto Africano Fabio Massimo, e il suo esempio fu seguito sulle
medaglie da Cn. Gornelio Lentuio Gosso che vi si dice COSSVS'CN
F-LENTVLVS, e da L. Valerio Messalia Voluso convertito in VO-
LVSVS • V ALERtW • MESSALfa.
* De$er. twm. vet. p. 664. L'CYTISVS. [Note manuscrite de Boi^
* In Chud. c. II. ghesi , dans Texemplaire des Décades appar-
' Un suo liberto nella Gruteriana 637, tenant à M. Mommsen. ]
5, si chiama Q:FABIVS- AFRICANI •
1. 3s
250 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
La ragione poi per cui egli assunse il cognome di Africano diverrà
P. 379 ^ 3i. manifesta, quando si sarà messa in chiaro la sua genealogia imbrog^ia-
tissima presso il Glandorpia. Comincierô prima dal dire che Q. Fabio
Massimo Paulo sno predecessore nel consolato fu insieme suo firatello,
corne risulta da più luoghi d'Ovidio che n ebbe la famigliarità, e se-
gnatamente dal libro seconde de Ponto, elegia terza, ove allude alf Afri-
cano, dicendo :
Nec quo sil primum nobis a tempore cultus,
CoQtendo fratrem posse referre luum.
Lo stesso Paulo Massimo fu padre di Paulo Fabio Persico, console
del 787, il quale discese da Fabio Allobrogico, console nel 633, se-
conde che attesta l' imperatore Claudio nell' orazione de civitate Gallis
danda, di cui si hanno due frammenti presso il Grutero\ NON
MAGIS • PAENITENDI • SENATORES • QVAM • PAENITET
PERSICVM • NOBILISSIMVM • VIRVM • AMICVM • MEVM
INTER • IMAGINES • MAIORVM • SVORVM • ALLOBRO-
GICI • NOMEN ' LEGERE. Lo stesso afferma Seneca^. Lo che essendo,
anche suo padre Paulo, e suo zio Africano, saranno provenuti dalla
medesima origine. 11 Glandorpio diede al nostro Africano per genitore
Q. Fabio Massimo, console nel 709 , morto durante la sua magistratura,
scnza avvertire che una tal sentenza era contradetla apertamente da
Ovidio, il quale nella citata elegia dice del padre di questi due fratelii :
Me tuus ille pater, latiae facuadia linguae,
Quae non inferior nobilitate fuit,
Priinus ut auderem committere carmina famae
Impulit, ingenii dux fait ille mei.
Ovidio nacque ¥ anno 711,
Cum cecidit fato consul uterque pari ^;
onde come potè essere animato agli studj da chi era già morto due
^ P. 00 Q. [Spon, Antiquité de Lyon, nou- ^ De benef, lib. IV, c. xix.
vclle édition publiée par MM. L. Renier et ^ Trist. lib. IV, el^. x , vs. 6.
Montfalcon, p. 90&.]
DECADE IV. 251
anni prima ch'ei venisse alla iuce? Altri aduuque fu il loro padre, e
puô dîrsi con assevéranza essere stato quel Q. Fabio Massimo, che
giovinetto ancora accusô nel 696 G. Antonio proconsole di Macedonia, p. 37:^ * 3j.
e fece condannario air esilio : in lui egregiamente convenendo gli studi
oratorj , e non meno bene dicendosi da Cicérone : a Gujus virtute Paul-
(T lorum , Maximorum , Africanorum gloriam renovatam videmus ^ ji
Al quai luogo è da vedersi lo scoliaste pubblicato dal ceiebre Monsi-
gnbr Mai. Queste parole di Tullio, perle cose che appresso dirô , accu-
sano scopcrtamente la discendenza delFAllobrogico : quindi terrô per
fermo essergli stato padre Taltro Q. Fabio Massinio (t Allobrogici civis
(ret imperatoris clarissimi filius, qui perditam luxuria vitam eglt,7}
onde dal pretore urbano Q. Pompeo, nei 663, fu inlerdetto dairammi-
nistrazione dei proprj béni, corne ci fa sapere Valerio Massimo ^, e di
cui dice Cicérone ' : tr Vita omnium perditorum ita similis, ut esset facile
ff deterrimus. -n Noto è poi dagli scrittori, e lo confermano le tavole
trionfali Capitoline, che Q. Allobrogico nacque da Q. Fabio Massimo
Emiliano console nel &09, fratello di P. Gornelio Scipione Africano
Ëmiliano, detto anche il giuniore 0 il Numantino, essendo che ambe-
due furono figli di L. Ëmilio Paulo il vincitore del re Perseo, dal quale
furono dati in adozione aile due genti Cornelià e Fabia, come è da
vedersi in Plutarco ed in altri molti.
Ciôpremesso, è ora da ricordarsi la gara insorta fira la nobiltà ro-
mana ai tempi di Augusto, e da lui suscitata, di rimettere in voga
tutto ciô che apparteneva alUantico splendore délie famiglie; onde per
riguardo ai cognomi si videro allora tornare in uso le rancide denomi-
nazioni dei Cossi , dei Maluginensi , dei Volusi, dei Potiti, degli Stoloni,
dei Corvini, ed altre simili. I nostri due Fabj non vollero essere da meno 37^ * 3:3.
deg^i altri, e quindi Q. Paulo risuscitè la memoria del suo quadrisavolo
che abbattè il trono di Macedonia , e suo fratello si applicô il predicato
di Africano meritato colla distruzione di Cartagine dal fratello di suo
trisavo. Del resto da questa medaglia irapariamo ch'egli, oltre il con-
' In Vaimum, S 1 1. ' Tu$euL lib. I, S 33.
* Lib. in,e. V, S 2.
39.
252 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
solato del 7/i/i, ottenne anche ilsacerdozio di settemviro epulone, e il
proconsolato deli' Âfrica ; il quai ultimo peraltro non potè conseguire
innanzi il 7^9, scrivendo Dione : cr Aagustus senatui, etspeciatim con-
(Tsularibus Africam et Asiam, praetoriis reliquas omnes provincias ad*
(Tscripsit; utrisque autem ex aequo interdixit, ne ante quintuni annum
cra gesto in urbe magistralu provincias sortirentur ^ n Egli sopravisse
almeno fino air anno 788 , in cui, secondo io stesso Dione, fu scoperta
la cospirazione di Ginna contre l'imperatore, il quale da Seneca cosi
viene introdotto a parlare a quel congiurato : (rCedo, si spes tuas solus
ff impedio, Paulus te ne, et Fabius Maximus, et Cossi et Servilii ferant,
(rtantum agmen nobilium non inania nomina praeferentium , sed eo-
<rrum qui imaginibus suis decori sunt^. -n
L'allra difficoltà che su questa rnedaglia ritrovô TEckhel, consiste
nel non sapersi combinare , corne sullo stesso tipo potesse unirsi il nome
di Fabio proconsole e di Livineio propretore; tuttavolta inchinô a
credere che il préside délia provincia fosse veramente Livineio, e che
Fabio vi fosse nominato come il patrono degli Adrumetini che fecero
coniare la moneta. Ma egli non avverti ch'essa era posteriore al 76/1,
in cui Fabio Africano fu console, e che ail* opposto (ino dai 727 era
p. 375* 34. seguita la célèbre divisione délie provincie fra il senato ed Auguste,
in forza délia quale restô stabilité che TAfrica fosse sempre governata
da un proconsole. Il nodo adunque sarebbe insolubile, se fortunata-
mente non avesse altra origine che una disattenzione delF Eckhel.
S' egli avesse esaminato con diligenzail disegnodel Pellerin, vi avrebbe
trovato un C^, che tanto egli quanto il Mionnet hanno preterito, ma
che io ho chiaramente veduto anche sul nummo milanese : ed allora
avrebbe conosciuto che Tintera leggenda era Caius * LlVlNeius * G AL-
LVS • Quaestor • PRO • FKaetot'e. Il che essendo , quai maraviglia che il
nome di un questore si accoppi a quelle del suo proconsole ?
* [ T^ Se S)) |3ovA]^ ttla ^èv rots ts vira- pevae , finfoéva 'Opà vévrs èvôiv furà rà èw
TSvxô(Tt nivre kippixr^ xai t^ kniav, xai rrf ^aàXet âp^ai xXtfpowTdai, Hîst, lib. LUI,
rots èalpTnjyrfKàtTi Ta Xoiirà 'aérna âiré- c. xiv.]
veifie. Kotv^ hè Si) 'owiv avroTs àwrjyà- * De ekmentia, lib. I , c. \x.
DECADE QUINTA
OSSERYAZIONE I.
Ho descritto alira volta^ uiia medagliuccia di rame coniata a Géra- P. 355 * i.
poli di Frigia, promulgata pel primo dal Seguino^, e ripetuta dal Mo-
reili^, portante da un lato ia testa di Augusto coir epigrafe 0ABIOZ
0 MA5IM0Z, e dall' altio la leggcnda lEPAnOAEITQN TPY0QN
nel mezzo del campo senza tipo ^. UAvercampo pensô di attribuirla a
Paolo Fabio Massimo ricordato nelF osservazione précédente, console
nel 7&3, protettore di Ovidio, amico di Augusto, cui fu cagione di
ruina Tarcano che questi gli affidè relativo ad Agrippa Postumo, da
lui imprudentemente nvelato alla ptopria consorte. Per altro una taie
opinione rimase fra i limiti di una semplice congettura , non essendo
stata avvalorata da alcun argomento, fino al punto di essersi taciuto
il motivo, per cui si prescelse Paolo Massimo piuttosto che Q. Fabio
Massimo Africano suo fratello, al quale questo nummo poteva conve*
* [ Extrait du Giomak Areadieo, i8-2a, * Nella gente Fabia, tav. 111 , n* i.
t. XIV, p. 355-396.] * [Une autre médaille semblable a été
* [Voyez plus haut, Décade H, oss. vi, publiée par Borell (ap. Akerman, Numis-
p. tyS.] matic chnmcle, t. VIII, p. a8) ainsi qu'il
^ Sekcta Numism. p. 99. suit :
0ABIOZ • MAHIMOZ • Tête nue d'Auguste.
IV.— ZÛZIMOZ-OIAOnATPIZIEPAnOAEITON. . .PA5.'. .Bipenne. JEA,
Le savant anglais, n'ayant pas eu connais- trouve ici associé h ceux de deux magistrats
sance du travail de Borghesi, ne dit pas au- différents d'une même cité, on peut tirer la
quel des deux consuls de 7 &3 ou de 7 &6 cette conclusion que son proconsulat d'Asie fut
monnaie doit être attribuée. Du reste, de ce prorogé au delà des limites ordinaires d'une
que le nom de Paulkê Fahms Maximus se année révolue. G. Cavbdoni.]
254 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
nire eguaimente bene. Intanto la ieggenda del diritto venne in sospetlo
air Ëckhel \ che non seppe intendere cosa vi stessero a fare due ma-
gistrat!, non avendone rinvenuto altro esempio suile monete di Gera-
poli. Ma ho già mostrato/neirosservazionc sesta délia Décade seconda,
w 356 * a. che Fabio Massimo qui si memora corne proconsole deir Asia, e quindi
Trifone sarà il magistrato délia città; col quai semplicissimo spiega-
uiento verranno disperse tutte le dubbiezze dell' ËckheL
Solo dunque rimane a provarsi che Y Avercampo non prese errore
nella persona del Fabio, cui aggiudicô quelf epigrafe. E ciô potrà
farsi agevolmente in grazia délie due medaglie poco sopra riportate,
dalle quali si è risaputo che Fabio Africano fu proconsole dell' Africa.
Imperocchè cominciero dal richiamare alla mente la costituzione di Au-
guslo sulle provincie, in virtii délia quale fu determinalo, che ogni
consolare dopo un quinquennio dalla deposizione dei fasci riceyesse a
sorte il governo delF Asia o delF Africa, e stabilirô di poi colF autorité
dei fasti , che i due fratelli Fabj non ebbero il consolato se non una
Yolta sola per cadauno, e che sotto Augusto non vi fu altri di quellâ
famiglia che lo conseguisse. Posta ciô, se Fabio Massimo Africano ot-
tenne Tamministrazione deir Africa, non potè certamente sortire quella
deir Asia; onde quesf ultinio governo, insieme colla medaglia che ce
ne assicura, ricaderà necessariamente a suo fratello Paolo Fabio, che
dopo il consolato avendo sopravissuto almeno ventiquattro anni, sic-
come ricavasi dalle tavole Arvali, siamo certi aver dovuto occupare
per legge uno di quci due proconsolati ^.
OSSEBYAZIONE II.
Il Morelli nel delineare Tasse di Decimo Silano^, scostandosi dalF
' D, A\ V. t. III, p. i56. 390 Q, b; AnnalideW Inttitulo di earriqHm-
* [ Le proconsulal d*Asie de Paullus Fa- denza arekeologiea, t. XIX, p. iSG-iSy.
bius Maximus est mentionne expressément C. Cavbdoni. ]
dans une inscription d'Eumenia, CI. G, ^ Nella gente Giunia, tav. II, n* a.
DECADE V. 255
accurata incisione clie ne aveva data TOrsinOy lo figurô in modo da
far comparire che sulla testa di Giano fossero conficcati alcuni pâli,
e fece altrettanlo ncH' esibirci quello délia Tiluria\ ch' egli troppo con- P. ivo-j * :\
fidentemente ricopio dal Patino. Consenlanee a queste pitture sono le
descrizîoni dei successivi numismatici, i quali slanziarono che il capo
di Giano vi era verameute|>a/w site vallU omatvmy onde TAvercampo*^
e r Eckhel * non furono lenti a preparare congetture per ispiegarne
il significato. Dissero che quegli stipiti o denotavano i termini del cir-
cuito fissato alla città da fabbr.icarsi , in luogo dei quali poi successe il
solco condolto dair aratro, o vero alludevano aile palizzate costrutte
per difesa in cambio délie mura. Ë a quest' ultinio intendimento cita-
rono fra gli altri un passo di TertuUiano, ove parla di Satumo dicendo:
çrMons, quem incoluerat, Saturnins dictus; civitas, quam depalaverat,
trSaturnia usque nunc est^.-n Ma la loroj^rudizione fu sparsa al vento,
perché il Morelli ebbe quedta vol ta agli occhi le traveggole, onde i
suoi pâli altro non sono che le foglie dcir alloro di cui suole Giano
incoronarsi. E facilniente si sarebbe accorto di esser caduto in inganno,
se non contentandosi di osscrvare una sola di queste medaglie, ne
avesse consultât^ più d'una, corne ho fatto io, in grazia che la mia
raccolta me ne melteva innanzi fino a sei tutte uscite da diverse ma-
trici, col confronto délie quali ho potuto trarmi ogni dubbio sulla
realtà di ciô che vi si è voluto rappresentare. i
Ne di un pari, equivoco sono soltanto suscettibili gli assi citati délia
Giunia e délia Tituria, ma ben anche quelli délia Vibia e dell' Ogulnia,
perché ivi pure in alcuni di fabbrica più grossolana le foglie troppo *
ritte e sottili, a chi avesse la mente prevenuta in favore dell' opinione
del Morelli, potrebbero a prima vista apparire caviglie. E ciô nasce,
perché questi assi sono tutti semionciali, e per conseguenza molto 35h
meno grandi dei più vetusti, onde quantunque lo stile dell' incisione.
che nel rame è sempre poco buono, sia generalmente il medesimo,
pure in questi la maggior piccolezza délie dimensioni tradisce più facil-
* Thés, Moreli. in g. Tituria. ' D. N. V. t. V, p. 1 15.
* P. 430. * Afolog, c. X.
♦ i
256 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
mente l'intenzione dell' arteGce. E qui avendone fopportunità non mi
asterrô dal notare che, siccome l'Avercampo giustamente corresse il
Vaillant, che aveva detto onciale Tasse délia Tituria, cosi del pari con-
viene emendare il correttore caduto nel niedesimo abbaglio riguardo a
quello di D. Silano, che non è di classe diversa dall' altro, siccome mi
fa vedere il mio museo, in cui il più grave di questi pesa solamente
undici denari. Ne qui finiscono Tinesaltezze di cui si troveranno colpe*
voli l'Avercampo e il Morelli, ove le descrizioni e i disegni ch' eglino
staniparono di quesle medaglie si paragonino cogli originali. Imperoc-
chè nel nummo di Silano l'esergo è affatto sgombro di lettereS corne
r aveva dato TOrsino, ne è vero che vi apparisca Tepigrafe ROM A,
rarissima sugli assi coniati dopo la pubbJicazione délia legge Papiria.
E lo stesso dicasi dell' altro délia Tituria, nella parte inferiore del
quale ho sempre veduto il cognome SABINVS, non mai la voce
ROM A*, onde si avrà a conchiudere, che quell' incisione desunta
dair opéra del Patino deve rigettarsi del tutto e cancellarsi , per pre-
star fede solamente ail' altra che dietro le proprie osservazioni aggiunse
lo stesso Morelli, e ch' è notata colla lettera G.
OSSERYAZIONE IIL
Ho jprovato qui sopra che gli assi di Decimo Silano non sono altri-
• menti onciali di peso, come aveva asserito l'Avercampo, ma sibbene di
i>. 359 * 5. mezz' oncia, ond' esser debbono posteriori all'anno Varronîano 680'
per le ragioni che ho toccate altra volta. Da ciô ne viene che alla me-
desima età dovranno appartenere anche le sue medaglie d'argento, le
quali tutte portano nel rovescio la biga délia Vittoria coH' epigrafe D *
SILANVS • L' F. Variano poi nel diritto, perché alcune mostrano l' ef-
figie délia dea Sainte , in memoria del tempio votatole dal suo ante-
• [ Voy. Cohen , ¥«£. eorn. pi. LVI , /«- • [ Voy. Cohwi , ibid. pi. LXVIIl , Tituria.]
nia, 3.] * [Voyei plus loin, p. s 69, note 3.]
DECADE V. 257
nato G. Giunio Bubulco Bruto, console nel 663, nel mentre chealtre
fanno vedere una maschera rappresentante Sileno, allusiva al suo co*
gnome, giacchè nel dialetto dorico famigliare alla lingua latina, in vece
di ^iXtfvàs si disse I,iXxp6s. Per altro la solita testa femminile coperta
dair elmo alato è quella che più frequentemente suol comparire su
questi nummi, de' quali dev' essere stata stampata un' incredibile quan-
tità. Gonciosiacchè non solamente sono distinti colle lettere monetali,
ma ogni lettera ha eziandio una sua propria suddivisione in numeri ,
de' quali non ne conosco alcuno superiore al XXX, onde con taie
proporzione le ventuna lettere daranno almeno seicento trenta conj
diversi.
Il Ramus ^ ha pubblicato un sesterzio colla stessa leggenda nel rove-
scio, e collo stesso tipo degli ultimi denari, il quale mi fornirà argo-
mento di un' osservazione a parte, perché altre due di queste mone-
tuccie fraloro dissimili si conservano nella mia série, ognuna délie quali
discorda dalF édita nell' epigrafe del diritto. Per ora mi basterà di av-
vertire che questi sesterzj servono mirabilmente a confermare l'età, che
dal peso délie medaglie di rame viene ad assegnarsi al nostro Decimo
Silano, constando per esperienza che i sesterzj portanti il nome del
zecchiere speltano tutti o agli estremi tempi délia repubblica, o alla p. 36o * 6.
tirannide dell' ultimo triumvirato. Lo che essendo, se ne conchiuderà
ch'è corso errore nel personaggio e nell'epoca, a cui lepresenti monete
si aggiudicano dai dissenzienti numismatici. Âcconciamente notô l' Or-
sino che il torque y insegna délia casa dei Manlj, da cui alcune volte si
circonda il diritto di questi denari , rendeva chiaro esserne stato autore
un discendente di quel Torquato fîglio di T. Manlio console nel 689,
che fîi assunto in adozione da un D. Silano, e di cui ragionano molti
scrittori , stante che nel 6 1 3 fu condannato dal proprio padre per estor-
sioni commesse nella pretura délia Macedonia.
Ma se fin qui vide il vero, si sarà poi ingannato nel sospettare che il
triumviro monetale fosse fratello di M. Silano, che ottenne i fasci nel
' CauUogo del Museo HDanimarea, t. I, part. 11, p. 63.
'. * 33
258 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
665, nella quai sentenza discese, perché quel console in alcuni fasti
»i diceva al pari di lui fig^io di Lucio. Infatti prescindendo dal non
aversi alcun sentore del padre di quel console, la cui nascita da un
Lucio non ha altro fondamento che in una falsissima medag^ia del Gol-
zio, sarà certo nel sistema delF Orsino che se il triumviro di queste
medag^ie discese dal Decimo Silano (ig^io di Manlio, e se lu fratello
del console del 665, quest' ullimo ancora sarà provenuto dalla mede-
sima origine. Per lo che se ambedue furono fîgli di Lucio, per quanto
voglia avvicinarsi ai loro tempi il Decimo sopra citato, eg^i non potrà
essere al più che il loro nonno. Ma se facciasi il conto ail' età del con-
soie, si vedrà molto presto che una taie genealogia non puô sussistere.
Quando quel D. Silano fu fatto pretore di Macedonia nel 6i3, o non
eccedeva, o eccedeva di poco i /io anni prescrittigli dalla iegge annale
promulgata nel 573, si perché era ancor vivo suo padre ch' era stato
p. 36i * 7. console ventitrè anni prima, corne perché Valerio Massimo a quel tempo
lo chiama ancora adoleseens^. DaU'altra parte, nel 6&5 in cui il con-
sole prese i fasci, converrà forzatamente concedere ch' egli avesse al-
meno Y età voluta degii anni &3, il che porta che nascesse . quando il
supposto suo nonno non ne aveva che trenta. Ora tre generazioni in
un termine cosi ristretto sono presso che fuori dell' ordine naturale,
e certamente avverse al costume romano; imperocchè ne verrebbe
che tanto Lucio il padre quanto Decimo Y avo avessero menato mo-
g^ie di quindici anni, eper conseguenza innanzi Tassunzione délia toga
virile.
Quasi la stessa strada deir Orsino fu hattuta dal Vaillant, che anch'
e^i credè coniate queste monete da un nipote del Manlio adottato fra
i Silani, senza perô imharazzarsi di ricercare chi fosse. ÂlF opposto
molto più al vero accostossi TAvercampo, che le aggiudicôad un (ig^o
di quel L. Giunio Silano che nel 678 fu proconsole d'Âsia per atte-
stato di Plinio% e che senza famé inutilmente due soggetti, come ha
preteso il Pighio , io credo essere quel medesimo Giunio , cui un simiie
' Lib. V, c. VIII, S 3. ^ Hiêî.nat. Hb. II, c. xuv.
DECADE V.
259
ofEcio si attribuisce da Velleio Paterculo^ e da Plutarco^, ed a cui Gesare
ricorse, perché condannasse al supplicio i pirati che l'avevano fatto pri-
gione. Perô a mio giudizio anche quell' antiquario deviô dal retto
sentiero, quando confuse Tautore délia meda^ia col D. Silano console
nel 693, non essendo bastato a farnelo accorto che il Pighio avesse
distinto Tuno dall' altro, asserendo che il secondo era figlio di Marco,
mentre il primo dalle sue epigrafi si proclamava nato da un Lucio.
Egli credè che 1' enunciata genealogia di quel console non si appog- P. 369 * 8.
giasse che ad una semplice congettura delF annalista , ma invece ha gra-
vissimo fondamento perché procède dall' indice consolare premesso al
libro XXX VII di Dione, onde veniamo a conoscere ch' egli nacque dal
M. Silano console, corne si è detto, nel 660. E veramente, se hen si
rifletta, quel D. Silano non puô aver dato Torigine a queste monete,
perché se ottenne i fasci nel 692, il suo triumvirato verrebhe a cadere
circa dieci anni innanzi il 680, e alF opposto i suoi assi semionciali
domandano per le cose già dette di essere ritardati dopo quelF epoca^.
y
' Lib. Il, c. XLii. [Le magistrat dont parle
Velleius ne s'appelait pas Iwmu, mais lunr
eus, comme le prouvent Plutarqae, Caes,
c. Il (où la leçon iùùvîov n'est autre chose
qu'une correction arbitraire d*H. Estienne,
les manuscrits ayant tous Iùvvhov), et Aulu-
Celle, V, 1 3; il ne peut donc être identifie
avec le proconsul de Tan 678, L. Junius
Silanus. Th. Mommsbn. ]
^ In Caes, c. 11.
^ [Borghesi, dans son mémoire intitule
Detta nu&va lapide di un Giunio Silano e délia
sua famigUa {Awhali deW Insiit. t. XXI,
i8&g, p. 1 1 et 19), a modifié ainsi quel-
ques-unes des assertions contenues dans
cette observation : irAbbiamo pin medaglie
«rdi argento e anche un asse semionciale col
n nome del monetiere D • SILANVS • L • F.
«r Quando ne pariai neir osservasione m délia
ir Décade V, segui V opinione deir Avér-
er campo credendolo figlio del L. Silano pro*
ff console delF Asia nel 678, preoccopato,
ffcome io era a quel tempo, ddla falsa idea,
ffche la riduzione delP asse da un* oncia a
(tmezz oncia ordinata dalla legge Papiria
frnon dovesse essere anteriore al 680. Ma le
ff posteriori scoperte di ripetnti ripostigli,
(rspedalmente di quello di Fiesolê descritto
(rda Zannoni, nd quale non (u trovato alcun
(rnununo che potesse dimostrarsi posteriore
tral 670, mi hanno forzato a ricredermi, e
(rad entrare anch* io nelF opinione del ch.
«rCavedoni , che qudia diminucione nel peso
ffdeir asse sia dovuta come altre volte aile
irstrettezze del pubbiioo erario al tempo
ir délia gnerra sociale, per cui ora reputo
frautore di quella legge il C. Papirio Carbone
(T tribune délia plèbe nel 665. Cic. Pro Ar-
tfckia, c. IV, Asconio Corn, i.?) Nobl Des
Vbrgeiis. ]
33.
260
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Per le quali cose separando questi due Decimi Siiani io terrô che il
nostro fosse veramente figlio del proconsole delF Asia , e quindî proni-
pote del pretore di Macedonia , e dire poi che per ricerche fatte non
ho trovato scrittore antico che faccia memoria di lui. Giè non ostante
sappiamo che fu questore urhano, e siamo debitori di una taie notizia
air iscrizione di un antico peso diligentemente disegnato fra le lapidi
del Reinesio ^ la quale quantunque sia édita da tanto tempo, a niuno
era perô venuto in mente di attribuirgli :
SANVIIS • d • 1 • SAINAI • Q
se
L • LVCRETI VS • L- F • TRICIPITINVS
Q:,VRB
OSSERYAZIONE IV.
La gente Sepullia , benchè ignota agli storici , viene ricordata in molti
denari d'argento, dai quali impariamo che P. SepuUio Macro fu qua-
drumviro monetale forse nello stesso anno delF uccisione di Gesare il
dittatore. Il Morelli aggiunse a questi denari un sesterzio avente da un
p. 363 * 9. lato la testa di Mercurio coperta dal petasOy e dair altro un caduceo
coir epigrafe P'SEPVLLIVS^, che l'Eckhel grandemente commendô,
perché Tunico délie monete di questa specie che portasse il nome délia
* Class. II, n. 56. [Je crois cette inscrip-
tion fausse. La famOle patricienne des Lu-
cretius Trieipitinuê ne se rencontre plus
après le quatrième siède de Rome, et il est
étrange de la voir reparaître sur un poids
qui ne peut remonter tout au plus qu'au
septième. Les poids authentiques avec ins-
cription sont d'ailleurs tous d'une époque
bien postérieure, et aucun ne porte le nom
des questeurs, mapstrats qui ne furent
jamais chargés de la vérification des me-
sures. L'autorité de Lucas Paetus, cité par
Reinesius, a ici fort peu de valeur; enfin,
on sait combien on doit se défier des ins-
criptions gravées sur des ustensiles d'un
transport facile. Th. Mohhsbr.]
• [Voy. Cohen, Méd. cans, pi. XXXVII,
Sepullia y 3.]
DECADE V. 261
famiglia e nelio stesso tempo mostrasse ne! diritto le note del valore
HS. Per altro confessé egli stesso che una tal nota non appariva nell'
esemplare che si conserva ne! Museo Cesareo ^ ed io aggiungerô di
non averla mai veduta in tre altri che mi sono capitati sott* occhio, ne'
quali in vece sua ho sempre trovato un caduceo dietro il coUo di Mer-
curio. E dirô poi che neir osservare quello di essi ch' è riposto nella
mia coUezione, mi persuado sempre più che il Morelli ahhia questa
Yolta traveduto, prendendo il simbolo del messaggiero degli dei per
l'indicazione délia valuta, perché veramente stante Tincisione alquanto
rozza, il caduceo vi è cosi mal formato da non riconoscersi a primo
aspetto per taie. Quindi escludendosi la nota del valore anche dal pré-
sente sesterzio, se ne conchiuderà ch* ella non apparisce in alcuno di
loro, se se ne eccettuino i più antichi senza nome di gente e col tipo
dei Dioscuri.
Intanto T Avercampo ritardè di alquanti anni Timpressione di quello
di cui parlo, perché spiegé il caduceo del rovescio corne allusivo alla
pace fra i triumviri e Sesto Pompeo ^. Ma é évidente che qui non ha al-
cun significato politico, e che non vi fu altra ragione di scolpirvelo se
non quella di seguire Tordinario costume di queste piccole monetuccie,
le quali usano di mostrare da una parte la testa di una divinité, e dall'
altra alcuna cosa che le appartenga. Cosi in altre di loro Papio Gelso
uni air immagine del medesimo Mercurio la lira da lui inventata, e
Vibio Pansa la testuggine col di cui guscio la fabbricé. L'esistenza del
sesterzio faceva supporre che P. Sepullio avesse coniato anche il quina- P. 364 * lo.
rio, non solendo per consueto trovarsi il primo senza il secondo, ma
niuno n* era stato riferito dai principali numismatici. Il d' Ennery '
' [Eckhel, daDs son catalogue de ce leurs types, prouve qu'ils ont étë frappés
musée, n. 7, avait ainsi décrit le droit du Tannée même de la mort de César, c*est-à-
sesterce dont il s'agit : crCaput Mercurii, dire en 710, et non pas quelques années
irretro caduceus.» G. Cavedoiii.] après, comme le pensait Havercamp. Voy.
' [Quelques-uns des deniers les moins Moromsen, Hùt. de la monnaie romaine,
rares de P. SepuHîus Macer se sont trouvés p. 658. G. Cavkdoiii.]
dans les dépAts de Santa-Anna et de Sasso- ^ Cotai p. 169.
forte. Cette circonstance, aussi bien que
262 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
fu il primo a pubbiicarne uno colla testa délia Vittoria senza epigrafe
nel diritto , e col rovescio di una donna in piedi che tiene colla destra
una patera, e colla sinistra un cornucopia, aggiuntavi la leggenda P*
SEPVLLIVS MACER. Un qninario consimile trovasi pure presso di
me, coir unica differenza che la figura invece délia patera tiene in
mano un timoneS il quale m'insegna essere quella femmina la Fortuna:
ma non so se una taie diversità procéda, perché fosse poco conservata
la medaglia del d' Ennery, o perché esistano veramente ambedue questi
rovesci. lo non mi opporrô alla possibilité di un secondo tipo, perché
ne conosco ancora un terzo coUo stesso diritto e colla stessa epigrafe ,
ma colla figura délia Vittoria in atto di camminare verso la destra del
riguardante, avendo la corona d'alioro e la palma nelle mani ?. Questa
medaglia fu veduta nel 1770 presso un anticagliaro di Roma da mio
padre , che nel lasciarmene la descrizione noté nelle sue schede di aver
tentato invano di famé Tacquisto, essendo stato prevenuto da un col-
lettore francese.
OSSERVAZIONE V.
*
11 Ramus' stampè un denaro d'argento che non mi manca, rappre-
sentante nel diritto Tusata testa femminile difesa dalF elmo alato, colla
nota del valore X dietro la nuca. Il rovescio mostra Fepigrafe ROMA
p. 365 * 1 1 . neir esergo , ed ha per tipo Diana colla mezza luna suila fironte , la
quale regge con ambedue le mani la biga^. Inoltre sotto i piedi dei ca-
valli apparisce un monogramma composto di un A sormontato da una
linea orizzontale che significa il T, una délie cui gambe si prolunga a
dritta per formare un L. Piacque a quel numismatico di leggervi
ATIL, e quindi attribui la medaglia alla gente Âtilia: ma una taie spie-
' [Voy. Cohen, Méd. etms, pi. XXXVII, ' Cotai del Mitêeo di Dammarea, t. I,
SepuUia, 1. ] part 11, p. 36.
• [Voy. Gahen, ibid. pi. XXXVIl, Se- * [Voy. Cohen, MM, ams. pi. XXIV,
pulUa, 9 . JuvetUia , i,]
DECADE V, 263
gazione parmi che incontri un gravissimo ostacolo nella mancanza délia
lettera I , ch' egli ha gratuitamente supposta , e di cui non vi è trac-
cia in quel nesso. Che se voiesse addursi per iscusa ch' ella sta nascosta
in una gamba dell' A, risponderei che una linea obliqua non âembra rap-
presentare convenevolmente la perpendicolare che costituisce la figura
deir I , e che se ciô potrebbe al più tollerarsi nei mouogrammi di un
re goto , 0 di un re carolingio , non è perè ammissibile in quelli che
si vedono suUe medaglie consolari , le quali ne esprimono chiaramente
sempre tutti g^i elementi, corne si puô osservare nella raccolta che ne
ha fatta TEckheP. Ëd infatti, quando voile farsi un' abbreviatura del T
e deir I , corne sarebbe occorso nel caso nostro , si costumé di elevare
alquanto sopra le traverse l'asta retta del T che in tal modo venue a
prendere la figura di una croce, e cosi vedesi praticato nel CRT del
denaro délia gente Gritonia , nell' TER di una nuova medaglia d' oro
délia gente Vipsania, di cui fu dato il disegno nel Museo Hedervariano ,
ed in alcuni al tri.
Ma ciô che più importa, si è che questo nesso non comparisce già ora
per la prima volta nella série consolare, ov' anzi ha un significato già
conosciuto e non dubbioso, onde non lice cambiarlo. SuUa medaglia
d'argento comune aile genti Fufia e Mucia s'incontrano le immagini di
Roma e dell* Italia, che per tali si riconoscono al rispettivo nome scritto P. 366 * 13
loro da presso , e accanto ail' Italia vedesi appunto queir istessissimo
monogramma preceduto da un' I , ove non cade contesa che significhi
TAL^. Per la quai cosa, posta da banda Tinterpretazione ATIL, os-
serverô che simili sillabe e monogrammi isolati, quando niancano del
prenome, piuttosto che una gente, sog^iono significare una famiglia,
del che siano prova gli esempj NAto, FWKpureOy VARO, SARaAitô,
METellus, TAMPilus, CALDtw, MAXimus, CARBO, TVRDti*
e simili, che s'incontrano ad ogni passo sulle medaglie consolari. Lo
che essendo non si durera fatica a supplire questa voce, perché TALna
è Tunico cognome latino che incominci per queste iniziali, e che ri-
' D. N. V. t. V, p. 7ù.— « [Voy. Cohen, Méd. ems, pi. XVIII, F^, et pi. XXVIII,
264 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
monti a quell' antichità che si richiede da questo nummo. Ne si obbietti
che nei fasti marmorei Gapitolini THALNA si scrive coU' aspirata,
perché non è ignoto che questa soleva ommettersi dai più antichi, onde
abbiano PILIPPVS per Philtppus nella Marcia, TAMPILVS per Tarn-
philus nella Bebia, CILO perCAi/o nella Flaminia, TRIVMPVS per
TriumphiAs nella Papia, senza dire che Quintiliano^ c'insegna che il
grand* uso delF aspirare incominciô solo ai tempi di Cicérone , il quale
tuttavia scrisse due volte Talna senza FH ^. Questo cognome nel sesto
secolo di Roma fu usitatissiino dalla gente Juventia, che a quei tempi
fu in mollo flore, talchè, sebbene in origine provenisse dal Tuscolo,
pure arrivé a salire al consolato nel 691.
La somiglianza che ha il tipo di questa medaglia con quelli , di cui
parlai neir osservazione quarta délia Décade seconda^, e che credei
coniati circa il 55 0, indurrebbe un giusto sospetto che fosse presso a
p. 367 * i3. poco loro contemporanea. Ma sono costretto ad anticiparne di qualche
poco Timpressione , in grazia dell' asse inedito délia niia raccolta corri-
spondente a questo denaro, che ha il medesimo monogramma sopra la
prora délia nave nel rovescio ^, e che quantunque logoro eccede sensi-
bilniente il peso di un'oncia, onde appartenendo alla classe de'sestan-
tarj deve per la nota legge di Plinio essere anteriore al 537. E qui non
voglio passare in silenzio aver' io gran sospetto che sia stato mal classi-
ficato il quadrante riferito dal medesimo Ramus^, rappresentante un
monogramma formato da un A di cui si allunga in L la gamba este-
riore, e nel quale avendo letto ALUus Taggindicô alla gente Elia.
Imperocchè parmi molto probabile che in quel nummo fosse consu-
mata dalF età la linea orizzontale sovrapposta ail' A, ond' egli non sia
se non uno spezzato dell' asse or ora memorato.
Ne dopo aver addotto le ragioni per cui credo di assegnare questa
medaglia alla gente Juventia, tacerè a giustifîcazione del Ramus quelle
^ Instil, wat. lib. I,c. ix. ^ [Voyez Cohen, Médailles ammbûm,
* Ad Attieum, lib. I, ep. ivi, e lib. XUI, pi. L\l\ ^ Juventia, ]
ep. XXIX. ^ Catahgo del Museo di Danimarea, t. I,
^ [Voyez plus haut, p. 167.] part. 11, p. ao, tav. I, 6.
DECADE V. 265
che debbono averlo spinto a preferire l'AtHia. Fino dai tempi dell'
Orsino si conosceva un denaro, ch' è il quarto in quella famiglia
presse il Morelli, mostrnnte la biga délia Vittoria con tre lellere,
la prima délie quali indica il prenome Cajo, la seconda è un A che
porta sulla cima la solita traversa del T e la teiza è un L'. Tutti vi
hanno lelto Caius ATiLiws, ond' è scusabile l'antiquario danesc,
se è andalo per la pesta, non essendovi altra differenza fra questo e
il suo monogramma, se non che in uno è legata anche la lettera L, che
neir altro presso il Morelli si scorge disciolta. Per la quai cosa la man-
canza che qui pure si avvera délia leltera I mi farà giudicare erronea
anche questa interpretazione dei numismatici, e parmi di avère una
giustissima ragione di asserirlo, facendonc il confronto colla moneta p. 368* th.
Morelliana n** 7 spettante a L. Attilio, nella quale dopo T A e il T in-
sieme congiunti seguita ILI. Se in essa, in cui veramente voile scriversi
ATILI,.dopo il solito nesso non risparmiossi l'I, perché sarebbesi om-
messo in quest' altra, se conforme ne dovesse essere il significato?
Laonde qui pure preferire la lezione C • TAL, che spontanea si offerisce,
e trasporterô anche questo denaro nella gente luventia, notando che il
prenome Cajo non fu ignoto in quella casa, onde un Cajo luvenlio
trovasi memorato da Pomponio^ fra i giureconsulti usciti dalla scuola
di Q. Scevola , console nel 669.
E si badi che ho scritto queste cose per chi vorrà persuadersi che
sia esatlo il disegno délia citata medaglia Morelliana appartenente al
supposto Cajo Atilio, ove il nesso AT si mostra distaccato dal L. Per
altro essendo stati da me consultati gli originali, di cui due ne possiede
la mia collezione, vi trovo un gran motivo di credere che questa volta
sia venuta meno nel Morelli Tusata sua diligenza, avendo veduto in
ambedue che la lettera L congiungendosi coH' eslremità délia gamba
deir A viene a formar parte anch' essa del monogramma, e ad aggiun*
gervi cosi il nuovo elemenlo N. Se dunque non TAL solamente, ma
TALN si ricava dal nesso délie mie medaglie, ognun vede jche in
* [Voy. Cohen, Méd. cons, pi. XXIV, * De origine Juris,^ h^.
Juvenita, 9 ]
j. 3&
266 OSSERVAZlOiM NUMISMATICHE.
questo caso la niia spiegazione di probabile ch' ella era, divieiie certis-
sima.
OSSERVAZIONE VI.
Non è nuovo nella série consolare che il nome del triumviro mone-
taie sia indicato con semplici sigle. Presso il Morelli nella gente Quin-
zia, numéro quinto, lo scudo macedonico e la berretta sacerdotale ci
p. 369 * i5. fanno certi che le lettere T'Q^vogliono denotare Tito Quinzio Fla-
minino. Egualmente il confronto fra i numeri quinto e sesto délia ta-
vola seconda nella gente Gecilia non lasciano dubbio suit' interpréta-
zione Quintus Caectlius Metellus Pius Imperatar, che si è data alF
epigrafe QjC'M*P*I. Ma allô scopo, che in questa osservazione mi
propongo, meglio d'ogni altro serve l'esempio di un antichissimo de-
naro col tipo de' Dioscuri , che ho veduto in varie raccolte colF iscri-
zione QjL'C nell' area del rovescio, e che il Sestini * ha supplito con
applauso dei numismatici : Quintus Lutatius Catulus^ 0 Quinius Lulalius
Cerco. Giè premesso avvertiro che in altre medaglie romane di egual
antichità si trovano alcuni monogrammi ch' essendo composti di tutte
consonanti sono incapaci di rendere non solo senso , ma suono , quando
volesse crearsene una sola voce ; onde non pare da dubitarsi che quelle
lettere, tutto che unité in nesso, serbino il medesimo valore che hanno
disciolte negli esempj superiori, quello cioè di denotare per sigle il
nome del zecchiere.
Di tal natura è un denaro délia mia raccolta col vetustissimo rove-
scio dei Dioscuri , simile in tutto ail' incerto Morelliano numéro terzo
délia tavola terza , se non che invece délia mezza luna qui vedcsi fra
mezzo le teste di que' nummi un monogramma Cormato da un L e da
un P, dal cui piede nasce una lingua dénotante un' altro L, mentre
intanto le due lettere principali vengono attaccate iusieme da una linea
»
' Ne) Catalogo del Museo Benkovitz, p. A 3.
DECADE V. 267
orizzontale che gênera un H. Questo medesimo nesso Irovasi neir area
superiore di un asse che parimenli si conserva presso di me, e che pe-
sando quattro grossi entra nella categoria dei sestantarj^ Dalla dissolu-
zione di un tal monogramma risultano evidentemente le lettere L - PL *
H, di cui parmi spontaneo il supplemento Lucius - PLautius - HypsaetAS , p. 3-0 * 16.
il quale potrà anche tenersi abbastanza certo, se si rifletta che fra le po-
che genti illustri romane che incominciano perH,non se ne trova alcuna
avente un cognome principiante da PL. Egualmente fra le quattro case
Plancia, Plauzia, Pleminia e Pletorîa, dalle quali non si potrebhe uscire
nel caso opposto, e che sono tutte abbastanza note, unica è la Plauzia
che adoperasse un' appellativo, cui si premetta l'aspirazione. Ne il per-
sonaggio, che per tal modo ne nasce, punto disdice air età di queste
medaglie, che anzi loro egregiamente conviene. imperocchè questi
nummi non ponno essere posteriori al 5 3 7, in cui cessarono gli assi
sestantarj, ne eccedere il 485, se credasi a Plinio e Zonara, 0 il ^99,
se si segue la Storia Miscella, perché in uno di quegli anni s'incomin-
ciô a stampare Targento^. Ora la famiglia degl' Ipsei era già célèbre
iino dal /ii3, nel quale fu preso Piperno dal console C. Plauzio Ipseo,
celebrato per questa vittoria in altre medaglie délia sua casa, i cui
discendenti durarono fino alF estinzione délia repubblica. A mebasterà
di citare fra questi L. Plauzio Ipseo pretore^nel 565, di cui parla Tito
Livio ^, il quale se in età avanzata avesse conseguito la pretura, po-
trebhe anch' essere l'autore di queste medaglie, benchè a me sembra
più probabile che lo sia stato suo padre.
OSSERVAZIOÎSE VII.
Dopo l'aggiunte fatte dall' Eckhel, sei diversi tipi si conoscono fatti
imprimere in argento dal triumviro monetale Manio Cordio Rufo, che
' [Voyez Cohen, Médailles eonsulaires, ' [\oy.Momm8eu, Histoire de la monnaie
pi. XXXII, Plautia, 1 et 9; pi. LXII, romiime^ p. 988 et suiv. Hbn zen.]
Plattiia, 1 . ] ^ Lib. XXXVII, c. xlvh.
36.
268 OSSERVAZIO.M NUxMlSMATICHE.
per congettura supponevasi aver ainministrato queli' ullicio ai tempi
P. 371 * 17. délia dittatura di Giulio Cesarc. Quest' opinione vie nieglio si fondô,
quando furono pubblicati i suoi due sesterzi, perché questa specie di
iDoncta, allorchè porta il nome del zecchiere, trovasi costantemente
spettarc agli ultimi tenipi délia série consolare^ e accostossi poi alla
certezza, dopo essersi saputo che niuna délie sue medaglie si eraritro-
vata nel ricchissimo lesoro di Gadriano, nascosto poco prima délia
guerra civile fra Cesare e Pompeo. Perô niente altro sapevasi di lui, e
poco più délia sua casa che non è quasi ricordata da alcuno, non do-
vendosi sulla scorla dell' Orsino corrompere in Tacito il nome di Ga-
dio Kufo, la cui lezione è assicurata da alquante monele riferile dal
Pellerin ^ dal Sestini ^ e dal Mionnet ^. L' unico a farne memoria è
Gicerone, che cita fra i teslimonj contro. Verre ^ un L. Gordio che ap-
parisce un negoziantè, e che i numismatici» stante la convenienza de'
tempi, crederono padre dell' autore di questi nummi. E a conforto di
una taie credenza sarebbesi potuto aggiungere che quel Gordio pel suo
prenome di Lucio non ricusava di appartenere alla famiglia dei Rufi ,
mentovandosi un L. Gordio Rufo nel seguente marmo romano edilo
dal Muralori^:
, D • M
CORDIVS- AGATOCLES
L • CORDIO • RVFO • PATRONO
BENEMERENTI • FECIT
* [ Borghesi pouvait 8* exprimer ainsi en ^ Descriptio numorum vetermn , p, ûoS , 5,
18529 ; aujourd'hui on sait que les premiei*s * T. II, p. 6^ g.
sesterces portant un nom de monétaire ont ^ In Verrem act. II , lib. l\\ cap. ix.
été frappés en 665 et 666. Ce sont ceux [L, Cardio est une mauvaise leçon; les
de D. Silanus et de L. Piso Frugi; voyez meilleurs manuscrits ont L. Curidto, qui a
RagguagUo dei ripostigU , p. i5o. L. Julius été rétabli dans le texte de la dernière édi*
Bursioen fit frapper un autre vers Fan 670; tion d'Orelli. C. Cavbdoni. ]
voy. Cohen, Médailles consulaires, p. i56, * P. i53i, 11. [Gud. p. 343, 3; Doni,
n. 7. C. Cavedojii. ] p. 45*1, 6.]
' Recueil, t. III, pi. CXXXII, n" 3 et 4.
DECADE V.
269
Ma questa opinione viene a caderc ora che molto maggiori notizie
sonosi avute di questa famig^ia, in grazia di una bellissima lapide, sco-
perta non è gran tempo fra le ruine deir antico Tuscolo, coniniunicà-
tami dal mio carissimo amico ab. Girolamo Amati, che l'ha trascritta P. 372 * 18.
dair originale K
W'COKDl'W'F
RVFI
PR-PROCOS
AED LVSTR MONSACR
Egli dottamente legge neiï' ultima riga AEDi7t« LVSTKationis MON-
tis SACRi\ e opina che vi s'indichi una lemporanea niagistratura,
conferita a Cordio dai Tusculani per assisterc in loro nome alla celé-
brazione délie ferie latine sul Monte Sacro^, appunto corne in Roma
per l'istessissimo fine si nominavano straordinariamente i prefetti.
Tutto sembra indicare che il personaggio di questa iscrizione sia quel
medesimo ch' è mentovato sulle medaglie , il quale sotto Augusto sarà
arrivato ad essere pretore e proconsole, dopo aver preso le mosse
clella sua carriera politica dalla cura délia zecca, esercitata verisimil-
mente in tempo del triumviralo di Antonio, di Lepido e di Ottaviano^.
* [Voy. Nîbby, Viaggio antiquar, t. II,
p. 39;0relli,3i69, el Henzen, p. 976.]
* [On sait que les fëries latines se célé-
braient sur le mont Albain ; or jamais cette
montagne ne s*appela Mons Sacer; ce n'est
donc pas d'elle qu'il est ici question , mais
de la colline si connue sous ce même num ,
et qui fut le berceau de la liberté romaine.
Cette colline étant consacrée è Jupiter, il est
probable qu'à l'époque de notre inscription ,
par quelque raison que nous ignorons, elle
dut être purifiée, et que le gouvernement
romain chargea de ce soin des commissaires
LVSTKando MONti SACRo. — Th.
MoMMSBIf.]
' [Les monnaies de Manius Cordius ont
dû être frappées entre les années 706 et
7 1 1 , car elles manquaient absolument dans
le riche dépôt de Gadriano et dans les autres
dépôts de la même époque, limdis qu'on les
a trouvées au contraire dans les dépôts beau-
coup moins considérables de Villola , de Col-
lecchio, de S. Anna et de Sassoforte. Voy.
mon Saggio, p. lOâ ; mon RagguagUo dei
ripoxtigU, p. 937, et Mommsen , Hiêtoire de
la mofmaie romai$^e, p. 687. Il est très-pro-
bable que Manius Cordius Rufus fut triuAi-
vir monétaire pour les Pompéiens en 706
ou 706. C. Cavbdoni.]
270 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Ma ciô elle più importera agli studiosi délia série consolare, si è di aver
risaputa da questo sasso la patria di Manio Gordio, con che sarà spie-
gato il diritto di quello fra i suoi denari ch' è il primo nella ta vola
Morelliana, rappresen tante le teste dei due Dioscuri. Imperocchè si
conoscerà che in tal modo egii voile certamente alludere alla città da
cui traeva l'origine, sapendosi da Tullio^ e da Festo^, che Castore e
Polluce ebbero veraraente al Tuscolo raolto culto e un célèbre tem-
pio, ragione per cui la loro effigie comparisce eziandio suUe monete
délia gente Fonteja, tuscuiana anch' essa, e suUa medaglia d'oro di
P. 373 * 19. Sulpicio Rufo che voile ricordare avère uno de' suoi maggiori libe-
rato quel popolo dall' occupazione dei Latini. Per la quai cosa, quan-
tunque il Vaillant abbia preso equivoco nel giudicare délia sua pa-
tria, avrà perô indovinata la ragione di questo tipo, quando io disse
indirizzato a diniostrare la provenienza délia sua famiglia ch' egli fece
venire da Lavinio, perché gli dei Penati che sono Tistesso che i Dio-
scuri, avevano ivi collocata la loro stanza senza volerne partira, e
perché g^i antichi re di Roma costumavano di recarvisi per far loro
sacriticio, corne ci fa sapere Dionigi d'Alicarnasso^.
Ë forse Taver imparato che la gente Gordia non fu originaria di
'Roma, ma di una città confinante, polrà darci un qualche bariume
suir oscurissimo tipo che si vede sul rovescio di questa istessa me-
daglia. Egli ci moslra una dea in piedi, vestita délia stola, con un iungo
scettro nella sinistra e con un pajo di bilancie nella destra, motivo
per cui gli antichi numismatici la crederono la dea Moneta. Giô non
ostante l'Avercampo e i'Eckhel giustamente dubitarono di una simile
interpretazione, perché si accorsero che sulle spalle di quella figura
era posato un non so che ch' essi crederono una civetta. Ma le con-
servatissime medaglie délia mia coUezione mi fanno chiaramente ve-
dere, che quello non é altrimenti un uccello, ma bensi un fanciuUo
alato, che vorrà denotare Gupido, il quale si tiene stretto al collo délia
madré appunto come si vede nei denari delf Egnatia n. 3 , e in quelli
' De Divin, lib. I, c xliii. ^ Lib. I, c. lxvii , e lib. II, c. lu.
' Alla voce Sioppus.
DECADE V. 271
délia Giulia tav. IV, n. i MVIa quantunque per la presenza del figlio
non mi sembri di poter dubitare che in quell' immagine si mostri
Venere, aile cui glorie sono consecrate alcune altre medaglie di queslo
medesiino Cordio, pure chi mai ha veduto quella dea collo siraordi- P- 37/j * ao.
nario simboio délie bilancie? Per lo che si avrebbe mai a dire che vi
si rappresenti una Venere tutta particolare dei Tuscolani? E veramenle
se conosciamo la Venere Génitrice, la Venere Placida, la Venere Vin-
citrice, e se anzi da' marmi delfErcolano abbiamo saputo che ivi vé-
néra vasi la Venere Proba^che osta, perché nonpossa supporsi che al
Tuscolo vi fosse ancora la Venere Giusta ?
OSSERVAZIONE VIII.
Le monete d' argento asiatiche dal loro tipo dette cistoforiy quando
sono insignite del nome del proconsole formano uno dei più bei orna-
menti délia série délie famiglie romane, avvegnacchè somministrano
rilevantissimi sussidj per accrescere e rettiGcare la storia. La loro im-
portanza (u ben cognita al ch. Eckhel, che nel quarto tomo délia
Doctrina Numorum Veterum consecrô Tintero capitolo xvni délie sue os-
servazioni generali a spargere nuova luce su ciô che il Panel aveva
scritto in loro illustrazione ' : ed io, seguendo le sue orme, alcun' altra
cosa verre notando che il tempo ha schiarito od aggiunto dopo la
stampa délia sua opéra. E comincierô da quel cistoforo pubblicato dal
Museo Pembroke ^, col solito tipo délia cesta bacchica da una parte ,
e con due serpenti dall' altra che si ergono intorno ad un tripode,
sul quale siede Apollo nudo, tenendo colla destra un ramo di lauro,
ed appoggiandosi colla sinistra ad una colonnetta. SulF alto vedesi
* [Voy. Cohen, AfiM. «OM. pi. XVII, £gna- 9lophori$, teu tamis quae eistas exhibent;
ùa, s, et pi. \lXyJulia, 9.] Lyon, 173/î, in-6^]
* Donati, 5i^/. ad Murât, p. 53, n. 9. * Pag. 11, (av. LXXXI.
^ [Dans sa dissertation intitulée: De Ci-
272 . OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
in due linee AMPRO'COS, nel fondo EPMIAC-KAYCTP, da
un lato E0E-OZ, e dall' altro una face ardente. L'Eckbel credè
I». 1^75 * 91. che le lettere AM fossero due sigle, una délie quali indicasse il pre-
nome, Taltra il nome del proconsole, e si corrucciô colla soverchia
parsimonia del monetiere che l'avéva significato cosi oscuramente ^ Perô
fu ingiusto il rimprovero, perché la colpa non era sua, ma bensi délia
medaglia che non ricevè Tintera impressione del conio, e lo dimo-
strano due altri nummi délia medesima specie, tolti dal Museo Cousi-
nery e fatti pubblici dal sig. Mio^net^ ambedue coH' istessissimo tipo,
collo stesso nome di Efeso, colla slessa era e coUo stesso simbolo, se
non che variano nel magistrato cittadinesco, che in uno è AIONY-
CIOC. . . Yl. . . neir altro TAYKfîNTIA HERIKAMC. Entrambi
suppliscono al difetto délia lezione Pembrokiana, offrendo nelle due
linee principali T- AMPI-T'F*PRO"COS, onde ne avremo un
préside rimasto incognito ail' Eckhel , ma non al ch. Sestini , che
dallo stesso Museo Cousinery divulgô un' altra di queste monete
colla medesima iscrizione nell' area superiore, ..EKPATHZ nell'
inferiore, AAO da un canto, un caduceo alato dall' altro, un tripode
in mezzo e col solito tipo dei due serpenti che circondano una fa-
retra ^.
Dal paragone di tutte queste medaglie non poche ed importanli no-
tizie si ricavano. E primieramente ne avremo confermala 1' esistenza
délia gente Ampia, sconosciuta fmora alla collezione numismatica délie
fannglie, e negata dal Glandorpio che la voile confondere coH' Appia.
E veramente fu questo un novello casato di picciola fama, di cui non è
nota altra persona innanzi a quella che si memora nelle presenti me-
daglie, la quale è per certo quel T. Ampio Balbo, che nel suo tribunato
délia plèbe, essendo console Cicérone, porto una legge, in virtù di cui
H76 ♦ 99. fu permesso a Pompeo, di cui era gran partitanle, di comparire nei
' [D. N. V. t. IV, p. 35 1.] p. 568) a réuni tous les cîstophores connus
' T. III , p. 83 , n" ao5 et ao6. [Ces deux de ce proconsul. Th. Momhsen.]
médailles appartiennent aujourd'hui au Mu- ^ Descriptio numorum veterum, n. 5,
séè de Munich. M. Pinder (Cistophoren, p. 565.
DECADE V. 273
giuochi scenici e circensi coUa corona d' alloro e con tulto il resto dell'
abbigliamento dei trionfanti, corae ci fa sapere PatercoloK 11 Pighio
stabili la sua pretura neiranno Varroniano 696 e il suo proconsolato
nelFanno successive, fondandosi precipupmente sulKepistola terza del
libro primo délie famigliari scritta da Cicérone a P. Lenlulo Spintere,
che dopo compiuto il consolato aveva conseguito nel 698 il governo
délia Cilicia. In essa lo prega a confermare un giudizio già pronunziato
da Ampio, dal che giustamente se ne inferi che il reggimento di costui
fu anteriore a quelle di Lentulo.
Ad assodare una taie opinione giôva non poco la chiosa*'^ che lo sco-
liaste messo fuori da Monsig. Mai appose ad un passo del capilolo de-
cimo deirorazione /iroP/ancio, recitata, corne ognun sa, nelFanno 699,
che dice: rNcc si vir amplissimus, cui nihil est, quod roganti concedi
(rnon jure possit, de aliquo, ut dicis, non impetravit, ego sum arro-
ergans, quod me valuisse dico,^ essendosene risaputo che ivi si allude
aPompeo, il quale non riusci in quelFanno ad ottenere il consolato
per Ampio. Imperocchè se quest'ultimo brigava per procacciarsî i fasci
del 699, è necessario seconde le leggi di quel tempo ch'egli almeno
tre anni prima, cioè nel 696 , avesse esercitata la pretura, dopo la quale
consumasse altr' anno nel governo di una provincia, da cui inline
ritornato si présentasse nel terzo come candidate ai comizj. Ugualissimo
ritorna il cempute, se anche si prenda per la parte délia legge annale.
Conciessiachè supponendo seconde le regele ch' egli abbia intrapreso
la sua carriera al tempe legittimo, e conseguentemente che avesse
compito il suo anno trentesimo quinte, quando fu fatte tribune délia P. 377 * a3
plèbe nel 691, deveva per Tappunlo essere édile di 87 anni nel 698,
pretore di Uo nel 696, e console di 43 nel 699, tali essendo Tetà pre-
scrilte in quei tempi per le citate magistrature. Dalle quali cese ne viene
che le medaglie di Tito Ampio debbono essere slate battute nel 697;
e per verità questa è l'epeca ch'ellene stesse domandano.
L'Eckhel si éra già accerto che i cistofori di Efeso mestrano certe
* Lib. Il, c. XXXII. — * [Schoi. ad c. x, S s5, p. 267, Orelli.]
I. 35
274 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
ietlere solitarie, che senza dubbio si hanno da prendere per numeri,
stante la figura delY episemo che fra esse talora apparisce, il che posto,
che altro ponno denotare se non un' epoca ? Ma non essendogli riuscito
di fissare con certezza Y età di alcuna di quesle monete , dovè arreslarsi
a mezzo délia sua scoperta , ed aspettare consiglio dal tempo. Il cisto-
foro sovra citato del museo Pembroke porta il numéro OZ corrispon-
dente a 77, che negli altri riferiti dal Mionnet è stato letto OZ ossia 970.
Ma prescindendo che un numéro cosi alto non è assoiutamente conci-
Habile col resto degli anni notati sulle monete efcsine, è chiaro che ivi
per una pura inavvertenza del descrittore la Z è stata presa per un £,
giacchè nel resto délia leggenda di ambedue quelle medaglie quest' ul-
tima lettera è espressa con altra figura comparendo lunata. Parlerô in
appresso di un secondo cistoforo délia stessa città, appartenente a
G. Fannio, marcato col numéro PIE 0 vero 85, e proverô con due passi
di Giuseppe Ebreo, che il suo governo va riposto nel 705. Se dunque
l'anno 706 di Roma coincide colfSS di Efeso, è manifesto che il 77
di quella città notato sulie monete di Âmpio corrisponde al 697 delf
altra, e quindi il suo proconsolato sarà in variabil mente fissato a quest'
P. 378 * ^fi. anno, tanto per le giusle conseguenze che si cavano dai racconti degli
scrittori , quanto per confessione délie medaglie medesime. E dal fin qui
detlo mi basterà solamente di dedurre , che Y ignoto principio delf era
efesina si lega colfanno Varroniano 621, troppo aliéna dal mio scopo
essendo findagine delf avvenimento che le avrà dato f originel
Fissata l'età delf amministrazione di T. Âmpio, che con esempio a
molti altri commune dallo zecchiere è stato chiamato proconsole, quan-
tunque non sia stato console giammai, resta ora a determinare, quai
fosse il governo toccatogli in sorte. Il Pighio francamente gli affidô la
* [Depuis, Rorghesi, è Taide d'un autre pouvoir du sënat et du peuple romain, en
cislophore de C - FAN * PONT * PR, por-. vertu des dispositions testamentaires du roi
tant la date IIS de Tère d'Éphèse, a fixe le Attale III. Voy. BuUett. arckeohgieo NapoL
commencement de cette ère à Tëquinoxe n. ser. ann. V, p. 167; cf. Bulktt. deir Itutti-
d'automne de Tannée Varronienne 690, tuto di cmrùtpfnidentaarcheoLiSS'jnf* t^^-
époque ou le royaiune de Pei^ame passa au C. Cavbdohi.]
J
DECADE V. 275
Cilicia, perché dalla citata epistola di Cicérone appariva essere stato
predecessore di Lentulo, e niuno poteva dubitare délia provincia di
costui. Quindi lo credè quel pretore che viene accennato, ma non no-
minato da TuUio, neirorazione prodomo 8ua\ ove rimprovera P. Glo-
dio, perché dopo ater data la Cilicia a Gabinio, cr Mutasti pactionem ,
ret Ciliciam ad praetoreni item extra ordinem transtulisti , Gabmio,
rrpretio amplificato, Syriam nominatim dedisti.7) E a questa opinione
ben si presta quelle de' nostri cistofori che fu edito dal Sestini , ed é
coniato a Laodicea , dalla quai zecca ne fu battuto parimenti un altro
divulgato dal Pellerin ^, che porta il nome del supposto suo successore
P. Lentulo. Ma un insuperabile ostacolo presentano i tre altri sopra
descritti, che attestano concordemente di essere stati stampati in Efeso,
città che non appartenue giammai ad altra provincia che air Asia.
Per sciogliere adunque questo nodo é da ricordarsi che M. Tullio fa
più volte menzione délie tre diocesi di Laodicea , di Cibira e di Âpa-
mea , ch' erano slatc staccate dalla provincia Âsiatica , per congiungerle
alla Cilicia. Alcuni e fra quesli il Facciolati' furono d'avviso, che un p. 379 ♦ «5.
taie smembramento avvenisvse fino dal tempo délia gnerra Mitridatica.
Ma senza entrare in ricerca di ciô che succedesse in età pii'i remote, è
certo che nel tempo in cui Q. Cicérone reggeva TAsia, queste dio-
cesi erano sotto la sua giurisdizione. Ciè risulta dalla seconda lettera
del libro primo, scrittagli dal fratello, in cui gli dice di aver placato
molti dei suoi provinciali, che si lagnavano délia sua amministrazione,
fra' quali nomina i Dionisopolitani , ed Efesto di Apamea. Costoro
appartennero certamente ad una délie tre diocesi, imperocché anche
la città di Dionisopoli fu del dislretto di Apamea, per fede di Plinio :
ff Tertius Apamiam vadit .... Ex hoc conventu liceat nominare Métro-
(rpolitas, Dionysopolitas , Euphorbenos,etc. ^. *» Se dunque nel triennio
dal 698 al 696 in cui TAsia fu governata da Cicérone, vale a dire
niente più che due anni innanzi il proconsolato di T. Ampio, conslache
le tre diocesi dipendevano ancora da quella provincia, sarà tolta ogni
^ Cap. IX. ^ Nelle note alla prima epistola ad Quin-
* Recueil, t. Il, tav. XLVl. tvmfratrem. — * Hist. naL lib. V, c. xm\.
35 .
276 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
difTicoltà proveniente dal cistoforo di Laodicea ; onde obbedendo a ciô
che imperiosamente doaiandano quelli di Efeso, bisognerà conchiudere
che la provincia di T. Ampio fu TAsia e non la Ciiicia.
Perô a queste medaglie avrcmo Tobbligo di averci insegnato Tanno
preciso, in cui si fece questa separazione di tanta parte della Frigia
maggiore. Imperocchè questi due cistofori di Laodicea, uno col nome
di T. Ampio proconsole d'Asia nel 697, Taltro con quello di P. Len-
tulo proconsole di Ciiicia nel 698, faranno évidente che la mutazione
accadde neir inlervallo fra questi due proconsolati; ed allora veramente
p. 38o * a6. vi fu ragione di farla , imperocchè il governo della Ciiicia solendo
darsi ad un uomo pretorio, va bene chefosse ingrandito, quando voile
affidarsi ad un consolare; e capirassi egualmente , perché poi si mante-
nesse nella medesima ampiezza, finchè si mandarono successori di pari
dignità, quali furono Appio Claudio e Marco Cicérone. E con laie mu-
tamento sarà spiegato con tutta felicilà, corne malgrado la diversité
délie loro provincie Lentulo potesse confermare gli alti di Ampio se-
condo le istanze di Tullio, il che fu la potissima cagione delFabbaglio
del Pighio.
Ma per venire più particolarmente alla persona di T. Ampio, ho già
detto, come fu tribuno della plèbe nel 691, pretore nel 696, procon-
sole d'Asia nel 697, e come indarno aspirô al consolato del 699. Pare
ch'egli fosse accu sa to, non saprei perô dire in quai tempo, e che lo
difendessero Pompeo e Cicérone, essendovi grande probabilità ch'egli
sia quel Balbo, di cui parla lo stesso Tullio ^ Nella guerra fra Cesare e
Pompeo abbracciô con molto calorc le parti del secondo, talchè fu
detto dai Cesariani tuba belli civilis ^. Nel febbrajo Cicérone lo trovô a
Capua che con tutta diligenza faceva levé di soldatesca, nel mentreche
Pompeo ritiravasi da Roma e dair Italia^. Avendo con essi valicato il
mare rifugiossi in Asia col console L. Lentulo, a cui servi in qualità di
legato propretore. Dobbiamo questa notizia a due decreti in favore degli
Ebrei, concessi in Efeso da quel console uno in luglio, T altro ai 20 set-
' De legilms, lib. II, c. m. lib. VI, ep. xii. — ' Cic. ad Auie. lib. Vil,
' Cic. ad FamiUares, lib. Il, ep. xiv, c ep. xii.
DECADE V. 277
tembre dello stesso anrio 706, iiei quali si cita corne présente , e che
ci sono stati conservati da Flavio Giuseppe. Tre vol te ivi si memora',
e sempre il suo nome vi è stato corrotlo dai menanti, scrivendosi la P. 38i * 97.
prima T/to$ ÂTnrio^ T/tov vlos BiXyùâs Oparia TSpetrëevTtf^ ,]a seconda
Thos kmtios T/tov vl6$ B6XS0S TSp&rëevTtfs Kcd ivTKilpéTvyos, la
terza fnialmente Tiros Amios T/tov vi6s BdXëos ÔpoLTla tspecrSevrhs , *
nei quali luoghi con leggerissima mutazione dovevasi rimettere Afimos
BaXSos^ non ÀtAios BovXêb?, come ha preteso di fare il Gronovio. Sem-
bra che avesse stabilité in Efeso la sua residenza, perché Cesare dopo
la pugna farsalica crcum in Âsiam venisset, reperiebat T. Âmpium co-
(rnatum esse pecunias tollere Epheso ex fano Dianae ejusque rei causa
(Tsenatores omnes ex provincia evocasse, ut bis testibus in summa pe-
crcuniae uteretur, sed interpellât u m adventu Gaesaris profugisse^. ^Ri-
mase adunque in esiglio, come appare dalla lettera 29 del libro X
délie famigliari che gli è indirizzata, finchè dopo la guerra africana
ottenne finalmente il perdono , per cura specialmente di Gicerone che
gliene dà Tawiso coirepistola 1 ^ del libro VI, e che gli fu amicissimo,
come attesta nelU epistola 70 del libro XIII. Dalla penultima di quelle
lettere si conosce ch' egli impiegava il suo studio in (r virorum fortium
(rfactis memoriae prodendis,r e infatli Suetonio cita le sue storie nella
Vita di Giulio Gesare '. E dallo stesso luogo di Tullio si ricava ancora
ch'ebbe per mogiie Eppuleja, e una figlia per nome Ampia, benchè
vi sia ragione per credere che avesse anche un maschio, da cui discen-
dessequel T. Âmpio Flaviano ^ console suffettoe legato délia Pannonia
sotto l'imperatore Vitellio, di cui parla più volte Tacito nella sua
storia.
' AtUiq. Jud. lib. XIV, c. x, S i3 e 19. stituto di corrispandenza arch. i855, p. «iH ,
' BelL ek, lib. III, c. cv. que ce lëgat de Paunonie s'appelait Tatnpius,
^ Cap. Lxxvii. et non pas T. Ampius, W. Henzbn.]
^ [J'ai dëmontrë dans les Annali delV Inr
278 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
OSSERVAZIONE IX.
p. 38:) * ti8. Continuando a trattare dei cistofori dira che il Sanclemente ^ e il
ch. sig. Millingen^ ne pubblicarono uno col soiito tipo dei due serpi che
circondano una faretra, su cui è posata un' aquila. Nell' esergo si vede
AHMHTPIOY, alla désira de! risguardante CTE0ANH0OPOY,alla
sinistra la sillaba TPAA sormontata da un bue, e finalmente nelFarea
superiore un' iscrizione di due righe che da essi fu letta C"P. . .R-
IMP • PRO ' COS, e supplita C • FulcheK. Due cose precipuamente mi
ferirono l'animo, quàndo imparai a conoscere questo-nummo. L' una di
veder data la denominazione d' imperatore a Cajo Pulcro fratello dei
célèbre P. Clodio, e nolo abbastanza per gli scritti di Cicérone, non
conoscendosi , corne abbia poluto conseguire un taie onore guerresco
in una provincia cosi pacifica corne l'Âsia. Laltra di osservare accop-
piati insieme contro l' uso di quei tempi i due titoli IMP e PRO • COS,
soiito essendo che cessa il secondo al sopravenire dei primo, e con ra-
gione, perché egli rimane inutile allor che si sa cheTaltro non poteva
conseguirsi se non da colui che avesse auspicj suoi proprj, eper conse-
guenza la suprema podestà sopra qualche provincia.
Intanto essendo passata questa medaglia nel real Museo di Brera,
la gentilezza dei mio ch. amicosig. Cattaneo, conservatore di quel gabi-
netto, mi lasciô due anni sono la facoltà di esaminarla a mio bell'agio.
Ma la lezione che senza tema di errore ne ricavai, è molto diversa
dalla stampata, avendoci trovato C*F...BI-M'F"PRO"COS*; e la
tenuissima fatica di cercarne il supplemento mi fu poi risparmiata da
383 * 99. un cistoforo inedito delio stesso Museo, col medesimotipo dei duc serpi
e délia faretra, coll'epigrafe C -FABI-M-F'PROCOS al disopra,
ATTA da un lato, un simbolo che non ho potuto ben distinguere dall'
altro*,e con due righe d'iscrizione nell' esergo, la prima délie quali dice
* Tom. III, p. i55. ïi. 176, et pi. I, n. 18.] — * [Ce sont deux
* Recueil de méd, grecques inéd. p. 7 A. flûtes croisées, qui font allusion au mythe
' [Voyez Pinder, Cùttophoren, p. 667, de Marayas; voyez Pinder, Cùiopkoren,
DECADE V. 279
AN APONIKO . . , Taltra non è ieggibile. Per6 non dubito doversi ristau-
rare AN APONIKOY • AAKIOY, coW autorità di due altre monete délia
stessa città dVApamea, fatte pubbliche dal Mionnet^
Ecco adunque un personaggio ignoto del tutto tanto nella série dei
pretori, quanto in quella dei proconsoli, che ci darà il compenso deir
opéra in ricercare chi sia. Non è da questionarsi ch'egli abbia vissuto
negli ultimi tempi délia repubblica romana, spettando a queir età tutti
gli altri presidi, che sono menzionati sui cistofori. Lo che essendo,
costui non puo essere altri che quel G. Fabio, uno dei principali legati
di Giulio Cesare nelle Gallie, che sul fine del 700 fu mandato a sver-
nare con una legione nel paese dei Morini*, e ch'ebbe poi gran parte
in tutto il seguito di quelle spedizioni , finchè , scoppiate le discordie
civili, fu mandato innanzi con tre legioni nella Spagna, oyesostenne la
guerra contro Afranio e Petreo fino air arrivo del dittatore^. Il Pighio
avendo avvertito che tutti gli altri legati Gesariani avevano occupato
la pretura o per lo meno la questura, credè questore questo pure nel
698 : ma che quest'uflicio debba molto prima anticiparsegli, e che
anzi se g^i debbano conferire onori di maggior rilevanza, sarà ora da
queste medaglie manifesto. Esse c' insegnano ch' ei fu proconsole, e la
prima di loro ci fa fede esserlo stato deir Asia, perché la città di Tralli
in cui fu coniala , non appartenue mai ad altra provincia. E converrà P. 38/t * 80.
dire che ottenesse una tal dignità innanzi Tanno 700, perché da quel
tempo in poi lo troviamo sempre impiegato negli eserciti Gesariani.
Ghe anzi il secondo dei sovra citati impronti prova di più che il suo
proconsolato deve rispingersi anche al di là del 698, perché in quell'
anno, siccome si é dctlo, Apamea patria di quel nummo, insieme colle
altre due diocesi asiatiche fu congiunla alla Gilicia, cui resté annessa
fino al tempo di Gicerone nel 708, onde in quest' intervallo non polé
coniar monete col nome di quel préside che si ricorda sui tipi di Tralli,
dipendendo in quegli anni quelle due città da due diversi governanti.
Se a tutto ciô si aggiunga che, per le cose dette nell' osservazione pre-
p. 567, n. 178, et pi. I, n. 17. C. Cave- * Bell. GaU Hb. V, c, xxiv.
DOîfi.] — * T. IV, p. aQ7, n. 196 e 307. ^ Cic. ad AtHe. lib. VIII, ep. m.
280
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
cedente, T. Ampio fu il rettore deH' Asia ne! 697, sarà chiaro che in-
nanzi quell' epoca devesi onninamente trasportare la magistratura di
Fabio.
Air opposto incominciando dal 689 tutti gli altri anni meno il 696
si trovano occupa ti dai governi di Q. Voconio Nasone, di P. Orbio, di
P. Servilio Globulo, e dal triennio dell' amministrazione di Q. Cicérone.
Arroge che i collegj pretorj de! 687 e del 688 sono già pieni, onde
conviene escluderne C. Fabio, il quale conseguentemente non potè in
alcuno di quegli anni acquistarsi il diritto di passare neir anno veniente
al reggimento di una provincia. Ne vi è probabilité che questo suo
ufficio debba collocarsi in un tempo piil remoto, si perché non pare
che i proconsoli di molli anni prima usassero di scrivere il loro nome
sui cistofori, come perché dandosegli una taie autorità innanzi il 688
verrebbe C. Fabio a divcnire un poco troppo vecchio per tollerare le
p. 9i85 1 81. fatiche militari da lui incontrate in appresso. Per la quai cosa stimo
pii^ opportuno di assegnargli Tunico anno intermedio che rimanga va-
cante, cioé il 696 \ e con ciô sarà egli stato proconsole soli quattro anni,
innanzi che si memori la prima volta come legato di Cesare. Quindi
avremo n lui Tantecessore di T. Ampio, e il successore finora ignoto
di Q. Cicérone, che suo fratello chiama successorem perblandum senza
nominarlo.
Ben é vero che nella stessa lettera, ch' é la seconda del libro primo
ad Quintum fratrem , scrittagli Y ultimo anno che questi rimase nella pro-
vincia, si cita poco prima un C. Fabio, ma il senso vi é cosi oscuro,
specialmente notandosi che vi si parla da scherzo, che non puô sapersi
' [ Mionnet {SuppL t. VI , p. 190, 11. 976 ;
cf. Pinder, Cistophor, p. 667, n. 176) a pu-
blie un autre cistophore de C. Fabius , avec
les mois . . FABI • M . . PRO COS au-de^
sus , E0E et OZ des deux c6tës, et KNQ. . .
au-dessous, monnaie au sujet de laquelle
Borgbesi m'écrivait, le 90 juin i85i : irDa
(rcui si comprova ciô cbe aveva io delto nelF
rrosservazione ix délia Décade Y, cioè che C.
rr Fabio era stato Tantecessore di T. Ampio.
(ravendosi ora cistofori di ambedue coniati
ffin Efeso con la stessa epoca OZ, ossia
franno 77, corrispondente al 697 ah Urbe
vcondiia.yt L'an 77 de Tère d'Éphèse corres-
pond, en partie k Tan 696 de Rome, en
partie à Tan 697; voy. BulkUmo arckeolo-
gico NapoUt, nuova série, anno V, p. 169.
C. Cavbdoiii.]
DECADE V. 281
con sicurezza, se vi si alluda a questo nostro. Sembra tuttavia che quel
Fabio avesse una qualche podestà, perché si traita di una lettera con
cui Quinto Cicérone informato délie ruberie di un tal Licinio e di suo
figlio, lo prega (rut patrem et filium vivos comburat, si possit, sin mi-
ff nus , ad se mittat , ut judicio coraburantur, -n onde pare che si possa sup-
porre ch' egli fosse appunto un pretore ufficiato da Quinto a punire un
colpevole a Roma, o a rimandarglieio nella provincia. Gerto è pbi che
da questa lettera apparisce una certa famigliarità fra Quinto e Fabio,
la quale ben si accorda col perblandum successaremy e colF essere poi
stati anibedue legati al servigio di Gesare. Stabilito adunque con non
poco fondamento il suo proconsolato nel 69 6 , ne caveremo il profitto
di correggere nelF anno avanti la série pretoria del Pighio, nella
quale conviene onninamente ritrovargli una nicchia.
I pretori di quel!' anno Licinio Grasso, Lentulo Marcellino, Glaudio
Flaminino e Vezzio Giudice sono protetti da diversi luoghi di Gicerone;
Fufîo Galeno apparisce da una testinionianza di Dione, e L. Âppuleio P. 386 * 39.
si fonda sul governo délia Macedonia ottenufo F anno dopo. Restano
adunque presso Y annalista Siiio Nerva e Manilio Grispo, uno de' quali
saremo necessitati di espellere. Del primo potrà al più dubitarsi, se in
queir anno abbia esercitata quella carica , non perè che alcuna volta
r abbia conseguita , ciô dimostrandosi dalla propretura dclla Bitinia con-
feritagli straordinariamente qualche anno dopo. Riguardo al secondo ,
il Pighio non ha addotta la ragione per cui Y ammise in quel coUegio,
e per quantomi sia studiato di ricercarla, non ho trovato che possa
citarsi in suo favore se non un passo di Plutarco, che nella Vita di
TuUio lo dice accusato de repetundis negii ultimi di délia pretura di
Gicerone, il che potrebbe far credere che avesse amministrata una pro-
vincia j e per conseguenza fosse stato pretore. Ma più che allô scrittore
greco devesi prestar credenza ad Asconio Pediano , che neir argomento
délia Gorneliana lo fa tradurre in giudizio non per delitto di conçus-
sione, ma perché crGomelianum judicium per operarum duces turba-
crvissetyT) specialmente assentendo lo stesso Plutarco che quel Manilio
era quel medcsimo che nello stesso anno 688 era stato tribuno délia
t. 36
282 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
plèbe, e portatore délia legge fdmosa difesa da Tullio. Ora H delitto
de repetundis è poco proprio di un tribuno : ma senza far caso di ciô , è
certo che il passo del biografo di Cheronea niente suflraga a prô délia
controversa pretura, prima perché i tempi troppo discordano, di poi
perché egli medesimo concède che quel giudizio seguisse di pochi
giorni la fine non della pretura, ma del tribunato di Manilio. Laonde
non essendovi alcuna positiva ragione per cui il Pighio lo avesse a
rivestire di quell'onore, non esiteremo a spogliarnelo per decorarne
C. Fabio che vi ha dirilli tanto maggiori.
p. 387 * 33. Ma un' altra contesa esiste fra gli eruditi sulla famiglia, a cui appar*
tenue quest' ultimo. Il Manuzio nelle note ail' epistola terza del libro
settimo ad Attico in cui si memora, gli diede il cognome di Galio, seni'
avvertire che dalla lettera xxv del libro nono ad Familiares s impara ,
che i due fratelli cosi cognominati ebbero il prenome di Quinto e di
Marco. L' Achainlre e il Lemaire, nella notizia che diedero di lui, al
capitolo xxxvH del libro primo de Bello Civili di Gesare, io crederono
discendente dalla casa dei Fabj Pittori , ma pare che quella famiglia
fosse già estinta da quasi un secolo prima. Il Pighio alf opposto lo giu-
dicô del casato degli Adriani, e io tenue figlio di quel G. Fabio Adriano,
pretore deir Africa, che per le sue crudeltà fu bruciato vivo in Ulica
circa l'anno 673. Le nostre medaglie dicendolo figlio di Marco c'in-
segnano che il Pighio s'ingannô nella supposizione dei padre, ma cou
tutto ciè non dissento di crederlo spettante a quelia casa, non trovando
in questi tempi altro M. Fabio più opportuno per avère una tai proie,
quanto quello ch' essendo legato di Lucuilo fu nel 686 battuto da Mi-
tridate, e che l' Avercampo *, pei confronto di Piutarco^, di Dione * e
di Appiano ^, stanziè essersi appunto chiamato M. Fabio Adriano.
