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Full text of "Œuvres complètes de Voltaire"

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‘Institution “Library 
CU oxçoRD 07 


D PRESENTED BY Q 


Professor A£et 
Niklaus 























ŒUVRES 


COMPLÈTES 
# n 


DE VOLTAIRE. 


TOME QUATORZIÈME. 


STOUTGART, 


CHEZ L’EXPEDITION DE:  L'HISTOÏRE DE 
NOTRE TEMPS, 
ET POUR LES PAYS-BAS EN COMMIQION 
CIIEZ LES FRÈRES. HARTMANN A LA HAYÉ. 


AI. DCCC. XXIX.. 


+ 


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LritrnetT 
+ 6 DEC1988 


, # . Ee] D 
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ee 





LE PYRRHONISME 
DE L’HISTOIRE 





 MÉLANGES HISTORIQUES. == TOME I, 








\ 


PA 


« 


. CHAPITRE PREMIER. 
_ Plusieurs doutes. 


Je fais gloire d’avoir les mêmes opinions 
que l'auteur de l'Essai sur les Mœurs et 
l'Esprit des nations: je ne veux ni uu pyrr- 
honisme outré ni une crédulité ridicule; il 
prétend que les faîts principaux pe vent être 
vrais, et Les détails trés-faux. Il peut- y 
avoir eu un prince égyptien nommé Sesostris 
par les Grecs, qui ont changé tous les noms 
d'Egypte et de l'Asie, comme les Italiens. 
donnent le nom de Londra à London, que 
nous appelons Londres, et celui de Luigi aux 
rois de France nommés Louis. Mais s'il y 
eut un Sésostris, il n'est pas-absolument sûr 
que son père destina tous les enfants égyp- 
tiens qui naquirent. le même mois que son 
fils à être un jour avec lui les conquérants 
du monde. On pourrait même douter qu'il. 
ait fait courir chaque matin cinq ou six lieues 
a ces enfants avant de leur Aonner à dé- 
jeüner. n | 

‘L'enfance de Cyrus exposée, les oracles 
rendus à Crésus, l'aventure des oreilles du 


… . 
> . -/ 





| 6 : U 
mage Smerdis, le cheval de Darius qui créa 
son maître roi, et tous ces embellissements 
- de lhistoire pourraient être contestés par 
des gens qui en’croiraient plus leur raison 
que leurs livres. | | 


? A 


Il a osé dire et même prouvér que les 


“monuments les plus célèbres, les fêtes, les 


commémorations les plus solennelles ne 
constatent point du tout la’ vérité des pré- 
tendus évènements transmis de siécle en‘siécle 
à la crédulité humaine par ces solennités. 

_ l'a fait voir que si des statues, des tem- 
ples, des cérémonies annuelles, des jeux, des 


mystères institués étaient uné preuve, il s'en- . 


suivrait que: Castor et Pollux combattirent 
en effet four les Romains, que Jupiter les 
arrêta dans leur fuite; il s'ensuivrait que 


les fastes d'Ovide sont des témoignages irré-. 


fragables de tous les miracles de l’ancienne 
Rome, et que tous les temples de la Grèce 
étaient des archives de la vérité. 

Voyez le Résumé de son. Essai sur les 


Moœurs et l'Esprit des nations en cette nou. 


velle édition. 





, CHAPITRE IL : 
De Bossuet. 


Novs sommes dans le siécle où l’on a dé- 
truit presque toutes les erreurs de physique. 


# 


$ 





7 

ll n’est plus permis. de parler de l’empyrée, 
ni des cieux cristallins, ni de la sphère de 
feu dans le cértle de la lune. Pourquoi 
sera-t-il permis à Rollin, d'ailleurs si esti- 
mable, de. nous bercer de tous les contes 
d'Hérodote, et de nous donner pour une 
histoire véridique un conte donné. par Xé- 
nophon pour un conte? de nous redire, de 
nous répéter la fabuleuse enfance de Cyrus, 
et ces petits tours d'adresse, et la grâce 
avec Jaquelle ÿ/ servait à boire à son papa 
Astiage qui n'a jamais existé? | 

_ On nous apprend à tous; dans nos pre- 
mières années, une Ghronologie démontrée 
fausse; on nous donne des maîtres en tout 
genre ,.excepté de maîtres à penser. Les 

ommes même lés plus savants, les plus élo- 
quents, n'ont servi quelquefois qu'à embellir 
le trône de l'erreur, au lieu de le renver- 
ser. Bossuet en est un grand exemple’ dans 
sa prétendue Histoire universelle, qui n'est 
que celle de quatre à cinq peuples, et sut- 
tout de la petite nation juive, ou ignorée, 
ou. justement méprisée du reste de la terre, 
à laquelle pourtant il rapporte tous les évène- 
ments, et pour laquelle il dit que ‘tout à été 
fait, comme si un écrivain de Cornouaille 
disait que rien n'est arrivé dans l'empire ro{. 
_ main qu’en vue de la province de Galles. 

Cest un homme qui enchässe continuellement : 
des pierres faysses dans de Yor. Le hasard 
mg fait tomber dans ce moment sur Un pas- 
sage de son Histoire universelle où. il parle 


_ 8- : 
des hérésies *): »Ces hérésies,« dit-il, vtant 
.. *prédites par Jésus-Christ....« Ne dirait-on 
pas à ces mots que Jésus-Christ a parlé dans 
cent endroits des opinions différentes qui 
- - devaient s'élever dans la suite des temps sur 
les dogmes du christianisme? ‘Cependant la 
vérité est qu'il-n'en a parlé en aucun en- 
droit; le mot d'Aérésie même n'est dans au- 
cun Evangile; et certes il ne devait pas s’y 
rencontrer, puisque ke mot.de dogme ne-s'y 
trouve pas. Jésus, n'ayant annoncé par Ini- 
même aucun dogme, ne pouvait annoncer 
aucune hérésie. Il n’a jamais dit, ni dans : 
ses sermons, ni à ses apôtres: »Vous croi- 
rez que ma mére est vierge; vous çroirez 
que je suis consubstantiel 4 Dieu; vous 
scroirez que j'ai deux volontés; vous’ eroi- 
srez que le Saint-Esprit procède du père et 
sdu fils; vous croirez à la transsubstantia- 
stion; vous croirez qu'on peut résister à la 
»grâce efficace, et qu'on n’y résiste pas.€ 

Il n'y a rien, en un mot, dans l'Évangile 
: qui ait le moindre rapport aux dogmes chré— 
tiens. Dieu voulut que ses disciples et les: 
disciples de ses disciples les annonçassent, 
les expliquassent dans la suite des siècles; 
mais Jésus n'a-jamais dit-un mot ni sur ces 
dogmes, alors inconnus, ni sur les contesta- 
tioñÿ iqu'ils excitérent long-temps après lui. 
Il a parlé des faux prophètes comme tous 
ses! prédécesseurs: »Gardez-vous,& disait-il, 





-*) Page 327, édition d’Etienne David, 1739. 


| 9 o 
des faux prophètes;« mais est-ee là dé- 
signer, spécifier les contestations théologiques, 
les hérésies sur des points de foi? Bossuet 
abuse ici visiblement des mots: cela n'est 
pardonnable qu’à Calmet et à de pareils com- 
mentateurs. To - 

D'où vient que Bossuet en a imposé si 
hkardiment? d'où vient que personne n'a re- 
levé cette mfdélité? C'est’ qu’il était bien 
sûr que sa nation ne hrait que superfcielle- 
ment sa belle déclamation universelle, et 
que les ignorants le croiraient sur sa parole, 
Parole éloquente et quelquefois trompeuse. 





CHAPITRE IJIE. 
De l'Histoire ecclésiastique de Fleuri, 


J'ar vu une statue de boue dans laquelle 
Fartiste avait mélé quelques feuilles d’or; 
jai séparé l'or et jai jeté fa boue. Cette 
statue est l'Histoire ecclésiastique compilée 
par Fleuri, ornée de quelqués discours dé- 
“tachés, dans lesquels on voit briller des 
traits de hberté et de vérité, tandis que le 
corps de lhistoire est souillé de centes 
qu'une vieille femmé rougirait de répéter 
anjourd'hui. | ; | 
- C'est un Théodore dont on changea. le 
nom en celui de Grégoire thaumaturge, qui, 
dans sa jeunesse, étant pressé. publiquement 


- 4 


. 10 : 

par une fille. de joie de lui payer l'argent 
e leurs rendez-vous vrais ou faux, lui fait 
entrer le diable dans le corps pour son sa- 
laire. ,.. , 

Saint Jean et la sainte Vierge viennent 
ensuite lui expliquer les mystères du chri- 
. stianisme. Dès qu’ik est instruit, il écrit une 
lettre au diable; la met sur un autel païen; 
la lettre est rendue à son adresse, et le 
diable fait ponctuellement ce'que Grégoire 
Jui à commandé. Au sortir de là il fait mar- 
cher des pierres comme Amphion. Il est 
pris pour juge par deux frères qui se dis- 
putaient un étang; et pour les mettre d’ac- 
cord, il fait disparaître l'étang ; il se change 
en arbre comme Prothéezs il rencontre un° 
charbonmier nommé Alexandre, et le fait 
évêque: voilà probablement l’origine de la 
foi du charbonnier. | 

C'est un-saint Romain que l’empereur Dio- 
clétien fait jeter au feu. Des Juifs qui 
étaient présents se moquent de saint Romain, 
et disent que leur dieu délivra des flammes 
Sadrac, Mésec et Abednégo, mais que le petit 
saint Romain ne sera pas délivré par le Dieu 
des chrétiens. Aussitôt il tombe une grande 
pluie qui éteint le bûcher à la honte des. 
Juifs. Le juge irrité condamne saint Ro- 
main à perdre la langue (apparemment pour 
s’en être servi à demander de la pluie). Un 
médecin ‘de. l'empereur, nommé Âriston, qui 
se trouvait là, coupe aussitôt la langue de. 
saint Romain jusqu’à la racine. Dés que le 





4 


11 


_ 


jeune homme , qui était né bègue, ent la 
langue coupée, il se met à parler avec une 
volubilité inconcevable. »ll faut que vous 
“»soyez bien maladroit,« dit l'empereur au 
médecin, vet que vous ne sachiez pas cou- 
vper les langues.« Ariston soutient qu'il a 
fait l'opération à merveille, et que Romain 
_ devrait en être mort au lieu de tant parler. 
Pour le prouver, il prend un passant, lui 

coupe la längue, et le passant meurt. 
C’est un cabaretier chrétien nommé T'héo- 
.dote, qui prie Dieu de faire mourir sept 
vierges chrétiennes de soixante et dix ans 
chacune, condamnées à coucher avec les 
jeunes gens de la ville d'Ancyre. L’abbé 
Fleuri devait au moins s’aperceyoir que les 
jeunes gens étaient plus condamnés qu'elles. 
Juoi qu'i en soit, saint Théodote prie Dieu 
- de faire mourir les sept vierges; Dieu lui 
accorde sa demande. Elles sont noyées dans 
un lac; saint Théodote vient les repêcher, 
aidé d'un cavalier céleste qui court devant 
lui. Après quoi il a le plaisir de les enter- 
rer, ayant, en qualité de cabaretier, enivré 

les soldats qui les gardaient. | 
Tout cela se trouve dans le second tome 
de l'Histoire de Fleuri, et tous ses volumes 
sont remplis de pareils contes. Est-ce pour 
insulter au genre humain, j'eserais presque 
dire, pour insulter à Dieu même, que.le 
confesseur d’un roi à osé écrire ces détes- 
tables absurdités? Disait-il en secret à son 
siècle:' yTous mes: contemporains sont im- 
l \- 

t 


12 


sbéciltes, is. me liront et ils me croiront?e — 
, Ou bien, disait-il: vLes gens du monde ne 
me liront pas, . les dévotes imbécilles me 

»hront superficiellement, et c'en est assez 
‘pour moi? | 
Enfin Flauteur des Discours peut-il être 
l’auteur de ces honteuses niaiseries? vou- 
laîtil, attaquant les usurpations papales dans 
ses discours, persuader qu'il était bon ea- . 
tholique, en rapportant des inepties -qui 
déshonorent la religion? Disons pour sa 
justification quil les rapporte comme il les 
_& trouvées, et qu'il ne dit jamais qu'il les 
croit. Il savait trop que des absurdités mo- 
naCales ne sont pas des articles de foi, et 
ka religion consiste dans l’adoration de 


eu, dans une vie pure, dans les bonnes - 


œuvres, et non dans une crédulité imbécille 
pour ‘des sottises du pédagogne chrétien. 
Enfin, il faut pardonner au savant Fleuri 
d’avoir payé ce tribut. honteux. Il a fait 
ane assez belle amende honorable par ses” 
Discours. . 
L'abbé de Longuerue dit que lorsque Fleuri 
commença à écrire l'Histoire ecclésiastique, 
il la savait fort peu. Sans doute il s'instrui- 
sit en travaillant, et cela est trés- ordinaire; 
maïs ce qui n’est pas ordinaire, c’est de faire 
des discours aussi politiques et aussi sensés 
après avoir écrit tant. de sottises. Aussi 
qu'est-il arrivé? on a condamné à Rome ses 
excellents Discours, et on ÿ a trés-bien ac- 


_cueilli ses stupidités: quand je dis qu'elles  - 





, | 
13 

y sont bien accusillies, ce n'est pas qu'elles 
y soïent lues, ear on ne lit point à Rome. 





CHAPITRE IV. 
| De l'Histoire juive. 


-C'E$r une grande question parmi plusieurs 
théologiens, si les livres purement historiques 
des Juifs ont été inspirés: car pour les li- 

vres de préceptes et pour les prophéties, il 
n’est point de chrétien qui.en doute, et les 
prophètes eux-mêmes disent tôus qu'ils écri- 
“vent an nom de Dieu; ainsi on ne peut 
“#empêcher de les croire sur Îeur parole sans 
ane -crande ‘impiêté: mais il s’agit de savoir 
-éi Dieu a été réellement dans tous les temps 
‘Thistorien dw-peuple juif.. : 
°” Le Clerc et d'autres théologiens de Hol- 
Fimde- prétendent qu'il n’était pas: même né- 
cessatre que Dieu daignât dicter toutes les 
‘finales. hébrsïques] et: qu'il: abandonna cette 
partie à la science et à la foi humaine. 
Grotius, Simon, Dupin, ne s’éloignent pas de 
ge sentiment. Il] pénsent que‘Dieu’ drposa 
‘seulemént l'esprit des écrivains à s’atihoncer 
que la, vérité. 7 "| 
n ne conhaît point les puigurs du livre 
des Juges, ni de ceux des rois et des Pa- 
ralipomgÿes. Les premiers écrivains hébreux 
citent d'ailleurs d’autres, livrés: qui ont -été 


LS 


14 
perdus, comme. celui des Guerres du Sei- 


near *), le Droiturier, ou le livre des 


ustes **), celui des jours de Salomon ***), 
et ceux des Annales des rois d'Israël et de 
Juda ****), ‘Il y a surtout des textes qu'il 
est difficile de concilier; par exemple, on 
voit dans. le Pentateuque qe les Juifs sacri- 
‘ fiérent dans le désert au Seigneur, et que 
leur seule idolâtrie fut celle du veau d'or; 


cependant il est -dit dans Jérémie+), dans 


Amos +f) et dans les Discours de ‘saint 


. Étienne ff}), qu’ils adorérent pendant qua- 


‘rante ans le. dieu Moloch et le dien Rem- 
phan, et qu'ils ne sacrifiérent point au Sei- 
eur. 

Il n’est pas aisé de comprendre comment 
Dieu dicta l’histoire . des rois de Juda et 
"d'Israël, puisque. les rois d'Israël ‘étaient .hé- 
rétiques, et que même quand les Hébreux 
Youlurent avoir des: rois, Dieu leur déclara 
expreésément, bpdr la bouche de son pro- 
phète Samuel, que c'est fftf) rejeter Dion 
que d’obei à des monarques; or plusieurs 
savants :onù été: étônnés que Dieu voulüt être 


tt B . 





ve . "+ 


jiNom chap. XXI, ve 


€ « 


"7 À Togné Xe v.13: &. des Rois, v. 1, 18. 
LT SAT LR NUE LT 


****) IL des Rois, chgp. XIV, v. 19, 29, et ailleurs. 
4) Chap. VIL'4.'a2. ne 
" #) Chap. V'v. 26. ‘ ‘© ” 1 

: tft)'Actes des apôtres, chap. VIL v. 4%: 

TT ‘I des Roëss "hab X, F1: lt gis pe’. 


La a —— — 


15 

l'historien d'un peuple qui‘ avait renoncé à 
être gouverné par ui. : 
. Quelques critiques trop hardis ont demandé 
si Dieu peut avoir dicté que le premier roi 
Saül remporta une victoire à la tête de trois 
cent trente mille hommes *), puisqu'il dit 
qu’il n'y avait que deux épées **) dans toute 
la nation, et qu'ils étaient obligés. d'aller chez 
les Philistins pour faire aiguiser leurs coignées 
et leurs serpettes. Ù 

Si Dieu peut avoir dicté que David, qui 
était ***) selon son cœur **#), se mit à la 
Tète de quatre cents brigands chargés de 
dettes : | | 

Si David peut avoir commis tous les crimes 


que la raison peu éclairée par la foi ose lui 


reprocher: 
. Si Dieu.a pu dicter les contradictions qui 
se trouvent entre l’histoire des rois et les Pa- 
valipomènes. .‘ - | ‘ 
n'a enéore prétendu que l’histoire des rois 
ne contenant que des événements sans aucune 
instruction et même beaucoup de crimes, il 
né paraissait pas digne de l'Étré éternel d'é- 
crire ces évènements et.ces crimes. Mais 
Nous somnies bien loin de vouloir descendre 
dans cet abime théologique ; nouS respectoné, 
Comñe nous.le devons, sans examen, tont 
DT ‘a à Ê « “ 





I des Rois, chap. XL v. 8. i 
I des Rois, chap. XIIL, v. 20, 22, 
1 dés Rois, chap. XILE, v. 14 
1 des Rois, chap. XXI, v. 2 ‘7 


e 


16 | 
.ce.que ln synagogue st l'Église-chrétienue ont 


respecté. ‘ . ei 

ul nous soit:soulement permis de deman- 
_der ponranoi les Juifs, qui avaient. une - si 
grande. horreur pour les Esyptiens, prireñt 


pourtant toutes: les, ceutumes.: égyptiennes; 


la civconcision, les ablutions, les. jeûnès,. les 
robes de lin, le boue émissaire. la vache 
rousse, la,serpent d'airain,. et cent autres 
usages? ST ns - 

Quelle langne:parlaient.ils_dans le désert? 
Il est dit. au pasume LXXX *) qu'ils n’en- 
tendirent.@as l'idiome qu’on . parhait au-delà 
de la mer Rouge. . Leur langage: an sortir 
de l'Egypte était-il ‘égyptien Mais. pour- 
quai. ne xatronve-t-on dans Îles earactéres 

ont ils se servent aucrne trace .des. carac- 


tien dans leur patois mé é de tyrien, d' 
tien, et de syriaque vofrompu? ë 
Quel était le Pharaon sous léquel ils s’en 
fuirent ? "Était-ce l'Éthiopien Éisn dont 
‘il est.dit dans Diodore de Sicile #) qu'il 
bannit une. troupe de yoleurs vers le mont 
Sisa, après leur avoir fait couper Je nez? . 


; 0 , Q 9 . . + , ] 
tères S'Peypte ?, Fourquoi aucun mot égyp#, 


Quel . prince. régnait à Tyr lorsque les ” 


Juwfs entrérent dans le pays de Canaan? Le 
pays de Tyr et, de Sidon .était-1 alors une 
république, Où une monarchig? 

. D'où vient que Sanchoniathon, qui était. 


. 





) Vers. & 7 LU UN, 
7) Liv. IL ous er os 


< 


rc pans + en 


"U— — RE Re mme 


: D 
ee 


37 


de.Phénicie, ne-parle point des Hébreux ? 


S'il en avait parle, Eusèbe, qui rapporte des 
pages entières de Sanchoniathon,. n'auruit-l 
pas fait valoir un si glorieux témoiguage en 
faveur de la gation hébraïque? . : , 


Pourquoi ni dans les monuments qui nous 


restént de l'Egypte, ni dans le Shasta et 
dans le. Veidam des Indiens, mi dans les 
einq Kings des Chinois, ni dans les, lois ile 
. Zoroastre;.ni dans atean aucien auleur grec, 
ne trouve:t-on aucun, dés:noms des premiers 
patriarches juifs qui sont la source du genre 
humain? 0 0 7 
Comment Noé, le restaurateur de la race 
des hommes, dônt les enfants se partagérent 
tout l'hemisphére ;.a-til été absolument in- 
connu dans cet hémisphere ? | 
Commeñt noch, Seth; Cain, Abel, Eve, 
Adam Îe premier homme, ont-ils ‘été partout 
ignorés,, excepté dans la: ration ‘juive 2 
“On pourrait faite ces ‘questions et'.mille 
autres encore: plüs embarassantés , : si- les li- 
_ vres des Juïfs étaient, comme les autres, un 
ouvrage des hommes; mais étant d'une na- 


tare éntiérement différentes ils exigent la. 


vénération, et ne permettent aucune critique. 
Le chkmp di pyrrhonisme est’ otwvert pour 
tous les autres’ peuples, mais il. est fermé 
pour les Juifs. ‘Nous sommes à leur égard 
comme les: Egyptiens qui étsient plongés dans 
les plus épaisses ténèbres de la nuit, tandis 
que les. Juifs jouissaient du plus beau soleil 

la petite: contrée de. Gosen. . 

| 1 


_ 


' 


18 


Ainsi n’admettons nul doute sur l'histoire 
du peuple de Dieu; tout .y est mystère et pro- 
phétie, parce que ce peuple est le: précur- 
seur : des chrétiens. Tout y est prodige, 
parce que cest Dieu qui est à la tête de 
cette nation sacrée; en un mot, l’histoire 
juive est celle de Dieu même, et na rien 
de commun avec la faible raison de tous 
les peuples de l’univers.- Il faut, quand on 
ht l’ancien et le nouveau Testament, com- 
mencer par imiter le père Canaye. 





CHAPITRE V. 
Des Égyptiens. 


Comme l’histoire des Egyptiens nest pas 
celle de Dieu, il est permis de s'en moquer. 
On l'a déjà fait avec succès sur ses dix-huit 
mille villes et sur Thèbes aux cent portes 
par lesquelles sortait un million de soldats, 
. ce qui supposait cinq millions d’habitants 

dans la ville, tandis que l'Égypte .entiére 
ne contient. aujourd'hui que trois millions 
dâmes. . Loue 

. Presque tout ce qu'on raconte de l'an- 
cienne Egÿpte, a été écrit apparemment avec 
une plume tirée de l’aile du phénix qui ve- 
nait se brüler tous les cmq cents ans dans 
le temple d'Hiéropolis pour y renaître. 

Les Égyptiens adoraient-ils en effet des 
bœufs, des boucs, des crocodiles,’ des sin- 


2 


LA 





| 19 

-gés, des chats, ek jusqu'à des oignons? Il 
saffit qu’on l'ait dit une fois pour que mille 
copistes l’aient redit en vers et en prose. 
Le premier qui fit tomber tant de ‘nations 
en erreur sur les Égyptiens, est Sanchonia- 
thon, le plus ancien auteur que nous ayons 
parmii ceux dont les Grecs nous ont conservé 
des fragments. Il était voisin des Hébreux, 
et incontestablement plus ancien que Moïse, 
‘puisqu'il ne parle. pas de ce Moïse, et qu'il 
‘-aurait fait mention sans doute d'un sr grand 
homme et de ses épouvantables prodiges, 
s'il füt venu après lui, ou s'il avait été son 
Contemporain. 

Voici comme il s'exprime: »Ces choses 
»sant écrites dans l'Histoire du monde de 
»Thaüt et dans ses Mémoires; mais ces pre- 
wmiers hommés consacrérent des plantes et 
>des productions de la terre; ils leur attri- 
>buëérent la divinité; ils révérérent les choses 
squi les nourrissaient ; ils leur offrirent leur 
rboire et leur manger, cette religion étant 
vconforme ‘à la faiblesse de leurs esprits.« 

Il est très-remarquable que Sanchoniathon, 
qui vivait avant Moïse, cite les livres de 
Thaut, qui avaient huit cents ans d'antiqui- 
té; mais il est plus- remarquable ençore que 
Sanchoniathon s'est trompé, en disant que 
les Égyptiens adoraient des oignons; ils ne 
les adoraiïent certainement pas, puisqu'ils les 
mangenient. he D ne 

Cicéron, qui vivait dans le temps où Ceé- 
sar conquit l'Égypte, dit, dans son livre de 


n 


- 


“= 


, 30 
Ta Divination, vqu'il n'y a point de supersti- 
tion que les hommes n'aient \embrassée ; 


»ymais qu’il n’est encore aucüne nation qui 


»se soit avisée de manger ses dieux.« 

De quoi se seraient nourris les Égyptiens, 
‘s'ils avaient adoré tous les bœufs ettous les 
-oignens? L’auteur de l’Essai sur les Mœurs 
“et l'Ésprit des nations, a dénoué le nœud de 
cette. difficulté, ‘en disant qu’il faut faire une 
grande différente entre un oignon consacré 
et un oignon dieu. Le bœuf Apis était con- 
sacré; mais les autres bœufs étaient mangés 
par les prêtres et par tout le peuple. 

Une ville d'Egypte avait consacré un chat, 
pour remercier les. dieux d’avoir fait naître 
des chats qui mangent des souris.. Diodore 

- de Sicile rappoïte qué les Egyptiens égor- 
gérent de son temps un Romain ‘qui avait 


eu le malheur de tuer un chat par mégarde. : 


‘Âl est très-vraisemblable que c'était le chat 


consacré. Je ne voudrais pas tuer une ci- 


gogne en Hollande. On y est persuadé 


qu'elles pertent bonheur aux maisons sur le 


toit desquelles elles se perchent. Un Hol- 
landais de mauvaise humeur me ferait payer 
cher sà cigogne. : 7 

Dans un nome d'Egypte voisin da Nil, il 
ÿ avait un crovodile sacré. C'était pour ob- 
tenir des dieux que les crocodiles mangeas 
sent moins de petits enfants. Origène, qui 
vivait dans Alexandrie, et qui: devait-jêtre 
bien instruit de la religion du. pays, s’ex- 
prime ainsi dans sa réponse à Oelse au 


91 

hv. IH: »Nous n'imitons point les Égyptiens 
dans le eulte d’Isis et d'Osiris; nous n'y 
»joignons point Minerve comme ceux du 
snome de Saïs.« Il dit dans un autre en- 
droil: »Ammon ne souffre pas que les ha:i 
sbitants de Ia ville d'Apis vers la Lybie man. 
gent des yaches.« IL est clair par ces pas- 
sages qu’oñ-adorait Isis et Osiris. 

‘ll dit encore:, »l n'y aurait rien de mau- 
vvais à s'abstenir des animaux utiles aux 
»hommes ; mais épargner un crocodile, l'esti- 
ymer consacré à je ne sais quelle divinité, 
n'est-ce pas une extrême folie ?« 

Î1 est évident, par tous ces passages, que 
les prêtres, les schoens d'Égypte adoraient 
des dieux et non pas: des bêtes. Ge n'est 
pas que les manœuvres .et les bJanchisseuses 
Dæ pussent trés-bien prendre pour une di- 
vinité la bête consacrée. Il :se pent même, 
que des dévotes de cour, encouragées dans 
leur zèle par quelques théologiens d'Égypte, 
aient cru le bœuf Apis un dieu, Jui aient 
fait des neuvaines, et qu'il y ait eu des hé- 
résies. N + 

Voyez ce qu’en dit l'auteur de la Philo- 
sophie de Phisioire #). À 

Le monde est vienx, hais l’histoire. est 
d'hier. Celle que nous nommons ancienne, 
et qui est en effet trés-récente ; ne remonte 
guère quà quatre ou cinq mille. ans: nous: 


\ 





” Rites egyptlébs, Essai sir Les Mo, etc: tome Î, 
Jatroduction. ee D | 


| . 22 


- n'avons avant te temps que quelques proba- 
bilités: elles nous ont été transmises dans 
les annales des brachmanes, dans la ‘chro- 
nique chinoise, dans l'histoire d’Héro- 
_dete. Les anciennes chroniques chinoises 
‘ne regardent que cet empire séparé du 
reste du monde... Hérodote, plas inté- 

‘ ressant pour nous, parle de la terre alors 
connue. En récitant aux Grecs les neuf 
livres de son Histoire, il les enchanta par 
la nouveauté de cette entreprise; par le 
charme de sa diction, et surtout par les 
fables. | 


CHAPITRE VE 
De lHistoire d’Hérodote. | 

Pnesque tout ce qu’il raconte sur la foi 
_des étrangers est fabuleux; mais tout ce 
qu'il a vu eët vrai. On apprend de lui; px 
exemple, quelle extrême opulenee et quelle : 
splendeur régnaient dang l'Asie mineure, 
aujourd'hui, dit-on, pauvré et dépeuplée. Il 
a.vi:à Delphes les présents d'or prodigieux 
que les rois de Lydie avaient envoyés au 
temple ;'et. il parle à des auditeurs qui con- 
naissaient Delphes comme lui. (Or quel 
espace de temps a dù s'écouler avant que 
les rois de Lydie eussent pu amasser assez 
- de trésors superflus pour faire des présents 

si considérables à ga temple étranger! 
Mais quand Hérodote rapporte les contes: 


LS 


: 33 . 


qu'il a entendus, son livre n’est plus qu'un 
roman qui:ressemble aux fables milésiennes. 
C'est un'Candaule qui: montre sa: femme 
toute nue à son ami Gygés; c'est cette femme 
‘qui par modestie ne läisse à Gygès que le 
choix de tuer son.mari, d'épouser la. veuve, 
ou de périr. 
C’est un oracle de Delphes qui devine 
que dans le même temps qu’il parle, Crèsus 
à ent lieues de là fait euire une tortue dans 
un plat d’airain, | 
. C'est dommage que Rollin, d’ailleurs esti- 
mable, répète tous les contes de cette espéoe. 
ll admire la science de l'oracle et la véra- 
cité d’Apollon, ainsi que la pudeur de la 
femme du roi Candaule; et à ce sujet il: pro- 
pose à. la police d'empêcher les jeunes gens” 
de se baigner dans la rivière. Le temps est 
si cher, et l'histoire si immense, qu'il faut 
épargner aux lecteurs de telles fables et de 
telles moralités. Le + ot. 
L'histoire. de Cyrus est toute. défigurée. per 
des traditions fabuleuses. Il y a grande ap- 
parence que. ce Kiro ou Kosrou quon nomme 
Cyrus, à la. tête des-peuplés'guerriers d'Elam, 
conquit en effet Babylone amollie par les 
délices. Mais on ne sait pas seulement quel 
roi régnait alors à ‘Babylone; les uns disent. 
Balthazar, les autres Anaboth. Hérodote fait 
tuer : Cyrus dans une expédition contre les 
étes. Xéenoplon, dans son roman mo- 
ral et:politique,.le fait:mourir dans son dit. 
Où: ne sait autre chose dans ces ténèbres 


un - 24 
de l’histoire, sinon qu'il y await. depuis .très— 
7” dong-temps dé :vastes empires et, des. tyress 
"dont larpuissaneer était fondée sut:la misère 
, publique ; que-la tyrannie était parvenue jus- 
qu'à dépouiller. les hommes de leur viré 
pour s'en servir à dinfâfseæ plaisirs au sortir 
. de l'enfance, et pour les employer’ dans. leur 
vieillesse à la garde des femmes ;. que: la. su- 
-perstition gouvernait les hommess qu'un songe 
.Ctait-regardé.. comme un avis du ciel, gt qu'il 
décidait de la paix et de la guerre, atde: à 
. À :mesure qu'Hérodote, dans. sat Histoire, 
.8e rapproche de: ‘son temps, il ést mieux 19- 
‘ -struit et plus vrai. IL faut avouer que l'- 
stoire ne commence pour nous qu'aux entte- 
-prises dés Perses contre les Grecs. . On ne 
trouve avant ces grands événements que - 
‘ ques récits vagues, énveloppés de contes. pus- 
ris. Hérodote deviént le modèle des histo- 
riens quand il décrit ces prodigieux' prépara- 
. tifs de Xerxés pour aller subjnuguer la Grèce, 
et ensuite. l'Europe. IL: exagére sans doute 
le nombre de ses soldats; mais iles mène 
avec. une exactitude -gsographi e Suze 
jusqu'à ‘læ. ville d'Athènes, H ous .appretd 
‘6omment-étaientrermés tant’ de peuples diféé- 
rents .qee ce monarque. trainait. aprés lui: 
sacun n'est oublié du fond de l'Arabie et de 
l'Egypte jusqu'au delà de la Bactrianne et de 
d'extrémité septentrionale de la mer Caspienne, 
. pays alors habité par des peuples puissants, 
et aujourd’han : par ‘des Tartares vagabonds. 
%'ontes. les: :natrons,. depuis'le B re: de 


? 4 





25 
Thrace jusqu’au Gange, sont sous ses éten- 
dards ù * 


On yoit avec étonnement que ce prinoe 
possédait plus de terraia que n'en eut l'em- 
pire romain. Il avait tout ce qui appartient 
aujourd’hui au graud-moÿol endeça du Gange:; 
toute la Perse et tout le pays des Usbechs; 
tout l'empire des Turcs, si vous en exceptez 
la Romanie ; mais en récompense il possédait 
l'Arabie. On voit par l'étendue. de ses états 
quel est le tort des déclamateurs en vers et 
en prose, de traiter de fou Alexandre *), ven- 
seur de la Grèce, ponr avoir subjugué l'em- 
pire de l'ennemi des Grecs. Il alla en Egypte, 
à Tyret dans l'Inde, mais il le devait; et Tyr, 
‘TEgypte et l’Inde appartenaient à la puissance 
qui avait ravagé la Grèce. | 





. ‘CHAPITRE VIL 
Usagt qu'on peut faire d’Herodote. 


- Hknoporr ent le même mérite qu'Homèére ; 
il font le. premier historien, comme Homère 
le premier poëte épique, et tous deux saisi- 
rent les beautés propres d'un art qu'on croi 
inconnu ayant eux. (C'est un spectacle admi- 
rable dans Hérodote, que cet emperenx de : 
l'Asie et de l'Afrique, qui fait passer son ar- 
mée immense sur un pont de. bateaux d'Asie 





*) Forez l'article AÆurandre, dans le Pittionnaire 
philoséphique. ue 
Voltaire. Tome À, = 2. 





senrEurope"émi prend. la Æhrace; la Maocé- 
doire, la Thessalie ,' l'Achaïe supérieure: æt 
uqhi éntre -dans Athènes abandonnée’ et déserte. 
sOn ne:s'attend'poist que les Athéñiens sahs 
. ville, sans territoire, réfugiés sur leurs vais- 
* Détaex" AVEC aelques “aut#es Grecs, mettront 
-en: faite la ombreuse ‘flotte ! du’ grand roi ; 
qu'ils: remreront chez: 'eux en-:Vainqueurs ; 
“qu'ils fércéront::Xerxës à ramener ignonm- 
“mieasement les débris de son armée, et qu'en-- 
tsuitë ‘ils Jui défendrent paruun traité : Üe na- 
-signer sur: leurs  mèrs, : : Ceite:. sapéricrité 
.. sun petit: peuple gériéreux, hbre sur. tonte 
_ FAsie:esclave, ‘est peut-être :op qu'il ÿ x:éÉe 
plus glorieux chez les hommes. : Onispprerd 
‘amis par cet événement que les peantes de 
Jovccident ont 'toujeurs été:meilleges marins | 
ae: les ‘peuples : asiatiques: ? Quand Gôn :lit 
l'histoire modernb, la victvire "de Lépante fait 
souvenir de',celle de :Salamine ‘et on tèm- 
‘pare dan Zsan d'Autriche et: Culonse à 'The- 
mistecie et &-Aldibiade. ‘Voilà peut-être le 
sebl frnit: qa/on peu tirer dela contraissamée 
de- ces-emps: reedlés:r CAE VE ELITE | 
> {l' est'soujburs' bien hardi ‘da’ vduloit p& 
nétrer dans'les :desseins”de Dieu;"mais cette 
| témérité est: mêkée: dan grand ridiqule qéatd 
* on veut proaver'qué de rTHea:de tous ‘ka 
peuples ide la terre, ét detontes! les “créa 
tures’des autres "globes ne s'ocdupait t dei 
révolutions de :FAsie;: et ‘qu'il m'envoyait-aui 
même tant de. eprigaérants les:uns spgèfles 
autres, qu'en considération du petit peuple 


« "27 
juif, tantôt. pour l'abaisser ;. tantôt pour le 
relever, toujours pour l'instruire; et qme 
tite. petite ‘horde opiniâtre et rebelle était 
le: eentre.'et. l'objet: des révolutions de: ia 
Are. . … -.- - "s 
.-$i,ke conquérant mémprsble guion a nommé 
Cyrus .se .rend maître de Babylone, c’est uai- 
quement ‘pour donner. à quelques Juifs. la 
-pernussion- d'aller chez. eus. , Si Alexandre 
est vainqueur de Darius, c'est pour établir\ 
des :fripiexs juifs.dans Alexandrie. Quand 
les: Romains. joignent la Synie..à leur vaste 
fomination.et £englohent Je pays de Judée 
dans leur gémpire, c'est encore pour -instruire 
les: Juifs: ; Les Arabes et Les, l'uvts ne sont 
fenss que pour corriger ce penple.. Il faut 
avoner-qu'il a-eu, une exgellente. éducations 
Jamais dn:nœut tank, de préceplenrs, »et.jar 
mais; on \n’20: profita ssj males: ri ours: 
"n:-sexait aussi hien.1eou.2.dire. que: Eora 
dinand #4 lsabeko :n6: rémaqivent Les provinogs 
de, l'Espagne':que pour: chnsser :une. partie 
des Juifs::et :pour.:hrûler. l'autre ;: que : les 
Hollandais n'ont secousé.ile joug: du-tyran 
Bhilippe ÎL qie pour :moir dix: mille Juifs 
dans Amsterdan ; :et. que Dieu. n'a. établi le 
chef . visible, de l'Église, catholiqne aw Veti: 
tAn-que pour_y!entretemir des synagogues 
Moybnpant . fisances: Nous .savons ‘bied que 
lai, Pravidence :s'éteñti :âur toute la :terre; 
Més:;c'est.. par :Cette‘raisom là même’qu'elle 
niést pas bornée”à un seul peuple: :: . 
GIE cr : 7 ’ ptet -- rot 
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-t " ee, tas i j ARTE E De re po rh 
ME-Féenois afx Gatcs. + Thueydidé, success 
sékr' d'Héroflote, :s%: borne: -nous.. détailler 
f'histoire de la ‘guerre ‘du Pelopohèse., ‘pays 
“jui n'est pas' pus grand: qu'une ‘prôviniee, dé 


‘Erance où d'Allemagre, mais qui'x produit 


Mes "hommes enr toût genre dignés d'une ‘6e 
putation ‘mtnortelle 4 et ébérme :si- la gueine 
éivile , ‘Te ‘plis horrible des fléaux, -ajontait 
An''nouveantife ‘et: de: nodvenux ressorts à. 
Yesprit humain, dèst ‘das ‘ce: temrpsi que 
tous ‘les: :arts florissaont :en-Grèces -Cast- 
ainsi qu'ils vommencént.à se-perfectioyner 
‘énsuite a Rome duns: d'antrés gnerres tiviles 
du temps de César, et qu'ils :renaisstnt-ioh- 
core ‘dañs” notre qninzième étseiziôme siècle 
de: l'êre : vulgéirés > parmi.-les! troubles de 
Sahie + > "ue e eur ot ot 


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: ‘  * ., .. “f = to. RL . N f." 
- si s Û 51 Sant 
. . À ê V 
4. pa 7° { Époñpe, d'Alexandre, ds € , EE 


Anis eng guërte du Példpoutse, déuifé 
par Thucydide, ‘vient le temps célèbre d'A 
andre, prince digne: d'être élevé” pat 
Aristote, qui fonde beancoup' plus de villes 


que Jes autres conquérants nen ont détéuif, 


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et qui change le comerce” de’ l'éniteré. *” 


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ra 
7% 


- 
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De son temps et de celui de ses succes- 
surs florissait. dr Le EX et Ja république 
romaine commençait à xer sur elle les re- 
gards des nations. ‘"Fout Ie nord et l'occi- 
dent: sont ensevelis dans la barbarie. ‘Les 
Celtes, [es Germains, toùs les peuples ' du 
1 sont inconqus: Œoyes l'article ler 
NE . 

S Quine -Curée “ l'avait ‘pas défiguts bats: 
tire d'Alexmdre par mille ‘fables, : ôe. dé 
nos jours fant de déclamateurs ont répétées, 
Alexandre serait le seul héros de f'antic qui 
dont on asrait me histoire véritable. ? 
ne sort point: d'étoniément. quand” on. voie 
des historiens latins, enus quatre ‘cents an 
après lai, faire assiéger. pa? Alexandre deg 
villes indieñnes auxquelles” ils ne donneït 
que ‘des noms grebs, et: dont iquekjuei-unef 
ont: jamais ex SE, + 

Quine-Curce, aprés avoir placé. le: nl'asais 
ja-delà ‘dé là mer ‘Caspieune "ne ‘mänque 
pas de dire que Je Gange, ‘en se détouindiit 
vers l'oriént, porte, aussi bien que l'Indus 
ses peaux dans Îa mer Rouse qui est a loc 
eident. Cela sesséhble äu discours “dé Tri- 
malcion qui dit qu'il : a chez lui une ‘Niobé 
enfermée dans le chéval de Troie, ét ‘qu An- 
nibal, au sac de Troie, ayant ris toutes teé 
statues d'or à d'agents; À 16. f airin, Te 
Coriuthe EU 

n 8 uppôse qi l'asstége ane vite r non 
mée ra, prés ‘an MAUE Inds, et non join 
le sa source PEL RS -Jupte, le grand dé 


l do 
ae “de L {'Etate Le Teripié, 4 Hdft céhts 
milles du pays ou "Von prétend’ que ‘séjour 
ngit Porus, comme le. disent” aus” n6$ Le 
:sonmaires., 
Aprés cette” petite hot sut Ta | 
deg laquelle ‘Alexandre pou 4 "sès" Atntét” al 
le, même’ chemin que 18 SA&-Nä dir prit dé 
ps jours, c'est-à-dire par. Je Pérse èt'lé Can: 
à bar Sontinugré. l'éxamen dé Quihté-Curce.° 
ai plaît ‘d'énvôyer ‘ne ambassade ‘des 
en à Alexandre : fur’ les bords du'fleuve 
grartes... 'h leur ét ‘dans Te’ bouche": “une 
arangue ‘telle quê ‘és ‘Améri icaih # tee 
dû la faire aux "pré mièrs conqué raritf ës- 
bagnols.. Il, peint Ces Seythes comme, qe 
ommes paisib Jes, et ustes” > tout giorinés 
voir un voleur grec, venu de si Win p Gé 
éubjigusr des ‘PeuRles. e. leurs vértus ren. 
daient indomptabl es. ne songé ‘pas 6 | 
ces Seythes, invincibles avâient £té subjugyés 
par. les rois de Perse, . Ces mêmes $vyt 168 
si paisbles et. ou EN 8e coitredisent bien 
honteusement , d harang ue de Quinte 
Curce:. ils. Rue 4 is GE porté Ne te fe 
at. la. flamme jusque du ns la ‘Haute-Asié. "Cè 
&pnt en effét ces méme ,! aïtares FA jo 
A tant de hotdes, du nord an, 0Bt. É 
rong-t ge  Coanty depsis. da À Chu 


To  Rdron: 5 des ie rod 
aient ot belles FL up poëmé. à ique 4 
où sir mp fort les prosopopé es. Ellés 
apanage dé là fictiün,’et etst ra 


7 
€ 

ment ce qui fait que les histoires en. sont 
remplies; l’auteur se met san$ façon à. là’ 
place de son héros. rt or 
uinte-Curce fait écrire une iettre‘ par’ 
Alexandre à Darius. Le htros de là Giéce’ 
dit dans cette. lettre que »le monde né peut 
ouffrir deux soleils ni deux maîtrés.« Rüf-" 
ha trouye aycc raison qu'it ‘y a plus d'en- 
flyre que de, grandeur dans cette tettre. 
pouvait ajouter quil y a encore plus de spt- 
is que d’enilure. , Mais Alexandre l'a-t-il 

érite 2° c'est-là ce qu'il fallait examirier." 

xappartient, qu'à don Japhet d'AYménie,°Î 
{ou de Charles-Quint, de dire que :  *‘" 
ue Deux soleils, dans un lieu” trop étroits Cry 
|, Rendraient troÿ excessif Ue contraire Vu Wotd:t"'! 
‘ te : D RL CA LC 1 
Mais Alérandre était-it ü'dôn aphet d'Âre 
* Un traddcteur pinéb de l'énerplque Ta 
tite, né troûvänt’ point 'dins cèt Histotién lé | 

lettre de Tibère ai 60hal éoufre Séjan, isa 
vise de Ja dônnér de #l tête; et de:se mettré 
ile fois ‘à la plage dé l'empereur et de Tai 
ile, Je sais qüe Titè-Eive” prête rouveñt 
” des ‘harangyes 4 ses hiépos: quel a''été lé 
but de Tite-Tive? dé tiüntrer de Fesprit et 
dé l'éléquendé. Jé’}ur diräfs volontiers #59 
su veux harangier, va plaidér” dévaut 16 
»Sénat dé er'si td'veux ‘EcÉHe l'Histoire, 


RUES >. in 4; sn En me NT RTC s à, 
me nous, dis que là. vérité. ‘” . 


-3 Neublions 


LE EN RE + Se + hi qu *i ° 
Rés je ,prttndue, T'alestrif, 


NS LLTREERE CE A 


è 


L 


reins des Amatonen, :qmii vint. trouren Ales 
xandre Post ke prier:.de,lui faire un ienfanti 
Apparemment le rendez-vous fat: donné -eue 


les, borde de prétendu Tanaïis .." +: 
Turn [5 ee ritor asus DE 
2". PC SDAE CL Lee LACS PSE POS 
_ pmager Fiat no DLLS JV À, 9 70 à. 
mod. . SHARIFRE. X-- : 
Série où. CT 
Aer De Villes. sein. 5e À 


ke #$ -> 


C&. qu'il. « eût. “fait. À bien, “emarqner. dons 
Rs antienne, c'est,que toutes les c 
tales gt même. Plysiguirs villes médiecres Le 
rent. appelées. SACrées, villes de Dien La .rat 
son en est,.qu ‘elles étaient fondées sous les 
auspices de, Hselque -dies protecteur. x 
af Babylone signi ait La ville de Dieu, du pére 
au. Combien de:xilles dans la Syrie, dans 
Ja #Parthies. dahs d'ârabie” dans.‘ ‘Légypies 
aeñsent. point..d'auine! adm. que: celui ‘de 
billes sacrées? Les Grecs-les appelérent Dir 
polis ,--flierapabs , én:tenduisant leur nom ex: 
actement,; Ü y.avait-inême jusqu'à : des’ vik 
lages,: justu'a -des-collines. sacrées Hier 
Hierabols. :Merapotra. Les forteresses, 
sartout Hieragerme, etaient habitées par quel. 
mig-diuexler 297 0 40 


- + M0 la ctedohe de Frole,. était” toute dé 


we ;5elle foithatie- “pañ Mbpimes Le pelle 
drum Im assurait Ja victoire ser tous ses en 
nemis. La Mecque : devenue si fameuse; 


. plus ancienne que Troie, était sagee. : Aden 


38 - 
Eden y"sanile bord nértélosét de: lAra- 
be, était aussi sacrée: que la Mecque, et 
ples ‘antiqnes.i invite 

‘Chaque villé-:avait ses-eracles, +28 pro- 
phèties qui lui promettaient une durée eter. 
nelle, un empire éternet; des prospérités 
éternelles, et toutes furent t'ompées. .: 

Outre le non parücuken que chaque mé-. 
tropole s'était donne, et auquel elle joignait 
toujours. les épithétes :de dia, de sacré, 
les avaient. un now secret. et plus saçgré 
éncoerëé: qtét: d'élaif Connu que d'an petit nom 
bré : dé. prêtres auxtels ‘#' n'était permis 
dé Te prononcer qué dans d’extrêmes ÿan- 
gers; de peur que ce nom Connu des’ enne- 
mis ne fût invoqué par eux, ou qu'ils n@ 
lemployassenñt: à: quelqué" conjuration, où 
quis ne s'en :servissent. pour engager: le 
dier tutéfairé à se déclarer contre lh vite, 
Macrobe: sous ‘dit: ue: lo: seeref -fut sk 
bien .gardé:ehez: les Romains, que. lii-même 
navait pute: déeouvwir:: L'Opinion qui fui 

at la plus vraisémblable. est que‘ ce: nor 
fait :Opis. consisa.où Ops. consvd *}; Angelo 

Bolitiano” prétend que ce nôm était {maris : 
æmae-ib-en! faut croire .plulôt Masrobe qu'uri 
étranger du: séizième .sidoles *---""  ‘* 

Les Romains ne furent pas plus fnstraits 
dû mens gcret.de-Carihage; que Res Cartha- 

GEhois de celm de Rome.’ On hots a seu. 


CRE 





‘ Le ri un 
CAL La Par L 4 ww? "{ N) V.., 4 « , ! 
e. + 
. .. + Y 
7) Masæot.. lv. AU. chap: IX. #3. 7 . - de 


3 


- 





Ca 


| 34 
lement, bontervér l'évocation sacrète prosen- : 
pée par. Seipion eontre Carthage: »S'il est, 
xan diey où une déesse qui ait pris sous sa 
protection le: peupla ét la ville de Car+ 
thage,- je. vaus vénère,: je .vons demande 
»pardon, je vdus-prie de quitter Carthage, 
»ses places, ses temples, de leur laisser la: 
ycrainte, la terreur et le vertige, et de ve- 
ynir à Rômeé aveo-moi et les miens. Puis-: 
xasnt nos temples, nos sacrifices, notre ville,; 
, notre peuple, ros’sohats,: vous être plus. 
vagréables que ceux de Carthage} Si vous, 
ven usez. ainsi,.jg vous promefs des temples 
ret des jeux.« - 
“1Lé dévouement: des -yilles: ennemies était 
éobore d’un usage. .trés-ançcien. Il. ne fut 
point inconaw aux: Romaïts. Ils dévonèrent 
än:Itohe:Keïes, Fidène, Gabhie. et. d'aatres 
rilleat::hors:de:l’Italie Carthage 8t Corinthe: 
‘id-dérouérent:môme:quelqmefois des armées. 
Onjivogmait dans ces dévauemeats Jupifer 
on'élévantla:main droite- au ciel, et ka dé- 
est Tous en. pasant lix main à terre. . -. 
-: Céjait Fompéreur-senl, c'est-à-dire le.gé- 
” nérat M'arméé -ou Je dictateur: qui faisait. le 
cérémonie fu dévouement: il priait les dieux 
yd'envoyer l'a fuite, la crainte, la terrenn, etc.« 
et i'promettit d'inmoler trois:hrebis noires. 
34Îlssemble:-que les-Romaïns .aignt pris: ces 
soutumes des' anciens 'Ftrusques, les Etus,” 
ques des Greca, et les Greos des Asiatiques, 
, n'est pas -étonnant qu'on en trouve. tant 
de traces chez le peuple juif... ‘ :.r 


35 
“Outre a ‘ville sacrée ‘de’ Jérütalem, ‘fs en 
ävaiént encére plusieurs'autrés; paï exemplé, 
ffyâda, parce qu'il y'avait ne école de rabt 
Pins. ? Satmafie se rephédait ‘aussi comme 
dre‘ viHé sainte. Les Grecs donnérent aussi 
à” plusieurs villes le 10m 'dé Sébastos, ‘uw. 
gusté, sétréé, ni puters L - +” Bas 41 t 
ES PS TETE pe es Le «i , b r 


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7 , Dr, Le, # . 





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Lits: ; 4 LES . L { a, 9 , + s°). l, ‘ 0 


€ +. 3 cles autres Peuples nouveaut. ‘ ‘6 
° TS ‘ CL CCE 
l'Tha?Gréte et: Rome ‘éont”des républiques 
houvelles excomparaison des Chetdéens, des 
Îtfdiens, dés ‘Chinoïs; des Égyptiens. ‘2. 
25 L'kistoiré dë' l'empire roômair est ce” qui 
trérite le plus notre htténtion, ‘parceque Îes 
Romains Unt été ‘108: maîtres et"-nos: lépisldi - 
teurs. "Leurs lois! sont encore:'en: viguen 


dans’ la ‘flupart de nds ptorinees t'lèur langue . 


. e parle ‘éttore': ‘et lohg-temps aprés jcur 
ehüte! ‘elfe: a: “hé arsenle langue dans Ÿa- 
thellé oh 'rédigéa ‘les: actes publics en Itahie; 

. €: Allémagnie, En Espagne: ‘en France, ‘en 
Arigletette, én/Pôlogne. - :: 1 1": "x 

‘'Âw. démeitibrement: de Fempiré-romait én 
btcidenht :‘‘’ténmence: ur! nouvel" ordre !lde 
chbses ;: ‘& c'est "ce ‘tyé’én' appelle’l' histoire: dé 
rhôyen Agé, Wistoire: barbare’ de pebples bar: 
bhres: ya, déventig chrétiens, ‘h'en‘deriennent 


pas meilleurs “#" 545 Cf ue vhs 6 


v 





\ 
, , . 






de l He Ne if 
el et envahissent l'Espagne: es axCs. 
FauR snccédent at. RUE Fee le.siège.. da, 
leur empire: à mstantinople, au mien du 
quiorième siècles, x? ,1:. | 
” Cest. sun ,la fin de ce siècle qu'un LA 
vean monde es A copxext; 5 bientôt aprés: - 
laipelitique,. de TEurape et les arts. prennent. 
une fume, noufelle., Hart de, l'imprimerie, 
ee. restauration des: sciences font qu'enfin: 
PL hisipines AasSer A de au le, 
.idicules,.xenfermées . dans 
les. cloitues dep Grégairg de Tours, Ghme 
nahon,dass CEurope, a "bientôt ses historiens 
L'ancieuse indigange..se dourne, en superi 
ibin'est poser. 1ls per gui. np, Xeuille., . | 
son histoire particulière. Où est ACGARIS 
sous le:poiis des. minaties.… à Un, homme, qui 
veut, s'insiruyre, :@6t oblige . de Sen. tenir, au 
fil des grands événpmeuts, et d’écarjer to 
les petits faits, pay teulicrs qpi rigongnt si 
traverse ;.. il saisit dans la multitude es r 
volatrons Fesprit. des, re et . FAR ce 
sit 
4. “fout “aux Éout, 8 aacher. à qire. 46 Fe 
, Paie... Bépadier rs la, Rgss pa SONY DOME 
elle les. déjails, ge Je og js A 
rale sur .lgs,;aufres;n 
masi. intéressante. que par Jes. ONE ES 


leé- 6nt' avec’ nôus, où par Is grañdes"ohio- 


ne 


S'ifla morärehte AEspagne n'a qu'en érène-! 
sie 0ths ét Let 'événer 


€GnFüsion ‘jusqu'au ’réghe d'istbehe ‘es ndé' 
Férêäman: 2 it CHR ere sotettd a - 
La "Fränce,! jusqu’à Lots KI, et en proie 
ä des malhèürs 'obécures , Sous an gouverne 
inént sans réglé. ‘Daniel,’ et dprév: lui: Jef 
vésidént Hénaült, ‘ônt' beau . prétendre quel 
es’ prémiers temps dé ?a Frañcë sont plus! 
intéressants ‘qe cèux' de Romét "ils" ne 's'#7 
perçoivent pas que les commencements 'd'an; 
si” vaste! émpire sont d'autaif ph lintérds- 
santé: qu'ils ‘sont pltis friblés, ‘et qu'on ‘Are 
à ‘ÿoir ‘la pétite’ iourcé: d'un ‘terrènt qui à 
Mbndé près de là moîtié de Fhétmsphèrei 


: ‘Pour pénétrér dans le labyrintlié téiébreux 


- _ 





» È , +88 
du moyen âge, -il faut le secours des ar- 
chives, et on: f'en à presque point, Quet- 
ques anciens couvents ont conservé des € 
tos, des diploines qui contiennent tles donations 
dont l'autorité est très-suspecte. I/abbé de 
Longuerue dit que de quinze cents chartes 
5 y. en 'a mille’ de fausses À" et 'qu’it ‘né ga- 
ranfit pas les’ autres." Perte 
‘ Ce n’est pas là-uri recuëil dù Ton puisse 
séclairer sar l’'histôtre’ politique ‘ét sur le 
“droit public de l'Europe. "7" 7 
+, L'Angleferre est’ de’ tous ‘les Pays ‘celui 
_qui:a sans contredit les’ archives'les plus 
#neiennes et les’ plus suivies. Ces actes rë! - 
cüeillis par Rimet, sous les auspices de 14 
rcine Anne, commencent ävec le üduxiéiné | 
siècle; et sont: continüés ‘sans : intetruptiôn 
jusqu'à nos jours. Ils répandént une gräfidé : 
ière. sur l'histoiré ‘de France. ‘IIS font 
voir, par exemple ;'que Fa Guientle appartes 
hait au prince ‘Noît, #48 d'Edouard HI ,”°e# 
souverainété absolue, quand le «bi dé France’ 
Charles V'la éonfisjix pair un arrêt, et s'en’ 
empara par les ‘armés: Os y’ apprend quél? 
les sommés cônsidéräbles ‘et’ quelle espécé 
de tribut paya' Louis XI aû roi Édouærd IV: 
qu'il pouvait. combattre, et Combien d'ar” 
gent la reinè Élisabeth " prêta à ”Henri-le- 
Graod, pour l'aider à 'mütitér sur son trône;! 
etc. Co TOR a 


.89 

“ e 3j € ” ss Vu. s« CR “ . ‘+ 
nt. ..  . CHAPITRE XI 

. De quelques faits rapportes dans. Tacite et dons’ 
nee 0 ,  $Suetÿne. , ou un 
. JE. me suis ait quelquefois en lisant Tacite. 
.et Suétone : ‘l'outes ces extravagances atroces 
mpaices à Tibére, à Caligula, a Néron, sont- 
elles bien vraies? Croirai.je sur le rapport 
d'un seul homme, qui yivait long-temps après 
Tibére,.. que. cét. emperaur presque octoge- 
natwe,, qui avait togjours .eu.des mœurs dé- 
centes . jusqu'a l’austérité, ne s'occnpa, dans 
l'ile de Caprée que des débaughes, qui au- 
raient fait xougir un jeune. gion?. Serai-je 
biga sûr, qu'il changea le. trône du monde 
Cannu .en.,nn lien de. prostitution, .tel qu'on 
Men a. jamais, vu Chez les jeunes gens les 
Plus. dissalys?,. Est-il bien certain qu'il na 
geait dans. see viviers. suivi de. petits enfants 
à. la mamelle, qui sayaient déjà nagér aussi, 
ui.le.mordaient aux, fesses quoiqu'ils n'eus- 
sent. pas, encore. de dents, et qu'ils lui lé. 
hajent :ses..viailles, et, dégoütantes, parties 
hopteuses? : Croirai-je: qu'il se. fit entourer. 
de. spintrig,, g'est-à-dire,. des,bandes des plus, 
abandonnés débaachés., hommes ,et femmes. 

Partagés..trois À iisnupe, fille ,squs. un. gar-) 
Çon et.Ce garçon sous un autre ? L ta 
Ces turpitundes abominables ne sont guére 
lans la nature. Un viéillaïd, un. empereur 
êpié de tout Lt qui l'approche, et sur qui 


/ 


# 


S 
_ 
la terre entière porte. les yeux d'autant plus 
attentifs qu'il se. cacklie dayantage,, peut-1 
ètre accusé dune infamie si inconcevable, 
sans des preuves convaineantes?  Qrielles . 
preuves rapporte Suétone?. auçcuge. Un | 
vieillard peut avoir encore dans la tête des 
idées d'un plaisir que son corps lui refuse. : 
JI: peut tâcher, d'exciter en lui les restes de : 
sa nature languissante par des ressources . 
houteuses, dont il serait au désespoir qu'il 
y eût un seul témoin. ]] peut acheter les. 
complaisances d'une prostituée cui ore et ma-, 
_nibus allaborandum esf, engagée elle-mêmé au 
secret par sa propre. infamie. Mais at-on 
jumais vu un vieux premier président, un 
vieux chancelier, un vieux archevêque, un 
vieux roi rassembler une centaine de leurs 
domestiques pour. partäger avéc eux. ces 
obscénités dégoûtavtes,, pour leur servir de 
‘jouet, pour être à leurs yeux l'objet le plüs, 
ridicule et le plus méprisable? . On haïssait 
‘Libére; et certes si Javais été citoyèn ro- 
main je l'aurais détesté lui et Octave, puis 
qu'ils avaient détrait ma république: on avait 
en exécration le dur et fourbe Tibère: et 
uisqu'il s était reüré à Caprée dans sa viéil- 
esse, il fallait bien que ce füt pour se livret 
‘aux plus indignes débanches: mais le fait 
est-il avéré? J'ai entendu dire des chosés_ 
plus horribles d'un trés-grand prince et de 
sa fille, je n'en ai jamais rien cru; et lé” 
temps -a justifié mon incrédulité. ” -. * 
folies de Caligula sontgelles beaucoup 


, . 
\ 


E 


\ ’ ‘ 


Ed a 
4sûe | 
plas vraisembldblés 7 AQU Caligata ‘ait ori- : 
tqué Homère et Vigilé à je fe crairai sans‘ 
peine; Virgile et Homère ont des défauts. . 
à ‘niéprisé ces deux grañds hümmes, à - 
ya-beaucoup de princes ie en fait de'! 
goût. n'ont pas” 1d" bo éEmimun." Ce mal / 
est très-mé digeré} inäis”il ne faut pas idfé-" 
rer de ‘à qu'il‘ ait 'couthé' ‘avec sés trois : 
sŒürs, et ‘qu'il es af prostitaces 'à d’autres. 
De telles aaïres dé fétiille sont d'ordinairé : 
fort secrètes. Jb ‘voudrais du moins que. 
noÿ compilateurs “moëérnés, en ‘ressaséant : 
les horreuis rorbäines pout Pfnstraction &e 
la jeunesse, se borriastéhit'4' dire modeste- . 
ment: von rapporte, Îe biuit cout, on pré- 
endait à Romèé, on $oupcônnait Cette 
maniére’ de s'énanter mé semble ‘infiniment 
plus honnête et plüs”ratsonnable, : * -° 
‘I est- bien mots: cro) àblé ericore que Ca- : 
Yigula ait institud "une de ses' sœurs, Julia 
Drusilla, héritière -dé l'émpire: La coutume 
de Rome ne permettait pas plus qué la eou- 
tume de Paris dé’ donnér le trône à une 
femme. 5 "" T De 
“Je pensé'bien due ‘dans le’ palais de Cali-. 
gula il ÿ avait beaucoup de’ galanterié et de: 
rendez-vous, èomme dans tous ‘les palais du 
monde; mais qu'i'ait établt dans: sa propre. 
maison des b:..:.:06û là flehr de la jeanessé 
allait pour son ‘argent, c'est ée qu'on me: 
Pérsunaderaà difficilement. ‘* : + -': :: 
On nous raconte Qüe’ né trotvant point. 
wn Jour d'argeht dns si pothè pote mettre 
} 2 


Ù 


re e + 4, -. % + . , ls 
»jJouer.« Croira tout. cela qui voudra;. J ab: 


* 


tt. 


des 
? DS CRE Le 


".. Mais, me dira-t-on, Suétone et Tacité ne 


leurs écrits avaient pu .ressusciter la xépub- 
ique.. | Lu dun 5 





— CHAPITRE- XI, : « * . | 
- De Néron et d'Agrippine. : "né, 


tr e pe j , pr 
Toutes les fais qne. jai. lu J'abominahle 
histoire de Néron et de ja mére, Agrippine. 


LS 


| ny — 

fa’ été’ tenté’ de n'en:Hed croiré: * E'intérêb 
dt gènré ‘humain pst que: tant ’d’herreura 
aient êté exsgérées; elles: font top de honte: 
‘à la natüré. : "1°. 

__ ‘Facite .eomménte par citér un Cluvius: 
€e Claviab fapperte ‘que vers le milieu du 
jour, rnedio..diej, Agvippine se présentait sou» 
vent à sen fs, dém':échaaffé par le: vin; 
pour l'éngager &: an énéestoisuée elle ; qu'elle 
fui donndit des Bhisbrs: lhscifs, lastives oséula s 
quelle. l’etcitait Partsdes -carpssbs : sugquelles: 
ilne ‘mänquait ques fa tonsommation. du 

‘crime. prénunlial flagitijblanditiæs, et vela en 

résende--ées:convives, ainofuntibus proximis ; 
lufansstôt lhhbite Sénêque présentait le se. 
cours d’uné autre“femmecontne Îles empres- 
semiénts. d'ure Femme." Senecam contrà mukie- 
brés'illecekras: subiidimé à foernindipétivisse, €t 
substituait: sur-le-champ. la ‘jeune affranchié._ 
cté à l'impératrice-mére Agrippine.: 

* Voilà un sage précepteur que ce Sénèque !' 
_queb:phitosdphe! Vous ‘ebseivetez qu'Agrip-- 
“piné avait: alors enviton'icinquante. ans, Elle 
était la: seconde dés hit: enfants: de :Germa- 
nicus , : .que'::T'aéitén prétend, sans ‘aucune 
preuve ç:_ avois: été “enipoisonnt.: rit mourut 

an F5 de- ‘notre/ tre, et laissa Agrippme 
âgée-de:-dik ang"; -5 +. "0 "à . 
Agrippine ‘odt trois. Mais Taeite dit que 
bientôt apres: il'époque :de :r6e-vcarestæe: in. 
cestueures;: Névon: prit la résolation de .tuer 
sa mère: !: Elle: périti en effet: l'an 69- de 
notre épe : vivaire..…‘Sün: père. Gerwsanicéi 


nd 


+ = 





était mit iky.arait déjà qlarghte ans. Abrie 
pine..@n.avail den à-peu préë “onquaute 
lorsqu'elle était :suppôste: salliciler son -£ls 
_ à-l'inceste. Moins un fait est vraisemkishlé, 
plus al exige de preuves... Mais ce Cluzies 
eité par, Tacite- prétend que e'était.>usi 
grande politique, :et..qisAgrippine comptait 
per là fopüfiar :sa . puissance, et son erédit: 
C'était au,conimaire exposer zu méniris:8t 
à. l'herreur., Se:.flattait-elle de .donner :à 
_ Néron plus de plaisirsuet: de ‘désivs: que. de 
jeunes imaitresseef Mon: fils bientôt, dégouté 
d'elle. ne l'aurait-il.pas aécablée d'opprobre3 
N'auvait-elle pas:gté l'anécration de touts: le - 
cour ? Comment d'ailleurs de Clüvius poubit 
dire qu'Agrippine vomlaitise prostituer à:son 
filsien présence de, Sénèque: et &es autres 
convives? Dg honne foi, une mère couchés 
telle avec son. fils: devant sad- gaurerneur et 
son précepteur, .en présence des convives 62 
des domestiques? , + 5 2." 1, .. 
: Un: autre. historien :véridique . de-ces gps. 
k., nommé; Fabius Rustioue, - dit. que c’état 
Néron qui: avait. des...désirs pour ;sa imèse;, 
et qu'il était. sur de paint :$e :cousher. :aréo- 
elle, lorsque. Acté: vistise mettre à sa plate 
Cependant ce n'Ëtsit point Acté qui étaitialesrs 
la maîtresse de Néron  e’étsit Poppées r£t 
soit Phppée, soit Acté ;: soit une auWre;:rieir 
de tout cela n'est vraisepmlilahle, : «. : 1:11 
‘+. E.pia dans'la, mort d'Agrippine des. ons 
constances . quil est: impossible ‘ de, éoira: 
D'où:et-on su, que:Laffranchà Anicet, préfet 


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— 


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= - 


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#5 
dé”-da flotte-"de :Mhèns, :constillat de: faire 
tbonstruife un waissdau qui, en:s0 démon 
taat err.pleîne-mer, y ferait périr Agrippine? 
Je:veux qu'Anicet se soit chargé de ‘cette 
étrangè invérition 5. mais il me’semble qu'on 
ne’ poufait Construite Un tot vaissera ‘sans 
ëe:: les . oùvriers ‘sei doutassent qu'il était 

estiné: ‘à * faibe Lt quelque: pres .. 
important. Ce: prétindu secret: dévait. être . 
‘entre-kes mains de plus de Cinquante tra- 
vælleuts.. .1l' devait: bientôt étre”connu de 
Rome :entière : :Agtippine devait en être’ inc 
formée ; et ‘qwand':Nérpn: lui ‘proposa de 
monter'sur:de vaïissean, elle devait bien sen- 
tr que c'était pour la. noyen '} : 

s:.Tacite. su’voritredit certainement fui-ribire 
danse révitide’:aette'ayemure ‘ihexphegble: 
#Ühe partie de ce-vaisséau;« dit-il; »se démon- 
#tant:avètrekt, devaitla précipiter dans Îles 
flots jx:cuspdrs iso in mari per artem solutæ 
effunbleret ignar am. 4 ; 

- Ensuite il dit-qu'à un : signal dorhé: le toit 
de: k, charhbre:. où. était "Agrippiré ;: étant 
Chargé de: plougb ;: tomba ‘tout -4 ‘coup, et 
écrsa Crepercius, ‘lun. des domestiques : de 
l'inpératricen flous ‘daie : “signê :ruëré: fac 
æéi,.eto. ii 7: 5 ::"", PU CHR 7. 

" Or si: ee sut le toit Fe. prafond ‘de Ja 
chambre. diAgrippine. qui “témiba sur‘elle;'lé 
vaisseau nletét donc pas: conétruit : de: max 
néère. : qu'une garÿe lsedétaèhant: » de  Puntre 
dût jeter dans: Ja” mer eee priaeesse, : 1.11: 

: Foi ‘ joutoit qu'on ordontiar sore eut | 


e 


# 


4 | ° ne | OA 
/ | : 46 à | .: 
 mamoorf défi penches’ din Côté polir: sub 
. mergèn lé:vailssenu-s thum à fatus.:inelnare àt- 
que ‘4 navem Sbrierstre - Mais: deë -rametrs 
. @n-sæ penthant péuréntils fairé renvérset 
ne: galéré:; uni “batéan même ‘de pêcheurs À 
+ Et d'ailéuis éés-raméurs se’seraignt-ils , VOË. 
lontiers ‘expasés'.au, naüfrige?- -Ces : mêmes 
matelots assommeéet &::-S0bps- de‘ rames-:n06 
, favorite. d'Agrippine ,. qui; étant tombée | 
la mer, griait. qu'elle ‘était Agrippise.. {ls 
étiient :déne. dans’ le-sécrét..'Or confir-tan 
un tel'seerkt:àr né: ttenisihe de ‘matelors® 
_ De plas, .parleit-onquid on-esti dans lean 
_ "+ Raeite n6 mange :pas de dire que læ 
vmer était travquille, ‘que: letttiet brillait 
- Métailes, aommé-rdt lei dieux avaient voulu 
. squelb: erime:fat plus-"manifeñterk Hoctéri. 
séleribits illustrm., tes: ns Si LOUE DE “#+ 
: En vérité, ‘n'estiil pes plus ntéoret-depens 
ser’ que-cehté- aventure était :œu pur acéle 
° dent, et que la maligmité ‘humaine ‘en f- dy 
erimei & INéroris à qui ot icroybit'ne:powrbir 
rien’. reprocher : de -top:choenikie®l Quan 
. wa prinue sestsaouillés-de ipelques érimek) 
d: les-a: commis tons: Les: parentsi: Des ‘ans 
des, prosentts, les: seuls'méeocntents: ébtéssent 
accusations- eur #Ccusâtions; on ne ‘cherché 
Jus.‘ la: ‘vweaifgmblande.: - Ou'imparté qu'un 
Sron:-ait-2ominis nr crémie de: plus . cékéf 
quir les, racpnte:n ajogte. enicore.;'la pestérité 
est pérsuddéeg et lé! méchaÿt prince mérité 
jusqu'aux.:mæpatations inpreb ‘dont 10h 
oharge:sa mémoirm. Je':qroist:arac horréur 





LS 
e 


#7; 
que, Néron:.donna san consentément. an 
meurtre de BAT: ;.mRais Je,ne.crois point 
, à J'histoire de la galère. Je crois: encore 
sur aux Chaldéens. Qu. selon, Tacite, avaiont 

t..que- Néron. fygmeit,. Agrippise; . parae 
Que mi les, TA mi les. SR . ni, les: 
Égyptiens nont jamais, rien, prédit, non..plus. 
que Nostradamus, €, CEUX. qui. ont.youlu, BxaÎr 
ter. lenx àme. ;<” UT 
creme tous les historiens datée. ont;4R<- 
2 le. pape, Alexandre . -VL. dB forfaits qui 
| se dent. au. moins; ceux, de, Nérons. mais, Aler- 
xandre VL, comme Nérpn, était, coupable luis- 
même des erreurs dans. lesquelles. ces. histo-. 
| iens sont.tpmbés. . . ; pur 
"On nous raconte des, ‘atrogités. ngu, moins. 
exécrables de: plusieurs, prices, asiatiques. 
Les” voyageurs se. donnent yge. libre, care 
rière: sur. tout. ce qu'ils. ont. enteudn .dire en 
Durquis ét. ga Perse. J'aurais voulu, à Jeug: 
pe ice. mentir, d’ une, façon. toute contraire. 
le n'aurais jamais. vu que. des princes. justes. 
et: cléments,. des, juges sang, passipn.. ;des 
financiers désinéresséss 3..et:j'aurais jpepsenté 
des. modèles. RE BOuv ernements. de 1 "Europe, 
La. Cyropédie de Knop on ,est,un, remans. | 
mais. des . fab es, qui ensçignent. JL ,.xertu. var 
lent mieux que des histgipes mêlées de far. 
Hles.< Lu ne Eacontent. que fes. fois : 


_ toit 1 snake émise ‘ du oo ch ps 


. ". DA : e ° FETSRET TE) . 
Dr on et gta vu ment ter cs ES AN at 


ste æ NT: 5s'4€ . À LS Lies LEE +: % 









veaux cons le” 
ont pas, manqué "de “Hendre Fe fragments 
-d'un' jeune éc nommé. Titas Pétrontis,} 
pr gx de ‘ce gonsul,, qui ; dit-on, envoya à. 
érof ‘avait ge arin ceu peinture de, sa’ 
cour sous’ dés ‘ ‘empruntés. 
Si_on retrouvait en effet un péter Ge! 
dés ’débauches de Néron dans le Pétrone' 
nous rèsté, ce livre serait un des morcéats 
1é$” plus curieux, de l'antiquité. 
audot à rempli les lacunes, de 
ments ; ét a éru tromper le publig. 
lé tromper éncore ‘en assurant qu 
tiré de Titus Petronius, jeune et, obse: 
 bértin, d'un! esprit trés-peu réglé, est dé, 
Caïus Pétronius, consul de Rome. ‘ Ji”veut 
qu'ôn voie toute là Vie de Néron ‘dans def 
avéñtures (des plus ss coquins de: Fitalié, 
gens qui sortent cplé pour éourir du, 
- cabaret au b is de: 
et qi ‘s6nt trop ‘heure: 
un vieux sous-fermier marchand ue vis Es 
richi par des'usures, qu'ôn nomme TrimaÏcion. 
: Lés commentateurs ne doutent pas’ que ce 


firigncier absurdé FR ent ne 








, 

















soit le: jeune empereur 'Néron, qui après 


tout avaïît de Fesprit -et: des. talents. Maïs 
en. vérité, comment reconnaître cet empe- 
reur dans un sot ge fait continuellement les 

lus insipides jeux de mots avec son. cuii- 
Fer: qu se 1 | de’ täbfe ‘pour äller à ‘la. 
garde-robe; ‘qui revient à table pouf dire. 
quil est tourménté dé vents; qui Gônseille à° 
Hi'compäguie denpe point sé ‘rétenir; qui, 
aësûré que plusieurs : pérsônnes ont "mortes, 
our n'avdir pas sä sé ‘dônner à propos la’ 
liberté du dérrièré; ‘ét qui confie à ses con 
vives qué ‘sa grosse femme Forturiata fait 
st biëén’ son Soir Lé-dessus “qu'ellé Tem- 
pêche de dormir ‘Ta uit?" © 
“Cette "maussade et dégôütante Forturata 
est, dit-on, la’ jeune ét belle Acté, maîtresse 
de T’émpéreui!! : If faut être bien impitoya-: 
blemènt commentateur pour trouver de pa- 
reillès vesséinbfances. * Lés ‘convives sont,. 
dit-on, . les favoris de: Néron.  Vôici’ quelle; 
est‘ld cohvérsatiôn “de cés hômmes de ‘eour., 

L'un d'eux dit à l'autré: De quoi ris-tu, 
tn 3 ROLL Q PS ss [A La à. ?. 
»visage, de brebis ? ‘fais-ti “meéïlléure. ‘chère 
“chez toi? ‘‘Si.jétais plus prés de ce cau- 


sseurs jé Îdi aurais déjà donné un ‘soufilet. 


»vSi je piséais seulément sur lui, il ‘ne ‘sau- 
vyrait où $e- Cacher. Il rit: de quoi rit-il?... 


vJe suis ün homme libre comme lés autres; 


j'ai vingt bouches à nourrir ‘par jÜur, sans 
vcompter mes ‘chiens; et j'espere mourir. de, 
sfiçon à ne rougir de rien. qéand je serai 
»ymort. Tun'es qu'un morveux: tu ne sais, 
Voltaire. Tôme À. 3" 


Û 


\ 


# 


PLd 


Bo 


& 
dire ni a ni b::tu.ressembles. à; an.pot; de 





propose pour modèle Te commencement 
‘poëme *ampoulé de sa façon: : Voici 
quelques-uns de ses vers: Da : 
2e ns 
Crassum Parthus habët; Lyhico jacet ‘æquare 
… Magnus; à Ron ees te Lt 
Julius ingéatäm perfudit sanguine Roma ;. 
Et quasi non posset. fob.tollus ferre sepulchra, 
Divisit ; cineres, ; sp, a à à a 8: 


€ 


-b1. 


“3; -»Crassus- a péri chez lès Parthés ;- Pom- 

tpée sur les rivages de Lybie; le sang! de 
… »César a coulé dans Rome: et comms. si la 

vterre n'avait pas pu,porter tant de tom- 
_: sbeaux, elle a diyisé leurs cendres.« - 
; : Peut-on ÿoir une pensée plus fausse ,et 
-plus -extravagante? Quoi! la. même. terre 

ne pouvait porter trois sépuleres 10 trois 
‘urnes? et e’est pour, cela; que CGrassus, 
… Pompée. et César spnt morts-dans des lieux 
rhin Hat-ep ainsi que s’exprimait Vir- 
- ile: , ‘à cn | 


: To, ‘+. +, .” en UE UT 7 .- LE 
On admire, 6n cite ces vers libertins: . 


_ Qualis nox illa, Dit Deæque! 
Quum mollis thorus! Hoæsimus calentes, 
"Et. transfudimus hinc et hinc labellis 
h ÆErrantes animas., Valete, CUTÆ | 
, :.. Mortals ego sic perire cæŒpè. ; 


7 


. . hr. ‘ Le e. 

Les quatre premiers vers sont heureux, 
et surtout par. le sujet; car les vers sur 
l'amour et sur le. vin plaisent toujours,-quand 
ils ne sont pas ‘absolument . mauvais. - En 
voici une traduction libre. Je ne sais si elle 

» , DT ‘ « "+ ; ‘ 

est du président Boubier. - 


Quelle nuit! 6, transports! à voluptés .tou- 

_—. tt chantes!” 

Nos corps entrelacés, et nos âmes errantgs, 

. 8e confondaient ensemble, et mouraient de 
CL un.  - plaisir, 

.C’est ainsi qu'un mortel commença de perir, 


a 


Le. dernier vers traduit mot: à mot est 


plat “incohérent, ridicule ; il ternit toutes les . 


grâces des prétédents ; il' présente l'idée fu- 


- neste d'une mort: véritable. Pétrone ne sait 


presque jamais ‘shirôter. C'est’ lé défaut 
d'un’ jéuse hôrmme :dont Îe gite est encore 
égarb:1C'est Hommage que'cés vèrs ne soient 
pas féité péur une’ ferme: mais ehfin il est 


… évident qu w'ils ne sort as une safire, ‘de Né: 


ron. - Ce “sont” les ”"vérs: d'un jeune - homme : 


dissolu : qui célèbre ses:  Plhisirs infûmes. 


4 


‘de l'absurdité d'avoir pris. de siécle en gièle 
_ cette satire pour l'histoire secrète de 


‘De tous les morceaux de poésie fépaidus 
ên foule dans cet ouvrage, il n’y,en a, pas 
ta‘ séul ‘Qui puisse avoir di Liu léger rap: 
port avec la’ Cour de Néron. Ce sont ‘tantôt 
des conseils ‘pour farmer les jeunes avocats 
à l'éloquence de ce' que nous appelons 
barreat; tantôt des déclarations sur l'indis 
gence des gens dé ? lettres , des éloges de 

‘argent comptant, des regrets de n'en point 
avoir, des invocations à riape , des image 


‘0 ampouiéès ‘du lascives ; et tout le is 


est un‘ amas confüs d’érudition ct 
bauche, tel ‘qué céux que les anciens Rô- 
rains appelaient Satura. Enfa,. c’est le éomble. 


on : 
hais dés. pu prejugé. est “es a. dé, 
temps il il faut pour te détruire!” ou 


1 à 
NS fa ee, ‘) CA for 


53 


CHAPÎTRE XV. 


Des Contes'absurdes intitulés hisoire depuis Tâcite, 


* + 
Li 


Dés qu’un empereur ‘romain a été assas- 
siné par les gardes prétoriennes, les .cor- 
beaux dé la Nttératare fondent sur le cada- 


vre de sa réputation. Ïls ramassent tous les: 


bruits de la ville, sans faire. seulement ré- 
flexion que ces bruïts sont presque toujours 
És mêmes. On dit d’abord que Calrgula 
avait écrit, sur ses tablettes les noms.de ceux 
qu'il devait faire mourir imcessamment, et que 
céux qui, ayant vu ces tablettes, s'ÿ trouvé- 
ent edx-mêmes au nombre des proscrits, le 
prévinrént et le tuérent. 

Quoique ce suit. une ,é 
sur ses tablettes, “nofa bené que je dois faire 
assassinér un tel jour tels et tels sénateurs,« 
éependant il se pourrait à toute force que 
Celigula ait eu cette imprudence: mais on 
en, dit autant dé Domitien, on ea dit autant 


de Commode; ‘la: chose devient alors ridi- 


œule et indigne de toute croyance. , 

Tout ce qu’on raconte de ce Commode 
est bien ‘singulier. Comment imaginer que 
lorsqu'un citoyen romain voülait se de faire, 
‘un ennemi, il donnait de l'argent à l'em- 
pereur qui se chargeait de l'assassinat pour 

prix convenu? Comment croire que Com- 
mode, ayant vu passer ün homme extrême- 
ment gros, se donna le plaisir de lui faire 


' 


trange folie d'écrire . 


22 


.. 5k | 

ouvrir le ventre, pour lui rendre la taille - 
plus légère ? . —— —— 

IL faut être imbécille pour croire d'Hélio- 
gabiale tout ce que ratonte Lampride. Selon! 
lui, cet empereur se fait circoncire pour 
‘avoir plus de plaisir avec les femmes; quelle 
pitié ! ensuite il se fait chôtrer, pour en avoir: 
davantage avec les hommes. Il tue, il pille;,: 
il massacre, ïil empoisonne. Qui était cet 
Héliogabale ? un enfant de treize ‘à quatorie 
ans, que sa mére et sa grand'mère avaient 
fait nommer empereur, et sous le nom du: , 
quel ces deux intrigantes 'se.disputaient l'au- 


torité suprêéme*). - 


” 





CHAPITRE XVL.. 


Des Diffamations. d 
. JE me plais à citer l'auteur de l'Essai sar 
les Mœurs et l’Esprit des nations, parce qué: 
je vois qu’il aime la vérité, et qu’il lan- 
nonce courageusement. Il a dit qu avänt que . 





.…, 

*) C’est ainsi cependant qu’on a écrit l’histoire 
romiaine depuis Tacite. Ïl en est une autre 
encore plus ridicule; c’est l'histoire byzantine. 
Cet indigne recueil ne contient que des decla- 
mations et des miracles; il est l'opprobre de 
l'esprit humain, comme l'empire grec ctaitlop- 
probre de la terre. - oo ue 


Ca 


: \ss | 


les:-hvres. fussent communs 14 ‘réputation 
d'un- price dépenduit d'un seul histerien. 
Rien n'est plus vrai. Un Suétone ne pou- 
faitisien sur-les vivhnts, mais il jugæait les 
morts ‘16 personne :ne se souciait ‘d'appeler 
de ses:ijugements; au contraire, tout Îkc- 


teur .les confirmait, parce que tout lectéür 


est malin. © 
EH n'en est pas. tout-a-fait de même aujour- 


d'hui, Que la,satire couvre d'opprobres un 


prince, cent échos répêtent la calomnie, je 
l’'avoue-;: mais .il'se trouve toujours quelque 
voix qui s'élève contre les échos, et qui à 
la fin les fait taire, (C'est ce qui est arrivé 
à la mémoire du duc d'Orléans ,  régent de 
France. Les Philippiques de.La Grange, et 
vingt libelles secrets lui imputaient les plus 


grands crimess: £a. fille était traitée comme 


l'a été Messaline par Suétone. Qu'ane femme. 


ait deux ou’trois amants, on lui. en donne 


bientôt des ceñtaines. En un mot, des Mm- 
stariens ‘eOnfémporains n'ont pas manqué de 
répéter Ces mensonges; et sans lauteur du 
Siéele de. Louis XEV, ils seraient encore an: 
jourd’hui accrédités dans l'Europe. 

On a écrit qué Jeanne de Navarre, femme 
de Philippe-le-Bel," fondatrice du collège de 
Navarre, admettait dans son lit les écolrers 
les plus beaux, ‘et les ‘faisait jeter ensuite 
dans la riviète .avee une pierre au cou. Le 
public aime passionnément ces contes, et les 
Liséoriens le -servaient selon son goût.'. Les 
uns tirent de leur imagination les anecdotes 


_ 





56 
qui-poerront: plaise; Cest-èiro les plussonns: 
dalèuses.:. : Les: gutres ,: de. meilleure foi, œns 
massent des contes: qui ont passé de’houche 
enibouche; ils pensent toir de la première 


rain :les :sgorets de l'état: et ne font. wallé : 
- difcnké ; de idécrier un prinee- et -un2génés 


ral d'armée pour gagner dix pistoles. Gest 
sus: qu'eh/ontcusé Gatien de .Couruk ; Le 
Noble; }s-Dunoyers La:Beaûmelle, ef. ‘cent 


- malhoareux :correctpurs d imprimerie téfus 


giés en-Hollande.. . 

-: Si. lbs honmteesrétaient : raisonnables, de né 
voudraient .d'histeires :que .celles qui mete 
traietit cles : droits :des. penples: ‘sous Lebra 
jeux,” kés lais-suirant lesqueltes Chaque pére 


de famille: peut. dispeser. de: son: bien; Fe. 
événements qui: intéressent: toute: use natioh, 


bés traités: qui les lisnt:'aux natigas:voisines, 
ds progres -des arts utiles, lés abus qui exi 
‘posent cortiauellement:le grand :nembre: à 


da nie du'pelit; rrais cette -:madière diés 


ctire. l'histoire .qst: aussi difheile: que : danges 
reuse, ‘;Cé serait une étude pour le lecteur, 
et.non uw délsssément. Le publiemime mieux 


des Fables,-om fan donne. . 4 
+ “tés est: - ‘; t : to: 
ra 15 RUES arr g—ere rtf "a 
sl: cé Ati + ,t f 
43: “ag le ft éetrue. a 5 C7 
Late. ‘Dhs É traite depars .? . eo , 


> 


Ÿ 
TL 


+: 4881: éllerème parte est. la loi de tout 
lecteur qoandil-ht:l'histdire des priness qui 


ES 
\ 


mr ms SM" E 


* : 4 | 
se-sont: idpspité rise poutasnesr qusdes ‘COèe-r 
anioné si” si sons or écipraqnement anathe-. 


mhfis6ése. 
33188: Leu, £action dei le Liga vai peélne 
Henri IV: ne serait sonne sndhé, 
commpe--wn: pet prinoe de Béarn, débauc 
d.excomaunme par lesrpspes,  - … : : 
3.Si. Arins: l'avait::emporté sur Athanase da 
cœacile de Nicse, .si. Constantin avait : pvif. 
spa. partit, :Afhanase ne-poeërait aujourd hui 
que pour un novateur,.u& kéretique, nn 
here. : d'us-nélgs outre: qu atéribuait ide 
MsaeG:squi neiloi appartenait pas. :1... ::. 

-. Lés Romaine œnt détrié:ila foi esthagis 
noise 3, les :Carthaginois :ne:.se-:louaient: pes 
dé. la rfoii romaine. Il. faudrait line les at 
shines. de: la famille d'Aunibal pour jugcrs 
Je: :randrai aveir.juqu'axt mémoires dé. 
Gaïphe: atde Pilaie;.je roudenis avoir cou 
de: la: cour .de Pharaon,;moës verrions COS 
mont: elle se défendait :d'avoir ordonné à 
toptes: les sesenchouses égyptiennes de noyes 
tous. les petits -mâlps hébreux, et à quoi seré 
xat.seet ‘ersisd pour Jes..Juives, qui n'em 
ployaient jamais. qe dessages-fommes juveé 

Je voudrais avoir les pièces originales du 
premier schisme des- poper apes de Rome entre. 


_Novatien et He. intrigues, de 
leurs calomnie de! frais onné de part 
êt d'autre, çh-auntput des. empprtements de 
leurs dévotes. -, 

C'est ,un plaisir de :hve- les Livres. des 


 Mhigus et des Toïis. : Fees lop-Wigs 


SE ———— 


-un des 


\ 


. "5 


les Porisront trahi: l'Angletèrre ; écoutez 1e: 


T'oriss. ‘tout Whig a ‘sacrifré l’état:a ses in= 


térêts: de sorte: qu'à en croire les bg 10 


tis; ik wy à pas ua sal hoanête bomme 
Ja : mation. : - t:; 


+ C'était bien ‘pis dé temps: de‘ la rose ‘ronge 


et de la rose Ebianebe. M: de Waïpole à: 
- dit un grand mot davs la préface de ‘êes 
Doutes ‘historiques sur Richard IL: »Quand. 
vun roi heureux :est-jugé, tous les hibtüigas 
wervent dé témoins.s : CRE 


Henri Vil, duré et avare, ft vainquenr. | 


de: Riehard-1I{;1 aussitôt. toutes Îles ‘phimes: 
qu'on. comméngait:-à. ‘tailler en Argletèrie, 
peignent Richard: III comme-an monttre pot 
Ja figure. et pour l'âme. I avait une épaule: 
u# pou plus haute que l'autre, et d'ailleurs 
ilJétait assez. poli, éomme ses portraits le tés 
oignent: on en fait un vilain bossi, ‘et on 
lui. donne un visage.affreux. TI! a fait ‘des 
actions cruelles: on. le charge de tous les 


‘ crimes, de ceux mêmes qui auraient été VSD 


siblement contre.'sès intérêts. : 
La même.chose est ‘arrivée à Pierre de 
Gastille surnommé le Cruel. Six bâtards de’ 


feu son pére exvitent contre lui une gueire . 


civile, et veulent le détrôner. Notre Charles- 
le-Sage se' joint à: eux, et: envoie contre ai 
son Bertrand ‘du Guesclin., Pierre à l'aide 


da fimeux priace Noir, bat les bâtérdi ét 


les Françai ais; Bertrand est fait prisonnier; 
âtards est puni: Pierre “ alors 
ün grand hommé.. : : 


— 


» 59 
‘La ‘fortune change; le grand prinée:-Noir 
ne donne ‘plus de secours au’rot Picrre. 
Un ‘des bâtards- raméne du Gtesclin suivi 
d'une ‘troupe de'brigands qui mêmé ne por: 
taient pas d'autre nom; Pierre Est pris à son’: 
tours Ile’ bâtard Henri de Franstamare l’as-' 
shssine' indignement dans sa tente: voila’ 
Pierre condamné par les contemporains. Il: 
n’est plus connu de Îa postérité que par le 
surnom de Gruelÿ; et les historiens tombent 
sur Idi comme des chiens sur un cerf aux 
abois. tot >. 
-:Donnez-vous la peine de lire les Mémoires 
de Marie de Médicis; le: cardinal de Riche. 
feu est le plus ingrat des hommes, le plus 
fourbe et 16’ plus'lâche des tyrans. Lisez, 
si vous pouvez, les épitres dédicatoires adres-- 
sées à ce ministre, c'est le premier des mor-, 
tels, c'est un héros; c'ést même un saint. Et” 
le petit flatteur : Sarasin; singe de Voiture; 
Fappelle le divin cardinal dans’ son. ridicule: 
éloge de:la ridicule tragédie de l’Amour 
trannique, composée par le grand Scudért 
sur Îles ordres du cardinal divm. _ - .. 
“La mémoire du pape Grégoire VII est en 
exécration en France et:en Allemagne. Il 
est canônisé à Rome. ! : © 5 
De telles réftexions: ont porté -plusienré 
princes: à ne se point soucier de leur répuz 
tatiqn: Mais éeax-là ont eu plus grand tort 
que tous ‘les’ autres:, car il vaut mieux pour 
uu homme d'état avoir/une réputation côn: 
testée que de n'en point avoir du tout: : : 


“H.:m'en: est pas dés rois'ot: des ministres 
. Comme! dés femmes, dont .on -dit:que celles 
dpant. de parle. le -moins sont es meilleures;: 
IL: faut:qu'un, prinee:,:. uri.:preamier : ministre: 
aime l'état et la gloire.” Certaines gens. dit 
sent que c'est un défaut en. morale; mais, 
SH na pas ce defaut, 'il ne fera jamais rien 


de grand. em crue 
| | lors ns ms AU 
CHAPITRE XVEL. - 


ser or ‘Dé‘dtélques Contes. : cs fr : 
“Es iquelqu'in qui ne doute uni peu. dür 
pigeon qui apporta du -efél uhé bouteillé-. 
d'huile & Clovis, ' Et de l'ange qui appotta. 
_ Foriflamme ? :Clowis'né mérita guère ces fx- 
| vours’ôn fhisant assassinér les princes ses voi-: 
sivs.. Nous pensons':qûe:ka majesté bieti-Fais” 
sante de noë rois ñ'a pas besoin de ces fhbles* 
pour ‘disposer le: pèuple à’ l’obéissance ;':et° 
qu'on pont: vévérer ét aimer ‘son roë : sans : 
mrivaële.. * sim nuit ses nr À ec ralseses 
‘On ne doit: pus “être plis crédule pour : 
laventare ‘de ‘Florinde ;':-dônt le: joyau fut 
fondu. en‘ deux. mir le martéad: du roi visi: | 
 goth: d'Kspagne don Rodenit;': qe four Te” 
viol de Lucréce-qui emibellit l’histoire Fo: 
made.’ : D ne ve sde re on ee AN ot 4 ts? 
“Rangeons fous lev:contes de: Grégoird de 
Tours: ayoe ceux d'Hérédote et-des: Milt'et 


> 


| 6r 
uoe -nuits. ? Énvoyons les trois vent soixante 
mille :Sarrazins que tua Charkes Martel; ‘et 
qui-mdrent ensuite le-siège devant Narbonne; 
aux ‘trois "Cent. mille Sibarités: tués’ par: cènt 
rle Grotoniates ,: dans ‘nm pays qui peut à 





péise nourrir:trente: “mille âmes. à 
ini &: at, Stgt à Le for hole 09 tre, 1. fe 
ADI F = sf, 
7 { 
De ja prive Brpréhaades 3 


Les temps de la veine, Rrupghaud né mé- 
ritent guére quon s'en souvienne; mais le 
supplice prétpade, de eng xeige estr#i étrange 
Nu L,faht lexaminer. a 1e, 

rest. pas, hors de yraisemblance que 
iécle snssi barkare, upe argée COR 


da 


ses .Jureurs jusqu” a. ,MassACrer ne reine âgée 


de gorxante gt seize. ans, Ait insulté à son: 


corps sanglant, et Lait .{raîné ave0: ignomi- : 
nie. , Nons touchons au, temps où Les deux : 
illustres frères de Wit furent mis en. piéoës.: 

par. la .. populacé ‘holl duflaiga qui leur: axra- 


ba | le cœur; et qui fut assec: dénaturée : ! 


péyr, en, faire un, repas abominahle,: Noms: 

avons. que. le popalace ‘parisienne traita aitsis 
aréchal - d'Âscre. Nous savons qu'elle 

vo ut violer la cetidre du “grand Cole. pete 
“Telles antété ohez:les chrétiens sepics. 
songer ler. baxharies:, de a da lie. du: peuple, 


pété 4 “der rigands ait .poyssé. l'atronité ds | 


. 62 
C'est ainsi :qu'à la journee de la Saint-Bar- 
. thélemi ‘on traina le corps mort du célébre 
Ramus dans les rues, en le fouettant à la 
porte de tous les collèges de l'université. 
. Ces ‘horreurs furent inconnues aux Romains 
et aux Grecs:,. dans la plus grande. fermen- 
tation de leurs guerres civiles, ils respec- 
- taient du moins les morts.  : 


Il n’est que, trop vrai que Clovis et ses 
! ° . * \ , 
enfants ont “été des monstres de cruauté; 
mais que Clotaire IT ait condamné solennelle- 
ment la reine Brunehaud à un supplice aussi 
‘inpuï, aussi recherché que celui dont on dit 
qu'elle mourut, c'est ce qu'il est difficile de 
persuader à un lecteur attentif qui pèse les 
vraisémblances, et qui, en puisant dans les 
sources, examine si Ces sources sont pures. 
(Voyez ce qui est dit à ce. sujet dans la 
‘Philosophie de Phistoire, qui sert d'introduc- 
tion à l'Essai sur les Mœurs et l'Ésprit des 
nations depuis Charlemagne, etc. , 
= , ST ed € sus. 7 EE ET 


. PO - 
à ” t » $ , ge a + 20: La =," ’ 





pie 


CHAPITRE XX © + 
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v + , 0 ‘pe ‘9 ER 
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- ‘ ce" è: 
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| Bes Donstions de-Pépinus ouPépin-le-Bref à l'Église 
© . os Bug 6e os de Roms. à, ‘ PL rt" 
e ‘' . LE] LE eos + °° “4 .: ri $ D'RLE : 
.L'auraus. de.]J’Essai sur les Mœurs et L'Es- 
prit des nations doute, ;aret les plus.grmds 
publicistes d'Allemagne ; ‘que: Bepig nd Au 


: 63 


sbagie ait. donné J'exarchat ‘de Ravesne : lé- 
.vêque de Rome Etienrie Hlj il ne croit pas 
‘cette donation plus authentique que l'appari- 
tion. de, saint. Pierre ,: de saint Paal gt de saint 
Denis, suivis d'un diacre ét: d'un sons-diacre, 
ui descaudirent du ciel, empyréa, pour gné- 
tir cet..gvèque Etienne: de la: fièvre: dans, le 
monaïtère. de. Saint-Denis... Le. la: croit pas 
plus avérée que la lettre écrite et.signée. daps 
-de ciel. par saint Paul et saint Pierre au même 
_ Pepin d'Austrasie,. ou que-toutes ces légendes 
.de ces temps sauyages.: ‘. : 1. 
. "Quañd même, cette’ donation de l'exarchnt 
de Ravenne eût été réellement faite, elle 
n'aurait pas plus. de validité que la concession 
due . ile pax..don Quichotte à son écuyer 
- Sancho-Pansa. ee US 
: Pepin,. majordome du jeune Childéric, roi 
des Francs, m'était qu'un domestique rebelle 
devena usurpateur, Nôn-seulement.jl détrôüpia 
-son maitre par la force et par d'artifice, mais 
il l’enferma dans un-repairé de moïes, et l'y 
laissa périr de raisère. Ayant chassé ses deux . 
frères qui pantagpaient avec lui une autorité 
usurpée; ayant force l'un de se xetirer chez 
Je due d'Aquitaine. l’autre; 4: se tondre et à 
s'ensevelir dans l'abbaye du mont Cassin; 
devenu enfin maître abaplu, .ilse 4 sacrer, roi 
des Francs, à la manière des rois lombards, 
par saint Boniface, évèque de Mayense: étrange : 
“cérémonie. phur].ua-saint, Que: celle: de éeu- 
æonner -<t-de.cansaerer lae-rébellign, l'ingrati- 
Aude: d'usutpatign, larviolation des lois: di- 


s 


0 


64: Un e 
“'yines et'harnanies', et de celles. de Ïa 14- 
: ture! ‘De quel ‘droit ‘eet. Anstrasien ‘aurait. 
il pu donner la province de Ravenne et la 
‘ Pentapole: à an ue: de Rome? elles a 
Partenaient, ainsi que Rome, à l’empereur 
grec Les Lombards s'étaient emparés de 
l’exarchet; jamais aucun évêque jusqu'à ce 
- temps n’avañ:prétendu à aucune souveraineté. 
Cette prétention aurait révohé tous les: és- 
prits, car toute nouveauté les révolte; et 
une telle ambition dans un pasteur de lV'É- 
lise est si authentiquement proscrite dans 
-PEvangile, qu'on ne pouvait introduire qu'a- 
vec le témps et par: degrés ce mélange 
‘la grandenr temporetle et de Ja spirituelle, 
ignoré dans toute la chrétienté pendant huit 
siecles. . rt 
‘ : Les Lombards s'étaient rendus’ maftres de 
tout le pays depuis Ravenne jusqu'aux portés 
‘de Rome. Leur roi Astolphe prétendait 
qu'après s'être emparé- de léxsrchat de -Ra- 
- ‘venne; Rome lui appärtetiat de droit, ' parde 
que Rome depuis longitemps était gouvetk- 
née par l'exarque impérial; prétention aussi 
imjaste que‘celle du pape aurait pu l'être: 
1 “Home ‘était régie alors par: un duc et par- 
:le- sénat am nom de leshpereur Constantip, 
iflétri dans ‘la communion: romaine .par Île 
surnom de‘Copronyme. L'évêque avait un 
- trés:prand erédit dans la ville par sa plags 
ét par ses richesses; “erddts ‘que : l'habilgté 
‘ peut augmenter jusqta:le:. convertir ‘en an- 
"| 4orité. -H est dpuré de sés diotébains ae- 


65 ., 
prés du nogyeau réi Pepin pour demander 
‘prôtection ‘ contre lés: Ebiibards. - Les 
Francs avaient : déjà” fait plus: d'une irruptidn 
“en Italie. Ce pays, qui’ araë été l’objet des 
‘courses des Gaulois; dvuit suuvent tanté:lès 
“Francs leurs: vaii cuis inébrpérés à eux. 
Ce ‘prékit fut: très en’ res; -Pepin he 
‘avoir Hesôm: de” Jéi: ‘pour‘effirmer"von auto- 
‘tE coMibattue ‘par le: dub: d'Ataitaind, ‘par 
sôn’ propré frère, par'ikes Bararois et: pâr 
Tes Leudes, Frants'eneore ‘atathés à la mai. 
son détrônée: Il'se:fte deno-sneres-une:se- 
“éond®" fois par ce: pape,’ ne -doutant pas. jue 
“Foictiôn' récue 'du'prenrièr érêque-d'occident 
‘t'eët une iflrenee* vurvles peuples, bien:su- 
“périeure” à celle: d'un-nouref érêqpe d’un 
‘payé ‘barbare... Mais sil srait donné “alors 
l'exarchat de Ravenne à Étienne UT, il eu 
<raft ‘donné un: pâye: qui RG : loi:: seppasténait 
“pôint,: qui: n'était pas: En: :s0p: pourais; ouai 
Flequek 1 n'avait aucun droit: 4 ,: - 
51 1ÿ'se" sendit médiateur: entre l’ empereur 
at le: roi'lomband'; donc: il ést évident qu’il 
“h'avait alors atcune: prétention sus la pro- 


wincé: dé KR *Asiolpire: refèse la mé- 
diition, et vi raver: le.prince:franc dans 
‘4e Milemaisz or e list de RG. repixar fans 


. Pavie, il y passe, dit-on. une-transaction par 
-faqueller 17 mestra: en ssquastre: F'exarakat entre 
*Æs-mains de: Pepin poux lerréndké ài l'appatèur. 
“Donc, encore une: fois, Pepin üieposrei 
‘approprier- ni donnes-#:d'antreé. cote pren 

‘vince. reine ses 


66 ? | | 
”_ rendre au Saïnt-Père quelques châteaux, quet- 
qués domaines autour de Romë, nommés 
ulors-les justices de. Saint-Piérre, concédés 
à ses prédécesseurs par les empereurs leurs 
maîtres. | | 

.. À peine Pepin'est-il parti, après avoir pillé 
le Milauais et le Piémont, ‘que le roi low- 
bard vient se veñger des Romains qui avaient 
appelé les Francs en Italie. H met le siège 
devant Bome: Pepin accourt ‘une seconde 
fois; il se fait: donner beaucoup d'argent, 
comme dans sa première invasion; il impose 
même: au Lombard un tribut annuel de douze . 
mille écus d’or. :‘ ” . US 

* Mais quelle donation pouvait-il faire? Si 
Pepin avait été mis en possession de l'exar- 
Chat comme séquestre, comment pouvait-il 
le donner au pape, en reconnaissant lui- 
même par un traité solennel -que c'était le 
&bmaine de Pempereur?. :Quet ‘chaos ét 
quelles contradictions! ot 


Don cat ne ris 
{rt - Tu cJ . te: 
CHAPITRE “XXI. 
me Ch 5 es ” , 
* Autres difBicukès sur la Donation de Pepin aux 
LE L D + Papes.' | rt n 
Y'a à, | . A “. “ 4 ” 


-Ow écrivait alors l'hitoire avec si peu 
f'exactitude, on ‘corrempait les manuscrits 
ave tant de hardiesse, que nous trouvens 
dass::la. rie da ;Charlemagns;:faite par Egur 


è 
- 102 ° 


\ C4 


U _ 67 Lo - 
hard son secrétaire, ces propres mots: »Pe-. 
spin fut reconnu roi par l’ordre du pape, 
fussu summi ponfifuis. Me deux choses l'une; 
ou l'on a falsitié le manuscrit d'Eginhard, 
ou cet Eginhard'a dit un insigne mensonge. 
Aucun pape jusqu'alors ne s'était arrogé le 
droit de donner une ville, un village, un 
chôteau; aurait-il commencé tout d'un coup 
par_ donner le royaume de France? cette do- 
nation serait encoïe-plus exaôrdinaire qué 
celle d’une province ‘entière qu'on prétend 
que Pepin. Honnà a pape.’ Ils auraient l’un 
après l'autre fait des présents de ce qui ns 
leur appartenait point du tout. L'auteur-ita- 
Ben qui écrivit en 1722, pout faire croiré 
qu’originairèment Pärme et Plasarice avaient 
été' concédéés au’ saint-sSiègg. comme une dé- 
péndance de l'exarchat,- ne doute’ pas que 
Ces empereurs grecs ne fusseht justément dé 

pouillés dé feutrs droits sur’ l'Italie, »parce . 
| sque,e dit-il, ils avaient soulevé les peuples 
scontre Dieu *}.& -." . 

" Et comment les empereurs, s'il vous plait, 
#vaienit-l8 soutevé les peuples ‘contre Dieu ? 
én voulant qu'on ædorât Dieu seul, et non 
pas :des images, $elôn l’usage' dés’trois pre- 
miers siècles de la primitive Eglise. IF est 
assez avéré que’ dans les trôis prerniers 


mnt . D ts "", à 


! *}) Page 120 de la seconde partie de Ia Disserta- 
tion historique sur.les duches de Parme et de 
Plaisance. * ti OT 

/ 


LS 


J 


68 
siècles de cette primitive. Église, it était. dé. 
. fendu de placer des images, d'élever des 
autels, de porter des #hasubles. et des sure 
plis, de brûler de l’encens dans les assem- 
tes chrétiennes; et dans. le septième, cé 
tait une. impiété de n'avoir point d'images. 
C'est ainsi que tout est variation dans l'état 
et dans l'Eglise. D | 
+ Mais quand. même les empereurs grecs 
‘auraient été des. impies, était-il bien juste 
‘€t bien religieux à un pape de se faire don 
ner le patrimoine de ses maîtres par un homme 
venu d’Austrasie ? - Lu 
Le cardinal-Bellermin suppose bien. pis: 
»Les premiers chrétiens.« dit-1l, yne suppor- 
ptaient les empereurs que -pafce qu'ils n'é- 
-xtaient pas les plüs forts *};« et ce qui peut 
araître-encore plus étrange, c’est que Bel- 
armin ne: fait que suivre l'opinion de saints 
Thomas. Sur ce fondement Fitalien,: qui 
veut absolument donner aujourd'hui Parme 
et Plaisance au pape, ajouta ces-mots sine 
guliers : >Quoique Pepin n'eût pas le . do- 
maine de l’exarchat, il pouvait en priver 
ceux qui le possédaient, et le trausféres 
sà l’apôtre saint-Pierre et par lui au pape.« 
Ce que ce brave Italien ajoute encore à 
toutes ces grandes: maximes n'ést pas meins 
curieux: »Cet acte,«: dit-il, »ne: fut pas seu- 
lement une simple donation, ce fut une 





- ‘re Le œa . ‘ 
*) De Rom. Pont. lib. XV, cap. VIL. on 


” 
. v+ ñ 


6 . : | 
vrestitatiôn:« èt il prétend que ‘dans l'acte 
original qu'on n'a jameis vu, Pepin s'était 
servi du mot resiitution; c'est ce que Baro- 
nius. avait déja affirmé: et comment resti- 
tüait-on au pape l'exarehat de Ravenne ? 
>c'est,c« selon eux, sque le pape avait suceédé 
æde pleih droit aux empereurs à cause de 
»leur hérésie.&  , . x 
:° Si la chose est ainsi, il ne fant plus ja- 
-mais parler, de la donatipn de Pépin; il faut 
seulement plaindre ce prince de n'avoir 
repdu am pape quuue trés-petite partie de 
ses états. Îl devait assurément lui. donner 
taute ITtalié, Ta-France, l'Allemagne, l'Es- 

ne,. et même. ep. cas de besoin, tout 
empire d’orient: ou . : 
Powsuivons ; la matière paraît intéressante, 
<est dommage que: nos historiens n’aieat 
- mien dit. de tout cela. . oo 


® 


Le prétendu. Anastase, dans la vie. d'A 


drien, assure ayec serment que: »Pepin pro- 


stesta nêétre..venx en Italie mattre tout à 


2feu et à sang, que pour donner l’exarchat 
gaw pape, «gt pour: obtenir la rémission.dg 
vses péchés.« Il faut que depuis es temps 
Jes. choses. soient bien changées ; je’ daute 
qu'aujourd'hui il.sç6 trouvât aucun prince qui 
nt en. Italie avec une armée, uniqpement 
pour le salut .de son âme.  . " 


NN © \ L 


. 70 
L - 


1! 7: CHAPITRE X 
 VAAPREISE A 


COTE 0 


s te 


N 


4 
L 


. Dig se à 
-* ‘Fable: ‘origine dé toutés les Fables.  ‘" 

Je ne puis quitter cet Italien qui fait le 
‘pape seigneur du monde entier, sans dire 
dn mot de l'origine de ce droit. Il répèté, 
“d'aprés eént antebrs, ‘que ce fut le diable 
qui reñdit ce service At'saint-siège, ét voici 
comment, © . ‘7 © ct ta 


7 Beux Juifs, grañds magiciens, rencontré. , 


runt un''jour uu''jéune ânier qui-était fort 


‘érmbarraisé à ‘conduireson âne; ils le con- 


sidérérent attentivèment; observèrent leslignes 


de sa main, et lui demandèrent son nom; ils 


devaient bien le‘“Savoir, puisqu'ils étaient : 


| magiciens. Le jeuné hommé leur ayant dùt 


qu'il s'appelait Condn, ‘ils ' virént clairement 


‘à ce nom et aux fignes de'sa mai, qu'il 
serait un jour éhipeñeur’ sous le nom de 
. Léon IE, -et ils lui démandérent pour toute 


récompense de leur brédiètion, que dès qu 


” ‘sérait installé, il''re manduät pas d'abolir le 
culte des images. ‘7 ‘  : | 


‘’iLe létteui voit d'uti coup d'œil le prodi 


gen intérêt qu'avaient ëés deux Juifs à voir . 
et chrétiens reprendre :l’usage de la primi 


tive. Église. Il est-bfer’-plus à eroire qu’ils 


auraient mieux aimé avoir le privilège ex- - 
clasif de vendre des images que de lesfaire . 


détruire. Léon Hf,-si 10 s’en rapporte à 
cent historiens éclairés et véridiques, ne se 


< 


s- 


FA 

déclara contre le culte des tableaux ét des 

statues que pour faire plaisir eux deux Juifs. 

Cétait bien le nioins qu'il pût faire. Dés 
‘il fut déclaré hérétique, l'axient et l’occi- 

dent furent dé plein droit dévolus au siège 

épiscopal de. Rome... —— 


out oi ue 

IL était justé et dans l'ordre de la Provi. 
dencé qu'un . pape Léon IH dépossédit . la 
race d’un empereur Léon Il; mais par mos, 
dération il ne donna que le titre d'empereur 
à Charlemagne, en se réservant le dreit de. 
créer les césars .et une autorité divine sur 
eux; ce qui est démontré, par tons -les .éeri-, 
vains de la eour de Rome, ainsi que tout ce. 
qu'ils démontrent. :,. . .., ne 


3 





- LR at PRES 
CHAPITRE XXI! ‘::: 
Des: Donations de Cherlemegrie. -: *--": 
. . k L A ue. ."! 1 { 
Le biblipthécaire Anastase dit, plus dé-. 
cent ans'après, que »l’on conserva :à René. 
la charte de éette -donation.«. Mais si ce: 
titre avait existé, pourquoi ne-s6 ‘trouve-t-ét 
plus? -Il.y a.gntore. à Rome des chartes - 
ien antérienres. Qn aurait gardé, avec. le : 
plus grand soin, un,-diplome qui donsait:une ; 
province. Il y à bièu plus;-cet-Anéstase n’a. 
jamais probablement rien- écrit de,-ce :qu'on: : 
ui attribue; C'est ce qu'avouent: Labe- 65. 
Cave, D'y.a plus encore, on ne-#aib préci- . 


- 


_ pa. 
aément. quel. était cet Anastase, Puis fiez- 
xous. aux. manüsçrits qu'on, a trouvés chez 
des. moines! tt VU 
: … Charlemagne, dit-on, pour surabondance 
de droit, ft une nouvelle donation en 774. 
Lorsque poursuivant en. ltalié ses infertnnés 
neveux, Qu'il dépouilla de l'héritage de leur. 
pére, 8t ayant épousé une nouvelle femme, 
4F-renvaya durement à Didier, roi des Lom- 
bards, sa fille qu’il répudias il assiéga le roi ” 
son beau-père et, le fit prisonnier. On ne 
peut guére: douter queCharlemagné favo- 
xisé par: les intrigues du pape Adrieñ dans 
cette, conquête, ne, lui eut cancédé le do- 
maine utile de quelques. villes dans la Marché 
d'Ancône; c’est le sentiment de M. de Vol- 
taire. . Mais lorsque: dans un acte on trouve 
des choses évidemment fausses, elles ren- 
dent le: reste. de l’acte un peu suspect. 
_. Le même prétendu Anastase suppose que 
Charlemagne donna: au pape le Corse, la 
Sardaigne, Parme, Mantoue, les duchés de - 
Spolète: et de Bénévent, le Sicile et Venise, 
ee amui est d'une:-fausseté reconnue.. -Ecou- 
tons, sûr çe mensonge, l'auteur de l’Essai | 
sur Les Murs :eto. Boecrie e o 
. »#On.. pourrait mettre: cette. donation à côté 
wde celle de Constantin. On ne voit point 
que: jamais’ les. papes aient possédé aucun 
gde-ces pays jusqu'au temps d'Innocent NT. 
#9'ils avaient eu l’exarchat., ils auraient été 
2souyerains.de Ravenns: et. de Rome; mais 
xdsua le_jestament .de:Charlemagne, qu'E- 


T 3 


LS 





D D 7 - 
vgishbard .rots a. conservé,’ ce: monarque 
vaomme. à la tête des villes, métropolitaines 
»qui lui appartiennent, Rome et Ravenve, 
auxquelles il fait des présents. Il ne put 
pdonner ni la Sicile, ni la Corse, ni la Sar- 


- pdaigne, qu'il ne possédait pas; ni le duché 


sde. Bénévent dont il avait à peine la sou- 
»veraineté; ençore moins Venise, qui ne le 
sreconnaissait pas pour empereur. Le duc 
yde Venise reconnaissait alors, pour la forme, 
»l’empereur d’orient, et en recevait le titre 
»d'Hypatos. Les lettres du pape Adrien par: 


vlent des patrimoines de Spolète et de Bé< 


»nèvent; mais ces patrimoines ne se peuvent 
ventendre que des domaines que les papes 
N ? Q ed » + 
ppossédaient dans ces "deux duchés. Gré- 


- goire VIT lui-même avoue dans ses léèttres 


vque Charlemagne donnait douze _cents livres 
re pension au’saint-siège. Il n'est guére 
yvraisemblable qu'il ei? donné un tel secours. 
à celui qui aurait possédé tant de belles 


“provinces. Le saint-sièége n'eut Bénévent. 


que .long-temps après,. par la concession. 
“trés-équivoque. qu’on croit que l'empereur. 
Henri - le - Noir lui en fit vers l'an 1047. 
»Cette concession se réduisit à la ville, et 
vne s’étendit point jusqu'au duché; il ne fut 


. point question de vonfirmer.le don de Cham 


. 


lemagne.« ., | , | ue 
»Ce qu’on peut recueillir de plus probable. 
au milieu de tant de doutes, c’est que du 


»emps de Charlemagne, les pepes obtinrent : 
la 


?en proprièté une partie. de la Marche d'An- 
Volluire. Tome X.. 4 


Et . - 


Ba 


F e 
t  * 
ES 


? 





; ” $& : 
ge, gutre les villes, les ‘hâtaaux et'les 
wbourgs qu'ils avaierit dans les autres ‘pays. 
&Voïci sur-quoi je paurrais me fonder. Lors- 
que Î’empire d'occident se renouvela ‘dans 
vla famille des Othon, au dixième siècle, 
+Othon IIT assigna particuliérement au saint- 
ÿsiège la Marche d'Ancône, en confirmant 
stontes les. concessions faites à cette Eglise: 
#il paraît donc que Charlemagne avait donné 
»cette Marche, et que les troubles survenus 
#depuis en Italie avaient empèehé les papes 


wd'en jouir. Nous verrons qu'ils perdirent 
vensuite le domaine utile de ce petit pays 
*sous l'empire de la maison de Seuabe. 
Nous les verrons tantôt grands terriens, 


stantôt dépouillés presque de tout, comme 


vphasieurs autres souverains. Qu'il nous suf: 


wfise de savoir qu'ils possédent aujourd’hui 


#la souveraineté reconnue d'un pays de cent 


quatre-vingts grands milles d'Italie en lon- 
‘wgueur, des portes de Mantoue aux confins 
+de l'Abbruzze, le long de la mer Adriatique; 
vet qu'ils en ont plus de cent milles en lar- 
»geur, depuis Civita-Vecchia jusqu’au rivage 
>d'Ancône, d’une mer à l'autre. Il a fallu 


_ négocier toujours et souvent cobattre pour 


s'assurer cétte domination.« eu 
‘"J'ajouterai à ces vraisemblances une rai. 
son qui me paraît bien puissante. La pré- 
tendue charte de Charlemagne est une do- 
nation réelle. Or, fait-on une donation d’une 


- chose qui a déjà été donnée? Si j'avais à 


. plaider cette cause devant un tribunal réglé 


qe 


\ 


- : 
ei inpetüel; "je ne voudrais alléguér } 
donation préténdue. de "Chedemegne - pour 
imvalider la préténdue donation de Pepin; 
mais ce qu'il y.ade plus fort encore, contre 
toutes ess. suppogitidns, cest que ni ÂAne 
delme; ni Aimoin, ni même Éginhard, secré- 
tre de Gharlemäigeë, n’en parlent nas. 
Eginhard fait ‘un détaïl très-circonstancié. 
des legs: pieux que laisse Charlemagne, par . 
eon téstament, à:‘tontes’ les églises àe son 
royaume. »On sat; ditil, quil yra vingt 
set une villes métropolitairies dans'lef états; 
vde Fempereur.«: Il 'met Rome la première, 
et Ravenne la seeoñde. N’est-il pas certain, 
par cet énoncé, que Rome et Ravenne n'ap- 
partenaient point aux papes? | 

° LE ‘ ‘fe, 


TN 
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€ ù , F 6 
* tn e tt Manmase zesemmane d CN - 6 nf, 
LI] LA . 


LAN , 
DS 
vi et 


”. CHAPITRE XXI. 


Que Charlemagne exerca les droits des empereurs 
—— .+ * romains: ‘ 


Ir messeñble qu’on ne-peut'ni reûhércher 
la vérité avec plusrde-eandeur, ni en ap- 
procher de plus près dans l'incertitude où 
l'histoire de ces'temips' nous’ laisse: Cet au- 
teur impartial faruit Cértain que Charlemagnëé 
exerça tous ‘lès’ drôits de l'empire en occi- 
dent ‘autant tit le put: Cette ässertion est 


 conforme”-à tout ‘ce:que les historiens rap- 


portent,' aët münyments qui nous Yesteht, et 
. | oc 4 


ou se 
énevre plus, à-la wolitiqee, (puisque c'est. fe 
propre :de. tout homme d'étefdre. sou-'aatos 
titéraussi loin. quelle peut aller, 7 
->"C'est par: œtte raison.que Charlemagns | 
sattribua la, puissance législative sur: Venise 
ét: sur.le Bénéventin,.-que l’empereur. .gree 
dispatait,, et qui par. le fait n’appartpnait ai 
à l’un ni à l'autre; c'est-partla même raison 
qua le:duc:om doge ide. Venise. Jean, ayant- 
tués nn évêque en.Bosfin accus: devanr 
Gharlemagae. 1! aurait pu: l'être devant: le: 
stun del Constantinople; mais ni les forces: 
de lorient, ni celles :déil'occident. re pon-: 
waient. pébétrer | dans .ceé laganes; et Vegise/: 
au fond, fnti libre: malgré deux :empereurs 
Les doges payérent'quelque ‘temps au mèn-]| . 
.- tean d’or en tribut aux plus forts; mais. le 
bonnet de la libertë -resta toujours dens une- 
ville imprenable. | +. 


RU TS ES | 





+ 
3 ‘#1 ° à: ,f * 


0 
Le - e 
PMU 


CHAPITRE XXV. 
Reda forme. du. gouvernement ‘de! Rome: sous ! 
ce some CE un Charlemagne... ut Botte 4 
PUR TORSS hu eg nt, » ut 7 
.HsT une grande .question cher, les pali- 
tigues . de savoir. quelle, fut précisément la 
fasme ,du gouyerngment - de . Rome. quand. 
Charlemagne ‘se fit déclarer, empereur pa. 
Lacclamation du.peuple , et par, l'organe du. 
. pontife Léon IL (Charlkes:gourerna-t-il en 


: 97 
qualité. de"consul! et. de patrice et qu'il 
avoit pris dés: l'am #742 quels droits furent 
laissés à l'évêque? ‘quele dreits conservérent 
les sénateurs quels pr appelan toujours .pafres 
conscripti R g.'privilèges oonservérant les 
Gitoyent? : Gest. de : quoi ‘aucun écrivain n6 
xous -informe ;: tant l'histoire a toujours sté 
écrhe: avec: négligence! : 

- Quel fat précisément le poaroir. de Cham 
image duns Rome? c’est: sur quoi on. a: 
tantiécrit qu'on Kignoré: Y laisa-t-il an 
gouverneur? -imposaiuil des tributg? gouvers- 
rait-il Rome :comme l'impératrice -rveine de 
Hongrie! gouverne Milan et Bruxelles ?: c'est 
de ‘quoi il ne reste aucun vestige. : : 

‘Je regarde Rome, depuis le temps de 
l'empereur LéonJIl_ lIsaurien, comme une 
ville libre protégée per les Francs, ensuite 
par les Germalïhif, qui se gograras tant qu'elle 
put en république, plutôt sous le patronage 
que ‘sous la ‘puissance: des: empereurs, dans 
laquelle le souverain pontife eut toujours Je 
premier erédit,' ét: qui ‘énfih à été entière- 
ment soumise aut papes. . 

‘ Ises ‘dtoyéns de:cette célèbre: ville espi- 
rérenb toujours jà la:-Bbertg dés qu'ils. y ‘vi- 
rent: le :oindre . jour; ils:finent toujours les: 
plus: gris efforts’ ponr.émpéchér les -em 
pereurs, ‘soit Francs, : “Soit: Germaihs, de trés . 
dér à Hormé, Le es évêques: d'y: être métres 
absoltis. ‘1 *. 

“C'est: h Je nœud de’ toute Thistoire. de 
lempite d'occitent'depuis : Charlemagns : jus - 


af 


#? 


| T0 

qu’à Chürles-Quint. C'est 18° ft qui a cons 
duit Fauteur de. l'Essai sur les Mœurs. eti., 
dans ce grand. labyrinthe. ti 
. Les. citoyens romains furent presque: tou- 
jours. les maîtres du môle d'Adrien, de cette . 
forteresse. de Rome appelée depuis le ch4- 
teau. Saint-Ange, dans. laquellé ils donnèrent. 
_ si souvent .un asile à’ leur évêque contrë l& 

violence des Allemands; de là vient que les 
empereurs aujourd'hui, malgré: leur titre de 
rois des Romains, n'ont pas une seule::mai- 
sen dans. Rome. Il n'est même pas dit que: 
Charlemagne se mit en possession ‘de ce. 
môle d’Adrien. Jè demanderai encore pour-.' 
quoi Charlemagne ne prit ‘jamais le titre 
d'Auguste ? ot RE 


A : 4 « 
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o-i ‘ M 
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| CHAPITRE XXVI. L 
. , ‘a t ne { 
"3 


Dax Pouvoir papal dans Rome, et des Pataices. 

Ox. a vu depuis: très-souvent des eonsuls: 
et des Patrices à Rome qui férent les maîtres: 
de ce château sa nom du peaple. : Le pape 
Jean XIL le tenait, comme. patrice, * contrer 
l'empereur. Othon I. Le. consul Crefcen-- 
tus y soutint un long: siège contre Othon IH, 
et chassa- de : Rome-‘le ‘pape. Grégoire V, 
qéOthon: avait: nommé.» Après la’ môrt ddr 
ce consul, les: Romains. chassérent de Bomé 
ce même Oihoïi quiavait'ravi‘la xeuvo du 
conau, et qui s’edfait aréc:elle, 0" 515 AT" 


— 74. 7° 
Les citpyeng agcqrdérent unè retraite au, 
pape Grégoire VIT dans ce môle, lorsque: 
l'émpereur Henri IV entra dans Rome par’, 
- force en 1083. Ce pontife si fier n’osaif. 
sartir, de cet äsile.. On dit qu'il offrit à 
en greur de le couronner èn Faisant des- 

endr e sur sa tête du haut du” château une: 
Couronne attachée avec une ficelle: mais 
Henri IV ne voulut point de cette ridicule : 
cérémonie... 11 aima mieux se faire couron- 
ner par ur nouveau pape qu'il avait nommé 
lui-même. 

.Les Komains conserYérent tant de fers" 
dans leur décadence: et dans leur: hümilia-' 
tion; que quand. Frédéric Barberousse vint’ 
à Rome en 1155 pour s’y. faire couronner, ‘ 
les députés du peuple qui le reçurent à fa: 
* porte lui divent: *Souvenez:vous que ‘nous 
»yous” avons fait citoyen rornäin d'étranger 
que vous: étiez.« : 

Us. voulaient ‘bien que Tes empereurs, fus 
sent couronnés. dans leur ville: mäis d'u 
côté ils ne souflraienr pas qu'ils y demeu 
MASSE RE Eh de: l’autre ils. ne. permirent Jamais 
gasyChe Pape sintitulät sonverain de Rome; 
‘et jamais en effet on n’a frappé . de mor 
naie sur. laquelle on donpât ce. titre ‘4 lent: 
évêques. 

En 1114 les citoyens ‘élurent un tribun du. 
peuple; ; et le: pape Lucius Il, qui sy PP OS» 
fut tue dans le tumulte. : 

,Ænfa. les. papes n'ont: été. véritablement 
maîtres à. Rome que depuis qu’ils ont. eu. ler 


n 


°« 


de . 


château: Saint: Ange -en léur. ponvoir. :Au- 
jourd’hui [a chancellerie allemande regarde 
gnoore l’empereur. comme l'unique souveraia 
de Rome; et le sacré. cellège ne regerde 
d'empereur que comme le premier vassal de, 
Fôme,. protecteur. du saint-siège. Telle -est 

Ja ‘vérite qui est développée dans l'Essai sur 
Jes Méurs, etc. | Us De er. 
: . Le sentiment de-l'auteur que je cite,” est 
done. que: Charlemagne. eut le domainë sue” 
prème,. et qu'il. accorda. au 'saint-siège plu: 
sieurs. domaines utiles dont les. papes n’ew 
nt da sbuveraineté ‘que twés ‘long à tétnps 
À . | UD OT 


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ea, A . + } . 
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A + U capuemsemetilmmnenge = 
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7 et 


Sottse infime de l'écrivain qui a pris le rom ‘de 
Chinjac La Bastide du Claux, avocat au parlenient 
se de Paris. ct 
_ € - + 

, Arrks çet exposé fidèle, je dois témoignes 
ma surprise de ce qe je viens de lire daæ 
‘im commentaire nouveau da discours du cé 
lèbre Fleuri sur les libertés de l’Église gels 

licane. ‘ Je vais ranporter les propres paro“<. 
du’ commentateur ; ‘qui 8e déguisé sous 

Té i@m de maîtré Pierra ‘de Chiniac de Læ 
Bastide du Claux, avocat' au parement H ny 


.d'Lj'. . - ° ,ÿ «a 
& pôint éssurément d'avocat qui: écrire de 
+. CR " ., 


4, DA 
S 1 [SEE né … . Pr: 
ra siyler “à DAS: . « !; h oo : 


rx 
D. 
or 


; m | 
-“#Si “oh fe évonsultäit que les Vohaire et: 
svtar de’ son: bord, on ne trouverait en ef 
vfet que préblèmes et qu'impostures dans 
nos historiens.«' Ensuite cet aimablé et 
poli commentateur ;: après avoir attaqué les: 
géns': de noire: Bord avec des compliments 
‘dfgnes en effet d’an'matelot à bord, éroîft 
noûs apprendre qu’il :y a dans Ravenne une 
pierre ‘casaée-, sur ‘isqtélle sent gravés: ces: 
mots: Pipinus pius -primas:-:amplificands Aorl 
se viom aperu, ct-exorchatun Ruvenne cat 
amplissirmis. .., vLe pieux Pepin: ouvrit le 
” nier le.chemin, d'agrandir l'hglse, où 
»lexarchat de Ravenne avec de --wègs - 
rérands. ...« le reste manque. Notre com. 
mentateur- grâcieux prend” cette inscriptog: 
pour un témoignage authentique Nous con- 
maissons depuis Logde-témps eetib pierre; je 
ge voudrais point d'antre ‘preuve de la faux- 
seté de-la. &onation. - Gette pierre’ n'avait été 
conaue qu'aw dixième siècle : -on ne produi- 
sit point d'autre moñuméent pour assurer awt 
papes Pexarchat ; donc il n'y en avait point. 
St on faisait 'pañaîtft-aujoërd'hui une pierre 
bassée, avéc une irwcription quê certifiât qné 
ke piéux' François Ier fr: une dénation dan 
Houvie aux cordeliers, de bonne: foi le pare: 
lement régarderait-il cette pierre comme un: 
tre juridique? et l'Aéadeénrtie &es inscrip- 
tüns l'inséretait-ellé darfs ses recüeils? 
* Le: latin ridieule- de- ce: beau monument. 
ést' pus à: la ‘vérité un sceau de réproba- 
tion; mais -C'On est: un que. le -mensonge 


Ci] 


Bas | 
avéré spon@ernant Pepin. . L'inscription : af. 
œu#- »Pepin. est le premier. qui ait. ou- 
svert lo yoie.k Cela est faux: avant lu 
Constantin. avait donné des terres à l'érêque. . 
et: à l'église de. Saint-Jean de Lateran de . 
Rome. jujque daus la, Calabre... Les évêques, 
de Boms.avaignt obtean de nouvelles terres . 
des empereurs suivants. Ils en avaient, 6n, 
Sigile, en. Toscane, en Ombrie; ils avaient. 
les. justices. de Saint-Piérre et des domaines, 
dass. le, Pénthpole. IF est trés-prohahle que. 
Pepin: angmenta ces domaines. De quoi se, 
* phoint dongle aammentateur ? que prétendil 2. . 
- pauvquez:dit-jl que l'auteur de l’Essai, sur 
es. Mœurs-£t l'Esprit des nations: vesk trop. 
ps versé dans ces cannaissances, ou. trop 
. #fourbe: pour. mériter quelque attention 24 
Quelle fourberie; je: vous prie, y a-t-il & 
dire. kon anis sur Raveune. et sur. la Penta-., 
pale% .Nous:expuons. que: c’est là parler. en. 
| digne-sommenjateur ; mais ce n’est pass-à ce, 
qu'il nous semble, parler én homme: :yersé, 
dans. des: connaissances, ni yersè dans Ja poli-" 
‘tease, ni même’ versé dans Île sens commun. | 
;Æcauteur de, l'Essai sur les Meæurs, .£te, 
qui aiumme.ñer, sà 1ojd. pomÿant-sur, le: 
testanent même de:Charlemagne ,:pour af- 
finnes:.qu'il était. souverain de. Rome et ,de; 
Bayrenné, ét que par: conséquent. il n'avait, 
oint donné Ravenng aw pape. Charlemagne: 
des legs. à ces. villes . qu'il: appelle. 4o0s- 
isainales. villes... Ravenne, était..la', ville de: 
empereur, #. non. pas celle duypapps ::6:: 


r{ 
4 





Sy. 