' Ad Orosiutn, lib. V, c. x, p. 346. ' Hist. lib. XXXV, c. ix.
' In LucuU. c. x\ii. ' * De Belio Milkndatico , c. lxxxviu.
DECADE V.
283
OSSERYAZIONE X.
Tre cistofori sono registrati dalF Eckhel S tutti appartenenli a
G. Fannio, pontefice e neilo stesso tempo proconsole o propretore.
Il primo, proveniente dal Museo d'Ennery, fu coniato in Efeso ed è
insigne par Tanno dell' era Efesina FIE corrispondente ad 85, di cui
ho poco fa parlato nell' osservazione viii. Gli altri due spettano a Tralli,
uno de' quali serbato nel gabinetto Gesareo, porta il nome del magi- p. 388 * :\ft
strato APICTOKAHC^ l' altro del Museo Fiorentino notato MENAN-
APOC. . . . PEYC soffriva difetto nell' iscrizione delVarca superiore,
che il Sestini^ ristaurô C'FANPONT-PR-TPA coll' ajuto di un
altro nummo consimile posseduto dal sig. Gousinery. A tutti questi
se ne deve aggiungere un quarto di Apamea, edito da prima scorretta-
mente nel Museo Tiepolo^, ed emendato poi dallo stesso Sestini ^ e dal
Mionnet^, che al pari degli altri rappresenta due serpi, in mezzo ai
quali si erge un tempio rotondo di quattro colonne sormontato da una
statua femminile colla patera e Fasta. Superiormente vi si scorge
C -FAN- PONT • PR, inferiormente MANTIGEOI MANTIGEOY,
da un lato ATT A e dalF altro un arco con due tibie.
L' Eckhel ben si accorse essere costui quel medesimo G. Fannio
memorato nel 697 con gli altri pontefici da Gicerone'', che fu tribuno
délia plèbe nel 696^, nel quai anno corne aderente di Lucullo fu an-
noverato fra i complici délia finta congiura contro Pompeo, e che nel
693 era stato uno degli accusatori di P. Glodio nella causa polltUarum
religionum^. Dalla citata orazione in favore di Sestio conosciamo che nel
698 non era ancor salito alla pretura, ma ch' era prossimo ad arrivarvi ,
motivo per cui il Pighio glieF ha conferita nelF anno prossimo succes-
' D.N. F. t. IV, p. 354,36i.
' [Voy. Pinder, Cistophoren, p. 669.]
' Descr, num, veL p. 567.
* P. 110.
• ie«. l. Vil, p. 6C.
• T. IV, p. aay.
' De Har, resp, S 6.
' Pro Sextio, 8 53.
* Àd Auic. lib. Il , ep. xxif.
36.
284 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
sivo. E credè poi in conseguenza che nel 700 gli toccasse da reggere
una provincia , che perè non seppe determinare quai fosse , ii che basto
ali' Eckhel per decidere coU' aatorità di quesle medaglie ch' ella fu
TAsia. Quindi giudicô che succedesse in quel governo a G. Claudio
F. 389 * 35. Pulcm, tanlo più che ciô gli parve rinianer comprovato dai cistofori di
Tralii, sui quali il roagistrato Âristocle si accoppia tanto air uno quanto
air altro proconsole. Ma quest' argoniento non è di gran forza, perché
il niedesimo Aristocle torna eziandio a nominarsi sopr un' altradi quelle
medaglic, uscita dalla inedesima zecca durante T auiministrazione di
Q. Cicérone, la quale perciô non puô essere posteriore al GgB. E ag-
giungasi poi che se Fannio ottenne la provincia subito dopo la pretura,
non fu questa certamente TAsia, perché nel 700 ella proseguiva ad
essere amministrata da Clodio Pulcro, cui fu prorogato F impero.
Primo fu il Pighio ad asserire tal cosa sulF appoggio délia lettera xv
del libro quarto ad Atiicum, scritta nel luglio di quell* anno, in cui Ci-
cérone gli dice : trlter Asiaticum tuum puto tibi suscipiendum fuisse. . .
(T Sed humanitatern tuani aniorenique in tuos reditus celeritas declara-
ffbit. Sed vereor ne lepore te suo detineat diutius praetor Clodius.'n
Ben è vero che a questo giudizio fu tolto ogni fondamento dalle più
recenti edizioni, che in vece di praetor Cloditis lessero rhetot^ Clodius\
onde si è poi creduto che vi si parlasse di Sesto Clodio nativo di Sicilia,
memorato da Tullio nella Filippica seconda, capitolo xvu, e da Sue-
tonio fra i chiari Rettorici. lo non entrerô a giudicare, quai delle due
lezioni debba preferirsi, ma dirô bene che il Pighio ebbe molta ragione,
quando asseri che al pretore Clodio fu prorogata la provincia anche
per lanno 700. Ciô risulla evidentemente da un passo délia nuova
orazione in favore di Scauro, il quai chiedeva in queir anno il conso-
lato , e di cui si dice che non gli sarebbe stato nemico il console Appio
Claudio, (rnisi hune C. Claudii fratris sui competitorem fore putasset.^
p. 3f)o ♦ 36. Poi si aggiunge : cr At enim fi'ater jam non petit : quid tum ? si ille
trretentus a cuncta Asia supplice, si a negotiatoribus, si a publicanis,
* [CeUe leçon vient da faussaire BosinsHes bons manuscriU ont praelar Chdius.
Tn. MoimsEif.]
DECADE V. 285
(Tsi ab omnibus civibus, sociis exoratus, anteposuit bonori suo com-
(rmoda salutemque provinciae.^ E infatti il suo questore C. Scribo-
nio Curionenon tornè a Roma se non nel successivo 701, come consla
dair epistola sesta del libro primo délie Famigliari.
Ma se Fannio non potè conseguire il governo dell' Asia nell' anno
700, molto meno potè continuarlo fino al 706, come lo stesso Ëckhel
poco dopo propose di credere. Imperocchè Tantiquario viennese si è
certamente dimenticalo di Q. Minucio Termo, che vi fu proconsole nel
708, come si fa manifesto per moite lettere di Cicérone, e che anzi
si suppone esserlo slato anche nelF anno innanzi, perche Tullio neir
andare in Gilicia trovô ch' egli era alla testa délia sua provincia già da
qualche tempo, su di che è da consultarsi T epistola 1 3 del libro quinlo
ad Attico. E disponevasi poi ad abbandonarla nel 70&, onde lo stesso
Cicérone, che anch' egli preparavasi alla partenza, lo consiglia nelF epi-
stola 1 8 del libro secondo a lasciare piuttosto le redini del governo in
mano del questore che di un legato ; e infatti ritornè a Roma dentro
queir anno , onde sappiamo che nel consecutivo gennajo dovè fuggire
da Gubbio, ov'era stato manda to con cinque coorti per opporsi al
passaggio di Cesare. A quel tempo C. Fannio era certamente in Italia,
perché Cicérone essendo andato a Capua, ai 27 gennajo del 706,
trovô che i consoli fuggiti da Roma ordinavano a Fannio di recarsi
immediatamente nella Sicilia per succedere in quel governo a Furfa-
nio, posto che Catone, a cui ciè sarebbe appartenuto, non si curava
di farlo^ Ben è vero che quel decreto rimase senza effetto, perché
Catone si risolse finalmente di navigare in Sicilia : ma intanto da P. 391*37.
questo fatto si conosce che Fannio era uno di coloro cui competeva il
gius di aspirare ad una provincia, il che mostra che non Taveva con*
seguita dopo la pretura*. Il tempo preciso in cui gli fu effettivamente
concessa, apparisce dair epistola i5 del libro ottavo ad Attico, in cui
' Ad Atiie. lib. VII , c. xv. pas PRO • PR ou PRO COS. Voyez mon
* [Oa plutôt, qu'il était préteur alors Hiêtotredelamonmie romaine, p. ^j^.n.^^,
même, en yoS, comme le veut la l^nde Th. Mommskiy.]
de ses cistophores, où on lit PR, et non
286
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
vieiie annoverato fra i seguaci délia fuga di Pompeo, che avevano dirîlto
di passar oitre mare per recarsi ai governi che ioro erano destinati :
cr Sed mémento praeter Âppium ncminem esse fere , qui non jus habeat
(rtranscundi. Nam aut cum imperio sunt, ut Pompeius, ut Scipio, Suf-
crfenas, Fannius, Voconius, Sextius, ipsi consules; aut legati sunt
treorum.T) Per lo che Fannio fu uno di coloro cui su! cominciare délia
guerra civile fu data la provincia in virtù del senatus consulto citato
da Cesare : trln reliquas provincias praetores mittuntur, neque ex-
<r pédant, quod superioribus annis acciderat, ut de eorum imperio ad
crpopulum feratur, paiudatique votis nuncupatis exeunt'."» E siccome
quei presidi furono creati secondo il disposto délia legge Pompea pro-
niulgata nel 702, nella quale fu prescritto, crut qui in urbe magis-
(rtratus gessissent, ante quinti anni exitum ne sortirentur, t al dire di
Dione^, cosi la sua provincia del 706 coinciderà egregiamente colla
pretura del 699.
In tal modo sarà tolta ogni ambiguità nella scelta fra due divei*se
lezioni presso Plutarco, ove narrando che a Catone fu data la ripulsa
nei comizj pretorj per quel!' anno, conchiude : «rAntium postea et
crVatinium corruptis largitione centuriis elegerunt'.-n In questo luogo
altri invece di Anttum leggono Fanniuniy e ciô sarà con piena ragione,
p. 3ç)a * 38, prima perché C. Anzio da Cicérone* si dipinge, al pari di Catone e di
Favonio, corne un integerrimo cittadinx), onde non pare supponibile che
adoprasse mezzi illegitlimi per salire agli onori : secondariamente, per-
ché dalle cose fin qui dette se ne ricava che Fannio fu veramente pre-
' Bdi civ, iib. I , c. VI.
' [T6 Ts ^&ylla rà (itKpiw éfivpoadev
yevôfJLSvov (&<Tle tous âp^avras èv Tff ^ôXsi
[kil vpàrepov è§ ràç é^ i/jyefiovias , tarpiv
"aévre éxrf ^apeXBéw , xXrjpovaSat iirsxih
pwrev, HisL Iib. XL, c. lvi.]
^ [Pomp, LU : kvrlaiv U xai Bâtr^viov
àvtfyà^SMfxaLV dpyvpi^ ràs (^uXàç ha<^ê(*
p^xTss. M. Sintenis, dans son édition des
Vies de Platarque , a corrigé àvrl hè KdtTa>-
vos harivtov, en citant la Vie de Gaton, où
le même événement est raconté, et oii on
lit : alfSts hè 'moXXô x^prfaàpievoi rô texaa-
(tÇ rovs ^eXrlalovs éSxrcafres èx rov tareS/ou
Çia IteirpàÇavro Borhiov àvrl Kdbra>t*o$ oi-
psâifvai alpanjyàv. Et, en effet, on ne peut
douter de la nécessité de cette correction ,
quand on a lu d'un bout à Fautre le récit
des événements. W. Hknzkii.]
* Ad Atticum, Iib. IV, ep. xvi.
DECADE V. 287
tore di quel tempo. Due iettere poi conservateci da Flavio Giuseppe
mettono fuori d' ogni dubbio che V Asia fu per 1' appunto il paese che
iiel 7o5 gli fu dato da governare. Nella prima di esse T. Anipio legato
communica ai magistrati di Efeso la determinazione presa dal console
L. Lentulo ai âs settembre del 708 di licenziare dalla milizia gii Ëbrei,
ed aggiunge : rr Postea vero cum idem petiissem a Fannio ip^ialpanj'-
vyoxj, et a L. Antonio proquaestore , id ipsum impetravi, vosque volo
(T curare ne quis eis molestiam creet ^ -» Nel quai luogo è évidente che
devesi correggere àvru/lpoLTi/ryoVy ed interpretare pr()pra^far^. L' altra
poi è del medesimo G. Fannio, datata un giorno prima e diretta ai
magistrati di Goo , con cui accompagna alcuni altri decreti in favore
deg^' istessi Ebrei, e nella quale s* intitula Caitui Fannius Cati Jllim
(/Iparrryos vnoLTOs^^ ove pure devesi eraendare àvOviraros, e tradurre
praetar proconsul^ non imperator consul^ corne ha fatto Y Hudson. Ne
vi sia alcuno che si meravigli della varietà di chiamarsi ora proprae-
toTy ora proconsul y che della promiscuità di questi titoii si hanno
esempj a migliaja.
Fannio dev' essere perito 0 nella battaglia Farsalica , o poco dopo ,
perché Gicerone parla della sua morte ad Altico nelF epistola sest^ del
libro XI, scritta ai 38 novembre del 706, e la congiunge alla con-
ferma avutasi dell' uccisione di Pompeo. Egli lasciô un figlio gran par-
titante anch' esso della fazione repubblicana, prima seguace di Gassio, p. 3(»3 ^ 39
poi di Sesto Pompeo, infine di Marco Antonio, del quale parla spe-
cialmente Appiano^.
Intanto dalle cose fin qui dette se ne ricava che se G. Fannio andô
neir Asia nel 706, e se mori nel 706, ad uno di questi due anni dovrà
certamente riferirsi il cistoforo efesino colF 85 di quell' era; ma non si
troverà dubbio che si abbia a scegliere il primo, quando si osservi clie
il 77 della medesima epoca trovasi sui cistofori di T. Ampio, di cui poco
' [Ahrfaéiupùtiè (uràTavraxaiwapà vox,^ff. AtUiq, Jud, lib. XIV, c. v, S i3.
^awiwrov imtalpamjyùv xai vapà Acv- Dîndorf.] — * [Ibid. S i5.]
HÎov Àrroiy/ov tov évrtraiiiov èvér^x."^, ' De Aei/. crâ. lib. IV. c. lxxxiv, e lîb. V,
ùliàs re ^oiikofiAi Çpovriaat (pa put tw ht^ c. cxxxn.
288 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
sopra déterminai il proconsoiato al 697 di Roma. Ed egualmente dair
altro cistoforo di Fannio da me aggiunto, e stampato in Apaniea, appa-
rirà che a questo tempo le tre diocesi erano state a buon diritto resti-
tuite alla provincia dell' Asia, perché se n' erano state staccate per annet-
terle alla Gilicia, Onchè fu ella retta da consolari, va bene che le cose
fossero rimesse sulfantico piede, quando quella provincia tornô ad
essere aflidata ad un uomo pretorio, quale fu P. Sestio successore di
M. Tullio. Alla possibilità délia quale restituzione non avendo posto
mente il ch. Sestini^ giudicô sul fondamento di questa mêdaglia che
non Sestio, ma Fannio fosse succeduto a Cicérone nel governo délia
Gilicia, benchè le due lettere allegate di Flavio Giuseppe e i cistofori
di Ëfeso e di Tralli non lascino dubbio che Y Asia fu veramente la giu-
risdizione che toccô in sorte al secondo.
E qui raccogliendo tutto ciô che sino al présente si è saputo dei cisto-
fori asiatici conchiuderô, che la precedenza nelF antichità devesi sopra
lutti gli altri a quello del Museo Tiepolo col nome TVLLI • PRO •
COS, spettante senza dubbio a Quinto Cicérone, e quindi battuto
nel triennio del 698 al 695, checchè abbiane detto il Caronni ^ il
p. 39/i * Uo. quale indarno si sforza di attribuirlo al fratello oratore, senza av ver-
tire che Tralli, ove fu coniato, non fu mai délia sua provincia. Succe-
dono quello di G. Fabio Adriano nel 696 e di T. Ampio Baibo nel
697, che sono stati il soggetto délie due osservazioni precedenti.
Ignoriamo chi governasse Y Asia nel 698, ma ai due anni successivi
appartengono i quatlro cistofori descritti dair Eckhel col nome di
C. Claudio Pulcro. Siamo pure dubbiosi, se la provincia g^i fosse pro-
rogata anche pel terz' anno, 0 se il 701 si debba assegnare ad un
altro proconsole ignoto; ma è certo poi che il 702 e il 708 spettano
a Q. Minucio Termo, di cui finora non si hanno medaglie. Avendo
egli lasciato la provincia verso la meta delf anno 70/i, corne si ricava
dal tempo in cui parti Cicérone, non parerebbe che alcun altro préside
fosse stato interposto fra lui e il nostro Fannio, che gli successe nel
' Lea. t. VII, p. 66. — ' RagguagUo di akwù mmumeiui, part. II, p. 190.
DECADE V. 289
706. Gon lui chiuderebbesi la série finora conosciuta dei cistofori pro-
consolari delF Asia, se non ne avessimo un altro, posseduto anche da
me, col nome di Q. Metello Scipione, straordinariamente battuto sul
principio del 706, siccome ha ben dimostrato TEckheP. Tutto che
Scipione fosse proconsole, non deir Asia, ma délia Siria, pure la
stretta parentela con Pompeo gli dava amplissima podestà sopra tutto
l'Oriente, e quindi potè far imprimere quella moneta a Pergamo,
allorchè si fermô alcun tempo in quella città, corne sappiamo da
Cesare ^.
' D. N, V. t. IV, p. 36i . — • Bell civ, lib. III , c. xxxi.
37
DECADE SESTA
OSSERVAZIONE I.
Q. Pomponio Musa per alludere ai proprio cognonie rappreseiitô le p. 61 * 1.
singule Muse sopra nove suoi denari, ed è giudiziosa osservazione de)
dottissîmo Eckhe), che queste immagini furono ricopiate dalle statue
di quelle dee che Fulvio Nobiliore trasportè in Roma d'Âmbracia,
quando trionfè degli Etoli nel 568. Gravissimo fondamento a un taie
giudizio viene somministrato da un'altra medaglia, in cui fece impri-
mère Ercole in atto di suonare la cetra, col)' epigrafe HERCVLES*
MVSARVM : conciossiachè si sa che quelle statue si custodivano
appunto nel teuipio di Eixole Musagele, onde scrisse Eumenio ^ : (t Ae-
crdem Herculis Musarum in circo Flaminio Fulvius ille Nobilior ex
(rpecunia censoria fecit idemque primus novem signa, hoc est
tr omnium Camenarum, ex Ambraciensi oppido translata, sub tutela
ff fortissimi numinis consecravit. rt Ëra dunque importante di ben di-
stinguere le Muse efligiate su questi nummi, perché la conoscenza
degli archetipi del loro culto in Roma avrebbe giovato a determinare,
quai fu nel Lazio Topinione cheprevalse aile tante avute dagli antichi
intorno la distribuzione délie loro incombenze; ma disgraziatamente a^ * 3.
non vi è stato forse maggior soggetto di dissensione fra i numismatici.
Primo a dime il suo parère fu Y Oi*sino , sotto i cui occhi otto sola- .
mente di queste figure capitarono, perché quella che conté per nona
non é che la ripetizione di un'altra, e la desiderata non vide la luce
* [Extrait du Giomale Arcadico, i8*ia, * Orat. pro reêîaurandiê êckoliê , c. vu.
t. XV, p. Al 80.]
37."
292 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
che molto più tardi per opéra dei Patino. Una taie maiicaiiza dovè ne-
cessariamente trascinarlo in errori, i quaii poi si aumenlarono, per-
ché egli scelse per auspice de' suoi interpretamenti un epigramma dell'
Antologia greca ^ ch'è per l'appunto quello che maggiormente si di-
scosta dalle più ricevuleopinioni. Del pari otto sole Muse furono cognite
al Begero, che in alcune parti dissenti dall' Orsino. Ma anche dopo
complelatone il numéro, quei versi deir Antologia seguitarono a tiran-
neggiare le menti dei numismatici, fra i quali il Vaillant e T Aver-
campo colle loro discordi sentenze (inirono di mettere il colmo alla
confusione. Fu merito dell' immortale Visconti l' aver, nel primo tomo
dei Mmeo Pia-Clementino y scosso il giogo di queir epigrammista, e col
confronto di gran quantité di scrittori e di monumenti, e specialmente
col sussidio délie pitture ercolanesi, molto meglio regolato le compe-
tenze e gli attributi di ciascuna délie Ëliconie. Ma quantunque egli
abbia conseguito nobilissima palma in taie arringo, onde la sua mercè
tutti i marmi rappresentanti quelle dee hanno ricevuto una nuova e
più plausibile spiegazione, pure non giunse egualmente a toccare la
meta riguardo aile medaglie. Imperocchè avendo preso per guida il
Begero, cadde anch' egli nelf errore di credere che Q* Pomponio
i>. V3 * 3. avesse fatto efligiare otto Muse solamente, il che porto che sbagliasse
. nello statuire quai era la mancante, e per conseguenza equivocasse
eziandio nelF aggiudicazione di alcun' altra. A niuno meglio che air
Eckhel si addiceva di portare su questo punto un decisivo giudi-
zio : ma per quella negligenza, che traspira in tutto il tomo in cui
ha trattato délia série consolare, rifiutô di subirne la fatica. Egli è
adunque tempo di sgombrar (inalmente Tincertezza che régna su
queste medaglie, il che procurerô di fare seguendo Tordine ch' esse
hanno nel tesoro Morelliano, e attenendomi aile gravissime teorie
che per gli altri simulacri délie Pieridi furono stabilité dal lodato
Visconti.
Ë innanzi ogni altra cosa è da premettersi, che ciascuna di quelle
^ Lib. I, c. LXMi, n. i5.
DECADE VI. 293
monete mostra nei dirittouna testa femminile, che in oggi dietro gi* in-
segnamenti dell' Eckhel si crede rappresentare la madré délie Muse,
la quale sebbene comunemente sia reputata Mnemosine, pure da al- .
cuni, e specialmente da Igino, si dice essere stata la dea Moneta, di
cui niun' altra ha maggior diritto di comparire sui nuniroi • Su taie
opinione io sospendo il mio giudizio, e solamente farô avvertire che
una somigliantissima effigie comparisce suUa prima medaglia délia
gente Gonsidia : onde pare indubitato che si abbiano a riferire ambe-
due alla medesima dea^ Dietro questa testa scopresi sempre un sim-
bolo, il quale è variabile, ed allude alla Musa che sta nel rovescio,
su cui costantemente leggesi Y epigrafe QjPOMPONI-MVSA.
Ora dunque nel primo tipo Morelliano^ ch' è il quinto délia tavola
prima, osservasi nel diritto un volume chiuso e legato da'suoi co-
reggiuoli svolazzanti , e dall' altra parte una donna in piedi, appoggiata
col sinistro braccio ad una colonna, tenendo un egual volume nella
destra^. Bastô che Âusonio memorasse i libri nelle mani di Galliope' : p. ^a * /,
Carmina Calliope libris heroica mandat;
perché TOrsino, il Begero, il Vaillant e l'Avercampo si accordas-
sero a crederla qui figurata. Il solo Visconti ha preferito di reputarla
Clio, benchè aggiungesse che insieme vi si poteva esprimere Calliope,
per la falsa ragione che nelle medaglie délia gente Pomponia sole otto
Muse si veggono impresse. Ma veramente eglimostrô che il volume è d
particolare distintivo di Clio, perché con esso fra le mani scorgcsi nella
pittura ercolanese, nella statua del Museo Pio-Clementino, nei sarco-
fagi Capitolino e Matteiano, nel bassorilievo dell' apoteosi diOmero, e
in altri marmi ancora. Non si nega che nei dipinti deli'Ercolano il vo-
lume sia donato egualmente a Calliope : ma quella è una singolarità,
perché in tutte le altre sue immagini a lei si danno i pugillari. Ë di
' [Borghesi a démontre depuis que la tête * [Voy. Cohen, Méd. cons. pi. XXXIV,
dont il s'agit est la tète d'Apollon et non Pomponia, 6.J
pas celle dune déesse; voy. Décade XIV, ' [EidylL XX, vs. 7.]
osserv. vu. C. Cavedoni. ]
29â OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
falti il libro a chi puô ineglio convenire che a Clio, la quale è la Musa
délia storia per concorde testimonianza di Petronio Afranio , d' Au*
sonio, dello scoliaste di ApoUonio Rodio, e di altri scrittori citatî dal
sconti ?
La seconda medaglia del Morelli, ch' è la sesta délia tavola prioia,
di cui un' altra quasi simile trovasi al numéro terzo délia tavola terza,
non diversificante se nonnella disposizione deir epigrafe, présenta una
donzella che con ambedue le mani suona una cetra sostenuta da una
colonna^ Ma sul simbolo del diritto varie sono state le opinioni : perché
il Vaillant, che ripetè due volte il disegno di questa medaglia, in uno
di essi contro la fede delF impronto lo dipinse come uno scettro, e il
Visconti lo credè ingiustamente il plettro, la cui vera figura vedrassi
piii innanzi. Il solo Avercampo colse nel segno, giudicandolo il mar-
p. 65 * 5. tinelto musico con cui si tendono e si allentano le corde, e di cui ail*
osservazione prima délia Décade quarta dissi trovarsi un altro esempio
sopra una medaglia délia gente Papia ^. L' Orsino e il Begero slima-
rono che qui si rappresentasse Clio, perché il loro epigrammista dice
ch' ella trovè il suono canoro délia cetra, e dello stesso avviso fu il
Vaillant la prima volta al numéro i3. Ma allor quando replicè quesf
incisione al numéro 19, vi riconobbe insieme colF Avercampo Melpo-
mené, la quale a senso del medesimo poeta porto agli uomini il dolce
barbito, Da tutti questi discordando il Visconti vi ravvisa Erato, che
quasi mai nelle sue immagini non vedesi priva délia cetra. Ma io mo-
strerô nel progresso, che la medaglia, da lui non veduta , appartiene
appunto a quella dea, e intanto dirô che questa è sicuramente Cal-
liope. E vero, come ho avanzato di sopra, ch*ella per Tordinario si
distingue ai pugillari, 0 sia aile tavolette incerate su cui coUo stile
scrivevan gli antichi, ma niuna Musa si vede con questo simbolo sulle
medaglie; e altronde questa é la sola délie Gamene che nella numi-
smatica non soffra equivoco. Imperocchè in una moneta di terzo bronzo
deir imperator Probo, pubblicata dal Tanini, abbiamo egualmente una
' [Voy. Cohen, Méd, e<m$, pi. XXXIV, * [Voyez plus haut, page q 5 9.]
Pomponh, 5.]
DECADE VI. 295
femmina nello stesso atteggiamento di pizzicare una cetra posata sovra
una coionnetta, coirepigrafe CALLIOPE* AVG. E veramente pre-
sîedendo esea alla poesia epica, e il pittore delU Ercoiano attribuen-
doie il poema, è quelia che suona la cetra più lungo tempo di ogni
altra , onde ha bisogno di appoggiarla per non istancarsi : corne niuna
ha più di lei nécessita del inartinetto per nuovamente accordarla alla
fine d'ogni canto.
Il terzo nummo, ch' è il primo délia tavola seconda, présenta una
dea che col radio , ossia colla bacchetta usata dai geometri per segnare
le loro figure, accenna i circoli delineati sopra un g^obo sostenuto da p. 46 * 6.
una specie di tiipode, al quai tipo ben corrisponde la Stella che vedesi
nel diritto ^ Tutto ciô è cosi évidente che non vi è stato alcuno che
non vi abbia riconosciuto Urania.
Ma viceversa vi è stata gran discrepanza nelF interpretazione del
numéro secondo délia stessa tavola, su cui è scolpita una Musa cinta
da ana corona, i cui nastri le pendono suUe spalle, tutta chiusa nel suo
manto, in cui pure ha involta la destra, con un serto d'alloro neir
area del diritto^. A torto disse il Vaillant che con ambedue le mani
teneva ana zampogna, ne meglio fè F Avercampo descrivendola sca-
pîgliata e avente nella sinistra uno stilo da scrivere. L' Orsino e il
Begero la crederono Erato , il Vaillant Tersicore , e ¥ Avercampo fu
dubbioso fra Erato ed Euterpe. Il Visconti va debitore aile pitture
ercolanesi , se potè con giustizia statuire , che in tutti i monumenti la
Musa priva come qucsta d' ogni simbolo che la distingua è Polinnia ,
la quale sovraintendeva alla memoria , alla favola e ail' arte panto-
mimica, e ch' è detta per antonomasia la Musa tacita e silenziosa.
La positura in cui si dipinge in questo nummo, è somigliantissima
a quelia délia statua Vaticana : onde potrebbe dubitarsi che fosse
com' essa inghirlandata di rose , tuttochè la picciolezza dell' intaglio
non lasci qui discernere, di quai sorte di corona sia decorata. Giudizio-
samente poi avverte lo stesso Visconti che la laurea propria di tutte le
' [Voy. Cohen, Méd. com, pi. XXXIV, * [Voy. Cohen, Méd, cons. pi. XXXIV,
Pomponia, 5 1 . ] Pomponia, i o. ]
296 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
Muse è qui dala nel diritto a Polinnia, perché appunto senza partico-
lari attributi soieva dagli antichi effigiarsi.
Succède il numéro terzo della lavola seconda, con uno scettroda un
lato, e una donna dair altro vestita di una lunga tunica talare, a cui
ne ha sovrapposla un' altra più corta, ch' è il peplo dei Greci. Ella
porta coperto il capo da una pelle di leone, ciuge al fianco il parazo-
p. /i7 * 7. nio, si appoggia colla destra ad una clava, e tiene nella sinistra una
maschera tragica ^ Negligentemente dai più antichi numismalici questa
figura era stata detta bicipite, del che poi adducevasi una ridicola
ragione. A riserva del Begero, che Tha giudicata Talia, tutti gli altri
vi hanno scoperto la Musa della tragcdia, che TOrsino, il Vaillant e
l'Avercampo crederono Euterpe, troppo fidandosi alla fallace scorta del
loro epigramniista. L'Eckhel restô dubbioso fra Euterpe e Melpomene:
ma quesf ultima fu prescelta dal Visconti, non tanto perfautorità di
Petronio Afranio e di Ausonio, quanto perché il pittore ercolanese,
che anch* esso le mise in mano la clava e la maschera , le scrisse sotlo
MEAnOMENHTPArQAlAN. Sappiamo da Polluce^ che la pelle
di leone formava una parte deir apparato tragico , ma senza ciô tutti i
simboli d'Ercole furono accomunati alla tragedia per denotare ch' ella
era usa a conversare cog^i eroi. Ugualmente bene nel diritto se le attri-
buisce lo scettro, che lo stesso PoUuce' concède agli attori tragici, e
che anzi da Ovidio^ si dona alla stessa Tragedia :
Laeva manus sceptrum late regale tenebal.
Onde si mira nella sinistra di Melpomene in un bassorilievo pubbli-
cato dallo Spon ^.
Il numéro quarto della stessa tavola offre una dea appoggiata col sini-
stro braccio ad una colonna, e tenente colla destra la maschera comica^.
Fuori del Begero e del Gusseme, che qui videro Euterpe, tutti g^i altri
' [ Voy. Cohen, Méd. cons, pi. XXXIV, * Àfnar. lib. Ilf, eleg. i, vs. t3.
Pomponia, 9.] ^ Miscett. seci. II, art. 9.
* Onomasticon,\ibA\, S 117. * [^^y* Cohen, Méd, eons. pi. XXXIV,
' Ibid, Pomponia, i3 et i/i.]
DECADE VI. 297
YÎ hanno trovata Talia, troppo manifesto essendo Tattributo della
maschera. Ma se in ciô vi è stata concordia, somma dissensione nacque
air opposto intorno il simbolo che apparisce dietro la testa del diritto.
Il Gusseme ^ lo credè una prora di nave; ail' Avercampo parve quello p. '^8 t 8.
strumento di ferro, trquod ore tenere et pollice percutere ita pueri
rr soient, ul non ingratum stridorem efficiat,^ che noi chiamiamo vol-
garmente scacàapensieri : e il Visconti giudicollo un aralro. Ma basta
prcndere in mano la medaglia per accorgersi facilmente ch' egli non è
nulla di tutto ciô. lo per me lo giudico il socco, che ognun vede quanto
ben convenga a Talia. Difatti egli mi ha appareiiza di una specic di
sandalo che copre solo il calcagno , e lascîa scoperta tutta la parte an-
teriore del piede, e ci veggo disciolte e svolazzanti le due correggie da
anuodarsi sul coUo del piede medesimo. E versimente, mentre i calzari
di alcune altre Muse nelle statue Vaticane sono raccomandati aile gambe
da moltiplici e ben disposte allacciature , quelli di Talia sono i soli che
vi appariscono contenli di un solo legame.
Trapasso poi dal numéro quinto al sesto del Morelli, perché il primo
si deve unire ad al tri che vengon dopo; e vi scorgo una dea appoggiata
ad una colonna , che si fa puntello di una mano al viso , e coir allra
tiene due tibie che si veggono pure, ma decussate, nel diritto^. Essa è
Tersicore per l'Orsino, pel Begero, per T Avercampo, eperl'Eckhel,
ed Ërato pel Vaillant. Ma incominciando da Orazio che scrisse * :
Si neque tibias
Euterpe cohibet;
Petronio Afranio, Ausonio e tutti gli altri Latini hanno aggiudicato i
flauti ad Euterpe, onde ha saviamente adoperato il Visconti nel rife-
rire â questa Musa la présente medaglia. E con ragione due tibie se
le mettono nelle mani, notissimo essendo che furono di due sorti chia-
mate destre e sinistre : onde spesso s' incontra di sentire che una co-
média acta est ixbm dextris et sintstris.
' P. 47a. Pomponia, 8.] — ' l.ih. l, Orf. 1, vs. 33-
* [ Voy. Cohen, Méd, con». pi. XXXIV, 33.
' 1. 38
298 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Disse poi l'antiquario uitimamente citato, che (rdue sono, secondo
P. '19 * 9. (rla più coroune opinione le Muse della poesia lirica, il distintivo délie
(rquali suol essere assai attamente la cetra : una cioè quella della
crlirica sacra ed eroica, Tallra quella della lirica molle ed amorosa.
crLa prima incombenza suol darsi a Tersicore, ad Ërato la seconda. 1)
Ed ecco per Tappunto le due Muse che rimangono, hanno in mano
la lira. La prima vedesi disegnata al numéro quinto della tavola se-
conda ed è in atto di camminare portando colla siuistra il suo favorito
istrumento, mentre nelia destra cadente penzoloni tiene il plettro. Ë
questa Y unica délie nostre Camene che non sia contenta di un solo
simbolo nel diritlo, perché il numéro soprallegato mostra una testu-
dine' che sulle prime l'Avercampo prese per un rospo, la lettera B
ostenta il plettro che lo stesso Avercampo confuse colla chelysy e
finalmente il numéro primo della tavola terza presentadue tibie inse-
rite r una dentro Taltra *. Non è da supporsi che queste diversité proce-
dano da permutazione di matrice , o da arbitrio degli antichi falsarj , non
essendo molto rare queste tre medaglie che io tutte posseggo d' intero
argento, e che esperimentate non danno alcun sospetto delF anima di
rame. Fu in dubbio il Begero se in questo rovescio dovesse ricono-
scere Melpomene 0 Polinnia; e per quest' ultima si decisero il Vaillant
e r Avercampo. Ma TOrsino, che, corne ho detto, non conobbe se non
che otto Muse, da questa ne fece due, ed assegnè a Melpomene la
medaglia colla testudine, ed a Polinnia quella colla duplice tibia : se-
guendo cosi i detti del suo epigrammista e di Orazio, dal primo de'
quali a Melpomene, dal secondo a Polinnia si assegna il barbito. La
retta aggiudicazione di questo tipo deve ripetersi dalle più volte lodate
00 ^ 10. pitture ercolanesi, che ci fanno sapere essere stata la lira il partico-
lare dipartimento di Tersicore : nel che seco loro convengono Ausonio
e Petronio Afranio. La testudine adunque del diritto, a cui deve la sua
originq la lira, non ci lascierà dubbio che qui è rappresentata questa
Musa, a cui egualmente bene con verra il plettro con cui suonarla. Ne
* [Voy. Cohen, Méd, catu. pi. XXXIV, * [^oy. CoLen, Méd, cons, pK XXXIV,
Pomponin, is.] Pomp(mia, 11.]
DECADE VI. 299
le disdirebbero le tibie, délie qualî il ripeluto epigramma le attribuisce
Tinvenzione, e solo dalla diversa struttura di quelle che qui si niirano,
e délie altre che si osservano suile medaglie di Euterpe, se nepotrebbe
forse dedurre, quali si reputavano trovate dair una e quali dairaltra.
Se non che non volendo far caso dell' autorité di quel poeta, che troppo
si allontana dal parère degli altri, io penso piuttosto che quest' istru-
niento sia qui dato a Tersicore per deuotare ch' ella era insieme la
dea délie danze : giacchè oltre Tuso che di esso facevasi ne' balli, la
prima origine di questi, se crediamo a Teofrasto\ devesi appunto alla
tibia, e al di lei suonatore Androne Gataniesc.
Rimane ora Tultima délie Aonidi aggiunta dal Patino, ignota air
Orsino, al Begero, al Vaillant, al Visconti e che presso il Morelli è ia
quarta délia ta vola terza. L'Avercampo Taveva presa per Glio. Ë rap-
presentata sotto le forme di una vergine che suona la cetra tanto colle
dita délia sinistra, quanto col plcttro che ha nella destra ^, appunto
come d' Orfeo scrisse Virgilio ' :
Jamque eadem digitis, jam pectine puisât ebumo.
iNcUo stessissimo atteggiamento gl' intonachi ercolanesi ci mostrano la
Musa cui è sottoposta l'epigrafe EPATQ • VAATPIAN, onde quegli
accaderoici opinarono che l' istrumenio da lei adoperato fosse il salte-
rio. Lo che essendo, taie potrebbe credersi anche il rappresentato su
questa medaglia essendo di struttura poco dissimile dal dipinto. Somi-
gliantissima è pure TErato del Museo Vaticano, alla quai dea spetta- P- ^
vano le poésie amorose e le allegrie délie nozze : onde, oltre gli altri
poeti citati dal Visconti , viene anche invocata da Stazio nell' epitalamio
di Stella e di Violantilla^ :
Sed quae cau^a toros, inopinaque gaudia vati
Attulit, hic mecum dum fervent agmine postes,
Atriaque et inulta pulsantur limina virga,
Hic Erato jucunda , doce.
' Presso Ateneo, lib. I, p. aa. * [Aeneid, lib. VI, vs. 645.]
' [Voyez Cohen, MédaiUes contulaires, * Lib. I, Silv. ii, vs. 46-/19.
pi. XXXI V, Pompania, 7.]
38.
1*11.
p. 52 ♦ ja.
300 OSSERVAZIONI NLMISMATICHE.
Nel diritto poi vedesi lo stesso plettro, che ho delto osservai*si in al-
cuna deile medagiie rappresentanti Tersicore, e che giuslamente si è
\oiulo che fosse comune aile due dee che presiedevano alla lirica. Ed
ecco, se mal non mi appongo, con ciô restituite tutte queste figure
alla loro vera significazione , in modo che concordino cogU altri non
pochi momimenti rappresentanti le Pieridi, dei quali si conoscono
parecchi altri, oltre quelli citati nella lodata opéra del Visconti ^
OSSERVAZIOINE IL
Non si vogliono abbandonare le superiori medagiie délia gente
Pomponia senza toccare una questione, cui diede origine la voce
MVSA che in esse si scorge. Dali' Orsino fu riferito un denaro che
da un lato présenta Timmagine che ho detto significare Melpomene,
coir iscrizione Q^ POMPON! • MVSA, e dalP altro mostra la testa di
Giove laureata colF epigrafe RVFVS'S'C. Questa moneta fece per-
suadere il Vaillant che autore di tutti quei nummi fosse quel Q. Pom-
ponio Rufo, che per un altro impronto è noto ai numismatici : e quindi
credè che la parola MVSA vi fosse incisa per denotare le dee rappre-
sentate, appunto corne VALETVdo e VESTALIS si scrisse nelle
genti Acilia e Claudia, per chiarire di chi erano le figure scolpite in
quei rovesci. E sicconie il primo vocabolo vedesi eziandio accanto alla
testa di Apollo nelF altro denaro col tipo di Ercole, ove non pote va
avère quel significato, cosi in quel luogo reputollo abbreviato, e spie-
gollo MVSAgetes. Quest' opinione fu il soggetto di una lunga contro-
versia fra il Morelli e il Perizonio; ma ora non vi è più chi non reputi
foderata quella medaglia, che non esiste in alcun museo, e nella quale
per opéra di un antico falsario il diritto del denaro di Pomponio Rufo,
^ [Voyez encore mon Indicazifme anti- Gerhard, ArekaologUcke Zeitung, pi. VI
^iMinVi del Museo del Cataio, p. 74 -76, et p. t iq. C. Civedoiii.]
DECADE VI. 301
che ha Taquila dair altra parte, fu unito al rovescio di Pomponio Musa
che ostenta Melpomene^ E si trovô poi più probabile che quel MVSA
fosse veramente il cognome del triumviro nionetale, corne lo era stato
di queir Antonio che fu medico d' Auguste; se non che per elevare
questa sentenza al grade di certezza, mancava tuttavia di poter addurre
qualch' altra prova che ci mostrasse cosi chiamati i Pomponj . A sgom-
brare pertanto ogni dubbiezza su questo particolare ecco alcune iscri-
zioni, dalle quali sarà pienamente dimostrata Tesistenza délia famiglia
dei Pomponj Musa.
Leggesi la prima in una gran base trovata a Velletri , ed ivi poi con-
servata in casa Ginnetti , riferita dal Gudio ^,'dal Volpi ', dal Muratori ^ e
dal Pococke ^ :
Q:POM
MVSAE
COS
Ë questi un console suffetto dei tempi impérial i, discendenle per
sicuro dal nostro triumviro : ma chi saprebbe indovinare Y età in cui
Tisse ^? Forse egli è quel medesimo che si memora nel seguente tegolo
impresso al rovescio, esistente in Roma nel palazzo Capponi, e divul* P. 53 * i3.
gato dal Mari ni ^ :
EX • P • Qj^PONPONI • MVSSES
OlVLIAES • M . . .NILES
FIGLINIS • FECIT • MO
Leggo, EX • Fraediis • Quinti • PONPONI • MVSSES , IVLIAES
* [Voy. Cohen, Méd. eom. pi. XXXIV, n^ÙL{Zwé^r6miêcheMiUiàr'diplome,^,îï']-
Pomponia, 3 et 9.] 68, pi. XXV) ont prouvé qu'il fut consul
' P. iSy, 3. suffectus avec L'Catsius'JuvtnaUi, sous le
^ Vêtus Latiwn prof. vol. IV, p. 71. règne d^Antonin le Pieux, après l'an 898
* P. 434 , 3. de Rome; voyez, dans les Fastes, la noie de
' P. 73. [ Cf. Cardinali , Isenuoni Fe- Borgbesi. L. Renier.]
lileme, p. 86.] ' Fr. Arval p. 5o6.
' [Depuis, les diplômes XI et XII d*Ar-
302 OSSERVAZIOISI NUMISMATICHE.
MoNILES-FIGLINIS-FECITMOrf6«/i« vel MOderatus. MVSSES
sta ivi per errore in luogo di MVSAE, raddoppiata cioè per cornu-
nissimo sbaglio la consonante S, e terminato il genitivo non in AE,
ma in ES, seconde che veggiamo alcune altre volte praticato.
Finalmente di una donna di questa casa io stesso ho trovato mémo-
ria neila seguente tavola marmorea di grandi ed ottime lettere, da
mo veduta in Roma presso il sig. Vescovali ^ :
POMPONIA-MVSA- FECIT
Qj^LVSIO- FAVSTO • CONIVGI
BENEMJERENTI-DE- SE- ET
SIBI -ET- SVIS- LIBERTIS
LIBERTABVSQVE «POSTE
RISQVE-EORVM
OSSERVAZIOME IIL
Ne il Morelii ne alcun altro nei deiineare o descrivere il denaro di
L. Furio Brocco fu abbastanza diligente per notare che sopra Y V delF
epigrafe FVRI s' innalza una linea , che distintissima apparisce in un
fior di conio délia mia coUezione ^. Una linea consimile osservasi pure
sopra r V di MVSA in tutte le medag^ie faite coniare da Q. Pomponio
Musa : e non è da dubitarsi ch'ella sia un apice, o accento che vog^ia
p. :>'! « i/i. chiamarsi, di cui, fuori di questi due casi, non ho présente che si trovi
' [ On peut encore citer deux inscriptions La deuxième provenant de Castelluccio
publiées par M. Mommsen, la première {L N, ikgli):
provenant de PouMoles (/. N. SSag) : Q^POMPONIVS
DLAESCHINVS
CLPOMP
PETRONIAN
MVSA
NVMMVLARIVS- CEREATINOR
SEI • FIERI • POTVISSET Voye«, sur celle de Pouzioles, la note de
AETERNAM • INCOLVMIT M. Mommsen. L. Renier.]
MVSAE-DONASSENT ' [Cohen, Aferf. «Mw. pl.XlX, Fiina, 5.]
DECADE VI.
303
altro esempio nella série consolare^ Tali apici molto più spesso si fanno
vedere sui marmi, e il ch. Marini \ dopo aver citata in proposito una
lettera di Antonio Agostini ', avverti che soievano sovrapporsi aile voci
che nei tempi più vecchi si era usato di scrivere con doppia vocale, o
coir OV; e in prova di questa sua proposizione addusse che RVFA,
SVRA, SVTORIVS, FV^RIVS, PHILOMVSVS e IVLIO erano
stati da lui trovati sulle lapidi. Se questo suo detto avesse avulo biso-
gno di conferma , Y avrebbe avuta pienissima dalla présente niedaglia ;
imperocchè se FVRI leggesi in essa, FOVRI al contrario si trova su
tutti gli altri nummi di questa casa. Anzi dovrebbe dirsi che FOVRI
parimenti si osservasse in qualche altro conio di questo stesso denaro .
perché cosi lesse l'Eckhel, quando ne parlô\ in ciô seguito da Schiassi,
che ne diede egli pure la descrizione nel suo ragionamento suHe me-
dagiie consolari trovate a Cadriano. Peraltro non vorrei che ciô fosse
provenuto piuttoslo da una disattenzione ; perché quantunque noa
poche di queste médaglie mi sieno passate sott'occhio, pure non mi
è mai riuscito di trovarvi altro che FVRP. Lo stesso Marini noté, che
di tali apici si fece grand' uso nelle iscrizioni del tempo di Augusto e
de' suoi successori Guo a Trajano, e che fra queste lapidi accentate
crqualcuna sarà forse anche degli ultimi tempi délia repubblica, e
(rqualcuna di quelli degli Antonini, ma rarissime le une e le altre; ne
trio saprei accenname pur una^. -» I nummi adunque di Furio Brocco
e di Pomponio Musa saranno l'unica prova sicura che si abbia fmora P-
Ui)
15.
* [Sar des médailles de Décimas Bnitus,
frappées en 7 1 o on 7 1 1 , la lettre V du mot
BRVTI est surmontée d'un point, qui pa-
raît être l'équivalent de Y apex ou accent dont
il s'agit. Voy. Saggio, p. 173; Atmali deW
In$M. di corrispandenza areheologica , i8&g ,
t. XXI, p. 3o3; Ragguaglio dei ripoitigU,
p. la^; BulktLdeW Instit, i85o, p. 196.
C. Cavedori.]
^ Nei suoi FrateUi Arvali ,f, Sg. [Cf./«rn-
^lOJii deUa Villa Albani, p. 3i.]
^ Edita nel t. II degli Aneddoti Rofnani,
p. 317-399.
* jD.i\r. F. t. V,p. Q91.
* [Je puis en dire autant, moi qui ai vu
aussi un très-grand nombre de ces médailles.
La leçon FOVRJ de la liste de Schiassi doit
certainement être attribuée h une faute d'at-
tention de son neveu, qui a composé cettf*
liste ayant toujours le livre d'Eckbel sons les
yeux. G. Cavbdoni.]
* FrateUi Arvali, p. 710.
SOà OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
de]]' uso degli accenti fino dai tempi dclla lîbertà ^ ai quaii tali meda-
glie si vogliono certamente riferire, perché si 1' una che l'altra non
mancarono al citato ripostiglio di Gadriano, nascosto, coine più volte
si è detto, avanti il principio della guerra civile fra Cesare e Pompeo.
Perô questi accenti c' insegneranno altresi, che queste meda^ie, délie
quali non abbiamo bastanti notizie per fissarne Tetà, debbono ripor-
tarsi ad un' epoca molto meno antica di quella che loro avevano fissato
i precedenti numismatici.
OSSERVAZIONE IV.
L'Ëckhel nel catalogo del Museo Gesareo pubblicô un vittoriato
d' argento , che posseggo ancor io , colla solita testa di Giove laureata
e barbata nel diritto, e colla Vittoria nel rovescio che impone una co-
rona d' alloro ad un trofeo, coll' epigrafe CROT nel mezzo delF area^.
Tornô poi a parlarne nella Doctrina numorum veterum ', ed allora lo
ripose fra i nummi, i quali vitio manetarit defamilia incertos nos reliii"
quunt. Ma io non $o conoscere quaf errore abbia commesso lo zecchiere
nel far incidere quella sillaba, nella quale altro non vedo se non che
un cognome da aggiungersi alla série numismatica, e che è facile a su]h
plire CROTo, essendochè un Q. Grotone si nomina da Tullio *, di-
cendo ch' era suo servo quello Sceva, da cui nel 65 & fu ucciso il sedizioso
tribuno della plèbe L. Appuleio Saturnino. Questo cognome, chesem-
bra aver dedotto la sua origine dal frutice nVino, che dai Latini appel-
lossi anche croioUy appartenue alla gente Metilia, secondo che ci fa sa père
* [Je crois que le point sur Vu long, qui buë à faire naître le second, plus étendu,
se voit sur ces médailles et sur celle de De- Th. Mommbbn . ]
cimus Brutus, a une origine plus ancienne ' [ Voy. Cohen, Mid. cam, pi. XX VH,
que Taccent dont on se servait dèsie temps MetiUa,\
d'Auguste comme signe distinctif des voyelles ' T. V, p. 3&6.
naturellement longues , quoique peut-^tre * Pro Rabirio, $ a.
le premier usage, plus restreint, ait contri-
DECADE VI. 305
Tito Livio, da cui si ricorda un T. Metilio Crotone chenei 539 ^" ^^ ^' ^^^ * '^'
gato di Appio Claudio pretore di Sicilia ^ Antichissima fu questa casa
e proveniente da Alba; dalla quai città dopo il supplicio di Mezio Suf-
fezio fu trasportata in Roma dal re TuUo Ostilio, che le diede luogo
fra le patrizie, siccome c insegna Dionigi d* Alicarnasso ^. Passô in se-
guito air ordine plebeo : onde trovasi che nel 338 un Sp. Metilio era'
per la terza volta tribuno délia plèbe ^, uffîcio occupato eziandio da
M. Metilio nel 353 ^. Durante la repubblica non si sa* che questa fami-
glia conseguisse gii onori curuli, ed al consolato non pervenne certa-
mente se non sotto T impero degli Augusti. Girca i tempi délia seconda
guerra punica sogliono credersi coniate le medaglie délia forma e del
peso délia présente^; ed a quel tempo per Y appunto s'incontrano due
personaggi di questa casa che hanno apparenza di essere fratelli, alF
uno o air altro de' qualî puô ella acconciamente attribuirsi. Il primo è
quel Metilio che nel suo tribunato del 53/i porto una legge defullani-
bus, o sia sulla maniera di lavar le vesti, ch'è citata da Plinio^; e
questi dal Pighio molto probabilmente è creduto quello stesso T. Me-
tilio Crotone, che cinque anni appresso si dice legato da Livio, come
ho avvertito poco fa. Il secondo è M. Metilio tribuno anch' esso délia
plèbe nel 537, ^^ quale fu autore délia sconsigliata legge con cui la
podestà di Minucio Rufo maestro de' cavalieri fu pareggiata a quella
del dittatore Fabio Massimo ''. Costui si ricorda di nuovo da Livio ^
nel 5/i3, nel quai anno in compagnia di G. Letorio fu mandato amba-
sciatore del senato ai consoli Q. Fulvio ed Appio Claudio. Del resto il
' Lib. XXIII, c. XXXI. [Les bons luanuB- romaine, p. /igi, n. i/i. Th. Momiisbn.J
critsont tons 7ï. MaeeiUui Croto; il faut donc ' Lib. lU, c. xxix.
restituer ces médailles aux Afa«ft7tt plébéiens, ^ Liv. lib. IV, c. xlviii.
mentionnés par Tite-Live, lib. IV, c. xlviii * Id, lib. V, c. xi.
(cf. le monétaire d'Auguste M, MaeeiUus ' [Borgfaesi a depuis placé en 5â6 Vé-
Tuttuê) , et bien différents des MeUUi origi- mission des victoriats ; voy. Décade XVII ,
nairement patriciens, si toutefois Tinscrip- osserv. ni. C. Cavbdori.]
tion CROT ne désigne pas plutôt la ville * Hist. nat, lib. XXXV, c. x.
bien connue de Crotone dans la Grande ^ Liv. lib. XXII, c. xxv.
Grèce; voyez mon Hiêtoire de la monnaie ' Lib. XXV, c. xxii.
I 39
306
OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
P. 57 * 17. tipo deila présente nioneta non ammette particolare spiegazione, per-
ch'egli è l'ordinario che vedesi su tutti i Yittoriati^ E non saprei poi
dire s* ella sia, corn' è verisimile, quella stessa niedagliache Giovanni
Swinton illustré in una sua brève dissertazione de quinario gentis Me-
tiliae stanipata in Oxford nel 1760, che io conosco di fama, ma che
è mai riuscito di vedere^.
OSSERVAZIONE V.
Il Moreili tanto nella gente Quinlilia, numéro 3, quanto nelle sue
imperiali, tavola XXVII, numéro 17, pubblicô dal Museo del re cri-
stianissimo una medaglia di bronzo alquanto logora, che il Vaillant ri-
copié fra le sue coloniali' e che TEckhel, coll' ajuto di un' allra vedula
dal Panel nella coUezione Le Bret e disegnata dal PoUerin^, restitui
alla sua integrità, cosi descrivcndola ^ :
ACHVLLAPQyiNCtLIVARI. Testa nuda d' Agrippa.
fV. — AVG • POrT • MAX.. Testa nuda di Augusto fra mezio a quelle di
Cajo e di Lucio Cesari, sotte oui veggonsi le iettere C, L, iniziaii
del loro nome.
A questa Y antiquario viennese ne aggiunse un' altra serbata nel ga-
binetto di Gotha e divulgata dal Liebe ^, la quale diversifica nel prête-
rire le due siçle C , L, nell' area del rovescio, e nel leggere AGRIPPA
^ [Les types des victoriats semblent avoir
été empruntes des monnaies de la Campanie
et de celles de Tarente; voy. RagguagUo dei
riposligU, p. i56, 177. C. Cavbdoiii.]
' [C'est réellement la même médaille,
mais le dessin en est un peu altéré dans lou-
vrage de Swiiiton. C. Cavbdoiii. ]
' P. 56.
^ Recueil, t. 1, p. m.
* D, N. V. t. IV, p. i33. [Voy. L. MiU-
1er, Numism. de l'ancienne Afrique, t. IL
p. &6 , n* 7. Ce savant essaye de démontrer
que la tète du droit de cette médaille n'est
pas celle d* Agrippa, mais celle du procon-
sul ; il soutient la même erreur à propos de
la médaille citée par Borghesi, au commen-
cement de la Ti* observation. C. Cavumhi.]
* Gotha numaria, p. &10.
DECADE VI. 307
in vece di ACHVLLA. Ma una taie varielà divenne sospetta al Mioii-
net \ il qualetemè che queir epigrafe fosse rifatta. Ë veramente egli
ebbe ragione di non fidarsene , perché il ch. Cattaneo conservatore dei
reale Museo di Brera , al quale non mancè agio di esaminare coi proprj
occhi il nummo gothano, mi ha fatto fede che ivi pure apparisce abba-
stanza chiaramente ACHVLLA; onde Taltra lezione non potè nascere p. 58 * iS.
che da un' illusione dei Liebe, siccome la mancanza délie altre due
lettere provenne dalla poca conservazione di quel rovescio. Dal che se
ne cava, che quelle due medaglie non sono effettivamente che una soia
portante il nome di Achulla, città délia provincia deir Africa, in cui fu
fabbricata.
Sono pienamente dei parère deir Ëckhel , il quale tenue che il nome
di Varo non si notô gîà su questa moneta, perché fosse il duumviro di
quella colonia, siccome aveva creduto TAvercampo tratto in errore
dair infedeltà dei disegno Moreiiiano, ma bensi perché resse T Africa
in qualità di proconsole. Giô vien messo fuori d'ogni dubbio dal con-
fronto délie altre medaglie uscite dalla medesima zecca, ed apparte-
nenti al suo successore L. Volusio Saturnino^, délie quali terré discorso
neir osservazione seguente. Ma non posso dei pari convenir seco lui in-
torno ii tempo, al quale affigge questo proconsoiato. Ëgii dice che non
puô essere anteriore ai 7&1, epoca in cui Augusto divenne pontefice
massimo, dei quai titolo si onora su questo nummo. Ma prescindendo
che Quintilio Varo dimorô tutto queir anno in Roma per esercitare il
consolato, la ragione addotta mostra al contrario che questo coiiio
* Méd, antiq^M, t. VI , p. 578. communiquée par Palbe h Borghesi , et dont
' [On en a une preuve plus évidente en- ceiui-ci m'a envoyé, le & janvier i85i, )a
core dans une médaille d'Hadrnmète, ayant description suivante :
autrefois fait partie de la collection Palin,
P * QV lîTLl - VARVS. Gaput Augusti nudum ad dextram.
IV* — HADRVME Kriptuii] ante ora capitis Solis comati, radiati, ad laevam; pone tri-
dena ^.8.
Elle a été publiée récemment par M. L. Millier, Numism. de l'ancienne Afrique, t. II, p. 5q,
n" 35. C. Cavbdoni.]
39.
308 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
deve almeno procrastinarsi ail' anno seguente, perché fu allora che Aa-
gusto assunse quella dignità ai 6 di marzo, siccome attesta il calendario
prenestino di Verrio Flacco, e corne ben conobbe lo stesso Ëckhel,
quando parlô deile monete di quel principe. Stabiiisce di poi che non
puô essere posteriore al 7&â, perché in esso mancô di vita Vipsanio
Agrippa, di cui ci si présenta il ritratto. La quai ragione se fosse fon-
data, ne verrebbe che il governo di Varo spetterebbe esclusivamente a
p. 09 * 19. quell'anno, essendosi mostrato che non puô appartenere air anno su-
periore. Ma la fievolezza di un taie argomento viene palesata da un
altro nummo in tutto simile a questo : se non che in vece del nome di
Varo offre quello di Volusio Saturnino. Ancor esso non potrebbe pre-
cedere li 6 marzo del 7/13, perché portante la memoria del pontificato
massimo di Augusto, né ritardarsi oltre la fine di queir anno, perché
insignito delF eflSgie di Agrippa. Ma in questo caso, corne nello stesso
tempo potrebbero stare due proconsoli in una stessa provincia, per
non dire che consta che nel 7/1^ Saturnino era console in Roma?
Sarebbe tolta ogni difficoltà , se fosse vero ciô che parve al lodato sig.
Gattaneo nelF osservare la medaglia di Gotha, cioé che la testa del
rovescio creduta di Augusto non fosse già d'uomo, ma di femmina; il
che sussistendo, l' elBgie di Agrippa diverrebbe quella dell'imperatore,
e dair altro canto comparirebbe Giulia co' suoi due figli, come si ha
in un denaro délia gente Maria. Ma trattandosi di una medaglia mal-
concia egli non poté fondare abbastanza il suo giudizio, e dall* altra
parte non pare che si abbia troppo leggermente a negar fede a tanti
altri descrittori di questi due nummi. Onde sarà prudente consig^io il
lasciare la decisione a chi ne possieda alcuno dotato d' intégra conser-
vazione. Ma comunque sia, io non vedo il motivo per cui non potes-
sero essere incisi anche dopo la morte di Vipsanio, onde rinnovarne
la memoria in grazia de' suoi due figli destinati eredi del trono impé-
riale. Ë di fatti non mancano esempi di monete coniate a lui defunto,
com'é quella che gli fece stampare Tiberio Tanno 776, riportata dal
60 * so. medesimo Eckhel. Un' altra, forse inedita, di secondo bronzo fu da me
veduta nel Museo Tommasini di Roma, la quale offre nel diritto la
DECADE VI. 309
lesta rostrata d' Agrippa coUa sol i ta leggenda M • AGRIPPA L • F •
COS*III, e présenta nel rovescio il ritratto d' Augusto colla corona
di raggi e coU' epigrafe DIVVS • AVGVSTVS • PATER. Per le quali
cose rimanendo distrutta la ragione che gli aveva fatto anticipare al
7/12 il proconsolato di Varo, io sostengo invece che deve riporsi nel
7/17, ed eccone i miei argomenti.
Gostui fu console in compagnia di Tiberio Tanno 7^1,6 restô in
ufficio tutto r anno, perché in esso non si ebbero suffetti, siccome ci
assicura la célèbre tavola Coloziana. Secondo la notissima costituzione
di Augusto dei 7^7 , senza una particolare dispensa egli non potè sor-
tire una délie due provincie consolari, se non dopo scorso un quin-
quennio dalla deposizione dei fasci : ond' è évidente che non dovè ve-
nire nell' Africa innanzi il 7Û7. E dico poi che vi venne effetlivamente
in quelFanno, perché trovo che nel susseguente era già legato délia
Siria innanzi il cominciare dell' autunno : dei che ci fa fede una sua
medaglia coniata in Antiochia, notata coir anno EK, sulla quale sono
da vedersi TEckhel e il Sanclemente '. Ne il suo proconsolato africano
puô riportarsi dopo la legazione siriaca, la quale durô per lo meno (ino
a tutto lanno 760, perché sappiamo da Giuseppe Ebreo che anche
Giulo Antonio console nel 7AA, il quale fu ucciso in Roma nel 762,
ebbe il proconsolato deir Asia. Stabiiito per massima che le provincie
consolariy una délie quali era 1' Asia, Y allra V Africa, si dispensavano
a sorte secondo Y anzianità dei consolato, tuttoché si volesse ritardar il
governo di Giulo per quanto si puô, cioé sino al 761, primo anno in
cui resterebbe libero Quintilio Varo, sarà sempre vero che se arrivé ad p. 61 * «i.
aver parte di quella sortizione chi ebbe i fasci tre anni dopo di lui, ciô
prova che lo stesso Quintilio e gli altri consolari di quel triennio ave-
vano già esperimentato il loro diritto.
Di questa carica di Varo non vi é scrittore che ci abbia lasciato me-
moria; né é da meravigliarsene , perché quantunque sia famoso pel suo
funesto fine , non moite perô sono le notizie che ci sono pervenute di
* De vulgariê aerae emend.
310
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
lui. Velleio Paterculo ' ci fa sapere che suo padre e suo avo si ucci-
sero di propria mano. Pare da non dubitarsi che ï avo fosse quel Sesto
Quintilio Varo che fu pretore nei 697, corne risulta daU'orazione di
Cicérone post reditum in senatu ^. Niuno si è accorto ch' egli fu procon- '
sole délia Spagna ulteriore, quantunque schiettamente lo avvisi una
iettera di Asinio Pollione a M. Tullio'; questo suo uffîcio dovrà indubi-
tatamente riporsi nel 698, si perché è Tanno successivo alla sua pre-
tura, corne perché non puô differirsi, essendo che le due Spagne nel
699 furono date per un quinquennio a Pompeo in forza délia legge
Trebonia. Pare che costui si privasse di vita nella prima guerra civile
di Farsaglia.
Il padre poi del console fu certamente un altro Sesto Quintilio, che
nei 706 era questore di L. Domizio, é che essendo stato fatto prigio-
niero da Gesare a Gorfinio fu con altri senatori rilasciato in libertà^.
Rifuggiossi allora neir Africa, e seguitô a militare per la libertà sotto
le bandiere di Azzio Varo^; ma finalmente avendo abbracciato le parti
di Bruto e di Cassio, «rpostpugnam Philippicam, ne tentata quidem
p. fio * 9â. (rhostis misericordia , liberti, quem id facere coegerat, manu, cum se
rrinsignibus honorum velasset, jugulatus est,?) al dire di Velleio ^.
Del nostro Varo non si ha alcuna memoria innanzi il suo consoiato ,
nel quale celebrô i giuochi votivi pel ritorno d* Augusto dalla Spagna ,
come ci attesta una mutilata iscrizione riferita dal Grutero''. Dopo il
reggimento delKAfrica, che secondo il solito non eccedeva un'anno,
passa immediatamente alla legazione di Siria , in oui successe a Senzio
Saturnino nel 7/18. Alcune medaglie ci fanno fede ch* egli continuava
nella stessa dignità anche negli anni 7/19 e 760, il che pure si ricava
da positive testimonianze di Flavio Giuseppe e di Tacito. Non si sapero,
quando ne partisse, e solo puô dirsi con certezza che più non vi era nei
768, giacchè da un' altro nnmmo consta che in quel tempo presiedeva
* Lib. 11 , c. CX1X.
* C. II.
' Ad amU, lib. X. ep. xxxii.
* Bell. ch. lib. 1, c. uni.
' Bell, ch. lib. II , c. xxviii.
'' Lib. II , c. Lxx.
' P. 1 1 , n. 9.
DECADE VI. 311
a quelia provincia L. Volusio. Corne nel governo délia Siria, cosi iii
quello délia Germania successe a G. Senzio, che nel 769 vi aveva otte-
nuti gli onori trionfali , per attestato di Dione ^ ; onde acconciamente il
principio délia sua legazione germanica fu fissato circa il 760 da Nicolô
Girolamo Gudlingio nelF erudita dissertazione che scrisse sopra di lui.
Tutti poi sanno conie troppo incautainente diportandosi , fu nel 763
sopraffatto dai Gherusci sommossi da Arniinio : onde, vedutosi privo di
scampo , ni diede da se stesso la morte. Tagliatag^i la testa e portata a
Maroboduo, fu da lui mandata ad Âugusto, che la fece sotterrare nel
sepolcro gentilizio dei Quintilj. Ecco il ritratto che ha lasciato di lui
Velleio Paterculo ^ crVarus Quintilius illustri magis quam nobili ortus
trfamilia, vir ingenio mitis, nioribus quietus, ut corpore et animo ira-
rrmobilior, otio magis castrorum quam bellicae adsuetus militiae; pe- P. 63 * 93.
(Tcuniae vero quam non contemptor Syria, cui praefuit, declaravit,
frquam pauper divitem ingressus, dives pauperem reliquit. "n Ebbe una
sorella madré di L. Nonio Asprenate console nel 769 ', e prese per
moglie Glodia Pulcra che fu cugina di Agrippina nipote di Augusto,
benchè non si sappia Y origine di questa parentela ^. Di lei lasciè un
figlio sposo di Giulia figlia délia stessa Agrippina e di Germanico ^,
che fu accusato da Domizio Afro 1' anno 780®.
OSSERVAZIONE VI.
Il PaneP, l'Eckhel*, il Sestini' e il Mionnet '°, riferiscono concor-
démente la seguente medaglia di primo bronzo :
' Hist. lib. LV, c. XXVIII. * Senec. lib. I, Controv. 3.
* Vell. Paterc. Hb. II, c. cxx, * Tacit. Annal Hb. IV, c. lxvi.
^ Idem, ibid, ^ Mémoires de Trévoux, mese di ottobre
* Tacit. Aimai lib. IV, cap. lu. [ L*origine 1 787.
de cette parenté a été retrouvée depuis par ' D. N, V. t. IV, p. i33.
Borjg^esi, qui Ta fait connaître dans la * Lett. t VIII,p. i35.
dixième obaervalion de la huitième Décade. '** Méd, oui. t. VI, p. 578.
NOBL DB8 VbBGIKS.]
312 OSSERVAZIONl NUMISMATICHE.
ACHVL LVOLVSIVSSAT, o SATVR. Testa nuda d' Agrippa.
IV. — AVG* PONT "MAX. Testa nuda di Augusio in mezzo a quelle pari-
menti nude di Cajo e Lucio Cesari che si riguardano, con sotto le
iniziali C, L L
Allô stesso Voiusio un' altra ue apparliene anch' essa di gran mole,
stampata probabilmente nella medesima città, e fatta pubblica dal
Mionnet ^ :
IMP'CAESAR'ai^VSTVS. Testa nuda d'Auguste, iunanzicui unlituo.
ly. _ L-VOLVSIPROCOS. . . Testa di Pallade.
E a queste una terza se ne dovrà aggiungere di seconda forma , che
integerrima si conserva nel real Museo di Miiano :
p. 6/1 ♦ a/i. L-VOLVSIVS-SATVRN. Testa nuda d' Auguste.
ly. — ACHVLLA. Testa di Livia ornata del diadema, che allri cbiamano
mitella '.
Dal loro confronto si ricava che quel personaggio romano fu in tatte
tre memorato per ragione dell' uflScio da lui sostenuto di procon-
sole d' Africa : onde paragonandosi la prima di esse coU* altra de-
scritta neir osservazione superiorc, se ne avrà la certezza che anche il
nome di Quintilio Varo vi fu inciso per un eguale motivo. L'Eckhel
vide bene che questi era quel medesimo Voiusio Saturnino che fa le-
gato délia Siria Y anno 768, e ch' è ricordato in una medaglia d' An-
* [Voy. L. Mûller, Numism. de l'ancienne exacte, par M. L. Mûller, dans sa Numitm.
Afrique, t. II, p. à/i, n* g.] de l'ancienne Afrique, t. II, p. 35, n. 65.
' Méd, ani. t. VI, p. 576. [Cette médaille Ce savant la décrit ainsi :
a été récenunent publiée d'une manière plus
IMP'CAESAR*DIVI-F'AVGVSTVS. Télé nue d'Auguste à droite; devant, un lituus.
^. — PERML-VOLVSI'PRO-COS-CERC. Tête casquée de Minerve à droite; devant, un
crabe, placé entre la dernière et la première lettre de la légende JE, lo
11 lattribue h la ville de Gergig. Borgfaesi en s'y lisait CEN. ou CE^E, auliendeCERC.
avait reçu , de Fdbe , un dessin qu'il m'avait — C. Cavbdoiu. ]
communiqué, mais qui était inexact, en ce ' [ Voyei L. MCdler, Numism. de l'ancienne
que le dernier mot de la l^nde du revers Afrique, t. Il, p. i&&, n* lo.]
DECADE VI. 313
tiochia pubblicata da molti, in grazia di cui la gente Volusia fu accre-
sciuta dal Vaillant alla série numismatica délie famiglie. La carestia in
cui siamo di memorie deir impero di Augusto, fa si che non si trovi
notizia di lai se non presso Tacito, dal quale si dice nel 778 M trFine
cranni concessere vita insignes viri, L. Volusius et Sallustius Grispus.
(T Volusio vêtus familia , neque tamen praeturam egressa ; ipse consu-
rrlatura intulitt censoria etiam potestate legendis equitum decuriis
<rfunctus opumque, quis domus illa immensum viguit, primus adcu-
ff mulator. f)
Tutti i comentatori di quello storico si sono lagnati d'ignorare, in
quai* anno cadesse questo suo consolato, che non hanno rinvenuto nei
fasti comuni. Perciè vuolsi dar Iode al Sanclemente, il quale è stato
r unico ad accorgersi ^ ch* era indicato dai fasti delF antico anonimo
citato da Guspiniano ' e pubblicato dair Eckhard e dal Roncalli , presso
cui si legge :
^ Meêsala et Quirino.
RubeUio et Satwrtdno.
Maximo et Tuberone,
Lo stesso osservasi pure negli altri fasti che vanno attorno sotto il P. 65 * 95.
nome d* Idazio , ed egualmente in quelli che si appellano Siculi , ossia
nella Gronaca Pasquale che offre anch' essa PovêeXkiov xcd SaTovpW-
voVy benchè nel codice délia biblioteca Ambrogiana^ io abbia trovato
con più côrrezione PeêlXov^. Da ciô giudiziosamente ne trasse il San-
clémente, che Volusio Saturnino nell* anno 7/13 fu surrogato in corn-
pagnia di G. Ganinio Rebilo ai consoli Sulpicio Quirino e Valgio
Rufo , r ultimo de' quali era anch' egli subentrato nel posto del de-
fiinto Messala.
' Annal, lib. 111, c. xxx. 7/18 , par Idace et son compilateur, Tauteur
* De tmïgariê aerae emend. p. Si. du Chronicon Paschaky ainsi que dans la
' De Caesarib. p. 34/i. chronique de 1 anonyme de Ravenne (p. 658
* [C'est un manuscrit interpolé, qui n*a de mon édition du chronographe de 35/i);
aucune autorité. Th. Hommsbr. ] mais il n'est pas mentionné par Tanonyme
* [Ce consulat est, il est vrai, indtiqué de Cuspinianus, c*est*h-dire par le chrono-
entre les consulats ordinaires de 7/13 et de graphe de 356. Th. Mohmskh.]
I. Ao
314 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Ne è da stupire se non si trova memoria di Volusio nelle tavoie Ca*
pitoline, perché il frammento che ricorda i consoli di quell' anno manca
interaniente délia seconda colonna. Ma niuno erasi avveduto, che il
suo consolato più chiaramente notavasi in un piccolo frammento di
fasti marmorei trovati a Ripatransone, il quale di sopra più c'insegna
ch' egli fu suffetlo o in luglio o in agosto. Questo prezioso frammento
fu stampato dal Paciaudi', dal Colucci^, dal Muratori^, ed eccolo re-
staurato per quanto è possibile :
fil valeriuê * tn€$$alla p ' êulpiciuê ' quirinius
suf, c • va/GIVS • rufua
c • CANINIVS • rebilus
AVG L • VOLVSIVS-SAlurntnu*
imp * cae S aK'? ON TIF M AXlMCKeatus
pr-non-mart 'CONGIAKIWM • POPVLO -r- dédit
RIVS-M-F- P-RVPILitt# ^
RI AELItt*
Cosi saremo giunti a conoscere F anno, in cui furono battuti quei
p. 66 * ^6. nummi : perché se Saturnino fu console Tanno dopo Quintilio Varo,
sarà stato anche suo successore nel proconsolato deir Africa nel 7A8,
cosa che ben si combina colla piena somiglianza che si trova fra le loro
medaglie.
Il Vaillant lo credé figlio di quel Q. Volusio che fu discepolo e le-
gato di Cicérone nella Cilicia Tanno 708^; il che é assai probabile,
attesoché il prenome Quinto ebbe molto spaccio presso i suoi discen-
denti. Sappiamo da TuUio ^, che quel Quinto fu genero di un Tiberio
molto amico di Attico, che dal Glandorpio vien creduto Tiberio Ne-
rone avolo di Tiberio imperatore , nel quai caso il nostro console sarà
stato primo cugino di quel principe; onde intenderassi facilmente, come
* Ànùekità di R^nUransone, p. 109. ^ Adfamil, lib. V, ep. x, S â; lui AtUc.
' Cypra MariHtna iUustrata, p. 109. iib. V, ep. xxi, S 6.
* P. aoiy, 5. [CL Henzen, n. 6/i/io.J * Ad Attie. iib. V, ep. xxr, S 6.
DECADE VI. 315
per questa sua parenteia colla casa impériale egli arrivasse a conse-
guire tali onori e tante ricchezze. E cosi potrà spiegarsi del pari, corne
Timperator Claudio presso Tacito^ parlando délia chiarezza del san-
gue di Lollia Paulina, metta in primo luogo ch'era nata da una figiia
dei nostro console , quantunque egli fosse stato il primo ad introdurre
nella sua famiglia i fasci consolari. Erra poi grandemente lo stesso
Vaillant, quando lo confonde conL. Volusio suo figlio, dicendolo padre
di Q. Volusio console nell' 809, mentre invece ne fu Tavo. Quel se-
condo Lucio, di cui parla più volte il Marini ne' Fratellt Arvali^ fu con-
sole surrogato nel 766; e mentre il nostro mori nel 773, egli in
cambio page il debito alla natura nelF 809, in età di novantatrè anni,
corne c' insegna lo stesso Tacito^.
OSSERVAZIONE VU.
Un denaro délia gente Sulpicia, che nel Morelli è il terzo délia ta- P. 67 * 37.
vola seconda, mostra le teste accoppiate e lauréate' di due giovani, colle
sigle D'P-P^; le quali due teste lauréate parimenti, ma colla giunta
di due stelle loro soprapposte, si osservano ancora suila terza meda-
glia délia gente Fonteia , che talora non ha iscrizione di sorta alcuna ,
talora présenta le iniziali P*P^. Il confronto che si è fatto con un al-
tro nummo délia gente Ânzia ^, che porta le istesse teste coir epigrafe
DEI 'PENATES e gli astri che ho detto sovrastare loro talvolta,
fecero chiaro ben presto che su tutti questi tipi erano rappresentati i
Dioscuri, che sotto il nome appunto di Penati ebbero tanto culto in
Lavinio ed in Roma. Quindi il Vaillant e TAvercampo interpretarono
quelle lettere Fenates Fatrii, 0 Dei Fenates Patrii; ma Y aggiunto di
Patrii non piacque ail* Eckhel, il quale stimô, che quel doppio P
* idnna/.lib. XII, c. XXII. * [Voy. Cohen, Médailies consulaires,
' Ibid. lib. XIH, c. XXX. pi. XXXVIII, Sulpieia, 1. ]
* [Ou couronnée de myrte; voyez Horat. • [Voy. iUd, pi. XVIII, Ftmteia, a et 3.]
lib. m, 0(1. XXIII. V8. 16. C. Cavbdoni.] * [Voy. iUd. pi. III, Aniia, 1,]
ho.
316 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
niente più volesse significare che PetuUes^. Nel che ebbe torlo cerla-
mente, perché se nel nummo délia Sulpicia fosse occorsa la ripeti-
zione délia seconda lettera per significare il plurale, ognun vede che
per la stessa ragione avrebbe bisognato geminare anche il D per
esprimere D^'. £ sia questa una nuova prova délia minor cura da lui
messa nella compilazione di quel volume che in quella degli altri,
perché nel settimo^ giustamente noté, che il primo esempio offerte dalla
numismatica di un simile addoppiamento di lettere per indicare il plu-
rale, trovasi suUe monete di Scttimio Severo. Non si nega che la scienza
epigrafica fa risalire quesf uso Gno alF età di M. Âurelio e L. Vero,
e che puô anche citarsi qualche prova , dubbiosa peraltro, di un tempo
anteriore. Ma perô saviamente avverti Monsignor Marini ^, che una tal
p. 68 * 98. costumanza fu del tutto sconosciuta ai secoli più antichi e che certa-
mente non eccede V impero dei Flavj : onde confessé di non essere nep-
pure egli persuaso di questa interpretazione Ëckheliana. Fermo adunque
che tre parole si nascondono in quelle tre sigle D • P * P, e che le due
prime vogliono senza dubbio significare Dei PenaleSy io nonbiasimero
r opinione del Vaillant e delF Avercampo, sapendo bene che patriique
Petiotes trovasi in Virgilio e nelle Selve di Stazio. Perô in questo parère,
specialmente colla giunta di quel dei^ potrebbe trovarsi un inutile
pleonasmo, giacché tanto era dire dei patrii, quanto dei Pénates; onde
scrive Dionigi d' Alicarnasso * : a Hos vero deos Romani quidem Pena-
cr tes vocant : sed qui vocabulum illud graeco sermone volunt inter-
(rpretari, partim ïlarpcJjovs^ partim Teveffklovs vocant. d Ë con esso
concorda Marciano Capella^ : trPost ipsum Jovem dei Consentes et
«r Pénates, qui et Patrii et Genethlii.D Né disconviene lo stesso Vir-
gilio ^ :
Dii patrii servate domum, servate nepotem.
' D, N, F. t. V, p. 71, yd, 319. atv * ol ^ è^pfiifveiiùvTes eis T3)v ËAAdÉ^
' P. 176. yXùiaaav ro^voiia, ol lUv Uarpuovç éwo-
^ Frat. Arval. p. lxixiv. ^ivovaiv, ol le TsvedXiovç.]
^ AfUiq. rom, lib. I, cap. lxyii : [Toùç iè * Lib. I, S 45.
^eoùs roif-ovs Patiiaïot fièv Uevéras xoAov- * Aen. lib. II , V8. 70a.
DECADE VL 317
Per io che sapendosi che i dei Lari e i dei Penati il più délie voile si
confondevano fra loro, io sospetto che un più giusto supplemento deir
ultima sigla si trovi in Plutarco, ove parla dei Lari, quos Praestites
proprie vacant^. Se dunque Praestites era Y epiteto solenne di tali dei,
opportunamente potremo qui inierpretare Fenates Praestites^ o Dei Pe-
noies ?raestites. E infatti se l'origine di questa voce venue a praestando
omnia tuta^ corne insegna Ovidio ^ :
Causa lamen positi fuerat cognominis illis
Quod praeslant oculis omnia tuta 8uis,
quar altro predicato potrebbe meglio convenire a questi nuini tuteiari P. 69 * jg.
di Roma^?
OSSERVAZIONE VIII.
Grande è la varietà délie marche di conio che si tro va suite meda-
glie di L. Giulio Bursione. Alcune non hanno che il solo simbolo die-
tro la testa dei diritto, e questo non manca mai. Altre aggiungono il
numéro neir area superiore dei rovescio : altre invece dei numéro
mostrano la lettera alfabetica ora sopra ora sotto la quadriga : altre
Bnaimente in cambio di una lettera soia ne presentano due, che dail'
Avercampo furono credute indicare il nome deli' officina monetaria.
L' Eclchei al contrario ^ asseri che junguntur nulla certa rcuione : ma
ambedue s' ingannarono. La ragione che il secondo non conobbe è
queiia délie siliabe, perché cominciando dal BA, BE, BI, BO, BV
si prosiegue collo stesso tenore ad accoppiare le successive consonanti
* QuaesL Ram. LI : [06$ Ihioft Hpatall- d'ailleurs; pourquoi oe pas lire Dei Pénates
rstç xaXowrt.] Fublici? Il s'agit certainement des Pénates
* Fast. lib. V, vs. i33. du peuple romain, et le dëterminatif est ri-
^ [D ne me semble pas que les Lares goureusement nécessaire. Th. Mommse?!.]
Praetihes prouvent suffisamment l'existence * Z). N, V. t. V, p. 76.
des PenaUê Praestites, divinités inconnues
318 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
colle vocali. E questo raodo, tutto che sia unico nella série consolare,
non asconde in se certamente alcun altro mistero, fuori di quelio d'aro-
pliare la quantità délie note monetali alfabetiche.
L'Eckhel poi ebbe ragione, quando decise contro l'Orsino e il Vail-
lant, che non era ne di Mercurio ne del dio Trionfo la testa che in
questa medaglia si rappresenta, giovanile ed alata, con capigliatura
arricciata col calamistro, e col tridente dietro il coUo^ La faccia che
in alcuni conj è certamente virile e Tacconciatura délia chionia simi-
lissima a quella che vedesi in altre teste d' Apollo, mi trattengono
dair abbracciare la congettura àelY Eckhel che qui suppose efTigiata
una délie ninfe Oceanitidi, figlie deir Oceano. Più plausibile parmi
Taltra sua opinione, che questa sia un' immagine pantea, appartenente
v. 70 * 3o. nello stesso tempo ad Âpollo, Mercurio e Nettuno.
Questa medesima testa con tutti gli stessi attributi vidi io già un
tempo in Roma sul diritto di un quinario inedito posseduto da D. Ales-
sio Motta, senza leggenda da nessuna parte, e avente nel rovescio Cu-
pido, 0 piuttosto un genio nudo ed alato con un tridente, in atto di
saltare ^. L'identità del dirilto fa si che non ostante la mancanza delF
Qpigrafe io lo creda volentieri coniato da questo istesso Bursione, os-
servando ch' egli in alcuni eziandio de' suoi denari' preteri d' impron-
tare il proprio nome, sostituendo in vece EX'Argento*?ubl%co, E dal
vedere poi che in quel quinario si è affatto receduto dal tipo consueto
a quella sorte di monete ne deduco, che non sieno di grande antîchità
tutte queste medaglie di L. Giulio Bursione^, di cui dice bene T Ec-
khel , che malgrado le ricerche del Vaillant e dell' Avercampo non si
ha il minimo sentore.
' [Voyez Cohen, Méd, cons. pi. XX, Ju'-^^ * [Elias ne se sont pas trouvées dans le
lia, 5 et 6.] dépôt de Fiesoie, et eiies existaient, usées,
' [Le sesterce correspondant a été pu- dans celui de Monte Codruzzo; elles doivent
blié par M. Cohen, Médailles consulaires, donc avoir été frappées entre lés années 667
pi. XX , Julia, 7. C. Cavedori.] et 673 de Rome; voy. RagguagUo dei ripo-
' Thes.Morell. in g. JuUa, tav. VII, let. A. siigU, p. Qoa. C. Cavedoni. j
[Voy. Cohen, Mid, cons. pi. XX, Julia, 6.]
DECADE VI. 319
OSSERVAZIONE IX,
Ricca di recoiidite notizie è ia medaglia, di cui imprendo a pai^are
nella présente osservazione , deila quale niiino a niio giudizio ha (inora
compreso ii vero signiHcato. Appartiene alla gente Celia, e presso ii
Moreili è la seconda di quella famiglia. Mostra nel diritlo una testa
virile, nuda ed imberbe, coH' epigrafe C • COELIVS • C ALDVS •
COS', e con una tabella dietro ia nuca, in cui sono scritte le due let-
tere L'D. Nel rovescio poi si présenta un' altra testa, ma giovanile,
ben chiomata c cinla da una corona di raggi con due scudi , uno die-
tro di figura ovale, su cui è scolpito un fulmine, Taltro rotondo sollo
la barba ornato anch' esso d' intagii. E acconipagnata dalla leggenda
CALDVS'III* VIR, e alcune volte al di sopra dello scudo bislnngo
vedesi un S^.
Tutti sono d' accorde che il ritralto del diritlo rappresenta C. Celio P. 71 * 3i.
Caldo console nel 660, e che la tavoletta colle iniziali LiWo, Damno,
assolvo, condanno, ricorda la legge da lui porlata nel suo tribunato
délia plèbe Tanno 6/17, colla quale accordô al popolo di dare segreto
il suffragio anche nei giudizj di delitto d'alto tradimento, caso fino al-
lora eccettuato dalle leggi.
Al contrario molti dispareri sono insorti nelF interpretazione del ro-
vescio. L'Orsino e il Patino sovr'esso si tacquero e il Pighio fu d'avviso
che gli scudi cesellati, che in laliiio direbbonsi caelati, alludessero al
nome CoeliuSy siccome la i'accia del Sole padre del calore ricorderebbe
il cognome Caïdus. Quesf opinione fu abbracciata dal Vaillant per
quella parte soltanto che risguarda il Sole, nel quale trovo doppia
convenienza, crquod sol in coeh videatur et caldus sit,^ e richiamo
' [ Les monnaies originales et les dessins à la petitesse du flan . qui ne pouvait recè-
de Morell, ainsi que ceui de M. Cohen, ont voir lempreinte entière du coin. C. Ca\e-
COEL et non pas COELIVS. M. Mommsen do?ii. ]
fait remarquer en outre que le mot COS ' Neir/com)^tt/f<irofiiafui,parL Lp. 7&.
manque quelquefois , ce qui , je pense , tient
320 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
poi gli scudi aile vittorie riportate dal console nella spedizione ispanica.
Air opposto TAvercampo voile a tali vittorie riferire per intero questo
tipo, asserendo strananienie che il sole faceva allusione alla Spagna,
quantunque mal riuscisse a provarne il culto in quel paese, e dicendo
poi che la forma indicava i cavalieri , e il clipeo i fanti sconfitti in quella
guerra. L'Eckhel si sottoscrisse alla sentenza de! Vaillant; ma una nuova
spiegazione fu proposta dal Yisconti \ pretendendo che uno di questi
scudi non fosse già la parma creduta dagli altri , ma sibbene una patera
simholo dei sacrifizj : onde la testa raggiante nuir altro significasse se
non che i soliti giuochi ApoUinari che si celebravano in Roma ad onore
di ApoUo, ossia del sole, quando questi aveva toccato il solstizio d'eslate.
I'. 7.1 * 3q. Ma con tutto il rispetto dovuto a si grand' uomo, quando voile farsi
allusione a tali giuochi, lo che concedo essersi fatto più volte, il nume
che in essi onoravasi si figurô costantemente cogli ordinarii attributi di
Apollo , che anche i Romani non sempre confusero col Sole figlio d' Ipe-
rione, mentre al contrario non puô dubitarsi che qui si sia voluto effi-
giare quest' ultimo dio, si per la corona dei raggi, come per la iettera S,
che non puô altro significare che Soi. Ne giova che ¥ Avercampo Y abbia
creduta una nota monetale; perché posso assicurare che su questi
nummi 0 non vedesi alcuna Iettera, 0 vedesi questa sola. E nemmeno
temo la difficoltà da lui proposta, che in questo caso si sarebbe scritto
interamente SOL; perché doveva ricordarsi che anche nei denari délia
gente Marcia non si pose che un semplice 4> per denotare il ritratto del
re Filippo ^.
Per me sono di parère che la giusta spiegazione di questo tipo di-
penda dal confronto da farsene con un', altra medaglia coniata dallo
stesso triumviro : cosa che ben vide anche il citato Avercampo, senza
perô che ne sapesse cavare bastevol frutto. Rappresenta questa la me-
desima effigie del console Galdo con epigrafe eguale , se non che vi é
' [ Voy. Cohen, Méd. com, pi. XIII , Coe- et L pour Ijyeia sur un auréus de la famille
Ua, h,\ Senrilia ; voy. Décade VIII , osservac. vui , et
' [ Od trouve de même A pour Apotto Décade XIV, osservaz. iv. C. Cavedori. ]
sur quelques deniers de C. Considius Paetus,
DECADE VI. 321
omessa la tabella, ed invece la testa vi è posta in mezzo fra un ves-
sillo, in cui è scritto HIS, e an altra insegna militare sormontata
da un cignale. Nel rovescio poi si vede un sacerdote velato che pré-
para il lettisternio , nel quale sta scritto LCALDVS- VU- VIR-
EPVL; di qua e di là s' innalzano due trofei accompagnati da due
file di lettere poste verticalmente Funa sotto T altra, cbe dicono
C'CALDVS* IMP-A'X; e finalmente leggesi nell' esergo CAL-
DVS'IirVIR^. E évidente che quattro sono i soggetti qui ricor-
dati, cioè il triumviro Galdo che fece coniare la moneta, Lucio Galdo
settemviro epulone a cui spetta il lettisternio, Cajo Galdo imperatore P. 73 * 33.
cui appartengono i trofei, finalmente il console Cajo Celio Galdo, a
cui si.danno le insegne militari spagnuole. L'Avercampo che voile fare
un soi' uomo tanto del console quanto deir imperatore, non mérita
ascolto per moite ragioni; ma basti per tutte queila fortissima addotta
dair Eckhel, che non si ha esempio che una medesima persona sia no-
minata ripetutamente sopra ambedue le faccie della stessa medaglia^.
Giô premesso è da avvertirsi che i due trofei apparenti nel secondo
rovescio sono ornati di uno scudo per uno, i quali se si osserveranno
con dihgenza, si troveranno essere quelli stessi che sono scoipiti sulla
prima moneta. Imperocchè in ambedue i luoghi uno di essi è ovale
coir incisione del fulmine, Taltro rotondo e ornato d' intagii. E dunque
certo che gli scudi d' un nummo hanno lo stesso significato che i trofei
delfaltro, e vogliono denotare qualche vittoria riportata da G. Galdo
imperatore; dal che ne viene, che se una parte del tipo controverso è
sicuramente militare , vorrà ragione che allô stesso senso si debba con-
dnrre anche la testa del Sole che ne forma il principale soggetto. Nuovo
torto ebbe poi ¥ Avercampo supponendo che questi trofei fossero stati
riportati dal console nelia Spagna, essendo anzi queila una provincia
a cui si debbono fidatamente negare. Di forma assai diversa da questa -
sono le armi spagnuole che osservar si ponno nei denari della Garisia
^ [ Voy. Csohett^Méd. eaw, pi. XIII, Coe- de Pinarias Scarpus, sur lesquelles Antoine
/ta , 5. ] est nonuné deux fois. C. Cavrdoni. ]
* [ On peut cependant citer les monnaies
I. ht
322 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
e délia Minazia, e segnatamente poi non si conosce che quei popoli
nsassero lo scudo bislungo, solo il rotondo attribuendosi loro nel de-
naro numéro 2 délia tavola seconda délia citata gente Garisia, che offre
p. 7'i ♦ u. un cumulo délie loro armiS e in altri délia Publicia e délia Sulpicia.
So bene che troFei non dissimili dai nostri si trovano in più altre me.
daglie, ma a me basta di citare quei soli che appariscono in alcune di
M. Antonio, riferite dal Morelli^, e che per l'epigrafe IMPTER nio-
strano d' essere stati quelli che gli parlorirono la terza salutazione impé-
riale. Anche in essi veggonsi egualmente degli scudi bislunghi col ful-
mine, e degli scudi rotondi cesellati. La patria di que' trofei si manifesta
da un' altra medaglia delta stessa gente', che porta la tiara di un re
d' oriente con un' arco , un turcasso e la simile epigrafe IMP • TERTIO •
m • VIR'R'P'C. Malamente erasi preteso che quel tipo alludesse
alla conquista dell' Armenia, alla quale M. Antonio non pose mano
se non dopo abdicato il secondo suo consolato del 7^0, quando ail'
opposto una tal medaglia fu coniata indubitatamente avanti il principio
di quel!' anno per 1' epigrafe che porta nel diritto COS • DES ' ITER*
ET • TER.
Molto meglio adunque tutti questi rovesci apparterranno , secondo
anche i pensamenti dell' Eckhel, aile vittorie che il legato d'Antonio
P. Ganidio Grasso riporlè nel 718 sopra Farnabazo re deg^' Iberi asia-
tici , e sopra Zobere re d' Albania*, le quali ci vengono narrate da Dione^.
Posto adunque che la forma dei nostri trofei non dissuade dal crederli
asiatici, dirô che a quel paese appunto appartengono, e che il tipo
maie spiegato delta présente medaglia ne soraministra positivo argo-
mento. Ghi non sa che nella numismatica la figura del Sole è il sim-
bolo particolare dell' oriente? Anche M. Antonio, per denotare che
* [ Voy. Cohen , Méd. amt, pi. X , Gin- victoires de Ventidius sur les Parthes ( De-
9ia, 11 et 19.] eade XII, oss. i). J'ai émis ropinion qa^ik
' Tav. V, n. 7, 8, lett. B. [Cohen, MU, rappellent celles d'Antoine sur les Besses;
eonê. pi. IV, AnUmia, 3i, 3a, 33.] voy. AnnaU dell' Imtituio di eorrispondeHza
^ Tav. VI, n. i. [Cohen, Méd, am». areheologica , t. XI, p. 993. C. Cavedofii.
pi. IV, 3o.] * HhL lib. XLIX, c. XXIV.
* [Borghesi les a depuis rapportes aux
DECADK VI. 323
quelle sue vittorie erauo stale riportate in quelle regioni, impronto
ugualinente la testa del Sole sulle Moreliiane 7 , 8 e C délia tavola
prima \ Acconciamente adunque il triumviro Caldo se ne valse per lo P. 75 ♦ 35.
stesso motivo, aggiungendovi gli scudi, onde meglio schiarire la sua
intenzione; e se Taltro impronto fu destinato a celebrare le geste di
tre de' suoi antenati, in questo si sarà limitato ai due più céiebri, cioè
al console autore délia legge tabeilaria e air imperatore che vinse un
qualche popolo asiatico. Ne osta che di queste sue imprese niuno ci ab-
bia conservata la memoria : perché tampoco non vi è alcuno che ci
faccia un cenno di lui, e d' altronde il titolo IMPerator ce ne fa Iroppo
sicura testimonianza. Resta adunque che s' indaghi Y età di questo sco-
nosciuto générale, per mostrare che, se la storià non favorisée le mie
congetture, nemmeno perô le contradice.
Alquante di tali monete furono trovate nel tesoro di Gadriano, e
quindi si avrà la certezza che sono state improntate avanti la guerra
civile fra Gesare e Pompeo. Perciô non vi sarà dubbio che il loro autore
sia quel G. Gelio Galdo che nel 708 toccô per questore a Gicerone nel
suo proconsolato délia Gilicia, e che per conseguenza circa il 696 sarà
stato triumviro n[K>nelale. Nella lettera direttagli da Tullio, ch'è Tul-
tima del libro secondo délie Famigliari,si dice ch' era figlio di Lucio e
nipote di Gajo. Da ciô ottimamente ne raccolse TOrsino, che il settem-
viro epulone fu suo padre : e dalF età di ambedue ne argui, che il con-
sole doveva essere suo nonno. Ora Gicerone assicura iii pii!i luoghi che
quest' ultimo fu homo novus, onde sicuramente niuno de' suoi maggiori
ottenne magistrature; alla quai cosa non avendo badato il Pighio, denza
fondamento empi di Gelj Galdi i fasli del principio del settimo secolo di
Roma. Il Gajo adunque di cui parlo non potè essere il padre 0 altro an-
tenato del console , perché se arrivô ad essere salutato imperatore, ebbe 76 * 36.
auspicj proprj, onde fu per lo meno pretore; e né anche potè essere suo
fratello , perché ripugna Y identità del prenome. Ne consegue adunque
ch' egli sia suo 6glio, e perciô fratello del settemviro epulone, e quindi
* fVoy. Cohen, Méd.cons. pi. IV, Antoma, 17. 18 el 19.]
^11.
324 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
anderà bene che il Iriuraviro Gglio e nipote rispettivamente di ioro unisse
la memoria d' ambedue questi gerinani sopra uno stesso rovescio.
Giô posto, dair età del consolato del padre sembra doversi conchiu-
dere che la pretura di questo Gajo non si abbia da anticipare avanti
il 680, corne non potrà posticiparsi oitre il 696, epoca presunta pel
conio délia medaglia. In questo periodo non mancano moite lacune
nella série pretoria, e in quella dei presidi délie provincie d'orienté,
una délie quali da G. Gelio potrebbe convenientemente occuparsi. Se
Yorrà darsegli il governo dell' Asia , egli potrebbe essere stato propre-
tore verso la fine délia guerra Mitridatica, e aver avuto alcuna parte
in essa, perché nel 685 scrive Dione ^ : crLucuUus interea Tigranem
(rnon insequebatur, sêd evadendi omnino concedebat otium; unde non
crab aliis tantum sed a civibus quoque culpae ipsi datum, quod debel-
crlare noluisset, quo diutius cum imperio esset. Qua de causa tum
(T Romani imperium in Asia praetoribus rursus demandarunt?). Ora
chi fosse questo pretore mandato a succedere a Lucullo nell' Asia,
innanzi che vi venisse il console Glabrione nel 687, noi nol sap-
piamo. Ghe se invece deir Asia vorrà trasportarsi nella Gilicia 0
nella Bitinia, vi sarà parimenti luogo, purchè di pochi anni si dif-
ferisca la sua andata. Dopo che Pompeo abbandonô quelle provincie
per tornarsene a Roma nel 698 a trionfare di Mitridate, ignoriamo a
p. 77 * 37. chi ne fosse conferita T amministrazione. Per la Gilicia, da quelF anno
fino al 698, in cui dopo il consolato andovvi P. Gornelio Lentulo, si
âpre un vano di cui la prima parte non sarebbe a Gelio interdetta. E
quella provincia sarebbe adattissima ad ottenervi vittorie suU' Oriente,
si perché posta suUa frontiera, corne perché il citato Lentulo e il suo
successore Appio Glaudio vi guadagnarono anch' essi il titolo d'impera-
tori, senza che la storia ci faccia nemmeno conoscere il popolo con cui
guerreggiarono.
^ [Hiit. iib. XXXV, c. II : AoOxovÀAos le Ôttcûç M nX^tov àpxjQf Karakwreu, TLai htà
TtypàvYfv fièv ovx èvelioâifv, à}.Xà xai vàw toûto rôre is roùs a^pamnoi^ t^ ^7C^
xâtTât a^pXifv aù^drfvcti staurs ' xcd é« aino^ t^ korias iwaanjyayov. ]
xai airiav, à)ç oOx èdeXijaas ràv vàX^fiov,
DECADE VI. 325
Lo stesso dicasi della Bitinia, che dopo Pompeo non si sa da chi sia
stata retta, finchè nel 697 vi fu spedito G. Memmio. Una sua medaglia
ci assicura ch'e^i pure vi riportô un' ignota viltoria; ed è notabile cbe
il trofeo che sovr essa ^lirasi^ rassomigiia perfettamente aduno di quelii
di Caldo. Non vi è adunque ragione per negare che il nostro triumviro
abbia potuto nei suoi rovescj alludere ad imprese militari poco prima
eseguite felicemente in quei paesi da suo zio. tnfine aggiungerô che
rOrsino credè che G. Gelio fpsse augure, cosi avendo spiegato l'ini-
ziale A che si legge nella sua epigrafe : la quale interpretazione viene
confermata da una di queste monete conservata nella mia raccolta,
che invece del semplice A présenta AV con lettere in monogramroa ^.
OSSERYAZIONE X.
Il Morelli dopo aver riferito il denaro sovra citato della gente Gelia ,
che ha il lettistemio nel rovescio e la testa del console Galdo nel di-
ritto , col vessillo dietro la nuca e il cignale sotto il mento , ne aggiunse
due altri con qualche varietà di tipo. Queiio che notô colla lettera A,
invece del vessillo mostra il cignale dietro Toccipite : ma convien cre-
dere che Timpronto da lui veduto fosse mal conservato, perché non P. 78 ^ 38.
potè conoscere cosa fosse scolpito nell'area in faccia alla testa, onde
nel suo disegno vi sostitui dei puntini. Vuolsi supplire a taie difetto
coirajuto di una mia meda^ia, la quale mi fa vedere che in quei
luogo doveva dipingersi il solito vessillo colle lettere HIS, onde quel
nummo non differisce dal précédente se non che nella permutazione
di posto che hanno subito quei simboli ^.
* [ Voy. Cohen, MU. emts. pi. XXVI , sur une des siennes, que Morell a eu le tort
Memmia, h. ] de négliger. C. Cavedoni. ]
* [M. Riccio possède une monnaie sem- ' [^^y* Cohen, Mid, ams. pi. Xlll,
blable; voyez son Catalogue, p. 67, n* 67; CoeUa, 6.]
et Orsino lui-même avait vu ces deux lettres
326 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
Tutti convengono c\\ essi alludono ad una spedizione milîïare ope-
rata dal console Celio nella Spagna, perché senza dubbio quelle let-
tere vanno interpretate HlSpaniay e perché Tinsegna col cignale trovasi
sopra altre monete di quella regione, anzi credesi propria délia città dî
Clunia nella Spagna Tarragonese, su di che sono da vedersi il Florez^
e r Eckhel ^. Perô non solo non vi è fra gli storici chî abbia fatto motto
di battaglie ch' egli y' abbia guadagnate, ma nemmeuo délia sua
venuta in quelle regioni, e solo potevasi avère un leggero sospetto
ch' egli non fosse stato straniero a fatti guerreschi, perché Cicérone
lo chiama fortissimo^.
Vi é stato anzi il Pighio che ha ricusato apertamente di prestar fede
a queste sue ispaniche viltorie, perché non trovô il tempo in cui po-
tesse andare con impero in quelle provincie. Infatti per riguardo alla
Spagna Tarragonese, T. Didio che nel suo consolato del 656 vi porto
la guerra ai Gelliberi, per fede délie tavole trionfali Gapitoline, non ne
ritornô che alla meta del 661, nel quai anno aveva i fasci G. Valerio
Flacco, che appunto se gli dà per successore da Appiano^. Onde rimane
p. 79 * 39. chiaro essere stata questa la sua provincia consolare. Lo stesso dicasi
délia Betica : imperocché P. Licinio Grasso, che v'era proconsole dal
fiBy in poi, non ne fu reduco anch' egli se non che nel 661 per trion-
fare dei Lusitani; e a lui converrà far succedere un Nasica memorato
da Giulio Obsequente ^ come impiegato a questi tempi in uno dei due
governi di quel paese, il quale converrà trasportare in questa pro-
vincia, posto che Valerio Flacco lo esclude dairaltra. Da ciô ne viene
che Gelio Galdo non poté conseguire alcuna délie due Spagne, né
quando fu console nel 660, né Tanno dopo come proconsole.
Per sottrarsi alla forza di questi argomenti molto divincolossi Y Aver-
campo, che ricorse alF incertezza che régna in questi tempi nella storia
spagnuola, e pretese conchiudere che non era dimostrata Timpossi-
bilità che Gelio dopo deposti i fasci ottenesse uno di quei proconsolati,
' Tav. LVIII, n. 5. ' Beli, Hispan. cap. ci.
• D. N. F. t. 1, p. 66, et VI, p. 998. ' [Prodigiar. lib. S 61, Jahn.]
^ Pro Planco, c. xxi.
DECADE VI. 327
il quaie per altro secondo la sua opinione altro non potrebbe essere
che quello délia Betica. Ma, prescindendo ch'eglî non ha sciolte le
gravi obbîezioni del Pighio, questo suc parère urta in un'altra diffi-
coltà proveniente dalla citata insegna di Glunia, la quale ci mostra
che a Galdo toccô la Spagna citeriore, non Tulteriore. Rinnnciando
adunque alla cattiva difesa che di questa causa facevasi dair Aver-
campo, io prenderô un' altra slrada per mettere in salvo la fede délie
medaglie senza far violenza alla storia.
Sia pure che la spedizione di Galdo nella Tarragonese non possa
legarsi ne col sno consolalo, ne cogli anni che prossiraamente io se-
guirono. Ma chi vieta di attaccarla alla sua pretura? Appunto a quel
tempo abbiamo nella série di quei presidi una laguna di almeno
quattro anni, perché Appiano, dopo aver detlo che T. Didio prese la
città di Golenda dietro un' assedio di nove mesi, aggiunge : (tPorro P. 80 ♦ '10.
rrnon procul Golenda convenae Geltiberorum habitabant, quos M. Ma-
(rrius quinque ante annis, quod eoruni opéra contra Lusitanos usus
rrerat, adprobante senatu , datis illic sedibus collocaverat^-n Gommoda-
mente adunque G. Gelio pôtrà intromettersi fra M. Mario che in tal
modo viene a nominarsi circa il 65 s, e T. Didio che andô nella Spagna
net 656; ne del mio giudizio avrà a lagnarsi il medesimo Pighio, che
nell'anno Varronîano 654 conta Io stesso Galdo fra i pretori che deb-
bono aver conseguita una provincia. Per Io che sarà egli uno dei pre-
sidi da aggiungersi alla série proconsolare délia Spagna, che ci fu data
nel tomo secondo délie memorie dell' accademia di storia di Madrid.
E conosceremo poi che siccome al.triumviro monetale, quando pose
neir altra medaglia la tavoletta colle lettere L*D, piacque di cele-
brare il tribunato di suo nonno, cosi in questa colle insegne ispaniche
voile ricordare le gesta délia sua pretura.
^ Bell, Hispan, cap. c : [nàÀiv h'érépav, aavras airû xard Xfjtrtravw, rtf^ ^ovXifs
rtfç VioXMïfs wXr^iov, dmovv fuyàj^es KeA- èinTp«iroû<n;$ , éxixet tarpù 'oévre èvian-
DECADE SETTIMA^
OSSERVAZIONE I.
L. Livineio Regolo quadnimviro monetale coniô in onore dei sin- P* 3o3 * i.
goli triumviri reipublicae canstituendae tre medaglie d'oro, due délie quaii
si pubblicarono dal Morelli, iaterza fu aggiunta dalFEckhel. In quelia
di Ottaviano rappresentô Enea portante sugli omeri Anchise', con cbe
è évidente che voile indicar l'origine délia gente Giulia, nella quale
era stato adottato il giovane Cesare , e che si vanta va come ognuno sa
di provenire da Giulo figlio di Enea. Nella seconda di M. Antonio
dipinse un uomo coperto délia pelle di un leone, che seduto si appoggia
allô scudo ed ail' asta', e in questa gli eruditi riconobbero Antone figlio
di Ercole, da cui la gente Antonia pretendeva discendere, siccome notô
Plutarco : crRumor vero etiam antiquus tenebat Antonios ab Hercule
crgenus trahere, prognatos ab ejus filio Antone^. 19 Nella terza poi di
Lepido effigiô una donna colla testa nuda, ma ornata del diadema,
vestita délia tunica fino ai piedi, che tiene colla destra il simpulo, e
colla sinistra T asta pura 0 scettro che dir si voglia ^. Questa femmina
dair Eckhel fu giudicata la dea Vesta, e si è concordemente creduto 3oâ * 9.
che alludesse alla dignità occupata da Lepido di pontefice massimo,
sotto la cui ispezione erano per Y appunto le vestali.
A me perô quest' opinione non sembra bastevolmente fondata. Pre-
' [Extrait du Giomak Areaiko, 1899, * [Hv^èxai A^octraXai6ffyApaxXci8a$
t. XV, p. 3o3-35o.] e^vai tous kmùovloMt é« kvrtavoç *maAàs
' [Voy. Cohen, Médaillée eonmdaireê, tLpoMXiouçytyw&t^s.ln AnUm.c,\y»]
pL XXV, £t9tfi«ta^ 9.] ' [^oy* Coh6D, MédaiUeê amsubùres,
' [Voy. ibid, Lwmeia, 8.] pi. XXV, Livineia, 7.]
I. ht
330 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
scindo cbe per denotare il sommo sacerdozio un tal simboio mi sembra
preso un poco troppo da iontano, altri essendovene più vicini e più
chiari, dei quali fece uso lo stesso Lepido, quando voile di ciô gloriarsi
nelle due Morelliane numéro sesto e lettera A délia tavola seconda
délia génie Emilia^ Ma ben dubito assai cbe quella 6gura debba re-
putarsi di Vesla, la quale non so se in alcun antico monumento corn-
parisca colla testa scoperta , ma che certo sulle medaglie consolari non
si vede mai se non velata. E ciô cbe più mi commove si è cbe se nelle
^ due medaglie precedenti coniate nella stessa occasione e dallo stesso
zecchiere senza alcun dubbio si voile celebrare lo splendore délia na-
scita degli altri due triumviri, ogni ragione di eguaglianza vuole cbe
si rendesse il medesimo onore ancbe a Lepido, onde questa medag^ia
cbe air al Ire due corrisponde non puô avère altro significato. E vera-
meiite la gente Emilia non era già cosi oscura da paventare il con*
fronto délia nobiltà dei Giulj e degli Antonj, che anzi non cedeva ad
alcun' allra famiglia romana nella vetustà délia slirpe, e sicuramente
vinceva poi di lunga mano la gente Antonia nella copia e neir impor-
tanza degli onori conseguiti. Per lo cbe sono d' avviso che la spiega-
zione di questo rovescio debba cercarsi neg^i autichi fasti di quella
famiglia , traendo fuori una femmina cbe le sia stata cagione di molta
fama. E dovrà questa poi essere una vestale, perché una di quelle
vergini credo io rappresentarsi in questa figura, corne si prova dal
confronto colla vestale Claudia incisa sopra un denaro délia sua casa ,
p. 3o3 ^ 3. e portante anch' essa il simpulo nelle mani.
Ciô posto io dico che qui è eflSgiata la sacerdotessa di Vesta che in-
gravidata da Marte divenne madré di Romolo e Renio, la quale seb-
bene da Livio si chiami Rea Silvia, pure sappiamo da Plutarco cbe
da alcuni altri appellavasi Emilia : crQuin etiam aflSrmant alii ex
(T Aemilia, Acneae et Laviniae filia, a Marte compressa Romulum esse
(Tgenitum ^.-n Alla quai' opinione si accosta ancbe Dionigi d'Alicar-
nasso che la dice Ilia. col quai nome piii si avvicina air Emilia di Plu-
^ [ Voy. Cohen, MM, roiu. pi. I, AemiUa, ' [01 le AlftfàX(o» n^ klvêiav xad Aa€f-
6 et 7.] Wow, Apti <rvyy€voiàémnf. Io RamuL c. 11.]
DECADE VIL 331
tarco che alla Silvia di Livio. E veramente la figlia di Numitore deve
contarsi fra gli antenati délia gente Emilia, perché questa si vanta va
di provenire da Amulio suo zio» corne attesta Siiio Italico nel parlare
dei maggiori di Emilio Paulo :
Sed genus admotum superis, summumque per altos
Attingebat avos coeluoi : numerare pareDtem
Assaracum rétro praestabat Amulius auctor,
Assaracusque Jovem ^
Questi due passi provano abbastanza , quaF era su di ciô Y opinione della
casa degli Emilj , ne osta , se queste tradizioni furono poi svisate dagli
scrittori délia corte di Augusto, i quali ebbero tutto V impegno di
deprimere una famig^ia addivenuta invisa alla casa régnante. Forse
vi sarà taluno, a cui piacerebbe piuttosto di trovar qui rappresen-
tata queir Emilia vestale massima, di cui parla Valérie Massimo^, ma
più diffusamente Dionigi d* Alicarnasso , il quale ci dice ch* essendosi
estinta per negligenza di una sua alunna il fîioco sacro , cr abscissam la-
crciniam a veste carbasina, qua induta erat, in focum projecit : post P. 3o6 * k.
crpreces autem peractas aiunt ex cinere jam pridem frigide, et nuilam
cr scintillam servante, flammam ingentem per carbasum emicuisse, ita
cr ut civitati nuliis amplius expiationibus aut igné novo opus esset '. t)
Ma ciô che mi fa attenere alla prima opinione, è non solo la maggior
celebrità dell' altra Emilia, ma molto più lo scettro che disdice ad una
semplice vestale, e di cui infatti vedesi priva la vergine Claudia nel
nummo citato. AU' opposto questo simbolo di onori divini, che trovasi
indistintamente attribuito a tutte le dee ed anche aile semidee, ben
converrà a chi fu l' arnica e la madré di due dei. Ëd anzi una taie con-
* LS). VIII, V8. 998-996. xTt9^^^ry\Uvrfç ^apà ^aoXXov, xai ovZéva
' liib« 1, c. I, S 7. ^XûnroùaTft ntvSrfpa ré^oas dvaXéfi^at
' [ Tavr' êhrowav xai ^mt^i^^^turav ÇXàya voXXi^ hà r/fç xapirdaov» é&ls
chrà rifç xapiFcuTiv^ èvâftrot, i^ érvxw iitf^ ért hêffaM rff tar^Aei (uire éyvurfiânf
MelvKvTa, ^cnX^Tv ràv reXaftôva M ràv luive véov mpàç. AmiquiL Ram. lib. II,
^pub/r figtà lé T))it €Ùx^ Xéyowrtv ix rf^ c. lxviii. ]
332 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
siderazione mi persuade sempre più délia verità della mia sentenza;
perché posto che quella figura per essere senza vélo non possa espri^
merci Vesta, uon.lrovo a riserva della génitrice di Romolo dtra vestale
che sia stata elevata sopra la condizione umana. Lo che essendo, qgnun
vede , quanto acconciamente su queste medaglie per onorare del paro
i tre triumviri sieno stati introdotti i tre semidei , che unirono il sangue
dei numi a quello délie loro famiglie.
OSSERYAZIONE II.
Esiste un denaro posseduto anche da me, sebbene Y Ëckhel Y abbia
dissimulato del tulto, che mostra da un lato la solita testa femminile
difesa dair elmo alato colla X dietro la nuca, e che dalF altro présenta
Diana seminuda colla mezza luna sul capo, la quale regge colla sinistra
le redini della biga, ed ha nella destra la frusta. NelFesergo leggesi
ROM A, e neir area sotto il ventre dei cavalli osservasi un' uccellelto
p. 307 * 5. posato sopra la prima lettera della sillaba TOD ^ Il Vaillant che fu
il primo a pubblicarlo, ravvisô in quel volatile un gallo e lesse soltanto
T'D, avendo preso TO per una mezza luna. Quindi stimô che vi si
nominasse Tito Didio tribuno della plèbe nel 61 1, e stiracchiô la luna
ed il gallo a significare la diligenza e la vigilanza dei soldati. Il Mo-
relli che lesse anch'egli T D, perché ebbe TO in conto di un punto,
lo riferi tra gl' incerti ^, ma Y Avercampo che aveva nella sua collezione
la medaglia, vi trovô chiaramente TOD, e cambiô quel gallo in un
tordo. Laonde opinô che quelle lettere si avessero ad interpretare
TOrDus in vece di TurduSy cognome che è'noto appartenere alla gente
Papiria. Ma ne quell' uccello ha le apparenze di un tordo, ne ancor
che si passasse sopra al cambiamento deir V in O , sarebbesi soppressa
% la lettera R, se si fosse voluta esprimere quella voce. Tuttavolta egli
' [Voyez Cohen, Méd. ama. pi. XLIII, incertames, g. j — ' Tav. V, n. 1.
DECADE VII. 333
fece un passo sulla strada del vero, quando opina che quell' anima-
letto facesse allusione al cognome del zecchiere, perché anche il ma-
glio, il piede grasso, la martellina e simili risguardano le appella-
zioni Malleolus, Cra$9ipeSf Aci9culii8y nelle monete délia Poblicia, délia
Furia e délia Valeria.
La vera e semplice spiegazione di quesla medaglia è stata trovata
dal ch. numismatico sig. dott. Àlessandro Visconti, da cui io Y ho rice-
vuta, il quale ha veduto in quelF uccelletto il tadus o todilluêf di cui
paria Festo, scrivendo che sono crparvae quaedam aves, quarum me-
(f minit Plautus in Syro, cum ait : Gum extritis talls, cum todillis crus-
cr culis ^ 7) E veramente brevissime sono le gambette che a quest' augel-
lino si attribuiscono sulla medaglia, onde una taie denominazione potrà
acconciamente essere stata applicata ad un uomo di gambe corte, novo P. 3oS * c.
non essendo che i Latini anche dai volatili prendessero le loro appeila*
zioni, onde a tal'uso oltre il citato TurduSy troviamo adoperati Aquila^
Noctuay ButeOy CorvuSy PdltcanuSy Falco^ Mergus^ Merula, Passer ed
altri. Avremo qui dunque il novo cognome TODt7/ii«, giacchè per ciô
che notai nell* osservazione quinta délia Décade quinta , le sillabe isolate
mancanti del prenome, piuttosto che una gente, sogliono indicare una
faroiglia. In conseguenza questa medaglia dovrà di qui innanzi classi-
ficarsi nella série aggiungendo la famiglia dei Todilli, finchè un' altra
scoperta ci faccia conoscere a quai gente apparteneva, non essendomi
noto che questa casa, come più altre menzionate sui nummi, sia co-
nosciuta da alcuno deg^i scrittori. E qui aggiungerô che il mio museo
possiede inedito Y asse corrispondente a questo denaro, col TOD sopra
la prora di nave sormontato dal solito uccellino, con ROM A sotto e
r I alla destra di chi guarda^. Il suo peso, ch' eccede non poco Y asse
onciale, e il tipo del denaro in tutto simile a quello délia gente Ju-
ventia , di cui parlai nell' osservazione citata poco fa , mi obbligano a
credere anche questa medaglia del tempo che lissai per quelF altra.
* Festus, 9. V. Todi, dants; voy. Mommsen, Histoire de la mon-
* [On connaît en outre, maintenant, le naie romaine, p. /ig7, n* 39. C. Cavedoni.J
semis, le triens et le quadrans correspon-
334 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
OSSERYAZIONE III.
11 rovescio del denaro délia gente Renia rappresenta una dea stolata
in un carro tirato da due caproni, o due câpre che siano, la quale colla
destra tiene la frusta, ed ha nella sinistra lo scettro e le redini^ L' Or-
sino si lasciô scappar detto che alcuni credevano essere quegli animali
due renne o rangiferi, dai quali forse Renio deduceva il suo nome; e
p. 3o9 * 7. senza diilicoltà sottoscrissero a quell' opinione il Vaillant e Y Avercampo.
Ma r Eckhel giustamente oppose che quei quadrupedi abitatori dell*
ultiino settentrione non potevano esser cogniti agli antichi Romani , e
che essendo essi del génère dei cervi assai diiïerenziavano nelle forme
dalle bestie délia medaglia. Stabili adunque ch' erano veramente due
capri, ma tralasciô di ricercare, quai fosse la dea che godeva di aggio-
gare al suo cocchio questa razza d' animali, del che la numismatica con
tante sorti di bighe ch' ella conosce non so che offra allro esempio.
E cognito che il capro era sacro a Bacco , ma una simile nolizia niente
giova nel caso présente, perché è senza dubbio una dea. lo penso adun-
que che qui sia efiigiata Giunone Egofage o caprivora, ch'ebbesotto
questa denominazione un célèbre tempio in Lacedemone, dedicatole da
Ercole per non provaria nemica nella sua pugna coi 6gliuoli d' Ippo-
coonte. Egli allora le sacrifice una capra, costume che poi conservarono
g^i Spartani e che diede origine ad un tal sopranome. Anche presso i
Romani la sorella di Giove compiacevasi di questo animale, onde la
pelle caprina è il favorito abbigliamento délia cosi célèbre Giunone
Sospita. E a confermare la mia opinione serve mirabilmente lo scettro,
che r incisore le pose nelle mani , il quale quantunque possa darsi a
tutti g^'immortali, pure pii!l particolarmente fu proprio délia regina
degli dei, ond'erane adorno il simulacro ch' ella aveva nel tempio
Gapitolino, come ci mostrano i denari di Cornelio Blasione e moite
' [ Voy. Cohen , AfeU. ams. pi. XXXVI, voit une chèvre au-dessus de la partie antë-
A«itta. On connatt en outre, maintenant, de rieure d'un navire; voy. Minervini, BuOtL
cette famille un quadrans, sur lequel on ATop. n. s. ann. yil,p. 116. C. Cavbooiii.]
DECADE VIL 335
medagiie degl' imperatori. L' Eckhel confessô d' iguorare il perché
G. Renio si piacesse délia biga délie câpre, ma questa ragione era già
stata resa dal Vaillant, quaiido addusse Y altra più giusta etimologia
del norae Renio, cr quae vox a Graeci» fluxisse videtur, nam appellant P. 3io ^ 8
iroves, imo et capras privas, àno tSjv pvvcjv.yi Se quindi il nome di
costui proveniva dal greco^ non dee far meraviglia se nel presentare
gli animali che g^iene avevano data Y origine , vi aggiunse la dea che
presso quella nazione godeva sopranominarsi da loro. £d è poi vero
ciô che hanno notato g^i altri numismatici, che questa è la sola me-
moria che di questa casa ci abbia tramandato l'antichità. Nella lapide
recata dall' Orsino, in cui trovasi M • RHENIVS^, altri, e forse più
probabil mente, lesse M * REMIVS'. Serobra che coH' andar dél tempo
la gente Renia aggiungesse un secondo N al suo nome, perché i Reiinj
non sono ignoti aile lapidi , e fra le altre un marmo abbastanza antico
del Marini* nomina un C-RENNIVSC-LLAETVS.
OSSERVAZIONE IV.
Fra le medagiie délia gente Vibia trovasene una d'argento^, che
mostra dalla parte d' innanzi una maschera barbata e ben chiomata di
forme senili coronata d'edera e di corimbi, coU' iscrizione PANSA,
e fa vedere di dietro un altra maschera barbata anch' ella con capelli
ispidi, naso rincagnato, orecchi acuti e Tepigrafe C"V&IVS'C'F.
Dair una parle e dall' altra sogliono comparire dei simboli che variano.
' [On ne peut admettre que les Romains ' [Grut. 656 , 3 , ex Mazoch. P 1 1 A. J
du vi' siècle aient dérive un nom propre ita- ' [ Apian. p. 3o i . ]
iique d'un mol grec connu seulement des ^ Fr. Arv. p. 69.
glossograpbes; c'est pourquoi la Juno Ca- * Thés, MorelL in g. Vibia, tav. 11,
proUnamefBra&tfréféreblehlaHéréCapri- n. 7 [voy. Cohen, Médailles consulaires,
tara des Lacëdémoniens, pour Texplication pi. XLl, Vibia, 9].
du type dont il s'agit. Ta. Mommsen.]
336 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
11 Vaillant che tacque intorno alla seconda faccia , credè che sul dirilto
si rappresentasse Sileno; ma T Avercampo trasportô al rovescio questa
interpretazione , e dalF altro canto giudicô effigiato Bacco. Niuna di
queste opinionî soddisfece alFËckhel^il quale disse, che Sileno per so-
lito suole dipingersi calvo, mentre al contrario questa testa abbonda di
crini, ed appose cbe questa medesima effigie compariva sopra un altro
p. 3ii * 9. denaro dello stesso Pansa con Giove Axure, e cbe allora suoressere
accompagnala dal pedo pastorale, cbe non si addice gran fatto al balio
di Bacco , il quale ordinariamente si contenta del suo otre. Per lo che
preferi di ravvisarvi Pane, a cui meglio conviene il pedo, e fortifiée la
sua sentenza col confronto délie medaglie di Panticapeo nella Taurica,
le quali portano anch' esse la testa di quel nume. £ con un passo di
Teocrito dimostrô che al dio de' pastori non meno bene si con& la
tibia, ch' è uno dei siniboli usi a comparire su quel rovescio. Infine
passé a ricercare la ragione per cui Pane sia stato onorato sulle meda-
glie di Vibio Pansa, e la trovô nella prima sillaba del suo cognome,
che ricorda il nome di quel dio, ragione consimile a quella per cui giu-
dicô che i Panticapiesi ancora Y avessero scolpito sulie loro monete.
Tutto ciô è cosi ben immaginato, cosi verisimile, ch'io non esito
punto a sottoscrivermi ad un taie pensamento. Ed in vero vi doveva
essere un motivo , per cui Pansa nei suoi nummi tanto si piacesse délia
maschera di Pane, giacchè ella osservasi non solo nelle due medaglie
sopracitate, ma in una terza ancora, in cui il suo nome è unito a
quello di Decimo Bruto. Ma dopo aver convenuto coH' Eckhel nelF in-
terpretazione del rovescio, non posso poi essere del suo parère riguardo
al diritto, sul quale pure pretese che fosse ritratto lo stesso Pane. La
diiferenza che passa fra una maschera e Y altra è cosi manifesta da do-
versene conchiudere al primo colpo d' occhio che rappresentano due
soggetti diversi. Ne alcuno ponendo mente alla corona di edera e di
corimbi potrà dubitare che questo sia un personaggio Bacchico, spe-
cialroente coincidendo il tirso che vedesi per simbolo nel denaro Mo-
3iQ * 10. relliano, e il crotalo e i due tintinnabuli che in sua vece compariscono
su due simili medaglie del mio museo. Per lo che la faccia barbata mi
DECADE VII. 337
fa acconsentire al Vaillant che giudicolia Sileno, e per risposta air
Eckhei, il quale obbiettô che quel dio suol dipingersi calvo, dira che
una raaschera consiinile rappresentante quel nume, com'egli stesso
concède, trovasi sopra alcuni denari di D. Silano, di cui ho parlato
neir osservazione terza délia Décade quinta , la quale si mostra anch'
essa riccamente chioraata, colla sola differenza, che invece di essere co-
ronata di edera lo è di lauro. E qui sarà da ricordare che il ch. cav.
Aveilino pubblicô pel primo ^ una medaglia di rame délia gente Tizia,
che fu poi riprodotta dal Museo Hedervariano ^, e di cui un' altra simile
fu divulgata dal Ramus ^. Oltre i tre globetti indizio del quadranle,
offre da un canto una lesta alata, barbata e diademata simile a quella
che vedesi in un denaro délia medesima gente, che il Visconti da prima
giudicè del Sonno, poi ritrattandosi inchinô a credere di Mercurio,
ma che Gnora non si sa bene di chi sia. perché se le ali al capo sono
proprie del messaggiere di Giove, e puô anche attribuirsegli la barba,
non si vede perô, corne possa convenirgli il diadema. Nel rovescio poi,
oltre Tepigrafe Q;TITI, scorgesi una maschera barbata cinta di una
ghirlanda di edere e di corimbi, ch' è somigliantissima a quella di cui
si tratta. Nelf osservazione seguente parlera di altre monele délia gente
Tizia conformi a quelle délia Vibia, dalla cui comparazione sembra
potersi ragionevoimente conchiudere che siano state battute nel tempo
medesimo.
Paragonando intanto queste due vedesi chiaro che una è stata falta P.3id * u
ad imitazione deir altra, e che il tipo di una parte è comune ad am-
bedue le case, mentre quello deir altro lato è particolare a quella taie
di loro che vi è nominata; perché G. Vibio vi espresse la favorita im-
magine di Pane allusiva al suo cognome, e Q. Tizio vi répété T altra
ignota ch' è tutta sua propria. E veramente si prova che il culto di
Bacco, e quindi di Sileno e degli altri seguaci del nume di Nisa, non
fu sconosciuto ad alcuna délie due famiglie, imperocchè la stessa testa
' Nd suo Gicmak Numùmatieo, n* a, ' Cotai, del Mu$eo di Danmarca , tom. 1,
p. 18. part. I, p. io3. [Voy. Cohen, Méd. consul.
• T.II, p. 5o. p!. LXVIII, Titia,k,]
I. 43
338 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
del padre Libero vedesi tanto in un denaro délia Tizia, numéro se-
condo, quanto in altri délia Vibia, numéro terzo e quarto, tavoia se-
conda , il che sarà un' aitra prova deir allegata conformità.
OSSERVAZIONE V.
Nel Museo Verità di Verona vidi conservatissiraa una medaglia di
rame ch' è poi capitata anche a me^ e che anzi ora trovomi doppia,
portante da un canto la testa di Apollo intonso e laureato, col S nota
del semisse dietro la nuca. Nel rovescio si présenta Pallade armata di
elmo avente Tasta nella sinistra, che regge colla destra una quadriga
che va di gran corsa, colla leggenda QjTITI nell' esergo '. Sono per-
suaso ch' ella sia quella medesima che il Morelli pubbhcô in calce délia
sua opéra nella tavoia seconda, numéro XI V, délie monete di Roma,
benchè forse per la mala conservazione del nummo vi leggesse ROM A
P.3i4 *i9. invece di QjTITI, e trasfigurasse Minerva in un Gîove. Similmente
posseggo un' altra medaglia di bronzo colla maschera di Siieno bar-
bâta adoma di edere e di corimbi, con dietro i quattro globetti indizio
del triente, la quale mostra dall' altra parte Cerere stolata con due
faci una per mano, preceduta da una scrofa colF iscrizione rétrograda
QjTITI dietro la schiena, e tutto ciô dentro una corona di lauro \
Richiamando Y altro nummo di questa casa , di cui ho parlato nelf os-
servazione précédente, ecco qui adunque un semisse, un triente e un
quadrante pregevolissimi per la novità di essersi colanto scostati dal
solito stile dei Romani circa gf impronti del rame. Ma il più singolare
si è che tutti questi tipi si trovano /ssattamente ripetuti nella gente
Vibia. Infatti prescindendo da ciô che ho fatto notare di sopra, il se-
misse è una diligente copia del denaro Morelliano tavoia prima, nu-
méro ottavo', se la daplice iscrizione se ne eccettui, che dice riunita
* [Voy. Cohen, Méd, cens. pi. LXVIII, ' [Voyez Cohen, MédailUs consulaireg,
kim, n. 9.] pi XLl^ Vilna, h.]
» [Ihid. ma, n. 3.]
DECADE VIL 339
C'VIBIVS'C'F' PANSA. H triente poi è formato dall' accoppia-
mento di due rovesci délia stessa famiglia, cioè délia maschera che si
vede al citato numéro settimo délia tavoia seconda e délia Gerere ap-
parente al numéro settimo délia tavoia prima \ ov' è notabile clie non
manca ne meno la corona di lauro che circonda l' orlo délia medag^ia.
Maigrado la differenza dei metalli, T identité dei tipi somministra -
una giusta ragione di credere clie sieno stati coniati neilo stesso tempo,
durante una magistratura comune tanto a G. Vibio Pansa quanto a
Q. Tizio; e questa sentenza acquista una nuova forza dal paragone
degli assi coniati da ambedue e riferiti dal Morelli, simiiissimi neilo
stiie deir incisione e nel peso che in tutti è di mezz' oncia. Ëd io ag-
giungerè che fra gii assi di Pansa ne conservo uno in cui. la testa di
Giano è senza corona di lauro, ed ha appunto quella barba cosi aguzza
che forma il particoiar distintivo degli assi délia Tizia. Il che posto si
avranno buoni dati per congetturare con fondamento Tetà in cui fu-
rono battute tutte queste medagiie. Gii altri numismatici non hanno
avuta particolare contezza di Q. Tizio : ma io non dubito esser' egii
coiui che sembra essere stato uno dei iegati Gesariani nel 706, che P.3i5 ^ i3.
insieme con L. Ganulejo fu mandato a cercar viveri neir Epiro poco
prima délia pugna di Farsagiia, e il cui nome è stato egregiamente
ristaurato nel paragrafo /is dei terzo libro dei Gomentarj délia guerra
civile dai nuovi editori di Gesare, Âchaintre e Lemaire^. E probabii-
mente eg^i sarà stato figiio deil' altro Q. Tizio che si présenta a Siiia
dopo la battagiia di Gheronea, e che si attesta essere stato «non igno-
(r biiis inter eos qui per Graeciam negotiabantur, 1) siccome ci fa sapere
Plutarco '. Gonvengono poi tutti che 1' altro è il famoso G. Vibio Pansa
console nel 711*, morte dalle ferile riportate nelia battagiia di Modena
* [Voyez Cohen. Médailles consvltiires , frères arvales, en 63 de notre ère.. Voyez
pL XLI, Vibia, 8 et 9.] Marini, Fr. Àrval. p. 19&. Th. Momsiii. J
•* [Les meilleurs manuscrits ont Q. TU- ^ [Oint i^avifs èarffprinfip rf^ÈXXàht
Umb, et cette leçon a été rétablie avec rat- 'mp9y{ULT9W)\iévw», InSiflla, c. xvii. ]
son par les derniers éditeurs. On voit figu- ^ [C'est plutôt son père, comme le prouve
rer un Q, TiUiuê Sauius dans les actes des la comparaison des dépôts monétaires, et
A3.
340
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
contro M. Antonio, di cui abbiamo un gran numéro di monete. Ma vi
è stata discordia sui tempo in cui fece improntarie.
L' Avercampo le credè tutte battute sotto il suo consolato, ma Y Or-
sino e il Vaillant parte ne avevano tenute stampate a queir epoca,
parte nella sua edilità curule. L'Eckhel andô più oltre, e le divise in
- tre classi, nella tei*za délie quali, spettante al tempo in cui trattava i
fasci,vien compreso il denaro colla testa deila Libertà , tavola seconda,
numéro quinto, e Taltro che gli è comune con Decimo Bruto, tavola
seconda, numéro sesto. Intorno a questi sono d'accordo con lui, ne
occorre-più ragionarne. CoUoco poi nella seconda categoria tutte le
altre iscritte C- VIBIVS-C-F-C N- PANSA , e stimô che fossero
impresse in qualche précédente sua magistratura. Finalmente pose nella
prima Tasse e i denari colla quadriga di Minerva, i quali portando
solo C * VIBIVS • C • F giudicô appartenere ad un piii antico Pansa, e
forse al padre del console. Questa è la parte del suo parère a cui non
mi sembra di poter sottoscrivere ^ La ragione desunta dalla differenza
p.3i6 * ih. di trovarsi in alcuni nummi C'F, in altri C'F'C'N, non val nulla,
perché fu sempre in libertà delT incisore il mettere, o il non raettere
le note genealogiche , e il metterle secondo che lo spazio 16 comportava.
Nella sentenza delTEckhel anche il triumviro M. Antonio, che in piiisue
medaglie si scrive M • F • M • N , dovrebbe credersi diverso dallo stesso
M. Antonio che in un' altra di Galpumio Bibulo^ si appella soltanto M*
ANTONIVS M-F. AlFopposto tanto gli assi di Q. Tizio, quanto
quelli di Pansa da luiascritti alla prima categoria, sono certamente sv-
mionciali, eperciô posteriori alFanno 680', siccomeho provato altre
comme Borghesi ioi-méme la ensuite re-
connu, dans une lettre qu'il m'a adressée.
Voy. Appendice al Saggio, p. 160. C. Ca-
VBDONI.]
^ [La comparaison des dépôts monétaires
a prouvé qu'Eckhel avait, au contraire, par-
faitement raison sur ce point. On peut re-
marquer, d'ailleurs, que le P de PANSA
est de forme archaïque sur les monnaies
qui ne portent que les sigles C * F , et qu il
n'en est pas ainsi sur celles où on Ut : C * F *
C-N. — C. Cavedoni]
' Morelli, AiiUmia, tav. IV, n. 3.
* [Ou plutôt un peu postérieurs è Tan-
née 665 , pendant laquelle Tas fut réduit au
poids d'une demi-once. Voyez les noies de
la dixième observation de la troisième Dé-
cade, p. 919 et asi. C. Cavedoni.]
DECADE VII. Ul
voile. Ora il padre di Pansa per attestato di Dione * fu involto iiella
proscrizione dirSilla accaduta nel GyS, ond* eg^i era morto molto prima
che queste medag^ie potessero uscir dalla zecca ^.
Per lo che queste ancora non possono appartenerc se non al figlio,
e veramcnle vi è ragione per credere che tanto quelle délia prima
classe, quanto F altre délia seconda, siano tutle contemporanee, ciô
risultando dal loro conironto con quelle délia Tizia, nelle quali tanto
vedesi la corrispondenza deir asse e la quadriga di Minerva , quanto
Cerere e la maschera; e siccome queste sono tutle certamente dello
stesso tempo, cosi un eguale giudizio dovrà portarsi délie consimili
delIa«Vibia. 1 lipi che in esse si mirano allusivi a Cerere e a Bacco , e
sopra tutto le maschere sceniche furono quelle che condussero Y Or-
sino e il Vaillant a sospetlare delf edilità curule di Pansa, sapendosi
da Cicérone nell' ultima délie Verrine ch' era dovere di quei magi-
strati il celebrare i giochi in onore di questi numi. Per lo che il secondo
di quegli antiquarj suppose che egli occupasse quella carica nel 706.
Ma io posso dimostrare che Vibio Pansa non ha mai goduto di quelf
ufficio. Per solenne attestato di M. Celio presso Cicérone ' egli fu Iri- P. 317 * i5.
buno délia plèbe nel 708, onde per certo innanzi quel tempo non ot-
tenue alcun onore curule. Nell' anno successivo è noto che Y edilità
toccô a M. Celio Rufo e a M. Oltavio, e che nel 706 per ciô che narra
Dione, gli edili erano fuggiti da Roma, onde in loro vece i giochi fu-
rono dati dai tribuni délia plèbe. Ma se fuggirono, erano dunque par-
tilanti di Pompeo , e Pansa appresso Appiano ^ si protesta di essere
stato sempre aderente di Cesare. Da quelF epoca in poi non vi è cer-
tamente più luogo per collocare la sua edilità : imperocchè le medaglie
coniate sotto il suo governo délia Bitinia sono marcate con sei anni di
quell'era, cioè dal sSs fino al 287 inclusivamente. Invano il Liebe^
e TEckhel "^ negarono fede aile lezioni BAZ e PAZ, di cui nuove
' Lib. XLV, c. vu. par un trait transversal. Nobl des Vbhgbbs.J
' [Dans le tirage à part donne par Bor- ' Ad Fam. lib. VIII, ep. viii.
gfaesi à M. Mommsen , et corrigé de la main * Bell, m, lib. III , c. lxxv.
de Tauteur, tout ce qui suit, jusqu'à la fin ' Golka numaria, p. 938.
de la cinquième observation, a été barre * D. N. F. (. II, p. Sgy.
U2
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
testimonianze in appoggio di quella del Moreili sono state recate dai
Ramus', e dal Sanciemente ^, onde se non si ha da dubitare délia sin-
cerità delPellerin, da cui proviene il ZAZ^ riconosciuto dairEckhel,
per quanto si vogliano restringere i termini, converrà sempre conchiu-
dere che G. Pansa rimase in quella provincia qualche raese più di quattr'
anni. Quindi bisognerà dire ch' egli fosse destinato al reggimento délia
Bitinia da Giulio Gesare subito dopo la pugna di Farsag^ia, cioè dopo
il 9 agosto del 706, e che vi dimorasse fino air ottobre o al novembre
del 710, tempo in cui certaraente dovè tornarea Roma perprendervi
il consolato deir anno veniente. E se ciè è , non potendosi dubitare che
innanzi quel tempo avesse conseguita la pretura, sara forza il oonce-
P.3i8 ♦ 16. dere ch'egli invece di esser édile fosse pretore nello stessoanno 706,
giacchè per una parte si sa ch' eg^i era figlio di un proscritto, e quindi
interdetto dagli onori (vuolsi intendere curuli, altrimenti non potrebbe
essere stato tribuno délia plèbe nel 708), e per Taltra si conosce che
solo nel 706 Gesare poco prima di andarsene nella Spagna crfiliis
(reorum qui a Sylla fuerant proscripti, magislratuum petendorum po-
(ctestatem fecit^. t) Esclusa adunque Tedilità curule di Pansa, resta ora
a dire che tanto queste sue medaglie , quanto quelle di Q. Tizio, se sono
posteriori al 680, precedono perô certamente il 706, perché monete si
deir uno come dell' altro sono state trovate nel tesoro di Gadriano , il
quale, come ha ben stabilito il ch. Schiassi, fu nascosto innanzi la
guerra civile, o nel primo suo scoppiare, niuna fra ottanta mila ^ essen-
dosene avuta che accenni la dittatura di Gesare , o altr' epoca poste-
* Cotai, del Mus. di Dan, 1. 1 , p. i , p. 906.
*T. Il, p. 3,et. ni,p. 935.
^ [Boi^hesi a depuis restreint la durée
du proconsniat de C. Vibius Pansa en Bi-
thynie aux années de cette province EAZ,
CAS et Z A£ , correspondant aux années de
Rome 706, 707 et 708; Lettera al Seêtmi
Mopra V era délia Bitmia , dans Y Aniohgia
di Firenze, t. XI, p. 87-99; ^' ^^^' ^^
Instit. 18Â9, p. 195. C. Cavedori.]
* [ Kai rote wauai réofp ivd rov S^AAot;
ivixiff^X^^*^^^ ^PZ^^ alrciv è^ijKt. Dion.
HieU Hb. XLI. c. xviu.]
' [Ce nombre me paraît un peu eiagéi'é,
car la valeur de ce trésor, en y comprenant
quelques fragments d'or, fut estimée à dix
miHe écus romains; voy. Scbtassi, Ragùma-
menio, p. 99 , et mon RaggfÊagUo dei n^rnsf.
p. 3l. C. CàVBDONI.]
DECADE VII. 343
riore. E questa prova viene poi confermata da un altro ripostiglio di
cinque in sei uiila denari consolari , scoperto sul declinare del secolo
passato poco lungi dalla mia patria, nelle adjacenze di Roncofreddo,
nel quale pure moite se ne osservarono di Pansa e niuna affatto di
Cesare e dei triumviri. Queste medaglie passarono * quasi tutte per le
mani di mio padre, il quale avendo posto mente a ciô, addusse questa
ragione nelle sue schede per dissentire dalU Avercampo, che corne ho
detto pretendeva di differire il conio di questi nummi al 711. Gon-
chiudo adunque ch* essendo dimostralo ch' essi non poterono essere
improntati mentre Vibio Pansa esercitava alcune délie cariche mag-
giori, couverrà ammettere che lo fossero secondo il solito, mentr era
triumviro monetale, ulBcio che tanto egli quanto Q. Tizio avranno po-
tuto comodamente occupare intornoil 690 ^ Ë veggendo poi che tutti
i tipi risguardano gli dei, e che anche le maschere sceniche possono p. 3 19 ^17.
richiamarsi al culto di Bacco, parmi che essi saranno spiegati abba-
stanza bene, se senza ricercare in loro alcuna recondita ragione, si
crederanno diretti semplicemente ad onorare i numi più particolar-
mente venerati dalle loro famig^ie, o nelle città da cui essi traevano
r origine.
OSSERYAZIONË VI.
Le medaglie di Cassio, uno dei capi fra gli uccisori di Gesare, so-
gliono presentare uii tripode eoperto délia cortina, ed osservasi di
fatti nella Morelliana sesta délia tavola seconda, e quarta délia ta vola
terza^, di cui un altra poeo dissimile, ma col titolo PR'COS invece
d' IMF fu divulgata dal d' Ennery ', e dal catalogo del barone di Schel-
* [Ouplutôtvereran 668, car leurs mon- * [Voyez Cohen, Médailles cmsulaires,
naies ont été trouvées usées dans ie dépôt pi. XI, Cassia,to, et pi. XH. Casêia, i3. j
de Monte Codruixo; RaggmgUo dei ripoft, ^ Catalog, p. i33.
p. aoo. C. Cavedoni.]
344 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
lersheim^ Il Seguino^ secondato dai Vaillant' credè che quel simboio
di Âpollo significasse i giuochi Apollinari, (r qui ordînantibus et procuran*
crtibus Bruto et Gassio celebrati sunt. Ërant enim praetorestunc, cum
ftCaesarem interfecerunt; ideoque ad eos pertinebat ludorum istorum
(T celebratio , ut Livius plurimis locis docet : quo munere magnifîcentis-
rrsime defuncti sunt quamvis absentes ob metum veteranorum Cae-
(T saris. 1^ Ma T erudltissimo Spanemio^ sodamente mostrè che la cura
di quei giochi non era già proraiscua a tutti i pretori, ma particolare
del solo pretore urbano, onde appartenue esclusivamente a Bruto, il
quale per verità è il solo nominato in quelF occasione da Appiano ' e
da Cicérone^. Quindi Gassio, non avendo avuta alcuna ingerenza in
quella solennité, non puô esser questo il significato délie presenti me-
daglie; tanto più che il ricordarg^iene la memoria sarebbe stato un
p. 330 *i8. insultarlo, sapendosi da Plutarco ^ con quanta pertinacia aveva egli
contrastata a Bruto la inagistratura urbana che a tali giuochi presie-
deva, e che non potè conseguire. Mosso da queste ragioni F Avercampo
preferi di giudicare che qui si alludesse a qualche suo officio religioso,
ma omise d' indagare quai fosse; e in vano si spererà che TEckhel
abbia supplilo al difetto, poichè dopo aver promesso di trattare di
questi rovesci e averci rimandato dalla gente Cecilia alla Gassia, e
dalla Gassia alla série impériale , ha Gnito senza dirne una sillaba.
Non sarà dunque inutile il far osservare che la verità dell* opinione
deir Avercampo vien messa fuori d'ogni dubbio, se una délie medaglie
superiormenle citate si confronti con un' altra che le è affine. La prima
è quella che hodetto trovarsi nella ta vola seconda , numéro sesto\ por-
tante da un lato un tripode ornato di bende, coperto dalla cortina, da
cui sporgono due ramoscelli d' alloro, coH' epigrafe C • CASSI • IMP,
e avente daH'altro un orciuolo ed un lituo col nome LENTVLVS*
* P. 3. [Voy. Cohen, Méd, ams. pi. XI, * Bell. civ. lib. Hl, c. un.
Cassia, ii.] * PkUippic. Il, c. un.
* Select, mail. p. 90. ^ BnU. cap. xii.
^ Fam. Rom, 1. 1, p. 969. ' [Cohen, Médaillée eùHêmlairtê, pi. XII .
* De usu et praeêt mtm, t. II, p. i35. Cassia, i3.]
DECADE VIL 345
S PINT • La seconda che osservasi nella gente Gornelia, tavola seconda,
numéro quintoS offre lo stesso rovescio, ma è variante nel diritto, sul
quale ci présenta un simpulo fra mezzo una scure ed il coltello sece-
spita coir iscrizione BRVTVS. Nell' osservazione décima délia Décade
seconda ho già provato che queste due medaglie sono state coniate con-
temporaneamente da P. Lentulo Spintere proquestore onde onorare i
banderaj délia sua fazione Bruto e Gassio, ed ho pure avvertito che
Torcio ed il lituo significavano il sacerdozio augurale, che sappiamo
da Tullio e da Dione aver egli conseguito. Ognuno poi intende che
il simpulo scolpito sul secondo nummo indica la dignità pontificale, a
cui non meno bene convengono la scure e la secespita per immolare le P.Sai * 10/
vittime : ed infatti impariamo da Tullio ^, che veramente M. Bruto fu
ascritto al collegio de* pontefici. Se dunque siamo certi che Spintere in-
tese in questa medaglia di celebrare tanto il proprio sacerdozio, quanto
quello di Bruto, ogni ragione di analogia vorrà che abbia alluso al
grado sacerdotale di Gassio, quando fece imprimere il tripode neir
altra moneta coetanea che a lui dedicô, e nella quale ripetè pure le
insegne del proprio augurato.
Giô premesso è ora da vedere, quale dei coUegj sacri fosse quello clie
si costumava d' indicare con questo simbolo. Tutto il lume desiderabile
su questo particolare ci viene somministrato dalle medaglie deir impe-
rator Vitellio che ci presentano il tripode colla cortina, intorno cui gira
r iscrizione XV' VIR-SACRw'FACiwnrfw, la quale ci spiega la ra-
gione, per cui quel tipo comparisce nuovamente sulle monetc di Tito e
di Domiziano, benchè senza taie leggenda. E che veramente il tripode
e la cortina fossero proprj dei quindecemviri dei sacrifizj , si fa chiaro
da Servio : «rHinc ergo et delphinum aiunt inter sacrata Apollinis re-
ffceptum, cujus rei vestigium est, quod hodieque XV viroîiim cortinis
ffdelphinus in summo honore ponitur'. rt Onde anche Valerio Flacco
per indicare ch' egli pure era uno dei quindici scriveva :
* [Coben, Méd, cons, pi. XV, Comelia, ' AdBrtUum, ep. vetxv.
q6.] ' Ad AeneidAib. m , vs. 33q.
I. /t/i
346 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Si Cumaeae conscia vatis
Stat casta cortina domo^
II che si conferma dal marmo di Aquiiio Proculo console e quinde-
cernviro, a ciii si aggiungono per simboli i fasci ed il tripode^ E
giustamente poi essi adoperavano quell' utensîle sacro ad Apolio, per-
ché erano vcramente suoi sacerdoti, onde fin da quando furono in
p. 399 * 90. minor numéro scrisse Livio di loro : crDecemviros sacris faciundis, car-
(rminum Sibyllae et fatorum populi hujus interprètes; antistites ejus-
crdem Apollinaris sacri caerimoniarumque aiiarum, plebeios vide-
cr mus '. Tî Per questa ragione ebbero essi la cura dei giuochi secolari
dedicati, com' è noto, allo stesso Âpollo e alla sua soreila Diana, onde
Orazio cantava nel carme che compose-în quell* occasione * :
Quindecim Diana preces virorum curet.
£ ciô più chiaramente viene attestato da Tacito : (r Domitianus quoque
(redidit ludos saeculares, iisque intentius adfui sacerdotio quindecim-
(Tvirali praeditus, ac tum praetor: quod non jactantia refero, sed quia
crcollegio quindecimvirali antiquitus eacura, et magistratus potissimum
cr exsequebantur officia caerimoniarum ^. -n NelF osservazione seguente
addurrô altre prove numismatiche del tripode usato per emblema dei
quindecem viri , e intanto ne conchiuderô che da queste meda^ie s' im-
para che G. Gassio fu rivestito di questo sacerdozio, cosa che aveva
ben veduta il lodato Spanemio. Niuno deg^i storici ce ne aveva lasciato
memoria , ma perô dopo questa notizia intenderemo assai bene la ra-
gione, per cui Gassio fu il primo a sapere e ad avvertirne Bruto, che
aile idi di marzo i quindecemviri avevano in animo di riferire ai se-
nato di concedere a Gesare la dignità regia, coi pretesto che dagii
oracoli sibillini si annunziava che i Parti non potevano essere domati
se non da un re; su di che sono da vedere Piutarco^, e Dione*'.
^ Lib. I, vs. 5. ' Armai lib. XI, c. ii.
' Presso r Ignarra, de Pkratria, p. i5/i. 'In BnU, c. xviii.
^ Lib. X, c. VIII. ' Hist. iib. XLIV, c. i.
* [Carmen saeculare, vs. 70.]
DECADE VII. 347
OSSERVAZIONE VII.
Si hanno due denari délia medesima gente Antistia, ma perô spet-
tanti a due diverse famiglie, i quaii, malgrado le moite cose che si sono
dette di loro, aspettano ancora di essere rettamente interpretati. Mostra P. 393 ^ 31.
il primo nel diritto la testa nuda d'Augusto, cui attorno si scrive
CAESAR" AVGVSTVS, e ostenta nel rovescio un simpulo, un H-
tuo, un tripode ed una patera coirepigrafe C • ANTISTIVS • RE-
GIN VS • III • VIR. Offre Y altro la testa di Venere ornata del diadema,
del monde e degli orecchini, coH' iscrizione C • ANTISTIVS • VE-
TVS * III * VIR, ed ba poi dair altra parte gli stessi utensili sacerdotali
colla leggenda in mezzo del campo IMP-CAESAR'AVGV'COS*
XI ^ L' Orsino riferendo ai zecchieri il duplice rovescio credè che questi
due Antistj fossero stati entrambi pontefici, e rapporto al secondo ne
addusse la testimonianza di Velleio Patercolo^ che ricorda un Vetere
consolare insignito di quelFonore. Vagô in molta incertezza intorno
questi tipi il Vaillant, il quate senza escludere la spiegazione delF Or-
sino avvisô che per riguardo al nummo di Vetere altri credevano che
le insegne sacerdotali alludessero air origine del nome Antistio prove-
niente, corn' è chiaro, da Ahtisles^ mentre altri opinavano che vi si cé-
lébrasse il sacerdozio di suo padre, che a suo parère fu anch' egli pon-
tefice. Tre diverse interpretazioni addusse egualmente del nummo di
Regino, cioè ¥ Orsiniana, F altra allusiva alla derivazione da Anlisles, e
una terza che riferiva quel rovescio al pontificato massimo d' Augusto,
la quale perô aggiunse di non approvare, perché a quel tempo un taie
oQicio si godeva ancora da Lepido.
L' Avercampo sposô quest' ultima opinione, e onde sfuggire la diffi-
coltà opposta dal Vaillant ritardô il conio di queste medaglie dopo il
761, in cui Augusto fu rivestito délia suprema dignità délia reli-
gione. Perô nelle sue correzioni' si penti di un talc giudizio, e tornô
* [Voy. Cohen, Médatlies conwlanrs , * Lib. H , c. xliii.
pi. IW.Antiêtk, 9 ol 10.] * P. 6A6.
/l'i.
348 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
anch' egH a pensare che questi rovesci non si dovessero già riportare
I». 3.1 *32. ad Augusto, ma sibbene ad un qualche sacerdozio che insierae eserci-
tassero i due triumviri, o che lo fosse stato dai loro antenati. L' Ëckhel
infine si prese gioco de! lettore, perché ne! tomo sesto^ ci rimandô
per avère ¥ interpretazione délia medaglia di Vetere a ciô che disse
di avère scritto nel quinto tomo sotto la rubrica della gente Anti-
stia , ove nuU' altro si trova se non che la nuda descrizione di questi
due nummi.
Intanto è facile Y accorgersi , come le proposle spiegazioni sono prive
di fondamento. Esse si accordano nel credere che qui ci si affaccino
gli emblemi dcl pontificato : e pure chi non sa che il lituo fu sem-
pre di esclusiva pertinenza degli auguri? Ugualmente quando l'Aver-
campo voile trovarvi le insegne del pontificato massimo, si dimen-
ticô per certo che i veri simboli di quella dignita si hanno nel denaro
di Cesare consegnato dal M orelli alla tavola quarta , numéro YII, della
gente Giulia, e nel quinario delF Emilia tavola seconda, numéro VP,
consistenti nel simpulo, nell' aspersorio, nella scure e neir apice, i
quali quanto sieno diversi da questi, non è chi non vegga. Arroge che
in seguito sarà provato che queste medaglie furono coniate più di due
anni prima che Augusto subentrasse nel posto di Lepido.
In tali errori sono caduti i sovraccennati numismatici, perché niuno
di loro ha badato ch' esisteva un' altra medaglia, dal cui confronto sa-
rebbe proceduta chiarissima Y intelligenza di queste. Yien' ella tra gli
altri riferita dall' EckheP e mostra da un lato la testa giovanile di
Nerone non ancora elevato alFimpero, coll' epigrafe NERO • CLAVD
C AES • DRVSVS • GERM • PRINC • IVVENT . Ostenta poi nel ro-
vescio gli stessi simboli che si vedono nei denari di cui parlo, cioé
il simpulo, il lituo, il tripode e la paiera colla leggenda SACERDos
COOPTalus • IN • OMNw • CONLegia • SVPRA • NVMerum • EX
* P. io5. omis le nom GERM dans la l^nde du
* [ Voy. Cohen , Méd. cons. pi. \X , JuUa, droit ; nous Tavons rétabli d'après M. Cohen ,
10, et pi. IV, Antonia, i3.] Médailles impérialeê, 1. 1, p. i83, n. 55.]
' D. N. V. t. VI, p. a6i. [Eckhel avait
DECADE VII. 349
senalM'cansulio. Vi è poco bisogno di dilungarsi sopra questo nummo 1^395 * ùi.
dopo le eruditissime coae che ne hanno scritte 1o Spanemio ', ed il
Noris ^. A me importa di notare ch' egli mette fuori di contesa che
quei simboli non appartèugano già ad un solo sacerdozio, ma a tutti
quelli ai quali fu aggregato Nerone, i quali è chiarissimo essere stati
iQyATTVOR-AMPLISSIMACOLL%ta ricordati dal monu-
mento Ancirano nella tavola seconda dalla parte sinistra, che summa
collegia si dicono da Suetonio sulla fine délia Vita d' Augusto. La se-
guente lapide tuttora serbata in Gampidoglio ^, e dedicata allô stesso
Nerone, spiega apertamente, quali sieno i coUegj accennati sulla me-
daglia :
NERONI
CLAVDIO AVGVSTI F CAISAri
DRVSO G E R M A N IcQ
PONT I F A V G V R I X^ J I R S /
V i î HIREPVLONi
C O S des
PRINCIPIIVHENTVTi*
Infatti nel registro di uno di questi collegj^ troviamo notata la sua
elezione colle seguenti parole, benchè il suo nome vi sia stato rasato
dopo morte pel noto decreto dei senatori :
a DLECTVS • AD • N VMERVM • EX • S • C 3a6 ♦ a4.
nero' claudius ' C AES ' AW G 'f
GERMANICVS
a*-CLAVDIO'CAESARE-AVG-GERMAN V
seK ' CORNELIO • ORFITO CoS
P-R-C-ANN-DCCCIIlI
E questo registro non appartenue già al collegio de' pontefici secondo
i pensamenti del^Eckhel^ ma sibbene a quello degli auguri, siccome
* T. Il, p. 365. n. 78; Oreili, 65o]. — * Grater, p. 800,
* Cenolaph, Pisatu dise. Il , c. v. n. 1 .
' Gruler, p. 936, n. 9 [Guasco, p. iA5, * D. N. V.t\ll,f. 199.
350 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE,
ora conosciamo in grazia di un uuovo pezzo che ne ha pubblicato il sig.
avv. Fea S nel quale si dà atto delF aggregazione di L. Sempronio
Atratino , ch' è indubitatamente quello stesso ch' è nominato sulle mo-
nete di M. Antonio, le quali ci fanno splendidissima testimonianza del
suo augurato. Dal confronte adunque délia medaglia di Nerone coi
marmi ne risulta che il simpulo indica il ponti6cato, secondo che
anche dimostrasi dal denaro di C. Antonio, siccome il lituo seguiterà
secondo il consuete a ricordare ï ufiicio di augure. Ed in vero questi
due simboli hanno indubitatamente un taie significato nelle frequen-
tissime medaglie di Augusto col rovescio di Caio e Lucio Cesari principi
délia gioventù.
Neir osservazione précédente si è già provato che il tripode spetta ai
quindecemviri dei sagrificj , onde restera che la patera signi6chi il col-
legio dei settemviri epuloni, ai quali egregiamente conviene il sacro
piatto^, con cui ministrare Yepule ai numi. So bene che il Grutero^
si sforzô di escludere dai quattro collegj maggiori i settemviri, per
sostituirvi gli aruspici ; ma egli è stato vittoriosamente confutato da
p. 027 +35. Gisberlo Cuper * e dal dottissimo Noris al luogo citato. Nuova guerra
fu loro ultimamente mossa da monsig. Marini nel proemio delF egregia
sua opéra ^, onde obbligarli a cedere il loro posto ai fratelli arvali, ma
la sua predilezione per questi non gli fece abbastanza considerare, che
i diritti degli epuloni erano già si gagliardamente fondati da non te-
mère attacchi ulteriori. Ed infatti egli stesso confessô in altro luogo che
il simbolo proprio di quei fratelli non fu già la patera, ma la corona
di spighe. Ed io aggiungerô poi che gli arvali non ottennero quest'
onore ne meno quando i sommi collegj in progresso di tempo da quat-
tro che erano, divennero cinque. Tanti erano certamente in quei
giorni , in cui Caracalla al pari di Nerone fu ascritto a tutti i sacerdozj
* Frammenti dei fasli , p. 7,0. 10. C. Cavedoni.] — ' De jure pontifie. Ub. I,
* [Ou plutôt la path'e pour faire les iiba- c. m.
tions, qui accompagna ieot ces repas sacrés, * Observ, lib. IV, c. xiii.
comme le dit Cicéron {De Hamsp. resp, ' Fr, A^-v p. xvii.
c. XI) : «rLibationes epulaeqiie Indorum.i»
DECADE Vil. 351
maggiori , del che nel citato registro degli auguri, da me corretto coll'
ajuto délie schede Yaticane, si fa memoria nel seguente modo :
LATERANO-ET-RVFINO-COS
SVPER-NVMERVM
CO O PT A T V S • EX • S • C
MAVRELIVS-ANTONINVS
CAES-IMP-DESTINATVS
P- R- C • A • DCCCCXLVIItt
Imperocchè nelle medaglie coniate in quelFoccasione, coirepigrafe
DESTINATO • IMPERAT, ai quattro simboli degli antichi soda-
lizj se ne vede aggiunlo un quinto ch'è il bucranio, ossia un teschio
di bue. Col quai' emblema tengo per fermo essersi voluto denotare i
sodali augustali, che fino dall'anno 776 cominciarono a meschiarsi
coi somnii coUegj per la ragione toccata da Tacito. Egli ci narra che
essendo ammalata Livia madré di Tiberio, r supplicia diis ludique ma- P.3a8 * iC.
(Tgniab senatu decernuntur, quos pontifices et augures et quindecim-
(Tviri septemviris simul et sodalibus augustalibus ederent. Censuerat
crL. Apronius ut feciales quoque iis ludis praesiderent. Contradixit
(T Gaesar, distîncto sacerdotum jure et repetitis exemplis : neque enim
(T unquam fecialibus hoc majestatis fuisse; ideo augustales adjectos, quia
trproprlum ejus domus sacerdotium esset, pro qua vota persolveren-
fftu^^•n E difatti troviamo poi in Dione, che anche per la morte di
Sejano il senato ordinô, crut dies, quo is morte affectus esset, annuis
(T circensibus per quattuor collegia sacerdotum et augustales sodales
«r ornandus indiceretur ^. v Dal che se ne avrà buon lume per cono-
scere Y ignoto significato di questi bucranj, di cui si fece tant' uso nei
monumenti dei secoli imperiali.
Fermo adunque che il rovescio délia medaglia di Nerone dénota i
quattro coUegj maggiori, ai quali fu egli annoverato, non vi sarà dub-
' Annal, lib. III, c. lxiv. hi re t&v iç ràs ré<r^apas leçwxrwaç re-
* [Kai rr^v lifiépav^ iv ^ èreXsvrrftre , nai Ao^trrow, xal hà rénf tov Xùyow/lov d-ia-
hfvatv i^fl^f xsi ^vfçiwf 9^Tycûs èrtf^iots, 9ànw iyéXksvBat, Hist, lib. LVIII . c. xii.]