/ 7 \ 
__ 84 

Ce qu'il y ‘4 de plas. étrange, é’ét que: le 
commentateur ‘ést ‘Îüi-mrêmé entièrement ée 
l'avis de mon auteur; il n'écrit que d'après - 
Jui; Ÿ veut prouver comme lui que Charle- 
magne- avait le pouvoir. smprême dans Roma ; : - 
et oùübhaäant tout d'un coup: l'état de Île que- 
stion, il se réfand éh. 'invectives ridieules 
contre son prépre ‘guide. 1L est #0 ‘polère 
de: re savoir pas quelle était Fétendue et -la 
borne du nouveai nouvoir dé Charlemagne 
dahs-Romé, ‘de ne Le ons pas plus. ane Qui 
et ceperidant: je m'en € . est: vrai- 
sembhiblé que: ce poutoir- était fort mitigé 
pour nb pas trop. choquer les -Romaiss,: On: 
peut “être ‘émpereur- sans: -éte despotiqne.: 
Lo-:pouvoir des empereurs d'Allemagne: est. : 
aujéard'hni très-borné par celui des -élesn: 
taurs'et deb princes de l'Empire. ‘Le 00nw- : 
mébtatenr peut rester‘ ‘sans ‘scrupule' dans: : 
son ignbraitoe pardonnablez mais ne; fant! 
pas ‘dire de gtosses: injures parce ‘qu'on est: 
uw igdorant: ‘bar ‘larsqu'on - dit des’ injures 
sais esprit; dm ne. peut ni plaire ni instruiresg: 
le. public ‘vent: quelles séient. fines, ‘ingé-: 
niouses:et à. propas+ il n'appartient: mêné- 
que itrés-raremett à l'innocence éutragée de- 
repousser ln Calomie dans le style. des Phi- 
lippiques ;: et peut-être n'est’ it permis: d'en: 
user aihsi ÿ que quand: la: calomnie met! en. 
datrifer un: honnête homme ,: cbr alors . c'est: 
ses ‘gontre ‘un serpent, Bt dn nest :pas, 
d'ersi ter bas. dei Fartufe-qui s'acousait »'appin | . 
tué une puder-atectbp:-deboléreé’ ! init 





\ | @ 
TODETT on oeuf fra sit. OCR EE CET CT EE 
eur ue. CHABITRE XXVBL.. 
Lys he ! ee es, 19: rp. Son mt 
D'üne calormnie ‘abominable; ét’ d’une ‘impiete hor- 
hits ee ,.5 à Nr + "sp 
“ ‘‘’rible du‘ pKtendu Chiniac. 


t DOO€ OH eos 


“Puis eciré qu'on se ‘tromper sur une 


pPéncarte de Pépin-leBref; le pape ‘n'en # 
pas ‘sur Ravênne un droit moins cenfirmé. 
pe le téihps'et par le’ consentement dertous- 
les”: princes; à: plupart: des 'originés : sont’. 
 duspeetes,"'et un droit: redonbu de tout’ lé 
- Môrfde :e8t'incotitestable, .. ‘1.77, 7 = 
-Bu/Bamide. du Claux, commentateur dés'Li: 
Bonés de l'Eglise galkcane, peut-il citer oet 
 düriiirable passhge’ qu'ik'dit avoir. ‘lu:-dans 
uw ‘dictionnaire? sJésus:Christ a été le plus: 


vhiubile: chanlitin etle plus-grand imposteur. 


squit ait pat depuis l'existence" du ‘monde 
Guest naturéHenient ‘part à crüire”qu'un- 


Homme :qui'eite em trait ‘si horrible “avet: 


Grifianse- ne li: pas inventé. :: Plus. l'atrorité. 
est extiômé{ méinis on ‘s'itaginu que €: s0iF 
une fiction! "On croit la vhation-vraits pré- 
chsément parde: qu'ellé est -abomin#bles :oer: 
pendant {l"n'y ‘en a'pas' un mot, ‘pes: Fémbrer 
. dune tellé'idée dans le‘livre dont parie”-cex 
Ohihiad.'"" Hit-ce là une Hberté’galiéase?' 
Fi 15 trés-atténtivement ce livre qu'ificites: 
jesis'que c'est. un ‘rebneit d’artieles' tra 
dits du lord Shaftesbary, ‘du: tord Holiig-+ 
broke;, de’ Prencliard, de Gofdon ;: du doc: 
teur Midieton|, Guuélébre'Abauxit,{j et d'au 


œug-se - em 


— 


11 Mais: de quél ‘front prétendu Chirac de 


6 

tres morceaux COnRug Qui sont mot à mot 
dans le- grand: Dictiannaire sénoyclopédique, 
tel que l'article Mésste, lequel est tout entier 
d'un pasteur. d’une église réformée, ét dont 
nous possédonts l'original. 
. ,, Non-ssulement l'infâme,; citation. du, pré- 
tendu .Chiniac n’est daus aucun endroit ,.de, 
ce livre; mais.je puis assurér :qu'elle.ne ss, 
trouve dans aucun des bvres,ecrits ca | 
la religion ‘chrétienne, depuis Celse et. l’em- 
pereur Julien ; Je :devoir. de mon £tat:838 
de les lire pour y mieux.répondee, :ayank 
L'houneur d'être bachglier .en :théplogie... J'ai 
lu tout ca-qu'il y a de plua fort, et. plus 
frivole:: Volston lui-même, Jem-1]Jacques. 
Bousseau, qui ont:.08é .nier si audacieusamer 
les: mivaples, de Notre-Saigneur Jésus-Chéists: 
n’ont pas écrit. une senle. Ligne qui aitu ln 
moindre teiature de, cette horrible idée; au. 
contraire-ils rendent à Jésus. Ghrist le, plus: 
profondrrespect;.et Volsten suxtout-se-beene: 
8, regarder les miracles,. de. Natre- Saignaux: 
cymme des.types et des. paraholes.. , :. :::, 
-. davance hardiment que si cet .insalenk. 
hlesphème:s5e trouvait dans quelque mauvais, 
hyve, mulle voix.se seraiént..élevées tomre. 
laimonstre: qui l'aurait: vomi. . Enfin, je dés, 
fe. le Chiniac.de me le. montrer :ailleurs .que\ 
deus son libelle$ apparemment il a .pris ps: 
détonr pour. Islagphèmer sous. le.-masque:çens: 
tea NatretSanvenr, comme 4 blasphème à pra, 
‘etäitramers contre notre Saint-Pére.le Pape: 
et-sopvent, eontre,les-évèques: il.8.6Kt Polar 


voir étre-crliæmel “impunément, en -prenié 


ses flèches infernales dansiun earquois sacré, 


‘en couvrant d’opprobre Ja: religion qu'il fermt 
de ‘défendré. : Je ne crois pas: qu'il: y: ait 
d'exemple ni d'une:.calomnie si'. mpudemte, 
ni: d'une fsaude sitbasse, ni: d'üne :-impiété 
si -effnapantesret: je pense ‘que Dieu me pas 
donnera, si je dis quelques ‘injures à ce Chi 
ne ut tu. So ot De des 
A faut sans. doute: avoir :abjure . tôute ‘put 
Seur, ainsi qu'avoir'perdü #ouig -raison pour 
traiter ‘Jésus-Christ. de charlutan ‘et d'impoi 
teur; luvrqui vécut, towjours: ‘dans - Fhumbté 
pbscuvité; lui ‘qi néorivit jamais une’‘séulé 
higne; tandis que ‘de modernes : décteurs,, ‘si 
pee doctes,-nous-essomment. de: gros: volut 
mes sûr des questioss . dont il: ne -parla jai 
maisip lui quirse sotmit depuis 'sa naismnce 


jusqu’à "saomort à la religion dans laquelle 


il était’ nés,-lai: qi en ‘retommañda toutes 

“les dbserkances , rqui . ne ;prêcha jamais ‘que 
- Remour de Dieu. et du prochaini-qui: ne 
parla ‘jamais. de. Heu -qué comme: d'u pére, 
selon 'tusage des Juifs; qu, loin de-.se :don- 
“ner: jamais: le titre de: Dieu, dit--eR meù- 
rañts:#): »Je' vais à mon pérequi ‘ést votrd 
spère, à mon Dieu qui est'votee Dieus«:lm 
esfin-dont le saint .sôle eondamne::st. hante 
ment l'hypocrisie et les fureurs des nouveaux 


chavlatans, qui dans l'espérance d'obtenir un 


petit. bénéfice, ou de servir .un parti qui léé 
COS SE PS ; us  “ É , ot. Ÿ () 
117) Salab Jean, de iXX,s. ag. - ! co D eerhuos ‘5 


r 


# 


.# 








87 
proiège, : ‘feraient ‘capables d'employer le fer 
ou le poison, comme ils ont employé les 
convulsions ‘et les éalomnies: 

: Ayant cherché en vain’ pendant lus de 
trois mois la’ citation du prétendu Chiniab, 
et. ayant prié ies amis de chercher de'‘lenr 
eôté, nous. avons tous .été forcés -avec hon 
reur de lire plus de quatre cent volümes 
contre le christianisme, tant en latin qu'en 
anglais, en italien, en français et en alle: 
mand ; nous protestons devant Dieu que ‘le 
blasphème en question: n'est dans: aucun d£ 
ces livres: nous avons cru: enfin qu'il: pour: 
rait se rencontrer dans le discours qui sert 
de préface à l'Abrègé de l'Histoire ecéléi 
siastique. . On prétend que cet avant-propos 
est d'un -héros philosophe. n6 : dans ane attré 
communion que la àôtre; génie ‘sublime; 
dit-on, qui a ‘sacrifié également à Mars, à. 
Minerve et aux Grâces, mais qui ayant lé . 
malheur de nêtre pas né cathokique romain; 
et se trouvant sous le joug de: la: réproba< 
tion éternelle, s'est trop livré aux ehseigne- . 
ments trompeurs de Îa raison, qui égare in- 
 contestablement quiconque n'écoute qu'elle: 
Je-ne forme point de jugement ‘téméraire; . 
je suis loin de penser qu'un :si grand homme 
ne soit pas chrétien. “Voici les Phrôles de 
œette préface: 

. »L'établissement de la religion chrétiennes 
se eu, comme tous les empires; de faibles 
»commencements. Un Juif de:la lie du: 
peuple,” dont la naissance est douteuse, qui 


. 88 7 

pôle aux.shsurdités d'angienneg prophéjies 
shébyaiquEs des, préceptes d'une. bpnne mos. 
»sale, auquel on: gltribye,. des miracles, ef . 
*ai fnitpar être condamné à..pn supplice 
»gnommieur,, et le, bérps de, cette. sécie,” 
»Douze fanatiques :se xépandent . de l'Orient. 
»jusqu'en, Malle: ils gagpent Jes esprits, par 
acette morale si sainte et si pure qu'ils pré 
*chaient; et si l’on exéefte quelques miras 
»çles propres à-ébranier des imaginations 
sardentes, ils n'ensejgnaïent ‘que le. déisme, 

aGette religion commerçait à se répandre 

adans le temps que l'empire romain gémis- . 
vsait sous la tyrannie de quelques monstres 

squi le gouvernèrent consécutivement.: Du- 
srant ces.rêgnes de, sang, le citoyen, pré. 
sparé à 4ous, les malheurs, qui peuvent ‘aç- 
scabler l'humanité, . pe trouÿait de ‘consola-. 
stion et de sputien' contre d'aussi grands, 
pmaux que dans le ‘stoïcisme. La morale 

»des chrétiens ressemblait à cette doctrine, 
vet c’est l'unique cause de la rapidité des 

progres que. fit cetté religion. Des le règne. . 
sde Claude, les chrétiens formaient des as- 

xsemblées nombreuses. où ils prenaient des, 
»agapes., qui étaient des -soupers. en com- 
PQUNABTÉ.& + ee | 
. Ces paroles. sont , audacieuses, elles sont 
d'un soldat qui sait mal farder ce qu'il croit, 
lg .vérité; mais apxès.rtont elles. disent: posi- 
tivement Le çontraire du blasphème annoûcg. : 
PA, Chinige. à, ‘45 .. : 
 vLa xehgion chrétienne, a eu de faibles. 





S 89, 
svommencements, & et tout le monde en Con 
vient.  wUn Juif de la'lie du’ poéptes Vis . 
n'était. plus: vrai aux qex deé'Juifs. Tia: .nef 
pouvaient deviner quil'était né d'axe Wir 
et. du Saint-Esprit, et que: Joseph, #4 
_sa”miète, descendäit &n' roi David: | Dé cles 
i''n'ÿ: a , paint de le aux yeux de Dieu; de dés: 
vänt lui ous lés hônmres sobt égahx. : 
Douze fänatiques. se répandeht de l'Orient: 

sjusqu'én Italie.« Lé terme de fanatique parrbf 
nous est trés-odieux,. et’ cé: serait une ter: 
rible impiété d'appeler, dé ce nom lés ap 
tres;. mais si dans la laigue matérfelle de: 
Fauteur, ce. terme , ne veut dire que persüadh, 
zéle, nous. n'avons aucun reproche à faifaire; 
il nous. paraît mème très-vr aisemblablé QE. 
n'a: Aulle- intention‘ °d outrapér cès - apôtres, 
.quisqu'il comipare-les. prèmiers thrétiisrant 
respectables: stoiciens. ÆEïf uñ Mot: nous’ ne 
fâisons point l’apologié de”cet outrhgé ts Et 
dés que notre: Sant bere Te. “Pape, jugée 





partial de: tôûis ces livres,'"aura tondamné 


celui-ci, nous ne lmanquerons pas de‘'le éon-- 


daninér de. cœur. et de. bouche. tas 
echo te 
rer, “i 4 train ": s.,- 4atf, * 

: .. *. ‘. e ; + ; MU 4 
me.  ; CHAPIBE ÉS 0 AN 
n i Bévite édiorsse de Ghihiac.. ii fs. 
LR 1. BE 9e. fige à 


Le | préténdu: La “Bastide: dé Chinidc: da’ 
aux a répondu ns les paroles par hi 


citées se: trouventsfden ile Miltige Licss 
4 


- ge 
séphe; mon pas péeisénient etimot& mot, 
mails dans le même sent. :Ce-Militaire "phis 
Rkople est, Aion, du’ sieur Saint Hyacinthe," 
‘qui fut éornette de' dragons enr: 1685, et ému 
ployé dans la fameuse drigonade à à réro., 
emion'de lédit' dé Nantéès.. Mais. ezarhinons: 
k$' paroles dans ce Müitaire *)s : se À 
” # Voici, après de mûres réflexions, le jigement 
sque je porte’de la religion éhrétienne: je. la:- 
‘»trouve absurde, eitravagante, injurieuss à 
»Dieu, petnicieuse aux hommes, facilitant et 
smêmié autprisant les rapines, les‘séductions, 
slambition, l'intérêt de ses ministres etlarévés 
lation des segrets des familles; je la -voig 
$cprime une sourcé intarissable de meurtres, 
de. crimes et d'atrocités commises sons 504 
#nôm ;elle.me semble un. flambeau de dis 
- seorde,: de haine, de vengeance, et nn .masy 
wque dont. se çouvre l'hypocrisie pour tront 
per, plus :adraitement ceux dont: la crédu- 
mité. Jui est utile; enfin j'y'yais. le boucher 
‘sde Ja tyrannie contre les peuples qu'elle 
vopprime, et:la verge des bons princes qum 
‘ils ne sont pas superstitieux. Avec cetig 
ridée de votre religion, éutre le droit de 
»l’abandonner, ‘jé-suis-dans l'obligation la 
plus étroite d'y renoncer et de l'avoir en 
shorreur, de plafndre ‘où de mépriser ceux 
qui la prêchent, et de vouer, à l'exécration 
publique éeux qui Îa soutienrient par leurs 
:dviolentés et leuks persécütions:s;: al | 
dl ee : Po Tu 15 den , sim) 
{7} Chen. 2, pags: 84 dela :demière: édition. : .’.. 


t 





9% 

Grec monceauest,. ne ;i 
contre les. abus. de: la Dr me 
ile quelie. à.6té pratiquée. depuis tant . de, 
sigeles, mais, non pas.çpntre le. personne de. 
Jésus-Christ qpi a.rebommandé tput, le £On- . 
traire.... Jésus na point, ogrdgpné, la révélation , 
des secrets des femilless }qi de favoriser l’am. 
hition, il l’a ,ana émalisée ; j it a dite, termes 
formels 3. #) »U n'y,aura Th eme, nk 
nier. pari YOU. . le, { ls de 1 one 
2: ‘et, pas .venu, pour: être SELKI ».. mais pour 
HMALVIT.4 C'est. Up. MENSNNGE;, SACLI ège. de 
dire. que. Notre, Sauveux a dore Ja rapine, 
Ce, n’est pas. assurément la prédication, de 
Jésvs.. qui rest.;»nye source. intarissable. de 
maeurtres, de .çrimes,t.d'atrogités çpramises 
»sous,son nom, Il gst.yisible qu'on. 8busé\ 
de ges. paroles: ##) »de. PE puis point venu 
xapporier a, PA 5 1. je, glai £;k, ge ces 
antres passages: *** 5 Que celui, A Fe ee 
spas l'Eglise soit Comme un païen pu gomnie 
»hn : douamier;. 7-44) contrains-les. d'entrer. 
xSi..qualqu'an vient Aymoi, €t.pe. hit ‘pas 
on pére et 4a mêxa, ,çÈ sa. famme. el ses 
enfauis, et ses.frères. ‘et, ses sœurs, et. en- 
score sgn ami, il,.ne, peut être’ mon. disci- 
ee; et. -#RÈa des. paraholes ans lesquel- 


5 rer ee un dt A. yen 


«,t f NES . 
sig 2 à foi t M “de À SI24 QU HIT E 
æ) id da Yi mu à rt: 
) Saint Luc. *, Chap. KV, À Y. 23 et” rt. 
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ES 


. À “ üe 
tés rest AN que #) ‘le matter bit jeter 
. »dans les: téhébrés' extérieures; pieds: et 
‘sains liés; cekaï qui n'avait pas la :tobe 
. “ynaptlale: & un répas.æ Ces discours, oes 
sénigmes sûünt.assez expliqués par toutes ps 
._ ‘'maximes évangéliques qui n'enseignent que 
tk'paix et la charité. Ce-.ne fut même ja- 
«mais ‘ancun de: ces: passages: qui extitx le. 

moindte trouble. Les discordes,.. les. guer- 
. res civiles n’ont commencé que par: des ‘di- 
.sputes-sut ‘le dogme. : L’amour-propre fait 
naître l'esprit’ de parti, et l'esprit de: parti 
‘fait coutér le sang. Si on s’en était tenu” 
à l'esprit de ‘Jéshs, le christianisme aurait 
été toujours -en paix. M.-de Saint-Hyacinthe : 
: a donc tort de reprocher at ehristianiôme 
-ce ‘qu'on'ne’ doit réprother qu'à plusiéurs 
La proposition du Militaire philosophe est 
donc aussi dure que le blasphème du pré- 
tendu Chiniac est affreux.  : Lot 

* Concluons que le pÿrrhonismè historique: 

est'trés-utilés "éar”si dams vent ans.lé Coin“ 

mentaire' des Libertés gallicanes et le Milt- 
‘taire Philosophe tombent dans les mains d'un 
.. de ceux qüi aiment les recherchés, les anëc< 
“dotés: ”bt sites deux Hvres ne sont pas réi 
‘: futés dans leur temps, ne sera:t-0n pas en 

droit de croirg que dans le‘siécle de.ées 
auteurs on‘"blasphiémäit : ouvertement -Jésus- 

Christ? Il est donc tfès-important de:.les 


< 


*) -Saiht Matth. <hap.-XXII ,:v. 14 et Ed L 


_ 








- 


# 


- N | 93 

ceéfoñdre- de- bonne heure, et d'empêcher 
“Chine de calomnier son. sigcle. . 

+."fl s'est pas sarprenant ce même Chi- 


+ nfao,” ayant ‘ainsi 'outragé Jésus-Christ Notre 


Sauveur, outrage aussi son vicaire: »Je ne: 


v#vois pas,e dit-il; »eomment: le: pape tient: 


-.slé premier rang'entre-les princésolirétiens,« 
‘ Cet Homme: n’+ pas: assisté au sacre de l’em- 
pereur;. il adrait vu: l'archevëque:de-Mayence- 


‘tenir le premier--rang- entre: les électeurs; 


" Sh n’a jamais dîné ‘avec un évêque, il aurait 
‘ su qu’on lui dorine toujours la place d’hon- 
: neur: il devait savoir: pe par toute l'Eu-° 
* xupe on‘traite és gens d'église, comme les: 

femmes ; avec- beaucoup de: déférence;. e6’ 
. n’est pas à dire qu'il faille leur baiser les 
: pieds, excepté ‘peut-être -dans un transport 

de passion. Mais revenons au pyrrhonisme 
 del'histoire. - " | 





CHAPITRE XXX. 
t… : : Anecdote historique très-hasardée, ‘: 


à ) 


ET: 


-« Bimarcrax prétend, dans un de'séé opuse 
- culés ,‘ que Charles VIH ‘n'était pas üls de 
: Louis Xf;' c’est peut-être la raison secrèt 
--pour laquelle Louis XI négligea son éducai 
tion” et le’ tint ‘toujours ‘éloigné : de lui, 
Charlés VIII ne ‘réssembläit'ñ Louis XI mi 
par‘ l'ésprit ni par le coïps: : Enfin la tra 


\ 


| . 9% | 
demain que je fais le-saut périleux,e prouve: 
au moins quil avait encore dans le cœur: 
autre. chose que dn catholisiime.. Si son 
grand cœur avait été depuis long-temps- si: 
pénétré de la grâce: efficace; il'aurait peut- 
être dit à sa: maîtresse: Ces éyêques mé- 
sdifient;e mais il lui dit: »Ces gens-là m'en. 
souiènt.&«:. Ces. paroles. sont-elles. d'ug bon: 
eétéchumeng® ‘7 © , A 
Ce: n'est pas un sujet de pyrrhonisme que. 
les lettres, de ce grand homme à Corisandg. 
d'Andoin, comtesse: de  Grammont ; elles exi-- 
sent encore en. original. L'auteur: de l'Es-. 
sai sur les Moœurs. et l'Esprit, des. nations: 
rapporte: plusieurs: de ces. lettres. iütéres-- 
santes; en' voici. des. morceaux curieux 2 
»Tous ces empoisonneurs: sont: tous. papistes.. 
sai découvert un tueur pour moi. —- Les: 
wprêcheurs romains préehent: teut haut qui 
-Ÿyn’y a plas-qu'une:mort à voir;. ils admon 
wnestent. tout bon- catholique: de preïdra : 
>exemple- sur l'empoisonnement du, pringe . 
sde Condé.. — Et vous êtes de cette reli-. 
sgion! —.Si je n'étais. huguenot,. je me:fe. 
prais TurC.&- j,. 7} .;: , , DE 
Il’ est difficile; aprés tous. ces témoignages 
‘dela main dé Henri IV, d'être fermement 
persuadé. qu'il fût” catholique dans. le: cœur. . 
", 1% +, Ve st t. Lo et 


. #6 


‘ [ ° 7. ° + ‘ 1 néemeumremuth eg ° e- + 
Ut ste oi Louer A nn à #0 +% 
, . î 
? | Ù os } il çt 
: +" PU ‘+ : [. 5 1 








La 


< 


” . 97 | 
| CHAPITRE XXXIY. 

| ©: Bévue sur Henri IV. 
"Ux autre historien moderne *) de HenrilY,. 
atcuse du meurtre de ce héros le duc de. 
Lierme: »Cest,a dit-il, »l'opimon la mieux éta- 
vblie.« Il est évident que c'est l'opinion la 


plus mal établie. Jamais on n'en a parlé: 


en Espagne; et il n'ÿ eut en France que 


le continuateur du président de Thou, qui. 


donha quelque. crédit à ces soupçons vagues 
et ridicules. Si le duc de Lerme, premier 
néinistre, employa Ravællac, il le paya bien 

mal. Ce malheureux était presque : sans ar 
” gent quand il fut'saisi. Si le duc de Lerme 
l'avait séduit ou fait séduire sous la pro- 
messe d'une rééompénse proportionnée à son 
attentat, assurément Ravaïllac l'ahrait nommé 
lui effses émissaires, quand ce n’eût été que 
porir se venger. ‘Il nomma bien le jésuite 
d'Aubigni, auquel il n’avait fait que montrer 
uh couteau. Pourquoi auraitil épargné le 
duc de Lerme? cest une obstination bien 
étrange que celle de ne pas croire Rayaillae 


dans son interrogatoire et dans les tortures! 


Faut-il insulter une. grande maison'espagnole 
sans la moindre apparence de preuves? 
Et voilà justement eomme on écrit l'histoire. 


e 


a | 
7 M. de Buri. ‘ . oo 
Voltaire. Tom. X*, 5 





æ 


. 98  . 
.--La nation espagnole n’a guère regours à 
ces crimes honteux, £t les grands d'Espagne 
ont eu dans tous les temps une fierté géné-- 
reuse qui ne leur a pas permis de s'avilir 
] la. ” , . e ‘ à ‘ 
Si Philippe IL mit à prix la tête du prince 


d'Orange, 1l eut du moins le prétexte de 


punir un sujet rebelle, comme le parlement 
de Paris mit à cinquante mille écus la tête 
de l'amiral Coligni, et depuis celle du car- 
dinal Mazarin. Ces proscriptions publiques 
tenaient de. l’horreur des guerres : civiles ; 
mais comment la duc de Lerme se serait-il. 
adressé secrètement à un misérable tel que 
Ravaillac ? et 


mnt , | + ce” 
CHAPITRE XXXV. 1. 
| Bévue sur le.maréchäl d’Ancre. ’ 


Le même auteur dit que le. maréchal 
#d'Ancre et sa femrke furent écrasés pour 
xainsi dire par Îa foudre.« L'an ne füt à 
la vérité écrasé qu'à coups de pistolets, et 
l’autre fut brûlée en qualité de sorcière. - 
Un assassinat et un arrêt de mort: rendu 
contre une maréchale de France, dame d’a- 
tour de la reine, réputée magicienne, ne font 
honneur ni à la chevalerie ni à la jurispru- 
dence de ce temps-là. Mais je ne sais pour- 
quoi l'historien s'exprime en ces mots: »Si 

4 


& 
+ 


r 


+ 


99 
vces deux misérables n'étaient pas complices 
sde la mort du”roi, ils méritaient du moins 
“les plus rigoureux châtiments. Il est cer- 
ytain que du vivant même du roi, Concini 


set sa femme avaient, avec l'Espagne des 


liaisons contraires aux desseins du roi.« 
C’est. ce qui n'est point du tout certain, 


. vela n'est pas même vraisemblable. Ils étaient 


Florentins; le grand-duc de Florence avait 
reconnu le ‘premier Henri IV ; il ne craignait 
rien tant que lé pouvoir de l'Espagne en 
Rtalie; Concini et sa femme n’4vaient point 
de crédit du temps de Henri IV. ils avaient 
ourdi quelque trame. avec le conseil de Ma 
drid, ce ne pouvait être que pour la reine. 
C’est donc accuser la reine d’avoir trahi son 
mari; et, éncore une fois, i] n’est pas per- 
mis d'inventer de. telles. déchsations sans 
preuve. Quoi! ‘pi écrivain dns s0n grenier 
pourra prononcér une diffamation que les 
jages les plus éclairés du rôyaume tremble- 
ratent d'écouter sur leur tribunal! | 
*, Pourquoi ‘appeler un maréchäl de France 
et'sa femme. dame d’atour de la reine, ces 
dévwx'nésérables?  Ee maréghäl'd’Ancre,. qui 


. aŸhit lévé -‘üne : arméëé à ses frais contre les 


rèfelles,°lWérite-t-if''uifé"épithèle qui n'est 


& qu'à) arfqIacs a Cartouche, aux 


voleurs’ publiés ; ‘au#"alémmäteurs püblics ? 
os 1 EL ‘9 S'ir lai dt .. ru, 7, à 
cent our con LIST PUR A a » di 

t L 4 LL i ° Vo: Bi " | : NN ‘ + s. 


; 
> 7 ° “ A 


100 

CHAPITRE XXXVL  . 

.…. _. Réflexion, - ni ‘ 
- . Pots. , . . ha 
Az n’est que trop. vrai qu'il suffit d'an fas 
natique pour commettre un, parricide. sans 
aucun complot. Damiens n'en avait point. 
Al'a répété quatre fois dans son interroga- 
ltaire, qu'il n'a commis son grime que par 
principe de religiop. Je puis dire qu'ayant 
Æté autrefois à portée de connaître Les con- 
‘vyulsionnaires, .j'en, ai vu plus. de vingt <a- 
ables d'une pareille horreur“); tant leur 
démonse était atroce. La xgligion mal-en- 
tendue est nne fièrre que la. moindre ocea- 
sion fait tourner en Tage | ui. + } 
+ Le propre du. fanatisme an d'échauffer les, 
ttes. Quand le fen, QUE fait bouillie les, 
servelles superstitiguses, à faitrtamher. quel-, | 
ques flammèches . dans, yne âme. insensée. ét, 
atroce ;. quand un ignorant furieux craitimi, 
ter saintement Phinée, Aod, Judith, et leurs, 
semblables, cet ignarant a plus de Compliope 
quil ne pense, Bien. -des gens L'ont,pxcités 
au parricide sass le savoir. Quelques. Per«4 
sonnes proférent des. paroles ingiecrétes: et, 
viglentes; .un.: domestique des: réppte ….4-loni 
amplifie, il les enfuneste. ancare,. cqamesdis: 
sènt. les Jtalieng;.. un,.Châtel, .xniRavaillee, 
un, Davmiens les recueillent: ceux qui les oki 
ge | Luce ont 
of} Un entre autres don il à été question dansiler 
:. PTARS & Pmaiens. ; péter an cu os ce tnt fe 

| a ——— | 


* 


, 


4 





\ 
U 


101 | …. 
prononcées ne se doutent pas du. mal qu'ils 
ont fait: ils’ sont complices involontaires ; 
mais il n’y a eu ,ni complot ni instigation. 
Ea un mot on connaît bien mal l'esprit hn- 
min, si l'os ignqre que.le fanatisme rend 
kr populace capable. de tout. .. se 


1 \ 





CR Ce.” , . à , 
ei -À- * , . 0 . 
..” Ce at “+ CN ‘ TL . 
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: û à t û 
4 CHAPITRE. XXX VIT, 
+ e , . 
+ x « = Ï , ï ‘ °. + 


1 1." : Due dauplfn François ” - - - 


Lx dauphin Frangeis ,:fils de François kr, 
‘joueià la paume’, 'il boit beaucoup é'eaw 
froide dans, une transpiration abondante; or 
accuse Fempéreur Charles-Quint de Favoir 
fait isonner. .-Quoif Je vainqueur auruit 
craint le-fids di vaincu! Quoil il auraît fait 
périr à la. cow de France le fils de: celui- 
dont alors il prenait deux provinces, et: if: 
aupat déshomoné, tqute. la gloire de sx vid: 
. par tn crime: ‘infâme et. inutile! M. aurait 
empoisonné le dauphin.en laissant deux frôrest 
pour le venger! l'accusation est absurde; 
aussi ÿe. mo. jos à l'auteur toujours impar-: 
tial de l'Essai Sur les Mœurs, ete pour dé- 


æ 


tester cette: absurdité. | | | 
+ Mais Le’ dauphin François avait auprés de 
lei un: gentilhomme italien, un comte dé 
Montécuculi qui lui avait versé l'eau frai 

. dtnt. il “rétifa -uie pleurésié. . Ce, vomte- 
était né sujet dé Charles-Quint; if lur avait 


. Ti 


/ 
t 


103 


parlé autrefois; et sur cela squl on Jl'arrête, 
on le met à la torture; des médecins igno- 
rants affirment que les tranchées,  cansées 
par l'eau froide, sont causées par l'arsénic. 
On fait écarteler Montécuculi;s et toute la 
‘France traite d'empoisonneur le vainqueur 
de Soliman, le libérateur de la chrétienté, 
le triomphateur de Tunis, le plus grand 
homme de l'Eurôpe! Quels juges condam- 
nérent Montécucuhi? je n’en sais riens ni 
Mézerai ni Daniel ne le disent. Le prési- 
dent Hénault dit: vLe dauphin François est 
empoisonné par Montécuculi son échanson, 
. mon sans soupçon contre l'empereur.« 

fl est clair qu'il faut au moins douter du 
crime de Montécuculi; ni lui ni Charles-Ouint 
n'avaient aucun intérêt à le commettre. Mon- 


técuculi attgndait de son maître une grande 


fortune, et l'empereur n'avait rien à craindre 
d'un jeune homme tel que François. Ce 

océs funeste peut donc être mis dans la 
foule des cruautés juridiques que l'ivresse 
.-de lopinion, celle de Ja passion et l'igno- 


rance ‘ont trop souvent déployées contre les 


hommes les plus innocents. 





CHAPITRE XXXVIIL 


De Semblançai, - ‘ 


N& pent-on pas mettre dans la même classe. 
‘Jè uphlice de Bemblançai ? Le crime quon 


103 
lui ‘impute cst' beaucoup plus raisonnable 
‘ que ocluï de Montécuculi. Il est bien plus 
érdinaire de voler le roi que d’empoisomer 
les dauphins Cependant aujourdhui les 
histoïiens sensés dontent que Semblançai fût 
coupable. 1E fut jugé par des commissaires ; 
c'est déja un grand préjugé en sa faveur, 
La haine que lui portait le chancelier: Da- 
prat est encore: un: préjusé plus fort. On : 
ést réduit, lorsqu'on lit les grands procès 
crimmels, à suspendre au moins son juge- 
ment entre les condamnés et les juges; té- 
anoins Îles: arrêts. rendus. contre Jacques Cœar, 
. contre Enguerrand de Marigni, et tant d'au- 
tres. Comment donc pourrait-on croire aveu- 
glémen milfe anecdotes rapportées par. des 
“historiens. puisqu'on ne peut même en croire 
‘des magistrats qéi ont examiné les proeës 
‘Pendant des années entiéres? On ne peut” 
s'empêcher de faire ici une réflexion sur 
“François Er, Quel était donc le caractère 
‘de ce grand homme, qui fait pendre le vieil- 
‘lard innocent Sémblançar, quik appelait son 
‘pére; qui fait écarteler: un gentilhomme ita- 
Een > Parce que $és médecins sont des igno- 
rants ; qui dépouille le copnétable de Bour-- 
Bon de ses biens, par l'injustice la plus 
criante, qui,.:hyant ‘été vaincu par lui et fait 
prisonnier, met ses deux enfants en capti- 
vité pour aller:-reyoir Paris; qui. juge et pro- 
met même, en parole d'honneur, de rendre 
- Îa Bouvéogné: à Eharles-Quint son vainqueur, 
et qui-est obligé de se déshonorer par po- 


Pr. 


p = 


104 

Ktiqnez qui ancorde ans Tures dans Marseille: 
la liberté d'exercer leur religion, et qui fait 
‘brûler à petit feu dans la place. de l'Estre-: 
ade de malheureux luthériens,: iandis qu'il. 

eur met. les armes à la main en Allemagne ?] 

Ja fondé le Collège royal : oui; 1nais-est-on 
-grand pour cela et. un collège réparer t-ik 
tant d’horreurs et tant de, bassesses 2: 


. + 
— 





» * 
2 
L + 


CHAPITRE EXXIÉ. 


Des Templiers. ou 

CE dironi-nous du massacre ecclésiastique" 
page des templiers ? Jeur supplice fait 
rémir d'horreur. L’accusätion laisse dans 
nos ‘ésprits plus que de incertitude. Je. 
crois bien plus à quatre-vingts gentilshommes 
. qui protestent de eur innocence devant Dieu, 
en mourant, qu'à Cinq ou six prêtres qui Les 
condamnent. . | . 


. +2 





CHAPITRE XL oo 
Du pape Alexandre VL 


Le édrdinal Bembo, Paul Joxe Tomasi, et h 


enfin Guichardia semblent croire que Îe pape 
-Alexandre VL mourut du poison qu'il avait 
préparé, de coneërt ‘avec son bâtard César 
Borgia, au cardinal $ant-Agnolo, au cardi- 
al de Capoue,. à celui. de Modène et à plu- 








ro 

sieurs 'auitrés: mais ces historiëns ne l’assn- 
rent pas positivement. ‘ Tous les ennemis du 
_ sdnt-srège ont accrédité cette horrible anec- 
dote. Je ‘suis-eomme l'auteur de l'Essai sur 
les Mœurs, ett., je n'en crois riens ‘et ma 
grid rafson, c'est qu'elle n'est point du 

ut vrdiseniblable. ‘Le papé et son bâtard 
étaient Sans’ contretit les deux plus grands 
scélérats parmi les puissanees de l'Europe; 
mais ils”n'étaient pas des fous... 

IL est évidéft-‘qué l'empoisonnement d’une 
douzaine de: cardinaux à souper aurait rendu 
ke père et le fils si exécrables, que rien 
aurait pu les sauver de la fureur du peuple 
rômain st de l'Italie entiéres. un tet crime 
waurait jamais pu être caché, quand même 
K n'aurait pas ét puni par l'Italie eonjurée ; 
À était d'’alleurs directement contraire aux 
vues de César Borgia. ‘Te pape son père 
était sur le bord de: son tombeau: Borgia 
avèc sa brigue pouvait faire élire une de 
ses epéatures; est-ce un moyen pour gagner” 
les cardinaux que d'en empoisonner douze? 

Enfin les registres de: Ë maison -d Ale 
xandre-VE le font mourir d'une fièvre double- 
tierce, poison ‘assez dangereux pour ün 
vieillard qui est dans sa soixante et trei- 

- année.’ De LL 


, 
Te 


ro6 


De Louis XIV. Lé . 4 


r fu , à . 
:. JR suppose que dans cent ans presque 


tons nos livres soient perdus, et que dans 

elque bibhothèque d'Allemagne:on retrenve 
l'Histoire: de Louis XIV par La Hode soùs 
le nom de La Martiniére; la Dime royale 
de Bois-guilbert sous le nom dx maréchal 
de Vauban; les Testaments de Colbert et de 
Louvois. fabriqués par Gatien de Courtilz; 
l'Histoire de. la Régence du duc d'Orléans 


par le même La Hode, ci-deyant jésuite; 


les Mémoires de madame de Maintenon par 


{ 


La Beaumelles et, cent autres ridicules ro- , 


mans de cette espèce: je suppose qu'alots 
Ja langue française soit une langue savante 
daus le fond de l'Allemagne, que d'exclama- 
tions les commentateurs de ce pays-là: ne: 
_feraient-ils. point sur ces précieux monuments 
échrappés aux injures du temps! comment” 


:pourraient-ils ne pag vois en eux lesarehives:. 


de la vérité? les autcurs de ces livres étaient 
tous des contemporains qui ne pouvaient être 
ni trompés ni trompeurs. Cest ainsi qu'ôn 
jugerait. Cette: seule réflexion ne doit-elle 


“pas nous inspirer ün peu de défiance sur- 


plus d'un livre de l'antiquité ? 








07 
Bévues et Doutes. 


- Querces erreurs grossières, quelles sottises 
ne débite-t-on.pas tous les jours dans les 
hvres .qui sont entre les mains des grands 
& des petits, et même de gens qui savent 
à peine lire? L'auteur de l'Essai sur les 
. Mœurs et l'Esprit des nations ne nous fait-il 
ges remarquer qu'il se débite tous les ans 
s l’Europe quatre sent mille almanachs 
qui nous indiquent les jours propres à être 
saignés on purgés, et qui prédisent la pluie? - 
que presque ‘ous les. livres sur l'économie 
rustique enseignent la manière de multiplier 
le blé et de faire pondre des coqs? N'a-til 
ps observé que, depuis Moscou jusqu’à Stras- 
ourg et à Bâle, on met dans les mains de 
tous Îles enfants la géographie d’Hübner? 
* <ÆEt voici ce qu'on leur apprend dans cett& - 
‘Séographie! | ne. 
 : Que »l'Europe contient trente millions 
.#d'habitants,e tandis qu'il est évident qu'il y 
en & plus de cent millions; qu'il »n‘y a pas 
sune lieue dé terrain inhabitée,e tandis qu'il 
+ a plus de deux cents lieues de déserts 
dans Àe nord, et plus de cent lieues demon- 
tagnes arides: ou couveites de neiges éter* 
nelles, sur lesquelles ni un homme, ni nn 
oiseau ne s’arrêté eo 
ÎL enseigne que »Jupiter se changea en 


\ 


148 


_taurdaù : rpout: mettre . au monde Æurope; 
| streize -eents ans, ‘jour poar jour, avant Jé- 
s-Christ, 6t que d’ailleurs tous. les Euro- : 
vpéens. destendent’de Japhet.& - ‘  : 
Quels détails eur. les villes! l'auteur va 
equ”a dire .à Ja face dés Romains et dé 
tous les. voyageurs que l'église. de Saint- 
Pierre va hui cent quarante pieds de Ton- 
sgueur.« Il'augmente les domaines du pape; 
comme à -aHonge son églises -il:lui dorne 
Bbérélement le. duché de Bénévent, quo 
qu'il n'ait jamais possédé que-la ville; il y’ 
a.peu de pages où il ne se trouve dé sens. 
blables bévues.. . . 

+ Consultez les fables de Ecnglet, veus y: 
trouverez encore que Hatton, archevêque de‘ 
Mayence, fut assiégé däns une tour par des 
rats, et mangé” par des rats4 ‘qu'on vit des 
armées célestes combattre en l'air, et que 
deux armées dè serperts se Livrérent sur la : 
terre une sanglante bataille, . LU 
Eacore .uné fois, si dans note siècle qui’ 

est. celui dela raisen; on publ ie , de telles” 
eu vretés, que-n'a-t-on pas fait dans Jes siè 
cles des: fables! Si on imprime publique. 
ment dans les plus grandes capitales tant de." 
mensonges historiques, que d'absurdité n'és - 
. Crivait-on pas obscurément .daus de petites . 
rowinces barbares !absurdités mültipliéek avec : 
temps par des copistes, et autorisées one 
dite pais des commentaires. 
Æofio, gi les évènements Tes plus’ intéres= - 
sants, kes plus terribles, qui se passent sos 


‘409 un 
n9s .ysttx, sont euveloppés d'obspuritée im: 
péuétrables, que sera-ce des événements qai 
ont. vingt. siècles d'antiquité?” Le grand Gu- 
stave est tué dans ka bataille de Lützen ; on 
xo sait. il a Eté assassiné par un de sès-pro- 
pres. Officiers. On tire des coups de fusil 
dans les. carrosses du grand Condé: on ignore 
«, cette manœuvre est de la cour ou de la: 
Kroade. . Plusieurs principaux. citéyeus sont 
assassinés ‘dans _l’hôtel-de-ville en ces temps: 
malheureux; on n’a jamais su qu'elle ‘fut a 
faction coupable de ces meurtres. Tous Îles 
Grands évènements de ce globe .sont comme. 
ce globe même, dont une moitié est expos 
sée:au grand jour, et l'autre plongée dans 


CHAPITRE XUIL! 


._ Absurdité et Horreur. 


& 


Ro . . s “4 Cr °f . 
Que l'on se trompe:sur: le nombre des 
habitants d’un royaume, leur argent comp- . 
tant, leur commerce; il ny a que -du papier : 
de perdu. Que dans. le loisir des grandes 
villes ,on se soû:trompé sur les travaux de 
laicampagne, les laboureurs' n'en savent rien 
e vendent Jeur blé aux.discoureurs, Des : 
mes de gème peuvent tomber impuné- : 
mænt dans quelques erreurs. sur la formation : 
d'un fœtas et sur celle des montagnes; ‘les 
femmes font toujours. des enfants comme - 
ele peurent,. ét: les montagnes. restent à leur 
P suscite ose ‘+ à " ” 


D 


\ 
*110 


Mais il y a un genre d’homnres faneste au 
genre humain, qui subsiste encore tout dé. : 
testé qu'il est, et qui peut-étre subsistera en- 
core quelques années. Cette espèce bûtarde 
est nourrie dans les disputes ‘de : l’école, qui 
rendent l'esprit faux, et qui gonflent le cœur 
d'orgueil. Indignés de l'obscurité où leur 
métier les condamne, ils se jettent sur les 
‘gens du monde qui ont de la réputation, 
comme autrefois les crocheteurs de Londres 
se -battaient à- coups de poing contre ceux 
qui passaient dans les rues avec un habit 

Jonné ; ce sont ces misérables qui appel- 
ent le président de Montesquieu, impie; Île 
 eonseïller d'état La Motte-le-Vayer, déiste ; 
le chancelier de l' Hospital, athée. Mille fois 
_fétris ils n'en sont que plus audacieux, parce 
que sous le masque de la religion, üls croient 

uvoir nuire impunément. 

Par quelle fatalité tant de théologiens, mes 
confrères, ont-ils été de tous les gens de: 
lettres les plus hardis calomniateurs, si pour. 
tant en peut donner le titre d'hommes de 
lettres À ces fanatiques? e’est:qu'ils ne crai- 
gnent rien quand ils mentent, - Si on pôu- 
vait lire leurs ‘écrits polémiques, ensevelis 
.dams la’ poussière des bibkothèques ; où y 
verrait continuellément la Sorbonne et les 
maisons proféssés des‘ jésuites transférées aux 


, halles. , N did, © 


Les jésuites: surtout poussérent l'impu… 
dence aux dernier exeés qüand'ilé'furent 
= . . Ü 


mn 
ee . VA 3 


… 


rar 2. 


puissants; lorsqu'ils n'écrivirent pas. des ket. 
tes de cachet, ils écrivirent des libelles, 
On est obligé d'avouer qne ce sont des 
gens de cet affreux caractère qui ont attiré 
sur leurs confrères .les coups: dont ils sont 
écrasés. et qui ont perdu à jamais un orüre 
dans lequel: il. y a eu des hommes.respeo- 
tables.’ Il faut aussi convenir que ce sont 
“des énergumènes tels que les Patouillet et les 
Nonotte qui ont enfin soulevé toute la France 
côntre les jésuites. Plus les gens habiles 
de: leur ordre avaient de crédit à la cour, 
plus les petits pédants de leurs collèges 
étaient impudents à la ville, © 
Un de ces malheureux ne s’est pas eon- 
tenté d'écrire contre tous les parlements de 
royaume, du style dont Guignard écrivit 
contre Henri IV. Ce fou vient de faire un 
auvrage contre presque. tous les gens de 
lettres: illustres, et toujours dans le dessein 
dé venger Dieu, qui. pourtant semble un peu 
abandonnner les- jésuites: il intitule sa r 
die arti-philosophique; elle l'est bien en effet; 
mais. il -pouvait lintituler aussi anti-humaine, 
anti-chrétienne. . . ° 
.Groirait-on. bién que cet énerguméne, . a 
Farticle funatisme, fait l'éloge. de cette fa- 
rour diabolique ? Il semble qu'il ait trempé 
sa plame dans l'encrier de Ravaillac. Du 
moins. Néron ne ft point léloge du parri- 
cide; Alexandre VI ne vanta' point l'empoi- 
sonnement et l'assassinat. Les plus grands 
fanatiques déguisaient leurs fureurs sous le 


Se 29 
nom d’ün. saist enthousiasme, d'urrdisin sèle; . 
enfin nous avons conffentem funaticum.. ; : 1. 

. _Le.moanatre erie sans cesse, Dieu ,. Diéuy; 
Dieu! Excrément de la nature humasne, daus- 

ia bouche :de qui le nam de Diew:devient: 
un sacrilège; vous qui ne :l'attestez que poux 
l’offenser, et qui.vous rendez plus coupalls 
encore par vos calamnies, que ridicule-pas: 

7  wos absurdités; vous, le mépris :et l'herreng. 
de tous les hommes raisonnables, vous pres: 
- noncez le nom de Dieu dans tous. vos & 
“belles, comme des soldats .qui s'enfuient en 
criant: Vive L roi! … ous, < 
Quoi! c'est au nom de Dieu :qne vons cæ 
lomaiez! Vous dites qu'un -hemme très 
connu, devant qui vons nosériez paraître, a: 
conjuré en secret ‘avec. les: prêtres dane: 
ville célèbre. pour y: établir le socinianisme!. 
Vous dites que ces prêtres viennent tous dat 
soirs souper chez lui, et qu'ils lui. fournise 
sut des arguments contre -vossottises! Vous: 
* en avez, menti, fon. révérend père , memirik: 
fmpudentiesimé, comme disait ‘Pascal. ‘Les 
portes de ‘cette ville sont fermees .avank, 
heure du souper. Jamais aucun prêtre de 
cœtte ville n'a sonpé dans son chôteaù qat: 
en est à deux keues; 5 ne vit avec secon; 
il n'en cannaït aucun; cest ce que viogb: 
mille hemmes peuvent attester. aa. 
. Vous pensez que les parlements vous ont. 
conservé: le privilège de mentir, coma" on . 
dit que les galériens peuvent voler ‘impu- 

nement, ° ° . 7 Te 


. DL 
1 - 
L 


133 

‘ LI VOS <pouiso :4” insulter pèr 
les plus: plates impôstures un avocat dw parles 
mot deuFaris,'-céichve dans les: lettres +), 
ebram des :prémivrs-satants de l'Europe, ho 
tnédesbiénfaits durs dôte evuromiée, qué 
per'lès'est ornée jamais") ;"ebun home 
abssir illustre pav:ises-biufuits- que per où 


eœarity:don le respecudle épouse est parentd | 


du plub. doblec crdu ÿlus ‘ Aigne ; minisré 
sit :eu” la France, et: qui a des ‘enfante 
nes de son mari et d'elle #2)? 
J4Vous : êtes assez lâche pour remuer les 


cendres de M. de Montesquieù ,: afin d'avoir 


ectasion derpurlek-de-$e-ne sais quel brouil- 
lon de:jésaite Irlandais, nommé Routh; qu’on 
fat. obhgé de chasser de sa chambre où cet 
intrus Sétablissait en député de a supersti- 
tien et pour se faire de fête, tandis que 
Montesquieu, .environné de sages, mourait en 
sages. jésuite , vous ‘insultez eu anort, aprés 
gas jésuite .a- esé troubler la derniére heuré 
‘mourant, ‘et vous voulez que la postérité 
vous détesté comme le siècle présent vous 
&bhorre depuis le Mexique jusqu'en Corse. 
“{Crie encore: Dieu, Dieu, Dieu! tu res: 
sembleras à ce prêtre irlandais: qu'on allait 
Fe pour avoir volé. un calice: »Voyez,x 
sait il,..wcommte on ‘traite les:.bons : kéte< 
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Qaroo Mer oO et rene our dns in , 

4 M Baarim ui et 1 
- M. Diderot... . route te 1 
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xiques qui sent. venus 20 - ‘Franee pour: ‘la 
srhchien!s : « 
Chaque sictle, ck e: nation a qu 288 Ga | 
rasses. C'est une’ chose kicompréhensible, 
_que cette multitude. de calornies dévotementr 
vomies dans l'Europe per des bouches i ine 
fectées: qui se. disent mtréess e'est, après, 
Fassassinat et: le poison, le frime.le. plus 
grand, et c'est Celui qi « a: été le: pins 
- COMM. . , à " Ven 
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AVERTISSEMENT 
ESSENTIEL OÙ INUTILE SUR LA DÉFENSE ‘DE 
11 , +... MON. ONCLE, ‘ ‘+ d 
tro te nus St. 
* Lousqie jé mis la plume à là main pour 
défendre, unguwibus et rostro, la mémoire de. 
mon cher. ontle” contre un libellé inconnu, 
intitulé Supplément à la Philosophi de lhi- 
stoire*), je’‘crus d’abord n'avoir à faire qu'à 
un jenne abbé dissolu, qui pour s'égayet 
avai parlé ‘dans sa diatribe des'filles de joie 
-de Babylone, de l'usage des garçons, de fine 
ceste et de. la bestialité. Mais lorsque je 
travaillais en. digne. neveu, j'ai appris que Îg 
libelle anonyme est du sieur Larchér, ancien 
-tépétiteur de, belles-lettres au collège Maza- 
tin. ‘Je lui demañde trés-humblement par: 
don de l'avoir pri$ pour un jeune homme; 
et j'espère qu'il me pardonnera. d’avoir rem: 
pli mon devoir en écoutant le cri du sang 
qui parlait à mon cœur, et la voix dè là véri 

i m'a ordônné. de mettre la plumé à la main. 

” Ï est question ici de grands objets; il ne 

s'agit pas. moins que des mœurs et ‘des lois 
depuis Pékin ‘jusqu'à : Rome, et même des 
9 Poyes:là Philosophte de l'hitoiré, à la tète dé 

* ‘ FEssai sur les Mœurs 'et‘ l'Esprit dés nations/'{ 


# 


…… l hf « = _ = 


aventures de l’éeéan et des montagnes: L 
trouvera aussi dans Ce petit ouvrage uns 
furieuse sortie contre l’evêéque Warbarton;- 
mais le lecteut judicieux pardonnera : à x 
chaleur de mon zèle, quand. il L'aqura de cet” 
évêque est un: Hérétique. 
-1F'æuréis: pu relever toutes les Faures': ax 
M: Larcher; mais: KN'am@it fallu faire un 
Evre aussi gros que le. sien. Je “n'insistérai 
#ae.sn impiété.. Il est bien -doulourenx 
Pur à des..yeux: chrétiens, de lire, dns . 301 
Sivrages page--298, vqne les, écrivains. sacrés, 
sont pg se tromper çomme..les:antres,« “E 
est. vrai qu'it ajoute, ; ‘pour "déguisér. le. Bois, 
- &on, dons ge. qui nest pas. du dogmes . 44 
; Mâis, notre ‘ami, Any a presque : point. : de” 
dogme dans les livres ébreux; , tout ÿ:: 


. La ou prdennance légale ; oœ cantiqués” 


prophétie, eu morale. La Genèse, l'Érode, 
né le es; Juges, Yes Rois, Eédras , fes. Ma 
. chabées sont: istopi es;, le Léviti pe ‘et 1e 
Deutéronome sont des lois. Les: saurrég” 
spnt des gantiques; lé divres d'Isate, Jéré. 
fjie,. etc. sont. proph } Pagesse,- “Tel 
Fxorerh es. Éotléasten] TE Rseque a 
THOrR ee, Mal , dogme dans out cela.” 
On ne peut même, Eu dog. Jes &x 
gommandements; ce axe Jois.. * Dogrne 
gst ES perte, el aut soie, do J éeus-- 
irist est consubs 4, Dieu Marie’ 
mère ES Dia, 1e nel ist % “deux, Fattese et 
Er volqntés. dans .que. personne, L'eucha- 
Le ep ed dE Le. sèng. de Jésus-Christ 








r19 

‘ sons Tes apparences d’un pain qui n'exisie 

-plus: voilà des dogmes. Le Credo, qui fut 
ait du temps de Jérôme et d'Augustün, 64 
une profession de dogmes. À peine y at-il 
trois de ces. dogmes dans le Nouveau Tests 
ment, Dieu a voulu qu'ils fussent tirés par. 
notra.saint Eglise. du germe qui les contendit. 
* Vois donc ,quel,.eat. ton blasphème! Tu osex 
dire que les ‘auteurs de livres sacrés ont pæ: 
se tromp: ns, ce: qui n'est pas dogme. 
 Tà Eten s doc que le Saint Espri , ŒuÉ. 
a dicté ces livres, a pu se tromper depuis 
le premier verset de Îa Genése jusqu'au Le. 
nier des Actes, des apôtzes;, et aprés une, 
tellé impiété, tu »s l'insolencé d’accuser d’im.. 
pitéides ditoyens dont tæ-n.as. jamais appro- 
thé, ; chez .qui tu nè paux.être reçu ; ek quÿ, 
ignoxerajfpnt ton ‘existénee. si tu,,ne. les .araig 
pas. ohéragésa . à , ‘ COMTE ‘a oc # : 
:_Que:les gens de bien. réunissent. pour. 
ia otre juges analheuraux gi PT C2 
quil, paraît an: Hon.jhvyre.,:: ctisht à, Limpims 
ss les TS an lo ca 
de : les lbges,.se plaisent. à. jeter’ leun, der. 
dure au pez.idss hommes. J5s .plas' parés, par: 
<e secret. instintt: de:jalouaie qui. subsiste 
œapre:daus leur. démence; : Ps ji", . Use) 
 Æt.mpus, misillenerers qui lier la Défense 
de mqn oûcle, daignez commencer par jeter 
den yeux attentifs la table des chapitres, 
ét LUZ phué VOB” ainéer le eufét que 
sera Je plus de de galet} 
mssthemmetmmmmmqee et 1 “+ | RARE DEEE LEE DS 

") Poyes. celte table joie, fini du; plume. 





4 


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- . de "La at nu " 7 Tu S 
+ us f : s "" AE “ * . LT 

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Ce “LA | DÉbENSE | n ss 
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.T ss 41" 4 
EXORDE' Eu 


-Un-dés premiers devoirs est d “ddr: sn 
pére, ;et: le second’est d'aider son oncle. Je 
suis neveu de feu M; l'abbé : Bazing, à’ qui 
un éditeur ignorant a ôté impitoyablement 
une, quile distinguait des Bazins de T 

qui' Chidlério enleva ‘la reine Bazine ?X 
Mon non0le tétait'un préfond' théologien ;: qi 


: Fat aumônier de lémbassade que l'émperecr 


Chatles VI ehvoyd'à. Constantinople après la 
-de’ Belgrade.” Mon oncle. savait pan 

Fiiteuvent l'arabe et le ‘cophte:. ‘11 voyagea 
vf à et -dans tout: l'orient ,: et e 
établit à PRIE ‘en:qualité d'inte 

— Fos sente biça, map er. Nr 

est un nom se 1e RE que Id ,femmp de PE A 

pe. pouvait s'appeler que, Bhsine ÿ. c'est . ainë 

qu'on a Sais M'hiétoites ut St, 


7 Cas en ose + 


r 





| ii | 
chinois. Mon grand amour pour la vérité 
ne me permet pas de dissimuler’que malgré 
sa piété, il était quelquefois un peu railleur. 
Quand M. de Guignes fit descendre les Çhi- 
mois dès Égyptiens, quand il prétendit que 
l'empereur de ‘la Chine Yu était visiblement 
le roi d'Egypte Meuëés, en changeant 'nès e 
u et me en y.{guoiqu Mans es soit ‘pas un 
‘nom Re me oh onclé alors 
‘se i pette rlerig imocénte; 14- 
queftel éhi£urs so évait point ‘affaiblir 
l'esprit de charité _ entre deux : interprètes 
chinois à car au fond mon oùcle estimait fort 
M. de UISNESr cr op + . 

L'abbé Bazin aimait Pasidhnément la yé- 
aité et‘éoif, prochain, ‘Il: avait écrit Ta“Fhi- 
dasophie:de l'histoire dans :uri de ses voyages 
en orien$: son grand bat était de juger 
de .sens camimua de toutes les fables de l'an 
tiquité ; : fables. pour:.la plupart. éüntrhdics 
ioires.. Fouk.ée qui:n'est pas .ddns, 4 naturb 
fui paraissdit absurde, excepté. ce qui cost 
serne : la ‘fai, * KL respectait. ‘saint Matthieë 
autant qu'il-se: moquaïf de, Ctébias., ‘ et quel 
quefois. d'Hérodote ; de plus trés-réspéstueus 
pour ‘les dames ; ami de :la. bienséance, . 
z8lé pour des lois.’ - Tel était M. l’abbé Amy 
baie Bazing,-nornmé, par Lerreur des ty+ 
pographes, Bazid. DU up names day 
PTT rs …". M, Ton dev dttS CU . 2 CRAN 


ct a: UN ss We 


. : 5." De dt, . To: TD a, in 
l'oltaire Tom. À: “1 6. 





‘tésset 


DZ 
+. ! \ | | : . 7 , un Ù 
ii De CHAPITRE PREMIER. un | 


2,21 
ss , De la Frovidence , 


level ripné de troubler sa-cendre par 
‘un prétend "Sappkment à la philosophie de 
d'histoire. ,ÎLa intitalé ainsi sa seandaleuse 
saure, groyant que.£e titre seul, de, Siypéé 
ment aux idigs de mon ‘ontle, lui attirerait des 
Jecteurs,. Mais dès la page33 de sa préface, | 
#n" découyre. kes intentions perverses. Il 
accuse le pigux abbé Bazin davoir dit que 
la Proyidence envoie la famine et la peste 
sur Ja terre. -Quei! mécréant, tu oses le 
nier! 6t.de: gni donc Yiennent les fléaux qui 
noys fprourent, .etijes châtiments qui nous 
punissent ?. Dis-moi qui est le maitre de la 
ie et de la mort?.dis-moi donc qui donna 
le choix, à David, de la peste, de la,guerre 
4 4 "1 ° . 9 
on. de la famine? Dieu ne fitil pas périr 
soixanie ,èt, dix, mille Juifs en un quart 
d'heure ? el, ne mit-il pas ce frein à la fausse 
politique du fils de Jessé qui prétendait con- 
maître à fond la. population .de son .pays ? 
Ne punit-il pas d’une:mért subite cinquante 
mille soixante el:dix Bethsamites qui avaient 
“osé regarder l'arche? La révolte de Korali, 
Datham .et Ahiyam, ne caûta-telle pas, la vie 
à quatorze mille sept cents. Israglites, saps 
compter deux cent cinquante engloutis daris 
la terre avec leurs chefs? L'ange extermi- 
nateur ne -descendit-il pas à la voix de l'É- 
ternel, armé du glaive de la mort, . tantôt 


" 


” 


| 393 
pour frapper les premiers nés .de tonte l'E- 
gypte, tantôt pour exterminer l’armée de 
Sennacherib? 

ue dis-je? il ne tombe pas un cheveu 
de nos têtes sans l'ordre du maître des cho- 
ses, et des temps. . La Providence fait tout; 
Providence tantôt terrible et tantôt favorable, 
devant laquelle il faut également se proster- 
ner dans la gloire ow dans L’opprobre, dans 
la jouissance déliciense de, la. me,.et sur le 
bord dn tombeau. Aïasi pensait mon onclé, 
ainsi pensent tous les sages. Malheur au | 
mécréant qui contredit. ces grandes vérités. 
dans sa fatale. préface! _ 





t 
+ + - 


4 4° "i GHAPITRE IX. | | 
 L'Apologie des dames de Babylone. 


L’ENNEmr de mon- oncle commence son 
étrange livre par dire: »Voilà les raisons 
»qui m'ont fait mettre la plume à la main.« 
7 Metire Ja plume à la main! mon ami, 
quelle expression! Mon oncle, qui avait 
presque . oublié sa. langue ; dans ses longs : 
voyages, parlait mieux français que toi. 

Je te laisse déraisonner, .et dire des. in- 
jures à propos de: Hhamos, et de Ninive, et 
A Assur. ‘lrompe toi tant .: que tu voudras 
sur la distance de Ninive à Babylone: cela : 
ne fait rien. aux. dames pour <qui-mon oncle 


« 


Ed 


- ‘sé 4 - 
avañt un silprofond' réspèct,l ét'que tabu- 
- trages ‘si barbarement. ._ HT. 
Ta veux absolument que, dù temps d'Hé- 
* rodote, toutes les dames de la ville immensé 
de Babylone vinssent religieusement se pro- 
stituer dans le temple au premier venu, et 
même pour de l'argent. Et tu le’ crois parce 
-qu'Hérodote l'a ditf .. . :, 5  ‘* 
O que mon oncle était éloigné d'impu- 
ter aux dames une telle infamie! Vraiment 
il ferait beau voir nos princesses, nos du- 
chesses, madame la chaneelière, madame la 
première présidente, et toutes les dames de 
Paris, donner dans l'église Notre-Dame leurs 
faveurs pour un ècu au premier batelier, au 
premier fiacre qui-se sentirait du goût pour 
cette auguste cérémonie! Le 
Je sais que Iles cœurs asiatiques différent 
des nôtres, et je le sais mieux que toi, puis- 
que j'ai accompagné mon oncle en Asie: 
_ mais la différence en ce point est que les 
orientaux ont toujours été. plus sévéres que 
nous. Les femmes en orient ont topjgurs 
été renfermées ,'ou du moins elles ne sont 
jamais sorties de la maison qu'avec un voile. 
lus les passions sont vives dans ces climats, 
plus où a gêné les femmes. C’est pour led 
arder qu'on a imagidé Îles eunuques.” La 
Jalousie inventa l’art de mutiler les Monÿmes 
/ pour s'assuror de-la:fidélité des femmes ét dé 
Finnocencé des filles. Tes'eunuaques étaient 
déjà très-communs:' dans ‘le ‘temps où les 


Juifs étaient ‘en: république. On voit: qué 
V 


12H © : 


Samue] voulant. conserver sdn hutorité, ‘et 
détourner. les Juifs .de prendre un roi, leur 
dit. que: sa: x0i aura des -eunuques à son 
service. 


Peut-on eroire que dans Babylone, dans 
la ville la mieux policée de lorient, des : 
hommes si jaloux de leurs femmes, les aient : 


envoyées toutes se, prostituer dans un temple 
aux plus :vils étrangers ? que tous les époux 
et tous les pénes aient. étouffé ainsi lPhon- 


neur et, la jalousie? que toutes les femmes . 


et toutesiles.filles sient, foulé aux pieds la 
pudeur sf naturelle à leur isexe? Le faiseur 
de contes Hérodote à pu amuser Jles Grecs 
dé cette extravagance, mais nul homme sensé 
n'a du.le ernire. 

‘Le détracteur: de mon oncle et du beau 
sexe. veut .que. La .ehose: saik vraie; et sa 
grande raison, c'ést que quelquefois les Gau- 
ois jou VYglckeg ont immolé- des hommes 
ee probablement des captifs) à Jeur vilain 
eu Teutatés.;: Mais de ‘ce qué des barba- 


res ont fait des sacrifices de sang humain, 


de ce que les Juifs immolèrent au Seigneur . 


trente deux. puoelles des tente deux ’mille 
pucelles trouvées, dans: le. eamp. des Midia+ 


nues aveo spigante et un mille ânes, et . de 
ce, qu'enfin . daus' nos derniers temps nous - . 
avons irmolé tant de Juifs dans nos auto- . 


da-fé, ou plutôt. dans nos antos-de-fé, à. Lis- 


bonne,; à Goa, à Madrid, s'ensuit'il que toutés - 


les belles Babyloniennés , 'souchassent avec 


deg. palefreniers. ftgangers -dans la cathédrale : 


— 


# 


126 


de Babylone? La religion ‘de Zorosstre ne: 


ermettait pas aux femmes de mangér avec 


es. étrangers ; leur aurait:elle pénis de evu- 
. cher avec eux! | M 4 
L’ennemi de mon oncle, qui me‘ parait 


‘avoir s0s raisons pour que celt belle’ cou- 


tüme s'établisse dans les grandes villes, ap- 


t 


pee le prophète. Baruch au secours. d'Hé- : 


rodote ; ét il cite le sixième ohepitre _de la 
prophétie de ce sublime Baruch. Mais il 


La 


ne sait peut-être pas. que ce sixième ‘cha- : 


pitre est précisément celui de tout -le livre 
qui est le plus évidement supposé. C'est une 
lettre prétendue de Jérémie aux ‘pauvres 
Jaifs qu'on menait enchaînés à: Babylone; 


LS 


saint Jérôme en parle avec le dernier ‘mé: : 


pris. Pour moi, je ne méprise rien de ce : 


qai est inséré dans les livres juifs. r:Je sais : 
tout le respect qu'en ‘doit’ à ‘cet adinirsble : 


peuple: qui se convertira'an jour, et quisera - 


le maïîtra de toute Ja terre. 


Voici ce qui est dit dans: cette Tettre sup- : 
posée: »On voit dans Babylone des femmes - 


ÿqui. ont des obinturès de cordelettes (ou de 


. rubans}, assises dans les rues, et ‘brülant 


vdes royaux d'olives. Ees massants les choi- 
»siisent, et celle qui à eu Î préférence se 


moque: de sa compagne qui a êté négligée,' 


ceinture.c 


set dont on n’a pas délié 
uné modé à peu 


Je vieux bien avouer 


, 


+ . 


pros semblable. s'est établie &: Madrid, ét : 


aus le quartier du Palais-Royal à Paris : 


- 
æ 
— 


Ella est fort em vogüe dans les rues do. . 


127" - 


Londres; et lès musicaux d'Amsterdam ont 
eu ure grande réputätion. Ut CS 

L'histoire générale ‘des b../1. péét être 
fort curieuse. Les savants n'ont ‘encore traité . 
ce grand sujet que fiar parties détachées. 
Les b..... de Venise et de Rome commen- 
cent un pet à dégénérer,: parce que tous 
les béaux-arts tombent en décadence. Cé- 
tait sans doute ja plus belle institution de 
l'esprit humain avant le voyage de Christo- 
horo Colombo: aux îlés Antilles. La vérote, 
que la Providence avait relégrée’ dans ces : 
iles, ‘a inondé depuis toute ja chrétienté ; 
ét ces beaux b..... consacrés à la déesse 
Astarté, ou Décerto , ‘ou Mülita; ou Aphro.- 
dite, ou Vénus, ont perdu aujourd’hui toute 
leur splendeur: je crois bien que. l’ennemi 
de mon oncle tes fréquente encore comme 
des restes des mœurs äntiques; mais enfin, 
ce nest pas une raison pour qu'il affirme 
que ‘la superbe Babylone n'était qu'un vasté 

+504 €t que Îa loi du pays ordonnait aux 
femmes et aux filles des satrapes, voire 
même aux filles du roi, d'attendre les pas- 
sants dans les rues. C'est bied pis.que & 
ôn disait.que Îles femmes et les filles des 


hourgmestres d'Amsterdam sont obligées. par 
la religion calviniste de se donner dans Îles 
musicaux aux matelots hollandais qui revien- 
nent des Grandes-Indes. ut | 
_ Voilà comme les voyageurs prennent pro- 
baklemént tous les jours.un ahus de la loi 


pour Éa loi même, une grossière coutume 


.Eait pas dix onces de vérités. 


, | . 328 
ée bas, peuple un usage . de la œour. 
J'ai entendu souvent mon oncle parler sur 
ge : d sujet avec une extrême édification. 
l disait que. sur mille quintaux pesant. da 
æeletions .et. d'anciennes histoires, on ne tir£- 


« 


- Remarques s’il vous plait, mon cher Jec- 

Q ‘ Q ® ‘ é 
teur, la malice du paillard qui outrage .si 
‘Clandestinement la mémoire de mon onele; 
il ajoute au texte. sacré de Baruch: il le 


. falsifie pour. établir son b..... dans la ça- 
. thédrale de Babylone même. Le texte. sacré 


le. l'apoeryphe Baruch porte. dans la Vul- 


&ate: Mulieres autem circumdatæ funibus in vüs 
* .sdent: Notre ennemi sacrilège traduit: »Des 


femmes environnées de cordes sont assises 
. dans les allées du temple.« Le.mot femple, 
n'est nulle part dans le texte. 7, 
_ Peut-on pousser la débauche au point de 
vouloir qu'on paillarde ainsi dans les églises ? 
‘M faut que l'ennemi de mon oncle soit un 
bien vilain homme. | ee 

. S'il avait voulu justifier la paillardise par 
de grands exemples, il aurait pu choisir ce 
fameux droit de prélibation, de marquette, 
da jambage, de. quissage, que quelques sei- 
-&neurs de châteaux s'étaient arrogé dans Ia 
Chrétienté, dans le commencement du beaux 
gouvernement féodal. Des barons, des évêques, 

es abbés, devinrent législateurs, et ordon- 
æmérent que dans tous les mariages autour 
de leurs châteaux, la première nuit des noces 
serait pour eux. Il est bien difficile de sa-. 








0 
D 


‘129 

voir jusqu'où ile.poussaient leur Iégislatioh., 
s'ils se gontentaient de mettre une cnisse, 
dans le lit de la mariée comme quand on. 
-épousait une princesse par procureur; Où 
-s’ils. y mettaient les deux cuisses Mais 
qui est avéré, cest que-ce droit de cuis- 
sage, qui était d'abord un droit de guerre, 
a it vendu enfin aux vassaux par les .sei- : 
gneurs, soit séculiers, soit réguliers, qui ont 

, Sagement compris quils pourraient, avec , 
Targent de ce rachat, avox des filles. plus 
jolies. : | 

.. Mais surtout remarquez, mon cher lecteur, 
que les coutumes bizarres établies sur une 
frontière par quelques brigands, n'ont rie 
de oomman avec les lois des grandes na- 
tions; que jamais le droit de euissage n'a 
été approuvé par nes tribunaux;-et jamais 
‘les ennemis de mon oncle, tout avharnés 
qu'ils sont, ne trouveront une loi babylo- 

. nienne qui ait ordonné à toutes les dames 

de la cour de coucher avec les passants 

\ , 


+ 
nee amd CN 


4 





CHAPITRE TL. 
CU Ltée | 
| Woren fnfême gdébauché cherche an sub 
terfuge, chez les Turcs pour justifier les 
dames ‘de Babylone. Il prend Ia comédie 
-d'Arlequin Ulla poyr une loi des Turcs. 


La 


i30 
“Dans l'ortént ,e dit-il, vsi un mari répudié 
»sa femme, il ne peut ‘la reprendre que lors- 


rqw'elle a épousé ün autre homme qui passe - 


sla nuit avec elle, etc *).« Mon paillard: 


né sait pas plus son Alcoran que son Ba- 


ruch. Qu'il lise le Chapitre ll du grand 
livre arabe donné par l'ange Gabriet, et le 
© 48e para raphe de la Sonna; c'est dans ce 
Chapitre F intitulé L Vache, que 1e pro- 
. phète, qui a toujours grand som des dames, 

dônne- des lois sur eur mariage et sur ketr 
douaire: »Ce ne sera pas un crime,« dit-il, 
»dé faire: divorcé avec vos femmes, pourvu ‘ 


- { - 

"7 Er ‘süpposant que la loi : ere, elle prescrit 
seulement qu'un lomme ne peut repreñdre 
une .fesie avec: laquelie il a fait divorée que 
lorsqu' elle ést. veure: d'un autre -boume, on 


. qu'elle a éte repudiée par lui, Cette lôi au 
rait pour But d'empêcher’ les époux de se sé. 


parer pour des, capses. très-légères. Un homme 
riche a pu quelquefois, pour “Aluder la loi, 
fire jouer cette comédiè: 
Cest ainsi qu’en Angletérre un homme qui 
veut se séparer de sa femme avec son con- 
_sentement, se fait ‘surprendre avec une fille. 
. Diraït-on que par la loi d'Angleterre un bommé 
.ne peut se séparen dé/s8 femme qu'aprës avoir 
couché avec. une autre devant temoins? Ce 
serait inîfter M. Latcher, et ppetire l'abus:ti- 
dicuke d'une mauvaise loi pour la loi meme, 
Mais cette loi, quoique mauvaise, De prescrit 


: ni dans lorient ni dans l'Angleterre une action. 


contraire aux mœurs, - 








13% 


que vous rie les ayez pas encore touchées, 
et que vous n'ayez pas encore assigné leur 
rdouaire ;: ’ ét si vous vous séparez d'elles 
savant de les avoir touchées ét après avoir 
rétabli leur douaire, vous serez’ obligé de 
leur payer la moitié de leur douaire, etc., 
và moins que le nouveau mari ne veuille 
pas le recevoir. : 

Kisron ‘hecbalat doromfet' ernam rabola is- 
ron tamon ‘erg ‘bemiu ouldeg cbort caramou 
“fen, etc. E 

Il n’y a peut-étre point de loi plus sage : 
on en abuse quelquefois chez Îles Tures 
comme ‘on abuse de tout, Mais en général 
on peut dire que les lois dés Arabes, àdop- 
tées par les Turcs leurs vainqueurs, sont 
bien anssi sensées, pour le moins, que les 
coutumes de nos “provinees; qui sont tou- 
Jours. en opposition les unes avec les autres. 

Mon oncle faisait grand cas de la juris- 
prudence turque. Je m'aperçus bien, dans 
mon voyage à Constantinople, que nous con- 
naissions très-peu ce peuple dont nous som- 
mes si voisins. Nés moines ignoräants n'ont 
cessé de.le calommmer. Ils appellent tou- 
Jours sa rehgion sensuelle; il n'y en a point 
qui mortifie plus Jes sens, Uné religion qui 
ordonne éinq préères par. jour, l'abstinence ” 
du: vin, le: jeûne le: plus rigoureux, qui dé- 
fend tons les jeux de hasard, qi ordonne, 
sous peine de damnation, de donner deux 
et -demi pour cént- de son revenu aux 
. Paüvres, nest certainement pas une religion 





vONpREAETRe sf ne flaite,pas,.coyame -on l'a . 
tant dit, la cupidiçé ,et la mollesse. On $s'i-. 
maginè Chez nous que chaque bacha a pn . 
sérajl de: sept cents femmes, de. trois çents - 
concubines, d'une centaine de jolis pages, et . 
d'autant d’eupuques noirs: Ce sont des fables . 
es de nous, Il faut jeter au feu tout, . 
ce qu'on a dit jusqu'ici sur.les musulmans. . 
Nous. prétèndons qu'ils sont autant de sarda=. 
napales, parce qu'ils pe, croient. qu'ug seul, 
Dieu. Un savant turc de mes amis, npmmé 
Notmig *}, travaille à présent à l'histoire de‘ 
son pays; on la traduit à mesure; le. public 
sera bientôt détrompé de toutes les er< 
reurs débitées jusqu à présent, sur les fidèles 
egoyants. 


. oc . . 
€ ’ L " 1 EX + 1 * t 


.N x 





+ $ : h : ‘ ‘à . ‘. 

CHAPITRE IV. , 
_# 1, 4 0 ? ° . ut 1 . r Ja 
st D Des Rouges. ET 


PRE n …. | , ou "., OT um 
Qus M. Tabbé Bazin était vhesto! qu'it. 
avait.la pudeur. em recommandation! : Il dit 
dans un 6ndroit de son.savant hÿre,; page 5at : 
sfaimerais autant croire Dion Casims,: qué. 
vassure ‘que les graxes sénateurs de Rome : 
»praposérent :an décret, par lequel César, 


2 b : 


_ , 
e 





*} M. l'abbé Mignet,. conseiller au grand-comseil, 
neveu dg. M. de Voljaire. 


à "Jass: \ 
= È . 4 


133 

sâgé dé cinquante'sept ans, aurait le droit 
sde jouir de toutes les femmes ‘qu'il vou- 
vdrait.« — _ 

: Qu’y at-il donc dé si extraordinaire dans 
un tel décret? s'écrie notre effronté cen- 
seur. Il trouve cela tout simple; il présen- 
tera bientôt une pareille requête au parle- 
ment: je voudrais bién savoir quel âge il a. 
Tudieu quel homme! . Ce Salomon, posses- 
seur de sépt cents femmes et de trois cents 
coricübines, n'approchaït pas de lui. 


ec, 3, 
- ” / 





CHAPITRE Ve 

De là Sodomie. 
SE CS 
°" Mox oûcle, toujours discret, toujonrs sage, 
toujours persuadé que jamais: les lois r'ont 

u violer les mœuts, s'exprime ainsi dans. 

la Philosophie -de-l'histoire, page 535 »Je 
sne’ croitar Pas davantage Sextus Empiricus, 
»vqui prétend! que chez les Perses la pèdé 
vrastid- était ordonnée. Quelle pitié!-: Edm- : 
vrhèht imaginer que lés hommes eussent fait - 
rane lof,'-qui, si elle avait été ‘exécutée; ‘aut 
rrait détruit à race ‘des hémmes? La pé 
xdérastie, au-contraire, était e 3 } 
défendue dans le ‘livre . du: Zend, . et, c'est 
ee qu'on .voit: dans l’abrégé du Zend, le. 
xSadilér,, où il est: dit (porte 9), grilir a 
point de plus grand péché ‘  “" ."t 


\ 


/ | _ 134 . 


Qui croirait, mon cher lecteur, que l'en- 


.nemi de ma famille ne se-contente pas de 
. vouloir que toutes les femmes couchent avec 
Je premier venu, mais qu'il veuille encore 
_ insinuer adroitement l'amour des garçons? 
Les. jésuites, dit-il, n'ont rien à démêler ici. 


Eh! mon cher enfant, môn oncle n'a point - 


parlé des jésuites. Je sais bien qu'il était 
. & Paris, lorsque le révérend père Marsi et 
e révérend pére Fréron furent chassés dy 
collège de Louis-le-Grand pour: leurs. fre- 
daines ; maïs cela n'a rien: de commun avec 
Sextus Empiricus: cet écrivain doutaït de 
tout, mais personne ne doute de l'aventure 
de ces deux révérends. pères. 

Pourquoi troubler mal à propos leurs 
mâûnes? dis-tu dans l’apalogie que tu fais du 
éché de Sodome. Il est vrai que frére 
Marsi_est mort, mais frère Frépon. vit -en- 
core. Îl n'y a que ses. ouvrages. qui spient 
morts; et. quand .on dit de lui qu'il. est ivre- 
mort presque tous les: jeurs, cest pan:Ca’ 
tashrpse, ou. si l'on veut, par une espèce de 
métonypnie. DS ne sv tee! re *, 
 Tu'te cemplais à citer la: dissertation. de 
fen M. Jean-Matthien Gesner,, qui a.pour 
titre, Socratés. sanctus paderasta,,, Socrate le 


“ saint b.... *) , En vérité cela est intolérable; 





s, ‘ , ur ,": , . 


"et le céoirait, mon ther lecteur %''cela est 


fivhé ‘à la page 209 du livre’ dé" M. (Totes . 


> tès\ intittéé. Sapplcinent! à la Philosaphie de 
l'histoire, D, "NO 8 
TA 


RL 





239 


ä pourra.bien tarriver. pareille aventure 
qu'à feu:M. Deschaufour; l’abbé Desfon- 
taines l’esquiva. ot Un, , 
C’est. une chose bien remarquable dans 
l’histoire de l'esprit humain, que'tant d'écri- 
vains folliculaires soient sujets à caution. 
J’en ai cherché sauvent la-raisons fl m'a 
paru que les folliculaires sont pour la plu- 
part des crasseux chassés des collèges, qui 
n'ont jamais pu parvenir à être reçus dans 
Ja compagnie des dames: ceÿ pauvres gens, 
pressés de lears vilains besoins, se satisfont 
avec les petits garcons qui leur apportent 
de l'imprimerie la feuille à corriger, ou 
avec les petits décrotteurs du quartier ; c'est 
ce qui était. arrivé: à l'ex- jésuite Desfon. : 
tairñes, prédécessetur-de l’ex-jésuite Kréron *). 
-+ N'est-tù .pas hoñteux, notré ami, de rap- 
peler toutes ces ordures. dans un Supplé- 
ment à la. Philosophie de l'histoire? Quoi! 
tu veux faire l'histoire de la: sodomie? Il 
aura, aous- dit-il, cccasson encore d'en par: 
. ‘Len dans lun autre ‘ouvrage. Il va chercher 
j ‘a .un Syrien,. nommé .Bardezane, qui a 
dit: .que :chez les Welchès. tons les petits 
geærçons faisaiént. cette’infange, Pafa de gai: 


[A ‘4. 





L 2 , - 


+1 *) ‘Un ramoneur à face-basanée, :: | 
.' sfLe fer ent main, les yeux 'ceints d'en bandeuu, 

sr. S'allait glissant dans une cheminée, E 

11: s Quandide Spdome un .antiqus -bedeau 

> ,, ny Vint godpsser sa figure inclineg, ge. 


236. 
lois oi neoi.gamontai. , Fi,. vilain, -0$es-tu bien 
mêler -ces türpitudes : à: la .sage 1bieuséange 
- dont mon oncle s'est tant, piqné? oses-tu ox. 
trager ainsi les dames, et manquer de respect 
à ce poiit à l'augusté impératrice.de, Rus- 


# 


. sie, à qui j'ai dédié Je livre instcuctif et sage. 


de feu M l'abbé Rarin? ns 4 
- : . . . —.-  ... … Ê , so ot ht be, » 14 
os : pe, en ps mr s ,: , 


- * .* - D RS + LS » > + à 
:De J'Inceste, ° t ” ts 
32 M 


, . . ‘ | oo a À . L. .” ‘« | 
Ix ne suffit has au cruel ennemi. dé mon - 


oncle d’avoir nié. la Providence, d’ayois-pris 
le parti des: ridicules -fables d’'Hérodote 


contre la droite raison. ;: d'avoir falsifié Ba, . 


ruch et l'Alcoran, d'avoir fait l'apologie des 
b...,. et de la sodomie; il veut. encre .aa- 
noniser l'inceste. M. labbé' Bazin .a toujours 
été convaincu que l'inceste au premisrsegné, 
c'est-à-dire, entre le :père ‘et la fille, entra. 
la mère. et le filé, n’aijamais été permis .cheg 
les nations. pülieées. : L'autorité. paternelle, 
le respect. flial, ‘eu.'souffritaient: trop. - La 


nature, fortifiée par une éducation honnête, . 


__se révolterait avec horreur. 


On pouvait Æpouser.sa sœur chez les Juifs, 


jen conviéns. . Lorsque, Ammoa, ls de Da- 


vid, viola sa sœur'T'hamaer, fille de David, 
Thamar lui dit'en propres mots: »Ne me, 


»faites pas des sotfiées, car jeé''ne pourrais 


. 5 5 , Ê 1 ,. 6» n 
1j CHAPITRE VL . , 


æ 


_ ‘#7 
vsappotte®" Cet'opprébré. ' et ous pésséré 
spoûr un: fôk ; ‘nrais /démandez'-moi au’ rof- 
#mon' pére én'imeriage, et il:ne vous'refa- 
vsera pai.« 7. Toit 
* Cette coùtume est un''pex contradictoire 
avec le Liévitiqué; mais les’ contradittoires 
sæ eoncilient souvent. Les Athéaiehs :épou-" 
saient leurs ‘sœurs de père, ‘tes Lacédemo-. 
mens, leurs sœurs utérinés; ‘îles Egrptions, 
leurs sœurs de père et de mère. Cela n’é- 

. tait pas permis aux Romains; ils ne pouvaient 
même se marjer avec Jeurs nièces. L’em- 
pereur Glaude fut le seul’ qui obtint cette 
grâce du sénat, (Chez nous autres remués 
de bärbares, On peut Éposbr’ sa tifèce’ avec 
Hi peñfission nu pape, moyéinant fi taxe 
ordinhaîre, qui va, je crois, 'à quaranté mille 
ts écus en comiptañt'ieé mènûs frkis. J'ai 
‘toujours enteddu dire qu'il ‘ñ’en’ dyait ‘coûté 
‘que quatre-vingt mille francs à M: de Mont- 
martel. J'ed connais qui ünt conclié” avec 
letré niëces ‘à’ Hle méflleur marché.  En- 
‘fin, il ést'Mcontéghbhle que le pape à“ de 
droit ‘divin Ia puissance: de ‘dispenser ’ de 
‘toutés. Fi Iois’ Mon”“ünce trÜÿait même 
que, dans ann cas pressant, sa. sainteté ‘pou- : 
* wait pérnréttre "à un frére‘d'épouser s4 sœur, 
surtout #’ik s'agissait évideminent de Favan- 
tage de l'Eglise; ‘car mon’ oncle était très- 
grand seiritear Mu: papes ‘7 
A Flégard de la. dispense pout ‘Épousèr 
‘son pére, Üu sa mére, il croyaît le’ càs très- 
etibarrassañt ; et’ Gouta! ét: Jose le dire, 
| “+ 


... . 
! \ 


4 


- 188 

. que:.le- droit divin du SaiarPêre RME 5 
tendre jusque-là... Neus.n'en- axouss ce. me 

semble... auqun, exemple daas. l'hippire xpo- 
rne.- ° 


-Qvide, à la vérité, dif dans ogà “belles Mé- . 


- amorphosets DU nee 8 sets © 1 
, ten Me te ter er DO, 94 
Le, Leone Certes tanen esse feuntur ce 


., ;n.quhus.et .nato gemirir el.natu pren. e 
…  Jungitur, «& pietas geminato crescit umork. | js 
Ovide avait sang doute en vue les Perdaïs 
‘babyloniens, qué les Romairis Jeurs aus 
_accusaient de cette infamie. . n 
Le . partiean : des péchés de la chair qui 
“a écrit contre. mon oncle, le défie de. trau- 
ver, un .autre e que, ceJni. de  Gatalle. 
‘Eh bien! qu'en rés teraitil? qu'on n'aurait 
‘trouvé qu'un accuyateur , conire les Perses, 
et que par conséquent on ne doit point les 
juger, coupables, Mais c'est assez quun au- 
teur ait donné, crédit à .une fausse rumeur 
. pour que vingt auteurs. em goïent les écho. 
,- Les Hongrois aujours d'hui font, aux L'unçs 
mile eennohen ani n8 Lis pes . MIHx 
fond. és. : ? "+ T 
 . .Grotigs Ini-:même, dans. : son assez, murale 
Jivre sur la religion chrétienne, ‘ya, .jn 
. Gter la fable du pigeon de Mahomer.. An 
tâche toujours de rendre, sea epnemis © deyx 
- €t ridicules. + , 
.. Notze ennemi n’a pas. Ju ‘sans dome. un 
-Sxtrait da. Henda- Vesis he Z AROARSn : (CRED 





‘#39 

muüniqué dans Surate «à Lordis par un de 
cés nrages qüi subsistent eneore. Les igni 
cofes ont toujoërs eu:la:pertmission d'avoir. 
cinq femmes; mais il est dit expressément 
quil-leur ‘à: towjuurs été  déferidu d'épouser 
leurs cousines. Voila qui est: pesitif. T'a- 
vernier, dans son Livre IV, avoue que eette 
vérité lüi a ‘été confirmée pär un autre mage. 

Poürquoi donc notre: incestretrt adversaire 
trouve-t-il mauvais que M. l'abbé Bazin ait 
défendu les anciens Perses? pourquoi. dit.il 
qu'il était d'usage de coucher avec sa mére ? 
Que gagne til à cela? . Veut-il introduire 
cet usage dans nos familles? Ah! qu'il êe 
contente. des bonnes fortanes-da Babylone. 





a, + ° 2 v à PE ‘ 
rot fn CHAPITRE VII : 
5 ‘De li Bestiahité,' et du Bouc du sabkat. - 
":: EL’ ne manduaït plus aw harbare ennemi 
de mon pnclé que le péché de bestidlite , -il 
‘én ‘est’ enfin :eonvaincw. - M. l'abbé Bazin 
avait étudié à fond l’histoire de la sorcelle- 
rie depüis Jarnés et Mammbrès, conseillers du 
roi; $orciers &:la cour de Pharaon, jusqu’au 
réyérend pére Girard, -actusé jatidiquement 
- d'avoir: endiablé: Ia: demoiselle Cadiéré en - 
soufflant: sur elle. Il: savait parfaitement tous 
es différénts degrés par lesquels le sabbat 
et l'adbration -du: boue avaient: passé, C'est 


_ 


” 146 ‘ . 
bien dôntrhage que :se5- manuscrits: soient 
. pérdus ‘11 dit'ran: mot de ces ‘grands secrets. 
dans’ sa Philesophie de l'hitaire. »Le bouc 
säveé lequel ‘les sorcières étaient supposées 
#Faccoupler ; vient de cet ancien. commerce . 
dique ‘les Juifs eurent ‘avec les: boucs dans 
lé: désert, ce qui leur est reproché dans le 
SLA vitique.«  : "15 5 +: 
‘'t Remarquéz;-sil ons plaît, le discrétion et 
Ja'pudeur de mor:oncle. ‘Il ne dit pas que 
des'sorcières s'accouplent. avec un bouc, il 
dit qu'elles sont sapposées gaccoupler. 
"Et là-dessus, voilà mon homme qui sé 
chauffe comme un Cälabrois pour sa chèvre, 
et qui vous 'parle à tort et:à trarvrs de:for- 
nication dvec des ammaux, et qui vous cité 
Pindare et Plutarque, pour vous prouver 
que les: dates de la dynastie’ de Mendés 
éouchaient publiquement: dvec les boucs. 
Voyez comme .il veut justifier les Juifs par 
._ dés Méndésienines. : Jusqu'à. quemd: ontragera- 
t-il les dames? Ce d'est pas assez qu'il pro- 
situe les princesses. de Babylone: aux ‘mnle- 
Bers, il donne des boucs pour amants aux 
princesses le Mendés. Je l'attends aux Pa- 
risiennes. ‘ oi De 
… Il'ést:trés-vrai, ret je l'avoue en esupiant, 
. que le Lévitique: fait ce reproche aux dames 
juives qui erraient dané le désert: Je ‘dirai 
pour leur jusüfication qu'elles ne pouvaient . 
se: laver dans uif pays qui manqne ‘d'eau ab- 
éolument , et où l’on «est encore obligé d'en 
faire venir à dos’ de chamenu. : do - 


é4t \ 

pouvaient ehanger d'hnbits, ni.de souliers, 
puisqu'elles conservèrent:‘quarante ‘ans leurs 
mêmes habits par un mirdcie spécial. Elles 
maraicat. point de chemise. .Les. boues du 
pays purent : trés-bien les prendre pour des 
æhévres à leur odeur: cette conformité put 
étabdx quelque  galanterie entre ‘les deux 
espèces. Mon onele prétendait que :ce câs 
‘tsvait :élé-tiésrare dans le désert, comme il 
avoit vérifié - quil est asses rare en Calabre 
malgré tout °ce qu'on.en dit. Mais enfin il 
‘lui paraissait évident que. quelques. dames 
juives étaient. tombées . dans de péché. :Ce 
que dit-le Lévitique. re permet guère d'en 
douter. . On ne leur aurait pas reproché des 
intrigues amoureuses dont elles n auraient pas 
été coupables. .… : + -,: 7 

: .#Et qu'ils noffrent plus aux velus avec 
vlesquels ils ‘ont faraique.« - Livifigue, Chap. 
VIE ©. .... | 
_ »Les femmes ne forniqueront point avec 
#les bêtes. Chap. XIX. . 

La femme qui ‘aura ‘éervi de succube à 
“une bête sera punie avec le bête, et leur 
“ssanÿ retombera sèr eux.e "Chap. XX. : 

Cette expression remarquable, ur ‘sung 
rotombera sur eux, pfouve évidemment que 
“ks bêtes passaient alors pour avoir de lin: 
telligence.: : Non-seulement le. serpent et l’& 
. “nésse avaient parlé, mais. Dieu, après le dé- 
luge, avait fait un pacte, une: alliance .avep 
les bêtes:: ‘C'est pourquoi de très: illustres 
æommentateurs-trouyent la pudition des-bêtes 


’ , \ 





\ . . 

L | #43 oi 
qui avaient sébjngué des femmes, irèi-anas 
logue à “tout 6e qui est-dit des bêtes : dans 
la sainté Ecriture; elles étaient capables: de: 
bien: e? de mial. . Quand aux velus, on éroit 
dano. tout l'orient que cé sont 'des singes : 
Mais. il'est sùr:que les orientaux se sont 
trormpés :en icéla, Qar il n'y a point deiinges 
dans l'Arabie désérte Ils sont trop avisés 

ur venir dans nn pays. aride où il faut 
aire venir de loin le manger et le boire, 
Par les velus il faut. absolument entendre 
les boues. -4. € a 5 °s + h 

Il est constant que la cohabitation des sor- 
cières avec ua  bouo, la coutame. ‘de le baï- 
ser au derrière, qui est passée en proverbe, 
La: danse: ronde : qu'on exécute “autour de ini, 

les petits coups de verveine dent: on le . 
Sreppe;' et toutes les cérémonies. de cette 
orgie, viènnent des Juifs qui lés'tenaiént 
. des Egypteñs, car les Juifs: n’ont jamais rietr 
renté, 1 1 GE ni n 

… Je possede un manuscrit JU, qui a jé Crûis 

.de deux :müke. ans d'antiquités” il me. 
parait que l'original doit être du temps da 
mier Qu-du second Ptolemée;' c'est: nt 
tail de toutes: les cérémonies de l'adora- 
tion :de bouc, et:e’est probablement sur ur 
exemplaire de cet ouvrage dne ceux qui se 
sont adonnés: à la.magie, ont composé ce 

@won appelle le grimoire. ‘Un grand d'Ess 
frere nren.a offert:cent louis d'or; je nè 
l'aurais pas deoné pour deax.cents, Jamais 
de bouc ‘n’est appelé que le x daus-eet 


- -" . 4 
onxrager Îl:confondrait hien .tpntes les.maue 


yaises .cxitiques .de l'ennemi de feu mon 
oncle. D CE . " « "4 

. Ay reste, je suis bien aise, d'apprendre à 
la dernière postérité qu'un savant d'une grande 
sagacité ayant-ru dans ce Chapitre que M*** 
est convaincu. de begiqlité, a. mis en marge; 
Lisez bélises .. OU ot Ne. , 





“hr ‘à œ ts - ‘4 "a .! 


, — CHAPITRE VIE. 
"4,968 + | EL 


- 0 « 


Le. «1 D'Abraham et de Ninon: l'Enclon, ; 


.,. “ TS SE EEE 
 Moxsiur l'abbe Bazin était persuadé avae 
Qukelos. et..avec :ious les Juifs :orientaus, 
qu’Abraham était âgé d'environ trente-cisq 
ans quand, il quitta, la Chaldée. .Il'importe 
fort peu, de savoir précisément quel âge 
. avait le pére des croyants. Quand Dig noxs 
jagera.tous dans la vallée de Josaphat, il 
est prabable qu'il np mous punira,pas d'avoix 
été de.maurais chronologistes comme le,dé- 
tracteur de mon, oncle. Il sera. puni poux 
avoir été vain, insolent, grossier et calomnia- 
teur, et non pour avoir manqué d'esprit et 
ayoir: epauyé les dames. .:°... ; 
Ïl est bien vrai qu’il «st dit dans le Genèse 
qu'Abraham sortit d’Aran en Mésopotamie, 
âge de soixante et quinze ans, aprés la mort 
.de sün père Tharé le. potier:.mais il ast.dit 
- aussi, dans. la Genése que Tharé-san .pèrg 


« ‘ 
v sh 


ad 
Payet engenlié à, soixante ot dl rues cpl 
ga v jte RE ein cet cg dar | 
s0 james iquer J'an desrrieux prape 

L l'autre. : SL. Abraham. Aer it .de la DC 
va aprés | Ja mort: de, Hhsrésrigé. de des 
Cent img ans ;; et.si Tharé. J'avaitcen à L'âgs 
de, soixanté et. dixmiib, est. cher A bahaai 
avait juste cent trente-cimgran lesqu'ilisé 
mit à voÿager.. Notre, lour. adversaire ‘pre- 
se un autre système our, eBqUIVE la dif 
fculté; à : appelle. Philon, le. jaif., à ,60n::1e- 
qours, et'il croit donnër le-chapge.& môn 
£her lecteur, en, disant que.ka ville ,d'Arss 
est: la niême, que. Caxres,. i fe ni bien:sûg 
du. contraire ,et-je. l'ai. vérifié. sgr les: liqua. 
Mais quel rapport; je vous prie, da ville de 
Carrés at-ellé atée Pgo, d' Abrahsma- eÿ : dè 
‘ D 
"On. ” démandait BNCOTÉ à | mom nel com- 
‘nènt ‘Abrabams venu ide: Mésppotanie, pon- 
‘vait se: faire entendre à Memphis. Mon .oncip 
fépondait qu'il: ‘N'én, sawak. rien;: qi nes ék 
émbarrassait guère, qu'il. cmyait. tout ‘ce. él 
se trouve. dans ‘la sainte: Écriture, .sans > you 
lüir l'expliquer ;: et que. C'était. Faffaire dé 
messieurs ‘de Sorbonne qui. A8 sa:sent juiaais 
“rompés. ei, APTE 
. Qe ? Ve est | hien plas japactant, g'est : d'intr 
piété a L ent mare: Nes 

… EE nnase ar emmeidu pÊre des céoyan 
ge ja Farmeuge Ninon PEnctos . L'se-demande 
bmiient il se peut $ ire, que. Sas, âgée de 
‘e0ixante et quinze ans, allant:: de. Shger ? à 


\, "\e 





; +145 
Merhphis ‘ser ‘soù âme pour Chercher du'blé, 
enchantât fe@œur dù roi de la superbe 
Æxgypte, :et fit enstite le même effét sut le 
petit rêi de Gérar dahs l'Arabie déserte. "A | 
mépersil: àicette difficuité par letemple’ db 
ANnon, rOnsäitc ditil, squ'a l'âge de quatre- 
saviapts ‘ans, Nihbn'sut'inspirer à l'abbé Gé. 
s#doin ‘des : sentiments he sont faits qué 
“pour a jeunesse: du Tâge viril.& ° Avouez, 
amon:cher lecteur; qué voilà une plaisante 
manière d'expliquer l'Ecriture sainte; il veut 
dégayer,:il croit que v'ést là le bon ton. fl 
“veut imiter. #ion oncle: ‘mais qhand certain, 
arimal: &'-longues- ureilleë veut donner là 
pate: comme le'pétit chièn, vous savez commé 
ôn f8”remvoie. + "te 
:: se trompe ‘sûr Fhistoire moderne commé 
sur l’ancienne. Personne n’est plus en état 
que: moi de‘rerdre opte 'deÿ dernières 
#immées de mademoisellé''de FEnclos, qui ne 
œessémhhait en .iiën: 4 Séra. ‘Je suis son lé 
gatäire. . Jé l'éivuë les dérniétes années de 
sa vie. Elle-était sèche comme une momie. 
H*est vrai qu'on' lui présenta l'abbé de Gé- . 
doin ‘qui:sortait alors des jésuites, mais non 
pus pour’lés mêntes raisons que les Desfon- 
taines et les Fréron en sont sortis. , J’allais 
quelqieféis ‘chéz'elilé avec ‘cet abbé qui n'a- 
vait d'autre mrisoh que la nôtre, 11 était fort 
éloigné de sentir dés désirs pour ‘une dé-. 
crépite ridée qui n’avait sur Îles os qu'une 
ptau jaune tirant sut le noir. ‘© 
; . . ." | ? 


+ Voitaire.: ‘Tome Æ, 


“t146 ‘. 


11 .MGe: s'était point . l'abbé de Céder ‘à qui 


‘Châteauneuf, frère: de celaf qui.avait:été- 


4Vambassadeur’ à Constañtinotilé. : Châteanenf 


‘ori émputait cette folles c'était à l'abbé'de 


s'ävait eu-en effet'h fântsisie de concher vec 
_'elle virigt añs’ anparäraïit: ‘File’ Était encore 


.wdit l'abbé « 


‘assez belle à. l'âge. de près de.soïxrantei an- 
nées: Elle. lui donna: en riant‘uh rendez- 
-vous pour un'‘ceïtain jour du: mois. »£t 
.ypourquoi ce are plutôt: qu'un'autre ?« lui 

_ Chôtanmeuf. — »C'est que 
j'aurai alors soixante, ans:juste;c ‘dur dit-elle. 


. Voilà”la vérité: de -éetfe-histonette: qui à tant 


.Couru:, .et que l'abbé de Châteaunguf, mon 


bon parrain, à qui :je dois. mé baptôme, . 


.: m'a racontée souvent’ dans mon enfante,. . 


‘pour me former l'esprit -et-le cœur; ‘inais 
mademoiselle J'Enélôs ne s'attendait pas d'être 
un ‘jout coïnparée ‘à Sara ‘dans: dn lbelle 


fait contre mon onclés: -5.2 214.7 41,5 tits 
. : Quoique Abrahan£ ‘ne.-m’aît: puintintis ‘sur 


4on testament, et! qué Minoi "l'Enélos! neait 


"mis sur le sien, .cépeñdant jé la’ quitte äci 


pour le pére des’croyants:'" Je isuis 'ébligé 
-d'appreïidre à l'abbé Eoa....;"détractenr à 
zmon onclé, ,ée que ‘pensent d'Abralrany tous 


‘les Guëbrés que j'ai vus nié més voyages. 
"As, l’appèllent Ébrahint, et. ti domaerit'lé sur- 
‘ sm0in de Zerardikt;: c'est notre’ Zoreastké: ‘Il 


è 


+ 


.èst constant que ces Güébres' dispersés ;''<et 


qui n'ont jamais été méêlés avec les authes 
“nations, dominaient dans l’Âsie ‘avant ‘l'éta- 


“blissement dé là horde jüive, et qu'Abratiam 





. ‘447 

. était de: Chaldée,, puisque le’ Pentateuque, le 
- dit. . M. l'abbé Bazin avait approfondi cette 
matière ;. il me disait souvent: »Mon neveu, 
:#op. ne: connait pas assez les Guébres, on 
-vne ,0amnait, pas ass6z Ibrahim;. croyez-moi, 
‘lisez ,avec attention le Zenda-Vesta et le 
“ , - … CHAPITRE IX. 
5e qu, NE .. ; 
=. : + De. Tbghes, de Bossuet,. et de. Rollin. 


tx 


_£æts:.chariots .srçgés en guerre par chaque 
° Ÿ  … + . FR, 
7 


548 

: borte ;-tela ferait un :milKôn: de’ solatà dures 
Mine seule ville, sans tompter lés -cochers 
et les: guerriers qui étaient sur les charièts, 
te qui ferait encore ‘quéranté mille komities 
de plus, à deux personnes seulement’ far 
chariot: ‘7 L DE te * 
‘-Mon'onéle rémarquait très-ristement -qtsb 
eût falla au moins einq ôu six millions d'ha> 

_ bitants dans cette ville dé Thèbes pour foura 
nir ce nombre de guerriers: ls savait Qu'il 
ty: à pas aujourd'hui plus ‘de trois miMiorré 
de têtes en Egÿpte; il savait que Dicdoré 
de Sicile nèn admettait' pas’ davantage: de 
son temps: ainsi il vabattait beaucoup’ de 
toutes ‘les exagérations de’Tantiquité. ‘ : -‘:i 
"#11 doutait qu'y eût et: üun'Sésostiis qui 
partit d'Égypte pour ‘aller conquériu leménde . 
entier avec six cent millé hommes ét : vingt: 
sept. mîtle ‘chars * dé ‘guerre. Cela lt" 
taissait - digne de Picrocole dans Rabeléÿé: 
Da manière dont cette : conquête :-du ‘‘mbridé 
entier fut préparée,’ ti : paraissait encôt@ 
plus ridicule." ‘Lé père: de Sésostris ‘avait 
destmé son fils à cette belle ‘expédition: 5&r 

- a foi d'un songe; car les songesulorsétaient -, 
des avis certains envoyés par le ciel,‘ et: lé 
fondement de toûtes les entreprises. Le bon 
‘homme, dont on ne dit'pas même je noi: 
d'atisa de 'destiner tous lesiénfants qui étaiet 
tiés le même jour que ‘son fils ‘à l'aider dans 
la conquête de la terre: ‘et’ pour ‘en ' fire 
autant de héros, il ne léur dontait : ä''dët 
jeûner qu'après. les arois:-fait ‘éourir ubbit 


L 








:3149 
qustre-wingts.sfades tout d’une häleine: c'ést 
bien courir dans un pays fangeux où l'on 
. gafonoe jusqu'à mi-jambe, et où presque 
tous.les messages .se font par bateau sur les 
EBAAUZ... , .:. | 

ue fait l'impitoyable censeur de mon 
ancle ? au lieu de ;sentir tout le ridicule. de 
cette histoire, .il s’avise d'évaluer le grand 
et.le petit stade, et il.croit prouver que les 
petits. enfants destinés, à, vaincre .toute : la 
terre ne couraignt que trois de nos grandes 
ligues et demie pour .avoir à déjeûner. : :: 
»: ÎL.s’agit bien vraiment de savoir au juste 
si Sésosizis çomptait par grand ou petitstade, 
lui qui n’avait jamais entendu parler de stade, 
qui est une mesure grecque. Voila le ridi- 
cule de: presque..tons les. comimentateurs . dèg 
scoliastes;. ils s'attachent à l’explication ar- 
bitraire d’un mot''mutile, et négligent le fond 
des:.choses. .. Il est question ici de détromper : 
les, hommes sur les fables dont onles a bere 
cés depuis.tant de siècles. Mon oncle, pèse 
” Jes. probabilités .dans. la balance: de. ka rai. 
son; il rappelle.les lecteurs au bon sens, gt : 
on. vient now parler de.grands et. de petits; 
aades. ‘7. , ….  …... : ls 
.-Favpuerai..engore que mon ongle levait: 
los épaules.quand ïl lisait. dans Rollin que : 
Xerxés. avait fait donner trois cents coups * 
de fouet:à la mpr;.qu'il:avait fait jeter danse : 
l’Hellespont. une..paire. de menoattes pour l'en-: 
chaîner; -qu'il : avait écrit une lettre mené 
çante ‘au. mont: Athos; et. qu'enfin lorsqéil : 


PPS 


156-- - 

arriva au’ Paë des’ Thermopylés; où deux : 
hommes de front ne peuveñt passer, il:iétait t 
suivi de cinq millions dèux cent quatre-vingt 
trois mille deux centvingt persoanes, come : 
le dit le véridique et exact Hérodote. - :' :: 

: Mon oncle disait toujours, serréz, serrèk, 
en lisant ces contes de ma müèré:loies. li 
disait: Hérodote a bien Fait d'amuser et: de: 
flatter des Grecs par .cés romans, ‘et Rollin: 
a-mal fait de ne les pas’ rédüire'a leur justé:: 
valeuf en écrivant pour des Français du dix-; 
-hüitième siècle. - + " "  """ " ‘'"v: #1 


oo tour out cg 

Pr pal ur ni 

ot æ } - fs TT if voor 

, 7 CHAPITRE... 

- Des Prétres ou Prophètes, ou Schoen à tal ; 
à. : cote Cou e c 


Ps CEE D ri: - 
Our, bärbare, les. prêtes d'Égypte: s'ap.t 
pêlaient schoen, et. la Genése: né leer :dotine: 
pas. d'autre nom; -lài Vulgate même reñd ce:t 
nom par, sacerdos. Mais -qu’importent” les: 
noms? Si tu avais su profiter: ‘de la ‘phälo-« 
sophie de mon oncle, tu : aurais -recherché. 
quelles étaient les fonetions de ces: schoen,t 
leurs sciences, leurs impostures; tu auraisi 
tèthé d'ajprendre si:nn schoon’étsit toujours, ; 
en Egypte, un homme constitué en: dignité,” 
comme parmi nous un évêque, et même an 
archidiacré;: où si quelquefuiaion serrogezit}, 
le titra de schoen, ‘éomne on s'appelle park: 
nous monsieur l'abbé; sans abbaye; si un schoen, , 
pônr avoir été ‘précepteur d'un grand -aci- 





134:, . 


goenr, et..pour.être.noupri, dans #a maison, 
avait la. droit d'attaquer impunément les vi-” 
vaote et les morts, et décrire sans esprit 
conire des Egypthiens qui-passaient pour en. 
avoir. + nn 
| Je. ne doute. pas qu'il n’y aiteu des schoën 
fait-savants;. par exemple, ceux qui firent: 
asgaut.de. proiliges.savee Moïse, qui chan« 
gèrent toutes les eaux de l'Égypte en sang, 
qui couvrirent tout le pays de grenouilles, 
qui rent naître jusqu'à des. poux, mais qui 
ne purent les chasser: car. il y a dens le, 
texte hébreu: »lls firent ainsi; mais pour 
»chasser les poux3 "ds" ne -ka purent.« La’ 
Vuignte les traite plus durement: elle dit. 
qu’ils ne purent fnémé produibe des poux. 
Je:ré sais-sitm-es sehoen, et si. tu fais 
ces beaux prodiges, car-on dit. que tu es 
fout anitis-. dans-des-mysfères des schoen de: 
de. Saint-Médardy wais. je préférerai toujours, 
ux. sshoen.: doux, ‘modeste, honnête, à un‘ 
sehoen qui dit des injures .à $on prochain; 
à-un schoen qui cite.souvent à faux, et qui. 
raisonne oomme il cites à un schoen Rs 
pousse l'horreur jusqu'à dire que M. l'abbé 
Basin -entengait mal le grec, parce que son 
typographe a oublié ud-sigma, et à mis un, 
oi pour un Ebe- éopruie ee 0 07, es 
s4kh!:imonfils, quand'on. a calomnié ainsi: 
Îés nsgrts} ill Faut faires‘pénitence le ‘reste. 
de:sar ie: + -. 1 D «at 
" TE PE me 1. ° 


2 
, ‘ . “ 
si a, «dd. ., PRE | = e 





matt ME ST ta | sue r ts: Le t pe 55 
TS "CHAPITRE KE 
"9 >". n Ua  tupatss 
es so Hi à D Fee, de a La Tanté 
fr à 27€ 
| te passe, sous siléaon, ge, infinie d me- 
den es méprises ” du .schoen- enragé, cantre man 
MAIS. .L pre demande, imou cher. lac. 
x Fm da xous faire remarquer 


LA 


comme,il es$ malin. M: l'abbé .Bazin- avait: 
dit, 8 temple d'Hercule. à Tyr n'étaiti 
Des de plus rangienss Les. jeunes damesqnii 
E sgrtent de l'Opéra çsomique pour: aller chant 
tr:à table Les jolies chansons :de.M., Collé x 
les, jennes. officiers, les Conseillers , smÉtai 
de. grand. chambre.r-MM. ler fermiers-gérière 
AU, ehfn tont, ce. qu'onsappelle. à Paris Ja. 
bopne. compagnie, se saueigront. peut-être. fasta 
Ali -Æaxoir. .en,, quelle. gnnée, le. tapple: 
: KE aale fut bâti Mon aude le: caxaïbte 
AR impkaçable:perséeutaur .se, banfente de. 
raguemngnt quil était pas ang Me 
Hl a; ce,nest,.pas À ,répondre:.il 
dire. en quel, Hemps Ja. ville fat. bâtie. Cest) 
un. point. AU lgtéressant. dans, la situation: 
P ésente de: urope. Vaici. Les Propres pari 
N' de. Pabbé azin:, et 1.160493 
est. dit dans, les Xnneles dela Chine que 1 
4 Le he Cr saprifnient d ans MA') 
ENT Celni., cule à. Tyb De -parait! 
Ha étre des plus. anciens, , Hercule :parfun. 
vlamais chez ANEUR. perle qu une dirinité : 4 
"2er e; cependant. le temple de. Cyr. 


vest trés-antérieuï à celui de Judée. Hiran 
ven avait un megmifigne;: lersque Salomon, 
vaidé par Hiram, bâtit le sien. Héredote, 


rqui voyagea éhéz Les Tytiens{ dit qe de 


»son temps les archives de Tyr ne donnaient 
se .tè ‘que? déut mille ‘trois éerils dns 
sd'antiqrité.g "rt a ie pe RUE 
"1 eniclatr par late ‘T6 temple ‘de Tyr 
m'était antérieur <: :celni '&e' Salorhon qué 
d'environ douze cents années. Ce n’est pas 
lé une antiquité Bien’ reculé! comme tous 
les, sagès ten ‘conviendront. * Hélas ! : presque 
toutés nos antiquités ne sont que d'hier; À: 
n'y:a que’ quaire mitle- sir 'éents’ äns' qh'on: 
élevarus- tople ‘dans Tÿr. Vois seritez:: 


avai léttons, .combibn-quatre-tillé slt" cents: ” 


anis. sont :péu: de :chôsé dis ‘léténdire ‘dés’ 
siècles, combien nous Sommes peu'de chosé, 
et::varfout: évtiibien ati ‘'pédant érguefiloti 
emipen de êhose, 6 ou 1 Jui u 
.s Quant au divin Héreulé,- dieu dé“yr; qui 


dépacels cinqtatite ‘démoiselles: à uré ntit,, 
mon onck "ne: lsppélle ‘que: dièu  secendüire 


' 


Ce n'est.pas qu'il eût trouvé ‘quélque . dutre ‘ 


dieu: des Gentits -qui en eût: fait davantage,“ 


mais : il: avait ‘dé trés-boïñnés$ raisons pôur : 


croire que tous les dieux:-dé l'antiquité, ceux ‘ 


mêmes ‘mdjordm gén, iétdient que dés 
divez du second ordre,” 'aurquel$" présidatt" 


‘dde. forrnateur , ’ té: wditte ‘de  'uñivéts, £ 


14: Deus éprinius Ldes “Rornaihs ;: ke'-Knef des 


céyptiens, Yluñe. des Phéniciens,: le Miñka 
dés Babyloriens, lp: Zeus ‘des Grécs ; tait. 


RS 


Pan 


° 154% 
des 'disax et; des ‘hanimes, Fesod.des.antiene: 
Persans. :: Mon: ontle, adoratenr de Ja. Divi- 
nité,. 6 <bmplaisait à voir. l’anivers «entier... 
adorer un. Dieu ‘unique; malgré des sepersti+ 
tiois abominables- dans ‘lesquelles ‘toutes: lom... 
nations anciennes, excepté: : les letirés chinois,: : 
so sont ; plongées. tent. 


2,7 e 
Ca £ « , . : ” 2 
. 





° 
sl 


ee 9 

D . . e , . 
at ee | GHARIRE XI - us. 

Di ur Lou ue 


ii: , . Des. Chinois, Dour ne ge 


Qwz. est donc.cet acharnemeut de notre. 
adversaire contre. les Chinois, et contre. tous, 
les, gens sansés de l’Europe qui rendent ju, 

anx--Chinojs ?, Le barbare g’hésite point. 
à dixe que les petits philosophes. ne don-. 
suppt .une.si haute antiquité à le Chine que, 
"pur: .décréditer l’Écriture.€ ; ., 
orf-: C'est. po -décréditer l'Écritaxe!: 
é que Y'arvhecèque ‘Diayarette, Gonsates: 
pa Mendoza, Hennengius, Louis de Gusman;; 
Sommedor, et tous ‘les missionnaires, sàes: 
enoxcepter .un seul, .s’accordent à faire veie: 
qe les Chinois doisent êtré rtemlés dla 
cv è e ‘depurs ‘eraq ‘m 
aundes? : Quoif 'est_pour insulter à la rebi 
chrétienne. qu'en dernier: dieu r: le. pére 
venin a réfu “y avec tant d'évidence, le: 
chimère d'une prétendue colonie .-énvoyée . 
d'Égypte à la Chine? - Ne: se lassers-tron 


% + 


at 
jathers : au rbont de nosrterres:: occidentale 
de’centester aux peuples de: l'oréent leurs’; 
itres, lettre arts et leurs usages? Men:-oncle. 
était fort jirrité contre eette témérité ab-.- 
surde. Mais comment accorderens-aous le : 
taite. hébreu 'arec le:samaritain ? : Eh, mors 
bleu! comme vous pourrez, disait mon -on« « 
cle; mais ne vous faites pas moquer des 
Chinois; laissez-les-en- paix - comme ils vous 
y küssent. or 
EÉconte, ciuel: ennemi 'de fe mon cher 
oncle; tâche de répondre à l'argument qu'il 
poussa vigoureusement dans sa brochure en 
quatre volumes de l'Essai sur les Mœurs et 
l'ESpiät des nations. ' Mon ‘oncle: étéit ” auÿli 
séyanit qué toi, mais il “était mieux ‘savant, :- 
comme dit Montagne , ou situ veux il était : 
aussi ignorant que toi, (car en vérité. que > 
savons-nous?) mais il raisonnait, ik ie eora- - 
piiait pas. Gr voici comme il raisomme puis- 
samment dans le premier volame de cet: 
Essai sur iles Mœurs, ebr.,; ohapitre pre- 
mie. où’ se :moue .de -beaueoup: d'hès : 
stairest:  : er eg cet, 
:#Qu'importé, après tout, que 0es: livres. 
yrenfermeñt, ou non, une. chranologie. tou- y 
»jours sûre? Je veux que-nous ne sachions:; 
vpas en quel temps précisément vécut Char-" 
slemagnes dès:qu'il.est certain qu'il à fait» 
de: vastes : conquêtes. aveci: de: grandes. .av-'; 
sniées; "il est clair qu'il est né chez use! 
>asion nombreuse, formée ‘en: corps: da: 
»ponpla:/par ge: longue::suite. de ‘mécles.: 


- 


A 





2 

Puis, donc. que Wempprenr.Hho, qui vivait 
x}neontestablement, plus. de denx mille. quatre 
sçents. ans:avant..notre ere, conquit toutile 
»peyxs. de Ja .Gorée,.il est. indubitable .que son. 
peuple était: de l'antiquité la plus reculée. 
+De plus, les Chinois inventèrent un <yde, 
vun COmput AM, Commenge ;deux.- mille [gix 
voent, deux ans, ayant, le nôtre... Esticer à 
snons à lenr.contester une-chronolagie un. . 
xanimement. reçue chez eux; à. none qui. 
savons, apixaute", systèmes. différents- pour; 
»copypter.les temps anciens, et. qui. ainsi n'en; 
YAaTQNn$ , pas un ?4. rot ie gt os ion 
Les hommes .ne multiplient pes aussi. ai, 
ssément quon lé pense: le.tiers des. enfants, : 
»est-mort cap hôut de, dix..ans... Les. calçu«, 
»ltegrs. dela propagation da l'espèce. he. 
»maipe.ont remarqué quil. faut .des : circone, 
_»stanc fararables et xares Dour qu'une ner. 
stion paggroise, d'un, vingtième, au. ont -de.. 
»cent ann qua et jines-souxent il arrive, qua. 
la peuplade. diminue, su.lien d'augmenters, 
#De savanté chronolpgistes ont supputé qu'une, i 
Sspale Famille. après le déluge, toujours 06. 
»cupée a. peupler, st.ses enfants s'étant 00e 
veupés de méme, 1} 4e. trauva en, deax, cent: 
»Cinquante ans heancanp. pis d'habitants que. 
»”eu Contient, aujourd'hui l'univers. / 1l,sen,. 
vfaut beaucoup que le. Talmud, es les. Mille. 
‘ set une Nuits aient inventé rien de plus ab- 
»surde. On ne fait point ainsi des enfants 
»và coups de ‘pluie. "Vôÿez nos' colonies, 
vvoyez ces archipels imménses de l'Asie dont, 


254 - 
silné abit persénne: Les Maldives: Yes’Phl: 
#ippines, les’ Moluqaes n'ont pas'le nombré 
#lhbbitants nécessaire.': ‘l'ont cela ‘est eu- 
_ *ore une nouvelle preuve db la ‘prodi- 
rgieuse antiquité de ta popalätion de Lx. 
ȃhive. & CT t F1 v0e 
2H n'y a rien'à répondre, mon ame" tire 
f Vioièi ‘encore comme thon oncle'‘raison- 
naft. "Abraham s'en va chercher du blé ayec 
su femine en Egypte, l'année qu'on ‘dit: être 
là xo17e ‘avant notre ère; il y 4 tout juste 
tdis ‘imile sept cet quatorze ‘ass "c'était 
quatre cent vingt-huit ans après’ de” déluge‘ 
uMverse}. ”IL va Rtroûvét lé raôn', T6: Foi 
dEgÿptes il troave des rois partout, à" S0- 
dome, à“ Gémorrke, à Géraï, 4 Skleni'! déj à° 
même. on: avait bâti la tour: de- ‘Babel ‘envi- 
rün trois Cent quatorze ans ‘avant le 'v age 
d'Abraham êén gyrte.' Or ,' pour qu'il ÿ' 
aft-tant'de-rois’; ét qu'on’ bâtisse de s bel- 
lé tours, il est chair qui ‘faut bien des sië- 
clés: L'abbé Bazin s’en ténait Lt il Fais" 
lé: lécteur ‘tirer ses conelusions. ‘| 
-O Fhônime discret que feu M. Pibbé Ba-° 
zin°! aussi avait-il vécu rm EM 


Dr es du écle: Dis-ici se tu Lure 
et Je te‘ , 


… 
- , 
{ . + . a sors 
4 ‘ . . . 





æ. 


/ «28458 


’: LS ,* . i tp 1e se Lotinus 2 v tétee 
Fe...‘ : : CHAPITRE XIII 
° 4. , , PE .) °, ee" . "1" r:! L e } , , ‘ »\ 
De l'Inde et : du Veidans : : ei 
=, | OP CET EE TE H ; 


+ L'an Bain, avant de mourir, envoya à 


* la bikliothèque du rei le plus: précieux ma- 


‘ nuscnit qui soit dans tout lorient. C'est un 
: ancien commentaire d'un: bremé nommé $bu- * 
montou sur le Veidam, qui est le livre «a- 
-«cré des anciens brabhmanes. Ce :mannserit 
*88i Ancontessahlement du temps où l’ancienne 
religion des gymnosophistes: commençait : à 

58e corrompres c'est, aprés nos livres.saerés, 
«le monement la.plué respectable de la.cro- 
- yance de: l'unité .de Dieu; iL .e$t ‘intitulé : 
chzour-Vieitdam, comme: qui, dinait Je:vrai Vei- 
dau, le .Veidam. expliqué, le pur Veidam. 

:Qn ne. peut has. douter : qu'il n'ait été fécrit 
“avant J'éxpédnion d'Alexandre. dans :les ,]n- 
des, ipuisqua long-temps avant. Alexander, 
:J'ancienne :religion chramine ou abramihe, 
. l'anéien culte enseigné par Brama, avait été 
‘corrompu par des superstions. £t per ‘des 
: fables: Ces superstitièns même. avaient :pé- 
métré. jusqu'à la Chine du temps ,de- Gonfnt- 
ape, qui.xivait.enviroiv trois cents ans rarant 
Alexandre, L'auteur de: l'Esour-Veidem eam- 
at toutes ces .superatitions qui commençaiéat 

à naître de son Temps. On, pour quelles 

“ient pu périétrer de l'Inde: à la Chine, il 
faut an assez grand nomhre d'années: aimsi, 

quand hous supposerons que ce rare ma-. 