352 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
bio che si voglia esprimere la stessa cosa anche in quelli dei due An-
tistj; e siccorae niuno potrà persuadersi che due privati godessero di
queslo singolarissirao privilégie, cosî converrà ammetterè che quei lipi
spettino ad Augusto, giacchè era proprio degl' imperatori l' aver parte
in tutti i sacerdozj , corne attesta ]o stesso Dione : cr Quoniam autem
ff omnibus sacerdotiis inaugurati sunt, ac alios plerosque in sacerdotum
(Tcollegia adsciscunt, semperque unus imperatorum, etiani si duo vel
crtres simul imperent, summum pontificalum gerit, eo fit, ut omnia
CT publica et sacra in sua habeant potestate ^ d E veramente anche Au-
guste fu inaugurato in tutti quattro i coUegj, siccome consta dalla se-
guente iscrizione romana, che il Muratori^ saviamente separô da un
p. 3:19 *97. altra con cui era confusa presso il Mabillon' :
IMP • C AESAR.I
DIVI-F-AVGVSTO
PONTIF-MAXIMO
PATRI • P ATRI AE • AVG • XWIR • S • F • VIIVIR • EPVLON
COS-XIIMMP-XVII-TRIBVNIC-POTEST-XXX
Dopo aver dunque inteso il giusto senso di questo tipo, resterebbe
ora a cercare il motivo per cui fu improntato sulle monete di questi
tempi. La ragione più semplice sarebbe quella che Augusto avesse in
questi anni ricevuto uno degli accennati sacerdozj , onde nel celebrare
un taie avvenimento si fosse voluto ricordare che non gliene mancava
più alcuno. Ma una simile spiegazione non si accorda colle aitre notizie
che abbiamo di lui. Imperocchè riguardo al pontificato egli è certo che
' [Éx Te Tov èp 'oàaaiç rats iepùxrinfcus sen, Epigraphische Analektenf n* i6 (Se-
lepùiadai , xai 'apotrén xai rots iXXoK ràs riekte der Sàchs, G es, der Wisêensch, 1 85o ,
«Ae/ovff (xÇùiv ZAàvai àp'^te^ùov ré rtva ai- p. 3 1 5 ). Cf. Henzen , suppl. au rec. d^Orelli.
T(ûv xiv hito, xiv Tpe& i^ia âp^wriv^ eîvai, n. 6&i « p. Sq et suiv. Du reste, cette in»-
'oàvTCùv aÙToi xai tôîv àaiayv xai rm lepâv cription ne provient pas de Rome, mab de
xvpteitovaiv. HUl. iib. LUI, c. xvii.] Pavie. L. Renier.]
* P. 930, 9* [A la restitution de Mura- ' Vet. anakcta, p. 36&, n. 77.
ton nous avons substitué celle de M. Monun-
DECADE VIL
353
i'ottenne da Gesare suo zio nello stesso giorno in cui prese la toga
virile nel 706, corne ha mostrato il NorisS e corne attesta Nicolô Da-
masceno, da cui si scrive : crin collegium ponti6cum adscriptus est in
crlocum L. Domitii, qui e vivis abierat^?) nella pugna di Farsaglia.
Moite medaglie poi o con lettere 0 con simboli fanno memoria del suo
augurato. La Morelliana délia gente Antonia che gli pone il lituo
accanto la testa, e che fu coniata da M. Barbazio', non è posteriore al
713 per ciô che notô 1' Ëckhel\ Ë questa dignità dovrà anche antici-
parsegli, perché lo stesso lituo se gli dona neila medaglia d'oro coir
epigrafe Qj VOCONIVS • VITVLVS • Qj DESIG • S • C édita dal
Museo Tiepolo*, in cui la sua faccia è barbata, onde quel conio deve P.33o *a8.
essere anteriore alla battaglia di Filippi, dopo cui dépose il lutto per
la morte di Gesare, secondo che ho provato nella mia dissertazione
sulla gente Arria®. Al collegio dei settemviri epuloni fu ascritto ai 7 gen-
naro del 711, per la seguenle memoria che se ne ha nel calendario
prenestino di Verrio Flacco ^ :
IMP-CAESARAVGVST
HIRTIO • ET • PANSA. . . .
VIl-VIR-EPVL-CREATVS
li Foggini stimô che quell' aggregazione ai settemviri spettasse a Tibe-
rio, ma io non vedo, perché si abbia a far violenza al senso naturale
' Cenotaph, Pisan. diss. 11 , c. it.
ràv ABvxioy Aofirr/ov rénrov TcreAevri;-
xàroç. Fragmenta Hiêior, Grœc. Ed. C. Mûi-
ler, t. m, p. ^99.]
^ Tkeê. MarelL in g, Antonia, t. II, n. 8.
' D.N, V, t. VI, p. 43.
' T. I, p. ia4.
* [Dans cette même dissertation, p. 86,
Borgfaesi avait attribué, avec plus de pro-
babilité, cette médaille à Tépoque de la
guerre contre Sextus Pompée (716-718),
pendant laquelle Auguste portait encore la
barbe longue. Th. Mohhsen. ]
1.
' [Voy. OreUi, t. II, p. 383-383. La
découverte du deuxième fragment du calen-
drier de Cumes a prouvé que la première
ligne doit se compléter ainsi : IMP - C AES *
A VGVSTt«'/>n»ittm • fasces* êumpêtt ' HIR-
TIO • ET' PANSA * co«, ce qui se rapporte
h la nomination d'Auguste au pouvoir su-
prême, qu'il ne quitta plus jusqu'à sa mort.
On ne peut donc pas savoir è qui se rap-
porte la troisième ligne, dans laquelle est
certainement mentionné un autre fait, qui
n'a peut-être aucun rapport avec le premier.
Th. Mohhsen.]
A5
354 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
di que] frammento, che parla apertamente di Âugusto. Ë a questo
suo sacerdozio credo io cbe appartenga un denaro che da una parte
ha il suo ritratto giovanile senza leggenda, e mostra dall' altro una
paiera coir epigrafe IMP • CAESAR • DIVI • F K
Siamo un poco più ail' oscuro circa l'epoca délia sua accettazione
fra i quindecemviri. Gerto è che al tempo dei giuochi secolari nel 737
eg^i era maestro di quel coUegio, siccome ce ne assicura la memoria
che se ne ha in fine dei fasti marmorei Capitolini, e secondo ch' egli
stesso ci assicura nel monumento Âncirano^. Sembra adunque che la
sua elezione debba essere più antica ; ed io crederei di doverla riporre
avanti il 717 0 il 718, al quai tempo spetta la seguente medaglia,
suUa quale il tripode fa probabilmente allusione a questa dignità. Fii
K33i ♦ap. pubblicata dal Morelli* e dall' Eckhel^, e mostra da un lato un tri-
pode colla leggenda IMP- CAESAR- DIVI • F- III- VIR-R-P- CS e
dair altro le parole COS - ITER - ET • TER • DESIG entro una corona
d'alloro. E mi persuado poi veramente che vi si alluda a quest' officio
religioso, perché abbiamo un' altra medaglia délia stessa età e colla
medesima epigrafe, suUa quale il simpulo, l'aspersorio, l'orciuolo ed il
lituo indicano certamente ch' egli era pontefice ed augure, onde siamo
assicurati che a quel tempo pel quai si fosse cagione vi fu motivo
di celebrare i suoi sacerdozj. Dalle cose adunque fin qui dette ne ri-
sulta che la ragione allegata non potè essere quélla che mosse ad in-
cidere questi tipi sopra medaglie battute tanto dopo. Quella di Antistio
Vetere fu certamente coniata nell' ottava podestà tribunizia d' Augusto,
perché le altre sue monete col FOEDVS • C VM • GABINIS attestano
positivamente, che in quel tempo esercitava il Iriumvirato monetale,
e se ciô è, anche quella di Regino per la somiglianza dei rovescio
dovrà credersi contemporanea.
* [Voy. Cohen, MUailhi efmiulairt9, ' D. N. V. t. VI, p. 76
pi. XXIU. /«fia, 66.] ' [Mionnet (Aiirel^ifMflMUZfef rtNMwef,
' [Texte latin, ool. IV, lin. 36-38; texte 1. 1 , p. io3) et Cohen {Méi. eoiu. pi. XXI,
grec, col. XII, lin. 9-19.] JuUa, âg-So) lisent III *VIR* ITER* R-
' In^. tav. XIII. P • C . — C. Cavedohi. ]
DECADE Vil. 355
I cronologi sono d'accordo che le podestà tribunizie d'Augusto si
rinnovavaûo ai 117 di giugno, onde posto che il triumvirato monetale
fosse annuo, com' è probabilissimo , queste medaglle tanto poterono
essere stampate nel 787 dopo quel giorno, quanto sui primi mesi del
788. Perô da altri nummi siamo accertati che nel 787 erano trium-
viri L. Mescinio e M. Sanquinio, nel quai caso non potrebbe esservi
luogo in quella magistratura per ambedue gli Antistj. Per lo che giu-
dico che la loro carica debbà ritirarsi al 788, nella quale avranno avuto
per terso coUega L. Vinicio, le cui medaglie portano una data consi-
mile. Quindi questi conj essendo immedia lamente succeduti al tempo
in cui furono celebrati i giuochi secolari, ai quali presiedè lo stesso P.333 *3o.
Augusto come maestro dei quindecemviri , parmi che queir occasione
fosse molto propizia per rendere un omaggio alla sua pietà, rammen-
tando ch' egli era ascritto a tutti i principaH collegj religiosi.
Di quest' Antistio Regino non abbiamo alcuna contezza, se non che
pare essere stato figlio di quel G. Antistio Regino che negli anni 700
e 701 ftt legato di Gesare nelle Gallie, come si ha dai suoi Gommen-
tarj ^ Una lettera di Gicerone^ mostra che nel 706 aveva il comando
di una squadra che incrociava nel mar di Sicilia. Fu involto nella pro-
scrizione dei triumviri, ma fu salvato dalla moglie che lo travesti
da carbonaro, e dal racconto che ne fa Appiano*"* apparisce che aveva
prima avuto un comando nella Siria.
Riguardo ail' altro non vi è contesa ch' egli sia quel medesimo ch' è
ricordato da Yelleio^, ove racconta che Gesare il dittatore esercitô la
questura nella Spagna sotto Antistio Yetere, cravo hujus Veteris con-
(Tsularis atque pontificis, duorum consularium et sacerdotum patris,
cr viri in tantum boni, in quantum humana simplicitas intelligi potest. r
L'Avercampo non seppe chi fosse suo padre, ma per certo fu quel
G. Antistio che, comandaiido un corpo di Gesariani, assediô nel 71 1
Gecilio Basso in Apamea , come si ha da Dione ^. Il Reimaro lo con-
' De Bell. GaU. iib. VI, c. 1, e iib. VII ,
c. Lixxiii e xc.
* Ad Attic. Iib. X , ep. XII, S 1.
' De BelL ck. Ub. IV, c. xl.
* Lib. II, c. xLiii.
* Hùl Iib. XLVII, c. XXVII.
^5.
356
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
fuse con C. Antistio Regino, ma a torto sicuramente , perché Vetere si
dice da Cicérone, che tocca queste cose neir epistola nona ad Attico
de! libro XIV. La venuta di Pacoro con un esercito di Parti Tobbligô
a sciogliere Tassedio, ed allora s imbarcô per tornarsene a Roma con
p. 333 *3i. niolti denari che aveva raccolti nella provincia, dal che si arguisce
ch' egli vi fosse questore. Informatone Bruto, il quale preparavasi alla
guerra coi triumviri, gli fu incontro a Caristo, e gli cavô di mano
cinque raillioni di assi. Plutarco che ci narra queste cose^ lo chiama
in questa occasione pretore , ma egli s' inganna , perché esiste la lettera
con cui lo stesso Bruto lo accompagna a Cicérone ^, ove attesta di aver
da lui ricevuto l'indicata somma che in termini equivalenti si dice di
due millioni di sesterzi, ed in cui si asserisce : (rStatim vero redituruui
frad nos coniirmavit, legatione suscepta, nisi praetorum comitia habi-
(tturi essent consules. Nam illi ita sentienti de republica magnopere
(rauctor fui, ne differret tempus petitionis suac.*)) Dal che si ricava
ch' egli air opposto veniva a Roma per domandare la pretura. La risposta
di Tullio ci mostra che poco dopo tornossene a Bruto, ma comunque
fosse non pare che seguisse i suoi stendardi. Imperocchè sappiamo da
Plinio ^ che poco dopo la morte di Cicérone egli possedeva la sua villa
deir Accademia, il che indica che aveva avuta la sua parte nelle spoglie
dei proscritti. Nel 719 fece guerra ai Salassi, come consta da Appiano
Alessandrino^, e i fasti marmorei di Pietro Apiano ^ ci assicurano che fu
console surrogato nel 736. Essendosi Augusto infermato a Tarragona
nel 7^9, mentre guerreggiava coi Cantabri, Antistio subentrô nel co-
mando dell' esercito, e le vittorie che vi riportô sono narrate da Dione*^,
da Floro\ da Vellejo^, da Orosio^, e dalla Storia Miscella nella Vita di
Augusto.
I suoi meriti spianarono si fattamente a suo iiglio la strada agli
* In Brui, c. xxiv.
* Ad Brui, ep. \i, ead Brut, germ. ep. m
[Hb. II, ep. m, Orelli].
^ Hist, mtf. lib. XXXI, c. m.
* De reb. Illyr, c. xvii.
* [Inscr. saeroianetae veiustaii*, f. cccxv
* Hiêt. fib. III , c. ixv.
^ Lîb. IV, c. XII, S 5i.
' Lib. Il, c. XG, $7.
* Lib. VI, c. XXI.
j
DECADE VIL 357
onori, ch' essendo stato triumviro monetale nel 788, dieci aniii dopo P. 33^ *'i2.
era già console ordinario in compagnia di D. Leiio Balbo. Costui visse
lungamente, perché dalF allegato passo di Velleio consta ch' era an-
cora in vita nel 788, anno in cui egli scriveva la sua storia. I suoi
due figii cousolari sono C. Antistio Vetere console ordinario nel 776,
e L. Antistio Vetere surrogato in compagnia di Giunio Bleso non si sa
bene in quai tempo, ma certamente avanti il 7811, corne consta da una
lapide édita da molti, e speciadmente dal Donati'.
OSSERYAZIONE VIII.
Ln denaro délia gente Opimia porta da un lato la solita testa femmi-
nile coperta dall* elmo alato, con un tripode dietro la nuca, e sotto il
mento la nota monetale X tagliata per mezzo. Nel rovescio vedesi Apollo
seminudo colla faretra alF omero, in atto di scoccare dair arco uno
strale, mentre nello stesso tempo tiene le redini délia biga, su cui è
montato. Nell' area leggesi M-OPEIMI, e nell' esergo ROMA^.
L'Orsino confessô che questo M. Opimio gli era del tutto ignoto, e solo
sospettô che potesse essere fratello di L. Opimio console del 633. Al
contrario il Vaillant lo giudicô quel M. Opimio prefetto dei cavalier!
neir esercito Pompeiano sotto gli ordini di Metello Scipione, fatto pri-
gioniero nelle vicinanze del fiume Aliacmone nella Macedonia, sicconie
si narra nei Gomentarj di Cesare'; nella quale opinione è stato seguito
dai signori Achaintre e Lemaire nella loro nota a quel passo. E stimô poi
che la figura d' Apollo ed il tripode alludessero ai giuochi Apollinari, dal
che ne ricavô che quest' Opimio fosse stato pretore urbano, alla quai
carica era unita, com' è noto, la sopraintendenza di quelle feste. Ma 335 *33.
oppose r Avercampo che là cura di far coniare la moneta non spettava
' P. 167, 3. [Borghesi est plus explicite * [Voyez Cohen, Méd. cons, pi. XXX,
dans ses Fastes; il y place en 781 le con- Opeimia, a.]
soJat subroge de Q. Junius Blaesus et de ' BeU. eiv, iib. III, c. xxxmii.
L. Antistius Vêtus. L. Renibr. ]
358 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
ai pretori, ma ai questori o ai triumviri : che il nume onorato con quei
giuochi soleva rappresentarsi pacifico e non neli' atto sdegnoso di ian-
ciare le sue freccie : e che infine questa medaglia era più antica del
tempo che se le voleva assegnare, perché il semisse fatto battere dal
medesimo Opimio e pubblicato dal Morelli seguiva il peso deir asse
onciale. Quindi per la minacciosa attiludine d' Apollo opinô che si fosse
avuto riguardo ad una pestilenza, e per la falsa supposizione che gli assi
onciali finissero di coniarsi nelF anno di Roma 578 statui che vi si ri-
cordava la peste triennale narrata da Livio^ e cessata nel ByS, nel quai
tempo congetturô che Opimio esercitasse la questura urbana. Giusta-
mente queste sentenze furono cosi disprezzate dalF Eckhel , che non si
degno neppure di ricordarle. Ma una più probabile spiegazione potrà
darsi a questo nummo ora che per le cose dette nelle osservazioni pré-
cèdent si è dimostrato che il tripode era il simbolo proprio dei sacer-
doti che presiedevano sacris fadundis.
Saràstato adunque M. Opimio uno dei decemviri dei sacrifizj, perché
anche senza reputarlo tanto antico, quanto Y ha voluto Y Âvercampo, il
peso del semisse per le ragioni più volte ripetute prova sempre che
questo zecchiere précédé Y anno 680^ di Roma, e quindi secondo tutte
le apparenze deve credersi anteriore al decreto di Silla, con cui accrebbe
quel collegio fino al numéro di quindici. E dopo essersi conosciuto che
il tripode ci manifesta la dignità religiosa, di cui era rivestito, ognuno
p. 336 *3â. Iroverà conveniente ch' egli nel rovescio abbia fatto scolpire il nume,
in onore del quale fu istituito il suo sacerdozio, niente ostando Taverlo
effigiato in atto di saettare, perché anche Orazio descrisse corne in-
signem pharetra^ Y Apollo venerato nei giuochi secolari che se gli celé-
bravano appunto dai quindecemviri. Nello stessissimo modo anche
L. Postumio coUocô Yapice nel diritto délia Morelliana, quinta délia
ta vola prima, per signiGcare il flaminato Marziale, e rappresentô nel
rovescio il dio Marte, aile cui cerimonie presiedeva quell' ufficio^.
' Lib. XL, c. xxxvii. ^ Carm. lib. I, od. xxj, vs. 9.
* [Ou plutAt Tan 665; voyez plus haut, * [Cette singulière ressemblance entre les
p. «i 1 9 , note 1 . ] deniers de L. Postumius Albinus et ceux de
DECADE VIL
359
Del resto avendo avuta ragione rÂvércampo d'aiïermare che il peso
délia medaglia di rame escludeva che quest' Opimio fosse quello pre-
teso dal Vaillant , a buon dritto si sarà notato dair Orsino che gli scrit-
tori hanno serbato intorno costui un profondo silenzio. I numismatici
nel parlare di questa gente hanno preterito di ricordare Tetimologia
che al suo nome si attribuisce da Quintiiiano : cr Non ergo pugna per se
ffturpis est, sed inhonesta pugna. Dédit enim et familiis nomina; hinc
rr Corvini , hinc Torquati, hinc Opimii\ n con che fa chiaramente vedere
di dedurlo dalle spoglie opime. Ma quai' è l' Opimio che le ha riportate?
e corne conciliare questo suo detto cogli altri autori che non conoscono
se non tre di queste spolie guadagnate da Romolo, da Cornelio Gosso ,
e da Claudio Marcello ^?
OSSERVAZIONE IX.
Se si vuole una prova che V Eckhel , quando parlô délie medaglie
consolari ha talvolta precipitato i suoi giudizj senza abbastanza ponde-
rarli, parmi che questa abbiasi molto chiara in ciè che ha sentenziato
sul denaro Morelliano délia gente Manlia, numéro V. Porta egli nel
diritto una testa femminile ben pettinata co\Y epigrafe SIBVLLA, e
mostra nel rovescio un tripode, su cui è posato un orciuolo da sacriGzj P. 337 * 35.
fra mezzo due stelle, colla leggenda L • TORQVAT • III • VIR. Una
coUana circonda Torlo délia medaglia'. Il Vaillant avendo saputo da
Lattanzio^, che nel 678 furono dal senato mandati ad Eritre i tre
M. Opiinius m^avait fait peiuter que ces per-
sonnages exercèrent ensemble le triumvirat
monétaire, dans lequel ils eurent probable-
ment pour collègue L. Opimius. Voy. Rag--
guagUo dm ripo$tigU, p. 190. G. Cavedoni. j
' Dteîam. cccii.
* [Varron, cité par Festus (s. v. Opma),
nous fournit le moyen de ré|)ondre è cette
question, lorsqu'il dit : trOpima spolia esse
tretiam , si manipularis miles detraxerit , dum
«rmodo duci hostium.i» Voyez mon Saggio,
p. 16&. C. Cavbdoni.]
• [Voyes Cohen, MU. eons. pi. XXVI,
Manlia, 6 et 7. Quelquefois, comme sur les
deux exemplaires dessinés par M. Cohen, il
y a SIBYLLA au lieu de SIBVLLA. —
C. Cavbdoui.J
* [DiWfi. mtUtutùm, iib. I, c. vi. J
360 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
legati P. Gabinio, M. Otacilio e L. Valerio Flacco, onde raccogliere
i carmi Sibillini che a Roma erano rimasti bruciati al tempo délia
guerra Marsica, stimô che L. Torquato fosse uno dei triumvirî ersa-
crcris conquirendis, donisque praeficiendis , et aedibus sacris încendio
tr consumptis restituendis, qui a legatis ex Erythris et aliis urbibus
(rquidquid attulissent reciperent, et in Gapitolio, ubi jam libri fuerant
frrepositi, loco restituto, reponerent ; i) e analogamente a quest' ufficio
spiegô il tipo délia medaglia. L' Âvercampo al contrario la differi (ino
ai tempi di Augusto, e pensô che L. Torquato triumviro nionetale vi cé-
lébrasse la cura che questo principe si prese dei libri sibillini dopo
essere succeduto a Lepido nel pontiGcato massimo, intorno a cbe
scrisse Suetonio : «r Quidquid fatidicorum librorum Graeci Latinique ge-
cr neris nullis vel parum idoneis auctoribus vulgo ferebatur, supra duo
rrmillia contracta undique cremavit, ac solos retinuit Sibyllinos, hos
frquoque delectu habito, condiditque duobus forulis auralis sub Pala-
crtini ApoUinis basi Kv
Se a queste sole interpretazioni ebbe volto Y animo TEckhel, facii-
mente se gli concédera che avesse ragione di pronunziare che dagli
eruditi non si era addotta ancora cosa alcuna di verisimile per ispie-
gare ïa cagione di questo tipo. Ma come involgere in una simile con-
danna la sentenza deir Orsino risuscitata e difesa dal grande Spanemio^,
dalla quale si tiene che qui nuU' altro si vuol significare se non che
L. Manlio, nello stesso tempo che occupava il triumvirato monetale, era
p. 338 *36. ancora XVvir sacris faciundts? Infatti il torque dopo che fu conquistato
da T. Manlio nella pugna col Gallo, fu sempre Y insegna dei suoi
discendenti, onde scrisse Suetonio di Caligola : a Vetera familiarum in-
crsignia nobilissimo cuique ademit, Torquato torquem, Gincinnato cri-
<r nem '. n II tripode per le cose dette nelle osservazioni precedenti è
provato ad evidenza essere stato il simbolo dei quindecemviri. L' or*
ciuolo^ fu un utensile necessario ^tiimftô sacris. Le due stelle indicano
i due astri maggiori, o sia Febo e Diana, al culto de' quali erano con-
' Oetav. Aug, c. xxxi. ^ Caligul, c. xxxv.
* De usu etpraest, mm. part. II, p. 86. * [Ce n*est pas an urceohs, mais bien
DECADE VIL 361
secrati quei sacerdoti , onde anche Orazio comincia ii carme pei giuochi
secolariy cui essi presiedevano :
Phoebe, silvarumque potens Diana,
Lucidum caeii decus.
Finaimente chi non troverà nella testa délia Sibilla una manifesta allu-
sione agli oracoli sibillini, per la custodia de' quali fù istituito questo
coUegio, e che a lui solo era lecito di consultare? Tutto questo è cosi
chiaro , cosi évidente , che conviene supporre che ¥ Eckhel più non si
ricordasse di ciô che aveva scritto lo Spanemio, quando diè fuori quel
suo giudizio.
Più intralciata è la questione di sapere chi fosse il L. Torqualo au tore
di questa medaglia. Due altre se ne trovano appartenenti alla sua casa,
le quali conviene richiamare alla memoria , avendo avuto gran parte in
questa controversia. Eccone la descrizione :
L'MANLI PRO Q^ Testa femminile coperladeir elmo alato.
IV. — L'SVLLA'IMP. Silla togato nella quadriga trionfale, che tiene il ca-
ducée ^ c viene coronato dalla Vittoria volante^.
ROMA. Testa femmiuile corne sopra colla X soUo il mento. Tutto cià dentro P. 339 * 37.
una coUana.
IV. — L • TORQVA ' Q:,EX • S • C. Militare Romano a cavallo correndo coU'
elmo in capo, lo scudo nella sinislra e V asta nella destra '.
L'Orsino aggiudicô la prima di queste due monete a quel Torquato
ricordato fra i condottieri delF esercito di Silla da Plutarco nella Vita
di lui, e lo suppose non diverso dal L. Manlio proconsole délia Gallia
an diota avec son oouvercle,peut-£tre, pour pense que c^est à tort; voy. Bulkt, areheol.
mettre les livres sibyllins; voy. Appendice al Ital, ann. I, p. 63. C. Cavedoni.]
Saggio, p. ia6. C. C&vbdoiii.] * Morelli, n. m. [Cohen, Médailles eon-
' [Ou une branche de laurier. Au lieu de êulaires, pi. X\V, Manlia, 3.]
Sylla, M. Moromsen y voit Jupiter triom- ' Morelli, n. IV. [Cohen, Médaillée con-
phateur(tfi>(. de la monn, rom, p. aa^). Je ndaireê, pi. XX VL Manlia, 5.]
I.
A6
362 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Narbonese, che fu poi battuto da Irtuleio queslore di Sertorio, siccome
leggesi neir epitonie di Livio. Diede poi lanto la seconda , quanto queila
di cui parlo a L. Torquato console nel 689, e a tali opinioni aderi il
Vaillant, aggiungendo suH' orme del Pighio, che il duce Sillano fu
questore nel 668. Anche F Avercampo attribui la prima di queste me-
daglie al Torquato di Plutarco, senza escludere ch' egli potesse essere
quello stesso ch' ebbe i fasci nei 689 : assegnô poi la seconda ai figiio
di quel console mentovato più volte da Cicérone, e ritardô poi, corne
ho detto, lanostra fino ai tempi di Augusto, anzi finoalfanno 7/10 di
Roma, per concederla al Torquato celebrato dai versi di Orazio. Nella
quaU ultima credenza ebbe torto certaniente, perché questo nummo
fece parte anch' egli del famoso ripostiglio di Gadriano, onde per le
cose più volte ripetute dev' .essere anteriore al 706. Finalmenle
r Eckhel assegnô tutte queste medagl!e ad un solo, scrivendo con molta
franchezza : a Très hos numos ab eodem Torquato Sullanis temporibus
cr perçusses dubium non est. t? Ma tutto che se gli volesse concedere
ch' elleno appartengano ad un personaggio solo , converrà perù ch' eg^i
foi^atamente acconsenta che non sono state batlute nello stesso tempo,
p. Uo * 38. ostando la diversità degli uffizj che in esse si veggono mentovati. Per lo
che in tal supposto converrà dire che la piii antica di tutte sia la nostra
col tripode, giacchè in essa il suo au tore si dice triumviro, ed ognuno sa
che da quest' incombenza s incominciava la scala per salire agli onori.
Verra appresso quell' altra in cui prende il titolo di questore, e fra
queste due converrà supporre Y intervalle di una decina d'anni air in-
circa, perché il triumvirato pigliavasi poco dopo assunta la toga virile ^
e sebbene Y età conveniente alla questura soglia fissarsi ail' anno vi-
gesimo sesto , raro è perô che innanzi il trigesimo veggasi a questi tempi
conferita; onde Cicérone fu queslore 'di trentun' anno, e Cesare di
trentatrè. Succederebbe la terza, in cui si nomina proquestore, perché
le incombenze questorie, in mancanza di celui ai quale spettavano di
' [Depuis, Borghesi a reconnu que si ture que vers Tâge de vingt-sept ans; voy.
cela ëtail vrai pour Tëpoque impériale, sous BûgguagHo dei r^fOiiigU, p. 989. G. Cavb-
la république on n*obtenait cette magistra- doni.]
DECADE VII. 363
diritto, si facevano esercitare da un altro che avesse conseguita per
Taddietro quella carica, non da chi vi fosse affatto nuovo; e quindi
sappiamo di Verre che dopo essere stato questore del console Curione
nel 670, fu proquestone di Dolabella neir Âsia nel 676 per la morte
di Malleolo. Per la quai cosa quest' ultima medaglia, che allude al
trionfo di Silla, spettando senza dubbio air anno 678, ne verra per
conseguenza délie cose dette che la prima col tripode dovrebbe cre-
dersi coniata poco dopo il 660.
Ma a questi giusti coroUarj del sistema Eckheliano non sembra che
abbastanza si conformi la diligente ispezione dei nummi originali. Quelli
che sarebbero i più moderni • hanno almeno conservato sul diritto Y an-
tico tipo, mentre quello che dovrebbe essere il più vetusto, s.en' è affatto
allontanato. Insegna Tesperienza che la nota monetale dopo non essere
giammai mancata per lunga série di tempo sulle medaglie romane, col
procedere degli anni andô in disuso, e qui una taie osservazione tor- v.Ui *^>
nerebbe tutta ail' opposto. Se poi si esaminerà lo stile dell' incisione,
si vedrà che quello délia seconda e délia terza moneta è molto più
rozzo, mentre la prima col tripode è d'un intaglio sensibilmente più
perfezionato. Finalmente non è da tacersi che il titolo IirVIR non
incominciô a segnarsi sui nummi se non in tempi molto tardif come
potrà vedersi esaminando il catalogo che ne ha dato l' Ëckhel ^, al quale
perô mancano Manio Aquiilio, Gassio Longino, Furio Brocco e Licinio
Nerva. Per le quali ragioni io sono intiroamente persuaso che l'im-
pronto su cui versa la présente osservazione , sia di un' epoca posteriore
agli altri; lo che essendo, queste medaglie dei Manlj apparterranno
necessariamente a più soggetti, non essendo possibile che chi era stato
già questore, s' inchinasse poscia a divenire triumviro.
Ciô posto io dico che non è ben certo , come si è generalmente pre-
leso finora, che il L. Manlio proquestore di Silla, cui dobbiamo la
medaglia del 678, sia il Torquato mentovato da Plutarco come uno di
quelli che pugnarono nel suo esercito alla battaglia di porta GoUina,
' [Vers l'an de Rome 68a; voy. Ragg. * Z>. N, V. t. V, p. 65.
deiripost. p. i63. C. Cavedoni.]
66.
364 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
imperocchè queste cose possono egualmeute bene riferirsi ad Aulo
Manlio figlio di Aulo, questore anch' esso di Silla, corne apparisce dalla
nova medag^ia d'oro pubblicata dair EckheP, e dal Yiscontî neir Ico-
nografia romana. Gonfesserô bene ch' è assai verisimile cbe il pro-
questore del 678 sia quel medesimo che circa il 677 troviamo pro-
console délia Gallia Narbonese e che fu sconfitto da Irtulejo, il quale
sebbene dicasi L. LoUio da Plutarco, e L. Manilio dal Freinsemio,
sembra perô che veramente si chiamasse L. Manlio; convenendo in
questo nome, oltre la maggior parte deir edizioni deir epitome di
p.3'j3 * lio. Livio, anche Orosio e la Storia Miscella. Infatti osservô giudiziosamente
r Orsino , che coslui era già molto inoltrato nella carriera deg^i onori
per giungere al proconsolato , non mancandogli se non la pretura che
neir intervallo potè agevolmente conseguire in premio di aver segui*
tato la parte vincitrice. Stando alla quai sentenza sarà assai dubbioso,
s'egli appartenesse alla famiglia dei Torquati, potendo egualmente
spettare air altro ramo degli Acidini, e solo sarà inconcusso ch' egli
va distinto dal Torquato console nel 689. Forse non opporrebbesi ai
vero chi lo credesse quel L. Manlio senatore, che trovandosi poi nel
689 air esercito di Gotla, fu ucciso nelF assedio di Galcedone fatto da
Mitridate \
Soli adunque due nummi resterebbero senza controversia alla casa
dei Torquati; e siccome, per le cose dette, pare quasi certo che uno
sia più antico deir altro, cosi attribuirei quello in cui si nomina il
questore al console del 689 ^, ed assegnerei poi quello col tripode a suo
figlio, ch'ebbe con esso comuni tutti i nomi. Quesf ultimo nacque da
un Ascolana^, ed era ancora adolescentulus nel 688, quando mercè
un' azione de ambitu da lui intentata , eripuU P. SyUae cansuhUum et ad
* D. N. V. t. V, p. 1 90. dans le dépôt de Fîesole; il est donc probable
^ Appian. Bett, MiArii, c. lui. qa*eUe a été frappée par le père de ce oon-
^ [Le consul de Tan 689 dut être ques- sul, vers Tan 6&0. Voy. Ragg, dei rifM.
teur vers Tan 676; or la monnaie dont il p. 199; cf. Bvttettino areheol, Ital. ann. I,
s'agit est certainement d*une date antérieure p. 58. C. Gavbmri.]
à 668 , puisqu'elle existait en grand nombre * Cic. Pro SyOa, c. vm.
DECADE VU.
365
p^rem 9uum retuUtK Nel 69s tornô a tradurre in giudizio lo stesso
Silla, chefu difeso da TuUio, la cui orazione ancora ci rimane, e nel
699 essendosi opposto al console M. Grasso sul sorteggiare délie pro-
vincie, fu da lui percosso nel volto con un pugno e costretto a riti-
rarsi, siccome ci narra Plutarco nella comparazione fra Nicia e Grasso.
Nel 700 voleva accusare Gabinio^. Nel 706 consegui la pretura e
trovavasi ad Alba con sei coorti , ma ne fuggi air appressarsi dei Ge-
sariani\ Ricoverossi a FormiaS e poco appresso tragittô il mare per P. 3^3 *Ut,
seguire Pompeo^. Neir anno seguente ebbe Tincarico di difendere la
città d' Orico nell' Ëpiro, ma negando gli abitanti d'ajutarlo fù costretto
a rendersi prigioniero di Gesare, che lascioUo andar libero^. Fedele al
partito repubblicano , dopo la battaglia Farsalica segul le medesime in-
segne neir Africa, ma disperate ivi pure le cose, nel nientre che fuggia
con Metello Scipione nelle Spagne, incontrato dalla flotta di P. Sittio
perde la vita^. Aderialle dottrine di Epicuro^, e di lui fa il seguente
elogio Gicerone : trL. Torquatus, quem tu non tam cito rhetorem
(tdixisses (etsi non deerat oratio), quam, ut Graeci dicunt, isroAi-
f(7$x6v. Erantin eo plurimae litterae, nec eae vulgares, sed interiores
ff quaedam et reconditae : divina memoria , summa verborum et gra-
(Tvitas et elegantia. Atque haec omnia vitae decorabat dignitas et
(r integritas ^. -n
OSSERVAZIONE X.
Il générale sufl'ragio deg^i eruditi, di cui si vanta, non mi sgomen-
terà dair impugnare la spiegazione ch' è stata data finora air unico
denaro délia gente Accoleja. Porta egii nel diritto il ritratto di una
' Cic. Defimb, lib. II, c. lu. ^
' Id. Ai Atde, lib. IV. ep. 11.
^ Caes. BeU. civ. lib. I, c. xxiv.
* Cic. Ad Attie. lib. VII, ep. xu e xxxv;
iib. VIII, ep. XI.
^ Cic. Ad Attie. lib. IX, ep. viii.
** Caes. BeU, civ, lib. III, c. xi.
' Id, BeU. Afr. c. xcv.
' Cic. Defifdh, lib. I, c. v.
• Brut, c. ixxvi.
366 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
femmina, che nasconde i suoi capelli in un vélo attortigliato in modo
seniplicissimo intorno la testa, colla tunica stretta al collo, e colF iscri-
zione P- ACCOLE! VS-LARiSCOLVS. Il rovescio è sgombro dV
pigrafe, e a mio parère rappresenta tre statue in forma di cariatidi, che
sostengono cogli omeri e colle mani una specie di spalliera da cui na-
scono cinque arboscelli; ma a quesf ufficio le due figure che sono da
p. 3^4 ^49. lato, concorrono con una mano sola, perché una di loro tiene nella
destra un arco, Taltra nella sinistra un fiore ^ Primo di tutti fu TAgo-
stini a sospettare^ che queste figure ci moslrassero le tre Eliadi sorelle
di Fetonte mutate in larici; al quai giudizio si sottoscrisse l' Orsino, sup-
ponendo che con questo tipo si fosse voluto indicare che i maggiori
di Accolejo, il cui nome nasce da Accola^ provenissero dalle vicinanze
del Po.
Questa sentenza è stata cosi fortunata da non incontrare fin qui op-
posizione veruna; anzi nova conferma se le recô dal Vaillant; dal quale
si aggiunse che la testa del diritto dovevasi attribuire a Climene madré
di quelle ninfe. Tutti i successivi numismatici hanno ripetuto le stesse
cose; ed è da notarsi che questa volta anche il difficile Ëckhel si è
acquietato senza esitanza al sentimento comune, il quale si fonda sopra
due argomenti. Il primo procède dal cognome et Lariscolus, haud duhie
(tductum a laricibus colendis,^ come ha giudicato lo stesso Eckhel; dal
che se n'è arguito che il tipo alludesse al cognome del zecchiere. L'al-
tro si somminislra dal seguente passo di Rutilio Palladio, recato in
mezzo dair Orsino e dal Vaillant, come desunto dal libro duodecimo,
capitolo XV délia sua opéra de re rusticay ove parlando de! larice se gli
fa dire : cr Résina illa liquida est lacrimae similis, non recipit flammam,
(T quasi odio prosequatur ob combustum Phaethontem. n Colla quai' auto-
rità si è voluto mostrare che fra i diversi alberi, nei quali dagli scrit-
tori si sono fatte convertire le figlie di Climene, è stato computato
anche il larice.
Richiamando adunque in esame quest* opinione, farô in primo
' [ Voy. Cohen, MUaittes eoHtulairei, pi. I, * Diahgki hUomo aile medagUe, dial. IV,
Accoleia, t.] p. i3o.
DECADE VII. 367
luogo avvertire cbe Y allegata testimonianza di Palladio non esiste. Per
quanto la cosa possa apparire poco credibile, ella è non di meno ve-
rissinia; corne potrà vedere chi voglia prendersi la cura di svolgere p.3A5 * ft:^.
per intero queir autore, il quale nel luogo indicato nulf allro dice
se non che : crLarix utiiissima, ex qua si tabulas suffigas tegulis in
crfronte atque extremitate tectorum, praesidium contra incendiuni
ff contulisti. *» Ë di cio ben si accorse Giovanni Mattia Gesnero nelle
note a quel capitolo, dove avendo riportato il passo che il Vaillant
attribuisce a Palladio, soggiunge : ctQuae non scio unde hauserit. Ne-
<rque enini Palladii liber ullus, quod scire poluerini, neqae Vitruvius,
(rneque Plinius aut Isidorus, adeo ullam fabulae Phaethontis in expli-
rcanda laricis natura mentionem faciunt. i^
jVIanca adunque ogni appoggio per asserire che Y Ëliadi furono tra-
nmtate in quella pianta; imperocchè sebbene alcuni autori si siano
allontanati dalla più comune credenza che le reputa cambiale in pioppi,
pure da questi si nominano Talno, il pino e Tolmo, ma il larice non
mai. E per verità convenendo tutti i mitologi che quella metamorfosi
avvenne sulle rive delf Eridano, come pensar potevasi al larice, ch' è
un albero montano e non fiumatico; onde scrive Plinio : a Montes amant
rrcedrus, larix, teda, et caeterae, a quibus résina gignitur^^ Anzi poco
dopo lo stesso autore ci avvisa che facevasi venire dagli alti gioghi
délia Rezia : crTiberius Caesar, concremato ponte naumachiario, larices
ff ad restituendum caedi ex Raetia praefinivit^. -n Ne giova che il Vaillant
si sia appellato ad un passo di Vitruvio, dal quale si dice che quest' al-
bero non è noto anisi bis municipibus qui sunt circa ripam fluminis
cr Padi , et littora maris Adriatici^. r. Imperocchè se fosse progredito poche
righe più oltre, avrebbe trovato che il larice a motivo del comniercio
che se ne faceva, era veramente cognitissimo agli abitanti délie adia-
cenze del Po; ma che per altro non cresceva nelle loro regioni. Infatti 3M) "^ Vi.
queir architetto gli assegna per patria le sommità délie Alpi, narran-
doci che Giulio Gesare, il quale assediava un castello chiamato Larigno,
* Plin. Hist, nat, lib. XVI, c. xviii. ' De Arckit. lib. II , c. i.\.
* Ibid, c. \x\i\.
368 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
non riusci a distruggere col fuoco una torre costrutta di larice ; per la
quai cosa dopo che g^i assediati si furono arresi , domandô di quai razza
era quel legno che non si abbruciava. a Tune ei demonstraverunt cas
cr arbores, quarum in his locis maximae sunt copiae, ut ideo id castellum
crLarignum, idem materies larigna est appellata?). Ë soggiunge poi:
ffHaec autem per Padum Ravennam deportatur, in colonia Fanestri,
(t Pisauri, Anconae, reliquisque quae sunt in ea regione municipiis prae-
ff betur ^ -n
Ma se cade del tutto la supposizione che le Fetontiadi fossero mu-
taie in larici, parmi che miglior aspetto di verità non abbia l'etimo-
logia di Lariscolus lodata dair Eckhel. Infatti se quella voce nascesse
veramente a laricibus colendisy sembra che se ne sarebbe formato non
Lariscolus ma Lartciscolus : quando al contrario dopo essersi premesso
che al tempo di Augusto gli accusativi in ES molto comunemente si
terminavano in EIS e in IS, ognuno vedrà che Larmolus è lo stesso
che Lareiscolus e LarescoluSy e quindi che il senso tutto piano di quella
voce composta è coïens Lares^. E ciô viene chiaramente provato da una
di queste medaglie ch'io conservo, nella quale TI di LARiSCOLVS
vedesi notabilmente elevato al di sopra délia riga, indizio non equivoco
ch' ivi sta in luogo d'EI. Lo che essendo si sarà affatto deviato dal retto
sentiero , quando per Y interpretazione di questa medaglia si è fatto
ricorso ai larici, che non vi avevano alcuna relazione. Ed io dirô poi
p. 3/17 * A5. ch' esaminando con diligenza il rovescio del nummo in questione, parmi
che vi si trovino ragioni abbastanza evidenti per negare che quelle sieno
persone umane che mettono frondi ; giacchè i cinque arboscelli non
nascono già dal corpo di quei simulacri, ma da quel peso ch' essi so-
stengono sulle spalle, e ch' è indicato dalla linea continuata che apparisce
dietro il loro coUo. Ë ciô si rende manifesto , se si osservi che niun ger-
moglio vien fuori dal braccio estemo délie figure laterali, e che un
•
^ Vitniv. de Arehit, lib. II , c. ix. nom a ëvidemment la même origine que
' [ Culior Larum pourrait se dire en latin Lariscus, et , probablement , ni Tun ni l'autre
Laricola, comme on dit Agricola, Poplicola, ne vient soit de Lar, soit de Larix. Te.
Rurieola, mais non pas Lariseoba. Ce sur- Mommsen.]
DECADE VIL 369
unico ramo sorge (ra una testa e Taltra, tuttochè due sieno le mani,
da cui verrebbe a pigliar radice. Ora queste mani appartenendo a due
diverse figure, chi non vede che doppio pure dovrebbe essere il ramo-
scello, s' egli sporgesse da loro? per tacere che nelle diverse ripetizioni
che ho sott'occhio di questo tipo ve n'è alcuna su cui la posizione délie
mani non corrisponde al luogo dâ cui nasce l' arbusto. Âggiungi a tutto
questo che aile piangenti sorelle di Fetonte poco converrebbe il fiore
che una di loro porta nella sinistra ; onde parmi dimostrato che questo
rovescio ha una significazione aifatto diversa da quella che vi si è vo<-
luta trovare.
Ma quanto è stato facile Y abbattere V antica sentenza , altrettanto è
malagevole il sostituirne alcun altra , ch' abbia qualche aspetto di veri*
simiglian^a. L' unica cosa che sembra certa si è che quelle tre figure
non rappresentano già tre persone viventi , ma sibbene tre statue ; per
tali palesandole la veste che va stringendosi ognor piji che si avvicina
ai piedi, a tal che non permetterebbe loro di muovere un passo. Nello
stessissimo modo ci viene rappresentata una vecchia immagine di Diana
sopra un denaro di Ostilio Saserna ^ ; e molti più esempj ce ne sommi-
nistrano T idolo tante volte ripetuto di Diana Efesia , i simulacri egiziani , P. 3/i8 * 66.
ed altre figure marmoree délia più remota antichità. Vedendo adunque
meschiati in questa medaglia alberi e statue, pare ragionevole l'ar-
guirne che vi si sia voluto indicare qualche bosco sacro, o qualche ma*
gnifico giardino. Per lo che osservando che Âccolejo godeva di chia-
marsi cultore dei Lari, sospetterei che avesse qui voluto rappresentarci
il bosco di questi numi, che si crede essere stato sul monte Celio. Di
esso parla Yarrone : et Et unde descendebant ad imam viam novam ,
ff lucus est et sacellum Larum ; a e di nuovo , ove dopo aver ricordato
il bosco Fagutale , quello di Mefiti e Y altro di Lucina , soggiunge :
<r Quorum angusti fines : non mirum, jam diu enim late avaritia una
cr est. Item lucus Larum, Querquetulanum sacellum ^ . *» Âl quai luogo è
* [Voyez Cohen, MédaiUeê eofuulaires, [Les textes cites par Borghesi sont corrom-
pi. XD[, HoitiUa, 3. ] pus; on lit maintenant dans le premier pas-
' De Ungua latina, lib. IV, c. vu et vm. sage (lib. V, S &3, 0. Millier) : crEt, unde
I A7
370 OSSERVAZIONl NUMISMATICHE.
da ricordarsi ciô che scrisse Festo' : cr Querquetuianae ut re * putantur
(T signiGcari nympbae praesidentes querqueto virescenti , quod genus
{Tsilvae indicant fuisse intra portam, quae ab eo dicta sit Querquetu-
trlaria;?) la quale era anch'essa sul Gelio. Puô darsi adunque che per
denotare il bosco dei Lari, a cui volevasi alludere dal nostro triumviro,
qui facesse effigiare le statue délie ninfe Querquetuiane cbe Y adorna-
vano; e veramente Y arco e il dore, che si veggono nelle loro mani sulla
medaglia, convenientemente si accomoderebbero a queste Driadi. E in
taie supposizione invece di Glimene, che dopo lo scacciamento délie
figlie dal rovescio, non ha più alcuna ragione di comparire sul diritto,
io vi crederei ritrattata la madre dei Lari detta anch' essa Lara o La-
runda.
E qui è da risovvenirsi che il Neumann ^ pubblicô un denaro c\\ ebbe
p. 3/19 ♦ /17. Tattenzione di avvisarci che non era foderato, portante lo stesso rove-
scio di cui si parla , ed avente dair altra parte la testa nuda d' Augusto ,
colfavanzo deir iscrizione . . .TR'POT-IIX, che dovrà reintegrarsi
IMP • C AES • AVGVS • TR • POT • IIX , suiresempio di altre monete
di queir anno. 11 confronto fra Y una e Y altra medaglia mostrerebbe
chiaramente che fossero state iniprontate ambedue da un istesso trium-
viro; onde posto che la seconda fosse stata coniata di pubblica auto-
rità, vi sarebbe luogo a dedurne che vi si alludesse alla rifabbricazione
di quella cappella dei Lari, fatta più magoiGcamente da Augusto,
siccome egli stesso attesta nel monumento Ancirano : AEDEM -
LARVM • IN • SVMMA • SACRA • VIA. . .FECI; e si potrebbe
poi dire che intanto fra le altre opère pubbliche di quel principe, Acco-
lejo pfeferi di celebrare questa, perché nello stesso tempo ailudeva
al suo proprio cognome. E a questo nummo avremo poi Y obbliga-
zione di averci palesata Y età prima incerta dei triumvirato di Lariscolo,
frescendebant, ad infuinam novam viani lo- tfmm angusti fines : non mirum, jam diu
fteuê ioeeUum Velabrum; n dans le deuxième «renim late avaritia nunc est. y> ]
{ibid. S kg) : «rQaod ibi Lueuê dicitor Facu- * [Festus, s. v. QwrquetHkaae , p. 961,
trtalis et Larum et QuerqueÊulaman êoeeUum 0. Mûller. ]
fret Lucas Mefitis et Junonis Ludnae : quo- * Nummi pop. et reg. part. II, p. 188.
DECADE VII. 371
elle in questo caso crederei doversi riporre ai 787, nel quai ufficio
avrebbe avuto per colleghi M. Sanquinio e L. Mescinio Rufo zecchieri
indubitati di quell' anno. lo per altro non oso d' insistere moito su
questa seconda congettura, finchè non venga alla luce qualch* altro
esemplare délia medag^ia del Neumann, perché la circostanza di
essere unica finora, porge motivo di temere che per un errore di
zecca le sia stato permutato il diritto, onde invece del suo proprio
ne abbia ricevuto un estraneo. Tuttavolta anche nel supposto di questa
permutazione, ella proverà sempre che non puô esser corso grand'
intervallo fra f età del conio di Accolejo e Tottavo tribunato d'Au- p. 350 */ih.
gusto; ed infatti il tesoro di Cadriano, nel quale non fu trovata la
medaglia di questa geote, sommiuistra un argomento per giudicarla
posteriore alla guerra fra Cesare e Ponlpeo^ Di quest' Accolejo e délia
sua casa non si ha alcuna notizia presso gli storici.
' [ On en a trouvé dans le dépôt de Sas- frappée en 7 1 1 . Voy. Raggmglio dei rtjposl.
soforte , enfoui en 7 1 1 , et dans celui de Pec- p. q 96 ; Annali deW Inêtituto archeol. 1 85& ,
cioli, qui est d'une date antérieure h l'an p. 69; Mommsen, Hist. de la tnonnaie rom.
790; d'où Ton peut conclure quelle a été p. 669 et 658. C. Gavidoni. ]
47.
DECADE OTTAVA^
OSSERYAZIONE I.
Un rarissimo denarodi Silla dittatore, di cui si ha il disegno presso P. aoS '^ i
il Morelli nella gcnte Gornelia^, e più esattamente presso il Visconti',
rappresenta da un lato una testa di donna coperta dâ un elmo crestato ,
cui una Vitlorietta di dietro inghirlanda d' alloro. Mostrapoi dalF altro
un re coronato del diadema , avente un' asta sotto il braccio sinistro
colla punta rivolta air indietro , il quale congiunge la destra con un
duce romano in abito militare, che riposa la mancina sul parazonio,
dietro cui si vede una nave da guerra , colF iscrizione S VLLA • IMP nell'
esergo. Debbo far osservare che in altre medaglie coir istessissimo tipo
manca del tutto Taddotta epigrafe^, in vece délia quale apparisce un
numéro; onde il III vedesi in una délia niia collezione, e il II fu da me
trovato in un' altra del Museo Tommasini di Roma. Giudico ch' essi al-
tro non vogliano significare se non che il solito numéro monetale, e
intanto mi è parso di famé avvertenza per due ragioni : la prima per
addurre una luminosa prova, che le note monetali continuarono ad
essere in uso anche neg^i anni in cui la liberté romana cominciô a pie- ao/i * a
' [Extrait du GiomtUe Arcaiieo, iS'JQ, son dessin dans ses autres parties, n^ont
t. XVI, p. 9o3-95&.] fait que répéter inscription, s^imaginant
* Tav. V, n. 3. probablement qu*eHe n'était pas venue dans
^ le<mogr, ram. pi. IV, n. 9. les exemplaires qu ils avaient sous les yeux.
* [D me parait certain que Tinscription (Voyez mon Hiêtairedeïa monnaie romaine ,
SVLLA'IMP est entièrement controuvée. p. 588, n* 368.) On conçoit, dès lors, que
Elle vient d'Orsino, qui en est le seul garant; toute tentative d'explication ait dâ nécessai-
car Morell et Visconti , tout en corrigeant rement avorter. Th. Mommsbn. j
37/1
OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
gare al suo fine; del che parve dubitasse Y Eckhel^; Taltra poi, per
accrescere gli esempj deUe medaglie suHe quali ora si è scritta, ora si è
lasciata la leggenda, e per aumentare in conseguenza gli argomentiche
ci persuadono a classificare nelle genti respettive i nummi incerti, che
sebbene privi di lettere pure presentano un tipo affatto conforme a
quelio di una famiglia già conosciuta, corne sarebbe per esempio il
denaro di cui parlai neir osservazione sesta délia Décade terza.
Per assai lungo tempo niuno ha saputo intendere il vero significato
di questo rovescio. L' Orsino vi credè effigiato Silla in atto di ricevere
oitremare i senatori che la fazione di Ginna e di Carbone aveva espulsi
da Roma. Il Vaillant e Y Avercampo vi ravvisarono il suo vittorioso
ritorno in Italia, e la legazione riferita da Appiano^, inviatagli dal senato
per tentare di plàcarne lo sdegno. Ma di queste opinioni sentenzio
r Eckhel : tr De typo numi II quid statuam in incerto sum. Quae anti-
crquarii hactenus attulere, non satisfaciunt. t) E veramente fu ragione-
vole quel giudizio, perche la giusta spiegazione è dovuta interamenle
air eruditissimo Visconti, il quale viceversa ne va debitore alla fortuna
di avère avuto sotto gli occhi una medaglia conservatissima. Eglidun-
que avverti nell' Iconografia romana, che qui era rappresentato il fa-
moso abboccamento di Silla con Mitridate', in cui fu conchiusa fra loro
la pace. E aggiunse poi che questo principe si riconosce al diadema di
cui ha cinto il capo , e che porta la picca , ond' è armato , colla punta a
dietro per mostrare che non si présenta come nemico. lo non ho che
iina sola cosa da notare su taie eccellente interpretamento , che ci addita
• D. N. V, t. V, p. 77.
* BM. etb. lib. I , c* Lxxix.
' [J'ai émis , dans le BuUiH, arekêoi Nap,
ann. V, p. 8 , une autre opinion, et proposé
d*y voir piutAt Tentrevue de Mithridate avec
les députés des Italiens. Celte coigecture a
été depuis approuvée par M. Friedlândèr
(Oêk\ Munzen > p. 84 ; cf. Bnllet. deW Insti-
tviodi ecrrisponimza arek. i85o, p. aos)
et par M. Mommsen {Hiti, de k mnmak ro-
nmne, p. 588); et il me semble qu'on peut
Tappuyer encore sur i*identité du type du
droit du denier en question avec cdui d'un
autre denier certainement frappé par les Ita-
liens (Friedlândèr, /. c. n. 5 et iS). Bor-
ghesi a cependant maintenu son opinion
dans le Bulht. MV In$iiiiÊto di cornspon-
dmuM arekêohgiea , i85i,p. 6i-63. G. Ci-
VBOONi; ]
DECADE Vin. 375
su questo nunmio uiio dei più celebri fatti délia storia romana: ed è, P. ao5 * 3.
che tutti senza eccezione hanno creduto che Silla vi sia scolpito in atto
d' uscire di nave, dal che pare si avesse a conchiudere ch' egli si
recasse a quel cougresso per mare. Ma ciô è contro la storia, perché il
luogo délia conferenza fu Dardano nella Troade : e Silla dopo aver
passato lo stretto ad Abido vi andô per terra; mentre al contrario
sembra piuttosto che Mitridate vi veuisse navigando. Infatti scrive
Dione , con cui concorda Plutarco : cr Gongressus est Sylla cuni Mithri-
(T date ad oppidum Troadis Dardanum, quum naves is ducentas remigio
rrinstructas et terrestrium copiarum pedites viginti millia, équités sex
frmillia haberet; Sylla cohortes quatuor, équités ducentos^^ Quella
nave adunque deve avère un altro significato : e veramente considero
che non vi apparisce il ponte per poterne scendere , quale si vede nella
prima medaglia délia gente Minazia, in cui si voile indicare lo sbarco
di Gn. Pompeo il giovane nella Spagna. Per lo che io porto opinione,
che con essa si sia voluto alludere ad uno dei principali articoli di
quella pace, il quale fu che Mitridate cedesse al proconsole settanta
triremi, siccome scrivono Dione e Plutarco, o vero ottanta, se voglia
nieglio credersi a Mennone ^. Âcconciamente adunque sarà qui dipinto
Silla, che dopo aver ricevuto le navi stringe la destra dei re, giacchè
si sa dagli storici che non permise che gli toccasse la mano se non
dopo aver promesso di accettare tutte le condizioni che gli venivano
imposte. E per tal modo Y esercito romano essendo uscito vittorioso
da quella lotta, giustamente dalla Vittoria si sarà fatta coronare la
testa di Roma nel diritto'. Dalle quali cose ne consegue, che la pre*
sente medaglia o è stata coniata nello stesso anno 669, in cui avvenne
questo fatto, 0 tutto al più neir anno seguente.
' [liWffXSev à ^iiXXas t^ MtdpAétff èi cluv, ed. Starz. t. I, p. 16&.] — ' Ap.
AapSifai Tïfs TfkoMot, i^ovri vwis htmo- Pkot BikUoth. c. xuvii.
oias èviipêts, xal rrfs 'm^Gtf ^wàfÂMLs ' [Cent certainement la tète de Pallas,
bifXhaç piàv ittriivpiovs , ijrwtTs lé é^couo- et non pas cdle de Rome, ainsi que le
XiXiovi' ^ifXXas ^è réffaapat oiftifMs, xai prouve T^de qu'^e porte sur la poitrine;
limnoaiov^ flnrc&. Dion. FragwieHt. Unin. voy. App, alSaggio, p. 76. C. Gayidoiii.]
376 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
OSSERVAZIONE IL
P. 206 * h, Egli è ornai tempo di tor via dai libri numismatici la vergogna che
si prosiegua a dare in essi un' erronea spiegazione di due nummi,
quandp è tanto tempo che uno scrittore epigrafico ne ha scoperto la
vera. Il primo di questi è appresso il Morelli il numéro quinto délia
ta vola terza délia gente Giunia, ripetuto nella gente Postumia, tavoia
prima, numéro primo, che ha da una parte il ritratto di A. Postumio
Albo Regillense, che nel 268 vinse i Latini alla battaglia di Regillo,
coir epigrafe A • POSTVMIVS • COS, e mostra dall' altra la leggenda
ALBINVS-BRVTI-F entro una corona di spighe di (rumento coi
suoi nastri^ Trovasi il secondo nella gente Mussidia, tavoia prima,
numéro primo, portante nel dritto una testa di femmina incoronata di
spighe con prolissi capelli, e nel rovescio la stessa corona coi soliti na-
stri entro cui leggesi L*MVSSIDIVS*LONGVS. Aile volteperôvi
si scorge L*MVSSIDI-LONGI, come nell' altra medaglia consimile
che nella slessa tavoia gli succède, lettera A, ed alcune volte vi capita
L • MVSSIDI • LONGVS, siccome in quella da me posseduta^.
Riguardo al primo suppose ¥ Orsino che a D. Bruto fosse stata donata
una corona di spighe in ricompensa forse di frumento somministrato al
popolo in una carestia durante la sua edilità : ma oppose il Vaillant
che non si ha alcun sentore di tali corone donate agli edili. Quindi
amè piuttosto che quelle spighe rinnovellassero la memoria del tempio
votato a Cerere dal citato console Regillense, di cui parla Dionigi
d' Alicarnasso ', al quai parère sottoscrisseTAvercampo. Intorno poila
seconda medaglia due spiegazioni propose T Orsino; Tuna dérivante
907 * 5. dalla congettura che Mussidio Longo fosse stato incaricato di una qual-
che commissione frumentaria; Y altra che ivi si alludesse a Gesareil
dittatore , ai cui tempi coniava le sue monete Mussidio ^ come costa da
' [Voyez Cohen, Méd, ewu, pi. XXXV, ^ Antiek. ram, lib. VI, c. xciv.
Postmnia, lo.] * [Massidius fut plus probablement trium-
* [Ibid. pi. XXIX, Muêndia', 9.] vir monétaire en yiS on en 716; voyet
DECADE VIII. 377
altri suoi tipi ; e che perciô la corona di spighe ricordasse la largizione
che al popolo romano nel 708 eg^i fece fra le altre cose di dieci moggi
di grano per testa. A quesf ultima opinione aderirono il Vaillant c
r Avercampo. Ma ne pure una sillaba fu detta dall' Eckhel su questi
due rovesci , r interpretazione de' quali superiormente addotta ognuno
puô vedere per se stesso quanto sia stiracchiata. Il primo a penetrarne
il vero senso fu monsignor délia Torre vescovo d' AdriaS il quale
si accorse che le corone di spighe erano proprie dei fratelli arvali.
E provô questa sua assertiva con un passo di Masurio Sabino presso
A. Gellio^ : cr Ex eo tempore coUegium mansit fratrum arvalium numéro
ffduodecim. Gujus sacerdotii insigne est spicea corona et albae in-
ff fulae. -n Con esso concorda Plinio ' : (t Arvorum sacerdotes Romulus
crin primis instituit, seque duodecimum iratrem appellavit inter iHos
ff ab Acca Laurentia nutrice sua , spicea corona , quae vitta alba colli-
er garetur, in sacerdotio ei pro religiosissimo insigni data, quae prima
(rapud Romanos fuit corona.^ Quindi è che nelle celebri tavole, in cui
si registravano gli atti del loro collegio , spesso s' incontra : cr sumptisque
(rpraetextis et coronis spiceis vittatis lucum deae Diae summoto ascen-
(T derunt, ti corne puô vedersi presso il Marini ^. Laonde osservando che
non vi è cosa più comune sui nummi che il vedervi rappresentati i
simboli dei diversi sacerdozj , di cui erano onorati coloro che li fecero
imprimere, giustamente conchiuse quel vescovo che le corone di
spighe , le quali si vedono su questi denari , nulFallro vogliono denotare,
se non che D. Bruto e Mussidio Longo furono ascritti al novero degli p. 908 * 6
arvali. £ i nastri poi che legano tali serti ci mostrano chiaramente , cosa
erano le albae infulae di Masurio, et le vittae albae di Plinio, che furono
un altro distintivo di questi sacerdoli. Da tutto ciô se ne deduce, che
la testa del diritto sul nummo di Mussidio rappresenterà la deaDia,
divinité tutelare di quel collegio : onde questa medaglia fu opportuna-
BagguagUo dei ripait, p. a 3 a , et Mommseo , ' Lib. VI , c. vu.
Htstatre de la mmmaie romaine, p. 653. ^ Hist, nat. lib. XVIII, c. ii.
C. Cavedoui.] * Fr. Arv. tav. XXV, XXXII, XXXV; e
* Manumema veîeris Aniii, p. io&. specialmente a pagina 3i&.
I. AS
378 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
mente citata dal Marini ^ in sostegno délia sua opinione , per la quale
questa dea altronde ignotissima fu da lui creduta non diversa da Ce-
rere, che dalla corona di spighe prese appunto il sopranome di (rra-
X^ijo(TTé(paLvoSj e di cui cantô Ovidio' :
Tum demam voltumque Gères animumque recepit,
Imposuitque suae spicea serta comae.
OSSERVAZIONE III.
11 Vaillant' e lo Spanemio^ pubblicarono un asse semionciale colla
solita testa di Giano da una parte, e colla prora di nave dair altra,
sopra cui trovasi Tepigrafe L'P'D*A*P, aggiungendo che nell'
esergo leggevasi ROM A. Gonservo io pure quest* asse, anzi possiedo
ancora la sua meta ^ : ma quantunque il primo non sia molto conser-
vato nella parte inferîore, pure dubito assai che vi sia mai stata la
parola ROM A, la quale manca certamente nel semisse, che présenta
r esergo affatto sgombro di lettere^. Gîustamente gli editori opina-
rono che in quelle sigle si nascondesse il nome di colui che fece
improntare la moneta : e veraniente nelF osservazione sesta délia De-
p. 209 * 7. cade quinta si sono addotti altri esempj di questa compendiosa scrit-
tura. Qui basta solo di notare, ch' ella fu in uso anche negli ultimi
tempi deHa repubblica , ai quali pel loro peso convien riferire questi
numnii : del che fa luminosa prova il denaro Morelliano délia gente
Cecilia\ in cui Q. Cecilio Metello Pio imperatore si contentô d' in-
dicare anch' egli il proprio nome colle uniche leltere Q;C'M'P'I.
Nel caso présente il Vaillant interprété Lucius Vapirius DegignaHu
AediKs Plebisy e voile trovarvi quel Papirio Tordo che il Pighio creô
' Fr. Arv. p. 11. outre, le triens et le qaadraDs oorrespon-
* Fasti, lib. IV, ys. 61 5-6 16. dants. G. Catbooiii.]
* Fam. nm. i II, p. ai3. * [Voy. Cohen, Méd. eom. pi. LXX, 9.]
* Dis praett. et usu mtm. part. H, p. i53. ' Tav. II, n. t. [Voy. Cohen, Méi. eom.
* [MM. Riccio et Cohen mentionnent, en pi. VIII, CaeciUa, 10.]
DECADE VIII. 379
Iribuno délia plèbe neiï'anno Gapitolino 675, e che falsamente giu-
dicô essere stato quel medesimo che porto la legge Papiria sulla dimi-
nozione dell' asse ricordata da Plinîo. Gonvengo pienamente nella
spiegazione délie due ultime lettere , non essendo nuovo che anche gli
edili del popolo^ieno nominati sui nummi : ma è perô chiaro che quel
D non deve significare dmgnatus, e ché invece egli è aperta mente
r iniziale del cognome di questo édile. Infatti per quai ragione Papirio
Tordo avrebbe omeaso di aggiungere un semplice T per accennare il
suo cognome, quando tante erano le diramazioni délia gente Papiria,
che il tralasciarlo avrebbe generato sicuramente dubbiezza e confu-
sione? £ dunque da cercarsi un' altra casa, il cui nome gèntilizio
incominci per F, il cognome per D, e qui debbo confessare che, mal-
grado le lunghe e diiigenti ricerche che ne ho praticate non solo nei
tempi délia repubblica, ma altresi in quelli dei primi imperatori, se si
eccettui qualche persona non romana 0 deir infimo volgo , di cui si ha
memoria neile lapidi, non ho trovato che questa combinazione si
avveri se non se dalla gente Plauzia, che usô fra gli altri il cognome di
Deciano : onde abbiamo nei fasti Gajo Plauzio Deciano console nel &â5. P- 910 * s.
Un allro G. Deciano, tribuno délia plèbe Tanno 6ô/i,trovasiricordato
da Valerio Massimo^ e neir orazione pro Rabirio^. Egli fu padre di
un nuovo Deciano, di cui ignoriamo il prenome, che nel GgS fu uno
degli accusatori di L. Yalerio Flacco proconsole d' Asia , come risulta
dall' aringa con cui fu difeso da Gicerone. La corrispondenza dell' età
délia famig^ia plebea, e délie iniziali del nome e del cognome possono
somministrare un bastevole argomento su cui fondare il sospetto,
ch' egli 0 un suo fratello sia stato \ autore di queste medag^ie, sulle
quali propongo di leggere Ludw Flautius Decianus Aedilis Flebis. Gerto
è che il prenome Lucio non cagiona difficoltà, essendo stato anch' e^i
comunissimo nella gente Plauzia. £ chi sa che questo Deciano édile
délia plèbe non sia quel L. Plauzio 0 Plozio da cui fu ricevuto in ado-
zione L. Plauzio Planco pretore nel 711, di cui ho parlato nell' osser-
* lib. VIII, CI. — • Cic. pro Rabirio, c. ix.
68.
380 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
vazione quarta délia Décade terza ; parendomi ora più probabile chc
il fratello di un uomo di tanta imporlanza, quale fu Munazio Planco,
fosse piuttosto adottato da un magistrato che dal semplice retorico
L. Plozio Gallo, siccoDie ivi ailora sospettai, non per altra ragione, se '
non perché non mi era nota altra persona che in quei tempi avesse
portato quel nome. Ma checchè ne sia di questo secondo sospetto , parmi , |
se non mi adulo, che T altra mia congettura abbia alquanti gradi di
verisimiglianza più che non ha quella del Vaillant. Onde finchè non
sopravvenga una nuova scoperta che la confermi o la distrugga, po-
tràintanto servire per classificare nella série queste medag^ie, di cui
gli al tri numismatici non hanno tenuto discorso.
OSSERYAZIONE IV.
p. 211 * 9. * L' Orsino nel parlare il primo del dimidiato cognome che si osserva
sopra un denaro di L. Antestio, diè saggio délia solita sua esattezza ^tte-
slando d'avervi trovato GRAG^ e confessôpoi ingenuamente d'aver
indarno cercata la maniera di compiere quella voce. Meno diligente
il Vaillant voile leggervi GRAC, e supplendo GRACc&tw, ch' è no-
tissima denominazione deila gente Sempronia « credè che vi si parlasse
di G. Sempronio Gracco e di L. Antestio, che ii Pighio suppose essere
stati coUeghi nel tribunato délia plèbe dell* anno 53 1. Malgrado la fe-
delta del Morelli, che nel suo disegno incise quella sillaba tal quale si
trova sul nummo, V Avercampo amô di seguire la lezione del Vaillant;
se non che in grazia di un denaro forse foderato , che al rovescio di
Antestio accoppia il diritto di una medaglia délia gente Vargunteja,
stimo che non di tribuni délia plèbe , ma di triumviri monetaii qui
si favellasse. Per lo che conferi contemporaneamente queiia carica a I
L. Antestio, a Sempronio Gracco e a M. Varguntejo : sebbene, più
' [Voy. Cohen, Méd. cotw. pi. Il, AnUstia, 3.J
DECADE Vin. 381
lion ricordandosi in seguito del portato giudizio, cambiasse opinione
quand' ebbe a parlare di quest' ultimo e gli assegnasse aliora per coi-
lega Gn. Domizio Enobarbo.
Questa contesa fu ampiamente discussa dair Oderico in una sua par-
ticoiare dissertazione inserita nei saggi dell' accademia di Gortona ^ ,
nella quale prese con buone osservazioni a stabilire ]a legge proniul-
gâta poscîa dairEckbel, che quando sul diritto si trova un cognome
e ne! rovescio ii prenome e il nome gentilizio, quel cognome appar-
tiene alla persona mentovata nell' aitra faccia délia medaglia. Per ta]
modo avendo distrutto i pensamenti del Vaillant e dell* Âvercampo ,
mise fuori di questione che un solo era il soggetto ricordato su questo P-aiu * lo.
nummo , e che il GRAC era senza dubbio il cognome d' Ântestio , cosi
avendo letto ancor egli dietro Y infida scorta deg^i altri. E, per reinte-
grare poi quella voce mezzata, pubblicô pel primo un triente che
offre da un lato la solita testa di Pallade coi quattro globetti , e dair
altro una prora di nave, su cui è posato un uccello, con ROM A nelF
esergo, éd. . . ANTES nell' area superiore, ove per la delicienza del
métallo resta a desiderarsi il prenome. Egli osservô che moite voite,
quando il cognome denotava alcuna cosa che poteva rappresentarsi ,
invece di scriverlo con lettere, si usô di scolpire la cosa significata,
onde sappiamo da Plutarco che anche Gicerone crin poculo argenteo
crdiis ab se dedicato praenomen nomenque lilteris indicavit, in locuni
(Tvero Giceronis cicer insculpsit^.-n Quindi opinô che quell' uccello te-
nesse sul suo triente le veci del cognome enunciato sul denaro : e aven-
dolo giudicato una cornacchia, credè che quest' Antestio si chiamasse
GKACuluSy appellazione consimile a quella di Turannio Gracula ri-
cordato da Plinio', che Y Ârduino voile arbitrariamente tramutare in
Gracile. E niun fastidio si prese poi, se di questo sopranome degii An-
testj alcuno degii scrittori non aveva lasciato memoria : conoscendosi
* T. VIII, p. i58. èœiiiavsv^ dvri hèrov ILiKépcovos èf^tvSov
* Apophikegm, p. ao/i , Cîccronis II : iràpsMae.]
[Éxirft)fia \è àpyvpùHv rots d-eoft âvartdeis ' Hisî. naLÏih. Il(. proœm.
rà (lèv «parât rtiv àvofiéroïv ypà{L{Lturiv
382 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
per esperienza che se ai tempi di Gesare e d' Ottaviano le persone più
comunemente si denotavano per cognome, tutt'altro fîi Fuse dei tempi
più anlichi a cui questi nummi appartengono , nei quali molto spesso
adoperavasi il solo nome.
Quesf opinione, che dall' illustre suo autore è stata rinforzata coU'
appoggio di molti esempj consimili tratti dalla série monetaria délie
famiglie, che la rendono probabilissima , non dispiacque airSckbel, il
p. 2i3 * 11. quale tuttavolta nell' elenco dei cognomi lasciô troncato quel GRAC,
forse aspettando che il tempo facesse conoscere, quai giudizio ne por-
ta vano i numismatici, prima di riceverla definitivamente per vera. Ë
infatti potè essere giusta questa cautela; perché pare che una insor-
montabile difficoltà contro lei si proponga dalle stesse medaglie, nelle
quali il GRAG è cosi évidente da non lasciare alcun dubbio : onde
sembra che tutti i ragionamenti dell' Oderico abbiano ad essere inutili ,
allorchè quella sillaba decisamente si rifiuta di ricevere una taie ter*
minazione. Giô nondimeno deve confessarsi per amore dei vero, che
le posteriori scoperte vengono tutte in soccorso dei pensamento di
quelFantiquario. La mia raccolta possiede un bel quadrante colla testa
d'Ercole e i tre globetti da un lato, il quale ha nel rovescio la stessa
cornacchia posata suUa prora di nave, sopra cui leggesi L* ANTES,
coir esergo e coi fianchi sgombri affatto d' ogni altra lettera o nota.
Similmente non è molto che mi è capitato un altro quadrante colla
stessa testa d'Ercole nel diritto, ma con GRAG dietro la nuca : il
quale pure mostra dall' altra parte la cornacchia fermata suUa prora,
con L'ANTES nelFarea superiore, e ROM A nelF esergo ^ Essi
adunque dimostrano che quelF uccello non fu inciso sul triente Ode-*
riciano come nota monetale, o per altra ragione estranea a L. Ante-
stio; trovfmdosi sempre costante su tutle le sue monete di rame. E
se finora non potevano citarsi a pro di questa sentenza se non se gli
esempj dei cognomi non scritti ma indicati colla rappresentazione
délia cosa significata, adesso il secondo quadrante riunirà in suo fa-
' [ Voy. Cohen, Méd. am. pi. XLVII, AnieHia, & et 5.]
DECADE VIIL 383
vore anche ^ altri più numéros! in numismatica , nei qaali tanto
osservasi il cognome, quanto il simbolo corrispondente. Per lo che
sembrando non dubbiosa da una parte la ragione, per oui la cornao- P.91& * 19.
chia fu scolpita su questi rovesci, e dair altra non avendosi alcun altra
parola latina che incominci per GRAG, io porto opinione che i più
antichi dicessero veramente GKAGulus invece del Graculus, che do-
vette mettersi in uso quando la lingua si venue ripulendo. Infatti non
deve far merâvi^ia V uso promiscuo del G e del G, affîni essendo
queste lettere, siccome attesta lo stesso Prisciano : tr Aliae vero sibi
cr sunt affines. . . per conjugationem et cognationem ut B , P, F, nec non
(tG et G cum aspiratione sive sine ea^^ E di questa promiscuité off're
esempio anche la nostra scienza, perché sui nummi di Âgrigento tanto
abbiamo AKPArANTINQN, quanto AGRIGENTVM. Questo mio
pensiere troverebbe un' opposizione , se fosse yero che graculus pro ve-
nisse da geraeulusy corne insinua Festo^ : «Graculi a sono oris vocati
(Tsive a gerendo dicti, quasi geraculi, quod jacta segetum semina pluri-
(rmum gérant; vel quod ex olivetis cubitum se recipientes duas pedibus
(rbaccas, tertiam ore ferant. ^ Ma questa derivazione viene rifiutata da
Quintiliauo, quando meritamente déride ancor quella di Varrone' :
crCui non post Varronem sit venia, qui agrum quod in eo agatur
craiiquid, et graculos quia gregatim volent dictos Giceroni persua-
ffdere voluit, cum alterum ex Graeco sit manifestum duci, alterum ex
(T vocibus avium ? n Perô tutta in mio favore sta la falsa etimologia di
Varrone, cioè deir uomo il più perito nella veccbia lingua del Lazio,
il quale non puô a meno che non avesse in vista quest' antica pronunzia
aller che scriveva tali cose, giacchè tra gregatim e gragulus si trova pure
un'afiinità, che non vi sarebbe dicendo ^octiIiM. Intanto se questa pa-
rola è una voce d' imitazione , chi non vede che gra^lus essendo più
gutturale meg^io corrisponde alla rauca voce délie cornacchie ? Ma un a 1 5 * 1 3.
positive argomento in favore delta mia opinione è stato trovato dal
dottissirao ellenista Girolamo Amati, il quale nii ha fatto avvertire, che
' [InstiL grammat. lîb. I,c. vi, p. âq-So, * S. v. GraeuU [p. 97,0. Mûller].
KrehI.] ' Lib. I, c. vi, 0 seoondo altri c. x.
384 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
il verbo enfatico di quest' uccelio è ora in grammatica xpàÇci), ma che
perô r obliquo ëxpayov ben dimostra esservi stato una volta xpdyfjâ,
cioè ypiyeo. Ora chi non sa Tinfluenza esercitata dalla lingua greca
nelia formazione delle parole latine ?
E giacchè siamo a ragionare di questa voce, osserverô ancora che
gracuhis è, corne ognun vede, un diminutivo foggiato secondo il primo
modo che conta Prisciano : tr Sunt igitur diminutivorum formae generis
rrmasculinî culus, ulus absque c,. .ut igniculus, tantulus. . .Si) il
quale suppone V esistenza del positivo, che colFandar del tempo sarà
caduto fuori d'uso, invano cercandosi adesso sui lessici. Ma se questa pa-
rola è perita nel corpo délia lingua latina, è rimasta perô fra i cognomi,
i quali si dimostra aver tutti avuto un significato. £ facile Y antivedere
ch* io inlendo parlare di Graccus o Gracchus cognome antichissimo, sic-
corne quello che trovasi usato da Tiberio Sempronio Gracco, console
Tanno 5 1 6 , dal quale fu poi tramandato ai suoi discendenti. E indubi-
tato che da principio dovè scriversi Gracus^ poichè si sa che sino alla fine
del sesto secolo délia loro era, ed anche più oltre, i Romani non usa-
rono duplicare le consonanti; onde la famosa confinazione fra i Genuati
e i Veturj e il senatus-consulto dei Baccanali non ne offrono verun
esempio. H che essendo, sarà manifesta la deduzione di graculus da
gracusy 0 di gragulus da graguSy il quale sarà poi divenuto Graccus e
Gracchus per esprimere la primitiva lettera G più gutturale. Un simi-
lissimo cambiamento parmi aver sofferto la voce saccus, alla quale
p.Qi6 *i6. tutta volta quando vuol significare veste militare, è rimasta Tantica
pronunzia sagus usata in mascolino da Ennio. E con questa semplice
osservazione saremo arrivati a conoscere il significato di Graccus che
ci era prima ignotissimo, e che falsamente a gesUmdo aveva dedotto
il Glandorpio, ma che per altro noi Italiani avevamo conservato nel
verbo gracchiarey col quale esprimiamo il suono ch' emettono le cor-
nacchie.
' [Itulit, grtnmn, Hb. III, c. v, p. laS, Krehl.]
DECADE VIII. 385
OSSERVAZIONE V.
Fra le incerte del Morelii ^ trovasi un antichissima medaglia d'ar-
gento avente nel diritto la soHta testa di donna difesa dall' elmo alato
coi X dietro 1' occipite, e coi Dioscuri a cavallo ne! rovescio, ROM A
neil'esergo e le due lettere C*R sotto il ventre dei destrieri. L'Aver-
campo avendo osservato ctie tanto i Rabirj, quanto i Rabulei, i Rebiii;
e i Renii costumarono il prenome Cajo, non seppe decidere a quale
di tali famiglie si dovesse assegnare. Posseggo io pure questo denaro,
il quale mi fa conoscere che il Morelii restô ingannato forse dalla inala
conservazione di queilo ch' egli vide : imperocchè niun punto esiste fia
una lettera e faitra, e la prima non è un C, ma un iampantissimo G;
onde non C • R ma GR vi si iegge chiaramente ^. Neii' osservazione
quinta délia Décade quinta ho riunito una quantité di esempj, pei
quaii resta dimostrato che le siliabe indicanti il zecchiere, quando
mancano del prenome, signiGcano piuttosto ia famiglia di queilo
che ia gente; daiia quai regola non vi è ragione di ailontanarsi ne
meno qucsta volta. Molti sono i cognomi raccoiti dai Giandorpio che
incominciano per queste due lettere, ma fra questi il Gracula dei To- p. 317 * >ï>.
rannj , ii Graecinus dei Giulj e dei Pomponj , il Gratus dei Valerj , il
Grosphus dei Pompei e ii Gryfhus dei Plozj non serviranno alio scopo,
appartenendo tutti ai secoli imperiali. Altri pure per altre ragioni vanno
esclusi, e soii resterebbero Ottavio Grecino che militô sotto Sertorio,
i Marj Gratidiani parenti di Mario ii vincitore dei Cimbri, e i Sempronj
Gracchi, ai quaii dovranno aggiungersi per autorità délie medaglie gH
Antestj Graguli. Perô questo denaro pei suo tipo deve riferirsi ai prinii
tempi, nei quaii cominciô a coniarsi in Roma l'argento: nèsembra che
tutto ai piiïi debba ritardarsi gran fatto dopo ia seconda guerra punica ,
come si arguisce dalla sua somig^ianza con un aitro denaro délia gente
Terenzia, di cui pariai neii' osservazione terza délia Décade terza.
* Tav. V, n. 11. — * [Voyez Cohen, Méd.c<ms, pi, XXXVI, Sempronia, 1.]