- . 159 
nuscrit à été écrit environ quatre cents ans 
avant la conquête d'une partie de l'Inde par 
Alexandre, nous ne nous éloignerons pas 
beaucoup de la’ vérité. - : ; 
.* Shumonton combat toutes les espèces d'i- 
- dolâtrie dont es Indiens commencaient alors 
*â:être infectés; et ce qui est extrêmement 
- ‘impertant, c'est quid rapporte les propres 
“paroles du Veidam, dont auoum..homme en 
“Europe, jusqu'à présent, n'avait connu en 
“seul passage. Voici -doné ces propres pe- 
‘roles du Veidam attribué a Brama, citées dans 
-TEzow=Veidam. - . . ._ 
+ :»Cest V'Étre saprême qui .a teut créé, le 
-swensible et l'insensible:' il y'a1.es quatre 
:säges différents: tout périt' à la fi” de cha- 
“que âge, fout est:submergé; :et le. déluge 
rsest un passage dun äge:à J’antré, etcx. : 
---#Lorsque Dieu existait seul, et: que ‘hu 
“autre étre h'enistait avec Jus,il forma ‘ke 
-sdescin de créer le monde; il.créa d’aboïid 
‘sle temps, -ensafte l'eau et la terre, et du 
wmélange : des cinq ‘éléments, ‘à savoir, la 
:sterre, l’eau: le feu: lair.et la lummére ; il 
‘sen forma lés' différents: core, et leur denna 
-#la tetre pour leur base. ‘dl fit ee globe 
‘sque nous habitons en forme ovale ::comme 
ser œuf, ‘Au milieu de la’ terr@sest. la plus 
iskrate de: toutes les montagnes nommé Mé- 
isrou (c'est l'Immaüs). .Adimo (c'est le nom 
dr: prémier . hoïmné) .sortit des. mains ds 
seu; Pocriti est le. nom de son ‘épouse. 
Fi 53.7 PL E  , 2? r 


1 mL she 1, 


Lé 


260 | 
+D'Adimo sait: Boume varoil fe loilégisle- 
. Meur, des nations -et,lepéré.des Bramess: 

prenve. non moins fprie: here: 1Hèvre 

“fut ie long-temps.:arañt Alexandre;.-1880st 
pe les noms. des: fleuves. t .det mentagnes 
:de J'inde sont Fe mêmes. que. dape la :dlge- 
-stpit, .qui .est la: lgngne neacvée ,dhs- 
manes, On ne. troûre -pas dans .l'Eseër- 
‘Yeidare nn.seul. des noms que les. Grecs don- 
,nôrent âux pays. qu'ils subjugmérent, : L'inde 

_ s'appelle Zomhoudipe, -le..G Gang, Zanoaki,rle 

. mont Jrmmaüs .Néron, eff ce par af 
. Notre ennemi, jaloux, deservices que l'aù- 
bé Bazin a rendus aux. letires,: à la : 
et à la patrie, se ligue avec ke plus: impls- 
-cable ennemi deinotre chère paire de.na8 
“ettres et de potre religion, le do ctenr Waë- 
burton, devenu, je ne sais, comment, .évque 

de Glocester, éommentateur de Shehespiéare, 

, «ét anteur d'un gros. fatras outre : l'inwaorte- 

‘lité de l'âme, sous le nor: de la, dirine: lé- 

-&ation .de Moïse : il rapporte. une . objection 

e.ce brave prêtre pérédque contre: À 
sion . de l'abbé Bazin. ben oatholique:, et 

contre l'évidence que J'ÉcourrVeÿlam .a é& 
écrit avant: Alexandre. Voici ‘objection de 

erèque. : +) +1 
”»Cela est. :anssi judicieux : l de serdit 

-2d'abserrer que les annales UE Savrazinsiet 
sdes Tures ont été écrites avant. -kès con 
siquêtea d'Albxandre, perce que nona-n y Fe 

-»marquons point les noms que les :Grées 

| ’imposérent aux xivigres,, ay : villes Faux 


6: 
soentrééé qu'ils iconnuirent de l'Asie ‘hi. 
“néure, et qu'on 'ny.lit que Îles noms an- 
sciens qu'elles avaient depuis Îles premiers 
‘temps. Il n'est ‘jarvais: entré dans a tête 
sde ce: poËte, 'qué les’ Indiens'ét les Arabes 
‘spouvhent exnéterment' avoir Fa même ervie 
vdè- rendre, les noms primitifs ‘aux lieux d'éù 
-sles Grecs avaient été chassés.  "  * ° : 
- WVavBarton. ne connaît pas’ ‘plus Tes vréi- 
semblances que: les biensances. - Les Tarts. 
et les’ Greck modernes ignôürent aujourd hi 
Yes anciens noms: dû pays’ que fes uns habi- 
nt eu vainqueurs'et les autrés en esclaves. 
“St nous détertions ut #néfén mahuscrit grét, 
“dans. ‘lequel -Stambow':füt ‘appelé : Constantt- 
‘heple,. l'Atméidam ‘Hippodtomné, ‘Süntari 
#auVourg : de’ Chategdomé ;: Fe Cap Janissati 
mtomontoire de Sisée, 'Carà Déngtiis lé Font- 
Æuain,ete. news contlériüns que: cé manuscrit 
“Qt d'un tTomps qui 4 prétédé MahometTf,' ét 
, nous jagterions cé manse#it trés-artcièn , ‘sl 
ne contenait que es: dogines: de''la primitive 


* est donc: tés-vrafsemblable ‘que ‘Te 
“‘brachmane"qui écrivait dans” le‘ Zoirbouttip, 
“cestä-dire airs Finde, écrivait ‘avant ‘Alé- 
xandre qui donna un autre nom au Zombou- 
idipts ; et cette: probabilfté ’déVienff un ' certi- 
tuile ,: lorsque” ce ‘brathiränè"Écii" dans ‘lés 
--promivrs temps de Ka :co#Pupfiün ‘dE $a ‘rel- 
om e"éridémmierit 'anivériettre d'lexpe- 

‘dtion d'Alexandfé: © ©" ‘ts ét Piste. 
* «WVarbarton, de qui: Pabbe: Bazli ‘avait ré- 
_ 7" 


levé .quelqnes fautes avec. sa eirconspection 
ordinaire, sen est yengé avec toute AVE: 
du pédantisme. . Tl s’est imaginé, selon, l'an 
cien usage, que des injures étaient des. rai- 
sons, et il a poursuivi l'abbé Bazin avec toûte 
. fureur que l'Angleterre entière. lui. re- 


proche,, On n'a qu'à s'informer dans Paris 


a un ancien. membre x.parlement. de Lon- . 


dres, qui vient dy fixer son séjour, dæ ga- 
ractere de cet évêque, Warburton, commen- 
fateur de Shakespeare et calomniateur de 
oïse, on saura ce qu'on doit penser.de get 
homme, et l’on apprendra comment. les, sa- 
Yants d'Angleterre, et surtout le. célébre évé- 
qe Lowth, ont réprimé son orgual .et RQa- 
Sondu ses erreurs, ,. , ,,  ..… ,, is 
Va fi “st 14 parnishahétémntin | Ÿ oeet tas LE 18 
D LT et 1.3 L. 3 554 
Vers + 2 CHAPITRE: XIV, .. 7 
+ ! nt. oi toute 88 20T 
f.….: Qae les Juifa haïssaient, Voutes les, netiosa:: E 


+ 


; 
) 


(Lame du Supplément à Îa Philosophie 


de l'histoire eroit accabler l'ébbé Bazin, en 
_répétant les injures atroces que.lui dit. War- 
- burton au sujet, des Juifs Mon oncle. état 
lié avec les plus savants Juifs de l'Asie. .,Ïls 
Jui avouérent qu'il avait été. ordonné. À lenrs 
. ancêtres d'aveir: toutes les nations en horreür;s 

et en effet, parmi tous les historiens qui .ont 
parlé d’eux, àl nen est. aucun qui ne soit con- 
‘venu de cette vérité; et même. pour, péu 


qu'on ouvre les livres de leurs lois, vous 





_ . 168 
trohveréz: at Chapitre IV° du Deutéronome 4 
#H'vous ‘a conduit aÿec sa grande puiisance 
Ypour exferminer à vôtre entrée de wrés- 
Xgrañdes nations.« Po Sr 
#’ "Au ‘Chap. VI: »!T conéumeta peu à pe 
Ÿles nations dévanñt vous, par parties; Pa 

“$he' pourrez ‘lès éxterminer toùtes ensemble, 
-Fâe péur que les bêtes de la tèrre ne se muk. 
$üplient tropk or, 
vil ‘vous lyrera leurs rois enfre Vos mains. 
#Votis détrairez jusqu’à leur nom: rien ne 
° pourra ‘vôus résister.« . 
‘On trouverait plus de cent passages qui 
"imdiquënt ‘cette horreur pour tous les Reuplés 
“qu'ils "connaissarént; ne leur était pas pek- 
mis de manger avec des Égyptiens, de même 
qu'il était défendu aux Egyptiens de manger 
avec eux. Un Juif était souillé, et le serait 
encore aujouftfhuï, s'il avait fâté d’un mou- 
ton fué par un étranger, sil s'était servi 
d’une: marmite : étrangere. : Il est don con- 
stant que leur loi les rendait nécessairement 

AÎés ennemis du genre humain. La Genèse, 
FA est vrai, fait descendre toutes les nations 

“du/imêmie père: Les Persams, les Phéniciens, 

‘es Babyloniens , les Egyptiens, les fndiens, 

2genaient de Noë eornme les Juifs; qu'est-ce 
r'qué cel prouve, sinon que les Juifs haïs- 

« Sént leurs frères? Les Anglais sont. aussi Îps 

‘-fréres des FranGais. Cette consanguinité em- 

*Yéche-t-elle que Warburton ne nous haïsse ? 

Cf häit jusqu'à ses compatriotes, qui le-lui 


36% - . 
du 153 key fire que les :Juifs,ne .hétsssient, 


âtrie des autres nations, il ne: sait 


pas absolument cé qu'il dit. Les Persans 
n'étaient point idolâtres, et.ils étaient l'objet 
de la haine juive. Ees Persans adoraient 
un seul Dieu, et n'avaient point alors de si- 
ulacres. Les Juifs adoraient un seal Dieu, 


et avaient des simulacres, douze bœufs dans - 


Te temple, deux chérubins dâns le Saint des 
‘saints. Ils devaient regardér tous leurs vei- 


“Sins comme Leurs ennemis, puisqu'on leur -: 
âvait promis qu'ils. domineraient. d’une: mer à 


l'autre... € depuis le& bords du Nil jusqu’ 


ceux . de l'Euphrate. (Cette étendue de ter-:. 
rain. leur. aurait. camposé un. empire im- . 


mense. Leur roi qui leur prométtait cet : 


empire les rendait donc nécessairement en- . 


nemis de tous les peuples qui habitaient des : 


puis | l'Euphrate jusqu'à .la Méditerrannée 


eur extréme ignorance ne leur. permettait 


pas de: connaître d’autres nations; et en dé-: 


testant tout, ce qu'ils connaissaient, . ils. :: 


croyaient détester toute Ja terre. 


_ _# , LE 
Voilà l’exacte vérité. VWVarburton prétend 


que l'abbé Bazin ne s’est exprimé ainsi que- 


parce qu'un Juif, qu'il appelle grand habit . 


é 


lard, avait fait autrefois une banqueronte .: 
au dit abbé Bäzin. Il est vrai que le Juif. 
Médina fit une banqueronte considérable à  - 
mon Oncle: mais cela empêche-t-il que Josué, 


n'ait fait pendre trente et un rois. selon Les 


saintes Écritures? . Je demande à WYarbur-. 


_ oo, tt 


_ 


165": 


tomrsh-Pob vaine ‘lér gene ue Ton Ja 
pendre 8: hang-him 7 "TT 


nn ] LI ., 1 





+ . . . D 
: . 
si Los . ,? 3 ñ 
* * 0 
ie. : CHAPITRE XY, 
A te TL 


3 
% D Li 


L 


bus . De Warburton Ut : 
Conrransres. un homme qui se donne pour 
savant, et soyez sûr alers de- vous ättiref 
des volumes. d'injures. ‘Quand mon” oncle : 
apprit qué Warburton, apres avoir-commenté 
Shakespsare, commentart Müïse, et qu'il avait 
déjà fait deux grés volumes pour démontrer 

: que-ses Juifs, instruits par Dieu même; n'a 
vaient aucune idée ni ‘de: l'immortalité de :. 
’âme m d'un jugement après la mort, cette . 
entreprise lui parut monstrueuse, airisi qu’à : 

‘ toutses::les consoiences timoréés de l’Angle- 

_ terre. H en écrivit'son sentiment à M. $ 
avea sa-modération ordinaire. Voici ce que 
M S.... lui répondit. : | 

L »Monsieur,« or u., 

»C'est une entreprise merveilleusement 
sCandaleuse dans un prêtre, dis an undertas 
lang: œonderfully scandélous in a priest, de 
s'attacher à détruire opinion Îa plus ane. … 
cieme et a plus utile aux hommes, Îlyau- 
draft bien mieux que ce Warburton com- , 
mentôt l'opéra des gueux, the berggars opera, .. 
aprés avoir très-mal commenté Shakespeare, 
que d'entasser une érudition si mal digérée 


.. 
+ 


[l 
- - 


C0 


| Tr | 
| Ê ra Les NF D RE, Pr 2 2 É 
erisi vérrome pour ‘detrufre -M°relision. 


‘Car enfin notre: sainte religion est fondée 


sur la! juive. Si Dieu « laissé :le ‘peuple 


: dé l'ancien Testañent dans’ lFignorance ‘de 
:. .d'immortalité. de l’âme-et dés peiñes et des 


æécompenses apres la rrort, il a trompé son. 
aple .théri; la religion juive ‘est ‘déne 
a; ‘la cbrétienne, fondée sur la juive, 

ne s'appuie donc que sar un tronc pourri, 
EL em'te ‘but de cet homme audaciettx ? 

je n'en: sais encore rien. 1 flstte le gouverne 


. nement: s'il obtient un évêché, :il sera cr 


deassit n'en obtiént poiit, j'ignore ce: qu'il” 


serm. Il:a: déjà fait deux gros: folumes ‘ser 


_Jarlégation de Moïse, dans lestquets’ il ñne’dR 


pas! an,seul mot de ‘son sujet. Cela res. 


-semble ax chapitre des'coches, où Montasre 
” parle/ de tont, ‘excerité dé eoches; c'est un 


chaos decitations dont on ne peut tirer'ht 
cune hamiére. Il a senti lé‘danger de sh 


audace ;:.et" il a voulu tenvelo -dani'les 


Obsourités de son style: Il se montre ‘enfià. 


. plus à: découvert dans s0n troisiéme volatné. 


C'est là qu'il entasse tous ‘les passages’ fe 


vosables'à son impiété, ot qu'il écarte tous 
‘ceux qui:'appuient f'opinion commune. A 
va chereker -dans-Job,. qui n’était pes Hé. 
breu, ce passage équivoque: »Comme le 
Sruige qui.se dissipe et s'évanonit, sirsÙ est 
sau tombeau l’homme quine reviendra plus.«e- 


‘+ ..sEn ce vain discours dune pauvre fétrime 
-& Duvid: "Nous devons mourir: nous soiri- 
Los ps tue , « Lo. t ,: set? at . 


LU + ss 


* 


_ 


_. 67 

Ames come. Lean répandne...sur- a terre 
aqgn'on ne-peut plus ramasser.k& 
,. Et ces versets du Psaume L'XXXVIIR: »Les 
amorts.n@ .pauvent.se souvenir: de ‘toi. . Qei 
gpourra.te. send des :actinra. de grâce dans 
la tombe? que me. voviendra-til: demon 
Jemng-quand je. descendrai dans:la fosse? 
x. poussière l'adressera-t-elle.des rœux:?: sé 
aGlarera-t-elle la vérité ?cc .: : 4, 

,*»Montreras-tu fes. merveilles. aux muets? 
“Les. morts. «6. léveront-ils? rAurasdu : «des 
et lors ?ua , DE 
* »Le livro.de l'Eoglésiastess ditih psge 70, 
gest em£ore plus. psitif. »Les vivants savent 
nquils mourront, . mais . les :mortsr:ner sayenk 
men; point de. rÉCORPANSE:PORR: BUS lex 
pmémaoire. péTÉ $-JAmMAIS.«s. nn 113 
2, #]l met. ainsi,s oônteibution Écéchiet, er 
émis et tout ce quil..peut: “Arorert: de fa 

Yorable à sôn.syftèmesc , : OU id 

Cet acharnement à. répandre le anne 
fnneste. de L mortalité. de. l'âme #4 
contre lui, tout. de elergé. IL}, a:trombhlé: que | 
son patron, qui pease comme lui,ne:füt-pas 
assez. puissant pour lui faire. ayoir un évéche. 
. Quel. puti at-il. pris. alors? celui - de » dirg 
ds injures. à tous les philasophons . + 


= Qu tuer Gracchos da. seditione queries 

“alle élevé léteuderd. de fantome: dens 
ape main, tandis.-que de. l'autre :l. deployaët 
celui de l'irréligion. Par là il a ébloni la 





168 | _ , 

, teur; et en énsæignant réellément ln morta- 
‘lité de l'âme: et feignant .ensuite de l’ad- 
mettre, il aura probablement l'évêché qu'il 
désire. - Chez: vous tout chemin mène: a 
_ Rome; et chez. nous tout chemin mêne ‘à. 
l'évêché.s. Ut, ue 

Voilé ce que M. S°..... écrivait en 1758, 
æt tont ce qu'il a prédit est arrivé. War. 

. burton jouit d'un bon évêche; à insulte: les 
philosophes. Tn vain l'évêque Lowth a pul- 
xérisé son livre, il n'en est que plus auda- 
cieux, il cherche même à persécuter ; et s’il 
pores il ressemblerait au Péachum in the 
deggar’s opera: qui se dobne le plaisir: de 
faire prendre ses complicés. La plupart 
des hypocrites: ont le regard doux du chat, 
et cachent leurs griffes, celui-ci découvre 
les siennes en levant une tête hardie: :l, a 
été ouvertement délateur, et il voudrait être 

Jersécuteur: | e 
. Les phüosoptes d'Angleterre lui repro- 

.æhent l'excès de la mauvaise-foi et celui de 
l'orgueil.. L'Eglise ‘anglicane Île ‘regarde 
‘Comme un homme dangereux; les gens de 
Jettres comme un écrivain. sans goût st sans 
. méthode; qui ne sait qu'entasser citations sur 
Citations: les politiques comme un brouillon 
qui ferait revivre s'il pouvait la chambre 
étoilée. Mais il se moque de- tout cela. | 

 Warburton mé répondra peut- être qu 
n'a fait que suivre le sentiment de mon 
oncle et de plusieurs autres savants, qui ont 
tous ayoué qu'il n'est pas parlé expressément 


- 





\ 


… 86% 
de Pimsorralie doYätnendans Ta #61 jidatqiée 
Cela :ebt vvaf;"il hiy x que des 'ignbrants ui 
jewidodtent, iet'des-pbns de invaivdise Foi qui 


affectent :d'en:ldouter: atixis Ro bleux Bain 


dimit quescrde ‘dobtrine; sudo laquelle: À 
n'est point de religion, n'étant pas’eipiliquéé 
déns l'ancien Testament? ylGoitiêtre sous/en- 
tendie; qu'elle?» tét-vituellement; me 
où me'}y troove pas ‘Yokdmivebs, ‘elle y 
ést'totidem ilicris j el qu'enfn si elle nes 
pos du:topt} ve n'est ‘pas’ à dr évêque à 
Le dire... : tt} ES TT EE SIDE TES RS DE 
+ Mais mon ‘oncle’: toujours: suutenu’ 
Mieu:est'bon, squ'il'a donaé Finteiligeñce ‘à 
Doux 'qu'i.a farorisés;: qu'ila sapplée à nütré 
ignorance: : Men:oncle n'arpoiat: dit d'ifjurés 


 suxisavants; nilrn'a-jatrais cheriché- à persb: 


guter pérsianer dunvontraireiiha écrit'oenttà 
Fimioléranre: lé. Iwresle:plos thonnôte, te pis - 
circonspect, le plus chrétien, ke ph: rempli 
do piété ‘qu'on ait fait depuis Thomas à'Hém- 
pis Mon:-oneley quoique un peu enolir :à 

a raikerte, éfait pétri de :douéeur ‘et d'in 
dulgence. 11 ft plusieurs. ces de théâtre 
ans $a-jeunaies, tandis que lévèqme ‘Wan 
barton- re pouvait, que:commenter des cui 


: médies ‘Mon oncle ,;: qeand ‘0n: sifflait ses ‘ 


piions 5 * SÜllait. nomme des autres. ! Si Wari 
bartoh-a fait imprimer Guillaume Shakespeare” 
ayez des notes, l'abbé Bazin :a fait impris 
mer Pierre Corneille: aussi ‘avec des notes 
Si VVerburton gonverne: user: église ;- l’äbbé 
Basin. en a fait bâtir une qui n'approche-pas 
Voltaire Tome À. 8 


— 





| 70 se 
_ à. la vérité “de la magnifcence de .M; Le 
Franc de Pompignan, mais enfin qui est as- 
sez propre. En un mot je prendrai'tqujouss 
le parti de mon oncle. . ... + 


” s : | Û . M ° +'à 

, \ PT > , 1 
+: i 4 ; js ; r4 . ! 
,-  : CHAPITRE XYL : DE 
; ! . . , . 4 là 


Conclusion des :Chapitres procedents, : 
x N , . n . un , Î . 4 + 


, 
+ Ca 


Tovr. le monde connaît cette réponse pru- 
dente. d'un cocher à un :batelier: »Si tu me 
‘dis que mon Carrosse est un bélitre, -je: te 
:»xdirai que ton bateau est un 'marhudix / Le 
batelier qui a écrit contre mon oncle a trouvé 
én moi un. cocher qui le mene grand.-trairt. 
Ce sont là de°ces honnétetes littéraires! dont 
on né saurait fournir trop ‘d'exemples pour 
former les jeunes gens à ‘la: politésse et'aù 
bon ton. Mais je préfère .encoru' au : bean 
discours de: ce cocher l'apophthègme:. de 
Montagne: »Neregarde pas qui.est. le: plas 
#wsavant, mais qui est le mieux savantix La 
sciènce ne consist@ pas à répéter au hasard 
ce .que les autres ont dit; à coudreï à un 
passage. hébreu ‘qu'en n'entend point, un pas 

._ sage grec qu'on: entend mal', à mettre das 
tan nouvel in-douze cé qu’on a trouvé ‘dans 
“un vieil in-folio; à crier: ‘ : mt ri 
. Le EL ' out ss * 
: . Nous rédigeons au lung, de point ex point, : : 
Ce qu'on pépsh: pngis;nosis ne pensons’ point. 
5 |. 


LE { 1 


\ 





| - ° 21 
.* 556 vrai sAvant'est celui qui n’a nourri son 
esprit que de bons livres, et qui a su mé- 
-priser les mauvais; qui sait distinguer la vé- 
rité du mensonge, et le vraisemblable du 
chimérique; qui juge. d’üne nation par'ses 
mœurs plus que par sës lois, parce que les 
lois peuvent être bonnes et les mœurs mau- 
. vaises.. Il n'appuie point un fait incroyable 
de l’autorité d'un ancien auteur. Il peut, 
s’il vent, faire voir le peu de foi qu'on doit 
à cet auteur par lintérêt que cet écrivain 
a eu de mentir, et par le goût de son pays : 
pour les fables; il peut montrer que l'a 
teur même est supposé. Mais ce qui le dé- 
termine le plus, c’est quand le livre-est plein 
d'extravagances; il les réprouve, il les re: 
garde avec dédain, en quelque temps et par 
quelques mains qu'elles aient été écrites : 
:: S'il voit dans Tite-Live qu'un augure a 
coupé un caillou aveë un rasoir, aux yeux 
d'un étranger nommé Lacumon, devenu roi 
de Rome, il dit; »Ou Tite-Live a écrit une 
»sottise, au Lucumon Tarquin et l'augure 
sétaient deux fripons qui trompaient le peuple, 
spour le mieux gouverner: En un môt, 
le sot copie, le pédant eïte ,'et le savant 
page: NE . . 
M. Toxotès qui copie, et qui cite, et qui 
est.incapable de juger, qui. ne sait que dire 
des injures de batelier à un homme qu'il 
na jamais vu, à donc eu à faire à un £o- 
cher qui lui done les coups de fouet quil 
15 L ° 


V 


> 
… +0, v « _ ° 


179 


«méritait; t le bout de son fouet a sañglé 
.YVarburton. 

‘l'out mon chagrin dans cette affaire est 
que personne uaÿant lu la diatribe de M. 
Toxotes *), trés-peu de gensiiront la réponse 
du neyeu de l'abbé Bazin; cependant le su- 
jet est intéressant, il ne s'agit pas moins que 
tes dames .et des petits garçons dé Babylone, 
des boucs de Mendés, ER Warburton, et de 
J'immortalité de l'âme. Mais tous ces.objets 
sont épuisés. Nous avons tant de livres que 
Ja mode de lire est passée. Je compte qu'il 
s'imprime vingt mille feuilles au moins per 
mois en Europe. Moi qui suis grand lec- 
teur, je nen lis pas la quarantième partie; 
que fera donc le reste du genre humain? 
Je voudrais dans le fond:de mon cœur que 
le gollège des cardinaux me remerciit da- 
.xoir anathématise un éxêque anghcan; qué 
Timpératrice de Russie, le roi de Pologne, 
de roi de Prusse, le hôspodar de Walachié, 
“ét le grand-visir me fissert des compliments 
gur ma pieuse tendresse pour l'abbé Bazm 
. mon oncle, qui a été Fort. connu d'eux. Mais 
ils ne m'en diront pas un mot, ils ne sau- 
ront rien de me querelle: J'ai beau pro- 
tester à la face de l’univers que M. Toxo- 
tés ne sait ce qu'il dit, on me demade qui : 
est M. Toxotés, et on-ne m'éconte: pas. Je 
remarque dans l'amertume -.de . mon ‘cœur 
_ | : L " te 
t ,: .. EE LE 
*) Toxotès est: un mot grec qui siguifie Larcker. 


æ 


"178 | 
que toutes lés disputes litéraires ont une 
areille destinée. Le monde est devenu 
bien tiéde3 une sottise ne peut plus être cé- 
lébre; elle est étouffée le lendemain par 
cent sottises qui cédent La place à d’autres. 
Les jésuites sont heureux; on parlera d'eux 
long-temps depuis La Rochelle jusqu’à Ma- 
Cao. Vanitas vanitatum. 


” 





. CHAPITRE XVII. 


Sur la Modestie de Warburton et sur som Système 
. | anti-musaïque, 


e 
— 


L« nature de l'homme est si faible, et on 
a tant ‘d'affaires dans cette vie, que j'aï 
oublié, en parlant de ce cher Warburton, 
de remarquer combien cet évêque serait per- 
nicieux à la religion chrétienne et ä toute 
religion, si mon oncle ne s'était pas opposé 
vigoureusement à sa hardiesse. | 

»Les anciens sages ,« dit YVarburton *}, 
»crurent légitime et utile aw public de dire 
»lée contraire de ce qu'ils pensaient.& . , ” 
#) sL'utilité, et non la vérité, était, le 
vhut de la religrion.« 

It emploie un chapitre entier à fortifier 





, Ds 


*) Tome Il, page 89. 
"*) Ibid. page 91. co 


Û ° i 
| #4 | 
ce- système. par tots les -exemplés qu'il peat- 
decumuler. - - Vous 
. Remarquez que pour prouver que les Juifs: 
‘étaient’ une nation instruite par Dieu même, 
il dit que ka doctrine. de: l'immortalité de: 
l'âme et d'un: jugement ‘aprés Ja mort, est: 
d'uxe nécessité. absolue, et que les Juifs: ne 
la connaissaient pas. »Tout le monde,« dit- 
il, val mankind, et spécialement les nations 
sles plus savantes et les plus sages'de l'an- 
stiquité, sont convenues de ce principe *).« 
Voyez, mon-cher lecteur, quelle horreur 
et quelle erreur dans ce peu de paroles qui 
font le sujet de son livre. Si tout lunivers, 
et particulièrement les nations les plus sages: 
et les plus savantes, croyaient l’immortalité, 
e l'âme, les Juifs, qui ne la croyaient pas.. 
#’étaient donc qu'un peuple. de brutes. et, 
d'insensés que Dieu ne conduisait pas. Voïlài 
* horreur dans un .prêtre: qui insulte. les 
uyres laïques. ‘Hélas! que n'eût-il point 
t. contre un laïque, qui eût avancé les 
mêmes propositions? Voici. maintenant l'er« 
peur. . * . Does , 
; Cest que du temps que les Juifs étaient. 
une petite horde de Bédouins errante. dans. 
les déserts de l'Arabie pétrée, ‘on ‘ne peut 
prouver que toutes les nations .du monde 
crussent l'âme immertelle. L'abbé Bazin 
était persuadé, à la vérité, que cette opinion 
était recte chez les Chaldéens, chez les 


& hi} 


L] 
“ 





v. 
l 1 0: nr.) 
'TemeL, page 87.  . . +, io, 


Le 





. 17 , 
Persans, chez les Égyptiens, c'est-à-dire chez 
les philosophes de ces nations; mais il est 
certain que les:Chinois n'en avaient aucune 
connaissance, et qu’il n'en est. point parlé 
dams es cinq: Eings qui sont antérieurs de 
plusieurs siôcles au temps de l'habitation des . 
Juifs dans les. déserts .d’Oreb et de Cadés- 


Comment done ce Warburton, en avançant 
des choses si dangereuses, et en se trom- 
pant si grossiérement, ‘at-il pu attaquer les 
philosophes , et particuliérèement l’abbé Ba- 
zin dont il atrait dû rechercher le suffrage ?. 
. N'attribuez cétte inconséquence, mes frères, 
qu'à la vanité. C'est elle qui nous fait agix 
contre. nos intérêts. La raison dit: nous ha 
sardons:æno"ëntreprise . difficile, ayons des 
partisans, L'amour-propre crie: écrasons 
tout pour régnér; -en croit l'amour-propren 
alors'on.finit par être ‘écrasé soi-même. 
:..d’ajouterei “encore à ce petit appendix-que 
Fabbé Bazin ‘est le: premier qui ait prouvé 
que: les Egyptiens sont un peuple trés-nour 
veau, quoiquils soient beaucoup plus-anciens 
que les. Juifs. ‘Nub:savant n’a contredit:ls 
gaison quil.enm: apporte; c'est qu'un ‘Pays 
imendé quatre mois.de l'année depuis quil - 
estieoupé par des!eannax, devait être inondé 
au. mpbins- huit rrors dé l'année avant que ces 
œanaux); eussent. été faits Or, un pays tou. 
fouvsc inondé était: iûhabitable. Il a fallu 
des travanx> immenses, et'par conséquent un@ 
multitude de: siècles pour former PEgypte. : 








476. 

Par ‘conséquent les Syriens, les Babyle- 
niens ; les Persans, les Indiens, les Chinois, 
les J aponais, ete dürent être formés en c 
de peaples trés-lonig-temps avant que L te 
püt Fdevenir une bitation ioléreble. "On 
tirera de cette vérité les conclusions qu'on 
voudra ; cela ne me regarde pas. Mais y a-t-il 
bien des gens qui se soucient de l'antiquité 
égyptienne ? 7: 





" CHAPITRE XVHL. 
Des Hommes de différentes Couleurs. 


Mox devoir m'oblige de: dire.que l'abbé 
Bazin: admirait la sagesse éternelle dans ceite 
profusion de variétés. dent elle a: couvert 
notre. petit globe:. H ne pensait pas que les 
“huîtres d'Angleterre fassent engendrées des 
-crocediles du Nil, ni-que les girofliers des 
les Moluques tirassent. leur origine des:ss- 

ins des Pyrénées. Il respeetait également 
%es babes des orientaux, et les mentons-dé- 
pourvua:à jamais de poil follet, que Dieu a 
donnéé. aux Américaiks.. Les yeux de-peær 
dix: des Alinos, leurs sheveux qui sont de 
Je: plus belle soie et du plus beau blond, :in 
blanchew £éelatente de leur peau, leurs lon 
gues oraïles,, leur: petité taillé d'énviron:trois 

ieds et. demi, le ravissoient ‘en extase 


. les comparaiti aux, Négres. lourshw@itins; 


L 


æ 


ITA 


qi ont de la laine sur la tête, et de la 


barbe au menton que Dieu a refusée aux 
Albinos: 11 avait vu des hommes rouges, il: 


en avait vu de couleur de cuivrez il avait 


manié le tablier qui pend aux Hottentots. et 
aux Hottentotes:. depuis le nombrik jusqu’à la 
moitié des euisses.- O profusion de richesses !. 


sécriait-il. O que la nature est féconde! 


Je suis bien aise de révéler ici aux cinq: 
os six lecteurs qui voudront s’instruire dans 
cette diatribe, que: Fabbé- Bazin a été vio.: 
lemment attaqué dans un journal nommé 
Économique, que j'ai acheté jusqu'à présent, 
et que je: n'acheteraï plus. J'ai été sensible. 
ment affligé que: cet'économey, après m'avoir 
dénné une: regette infaillible contre les. pu-: 
maises et.contre-la rage, .et aprés m'arpir 
appris: le secret d'éteindre £n un moment læ 
feu d’une cheminée, s'exprime sur l’abbé Ba’ 


“æimravec la craauté que: vous alles: voir. 


*) »L'opinion.de M. l'abhé Bazia qui croit 


seu fait semblant. de croire qu'il y a plus 
-»sieurs espèces: hommes, est ausst absurde: . 
‘ -sque -celle de quelques philosaphes païens;' 
_-»qui ont imaginé dès’ atomes blancs et des 


-xetômes. noire, : dônt:le ; févñion -fortuite:iæ 
sproduit” divers :hogmes et:divers.animaux.æ 
:. M. l'abhé Bazër avait: vi dans ses voyages 


. tune. partie du ridicule mucosum: d'un : nègre, 


lequel: est .entiéremént noir; :eëst um'fait  - 
connu de tous les anatomistes de l'Europé. 
ohne“ - NO LE -! DETTE 


+) Page: 309; Récueil de’ E545 - \ : . ot . ’ 


{ 


rues yoüdra faire disséquer an nègre : 
J'entends aprés sa mort} trouvera cette mem- 
brane muqueuse rioiré eomme. de l’encre, 
de la tête aux:pieds. Or si ce réseau ‘est 
noir chez lés nègres, et blanc chez nous, 


. Cest’ donc . une “différence spécifique. Or 


ne différence spécifique entre “deux races, . 
forme assurérhent deux races différentes. Cela: 
wa aul rapport aux atomes .blanes etrouges 
d'Anaxagore, qui vivait environ deax mille: 
trois cents ans ‘avant mon\onclesss si 15,4. 
«El. vit non-seulement ‘des nègres et des :al« 
binos qu'il gxamine trés-soigneusement, mais. 
il. vit -aussé quatre rouges: qui: vinrent eh 
France en::725, Le.même. économe lm.a: . 
nié ces roüges.. Il prétnd: que ‘les habit: 
tants des:.îles Caraïbes ne ‘sont roupes-que:: 
Jorsqu'ils sont peints: . On: voit béen :Que cet: 
homme-là ne pas voyägéen Amérique» Je:. 
-ne dirai pas que mon:.oncle y ait été, :çar 
_Jo:suis vrars ‘imais voici. uns ‘lettre - que ÿe 
viens. de recevoir. d’unrhomme qm.aivrésidé 
.long-temps: à la Guadeloupe en qualité :d'of-: 
fnion: du. roi. RS T'ES OT TT DS LA 


-:Ml y arédllement.à-la Guadeloupe, dans: 
san. -quartier. dela grandé terre nommé :&- 
#Pitoki,-dépendait de: la péraiss: dé: :lanse 
»Bertrand, cinq ‘ou. six. fanitei! de: Caraïbes : 
»dont la ‘peax est de :]3. couleur de notre: 
»Ccuvre. rouge ; ils sont bien: faits, et:ont de: 
vlongs cheveux. Je’ les ai yus' deux fois, 
»Îls se gouvernent par leurs propres-lois,-et. 
ne sont point chrétiens, : Tous Les Caraïbes 


179 
.vsont rougeätreé, ete. Signé Rev, ‘80- mal 
»2707.4 

Le jésuite Laffteau y qui avait vécu aussi 
chez les Caraïbes, convient que ces’ peuples 
sont rouges *), mais Hd attribue, en homme 
judicieux, cette couleur à la passion qu'ont 
eue leurs: mères de se peindre en rouges 
comme it attribue la couleur des Nëgres au 
goût que les dames de Congo et d’Angola 
ent eu de peindre en noir. Voiei les par 
roles remarquables du jésuite, | 

-»Ce goût général dans toute Ia nation, et 
»la vue continuelle de semblables objets, : 
vont dû. faire impression sur les femmes en 
véeeintes, comme les baguettes de diverses. 
véouleurs sur les brebis de Jacob; et c'est: 
vee qui doit avoir-contribué enpremier ken 
xà rendre Îles uns noirs par nature, et les 
vautres rougitres tels a #s le sont eujour= 
“duc : ture 

Ajoutez :&° cette. belle raison, que’ le: ; je: 
suite Eaffiteau prétend que les Caraïbes ëes.. 
cendent er droite- ligne: des peuples de: Ca 
rie; vous nv avouerez que e est: puisenamont ù 
… Esisonner,. tomime di l'abbé Grizel. NE 


TT. Ju D EL 
7% Meur des sauvages, tame L, pose ca. 111€ 
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La 


180. 
CHAPÎTRE XIX. 
. Des Montagnes: et des Coquilles: | 


: J'AVOUÉRAr ingénument que mon. oncle 
avait la malheur d'être d’un sentiment opposé 
à celui d'un grand naturaliste qui prétendait 
que. c’est la mer qui .« fait les montagnes; 
qu'après les avoir formées par son flux et son 
reflux, elle les a couvertes de.ses flots, et: 
qu'elle les a laissées: toutes semées de ses pois- 
sons pétrifiés, . | ° ”. - 

» Voici; mon cher neveu,« me disait-il, +quel- 
les sont mesraisons. 1°. Si la mer, par son flux, 
avait d'aherd fait un petit monticule de quel< 
Ques pieds .de sable: depuis l'endroit où est 


aujourd'hui le -cap de Bonne-Espérance, jué- 


-des rochers; et ces dunes sont 


qu'aux dernières bränches du mont Immaüs 

ou Méroù, j'ai grand'peur que le reflux n'eût 
détruit ce que le flux auraït formé.c . 

. »2. Le flux de l'océan à certainement 
amonçcelé, dans une Ion suite de siècles, 
les sables qui forment les dunes dé Dunkerque 
et de l'Angleterré,, mais il n’a pu en. faire: 

ort 


8° L 


vées.« _‘ _ . 
. _»3° Si en six mille ans Ia mer a élevé des 
monticules de: sable hauts de quarante pieds, 
à lui aura fallu juste trente millions d’années 
pour former la plus haute montagne des Alpes 
qui a vingt mille pieds de hauteur ; suppos 


- 


peu les 


La 


. 38: 

encore q'il ne.se soit point trouvé d'obstacles 
à cet arrangement, et qu'il y ait toujours ou 
du sable à point nommé.« : L 

»4% Comment le flux de Ja mer, quis'éléve 
tout: au plus à huit pieds de haut sur nos côtes, 
ayra-t-il formé des montagnes hautes de vingt 
mille pieds? et comment les aura-t-il couvertes 
pour laissér des poissons sur les cimes ?« 

»5°.. Comment les marées et les courants 
.auront-ils formé. des enceintes presque cir- 
culaires dé montagnes, telles que ‘celles qni 
entourent le royaume de Cachemire, le grand- 
duché ‘de Toscane, la Savoie ef le pays de 
Vaud ?« L 

»6®. Si Ja mer.avait été pendant tant de 
siécles au-dessus des montagnes, il. aurait 
donc fallu que tout le reste du globe eût 
- té couvert d’un autre océan égal en hau- 
teur, sans quoi les eaux ‘seraient retombées 
par ‘leur propre . poids. Or un océan qui 
pendant tact de siècles aurait couvert les 
montagnes des quatre parties du monde, au- 
* Fait été égal à plus de quarante de nos. 
océans d'aujourd'hui Ainsi il: faudrait nér 
. €essairement qu’il. y ‘eût trente-neuf océans 
au moins d'évanoms depuis le‘temps où ces 
messieurs prétendent, qu'il y a'des poissons 
dé mer pétrifiés sur le sommet des Alpes 
‘et du mont Araat.& 4 
‘ »y®, Considéréz, mon cher neveu, que dans 
‘eette. supposition des montagnes formées -et 
évuvantes par la mer, notre globe f’auraié 
été habité que par. des poissons. C'est, je 


LA 
, 





, è "382 LL 
|. crois, l'opinion de ‘Téliamod.’ I}.est diffibile 
de comprendre que des marsouins aient pro- 
. duit des hommes.& : ST A 
. #8. Il est, évident que-si par l’impossible 
la mer eût si long-temps couvert les: Pyré- 
nées, les Alpes, le Cauease; il n'y aurait pas 
seu d'eau douce pour les bipédes:et les qua- 
‘ drupèdes. Le Rhin, le Rhône, la Saône, le 
:Danube, le Pô, l'Euphrate, le Tigre, dont 
. -J'ai vé: les sources, ne doivent leurs eaux 
#u’aux neiges et aux pluies qui tombent sur 
“les: cimes de ces rochers, . Ainsi vous voyez 
:que la nature entière réelame contre. cette 
Opinlon. € LR 
:. 9. Ne perdez'point de vue ‘cette grande 
‘vérité, :que la nature ne se-dément jamais, 
Toutes les espèces restenttoujours les mêmes. 
“Animaux, végétaux, minéraux, métaux, tout 
est invariable dans cette prodigieuse rariété'; 
tout: conserve sen essence. , L’essence de la 
_ terre cest d'avoir des: montagnes, : sans quoi 
elle. serait sans riviéres; done il est impos- 
.&ible qüe les montagnes ne soient paë aussi 
anciennes que la terre: Antant vaudrait-il 
dire ‘que nos corps ont été long-temps& sans 
têtes. Je sais qu'on parte beaicoup de- co- 
illés. J'en. ai vu .iont comme un'äutre. . 
s bords escarpés: de plusieurs fleuves et 
de quelques lacs en sont”-tapissés; mais je 
n’y ai jamais remarqué qu'elles fussent les 
dépouilles des monstres marins; elles ressem- 
blent platôt aux habits déchirés des moules 
et d'autres petits crustacées de laoé et de 


4 


- -3183 


.rivisres. Îl y.en.a qui ne sent visiblement 
que du tale qui a:pris . des formes diffé- : 
rentes dans la terre. Enfin nous avons mille 

: preduntions terrestres qu'on prend pour des 

- productions marines | e 

+ »Je. ne nie pas que la mer ne se soit avan- 

-cée trente et-quarante lieues dans le cont 
nent, et que des atterrissements ne l’aient 

- contrainte de recnler. Je ‘sais qu'elle baignäit 
sautrefois Ravenne, Fréjus, Aignes-Mortes, 
-Mexandrie, Rosette, et qu'ele en est à pre- 
sent fort 'eloignée. Mais de ce qu'elle a 
:inpndé .et quitté ‘tour à tour quelques lieuss 
de térre, il ne faut pas en conclure qu'elle 
‘ait.été partout (Ces pétifications dont on 
parle tant, ées «prétendues. médailles de: son 
long règne me-.sont fort suspectes. J'ai. vn 
plus: de millé -cornes d'Ammon dans les 
Champs. vers. les Alpes. Je n'ai jamais ps 
eoncevoir Quelles aient renferme autrefois 
fa poisson indien nommé naufilus, qui pat 
parenthèse n'existe pas. Elles m'ont para 
de .simples fossiles tournés en volutes; etje | 

n'ai pas été. plus tenté -de croire. qu’elles 
avaient .£té le. logement d’un poisson dés 
mers- de Surate, que je nai pris les conchäs - 
Veneris ‘pour des chapelles de Vénus, et les 
pierres-étoilées, pour . des étoiles. J’ai peñsé- 
avec plusieurs bons observateurs .que la na: 
tre, iaépuisable. dans ses ouvrages, a pu 

: trés-bien former. une grande quantité de fos= 
ailes que nous prenons mal. a propos pour . 
des productions marines... Si la mer ayait, 


en 
RE 


: 384 EE 
dd 1: ES D Pi us v7 231 246 5 TC -7$6 
* dansla, sngaessipn: des siétlet, .Æorms:. deb 
montagnes de.scouches: de ,sableï 6b:de ao- 
quillen s:-pn., en.trouperait, des-fits. d'un: bot: 
de: a, terwet a. | T'antre,, @hr € et afirémens a 5 
qui west; pas vrais1}n. chaîne dos hostes mass 
fe: l'Amétique-enser-ahsolnment: slér] 
ra Sa eue Fons 6 wa trépons à: cet: 
abjestion. terrible ?.guion san; {nsweræ, un tjauns 
Attendons donc. au mojña qu'on ‘on iromvetr:7 
rade: suis même tenté dé esnine ‘que :00. fai 
IQUY folug. de Touraipe nest - sabre - ahopd 
quune.espèce.de rinigre; -Camsi Gétait-us, 
amas . de :wugies dépouilles de: poissons:que; 
la:mer eût. déposé par eauphes. succesiso 
Içât et dougament. {lais f0e cantons. pendant 
quarante,on.cinguante. ile. «siépless-. pours” 
quoi. n'en aurait-e)l6,pas Anissé. dutant en Bue- 
tagne. eÿ en Nertaudie?.-opisainement- a elle. 
asuhmerg CE la Touysine. a PREIPEN #lle: 
a: couvert à..plus, forte. naiton; des | 1: "2 
iont au-delà. ‘Pourquoi donc. nes. prétendues: 
cquilles ars un.$eul; oentgn:. d'une setile: 
province ?. Qu'on réppnile à, 6stte, -difhoulté.æ 
. +J'al trouvé des Pftrifiqntioss.en. cest nr. 
droits; j'ai yu. quelques écailles. dihuitées, pr: 
trifiées .à cent. lieues: dela amor. Mais. j'ai 
vy: aussi, sous yingt pieds-deterre, das mon. 
ngles, ppmaines. des aniseux; de, éheralienis 
à.plus de. neuf..cen$-milles de--Romei, et.j8 
n'i point .dit:. Cos. annpans, 068: enpècen dre. 
et, d'argent @6t:.l@& fobri ar i 10h:1Je - #eù 
Port. dit,von.. ph: Ce: apnée. 


|. Er. is. 


| Es - 

iéi. , J'ai dit:-Des)'voÿagsurs ‘onf apporte ici: 
des anveaux, de l'argent:et des huitrpsss  ; 
: *Quand je: lus, il y -a uarente. hs, qu'on! 
avait trouvé. dans les Alpes des coquilles. de: 
Syries, je dis, je l'aroue ; d'un tom ua peu 
 goguenard, que ces coquilles: avaiint:étô:ap-;. 
parémment .'‘tpportéés.. par : des’ pélemèns : fui 
revenaiént: de Jérusalens. : M. .de:Buffon nyeu: 
reprit tres-vertement dans.sa ‘Fhéons ler dy 
terre, page 281: Je-n’ai'pas voutame brouils 

ler. aver lui. pour: dés ‘coquilles; mass je sui 
demeuré dsns men opinion, phreërque. Lim: 
possibilité que: = mer nit £ormé. les mon- 
taguies m'est démontrée: Qnrra heau me dire, 
que le: porpärre-edt: fait: de pointes: d'onrsin, 
je le croira -quesd ja serräiqen:le rmérbre, 
ncrest fait de plunies d'antriches - 
n'y à flusiours annûes qu'un Irlandais, 
jésuite. secrêt ; nomme :Néedham., ‘;qui, disait . 
avoir d'excellents microsvopes, crüt s’aperce= 
voir. qu'il ‘avait: fait naîtfe dès:éhguilles aveo. 
de: l'infusion .de Blé. erpoté, dens des bon 
tilless-: Auesitôt: roilà : des philosophes qu 
se porsuadent que, si ‘un jésuite .k fait deb 
mguilles sans igermé, : on. potiwi faire dé” 
méme:des hommes... Qn n'a plus-bpsoin da 
Lu müin du, grand Démivurgos; maitre de 
ln nature n'est plus bôon.à.rien.. De, la fa- 
' mme grossière. produit. des :angailles! une, fa- 
fine plus-bure produira, des -singes,. des 
hbremes: et :des ânes: Les. germes sent.in+ 
wiles;rtout noîtra dle'soi-même.. On bâtir 

shtte ençe. pr e un 

ss) sktte. expérience prétenine ga PoRe* 


2 
wnivers;cconinre mous férié fun: Monde, ii 
" y a eent:hns, avec-le moletedubtile; Ja glos 
bwiènse.et la’ canneice. Uh muavaisi-plaïfänt, 
anis: qui: raisondait hida ‘dit qhil:n'avhiti-tàs 
mtigtilée sons rüche;uret. que le faussoté-sà. 
détoutritait bæntit, ns En 7 L sr sur 
‘ll mraitrété de: mômesatrefois:. Les: 


"sers s6 formaient. par -'eosruptibn#dans ‘wi 


wiérale exposée à l'air es: phslosophustaur 
soupeonnment; pas: ‘que 1cei vets :poavaient 
. ‘ wñir'-Ues-monches qui idépostieniileurs œufs: 
sus: cette vide, -etrique :ess œufs ‘deniorn- 
nent: dés vons vint d’avowi des jaibés.. ‘Lies: 
cuisiniers 'erifermérent ‘heuve: vihniies : duss: 
dés ‘treillis: de “toiles »:i dors-plhus derers 
. plaside génération par coepaptien® 5 78 1: 
_»Fai comibatte hynelquefoif ädi pareiilés: 
. ehirhères., et: surtoutoelierdu ijépuite :N6od- 
Han.’ Un des'grinds agrément dence momie 
est que : chaeun’ puisse ‘‘avoit:sénx ‘seutimient 
ss: akhtérer Pusiôn ftaternellet: : Je puis estir 
miér: ivasté érüuditions-de :M. de Guign 
dans lai 'sacrifier 166 Chineis! ue: fe croit: 
toujouv da première ation de-la'terre quË 
ait été” civilisée:: après -les indiens Jesus 
féhdre ‘justick: aux ‘vastes *conndissances. sb 
su génié dé M. de: Buffon ‘en .étant forte 
ment: pédsuadé que les moûtègnes:'soht dé 
la daté de ‘notre’ globe et de ‘toutes ‘les 
éhoses,: &: même: en ne croyantifas aux De. 
Kdules” organiques. :: Je.-pais -aroner que Î6 - 
jébaité Nécdharr,: déguisé ‘hearsasomant ns 
Érauer à, qu dos”inivrostopes ; mais' fe n'ai 





#7 

boint:-paétcndedeichlemenr emdoutans qrr 
eût, créé: deb"anguilles avec: de .la. frise %} di 
.»Je:eonserve: l'espris de: charité. avec: tous 
les dectes ; jnsqé”à ee qu'ils. me disent des 
#jures eu qu'ils mejouent quelque -maivais 
tour. Car l'homme: est fait de ‘façon:: qu'il 
maime-:-pomt dw.tont à être vilipendé et 
_Fexé. Si j'ai ete un peu goguenard s et. a 
Jai :par di: déplu autrefois :à un, philosophe 
pen ‘qui : ait. que perçät: un row juge 
qu'au sentre:de-la-ierré, quon disséquèt des 
crvekes de géants/-pour connaître l'essesos. 
deila.pensée,: qu'on sexaliét son: me pour. 
prédire barente ;::-êt qu'on entduisittous ef 
malade dé pair-résine ;: c'est que ce Liapan 
mavan borsiblement molesté: ;2t. cependant 
ai. bies: demandé pardon æ'Divu:de l'aroin 
tourré en ridiœule;:car:il: ne faut pas. afilir 
Sercson prochain; Gest manquer .à la’ raison 
wmversilles «©. 1. one CT, 
FA reile An É: tobiéurs prié 1e Parti” des 
pauvres gehs e lettrés quand fs Ônt été 
justèment, pbrsécatés + dun , "par éxemples 
ôn a'jutidiquemént ‘ kccusé Aé'anteurs d'un 
“diétiohnaifé ‘én “in t volumes’ in-folib , d'a: 
voir édihposé cé iètignndire ‘püur faire-ent 
hérir "| Je + Pa 'Heaiconp crié* à Hnjus 


ce.c | : 
d3., } +‘ L. .° ‘24, e fui ê tt. 19 " . 7 £, 
#?: VA VW tit 1 " “> + L à, - Î- 


| raptal-e fée ty srghiled &' té; ‘Re 
ae nes te h 


La 


ii s° 477 Luis si ee 37 TA his ds "4 Ut ART . 


| | 
: “@' desoirrdu: ‘mes béu-bndle met Ver. | 
| sêvides Sardibu de téndresse Ir sr «017 


BIEN OT UE hoc fa der eat) À sp etbr tite ire 
et gate ut 7 hr tp tunes ÎÉ 
ut, ‘up 9! etes aléoreipess pates Le Hur’29$ 


._ &utuinn ls dy CHAPITRE XX à FU, A EM 
fes Has de ceh | pébires Géds de hr He 
? 
"1 


tres À Cr FIE 


FOeunts mont onele: m'émt nioëi 'atténäré, : ‘rjes 
pfis ha liberté, delà dires: » Vous: avez 
rie uñe'éarrière bien épineuse; : je ‘senb 
“t'vout mieux être. receveur : des finéutess 
dx fermier génétall où évêque, qu'honrime 
dellonvevy ear-anfh :1qrnd rveus-eûtes apr 
pris le premier aux Français que les Anglais 
eb les Purlcs-donnaient KngotitéLrévole à leurs 
méfaits pour lés:on préserver, vousilvez qu 
tout: le ménde se'imoqea de:vous. . Les:uns 
vous. privént pdus ‘n° :hérétique, rlos:autrez 
pour an indsulmam. ! Ge: fut bien pis! 
vous voils môlftes d'expliquer les découvertes 
de Nowtonodent los écyles:wekchés n'avaient 
pas-éncore entendu: parler sion vous fit 
red se. einen de bi France. jvous 
es de faire: quelques: trageadies : Lars, 
Oreste;. Bérdiramnie, M omet “tombérent à la 
premiére: représentation} - Vous ‘sonvenez. 
vous, mon cher: oncle, cine votre Add» 
käde "da ‘Guesclin far sifflée d'un bout à 
Tautre? quel: ploisir cétaitl Je 16 trodtii 
à ls:chüute.de Tancréde:.ion disais. en: plou- 
yant .et PA sanglotént, 6e. Paarre: homme es 
jamais Men.fait de s many ais. PERL CE 


t 








| #9 | 

-nVoès fhth.sesailli en ,divars-tomph. dien 
vicon. sept. cent singuante. -brachures,..dans, 
lesquelles les un£ disaient, pour prouver que 
Mérepe et Alsire” sont” des tragédies 
testables, que monsieur votre pére, qui fut 
mon graïd-péref était uni payian, et d'autres 
qu'il était revêtu de la dignité .de gujche- 
‘ tier porte-clefs du parlement de Paris, charge 
Inipontants: déme: d'état sr MAS 46: léquelle- ge 
n'av:jameis eniondu parler, .et: qui naurañ 
d'ailleurs :quen peu de--repport ever, Alsire, 
<t- Mérdpe;. ni avee- le , reste. da l'univers, 
quertout faiseur de haochure: doit, .cpnrme. 
vous: l'évesudit,, avoir: toujours deyant.’19s 
yeds.«/ m'a #abite 4 onto mt 7 pts, 5 10 | 
2100n vôue attribuait, Lexcellent: line: int. 
tulé” den Hommes {je:ne-snis ce.ique c'est dua 
ee. lire, nicvous non: plus), et plusieurs 
poëmes:ihmortsis,:eomme la: Chandelle d' Ar. 
ss, :et la: Poule :à -martonte, .et.le second 
2émerde: Gandide::et; le Cospère Mothiew - 
£Coidrien -de hattrea.anénynies, xenon’ r& 
quest. comlsen.de fps. voué .aiston. écait, 
sdaraiennici de:largent,. ou:je:farai:ceutre 
mens une broehune?« Gens :môme à. qui 
rous éves. fuit Jaumûne :»’ant-ils pas..quehk 
quafois -témoigné léur . resbnosissance : par . 
quelque-satirebèon maydante?e - :. .:,r 
à nAyank: ainsi, pasaé: par iduées:les éprenveé, 
dsesnmob, je vous pries::mon: cher: onels, 
” quels sont:les ennemis les: plus. isplacahies, 
den plasbre,iles plus lèshes dans la kitüre 
ture, et les. pluaisapaliles: do:nnires 15135 


_ _ wo 
-<" Le. hion :hlpét Ban: mé æépondit en" son 
ponton mevex, aprés des: théologiens 
dus. chiens: les-plua. achärués:. à; suinee enr 
raison Les folliculsines; iet’aprés les:fob 
ioulaires, maréhens :bes :faiseurs- de, cbaie 
a théôtre., les. ‘Critiques en histoire Ch: ER . 
Phraique ‘ne: fonti pes: ghanst bruit: :Gardeæ 
‘vous surtout, mon neveu, du: métier: de :5ér 
tihogleuetii d Enrimide.,.àt moins que :vomt: ne 
Rassiez vos Wagediés :en datin, eomme Gror 
dius.; qui nous a' laissé :ces belles pièces : eur 
Siérement, ignotées ; id' Adam: chassé, de JS 
sua: patient yet deJoseph sons le nom:.de 
Sofonfené, qu'ilicroitian mot. égyptien.æ -95 
»..»Eb! pourquoi; mes oncle, ne voulez-vons 
Pas que je fasse des tragédiés: si jem:'ax de 
sabeot ? :Tout:hommnenpett: apprendre : le: 1a- 
 dnnek leigrec ; ou;la géométme;.onFahate | 
tie; toutchemene prot écrire l'mstoires fs 
 Mestitnéb-narti come vous egvez, de.:tiom 
Aer ua bomipeñtet Ile senstite :-pas-wn-vwr& 
plaisir derfaire: derigrands:vere boursbufilés 
.… Senè-lasmrèls.. des héros: de rables:rimeraterit 
| «are :désznmphes robes, ét les forfariés 
‘et: les :crûnes avec Îes cœuns mugnanimespuet 
Resp justes disais iavec iles ecploits : glorieux ? 
‘Une fèreriaçticor:ferait ronfler. ce gelanæ- 
tias, elle ;sesait::dppliodie: par deuz cents 
Jesnesrcoürtands de-howtique,:.et:elle me: dis 
Dai apnée la :pidcat "Sas moi vous auriur . 
beklér: siffle instine. dsvez wotie plpiws:a 
avons :qu'ut iparbil. Mepés:)tourme :ke 1610 


quand de .sigreinodle mehétien.æ! :2 cuit 


_ 





. hommes. 


+92 
180: moh: mefeu amei-réhiqiatr. Hube. Ba 
#in;2gerconriens: que risnm'estiplus beam; 
sels 'spuvehez-+ vous rcommént : | auteur -de 
Gina qui‘avait appris": à: dæ-nation: à penser | 
à s'exprimer, Éut'ivéité. par Glaveret.;/ par 
ktim,ipæ: Seudéri; gouveracür de: 
Baie de la Garde,:et per labéd'Ambigoad, 
hab iOL és 490 din here tu 
>:mBaagedi que le préjliosteur autour de le - 
plas ouispise tragé ee. € deuce.temps, et-qui 
is est)  d'ape it y En. + ' appellé 
Ébrnëilles Mascatilles . ab ren re le 
édicuteur P, vivse: avsec'les tiers 
EN mére an le piille none Te 
#oapei:toujours,: st. me.dit- jamais, ridn qu 
mraibleux à 13 care ve pe He 91 + 
-.1vfe -sont:la. les -hotinenuss :du/on : rsendait- à 


sent. qui avañ tire. la. France:den ke: barbak 


mec st-taitt réduit poue :vimie 1à :recevoir 
une.pension: du cardinalirdé: Richeheu :qu'il 
nomme son mhtroe ‘JL .étaitiforcé de re 
chercher la protection: de Montauroh, de lni 
dédier :Cinna, de.compater dans son épiuie 
dédicatoire Montauron: à : Auguste; et Bou 
tauron avait la préférepve.s- 

wfean Racine, égal à Virage pour l'hare 
monie .etla beauté dnlangage, : supérieur: À 
Euripide et à. Sophades Racine je poëte ‘du 
cœur: ef: d'antant:plus sublime :qu'iil ne-est 


que quand il font l'être; Racine le seal 


fragiqua dé soktamps sont les génicrant Eté 


sonduiti: æuile:i où ; stRocine! le’; 
Le éèdloi-ale duos REV sde es 


192 | 


bedux-xiti! etia Bloire-éternelle dera Frâhce, 
Al. esmsyé wcins de dégoñt.et:d eppeobrs à 
tous ses: :ohefs-d'œusres ne furentils pas-par 
nodiés à la furce dite äadienntPe®: : :: 
qVisé, Fauteur du Mercure: galat, ne. = 
déchaina-til pas tougours.contre luiê Saba 
Kgai no: prétendit-il pns le-Wourser on vid 
-eule? vingt cabales me s'élesérent-olles pan 
conte tons :ses ouvrages? nets il’ Lire 
jours des ‘enhemiss jusqu'à ce qu} 
jésuite La Chaise le:rendit . suspect be; jan 
— sénisme: auprès ‘du roù, ot le fit: monrir dB. 
? Mon: nemu, la mode n'est plus | 
d'accuser de jaisémismés mais si vous avez 
ke malbeur:de travailler pour le théâtre, et. 
de réussir, on vous accnsera d'être : athôe« 
Ces parobes. de avan ho antlé'se grarérent 
dans mon' cœur, J'ataid déjà cemmencé-sne 
tragédie; je l'ai jette 2«'feu, ef je cosseille 
à. tous. ceux qui ont }a manié de travaillez 
en ce genre id én faire autaèt. 


5 ti 6 à à a : og te 3e 
" 3) 2 2: ii. 
| FHAPIIRE xx can 
. bi tr« 
Des Siniinehte” théstogiques de feu l'abbé, Bari! 
+: Dé’ la ‘judticé: qu'il rèndaît. à l'antiquité, et "d 
; qéatwe Diatpibes conmposde per Jui à cet cet: e 


RAR MENÉS + 


er m'w Le 


, s: Poua-mieux. faire ‘eonrsltre là pile & 
Déguies dei l'abbé Bain: jeisuis chien. aise 
dc: publier’ isi quatée ‘diatribes 


de-eaufaqan| | 


æ 


293 .. L 
stulement pour : sn | emiefsction 
ièhes La première est. sur: lx cause 


us à 


| et les effets: Le wovnde: traite de Sanoho: 


mathen.: dent. desrplas. anciens ‘écrivains qui 
aient mis:/0 -plens. à ds aie pour écrire gra- 
vement “des:stises. : Ea. troisième est :sux° 
Hbgypte ; - “dent à: faisait assdu peu de cas 
{ce n'est pass de sardsutribe dont:il faisait 
péu de :css ,: c'est de l'Egypte). - Dans ‘la 
quatrième; id s’agitd'es ancien ‘peuple ‘à qui. 
on coupa le ne,'et qu'on: cavoya dass Iè 
détert. Get. dersére. éiucubsation oo tres- 
curieuse. et ‘tréspastratinn.. ro. 


4 >» + ‘‘i ls. s 7.) } + U à 


à 





on ÈS ge us 
“PREMIÈRE DIATRIBE DE L'ABBE & 
‘BAZIN. … 


| Sur la Cause prernigre. tte 4 


" Ux jour le jeune Madétés se promenait 
vers le port de Pirée; il rencontra Platon 
qu'il n'avait point encore vu. Platon lui 
trouvant une physionomie heureuse lia con- 


- versation avec, li; il découvrit en Jui un 


sens,assez droit. Madétés, avait été instruit 
dans les belles-lettres, mais il.,ne savait rien 
ni en physique, ni en géométrie, ni en astro- 
somis.. | Gependant.:3h AVAHR 8 -Hlaton- quil 
était épicurianr 

… Mg fils lui. di, Platogs, rfpicure, étais 
un fort honnète homme; il vécut et il mon 

Voltaire. Tomé X. 9 


’ 194 
_ sût én sages; sa volupté, Jonti.où &-parlf.si 
. _diversement, consislait. à, gyiter les. exçès sil 
recommanda l'amitié à ses disciples, et ja» 
“mais. précépte, n'à.été mieux:.observé. ‘Je 
voudrais .faire.. autant. de.-cas :de :sa philosa- 
phie que . de ses.mœurs. . Counaissea - vous 
Lien à fond la doctrine. d’Epioure ?4 Made- 
tès lui répondit ingéaument quil ne l'avait 
point étudiée. -vJe sais seulement ,« . dit-il, 
vque Îles dieux ne se sont. jamais méêlés. dé 
rien, et que le principe de toute. chose. est 
dans:les atomes qui :se. sont. arrangés. d'eux- 
mêmes, de façon.qu'ils. ont produit ce-monde 
tel qu'il esta." |  . , .. Th 


PLATON. 


- ‘»Ainsi donc, mon fils, vous ne croyez 'pas 
que ce soit une intelligence qui ait présidé 
à cet univers dans lequel il ÿ a tant d'êtres 
intelligents? Voudriez-vous bien me dire 


quelle est votre raison d'adopter cette phi- 


losophie ?« 
MADÉTÈS. 


»*Ma raison est que je l'ai toujours en- 


tendu dire à mes amis et à leurs maîtresses: 


‘avec qui je soupe; je m'accommode fort de 
leurs atomes. Je vous avoue que je ny 
entends rien; maïs cette doctrine m'a paru 


a@ssi bonne qu'une autre, et il faut bien 


avoir une opimon quand on commence ‘à 
fréquenter la bonne compagnie: j'ai beau- 


“= 


4 


| | +95 
ebup d'envie'de m'instruire; mrais il'ma parti 
jasqu'iei- plus cümimode ‘de penser sais rien 
SAVOIR 
- Platon: ai dits :»8i vous aver quelque :déé 
sir de vous éelairér, je surs magicien, et je 
vous férai voir’ des ‘choses fort extraordi: 
naires; ayez sealément da bonte de m'accom- 
agner, d' ma ‘maison de esmpagne qui est à 
einq'cents pas d'ii, et peut-être ne vous 
atirez-vous pas de votre complaisaneë.« 
Madétés le suivit avec transport. Dés qu'ils 
furent arrivés, Platon lui montra un sqne. 
lee: le jeune : homme: recula d'hérreur à: 
ce spectacle nouveau pour lui. Platon lui 
parla en ces termes: ‘ 
*Considérez. bien cette forme hideuse -qui 
* semble être le rebut de la nature, et jugez 
de mon art par ‘tout ce que je vais opérer 
avec cet assemblage informe qui vous a 
paru si abominable« : 
»Premièrement, vous voyez cette espèca 
de boule qui semble couronner tout ce vi- 
lain assemblage. Je vais faire passer, par 
la parole, dans le creux de cette boule ure 
snbstance moelleuse et douce, partagée en 
mille petites ramifications que je ferai des- 
cendre impercepüblement jer cette espèce. 
de long bôton à plusieurs nœuds que vous 
y: voyez rattaché, et qui se termine en pointe 
un €<reux. J’adapterai au haut de ce 
béton un tuyaw par lequel je ferai entrer 
l'air, au moyen d'une soupape qui pourra 
RTE . . oi. 11.9 : hu 


st 


° 


5 


igé 


joe fans. cèsse ; etrbientôt aprércvous -reré 


nai: cette: fabrique 5e remuer: d’elle-même.« 
"A l'égard de tous «es autres moroeanx 
tformes qui vous paraissent redmme. des 
réstes .d'un:-bois pourri, et-qué semblent. être 
sans “utilité -eomme sans: force: et'sams grnâcez 
je: n'aurai qu'à parler ;et tils +Sérbné; mis on 
mouvement par des espéces de cordes-d'ané 
#trusture énconcerable. Je plaserai:au mis 
heu: de: ces eordes. une. iafinité , de ‘canaux 
rémplis d'une :hqueur 5qui,.en passant ‘par 
des tamis, se changeræ 6n plussears ‘hquears 
différentes, et: couleox dans. tonte: la me 
chine vingt .édis par. heure: Le ‘tontusera 
recouvert d'une étoffe : blanche, moelleuse, 
@t ‘fine... Chaque:tprañitie 1de . cette machine 


aura un mouvement particulier :qui ne se 


‘démentira point.’ Je placerdi entré ces demi 
‘éerceaux, qui ne semblent bons à rien, un. 

. ” . + - " , À it | T 
gros réservoir fait à peu près comme uné 


porume de pin; ce réservoir se contractera 


et se dilatera chaque moinent avec une férce 
:étonnaate. : ‘Il ‘changera la couleur. de:la: li. 


‘queuv'qui passera dans: toute, la machine.” 


de placerai non:loin de :lai: un sac :percé 


‘en. deux. endreits qui ressembleraau tpnnean. 


: des Dansïdes ; «ik se-remplira. et: se vides 
18ans cesse;. mais il ne se remplira que ‘de 
68 qui est: nécessaiwe ; et:me :se:4sderx ire 
.du sriperdn. Gette machine ’sexta-un si étoa- 
sant lahératoire de, chimie ,: um:1ai: profoniti 
-warrageide smgeaniquenet d'hpdrauliqne, qui 


Ceux qui l'auroné étudié ae:paurront . jamais 


- 








4e 
le comprendre. De petits: mouvement x 
otluiront une force prodigieuses il .seva 
Espérsiblo à l'art human d'rmiter:: lartifiee 
‘qui rigora cet hutomate. Mais :ce ‘qui vous 
surprendta: davantige: . d'est’ique æet: autos 
mate s'étant approché: d'une: figure à pea 
stsemhiable;, :l s'en formera une troisieme 
{ - ‘Ces machines ‘auront des idées ;: elles 
raisonneront, elles -parleront <omime: vous 
elles pourront mesurer le ciel ‘et la terre 
Maïs je ne vous ferai point voir-dqette. rar 
roté, sir vous ne me proméftes. que. quand 
æous -l’auren vue, veus avouerez: que, jé 
heaucoup- d'esprit et-de puissance -: : 
nr de, ts $ OP noob . ii." , $ 
| ù v: MATATÉS. , es. + 
‘ »Si la chose ‘est ainst, J avouerai, que yous 
en sayez plus qu'Épicure_et que tous les 
philosophes de fi Grèce.c | | 
FT do S T''rLaron, | 73 
»Eh: bien! tout ice-que je vous ai promis 
est fait, Vous êtes cette machine, c’est ainsi 
‘que. rous:- êtes ‘formé, ‘et je ne vous ai pas 
‘ mgntné ‘la, millième partie des ressorts qui 
-Somposent votre existence ; tous Ces ressorts 
-80at. exactement proportionnés les uns aux 
‘autres; tous s'adent réciproquement: les uns 
‘cohservent là -ne, les autres la donnent, et 
espéce..se perpétue de siécle én siècle per 
sta ,svtifice : quil n'est- pas poisible . de -dé- 
scenic. , ls pins -wils anirnaux sont formés 


LS 





Li 


_ ‘aima Platnn toute sa” vite. : 


h \ 

‘ +98 L 
avec unrappareil non: mbins :tümirable ; - at 
Îes. sphères ‘célestes 6e ‘meüveut'dans espace 
avée une: miécähique. entore’ plus: sain: 

‘jugez: après céla .sè un'étré intelligent -nilu 
pas formé le’ monde, ‘ai vos atomes n'ont'pas 
bu bésoin' de cetté. cause: intellivente.«: - : :i 
®  Madétës étonné demañda au magicien/qui 
il était... Platon li dit. son’ nom: le; 
homme tomba: à genoux, adora. Dieu, et 
.“Ce'*qn'il :y a -de trése remarquable pour 
“hous:,, C'est: qu'il vécut’ avec: Tes éprcuriens 
comme; auparavant. Us: ne furent: point:scut- 
"dalisés qu'il: eût changé" d'avis. ‘ILlest'aima, 
‘il.en fat toujours. aimé. ‘Les gens desectès 
différentes: soupaient: &nsemble -gkiment chéz 
‘les Grecs et chez les Romains. C'était le 


‘bon temps. N 11. Fe 
Le 2 !, | 7 Le ! — | 6 … ‘ 


1,1%, . $ + 
: 


1 


SECONDE DIATRIBE BEL’ABBÉ BAZIN. 


‘Dé’Sanchonÿathon. ‘ * 
# ee tte S$ au st 0e +, ss 


. :SincnoniArnoÿ he pet’ étre ‘un :autear. 
‘supposé: On ne‘suppesé un'ancien ivre 
que dans: le même "esprit qu'on’ forge d’'aà- 
viens titres, pour fénder quelque prétention 


- dispute: On employa äütréfois: des: fraudes 


ieüses. pour- appuyer-des vérités qui n’avafént 
Fat besoin de ce: malheureux. de Sonts. Bé 
lés indiferets: forgérent ‘de: très: mauviis 


+ 


Res gréce attribués. pux.‘stbyiles , des det- 
. 77, - 


La a 





499 - 
tres de Pilate, et l'histpire:du magicien Si- 
moa:qui tomba du haut des. airs aux yeux 
de Néron. ‘C’est dans le: même esprit qu'on: 
imagina la donation de Constantin et les 
fansses décrétales. Mais ceux dont nous 
tenons les fragments . de Sanchoniathon, ne 
uvaient axoir ançun intérêt à faire cette 
urde. friponnerie. Que pouvait gagner 
Phikon. de Byblos qui traduisit en grec San-- 
choniathon, à mettrs cette histoire et : cette 
-©csmesonie sous le.nom de ce Phénicien? 
c'est à peu prés comme.si on disait qu'Hé- 
aiode .est. un anteur supposé. ‘. | 
. Eusébe de Césarée, qui rapporte plusieurs: 
-sgments. de: cette traduction faite par Phi-- 
‘lon de Byblos, ne s'ayisa jamais de soupcon- 
ner que’ Sanchoniathon. fût un auteur  apo- 
cryphe. IL n’y & donc: nulle raison ‘de: dou- 
ter que sa cosmogonie ne lui appartienne., ; 
Ce Sanchoniathon vivait à peu près dans 
Je-tembs où nous plaçons les. dernières an- 
nées de Moïse: Îl n'avait probablement au- 
cune connaissance de Moïse, puisqu'il n'en 
parle: pas, quoiqu'il fût dans son voisinage. 
S'il en avait parlé, Eusèbe n’eût pas ‘man- 
qné de le citer comme un témoignage au- 


thentique des prodiges: opérés par Moïse... 


._Eusèbe aurait insisté d'autant plus sur: ce 
fémoiguage, que ni Manéthon, ni Cheremon, 
*,anteurs égyptiens, ni Ératosthènes, ni Héro- 
dote, ni. Diodore de Sicile! qui ont tant écrit 
. sur l'Egypte, trop occupés d’autres objets, ' 
‘4jont, jamais dit un seu] mot-de ces fameux 


€: 


30e . 
LA ternbles, miracles. qui:idévent hisser: d'ets 
ya6, mémoire .dunable,let 6ffraner les hony 
pes de siècle en:.maàgles.. Çe:silence.de Sans 
chaniathqn .a1, mêre.:fait. .sonpçonnez. trés. 
jasiement: à plusieurs docteurs -qual vivait 
Ayant, Moïse... 1::.1 es nd RpUS Does cit a 
: Ceux. qui le: font. contemporain. de Gédéon 
n'appuigntileur ;senitiment:que:sux un..abps 

paroles de Sanchaniathons même. ,{laxone 
qu'il a consulié le grand. puêtre Jérembal 
Or ce Jérombal, disent aps; éxitiques,. est 
waisemblablement Gédgon.. Mais pourquoi, 
s'il vous plait, :ca Jérambal était-il Gédéan? 
JA m'est, point. dit. que Gédéon füt prètre, 
Si le Phénicien. avait cassulté.le Juif,, 1 ane 
rait parlé de Moïse et:des conquêtes de Jo- 
aué,. Il,n’aurait pas admis. une .ecampgoie 
absolument eontraire à. la Genèse: 1l aurait 
parlée d'Adam: il n'aurait pas imaginé. des 
générations entiérement- différentes de celles 


que la, Geuèse à consacrées. . + : - . :. 
Cet ançign .auteur: phénigien ayoue-en pro- 
pue. mois qu'il «a tré une, partie. dè 40n 
histaire.. des: écrits de. Thaut, qui florissait 

. huit cents ans avant lui: Cet aveu, auquel 
an ne.fait pas assez d'attention, est un des 
plus eurieux témoignages que l'antiquité noas. 
at tragsmigs. Il prouve qu'il y avait donc . 
déjà huit cents.ans qu'on avait des livrea 
égpits aygc le sepours de l'alphabet, que les 
agtiont ;cultivégs pouvaient par. ce: secours 
tontendre. les ymes. les autres, et. traduixe 
ragipraquemenf. leuns -ourrages: Sanchonias 





sor 
bo entendait lesilivres- de Thaut écrh4 en 
Lange: égyptienne. : Le: premier Zoroastté 
était beaucoup plus ‘ancien, et ses livres. 
étaibot la eatgchesé ‘des Persans. Les Chal- 
äéens, les Syriems; les Persans, les Phétiis 
ciens, les Egyptiens, les Indiens, devaient 
névessairement: avoir ‘commerce gnsemble ; 
æt:lécriture alphabütique. devait faciliter..ce 
eévmmerces de ne parle pas: des Chinois qui 
étaiest depuis longitemps un grand peuple, .: 
æt composaiqut un, monde séparé. ‘ | 
: Chacun de ces peuples avait déjà son hi- 
sioire. Lorsque les Juifs entrérent dans le 
ÿs voisin de læ Pheénicie, ils pénétrérent 
pasqu'à la ville de Dabi, qui s'appelait au- 
- tefois À ville des lettres. »Alors Caleb dit: 
#le donnerai ma fille Axa pour femme à 
scelui qui prendra Eta, et qui ruinera la 
#rihe des lettres. Et Othaniel, fils de Ge- 
|. snés, frère puiné de Caleb, l'ayant prise, il 
ylui donna pour femme sa fille Axa.« | 
 H'peraît par ce passage que Caleb n'ai-: 
mait pas les. gens de lettres: mais si on cal- 
tivait les sciences anciennement dans cette 
te ville de Babir, combien devaient-elles 
être en honneur dans la Phénicie, dans Si- 
don et dans Tyr, qui étaient appelées L pays 
des livres, de pays des archives, et qui enseigné: 
sent lear alphabet aux, Grecs? :  : 
__ Ce qui est fort étrange, c'est qne San- 
- éhoniathon qui: commence son histoire au 
temps. où commence la Genèse, et qui 


compie le même nombre: de. ‘génfretions,. 


” 





209 


tien Fait fras. cependant: bles: Bei mention . du 
déluge: que: Jes Chinois. . Gommint. da Fhe- 
micie ;: CE pays ai- -*enommé par ses expédi- 
tions maritimes ‘gnarait-eller, ce grand ve 
nement ?',. ou, … 
Cependant : l'äntiquité ler cvoyait ; et la. mas 
gnifique-. descriftion qu'en : fait Ovide,,. est 
tite preuve: que: cette. idée--était. bien-généc 
rale; car de-teus. les: récits. qu'on ‘trouve 
dm : és Métamorphoses # Ovide,: il: n’en :est 
aucun qui soit de’ sœw invétion... On. pré- 
tend-même. que. les ‘Indiens avaiént déjà parké 
‘d'un déluge ‘uniwersel ayant celui de Deuçaë 
ion. ‘Plusieurs: brachmanes: croyaient, dit. 
. ons: que la: terre .arait essuÿé trois délages... 
- Il n'en est rien dit dans l'Ézonr-Veidam, 
m dans le Cormo-Veidam .qne j'ai lus: avec 
ane grande attention;-mais plusieurs. mission 
.Naires: envoyés dans. l'Inde, s’accordent . à 
croire que: les -brames reconnaissent plusieurs: 
-déuges.. H est vraï que chez les Grecs. on 
ae” connaissait que: les. deux déluges particu- 
Hers d'Ogygés. et de Deucalion. ke: seul. 
anteur grec connu qui dit parlé d'un. déluge. 
universel est Apéllodore, qui n'est antérieur 
à notre ere que d'environ cent querante ans. 
“Ni: Homère ; ni Hésiodé ,; ni Hérodote: n'ont 
“fait mention. du déluge de Noë, et -le non. 


‘de Noë tie’ se:-troure-chez: aucun. anoiën. au | 


teur profane." + : 

“? La mention de ee: &éloge vaiveréel , faite 
en. détail’ et avec toutes ses circomstanoeé, 
‘afast que ‘daus:nos livres siorés, Quojtie: 


| _to8 ; 

Wossius-et'plasieurs autres savants aient pré 
tetrdu. que-cette: inondation: »’a pu être ünk 
versèlle, ïl-ne nos: est:pas permis d'en dou- 
ter: Jene rapporte la cosmsgonie de. Sam 
“ choniathon que comme: un: ouvrage ‘profane: 
L'autwur- de: ia Gendse était inspiré, et: San- 
blionrathoti ne l'était pas. ‘L'ouvrage de ‘ee 
Æhénicien n'est qu'un monument précieux des 

anciennes erreurs des hourmes.. à 
."C'est:.luï qui’ hous-apprend qu'un des pré 
faiers: cultes établie sur la terre fut celui 
des produvtions:: dé’ la térré même: et qu'ainsi 
les! oignôns''étuient: consacrés :en ‘Egypte bien 
16hg-temps ‘avant: les siècles auxquels. nous 
pportons: l’établièsement de cette coutume. 
Voici les: paroles. de: Sanchoniathôn:. »Ces. 
%anciens. ‘homnies. consacrérent des :plantes 
que la: terre. avait produites: ils. les cru 
vrent divines : eux; et leur: postérité,.et leurs 
-. Sahvétres: révérérent Îles choses qui les fai- 
vsatert'vivre, üs leur: offrirent leur boire et 
#leur ‘manger. Ces inventions: et ce culté 
étaient conformes: à leur:fäiblesse. et à: la: 
SpusiHanimité de leuresprit.«. | . 
:":Ce: passage si. curieux. prouve’: invincible- 
ment que: les Egyptiens adoraient . leurs 
vignons: long-temps. avant Moïse; et. il ‘est 
étonnant qu'aucun livré: hébraïque ne re- 
prockherce: culte: aux’ Égyptiens: Mais voioi 
te qu'il faut considérer: Sanchoniatlion ne 
ÿarle. point ‘expressément de: Dieæ dans sa 
&osmogonie ; tout ehez lui semble avoir son 


vriginé danae:chaos, ete æhaos est débronillé. 


Li 


LA 


. og ; 
Jer -Fesarit:.sanfient qus-se wiéler areo des 
principes de: la:natüres il: pousse: . la ha 
dessa de sen .sxstiôme-jusua diré.»qué dés 
_Animeus qui Raraisné point de sens, engexæ 
sdrérent des animaux-intelligents.«: : 11 
+, Ï n'est pas étonnant. aprés cela qu'il repraehe 
sax, Egyptigne.. d'avowr: consacré: das:plantéa - 
Pour moi je crois que ce culte des. plantes 
näles à:l'homme:métait:pas- d'aherd: si ridi- 
cnle..que: Saachoniathan se Fimaginé. . Thaut, 
quigourernait. une, parke de l'Egyptesiet 
qui ,arait. dtablà larjoéonratie-.huit -cents arf 
ayant: J’écrivain. phénicien., : était à » da - foib 
prêtres cbrois E était arhpossible::qu’ib. ados 
xât un oignon comme le maître du: 
et. il était. fmpassible qu'il présentit des, of- 
frandas d'oignon; à un oignon, cela eût 
taep absurde, trop. -centradicioires mais il 
Re: tnès-naturel qu'on rpemereiôs les dieux 
du. sein. qu'ils. prenaignt de ÿubstenter nos 
mia,.qu'on leur..cansaerät Jpag-tampe lesplan. 
ton les: plus délicieuses de l'Egpte,.et'quiou 
pévérât eus: ces plantes Les hientaie. Li D 
igux.. Cest ce.quon: pratiquait de temps 
: grnémorial flans dar, Ching et :dapa.. les 
ages. ‘ ms ste $- Hr 
: J'ai. déjà dit &lleurs qu'il y a: ane grande 
différence entré..un ‘qighon: consacré st--uh 
eignon .dieu.: Les. Égyptiens .aprés Tant 
consacrérent des animaux; mais certainement 
ils ne croyaient pas ,qée ces animaux. eut 
sent formé le ciel et la terre. - Le.-serpen 
_Noirain -éleré : par - Moïse était, consacré; 


‘Vie 


% 





"20 
- . J 
æhis-on nos rogardait pas -cémine-tue "dt. 
mnité,: Je. térébinthe d’Abrahawi, «le. chêne 
äe. Membre :étalent .consactés , : et on fit: dés 
ssxrifices: danse a: -plâce : même toù l'avaient 
été ces arbtes, jusqu'au ‘temps: de Constans 
êin s maisiils n'étaient point dés dieùx. ‘Les 
æhérulins :de: l'arche étaient saerés bt n'étaient 
pas'adores. CT EE Doors 
.:: Des prêtres égyptiens, au wilieu de toutes 
deurs' supersh&ons: revdonnürent'-un maître 
souvetain de la'nature: ils l’appelaient-Kaof 
ou Kausi ; ïls le représentæient par un globe 
Les Grees traduisirent le :mot:Hnef par 'ce- 
doi:de; Bemivurgos, :artisan suprême, faisent 
du monde. DA PA TO sen D. 
«i Ce quei je.crois tés-vraisembiable et trest 
vrai, C'est que les premiers ‘législateurè 
étarent: des hommes d’un:grand sens ‘Il faut 
deux choses pour. instftaët wr gonvernement 
ur: courage -et-un:-bon: sons supérieurs à cout 
-des :antred'hontmes. - Is ‘imagitént rarement 
des'choses' absurdes: et rédicules qui les: ex: 
poseraient ‘au : mépris -et &‘Viusalte. Mais 
qu'est-l'arrèré chez présque: toutes les na 
tions. de :la-terre,: et surtout:chez- les :-Egyp- 
tiens? Le sage commence par consacrer à . 
Dieu Je bœuf qui labowre la terre; le sot 
ponple adorèté ia fn le bœuf'et ‘les -fraits 
mêmes que la mature.a: produits. Quand cette 
ibon : ést:'enracinée. dans! lesprit: dif 
vulgaire, "il:«est-bien  dificile aa sage dé 
Eenürper.t:t JPY it FUN JA tire oc 
2 ‘Pme dontg pas miôrée que quekjue süboe 


Ve st . 


| 20h 
dtEgypte n'ait persuadé. aus: fenrmes et ans 
fbes ‘dés bateliers du Nil, :quer:les chats:et 
les oignons étaient dervrais dieux. Quelqués 
philosophes :en ‘auront: deuté, et sarement 
ces philosophes: auront été:ttraités- de: petits 


eæprits insolents ‘et de blasphémateursc: ils 


æüront été:anathématisés et perseontés. Le 
peuple égyptien regarda tomme us athée:le 
Persan Cambyse, adoratéeur d'un seul Dieu. 
lorsqu'il ft mettre: le. bœuf Apis' à la broche 

nd Mahomet s'éleva dans ‘la Mecque 


contre le ‘culte des étoiles; quand: il dit qu'il 


ne fallait. adorer qu'un. Dieu ‘unique dont les 


+ étoiles étaient l'ouvrage, il fut chassé comme 


un athée, et sa tête fut raise à prix: ‘Il'avait 
tort dvec nous, mais il-ayait raison avec. les 
Mectjuois. : tt. on 

: Que concluerons-nous de eette petite ex. 
cursion sur Sahchoniathon? quil y æ longer 


temps qu'on se moque:de nous, mais qu’en. 


fouiilant dans les :debris ‘de, l'antiquité on 
peut encore trouver sous ces tuines quelques 
monuments précieux, utiles. à: qui veut s'in 
straire des sottises de d'esprit humain, -:::: 


nomme: > s , 


ni e 


_ TROISIÈME DIATRIBE DE: L’ABBÉ : : 
.‘ ‘ : BAZ too tot 


+ ; 9 


x, Sur Égypte. ‘‘ 


Jar va les pyramides, et. n'en si potak 


été émeryéillé. J'aime. mieux :les fours a 
‘ ! 





27 
poulets dent d'invention est, dit-on, aûgst. an- 
eicane que les pyramides. Une petite chose . 
utke' me plaît; une monstruosité..qui. m'est 
qu'étensante: n’a mul mérite. mes yeux. Je 
regarde. ces monuinents comme.ides jeux de 
grands enfants. qui ont voulu faire quelques 
chose -d'extraordinaire, sans imaginer den 
. titer le'moindre. avahtage.. Les : établime- 
ments des Invalides, 'de Saint-Cyr,: de l'Ecole. 
Müitaire, sont des moouments d'hommes. : 
Quand on m'a voulu faire adæirér.les restes - 
de ‘ce. fameux labyrinthe, de ces palais, de 
ces temples dont on-parle avec ‘tant d'emphase, 
j'ai levé les épaules de pitié je n'ai vaque 
des ;piliers sans propoutions ,: qui souténaient, 
de. grandés pierres plates; nul. goût d'archi-- 
tecture, nulle beauté; du vaste, il est vrai, 
mais du grossier. Et j'ai remarque (je l'ai 
dit ailleurs) que. les Egyptiens n ont jamaié 
eu rien de beau que de la main des Grecs, 
Alexandrie seule, bâtie par des Grecs, a fait 
la gloire véritable de FEgyptes :  : 
À l'égard de leurs sciences, si danseur vaste 
bibliothéque ‘ils araient eu quelque bon livre 
d'éradition, les Grecs et les romains les au- 
raient traduits. Non seulement nous n'avons 
aucuse traduction, aucun extrait de leurs 
livres de’ philowphie, de morale; de-helles- 
lettres; mais rien ne nous apprend qu'on ait 
jamais daigné en faire. 
. Quelle idée peut-on se former de la 
scéence et de la sagacité d’un’ peuple qui 
- R€ eonnaissait'pas même la source. de son 


_ 


sel 
fleuve: nonrntier? nLesiikiopiéne quiub: 
jugaérent'deux: fois ‘oè :p cn): tilêvhe :: 
et sûporstiieux:,; ‘adrslentichien; dû oh ap: 
prendre: au: moitsrqueslestsderces du ire 
étaient eus Éthiopies: 3 Hoëm planet: quece; | 
soit un jésuite portugais qui ait décoavert’! 
Ces Sous: au Jo D atiitten: Deptie PE | 
- -Ge 1qu'eul: a-vasté du:gourernempnt'egype 
tién me paraît: ‘absurder eb':abentinable. ds: 
terres , dit-on , étaient divisées eù trois por: 
tions: La proiniére-appartenait aux prêtres, . 
laz’secoñnd ‘aux rois etila fréigiéme: aux: seb": 
ds: Si cela est, il'iest clair que 
vernement avait: été: d'abond: et très 
tempsthébcratique, ‘pluisquedés prôtrés avaient : 
pris pour eux la rasilleuré, part: Mais con. : 
ment : les, rois souffraiet - ds tette: disiibus - 
tion? apparemment:ils ressenttblaient auxwrpis : 
fainéants; et commant les soldats ne détni-: 
sirent-ils ‘pas œætte. administration sidionle®. 
Je me flatte que les Persans, et après :dux- 
les Ptolomées, y: mivent - boarerdre; - et: je. 
shis bien aise qu'apres: 16 Piolonséés ;. les-- 
Romains, qui réduisirent l'Égypte, en. pros ‘ 
vince de l'empire,’ aient rogné: la portion sue 
cerdotale. : AT RES 
Tout le resté de cote petite. nation, -qui : 

na jamais monté à plus de tsois ou’ quatre. 
tmillions. d'hommes, n'était ‘dore qu'une foule . 
de sots esclaves. On loue beaucoup la.lof: 
par laquelle chacun était obligé d'exerèer 
a profession de 5ün père. Gétait le vrai 
secret d’anéantir tous:les talents, Il fallait 


ar 





409 | 
que ,celuf quiaurait: été. hn hou. médecin ou": 
un sculpteur habile réstât berger ou: vigue- 
ron; que Île polttor, le:fâible restât soldat, - 
et:qu'un sscnistain qui serait devenu un hong 
génénak, d'armée passif sa vie'd' balayer un: 
temples 1 ns up or nome ue 
La ‘superstition de ce peuple est-sans oons : 
tredit ce qu’il. y: a jamais éu de plus mépti- 
sable. Je ne soupçonne. pdint scs. rois et° 
ses prêtres d'avoir. été. assez imbéciles pour : 
adorer sérieusement des. erocodiles,* des’ 
boucs, des:singés et des chats; mais ils lais- 
sérent lé peuple s’abrutir dans ua. cuite quai: 
le mettait fort au-dèssous ‘des animaux qu’il: 
adorait. Les Ptolomées ne purent déraciner : 
cette supérstition. aboininable, ou ne s’en son- 
cièrent. pas: Les grands  abandonnént . le. 
peuple à sa sottise, ‘pourvu qu'il obéisse. 
Cléopâtre ne s'inquiétäit pas plus des super- 
stiions de l'Egypte qu'Hérode de celles de. 
la Judée. ss ot À 
: Diodoré rapporte que. du temps de Ptolo- 
méé Aulètes, il vit À peuple massaczér un 
Romain qui avait tué un chat par mégaide.: 
La mort de ce Romain fut. hien ‘yengée, 
uand Îles Romains dominérent. Il nereste, 
iét merci, de ces malheureut' prêtres d'É- 
gzpte qu'une mémoire qui doit être à jamais. 
-6dieuse. Apprenons à ne pas prodiguer notre: 
estime. .: : ".. : . : 


r. t . . , 
è " ° ‘. + L 7 T 


.320 


t.. * f: , CT tt Lou À À Lane . 
QUATRIÈME DIATRIBE DE L'ADHE : 
Ce ee! 5 BAZIN 2. oO «| 


+ 
. 


a Pons ee 2 ut CS RS 
Sur un: Peuple. &. qui on 2 coupé Je.ner y: et dalssé 
| ‘les orcilles, out ce 
- ES 
_1z y a bien des sortes de fables; queh 
. ques-unes, ne sont que l'histoire défigurée, 
comme tous.les ‘anciens récits -de batailles 
et les faits gigantesques dont'il: a la ê. 
- presque tous ge historiens d'embellir leurs 
chroniques. , D'autres ‘fables sont des allé 
gories ingénieuses; ainsi Janus a.un double. 
visage qui représente l’année passée et come. 
mençante. Saturne qui dévoré ‘ses enfants 
est lé temps qui détruit tout çe qi a fait 
naître. Les Muses, filles de ki Mémoire, 
vous enseignent que ‘sans mémoire On n’a 
point d'esprit, -et que,. pour combiner. des 
idées, il faut commencer par. retenir des 
idées. Minerve, formée dans le cerveau du 
maîtré dés'dieux, n'a pas besoin d'explice- 
tion. Vénus, la déesse de la beauté, ACCOTÈE, 
pagnée dès Grâces et mère de l'Amoür, la: 
ceinturé de la. mére, ‘les flèches et le ban- 
deau ‘du fils,’ tout cela parle .assez de soit 
même. oo. Le. 
Des fables qui ne disent rien .du tout, 
oômme Barbe-bleue ; .et les contes d'Héro- 
dote, sont le fruit d'une imagination gros- 
sière et déréglée-qui.veut auser des en- 
fants, et même malheureusement des hommes: 


% 


( 


’ ' n 











TSti 

Fhistoire des deux voleurs qui venaient toutes 
Les riai prendre. Fargeht: du ‘rot: Rämpsini- 
tus et dela fille: du voi qui épousa un des. 
deux voleurs; l’Anneau de Gygés et cent 
suires” facéties,. squtiadignes. d'una, attention 
sérieuse. or tue 

" Mais il faut avouer qu’on trouve dans l'an- 
civnpe. histoire des-*raits assez vréisemblaliles 
qui. ont été .négligés dans ‘ja foule;.et dont 
on pourrait «tirer tuelques lammières.. Dio- 
dore de Sicilb, qui'avait consulté: les anciens: 
historeus: d'Egypte: neus . rapporte que ce 
pays fat conquis pari des Ethivpienss je n'ai 
pas de peine à le’ croire: :car : j'at déja re- 
marqué ‘que quiconque: s'est :puésenté pour 
. Conquer l'Égypte en est venu à-hout on 
"ne eampggne, excϾple nos extrayagants Croi- 
sés qui 'ÿ furet tous: tués ou 'réduits.en #ap- 
tinité, parce qu'ilsævaient à: faine, non::aux 
Egyptionsrqui n'ont jemss &u se battre, mait 
mix Mameluss; vainqueurs: de 1Egsypt; el 
meilleurs: soldats :quèé: les .groisés.t Je nai 
donc .anlle répugpance à croire qu'un -Nai 
Égypte; nommé par les Grecs Amasis,. crug) 
et. effennné, fut vaincu, :mi-et' ses-ridicules 
prêtres , @ar ‘üns‘ohef .éthiopien nommé. Ac: 
tisan, qui avait apparemment .de:lesprit ‘et 
du conragg : 7? 

:" Les: Égyptiens étaient. de, grands: voleurs, 
<omt le monde en convient. Il est fort na- 
œuyel :que .le sombre des voleurs ait aug- 
æenté dens.le tèmps de la guerre-d’Aotisan 
et d'Aimesis.  Diodore-rappoiie, d'aprés es 


re 

historiens. de, Pays. rqatr ce-vainqueur sreulut 
purgeml Égyple deipes.brigendæ rot: qu'il ee 
envoya vers les dé éserts de. Smai et'd'Orely - 

apres, leur asair..préaleblément, fait coupen 
hont. du me. af -quos.des seconnût ais 
mg s'ils s'avisaient de venir eneore:voles 
Fete 1' Tout, cela est irésprokiable.. 
Dis ore remarqge avec. raison: qué le.payé 
aù on. les .envoya ‘ne fournit :smeunñe des 
commodités de la vie, et qu'iliest trés-diffis 
cile d'y. trouver: de l'eau. et .d8 : la nourris 
ture, Telle est en effet cette +helkeureusd 
gontréé depuis le désert de Pharam jusque 


auprès d'Éber.. . ... . de ; 
es.nez ‘coupes purent se procurer à Fovca 
de soins quelques saux de citernes, : ou188 


sérvi de quelques puits qui fourgissxient da 
l’eau -sanmâtne et malsain£ , Jaqnelle. -denne 
communément-uné espèce de, scorbut et de 
lèpre. Ils-purent encore, aiash. que: le- dit 
Diodore,,. $e .faire”des filets aveu lesquels ils 
prirent des villes... On,:remasque. en effet” 
ue tous Jes, ans ‘dés. troupes innombreblos 
4% tailles passent au-dessas dela mer Rouge, 
FA “ennent däns ce dé. jéusaue-lé cette 
oire ‘n/a rien qui: révo Hrespest wie qui 
he soit vraisemblable. s. À 
. Mais si on veut en inférer que ‘ces. nes 
coupés: sont les pêrés . des Juifs, .et que leurs 
“enfants adcoutumés au brigandage 's'avaheës 
rènt peu à pen dans la .Palestioé, etin co: 
quirent une;partie ; 5 C’est. ce qui n'ost: pen 
mis à ‘des | Shxésions. Je. mi -que- g'etle 








_ ÀF 
sétiment: dtr'oonsét Muller: Gu''hafant Prés 
: ide Boulanger des Herbert; des Bbtiné-! 
loké, des Fôtand:'? Mais quôique leur éon-' 
jeuture soit dass Fordre commun des chosès 
du: ce: monde, nos litres ‘sacrés ‘ddnneñt tine! 
tout autre origine: aux Juifs, et’ les font des-: 
cendre des Chakléens par Xbraharh, ‘Fharé, 
Nachor, Sarwg, Rehu'et Phales. ‘°° 
-»H est bien vrai que l'Exode noes apprend' 
que les :istaélites, avänt d'avôir habité co' 
désert, avaient ‘emporté lés obés ét les! 
ustensiles des Fgyptiens, et qu'ils se nourri- 
rent. de. ‘cailles dans ke désert; mais cette 
"légère ressemblance avec le rapport dé Dio- 
dure de 8icile ; tiré des livres d'Egypte, ne 
mous ‘mettra jamais én droit d'assurér que’ 
les Juifs descendent d'uhe horde de voleurs 
&:qui on ‘avait coupé Îe'ñez. Plusieurs an‘ 
turs oùt en vain'tâthé”d appuyer cette pro: 
‘fane: conjecture sur 18 fisaunié L'XXX, où il 
eit dit: sque” la fête des trompéttes à été 
instituée pour faire souvenir le péuple saint 
sdu temps: où il sortit d'Égypte, ét où il en- 
wmendit: alons parler unb Tangue qui lui était 
finconnueik -: or U, 
31C68 Juifv; diton, étaient donc des Egyp: 
tiens. qui fuyent étonnés d'entendre parler 
smudekà de la mer Rouge un latigage qui 
s'était pés eeldi' d'Égypté; et: de là on con- 
elut. qu'il west pas hors de vraisemblance que 
les Juifs soient'ies desceñdants Je ces bri- 
dèrque:le réf’ Actisam avait'chassés." : : 
ViUn t6h:owpcon’#'est pas adriissible : ‘fre: 


ET 


miérement, parce que di eut dit dis l'Exüde: 
que Les Juifs: enlevérent les ‘ustontites: des: 
Égyptiens avant: d'allet dans-le: désert, :4 
n'estpoiat dit aile x: aient. été ‘rélégaés: 
pour avoir volé. -'Secondement, soit qu'ils. 
fussent des -voleurs <oû non, voit qu'ils fus: 
sent Égyptiens ou Juifs, : Îls ne “pouvaient, 
uére entendre Aa féngub des petites hordes: 
d'Arabes -hédouins ‘qui -erraieñt. daps l’Ara- 
bie déserte :#u nord. de la :mèr Rouge; et: 
on'ne peut tirer ,aubnae inductiorr-du psaunré. 
LXXX, ni: en faveur. des Juifs ni contre. 
eux, l'omtes: les conjéchures d'Hérodote, de- 
-Diodere: dei Sicile ,-de Manéthon ; d'Era 
tosthénes :sur ‘les Juifs doivent ‘céder sans 
contredit : aux. ‘vérités. ‘qui sont Consacrées 
, dans--les: Îrvres. saints. ‘Si ‘ces: vêrités.,. qui 
sont d'us ordre isupériewr, ont de grandes: 
” difficultés s: si elles atterrent nos esprits, c'est. 
précisémpnd parce: qu'elles. sent. d’un ordis 
. supévieur: : Moins mous pouvons y atteindrey, 
plusinous devons les respecter : : - 
ques: écrivaine ont: soupçônné que cès 
volsurs Chassés sont les mêmes qué-les Juifs 
qui errérent dans le’‘désert, parce: que Î& 
heu où ‘A6 resérent. quelque: teraps «appela 
depuis Rhinoolwye,, nes. coupé, et. quil n'est peÿ 
fort éloigné ‘.du-mont Carmel; des déserts 
de Sur, d'Ethan, de Sinj QI Oreb L de Ca 
dés-Barné: ETUDES OT rt + 9 
: _ On -croïit:pneoresque.Îes. This étaient | tea 
mêmes Pnganaer :Parée. quéils alavsient pag 
de,religiqu fixes serqu‘conrienk- très irién, 





ee 218 


“diton..à des. volepns: 65. on crois. pronser 
quils wayaient pas de religion fixe par plus 
. sieuxe passages de .TEcriture WÊME.. » : ;. 
..Jsabbé de Tilladet, dans a dissertation, 
sur Jes: Juifs... prétand que, la religion juive 
ne. fui établie que. très longtemps ‘aprés, 
Fxamisons Res FAISON$» 
> 1%... Selon 1 ‘Exode,,. Moïse pois | Ja fille 
d'un, prêtre de.Midian uommé Jéthros et il 
va ing dit. que Jes Midianites. reconnuse 
e.même Dieu... qui. apparut ensuite. à. 
Hose. dans a buisson. vers le mont Oreb. 
2%. Josué, : qui, fut le, chef des fugitifs 
d'Égypte apres. Moïse, . et sous lequel. ila mie 
: sent à.fen -et. 4 :isang .une, parte ‘du petit 
pays ..qui est-.entre, le. Jourdain.et la mer, 
leur dit, Chap. XXIY :. »Otez .du: milieu de 
yvous : Jes.. dieux- que: Y95..pérés: ont aderés 
pdans ke Mésopotamie et dans l'Égypte, iet 
sservez, Adonaï...;: Choisissez. .ce:.qu'il vous 
yplaira d'adocer».. a les, dieux: qu'ont: serpia 
»vos péres dans la Mésopotamie, ou les. dieux 
»des Amorrhéens dans la terre, desquels-rous 
#habiteze, at ges da 
‘88... Une, aptre preve > “'ajonte ton. que 
leur religion n'était. pas .encpre. fixéé,. c'est 
qu'il. est . dit: au livre, des Juges, Chap, Ier; 
yAdopaï (le Seigneur) condwsit Juda. et. «a 
rendit maître : ‘des xmonjagnes:.. mais. il n6 
vput. se rendre, maître des vallées.&, :..…. 
«L'abbé de; Tiladet. et Boulanger. inférent | 
de là que. ges. brigands, . dont es: Fepaires 
étaient. dans. les creux, des échos dont ls 


- hé 
Fateshé et pléine, retonnaissaigtt un dieu 
des rôchers et un des vallées. one 
4%, Hg ajoutent 'à tes prétendues preuves : 
_ée que fephté dir aux chefs des Ammorites, 
Chap. I: »Ce que Chamos ‘votre dieu pos 
ssède ne: vous est-il nas dû ‘de droit? de 
même ce que notre Dièu vainqueur a’ ob+ 
#terru doit-êtré. en notre. poësession« 
M: fvérét'infère deces paroles, que les 
Juifs reconnaïssaient. Chamos pour Dieu aussi- 
bien, qu'Adonaï, et quils pensaient que. 
‘chaque nation avait sa ivinit locale. : 
5, On fortifie encore cette epinion dan- 
gereuse par Ce discours de Jérémie, au com- 
mencement du Chap. XLIX+ »Pourquoi le : 
»Dieu Milchom sestil emparé du pays de 
Gad ?« et on en conclut que les Juifs avouaient 
la divinité du’ dieu Milthom. °. : ‘: 
‘Le même Jérémie dit, au Chap. VIF, en 
faisant parter Diei aux Juifse »Je n'ai point 
sordonné à vos pères, .au jour que je Îles 
stivai d'Egypte, de m'offrir dés holotaustes 
set des victimes.&' ot ct: 
6% Iesaïe se. plaint au Chap. XEVIE, que 
les’ Juifs adoraïént plusieurs dieux: »Vous 
scherchez votre consolation dans vos’ dieux 
3ax milieu ‘des Bocages, vous leur sacrifiez 
»de petits enfants dans des. torrents sous de 
sgrandes pierres.« Il n’est pas vraisemblable, 
dit-on, que les ‘Juifs eussent immolé leurs 
enfants a' des dieux -dans des torrents. sous 
‘ dé grandes pierres, s'ils avaient eu alors 


+ 





leur loi qui leur. défend de; sacrifier. ju 
dieux. -olos en D tes ed 
s Par On tsiteuenisore: en prenne: Je. piophéte | 
ADS qui /asdure;: 1q4u Chap V PTE né j ag 
les Juifs n'eat-sacnifé.. au Seigneur. pendaët 
quaränte aus dans Je désest:.aw csutrmine, 
dit. Amos; vous/y'avdz porté-le tebernaclæ 
.»de votre dia: Moloch, es images ‘de. ve 
sidoles; .et l'étoile de votre. dièu (aïnphas). « 
“#6 C'était, dit-ün, une obinign si ebre 
ae, due gun Peur le Fe a 
t it aù Cha s Actes A 
que. les Juifs. ans” Je désert: adorent la 
milice du: cie, t'est-à-dire lés étoiles, ’ef 
qu'ils portérent lé thfernacle de Molock et 
L astre du dieg Réniphan pour les adorer. - 


Des savants, tels e MM. Maillet. et Du: 
mersais, opt conclu, des à necharches de l'abbé 

“de. T'iladet, que les Juifs ns D D LP 
«à former .leur. religion, telle qu'ils :Lent. ane 
core. aujourd'hui, qiam nétoumd8.la caps 
vité de Babylone. Ils s’obstinent, dans ‘lidée 
,qne.cos Juifs. si: long-tamps esclaves et, si 
kong-temps: privés ‘d'une -tsligion,sbien 06h 
tement regonaues-.ne, pénrainhh étre.que leg 

" descendants, d'une troupe; de-1voleuxs : san 
picurs:tèt. sans. Lois -. Cette; opinipe. parait 
 d'éutant: plus vraisemblable, que Je: temps-ate 
quel le moi d'Éthiopis et d'Egypte, Actisam 
bannit dans la désert une #roups:da:brigands 
qu'il araitfoit-mutilér, se: FFARROME OR temp 
Voltaire. Tom. X. 


«A4B « 
place la fuite. des: Taradlites.. cog- 
: pnqnel. en par ES car, Flavies-Joséphe ‘dit que 
| FE ft, le agnpre. aux Éthiepiens, .etf ce 
ue Jo sean lé serre Pan; ra és bien 
| EE sépuié Hermes par. les. hi 





Fil pie. . Vo ot pd pres, fer pour | 
_ Ge'qui whève ébbuir- cés davaibts C'est 
IX eünformité qu'ils tronvent entré lés mûrs 
des Tsraëlites et celles. d'un peuple: dé yo: 
Jours: me 26" porténait pes” assez que: Dieu 
tubmbihes dirigeait ces Israélites, et qu'il: La 
nitopar Heurs ‘hais des peuplés de Cdha: 
Hoparsit à: vesteritiqués  que”-leé Hébretit . 
maysientiaueun'droitiesf de pus de Oñhant | 
et-qus:sils en avarnti ils n'antaiét pab' dit 
metre à fon “età suig ri Pas: he ce 
caiont cn leur Héritage. # : 


“Ces | aydaciéax . fiiques supÉosest dose 
ne 1èy pins è Fa toujours. leur pre. 
métier, de’ brigands. ,.Îls pensent. dou. | 
ver des témoignages de l'origine de ce peaple. 
He 84, hein. constante Pour, l’ LT OX. 
Fons avait ,gaupé les nez de.ses. pères. et 
dans Ja ‘conformité de. plpsienrs prétiques. 
enes. qu'il retint,. joomme le-sacrifiée. 
le da vache;r re je ‘baue émissnire , Je. 
ablutions, les habillements des:prêtres. 
cirancision, L ’abstinence. du porc, swyiandés 
pures ét iupures. H nesf pas rare, disent, 
ils, qu'une nation haïsse un -peaple voisin. 
épat.slle a, graité Îes. coptumes t:les loite 


sh 





“ 


_ 9 
La pépulace ‘d'Angleterre ét'dè 
est nn exemple frappant. 
* Enfin ces doctés, trop confiants en'leurs 
res lumières, dont il faut ‘toujours 16 
@éher,. ont:prétendu quel'origine qu'ils at. 
tribuent -aux Hébreux est plas vraisémblablé 
que celle dont les: Hébreux se. glorifient) 
.- Vous. ,convenez avec -nous,c leur dit M: 
Tolaui, .vque. vous avez, volé les: Egyptiens 
sen! vous -enfuyans de l’Egyptezs que: veus 
»lenr. avez pris den vases. d'or:et:d'argent 
“set. des habits. . Loute da différence. entre 
avoire, veu tet, notre, ojNnion,-0’est que.-vous 
vprétendez naxoïkn gomniis iCe:larointque pan 
vordre. de Dien., Mais. à ne jugak que pæ 
2la. raison, il. æ’y, a point de: voleur qui nen 
._*puisse dire autant. Est-il: bien ordinaire: 
sque Dieu fasse tant de miracles en faveur 
»dume troupe de ‘füyaids qui avoué: qu'elle 
va volé: ses ‘maitres? : dans ‘quél pays de‘ 
re ‘Thiéseraitiôn nné telle ‘rapine : impul' 
strié? +: Sapposotis que'les Grecs de Constai-” 
#üinopié prenneit tutés les garde:robes des” . 
*Furcs et toute leur vaisselle pour allér dire 
sia imeñse -dans 'ün désert; èn bonne bi,’ 
veroiréz-vous’ que Dieu noierd tous’ lès Füures”- 
#äans Ja Propontide pour favorisér ‘cé ‘vol, ! 
‘squoia’il soit ‘Fait ‘&'‘bontie intention’?« ! ‘" 
tes Gétiacteurs ‘ne se cüntentënt pas’ dé” 
ces: astertions auxquelles il’ evt''si aisé dé: 
répéndré; ‘ils vont jusqu'à dire que le Per 
tatéeuqué’ n'a pa êtié écrit quedans Le temps” 
- _ 10 


Francë én 


| 480 
où les Juifs commencérent : à, fier lens 
cuite, qui avait été jusque-là -fort incertaims 
Ge fut, disentils, au temps dEsdras:et de 
: Néhémie. ‘Ils épportent' por preuve lsiqui 
ième kvre d’Esdras, 1ong-temps reeu poue 
canonique ; mais ds: oubhent que @e livre:d 
été rejeté par le cencile de Trente. ‘Ils. s'aps. 
aient du ‘sentiment d'Aben-Esra,. et d'uns 
foule de théologiens tous hérétiques; ils s'aps 
puient enfin de la décision. de Newton li: 
même. Mais que. peuvent tous ces. cris: dB 
l’héréste et de _l'infidélité contre un ooncileg 
œeuménique ? 4 4 ©, , 4 7. 
De plus, .ils.se trompent en croyant que 
Newton attribue,.le. Pentateuque. 4 Esdras: 
Newton groit que Samuel en fut. l’auteur .ou 
plntôt le‘ rédacteur. .. .. de tre 
_ C’est encore un grand blasphème de dire” 
. ayèc quelques savants, que Moïse, tel qu'on 
ñaus.le dépeint, n'd jamais existé; que tôute 
sa vie est fabuleuse, depuis son berceau jus: 
qu'à sa mort; qué ce nest qu'une itnitation 
€ l'ancienne fablé arabe: de:Bacchus, trans: 
mise aux Grecs,.et ensuite adoptée. par les 
Hébreux. Bacchus, disent:ils, avait été:sauvé 
des eaux; Bacchus -avait passé la merHouge 
à pied sec; une -colonne ” de- feu -Gondussait 
son armée; il éerieit. ses lois: sur deux tables 
. de pierres ; des rayons aortaient: de sà tête 
Ces: conformités leur font’ soupcomner ‘que 
les Juifs attribuérent cette. ancienne :tradti 
Uon de :Bagchus' à ‘leur Moïse: Les)réerits 


« 





aus 
_ des Grecs étaieht connus : dans toute l'Asie, 
et les: écrits des Juifs étaient soigneusement 
eachés:aux autres nations. Il est vraisemw 
blable, :selon des téméraires, que la méta 
morphose d'Édith, femme de Loth, en sta 
tune de seb est prisé de la fable d'Eurydiceÿ 
que: Samson est ‘Ja. copie d'Hereule, et 1e 
sacrifice de. la fille de Jephté: imité:de eeloi 
d'iphigénie, Ils prétendent qué le penple 
grossier + qui: n'a jamais inyenté. aucun art 
doit avoir tout. puisé chez. Les. peuples in- 
ventouse . 
‘ Il ést aisé de ruiner tons ces systèmés"en 
fnontrant” seulément. que kes: auicurs; grêcss 
excepté Homère ; sont postérieurs . à Esdrag 
qui rassembla et restaura les Hrres canGr 
viques. ; _ 1 


Dés que ces jivres sont restaurés du temps 
de Cyrus ét d'Artaxerxés, ils, ont précédé 
Hérodote, le premier historieti des Greës, 
Non-seulemént ils sont antérieurs à Hérôdoté; 
‘mais le Pentateuque ‘est : beancoup' plus: ârE 
cien qu'Homère, 


Si on demande pourquoi ces- livres si ani 
ciens et Aivies ont été inconnus aux na- 
tions. jusqu'gu temps. aù les premiers, chré: 
tiens répandirent la traduction faite en. ref 
sous Piolomée Philadelphe, je répon 
qu'il ne nous appartient pas d'interroger la 
Providence. Elle-x-vouhr que ces anciens 
monuments, reconnus pour authentiques, an- 


4 
s ur 
227 
noïçassent des-meyreilles,;et.que ces mer. 
veilles fussent ignorées de tous les peuples, | 
jusqu'au temps où,pne nourelle lumiére-viat 
se manifester. Le €hristianisme a rendu té- 
moignage à la loi môsaïque au-dessus de la. 
quelle ab s'estriélevn et ar: lagnelle: il: fut 
prédit: Svemettohsaoss, prioss, .aderons:et 


De: dispubers ‘pan ° otee don D HN ON 
Ts 

“4 Le € A4 DRE LEE CR PURE NT "+ 2 ia 
“pl, thorat 4 ‘? sèbiaahesematiinline :: rest 4 0  .»sr 


#. te À , , Us vs 11: Tv 
“< DE _ “É F ï L a 16 UE. AnË VEP 
CG. sont h à ‘les ldérhiéres gas, d qu'éniie 
on oncle : . ‘à .mournt : avec cette * résignat 
à l’Étre suprême, persuadé que tons 165 Li 
vants peuvent, se.tramper, et reconnaissäñt 
| LES lise rpmaine. est: la seule infaillible." re 
sie grecque lui, en sut très- mauvais gré 


lui en fit de. vifs FeRrehes { se dér HE) | 


ans. moments. Mon: ser fut a . 
et.PORX MmouHr en; Pain, Pa Yarch LEVÉ 
d'Astraçan : Allez, ne ue dttristez 
._#ne VOyez-Vous, pas, que Je’ vous. crois in ii 
»lible aussi ? C'est du moins ce 

pté, raconté « dans mon. ‘dérnier voyage à Mo 
cons. mais, je doute toujours de ‘ Ps: pe 
otes qu'on débite sur les vivants et he Th 
mourants. D re es 


cat 


- 


- cr. Zu. li Es v Lr ie 
“re ours + Pr. thmearediantattes dis. 


> rs 


+ 
t 
—————— 2 _—_—_——— — ——___——_——_— 








Enter fo ëge:au noble: a 
ger celle de Bélisaire. Ce n'est pes: qué jar: 
croie Bélisaire exempt des faiblesses humai- 
nes. J'ai avoué avec. candeur que l'abbé 
Bezin avait été trop goguerard; et j'ai quel- 
qüe pente à érolre qüe “BéKpaife t très- 
ambitieux, grand pillard, et quelquefois cruel, 
courtisan tantôt :adrôït: ét "tantôt! malédroit, 
Ge. qui n'est point ‘du”tout fare. 1 PGA 
Je ne veux rien'dissthulét o'chbé 
lecteur. Il sait pe Y'évêque’4d'Romé SE 
vérius, fils de l évêque or ARôme’Hôrrhisdaf. 
âyait acheté sa pe. "Qu 'toi" és" “GôtHà 
héodat. NH sait ‘que Békssite, se° troÿarié 
hi par ce. papé Te’ dépit be" Hi simätrg 
piscopale, le. "revêtir d'un ‘habit de” pa? 
rénièr, et Tenvoya en prisüi ‘à Pütare ed 
cie. Il e ce”’mènre Bélisaire ven@tlt 
la Égar à uñ sbus-diacfe’ nomfné. Vigiles 
edts, ri ERA Be’ douze onces 
“fi ‘Jostinie: 
















7 fige Le des orages “ttitalés Areodotes ur 
tone leeder Fi « Mange lie 


24 


ft mourir. le : bpn, pape ‘Silrère. dans l'le 


Palmaria... Gé ne, sont là que de. petites tra- 
. Casseries de. cour dant les -Paméayristee rne 
tiennent “point de compta. Jp 

Justinien et Bélisaire, avaient. pur femmes 
les dege Elus impañentés arogpse qui fus- 
sent dans. toné l'empire... La’ plus. grandé 
faute. de. Hélagiren à MAN, 8608 y, fut: de : 


_aavoix pas. être copu., Justinien:s9& maitre 


était bien. ‘plus habile que ui en, dette. par 
tie. IL avait épousé une baladine des res, 
uné. gousse qui s'était ‘prostituée .en plein 
théême; ‘ét ‘cela-ne me’ donne pas -grabde 
io de- “la -supesse: "dé ‘cet ‘empareur, 
malgré les’ lois iqiil fit compiler, dû :plutét 
er par so fripon! Trébonien.' Ji était 
d'allldarspoltrons et. vain, avaré et prodigue; 
défiant et sanguinaire.; +mais il‘. sut: fermier 
| re Jeym:sur. la Tnbrieié énorme: d£é-Tléo- 
ora 5. et .-Bélsaire., voulut . faire asSSINEr 
AXDANE d'Agosine. - On: ANCWIE : aussi Bélie 
sai &+de ,beanoaup-.d®. rapines. 


uoi quil .en; dhoët.s1 il . est Etrtain que Je 


vieux - -Bélisaire, :quis n'était, pas 6i.: aronge 
le vieux dustinieh, lui. douna sur -da- din 
e,sa vie Üo:trés-boes censeils: dent Jempe-: 


xeur. na. profita- guère. ‘Un Grec trés - ing: 


nieux, . el :qui .avait_ conservé le veritable 


got de l'élgquence .daus .la décadence 4 


littéraires nous à-twancmis. ces -convexta- 
tions derBékssie. 4rec Testiaien. . Dés qu'el- 
les Parurent, fout Constantinople en-fat char- 








. | 253 D 
sméi Lu: quinzième ‘conversatibn seitout' en: 
* chanta” tous les esprits raisonnables 
* Pour avoir une parfaite éonnaïissance' dé 
‘cétte anecdote, il But Sayoïit' que Justinien 
ait uh vieux fôu' qui 46 mélait de théolo- 
ge. " Ms'avisa de détlarér pat un ‘Edit, en 
804 , que lé corps de Jésus-Christ avait ‘été 
passible et’Méoffüptüible et qu'il "n'avait 
Jamais etr besoïn de manhct ii peñdant sâ 
Yrè' ni après sa résurrection. * 
. Plusieurs évêques &rouvérent son édit fort 
scandaleux, IL leur annonça: qu'ils seraient 
amnés. dans l'autre, monde et persécutés 
dans. celui-ci; et. paur le:prouver par. Les, 
faits, Al exila, Je patrianoha de Constantinople 
S-piraenxs autres prélats, comme id avait | 
exile ] 1RAPpe, SALVÈFRe sus ue. out 
-t-Oest à ce dtjet que: Bélisite fait à l’enit 
peréui” de’trés - sages reinontrances :.... ‘Il 
lui dit’qu'il né faut ‘Pas  damner’ si légère. 
ment sôn proekain, encore: mivits 1e ‘persé- 
œuter; que Drew est le père des hômmres ; 
de tvéux ‘qui’ soht ‘en quelque façon: ses 
images but fa:terre: (sf :otf ‘re le dire} doi. 
vent {titér s4 cléménce, ét’ qu'il ne fallait 
pas faire ‘mourir: de fafnr ‘lé ‘pattiarthe de 
Constantinople, sous prétéxtoque Jésus-Christ 
avait pas eu bésom de manger: ‘Rienn'est 
pue tolérant; plus hümafri plus divin’ peut. 
e qué”' cet' sdnérable désécurs'de Bélisaire. 
Je Yaime: beaucoup ‘mieux lque 'sa’détnière 


mé 1 
eu plie; dans laqgméllauon fui der, 
de péayoiv fait que:des.-saitiaem. 1: 

Les smmränts ». il est vxai, peosnt. que: 10% 
déeours n'est. pas dd lus: quil 2 parlait: pas 
srbieny.et quus. pommes qui -ayait mis ner 
pape ‘SHvérei dans. sin .onl: de. basse: fossa, 8h 
vendu. ss place fjaafre cents imares dior de, 
douce onges à. la dlivre,-n'état pas home à; 
parler. ide. clémence et. de. tolérancas fils: 
soupçconnônt que..taut 0e: ilisconrs eat. de l'én: 
loquent Grec Marmontelos ET le publia 
Cola peyt-ftresrmais considérer, mon cher 
lecteur, que Bains à Ne vieux, F5 Der 
repx}.Al0rs on. chan devis, LE ienf, 
comp atissant. in r 

A y avait: alors, igames petits Ge enr 
vire x, pé dants, ighorante, et qui faisaient des: 

es.ponr ,gagnst. du pain. Un de çes, 
aDIRAU: pmuné nas fus. d'impadence: 
Spring one Ba Enr) en 60 > SROA 
qs:,0arTien x Sé86rR}, Se 2@ 

«Béhairs, lepuis ARR o te d CUT 
dévot; c'esh,sourent Le TÉOTCR. Ales. vieux 
courtisans disgraciés, £t méme encore au- 
jourd hui les grands«visirs prennent, le. part 
de la dévotion, quand, au lieu de les étrang-. 
ler avec ün cordon .de: soie ,. on ou les relègue 
dans l'ile de Mitiléne. Les belles dames aussi 
se font;méoter: ; eonpnp, bateau les 

nte. ans, surtout ai elles sont bieñ en- 
laddiess : a pluscqlies 2e sont. er pue KL 
sant: fonrentes ». La, dévotion de 


DL LE 





à 

| a+ 
était wésbumaine; ii ioneyait qtie Jésus-Cirréet 
était morl:pour tous, et.'non pas pour plu 
sieurs::,' Il: disait à Justinien que -:Dieu vou- 
. läit.le-bonbour de’tous les hommes: #4 cels, 
méme:itenait.encpre:.un. peu: du moourtisans: 
cér -Justinien avait. bien des-pÜchés à.6e re 
rocher; et Bélisäire dans la copversetion 
ai tune peinture :si: touchante. dela mil. 
séricorde :divide, que la consesence du me: 
kr ‘vieyllard; eouroané on devait :étre, ras- : 


@.' : ‘ ; 4 ., J': 


“es ‘énhemnis' secrets de" Jnstinieh ‘et de’ 
BEhkahé sûstitèrént donc quelques: pédanté! 
qéé éciiritent Yiolémment conte F4 Hôntéd6 
Dieu. Le folliculaire Cogéos entre’:autrés? 
strié danb sa Brochure, pagé 68: »lIk à 

shûta-düie plis de réprouvés ke':65 fait, Mi 

répôndit:on, tu‘ sérab trés-réprodté: ‘eomoles 

toi, Pami,'sdis -réprouve , ‘toi et'tés séblau 
bles; ‘et sis sûr que ‘tom: Cénétatitinopie. éni 
rira, ‘AR! 'cuitrés db" coîlègeh qfitévous'éttar 
lof dé sduphoirier- cé: qui #5 pisse Amis le 
oué cotiipagnié de ‘Constantinople? ” -""1" 
sets 19, fs grie de Co Corus Le PACE TE 2 ‘ 
&£ ., , à LU tétanie mn. et ta ie 
EE PE TE SET on tt 1, PE ni 

: * POST-SCRIPTUM" ‘5 ;"" 
. detvr TE ER ESS PCR ETAT | 
2: ""DÉFENSE D'UN JARDINMER: 2° 

. æ,'‘, i Ti ET? | 4 sr ‘1,11, : eue  Jponfati 15.5) 
“TM mêno Cégéoi attaqua nonimolns oruok:i 

lément: ua pauvre jardinièsl d'une: provings-: 


# 


VD: LS 


+ 
4. 
Li 
vi 


a38 

dé Cäppadèéei: et Tacqusa, page: 54, Savoir 
écrat: ces: propres:mots + »Nôtre religion uvëc 
vtoute sa: révélation rest et ne pentétre que 

vla veligion naturelle perfeetiénnée.& :-: 

Voyez; on: cher'lecteur ; la malignité. et 
a caiomne!: Ge ‘bon jardinier était un: äes 
meilleurs chrétiens du canton, qui. nourris: 
sat Les pauvres des legumes qu'il avait s6- 
‘mé6s;" et qui pendant l’hiver s'amusait'à écrire 
poûr. édifier son ‘prochain ‘qu’il -amait, 
n'avait jamais écrit Ces paroles. ridicules 'èt 
presque imbies, avec foule sa: révélation (ne 
tole-exprèssion; es$ toujuuxs méprisante) : cet 
hommerarec. iqué son tin, ce’ entique avec 
‘tout ;son fatres.” j 1: wy.:a pas un seul mot dus 
| ee passage dn jardinier: qui. ait le moindre 
pe &-cette impuiation. 6es œuvres : vat 
été: recueillies; èt dans. la -derniore. édition 
de, r764, page 202, ainsi. que dans toutes les 
|aatnes éditions ôn::trouve : Îe «passage. que 
Gogéos.vw-Cogé a s'déckement falsiié. .£e 
. voivi-en Évaucçass ;: æloqu'il. a été fidélement 
traduit du' ge, : nes re us tu 
»Celui qui pense que Dieu a daigné mettre: 
vün rapport -entre“tur et fes hommes, qu'il 
vles a faits hbres, capables- du’ bien et du 
»mal; et qu'il depr a denné :à tous ce bon 
»6ens qui est l'instinct de- l'homme, et sur 
lequel est fondée la loi naturellé; celui-là 
sans doute a une. religion beaucoup meil- 
vleure que ‘toutes'les sectes qui sont hors 
#de notre Église : car toutes: ces sectes -80nt 





|. 829 
sfaustes, et la loi naturelle est vraie, Notre 
Areligioh révélée n'est même, ét me: pouvait 
sêtre que cette loi naturelle perfectionnée, 
»Ainsi le -théisme .est le--bon sans. qui f'est 
| spas. encors: inétruit:.de la révélation, : et 4es 
entres rehgians sont le : ‘bon sens” | pervert 
span :la superstitian,& D 

Ce. morcesé avait.été honoré: de. l’a pro 
balion du: patriarche de. Gonstantinop e. et 
de plusieurs évêques; il. ny a-rien de plus 
ebretion, de plus catholique, de:plus sage. 
srGomment. donc.ce, Gogéosa-til, mêler son 
venin aux £apx pures, dé £e jardinier? pour 

uoi vonlnjuil : perdre çe. bon homme et 
| ps condamner Bélisaire? N'est-ce pas as- 
sea d'être dans la. derniére. classe des der- 
viers égrivains? faut-il: encore ‘être .faus- 
saire?2 : Ne savais-tu-pash érCogél quels chà-. 
 timents:éfaient ordonnés, pour crimes de: 
faux? Tes pareils ‘sont d'ordinaire aussi mal 
instruits des lois que. des prineipes de lhon- 
peur; : Que ne lisais-tu les instituts de Ju-: 
stinien. au titre de publicis Judisüs, et la loi: 
Corneka ?. 
: Ami Cogé, la falsification:-est comme : la: 
polygamie; c'est un cas, un cus peñdable. 
r Kcoute, sisérables vois combien je. suis’ 
bon, je te pardonne . - 


t: 


”! tam 


3 


. Jo 


DERNIER AVIS AU LECTEUR. 


Amr lecteur, je vous ai entretenu des plus 
grands objets qui. puissent intéresser les doc- 
tes: de la formation du monde selon les 
Phéniciens, du PE . des dames de Baby- 
Jone, de L£ 44 Quils $ d94 niontagnes, 
‘et de Ninon We oüs aimez mieux une bonne 
comédies un bon opéra comique; et moi 

Rejogimez HYOus: \lséssezs _eigiter: 

les es pédant La vie-gst.çonrte: Il n’y a rien 

on, dit Salomés, De vivre avec son 
ani, et de se réjouir Fans ses œuvres. 











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| SUR: QueLquEs RÉVOLUTIONS pas 
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Cet cANDE, 2 


SUR LA MORT DU COMTE DE LALLI. 


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# 


Aancis paume. Tableau historique du commerce; 
oi ide. l'inde. Le 5 


Dis que Te fat. nn peu.e connne des bar 
bareë de l'occident et du nord, elle fut l'ob- 
jet de leur: capidité, et le fut encore davan- 

e.quand ces barbares, deyenus policés et 
indéaricns, :8e firent de nouveaux besoins. 

mn sait assez qu'à peine on eut passé les 
AMF : qui. ‘entourent Je midi et l’orient de 
l'Afrique, on <ombattit . vingt - peuples de 
Llade, dont auparavant on-ignorait l'existence. 
Les, Albuqeerques et leurs successeurs ne 
purent parvenir. à. Fouynir du poivre et des | 
toiles en Europe que. par le carnage. ; 

Nos ‘peuples ‘européens n6 découvrirent 
l'Amérique. que pour la dévaster, et pour l'ar- 
poser de:g#ang;. moyermant quoi ils eurent 
du cacao, de l'indigo, du sucre; dont les 
cannes: furent transportées d'Asie par les Eu- 


_ æopéeñs dans. les climats chauds de ce nou- 


jreau monde. ils. rapportérent quelques au- 
tres denrées ,. et surtout Je quinquina: mais 
ils y contractérent une maladie aussi affreuse 
qu'elle est honteuse et universelle, et que 


- égte écyrcæ d'un arbre du Pérou ne  gué- 


pimeait pas. | 
2 10% 


- 


34 


. A T'égard de l'or et-de l'argènt du Pérou 
et du Mexique, -le publie ‘n’y gagna rien; 
uisqu'il est absolument égal de se procurer 
Les. ‘mêmes nécessités avec cent marcs Où 
avec. un marc. Î} serait même trés-avantæ. 
geux äu genre humain d'avoir peu de mé-. 

taux-qui: sebventi dé gages ‘d'échange: 
‘'qu’alors le commerce et bien plus él : : 
cette vérité est démontrée en rigueur. Les 
| preiniers Bollemtent des''infnes lsout, ‘àfila 
érité » réelletiènt plus triche» d'abord” 
Tes” autrés,: ayérit plus 8e peges:d'éch 
.dâns lets rhains; Luis rles stress sp 
aussitôt : leütt fenént Jon donnes a | * 
“porto; : ei U ‘de vémps gé- 
Étne à “ét' enfih le poule ke hrs 
devient eneffet le plis #ôhes +" 1 
‘“"Pérsonhk' n'ignoré het: vase A: rstho- 
Yeux empire iles roïs 'd'Fspéte ; au 
füx Heux extrémités du mbnée ; .. sortir 
de leur palais: tombien : ague 
d’or, d'argent! de ro He méciedses dedses 
nt Etrope, ‘sans ‘en dérenirplas-opulete j 

à ‘qué ‘poiht elté étendit sa'dbrhiratiof &u 
ke dépeuphafit. ” "» 0e lts us ab 
"L'histoire ‘&e grands établissements hot: 
landais dans l'indé esttonrité, ‘de/ même que 
. celle des coloniés i anglaîses! qui. s'étendent 

‘Bujourd'hui de laJarnsïqtie d'la baie d'Hud: 
son, C ‘est-à-dire, &epuis le voisinage days 
pique jusqu'à celuf dt pôle. L 

Les” Frahçais, fui ‘sént vénus ‘tal ‘au pass 
tage des Deux-Mondes, ont perdu &lù duuvre 








\ 


235 


de, 1766. ef à la paix.taut ee qu'ils awajent 
AoquIs. dans ka terre Ferme de l'Amérique 
septontrionale ; où ils possédaient environ 
auivse. sents lieues en longueur, £t enyiron 
sept .à huit cents en‘largeur. Get. immens 


-ét-misérable pazs était très à charge à jé. 
-. at, et sa perte a ete ençpre pis: funeste. 


.n.Presque tons çes vastes domaines,, ces 
cétablissements Spandieuxs toutes tes gnerTES 
“nirenrises pour des maintenir. ont etf 


le 
fruit de Ja, mollesse de nos villes. ‘et dei fa 
,de 


aisé. des marchands, encore -plus que 
hambition des souverains. .  … . 
 C'est:pournfourair .aux. tables des -hour- 
“genis::de, Paris, de Londres, e} des autres 
rgrondes :villes, plus d'épiceries qu'on .n'en 
.eonsommaäit autrefpis aux tables des princes; 
-#eit, pour changer de simples citoyeines de 


:plus . de diamants que les reines n’en por- : 


rtaient à leur sacre ; cest. pour infecter çon- 
«tiougllement ses; narines d’une .pouüdrg. sé | 


goûütante; pour sahreuver ; par fantaisie, ,de- 
-@ærtaines liqueurs inutiles, ‘inconnues ; à, nQs 
“pères, quil s’est fait un commerce immense, 


toujours désavanfageux aux trois quarts de 
l'Eusope; et c'est paur soutenir ce commprce 
e les puissances se sont fait des guerres 
ns lesquelles le premier coup de” çangn 
tiré dans nos climats met le feu à toutes les 
batteries en Amérique et au fond de l'Asie. 


. Où: s'est toujours plaint des impôts | ét SOu- 


vent avec. la plus juste raisons ‘mal$ nous 
n'ayons jamais réiléchi que le plus grand et 


. ! 436 7 i . 
ke “plus. rude. des impôts, est-celui que nous . 
mpasons. sur nous-mêmes paë nos nouvelles 
délicatesses qui. sont devenues ‘des besoins, et 
qui sant en :effet un luxe raïseux, quoique 
ne Jeur. ait point donnë Re .nom de. luxe: : 

LL est trésxrai que dépuis Vaseo. de Gaia, 
qui, doubla .le premier. la. pointe: de de tesre 
‘des Hottentots, <e sont des marchands qui 
‘oût changé da -face. du monde. : - - ” ::: 
5 Les Japonais, ‘ayant .éprouré l'inquiétate 
tarbglente'et: avide: de.quelquesunes. de: nos 
matioos eurapéennes, ont été asseg heureux #t 
assez puissants .pogr leur: fermer tous -lenre 
poris,ret.pour n’admetine chaque année gen 
seul vaissean. d'un petit peuple quils traitent 
avéc, ung, rigueur .et un imépris *) . que- € 
petit peuple. seul est Capable de. suppor- 
ter ,' quoiqu'il. soit trés - puissant dans l'Inde 
orientale. TO, A TS vos os 
‘ Lés habitants de la vaste presqu'île de 
Vadë.n’ont eu pi lerpenvait ni de. bonheur 
‘de se métire comme les: Japonais... à Fabri 
“des invasions étrangères. Leurs provinces 
maritimes, sont, depuis plans de deux cents 
ans, le théâtre de nos guerres: + 
* Les successeurs. des brachmanes, de..ces 
” inventeurs de tant d'arts, de ces amateurs et 
"de ces arbitres de la paix, sant devenus n9e 

e …#) 1 eat trésvrai que dans le commencement ‘dé 

.. la révolution de 1663 on obligea les Hoïlan- 
.dais, comme les autres, à marcher sure cu 


Ms, + v 


- 





D 
\ 





iôteurs, no8 négociateurs mércéhoires. Notes 
avons: désolé leur pays, noùs l'avons engraÿsse 
sde-notre'sang; noôûs’avons montré: combièn 
mous les serpadsons encouragé ‘et En Mb- 


. : thaueeté:;: et combien nous Teur ‘sommes An 


Séricurs ‘en. sagetse. Nos ‘nations d'Europe 
nse-80nt 'détréites: réciproquement ühns cétte 
‘æmêénmis terre! où:nous n'allons chercher ue 
de largent, ‘et où ‘les premiers Grecs ne 
voyigeMent 'qée pour 'sinstruire. . _ 
sn La: compagiie des’ Indés hollandaise fai- 
:“sait déjà des-progrès rapides, et ‘celle d'An- 
“glèterre se ‘formrait, lorsqu'en 1604 le -grand 
néfeuri  acconde,:MiaRoré l'avis du Gac de Sulli, 
. “ilerprivilège ‘etelusif ‘du commerce’ dans les 
‘iEndes' à uné compügriie de marchands plus 
- intéressés que ‘rithes';‘6t nullerhent capables 
‘de se: vonuterir ‘par euxmmêmes ‘'On':ne lettr 
donna qu’une lettre patente, et ils restérent 
"dans: Fraëtilon: 5": "7": | 
411! Le: tcardiral 66 Richélieu créà, ‘en 1642, 
une espèce’ de-compagrie ‘des Indes; mais 
“elle fut ruée en peu d'arinées. ” Ces tenta- 
“tives sémblèrent annoncer que le génie fran- 
çais n'était pas aussi propre à ces entreprises 
que ‘le. géme attentif et économe des Hol- 
“landais, et que Pesprit hardi, entréprenant 
+8t üpiniâtre des Anglais. : | : 

- Louis XIV, qui à 
_Yantage de .sa nation par toutes les.rontes, 
. fonda en. 1664; par les soins de l’immortel 
. Gothert,’ use compagnie des Indes puissante: 

il lui acocorda les .privilègés les plus éten- 


lait à la gloiré et a l'a- 


B  - 


ds,” et laide, de/ quatre miffions ürés.deson 


Épargne ,: lesquels ..en: feraieat environ huit. 
d'objourd'hni, Mais, d'année en année, . ke: 
Capital et. le -ercdit. de la, Compagnie dépé- 

. Mirent.-La mort de:Celbeët  détruiait presque: 
tout. ville! de Pondiokéri, sur la sôte- 
_de Coromandel, fat prise--par les Hollandais. 

- en 1678... Une oolome: éteblie à à Madegwar 

fut: entiérement-ruiade. . 1. 

Ce qui avait ét La : principale œœuse de. 
 totil. de cœ commerce, avant. 


la perte même dé-Pondichéri; “était ye à 00 


‘qu'omme ei, l'avidiié ide quelques administée- 
teurs dans: l'Inde: lduis jélogsies coninnailes : 
Aüntérèt: partéenlier qui s'oppade ‘toujogre. sur 

biens général, ‘et: la vanté : qui spring 


-Onmmé on hissibautwefois;: le paraitre où Per 


‘tres defiss qu'eni:a “oourenterepréahé la. 


Enaom.: 2% La 1 0 5 vit 5; nus irs R 


jo -svons vu de’nos yeux. a #?19; par. 
quel ‘étünnint--prestige:,ceite.. aOmpagnis re 
enaquit : deses: Féendres. +1. Le-éystére chi: : 
-rjee do Lans, qui boulevèrse: tüntes les for- - 

tunes ;.ret.qui :exposait la France anx plos 
, grands'malheurs, rasima pourtant l'esprit de - 

commérte. On: rebâtit Lédifige ‘de la: com- 


des. Indes .awee:lea décombres de &e - 


pagne : 
système. Elle parut d’abord aussi florissante. 
que ‘celle de Batavia; mais elle ne le fut 


effectivement -qu'e grands préparatifs, .6n 


:Inagasins, en fertifieations, ea dépenses. d'ap- 
- pareil, soit à: Pondidhéri, soit dans la ville 
et dans le por. dé Lorient en Bretagne, qne 








3ÿ 
-le nrinistéré de France lui concéda, et qui. 
correspondait -avec. sa: :capitale..: dë. l'Inde. 
_ Elle ent -unè-apparende imposante; mais de 
profit réek produit par l& commerte, elle. 
en fit jamais. -Elle ne-donna, pendant soi- 
xante ans, pas un seul dividende du débit: 
dé ‘ses marchandises. Elle ne paya ni'les- 
écticnnaireÿ, : nï' ‘adetrie de ses dettes en. 
France, que de neuf ilkôns que le roi la 
atcorduit' par année-sur la fermé düù tabac; 
. desort qu'en effet ce fut. toujours de roi qui 
paya. pour elles... "+ +: . 
:H' y: eut guelques afficiers militaires de: 
cette compegnié, quelques:fâctebrs industries: 
i acquirent des: richéssés -ddns inde: mais 
D compagnie: se rumait avec éclat, peñndant 
qué” ces particulièrs accumulaieñt quelques: 
trébors. , H n'est guère dans la nature hu 
maine de’s’expatrier, de se transpoftèr chez: 
un peuple dont les -mœurs contredisent erj 
tout les nôtres, dont il est très-difficile d'api. 
prendre la langue, et impossible de la bien 
parler, d'exposer sa santé dans un climat 
pour lequel on n'est point né; enfin de ser- 
x la: fortune’ des’ marchands ‘de la eapa 
tale, sans avoir une forte envie de-faire la. 
Sienne, T'elte .a té la source de‘plusieurs 
désastres. ©: * cri. to 


He | - 
frac hinere nf, air B 2anétoirenrm he : 
ler... Conmsenpememisndét phemittistonbles ile 
--dlyden: etiides….apinasiies;entrpeles COMBAT 
cf ES # slais£e : ain e FASTSTUOR Bi ni 

DA AGRA NT Ut VON MÉRCEIES &A EST. 
Le Camper Een 5e EPS À ien As HOME 
un objef.de SHrfe Ft PrIRA 
de ‘de. sata, les premiers mandataines 
D ns glatse.et. r'appAses, A 
urs mel de sous. Fa Def , 60n 
ETES LA LS def. CRE Dis qe 
. néraux, Lane: rat. 
Linde pour des ee à EURE 
gt, la, pair HARDL. pntER RUAn. fagiot. axsg les 
souverains” “de ces contrées. ab bts 4 30 LE 
gpnque £siun.. mu 
PA Ho da Re je est. A 2 
A nn, Eh. PrO bah israel. one temps. "PRE 
vant, un, gouvernement féodal. tel à PER 
prés. que, celui, d'AÏ Nemagne >: [4 ui. F4 
Giabit loig-texmps gher, IN LOmprrdR. ché 
AE LANTA gt. ep AnglStOITe Anime). CORNE 
rançe .ff.,0 Fe ng Presque tons Jes états de 
arope:, c'est. FENEE g administration, 
fous les conquéranfs scythes et tartares, q 
ont, vomi leurs. i ingn ons sur la terre. . .0g 
conçoit Pas ..c comment J’ spteur fe e l'esp 
es Lois, a pu dire -que “»]a 'féoda ité Si 
événement, arriyé. Up pe Jois. ‘dans le pr 
. #et qu narrivera, peut-être jamais. & Fépe 
dalité n'esf point un, événement; . c'est une 
forme très- ancienne , ui subsiste daps les 
trois. quarts de not, LE misphére avec des 


i CR v7 S Q * " "des 4 












aki 

administrations différentes, Le grand-mogol 
est semblable: à : l'empereur : d'Allemdgng, 
Les. sbübas sont. les printes de l'Empire, 
devenus seuverains, chacun dans ses pro- 
vinces. Les nababs sont des possesseur de 
grands arriére fiefs. ‘Ces soubas et ces na- 
abs sout d’origine ‘tartare, et de la religion 


musulmane. “Les raïas, qui jouissent aussi: 


‘dé grands fiefs, sont pour la plupart d'ori- 


_ 


Nadir, ayant d’abord protégé 


gine indienne, et de l'aneienne religion. dei 
brames. Ces raïas possédent des provinces 
moins considérables, et ont bien moins de, 
pouvoir que les nababs et leë souljas. C’est 
ée que nous confirment tous lei mémoires. 
venus, de Tlode,  :,: , : 
Ces princes ‘chéréhaïent à'se. détruire les, 
uns les autres, et ytout était an combustion 
dans ces pays, depuis l’année 1739 ‘de notre, 
ére, anné6 .rhémorable dans laquelle ‘le. pha-, 
l'emperpur de 


LL. 2 


fa Perse son maître, et lui ayant ensuite. ar. 
n , - , , , ?. “ J s ‘À , 2 ï 
raché les yeux, vint ravager le nord de 


Tinde, et .s8. saisir de la persoptge-même d® 


grand” mogol. Nous parlerans .en son liey 
e cette grande révolution. Alors ce fut. 
ä qui se jetterait sur les provinces, de ce. 
vaste ‘empire, qui se démembraient d'elles 
mêmes. Tous ces vico-rais, soubas, nababs 

se disputaient ces ruines; et ces princes si 


. fiers, qui. dédaigqaient auparavant d'admettre 


es négociants. français en leur présence, 

eurent recoûrs à eux Les compagnies ‘deg 

Îndes française et anglaise, ou plutôt leurs 
J'ollaire Tom. Æ. 13 


LS 


CE 


ageau;" Pubert tour. à tourles aHiét ét: les 
enngmits ide’ cés'-Yrisées) Les Franètis eu? 
rent; d'abord: dé brillants ayarttagesl'sous le. 
gowrerneut'ifiüpleixs: "maïs Biémôt’ après’ les 
Ahgtiiy-enræusent déplui solides" Les Prar. 
gas né’pürént dffermir kéur prospérité; ek 
Aviglais ünt abnsé ehfi#-de la tewr. Voicr 
le prédis dé èes événémente "1"! 
POLE CS EEE DS HS hr US à ti ‘ 
Ait; NL Soïmaire dés ‘achons ‘de’ La” Boërdon:} 
25 ELA LL pais et de ‘Dupleix. a if ‘a 
9! PR OR Un DEEUR Ducs Mo&it ts 
“’Daxs‘la' guerre de i74i pour la’ #ieces-: 
sion dé Ja maison'd'Autriche, guerre: sbnitt 
blable en quelque sorte à telle dé #761i 
pour ‘la suècéssiôn. d'Espagne ‘és Anglais 
viirbnt bientôt le ‘paiti dé Maädeil T'hérésès 
rêine de Hon rfé,' depuis ‘impéfaté{cé: Det 
que 4x rôpièré entre! la Fradtée ‘ef Angles 
térré états", À falint'se battre dahs l'Améc 
riqué’ et ‘dânk 1lndél séleñ Faéagei 
+ ‘Paris et“Loñdres sont rivaux ”én ‘Europe: 
Mhdéass ‘étPondichéri ‘è ‘sérit éncôre: plus: 
_ dähs l'AsiéŸ pâñed' que ceë deux'{viltés mér2 
_ Chändés sôtt plis voisinés ,'| staées’fjutes 
déux dans lame profinte, nômniée Arcai 
oë Artate, f'qéée-virigt inille as’ Bé0mé 
tiques l'uné dé laéttre |! ‘faisant toutes UEux! 
lé riême totsinelbe; ‘AiviSéés’ pak'1à reHéibr, 
Potila jalbuste  -pal'Pintél@f ét ar ‘üne-i-! 
upatMie 'natürebel Cétté garigréné! "portée: 
d'Etuôpés s'augménte et” se” foxtifie sux les’ 
ds & lIñdë! +2 fou. #9 ets oo à cost 
st ‘ 


ssl souiui 


| ‘248 


- Nos Européens; qui vont mutwellement se 


détruire dans ces chmiats, in8 le font jamais 


qu'avec: : de’ petits moyens. :: Leurs armées 
sont rarenrent de’ quinze ‘cents 'hemmmés ef: 
fevtifs venus de-France du d'Angleterre; lé 
reste -est :composS" d'Indiens;: qu'on : appelle 
cépois où cypaiss: et de ndirs, ariciens ‘habi- 
tants des’ îles ,: transplantés” dépuis un temps 
immémorial dans le continent, . ou achetés 
depuis: peu :dans l'Afrique.’ Ce peu de tres: 
sources donné. sbuvent :plus: d’essor an gé- 
nie, Des hormmés entréprenants, ‘qui at- 
paient: langui iconnus: das leur patrie, se 
placent et: s'élévent : d'éux-mêmes ‘dans’ ces: 
pays -lointains ; où l'mdastrie ést rare et nét: 
cessairé. Un de ces génies. audacietix fut 
Mahé de Le :Bomidontniais, natif ‘de Saint: 
Mao,'le Dépuaæy-Trouin de son tëmps; su" 
péiur à Duguay-Trouin par Yimelligènce, 
et-égal en courage. "Il'avait été'ufie à la’ 
compagnie des ‘Indes dans plus d'un voyage, 
etiéëncoré plus à lui-même. : Un ‘des direv- 


teurs “lu demandant comment il avait ‘bin. 


mieux fait ses affaires que celles’ de sa com-! 


pagnte?': »C'est,c répôndit-il, »parce que j'ai- - 
veuivi vosestructions dañs tout 06 qui vous’ 


swbghrde:;s et que ‘je n'ai- évouté. que “les” 


“mienhes dans mes.intérôtsi4 Ayant été fait’ … 


gouverseur de l’îlé de Bourbon par le roi, 
avec: un plein pouvoir, quoiqu'au nom de la: 


cempagme; il arma des vaisseaux à ses frais, : 

fema des -muatelots, leva’ des: soldats, ‘les :. 

dsttpiMa:, . ft un: commerce ‘avantageux à ‘ 
- * 


* A1 


044 : 
main -arméë : 48 dréa, ‘en éiimot, #'ile de 
Bourbon. : Il‘ fit plos; ‘il dispersi une’ ss 
cadre” anplaisé” dans a mer de d'Inde + 0e qui 
d'état -jantais hrrivé qé Jai, etce quon ne 
pas: revt ‘déphis -Ernfn'il 'astiéges: adress 
et força cette ville importante à .capits 
‘: Les ordres'-préeis ‘du'-ministère: frandais 
étaient de ne garder auchne. conquête: ei 
térre -ferthe: l obéit: H'permit aux-vaincés 
de racheter dur ville: pour -‘énviron. neuf 
millions ‘de Fyanee, et servit ainsisle roi's0n 
maitre ét la éompagrie, Rien:n€ fut:jarhaik 
dans'ces éontrées ni pids'atile’ ni plus iglba 
rieux. On doit 'afdater ,; ‘pour l’hoüreur «de 
Sa Bourdonnkis ,-traë "das oette expédition 
il se coriduisit avec uñe. poltesse ; ‘arte ‘Üne 
ceür,' uñé”>agnanimité dont les Anglais fl. 
rent l'éloge. Îls estimêrent ‘et ils: atièrbr 
léar vainqueür.: Nous ne -parlonf que 
prés des Anglais -Bevenus: de’ Madrask)'"qé 
n'avaient nul intérêt dé nous'déguiser kr vée 
rité. Quand les étrüngers -ebtiment dit &r$s 
nemi, il. semble qn's avertissent ses ce! 
triotes de Ani rendre-jusfité - :°" ‘1? 
Le gouverneur de Pendichéri, Duplefé 
réprouva cette capitulations -il osa-le faire. 
casser par unp-délibérétiôn: du contéib de. 
‘Pondichéri, ét gar@x Madrass, malgré la lfoi 
des traités et les‘lois de toutes’ les. ##4ün& : 
T1 accusa La Bourdonnaïis d'infidétité He 
peignit à la cour de ‘#rance et aux dit 
teurs de la compagnie corime: un :prévatf 
cateur qui avait exigé mné rançon trop {tbie, 





48 

eb ‘régi detre grands:-présents.. Des di. 
cteurs, «les: actitnnaires. jpignirent leurs 
hinintes: &.ces KT nt eme hommes 5 

genéval ressembient:aux chiens qui hur 
d'ils entendgnt de loin d’autres chiens 
rie: Ù nr to TE , . . 
sicEnfin les.cvis.de Pondichéri ayant animé 
Je ministère. de Versaillés., le. vainqueur dè 
Madress, le senl qui dans cette guerre eùt 
Posmtenu l'honneir du pavillon français, fut 
safermé à la Bsstille :par lettre de cachet. 
31 lriguit dans cette prison pendant trois ans 
ét demi, sans :pouveir jouir. de la consola- 
S#on:de-voir sa famille... Au:bant de. ee temps, 
lctrtommisstires du 'consil, qu’on lui donna 
rjages,. furent. forcés. par l'évidence de 
vérité, et: par, lè respect pour ses.grandes 
motions, de':le déclarer innocent... M. Bertin, 
Lo de.ses-juges, depuis ministre d'état, fut 
#rincipalament. çelui, dont équité lui sanva 
ke vie. Quelques enngnris que sa fortune, 
ses ewploils et son mérite lui susçitaient en- 
@npa >: voulaïest. sa. mort. Ils: furent: bientôt 
satisfaits; il. mourut. au sortir de se prison, 
date maladie ‘cruelle que cette prison .lui 
ovait causée. Ce fut. la récompense du ser- 

gice: mémorgble rendu à sa patrie. 
i 1Le gouvernenr Dugleix s'excusa dans. ses 
Mméméires. :sur des..ordrés . secrets. du mi- 
sistère. : Mais, il n’ayait. pu:recevoir à six 
ile. lieues des. ordres; concernant une con- 
quête .qu'on..renai: derfaire, et que le. mi- 
aitère. de, Krgpce’n'évait jamais. pu prévoir. 


Û 
à 


D 


“#46 ; 
Si ces: oidres :fungstos rammest - été: donngs 
par .prévoyance; ils étaient fermellemeph.cnmr 
tradictoires! avdc ceux: que-La Bauvtdlennäig 
“avait apportés. ‘Le ministère ‘aurait bu:à 88 
reprocher la perte de seuf millions dent: bn 
priva là France: en violant la. capitulaheg, 
mais surtout le crubl Maitèmest. dont il paya 
Je génie, la’ valeuret la magnanimité de La 

‘Bourdonnais. ‘1 -:5h 2. ‘2 * trial, | 
M. Dapleix ‘régéra--depuis sa faute afironse 
et ce mafheur public, ‘en défendant. Pondi- 

chéri pendant -quavante-deux jours de:tpan- 
"‘ .thée “ouverte: contré ‘deux: -amiraux: anglais 
‘soutenus ‘des: troupes . d'an: nabab -dtypaÿs. 
À servit: de général; ‘d'ingénieix, :dautillenx, 
” de mutitionnaires, sès sôins, son agtivilésrepn 
industrie “et la valeur: étlairée : de HAL.de 
* Bussy, vffivier distängné ; sauvéreht le-ille 
pour: cette fois: : M'de Bussy servait-alors 
dans la:trôupe ‘de ‘la compagmis, qui'on nom 
mait le bataïlon de Finde. B'étéit-vanx de 
© Paris chércheï. sur :le ‘rivage:.de: Gormman- 
. del Ja gloiré: et'la Fortune. l:7. tuogva une 
et l’autre. -La tour de’ Franse ‘rénampénsa 
Dupleit, en le décorant da <grehd:cordon 
rouge et du titre ‘de'matquis. . °--" 1.f7e 
La faction française et Péiglaise.sn Faie 
eyant conserve Ta capitalè dé son commerte, 
l'autre, ayant: -perdu ‘la sieime, ‘attaché 
plus: que jamais à cés nkbabs "à ces soibas 
dont nous: avons parle. -’Nousavons-Alibijae 
l'empire était devenue dhersmasghie. ‘cs 
princes, -était toujours Eæu.guerres les:-un6 


L 4 





LE] 
_énntes Fes: ohtnee 86. pontagtaions RpSra;:; 
Ærpagai,: et las Apgluiss Sefpt: ua6 uit 
‘A1: GRPuvet chiles, . as le: paesqu ile, u nl 
NN Quart aatner ons point ici dans les 
‘de deura rihaprisss ‘25662 -d'autres, " é 
Jes-queueUtmales, pesfidies, des Nagçrzingug, 
des Montefsrzhgues leurs intrigues, leurs 
ÆMomhets , Joux Réhaeginats., On a,Îes jpnr- 
Pa. les sséges dé. vingt. plages IDÇODRUES 
| gd, fortifices, mal, atfaquees. et 
“al fléfendupsz 8e n'est pas, là notre objet. 
‘ais -nous:-ng:-Pouyons . passer, sus sllenge 
.«Bastion d'un, offigier français nopamé der; 
_Fquoho nai, amp treis fents. soldats senle- 
bts ppae la au. dans.le camp d'un des 
plus grende.priaces «de ces Gontrégs, lui, a 
-.deñse cents hommes, sans perdre plus de 
:. ipnis ialdeit-0f-disgeraa parce, supcés inqui 
pag .aqmée de-pr#s Me soixamte mille Indiens, 
_ penferée de, quelques. troupes anglaises. Un 
‘Lel, érénemen fait,goir, que ls. habitants dy 
-l'ade-ne:-sont gran plus difficiles.à vainere 
que. 24 l'étaient. rhux, du. Mexique «44 duibér 
.<Rn 1 pu tmonige: combien. là -copquée 
… Ma: 0e pee fan.fagile. aux Tartaras. à. ASUS 
pi lararont mhingké. ‘auparavahtes 5 L ‘: 
1: Laure, les :ntages «antiques se sôn£ : 
+ :SORAOTVÉS ANS RS. FONÎTÉ ES, . Ainsi que , les 
: Jishillementsg-ioutt est de.cantraire de nousy 
lanneuee .et.faxt ny,san£ point les :mémas. - 
- Harsèi-noug aprés, mne, granfle bataille, des 
+ midaifisamieenmarn'oui: pas un desiar.d 
RS CUT AéL pare su dans Ylpde, PRES AR 





NS 


Vnpse d'environ dénix. cent mille-franes.:ep 
téré de divbuf à dix mitleditriès-de 
réntd.. à der: cmd de ote d'éss 
teuil. «: Le. so Mouraferzèngne ; -en ee 
autre, ocnasièn, ft distribuer dèûzé venr-cis- 
gente le ville” Kvres ‘à la petits ermée: 
a 4 et-:b4.. donna -autant. à ba. compagnie. 

Düpléixé eut encore -une! périsieri de cent: 
her Ari (denx tent quarante mille tireon 
deNrang), dentsil he -jouié pas/lane-éripss 
ah ouvrir AE [ous re 

sn: gran :à de “qubi: fa Ne V6 po 

Éasidist + 4 :.: ta Boo dois ut UN rev E 


"IL Enix ion gent d'en “éoréphpaie ati 


e 


chande reçatdn-igrérid : mügol ürei 

de nabal:égkhglais:-kai- nt - soûtétie quêt: 
‘oste phents -élait: suppôsée,- que- eMtaït. une: 

fraudd éetls-venité, pousiên “iseposurr das! 
rliotie de. l'Purepe: dass Hodé: Gide gods : 


as fraognidetait-msé:d'ntél ‘artiiéey 


hi était icammun,, arts plus dan sabre 
DUT D ar 

cuifsex: diplômes, qu'on: itin 

ensplte.:+9 oévémonie pér an Fans po 


soi-disant :commiscéire de l'e Mois: : 
sois, que. le. shubd. Momafercinque ste nl 
bab, GhandezsËl, gpotéétours ‘pt dé» 


lr-uompagoge ifrougaise, eueseat en eflètiobit 
\oeu BOT a onpeneur de: Pandishéair: oërx 








| | Ste 
thin irpétiet,!: soi quil” élit teppasé 3:rilr 
-@h-foursshit hautement: Voilà un: agont. d'ané 
sacré marieh de dévemd'rsobveraitss. ayant 
des ‘souverains: à sésivrdref Nqus sxrons 
“Que ’souvènt'ides Imtions'Îe traitèrent -deiron 
‘:sx"feinme de: #eine. "86 de ‘Bussy ,0:qti 
doit nignak <d la défense de Pondichéri; 
‘évait ne und Pr thé'sé pont: niéux :63- 
primer x titre de gémérek dela 
Earelerie! du ‘dana-mogôl. hi farsail krgusre 
| etla paix avec ‘tos-Marates, peuple ‘gnerrier 
que noùt ferons osnnatire, ‘qit vonduit sé 
services tantôt aux: .téghalg' tentés pu Fran 
aies: 1H affernrimat: sur leurs: tiônes : dos: 
. -Héinoes-wucM. Duplobewmait:enéés: ‘ce. 
La retohriaissantb spropodtione Es ‘au 
. Services. Les richesses{laiasi : que lost:ivon 
neurs ‘6n : orent ‘ai véu “és plas 

: seigréurs en Eunbper odv nŸ materit 
de pouvoir: ni tautaht- vds: splenmdeuté tai: 
cvtte: fottnne et. cet: vie: pimsérent en pen: 
derwmpm: :bes:: s et: leurs :alités butb- 
titokt - les ‘troupes \franbaises ten piles d'uxé' 
ECTasRpE ‘Ever sortes hhntenves ‘données 

ate.soldats « pari lestrvonbas:œtsles:-habubs, 

Emerson péttie:ditsipés pit :I6s: ébaehes, 
etiien: parts :perdeus\danis les: combats: la : 
cuis, keparahitons, dès ‘propsions de Boss" 
dishéri épmisées:: Sédo CPR CAR EN ENST “istc 
-i Ale ‘petite wabmées tra: restait ds din: Frandé 
étuis esmmuntiée Pate imajor ossy: deven : 
doive, fameux: Las qui avait fete de 
nel date ;:mdluràraui Eos déviit da : 


LS 
\ 


1830 
icopipaguie Ves Indes... Go.:jèmnx. Écosés 
_<cotmbañit. contre. les Anglais.er brave homme; 
“mAÏS - privé de: secœuwv.et de: rirçes, 50m ço- 
:nage : était” inutile. : Il:mena Le nobabr-CbaB- 
‘:Ælasaëb :dans: une ile formée.par das riviénes, 
«nemmée (heringan ,; appartenanta: gx brn- 
mes. IL Rest: peutéits utile d'observer: ei 
-queles: bramgs sont les souyerains de ;ceitr 
‘ile. Nos ‘avons beaucoup de pareils-exer- 
les :en: Europe: On. pourrait :même ’45su- 
br. quil. <p 212% dans - toute. la taxe. 
. +kes brachmanss furent autrefois, ditron; les 
premiers souverains de l'Inde. : Les:brames, 
_leuresuècesseuxs, ent conservé de.bien faibles - 
" restes de. lens: anoiénne: puissanegs. . Quai 
#uibien:eoit,-le petite armée. française ,cpm- 
.mañdést parruri-Kcossais.' -êt dogée . eng an 
monastère indien, "n'avait ji.vivres, ni engant 
ur: en acheter. M. Las nous. a)£op0r%é 
ch lettée part laquelle ue Derileix. lui-erder- 
“mit de ‘pendre: ‘de. forge tent ee. squi hi 
-“éotviewdraisdans .le couvent des brames, 11 
- iné. restait que deux ornements. ‘réputés br 
: wesids; c'étaient. deux cheraux:soulptée, 292 
- verts.:de.lanves d'angente on: les prily.on. les 
- vendit,. et:lés bramèes ne:murmuaraieni-ÿas; 
‘ils ne. firent aucane:représentatièn.:c Mass 1e 
- produit déneettesseste ne- pnt:empéchemi,la 
‘troupe ‘française de :se :rendbe : péisorniape 
de: guénré aap:Anglais ‘Es :œe-issisutent 
“de:ce nabdb -Chandeséb, (peur. qui lesnmier 
ass-:combattait. Fa Syrie 290Br 
pétiteur. de Chandaa vivenchoh.le 


; 


| } 
aa _ 


.tôte. M.”iDripleir aconsa dé” terne baybatie 
le:emlonel anglais: Laurence, qui s'en. défen- 
di comme ‘d’une: iuposture’ criante. . 
Pour le. sidjor Lass, relâché sur sa parole, 
æt revesu. à Pondichéri » le gouverneur le 
_ ssit:‘es: prison; pance qu'iliavait été : aussi 

malheureux -qub brave. : IL 6sa mêmes li 
"foire. un ‘procés evixrinel Le n/0$a pes 

9 # : 

.Pondichérir nenteit idana: da ditette au 
L'abbaticisent: et dans:la crainte, tandis 
“enveyañ en Era des; -éduilles. d'or : 
pées:.en l’honnéur et au nom de son. L 
#éraenr. !:iL fat rapppolé:jèn 2755, partit en 

“0n84 atirint à Pare désespéré. IL intenta 
am: procès. centre ja compagnie. Al lui, rede- 
sndadait ds: millions:s.qu'ellé :lui., cantastait, 
“et qu'eHern'enpait pu: payersi ells.,en. aurait 
-éto:débitrions : Nous .avons1le lui. un: mé 
-moire »dans lequel. if exhalait: son: dépit. cqn- 
‘“‘treisensycessseur .Giodehew, din des ditec_ 
“teursde :la compagnie. M. Godakieu, luisne- 
pôndit,; non Sans.:aigreur.;: Les Éactümb de 
1088 -deusinégèvients ütrés soxt: plus, -xohr- 
- ssinoeux gaa:l'histoire.-diAlesandre. : Ces. dé- 
. til: fastiheént de: Ia. faiblessmchningine. 18Qnt 
-Feuilletéa péndait quelques: :jous . par Cènx 
qui “s'y vintér 5, et-sonts oubliés bientôt 
_- mouc de: nouvelles, querellés,:.â leur: tour 
æffacées:par d'autos: Enfin Dnpleis mou- 
nd: da: chagtin oué lui, ‘Cahdénant: rS&; “gran- 
-dpun, 22 :#hnteset.surtout:cta. néasssitar-don- 
donepase-fleuso cherie. page eapués: Ayair 


dx 


| végaés Mitsioler, (des grasilé tivaax. dub 
s'étaient: gnaldé dans : inde, nan Ben 
donuins : et: Dupleix, .:périvent: lune Emme 
ter Paris puriuns. imart:triste cet: prését 
Par riur it eu tue a it cceftut STR 
Cou: qalt étant par: ornés > lumières rex 
droivide: détider? dd. lin mérite. di 

Fe Bousdonnais évait. les: dricis a dun ‘mass 


PLSETES DIX 

\ Ls 1Gvdder does négondint sage. tet 
pueitiqnes qutdab que. sen predésessur. avai 
“midacteur dans: ses projets) et:brilant 

. das son: admèristration-Ée-premier rave 
pÜneésqu'à: agrandir per la guurre ; le; ax 
Péndriisditr 0 de semer par La pans, 
id -revenin'imadre compte , de :sah gestierr 
à : cour r:loseçeonr sttoisièmé, gouresent, 
-sonit: établinà -Posdichéris. ty à 11% vw 0ssh 
MH falleitisestout romenen: les:r-esprits dog 
Mdipns irrités' par: deb cnqués. exercé tr 
quekqugs-uns de leurs’. sompatrietes . dépeme 
ants ‘de. la compagnie. . Ud Mulabare, nom 
‘mé . a de‘La Boérdonoais, avait 
été ns‘ un-cachot, pour n'avoir pas. 
déposé centre hi. Un autre.se plaignaitdes 
tes der Fil avait H épronnéee. Les enfants 


Apés-. 
em Son me réantou ‘vois voisin: ne -oéteérent dei 
sde juotises de. Le mort:ide leus::pèrde 


st 


LL d / 
reoveñt féitr expiperidanslesstortureë pobr 
tiner.ideslui dérllarcent.i. Mile: plaintes : de 
eetté nature rendnieni;le nom français dieux. 
Lw:mopvwan: :goureineur:traita es-Indient 
avec humanité, :ôt ménagea .uñ accommodes 
ment: aveeules Anglais. Enÿ:eb M: Saunders,. 
adors:gotvernéar ide: Madriass, rétablirént mnû 
tôve :en:1755,; et firent une ‘paix C0ndiBon< . 
rralle. «Le premier article: . étgit que :: l'an 
ets loutre oœmptoirs. renvnoeraient--aux. Du 
ités indibnnes;’. les. :awtrês :'articies. : 
taieut: des. rirégements pour mn amer 
pacifique, ‘ 
3vLe “HÉve2e at pass exasterment. “ohne. 
spa rtesjonrs. des aléernes: qui:vouie 
en deouiilen” pour se rendre : TAeOErO 
-Mailleure::on: :prévoyai, dès. le :commenser 
mmtde ae tm nenvelle. gere 380: Er 
| 2 het Sprprépaner. : Qn.a;:prétenduæ 
au rtlansicetu intervalle, Hardito de nelkques 
pticalisrs gant dans-leichotip mpukücs 
devenu stérile pour la comgagnies :6t: qu 
koisotemie-de Pondichéri ressemblait À ,un 
raodrantduvt on :pills ana rs expnb qui 
sditrespioés DRAC TRE sep nt 
OP RTE RO CE TT ES: 
AUS Ave spnvéi siqus éofnte de” Lalli * durs” l'Indéft 
* Quér’était ce Bénéral ; quels” ‘étaient ‘ss revient 
#2 ete votté etpédiion. "TT tr à 
blient le sm ges eg 3 ete va: 35 
“Poes: uiréter 08 bas, & e pot paévents 
les éntreprises des Anglais encore ples::à 
… rtéinilres Le: roi de-d'rencs-caroys dmasl'lis” 


. a4* 
de l'argent - etes trompes :: :Là ‘From op 
l'Angleterre recammentaient aloss cette ii 
“de ‘1766, dont: de:prétextor était yen: an0ièm 
. fraité: de paix. font mal fait. ” Les:-ministres 
-ataient oublié : dass <ce:trité: de spécifes:. 
les limites de lMoadie, misérable: pays: giacé:: 
vors ‘le Canada. Puisqu'on:se battait dans: 
ces: déserts-suptentrionaux. de l'Amérique-&t - 
fallait bien aller s'égorger. aussi :dans ter 
. zôme ‘torride en. Asie. :: Le:: "nrinistère » der 
France ‘nourwa pour:cotte entrepriserle comte: . 
do'Lalt" : Ciétait: un gentilromme : iaudaisr 
dont les ancêtres suivirent en France’ l#:forut 
tune ‘des :Stuarts;.maison‘ha plus msdtheureute : 
de! tüutes: célles quisontporté une œuronae 
Cet offeter était un dus phas braves ‘et dest. 
plus ‘attachés que ‘le:roi de Françeieût: à . 
son’ service.” H ‘fit dest aetions “de'rvaleuet: 
-dont.c"monarque fat 'témom &'iM: batattler 
de‘Füntnioi. ‘H-eut qu'il portait use:ihaines 
irrédentéhiabte ‘sur: Anglnis; 1qu'ilr:atuit détr 
aux séidats: de:son‘réginrentt sMardhegreons | 
fe lesememis de la! Prantë kb:les vôtresgi 
she tirozsi que: quad yéuy sautez Ai pointe: 
vde vos -baionnettes sur leur ventwesecoq@ih 
en avait blessé plusieurs de'sa mains: 'etque; 
malgré cette ihaines il. les, aysit:rtous. sa00nn 
Tas - r86. Faotion. …. Tant. de: CORAGR: : et. 
de générosité touchèrenf de vos .il le 
fit brigadier sur le cebarmp de bataille, 
Eté étitrodéjà -colonbl dar: tégiment: de . 
Snrnbpniust oo Es at ac senti ins 29: 


. :SDkbenih tanpesmône bi:Lois 5K Satis | 


259 
rait $a natibn par eette victoire dé Fontenoi: 
Cbarles- Edôuard, petit-fils de Jacques II, 
téntat une entreprise. ÿnèuie qu'il avait oa- 
 chée & hotis XV Juismême. Il trayversait le 
canal de Saint: George avec sent: officiers: 
seulenjent pour touf secours, quelques ‘armes. 
_ et deux-mille louis d’oé empruntés; dans le! 
déssein d'aller . soulever. l'Écosse en:sa fa-- 
| vod par sa seule présence, et de’’fäire une:- 
noûvelié révolution dans la Grandé-Bretagne:- 
. Haborda” au ‘contirent .de’-PEeosse + Île -18° ” 
juin 1#%45, enviroh un méfs après da bataille’. 
de Fontenoi. ‘ Cette ‘edtreprise ‘qui ‘fuit: sit. 
rdalheareèsemént ; commenga ‘par : des. vive: 
toires. inespérées. Le comte de Lalli fut lé! 
_ prémièr qui agins dé faire’ envoyer une: 
avniée- de ‘dix foitle Fraängais # son ‘seuours, 
1l'comimäiniqua $on' idée ‘au arquis-«d'Ara 
gebsen, ministre deb affiires étrangères, quil 
la saisit'avidement: : Le domté d'Argenson,: 
‘frère’ du mäéfquis, et'ministre dé l« guerie; 
Ja -eombattit, iiats: bientôt'y consenti. : Le: 
die. de Richelieu ‘fut nommé ‘général de: 
l'armée qui devait -débarquer :en-Argteterrér 
at ‘commentement -dé- l'année: i Les: 
laoes. retartléréht::Venvôt' @s 'mubitions:: et: 
es Chéns qu'en" Yranspoürtaiel pav'iles" bateaux. 
dé IaFisdré franénisé. L'entréprite échbua ÿ 
nas lé zètéfde Lhlli: réussit Deautoup aus 
prés du iminiWére: ét son atidate le fiv jugers: 
cépabie d'éxétutér' de grändes entreprises 
Célar qui écrit‘ces: Mémoires en parle aveb 
connaissance de cause: H'tratailla «web init 


_ 


‘pendant un mois par ordre. du ministre; il 


Jui trouva un M RME UN @plyâtre, Af- 


compagné d'une douceur de TIMBRES - RES 
malheurs .alténèrent depuis, et changérent 
en An8 riglance, funeste, : UR 2/4, nd ro 

Le .comke de Lalli était, décoré. du RAR , 


: cordon de Saint-Lonis, rtdiputenant-général, 


des axmées ,, quand. où l’envoya ce 
Legretadements quon éprogre;toyjour 22 
les .plus-peütes æatreprisés ; comme, lez, 
grandes, ne..permirent,.pas,:que ee 
come. d'Adhé,:qui -derait, pores de. &èr, 
nérak.et les .secanrg..à .Popdichéri s. DANS à 
la:+oilg .deport de. Brest Frans 18-Re.f fé 


. LUE dos qu 


Au lieu. -de trois; allions , que ‘M, ‘de sé 
chelles,. Cenirôleurgénéral des cs finesse, sait 
promis,. M..de Moras, san sugcemanr n'en 
du lu ané deux; et .cétait, beaneon. 

mr laenes où étit.alors Lu Krgmges… > : | 
De:trois, mille hpmmes Sa ne riseté 
asec mi, on fut 0bbga Did 
æ 


| Her 
her .plaa:de mille ;,et 1e conte pre HE che 


dans. sen Fan qu: ns Lx ma ee 


: +" 
“Tdi en ca génrns. Lalli et æ 


se da dame . Mb du 3ù 


D Once, : e nu DCR re “. 
28. 2 ri 4: e) mi te) ru 53 mir LIN 08 Est 


Ar. v. vit: ‘de Vide” re lé (générat Lalit- } 
fu “Envoyés # 
hs ls ei .. its 
CE vaste Pays au-dégir et au-delé du Gangès 
tidnt'quaranté degrés en! latitude, des. es 
Moluqges aux limites “de Cachemire : et ‘é 
la Grayde-Boukharie; et'quatee-viigt-dix de: 
grés, en longitade, des’ confais du ‘Sablestar) 
8 ceux de la Chine; ee ‘qui compose des 
“états dont l'étendue. entière « asse- dfx fois 
celle ‘de la France, 'ét-trente fois celle: dé 
Angleterre proprément ‘dite. - Mais éette Ani 
éterrey qi domine aujourd'hui: das tout 
Bengale, qui étend ses passéssiôns ‘en 
Amérique, du quatorsième degré jusque par 
delà le "cercle polaire, qui a. Sroduit Eoché 
et Newton,.et enfin -qui à conservé les uvani 
| fages de: la liberté aveé: éeux de la royauté, 
est, molgs#é tous ses abus, aussi’ ‘fupérienre 
-sux ‘peuples delle: que: la Gréce ‘fut su- 
périeuxe ‘à le-Perse ‘duitemps “de Mihiade, 
d’Aristide et d'Alezenäre, * Le partie qur la- 
maeller le grandemogol régné;-ou platôt sem: 
ble régner, est kans “contredit: 1x grande 
la plus peuplée, ta’ plus; fertile et: fa: plux 
tiche.. : C'est duns la ipresqu' lei en :déca - du 
Génge :que ‘les Français : et ‘les «Anglais se 
cm des, épices; : des mousselines ; ‘dés 
wiles peittes, des parfums;'dés diiaants, 
des pmrics, et’ quils avaient osé five la In guevte 
ai soumeringio ‘1 11 L'RATRE 


Ces souverains qi toût; “conte bas Fa 


LA 


\ 


» | PS 

vons déjà dif, Tes iohbes, premiers seigneurs : 
féodaux de lerfprre ‘n'ont: joui d’une -aûto 
rité indépendante qu'à Ja mort d'Anrengzeb, : 
appelé’le Grand, qui fût en effet le plus:t 


æ rd 


grand! tyran de tous 1ës prinées-de son temps". 


‘ epoisônnèur: de. son pére; ‘assassin de ses”. 


frères; et, pour contble d’hoireut dévot ow* 
hÿpocrite, ou persuadé, éomme-tant de per: 
vérs de tous leg‘temps et de tous Îles eux, 
qu'on peut comméttre infpénément "les  pras * 
grands Crimes ‘en les ‘expiant par de: lé. 
gères “démonstrations de périténte et'd'an-: 
stérité. 7 st" ei ee os en 

Les provincès où tégrent ‘ces ‘soubas, . et: 


| où lés'nabäbs réghent sbus ‘eux '‘dañs- leuré!. 


grands districts, 'se''doûvernent très-Gfférem. 
ment deé provintes septéntriôtiales ‘plus: voi. 
sines de Déh,-d'Agra et de Lahor, résiden.’ 
ces des empereurs, : ‘’: cute / 

Nous avouôns à-regret ‘qu'en ‘voulant’ con. 
niâître ‘la véritable’ histoire de ‘cétte nation! 
son gouvernement, ‘sa religion. ét ses mœurs," 
nous”n’avÜns trouvé ‘aucun secüuïs ‘dans les: 
compilations de nos âuteurs fYancais. : Niles' 


- éciiVaiñs Qui ‘oùt'tranécrit‘ des fables pour- 


des libraires; ni nos rhisiomhaires, ni nos 
voyageurs, ñe nous ‘ont presque jamais -ap-: 
pris la vérité. 1H y a long-temps que nous. 
osûmes réfuter ces auteurs sur le principal: 
fondèment du gouvernement de'Tnde. C'ést 
un objet qui importe à toutes les rations ‘de’ 
la terre. ‘Hs ont cru que Yempereur etai: 
le maitre des biens ‘de tons:ses sujets; -æt: 





que: nel hommé, -depnis Cachemire jusqu'au, 
cape Gomorin,. v’avait de propriété. Bernier, 
tout. philosophe qu'il était, J’écrivit au- con-. 
trûleur-général Colbert. C'eût été. une im-, 
ppt bien dangereuse de parler ainsi à. 
administrateur des finances d'un roi abso 
sèrce :rûk et ce ministre n'avaient pas été 
généreux et: sages. Bernier se trompait, ainsi 
que.: l'Anglais Thomas Roé. Tous deux 
éblouis de -la-poæmpe du grand-mogol et de 
son despotisme, ils s'imaginérent que toutes 
les terres luj appartenaient en propre, parce . 
que ce sultan donnait des fiefs à vie. C’est 
précisement dire que le grand- maître de 
Malte est propriétaire de, toutes les comman- 
denies auxquelles. il nomme en Europe; c’est 
dire. que les xois de France, et d'Espagne 
som$ Îles. propriétaires de toutes les terres 
dont ils donnent les gouvernements, et que 
tons les, bénéfices -epclésiastiques sant. leur 
domaine... Cette même erreur, préjudiciable. 
ap gengé.--humain, a été cent fois répétée sur 
le gourernement turc,,et a été puisée dans 
le niême source. On .a confondu des timares 
et:des dessaïm, bénéfices militaires donnés 
etmepris par le grand-seigneur, avec les 
biens -de patrimoine. C’est assez qu’un moine- 
grec- l'ait dit le premier pour que cent écri- 
ÿains l’aient répété. : | 
*.Dans notre désir sincère de trouvér la 
sésité. et d'être un peu utile, nous avons cru 
nèipourair. mienx ire, pou consiater l'état 
présent de l'Inde, que .de nous en rapporter . 


260 
à M::Holwell, qui a ‘demeuré si‘long-temps 
dans le Bengale, et. qui a non-soulement pos- 
sédé là langaw du pays, mais ‘encore celle 
es anciens brames; dt: consulter M. Dow, 
qui æ écrit ‘dés révelutions dentil a. été té- 
mioin , ‘et'suttout d'en croire de brave off- 
cier, M. Serafton, qui joint P#mour des let- 
tres. à la franchise, et qui a tant servi-anx 
conquêtes du lord Clive. ‘Voici les propres 
paroles de ce dfgne citoyen; elles sont dé- 
Cisives. ‘  . Pt te 
" »de vois avet surprise tant: d'auteurs as- 
tsurér que Îles possessions de terres ‘ne 
»sont point héréditäires dans ce pays, etque 
. %lemperetr est l'héritier universel. “Ik'cst 
vrai ‘qu'il n’y à point d'actes de parlement 
dans: l'Inde, point de pouvoir: intermédiaire 
qui’ retienrie ‘légalement Fautetité impériale: 
»dans ses limites; mais l'usage consauré et 
vinvariable ‘de ‘tous les: Wibunaux: est. que 
‘schacun hérite de. sas pères. -Gette- loi non 
sécrite est plus vonstamnrient observée ‘qu'en 
aucun état rmonarcMique.& : ‘ : _ 
7 Osons ajouter que si fes: peuples étaient 
esclaves d'un: seut honwhe (ee qu’on à pré- 
tendu, et ce qui est impossible), la terre:du 
Mogol aurait été bientôt déserte. On'y 
.Cempte environ- cent dix’ tmillions- d'habitants. 
Les esclaves ne peuplent point: ainsi. Voyez 
la Pologne: les cultivateurs, la plupart des 
bourgeois y ont été jusque iciserfs de glôbe, 
esclaves des nobles ;:-aussi ‘il y-a tel. noble 
dont la terre est entièrement dépeuplée: 








a: 


- I faut distinguer dans le Mogol le peuple. 
conquérant et le peuple soumis, encore plus. 
qu'on ne distingue les Tartares et les Chi- 
nois: cor les l'atares .qui ont conquis l’Inde 
jusqu'aux coofins des royaumes. d'Ava et du 
Pégu ont oonseryé la. religion :musulmane, 
au lieu que les antres Tartares qui ont sub. 
_jagué la Chine, ont adopté les lois et les - 
mœurs des Chmois. ; 
Tous Les ancieps habitants de l'Inde sont. 
restés fidèles au culte et aux usages des . 
brarmes, usages eonsacrés par le temps, et 
qui s6nt sans coniredi ce qu’on connait de 
pias aneien sur. la terre. 
: Jb reste encere dans cette partie de l'Inde 
quelques-uns de ces antiques monuments. 
échappés anx ravages. du temps'et des.ré- 
- volutions;, als exerceront encore long-temps 


" : la curieuse sagacité , des philosophes. La 


pagode de Shalembroum.est de ce nombre; 
elle est située : à deux lieues de la mer et . 
à dix de Pondichéri; on la £roit antérieure- 
aux pyramides d'Egypte: les savants appuient 
cette - opinion sur 0e que les inscriptions de 
ce temple sont dans :une langue plus an- 
éienne que le hanserit, qui aujourd'hui n’est 
presque plus entendu: or les premiers livres 
écrits dans la langue sacrée du hanscrit ont 
environ cinq mille ans d'antiquité, selon M; 
‘Holwell; donc, disent-ils, le monument de 
Shalembroum est beaucoup plus ancien que 
ces livres.  : 1. è 

Mais c'est à Béparèss sur de Gange, que 


268: 


sontrdes: onvrâges les plnsaneisns des hommes, 
si on en:vent croreiles brames;j; qi exagèr 


= 


rent probablereit: “Es figures dau hngam,: : 
et -la'yénération qu'on: aipour elles dans:ees :, 


temples; sont encore 'une: preuve: de; l'antin: - 


quité ‘la: plusireeulée.: .Ge-liogarn est. Lorie.) 


ge du phall:ou phallaz des: Éeyptièns, ét. 
w priape des ‘Grecs... 

On prétend ‘que ce ‘symbole de Je srépars- 
tion. du‘‘:genre:‘humain::-we -pné: obtenir un. 
cuke que «dans l'enfançe. du monde!souvean : 


ui habitait: en. petit normbre ‘lé ruines-de 


a terre. Îbtsest prdbable qu” one put em. 
poser: Les: figures ‘aux: yeux ; ‘et Les mévérer) | 
que::dans les: temps d'wie simplicité inspcente. 


qui y-dore ‘de ‘rougir Mes,bienfaits des dieux) .:: 


osait. lesi:en. remercier publiquement, :.Ge: 


qui. fut d'abord ‘un. sujet de :culte devint en-. 


sue. un sujet de dérision, quand les mœurs . 
furent plus raffinées. :. Pept-être en: respee-: : 


tant: dans les . temples: .ca qui: donne:la vies. 


était-on ‘plus religieux. que nous:ne le sommes. . 


aujourd'hui;.en éntrant dans nes ‘églises, are. 
més- en pleine paix d’un fer. qui nest qu 


- instrumeñt d’hémicide. . 


Le plus grand fruit qu'on peut retiner” ‘de | 


ces Tongs. et * pénibles voyages , n'est ni d'al. 


ler-tuer des Européens dans l'Inde, ni de... 


voler des raïas qui ont volé les 'pemples ;ret 
de s'en faire donner. l'absotation par un .Ca*- 


tr 
€ 


3 


puein transporté de Baionne: à la côte dé 1: 


Coromandel; c'est d'apprendre à ne pas-jne 
ge» du,vesie de ,la-tere par .sanicloehér: 


a) 


. 263*- 


Hyracencire ‘une: autre râce :de:mahomé-: : 
tas dans l'inde, c'est eglle des. Arabesy qui, :: 
enriron:deux ceuts:ans après Mahonet,: abor- ;: 
dérent à la ‘côte de Malabars ils :‘subjugué- :. 
rent avec facilité .cette:côntrée qui, depuis: 
Goaïjusqu'au: cap Comorin, est-un:'fardih der- 
délices: :hahite ‘alors pa» un peuple ‘pacifique … 
et innocent, incapable également : de nuire et: 
dé-se défendré, ‘Tis:franchirent:les montagnes 
qut'séparerit. ln région .-de::Coromandel!: de. : 
eelle du Malabar, et qui sont larcauae: des. 
moussons:' ‘O'est uñe' chaîne. de: montagues: - 
habittés aujourdhui pâr.‘les Maratés. 1: ,: 

Ces Avabes: allèrent bientôt jusqu'à. Déli, .; 
donnèrent ‘une race: de: souveruins à: üne:: 
grande ‘partie de‘l’Inde. ‘Cette:race: fat subi: 
juguée par Tamerlan, ainsi que: les natuürels:. 
du- pays. * On éroit qu'une partie rde. ces dn+.:” 
ciens Arabes s'établit alors: dans la, province: : 
du Candahar, et: fut confondaë 1avec:les Far: 
taresi. Ge Candahar est l'aügien pays que .les::: . 
Grecs nommaient ‘Parapounse, :n'ayant jamais :: 
appelé “eacun peuple:ipar son mom. C'est: . 
par là qu'Alexandre entra dans dinde. Les: : 
orientaux prétendent quil fondatla. ville: .de:- 
Canüahar; ils. disent que c'est-ane. abrévia- 
tion d'Alexandre, qu'ils. ont appellé Iscandar::-: « 
- Nous observerons toujours que cet homme: ‘1 
_ unique: fouda plus de: -villes .en sept: an'huit 
ans que les autres eonquérants 'n'en.ont dé-.. : 
truit; qu'il courait. cependant de conquêteen :: 
conquête, et: qu'il était jguhe. : :.. . 

: C'est aussi par-Candahar:.que passe, da: : 


Les 
% 


_ 


, #6. 
no fon 8 Nadir, bhrebiz LG dCéeé 
déveñnr ro fe Pêtse , Kris aÿañt Ya. 
: nu sa lpétre (92 Hot: rivages 16: bot de 
PTE, PARU } bu : 2HAabi { CADMrA FE 
'PCes Arabes Mont nbpE pailous si jéebirpdi 
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“qdilé fohdérent: F4! vite’äe re ob 
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“Hppeérènt “Hfistih tentent Malrei vu 4 
- "peñptés- nbné te :Gétte”'éréprise 
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Fréfôts éfeut: she 2ailiimonl de 
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hs Fe re PO F8t. 





Eten dr des 
son mêlés: ensembles et a eee. St SE 
: Nôbs ap né GES def: r#0i9 1e, 
de À snefèn “ot Genis, ent donteiss me 
biers “Chrétiens "Aiataidht lets de 
“rivêrs qi d'état 'pas de leës relf 
“C'ést' ainsi: ‘que toûs loi ‘omis dE toutes ds, 
chosts ‘ont 'tohijôtrs ‘changé: Lés noté des, 
de Mnde Le ont chèmgé de: même, -le cisiat 

e lmde 6 : a' ptesque +6 séherrés: —#6l 





_ 


“her VE LL Géntous a et de Tous! buts fes 
plus” fertärqabler” : OT 7. 


vis. 5 
! Ge ditiqués her 2° ;'qué tiots hüimoüs. 
Pa -sont dans le“Mogol ‘ét nobre 














265 
d'environ cent millions, à.06 que M. Scraf- 
ton nous assure. (Cette multitude est une 
fatale «preuve que Je.grand nombre est fa- 
cilement subjugué par le petit. Ces iunom- 
-aables: tyoupeans da Gentons pacifiques, .qui 
géren leur, liherté.à quelques. hordes de 

rigands, m9 :cédérent pas pourtant leur reli- 
gion et leurs. n#ages. Ils ont conservé le 
æale antique de Breme. C'est, dit-on, parce 








que les mahometans ne se sont jamais sou-. 


ss de. disiger.leuré âmes, et 56 saut con- 
lentés ;d'étre Jeurs maitres. 

Leur. ‘quaine . anciennes : vastes. subsistent 
‘emsere dans. foute la rigueur de. la loi qui 
_ les: sépare les nnès des antres, et. dans tonte 
le ‘force.des premiers préjugés, fortifiés par 
tant: de siècles. . On sait que la première est 
k. . des brames qui gouveraérent autre- 
fois l'empire; la seconde:est des. guerriers ; 
Ja troisième est des agriculteurt, la quatrième 

ÿ On.»e eompte point :celle 
qu'en aomme des Aallaçores ou des parias, 
fhargée. des plus. vils. offices: ils sont regar- 
dés comme :mpurs; ils -se regardent eux- 
.mÊmes çarame tels, et n’oscraient jamass mag 
der: avec un homme d’üse autre Aou ni le 
touches; ni ni même s'approcher de lui”, .: 

Il est probable que J'isstitution de ces 
quatre. castes fut imitée par les, Égyptiens, 
pacs il ést en éffet trés-probable, ou lu 
tft} ceftain me “Ernie na pa done médio- 
coment peuplée . et policée o que Loné-temps. 
‘solaire. ome Æ. 





| afé 


apres ide D fallut des siècles pour dom 
ter leNil, poür le partager en çana pous 
élèver des bdtihone ad dessus de, ses 4004 : 
dations, tandis: que la terre de’ Inde prodi, 

uait: à l'hommé. tous. les: secours. DÉCESSAIrES. 
a la vie, ainsi que, nqu$ l'avans. dé SpronTÉ. . 
sillouxs, ur ï 

. Lies. disputes élevées su Latituité 
‘peuples sent nées. pour. la plupart, de. nd : 
rance,. de Y'orgueil et :de loisiveté. ‘ N 
nous moquerions, des oiseaux, : süls prétéds. 
daient être formés avant les: poissoné; . noms 
tirions” des : chevaux qui se .vi ientid'a- . 
vire iiveuté: l'art de pituret a: avant pts il 

‘Pour sentir tout'le ridicule.de nos.quere 
eoranteni: sur les. origines æempatans.seûles 
ment aux: conquêtes d” Alexandre, Alnÿbsper. 
Heinz - cette :époque est: d’hier. en cogpar ait 
s6n: dos apoiens ‘temps. Supposons.) Gÿdi 
kisthètie: pût dit'aux: brachmanes: LesiDagug . 
et: los Madiés s0ht. venus. rayages.totrebanà . 
pass, Ahelandee n’est venu..que-pounse faire. 
admire, - ‘et hoï. je. viens. pour vous lsrpixes . 
vas conquésgnÿs dteront à. quelques jus F2 
vos- compatriotes rüpe . vie passagére; ok. Je. 
. vous: donnerai me: vie: éternelle 4 àl mers et. 
que d’ epprendre-f par-coiv ce petit: mOonCERR : 
d'histoire sans laqaelle il ny. a supabvérié 
sur la-terres. ° : 

- {3% le: roi; Xissaire.. étais fils d'Oréste, ” 
_wlequel fut engendré par. gasdapheni D 


engendré ‘par Évedor qui, fat 
nus qui fut engendré. pa Taie 


Cd 


+ . . 
: 
v _ 








. 267. 

-rhraeng: par, Amilar, et Apitar par ‘Adaper 
vqui fat engendré par Alor au né fut Le 
>geadré.par' PErsORn« 

“»Op ledieu Cron éar, apparu à Xisentre, 
vfils, d'Ortiate, il Im ditz Xissutre, fils: d'Or 
vtlates. la terre va être | détruite pa ungs inôn- 
sdatiose.- écrivez Mhistoise: du monde, : afin 
24 x pile serve ‘de témbignage quand: ‘à në 

sre plus, et'vous cachbres. jous terre; vo) 
te tre. histoire dans. £ipars ‘1h ville. du-sûlail, 
PADECS AROLIYOUS COnstruifes, un: vaisseau dé 
nfiag stades de. lingrenr, et; de duutx dtados 
xde largeus et, vhüs':y -enfrérgz: ous 1e vos 
ppdrents ; -el taus:.Jes..animaus; : gt Xjssutrd 
vobéit, et il écrivit l’histoire, et il la cacha 
xyngs tetyg-dins la ville.‘ de Gipara;: et : la 
sieurs, Cest-érlire. la: Phrane, do out isotre 
_ #était voi, “e Pope MN Mots he 
“ »Es ie els 3 Les dau £e 4e fareb reihéenc ie 
déux,eplemtbes pous: véir si les 
MR fre trétitées;: et 60m vaiésenn :s0 
repose csnr Ja mèntagae. # Avéxh eh. Ammét 
Chen. st elsofs 2100! ce 
ab poniansice, ga Bros ke Chéldéen] 
raCOnTep. am: mp d 

tgmsicil:fhffère inbs huagnt : des Santhenta- 

OR... le: Phénicion- ré be -dOrphce: LR 
Thraoien qui: différe d'Hésiode le Grec: bel 
différe de .toms les-autres: peuples. 

est. ainsi - que ka terre « été inondéé de. 

ables:- muis au”: lieu de-se qéereller, et 
même de s'éorger pour, ces fables, il vaut. . 
mieux s'en tenir à celles dEsope , , 3 @n 


8 


rare liiohale sûr lntfacite: i Pagreut- - 


gente de tipate/ Bt n#s40,40 8 dauie 
La manie. des chimèsüsla: été poussée jrs 
'arÉsiré sermdlant :de -wroiré- que'les Chi 

Tidrabkit iné:colorfe: “d'Epyptions, 

“effet y nit-pabfiletr" de: rapport Uatrébes 


2. Mes peuptesriqents:|lessHütiéntot#disles 


Œsapénsy entre dos: Alemands ‘ét és Harbrmé 
Æetterrprétentiont ridheel da ‘été eñtiéretherit 
"doifonduetpar-:le - pire Péronne, rhone 
de plus savant et-10 "plus sage" du tbe: dat 
aiela ‘folie ‘énvoya: d'læChiné, ét qui, Ayänt 
demturé trente: Péliu était. plus”en 
état: qée: pertonnd ‘ide: réfutét les noarenes 
fables de : ‘hdtre. Bürapes mastub Unit ep ve 
#1 Cite :paérile idée que des : xs à 

+ #amientoiguer ar dimis à E didrabsé 


| vient de:se: cree nes oûe y ét: RE 
. 06 bre 9 a ob 
Eure fvades-xngaes: avee til du. h: 
mes set dr scigle. érgoté. ad qe dore 
upvènds phissophers:icbex : Litoutédgfs 
Pat lenrs clones qus ni:ide. mauval-sei 


dit de agile à détenus fr0 
Frot QD" me 
be :jet àe Nébihsat, ai VE 


63 R hitoîse 
népnit. % ataroiz) bi dna-de) Fée que 
“petit ‘livre, phurviépé tn que. IMClineis te 
suadédt. dos Rgyptient. : tite i des: Fe 
dsscendént der Perse, lou! Fésndé 
spetilas: ne A carie tré LaipiquRe, : D 9 1341 
2e 3 ap est cn, 4aur. Le. “ju #5 é AT 
‘ei 









Fr 





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abs 


re At :tatt pr: ‘etsriseptiss, qétiudane motwel 
siéc e sont parvenues au deruxær axcési; nt 
ftamenp :imab & lusecséao) Dieujnone garde 
dési: entres ibépties poup lesqnelles, oi ;ap 
querelle; où s'injuriè ,:@n:28: saloinnis ,.:o® 
armpsnles spmiasaite:- "dt; les:: -hots: Qui :s0nti: a 
sokivent: dela même espèce, on daqueyro 
sé ineil «et les-savants,;, qui sont persuadés 
qu'il - faut castersles: œufel par: le:gros béerty 


wainent ‘aux épbafandes les; bavants quiche 


sint: les-œuis-pariergetitibeut be «off 


fe sr cnsnadi jpe 400 febriest enoi ann set sb 
Foto de Vip: DefBrimis,sD = rar dr 
siavnsx ra sel 9 pisitaicese af if 2 ne 


: Foers la grandeur:et:ténte ‘lu: ssdro dé 
EX Has ésledv: déplorés'uitarts es. tn 
£torts : bréthmtänes, 6 io bruthes Ivure 
“mener: TOUTE OR c'est lé vor past 
_ Mévésinié,, sodteñher. dues intime pou 
… 20e 3 ur ee losepire dbtith of té titue fans | 
res 


en «0 
Boillätronsté: re æh: + 
cet ot mind 


mA do L'prirendnee te terres de: vaut 

ù  % Seunes veuves’qui-se sont jetédé"dans lu 
_Mébhots enftatmmée de Téurs époux): Oèt Bôr- 
étblètdaobs. dortekigion et dorframäcur d'éens- 
néneese avé: kt-fahense profession 

_de foi des s:Évatos bottes Dies” nes yent de 
nous que la charité et les bormiesionitressé | 





æ 


27e . 
Ba: térre entière ét Lrpteren per des ton- 
tradictions er ct un 8 nn tri 
‘<. ME. Serafton . ajéttèé: aniils": | dot « 1pevsulés 
que Bieu 4 vouli que’ en MAérente matiône 
‘éassent’: def” cultes’: :différéats:': Gotte pero 
Siori pourait céndüiné Mindifférences: lcépétte | 
dant ‘ils tont Kenthôusasme de leur ré 
‘tome ‘s'ils la enorme in se seule ivraiet” de 
| semis donnée par 59 HUE SM 
«Bañ:glupart ‘d'entreslent Miver dau 
molle aptthie.' ‘ubet-: grande qéhime, ride 
‘de leurs anciens livres, est »qu'it raut sficux 
x assenir fe dormi que ma eu Cher * de 





"eppronpésé, les fatgeside-ecs:i 
ecrit distempmétés. ALTO: cortiete. 
| gaées : dd grand ‘:cumeércäntise oetisiblté 
qui :n'éi, son bremn, :ebmme: 6n.-ù son Béh- 
quier:' Eni'gomrel: on: ex -treuve: fMbles, 
: main:flav-et:ruade «Doris qui Pont :poërS rime 
<onimenté :.1ivét ‘ds: -Séraripers : ent sün- 
geerés bitanr-delvertrpaus qu’on surilue: à 


tr'en, 54 2 j.: , ads Lil mn 


oc. M Serafton: et d'autbes ont re eutre Jès 


asaiss de quelques rames! des: phémétiäcn 
shpordes pas -ent-niroes , ‘ dene ‘desquelles 
lei lipses sant italemiées pour phosicari mie 
kers :d'annéen:o : Le 33 tr cf 37 


— . 


2 


. Le reavagt, et. judicieux M: Le, Gentil ‘dit 


qu'il a été étonné de la ‘promptitude .avës 
-diquelleileé brames, fafenient en:4x préâènce 
ses : pie dongsqétèulà astronomiques. il gvone 
qu'ils. donanisont, la :précession des équinoxes 
: de. tea itumémorial. : Cependant il n’a vu 
1querquelues braes du Tanjsour, vers Pon- 
“4 ichéris il: n’a porst-pénétré, comme M. Hoi- 
-melf;, jus Bénarès, l'ancienne école. des 
chréchtænness :ù p'a:point vu ges :ancieng li- 
svessique. Les rames modernes 'cachent:sti- 
mbment'agt. ‘Étisters..ét.à quiconqne 
Q'ost: bus lintlié d'deure mystères. ‘M. ieGen- 
atl:pallevé ques goin da voile sons lequel 
ses, savants bratiegser dérokent .à la curiosité 
shopaiéte ds Européens; mais:il en.a vtr ds. 
+ Re per dvag. cunYagn que . lés eiences 
<sont besmdotp-phw hncienanes daus l'Inde qu'à 
° 1èx Chiser;nibrire *). uen + un . ur 
&4 66! éapaute homme ne croit point à leur 
rdhaogies 4 ‘la tronve/wémexagérée. La 
“Mtre] nest sellg -pas-bridenundnt ausyi 'fau- 
“Ave, quoique plus vécente ?' Nous lavons:edi- 
hanté et -dix systèmes sur la 'enppatation: des 
_eempds dore y = sôüixante et'nedlysiènes 
FONÉS sans :qu'on-puitse dvi quel est 
| sle-dbitente Ve ixèmgvrénitablez et'ce :scj- 
ZT "> 3 0, L ir: sou 48 
Leaf Haine 8h ue et T4 Cr 
4-1 Voyez TétiMentirès de la ‘Chine, ‘rédigés: par 
>.‘ detHaMlé, LIL 7 et ditiques duas--le cfhinet 
it dés adttquee: de l'émpéreurÉtun-bi, les plus eh- 
LU. ‘ cas: hfanents :Élatents bodièns, | PROPRES 


Ci 


z 


-êva 
ze ‘of: Hkidhe ‘icone ef. fenttre ami ‘ 


faux: que tous les. quires) Wie" of Lips 
qui qu'ik en :soit; ‘il resoltli bd 
que -mélgré: le détestable prenne 


deFinde;: sa lgré des inreptions -de:tant d'éu 
trangeérs brides, :ipe: brisanes pat emeore:1des 
‘mathématiciens et: des .astunriomes si maison 
méme sempe À ils: ont: tons sédionké dé bas 
strolegie. judiciaire, : etils poussent jette ex 
travagance aussi Join, que les Chinoii:es dep 
Persane: ::Celai quic derit des Mémpinds 2 
envoyé’ à la Bibliothèque de rex: 6: | 
- véidars ,”'antien eémmenteite. dui Voigarnii él 
env iümpli dé prédictions pour ‘iousles. jure 
‘de Tannée, : ev deprceptes religisux pobé 
toutes ‘les: ‘heures. Né--nous ai éKépmoÿe 
peints “#l'wyc:a vas deus cents -enscque da 
mêe. folie -pomédsit: toys .nos-priicëss ist 
qe: le imêmeGharlatanisus éfst.:a , 
$0s -rwonomass. Îl': faut bien qua: vers 
. possesseurs: de ces. “éphératriden:e 

- Enstbuits, « Hs. sant-philosophes ‘ef nie 
. Cornme - les: Ke pert eiertre 5 ile, distné 


- que le + Le diôtrestrompé;.r#1 
- qu'il: d Dé og + “en Mn us 


lesquels se font es éélipses, ils Loue 
-çes, phénomènes , sgpt causés, par les efforts 
d'un Aragon qui. attaque la June et le. sleil. 
. La même iseptie.est:adopiée à la Chine. On 
voit dans l er doe millions. d'hommes et de 





293 


éarunion que où: plongent dans de; % 
dant la durée d'une éobipse, et, qui: sr 
byiit, prodigieus: avec. 2e RestEn ni s | 
fautarenpées. pour. £ure. Kchar: | pnse au : ie 
go C'est aissis. gppu:préss:que dsitarte 
‘aukté long-tempe gonrerest pue SON BRDFONE: 
pAa.reste; plus «lnp rame à-nagocéarep 
| des; missinnnaises poux: : les. intérêts da laçpimr 
Pagnie den: Indes ;, mais. il, he: jamals..546 
nas eux 14e. meligiane. ns Pe 


20:2qnt bhtées 6e.mritast,dans l'Inde. .d'és 
| diras qué.les bropes..adoraigns le able» 
maisi que.-bientét; ile tentiont 10ns :99n7ertis 
“Gidar fodas:ns asp que-jamais. ces meings 
 mionf:Janté. shulemgit de.cpnysrn 
a sepl-bsnmes: 98 se: jamaisvancun Angie 
sodorede:diable, ils. ne-compaistaient pañs 
Lens hanpes «Ag des: pnà « «. aedqu: are share 
‘mexptiaob}s.: PONT Het a Aa ARS 

_fmtspus sernonrix, dé): she Re du 
gs done genahe d de: jennps, fille. dan 
atmfeision. . Si leursqusages ant été rôgars 
.. dés. par nous conmbesés: idolâtriés : ridis 
. wesf)..les:nûtes Jess om parndenejimes, 
AO. UD a FORT 1 re . 
: 154) Un 11Bex grand minfiontiirés yjsuifes ;. gonna 
ier.ide Lalane, ai. eggit, 20. 2709 1j; Ont, ne pegf dou 
181; mis que les brames. de soient. véritablément 
: #dolâtres, puisqu'ils adorent des dieux étran- 
ppéers #, (roms: x pige. € dés” “héttreg été 

…H antes. ARC LT L'or es 

De. a) dit . : (page: 49e “paie: dde de 1eées | 
s4 prières que: j'a traduité mot-pour Mai Ja 









D « 


ce Es AS 


: Geiguirdol être: phuss étéanimt pour. nous, 


‘d'est que At évotm'litre des aneïens Niue 
“#narés,- “que dans. ceux des-Chi 
ai démevte Leo euts dé Sanchontathon:, . H 


Mans -eeux-de- sé, int dems l'ÉgéplienMe- 


née mé <oMég ‘ti GNU, niéhür:i les Tes 
‘Canis,: on ñe trouve” la dinde: : fie : delh} 
stoire sacrée judaïné; ‘qui ‘est notre histotre 
‘sacré, --Pat fn’ seule mot de Noé,-que nos 
tenons pour -le‘renéwestéer du: “‘Bérire Mer 
Wheih; : Das de boul mot d'A détr qui en: fut 
pré" eh Mesell premiers duiceRdERs, 
de nicht téuiés' et ividut ont-cflte: pere 
défres AU la hi fanihettostmenepèr 
Œbinet Avañt it. VMS Alan Posté brie 


etle trétfon éfi'stul? so 146 Hot sfr | 


: Por tant ses Mationg 18 
des; ét jouit 
“&LEDIE Contes Fe pH ED owésitenait 
À ovni uè attém@bn:, "4 d' onnatd 
sie: Etinde édtiéré, le Chinés 188. 
| on le Para es GW quayes de l'Ain, 


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2 . vd, à : PL 1% of Cr*S - 8. « ‘à CE ss “| 159. 


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. ydvhé: ‘bét- étperqui ‘ent énijét Mi ec ARE . 


ces mi anl nquatude,, cet être dont-h-nature-et : 


a -! *ginrisblericet :gtes Gant Je apiritenditénapet 


7. pPquRe: chpesitiont de: qali vét! être. qui 
M ‘26884! [l'origéneret la, eanse e nt ‘18e êtes Ne” 
| . Squi les surpesse tous ‘en “éxgelence, Nik “être 


“4° gqétreit-1b spation: de Dunimes, et pat est da | 


tt _sAoürct de Ix'triple puissance >. cit 
F  : sWotlà: cer qé'un ’néfssionmelre uppelle Me ré. 
sv; lite. > "34 HOT -1:: 43 LE NT AT AT LLLALES 


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4 





L 225 _* 

te Berdentent: par: endore ep: dit in th 
“Csta y: ah ‘Caire, ‘en Jared ; un Mstirashiem 
- ui nevut':prés néetatite. ‘ans; et: des antves 
nations ve‘ ser fansihtonisent :amde:kes non 
ue": depuis Gostantidsr Mais “088 questonis, 
ai sppantitonent ie » hikéopliter vost trans 


Béres à ï Histoiper - Let des Birath 
"3. us r nÿtr sut Fri 2 nn 1} 
AM! va. Dés Géré Be Tde ét'‘des dernitrés 
D -CE CON de EURO TT ‘Aérolinhons, ou st st, ot: 
uen ben gs thpn 6, ons 1 st 


aa Gentons, ni névelpe sBaraisient, PA - 
" Plps fnits.panrla Guerra, sdans leur ,heag 
ehmetnet dans les 1pairicipes : de -Jeux.rele | 
—-gipmaqueides)Lapq, dans ” me ne ac 
ab. qneiles primités apnée: qua 
che-prpaines. quils :58 #0nû fritas. Ron SYPER 
Nu,que Îa race -des. vainqueurs 8. mahométans 
Aa Presque pla pion de. Javier ane est fa- 
venaindienn. avec le: temps... :-:), 1, 
.: Cèk À désébnilants” ‘leë donfquérarits de lfndé, 
‘avec une ârmée jnaomibrable,: vent, pq -ré- 
sister an Sha-Nadir, quand il est venu, en 
3739, attaquer avec une armée. de quarante 
mêle: brigands agusrrisi-gle-Gandakar-.et de 
-Perse;"plus ‘de six vent mälshommes. que 
, Méhmou 8ha ‘ini -6pposait." "Mi \Catibridge 
‘Hous’ spi end” ce dt “A agne qué ces six 
bent mi ruérriers. ‘ Chaque cavalier; ac- 
: ompäg né, : Le deux. 3 alets,. portait .ung”rôbe 
gère et trainante. îe,goie. Les, élephants 
.Staiqntparés .Qgmme pour une, fête... Un _ 
nombre pr odigieux! de femmes- sure l'ar- 


_ 
Pa 


EL |. 
ages ÎL: .puisoit)-detin, de Camp. mmtant 1 de 
shit ide. marchesdisss de: dnioi que 


 hoatique 
dans Dé La foule: rade. Leymée; de Me 


dr: udispersd, petorpompe ridicule. Nadir 
mit Hioh àfeuel à sa0g;ibemporis on Purss 
tonsdes mésont dede puissautist:æmiserable 
emperemni et:le;äinéprise ossi par bu dois 
Qmimes. rio MONTE di #32 4 A‘ es 

es  : pu P0ÿS. Vas sa 

& compiaiturs. nona-TRilisen, d apres ces | 

sobions, 4 squtin .foquin, amrêta le: chevel . de 
Qudie dns! ga sarehe %:Déli;: 8t:qù'i: rie 


| mn re 28 tuugs Bien, prends pook 


antse Pa ve sûr: Ant éépoaal ile ‘à 
nr 1. 1pfs-célui: aa! Dism-enk 
role ;pout offertes mionside ler tek st 
Mig eu Me Aoghdrs Héuréré 


-C®) Wa vonté :séillable LS AR. ir Eeaet 
Cortez, sur -Tamedas, aur Attila quis 


ge _flagedhés : Dé, le fléau de Diew.. suivant ji tra- 


iss Augtion «des pe eurs.modernes. . Persügne, 

A de ed Fonte Re eler au el 

UT. tr, appelaient Pascal porte d'enfer; , 1n D . 
UE 


A4 paséal" “léutSrépond das sés’ Pro 


ciater 
2500 nm st pes: porte‘Penfèr. “Éa es 
“de “cher Vente de cer ons | 


“"t, .indas les tré, LUI 2 Ab + sen débery" " 
e- 


## | 
n: Lel'trébor dont Naëir':s0 "e6nténtai] ‘ets 
ne” “uiservit de en! pasqu\l ra 
e' tehips hprée: pari ton néveu,<86: 41076 
tait, à Ce qu'on nouy assure, à phas de: 
sunts dilbiôns, monnaie: de Frahéc: ‘ha 
. valéur mmrmiénaire présente de ‘tof pe 
e. sont devcunes ses richesbes: immenses . 
n'quelques mains que dé nouvelles rapines 
cu mont. Sat phsser. ue parti .-s04 quelles 
que soient Îles: vavernes Où: “adgtber etix 
chainte: enfoujssent l'autre, ‘la Perse. ot: Flside 
put 616 -égelementiles pays lès-ples: matheu- 
seex de gun ee y paient pont 
‘ toujomrs- $ -de.x on: ralerütés 
 géfroables es-biont. questa mtyrglens 
Frs Les: Perse:rt’ Flde;re Édgent : pass 
sde victoireef la mort de Nadir qpe'une 
ie: La e étaient lé; ÉegE AE 
vofutipnss Les 
Fr 4 “ dx: pûhe à cœur dokaion : ns 
“Ur une valet en ; sr de a 
BEM d'u Te Sol tn ER 
vi o r fs 
Gb. Lara! AO Lo Me ru sou 
d'un convoi. de trois mille” sonate 
_gés. d'armes, dé vivres, et d’une grande par- 
ue:'de Y'octéinporeé de Dit parles Persuns. 
h. nn ae ren tes pp tot le conivoi"leve des 
ès ra @'an”rdÿ inhé à 
# = "a Dé *: Ce” Froÿiime ” fa fait 


émé: dipl chtist" > "Nous! shrons 
D sie nomeni dans les -cates Ut Vi ndi, | 


, 278 ‘ ? 
perse mue pere 39 dpi La Paétripné; l'ai: 
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| vihirat l'idoustan:* "C'ét si: précisées |, 
 ddés cle: teniiar: que Le “Houbiaauais 


cha Mnts 4. ip 

LE" vus ré sé Méhmod, doit. la Jia 
né’ fit d'êlne #4 C primé } ar des voleur}; doit. 

FO, ! #6it t'Yulant l'être; envoya d'à \bord-coftré . 

éélei"iohortdduvt (fr; sous"qui ut som petit, 

fiIS-SRATAFmEd' fe sés “prentiéf ë ares ga 

HPFC DAT sax portes de DEN : 

fut! Thdédise: - ‘mais 46 ‘ BLVEAE “fes 

Gy: labre tel RS md “oflétiidénts | 

troupes. ‘de. l'enpereurs” nÉléReRt" jai 

mâîtré, j firent qopxir. ke ru quil s'était 

| empoi sonne lui-même. 


192 dy: Fr : fur CNT) le sp 
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APR REP ES 
| of: trÈAS. Ba HRTRE op 
Hate as Ne) nr ol Enx Ar 
AE oalit ch où 1L08 AT . 
"tr 404 Syst Je US "ir 7, iforen 

-. ni-dfhs:.n08 #ctiontiaires ;. “eependant, Us mt) 
Let iljest aujourd’hui démembré, fist '£ 
@ 6. cherchons que le rés. nous pe PE, 

Tes ôns faire le portrait ni. princes” “Di” 

hbhnnies tit qüi ont veci” à" six Snille _Lêdes 
devis. comme jun s'avise tous J6s jours. Fe 
DONS : ATAÇER peau ‘aux us” Dethes nuances du 




















es \ 
inoontonts. défont, dastiné. à rétine plus: rmale 
heureux.que san graud-père. Un raïa, 
Gasi,.qui-tantôuile secouvut, et:temtôt le.trar 
“hit, le prit prisonnier et lui fit arracher:leæ 
yeux. L'empereur æouruf des suites de son 
smpplice… le raïa. Gasi, ne: pouyant 86 faire 
empereurs. mit en.sa. place ua:descendant da; 
Famerlen:: ç'es: Alumgir,. qu, n’a. pan, été 
plus heureux que. les ‘autres... Les.1omrea, 
semblables aux -agas,. des janissaires, .veulent 
que la race de J'amerlan soit sur Île.irône, 
cùmme les ‘lures ne veulent'-de sultan que 
de: fa race ottomane f il né leur importe qui 
© incapable on. méchant, pouryu: 
so# dé la fanmilhis ‘Ils le'.déposent., ils.jug 
amlachantolèsiyeuxs fils: le ituent :sux un:ixûne, 
qéils. regandest.; couwmie : sacrés, : C'esk sainsi 
qu'ils en: usept dépluis Aursngzeb, PAR . t£&: 
-iOn ‘peut. jugerhsi. peridhït ces orages les 


, 
»= 


sebas , :lèsr nabals: les raïas. du: midi dé, 
mnt en se a pi Res , 


. g e - : 
UT eo ion € 5 ghids ta 
$ [ . . 


| 5 + 3 * . + - 
ee pre) ptite) raté lolo eo 4 


.. : Gen, çonnait-si.peu, ét Qu'ils n’ont jymais dit, 


. Jui. de, Nuina:et de, Tarquinl i, . .. ., 


\ ! 7 


50 | 
qui. 


| «po | 
| ii «æ ‘désbutérent les protinces ehrahiés 
par” eùxs et si les factions. anglaies et Frans 
dur afsaieht leurs efforts Rour partager 


“Rx proie, - À 
oùs ‘avons Fait. mois ‘comment un fie 


*‘aétéchénient d'éuropéens. Waïinait au co 
‘vu ‘difsipait' lès armées de Gentous. 
s6Nats ide Visapour, d'Aréaté, de Tanj aodr, 
de ‘Golconde, . d'Orixa, du: Bengal e!, Sep 

- Je ‘cup ‘dé Comiorin. jusqu'ap promontoire 
. Palmiers, et à embouchure du Gange, s0#t 
" de, mauvais soldats, sang doute: point. 
discipline milRairé, point de patience da 
les travaux, : nul attachement a lsars ch 


‘miquémet ocvupés de leur paye, qui pa | 


 Dajous: fort ! euctlosui da da salaite | les 
otpedes ‘ét des Æuvriers , /par Un Usage: 
‘rectement obntraire: à celui de toute FEé; 
rôpe: :Nieux, ‘ni’ leurs ‘officiers, ‘ne si 
 gaiètent: jemais, de d'intérét du: prince quite 
servent; ils s'inquiètent seulement de la caisse 


de son trésorier, Mais enfin, Indfens contre: 


“Indiens ‘vont eux ,0omps, et leur force, ap 
leur : ftiblesse ‘est égales. leurs -corps, ‘qhi 
.soëtienhenl rarement da fétigne,: affrontent Ja 
es ans 4 ‘combattent ét de tient 

sf-Bien 

H faut RTS Dont és (Fables téqupes les 
EE ds, Re : qui nsest 
up}, Re plus x la Somatiation Tr juste de 
re Re ee de caen 
ont e dureté, plus e.et plus 
d'amour de la Liberté, : ‘que Lsb Pitante. de 


"+ 


= 


D = 


= 


“H “plié” és Mafates sbrit” récisSment ce 

que fufeht: Tes” Sfses" dans - pa er Tes. de 

#Ckatfes VI et” dé Loûts XI: quiconque les 

_ pouvait. soutloyer. était sûr ve ‘la Victoire, et 

Nu paÿhit RE elte 1 Îetté sérViées, “Îls se 

EH Bieénes qi PU at PTE ils noheis ssent 
ë:" t'en 


da la” ubr elYui ahéis- 
SR ëv- -âl ; 15% pee dnt, appalé 
i'Ce’ cä] ftaine ne ‘hrigà nds ;' tant. on. Dro ro> 
ane cé ot. ‘Où les”vit armés tantôt pour 
‘tes à | Empéreurs ‘et tantôt” bdntre ‘ eux, : ls 
“ont” ‘ervi tour, à" Des rapaf CORTE nab&b, 
Set Fral is cn ré À fais, FE vi " x 
AU réste | bn he ‘se pas che à ie: ‘ils 
entôus’ fiaratél 3'uot dé Ja religion n dès - 
aimés en’ 6b* Brent ee ‘rites rigouréux: 
‘Eux et brébqué Mons les soldäts. mahgent de 
‘Hi viatidé' et dif poisdon: ils “Bôivent ‘même 
x, queurs" fôttes. “gai ils ‘eù prove. 
“O dccommôde. par “tout pa yS" Je, religion 
| Fee Les Water SE 1 DÉREUEN 
Ce pre ethene Abdala de” côt- 
| Er Yade." IP aurdit êté ‘sans “eux un DE 








doran à un Aféxandre." ‘Nous Yënôns de vo 
De -fits” ‘de: Mätihoud ivre. ä là mort 
un dé $es' sujéts_ Soh ucéeséeur: Afuni- 
| rouya le mes tévolutions dans : üñe 
“2 e vie, et  Enit: ar le: mêiné. sort: : es 
Marates. ‘déélarés ‘© ntre ‘Jui entrérent daris 
Eh, et la saccagéiént pendaït sept jours. 
Abdafa revint ‘ encore’ augrienter ka confd- 
sion èt 16 désastie, ‘ém” 1757. L'émperéiir 
Aténgie," Vobé ti déniénte: fouverné -ét 


19 *# 


maltraité par’ #ün visir,' Th Br la protection 
dé "cet Abdäla’ mémeÿ le”visir ‘indigré sit 
éh prison son maître, ét ‘bientôt ‘aprés te 
“ft couper lu'téte. Cette dernière: catzstrophe 
äériva petf d'ännées ‘aprés. ‘Nés mémoirés} 
qui s'accordent suf \ Fond, ‘se’ corituedisent 
sur les dates: mais dqü’impbrte ‘pour - nous 
- en ‘quel nois,’ en, duélle ‘anñéé, on dittud 
dans” l'inde un mogôl 'efféminé, tandis qu'on 
assassinat tant dé ’souvérairis en Europe? D 
Cet amas dé, crimes et de malheurs qûf 
sg-Suivént $an$ interruption,” dégoûté enfin 
lé lecteur: leur nombre et f'éloighement des 
eux diminuent la pitié que ces. calamités 
EU ei TL D PE gar . oa Lh e CA © 
inspirent. " x 


Q 4 « 
“sis CRIS" Es . 9 A 


sn steites 5 À 
ART. X.. Description sommaire des cù ès de tr breé 
7 "aile yù lés Français et lés’ Anglais oft toméercé 
-‘ &t fait'ila guerre." Loc gt 6 RE HT 
ete nftectte it Pt ut t To 8 on tt RE [NS 
2 Âwnès » avoirs fait: voir: quels étaient : 1" 
æniperéurs, des: grands; Les peupless les soir 
‘dats; les: prêtres avec: quilé général all 
avait à combattre et à négocier, il faut indft 
téér en-quelétst se: troûvait la fortune. des 
‘Anglais :anxquel& an, l'opposait, et cammen- 
.cer par donner quelque idée des éétablisse- 
ments. formés partant de:nations d'Es 
sur .les côtes. occidentales. et orientales. 
PInde, et LL et LE 
 Ik ést désagréable de ne point mettre ii 
une carte géographique sous les: yeux äü 
lectnr:-nous n'en avons ni le temps nike 


s 








393 

- flcilish; :meis (nitonque vonira bre aveg 

fnut ées:mémoires, pourræ aisément en cun-: 
#lter.une.. .S'il.m'en a point, quil se figure 

putes. les. côtes de la,presquile de l’Inde 

aouvertes, d'établissements, de marchands 

‘ NEurape.. fondés par. les. cancssiôns . des 

paturels, du ,pays.,.on les armes à la main. 

._Gommenraz par de nordpausst:. Vous trou- 

xez d'abprd sur :la: côte la presqu'ile- de: 
Cambaye, où d’on a.prétenda que les hommes: 
vivaient commpnément deux .cents années. 

SL cela était, elle aurait cette eau d'immor- 

talité qui à faitle sujet dés romans de l'A- 

Sie, on cette. fantainé de Jouvence, connue. 

dans les. romans ‘de l'Europe, .Les Portugais. 

y ont conservé Dieu ou Diou; une de- leurs 

anciennes conquêtes, :. 


è À 


Au, fond du golfe de Camhbaye est Surate, 
ville immédiatement gouvernge;par le grapd- 
_:mogol, dans laquelle toutes les nations com- 
imeréantes: dela: tefue araièntdes comptoirs, 
ét-saviout:le"Araméniebs;: qui sont les fne- 
deuis : de la: Tusqmie,, de. la : Perse et: de 
YIndeis eg no DT PR PT EE PURE 
:iLe-cête; de iMadabar,: proprement ‘dite, 
Commence: per-æne : petite: ile:qui :appaxteñiait 
tx 'jésnites: elle pote -encore: lenr nom; 
228, "par ‘an:sngalier -roontrasfe,; l'He: de Bom- 
Dai qui sait jet: dau Anglais: Cette île de 
Bombhoi -ést le séjour le plus malsain dé 
Linde : est leiplus, incommode, C'est pour- 
tant .pour la; eonserver que les Anglas.ont 
Qu: ne. guerre. arec..le. nabab de Déons, 





| | : _ 
griaffeaie Ja-sonvemineté.: de ces:cûtes::12 
qui. bien, qu'ils: trouvent less-profit:à fans 
der. uu étabhrssement si taistos-.et mous yum 
rons comment. :66 :poste a seivi..& wno:des! 
plus “étonsantes aventures: qui: aient jamais 
Sent vpn ongle. rospetable ‘dans 
line: "4 TOUT fa n4), n Pos ss TT ee des 
-Diss:bes estila: petite île::1de Goes. : Tous. 
les navigtieuss disedt' quil #7 aipoint, de 
plus heauw-port an-:mondec reéax de: Negles 
es.-de Liskonne ne sont ni plus grands af: 
plus coemmodes: La.ville est'eneore uwimod. 
mument. de: kæ supériorité: dés Européens: +err 
les Indiens, sou: plutôt ‘:du:oaion.:que ces 
| poupées ‘de: vèhnnaissaient pès. : Boa:osti als. 
. heureusémest: célèbre: per. son inpaisltiong. 
également contraire à lhamunité btau06m4 
menes., Lios-imoines- portugais firentisécroire - 
._qhe:le penple-adoraitile diable, :em1e6 sont 
"eaux: qui l'ont servi. : 5 sta à 6 mu 
+ Desnendotr:vérsiile audi: vèns- rontontres. 
Canvnor, «que les: Hollänis ‘ont: onleté ;auc ; 
Portbpais:: duisd'asarentupen: aux tpropriés 
taires.. ot ee ete 
. (nm :irouve ‘après. cet. antien:roysume de 
Calictt, qui:évûtat tant’ de sang: aux Portu- 
guis. Ge royaume "èst d'entiron: viigt ‘de 
nos. Îièues ‘en tous’ sens. ‘Ee :‘souvérair de 
ce pays Fintitülait .Zamorin, roi des rois: et 
les rois ses vassaux: possédaient chacun en- 
irons cinq à six lieues. Géait:la Leg du 
plus grand Commerce; ce:ne: l'est plus, -Tes 
méséhande ne, Écéquentent ‘plus: Cakout.” Un : 








. Ainglais, ‘quira longtersps voyagé Sur toutes 

_dss::cÔtes"n08S ‘a :CONÉrME ‘Que ce térrain 
- est 'le:plus agréable de lie, et le eliriat 
bmplussélubrez que‘tous los arbres y con< 
_sætrvent uu:feuillage perpétuelr que:ilé terre 
glest en: temps. .courerts de ‘feure tt 
dé fruits. Mais l'avidité huxesine n’'envoié 

les murchands dans l'inde-pour"respi 

Lou abr:douxs, ebpour'eussblir des fleurs.” 
Un. moine ‘Portugais écrivit autrefois que 
quand:le:roi:de ce pays se rmurie, àl ‘pris 
d'abord les prêtres lés'plus jdunes: dé eo: 
cher avec. sa femme ;: que toutes les dames 
et: la reiie, sklermême -peuventsavoir chacune 
sept:maris; quolés énfaats n'héritent ‘point, 
mais iles:nevenx; et du’onfirr: tous les: habi. 
tants y'font db bomipeux sucrificesan dùble, 
, Ces absurdités ridicules. sont répétées dans 
vingt histoires, dans vingt: Hvres' de gétgra- 
phie, dans La Martinière lui-même. On s'in-. 
digne contre cette foule de compilatears qui 
franacrivent de-sang-froid tant d'mepties en 
tout:genre;:e0mme: si co:n'étaitrien detront 
per les homipes *):' | oo 


r  otys 





 #) Le Gmeux, jésuite Tachgrd .conte qu'on lui a 
dit que les daes nobles de Calicut penvent 
- avoir jusqu’à dix maris à la fois. (Tome III des 
Lettres edifiäntes,, page 158.) Montesquieu cite 
‘ cœtte niaiserié, comme sil” citait un article de 
+ :larcoëtume de: Paris: et ce qu'il y'a de pis, 
: ent qu'il 'rendraison de cette loi. | 
Lisstaur ‘de. es, fragments, ayant, avec ‘quel- 

° \ 


LA} sieurs 


d'une ‘femme 5û daqmelle- its aopnaient- “ia! 
our combattre dix monstres; qus sonb 
pévchés;auxquels les hommes sontile 
plus roujots. « Go:somt: ces: figures allégariquen: 
des :sambnsers- des valsseatx ignoxanits,, 
setithompèurs, prenaient pOur :d6R; 
statucx! de >Betan' Let; des Bélsébath 


bras. 
leg 


trompée 





Er lineñ ire qu'un homitié dé dustité? ln de 
t) liourre! isa! se resoudi EEE dit rh - 
95 des fetthe.?9% qui nppartlendruient destolinncd 


$ 


po 


+ 


| " -886 7 
. Does séparés cœunoe 


id rvoprécentérent da veriu sonsliemiieme 


:_ lice, de tqnje .k SAR: “ea Mala 


"ture si contrairé a cel 


+ quélezsolres sosble dr quarblieuetralt 
soc moiné gr 


"27 méarteed, 4. tauelsé 
sde dire quik:x.e une basse-cug pü- Vo 
.n#erpariegenxiranquilement le jo 


ns. le, ,Ce. conte es Aussi a surde ue € “ 
ne “à Hérodote us 


r.stfer cette sattise; j "x. a pas Roue. 


les' Grecs. quand il feu 
disait ‘que “toutes lés damgs dé Babylone Eye 
- abligéea d'aller du temple vénire ‘leurs “faveurs 

| mé prerbiér rébrangér- qui voulait. ls -ackcter. 
Un suppôt de. Lunivegsité de :Parie a. voulu. ju- 


di demoir dia 
dire ici-que les/pvemiers braëhmenss , nyent. 
raventé da à aléas la pesature, ‘les. ménoss 
que lanithmétique: et, la: cha get 


ÿ :@bciers: 
* étLJOIL 

4 qéès'amis, ‘éhrèfe LS x Viens Ati rétre 
QE Lafont é” Soigéeusbm ent Jebregtte lpiétomgmetc 
35 existé: dent le iGaliout ; on lui al-répohduiseb 
5 -haussant dt,.:épautes :ek-ren-:riant. : En, efffs. 
Dr pe ee qe le. PEU sale le. pis pos 
Ar. ait, une LU TE 

tous ses voisi 


cp sa religion et al TS hüiwäthe? eo 


% 


\ 


CS 





tm — — 


| 





\ 
La 


| 28 | 
noms :‘persans qui jamais. n'ont:€t6: eomnus 
dans :la presqu'ile *). . Mais:-que! diraient lea. 
descendants , de: ces, bragkmenes premiers 
prétepianre du: genre: humain, s'ils avaienk. 
à euriosité: de voir: nos: pays: si long-tempa. 
barbares, .conime:nouë avais la ‘rage. d'allex: 
chez eux par:iavarice® . ‘. mm: 1, : 1 
 Tanor qui:suit est ehcare;appelé royanme 
par nos géographes:: cest une. petite. terra: 
de “quatre lieues sur’ deux, une maison .da 
plaisance; située das ga lieu délicieux, où 
les- voisins ‘vont acheter: quelques. denéea.prére 
cieuses. mn une 
-. Immédiatement -après.. est,le royaume de 
Cranganor , à: peu.près de. la. même, éten- 
due." La plupart des: relätions peuplent cette 
côté d’dutañt de rôis que’ nouk voyons en 
itilie ét én Frañce dé ‘marquis satis marqui- 
sat, de ‘comtes sans Forhté, ét ën 'Allemdgne 
de barons sans baronnie. Un 
..8i.Cranganor, est, un. royaume, .Côulañi, qui 
æst auprés; peut:s'appeler un yaste empires 
Gr il:a environ. douze. lieues. sur, pré£ de 
oïs: eu: Hargeuy. . Les. Hollandais qui, ont 
éliassé les Pormpais des capitales de ces 
états, ont “établi dans Cranganor un comp- 
té dont’ ls bnt fait né forterésée ‘impre- 
nable à tous cés monarques réunis. ‘Is'font 
un commerce immensé a ,Cranganor, qui est, 
dit-on, un jardin, de, délices, . … .: ». . 
+ En. allant. toujours au midi, sur le riyage 


Ce : 





nt » : , NE N. 
-1ÿ: Voyèz-Vartide: Arémbs. : + Île PR nu oi 


4 


>: 


PA 


288 : \ 


:.  de’ceîte péninsule quix.se ‘ressérré -de ‘plus 


_er plus, les Hollandais ‘ont encore ipris aux 
Portugais là forteresse ‘qu'ils’ avaient ‘dans 
le royaume de Cochin: petite province’ qui 
dépendait autrefois de ce roï des rois, za- 


“ morin deCalicut: Il'y a près de trois siècles 


que ces souverains voient des marchands 
armés venus d'Europe s'établir dans leurs 
territoires , se chassér les uns Îles autres, et 
s'émparer tour à tour de tout le commerce 
. it pays, sans que Iles habitants de trois cents 
lieues de côtes aient jamais pw y mettre ob. 
stacle. | ee 
. Travancor est la dernière terre qui ter, 
- mine la presqu'ile.. On est surpris de la 
faiblesse des voyagéurs et des missionnaires 
qui ont titré de royaume, Ie petit pays: de 
‘Travancor, aussi bien que tous. ces antres : 


“assemblages de riches bourgades que nous 


yenons de parcourir. Pour peu que ces 
royaumes eussent occupé chacun cinquante 
Heues seulement le long de la côte, il ÿ au- 
rajt plus. de. douze cents lieues depuis Surata 
jusqu'au cap Comorin; et si on avait converti 
la centième partie des Indiens, parmi lesquels 
À n’y a pas un chrétien, il y en aurait plus 
- d'un million *). | au 


 * 


4j ‘ :,..4 


æ 





‘+ 


* * Un ‘jésuite, nommé Martin, raconte . daps, 


ns,le 
. * 4 tinquième vôlume des Lettres curieuses et édie 


fiantes: que c’est une coutume vers Travshcor 
de faire un fonds tous: les ang pour le diifri- 








LA 


—_ 


- EIRE EL . . 


“Avént de’ quittér le Malabar, quoiqu'il 
n'entre point du tout dans notre plan de faire 
. l'histoire naturelle de ce pays délicieux, 


La 


buer par le sort. Un Indien, dit-il, fit vœu 
nà saint Francois Xavier de donner une somme 
naux jésuites, ‘sil gagnait à -cette ‘espèce de lot- 
pterie.“ 11 eut le gros lot: il ‘fit ençore un 
vœu-et eut le sècond lot. ,,Cependant.it. ajoute 
le jésuite Martin, ,,cet Indienscopserva, ainsi 
nque tous ses compatriotes, une horreur in- 
nvincible pour la religion des Francs, qu'ils ap- 
npellént le franguinismes C'était un ingrat. 
Qu'on joigse tous ces traits, dont” les Lettres 
curieuses sont remplies, les miracles attribucs 
_ à saint Francois Xavier, ses sermons dans tous . 
les idiomes de l'inde et du Japon, dès qu'il 
. débarquaït dans ces-pays;.les neuf morts res- 
suscites par lui, les deux vaisseaux dans les> 
quels il se trouva en mème terñps à cent lieues 
l'un de l'autre, et qu'il préserva de la tem- 
pète; ; son crücifix* qui tomba dans la mer et 
qui lui fut rapporte par .un cancre', et qu’on 
Juge si une religion aussi sainte que la nôtre doit 
être “eontinuellement mélee de semblables contes. 
Ce même Martin qui a ‘pourtant demeuré 
long-temps dans l'Inde, ose dire qu'il x a un 
“petit peuple nomme les Coleris, dont la loi 
est que dans leurs querelles et dans leurs pro- 
cès, la partie adverse est obligée de faire tout 
cæ que fait l’autre. Celle-ci se creve-t-elle un 
œil, celle-là est obligée de s’en arracher un, 
‘Si un Coleri egorge sa femme et la ange, son 
adversaire ausitôt assassine et mange- la sienne. 
“M: Orm, sävant anglais, qui a vu ‘beaucoup de 
ces Golveris, ‘assure en propres mots que ces 


Voltaire. Tome À. 13 … 


4 
4 


mp | 


| Tml'ôn nous perméite !sculementrd'almirer des 


‘cocotiers et: l'artre:senvitill -On:r sait -que 
es cocotiers. fournissent. + l'homme :tout:ee 
qui’ lui est nécessairg', Hourriture'et. boision 


“agréable, vêtement, togément-‘et: neublés: 


cest le plus beau : préserit| de -la nature. 


L'arbre sensitif , 'ntoine: tonniu produit: des | 


Fruits qui s'enflentet qui bondissent sous:la main 
qui les touche. Notre herbe sensitive, aussi 
Anexplicable, ‘«'beaucoup ‘moins’ de’ proprié- 


‘tés. ‘ Cet arbre, si not en'Proyons awelques 


naturalistes ; se reproduit -de ‘lai même ‘en 
quelque: sens 'qu’on' le evoupe.: On ne. la 
point pourtant 'mis'at-rahg : des: animaux :20- 
ophytes, comme Léuvenhoeck ÿ amis tes 


petits jones, nommés''potÿpes d'eau douce, 


qui croissent dans quelques ‘marais, et. sur 
lesquels’ on a -débité tant. de fables trop: lé- 
gcrement aecréditées, ‘On cherche : du mer- 
véilleux, il est partout; puisque les moindres 
ouvrages dé la ‘nature. sbnt'incompréhensi- 
bles. Il n'est pas -besoin”d’ajouter des fables 


"à ces mystères réels qui frappent nos yeux, 


et que nous” foulons aùx pieds *). 

. — : 4) , 
Ant. XE ‘Suite de: la :conmaissance ‘des côtes de 
l'Inde. L ” , É * ‘ ‘ 


Ex, on double ce fameux cop de Co- 





coutumes diaboliques sont ‘absolument iseon- 
nues, etque le père Martin en a menth: : 

*) Voyez sur les polypes ‘ne note des‘ éditeurs, 
partie philosophique de cette éditionis .… « 





-mor ouiComorin, qonnu dés anciens Romains 
dés le. temps d'Auguste,.et alors on est sur 
-sette. côte des Perles qu'on appelle la Pé- 
cherie... C'est de là que les plongeurs :in- 
diens fouraissaient des perles à l'orient ‘et 

&:l'oecidens: Qn..ena trouvait. encore beau. . 
. coup dorsque les Portugais découvrirent et 
“envabirent :£e rivage, dans notre seizième. 
siècle. Depuis. 6e temps-là, cette branche, 
immense ,de commerce .a diminué. de jour 
ex jour, soit. que, les mers plus orientales 

roduisent: aujourd fn des. perles. d'une plus- 
boue een, sait que la matiére qui les .forme 
ait changé sur la plage de. ce. promontoire, 
“de d'Inde, comme tant .de: mines dor, d'ar- 
gent et de tons les métaux se sont épuisées 
dans tant de terres. 

Vons alles alors un peu au nord du hai- 
tième degré de. l'équateur où vaus êtes, et 
“vous veyes: a votre droite la Trapbhane ou Ta- 
probane des ançiens, nommée depuis par les: 
Axabes, l'ile. de Seriadib; et enfin Ceylan. 
C'est: assez, pour la. faire” connaître, de:dire 
que le roi de Portugal, Emmanuel, deman- 
dant à ün de ses Capitaines de vaisseau, qui 
en-revenait! si.elle méritait :sa ‘réputation, 
cet officier lui répondit: »J'y ai vu unemer 


»semée de perles, des rivages couverts d'am- . 


vbre gris, des forêts d'ébène et de cannelle, 
vdes montagnes de rubis, des cavernes de : 
»cristal de. roche, et:je vous en apporte dans: 


FMOB Valsseau,« Quelle reponse ! et il n’e- 


xagérait as. 
Xagérait pi 3 


/ 


- "fj} 

4 Lés HoMandhès n'ont'pas tiétiqué Ide elan 
ser les Portugais de ‘cettè‘’ilé dbs ‘trésors 
semblait ‘que Îe Portugal ‘n'eft ‘'entrepriè 
tant dé: pénibles: voyages! ‘et ‘eonquis tant 
détité ut fond de PAsie que-pour Les Hoi 
Htidais."Cedx ef s'étant ‘rendüs -inattrés ‘de 

ütés ’les ‘côtes du Cetlun',/ex interdisent 
abotdia tous'les peaples.‘ Ts -ont'far’:1lè 
souverain de l'ile leur tributaires: et il ‘nièit 
jamais ‘tortibé -dans l'ééprit dés raïas, des” na- 
abs: et' des: soubas de Tide ‘deé-tentèr' seu 
lement de les en ‘dépostéder. ‘‘, ‘-"" ":" 
'roVous rémontez de H1'tôte’ de ‘Malabat, 
que ‘hous avons parcourue , ‘à celles de Co 
romandel et: de‘Bengale,-théâtre ‘des gtierres 
entre les princés du päys, ‘et 'etitre laKrañte -- 
cf l'Angleterre. : "© te 
Nous ne parlérons plus iei de monarques 
et de zamorins, vais des'roïs: mais de soti : 
‘bas, dé nababs,;' dé râfas: Cette vête de Ebi 
‘rétnandel ‘est: peupiéé''#'Euñopéèrs, commnrié 
celle de Malabar.' Ce:sünt' d'abord les Hok 
landais à Négapatam qu'ils ont encoréenlevé 
‘an Portugät, et’ dont 1is ont'fait, dit-on, uné : 
“ville assez florissante. ‘Plus haut c'est Trâne 
‘quebar, : petit ‘térrain' que les’ Danois ‘ont . 
acheté, et où ils ont fondé urie ville pie 
belle que Neëgapatarh.” Près de Tranquebhr$ 
les Français avaient'le comptoir et Île fort 
dé Karical.' Les Anglais, ‘au-dessus ;‘''cétui 
. de’ Gondelour et celui dé Saint-David.""  ” 

:."Leut près du fort Saint-David, dans uné 
Plaine ‘aride'et sans port, les Françüis ayant, 


Ti 


 cç00ime, les, auites m1 açheté : du .Souha de la | 


299 


province ide Décan un petit territoire qu ils 


:Hâtirent une: Ipge, ils firent, aveu le temps, : 
de:cette loge, .une ville considérable: çest 


Pondichéri. dont nous savons déjà parlé, : Ge 


m'était d’abord:qu'un comptoir .fntouré d'une 


forte haie d’acacias, .de palmiers, de çoco- 


Viers ,» d'aloés;, et ,an. appelait cette. place la 
-Hhie des Limites, ;, _ 


À. trente. lieues au ‘nord, est Madrass, 


- comme. noûs l'avons ya, .ce.chef-lieu du grand 


commerce des Anglais. La ville est.bâte 
en-partie des ruines de Méliapour; et cet 


M + 


ancien Méhapour avait. été changé parles 


. 


: Portugais .en. Saint-Thomèé, ',en. l'honneur de 


La 


saint Thomag-Didyme, apôtre., On .troure 
encore dans £es quartiers des, restes de Sy- 
riens, nommés d'abord chrétiens de Thomas, 
parec..qu'an Thomas.i marchand. de Syrie et 


- nestarien,, était wenu. #'y, établir: avec ses fac- 


‘feux, au sixième, siècle. de notre ére… Bien- 
tôt aprés an ne douta pas que:ce nestarien 


. n'eû$..été paint l'homes - Didyme. lui même. 


On::a.vu partogt des traditions, des. ,crqyan- 


à CO: ubliques, 4 des monuments, des usages 


° 
- 


e 


fondés: sux. de telles équivoques, ._Les- Pox- 
fugais. croyaient que: saint Thomas, était yenu 
à. pied de Jérusalem à la côte de Coroman- 
del, en qualité de fharpentier, bâtir un. pas 
lais magnifique, pour, Le roi Gondafer. - Le 
jésgite; T'aghard a vu, près de Madness, J'ou- 
verture que fit saint, Thomas au milieu d'une 


mOntAGUEs DOUX, SÉGhAPRER. par, 6e ‘trou, des 


a 


| | ad 
mains d'un brachmane qui le ‘poutsuivait"à 
grands ‘coups de lance, quoique ‘les rack! 


‘.manes n'aient jamais donné. de coups de- 


: lance à personne. Les chtétiens anglais: et 
les chxétiens français se sont détruits, derds 
‘jours, à coups de cahon, sûr cemême ‘ter- 
rain que la natuüre ne sèmblait' paé avoir fait . 
pour gux, Du moins les préténdus. chré- 
tiens. de saint Thomas étaient des marchands 
paisibles. "x": 

Plas lain est le petit fort de Paliabats, apr 

‘ partenant aux Hollandais. C'est de ‘la’ qu'ils 


de Galconde. 


vont acheter des diamants dans la'nababie 


“ À cinquantelieues plus aunord, les Anglais ét 


les Français se disputaient Mazulipatan, où $e 
“fabriquent les plus belles totles peintes, et'où 

- toutes les nations.commercçaient. M.Pupléixob- 
* tint du nabab cet établissement entier. Ov voit 
‘que des étrangers ont partagé tout ce rivage,'et 
que les Indiens n’ônt rien gardé poux eut sur 

leur propre territoire. © ‘ À‘, 

Quand on a franchi la côte de Gordranh- 

- del, on est à la hauteur. de la grande ù- 
 Pabie de Golconde, où sont les plus grands 
- objets de l’avarice, les mines de: diamants. 
Les nababs avaient long-temps empêché fes’ 
- mations. étrangéres de se fare des ‘éteblhis- : 
-,sements fixes dans cettè province. ‘Les ‘fâc- 


teurs anglais et hollandais y venaient d'aboïd 


- acheter Îles diamants qu'ils Yendaient’ en Eü- 
C pe. . E ‘ | . vor t'es 
s Les Anglais pôssélaient du nord & Gti- 





| 29. | ". 
congde la petite ville: de Calenta, bâtie par 
eux sur le Gange dans le Bengale, province’ 
” qui passe pour la plus belle, [a plus riche 
et la pis délicieuse contrée de l'univers. 
. Bour les Français, ils avaient Chandernagor- 
ét jan autre petit comptoir sur lé Gahge. 
C'est. à Chandernagor que M. Düpleïix côm: 
mença sa grande fortune, qu'il perdit depuis- 
I y avait équipé pour son compte quinze 
vaisseaux qui allaient dans tous Îes ports de 
l'Asie, avant-qu'il f8t nommé gouverneut de 
Pondichéri, |. CT 
Les Holla ndais ont la ville d'Ougli, entre 
Calcuta et Chandernägor. .ii est bien à re- 
marquer. que .dans toutes ces dernières guer- 
res qui ont bouleversé l'Înde, qui ont ‘mis 
Jes Anglais sur le penchant de Jeur ruine, 
et qui ont. détruit les Français, jamais Îes 
Hollandais n'ont pris- ouvertement de parti: 


ils pe se sont point exposés; ils ont joui. 
tranquillement des avantages de, leur com- 


merce, sans prétendre former des empifes.. 
Ils en possèdent un assez. beau à Bataÿia. 
Oa les vit agir en grands. guerriers ‘contre. 
Jes Espagnols .et les. Portugais; mais dans 
ces dernières guerres, ils se sont conduits 
en négociants Fabiles } 
 Observons surtout que, tant dé peuples de 
FEurope ayant de grands vaisseaux armés 


a 


‘en guerre sur tous les rivages de l'Inde; ‘il 


ny a que les Indiens qui n’en aïtent poidt 
eu, si nous exceptons un seul pirate. EN: 


fe faiblesse et ignorance du gouvernement? 


est-ce. mollesse,.. tete, genfionse. déns, 
me ES lei “ Tates et. Sertiles jerres. À; 
mont, à Eun Jesoin de. 1D08;: r denrées? È + Cest h 
tont, cel , ensemble, Fotnntiipe ES 1 
siaf té + n ALLERENETINETEE né srtienste 515 
kr , es qu sq prit. dpns Jade sant er 


generq istoire  d 
ART er géiaits à dans Je Bénga Fe Aer: 


«is rent HU 4 54 
s ATANT- fait, cénsaitre, autant que.nous l'a< 
vons pu dans ce’ précis Les uôtes ; de. linds 
qui, intésessent..les, nations cenamerçastes ‘ile 
Lisarope et del’ Asie, commençons, parrrendre: 
compte: ‘d'un SET YACE. qne. es Anglais feux 
mendirent .à TOHHESA. sr «ter era) à 
A y à gent'ans qu'an “Merate, nommé Cost 
é. age Qui , ayaï, commandé quelques." 
Rarques . 6.sa.nation contre les. barques de 
Lempereur. des. fades,. se .fit pirate ;,et s'étank 
rgtranché, vexs, Bombai, .il-pilla indifférem-. 
ragpt ses compatriotes, ses .yoisins et tous les: 
commerçants, qui naviguaient dans wette.mer.: 
ns 8 jai aisément . emparé. sur seit, côte, der 
elques petites îles qui ne‘sant .qne..des xe-: 
rs inabardables, Il en.fortifia une. em 
ereusant.. des fossés dans fa .roe. Ses bar. 
tions étaient soutenus par des: mûrs épais, 
GS dix, à doyze pieds, et garnis de canong:- 
taie Ja quil renfermait s08 batin. Son: , 
:et° son pelit- - fils. continpérent. le méme 
men Re avec æplus, de’ succès Une. pran: 
vince entière, derrifre .Bemibai,. était sous : 
mise à,c6. dernier. Angria. Mille. vagabonds;- 





less; indiens, renégais, chrétiens, nègres. - 


d7 


éiaiérit vents aüpireriter Cette’ répubhiqué de 


brigands, ‘présque semblable ‘à cétle d'Algef: 
Lies ‘Angria faisaient bien voir qué là terré 
et la mer appärtienñent à qui sait s'en rén- 
dre maître. Nous voyons tour à tour de 

vôléursse former de grändés domfnations à 

dord'et-hu $ud.de l'Inde: l’un ‘est Abdala, 
vers Caboul; l’autre Angria, vers Bombai. 
Ft ‘combien de' grandes pwissancés n'ont pas 
eu: d'autres -commrencements! -  ‘°  ‘ 


Al fatint ‘quë l'Angleterre ‘armât consécue …. 


trvement ‘deux flottes contre ces nouveaux 
conquétants/. E‘amiral James, en'1755, com 
mença cette guerre qui en’effet en mérita® 
le nomi'et l'amiral Waïson lacheva. Leo 

itaing Clive,-depuis si célébre , ÿ signalæ 
ses talents: militaires, MToûtes-les retraites 
de ces illustres voleurs furent prises l'une 
aprés l’autre. - On'trouvra dans le rocher qui 
lôur ‘servait de-capitale, des ainas imnienses 
do.marèhandises, deux::cénts canons, des a+ 
sonaux d'aimes de toute-éspèce, la valeur dé 
cént cinquante mallions, monnaie de France, 
ex'or; en diamants, eh perles, en aromates: 
ce quon rassemblerait à. peine dans toute 
la: eôte -de Coromandel et dans celle du Pè- 
row, était .caèhé dans ce” rocher.  Angria” 
évhappa. L'amiral Watson prit sa mère, sa’ 


298: 

"#sera donc. vous qui me senvirez de pére la 

"M. Watson.se fit expliquer oes paroles ps. 
" un interprète; elles l’attendrirent jusqu'aux. 
larmes, ét en effet il servit. de pére à. touta. 
la-famille. ‘Cette action et ce bonheur .mé-. 
morables:étaient compensés dans le chef-lieu: 
des ‘étahlissements anglais au Bengale par 
uu “désastre. plus semsibles.:. 
1] s’éleva une: querelle entre. leur comp 


‘_ toir de Calcuta.sur le Gange, et le. souba- - 


du, Bengale. .: Ce :prinee.erut que les. Anglais. 
æraient a .Celcuta. une .garbison considérable, 
puisque ‘ils l'avaient, bravé. : Cette ville ne rene. 
ermait :pouxtant, qu’un conseil de marchands, 
étenviron trois. cents soldats. Le plus. grand 
Prince. ‘de. l'Inde marcha contre eux aveo 
“soixante. mille ‘soldats, trois cents canons Los 
trois cents- éléphants. | 
Le gouverneur .de Caleuta, nommé . Drak, 
était. bien différent du fameux amiral Drak. 
Oh a dit, ôn a. écrit qu'il était de: oetts rer 
ligion: nazaréénne primitive , professée. par 
0% respéctables Pensylvaniens que nous cens 
Aaissons sous le nom de quakers. Ces 
mitifs, dont la patrie est Philadelphie. dans 
le Nouveu-Monde, et qui doivent faire rou- 
gr Je nôtre, ont ia même horreur du smg : 
que ‘les bremes Ils regardent la gaerre 
Comme un'trime. Drak- était un marchand 
très-habilè et un honnête homme: 'il ‘avait 
pes ‘éaché sa‘religion: il se déclara, et 
. le conseit le fit embarquer sur k Gang poux 
le - ‘mettre à couvert. | 


? 





299 
| b'cpoiraît :que- lès Mogois: au premier: 
__ assaht perdirant douze mille hommes 7''les' 

. vélations l'ont assuré. Si le fait: est’ vrai: 
. sien ne peut mieux Confirmer: ce que ‘nous 
avons tant dit de la supériorité de l'Europe. 
Mais on‘ne pouvait résister long-temps:" le 
villé fut prise ; "tout. fut mis aux fers, : ‘Il. y 
eut parmi les captifs, cent-quarante-six An» 
glais, officiers et facteurs, conduits : dans une 
prison quon appelle: le frou noir. Ils firent 
une :faneste ‘expérience . des effets... de. l'air: 
etrfermé ‘et -échauffé, ow plutôt des vapeurs: 
contituellèment :exhalées de tous. les. corps: 
et auxquelles oh a donné le nom d'air et 
‘d'élémmeat.: Cent vingt-trois hommes:en mou 
xürent èn. pet d'heures. Boërhaave *), dans 
sa chimie, rapporte un exemple plus. siagu- 
lier :. c’est. celui d’un homme qui tomba sur- 
leichämp: en pourriture dans. une raffinerie 
dé sucre, à l'instant qu'on: en eut. fermé la 
porte.” Ce pouvoir des vapeurs fait voir x 
nécessité: des.ventilateurs, surtout dans les 
climats: chauds ,: et les dangers. mortels. qui 
menacent les: corps humains , non-seulenienk 
| #) Les’ Hollandais écrivent; et impriment Boriavez 
 ". æ:chez eux se prononçe om Mais nous den 
!..-vons fcrire suivant notre prononciation, On 
imprime tous les jours Westphalie, Wirtemberg 

.. Wasbourg; on ne sait pas que ce çaractire. 
UC WW est LP consonné dés Alleunands, ‘Léy Al 
*% femonds- pronontént’ Vestpbalie, : Virtérhberg, 
Virtsbourg. SR 


_ 


#e _ - 


# les .prisons,. maié dans.les spectacles 
Où, Ta foule est pressée, et surtont--dans les 
églises où l’on a j'infâme .coutume d'enterrex 
{es moris, eh dont il s'exhals une odeur ge 
stilentielle * #. | 1 _. 
:M; Holwèli, goavernenr en second de 
Calcuta, fut un de ‘eeux : qui: échappérent--à 
œelte. contagion subite. On.le mena lui et 
vingt-deux officiers de la factorerie mous 
rants à Maxadabad, capitale ‘du Bengale. Le 
souba eut pitié d'eux et leur fit ôver ‘léurs 
fers.. Holwell lui-offrit ane. rançon. : Be 
prie Ja refusa, en Jui disant qu'il wrait tropr 
ext, sans Ôtre. ‘Encore obligé de péyer 
TVR \. 
"Gest:ce : même. Holwell. qui ‘avait a ris: 
nénéenlément- la laague des ‘brames mo: dr. 


> : 





, er 
CES 


LL 4. Saulieu « en: Bourgügoe, ga mois de-jain 173, ° 

_ les enfants étant assemblées dans Vegtise za 
. nombre de soixante, pour faire leur première 
. cowmunjon, on s'avisa de creuser une foise dans 
eette église pour ÿ enterrer le poi rmÊmE LB 
cadavre ; il s'eleva de la fosse, ‘où étaient en=' 
tassés d’anétens cadavres," un exhalaison-si me 
ligne, que le curé, le vicaire, quargnte. enfants. 
, et plusieurs paroissiens qui entraient alors, en 
.  moururent, ‘si lon en croit fes. papiers publics. 

" Ce térrible’ avertissement de ne plus souiller 
Les temples de gorpé morts sera-t-il encore in- 

: le en France ? C'était autrefois un sacrilège : 
nu quand cette horreur sera-t-ellé ua âcte 

ë piété: , DE 


Ca 
2 = ? 


# 


où | 
ñës; “mbis eicoré'celle ‘des: ‘añciéns ’brah 

inanes. C'est lui qui a écrit depuis des M6- 
moires si précieux sur l'Inde, FH ä pes 


‘dé ‘des morteiux"süblinres ‘ premiér 


hivres écrits dans la langue A bas hi 


. Glens queceux du: Banehoniatkenr l‘dé 


niciey du ‘Mercure de’ FÉgypte} &ët' des 'p rh 
Mers légisiatenis: nâe lt Ohinest. Les” Vavaté 
beames de: Bénarés attribuent: à Ces litres 
environ cinq mille: mms d’antiquité.: ‘ > ‘ 1 
"Nous saisons ayèc reconnaissance ‘Cètté 
octasion. de rendre ‘ce que! nons l'dévons # 
um homme qhit n'a vÜyagé ‘que : poir #iri 
stouire. il nous'a dévoilé 06 éiri était ‘cat 


-ché depuis tant de siècles; il a fait plus qué 


les Pythagore et les Apolioninë ‘de: Thiate, . 
Nous. exhortqns : quiconque rveut.is'ibstmieer 
comme Jui:à lire attentivement les anciennes 
fables . allégoriques, sources prititives "de 
toutes les fables qui: ont. dejiuis tenu Ho ile 
vérités ed Perse, en Chaldée, en: ‘Égypte; en 

Gréce et chez les plus petites et les plus 
rréprisäbles. hürdes,. comme chez les plus 
grandes ‘et les plus florissantes nations. Ces 
objets sont plus digries de l'étude du sage *) 





Ce n’est pas que. nous ayonn une foi. avepgle 
-. pour tout ce. que nous, débite M. Hollwell; il 
: me faut ‘l'avoir pour personne; mais enfin il 
, DOUs à démontre que les Gangarides aygjent 
ecrit une mythologie, bonne ou mauvaise, jl y 
‘a cinq mille ans, comme le savant eÿ judicieux 
jésuite Purennio nous a démontré que lés Chi 


‘es 


. que cét:querélles: de. quekqmes':comtnié} poñr 
de la: mousseline et des 1o:les- peintes , , dant 
‘mous: Berons: obligés, malgré mous, de: dire 
‘un mot dans le‘cours de:cet- ouvrage. - :; 
. -Potr revenir :à cette rérolntion dans l’Inde, 
le:’souba , 'qui--s'appelait . Suraïe-+ Boula, :était 
-un/Tartare_derigine. On dissit qu'à Fexern- 
le d'Aurengzeb ; son dessein :était de s’erm- 
‘paret- de: l’inde entière: ‘on. ne-peut outer 
qu'il ne fût: trés-anibitieux, puisqu'él ptait;:à 
-purtée: ‘de l'être: on ajoute: qu'il:.méprisait 
son empereur, faible-et dur,: mapphqué st 
sans courage: et qu'il haïssait également tons 
ves marchands.étrangers qui venaient pro- . 
fiter des tronbles de l'empire, et les .ang- 
‘menters . Dés qu'il'eut pris le fort. des An- 
‘glais,: il menagn ceux des: Hollandais: et des 
Français: ils se rachetérent pour des sommes 
d'argent, tres - modiques: daus -ce: pays;’les 
Français, pour environ: six:ceat mille livren ; 





LE 4 Re . + . » 


:1:": nois étaient reunis en corps de peuple verstes 

. : +emps4là. .Et s'ils l'éteient. alors, il:fallait bi 

qu’ils le fussent quparayant: de granges :pèu- 

plades ne se forment pas eu un jour. Ce nest 

donc pas à nous, qui n’étions que des-sauvages 

barbares quand ces peuples étaient policés et 

‘savants, à leur contester leur antiquité. ‘11 ‘se 

” péut: que’ dans la foùle des évolutions qui unt 

dèù- tout. changer sur la terre, l’Europe ait cuk 

- -tivé des arts'et conna des sciences avant l'Asie; 

. .mais il n’en rèste aucun vestige:.et l'Asie, est 
. - pleine d'anciens monuments. out 











_æe qu'on put ramasser d'hommes poitant :les. 


303 


les: Hollandais, pour douze cent: anille franps, 
‘parce qu'ils: sont plus riches. Ce:-prince me 


r#occupa point alors à les détruire. I}-arait 
dans ses armées ‘un rival da sen: amdition, 


“Son parent et parent du grandèmogol, plus 


.à eraindre! pour hi qu'uns :saciété .de. mate 


-©hands. - Surasïa - Doula. pensait: d'ailleurs 


comme: plus d'un-visir turc, et :plus: d'un sul- 
tan: de Gonstantinople, ‘qui ont. .voulu: chasser - 
quelquefois tons.les ambassadgurs des prin- 
‘es d'Europe: et toutes leurs factoveries, maïs, 
‘qui leur ont fait payer chérement le.droit de 
résider ‘en Tarque, ou th) ". 
À peine eut-on reou ‘à Madrass la mouvelle 
du: danger ‘où les Anglais étaientser ke Gange, 
quon ‘envoya par. mer a: lenr- sécours': tout 
avimes. : Pour eh emo ce 

-M. de Bussy, qui était dans ees quartiets 
-ayeo quelques troupes, profita ide cette con 
joncture ; “lui et M. Lass s’emparérent de 
tous les comptoirs anglais par delà Mazuk- 
patan, êur la côte de la grande province. . 
d'Orixa, entre celles de Golconde et .deBen- 


_ gale. Ce succès rendit quelqués forces à la 


compagnie affaiblie, qui devait bientôt suo- 
comber | ‘ | 
. Cependant l'amiral WVatson ét le colonel 
Clive, vainqueurs d'Angria, et libérateurs 
de toute la côte de Malabar, venaïent ‘aussi 
au Bengale par la mer de Coromandel: Ils 
æpprirent dans'leur route qu'il n'y avait plus 
de retour pour eux dans la ville de Calcutæ 


- ° 





$04 

qu'en combattent; et ils firent forcé dE voi- 
les. . Ainsi in guerre fut partout En peu de 
temps, depuis Surate jusqu'aux bouches du 
Gange, dans nn contoar d'environ mille lieués, 
comme elle Fest #1 souvent -en Europe entre 
tant de prinees chrétiens, dont les intérêts 
se. croisent et changent contiiuellement pour 
le. malheur des hôémmes. :_: " -. # 
jé l'amiral Watson et lé colonel Clive 
errivérent à la rade de Csfrüta, ils trouvès 
rent ce bon quaker, gouverneur de la villéÿ 
et ceux qui: s étaient sauvés avec lai, retirés 
dans des barques ‘délabirées ‘sur’ le--Gange £ 
. dn ne les avait point poursuivis. ‘“%Le soubf 
avait cent nïille ‘sobdats, des ‘canons, des é182, 
phants, mais point 'de bateaux: Les Anglais; 
chassés: de Calcuta:, attèndaient patiemment 
sur le Gange qu'on viit de Madrass à leur 
secours: l'aniral leur. donna dés vivres dont’ 
ils manquaiett. : Le colünet, ‘aidé: ‘des off-- 
ciers de la flotte et des imatèlots qui gros, 
aissmient sa petite äârmée, ‘coùrut affrontéé 
toutes les forces du souba; maïs il ne ren- 
eontra qu'un raïa, gouverneur de la-ville, qui 
venait à lui à la tête d’un corps considérable: : 
il le mit en fuite.‘ Cet étrange gouvérneur, 
an lieu de se retirer dans sa place, S'en alla, 
porter lederme au camp ‘de son priucé, en_ 
* ai disant que les Anglais qu'il avait rencon-"” 
trés étaient d'une espèéc”Bierr ‘différente de 
ceux: qué avaient été pris dans Calèuta. 
. Le colenel Clire- onfirmaile piince. darts * 
cette idée, en hii écrivant ces propres mots, 








D 
- 305 
si nous en: croyons les Mémoires:.du . 
et les papiers publics: »Un amiral anglaié 
*qui, commande une flotte :invivcible; et un 
soldat, dont. le nom est assez. connu. dé 
»vous, s0nt venus. vous punir de, ,K0s.crüaue 
tés. Ïl xaut mieux pour. voue. nous faine 
satisfaction que d'attendre: netré veñgeanbe.n. 
H pouvait hasarder .ce -syle andeuigux. et 
exiental.. Le spubz -lavait bien que son com- 


. 
L 


» 


puissant dans. son armée, et qu'il n'œsaitfaine. 


arrêter, négociait seérétement avec bee An. . 


glais. Il ne répondit à: cette. lettre. qu'en 
vrant yne bataille; . elle, fut indécise entne 
une armée d'environ quatre-viagt;mile.com= 
battants et pne d'environ quatre nulle,-moi. 
tié Anglais, moiié .Crayen.s Aloe on -né-. 
gocia, et ce fut à qui sprait le. plus adrow. 
Le souba rendit Calcuta et les prisonnierst 
mais il traitait soùg main .ayec M. de Bussy; 
et le colonel, on plutôt legénérai Clive taie, 
tait sourdement,. de son côté, avec le rire 
_ du‘souba. Ce rival s'appelait Jaffep;.il rèu- 
: lait perdre le souba son parent, gt:.le dé. 
trôper. Le souba voulait perdre les Anghais - 
par les Français ses nouveaux ‘amis. pour 
exterminer ensuite ses amis mêmes. Koioi: 
lès articles du traité singulier que:.le prinee ; 
mogol Jaffer signa dons sa tentes. »,. + 


*En présence. de Dieu #5. de :sgnpror: 


»phète, je jurg d’obsérrer..cette..conxentien: 
»fant. que je vivrai, mOi. Jaffer, etc.n , : ! 
MUR UE UN QU cad us 


petitear,. dont nous:avons-.parlé, . raïa inêss - 


— 


2 


. A 
Æ 


x 
. +.#Pour les simples Habitants, cinquante ses 


“#06 


e:+ 


2 Les emneinis de rat betont es cris, 


Fr 


petcs. 