L 49
386 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Laonde non faranno tampoco al caso nostro H Grecino e i Gratidiani ,
che figurarono oltre un secolo dopo neH' età délie fazioni Sillane. An-
che gli Antestj Graguli non pare che si abbiano ad elevare ad un epoca
cosî remota , perché le loro monete di rame seguono il peso dell' asse
onciale, e perché G. Antestio, di cui si hanno alcune medaglie con
tipo simile a quello di cui ragiono, non sembra che portasse il cognome
di Gragulo, ma sibbene un altro avente qualche relazione col cane,
che gli serve costantemente di simbolo. Non trovo adunque opportuni
se non che i Sempronj Gracchi , nella famig^ia dei quali preferisco di
collocare questo nummo, potendo con verisimiglianza essere stato co-
niato 0 da Ti. Gracco console nel 5i6, o da suo figlio console anche
egli nel SSg.
OSSERVAZIONE VI.
P. jiB *i6. In tutte le opère numismatiche mal descritto ritrovasi il denaro
Morelliano délia gen te GeciliaS rappresentante nel dirittola consueta
testa femminile coperta dalfelmo alato colla X dietro Toccipite. Nel
rovescio si è creduta effigiata sopra una biga una figura armata di
corazza e di elmo, tenente colla sinistra Tasta militare e le redini,
alla quale alcùni hanno dato nella destra un ramo , altri Y hanno ne-
gato. Nell'esergo leggesi ROM A, e nell'area vedesi una testa d'ele-
fante, dal collo di cui il più délie vol te pende un campanaccio^. Il
Vaillant e il Morelli, sedotti dalF infedeltà dei disegni che avevano
per le mani, giudicarono che in quella figura fosse delineata Borna;
ne migliore fu il giudizio portato dalf Eckhel che ravvisovi Marte.
Ma essi furono certamente ingannati : perché io, che nel momento
in cui scrivo mi trovo avère sotto g^i occhi quattro di queste meda-
glie una più bella dell' altra, posso attestare che quella figura ci mo-
^ Tav. I, n. 5. — * [Voy. Cohen, Méd, cotu, pi. VIII, CaeciUa, 5. ]
DECADE VIII. 387
stra una dea vestita délia stola cinta solto il petto , con testa nuda ,
ma coi capelli iegati dietro in un nodo, la quale ha nella destra un
ramoscello d' alloro, e tiene nella sinistra le briglie e Tasta pura, che
per taie si ravvisa al bottoncino in cui termina suUa cima. Non potendo
conveuire coU' Arduino\ che voile trovarvi la Vittoria, perché costei
non si vede mai priva délie sue ali , sono stato alcun tempo dubbioso
intorno la divinité che vi si doveva riconoscere, parendomi che non
avessero alcun diritto in questa immagine Tllarità e la Pace, che
sono le due dee che per Tordinario ci si mostrano con un ramo nella
destra. Infatti oltre che da loro non si adopera il lauro, competendo
alla prima la palma, alla seconda Folivo, una più forte difficoltà mi
nasceva dalla conoscenza che il loro culto in Roma fu molto posteriore P. 919 * 17.
di tempo ail' incisione délia présente medaglia. Imperocchè non mi
ricordo che soi nummi si abbia memoria àe\Y llarità innanzi Adriano,
e, per riguardo alla Pace, primi furono Vespasiano a fabbricarle un
tempio e Augusto ad ergerle un' ara : motivo per cui solo sulle mo-
nete di quest' ultimo fa la sua prima comparsa nella numismatica. Per
le quali cose mi sono finalmente determinato perla dea Pietà (la cui
testa è fréquente nella série consolare), la quale ebbe un tempio nel
foro Olitorio fino dal 673 dedicatole da Aciho Glabrione, e vota toi e
dieci anni prima da suo padre in tempo délia guerra col re Antioco.
Non nego che i suoi più comuni attributi sotto gl' imperadori furono la
patera, il simpulo, Tara e Vacerra; ma il ramo di lauro e Tasta pura
sono i simboli che le furono dati più anticamente, come si dimostra
dalle medaglie di Sesto Pompeo^, sulle quali è similmente rappresen-
tata, e dove non lice scambiarla con alcun altra, stante Tepigrafe
PIETAS che ce ne dà sicurezza. Che se tutti gF instrumenti dei sagri-
hcj ben si addicono alla dea délia devozione verso i numi, per la
stessa ragione le converrà il ramoscello adoperato nella lustrazione,
con cui aglistessi sagrificj davasi incominciamento ; onde scrive Servio':
rrLustramur, id est purgamur, ut Jovi sacra faciamus. -n E veramente
* In HUl Aug, p. 686. — * Theê. MoreU. in g. Pompeia, tav. II,n.5e6. — ^ Ad
Aeneid. Vh. III, vs. 379.
^9.
388 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
il ramo, con cui si lustravano le vittime e il popolo, molto spesso fu
H'aHoro, secondo che si dice da Ovidio^ :
Virgaque roratas laurea misit aquas;
E si conferma da Giovenale '^ :
Cuperent lustrari, si qua darentur
Sulfura cum taedis, et si foret humida laurus.
x\Itre testimonianze se ne possono vedere presso gli accademici erco-
lanesi' e nella collezione degli opuscoli de! Calogerà*.
p. jno * 18. Sebbene il Gupero^ restasse incerto délia famiglia cui doveva attri-
buirsi questo nummo, pure ai giorni nostri più non si contende sulla
sua aggiudicazione alla gente Gecilia, di cui fu quasi propria impresa
Telefante, dopo cbe L. Cecilio Melello console nel 5o3 condusse Tanno
dopo in trionfo perla prima volta questi animali presi ai Cartagînesi in
Sicilia; ond'è che ora tutto intero, ora la sola sua testa, comparisce
assai spesso sulle medaglie di quella casa. E perè da notarsi ch' esi-
stono alcuni spezzati di un asse mancanti anch' essi di leggenda, învece
delta quale portano nell' area superiore del rovescio la stessa testa
d* eleTante che si vede su questo denaro : pnd' è fondatissima Y indu-
zione che sieno stati coniati per ordine di un medesimo zecchiere. Di
questi io posseggo il semisse, il triente e il quadrante : de' quali il
primo è stato anche pubblicato dal Morelli^ il terzo dal Ramus^. Il
loro peso, tutto che sia alquanto alterato dalle ingiurie dell' età, di-
mostra che facevano parte di un asse onciale, il che sarà di qualche
lume per iscoprire il Metello a cui appartengono. Il Vaillant attribui
tutte queste medaglie a M. Metello console nel 689, di cui abbiamo
• [Fast lib. IV, vs. 7fi8. ] * Vol. IV, p. 399.
' Sot. II, vs. 1 56-1 57. Vedi il ramo ^ De elephanUê obviù m fi«mi>, c. 11.
d*alloro nella Justrazione del bassorilievo p. 119.
presso il Visconti, Museo Pio-ClemetUino, ^ Tav. V, n. A.
t. V, ta vola 33. ^ Cataiago del Museo di Danimarca, 1. 1.
' Bronzi, t. I, p. 966, nota h. part, n, p. 99.
DECADE VIII.
389
oltri nummi : il che per quelle di rame fu ammesso anche dalF Âver-
campo, dicendo poi che la nostra d'argento poteva anche trihuirsi a
C. Melello Gaprario console nel 66 1; sulla quai discrepanza FEckhel
non espose il suo giudizio. Biguardo a quesl' ultima, TArduino era
stato di parère concorde coir Avercampo, ma riferi le prime a Metello
Scipione suocero di Pompeo e console nel 702 : il che non potrà esser
vero, stante che il loro peso le ricaccia ad un' epoca anteriore ai tempi p. a^i * 19.
di Silla. Ora il tipo délia Pietà, che ho scoperto sopra ûna di queste
monete, parmi che somministri una buona ragione per aggiudicarle
piuttosto a Q. Metello console nel 676, che otlenne il cognome di Pio
per la pietà figliale, con cui essendo giovinetto si adoperè, onde il Nu-
midico suo padre fosse nel 655 richiamato dall' ingiuslo esilio. Questa
congettura per cui la présente dea farebbe allusione al merito ed al
cognome di chi fece effigiarla , viene coadiuvata da due altre ragioui ;
l'una che Metello Pio fece veramente batter moneta, corne apparisce
dalla Morelliana numéro terzo, ta vola seconda^; l'altra che il ritratto
délia Pietà è fréquente sui nummi di Metello Scipione, che fu suo figlio
adottivo^.
OSSERVAZIONE VII.
Devesi Iode ail' Eckhel per essere slato l' unico a darci la vera descri-
zione délia rara medaglia délia gente Servilia', che rappresenta da un
lato la testa laureata délia Liberté* coU' epigrafe C • CASSEI • IMP, e
' [Ce semis avec la légende Qj^MET*
PIVS n'a plus été vu depuis. U paraît im-
possible et ne doit être attribué probable-
ment qu'à une erreur de Patin ou de Mo-
rell; voy. Monmisen, Hist. de la monnaie
rom, p. 612, C. Cavbdoiii.]
' [Les dépôts monétaires ont démontré
que les médailles de Q. Metellus Pius avec la
télé de la Piété accompagnée d'une cigogne '
se rapportent au consul de 67a, père adoptif
de Metellus Scipion. Voy. BuUet, deW Instit,
arch, 1861, p. isS. C. Cavkdoni.]
^ Th, Mor. in g. ServiUa, tav. 11, n. 3.
* [Je suis tenté de croire que c'est plutôt
une tète d'Apollon , car elle n'a ni pendants
d'oreille ni aucun autre ornement féminin ;
elle ferait alors allusion è la dignité de
XVvir sacns facivndis, dont C. Cassius
390 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
che mostra dair altro M * SERVILI VS * LEG coUo straiio tipo di un
granchio che ticne con ambedue le branche un aplustro, sotto cui
vedesi un diadema disciolto ornato di frangie, e più abbasso una rosa
ch' erasi creduta prima un balausto, ossia un fiore di melo granato'.
p. 93.) * 20. L'esemplare ch' io ne posseggo, mi fa fede ch' egli ha avuto ragione
d'emendare tutti i precedenti numismatici, che avevano preso quel
diadema per un ramo d'albero da cui sporgesse T acceunato fiore. Il
Vaillant, per rendere ragione di questo nummo, suppose che queir
animale marino fosse un gambero, e credè che alludesse alla città di
Âretusa capitale del regno di Emesa nella Siria , la quale pretese che
da prima si chiamasse Gambari , secondo che si sforzô di provare con
un passo di Strabone, kpédovaa )) Ta(j£oipov^ Arethusa quae Gambari
est^. Da quel geografo si racconta essere stato regolo di quel paese
Sampsiceramo , che aveva un figlio per nome Jamblico, ambedue i
quali prestarono soccorso a Cecilio Basso , che a nome di Cesare occu-
pava la città d' Apamea. Giô porto il Vaillant ad immaginarsi che quei
piccoli principi fossero multati di una buona somma d'argento da Cas-
sio il congiurato, dopo ch'ebbe costretto Basso ad arrendersegli. Ag-
giunse che Taplustro era Temblema délia città di Sidone, sulle cui
monete trovasi frequentemente , e conchiuse che con ciè si erano voluti
indicare i due luoghi, dai quali era provenuto il métallo con cui fu fab-
bricata questa medaglia. Del balausto poi non si diede gran pensiero,
giudicando ch' egli non volesse denotare se non Y abbondanza che si
aveva di tali frutti in quella regione.
Ampia censura di una taie sentenza fu fatta dal Liebe' e dair Aver-
campo^; adducendo specialmente che quel crostaceo non era al tri menti
un gambero ma un granchio, e che il Vaillant non aveva intesa per nulla
la mente di Strabone , quando ricevè per nome di una città quello ch'era
evidentemente il nome di un principe. Conciossiachè scrive il citato
<^tait reYèto. Vovef Décade VII, osserv. vi. ' Lib. XVI, c. ii. S 1 1.
C. CiVEDom.] ' Gotha numarta, p. q5.
' [Voyez Cohen, MédaiUen constdaires, ^ Thés, MoreU. in g. Coma.
pi. XI, Coêsia, 9.]
DECADE VIII. 391
autore in quel passo : (rsemper autem proximi (Arabes) Syris mitiores
{T suiit, et minus Arabes et Scenitae domina tiones babentes melius con-
(rstitutas, quemadmodum Sampsicerami Arethusa, et Gambari The- P.933 *^i.
(T meHa , et aliae hujusmodi, -n xaBdnep il lia[iyf/txepdfjLOv kpédovtra, xoU
V ToLfâJSapov SéfiskkoLy xou àXXou TOlavTal^ ov' è chiaro voler dir che
Aretusa era la città del regolo Sampsiceramo , e Temella quella deir
ailro regolo Gambaro. Per le quali cose , passando Y Avercampo a
recare una nuova spiegazione di quel tipo, stimô che vi s'indicasse la
vittoria navale conseguita da Cassio sopra i Bodiani , alla quale lenne
dietro la dedizione délia loro isola. Infatti non puô negarsi che il fiore
rappresentato sulia raedaglia non sia il simbolo di Rodi ; e se T aplustro
poi vedesi sulle monete di Sidone, nulF altro v'indica se non ch*era
una città marittima. Onde queir ornamento délia poppa potè accon-
ciamente adoperarsi per signifîcare la perizia dei vinti nelle cose di
mare. Finalmente pensô che il granchio facesse allusione al modo usato
da Cassio in quella pugna, che viene descritto da Appiano : «rRhodii,
frnavigiis agilibus ultro citroque^discurrentes, modo penetrabant ad-
(T versos ordines, modo circumveniebant. Romani contra, innixi gra-
(Tvioribus, quoties aliquam prehendebant injectis ferreis manibus,
cr majore vi praevalebanl, ut in terrestri praelio ^. ^
Di queste due interpretazioni sentenziè TEckhel: tr Postremus nuni-
(rmus in aenigmata patet, quae cum explicare nituntur Vaillantius et
(T Havercampus , mira nobis et incredibilia occinunt'. -n Disse poi che
questo tipo era sicuramente allegorico, ma non si attentô di spiegarlo
e aggiunse soltanto che il fiore poteva rendere verisimile , che qui si al>
ludesse alla vittoria su i Rodiani , siccome era probabile che il diadema
disciolto significasse la dissoluzione délia podestà regia affettata da
ijfiepdrrepot , xai ijrrov Apa&( hclI Jjcrfvîrat , vXêov, xai èvovà^ts èxpôivTO' Poi}(iatot hè,
iiy€(ÂO»ias é^omes (TwnsrayiAévas ftàXXov , èni vgàiv ^pvrépùùv , 6t6 avfAvXaxsttv , ànà
xaâécjrip, x. t A. [ Strab. Hb. XVI, c. 11, jSapvr^pas pifJLrjs èvs^àpwv, 6S<nrsp iv
Su.] veiofjLOLx/9- Bell. cto. lib. IV, c. lxxi. J
" [Patot (lèv yàp v«oa< xo{t(pats hté- * D. N. F. t. V, p. 3ii.
392 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Gesare. Nei quai giudizio non puè negarsi che moito concedesse al mai
animo che suole non di rado addimostrare contro T Avercampo; perché
a riserva délia spiegazione del granchio, cui non si potrebbe applaudire,
Taltre poi sono cosi sicure, che non si puô dubitarne senza fargli un
torto manifesto. Ed in vero, come l'Eckhel poteva mettere in forse il
significato dell' aplustro, quando da lui si è tante altre volte confessato
che sui nummi latini egli è un testimonio di vittorie marittime? E se
P. 334 * aa. ciô è, come restare incerli se M. Servilio abbia avuto in animo di ce-
lebrare un combattimento navale, allorchè Y altra sua medaglia, in cui
espose un semplice aplustro, ne fa sichiara testimonianza? Egualmente
chi puè ignorare che la rosa fu V emblema particolare di Rodi , dopo
che questo è appunto il significato del nome di quelF isola, e dopo che
le sue medaglie ne sono quasi sempre adornate : onde lo stesso Eckhel
dovette in altro luogo convenirne ^ ? Or dunque sapendosi che Cassio
riportè veramente per mare una vittoria su i Rodiani, che si desidera
di più per concedere che questa interpretazione è non solo verisimile,
ma certa?
lo poi aggiungerô un' altra ragione desunfa dal tempo in cui fu co-
niata la medaglia, che metterà fuori di controversia una tal verità.
Lepido, Antonio ed Ottaviano si arrogarono il triuravirato ai 27 no-
vembre del 711, secondo che attesta la célèbre tavola Colocciana.
Nella primavera delF anno seguente incominciarono a far trasportare
le loro legioni nella Macedonia : e già ve ne avevano otto, quando
Bruto e Cassio ebbero insieme un abboccamento, in cui osservando
che le forze dei triumviri potevano ancora disprezzarsi , risolsero di
debellare prima tutti i fautori delf avversa fazione che restavano loro
aile spalle. Quindi Bruto assaltè i Licii, Cassio i Rodiani^. Conquistata
Rodi, Cassio tornô a raggiungere Bruto a Sardi, ovc 1' esercito g^i sa-
inte ambedue imperatori'. Fecero allora marciare le proprie solda-
290 *a3. tesche, e valicato il mare ad Abido arrivarono per la Tracia a Filippi,
ove sul finire deirautunno fu data la sanguinosa battaglia, che decise
' D. A', r. t. Il, p. 60a. ' Plut, in hruX. c. xxxiv.
' Appian. fie//, cw. Hb. IV, c. lxv.
DECADE VIII. 393
délia loro sorte. Il titolo adunque d' imperatore da questa medaglia
attribuito a Cassio, il quale prima non aveva se non quello di procon-
sole, siccome c insegna la storia confermata da un nummo di M. Âquino,
ci mostra ch' ella fu coniata nell' intervallo dei pochi mesi che scorsero
fra il 8U0 arrivo a Sardi , e la pugna in cui si diede la morte. Per con-
seguenza ella fu stampata subito dopo la conquista di Rodi : dal che
ognuno vede quanto di peso si aggiunga ail' opinione delF Avercampo.
Fermato adunque che non è da dubitarsi dell' impresa cui allude
questo tipo, io porto opinione che il granchio indichi il luogo in cui fu
data la battaglia navale, per la cui perdita gli abitanti di Rodi non
poterono impedire ai Romani di sbarcare nella loro isola, e di forzare
alla resa la loro città. Questa battaglia fu incominciata in faccia a
Mindo, nel cui porto era raccolta la flotta di Cassio, il quale ne fu
speltatore da un monte di quella riva^ Conseguentemente ella suc-
cesse nelle acque di Coo, ossia nel braccio di mare interposto fra queir
isola e la spiaggia délia Caria, in cui trovasi Mindo. Ciô posto, quale
dei numismatici non sa che il granchio è favorito simbolo di Goo, sulle
cui medaglie si vede con lanta frequenza? Acconciamente adunque fu
dipinto queir animale in atto d' essersi impadronito deir aplustro, in-
segna dei dominio dei mare, per denotare che presso queir isola. era
stata sconfitta Y armata dei Rodiani, indicati anch' essi dal proprio em-
biema délia rosa posta nel basso délia medaglia. Ë la ragione poi dei
diadema ci verra chiaramente spiegata da Plutarco : «rCum Gassius P. sâC^aA.
trinsulam Rhodum vi cepisset, non ut decuit rébus usus est, et circa
rrinclementiam maxime. Hujus autem ingressu insulae cum appellare-
crtur rex atque dominus, respondit se neque regem neque dominum
rresse, sed régis atque domini interfectorem^. ?) Quindi il diadema di-
sciolto vorrà significare il rifiuto dei titolo regio ojTertogli in quell' oc-
casione dai Rodiani : rifiuto che ognuno troverà conveniente che fosse
* Appian. Bell. civ. lib. IV, c. lxxii. ^aaïkàa xai xiptov àvoxpivàiievos' otire
* [Kéxraioç fièv éX6i)v P/t^ov ovx èiriei- ^acrtXeiis, o(rre xitpios, toO le xvplw xai
xùiç è^^pr^o TOîs 'mpéyiiouTi , xai raitra 'ospl ^aatXéùDÇ ^ovsiis xai xoXaaliis. In Brut,
rifv etcrolov rots tirpoffa'^opeiwjatv avràv c. xxx.]
I. r>o
3i)â
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
,- ♦
commendato sui nummi di uno de' baoderaj délia libertà. Ë con cio,
se non m' inganno, tutlo questo rovescio avrà ricevuto una soddisfa-
cente spiegazione : e invece di un enigma, corne parve agli occhi deir
Ëckhel , ci présentera anzi ano dei tipi più eruditi che vanti la série
délie famiglie.
Si è concordi nel credere che il M. Servilio che fece coniare la
présente medaglia sia quel tribuno délia plèbe del 711 *, che nel
giorno antécédente al principio di quell' anno prodtissc Cicérone a
recitare innanzi al popolo la Filippica quarta , suUa cui fine Viene
encomiato pel suo aroore alla libertà. Probabilmente la successiva
proscrizione Y astrinse a rifuggirsi ail' esercito dei congiurati. Credesi
figlio di quel M. Servilio oratore, che fu accusato de repetundis da Pilio
parente di Pouiponio Attico, che difeso da M. Gelio non fu assoluto
ne condannato^, e che dal Bruto di Cicérone' si ricava essere perito
nella guerra Farsalica. Osservando che il nostro M. Servilio si dice
legato anche di Bruto in una medaglia d' oro del Museo Cesareo pub-
blicata dalF Eckhel, potrebbe laluno sospettare ch'egli fosse quel!'
•>5. ignoto Marco, di cui Appiano ci tace il nome gentilizio, ma di cui
ci dice^ che fu proscritto per essere appunto legato di quel principe
dei congiurati. Costui dopo la sconfitta di Filippi essendosi finto un
servo, fu comprato da Barbula, il quale avendolo in progresso rico-
nosciuto, gli ottenne il perdono da Augusto. Divenuto poi uno degl'
intrinseci amici del principe, potè rendere la pariglia al suo benefat-
tore, che dopo la pugna Aziaca si era anch' esso mascherato sotte ser-
vili apparenze ed era capitato in suo potere; notandosi poi dallo sto-
rico che in seguito furono ambedue coUeghi nel consolato ordinario.
Imperocchè potrebbe credersi che questo Marco fosse una persona
■ medesima col M. Servilio console nel 766, nel quai caso converrebbe
dire che il suo compagno Eilio Lamia avesse avuto anche il cognome
di Barbula. Tuttavolta è da considerarsi che da Tacito quel consolare
' Cic. Ad Fam, lib. Xii, ep. vu; Ad Brut.
ep. V. — ^ Cic. Ad Atûe, lib. VI , ep. m; Ad
Fam. lib. Vlll. ep. viii, S a, 3.
M. 77.
^ Beli, civ, lib. IV. c. \l\\ , $ 10.
DECADE VIÎI. 395
Servilio si nomina anche ne! 770 *, e che anzi lo fa intervenire in se-
nato anche nel 776^, onde con taie ipotesi bisognerebbe supporre
che a quel tempo avesse quasi un secoio d' ctà. Per lo che sospetto
piuttosto che quei consoli ignoti d' Appiano siano quelli che procède-
rono nel 733, cioè M. LoUio che ci è noto corne amico di Augusto, e
Q. Emilio Lepido, la cui famig^ia usô anticamente il cognome di Bar-
bula, e ch' egli, seconde lostile diquei tempi,potè risuscitare. Perô tro-
vandosi che quel Servilio del 766 dai fasti d' Idazio si chiama Noniano,
eche perciô è certamente il padre diM. Servilio Noniano, célèbre ora-
tore e console nel 788, vi sarà luogo a supporre che il nostro legato
fosse quel Nonio senatore, di cui parla Plinio : crPropter gemipam opa-
rrlum ab Antonio proscriptus Nonius senator est, filius Strumae Nonii p. 398*96.
rrejus, quem Gatullus poeta in sella curuli visum indigne tulit, avus-
fr que Servilii Noniani quem consulem vidimus ^. *» Nel quai caso egli
non sarebbe figlio naturale , ma adottivo di M. Servilio oratore morto
nella guerra Farsalica ^il che perô non inipedirebbe che su queste me-
daglie potesse dirsi M • SERVILI VS • M • F • Ben è vero che il passo
di Plinio ugualmente si salverebbe tenendo che il M. Servilio di questa
medaglia adottasse il console del 766, nel quai supposto egli sarebbe
un personaggio diverso dal figlio di Struma. Se non che la qualité di
proscritto, che a questo Servilio egregiamente conviene, mi fa più vo-
lentieri propendere ail' altra opinione.
OSSERYAZIONE VIII.
Il Vaillant pubblicô pel primo una medaglia d' oro, che giusta-
mente commendô corne rarissima ^, avente da un lato la testa nuda di
M. Bruto entre una corona di quercia coH^epigrafe BRVTVS-IMP,
* AnnaL Kb. II, c. xlviii. ^ Hist, mt. Hb. XXXVII, c. vi.
* Ibid, Mb. III, c. XX. • Nella génie Servilin, n. 8.
5o.
396 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
e dairaltro la leggenda CASCA-LONGVS attorno a un trofeo
eretto fra una congerie di armi e due prore di nave *. Altre ripetizioni
di questa medaglia furono in seguito divuigate dal Museo Pembroke ^,
dal Museo Tiepolo', dalle Novelle letterarie florentine*, dall' EckhelS
dal Sanclemente^ e dal Visconti^. Dalla descrizione o dal disegno datone
da tutti questi risulta, che nell' area del rovescio aile volte si trova la
lettera L, aile volte no. Fu creduto dal Vaillant che il trofeo ricor-
p. 939 ♦ 97. dasse la vittoria marittiina riportata sopra le navi dei triuraviri nello
stesso giorno, in cui fu combattu to a Filippi, vittoria ch' e^i suppose
gratuitaniente che fosse guadagnata da questo Casca. Gli altri editori
o si contentarono di dire in générale che alludeva aile imprese vitto-
riose délie flotte comandate da' luogotenenti di Bruto e di Cassio, 0
vero confessano ch' era incerto a quale precipuaniente mirasse. Intanlo
non è da dubitarsi che qui si sia ingannato il Vaillant. La pugna na-
vale vinta dai congiurati nel mar lonio sopra Domizio Calvino nel
giorno che fu fatale al loro partito, non si comandô già da Servilio
Casca, com'egli asserisce, ma sibbène da Stazio Murco e d a Domizio
Ënobarbo, ricordati espressamente da Appiano^. Dipoi attesta Plutarco
che r esilo di quella battaglia resté ignoto a Bruto, il quale non molto
dopo si fece uccidere : trVerum quodam ex casu, magis quam ignavia
rreorum qui navibus praeerant, ignoravit Brutus victoriam partani,
fr cum jam viginti dies abiissent®. n Casca adunque ch' era con Bruto do-
vette ignorarla parimente. E vero che non sappiamo quai fosse preci-
samente dei due fratelli Casca, ambedue congiurati, quello che fece
battere la présente medaglia : ma è certo perè che P. Casca uno di loro
era nell' esercito di Bruto anche dopo la morte di Cassio, come attesta
^ [ Voy. Cohen, Médailles eonsulatres , * T. II,p. viii.
pi. XXIV, Junia, 17.] ' Icùnografia nmana, lav. VI, n. &.
> P. 1 , t. XII. • BeB. do, lib. IV, c. civ.
■ T. I , p. 56. • [Tt&XÎ' ^é Tivi {làXkov ^ xox/a t«v é»
* Anno 1778, p. ']hl\, raft voL\àCÏv i/^ysfiàvew ifyvàï^ce rà xarrép-
^ Descriptio numorum veterum, t. V^ SùjfiahporrrosiifupûnfeiKOffihaysvoiiévwp.
p. 307. [(jotal. Mus. Caeê. part. II, p. ftli, InBrut. c. xlvii.]
lab. 1,8.]
DECADK Vin. 397
Plutarco'. Ora rantico epigrainma che ci è rimaso suUa loro morte ^
afferma che ambeduc castra eadeni fovere ^ e clie partibus adjliclis rictm
ulerque jacel ; e prima ci aveva detlo :
Occidere simul Cascàe, simul occubuere
Dextra quisque sua, qua scelus ausus erat.
Non vi è dunque dubbio ch' essi furono iiel numéro di coloro di cui
scrive Dione : «t Mortuo Brulo virornm primariorum, qui vel ali- P. a3o* ft^.
(tquem magistratum gessissent, vel ex percussoribus Gaesaris aut pro-
rrscriptorum in numéro erant, plerique confestim manus sibi atlule-
(rrunt^. 7) Gon che sarà dimostrato che niuno dei due Gasca non solo
non potè celebrare quella vittoria, ma ne meno giunse a saperla.
Di battaglie marittime, délie quali potessero menar vanto gli uccisori
di Gesare, non vi fu che quella di Mindo guadagnata sui Rodiani, di cui
ho parlato neil' osse: vazione précédente; ma io sono di avviso che uè
meno di essa qui si faccia ricordanza. Ella fu opéra dell' armata di
Gassio, senza che Bruto vi avesse la menoma parte; ed al contrario il
suo ritratto sembra mostrare che in tutto suo onore fu coniato il pré-
sente nummo. Per lo che osservando che questo trofeo è misto di arnii
da terra e da mare, tengo per fermo che piultosto sia rivolto a celebrare
le conquisle che contemporaneamente alla giornata di Mindo egli fece
sui Licj, le quali gli portarono d' impadronirsi délia loro flotta, a cui
alluderebbero le prorc di nave. Infatli Appiano, dopo aver narralo la
presa di Xanto e di Patara , e aver detto che Lentulo Spintere r An-
crdriacum missus, perrupta catena, qua ostium portus claudebatur,
ffad Myra ascendit,?) soggiunge : «rTum universa Lyciorum natio, le-
crgatis ad Brutum missis, auxilium et pecunias ei pro facultatibus pol-
(rlicita est. llie tributo eis indicto, Xanthiorum ingenua corpora domum
rtremisit, Lyciorum classem universam cum reiiquis navibus Abydum
* In Brut, c. xlv. ^és rivas èxàvreiïp i) xai èx Tà)v a^aryéùn*
* CataleeL p. 189-190. [Burmenn , rciv re èwoieKrfpvypLévù)v ért 6vtù)v, ol fièv
Antkol. lib» IV, epigr. 1 .] «Xg/ovs éa^roùs vapa^rfiia énéxreivav.
' [Twv Se ivZpéip Tây vptinùn* rw ip- Hist. Kb. XLVII, c. xi.ix.j
398 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Tnavigare jussit, quo ipse terrestres etiam ducebat copias, Gassiom
ffibi venientem ex lonia praestolaturus ^ 'n
Trovata per tai modo la ragione di questo tipo, restera ora da in-
p. o.:u * 29. terpretare quella Jettera L, che ho detto comparire aile volte su questo
rovescio , e di cui niuno degli altri numismatici ha voluto tenere di-
scorso. S' elia facesse parte del rimanente deil' iscrizionc , e se volesse
indicai^i per eseoipio che Casca Longo era Legahis di Bruto, ella sa-
rebbe in riga colle altre lettere, ne vi sarebbe la ragione per cui ora si
fosse posta, ora preterita. La sua posizione presso il trofeo indica adun-
que che al medesimo trofeo si riferisce. Non è questo il solo esempio
di simili sigle isolate , ne sempre costanti , le quali sono slate messe da
qualche zecchiere per ajutare Y intelligenza del tipo. Cosi in una meda-
glia délia gente Coelia , di cui ho parlato nelF osservazione ottava délia
Décade sesta , vedesi aile volte un S che non puô volere dir altro che
Sol, e che serve a far conoscere di chi sia la testa del nume presso cui
è collocata. Cosi in un denaro délia Marcia Y iniziale 4> ci avverte che
il ritratto rappresentatovi appartiene a Filippo re di Macedonia : per
tacere dL qualch' altra di tali lettere, di cui occorrerà di favellare in
appresso ^. Giudico adunque che alcuno degl' incisori abbia con questo
L voluto significare la Lyon, per farci sapere il popolo su cui fu ripor-
tato questo trofeo : il che verrebbe a confermare la spiegazione che ho
data del présente rovescio.
OSSERVAZIONE IX.
Si ha un' altra medaglia dello stesso Servilio Casca Longo , ma questa
è d' argento : la quale offre nel diritto la testa di Nettuno laureata e
* [XévrXoç èntvefi^ek ÀvSpidx^, niv roùs èXevSépovs évtiûovr^vàXet, xairà
re âXvmv ippvfie tov Xtfiévos, xai èç M^pa vavrixàv rà Avxleop dE^ca roiîp iXXais ravah
àin^st Kai rà noipàp rà Avx/ftw èç èxéXsve vepnfXeïv éç ÂfitAw, ép$a xai rà
BpoiiToy èvpéa^eve, avfi^a^^enf t« {nri- ve^àp aùràç ijye, xad Kéunriop ii iù»pias
(Txvo^iuvoi xai 'montœtp ôva ^infoipro. 6 ivépLsvev, BeU, civ. lib. IV, c. Luxn.]
hè airoTs è^opésre èvé^aXe, xai EavOiùtp * [^^Y- p'^ 1^^^^) Décade XIV, O68. iv.]
DECADE VIII. 35)9
barbata, cui sta appresso il tridenle coH' epigrafe C ASC A • LONGVS ;
ed ha poi iiel rovescio la leggenda BRVTVS • IMP, e il tipo di una
Vittoria in atto di cammiiiare tonendo colla sinistra una palma appog*
giata suiromero, e poiiando con ambedue le niani, siccome tutti hanuo
delto, una corona^ Benchè sia esattissimo il disegno che ne diede P. aSa + io.
rOrsino nella gente Giunia, pure egli aggiunse nelF illustrazione che
la Vittoria si posava sopra una prora di nave di cui neir incisione non
vi è indizio; con che pensô volersi indicare la flotta che M. Bruto si era
i'abbricata, e nella quale aveva spesi tutti i deuari da lui raccolli : onde
arrivato a Smirne domandô a Cassio che gli facesse parte dei suoi, se-
condo che ci avvisa Plutarco. Ma il singolare si è che nel riprodurre
questa stcssa medaglia nella gente Servilia, la prora di nave, su cui
aveva delto essere posta la Vittoria, fu da lui cambiata in due
stili, ch' egli suppose essere quelli, coi quali i fratelli Casca Ira-
(issero Cesare. Anche il Vaillant tutte due le volte che la riferisco feoe
nienzione délia proi^a, e da lei ne argui che Casca Longo comandasse
Tarinata dei congiurati, da cui fu vinto Galvino nel giorno stesso in cui
si diede la battaglia di Filippi; sentenza che ho superiormente rifiutata.
I/Avercampo negô Y esistenza délia prora e disse che ciô che vedesi
sotto i piedi délia Viltoria (t est linea tantuni longior, quae saepe pedibus
(? icuncularum in nummis subjici solet, quod denarius Musei nostri in-
fftegerrimus clare adslruit:!^ ma tutla volta stante la testa di Nettuiio
riferi questo tipo alla battaglia navale di Mindo. L'Ëckhel dissimulé dei
tutto questa controversia di fatto, e si contentô di notare ch' era incerta
la vittoria, cui si voleva allud(M*e con questo rovescio.
Tanta diversité di opinioni mi ha niesso in sospetto : e venue ([uesto
ajutato dal mirare che nei disegni Morelliani, i quali ricopiarono tre
volte questa moneta, la linea che l'Avercampo prétende rappresentare
il terreno, era contro il solito curva, e che di più in quello dato nella
gente Giunia questa linea facevasi terminare in una punta di freccia.
Ho dunque veduto la nécessita di consultare gli originali délia meda- «33*01.
' [Voy. Cohen, Méd, cm^. pi. XXX M II, ServiUa, lo.J
iOO OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
^lia , de' quali per buona sorte mi sono trovato possederne tre, tutti
benissimo manienuti. E il risultato délie mie osservazioni è stato quello
di accorgermi che la linea voluta taie dall' Avercampo rappresenla
veramente uno scettro che si rompe in due pezzi sotto i piedi délia
Vittoria che sopra vi passeggia. La figura dello scettro viene messa
fuori di controversia dai due pomi che appariscono aile due estremità :
uno de' quali essendo stato avvertito, ma non bastantemente , dal Mo-
rclli diede origine alla punta di freccia, che si scopre in una délie sue
incisioni. La mia attenzione fu ugualmente richiamata dalla stranissima
novità di vedere che la Vittoria offrirebbe la corona al rovescio, perché
se volesse onorarne alcuno verrebbe a imporgliela sulla fronte dalla
parte dei nastri. Ë in quest' occasione la beltà délie mie medaglie mi
ha fatto conoscere ch' essa non è la solita corona di lauro o di altre
frondi, ma una semplice benda : onde dovrà chiamarsi un diadema;
il quale altresi si manifesta per taie alla soverchia larghezza di quelle
che credevansi fettuccie pendenti, ed aile frangie di cui sono ornate
r estremità. Di più, ho osservato che dalla parte verso il corpo délia
Vittoria, questa benda, la cui figura dovrebbe essere circolare, non si
continua, ma termina nelle sue mani : ond' è forza conchiudere che si
sia voluto rappresentare rotta nel mezzo. Ë veramente fa meraviglia
come i passati numismatici non si sieno di ciè insospettiti , scorgendo
quale strabocchevole grandezza avrebbe avuto questa loro corona, che
non sarebbe stata minore del seno che forma la Vittoria allargando le
braccia. Quindi per descrivere esattamente questo rovescio converrà
p. i):vj * 39. dire che rappresenta una Vittoria aiata e stolata, la quale cammina
sopra uno scettro infranto, e tiene colla sinistra un ramo di palma
appoggiato sulla spalla : ma nello stesso tempo mostra un diadema
squarciato nel mezzo, avendo in ciascuna délie mani un capo délia
rottura: mentre intanto gli estremi lembi dello stesso diadema, dopo il
nodo che gli lega, pendono svolazzanti. Da un tipo adunquea cui non
si era fatto avvertenza, perché reputato comunissimo, eccone veimto
fuori uno ben singolare; tant' è vero che non é mai soverchia la dili-
genza con cui si debbono esaminare le medaglie.
DECADE VIII. 401
Potrebbesi aver voluto denotare, che ie vîttorie dei partitanti délia
libertà distruggevano la tirannia incominciata dal dittatore, e prose^
guita poi dai triumviri; ma io non mi nascondo le diffîcoltà, a cui va in*
contro quest' opinione. Se la meda^ia appartenesse ai tempi di Cesare,
la cosa andrebbe bene, perché allora il potere era tutto nelle mani di
lui solo : Antonio avevagli ofTerto il diadema : e la principal ragione
che mosse ad ucciderlo fu appunto la sua intenzione di prendere le
insegne di re col pretesto délia guerra coi Parti. Ma per rapporto ai
triumviri Y aflare procède diversamente. Niun sospetto avevano essi dato
ancora di aspirare alla dignità reale, ne la monarchia poteva conciliarsi
con un governo di tre. Per la quai cosa sono più volentieri d'avviso,
che qui voglia celebrarsi il rifmto che fece Cassio del titolo regio dalo-
gli dai Rodiani : del che ci fa testimonianza Plutarco, il di cui passo
ho riferito poco sopra nelf osservazione ottava. Il diadema infatti, che
vedesi pure su quella medaglia di M. Servilio , ove non puô avère altro
significato, sembra dare la preferenza a quesf opinione; e veramente
il tipo di una Vittoria in atto di averlo strappato e di calpestare lo p. 935 * 3:1
scettro, acconciamente puô rappresentare quel fatto. Del pari ben si
accorda la testa di Nettuno efiigiata sul diritlo, perché marittima fu
appunto la vittoria che gli aveva partorito queir onore. Anche i tempi
egregiamente convengono, non essendovi dubbio che questa medaglia
fosse coniata nello stesso tempo delF altra di cui ho parlato neir osser-
vazione précédente, e che la conquista délia Licia, cul ella allude,
avvenisse contemporaneamente alla presa di Rodi , a cui questa si riferi-
rebbe. Per lo che converrà dire, che Servilio Gasca colle sue due mo-
nete voile onorare del pari i due principi del suo partito. L' unica op-
posizione che potrcbbe farsi sarebbe somministrata dal nome di Bruto
che su questa medaglia comparisce : mentre stando alla mia sentenza
parrebbe che dovesse esservi piuttosto quello di Cassio. Per altro vi è
luogo a rispondere, che secondo tulte le apparenze Casca Longo era
legato di Bruto e non di Cassio : ond' è questa la ragione , per cui solo
il nome del primo si fa vedere sui suoi nummi. Del resto, ^' interessi
di questi due repubblicani erano uniti cosl strettamente , che gli uffi-
1. 5t
402 OSSERVAZIOiM NUMISMATICHË.
ciali di uno e dell' altro di loro potevano senza dispiacere al loro capo
conimendare de! pari ie geste de! compagno che ritornavano in utile
comune.
OSSERVAZIONE X.
Un rarissimo denaro délia gente Valeria, che presso il Morelli è il
({uarto délia tavola seconda, porta T iscrizione MESSAL/a • FtVttw; e
rappresenta un busto veduto dalla parte del dorso, colla testa rivoltata
di una donna con lunghi capelli, coperta deir elmo crestato, la quale
tiene Tasta alla sinistra. Generalmente vi si è creduta effigiata Pallade;
p. j36*3^i. ma la penna che orna la celata non lascia dubhio che sia Ronia, se-
condo ciô che notai nell' osservazione quarta délia Décade prima. Nel
rovescio legesi ? AKE - COnSule ' Senatus ' Conmlto y e vi si vede una
sedia curule sovrapposta ad uno sccttro e ad un diadema\ Gli antichi
numismatici lo avevano creduto un tirso; ma il bellissimo esemplare
ch' io posseggo di questa medaglia mi fa certo délia molta ragione
ch' ebbe l'Avercampo di riprenderli su di ciô. Gran contesa vi è sul
console ch'è qui ricordato, contesa che V Eckhel lasciô indecisa, e ch' io
prenderô a trattare ampiamente, potendo forse provenirne qualche
inaggior iume sulla famiglia dei Messala, délia quale si è mollo di-
scorso in Roma nei mesi passati^.
Quattro sono i consoli di questa casa, a cui il présente numnio po-
Irebbesi atlribuire. Il primo è M. Valerio Messala giunto al consolato
nel 698, che dai cippi terminali del Tevere' consta essere stato figlio
di Marco e nipote di Manio; che da Asconio nelF argomento délia ScaU"
riana e dalF indice di Dione chiamasi ancora Niger^ e che per attestato
di Valerio Massimo*, di Plinio* e di Solino*, ebbe il sopranome di
' [Voy. Cohen, Mid, eom, pi. XL, Va-^ 1821, in-S" de 6a pages. Th. Mohhsbn.J
Iffia, 5. ] * FabretU , Inêcr. dom. c. vi, n. 1 66-1 67.
' [C'est une allusion à Touvrage de Ra- • Val. Max. lib. IX, c. xiv, S 5.
phael Mecenate, intitule : Af «m ValemMes- * Hitt. nat. lib. VIII, c. xii (10).
êalae Corvini AuguHo eoaevi mta; Rome, * Cap. t.
DECADE VIII. 403
Menogene per la sua somîgHanza ad un istrione che cosi chiamavasi.
Attese ali' eloquenza e fu pîù giovane di Cicérone, siccome egli af-
ferma : ffM. Messala minor natu quaui nos, nuHo modo inops, sed non
(rnimis ornalus génère verborum, prudens, acutus, minime incautus,
(rpatronus in causis cognoscendis componendisque diligens, magni la-
frboris, multae operae, mullarumque causarum^?) Difatti l'anonimo
scoliaste delF aringa pro Roscio annunzia che al suo tempo esîstevano p. 937 * 35.
ancora alcune sue orazioni ^, e Âsconio Pediano nell' argomento délia
Scauriana^ attesta che fu uno dei difensori di Scauro. Si è preteso di
conoscere la sua età dalla citata orazione pro Roscio recitata nel 676,
nella quale dice Tullio: (rFori judiciique' rationem Messala, ut videtis,
rrjudices, suscepit. Qui si jam satis aetatis atque roboris haberet, ipse
crpro Sexto Roscio diceret. Quoniam ad dicendum impedimento est
<raeta8 et pudor, qui ornât aetatem, causam mihi tradidit^. t) Dal che si
è Yoiuto ricavare cli' egli a quel tempo non toccasse ancora Tanno di-
ciottesimo, ch' era Tetà legittima per incominciare a trattare le cause.
A me pare tuttavia che non se ne possa dedurre cotanto. A buon conto
fort judiciique ratùmem 9usceperat : onde aveva pur fatto qualche cosa in
queila causa, e quindi aveva oltrepassata Telà che gl' interdiceva il
mischiarsene : oltre che la legge annale comanda che nel 698 se gli
attribuisca Teti^ prescritta dei &3 anni per essere console. Contentia-
moci adunque di credere che quando Roscio fu difeso egli avesse â3 0
â/i anni, in cui puo dirsi tuttavia che non aveva ancora salis aetatis et
roboris ad dicendum; ed in tal modo sarà slato più giovane di Cicérone
di due anni 0 tre, il che basta perché sia salva la sua asserzione. Molti
elogi se gli fanno dallo stesso Tullio suUa condotta da lui tenuta nel
consoiato ^. Dal Pighio si opinô ch' egli dopo conseguisse la provincia ,
ma non si sa quai fosse. JNel 696 e nel 697 era certamente in Roma,
corne Costa da due lettere di Cicérone^: anzi nel second' anno intervenue
#
' Urut. c. Lxx. " Ad Àttie. Hb. 1, ep. xiv et xvi.
' S 9 [p. 6*36, Orelli]. ' Ad Quintumfr. lib. I , ep. xm;ad Auic.
' [P. 90, Orelli.] lib. IV, ep. i.
* Cap. Li.
5i .
àOà OSSERVAZIOM NLMISMATICHE.
al coilegio dei pontefici, ai quali era ascritto^ Nei 699 fu eletto cen-
p. a38 * 36. sore in coinpagnia di P. Servilio Isaurico, come appare dai cippi sopra-
citati e dall' epislola terza del libre quarto ad Attico; ma i tribuni délia
plèbe gl' impedirono in quell' anno di fare il censo^. Mori in età ancora
imniatura, perché Cicérone nell' enunciato luogo del Bruto lo contd
fra coloro che perirono avanti la guerra civile, ossia innanzi il 706. Ëd
io ho poi un gran sospetto ch' egli mancasse di vita durante TuOizio
censorio, e precisaniente nel settembre dell' anno 700, poco dopo la
difesa da lui fatla di Scauro, che fu assolulo cr IV nouas septembres, cr I m-
perocchè trovo che in quell' anno trpridie kalendas octobres, d TuUio
scrive ad Attico : (r Non puto te de lustro , quod jam desperatum est, quae-
rere^. -n Difatti essendo egli morto a quel tempo, il suo collega, secondo
il consueto, era obbligato a rinunziare; e quindi poteva dirsi con tutta
giustizia ch' era disperato il lustro S il quale per verità non fu fatto se
non nel 706 dai successori Appio Claudio e L. Pisone.
11 secondo personaggio è un altro M. Valerio Messala console nel
701, le cui geste niolto spesso sono state ad altri attribuite. Niuno ci
ha detto chi fosse suo padre, ma Valerio Massimo ci attesta che nacque
da una sorella dell'oratore Ortensio^. Consta dall' orazione pro Sylla'^
ch' egli domandava la pretura per Tanno 699, il che vuoi dire che
a quel tempo doveva avère quarant' anni. Per questa ragione non posso
convenire col sig. Mecenate e con altri che Y hanno fatto nascere dai
superiore Messala Nigro, il quale, come ho mostrato poco fa, non aveva
che due 0 tre anni più di lui. Aggiungasi che in questo caso conver-
rebbe dare per moglie al Nigro la sorella d' Ortensio : e in vece mo-
939 * 37. strerè in appresso che fu congiunto in matrimonio con una Polla. Sarà
dunque suo cugino, come ha pensato il Glandorpio, 0 tutto ai più suo
* De Harvsp, resp, S 6. des censeurs, mais h l'approche de la fin de
* Ad Atùc, lib. IV, ep. ix et xi. leur magistrature. Voyez son mémoire SuU*
^ Lib. IV, ep. XVI. uUima série dei censori romani, p. 71-7^.
* [Borghesi est revenu depuis sur cette C. Cavedotii.]
explication , et il a démontre que le mot de ' Lib. V, c. ix, S 9.
Cicéron faisait allusion non à la mort de Fun ^ Cap. xiv.
DECADE VIII. 4U5
«
fratello. Ëbbe amicizia con Poinponio Attico ' , onde parlô a Cesare in
favore del suo affare di Butroto^; e ciô [ortô che fosse anche in buona
relazione con Cicérone ', il quale ad istanza dello stesso Altico scrisse
una volta a un certo Filotimo per indurlo a non esigere da lui un ta)
pagamento, Gnch' e.gli era sottoposto ad un giudizio^. Pompeo Magno
lo contrario sempre nella petizione de! consolato, del che pel 699 ci fa
fede Tepistola nona del libro quarto ad Attico. Molto più gagliarda op-
posizione trovôinlui quandosi pose nel numéro dei candidati ne! 700^:
talchè fu fatto accusare da Q. Pompeo Rufo^. Per allro essendo stato
perordine del senato posto in prigione ii suo accusalore, egli coH' ajuto
di suo zio Ortensio dopo infiniti contrasti riusci fmalmente nel settimo
mese deir anno 701 a conseguire l'ambita dignità"; e cio essendo
avvenuto con poco buon grado di Pompeo, non è da meravigliarsi se
Cicérone scrivendo a suo frateilo gli promette che sarebbe stato favore-
vole a Cesare ^ Dopo il consolato i suoi nemici non lo lasciarono in
pace; onde nei 708 fu richiamato in giudizio come reo contro la legge
Licinia, e questa volta pure ne usci vittorioso mercèla difesadi Orten-
sio. Perô essendo stato poco dopo accusato de ambitu, fu alla fine con-
dannato e cacciato in esiglio '\ dal quale dovè ritornare nel 706, p. 2/io*38.
quando Cesare avendo preso possesso délia dittatura, richiamô tutti
gli esuli^". Nel 707 insieme con P. Silla, quello stesso che fu espulso
dal consolato del 689, fu mandato al dittatore dai veterani che tumul-
tuavano in Roma domandando Y adempimento délie promesse loro
fatte". Neir anno seguente fu con Cesare alla guerra dell' Africa, e ci
comando la cavalieria ^'K Da alcuni si è attribuita quest' incombenza a
MesBala Corvino, senza badare che nei grandi eserciti la carica di legato
' Ad Auic, lib. XIII, ep. ix. ^ Dion. Hist. lib. XL, c. xlv.
* Ibid, lib. XVI, ep. xvi, S a. * Ad Quintum fr, lib. 111, ep. viii.
^ Ibid, lib. V, ep. xix; ad Qrnnium fr. * Cic. ad Fam. lib. III, ep. 11 et iv; hruL
lib. III, ep. III. S 96.
* AdAttie. lib. V, ep. xix. ^" Dion. HiêL lib. XLl , c. xxxvi.
* Ihid. lib. IV, ep. xv. " Cic. ad i4(^i(;.iib.XI, ep. xxii.
* Ihid, lib. IV, ep. xvi; ad Quintum fr. '* Caes. Bell Afric. c. xxviii, lxxxvi el
lib. III, ep. II. Lxxxviii.
406 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
non si diede quasi mai se non che ad uomini consoiari e pretorii : che
Corvino a que! tempo non era cerlamente ne Tuno ne i'altro, e che
ripugna infine che un condottiere cosi prudente corne Cesare affidasse
tanta parte di quella guerra ad un giovinetto. Questo console visse iun-
gamente : perché Macrobio, riferendo un passo di una sua opéra, che
sarà quella degli auguri mentovata da A. Geiiio^ attesta ch' egli fu
augure cinquantacinque anni : cr M. etiam Messata Cn. Domitii in con-
cr sulatu coilega , idemque per annos quinquaginta et quinque augur,
crde Jano ita infit^. -n Solo a lui dunque puè convenire il titolo di vec-
chio che gli attribuisce Plinio, il quale ben lo distingue da Messala Cor-
vino ch' egli chiania Toratore, e da cui fu consultata un' aitra sua opéra
de Jamili%$; onde io cita nel primo libro fra gli autori di cui si è vaiso, e
di nuovo nel libro trigesimo-quarto, cap. xni, e piii nel libro trigesimo*
quinto, cap. u, ove dice: (r Similis causa Messalae seni expressit volumina
\\ s'il * 3(). cr illa, quae de familiis condidit, cum Scipionis Africani transissel atrium,
(Tvidissetque adoptione testamentaria Salutionis (hoc enim ei fuerat
rrcognomen) Africanorum dedecore notam irrepenteni Scipionum no-
crmini.?) Ghi ha preteso che Plinio in qnesto luogo avesse di vista
Messala Nigro, non ha abbastanza considerato che Tepiteto di vecchio
mal si conta ad un uomo morto nell' età di circa cinquant' anni. Alf
opposto tutto ciè che si scrive in questo passo egregiamente conviene
air augure, si perché è dimostrato da Macrobio esser egli giunto molto
avanti neir età, come perché io Scipione Saluzione, che lo mosse a
comporre i libri délie famiglie, fu veramente suo conlemporaneo , es-
sendo stato anch' egli alla guerra dell' Africa, siccome affermano Sue-
tonio e Plutarco nella Vila di Cesare.
Il terzo pretendente alla nostra medaglia messo innanzi dall' Aver-
campo è il célèbre oratore Messala Corvino, che consegui i fasci T anno
7^3. lo non mi fermerô sopra lui se non quanto basta per indagare la
sua origine e la sua età, rimettendo chi abbia vaghezza di conoscere le
sue geste aile moite vite che abbiamo di lui, e specialmente a quella
' NocL Attic. lib. Xlll, c. xiv et xvi. — * Satum, lib. I, c. ix.
DECADE Vin. 407
inserita nel lomo Irigesiino-quailo degli atti deli' accadeinia délie iscri-
noni e belle lettere di Parîgi, o ali* altra testé pubblicata dal Mecenate.
Da Dione \ dalF epitome di Livio^ e da Orazio^ sappiamo che fu suo
fratello uterino Gellio Poblicola gran partegiano in seguito di M. An-
tonio, essendo nati entrambi da una tal Palla, che i comentatori di
Dione hanno ridotio in Polla, onde abbia un nome latino. Questo Gellio
fu (iglio dei console del 68 â e oltenne anch' egli il consolato nel 718;
dal che se n'arguisce che fosse nato prima di Messala, e quindi che
Polla dopo essere stata moglie di Gellio, passasse aile seconde nozze col
padre di Corvino, che fra gli eruditi è conlroverso chi fosse. Tuttavolta
io non dubito di mettermi apertamente dalla parte di coloro che T hanno
creduto figlio di Messala Nigro. Taccio che gli studi dell* eloquenza
cui egli si diede sono un buon preludio per reputarlo figlio di un ora-
tore, ed osservo solo che Tibullo, il quale tante cose scrive di lui e pel P. a'js ♦;/io.
suo consolato e pel suo trionfo delF Aquitania, non fa mai alcun cenno
di suo padre : dal che ben si deduce che a quei tempi più non vivesse.
Ora ciô converrà bene al Nigro morto fino dal 700, non ail' augure
che se durô in quella carica cinquanta-cinque anni era a quel tempo
ancora in vita. Egualmente abbiamo veduto che Y augure fu un parte-
giano di Gesare, a cui dovè Tobbligo di essere richiamato dall'esiglio;
onde non pare probabile che suo figlio dovesse essere, vivente il pa-
dre, uno dei più zelanti seguaci de' suoi uccisori, quale fu appunto
Gorvino. Ma Y argomento che per me alTatto esclude la sua nascita dal
console del 701 si è, che in questo caso egli sarebbe stato pronipote
d'Ortensio. Se ciô fosse vero, è inconcepibile come Gicerone, Seneca,
Quintiliano, il supposto Tacito e tutti gli altri rettorici che tanto par-
larono di questi due oratori, e tanti paraileli ne fecero, non avessero
una qualche voila toccato questa circostanza che avrebbe dato tanto
risalto ail' eloquenza di Gorvino. Aggiungasi che le tavole Gapitoline
nel ricordare il suo trionfo lo dicono Mam* ¥ilius* Marci' Nepos; e
veramente sappiamo che il Nigro fu per Y appunto figlio di un Marco.
' Hiêt. lib. XLVII , c. XXIV. ' Lib. I , Sat. x.
* Lib. CXXII.
408 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
Ë questo Marco suo nonno credo io fermamente essere stato quel
p. a48 *6i. Valerio Messala che ne! 664 fu legato del console Rutilio Lupo nella
guerra Marsica, secondo che attesta Appiano^
Vi è gran dissidio sulla fede da prestarsi ad Eusebio, o piuttosto a
S. Girolaaio nel cronaco, il quale nota che Messala Gorvino mori
di LXXII anni nel 763, e dice poi che nacque nel 695, nello stesso
anno in cui venne alla luce Tito Livio. Imperocchè si è opposto che
Gorvino raori ceriamente prima che Ovidio andasse in esiglio,siccome
quest' ultimo attesta^:
Cui DOS et lacrimas, supremum in fuDere munus,
Et dedimus medio scripta canenda foro.
Ë più grave obbiezione si è ricavata dal dialogo de Oratoribus, in cui si
scrive : crNam Gorvinus in médium usque Augusti principatum, Asinius
rrpaene ad extremum duravit'. i? Ma la diffîcoltà desunta da Ovidio
non ha forza alcuna, perché egli fu esigliato nello stesso anno in cui
si pone la morte di Gorvino, e la sua partenza non avvenne se non in
décembre: il che da lui si confessa*:
Aut banc me, gelidi tremerem cum mense decembris,
ScribeDiem mediis Hadria vîdit aquis.
()uindi potè benissimo nella primavera o nelF estate assistere ai fune-
rali del suo protettore. Gontro poi Y autore del dialogo io ho da op-
])orre in difesa di Ëusebio un altro scrittore dello stesso tempo, ma che
ha molto maggiore autorité, perché scriveva cogli atti pubblici alla
mano. Ë questi Frontino, che si è avuto torto a non chiamare per te-
stimonio nella présente controversia : il quale nel darci V elenco dei
curatori dell acque che Io precederono attesta, che queiruffizio nel
7&3 fu conferito a Messala Gorvino, e che nel 766 gli successe Atteio
Gapitone. Ora potrà ben supporsi che per un pajo d'anni si tardasse a
nominare il suo successore, facendo intanto amministrare quella carica
' Bell. cw. lib. I, c. lx. ' 7rf«l. lib. I, eleg. xi, vb. 3i.
* Pont. Kb. I, fepist. vu, vs. 99. * [S 17.]
DECADE VIII. 409
dal pretore, che se gli era dato per ajutante, e che dovè portarne tutto
il peso anche nel biennio précédente la sua morte , in cui aveva per-
duta la memoria; ma chi potrà persuadersi che per quasi la meta del
iungo regno d*Âugusto si lasciasse vacante una dignità che aveva moite
incombenze , e ch' egli stesso aveva istituita ? Il Poleni che ben si ac-
corse di questo inconveniente , e che tuttavolta voile prestar fede ail'
autore del dialogo, non trovô altro espediente se non quello di sup-
porre che il curatore délie acque fosse il figlio di Corvino che egli re-
putô omonimo, e in quest*ultima parte non ebbe tutto il torto; perché
sebbene costui si chiami generalmente M. Yalerio Messalino da Tibullo,
da Ovidio, da Vellejo, da Tacito, da Dione e da altri scrittori, egli
tuttavolta puô citare in suo favore una lapida tuttora esistente in Gam-
pidoglio édita dal Muratori S in cui si ha LENTVLO • ET • COR-
VINO • MESSALA • COS. Ma perè ebbe gran torto nel non
avvertire che quella carica per la sua istituzione domandava essenzial-
mente un consolare, e che il figlio di Corvino non divenne taie se non
nel 75 1, vale a dire se non otto anni dopo che gli sarebbe stata con-
ferita. Ed egualmente dovéva badare che questo giovane non molto
dopo il suo consolato avrebbe dovuto rinunziarla, come fecero i suc-
cessori Porcio Gatone per andare legato nella Spagna , Didio Gallo per
ottenere la legazione délia Mesia , Fonteio Agrippa per passar procon-
sole in Asia, atteso che fu anch'egli promosso al governo délia Dal-
mazia, ove nel 769 consegui gli onori trionfali per detto di Dione e di
Vellejo Paterculo, Fermo adunque che Frontino parla sicuramente di p. 3^5 ♦ 43.
Gorvino Toratore, non è da dirsi quanto da lui venga ajutata la causa
d'Eusebio, la quale viene anche favorita da Ovidio, che scrivendo
spesso del suo esiglio a Massimo Gotta altro figlio di Gorvino, dopo
averlo sempre chiamato un giovane e aver detto ' :
Quodque tibi in cunis oscula prima dedi,
neir elegia quarta del libro quarto dei Tristi, che sebbene senza nome
' P. 3i8, i. [Cf. Henzen,!!. 7800.] — ' [Ex PmUo, iib. II, ep. m, va. 71.]
1. 59
410 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
pure è a lui diretta sicuramente, gli dice che doveva ben ricordarsi,
corne il padre favoriva i suoi studi :
Ingcniumque meum, potes haec meminisse, probabat;
con che viene anch' egli a protrarre la vita di Corvino oitre il tempo
che vorrebbe fissare il supposto Tacito^ Per lo che io ho un gran dub-
bio che in quel dialogo che viene da un codice solo, corne si dimostra
dair essere mancante, per un facilissimo errore dei copisti quei nomi
abbiano cambiato posto; onde vi si debba leggere tutto al contrario :
crNam Asinius in médium usque Augusti principatum, Gorvinus paene
tr ad extremum duravit. -n E per verità tutto concorre a persuaderci che
Asinio Poliione premorisse ai nostro Messala, ch' era moltx) più giovane
di lui. Lo slesso Eusebio nel 787, cioè sei anni avanti la morte di Cor-
vino e dieci innanzi quella d' Augusto, scrive : ic Asinius PoUio orator et
consuiaris LXXX (cosi hanno i roigliori codici) aetatis suae anno in villa
rr Tusculana moritur. <» E di fatti in quell'anno, per Tappunto, cade l'ul-
tima memoria che abbiamo di quell' oratore celebratissimo , conservataci
da Seneca nel proemio del libro quarto delle controveme. Aggiungasi
che per atteslato dello stesso dialogo ^, Poliione aveva aâ anni quando
accusô G. Gatone : e quel giudizio avvenne nelFanno 7oo,siccome rica-
p. a^i6 ^ à'i. viamo da Gicerone* e da Seneca*. Posto adunque che quei 22 anni fos-
sero completi, Asinio che ne visse 80 sarà per Tappunto morto nel 767.
Ma se coir appoggio di Frontino assai bene si difende la fede di Euse-
bio per riguardo alla morte di Messala, non potrà farsi lo stesso intorno
al suo natale , essendoci contraddizione nelle sue parole. Imperocchè se
mori nel 768 e se visse LXXII anni (peggio poi se seguasi lo Scali-
gero che lesse LXXVIi), non sarà piili vero il suo nascimento nel GgS,
come ha prima asserito, ma converrà farlo rimontare al 691 o al 690.
Ne la lezione LXXII si avrà da credere sbagliata, venendo in di lei
appoggio Mariano Scoto^, che riferi queste istesse cose nella sua opéra.
' [De oratoriinu , c. xxxlv.] * CotUroversAib, VII, 4.
* [Ihid, c. XVI.] * [Voyez la note & de la page &16.]
* Ad Attîc, lib. IV, ep. x?i.
DECADE VIII. 411
Ë veramente ci è ogni ragione per dovere anticipare la nascità di Cor-
vino qualche anno innanzi il tempo fissato dal cronista. Imperocchè
corne supporre che nel 71 1 Cicérone^ potesse dire di un ragazzo, che
non doveva ancora aver deposta la pretesta puérile, che nell' eloquenza
mirabiliter excellit; e corne credere che, nell'anno dopo, gli avanzi
deir esercito di Bruto volessero eleggere in loro générale un giovinetto
di 17 anni, eaffidarsi alla sua condotto, siccome risulta da Appiano^?
Ln sicuro argomento per iissare l' età di Messala Corvino trovasi nell'
epistola trigesima seconda del libro duodecimo ad Attico scritta circa il
maggio del 709, nella quale Cicérone, dopo aver parlato dell' asse-
gnamento da farsi a suo (ig^io che doveva recarsi agli studi in Grecia,
soggiunge : <r Praestabo : nec Bibulum nec Acidinum nec Messalam , quos
(rAthenis futuros audio, majores sumptus facturos. i? Questo Messala
aitri non puô essere che il Corvino, si per la ragione de'tempi, corne
perché dalF epistola duodecima e decima-quinta a Bruto appare che P. 367 ^ Ub.
egli veramente aveva studiato cola. Ë chiaro che se tutti questi giovani
andarono nello stesso tempo ad apprendere eloquenza in Atene , erano
tutti coetanei : e ciô per riguardo al figlio di Cicérone e al nostro Mes-
sala provasi ancora dal loro consola to, che il secondo ottenne nel 7q3,
il primo nell* anno appresso. Ora Cicérone giuniore contava a quel
tempo diciannove anni, essendo nato nel 690; onde si ha nell' epistola
seconda del libro primo ad Attico : L. Julio Caesare C. MardoFiguh cos.
filiolo me auctum sctto, Ë nello stesso anno verra ad esser nato Corvino ,
se compiti sono i 7Q anni ch' egli aveva quando, secondo lo stesso
Ëusebio, mori nel 768 : con che la sua età verra ad essere fissata in
modo non equivoco*.
L' ultimo dei quattro consoli Valerj è M. Valerio Messala Potito, che
' Ad Brut. ep. xv. le rësumë dans les firagments de Suétone
* Bell. eiv. iib. IV, c. cxuvi. recueillis et publiés par M. Reifferscheid ,
' [On peut comparer, avec cette disser- p. 80. Les résultats difiCèrent beaucoup, et
tation sur TÂge des deux célèbres orateurs la question est loin d'être vidée. Th. Mohm-
Messala et Pollion, ce qui a été écrit en Al- sen.]
leniagne sur le même sujet; on en trouve
5s.
412 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Dione^ dice essere stato surrogato in collega di Auguslo nei 7 s 5. Ma
per certo quello storico si è ingannato, perché dai fasti marmorei deiF
Apiano si è saputo che in quell' anno non si ebbero suffetti, e che quel
Valerio resse i fasci per gli ullimi due mesi de! 722 : essendogli suc-
ceduto immediatamente Gorvino. NuH' altro sappianio di costui, se non
che ragionevolmente si crede un suo fratello, vedendosi che ambedue
risuscitarono per distinguersi due antichi cognomi deila loro casa.
Poca differenza per altro dev' essere stata nella loro età, si perché con-
temporaneo fu il ioro magistrato , corne perché dair età di L. Gellio
loro fratello uterino, che fu poco maggiore di loro, come] apparisce
dal suo consoiato del 7 1 8 , se ne arguisce che solo pochi anni innanzi
il 690' nataie di Gorvino potè la loro madré Poiia passare dal letto di
L. Gellio a quello di Messala Nigro.
Premesse queste notizie si potrà con qualche maggior fondamento
p. *j/i8 * 'lii. indagare quale di questi sia il console, sotto il cui governo fu stampata
la medaglia in quistione. Ëssa, secondo che attesta Tepigrafe, fu co-
niala durante il consoiato del padre per ordine di un Messala, il quale
era triumviro monetale 0 piuttosto questore : giacchè il Senaius Conmlto
aggiuntovi dà un positivo indizio ch' ella non fu inipressa per autorità
deir ordinario magistrato délia zecca. Gonvien dunque ammettere che
questo figlio del console avesse a quel tempo ventisei anni se fu que-
store , o almeno ne contasse una ventina , quando pure si voglia conce-
dere che vi si tratti di un triumviro. Ciô posto , la medaglia non potrà
appartenere a Messala Nigro, perché, giusta i conti superiormente
fatti, i suoi due Cgli Messala Potito e Messala Gorvino nei giorni délia
sua magistratura erano ancora bambini , e il secondo non aveva se non
due 0 tre anni. Per lo stesso motivo dovrà negarsi al Gorvino, giacché
per la distruzione délia repubblica essendo cessata Y osservanza délia
legge annale, egli per le cose dette non conta va se non trentadue 0
trentatre anni quando giunse al consoiato : onde come supporre che
potesse avère un figlio già capace dei pubblici uffizi? E di fatti si prova
' [Hiêt. lib. Ll, c. XXI.]
DECADE VIII. 413
che non T ebbe. Egli dopo il 718, in cui mon lo storico Sallustio,
aveva sposato la di lui mog^ie Terenzia ^ ripudiata prima da Cicé-
rone; la quale per età poteva essergli madré, e che al tempo di tali
nozze doveva essere alroeno quinquagenaria ; onde non è supponibile
che lo facesse padre. Da Ovidio poi , che ne parla cosi spesso nei libri
del Ponto, sappiamo che i suoi due figli furono M. Valerio Messalino,
console ne! 761, e C. Aurelio Cotta Massimo Messalino che lo fu nel
778. Quest' ultimo , che anche dopo la morte di Augusto seguita a
chiamarsi giovine dal poeta^, e che nacque da un' Aurélia, la quale
era ancor viva a quei tempi ^, non poteva adunque essere ancora ve-
nuto in luce al tempo del consolato del padre. In fatti Tibullo, ôhe p. 369* /i;
dirige a Corvino l' elegia ottava del libro primo nel giorno anniver-
sario del suo trionfo, quattro anni dopo il suo consolato, non vi parla
che di un figlio solo , ch' altri non puô essere che Valerio Messalino.
Ë questi vi si dipinge ancora di tenera età, perché vi si usa la paroia
subcrescal :
At iibi subcrescal proies, quae facta parenlis
Augeat.
E vero che abbiamo un' altra elegia dello stesso autore, scritta in oc-
casione che quel Messalino fu inaugurato quindecemviro dei sacrifizj ^,
ma essa è anche posteriore ail' altra : e ai tempi degl' imperatori è cosa
solita che i giovinetti nobili fossero decorati di un sacerdozio appena
deposta la pretesta puérile. Egual ragione milita perché questa meda-
glia non si concéda a Messala Potito. Il suo figlio, per fede deir indice
di Dione, fu quel barbaro uomo di L. Valerio Messala Voluso, che nel
suo proconsolato dell' Asia avendo fatto giustixiare in un sol giorno
trecento persone, passeggiava con compiacenza fra mezzo quei cada-
veri, esclamando : 0 rem regiaml motivo per cui fu condannato sul finire
dell'impero d' Augusto^. Ora costui fu console nel 768, e quindi do-
' S. Girolamo adv. Imnian, lib. I , p. 1 90. * Tibuli. lib. II , eleg. v.
* Ex Pont. lib. IV, eleg. xyi, vs. û3. * Seneca, De ira, lib. II, c. v; Tacil. An-
' Ibid. lib. II, eleg. m, vs. 98. nal, lib. III, c. clxviii.
&là OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
vette essere anche più giovane di suo cugino Yalerio Messaiino. Ma per
negare al Corvino e al Potito ia présente medaglia , oltre le ragîoni
addotte, vi è ancora Taltra, che al tempo délia loro magistratura
p. â5o * us. Augusto era già bene stabilito nel sovrano potere : ond' è rarissimo
che i nummi di queiretà, o col tipo, o colla leggenda, non alludano
a lui, o vero a M. Antonio suo coliega nel triumvirato.
Non resta dunque che il solo console del 701, M. Valerio Messala
augure, a cui si possa concedere. E veramente egli aveva almeno
quaranta anni nel 69 q, corne ho moslrato di sopra: ne avrà avuto
quarantanove quando ottenne i fasci ; onde sarà ï unico dei quattro
consoli Messala , il quale in tempo del suo ufiicio abbia potuto avère
un figlio in elà capace di essere questore, 0 almeno triumviro mone-
tale. Avrà dunque avuto ragione Y Orsino, quando air azzardo gli
fece dono di quest' inipronto. Per altro io non debbo tacere che non
mi è riuscito di ripescare alcuna notizia del giovane, da cui stimo
essersi fatto incidere questo conio : parendomi chiaro ch' egli non sia
il Messala Barbato che fu console nel y/iQ. Gonfesso d* essere anch*
io deir opinione del Giandorpio , che fa venire dall' augure la linea
dei Barbati : e forse questo cognome , ch' era del tutto nuovo nella
gente Valeria, fu dato per ia prima voita allô stesso augure in grazia
délia molta età : onde sarebbe équivalente al 9enex di Plinio. Ma
pero r autore délia présente medaglia, si perché si contenta délia
nuda appellazione di MESSALa Filius, corne per la nota PATRE
COnSule^ ha tutta Y apparenza di essere un figlio legittimo e naturale
di suo padre : mentre alfopposto il console del 7/13 non entrô nella
casa dei Messala se non per adozione. Imperocchè a quel console che
mori sul bel principio délia sua magistratura , e che nelF indice di
Dione si scrive M. Valerius M./. Messala BarbatuSy dai frammenti délie
tavole Capitoline si aggiunge un altro cognome che generalmente dai
fastografi è stato letto AEMILI AN VS. Fatto perè sta che nella pietra
a5i * Ag. trovasi realmente APPIANVS, corne ha osservato il solo Piranesi : ed
io sono testimonio oculare délia verità délia sua lezione. Si è tenuto da
molti ch' egli fosse quel taie, di cui ha parlato Suetonio nella Vita di
DECADE VIII. 415
Claudio, ove ci dice che quel principe <r Valeriam Messalinam Barbati
(r Messalae consobrini sui filiam in matrimonium accepit ^ : n per lo
xhe se gli è data per moglie Domizia Lepida che fu madré di queir
impératrice, secondo Tacito^. Ma per poco che si rifletta, si troverà
che un taie supposto non è da ammettersi. Imperocchè se Barbato mori
sul principio del consolato, come attestano i fasti del Gampidoglio,
converrebbe dire che almeno Y anno avanti fosse nata Messalina : onde
ne verrebbe ch' ella di cinquantaquattro an ni avesse partorito Britan-
nico , nato secondo Suetonio nel secondo consolato di Claudio suo pa-
dre. Inoltre la sfrenata libidine che questa donna porto sul trono poco
si addice ad un' età cosi avanzata. Ëd ugualissima tornerà Y obbiezione
se si derivi da sua madré Domizia Lepida. Essa nacque da L. Do-
mizio Enobarbo console nel 788, e da Antonia detta minore da Tacito,
e maggiore da Suetonio e da Plntarco. Ora ([uest* Antonia fu niessa in
luce da Ottavia che si maritè a M. Antonio nel 71/i : onde com' è pos-
sibile che nel brève lasso di meno di q8 anni fossero procréa te An-
tonia madré, Domizia figlia e Messalina nipote? Ëgli è adunque indu-
bitato che malamente si è attribuito a questo console una moglie che
spetta a suo figlio, e ch' egli non è il padre ma il nonno dell' infedele
sposa di Claudio. Per lo che sarà egli , come aveva ben veduto il Glan-
dorpio, uno dei due mariti di Marcella maggiore, figlia anch'essa di
Ottavia sorella d' Augusto ; onde andrà bene che suo figlio si dica da
Suetonio consobrinus di Claudio, e che Augusto nello scherzo di Se- P. a5a*5o.
neca si chiami avunculus mnjor tanto dallo stesso Claudio quanto da
Messalina.
Gli eruditi, in grazia del cognome AEMILIANVS, avevano cre-
duto che il nostro Barbato nascesse dalla gente Emilia, e fosse poi
adottato nella Valeria ; ma dopo la correzione APPl AN VS converrà
cambiare la famiglia da cui provenne. Non credo che si riuscirebbe a
provare T esistenza sotto il regno d' Augusto d' una gente Appia, o
almeno ella non si troverebbe certamente cosi elevata sopra il volgo da
' C. XXVI. — * Annal, lib. XI, c. xxxvii.
/j16 osservazioni numismatiche.
potersi meschiare colla nobilissima casa dei Messala. Al contrario os^
servo che intorno a questi tempi gli scrittori, e fra questi Cicérone,
assai frequcntemente per denotare la famiglia dei Glaudi Pulcri la
chiamano la casa degli Appi pel grand' uso ch' ella fece di questo pre-
nome. Quindi ho un sospetto assai violento che costui fosse figlio d' Ap-
pio Claudio Pulcro console nel 716, il quale in vece di prendere Tap-
pellazione di Clodianus, che gli sarebbe stata comune con tutti i rami
dei Claudi, preferisse di assumere quella d' AppianuSy che gli era mi-
glior testimonio délia sua nobiltà.
Questa congettura è confermata da uno scrittore di poco credito, è
vero, ma che perô ha bevuto aile fonti più antiche, e di cui pure vuoisi
tenere un qualche conio in un tempo cosi scarso di notizie istoriche
com' è quello di Augusto. Egli è Mariano Scoto, che nel parlare dei
consoli dei 716 dice : tr Ap. Claudius C. Norbanus, quorum filius coii-
fr sularis ante patrem moritur ^ t) Da queste parole non si puô trarre altro
senso, se non che ciascuno di essi avesse un figlio consolare che loro
premorisse. £ in vero se si parlasse di una sola persona quanti altri
esempi non ci mostra la storia di consoli defunti prima dei loro geni-
p. aôa * 5i. tori! Mentre al contrario potrebbe essere degno d' avvertenza il nuovo
caso, che ciô appunto fosse avvenuto ad ambedue i colleghi. Ora per
riguardo a Norbano è pronto C. Norbano Flacco console nel 780;
ma relativamente ad Appio Claudio, se il suo figlio non è il nostro
Appiano, ch'essendo mancato di vita nel 762 puô con verisimiglianza
reputarsi premorto al padre, non si trova alcun altro che sia capace di
verificare il detto di Mariano. Non si ha infatti alcun sentore che arri-
vasse alla dignità consolare Y altro suo figlio Appio Pulcro condannato
come reo d' adulterio con Giulia figlia d' Augusto, siccome narra Pater-
' [G*est une erreur; le prétendu Scoius pastiecw des noms des consuls de Tan 718
n'estqa*une chronique rédigée versran 1 1 &7, avec les lignes suivantes de la chronique de
sur celles de S. Jérôme et de Gassiodore, et saint JérAme, qui se rapportent k fan 7 18 :
interpolée par Téditeur Herold; voyex mon «Furnii, pater et filius clari oratores ha-
éditiou de la chronique de Gassiodore, irbentur, quorum filius oonsularis ante pa-
p. 58i . Le passage cité par Borghesi est un irtrem moritur.n Th. Momms».]
DECADE VHI. 417
culo '; e certamente niun Claudio Pulcro si trova poi registrato nei fasti,
i quali durante il regno d' Augusto presentano ornai più poche lacune
anche per rapporte ai suffetti, dopo le moite scoperte fatte negli ultimi
tempi, e specialmente dopo Y invenzione del prezioso frammento di
fasti marmorei, che tuttora inedito si conserva presso il mio ch. amico
cav. Biondi ^.
il che essendo, avrô trovata finalmente la ragione, per cuL Glodia
Pulcra mog^ie di Quintilio Varo si dice da Tacito sobrina dell' Agrip-
pina di Germanico^ : ragione ch'è stata indarno cercata da tutti i corn-
pilatori délia genealogia dei Gesari , e che io stesso confessai d' ignorare
quando scrissi Y osservazione quinta délia sesta Décade. Ora dunque
crederô ch' ella sia stata (iglia di questo Appio Glaudio Puicro divenuto
per adozione M. Valerio Messala Barbato Appiano, la quale avrà preso
i nomi deila gente Glaudia, o perché nacque prima delf adozione, o
perché ai padre piacque piuttosto di denominarla dalla casa in cui era
nato che da quella iu cui fu ricevuto. Per tal modo venendo ella ad
essere sorella di Messala Barbato padre di Messalina , sarà stata Gglia di
Marceila maggiore e nipote di Ottavia sorella d' Augusto , e per conse-
guenza seconda cugina di Agrippina nata da M. Agrippa e da Giulia P. a5^i * 5q.
unica Gglia d' Augusto.
Ma per ritornare alla nostra medaglia conchiuderô, che per le
cose fin qui ragionate essa fu coniata nel 701, durante il consolato
di Messala augure, da un suo figlio ch' era probabilmente anche
suo questore, il quale suppongo che mancasse presto di vita, e perciô
porgesse motivo al padre superstite di addottarsi un Glaudio per
continuare la famiglia. Perciô essendo anteriore di soli tre anni 0
poco più al nascondimento del ripostiglio di Gadriano fattosi non più
tardi del 708, ov'essa non fu trovata, non cagionerà maraviglia se
' Lib. II, cap. c. êertaz, deW Àecademia Rmnana di ArcheoL
* [Ce fragment est aajoiird'bai réuni aux t. VI, p. ayS et suiv. pi. I et II. M. Henzen
autres fragments des fastes consulaires dans Ta reproduit dans son supplément au recueil
ie palais des Conservateurs, au Capitole; il d*Orelli, n* 6&38. L. Rbribr.]
a été publié par M. Biondi, dans les DU- ' Annal, lib. IV, c. lu.
I. 53
418 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
non aveva avuto ancora tanta circolazione per arrivare fino a Boiogna :
oltre che per iscusare la sua mancanza basta la ragione deir esimia
sua rarità, avendo confessato il ch. Schiassi che (r pochissime furono
frle medaglie rare, che da quel tesoro gli fu dato di vedere. tî Dietro
tali pensamenti venendo ad interpretare il suo tipo dirô, che negF in-
finiti contrasti incontrati da Messala augure per assidersi sulla sedia
consolare io trovo un giusto molivo per cui suo figlio la facesse scol-
pire sulla sua moneta, onde vantarsi che suo padre Y aveva finaimente
occupata a dispetto degli emuli. Ë nel diadema e nello scettro che le
sono sottoposti io scorgo una prova deirorgoglio romano, il quale
con questa rappresentazione voile anteporre il grado consolare alla
regia dignità.
DECADE NONA
OSSERVAZIONË I.
Nella gente Licinia^ trovasi une medaglia d' argento colla testa di P. 56 * i
Venere ornata délia mitella e di una corona di mirto, col monile e gii
orecchini e colle lettere S • C dietro la nuca. Il rovescio porta la leg-
genda P CRASSVS • M • F, e présenta un guerriero romano in piedi
col capo proletto dall' elmo, vestito del sago militare, il quale colla
destra ha pel freno un destriero, e tiene Tasta nella sinistra^. Accanto
ai suoi piedi osservasi da una parte lo scudo, e dall' altra un arnese che
reputavasi ignoto. Il Morelli giudicollo un moggio, f Avercampo e il 57.