#4 »Pdur lei indemniset de lg perte qu Le- | 


-gvia-Qda *), ler, a fait souffrir, je donnerai 


. spent das (c'est vingt-qüatre » mil ions ‘de me 
« 1° ea - 


Der fdouss milfions).c : 


— MPour. des, Maures. et : :les. Gentèus au La 


| wrice : «des Anglais, vingt. Îals. €. 
sacs Huit cent mille livres) Carat 


: +: »Pour les St péniens qui trafiquent . à Cal. 


. soutp, sept lahs (spize .çent quatre-vingt : rille 
. mivres;s . le. Le aisant .etiviran qu e- 


. vdeux. millions, quatre, cent “ghahre-yigr en 


liraes).e.., edit 2 4 
- 3Je:parerai copaptahts. ‘épis (délai; votes 


. #ces SOMMES, .dés Au 9p, mRaura fait souba de 


nes :PrATINCOUE |. 


. ; sk'amiral, le. eplonel, et quatre autréé dE 


-whciers. (qu'il, nomme) pourront disposer” de 
_Peebiargent comme. ik Jeur. plaira.« .. +8 

Cet article était stipulé pour les mett à 
evuyert de. tapt reproche. : 


,S$ 
ose présents, lé: sonba désigné an ” 


ls: colpuel Clye,. étendait Pro digienter bat 


«les terres:de la .pompegnie, M. Daplèix Pas 


wait pas: beaysoug prés, ghtenn és méhéé 
avantages quand'il créait des nabäbé. 


* voa ue Air-pa4 ne .ee-affoiees me 


di. . . 
s Cati le. 20m du etat qi pré Ur | 


/ 


ve 


397 
-Sient ‘juré .ce traité sur l'Évangile; peut-être 
ne s'en trouva-t-il pôint; ef d'ailleurs c'était 
plutôt un billet au porteur. qu'un traité. :-: 
" ;,...Le Souba Suraïa-Doulé de $on côté, en- 
-. voyait des secours réels”d’ârgent à MM. de 
Bussy et Lass, tandis qué $on-rifal né‘: dvn- 
AE que des promesses Il voulut faîré: tuer 
a 


Æ , 
‘ 


er, mais 6e prince $e fatsäit trop bien 
arder. , L'un, et. l'autre ;‘’dahs' l'excès : de 
leurs .haïnes ‘et de les défiantes; ‘se ju-' 
rérent sur l'Alcorén'üne #initié iiviolable. 
.+ +Le, soubg, Wompé et “voulait tromper, 
4 mena Jaffer’ Contre ‘la üupé snglaîse, que 
MOus n osons appeler ‘üné larnrée.! ‘Enfin; le 
.:80 juin. 1956," la bataille décisive :se donna 
‘entré lui et 1e éblénet-Ékve: ‘ Le souba- la 
perdit: on lui prit son canon, ses éléphants, 
..80n bagage, son aïtitlerie, ? Faffér'iétait. à dla 
| tête d'un camp sépäré. FIF né combattit point; 
: t'est la prudence des perfides: &i le -vouba 
"était vainqueur, Î] 'Subissdit ‘à fnis:ei les An- 
_glais Vemportaïent, ‘1'marclisit avee eux. 
«Les vainquéurs pouréuivirént lé 'sbebazs ils 

éntrérent après'lui daris Maxadabad, sa ca- 
. .pitale, . Le souba s'enfuit, ét: fut erpanti mi- 


- 
t 


. Sérablement” péndant ‘quelques jours Ee 


. : &olone] Clive salux Juffor S0ùba détrois pro- 
".. Yincès; Bengale; Golvondt et Onita, qui cem- 
Va er . Die PRÉRRRRÉ | 

posaiént un ‘des plus béaux royaumes dev la 

« tèrre. . . J', 2 = n PR L 3 ù ir | LEE siR 
77 +Suraïa-Déula;, évr pfhice ‘détrôné ;fuyait 
seul, sans secours, sans espérance. …Îl:apprit 
« qul.#.avait, une grôtte ‘où, vivait un saint : 


{ 

. ob | 
_ faquir. (Ce: sent. des moines, .den ermies: 
mehométans.) “Doula se véfugia dans la, 
grotte de ce saist. Sa surprise fut extrême 
quand if reconnut dans le faquir un fripon. . 
anquel ‘il avait. fait autrefois couper le nez. 
et: les deux oxeilles. Le prince et le saint 
se. récoheïiérent. an moyen de quelque ar- 
gent; mais. pour.en-aveir davantage, le £a- 
quir : dénença le fugitif:à.son vainqueur. 
Doula fut pris, -et condamné à da mort par 
Jaffer:: ses prières et ses larmes ne le sau- 

. térent. pass il fut exécute :impitoyablement, 
après qu'on lui eut- jeté ‘de l'eau sur la têts, 
mae ‘cérémonie:hizarre établie de temps 
aamémoniak sur le::bord du Gange, à lea 

: duquel les: peuples :ontrattribué de sing 
 kiènes propriétés, :Cest une ‘espéce: de pu 
‘: rifcation imitée: dépuis par Jes Egyptieusi : 
. est L'érigine de: leu lustrale chez les Grecs | 
_- @t-ches: les Romans, et d'une cérémonie pat 
seille chez des peuples: plus nouveëux.. On 

_ Tmouva:.dans :l8s papiers: de es malheuneax 
«Pince toute sa: correspondance: avec MM. dé 
.Bussy..6t Lass: : : 0. tu . .: 
:. C'est, pendam le cours dér-ceite expédition 
qua de: général Clive cotrut à la cosquête 
de Chañdernagor; le poste alors: le plusiims 

- portant queides Français eusent dans l'Inde, 
rempli d’une quantité prodigiense: dei mar 
.Shandises,:et défendu par cent soixante-piètes 

. Aarüañon; cinq cents soldats fnadicais, et sept 
‘omis Rois 1: Dit és Z Or dU'HXkS rue AT A 


‘_: rClime:6t VYatson: d'egaient gninmiatre: Cents 


D 








30) é 
‘hommes del:plus: eepenadant au hout de cinq 
jours -il fallut: se -rendre. La capitulation: 
Fat: signée d'un: côté: par lé général et l’a | 
mural: et de l'autre par les prépesés Four. 
nier, Nicobss, la Roüère et Caillot, le 23 mars 
x787. Ces commissaires demandérent que: 
le que il laissât: les. jésuites: dans la villes 
Cle réponditr, »Les jésuites. peurent aller 
vpartaut où ils. voudrant; hôrs chez nous:c 
Les marchandises. qu'on trouva:daus: les ma- 
-œasins furent' vendues cent vingt-cinq mille 
Érros éterling - (ewwivon : deix milkians. kuit 
- Cent soixante mille: francs}: ‘Fous les: succès 
des Anglais dons cette partie: de Flnde fu. 
xent: dus. prineipalement. aux soins de. ce -cé- . 
. léhre Clive. Son nom fut tesperté: à la cour 
du: graud-mogol,.qui lui envoya nn éléphant 
Chargé de présents magnifiques. et mne. pa- 
este de raïa. ‘Le:roi d'Angleterre :le créa . 
-poër en Irlande. C’est lui: qui, dans les den. 
‘. -niérs débnte qui s'élerérent au sujet de la 
| #ompagnie des Indes, répondit .à oeux -qui 
li demandaient comptedes: millions :qu'il 
avait ajoutés à sa gloire: »J’en-ai donné'un 
‘2. mou secrétaire, déux-à mes amis, et j'ai 
--sgardé le reste pour moi.«: Dans uae autre 
séance il ditt »Nul n'attaquera mon‘honrieur 
#impuinémént: mes juges ‘doivent songer \à 
vgarder le-leuie » 5 5"  - 5. 
«* Presque :toué les principaux agents. de la 
agnie -huglaiso.en ont nsé dé même .. 
deurs . profusions ont ‘égalé leurs richesses 
Les actionnaires y pérdenk,; KAngleterre y 


—…— 


| .c:80 


égroi ; puisqu'a ‘bout «de rqüeljoi ennéds 
:“ehacan: :vieht : répandre dans 5e i patrie: cp 
qu'il a pu amasser sur.les bords du Gars, 
et sur les côtes-de Coromandel et de Ma 
7 Dar; c'est’ airisl: Qué les fétors immenses on. 
quis’ par l'amiral: Anson, en ‘faisant -lo: tot 
à' Mmoñlë;! et: ceux quentin d'autres anié- 
sdüi #équirént partant de prises; augnè 
dent Popelenos de lafn#ion: .‘ .:'. ut: 
* Depuis fes victoires ‘du lord Clive, lesiäm 
‘élié ont régné des "te Bengale: les sabuby 
qui ‘ont-rodiu les attaquer ont Été répouissén 
ais ‘etifin, ‘Üh à’ tvraiht à Londies''que:fà 
‘compagnie nelpérit par Petéès'ide son: be. 
hour, commerli.compégitie fratipaise, F-êR 
“Aétrüite. par: læ discorde: ‘la disette, la m0 
dicitè! deg: ssgours venus trop tard, les éhm- 
à -oonftiauels de.:midisiras qui, ne, 
æant: vois sur: L'ixdsque des. idées eonfuses 
t fausses, chatigeatent:.au1 hasaud .des.107- 
aires :donnés 1aveuglément: parleurs: préd#- 
OSSSBUPS. ii in Lt) 2) Tree voti,s col pnep. 
:1 Pousr.leé malkemés, de, la France ratorm. 
baibit nscessairement sux Ja compagnie. :{)n 
me pourait: la secourir: efficacement quand 
On vétait battu er» A He: "lorsqu on per 
dait:le:Ganada, la Murtmique, là Guadelonyt 
- ‘én Amérique; l'ile. de ée en Afrique, 
tous: les.Étabhisdements sur le. Sénégall:.que 
ibus-leioraisseus: étélent pris, et qu'enfi .àp 
æoûiet dbs :sitoyois. vendent leurivaissll 
ven des soldats ; faible ressource du 
de: shguandes calaubtés, | 4:56 : ...".:1 


Ce 








“&u 

Der. IL: Arrige du :gsmdral: Lalli,: ses nueog, 
3e .traverses, Conduite d'un jésuite, nommé. La- 
32 JR NES OR ES AE DCE CET 17 
ft. à, CH is so ge i post 5 Foogti ns 
Ge fut dans. ces circonstances que le. g4- 
péral.,Lalli et le chef, d’esçadre d'Aché, 
aprés .avoir. séjourné, quejque, temps à Li 

de Bourbon, entrérent dans la rade de Por 
dichéri, le 28. ayril. 1758 Le, vaisseau, 
agmmé le Comte dé Prquençe, qui portait le 
général, fut. salué -de,, q se canons .f 
. ‘boulets, -donÿ il fui trés-6 mmagé. . Cet 
étrangé. -méprise ou gcette méchanceté, dp 
quelques aubalternps, fut, d'qn trés mauvais 
‘aagure -popr, les, matelois, topjours. sppersti- 
fieux,. et même. pour. Lalli.qui. ng, l'était pas. 
+Ge. ‘eommandent :ernit <en : perspactine le 
bâton de ‘maréchal de ‘France, qu'il droyai 
$süroir obtenir ,; silopérait une graïdere- | 
élution dans l'Indejet <'il réparait l'hon 
dôur dej'imes frangsises;: peu sonteau abats 
fans les autres parties du monde.-:8a4e- 
cpu pañtioh ütaie. d'humilier ‘la: grandeur 
avgleise, dont il étais l'ennemi -implacable.i 
.. Diès qu'il fut arrivé, À aësiéged trois placess 
Fène-était Gondelaar., ‘ville: 2ommerpante et 
défendue par un-petitifért;: à quatre liends 
de; Pondielréri; le seeonde .. Saiat-David,..où 
thécllebiet plus considérable ; La troisième, 
Divicotey, qui se (rendit à :sou'-approche: 5H 
- Stnit-fatteur: pour lui-d'avoir sons ses opdres 
Mrs so8 promidtesi éxpéditions, nn :, Cote 
" Mbétaing ui descendastida..0s : ditaihgé que 


° ET) ‘ 
_‘ taava la vie à Philippe-Angtisté à la bataille 
- de Bovines, et qui tranèmit à sa maison les 
.wrmoiries des rois de France; un Cïillon, 
arriére-petit-fils de ce Crillon surnommé. le 
Brave, Aigne d'être aimé dn grand Henri ÎV ; 
“u5 Montmorenei, un Conflans, dont la mai- 
son. est si ancierne' et si illustré ; un Ea Faré, . 
et'plusieurs autres offitiers dé 1a premiére 
qualité. Ce n’était pas l'usage” qu'on fit ser. 
vir des jetmes ‘feïk d’un. grand nom dans 
linde. Il ést rar " eût: fallu 4vec eux 
lus, de troupes ét Plus d'argent. Cependant 
le comté d'Estaing avait investi Goudélour, 
et Îe ‘surlendémain la plate s'était rendue 
au général Lallÿ qui, suivi de. cétte floris- 
santé jeunesse, - alla surile:champ mettre le 
siège. devant l'impértanté placé de Saint- 
David. Dons Pinus too te 4 
- “At n'y avait pas un moment dé perdir chég 
les deux nations rivaless pendant que Poa 
prenait Gosdelonr, une flotte anglaise, eos. 
mandée par: l’amiral Pocok ,. attaquait belle 
du comte d'Aché, #'la fade de:Pondichérà 
Des-fhonmimes blessés ‘où tués, 'déb mâis ibrà 
sés, des voiles déchirées, des'ägrès rôm- 
pus, furentitoat l'effet de ‘cette’ Bataille: int 
dévise.… Lies deux flottes endommagées restés 
sent dans -ces parages, égalémem.hers d'état 
Me se nuire. Éa française était la plus malt 
traitée: elle-n'avait- que quarante morts, mais 
ain cents hoinmés “étaient” blessée: le cérate 
d'AChé et son capitaine Tétaieng aussi; ét 
sprég w'bathille-on'eut éncoref le : 


r . —. + 











- 3 
. de. perdre. : un vaisseau de soixante et ‘qe 
_torze canons qui échoua sur la côte.: Mais 
Lane preuve évidente que l'amiral français *} 
partagea avec l'amiral anglais l'honneur de 
Ja.journée, c'est que l'anglais ne’ tenta point 
-de jeter: du secours dans le fort de Saimt- 
David assiègé.. ru 
: Tout sopposait dans Pondichéri à: T'entie. 
du général. ! Rien n’était prêt pour Re 
| Fond der. : 11 demandait des bombes, des 
-moprtiers , des-outils de toute -espéoe ; on 
n'en ayai point. Le siège ‘tfainait en lon- 
nr; on.commençait à craindre Paffront 
de l’abandonner; l'argent même manquait. 
Les. ‘deux millions apportés sur la flotte , ‘et 
remis au trésor de :la : compagnie’, étaierit 
déjà. consommés; - le ‘consei marchand. de 
_;Pondichéri avait çru nécessaire de payer des 
dettes préssantes pour ranigner ‘un; crédit ex- 
piré:: avait mandé à Paris _que,, si on ne 
le-secourait pas de dix millions, tout -était 
perdus. Le gouverngar de Pondichéri, pour 
‘administration marchande, successeur de 
Godeheu, écrigait at général, le 24 mai, ce 
ie qnil.reçut à la tranchée: 

Les | xessquro0es sont épuisées , 4e not 
n'avons plus rien à attendre Es ’un sut- 
. seés. Où en trouveras je: vaflsantes, 
RP EN EU =. 

SE ‘Nous donnons le nom d'amiral an def dede 
dre, parce que c’est le titre des chefs d’escadre 
*” anglats.' Le grand-amiral est en Avgleterre £e 
"quest Xanriral én: France. 
| Voltaire. Tome À, ‘ 14 


°us. 
e 


- 


., ‘4814 
A dañt un pfés ruiné ‘pr quinze ds’ de 
* yguërtes, ponr’foùrnir Aux ‘dépenses de vo- 
\ srearméte’, et at# hésoif d'une eicadre, 
#spar'"läquellé ‘'nbus attëndiond hiehiräts-es- 
»ypéces de Secours, ét' Qui se trouvé ‘au’ één- 
Mytraire dénuée detout #k "7e tirs 
2 Ce seal billet explique lu cattfe' dé'tdus 
Fes ‘désastres qu'on''#ant ‘éprouvés,°” et le 
“tous: ceùx qui 'suivisétit. Pids” 4 disetté de 
‘toutes’ les choses: riétessätres 'sé''faisait'éentir 
“ans Ti Vitle/'plas ù Hlämuit Ve dénéraFäta 
’yoir''énireprié! le” siège ‘de #aiht-D#H@is » 
"Malgré tant 'de‘‘tréversées'et tant d'obstaélés, 
“le” général énrpbrté: l'épée àlla tiain, tqudtre 
forts’ qui touvratènt SHHtMavid, et force le 
éomranfdänt anolhis à sé"vetidré. On Wwouÿa 
‘dans la place ‘céH'quétre-vinpts ‘édnôns; ‘des 
. provisions de toute espéce, dunt où fiariquait 
“à Pündithéti} ‘ét de l'irgént -4bt on éman- 
’quait encoté däfantäÿd: ‘'Î ÿ évait ois*6ént 
“Mille livres en éfpécé’, èt ‘autant en’ #fféts 
qui furéht remis”hu trésoriéé 8 he voi 
| Pagnie. ‘"Noûs ne spécifbns"ict que'îles faits 
“dont tous 'Tés partis ”cohviénnendt. ‘mi 
. Le comte, de Lallt #t'démohr ‘cétte fo. 
‘terbssé et füutes les métairtes voisines.” !C'é- 
"TAN ün Brdré dd'-ministéré, '6rdre''déngéténx 
“qui attira’ b'éntôt de ‘frisés représaiflesttle 
fort Säint-David pris, le général dispose: téut 
sur-le:Champ “pôbr la corquête de’ Maëress. 
Al écrivit à M de Bussy: qûi était alors au 
“foônd ‘du Décän: ‘»Dés que je serairinaître 
yde Madras,’ je ‘he ôrte’ sur'ile Gange, soit 
, ui EN 





4 


315 . 


. »par. terre, Soit pat mer. Ma politique est 


ydans ces cinq.mots: Plus d'Anglais dans la 
»péninsule.« ® Son ardeur ne put alors être 
satisfaite; la flotte n'était pas en état de le 
seconder., Elle venait d’essuyer un. second 
combat naval, le 2 juillet 1758, à la vue de 


- Pondichéri, plus désavantageux encore que. 


le premier. Le comte d'Aché y avait reçu 


deux blessures ; et dans ce combat meurtrier, 


il avait soutenu avec cinq vaisseaux délabrés 


les efforts d’une armée navale plus forte que 


la sienne. Il quitte l’Inde, le 2 septembre, 
malgré les efforts que faisaient pour le rete- 
nir $ général, les principaux officiers de 


J'armée,. les membres du conseil, et part 


pour l’ile‘de France où il croyait sans doute 


que sa préserte serait plus utile et sa flotte 


plus en sûreté.  . 
5 À l'entrée de la côte de Coromandel est 


une assez belle province qu’on nomme Tan- 


jaour, . Le raïa de ce pays, à qui les Fran- 


ais et les Anglais donnaient le nom de roi, 


était un prince trés-riche. La compagnie 
prétendait que ce prince lui dèvait environ 
treize millions de France. 

. Le gouverneur de Pondichéri, pour la 
compagnie, exigea du général qu'il: allât 
redemander cet argent l'épée à la main. Un 
jésuite français, nommé Lavaur, supérieur 
de. la. mission des Indes, lui. disait et lui écri- 
vait »que la Providence bénissait ce projet 
»d’une manière sensihle.« Nous serons obli- 
gés dè parler encore de ce jésuite qui a 


4% 


À 


N 


_ 
fs 


__ 816 Ve 
r s A t L , 
jéué un grand et funeste rôle dans toutes 
ces avéntures. It suffit de’.dire à présent 

uë le général, dans sa route, passa sur les 
erres d'un autre petit prince, dont les neveu 
avaient offert depuis peu & hi compagnig 
quatré laks de ronpiès (énvirôn ùn million) 
pour avoir le petit pays” dé leur oncle, et 
e'chasser du pays. Le jésuite ëxhorta yivé- 
ment le comte de Lalli à cette bomne œuvré: 
Voici mot pour mot uné de ses lettres: »La 
Sloi des successions dans ée  pays:ci est la 


- #loï da plus fort. H re faut pus’ regardet 


wl'expulsion. d'ani ‘prince sur’ le/"même ‘pod 
“qu'on 1e ‘regarderait en Eurbpex *‘ 7 1 0 

‘AL Jui disait ‘dats- ‘une ‘autre lettre:: SIL 
ne faut pas travailér ‘bour da seule gloire : 
des armes de sa majesté. A bon entendeur, 
»“demi-mot.« ‘Ces traits’ font: connaîtt® les 
prit du pays et celui du ‘jésuite. °. "  ” 

Le prince de Tanjaour eut recours aux 
Anglais de Mudrass. ils se disposèrent #fire 
Une diversion; 5) eut'lé temps de faire-ent 
tret d'autres troupes auxiliaires dans sa vilé 
Capitalé' menacée. d'un siège. Lx petite an 
mée francaise ne reçut de Pondehéri. 1 
‘ès vivres ni les munitions nécessairés: on 
ut forcé d'abandonner cette entreprise: 
‘Providence rie la bénissait pas autant que le 
‘jésuite le ‘préteidait. La compagnie --n’ebt 
ni l'argent du prince, ni celui dest‘deux 
hévetrx ‘qui voulaient déposséder leur: oncle. 
1:55 Comme ‘6n préparait la retraite, ‘un négre 
2e pays, -eommtintdand'use ‘troupe ‘db exvx- 











837 
Kers nègres dans le Tanjapnrs, vint.se pré 
” senter à la garde avancée du, camp des 
Français, sujvi de cinquante cavaliers ;. il dit 
qu'il voulait parler au général et prendre 
paru à son service. Le. comte, qui etait au 
it, sortit de sa tente presque vu, tenant un 
bôton d’épine à la. main, Le capitaine nègre 
lui porte sur-le-champ un coup de sabre 
qu’à peine il peut, parer: les autres cavaliers 
pègres fondent sur lui. . La: garde. du géné- 
ral accourt dans, l'instant même; on tua 
jresque. tous ;çes assassins,,, Ce fut l'unique . 
Érurt de sette, expédition du Tanjaour. Mais 
du moins les troupes à qui les vivres, man- 
. quaïient ayaient, vécu pendant quelques mois 
aux dépens des ennemis. Le 
- ut VU Aus Guru on ve 1: - - 
AxT: XIV. Le eomte de Lalli prend Arcate, assiège : 
Madrass. ;Commencpment, de 693 malheupe | 


. Pro, malgré l'éloignement de la floité 
française, eonduite parle comte d’Aché au 

îles de Bourbon.et. de France, le, général 
chasse les Anglais de: tous les postes qu'ils 
occupaient dans, les environs d'Arcate, sem, 
pare de cette ville, et nest arrêté. dans 568 
conquêtes que par l'impossibilité où il-s£ 
trouva de payer les noïrs qui faisaient partie 
de son armée. Cependant il réprend soû 
projèt favori d'asnéger. Madras. 
‘»Vous avez’ trop peti d'argent 'et de: vi 

- wvres, ‘lui. disait ün:: il répondit: »Novs en 
»*prendrons dans la ville.« Quelques membres 


r. ‘ 


318 _ 
du conseil de Pondichéri, joints aux’ plus: 
riches habitants, prétèrent trente-quatre mille’ ” 
roupies, environ quatre-vingt-deux mille fi-’ 
vres. Les fermiers des villages, ou aldées *}” 
de la compagnie, avancérent quelque argen  . 
Le général fournit seul soixante mille ro: 

. re Pit 4.) ‘ee 
ies. On fit des marches forcées; on arriva” 
devant cette ville qui ne s'y atténdait pas. 
Madrass, comme l'on ait, est partagée ën 
. deux parties fort’ différentes l’une de Faut à 
la première, où est le fort Saint-George, 
était très-bien fortifiée depuis l'expédition de: 
La Bourdonnaïis. La seconde, beaucoup plus 
grande, est peuplée de négociants de toutes 
es nations; On l'appelle la ville Noire, parce: 
qu'en effet les noirs y sont les plus nom“ 
breux. Le grand espace qu'elle occupe n’à. 
pas permis qu’on la fortifiit; une muraille 
etun fossé. faisaient sa défense. Cétte grande" 
ville, trés-riche fut prise gt pillée., 7... 
On imagine assez tous les éxcés, fonte 


4° Û $ , °° * DIR 
les .barbaries où s'emporte alors “1 gol 
qui.n’a plus de frein, ef qui regart 4 on 
son droit incontèstable le meurtre, lé ol, “in: 
4 an ; - D so € , ee‘ ? tee) RE 
cendie, la rapine. : Les officiers, les'Çû 
rent autant qu'ils le purent: mais CE qi 

A ‘+ + + s À 
_axrêta Je, plus, c'est qu'à peine, étaichtuls que 
ou ds A 39 10 ce Ub 40 
:-*) Aldée ‘est. un mot arabe conperve on 
‘l, Bes-Arpbeë qui alæent. dans l'inde.y inttodui- 
re siremt plusieurs: termes, de eur. ktsup:c, Ur 
# x, étymologie bien ‘avérée sert.quelquefois,, à prou- 


ver les émigrations" des ‘peuplés, 











39: k 

dans cette ville; basse quil fallnt s'y dé 

7 La garnison de Madrass tomba'sur” 

pu “oi se battit de rue ën rue; maisons, 
 jaxdins, temples chrétichs indiens et maures, : 
faxent autant ile: champs de bataille, où es” 
egnsillants chargés e butin; ébmbaitaient : 
en. désdrdre ceux qui yenäient Jeux atyacher 
léux proie. Le. comte d'Estaing acponrur ke: 
preiier cgttre uné troupe anglaise qui Mard' 
ohäit. ‘dans 1 4, grand” rues. , Er bataillon ‘de 
Lorraine B qu L' éommandait n'était | paé encoré" 
rà semblé: ni .cémbattait presque seul, êt fut! 
fait” tisonmier; malheur. qui lui en éttira, dé 
pins er Car" Étant dépuis “pris par leg 
Angl sur per, t'il hote en Angleterres, 
il fut plonge à Portsmouth dans die prison 
reusé : träitermént indigne. de son nom, ‘de’ 


sgû. coùrage dé os is, ét de 1 a Lu 
DS 
sPeepnent 4. tonte RE, ‘au cor 


Es ML ne rene dé toute cette’ 
noblesse AS don sous avons: parlé, ; 
rétablit Pordre n p les Anglais s-' 
i à un ant, établi ere Le 1à fuit San eox tée 
E Ta ‘vil Noire. ‘Sie PNEUS été sel 
condé, on eût pu couper toute la-garnisen. 
emglains, chi léfert sepsitsansié, sans .défenge. 
De:lobayaio: de. Qrilen:senk, AamTute,9V6C 
uns: - petite -troppe à 29"pents. Los il tua. cin- 
ge i Lre Dés pe rte ss 


cautst :h Ch io 3 7 ED: 4 


\ 


320 Ÿ 


quante Anflaiss on y lt trente: trois pri: 
‘ sonniers ; on resta maître de la ville. - 
L'espérance de prendre ‘bientôt le fürt 
Saint-George, ainsi que l’aväit pris La Bour.: 
. dotnais, anima tous les officiers; et, ce-qui 
est singulier, cinq ou six mille habitants de 
Pondichéri accoururent à cette expédition, 
qüelques-üns pour pilier, d'autres par curi»! 
sité, comme on’'va à une fête.” Les assié: 
geants n'étaient composés que de deu* mille: 
sept cents Européens d'infanterie, et de trois 
cents cavaliers. Ils n'avaient ‘que dix mor- 
tiers et vingt canons. La ville était défén- 
due par seize cents Européens et deux mille: 
cinq cents cipayes;. ainsi les assiégés étaient 
plus forts d’onze cents hommes. Il éjt'recuk 
dans la tactique qu'il faut d’ordinaîre einq- 
assiégeants contre un assiégé: Les exentiples: 
d’une prise de ville par. un nombre égal au: 
ombre qui la défend sont trés-rares:' réus- 
sir sans provisions est plus rare eltore, .: : 
: Ce: qu'il y eut de plus triste. : c'est : 
deux. cents déserteurs. français passérent dans: 
lé’ fort Saïnt-George. 1l n'esti ÿoint d'arméesi 
où la désertion soit plus fréquente que dans: 
lès armées françaises, soit. inquiétude natü:: 
rèlle ‘de la :nation, soit: espérance ‘d'être 
nfivux traité. dilleurs. - Ces: déserteurs 'parais:0 
saient quelquefois sur Jlesifemparts; tomenét 
06 Bbuteille de vid dansi ae main'et unei 
bourse dans : l'autves ls ‘-ethottalent deupsi 
compatriotes à lestifhiter. Qis -oyiit. pouni 
la:première fois la dixième partie d'yne :ars] 


' 





Ÿ 331 | 
robe” aspiépearite 'réfugiée dada \ille as- 


::Le siège de'Madrass, entrepris avec allé- 
gresse, fut bientôt regardé comme imprati- 
cable. par tout le monde. M. Pigot, manda-. 
taire de la compagnie anglaise et gouver-, 
weur de la ville, promit cinquante mille rou- 
pies à la garnison, si èlle se défendait bien;. 
et il tint parole: Celui qui récompense ainsk 
est: mieux. servi que Celui qui.n'a point d’ar- 
gent. : Cependant le comte de Laili avait: 
-répoussé ‘et baîtu quatre fois un corps de 
einq aille hommes envoyé au secours de la. 
place :‘on'.avait fait uae brèche considérable, 
et il se disposait à tenter un assayt. Mais 
dens le témps. même ‘qu'on :s6. préparait à 
une action & audacieuse, .il parut dans l@ 

nt de Madrass:six vaisseaux de guerre, dé 
tachés de la flotte anglaise qui était alors: 
vers'Bombai. :: Ces vaisseaux apportaient des, 
renforts , d'hommes et de munitions,, À lenr 
vue, l'offcier: qui. commandait la tranchée la 
Œguittas:: M fallut lever le siége en hîte, :et 
aäkter. défendre; Pendichéri, :.que les Anglais: 
pouvaient attaquer plus aisément eneore:que 
lon m'ataitsattaqué: Madrass, ... , : :: 
s:Ïl.ne s'agissait plus alors d'aller, faire: des: 
conquêtes: auprès, du Gange.. Laïli. ramena: 
su petite armee diminuée'.et découragée dans: : 
Pondithér::plus: détcouragé encote. ::1l ny 
trouva que des ennemis: de: sa personne, qui 
Jui. -firent -plus\de mal:ique-: las Anglais: no. 
lui en pouvaient. faire. Presque tout le eon-; 


4 


374. 
soil, CL tous. les: employés de: la. compagnie, | 
irrités contre lui, insultaient à son malheur. 
H, s'était attiré tour haine par dés reproches 

_ des et violents. par des léttres. injurienses 
qe : Ini dietait” le dépit de n'être pas assez | 
sérondé.. dans: s4s, entreprises. _ Ce n’est pas 
quik ng sût trés-bien que tout” commandant. 
qui. n'a:qu'une-autorité limitée doit méra ee, 
un eonseil qui: ‘la pertage; qne s'il fait 
actions de vigueur, il doit avoir: des parles | 
de: douceur; -mais ;les «ontradictions conti 
nuelles l'aigrissaient, et la place même qu qu 
deeupait: lui .atlirait la mauyaise volonté à 
Rips taute.: une : colonie quil était . von 
_- défendre : :. : 

:On est toujours. ‘ulpéré, sans même qu'on!! 
sen aperçoive ; de # voir sous lea ordres. 
d'un. étranger. ‘ L'aliénation : des ésprits.ang- 
mentait parles instructions mêmes énvoyéss. 
de la cour au général.” Il avait ‘ordre xd 
tüiller-sur. Ja:conduité . du cqmeils Es. ” 
feurs- “de le compagnies des, {nd 
“avaient: donné dés -notes sur Jes a in, Te 
rablés::d'ank adpinistration:si éloi Et. 
étéide jplus dpéx, des hommes ,+i s aurait Le 
hep. Ga lettre-étrite. Le »4 février a: M dé; 
Le -gomrarneur de. Pondichérg, avant Ter 
lestertiu-siége,--pendait-:cptte , haine es 

le, >. fini it is Fa 
ééble, > La Jones iAenit par, Ces: dE LA 
épis plutés. sormander je Cafres Mad A 
_ sesmastt que de: rester dans. «voire ome) | 
#ax'i mien pas pasyible. que}. le fan ne ‘An, 


ÉTAT ATrE ester 4 her mit #Yn "#5 








"833" ‘ 
sglais ne’ détruisé tôt ou tard’, ‘au''défaut dé 
scélui du ciel.« ts tt 

“£Lè' mauvais succés ‘de Madrass enverifia 
toutes ces pläies. On he ‘Mi pärdoma'point 
d’avoir été malheureux: et de son côté #4: 
ne‘ hardonna point à éeux qui lé 'haïssaiént." 
DE£"‘officiers joignirent bientôt leurs voix # 
cé ‘cri général; surtout -ceux' du hatæ#llon de 
l'inde ; troüpe apparteñante à'14' tompagrie,’ 
furent les plus’ aigris. ‘Ils surent malheur” 
réûsement ce que portait l’instraction du init 
nistére.' »Vous aurez l'attention de ne tons 
»fér Aucune ’étpédition' aux ‘seules trotpes": 
vde’ la compagnie. "Il est à craindre que Fes: 
* sprit d’msubordination, d'indiscipline- et de‘ 
»Cupidité leur fasse commettre ‘des fautes, ét 
il est dé-la sagesse de les prétenir pouf 
sn'avoir pas à Îles punir.s Tout concourut 
dônc'à rendre 1e général odieux, sans le’: 
faire respecter. °°. "fs 1: out N 

“Avant d'aller ‘à Madräss, toujours rewplé 
d&'ptbjet ‘ié chasser les Anglais de linde; 

AS thariquant ‘dé ont ‘ce qui étrit nêvesz : 





biigadiér ‘de Bussy de! Raï‘ prêter cg mil 
Kôns dont 1f 'sérait' la feule'taution: "M der: 


Büssÿ,."en‘h tie ‘sage, ne jégea pontiàl 
prbb0S: de‘‘hhsarder nb’ Homo si ‘Ifortes! 
paable ur des cb détes si inééitafnes sb 
prévit qu'une Téttré ‘de’ thinget signée" Laye 

repour$a BTE" dant (Madrass 'oa ‘datis Céleutice 
né serait’ jmiais lacéeptée par: les Antlais.: Le 
est des ‘circonstances où si vous prêtez votre” 


{ \ 7 
| TS | 

argent, vous vous faites un ennemi secret; 
refusez-le, vous avez un ennemiouvert. L'in- 
-discrétion de la demande et Ha nécessité du 
- refus firent naître entre le général et le bri- 
- gacier une aversion qui dégénéra en une 
aine irréconcihable, et qui ne servit pas à 
rétablir les affaires: de la colonie. Plusieurs 
autres officiers se plaignirent amérement. 
On se déchaïina contre le général; on l'ac- 
éabla de reproches, de:lettres. anonymes, de 
satires. Ül en tomba malade de chagrin: 
quelque temps après, la':féèvre et de fré- 
quents transports au cerveau le troublérent 
pendant quatre mois; et pour consolation on 

xi insültait encore. 


, 


+ p | 
Aar. XV. Malheurs nouveaux de la compagnie des 
. . «+ ‘lndes ‘: 
. Daxs cet état, non moins triste que celui 
de Pondichéri, le général formait de nou- 
veaux projets de. campagne. Il envoya au . 
secours de l'établissement . trés-considérable 
de Mazulipatan, à soixante lieues au ngrd de 
Madrass, M. de Moracin, officier dans le ci- 
vil et dans Je militaire, homme de tête et 

. résolution, . capable, d'affronter la flotte 
anglaise maîtresse de la mer, et de Jui échap- 
per: Moracin était nn de ses ennemis Îles 

us déclarés et les plus ardents. Le géné- 
ral était réduit à ne pouvoir guére en em- 
ployer d’autres. (Cet officier, membre du 
Sonseil, partit avec.cinq cents hommes, :tapt 


325 


cipayes que matelots; ‘ntais Mazulipatan - était 
déjà pris*). Moracin alla quatre-viagt ligues 
plus loin, sur un vaisseau qui lui appartenait, 
faire la guerre à un raïa qui devait le l’ar. 
_ gent à la compagnies il perdit quatre cents 
hommes et son argent. _ our il 
uels étaient donc. ces princes à qui mn 
particulier d'Europe renox redomander web 
ques milliers de roupies. à main armée? ,:1 
‘ Un autre exemple bien plus étrange dn 
gouvernement indien mérite: plus d'attention: 
-Pondichéri et Madrass sont, comme où læ 
déjà dit, sur la côte de la ‘grande nababie 


à 


de . Carnate, que les Européens appellent - 


toujours un royaume. Le parti anglais, avec 
Cinq ou six cents hommes de sa nation, tout 
au plus, et le parti français, avec le même 
nombre de la siénne, protégaient depuis long- 





TN e 7" 
Due te Em - it; 


-""*} M; de Lalli avait donne l'ordré en décenibre, 
‘, étant encore devant Madrass ; il re fut execute 


_ 


‘: qu'après son retaur, -et dans lei muis de mars, _ 


Gependant le secours .n'arriva que deux jours 


après. la prise. de la plage. Mais nous. nous 


.. garderons bien d'entrer dans tous Îles petits de=. 
‘ . fails des’ querelles ere MM. . de ‘Lali .'et à 
“" Moracin, entre MM. de Moraciti et dé Leirry 
-"{ entre tant ‘de phintes Kcipfoqubs:"1S'if f018 
c'." détailler ‘toutes ées Mibèrés de titd'Elffopéens 

-.  transplantés :dans Tibde:-‘on : ferait! urh He 
: : -beaucoup plas gros rique l'Encylkopédie. On hr 
'. saurait trop étendie. les, sciences, et f}rop, Febrr 
::5.:9%xxer le, tableau ñes, Éjblegses hyyaineg 03 
OS 3 A Vi À. 

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| | 320 : 
.stemops chacun son nabab; et s'était toujonrs 
À qui-ferait un souverais. . . | 
_ Le chevalier de Soupire, maréchal de 
<amp, était. depuis. Jlong-temps dans la pro- 
. vince. ,d'AÂrcaté . arec quelques. soldats fran- 
ais, quelques noirs .et quelques. cipayes mal 
armés et mal payés. Le chevalier de:Son- 
“pire .se plaignait aussi quäls. ne fussent point 
vêtus ;: mais ce nest pas un grand.-mal dans 
la zone torride, . Il y a:dans cette province 
un. poste qu'on dit .de la plus grande impor- 
tance: c'est la forteresse de Vandavachi, qui 
. couvrait les.étabhissements des Frauçajs.. Vag- - 
davachi ést: situé, dans ‘une. pétite île, formé 
-par dés riviéres..: La colonie. française. était 
encore maîtresse dv ,çgette place: les Anglais 
vinrent pour :l’attaquer. . Le : comte -de Lalli 
marcha pour Ja secourir -avee quatre cents 
-hommes ,.et les Anglais n'osérent. l’attendre. * 
Jls reviarent, quelques .msis saprés, au ‘nozt- 
bre de- deux .cents Européens ,e4 de quatne 
mille noirs; tet.M. de: Geaghegan, avec dnze 
cents hommes seulemeut., .rernporta sux enx 
une victoire. complète, ., ,: i.. - 1. 

: * Une. chose qu’on ne voit guëre que dans 
-ce pays-là,. c'est que les ‘deux nababs pour 
lesquels on cormbattait, étaient ‘chacue :à gent 
lieues du .champ de bataille. ; Pondighéri 
* respirait un peu aprés ce petit, sugcés. . Mais 
_ J'armég navale du comte d'Aché ayant reparu 
sur la. côte, ‘elle. fut attaquée pat l'amiral 
Pocok,:et plus maltraité dans .cette troisième 
bataille que dans les premières; car un de 


nt + 








— 


a géusi 


| “du. 

#ev:grabds vaisseaux de gnérre prût feu,.'et 
la mâture fut brütée ;:.quatre vaisseaux de 
la ‘compagnie s'enfuirent. Gependant.l'ami- 
“ral français échappa à l'amiral anglais qui, 
‘limalgré ‘’Îa: supériorité du . nombre Let de :la 
‘marine, ne put prendre aucun. de:ses va 

‘r à Ti" trs os pre Los 
“ Le ‘comte: d'Aché ‘alors ‘voulut repartir 
“pour les'îtes de'Bourbon et de France: Les 
“éfficiens de: l’#rmée, le conseil de Pondichéri . 
“protestérent::contre le . départ: de l'amiral, et 
Je rendirent responsable de la ruine de la 
*@ompagnie: tous croyaient ‘alors: que le .dé- 
-patt de la ‘flotte était ‘la: perte de: Pondi- 
‘tchéri ; l'amirak les laissa protester: il donna 
3le peu. d’angent qu'il avait apporté, et débar- 
‘qua eüuviron huit'cents: hormmmess: aussitôt il 
-allà se’ radonber à l'ile de France. .-Pondi- 
Chéri sans -mumitiüns, sans vivres, . resta daks 
“la ‘discorde: et dans :la. oonstevnätion.. :lie . 
passé, le présentet l'avenir étaient effrayant. 
‘ Les troëÿes qui’ebuvraiént Pondichéri .se- 
-+évokérent. : Ge:ne-fut point par.une deces 
séditions tumultueuses ‘qui ‘commencent .sans 
‘raison ‘et qui finissent de même. La néces- 


. isitér sembla: les plonger: dans ce-parti, -ke 


seul: quai leur restait pour:être payées. . ét 
pour avoir de’:quoi subsistér. .-»Donnez- 


_-wnous,& disäientelles, »du:pain etaotre:solde, 


‘vou nous allons en demander-iaux Anglaise 
“Les. soldats en cerps ‘écrivirent au général 
qu'ils attendraient quatre jours; mais. qu'au 


+ os À av" , 87 2,1, «t4 jeter et 


ù ’ 


, | à ° 

Bout” dé" cd” tés ‘Hufté let FAR 
étant épuisèes; ils‘ passerait à Madiasg 7° 
"On 'a préténdu .qué ‘ét révolte ‘aÿait Été 

- foïnéntée pdr’uh Yésu/tetiiitionnaire, Hombre 
Säint-Estévan , jaloux ‘de énsuipérieur AA 
re Lavaur, ‘qui, Ué‘sbn/ Lie ‘trdhissft M 

AT “autant” que lé miisioithaté Suit Rte. 
. Van les trahiisait tous "Eu. ti Gite long 
fe s'accorde ‘pas Vec'ite Zèle ‘pi chi él 
dans les Léttres ‘édifiantesii ét'äivet'la foule 
de :miräcles dont Te Sélgneur a técoinpensé 
ce zèle: Ji tite Li int vil, 4 !, 3 , 144 
Quoiqu'il ‘en'’sbit PA lut touvèr 4 
l'argent:" où! d'apraisé boit les ie tions dang 
l'Inde avec des paroles.. Le directeur(de'kà 


monnaie, nommé Boyelau, donna T6 Peu ; gt 
4 LS 


lui restait de matiéré Œor‘’et: d'argent. 
chevalier de Crillon préta quatrè ville rou- 
pies; M. de Gadevil -adtant. “M. de Lsalli, 
qui avait heureusement cinquaptemille fyanas 
chez lui,-lés donna, et'engägea:même, lp jé- 
suité Lavaur, son-enmemb secret,r:à «pyêter 
trente-six mille livres de dargent ‘qu'ilissen- 
vait pour son usäge otù‘pétir'ses mussiôns; 
le tout remboursable par la 'cémpagnie,:séelle 
était en état dé le'faire.. On devâit aux ‘troupes 
dix mois de paye, et cetté paÿe était fürte: 
elle montait a plus d'un:éçu.par jour pour 
chaque cavalier, et à 4reizer sols. pour. les 
soldats: Neue savons -comhien .çes.,gétails 
-sont petits; mais nous-sentons qu'ils sent 
Cessaires, + + "4 + “ire, *£ . 
La ‘révolte ne fut’ apaisée qu'au -bout de 


, 
e 
ee 


Say 
 b. bonne. volenté--de éoldat èn 
far affaiblie. Les Anglais revinrent à.cé. 
Leu fatal de Vandavachi: ils livrérent, dans: 
cet endroit une seconde bataille qu'ils gagné- 
rent complètement. M. de Bussy ‘y fut fait 
prisonnier: tout fut désespéré alors. 


Aprés eette défaite, la cavalerie se révolte . 


encore et voulut passer: aux. Anglais, aimant 
mioix servir les vainqueurs: dontelle était 
sûre dêtre bien payée, que des vaincus qui 
ini devaient encore une grande partie de sa 
. solde. Le général la ramera une seconde 
fois avec son angent; mais il ne put em 
pêcher que Plusieurs cavaliers ne désertas 
sent *). | 
a nur cmeenenemene md 


9 Quelle est donc œctte fareur. de désertion ? ; 


. L'amour, de K. patrie se perd-il à mesure qu "on 
s'éloigne d'el Le .soldat, qui, tirait hier sûr 
Les ennemis, tiré demain sur ces compatriotes? 
Il s’est fait un nouveau devoir dé tuer d’æatres 
hommes, qu'd'être tué paf en. : Mais:floürquoi 
* y avait-il tant de Suisses dans les troujes an- 

gaisess et pas un dans les troupes -de France : 
'ourquuit ‘parmiices Suisses unis à la France 
par tant de traités, s'est-il trouvé; tant d’offi- 
Lérs et de soldats qui ‘ont serviiles Anglais 
contre cette méme France 'en Amérique et en 

." Asie? 

. + D'où vient eafn qu’er furope, pendant la 
- !. paix mème, des milliers de Français ontsquitté, 
.. -Îeurs drapeaux pour toucher, ls même paye de 
- le tranger? Les Allemands désertent aussi, les 
“* Espagnols rarement, les Anglais: presque. jai. 
*», À est inooui qu'un Turc ot us. Russe desertent, 


14 * 


s / 


J. 


# Lés: désmtrés se smivirent r per- 
dant ue année entière. La. aies perdit 
tous. ses postes ; ‘les troupes noires, les ch 
payes, les Européens désertaient en. foule. 
‘, On avait eu recours à ces Marstes, que 
que parti emploie tour à tour dans tout , 
Mogol: nous. les avons comparés anx Snisada; 
hais s'ils vendent comme eux lenrs & 2$s 

ét s'ils ont quelque :chose de ‘leur : valeux; 
| de n’en-out pas la fidélité. 

Des missinnuaires se mêlent de tout dans 
cette partie de l'Inde; un d'eux, qui était 
. Portugais et décoré du titre d'évêque d 
hvcarnasse, avait amené deux mille Maratés. 
. Ils ne combattirent point à la journéë de 
Vandavachi; mais pour faire quelque tex- 
ploit de ‘guerre; ils pilléreat tous les milagas- 
hppartenants encore à ‘a France, et parta- 
gèrent le butin avec l'é évêque us 


PT ee ie 
‘,. Hans ka retraite des dix. mille, ax ali des 
— . plus-grands dangers et, dés fstiques : lesplus-dh- 
,.  Courngeantes, aucun. Grec;ne, déserts. ., avé 
7 .faiest pourtant LOC das .mercenaires, officipss 
-" ‘ et'soldàts,- qui s'étaient vendus pour ua «peu 
d'argent eu jeune Cyrus, à. un rebelle; -à-un 
usurpatenr, C'est au Jectenn, et surtont -au mi- 
| litaire éclaire, de trouver la cause et le remède 
[1  deieette maladie contagieuse $-; plus. commune 
. aux Français qu'aux, autres patiags depuis. plu- 
sieurs années, dens:la guerre come pendant 
. la paix. : 
E Un évêque. latin de. la ville greoque dieare 
: messe qui appartient sux Lure. URr éréque 











- ESL 
1} Nous ne préjendons pas “fé un jobénal 
de toutes les miniuties. du Prigandage, ‘et'dé- 
“tailler les malheurs particuliets qui précé- 
-äérent la prise, de Pondichéri et lé malhéür 
Sénéral. : Quand’ uné, peste ‘a ‘détruit üne 
peñpläde, 4. quoi. bôn fatiguer lés vivants 
u récit, de fous les’ sÿmj iénies. ui ont em- 
i fl noys suffira de dire 


“porté Yant de mo 
4 + CE J. à,: id h . 
1 se retira dans Pondi-: 


£ IG général La SR ad da: :: ° 
chéri, et que les Anglais  Rloquérent biëns 
415$ celte thpitale. Lt, à 


e 


, À Fu ETC , * 1 « . s 
I . . 

: et po: : Ut! ft , +408 ‘M ut he Len, tte 

Ans, XNL drepture: pütraordipaire dans Supate.. Les 

n Anglais 3 flgminent.. : . ... its "s *. 


e 


*…s 


““Pnpaxr que ‘Ir ‘côfonie française ‘ était 
Œans le trouble “et duns 17 ‘détresse, les" Are 
élais: donnéfènt daris :?ihe!, ‘à "bin! cents 
èues dé Ponñdichëri, ün ‘exèmplé qui tint 
toute l'Asie attentive. : "2 + 0 CE 
® Suräte , où Surat, am fond du golfe de 
+ ‘ ps. ee 41, HE 1," 
{ambaye, était depuis Tamerlan Île grahd 
marché de l'indé, de la Perse et de ‘la Tar- 
tarie. . Les .Chijnis même ÿ. aÿaignt ‘Evoyé 
préhéahemhiprh=thathe UE D LUTE Æ ACTA ES PORT EN CEE 
« PR ES ECTS . ° + 
- :‘Pnaliéhhdssé qul'prêche ét quf pile! et qu'on 
4 "1 dise près l'céla’ tue te monde ne ‘se gouserne 
: 4 l pas pal des tôntradictions!" Cet :homme..s’aps 
+ ‘pelait Norogna; c'était 'un cordeliei de Goa; 
14 qui‘s'était enfi à’ Roe, où il avait obtenu un 
-). titre. d'évêque, missionnaire., M; de Lalli lui df- 
. 4 #4it quelquefois; Mon cher prélat, ‘ennment 
n:sa04itn, fait pour n'être pas brûlé ou bendu it” 


si 
uveñl ééémièréhandises. “Ellércénbérail eaL 
cote uttés grand lustre ;"habitéé priticipap 
Réitrent: par‘ dés Artiénieus ‘et par deb Juifs 
céurtiers: De toutés les nationst ef ad - 
” Hation ÿ &Vañt son ‘comptüir. C'était Ka. 
sb rétdsient ‘6 Rés sujets ‘tiahométuns: éd 
fe pd-mo Etre ui rouent À faire” le pélæig : 
age ‘@&e" god vhisséau 
d T'éripereut en KT Feninne 
à rivière ‘qui pâsse ‘à ates tran 
tai de la‘:les pélerins ‘à la"met Roage:”- 
vaisseau et les autres petits navires: indiens 
étaient sob hs: brdtes d'un Cafro: qui ‘avait 
âené üne évlenie- dé Cafres: à Ourutes: -: IT 
+Cét étranger mourat, eb don fil obtint sb 
lace, Dear” Caftes, ‘amifént dy, grand + mou 
El à Fan apres l'autye, Sans” qu'on ait ‘pu (ga 
voir dé quelle, côte ‘d'Afrique dtaieït .cee 
hommes ? * Rien né démontre mieux comk 
. Je Mbgol était Mal Houverné , et par consés 
quent malheüretis. Ce fs”erctéait an eh 
pire ‘tyranniqué ‘dans Sûrate; Je goub 
ne poyväit Ji résister. Toûs lei Marchrandé 
rémissaient dods ti fedoubleniente évntintels 
e ses extorsions. Il rançonnait tous le 
lerins de: la -Mecqne.: : Tele: était la-Fai 
du grand-ñèg Allam Gir ‘dans. toutep 
nes de 'aflmitiétration j° et c'est ainsi que 
'empifés pétissent..: ‘6: 01.7. 19 
E TE les a de. “a es , ‘lg'Arb 
87" 0e rés 






rl ’ Nr ne in! Cats nie e* “uétemenr. 


U 


der Yamerlan :nôsait, patin: TLiamih école 
.Œair était alôrs'A"Bombal', envoya deux. vais 
jéaut de..gnerre à, Surate. . Ce. seçoure: anfs 
t.avéc. les froupes commandées par, le. «as. 
* pitaine! Maitläod, qui. marcha À, la fête de: 
büit cata. Anglais: ét de, quinze ,pénts ; ci» 


» -. 
Le >h1) 


&: Doug us de se fs Pi Lure 
PP Lairal et:Son parti 'se.retranthérent danÿ 
les, jardiis.du comptair français, au-de]3 d'ün 
porte. de la villes 11 était. naturel. que, lé 
Anglais le ‘poursuistant, les Français dui. don 
_Môssent un ‘hsile. ii, en 6, fi a ur 
5: On ‘canonita } on bomherda cette retraite. 
IT y avait plusieurs factions, dans Surate; ef 
“Mi était ‘à craindre; qu'une, da ces. factions 
n'appelât les: Marates,.qui fontitoùjaurs prête 
à profiter des .divisians de; Pempire., Endi 
an s'accbnimoda, on se réunit.greé. les An 
glait ; des pôrtes dn château lénr: furent ous 
véries, : Le comptoir de ;Erance!, ‘dans: lar 
ville, .ne::fut.pes-garanti d: pillage, mais 
“aucun .des employés ne fat tués et la jour 
gée ve coûta la vie qu'à cent personnes du 
photi de l'amiral $-ÿt à vingt soldats du ca] 
pitainé Maïtland: "4e 4 on 
: Les Cafres se -retirérent où ils purént. 
S'il était rare.qu'yn homme de cette nation: 
eñt été” amiral.-de ‘l'empire, À y eut ‘une? 
Chose plus rare: enéore, c’est que l'empereur? 
dodna ke titre at 168 appointements : d'amiral 
ä'la compagnie anglaise. Getie "place . valait. 
thois”luks de'roupies’et-quelqnes' droits. Le: 
taut. montait À huit.cent mille ‘francs : pari 


) 


834 
ans --Ea Éarilité :d’atirer à .. 
mierce de Surate Jui y Le vingt Lots. dai 
rantagé, a 
Cette aventure étrange semblait affermi 
ls puissance et l'évélation dés-Anglais dané 
l'Inde, du moins pour un trés-long- tempé} 
et ta compagnie de Pondichéri descendait, 4 
grands pas. °yers. sa. eträrtion. . t- È ge: 
; : 132 


ral , 
aux, XVIL Pise et destaction de Pondichérk * Es 


: Pennawr que l'armée” anglaise s'avan(. 
vers l'occident, et qu'une nouvelle flôtté es 
magait: la vie, à. lorient, lé comte ‘ ‘de Laltt 
avait peu de soldats. 1l se servit d’une rüsé 
assez ordinaire” dans la guerrp ét: dans! 

. We civile: £'est de paraître avoir plus qu'o 
né... Il commanda une parade sons les mur& 
de /la ville, du côté de la mer. I onf&, 

.que tous les ;employés de: la compagnie +. 
parussent comme tsoldats en uniforme, pour 
on imposer ‘à: la' flotte enneraie qui était à 
la rade. 

‘Le Conseil ‘de ‘Pondichéri ct tous Îles ei 
ployési. vinrent . lui déclarer qu'ils na, pou“ 
Yaient obéir à cet ordre: Les employés i4 
rent, quils‘ne ‘rpcenuaissaient, pour. leur com” 
tmandant que le gouverneur , établi. EN x 
dompagnie.. Tout ourgeois, d'oxdinäi €; 
croit avili d’être soldat, ,qaoiqu'en, Fée. cé 
tient les soldats qui. depnent lg e 
Mais : la. véritable raison est qu on. ge 
opntrarier'£n--tout cehi LD srait À RER 
le, kaine pablique. -.… : , 


Û 


_ 


N 


|, 


1.8 fat, la: qisirième. æévolte il .éssuys 
en, peu de jours. :]L ne. pumt.les éhefs de 


la cabale qu’en les faisant sortir de la ville; 


mais..il joignit à.cette. peine, si modérée. des 


- paroles accablantes ..qui ne s’oublient jamais, 


\ 


gs qui reviennent bien eve ça Fan 
lorsqu'on peut sen.venger. De plus, le gé, - 
nérel défendit sf “ponsell .de s'assembier sons 
son. ordre. L'animosité de cette compagnie 
fut aussi grande que celle des parlements 
de France l'était alors contre les commandants 
gui leur apporfaent des: ordres sévères de le 
cour, et sonrent des ordreg.pontradictaires. I] 
eut donc. à combattre les citayens etles ennemis, 
,: La plage manquait de.vivres. Il fit rex 
Chercher dans, toutes les maisons le peu de 
superflu: qu'on: y, pourrait frouver: pour faure 
nir, aux, troupes .une subsistance nécessaire. 
On commença par ‘celle du ;général ; mais 
on pretendit que, çaux qui étaient chargés 
de,ce,triste détail n’en;usaient pas avec à 
sez de discrétion chez des officiers princi; 
paux, dont le .aom.ou la personne, ..méritait 
des ménagements,, Les..cœurs, déjà trop ir+ 
rites, furent ulcérés au. dernier paint: :0m 
cria& à la tyrannie. M. Dubois, intendant 
de l'armée, ;qui remplit ce. devoir, devint 
Fobjet de. l'exécration publique. : Quand deg 
ennemis vainqueurs ordonnent: une telle re: 
cherche, persanne n'ose, murmurer ; mais 


* Jorsque.le général l'ordonuait. pour. sauver 


leve, teut: s’'élexait.contre lui... .. ..«. 
L'officier. était réduit à ue demi-livne de 


Î 


tir pêr jour, le soldat à quatre onées.: ‘La 

ville n'avait plus que ‘trois cents soldats noirs 
et sept cents français prèsses par Îla faim, 

our'se défendre contre quatre mille soldats . 
Europe et dix mille noirs. Îl fallait bien 
8e répûre, Lalli désespéré, agité de con 
valsions, l'esprit accablé ét égaré, voulut re- 
honcér au commandement, et en charger Île 
brigadier de Landivisiau, qui se garda bien 
d'accepter un poste si délicat et si funestà | 

Lalli Fat réduit à ordonner le malheur et 
. là honte de la colonie. Au milieu de toutes 
‘ves crises, il recevait chaque jour dés bili 
lets anonymes, qui le menaçaient du fer et 
du poison. Il se-crut én effet empoisonné ; 
. $t tomba en épilepsie; et le missipnaire La: 
vaur alla dire ‘daris toute la'ville qu'il fals 
. Jait prier Dieu pour ce pauvré Irlandais qui : 
était devenu fou ‘ : —— 

. Cependant le péril croissait: les tronpes 
anglaises avaient akattu la malheureuse haie 
qui entourait Îa ville Le général voulut 
assembler le conseil mixté tu civil et dn 
militaire qui tâéherait d'obtenir -une : capitue 
lation supportable pour la ville et pour la 
colonie. Le conseil de -Pondichéri ne ré: 
pondit que par un refus. y»La démarche 
nous selnble précipitée,« disait-il. Lalli ff 
” une ‘seconde démarche et essuya un nouveau 
refus. : »Vous nous dvez catsés,« dit alors 
le cofséil; »nous ne sommes: plus rieñ....« —" 
sJe ne vous ai point! cassés,« répondit le’gé: 
néral; »je vois ai’ défendu dé rous : atsém- 


CURE 
AT nos fer © ton ’ D ones D 
»blèr sang mMa”"pormMisfiohs "ét je  YEiis “cbr” 
»ymardé au 1 ‘dd’ oué ‘isfemblék’ 


+ 


1’ 4!" .£ 
iom, du rôi 


vet de farmer un conséil hixfe,"qü} thëréhé? | 


1 la ©o10-4 
snié enÿère et lé : votré,d", JE ébnséil ‘ré-P 
pique, pay .ceue" sfitaton, quil HSE 
signifier...’ "tt" 
‘»Nous vous sorhmions, ai not de'tous les 
. vordres religieux, de tous les ‘habitañts, et 
vau nôtre, de demander dans TFinstant une 
»suspension d'armes, à M. Chotes; [c'était le, 
commandant anglais). èt: nous vous rendons” 
»jesponsable, envérs Îe rai, de ‘tous”les"mal-: 
wheurs que dés délais hors de ‘Kaisôn ” poux 


‘ ; ss à 4 dr, “+ Ti, n 
yles moyens d'adoaci té ‘sort ' de 


»taient occasionner.& ” *." ‘*. Es 
Cépendant Les Asgläïss'approeheït, on croit” 
qu'ils préparent nn assaut. ” Läll? érdorine' à” 
la garnison’ et aux habitaritsÿ ‘de’ prenüite ‘lès ‘ 
armes, distribue aux goldats ‘lexténués ‘dé’ 
Fatigue le seul tonriéah dé’ vin’ qu? lüi resté; 
et, quoique mouänf; %e, fait ‘pôrter ‘sur Ja' 
brèche, où il eipérait trouver une moït Blô- 
rieuse. Les Anglaïs se gardérènt bien d'at- 
tiquer uné place qu'ils allaient prénidre sans. 


» Si + +7 


+ 


combat. : 


/ 


Le général aësenhblä ‘alors ‘un conseil de .” 


guerre, ‘composé de’ tous. lès principaux of"! 
ciers qui faisaiént -encüre' LS rvice* 115! 
conclurent à se rendre ‘hais îls Üifféraient” 
sur les conditions. Et” comité dé Lalli, où! 
tré contre les. Angläis, qui avaïleñt, disait:il, ‘ 
violé en'plus d’une occasion‘ le cartel établi* 
entre les deux nations, fit une * déclaration” 
Voltaire Tom. X, _. 25 
\ 


"838 - , 
-Particulière, dans: laquelté il leur reprockait 
leurs infractions aux traités. Ce‘ n’était pas 
né politiqué prudente de’ parler de leurs 
“torts à des vainqueurs, et'u aigrir ceux qu'il 
falläit fléchirs mais tel’ était soû caractere. 
Après léur avoir éxposé ses plaintes ; ‘fl de- 
mandait qu’on laissôt un asile à la-mère et” 
eut sœurs d'üh raïa, ‘qui s'éthient réfugiées 
à Pondichéri lorsque ‘oe' raîa ‘eut été assas- 
siné dans le camp des Anglais mêmes. Il 
“leür ‘reprochaïit ‘vivernent ,: sélon sa contame, 
“d’avoir soüuffeit cétte barbarie. Le colonel 
Cootes ne: fit aucune '#épeñiée "à'- cette decla- 
ation ‘hardie.’ Le'conseil ‘de Pündiehéri 
envoya de son côté au: commandant anglais 
des articles! de” capitulation, rédigés. par le 
jésuite Lavaur:! ce 'missionaire les porta luf- 
mème. Cetie démarche aurait été bonne au 
Paraguay, mais'non pas avec des Anglais. 
Si Lalli fes: éffénsait''en les accusant d'it 
justice ét de cruauté, :on''ler ‘offenssit We 
vantage en députant un: jésuite ‘intrigant pour 
négocier avec des ‘guerriers victorieux: ‘Le 
colonel ne daigria ‘pas seulement lire les ar. 
ticles du jésuite; mais il donna les ‘siens 
Les voici? 0" l 
»Le colonel Cobtes veut que les Fränçifié 
»se rendent prisonriërs de ‘guerré; jouit: être 
ptraités comme ïf. conviendta aux fintérôs 
‘du roi son maîtret ‘ÎF aufa pour eux toutè 
-“'indulgence 'qu'exige l'humanité.« °° +1: 
 *Îl énverra demain matin, -entte - huit et 
| neuf heures, les grenadiers de son régi- 


\ 


\ 


. ‘359 | 

-ymént prendre potsession de la- porte de 
.»Vilmoeur.«. , > ue D 

»Après-demain, à la même heure, il pren- 
.sdra possession de la porte Saint-Louis.« 
_. »La mère et les sœurs du raïa seront es- 
yéortées . à Madrass. - On. aura tout le soin 
possible d'elles, et où ne les liyrera point 
.»à leurs ennemis. Fait à notre .quartier- 
"| sgénéral, près .de Pondivhéri, le 15 janvier 
»1761.4 or sn ot  . \: : 

IL: fallut obéir aux ordres du colonel Coo- 
tes. IÎl.entra dans la ville. La petite. gar- 


‘nison mit bas..les -AFJAGS: , Le. colopel.ne 
ina point avec le. générak, contre lequel 1 


était piqué, mais. chez le gouverneur de la 
gompagnie, nommé: Duval de Leirit,. avec 
plusieurs mambres. du conseil. . 
M. Pigot, gouverngur-de Madrass pour là 
compagnie anglaise./ réclama son droit sur 
Pondichéri: on ne pnt le lui disputer, parcg 
ue . c'était. lui qui payait des troupes. Ge 
ft Jui qui régle tout après la conquête. Le 
général Lalli était toujours très-malade; il 
demanda à ce: gouverneur anglais la permis- 
sion do rester encore quatre jours à Pordi- 
chéri; il fut refusé; on lui sigaifia qu’il fals 
lait partir le lendemain pour Madrass. :. 


Nous pouvons remarquer comme une chose 


assez singulière que Pigot était d'une. ori-- 


- 
* 


ine française, comme Lalli d'une origine 


_ irlandaise: l'an .et l'antre. combattait son an. 
‘cienne patrie. | 


Cette rigueur fut la plus légère que Je 
| » 


340 


général essuya, . Les employés de la. çcom- 
pagnie, les officiers de ses troupes, qu'il 
arait insaltés lorsqu'il devait les punir, se 
réunirent tous contre lui. Les employég 
surtout l'insultérent jusquau moment de son 
départ, affichant contre lui des placards, je- 
tant des pierres à.ses fenêtres, l'appelant 4 
grands cris traître et scélerat. .. La troupe 
grossissait par les indifférents. qui s'y joig- 
naient et qui étaient bientôt échauffés de la 
fureur des autres. . Une -troupe  d'asassins 
à la tète de laquellg on. voyait. un conseillee 
de l’Ivde, depuis nn des.principaux témoins 
admis à déposer contre lui l'attendait à la 
place par laquelle on. devait. le transporter 
couché sur un palanquin, suivi an loin de 
quinze houssords anglais nommés pour . l'es- 
corter - pendant. sa xonte .jusqu'a Madrass.: 
Le. colonel Cootes, lui arait- permis de se 
faire accompagner de quatre de ses garden 
jusqu’à la porte; les. séditieux environnèmænt 
son lit en le chargeant. d'injunes, et en. le 
menaqaèt de le tuer. On.eût cru voir:.dsp 
esclaves qui voulaient ‘assommer: de. leurt 
fers nn de leurs compagnons. :Il -continsé 
sa marche au milieu deux, tenant de ses 
mains affaiblies deux -pistalets. Ses garden 
_€©t les houssards anglais le. garantirent ‘de 
leur fureur *). Dos on ou 

*) L'officier anglais voulait charger ces misérables,i 

Lalli Ven empècha, et eut La genéroaité de L 
Æauver La. rie, 0 + :-. 


«ls 


On nu pets 





oo 0 
C D) 





34 


- Les séditieux s'en prirent à M, Dubois, 
ancien et brave officier, âgé de soixante et 
dix ans, intendant de l’armée, qui passa un 
mioment aprés. Cet intendant, l'homme du 
. roi, fut assassiné; on le:vola;.on le dépouills 
nu; on l'enterra dans un jardm: ses papiers 
furent saisis sur-le-ehamp dans sa maison, 
et on'ne les a jamais revus. : ss 
-Pendant que le général Lalli était conduit 
ä Madrass, des employés de la compagnie 
obtierent à Fondichéri la permission d'ours 
xiv ses: coffres, comptant ‘y trouver des tré 
sors en or,.en diamants, en letires de changes 
is -n'y. trourérent qu'un peu de vaiss | 
des hardes, des: papiers inutiles, et ils n'en 
furent que plus aelrarnés: cest mêmes effets 
furent saisis par: la douane anglaise : jasqu'à 
ce-.-que Lalh eût satisfait aux dettes. quil 
avait contractées on son mom pour la défense 
de ka plate, :. : : Ù 
‘ Aceablé ‘de chagrins et de maladies, Leli, 
prisonnier. dans Madrass, demanda vainement : 
qu'on différôt son transport en Angleterres 
il ne put obtenir. eette grâce. On le mena 
de force à bord dun vaisseau marchand, 
dont le capitaine le traita inhumainement 
pendant tonte la. traversée. ‘On ne lui don« 
nait pour tout soulagement que -du bouillos 
de porc. Ce patron anglais croyait. devoir. 
fraiter ainsi un Élandais au service de Franee. 
Bientôt les officiers, le conseil de Pandi- 
chéri et les principaux .employés furent obli- 
gés de le suivre; mais avant d'être transférés, 


‘ $ - 


oo. 348. u 

ils eurent la douleur de voir commencer 
la démolition de toutes les fortifications qu'ils 
avaient faites à leur ville, la destruction dé 
” Jeurs immenses magasins, de leurs halles, de 
tout ce qui pouvait servir au cCommerée, 
comme à la défense, et jusqu'à leurs propres 
maisons. Lalli avait obtenu du genéral Coo- 
tes la- conservation, de Îa yille;, mais Costes 
ne commandait plus à Pondichéri. : 


. _M. Dupré, nommé, gouyerneur par le con- 
cseil de Madrass, pressait cette destructiob: 


C'était. (à ce qu'où : a mandé), le petit - fils 
‘d'un de ces Français que la rigueur de ‘la 
révocation de l'édit de Nantes força dé 
“#esiler de leur patrie .et de servir contre 
elle. Louis XIV ne’s'attendait pas qu'au 
‘bout d'environ quatre-vingts ans la capitale 
"de :sa compagnie des Indes serait détruite 
. par un Français. ., . | 
” Le. jésuite Lavaur. eut beau lui écrire: 
-#Monsidur ,: êtes-vous . également. pressé de 
vdétruire. la maison of noùs avons uh aû- 
»tel domestique pour y continuer en cachette 
:. M'éxercice de notre religion-?: etc.« | 
: : Dapré se soucia fort peu que Lavaur dit 
la messe en cachette: il lui répondit que le 
‘général Lalh.avait rasé Saint-David, et n’a- 
vait- donné. que ‘trois. jours aux -habitarits 
pour transporter leurs effets; que le gou- 
‘verneur de Madrass avait accordé trois mois 
“aux habitants de Pondiehéri; que les Anglais 
-’palaient au moins les Français :en généro- 
sité; mais qu’il fallait partir, et aller. dire 





‘‘’spnt avoir le droït de se plaindre. 


843 
Ja messe ailleurs. Alors la ville fut impi- 
toyablement rasée, sans qué les Français pus- 


Fi 


Ar. XVILE Lalli et les quires prisonniers conduits 
en Angleterre, relächés sur leur parole. Prucès 
" ciminel de Lall - ‘" | 
ee te ti * ee 
” Les prisonnieré céntinuérent dans Ia route 
et en Angleterre ‘leurs ‘reproches mutuels 
que le désespoir aïgrissait encore. Le gé- 
néral avait, sès partisans, surtout ‘parmi: les 
officiers du régiment dè son nom: presque 
tous les autres étaiènt ses ennemis déclarés; 
‘Chacun écrivait aux ministres de France; 
chacun ättusait Je parti épposé d'être la 
cause du désastre. Mais fa ‘véritable cause 
tait la même que dans les autres parties 
u mônde ; la supériorité des flottes angläi- 
ses, l’opiniâtreté attentive de Ja nation, son 
crédit, son argent ‘comptant, et’ cet esprit 
‘de ‘patriotisme, qui est plus fort à la longue 
gs l'esprit mercantile et que: la cupidité 
‘des richesses." ° - : | 
_ Le général Ealli obtint de l'amirauté d’An- 
gletèrre la permission de repasser en France 
sur sa parole. Son premier ‘soin fut de 
payer ce qu'il avait emprunté pour le ser- 
vice public. La plupart de ses ennemis re- 
‘ÿinrent en’ même temps que lui; ils arrivè- 
‘rent précédés de toutes Îes plaintes, des ac- 


“ Cusations formées de part ét d’antre.' et de 


. 


+ 


millé écrits dont Paris était inondé. Les 


Ne : 





Si. | 

artisans de Lalli étaient en inés-petit nom. 

Le, et. ses adversaires innombrables, 
+ Un, Gonsril..entier,, deux cents. employés 
sons, ressources, les directeurs de la. eom- 
pagnie des Jndes. royant leur. grand .établis. 
sement .anéauti..les| 4ctibanaires tremblant 
pour leur, fortuns;. des; pfbriers. inités, . tous 
ge déchainaient. avéo. d’autant.plus d'animo- 
sité coatre Lalli, qu'ils croyaient qu'en per- - 
dant Pondichéri il avait. gagné. des, mülions. 
Jes femmes,, toujours, moins modérées, que 
Les hommes: dans. leurs terreurs et.dans Jeure 
plaintes, ariaient .an -traîtré, au. CORCUSSIQRr 
naire;, au: fruminel, de. lèse-gmajesté.::: 
- Le conseil. de. Pondichéri eh: corps. pré- 
Senta une réquêta pontre Jui.au, contrüleure 
général. IL disait dans. cette. requêtes. »Ce 
nest, poiut Je. désir de venger.-nes injures 
et notre ruine personnelle qui.nous anime, 
æcest.la force dela vérité, ,#’est le senti- 
pment.pur, 4e. nos consciences, c'est Le :dré 
Ag£ngrake si à 5. 5.) 
. A} paraissait pourtant que Île sentiment puy 
"des, Consciences. était jR.pen Corromps -par 
ha douleur d'avoir tout perdu, par une haine 
personnelle peut - être excusable, «et par le 
soif de la vengeance: q'on: ne peut ex 


CURE. : - ni de AE AS to tt Se its "| 
- - Vntrés-brave. effigier, de la. noblesse..le 
lus antique; fort. mal. à: propos outragé par 
le général, #t même dans son honneur, écri- 
yait: en. termes. beaucoup. plus violents que 
le conseil de Pondichéri: »Voilà,s disait-il, 


845 

see qu'un étranger sans nom sané agtions 
.sdevers lui, sans naissance, sans aaucun”’titre 
senfin, ‘cornblé  éépendant ‘des ‘honneurs de 
son maître, prépare en général à tonte cette 
scoloniel 'Rien ‘h'à été sacré pour ses mains 
ysacrilèges;' ce''chef les a portées jusqu'à 
sl'autel,' en s’apprôpriaht sit éhandeliers d’ar- 
sgeñt et un cruocifix,'que Île général anglais - 
plui a fait rendre à la sollicitation du supèi 
prieur des capurins, ete. etc. 

-'Le' général s'était nttiré''par ses fougues 
fndiscrêtes, et: par’ sed ‘reproches ‘‘injustes, 
. fer accusation si Eruëelle : "ÎF' ésf vrai qu'i 
avait fait boites ehez''lwi''ees  thandeliers 

ét ee crucifix, médis' si publiquement qu'il 

m'était pas possible ‘qu'au milién dé tant de 
grands intérêts, il voulût s'emparer d'un ob+ 
Jet'si mince, Aussi l’arrêt qtti le condamna 

. me parle point de 'satriégse. 
-1 Le reproche dune basse naissance était 
bien: injuste: nous ‘avons’ ses titdes munis du 
and sceau du roi Jacques. Sa: maison 
it trés-anéieñne. : Ou. pâssait dôfic les bor- 
nes avec lui, comme il les avait passées 
avec tant. d’autwes. Bi''queique chose doit 
inspirer aux hommes ‘là médération, c'est 
sans déute cette fatale aventure. : of 
. Le ministre des finances devait natarelle: 
ment protégek ue cütipagnie’ dE: commerce 
dont! la ‘raine semblait si préjtétéiable aa 
royaume : ‘il ÿ ‘eut-en'-ordré" sbtrét d'enfer- 
mer Lalli à ka Bastille. Lur-même offrit 
_de.s'ÿ. rendrez il écrivit au dc de Choiseul: 


34% :- 


-#J'apporie içi. ma. tête -et mon innocence. 
:ed'attends..vos..ordres.« Quelque temps au- 
‘paravant, un des agents de ses ennemis lui 
«syait offert. de. lui révéler toutes leurs in 
rignes, et. il refusa cette offre. avec. mig- 
PrI8..: tps not trous, De dt Loop e eng 
ï Le.dre. de .Choiseu], ministre de la guerre 
«@+: des affaires. étrangères, .était généreux: à 
“Lexcés,,, bienfaisant et. juste ;. la Hauteur, de 
‘son âme ftait égale à la grandeur; de ss 
vues; mais ‘il eut. le malbeur de céder aux 
sClameurs de, Pariss. où avait décidé d'abord 
#uon .ng prendrait un part qu'après, le rAp- 
port. fait.an -gopseil des. accpsations inten- 
fées.cantre. Lalli,..et, des preures, sur, les- 
.quelles on.les sppuyait. Celte résolution si 
sage. ne fut pas.suivie;, Lalli fut enfermé à 
da: Bastille. dans la,même. chambre où :avait 
êté. La Boprdopprais,..ek, n'en, sortit pas. de 
+ FRERES Pit one sl Hosts tite sets 
‘a. AL, e'agissait. d'abord de. raie quels juges 
-#n lui donnerait. ,Un conseil dé guerre sem- 
‘blait Je tribunal le plus convémable: mas 
. Où lui imputait des malversations,, des’ cpn- 
gussions,,. des, rimes de péculat, donf, les 
maréchaux de Françce’ne sont pas juges. 
. Le, comte. de. Lai avait à Ord. Omhé 6e 
-plaintcss jinsi ses. adversaires, ne firenf, Çn 
“quelque sorte que, récriminer, C6 procés 
fait si. compliqué, il fallait faire venir jant 
de témoins, que.ile prisonnier resja quinze 
mois. à la, Bastille sans être interroge, et 


° stle 


#ans..sarpix devant quel tribunal il deÿait 


2 





D47 « | 
.tépôñdre. ‘ »C'est la,& disaient quelques ju- 
-risconsuites, »le ‘triste destit' des éitoyens 
‘d'un royaume  télébre par ‘les -étimes ét 

“par ‘lés arts, miais qui matique encore dé | 
“Sbormes' lois, où -plutét'chez: qi les 'tagés 

slois anciennes sont quelquefois oubliéesi&T 

"Le jésuite Lavaur ‘était alors’ à Fariss il 
“detnandait au ‘gouvernement’ une modique | 
:‘persion'' de quatre tenñts franes,''pout’ 'alér 
“prier Diet le reste de ses jours au fond 
“du Périgord où il était né” 1 -müurèt; et 
“on: li ‘trouva dôtuze  cœnt cinquante mille 
‘ivre dans sa chsseité',' en: ot: en déamen, 
“en lettres de’ chérige. ‘'Cétte ‘avertare- d'un 
.Süpérieut des missions de l'éribnit; ét la ‘ban- 
‘’quérônte ‘de” trois inilorié que: fit ‘en gé 
‘: tèmips-là lé supérieur des missions de l'ovet- 
‘dent,’ nominé La’Valètte,’ extitèrent dans | 
“toute! la France une- indigh#tion"égale à celle 
.qu'on inspirait contre Lalli, et fut une dès 

“Causes qui produisirent’-enfin':}’#bolissehert 

dés jésuites” miais en mêmé: temps ‘li 028- 

‘'sétte’ de Lavaur prépara la perte de Lälli. — 
‘On trouva dans ce ‘coffre déttx mémoires, 

* l'un en faveur du comie, l'autre: qui le char- 
ges de tous les, crimes. II devait faire 
‘usage de’ l'un ou ‘dé l'autre--de ces ‘écrits, 
“selon ‘ que lés ‘affaires tourneraient: : De:‘te- 

: “Couteau tranchant à doublé lame, on'poita 
: “&w-procureur-général celle qui -blessait Pace 
: Cusé. ° Cet homme du roi ‘fit sa plainte- au 

‘parlement contre le comte, de‘vexations;! de 

‘’Convuésions, de trahisons,' de‘crimes de-lése- 


348 


majesté. - Le. parlerent-renvoÿa l affare . au 
ehätelet en prèmière iüstance; et bientôt 
après. des letires-patentés du roi renvoyérent 
à.la grand'ehambre et à la tournelle assem 
blées vla ‘eonnaissañce de tous les - délits 
voommis': dans :l’inde ;’ pour être le procès 
#fait..et parfait: aux ‘auteurs. desdits détits, 
sselon:la,. rigueur:des ordonnanees.« Le: mot 
de justice: ‘conviendrait mieux peut-être qe 
’ œlui de rigaeuri :-- , …- 
. Cemme::le prcureur-générel avait inséré 
dans $R plainte les termes de :crimiés: de 
haute trahison. de lése-majesté , on. refusa 

mn conseil:aà l'accusé... L: n’ent. pour sx dé 
feuse d'autre :secours. que lui-même. On 
Ii permit: d'écrire: il se servit de cette 
permission pou» son malheur: . Ses écrits irx 
, xiéreut' encore 6e. Bdversairés , et mi 'éx 
£rent, de nbuveaux, ::È réprochait au comté 
d'Aché d'auvir:été cause de la: perte, de 
Finde, ewins vettant ph: dersnt Pondichéri. 
Mais ce chef d'escadre avait préféré de dé 
fendre les Îles de Bourbon et.tle France 
contre: wne.invasign domi, sans. doute il -jes 
croyait menacées. H avait combattu trois 
fois contre la flotte anglaise; . et avait été 
blessé dans ces :trois hataïllen. -… M, de Ealhi 
faisait dés reproches sanglante à au eheralier 
” de Sompire, qui ini répondit, et:qni. déposs 
contre. .hai aves. une modération aussi. es 
meble «qu’elle. est rare. . 

: Enfin, se rendant à lai:même Je. témoignage 
quil ayait toujours: fait mgoureusemank: BOR 


\ 


& ; 


340 | 
devoir, ‘il se hvra avec la phame pux mêmes  : 
émportements. quil avait. eus quelquefois _ . 
dans ses discours. Si on lui eût, donné ua 
aonseil, ses. défenses -auralent.iété plus cire 
cénspectes :- mais il pensa- toujours qu'il lai 
suffsait de se croire innocent. Il forga sure 
tout. M. de Bussy -à lui faire ‘une répons& 
et: cette réponse d'on homme .sp: faveur due 
quel l'opinion s'était alors déclarée ; paraiss 
sant quelques jours avant le jagement, 50 
pouxait manquer. de faire effet sur: des es- 
ptits- déjà prévenus. . Lalli, qui:tant de fois 
avait -prodigué. sa vie, :et' que:M:de Bussy 
&ffectaitide sonpdoñher de mahquer deeou» 
rage, en.avait trop. en ‘1æultant-tous .ses ad 
vérsaires dans ses Mémoires. Cétait se battre 

. Sèul:contre une armées il n’était; guère .pos-. 
&ble.que cette multitude-ne l’accablât pas, 
tant les discours de téute-une ‘ville font im 
pressions sur les juges, lors: mêrhe qu'lé: 


croient être en ÿardg vontwe æette: sédud- : 


r 


ob. PRE UE À . ose rss  ..} TES 
CHE 20 7 

Ant. 'XIX: ‘Fin du proéès c'iminel éortte Lalki. : 

tt He : eSarmoËt, . 1" * 
“ , « Le 

RES 1... À, , : Short 7, Sp 
PAR une fatalité singulière ;: et. qui ne: se 


voit peut-être qu'en Franeë,; le ridicule se: 

* mêle presque toujours ‘aux événenrents fn 
nestes: ‘C'était un trés-grand ‘ridicule 'en 
“effet de voir des hommes de paix, qui n'é-* 
taient jamais sortis de Paris qee pour aller _— 
à leurs; maisons de campagne, ‘intruogery 


2 


< . 
{ } 
e ‘ ù 


‘avec un greffier, dés offiviers-généraux .dé 
terre. et. de. mer sur leurs opér ations mat 
tares: | 
+ Les: ‘membres da. conseil: marchand . de 
Pondichéri, les’ attionnaires de Paris, les di. 
rocteurs de k-eompägnie'des.Îndes, les em- 

.ployéssrles commis, leurs femmes, leurs pa- 
rentss criaient aux juges ‘et; aux. amis des 
juges contre le ‘commandant d'une armée 
qui consistait à peine-en mille soldats: :Les 
-actions ‘étaient tonibées.parca que. lé igéné- 
ral était un-trditre, et:que l'amiral. s étai 
allé :-radoubeh, au lieu de livrer un quatrième 
combat navall On répétait les: aoms'de Fri 
-chenapali:, : de‘ Vañdavachi ;.. de. Chétoupet 
‘Les conseillers de la grand’chambre ache 
taient de :mauvaises cartes de linde, eu ceè 
places ne:s6 treuvaient pas. . 7 

On ‘faisait un crime à Lalli. de: ne :8 ‘être 
pas emparé de-ee poste, nommé. Chétoupst, 
avant d'aller à Madrass. Tous les maréchaux 
de France assemblés auraient eu bien de Ja 
peine à décider ‘de si loin si on devait as- 
siéger Chétoupet ou non: et on.partait cette 
question à Na .grand'chambre! Les accusa- 
tions étaient si. multipliées, qu'il n'était pas 
possible : que, parmi tant de noms indiens, 
tn juge de Paris ne prit souvent une ,ville 
| porr “un bônime ; et un homme pour- une 
vi e. | 

Le général de terre accusait le général 
de mér d’être la premiére -caase de la chute 
des actions, tandis que lui-même était ao- 


; $5:i 


- cusé par tout le conseil de Poridichéri d'être 
Panique ‘principe de tous les malheurs: 
Le chef d'escadre fut assigné pouréêtre , 
oui. On: l'intorvogeait, aprés serment: de 
“tire la-vérité, pourquoi:il avait mis le r-cdp 
ax sm, au lien de. s'être rembossé: au nord- 
‘est entre Atamparvé et Goudelour.À roms qu’du- 
“oûn Parisien n'avait, entendu prononceraupa- 
æavant. Heuretseient il: n'avait: “point de ca- 
Bale formée contre ‘ai. : c'es ns 
- À" l'égard du- général: Fall: “on: le--char- 
genit d'avoir asmégé Gomdeloir ‘an liew d'as- 
méger: d'abord Saints Dayids de: m'avoir pas 
suarché ‘aussitôt à -Madrass S d'avoir l'évaeué 
de poste de Ehéringars' de k'avoir pas envoyé 
trois. cents hommes de renfort ;: noirs: où 
blancs ,-à- Mazulipatan; -d'avoiri: capitulé. à 
Pondichéri et de n'avoir pas'tapitulé *)..… 
11 fat question! de :sawoir ‘si ‘M. de: Sou- 
Pire’, | maréchal:de-caup ; avai continué - où 


ir $ Pair !. 2 $ 





D Le maréchal Keith disait à ‘une impérétrice ‘de 
Russie : Madame , si vous envoyez, ‘en ‘ Alle- 
magie un général traîitte et lâche ;''vous pou 
nvez le faire pendré à son retour; mais s'il 

. «  wn'est qu'indapable, tant pis’ pour vous , pour 
. nquoi l'avez-vous ehaisiÿ C'est votre faute; H | 
wa fait ce qu'il. a pu; vous loi devez ancors 
Nes remerciments,‘ Ainsi ,. Avand on auraif 
prouvé que Laili était incapable , ce qu’ on était 
encore bien loin de, prouver puisqu i il avait eu 
‘du succès tant qu'il n'avait | pas manqué de 
troupes et d'argent, tant qu'on lui hvait obei, 
il aurait encore été très-iajuste de lé céhdamsier. 


“ 


\ 
. d : La 


4 


353 
non h le service militairé dépäts” fé. pet æ . 
varon, poste assez, inconnh. à la toi 

sara D est vrai dé en. iutérrOgéant Lai 
sur de tels faits, on avait’ sôin ‘dé lui dire 
qe Géaient des, gpérations . militaires. ‘sut 

eu yelles,,,on. aie” Pa 2 ais “bn n'en 
tirait pas moins des indûctioñs contre ‘Ni. 
A: ces; chefs d'apcysation ‘ que.-nous' avods 
entre les mains, en Suçcé: leient d'autres’ sur 
sa pouduite privée, | On. lui ré prochait ‘de 
s'être mis en colère contre un conseiller de 
Pandichéri, et d'avoir dit À ‘cé fonseiller 
se vantait de donner son sang poûr la com- 
pagnie :. Avez, vous -assez, de sang pour fqur- 
*nir, du boudin aux trpupés da roi di mane 
xquent de pain?« . n°. 744 .  , 

On l'accusait. d'avoir. dit ses soutien à. up 


autre conseiller, 19.874 ; 


D'avoir:condamné un éreu ier, quiaÿ 
brûlé de son fer chaud PT qi np 
2830, à TÉCEVOr UIL coup du-même fer sur 
son épaule.*)., n° 88;: . à 
De s'être. enivré quelquefois, nf 104$. 
‘ D'avoir fait charter. capmoin-dans la r08, 


. 106; ÈS Le 


D'avoir dit “Pandichéri , ressemblait à 
un a bordel, où les ans ere les. filles, | 
+ 4 * 4 . L * L : 

© *} Cote accusation à et | tés | romanquible 1e 

prouve quelles idees les gens de Pondichéyi. pat 
: Sel a V2 8 SH sapèse -de Héaaine on 


ent 


_ 





fes 

æh où,les.antces. les xoulaient jeter par les 
Æenêtreg, n° 30651 - . ,.. ,. 
. D'axoir rendp quelques .visités à. madame 
Pigot,, qui. s'était, échappée’ de chez son mari, . 
2° 300%, | . 
"'D'avoir fait donnér ‘dü rix à 'ses Chevaux, 
: ‘dans le temps qu'il n’avait point de Chevaux, 

021985 US 
Davos donné une fois dax ‘s6ldéts du 

junçh fait avec du coco, n° 1313" "' 
. De s'être fait traiter d'un abcès au foie, 
sans que cet abcés eût crevf; et si l’abcès 
eût Fous il en serait heureusement mbrt, 

914 Te ns  …. _ 
- Ces griefs étaient mêlés d'acgusations plus 

importantes. La plus forte était d' 


avoir vendu 
Pondichéri' aux Anglais; et la. preuve en 
Stait que pendant le blocus il avait fait tirer 
des fusées, sans qu’on en sût Îa raison, ef 
qu'il avait fait a rowde la nuit, tambour bat- 
tant, nos 144 et 245. | 
* On: voit assez que £es accusations étaient 
intentées par des gens. fâchés et mauvais rai- 
‘sonneurs. : Leur énorme extraragance sem- 
. blait devoir, décréditer les autres imputations. 
Nous ne parlerons point ici de cent petites 
. ‘affaires d'argent, qui forment un çhaos plus 
-sis6 -à débrouiller par na marchand que pag 
un historien. Ses défenses nous ont paru 
irés-plausibles, et nous renvoyons le lecteur 
à l'arrêt même qui ne le déclara pas con- 
“£ussionnaire. _ 
LL y'eut cent soixante hefe, d'aceusation 
Éd 


‘céatre luf;. les enis de :pèblit. ès sugmén- 
taient encore .le,nombre.es k:poids+.ceprn- 
cès devenaît très -sérieux:melgre ‘;soù -ex 
frême ridicule; on. apprachait. de da: tata. 
strôphes. .. , 1: "rai ce. es eat 
“Le célèbre d'Aguessean:ia dit, dans. une 
‘de ses merenriales , €n adressant -la. parple 
aux magistrats, en. 1714: -»Jmstes par.la.dro% 
ture .de ‘vos intentions : : ét#9 -.ROUS tonjJours 
xexempts de l'injustice des! préjngés?. 
an'est-ce. pal cette espéce, d'ipjustice que 
#nous" pouvons appeler l'exreux. de da. vertu, 
set, si-nous l'osons dira, -lg,crihe. des gens 
.#de biende' .. Lo... «lg ei «ile ct 
Ee terme de-crme est hién forts un hon- 
nête hkomme-ne commet pink de crime, mais 
5 fait souvent. des. foutes:pernisieuses; : et . 
quel homme, quelle cempagnie n'e pas come 
mis dé telles fautes ? Ph RetEie qi 
” Ée: rapporteur passait pour va homme durs 
préoëcupé et sanguinaire: S'il nait mérité 
ce reproche dans toute son £te ‘le: mot 
crime alors n'aurait pas été peut-être:-Wwop 
violent. Il se vantait d'aimer la justice s 
mais Ü la voulait toujours rigotreuse,-et en- 
tuite il s’en repeñtait. Ses -mains: étaient 
encore teintes du säng d'u etfant (on peut 
donner ce nom' à un jeuñé pertihomme 
d'environ dix-sept ans) coupable” d'uï ‘excès 
dont l’âge l'aurait corfigé, ét qué six mois 
de prison auraient expié,, Cétait Jui qui 
- avait déterminé quinze juges. contre dix à 
faire périr cette ‘vieüme paz:la mort la. plus 


- 








s 


965 , 
dffrevse, séscrv de ant: paniicides,?): : Cette 
‘ scène ’se-pawañ ehkez: an -peuble'‘réputé s0- 
viable, :dans.lé: temps même bù .le monstre 
sé l'inquisition s’upprivoisait ailleurs, et: où 
- les anciennes lois des temps barbares s’adot- 
visbaiont > dans ‘loé: autres Btais.. ‘'Lous les 
princes, toùs les: peuptes de l'Europe eurent 
hofveur: de” ‘cet ’eflroyable assassinat juri- 
dique: (Ge magistrat même en eut des :re- 
inords; mai ik n'en: fat pas moins impitoy- 
tbe dans le procés du comte Eajli. . 


Lies äütrés juges et lui étaient: per” 
fés: de’ lu nécessité: des. supplices- dans 


les affaires les plus graciables; on eût dit 
que:c'était ant plaisir- pour eux. Leur ma. _ 
sème ‘était qu'il fmt toujours -en croire Îles 
délatours plus que les accusés: et que s'il 
süffsait de ‘nier, il »y-aurait jamais de cou- 
pables. Ils oublisient cette répense de l’em- 
péreur-‘Juketle-Phifosophe, qui avait lui- 
mème rondu la justice dans Paris: »S'il suf. - 
ÿfsait d'acouser, :$l n'y-aurait jamais d'inno+ 
MERS E —  . Don ce 
à aahiéhttntnnmemammts 4 25 16 + ". oo 
- } Ciaq voig-ont. dont suff pour condamuer un 
".. enfant aus supplices accugiulés de la torture 
. ordinaire gt extraordinaire, de la langue axrar 
,. Chée avec des tenailles, du poing coupé et 
… d'etre jeté, dans. les flammes! Un enfant! un 
“7 petit-fils d'un‘ lieutenant- général qui avait 
| Dies éervt l'état ! ét cet évènement, plus hor- 
site qüe toût ce qu'on a ‘jamais rapporté ow 
+ “invente sur les cannibales, s'est pau chez une 
*<. padon- qui phssë. pouf. éclairée et humaine! 


4 


-+ 


D 





L 


45 Hofaltait lire 4 relire unter énernto de 
papiers, mille écrits confæadietoires d'opérs- 


* «oné:qnilitairen, faites datis, des: heux dont ‘ 


Ja position "et -le, nom étaient ‘inosnnes »atix 
‘magistrats > des ‘faits -dént sl. leur, était :2m- 
possible: de-seifarmer une lidia.-exnete ; des 
ancidents , des objections, des réponses qui 
<coupaisnt.$ tont moment.le: fl: de l'affaire. 

- Il:n’eat pas possible que: dchaqné : jhge :exa- 
imine. par lui-même. toutes. oes. pièces :. mmard 
#%n raurait. la ‘patience : de Les lire, -:combien 
peu. sont en1état dé déméler là vérité. dans 
eetio maltnude der contradictions On s'en 
vepdse presque  toujonrs. sar le-rapporteus 
| dans des affaires compliquées ; il. dirige des 
#pinions} on l'em.otoit sé la, parole; ‘a rie 
€ :la'imort,. l'honneur et l’opprobre sont daus 
se. main jeu cha » l 
- Un avoeat-général, ayant lu toutes les piè- 
ces ayëc une.attention ‘isfaticable,; fut .plei- 
nemeht €onyainen -fue:l’acensé :devait ; être: 
abadus. , C'était M. Séguier, de la même .fa< 
mille que ce chancelier qui se ‘fit un dom 
déns l'eurore des belles-lettres ; enhivées. 
trop tard en France ‘ainsi que tons les artss 
homme d'ailleurs de ‘beancéup ‘d'esprit; : et 
plus éloquent- encore que le rappoiteur, dans 
ur goût. différent... Il était si persuadé de 
Jinnacence du.-comte, .qu'il. sen expliquait. 
hautement .dévant.les.juges-et. dans tout Pas 
. ris: M. Pellot, aneien.conseiller. de gtand'-. 
chambre, le nee ipeut-êtré le ples apphqué-. 
5: s ak! LEA co Wé 


sr Ÿ sr ta : 
s , 





L 855 | L : 
t dwplus grand: sent" fat sontièrement de 
‘ l'avis de M. Séenivr.” SLPSE) TÉL ALES + 
0 On: a'-cru--duede'paælement, ::spvirpar'sés 


fréquentes querelide aveu: dés vffieiets-ghnd. | 


Taux. Char de lui anhoñcer iles ordrer: du 
moi ; evilé”plus d'une fois poursu’résifance, 


1et résistent toujburs;:dévent enfin, samsipres | 


que de savoit, l'enntmismaturel do:tout mi 
Ktairer élevé an ligaité , ‘pouvait goûter ‘une 
secrète :satisfhctionen: déployant: son’ Jutorité 
sur an homntie qui avait exercé rünrponvoi 
… Sotdveraini? El hatnëiant &n Joirtows-les come 
- tmandants. Æniad shroue) "pas 66 sentiment 
- sâché au 'fonil ‘da mans hais cent quai: le 
soupconrient pearent'hptse pas tremper. : :: 

: Le: vicé-roi' dé linde françuise-fut;: après 
plus de cinquante’ ans: des serviuls "condamné 

à la mort, a l’âge de soixante” et huit uns 
nr ÉPO6 SON Sinon cine en me nf, 
Quand on luispromnentsotinamôt, "l'excès 
de: son indignation ifut:'égatràcelmi dos. 
surprises - H. sémpærte, côntie ‘seb'jdges; ainsi 
qu'ih s'était emporté: contre: sd9 aëcusateutis.;1 
attenant à: la mMdin. un: compas ‘qui lui avait- 


servi à ‘tracer dex-cântes ‘géographiques dans. 


sa. prison ,: til :s'en-frafÿpa vers le :cœur:: le 


comp: nv pénetra passes ‘pour: lu ôter ‘ la; 


vié. :Réservä à la perdre-:sûr: Féchafaad,: 


*« 


ot le’traîn#: dans :un tombereau de: boue, 


ayarit dans-l&-béachean large bäiHon::: qui, 
” débordant'bur-:lès lèvres -t: défisurhnt/son 


visage; formuit üh ‘spectacle :sffrotx: Une 


‘curiosité cruelle attire. toujours une foule 


256 


de ‘‘igeñs dei tout” étut : à x ti spectacle 
Plusieurs. dd'se: eaneruis” vinrent ef: jouir 
et pouvsénent Fatrocité - Jasqu'al'inqulier 
des ‘battements de mains. :: On’ lui Dao 
saisi lobquohe.;. de upeur. que-:en ivois 
s’élevât contre ses juges sur l'échafaud; 
er: eu'étuni si-vivemontpérsuudé ‘de: Sbtt : ân- 
netence ; : n'en, persuadét:: depeuple:: “Oe 
tombereau, oe :bâillon:souterèrent:-les:esprits 
detow' Paris; et:la more: de: Fiafortuné He. 


les: réroita . phe. : NE JO tottreat sit 
:--“'asrôt portait: que: vEhems Atthar ‘Half - 
sétuit co “À étre déeupitér: comme dû : 


sent aMciat let convainen d'avoir: trahi les: 
vintérêts dé vel ide:l'étatr et de sompiia" 
| séuie ‘des rudes; d'abus d'autorité ,‘yexations: 
On jo, cas. me ': n ! es 
n'a déjà remarqué: à # quetcésm 
trahir. des iintéréts ne signifient: Doit ‘une perd 
fidie ; une tuahisôn formelle j''un::prme" de: 
lésexmajostéy en: un met” la; vente’ ile Pondi. 
chéri aux Anglais, dont en l'avait ‘dés 
 Cusk ‘Erahis: les Aetéréte de” quélqu'un, 
voœut diro': les. nial: menager, Îes mul cer. 
duire. Il '-était : évident que. dans rtout: cé 
proeès' il n'ylavait pas. bre de” trahisow 
ni-de péculat.  L'ennemi implacable des Au; 
gläis; qui des /brera toujours, ne: leuk uv. 
pas vendu la wille,:.:S'il Farait” fait; vont de: 
sassait ‘aujourd'hui. De : plus; 1les- haghaiss 
n'auraient pas. acheté une ville qu'ils étent … 
sûrs de: prendre.  EnfiwLalh aurxit jomi:8 
Londrès:.du. fruit :de:vas Fréhisoe -et ne: fèts. 


vd 


Li 











| 


359 
ù pes veau: chercher la mrt:en Franee parait 
285 -ennemis : À l'égand du péeulat,. -commtf 
_ Mine fut jammis ehargé::.de. Fargens.-du «roi . 
ai dé celui de. la,.oompagnie,:.enne peux 
vaût l'ançusen de: ce - vrimei, quon dit. trop 
comDHé,, : mate ot ut Pt acteur Midi sé Jr 
.. Abus: d'autorité, vexatione, exactions, sent; * 
aussi des termes. vagues et éqnivomies, À La far. 
ver desquels il: n’y a. point de présidial quine” 
pôt eondanmez à mont. uv:sgénérel; d'armée, 
un maréchal de France. Il.faut une :les: 
précise “ti des preures précises, : L 0. géné» 
ral De Sa ‘Sans Route trèmrs il, de ; s0n 
awiorké, en: OntrAgenné: d6:. paro es: quelques 7 
offieigre, eù manquant d’égards; de airoom: 
Speacton, de ‘bienséances imiais-:comme il :my: 
à point de loi qui dise: »Tout maréchal de . 
vFrince,: teut; general d'armée s: qui' sera: 
»brutal, aura la tête.tranchée, « ‘plusieurs pans: 
sonnes., imparbales | pensérent: que: eétait le :: 
parlemünt qui paraissait rabmser dè::s0n aus, 
tort. 1-1. js. eut, vu ooeno 
Le mot: d'exactions. est endore. us; terma:s 
qui n'a pas au sens. bien déterminé. :Lalli:7 
à avait jamais imposé une eontributiün d'am: 
deaier ni sur ‘les’ habitants : de. Pondichéri,:.. 
ni aur-le conseil... R ne-.demamdaimêème j8- : 
hais au trésorier, de. ce..cbnseil le payement. 
de-se3. appointements ds: général : ‘1. conmpe; 
tait. le: récevair à: Paris,tet il-.n'y-requt -que. : 
la #mOkt, o: TE tedio Téeet "L 
Nous savons : de. scienve certaine . (autent : | 
qu'ilieæ permis de ‘peononcer.:ce -met:d@& : 


_ 


dd 


CS 


0 | 60 

. jeerhsine) qué trois jours aprês se mapnt, un 

boue. trés-cespectable ayant demandé à mn 
sdes : principaux juges "0 quel. delit araÿ 
porté l'arnèt:, all n'ya peint se, delit pari 
‘soulier; sépondit le juge en. propzes rails 
sso'estisur l'ensemble de sa conduite qu'on,g 
assis: le. jugement. Cela était, W'ô8 » Vrai; 
#mais..cont inoongruités dans la. conduite, d'ug 
homme en place, cent. défauts, dans le carag. 
sère, cent.iraits de. mauvaise, humeur, ml 
ænsembla, ne compnesient pas jun crime dk 
ge du dernier supplice . S'il était permis 

e se battre-contre. son généra), sil füt mort 
dans no. combat. de la main des, officigra 9% 
tragés. par lui, on eût.bpu: ne .pas, le -plain- 
dre ; mais .il ne! méritait pas de mourir du 
glaive de la. justice qui ne çoùnaît nj. haine 
 ni-oolêre. On peut -«sauner qu'aucun..mili- 
taire ne l'eüt accusé si violemment, s'ils 
äfaïent prévg: que leurs plaintes Je cogdui- 
ysient à l'échafaud ; ,au contraire. ils, l'a 
raient excusé. Tel est le. caractère des. 
ficieus français. . °. . Lee 

. Cet arrêt semble aujonrd'hnji, d'antant plus 
cruel, que: dans le temps même où l'on.ay 
iastrüit. ce‘procés, le châtelet,. charge.;par 
ordre du roi de punir Îes Foncussions .évi- 
. lentes faites :en Cendda par des gens ‘de 
plume, ne les ayait condamnés qua des re- 
-‘æitptions, à des amendes et à des bannisse- 
ments, : Les magistrats du châtelet ayaien 
senti ques ‘dans l'é 


tt. 


L ques ‘( étes d'hnmiliation st de 
désespoir où la France était réduite en ce 


\ 


ee 








61 De 
t6mpf mhlkéureux, ayété perdu?ses troupes, 
sés vhissé“hx, i0h/hrèèat| 6 "eCmEnonce; 365 
éblônies, sa ‘réputètions en; n6 -Rd'serait sièn 
réndu detout ’éet4l, ‘en : fdisant pendre: ‘dix 
éù dodzétouipabies gui, “étant pbint payés par 
. An'gotvérienient dors obéènd, Métaieatpañés 
var eux-mêthes, ‘Ces acctisés n'#faieht: poimt 
bontre’ eux’ de cabales’ et'H° y'en :àvait une 
acharnée” et'térrible’ contre ‘an Idändaîs qui 
péfaissait avoir été bizarre, capricieux, em 
porté; jaloux dé: Fi fortune 'd'attrui,- appli- 
quié ’4 son intétét sans : douté comme’ tout 
autre; mais poltit-voteur’, thais brave, mais 
ditaëhé -4'Tétat, mais iinôkent. :H: fallut da 
téthps ‘podr''que Hi pitié prit: M place de là 
haine! on ñe ‘revint’ en faveur’ dé. Lalli 


9 rad: 


"Ce qui contribua le plus'‘ä rétabtir samé 
moire ‘dans le‘PuBlic, :c'est’qu'en ‘effet ‘après 
bien’ des-recherchés, 6n trouva”qü'il n'avait 
laissé qu'une fortune médiocre. ' L'arrêt port 
thit quoit préndrdit sur 14 ’confiséation ’de 
ses biens. cent mille écus-pour les"pauvres 
de Pondichéri. Il ne se trouva pas de quoi 
payer cette somme, dettes: préalablès acquit- 
tées; et le conseil de Pondichért ‘avait, ‘dans 
ses requêtes, “fait motter ses trésors. à"dis 
sept millions. ‘Les frdis- Päutrés ‘intéressants 
étâient ses parénty: le roi -léür‘äccorda ‘des 
grâces pui ne réparèrénit pas Îë malhèur' dé 
la famille. ‘-La’ plus grande grâce -qu'efé 

Voltaire. Tome X. | 16 





AN - 


ga 


cs t , État, de. faire xeroiE n#5L État pos. 
e procés PAT. ya autre. parlement, ou 

| en faire, remain Ja dégision à, ST çonseil : 
de guerre, aidé de, magistrais,,4 .,: +. Hu 

Il parut eufin, aut, OMFRES. Sages ti 

eue que le sandampetion, 44 gugrel 
li était un, de..0rs, meurtres. omi: Avec 
le glaive de la justige... .aest. paint de 
pation civilisée chez qui les lois, faites our 
rotéger l'innocence, naient sergi, clque- 
ois à l'opprimer. .C’ejt un malheur attaché 
à la nature humaine, faible, : passionnée, 
_- aveugle, Depuis le, spanlice. des templiers, 
point, dé siècle .on..les.juges . en, France 
:. naïient. commis, plusieurs , de, ces, erreurs 
” meyrtriéres, Tantôt. c'était. pne loi. absurde 
et barbare qui çommandait. pes. injquités sju- 
diciaires, tantôt, était une. Jai. sage. quon 
pervertissait #): EE 
—r——— ; 

* La ‘maréchale d'Ancre “fat” accusée d'avoir , Sa 
‘crifié un coq blanc à Ja lune, -et brlée çomme 
‘sorcière. 

On prouvé âu ‘euré cles qu Mi âvait eu 
de fréquentes conférénees avee’ le ‘diable! ‘ne. 
des plus fortes charges : conire Vaim ‘était 
qü'on avait trouvé cher lui un grañd ‘œapaud ; 


et en conséquence il ft déclaré sorcign- .et 
athée. ‘ La 

Le jésuite Girard fut accusé a avoir ensorcelé 
La Cadière;, le. curé Grandir d'avoir tesorcelé 
tout, un couvent... . 

.. Le parlement défendit d'écrire contre Ari- 

stote, sous paine des galères. 

Montécueuli, chambellan, échanson du dauphin | 


+ 








°. 363 

1 QuMl'sbit pérmis de remetiré ‘icl'#6us les 
:: yeux’ te que nous ‘tons: dit’ hutréfofé, me 
si-on avait! différé les supplices ‘de Ia’ blu- 
art des homméës-en' place ; Un: seul’ä péine 
rt aaräit été exétuté.- La” raisbn ‘en'‘ést} ‘que 
* ‘détte: mênredlatare “humaine, cruellé tihad 
+ éllé’est-échäniffée, -révienit à la douceur l0rs- 

*; du'elle' se 'refro ide. ot tt Te, 
RE TE « CS 


PAT OO 25 
« . 


’ M. . TS | : ‘1 : ‘ { NCA < 
.*" Ann XX, ‘Déstrüétion'de la compagnié fränçaise 
CN sol. 1 2 , . ., , 1. ." :? Ne “45 


*: j ce "des Indes. Le, | 
ee : “iT DA) OP A CE 9 tn | 
… *: Ld-mott de-Latit lie. réndit ps” la ‘le ‘à 


4'la' éompagnie: des Indes: ellé né fut qu'ne 

‘ - erhæuté! inutile. “SST ést triste’ de: s’en’ pet- 
. mettre de nécessaires, combien doit-où s’abs- 

tenir de’celles qui ne-$ervent qu'à fäire dire 
. aux nations voisines :. »Ce” peuple, auparavant 
- généreux etredentable, n'était en ‘ce temps- 
là dangereux que pour: ceux .qui le ser- 
e pyalèmt», UE, et +. | 

.:. Cë”fut depuis un grand. problème à Ia 


_— 


cour.dans: Paris: dans les provinees mari 


times s'panmi les négooiants, paræmi les mi- 
«mistres, s’il fallait-sontenit: ou abandonner ce . 
10adavre à deux: têtes; :qui-avait fait égale 
mentmal la fois:le commerce et la guerre, 


she papregemuques Û ue Jai 24: 
Le Al 


Frantois, fut vadamné comme séduit par l’eme 
pereur Charles-Quint pour empoisonner ce jeune 
prince, parce ‘qu'il se mélait d’un peu de 
Chimie, Cas exemples d’absurdité et de barba- 


-1,!. Ti sont innombrables, _ 
16 * 


Û 
lé 


ÿ 


| ” ° 864 : 
:.t dont:le Corps ptait,, compesé, de meñbres 
ni changeaient, tous. les: jaurs, Les. mi- 
_.mistnes qui panchaient- rs pgue cpu ur di 
. dtar som:pririlège exclusif, érènt la 
| une 48:M, l'abbé Morektet, à lai vérité JE 
:.Sengié en: théologie, mais! homme. três-in. 
Se d'im-esprit.het:ed- méthodique, plus 
propre à rendre servide .àvl'état;: dans des 
affaires sérieuses, qu'à disputer sur des ffa- 
daises de l’école... Lipronva:qne dans -lietat 
où .se trouvait la-gempagnie, il. n'était pas 
ossible de. lui conserver .un privilège qui 
“Earait'rninées vonliipéoupoirteresdi. nil 
“tüt:falln 2e loi:ensjarhaslideunpr, > Oétai 
_#hre, en, effet: que .kes Françaisisest dans ‘our 
.paragtéré,.ft-trop-s0ouvent.dans. leut gouverc 
-Dement} .quelque ehose.qui ne deurpormét 
* 14. de former. de,grandes. asseistions' ben. 
-reuses;.car les, cemphgnies anglaises hollan. 
-djuises ek,mênte ; dangsesu prospéujenh avec 
leur: privilège exclusif. , Il fui .prouvé‘que 
_Jes: différénts, nnistoress «depuis t1v725. Xus-. 
.* Au. 1789 . avaient. .fonrui:à :.la :compagai 
ÿ de Andes, aux dépens. du::#vi.etge Fétat, 
NN da.somme, étonnante de:trois. .eent. guitente 
£& saize millions, ;8a04: qée.. jamais :elleloût- 
Bu.payer ses, actionnaires dû pradäitrde son 
commerçe, comme og! ve peut troplezredise.: 
Enfin Le fantôme de cette compagnie, qui. 
avait donné de si grandes. espérances, fut - 
anéanti. .Îl n'avait pu réussir par. les. soies, . 
du cardinal .de Richelieu. ni par les libére- 
lités de. Louis XIV, mi par celles, di duo. 


â 








806€ 


d'Orléans, ni sdus shûcun dus ministres de: 
Louis XV. H'fallait':cent milisoné pour lui’ 
donner 'ane' nonvellé existence: et cette:coms ” 
pagaæie: aurait encore -étéexposée à les perûre: . 
Les iachonnaires‘et tes-rentiers continnereñt:à. 
être : payes sur! la: fermerdu tabac ;" de. sorte: 
que-si‘lertabae passait de imoôde, la banqué: 
routerserait inévitables is 7% 0 7 7 
L'La.compæhie ‘anglaise ,; mieux’ dirigée, 
mieux:.sécourue par des flottes’ maîtresses 
des mets, adimée:d'ut'esprit plus patriotiqué; 
Sest .vne au comble ’dé'la puissance et de 
—Jlargloire:qui: peuvent. être passawéres. ‘Elle 
à ex ’ses: querblles ‘avec : les actionnaires et 
avec ‘le douverneinént: ‘mis’ des ‘querelles 
étaient des: disputes‘ de'vainqueurs,' qui ne 
s'accordaielit ipas sur lle ‘partage des dé: 
pouilles; et ‘eciles de. la compagnie: fran 
caise ont été. des -plaihtes et des conis ! dé: 
véifou$, s'aëbwsant les uns les autres de 
. Jotrs ‘infortunes, ai niïkieit de: leurs: débris. 
On! a-vduluÿ dans te: périèntent d’Angle:s 


d 


tOrde , rarit céa lord ire :ét' à'ses officiers : \ 


lés -richesstsl imitienses acquises: par’ leurs” 


victoires, "Oh a ‘brétendu ique tout devait: - 


apparténis à Pétat'ét non’ à des particuliers »- 
ainsi que le parlematt :dé Paris semblait: 


l'avoir préjugé. ‘Mais la différence entre le . 


parlement Aägtiterre et: celui. de ‘Paris 
était infinie, malgré Péquivoque du nom: 
l'un: représentait légalement: }a nation'entièrt, 
l'auiré Était ah simplé-twibünal de jpdicatures;}: 
chargé] d’elireébistrer ‘tes édits des rois”: Le’: 


J 


* 


i 
4 


7 sæ | 
parlement anglais’ décida, “le ‘4 mai np : 
qu'il était honteux dé: redéinander dans Lon-": 
dres au Jord Clive et'à tänt de‘braves gens! 
le prix légitime de leurs bëlles actions dans: 
l'Inde; que cette bassesse serait ansst énjustet 
que si.on avait vouli punir l'aisivl Atwen 

avoir fait le.tour_ fu globe en vuiatiüeuri 

et qu'enfin le plus sûr moyeil l'efcouripgers 
les. homes. 4’ servit Îeur pütiie, ‘était dei 

_ leur permettre de taÿaïller aussi püur ens! 
mêmes. Ainsi il y eut'en ‘tout upé'diffèit 
rence prodigieuse; entre le soit de l'anglais 
Êlive et célui de l'itandsis LAÏN:t sis l'an! 
était vainqueur, et l'abtre vaintnt Tüh:s'étaité 
fait aimer, et l'autre "s'était fuit -détéstér. : 

: De savoir à-.péésént ce tjue‘devibnéts 1e 
compagnie anglaise:i de dire si elk-établiréf 
sa puissance dans le Bengalé ‘et sur: im! eôte 
de Coromandel sur d'atissi Hong Fondément# 
.qne les Hollandais en ont jetés ..&'Rataviaÿ 
ox si les Marates et.lés, Patanés, hop: agweri 
ris, prévaudront contré elle: gil'Angteteifé 
. 7 dominera dans Finde cowmie dats Amérique 
& septentrionale; . c'ést ce qua: letemps' Hbit 
. appreñdre à ngtre postérité :Ge ‘que -son$ 
savons de certain jusqu'a prédetit 1 e'eèt.qué. 
tout change sur la:tenre., ©" 311212 

‘ : f ‘ ,. sh . » ‘ 


opt 
, fi: 


‘ss sl... fase Verre D . 
…*. AT, XXI., De fé Science des Brachmaèes, ‘ "I 
ENT CE EEE ET RS DEEE 
“Gen an; comolation ‘de: quitter. Iei ruirréé , 
de. la: conpaguie fränçaise des Indés;.l’éthai : - 
aud sur lequel Jé meurtre de Lai fut'éote - 





867, €. 
. m8, -et les: malheurenses querelles de nos 
marchands et, de. nos offigiers. On. sort avec ‘ 
‘plaisir d'un, chaos. si triste pour retournet à 
DA contemplation philosophique dé l'Inde, et 
pour examiner ayéc atientipn cette vaëté ‘et, 
ancænne: partie: de. la terre, que certainement 
les prévariçatons.. du’ jésuite Layaur, ét és” 
. mensonges imprimés du jésuite . Martin , ‘et’ 
même Îles miracles attribués à François Ka-’ 
vero, appelé chez nous Xavier, ne nous fe- 
:ront jamais connaître. 
.. C'est : d'abord une remarqué trés-impbr- 
tante, .que Pythagore: alla de Santos au Gangë 
pout appreudre.:la géométrie, il y a environ 
- deux .œulle cinq, cents. ans au .moiris, et plus 
- de sept..cents. ans avant notre ére vulgaire, 
ai. récemment. adoptée par nous.’ Or cer- 
tainement, Pythagore aurait .pas entrepris 
va si Range vayage, si la réputation de la 
science. des brachmanes n’avait été dès long- 
temps établie de prpche en proche en Eu- 
. ‘wppe, et si plusieurs voyageurs n'avaient’ dé- 
1jà enseigné la route. ‘ 7 Te, 
: On. sait avec quelle . lenteur tout s'établit: 
ge ne sont. pas dès prêtres égyptiens qui au- 
ront .d’abord.. couru ‘dans l'Inde pour s'id- 
struire. Hs étaient trop infatués du pen 
qu'ils savaient. Leurs intrigues. ct leurs 
propres. superstitions occupaient toute leur . 
vié sédentaire, : La mer leur était en-hor- 
-roùr;..c'était. leur typhon, Nul auteur ne 
parle d'aucun prêtre FÉeypte qui ait voyagé. 
Ennemjs des étrangers, 1l$ se seraient gras 


| ‘868 | 
-somiles de: manger ana chtnil -folloit quiin — 
étranger se fit. couper .le: prépuse; pour être 
-edumis, à leur. parler; un. dérite ::nétait:pns 
plus ansocisble. LE PE cit: ŒARTIT 
+ Host wuaisemblable “*quR dea: meschands 
prohes furent des premiers qui passérent.dané 
inde, ; dont. ils élaiegh, Foisimss. >Jintérét 
pet -pina nor que. duffiences, 1} On albd 
* ahercher des épiotries. péndant des siècles, 
aYant. de ,cherchex. des, véritég, in 7 
; Nous .-avons..ebsergé;:aillenrs --que, does 
l’histoire .allégerique de: Jbb. *}, scrite en 
.axabe slong-temps, .avank.. le: Rentakemque … ice 
&ob «parle: du .cémimerüe ses Indes et dasds 
: toiles: peintes. ‘5 HE D ES a atlaut. CU) 
.-iNous arons:-raptiarté que. l'histoire ‘dé 
Bacchus, néon, Arabie, était fort antérieure: 
& Job... Son.voyage dans. l'Inde est ‘aussi. 
certain -qu’une,ancianpe histoire pent l'êtres: 
mais il. est encore. plus.certainquekes.krabes, 
‘Ghargèrent cet événement, de plut,de-fahlger 
qu'ilfnen-mitent depuis dans lauys mille etaane : - 
--Naüts, ill firent, de .Baachus jun, coùgmérant. 
.” spasicion “ délrauthé, ivrogne, magicien et: 
& dieu... Des rexons de lumiêne :19i sextaient 
dela iète, ane solonne .de fansmanchait.der: 
vaat, son armée pendant, la nuits il écrivait, 
8e; lois an eheman suvides tables, de merbrasg, 
1l traversait à pied la mer Ronge, avec une: 
-  miluiude Id'hommens de ‘femmes . et'.d'et- 
Fants ;: dan coup de baguette il faisait jaille- 
Len mms TE taper n° dd -. COTTON te TT 
7 " Chap. XX VE, v. 16. Pratt tt 





_— 


dl 1o0ber ‘ane fontaiue 1decvin il armôtait 

ätla fois. d'un: segl'mot'lx-lune qui marche 

æt le soleil qui ne: marche:'pus. : Toutos :ces 

merveilles peuvent être des fgures-embléx. 
æbatiquesÿ : rmuis Est diffcilo-d'en pénétrer 

de sens: : Gest mins quet:lèngnemps ‘après, 

les-Grets aymit'équipéun vaisseau’ pour ali 
lér:trafiquer: ew Mingréhe; leurs ‘prophètes 

poëtes embelliwent cette: entreprise utile, ét 

y mélant des oracles, des mirucles,. des demi. 

dieux ;: des’ hérde :et ‘dés prostituées. Enfin 

_ des sages voyagéberit pour s'instruire. _- 

5 Le :preraier: Quiioit ebnnw pour être vents 

chercher lusdiende dans’ l'inde est l'un de 

ces anciens Zerdust, que les Grees appelaient 

Zèrosstre: le second est Pythagore. M. Hol- 

well noûs assuré quif à vu: iéurs nome con 
sacrés dans. les annales des brachmanes, à 
la-suite des noms’ des autres disciples ‘venus, 
& l'école de Bénerës, -sar'la: frontière septens: 
tvidnale : du -Benbale. #ls ont aussi -danÿ: 
lowrs registres lo nom d'Aléxandres mais il: 
eit:parmf les destracteurs, tout grand homme - 


ail étaits- et les: Pythagore «et les Zorosstre: 


sont 1 les anciens précepteurs du genre ? 
humain -qui 'étédièrent ‘chez les 'brachmanes, : 
et qui rapportérent. dans ‘leur patriè :le peu’ 
de: vérités et la foule -des ‘erreurs qu'ils” 
avment appriies. - 11 7 


de 


‘-Nons avons: déjà vecennu''que Tarthmé. * 


la’ géométrie, Fastronomée étrient. ene1 . 


+ 


scignées ehez les braclmanes.: .Les-deuse- 


# 


- 





| 370! ; \ 


‘signes, de ‘leur addiaque -et leurs uingt-sqpt.r 
“chnstellations ‘en . sont. une preuve évidente, 
‘ Les brachimanes connaissaient la .précession . 
-dés équinexes ; de temps immémomal, et ils” 
‘sel-trompèärent: bien. moins que Les, -Gtess,., 
“dun letir.calqui; car <e: mouvement. eppar, 
-rœit des. étiiles était, chez .eux, etest.qnçgre: 
‘de eisquañte -quxtre segondes : par : ans,sde, 
sonte que tete. période était. ponr enr ;de, 
-quatre mille, ane, .au lieu, que les Grece, 
ha rent de trente-six mille. Elle est chez 
nous de ‘vistafaq mille: neuf eat vingt ans; 
-ainsi les brachmanes s& rapprochaient plus 
. dela vérité .que-les-Gress, qui vinrent long- 
. temps apres eux... : f- 
+ M. Le Gentil, savant astronome, qui a de- 
meuré’ quelque ‘temps ‘à Pertdiehéri,-a rendu 
Justice aux brames modernés, qui ne sont 
le é Tes’ échos ‘des ‘prémiers rec Diansse ti 
éd. trés -itgéttensentent résplu: le: probième.:dé 
H'durée di Monte; :fiée par'ices änoiemi 
philosophes de l'Inde à quatre millions tnûsp 
ent: viipt-mille ‘ans; dontt'il ‘y a trois séile 
Kons'haït cent qutre - vingt- dix - sep£: mille 
huit cent “quttié-tingt-uh d'écouiés :.en l'at 
1943 ‘de rotre‘ére.i Ainsi notre monde nans 
rait plus que quatre cent vingt -deux mie 
dént dftneuf'ans'à smbsisteri :: 
M. :Lèe Gentil s’est très- bien’ - aperçatqu 
ce nombre, qui semble prodigieux, et qui 
n'est rien par rapport: an temps nécesn 
mynt, étrnel;: n'est: qu'une combinaison | 
révolutions de l'équinoxe, à peu prés cgyune 





| - 81; 

la ‘période fatiënie de Jhjes Svali ? à 
est ane 'mulfiphoution des : cycles : ge we 
par ceux de: la' here 'et' par l'indietion, .- 

cMdis en même temps: M. ke Gentilrn ré 
cént 'avée adtmiration' ‘la: volente dessbraths- 
métis, et'Fimmensité des temps-quiil'faltus 

à ces Intlens Pour. parvenir à dés coinaien 
sithicos" “doht! les :Ohihivis' même ‘dloutissmais 
eu l'idée, -Et'iqui ont'ét6 inéonnwes à 
etàla Chahie qui'enssigrar Égypte si 


gain docuit Babylon. Æayptvs Achieos,. 1, | 


HUE he bnti monte té ce Hits cl os) pce 


AM CAT Dé 14 Religion 4e Brdtlimabes: ‘el sav 
_ tout de F'Adoration d’un  ééuY Dial QU AT 
ot ; 0 hui rs 
| Le gauvernemant “cinoës agGusé, dhésme. _ 
#1. # r it 
Lac théngonia den. brachnanen F auto 

dans des. temps qui, doivent. encore, Pia 

étonnex L'espéos, kamaine , sont la, vie. n'est 

Lere-mu AUIRS ut à :: 0 Las 
M. Den ,_ M Holweell | «sont d’ 'aecord, | 

Ésrposiian- de et setiqie. thfoganie : F 
Tous. deuxsavaient, la laugne sacrée. . da 

hanscrit, où sansori; .ious, deux. avaient de, 

D ASS EL: Sr Vôn 5e ni ENITT T7. SCA RRREONITETE TJ 

*) On en trouyæa. quelque. choge dans. PEsal 
5h: SUE les, Mœurs et l'Esprit des nations: qui 
jun Cest surtout chez messieurs Holwell et ‘ 
nu w'il fut s'instruire. Consulté aussi les’: ee 

* cieuses réfletions de M. Siiner, duns' soh 

‘ue uk fes Doÿrhés dla ‘téternpsrecst! ét: du ns 

ere pop te 91 fapuas ed 4. oies x 





meuxé 1566 pt: dèns :ke1Bengalé,--.où :la 
premiére école des brachmänes sabaiste ep 
. OT@. si er: 
s 1,Ces!; deux hémmes, égolement atesälAn 
giaterre per leurs services, et au: ‘germe hu 
mai por: laurs 1lécouvertes,: vanvisnneat de 
eenqne -aobs.avem. dit: et: de- ce 1qne:moes 
ne: :pouxohs anoprrépéies ;: qnè-:lesr brames 
Qut:ediisemmé: des -divres éomis rdépriis prés 
de:cinqiatille ,sonées , lesquels prenvent::née 
cessaement:une : ‘suite s''prodigiense de siècles 
récédents. : . à ns 
ex les: Indiens aient toujours: adoré un. 
abieu:;::anti que les: Ghinoisy "6Rs: une 
vérité, incantestable. : On, n'a.:qu'à; lire le 
premier :attiele.. de Fancien shastz traduit 
par M'Holwell: ‘Ba -fdélté-rde ‘a traduetion 
est reconnue par M., Dow, et oct area \a 
d'autant plas de-poids que: tous. deux di 
rënts-sur1quekpes. rautrés ‘articles Véici 
cette profession de‘foi: nous: n'arens:point 
sur:-la:'terre d'hommage plus. aatique rende 
à x Divinité, 

:#Dièe: est “célui ro ft toujonrs: de créà 
»tont ce qui est;iné sphère parfhite, ‘sans 
commencement ni'fih, est sa fäble-image: 
»Dieu anime et gouverne toute la création 
par ka providence générale ‘de ses principés 

»invariablés.et étérnels. Ne soride poiñt la 
vnabure de l'existence”-de ‘celui: qui fut roue 
xjours; . cette recherche- est vaine et çrimi- 
selle: cest:assez-que jour par jour ébnuit 
»*par nuit ses ouvrages t'anunoncent sa sagesse, 








sisa: puissance ‘ét sa.-miérieonde. * Fâtlie d'en 
RE nt “+ un ut OÙ D RS D 
and nous écririons mille pages suv'Üe 
._ “simple passage; selon :larrméthode!.de: nos 
votmmentateurs' d'Europe, - nets my "aÿoitée 
: #hous riens nous ne :pourpions que l'affaibhir) 
. Qu'on spnge seulement que dans de ‘68mpfs 
“enr: ce morceau: sublime: fut éurit, "les babi 
tonts de l'Hurèpe, qui: sont ‘aujomrd'hai fé 
- shpérieurs'iau: reste’ de-lx' terre)  désprutuient 
leurs aliments -aux ‘animaux, et: aparent:"à 
‘peine u% langage grbssier, ‘sir ter: 
- “Les Chinois etalent, ‘à. peu! prés’1dans ce 
‘temps, parvenus à)laimême doctrine"que les 
-Indiens. On en peut juger: paris déchara” 
tion. de l'empereur Garhi, tirée'des anciens” 
livres; et'rapportée üans la comgilmtioh de’ 
du Halde#h.i ‘© -. : 
+ #Âu vrai principe:de-toutes chotas.æÆ.: 11e 1 
. > #'n'a point eu deicommencetrenti-et! 1 
wn’aura. point’ de: fin. .‘Il:a produit. toutes: 
væhoses-dés-le commencement... Gestiiui: qui 
vles gouverne. et qui en est: le! véritable : 
sSeigneur. : 1} est infiniment hon,'-infniment 
»jusie: il éclaire, il soutient, .il règle tout: 
-‘pavec:üns- suprême : autorité “et :wnë s0uwC- * 
sraine-justice.« ce 
:’,R'empereur KHien-Long s'exprime : avec:.la” 
même energie dans son!poëme de Moukhriers!; « 
composé depuis. peu" d'années, : :Cd: poërhe: : 
. ". .…. ; 4 es eo «tt: Mu Lors 
" 5 14 


. Page 43, edition: d'Amsterdemm.; 0:15 4? 