Gorieo una clava , e Y Eckhel lo disse quid iharaci wnile. Ma solo
quest*ultimo, benchè dubitativaniente , ha veduto il vero, perché fra
tre di queste medaglie di conio diverso ch' io serbo , una conservatis-
sima e di più diligente lavoro délie altre mi mostra chiaramente * s.
ch' egli è un usbergo 0 lorica ; ed infatti quel soldato non ne è rivestito,
anzi vi è rappresentato col petto nudo fin sotto le mamme. In questo
rovescio tutte adunque sono indicate le aroii, di cui solevano andar
provveduti i cavalieri romani, equindi si troverà giustissima Tantica
interpretazione , che ci sia rappresentato uno di essi nell'atto di pas-
sare la rivista del censore. Questa spiegazione, resa assai verisimile
dair atteggiamento délia figura, viene certificata dal confronto di una
medaglia d' oro dell* imperatore Claudio riferita dallo Spanemio ^, in cui
si vede un soldato col cavallo a mano presentarsi air Augusto sedente
- [Extrait du Giomak Arcadico, i8a3, ^ [Voy. Cohen, MM. cofw. pi. XXIV, Iict-
t. XVII, p. 5&-106.] nia, 9.]
* Tkes. Mcrett. in g. Lieima, 1. 1 . n. 7. T. II , p. 1 01 .
53.
420
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
P. 58.
3.
coH'epigrafe CENSOR ^ Laonde questo tipo ricorderà che un taie
onore fu conseguito dagli antenati di colui che fece battere ilnummo,
essendo che P. Crasso fu censore nel 666, e M. Grasso nel 689; il
primo de' quali fu suo nonno, Y altro suc padre ^. Infattî più non si du-
bita ai giorni nostri che questa moneta debba attribuirsi a quel P. Li-
cinio Crasso, che péri anch' egli nella guerra dei Parti.
Nacque costui dal sopra nominato Marco , célèbre non meno per la sua
avarizia clie per la sconCtta ricevuta, e probabilmente da Tertulla Gglia
di M. Licinio Lucullo console nel 681, che fu sua moglie al dire di Sue-
tonio ^. Fino dalla prima età si diede egli allô studio delf eloquenza e a
coltivare Tamicizia di Cicérone^, il quale gli fa questo bellissimo elo-
gio : (TËrat enim cum institutus optime, tum etiam perfecte plane-
(t que eruditus : ineratque et ingenium satis acre , et orationis non in-
rr elegans copia : praetereaque sine arrogantia gravis esse videbatur, et
(Tsine segnitia verecundus^. <n Perciô quando M. TuUio fu cacciato iu
esiglio nel 696 egli avendo mutata la veste fu cagione che molti altri
giovani lo imitassero : e tanto si adoperô che potè rimetterlo in grazia
del proprio padre, che se gli era fatto nemico ai tempi délia congiura
di Gatilina ^. Nell' anno seguente egli andô a guerreggiare nelle Gallie
sotto Giulio Gesare, da cui avendo avuto il comando di una legione
ridusse alF obedienza romana le città armoriche''. Gesare non ci spiega
veramente quai fosse il grado militare che allora oc^upô : ma dall' in-
carico datogli ben si arguisce ch'era suo legato, corne nell* anno ap-
presso dicesi da Dione, e toglie ogni dubbio Giulio Gelso nel comenta-
' [ Eckbel doate de l'authenticité de cette
médaille, D. iV. F. t. VI, p. a&a, et je vois
qu'elle a été omise par Miomiet et par
M. Cohen. Cependant Borghesi la cite en-
core, comme ne pouvant donner lieu à au-
cun doute, dans son mémoire SuW ukima
ger.dei censorirom. p. lai. C. Cavedoiu.]
* [ M. Grassus, h cause de ses démêlés avec
son collègue Q. Gatulus, non-seulement ne
fit pas le cens, mais ne nota aucun cheva-
lier (Dion. Hist. iib. XXXVII, c. u; Plo-
tarch. in Orasw, c. xm; Boi^gfaesi, Ukima
ser, ieiceiuori rom. p. i3); ce type ne peut
donc se rapporter qu'à P. Crassus, grand-
père du monétaire. C. Cavedovi. ]
' Vàa di Gùdio Cuare, c. l.
* Ad Fam, Iib. V, ep. viii.
* Brui, c. LXULI.
* Plutarco, Vita di Croêio, c. u.
' Gaes. Bett. GaU. Iib. II, c. xnv.
DECADE IX. 421
rio délia vila di Gesare \ che anche in questa occasione cosi lo appella
espressamente. Errô dunque Y Orsino quando lo confuse con un aitro
P. Crasso pretore nello stesso anno 697 e mentovato da TuHio neli' ora-
zione post reditum^ , percbè s' egli era nelle Gallie esercitando Y uflTicio
di legato , non poteva nello stesso tempo risiedere in Roma per soste-
nere la pretura. Aggiungasi ch'egli non doveva a quel tempo avère
r età sufficente per quella carica, giacchè lo stesso Gesare poco dopo
lo chiama dux adolescentulus^; onde resta che quel pretore sia Gglio
di uno dei suoi due zii, amhedue i quali ebbero rooglie, per detto di
Plutarco^ Nel 698 gli furono affidate forze roaggiori, onde potè con \\ 5(j.
molta gloria conquistare TAquitania^. Ma sul Gnire delFanno in un
congresso tenuto a Lucca avendo Gesare convenuto col padre di Grasso
e con Pompeo, ch' essi occupassero il consolato « egli fu manda to a Roma * '1.
con molti soldati per accrescere nei comizi il numéro dei volanti ^.
Durante il tempo in cui il padre fu console, rimase in ciltà : giacchè
da Gicerone ci consta ch' egli vi si Irovava nel maggio ^ e cli' egli vi era
tultaviasul principio delFanno venienle 700*. Poco dopo ritorno nelle
Gallie per ricevervi da Gesare mille scelti cavalieri ed altre soldatesche
da condurre al padre, ch' egli vi raggiunsé mentre trovavasi ai quartieri
d'inverno nella Siria; ed essendo caduto per terra nelFuscire dal tem-
pio di Gerapoli , diede un infausto presagio dell' esito della spedizione ^•
Nella primavera dei 701 ebbe il comando di un' ala delFesercito che
conducevasi contro i Parti ; e tutti gli storici poi narrano come essendo
stato circondato dai nemici, e ferito nelFostinata difesa che oppose, si
fece uccidere da un suo scudiero, pochi giorni prima che suo padre
anch'egli périsse: la cui morte avvenne ai 9 di giugno, come ricavasi
dai Fasti di Ovidio.
* fie».Ga//.lib.II,p.5â. [LaViedeCë- ' Bell Gatt. lib. IIL c. vu, nx; Dion,
sar publiée soas le nom de Jdius Celsas est Hist. iib. XXXIX, c. xlvi.
un ouvrage de Pétrarque ; elle ne peut être ^ Dion. HisL lib. XXXIX , c. x\i.
citée ici comme une autorité. To. Momhser.] ^ Ad Qumtumfr. lib. II, ep. ix.
* G. IX. • Adfam. lib. V, ep. viii.
^ Lib. III, c. XXI. * Dion. Hist. lib. XL, c. xxi; Plutaixo,
* Vita di Crasso, c. i. Vita di Crasso, c. li.
422 OSSERVAZIONI NLMISMATICHE.
Ave va per moglie Gornelia figlia di Metello Scipione, che poi rimari-
tossi a Pompeo Magno \ ed era già ascritto ai coHegio deg^i auguri,
nel quai posto g^i successe Cicérone^. La nota Senatus CawuUo che
si vede sul diritto délia medaglia ci fa chiaro ch' egli non era trium-
V. Go. viro monetale quando fece coniarla, e T Avercampo sospettô che fosse
stampata nelle Galiie, quando era appresso Gesare, di cui lo credette
questore. Ma Y eleganza deir incisione non fa presumere che fosse
* 5. battuta fuori di Roma : e abbiamo già veduto ch' egli non fu que-
store, ma legato di Gesare. Quindi sapendosi che un taie officio non
soleva darsi se non che a persone le quali avessero almeno esercitata
la pretura o la questura , supporrô ch' egli conseguisse quest' ultima
carica poco prima di andare nelle Galiie, e che durante una taie ma-
gistratura ordinasse la fabbricazione di questa moneta.
OSSERYAZIONE IL
Il catalogo del Museo d'Ennery ^ pubblicè una medaglia d'oro, ri-
prodotta in seguito dal Mionnet^, la quale sarà da aggiungersi aile
tavole della gente Giulia, portando da un lato la testa velata di Giuiio
Gesare colla semplice epigrafe C'CAESAR, e dall'altra il lituo,
Torciuolo dei sagrifizj e la scure, senza aicuna leggenda^. £ évidente
ch' ella è quasi la stessa delf aitra comunissima della gente Hirtia
ripetuta dal Morelli ^, se non che nel diritto della nuova manca il ti-
tolo COS'TER, e nel rovescio si è ommesso del tutto il nome di chi
fece coniarla A • HIRTIVS • PR. Quindi si potrebbe entrare in forse
se quella lesta sia veramente di Gesare , o piuttosto della Pietà , giacchè
* Piat. Po»^. c. Gxvii. * [Voy. Cohen, MU. cmu. pi. jx.Jmlm,
* Plut. Ge. c. Luiv. n. 90.]
' P. i3&. * Tes. MareU. nella gente JhIm, tav. II,
^ Deicr^twn des médaiUes antiques y t. I, n. 6.
p. 6/^.
DECADE IX.
an
un eguai dubbio vi fu ancora suHa niedag^ia AeW Hirtia, prima che
fosse tolto dair Avercampo e dair Eckhel , i quali statuirono che quelia
faccia era femminile.
Più slimabiie, sebbene non moito dissimile, è un altra medaglia
parimentî d' oro, che io suppongo inedita, e che notai pesare i6&
grani romani, la quale osservai tempo fa nel dovizioso Museo Beliini
di Osimo. Vi si legge da un lato CAESAR-DICT col tipo di una
scure edi un simpolo, mentre dall'altro osservasi ITER coH' orciuolo
ed il lituo entro una corona d' alioro ^ Anche questa fu coniata fra 1' anno
706 e il 708, termini fra i quali potè Cesare chiamarsi dictator itermn,
Gli utensili scolpiti nella prima parte del nummo denotano il suo pon-
tificato massimo, e quelli deir altra il suo augurato, corne si raccoglie
dal paragone col denaro Morelliano, nel quale pure si scrive DICT-
ITER e in cui a simboli consimili, se non che alla scure si è sostiluito
Taspersorio, congiungesi la leggenda AVGVR • PONT • MAX ^. Del
rimancnte questa nuova medaglia accresce il numéro délie prove che si
conoscevano, dalle quali risulta che innanzi il quarto dittatoraio di
Cesare, ossia fm dopo la battaglia di Munda nel 709, non s' incominciô
ad improntare sulle monete romane la sua effigie, e quindi aggrava i
sospetti che si hanno sulia retta descrizione deila d' Enneryana, ch' esser
deve di un' epoca a lei uguale.
OSSERYAZIONE IIL
Una délie più belle annotazioni che abbia Y Eckhel nel tonio in
cui traita dei nummi délie famiglie, è quelia che ha soggiunto^ al
denaro Morelliano délia gente Emilia \ rappresen tante da un lato
la testa di Venere ornata délia mitella, degli orecchini e del monile,
p. 61.
(>.
* [Un auréoB semblable existe au cabi-
net des antiques de la Bibliothèque impë-
rittie de France; voy. Cohen, Méd. eans.
pi. XX, JuKa, 18. C. Cavbdoni. ]
' Nella gente JuUa, tav. III, n. 5.
^ [D.N. F. t. V, p. 131. J
* Tav 111, n. 3
A2â
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
coU'epigrafe L-BVCA, e che mostra ne! rovescio un uomo mezzo
involto in un lenzuolo, che dorme suil' erba col capo appoggiato ad un
sasso, cui apparisce Diana colla mezza luna sulla testa in atto di scen-
dere da un monte , accompagnata dalla Vittoria , ch' è alata e stolata
p. 8a ^ 7. secondo il consueto \ Egregiamente egli ristabilie fortiGcô la sentenza
del Morelli da altri impugnata, la quale vuole che in questo tipo si
alluda al sogno di Silla narratoci da Plutarco nella sua Vita: ^cDicitur
rretiam SuUae in somniis se obtulisse dea, quam ex disciplina Cappa-
(T docum Romani colunt, sive Luna, sive Minerva, sive Bellona sit. Haec
aSulIae visa est adsistere et fulmen tradere, jussisseque singulis no-
frminatis inimicis ejus ferire. llli icti concidere, atque e medio dilabi.
(t Hoc ostento erectus , narrât id postridie coUegae ac Romam pergit ^. r.
Al che allude ciè che lo stesso Plutarco ci aveva detto poco prima, cioè
che Siila (rLucullum etiam in commentants, quos ad illum inscripsit,
frcommonefecit, nihil tam stabile ducere, quam quod noctu sibi numen
rrimperaret^. T) Tuttavolta alF antiquario viennese sono sfuggite alcune
cose, che si vogliono aggiungere o rettificare.
E primieramente egli si è ingannato nel dire che quella visione ac-
cadde nell' anno 671, mentre dal contesto di Plutarco si apprende,
ch'ella précédé la sua andata nella Grecia per combattere Mitridate,
e che anzi avvenne nel suo consola to del 666, quando per la sedi-
zione del tribuno Sulpicio fu a lui tolta e data a Mario 1' amministra-
zione di quella guerra : ond' e^i incoraggiato dal sogno tornô dalla
Campania coU' esercito a Roma, uccise il primo e cacciô in fuga ii
secondo.
* [ Voy. Cohen , Méd, ams, pi. I , Aemilia,
vipf olHTav eh' kdïfpS» ek' Èvvtb, Taini/p
paMvhv ain^ xaï xm èyfip&v éxat/Jov àvoiiâ-
ià ^tgretv paXXofJtévovç xaU épûafiitadM.
Xl^nt lud* ^ft^pocy M ri^ Ptbiirfv liyeho.
\nSyIIa,c.vL,]
^ [ Étc le AwxoùXX^ (Up i9 rots (nfofuhi-
(uvTtv, év èxBbfù) ri^ ypai^i^ époeriSeau,
tifapaiyet (iTjièv oûtù9ç i^yeMai ^éSoiov, éx
6 Tf àv aùv& 'mpoo^àfy vinewp rà 3aifi6-
vtop. Ihii. c VI.]
DECADE IX. 425
Ëguaimente non è vero clie la Viltoria teuga nel présente rovescio
un ramo di palma, siccome ha egli supposto sulla fede dei Morelli
caduto pure nella medesima inesattezza quando ripetè lo stesso disegno
neila gente Gornelia. £ fu questo il motivo, per cui niuno di loro potè
dire quai parte rappresentasse queita dea in taie visione. lo posseggo
duplicata questa rarissima niedaglia, e vi seorgo chiaramente che la
Vittoria ha nella destra una bacchetta, ossia un ramo nudo d'oghi fo-
glia, ch' ella alza in atto di percuotere Silla per destarlo dal sonno, p. 63 * 8.
quasi voglia dirgli : Alzati e seguimi. Quindi il Morelli non fu diligente
se non quando delineô per la terza volta questo tipo nella gente Giulia ^
bcnchè ivi errasse di nuovo tramutando quella dea in un giovane alato.
Per rispondere poi al Perizonio seguito dalF Avercampo, il quale vo-
lendo concedere questo rovescio a Giulio Gesare aveva obbiettato che
L. Buca era stato suo quadrumviro monetale, come apparisce da altri
nummi , non doveva tacersi che un altro personaggio più antico , ma dello
stesso nome, vien fuori abbastanza chiaramente da un passo di Asconio,
nel coniento alla Scauriana, recitata , com' è noto, nelF anno 700. Ivi da
lui si nomina L. Aemilitis Buccaflius^^ ch' è per certo la stessa persona del
monetiere : ma colla giunta di quel Jilius fa apA*tamente vedere che
anche suo padre avea la stessa denominazione , giacchè se il prenome
o il cognome di alcuno di loro fosse stato diverso, essa sarebbe del tutto
inutile. Ma da quel luogo non solo si ricava che un L. Buca visse ai
tempi di Silla, ma che fu anche del suo partito. Imperocchè cosi si
esprime : crAd genua judicum, cum sententiae ferrentur, bifariam se
(T diviserunt qui pro eo rogabant : ab uno latere Scaurus ipse, et M. Gla-
trbrio sororis filius, et Paulus, et P. Lentulus Lentuli Nigri flaminis
(rfilius, et L. Aemilius Bucca filius, et G. Memmius Fausta natus, Sup-
er plicaverunt : ex altéra parte Sylla Faustus frater Scauri, et G. Apro-
(T nius Limo , cui Fausta ante paucos menses nupscrat dimissa a Mem-
crmio, et T. Peducaeus, et M. Olenas Gurtianus. -n Sono costoro tutti
parenti di Scauro 0 di Fausto, i quali furono fratelli uterini, perche 6/, + 9.
* Tav. I, n. 6. — * [Voy. plus loin, p. /ia6, n. i.]
I. U
426 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
nati ambedue da Meteila , figlia di Metelio Deimatico maritata prima a
M. Scauro console nel 689, e dipoi a L. Silla dittatore. Se dunque ii
giovine Buca aveva dei vincoli di parenteia col Gglio 0 col figliastro dî
Silla , chi potrà dubitare che suo padre sia stato anch' eg^i uno dei saoi
fautori, e quindi quai meraviglia che abbia potuto celebrarlo suUe sue
medaglie? E qui noterô per incidenza, che dair ortografia di Asconio,
il quale uso Bticca con doppio G \ si sarà conosciuto Y ignoto significato
di questo cognome, che sulle medaglie, secondo lo stile più vetusto,
si scrive senza ripetizione di consonante; e quindi dovrà aggiungersi
alla série raccolta dal Panvinio dei cognomi desunti a carparis parUbu$.
Finalmente (ra le prove dei culto prestato da Silla a Venere effigiata
sul dritto di questa medaglia, non era da omettersi la seguente iscri-
zione , che ne fa cosi chiara testimonianza :
V E N E R I
V I C T R I C I
ERYCIN AE
L • CORNEU VS • SVLLA
SPOLIADEHOSTIB
VOTO -DIC AVIT
Questa lapide fu trovata nel lySS sulla via Portuense passato Monte
Verde, e fu trasportata nel castello di Laretino nel palazzo dei duca
Giordani, d' onde il Volpi fu il primo a pubblicarla nel secondo tomo
dei saggi deir accademia etrusca di Gortona. Il Muratori, che la riferi
due volte ^, Tebbe in sospetto senza ragione, ed è poi stata illustrata
da Ambrogio Baldi in una lettera indirizzata al direttore Moscati nel
1807 ^. Gon ciô noi avremo in questa medag^ia le due dee protettrici
p. 65 ^ 10. particolari di Silla, cioè Venere Ericina e Diana Tifatina, di cui parla
Taltro marmo acconciamente riferito dair Eckhel^.
^ [Cette orthographe vient des éditeurs; ' [Elle est œpendanl fausse, et a été in-
le texte d'Asconius porte Buca, comme les ventëepar Pralilli; voyez mes /. N, n. 198*.
médailles. Th. Momhsbn.] Th. Movmsbn.]
■ P. 58, loe i68a,i. [Ore]li,n. i363.] * [Voyez Mommsen, /. iV. 3575.]
DECADE IX. 427
OSSERVAZIONE IV.
Quantanque nella gente Valeria Y Eckhel non citi che una sola me-
daglia di un questore dei triumviri, che pretendevasi appartenere a
queiia casa, nondimeno tre sono i nummi di costui disegnati dal Mo-
relli nella gente Ântonia, tutti d'argento e tutti aventi nel dritto ia
testa nuda di M. Antonio coH' iscrizione M- ANT-IMP-A^G-III-
VIR R P-CM-BARBAT-Q^P. Il primo di essi*, che trovasi
anche in oro, mostra nel rovescio l'effigie di Ottaviano coH'epigrafe
CAESAR'IMP-POrTlIIVIR-R-P-C^ ma non è da omettersi
la singolarità di un fior di conio del mio museo, che offre limpidamente
III • VIR • R • R • P • C e che bisognerà legger Triumvir Kamanae Retpu*
blicaeConstituendae. Il secondo, che proviene dair Orsino^, non ha altra
differenza se non che mette un lituo dietro la lesta di Ottaviano e dopo
il PONT aggiunge l'altro titolo COS. Finalraente nel terzoS si scorge
il ritratto di Lucio Antonio fratello di Marco colla leggenda L • ANTO-
NIVS'COS. Non credo di dover parlare di due altre medaglie coUo
stesso dritto, una délie quali pubblicata dal Vaillant^ mostra nel rovescio
un trofeo fra due prigionieri colle lettere CAESAR; T altra stampata
dal d' Ennery ^, ripete dair altra parte Y istessa imagine di M. Antonio
coH'epigrafe M- ANT-IMP-AVG-III- VIR- R-P-C- M -NER VA-
R* V (tic), atteso che sono queste opéra certamente di antichi falsarj,
che riunirono arbitrariamente le matrici di due conj diversi.
La prima opinione dei numismatici è stata, che il Quaestar Froprae-
tare mentovato sopra quesle monete sia un M. Valerio Barbato, ch'essi
hanno creduto padre del Messala Barbato console nel 762, di cui p. 66 *
neir osservazione ultima délia Décade précédente spero aver mostrato
Tav. lljett. C. * Tkes. MarelL in g. Antonia, tab. I,
* [Voy. Cohen, iHei/. cons. pi. VIII, Bar- n. 11. [Voy. Cohen, Méd. cons, pi. VIll,
batia, i.] Barbatia, a.]
^ Tes, Morell, nella gente Antonia , tav. II , * In g. Antonia, n. âa.
n. 8. ^ CataL p. 3ai.
56.
1 1.
428 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
una più plausibile origine. Per sostenere questa sentenza si è data la
laccia di scorretti ai passi di Appiano e di Cicérone che parlano di un
Barbazio vivente in tempi coevi aile presenti medaglie, del quale pure
si è volulo a forza formarne un Barbato. Primo fu l' Avercampo a revo-
care in dubbio questa pretesa scorrezione ; ma sbigottito dalle medagiie
Golziane che ricordano apertamente un M. Barbato propretore délia
flotta di M. Antonio ', rinunziô ai suoi giusti sospetti. Le imposture del
Golzio non potevano aver fortuna presso 1' Eckhel , che nei prolego-
meni generali ne aveva invittamente mostrato la mala fede: ma perô
non ebbe bastante coraggio per condannare a faccia scoperta Y antica
opinione, e quindi dubitativamente coiitinuô a riferire la prima deilc
sovra descritte medaglie nella gente Valeria. Fu un poco più ardito
quando tornô aparlarne nella série impériale^; ma lasciô sempre in-
certo se queste medaglie si avessero a ritenere nelF antica scde, o se
si avesse a crearne loro una nuova nella gente Barbazia. Una taie que-
stione non potendo sciogliersi dai soli nummi, che costanteroente pre-
sentano abbreviato il nome BARBAT, non v' era altro mezzo se non
che ricorrere air autorité dei codici : onde poslo che uno deg^i autori da
esaminarsi era M. TuUio, io mi rivolsi al ch. Garattoni, di cui niun altro
poteva darmi migliori insegnamenti su questo proposito. Ed egli m' in-
viô con somma cortesia la dottissima nota che aveva preparata intorno
al passo, su cui lo consultai, nella quale coir ajuto d' Ulpiano e di Suida,
P. 67 * 19. che niuno dei numismatici si era mai sognato d' interrogare, ha deciso
in modo la lite da non lasciar luogo ad appellazione. Essendo con tanto
danno délie lettere latine rimasta interrotta Tedizione ch'egli aveva por-
tata si oltre délie opère delFArpinate, e quindi per la sua morte re-
stando inedita questa nota, io credo di far cosa grata agli eruditi sotto-
ponendola qui per intero, giacchè da essa si diffonde non poca luce su
quel luogo controverso délia Filippica XIII.
Cumulando intanto tutte le notizie che si cavano dalle medaglie, da
Cicérone, da Appiano, da Ulpiano e da Suida, ne risulta che la per-
' Tav. XXXIV, o, 5 e 6. ^ • D. N. V. t. VI , p. 4».
DECADE IX. 429
sona di cui si traita chiamossi M. Barbazio Filippo, e che lungi dair
essere un rampollo délia nobile famiglia dei Messala, fu anzi un viiissimo
scrvo. Profiltando dei torbidi délia guerra civile egli s intruse fra i sol-
dati, e giunse a procacciarsi la benevolenza di Giulio Gesare, e ad acqui-
star ricchezze ed onori. Sappiamo da Appiano che nel 713 era que-
store di M. Antonio, ma che avendolo offeso fu da lui cacciato : onde
rifuggissi in Italia presso Ottaviano. Trovô allora che a questo movendo
guerra il console L. Antonio eccitava contro di lui i veterani, che il
fratello aveva dedotti nelle colonie. Molti di essi ignoravano le difTerenze
insorte di fresco fra i due triumviri : onde gli fu facile di rendere un im-
portante servigio al giovane Cesare, persuadendo loro che M. Antonio
si sarebbe sdegnato con quelli che avessero portate le armi contro il
suo collega, e quindi contro la comune loro potenza. Per tal modo
avvenne che tutti coloro, i quali non si accorsero délia frode di Bar-
bazio, dal partito di L. Antonio passarono a quello di Ottaviano. Per
questi meriti giunse ad ottenere la pretura, ma essendo stato ricono- p. 68 * i3.
sciuto dal suo antico padrone, corse grave pericolo di essere assogget-
tato al rigore délie leggi : dal quale perô seppe sotlrarsi acchetando
il padrone con grossa somma di danari. Ne sembri impossibile che un
servo potesse salire a cosi alta dignità, perché Dione attesta che per la
confusione di quei tempi ciô riusci anche ad alcun altro : cr In senatum
(rautem adscripti permulti, non modo e sociis, militibusve et libertinis,
cfsed servi etiam. Sane Maximum quemdam quaesturam ambientem
(tdominus suus cognovit et abduxit; attamen impune abiit ei, qui ausus
tresset magistratum petere. Alius vero quidam servus inter praetores
ff deprehensus de rupe Capitolina dejectus est, prius manumissus, ut
(Tcum dignitate supplicium in eum stalueretur'.?)
Intanto non è da dubitarsi che queste medaglie spettino al sopra
' Es rerà fiovXevnfptov iarAeiV7ouff Ôaovs (ravrt rifv àp)(ifv ahi^aoLV êrspos le èv rots
oéx art rônf aviifiàxfinf, ff xai o'ipxrtdjrae , alparevofiévots ^padsis xarà ràiv rov
"srai^is rs àveXevdépùnf, âikXà xai ioUkovs Kairrro^A/ov 'Vferpéjv èéfrdrj, x^poeXevdepcj-
èvéypatpav. Mà^tfiov yovv rtva raiiteù^etv Osis tva, â^ùj^xa >) rtftMpia aùrov AdS)/.
(léXXovra èyvtbptaé re à Zeavàrrfs xai iwj {HisL lib. XLVIII , c. xxxiv.)
yaye. Kai roirro (lèv iZeès èyéveroroXyui-
430 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
allegato Barbazio. Quelia colla testa di L. Antonio, pel titolo di console
che gli attribuisce non puô essere coniata avanti il 718, in cui ebhe
quest'onore, ne deve essere posteriore al 71 4, in cui dopo la guerra
Perugina terminé di figurare suUa scena del mondo. Ma dal confronte
di cssa coir altra portante la faccia di Ottaviano si conosce che ambe-
due debbono essere state impresse nel 718, perché nell' anno seguente
scoppiô aperta inimicizia fra i due triumviri : onde le loro teste non
sarebbero state riunite in una sola medaglia. Egualmente si vede che
debbono ripetere la loro origine da un questore di M. Antonio, perché
il suo nome trovasi dalla parte in cui si ha il ritratto di quesfultimo,
non dair altra in cui fu effigiato il giovane Cesare. Or sapendosi dall'
aperta testimonianza di Appiano, che M. Barbazio fu veramente que-
p. 69 * u. store di M. Antonio ne) 713, quali altri nummi saranno aggiudicati
con maggior certezza di questi? Diremo adunque ch'essi furono slam-
pati sul principio di quelFanno, prima che Barbazio ritornasse in Italia,
tempo in cui poté onorare del pari L. Antonio ed Oltaviano, stante
r accomodamento che si era fatto fra loro, di cui paria AppianoS ben-
ché poscia non essendo stato eseguito desse motivo alla guerra. Da tutte
queste cose intanto si conchiuderà, che possiamo con sicurezza arric-
chire la série délie famiglie délia nuova gente Barbazia.
r Addite illa naufragia Caesaris amicorum. Barbas Gassios, Barbatios, Polliones.^
Cioero, PhiUppka XIII, S 9.
ADNOTATIO GASPARIS GARATONH V. C.
tr Naufragia Caesaris amiconimT) ii sunt, qui paullo infra dicuntur, crRebus suis
rexhaustis, beueficiis Caesaris dévora lis, foriunas uostras coucupivisse,?) et supra,
XI, S i& : frQui bénéficia Caesaris comeden]nt;n ttem, XII, S 8, de Petissio, sive,
ut cod. VaticaDus habet , Petusio , «t Qui ex naufragio luculenti palrimonii ad haec Aq-
(ftouiana saxa proiectus est.^ Alibi eadem metaphora : veluti, Pro Babirio perduetl.
S 9 : rNec tuas unquam rationes ad eos scopuios adpulisses, ad quos Sexti Titii
fradflictam navim, et in quibus C. Deciani naufragium fortunarum videres.T)
Quinam vero hi homines fuerint, qui tum erant notissimi, quaerere si nunc
* Bell, civ, lib. V, c. xx.
DECADE IX. A31
volumus, divinaadum est. lam primum Ferrarius Barbas Camos de uno homine P. 70 * i5.
dici recle coniecit ex XIII ai Attk. ui, Manutio ibi et Gorrado probantibus, hic
Graevio et Eraesto : qui tamcn Id Ind. hist, p. 1 lA, vehementer erravil, hune exi-
atimans ab Appiauo V Bell. cwil. vu, quaestorem Antonii nominari, qualem ilnd,
XXXI, Barbatium fuisse testatur, quum eo loco nihil extet eiusmodi de L. Cassio
Longino, Caii fratre, neque tamen socio coniurationis. Quasi vero et hic Barba
fuerit, et Barba idem cum Barbatio, ceteri editores dederunt Barbas ^ CoêsioSy quod
FaërDum quoque ac Muretum fecisse miror, quum in codire Vaiicano continua
scriptione sit, Barbas Cassios Barbatios PoUiones, et Barbam Cassium inter amicos
Gaesaris extitisse constet , ut alius hic esse non possit. Si enim Barba fuerit ex alia
gente, Gassius autem alio cognomine, neutrum Gicero noroinasset eorum quos vo-
lebat. Sin unus Gassius Barba de duobus erat, dignosci aller ille non potuisset. Hoc
igitur de Gassio satis exploratum est.
Sed in Pollione omnis manet adhuc obscuritas. Quod enim Pollio cognomen est
gentis Asiniae, nihil adiuvat. De viro clarissimo G. Asinio Pollione, quamvis amico
Gaesaris et Antonii, suspicari non licet. Nam non modo dignitatem numquam de-
minuit suam, verum etiam eo tempore in Hispania erat cum imperio et exercitu,
et Corduba ad Giceronem ipsum scribebat. Alius infra cap. xiii commemoratur
Asinius, qui, Gaesare mortuo, in senatum irrepsit. Sed eumdem hune esse, os-
tendi non arbitror posse. Aliis quoque nominibus PoUiones fuerunt, cognomi-
nibus aliis Asinii. Antiquum praecipue fuit Polfib gentis Naeviae cognomen. Sic 71 * 16.
autem legendus est lapis apud Gruterum DGGGGXLVIII, 3 : L*NAEVIVS*L'F-
VOLTima • POLLIO • L • N AEVIO • L • L • DIOMEDL Sunt alii praeterea saltem XIV
apud eumdem PolKones diversarum gentium. In his Barbatia non est. Neque vero
exemplum Barbae Gassii in Barbatios est transferendum , ut Barbatium PoUionem
habeamus, quod in mentem Havercampo venit Thesauri MoreUiani pag. &39. Multi
inter Gassios et nobiles Barba cognomine notabantur; at nebulonis hujus obscu-
ritas ex nomine ipso cognoscitur. Barbatii apud Muratorium occurrunt omnino duo,
alter ingenuus MGDXLIII : M. Barbatius TituUus, libertus alter MDGGLXXXIV, 39 :
Q. Barbatius L. {. Zeno, Sic enim legendum, non Barbotas j ut editur, siquidem gen-
tile nomen habere volumus, quod romano more inscriptum oportuit. Tertius est
M. Barbatius in numis coloniae corinthiacae apud Morellium in ima priore pagina,
de quibus Havercampus pag. 639.
Nunc, tribus hisce distinctis hominibus, de Barbatio quaerendum est. Is igitur
non modo cum Pollione non est commiscendus, verum etiam, si usitata coniciendi
ratio non fallit, ex conditione servili omnibus ingenuorum nominibus innotescit,
M. Barbatius PkHippus. Praenomen habet Ursini numus : M * ANT * IMP * A VG *
ni • VIR - R • P • C • M • BARBAT • Q * P. Maluit tamen Ursinus apud TuUium emen-
432 OSSERVAZIONl NUMISMATICHE.
dare Barbatos, quam ex numi compendio Barbatium elicere : atque adeo cum Tullio
mirifice consentientem Appianum comipii, apud quem V BeU. ckH. xxxi, sine
ulia varietate legitur Bap^oéno^ 6 kvrtûvloM T^filas. Hoc facinus Havercampo probari
P. 71^ ^ 17. non poluit: ei tamen est obsecutus Ernestus, quod in cod. Huydecoperiano Bar-
batos invenerit. Quem ego codicem prac reliquis omnibus, et optimo omniumque
vetusHssimo Vaticano, facile contemnendum existimo. Eumdem errorem, sivescal-
ptoris fuerit, sive descriptoris, in lapide Muratoriano emendavimus. Bis est apud
Appianum 1. c. hap^rtos. Titulus denique Antonianus in numo in id tempus ad-
prime convenit, in quo versatur Appianus. Quum, hisce olim conscriptis, Eckhelii
Doctrina numorum veterum praeclara comparait, eum vidi t. V, p. 33&, et VI, p. /i3,
raecum omnino facere : etsi, ut cautior, quam necesse est, esse soiet, inanem
Ursini de gente Valeria suspicionem aperte non reicit. Nam, si numus ad Barbatum
aliquem pertineret, cuiusnam ille gentis fuerit, divinari profecto non posset. Certe
inter nam^ragia Caesaris amicarum M. Valerius Messalla temere numerari non débet.
Maneat igitur suum Barba tio praenomen. De cognomine videamus.
Est apud Ulpianum, ex Sexto Pomponio in Pandectisy 1. XIV, 3, Barbarius Phi-
lippus, qui praeturam gessit, quum servus esset. Ita quidem in manuscriptis, etiam
in antiquissimo florentino. Sed mendum iampridem agnovit Glandorpius, et Bar-
batium PhiUppum inde posuit in Otwnuutico, p. 187. Non vidit autem eumdem hune
esse oportere, quem Suidas s. v. Bip^cos, ex graeco scriptore (Turnebus et Tou-
pius Aelianum putant) Barbium PhiUppicum appellavit. Primas hoc intellexit Turne-
bus VI, Advers. 7. Appiani tandem et hune Ciceronis iocum Toupius adhibuit, t. II
m Suidam, p. Ag/i éd. 9 Oxon. unumque hominem statuit fuisse illum suo et vero
73 * 18. nomine Barbatium. At, nescio quo modo, primo illum Barbium, deinde Barbatium
appeilatum censet, idque Romanis solemne ait fuisse. Si quis postulasset, ut hoc
demonstraret, haesisset. Satis iile quidem negligenter: qui etiam praenomen ho-
minis cognomenque praeteriit. An etiam primo PhUippicusj deinde PhiUppus est
appellatus, an contra? Ego vero, nugis omissis, primum non dubito, quin apud
Ulpianum librarii literulai^ immutarint : quo nihil sane facilius. Haec tam lenis
et probabilis emendatio Ciceronem, Appianum, et M. Antonii numum adiungit
Ulpiano, sive Pomponio, graecoque historico a Suida descripto : ut servum fugi-
tivum doceamur fuisse, qui se M. Barbatium Philippum nominarit, eumque sese
inter Caesarianos insinuasse, deinde comestis Caesaris beneficiis, sese ad M. An-
tonium triumvirum adplicuisse, apud quem quaestor erat anno DCGXIII, trien-
nio postquam haec habita oratio est; atque adeo Antonii gratia praetorem factum,
ab domino, qui ius dicentem agnovit, pecunia sese redemisse. Deinde Philippi
cognomen a Pomponio, romano homine historiaeque perito, sumendum arbitror.
Quamquam nihil interest. Sed Barbius ad aliam gentem hominem traducit, Ul-
DECADE IX. - â33
piaao maxime dissidente, qui Barbatium facile admittit, Barbium plane répudiât.
Est igitur error graeci fortasse scriptoris ipsius. potius , quam librariorum : nequc
enim novum est a Graecis nomina romana perverti.
OSSERVAZIONE V.
Dalle niedaglie di M. Barbazio non si vog^iono scompagnare quelle
di M. Gocceio Nerva , a loro simili di tipo e coniate neilo stesso tempo.
E da gran pezzo che si conosce un denaro inciso dal Morelli, che porta
ne! diritto la lesta di M. Antonio coH' epigrafe M • ANT • INP • A^G •
III • VIR • R • P • C • M • NERVA • PRO • Qj P. ed ha nel rovescio
V effigie di suo fratello Lucio coiY iscrizione L- ANTONIVS-COS ^ p. 76 * 19.
Im'altra di queste monete serbata nel mio museo aggiunge dietro la
testa di M. Antonio un orciuolo da sagriGzj per denotare il suo augu-
rato. Più importante è una terza, inedita, non foderata, esistente
ugualmente nella mia raccolta, la quale ha il diritto simile a quello
délia Morelliana, ma nel rovescio présenta il ritratto del giovane Ge-
sare colla leggenda CAESAR • IMP • PONT • III • VIR • R • P • C ^
Abbiamo nei fasti un M. Gocceio Nerva console ordinario nel 718, ch' è
per certo Tautore délia présente roedaglia ; e parimenti è célèbre presso
Appiano un Gocceio Nerva , che nel 716 fu mediatore délia pace di
Brindisi tra Ottavianoe M. Antonio*. Nel 717 ritornô a sostenere un'
egual parte aH'occasione del nuovo trattato di Taranto; ed è a questa
seconda volta, siccome ha evidentemente mostrato Giovanni Masson,
che si allude dal Venosino, quando scrisse^ :
Hue venturus erat Maecenasoptimus, atque
Cocceius, missi magnis de rébus uterque
Legati , averses soliti componere amicos.
* [Voy. Cohen, Méd, cons. pi. XIII, Coc- ' Bell, civ. lib. V, c. lx et lxi\.
ceia, 1.] * Horat. lib. I, Sat. v, vs. 97-99.
* [Voy. iUd. Cocceia, a.]
I. 55
434 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Ma vi è gran contrasto fra gli eruditi, se Y autore délia nostra meda-
glia, e quindi H console del 718, sia la medesima persona che viene
memorata dai sopra citati scrittori. Lo negarono TOrsino e T Avercampo
per la ragione che quel Gocceio da Âppiano appellasi Lucio , quando
p. 75 * ao. consta dalle medaglie e dai marmi essersi Y altro chiamalo Marco :
onde lo reputarono un suo fratello, che veramente è ricordato dalle
stesso Appiano, senza perè dircene il nome. AlFopposto il Glareano e
il Vaillant vollero farne un solo personaggio e tacciarono di scorretto il
prenome datogli dallo slorico greco. Ne mancava di buone apparenze
la ioro opinione : perché infatti pareva difficile che un uomo il quale
avevaavulo il oierito di rappaciGcare due volte i capi délia repubblica,
non ne avesse mai riportato in preniio il consolato. Ora Tunico console
Gocceio che conoscasi di quei tempi fu detto Marco- senza contrasto. E
questa Ioro senlenza era poi appoggiata air autorità degli antichi sco-
liasti del Venosino. Imperocchè Acrone, il quale si protesta di ciô rica-
vare dai libro GXXVII di Tito Livio, nota a quel luogo : (rGocceius
cfNerva, proavus Nervae qui postea imperavit Romae, mandavit Au-
agusto, ut mitteret qui de summa rerum tractaret. Ergo missus est
trMaecenas cum Agrippa, qui utrumque exercitum intra castra coege-
frrunt. Tî Eguali cose scrive Porflrione, benchè sbagli certamente ove
invece di proavus Nervae lo dice avtis \ Ora se colui che maneggiè la
pace fra i triumviri fu bisnonno delF imperatore Nerva, avrebbe lorto
Appiano, perché Nerva il giureconsulto, che fu collega di Vibio Rufino
nel consolato, e che da Frontino si dice divi Nervae avus, scientia etiam
jurts tllustris ^, fu certamente figlio di un Marco, corne attesta la grande
iscrizione del carcere Mamertino :
C-VIBIVSC-F-RVFINVSM-COCCEIVS-M-F-NERVA-COS-EXSC
' [Le texte de Porjrfiyrion, comme ie rauloritë du prétenda Acron est mille dans
donne Pady, Sckolia Hcradana, t. II , p. 1 5o, la question dont il s'agit. ]
d'après le manuscrit de Munich , porte atus; ' De Aquaeductih, S 1 09.
DECADE IX. A35
Malgrado perô quesle belle ragioni, la présente controversia, ch'è
stata del tutto dissimulata dalF Eckhei, va decisa in favore deirAver- P. 76 * ai.
campo. Ogni questione viene tolta dair inedito frammento di fasti
posseduto dal ch. cav. Biondi, e da me citato altra volta^ : dal quale
s' impara che L. Cocceio Nerva e P. Atfeno Varo furono surrogati a
L. Marcio Censorino e a G. Galvisio Sabino nel consolato del 71 5 ; ond'
ecco il premio délia mediàzione prestata nella prima rottura. Quindi il
testo d'Âppiano sarà immune da ogni vizio , e solo avranno crrato Acrone
e Porfirione : i quali forse non conobbero che un solo Cocceio, e quindi
avendo riguardo alla ragione dei tempi lo giudicarono bisavo delF
imperatore : certo essendo che per qnesta parte niente ad essi suf-
fraga T autorité di Tito Livio, a cui si appellarono, il quale essendo
morto quasi un secolo prima che quel principe salisse al trono, non
potè certamente asserire una tal cosa. Resta adunque che del nostro
M. Nerva favelii Appiano, quando racconta che al ritorno di L. Nerva
dalla Siria nel 71/i Ottaviano, meravigliandosi che avesse molto in-
dugiato, lo rimproverô: tr Non enim tuum quoque fratrem servavi, ut
(ret tu mihi inimicus fieres^. t^ Al quai fatto allude anche Seneca, il
quale dice a Nerone : «r Ignovit abavus tuus victis. Nam si non ignovis-
(Tset, quibus imperasset? Sallustium, et Gocceios, et Duillios, et totam
frcohortem primam interioris admissionis ex adversariorum castris
(Tconscripsit^. t) Dal che si vede che costui porto le armi contro Otta-
viano, e che essendo stato vinto ottenne il perdono pei meriti del
fratello.
La prima di queste medaglie c' indica il tempo in cui cio avvenne ,
cioè nella guerra Perugina; e in fatti il più volte lodato Appiano c'in-
segna, che Gesare in quell' occasione fu clementissimo : trPostero die ^^ ^c 3a
(r Gaesar nobilibus omnibus veniam pacemque concessit. Sed milites ip-
« sius tumultuari contra quosdam non desierunt, donec interfecti sunt :
rrerantque iidem inimicisaimi Gaesaris, Ganutius, G. Flavius, Glodius
^ [Voyez plus haut, p. £06, note 3. ix^pà^ ^ [lot ^êpiéa^wa, BeU. eivU, iib. V,
L. Rbhibr. ] c. LXl. ]
' [0^ yàp, i^ïf, xai rov (xdv àhsXi^w tv ' De ClemeiU. lib. I , c. x.
55.
436 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
(rBithynicus et alii '.^n li nostro Nerva fu dunque proquestore délia fa-
zione Antoniana in Italia Tanno 71 3, corne consta dai titoio di console
dato a L. Antonio ; e ciè essendo, si conoscerà benela ragione, per cui
cosi rara sia la terza medaglia da me ora pubblicata colla testa di Otta-
viano, non potendo ella essere stata coniata se non sul principio di
queir anno, ailorchè successe Y accomodamento fra i due partiti, che ho
memorato sulla Gne delF osservazione précédente. Ma per Y inosser-
vanza dei patti essendosi venuto aile mani, è chiaro che il ritratto delF
inimico dovè presto cessare di comparire sulla moneta, che pel servigio
di quella guerra battevasi dai partitanti di L. Antonio. Le geste di
quesf ultimo sono state raccolte dai Glandorpio nelF OnomasticOy ed ora
novellamente dai Visconti neir Iconografa ramana : ma ambidue neir an-
noverare le cariche da lui occupate hanno omesso di notare ch'egli fu
proquestore dei Pompeiani nella provincia dell' Asia Tanno 706 : il
che apparisce da Flavio Giuseppe^,
OSSERVAZIONE VI.
Il Morelli nella gente Cornelia ^ riportô cinque medaglie d' argento
deir imperatore Tiberio tutte appartenenti air isola di Creta : délie quali
la prima, la quarta e la quinta furono coniate nella città di Cidonia,
la seconda ad Eleuterna, la terza a Gortinia: aventi Tepigrafe E * KOP*
p. 78 * 33. AY, 0 vero ETTI • KOP * AY, che TAvercampo felicemente interprété
ETThKOPvj/X/ovAYTTOv, stimando indicarvisi che Cornelio Lupo era
stato proconsole di quella provincia. Le posteriori scoperte hanno pie-
naniente confermato i detti di quell' antiquario, perché il Sestini ^ ne
* [T^ S' èvtoiiœ(fÇ, à fièv KeU&ap iavév* iv9pou Bett, civil, lib. V, xlix. J — ' Aniiq.
lero ATTcuTiv. ô le trlpaxbç oifx éira^cro èrnl jud, lib. XIV, c. x , S 1 3 et 17.
Ttm dopv^ÂWy éù9ç dvppédïfaav xoi 9^av ol ^ Tav. VII.
fiâXtala Ko^apoff èxfipoi lHavoùrtàç rs xai * Cla$$, gen, p. 53.
DECADE IX. 437
ha aggiunta una di lerapitna, ilMionnet* ne ha data un'altra di Itano,
e una terza di Polirenio trovasi presso lo stesso Mionnet^ e presse il
Sestini*, la quale spiega a meraviglia le altre, perché vi si legge diste-
samente ETTI • KOPNHAIOY- AYTTOY. Basterebbe l' osservazione che
questo nome è ripetuto sulle monete di sei città per conchiuderne
ch'egli non puè riportarsi ad un magistrato municipale, ma che deve
indicare il préside délia provincia ancor che non ne togliesse ogni dub-
bio la citata medaglia di Polirenio, che al nome di Lupo fa succedere
un monogramma che sciogliesi ANOYllàTov. Era importante di met-
tere fuori d' ogni controversia l' ofBcio di costui, perché saputo che siasi
avère i nummi di Greta costuniato di citare il proconsole, sotto cui fu-
rono impressi, un' eguale signifîcazione dovrà darsi agli altri nomi ro-
mani che sovr essi si mirano, e con ciô sara aperta una nuova fonte per
accrescere la série numismatica délie famiglie.
L'Eckhel* stimô che questo Lupo fosse un discendente del con-
sole de! 697; ma certamente ivi si asconde un errore di stampa, per-
ché colui che in quell' anno godé gli onori dei fasci chiamossi P. Cor-
nelio Lentulo Spintere: onde quel numéro vuol commutarsi in 698,
tempo in cui veramente presiedé alla repubblica L. Cornelio Len-
tulo Lupo. Perô da questa riflessione dell' Eckhel se ne caverà che p. 79 * ai
il nostro proconsole era délia nobiiissima casa dei Lentuli ; ed io ho
fatto avvertire altra volta^ che durante il regno d'Augusto, in cui
si cominciè a distinguere i fratelli non più colla varietà del prenome,
ma con quella del cognome, fu in molta voga il costume di risuscitare
i cognomi antiquati , ch' erano stati cagione di splendore aile rispettive
famiglie. E stato notato da altri, che di questo Lupo parla Tacito^, allor-
ché neir 81 1 raccontando il giudizio di Suillio Nerullino, famoso dela-
tore di quei tempi, ci dice che fra gli altri delitti gli fu apposto che avesse
' Méd. ant. t. II, p. a85. [Il en a donné ^ D. N. V. t. II, p. 3o*i.
depuis un bon dessin, dans son Supplë- ^ [Voyez plus haut. Décade IV. oss. x.
ment, t. IV, p. agi. C. Cavedoni.] p. *j5i.]
* Med, ani. t. II, p. 367. '' Anna!, lib. XIII, c. xuii.
' Lett t. VII, p. q3.
438 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
cr Valerium Asiaticum, Lusium Saturninum, Gornelium Lupum circum-
fr ventes. ^ Cio adunque avvenne nell' anno 800, quando risorsero le
accuse de majestaie : e lo stesso Tacito doveva favellarne ne! principio del
libro undecimo, il quale per esser mutilo comincia soltanto dal narrare
corne Suillio, per far cosa grata a Messaiina, denunciô a Claudio Vaierio
Asiatico imputandolo di attentare alla 6ua vita : onde quesf ultimo es-
sendo stalo condannato si fece lagliare le vene. E cfae Lupo eziandio
fosse in queir occasione non già esigliato ma ucciso, si prova coir au-
torité di Seneca nell' Apocolocintosi ove lo numera fra coioro ch' egli
fînge essere andati incontro a Claudio nel suo ingresso nella città di
Dite, il quale, smemorato com' era, avendo domandato : crQuornodo
(T vos hue venistis ? 1^ gli fu risposto : tr Quaeris quomodo ? Quis enim nos
Taliushuc misit quam tu omnium amicorum interfector ? 1) Dallo stesso
passo di Seneca si era altresi risaputo ch'egli era stato uno deg^i amici di
quel principe, e cheaveva goduto gli onori del consolato : (r Deinde amici,
(T Satuminus Lusius , et Pedo Pompeius, et Lupus, et Celer Asinius con-
p. 80 * a5. ffsulares^ v Perô non si aveva alcun lume per determinare Tanno in cui
se gli doveva conferire questa dignità, ed egli giaceva fra la turba di
alquante centinaja di tali consoli, che ho raccolti nelle mie schede, ove
aspettano che una qualche benefica scoperta schiuda loro le porte dei
fasti. Solo poteva dirsi che il suo consolato doveva essere anterioreair
800, in cui fu ucciso, e posteriore al conio délie présent! medaglie; sa-
pendosi che T isola di Creta unita alla Cirenaica era una provincia del
senato , che ottenevasi a sorte dopo la pretura. Ma per costui è giunta
finalmente Tora, in cui potrà ricuperare il suo posto, e ne va debitore
al récente ritrovamento délie Istituzioni di Gajo. Leggesi in esse:
(rPostea Lupo et Largo consuiibus senatus censuit, ut bona Latinorum
trprimum ad eos pertinerent, qui eos libérassent; deinde ad libères
creorum non noniinatim exheredatos, uti quisque proximus esset : tune
crantiquo jure ad heredes eorum, qui libérassent, pertinerent ^. -n Dal
contesto si conosce che il senalusconsulto di cui si tratta fu posteriore
' Apokohk, c. XIII. — * Lib. III, S 63.
DECADE IX. Â39
alla legge Giunia ^iorhanai de Ubertinis portata Tanno 773, ed anteriore
ai tempi di Vespasiano, nei quali fioriva Pegaso, che poco dopo si
nota averne fatto menzione. Questi termini venendo ristretti dalla 110-
tizia che abbiamo dei tempo in cui Lupo fu ucciso, ne risulterà che un
tal consoiato deve onninamente coUocarsi fra il 773 e T 800. Giô posto,
io non dubito di affermare che Tanno ricercato è il 796, ossia il
secondo deir impero di Claudio , che nei Casti più * corretti si nota
Claudio II el Largo. Imperocchè i consoli che procederono aile calende
di gennaio furono Timperatore Claudio perla seconda volta e C. Cecina
Largo, corne, per citare solo monumenti indubitati, si dimostra dalF p. 81 '>' 36.
istoria di Dione, dal calendario anziate, e da una tessera gladiatoria
pubblicata dal Marini ^ Ma perô è da sapersi che T imperatore non ri-
tenne queirufficio se non due mesi, dopo i quali lo rinuoziô : dei che
si ha la testimonianza di Suetonio : fr Claudius consulatus super pristi-
(t num quattuor gessit, ex quibus duos primos junctim et bimestres ^. d E
la stessa cosa viene afferroata, ma più chiaramente, da Dione, il quale
aggiunse aver Claudio voluto che Cecina Largo proseguisse nella ca-
rica non solo per sei mesi, cosi era il consueto di quei tempi, ma
ben' anche per tutto Tanno: (rConsulatum gerebat tum Claudius, coUe-
crgam habens C. Largum cui consulatum in totum annum prorogavit;
(T ipse tum quoque duos tantum menses eum gessit^. *» Ne è da badarsi
al Lipsio quando, in una nota agli Annali di Tacito^ scrisse che Ceeina
fu ucciso durante il suo consoiato, conciossiachè questo suo errore,
proveniente daU'aver confuso Cecina Largo con Cecina Peto, è già
stato avvertito e confutato dal ch. monsig. Mai nella prefazione anteposta
ai frammenti délie tre orazioni di Tullio da lui per la prima voita
divulgate^. Quindi il Pighio avendo veduto che per Tabdicazione di
Claudio, Cecina rimaneva sen^a cdlega, gli accoppiù Didio Gallo, in-
vece dei quale altri pensarono a Vibio Crispo ; ma queste sono semplici
^ Fr, Art. p. 8 a 3. xev, aOr^ç %è Svo {Lrfaï xaÀ ràrs Tifv dpxifv
* Vtta di Claudio, c. xiv. é<Txs. Hist. lib. LX, c. x.]
^ [l'iraTeue hè 6 KXaviias fiera Taiot) ^ Lib. XI , c. xxxiii.
Adpyov xai èKelvo) (lèv ii irovs âpÇat è^- ^ Pag. xxi.
i/iO OSSEUVAZIOM NUMISMATICHE.
congetture che non hanno alcun positivo fondamento. Ora dunque sa-
prcnio che il nuovo compagno dato a Gecina fu Gorneiio Lupo : cono-
scercmo aitrcsi che Tadunanza dei senato, in cui si trattô dei iiberti
iatini, avvenne âopo il niese di febbrajo, colla fine dei quale Timpe-
p. 89 ♦ 37. ratore aveva cessato di esercitare i fasci. E dei pari spiegheremo bene
il perché questo senatusconsulto , che dai giureconsulti si chiania Lar-
giano, abbia preso la sua denominazione non da colui ch'è nominato
per primo da Gajo, ma dal secondo: e la.ragione sarà, perché questo
a differenza dell' altro era console ordinario, e quindi trovandosi il
suo nome in tutti i fasti , ognuno pote va saper subito il tempo délia pro-
mulgazione di quella legge. Ne si facciano le meraviglie perché un
surrogato sia anteposto air eponimo : imperocché Lupo essendo suc-
ceduto a Glaudio, che occupava il primo luogo, accrescerà il numéro
dei molti esempj che si hanno, in cui vedesi che il suffetto ha insieme
colla dignità ereditato la precedenza di quello a cui subentrava. Per le
quali considerazioni i cronologi riempiranno un vano nei fasti, i giu-
reconsulti conosceranno f età prima incerta dei senatusconsulto Lar-
giano, e i numismatici avranno un grandissimo argomento per riportare
questa medaglia alla fine dell' impero di Tiberio, non solendo per ¥ or-
dinario passare grand' intervallo fra il conseguimento délia provincia
pretoria e il consolato. Solo restera incerto se Lupo proseguisse la sua
magistraturaper tutto fanno, 0 se, com' è più probabile, avesse un suc-
cessore al cominciare dei secondo nundinOy che a quel tempi sarebbe a
dire al primo di luglio. Il che importa anche la possibilité che da altri
fosse rimpiazzato il posto di Glaudio appena si rese vacante ; nel quai
caso Lupo non sarebbe stato il collega di Gecina se non nel secondo
semestre. Ma questa diiferenza di pochi mesi niente altéra la sostanza
délia présente scoperta, restando sempre vero che Gorneiio Lupo fu
console nel 798.
DECADE IX. àà\
OSSERVAZIONE VIK
La prima lavola délia gente Servilia ci mostra due denari col me* P. 83 * 28.
desimo rovescio^ sul quale un cavalière romano munito deir elmo ^e di
uno scudo rotondo , in cui campeggîa la lettera M , ferisce coir asta uu
nemico parimenti a cavallo, armato anch' esso di scudo e di lorica,
che voltata la faccia fuggendo si difende colla spada. Nelfesergo leggesi
il nome C • SERVEIL. Variano perô ne! diritlo ; perché il secondo
offre la consueta testa femminile ornata del raonile e degli orecchini,
coperta dell' elmo alato , colla nota del valore X sotto il mento , col lituo
dietro la nuca, colle lettere ROM A sotto il collo^. Viceverea il primo
nummo porta anch' egli Y istessa epigrafe ROM A , la stessa nota del
valore e lo stesso lituo nel medesimo posto ; ma invece délia testa ga-
leata ne fa vedere un' altra coronata di lauro, che si crede délia dea
Liberté, ed aggiunge poi sopra il lituo la lettera monetale, che questa
volta è sfuggita alla diligenza deir accuratissimo Morelli ^.
L' Orsino credè rappresentata su questo rovescio la célèbre ucci-
sione di Spurio Melio fatta da Servilio Aala ; ma immaginandosi che
alcuno avrebbegli opposto che Melio quando fu ferito non era ne a
cavallo ne in battaglia, ma togato e nel foro, prévenue la censura con
dire che forse ambedue furono dipinti sopra un destriero per denotare
che uno era un cavalière romano, Y altro maestro de' cavalieri. Perô
oltre questa difllicoltà, non elusa abbastanza dalla risposta, puo ob~
biettarsegli eziandio che contro Melio non fu già adoperata Y asta di
guerra, ma un piccolo pugnale nascosto sotto Tascella, e ch'egli non 84 * 99.
provô a difendersi col ferro, ma con semplici grida tendenti a sol-
lecitare la compassione e Y ajuto del popolo. Quindi molto meglio
si tenne dal Vaillant, che qui si alludesse alla fortezza militare di
M. Servilio Pulce Gemino console T anno 552; e quest' opinione,
' Thés. Morell. m g. Servilia, t. I, n. â , 5. — ' [Voy. Cohen, Méd. cons, pi. xixvii, Ser-
vilia, I.] — ' [Voy. Cohen, ibid. n. a.]
1. 56
442 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
che è quclla ch' io seguo, sarà da me esposta più ampiamente in
appresso.
La smania di contradire al Vaillant fe' prendere questa volta un soienne
granchio ail' Avercampo, il quale avendo osservato che T. Manlio, da cui
fu rapita la collana al Gallo, in una medag^ia délia sua casa apparisce
armato nello stesso modo che lo è il campione del présente rovescio,
s' ideô che vi fosse ricordato quel suo célèbre certame. E per trovare
pure una ragione per cui quel fatto potesse celebrarsi da un Servilio,
suppose Tadozione di un Manlio nella sua casa, délia quale voile che
fosse prova quel M inciso suUo scudo, che da lui congiungendosi ai
resto deir iscrizione fu interpretato C * SERVEILfW Manlianus. Ma
nelFudire queste cose ognuno crederà che quel numismatico sognasse
ad occhi aperti, tutto il fondamento délia sua congettura consistendo
nella semplice somig^ianza delFarmi di questi due cavalieri, quasi
che quelle adoperate da T. Manlio fossero state di una forma tutta sua
particolare, e non piuttosto le stesse usate dagli altri Romani. Tutte
adunque le figure dei soldati latini a cavallo, secondo questa bizzarra
opinione, dovrebbero rappresentare altrettante statue di Torquato.
Del resto niun vestigio ritrovasi presso alcuno degii scrittori di queir
immaginaria adozione, e senza dubbio quel M non ha punto che fare
col zecchiere, appartenendo esclusivamente a quel taie, sovra il cui
scudo vedesi scolpito.
L' Eckhel asseri di non aver cosa alcuna di verisimile da addurre
per la spiegazione di queste medaglie : ma perô convenue cogli altri
p. 85 * 3o. nel giudicare che il lituo del diritto mostrava ch' erano state impresse
o da Servilio augure o da suo figlio ; del primo de' quali parla Plu-
tarco sul principio délia Vita di Lucullo : cr Luculli avus vir consularis
crfuit, avunculus Metellus Numidicus: Pater repetundarum damnalus
(T est : mater Gaecilia infamis fuit ob suspicionem violatae pudicitiae.
cr Ipse LucuUus adolescens etiamnum , cum privatus nullum adhuc in
erre publica magistratum gessisset, Servilio auguri, qui patrem accusa-
rverat, diem de publicae pecuniae peculatu dixit Causa illa ma-
r gna contentione acta, ita ut quidam sauciarentur, aliqui occiderentur :
DECADE IX.
Âi3
trevasit tamen ServiHus^'n La condanna di LucuUo accadde nel 662,
perché essendo stato pretore di Sicilia crsive prae desidia, sive quod
(rmuneribus corruptus esset, officio suo non satisfaciebat : unde etiani
trpostea in judicium a Romanis vocatus multatusque fuit,i) come sap-
piamo dal compendio del iibro trigesirao sesto di Diodoro, che tro-
vasi nella Bibiioteca di Fozio ^. Importa adunque di conoscere questo
Serviiio augure, autore délie nostre medaglie, perché il sapere chi
egli sia potrà molto influire sulla loro interpretazione.
Il Glandorpio ed il Pighio non ce ne dissero piil di quello che ab-
biamo imparato da Piutarco, e né meno riuscirono a scoprire a quai
famig^ia dei Servilj appartenesse. Ora pare a me che molto piil possa
ricavarsene da Cicérone, ii quaie non so se su questo particolare sia
stato in terrogato da altri. Âlf accusa mossa da L. Luculio e da suo fra-
tello contro Serviiio allude egli pure, quando dice: crEtiam accusatio
(T probata persaepe est . . . Sed hoc quidem non est saepe faciendum ,
(T nec unquam nisi aut rei publicae causa, ut ii quos ante dixi : aut ut duo
«rLuculii, aut patrocinio, ut nos pro Siculis, pro Sardis Julius"^. d E più P. 86 * 3
chiaramente ritocca queste cose su! principio del LuculluSy ove compi-
lando un ristretto délia vita di quesf illustre capitano ci dice : crUt enim
(radmodum adolescens cum fratre, pari pietate et industria praedito, pa-
ir ternas inimicitias magna cum gloria est persecutus, in Âsiam quaestor
(rprofectus, ibi per multos annos admirabili quadam laude provinciae
(T praefuit. 7) Trovato adunque che siasi con quai ramo dei Servilj i Lu-
cuili esercitavano inimicizie, sarà manifesto che ad esso apparteneva
' [Tô) iè AovxoùXXw vféirvos (lèv ^ ima-
Tixoç , B'^tog hè vffids fitfrpàs hkéreXXos à
Nojxadfxd; ènrixkïfÔelç. Tàh» hè yovécùv à (lèv
"marrfp éàXcû xXoirijs , KaixiX/a Se ^ (irhvp
Tf^6Srf(Tev d)f od ^eStam^ta <rcû(dp6vù)s, AO-
ràs i'à AointavXkos in fietpéaiiov d^, iirph
dpxijv riva fUTeXâsiv xai tsfoXnslaç df^a-
(r6at ftsrpâtTOv içyov èirotij<TaLro ràv roU tara-
rpdç Komjyopov xptvat l^poviXtov aôyovpa,
Xaêànf dhxovvra hrffKxriai . . , Où (lifv àXkà
pieyàXtfs tnepi Hfv llxtfv iKsimfv ^tXovet-
nias yevoiiivrff (&<rrs xai rpù9$rfvai rivas xai
'0€<Teîv, diré^ysv à ^epontXioç. In Lucull,
c. I.]
* [Cod. ^hh, p. 3go B, Bekker: âwe
Si rùv ht&mùw à alpaxrfyàçy ehs ^tà ^'^
(jldivrfv sire hià lûjpo^xlav, oùhév * dvd* dnf
xai hixYfv i&</)epov xptdsis Poi}iiaiots éiante.]
' DeOficAïhAl^c, xiv,S49.
56.
ààfi OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Serviiio augure. Opportunissimo è adunque a questo proposito un aitro
passo di Cicérone ove dice : cr Intueor coram haec lumina atque orna-
(T menta rei publicae P. Servilium et M. LucuHum : utinam eliam L. Lu-
r cullus iile viveret ! Quae fuerunt inimicitiae graviores in civitate quam
(T Lucullorum atque Serviliorum ? Quas in viris fortissimis non soium
rr extinxit rei publicae dignitas et ipsorum , sed etiam ad amicitiam con-
rr suetudinemque traduxit^^ Ë palese che i nemici qui mentovati sono
il minore dei due Luculli accusatori delF augure , eP. Servilio Vazia con-
sole nel 676 che acquistossi in appresso il sopranome d'Isaurico. E si
conosce eziandio che il motivo délia loro riconciliazione , velato da Cicé-
rone sotto il bel manto délia dignità délia repubblica, altro non fu se
non che Tessere tutti stati délia fazione di Silla, di cui L. Lucuilo fu
questo re, e a prô del quale g^i al tri pure combatterono ; onde basti
per tutti Vellejo : rPauHo ante quam Sylla ad Sacriportum dimicaret,
cr magnificis proeliis partium ejus viri hostium exercitum fuderunt :
(rduo Servilii apud Clusium, Metellus Pius apud Faventiam, M. Lu-
ff cullus circa Fidentiam^Tî
Non puô dirsi per altro che quelle inimicizie sieno incominciate da
p. 87 * 39. P. Isaurico, ond'egli abbia a confondersi coir augure : perché dai passi
addotti risulta che L. Lucuilo, quando diede queir accusa , era assai gio-
vine, e dal seguito del racconto di Plutarco si raccoglie bene che quel
giudizio précédé di parecchi anni la guerra Marsica incominciata sul
pnncipio del 666. Ora P. Isaurico e L. Lucuilo erano quasi coetanei,
corne si dimostra dal loro consolato, ollenuto dal primo nel 676, dair
altro nel 680 ; onde anche Y Isaurico non poteva a quel tempo aver
conseguito dignità capaci di portarg^i contro un' azione di peculato.
Ed infatti il Pighio non lo pone pretore se non se nell' anno 670.
Lo stesso dicasi di Servilio Vazia suo fratello niaggiore, al quale allude
Vellejo nel passo citato quando nomina in plurale i Servilj, ma di cui
ignoriamo il prenome stante la rottura délie tavole trionfali Capitoline,
da cui unicamente si ricorda, e dalle quali perô conosciamo ch*egli non
* De Promnc. cons. c. ix. — ' Lib. II . c. xxviii.
DECADE IX. &à5
tornô trionfante dalia provincia se non alla fine del 666, cioè quasi
tre anni dopo il cominciamento délia guerra Marsica. Resta adunque
che in quel passo di Cicérone si parli délie inimicizie incominciate dai
padri e alimentate dai figli : lo che essendo, sarà dimostrato che Servi-
Ho augure altri non è che il genitore dell' Isaurico : onde sarà caduto in
un brutto equivoco il Pighio che gli aveva distinti in modo da far
quegli pretore neir anno Capitolino 660, questi nel 639. £ si sarà
pure ingannato Y Avercampo il quale, senza badare alla troppa distanza .
dei tempi, credè che Servilio augure fosse stato il padre dei due
Casca congiurati contro Gesare, appoggiandosi al falso fondamento di
un denaro ch' è ora dimostrato non spettar punto a quei fratelli. Ciô
posto, torneràbene al mio intento di osservare che il padre deir Isau-
rico chiamossi veramente Gajo siccome nelle medaglie, facendoci di cio P. 88 * 33.
certissima fede alcuni cippi di travertino posti sulle ripe del Tevere in
tempo délia censura del figlio , uno de' quali trovato in Roma tre anni
sono * serve a correggere qualche inesattezza occorsa nella copia degli
altri dati in luce dai Fabrelti ^ e dai Marini ' :
M • VALERIVS • M • F
AV-N-MESSAL
P • SERVEILIVS • C- F
ISAVRICVS-CES
EX-S-C-TERMIN
Ë provasi poi che anche questo G. Servilio ebbe il comando di un eser-
cito, il che vuol dire che fu pretore, ed ottenne il governo di una qual-
che provincia, onde potè essere accusato di peculato; imperocchè
Cicérone parlando di suo fig^io scrive * : ffP. Servilius quinquennium
ff exercitui cuni praeesset, et ipsa ratione innumerabilem pecuniam fa-
ff cere posset, non statuit sibi quidquam licere, quod non patrem suum ,
ffnon avum Q. Metellum facere vidisset. 1^ Dai quai luogo si ricava
' [En 1819, près du Ponte Molle; voy.
Fea, Framm. di fasti, p. uxviii; cf. Hen-
zen, n. SSSy. L. Rbuibr.]
* Inscript, antiq, cap. vi, n. 166-167.
' hcriz,albane,p.^i.
* Aet. II in Verrem, lib. III, S 90.
àà6 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
eziandio ch' egli ebbe in moglie una (iglia di Q. Ceciiio Metelio Mace-
donico : lo che pure più chiaramente risulta da un altro passo deli'
orazione pro domo sua ^ ; onde acconciamente tornè a scrivere io stesso
Tullio neir orazione "poni redilum ad Quintes : cr Non pro meo reditu
ttdeprecati sunt, ut pro Q. Metelio Numidico sororum filii Lu-
ïTCuHi, Servilii, Scipiones ^;t) nel quai luogo qnelsaranim non va sem-
pre preso nel signiiicato di germanarumy come lo è per riguardo ai
. Luculli, ma bensi nel piii lato di palruelium. Molto adunque probabil-
p. 89 * 34. mente Servilio augure sarà quel C. Servilio, che non fu permesso a
L. Filone di accusare, secondo cbe ci fa sapere il piil volte lodato Ci-
cérone^; al quai luogo nota Asconio ch' egli fu un pretore di cui
Filone era stato questore, dal che non vuolsi già arguire che Servilio
non fu accusato giammai, ma soltanto che al suo questore fu interdetto
di promovere da se stesso Y azione , cr ne libido violandae necessitudinis
rauctoritate judicum comprobaretur. -n Dopo ciè potrebbesi credere
ch' egli non fosse di verso dal C. Servilio pretore di Sicilia, che fu bat-
tuto da Atenione capo dei servi rivoltosi, soggiogati in appresso da
Manio Aquillio console del 653, come si ha presso Floro : .xAb hoc
(rquoque praetorii exercitus caesi, capta Servilii castra, capta Lu-
rr culli ^. 7) Più diligentemente nel citato epilogo di Diodoro presso Fozio
si narra ch' egli successe al padre di LucuUo in quella provincia nel
65â, e ch'egli pure nuUa vi fece di memorabile, perché Atenione
(turbes obsidendo, totamque regionem incumonibus pro libidine infe-
(T stando, praeda iugenti, non obsistente Servilio, potitus e8t^ n L'esatta
corrispondenza del nome e dei tempi, la circostanza di essere succe-
duto a Lucullo e di essere stato anch' egli accusato , darebbero gran
fondamento a questa congettura, se non facesse difficoltà Y aggiungersi
da Diodoro : (tquare eodem quo LucuUus modo multatus exilio fuit^p
* C. XL VII. tréÊow T^ X^P^^ éitùiç xarérpfx^, naè
* C. III. «oXXâw iKup(ey<TS, tov SepoviA/ov lujièv
^ Divmat. in Caecil. c. xix. dvrtvpoetlovToç,]
* [EpiUm, lib. II, c. vu, Jahn.] * [Aià xoi àiidoK Xovxo(iXkù> ^lepot*
* [Cod. a^À, p. 390 B, Bekker : Kai ^yff xarehtxéadïf. Ibid,]
toOto nèv ^màXetg èvoXiépxgt, roûro hè
DECADE IX. 447
mentre ail' opposto Plutarco ci testifica che Servilio augure non fu con-
dannato. Perô non sarebbe inverisimile che alcuno di loro avesse preso
abbaglio, e forse Diodoro scrittore non molto versato nelle cose ro-
mane, il quale avendo saputo ch' era stato tradotlo in giudizio, potè
congetturare che fosse anche punito corne il suo predecessore. E re- P. 90 * 35.
sterà poi da vedere se a lui appartenga ciô che si dice di un Q. Servilio
proconsole ucciso nel 66& sui primi esordi délia guerra Marsica, che
non si sa affatto chi sia, ma di cui scrive Y Epitome di Livio : ff Q. Ser-
rrvilius proconsul inoppido Asculo, cum omnibus civibus Romanis qui
9 in eo oppido erant, occisus est ^ 71
H Pighio, che non n' ebbe altro sentore, gli diede arbitrariamente il
cognome di Gemino senza badare che da quasi ducent'anni il prenome
di Quinto era andato in disuso in quella famiglia, la quale poi anche
aveva cambiato appellazione nel settimo secolo di Roma, corne accen*
nerô fra poco. Peggio fece chi lo credè un Cepione : non avvertendo
che la (ine dei Gepioni di questi tempi è nota assai bene, perché Quinto
Cepione console nel 648 o f u ucciso in carcere, corne dice Valerio Mas-
simo ^, 0 piuttosto mon esule a Smirne, secondo Cicérone '; che Quinto
suo figlio peri veramente nella guerra Sociale, ma un poco più tardi,
come riferisce lo stesso Livio ^; e che un terzo Quinto suo nipote, da
cui fu adottato Marco Bruto il congiurato, mancô di vita a Eno città
délia Tracia ^. Per lo che quantunque non dubiti della retta lezione
di Servilio, ch' è sostenuta da Appiano, giudico peraltro corrotto neir
Epitome di Livio il prenome, che si dovrà restituire Cajo, cosi vera-
mente chiamandosi da Orosio e dalla Storia Miscella; nel quai caso
queste cose molto probabilmente potranno riferirsi al nostro Servilio.
Ma che che ne sia di ciô, ora che si è provato che Servilio augure fu
il padre dell' Isaurico , sapremo ancora ch' egli nacque da un Marco ,
giacchè suo figlio nelle ta vole Capitoline dicesi apertamente C 'F-M -N. 9^ ♦ 3i.
Dal che se ne ricaverà ch' egli discendeva dalla famiglia dei Gemini,
' Lib. LXXII. ' Epitome libri LXXIK.
* Lib. VI, c. IX, S 1 3. ' Plutarco nel Catone min. c. 11.
' Pro Bdio, cap. xi.
ààS OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
esseiido essa l' unico ramo degli antichi Servilj , che si piacesse di questo
prenorne. Cosi s intenderà bene corne a questi tempi sparisse affatto
quel cognome ch' era stato cosi célèbre nel secolo précédente, avendo
ceduto il luogo ail' altro di Vazia provenuto al nostro augure o a suo
padre dalle gambe torte ail' infuori, e che rimase per eredità ai suoi
due figli. E mercè délia discendenza dai Gemini sarà anche bene spie-
gato corne i posteri dell' Isaurico sieno da Augusto, presso Seneca\
posti del paro in nobiltà cogli Emilj Pauli, coi Fabj Massimi, coi Cor-
nelj Cossi : com' egli stesso per la chiarezza délia stirpe sia più volte
lodato da Cicérone : e corne Valerio Massimo abbia potuto dire di lui ,
che rr majorum suorum titulis Isaurici cognomen adjecit ^. *»
Per lo che Servilio augure sarà stato figlio o nipote di quel Marco
Servilio che fu eletto pontefice nel 586^, e che vi è ogni ragione
per credere nato da Marco Servilio Pulce Gemino console nel 55 s,
ossia da quel medesimo che il Vaillant réputé rappresentato sul ro-
vescio délie nostre medaglie. La quai' opinione chi non Tede quanto
fondamento venga a ricevere dal risultato délie indagini finora prati-
cate intorno la persona che fece improntarle? Perché quai cosa è più
conforme al costume numismatico dei Romani, quanto che un zecchiere
celebri sulle sue monete le geste del suo avo o del suo bisavo ? E ve-
raniente il tipo che vi apparisce egregiamente conviene a ciè che si
narra di M. Gemino. Questi rovesci ci rappresentano un Romano in atto
p. 92 ♦ 37. di uccidere il nemico in una pugna da solo a solo, e Y elogio che Plu-
tarco fa a questo consolare si è appunto : (r vicies ter singulari certa*
rrmine pugnaverat, etsemper hostem trucidaverat *. u Ne puô dubitarsi
che molti di questi duelli fossero equestri, perché Livio, dopo aver ri-
portata l' arringa che M. Gemino fece nel 587 contro Ser. Galba, che
negava il trionfo ad Emilio Paûlo, soggiunge : (rNudasse se deinde di-
(Tcitur, et quo quaeque bello vulnera accepta essent, retulisse: quae
(rdum ostentat, adapertis forte quae velanda erant, tumor inguinis
* De Clément, lib. I, c. ix. * [Ks^ "voXsiiiavç etnoat xaÀ xp9û èK
VLib. VIII, c. V, S 6. vpoKhifTWH dvtfpiïpuas. In Aemil. Pûul.
' Liv. )ib. XLIK. c. xi. c. xxxi.]
DECADE IX. AA9
crproxiinis risum niovit. Tum : hoc quoque quod videtis, inquit, in
ff equo dies noctesquc persedendo habeo, nec magis me ejus quam ci-
ccatricuni harum pudet poenitetqiie : quando numquam mihi inipedi-
frraenlo ad rem publicam bene gerendam domi militiaeqiie fuit ^7> Ma
cio che somministra iina bellissima conferma a questa spiegazione si è
Y inizialedel suo prenome Marctts, che si vede scolpita sullo scudo, ove
quetla lettera pel luogo in cui è posta non puô altro significare se non
che il nome del personaggio rappresentatovi. Difatti non fu ignoto ai
Romani quest' uso, a segno laie che sotto gl' imperatori vîdesi genera-
lizzato a tutto Y esercito, onde ci si narra da Dione, che nelle guerre di
Domiziano conlro i Daci : rr JuUanus, cui cura belli gerendi ab impera-
T tore mandata fuerat, cum cetera bene constituit, lum et jussit milites
(Tsua et centurionum nomina in sentis inscribere, quo facilius ii, qui
rrpraeclare aliquid aut turpiter fecissent, agnoscerentur ^. n Per le
qnali cose se 1' Ëckhel non ha per verisimile un' interpretazione che
spiega cosi felicemente tutte le parti di queste medaglie , io mi mera-
viglio come senza taccia di parzialità possa nella numismatica trovarne p. 1,3 * 38.
alcun' altra probabile.
• ♦
OSSERVAZIONE VIII.
^on è comune un denaro délia gente Corpelia, riferito dal Morelli',
portante nel diritto una testa giovanile coperta di una pelle di leone
colle lettere Senatus ConmltOy cui aile volte si aggiunge un monogramma
che sciogliesi FAVSTii«. Nel rovescio si vede un g^obo in mezzo a
quattro corone di lauro con un aplustro, e una spiga di frumento al
basso délia medaglia, senza epigrafe di sorte alcuna^. Dopo caduta
' Lib, XLV, c. xxxix. (va èx^véarspot oÏTt àyaBbv ain&v if xaxàv
* [ù yàp iovXtavàç iTrna)(dek (^à rov 'ttoiownes yévwnai, Hiit. lib. LXVII, c. x.]
avTOKpàropos r& vroXéficOy xéXka re tBOLp- * Tav. V, n. 1.
&TXSvé<rvro el, xai roiti olparténai rà * [^^^y* Cohen, Méd, cons. pi. XV, Cor-
Te éoivr&v àvèiictra xai rà réiv éxaravrâp' neUa, ai et 9â.]
XOûv M ràs i^irt^aç èifrypéyffat èxéXevagv,
I. 57
450 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
r opinione dell' Orsino che riportô questo lipo aile vittorie di Silla, è
ora sentiniento universale, che suo figlio Fausto abbia col globo e colle
corone voluto significare che Pompeo Magno suo suocero aveva debel-
lato il niondo intero, perché vinse sul mare i pirali e trionfô délie tre
parti deir orbe , cioè prima deir Africa , indi deir Europa , finalmente
deir Asia. Nella testa poi del diritto riconoscevasi Alessandro Magno,
la cui effigie in alcuni monumenti vedesi adorna délia pelle leonina,
e che si credeva qui rappresentato, alteso che molti a lui comparavano
Pompeo, siccome avvisa Plutarco nella sua Vita. Kinforzô quesla sentenza
r Avercampo asserendo che quell' effigie assomigliava ad altre che sono
certamente del Macedone; ma tornando a parlarne nella gente Vinicia
mostrô di far poco conto di questa ragione, perché venue a dubitare che
ivi fosse nascosto Oltaviano sotto le forme di Ercole o di Alessandro. Ad
abbatlere il quai pensamento, falsissimo sotto ogni riguardo , é d'avanzo
il dire che Fausto péri nella guerra Africana contro Giulio Cesare, e che
p. ()'i * 3(). questa medaglia fece parte del tesoro di Gadriano : onde fu anteriore
di molti anni alla polenza di Augusto. Derise 1* Eckhel quella pretesa
somiglianza di lineamenti, che veramente non é taie da potersene fare
grau caso, e pel confronto con un' altra medaglia délia gente Volteja
stalui che quella testa apparteneva ad Ercole ancora giovane. Alla
quai' opinione volentieri mi sottoscrivo , perché fra cinque di questi
denari ch' io posseggo con qualche differenza fra loro , in uno appa-
risce manifestamente sulla fronte il crine ricciuto, il quale quanto è
proprio di Alcide, altrettanto disconviene ad Alessandro. E veramente
fu egli uno dei numi più partîcolarmente venerati dalla casa di Silla,
asserendo Plutarco nella sua Vita : (r Sylla ex universis fortunis Herculi
(T deciroam sacrificans, opipara populo fecit convivia '. n
Passando poscia al rovescio, io trovo nelF interpretazione che se n' é
data finora alcuna cosa che non mi soddisfa. Va bene che il globo si-
gnifichi r orbe debellato, esseodo questa una Iode che tutti gli antichi
scrittori danno a Pompeo, anzi avendo egli stesso di ciô menato vanto
^tifiù) 'Sfoy^rrekets. Phitarch. in Sylla, c. xiiv.]