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É € 844 | | 
 igatbsinple::41ccéËBre sans EMhoiMéeié les 
bienfaits de Dieu et les benutés :de Jai: :na- 


|. itureu Cobion:d'ouvragés'meraux-da Chine 


-."s'a-tolle pas desés premiers empeveuts? l'Con- 
+ .Énoïas était ice:- roi d'une, grande province. 
2. Awbonis- ôus: part nou beausoufrd'romines 
pareils? : 9 10810 
“rm Quad de: gedvernement éhinois nhurait 
: Amontvéi d'autre prudénce.'que-dalle- d'xdérer 
.sutiseub:Dieu. aus superstition, ei:-d6 ‘roûte- 
air toujemis : les ‘bonges ‘hui vêvémies es- 
quels il abandonne la:populaée,-il méritétait 
.:nasiplus-sincèrés respeets:"Ndns-he phéten- 
donus-point inférér -de'lä que ees ‘Anti 
. «Orientales Femportent-sur nousdans les stten- 
ces et 'dahbles artf que--leurs - matkémati- 
… siens aient fgalé Arokrimède et Newtohs. que 
. leur : arehitecturé: 56it. comparable ‘à Saint- 
. Pierre: de: Rome ;: à: Saint-Paul: de. Lonûres, 
…à k façade: du’ Louvre; que leurs puëes 


_…approokent.de ‘Virgile et de” Ragines ue 


leur musique soit aussi savante;! aussi''Mar- 
mônipuse que la nôtre: Ces peuples’ seraient 
-anjourd'hui: noû écoliers: en-#out3: rais ‘ils 
ont été en tout nos maîtres. __ 
Les monuments les plus irréfragables sur 
. Tuxité de Dieu, qni nous restent des - deux 
«+ nations les plus anciennemeñt policées de la 
ferré, n’ont.päs empêché nôs disputeurs de 
” l'occident, de. donner à des gouvernements. si 
Sages le nom ridicule d'idolâtres. Ilsétaient 
. bien loin de l'être; et il faut avouer avec 
le père Le Comte, »quils offraient à Dieu 











! r 375 


, 

4: vun.æulte pur dans les plus iancionsremples 
de l'amivers.« 1 2 tes eh fe teur ne 
+ C'est-ainsi. que. les, prémiera Persans : ado- 
"..æéreust.un seu) Dieu ,doat,le fe était l’em- 

.;blème. comme le:savant Hyde , l'a; démoitre 
- ..daas: un lisre. qui. méritait: d'éuæe: mieux 
 digére.  Seigtt} 
., Crest ainsi que les Sabéess tecortfurent 
..-@ssi, un Dieu ‘suprême. dont :le, soleil -etiles 
…,-#toiles étaient. les: émanations, comhélepronve 
le ssge et méthodique ‘Salles,le sèul bon tra- 
.… ducteur :de l'Alcorani -.." :.: 
. 1 Les. Egyptiens, malgré la conséerhtian : de 
Yeuxs bœufs, de lTeuxs chats, de leurs sinkes, 
. 4e Jdeurs crocodiles: et: de: lèurs :nignons; 
malgré leurs. fables d'Ishet, d'Oaireth et de 
T'yphon,.adorèrent. un Dieu suprême, désigné 
. pæ une sphère posée.sus le: fréntispice de 
. leurs principaux temples. , Les] mystères &É- 
.gypte, de Thrace; de Grèce, de Rome; eu- 
rent, tanjours. pour objet Jadoration:;.dun 
feu Dieu. ,, PT CE ET CET CE 
Nous .ayons rapporté aillèeure:mille preuves 
. de. catte: vérité evidente *},. - Les Grecs. et 
- à > r it 0 LA N n ce y 
,: ) Voyez la partie philosophique de cétte éditibn. 
Nous citerons ici un passage: de. Sépèque qui 
confirme ceîte opinion de M. de Voltaire; ,et 
qui prôuve combien ceux ui ont accusé jes 
Rotains de polythéisme'üu d'fdolätrié ont eu 
"4 ignorance ou de mauvaise foi. ‘ Dans toutes 
*_ les nations un peu éclairées, les hommes d'un 
‘, de to Du dd . 


L ) v,ptt 


# 


sn? 


LE 3: r'{ To sun 3h so TE 
les Rormnine, -ensadokentsle: Bien:strés ben 
gt rés-grand;-méndaréntialmsil:hetrs boum 
ges. à.-vm: oder Gers 1lariaitéso socbn dires : 
mais nous répétenihs dei æpeib:08t. anniei ‘de 
Bios tint o ohirO b éssodq oeil eni 

TT to quismorotiqet sb noigiles al 


état superieur au peuple ont reconnu un Dieu 


. ‘suprème. E A 
#., Ÿ «hQCs quédens, Knedifenus ( 
Ju. ua po. rt in, FETES. Mg 


ser? :mitere maqu, fylninqs. sd eunden: quén nas Jo 
Ve, inteligunt Cystoder, 1 restoremqua, Hiver, 
janÿnum ac spérituny rmuadqu” fujus paris :gomi- 
nym' ef qrijficemn RE nomeg omne ,coppeuifs Vis 
…. . der tu vpogre nan ejrabiss ia pet # quo 
| suspensh sunt omis çause cansarmme 1.#is il 
.  dum, propi  dicere? reste dices; .48. enim 
.,.84jus,, çpnailio., laut. gundo .providetur, ut. éncon- 
Jun FSU eu ff, asus quos explicete Ki: lus nu 
…. (ra .vorqreÿ, ON. peféylis j...es£, em .eR quo 
pu. PGO SU. «OH FHAÎUS: APT qu iviqus,, As ie 
vin npocEre nuurdyn ?. non, J uleris ; ipse <nim est 
» , um, quoû, vider, LOfLS . SES ‘partibüs , indie , a 
Le qutinens vi sue Men. Etruscis quogue vi- 
Si, sum 48. € ideo furing d..Jone. rat diterunt, - 
| ‘Quia sine illo nilul gæriur. Sex, Quest: mask. LE, 
., Chap.: 45. L OAATTA ittie ti! (gg 
»lis n'ont. pes, eine, cru (les: ançiéos) que le 
He si; lance, M foudre ;fût..celui. qu’on 
_adore. le, gapitot e.et. dans le putres ,tem- 
AE ju. ont Jepné lo mymeyu upiter,que nous, 
"de sphypillent, et qu bgpserynteur de. Lumivers, 
E ime_@ d'esprit.duprandtohte, Parrhiteqe et 
Boite: de ce ‘grand édifice du mogde ; ,enfin 
ua étre a i tous les noms ronviennent. Vou- 
les-vous don eler le Destin ? vous ne vous trom- 
< - 





x 





#7 / 
surde de leur meprocher Midolitrie, parce 
qui ile :retonuatissaient: «des êtres, NE | 
d'homme, -eb-subisndonmée.à: ie, :quil sérait 


. injait:de-nous:acciserd' étresdblétees, parce 


Le Cet) ET 5608 
, . . 4 <* - 


que mans xénérons les saints! *). 20 1: 
Les: Métamorphoses d'Oride n'étaient poirit 


la religion .de l'empire romain ; et ni Ta ÉTeur 
cent Emo ?: ue spot 05 LION TS DOTE: gr 





#4 LES 
A+! 
« ° Î 


c  perer par: ét: de lui que tout: a en [+ EL 
«+ ‘dl cause des causes. ‘Vouler-vouÿ à nomme 
la Provilenee ? vous aurez ‘encore raison; s'est 

duf dont la sagesse pourvoit à tous les besoins 

‘du inonde, y entretrent l'ordre, en dirige les 

*:* snoùvements.'” Voulez-vous Jui donner lé” nou 
“#9 de Natuhe? vous ne seréè Pas ‘répréhiensible; 
‘15 “est lui qi à donmé le naissance à tous les 
7 ‘éMes;'e/est son souffle qui.noës anigne. Vou- 
| Jer-vous ‘enfin Je désigner kous lo nom général 

de Monde? te ne. sera pag gpn iplus uné -er 

+ eur; le grand Tout que vous voyez n'est que 
i-même ; il est disséminé tout entier dans ses 
propres partiés et'se soutient par sa propre 


4) , 


"4 iergie. Les Étrusques ont pensé comme nous ; 


et sis ui: ont attribué Fémission de H foudre, 


C C'est qué rièéh' né se ‘fit sans luté (réduction 


: de". de ?e Grange.) :: ! 
” Que poutraient en effet penser. des Chinois, des 
: Tartares, des Arabes, des Persans, dés Turcs, 
s'ils voyaient. tant: d’6 s dédiées à saint Jan- 
vier, à saint Antoine, à saint François ; à saint 
Fiacre, à saint Roeh, à safnte Claire, à sainte 
“Pesenés” (2 à pas üne au maître d 4 là" natüre, à 


['Pessenée suprême &. utiVersele par qi, gous 
 wrons 


+ — 
Ç &. 


{ 


rt 


- des saints, mi l2 Pensez-yÿ'bien, ne sont: 


roligion -des sages éhrétiens. . …. 
…Foutes les natiens-ent toujours. élevé les 
nes: contre: les: autres: des: acvusations.-fon- 
dées eur ligaorence et sur la mauvaiss fai. 
On a-hautement imputé. l'athéismæe au gou- 
vernement chinois ;.et les ennemis des jésuites 
les ont accusés de fomenter l’athéisme à P$- 
kin. 11 y a sans doute .à la Chine et dans 
inde; comme-hilleurs, des. philosophes: qui, 
re pouyaän® concilier le mal physique -et le 
mal moral dont ‘la terre est inondée, avec 
la croyance d’un ‘Dieu, ‘ont mieux aimé ne 
reconnaitre dans la nature qu'une nécessité 
fatale. Les sthées'sont partont, mais aucun 
gouvernament; ne le. fai: pan prinoipe, st ne 
Je sera jamais: cè:n’est lintérêt. ni des ro-. 
yaumes, ni des républiques ni. des familles ; 
il faut an frein ‘aux hommes ‘ ” 
D’autrés jéstfités, missionnaires aux Îndes, 


_moins éclairés que leurs confrères de la 


Chine et soldats crédules naguëre d’un de- 
spote artificieux, ceux-là .ont pris les brames, 


. adorateurs. d'un seul Dieu, pour des idolà- 


tres. Nous avons déjà va avec quelle. sim- 


-phicité ils cruyaient : quev lé:diable, était un 
-des dieux de l'Inde. Ils écrivaient à notre 


Europe ; ils le ‘persuadaient dans Pondichéri, 
dans Goa, dans Dit, à des marchands plus 
ignorants qu'eux. [idée d’adorer le diable 
m'est.-jamais, tomhég dans. la. tête. d'aucun 


_hommé, encore moins d'un brachmsese, d’un 


gymnosopkiste. Nous ne pouvons ici adou- 


- : ‘879 | 

. oiv-les: tormes:-"il-faut avoir ‘bien -pen.-.de 
raison et beänceup de ‘hardiessé' pour croire’ 
quil soit passible: de prendre: pour sondieu 
un étre: qu'on suppose ‘condamné "par Dieu 
hème-à des: sapplicés ‘et à: des opprobres: 
- éternels, an fantôme-abominable ‘et ridicule,' 
otaupé à nous faire:tomber dans labime de- 
séi tourmerits.' Recherchotis :dens la mytho- 
Jogie indienne ce qui: pent #v0tr done ‘uni 
_prétexté: à l'ignorance de chlomnier si‘bru- 
- talement-: l'antiquité. - "ve 4 


tt : tr st! L ! 


Ant. XXIIL De d'atcienve Myfüokogie philosophique. 
. . avérée, et: des Pincipent Degimes das. anciens 
….frachmanes sur. l'origine. du,xont … ue 
‘ Des anciens’ brachmanes sont, sans contre- . 

dit, les premiers qui osérent éxaminet pour- 

quoi, sous'un Diet bôn,'"# y'a tant de mat : 
sur la terre. ‘Et cè ui est trés “temérqua- 
ble, c’est que‘ces mêmes philosophes, qu'on 
dit avoir. vécu .dans la tranquillité la plas 
heurease , ét dans ‘une upathie uniquement 
aiaiée pr l'étade, furent les prerniers’ qui 
so’ fatiguérent à rechercher l'origine” d'un 

smatheur qu'ils n'éprouvaiëent guère. : Ils vi- 

rent des révolutions dans le” nord dé l'Inde, 

des crimes, et ‘des’ calamités amenées par 
ces peuples inconnus qui ‘n'avaient pas même 
âlors de nom, et- que les” Juifs, dans ‘des 
temps ‘plus récents, “appelérent Gog et Ma- 
gogr termes qui ne'pouvaient avoir âucüne 
acception précise chez uri' peuplé si ÿgnotant. 

Les crimes et les calamités des nations 


Ed 


— 


bafbares, voidues do l'Inde, etprohahlement 
des_ provinces de l'inde -môme, tontes les 
rariéres du genre‘ hamain, dûrent pénétrer 
profandément des esprits philosophiques. 4 
h'est'pas étônriant que les inventeurs de-tant 
. H'arts'et de ets jeux . qui ‘exereent :e6..qui 
Fatiguënt l'esprit Romain, sent voulu sondes 
tn abime que nous ereusens encore. tous.les 
jodrs, et dans léquel nous nous. perdonsii::: 
+‘ Pent-être était-A convendblè à ‘la; faiblesse 
“humaine de penser qu'il ”y a ‘du: ral sur 
‘a'terre ‘que parce qu'il est mmpossible. quil 
“#'y en ‘ait pés; parée:qué l'£tte- parfait et 
‘aniversel”ne.pout ‘rieu', faive. de . parfait: pt 
: d'aniversel ‘comme: fai, parce que: des. coups 
“sensibles véont'' nécessairement soumis: anx 
: souffrances physiques, parce .qua dés .êtres 
‘ qui ont nécessairement des désirs, ont asssi 
* nécessairement des passions, et-qne. s pas- 
‘sions ne ‘peuvent être vives aans être fu- 

mestes., -: “ - -:" … PERS so e . + 
Cette philosophie semblait derotr.ête - 
d'antant plus adoptée par les brâchmanes, 
que c'est la philosophie de la’ résignaüôn; 
* et les brachmanes dans leur apathie semblaient 
les plus résighés des hommmés. A 
| "His Us aimérént mieux donner l’éssor à 
« Jeurs idées mélaphysiques que d'admettre le 
.. A ge la, nécesgité. des. choses; système 
.  Smbrassé Day. .tant_de grands, épis, mais 
-:dopt. l'abus peut conduire à cet athéisme 


£é 


qu'on à reproché à beaucoup de. Chinqis, et 


* 4 # 
, 


. . 
3 + + RE ii LA À 
\ 





- - - f 
dont:nos: philosophes  dEurqÿé; sons: exwdre 
| -anjeurdhui sirbempgeaués #} ue 
+. “Lies :premiers bracipänes imagigfrent deng 
ame. fable tésiagémiense. et:trés-hardie;; qui 
Æeemblait.jastifer la Providence: divine, . ot 
-æendre rason:du mal physique st .du mal 
“novel. :. he copposérant. que Lits :suprège 
_.marait créé da ‘que . des êtres  Presqué 
serxbiebles à lei ,:me posant. sien. former 
-qmi-Tégalêts Il forma ces. demi-dienx , :cès 
génies: dobta ;. auxquels-dee Pezses: dynnérent 
depuis le-anm de-péré, où féris, »d'oiu niet 
rie motre:fée : Nous -n'axons .pas. de. $erme 
: pour exprimer:.us: que. les ‘anciens entendaient 
+ grécisment par) demi-dioux.pn.Asie, ei même 
: 20 Gréve:et à Rome... Nous. employeps. le 
: mot d'ange-qui ne signifie .-que: messager ; 
: Stnous avons. atsibué-mille faits miraculvut 
à ces messagers .divisa dont il est parlé dans 
ha sainte: Éeriturez tanéiles hommes ontaimd 
également à la fois la vérité et le merveil. 
- deux **)..… unes BF, een Re Et + 


- 
- . 3 . + 
ee: , "ss ous hi, CON ET + 4 


& 





PS D EE 
: 51:7} L'astout des Repherches philosoghiques.sur .les 
yptiens et sur Jes Chinois rapporté {tome. Il, 
. + :page-278) .que le minime Mersenne, cobphrteur 
. des rèveries de Descartes, écrivit dans une de 
”, -ses.léttres qu'il y avait soixante mitlé athces 
- dans Parts, de compte fait; et'qu'l et convinis- 
‘- +, ‘éait domré daès-hne -bedle -mätedn.“<Earpôlice 
13: + ‘‘éépprima icetté lettre pour lhoieur: dérisèrps. 
1 %déigtloss cho lee. Btem ae: digifa queques- 
.. sager, Tous les couunentgteurs de la gainte 


eGes sdeunè-dieat;: oës: CRT taf | 
votés: dans. 'indes: siredurom :Ja:. vie‘ longei: 
temps avant que l’Etergel - créût -les. étoiles, . 
a planñétes et notre terre.: Dieu ténait He 
e- fout. Auecraes :debte -qui. partageaient: au- 
ai de. lui, sa rhéatitade. 1. Voici :co2me. J'an- 
cign:livue’, aigibué: à ‘Brama: lui-même sez- 
peume s ends Soamreitp oh Un Ur pe Votes à 
r»L'Eternél absdvbé » dans: la 'ecntenipla- 
tot de-son: essence, résolut de:éorimimis 
quér quélqtes Yayoñs ‘de sa grandeur. et-de 
254 L félietté à à des, êtres capables ; de Séntic et 
»dé } UT cou ÎS: n'existaient, pas ençôre Dieu 
»vop ut, et. ils. furent.« Le 
il, fat axpuerqué. 08. mots, ce. toësde 
phrmes cœthæ exposition: sont. sublimes, :et 
qu'on ne peut-disputei suce passage corame 
Boileau ‘disputa evntre l'érêque d'Avranches 
et-dontre' Lie ‘Clerc: sur cet endroit de: le 
Génése:" Il: T'die qué’la lumière se. fasse jek 
, la’ tümiére'se fif DE RE 





H Dour D fi cs 
9" 9" Écriture con iranest | que deu rcleachie hébeux, 
si qu'en: traduits pas: aggeloi, angeli, anges, n’ont 
«v@toréontus-jib lorsque lee: Juifæ furent. : :caÿtifs 
11 ches les:Bahyloniens : Raphaël n'es nommé Que 
…dans.le-lvre: de Tobie, et Œabie:étaii cantif 
… 6% Modia..Michel.iet::Gabriel :ne se trauvent 
:-pour Ai. première Lois que : ans Daniel. a. C'est - 
sp «és srécliethes qu'on: upañtient-- à decouvrir 
>; quélque: chose, dans: Jæ.filimioh des ‘ces an 
"ut utieness: SE CE D TS ET 
Pr à - REh Yhéfeur’bréb ittithé'à2énôbie, 
| dé Paliné, (&i dan s6n° rat 24 Su 





303 
qu'il ons. : Les, debés, . eésSavoëts 


de Bees abtasans : d de. leur Hiouheus- et de7 





æé. 


CA 


’: PE | rtge CE ATOLES 
0 : ‘ 
de, "+ Fr À 


“blitre, chap. vil: 24) Moïse, tégiitée des à art 


+ DES  slétait : paè ‘snas''doute 1in' homimé bre : 


 quaipe (apant - fürt : bive: dongu: da :$rimdeur:et: là 7 
wpuissance de Dieu, l'a: exprimée dans toute:#2:" 
.s sdligaita eu couynengceingnt, de ses:lois pag, ces 
.mpasoles: Dieu, dit que la lunjére se fassp, et dy 
core se fit; que lu terre se fasse, ot laterre. 
me fit. æ I} faut que Longin n'ait pas..ln le 
‘texte de Moïse, puisqu it l'altcre et Fusil l'a 

5  Tonge. "On sait ‘qu'il H'y a pbiñt, que La’ &rre. 
se fasse » et la terre se fé - Lé' créâtiün est ‘ 


«'s#dñd ‘douté sublimié ; - "mais ‘lé récit! de Moïsé ét 


t'+trés-simple, -cotmne “ler style de”toate'la Genèse :: 


. Fest et: le doit être. Ee aublime est ce qui; 


si" ‘jours’ la mème lorinute {” » 


s'élève, . et l'histoire de la Genèse üe s'élève :jae 
por On J raconte la praduc}ian” de l./]y- 

_mière cpmme tout le reste. en , répétant : jque : 

TA ‘ la! terre était ine : 

forme et: vide, et Îes téèbres léthlent sur la 
ssuperficie de l’abime, et le vent de” Dieu’soufe— 
| + sar'les: eauxi ‘et Dieu'dit’que da lumière 
“N$© fasé, et là lauière se it: ot il vit que la 
et jlumière était bonne, et ‘it divisa: la: lumiere 
smdes-ténèbres, ét. il appela le lumière jour, et 
gi fut fait : abrjours, Ie soit et'leimhtin. Dieu 
-igdit aussi que le fliemasrent se fasse 20. ‘anilieu 
s des eaur, et qu'il:divise les eaux: des eaux; 
Cet Dieu fitle rmement, et lil divisa ‘les : eaux 


.sig80u6 le frinament des eaux.sun Jé Srasaient ; 


set il eppela le firmament cel; et il::ét fait 
… nn sscbndijour, le. soir et .le matin, etc, ,. 68 
"mieu dit que es gaux qui sont sous le ciel 


2 


384 - 

Jour liberté .*}, ‘3e. séroltérent contre léur 
svéteut: Eng partie dé celte. fuble-fut; sans | 
doute, l’origine de la guerre des géants coa- 

tre les dieux, des attentats de Typhon cor 
‘tre Ashet.et Osbiret, que.les Grecs appélé- 
rent lsis. et Osiris, et. de la rébelion éter- 
velle d’Arimme contre sot crésteur,  Qros- 
made: ou Oromaze chez les Ferssa On sait . 
assez que la fable se pro We Le plus aisément, 
*t'plus loin que la vé k Les extrave- 


ab - Llanaen pa + :° Vas «ai 


| " se rasfembJent, en px ‘seul. Tien , et etique Foride 
mparaisse, et il fit fait aipsi, Et : Dieu. ap 

: aride la terre, et il sai lanenblage des 

.  méaux lg mer, @t il vit que. cel , était bo. 
:  Ï est de la plus grande évidence que tout Le 
" également simple et uniforme dans ce rrécit, et 
1 qu'il n'y a. pas un mot plus’ sublime qu'un 
.. 1 aure .  ; 

i. 1Ce.fat: le sentiment de: Huet. Boïlean le” ‘tome 

| pattit rpdcment - va ue. Huet. fèt évêque. 
._, Celui-ci re prvunpent, et Boileau se tet 
; Gi Huet fut prpœu à un évèché. Le Clere 
,* , ayant soutenu l'opinion. de Huet et n’etant point 
__ évêque,, Boileau tomba plus rudement encore 
. sur Le Clerc, qui lui répondit de méme. 

.) Cet abus énorme de. Là | ‘liberté, cette révolte 
‘des favoris de Dieu contre leur inajäe pouvait 
‘ ébloüir, mais DR: sg pas la questinn: car 
. Oh pouvait tunjours ragndent, pnrquel Dies 

fonça à ses favoris de pomair de Foffenser; 
. pra il me les néceagita par $ esse: heureuse 

_ ujsmemec de mal, faire, ; ‘pt: demontré que 
f in doué ss alle. tic. 


HER CUT 2: 


A . A 


* 
ser, y 1 1,384 


| ganegs- théologiques “des: thdioik Brêne 5 
de progres chez léuta vüisins qe. leur géo 
métrie. 
. me parait pas qe les Byriecs at fË 
mais rien -adoptél dé ke‘ théblobié” iridiebne: 
Ms avaient leur Atarté., ‘teut'A Bléth”, ‘Téus 
Adonis seu . Adont: «ils "n'ëntendirerit* Sama 
arlér .en- Syrie; da la. révoité dés débta‘dan 
g;iel. Lei petit - -péuple ‘juif n'en fut un 
peu plus informé que vers le premier siècle 
de notre ère, lorsque. dans la foule de mille 
écrits -apoeryphés ‘Un'-e# supposa un” qu'on 
6sa attribuer ‘à Envch, sepfième homme ‘près 
iAilam. On fait ‘dire ‘à. ce septièmé hômme 
7 ge. les anges firent autr ‘efois une consbira- 
yfiôn; mais c'était. pour. coucher , avec. des 
filles. Le prétendu, Enoch. RO, Jes anges 
coupables ;.il né nomme point eurs mai 
tresses. Il se camtente de dire qüé les £e 
ants naquirent de leurs amours *): L'ap: 
paint Jude ou Juda, ou Lebée; ‘où Te Peus, .. 





L Don Calmet était persuadé d l'exidencs de 
. cette race de géants, comme de celle des vasn- 
.. pires. . H se prévaut surtout, dans sa disserta- 
_tion sur cette matière," de la découverte que 
fit en :613 un fameux chirurgien : très-inconnu. 
1 trouve, di du’ Calmet’, le’ tombeau ‘€ les 
… os du roi Teutüboc,' qui: avait ibnte ‘ pieds de 
| long ,’ot dome “pieds d'üne ‘ fpaule À 'abtres 
7 - Cétaitren Dauphiné près de Mantrigäut. : Ce roi 
: Teutobos desoëmdait -“évidèmntent “des “ages 
qui daignérent faire des enfants aux filles, 
Voltaire. Tom. Æ. 17 


, . 
» or 
» Le = a  ———— 


s 


” adréssée. "S4 


. »quitté leur dôm 


| | ‘886 : 
ou Thadeus, cite” cé” fauxi Énoch” comme un 
livre canonique dans ‘la lettre qui lui est 
attribuée, ‘Sans “qu'on sache à qui-‘elle est 
. “Säint Jude, dans tette lettre, parle 
. de la défection' des angès. : 7: +" 
oici ses parolës: »0r'$e veux your faire 


, 


‘ souvenir de ‘tout ce que vous savez, ‘que 


wJésus, savant’ le ‘peuplé de la térre ‘d 

“sgypte, détruisit elfüité'ceut'qui ne -crurent 

»pas, et qu'il retieñit’@hns Ges' chaînes étert 

‘#nelles ét dans l’bbscutité’ Fes anges qui n'ont 

»pas gardé Jedr” prinérpauté, ‘ras “qui ont 
TN TS 

- Et dans Qn'autré endroit, ‘en parlait des 


méchants: “ÿCe! soût des nées sans eau, des 


xarbhres”d'äutéline $äns fruit, deux fois morts 
yet dératfñiès'; ' des’floté de. la mer agitée, 


_“wécumaänt ses Cünfüsiüne; ‘des'étoites erran- 
.vtes, à qi a as ête des'téAèbres test ré- 
_‘'wservéé pour”l'é É 


. >prophé sé Enoth!"le septième prés À dam.« 


Hé. Or t'est d'eux qu'a 


” On s’est dônc''servi' dans ‘nôtre occident 
‘dun livre apocryphe pour fonder la chate 
‘êes angesi, a rémièré 'éauté ‘dé la chute 
‘de l'homme. On 4'colrémpu aüssi le sens 
chaturél'‘d’uil pässage “d'Isäte pour transfor- 
mer. lé premier: dès ‘anges en diable, en 


» : tordant singulièrement cés paroles:. »Gom- 


.yment 6s-tu tombé ‘du :ciel;: Lucifer?e Il 
-est vrai que notre populace. appelle notre 
: diable Lucifer; mais le mot kmuocïfer n’est 
* point’ ‘dank Ysaïe!, c'eit Hélel: ‘uœ'ést l'étoile 

du miatin;"&"est"l'étéile de Vénps;"lc'est une 


- 


_ 





métaphore dont Isaïe se sert pour exprinier 


la mort du roi de Babylone: »Comment as- 


tu pu mourir malgré tes musettes? éom- 


._ sment es-tu couche avec les vers? comment 


*es-tu tombée du ciel, étoile du matin?« Les 


 éomimentateurs figuristes ont imaginé cette 


t 


équivoque pour faire accroïre que le diable, 
Lucifer, est tombé du ciel; «et cette erreur 


s'est long-temps soutenue *). 


Mais la vérité est quil n’a jamais été 
question d'un génie, d'un demi-dieu, d’un 
ange précipité du ciel, que dans le Shasta 


des brachmanes, Ni Lucifer, ni Belzébuth, 


ni Satan, n'était son nom. Îl s'appelait Moi- 
sasor: c'était le chef de la bande rebelle; 
il devint diable, si l’on veut, avec sa suite: 
il fut du moins damné en effet. L'Éternel 
le précipita dans le vaste cachot de l'on- 
déra; mais il.ne fut point tentateur; il ne. 
vint point exciter les hommes au péché; 


.car:ni les hommes ni la terre n'existaient 


alors. Dieu l'enferma dans ce grand enfer 
de l'ondéra ; Ini et les siens, pour des mil- 
hers de monontours. Or il Fant savoir qu’un 
monontour est une période de quatre tent 
vingt six millions d'années. (Chez nous, 
Dieu n'a pas encore pardonné au diable; 


. mais chez les Indiens, Moisasor et sa troupe 


obtinrent. leur grâce, au bôut d'un monon- 





he. so "s - . 
". *)-Vorgez Particle Beker dans le Dictionnaire pla- 
losophique. 
1 * 


\ 


. brames ont été toujours paisibles. 


383 | 
tour: Ainsi l'enfer de l'ondéra n'avait été, 


à proprement parier, qu'un purgatoire *). 
Aidrs Dieu-créa a terre, et la peupla 


d'animaux: 1! fit venir les délinquants, dont 


il adoucit les peines. Ils furent changés 
d'abord en vaches. , Cest. dépuis ce temps 
les vaches sont si sacrées dans la pres- 
qu'ile de l'Inde, . et que les -dévots' n'y man: 
gent aucun animal. ÆEusuite les anges péni- 
tents furent changés en hommes, et distingués 
en quatre castes Comme coupables, ils ap- 
portérent dans ce moénde le ‘germe -des vi- 
ces; comme punis, Îls apporterent le prin- 
êtpe de tôus les' maux physiques; voilà 

l'origine du bien et du mal. - 
On reproCthéra peut-être à ee système que 
kes animaux, f'aÿant point péché, sont pour- 
tant- aussi malheureux que nous, qu'ils se 
dévorent tous les uns les autres, quils sont 
maugés par tous Îles: hommes, excepté par: 
tes brames. C'eüt' été une faible objection 
du temps qu'il y avait des cartésiens!  ‘" 
* Nohs n'entrerôns point jci dans les disputéé 
des théologiens de l'Inde sur cette origine 
du mal. Les prêtres ont disputé partout: 
mais il fhut aÿouer que les querelles des 

+ À 

ete ste Ti +‘! 17 + ur : h,are 6 + 
*) Vous retrouvez L purgatoire chez les Égyp- 
tiens, vous le retrouvez trés-expressement dans 

_ le sixième chant de l’Énéide, Nous avons tout 
“pris des ‘anciens, ptestque sans exception © 


1e 





_.. 889 | 
” Des philosophes pourront s’étomer que 
des géométres ,. inventeurs. de tant d’hits, 
atent formé ‘un: système de religion, quit 
quoique. ingénieux, est pourtast si-peu rai 
sonnable. Nous. pourrions répondre, qu'ils 
avaient affaire à .des imbécilles, ‘et que les. 
prètres chaldéans, persans, égyptiens, grecs, 
romains, neurent. jamai de systèmie ni mieux 
lié, ni plus-vraisemblable,  .: ot 
Il est absurde, sans douté, de changer deg 
êtres célestes en. vaches: mais on voit chex 
toutes les nations policées. pt savantes La plus 
misérable. falie marcher: à: çôte de Ta plus 
respectable sagesse. [Les vaisseaux d'Enéé: 
changés eu nymphes .chez les Romains, :la 
“fille. d’Inachus: devange vache chez les Grecs, 
et de vache. devenue étoile, valaient bien 
les debta changés en:vaches,et ân hommes. 
Milton n'a-t-il pas,.chez, um peuple..à jamais 
gebre pour les sciences exactes, trans= 
ormé notre diable a -grapand' ,en .carmot 
ram, ef serpent. qoime Iæ sante Écriture 
dise positivément le cohfraire *)? De pat 


. reiltes niaiseries eurent cours partout, Horé 


= 


chez les sages Chinois et chez tes Scythès, 
trop simples pour inventér des fäbles. °° * 
L’'antre de-Trophoñius fut plus respecté 
én Grèce que l'Acadéinie: les augures à 
Rome eurent plus de’ crédit que les Séi- 
. 4° RS EE 
mes 4 6 Nes et ect ae 
‘ , N ., pots ‘ue PA ne Fe -, . 
‘*) Or.le serpent était Ie plus fin de tous lei 
C'ANIMAUX.. ss D OET us ee ot ‘ « à 


390 | 
pions. La fable s'établit d'abord; ensuite 
yient la vérité qui. voyant la place prise, 
pst trop heureuse de trouver un asilé ob- 
scur chez les sages. 


" Anx, XXIV. De la. Métempägcose. | ! 


. Le dogme de la métempsycose suivait na- 
turellement de la transformation des génies 

. n vaches, et des vaches en hommes. 
_ Des gens qui avaient été demi-dieux dans 
‘le. ciel pendant des siècles innombrables, 

Ænsuite damnés dans Fondéra pendant qua 

gent vngir millions de nos années solaires, 
uis vaches douze ou quinge ans, et enfin 
Hommes quafre-vingt& ans, tout: au plus, de- 
xaient bien. être quelque chose, quand ils. 
gessaient dêtre hommes. N'être rien du 
tout semblait trop dur., Les brachmanes 
.Croyaient. qu'on avait une âme dans l'Inde 
_anssi-bien que partout ailleurs, sans être plis 
qnepruits que. le reste du genre humaïn de 
_ la nature de cet être; sans savoir sil ‘e°t 
anne substance ou une qualité; “sans exami- 
per si Dieu peut animer la matièTe; sans 
rechercher si, tout venant de. lui, il ne peut 
“pas. communiquer la peñsée à des organes 
° Formés par luï;-e2 un mot, sans rien savoir. 

. ‘Hs: prononcçaient vaguement’ et eu hasard le 
‘om d’âme, come nous lé pronéonçons tous; 
“et'puisqu'il est plus aïsé 4 tous les hômmes 
d'imaginer que de raisonner, ils sé figuré 
rent que l’âmé d'un -Éomme dé bien pouvait 


LA 


393 


passex dans le corRe d'un perroquet ou d'an 
octeur, d'un. éléphant ‘ou”‘d'un :raïa,'”-0ù 
même retournér ränimer: ke‘:corps du-défunt 
dans le ciel, sa ‘première patrlé" C'est pour 
revoir cette patrie que tant” dé‘jemvés veu- 
ves. se sont jetées. dans. Je bûcher enflammé. 
de leurs maris, ét souvent sans. fes avour 
aimés. On a vu daus Bépergs des: disciples 
de brames, et jusqu'à des brimes même, se 
brülér pour renaître’ bien heureux." C'est 
assez qu'une ferme Sensible ét'superstitieuse, 
comme il y en a tant, ‘se Soit jetée dans: les : 
flammes d'un bücher,. pour qüe' cent femmes 
J'aient imitée; comme il suffit qu’un Faquir 
marche. tout nu, chaïfgé de fer ét de ver- 
mine, pour qu'il aît des disciples. *). 
.. Le dogme de-l4 métempsycose‘ était d'ail- 
leurs spécieux, et'même un peu philosn- 
.phiqueÿ cér; en admettant dans tous les ani- 
maux un principe moteur, intellibent (chacun 
‘en raison de ses oïganés), on ‘supposait que 
ce principe iitelligent, ‘tant distingué de 
.sa demeure, ne périssait point avec ‘elle. 
N , st, JU: ptet , in y . x 
ee i,: cp OR | 
* #j Nous lisos: dans H'relation:; dés ‘deux: Arabès 
‘ . qui voyagérent tai: Rides ét à la: Chine, dans 
: : Je neuvième sièule devñotre. fre, squ'ils: virent 
. - sûr. les: côtesi de Elnde: un faquie tout pp. 
. chargé . de 1chaineas. spant le: visage. tourné äu 
. …  s9kils des bras étendus, les, parties vixiles .ep- 
.  fnées: nan tm de fer, et quan pou de 
 -. spize. . éR TEpaSapt au méme voit e 
2 RS A Ans anne Eni, 
or ta usure AE AREUAG AT, 0: $ sisi , i 


qe pr 


se QUE. RONDE disaient 
1} re ONE alle, na pouvait. exister 


sans fa Pr ci os de nn 


5, C1 nu 
cupe. à cie le -popyel les. ares 
livrait ‘de ce, "sq en, au ner Les. at’, 
diônnes. ” ga,.fréait . e nouyelles, .quand. 
les lacs ‘sé mhlüpliaient., Le calcnk était. 
bôû jusque-là H ais lorsque les races. dimi. 
aüatè nt, 1 à sè trouvait yne, grande. diffiruite.. 
ùë faisait - DA fie âmes . qui ,n'avaient. plus. 
10 nent ANS 4 p'était .guère...possible , 
_d Ha eo < à, cette objection; mais - 
duel pare bâti par T'imagination bu. 
miaihé a feaice des. murs qui écroulent?. . 
"La doctrine de la métempsycose eut cours 
dans toute J’ pade,. et autant au-delà daGange 
dûé “vers le ‘fleuve. Andus, : Elle : sétendit 
üsqu'à Ha. ‘Chine, ‘chez, le, penple,.gouversé 
par fée. bonzés: mais non Rés. chez. des co:; 
208 € Chez es “lettr si gouvernés. par les: 
lois.” “Pjthagore, : nas ne. Jongar suite. de’ 
slécles, ayant. app dans la presqu'ile de 
ide,” put à peine Epe Etablir à Crotône. Ape. 
| RUE quil REC Ja E chaq Grèce at:, 


Joe 





éune. rt 
aa c) Henne 13 Sn a +15 ne . A 
TEST mur oh REZ 


Poe 


Fex 1e Éd dci 399 
us FRA volumes. | DRAC wii 3 je lu at: cadet 





Aéwrs 'schœn,! de‘ leurs 


.de‘leurs corps que Ie moins qu'ils péurraient. - | 


( . 
. 893” É | 
: À de - : « NES ", ji ste is . 
Les Éeyplens' invéniérent dhe’ autre fo. 
fie its' imagihètent' qu'il resstisciferaient aù. 
boot de ttois'mile ‘ans; et mêmné enfin trou- 
vatihe téritél bÿ' éloïgnE, 1$ obtiirent de 
prêtres, que ‘Fleurs 
êmnés réntreräient ‘daris Years corps après 
dix: siëclés de: mort seüleinent, Dans cette 
doute iéspérance, 'ils essayérént de né perdre 


» 


_ 


L'art d’'embaumer devint le plus grand art 
de' l'Egypte. Une âme, à la vérité, devait 


être fort embatrassée dé se trouver sans 


see “entrailles et sañs sa cervelle, que kes 
embaameurs ‘avaient arrachées: mais les dif, 

fioultés:n'errétérentjamais les systèmes. Nous’ 
avons bien eu parmi nous un. philoso he. 
qui a dit que nous ressusciterions sans der. 

Piatoh enfin, qui avait puisé quelqués idéeé 
&ans' Pythagore et dans Timée de Locre, 
admit 14 inétérnpSycose dans son. livié d'une: 
République ‘thimiériqe: et dans son Dia-' 
loguë'‘ñon  inoinis” chimériqué de Phèdre., 


: Il'semblerait que Virpgile -crût à ce système, 


° [ . ° œ « * °% ’ d 

dans son #fxième chant; s'il Croyait quelque: 
chose. FT 4e he Pe ; k be: . 4, 
. A à tr’ ‘ near ù at TT 
O Puter ! annç aliquas ad cœlum hine ÿre putanduns em: 
Sublimes.ahimas, terumqie ad ‘tar RCA ENT 


lo 


Corpora? Que lucis miseris tam dir& cupido est? 


Quel désir insensé d’aspirer à renaitre;-—,; ” *** 


D'affronter tant de maux, pour Je vain plaisir d'etg; 
e reprendre "sa éhainet"Et d'éprouver encor 
Les chogrins de la vie et Fhorreur de li mort? 


, 894 | 
… Oa:prétend qne les Gaulois, los Celtes 
avaient adopté la erojanee de la. métempsy- 
cose, quoiqu’ils ne connussent ni le Léthé 
de Virgile. ni. Je. embaumements. de. FE 
grpte….. César dit, dans se4, Commentairesa 
ylls, pensent que les âmes ne megrepf. points 
»maïs, qu'elles passent d’un corps à un; autre 
sGette idée, selon epx,, inspire ln, fopragé 
sq fait.mépriser Le. MOTrL«, Ar 1-4", 11 À 
. Mais César, qui était épivirien me'croyent 
int’ à Timmiortalité de l'âme ,: avait encore 
Las dé courage que les Guuloisi Que César 
, ait eh tort, et que ‘les -Guatlois'aïent et rai. 
son, ‘l’est’ toujours ‘indubitable: que tes Ine 
. &iens sont les’inventeurs'de ls métempsycoëe, 
ét'Tés’ premiers Auteurs de le théologie. : :- 
: - I nous semble que: c’est au grand Thibet 
que Je sublime fole de la métempsycose a 
. produit le plus grand effet. Les lamas ont 
ga persuader aux l'artares de ce pays. qué 
eur grand-prêétre, était immortel; €6t la po= 
ulaçe qui croit tout, le croit encore. Lé 
fie que les lamas eux-mêmes étant “im 
us de l'idée fantasque que Fâme de leur 
pontife passait dans l'âme de son suctessenr; 
. ils ont en | sur cette- absurdité sacrée. crie 
autre folie plus respéctée encoré dù peuple; 
d'est que 1e nd lens ne meurt Laitalée 
On a vu ailleurs des: opinions si bizarreï, 
u’un homme sage est en doute-de-savois 
s quel pays le bon. sens a été le plus 
Cutragé. .Optümus ille est qui minims .ürgetur. 


Ari! XXV: D'üne-TFribité ‘Pecôtihu c'par des Brovies. 
‘ Le *  : De'leur prétendue idolâtrie. ; OT 
‘ Pernséntæ ne doute ajourd'hui que les 
brachmañes'ét leurs successeurs n’aient tom 
jours reconnu un Diew suprême, 'éréateuiy 
Conservateur, : rémunérateur, punisseur et:mi& 
ééricordieu&. ‘Ces idolâtres,« dit le jésuite 
Bouchet *), vrecommäissent ur, Dieu infis 
#ment parfait, qui existe de.tounte, étsraité, 
vqui renferme en soi les. plus excellents at. 
viribptsa. Ensuite, pour prouver. qu'ils sont 
Molôtres, il, dit que selon eux, vil y a ung 
sdistuice. infinie entre Diqu et, tous. les, êtres, 
pet qu'il a créé des substances . intermédiain 
res entre lui et Les hommes.e . Le. jésuite 
‘Bouchet n'est ni conséquent ni poli: il veut 

mpêcher les brames d’ériger des temples 
à.ces êtres subalternes supérieurs à l'homme} 
tandis que ces brames permettaient aux jé« 
suites de bâtir des chapelles à Ignace et #& 
Kavier, de baiser à genoux le prétendu ça 
davre de Xavier, de l’invoquer et d’offrif 
de l'encens à ses os vermoulus., Certes 
. 8j Ton avait demandé dans Goa à un voya“ 
geur chinois quel est l'idolitre ou de ce 
jésuite. ou de te brame, il aurait répondn, 
en. jugeant selon les apparénces, c'est ce jé: 


,* | 4 ° | ’ | - ° su 
- ° : : * Û ‘ a | À 
DE ‘? éd A e ‘+ , l ° « 
1. Récuell IXe, page G. | 

ue DE à mt D ‘ a" ' t ! D 


4 


356 


“fl'but' %e” mondé convient” que ] les brames' 
réconnurent Pire, "une er de trinité 
sûus' un” Dieu uni T1 parait quen ce 

t''Tés’ thddlagiens ‘dés côtes de Malabar 
et’Hé Corontandél différènt de ceux qi hà- 
bitent Vers le’ Gange, et de |’: ancienne écolé 


… d''Bédirës; ‘mais Où. sônt es théolo tèns 


qu? d'attortent? Tôtis admetfer trois dieux 
sbus ‘ur sel’ Dieu.” Ces : trois dicux sont 
Brama! Vifhmou, ‘et Sib. Mais ces trois dietii 
shit-its' les ‘substäntes distinctés,' ou sim] pte-. 
niéni' des ‘attkibuts' ‘du’ grand Piéu créateur? 
ctestsût quoi ‘és, bfames dispatént. Ut 
y né" COhŸ Eibibat ère: : qué'sur te dogmé | 
de: ‘etéition. ‘’outés Les Léétés ét ‘touteé 


| les castes Irdssém bits ‘'anè fFoié l’an dans Île 


fameux: temple @e Saganat, entre Orixà et 
le Boñgrle, y viènnetit eélébrer te” jour où 
le -monde: fut. tinét dé nésit' per’ seule 


- pensée: deutl'Éternel:: -C'ést -ivétte’ fête’ Bu 


fout que nos missionnaires ont appelée La : 
grande fête du diable. 

«Les: bracliemnes: représentérent Dién ‘sous 
troisembièmes. :Brfama est'le dieu créateur; 
Väshiou ‘ou Vithnou est le diet conserva- 
tewr,; qui s'est incarné tant de fois; Sib est 
le ‘dieu imiséricordieux. D'autres théologiens 
iidiens très-angiens l'appellent. Le dieu : de- 


‘ structeur , tant il ést diffiele à ceux qui 


osent -dogmatisen sur. la. nature . divine : de 
s'accorder ensemble; : : 
Nous savons pas: asséy de monuments de 


l'antiquité" pour osér affirmer que l'isis, 





397. 


l'Osiris, et l'Horus des Égyptiens, soient, une 
copie de la trinité indienne. Nous ne déci, 
derons pas si les trois fréres Jupiter à HNEP=. 
tune et-Pluion, qui $€: parlagerenf.: €. monde. 
sont une, fable ünitée, d'une autre, fables, 
Nous répéterons seulement. ifi,combien.le; 
nombre trois fut toujanré mystérieux: gang, 
antiquité. 11 semblait, que dans FOFERE Hp 
sécret instinct, eût pressenti quelques 1déga. 
imperfaites dune vérité ençoré, Ignoyée, ri 
Mais ‘comme. tout; se çoniredit. he, lea: 
hommes, . on, ajouta bientôt, une. quatrième. 
personne aux trois, autres, Cette, quatrième, 
personne ést Routren, selon plusieurs dofteurs, 
le dieu destructeur, celui que le grand Oriss 
gêne *) appelle le, eu sppplantateur.,. 241 
On voit ‘encore dans -quekqpes: anciens? 
temples des brachmangs cette vepréseptatibn. 
des quatre. attributs dé. Didn ;: figurée, par:i 
quatre. têtes sons une même, doWrohnesæt.! 
etes *. 2 MG ihotgaut 80m OU 531$ 
ee des gb ot shavtx 

.*) Origène,- dans. la ‘rafutation. qu'it: publias.de 
. Çrise..sprés la mort, de, ,ce:philesopbes. esamme ÿ 
., que les conjurati ns, de. ka .magie,re peurént ! 
" reussir que, quand le MABISIEA. se sert gesnamgs,s 
" propres convenables; que si ’on fait utie, CODe : 
ration par le ‘nom de ‘dieu Süppluntate,. : 
‘3. destrittear, où niéme par des nm traduits: 
* ‘d'après les noms d’Adéhaï et He Sababth !'5n 
7 +. n'opérera viens mald que: sb‘on75e"6it Ads? 
* : noms propres syriaques Adodaï:Sabaoth}' la" ci © 

- h«Fémopie magique. au son plein -2tamtier cfét. 


#P 


. (Origènge contre Celse, article 20, st artislapüa) : 


» 


\ 





398 
c'est vet'emblème de’ la divisité unique et 
. multiforme que nos aumôniers de, vaigseau 
ne mauquérent pas de prendre pour le diable 
dès qu’ils furent descendus à terre... 
Nous ne chargerons point cet abrégé de 
‘toutes’ les superstitions . indiennes, ,; mêlées 
” ‘dans ée pays, comme dans d’autres, avec la 
connaissance d'un Étre suprême. ous ne 
parlerons point des mille:noms de Dieu, des 
-voyages: de. Dieu .en homme. sur da terre, 
._ des. oracles, des prodiges et de, toutes.:-les 
. folies qui ent partout déshonoré la, sagesse. 
* Nous ne pretendons ‘point faire Ja. somme 
de la théologie des Gangarides. 
= Mais n’oublioss pas d'observer que l'Amour 
._ est un de leurs dieux; il s'appelle Cam dé- 
be: on lür donne ‘entore dix-huit noms qui 
/ mous sembilerhient barbares, èt dont aucun 
‘du moins ‘ne’ sonnérait si agréablement que 
“celui d'Amout à’ nôs ‘oreilles. . Ce dieu 
“d'amour ést le propre ‘fils ‘de Vishnow, et 
par conséquent le petit-fils du Dieu su- 
prêème. PTT Re n 
* Hs ont des Lséra; ce sant des. filles, char- 
“miantes qui chantent dans la musique du ciel, 
et dont Mahomet pourrait bien avoir em- 
“pranté sés Houris. 


N + 


Les Indiens ‘pataissént' aussi être léh pre- 

: ‘‘miers qui aïent invénté les Salamandres, les 

‘Onddins, les Sylphes et les Gnomes; si pour- 

-tant ce n’a pas été use idée naturelle à tous 

. les’ hommes dé peupler le. ciel ‘et les quatre 
Éfémentk 3 7.5 5. a 


= 
— 


_ 








. #, 3 9 
. Anar. XX VL - Bu: Cathéchisme indien. : 


"M. Dow nous assure que les'brachmanes 
eurent depuis quatre millé ‘ans un caté- 
thisme, dont voici la substance. C'est ‘un 
" entretien entre la raïsoni humaïne, qu’ils ap- 
pellent 'riarud, et la’ sagèssé ‘de Dieu, qu'ils 
nomment Érim ou bram. RS 
Los ets :LA BATROS. se à 
:- © premier né' de ‘Dieu! on dit que ‘tn 
créas le monde. : ‘Fa fille, lu räison, étonnée 
de tout ce qu'elle’ voit, te: demande coin- 
‘nent tout füt'prodtit. mou a 
7: LA SAGESÈE DÉVINE, 
cts tt CR ET 
Ma fille, ne te trompe .pasc me pense point 
que j'aie créé.le : merde; indépendamment 
u prémier moteur, Dieu, a tout.fait. Je 
ne suis que: l'instrument de sa volonté, (IL 
am appelle pour exrécuter,ses dessgins éternels. 


n ave tta f “, Le; a po 1.* 


._ LA RAFTSQR.: 


ta + nu 
Que dois-je penser de ‘Dieu? 
£- LA BAGBESRE DIVIRES 
Qu'il est immatériel, incompréhensible, in. ° 
visible, sans forme, éternel. topt-puissant, 
gu'il.convait tout, qu'il est présenk: partout. 


è 


LA . s O 
gutsy» dr Mg tre » x U4 F4E$: Ne a AA ET 


Comment Dieu créa-t-il le monde? 


! 


, 400 
LA SAGESSE DIVINE 


Li rülônté derietira dns’ pi 5 ae ‘tout 
éternité: elle était triple; crédtrite ? consëre 
vatrice, exterminante... Dans une conjonction 
des destins et des’ ternps,” fa volonté de Dieu 
sa jignit-A'sa hanté, et mes vor | 
Lei) sütipns appokées de RSMer ve ar 
et de la volonté qui détruit, enfantérent le 
mouvement qui maîit-et qui pérnit*). Tout 
sortit de Dieu, et tout rendra dans: Pipe 
M “dit an ‘sentiment, viensk ét 4Pîle à 
éhez tous les animaux; més' A donne Ex “e. 
#lexion à Thomrine pois l'étéve x ft ‘dés 
d'éux - va se nt Lt) 39 


et a | "4 NC u ‘ ° ! ê ti one u ,)h e ANË 
D, Vos, LA A À4!] ren CPS TEL Je "38 
ur d'E , Las vo 342 5 € 

 Qu'entendsdn Per. septimpntad. short 19 

# me vers de se. a, 
. ”_ , ET TT LICE DUB 0 tu Ble3 


97 et: une. portion de ‘emindeu êtes : ‘de 


-L'uniress ; elle" -respire- dans: toutes” Îesi wrée 


tures pour un temps marqué. H9iCI 


A BF ON. 


à se êckientiP aprèr des so? “ot 


Y vit dau suiC 


: LA SAGESSE DIVISR | 
MiIY:A £Lr!:1348 à 
H æîime autres Corps, ou ou il se 
ss conaie : spotisq cu 20) 


| #7): Not orist dl 1 cé," af peut 
J' dobgssét far qi in MP is vit 

, ‘ . Lroarets , 

#5 ho 


_ 





° or 4ox s 2 . 
? ( 
comme une: gouite d'ean. dans | Tapfan im 
ménse. dont il est sort, us 
‘ c* , tot , patois, # 
BA URATIOR Prec te. 6,8 
| Les Émés- yertueuses. -seront-elles::sans ‘r& 
L compense ;, et: des. criminelles. aus pünition® 
, ‘ut ini nt out ont 


LU + ETS sacursd Div. | Ur 


‘Les âmes: des hommes. sqni ‘distingues de 
celles des. autres. animaux, . Elles sont raie 
sonnables.. . Elles, ont, Ja couscience du bien 
et du mal. Si l’homme fait le bien, 50m 
âme, dégagée de- son corps: par la mort, 
sera absorbée dans- l'essence: divine, et n9 
panimera plus un corps de terre. Mais l'âme 
din méchant restera revêtu “dés quatre lé 
ments; et aprés qu'elles auront été unies,, 
elles reprendront un: éôips; mais si elles ne: 
reprennent sur cisur: premiére; puretés, ellei\ ne: 
seront. jamais: absorbége.. dans: de: sein. de: 
Dieu. ATE Lennes QUE aps Lg Lt 

Up 
RA RAESQM, . , ., 


Quelle ot Ja: nature: die cneinfinian dus 
Bieu mêmé ? 
ALI TI) TABSOAÙ 42 | 
. LA SAGESS3 DIVIN ' 
> A6 A HO 20109 C9TUA  garit* 
Ce une: participation à l'essonce-au 
prême:, og ne; çonnait..plus. les. passions : 
toute: l'âme est “plong G:gaue dus: :lav: #icité 
éternelle. 


® L 


1% 


402 
' -., + ELA RAISON. 


+ » 3 


© mamére! tu m'as dit que si Fâme n'est 
parfaitement pare, elle ne peut habiter avéc 
Dieu. Les actions des hommes sont tantôt 
“bonnes, tantôt mauvaises. ‘Où ‘vont toutès 
mort? âmes mi-parties immédiatement après: ‘la 
ort? 


PSE 


8 L 
, 


BA SAGESSE BIVINE — 


5! Elles vont subir dans. l'ondéra ,. pendant 
peigne temps, des peines praportionnées 
leurs iniquités. Ensuite.elles vont an cie}, 
bü elles reçoivent quelque temps Ta récom- 
en de leurs bonnes ‘actions; enfin elles 
éntrent dans des corps nouveaux. 
; . ta RAÏSON. ne Fr fs 
LS ge le temps me mère? _ 


v - CL) L3 CA 
* : ! - 
'e î. . : LA: PORTES DIVINE. : , ie sr. 


n existe avec Dieu pendant l'éternité; mas 
on ne peut l'apercevoir et le compter quê 
du point où Dieu créa Île mouvement qui le 
MESURES : 

Tél est ce catéchisme, le plus been mo0- 
nument de toute l'antiquité. sont lô ces 
idolâtres auxquels on a envoyé. pour les con- 
vertir le jésuite Lavaur, le jésuite Saïint- 
Fitevan, et- l'epostat Norogna 5.” pt. 





‘ . 14, sue :! 19! ‘y À. UT) 
" ‘Poye l'article XV. io, 


LA [Nu 


_ 


= 


___ ‘4e 
z.. Au reéte, Île”hentenent colonél Dow, et 
le. Sousspouverneur Holwell, ayant gratifié 
-PEurope des plus sublimes morceaux de ces 
“anciens (livres sacrés, ignorés jusquà .pré- 


.S@nt, nous sommes. bien éloignés de, soug- . 


«gouner leur véranité, sous.prétexte.qu'ils ne 
Sont pas. d'accord sur des. objets tres-futiles, 
comme.sar la maniere de. prononcer shasta- 
had, ou: shastvä heda, et si beda signifie 


sciènce pu livre. Sourenons-nous. que. nous - 


avonsuyu:nier dans Paris les-espériences de 
Newtoi' sur li lumière, et lui faire dés 
æbjections plus frivoles..  ‘! :, : | 
: | ° ; « , . 3: QITE L 


LR 


, . | . t , « | . - , “ 
57: ‘24 Ag XXVIL Da Bapteme: indien, . 
.  .- . f .. , oo. 


tue post » "+ 5. Ÿ . L 
Al m'est pas ‘surprenant :qu'un fleuve aussi 
hienfaisant que le Gange ait été regardé 
zôomme vpn donide: Dies, quil ait..été réputé 
aacré, et qu'enfin on ait imaginé que ses eaux 
qui lavaieñt ‘et: refruiékissent le corps, en 


phssent faire autant à Lôme; car tous és 
| peuples de l'antiquité, :sans exception, faisaient 
e 


âme..une figure légère aûfermée dans 
son logis; et qui nettoyait l’un nettoyait 
Yautr jt …J pt, 


« 


bientôs.rers. Le flaure Indus, ensuite vers le 


- Nil, enfin vers le Jourdain. Les prêtres juifé, 


imitateurs en tout des prêtres d'Egypte, leurs 
smaitrep enlesrscbnimis ;:éurént dés jours: 
de haïn: comme eux: Les, isiaques ne pou- 


ro a b:9" edocui.) oi RO ORNTEET 43, 7 


che SU EE pr an 7 
Le, bain expisoire et sacré; du, Gange passa 


N 


xaient: se hapliær, se plonger toujours dans 
Je_Nil, à: cause des crocodiles ; et les lévites 
A'Hershalain: qua. nous .nommons Jérusalem, 
k nés. dans dJent:ipefit. paye: d'une. 
—gaquaniane de milles du: Jourdain, se phase 
gemient .gomms . les prêtres igiaques : dans :dè 
grandes cuves. . Les prêtres de Babylone, 
de Syrie, de -Fhénicie en.faismient -antante 
.. Nous avans.remarqué ailleurs. que legJiifér 
avaient  chez'ieux, deux baptèmes :: l'r- était 
le. baptème: de:.justice por ceuxiai vous 
laient-ajoutpr cette. cérémonie: à celle-de à 
ewconcision ; l’autre--était le baptème:.dets 
prasélites, pour les étrangers, pois leurs 
sclaves,..quand je in'étaient ,.paë esclaves 
eux-mêmes, ,ek qu'ils en avaient quelqués- 
uns, qui roulent. embrasser la.religionquire.: 
On les; cirçonsisait..et ensuite: on.les: pion. 
geait nus .oh. dans de Joundesn: on:demsilon 
ques. On .plongeait. aussi des-femmeslaités, 
et trois, prèires..étaionf changés de les: ban: 
g ErOET A Fon sait eomment: notre 
ion. .sancülia, cht: antique. usagé, :6t eppocs:. 
É âceau. de: le vérité ass ombres. : ce fe 


37 . © 
D 'Sec des Vide 40 2 us 31 cg 51 25, 1 ! $%1 


n 


e 
[2 


Aux: XXVH. …. Qu Paradis. terrestre. des ‘Ridéns, ‘Et 
‘-. dei confannibe ‘apparente ‘dé’ ‘qéelätres-uñy de 
+ Jaurs coufes éveu'-les: vérités: do? ruiné! sainte: 
 oriturpre, à 25 fes UE D. dot da ls 
ve  .i 2) D RU Lacs. donc us ee 
. Ox dit que ‘dans. la. faule_de,ce oginions 

théologiques .Œudkqies .brames:: @nt:::adimis 

une espece de ‘Paradis terrssive;. cela . 08 


w 
 ] 


/ 


40 
qui’ étonnant. ‘ H d'y ‘« point de ‘pays nù 
monde ‘où Îles hommes n'afént vanté le pass 
aux dépens ‘du ‘présent. Partont on a reretté 


- an:tomps où Tes hommes étaient plus robai 


ess, :les femimes plub belles, les saïsons plui 
ébates; la vie plus longue,'' et ‘1 lune plus 
Jumineuse. 1 7" "4 : "à 
Bi mous eu.croyons le jésite Bouchet, les 
Jdibis eurent leur jardin Ghorcam, comme: 
lés' Juifs avaient eu le jardin d'Edèn, C'est 
àrce jésuite à voir: si les brachimanes avaient 
été Les plagiaires du: Pentateuque, ‘ou s'ils 
#'étaient vandontés avec lui, et quel est le 
plus ‘aneien, peuple, celui des vastes Indes, 
Ga celui d’une: partie de: la Palestine *). 


"2H prétend que :Brama est une Copie d’As 


\ 


bpañam perce: qu’Abrahàm s'était appelé 
Abram en première”instance; et qu'Abram est 


| évidemment l'aragramme de Braïia. 


“Vishnou est, selon lui, Môise quoiqu'il 
myhit pas le iioindreæ rappôrt entre tes 
déux peisonnéges, et qu'il soit difficile. de’ 
tsouver l'anagramme de Moïse: dans Vishnou. 

‘A-til plus: heureusement ‘fencontré. avee :- 
le fort Samson, ‘qui assembla un jour trois 
cents renards, les. attacha: tous par la queué,- 
et leur mit le. feu. au derriére, moyennant 
‘quoitontes. les. moissons- dés Philistins , dont 
| était l'esclaye,, furent brülées? #}: 





PF) Lo- Bengale: est abpeléphradis terrestre dans tous 
Gt ‘lesrebcrits db grand-mopul:et des soubas. : k 
2) -A- Rome: Le: peuplé +5 donnait 1tôwe les- one le - 


_ LS 


4a6 
+. Le’ révérend: père: Blrachet affinme dons 
sn lettre à: M Huet, ancien évêque d'Avran- 
œhes qu'une espèce de “dieu ou de génie, 
ayant la puerre-contre le roi de Serndiby 
lova-contre lui unè armée de singes ; ‘et ayant 
sis: 16 feu. f'-leurs eqnoves, brüla: toute 1 
eannslle ‘et tout: le poivre :de l'ile. : "-: : 
*Nétre 'Bbuéhot te doûte paequekes quedes 
dés-enhrds: n'aient formé'iès quéues de ‘cèé 
singes. ; nf pm sci ‘1: " Us ss  ,° “se 
"C'est ainsi qu'aux Ipdés, en Perse, à” la 


Lou 


mi JA plus viciles fables ‘des. braghmanes, 
ent st . r.". À 
ci «dans .lé ,dénopment 


Te st 


 trés-belle femmes il en fu jaloux, ‘la bati, 
is" $ alla “Un , . di as DO . 
ef per alla. Us égrillard de. dieu, n6û pas, 
FE CES | NS USA , ‘: »L: 252} | nu ALES s.) » TE “sr 744% 
Dre eat ui lit di titre ce 
" plaisir de faire courir daÿs le: cirque . 
renaräs, à ta : Abétle deddhelst "dd: ‘tt 
Prandons. Bôchard l’étymologiste me- 


pes dedite. quétféétaitiune cemiofedroktétion ‘&é 


." L ° 
D LL os d6e. 


l'aventure ;db Soihsow, trés-silbbre-dase L'un 


“{ cisnne, Foster 0):4, mA Us inter 4 ser TU 


l'ometquies 
nes 





wa. brama Cu un:vishnoy, maïs, uit dieu du 
bas ‘étage, , et, cependant. fort puissant: fait 
passer som âme .dans nn.corps entiéremeni 
semblable àicelui du mari fugiuf, et.se prés 
sente, sous. cette figare à la. dame. délaisgée, 
&a dostrine. de la: metempsyenserendait.catt@& 
supercherie. vraisemblable. , Le dieu , amou 
reyx, demande. pardon à sa prétendue. femme - 
de ses emporements. obtient sa grâçe, ÇçOu, 
che avecellé, lui faitun enfant, et reste le mais, 
tre de lamaison. Le mari repentant, ettohjours 
amoureux de $a femme, revient se jeter. à 
ses pieds: il trouve un antre lui-même établi 
chez lui, Il esttraité par cet autre d'imiposteur eg 
de sorcier. Cela forma un procès tout sem 
blable à celui de notre Martin Guerre. L'af- 
faire se plaide devant lé parlement de Bé- 
varés. Le premier président ‘était ün brach- 
mané qui devina tout d'un coup .qué l'un dés 
deux maîtres de la maison était une. dupe,” 
et que l'autre-était un dieu. : Voici comme. 
sy prit pout faire connaître le véritable” 
mari. »Votre époux,« Madame,e dit-il, :vést- 
le plus robuste de l'Inde: couchez avec. . 
xles. deux parties Pune après l’autre, en pré- - 
xsence de notre parlement indien; celui des” 
deux qui aura. fait éclater les. plus .nom2 
xhbreuses marques de valeur sera sans doute 
»yotre marie Le mari en donna douze; le. 
fripon en donna cinquante. Tout Je parle- 
ment brame décida que l'hgmme aux. cin- 
nie était le Frai, possesseur de la dame. , 
»ÿous vous trompez tous, répondit g-pre-". 


, 408. . … [SE ne 
smier présideat: Yhomme des. © crane est .un 
héros; -mais il n'a pes-paésé-les forses de 
sla nature :humaisé: l’homme: sux 'cisquante 
ne peut être:qu'en diem qhi sect moqué de 
sons Le- dieu avons tout 2t:6 cukreisurni 
au.-ciel en riank. . 

. De pareils contes, don . l'nde- 

out dé mois col de bon quil peuvent 
tenir une ‘netion entière: dans une-douge joie, 
ainsi que les métamorphoses -recuwillies et 
embelliesr-par Oride, - Ils n'axcitent point de 
querelles, et la moitié .du:peuple : ne-:persè: 
oute point l'autre poux: la forcer à:-croire- 
qne Îa fable des deux maris ‘indiens : est 


be Pros ve de deux 


Ant. XXDX. De Lg, et de quelques tres sur 
perstitions..  .: 

- On: nous a: envoyé des Fades en pote Une 
gan: d'une espèce de piérre: de toache:. ae 
est exposé à la vue’ de tout lo monde; ef 
na jamais effarouche. les yeaz.de 
soit que- #a:‘petitesse: ne puisse fane une im- 
pression an pie à süiÿ Lie Je: regarde 

catlosié. Os 


- 


| visibles à ‘A6utes”” n0$: tatées CCI 
dan milé modistos, La pla dal 








409 
de Bruxelles est: mn enfant de bronze ad- 
mirakdetment: setipté pie François Ftañand 
il pisse. comtmesitoment: de Léau, et les das 
mes lui domsént res bel habit: et unespers 
poque -les jouir de ea: fête. On ;fatphest 
Ecnlan Jisnsi est répréserté;rarec -cctte ‘paré 
. %ie dans mn grand: nombre diégliss ieathés 
” ‘Liques, sans qué jamais personng.se;s0it avisé 


mi: d'être seandaksé de caîte. nudité, ni: d'en 


faire unerraïllese mdéveate. : Le lingum est 
+ _ presque toujaurs réprésinté ched les: fudiens 
dans: Latitude ,de:la propagation,-etgar con 
ségnent serait parmi nouz mu vhjet-obacèré 
gt 'abominable. Cette: figurer: est. .rérireg 
dons:plunieurs : de eurs dcmples.. Ïb y: 


même, mous: dit-on, :Aés: filles :que lents md 


y conduisent. pour lui offrin leur. Li. A 
mit» avant d'être mariées ; uelques - unes, 
t-on, par: «lo: besein : d'une ératiorr Phy- 
‘sique, quelques autres par dévotioh "-. 

Noÿis avons toujours" présamé que ls uhe 
du liagam dans l'Inde, celui. de phallus “et: 
Egypte, celui même , de Priape à Lampraqué:: 
Re. .pR être. l'effet d'une. débauche sffron- 


tée, mais -hien. plutst de la-simplioité..et de 
togurént: 


isnogence, »Bèe: » que es shonrues 
Hier des figeres, 1 :étmittré0-wriarel -qu'ils: 
sadrastent à la divinité ce “qui: perpétienit: 
Thanenté Noss Yépétéro tel qu$h y à 


plus. de-piété, plus. de rec0nnaissancé:à por 
er en procession l'image. du diea. conserva: 


fens: que, da diem desteucionr; qu'il est’ plus 
a d'arborer le symbole de a, vie que 


… Fehaire. Tome À h s , _48& : Un au … 


> hab , 7 
rat db he mañt eee bes 
Stythes qui adèrdiont-uno:iépée et :à ‘bon 
près: comme ‘nous: fsiséns'| amjourdhei dans 
Motte occident, "en: insultant lee. dans. 1108 
temples, où:noub entrons ‘armés .comnie.pi 


nous éiôns ceombuthe, et:où quelqnes éréqes 
WAïllemapne dékébrent, unè ‘oi l'en, lzmesse 
Fépée ma COUT 19 ne put su ol 


Sat Augestin: mou hstraie que dés Rome 
ün' faiuait. quelquefois! assoeit' la shariée sûr 
de: soeptre énorme: de: Prisper#h; un 555 1 
‘Ovide je ‘parle :point: de :cmtts cérémonie 
ami ‘ses Fastesjiet nous ne:c0nnaibsons am 
Œuth watèur qui #8. faisetmentién., Ile peut 
qe Fa‘ stpértition. sét: ordonné ebtte: posture 
quelqu ee femmés* séries. Nousine réyous 
Pas méstse que”tos Romaine 'aieutsjamais érigé 


2 «7 CO rent 1j 





& ss ac es . 
Ne) Sd quid ko dicam ? (cum ibi sit Prigpus péquius 
ms -Mselus super, ujus lmmorssiqum et turpissi- 
un, Tu phallum. nova rupta sedere jubedtur à more 
 honestissimo e£ religiosissimo’ matronafion, © 
"re Gi traduits Mais: ‘qué'dis-jé ?'on ‘trétire ‘dn 
ic Meu-L# adieu” âutie “dieu que l'ofhontite 
Lr hmle:pen etéellaice. :C'udtr' ce -dieu:-dont un 
(RE jet: -ifürhe >-dyant:, . ooumhe ces. idelatees 
»,  cpéopaient,:la fonen d'enpégher. Je. maligpite 4: 
-1 1 sÿChanmps, c'ateis ane en es nt 
 mereligion,et de. gbastete,, parmi des ho pres 
as DS gx, fai ire. asgeoir l'epousée. Îles 
” . @ile.de fradatre Plus infidélement ; | plus eue 
57" "" rément, "plis üs'hral” On croit avoit en francais 
>: ! lune traductiod dé Cité 44 Dieil}' à on"k'èn 
8 Roi Me es ne ns UApeIS 
4 Î. * 


\ 








- 


41 


nb temple à Piriape. Il.étais négardé :éoinn 
mne de;ees divinités. .subahernes dont :on 10% 


lérait les fêtes pluiôt qu'on. ne ,les-approu 


ait. :Nousavons: dans: n9s pravinees nmegint 
dont nous nosens 6018. 18. .nqu: 1monosyb 
hbe, 8 qui:plus dune .femme.a quelquafois 
aduessé sès: prières. Le-dieu Prispe, de dieu: 
Jugatin, qui unissait les. époux; le suhjmp 
ni: Matenprema;'quiresspéchait ja inatrice 
faire da: difficile: la :Pestanda,: qui prés 
sidait au devoir.coujugals; 4oms:5es: magots, 
fons::.ces) pônatess n'étaient: pôisk régaændés 
oomme. des. dieux: Hs:n'avacet poinigde plate 
dans: léi panthéon: d'Agrippa ; 20n::plus quf 
Rumiljayrla -déesne: des:tétonss, Stereutius, 
le: dieu .de:lx chaise:pereéssren Crepitns, le 
heu .Pek Giséronnne.-s/abaitse point:à citer , 
ces prétendues divinités dans son livre dæ 
la: Nature des dieux; dans ses Tusculanea, 
dans’ $a Divination. ‘Il faut laisser: à la pos 
, pulace ses amtisements;\son saint: Ovide, qui 
. ressuscité les petits ‘gareons; et“son saint 
Rabboni, qui. rabonit lés mauvais mayiss ou 
iles fait monnir:au bout dd l’année. 

» Al ést' vraisomblable que.le kngam. indied 
.et le :phallus:égÿptien-furent:iektrefois trais 
” tés plus sérieusement, chez »deerhatiens. qui 
existaient :tañtde \fècles avant Romÿë L'a 
our, si mécébsatré in  mbule;'ét qui est 
l’âme de la näture, n'était pointuné phisanterie 
‘commé du'temps de Gatullé æt_ d’Horace. 
-Les. premiers; Grecs surtout en parlèrent avec 
xespect Les .poëtes étaient. me. prophètes. - 

| 1 | 





br Onia iprétewdu ler “re 


vit: one js me A 

LOppseqUE- ’ leg fe 
javais: ana shmbyles. ‘Oa 3,54 
œuelque:superstition. mäis: On. ng/ ad 
Ge mot. d'odorer., jemplaye .par res 
pilatours, ' est lei profaiatisn : ‘an. AOL .. CORe 
œuré à l'Htre.des, étre, + 4 "1° 119. Ua 






nr sit. ee ee de el F Ut 
maxeeilindiennes. à Rat: (aan re 
merce. ax£b les Earopéens:. ls maligaité: es 
peuplesi échairék rt. d'un, tel. mspga;: linno 
oise de rpii as T LA ns gain 
* telle coutume; ;41dà 514 pare 
aisément, que. l'adultére; .ee vol: due. 
ce parjure : ddpt:.pousrmpus;gmoquons, fut 
donsrtemps. ciconans dans. l'inde:' et" la inie 
setrée desifemmes: le: né énedie” a 
dhuë nédttéreemént rar: oitiA ind cé can 
aôûs phrait Eu/nn/isigne-!Hodteènr : de au 
bouche’ n'étan pour out tie: led 
fi à confus” Ve Des in hs #lér : mi its MU 
A'nôts" aditiprms dé Bpéter Fait 
ans: presque. toutes les-rsligiens..5l:y eut 
das ms0gn anoom ‘8. niBtsenler. qog 





| _ 4 
- hamaän-pdns 'appäñser lé etél; iP n'y eut -jti 
mais de ‘fêtes ‘instituées par: les magistratæ 
ur favoriser le libertinage.. H:se ‘môlæ 
ientôt aux ‘fêtés, mas 'îl n'en fut: jamhis 
Fobjet:. ‘Les excés dés drgies de Bacc 
à" la fn-réprimés' par les’ lois, n'avaient 1pal 
cértainemènt. été ordonnés par lés lis. . Au 
æonträirer, ‘les prétresies de:-Butchus: danp 
Athènes jardierit »d’obsérver la chasteté, et 
sœde’ne: point voir d'hôümmet *)4 Partout les 
prêtres voulurent- être”terribles, mais nulle 
part mébrisablèsi :Lies plus infâmes débau- 
ches accompagnérent sotivent nos pélerinages, 
at n'étaient point-éommmandées.. : ‘ ‘ T7: 
; Nés. avons unié ordonnaniée ‘de - 161 ,: ré* 
mouyelée- «en 738. par Jumelle il est - dé- 
Ffévidu; ‘soûs peine des-palères; d'atlera Notre 
:Dame- de bérete' et. à Saint-Jacques en Gakes,;. 
Sans. une‘ permissién: "étjressc’: signée! d’un : 
-sécrétaire- d'états” ce‘mest! pas:que les ‘cha: 
pelles de’ SäintiJacques -6t'‘de: la Vierge ‘aient: 
été instituées pourle:libertinage. " * 


, .' Ang XX! Épreuret.. 

"”. Ces. épreuves d'un ppin.d'orge qu'on mange: 

- #ans etoufler; de Peau bonilante ans Àa- 
quelle’ on enfonce: la,.main $ms afchauder ; 

‘le plongement, dans la rivière sans se noyer; 

) Lo 
une barre de fairé rouge qu'on ‘touche, ou . 
sur laquelle qn-marche $ans,se brûlerg toutes. 


,. 
# $ 





RATES eo. bre 


23 Démosthènes,. dans son Pléidoyer contre’ Nécers 


” 


4 


pour découvrir ‘les crimes Secrets’, “plie 
* frayer les coupables, et pour manifestot in- 


hr. 


‘.ment.ces secrets aux gceusés.. Le-'plônge- 


ment dans. une riviéré était trop équivoqée. 


- d'eau. Mayier, un fer brüfant était plus dan- 


. . 
- + 








Pr 


-@n ‘réal ‘risque: on pouvait tout au plis 
brûler ses chéveax et ses: habits: * - ‘? 
#" Ces'épreuves sont si Évidemment Îe fruit 
du génie-oriental, qu'elles vinrent enfin duk 
Juifs. Le,Vaed bber, que nous .'appelôns 
Îles . Nombres,: tous 'apprénd qu’on "institue. 
dans lérdésert l'epreuve des eaux de jaïou- 
ste: Si.un mari acpusait sa. femme d’adut- 
tére, le’ prêtre: faisait boire à la femme d'une 
eat ‘chargée de majédictions, ‘dans: laqueïte 
$L. jetait ur peu de,poussière famassée sur 
Île pavé da tabgrnacle, c'est-à-dire, prohà- 
“blement sur la terre ;. Car: le tabernacié, eom- 
osé de piéces de rapport, et porté sur unie 
.Charreite, ne pouvait guëre tre payé. .Il 
.tdésait à. la. femme: »$1 vous êtes coupable, 
" . dvotre cuisse pourrira > et votre, ventre crè- 
+rerk € On. remarque que dans foute T'his- 
sgire-jnive, ik n'y a. pas an seul exémpie 
rd'uné femme soumise: à. cotté épreuve; mais 
ce que esf étrange, c’ést que dans l'Évangile 
«de. saint Jacques il est dit qué saint Joseph 
. et. sainte Vierge fürent. éondamnés tous 
doux rà boire. de celle eau de’ jalousie ; et 
.que tous deux en ayant. bu impunément, 
saint Joseph reprit son épouse -dont il s'é- 
. ‘tait séparé aprés les premiers signes de ,sæ 
. ‘grosse. L'Évangile de saint Jacques, quoi- 
_ qué‘iatitulé prémier-Évangile, fut, à la vérité, 
.-raÿé- du cétalpgée des. livrés ‘canoniques£ il 
. est proscrit; mais en quelque temps qu'il ait 
.ftÈ,-cOmposÉ Cest. pr. mOnymMpNt qui nous 


t 
3 


44h 
aprrend me leh Anifs crossraènpns ris longs 
remps Tusage.fle Ces ÉpREUTR, >. 7 29b 
pont ne vaydns pot Y ‘aucun, aouple: 4e 
sje ait Jamais. adopté 1 MGR : 9 
Ti Le Tepée:sp ‘par Ja. lente. : Cet 
ie, cou Eu Jdventés. par Les ue 44 
n 


Una 6. Jomainn., À ds 
e hristanisnes .y méêlenent: eus bar 


ries.. . C'était une Jurisprudenge,, bi bien date 
de « ces peuples. que. le metre. desint Pr) 
grure, Finpocence,, ét quion.RepÜt: LA 
yex d'un crime, (TNS. PAR e8: PRG 38 
plus grand. Nos, évêques, consscrérenr RS 
atrocités: nos parlements.:.les, : Dre 
0 e où. ordonne un, #Rpairté, Q 
somme. en, frepé de de eanent APN 
se “+ pet dns PRE aTORR, fr 
<oees RES hier 
qu DA TES, à cour. © RoHS) uPMSuSaBe 
. que les antres;, et +. plus digne alors de. dos- 
: DEC ds Lois, 4: ns. tOut..80 qui n ER 
pas à de Re ous ayops Raité 
cette matière * Nous ne ferons ici qu une 
réflexion. ; Gaiment Errenr 4 démengg et 
Àe ru » AXant. presqu'en. touf.teraps; SON 
-ygrié la terrq- eplières. les homes onérals 
Fu. cependaet. inyenter! s; Derfectipnnir- ét 
& eau Aire d£ $honnes dois 
AE A6 QAR VESSIE BAT VER à TR 
RACAC US rÉENEMÇRE Anlépshle. dare tant. de 
pepe sut sit Lie Gif “iusr3 43 Oell: 
et: 0) 2Bhrai eur : 180 Mbteu et. Mésprèt deb fatTOMa rite, 


aissRhèp) À Ju dihusiontiig sauts ES Dout 








‘a à ‘ 

tés nisis: agréable/ddns taët de fran 

- : des villes, depuis Méaco, ‘là’ tahitäle du Ja- 
por jusquà Paofs, Londres et Romé? La 
‘péritébte néison est, à notre: vis, l'inétinch 
-@onsé à Lhémeme. ‘Il ‘eit poussé, Wmalgrb 
fui, & s'étiblir' en société ;: {se procürer le 
. méressairé-et ensuite le superflu ‘à réparer 
-tûtes set'peñés; et. à Chiéraliet £es e6mmo- 
"diés; ‘à ‘travailler sans bessé ; sbit à l'utile, 
-$o8 à agréible. : Il ressémble aux abeilles: 
“eler:se font dés habitations commmodéé; où 
es détratt, 'èlles les «rébâtisseht ; ‘là 'suérre 
süuvent's'alltmé entre efles; mille’ animauk 

- des ‘dévoretrts; cependant là rice 65e multi 
” #lics tes rnéhésthängent, Téspéte subsisté 
ipétisablé: “Ellé fait partout son miel &t 
te dire; sbns /que-lés ‘abéillet de’Polognb, 
7 wiennert d'Egypté, ri que celles db lu Chine 
iéanentiditaliess 1 US 


AREAS DORA CESR TERRES PCA 


" Ait LAXI Did’ Iifstoire: des Indiens jusqu'à TE* 
ils ir édé éa!Tamvrlin. | roi 
UHR UE giess Uh fre eee — finie r-. 
.1\-Fusgt'oû: Pinsdtieble euribiité de ‘Yesprit 
-“énvbpéen s'estelle portée? Du temps de 
Aité-Live ; c'était êtré savant 5 connaître 
Fhistétre de: la république romaine, et d’avoir 

élque teinture es auteurs grecs. Cétte 
: Hoëvelle: pastiôn' des Archives N'a ‘pett-êtiè 
“pas:sii millé ats d'antiquité, quoique Platon 
die! eh, avoir ‘vu :de: dix mille ans. Les 
hemmes.ons. ék6 lengrtemps comme tous nes 
‘æastres qhi.:.eptiérement occupés. de:dours. 


Lt Û # 


‘448 


besoins. et: de leurs travaux toujenes. renais- 
sants, ne. s'embharsassent jamais de, ce-qui 
s’est fait dans leur chkumière cuiguante & 
avant eux. ; CroKs on que les .hihitants; de 
An. forêt Noire. soient ifort, curieux de lent- 
ue, :eti que iles duatre -villes forestiôres 
‘aient beaucoup de monuments 2. La passion 
de». l'histoire: : est ae, : comme toutes ; les 
. -autres, dé l’aisiveté. Maiotanant quil faut 
@ntassen ‘ dans.!sa. tête . les :révolations des 
‘deux'mondes, maintensat qu'on veul.consaîtse 
‘& fond les'négres-d'Angola.et.les Bamoyédes, 
le Chili ok Je‘Japon J-\x mémoire sucçomhe 
-sdus-le-poids ‘immense :doat lx euripsité, La 
Chargée.» : La:liqutessent colonel: Dow siest 
‘idonne: Ïn 1peisét de éraduire err.s«. laggne 
«né ‘partie: dune) histoire de l'Inde, composée 
‘dans Dék: 'méine..par, de : Persan .Gassim. 'é- 
‘tistha'saus-kessyeux de l'empereur de iladp, 
. Jehan ,guir; au :cdmmencement :'de--aotre dix- 
-.seplème dif cie. MiDidianbu OO 2aintiniur# 
Cet écrivain persan, .qui parait un. homme 
“desptit: et.de jigémeht, commence ‘par se 
“défier. des fables indiennes, et: préacipale- 
‘nent: de leurs quatre: grandes périodes: qüéls 
rappellent: jrs »-dont da. premiére , -ditsil ;. fat 
ride ‘quatorze milligne',quatre: cent mille an- 
nées, pendant laquelle chaque homme: vivgit 
seent mile absy, alors tout-étaig sur la rierre 
vert et: félicité: RL ELU L Souté msi er ep 
. Lierescondi:jog ne dure: que ‘dix-huit. cent 
> aille ans. H æylehft ‘alors: que des trois 
partn de:vétw et de bonheur. de on .œupn 


Rem D BG + 


° g'idix'sièeles. ‘: 1 DE ‘ A dre 


419 

-èn ‘fait ëndans’ là première" peribde:-er 
#4 vie des Rhommes'nie”sétendit pas: au-delà 
“de éènt sléeles: 1-7. 1077 2 rh ss cu a 
#3 Le: toisière jog' ne fht' que de sotrauté 
ét doufe Mille ans." La’ vertu Te bonheur 
‘fürent réduits à la moitié, et'la vie dtl'hommee . 

eo ge inter 
24 Le''quatrième 'jog ” fat ‘raceourvi ljnsquià 
‘trentebfx ‘'inill: aus, et le lot des homtmes 
“dt ün:' quart de vertu et de- bonheur tveb 
rois quarts. de méchanceté ! et ide ‘misérb: 
äusst'kes‘homnies né vécurent- plus qu'ehvi- 


. “tén'cert ans,:'et! c'est jusqu'à. présünt ‘ledr 


“éondition.’ Ce-cohte allégoriqheest:proba- | 
“blément’ lé‘moôdéle' des: quatrel âges. ‘d'ob, 
d'argent; dé ctivre, et do fer:: Ces origines 
‘##ént'bien loiénées de’etlles des Chaldéens, 
“fes! Chinois, dés Egyptièns) des Persans, des 
“Gcythes, et''surtout ‘de notre: Sem, de notre 
Oki et'idé nome" ZFaghut:" Nos étrenres 

-mignonnes ne ressemblent -ei rien ‘aux: d- 


OManaths de FAgies ” 1 "00 sure te } 


+ "8$l'auteut persan: Périetha avat pris pour 
-tüné histoire de Findë l'ancienne fable mbo- 
-‘rale dés quétre Jog cé serait comnte si'Fhre- 
idydide avait commencé l’histoire de Grèce 
& a: faissance de Vénus et &: 1x boîte de 


Padope. 1 Mr ni unes on vi 


LM Dow rettrarque que ce-Persan -ne-"s- 
Yait pas la langue du hansontt, ét" que par 
‘Sgünséquent Pantiquité Jui était Micormusl : 
29 Aprés les temps fubuletx chez toutes :les 
+ Haloas, ‘vionnent les témpe histonsquesg et 


» 


dêt ‘Histürique ‘&st encore-ptém mélé: dé 
Fables (Ce’sont, ebez les Grees;:les truvauiy 
d'Hércule, la toison d'or, le cheval de Tvoie 
. Les-Fomainsi ot’ wiol ‘la: mort de:Eu: 
eréee ,' l'aventure dé Clélie''et de Séérols 
Le ‘vaisseau :qe'unb vesfale Ure ’Sur:-le sable 
avec sa ceinture, le pôntife Naÿias qui 'oéupè 
Gh''eniflou/ avec un rasoir: : Fous nôs. peuples 
Barbares::Gerînaîns, Gaulois, ‘habitants de 
la Grdè- Bretagne ;- faisaient des miracles 
avec Je: gaf de >chênez: les Bretons desten- 
daient' de Bratus: file cadet d'Enée ; ièur réi 
Vortiger était’sbreiers Un: préteidu roi’ de 
France, noté: Ghildériey Sétifuyait en: Ab 
emiagne, ‘qui ‘n'avait point dé réi; eb li àl 
énievait a roi Busft la refrie sa femme: B}- 
mine. ‘-Un .añge- descendait dit:'otel.':Un: ne 
‘säit pas précisémest: de quelle partie, : pour 
“apporter -unl'étendad.: au siemnbre Hildovie. 
“Un pigéon--descendait auesè da siely et ‘lui 
*- :hpportait ‘dsnisrson-Bcé mme petite flo]e d'hnité. 
Les Espagnols, mêlés d'anciens: Fyriéns, ft 
ésuité. d'Afiioains, : de Juifs, de Romains. 
- -de  Vañdaleé, de Güths'et d'Afabes, véhaient 
“pourtant en: droite: ligne de Japhet. pair: Tu- 
‘bel, - file : d'Ibérus.. ‘Hispan:. appela :ly pays 
«Espagne. Lasus, fils d'Eke, fonda le »uysæanie 
de Lusitanie, qui est aujoubd'huï le’ Poite-- 
gels mais :066 fes ‘Ubysse. qui -bâtt Lisbonhe. 
- ‘iPoerevürez toutes. lés'nations de l'amivers, 
vous n'enrtrowrcrer pasrene : dent :l'histoie 
cde-sommence par -des .coates ‘digsbss des 
‘tonte fils: Aiman et. de-Roberk-le-Diable.. 


r 





A 
Férèthe senti biçn ce ridioule, anitersel, 
æ+t:s00 treducieur. anglais de..sent ençare 
HRGUX, init UE CÉCTE 
Ce gaily, aide, pis w'estique::le. savant 
'éristha a6 nous apprend ni les, mœurs, ni 
is, rides, nsages,du paysdont perle 


| fi. dans. lequel. al Niyaat. si AUTRE EU + 


: Nous :n'avans. vu dans .toute,,san, histoine 
g' ’anrhoi.justes .il.s9 rommæmait. Biker-mugi 
ès poiteh de,,son, iémjis disatent: que. l'ai 


ment. n'osaià awrer. le fer, et. l'ambre, in:psait 


sSattprher. à. la paille.-sans sa: penmission, cts 


: Ge spi repporte pept-êtrer de plus Cy- 


" Mieux, c'est quil a-troùvé.d anqigns Mémoire 


*jüi: oanfirment ice que les Eerçans <isent:: de 
Jess: héxps Russian, qui poneœuit : 1: 
‘pviton : douze: cents: AAnGt, FAR » )nqire . D. d 
vulgaire. . da tite SURETR ES UE ‘AA 
fu Cetbidé gauvaréé. praure. cerquanque. ‘Aron 
dit,wque! l'Inde, ainsi. que Égyptiens ap partaet 


toujours” di:qui. voulut ;sér.:emparer.:, Ceit. 


le sert de: présiue tons:les climats. heurexs. 


* be Len. chronologie testitrés-bien vbsengée par 


net auteur ;; il semble qu'il-dit prévu lai sé 
ons xqpiar legrend:Nétten a faite - gets 
nee Nemion. ebdféristhæ sabostdent dans 
époque de “Datiss. fs: d'Hisieepe set des, 


seslle HdiAlegandres is à 22 4 to ea Là 


uis L'améncijersän: dit. 'Alemndreh. deronn 
æoi. de Perse. ne fit.W LÉ pm ana He 
bats de 176008 : de5e ; prinoe indien Hde: bar or 
le tmibatrordinainasquiik danarts, eux rois sde 
Rerseii -Ce 1Peuss::, que Das Re tosic 


se 

Poryil- Tappelle For, qui. était probæblemert 
son. véritable .nom; . mais. H. ne. dit «poinà, 
comme. Quints - -Curce,: qu'Alezandre ‘rendit 
souyropaume an roi paincu: su contraire; à1l 
sseure.-que-Pores : ou For, :périt ‘dans: nn 
grande; hataille. : Il,me parle point::de ‘Ta 
Êle: ce n’est point un nom indien.:Kéristha 
me! db rien! dé: l'invasion de Gengis-liang qui 
vohablement. ne‘fit que :iravercer le nord 
Find: mais lait qu'avant da coequête 

de cette; raste tégion-par Tamerlär, an princs 
persan, dans neuf. expéditons:en rapporta 
niogt malle, hvres perant derdânants et de 

pierres précieuses. C'est une exa 

Sans "doutes elle prouve. seulement ‘que: iles 
aénquérants n'ont: jamais :été.que des voleurs 
houreurs ; retrque 10e prinet persan avait volé 

“Jes ladions- meuf OM. ri: à st ES e 
* El rapporte :encove: qu'un; capitaine. d'us 
autre: brigand::ou one an cape as 
Dék, ayarÿ: conduit ui détachement: de ,s0n 
sumée. dansrle. Bengale, à-Goloonde, au Mét 
aanyau/Garnate, où. sept: aujourd’ bui-Madras 
et: Pondichäri, revint présenter à son. mains 
trois cont douze éléphants ehargés de 008 
illiéas: de, livres :sterling: on.on...Et le:licæ 
%nastoolond Dow, qui sait ee que:de' ain 
ples officiers de la compagnie des Indes 088 
igagné dans ce pays, nest pomt. étonné de 
canne méreyable. ‘: 1: 1." 54 

‘Inde na prenies oint-de mines: 

‘trésows nc vencient dr 00m 


diques. Ces 
morse .des:picsres précieuses ét dés dissmants 











DS … D mé 


428 , | 
du. Bengale, des épiseries lleiPhe de: Serit. 
dib, et de millé manufactures, dént le. génie 
des brachkmanes avait “ünSeigué ‘Part: aux 
poules sédentaires, patients: et appliqués: dahs 

‘midr de 'ces contrées; dépuis Snrate:a Bé. 
trés: jusqu'à l'entréraité de Serindib, sous 
Séquateuri + . 4 ne ani 5e, ‘112 

+..Les barbares, vomi de Candaher,' de. Ge 
boul, du -Sablestan,: avaïeht,-soûs‘le ‘homide 
sultans ,: vavagé’ le séjour paisible :de Flnde, 
dès: l'an' 975 'de nôtre ère, jusque vers 5420, 
quad le Tartare Fimur. viât'fondré sur .eux,. 
æonime un vaatour ‘eur. d'ætres oisédux CAE 
nausiers. ‘4 5 foi tes, vorrf  *. ot: + È 
* C'était le temps où'notre Europe ovcidens 
tale n'avait presque ’ aucun ‘’eomnterve “avez 
Toriem. ‘C'était ‘a fin ‘du :gpahd schisme, : 
aussi ridicule qu'affreux; qui'désola Fitake, 
FAllemegrié; L'Angleterre"ña: France et FEs- 
pagne, : pour! savoir léquel: dé’treis:Fripons 
Sérait réconriu pour le vicairo”infaithible de 
Bièu. C'était époqmé où Uri roi, devenu 
fou, déshétit4:son fils peur donñerle royaume 
de ‘Franee à ‘un étranger; son: ‘vainqueun 
"Nos oôntrées, ‘alors ‘barbares par les -niœuxs 
iet: par ibhorante, avhient’ leurs: inwheurs : de 
tnte ‘ésjiéce,' eomme'ta riché sie: avait des 
$iôns.:::! PV rs DEL ke, CE 
8°: CU RE ocre ri LS | Snt66 1, £& 
Aar. XXXAL De l'Histoiretindigend depuis, Tamele 
’ an jusqu'à M Holwell,”, hi 
«1 Noustavons -été.étonmés que-nou% auteut 
persan, n'ait fait qu'une mgntianscourte, fleide 


-4t4 


hé de “eeTamerlan,, fonflat tes 
ogol s. Anar de A 
a répéter ‘ce p'én‘ éraiet dit Rite voi 
| @t le Peisan Micohd. fr € gné _8es | 1e 
‘teur se, Üné telle vetédè est Fr naïve 
à 1 profusion dé 108 Faré Ent à “ui 
Aa tous les. ‘ours VEUT Take “qu Blé : Ée 
ui, pour nôti à 'épé ent 
PRRETE à fable SARA #75 
: FE Pérehe nous poréod à. mois pee 
ran Lar értan,” aprés dar vAiñC ie 
“yint, combattre’ sous les, murs, de Bai an Ly- 
tan primé Matnoud,. qu n'ait Ê ou ns er 
‘mécha nt que is. et qui‘ 
joint Fa l années. Ta Le 
é ce: brigand cour ND : mais qui : Yéngea 
‘de Tätn Han ? ‘ dr oit rit: ‘sur ee tete 
res dé lindus : ‘et. da Gange' un: ‘Tartare,. ua 
obscur mirZa d'u petit désert: nommé IKech 
Ou: Gash! a! exbx£a d’ abord, sé s' brig: | 
ge. ‘vers Caboul, comme ITous,. sons s vw Âp 
ala Roger les’ siens; PIE axoir, V 
quelques bestianx des h 0rdeg- voisines « 8 
‘epmimé: à commencé Sa Nadir. Bientot, 
fraVabea . ha : ,moilé. fe. Ja Perses. On: le! 
gmpalé," s'il ‘eût été “pris: sés vols ares 
‘hewreux, ‘er il Je ‘H0L. On gui entra 
‘dans JS pahab, ét gl en t égorger | tags 
ai ‘cho em: chfin 1l soumit tôns lés peuples 
éord dé. ha mer 'Hircanie” Las ds 
One. a . ‘ 


+ be von de 7" ces Âucoë à cntènt” pas 
aféite L h fe brave que” 4% papitainge 


. {513 


à 





e 
—_ 
« 


| 425 ° 3 = . 
Sir 4} 2h gel L ter 293 6e "2 [AR 
‘qui Je combätürent; mais il âvait des trôu. 
LE 8 plus  endurcies. aux, fatigués -et miéux. 
à" é -… s .  : ta, # it , o ne ‘ . . RQ 
‘disciplinéés que oglles de ses voisins; mérite 


sr +. - “ ; ! ‘ + * 
“qui, aprés tout, pes pas plus grand qée 
celui dun chasseur qui a de meilleurs chiens 


qu'un saffe; mais, mérite. qui donna, résque 
* toujours la'yictaite et l'empire. , ,.., à 
L C'est Tamerlan qui arréta un moment Îles. 
_ invasions des Turgs dans l'Europe, lorsqu'il 
“prit Bajazet prisonnier dans la célèbre ha- 
‘taille d’Ancire. ÎL ést arrivé en Angleterre, 
par une singuliére fantaisie, qu'un poëte. de 
‘Ce ‘pays. ayant. COMPOSÉ ue tragédie sur 
“T'amerlan et Bajazet, dans | aquelle Tamer- 
Jan est peint comme un hbératéur,,et Baja- 
zét commie un, tyran, es. Anglais font jouer 
tous les ans cette tragédie le jour où l’on 


” célèbre le couronnement du roi Guillaume ni, . 


‘préténdänt que Tamerlan est Guillaume, .et 
que Bajazét est Jaëques IL. - IL est clair ce- ‘. 
pendant, que T'amerlan est encore plus usur- 
,-pateur que Dajazet. . . 
Ce héros du vulgaire, dévastateur d’une: 
,&randé partie du: monde, conquit la partie 
septentrionale de. l'Inde jusqu'à Lahor..et 
‘jusqu'au Gange,.par lui .ou par ses fils, en 
trés-peu d'années. Féristha assure qu'ayant 
pris ‘dans Déli gent mille eaptils, il des Bt 
fous ésorgers quon Jjge par là fu, reste. 
‘La conquète n'était pas difficile: 1l avait. à 
faire à des Indiens et tont était partagé, en 
factions. La Plupart. de ces invasions su- 
bites, qui ont changé la fie de, la terre: 
| | 18. ++ D 


L. 1 


86 


furent, faites par des loups qui éntraient dans 
- des Rengeries. ouvertes. Il est assez connu 
"que. lorsqu'une -nation est aisément soumise 
par un peuple. étranger, cest parce qu'elle 
r Était- mal.-gouvernée. - | | 
16 € L'auteur: persan, qi agonté “bridrément 
:. Une partie des victoires mé et, qui 
r parait saisi d'horreur à touies ses cruaulés, 
- n’est: point. d'accord avec les aptres écrivains 
‘sur. une infaité de circonstan es. Rien ne 
" nous rouye: mieux Ççombien il faut se dé- 
æ de, tous, es détails. de Thistoir €. Nous 
ed mwenquons. $, sn Europe, d'auteurs qui 
:- ont-çopié;:au hasard des écrivains asiatiques 
‘“ples. atapoulés' A%e vrais, Comme is le sont 
‘presque 408. si 
Parma ces énarmes compilations nous avons 
T Introduction à lHistoire générale ét politique 
1: deidumivers; commencée, par .:ke.beron de Puf. 
Jap complétées ct; continue Jusqu'en 1745.par 
2: Me:dirusen della. Mertisière, grenier géographe 
9. de ‘sa majesté Catholique, secrétaire qu roi 
vBalpifiodes. ei ds conseil de, su.maesté. . 
Get écrivair, d'ailleurs homme. de mérite, 
lavaitile. malheur .de n'être en effet, que le 
secrétaire des libraires de Hollande, H-dit*) 
.:1qmé Tamerlan entema les Indes. par ses ra- 
-1Vages'aù Gaboslestan,-et .pevini sur, Ja. fin 
du yquatoraièmme { sibske. dan. ge même. Ca- 
_»boulestan qui avait Çiw pouvoir : secouer 
k r. SA a domiaption et il chätia 
ù Here DU, 
«* Tome VU poses 35 8. 38. Puis ù at 


=. 


-. 427 
sles rebelles. Le secrétaire d’un valet de 
ehambre de Tamerlan ‘hurait pu s'exprimer 
ainsi. J'äimerais autant dire’que. Cartouche 
‘æhâtia des gens qu'il avait volés; et qui sou- 
‘aient reprendre leur-‘argent.: © 
Il parait, par notre auteur persan; que Ea- 


 metlan futobligé de quitter Tlide après en 


-avoir saccagé toüt le nord; qu'd n'ÿ revint 


… plus; qu'éucun de sés énfants ne ‘s'établit 


ans éétte conquête. Ge ne fat:poïat fui qui 
orta la” religion mahométane dans’ liade ; 


‘ellé” était déjà établie long-témps: avant lui : 
‘‘dans Déli'et'ses environs.’ Mahmoud, chassé 


pat Tatnerlan , ‘et ‘revenw ensuitf ‘dans ses 
états pour 'en être‘ehassé par d'autres princes, 


Fr 


® était iahométair.: Lés Arabes, qui: s'étaient 


emparés depuis long-temps de Surate, :de 
Patrià et'de Déli; y avalent porté leur re- 
ligion. 7 ‘ A LS ut a 


" Tamérlan était, dit-on, théiste, ainsi que 

_Gengis-Kan, èt les Tartares,:et la cour de la 
-Chine, Le jésuite Catrou,: dahe 50n Histôire 
- générale du. Mogok, dit que et ‘illustre 


meurtrier , l'ennemi de la sécte musulmane, 
sé fit assister à ‘la mért par un imtan ma- 


”’shümétatr, et qu'il mourut ‘plein .de:.conf- 


.+ancè éh'la miséricorde due Seigneur, et de 


‘:bcraînte’ pour sa ‘justiee, en: conPaissent Bunité 


‘d'un Dreü.:' Mafheureutx'puidce d'avoir cru 
-fpouvoit arriver juoquià Den, sauspaséier 
spar JésusGChpistiæ ‘7 ufr tes 2. 

À Dieurne-.plaise que nous. entrions-: et 


Que. nous conduisians .ao$ lectenrsy si mous. 


_ 


f 


de8 
-en-av908,: dani. l'ehoninahle æhavs. où libdè 
: fut plongée après l'invasion de Tamerlan, et 
que. JON: tions. les. princes qui.se dispu- 
" téréht Déli de l'obeurité profonde ‘où: des 
hommes qui.n'ont.fait sara bien ‘à. la terre 
- floivent étre ensevelis, gt 
, Je ne sais quel, écris | BARÉ per Desait 
et Säillant,, Maire S . de aris, rue ,Saint- 
Jean-de-Beauvais end y Je callège,. a cem- 
iié l'Histoire moderne. des, Chinois, Japonais, 
ans - » Bersqns , Turcs fusess poür servir, de 
. Juite. a T Fistoira ancienne de Rolfne.;; ins 
® Rollin, d'ailleurs utile et. Sloguést, await 

thansérit ‘Beauçoupr., de. vérités..et de. fables 
‘sûr les “Cart ginois, les Perses,.les Grecs, 
‘es anciens Lomaing à pour farmer l'esprit eé 
- & hœùr ‘des, Jeu Parisiens. Il. n'y à pas 
à” appirencé. Le re 1e -eombilateur de l'histoire 
inoderne’ des Chinois, Japonais, etc. ait pré 
: tendu” forme v “Tegpeil 1e l& . de. posongee 
At reste, 1 ous: apprend, qu'Abeüsit vo À 
dé' Tamétlan,; régna , Free l'Inde. dont îL 
*n'éphrocha jamais. Ce Pat Ba jar, petit-fils 
-de‘Tamerlan,. qui forma véritablement l’em- 
“pire mogol. IE arriva de la Tartarie comme 
-Famierlan ; ‘et commenca ses conquêtes à la 
‘fin! du ‘quiÿzléme siècle, au temps où les 
Portugais s'établissaient, déjà sur les .côtes” 
. dé “Malabar , : où à le commerce du monde 
‘ohangezit, où. un nouxel hémisphére était 


EU Pur. L'Espagne, et. où .le-pontife 
te leur REV }, à Rauriblement oé- 
ts de sa.ploine autosité, les. 


+? 


4e) 
Indes orientales aux ‘Expabnols; ‘et tes ’/occi- 
dentales aux Portugais, -par'une buHe. L'an. 
dace, le génie, la croauté et: Je idiouté gêne 
-æernaient l'univers. st. 


: L'invention ‘dt chmofr, qué ne“tat 'qué ii 
tard connue des Chinoïs ;: ’ düoiqu'ils : eussent 
depuis plus ‘de: dix ‘sibclés' 16. Secret de Ja 
poudre; était déjà pérventié dans’ l'nde. Ces 
- instruments Ge deshticttôh avaient êté portés 
des chrétrens d'Europe Chez les Turcs, 
des Turcs’ chez les Petsans: “Féristha Fa 
instruit que durs là grande bataille de Ma- 
wat, qui ‘décida ‘du sôrt” dé’ l"Tnde:, l'an de 
pote éré 1526; le préiniër dé nôtre mois 
de mars, Babar p Hsda ses. petits conons äu 
froït de soi à fe, "et, Tes" Ta énsémble par 
des chaînes ' de: Feb: ‘&é péur -qé on ne les 
ai prit. Cette "victl va sas rtée contre 
sous les Dati “de l'fide As de à be es 
“empire qu'on ‘borarie pr Fes æ Babar 
empire! d'abord der faiblé ,'’ t° Er ne la 
Monter pas”si''hhnt e \'éédiod à l'ém é- 
reur Charles: Qu” PT HU " ‘1 


s(4:,3s" à : ati À EL su as 7 et ù Ds 


" Ærr. cor ‘De Babar: qué ‘eonquit, yne partie de 
" 47 l'Inde aphès Tamerlan, au seirième iècle. _D'Âce 
"bar, brigund encore. prus heureux, Des: barbaries. 

NE etercées és. Ki tatiotr Li plus hûmäâine de la 
e terné, 18, 597 het 7 serais 
$ st flot Lust #3 10 ebook: \E 

| Fémeras noùs: avestit' quete: vai ui 
Babar fit ériger'sur une ‘éminence; prés du 
champ. nie: lune Frantite” “toute” ins - 


- .430 . 
. ernsite..des :tôtes den Fainqus. - elà: n'est, pas 
-rétonnant; les. Suisseg: avaient: dressé “ie 
-æanté aùs auparavant, sur. le: 
-Moret,, mn:pareil monument. mis 
: CRLOPEr 51: de dy ot, 1 "{ postes, are 
« :< Jl-vousicome, que, Babar». :$agn€ 
bataille, malgré les prédictions de.son.astro- 
-dagne: “Tui.f$, denner.un. Jaks de. -noupies jet 
le chassa…. Cela progve :qme: la démence de 
- l'astrologie était plus respegtée. dans ne 4e 
.ue-panmi nous. L'Europe. était. remplie 
princes qui paysient des ,astologues; mais 
is1ne.donnaiènt pas. deux. cepf.; quarante 
milk francs à.-ces. charlataus , pour ayair 
.m pie Of Le ii tt #3 LL "re LES Érea ss 
Lorsque :nprés.;,54 victoire 1] ass 
Forts nommé Chingeri, Séfendu jpar s, nu 
Aliens ahiachés seu, brarainisme,,: 1 çpmmen- 
. -énené, pas-.égorger leurs ,Éemmeni.et ]çurs 
.enfasts, at 8e, préaipitenent ensuite apr, Îes 
_…épées::des :Tartares.., Sont-ce.là, yes. mê Fe 
peuples. qui-aremblaient «de biessex ee 
ct .1n  ingocte ? ; Le, ,AÉSERpair. £ -ples.. 
‘quelles. préjugés même. de, T ce £t que 
la nature... Ces faibles, RAM PEU 
njont fait que, ce gr apporte & ee Le. 
napale,..plus. amellé, et plus.êne ere £uxz; 
et,Ce quon k dit. de Sagpnte et, de; 
rautres villes. Enfin, ayant étendu s€8, CDD- 
uêtes de Cahoul an Gange, il faut finir 
vi par Ces mo qui. en. montrent la Ya- 
té: 4 LL mourut. CE CARTE LER COR 4 , 
sv Ge.qui nous parait. étrange, c'est que Éa- 





481 - _ 

-Bar‘était mésuiman. . Son :uteut Famerlan: ne 
‘‘Fétait pas.‘ Babar; nè dans le Cahoelestan, 
‘avait-il einbrassé cote religion. a@s de:pe- 
‘étre: partager-le fous des peuples qu'il vou- 
hit écraser? Il àvait choisi la secte d'Omas : 
“C'était sans’ douté parte ue:les ;Purses ,: ses 
- ‘voisins “et ‘sé  énmemis ; étaient dela. seste 
"PA: La’rehibibn'musalmane'et ki bramiste 
'partagérent Firide: ’élles se ‘haïront,: mais 
“sans persécution: ‘ Les mmahométems: .vaià- 
- queur$ n'en: voulaient ‘qu'aux. bousses, et non 

“aux consciences ‘des Indous. : :: ‘7 .. ‘1 
:‘Humaiou, fils de Babar, ‘rêgria dans l'Inde 
uvec des’ fortunes diverses.» C'était, diti:on, 
.un bon astronome, et plus grand astrologue. 
H “avait sept palais, dédiés: chacun à iune 
-plañète.' ‘H donnait audience’ aus: guerriers 
=. dhns 4 maison ‘de-Mard , ‘et came. mragdstrats 
- darts celle: dc Meréuré. ï En’s'ocewpañt-ainsi 
‘des’ choses ‘du éiet;: il #isqéaïde perdte. vel- 
-Yes ‘de Fr tétré.: Un: de’ '5te fréreschei peit 
‘Agra et le fainqtit -dañs dune ÿrandeiatatile. 
. inst: 14 thaisoit: dé” Tanierlan' fat: presque 
“toujours ploigée’ daris lés guerres civiles : 
, Pendant que les deux'frères se-buttaient 
-ét s'afféiblissaient: lun: Pautre; 4h tiers s'em- 
para des'teries qu'ils se dispuinient: :C'était 
“ün aveñtürier” du: Gañdahat; H se nommait 
Sher. . Ce’: Sker mourut :dans- une de 6es 
.éxpédifions. ‘l'Poute sa fille be. 8t :l 
Igaeère .pour‘'haitagér Fès 'dépouilles ;. et pen- 
«dant ce temps :lastrolbgue Hemaiou ;était 
 méfugié. en: Perse; éhen-dla wophi-:Thamat. 


{Ba 
ciOnvvoi he -M'nadbor Madttnie EthiPuntiles 
plus mulfrearéisès: de Epitirse ;7& ‘niéfitait 
yes. mahotre,-pukqu'éde adtt su ril‘se 
. shotvermar teNemôme; "nl résister. &'ses ty- 
rang. H'éeniyshn pervers: fait h& lone récit 
indentoutes web” éaltinttét;"bies énétijétx ipour 
i< e most pés'ié “dans Plide’, ‘et'pent- 
“être pour -les-mitérels die pay: ‘Ovand Vhi- 
1 stoive ‘m'est: qu'un: ‘ads de faits--qur n’6nt 
-ilaissb:udcue tracé, 'qüand'eilè n'est qu'un 
4« tableau confus d'ambitiéux ‘èn' armes; tués 
es: uns pal” led-auttes, atitiht vaudrait tenir 


- des vogidrés des corbute: des bétés. 


5  Hemnaion roviitienfi de'Pévéite ;: qüand la 
-Plupart dés autres wstrpateurs qui Füvatènt 
:Chassé se furent: éxterniinés. I Moërat pour 
uSêtre HnéssÉ: tomber ‘de’ l'escelier d’ane ntai- 
son qu'il fuissit construire? mafs'qu'ibporte ? 
-Ce qi importe; c'est que ler peuples géis- 
#Shieut et . périssatent ‘stitl'ides 'tuites, * ron- 
;Ssnlement :dans-Linde: ‘dans la! Perse, ‘mais 
Sans T'Asie-mineèure et dans hos'élitiats. 
+ Après Hümeiow:vint'Acher- sûn fifs; plus 
-bonreux : dans d'inde ‘que fousicés prédécet- 
:seurs,. etqui:établit une: puissance Gutable, 
sx. moiné jusquà :n0s four ‘Oûbhé À suc- 
oéda:& sbn:pève.pat le dreil-des: armeë, et 
-me: l'ususpation -éommeéentait à: sé:tourner 
‘en droit emcnËé, %Ë ne: possédéit point encore 
de--cepitale Déll ‘u1kéra iétmit fort pen de 
Choses. deil'aégént, it Meri #saft: pes: ‘minis il 
àvait des troupes. du nord; sguerrfes! de 
Lespbit. etre ect sage" afoc: Li *Ot : où ‘prend 


è 





: 483 

Aispani. J'angat, des rhndient. 14 seureiC)la 
.SNOre -par de-guanre, rpoit: Del ets: Sffer- 
samit LH sat vaincre les: petits. prièces ait 
- ngiens ,:gpit-inriares, .pantontiés -pantut:ge- 

- +:PMS-Eirruption:pasagène de-/Tametlan: as 
ax dE éristha a ond. 10e AA cher -se5-roybnt 
.sbiéniôt à latéte.de deux mille ékphesèspet 
de £ent mille shataum, pouxsuiteit.egco dés 
-Métachements : de, cette grande, aimée au» kan 
tartare, ngmmé, Zimans,retivé dérrigraiile | 
.-Genge,. du côté de, Lahory dans unesdroit 
:m9maé, Manespaur:.. : Qn:ocherohait des ha. 
-teaux,: Jeutemps' se: perdait, jh était nuit: Ao- 
Sbar.ayant deancé son armée, sparend. que 
18.-Gnpemus,-se:ero)ant enaûrelé àsdianitre 
-bop d. du flepve 'ontueslébré:soune sfête. à: da 
. manière de .tous.les ,sokdete:,.re$: qu'ils: sont 
en. délmuehe. ; Il passe: le, gvamt flenve:: du 
sBangesàloinage sue. son: Éléphant;-sixi ae. 
-deménk de-céné|charanm.shorde,, troume des 
-Sonemiç .endermisiet dijpéteés: 112 :nersarent 
quel nombke,ile ont À enishetiwesiil west; 


Les troupes, d'Athar ; ayant. passé : le -flénÿe 
volent sAcharuet sent. hotimesei vainquomks 

° ane ,arm£ 8.-equere. . Ceux: qaisimerit.à:00kx. 
Pere peurent: male. 90 vqealléle.de |pus. 
da89: du. GrèBique:pan Algzendre; Cééan pas. 
ant à. la, nage .ynhressde dasmen: d'Alex. 
driges: ma HV: digigeant . le: passage :êu 
Rhigi:Gy yié LE -émbatiènt ‘ei pertonre : 
FA: mile de. la Heyag:;. set Adhar sur:rdn 

Jéphant eus. av 5 unes lacs br roger cest Hire 

. a:-8ba fut, le japemiar: guius'empins:déiGu. 

on F'ôltuire. Tôm, 4. To 19 

e@ 


+ 





#34 - 
xatezot dur. eyes de Giirgate, Fopdé:par 
“deb. amer hanse :latabesr dsvenus Donguipants 
| iRi pen: prés Gomme: deprmanchandé anglais - 
sont dévenus, les maîtres du Bengale: 

.Çe. niême.Besgale fu bientôt sonmis , par 
Acbar ji il extahit.une partis. du Décan : tou- 
jouts: a -cheval.:.on: sue. un, éléphart, . tou- 
tjours . nimbattant..:du..; fond: de. Cachemire 
sjasqu'au Visapour., :€t. mêlant: toujours. .les 
plaisire : : à. 888! travaux, sadask, que ; tant de 
“princés. 1. nc pinl 

. Notre, j éaitai. Cattby.. dans. son. Histoire 
générale, :Mogsis-composés spr-les mé- 
| ‘mpides, des: jésnjter. de Go -apsupg.: que cet 
emppreur smashométant. fut. presque. Canverti 
à la réligion-cheétieane per : le: péer Les 
VÉva s: vOiPi, ées. paroles: :.:. :. 4e 
: usés - Christ: (lui. «dimaiént . n08 mission 
n4ires) :vogs paraitavoi sffsamulent pronré 
‘x$h pmission. par. des: miraclos:.atiestés. dans 

‘#'Alcorans' Gest un prophète. ‘autorise 31: il 
faut donc. le ‘croire sux sa parolé, ;L nons 
sdit: qu'il était: avant.. Abrabam.… Tous les 

CROAUPNE RE; quai trattehs, de: ‘hui. spnfirment lle 
… Trinité, 610.45 « . .. 
ui L'empèréur: aeutit, h force: de: ce raison- 
snginest, quitta lé cconrprsution les larmes 
MUR Feux set : : bépété: plusieurs, fois; Dove 
wnir chrétien! .., Æhañger la religion de 
mes pères! i... quel. Pérél.. An: em 
spereur ! quel poids pour um # smne ‘éleré 
»dans la mollese et:dans la. liberté de Fer 


-2Æoran!...,#- ! TUE “sub: 44}  : de 
t f 0 { …". 4 un 











|: 
Il est'yrai que 'si Acbar prononçi ces ‘pa- | 
roles ‘après. avoir quitté Ta conversation, le 
pére Aquaviva he Îles enténdit pas. ‘Iles 
encore vrai qu'À char r’avait pas été élevé dans - 
L'mollese, ét que PAlétran n'ést pas'si mou 
que le dit le'jésuite Catrou. ' On sait ‘assez 
qu’il-nest pas’ bévoin ‘de‘calomniër'l’Alcotan 
pour ‘en montrer’ le ridicule: ‘ailleuts ‘il 
ordonne %e jeûne’: lé. plus rigoureux , l’absti. 
rence de tohtes les hqueurs fortes’, la pri« 
yation de” tous'.les jeux, cinq prières jar 
jour, l’autône” de: deas ‘‘et’ dentt” pour ‘cent 
de-son' biens et'il défend !à-tous'ies ‘princes 
d'avoir plis'de qahtre femmes, eüx qui 'eii 
prénaibrit aüpardvant'iplüs' de ‘bent. ‘'Catiow 
ajoute que »le-mushlman : Acbar:'honvrait: à 
ycértains temps Jésus ét 'Murie, qu'il portait 
van con hn- reliquäire, un ‘og#us Dei, et 
vhne ‘image. de ‘la’ Saiñite: Vierge. : Notre 
Persan; traduit par:M, Dow, nè dit rien de 
tout::céla. 0 L la 47 1. dti atroce 4 
Arr. XXXIV, ‘Suite ” de lAisioire 
7 .- e "T eq: Te A RELE | à 
L'acteur’ persan fai ‘son histoire À'li mort 
d'Acbar, M. Dow «en donne: Ja suite en peu 
de’ mots, jusqu'a ce qu'il arrivé au temps vù 
es eompatriotés commencent eux-mêmes :à 
être en parte uu'-grahd ‘objet de Fhistoire 
de lInde;  ‘" "+, : :-: 
… C'est ainsi, ce 'me' semble, ‘qu'on doit s’y: 
prendre ‘en toates: ‘choses. : Ce: qui noug 
touche davantage doit être traité plus à fond 
que .ce.:qui nqu$#;88t:ébtanger 1 ‘re. 7 


2 . e ’ : ns “ * 
set D ru 87 D LUC 5 19 sots 8 


‘ ! ., À En 
de l'Inde: jus 
‘a .. ,, (Er 


L 1, 9 2°) 


ue e., 436 , 
-: Quand nous répéterions ‘que Géan-Cir; 
fils et successeur d’Athar, était uif ivrogne, 
ft-que.son frère aîné, plus ivrogné que lui, 
avait .ét6, déshérité, nous ne pourrions mous 
flatter d’avoir travaillé aux progrés de l'esprit 
hamains 0 0 
a. Sha .Géan succéda à Géan-Gir' son ‘péré, 
contre lequel il s'était révolté tant qu'il avait 
pu, de même qüe ses enfants se kèvoltérerit 
. #epnia-contre lui: ;, » EL 
..Les noms de Géan - Gir ‘et de Shà - Géon 
fignifient, dit-on, empereur du monde.’ Si 
sela- est, ces titres sont du style abiatique. 
Gas -empereurs-là n'étaient ‘pas géographes 
Les trois quarts de l’Indé en-degà dû Gange, 
Aoit-rils ne furent jamais les maîtres’ bieh 
- #e0opnus et bien paisibles jusqu’à Aurengsék, 
ne. Composaient pas le monde entier. "Mais 
le globe entre.les mains de l'empereur d'Al- 
denagne et. du roi d'Angleterre, a leur sacre; 
.n'est pas plus modeste que les titres de Sha- 

.Géan et: de. GéanGir. 7  . ‘of 
.. «Nous n'avons dit qu’un mot de cet Aureig- 

seb, fameux dans ‘tout notre: hémisphère ;” 
mous en avons dit assez en ‘reinarquant ‘qub 
fut le barbare”te plus Franquille, lhypocrité 
: le: plus profond, te méchant le’ plus atrode, 
en même, temps’le plus Heureux ”"äes 
_, hommes, et celui qui jouit de le’ vie ‘la’ plus 
“Hongue”et la ‘plus honorée:: exemple funeite 
. @h genrg humain, mais qui‘heuréuserñent est 
trés-rang. , 4 "rt n'ai 
Nous ne pouvonsidissinalerque qus #ro0ns- 
vu avec douleur l'éloge de ce prince parri- 

° Î N 











_ #7 

aide dans. M. Dow ;'et nous l'excusons, parce 
qh’Étant guerrier, il a ëêté plus ”ébloni ,/de 
la gloire d'Aurehgzeb qu'effarouehé - de set 
crimes. Pour nous, sotre principal "bat, ont 
on a dû assez,s'apercétair, était d'éxamines 
dans 0es fragments-les désastres de la coma : 
paguie française des. Indes ot la. mort''äd 
général . L,allis' époque: remarquable che 

png. nation qui. $e' pique’ .de: justice et de pos 
htesse. 1: ‘+. * : 


:Nous avons fait voir *} Îles malheurews 
grands- mogols; : descendants ‘de '-Tamerden, 
ere ; Cocromps: et: détrünés;: l’énperèee 

ha-Amed mourant, aprés qu'on lai: élt ‘ia 
mché:les yeux s Alliin-Gir assassiné ; dé dre. 
gead 'Abdala_ devena SAT ‘prinée $ ‘@b -5ad» 

geant tout le nord' de l’Inde; les ‘-Marates 
Juirrésistant; ces Marates tantôt Yaimrreuré, 
jjüt ‘vaincus $ ét'enfin l'Indoustan plis mal- 
eureur: qe la Perse ei la Pologne. ; - : 

-4Nous:deutions du terips et' dela manière 
dont de :grand-mogol Alam - Gix. fat. àssas- 
sinés mais M. Dow .nûüuf : apÿprénd' que ‘6e 
fut en° 17960, dans. la Maison ou plutôt ‘dans 
Fantre d'un rmite müsulman qui passait puëe 
un santon, pour un saint. Les propres domestis 
ques. de l'empereur dévèt l'engagérentà faire ce 

sleripage ;,-étle:grand-visirle fit égorger dans 

e;temps qui se profternait devant le .saiut: 
Tout, était en. combustion àprés ce erimes 
révédé et suivi.de mille ‘crimes, quand ld 
rigabd Abdala',rovint de Cabonl et des 


PET te we! La AR ON 
M ‘Attiele XL UT. - à 


._  #$ 

froutières orientales de la.-Reëse, siprhenter 
l'horreur da -désondre. Queiqué cet. Abdala 
fût déjà wa souverain éonéidérable., à pou- 
fait à peine pater. 5es troupes... Il lui, fal. 
lait subsister continuellement -de-rapiaps.. .H 

à peu de. distinction à: faire entre los -sçé- 

ats que-hous.:condamnons. à Îa œpue-.6n- 

Europe, et tes ‘hévos qui s'élèvent: dés, srûr 
es en. Asie. ‘Abdale Vint-&n: 1761 exiger 
des contributioné de Déli .Les citayens,:aji , 
pauvris par quinze ans dé rapiness.ne Qu 
rent le satisfaire: ils prirent les arnies,, dans 
leur-désespoir, Abdala tu iet pilla pendsft 
sept ! jours «la; plant . des maisons. furent 
æéduites en eendres. Cette ville, lengue:de 
dix-sept lienes de deux mille trois. çents-pas 
géométriques, et: peuplée de .xléux: millions 
Shubitauts, n'avait pas éprouvé ;déns; l'éave 
sion de. Sha-Nadir une -calémité s.kontihlaÿ 
xhais. elle-nétait fas. à Ja ‘fin: dé 545. ma 
beurs. Lies’ Marates :accoururenk: peur: par 
téger la proie: ,ils , combattirent: Abdalaiser 
les ruines de la villeimpériale. . Ces voleust 
thassérent enfin .ce. voleur, et-pilésent,, Del 
à lenr tout avec uneinhumanifépresqueiégale 
& la sténne. ‘© 2", NU Hi) 84 
: Un autre petit peuple, voisin .des .Marates 
ét de Visapour, habitant des ‘montagnes apf 
pelées Îles Gates, et qui &n ‘a pris le ne 
vint encore-se'joindre aux'Maraips,-eimé 
le comble à taat: d’horreurs. . : oi 1.2 
. Qu'on se figure ‘les Anglais.:e6, des, Bour. 
guignons déchirant la France, du temps sde 


_ D TT 


5 — T—  _ — LL _] — 


439 


Pésbécille Charles VIS: eu :led:Gothe et les 
Lombards déresant l'Italia: dans dx décadenvé 
de: V'Empire s on aura quelqueradée: se l'état 
où: était l'Inde denis la--détédente da :la mai 
don: dé: Tamerlan::- Et: -c'était : précisément 
dons <pb tetmps-kiù y us le» Auglaisst les Fran 
gaissur la côte Lie Coronmamdek;.s8< bai 
talènt:entte-eux et eentre les: Indiens: pik- 
laioñt,. ratagesienty iatrigwaiént, trabiseaienà, 
dtaipat- tralfisu.i. pont vehde-en Esrope . 
ses potes «. | Lou Nr 6 jee | 
ue tonpere:les--tenrps, et’ qu ’on 
de! bémheur dont! on ‘juit aujourd'hui: ren 
France;er Espagne, ‘énchéle; legdliemagne, 
dans: are: paix profonde, ‘dans. le :sein::des 
«ts ob deù plaisirsil “Jla:me somt:point trode 
dés par d'ondre: donné àux' jésuites: dé vivce 


-éhseun'chez sot en ‘habit court, au lieu de 


porter ane robe. lougye, La Féaucg. n’est 
ms florissante. par : d'abolissement de: la 
nb Hé infâme- de là jadicature #). L’An- 
életüiré est trariquillé :et:opulente. malgré 
etites' satires des opposants. L’Allenragne 
ohit'et s”"embellit tons les jours. L'italie 
able renaître. Puissé durer. long- temp 
ane félicité dont on ne sent pas assez le prix 
: At 'mäiéu des éonvulsions sanglantes. dont ‘ 
plor ntit mogol .étair agité, quelqués ‘omras 
so ras, avaignt, ‘él Mans Déli : 
rour qui prit’ le nom ‘de Sha:Géan. ! 

était de la maison, Tamerldne.' Nous' avon 
ces qu'on! næ _péint encore, choisi ‘de 


Evan d': ESRI En quab. ss 1 Lo d. jiit É 






me 
wmornmmqui aillednts  tanfké pod, -érrdé 
pare Abdala mônte ,.:otaut sac! dédieres 
nemr,-00n$8nhit. à - l'élévation de ve princé 
Sac, j'Ler Mantes je hdéobnérec cet 
mirent à fa pce Un -autrepriace, de entité 
mesti: C'eshiice, antème d'emporeurvqni-cs$ 
anjourd'hui, env#778, ‘unabe malheureu 
SOn9' ba prisllernam de: Sha-Aiburac cr Th 
£ls.de: l'autre Alam ; suraommé -Gén ; ‘wesial 
Shén dans: ln cplluie:d'an-faquimilni dr longer 
Tombre.. de-sa puissanes ) - et. tons. 
moins/:que-les. peuples, iiqék.sont : édjours 
Mitima. e1. dont Le More parlent vas 
ment, -Tropsidécurains ant imité trop. 1de 
prisesss-Ùs ontroublié des intérète- des me 
Sons pour:les.intéréts d'ub seul. Horuhe. ii 
Are ARRV Podtrail d'un etple baies 
= "4 Mihddi NôutiMiés gictôlhes dés Anblais [1 
#5 rt ant de doté, une coté dE 
ijotr dune profénde ‘paix 2 Etrau 
athet" dé Ti dèpr va affrcuse des mœurs, 
d''coAsérté * Ja’ püteté ‘dés murs QUE 
cé” pre ést''éelti, de Bisl 
l'Holwell,” qét* 
Situé aû' noid'pu 
son” éléndde “ét 
Aénin ‘ee dti fétai 
témbnhhies pe r Ji sipoñts lieues. 7 Par 
cofiétfäert "de beatcôtp" plis 
pl at té EU nous LA 
qu xäbératiôh, où une fau: 
sion” trop commuTe ” dima 088 RU 























ng 
fe “durates” ‘de 
“dix de no! Ci 











US 
hivos: vErrnut. mode: icrétse tue : Hagtouro 
entend. per.tsottante journées dé. marclig 
- loæienit de toute la prorimweree qui Abns 
teraditenviron denx denis ileëvelde-diamèné 
her :rappoté ‘trétites. cingoMEs:sder répiun 
far annév & son seurénain 7héit -Milliôss 
évasrctst::nrille ride nôv-krree. 106 rave 
me’ paraît: ‘pas préportidnné a d'étésdue 
vie. SC viaP, etutite. Ji Le AU tis 
‘ Lesrifui “nos ‘étonné envbté ; >. c'ést: que ke 
Bishnspor nee troure:péint sarhos dattes, 
agrée G épronndr an s'étonnement! plus 
/ il st qué ch pays: es . 
Peuple dot honbs-Méoeyhs ous, tevrplut 
pes, es plus. bosptalersoètles plus pèmés 
pe qu aient: jaaisivendd:de térrp::digng 
du .cisk ba. libontb, Eur propriésé 3. opel 
xinviolables. :Qn' n'y. entend. qamais rparlen 
sde-val ni particulier, mi pahlie me la Da US . 
Jepur, ‘trafiquant .ou:n@n, Ft. sous RE rave 
*immédiate du, gouverner nû mA. dat 
des guides pour: le.'co | Sans LR SUR 
sfrais, .6t qui répondent de ses effpts,et. de, 
ÿsa personne. Les: : guides, à, chaque ,8talLQ 
*ow cowoheo, le remetienl: à... d'AtreS son-. 
»ducténrs: avec un. cérlifdat . des: pion 
sque les premiers. Jui ont. rendads.et: 
vces : certificats sont : portés te mince, 


PropaGeuE est sig de Lmasé pr 
*aax; dépens . d ; ee jou gs. €n49n 
#dans; chaque lieu où il. veutrst jour ae e 


-Tel est le récit-de:M, Hoalwell.. 
pes “permis : de cœoixe Qu'un. tu 


L 
e 


ia . 

dont hw:brobité-eet conmuné; ait voèlu en ‘im! 
pover:aux'simples:: Ï r'sérait itrep-coupabie 
ét: trop aisément: démehti:. ::Gdite”-‘cpétrée 
.… M'ebt pas comme’ lie imagiraire.de Ponear 
de: jwdin des: Hespérides ;:: les iles tombe 
Pile: de 'Calypso., rat: .tontos::ces'" terres 
tagiques: tou “des ‘hommes: malheureux où 
plècéerséjour duvbünheur. : : “ -'51 » 17 
- -Gette provinee: appartient de témps ; rame] 
mioviah d'une. race: der bratnes qui :deseend 
dés’: anciens brachmames r: Bt''ee "qui: pet 
. féire penser ‘que le. vrai::nom' du: payé ‘es 
Wishnapor;… cest. qué ce nom::sighifiérat le 
tuyaume de Vishreu “la blemfaisance de Dieu. 