DECADE IX.
àb\
quando nel terzo trionfo fece portare un trofeo (rprae caeteris ma*
(rgnum, siimptu ingenti apparatum, quod DE ORBE TERRARVM
(T inscriptionem habebat,^ corne attesta Dione K Ma perché quattro co-
rone? Le parti del mondo non crano ailora che tre, ed egli non trionfô
che tre volte, onde non ebbe che tre lauree. Infatti Valerio Massimo,
ii quale pare quasi che avesse in mente questo rovescio, scrive: crËjus
crcaput tribus coronis triumphaiibus spoliatum, in suo modo terrarum
(T orbe nusquam sepulturae locum habuit^. n
Si risponderà che la quarta allude alla vittoria sui pirati. Ma anche
ometlendo che quella guerra in questa istessa medaglia è ricordata da P. 95 ^
unaltro simbolo, chi non sa che Pompeo non mené già un trionfo sepa*
ralo dei corsari, ma lo congiunse a quello di Mitridate? Onde per taie
vittoria non venue ad acquistare nuova corona. Già atlestano a gara i
frammenti trionfaliCapitolini, Appiano, Plutarco, e meglio diognialtro
Plinio, il quale ha ricopiato il titolo di quel trionfo : crTriumphi vero,
(rquem duxit a. d. tertium kalendas Octobres, M. Pisone M. Messala
(T consulibus, praefatio haec fuit : Quum oram maritimam a praedonibus
(rliberasset, et imperium maris populo Romano restituisset, ex Asia,
(rPonto, Armenia, Paphlagonia, Cappadocia, Gilicia, Syria, Scythis,
crludaeis, Albanis, Iberia, insula Greta, Basternis, et super haec dere-
(T gibus Mithridate atque Tigrane triumphavit '. n Inoltre se si esaminerà
diligentemente la medaglia si vedrà che tre di quelle corone sono fra loro
simiiissime, e composte di un semplice ramo d' alloro, ma che al con-
trario quella che sta in cima è più grande : che a differenza deir altre è
ornata di nastri : e che quanlunque imiti anch' essa la figura del lauro,
pure vi aggiunge tra le frondi un giro di gemme , o di perle che siano,
ed ha nel mezzo un certo taie ornamento, che in alcuni coni ha forma
di un rosone, il quale non è per sicuro di foglie, ma di métallo. Per-
ché questa differenza? E peichè la più vile di queste corone sarebbe
più ricca dell' altre? Non vi è dunque alcun dubbio ch' essa indica il
HexotTfiïffiévov, kolI ypoL^ifv éxov$ ^< '^
oixovfiévrfsèaKv. Hist. lib. XXXVII, c. xxi.]
* Lib. V, c. I, S 10.
' JïiW.fMf. lib. VII, c. XXVII (â6).
57
'JO.
^hi OSSEHVAZIOM NL-MISMATICHE.
segnaiatissiino onore conferitogii nel 691, quando al dire di Veileio.
(T absente Cii. Pompeio, T. Ampius et T. Labienus tribuni plebis iegem
(»r> "^ /il. ((tuleruni, ut is ludis circensibus corona aurea et omni cuitu triuiii-
crphantiuni uteretur, scenicis auteni praetexta coronaque aurea ^t
Il che pure conferma Dione : «rDecrelum auteni eral, ut in omnibus
(rfestis solemnibus laureani gestaret, in iisque omnibus paludamentum,
rret in e(|uestribus certaminibus vestem triumphalem indueret^. t 11
Lipsio, seguito da tutti i moderni, avendo osservato che in questi due
passi una tal corona ora si dice d' oro, ora di lauro, voile coucordarli
emendando laurea nel testo di Velleio contro \ unanime consenso di
tutte le precedenti edizioni : il che fece senza alcun bisogno, perché lo
slorico greco voile indicare la figura che rappresentava, ed il latine
non parla che délia materia di cui era fabbricata, corne ora la nostra
niedaglia egregiamente dimostra. E dire anzi, che quella correzione lu
alFatto inopportuna, e il critico doveva accorgersene da ciô che Pater-
culo imniediatamente soggiunge : tr Id ille non plus quam semel, et hoc
rrsane nimium fuit, usurpare sustinuit. ") Imperocchè come Velleio,
uno dei più vili adulatori di Tiberio, poteva biasiniare Pompeo per
essersi una volta inghirlandato di lauro, quando tre altre liate lo aveva
fatto impunemente, e lo stesso praticavano tutti gli altri trionfanti, e
quolidiananiente usô di farlo Cesare, e ugual costume tenue lo stesso
principe di cui voleva procacciarsi la buona grazia? La censura sarà
giusta se quella corona fu d' oro e gemmata : perché è ben vcro che
una corona di tal natura sostenevasi da un servo pubblico sopra la testa
del trionfante, ed altre moite nel triontb se ne portavano in mano dai
soldati, ma niuno, inclusi anche i primi Cesari, ardi mai di cinger-
sene la fronte a riserva di Pompeo, il quale per aver usato una soia
07 * '•-». volta di questo privilegio diede motivo d'invidia, e merito per queslo
le riprensioni di Velleio.
Convengo poi interamente col Vaillant nel giudicare che Tapluslro.
•
' Lib. H , c. .XL. Tttv ftèv âp^unifv, èv 'aétrais avTar$> n^ le
* [Hv^èraxfTahaipvo^pstvTeaÙTàvx'irà èvtvixtov èvroïstônf Jhnf^ùv iyoMTiv èr^-
viifT%<s iei ràs 'mavrryxtpeK , xai tïjv <t7oA>)v, vetv. Hist. lib. XXXVII , c. xxi. j
DECADE IX. 453
il quaie vedcsi iiel fondo di questa niedaglia, signitica la distruziorie
dei pirati, e che ]a spiga allude alla quinquennale procurazione fru-
mentaria coni'eritagli straordinariamente nel 697 sulla proposizione
di M. Tullio com' egli narra nell' epistola prima del libro quarto ad
Attire; con che in queslo rovescio si troveranno indicate tutte le pri-
marie geste di Pompeo. Questo nummo non puô ossere slalo coniato
avanti il 700, in cui Fausto fu questore urbano, secondo che attesta
nella Scauriana*. anzi probabilmenle lo fu in quel medesimo anno,
onde, secondo la legge Messia citata nello stesso luogo da Tullio, som-
ministrare a Pompeo il denaro necessario per la rompra del frumento.
OSSER\AZIO^E I\.
Mollo pregio di rarilà ha un altro denaro délia stessa gente Cornelia
deiinealo presso il MoreHi^, e rappresentante da un lato una testa se-
iiile che ha i capelli legati da un semplice slrofio, con barba folta e pro-
lissa, senza alcuna leggenda. Nel rovescio apparisce la statua di Diana
Ëfesina iuiulata^ ed ornata, secondo il consueto, coi soliti sostegni sotto
le braccia, e coH' epigrafe L • LENT VLVS-C 'MARC COS. Ben
è vero che ne' due esemplari del niio museo, invece di C • MARC non
• si vede che MAR con tutte tre le lettere congiunte in monogramnia.
I nomi di L. Cornelio Lentulo e di C. Claudio Marcello consqji nel 705
non lasciano dubbio che questa medaglia sia stata impressa in quel me-
desimo anno, che fu il primo délia guerra civile fra Cesare e Pom-
peo. E del pari la conoscenza, in cui siamo che quei consoli fuggi- P. 98 * as.
rono di Roma ai 16 di gennaro, congiunta alla novità del tipo, ad una
certa maggior rozzezza d'intaglio, che si manifesta più specialmente
nelle lettere, abbastanza ci persuade chefu coniatain estranea regione.
L'Orsino, dopo aver creduto che la testa del dirilto fosse quella di
^ Thés, MarelL m g. Cornelia, tab. III, ' [Voy. Cohen , .W(/. cow*. pK XV, Conw-
n. 0. lia, i5.]
454 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Ërcole, ebbe la schiettezza di dire che in questa moneta tutto gii era
oscuro : ma più audace il Vaillanl*' avendo osservato chealtre medag^ie
col nome di questi consoli porta vano la triquetra , e perciô si reputa-
vano di Sicilia, stimè che fosse improntata in queir isola. Perciô sup*
ponendo che fosse uscita dalla zecca di Siracusa vi rinvenne nel diritto
r immagine di Giove Olimpio, a cui dal re Gerone (u fabbricalo mi
tempio memorato da Plutarco nella Vita di Nicia ; ma si perde in vanis-
sime congetture, ch' è inutile il riferire , quando voile mostrare Torigine
in quel paese del culto di Diana. Non avendo trovato da dir meg^io,
aderi aile sue idée Y Avercarapo, se non che mise in questione se quella
fosse la testa di Giove Olimpio , o di Giove Eleuterio , e dovè poi con-
fessare che non si aveva alcun sentore che Diana Efesina fosse stata
adorata in Siracusa. L'Eckhel avendo addotta un' altra ragione più
plausibile per ispiegare ta presenza délia triquetra nella medag^ia, su
cui si fonda tutta la congettura del Vaillant, reputô che questa non po-
teva essere coniata in Sicilia. E in vero come imaginarselo, se sappiamo
da tutti gli storici, e in ispecie da Plutarco nella Vita di Gatone Uti-
cense , che questo proconsole , il quale reggeva a nome del senato quella
provincia, non si tosto intese aver Pompeo passa to il mare, che Tab-
p. 99 * fih. bandonô al Cesariano Asinio PoUione? Quindi pensô che piuttosto fosse
stampata in Apollonia dell' lUirico , perché da uu' epistola di Gicerone^
consta che i partigiani délia liberté vi avevano stabilita una zecca. Ma
questa ragione prova assai poco, perché ond'ella avesse forza bisogne-
rebbe su[^orre che i Pompeiani non avessero fabbricato monete se non
in quella città, quando è facile di mostrare il contrario colle medaglie
alla mano. Del resto anche Y Ëckhel confessé : a Gujus sit caput barba-
(rtum numi postremi, et quae causa insertae illi Dianae Ephesiae, di-
rr cere non habeo. ^ Gonchiudesi dunque che si sa tanto di questa meda-
glia , quanto se ne sapeva prima che si pensasse ad illustraria.
Laonde volendo tentarne una nuova spiegazione , spero che mi si con-
cédera facilmente ch'ella porta il nome dei consoli del 706, non per
' P. q8i e 333. — * Ad Famil. lib. XIII, ep. xxix.
DECADE IX. 455
la ragioue di segnar T epoca , ma perché fu coniata per loro comando.
Il che si fa chiaro dal caso retto che si è adoperato in vece deirobliquo,
che si sarebbe dovutousare nell' altro supposto. Aggiungerè, sembrare
ancora che quest' ordine provenisse più particoiarmente da L. Lentulo,
perché iielle due medaglie del mio museo il suo nome è scritto intera-
mente , mentre quello del coUega è confinato in un semplice mono-
gramma. Trovato adunque ove L. Lentulo andè a posarsi dopo la sua
fuga da Roma, ne avremo un ottinio argomento a fissare la patria di
questo nummo. Ëgli essendo partito, corne ho detto, ai 18 gennaio, fu
ai a3 a Formia, ai 26 a Teano. Ai 7 febbraio vide Cicérone a Gapua :
di là venue a Lucera, indi a Brindisi, dove assunse Y incombenza di
traghettare insieme col collega una parte dell' esercito a Durazzo : il
che fece imbarcandosi ai 6 di marzo. Ciô appare dal libro seltimo e P. loo* /i5
dai due seguenii delfepistole ad Attico, e specialmenle dali'epistola
sesta del libro nono e da Appiano ^ ; dal che ognuno puô vedere che
durante quella fuga non si ebbe tempo certamente da far battere
moneta in alcun luogo d' Italia. Raggiunlo nelf Epiro da Pompeo, fu
mandato in Asia a farvi leva di solda tesche, e vi arrollô di fatli due ie-
gioni^. Stabili allora la sua residenza in Efeso, ove teneva i conventi
délia provincia e rendeva ragione, come apparisce da varj suoi decreti
in favore degli Ebrei conservatici da Flavio Giuseppe : uno de' quali è
datato da quella città ai 6 di luglio ', e due altri lo sono ai 18 e ai 1 9 di
settembre*. Anzi vi si trallenne molto più tempo, perché in un altr
atto ^, ch' è senza data, in vece di console vi si chiama proconsole : onde
fu scritto certamente al principio delFanno successivo 706, prima che
Lientulo si recasse in Tessaglia a rinforzare l' esercito di Pompeo, e dopo
aver compiuto il termine del suo consolato ai 3 1 di dicembre. Impe-
rocchè sappiamo da Dione che i Pompeiani non crearono nuovi magi-
slrati ne! 706 : trQuod lex curiata a consulibus lata non erat. Itaque
(riisdem, quibusante, usi sunt magistratibus, appellationibusque tan-
* BelL ewU, lib. II , c. m. ^ Antiq, jud, S 1 3 e 1 6.
* Caes.BelL civil. Ub. III. c. iv. ' Ibid, S 18.
* Antiq.jud. lib. XIV, c. x, 8 ao.
456 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
crtuni mutatis, eos proconsules, propraetores , proquaestores dixere'.^
Per le quali cose essendo dimostrato che L. Lentulo consumé la prima
parte del suo consolato iu continue peregrinazioni , e che gli ultimi
sei mesi furono da lui passati ad Efeso, chi potrà dubitare che l' ima-
gine di Diana Efesina, la quale è 1' ordinario tipo di quella città, fii
p. 101 * 46. appunto impressa su questo denaro per dimostrare che uscî da quella
zecca, in cui fece batterlo quel console per pagare il soldo aile milizie
che veniva raccogliendo ?
In ciô egregiamente convengono altre minute ragioni desuiite dalla
fabbrica di questa medaglia. Le due da me possedute, quantunque
sieno del peso e délia dimensione ordinaria degli altri denari, pure
fanno vedere, che il conio da cui furono improntate era più piccolo
del consueto, perché non solo hanno ricevuto l'intero contorno, ma
sopravvanza ancora molto argento non (igurato sull' orlo. Fattone
adunque il confronto con parecchie dramme di Efeso coH' ape, che
come è noto sono piuttosto piccole e gruppite, ho trovato col coni-
passo, che la grandezza del conio corrisponde perfettamente. Ë infalti
si sa che anche i denari imperiall di Vespasiano e di Tito coniati in
Efeso, siccome appare per Tepigrafe EPHE, sono di forma più piccola
degli altri. Anche il contorno di questa medaglia, come posso vedere
da una di esse ch' è d' intégra conservazione, non è formato come il
più délie volte da una linea, ma da punti grossolani, quale si vede
nelle citate dramme efesine. Quindi non potendosi controverlere la
patria di queste monete, la testa del diritto, che non si è mai più ve-
duta sulle medagiie romane, e che non porta corona secondo Y uso loro
più comune, ma che air usanza dei Greci si contenta di cingersi col solo
strqfioy dovrà anch' essa probabilmente rappresentare un nume efesino.
Secondo le regole deir antichità figurata quella barba lunga ed on-
deggiante ce lo farebbe credere un Giove lezio o Ombrio, che Phivio
* [ Afriov hè 6ti ràv vàfiov oi ijvvrot ràv Xàvres, xai roùs fièi» ivOwérovs, rovs le
^pirpiarixàv oùx èaevrjvàxjuraVf xoîç 3é lif âvriarpamfyovs , rovs le dtrrirafi/xs àvo-
oivrotç èxeLvois, oUnssp K%i ^pàcOev, iypV' (Aitravres. IlisL lib. XLI, c. xLiii.l
vamo, ràç èvùJWfihç <r^ûv [xàvas (iîts€s-
DECADE IX. 457
dissero i Latini. Ora la zecca di Efeso è Corse la sola ad averci mostrato
con certezza Giove Pluvio nel superbo medaglione di Antonino Pio
pubblicato dal SeguinoS il quale ci prova che questo dio ebbe cutto P. loa* 67.
veramente in quella città.
OSSERYAZIONE X.
Il Belley ^ citô pel primo uiia medaglia di Sardi nella Lidia coniata
in onore delF auguslo Trajano coU' epigrafe ETTI-B'TOYAAOY'
ANÔYTTATOY, e la disse serbata nel Museo Pellerin , sebbene s ignori
per quai ragione non fosse édita da quelF illustre numismatico nelle
numerose sue opère. L'EckheP non potendo dirne di più si contenta
di ripetere questa notizia, aggiungendo che non si sapeva chi fosse
questo TuUo. Intanto non pare dubbioso che una tal moneta sia quella
medesima, che è stata poi pubblicata dal sig. Mionnet^, al quale siamo
debitori di conoscere finalmente ch'ellaè di primo bronzo, e rappre-
senta nel diritto la testa laureata di Trajano col paludamento agli
omeri,e l'epigrafe AYKAINEPTPAlANOCCEB-rEP- AAKI-
KOC. Présenta poi nel rovescio due prigionieri in ginocchio a piedi di
un trofeo, colla leggenda EH BAITOYAAOY- ANGYnATOY-
CAPAIANÎ2N. Disgraziatamente la lacuna che si è trovata in quest'
iscrizione toglieva di poter conoscere a quai gente dovesse il nummo
attribuirsi, restando dubbioso se il BAI fosse la prima 0 la seconda sil-
laba del nome ivi indicato. Ma questo difetto potrô 10 supplire colla
comparazione di un frammento dilapide^ provenienle dal Levante, che
* P. aSA. [Mionnet en a donné depuis inscription complète. Elle avait été publiée
un dessin beaucoup plus exact, dans son inexactement par Maffei; nous en avons ré-
SitppUment, t. VI, pi. iv, n. 1. C. Cavkdoiii.] tabli le texte d'après Rose, InBcripL gr. ve-
* Mém.derAeadàmedesInêcr.etBelkê' tustUsimae, append. pag. &00, n. xi. Elle
Lettres, t. XVIII, p. 1 15. provient deSmyme, et est aujourd'hui con-
' D. iV. F. t. m, p. 1 1 &. servée au collège de la Trinité, à Cambridge.
* Med. ofil. t. IV, p. ia3. Voyez le Corp, inscr. gr. n. Si&y. L. Re-
' [ Ce n'est pas un fragment , mais une msR. ]
I.
58
458 OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
una volta esisteva nel Museo di railord Oxford a Wimple, e ch'è stato
edito dal MafTei nelle sue iscrizioni varie ^
p.,o:i* hK TPAIANOY
YAATOZAnOKA
TAZTAGENTOZ
YnOBAIBIOY
TOYAAOY
ANeYnATOY
La provenienza dairAsia, la concordanza dei tenipi, fideotità délia
carica e la soniiglianza dei noini assicurano che tanto sulle medaglie
(juauto sul marmo si fa inemoria délia persona medesima. Quindi sarà
certo che il BAI è uirabbreviatura di BM€iov: onde se manca una sola
lettera, coir aggiunta deir I finale di ETTI sarà rislaurata questa leg-
genda. Che se i\ vano sarà maggiore, dei che non puô portare giudi-
zio se non chi abbia sott' occhio quell' impronto , converrà dire che ri-
manga a desiderarsi tuttavia Tinizialedelprenonie^che in tanta penuria
di notizie non è possibile d' indovinare. Intanto ecco una medaglia da
aggiungersi alla gente Bebia, ed ecco la novella appellazione Tullus da
crescersi al catalogo numismatico dei coguomi délie famiglie.
Di questo personaggio non so che alcuno abbia fatto meuzione. Co-
noscerenio tultavolta ch' egli fu procousole deil' Asia, appartenendo a
([uella provincia la città di Sardi, in cui fu battuta la présente moneta.
Ë ne potreino anche iissare presso a poco Y età, perché il titolo di Dacico
attribuito ail' imperatore la provei'à coniata dopo V 856, in cui perla
prima volta gli fu dato, e la mancanza delF appellazione di Parlico la
inostrerà anteriore ail' 869, secondo le dottrine dell'Eckhel, le quali
sono senza dubbio le niigliori che si abbiano lin qui suH' inlralciata
lo'i ♦ '19. cronologia delF impero di Trajano^. Sapendosi adunque che i proconsoli
' itfif^. Veron. p. &^3 , ii. 1 . celte doctrine d'Eckhei doit recevoir quelques
* [Depuis, Borgbesi, eu s'appuyanl sur modifications; voy. Atmaii deW Itulit. arek,
de nouveaux documents, a dëmontrë que 1866, p. 33oetsuiv. G. Cavbbo!II.]
DECADE IX. 459
dell' Asia furono tutle persone che avevaiio godulo precedentemente
gli onori del consolato, queste notizie saranno molto proficueper Te-
mendazione dei fasti. L' anonimo Norisiano e il supposto Idazio notano
neir 869 Palma II et Tullo, e ad essi consente la cronaca Pasquale, e
il cat^logo Bucheriano dei pontefici, ch'è Tunico fuori dei fastografi a
ricordare i consoli ordinarj di quest'anno, dei quali mancano finora
monumenti lapidarj. Délia discordanza di Cassiodoro e délia turba de'
suoi copiatori è già noto che noîi si tien conto. Il Panvinio osservando
che a Palma attribuivasi per la seconda volta la podestà consolare, e
ricordandosi che nell' 862 ella fu esercitata da A. Cornelio Palma
noto abbastanza alla storia, e il di cui intero nome proviene da un
marmo \ egregiamente statut, ch'egli era il primo dei qui mentovati.
Credè poi che il secondo fosse Calvisio TuUo, di cui ci narra Capitohno
nella Vita di M. Aurelio che ottenne i fasci due volte. Gamminando
sulle sue orme, tutli i collettori dei fasti hanno adunque contrasegnato
quest' anno col nome di A. Cornelio Palma II e di Calvisio Tullo, da
essi arbitrariamente prenominato Cajo : ne vi è stata altra varietà, se
non che alcuni hanno stimato, che questo fosse il primo consolato di
Calvisio, altri 1' hanno reputato il secondo. La scoperta del registro
marmoreo délie ferie latine divulgato prima dall' Odorico ^ e poscia dal
Marini' ha posto fine a questo dissidio, mostrando che tutti s' ingan-
navano del pari. Imperocchè egli ci ha fatto sapere che P. Calvisio
Tullo fu per la prima volta console suffetto in compagnia di L. Annio
Largo Tanno dopo che lo erano stati P. Elio Adriano e M. Trebazio P. io5* 50.
Prisco. Ora tutti i cronologi colF appoggio délia storia ragione vol mente
convengono che quell' Adriano, il quale poi sali al trono impériale,
occupé appunto in quest'anno il posto tenuto prima da Palma o da
Tullo. Quindi a buon diritto conchiuse il Marini*, che se Calvisio
giunsea toccare i fasci solo nell' 863, egli non è certamente il Tullo
deir 869. Quindi sospettô piuttosto che colui fosse Domizio Tullo, del
cui consolato per un' altra lapide non puô dubitarsi. Ma egli non badè
' [Gnit. p. 3o5, 3.] ' Fr. 'Arv. p. 139.
* Sylhge itiscr. p. 981. * Ibid, p. 16 3, n. A A.
58.
.1
A60 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
che la morte di questo vecchio , il quale si avvisa essere stato per molti
anni conficcato nel fondo di un letto, viene raccontata da Plinio giu-
niore \ e che non si ha verun argomento per credere che alcuna di
quelle lettere sia posteriore ail' 860. Altronde se fosse di mestieri, non
mancano argomenti fortissimi, che perô hanno bisogno di moite parole
per essere svolti, coi quali si comprova che il consolato di costui deve
farsi rimontare per lo meno sino al principio delF impero di Domiziano.
Da tutto ciè se ne ricava, che non si sa afTatto chi sia il TuUo, che
diede il nome air anno présente. Risultando adunque per le giuste
deduzioni che si cavano dalla nostra medaglia, che intorno a questi
tempi, e certamente sotto il regno di Traiano, couvien trovare una
nicchia nei fasti a Bebio TuUo, io non esito a crederlo il coUega di
Palma. Lo che essendo , noi avremo quasi fissata ¥ età del suo proconso-
lato. Ë notissima la legge dei secoli imperiali , la quale vietava il con-
seguimento délie provincie consolari, una délie quali era T Asia, avanti
che fossero dècorsi cinque anni da che si erano amministrati i fasci^^.
p. 106 * 5i. Prima dunque deir867 Bebio Tullo non potè andare proconsole, ma
perô potè egualmente conseguire quell' annua podestà neH'BGB, e di-
ciamo anche nell' 869 : perché non è interdetto il supporre che la
medaglia fosse coniata nei primi mesi, innanzi che fosse venuta dal
senato la conferma del nome di Partico a Traiano. Ora fra questi tre
anni io prescegHerei 1*868 per tre ragioni. I^a prima si è, perché se-
condo Dione ' sul cominciare di quelF anno V Oriente fu desolato da
uno dei più grandi terremoti di cui si abbia memoria , e quindi si sco~
prirebbe la ragione del ristauro deir acquedotto accennato neila lapide.
Di poi perché il trofeo espresso sulla medaglia indicherebbe la con-
quista deir Armenia fatta in quel tempo, mentre neir anno précédente
non si troverebbe motivo di quel tipo, essendo già troppo rancide le
' EpisL lib. VIll , ep. xvui. au moins, et de douze ou treiie ans au plus ;
* [Borgfaesi a démontré depuis qu à par- voy. BuUeL deW ImM. arckeol. 1 866, p. 1 yS.
tir du règne de Tibère les consulaires n'é- C. Caybdo!«i.]^
taient appelés au prooonsulat de TAsie ou de ^ HUl lib. LXVIll, c. xxiv.
rifrique qu'après un intervalle de dix ans
DECADE IX. 461
vitlorie daciche per essore ancora celebrate. Finalniente perché mo-
strero altra volta che l'anno 869 deve occuparsi dal proconsoiato di
Adriano. De) resto quantunque non abbiamo aicuna contezza délie
parentele del nostro Tullo, certo è perô che in questi tempi la gente
Bebia fu in molto flore, a lei appartenendo fra gli altri Bebio Macro
prefetto di Roma sul principio dell' impero di Adriano.
DECADE DECIMA'.
OSSERVAZIONE I.
,r» *
Di nu iguoto pretore délia Bitinia parla uiia medaglia di bronzo F. Hfin
hattuta in Amiso del Ponto, e delineata dal Morelli^, la quale mostra
nel dirilto la testa di Pallade galeata colle lettere AMIZOY, ed oHre
iiel rovescio Ronia sedente sopra un inucchio di anni, avendo una
Vittoria nella destra coH' epigrafe EnhrAlOYKAlKIAlOY-KOP-
NOYTOY'POMH. Omettendo di ricordare la stolta opinione delF
Ârduino, che ritardô il conio di questa nioneta fîno ai tempi delFini-
peratore Ottone ^, dire che il Vaillant fu d' avviso che si avesse d' at-
tribuire a quel Gecilio Gornuto uomo pretorio , ch' essendo stato accu-
sa to di cospirazione contro Tiberio si uccise di propria mano nel 777,
secondo ciô che si narra da Tacite^. A un taie sentimento aderi T Aver-
campo, ma TEckhel^, avendo riSettuto che questa medaglia era si-
milissima ad altre che portano il nome del pretore Gajo Papirio Gar-
bone, giudicô che dovea essere loro contemporanea , e quindi di un'
età pii^ antica di queila che le veniva assegnata. Al che io aggiungero,
che il Gecilio Gornuto di Tacilo è per certo quel medesimo che tu H60 * 2.
uno dei curatori de' luoghi pubblici in alcuno degli anni successivi al
759, nel quale ebbe i fasci L. Nonio Asprenate, ch* è il consolare men-
tovato per présidente di quel coUegio.
Dobbiamo questa notizia ad un ceppo terminale più volte ripetuto ,
* [Extrait du Giomale Arcadico^ i8â3, ^ HistoriaAugusta ex num.restiluta, ïniev
tome XVII, p. 365-397, et toine XVIII, Opéra 8electa,f.'jio,
p. 36-63.] * Annal, lib. IV, c. xxvm-iix.
* Morell. in g. Caecilia, tab. I, iilt. B. ' D. .V. F. t. II, p. 867.
àdà
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
di cui due diversi framnienti furono pubblicati dalF Orsino neiia gente
Axsia, e da) MafTei ^ e del quaie eccone un terzo da me ricopiato nel
Museo Vaticano :
ASPRENAS
lASIVS-NASO-TR-PL
AECILIVS- CORNVTVS
LVSENVS-CATVLVS
CINI . . . . STO . . . .
P. 367
Perô al solo Fabretti toccè in sorte di aver conoscenza di uno di quesli
ceppi interamente rispettato dagii anni, da cui fu divulgato fra le sue
iscrizioni ^. Ed io avvertirô gli eruditi di tenersi in guardia contro la
falsa ristaurazione che de] frammento dell* Orsino fece il Ligorio : la
quale scritta di suo pugno è stata da me veduta nella biblioteca Vati-
cana, e da cui restô ingannato il Fabretti, che ammettendola per vera
la riferi*. Ora nell' esemplare completo di questo marmo si legge
M CAECILIVS- CORNVTVS, e quindi per la differenza del pre-
nome egli è certamente un personaggio diverso dal nostro Gajo. Ma
r Eckhel , dopo avère acutamente veduto la falsità del supposto del Vail-
lant, non seppe poi dirci chi fosse V autore délia présente medaglia, ne
in quale anno ei governasse la Bitinia.
Sarà dunque da notarsi ch' egli è senza meno il G. Gornuto tribuno
3. délia plèbe nel 698^, promosso alla pretura quattr anni dopo; nella
quai carica avendo favorito il ritorno dall' esilio di Gicerone , ne venue
insieme coi coUeghi da lui ringraziato : tr Jam vero praetores quo animo
crin me fuerint, vos existimare potuistis. . . . Omnia officia G. Sep-
crtimii, Q. Vaicrii, P, Grassi, Sex. Quinctilii, G. Gornuti summa in
(T me et in rem publicam constiterunt ^. ^n Per la quai cosa sapendosi con
sicurezza in quai' anno esercitô V officio pretorio, sarà chiaro che nel
successivo dovè conseguire la provincia Bitinica, che appunto a quel
* Muê. Veran. p. 978, 1.
* Imcript. iomesi, p. 656, n. ASa.
' /«a. p. 675 , n. 18.
* Cic. Ad Attic, Hb. I, ep.xir.
* Ad «efintem poit reditmH, c. ix.
DECADE X. ^65
tempo trovasi vacante presso il Pighio. Dal che ne verra che questa
medaglia fu stampata nel 698, e ch' egli fu il successore di G. Memrnio
che vi fu procoDSole nel 697, siccome ci annunziano i versi di Gatullo^
Ne puô dubitarsi che Gornuto andasse al reggimento délia Bitinia
tosto che fu spirato il termine délia pretura , si perché ciè vogliono le
leggi di quel tempo, corne perché si conosce che cosî effetlivamente
praticarono i suoi coUeghi. Ed infatti Plutarco Y asserisce positiva-
mente^ di Appio Glaudio, a cui era toccata la Sardegna.
Intanto dalla comparazione dell* allegato passo di Gicerone colla
nostra medaglia trarremo il profitto di aver risaputo il nome gentilizio
di quel pretore, che il Pighio si protesté d' ignorare, e che il Glan-
dorpio credè falsamente essersi chiamato Anneio per la frivola ragione
che un Anneio Gornuto nativo di Lepti nelf Àfrica, e noto fra i (ilosofi
e i rettorici , visse ai tempi di Nerone. Ed anzi rimanendo ora com-
provato pei due esempj del préside délia Bitinia e del curatore dei
luoghi pubblici, che un ramo délia gente Gecilia porté il cognome di
Gornuto, e che fiori per le cariche conseguite, non dubiteré di affer-
mare che alla medesima casa devesi restituire anche M. Gornuto, ch' é P. 368 ♦ a.
verosimil mente il padre del nostro Gajo, il quale da Gicerone^ si
dice essere stato uomo pretorio e legato nella guerra Marsica. Gostui
avendo favorito la fazione di Silla, ed essendo perseguitato a morte
nel ritorno di Mario a Roma nel 667, fu salvato da un' astuzia de' suoi
servi, i quali ingannarono i soldati venuti per ucciderlo : (rNacti enim
trcadaver quoddam injecerunt in rogum, et dum adventant inquisi-
ff tores supposito igné aiebant, herum se cremare praefocatum laqueo, ^
siccome attesta Appiano^, con cui concorda Plutarco^ aggiungendo
che dai servi fu poi condotto nelle Gallie. E alla medesima gente
dovrà pure attribuirsi Taltro M. Gornuto figlio 0 fratello del nostro,
' [Con». xxviii.] âypannsf Ti)y larvpàv ^aaocv ràv hsfnràrtfv
' [In Caesar, c. xxvi.] xa(eiv éiraySàiievov. Bell. cwil. iib. I,
* Pro Fonteio, c. xiii. c. lxxiii.]
* l^exp^ yàp ^êpirvx^/nnes fftbuoTi, larv- ^ Phitarch. in C. Mario, c. ix.
pétv Te éw^av * Hoi rw KlfTtfTùiv iin^vron;.
I.
59
466 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
che fu pretore urbano nel 711, siccome consta da molti luogfai délie
Filippiche, e da Valerio Massimo^ il quale, a detto d'Appiano^ es-
sendo ancora in carica si diede voloutariamente la morte alF ingresso
di Ottaviano in Roma dopo la battaglia di Modena.
OSSERYÂZIONE II.
Niuno dei numisniatici nel Daivellare del denaro attribuito alla gente
Giipiennia coi Dioscuri nel rovescio e Y epigrafe L*CVP, si è curato
di render ragione del cornucopia che vedesi nel diritto dietro la testa
délia donna galeata '. Dirô adunque ch' io penso esser esso uno dei
simboli corrispondenti aile nostre armi parlant!, soliti a comparire
cosi spesso suUe medag^ie di faraiglie : il quale ci proverà che il nome
délia gente Gupiennia o Gopiennia provenne da Copia. Infatli sono
p. 369 * 5. tanti gli esempj , in cui veggiamo scambiarsi reciprocamente T O e T V,
che non v' era bisogno che Quintiliano c' insegnasse, che queste lefc-
tere molto spesso invicem permutatUur. Ë la relazione fira il simbolo e il
nome sarà poi chiarissima, se si rifletta che dai Romani il cornucopia
con voce più corta fu anche chiamato semplicemente copia: onde Lat-
tanzio parlando délia Fortuna ci dice : 9i$Mêlacrum eju$ eum COPIA
et gvhemaculo fngunl^ . Laonde questa oeservazione servira a corrobo-
rare \ aggiudicamento che si è fatto délia présente medaglia a quella
gente, e ad impedire che si concéda ad un* altra, come potrebbe farsi
se si leggesse, per esempio, Lucius QV?ituSy e si assegnasse alla fami-
glia di L. Gocceio Gupito, di cui abbiamo un marmo nel Grutero^.
Ne il Vaillant dovrà piii impazzirsi nel cercare la ciltà di Gupia . da
cui credè originato questo nome, e deila quale si querelava di non
trovare memoria presse alcuno degli storici : avendo ora prontissima
' Lib.V^c. ii,Sio. pi. XVI, Cufiamia.]— * /tuf. lib. III,
' Bell, civ, lib. III, c. xcii. c. xxix.
' [Voyez Cohen , Médailles consulaires, * P. 795, 3.
DECADE X. 467
Turii, città célèbre délia Lucania, che prese il nome di Copia quando
fu dedotta colonia nel 56 1. Ed è poi da aggiungersi che anche quella
città U8Ô per suo simbolo famigliare il cornucopia, corne ci fanno ve-
dere le sue monete. Alla quai' opinione del Vaillant io non sarô per
far contraste, veggendo che quantunque siano pochissime le memorie
che ci sono rimaste di questa casa, pure bastano a farci conoscere
ch' ella fu precipuamente diffusa nel regno di Napoli; onde un Gupien-
nio Libone Guniano favorito d' Augusto è célèbre per la satira seconda
d' OrazioS e un G. Gupiennio Primitive trevasi fra i dendrofori di Poz-
zttoli in un' iscrizione del Reinesio ^. Le tavelé numismatiche ci me- p. 370 * 6
strano anche un semisse di questa gente coll' epigrafie C 'CVP, di cui
non voile restar garante il Vaillant, pretestandosi di non averlo mai
vedute : onde poteva nascere sospetto ch' ivi pure dovesse leggersi L *
CVP, tante più che fu censuete, come ho accennato altre volte, che i
zecchieri fine a un certo tempo facessere coniare monete tante d' ar-
genté quanto di rame. Ma ogni sospetto devra in eggi svanire, perché
questa medaglia si conserva nelia mia raccolta, ev' è chiarissime il
prenome Cato; e aggiungerô poi che non pesa se non che otto denari
e un grane, onde si accosta più alF asse semionciale di quelle che ail'
onciale. Il Ramus, nel catalege de! Musée di Danimarca ', ha eziandio
pubblicato un quadrante colla leggenda P-CVP; onde s' eg^i ha ben
letto il prenome , avreme dalle medaglie tre diverse persone di questa
famiglia, mentre dalle antiche scritture non se ne memera che una
sela, cieè quel G. Gupiennio, a cui scrive Gicerene dope la morte di
GesareS ove dice d' esserestate amice di suo padre, che potrebbe es-
sere probabilmente l'autore del semisse^.
* [Lib. I, Sat, II, V8. 36.] famille Cvpienma, et qae sur celle du cabinet
* Cl. V, n. q3. [Mommsen , /. N. 3569, de Paris, où Morell avait cru lire C CVP,
lin. 7.] la deraière lettre de cette l^nde est si ai-
^ T. I , part. Il , p. A9. tërée qu'on ne peut distinguer si c'est un
* Ad Attie. lib. XVI, ep. xvi. P ou un R; et Borghesi ajoutait que le se-
* [Borghesi m'écrivait, le 12 octobre mis de son cabinet le laissait dans la même
i8S3, que, suivant M. le baron d'Ailly, on incertitude. Voy. Ragguaglio dei riposiigli,
ne possède aucune monnaie de bronze de la p. 360. C. Cavedoni.]
59.
468 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
OSSERYAZIONE III.
Fu savio pensamento deir Eckbel quello di purgare la coUezione
numismatica délie famiglie romane dalle medaglie battute neile colo-
nie, i cui abitanti, provenienti per Tordinario da liberti o da uomini
deir infima plèbe, a riserva del nome gentilizio nulF altro avevano di
comune colle illustri case délia capitale : onde i nummi dei primi nulla
polevano giovare per Y illustrazione délie seconde. Per altro ammise
eg^i stesso ^ che aile vol te anche i primarj personaggi non isdegnarono
di accettare le magistrature municipali : e in questo caso quando si
p. 371 * 7. abbiano argomenti bastevoli per giudicare che alcuno di essi sia men*
tovato sopra tali nionete, inopportuno ed ingiusto sarebbe il rigettarle
da questa série. Imperoccbè moite buone notizie anche da loro ponno
ricavarsi, ne vi è alcun motivo per cui abbiano da essere in peggior
condizione délie medaglie greche, le quali quando sono insignite dei
nomi dei proconsoli 0 di altri magistrati romani cosi volentieri vi
sono ricevute, perché tanto sussidio somministrano a prô délia stona.
Di un taie privilegio parmi che abbia ogni diritto di godere un
terzo bronzo inciso dal Morelli nella gente Petronia^, e divulgato
prima dair Arduino ^ e dal Vaillant^, il quate ha nel diritto la testa
nuda d' Augusto coH' epigrafe AVGVSTVS -DD-C'C-N'C, e
mostra nel rovescio i ritratti di Gaio e Lucio Gesari assicurati per tali
dalle iniziali C'L, 0 vero L-C^ che si veggono in mezzo, coir epi-
grafe attorno M • PETRONIO • C • IVLIO • ANTONIO • II • VIR .
Quegli antiquarj lo crederono coniato in Norba città délia Spagna Lu-
sitanica, avendo interpretato le sigle Decreto Decurionmn Colonia
Concordia Norba Caesariana; ma dopo il padre Florez con molto con-
senso ora vi si legge Colonia Caesariana Nova CairthagOy e si dggiu-
dica a Gartagena, avendo aderito a questo mutamento il Pellerin,
' D. iV. F. t. iV, p. 487. * Num. aer. eohn, p. 87.
* Tab. 1 , F. * Mionnet, Siqtpl. 1. 1, p. 79 , n. â 1 a.
^ Numi ant, pop. p. 369.
DECADE X. 469
r Eckhel, il Sestini e il Mionnet. Su questo rovescio io reputo ricor-
dato il secondo figlio del triumviro M. Antonio e di Fulvia, il quaie
essendo stato spogliato del suo prenome di Marco in virtù de) senatus-
consulto citato da Dione e da Plutarco, e di cui dopo la battagiia di
Âzzio fu autore il Bglio di Cicérone : (rne quis ex Ântoniorum familia
(rMarci praenomen ferret*;T) per gratitudine ad Ottaviano che f ave va
salvato dalla ruina délia sua casa, vi sostitui quello di.Giulio. Ne di P. 873 * h.
lieve peso mi sembrano le ragioni che mi conducono in questa sen-
tenza : la principale délie quali procède dalla singotarità, unica forse
in tutta la série coloniale, di vedere attribuiti ad Antonio due nomi
gentilizj, senza cognome alcuno. Questa mancanza dimostra adunque
che qui non si tratta di un liberto, corne pensano il Vaillant e Y Aver-
campo, perché in costoro 1' appellazione costitutiva délia persona era
r antico nome servile , che aggiungevasi per terzo ai due del padrone
quaudo si erano manomessi : onde non puô darsi liberto senza cognome.
AlFopposto il doppio nome, il cui uso incominciô ai tempi di Au-
guste, fu nei secoli imperiali un indizio non equivoco di nobiltà. Per
lo che se in questo Antonio v' è ogni apparenza che si nasconda un
personaggio ragguardevole , egli non potrà essere altri che il figlio del
triumviro, che cosi veramente denominavasi : e andrà bene che a lui
si neghi il cognome, perché la casa di M. Antonio non Y ebbe, mentre
io mostrerè in appresso esser falso quello che a costui fu dato da al-
cuni eruditi. Ne i tempi ponno essere più convenienti per accordargli
questa medaglia. Essa non potè battersi innanzi il 787 in cui i due
figli d' Agrippa furono adottati da Augusto, ne dopo il 766 in cui
Lucio il più giovane di loro mancô di vita. Ora Giulio Antonio fu pre-
tore nel 761 per detto di Dione ^: ottenhe il consolato nel 7/1/1 e
péri di morte violenta nel 753, in pena dell' adulterio commesso con
Giulia, figlia dell' imperatore.
Un altra osservazione che assai favorisée il mio parère è quella,
che la colonia di Cartagena ebbe appunto Y ambizione di volere per
' [Kai rà rov MipKov ^apàa^fia dmemov eîvai. Dion. Hist. lib. Ll , cap. xix.] — * HisL
\ol ^â^fAMOi] [Lifisvi T&» axiyysv&v %\no<t iib. LIV, c. xxyi.
470 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
P. 873 * 9. suoi duumviri persone d' altissimo grado. Quantunque le sue nioaete
non siano in grandissimo numéro, pure da esse conosciamo, ch'eila
conferi quest* uSicio a tre principi délia casa impériale, cioè a Calî-
gola e ai suoi due fratelli, Nerone e Druso : e V Eckhel acconsente che
il M. Postumio Albino ricordatovi più volte sia un rampollo dell' il-
lustre famiglia romana di questo nome. Ma ciô che più torna in mio
vantaggio si è, per attestato di una lapide édita dallo Spon\ con cui
concorda una medaglia^. che la magîstratura del duumvirato vi fu
eziandio goduta' da Giuba II re di Numidia, il quale era anche pairano
di quella città, e che da un altro impronto si deduce che la mede-
sima carica vi fu egualmente occupata da suo fîglio il re Tolomeo.
Ora il primo di essi era cognato di Giulio Antonio, il secondo suo
nipote, essendo Y uno marito, F altro figiio di Gleopatra sua sorella :
onde quai cosa più verisimile di quella, ch' eg^i conseguisse gli onori
municipali in una città nella quale g^i ottennero i suoi parenti? E
veramente pare che la coionia di Gartagena sia stata molto devota
délia gente Antonia, essendo Y unica città délia Spagna, di cui si
abbiano medaglie col ritratto del triumviro. Ne si trovi improbabile,
ch' ella persévérasse sotto la protezione di una famiglia ch' era stata
abbattuta dalla casa régnante, con cui ave va disputato del principato;
imperocchè malgrado che quest' unico superstite degli Ânlonj fosse ri-
dotto alla condizione di privato, pure godé sotto Augusto molta con-
siderazione e potenza, per essere marito di sua nipote Marcella : per
lo che di lui scrive Plutarco, che sua madrigna Ottavia crita magnum
crapud Gaesarem fecit, ut post Agrippam et Liviae filios primas partes
37 A * 10. (T obtineret ^ D Per le quali considerazioni sembrando da non dubitarsi
ch' egli sia il duamviro di questa medaglia , profitterè di una taie no-
tizia per imporre termine ad una questione, ch' è da lungo tempo agitata.
* Mise. p. 1S7. [Voy. Ordli, n. 63o, et iiéyav èvoiifirsv, <&a1s ri^ vpArrfv vapà
Lumières, Inscr. de CarUtgo ntnm, p. 6, Kdirapi rifii^ kypimrwi, ri^ ii hnrépop
n. 9. L. Rehibr.] Tùiv Ai^iaç tva/^on^ i;^6trr&)y, rpirov sIpm
* Eckhel, D. N. V, t. IV, p. i58. xai hmistv kvrcûviov. Plutai*ch. in AnUm.
^ [kwfûviov a ràv ix ^ovX^as ù&cù) c. lxxxvii.]
DECADE X. 471
Verte questa sui veri nomi del présente (iglio di M. Antonio, di cui
malgrado che sia stato console ordinario, non si ha memoria in alcun
sincero monamento, falsissimo essendo il bronzo Ligoriano pubblicato
dal Gudio ^ Dai fastografi anche più moderni egli si chiama luKus
AnUmtuê Africanus dietro la scorta del Sigonio, il quale avendo osser-
vato che in alcune vecchie coUezioni di fasti ¥ anno del suo consoiato
notavasi Africano et Maximo cos. credè di dovergli aggiudicare quel
primo cognome. Ma alF autorità di quegli anonimi dovevano prevalere
quelle delF indice di Dione e di Suetonio ^, dai quali apparisce chiara-
mente che l' appellazione di Africano appartenue al suo collega Q. Fa-
bio : ed ora n' hanno tolto ogni dubbio alcune medaglie d' Adrumeto
neir Africa , per le quali si mostra che colui tanto dicevasi Massimo
quanto Africano, siccome ampiamente rilevai nell' osservazione décima
délia Décade quarta.
Ma se con tanto fondamento potei dileguare quell' errore, rimaneva
perô sempre la lite, se Antonio appellossi veramente luUus, o piuttosto
lulus. La prima lezione era favorita dalle più antiche stampe di Tacito,
di Patercolo, di Suetonio, di Dione' e di altri scrittori da cui viene
mentovato : ma le più recenti edizioni hanno in gran parte abbracciato
la seconda, dopo che il Lipsio^ le diede la preferenza insieme con
molt' altri comentatori dei classici sopracitati, adducendo che Orazio
aveva deciso la contesa allorchè scrisse nell' ode seconda del libro
quarto a lui indirizzata :
Pindarum quisquîs studet aemulari, ?.3^b^ n
Iule, ceralis ope Daedalea
Nititur pennis.
E in conferma di ciè fu osservato che Iulius era certamente un nome
' Inscr.antiq. p. xxvii, 9. encore des difficultés métriques (voy. Luc.
* In Claud, c. 11. MûHer, De re metrtea, p. 961), on ne peut
^ [Non-seuiement les anciennes éditions, se refuser à croire que le 6k du triumvir se
mais les manuscrits de ces quatre auteurs soit appelé effectivement Iulius et non pas
ont Iulius; et quoi qu*il en soit du vers d'Ho- lubis. Th. Momhsen.]
race, dont les manuscrits ont aussi luU, et * Ad Tacit. Annal, lib. I, c. x.
qui, même avec la correction Iule, présente
472 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
gentiiizio, mentre al contrario qui avevasi bisogno di un prenome, del
quai génère si pretese che fosse lulus alF uso di PauluSy di CosmSy di
VolusuSy di Taurus e simili, che nel medesimo secolo di Auguste si veg-
gono talvoita anteposti alla denominazione délia gente. Ma io ho faUo
avvertire altre volte che quegli esempj non hanno alcuna forza, perché
essi non sono che semplici cognomi, i quali per vezzo invece di posti-
ciparsi talora si premettevano : ed infatti ho potuto provare corne vera-
niente prenominavasi ciascuno di quei personaggi. Ora^ancor che si
couverta Iulius in lulus niente si sarà toUo dair addotta diflicoltà, la
quale per chi conosce le norme délia nomenclatura latina è non solo
gravissima, ma fonda tissima; perché se Iulius sarebbe un nome, lulus
viceversa è un cognome usato nei primi tempi dalla gente Giulia, corne
provano ampiamente i fasti Gapitolini. Infatti niuno degli antichi si è mai
sognato di dirci che lulus fosse considerato per un prenome , ne per taie
Io rammenta il supposto Valerio Massimo, ove tratta ex professo di
questa materia neir epitome De naminum ratùmey il quale è stato cosi
diligente nell' annoverarli tutti , che pone in catalogo perfino SertoTy che
non è ancora occorso di vedere adoperato da alcuno. Corne avrebbe
egli potuto dissimulare quest' altro, se se ne fosse avuto un esempio
cosi récente, ed in un personaggio cosi notorio e di tanta importanza?
L'autorità poi d'Orazio è in questo caso di poco valore, perché il poeta
p. 376^ 19. poté a suo talento sincopare quella voce per accomodarla alla misura
del verso : e ciô con tanto maggior liberté, in quanto che i vecchj
Giulj si chiamarono nello stesso tempo Iulius e lulus,
Dobbiamo adunque essere obbligati alla présente medaglia , la quale
svelle radical mente tutte le difficoltà : imperocché autenticando la le-
zione Iulius ^ e aggiungendovi il prenome CaiuSy toglie di mezzo ogni
eccezione aile regole délia nomenclatura romana, e ci fa palese che
questa é un appellazione di clientela. Senza pariare dei liberti e degli
stranieri ascritti fra i cittadini romani, i quali in benemerenza assu-
raevano il prenome e il nome dei loro padroni , o di quelli pel cui
mezzo avevano ottenuto il beneficio délia cittadinanza , noi conosciamo
ancora molti re e molti personaggi, che per mostrare pubblicamente
DECADE X. 473
la loro devozione agi' imperatori e ad altri illustri Romani, usarono di
congiungere al proprio il loro nome. Gosi le medaglie insegnano che
Tarcondimoto re di Cilicia e Polemone principe di Olba si chiamarono
M. Antonio in grazia del triumviro , e che Sauromate I e Rascupori I ,
ambedue re del Bosforo, goderono di appellarsi Tiberio Giulio per
adulazione alF imperatore Tiberio. Lo slesso fecero, per un omaggio
ad Âugusto, G. Giulio Remetalce re di Tracia, G. Giulio Donno re délie
Âlpi Gozzie, e Giulio Agrippa re di Giudea, come apparisce dalle lapidi
pubblicate dal Fabretti ^ e dal Doni ^. Se dunque Giulio Antonio voile
dare un eguale segno di affezione al medesimo Augusto, che lo aveva
risparmiato nell' uccisione di suo padre e di suo fratello, dal nome di
quel principe dovè per Y appunto chiamarsi C. lulius Antonius.
OSSERYAZIONE lY.
I nummi di secondo bronzo coniati nell' Africa sotto il proconsolato P. 377* i3.
di G. Vibio Marso, di cui un solo è stato aggiunto ai conosciuti dal Mo-
relli, offrono tutti un diritto uniforme rappresen tante la testa di Tiberio
nuda, rivolta alla sinistra del riguardante, coU' epigrafe TI • C AESAR •
DI VI • A VG • F AVG • {vel AVG VST • ) IMF • VIII ; ed hanno pure
consimile il tipo dall' attra parte , su cui apparisce Livia velata e se-
dente, che tiene colla destra la patera e si appoggia colla sinistra ail'
asta. Quattro sig^e disposte in quadrato, che forniranno il soggetto délia
présente osservazione , ne ingombrano l'area, e queste sono di due
sorti : alcune dicono M • M • T V, e tali lettere sono accompagnate da
quattro diverse iscrizioni ail' intorno :
1 . C • VIBIO • MARSO • PRO • COS • Il • L • C AECILI VS • PI VS • Il • V 3.
' /iwcr.p./i39,n. /i4,elp.44o,n. 46. L-CAECILIVSPIVSIIVFCouQ.-
* a. I , n. 36. C AECILIVS • lOVlN • Il • V • F C ; voy.
' Morell. in g. Caedlia, tab. 111, n. is. MûUer, Nymwn. de l'aneierme Afrique, t II,
[Surqudques-unes de ces monnaies on lit : p. 160. C. Cavedoni.]
I. 60
474 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
2. C • VIBIO • M ARSO • PRO • COS • II • SEX • T ADI VS • FA VSTVS • II • V ' .
3. C • VIBIO • M ARSO • PRO • COS • III • C • SALLVSTIVS • IVS • {vel IVSTVS • )
II-V^
4. C • VIBIO • M ARSO • PRO COS • III • M • TVLLIVS • IVDEX- II • VIR \
Altre volte si sostituisce in loro vece D • D • P • P, e in questo caso havvi
pure diversità per le seguenti leggende :
5. C-V-(w/VIB-)MARSO-PR-COS-(w/PRO-COS-)NE-(w/NER-)CAE-
(w/ CAES-)Q^PR-A-MGEMELLVS (il pîù délie volte si aggiunge F-
C)*.
P.378* lâ. 6. C-VIB(w/VIBIO-) MARSOPRCOS-DR-(w/DRV-)CAE'Q:^PR-(«?/
PRA • ) T • G • RVFVS • F • C. Il VIBIO 8ta in una medaglia del mio museo K
7. C • VIBIO • MARSO • PR • COS • {vel PR • COS • III • ) C • C ASSIVS • FELIX •
{vel FELIX • A • ) II • VIR «.
8. C • VIBIO • MARSO • PRO • COS • III • C • CAELIVS • TAX • AV • II • VIR '.
Non parlera di un' altra di queste medaglie pubblicata dal Liebe%
perché è certamente la medesima qui sopra riferita al n. 6, quantunque
presenti Tiscrizione in gran parte guasta, sia per la barbarie deir an-
tico incisore, sia per la negligenza del descri vente , sia per Tadultera-
zione di un falsario. Non cade dubbio che appartengono tutte alla me-
desima città , non solo per Y identité del tipo e délia fabbrica , ma ben
anche perché ambedue le varietà di sigle sopra descritte si trovano
riunite in altre monete dello stesso Tiberio col medesimo rovescio , se
non che alcune délie prime abbreviature vi sono meno compendiate.
Tali monete, ommettendo il nome del proconsole e del duumviro, por-
^ Moreli. in g. Tadia, n. 1 1. * Moreli. in g. Cogna, tab. III, E; Mion-
* Moreli. in g. VHm, (ab. IV, n. 3; Uion- net, Méd, ont. t. VI, p. 890 , n. 87.
net, Méd, ant, t. VI, p. 590, n. 59. ' Moreli. in g. Caelia, n. 1. [Au lieu de
' Mionnet, Méd. ani. t. VI, p. 890, n. 60. TAX, il faut lire PAX; voy. MiiUer, Nu-
* Moreli. in g. Vibia, tab. IV, n. 1, 9 , & ; miem. de l'ancienne Afrique, t. II, p. 161 et
Mionnet, t. VI, p. 889, n. 53. 169. C. Cavbdoiii.]
* Moreli. in g. Vibia, tab. IV, n. 6, 7. * Gotha iwmaria, p. 998.
DECADE X. &75
tano per epigrafe MM- 1 VL • VTI • D • D • P • P \ o vero M • M VN •
IVL-VTIC-PP DD«, o finalmente M-MVNIVL- VTICEN•
D • D • P • P *. È chiaro pertanto ch' elleno sono uscite dalla zecca di
Utic^ : onde g^i antiquarj col loro sussidio hanno spiegato le prime ini-
ziali Municipe$ Municipit lutii Vlicensis. E veramente ci attesta A. Gel*
lio ^, che Utica fu un antico municipio, ed impariaino da Dione^, che
Ottaviano Uticmses àmUUe donavit : dalla quai concessione procède senza
nieno il soprannome Giulio, com' è stato ben notato dall' Ëckhel.
Perô in questa interpretazione hawi una cosa che non finisce di sod-
disfarmi, ed è quel pleonasmo municipes municipit cV è affatto nuovo ^«379^ i5.
nella numismatica. E di grazia, fra tante monete coloniali che ci riman-
gono, in quale si è mai trovato cohni coloniae? E con questa ripetizione
cosa ci si è detto di più , che se si fosse scritto semplicemehte munici-
piutn luUtm VticensBy 0 pure municipes lulii Vticenses? Ora è ben difficile
di peter mostrare altro esempio di parole inutili sulle medaglie, le
quali con ragione furono seguaci del laconismo, perché l'angustia deila
loro superficie poco campo permetteva alla loquacité. Parmi adunque
quasi sicuro che in uno di queg^i M debbasi ascondere un qualche
titolo, de' qualî veggiamo cosi spesso sopraccaricarsi i nomi délie altre
città. Quindi leggerei Munidpium Munitum lulimn Vticense. £ infatti
sappiamo dair au tore De Bello Àfricano, che Gatone Utiram mirificis ope-
ribus munierat^ : onàe gli abitanti, quantunque Todiassero, pure per
gratitudine a questo bénéficie diedero sepoltura al suo corpo. Ne tali
fortificazioni furono in quella guerra indebolile 0 distrutte, perché
spontanea fu la dedizione a Gesare di quella città, che continua per
^ Eckhel, D. N. V. t. IV\p. 1&8. ne porte au revers que ces quatre sigles,
' MioDoet, MêdaiUes antiques, t. VI, MV
p. 589,11. 5i. D D
' Mionuet , MédaiUes antiques ^ t. VI , ^ ^
p. 589, n. 5o. [Les monnaies publiées par dans une couronne; ibid, p. 160, n. 353.
M. L. Mûller, Numismatique de V ancienne C. Cavedoni.]
Afrique, tome II, p. 159-160, présentent * Lib. XVI, c. xiii.
quelques variantes dans cette l^ende. Une * Hist. iib. XLIX , c. xvi.
petite monnaie du cabinet de Copenhague * Caesar, Bell, Afric, c. lxxxviii.
60.
476 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
lungo tempo ad essere la più forte dell' Africa. Per lo che se fra le co-
lonie e i municipj Âsta délia Betica potè chiamarsi Regia^ Salacia Impe-
rataria^ Cordova Patricia^ Sagunto Invicta^ Obulco Nobilisy OscaVicirix^
Napoli di Samaria Pulchray Babba Campestris, Adrumeto Frugifera, e
cosi via discorrendo, non vedo la ragione per cui Utica non potesse
anch' ella vantarsi délia sua fortezza.
Ma se délie prime abbreviature già da gran tempo si era inteso in
qualche modo il signifîcato, le seconde D-D-P-P sono state poi
p.38o* 16. sempre un enigma. Il Patino, che fu il primo a parlarne\ incominciô
a interpretarle Décréta Decurianum^ ma non si attenté di proseguire.
Piii audace Y Angeloni ^, seguito dall' Orsalo ^, vi lesse Décréta Deçà--
rianum Papuli Fatrensis; ma fu giustamente confutato dal Vaillant \
dal quale s' oppose che pei confronti fatti queste monete non erano gîà
di Patrasso ma di Utica. Quindi quest' ultimo credè piuttosto, che tali
lettere alludessero ail' immagine di Livia , che si vede su quei rovesci :
onde lesse Decurianes FasuerCy giudicando che i decurioni avessero falto
innalzare quella statua. La sua opinione soddisfece per qualche tempo
air Avercampo, da cui fu abbracciata ^, ma finalmente^ preferi di
supplire Décréta Decurianum Publiée PoMÏa, o vero PubUce Pantum,
0 anche Décréta Decuinanum Pecunia Publicay la quai' ultima lezione
piacque ancora al Sanclemente ^ , supponendosi sempre che quella
statua fosse stata eretta per decreto dei decurioni e a pubbliche
spese.
Ma anche queste diverse sentenze trovarono un gagliardo impugna*
tore neir Eckhel, il quale fra le varie ragioni addotte>in contrario^,
mise in campo questa fortissima, che in altri nummi di una colo-
nia vicina, ora giudicata Gartagine, veggonsi queste medesime lettere
P -P • D 'D nel mezzo dell' area senza tipo alcuno^; ond' è chiaro
' P. 66. ' Tkes. MoreU. p. A&8, n. 1 et â.
' P. 98. ' T. II, p. 65.
De notisBam, ' D. N. V, t. IV, p. lAg.
* .Yurn. aer, eokm. p. 87. * [ Voy. L. Mûller, NumimmUifMê de ^au-
^ Theit, Mardi, p. 56 et 85. cienne Afrique, p. i5o, n. 3s3. Cf. lape-
DECADE X.
477
che non si riferiscono ail' immagine, ma alla medaglia medesima. Per
la quai cosa avendo incontrato in alcune monete di Rabba D - D *
PVBLIC, che s' interpréta Decreto Decurtonum PVBLICo, o meglio
PVBLIC^, corne si ha in due lapidi del Muralori' e in molli altri
marmi , s' ideô da prima che pari ne] nostro caso dovesse esserne il
significato.
Ma stando in quesf opinione non trovè corne supplire il secondo P; P.dSi * 17.
per lo che cambiè di sentimento e sostitui Decuriones Frobavere^ te-
nendo volersi significare che i decurioni avevano approvato il tipo e il
peso di tali monete. Perô questo suo pensamento va a naufragare in
uno scoglio da lui veduto altre volte^, ed è quello che ai tempi di Ti-
berio non usavasi ancora di raddoppiare le lettere per significare il
plurale, come ho mostrato nell' osservazione settima délia Décade sesta.
Ne varrebbe ch' egli chia masse in difesa Y esempio di una medaglia di
Nerone deir altre volte nominata colonia di Babba, in cui ha dette
leggersi EX'CONSENSV-D'D, che altro non potrebbe significare
se non che ex consenm decurtonum ^; giacchè nel disegno e nella de-
scrizione datane dal Vaillant^, da cui eg^i l'ha toita, osservasi corretta-
mente EX'CONSENSV-D, senza lettera raddoppiata, siccorae ha
poi confermato il Mionnet ^. Gonvien credere che questa obbiezione
fosse preveduta dal ch. Sestini, perché nel Museo Fontana^ parve dis-
approvare questo supplimento e propendere ail' interpretazione Decu-
rtonum Decreto Pecunia Pro6a(a, con che venue ad uniformarsi ail'
opinione Eckheliana, e ad evitarne i pericoii : ne io dissentirei dal suo
parère, se qui si trattasse di una contromarca, per le quali fu voce
solenne il probavit, come avvertii nelF osservazione ottava délia Décade
terza. E veramente va bene che si dica di approvare una moneta quando
è già stata in commercio e viene riportata alla zecca per esaminare se
ha conservato il suo valore. Ma, salva la débita riverenza aH'Eckhel,
tite monnaie citée plus haut, p. AyS ,note 3.
C. Cavedoni.]
' P. 9/10, n. 9 et 3.
' [D. N. r t. Vil, p. 176.]
' D. N. F.t. IV,p.i53.
* Num. aer. colon, p. 117.
^ Mêd, ant. t. VI. p. 896 , n. 98 et 99.
' P. i5o.
478 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
sarebbe ridicola cosa il notare che ona moneta viene approvata da
p. 382 * 18. quella stessa autorité che ia fa imprimere : perché il fatto di permets
tere che sia messa in circolo è per se stesso la più gran prova d' appro-
vazione. Ne le usitatissime formole lapidarie locavit et probavtty o vero
faciundum curavit idemque probavit , cui egli siappelia, sono applicabiii al
caso nostro; perché elleno sono proprie degli edificj e di altre opère
pubbliche , délie quali non si porta giudizio se non quando sono ter-
niinate. Ai giorni nostri i magistrati appallano i pubblici iavori, che i
Latini direbbero locant, e poi li collandano quando li trovano ben ese*
guiti , cioè probant. Al rovescio nel supposto delF Eckhel , il peso délie
monete sarebbe stato riconosciuto legittimo dai decurioni di Utica prima
che fossero state battute , perché Y atto délia loro approvazione trova-
vasi già nel conio che doveva improntarle.
A mio parère il vero senso délie sigle in questione viene determinato
da un' altra medaglia riferita dal solito Morelli \ di cui altre non molto
dissimili si citano dal Mionnet ^, tutte appartenenti ad una colonia poco
discosta da Utica, che il Sestini ha giudicato essere Clupea. In esse si
legge D • D • PERMIS • P • CORNELI • DOLABELLAE • PROCOS.
Tolgasi il nome del proconsole , ch* era variabile , e restera D - D -
PERMIS • PROCOS. Ecco adunque una formola di quatti*o parole
incomincianti per le stesse iniziali, di cui cerchiamo la spiegazione, il
cui significato egregiamente si adatta al caso nostro. Ognun vede do-
versi leggere Detreto'Decurionum'FERMlSm^PKOCOnsulisj il che
vuol dire che quelle monete furono stampate per ordine dei decurioni
colla licenza del proconsole. Ne vi sarà altra differenza fra le medag^ie
di Utica e quelle di Glupea, se non che le prime hanno segnato il
383 ♦ 19. nome del rettore délia provincia a modo di epoca C • VIBIO • MARSO
PROCOS, il che porta una maggior esattezza cronologica, mentre le
seconde si sono contentate di farci sapere da chi si era data la facolta
di far agire la zecca: cosa che potrebbe seguitare a dirsi ancorchè quel
proconsole fosse già partito dal suo governo. Fratlanto è indubitato che
' Morell. in g. Comelia, tab. VII, n. 9. — * Méd. ani. t. VI, p. 584.
DECADE X. 479
le città provinciali per coniar monete avevano bisogno di ottenerne la
Hcenza. Sembra cbe da principio fosse necessario di domandarla diret-
tamente air iniperatore : ond' è coraune sutle medaglie délia Spagna
ed anche dell'Acaja il trovarvi PERM-AVG, o PERM CAES
AVG , o altra cosa corrispondente. Poco più tardi divenne quesla un'
attribuzione dei rispcttivi presidi; délia quale goderono certamente
anche i rettori délie due provincie consolari del senato, cioè àeiV Asia e
deir Africa. Quindi è che il nome del proconsole è cosi fréquente sulle
monete asiatiche , e se piil di rado comparisce sulle africane egli è perché
questo paese perde assai presto il privilegio délia zecca, qualunque ne
fosse il motivo.
Intanto a me importa di far osservare che la frase Fermissu Procon-
sulis è finoi^a tutta propria délie officine monetarie deir Africa, ove oltre
^i esempj allegati di Dolabella ne abbiamo ancora altri, nei quah' si
dice PERMISSV•L•APRONI^PRO•COS^ Per lo che essendovi
ella usitata e notoria, non deve cagionar meraviglia se fîi compendiata
in sigle. E aggiungerô poi , che la verità délia spiegazione che propongo
si manifesta da questo, ch' ella sussiste ugualmente, sia che neir area si
scriva D • D • P * P , come in lutte quasi le medaglie di Utica a riserva
di una; sia P'P*D*D, come in quelle di Gartagine; sia anche so- P.38â* ao.
lamente P • P, come nell' ultima citata dall' Eckhel^. Imperocchè rico-
noscendo ella in queste quattro lettere due sentimenti staccati , sarà
indifférente che il permesso del proconsole si preroetta o si posponga al
decreto dei decurioni, o che anche uno di essi si sottinteuda. Intanto
se tali sigle accusano che tutti questi nummi sono stampati coH' autorité
del proconsole deir Africa, il ch. Sestini ne avrà un nuovo argomento
per confermarsi nell' opinione esposta nel Muséo Fontana ^, che vera-
mente spettino a Gartagine quelii citati poco fa con P*P-D'D, i
quali per la quantité délie iniziali, e per la varielà con cui erano state
lette, avevano formalo fin qui la disperazione dei numismatici. Egli le
* [Sur les monnaies originales, on lit t. II, p. i55. C. Cavbdoni.] — * D, N, V.
APRONI, et non pas APRONII; voy. t. lY, p. i48.
L. Mûller, Numismatique de fane. Afrique, ^ P. 1 3o.
480 OSSERVAZIONl NUMISMATICHE.
ha faciimente ristaurate P'I'SP'D- V*S*P"II* VIR- C-I'C, le-
zione che viene confermata da una di queste monete da me posseduta;
ne altro mi resta da nolare, se non che per quanta diligenza abbia ado-
perato, non m' è riuscito di trovare il punto intermedio nei due S * P.
Quindi dopo il confronto coll' altra medagiia di tal natura da lui
opportunamente allegata, in cui si vede L* A-FAVSTVS'D'C*
BASSVS • II • VIR, restera évidente che in quel P • I • SP • D • V • SP •
II * VIR sono accennati i nomi dei magistrati municipali. Quantunque
sia disperataimpresa Tindovinare le précise loro appellazioni,ciô perô
non toglierà che nella sostanzanon s'intenda il senso deU'oscura iscri-
zione, e che per esempio vi si legga Fublius ' lunius ' SPendo^ * Decimus -
Valerius • SPeratus • II • VIRt • Cofonûi^ • luliae • Carih4igin%$ ' Pemiissu •
Procon9ulis • Decurionum • Décréta.
OSSERVAZIONE V.
Un' altra erronea spiegazione pare a me che sia stata data alla quinta
p. 385^ 91. e alla sesta délie medaglie descritte nell' osservazione précédente , sulle
quali si legge NER • C AES • Cb PR • A • M • GEMELLVS • F • C , o
pureDRV-CAECLPR- (t^/ PRA) T- G- RVFVS- PC. Il Vail-
lant^ lesse nel primo Nerone (o vero Druso) Caesare quaeslore provins
cialiy Aulus Memmius Gemellus (o in cambio Titus Caecilius Rufus)Jien
curavit; al quale avviso si sottoscrisse senza difficoltà Y Avercampo nel
Tesoro Morelliano. Egregiamente TEckheP, senza alterare il significato
délie due ultime sigle F * C , le interprété Pactundum Curavit coiY au -
torità d' infinité lapidi, e ne addusse in conferma Y esempio délie me-
daglie di Oppio e di Atratino prefetti délia flotta di M. Antonio, non
che di Eppio legato di Metello Scipione neir Africa. E acconciamente
* Questi notni sono Del Muratori , p. 6o5 , * Pfum. aer, co&m. p. 87.
col. 3. ' D.N, F. tlV, p. 1^9,
DECADE X. 481
mostrè che questa formoia coiTisponde al curantey che si trova in aitri
nummi de' proconsoli africani; onde in queili di Doiabelia si ha curante
P. Gavio Casca, e in queili di Apronio curante Sexto Pampeio Celso. Am-
mise poi anch' egli che Nerone e Druso Cesari figli di Germanico , dei
quaii si parla su questi rovesci, siano stati questori di Vibio Marso nel
proconsolato deir Africa : se non che al quaestar provincialis del Vaillant,
che dettocosi assolutamente e senza Taggiuntadel nome délia provin-
cia non ha alcun' esempio, sostitui quaestor propraetarCy del quai titolo
aoipiamente trattô K
A queste eoiendazioni Eckheliane hanno generalmente aderito i suc-
cessivi numismatici, fra i quali basti citare corne piil illustri il Sancle-
mente ^ e il Sestini^. L'unico a dipartirsi dalla comune sentenza fu il P. 386'»' aa.
Liebe ^, il quale risuscitando Y opinione delF Arduino ^ bandi ogni ri-
cordanza di questura da questa leggenda, supplendo quinquennalis
praefectus. E questo parère, salva una leggerissima mutazione, penso do-
versi preferire, siccome ora mi accingoa mostrare, dopo averpremesse
per fondamenlo al discorso alcune teorie sui questori délie provincie
ai tempi imperiali, e su ciè in cui principalmente differenziavano dai
repubblicani. Del che è ben da dolersi che non sia occorso di parlare
al ch. Marini nei FratelK Arvali^ da cui la carica affine di legato è stata
si copiosamente illustrata^; onde mi si perdonerà se tentando debol-
mente di seguirne le orme, mi tratterrô su quesf argomento forse pii!k
che al mio scopo non sarebbe necessario.
Non vi è bisogno di repetere che l'origine dei questori rimonta in
Roma fino al governo dei re, sotto i quali due di essi avevano cura
deir erario, e che questi furono poi raddoppiati nel 336 perché seguis-
sero i consoli neile spedizioni militari. Altri quattro ne furono aggiunti
nel ^89, onde accompagnassero i pretori nelle provincie: fmchè il
loro numéro fu elevato a venti nel 673 dal dittatore Silla, la cui
legge suUe provincie questorie non è abbastanza conosciuta. Sap-
' D. N, F. l. IV, p. â/i5. * Gotha numaria, p. 3oi.
' T. II, p. 64. * De num, urb, et pop. p. 177.
* Clos, gen, p. 176. * [Frat, Arval. p. jia et suiv.]
1. 61
482 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
piamo tutta volta ch'essi dopo i comizj o restavano in Roma, o par*
tivano pei rispettivi procoasolati, secondo la di versa natura délie in-
combenze ch' erano loro toccate : e se avveniva cbe ad alcuno dopo
compita la questura urbana ne fosse affidata una provinciale, egli non
conservava già il nome di questore, ma prendeva quello di pro-que-
store. Giè fra gli altri esempj si fa chiaro da P. Sestio, cbe per fede
p. 387 * 23. deir orazione TuUiana in suo favore fu questore del console G. Antonio
in tempo délia congiura di Catilina, e cbe poi lo segui Tanno dopo
nella Macedonia, ove scrivendogli Cicérone per assicurarlo di aver dato
opéra cbe non gli fosse mandato il successore, intitola la sua leltera:
P. Sestio L.f. pro quaestore ^ A tempo di Gesare arrivarono fino a qua-
ranta: ma ignoriamo quai numéro ne fosse determinato in appresso.
Gonsta bensi cbe sotto il dominio impériale si cessô dal far ricordanza
dei pro-questori cb' erano prima cosi frequenti : e se ne conosce ancbe
la ragione, percbè uno dei mutamenti di Augusto fu quello di rite-
nere tutti i novelli questori in Roma o nelF Italia, onde impiegassero
Tannuo giro délia loro carica nelle nuove incombenze cbe aveva loro
distribuite, non concedendo ad essi la provincia se non nelfanno sus-
seguente. Giô viene attesta to da due passi di Dione, il quale aiV anno
73 o scrive : <rQuia deerant qui quaesturam in provinciis gérèrent,
(T forte ad id delecti sunt omnes, qui inde a decem annis superioribus
crad quaesturam proviuciarum ab urbana non fuerant translatif. 'n E di
nuovo nel 769 : (T Quia vero ii, qui boe apno quaestores fîiere, ad pro-
rrvincias non sufficiebant, emissi sunt etiam in eas quidam ex prioris
iranni quaestoribus. Idem deinde etiam, quoties opus esset, factum ^. t
Per lo cbe non potendo più essere nelle provincie la difierenza dei que-
stori e dei pro-questori , ossia di quelli cbe venivano per la prima volta
* Ad Fam. lib. V, ep. vi. tôw 'méfnHrt rarapttwxàvùnf iç va êBmi nwès
* [Tflîw TC Taiu9wràvTà9P iv ro& édvÊtrtv è^svépL^^di/fvav, hfeAjvgp olrÔTsroLiueitoP'
hriXnràvrùnf, èxXrfpd)$rf(Fav es aura taràffrc^ rss èXérrovç OLÙrw tj^av. Koii tovto jcoi
ol (lé^pt léxa âvoi èxw àvev roi^ içjov to^- aJbdis, wréxis èihfasv, èyévero. Lôb. LVIi ,
rot; Terorfusvxérc^. HûL lib. LIII, c. xxviii.] c. xvi.]
^ [Tavrà TC oKfv a^ù9S ivpàxflfff xeU èx
DECADE X. 483
ad esercitarci Tofficio, e degli altri che Tavevano già amministrato in
Roma, il secondo nome venne a mancare del tutto, tanto più che fu
dato a quel magistrati un altro titolo, di cui sarô a parlare fra
poco.
Un'altra grande variazione portata da Augusto in conseguenza délia P. 388* %u.
divisione délie provincie nel 7^7, fu quella che i questori più non si man-
darono se non che nelle provincie senatorie, venendoie cesaree occupa te
dai procuratori. Aile prove addottene da altri io ne aggiungerô una aper-
tissima e recentissima dedotta dalle istituzioni di Gaio, dalle quali si
asserisce : (r In provincias Gaesaris omnino cpiaestores non mittuntur ^ d
Gontinuarono perô corne prima a cavare a sorte fra le provincie,
ch' erano loro rimase, quella in cui ciascuno doveva andare, ed ivi
giunti, ad amministrarne le rendite; d'ambedue le quali cose ci è tes-
timonio Tacito scrivendo di Agricoia: crSors quaesturae provinciam
(rAsiam, proconsulem Salvium Tatianum dédit, quorum neutro cor-
crruptus est, quamquam et provincia dives ac parata peccantibus, et
(t proconsul in omnem aviditatem pronus, quantalibet facilitate redemp-
ffturus esset mutuam dissimulationem mali^.7) E parimenti si seguitô a
dare un solo questore ad ogni proconsole, anzidisparve perfino Tecce-
zione che presentava la Sicilia, la quale dividendosi in vecchia e in
nuova provincia aveva il questore lilibetano e il siracusano. Per riguardo
air Africa, cui è precipuamente rivolto il mio discorso, ciô ben si ricava
dallo stesso Tacito, da cui si dice che Gurzio Rufo fu (rsectator quaes-
fftoris, cui Africa obtigerat^'n
Ma la cosa che ha dato maggior travaglio ag^i eruditi è stato il titolo
di quaestùr pro praetare, che sotto gli Augusti vedesi comunemente attri-
buito ai questori delle provincie. Questa denominazione non fu ignota
ai tempi repubblicani, ma vi è usata con molto maggior parsimonia.
Da Sallustio^ sappiamo di Silla questore di Mario, trquem consul in
a expeditione proficiscens pro praetore reliquerat. ji Lo stesso storico ci
narra, che Gn. Pisone fu mandato straordinariamente a governare una 389 * 95.
' Lib. I, S 6. ^ Alfmal, lib. \1, c. xx.
* AgricoL c. VI. * BeU. Jugurth c. ciu.
61.
àSà OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
délie provincie délia Spagna, tutto che non fosse che un questore :
cr Postea Piso iu citeriorem Hispaniam quaestor fMro praetare missus est
rradnitente Crasso^;^ e con lui concorda appuntino la lapide pubbli-
cata dal Grutero^ : CN • CALPVRNIVSCN-F-PlSO'QyAES^
TOR • PRO • PR EX • S • C • PROVINCIAM • HISPANIAM • CI-
TERIOREM • OPTINVIT. Velleio Paterculo ci parla della legge
portata da P. Claudio risguardante Catone : (t ut is quaestor cum jure
(rpraetorioy adjecto etiam quaestore, mitteretur in insulam Cyprum'. i?
Fra r epistole famigliari di Cicérone se ne ha una scritta neir Asia al
senato da P. Lentulo Spintere, che dopo ia morte del suo proconsole
Trebonio vi s' intitola pro quaestore fMro praetore *.
Tutti questi esempj, per tacerne altri meno chiari, nei quali l'ap-
pellazione di pro praetore vedesi usata ne! caso della mancanza del
pretore, hanno autenticato Topinione ch' ella denoti che il questore
teneva le veci del préside della provincia. Ne io mi opporrô a questo
giudizio durante i tempi repubblicani, ma dirô bene che tutt'altro
dev' essere il significato di quest' espressione sotto il governo degli
Augusti. Il Marini ha mostrato aropiamente ^ che il vero titolo degli
assessori dei proconsoli fu LEGATVS • PRO PRAETORE • ASIAE,
AFRICAE, 0 di qual'altra provincia eraloro assegnata. Io procédera
un poco più oltre, ed affermera egualmente che tutti i questori pro-
vinciali, da Augusto in poi, si appellarono QVAESTOR • PRO •
PRAETORE. E a mio parère quest' aggiunta non vuol altro denotare
p. 390 * a6. se non che quel legato o quel questore era dato in sussidio ad un ma-
gistrato, presso cui era Tautorità (rduorum praetorum urbani et père-
(T grini : quorum in provinciis jurisdictionem praesides earum habent, ^
come dice il lodato Gajo^. Quindi si era questore semplicemente, 0 al
pii!k qnestore urbano nel primo anno che risiedevasi in Roma, e dive-
nivasi questore propretore nel secondo, quando si era dato per corn-
pagno ad un proconsole.
' Catilin. c. xviii. * Ad Fam. !ib. XII , ep. xv.
' P. 383, 5. • * Fr. i4rra/. p. 74«.
' Lib. II , c. xLv. • Lib.I,S6.
DECADE X. 485
Gli eruditi dei terapi passati, ai quali non era venuta in mente
questa spiegazione, si sono trovati in mezzo ad un tal gineprajo, cbe
non hanno veduto la via di uscirne. Ed in fatti come spiegare diversa-
mente la somma (requenza che si ha di questo titolo nei questori de'
secoli imperiali ? Eccone non pochi esempj ricavati dalle sole lapidi senza
farne molta ricerca. Vi abbiamo L. Acilio Rufo C^PRO-PRAET-
PROVINC • SICIL \ un ignoto CL* PROVINC • CYPRI • PRO •
PR^ G. Luxiiio Sabino QVAEST • PR • PR • PROV • CRET •
CYR'*, deila quai provincia se ne hanno altri due nelie hcrizioni Al-
bane' e nell' 01ivie^i^ Ti. Claudio Fronlino Nicerato QVAESTORI-
PRO • PRAET • PROVINC ACHAIAE \ L Giulio Marino CL*
PRO • PR • PROVINCIAE • MACEDONIAE\ T. Didio Prisco,
Qj PRO PRAET • PROVINCIAE • GALLIAE NARBONENS^
M. Giulio Prisco Qj PRPR- PROVINC •AFRICAE^ Cn. Domizio
Lucano QVAEST • PRO • PRAETORE • PROVINC • AFRIC »«,
e cosî pure P. Settimio Geta TAMIAN • KAI • ANTIITPATHrON •
KPHTHZKAIKYPHNHZ'», P. Cornelio Scipione TAMIAN KAI •
ANTIZTPATHrON deirAcaia *^, ai quali sarà da aggiungersi A. Pupio
Rufo TAMIAZ- ANTIZTP délie medaglie délia Cirenaica.