Ses mœvés firent: autrefbis celles de: l'ixde 


éntière "avant :que Favarike ‘y: et Conduit 
det : atmées  d'oppresseuts.:r Lal'eéaste ” dés 
| Bsames y'a.cpaserwé : sa'dlibenté .etisa vethiy 
paroëiqu'étant.:tonjaurs -mhaîtres , dus écluson 
qu'ils ;ont construites sur un ‘braw du Ge 
pouvait innañden Le pays: ilsin'ont jamais 
étésobideéés “par: lessétrèngers, C'est ainsi 
qéAtmstbrdam:ss'est mise à abri de toutes 
lesiinvasenss:: 7. 1h np ee 
-1Ce paiple asiatique ; aussi innooent;reussi: 
xespectable:qué leë'Pensyivaniens de l'Amé: 
fie ‘anglaises n'est ‘pas. pourtant exempt 
d'uns-superpstition: drossiére, il: est:trôs-come: 
putible: ques la:vertw 4: plus pure:smhsistes 
avé: Les :ritus! des plus extravagantsi . Cote: 
suporstition “même: des Vishinaporiens para: 
we: preuve: db loeur:antiqtités ‘L'espèce de 
che éluresdent & lasvavhe,ffeibli dis 


443 

le. reste ‘de l'Inde , s'est, conservé: chéx petts 
sation isolée. dass toute lasimplieité erédale 
des premiers: temps. Quand la. vache :cony 
gaerde. meurt, Cest un,déuil universel dans 
le, pays. s Une telle bêtise est} lien naiurpldé 
dass mn-:pouple à, qui l'on avait fait aëcrair@ 
qae des,miläers-de puissancesicélestes ansient 
êté changés en ‘vaches {etien-hommes.. Le 
peuplé vérêre et. chéxik. dans sa vache: chn- 
saogéei la. nature. céleste: et: la ‘mature : hu 
maine, Si nous nous: ahandondions, aux cos 
jectures, nous, pourrions penser querle enlia 
de -la -vache: indieiwneress devemidane l'Égipté 
le ‘tulte du bœuf. Notre. lidées sevaitrions 
jours: fondée: sur. l'impnesihilué phymque et 
démontrée. que l'Égypté:aitrétépieuplée-asans 
Elnde. . Mais il se :pourrait:-tuës-hien--que le 

étues de. linde .et, ceux: d'Égyjter dussené 
été ébalement.ridiculésy sans men: initen den 
uns des autres. .:,.. "june in TES 


se. doatrine,:la pureté, Inisolmiété,-aijne | 
stioe. des anciens brachmanes. s’est derie.péns 


e dans. cet asiles.:1:1l serait büenr à.-s0m$ 


aiter:.que M. Holwell y eût séjetené-plus: 


léag-temps.… Il serait -eûtré;; dans -pluk. da 
détails} at aurait achevé ce tableau: si itile. 
au genre humain s loat, il nous: a...doand: 
Pesquisses : Tont les, Anglais: atonent,que:si: 


les:brames de’ Galcuta, de Madrass; de: Mas: 


Aipatan, -dS Pondichéri , liés. diitérét avee: 
les étrangers 2: en. snt pris sous des. ‘rico SR: 
coux. qu'ont végu. dans:la retnaite ont, toua. 


comaeuyé leur vert. À : plus. fürtà. raison: 


ï 


#44 
mens de, Vishuapor …. sfpaxés, Ps 
monde, gt -dù .vayre. dans,le : paix ne 
opnoer éloignés des..crimes qui. ant chan 
fees de Linde, et. dont. je. bruit a 
prrquà eux. ,Hen.a été 4es. bramnes çg 
se nesmoinses. Ceux ui. :s0pt entrés, sl 


* Henrintrignes » du snpade. x Tai. OR RS - chnes- 


. feurs. des: pringes, es dr, 


leurs. maifrpsses,. pes 
fait yeamecoup. de..mal.. _£enx, 5 À * Ÿ sept restes 
das Ja,saliude . ont agp. uns, vie, 1njpide 
et: tnppçpute.. sant rer prretypooss host 44 cetéftt K 
dr XV. Des péorinces. ‘entre. lesquelles Ne 
“1 pha.de Pinde. était, partage. vera. L 132 


fin pardoulisrenent fe l+; répukque des SLT Sex. se. ù 


arr Sa toutes: les ;mations:. de Jr .terre ay 

pui messtmblen au: Régezirantens ». Gars 
tants des Vishnspgie; aux anciens. Gangari 

äAthistoire des. événements. du. onde. doit 
mhrtes ‘ont. n'étudierait que celle: de là «” 
rares: fl -ifaut rmah eux est gti 


- on! ion dlul,geul. pays , de; notré, son- 


\ 


stistn$, ab l'ouf djtique.les. ir 
pour-retouknes an, déjaut de,.]n aé ue 
tin Ee desteup peut se.souvenir que. le; 
-bel:Glite;1à, la dôte d'un. corps 2de paire 
: Sie hommes, savait vaincu. et.pris fans, de 
1Bengale la; soprerain. Suxaïar Doplas ‘comme 
-Éernend, Cortex: avait pris Montezuma. dans 
slesMeaique au mikeu, de ,ses.tronpes. innom- 
brablés. On a vu .omment, pete çier,, qu 
service ,deïla.gompagain créa. Et 
pad du: Bengale,..de. Golconde et d' ne 
“un le de daffer, ,aomméSuia-Donla, suogède 


: #15 
‘A soï pérë ‘avec à protéctiof ‘des’ knglia 
‘Ps disetft Qu'il fat ifprat envers ‘euk,-et qu'il 
Youlut à la fois Îés chasser du -Béhgalé!'t 
äthéver Ja. imine ‘du nouvel «erhtiéreur SM 
Allo. “Ce notveau ‘grand: mogol ‘Alt 
Presque ins défense, ‘ éut reéburs 'aaxt Ant 
Blais à sôn totr. ‘ Le ‘ éblünel' CHE! It pr 
tégea." LEe'tÿran Abdald' était #bsént eiops 
‘et occupé dan le Corassan. Ohve!'Hvra bd. 
daiRé "adt" oppresseurs ‘de -Pémperenr Sha- 
Allum, et les déft dans un lieu'nomméBle . 
kar': ‘cette ‘nouvelle victoire dé Büxar-combla 
Yes 'Anbléîs" de ‘glôtre’ et" de richesses: Ni 
le ‘gouverneur Holwelt, " ‘le‘Heutehant-bo- 
"Fonel Dôwr! hi Je expitrinét6ctaftony'ne mous 
“insttuiseht dela daté de vétte’ #rande-action. 
:Ts' s'en rapportent &' leurs “dépèches 'rent- 
‘vdyéées 4 Londres, ‘qué nous n&'connmissürs 
"pas: Mais cet événemeit'ie: düît par: être 
Céloigné du’ temps’ ‘éu''lbgTAntiäls tbreriaient 
"Pôündithéri: ” Le ‘HonNedr ‘les !'atebmpagreit 
"Paitoüts et''ée'boñheudr'était ke frait deietr 
Valeur ,""@6 leur’ prudence etidunienr x0g- 
 chrdé' dafé le‘ ddhger.’ ‘La disebrde"n avait 
| perde ‘les? Frihpaiss'! mais ‘bientôt «près de 


ésuilion ‘8e ‘it dans Ja compagnib glisse; | | 


‘te ‘füt-le Frtit” de leur prôspérité et dvilear 
hatoj'' da Meu''qué la Mésinteltisescé enelts 
“Frantais' avait" êté ‘pritéipalément'pr6duite 
par Téurs Mialhétegs tte if sel ri ser 

.*'LA dümpagnie atifidise "des: Indes ’e vété 
pli 6 témps' matibessé: dur Bengaleret 
POite sde résister Mavatds és eux 


LS 


M6 Ci 
Aübeæbsi qui, ont’ voulu 14 -déposséderit".elte 


|. fénd''encote la main ‘au malheurenx émiper 


peut: Sha-AUum: qui :n'a ‘plus’ que ‘lai moitié 
de la: province d’Allabed ; entre“ le Gange : 
ftlai rivière dé Sérong ; an vingt-einquième 
degrvéue latitude. : Cette: province ‘4’Allabad 
pes pas:soulement-marquée -dans nos cartés 
âuigaises dé l'inde.' : 1 faut être bien: établf 
sûs, ua pays pour le: eonndtyei ‘‘" " 
--Le district. qu'om:a laissé -cônime par pitis 
à cet: empereur lui produisait, à peine douze 
lakis de roupies: les Anglais lai en donnaient 
Yingvaix: de leur province de Bengale.’ 'C'é+ 
taitr'tout ceiqui: réstait'àa l'héritier ‘d'Aurengs' 
zeb; le ror'le iples riche de-la’ terre. Tout 
le:rest6-de Yade était partagé rentre ‘direr- 
ses puissances; et jette division affernrissait 
le > opaame que Jl'Angigterte s\wst formé dans 
Andes it: , Djire enr toute 4 nr 9 ‘se 
1: Papmi toutes: ces :révolations , ‘la ‘Ville ini! 
périale -de Déli: tomba æmre “les l:ains ‘dé: 
ge:fls: de: Jaffer ;: de::je- Sura-Dotla';'vhino 
par le palenet Clive et:releve de isa 'chiute, - 
Ces: rérohutions . rapides :changéaièñ ton 
néeHement:lx-face de l'empire. : Ce: fiber de / 


-Jaffer: eat encere la province ‘Out: qi: 


togihe:à: celle d'Allabad, où le grand “me ol 
dominaient,  - ‘7155. "54 en, .a st: 7 
soùbe. :dep :Pulspus.:: Los Gutes que xous 
avons vus ‘dexendre-de leurs: rochers, jour ” 
sugmenter :les troubles. de l'ampise,. arpens- 





4 


* 


447 
“Ænxähi.la :vile ,impérigle d'Agresr Les M- 
:cates s'étaidnt.emparési-deitoute de nroviace, 
Qu si l'an: veut, du-ropaume. dle .(inrarate, 
excepté. de: Surate at de:son-ternitoires: : - 
3.3 Un nahal était maître du Dééan,: et tantôt 
‘L combattait, les, Marates, tantôtiàl exhissait 
‘axec eux pour. atiaquer les. Abglais; dans 
-keurs possessions; d'Orixa et; du Bengale; Le 
tyran: Abdala..goseédait tant la pays si 
‘eptre Candahar et, le deuve indus. ri ",s 
Tel. était l'état. de. llnde vers, l'an 19905 
mais depuis. la: commensement ‘de tant .de 
iguèxres, civiles, il s'était. formé. une nonrells 
Puissagte .qui nétaif.ni kynannigqüe, eomme 
lle. d'Abdala .et. des antres: princess ni tra 
fiquente du sang humain, .uamme  oelle des: 
Marates; ni établie. à la:faveur du commercé, 
<omme .celle des Anglais: Elle . est fondée . 
sur le premier des droits, sur la liberté:næ 
tarelle.: C'est le. .nationi.des Seïbes, nation 
aussi singulière dans son..espôag qhe .éelle . 

“des. Vishnapornipns. - Elle. habité: lorient .de 
Cachemire. .et s'étend) jusqu'au delà. de-.Læ 
hor. Libre. et .guerrière.,: elle a £2emhatts 
Abdals, .et n'a pot meconon les empereurs 
moagols ;.sère d'avoir beaueoup; plus de es 
ä :l'indépéndenee,: et même. à la seuyeraine 
de l’lade ,:que la famille tartare ide Tamer. - 
dan, étrangère :et usurpatrice. ‘i ét; 0h 
-. Qn' mous :-dit qu'un des. lines. du grand 
Thiket ‘dons des lois et..une religèon-.sus. 
Seïkes vers la. fin de :notrg dérnicéimeels, . 
Ils:.n@ croient ni que, Mahomet ait reçu un 


448 

-Hitre assez mal fait de la main de l’a 
-Gabriel, ni que ‘Dieu ait dicté le Shastabad 
à Brama. ‘Enfa, n'étant ni:mahométans, ni 
brames, ni:lamistes, ils ne reconnaissaient 
‘qu'un seul Dieu $ans aucun mélange. C'est 
‘la plus ancienne des religions; c'est. celle 


PONS Me re 


ds pie Il fallait que ce prêtre lama, qui 


1 86 Pepe es Satan er 


- de ce peuple pour le tromper et pour le 
gouverner. Au, lieu-sd'imiter les prestiges 
| m grand lama qui ie au Thibet, il fit 
-voir aux se gonver- 
mer par la la Pa Lin ET hoher à à 
des ‘éubjuguer il les exhorts à. 
‘et is lè soït. ‘Mais juéqu'àr and Je ‘seront- 
deÿ-jusqu at tétmps thés 
& Abdala, supérièurs en nombre, vien- 
ont, le cimeterre:& 4 main, les rendre es- 
élaves comme: eux. : Des dognes à qui kur 
maître à mis un collier de fer peuvent étraur 
glerl: des. chiens qui n'en ont pas. : 
- "'Fel est ‘en :général ile. sort de l'Inde ;, äl 
peus intéresser los Français, puisque, malgré 
éur valeur, et malgré 1lés soins.de Louis XIV 
et. dei Louis XV, ils y ont essuyé tant de 
disgrâces. Il intéresse. encore: plus les An- 
plais, Lave pe se sont expoñaés à des eala- 
eaités pareil et que leur couräge à s'été 
scoondé de la fortunes : 5 


1. L u°* . }" [M ‘, a) À L Hi , ‘15 1: 






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DU vite INTITULÉ: -LÉTTRES DE QElQUES 
AUS BORTUGAES AMLEMANRS ET, POLONAIS. 


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AVANT-PROPOS. 7. 





Bexissons la foule innombrable: des parm-- 
phlets anglais, dans lesquels une partie de la: 
* nation accuse l’autre quatre fois par semaine 
- de trahir la patrie; et’ qui sont traduits en 

français pour amuser fes curieux. 

Béaissons les sonnets dent l'Italie four-- 
mille, soit à l'honneur, soit. contre l'honneur 
des dames.. oo | 
- Bénissons les écrits polémiques des Ate-- 
mands, dans lesquels on ne:cesse: d'appro-- 
 fondir des sujets- agréables de controverse. 

Bénissons surtout les Français, qui depuis: 
“uelque temps impriment enyiron cinquante 
mille volumes par année, tant gros que pe- 
tits, soit pour édifier le prochain, soit pour 
: de scandaliser, soit pour l'injurier,. soit pour 
Fennuyer:  . 

Mais pourquoi tant bénir cette: énorme: 
quantité d’insèctes? c’est leur multitude que: 
je remercie. Je me caché dans léur foule ;; 
leur grand: nombre les fait périr en moins: 
de temps qu'ils ne se forment js veux virre: 
| deux jours avec'euxi: : “or 


LS 


s 4D2. 

ST ces: Tres: düvaiènty, s'il, na: fombaïänt 
tous lés uns. sur-lës autres. danç: un. éterxel 
“oubli, ‘ils seraient trop. dapgereuxs on: 5e. 
verrait: accusés. vilipendés Goadémné,. jusqu'à 
“Ta. derniere  Postéri té,, par quiconque «le. 
loisir et là aligoié At a € VA. bvre _S@atre 

‘’nôus., Mais. heureuserggnt, qn; esnemi. lité. 
‘faire vous linfente. yn. pÉoCés , par égrit-de-. 
ant: lé tribÿnal, de. l'unpers,, a0i£. dans: me. 
“brochure; soit dans Cinq, Ou: six. “An ;saela 
.£st:lu par, cinq. Qu, SIX..RP Fut ou: 
dé] que par a, le. eue de lat Lignase ;. 
sans quo és. accuÿalt [ONS: Braves pjuses, 
EAUX cEnsees. .SQu$# un air. fl modéraien, 
e 


Calominié s. qu On, Se: permet, sl. sonxant 
“hais les. "pe PEU RTE #essnites. 


ns nan di..rvett sa 
* C'est. qng. déranéi un: trésmpetin sombre: 
ss 10isifan.que, pu veus plaider la. 
_Rauser, dxa-homuie horniblemeht acégsé et: 
ea ‘€t.. eg pasrla Suede à dé-. 
es -et-76: là: plaidè ‘a É arce 
volte- Yéra': Guise. da, Je. ê sant 
u- prévériu, je. sui ayptaf; te 

“D ancièrr Profésseurs Me na seohege 
re: la, rue Saint-Jacques. à Paris, TR en 
AT une, satire -coatre:un chrétien, : sous le 
om; de.trois. Juifs:-dé-Holaode;: et: il:en a 
it, Imprimer sine-autro à Paris: en. trois. YO». 
| Jemes. 2687: dpaissen 1976, sous lë n0m.de. 
s:tvois-Jifs: de: Portugal, démenrgnt: en: Hol- 

:laade aprés: d'Utrechit. ., 1 mer 


Voilà: ‘dônc, u un, Chrétien Æonire six -Quifs. 








: 453 . 
Estiée Antiochüs d'an côté, et de l'autre les 
Machabées?: La partie’est. d'autant. plué iné- 

ygate. que-'le: savaut professeur. se sért:sop- 
. vent” d'armes. sacrébs,. côntre Jlesquélles je: 
.n'äi nine. veux. jamais avoir. de bouclier, 
:° Je vais répondre aussi, discrétement qÿe: 
- je le pourraizux éccusations auxquelles; on 
peut-répondré,. sans. tomber : däns le. piège: 
que! nous. #. œndu: monsieur, le. professeur. 
PI à. lé-crunnté" d'impuier &: sa viétine de 
ne: sais quelles brochures, .lés unes judsïques, 
les autrës añti-judäfques ,. dont ce. chier, api 
-estétrésufandcent*).. Il expose. un vieillard 
+ da Cmmd ht M TT . 
.' %f Vons: ai impatéz: de ie. füi-rhcme. une: édi- 
tion de-ses-ouvrages,. il: n’en a. jadis fait au- 
‘ .: Cuney: moneiëur :'Éeur! quit ont'bien votilu -en': 
+ ! x fé idennièrement, donné MM. ÆPèmiri : éon- 
…. …seillers de. Grenères. et “Mile. Bourgmestre ; M. . 
.7 , Je prenier-pasteur. de. Eausaune; 15ang 21€ onh-. 
..” …sultens. savent! avec: quelle: indignité +8 quelle : 
" * ,bélise. ou les a contrefjites; ypus-arez:dir, gnût 
55 * sûr, doute;-et’ votre. st;lé. lé_prouve: aases. ,La 
! ‘faction ddnit : yuus. êtes. s'est toujours distimguéé 
+ -. par une rhanièrer d'écrire: bién- supériéyre, an - 
, - style de. collège; . qui’ était” celui ‘de: vos adver- 
…, . tiges. Daignôs ouviie‘lo : vingt-troisième tonte 
 r 1 léditioh :dé.: Londres ;:‘imitéé: de: cellé’ de 
us Lausanne, ;FpwS vertes plus de: tingatile !plétés 
._ dé. 4: bibliothèque . bloue.-ep. des:.obarniers 98, 
Jlnnocents,. entassées vers a mervellebsecort- 
‘fiance.‘ depuis. la. paga.229: j4squà- la fin Un 
. éditeur. fimélique. ramasse. toutes ces: ordures 
Pour: achèver:un tome: qui n'est pas assez épais, 


+ 





“C454 : 
: ls tr octo érisires. _coacké) dej: peutletre 
anok Ait-de-mort' art balaie de: quil 
| ques persécuteurs qu’il croit animer par ses 
re ‘exlmmienses ;1et est en feignant 
ménager, en lui prodiguant des lapanges 
nn ési eh” Pip Pbitant “Ex HEC HU î 
A ports pre dheaiId" Doit à! 
: prends iso Fa EM os 
Ftant''db": cridéur’ qe pren 
Éégia son ‘ohicié’;"Je se par 
UE (ù ae ie Le E 
je” RL A Men 
4 nes atièré.'!"! RU é RIT -E LUE 
nb STI 9 At oi A0 60 si tomérqro be 
2 HENTSND Hp 9! pr nn : noise” re 


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2455 


| rise dé: ‘Bethléem, où:ik: abitärrei»10ng- 
temps. sbioi cm il-parke dela Judéer 
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enr Je 2h fac thota ras LE asser 9Ù 00° 
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soixante: mulles. en. ngÿ # (en PR D 
pure -trois de. fos ieue Ni Ro. 1e ù 
exprimer la largeur de AL terre 
-»promission; on die sop lie que. parante- 
£ nr ACTE dix-septlieues). depuis Joppé - 
u is Las Bethldert nt Aie Est ee ce ns done 
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Sbartiareg .….…. 
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Sue Fou n La 
L'Oavs faites Pad -Be Here, k Ah ri De 
:, »yauedonnaissent-pan. Allezétaler.cet: ov- 
r'aagueih chiménique aux .ignorants; pour moi 
Tin vèué, s0knaissà fond.;;.je nerdonine point 
HAS “VOS panne. chershez r:voé: dupes 
: 94 letrs.<: VFON ent aÿ° } D! #Y)) 65e, be. 3 


ee 3 ous, me “direz: pet être à EPA ‘ta terre 
der :promision: on ‘doit.entendre, celle dont 
 Moïse-fait: la. description dans, le-liyre des 
: swBembress. IL estryrai que “Dieu: vous l'a 
: rjuomise cette rterré: smmS ilestfaux que 
Pros. jamais aus aus Lis Érati- 










él ie rpReMÈRe jssun sa Lire 
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sr ‘rapporter: Li je den 
‘kg: éttipses: ynis* -bnt! Fobre + Can'èst 
| -poiôt" d'éilleurs! lsenlieé. baton 


AT 
dire. elle] n'étsit. point autrefois. rathémn. 
Gone | Îl morait..que lerroi. Ezéchiss, n'en 
savait pas tant que y0s. Juifs, d'Espagne. qui 
aigérent .depais.le.rei Annee X.6 soniraire 
ses. fainquses dables AfrOROMIENAS.S >. 11 0 
Le prophète, saie: rent. faise pn | prodiga 


malade, Îe,sa, guérison: 
at Sonales nen pp, Tambre. de FAUrES 
cadran au,.10164 :avançe, pu, recule; de: dix, 


nes; Je. malade Épondi: œil pst.bien aisé 
de foire Arancez jerabre ;. 16:.Yepx, qu'elle 
sraçules, La.qmalade sp, tompaits Vpn: -dér 
rangeait autant , que d'antre .le..Ronrs «de :18 
‘nature entiére. 

.despis persnadé que dangrle, tuiteil pts. 
savants Juifs, .6t, surtout. daus.Alexandrie: ils 
n'anraienf. sn pe rétrogrades le soleil, çomme - 
Isaïo ; mais ils l'auraien} on çogpu, parait. 
de que vers de Aergps da..la :destraçtion : 
de Jérusalem, Lhisigrienx, pes Vie 
le ;philosobhe RU core qe Absô}ue 
ment éANSErE çà LASÉQNONE + dat 
-séphe parlequ:fâre. E des :enciens::Gha déenssr, 
composf de, deux ot PAR Htgis. mois a 





nR. qe. Sert gRb à d'a. péciode.da 
: SK, 1 J UE 
A !'qélque hou à ï ua dans This: 
stoire des sciences. AE Ne IMC Sn 
68 :hordg. 


pe viennent, 
Ganges et. “ Re DR aus 1 SA. Pas: 
raisse_ leur, agtiquifé, On 76, pen # e Jgur, 
dirè:; a Veau mentir, qui #ient Ua. FERUA : 
ç tous les anrants + ue AR ARE SR 
ome 


Voltaire. T. 


"48 
que les: Brachmanes: furent les inventeurs de 
l'astronomie et de la mythologie 
‘Aprés ces Indiëns‘ viéanent ‘les Pérsahs, 
les Chaldéens , ‘les ‘Arabés,"lës “Atlintidés. 
Pour les Eëyptiens "ils sémblent être" plis 
‘récents, parce ‘qu fallut dés” ibétes "Bon 
:dompter, dé Nil, et pour réndré' le inéiltét 
tefräin du’‘pays habitable |’ corne P& “tant 
dit mon ati, tañt hônfl par’ Fous. ‘ * 
: Les Gréts ; qui parurënt és’ dérniet#' de 
tant de péuplés antiques, les échpsérent tous 
dans :lés arts.” Si fait ‘venir ‘dix Juifs, 
c'était," {1 faut l'afouer, ‘ur, chétif peuple 
arabe sans ärt ét sans Science, Cadhé ‘dans 
un'petit pays. môntueut et’ igridré, Cominë 
Ælavien Joséphe l'avoue dans sx'fréponse à 
fon. :Ce péuple né ‘posséda ue tCapi- 
tale, ‘et n'eyt‘un témplé qu'environ dix-sept 
cents ans après que’ celui de ‘Fÿr' avait Été 
bâti; il ne fut connu des Grecs que du pmpe 
d'Alexandre, devenu leur dominéteër ,’ ! nè 
t aperçu des Romains que pour être bi 
ét Bret par” us dune’lar Eater * 08 
” Les- Romains’ créêrent- rot ‘de’ Jitdée ‘’ün 
Aräbe, filé d'un éütrepreneur - de ‘vivres € 
bientôt après ces pauvres Juifs-‘forent : es- 
claves, pour Ta huüîtième fois, sur les ruines 
êe leur ville fumahte de sang, et vendus au 
marché, chaque tête au prix dé l'animal dont 
ce déplorable peuple n'osait manger. Je 
n'aocumule, pas. toutes : ces vérités. pour. of- 
fenser la nation juive, tmais: pour la plaindre. 


ns 


CS — —— — 


Ten PE - Due ER on EN CR 2 


\ 


45 


x | C so. jours... Il: reprend. 
vivement mon ami dayoir, Cru quon grayait 


sotif 4 


. Josué est le garant de ce que : ha ami 4, 


ALARME: 


# 1) 210789 


Léo pete Ur trace ir sf 11 Joss  ,: t 
IV: Des gens massacres pour Mo grdsseyé ‘en 
aa > PRE EL EEE ds JHitéiv-olr SAN tas; 53 
9 EMA es ie einen veu fnégrenrs er 
Je suis obhgé de.vous suivre, et de passer j 
. y 2 9" F. ot, è' JL ! Un 
ayec.voys, dun article. de maçonnerie à un 





ue €: 1: 7 , SITE E LEE Ê 173 ï PTE DL ,» : 1 À, 
+) Le secrétaire, qui, parait jtrés.rinstrait des ane; 
en, Gens usages_.et .des gtts de J'antiquité , auraït | 
,, bien du nous instruire comment on ècrivait sure 
,. dés cailloux non tailles, ‘et comment cêtté” 
J v, ‘ 3’ . » , , ‘ 4: . . » 
écriture n'était pas éffacée par le sang des vici- 
“" tîmes qui coulait continéetlément suf cet autél” 
" de pierres’ brutes. Cette’ recherche ‘et -éte 
plus nécessaire qüe l'affrense malignité d'impu- : 
ter à mon ami je ne sais quelles’ brochures, où 
a 20 * 


460 
objet ge go . Fat 4e rente dons 
ES cu de‘ vos'frér ë ke ja 
ê rat qui utent y é + ar us 
fiéresr dés : autres Ubu d p Le ja gués ‘à 
la petite ‘rivière ‘du 'Jourdain\" On en 
ronontez shibolet, ‘épi de blé. 
Fou renk ‘qu qu # abc int, et qui Le où F 
Yaiert! dire ‘shibôlét, ‘dijaient” iboléth, de 
les égorgéh" coriiné des mGutôns DE 1 
horreur atil Di nt à ee ns 
aise’ "iifentiôn?" quélle’ faüte” | 
es massdtrés AE AVOIR rasséÿ 8? y 
r ëur, je bom ia l'nest-elé pas que’ "4 . deg 
pere "afént” panne ré" sut de Fratre “ph 
Leldhe 'Eauée 4 UE.Ge puisse l'être De ue EUT tiuë 
is. eo) EUAENy ir Dé Vs d'oE j" Muni its D 
Je LUI ET 
; MOI un: sffake 4... à prés  AN6i , MASs- 
seurante €; Plus scientifique... Mon-ami. qui 
æpspacte les-théolagiens;, et Roi ne ARE ERIRS 
s:Aoubpne à après hlumeurs:pives dalEglse 
Shi: d'après. aL simple TASQN +: :MMWrrtou 1f0t 
miraelo. daps Js maniére-dont Tien :6pndni 
&itiçon myuple dans: le .déseit, ef l'en, tira; 
e toutes lés ns le. d Dieu fon “Nas 
FA! ; ;. 488 omtg;.et la akrigation 
4 ER YS ga: yinét-Œuaire henxres. ma 
jatés dôme Je, fen ekréduit, ex poudre, 
vinouy 6% ste ta9e0b 


Ti È LA qix Tnt a coma des nu en 
d s 
ut De Lie Jr st ler Fe ue de “bois SA 


€ 
nr -ENi Un céud, mille 27 
"NUE AB) , euviu TIS7SD Jiodutmu L! ty ZUJiUe 








— - —— 


f6x. 


NAS par toùt Ÿ peuple, les NigE trois ritile 
hommes qui se “laissent” Choisir ét ÉBOTBET 
sans, sé défendre, etc,s. sont aussi, grands 
pro diges qui tous ceux, dont le Pentateut ue 
ëst rempli. Sur quoi. mon. qu à, Fo ere 
dette exclamatic n ui Me semb leiré eut 
#i Convenable: srhistoire | dun, peuplé 
ARR par “Dieu” mêmes ne- peu” ét étre que: 
THIS ire dés | prodiges { f@ ni is ent 
"Commençons, par. VOns PORTE RORSIERE 
l'en suivant. ; | exacternént. l'énonc CR de. la 
gainte “Écrituré, ‘le veau Por. Fa ‘fui t 6. C n 
fonte” en yingt- quatre, ere $ s Ps qi e 1à 
horde juive. n'eùt point. c res sf ENCOTE +. 
soit qu'on se ‘ervé du-térim n jour 
‘d’une nuit pou £ EXPrIReE 1e. jemps dèns lè- 
quel ce-veau: fut fabriqué. . 
Li JEL Mise’ bitrafitiau MÉNCE ‘A M nûée 
mhontt sut TE méWtabné" "et ÿ'ééMeurd' ques 
rate mate TE kod: a IN) SEX: le- 
bé “ayant” 'acRuyé tot Res tieoure. 
pri 9 imonfagié ‘de: Sirépii dénnd”# Mise 


,! 


son témételage let “éaurhes. eh ‘Gent ‘pales 


pde' pierre, .… écrites" du ‘dogus ‘&æ” “Diet. 
SR Le de mue 

AU :: rm wo déarante: 
Jours act ph, ' LE ge tlair aussi, permet 
tez-moi dé +’ diié "qu'on ‘éériväits" dans: cb 
‘désert sur la pierre. | nos: 

‘ #Mais le peuplé, NES que Mori aiffés- 
vrait à désdendée dé” fa münta ne, ‘s'afserré- 
wBla devers’ Aaron, et'ë dite \ais-nous dés 
‘sdieux. qui marchent’ devant: nous: 7. 08 nouS: 


... .:462 . 

:yne. Savons Cé”qui Est airivé à: £et' home 
»(Moïse) qui nous a fait sortir de là terre 
»d'EÉgypte;, et Aaron leur répondit: Qtez les 
-»parurgs, oreillères de vos femnies,' fils et 
.shlles, et ap értez-lés' mi. Et'le 'peëple 
-vfit côrhme Abrod” AVait’'coimandé %'et:up- 
porta lès ‘paruves” gréllf ess ‘et'''Aaron' ke 
<vayant rèçues, ‘lebt fit üh’ vezni'aveé ke bu- 
‘vrin, veau d'ouvrage de fünté; et’ils dirent: 
"» Voilà tés diénx, 6. Israël’ qui ont tiré ‘de 
° »la tèrré d'Égypte." Ce qu'Adron âyant’ va, 
"xil  dréssa ‘un dutel üevyant le’ veau; et il 
“»crià par {4 Voix d'in rieur: ‘C'est ‘demain 
‘sla fête ‘du'défgnéut véagte 7, © 
‘A hé sémblé, mpnéietr, qu'il y n° due 


vingt-quatre heures entré‘ la demände du veau 


‘d'or.et sa fête. “’Les’ quarante jours pendant 
- ‘lesquels Moïse’ et Jostté restérpnt’ avec, Hieu 
sur, la’ montagne sont passés ; L loi est entre 
LU itsitt es Vert p pur. #} “dr ‘aa à 
çaes nains, et pendäôt. quil. effprût à des- 
scendie Je, Deoplé  démaide à”adorerdes 
«dieux qui marchént: Aarôi imagine ün'veêu 
d’or; du.le jétte ÿn fonte, -oh l'adore; 'on 
na pas-perdu de temps. .. ‘":'i'":. 
ŸIl est trés:vrai que M. Ffgal‘demandé:.six 
“iois pour fondre ‘un ‘veau d'or, et. ‘même 
sans. le réparer au .ciséau et à la limeÿ en 
core raoins au -burin;.-car: nn:tel puyrage 
.ne ni fait pas avec le burin. Tout cela est 
.très-long;:et m'odigiensement diflcile,. Par. 
flonnes donc à mOn aïni d'avoir regardé cette 
aventure" éomme un prodige que Dieu ber- 


snettafté, dar; apparement :yous eonvigad 


.4f3 
qpe.rien n'est isi dans le çours des cho 
Ratnrelles. us ibacse HD à op Petro 0 ,e à 


: VE De à 'Mapicre dé’ fondre” rupe statue d'or: 


NAS. froyez , ; AS, “dans” les dé 
serts. Ge ne us ait des 
pont Re plus. expéditifs on 18 une stalug 
que , FEUX: opf, 18e. servent n08 
Rupee À Jose vous répondre. qu'il ny 
gn a painf. H fant ,absolum ent un moule, 
tellement PRÉBATÉ à, AFTÈLE AE cri ».entouré, 
‘qu'il ne se casse nine 8. démiont ç: en auçua . 
.#pgrpit pendant, l DURE 3 1] faut que l'ex 
se répande méealiér Al, 8x4 stemen s. sans 
Kèlure, sans, jné Ré A £e 1 qui 4 très- 
kong. et drés-dL PES. ppt «en | 
Vous, dites que ; vOns “eZ trouvé ‘à Paris, 
dans la rue Guérÿ -Baisseau Là . HR: sculpteur 
qui vous .a Offert, de. vons, faire. € yeanu d’or 
ga, huit, jours. Si. vous. AYEZ ait - marché | 
 dans..la rue .Gugrin!Bpisse  E0 ug ne deviez 
donc, pas. dater ver, lettres d'un, village prés 
d'Utrecht, où l’on. dit que les, Japsénisies. 6e 
sont réfugiés. it at 
. Mais, dans. quelque” pays que vous, fassiez 
; +os, miracles, je, retiens, place, Vous me drgz : 
avec La. Fontaine :, hey ue duo 0e VE 
540 Voyes-yous. poiné. mon vean ? sAitesnle mob, à 
si ASTON où ss ET 
Lo Magrifiernes des Pit qi ngpaient de apr 
‘ logs 1 1P,, dèser Nr of 
. Vous noys , assurez que” ass de désert ab. 
Feux d Oreh, les garçons. jf, et les filles 


Five, AU meñquiont.. de, +Ütements: Wbrnle 
2 PAils ayaiad@ assez. d'ot; à levres .oueillés péur 
" JfA CAAIOSr :ùn veau, . Fans faitesile comte 
. des.richpsses.que Ce: pouple amait:-mokies-en 
RBSPIE; 10. hrian trobvé:'ionrisons!heuf 
-MalLons: nous né,comptèns: pal aprés-rwabs, 
One et nus vousien dnopnhs sum :rs0- 
i fre, parole 4; sans. prébéndre disputer) éur) get 
.e artiole,, .Mous avez que tfuand les : 
.Molent,-ÿs, disant, Pieu-1me le: doiné + 

. feupe sa Cartoncke disait, Bibu::merdi-jf je 
: AA, gagnée otre EU éIBMÉT P CON tt (D 
CIC, er offfacun TION See 9nr 
go tu no MBrléut:est, pignons ir - 2 
.: HER loréque Moïse: fut‘erivéipresda Ccasp;. 
-o-mitlesveau-et: les dänsessi ets dansrsa 
-1mgrande, éolère ,1il jet les;tabstes:dletlæloi,. 
o.gqe: portatidans:sa.main «64. les rbrife ou 
s:æpitd. ds lu-rontague ;tet: saisissant \Ce:"sbau 
5. squ'is ‘avaient fait ;: il le befiwtetelo téüni- 
saut eucporissidre: laeblliehikrehedit «ditns. 
il eam;et: en: idenga’.:à‘boirezialéx issnfants 
di Mbishél és 17 RE uth ivot quyr 
Fr «Gen: Ioi: rmensiour, | je suis: phié que 


poudre. 
7494: vob l'a) déjà ‘dit ,:ebr énovoaarle répête ; 
Sn .a pointe fobinedmsiqueique ‘vielent 





468 
qi iseôte , Füticerlurfoenuise dB. 
s:@rach, Mésech'etAbeënége; fête undbs 

s‘Feex: allumés autrefois par :Fingeivitions fat. 
ee é-fedi qui. convuma le ‘ebrps-"du‘reshbc. 
-t.-tabler conseiller de brand'thaibre, Annie En. 
“bourg;'et h'maréthale” d'Anvre, et'les ‘éfn- 
-"tuate chevaliers du: Tele ,‘'et tant: du 
tress- das a point de fau;rôus "dis-je. Œui, 
:. Puisse réduire For en poudrez ce métal si 
- -brodigleusement 'duetM, sé'forid, se yuéte. 
Mais ‘que: ditis le désert: effroyable : 
où ik n'y a jamaiè eu d'arbres, où St-trénvd | 
te assez énorme quantité de bois pour fon- 
dre un gros ve, ‘’an"#euf'd'or, et pour 
ske pulrériér,: celaest imposable’ à Tindu- 
: ’#reihumaine.. F6 di: géns veau, rje: dis gros 
: Bœuf, ‘perde qu'il est édrit que Moïse Paper 
_ “Qut* én:s'approcbhant. du'camp+ parce que 
‘dans Cé.eamp, composé: de deu. tent trente 
--iille tombattests; lit y ‘avait -éne ‘deux et 
“«ttois millions : de: Hufs: et’: de-Juives» parte 
que si:Moïse:n£tant: pasidans le camp; ‘put ” 
- voir tout d'ün coup cet animal, il fallait 
. sQqu'il ‘éüt hien: +. am. moins de la 
taille du œuf :Apis,* dont il ‘était la. béil | 
_ + lante. images. #7 7% Font ns 
RE TEE Ex... De. L'Or potable. ane #? 
5. *Pour -acvabler eon ami. vous. thandes:ler 
:rprovés criminel gne. ydus. dui'fiites ‘en'un. 
: sutre proces... Vous parlez! d’or: potalle.. 
‘ On ne‘voss :arjemais, né qe’on' pt ayklor 


_“de"Fôr.: du”plomby. de d'éntérmoime. : Que:ne 


Fret 
ce 4 l » 
4 tirer 





46b 


trom.pas. avaler ? , Mon, amiavale Jea.ñn- 
jurescruslles que veus. lui, dites avec .-des 
pompliments;. les calomutes dons .vous..le 
ghargez ,.des .acçusations.odieuses. .qne - vous 
intendss, et.qué, dans d'autres témps, psiun 
aient :avol le erual effet. de. faire 
xunigr 8 bounéte: homme. Tandis que. vois 
frites »avader. ces: pilules 8 «mére PRéparé es 
d'ute imaio . qui. n’estimi éout-à-fait, [jndaïqne 
ni. toutsà- fait catholique, pourquoi. nous 
Fiteznous ‘à parler d'or : potable? : ART ESS. 
Si c’ess:votre veau cuit squs:la-braîse, .et 
pulvénsé par: vatta. braise, la chape: gst. Any 
possible; cupins,towie:la:terre, Jens sonvient. 
Si vous voulez parleri.de L'or. petable des 
charlatans ns, c’est, une, question trés-étran 
on, .ést indestrüctible :" Peau qu' on Fa 
aégil ex. puce qu on. a donné à l'or le 
de es métaux, ‘le’ SssOUE s + a ce 
| FE ution, €5t rose 
fendez.. pas” sans : dpute E Moïig: Re 
oire, cette eau aux Isfaëli 1 pour peer 
sonner tou, le je penble de Dieux! "On. per 
préc iter l'or de sa’ dissolution par un ak 
cek, a sera réduit en pôudée; mais il n'âré 
pas été brülé ; comme ‘lé: dit le texte; et 
| pris cette poudre n'est pas’ miscible “ave 
"em; dune, RER ER - 
zx Vons dites, que: StabL,, chnétien. et. ‘oh 
mike," a fait de l'or. potable. et vous. se 
ses -onuscules (sans dite .quel opusrule). 
Jbsquels, il dit que :»le. sel | de tartre . . ne 
>au soufre, dissout. l'or au poiat de dJe;ré- 


— _—_ — — = — 


467 


wduire en poudre: qu'on peus avance: Je, 


” sais bien que. le foie de soufre dissont l'on, 
ais il’ne lé réduittpoint ‘en: poudre. © ‘ de 
Mme vous conseille: done: pas; monsieur, d'a- 
ler dé Fér du: chrétien .Stghl, réduit en 


e pas le'moyen üu ‘sel: destartreiet 


éd -s6tifre j'prémiéremeht, parce queje:suis 
œrés-sûr que: ces -deuxiin grédients me: peu- 
#ant'pulvériser: ler :qu'en “le. ‘pré ‘de 
Ju dissélatigo;:et:alors'il'n'est ‘pus: potable; 
secondementyparep ‘que je isuis enc6re :trés- 
_fsûr que ‘roks:veriez en 'dimgot de: mort si 
‘wousi prenius. dé -ecite: diolution »-.6t "tmp 
Jeime veux pas: vous tubr, ‘quoique Vois: AXE 
æouls: téér non ani, JE 1 ohinr op 36 
so v "4854 À 

c. | Quant. à, Jor. potablé r “dé | pence 
rimaldi, yoici ce que Ggst. 





: On, méle ,de 
Ÿ ile ; essentielle; de xomarid. D * ButÉE, 
qn.de esprit de FiB ne nes. a ae 
d'orage, l'eau à ee 6 | PS : qui 
En ne Restrdires TE piles" wnEdEre 

ai, content, une très - petite. a 18, 407,6 


l'acide. Ç'est. un secret de ct arlatan ‘pour 
endre très-cher, une, mauyaise drogue; 
donc, monsieur! 0$ez-vôus attribuer de partie 
Jqurs à Moïse? ° ès LOS  iSIé en us, £9 


r:.… Hélas ! vous hvez parlé, ‘sans je envois, à 
eà homme qui. nest que top'au fait ‘des 
sprépapations de Tér';"j'ai dhez mel plus dun 
‘aftiète* quii'né ‘travwile qu'à eoles”il; nen 
“grète assez" pour | que je vis en” droit dè 

où aÿis. ; " - | one et 


t 


#5 | 
X%: De Megetrolr chile hit égorgti par ra NEREL 


SEAEL AURA EN t ? 4 ASC: IF ON 
You US! faites. un, _grime à mon ami. d'avoir 
We HER el mille Juifx pages par 


LS 


SHEVHES » 1 rt. frvres vpn 8e d 

+ MOBSIEUTS A, FOUR, Êles Ji pe Age 
“aie : PAUF Yes : frères; al vous êker 
189, :4ÿY67-En, YRE ,P£6 Su MO ram 
a eu le Lonheur gras Donne And. 
nee À Jisn.. der, gens qui areisntié 44 1re- 
Rrpglier ds sÉvéRiés imphayeblhser Nano 
ot 9,108 rendre-hamain ?unorenuit. 
bise voyant 161 Peme 2768 Aaron 
épouillf. a, cause dladnn igromnies) 
2 EÙ L'avalR SRORLA mIDIER 
pis Maïse..50 makà ln-ponte 
v AR. Qui, est 4x Seigneur.2e- 
gigne a Mois. et usceux: de :là. raverde. 
>! vi se JOIE, à Pire et. il dear- din: 
4 Le açun., MMèHfé.son. épéb. fbr 89 cuistés, 
lez, ff ESTERRZc pre. périe,:à Lantreia 
Tres dans. que; chagnn fs sonftére 
PARLE 4, .€t 1569: PEdchES..} Les Dé qui 

» frept.ce que. Moïse. -ardonnait, et: 

veut; en ce: “jour. vingt- trois. pile. Hommes, 
ASIACIÉSS eparsbe 
Qupi- monsieur, + voilà Gr le texto}: Moïse 
Aug Aa Auhège. 44. Auairp:  fingécans 
Br 39 os LUS URLES TEE 373 S'amie 
ns. sensibles. ;pnié É Aurpriess- 
re Fe 18 rit, s coypgibles, can, d 
Jus: criminel; do. peuplè avait: der: 
: “tmandé ‘den dieux: , qui | marchasseint PE œæt Ayon 


biagina Maur: 















an 
patset,..se..met à. la: tête d'une. -tænüpe:: di 


meurtriers, qu'on se joigne à moi, et, qui avec 
énxégorge de ses mains vingt-trois iille 
de se# compagnons. Chacun ‘te -sün frère, 
s6n ati, son parent! ‘C’est'inôn émi, mog 
npoëtit ami, que vous.acchsez d'être l'én- : 
émni des Juifs! e’est lui qui: plèure "sur 
.Kv“infortunés ‘qu'on: égofge, èt t'est votir 
qui vous réjouissez dé co massäcré! ? “” 
‘#Il-faut de la sévérité,» dités-vous, ‘»qhahd 
sles:-prévaricateurs ‘sont nombretré.«"" Ahf 
monsieur, ce 'n’est pas’ à ‘vous de 1€ ‘dirë.l 
Jt'no/ veix-pas vous :demandéet’/.l ‘yous ‘au. 
riez: trouvé: bun qu'on ‘égorgeéit Wihgt: 
tiilleiconvulsionnaires:: ‘Je he-veux pas vous 
dütrager comme vous’ayéz igsühé ‘Mot ’'anti. 
Quoil vous aurtz dore ‘apyläud? à ‘li Saint 
_Barthôlemi; ‘ear ‘enfin' les ‘spitinte et dix 
mille citoyens ‘-qu'oh : égorgezs ‘en Françé 
étaient: des rebélles: &'‘votie "religion ‘dothi-* 
nantos:ils Étalènt: phus toupablés jhe VO’ 
ZLévaëlkes; ‘car: ils 'péchdlent'ébhtié. Fes 16° 
_ canueiz-et les Tsraëlites furent 'hoïis cône 
pébles; -uënd: ils  s'impatiëentérent ‘de Ch 
point -xpeetoir -des lois- qu'on ‘eüt faisait” 
aitendre. depuis quarante jours. ‘© homme; 
qi: qüe: vous soyez, apprenez koi donrbE! 
Powèimois :mthsiear, : quañde-rhènré : vü04 
auriez été convulsionnaire, ce que je LA 
croisipus ; jé né pourrais vous Voulfin de 
mal: : Quand ‘même. vous autiez écritides 
léttres de cachet sous le frère Le Tellier, 
eïcüfe ‘aurais-jé pour vous de l'indalgence; 


* / 


& 


| , 140 | 

encore -2arais-je: Votre frère siivons daigniec 

être le mien: tt never te Nr AN A0 rte 
| 


ste $'to 7 prets 4" s" -{ » Cotr 
u y] 


At. De vingtL'quaire mille autres JUIR''éforhés par 
un per 2 + bursfrèkes. ‘nf rte ie dr, 
“stils À MERE LEE LES Res ae er aft:9 fa FOUT 9° 
_. “Murs pardonnez, encoré trie fois. 'à: on 
malHéuréux ami,”si après'avoit plhint viige 
trois millepauvres ‘Juifs mis en/piëdes sans 
sè défendré, par les propres mais le Focto- 
| pénaire “ou'‘noragénaire Mise ‘et: ksar isei 
writes; l'a de ‘plus osé ‘éténdrie' sal pitié-ser: 
_vieliquitre "mie autres: déseuddaitts denJa: 
cob}' assussitiés ‘erviron quarante: 48 après! 
ettouÿoars parleurs frères “1271 hisrete 
AYous ‘croyez: où faites” semblant de: choire” 
que tes 'vinoet quutre mille Juifs mourarent: 
dela perte #'üri'jour: jeu sotihatte.t ‘Dieu 
est le miatire dé ekoïr” le gente de mort! 
dent'ilvèut que 189 hommes périsetite ris: 
voivi le ‘textu'dansitouté va paretézisinnnism 
Et l'Eternel dit ‘à-Motsé : : Buisisrtoub les! 
vprinces: de peuple, ‘ét ‘perds :leb'toasratiées : 
spôtetices|"-& da face ‘da soleil, 'eterv. 3 Rev 
von'en tus''te”joarélà vingt-quatre mille “)4 
L ôÙ ‘défipürer : vous: entièrement ‘per 
pa#sago®":" Cé sont les printés !-du ‘peuple: 
que‘ Môïse “fait”: d'ébord''pendter! ét avons 
träduisez ‘que »Moïse les assemblarlavoë ‘bai * 
spour ‘fairé pendré les : conpablesie: Vous: 
pouvez savoir cependant que ‘Zamri, qui: 





De 
-Nomb. éap-XMW:' 1") Die 14 


| “4m 
Fat assassiné le premier, était ar prince da 
‘peuple, dux de cognatione, chef de:tribu > et 
e sa femme ou sa maîtresse Cosbi, était 
fille du roi-ou prince de Madjan, Coshi, fy 
Fam ducis Mudian. Pourquoi dites-vous que 
ce prince ét cette princesse moururent d'une 
épidémie ; . d’une’ peste -qui emporte >vingt- 
quatie mille hommes en. un.joun?,,:.Otiisi, 
surt,on des tua, siguifie-til Ja peste ?i … - 
Westil pas vraisemblable que ces. princes. 
du -peuple,:'tués par l’ordre exprès:de Moïse, 
étaient: a. la tête. dun ‘grand: part cotre-lni, 
et. qu'ils "ranlaient', dépessédür -un ; miaillard; 
qu'on nous. paint âgé de oent rinptans doft 
äls étaient lassés et jeux; in vieillard dur. 
années avait fait exter plssnde .déux. mile - 
lions d'hommes -dans; des. déserts séponyane:, 
tables:, Sans pain: sage. habitd, sang. pouvoir : 
seuléfnent æntvgr:-dans ve terre-prothise :: 
malheureux ;objet de tant,1de courses? L'air 
tenx dnslivne: des Nontbrèsiriquel quil sai, 
ne dit: pas celai: .je..np Je’ disipas mon pluss-. 
mais je soupçonne qu'on petit Le sounçonners:… 
- Voici ‘ice :qui me fait 'croire quon peut.- 
me-pardowztr ‘mOn soupGont: jé rie recherche 
poibt quel rest l'auteur du kvre des Nombres, 
je mets à part: l’opinipn du: grand Newton, - 
et celle du savant Le Clerc, ethcelle de .: 
tant. d'autres. Je ne veux point deviner 
dans quel -esprit:on écrivit.oe Bemiddebar, … 
ce livre des’ Nombres; je me tiens & la Val. 


2 
Cosb le du gra 





percer ux d'un seul. coup. dans les 
pe AE ätion, partiés quiétaieut 
ser éfare lez pus_les peuples de ces «58 
np rraft SH es 







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le Tégi late: 
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k Ne Ai & 
is, il he SA 
re, 
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5 sh ne ES AE alé 
See “du Talmud, et mon ‘ant EpHraî, 
hr if d'un “grand roi, plus brave que votre 
Dati, ‘e Mn CAR A D Salbmè@r, 
Dieu garde; ‘Yi ? &e mircher 
us, SUX CC arbons ardents, cachés 
sous des” cendres trômpelises !”*t'éit"à vbu: 
d’examinér quéfle' raison avait Re pl 
tn pour. Scider que le Pentafeuifés fut e 


x EME 2 Yolumn 











474 

“posé par Sarmel, tande. que plusierirs autres 
-savants lé .erviant. sédigs:tel qu'il set par 
-Ebdrase pour.rgoi jæ n'bse antren dns .çette 
‘ quéralle;: il.y.2.des choses qu'on. dit herdli- 
ment en: Arglshene À RE. ai caerait, dange- 
creux, peut étre dire à-Paris: 95 peus y 
jouer: aie | ux succés : toutes ; des 
ET See 096. mais .Q2..me 
“Fén 3 y}: peter antoss.les : ‘dépouverise se 

R ] EL ie uit ce 
«Gent. parle mé cisrompection. mm je 
m0: vOps parlerai: nt RGpras 0 ang. ni 
Au, mhitrardé arts Vols at ubord Shafigs- 
ebusys ni dx. JerdBolinghroke,. ni ÿ oglebre 
‘Gordon, aù de-es. fameux membre duparle- 
ment: Trériéhards ni'du doyen: St; Ink. le 
- tant. d autres . grands. génies . 486 hais:.- 418 de 

quécumqle, gro st LR déas. supe 40/00 

J'ajéute: cavelo in: Gallé et ae Hi unid plus plus 
ghèm in Taka." dE ebté Vrai qu'écthe lement 
toutes ces dispr putes téologalés | he"Pottt plus 
‘aucun. el et nt en. ‘Anpl etérre ; “né eù Hoi- 
Sânde,. ni eh aug pays. duunord+. “on est 
28407; “pe poux les. méprise. Ua homme 

fui ‘vondrait aujourd hp espliquéer aertainés 

Shoses contradictoires ne. aerai que rigi 

rase L' 


ë HV. Qui ie cour à des bons a dos chiren? 


! Passows vite." ,enx. singularités inosiqnes 
“dont. À. est permis. de. parler. . Vous . êtes 
£ cookie: man ami de ce: quil pass, 
selon vouse ROUX: araix sit que vos grands- 





OO _ 


‘Acendes 


. . 6 


: pérestFuivaidi: Värrélbis l'ahosédionchévéee, 
æt vos. inérep à des"doucs, danses: Se 


Béris" dé Phwren sede Sir ndOaeb:rde Ghdèse 


:Barhd; oûe tom ton éauvré sie cime 
étstrébmisdaitilahhe qhp: cette galan- 
‘tétier est exprésdéanente. 6 Féfénose dans: vos 


“Kvfess Orne aviser pare d'inligern ia: 


peint détrioPe éme dune: lent dass Jaqublle 
ipersbnneroneoténi but" pis: di vées finies: 
“ont été: téminiunes, dl y æ:plus de ténis: mie 
ans; cher Rd as de tosmcétes, il 
‘eh: peu A sr meurt! opprébre œut-loues 
“savez Tan he: puit 

Ré pr Ris! dottises: dés pôtés, 
ES Apdemtétwtednénitiont dé: phrrs sois 
hodesbeitehs/puit de ces: mäntes: hétér. 
td:vous l'en dosvendriez, perr 


M ap pes: Re roprovherest ta! 
eu cahuuta han fn test 19, oh bitpfins de 


ques): Chose Point ESS 4. 0e) 
“ufq sugar RU À PRE ci 200 dpypi 
ri 


D LATE 38 PyRet 


sa. Bouge pe butanil' amipibe : Berisssnt d'A 
agtstet, rqhi: dit ségete 2 koissetlss xxpure, 
pfrtrel Héhane) lee ‘bhbvren 5e fysant 
rcdagief D ere pa 


nes: bre boucs'énitétment jaloux. Souvenez- 


vous. dei Bla et quite lé \egile;. ‘lès 
nymphes. en rirent dit-il, .ett si veus m'en 
egropez; Vous on!irée: sie, tu: lion" de vous 
fûelier, conveet Mu arche :dhipell ge Me 
vin. slot fâché coûté fmsavtes: dé l'ablié: 
Basin: fus.nèyicmdentitpus hip. | F4 





| ü76 
ape Mañdéhakcrde La Femilade sétririt , 
four ‘Au‘ptitte: de Mogaces. duciemo . paie 
harratls: not: 6. mai faits. il 1pqscafs 
ti beshaBni obe E0rd +4: Vesta, giiges" ae 


vw e NN Diiss te ‘s: À * du. ci Gr 3 1bus7 l 
Bo nie ci 2:60 8 Sont, sl. : "ue 
[à In es à: D 119 i, | dx @ FPE 4°: UE tf re ‘ 440 


liJe ‘ne sis” jamals “esta Juif, on à 
secrétaite +de’ :la -Pne Suiitadqgues., «1q0/ au 
sévant : d'uti!. rilage prés. Phare ie qu 


{ati d'h nee de” parlent | d'il tof, 
Tes tobjdurs mébne téral- LT 29e 
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| LE Fo 
mezar, du tetips da Cyrns; les, anciens 
Juifs du temps, deTius, an t9rmps. d'Adrien, 
et son: les . antsens : du «temps de la fuite 
oSÉgpe.s:qin coran cho lp AAKORS | 
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-partles .pout hasser. nn ais.génies, ‘dès 
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“peut dire: “Parlez; moteur: Cat ECM soie 
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AI SN sà À CUJUY Ju ATOS ët I ho J autcai 

















499 
2 XVIL Animaux imaopdet. 

Nous ne serons pas d’acgrd, messieurs: 
ses aps pu ” nokbnr: de droit divin: hous. 
2.9pp6lans so divin tout ce quel Dieu acer 
+dobhé;. ainsi nos bénébciérs" opt ditiqua leurs 
iiames sont. .de droit divin; parte: in caen 
+niëme vous, avali ordonné. de payét:le dixme 
_ Ft vos: Jévites.! “Nous appelons "les -devvis 
160mams. de la:satigié le droit natuiels ‘2 
é Oùavéz-vous pris qh'if;y ait:fm fn rail 


2dqur, à idiper Dieu: déféndik qe on "se nomstit” 
e”poissont sans écailles, de pornos) delfèrrés, 
24e. hérisso 8.4 hibouxz? s Gormament < eZ 
"yw0us- trouvé .uu ton. dans dés parohés.éoriteg?' 
saûsest Ji. faillenie? Hélas É'vous-woutez Fark 
eng vous patlez: dé Zaire: ét d'Olprépté quetid 
animaux cunbés danbrnôs: ciniatts-- dont El 
gtous:f0t orddnné" désvdust ahstenifs. dâns le 
<aôtre .: Vous’feproches: &imhon. ami. d'évoir ”- 
dit que. les ‘riffons: ep-les: inions juifs. doi- 
enrent. être sai. au, rang dès moristres,. strié 
Afe.sont des | sérpents ailéé. avea dés-aïlé 
indaigles ;« - il h'a Jamais ‘dit édlx, monte, 
cpt.Ù est incapable d'ardir. écrit quon: est alé 
sec des Miles. oder pal Ta s RL 
93 Xe: na rpgerde:pas; votre:méprise' come 
- ane. de ces-calomniss- cruëlléx que vous avez 
qu. la melheur de. éopier ans votre: Lire: 
Vous avez vu: apparemment cettgcphrasé' dass 
une des mille et uñe brochures qu'on à 
faites contre mon. ami, ‘et vous la répétez 


s 


, La à « 


° 


.  4Bo 
su-hasard: %e vous jure moteur, d'le 
west Le eu è :T 


A DE te gore 


: L van Des Gochons., Jun | . 
; où, dut juif à où ‘ chrétien, 
‘en qu pri cabite | ou: habftant dU: 


deecht, on PE de rué Saint-Jacques, 
-vons êtes. un savant, homme, vous avez beau- 
coup lu, voux faites sage ro #08" lectures; 
fi y eurait plaisir<g sinstruiré avec . vous; 
ROUS feyjons' gloire. ‘étre vos écai rs, mon 
pi et mOl # YOUS .avieé uh peu plas d'in- 
3ellisenge Ex, L 
. Nous. parles Hd bigi gt & ti Bontié ‘chére 
‘des Juifs : a es? vraisemblable qe le petit 
tfalé. aurait été MP D dèns les déserts .de 
Ja.-Basse-Syrie et de, Arabie pétrée. Vous 
1NOUS aurigz epebre dy dômé le. morales jee 
structions: si. vous nous aviez. a 
quoi les Égyptièns, ‘# ‘antérieurs à toi 
paive,; ne inangéaieit point : de cofhon. Vous 
nous. rehdriez un: npuveau service 6Ï yous 
mgus disiez comment ‘les. Juifs qui ‘font tout 
Je commeros de la Westphalie ,- pa) à ‘assez 
id, où l'on’ me se :ndurrit que oc; 
‘n'ont pu “obtenir quélqué dispense , de leurs 
rébbins. ".. 
Ne vous. pitt pe “Ta même chosë 
gras àcnes -miñimes? +" Le”bon Martouillo (saint 
de Pari ); ‘leur ordonna dé’ man- 
Frs “tout À fa TE “Calab abre, où Thüile est 
= Fes: PRESSE ds Fuite, ja 





RE 


481 
pamaité cehe loi en Alemsgne où l’huÿs 
ést'unm mets recherche, , €t où un fonnéqu 
d’huite coûte plus dé quatre tonneaëx de 
vin. Vous nous aurier prouré qu'il faut 
e tout moine obéisse à son fondateur. 


est ainsi que les musulmgns, à qui Muio- 
met défend L le vin” dans les climets à brélant, 





de l'Arabie, n'en boivent point dans le: clic. _ 


* mat froid de la Crimée. ., 

A l'égard dy lièvre dont il se vous es 
pas permis de manger, parce qu'il ramind 
et qu'il n'a pas le ed drvisé, quoiqu en efe: 
fet il ait le pied. trés-divisé. et quil ne ru«, 
miné point, ‘ce n’est qu'une peti épris. 
M. le Pasteur de Bonrg-Dicu a.dit que ce 
n’ést pas là où Fa Je. hèvre ; si ge n'est pal 


Bourg-Dieu qui la dit,.c'est un autre. + 
+ MD Peuple pars | | 

: Vous dites au e mêm roi que les 
J nifs sont restés | es le qéme iens peuples, 


etc , tt qu'ils les see des ‘des diècless mais. 
Arabes heanconp, plus anciens qu'eux. 
subsistent en corps d e peuple » et habitens. 
encore un vaste pays qu'ils ont toujours ha-. 
bité. Les Égyptiens sont, en te sons . 
Je nom de Cophtes, et n ont oubli que leur . 
langue. Les Brachmanes, suhjugués par 
céux qu'on appelle Maÿres, ont ‘conservé 
leurs lois, teurs rites, et mème la lañgue - 
de leurs premiers pères: Les Parsis, dis : 
comme les Juifs et autrefois domies-.. 
Wokoire. Tome À. “si 


) 
‘482 
téurs” ‘des. Jifey sont anssir attachés: qu'eux 
à leurs. usages’ antiques, et espérent-toujours, 
comme . eux;- une - révolution: Les Chinois, 
tout subjagnét:4 a'ils-sont. par les Tartares, 
ont soumis leurs” "rainqueurs. fr leurs) hais : on 
Da peut, plus. dire. aujourdh à Ho Græcia capts 
‘ ( pi viCFOrEM ‘Cepié. 9. cpqre race le disait 
Auguste: mais, enfin il ya plus de cent 
3e Grecs dans ‘la soul, Je de Stamboul;: 
fthenes, Lacédémone, Corintke et PArchipel 
ent ençare pEup plés de Grecs; et pour paæ- 
_des, petites nations, . ès. Arméniens asser- 
xis ont e égmmérce, comme lés'Juifs, dans 


toute | Asicn .€ ét n …S'alliètit ! coins uinément 
qu'entre Mars " einsi Lise “les” Cophtés., es 
Brames. les Hanians, | ês, rl ee ‘les Juifs. 


d'ous es «Des $ Tui Aer ‘tiomphent 
des; siec cs. 


Ch sai PTE db ‘: Lutte | 


nes Ft bé de‘ ut 
fa LE Se nr ‘4 27 TT Si LS Fi", 
Déxs +ôtr" Tete Mécisième, motisicur où 
ous’ FARES un magn?fq ue élogé dé Tintolé- 
anêe, ‘vous ayez Gublit dé qe le” famenx 
passage. dé Deutéronomé:" » ‘il s'élève parmi 
FVOUS LE “PxOR hete qui ait vu, et qui ait pré- 
audit un un Eee ét ui prodige, eu Si ses pré- 
Daictiôns $6AY ecdinbliés + et et S'il voùs ‘ dit : 
2 tons, suivons dés. diéux, étrâñgers, etc... 
| que te prophète .:!. soit “thassacté er Si 
votre. “frère” fs gë our mére, ‘ou votre 
SAIS, ôu' jetré file, Qh qoùs femrhé qui est 


FA OEA D FRE difolse, ami, que, :Veus 
GE LonnE st LI 





483 
_æchérisser camnis votre âme,; vous -dit: A 

los, servong des .dieut: étrangers igaorés 
. »de vous gi de. vos parents, 1#80rgezle sure 
»le-champ, frappes de PrEPIET COUR €t que 
le peanle:f FEaPRO-Apçés. OUR ARSTREEUER 


… Vous avez “frémi monsietr "st vouS êtes 
chrétien, vous avez ‘téemblé FE vos Juifs 
dont vous vous: êtes fait ses ses sb 
sassent contre Îes ‘chrétiens ‘à passage 
“errible, ° Er effet, lé, famcrix . bin Te 
du‘ uinzième siècle, emplors., nt 
Rempert de Ja foi, pour tâchet” 
per. ‘ses End du Ha. NÉ dE 
eurent le -malkeur © 'ête | cou) dfés. ‘ C 
rabbin: prétend que là loi Mosaique ést ns 
néfle, immuable (lisez son cha tte: Ying: 
time), et de là il conclüt dite ses ‘ancétred 
3e conduaisirent dans leur déicide' Commè 
léur loi l’ordonnait expressément. Mais “enfiñ 
Puisque vous n'avez pas parlé de, cet s 
frayant passage, je n'en pailerai pas. ; Je m 
féhciterai : avec: vôgs :détre n£, sous: la Hoi 
de. grâte, qui. ne vêut pas qu on plonge 1e 
éoüteau ‘dans le cœur de son ami, de soi 
fils; de sa fille, de son frère, "de"sa femm 
chéie, et qui, .an Contraire, donne l'exemple 
de porter $or ses’ paies 1e brebis, égarée. 
Etes-vous brebis, morsleñr?, je suis prèt À 
vous porter: mais. si je suis ! deb fre 
Ponehe - moi . pourvu que” ce: né soit Pa, À. 
hérie. Dj Mr un 
Lei 5 ue ie 2 are 


. 
« ‘ PE °. CT . + ve C4 EN 
se € -) é , sa PAS ss ail . 5 n , CN s\: 
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, = “ 
“04 


Ven om IT LUE D TRS 


DT AT, FLE Ts se? . 
UE ra et OS à Talents. 1 
+ Vidus: “donnez ce. grand: précepte là mao 
ami: vBortez enfin, du cèrcle étroit : dés: 0 
 sjets- qui wous-entourent, ‘tt no'‘fugez pas 
toujours de : notrg gouvermement ‘parle 
avôtte.x.. .Ah!:-#nonsieur;. qui jamais: avai 
xnieux. mis pos leçons :en pratiqde ét'plus 
hautemeéut: que: telui-àsqui vous-les donnezi? 
On Jui en a, fait-si souvent on ‘crime! :-01 
Jui :a-tant reproché: d'envisager oujougs: le 
genre. bemmin plas-:que su patte! 15, rc 
_ Et dans elle vue parlez - vous:!a:: 64 
bomme qui, à l'exemple':da 'grand'Féaélbn, 
a!embrassé: tous: les! hososes. dans: son: #sprit 
de -tolénanée J:-dans: son '2eèle: et. son amour? 
ans quelle:vee, sdisije ; ‘lui ordonnez -Fouf 
e-soutin, dw:cerole. étroit où-vows ke suppo- 
.$ez ‘renbeimé? ‘quel -est: votre ‘objet® ve 
de ‘lui ‘pronvet que: l'intolérance l'est 4e 
vertu nécessairé,; et divine. 1: sit jiis 1 h. 
c. Et:pour lui'prouseë de  dogine- dif 
e sans doute ;vous-n'aves point dans lé 
éœur, et qu'un inqmsiteur” d'oserdit.-afoder 
aujourd'hui, vous-:lui que l'iiitolérenee 
régnait chez .Les peuples tes plus -ancienst'iet 
les plus vantés: Selba vous, Abroham-fut 
persébuté chez les.Chaldéens;''ce ‘que l'E: 
critare ‘ne ‘dit .pag,-et ce qui ‘serait : ne: 
° étrange: raisdn.. Pour. persécüter ühez ‘nous 
Selon vous, Zoroastre persécutä dev nations 
le-feu et le fer dans:los inainse vous enten- 
dez apparemment le dernier des Zoroëstres, 





ee — — — —  — ——  — 


48 
. au lien d'êtme persécuteur,: at tant : 
ae + tant tue per / her D Darius, un 
joues: les: Éphésiens d’avoir sopprimé iéres 
okite/lépr;-compatrioie,. qu'ils: n'opprimerent 
jamais, :Vons regardez ln: guerve des: ame 
Phiciqns:semmo. ane guerre : de religion, 
commons guorr£ pour des arguments de 
léboles et; vous la rénévez sous Det asp6 
Et-vags tcr0pez dpcRées: Ce n'étaiti:ponrk 
tait uns guente: iésondisairer pour dei 
champs usurnés.… elle; fut. appelée: sacrée} 
parce: que .oès: champs. étaieph: dr perritoëne 
&aApéllen.; - Nul: { 77 EMI eutls À - 
…Voss 1 cherchez: daie des républiques: dé 
bGréce, “4188; éxempleside la-dégéreté, dela 
sspenitipn: et. da-Remporienient 1de: ces peus 
pless, xoua. 00 .rasspuiblez quatre: ot. vin 
dana l'espace de trois: cents, mmnées pour-déx 
montran que Ja ‘Grèce iétait datelétante -et 
qu'il fant étre, , Qi démontrerait de: mème 
qi. faut faire la guerné civile pa-lexempès 
le)Frosde, dela Ligne, désla fureur ‘es 
Armaghacs ‘et. des Baurguignons » -: 


hs le de Spgréte sat encere : plusr mal | 
 fut.la. victime .de. la - faction ‘d'A 


pitus. et de Mélitus, comme Arnaud fut la 


victime. des jésyites: mais-à peine: les. Atheï 


nighs Re 2 RomInIs ce (crime: qu'ils - en 


senhrent: Ehor ls ,punirent Anius ‘ed | 


. Meluss- ils $ Ton: un te: à: Soprse: 
Oa.pn: doit jamais rappeler ‘ÎB crime: def 
Athéniena, snioeru rÉane: reppelen ui 


RE ‘348. pi ts cel NAN #uar 


#” 


- 


486 
-" Von Iniputez bien fausserfènt l'ixtblésance 
aux Romains: f Vôus eïtes côntre ion ‘ami 
cès''parolés ‘qui ‘sout” dans son traité && la 
tolérance :'i dos pereghhôs’ né'colunft;: qu'on 
ne rende point dé 'culté à ès ‘'dicex -étéant 
ers. C'est 1e côrhtiencement d'un awietine 
L'des doué tables; Al né’ rapportait que 
la pattie’‘de ce. frâgitient dont ik ‘avaif Be- 
soin alôrs, ‘et même il sé: SERIE du ntôt pe- 
ragrinds' ‘qui est ‘l'équivalent &'advenas. Si 
zhémoire le’ tfompa,'-je iveus l’avône, comme 
"ÊL ‘mé ‘Fa avé; voièl l'éndrité dé la hi 
“telle ‘que ‘Cicéron dors l'a chtiserréé”. “Sepa- 
© tafim ‘enb abus dbos:’ hève- novbs; ed ne 
advenas, nisi pubhce ethEfor, ‘prvitins:Colunfo.. 
Qué personne: n'ait des dieux en particulier, 
mi des’ diétx::nouveaux, à moins. quilé- ne. 
soient publiquement admis. LL 
" Or es ‘diéèx’ét'angers “furent presque tous. 
naturalisés à Rome ‘par le’ sénat. “lantôt Isis 
eut des terples, ‘tantôt'elbe fétchassée quand 
ses prêtres:'eurbnt seardalisé: Je peuple ro- 
main par leurs Jébauclies et par leurs fri- 
‘botineriés ;’'éllé- fut éncoté! réppélée: Tous. 
tés ‘rultes' fureht tolérés dans Romé. ‘11 
ST TT 
* Digne" Toma docus quo’ us bmhis ed": 
Dot tee Nr, 2 Péstey d'Ovrk 2: 
NES DETTE CITES NE 
“et Des Romins''perntirett'que-lé8: Fm Fyy1ire- 
" qué poutr leur ‘argent: dant 1é cnAtAle du 
tonde;iceléhtasent bis! Rte dHérode’rt:Féro- 
dis. vehbré des ,: et: eéla: même pendehtiQphe 


‘contre la: 


Ut 


” Vespasien préparait la rume de. Jérusélèm. 


“Mon ami à fait voir que les armées romaines 
commencent toujpurs par aderer:les. dieux 
des villes qu'ils assiégeaient, € qu'il, ÿ avait 
une: communauté des, dienx. bee tons. les 
peu les Eos da de l'Europe, N ny-eut 1 
ieu Jaifs. que les Romainsine os 

rent pass. parce. que les. Jujfs. ne, salyai 
pas cenx, de, Rame, 1° .. LL 

. Comment Arer-vons pu dire, monsieur, que 
les Romains : étaient ,intolérants?" eux qui 
:donnérent tant. de vogue, .tant d'éclat à fa 
secte d’ Épicure et'aux. vers.de Lucrèce; eux 
qui firent chanter sur le théâtr er < en présence 
de vingt mille hommes: :. 


: Pt montens néhil ést,: ipsaqué mots NA ee." . 
Heu n'ést après Ja: mort, ‘la .mort-mémie n'est riens. 


is qho juçeant pose obitim loco?” 
hors natu Jacent.. _ | : 


s 1 
.où sérons-nous, après- h mért? . 
. Où nous. étiuns Avant de paitre.. 


“Vous: dites qu'il Y. ‘eut des temps. où quel 
‘ques empéreurs: persécutèrent les philosu- 
phés, la amateurs de Ja sagesse. Non,. mort. 
sieür,.. l'y eut janrais dé: décrets portés” 

D Hlosephie. Cette horrible extra- 
Vägance- ne tomba jamais. dans la tête d'at 
eun-Romair.. Vous avez gi rié: pour des: phi. 
Tosophes. de müäsérables. éKardatans, diseurs. 
&e bonne et' Mauvaise avénture,, des. Zi: 
ni s'intitulaient, Chaldéèns ; mrathémañeiens';: 


74 


pe 7a ons: dans de onde ler di amctbemn: 
ttes: urbe :copellendis .; £'étaientt des .:pro- 
phèts de. téditien.qui: prédisgient ;dx: mort 
dus ‘emperburs;: cetments:des::sopcigrs- qui 
passéielb obezx melques méchants ‘et: quel. 
ques ignorants pour donner cetté mott, per 
les secrets de: L'art. .Netre.. France fut in- 
… fectée de ces gens-là du temps de Charles IX 
et de Henri I... Les, philosophes - étaient 
Montaigne, Charon, le chancelier de PHospi- 
tal ; le ‘président De Thou, Xe conseiller Du- 
. Sourg. es philosophes de ns: jours sont 
des hommes ‘d'état élofgnés égatérient de la 
 supérstition'ef, d&'fanatisme; dés ‘&itoyens il- 
Fastres profüridément instruits,- cuRivañt les 
stionteg dans ‘té rétraîte ‘oécupée et pair 
#ble; dés niagistrats d’une probité ‘ialtéra- 
“ble; si supérieurs ‘À leurs emplois qu'Hs sa- 
fert Fes quittér avec autant dé séromté que 
SH ‘allaient ’avee Tours ‘anèis ; ‘wendfranbs :às 
égrès auf lacedehorium: farentimis 5 1. 
"Cés' ‘plitlésophes soit! toléraités -4 vous 
. êtes bitii‘loih de l'être, vous qui *emploÿez 
foutés ‘sortes - d’axthéy” eontré ‘&r vieilhrd 
.holë,' mbrt ‘au ‘inonde, ‘en :atendänt èse 
mort prochaine; contre un homme que vous 
n'avez jamais vu, qui ne vous a jamais pe 
-offensër. © Pourquoi: faites-vous contré lui 
bia: Toalhmes? pourgueë:dänses. troiÿ. fo- 
Jmuës tintes:cesidrdnies cobtinudlles, :tontas 
488 Laetusations,. toutes, ces. calomnies. ramas- 
ses; dans da fongb dela littépature,, et dant 
cextuiasment.vods .n'anriez point: Éait.uange 





# 


ssvoberids ochailté, motrb -ocfire. et volé: 
raisqn ?:Otesice fatrass énorme -d'ontrages, 
ürne restéraipas videi:pages:éh;touts ss 
ces vingt pages-Otez des: ne er da ot 
. konnèté hemm&:ne se sduese hat 
ne‘prebtore risno sonucb 1504 étnr toner en 
re os Da ln rébol ina fs 1€ €] 
#1 “hs er us) 1% : 2-1) 8.) 0 >. os 
out Font dé __ pesé Fe 
AU LORAL SETE L 
_Mos amis 2emangté “istari ment. Tes 
depuis la pâqne célébrée dans le désert aprèa 
14 fabricetion . du. Aabernacle. Al nest. parlé 
d'aucune autre, pâgpe:;..que la. circoncision 
n6: fut poiut, connue. dang..Je. sa passe 
quarante .angn GE. svlle. gr féte légale 
n’est. marquée, . qu 9p, Que MAUve, En l'ancien 
, T'estament aucune prière publique, OmnERES 
semblable à-use exaison dominicale, ,e4 que 
La Misna nous apprend seulement, qu'Esdrag 
en institua une, .,Taut..cela sest aussi ,rrai 
qu'isdificrent. Ponrguaoi 3. EN MAN TES -de 
la fausspté ef de. la mauvaise volonté? ..$i 
sion. em a anal dit, rendez, jémgpignage, ‘au 
SA. &, bien As pourquoi .l'injurigz 
vous? D gate Code do gas one, fut 





Hs: <Hf Vi: ‘ & 

: XXL, be de sculpter: #4. ae cadres? fip 
You üvamoez.formelement <quela toride 

. Dieu. vre défend pas: absolument: .de faire 
MAICUTE - aueax aimulacnes mais :d'erp 
sfaire pourvles adorer.«i: Jerpènse que voue 
ORSTEPEE ; TRessom a ide pshSade FER 


« Li] 


de -si. positif. que ces. paroiss :de. l’'Exode: 
»Vous no-ferer point d'image taillée, ni 
xançane xeprésentalion .d9, c& fui! est, sur .le- 
sciel en haut, ni aur'la terre.en-bas; ni.de 
pce qui est dans les eaux.« . 

Ce n'est-qu'aprés ces. paroles "mqnäf esv dit: 
Vpn: M AAoyEr er Point sela:- 70h. n'adope- 
rez nà le. ciel, ni.la terre, .ni l'eau ;, cap je 

_ suis le Dien fort, lé Dieu. jploux.s , | 
Si après, cet. ordre, si précis, Moïse Jui. 
même écrigpa un: serpent dairain, il semble 
que dispensa de’ sa Jai. Si. le: rûi Égé- 
ias, fit brûler, ce serpent comme ur-monu- 
ment. di otre, 4t paraît, quil fut bien: in. 
grat gavers:. un. animal qui arait guéri ses 
ancêtres mordus par de vrais serpents dans 
le désert... H font dymauder: ce quon @ 
doit penser-anæ ehanoinés de Milan, qui ont 
ce .sprpent d'aipgin dans. leur église... 
oc et Toit OH lsanif Do elit-tity HT 
ut n° "XHIV EN OS OS OTTET TU niet’ 
. Vos avez hrau: faire, monsieur. '05;-mes 
fleurs, vons ne ferez jamais actroine à.per- 
sonne quoù doive entendre:.en ‘xütre 5er 
ces. päroles de Jeplité aux Ammonites: »Ce 
que. votre dieu Ghamos vosis:e .douné n6 
#vous appartient il pas-de droir?.sonffres 
donc quenous.ppenions ge: que: tiotré” dieu 
s'est agquise. Vons croyez qu'elles: sigai- 
fient: Ce que vous prétendez qu'on: vous a 
donné ne vous. appartient-il.: pas?-done--tont 
héus -aripaifent: 1 NE RRTE | SCY 
- Ne t6sdons péint-les textes, ne-désaiuiens. 


.  4ÿr | 

poiit ‘le sehs des paroles: c'est un. pèt à - 
eux ‘änses, dit un grave aatéur, chacun 
tire à soï, le pot se: casse, les -isputants 86. 
jettént les''morceaux à La tête. - ‘+ : ‘7< 
' eos px fttt Pot) ttes 4 
to .26 XV. De ‘M: feuimé à 'Midhiès. 
“No, voté ne féréz jamais aëcrüire. à pet” 
sonde ‘qué" là ‘femine ‘à Mithäs *)'ait bier 
fait d'acheter des idoles, Et &e- payer ur 
chäpelain! d'idôles;. que ‘ä'‘ tribu’ de- Dan, 
n'ayant point: assez ‘pitié dans ‘He pays, ‘ait 
bien fait dé voler lës.idolés: et le’ éhäpelañ 
de la ‘fefnme à Michass et que. lc cHapeta 
ait bièh fait de Bénir’ cette tribu ‘de voleurs! 


‘ éand élle tnt ravagé je ‘heais duiél 45. 


fage qu'on. nommäit, Uit-on, Ets (Beau 'nôni 
ëhez les Grecs); ‘qu'un petit-fils du divit 
Moïse; ndmhié- Jünathäw, ait bien ‘fait-d'été 
grand-aumbtliét. Aés. idèbes' de ces:‘Ybfèurs: 
Un petit-fils de Moïse! juste Dieu! premier . 
chapelain: durri “bd lidofârre! C’est bien 
pis ‘tue de Soutenir déhsun villige awprét dU 
Hecht, quel eq: propositiohs ‘ne sont pis 
Bans ‘Jinséntos ;”'eavl "en ‘'corisctnee. je ‘né 
érbis ‘pis qu'il} ait le‘ moindre mul'# pen 
Sr’ que Lertañs: méts Sont ou 'ne -sonit ‘pas. 
dans. Jansénihs? mtis'je dhois' que .lepétité 
fts! de Mpise”était un vañfien , ‘ét’ qu'ont ‘dér 
pénéresottvént dutis' Tes 'prandès: maisons. 
JR ia T4 ie Se peut CNT np st Fiaetk 
et—pre res Dee net tee ee DAT GA SR QU 
UASYE dans. les: Juges, Yhistéirei dé: là fénifne 


eee el tigres er ipat cs 





4e? 
CXAVE Des cinquante ‘ lle, so ps ‘et, dx Le 


nn motts: de moft"s 


NÉE PNTe RTE LI ACL TR, ANT 7 


Vous, ne ferge, jai ARGPIra QUE - le 
re. de, Cinquante, raille, soixante, ef. dix 
De fasse. PAS. 007 e. sais. bien qne le 
2e axla pis Hp ISA. A 
gi et dédié, en 17 au révérenfl; EYE 
SEM ft: quil . a ina pu. d ns 
Éhistoire, dés bémorrhoïdes. du ; peupl 
Gstin el dés, cinq,.apua .d'opa enpgré :moïfs 
t-il, Dhistoire de çin ee s0ixane . 
et, dix Bethsamites, EDIT de spa 
ayoir, regardé lache 1e À its sang os9û 
pamph}er. PR ï FAR de 187; EE be 
ÿsa. grandeur évêque. art) 0h UE 
penchant pour le texte hébreu; mais ‘que 
2sa me ds en:80$, ee 


Ce. pa blet i a 
Lee se Fr) je pr Re 


tons de P Parti, Ugi se pes PAr 
propose un£ sou HEGrRt da Fe a A 


Fa e livrés Ste ling: 

le ;, à Par de eZ Fiat, à Pod 4 
malin >, F; M nise à 4 quals,. A pe 

_ slerdan,.chez Mapg-Miçhe ire À ARS 
sieurs, sil, vous : 4 HU pe se D 
ei RES SENTE ER 

wesh Adresse vONS A Are An 
ayrez. "parfait cou NE ss PETTPE 4 
système, RomBles. d F M uns ne _ 
manière den.Jes. Philisuns .£ 

in, Sécrei, de pi da A FAIR 


C4 


| 4 


| partie des fesses. Vous y ver rez pou 


fesses des Philistins furent punies plu. 
tôt qu'une autre partie -de leur corps pour 


. “avoit ris’ Farche, ét'par qüèllé räison Féine 


anté” mille’ #üirähte et ‘dit féraélites ‘mou. -: 
rurént &'Apoplesie’ pour. Täyoit'i regard 
Toéésqué Get” ‘vaches vinretit : inde 4e 
Ft pleit ee" ni 
TROUS déz csatis dbnte PR l'endttife 
vous : Be ‘de“Topiniond de M Kehaiebt 
sas Ta ‘ keë: orfévresl" phifistins ‘ere 

floféreñt re fbriquer des ’anniéanx ‘d'ôt 
D dosreul ésSéent parfaitement # "la plds se: 
crête partie -des fèsses”' ‘Cela sbra: Fe que 1e 
atissi utile au éopré"hunidin que to tonte é' 
tous avons dit Jasqdieis" CP * “e " 

" -XXVÉL St Hsraël fit téférdt; 

“Wok, 'mébsièdé où’ iesdeurs ; 6 h à à 
nd airs Détail e Mel 1e Jütfs'”aient re 
és érañts, 1ës" Nu! hurtlain de toud 
re. ofitnes. ‘If d'pré Endu, l’a prouvèqué : 

péupté' fût tantôt Ifblé eut'ét pne En l 
tbe arbäré ‘et igitéyébles qu'il‘a été trés- 
incondéquent comme Font Eté" tnt d'autres 
peuples." Vous re’niez pas que ‘les Jû 
h’arent été aüssi You $; aü8éi ‘Panthères a 
nôus'l'äybné” été dans’ nôtt sait Barnes 
et'dans Îed S'tfoublés ù térips dé CHatlèSŸL 
Lés “frères ‘juifs mussacrétbït une ‘Fois? Hi , 
gaie dé’ cœur rinigt= trois, mue f frères . Pe 
une autre ‘fbis' virigt - qu atré *infflé në ‘ 
autre ‘fois: sil "inten soutient, oh à lé . 


| #94 
neuf. cent cisquanie dons la. querdlle:-d'hs- 
xan arec:Goré, : Cela prouve:assez que 
peuple. juif était. prompt .:à'.la.:main,. Vous 
æaceordéres, aossi «qu'il - fut : d'autres . fois 
trét-accommedaut sur de culte. _Il:füt ‘tole. 
æant auani'onn. edora: Siam et Hemphan dass 
de désert: pendant quararñe: années: {malgre 
les, affreut.'assassinais de tant defréres égor- 
gés:pér diautres frères): . dk fait. trés-tolérant 
and le sage Saloson fut idolâtre..: .Fsraël 
fut-trésrtolesant quand. Jépobéan fit : ériger 
deux .veanx d'or, pour l'emporter sur Aaron 
qi. n'en avait autwefois érigéqu'on. Jérémie, 
toujours iusiré de Dien,:me::fut.il pas Je 
plus:tolérant des hommes, quaud il prêchait 
au nom de-Hienu qu'il fallait reconnaitre Ne- 
bncadrerat ponr bon: serviteur de Dieu: 
. quand äl rexiait que: Dietr-avait donné tous les 
. Foraumes de la terve à son serviteur ; &:son 
int, à son messie Nabuchodonosor, et qæil 
ée mettait un joug, ou si l'on veut un. bät 
sur le eou-pour le prourer: + : ‘" 
Ne .aæoyéz: ‘pas. surpris de :ce& disparates, 
_ de:08s conitrarictée éternelles du paurre peu- 
plie dé: Dieni c'est l'histoire. du $enre  hu- 
media. Les nations qui entouraispt: Ja, petite 
orde, juire::s'appalaïent.togtes peupls.de Dieu. 
Lenrs villes .s’appelaient . ville : de, Dieu, et 
Sent. .pncors nommées, ainsi ;:.1çws habitants 
ébient aussi inconatants,. .auss.-superstitieux 
Fe les. Taies. "# ie _.mgpdo + Lee . Some 
lu fapiska wastra Ét yonSmèmes, méssieurs, 
D AIRPE, MONS. PAR. AUSN japopsfents.. Re les 


__ — _— > _— _— _ __ — — 2 


: | 495 . | 
anciens. Jsraélites, . qmand ‘dans ane lettre vous 


" faites des complimeuts ‘à mon ai, et que 


Mans une autre. vous l'accablez d’injares at 


” de. calomaies? . Moi qni vous parle, .je suis 


aussi faible, aussi ‘changeant que .voue: Tari. 
#ôt je. prends sériemseinent .voscituiions #08 
raisonnements. votre malgnité?: tantôt: j'eh 


mis. Quel est le résultat. de toute. disputeÿ 


c'est que nous: nous hattons de Ja chape. x 
Téréque. mu un M 0e 
.. Encore un wiot, mes.chers. faifs,. sur la _ 
4olérance. : Quoique vous. soyen. trés piqués 
contre le mouyean Testament, .je’ vous:con- 
jure. de dire Ja parabole de lhénétique:ss 
maritaia qui.secouxt: 04: qi. guéré le veya 

pur. ‘blessé, tandis.que le prûtre-æt lelévite 
‘abandonnent, : Remomquéz -que . Jésus ‘très 
1yléraot prend l'exemple de; la, charité :-cheg 
un iagrédule..et. celui de la cvaanté..chez 
deux Aocteure.. 3o< rit battu fr. sie TT ETES 15 +) 
Cut, M 9 ae desgne sgrof sf mue fa ul 

.. XXVIIE Justes plaipiss et khomnrcomeeils. ...3 

Je viens de vous dire, monsieur, ou mes: 
aieurs;-que: je ris’ quelquefois: des calomnies 
proces que vous vôus -Êtes Dermris. dé ne 
cueillir iet da: répéter eontne mon AW; 507eR 
peusuado qe. js men pisntias toujours, Vous 
lui impulez je : ne: sais. queltes. -broglnares ‘int 
titlées.: Dictionnaire -phNoseghique. "Que 
tions de ‘Zapata: :Disar : dy oomibr:de Bot, 
lainwillers,: et mingt.autnes quvragesz; M0: psy 
trop gais, à ce qu'on dit Je suis-trés.-sûür 
et je vous atteste qu'ils ne sont point.de buis 


A 


pa . 


te’doit dur pléistmerieofhiionrnfe fois pér 
‘de jeunes penv:' Il'y + bièn] 86 “huvrhaew 
Ce ‘paris iel sétfcésemet pardon! chat 
ges: dn’henmecstculk::de boire d'années, 
_ Ww'solitaire-predijuc )itooëpu lt énr rhdvilsond, 
des fucéties de quelques ÿommors plaisantts : qui 
folätraient il y a quarante ans. Wonsd pré. 
téade le bréuilles aveo7 M Pisio- ‘le- 
. œuelril'est pleih'd'estines: vous: espérezsiai 
mire rimonter ‘ün, précés ériminel bar: des 
: fanatiques: vods perdez ‘votre: peines à sera 
moônt evant. qu'il soit: ajonrhé; et:#il est:en 
-_ vie ilconfondré les talebtiatedrss 1:41: 
"El ‘et vrai-que vous :puraissez pavoin beak 
jeu dans he gubrré offensive ique tous: fanes; 
vous\co@ibattéz avc: dévhrmes qu'on révèré 
vous prenez sur Fauteb:le contenu" dot #onl 
voulez frapper votre ‘victime; "Si vétè" de: 
mieutez: das ‘er:rvillager auprès: d'Utrotht, 
vous: êtes: victinies FbushuËmes;réet vous veut 
le, dovonir :howrreauk db ktrde'qui® ‘gun 
homme qui.à toujour œorndaané; vos: pen 
sées dre iv fsb OÙ ap 0 HEDDE Ja 
«à Que nous) mporteiss "fondé vous! et à 
moù, pauvres: Gaulois ‘que! nou. :eummes; ’si 
où & port; je nelisais où;h et joi! netiesls 
. man, qu'un batibarey daps'unelgoen-e:bar 
” bare, entre .des villages barbarès) ft'égèrgé 
sofile (par :pilté #hBec Que. müus:faiet he1loi 
de ce parricide qui ordonnait que -tôut-e6 
qui serait vouo serait massecré sans réméis- 
semé ie St ou , + che LL 


rm 


Ho? 1De-quoi:tiossi-emharassot -monss #i 
s homnle #) préche tout nu.-autmefoit, st 
+ Atéteët le signe tnitont-que Île: vid àS. 
-Mbie-comeneisë phodahtiroirens den Fe 
Hans iet desnÉthiomensicopiifss dont -0ifs2sans 
squhens:i entrent feves: fisses pontiigosiniois 

& d'Egypte ere Stisienp 5 v Ii tnsiert lit 


3 Nesicen ps ed vénité vod: étrahgé ebhise 


iotcepation pour desshabitanta: des-oûtès: 00. 
ES eutales: derrFogçident de sacbarheriiles 


, te tontrekes .autves,; pour-dénidenconrmefl 
-#y priGvn:xoyänt; on: nabi Hüzn les kerd-cde 


la riviére>de1Chobab #*hi kmamiisconclis 
droit etnt-quaténingtdis jonrsionr de IÎtÉé 
ebey6+ quol:mangh der dbenté tons : 
ns. SurrSôa painyrpetdantriont ice bempedi? 
Fantil-finjuner  ealéuniét ;:peusienter: ar. | 
uvd'hoi 56 pocbain s:pourusavoir ::0m . 
añtre Goyaré#+*} donna: autsat adotgentiäle 
prostituée (sotmer-filde:d'Ebelainiy doaiilient 


rois énfants-pan l’ardeenesprés ‘dusSelgnent 
sommaire quil en dnnmarné Panne roetil 
. e A . 


tuée aduitére par le ‘même. ordre ?. 
Gers-traës phurb piourer-tqéergetterre re: 
ayant en: Auaite: beisseans: dérperretcvyiants. 
drere Eros duinahsrilsn'en: trpas dx 
réntage::20 le :sipl 'prosiiéen n' 
tros. enfants: d1r.d ei tie 208 ns pour: - 
10 En boine:foi y midssienté il æylaltitces 
so—#notoup Hnnnbio ip nbioiseaq es a 


__ sMiimiétes bnosessi# ‘trsuBe QuOr lisioe im 





#7) Eréchieh. 1, : 
"Ji - ‘5. . 1: vi giiqstets 3 
gr 


# 


| 44 nu. 
svcien Live. ælus de sing con} papager ton! 
“aussi diffipiles à expliqner,.et qu'on. peut dr tôr 
cher: d'estesdres,.où.:honlliex, où" de..re- 
spPCier. SAR PRREPT: PRISE , ns :,. 
vont9 din to CHE OS URD rain f:9 21-: 
XHIXA Da; poisantiit, ue ynille ape 5h fle pentes 
r': il pire? A£UE, pjill € pue lg. Porc putez ours. d 
t: Mason, Je dégoût. mortel que-me.. ApRRe 
” eettarvmine dispaies vons me farses le, eue 
üsuer\a, Nous rppondre, 1 PRE. VOX EQRA 
” fotiez-d'inméfer, et de parséenter.-mon. 1amk 
ls proper Lavaie vomlu incpirer:la 
sdkéranise tan hautes dd RON son.fraité da la 
tolérance. Vous vous réjouissez dece NE ES 
edpitain :jéûfr dans: D pas itseft de; Ds 
Sat donné :bmäilleinnx Madianites-nitégrrsé 
_ tous Jes ‘hemraësyiét ei: slaus.le butin -con- 
sérvé: Jacnid qu'à Rregie-denmamille gnerlles. 
à six? ont aoisiande: at tjuinre: mil, mousan, 
d'saicanter:ù douzeumille honfss d2@.-Mt 
xaûte -èb mm aille pen: 'antenn de, l1to- 
hérance-n'a-parké:.dé -5pHe : Sir ge EE 
qiecpour sepmisen: th Fantignoretlen:4pri: 
ri rm »vqnRyNparmiies 
mille: 84 “A7 @lr pt ne ex 
mille mnrôdée : au: ; ur,hepiRMA:CES ROIS 
| #eute-déusr.ales : favent:l4 oh: DR SERA RE 
blent de démontrer. :: .! QE LS Te 14 °"HDOR,: 
ex Si vomarbsiez. deux aix gfous arabe, ço 
motareiete - durées front le partage, 4 
vainqueur , Certainement VOUS n ‘entendrigg 
stre chose isinon; oo ysinqueur Si. Jeu mie 
res dns gérmescs Kiss ii ER 





e- 2 


ko 

giné qué ‘les: trente-Hetix Miles inadtanites :fus 
rént employées ‘ au: süivigé ‘dé l'arche ,: né 
_songent pas «que: jamais file :ne''sevit, au 
sanctuaire chez les Fifss-qu'ils neuretrt: ja: 
mais de nonnes; que la virginité était chez 
édx’enhôtréut: ‘Îl'est: donc inffaimient préc 
bable, suivant le téile , que'lés trente - deux 
pueelles ‘furent: immolées; et o'estr 2e ‘Gui 
peut avoir fait dre cau* RP, ‘domi Cahñes 
dans son dictitnnaire.-"d' lartické Madianites 
rOttte 'pgverre est. terrible etbien : cruelle 
set si Dieu re l'avait ordénné on: ne: pouré. 
vrait-qu'accuser: Moise ‘d'ivjnsticevet de bris 
ÿéand +& sd'2ht0fu- Aus eut 0 lt oi - 
('A'Tégard dés doirént-dlonzet mile:b@ufe 

ét des soixante et'udh’nilidliâbes, voustrouiez. . 
réndre: mon ami 'sasheet d'irrésérente, parce: 
qüe: dés l'horribhé ‘désost :’ssbionneux. de 
Jared et: de: FArnvbri;:ihéristé de rotkers; ons 
nütrissait aix':cent voixantosebt quinge mille 
. brébis qui furent. priseo avediles dmfs lei 
ânes &P les-'fillés : 6E4-déssud wüps dites-avoir 
hi'qu'en 'Doirsétshire!. dansonrpetit::terrain 
marécageus ; ‘il ÿ'iaquuiPe: centemille : mou. 
téns.': Pant- pis noër le-propriétairé,. mona 
sicur ; Pen sais deu noxrélles :: croyez mois 
Its moutons meurent Dieu: vite :dans .lés: mas 
récages;. j'y ai perdu les miens: -.Je. ne vois 
ebnséille pas de méttre..vos’mdutons: dans: 
un sharaïss faites -y -des étangs, élevez-y des 
Oarpess.- "7 fig ose 
"Au reste, vos, prenes trop-.de ’peïne:- de 
cheïcher :les - tes: d'un :Mpdien:-ws:1e 


‘ L 


beû / 
risseauT de ?5VArnon ;‘'etrvelles: d'or: autre 
Madis®> vers Briengaber.: L'un: pouvait. être 
twéslaisémentranecoltenie:de l'autre, comme 
oh dh'que ‘notre Bretagne ’a:.été mme cole- 
‘mto deja Grande-Bretagne: Mais à propos 
der cé Madiadites:dont l’herrible destractes 
pos. plaït si fort, 1et. qui ‘habitaient--si . loin 
d'Utrecht;! devipzuwous ''outvagér ,. dëénoneer, 
valomuièr votre eonipatriote, paré: qu'il: a 
recommandé. l'humanité , la tolérance s'parce 
quil Ta: raspiré à" des hommes. puissañts; 
parce qu'il a rendu” service’ au ‘genre hu- 
rain 2'abyous: aurait rendu'seivice: à vous 
têmes; bi vous-aviéz été persôcutés par les 
p'saitds.: OL CEE TEE otre 
- CC RC CS EE .e 

joe, v° MXX- Des Enfants.à da broche : 
4 ‘I -n'est que: top vrai , mohsieur, ‘ou: mes: 
sieurs, queé!presque tous.les peuples ont1tàté 
de la churhumaine ; vons n'en ‘Mangez ‘pas, 
vos: n'êtes" :pas ‘antropophagest :mais ous 
êtes: des aatèurs androp'eätra ‘un: peu-enne- 
mis. dés hommes, ‘si: j'ose le/ dire: -- Mon temi, 
. faiia toujours été: leur anri,ne‘poàvait croire 
. autrefois à l’amtropophagie.. Ït.a été dé- 
‘ tromméi * Messieurs : Bank, Solander'et Cook 

ont:vu: récemmehs: des: mangsürs: d'hommes 
danpilunts voyages. J'ai: fort oonnu: suire- 
fois M: Rrélieuf, petit- neveu - de: l'ampouté 
wrduptear ie lempoué Luvaii, et du: révé- 
réndi pèse Bräbenf, jésuite. missionvaire en 
Canada: il m'a conté que son grid -onele 
le-jéquits ayant oconvarti ms petit. Canadien 


+ — —_ 4 


_ — — —. _ 


‘0 


fort. jo , ses. compatriotes; /thès-piquée), » ôr 
tirent cet. enfant, le mengérent, : et: Gén. prie 
sentérent une fesse au révérend. père. Brés 


_beuf, qui, pour. se:.âirer.: d’ eifaire ,: Jenr dit 


quil faisait” rhaigre: ce: jourolà: Le. révérend 
pere: Charleroïx:qui fus mon: ‘préfet, dl: y:ta 
soixante et quinre ans, :au collège de Lenis 
le-Grand, et qui était ‘un, peui bavard, ' a 
£oñté: cette. .aveaturg: dans san histoire de 
Canada. -.. :: | 
. Mous:rappotitez: vous-même: ue mon “ami 


; sit à Fontainebleau. en ..:%25, une balle 


sauvage du. Mississippi: qui avoue avoir diné 
quelquefois de .chais -himaine.. Cela . est 
vrai, et jy étais; non pas au diner de ki saue 


“vage, mais à Fontainebleau. 


Vous savez,:messieurs; ce que Juvénal 
xapporte des Gascons. et: des. Basques qui 
avment eu une cuisme semblable. Jules- 
Gésar ; le grand César: nôtre. vaiequeur et 
notre législateur. la: elaigné aeus apprendre 
dans son livre {sep£. de Bello gave). que lors- 
quil. asviégeait Alexia én Bourgogne, -le mare 
quis: de, Critognee , konmme trés-6loquent, 


proposa aux assiégés:de. manger tous les 


petits enfants-liun après! l'autre selon l'usage. 

de ne me fâche point -quand:o®- me ‘dit que 
c'était la coutume de nos -pêres Pourquoi 
donc: les : Juifs 5e : fâcheraient - ils :-quaaû :on 
leur dit en convérsation. que ‘deuns: pres, 
ont quelquefois suivi le conseil. de ee M de, 
Gritognac?  :- 


Voulez-vous. ge j'ajonte … vémnignge 
e 


5ba° 

de Cédric 'Aian'$hift que ‘est’ au bien 

nd poids? c ésti saint Jétümé, * ‘5 J'ai 
Lee FT dans unè de‘'ses' lettres, ‘j'ai 
su étant jéurie: dàns la Gale’, dés ae 
vstis' ui; poûtvaht te poutre" dé 
et d'untres “bêtes; aiment” mue où æ 
wiés 'festes’' des ‘ jetnés $ar Garcbnt ‘et Tes 
“ons des jeunes” flless«”' Puis deze. 
| Thse adokescentélus ‘idérth if Galäh SG 108 Ra 
mianis Vésèf'carmbts; ét tant pecorirh 'bt pétuihim 
cœres reperitrit; tamen Juvehufr ndtt$' ei! 
râm saptll 36kke abscindére, W:° hdé tbb MA 
Céele apbitrbri Yi POP UGPAN  EUCU sea 

Y at-il ‘Œünl aa 
sier , ou messieurs, que es Juifs sign ÿ 
quéttnéFoïs Pa héhé" ë iéké que: AUUS, 


tant d'antres natiôns qui nôus valaient Fe 
du‘tout huhflié qd'uiél/ fete la "Slmarle 





Je vais” fade tfué”-M.! Finté, n'est" 


ait: fait rue 8. Er sk “Co dière , 14: ré ë. 
de’imangék Ibrg’enfdhts A sl tre. - 
 Celk ft ntprocës' prdevat æ 
Oùavez:vous pris qi - Les! He A 
déxeitt< éerant À co} 44 Sy?" _ be fu 
. +43 jou): . PARUS ITR ) 


+ XAXL' Menstes de’ mangér ves ete." 


Vous rälsonnez ; ÿ e crois, w n''ped fé ê 
nn Guard foub de ul lès Et Re 
K Motse” aug” Ja s'm s ‘nängéréient 
tee Goktid Fév faié'," Yi ù ”IBige 5%! a: 
t +ioi w 6 
SH Me ‘saint Jéfôme ; info, à Ÿ PrantiüHt ‘hé. 
A Chi Glenn, 4 6641 - “ sil 4 de Adliil 


1enrs enfants Jp) PRIT une Preuve. que. eel4 


private et,quon,ne.pouvai las menacer que. 


‘une chose qu'ils. detestaient., Dites - moi. 
je. vous prie, de-ve.que, Gésar .menaga. 108 
pères. les, aies de la. yille de, Vanne 
de, les, gire.peadres,,en.. Concluriez-poys. 
quuis ,ne furent, pas pendus,,4pus ,prétezie 
qu ‘îs R'imalent as, à létre?, On ne vous. 

a point dit que..les.: pes Jaives “mangeassent 
souvent Iéurs enfants. e-gaité de. Cœur; On. 
vous a, di een En OR& ronge. quelques 
fois: ose est svérde. , sPanrquoi veus: 

et AS nous mangeons - nOUS «le, &l bl Re dei 
FeHx Pour, fes. rAFRUATRS 18 ranfiques + 


CUTOLSESON 0 EU 


x As à Pable Ja vi des pMigiers, pt. hors 
le san des princes, avr. 
de est. Lo dans, l'Axalyse de la. religion 
Late -KF.Ch sn à, Saint- Évren 
Te : à. PRAMGSSS | Fa Sans. pie Sehieh 
d'ava a a. chair et vaillents,-4la beixe. le: 
sang. des; pr £-MAPBET, Îe, heyal let 18 > 
caxal lier. à, is era a évidemment. Leg 
Juifs ; et que es, prompasés prdcédentss 5978. 
pour les corbeaux. M..Fréret est de cette 
opinion ; MAIS qu ‘importe? JR. ‘VOUS. cie. ici 
Saint-Eçremond, parçe qu'on, mgitait .sous 
son nom, mil . QUYrAGES. duiquels il, m'avait, 
paÿ la. moindre. part... Vous en, Msez ainsi. 
ayec: mon ami, issons-là tous ces_vilains 
Mn Fa -VAvOpS, gnsgmble, prisitlement Que 
e ,xapdkais agoir l'honneur. de ons. d 
à dinge, d dans ma Shanmisre axRS.. de ja. philoe 


>= 


dog 

sophes tolérants qui deigoent y venir quel- 
quefois! Nous.ne.mangrrions ni le cheval 
ni le cavalier; nous parlerions des sottises 
séciedeps etrmadermes. ‘Viaaoons instrui- 
#iêz ;.:vôus.- to IP en moules cœurs 
_wuveris er,-des expuits . digpan peut-être. de 
vous achaclege 


ti : is. etamo et. 4... 


tint 4 loeuz nie 9 
Luur Tant ce, qui. sera 8: int 
ee PE AR 
Vous accupsg. non lan ANNEE dit 
les. satrifiers. du sang humäm .40nf 
dans La Voi.de ot: a ns 
ne sr SonviEns: point, firoi: ja 
ces belles épithéges:isi \anrokées…, J g.grois 
pouvoir assurer que c'est une calemnie, non 
pas exéorable et détesiable.; mais use pure 
rlomnie: d'autant plus que vous ne citez 
ni Lx page-tnil le.llivvd, Maïs: Al-nent pes 
question ici-:de saroir. sf: an. Écripan..A inje- 
rié.et caloïsaié-1n autre-éc à. Jai. in 
cvaau V'an;r776,/dâns uh enyrags! 1treprimé 
en eppes: » NWagit -d'estke .ler-oh A XVII; du 
Eéritique, :qui Ait: «de quh-tota voué. au 
*Sébignéur ne sera point racheté, mais-:mourra 
sde marte : ‘Ce: texte-:e4t sassez 'dlairs. 00 me 
. sombles il:n'y:#pañ.à désputers: Et quand 
vons dites que .cer:sanxifices sont. défendus 
amleur,. que hronverexôus ,parn.66 singulier 
raisonnement?! Vans pro va .UE LUE ATES 
trousé des: ‘eodtradictionga: d'est :& yows à 
ous :sauvét dk: piège ;que: 1fvus-; vous 
ête bond am arr are Ron #7 tomhor 


À. ttes 





| 


RON disant in giant mc 
on io 5 AAA: pie Lee au 
‘ st vf ctteifg rs > el ts 

Vous avez dire née que, usb ds ie 
taste, Jephté: n'égorgea point s4:fille. 
chose: eât -donétante, : trüp> 4apérés pr: : Fe 
plus grands hommes de l'Eglisés Vous ditex 
que peut-être cela .s'expliquait. d'une autre 
açbn; que Jéphté pourrait avoir nris sa file 
en couvent; qué Louis Capelle et don Mar- 
ti” ont sdisi éet' Schappatoine. “Je ne ‘ne 
soneië ni. de Martin m'ide Capelle je ‘men 
tiens’ an tétte , ‘en -qui ‘jé e#bpis plus: qu'eh 
eùxs "’#dephté” lui ft:comme $l avait FOR A 


sd tenir vous? la menti €. 

Y: +4 D jovoot Dh a) Last ire nv si 

:XMAN. “Le roi: he eonpéren moraux : É 
fn A” *. 0 Plus 


.& ÿ> avait donc chez les: Juifs des sacrè, 
fices 4g 8 humain ,: :et. celui-là est: bien: 
constaté. Vous voulez «donne ua autre 
Bon ‘à: la : mort du roi ‘A GAT 5 1 à: là buuse. 


. Heures Nowmez, si vohs ivouleg, cette ave pe ; 


ture--ame ‘violation p#iécrable du croit | 

gèbs ‘une action: herrible , + “une ‘aotion ab 
minable. ..Elle--est_rapportée. par, l'historibn 
des ‘rois juifs,' qui doit. faire “mbntion’ ‘des 
crimes comme des bonnes .actions. Mais res 
marquez bien en passant: qu'il. y:#.ur6 trés 
grañde ‘différence ‘eutfe ut Ltre.qui cons 
tient la. loi :et une: simple: histoire! On né 
fut pas :obligé, cheg Jes: Juifs de "croire leg 
chroniques, game” où. fuxobligé. & sroire 


Vollaire. Tome Æ. 


le.Décalogne. C'ess. là que se sont four- 
voyés tant de..‘braves.eommentateurs : : ils 
n'ont pas distingué Dieùqui parle, et Fhorame 
Qui racontes. 1 + rs 
Quoi qu'il ensoit; javoue- que je: ne pus 
empêcher : de. voir. un yrailsacrifies: dans 
la mort. de ee -hon roi Agag:i Je dis d'abord 
qu'il étais bon. cartil-était sets comme un 
- ortolans et les méditiis' remarquent que 
tes gens qui ont beaucoup. d'embonpoint ont 
toujônrs ' Phummeur douce ‘Ensuite 3e : dis 
qu'il fnt sacrifié; car. d'abohdtät fat. dévoué 
au $eigneurs..or, “mous avons: Yu e voe 
squi..a été dévoué: se -peubiétre racheté, il 
_wfant qu'il meure:«:.Je. vois’là une victime 
et un prêtre. - Je:vais Sameel ‘qui se met 
en priéré avbc Sail: qui‘: fait amener entre 
eux, deux, le roi.captif, et qui'le coupe en 
morçeaux de: ses propres inains.". Si ce n'est 
‘" pas là an sâcrificé il'n’y en a jamais eu. 
Dai y monsieur ;’‘de‘ses propres mains: in 
_ frusta' concidit eur.” Lié #èle "ni, mit l'épée 
à là main, dit le'savant doni Calmet; il pot- 
voit ajouter que le'-zéle ‘dônne dés :forees 
_surnatürelles ; ‘ ‘car : Samuel '-tivait : près -‘de 
cént ans, et'à cet âgé on’ñn'est:guère Ca- 
pable de mettre un' roi én hachis. ‘Il: faut 
un furieux couperèt' de euüisine et un fu- 
rieux bras.. Je ne voûus parié pas: dé: l'inse- 
Jence’ d'un zumôniér "de ‘quartier. qui cetpe 
én, morcéaux un roi prisonnier qnë son 
roaître a:mjs 4 rançon, et "qui -llait payer 
éëte nmçon à ce maitre. On :a° déja .dit 


Æ oo. 


v 





. | , bo - 
.quer-$i ‘en’ chapelain de: Charles - Quint en 
avait fait'autant à François Ter; la chose eût 
_spatu rare. ‘| U* 
Vous avez la ‘cruauté, monsidur, owmes- 
sieurs, ‘de. ostommiet € pauvre rüi Agag 
pour'justifier e-cuisinier Samuel. Vous aé-' 
surez- que‘t'élait un tyrañ sangtinaite, ‘parce 
que Samuel ui dit en Je coupant par mor- 
cesex :. »Oomme: ton" dpée a ravi des er- 
sfante 1ù-des mévess ainsi ta'mére restera 
»sans: enfantsra:” “Hélas !! monsieur, : n'est-cé 
pas ve que tant! de. héros de l'Illiadé disent 
‘aux héros. qu'ils tuent” dans ‘les eombats ? 
Le pieul'Hoctr avait fa pleurer des mèrés 
grecques Aëhille ftplerirer 1x nète d Hectoti, 
lequel n’était point un''tyran sangainaire. 
Cesse2 : de’: rètaüer ‘ia ceridre du bon roi 
Âgag,'et deifflétir'éa mémoires ‘C'est bien 
assez quil ‘ait été haché: menu ‘par Samuel, 
fils d'Elcana.: MU de ee 


4 
+ ‘à + . 2 


 VIXXAVE "Des Fropliètes. 


Passons :d ‘‘attét autre queition. C'est une 
chose respectable säns ‘doute que le don de 
_ prophétie: ‘ce n'est pas assez d’exalter son 
_ àme, il faut'uné grâee patticuhiére. Je né 
said” pas 8 mon ami a dit que Connaître 
l'avenir c'est connhître te quin'est pas : mais 
‘#il d'a dt il a ‘dit vrai Vous répondez : 
qu'on connait le passé, ‘ét qüe cependant le 
passé n'est pas. Voilà un plaisant soplisme: - 
uh- homaie ‘uusti serléux -que- vous “Pêteé 

| 23% -. 





_ 


. n'est pàs adroft" " ‘tr 
î . 4 , + 4 


2221 At! es Bordes Jet et Pb Ed 
5. 619 3: ps A", NT i 


| et les. diables;" êt, qu'ayant été faits ensuite 
| gares ‘il “éônntrent les.'anges et. les 


“ m0) , 
ipoëtil ‘ée-jüuét Mn @usrmon? faat-il quon 
ous. dise que le passé: :pst” des la: baneke 
de deux qui ‘otit écrit 7''entoreé: m'y eshil 
Euére., "Mast'où st Fergair:oii- le: vhitun: 
“Mon: aini a *toujônrs révéed''les. prophète, 


on pus” tôds} tpeutte atil'euquelm 


scrüpulé ‘:stit là vision :qu'eut''le:-:prophék 
Sichée guand'Diey, au: dieu de Las as 

anges ;. detsanda -qui' den goutait ‘hromper 
-Achab 6° soti-ngm..-ét-le faire. ‘xHlevta di 

oth' en, Galaad,:et* muc'lé prophète Sédsbr 
edonna un gränd souiiet"an tmephéôte Miche, 
cn lui. disaëts. #Devidé comment. Péspnisr: 


“pon air «thoyait fermement: x jes, 
“mais peit,à Sédébkai: ‘rs pue ae 


4 HMgnsieur, ou messieyrs,. VOWÿ écsivez: 6015 
‘le som dé sis Juifs, étyodsfieurfaites ci- 
+ s : ou à, VE PURE s 
er Satet:P ul, à, propôs des sprephémer ægla 
1» st Sebs «4. 
". 0 ssl 7 mn ‘pis at utoii 


Vos. Juifs ont.en Ues -mragieietis j:.des: pos- 


1” CRU t'on -1,.! 


. sédés. des exoréistes. "EX ue  pouple m'en 


a pas jeu? lisez l'âne d’er'd'Apulée. Vous 
‘xqulez faire accroire que: môn ei Ses 
gontredit quand : il! a" pronvé tique 16e Juifs 
furent , long-témips ’sans” cünnaîitre:. iles: auges 


tt 


disbles .dé leurs nisitres, Hts> farent,çmême 
bisoqôt, endiablés, possédés,;ensorgelés.; Or, 


& <e 





—:— , = = — _ 2 = 


$n9 | 

üand-on a dés enaoreglés chez: soi, il faût 
bien qu'on les désensorcelle. Les Frañçais 
miës voisins. -ontun joli. opéra cômique ap- 
palé- les Ensproel6s:: él est, je crois, de M. 
Sédaine:., Jeanhot , oÿ Jeaunçsité: y ‘sont pog- 
sédés du: diable, et;4:la. fin ils, sont exox: 
eisbs, ponte de raisna, et heureusement 
cguéris: ôles:Jaifs gant: donc fait connais 
isencé avec les diahles, eurent ‘le'secret de 
-1éh chaser. , Hs firent. des livres de Salo» 
smqh;-0omme 8 vous-lai dit; ils.mirent de 
lalracine, ‘barat ,on:.barad dans le nez dés 
pétédés comme je. vous ‘lai. dit encoret 
: Petiméttez - moi d’ajonter:; qn'il qu avoir: le 
dixbie :au aorps.pour,-trouyer, de la eontras 
diction dans les laborieuses recherçhes de 
FAON AM Dino, ue Ben je ou 2- 
Et vous, :mes; amés. las Jnifs, relisez votté. 
historien. Joséphe, aw livre VIl, chapitre 
XXHI de la: guerre ‘contre: les Romaine: 
Au nord de la vallée de Macheroh, au 
#champ: nommé Barat, se troure une :plante 
>du même nom qui ressemble à üune Îlamme 
»Elle jette Le, sair des rayons brillants, et 
ne retire ‘quand son la veut prendre On 
œne peut F'arrêéter quavec de lurine de 
xÉermme, ou. avep ses malsemaines.: Qui la 
*touche meurt sur.le-ehamp, à moins qu'il 
»n'ait danersa, main.upe racine: de la même 
»plante;.a gette, racine an attache un clrién, 
sui, en-voulant se débarraser, arrache la 
æplante et. meurt. anssitôt, Aprés cela ©n 
speuk æmpniex:.le harat.sans péril... C'est avee 


+ 





ao ; 

ycelté ; planté Œu'oh chasse let démons: ir. 
vfailliblement.» . ot à 
. Cette recette était si commune da temps 
- de la pérsonné infiniment respectable dont 
ikfaut bien que je vous.paxke malgré ous, 
ge cette. personne, convient ,£lle- même. de 

‘efBoicité,.du bprat,,gh avoue que:vous avez 
le pouvoir de chasser les diables... , 
. Vous. devez savoir . qu’il y avait benucoup 
de maladies diaboïiques, quon appelait sa- 
crées chez presque toutes les nations;-et que 
Ton  eroyhit guérir avec: des, exorcigmes; 
telles étaient TYepilepsie, la: catalepsie:, les 
écronalles L'impuissance qu'on appelait la | 
maladie, des Scythes, était surtout céusée 


‘ . par des esprits. malins qu’on exorcisait; c’est 


ce. quon voit dans Pétrone, dañs ‘Apulée. 
Et-il faut vous dire,'mes chèrs Juifs, que 
. &ons. ces faux exorçismes oht enfin cédé à 
* Ja puissance des. nôtres qui sont ‘lés sols 
véritables. Je suis fâché de’ vous dire des 

chesos:.si dasess mais, C'R5Sk: NOM QUR m'y 
forcer. —— | 

+ ot a oct 4 te 2H 

. XXXVIIL Des Serpents énthuités.: :: : - 
>. EE DT EE 
‘Vous parlez d'enchanter les serpents. Vrai- 
ment, monsieur, ren n'est: plas. ConYÿmun; 
ton intime æmi' rapporté Imiimême le erti- 
fcat d'un: fameux chirurgien: d'un - viHage 
assez voisin de son châtesu! Voici ce ‘cer- 
ticat: »Je cbrtifie ue j'# tué en. diverses 
*f0is. plusieurs serpents en! moufilast un pea 








Bu£ 


.avac.ma .salire.un haton'au uge pierre, en 
ydonnent un petit coup. sur je milien du 
>Rowps- du.sefpent... 19" JAUVIEX. 27726 

destin , . Feu, fhirurgien<. 
"ft Fant Croïré qué ct ‘chimPglen ‘etrchanté 

Tes serpents hvéc 'sa'salive! "C'était lopiuipn 
des anciens’ physiciens." : Lucrèce: dit : dans. 
.son quatrième rte: s " L Ù NS ; 7, 
, Æst utique ut serpens lominis confactà saliv,. 
«y Disperié. ge gese paor déedo, conficit ipsa.. 

’:Graches sur un serpent, sa fürce l'abandonnec 
#3 lise Maddie lubsmète, ill sa'lévre, it meurt, : \ 
Des ingrédules ‘soûpçonneront jÿe" mon 
chirurgien donpait à ces serpents dE ‘grands 
coups de Pierre ‘ôu de Bâton 4 ui avaïént 
plus de part à la mort du réptüile' qué'le 
érachat de l'hbmme.' ‘Mais ehfin, Virgie, 
qui passe. encore “à Naples “pôdr" uh grand 


sorcier, dit. eni termes. Express :: 


. . Us SJ often 0, 
*._ Friidusint profit centandé rambilur angais,.. 
Ge qui a été ainsi rendu en françois ou. 
en français par M, Æerrin Suis, ps | 
"‘  Chantez dans! Votre pré, ‘leë serpents atétèront.. 
Jo Ur Ds sr si CAfterst es s CRETE SE ER 
, Mons Fu P ne Tes sanrages RAmé- 
rique, ohavmant. des. sprpegts.. Je le, crois 
bien, -monsieur;. les Juifs, les, charmaignt 
aussh Vous: trousea, dans. Je psaume. LVIE, 
. le. serpent ,. l'aspic: sound.qui sa boughe Jes. 
Oreilles, pOUx:. n& pen, auiendue : la. voix. de: 


\ 


(2 
, 
l È 





eut de ee 


pents dangereux, contpe Jestuais. los: 
tements_ Reg, PORrEOI + PL Etes, 


Leclésisgiane tendent: ed eDHisans 
des sagts «qu ,C ÉD REX : 
me joins, Rene , bb. À Acdegi gens: Je 





©" m’aspire pas jus é xpns, cbarm 
voudrais X9HS,ARak ‘ 
Jo Hi ge 1h cs ou 
er eo HN PEU mas iLothe « 
a À 
Vous parlez de la femme, à Lot trans- 
muée en statne,de.ael;.retjje ne sais si 
ES CN qe en moqueuf. on por la 
E €. que j'aime bieæ mieux Vir- 
Be quapd 1: Conte" ‘le malheur. d'Euridice! 
Lloris mé;inquit, série te per id Orphen! 
Guise at feror !2p Mébain crugéle rétrè 
LMOGCN : ne Luna Sdmnuë: 
Jemque vule;:feror Plgeñri‘cirdumdaté “nocle, , 
Baie "288 "fender? }'Ac# ho. Be, Aa} pèlmas! 


ÉPaurer vous CU es micaülas Verribles 
FE sur, cette ‘fémne. infattinélé dar os 
conpaciqges jannes.et. rieur, eninrés de 
LB, Ft de: vieler, ‘deux. enges; et quels 
sa re Fes, us des pays 
je. pe:sais. quel LS 
rent - changer : wn:. atubsi.sax -et:- leurs 
vaches. vons ne Jlñes pat-.en -quel paye? 
{Favoue que le mafèur d'Édith, féreme de 
Lotb, exéite ma “doinpassionz nhais,en vérité, 


Fr: ais je 















= = 7 = +.  —  — — 


- Vous ne ,CrOÿ eZ" ‘pas'& séint 


518 


rhérisiéur, ous: te faivés’ 7 auési, 

qui ré: 
tendue "le "fefimre dELON là Ebneérré sé 
ordinaires. ses ru bé Érnitnt sell v 
“Homréihites: ra 8 UT db “Eluir “pur 
‘jte lé Aiiftritel SRE ON à taus paré 


s0nt pis 'ples? pro défedtds. Fe 14 AMOR | 


phose {en :stauLe: "3 EMus D ie” .dé' Yoës Sous 
srenir que non ami vous’: Fttféurs régaiad 
‘comme un peuple’ à pro ges; et- qu un : mi 


ae neréoitté Par pluie Env autre da tiaitre 
la nattré, : 
ans 8 HEUT n sans: AT ob 1e » . pis. 


+ cons 
vd 7 + Jan lg.) pe Nuits: Je” CE ES ke 


Frs sit 4 1g Dr L QE ne Het t DES 


“Noté ébatenerz ‘ue Robin He ft 
pe Météo phoe fen: Boufe hrdis en higté 


pendatt. a ne dit, daès Danièle H:éroufà 


L'herbe..en. beau. J'avoue que Baniel «it. “ais 


que ses chereuEi re D Re à gras 


d’aigle, encore. le. mai 


phumés . nes pa 
dunis ile texte... Elu hiep, smanñieers 


#6 fâcher pour celà ?- onioneaous, dogs Re | 
C’est 


dpeil fur kms. on ‘igié-Dnf 

‘éniadl aus rare iquorke : dragon de: l'pmpe 
‘eur de: la @hine!s etrque atglerà lactée 
têtes; Je ne prertds: M':fbertd! dé ‘riilleht 


-qu'uvec voès: qui | tailles éonfutibtiertiänt &vae” 


amer. af: ::  Je'rrévére: le :-tbate-iéur “ei L 
#dnsier: mol'poutritse note: tromper; pi 


n'est certainement pas "avec l'teie que üiouR” 


-6éserions budiner : 5, {rs Lui, je dut 0 


sgh ARE en. CETN SZ EC ‘: cs.) 





. 514 
soie x '""Des Pygwéés ‘el deh Géants: 


» JDxon6. un petit mnt dés pygmérs, et. des 
géants. Quai. aux _raçes.des géants, ypp 
fe progves. leur. existence, constatée. 
Ecriture, que par les Patagqnss.et; ons 
nigz.. Celle … des, pygmées., quoiqu'elle. ; soit 
,fnpneéa , dane .Ezéchisl.. Ceppadant,, vqus 
Aavouez-sans difficulié que les anciens pygmees 
qui çembattirens conte les. grues, ,arajent 
RO..pied. 64. ay de rot ES pe Hg 
Fous 'ng .voulez pas que les gapadim, 
pygmées d'Ézéchiel qui combattirent à Tyr, 
. forme ton£. le .monde ,le sait, fussent de Ja 
ne taille !. N'est-ce pes aroir. deux. poids 
et deux, mesures! JL y a dés. gens qui pré- 
| sains que lorsqu'on disputes, un peuple 
Sun, piéd, et: demi. de, haut, on pourrait bien 
Avoir up pifd. de pez...., où à, 
LUE IT” Des “ÿpes et ‘des Paraboïes. 
.r-{Veds népeliz..2e que mon ami = dit cent 
fo, querrleé anciess:sexpliqueient :non-sen- 
Jemeat én:parabeles:t),, mais amesi.en hctiges, 
‘en, types figuratifs; tous répétez précisément 
les exempies. quil /en: rapparte;: les payots 
c‘dônit Tafquft abättif la tête, pour signifier 
qu'il’ fallait fétruire les grands scignéurs 
«Babiéns; le présent de cinq flèchés, d'une 
:Sburis, d'u moineax et d'uxe: grenouille, fait 
D aneass same acc EN EE CET ES DS 
+ *) Voyés le Chap. XEIIL de. la Philowplie de 
l'histoire, si vous voules. :: :. 


_ 











ù | ës5 


par un roÿ de Scythie ax premies- des Da- 
rius, pour l'avertir de craindre les flèches 
- SesBeythes, et de s'enfuir, ecamme ürié sou- 
*is. où ‘ur mMointan, au” plus ‘vites ‘Et los 
Chainés. dont le’ proplrèté Jéréniré se fe, 
pour brgager-le Israchites à'1ser Fitéser” Hier 
‘par 'Nebaciduezar : ‘li prostituée ‘4 Taquëlle 
‘ Is prophète Ozéé fait trois erifants, ‘et'la 
-Femma aduhére : à’ Inquelle’ il ‘en fit d'au. 
-_ tres, pour’ réprocher aux féraëhites qu'ilé-tht 
formiqué: atec'les nations; Ezéthiel coutlié 
-trois’oent quatre-vingtdix jours 'sur lééôté 
‘gauéhe; et mangéatit son pâin coufert'd'ék: 
‘ créinents, éxprès pou'aveitit ses Copätrib- 
‘tés !qt'ifé mangeront lèdf ‘pain soufflé “Parthi 
les tlations, etc.” : , Se Fes oil te ° ' ", 
T''y'a chez -totus'Îbs peuples milk exemples 
‘de cs emiblènes rs es lee cès 
allégories, de ce langrbb tphitd #;’ “H'te 
faut pas loutrer: .Cicéron, nous en hvertit: 
Verecunda debet esse traslatio. 
+ Mon amira remtamé ‘que des] morieslan- 
-gmedociets: matent: écrit'sous le lpèrfrai du 
pape dnnoecnt HE: qui avai maudit'ies:é- 
… inrasetmta th ut FOUT el SFA TO CCE UD 
1 no to do te un 0 C0 osier 209{ 
. 5) Vous. êtes de bien moawraise. bumedr npessicurs, 
., . € votre érdignor gst bien ml plique. ; Lisez 
‘seulenjent ‘le: Commentaire ‘de LATE vous 
_ verfez' que tout cela Fat fit .rééllement ; ‘que 
:. e’étit.-à Ja fois’ un fit ‘et un type, et’ di'il 
fallait bien que le pain d’Eséchiel fat souitte, 
pour ètre la figure, d'onpain souille. C'ést à 
moi de dire indignam. .:.: : ,57 lei. 


/ 


La 


LS 


bab 


jets! du: comte de Teulouse:1»Tu easinnoctnt 
do :la mumlédictionæ.:::: CC EE EPS 
1 El: obérveiaussiqu'on:tronuve les mirinres 
prédits :dansi la) Genëse: ‘frafer :postén minis 
ms, otre frère ; le rmimine: 5 jp? "Arpois Fr "a 
-1Dé gradds hommes même :ont-ahn: quels 
quofois: de .celnsgagetrbpologeqee-mystique: 
tpique-". daint Augustin, -.dans: sou \sermon 
&s;is'exprime ‘ainsi: vLæ nombre Âlix sigaiñe 
sjostice net :béstitéde- résultante de ‘lasrèrée 
#tare: qui est, sent avec la Trinrié :qmi. fait 
vtrois: cest pourquoi des commandements 
yde. Dieu sont dix *}.: Le nombre onze est 
sle péché, ‘parté' qu'il trariséresse ‘dix. Ie 
2nombre 'soixante.dis-sept, est :le:produit: du 
spéché!'-qui: multiplie: dix 'par:septé” sar. de 
ænombre sept este spmbnie!de-la créshafe.s 
ni Cest ainsi: Guersaiut . Aiigustig, : aignant 
employer es: idées: pyéhagoridisnnen pour 
contbattre:: les :Gentils:: avec lens, propres 
amhes; dit dausison :sermon.53, mque ‘les 
trois dissensiône de il: matiérersont} la ker- 
ppenri quiest ln dilatation du,.oœur, la. dos- 
hgueutr.: qui: est le persérérances:<k.l& hes- 
stour qui: est l'espoir de la félicikés,. 1: 

CS) Pans,-le Shosis, ancien ouvrage des mcens 
hrachanes JR p “sefon MM. Helweh ef Por, 
fut écrit il y à près de cinquänte”siéèles ce 
‘sont les” péché ‘hotte qui’ sont: dt tlétiBte 
F7 dé dix, ‘et’ la: véftu lt peinte avec dit Brès 
+ tupôuriles cobbdtin. C'esti cette image: de: la 


* ‘ vertu que Iles missionnaires: ont pris-poursl'imege 
du diable, + + 


à , 
: 

, . 

CJ 

-; n 


.. da 
- Mon ‘ami robserve:enodre:(obserres bite 


.géci vous-même, monsieurs'od méssiches) 


que::ce: mituvais goût aèquelsaiat Adgustio 


sabandoama (quelquefois; .ne:idérsba #ibü:é 
son: éloquence, &rsonijugemeont selide,. et 


susiput à: sa: piété. On ;:mes clehers dûifs, | 


tout: u ‘été: type, Lemblème.: figure, -prédaitiqn 
dans -vôs aventures 1: ous: /êtes:tjpes  mogst 
méutes. : :Vous:êtes nds précurseurs mais de 
Serriteur qui portale flambeau, ét qui marche 
devant son maître, ne -doit pas'se croire.istr 
pétieut dla os ont, { di 1) LALE € 


SR EN TE og ot DIE< 
51 ,4,8UUL, Des geps, qui, vont tou Re ie 


Vous. revenez enpore à: housndire qu'ab 
_“voyant*) ;, un :nabi tréssecbmmandable ;'.R@ 


prôsha. point tout:nu, rmsais il : éthit: {en - 


‘veste. Et je 'reviens à vous'dire qu'il prêtha 
out nu, que c'était un. prodige, sun typsu 
_ Comme ‘mon servitedr a :marthé::tout. #33 
‘#ét sans souliers pour æn type'et an prodige 


#éhr l'hgypte ‘et shr:J'Éthiepié, aidé le. roi | 


-véès' 'Assyriens ‘emmenera daptifs d'Egypte 
#et: d'Éthiopie, rjeanes et: vieux, nus; déchaëx 
»fesses -décoriveértés.& ÆEn:effet, si le royamt 
avait marché et prêché en veste-oti aurait 
‘été le profige éxtraotdinairessle"trpe te 
. … Vous ajoutez que l'Angléis Tyidal'& prés 

tendmque David avait ddnsé tout nu. derant 
Farehou-.Je n'ai point lu Tyndalz je lé aone 

mnb,.s il. l'a. dét;..can David: an. dansanp 
pren “CT 2131) BE. mit opt éha ui" sci 
à: #) Leaies: \: DO ei ati . ITR: shi 3 


; 6n8 
portait.an6phod de hn, urie -espèce de ‘èm 
taiole-.de: linge::il est:vrai.qu'iln’avait post 
_darentüttes :‘Îss Juifs: n'en portaient pount. Il 
estuvtaiiaussi: que. Michal sx ferme -Ini::re: 
probha:d'’avoirysén danséat, ymontré’toutiice 
squ'i portait aux seryantes "ent se, meitynt 
stout nu comme un bouffon;« et que David 
lui répondit :.-2Oui, ije dansérai, €t j'en serai 
plus glorieux davant les setvantesi« IL'Rois 
chap VE. Cela, péut faire croire qu'il rete- 
vaittrop ‘haût sa ‘Taniqne en dansant, mais 
nôn ‘pas qu'il 's’était mis absolument nu. C'est 
sur Quoi, ménsieur, je vous demand la per- 
mission de ‘répéter ‘ée‘qüe Jj'aï dit souvent 
d'aprés ‘mon’ ami; car vois savèz que j'aime 
à me répéter: fantil sé harpailler,:‘se que. 
réller, ‘8 injurier, se poursuivre, ‘pour décidé 
sifün cértain homme avait. dès culottés. il -ÿ 
a deux: mille.’ huit “cent vingt- cifiq- années ‘ 
selon Dénys Le pet "NTM ra EU 
ne er it dote 


g 


Lite, x rai te? 


. 4 : 7 ‘ ‘ 1 a. 4 a , J , ' 3 ? ne ) | 
ir :! XV. D'une féihe ‘de finition!" * 
. Jo rt hrs cl eh se 
+: 3 + H t 


h “ u sit. , 


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» 
# 
e 


- Vovrezctous:'encôre dispatét sur la pit 
tuée qué le Seibnous ‘ordônna ‘'aù propliéte 
Otée de. prendre ? : Prenez: ute femme de 
»forhiéation , "Et faitës des énfagiés de fornt. 
»oston, etc.a “Je! véüs/uyoue'que je suis 
las de cette querelle, bt qu'Ozéd forniquers 
sans. que je m'en mêle. Oùi,; :monærur| 
quidnre, due : tait quil véudral qu'Eplwalsté 
est un âne, et qu'il a fait des présente-&--.es 
amants: Onager solkitarius sibi Ephraïm:mhuéra 


: 9 

dedit ‘amatoribus *}; que le eomentaire "de. 
GCabmet cite Pline, 'selo#-letpuel certains ânes: 
cümmandent despotiuementlà:des trüupeaux. 
d'ônesses, et “coupent les testieules:.de: lente 
âtons; en vérité cela rie doit'pas ‘troubler: 
la Lui des Ronnêtes" gens ADP ETELTE 

Ù LS EL PEL EL C 


t- , .XEV, D'éibcbiet entôre. diivss . j'a "1 


| Vovs insistez ‘tou ujogrs sur "ze zéchiel; 3, vous 
suppôsez, qu'il, ne dormit sur le, côté gauche 
390 jours qu'en songe, qu'il ,pe,.se, fit lier. 
uen songe, qu 1l ne /mangea, pen ant Plus 

‘un an, se pain couvert d excréments uen 
songe.. Rélisez donc le sayant. Calmet, a qui 
vous vous en portez si souvent. Il est 
du sentiment de saint Jean Chrysostôme, de 
saiet Basile, de Théodoret, gt de tous ceux 
qui expliquent la chose au piad de le lettre. 
Si: tout cel,’ ditil :.ne s'était - fait qu'en Vie 
sion, en, spnge, comment ce : “prophète au. 
rait-il exÉeuié. les erdres de Dieu ,, H dit 
qu’il est trés-possible qu'un. homme demeure, 
enchainé .et gonché qnr. le. côté, wrais gent 
quatre-vingt-dix jourss ,et.il ,que d'exemple, 
d'un fou qui .demeura, lié rt couché sur le, . 
même coûte pendant Juin46, née. Étéhiel 
Comment PA8r.3%, édite; e. Paris, ,, -.: 1. 


ste il 14! . - 


ET AENÉ ne Prophites ençores ufr tie 
Méssnetlé Tes Li) 7s je ergie conf ml mon”. 


te pds 3 “a ta te if + FU 


y Oùte, MeV 5 re PRET n 


k : 


ao 


ati. à toutes Îles préphéties; et je vous dé- 
che. que mon teur A 297 théu fené 
&vchæaquo: MessEaque Enr 
name A v vas Li Gapaie lé gous 
êtes chrétienty -gs msussdévispe ie 
parviendrez pas à nous faire condamner 
ertantw:danp Ja foivr! Nos -Hérhihfes 
soumis à toutes les décisions de l'Église, et 
dous sipposbré que Nodus LR AUBEET Mais 
fousmäanrere duichiténeitesu at LS 
Par lime ol; : jo qué'Poifs régi êtes 
trompé onto, Par" ina HER fl vois 
pæedatme. bév''aéeusatienrident Gas ar ges 
hot amis poéreur if dHegrnhaiehe PO def. 
fet “Rhë tion Me pétineer)l jé ist! five” “# 
| vous ‘vierfrés 4 rhoipiceséez LE ‘ 


Vs die fps Se ni: At tag 172 io 7 
ne si +HLVIS. ‘Artuiation légéte nef É 
‘- Bot Sp) TOUS te 39 ENTITE 73 où 


7 Mois /accéion tof dat 'atoinadini he 7 
; conti detets papa line er Be core 
dis “Babylétié, ét dimbir dl patdité quete 
fut: Aérid. Ai serbes v6 ‘4 dé0 Un JU FT. 
k'Sé Akns' etretlarde Ifohreevré gs 2.4 je 
die. lan ais ph quéleugrenpisté oi tue 
. twpdbraphesx whténe Hyre -e614f ntél DHité 
lei 1106: Al bi 411 ‘aruie nañgnité 
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barbouillenrs -de:papier,.e'est der croie que 
le: public ;prond! 1éï métss: intérêt que nos 
oux: aantilises spi vmbuereocapenté: ii tn 18 


opéts vas loss a" on: c'est h "Ki costs ‘Hs Test 


: AUVUL, De #'Awe: et æ: quelques astres Shoes * , 
pure a ‘44 . at": fi 

Je. és gntrer; autant que ke: de puis; dans: 
la: grande: question: intéresse: tons. les 
bommes,. et. qui:æ partagé tous : les. philoso- 
phes: dépuis: ‘eavirÔR: trois mille -ans.. ILiegit 
de: savoir, si: nous:arqns. une: âmé ,: Ce: Que 
cest que cette: âmes si. ‘ellerexiste avant nou: 
de: toute 1éternité: dans le:seia de l'éhe des 
‘êtres ;: si’elle exige Starapllement-aprés nome: . 
‘si c'est. par sa: propre nature ou par une 
volonté particulière: de: son eréateur ; si elle 
est' une substance ou une: faculté ; sil ÿY à: 
des différences: spésifiqnenr entre: les ârives, . 
‘eu si-cles: sé-:resemblent toutes «1: eHes 
tiennent: .une: plèbe : dans: Fespace; :si1 elles. 
arrivent: chez nous- pournien:depénaéet) ot: 
si" ollas ne: pensent qu'é merurd, eicueib. etc. 

Mon amx.et: mpisnous commençons par » er 
tèster Je Dieu. vivant, : car. ce grand: objet: 
est. digne June telle  atteptatiostf inonss: le: 
prenons ; dis-je, . à témoiñ quendus:.cvoyons. 
ce- que nousm.6 np: notre : rejagion apré. 
tienne. . Nous vous: ‘disons: à HYOUS ;: 
que : VOU -S0ÿER. j9iÉ À NET Ar juifis ad. 
dscépns, juifs: ellemen >juife. partugaiss: 
a: vous, M. Guenéë,: leur: segrétairé chrétiens 
par : hasard 1. soit que: vous. soyez: thomiste, 


| | bo ° 
bu janséniste, où moliniste; cet frère Mmordve 
‘servant Dien auprès d’Utrechit. ‘Si ‘vous 'me 
deiandez''ée ‘qüe‘ic'est: précisément lqu'ane 
Ame, nous vous répoiidrons'cb''que ‘ion dti 
ÿ' dit taht°lle’ foïs;' hou” i’ün ‘Savons ‘rien: 
CELFE FPE d'oetiiter.d Don rit ou RUE NU ue 
= “AN iBvd' dd! ciel les! yeut, finchiñe; ileb'ébries 
| se Demandésiié:d Dies quitqaus'donne'la wie! 
ot sua 3 dit ous 2 must des its Tjtdr : 
Men ami a su par: -Oœur :toubrte: que .di 
aninteThombs d'Aquin. dans -sa: Some: .… Cet 
uuke de lécvie: distingue’ l'âme en. twois par 
tied, daprès:les péripététiciens,;il'émausenst. 
tive, l'âme des sens, Psyché dont Eros, : fils 
d'Aphrodite:;” fat'amonreux chez des Geëcs ; 
l'âme végétative;:preauma) soufile, .qui-donne 
le méouvemeut::à le machines :Vêmermtelk- 
gétitel #ôus, entendement, ei chacune de ces 
pérlies at :encore divisée wa troësrrantres. 
Ainsi péripatétiquement parlant, -eblar compo- 
Sérait.-néufämesjà-biensprhpterdn :rst2.) | 
Longtemps’ avänt’ui: saitit Prériéé! dim 
süti Livre’ V, Chap: VIE 0 vque”l'Anié est 
simcorporelle '‘qué : p#r omparsison'iavee le 
scdrps môttel, ‘et. qu'elte ’tonserte la figure 
‘sde l'ommié, ‘après: la”mort;: afiti-qu'on"ta 
sréconnaigéert ‘7 7 HT UE RE 
. sfPertullien dit''dans’.son‘’ädfscotiis,: dé "armé, 
Chap. VU: P4-coporalté de ‘l'âme: Éoiate 
Sdaifs «TEvagie si dar ST Tate: Mavait' bas 
vun * Cürps Fâme ‘wauraft{'pas'"Fimäge” ‘du 
: DCOTPSK CN oser 4 4 ë- RRRCE M gs 7 tt 
 Tatien, daié-son discours: centré des Gréts, 


—— — _ — 


523 


dt» I éme. de 1 l'homme, ce ve Be 
»plusienrs -partiesa pet Ur ce LR 
: Saints Hilaire!’ dit. “dans Bon: commentaire 
sur “aint: Matthions. ah nest.rign, de cxég. 
pui np soit: corporel ni. ans, le: ciel,,n ni 
vur la'terre/’ni parini les. visibles, ni parmi 
vlesl imvisiblers: tique est. see formé d'élénentsz 
vet: losséiaids. 3? mitiqu'etles tab Lbend dans: un 
corps, 'wvit quéllerl en: porta ont toujours 
une subitancé-corpodelbeir :3 4 ip nm . : 
ruBaint. a Aimbrodsk ,..iduns. -50n: discours. sur 
Abeahen, ‘dé 21Nous.:he;, connaissons. Lien 
sd'immatértel.,. exéepté ile sxténérable Tri- 
Pinité.arsi ft 1. LE EL DE TRE CEPCT CRETIT TON RECENT 
‘Mon -:mni4vonm:quee. cer sainte -FNIENE 
tombés: dans: mer eredialorst, wuiser selle ; 
Hs:tétrient hommes; hi ie. En Fe £a 
an maeiell as sur l'immortalité de l'âme, 
D quille” ‘et: évidemment: Annoncé. dans 
Évengios.: AL BUY Jetepits strip hat, ta, rautr 
| Comment ‘ex enont-nons saint Augnstin 
qui, dans:le divre 8.,de la. Cué. de. Dipu,: 
Fox primer 1aigpi > Que: geyxh, se; taisent qui: 
xnont pas..0sé à. la xérité dire: que Dieu: 
#est uni COS; mais: qui ont'crum que nos 
vèmes . étaient dé. même nature 
va'ént -pas été: frappés ‘de l'extrême mptabie 
vlité de noke..dmen.:qu'iln'gft Pa, permis. 
ad'ettribner a Ja nature de;Dique. ; if Li 
Mon amd. à spntenu, . d'après. tous. es vème 
tubes. sdrants, .qee-Fanteur du Pentateuque 
n'a -jumais parlé .expressément ni.de l'immor- 


talité: de, Fame» ni: dés résapipepens # dès 


\ 


Pat 

saines sprisclaimont. Ribs. nisst: pleut: 1 Firpiy 
ren nest plus démontré. 1L0ut- etat: 

ln comme te di si énergiquemantiles grénd 
Araaukd,.., slrest. le-<amie: des Ligporseés 
Me: inattre 4. doute iSethén méritée qui: est 
xdes. plus-compunes :h-quisestt aitesiéo par 
+tons Les-yéres, que les promesses: de: l'an 


” - sien Tektomdot. mélaignts qae:rtemporelles 


Met: tersetttess.-@t: ques les 1htifs xarloesient 
»Dien:.qpe: pow -lest-bisnscherneli,. ete 
Apologie.. dé, Boni-Royal : Air css en. quoi 
surtout,.-MeMaurs: les duifss naronmaligion 
lemiperte. sur: le: vôtre. cstlont qusta lammbire 
Lemporte sur. les: fnébnes..: Den. qieinatre 
_ égislatent: ‘a: pass. l'iamertaliié :-de- J'âme 

a-.ét# #onsatren Abit: guom:erûk éme eos: 


- porelle,; soit. qu ‘th: epâs: dusié rastre nes 


tre. le sn ou, Et tRBe ti UNS SU Paye ‘41, 
+ Î..est scortain: que. les. Rogsons 2 les: Chu. 
déons,. Les:,Babylonians, ler Gjrieuk-dse.Gré- 
this. les Faiptienss ebrurtoek les Grecs, sad: 
mirent avant: Homere la: por ménenges des 
âmes 6h. que.le-Prmtateuquesxaunoné® Le 
gme en aucun idrit. HO enne .,r be é 
Vous:rqus:épuise . emidéclumationsen vens 


— faites. da vains elforte pour: sèche de pans 


sigpite, le OS, le, sautoraio. pouraith ass 
à. toute, nus Sgliex lhadés: des: Greës, 
L amants, de: tartaurit.. des, Égyptians.1v Ah ! 
mer d'anax éasd' Marinerihèes. 

pe:-408t. pas pouriétre exigées: 
à Fe dome 2, : da :quelèees: 


| Gus 
emplicawons. fordgos | Elles doivent: étre:plag 
alares. queue jour, luca. chimieresst! ::: " 11. 
:. Gertnihement:ga-n'est pas dis: FHürituré: 
snibter que: yous::tWourerez pote: préténdué: 
dérision. du: monde en troié-partiess "lus :ciétux: 
qui: étaient. lk .durreure, du: ‘Frès: Het, ‘la: 
surfacer de: kwtvrre;fet. ler joreñe. dela. terre 
quiiéteitd'enfor; encyrg-oubliez-vous l'Otéan. 
qiiv.6sb, plus étendu que: l'hemisphiève habi:. 
es. Fonivesivous;. mésicouts,. avancer de: 
perñilles chiméres:rablintques,. ét: combattre: 
dans.:mon. ami. des vérnes. si: reconnues? 
Queoil:- vous: voulbz prouver: que: lès: ân. 
cpnsJüifa-aditèttaientiun enféèr eFuñ royaume: 
das. cieux jet: uote prenveiet: que: dans: 
 FExedÿ: Die apparaît: a Moïse dans un. buis, 
son: ardent !: Juifé-et secrütaires: jüifs,. sou. . 
venez-voy$ à jamais de, saint Jérôme: il vous. 
ditii dans sarletmei L'Ejrmngile me: promet 
»B,psssession: da: rofantue des: cieux, dont: 
wb- n’8st": pds: fafts lai moindie: méntion: déns: 
sos Etantimegiu 25 "it E 11. HT 
. T'oushanivous: dè:tèus. ‘les sens’! messieurs 
les: Juifs,. vous: ne trourerez.cliez vous'aue 
cree naÿon. elmie-ai, de l'enfer, ni: de Fim- 
raprialité der-J'ême., nl} # que: deux pas: 
spgRs:-0n pour de: là permañente de: âme, . 
c'est: dans. le second! livré- des-‘'Machabées., 
Naimsn de: grûce ‘sbagez:' que: vos héros Ma 
chabées': nu'vinrent que: phisièurs siècles, 
aprés. vatre' kon. et: que: histoire: des Macha-, 
béds,. éerile-enigrac-porr des: Hébreux, ne, : 
parubgne: tosg-sips agrèn. tes héros, Spu-: 


» “ts ot Bu. + es ot, 
C'est aiosi que mods “sotrés qui avons moins 
d'imagiäation, hôus poûs Eôntentèns . de pein- 
‘dre’ Dieu: aveo urié lüngna: barbe: 

* ‘A ‘est: vrai: que: les: fers 86 l'ahcièn On 
phée étés tar mon émi‘daié" it. Philoso- 
phie: de- THE aù: ‘Chapitre dé: Cérés 
Fiéusine,. sont bfen: plus sinples ‘et plus. su- 
btünek. ‘Je. vous: le: répète, ‘lonsieur, ou 

thétsièuts ; ‘pétte ‘qu'il fitirépéter : dés cho-- 
ses. que: tout’ le: Mondë- devrait ‘savoir: par 
oœur;. c’est: Ta ‘prière: bu‘ Thymne-d‘Orphée 
que. l'hiérophinte: chantait à. ‘buyerture des. 
mystéres:: 

»Marchez dans la voie de ti. faste ado-. 
‘vrez le seul Maitre-de Tuñiverss il: est: un, 
nil: ést seuûl,. l'est par Rai-même:: tons les 
vêtres lui doivent. leur Serie il agit dans. 
eux. et par eux ;: il: voit: tout. et jatnaïs Ü 
säaété va dès” yeux. mortèls.e 2 

‘On- -demantléra peütêtre coinient Orphée 
put: païtér : en: cêt'iendtoit" avèc'üñèé- gran- 
deur: si: simplé, ét ailleurs’ abc’ une _enflure 
qui n'appartiènt qu'au pére Le: Moï*e, ou 
au. Carine. sytène dr :poËme ‘dé la Magde- 
lène? -.Je: répondrai. isgénument: qu'if'y à. 
des inégalités chez.tous les. hommes. . 

: Cicéron, . imessieurs,. vous l'ayotez:. a dit 
“dans: ser T'üsculèhes, que: tputés. les. nations 
édmiettènt‘là pjérinanbnce, des âmes,..et. que 
Foul contetitement':et la loi: de là: nature. 
soreche à r mess iedrs les‘Juifs,'qu'ôn peut 
se v68". ea: mi : Pen de 1'gros- 


ETS 55 D 


— > — 
L) 


529 

siereté pour n'avoir ‘pas connu ce que tous 
levure WA sanpaiBAeut HnD feiia ea CA 
Maig, PERMENGE- MO, de, VOUS dire 2e gélni 
qui vous a. foumni, le passage de Cicfrpn, Ka 
me, peu dénatgn mer icon n,,dit :dans.,.la pre- 
mière. luscglane :,liv:, ds : fapog. ASS 07e 
Ars nf MOT RS >. be: 
esse quid. quon. af e0s .pérlinpué qui vita, 


Etat, t00s 4 que “id éxislimand ura L'abb Le 
d'Olivet traduit, paga 9p: »Pis ons que. le 


>cpnsentggnant, “de tons, Les. haies. AS, la 
VD : Ja nature, et ué son «sonviennent 
»qu'aprés notre mpré il..ef guélque. chose 
qui nous int resse, nous devons “aus$} nous 
rendre, 4 tte ù 

“Mais de not, AL de anÿ cèt “endroit ? 
de famour, de. Ja .g oire on tous les cho 
mes sont épris; et.qui était la’ gr as- \ 
sion. dé Cicéron: .. Éotrqn veut. nDUs faire 
entendre que. nous, .3yons, tous a faiblesse . 
de:x DNA AE à ,ce.qu'on dira. de nous 
qHand nous: SAFARS.P Ps Rt Au ngtre 
ÿagoation, em ragse, 68, OE QUE £SE.APR 
Ouvrage: ; Fo. è (EXFEN 
:Qa, aurait FL vous, dire! que ‘Cicéron, dans, 
la moitié de ge dialogue ar da mort, gi 
est le PR des Juspul anses, soutient 
pinion, alors Be À de a: LAS... FPS 
peuvent souffr 1E $e 


MmOfRF, BP 9 
teur qu dit. qu'il, es, fâche ‘ de ie ME 
Gest dire,» pi. Nour porn 
qui Rene pes, existé. bals À" ui ,qie 


un vers de fn y ai À. 8 tqurié “à fins. 5 


l'oltaire 


’ \ 
830 ee 
«1. Emorè nela, sed me esse mopiuum nl estimo: 
cé que l'abbé d'Olitet rend ainsi ‘en fren- 
‘ais? US hot os 
CT Môurir peut dtré un mal, mais étre mort n'est rien. 


- * Îfr soutiènt l'anéäntissemetit de l’homme dans 
: Té ‘éonimieticement ‘dé l'oaviagé, ét Tà per- 
. - manehce dé l'ême à la fin." ” | 
Vous me direz que Cicéron - se ‘contredit; 
mais v'ést le’ privilète des philotophes de 
‘’f'académie; ‘ét vous’ savez ‘que Cicéron ‘était 
académicien. ? On a ‘pu vous ‘faire ‘Rre son 
otaison pour ‘Cluentfus où vous avez Yh ces 
paroles" »Ovel ral Iui 4''fait'ta’ mort? à 
ymoins’ que’ tiouf ne 'soyons asséz' fmbécilles 
ypotur trôtre "des fdbles ‘'ineptés ;’ ‘et pour 
_ ‘ viniaginétr' qu'il’ est condamné: au séppliee 
‘»ydes pervers. "Mais si ée Sont. és ehi- 
mères, comme tout le mondé en -ést con- 
. ÿvhinéu : dé aitoi 14” mort l'a-t-eNe privé, si- 
_#non dù strtimént ‘dé la douleur ?&"" © ‘ . 
7 Num nurt'fuid Yandèr maB mors MK attalt ? 
* fisi forte ‘inephës ac fabuhs dicènur ul "existime- 
“anus idunr:apüd'inferos impiorum-suppl£ia per- 
-ferre ? Quest falsa sant ‘il quod vmnes inieñi- 
- gunt ,! quid' ei tuntlem' aliud mors’ cripuit præter 
sensum doloris? ‘7 1" ‘! 
Vous votez qué le ‘dogme de ‘la perma- 
- nence ‘de l'âmre tait charité pui Homère, tant 
: supposé par Platon, 'était bién obscurti dans 
: l'empire romain: rot 
+ ‘:On xots aura dit sans doute, iressieurs, 
que tout le sénèt pensait alors comme Ci- 


532 - 

céron: : ‘On vous aura centé, j, que Cear . pen- 
sait de même et. s'en expliquait avec la pins 
grande hauteur. On vous aura parlé de son 
‘aventure. avec Çaton .en pleine audience, lors- 
qu'il voulut sauver la vie aux complices de 
Catilina, en, représentant que si On, les : fai- 
sait périr, ce. ne seraitipas Îçs. punir, parce, 
qu'ils n'auraient plus de .sentjment, ef. que” 
tout meurt avec l'homme. ,, .. 

Les. Romains. vers ce tempsslà reponcérent 
tellement ayix. Opinions, de. leurs ancêtres et 
. dés Grecs leurs, maîtres, que saint Clément 
Je Romain, dans Je premier siècle de, notre 
Église, commence son livre, des: recognitions 
qu xeconnassances PAT, UBa doute. sar,. l'irh- 
. mortalité de. l'ame. Il avoue, quil prit la 
résolution, d'aller . en Égypte; apprendre la 
mécromancie, la magie, pour. shstruire 8 : 
- fond sur. l'âme. , Cher fuee 
“. ILest donc, ce me semble, bien. certain, 
messieurs. les Juiés, vous qui respectiez tant 
les. saducéens ennemis de limmortalité de 
_ l'âme; il est. bien, ‘démontré que aous, aYi0ns 
besoin de la révélation, pour. nous . instruire 
sur un sujet si intéressant, . Ce n'était pas 
assez d’un Socrate et. d'un, Platon, il aous 
fallait un plus grand homme. 

Je ne vous parle pas ainsi pour vous re- 
procher Je. crime que vous avez commis. en- 
vers ce plas grand.homme. Je me plais à 
croire que. vous ne: descendez : pas: de ‘ces 
‘fanatiques, qui criaient en leur pajois, coms 
am a £rié aileurs en tant d'oscasions toln 

23 * 


53° / 
-tolt.: -Je ‘présume qne vous êtes‘ Portügais, 


-et''que vos'anéétres skéteblirent vers les -&L 
-garves du'teñips de. Moïse, lersqne ‘plnsigars 
-Juifs suivirent les Fyriens qui. vinrent faire 
. explonier les’ - mines d'or: & d'argent: des 
-Egpagdes ‘rt ce 
".{""Jé vous’ ai déjà dit'que loin ‘d’être vôtre 
“ennemi,.je suis votré généalogisté. Je ‘suis 
persuadé trés-sérièusement que ‘vôtre rave 
. pouvait être établié en ‘Andälousié et dans 
‘Estramadoure avant les Carthaginois, avant 
les Romains, et que par conséquent élle ne 
pdt êlre instruite de ce: qui'se passa. du 
temps.de L'empereur ‘Tibète, vers le torrerñt 
de Cédron qu esta sec, six mois de l'année, 
Si.man an,,es qualité de chrétien, .a 'qna- 
‘hfié''de-détestablss les geks de Jérusalenr, 
qui, supposé. qu'ils parlassent grec aa pré 
‘teur Pilatus: romain, s'écniérent selon -saimt 
Mathieu Sfaurodeïto; #aurodbito, aima autou 
eph'oimas kai -epi #G ‘ichna :cimou:, »Crucifea; 
ycrucifiez, que $0n ‘Sang Soit sur nous; £è 
Ysor nos -enfants % certainement si vos aïeux 
‘wétaigat alors duns lé Bétique;: où das À 
cabton de: Sétubal, si fameux pour son vin, 
âls re: pouvaiènt être’ coupables de to criine. 


[ions PÉROBAISON 


. LA GT SECRÉTAIRE DES JUIFS, : 
#*Jesuppôse, xioWsieur;: que vous. êtes en- 
: Rerré ; ét'qué moi et mon ami dous- lé $om- 
mes. ausai.* . Nous ‘ooxmpartissons tous trois 


LS 





| 533. TL 
devant cel qui.seut a rérélé au genxé. hu 
main l'immortalité de Yâme, Ja.résurrection 
et.le .jugement dernier. . Vous. lui dites: 
sSeigneur, nous, n'avions. nulbesmn de vous} 
nous. savions tout cela avant que: vons. -.vansp 
vsiez au monde:« Mon ami et moi. nous , lui 
disons r: »Nous n'en savions pien; nous vous 
»devons toutés connaissanges.«, Or qui croyéz: 
vous qui sera mieyx reçu? ,, .: - . 


 RÉLQUERQUES NIAISERIES , | 
“Arns avoir jpté dent volumes à Ta . _téte 
de mon ami, monsicut ou: mpssiQure, voué 
venez le ‘battre à terre dans 'uñ troisième ; 
il'est écrasé, et vous vènez encore. le : 
‘ cer’ de: toaps dans ‘uh petit 'tünimentai et. 
Voyons: sr; à l'exem ke A du Spméritain , rap 
porté dans FÉvrangile je ne: pourräi pas, 
après avoir. seCOuTu le” voyageur baigné” Jahé , 
son’ sang}. le défendre &es ‘mouches qui viem 
sent: PA goûter. Po A OO DES ont tte 


L 
4 Je s *? 3 "1 1" ‘ ER 17 et NTANT 


Lg i 


Preurène Nous, Sur le Risk: Rraor 


"Vous voulez. parier que, men. anis qui nm 
eité Hyde sur. Fancienne religion: des Perses, 
n’a. .jamais lu, Hyde. Ne voilà-t-il pas uà 
sujet. de dispute bien intéressant, bien utile! 
Un vieillard retiré : entre : les Hautes - À e 
at-il Ju: wo Jivre. très -.£onfus " d'uh An 
écrit en Jatin?, . Oui, monsieur, il Ka v 
moi aussi, et je ny al guére pro ie ju 

+ Méusirouler bien sonvenir _que. l'ancienne 


534 

religion des Perses s’appelait Kish Ibrahim, 
Millat Ibrahim, culte d'Abräham: vous l'avez 
appris de mon.ami, et vous ne devez pas 
rougir, tout savant que vous êtes, d'avoir 
appris une chose trés-indifférente d'un Bomme 
moins.éclairé, mais plus vieux que vous. 
Et quand je vous dirai que, selon ‘des gens 

lus instruits que moi, Kish Ibrahim vient 

e l'arabe, et Millat Abraham -ou Ibrahim 
vient de l’ancienne langue des Médes, je ne 

e ‘… S ‘ CES D + A: # 1e ° 

yous dirai une chose ni bien sûre’ ni bien 
importante. VOTE un : 
UT He Niuisene, ur Éoroastre. ” s ; . 
Hros xapporte,. pages 27 et 26, que les 
anciens Perses -ont cru qu'un vieux livre qui 
contenait leur religion réformée, était tombé 
du ciel entre les. mains.d'Abraham dans le 
territaire de Balk, du temps de Nembrod, 
&} je le cpoirai, aveG, yous si vous . voulez. 
Puis il xrépéte des çontes de Plutarque, 


-4omme-par exemple, que la réine Amestris 
dans. ses., dévotions . faisait enterrer douze 
homme vivants, et les .envoyait en enfer pour 
de salut de- son âme. * 

* … Puis il se met en colère, page 32, ‘contre 

Tempereur Alexander, Sévére qui, suivant 
un réveur du Bas- Empire , nommé Larpri- 
dius ; ayait dans son oratoire le portrait d'Ai 
braham, d'Orphée, d’Apollonios de Thyane, 
et de Jésus-Christ, peints sans doute très- 
ressemblants, oi | | | 

Ensuite, pages 82 -et suivantes, il fait le 





FA Vr we: 


535 


roman d'Abraham qui, ayant vaincu le. roi 
de Perse et quatre autres puissants rois, avec. 
trois cents gardeurs de brebis, “abolit èn 
Perse l'antique religion du sabisme.'" Voïlà 
donc Abraham auteur d’une’ noyvèlle ‘rell! 
ion des Perses, et c’est lui qu'il faut regaes 
er comme le vrai Zerdust, le vrai Zoroa-' 
stre,, car le premier avait vétu six mille ans 
auparavant, et le dernier Zoroastre ne parut 
que . sous. Darius fils d'Histaspe..,. quinze 
cénts ans après Abraham. Ce sont là des 
faits avérés; demandez à M. Larcher mon 
autre ami. » ie 
Ce roman. ressemble assez à, celui qua 
fait depuis un Écossais nommé Ramsai, pré- 
cepteur, du duc. de Bouillon, sur les voyages 
de Cyrus.  . OU tt 


‘Ilfe-Nuiseniei Du Sadder:. * -: 
CEST à vous. seul, monsieur le secrétaire 
des Juifs, que je m'adresse ici, Vous nots 
objectez fa décision d'un savant qai a eu le 
courage d'aller chercher des instructions am 
fond de l'Asie, 4 l'exemple de Pythagore; 
il fait pe de cas des écrits attribués à Ze- 
roastre: il dit qu'ils sont remplis de’ pett- 
tesses d'esprit: qu'ils sont fades, ridicules, . 
‘aussi mal raisonnés que l'Alcoran,; et aussi 
dégoñtants que: le Saddér:.. ù ri 
_. Je vous abandonne, monsieur, 1e Zenda : 
Vesta de Zoroastre qué je ne tonnais point, 
et l'Alcoran que: je connais. Mais pérmetter 
que je prenne le parti du Sadder- qui eft 





536 | 

Hécätédhisme des Parsis-incdbrnes que out 
_ #ômttiôohs ® Guèbées.: ‘El -ost ‘divisé ‘en cent 
portés par 'lestqüelles:: on"entne dehs le ciel. 
EN voivi jaclquesunes; entrez, .monsexcr.- 
2'Ponta'iva vZorodstre | s6/ proisenant .na 
vjour ateé :Diea ‘uuprès ‘de: enfer, vit -un 
ædamné -auquel:il manquait un pigd. Ciest: 
vua roi, lui dit Dieu, qui régnait sur trente- 
“xtoi villes. et qui n’a jamais fait que des 
‘actions tyranniques; mais un jour il aperçut 
œune, brebis :qui, était. liée trop loin de son 
x*hesbs; il lui donfa,un coup de pied pour 
l'en. rapprogher ; press 18-18 bien qu'il ait 
- wjamais fait. J'ai: mis sen pied en paradi 
et son Corps.gn enfer 

. Mon ami, que vyous vilipendez tant que 
.Youns pouvez, avait, il y a plus de dix ans, 
écouté à celte porte; il lavait citée dans 
plusieurs ‘de ce$ ouvrages; car il aime à 
répéter pour ineulquer. Vous voyez bien, 
Monsieur, qu'il avalt li ce Sadder, ‘et qu'il 
n'avait” pas pris ’''an' "livré pont ün homme. 
M. Yubbé Foucher peut avoir ‘lu le Sadder, 
Minis mon hui possède sûr Gadder aussi, Il 
“est vrai qu'il a pris un peu'de-liberté avec 
“le texté sacré’ guèbre, # a miÿ'un âne pour 
une brebis‘!‘‘#fin : de féndve là ehose - plus 
srékémbiables éar offlie nn âne à sa man- 
geoire, et bn né Jie’puéreuse brebis. 

+ Ponte'rxe "'#lx pédérastie est un crime 
dabbinitiabtes ‘etc. ' 'Hirest ‘défendu park 
»Zend, il révohela néture.« Men ami eita 
“hoëre- cette püôrte ‘pour : prourer que: les 








. . 67 


Rumaing sondlés de, cette infomis,: :tant Ci 
lébree par- Horace, avaient - grand: tent: 
‘dire qu ’ekle- était secommandée ‘par. ‘168, o1a 
de la Perse. + Mon ami::69., 58rvt da ,eeg 
porte contre: Nb: Lercher ,Kui #rAy ai -cœite 
vilenie plus permise qu'elle peétait, «4 
Porre xtrre!"Ohériesez votre père etroetre 
pymère .::: que ‘toute. sa'fahillè soit contente 
wde vous, a afint' qu’ élle ‘vous Hénisse: éternels- 
Smént.&« : mp 
_ ‘Cette porte éemble avoir “quelque chose 
de ‘plus fort, sion üse her dire, qe ce com- 
‘miandement: #Henore ‘ton. père et ta mére, 
safin de vivre longetenips sir la térre.a - < 


.PORTE XIXe. _»Mariez' -vôus däns “votre 
»jeunesie ..< tar à la mort, quañd il faudra 
>passer ‘sur je pont: aigu, ‘vous serez +: 
= eureux d'avoir un “fils qui vous donne j 


ymain pour. passé. nie , 


PoRyeE. AH pe mangez  Janiais ” votre 
‘apain. sans, Prifr 6 Dieu qui vous le donne. 
Four xxwe.. »Gardez- aus dq jeûner ma 
{yjour.entiens. noire vrai. jeûne. est. de nous 
sabstenir du mal.s .. tj 
M. Cette. porte 4e. trouve: dans  leÿ récogni 
ons de ;saint; Clément la, Rdmairr, dent sd 
Porre xxvue... »Demangez ax don. à Bic 
de vos fautes, : en VOUS FOuhant.e, , 7. 
. PoRT= xxvIHn,. ‘#Quand \VOUS , AUPEZ . ER 
un marché, RE +Fou$: en sepentg4. peints et 
‘ne .sangez: qu'à le remplir,« ,,... -., me é 
: Ponts xkxa Quad vous doutez si. 


— 





538 


vue: vaus allez. faire est juste .on injuste, 
pabstonez, VOUS-ERK« 1 


C'est la plus belle maxime qu'on ait ja- 


mais donnée. eu morale, et mon ami Fa ré- 
pété, il y a long-temps, dans plusieurs de 
ses puvrages, pour l'édification du procham. 
._ PonTE xxxve. Y»QOuand vous êtes à table, 
sdonnéz à manger aux chieris.« | 

Ce précepte apprend qu'il ne faut pas 
craindre de faire des ingrats. . 
. Voilà assez de portes. 

e ne nie pas qu'il n'y eût dans ce caté- 
qhisme des Parsis beaucoup de verbiage et 
le ‘ galimatias.” ‘J'ai été forcé d'abréger 
chaque article. ‘Sr on s’arrêtait à toutes ces 
portes , Où périrait d'ennui âvant ‘d'entrer 
dans le paradis. de Zoroastrét. j'ose en dire 
autant de: l'Alcoran.: Nous autres Européens, 
SET . DRPRRET CERN. 
nous de pouvons Supporter ‘Ja ‘ bavatderie 
orientale; mais les bonnés femmék guëbres 
ét les. bonnés femmes turqués apprennent ces 
sattises. par Cœur, ét les révitent avec üé- 


, 


apuon.. Le 
Je. dis seulement que depuis Ie Japon 
jusqu'au bord occidéntal ‘de la Laponie, on 
ae vit et on ne vetra jamais. de dégislatear 
qui ne donne de bons préceptes, et qüi ne 
préahe: quelquefois ue: vertu sévère. Aïhsi 
je ne regarde point ee que je viens de dire 
comme: une. nialserie. Pardon, messieurs 
c'était à la vôtre que je répondait. 

Ce n’est pas que je vous preïine pour des 
#lais; vous êtes des gens d'esprit un pet 








539 
rhalins: mais en conscience, la ptapart ‘de: 
nos sujets ‘de dispute sont des niimsertes. 


+ 


’ V 4 


‘ ‘AVé Muse. ‘Sur l'âge d'an aneiem * : : 2: 
°: Monsuk ‘ou messieurs, yous ine fatiguez! 
furieusement avec votre éternelle répétition” 
sur l'âge d'Abraham. ‘Je n'imiterài pas ce-, 
lui qui vous dû: »Allez chercher son extra 
baptistaire:« je vous dirai seulement , que, 
selon le calcul de lancien Testament, son 
père " Kharé om barat vécut soixante et dix 
aus, el engendræ Abram, Nacor ef Aran; que, 
selon le même texte; il vécut deux Gent 
cinq anss et. mourut à Haran; qu'Abrahant 
alors. reçut de Dieu ,ur ordre exprès de 
quiiter, $OR Pays. À À 
Or son, pére l'ayant eu à 76 ans, et étant 
mort à 205, qui de 205 retranche‘ 70, réste 
195. Si malheureusement lé’ téxte ‘dit en 
suite: »Abram avait soixante ‘et quinge anÿ 
“lorsqu'il partit de Haran où de”Khartran,X 
ce n'est pas ma faute: ‘Saint Jérôme et 
saint Augustin disent que. cela est inexpli: 
cable. Je ne. lexpliquérai donc’ pas: ‘je 
n'en sais pas plus que ces deux saints, nf 
que vous. Ut ee 
. Dites qu e erre 
copista; dites avec don Calmet qu Abraham 


ange * * 


CS 
t. + 415 3 RAR NE 
- \ 1 2 





# Ad Te 


+! D t° , * 


Ve. Numsms, Sur. l’âge d'une anciemme. 
"IYovs citez à tout moment je ne sais quels 
- Kivres'qub vous imputez à mon ami, et que 
di lui hi moi'né connaissons. ..Ce serait une 
calomnie, horrible ‘si cèla était sérieux; aais 
jé në fa regarde que comme une niaiserie, 
Vous Soutenez que Sara était très-belle à 
l'âge de séixante et cinq ans, lorsqu'elle en- 
tra dans le sérail dæ Pharaon d'Egypte. 
Vous’ acousez mon ami d’avoir, imprimé 
qu'elle en avait soixante et quince. "Si vous 
avez une maîtresse ‘de cet age, je Jui en 
fais-mon compliment y mais non phs à vous, 
Vloiaismars. Set: on homme à‘ qui sa ‘femme ‘valut 
.. i, dur assez grands présents 

Vous troyez qu'Abraham ‘ayant fait passer 
sa betlé femme ‘pour sa sœbr en Égypte, 
ofin ‘q\'il lui für ke dé bien à cause d'elle; 
. #elon le texte, ,.on ne lui lit pas assez de 
bien en lui... donnant beaucoup '‘de bœufs, 
d'ânes, d'ânesses, de.brebis, de chameaux, 
| de serviteurs et dé servantes; pour moi, je 
: frouye que le roi d'Écypte le .paya, très- 

bien, et que vous êtés trop cher. ,,, 

RIT RS s: . 

3, Vie Niisems.: Sur. l'argent comptant. :: 
{Vous dites donc? mônsieut, qu'il faut de 
l'argent coitiptant au mari d'une” elle dame: 
et que ‘lé présent du' roi n était que eelui 
d’un coij ‘de Yilläge.” ‘Cependant des frou- 
peaux de chameaux, de bϟufs et dՉnes, des 


Ÿ 








S4a 


ésclaves: de l'an et de l'autre sexe valent 
beaucoup d'argent. Vous vous: pläignez 
qu'autrefois .on ait imprimé, je ne. sais @u, 
chevaux pour chameaux; voilà bien. de quyà 
crier: un beau Cheval coûte autant, ‘et plus 
même qu'un beau chameau. Lt ou 9 
7 Mon âmi, dites-vous, pense, que les pyra: 
mides étaient déjà bâties: de à VOUS COnr 
cluez que le. roi d'Égypte devait. donner au: ‘ 
mari de la belle Sara des sacs énormes de. 
guinées, de la vaisselle d’or et des diamants. 
bucement, monsieur, il y avait dans ce, 
temps-là de belles pierres pour. bâtir des 
yralmides, et point de monnaie d'or: tout} 
EE commerte se faisait par échanges; on 
n'avait encore fabriqué ;ni ducats m'guinées:" 
vous savez que- la premjére monnaie d'or 
fut frappée sous Darius, fils, d'Histaspe , gai 
pünit si, bien les prêtres. qu collège. de Zo:. 
rodstre: allez, vous vous moquez,.le présent, 
du roi était magnifique. _— TPS haie 


Mille Niusens Sar Pdyptesl 19 «nd 

| e+ ct ir “HA ii l 
Vocs étés tout étonné que les gyptiens. 
aïènt été lâcheë, superstitieux, absurdes, très- 
méprisables, après ayoir. servi en, éclaves 
vigoureux à élever des tombeaux en pyra- 
mides pour leurs rois’ et pour les intendants 
deg provinces, I est très-vrai, morsjeur qu 
messieurs ,, que les Eyptiens sont, deypnus, le ; 


plu chétif peuple fe | 


> On x 


k Je {erre, apres an aise, 
ést trés-vrai qu'il a toujopfs.eté, fübr 


jugué par quiconque s'est youlu donngr la. 


be 
peine de le battré, excepté par nos fous de 
croisés. Il est trés-vrai qu'isis'et Osiris ne 
"Jeur ont jamais servi de rien, non plus que 
les philactères des pharisiens. no: les iont-ser- 
sis Contte'’les Romains. il est, trési vrai que 
sSésostris ‘n'a jamais songé-'à ‘cOunir comme 
.dn: fou: avec: vingt-sept: ntille :charsde guerre 
pour‘aller iconquérir - toute ‘ka, teæbe ; depuis 
les ndes jasquau Pont-Euxi | et: au Danube. 
TE ‘ so tous OA 2 
IXe .Nuutenrs Si Sodüma:fui autrefois un beau 
ee on AO . jardin, ToRt t .7 Ti 
: N'Esr-ce pas üne fiaiserie dé supposer 
. que le‘1ac ‘Asphaltide, la mer Morte, était 
‘autrefois un Jardin’ délicieux!" Vraiment je 
ous conseillé d’y flacer lé paradis terrèstre. 
Vous devriez ‘yrieax'savoir votre Genèse: 
_élle ne dit point que Sodôme füt changée 
‘en un lac; elle ‘dit'ad coitraire ÿqu'Abra- 
‘ÿhâm s'étant Tévé de grafd matin, vint au 
“ylieu où il avait. té aupäravant aveg le 
»Seigreur, et-jétant Tes yeut sur Sodôme 
‘set sur Gomorrhe, et sur tout le pays d'alen- 
ytour, il‘ né vit plus tin qe’ des étintelles 
‘et’ dé la, fumèe qui s'élevait de la terre 
. scommela fumée d'un four: Cé’ n’est que 
par une fausse traditiün q\'ôn' nôus'"à tras- 
mis la métamorphose dé'@ik'villés en lac. 
Ce que je vous dis H n'est pas uire niäiserie; 
je vous témoigne mon profond respect pour 
vos livres en les citant exactement, et c'est 
ce que vous #âvez pâs Fait! ‘ 
° ‘ « ro. es CE TE 


« . F] 





543 


Xe Niaisenie. Sur le désert de Guérar ou Gérar. 
+ ‘ ‘ À , 


Vourrz-vous, messieurs, que .nqis fassions 


. ensemble un petit voyage an déserteffroyable 
de Guéran-pas-delà Sodôme. . M. Broukane, 
. Qui‘æ& passé par-delà -dans la dernière:guerre 


contre le cheik Daher, ne vous Le conseille 
pas: il di: que c'est un des plus maudits 
cantons de l'Arabie pétrée. , Vous croyez 
que c'est un pays charmant, et que les dames 
y conservent la fleur de leur beauté jusqu'à 
cent ans, parce qu'Abimelech, roi de Gué- 
rar, y fut amoureux de Sara qui ‘en avait 


. Quatre-vingt-dix: et vous pensez que l'on * 


est fort riche à Guérar, parce qu’Abimelech 
fit à Sara d’aussi beaux présents qu’elle en 
avait reçus du roi d'Égypte, environ trente: 
ans auparavant, en brebis, en garçons, en 
bœufs, en filles, en ânes, et qu'il lui donna 
encore mille écus én monnaie, quoiqu'il n’y 
eût de monnaie nulle part. US 

Faites le voyage si vous voulez; nous ne 


‘vous suivrons pas, Mon ami est plus vieux 


qu'Abraham,, et moi aussi; on ne va pas 
8 , A L + L 
loin à notre âge, Envoyez plutôt à Guérar 


. M. Rondet votre ami, l'auteur du journal de 


Verdun, qui sait qu'un kof vaut cent écus, 
et un mem quarante écus. Je crois qu'il se 
trompe, mais m'impartg oo e 
* XIe Nuwenr. Sur le nowbrè actuel des Juifs, 


Messieurs les Juifs, vous dites ä: mon . 
vieux camarade: »Apparemment vous ne pré- 


r 


_ 







e 
OC pr e 


. Égtignapies rAm- 
era ai UE q AI 
ss 







LOUS à déters Metz; ung 
3, deux cents ep Alsace; 
Hollande + et en Ælandre; 
as, as tachés en, Éspagne Let. en Por: 
ÿ duingécrille en ftaliez deux. mille 
Elena à Londres, Vingt mille en 
ongric Holstein, Scanduarie, 
n Pologne €t/pays, SFçOn- 
n2e, mille en Turquies,, que 
N Voilà tout çe, que je, C0D> 
Ulation; elle, .ne,$e ane 
sept cent-{rente Jui 
faire bon” de, cent mil à 

SE en, sus. 4 tout cé que, je puis Jarg 
pour votré sévice; les Parsis, vos. anciens 
maîtres, ,ne sont pas en plus gran ‘n6mbre. 
Vous voulez ‘mine. axes vosrqmatfe’häillions 


WI} “ADDÉTÉON Het ARE L M 
“HÉEUR, être Re Re jt ma AG sl és 
e' EE à cape, CR oerute ge 
FR Dame SP de 
ln es 

























#45 

sanLondres: : il’ sabpose que fe Mi cofihi 

mort: Aer pou gagner: un pet .de -fè- 

»porél: ave: Lsraël. : Je: tous prôtoste’: res 
: vsieuvs,’ que je ne suis point fiché: j'arrivaf 
.Strop'trd: chez. MA costa: j'avais. ufé fetté 

sde change! der :vinbti inillé” franés suÿ Mi; 
sil: mé: dit” du'il: avait déchhrd sa" Filter à 
- #veille,. et if.eut hé géadrosité" du. nié don“ 
#neb quelques: gubndés. qu'ét pobvait" se: dii-- 

spenber ‘dé: maccérder. : Conptez;. meë- 
. wicurs y que: j'al' essayé” des ‘banuéroutes 
‘ plis considérabies de‘bons.chrétiehs; sans 
- sorier:! Je: rie: suis fâthé" contrer dueun JE 
F'pportépals,: je lés. éstimé tods;:je ne’suis en 
: scoléré- que eontée Fhincé , dis ‘d'Éléazar, 
- Rai voyant Je: beuu” prifcé: Zari: oquohé 
- stout: nur dhnis sa: tonte saved able prin-. 
esaessa Cosbi: touté nue: ausn, tttemda. qu'ils: 
« #n'avélént pérat: dérctidrisise, lex epfilà tous: 
- seuil atetson poignard pat les partiel sa-. 
- verées, etfut”imité pat ses braves compas: 
-wnons . Qui égorgdéfent vingte quatto ù 
-Satmaets e7 Vingt-quitre mille amantés ,"en' 
. slndiüs: dè teMpé que je nieïl, mets À ‘ 
:.s0ettb anecdotd , hf -ài mou bd je n'écris 
-#paS nite.c. et su el AS gs 
RP CCE CRT LIRE 
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"je Naam; Sur lé. circoncisiég:. …. . : 
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! “1646 
Egypte. C'était me :prisitegel qui: n'était aèers 
mberré quant prêtres, dLsis,2i és inibiés. 
, 1 Qui les . Jusft-quismeurarehs :tous. dms 
vie: déseut,; matrprent iacérebnaine: epmme. 
Auenée ebmpis ms nie mu-lvre: inconnu 
3 qsiiota appelez Bitiormaide philosophique, 
--dansnisquhl: lauthei: si basadde- à dire que 
la odliie des propuces, au: Galgab, :ap Jasue 
ft circonrire, deux-:ohiimois millions de ses 
. Fois; lait flans, un/désstiahptée de riche. 
< Qu dei éomun dièd" amiiavec ce-Galgal ? 
Hivehe:getifer- que: ff .jriéne: Galgal une 
rimedtégne compos. de-pripucéss|!cerme. il 
HA a-idane “Horse! EE orge 
hderrpots) messes & ri y uprénbipest kercplés: le 
«gen fsdérêts | Hevous peut fre ‘enehre qui re- 
| ee een des nipenten due en mets 
1typogtaphes,:sc thé) œhpyaiats déimpnimer, 
1s0itr em: consistant: des: d'arts : Le libyaivie, 
‘raoitkosénrne Leb eanéliliautipésas soit en veu- 
“ndéaties penstasid'un ÿ 1" eux sscanau, 
"soie mer: Les: menddnü pas il ivous tente 
“pour ln -mncbéme)fesrqu'ik:' n'a peintifait 
-da plapsart:.des, miniseriss , ;nst-8n.dire 2des 
- - Hvres: que, vous: lui. impubezj!16t je-wo0s jure 
-'qu'às soù Âge. et: hw::mier nots pe preuons 
+ emcun'pafil ni pddr los nätidus prépucières, 
mcpourlem-nationstdéprinhciéier ancpoar 
. - desaohôtrés;chre moules antiesrii:pour.ies 
“noitios: du jedjrads) Bonne eds qui 
“msttont: side: petites hbéubei dierses]lfnes la 
Ch crhtoe peau desdites 3h Pu 16,1 
"+€s . 








AL 7 


place: ane: ste r petiss: ‘bonies wie 
: ue da:nature lenx ai donnés." .) :':: 

“Qn:predigue;-:ce an6-semble y; une : Rien. 
- wéènes éradition. pous. devinet quel. hèmme 
“Éubaginennsis- deproinier:; : qi prit:-la: pre- 
amie largments ani porta la  pnémiéne clie. 
.-mhes vque lé: premdér : avala :unsrihuitre: à. 
ljécaille y qui fut le premier vendeur d'os 
kan eu: Pen st enter 

4 PATTES EU 2,0 2: 

ie ME Piusse  Quelle fit. a. ralipn, La pl 
7e ta 1 TS se. rtf arf are? 30 Hope gorst - 
». Fops sous:dites, M. Guendes eous-le. nom: 
 densie Juifs, que, si: les. npemiers: Hébreux. 
heat: fort grôssieré! eb:'irés-ipnenants ;. nos. 
- Promiers Français Hétaient oncere: davantage. 
“ Je:serpis: bien: émbarrassé !s'il fallait vons. 
iteyqui» étaient: les plus--bapbares, -ou. les 
-Brauçs: du temps: de: Glovis pow lès Juifs du 
aps: ideifosné;:et:meri ami 'senaib aussi em- 
barvasse quec:moi.:: Fous deb peuples sont 


.omamencé panuôtrel à. peæ près. également 


cuucis ;.. vpleèrs,-méoh&ntss ‘süperstitienn. et 
- sts.u Gex n’est: point ict une nimisenie; oest. 


- umertviste- vérité... Disis.ce serait une niaise-- 


mie très-puérile: de, vouldir::eavoir.. précisé -; 
-meât quel. était. le plus, barbare, ou, ce fils: 


. depuis Abimeleok qui; avant:.de juger: 


ler peæwple de Bieu, égorgearsuv'une. grande: 
- denre:isoixante:eb dix de:ses frères, ones. 
deux #ils:de: Clovis. su Chidebent. et Glotaive,, 

qui ;massacrénent. loi: deux petits Ails de sqinte: 
Éloëlde.. H semblerait. :qu'Abimelech. fut: 


Ed 


treité Loin: fait “pis! Hiéthrbbleon 
débert'et Clotare; mais on. F6tis) répondrai 


qu'il ‘Faut ljager un home pr toits: tes 
äctions. dé 's4 vie,’ et'ndrfi par anecseses Où 
vous dirait encore. qu'il -faut le: -darwzie 
cœur ÿ'ét cetté ‘eritrepifsesérait: assez ninése. 


Cond OO must Hat Ds SO CUIR ET EN no, ER 0, hi 


SAVS Nubenis.. "La ndtloul fraricise Monfé. BE M: 

? * DL 73 ,! thé secrétaire: CHU st ND of 
Par Ù T'es es rboe ei ON  otn isa vers € rs 
?'M, Gheñée,‘#vrétairé éloqüent- des Juifs, 
Vous ‘faites un! fiortwait:ternble. de 1a:œoer 
"et de‘la Hiie’en' pélenhnt les maurshaves 
du rémps de''M'péspéin de: ée. phaple.. 
#otis ‘‘rôus ’'cdihphises!0é ahekrd: à dévrèer 
fbtre ”’éomerte: kt'inétfetl'oompapnio : des 
F: Je "ét'al'célébreillés uranide établiménients . 
EE latH ‘et ‘dErionpaber par: desquets:-her 
Juifs! lui 'éunént)jatraisl un valbsentet fais 
slentertres EE euR leur fneieRses “trétans 
Op 8 le! Mérgis;: paye. ‘qu rpéesonserne 
EAN ARGUS. ébnd ace: lsueheses de 
l'univers dand-Fétasaiem 1pæ de :pertod'é- 
ziongaber qui en est’trétéltienét et oies 
Türes, qui: séntiles moîtres;: h’ont jémhis 
uH'vaîsèéau, ''paieé’ qéeices: bas: fonds)isons 

plus imptticdblés que'les lpurres de'iVeniss 
| pe Vous. adhiré Ad: dicrètion: Frtourene | 

1 yat hérité dopokques: fuilhatdes 

sün' péré: on entnne" atquéfis delques 
miftiards. eh'trafiqttarit & Ophir, ‘et quil ‘iuyent 
Pätfuñe birque:& 46 /en propre; emptuntait 
7 dés'véisbénax: e#ides ain ‘de: son mi 


æ 





‘649 


ÉBdans.iwoi de Er, 2eme vaisseaux, tres 


tement: .toute ha: mer Méditartanée,,. M 
_teyatest. d'Afrique... déublaient, le::cpp: 


Bennei-Espérance. BONE: FéDiE servir da. #8 


| gesser sa: Salomon. 


sApnés avoir. sequnlé daps Lérpsaln. ps | 
t A 


d'or, d'argent, divoire ;. de parfums e 


. Singes quelle. n'en: pouvait Icoptenir| yons. 
toinbez à bras. raçcourci: sur tous. les. vives. 
- qui naquirent. de ces. inconcevables riches-. : 
sék::: Vous:erer:. d'abard, loné..kés. Jnifs de 
n'avoir: eu: chez eux, ni opéra comique, ni. 
snrscrstderpordey- ni: parades. sar.les. hou- 
lotarde.. ::Voais. las::a Z. .admiréÿ de n'avox 
peint imité}, ed:; Son: ele er les Euripide,. 


dent'ils-Ransient: jamais. entendu. parler;.et: . 


tout: d'un. Coup,:sortant de:cette nixiserie: der 


me. vous-.allez. prendre. chez. Les 


panégeniq 
Peiphètes: lieie Amos. éx: Michée,. tous. les 
‘traitède:, #a$ine) : jndaïqne: gye VOUS, CFOYEZ 
pouvroiror er sur: la patipn française. Sh: 
obstz no: miniserie ».. elle. est: trés-éloquente 2 
ot-neipent;sh mon gré,. déclamen. plus. hate. 


tehent contre 80h: .siéçler… 
r1ela mo'fait souvenir de. M. Broun, brave 
iéelogdien| anglais. AJ, fit: ip priuner : deux, vo- 


lames. /contre.:les: séttisgr: de sa: patrie, an 
| tsnmmereenient. dé Jai: guerre, dé 1956...; H 
éérainira logement: dans... ce livre inti 


takes: Dablen des: mours. anglaises, Qu'il, exe 


impossible que l'Angigtarre-ne fût. pas 


sée: daris: deux: ans. Qu'arriratiil? PP L'Ane 
. Betdire: ft viotorinse: ans les. quatre par. 


D 





1663 


Scie Clovis... quand CR. Brad) qi Kapti 
ça Cangric: roi ou. maire-d'Avras et le 

fs 1 Cararie à se- faire: sous-diacres, et 
. qu'il lear t'énsuiter pompet: à gorge à tous 
Lux : nand. il, ft, marché ape. Cloderre, 
file. ag ebeït... roi. de: Sologne, +ponras- 
sassiper” ce Sigébert: son pÊres . et qi -88- 
 sassind- snauite:. ce Cloderic:: . pour” 
AVOIR. sou af ents. gsnd il féndit la tête:à 
-coëps de hache: à. Ragnaçare ‘roi der Cam- 
brai, ëèt: 4: son frère. Riker:.sprès soupur ; 
quand. il, assassina. Rigaggr roi da: Mas 

ele... eÉG5- ; 1 L': > 17, -. 
En: vérité, on 1 croit lèe Y'hiétoire. de. vas 
‘rois Achah,: débu,. Ochoviss;.….. Je. ne 
croyais. pas términér. eelta;seisiéihé 'pidiserie 
per ntm Ont Bo des connibaléss Je: véa- 
seulement: contredite! à: alogie qui 
‘nous- fait descendredes. Eee ami, et 
mois H. faut: épluther weo- vois: tant. de 
-généalogies !. c'était .4ne- franche nisiséries. 
mais Rignomerç Riken, Regnaetire; Sigeberr, 
‘Gloderic;. Achak Jéhu; Oebonids-.. ‘36-4004. 
présentés, et: je:suis : tombé à læcvenréntes. 
ET UP LT Te frs 
XVIe Nate, Sur ‘do toi. 

tt, €. 3 trie ou, ie 
1 De: V'ésainen. aatrardige et: ‘dnneicos. 
troverse- sur: les. âsgéssinats., -+ous. passez - à 
dés: æratà: ei à des sorreotenrs d'hfiprine- 
rie:. Vous: vous: plaignez-qu'on: tit istpirions 
Nitiéordr. gout Mésiori: Ek!.48"/mpbrte À 
‘# mon: aifj;, ét: que: püusi fopeité AA. g'iù 


‘ 55ÿ . 
Bin" T'autrésd fattes 'dMihpréssion dans’ 1e) 
ouyragés ‘ifninenses" qh'oh lui "atté{bué; ‘ét : 
qu'on "mis 'süus'‘soh fiom ; "éést bjép"} 
une midisemé misépabrer v mA 1 nel  ; 
- Jé' ne’ devrais point: discuter!” Eüiiment À 


ren‘ Cainiet'itraditit:" $ Vous ”préduiséz"16 
vfoin pour’ les 'bêtes,'et l'hérbe pour l'usage 


sde l'homhtie.c' Sati traduit précisément de 


s'ést étarté ii de'Säci'ni ‘dé 'Crlmeti' il les 
estime tous .deuxt': ‘îf ne ‘Yésla DU fraités 
d’imibécilles, comtne vous'Tén ‘acctiséz: "°° 
Vous! venez ‘ensûite ; monsiéür ;’ et” Voùs.. 
nous edbeignez qu'il faut traduiré:.»Du foin: 
vpour les bêtes, ‘ét dé l'herbe pour les bé" 
»tes ‘qui sétrent l'homme jk ‘Voti" prétendéz" 
quete pléénäsme est une figure admirable. - 
Vous prononcez du ‘haut -Foté “Charé!' 
de professeur: »L'herbe ‘et lé foth sont C2 
vnonymess prenez-y pardé, ler houfmes' nc’ 
mangent pas de foin.« | ” 
Non, monsieur, herbe et foin'n6 sont pas . 
toujours synonymes, et il uy a point ÉE 
mots ‘qui le soierit. Lès épiratds Voseille, . 
la sarriette, trente herbes potigèrts ne sbht ù 
pas du foin; nô8-salades ne sont Pas‘ It'hour- ” 
ritare des pétes: mais! de Thotime:' hi est : 
vrai: que l'hormmiet ne mañge pas ‘de foin: : 
Polaire. : Tome Æ, = ee ge Te. 


\ 


54 


mais rl y eut bien des gens autrefois dignes 

d'en manger. . 4.1." 
Si ge. nest pas là une. extrême, niaiserie, 

je m’en rapporte à vous même, 


+ 


t 
1 


» 1 ‘ D PP + 11° + 4 
AVES Niaweuim Sur. Jean {Châtel pizsuglarss ‘assas-. 

sin: de Heyai IV, laquelle: nisiserie tient à choses 

horcibles, Do pe pre No ui = 


; ra .. .. SE 
“Voxcr une calomnie odieuse, dont le fond 
ést une niaiserje puérile, et dont.les accom- 
pagnements sont airocess, : Los uso nf 
,Gommen(ons par le puéril 3 Ppiacularis ado- 
wlescens,« . dites vous, »ne siguifle pas un jeune 
»pénitent, un jeune’ homme qui expie; il 
»signifie un. jeune .miserable.« . Quvrez les 
Etienne, les Calepin, les Scapula,, tous les 
dictionnaires, monsieur Île professeur, yous : 
verrez, que. piaculgris vient de pio, piare, | ex- 
pie; en grec, sebetai un ou 
«&Cé n'est là sans doute qu'un oubli de votre 
part; mais ce qui rest que trop, réfléchi, 
c'ést que yous tirez çe mot piacularis _de. 
l'inscription gravée autrefois sui la colonne 
expiatoiré élevée par arrêt du parlement à 
l'endroit où fut Ja maison de Jean Châtel, 
l'un des assassins de. notre adorable Henri IV. 
Vous imputez ici À mon ami.d'avoir rapporté 
les paroles de cette inscription qui, regar- 
dent les jésuites, et où .6e trouve ce, mot 
piacularis Voiti les paroles latines qui dé- 
signent les jésuites, telles qu'elles sont dans 
‘le sixième ‘tome des mémoires de Condé: 


- 7 55 


‘‘Pulso prætereà tot Gailië hominum genere 
novæ -aç maleficæ superstitionis, qui rempubli 
cam furbabant, quorum instinctu piacularë ado- 
descens dirum facinus fnsfituerat. ‘ . r 

La traduction française: gravée à côté de 
la. latine, portait: ÿEn outre a été banmi et 
vchassé de toute la France ce genre d'hom- 
ymes de nouvelle et pernicieuse superstition, 


calomniez. mon ami de la manière la plis 
ieu 


_»Non-sèulement je n'ai aucune part à cet, 
»Évangile du jour, mais vous êtes Je pre- 
»ymier qui me le'faites Connaître; je n'en ai 
»jamais entendu parler. Je ne connais: que 
»les Évangiles de toute l'année, les quatre 
ȃvangiles que tous ces. calomniateurs ne, . 
suirent, gugre... Cel Évangile du jour est 

ls 24 


” 


ous 66, 
apparemment quelque kbelle pour ou contre 
vies jésuites, dont tont le monde parle: on 
wappelle- d'ordinaire 'Eyangile , du jour, ou 
“wvaudeville, les nouvelles qui n'ont. qu'un 
atemps; mais je crois qua la nouvelle dp 
#l'abolition des jésuites durera plus de temps 
squ'ils nont.subsiité.& +:  . = 
… Je suis. #latté, monsieur le secrétaire, d'é- 
gayer la séchérésse de: cette. dispute par 
æne lettre de mon ami; c'est une consola- 
. ion qu'il »pe Éauf..pas envier à mon cœur. 
Mais comment, ma--consaleraije des calom- 
amies: "dont. vous :ne:/£essez. d’accabler un 
homme: qui doit: mêtre.cher? . Que ‘vous. 3- 
il: fait, encôrs, une fois?, êtes-vous ex-jé-" 
suite ?. êtes-vous: 'éx-coûyulsionnaire? êtes- 
‘vous ex-chrétien? êtes-vous Juif? soyez 
homme. - Vous -prétendez que mon ami a 
- dit dans les anecdotes sur'Bélisaire: la fal- 
‘ sification ‘est n° éas pendabléf mais id na 
jamais écrit. d'angodotes sur Bélisaires c'est 
la oalomuie quai est .un cas pendable., - 

Je-ne: vous dis pas: vaus êtes ‘un:calorh- 
niateurs; jé vous.dis: vous êtes La trompette 
de la calomnie, I} ne sied pas à ün homme 
aussi éclairé. et aussi spirituel que vous Î&- 
ts; de répéter des discours de cafés. 

"XIXe Num. ‘Syr un ot : "2 

. CNE . » 

…Qur.a dit. dens la Philosophie de l'Histoire, 
au, si l'on. weut.. dans le discours qui pré- 
cède, l'Histoire de l'esprit humain et des 
mœurs des ‘nations, qu'israël est un môt 


… 








657 
991 

chaldéen: il J'est en effet, et d’où le savons 
nous? de Philon qui nous l'apprend. dans: le 
commencement de la relation de son voyage 
auprés de l'empereur Caligwla, dont. il'fut 
si mal reça: Woici-ses paroles, car il faut 
répéter quelquefois: %£es hommes vertuenx 
psqnt comme lepartage de PEtre soûverdm 
»dont l'empire est sans bornes. ‘Les Chat- 
_»déens leur donnent le nom d’raÿl, e'est- 
»a-dire, voyant Dieu 7  :: to 
Vous avez chefché'ce passage dans l'histo- 
rien Joséphe ,' au. lien de le chercher dang 
Philon, qui est. imprime immédiatement après 
lé cinquième tome: de''te Josèphes: et ne 
“rouvant pas CE'''passage:. où ‘il! nest point, . 
vous avez cru qué ‘môüh: aff voulait : vous 
‘Lromper, qu'il était ‘un falsifcateur ‘de livres 
‘juifs. De grâce, monsieur le secrétaire, un. 
peu de: justice? . "7 AE 

' Rue lon Ur 
XXe Nuage... Sur. un autre mot... 
"Est-rr'possiblé, monsieur lé secrétrire, 
“qu'après voùs Être’ abaissé ‘fwsqu'à - répéter 
les calomnies dont fe: viens: de’ vous. demhan- 
der. justice, vous'vous abmssiez encore jus- 
quà ‘des plaisanteries de collège, sur un 
mot grec!:Le mot de'symbole est grec. 
Symbolon à° symbaïlb, cbnfero. ‘Syÿmbolon: signi- 
fie proprement collatio., Vpyes votre Cale- 
” pin, encore une fois, il vous en rendra rai- 
‘son. Vous demandez si c'est une collation 
aptés diner? est-ce là, monsieur, une. fine 
plaisanterie de la tour dans laquellg vous 


568 

avez présenténtent une. place? : Souvenez- 
vous que symbolon tiènt de sÿmballo, parce 
qu'il rappelsit l'idée: des différentes’ profes- 
sidns de foi qu'on avait ‘conférées, collation- 
tiées, comparées les wnes avec les autres. : 

Mon symbole ä''mai ‘est: jé pærdome à 
ceux qui se ‘ttompent, ‘jé les prie de me par- 
donnet de même. Mi 


XXIe Nuiserre. Sür'd’autres mots. 
- ‘Ovr, monsieur; Ephharia’ signifie ‘emêce, 
‘’bpparencé. ‘Oui, 6ù a ‘écrit anssi communé- 
tuent idbtoi qu’idiséi solitaires; et oe n'est 
point da ‘tout’ pouf! féire: une mauvaise -plai- 
ñterie qu'on à rémärqué ‘qu'éfoé signifiait 
‘autrefois isolé, ret#é' Au momde, ét ne sigür- 
_fle aujourd’hui que bot, On a voulu et on. 
"’dévait fairë voir & quef point la valear, l’in- 
telligence des termes les plns commens 
sécarte de leur origine. Buse est le nom 
d'un oiseau de proié très-dangereux , cepen- 
‘dant on appelle ‘butè tñ hümme trop simple. 
‘qui se laisse ’surpréndite. ‘’Purätiis. signifiait 
verger en. fret: et''en" hébreu, il signifia bien- 
tôt le’ plus haut ‘dés cieux. ’Fumiénides. voulait 
dire ‘éompatissanites. chez' les Grécs, ils en 
tent des futtes.. : De’ bôulæent, jed-de boule 
“sûr le: vèrd“ gazon, notis afons'' fait boele- 
vitd, qui figmfé en général fortifications: 
‘tôtites' "les" lahignes “suit 'pleities de dérivés 

‘qui n‘ont pltts fre dé Peut'racine. : 
"La ahféathi de ‘Zsoré n'était donnée, 


dans le Bas-Entpire, qu'à des prirités 4éper- 








> 559 
.dants des empereurs gracs ou.des turcs: 
despote de Servie, despote de . Valachie. 


Ce mot oxiginainement signifiait maître de: 


maison.. Si on n’avait donné que: ce: titre à 
A Pr, +: Q 

un empereur, ceût été. une insulte. Vous 

savez tout cela mieux que moi,. monsieur; 


deviez-vous. incidenter sur des ehoses si 


communes ? 


XXIe Nusenres Sur-une corneille qui prophetisa.. 


- Ox sait qu'autrefois Îles bètes- parlaient :. 
pourquoi non? puisqu'elles ont. une langve,. 


‘et qu'un. perroquet eut une si longue 
conversation avec le prince Maurice de Nas- 
sau, rapportée mot pour mot. dans le- livte 
de l’'Entendement. humain de Locke. Les 
ehènes de Dodone parlaient sans langues un 


ec très-pur, rendaient des: oracles; à: plus 


orte. raison les animaux devaient-ils ètre 
prophètes. Non-seulement le bœuf Apis pré- 
disait l'avenir par l'appétit ou. le dégoût qu'il 


témoignait gen «mangeant son foin, mais il 
.beuglait les choses futures. avec: une: grande 
éloquence.. Ni vous ni moi ne sommes éton-- 
nés qu'une corneille ait-prédit tout haut dans 
de Capitole la mort de l’empereur Domitieu:. 
mon ami sest trompe, je l'avoue, sur les. 


propres. paroles que croassa: cette prophé- 


tesse;: elle dit: Touf ira: hier. Et mon: ami, 
emporté par le: feu de son âge, lui fait dire :. 
Tout va bien... Cela est punissable;' il en. de-- 
mande treshamlilement pardon. à: vous et à: 


la. corneille:. | » 


Cd 


L 4 


e 


| 360 
+ A Mia XIe Niitienm. Bes/polissons. À? ‘ , 
: °Jk;'shfs ‘bien Hônteux, monsieur, pour vous 
et pour môt, de toûtes' ces niaiseries. Vous 
reprachez à mon ami djayoir appelé les Juifs 

. EU "Eu lits g . . 
ds: “eg N'est pas là son style. , Vous ci. 
tez ‘dn live qu'il n'a pas fat, et qu'il est. 
indapable d'ävoit fait. , - 
"Je pe'sais 


Sais päs dans quel arsenal vous pre- 
néz vos armes. Peut-être dans .quelques 
lettrés ‘de bplaisantérie "en ‘parlant des tqua- 
raïte-détix enfants qui coururent’ sprès Eli- 
sée vers Bôthel, et qui lui criaient: tête 
vchauve!« môh ämi s’est scrvi du terme de 
petits polissons. En effet, il n'y ,a. que des 
enfants: mal appris qui puissent crier téte 
chauvè &'un prophète Wüitn'a point de che- 
veus. Ces pétits gartonê” Étaient de francs. 
pokesoris qui méritaient bien d'être châtiés: 
aussi le furert'ïls, et''d'une manière assez: 
forte ‘pour. les 'mettré hors d'état de rè- 
cidipers ‘1 TT, / 
Le rérérend pété Calmet intitule aïnsi le 
detixième: thapitre”'âu' quatrième livre des 
Rôis: »Ëlisée fait dévorer par des ons qua- 
srante eñfants qui s'étalent moqués de lui,« 
Cathet se trompe ;’ils étaient quarante-deux, 
l'Éerftare ÿ'ést éxpresse. ‘Je ne dirai pas 
‘au ”pèré  dôm"Cälimét, ‘’dont j'honore la mé- 
moivè: Mdn révétrend péré, Yous ne savez 
ni%e'gret nillhébrett? fous traduisez qua- . 
* | rante quand il Faut traduire quarante - deux; 
M. °Larcher‘'tous Elaricera ; "yaus auriez 
” So D: at es Let 29 cet os ts ? ° 


, wms à 








5éi 
beau dire.que.-vous n'êtes pag: <orrecteur 
d'imprimerie, je vous ferai siffler dans tonte 
Jä rue Saint-Jacques, pour avoir oublié deux . 
petits garçons. Sep 
.-Je m’adresserai à Elisée lui-même plutôt 
; Du Ù CPP «7 gd: + à ‘ 
qu'à dom Calmet;, jé Jui dirai: Mon TéVe- 
rénü père Élisée, que: ne portilz = VOUS per- . 
ruque, plutôt que de fairé manger quar nf = 
deux enfants de Béthel par deux ours ?, Cés 
okissons auraient pu se corriger; il ne faut 
jamais désespérer de la jeunesse; votre se- 
vérité e’été extrême: jespére qu’une .autre 
fois vous aurez plus d'indulgence. 


sm 


€ 4 


_ XXIVS Nuusenis. Sur des mots encore.” , . 
Les mots Éloïm , Bura, monsieur, ne sont 
une niaiserie que par Ja difficulté, de col - 
lège que vous faites à mon ami; car il n'est 
rien de plus respectable que ces. mots: c'est - 
Je éomméncement de la Genèse. Vous 8a- . 
vez sans doute qu'Origène, saint Jérôme, . 
Saint Épiphane les entendent gomme, vous 
supposez qué mon ami les, gxplique; mais 
en cela même on yous a trompé., Mon ami 
n'est point l’auteur du petit hiyre:où la dos- 
trine ‘d’Origène se rencontre: ge petit livre : 
est du savant Boulanger, qui était instruit 
autant quon pert l'être à Paris, dans , les 
langues orientales; je vous. ayertis donc .que 
c'est M. Boulanger et non, mon jami que vous : 
altaquez. "pie de : pi wn 7 
__ Vous l'attaquez bien mal; vous lui dites : 
que le grand mot devenu ineffable chez les 

/ 


° 
\ 
es 


Jaifs modeines J4ho, où Jovd,; où Jaow, ne 
‘peut être à la fois. phénicien, syrien, et chal- 
déen.' Quoi! monsieur, le Phénicie nj'est- 
“elle pas en Syrie? La Syrie ne tonchait-elle 
-pas:à da. Chaldée?. Le mot Dia, Dies, Tia, 
n'est-il pas le même :poutle. fonil ,.en talie, 
eh Espagne, en Franoë?. Saint. Clément 
PAlexaadrie.,. qui étaif' Égyptien, ne noms 
épprend-it pas. quel effet terrible. ce grand 
mot eut en Egypt?. Faut-il voud répéter 
“que Moïse ; .en, disant ! Jeova à: L'oreille du 
roi Nekefre, le ff 4nmber roide; mart,. ct 
le ressuscita le moment d'aprés? Cherchez 
cette anecdote dans les Stromates de saint 
Clément, au Hvre L Vous ia trouvez encore 
SE hape XX VIE L'Ebibbe , ‘ et vous ‘aûret 
‘le plaisir d’appréndre ‘qüé cela vient d'Arta- 
han, grand.-horame que nous ne :canuais- 
‘sons. quévesret qui a pourtant écrit C6 
“Ghasas.: 1 2,41 4 57 7 à CRU eus ne 
1" Voulez-vous'combler nome. mauvaise .ve- 
Jonté: par. de--misérables, disputes de .granr 
maires aprés lavoir :tañt signaléesur:des faits 
iporéants? 5, TP IE 1 ra; 

- “1tÂw fond yotre lime est une facètie; cest 
‘un: savant professeur qui réprésente uge, CO- 
médie où il fait paraître six acteurs jufs: 
il joue tout seul'tous les rôles, comme la 
Bénouie,:dhns, le Roman edmique,. jee œul 
une piéôte entiôre dans: Hiquélle. il fait :j4- 
qu'du chien:de Tohbis,..si,je ne me ,trompé. 
Maïs; monsipue, en jpuant octte, parade, vous 
“en:ares fais mee stellnog':uu, peu mordante 








4 


# 


563 


-ét même cmelle. Vous:la rendriez ‘furlesie 


si nous vivions dans cés temps de supersti- 
tion et d'igfiorance eù lon cassait la tête 


dé son voisin à eoups de corbaifix: : Vous 


. aÿéz vealu exèiter: la colère -de nos supé- 


-Mietiès; mais ils ont des eccepations: plus im- 


iportantes qué celle de. lire votre. comédie 
“jaive, et quand ils l'auraient lue ,' soyeé sûr 
qu'ils n'auraient pas traité mon ami ‘en Ama- 
Jécite. Ils sont Sages, ils. sont aussi: indul- 
gents :qu'éclaités. Le temps des pérséce 
tions est passé; vous ne la ferez pas revenir. 
* ‘ ,, 1 tous tu nt 
ot st « D ) 
ENCORE PLUS COURTE A ÆROISIÈME 
4; u. TOME JUL 4, 
* Apnès avoir vepoussé. d'injastés reprothes 
et des calomniess aprés avoir tantôt joas 
avec des futilités, tantôt brisé les traits mov- 
tels dqu'êlles  renifermaiéits ‘il-est-teinps’ de 
véiger la France des dutrages que mpnsieut 
le sSetrétaire lui prodigue dans son torsièeme 
volume, et toujours sous le nom de’ses Juifs. 
Je t'emploierai que’ quelques pages: contre 
uh' livre entier, ‘ ° Met rit 


JLRÉPONSE. 


ue .L De Jubilé. > . . © 
Fc ‘he s'agit ples lei d'un combat dans lé- 
tél an enanemé puisse ‘se ouuvrir d'un, boe- 
clier' divin, et percer: son ‘adversaive d'une 
Aéché vaciée.' D'abord', politiquement par- 
lânt ‘et mon pas'thévlogiquemest -argumen- 


e 


L. 


7 on. 


æ_ 


* #64 
pb. il s'agit ide. savoir si les lois hébraïques 


-xalent mieux que nos lois chrétiennes. 


… Au.fait: le jubilé.est-il préférable aux 


-rerges sur l'hôtel-de-ville? Je vous soutiens, 


onsiqur, que vous-même voys aimeriez eent 
os, mieux vous faire une rente perpétuëlle 
de cinq mille livres pour .cent.mille francs 
ge fonds,. que d'acheter. un. bien de, cam- 
paens. dont.-vous serieg obligé de. fortir ail 
à 


bout de Ginquante ans. .Je. supposgi que vous 


étes Juif , que vous achetez, une. métairie.de 
cent arpents. dans Ja tribu. d'Issakar à l'âge 
de trente ans: yous l’améliorez, vous l'em- 
bellissez; elle vaut, quand vous êtes parvenu 
à quatre-vingt: ans, le dpuble de ce qu'elle 
Valait :pu temps dé l’achat; vous en êtes 
chassé yous, votre femme et vos enfants; 
et yous allez mourir sur un fumier par la 
loi du Jubilé. ii ag het Ne . 
=. Gette . Joi n’gst, guére, plus favorable au 
vendeur ,qy'à l'acheteur, .çar il y: a grande 
apparence, que fcheteur, obligé de dues. 
pr, w'aura pas sun la fin laissé Ja ferme en 
trop bon état, La loi, du jubilé paraît faite 
pour. ruiner deux familles, U 
Ce n'est pas tout; comptez-vous pour rien 
les difficultés prodigienses de stipuler les 
conditions, de ces. contrats,” d'évaluer un si- 
xième, un setifme jubilg, et de- préve- 
nir les disputes inévitables qui doivent naître 
d'un tel marché? . :,  , , 

. Comment aurait-on pu imaginer oette loi 


e° ‘st: 


ihpratiçable dans un désert, pour l'esécuter 
| “ | « = " k 


| 





. 56%, 
dans uw petit pays de roches ét'dé tavetnés 
dont on n’était pas le maître, et qu'on ne 
‘connaissait pas encore? n’était-ce pas vendre 
l4 peäu de l'ours avant de l'avoir tu? En: 
fin, messieurs les Juifs, votre 'jwbilé était $ 
pee convenable qu’aucunè nation n’a ‘ÿoulÿ 
adopter: vous-même vous né l'avéz' jamais 
observé; il ny en & autÜn exemple dans 
yos histoires. L'lrlandais Ussérins a compté 
. le premier jubilé 1395 ans ävant notre eré 
vulgaire ‘qui n’est pas la vôtre; mais ‘il n'a 
pu trouvef daris vos livres l'etemple d'un 
seul Homme qui soit rentré dans son héritagé 
eu verta de cette loi.” tt 
. Nous avons: un jubilé ‘afissi nous autres il 
est charmañt, il est tout spirituel:" t'est 
bon pape Bonifaré VIIE qui linstitua, peu 
de temps aprés avoir: fait venir par les airs la: 
maison de Notre-Dame de ‘Lorétte.- Ceux’ 
qui ont’ dit que‘ Bôniface YIIL éntra dans 
l'évêché de Rome: cômmé un renard, s'ÿ 
comporta 'toïime'uh loup, ét mourut conmé 
un chien, étaient de grandS hérétiques. Quoi 
qu'il en soit, notre jubilé est autant au-des- 
sus du vôtre que: le spirituel ést préférable 
au temporel. Cette loi’ du jubilé proûve 
clairement que la nation juive ‘était une pe- 
tite‘ hordë "barbare: toute'grande société est 
fondée sur ‘ie dhoi de propriété. “7.” 

, * AL Loislimilitairess: ©"! 
! Vous vantez, messigurs lès Juifs, l’huma- 
nié noble de vos lois militaires s- ellés étaient . 


t 


t 


566 _ 
dignes d'une nation établie -de temps ‘nmmé: 
morial dans le plus beau elmat de lu terre 
Vous dites d’abord qu'il vous était ordonné. 
de payer.vos vivres Quand, vous passiez par 
lés terres de vos alliée, et de‘n'y pointfajre 
de dégât. mette sr u ARE CE 
3€ çrois bien qu'on fut obligé de vous 
L'ordonner 5. supposé. gnçore .Que, VOUS eussiez. 
des alhiés dans des déserts où il n’y eut ja- 
ryais de. pçuplade. eee orénde 
..Voys ne, pouyiez, dites-vous, prendre les 
armes que pour vous. défendre; cela. est ai 
curieux, quayaut jusqu'à présent négligé de 
_citer ‘les pages de votre litre que {out le. 
monde, doit. savoir, par Cœur, j'en prends la 
peine cette foissei.. 5 2. .. . 

. En plfet, messieurs, lorsque vons. allätes, 
à ce que vous me dites, faire, sept fois Le. 
tour..deJécicho font vous piavies, jamais 
entendu parler, faire tomber les murs au son 
du. cornet-à-bonquin, massacrer, brûler femu- 
mes, filles, enfants, vieillards, auimaus,c était 
pour. vous défendre! | 


“ 
* 


LE - 4} * 


Ut: " UT: Filles prises en guerre 

. Mais vous étieg' si bons que, ‘quand par 
hasard il se trouvait dans le butin ane pay- 
sanad- fraiche et-joliel À vons était: perds 
de'coucher aver ‘élle, et miême dela joindre 
aw nombre: de ‘vos épouses; cela devait faite 
un exellent ménage. Il ét rai que votre 
.Captirg: ne'.pouyait dvair: les honneurs d'é- 
Pouse qu'au, bout d'un mois 1rmpois. de braves 








567 


soldats mattendpnt,pas si longtemps: à janit 
du droit -de la. guerre... 0  , 1: : 

. IV. Filles egorgoes. 
Je ne sais qui a dit que votre usage était 
dé’ tuer tout, ‘excepté les fillës ” nubiles, 
»Nest-il pas clair,« répondez-vous, »qüe c’est 
»càalomnier grossiërement nos lois,’ ou mon- 
vtrer évidemment à toute la terre que. vous 
ve les avez jamais lues ?& D | 
Ah, toute la terre, monsieur!’ n'êtes-vous , 
as comme ce savant qui prenait toujours . 
gniversité pour l'univers? Sans doute ce- 
lai qui vous a -reprothé d'épargner toujours 
les fillés s'est bien trompé: témoin toutes 
les filles égorgées, à Jéricho, a petit village 
de Haï, traité comme Jéricho, aux trente 
et un villages dont vous pendités les trente 
et un rois, ‘et qui furent livrés ;au même 
anäthème.' Oüi, messieurs, il est élaiï qu'on 
vous a calémniés grossièrement, Tout ce, 

ve-’je puis vous dire, c'ést quil est bien 
étrange qu’on parle ernéore dans le monde’ 
de vous, et qu'on perde son témps à vous 
calomnier; mais vous nous ke rendez bien. 

Ve: Mères qui, détruisent leur fpit, ,,, 
Lassons là-vojre.gode militaire, ;je ais 
paGiique1,..suiveus. piéd à. pied votre, nolice..r 

Vous douez. sôtre législation, dein'aroir, 
décerné, auçune : peine .pour les! mères: qui. 
détruisent. leurs enfants. .Yraiment:puisqu'on 
ng. les. a:.pas punies pour :les. avoir tués et . 
pour Jas.avair mañgés,,,on ne des aura pass 
pumies pour. les avoir. empoisonnés og, les, 


/ 


e 


” : l 


568 
avoir. fait énire, . On. vous n:.dit: que- le 
Juifs, mangérent ‘quelquefois :de :-petits- 11e 
fants; mais on ne vous..a pes,dit qu'ils les 
sent ngés tout Crus: qn, peu,d'exaçthe, 
8 - »Fou$ D fs tort rt tr tn RES 
pectmir ts VE IDé'la graissel; ‘1: nou D 
Vos vôns extäsiez sut'cb ‘quel! dans votre 
Vätéra, ‘dans'‘votre Lévitiqité ;'’1l! fous est 
défendu de mangér ‘dé Fa''graisse} parcë 
qu'elle est indigeste; maïs, miessieurs, Aaron 
et sès fils avaient donc'un meilleur” estomat 
que’ lé ‘reste du peuples’ car''f y'a de ls 
gräisse éntre l'épaule ‘ét ta 'poitrifie’ 'qui sont 
leur Pdrtæge. : Vons prétendez que vos bre- 
bis aVaïent dés queues dont Îa graîsse pesait 
cinquante livres: elle était ‘donc pout vos 
prêtres. Arlequin disait, dans l'ancienne 
comédie ‘italienne , ‘que s’il était roi il se 
férait' servir ‘tous les ‘jonis de la ‘soupè à la 
graisse: c'était" appæemiment celle ‘de vos 
queues. "+ ' . to ot ou 
NL . VIL. Du boudin. ,. 
Vous tirez. epcore. un grand.arantage de 
ce que les pigeons au sang et -le . baudm 
vous étaient défendus: vous croyez que ve 
. fut nn grand'médecin ‘qui donna- cete 6r- 
donnance: vœus .pénsez que le: sang.-ést un 
poisot, et que Thémisthele et d'autres .mou- 
rurent' pônt avoir bn du sang. de taureau. 
Je vous confie que, pour me : 
fables grecques, j'ai fait saigner une fois ua 
de pes -jeunes teurénux, et j'ai fu: une test 
dé ‘oi sang-trés-iipunément. Lies: paysans 


f 








563 Le 
de run: chnton 6h: font'àsagé: tous Îes jénes, 
et ils appeltont te déjeünér,' la'fricasséé.. 
4 "VAL SDéla propreté —. 
* Nous croyez au'# Jérusalém: on était plis 
propre qu'à Paris, parce qu'on aÿait la ‘Kpre, 
“et qu'on manquait de-chemiss; et vous re- 
grettez la belle police qui. ordpunait de, dé- 
molir les maisons dont-les murailles étaient 
“lépreuses,. Vous ponviez pourtant savoir 
‘en tout pays les taches qu’on voit. sur 
es murs ne: sont que l'effet de quelques 
outtes de pluie’ sur Jesquelles, le soleil a 
-donné'; il s'y forme de petites cavités imper- : 
centibles. , La. même chose arrive partout. 
aux, fouilles d'arbres; le vent porte souvent 
dans ces gerçures, des œufs d'insectes. invi- 
sibles: cest là ce qüe vos prètres appe- 
aient fa lèpre des maisons; et comme ils. 
étatent. juges souverains de la lépre, ils pou- ” 
‘vaient déclarer lépreuse la maison de qui- 
conque leur déplaisait, et Ia faire démolir 
_ pour préserver le reste. ‘ 
Quant à vos grand'méres, je crois nos Pa- 

-Fisiehnés'Tôut  hussr propres qu'elles pour 
K& fhoins." ot = , ess . 
"*Wous triomphez: de ce' quil vous-était en- 
joit de ‘matter jamais à la garde-robe qué 
Kôrs du 6tmp, 6t: avec une piochet : vous: 
croyèz Qué’, dahs ‘nos armees, tous nos '501-" 
es: font: Rurs: ordures dans léürs tentes. 
_Vous”vous:trompes, messieurs, il! sont aussi 
propre ‘que vous Si vous êtes engoués::de’ 
‘TR maitiére”dont vos. ancêtres: poussaient-ktdr- 


EDrE F E2eS vw à. , ‘ 2 KL DEA {tosé £ 


* 


l 


/ 


- 


570. 
selle, Ksez tes cinquaites defix. mameres de 
.£e. torcher Ye ‘cal:, ‘déérites par'notre grand 
‘rabbin' François Rabelais’ æt vous eonvier- 
drez ‘du'la pradigieuse’ supériorité que 68e 
avons sut ‘Yaüs:  ‘ 

Passons de da Barde:robe à votre cuisine. 
Pensez “voûs que ‘votre temple, qui: n'était 
‘que la chisine dé Ÿos lévites, Mt aussi propre 
que. Saint-Pierre de. Rome? ‘Vous noûs ra- 
‘contez ‘qu'ün. jour Salomon ta dans: te 
temple yiugt- deux mille Lœnfs gres, et cent 
vingt mille wioutois’ pour son diner y sans 
Lcompter Tes: 1, armités du penple. Sangæ 
qu'à . cinquante PPAES, de’ Sang par bœuf gras, 
et a ‘dix pintes. par mouton ; ? eéla fait vingt- 
‘trois milliüns He püites : de: sänig qui cou- 
‘lérent: ce jour‘là dans” vôtre témple.. Figu- 
rez-vôus uèle monccaux ‘de, charognes dé- 

ecées !' que à de ingriitôns, que des marmites, 
‘que d'inféction? ‘ Fist : € Cé' là votre proprete, 
messieurs? l'ete ce /hà° ‘le simples” mariditäs 
d'Horace ? 
| , :De'la pit | | 

Vous nous tite le sabbat: pour ane ‘fête 
gaie; vaux six jours dt/ travail succède ré- 
vguliéremert un jour de repos: ‘jet: mer je 
pourraig vous citer” Le 7ritié subbatu cèrd, 
septima quque dies turpi sacrata veterno.. Et 
je vous soutiendrai, qu'un \ jou demarche, 
a Courtille, les" Porchgront, les boulevards, 
! sont ‘cent fojs JUS € gais. que toutes yüs fêtes 
jointes ensem : Vraiment, vous sied 
ién de croire être. plus joyeux .que: dès 

EE 


Parier ! 





- Bag | 
… X. De.la gonorrhé&  .. un, 

Nous cenfondez. Ja gonorrhée antique, com 
mure aux messieurs e4 aux dames flavs tous 
des, temps, avec la chandep.,.…., maladie qui. 
n’est connue que ‘depuis la fin du quinzième 
siècle. Gororrheia, flux de énétation , - est 
la chose. la plus simple. Vous donnez à 
“entendre .que le texte du Lévitique confond 
-ces.deux incommodités : mon, il ne les. con- - 
fond pass. la vyirulente était absolument în- 
:cannne dans tont notre hémisphère.. Ckri- 
:stophe Colomb alla la déterrer a Saint-Do- 
-mingue. ‘L'autre dont il est question ici. se 
gnér it avec. du vin chaud encore. mieüx 
qu'avec de l'eau fraiche; elle .n’a nul rap- 
port avec le péché d' Oyan, ni avec l'Onarismie 
-de: M. Tissot, Vous. les citez en vain en 
votre faveur; jamais M. Tissot n'a fait sortir 
de Lausanne. les :impurs qu'il a' guéris’ de 
la .gonorrhée virulente, . Quant au bon homme 
- Gnan,.voyez si vous avez. quelque chose de’ 
commun ‘avec Jai. . p 

__ XK De l'ogriculture. 

: Vous parlez. trés-bien de. l’agricalture, 
“rogsieps et. je. vous ga remercie, Car je 
suis labouxenr., ; 
Li Du -praiond respect. qua: es dames doivent su” 

r Alt v : …,.jepu des messieurs. 

- Yoys rapportez..une étrange loi dans je: 
Restéronome, au. chapitre XXV. - »Si deux: 
.vhqmmes. ent une dis puté si: la ferme du, 
: splus. faible prend. plus fort par »sôn: 
.»Joyan,. goupex la main à cette femme ‘sansi 
PLÉMISSJOME : ; is ni à . .. à 


4 


a. \” 


L 


. ba __ _ 
.,de voné. demande pardon, messieurs, jer 
mais j£: n'aurais coupé :la sain, 4 une- dame 
qui m'aurait pris par là autrafeis; x0@s êtes 
hien, délicats e bign durs. énue t ct: r 
aus to XIE Polygamie. 7 

Vous prétendez que mon ami a dit; vJe 
‘»ne. suis point: assez habile physicien pour 
»décider si, après plusieurs siècles, la poly- 
»bamie aurait un ayantage bien réel sur la. 
»monogamie, par rapport à la multiplication 
sde Lespéce humaine.& "7 ” 

. Soyez sûr, monsieur, que mon ami na ja- 
mais étrit dans cé goût pour décider si, 
après plusieurs miôts inutiles, où inspireraït 
an lecteur un: dégoût bien: réel par rapport 
à la multiplication de T'ennui. ‘Vous lui im- 
putez sans cesse 2e qu'il n’à jamais écrit; 
ayez læ lsonté de jeter les yeux’ sur Particle 
Éemme, dans 16 Brctiounaire philosophique ; 


ma paru moins 'ennuyeut ‘que le ffagment 


. ton de! l’espéce:huluuine. 


, 


que -vous''citez ‘par rappôrt à la multiplica- 


L 
à Û 


EN OT ie XIV. Femmés des rois, , 
‘ Pour nous prouver: que. Jérusalem l'em« 
porte sur Paris, sur Londres et sur Madrid, 
“vous. .nous dites . que.: dans, voire, désert, 
lorsque vous étiez sâns, rois et sans souliers, 
it füt défendu à vos moriarques, qui-ne pa- 
xurent que -quatre cents -ans aprés; l‘d'avoè 
ui trop grand: nombre de femmes... Cette 
loi; "qui. est dans votre: Déutéranome,-ne:-dé- 
twémie pas lé nombre perntis; :eb.oest Le 


. 


. ia fait croire à. tant de doctes-t pros 


l 





sé 


PRET ‘'mäfs"wop éonffants ‘ét Tèhre 
Minires; que vôtré Péntitéuqué né fut cri 
fée dans té tps où vos ‘hoteléts ‘able 
sérent dela polygaimie si proûf sieusémefits 
quil fallut les ,ayertir d'être un peu plus 
modérés. , due as ut cou À 
XV . De.la défense: d'ipprodiier de sa femie pes 
dent ses. règles! 

Vous êtes, messieurs, d’un avis. bien. a. 
férent de notre fameux Ferncl, premier 
médecin de François Ler et de. Henri A: ‘iE 
canseilla à Henri de coucher aveo Catheïine’ 
de Médicis dans le temps ke plus. fort: de. 
ses menstrues; G'était, dit-il, le plus: :sûe 
moyen de Ja rendre féconde, ct l'événement 
justifia l’ordennange ‘du: médecin "7 € r 

Vous au contraire, messieurs, vous rogar- 
dez cette opération, qui nous valut’ trois 
rois. de Françe l’un après l’autre! comm 
un crime Capital ;,vous voudriez . qu'on ‘eût 
puni de mort Henri Il et. sa fémmes vons 
nous montrez leur- condamnation dans : le: 
chap.XX du Lévitique: Qui coïerit cum mu- 
here in flex menstruo ,. et revelavit turpitudi- 
néin :ejñS in fléau menstruo ipsaque aperuer ie 
Fôntem ‘Sahguinïs , intèrficiañtur ‘an:ibo dé” med lg 
pôpuli'sui.. "Si' un ‘homme se cbnjoit. avec. 
sa feiñme ‘péndänt'sés-Mensttues, et si elle : 
outréla-fontsiné ‘stipla te, qu'il its soient +08, 
deux tués, éxterfinés 
? Permettez-mof, messiéts | dé'vous repré” 
séniter- que: votre ‘sentence est bien dure. 
La Faculté dé médecme "dé Paris et celle’ 
- de’ Lüñdrés': 6n$" pribront de :la réformer ;! 


_ 


554 j 
franchement: ds n'ya pas licderquei’ pesdre 


un pérs' ef ane-mére de famille... Ou a du 


raison... de- die «que votre. loi. ast- la loi de 
rigueur, et ‘Ja nôtre, la loi de, grâpes, j 


LR EEE av. - Du divorte et da paradis. : ‘1 : "7 


Cud vous ù fat permis. dé donner ad 
féttre'" de divorce à sa fémme quand on était 
las” d'elle: et a femmé n'avait pas 1 le même 
droit. ous. re pro chez à mon ami d'avoir 
dit. pqué, c'est Ja a Jo à du plus forts. et la na 
qture pure et baxpare.< 
À ne MBanoles ne, soit" dans” aucun ‘de sbs: 
quvra es. Ÿ pus. vous, ouip: 162 toujours quand 
vous. accusé ! Hilo rien K dit’ de cela; en 

re, gné fois; reproches: Hi ‘de ‘ne ‘l'avoir 
it. Les l'Surcs” sont Plus étrüits bles 
. . {e 
die vous"; ae. pret Aux à dames fe. les 


{T° 


mande. je. à Aire orcpe, ip 
$ n'avez, pas ‘assez ! Dontie” 6 inion nt 

des. c) té ‘ni des! “mpéutmans:, sous Ÿ 
inagiabé que : MRboîet, a Jermé | Yent Lréd ‘à 

aradis aux dames; < on Fous A; rompé, mi- 
sieurs ;, ur, ahôét ‘come ‘sur mon (ni. 
LR est" dit. dans la Srinna : qu une ‘douair? né, 
âyant Commis quelques péchés xpriels vint 
“demander au, prophète. si ellé pouvait en- 
core espéré uns placp:-en'paradis:-. Le pro- 
phète,: que sectts dame importenaif,. Jui,vé-, 
poodit-avec un peu. d'hémeur (tar rous save 
que: les. pronibètes .en nt): nAliez vons faire 
“Ynromener, madae,, le paradis à est PAS PONS 
xles. vieillesis : pol anvre dame plenpa. et 38 


lunenta : Le te. la. oolaseur Ja dr 








676 


sant :»Ma.bonne,' eu:paradies. ik: n'y a plue 
sde -vicille:.tout le monde y est jeunes: 


: xvil. Permissién de vendre’ses enfants. 


Le 


est le plus grand ‘exemple ‘de Ta’ piété 
filiale qui soit ns là Fable, FAURE ( 
À l'égard dés’ garçôns, je n’ai vu que Jo- 
véph vendu par Sa famille patriarchale$ ‘ais 
ce ne fut pas. assurément son pauyre pérè 
qui le vendit. EC 
eo . XVI. . Des supplices recherghgs.…., , 
-vJe :vous bénirai, monsieur :et . messieurs, 
quand. vous. éléverez la voix contre-nos abuss 
ous en.avons eu. d'horribles; il fut des bar« 
bares dans Paris comme. : dans Hershalaïm. 
Vous. vous êtes joints à&:mon ami pour fré- 
mir, et.pour- verser sur nous des krmes: 





* 
L LD 
en 
< 66 


maïs taf VOUS _NotÉ ditéisisimétes tour. 


mer éréëls dünt bn en pus tk ions dos 
vfautes, Kgérem: aa. remets, des, mœurs 
raroçef de. nes: aienxs que. fhgz. pous-les 
»peingg étaient GuElgéEgis $6s Rues, Les. supr 
aplices jamais.recherchéÿs sommeéntroulez 
vous quon. vous, groigf., Rélisez yos livres, 


« 





| : st N 
“vous verrez agn-senfement Mn: Jesué. un Ca-_ 


leb prodiguant tous les genres: de mort que 
ke fe eb La famine peuvent faire soufirir 
à la vieillesse, à l'enfance, et À ‘un sexe 
doux et faible: mais vaussverrez dans les 
temps que .vous appelée;;les temps dE. vôtre 


grandeur, et, de .vos mgurs, porfectionnées, 


un David, qui sert de, sqn sépail.dé. dix huit 


femmes pour faire sçigr. eu deux, pour faire 
déchirer sous des herses. de fer, pour brû- 
ler à petit feu dans des fours à brique, 
de braves geris qué ses Juifs ont æu le lion- 
heur de prèndré prisohmiers ;: tañdis qu'il 
était entre les bras dé Ja tendre ‘Hetfissbôe. 
N'y a-til-rierr de recherché, : rien’ d'extra- 
ordinaire, messïèurs, dans ‘ces ifrcontevables 
horreurs? : Vous me. dnèz qué l’auteur sa 
gré qui les décrit ne les condamne point, 
€et'que”’par ‘conséquent elles potvaient: avoir 
an bon miôtif. Mais reiarquez aussi , met- 
sieurs, qué l’auteur säèté ne les approuve 
pass If rrous-laiste "la Hberté”d'Én-dfre hétre 
#éntiment, Nberté’ 4 prétiéusé:mét homes! 
":‘Avoué? &bic que fous’ fêtes. anti Bar- 
bzares ‘dans Tes’ 'tétiips ‘A& vôtre politesse, 
"Te nous Tuvohs"ét dims los sfévles -de 
ss VO 4 ei + 


ji * 
Fe ‘,c: BALLE AVE 
L. 


| | DT \ . 
-notne grossir. Mans unes dang. témps 
Geget Magogs: fous: les. nenples l'ont. été. 

+ © Et" documento dama$ qu£ sinus origine ‘nati” 
| Nos pérés Furétit des kangfiers, dés onré, 
jusqu'au séiziéme ‘ieclé; ensuite ils ônit joint 
des grimaces’ de #ingës"aak boutoirs de san- 

sliers: enfin ils sont devenus hommes, ét 
ommes aîmables. ‘Vous, messieurs, vous 
. fûtes autrefois les plüs détestables etes plas 
* sots loups cerviérs. qui. aient souillé la face 
de la terre. Vous Yivez tranquilles’ au- 
jourd'hui dans Romé, ‘däns Livourne, dans 
Éondréi, dans Amsterdam. Oublious ‘nos bë- 
tises et n0s abomirations‘pässées ; mangeons en- 
sembte, en frères, dés petdrix lardéés menu; car 
sans lärä ëNes sort un peu sèches versle‘caréme. 
se XIX. Encore un petit mot de Sélomon: ne: 
"VoTRE goût pour les da 1es,, monsieur et 
messigurs, ainsi que pour l'argent comptant, 
vous rameng toujoprs À Salomon; vous y re- 
venez avec tendresse. à la fin de votre gros 
ouvrage. Je troyve, en vous feuilletant, que 
vous, ne vous émerveillez pas assez des vingt. 
cinq milliards, en espèces sonnantes, que 
Montmartel-David laissa à Brunoi Salomon, 
grand amateur-d’ornements de chapelle. D'un 
autre côté, vons me paraissez trop étonné 
qu’un homme qui, en commençant son com: 
.merce: d'Ophir, avait d entrée_de jep.vin 
cinq milliards, sg fit bâtir quaragte nille 
écuries. Îl,me semble pourtant que. ce, n'est 
pas trop d'écuries ou. d'étables pour .un 
Foltaire. Tome À. . 15 


/ 


/ 


- - b78 
homme qui fait servir sur table vingt- deux 
mille bœufs gras, et ceut vingt mile mou 
tons pour un seul repas). , Le 
" Vous supposez que .cés quarante mille écu- 
ries ne .sont que dans la. Vulgaté dont vous 
faites très-peu de cas.’ Permeltez-moi d’ai- 
mer.la Vulgaïie recommandée par le concilé 
de Trente, et de vous dire que je ne m'en 
rhpporte point du tout à ‘vos Bibles massp- 
rêtes qui ont voulu corriger l'ancien texte. . 
"Je 'convièns que -pent-étre.il y a un peu 
d'éxdgévation,, un peu de Cpntradiction dans 
tet ancien texf; cependant ma; remarquê 
subsiste, comme, dit Dacier.…. .., ,. Leg 
CHERE « - oo + Lo. TRE 
, AX. Des veaux, des cornes. et, des, prailles d'anes., 


Mussreurs, il me faut. donc: yaus suivre 


encore. du sérail de.votre grand sultan Sa- 
lomon, si rempli d'or. et de femmes, à l'ar- 
mée dé Titus qi entra le fer ‘et la flamme 
alu aih ‘dans votre petite ville, laquelle 
n'a jampis pu contenir: vingt, mille ‘habitants, 
et «dans laquelle il en périt plus dé one 
sn lus ; - € ‘ ," a , - 
cent’ tie pendant le siège, si l'on: enait 
votre exact et véridique Flävien Joséphe. 
-" Das cette terrible journée :on détraisit, 
fon pas votre sècônd temple, comme: vous 
le dites, mais votre troisième temple, qui 
était celi d'Hérôde. “La question impoi- 
thnte dont il s'agit, est de’éavoir si Pompes, 
‘en'pässant pér chez voûs, ét en faisant pen- 
dre un de vos rois, avait vu ‘ans ‘ce temple 
dé ‘vingt côudées de long, un..animal doré 
nt mms ‘ ° " af f . 


À 


*) Rois, Liv. IE, chap. VIII, su re 


La = — y — 


| 579 | 
ou bronzé, qui avait deux petites cornes qu'on 
prit pour des oreilles, si les soldats de Titus 
en virent autant, et enfin sur quoi fut fondée 
lopiñion courante que vous adoriez un âné. 
on ami,a cru que vous étiez de très- 
mauvais sculpteurs; êt que voulant poser d 
chérubins sur votre arche, ou sur la repré 


sentation de votre arche, vous taillâtes si . 


grossièrement les cornes de- vos bourillohs 


A 


Chérubins., ‘qu'on les’ prit pour des'oreilles 


d'âne, cela -est assez vraisemblabe. 


. "Vous croyez détrpire. cette rraisemblance 
| 3 


en disant que Îles Babyloniëns de Nebuc 
nezar avaient déja pris votre: coffre, : votre 
arche, vos chérubte | 
six. cet ciuquantc-huit ans. ' Vous prétendez 
que Tus fut.bien: attrapé, lorsqu’en entrant 
ans votre petit temple;il n'y vit point votre 
coffre,-et qu'il fut privé. de l'honneur de, Je 
porter en triomphe à Rome. 7 
‘’ Vous savez: pourtant. mansigur: ek mes- 
sieurs, que wotre: arche d/allianee, construite 
dans le desert, prise par lés.Philistins, ren- 
due -par- deux vaehesii placée: dans Hersha- 
laim, ÿ était encre. après la captivité en 


Babylônes l'auteur des- Paralipomènes le dit. 


expressément:. Fit arca:ibi. usque in prœæsentem 
diem. ‘ _ ou 

-_ Vos rabbins, je'ne FPignore pas; ont pré- 
tendu: que cette arche est. cachée dans le 
creux d’an. rocher du mont Nébo, où est 
enterré: Moïse. et :qu'oæ ne:la découvrira 


qu'à la fin du monde; ‘mais cela n'empéehe 
L D e 
pas quon ne la montre 4 Rome parmi les: 


s et vos'ânés, il y avait . 


i . 
EL nn LL : 


4 


580. on tir 


plus belles et les-'phas daciennes rélic 
qui décorent cette sainte ville.- Les anti 
Œuaires, sis ont fa -vne”d'une finesse extrême, 
et qui volent ce ue Îes antres hormmes”ñe 
Noient ‘poiut, remarquent dans J'art de 
triomphe érigé & Titus, la figure :d’ye coffre 
qui est \53n4.. * doute voire. arche... EUg nous 
appartient de droit: nous yous sommes.sub- 
jtitgés > voa .dépouilles sont'.n0e- todquÊtes. 

, Cessez de Méta e par vos" subtilités rab- 


CRIER RAR NRIL AT 


Eros ou le vos SRE One. 


vos... As 


u: À OA youlez.. que, je. LUCE Ps vote! ar avis, 


messieurs, Vous mavez:qu'à vous:faire 


ser, je -m'offre à être-votée parrais. ” À l'é- 
Era de monsieur yotr6 secrétaire, Tous pouvez 
‘fre: ciréonéitesÿe" her" 5op phosbéai point. 


Suns sorenosrnereeuse Setvm se MATE fi. a: 
entre 0, ol ft age ut} TXZ —— 
gd . CV Ï 
s * PARLES DES MAIRE _— 
°s to » e* té. 


r RES Pr 


LE PR RHONEME. DE LEONE res 

*: HISTORIQUES: +. seen OCOLEEEN , Page 3 
Vus: I: Pad daté RO NE et. ge 5 

- Pl pe Béssu dope RRANÉETEUNE 4 

es Te Are Le Ne 
ect FV: De Piispotre jéiré issue siere Re: 
ns : pate tidhisi 1 LE 5. sisteessee TB 
4 "VI: De -Pfistuire “d'Hérodute het ese se "22 
et VE -Bssgé don peut’ Aire d'Hérudete ...—25 


$ 


mn a 








LA 


Cu. vil. De Thueydidà : venons ses tssesèetence 28 + 


2 Fr IX: : Époque d'Alesandre...:ñ.. csiisi.. 21:18 
—.. Xx Des “iles sicrées nn: 
.:X}, Res autres peuples npuyequg,,...……,, 3 

.—, XII. Pe quelques faits xapportés dass: Ta- . 


us, ‘te: ‘et dans Suétone nepeesen eee penees open » 39 
+. xnIt. Le Neéron: et d'Agri ppine Sosste ge .. + À2 
© mie xXv, Dé Pétrofé EE: CLLEEEL) LA. Dacv es co. ‘48 


cn. KY.' À pes donfes aieurdér tit aséoire Ù 
> Rpaié "Taché: DEP NTEITER Hs. déladéor'id ei 55 
VE Dee difimntions sine néecécise 4 
cn AVIH Des <erivains de: parti. .sis.sess à 56 
F: Os ni -XFHE - De.-queiues. Contes. oo eénstende; -6b- 
mn XEX, De- Ja- reine Bryurelaud. ave page, Gi 
ST NX: Pes dopaions: de: Bepigus ; ou Pepin- :« 4 


Fi .khref à a l'église de Rome .......,... snsovoee 62 
EL 'UUKNE Aütres Mc cuites fur a donatioi de 
Pepia: aux papes... Ms 4 780 66 


2 ÆNIT. ‘Habfé/éritne M touitestes MUfes + 70 
W ŒXIL-Des donations de Ohtrlemégée..i gi 
de : XXEY, Que Chartemabne: exefço les droits: +: 

|. «dies-qwpereurs rameinst. Rate ts APN # 

+ 1 KT. De la forms dugoureragment de Rom 

Sous Chaflemagne sensor esse ve 0 "6 
—: XXVE Du pouseir napal- dans Rome, et des - 
‘patrices . APPELLE LEE EEE EC À #8 
— FRCEPIEL ISPE AV into fie M'hélol Qi a 
pris le nom de Chiniac La Bastide. du Claux, 

‘avocat au parleiiént 4e Parig. .. esse 80 
XXHIIE D'ure calompie abominable, et d'une 

_ impicté horrible du prétendu Chiniac: pooneres 
… XXIX. Bévue énonne. de. . Ghiniac. epestesss. 89 
-XXX. ” Anecdote] historique trcsrhas: dée . … 93 


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. XXXVI, Réflexion sesocossse see sssreses 


: XXXVIL' Du dauphin -Prancois cel 


XXX VIE De Semblançai: ERPAE CEE ET DE 
XXXIX. Des Templiers ss 5 
XL. Du pape Alexandre LA CRE EEE 
XLK De Louis XIV... dresse ns 
XLJT. : Bevues et Doutes OP TAOROEN EEE ER 
XLHI, Absurditée et' borrèyr-; esse e se 


LA DÉFENSE DE MON ONCLE ini iecnes ne 
. AvenrissemexTr essentiel ou.inutile sur: Le fines 


En 


une 


vos. 
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Er: 


de. mon oncle 5, eme cent seems ce roségae o e 
DÉFENSE. DE MON ONCLE. Exorde cnnssssossee 
.L' De’la Protidénce teens esse 
- -IL.: L’apologie- des. datnés. de-Babylone :… 
HE. De L'Alcoran vonrartere Deopecepeponsee, 
IV. ' Des Romains rer Lis enenoceone. 
Ÿ.: De la sodamfe: .. score ocsacenanve senc se ee 
"VE: De lincesté...:.... LR te enbnesee 
YIL- De là bestialité, ét du bouc du'sabbat 
“VIIL D'Abriham et de Ninoû l'Enclos ... ,. 
IX. De Thèbes, de Bossuet, et de Rollin 
K.. Des prêtres. ou propliétés ; on schoen 

PTE nsosporaos ge suc emsesstos se. ssssesge 

. XL Du temple de Tyr deppenpesre sense 
UE Des Chinois spsnesnenepessescsesogge, L 
De. l'Inde, et dü: Veidärn . erepneperg 
"XL. Qué’ les Juifs Hhaïssaientr toutès.les na. 
tions : non tenons e sono enrepeeteene, ensuope I 
XV. De Warburton es ssrecsnnese 
. XVI. Conclusion des chapitres précédents 
.… XVIT. Sur R modestie dé” arBurton et sur 


. SON. systètné anti-mosatque es... peste ia es Er) 


XVUL Des hommes ‘de: différentes cou- 
. Jeurs sense send acsescsesoserseme rente ne 
‘XIX: Des: montagnés: et des. coquilles. pe 
XX: Des tribulations de ces pauvres gens 
de ettres en tenccss ss eprnec se ones ét ee 


XXL Des: sentineat*. théologiques. de. feu 


100 
101 
102 
104 
10 
106 
107 
109 
115 


217 


120 
122 
123 
129 
‘132 
133 
13G 
139 
_143 
147 


150 
192 


154 
"158 


162 
"165 
170 

173 


156 
180 


"188. 


Y a 7 

7" Vabbé Bazin. De la justice qu'il rendaït à âne … 

” tiquite, ct des quatre diatribescomposéeypar 
> lui a cet effet COELT EL ELITE ETE CERCLE CETTE 192 
; ‘1 Sur la cause premitre…..,,..... sn. 193 
“1 , 2% De Sanchoniathon .…........s.sucvessdotes 198 
1 3e Sur l'Égypte sérrsnsemerstrfrerss 206 
4°. Sur un peuple à qui on a coupé de nez, … 
moe et laisse les oreilles Héssscoaopentmañor de 4er 22 


\ 


: Ou pe parnpesentr son aepsesenpecneosscsgeee 222 
Cr. XXII Défense d'un général d'armée attaqué 
par des cuistres codesonpe aPrsopomre nsc etrren ee ’ 223 
... Postscriptum. Defense. d’ua.Jardinier . ....., 227 
Dernier -avis::au lecteur PRO LLES noocdroobne 230 


FRAGMENTS HISTORIQUES ‘son jumeaux 


ver pr. « » _ 
GENERAL LALLI . ET SUK PLUSIBURS$ AUTRES sy” 


{ 1. >” st 
e | JETS MR A TRES SES EEE CRETE e 231 
Anrce I. Tableau historique. du commerce | de 
; | ° Fin Le ELELETE CET ELEC EET ET TES sepnenemteseqyqepe 2 3 
— ]I Commencements des prewiers troubles w _ 
de l'Inde, et des. animosités entre les. Côme . 

1 paganies francaise et anglaise oser AUS a 0 
JL 'Sommaire des;actios dé La Boprdpp- _ 
, ; als et de Du leix LÉO LUE LES D e 242 
NIV. Envoi Qu ‘ponte de Lalli daup l'Inde 

! Quel était cepsneral; quels étaient dégse- 

7 vices avant cette expédition DERETE TETE EEE 253 
CV. État dé l’hide lorsque le géperel faut 
,* A4 Fu CRYOÿE pee ses crosses sosecotepe spor age 25° 
—.VI Des Gentous, et. des leurs çoutpungs 

: CR , . te . + : L aa - a, 

4. les plus remarquables : ve N ., .e ° LA: pe , Li] ° Vd 264 
: — VIL. Des. Brames CLR . vossrsosnse ob 4" pe. 269 
% e i ee - (] + à TT. 4 

Vers VIII. . Des guerries de 1 Inde, et -des lef= 
, hieres revolutions LA . verve + , .. . e ... VOL .» 1e 295 
— IX. Suite des révplutions......... posspane 277 

or: - . .° nl TT 4 + k Aa 

.— À; Description sommaire des côtes de 

presqu’ile où les Français et'les Anglais ont 

commerce et fait la guerre .... cesse 282 


yat 


$mns 


L 


Ar XI. Suite de la connaissance des côtes de 
d'Inde soso trrmtomsetene sommes topoiespossencesse 2 
— XH. Cé qui se. passait dans l'Inde avant 
l'arrivée du gencrai Laili. Histoire d'Asgri a; 
Anglais détruits dans le Bengale trensese 296 
— XI Arrivée du général Jalli, gesisuccée, _ 
ses traverses. Conduite d'un jesuite nomme 
| Lavaur nononsossomensonspe opens dope des sb et 08 » 311 
, — XIV. Le comte de Lalli prend Apcute, as- 
siege Madras. Commencemeni deses malheurs 317 
— XV. MNalheurs nouveaux. de. la compagnie 
des Indes em son scsescagnosmeponsessesse 324 
: —, XVI. . Aventure extraordinaire dans Surate. 
_ Les Anglais y dominent .,.....s..sss.r.s 331 
— XVIL Prise et. ‘destruction de, Pondi- 
TON hé LA LLOLELELELEELE CLÉ EE LE LE EEE ES ET ETEEE 334 
XV. Lalli et les autres prisonniers, 
duits en Angleterre, relächés sur leur parole. 


| Procès criminel de Lalli .essesereneonre 343 
——… XIX- Fin du. proc£s cr imine} contre La 
Sa mort serrer sou joreress PITITEE 349 


e— RTS ‘De Ja -scicnes des sr secs, 36 
— XXYH. De la réMgion des Brachmanes , et 
s surtout de l'adoration d’un seul Dieu. — Le 
s uverñement chinois accuse d’atlieisme ,.:. 351 
.—"XXHIT. De l'anciénne mythologie philosu= . 
phique avérée, et des principaux dogmesdes, 
uriciens Brachimañes sûr l'origine du mal ... 339 
— XXIY. De da: -métémipsÿcose . sens oosoocene ee 390 
—— XXY. D'une Trinité reconnue’ pat Les Bra- 
mes: De teur prétendue idolätrie costrssoes 305 
‘— XXVE ‘Du éatéchiisnré ifdieñ LEE 399 
—"XXVH, Dù bapténié ibdien LL 403 
—< KXVHL Du paridiés tertestre des Inidieñs, 
, ct dé la. ‘conforiaité apparente de quelques: ! 


Tes. 


esse. pisse srssece 


ainte ARTS RPEEES cpoheierrene rl 4o4 
Ant. AXIX, Du Hrgam,: e de’ “aekquès, autres , 
ee. saperstitions: ss. RCCRE SECRET TEE TEETE 408 


—— XXX. “Épréuves PRAIRIE sa A13 
— XXXI De: FHistoité: déé” Indiené. jusqd à" 
_ Titôut. ot Tarmérlan M0 TH LOS 47 
— XXXIL ‘De lhistyire -iadieme “depui Tes 
. mierlan jusqu'à. M. Hollwell 6.1.1. 7423 
—- XX KE De Fäbar, "qui cühquit une partie 
_: _ de Tfade. après. Tamerlän; au stiitme siècle. 7 _ 
©. D'Achar;. brigand” encore plus Hearénx." Dès : 


. barbäriés exercées” êlez. da ation la” plûs 


Le REX Sue de Tistohe & Yinc je” 
QU'A IDTO eeseesns dorer per er eee annee 435 
—. XX XV. Portrait d'un poupe Mae 


. T rade, Nouvelles. Yictoires des AR: glais 507 r. 440 
e —- XXXVL, De proviüées entre “lesqus 
. l'émpire , de; Te € était" Fan Vers” 
L: HS 1970. et particulièrement. dé; la Rp - - 
à dés eikes: : so6e PESTE LP EL EP TEETTE FRE +ptene 4 4 


DCR CREER SE] 


uX CHRÉTIEN: CONTRE! SI JUIFS, 9 4 À 
q 

| Jus “por Gus. 2. ‘allémbnids, ê poloñlus soso 449: 

«. à Avant-propos : DT coins sepvoses de tnaneestipaee. 454 


se Pi sains Jérôme: s.. be le Le 


dame Re 35 9: 
. Dei gens massacrés:poup asoir ÿrasseyé en, 
| parlant, Lao 2 04e mp0 ont » dpoie pv cles ve qu à per 459: 
L % Du: , YEAU: D'OPioage sp emearesnte  qevee pere pop 460. 
RE. De das manière. de: fondre’.une tétatue d'or 463 : 
: MIE. Mogsifaoneades fils, quiAnanquaient dé 
: taut, dans. le: désert. . von eo Le 
29-- 


7 . IX Le l'or Ne chrngs RUE 160 3. 


“ ie ° “Yrèrés” eree Dr Eve ot} Nr 468 
LE RE Dé viig Fe CRETE DE TE 
vi pat Teüts MERE IN A LANLE, Jil se 
us XF “Rémdéque" se 1 brie Ppind" et ik 
1 spnetssd Cat! na sat EP SE Farcthdn 432 
N 5 XHL Quel sabe terffit "les bel JLIX 43 
t- Re PER TK bu 2'aui' Buts et h N der — 
nu Éhévrés ere A RSS RUE TRS JA ni4 47 


Eee tn ee a k nn ELInS 78 
XVI RL pdeg ET. LU TI. 4 

| SVUL Des ROER Me EL ne Luiiatits »7À 480 

Ft KIX Péoprés: dspersés 21: Reno one slt 482 

ccé XX." Ordre de Teri siuur: be, ait son 482 

: KXE' TORrABCE HOUR Mn LITE, AT 484 

Si Fornute aus HUke Yatiq té Cr LES T-489 

Défense ‘dé ras "éd Uc: bettérenL\ 489 

. XXIV! Dé Téphté 1: HSATALEDEENX RL L 490 

re XXV: De TA ferré SUMAQ Ne 5 L< UE EE 4gu 
". UE es 'étaquante mile bite au 

m6 ré 4 bre mipthes fut prions Le nf &oa 

LE RXVIÉ RTE TAN CEE see 4 403 

ns RXVIIL Justes Blaintet et'HoBVi casa 24 495 
u AAC Dé rukante et-ufiiniidaneh, cod théire- 

s “adex TE puéetes "M? San M 08 

De: Des enfantf à 4 brothe- L'au)l 344f> 500 

2 XXXF Mebates 4 Has dé étés 4 es 


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CERN) 


ONCE RE 


: XLIY, ul nr e JANTES L rue S18 
C'XLV: D'Eéchiek, encore noue RAR ENTRE Eee 819; 


REV. Des, prophètes engore rer rre #19 
L ARTE “Aecusation lé Pure" : stsesrsbessienee AO: 


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i We. Sur: lige d'ux à ancien: ehensremede a 4 HA 
| . Ve. ‘Sur Tige d'une ahciehne Le 


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je À Son Pa FArgtepess QE CCE Lteredr es ÉS 


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cire. 5, Le» œpua artare pds mprgssenee arr en 548 
. Ke. Quel peup RE er … 550 
XVe. Quel, peuple, Pniga d? epsrsse 551 
-:. XYlie. Sur du foin, sexeretearesrs. esquisse 552 
ne XYille. ‘Sur Jean Châtel “péäcularis ge a6sasain, de. 
“on, Heusi. pero EAU. niaiserie. tjent. ‘à phusés 
+ .Rorrib crane sata 2 4 554 


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XIXe, Sue AR mot drot3-wpopa ee sw rihe 1 és 656 

. XXe, Sur un autre MOT Inenpeaeaeeheshpoeesez 557 

KXIe. Sur d’autres MOLS esbermepnernansdae ses, 558 

« XXIe, Sur .une: comeille .qui,prophétisa 4 559 
XXIILe, Des palissons.. ét sapeenenemeemepape age 560 

XXIV e,, Sur . des mots, encore, SL LELE RET Des 561 

héros encore plus-courte au troisième tome juif 563 

5 2%: pie vasenéqpañeradosqennem crmppegeans se, 563 


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VF... Mères, qui défruipnt Jeues fruits. PURE CTEUS. 567 
FER 4 A De BERSSE sv sesmqere rose pereemannns À 
. FIL. De la, proprObél ee iemtermrenaserrdree. 0 969 
i X,. De. la gate, ss oooos sopserepp'eoveqesuegenses., H70 
X.. De. là GONOThCR: sers srsersrreparepsementhe es: #71 
. Xi, Re. L'agriculture: emñeone gememeunorcesquasces 971 


‘ AU Pu protaan respact que les. scan _ 


«- “xY Ne egunes. Fe TOÏS- posonce sure ogdeopensene, 4. 
- AK, De. la defense. d'approcher, de ga. femme 
peudank ses règles”: nanas 73 
'XYL. Dudirorce, et du paradis. snsust por em 974 
1 XVAL. Permission. de-segdre. ses. epfimtsise..ss 975 
à :Æ VU. Des supplices. recherchés ..misies 575 
= AIX, Ençore.un. petit matide; Salomon. msi: 977 
Ti XnDesvpaux, dés oarnen ebdlenareies d'angsi 978. 
eue tes "Ei siUit ot depuis i AUNPONNRE ETS 
Be connssss caresses scosescsemeserenseugees ‘lies CR 
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