Che se moite volte si ommette il PRO 'PRAETORE e trovasi solo p. 391 * 37.
il Q; PROVINCIAE, non è già da dirsi che ciô avvenga perché vi
fosse diversita nella carica , ma questa preterizione dovrà solo ripetersi
da un amore di brevità. Di ciô fanno piena fede le lapidi di L. Rago-
* Grul. p. 3Û6, 8. [Torremuzsa, SieiL ' Marini, FratelU Arvali, tav. LVIII,
ÎMCr. p. &3 , 1 .] p. GLXXVII.
* Gnit. p. 893, A. [Momms. /. N, 108.] * Gnit. p. 1098, 7. [Aldini, Marm, Tici-
' Grut. p. 633, 1. [Ordli, n. 3i43.] nesi, n. i3.]
* P. 53. • Murât, p. 3ao, 1; a36, 4. [OreHi,
^ Marm. Pisavr. u. 36. [L'inscription à n. 9869.]
laquelle renvoie ici Borghesi est la même *^Grut. p. &o3, 1. [Orelli, n. 778.]
que cefle h laquelle il a d^jè renvoyé dans " Grut. p. 1099, 7. [Corp, inscript. gr,
la note 8. L. Renier.] n. 9891.]
* Grut. p. 889, 6. [Mommsen, /. N. " Chandler, p.57,n.36. [Cwy. iWcr.^.
1879; Orelli, n. 3ii3.J n. 364.]
486 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
nio Quinziano, imperocchè se iu queila stampata dal Maffei' l^gg^^i
soltanto QjPROVINC • AFRIC, in urraltra édita da molti e più cor-
rettamente dal Gudio^, e in una terza da me copiala nel Museo Vati-
cano^ si ha ai contrario QjPR-PR-PROV-AFRIC, Q;PR-PR-
PROVINC • AFRIC AE.
Oltre di che chi potrebbe seguitare ad attenersi ali'antica sentenza,
che il PRO • PRAETORE significhi che in queila data provincia
tuancava il préside, quando in un marmo di Girgenti nella Sicilia
leggesi DEDIC ANTIBVS • M • HATERIO • CANDIDO • PRO •
COS • ET -LCORNELIO- MARCELLO QjPR-PRS e quando
sopra una medaglia di Adrumeto neirAfrica, illustrata neH'osserva-
zione décima délia Décade quarta, tanto si nomina AFR* RA ' MAX *
PRO • COS , quanto C • LI VIN • G ALLVS • Q: PRO • PR ?' Ne la for-
mola con cui sotto gl' imperatori si usô di notare la mancanza de! pro-
console fu già PRO PRAETORE, ma sibbene VICEPROCON-
SVLIS; cosî L. Gesonio Lucillo presso il Grutero* dicesi LEGATVS •
PROV AFRIC AE • EODEM • TEMPORE • VICE • PROCONSV-
LIS; cosi G. Furio Sabinio Aquila Timesiteo in un marmo dello Spon^
fu PROC • PROV • ASI AE • ITEMQ: VICE PRO • COS , e di nuovo
poco sotto VICEPRAESIDPROVGERMANINFERIOR; e
cosi G. Minicio Italo presso il Marini ^ si appella PROC • PROVINC •
ASIAE • QVAM • M AND AT V • PRINCIPIS • VICE • DEFVNCTI
PRO COS ' REXIT, per taceme altri esempj non pochi raccolti dalio
stesso Marini^. Per le quali cose si conchiude, che opportunissima
p. 39a * 98. sarebbe stata la correzione pro praetore^ sosUjtuita nel nostro caso daif
Eckhel al provincialis del Vaillant, se veramente Y antécédente Q_
* Mui, Veran, p. ii3, 1. [OrelU, D.9377 tavoia LXIl et pag. 791; Orelli, il 3o&4.]
et 970a.] * MiêceU. p. 1&8. [Voy. Bediereke dm
' /iwer. anl. p. 187, 11. mftfwUb lie Lfmi, nouT. ëdit publiée par
' [Voy. Henxen, n. 6&99.J MM. L. Renier et Monfaleon, p. i63.]
* Grut p. 100, 10. [Torremuzza, SieiL "* Fr. Anal. 5.
ni»er, p. i3, n. 3o; Orelli, n. i5i.] * /W. p. 609, 5&7.
* P. 38i, 3. [Marini, FrauUi ÂrvaU,
DECADE X. 487
dov688e interpretarsi quaesior, e se non fosse per X appunto ciô che
vengo a impugnare.
Non îgnoro che Nerone figlio di Germanico consegui eflettivamente
ia questura impetratag^i da Tiberio cinque anni innanzi al prescritto
dalle leggi, corne si ha da Tacito ^: ciô appai*endo dalF iscrizione posta-
gli dai senato e riferita dai Ma^ini^ in cui si citano tutti i suoi titoli, e
ciô pure confermandosi dalla sua lapide sepolcrale pubbiicata dai Gru-
tero ^. Non è noto altrettanto di suo fratello Druso : ciô non ostante io
non mi ostinerô a contrastarlo, sebbene non se ne faccia parola in una
pietra dedicatagli ^, perché essendo ella mancante, potrebbe supporsi
che la memoria délia sua magistratura fosse stata nella parte che si è
perduta. Ma quantunque io concéda che questi due fratelli furono o
poterono esser questori , negherô tuttavolta che nelf anno successivo a
questa loro carica sieno stati questori propretori deir Afric^. Ommet-
tendo che questa nuova qualificazione non sarebbesi taciuta nelle lapidi
di Nerone, egli ècerto per le cose già dette, che onde potessero am-
ministrare quest' officio era necessario ch' essi fossero venuti personal-
mente nella provincia. Altronde le medaglie in discorso non poterono
esser coniate avanti il 780 pei giustissimi calcoli fatti dalFEckhel, ed
appoggîati alla fede di Tacito, dai quale s' impara che nel 779 Vibio
Marso era ancora in Roma. Ora non solo non si ha alcun sentore che
quei principi si sieno mai allontanati dai contorni délia capitale, ma è p. 393^ 39.
anche sicuro che Nerone non potè venire neir Afirica dopo quel tempo.
Imperocchè ci narra diffusamente Io stesso Tacito^, che appunto
nel 779 egli fu messo da Sejano rn diffidenza dell' imperatore Tiberio,
il quale in appresso Io fece sempre osservare attentamente , (închè
nel 78a Taccusô a viso scoperto in faccia al senato^, da cui fu dichia-
' ilfifia/. lib. lU, c. XXIX. eription trouvée à Alexaiidria Troas (Hen-
* Fr, Arval. p. clxxii. zen, n. 538f>), et à laquelle il ne manque
' P. 937, n. 3. [Oreili, 665. j rien. Th. Mohhsbn.]
* Gruter, p. aSy, n. a. [Orelli, n. 667. ^ Atmai lib. IV, c. lix et lx.
Le titre de questeur ne figure pas non plus * Ibid, lib. V. c. ni.
parmi ceux qu*on lui donne dans une ins-
488
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
rato neraico pubblico e rilegato neir isola di Ponza, ove poco dopo
péri di fame\ E da tutto il contesto délia narrazione di Tacito risulta
evidentemente che dal momento in cui venne iu sospetto a Tiberio
fino alla sua condanna, egli non si diparti mai dalla corte. Oltre di che
non vi è esempio, che alcuno délia casa impériale sia mai andato nelle
provincie per esercitarvi una délie minori magistrature; onde nonsarà
da dubitarsi che Nerone alFuso degli altri giovani principi sia stato
non uno dei questori ordinarj, ma un questore delFimperadore, o sia
candidato : délia quai nuova specie di questori istituita da Augusto sono
da vedersi il Mazzocchi^ l'Odorico* e il Marini*. Il che essendo,a me
basterà di notare ciè che opportunamente al mio proposito scrive Ul-
piano : «rNon omnes quaestores provincias sortiebantur, verum excepti
crerant candidati principis^.T
Un' altra ragione fortissima per negare che i figli di Germanico sieno
mentovati su queste medaglie corne questori, è quella che ogni pro-
console, per ciô che si è avvertito di sopra, non n' ebbe che uno, e qui
air opposto a Vibio Marso se ne darebbero due , essendo che il mede-
simo ufficio si comparte tanto a Druso, quanto a Nerone. Ne si ri-
p. 396 ^ 3o. sponda che a quel proconsole essendo stata prorogata la provincia per
tre anni, potrebbero quei giovani aver esercitato T ufficio Y uno dopo
Taltro : imperocchè'è indubitato che le due medaglie, su cui si ricor-
dano, sono ambedtae dello stesso tempo. Ciô apparisce dal non essere
in alcuna di esse indicato Tanno dei proconsola to di Marso, che si
costumé di notare nelle altre coniate successivamente , e da me de-
scritte dei pari neir osservazione superiore : dal che ben si ricava che
ambedue appartengono al primo anno. E questa verità si fa poi mani-
festa dal nome de' magistrat! municipali ; imperocchè le medaglie dei
second' anno ci fanno vedere che allora furono duumviri L. Gecilio Pio
e Sesto Tadio Fausto, e da quella dei terzo si conosce che loro suc-
cessero G. Sallustio Giusto, M. TuUio Giudice, G. Gassio Felice, e G.
SuetoD. in TUfer. c. liv; in Calig. c. vu.
Tab, Herael. p. 3&9.
Diêi. p. 1 & 1 .
• Fr, ArfMi p. 8o3.
* Fr. I , S 9 , D» ojkio fitoetf. i , 1 3.
DECADE X.
489
Geiio Taxilio^ Ne si ha già da intendere che tutti i quattro occupassero
ii duumvirato neiio stesso momento, ma si bene due per anno in due
anni successivi. Gonciossiacchè i duumviri entravano in carica al prin*
cipio di gennajo, e ail' opposto i proconsoli non solevano andare nelle
provincie se non ad anno già innoltrato. Anzi al tempo di Tiberio co-
nosciamo precisamente la stagione in cui vi si recavano, avendoci
Dione conservato la memoria di una legge promulgata da queif im-
peratore nel 768 su questo particolare : (rQuum multi quibus sorte
tr provinciae obtigissent diutius Romae et in Italia commorarentur, ita
(rut eorum antecessores ultra quam conveniebat in provincia mane-
trrent, ante kalendas junias illos discedere in provincias jussit ^. -n
Quindi due di questi duumviri avranno fatto coniare le loro monete
negli ultimi otto mesi del 782, gli altri nel primo quadrimestre del
783, ch'è appunto il periodo abbracciato dal terzo anno del procon- P. 895* 3
solato di Marso , secondo la probabilissima opinione delf Eckhel. Per
la quai cosa il governo di questo proconsole avendo toccato quattro
anni , e conoscendosi i magistrat! municipali degli ultimi tre , restera
necessariaroente che i due superstiti appartengano al primo : con che
Tobbiezione sarà mantenuta nel suo pristino vigore.
Finalmente una terza difficoltà non meno terribile délie due prece-
denti viene opposta dalle stesse medag^ie , alcune'delle quali mostrando
Qj PRA si rifiutano di ricevere il supplemento qnaestor pro praetore.
11 Vaillant ha eluso quest' obbiezione per quelle in cui si legge Qj PR*
A • M • GEMELLVS , giudicando che quell' A sia il prenomedel ma-
gistrato AuloMemmioGemello : ne su questo starè a piatire con lui. A
me basta che non possa dire altrettanto relativamente aile altre, in
' [On a déjà fait remarquer que la lé-
gende ne porte pas C • C AELIVS • TAX ,
comme le croyait Borghesi , mais bien C *
C AELIVS • PAX, avec un surnom dont
on pourrait citer d'autres exemples tirés de
monuments africains; voyez notamment un
ANTONIVS-PAX, dans une inscrip-
tion de Rusicade, Inscriptions romaines de
I.
l'Algérie, n" 9 1 90. L. Renier. ] — * [ Èireih}
T? (7u;(voi Tùnf rà édvrj xXrfpovfiévcji» èvi
'OoXi^ év re r^ Pd)(irf xai àv rff Xonr$
irakla èv^térpi^ov, <&a1e roùs 'apcàpSav-
Ta; aùrénf ^mapà rà xadsalrfKàç xp^^li^'^f
èxéXswis (j^Uriv èvràç rifç rov iovviov
vovixïfvlaLS à^opfidffâou, Hist. lib. LVIl,
c. XIV.]
6a
490 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
cui si vede Qj PR, o Qj PRA • T • G * RVFVS : la quai' uUima iscri-
ztone osservo anch' io chiarissima in una medaglia del mio museo.
Ivi il prenome sta certamente nel T che vorrà dire TituSy e quindi
l' A dovrà attaccarsi alla parola précédente, non potendo . esaere l' ini-
ziale di una nuova voce. Infatti se ciô fosse non sarebbe stata omeasa
nei conj che hanno Qj PR, nei quali se per Tangustia delio spazio
fosse occorsa la preterniissione di una lettera, per non pregiudicare
il senso sarebbesi piuttosto risparmiata la R, scrivendo QjP*A.
Gadendo adunque da tante parti la sentenza che ha regnato finora.
se in quel Q_non puô più leggersi QuaestOTy restera che col Liebe si
abbia da interpretare Quinquennalis. E veramente ognun sa che anche
gl' imperatori non ricusarono di accettare moite voile le cariche muni-
cipali nelle città di provincia : del che come cosa notissima è inutile il
p. 396 ♦ 3'î. portare le prove. Qui sarà sufficiente il ricordare che Nerone e Druso
ebbero il duumvirato di Saragoiza, per autorità di una medaglia pub-
blicata dal Vaillant^; che furono quinquennali di Formia, secondo
che apparisce da una lapide Gruteriana^, e che sostennero un eguale
magistratura a Gartagena per testimonianza di un' altra medaglia co-
gnitissima, su cui si veggono le loro teste coll' epigrafe NERO-ET •
DRVS VS • C AES ARES • QV INQi^iui/éw • CoUmiae • Viciricis • luliae •
Novae- Car thaginis. Al che aggiungerè che Druso fu anche duumviro
quinquennale di Asti nel Piemonte, per fede d'una lapide del Mu-
ratori '. Non vi è dunque alcuna difficoltà ch' essi abbiano assunto
anche in Utica una carica eguale ch' era di semplice onore, e che
non portava obbligo di residenza come il questore di una provincia.
Ëguaimente acconsentirè al Liebe che Y abbreviatura PR, 0 PRA
debba corapiersi FKaefectus, 0 VRAe/ectus; ma non potrô mai essere del
suo parère s'egli intende , come pare , che Quinquennalis PKaefectus sieno
due nomi, Y uno e Taltro de quali costituiscano la carica occupata dai
figli di Germanico. E ora notissimo che i principi, i quali ricevevano
. magistrature municipali, non potendo per se stessi esercitarie, nomî-
' iVttw. aer, col. p. 98. — * P. ûgi, 10. [OrelU, 8876; MominseD, /. N. AoçA,) —
' P. 760, I. [Orelli, 3877.]
DECADE X. 491
navano un loro vicario, il quale si chiamava praefectuè con titolo assai
conveniente , perché nelle colonie e nei municipj si creavano i prefetti
anche allor quando PROPTERCONTENTIONESCANDIDA-
TORVMMAGISTRATVSNONERANT, corne si ha nei ce-
notafi Pisani. Ed è ciô tauto vero, che quando uno dei due posti del
duumvirato occupa vasi da un principe, Taltro da un particolare, la
magistratura si vede composta di un prefetto e di un duumviro. Quindi
è che nelle medaglie di Saragozza troviamo TIBcrto' FLAVO • PRAE- P. 397 * 33.
F«?to • GERM ANk^f' • Lucio • IWEN/ib • LVPERCO • II • VIRo, ed
egualmente I VNI ANO • LVPO • ?Kaefecio • CaiV • C AESARw • Cato •
POMPONw • PARA • II • VIRO.
Ma su di ciô è vano aggiunger parole , essendo questa materia so-
vrabbondantemente schiarita tanto dalF Eckhel ^ quanto dal Marini '^^
ai quaii rimetto chi avesse vaghezaa di esserne meglio informato.
Quindi rimane chiaro che nei nostro caso il praefectus non appartiene
già al Cesare quinquennale, ma sibbene a quel taie che n'esercitava
le veci, e di cui susseguita il lîome. E a dir vero senza di ciô non si
saprebbe per quai ragione ei fosse enunciato suUe presenti monete.
Conchiudo adunque che queste iscriaioni debbono interpretarsi Caio '
VIBto-MARSOPRoCOiwtifo, NErone'{o vero DRi«o) CAEsare-
Q^nquennali, FKaefectas • Aulus -M GEMELLVS • (0 pure Titus
G KVFV S) Faciundum'Curavit; quando pure non piacesse me-
glio di ieggere NErofii« * (0 DRii«») CAEsaris * Qt^mquennalis * FKaefectua
suir esempio del Tlberii • CLAVDI • CAESARIS • AVGVSTI-
GERMANICI • QyiNQVENNa/w • PRAEFECTw del Muratori ^
il che torna lo stesso.
OSSERVAZIONE VI.
Gonvien credere che agli antiquarj, i quali hanno trattato délie T. xvui,
p. 36.
' D. N, V. L IV, p. ^176. Mommsen,/. AT. indices, n.ixYi, p. &8o;Heii-
* Fr. Arv, p. 1 yS. [Voyez en oaire A. W. zen, Siipp/. Orell. p. &90 et soiv. L. Rbiher. ]
Zompt, Cammeni. epigr. I, p. 5i et âuiv. ^ P. 1098, 3.
6a .
492 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
medaglie consolari, non sia mai occorso di vedere ben conservato il
singolare denaro délia gente Valeria \ sul cui diritto in mezzo ad una
corona d' alloro scorgesi una testa laureata e barbata con dietro un
p. ♦SA. piccone^ allusivo al cognome ACISCVLVS, ch' ivi pure si legge. Im-
perocchè niuno finora è riuscito a darci un' esatta descrizione del
rovescio rappresentante un mostro colla leggenda L • VALERIVS
neir esergo. Secondo TOrsino, che fu il primo, a deiineare questa
moneta, egli ha la figura d'uomo nella parte superiore del corpo.
ma r inferiore si divide in due lunghe code di delfino. Ond' è che
quel numismatico giudicollo un tritone, e lo credè allusivo alla cura
che avesse il zecchiere del tempio di Nettuno, o a qualche vittoria
navale riportata da un antico Yalerio. H Vaillant gli commuto la fac-
cia virile in femminile , gli diede nella sinistra un non so cpiale istru-
mento di tre punte, da lui riputato una specie di corto tridenle, e
37. avendo rifiutata Topinione dello Spanemio che vi trovava una Né-
réide, preferi di ravvisarvi Amfitrite. La sua pittura venne imitata
dal Morelli, e la sua spiegazione abbracciata dalF Avercampo , che
voile condurre questo tipo a significare la battaglia di Azzio. Ma
r Eckhel domandè con cpiale autontà poteva asserirsi che la sposa di
Nettuno avesse le membra inferiori délia natura dei pesci : e dal suo
canto obbiettô che quella dea era anzi celebrata da Esiodo per la bel-
lezza de' suoi talloni. Nulla perô aggiunse che potesse aiutare la spie-
gazione di questo rovescio , giacchè notô soltanto che nelle medaglie di
Ascalona délia Giudea sotto eguali forme ci veniva presentata Derceto
madré di Semiramide, e lasciô poi al lettore il difficile assunto di mo-
strare come una ninfa di cosi remota regione potesse affacciarsi sopra
un conio romano.
lo posseggo due originali di questo nummo ch'è raro non poco,
entrambi egregiamente mantenuti, i quali provano ch' era impossibile
di rettamente interpretarlo finchè seguitavasi a prestar fede ai disegni
sopra citati che tanto mancano di fedeltà. Posso dunque asserire che
' Thés, MoreU, in g. Valeria, ieh.l, n. 6. çon, martellina muralaria; voyez plus haut.
* [Ou plutôt avec une marteiine de ma- p. 37, note 3. C. Cavbdorl]
DECADE X. 493
vie rappresentato il trouco di un uomo barbato con capelli irti, ii
quale appoggia la sinistra suir anca , ed alza la destra 8opra il capo in p. ^ 35.
atto di ripararsi da alcuna cosa che gli cada addosso di sopra. Dai suoi
fianchi si dipartono due code ripiegate in spire, che non sono già
di delfino o d'altro pesce, ma bensi di drago 0 di serpente corne ad
evidenza apparisce dalle squamme^ Sarà egli adunque certamente
uno dei giganti di Flegra che mossero guerra agli dei , i quali al dire
d' Apollodoro : (rterribili plane vultu, ac promissa ex capite coma, et e
(T mento barba praediti esse videbantur, habebant et pedes squamosos
ff serpentum ^. 7) E di fatti. per valermi precipuamente di esempj nu- hs.
mismatici, sotto forme consimili ci viene effigiato Pallante uno di questi
audaci figli delta Terra, rappresentato in atto di essere ferito dalla lan-
cia di Minerva in una medaglia di Seleucia délia Cilicia divulgata
dair Eckhel ^. E cosi pure viene figurato 1' altro gigante che Giove ful-
mina dalla sua quadriga nel denaro di Sisenna délia gente Gornelia ^ :
il quai tipo con molta maggior maestria d' intaglio vedesi ripetuto nel
célèbre cameo di Atenione serbato nel real Museo di Napoli, e fatto
pubblico dal Winckelmann*. Non si deve perô tacere che tanto nella
suddetta gemma quanto nei bassi rilievi dei Museo Vaticano, e iri
altre antiche sculture, le code dei giganti finiscono in una testa di
serpe, mentre nella présente medaglia si fanno terminare in una punta * 36.
di freccia, quale suole ai draghi attribuirsi. E vi è pure un' altra diffe-
renza, perché le mani dei giganti nelle lodate incisioni sono d'uomo,
e quelle che si mirano nel présente nummo appartengono certamente
ad una belva, non avendo che quattro' dita, ed essendo la meta più
lunghe dei dovere; motivo per cui una di esse fu dal Vaillant scam-
biata in un tridente^. Queste particolarità serviranno a farci conoscere
•
' [Voy. Cohen, Méd, eam, pi. XL, VaU- * The». MoreU, in g. Comelia, tab. V,
ria, la.] n. 6.
' [01 ^aSepoi pièv rats àyp€at xart^- * [Monum. ant. ined. tav. X. J
vovTO, xaSeifUpot fiadeia» x6\Lriv in xt^a- * [Voyez, sorces particularités, une lettre
Xîfs xai yeveiàïv, EI^pv Zè ràs fiàaeK ^oXi- que Borghesi m'a adressée au mois de mai
Bxff hpaxàvTOfv. BibL lib. I , c. Lxix.] 1 86 1 , et qui a été publiée dans le Btdkttmo
* Num. vet. aneed. tab. Xll,n. i5. AreheoL i8&5. p. 189-19!!. C. Cavbdoni.]
à9à OSSERVAZIOM NUMISMATICHE.
ii gigaiite che si volie cQigiare : perché lo stesso ApoUodoro, dopo
averci avvisato che Tifeo aveva la forma d' un uomo d' immensa gran-
dezza, si che toccava colla testa le stelle, e colle braccia arrivava dair
oriente alfoccidente, aggiunge che le sue mani terminavano in bran-
che di dragoneS e che aveva la figura dello stesso animale neile altre
sue estreniità. Per la quai testimonianza sarà manifeste che qui è rap-
P. 39. presentato Tifeo in atto di schermirsi indarno colla désira dai fulmini
di Giove : dal che ne segue che debba lodarsi Y Eckhel per aver resti-
tuilo a questo dio la testa del diritto che indebitamenle il Vaillant
aveva voluto concedere a Nettuno.
iNiuna notizia ne dagli scrittori ne dai marmi ci viene somminislrata
del Valerio Acisculo che fece coniare la présente meda^ia; ma egli
deve aver iiorito dopo il priocipio délia guerra di Cesare con Pom-
peo, atteso che niuno dei molti suoi nummi è stato trovato nel tesoro
di Cadriano^ : ond' è assai probabile ch' egli sia stato uno dei zecchieri
del successive triumvirato. Ognuno si ricorderà che Orazio neir ode
quarta del libro terzo egregiamente si valse délia battaglia dei giganti
per adombrare le vittorie d' Auguste sopra i suoi emuli. Da non divei^sa
ragione ripeto io Y origine di questo tipo , giacchè le vittorie délia
guerra civile non si volière celebrare scepertamente , ma si preferi di
ricerrere ad allusioni. Peraltre ignorandosi Tanne précise in cui fu
fabbricato questo conio, non si potrà fendatamente assegnare il par-
ticelare avveriimento cui egli si riferisce. Si sa che Y ultima zuffa di
Giove con Tifeo accadde presse Y Ëme , mente netissime che divide la
* 37. Tracia dalla Macedonia, e quindi non moite disceste dalla città di Fi-
lippi , célèbre per la scenfitta di Brute e di Cassie : onde accençiamente
questo tipo petrebbe ricerdare la distruzione dei cengiurati. Ma sic-
come è forse piii note che Giove interrô questo gigante sotte Y Etna ,
* [ Ëx voÛTw ( TèM» x*'P^ ) ^&<X^ ^® SaDU-Anna , de Saasofoiie et de Peocîolo ,
htoeràv xt^Xal hpvxàvTàsv. BibL lib. I , ce qai doit leur faire attribuer une date an-
c. VI, S 3.] térieure au triumvirat. Voy. RaggwigUo dei
* [Mais quelques-uns de ses deniers les r^potf. p. 996, et le Buiki. arckeol, Napol,
moins rares ont été trouvés dans les dépôts nuov. ser. ann. ui . p. 81-95. C. CàVBDOvi.]
DECADE X.
495
cosi egualmente bene potrebbe alludersi alla debellazione di Sesto
Pompeo nella Sicilia : ed anzi più probabilmente sarà egli designato
sotto la figura di Tifeo, giacchè per indicare Bruto e Cassio sem-
brerebbe piiittosto che due giganti e non uno si fossero dovuti rap-
presentare.
OSSERVAZIONE VII.
Tre medaglie d'argento di Giulio Gesare si veggono deltneate dal
Morelli nella gente Giulia ^; la prima délie quali, che trovasi anche in
oro, porta nel diritto la testa inghirlandata di Yenere e mostra nel
rovescio un trofeo, cui è appeso uno scudo bislungo ed un lituo miii-
tare, colla scure neir area, indizio del pontificato massimo, e Tepi-
grafe C AESAR ^. La seconda ha il diritto uniforme e lo stesso trofeo
colla medesima leggenda dall' altra parte : ma luanca délia scure, ed
invece présenta legato ai piedi dei trofeo un prigioniero ignudo e se-*
dente con lunga barba e capelli irti^. La terza è un quinario che da
una faccia offre il capo veiato di Vesta col simpulo dietro la nuca,
dall'aitra un trofeo da cui pendono una spada e uno scudo rotondo,
fra mezzo ad una corona d'alloro ed uno scudo bislungo, colla stessa
iscrizione ^. Giô che in queste medaglie ha precipuamente meritato
r attenzione dei numismatici consiste nei tre caratteri XII , che in
ciascuna di esse si osservano dietro la testa del diritto. 11 Vaillant amô
di leggerli al rovescio T * II , e gF interprété trophaeum secundum; sti-
niando che vi s' indicasse un fatto narrato da Dione ^, ed è che Gesare
avendo vinto Farnace nello stesso luogo in cui molti anni prima Mi-
tridate aveva sconfitto Triario, non essendogli lecito di abbattere il
trofeo innalzato da quel re perché era sacro a Marte , gliene oppose
un altro romano, il quale perciô potè chiamarsi trophaeum secundum.
» Tab.lV. n. a, 4, 5.
' [ Voy. Coben , Méd. caiu, pi. XX , JuUa ,
i5.]
^ [Cohen, Méd, eons. pi. XX, JuUa, i6.|
* [Ibid.Julia,ih.]
* [Hist. lib. XLII, c. XLviii.
P. ho.
* 38.
A96 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Ma 1' Avercampo obbiettô, che in questo caso si sarebbe dovuto dire
trophaeum alteruniy e cbe non si ha esempio che la seconda parola sîa
mai stata indicata con cifre numeriche. Anche Y Eckhel osservô che
p. /il. secondo una taie supposizione quest' epigrafe doveva essere nel rove-
scio e non nel diritto ; al che da me si aggiungerà che quel trofeo non
pu6 risguardare Farnace a motivo del prigioniero barba to, non usando
a quel tempo i popoli del Ponlo di nodrire la barba, come apparisce
dalle medaglie di quel paese.
L' Eckhel incominciando la lezioue dal lato opposto, einterpungendo
diversamente , ne ricavô l'IT, che stimô essere un maggior com-
pendio di IMP ITER, il quale si ha in un' altra medaglia del mede-
simo Cesare non molto dissimile, e che ognuno intende voler significafe
lM?erator ITEKum. Ma prescindendo dalla singolarità di vedere scritto
tmperatar con una semplice iniziale, quando è solenne per questo vo-
cabolo r abbreviatura IMP non mai diminuita sopra alcun altro mo-
numento nuroismatico\ io farèsolo osservare che su queste medaglie,
di cui non meno di otto me ne trovo al présente sott' occhio, non vi è,
ne mai vi è stato alcun punto che separi il primo I dal secondo. E pure
questo punto sarebbe necessario se una di tali lettere appartenesse ad
una parola , la successiva ad un' altra ; e infatti non mai si tralascia suUe
* 39. monete latine quando dopo una sigla continua Tepigrafe^.
Ciô dunque dimostra che queste tre lettere debbono insieme con-
giungersi, e ch'esse non esprimono che un'unica idea. Il che posto,
aggiungerô che questo medesimo XII scritto in modo egualissimo, e
neir istessissimo luogo al di dietro délia testa, trovasi in tre altre me*
daglie délia mia raccolta, cioè in una délia famiglia Satriena, in un'
altra délia famiglia Norbana, e in una terza délia gente Lucrezia col
rovescio del putto alato cavalcante un delfino. Non cadendo il più pic-
* [CeUe assertion n'est pas tout à fait * [Cette règle n est pas non plus sans ex-
exacte; car on trouve IM pour IMP sur un ceptions; ainsi, sur les monnaies de la fa-
denier de L. Buca, monétaire de César; mille il/raïua^ on lit constamment S APRA
voy. Cohen, Jfai^. cofw.pl. II, AemUa, \h, au lieu de S-AFRA; voy. Cohen, Méd.
C. Caykdoni.] rofi«.*pl. 11, Afrania. C. C&vEDOin.]
DECADE X. 497
coio dubbio che in taii monete le suUodate cifre significhino il numéro
cinquantadue , ragion vorrà che qui pure loro si assegni il medesimo P. fi^.
senso : onde avrà meglio di ogni altro veduto TAvercampo che le aveva
appunto giudicate numeriche. Ag^i studiosi délia paleografia latina non
fa duopo di ricordare, che la nota del cinquanta non fu già negli an-
tichi tempi di Roma la lettera L, ma sibbene un'V, nel cui mezzo
cadeva un' asta perpendicolare [^J^il quale avendo poi cominciato ad
abbassare le sue ali , prese a poco a poco la forma di un T rovesciato
siccome nel caso nostro, finchè Tuso avendogli fatto perdere la gamba
destra venne a confondersi colla lettera alfabetica. Ma se pienamente
mi sottoscrivo air Avercampo nel giudicare che i caratteri in discorso
appartengono ail' aritmetica , non posso poi uniformarmi al suo parère
quando opina che rappresentino uno dei soliti segni monetali. Impe-
rocchè niun' altro numéro fuori di questo si è mai veduto su tali mo-
nete , ed è al tutto fuori del credibile che si siano salvati tanti parti di
una sola matrice, mentre si sarebbero perduti tutti quelli délie cin-
quantuna precedenli. E se poi si rifletta che in tre diversi tipi bisogne-
rebbe ammettere questa medesima combinazione stranissima, non si
esiterà a rigettare apertamente per falsa una taie opinione.
Resta dunque che questo numéro non possa indicareche un'epoca : * ^o.
ma per tentare di scoprire quai sia, sarà prima da indagarsi in quai'
anno queste monete siano state improntate. L'Ëckhel le credè battute
nel 7 o5 0 nel 706, e tutto cospira a persuaderci che abbia colto nel
segno. Imperocchè la mancanza di ogni titolo sembra escludere che si
abbiano a riportare ad alcuno degli anni susseguenti, nei quali senza
misura furono sopra Cesare cumulati gli onori, di cui ncUe medaglie
di quel tempi cosi spesso si vanta. E a non farle credere anteriori alla ^3.
guerra civile concorre l'osservazione, che niuna di loro fu rinvenuta
nel tesoro di Gadriano, il quale per certo fu nascosto dopo l' anno 700,
non essendovi mancata la medaglia dell' édile curule On. Plancio , che
in queir anno ottenne una taie dignità. Infatti se questi nummi fos-
sero stati battuti pei bisogni délia guerra Gallica, apparirebbe assai
strano ch' essendo cosi frequenti, alcuno non se ne fosse mischiato
1. 63
498 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
fra tante mig^iaja di monete raccoUe per Y appunto nella provincia di
Gesare.
Aggiungasi che, se queste ed altre medag^ie di tipo e leggenda con-
simile saranno espulse dalla sede fîssata loro daU'Ëckhel, noi reste-
remo senza monete dei Gesariani nei primi due anni délia guerra ci-
vile. E pure è certo che, se non altro , dev' essere stato battuto Y argento
e Toro inacedonico riposto neir erario da Ëmilio Paolo, e rapito da
Gesare malgrado Topposizione del tribuno Meteilo. Fermata adunque
con baslevole fondamento Tetà di questi nummi, se noi rimonteremo
indietro per cinquantadue anni, c incontreremo nel 653 o nei 656. Il
P. ^ /i 1 . primo di essi è célèbre per ia consummazione délia gaerra dei Gimbri
fatta da Mario , il secondo per la sedizione di Saturnino. Ommesso il
secondo fatto d' infausta memoria , il primo per quanto grande e^i sia
non sembra tuttavolta aver dato motivo ad on era presso i Romani, i
quali non si sa che ne abbiano avuto aitre fuori deii' ordinaria ab Urbe
condUa, e délia rarissima post reges exactos. Se fosse diversamente, corne
non se n avrebbe un sentore in Gicerone , cbe cosi volentieri cerca ogoi
occasione di magnificare il suo concittadino? Ma oltre questi aweni-
Vj. menti havvene a quei tempi un altro, di cui si potè bene nei caso pré-
sente ceiebrare la ricordanza, ed è ia nascita di Gesare awenuta nel
656, Gosi bene cornspondendo il tempo, io penso adunque che questo
numéro voglia significarci gli anni che aveva il dittatore quando fece
improntare le noslre monete : e credo che a taie opinione non possa
farsi altro ragionevoie rimprovero fuori di quello che quest' uso è
nuoYo in numismatica.
Una simile obbiezionefu temuta soverchiamente dalFEckhei^ quando
appena si azzardô di dire a mezza bocca che Y anno XL e XLI che trovaa
nei quinari di M. Antonio coniati a Lione doveva intendersi délia sua
età. Ma non per questo la sua scoperta è meno vera, avendo egli evi*
dentemente dimostrato che quei numéro non puà legarsi con aicun'
aitra epoca ne romana ne municipale , e che alY opposto egregiamente
' D.iV. Kl. VI, p. /io.
DECADE X.
499
si addatta ai fasti délia vita di quel triumviro. Il che essendo, seiiza im-
barazzarci nella quistione, se un tal costume sia stato o no adoperato
sopra le monete dei re stranieri, questi due esempi coetanei serviranno
a sostenersi Y un Y altro : e se una taie pratica ebbe corta durata ne fu
in appresso seguita, dovrà rifondersene la colpa suUa sopraveniente
monarchia, che fece sostituire agli anni délia vita gii anni del principato.
Intanto, per fede di Macrobio e dei calendarj Anziate e Amiternino, es-
sendo Giuiio Gesare nato ai i a di lug^io del 65 & S se Y anno espresso nei
nostri nummi è air uso di quelli deli' impero sempiicemente incomin-
ciato , la loro fabbricazione dovrà determinarsi poco dopo il principio
délia guerra civile. Che se anche vorrà credersi compiuto , ciô non to-
^ierà ad ogni modo di poterli reputare anteriori alla pugna di Farsa-
glia avvenuta ai 9 di agosto del 706, e agli onori che in seguito di essa
furono prodigati ai vincitore : lo che basta per render ragione come in
essi si iegga il semplice nome C AESAR senz' altra qualificazione.
I tipi poi dei due denari risguardano certamenle le vittorie per Y ad-
dietro riportate nelle Gallie e nella Germania : e non negherô anche che
il quinaino possa alludere a quella che Gesare, dopo la pretura, con-
segui nella Spagna; non volendo per questo trovar brighe coU' Aver-
campo, che ciô dedusse dalla forma délie armi, e che avrebbe forse un
nuovo appoggio alla sua opinione nella corona ch' ivi si vede , che po-
trebbe significare il titolo d* imperatore guadagnato fin d'allora a detto
di Hutarco*.
p. * h*i
/iT).
* D est probable que César naquit deux
ans plus tôt, c'est-à-dire, le 19 juillet 65 â
(voyez mon Histoire romaine, t. III , p. 1 5 );
mais l'explication proposée par Borghesi
pour le ehifire J.II n'en subsiste que mieux,
car les médailles donl il s'agit ont été frap-
pées, selon toute apparence, dès le com-
mencement de la guerre civile, en janvier
706, époque à laquelle César avait cin-
quante-deux ans révolus. Au contraire , le
rapprochement de ce chiffre avec les cin-
quante-deux grandes victoires qu*on lui
attribue est en contradiction avec cette
époque , puisqu'il était ^lors loin d'avoir rem-
porté toutes ces victoires. Th. Moumsen.]
* [In Caes. c. xii.]
63.
OXFORD
500
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
OSSERYAZIONE YIII
p. ♦ 63.
A 6.
Debbo alla somma gentilezza del principe de' viventi numismatici sig.
Sestini la descrizione délia seguente singolare medag^ia da loi veduta
neir impériale gabinetto di Vienna. Ella è di seconde bronzo, e porta
nel diritto la testa di Adriano laureata, rivolta alla destra di chi guarda,
coir iscrizione AAPIANOC*KAICAP, ed ha nel rovescio la figura di
Bacco seminudo in piedi , che tiene nella sinistra il tirso e nella destra
un vaso da bere, coli' epigrafe ANeV- KYIHTQ- YPKANÛN. Spetta,
come ognun vede, ad Ircania délia Lidia , città délia provincia delF Asia,
ed è insigne per la notizia che ci somministra di un nuovo proconsole.
Anzi sarà questo Y unico monumento che ci sia pervenuto, in cui si
nomini Lusio Quieto, uno deipiù gran generali dell' impero romane :
onde Ammiano Marcellino volendo fare Y elogio di Teodosio, lo chiama
(rDomitii Gorbulonis et Lusii veterum simillimus, quorum prior sub
ffNerone, alter Trajano rem gerente Romanam, pluribus inclaruere
(rfortibus factis^. 1) Ne sarà da dubitarsi ch' egli sia il qui mentovato,
perché la carica di procousole delF Asia richiede, com' è notissimo, un
personaggio che abbia precedentemente goduto del supremo onore dei
fasci; e sotto F impero di Trajano e di Adriano, anzi fino a quelle di
Aureliano, non si conosce alcun altro console ordinario o suffetto
ch' abbia portato il cognome di Quieto aïY infuori di lui'.
' [Voici ce que Borghesi m'écrivait, le
3 juin 1 853 , an sujet de cette observation :
(rCiô che leggesi nella mia osservazione viii
(r délia Décade X, la quale anche per altrc
(rragioni mérita di essere interamente lace-
(rrata, fu scritto da^me seguendo stretta-
irmente le traccie lasciale dal Marini nell'
iroperetta inedita suUe fignline, da cui si
frcollocava il primo consolato di Snra e di
(rSenecione nel 107. Ma ora sarà verificato
tt cià che andava meglio congettnrando,
«quando le scrissi nel i8A5 , che questi non
(rfurono colleghi che una voila.» C. Cave-
Dom.]
* Amm. Marcdl. lib. XXIX, c. v.
' [ On a depuis découvert un autre con-
sulaire de ce nom , Atiânu Qmetiu, qui est
mentionné plusieurs fois conmie proconsul
d'Asie dans les inscriptions d'Aexani; voy.
Corp. mter. gr. n. 3835, et t III, p. 106&.
C'est à lui que, dans ses Fa$ii eoiuuiarei,
Boi^esi attribue la monnaie qui forme ie
sujet de cette observation. L. Rnran.]
DECADE X.
501
Eg^i fa un piccoio principe di nazione Moro , che comandava ad un
paese non obbediente ai Romani : e perô scrive Temistio che : cr nec
(rRomanus erat, ac ne Afer quidem ex provincia Africa, sed ex igno-
ffbili et remoto limite ^t) Dione ne ha in poche parole compendiato la
vita in un frammento salvatosi fra gli escerpti Peiresciani : tr Lusius hic
ffQuietus erat quidem Maurus, Maurisque praefuerat, et praefecturam
(ralae Maurorum gesserat, sed damnatus quondam nequitiae, cuni
(rignominia fuerat dimissus. Postea vero instante bello Dacico, cum
crexercitus auxilio Maurorum egeret, ipse ultro cum equitatu Mauro-
(rrum advenit, atque egregiam operam navavit. Quam ob causam cum
(resset honoribus affectus, longe plura ac majora altero bello Dacico
(rfacinora edidit. Tandem vero eo fortitudinis ac fortunae bello Par- p. * fth,
(rthico hocce^ processit, ut inter praetorios relatus consulatumque
cradeptus sit, et provincia m Palaestinam rexerit: quaeresei praecipue
(rinvidiam, hincodium acperniciem attulere\'n II suo arrivo air eser-
cito Dacico colla cavalleria dei Mori awenuto nel 85 & vedesi rappre-
sentato nei bassorilievi délia colonna Trajana ^, come ha ben veduto il
Fabretti^. Maurizio ci racconta ch' egli non aveva obliate le arti délia
sua nazione : imperocchè avvicinatosi una volta ai Daci, li trattenne it-j.
qualche tempo con proposizioni di pace, ma poi venue a piombare
sopra a loro di notte, quando meno se T aspettavano ^. E sappiamo da
ovlè \i€vv ix Tffç impiôov \t€{iïjç, éXX'
dAàiov KcdAKànuaiiivi^ètTx<^i^f' OroX.XVI,
de Satumo ad Theodoi. p. 9o5, A.]
' Parîkieo è qui aggionto dal traduttore :
il testo non ha se non che èv Td8« t& wo-
Xéito), in hoe bello, cioè nel secondo Dacico.
[ Voy. le texte grec à la note suivante. ]
' [CKrrotf à ILwfroç Ao^io^ Mavpos ^lèv
^, jtai a^^ T«y Ma^p&w ^px^^* ^^ ^ '*''
itewTiv tktfs ii^ax/lon ïivtayvù^S^ïç %è iirl
vovrfpif, rare iièv t^ (/Jpomias évrfXXâyrf
xcd i/lTt\t^drj ' ^epov hà tov Aoxixov 'OO-
Xéfiov èv&lévTOS, xai rov </JpaPFOv rffs r&v
Ma^pAW (TVfiiiaxfcif herjdévraÇfÇfXdéTe'Bfpàs
aÙTàvaÙTevéyysXTOç,xai iisyàXa épya Ane-
lei^aro. Ttiiifdeis ^è èvi Toitroj , tsroAt) «rXe/a)
xal (leiloû èv r& Zevrépo) voXéfÂtp èÇeipyd-
aaro. Kal réXoç es ro<rowov rffs re dv^pa-
yaSias dffia xalTffsrit^ïjç év r^^e r& «roA^fifti
"Opoex/^pYjasv, (&ale es roùç è&lpmryrjxù-
Tots ètrypa^vat, xai inrarewrat ,Tifs re Ua-
Xaurlivtfç Ap^ai. Ë£ &p trov xal rà (léXi&la
è^otnjdTj xai èfiimiOrj xai chro^Xcro. Hist,
lib. LXVIII, c. xixu.]
* N. 198.
' De eolunma Trajani, p. 6 e segg.
' Taetica seu stratagemata , lib. IX, c. 11.
p. * 'il
hH.
502 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
Dione, che mentre Trajano investiva Sarmizegetusa capitale délia Dacia
neir 856, corne ora vogliono i calcoli meg^iori, crLusius hostes ex altéra
(T parte adortus magnum numerum eorum coDcidit, plures cepit vi-
Lo stesso storîco c' insegna che nella guerra Partica essendo entrato
Trajano nella Mesopotamia, egli vi occupé varie città, fra le quali Sin-
gara^ ch' è ben nota ai numismatici ; e Temistio nel luogo citato îndica
che il consolato fu il premio conferilogli per aver debellato i Mardi. 11
Tillemont credè che questi popoli abitassero verso il mar Gaspio';
onde saranno quelli che Plinio coUoca molto al di là del Tigri : tr Su-
(Tsianis ad orientem versus junguntur Oxii latrones et Mizaeorum xl
(T populi liberae feritatis. Supra eos parent Parthis Mardi et Saitae ii
tr qui praetenduntur supra Ëlymaida, quam Persidi in ora junximus ^. yt
Ma a me non pare che Trajano spingesse tant' oltre da quella parte
le sue conquiste : onde giudicherei piuttosto che si trattasse di altri
popoli situati al di quà di quel Hume, che l' istesso Plinio chiama Mar-
dani dalla città di Marde, e che memora nello stesso libro : crOppida
(rpraeter jam dicta habet (Mesopotamia) Seleuciam, Laodiceam, Arte-
crmitam, item in Arabum giînte, qui Orei vocantur et Mardani,
cr Antiochiam , quae a praefecto Mesopotamiae Nicanore condita Arabis
cr vocatur ^. 7) In tal modo Dione e Temistio parlerebbero forse délia
medesima spedizione. Nel 868, mentre Trajano navigava pel Tigri verso
il golfo Persico , i paesi da lui couquistati si ribeliarono ; onde fu co-
stretto a retrocedere e a mandare contro i sollevati due suoi generali
Massimo e Quieto, i quali riuscirono molto differentemente nella loro
spedizione. Imperocchè Massimo fu disfatto ed ucciso in un combat-
timento; ed ail' incontro Quieto riportô segnalati vantaggi, riprese
Nisibi, espugnô e diede aile fîamme Edessa*.
Sembra che gli fosse allora data da reggere la Mesopotamia da lui
* [Ô Te \o<tatog irépùfdt ^mpoa^aXéiïv, xai
vaç.HUt.\ib,L\\m,c.ym.]
* Ibid. c. ixu.
^ Hiêt. dêi en^fereurê, t. II, p. 196.
* HùL nai. lib. VI, c. xxxi (97).
^ Ibid. c. uiz (96).
* Dion.Jïtff. iib.LXVIII,c. XXX.
DECADE X.
503
riconquistata 9 di cui sarà stato il primo legato : e per verità Sincelio io
chiama apertamente dua Mewpotamiae ^ Intanto i Giudei délia Cire-
naica , dell' Egitto e di Gipro essendo anch' essi insorti avevano com-
messo orribili stragi fra i popoli di quei paesi : onde Trajano temendo
che non facessero altrettanto nella Mesopotamia , ov'erano assai nu-
merosi, per prevenirli diede ordine a Quieto di cacciarli dalla sua
provincia. Per Io che avendo riunito segretamente le sue forze, corne
narra Niceforo Gallisto^, gli assaltô, li vinse in una grande giornata,
e ne fece macello* Eusebio ', Orosio * e Dione *, narrano concorde-
mente queste cose alla fine delF 868. Per questi meriti fu trasferito al
governo délia provincia délia Palestina, senza dubbio per tenerla in
freno col timoré che avea incusso ai Giudei : ne vi ebbe già solo il
titolo e l'autorità di procuratore, corne avevano avuto fin allora i suoi
predecessori % ma sibbene quella di legato augustale, secondo che
hanno osservato il Valesio e il Fabricio.
Tanto valore e tante imprese fortunate Io resero carissimo a Trajano,
il quale al dire di Temistio pensô a farlo suo successore. Quindi es-
sendo morto questo principe a Selinunte, la gelosia di stato Io rese
sospetto ad Adriano, che monta sul trono ag^i 1 1 agosto delF 870.
Sparziano racconta che il nuovo imperatore, prima anche di partire
(T ad inspiciendas reliquias Trajani , Lusium Quietum , sublatis gentibus
(rMauris quasregebat, quia suspectus imperio fuerat, exarmavit, Marcio
(rTurbone, Judaeis compressis, ad deprimendum tumultum Maureta*
* P. 368. Anche il titolo Dux Mesopota-
miae non è nel testo , e si appoggia soltanto
alla verriose latina.
* Lib. 111 , c. xxiii.
^ Ckronicon e HisL eccles. lib. IV, c. 11.
* Lib. VII, CXI.
* iït*«. lib. LXVin,c. XXXII.
* [Cela n est pas exact; il y avait déjà
loDgtempe, à l'époque dont il »agit, que
la Judée n'était plus administrée pai* des
procurateurs. Vespasien, lors de la guerre
des Juifs , sous Néron , en (ut le premier lé^
gat impérial, et ses successeurs portèrent le
même titre. C*est aussi à tort que Borghesi
donne le nom de Palestine à la province dont
le gouvernement fut alors conGé à Lusius
Quietus; la Judée ne prit ce nom qn après la
prise de Jérusalem sous Hadrien. Voyez , du
reste , le mémoire de Borghesi sur Burbu-
leiuê, p. 58 , ainsi que mes articles sur un
diplAme militaire de Domitien, dans le Bul-
lett. delV Instit. arck, 18&8. p. 37, et dans
le Jahrbûek. des Vereinê von Altertimmewis.
in Rheinl, de la même année. W. Henzbn. ]
P. * h6.
504 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
crniae destinato ^.-n Sia che questo torto movesse veramente Lusio a
cospirare contro Adriano, sia che giovasse ail' imperatore di farlo cre-
dere , certo è ch' essendo state tramate insidie alla vita del principe da
Avidio Nigrino fu presa quest' occasione per fario morire. a Nigrini in-
(T sidias, dice il medesimo storico , quas ille sacrificanti Hadriano, conscio
(Tsibi Lusio et multis aliis, paraverat, quem etiam successorem sibi
crTrajanusdestinavisset, evasit. Quare Palma Terracinae, Celsus Baiis,
rr Nigrinus Faventiae, Lusius in itinere, senatu jubente, invito Hadriano,
crut ipse in Vita sua dicit, occisi sunt^. i) Dione anzi aggiunge che
r imperatore « interposito jurejurando negavit eos jussu suo fuisse in-
(Tterfectos';^) ma lo stesso Sparziano poco dopo attesta che in seguito
ne rifondeva la colpa sopra i suggerimenti del suo prefetto del pretorio
Taziano : cr Quem nisus est obtruncare, sed revocatus est, quia jam qua-
p. * '17. (rtuor consularium occisorum, quorum quidem necem in Tatiani con-
(Tsilia refundebat, premebatur invidia^T)
Quantunque Dione , forse per uno dei soliti storpiamenti di cui è
debitore a Xifîlino, metta che Adriano fece morire questi personaggi
statim ac adeptus est principatum ^, pure non vi è dubbio che meriti mag-
gior fede Sparziano che pone questo fatto un anno più tardi. Impe-
rocchè questi in prima racconta la venuta deir imperatore a Boma (la
quale, secondo una suamedaglia coU' epigrafe ADVENTVS • AVG •
PONT • MAX • TR • POT • COS • II , non potè accadere se non dopo
le calende di gennajo deir 871, in cui prese il secondo consolato), e
quindi , dopo aver parlato délie cose che vi fece , prosegue a narrare
corne pel tumulto dei Sarmati e degli Alani fece un viaggio nella Mesia,
ove successe il tentativo di Nigrino contro la sua vita : dal che si rac*
coglie che Tuccisione di Lusio e dei suoî compagni, che ne fu la conse-
guenza , deve differirsi con sicurezza fino alla fine di quel!' anno.
' In Hadrian, c. v. * In Hadrian. e. viii.
' lUd, c. VII. ^ [Le texte dit seulement au eomménM-
^ [Ùale Koti énfeXoyifaaTO xai èv(i>(ioc9, ment de son règne, év rff dpxJ^ ^omsvdévree.
fiiif xexeXevHévat àwodavehf aùroùs. Hist. Voy. lib. LXIX, c. 11. L. Rbhibe.]
lib. LXIX , c. u.]
.)0.
DECADE X. 505
Il Fabricio ^ tratto in errore dal passo sopra riportato di Sparziano :
(rLusium Quietum, sublatis gentibus Mauris quas regebat exav-
(T mavit , Marcio Turbone , Judaeis compressis , ad deprimendum tu-
(rmultum Mauretaniae destinato,^ credè che Lusio fosse stato trasfe-
rito dal governo délia Paiestina a quello délia Mauretania, e che da
questo pure rimovendolo Âdriano, gli sostituisse Turbone. Ma chi
puô supporre che Trajano neg^i ultimi mesi délia sua vita dégra-
dasse quello che destinava successore deir impero a segno taie di man-
dare lui consolare in una provincietta solita ad amministrarsi da un
procuratore , corne si ha da Tacito ^, e che , mentre il fuoco sedizioso
era cotanto acceso, corne lo provano le ribellioni successive, volesse P. * &8.
allontanare dalla Palestîna la persona, che poco prima aveva scelta,
corne r unica capace di contenerla in dovere ? L' errore del Fabricio
nasce dal non aver inteso che le genti More rette da Quieto sono le
soldatesche di quella nazione ch' egli aveva sotto i suoi ordini , come si
è accennato da principio, di cui Adriano gli toise il comando allorchè
diede la cura a Turbone di pacificare i Giudei : il quale fu poi destinato
a passare per lo stesso oggetto nella Mauretania , che anch' essa era in 5 1 .
pericolo , atteso che lo slesso Sparziano avea detto poco prima : <r Défi-
(Tcientibus bis nationibus, quas Trajanus 8ubjecerat,Mauri lacessebant
«r imperium. •«
Notabile è in questo caso la frase Quietum exarnumt usata dallo
storico , e siamo debitori alla nostra raedaglia che c insegna la maniera
con cui il novello principe con fina politica disarmô il suo possente
rivale. Giô fu col trasferirlo dalla legazione délia Paiestina al proconso-
lato deir Asia', ch' era , come ognun sa, una provincia senatoria e quindi
inerme del tutto : con che sotto sembianza di un maggior onore venue
a separarlo dai suoi soldati. E cosi avvenne senza dubbio : perché se
Adriano fu eletto imperatore agli 1 1 agosto deir 870, e se Quieto fu
^ Ndla nota 9o3 al lib. LXVIII dell* HUt opinion ; voyez sa notice sur Lusius Qoietus,
di Dione. dans les Fatti eanêulares, à l'année 868 de
* Hiêt. lib. I, c. VI. Rome. L. Rxriir.]
' [Borghesi est revenu depuis sur cette
1. 6/1
506
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
ucciso cadendo Tanno successivo, la medag^ia che porta il rilratto del
primo e il nome del secondo sarà stata sicuramente coniata in quest'
intervallo. Per la quai eosa la dignità che ail' ultimo attribuisce sarà
posteriore al racconto dello storico , che parla di cosa avvenuta nei primi
giorni deir impero di Adriano^ avanti ch' egli partisse d' Antiochia ad
inspidmdM reliquias Trajani. Tutto questo discorso è stato fatto per
provare concludentemente che il principio del proconsolato di Quieto
P. * Aq. cade nelF agosto deir 870; dal che ne verra che potremo facilmente in-
dovinare quai fu il viaggio, nel corso del quale fu ucciso sul declinare
deir anno seguente : e sarà quello con cui ritornava dalla provincia alla
^^apitale, dopo compito Tanno délia sua amministrazione. Ne si opponga
che le provincie senatorie si eavavano a sorte, il che è ben vero; ma
ciô non toglie che gli Augusti le dessero talvolta a chi meglio loro pia-
ceva ; e infatti di simili arbitrii di Tiberio abbiamo più esempi in Ta-
cito. Oltre di che chi vieta dicredere che fosse arrivato il tumo, per
cui una délie provincie consolari devolvevasi a Quieto, onde Adriano
nuir altro facesse se non che obbligarlo a non rinunziarla ?
Molto più difficile^ è la ricerca in quai' anno Lusio esercitasse il con-
solato, che deve essere stato suffetto, e che da niun fastogi*afo viene
posto a registro. 11 solo Fabricio lo 6ssà nell' 868 \ stante la sicurezza m
cui siamo di averlo egli conseguito in grazia del valore dimostrato nella
guerra Partica.Ma oltre la mancanza del quinquennio, che secondo le
leggi doveva interporsi fra il consolato e la provincia, vi è anche Taltra
difficoltà, che Quieto non venue a Roma sicuramente ne in quell' anno
ne in alcuno dei successivi : onde bisognerebbe supporre che avesse
amministrato 1' ufficio consolare essendo assente ; del che non so se fino
Ii9.
' Nella citata nota âo3 al lib. LXVUI
deli* Historia di Dione.
^ [Cet alinéa et le saivant sont barrés dans
les deux exemplaires des Décades qae Bor-
ghen avait annotés de sa main; et, en effet,
il avait defom longtemps renoncé à Topi-
nion de Ti&emont, qu*il soutient ici, pour
adopter ceUe de Noris, qui n'admet qu'une
seule expédition deTrajan contre les Parthes.
Voy. ArmaU deW Instituto archeol. 18&6.
p. 33i, et la potice citée dans la note de
la page 5o5. L. Hnnsa. — Cependant la
question aurait besoin d*étre étudiée de nou-
veau. Voyez mes observations en Caveor de
Topinion de Tillemont, /fifcr. ehriêt, t I,
p. 6 et 7. J. B. DI Rosfli.]
DECADE X. 507
a qaei tempi si abbia alcun esempio in un privato. Del reste anche
questa quistione dipende dallo scioglimento del gran probiema suila
durata délia guerra Partica, di cui non ve n' è alcun altro più invilup-
pato in tutta la cronologia romana«
Il Tillemont ha dottamente sostenuto una doppia spedizione contre
i Parti, Tuna neir 869 , Taltra neir 867; nel che è stato contradetto P.* 5a.
dair Eckhel, che suUe traccie del Noris non ammette se non che la
secondai Perô tutte le sue ragioni non provano altro 9 se non che
Trajano nella prima guerra non avrebbe assunto il titolo di Partico :
e non so poi se Y argomento negativo ricavato dal silenzio degli slorici
(ma di grazia quali sono le storie di Trajano, se si eccettui quel
guazzaboglio che del libro di Dione ha fatto Xifilino, e che lo stesso
Eckhel è costretto a condannare ?) basti a distruggere Taperta testimo-
nianza degli alti sinceri di s. Ignazio sostenuti da Eusebio e dalla 53.
cronica Alessandrina , i quali attestano con espresse parole che Trajano
era in Antiochia nano imperii 9ui anno; eonsulibus iterum Sura et Senecione^
che sono due chiarissime caratteristiche delF 860. Per me Tautorità
di quegli atti è stata mirabilmente rialzata dopo che il Marini nelle sue
figuline^ ha mostrato ch' essi sono i soli a notar rettamente il consolato
di queir anno , ch' è erroneo presso tutti gli altri , avendo provato la sua
asserzione con un antico peso del Museo Borgiano , in cui si ha pari-
menti SOSio'ET'SVKA^COnSulibus'lTerum^. Gerto che nel sup-
posto di una duplice spedizione , siccomelavittoriasui Mardi, corne ho
notato di sopra, potrebbe comodamente riportarsi alla prima, cosi vi
sarebbe tutto il tempo perché Lusio fosse potuto venire a Roma ad
esercitare il consolato, e perché fosse decorso il termine légale onde
divenire proconsole. Che che perô ne sia , io mi limiterô ad asserire che
la présente medaglia somministra un argomento di più in favore del
Tillemont , ma ch' ella non è cosi decisiva , come lo è stato il diploma
* Figul, apocr.n, i. lihra; voy. Annali delV Instituto arckeol
* [Depuis, Borghesi a reconnu qu'on doit 1860, p. &/Ï9;cf. de Rossi, Inscr, christ.
lire ainsi cette inscription : SOStb'ET* 1. 1, p. 5 et suiv. C. Gavedoni.]
SVRA * COnSuUlnu * IT aUeum, on ITaliea
eu.
♦ 5i.
508 OSSERVAZIONI NUMISMATIGHE.
d' onesta missione divulgato dal Lysons , che a dispetto di tatti i fasti e
di tutti i cronîsti ci ha provato che la Gne deila prima guerra Dacica
doveva posticiparsi di un anno.
Ora non mi resta se non che di prevenire un' obbiezione , la quale
appoggiaudosi suli' epigrafe del diritto potrebbe capovolgere tutto ciô
che ho stabilito finora , e stante la mancanza del titolo e d' Augusto e
d' imperatore pretendere che questa medaglia fosse stata coniata nelF
intervallo fra Y adozione di Adriano e la morte di Trajano , risuscitando
P. 56. cosi Tobliata sentenza del Dodwell, il quale voile che fra questi due
avvenimenti decorresse un anno intero ^ Ma ora non vi è più chi non
presti intera fede a Sparziano, il quale limita a meno di tre giorni
questo interstizio : tempo assolutamente troppo brève per apparecchiare
il conio di una moneta, specialmente in una città di provincia. Quindi
ancor che Y ingiurie dell' età non avessero rapito , com' è supponibile , a
questo nummo alcun'altra lettera, del che non potrà portare giudizio
se non chi Y abbia sott' occhio, io proporrei di rifonderela colpa di que-
sto silenzio sopra una certa predilezione ch' ebbe Adriano pel titolo di
Gesare, la quale potrebbe somministrare una ragione abbastanza sod-
disfacente per una medaglia coniata fuori di Roma , e perciô non sog-
getta a tutto il rigore delF etichetta cortigianesca. Infatti Sparziauo ci
avvisa che quel principe amavit genus dicetuU vetustum^ e gli antichi
scrittori ci mostrano tutto giorno deg^i esempj , in cui i primi imperatori
sono detti Gesari semplicemente. E di questa sua predilezione mi fanno
poi fede i suoi servi che a differenza di quelli de' suoi successori non si
dicono che rare vol te servi d' Augusto , ma molto piii spesso servi di
* 59. Gesare. Bastino in prova di ciô le Gguline del solo consolato di Petino
e di Aproniano, ossia dell' 876 : nel quai' anno non fuvvi per certo
altro Gesare ne imperatore, se non Adriano; délie quali ne conosco
fino a i35 diverse, e in cui incontro ad ogni passo Ex praediis Cae-
saris y 0 vero Caesarts nostri servus.
^ Ajtpendix ad disiert, Cffpr, p. il sq.
DECADE X. 509
OSSERVAZIONE IX.
Una medaglia di terzo bronzo, ch' era stata mal ietta dalF Arduino ^
e falsamente attribuita ali' isola di Rodi, fu riprodotta dal Morelli nella
tavola sesta délie miscellanee aggiunte a piedi del suo Tesoro, ove
mostra nel diritto la leggenda AOMITIANOZ • KAIZAP • ZEBA p. 55.
e nel rovescio EH -HPO • EMIA • ANTQNIOY • NAZQNOZ. Egli tornô
di nuovo ad esibirla nelle sue imperiali^, ma il nummo ch' ebbe allora
per le mani era ancora più (rusto, onde non potè ricavarne che
A* ANTHNIOY * NAZHNOZ. Intanto la prima lezione coincidendo
con quella che ne aveva data il Vaillant*, EHI -nPO • EMIAIOY • AN-
TQNIOY-NAZÛNOZ, condusse T Avercampo nell'errore di credere
che questa moneta fosse stata battuta durante Y impero di Domiziano
da un Antonio Nasone sotto la magistratura di Emilio Proculo. Moite
cose in questa iscrizione dispiacquero ail' Eckhel ^, délie quali una dovè
essere certamente la novità di vedervi EMIAIOY in vece d'AIMI-
AIOY : onde entra in pensiero ch' ella dovesse emendarsi coU' aiuto di
un altro rovescio, da cui sarô a parlare fra poco. Ma i suoi sospetti
saranno ora rivolti incertezza, perché una di queste medaglie moito
meglio conservata trovasi in Parigi nel Museo Tochon, di cui eccone
un' esatta descrizione comunicatami gentilmente dal ch. Sestini :
AOMITIANOZ -KAIZAP' ZEBA -YIOZ. Testa di Domiziano laureata rivolta aiia
destra di chi mira.
IV.— EHI A- ANTQNIOY NAZQNO^EniTPOnOY. Scudo rotondo so-
vrapposto ad un* asta.
Un solo magistrato adunque, cioè Lucio Antonio Nasone procura- * 53.
tore, sarà ricordato su questo nummo impresso non più sotto il regno
di Domiziano, ma sotto quello di suo padre : e solo saremmo restati
^ AftKiM. urb. in Rhodas. ^ Méd. gr. p. a 5.
' Tav. XX, i8. • D.N. 7. t. II, p. /io6.
510 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
incerti a quai provincia apparteneva, se opportunamente l' Ëckhel non
avesse chiamata in soccorso un' altra moneta riportata dall' Haym ^ e
ripetuta dal Mionnet ^ :
AYTOKPKAIEAP £EBAZOYEZnAZIANO£. Testa laureatadiVespasianoalla
destra.
IV.— EniAOYKIOYANTQNlOY-NArQNOr-EniTPOnOY. Nell' area
BI8YNIA. La Bîtinia sotto le forme di una donna in piedi sopra un
aratro, alla cui stiva si appoggia colla destra, avendo délie spighe
nella sinistra.
P. 56. Air Eckhel ' fece meraviglia che su queste medaglie del comune
délia Bitinia fosse mentovato un procuratore, quando è solito che vi si
ricorda il proconsole : onde restô in dubbio, se ciô fosse perché ai tempî
di Vespasiano awenisse qualche mutamento nel goYemo di quella pro-
vincia, o perché questo magistrato secondario fosse sostituito per im-
prestito in luogo di un proconsole o defonto o rimosso. Il quai ultiaio
pensamento deve senza dubbio preferirsi, si perché il Marini, che ha
trattato diligentemente del vario governo dei Romani in quel paese,
assicura che dopo Augusto niuna innovazione vi fu fatta fino a Trajano ^,
corne perché fu solito veramente che i procuratori di Gesare succèdes-
sero neir amministrazione délie provincie in mancanza del proconsoie ,
0 del legato augustale. Di tali procuratori qui agebani vice praesidis^
vicem framdis tuebantur, vice praesidis JungehantUTy parlano piii volte
le leggi^. Ed in pratica, oltre gli esempi raccolti dair Eckhel, anch' io
poco fa neir osservazione quinta ho citato le lapidi dei due procuratori
D. Minicio Italo e G. Furio Sabinio Aquila Timesiteo, ambedue i qusdi
fecero le veci del proconsole dell' Asia. A questi ora aggiungerè Badio
Gomniano procuratore Augwtorum et vice praesidiê agens nella Gallia
Lugudunese «, e G. Giulio Senecione PROC-PROV-GALAT-ITEM
' Tuoro Brikmmeo, p. II, p. a&y. 1. aS ; CoUeet. LL. BR. ei Moiok. tit XIV,
' Mid. ont. t. II, p. &o8,n. i. $i;Cod. JuêL lîb. IX, tit XLVII, i. a;
' D. N. V. t. IV, p. a5i. nid. tit XX, 1. 4, et lib. UI, tit UI, 1. i.
^ Fr. Arv. p. 766. * Moratori, p. 55o. [L. Renier, Jfm. lie
' Tra le altre Digtêt. lib. XUX, tit I, ta Sodài dei antiquairet de Fr. t XXD,
♦ 5/1
•>7
DECADE X. 511
VICE • PRAESIDIS • El VS • PROV • ET • PONTI K Ne è da dubitarsi
che siccome nell'altre provincie, cosi pure nella Bitinia vi fosse il pro*
curatore cesareo , che oella lapide sovracitata di Timesiteo si chiama
più ampiamente PROC • PROV • BITHYNIAE • PONTI • P APHLA-
GON • T AM • P ATRIMONI • QVAM • RAT • PRIVATAR.
Un osservazione da farsi è quella che due altre medaglie somiglian- p. * 55.
tissime aile sopra descritte, coU' istessissimo diritto e coUo stesso tipo
nel rovescio, si trovfino nel Morelli^, ma la prima descritta più diligen-
temente dal Sestini', ne vi è altra differenza, se non che si varia il
nome del rettore délia provincia, leggendosi ETTI • M • MAIKIOY • POY-
0OY ' ANôYriATOY. Dal che se ne avrà un ottimo argomento per
giudicare che Y amministrazione di questi due presidi sia stata immedia*
tamente consecutiva, tanto più che quei tipi non si osservano, ch' io
sappia, sul rovescio di alcun altro proconsole. Non perô si potrà dire
che Nasone subenlrasse in luogo di Mecio Rufo : perché questi ne mori
durante la carica, ne funne cacciato per delinquente, trovandosi che
poi ascèse ad un consolato suffetto in compagnia di L. Turpilio Destro,
siccome ci attesta una lapida édita dal Grutero ^, che falsamente si
era attribuita ai consoli del 978. Si dimostra anzi al contrario che Na-
sone fu anteriore a Mecio , perché Y iscrizione sopra riferita délie me-
daglie del primo prova chiaramente che furono stampate vivendo an-
cora Vespasiano : mentre alF opposto , oltre le monete già cita te del
secondo, se ne hanno altre due, una riportata dal Sanclemente ^, Tal- 58.
tra dal Mionnet^, entrambe colla testa di Tito, il quale ora si prende
il semplice titolo di Cesare, ora quello di Augusto. Dal che ne consegue
p. &9 ; MomoMien, EpigraphUche Anaketen, MACED - PROC • PROv VBIQj
n. 99. Depuis queBorghesi a écrit cette ob- VIC * PRAEStWtf (Mariai, lêcnz. Alba$^,
servation, on a trouve, en Transylvanie, p. 59; Henzen, 6993). Noël des Vbrobrs.]
une inscription où figure un Qj^AXlVS* * Murât, p. A97, A.
AELIANVS • PROC • PROr • DAC • * Ne«a gente Maeeia, n. 1 et 3.
APVL- BIS -VICE -PRAESIDIS (Hen- » Deser. num. vet. f. 943, n. 1.
zeii , n. 6939); et Ton pourrait encore ajou- * /19, 3. [Orelli, n. 9006. ]
ter à ces indications celle d*un p^'sonnage ' T. I, p. i38.
dont le nom est effacé et qui fut proe.prùv. * MU. ani. t. II, p. /109.
512
OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
che furono coniate senza fallo nelF 83 s, in cuî Tito per la morte dei
padre avvenuta ai aâ^ di giugnosaii al trono impériale. Lo che essendo,
Tanno in cui il nostro procuràtore di Bitinia vi ebbe Tautorità di
proconsole sarà stato l'antécédente, ossia Y 83 1.
Di questo Nasone parla Tacito, facendoci sapere ch'era tribuno
délie coorti pretoriane, ma che fu degradato sotto Galba poco dopo
Tadozione di Pisone : cr Exauctorati per eos dies tribuni e praetorio
(T Antonius Taurus et Antonius Naso ^ ^ E le presenti medaglie avranno
poi il merito di confermare questa lezione dello storico a dispetto
de' suoi commentatori, i quali sono convenuti nel riprovarla per la
frivola ragione che in questo caso egli avrebbe scritto Antonii Taurus
et NasOy ma che frattanto Y hanno lasciata nel testo solo perché non
si sono accordât! nella correzione, volendo alcuni sostituirvi Aureliw,
altri AutroniuSy altri infine Actorius.
OSSERYAZIONE X.
p. * 56.
Antica è la querela incominciata dal Sigonio, che sia perito il nome
gentilizio délia famiglia Norbana^, célèbre per molti consolati e per
altre magistrature , e ricca non meno di medaglie che di lapidi. E vera-
mente pareva che poca speranza rimanesse di più risaperlo , essendosi
veduto che gli stessi fasti Gapitolini Y avevano preterito nel ricordare
' Hist, lib. I,c. XX.
* [Cette famille n'a 'certainement jamais
eu d*autre namen gendUcwm que Norbanu»,
puisque non-seulemoit ce nom' se présente
comme tel dans les documents qui n'omettent
jamais le getUiU&mm, comme les fastes Ca-
pitolins, mais qu'on en forme des dërivÀ
ainsi que de tous les autres ^eiift&ûi (par
exemple : hx Norbana), Il n'a d'ailleurs
rien d'étrange et s'adapte, au contraire,
parfaitement à la règle générale suivant la-
quelle tous les gentiheia dérivés d'un nom
de ville ou de lieu ea reproduisent simple-
ment l'ethnique, comme AœrraimuiLAeerme,
Aqmkiensiê d'Aqmleia, etc. (Voyez Henxen,
n. 6a&7, &. ) Quel que soit donc le jogonent
que Ton porte sur la médaille décrite dans
cette Observation, et sur iaqndie on a h le
nom de Viknu en même temps que œhii de
Norhamu, on ne peut admettre que la fa-
mille des Narbani ait appartenu , de quelque
manière que ce soit, à iagetu YiUa, Tnio-
DOBB MomsKif.]
DECADE X. 513
i consoli del 671, del 716 e del 780; il che faceva vedere per lo
meno che quei personaggi non si erano curati molto d' usarlo. E cio
venivasi conferrnando da' cognomi di Flacco e di Baibo, che tanto P. 59.
quei consoli, quanto i posteriori del 768 e del 792 avevano adope-
rato : e quindi non era da dubitarsi che il lung' uso avesse portato
finalmente Norbanus a tener le veci del nome , corne abbiamo veduto
farsi nei tempi meno antichi da LenluluSy a cui pure si attaccarono gli
agnomi di Cossus^ di Cruscellus^ di Gaetulicus, di Lupus, di Maluginensisy
di ScipiOy di Spinther, di Sura ed altri. Onde saremmo stati in eguale
ambiguità, se Y antica sua rinomauza non ci avesse fatlo sapere, ch' egli
apparteneva ad una delle più faroose diramazioni délia gente Gornelia.
Tuttavolta egli è ugualmente manifesto che anche Norbanus âe\ es-
sere stato da principio un cognome desunto dalla vetusta città di
Norba nel Lazio, in cui fu dedotta una colonia fino dal 26/1 \ d* onde
quella famiglia derivava probabilmente la sua origine. Imperocchè
troppo costante è la legge délia terminazione in IVS prescritta a tutti
i nomi gentilizj rom<^ni, ne puô a Norbanus applicarsi l'unica ecce-
zione che recentemente gli eruditi hanno consentito di farvi in favore
delle genti etrusche latinizzate, il cui nome termina in A, corne sa- ^r^v.
rebbe Caecinay Volasenna e simili. E del pari Norbanus non è certa-
mente un appellativo di adozione, perché in questo caso si sarebbe
scritto ^or6ianii« : alcuni de' quali, pel costume da me altre voite no-
lato, sul finire délia repubblica o nel secolo d'Augusto invece di
essere posposti si trovano premessi al cognome; con che resta tolla
Tobbiezione che presenterebbero Beiilimus Bassus, Alfenus Varus, lu-
nianus Lupus e somiglianti ^.
Persuasi di una taie verità si sono alcuni antiquarj messi in cerca
di questo nome smarrito : ma con infelice riuscita. Il Glandorpio pel 60.
primo', cui troppo ciecamente ha aderito il Pighio, stimô di averlo
trovato nella gente Tigellia, tratto in errore da una falsa annotazione
' Dionys. Halic. lib. VII, S 1 3. ment iesgentilîeia ou noms de famille. Voy.
' [Ces noms ne sont pas non plus des plus haut, p. a&6, notei. Th. MoMMâKif.]
noms d'adoption; ce sont aussi tout simple- ^ Onomoêt, p. 839.
1. 65
5U OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
del Longolio sopra un passo di Cicérone. Più receutemente lo Spane-
mio ^ voile crederlo Giunio, suir appoggio di due iscrizioni del Porto-
gallo pubblicate dai Grutero^ le quali non sono effettivamente che
una soia meg^io o peggio trascritta , e di cui questa è la più plausibiie
lezione, benchè anch' essa non emendata del tutto :
C • IVNIO • L- F- GAL
R V F O
CNORBANVSL-F
I V NI VS • DEXTER
HERE DES
Ognun vede che a torto si è indotta una laguna neiruitima riga, in
cui si ha da leggere correntemente HEREDES; per lo che C. Nor-
bano e Giunio Destro, di cui manca il prenome, saranno chiaramente
due distinte persone e non una sola corne ha preteso lo Spanemio, la
P. * 58. cui opinione fu largamente confutata dair Odorico nella sua disserta-
zione sopra un triente délia gente Antestia '.
Perô queir erudito poteva andare più oltre , e insegnarci ancora la
vera aggiudicazione del cognome Norbanus^ valendosi deila conoscenza
ch'egli aveva di un iuedita e singolare medaglia da lui citata nella
medesima pagina , ma che non voile descrivere ne illustrare per non
togliere, corne sembra, quest' onore a chi la possedeva, il quale aveva
in animo di pubbiicarla da se stesso e che poi non lo fece. Era questi
61. il padre Antonio Benedetti suo confratello nella compagnia gesuitica,
noto ai numismatici per un' operetta in cui diede alla luce alcune me-
daglie greche délia sua collezione, il quale tutto festoso per d beU'ac-
quisto ne partecipô Y annunzio al mio genitore con lettera datata da
Roma li U febbrajo 1767. Quest' ultimo ebbe campo in appresso di
osservarla e di encomiarla, e trovo che tornarono a formame soggetto
del loro erudito carteggio nel 1780.
Dalle moite ricerche che ho fatte per vedere questo nummo non ho
' T. II, p. 1 1. ' Saggi a Corimm, t. VIII, p. 180.
* P. 876,666.
DECADE X. 615
potuto ricavare se non la certezzà ch' egli è andato oltremonti insieme
con tutto il resto délia collezione di quel religioso venduta ad un In*
glese di cui non mi è riuscito di sapere il nome. Tuttavolta sono in
istato di darne una descrizione , délia cui esattezza non potrà dubitarsi ,
avendola ricavata da tre fonti diverse, nelle quali l'ho trovata con-
corde : cioè dalle schede di mio padre, dalle lettere del possessore e
dal catalogo délia sua raccolta , ch' è rimaso a Fermo , sua patria , ove
mi fu dato di scorredio. E similmente questa importante medaglia es-i
sendo stata esaminata ed approvata da tre persone dell* arte, quali fu-
rono rOddrico, il Benedetti e il Borghesi, non vi sarà luogo a ragio-
nevolmente sospettare délia sua verità. Ella era adunque un denaro P.* 59.
d*argento rappresentante nel diritto la testa d'ApoUo laureata, con
lunghi capelli e ¥ epigrafe NORBANVS, ed offriva poi nel rovescio
Ercole nudo e barbato, sedente con ambedue le mani appoggiate alla
clava, presso i cui piedi giaceva un leone. NeU'area vedevasi una
mezza luna in faccia alla figura, e dietro questa era scritto. . . . VI-
BI VS , restando a desiderarsi il prenome per la mancanza del métallo
da quella parte.
Le immagini d' Apollo e di Ercole non sono nuove sulle monete
délia gente Vibia, ne vi è difficoltà nello spiegare questo tipo che ci 69.
mostra Alcide in atto di riposarsi dopo aver ucciso il leone. E la mezza
luna servira ad insegnarci, che fra i due animali délia medesima specie
ammazzati da Ercole, qui si è voluto indicare non il Citeronio, ma il
Nemeo, sapendosi dallo scoliaste di ApoUonio che quest'ultimo non
poteva essere ferito, perché era caduto dalla luna. E acconciamente
poi quel nume sarà dipinto del tutto nudo senza le solite spoglie léo-
nine; perché fu appunto délia pelle délia bestia di Nemea ch' egli fece
il suo abbig^iamento.
Non entrera in pretensione di giudicare a quale dei Norbani debba
questo denaro attribuirsi , e segnatamente se a quello di cui abbiamo i
comunissimi nummi col tipo délia spiga, dei fasci e délia scure; pri-
mieramente perché la mancanza del prenome ci lascia in troppa incer-
tezza, di poi perché sarebbe temerità il voler ragionare sull' età pre-
65.
516 OSSERVAZIONI NUMISMATICHE.
suntiva di una medaglia che non ne offre per se stessa alcun argomento,
e di cui, non essendosi veduta, non si conosce ne la grossezza, ne il
peso y ne lo stile délia fabbricazione : piccole notizie è vero , ma che
P. * 60. pure molto aiutano a formare una retta sentenza. Su di cià non puô
parlare con fondamento se non chi ha ora la fortuna di possederla.
Dire bene che secondo lutte le regole numismatiche , già da un pezzo
ricevute e solennemente bandite dall' EckheP, il cognome che trovasi
ne! diritto, se non è preceduto da un prenome, appartiene a quel taie
di cui si ha il nome nel rovescio : dal che ne viene che chi fece bat-
tere questo nummo chiamossi Vibiiis Norbanus. Per lo che si sarà final*
mente risaputo questo nome gentilizio, che da tanto tempo ricercavasi:
e le medaglie délia famiglia Norbana , che finora occupavano una sede
provisoria, per T autorité di questa loro sorella ne otterranno finalmente
una stabile nella gente Vibia.
• /). N. V. t. V, p. 70.
INDICE
DEL CONTENUTO IN QUESTO VOLUME
Pagine.
Air em. sig. Gard. Nicolô Colonna di Stigiiano , legato pontificio di Romagna 3
Lapide da erigersi dai Savîgnanesi ail' occidentale confine del loro territorio 6
Dissertazione su dî una medaglîa ravignana in bronzo delF imperatore Eraclio 7
Al cav. Vincenzo Monti , lettera del dottore Giovanni Labus 61
Délia gente Arria romana e di un nuovo denaro di M. Airio Secondo Si
Osservazioni numisroatiche 1 33
Al sig. Vittorio Aldini, professore di numismatica neir università di Pavia i35
Décade I 137
Décade II 167
Décade III 191
Décade IV qq3
Décade V a63
Décade VI 391
Décade VII 339
Décade VIII 373
Décade IX hig
Décade X ! 465
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(T.UVBIS DE B0RGHE3I
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